Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at |http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adresse fhttp: //book s .google . coïrïl
,dbi Google
liGooglc
BX
,dbi Google
'DiBilizMbi'GOOglc
LES JUBILES
ET LES
EGLISES ET CHAPELLES
DU LA VILLE ET DE LA BANLIEUE
DE
QUÉBEC
1608-1901
JOSEPH TRUDELLE
De la Bibliothèque de la Législature de Québec.
VOLUME DEUXIÈME.;
QUÉBEC;
Li Compagnie da Publication " Le Soleil."
11W4
.dbyGoosIe
DiBilizMbi'GOOglc
AVANT-PROPOS
Je termine cB second volame par
l'emoiaee d© la paroisse de Saint-
fioA, Le troisième et ifemier vo-
hmae compren»ilra. à ^a fin. un In-
(ïex général ponr toat l'ouTTagre^ et
les esçLoieses suirantee :
ISlt' — Eglise de la Oongiégatioa,
baute-viU*.
1831— Egrliaa Samt-Patrioe.
iS:J2— CLapeJle de l'Hôpital de
la Marine.
1842— Caiapello des Fière*' sur
les âkcâB.
1843 — Ghapelle du Palaî» épisoo-
jva ..otuei.
1844r-aha(peJIe de l'Asile de
BeaapoTt.
1847— Cfeapelle Saint-Kiohanl
^S43—'Eaiae Saint -Jieaq-Bsii-
tÙtlB.
I 1840— Hglise des âoeut» Grises.
1S50— laglise da Bcai Paateiffl.
1851— Cîiai>ell« Saint-iLauirent du
Cap Diamant.
1852 — CShapedle du Pensionnat,
irnii-^reité Laval.
1853 — ^Sgtiae Saint-iSairveur.
1S53 — E^glise de la Coner^tîon
de Saint-JSodh.
1854 — ÔhapeJle &a Frères, faw-
bovTg St-Jeaa
IS^S -Eglise .Samt-Oolomb, Sil-
le*7.
1856 -Oiapolle des Sneirrs. St-
1857— Ohajpelte de l'Eoole Nor-
male.
1868— Obapelle des morte, Bel-
moQD.
1880— CSiapeJle Sainte -Brigitte.
1861— Chapelle Saint-Tinoent de
Paul.
1862— Eglise St-Fâii (h, Cap
IBvuge,
I864r— Chapelle Ai Couvent ^
Bcllevne.
1865— ObapeUe des Frères. St-
SaiiveuT.
1868 — ChapeQe dise morts, St-
Saïuiveua'.
1870— Ciiapdle de l'Hospice St-
1870— C9iaipelle da JéBus-Marie.
1872— Chapelle de Kaaaretii.
l?^3--^PâIle du 8aor&-GDeap
18"74-C%apelle de l-Hospioe de
la AlisenoordJe.
1877— Oiapdle
(St-LouÏB.)
des
1«78-Ïfeli8e dte K.-D. de la Gaj-
1880— KSiapellB tfe l'Aale Bel-
18S4^Bgliee de fiWJtasona.
1888— dapdle diee Frères, Jao-
quee -Cartier,
1890— dhapella des Domicaines.
1890-Clmpdle dis VilWManrèse.
1891— Brfiae de N.-I>. dhi Our
„ <Ses Francigaaines
1893— Oiapeile de l'Orphelina
d'îf ouviUe.
1893— Chapelle des Frères Hsut».
Ville.
1896— Egliae de limoiloui
1898— Eglise Saimb-Malo.
1899— Ohapeëe des Frères Ma-
riffbee. St-Malo.
1S99 — Chapelle <îu Pensionnat S^.
1900— Chapelle dira Pores dn ^-
cr&Cbeur.
1900-aiapelle de« Pères de St»-
Croix.
.dbyGOOgIC
I 1900— Ohapelle dea Pères BUnce.
1901— Chapelle de l'Hospice St-
19(fô— Ohapelle de M&etaï.
1903— <:ilbapelle dea Soeurs BLas-
aâiea d'Afrique,
1903— OhapeJla des Soeiira (fe
l'Eapârajiloo.
1903— Ohapelle des Soeurs Ser-
vantes du St-Coeur de Marie.
1903— Ohapelle âe Soeur Bour-
geoia, St-Malo.
1904 — Chapelle da Koviciat des
Frères des Ecoles CSuétienneB.
Lea chapelles privées de Miadanift
iSouey, du Dr Landry et de» demoi-
eelles Caron.
1904^-Eglise Sîe-Qeneviève.
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
SA. SAINTETE FEE Z.
Ké le 3 iuin 1835. Elu Pape le 4 août 1908.
,dbi Google
MEMBRES DU SAOEE-COLLEGE
Lors de l'électton de Fie X
VANNUTELLI (Vin- SATOLLI, Italien, ai CBLESIA, Italien né
cenzo) Italien, aé en en 1839. un '
CAPECELATRO.Ita- EAMPOLLL, Italien, DI PIETRO. Italian'
lien, aé ea France, même Sicilien, né en né en 1828.
184a
.dbyGoosIe
OOm, Italien, ué en MANâRA, Italien,n« PRI8C0. Napontain.
1834. ( en 182». ^ né en 1836.
□ 1820 TASZARV, ne en 183
JEAN KNIAZ DE DE SKRBEN8KT, KATSCHTHALEK,
EOZIELBHO, né sn né es 1863. né en 1832.
1842.
DigitizcdbyGOOgle
&'^ A,
CÂSSANAS T PA- SANCHA Y BER- H ERRERA, E^punol,
GKS. Espagnol, n4 UaS, né en 1838. né en 1836.
on 1834,
.dbyGoosIe
HËRRERA V ESPI- MACCHI, Italien, ai 8EGNA, Italien, ai
NOZA DO LOS BU 1632. an 1836.
MOSTEROS,Espa-
gno], aé en 1823.
FIEBOTI, ItaUan, né TRIPBPI, Italien, né CAVAUNIS, ItaUen,
en 1836. an 1837. . ai en 1841.
DELLA VOLEE, Ita- STEINHUBER, Aile- VIVES Y TUTOLKi-
lien, né en 1844. tnand, JéBuite.né en pagnol, né en 1864.
,dbi Google
AJDTI, Homain, né TALIANI, Italien, ne LANGENIEUX.Fwn-
m 1849. en 1841. çais. né en 1824.
DigitizcdbyGOOgle
LBCOT. Fran^ix, né COULLIÉ. Françain, LABOURE, FrangMi,
«n 1831, archevâque archevèqaede IijOD, né en 1842.
de Bardeaux. né en 1829.
H^À
-01
Wm^
IK
PORTANOVA, Ito- NAVA, Italien, né en RESPIGHI. Italien,
Uan, né ea 1850. 1854. né en 1843.
DigitizcdbyGOOgle
UOOEFNI, It*U«n,iiJ OKEOLIA, muaiÙB VAlINUTELU(Ser»-
«n 1823. de San Stefano, Ita- ûào\ Italîwi; né en
lien, né en 1828. 1836.
.dbyGoosIe
AGUARDI, ItoUen. aé an 1833.
SOK EMINETTCE LE OARDI N AL MEKRET DE^ VAI^
Secrétaire d^Etat du Vatican, Né le 10 octobre 1865.
DigitizcdbyGOOgle
SON EXCKr.T.TJNOE MOE DOKATO SBAEETTI.
Aivhevêque titulaire d^Ephèse etdéjégué apostolique au Cauada, 1904.
,dbi Google
I SA QiEANDEIIE MGE tOUIS- KAZilEE BEGIN.
AKhevêiiue de Québec le 12 avril 1898.
DiBilizMbi'GOOglc
NOTES HISTORIQUES
SUR
LE TIEEIS-ORDRE
A QUÉBEC
Fr. BIENVENU D'OSinO
-:».î^<:^%*î«^
QUÉBEC
luPBiHâ PAK LA Compagnie d'Imprihbrie " Le Soleil "
,dbi Google
AKMES DE CHRISTOPHE COLOMB
,dbi Google
CHRISTOPHE COLOMB, premier tertiaire du Nouveau-Monde, en
1492. " Il a porté l'habit franciscain et le cordon à l'extérieur,"
dit Roselley de Lorgues, vol. I, p. 557.
.dbyGoosIe
R. P. JUAN FEREZ DE MARCHENA, franciscain, qui a célèbre la
première mesae dans le Nouveau- Monde, en 1493. Il était le
protecteur de Colomb. D'aprèa l'opinion de l'abbé Roselley de
Lorgues, ce dût être ce Révérend Père franciscain qui a admis
Christophe Colomb dans le Tiers-Ordre en 1492, avant son départ
pour le Nouveau- Monde. Voici ce que nous lisons dans l'Alma-
nach des Missions Franciscaines de 1903:
"Amérique. — Les Frères Mineurs ont été les premiers apôtres de
l'Amérique. Le P. Jean Pérez, gardien du couvent dé Sainte- Marie
de Rabida, appuya les projets de Christophe Colomb de tout son
crédit auprès de la cour d'Espagne, l'accompagna dans son second
voyage et fut le premier prêtre qui mit le pied sur le sol du Nouveau-
Monde. Après la découverte de ce vaste territoire, les Frères Mineurs
n'épargnèrent ni leurs labeurs ni leur sang pour engendrer au Christ
les sauvages habitants des forêts. Le Canada fut évangélisé, au XVIe
siècle, par les Frères Mineurs. Ils ont actuellement quatre établisse-
ments : à Montréal, Québec, Trois-Rivières et London. Les Etats-Unis
mptent près de 800 Frères Mineurs, ayant des couvents dans 32
.dbyGoosIe
CHAPITRE L
■2e Couvent des Récollets où fut érigé le Tiers-Ordre à Québec, en 1678
La chapelle du Tiers-Ordre de
St-François d'Assise, érigée en
1678, par le K P. Valentin lieroux,
Eécollet, gardien «t supérieur du
couvent de Notre-Dame des Anges ;
bâtie par l^ouis Bédard, charpen-
tier. fila d'Isaac Bédard, premier
ancêtre canadien de toutes les fa-
milles Bédard du Canada, et sous
la surveillance^ du Frère Didace
Pelletier, premier Récollet cana-
dien, dont nous aurons l'occasion
de parler plus loin. Cette chapelle
du Tiers-Ordre existe encore à
Québec et je crois pouvoir dire
sans me tromper, que c'est la plus
ancienne ©t la seule chapelle qui
existe dans tout le paya, qui fut
construite soua le régime français.
Cette vénérable chapelle, cons-
truite à la requête de M. Jean Gi-
baut et de ea fenjme. Marie-Su-
zanne Binet de Beauport, est si-
tuée au sud-ouest de la sacristie
et du choeur de l'Eglise de l'Hôpi-
tal-Général actuel, et en arrière
des appartements du chapelain.
Elle est en usage aujourd'hui pour
le choeur de la communauté. C'est
là que Ins i-eligieusea vont iprier
tous les jours.
Dans le contrat d'édiange <hi
ïouvent das Kécollteta avec Mgr
de St-Vaher, il est fait muention
que les fîécolleta emporteraient le
baluste de la chapelle et autres
etieia.
Four la pneuve de la conatruc*
tion de la chapelle du Ïiers-Ordre,
voici l'acte passé entre le comte
de Frontenac, syndic des Récollets,
et Jean Gibaut et Suzanne Biniet,
son épouse. M. de Frontenac ava^
ses chambres au-dessus de la cha-
pelle, et elles sont encore désignées
aujourd'hui par les Mères de l'Hô-
])ital -Général : les appartements
du comte île Frontenac.
1678. Copie de la donation faite
par devant Romain Beoquet, notai-
re,, à Québec, aux PP. Récolleti,
par Jean Gibaut et Snzanne Benêt,
DigitizcdbyGOOgle
R. P. Valentin Leroux, Kécollet; qui a érigé la première chapelle du
Tiers-Ordre à Québec, ©n^ 1678. On rapporte que c'est lui qui fit
transporter dans l'égilse des Eé collets le corps de liiuis Hébert,
pi'eniier habitant de Québec.
ta feimimie, demeurant à Beauport...
. . .lesquels, considérante que de-
puis Un long tempe ils ont la vo-
lonté de se donBier entièrement à
Di«u. en lui offrant leurs personnes
et leurs biens, pour être «mployés
& «on honneur et servie^, et qu'ils
ne pouvaient accomplir leur des-
sein plus avanta£:eusement qu'en
se donnant à une maison religieuse
pour y vivre et mourir, en roulant
à Dieu et à la communauté tous
les services dont ils seraient capa-
bles et ayant une particulière dé-
votion à leur père iSaînt-Frangois,
dont ils ont professé 1« Tiers-Or-
dre, s'étaient pour cet effet retirés
par devant haut et puissant sei-
gneur Messire liouis de Bttade
Frontenac, chevalier, comte de
PaUuau.. conseiller du roi ea ses
conseils, gouverneur et lieutenant-
général pour Sa Majesté en ce
pays de Canada, et au nomi, cnnmfl
pio tiédeur et père spirituel dea
Révérends Pères EécoUets de l'Or^
dre de St-Frangois, établi en ce
dit pays au lieu dit Xotre-Dame
des Antfea. et leur syndic apostoli-
que et lui auraient proposé de se
donner entièrement au service des
dits Kévérends Pères SécoUets en
leur couTOïit et maison de ÎTotre-
Dasae des Angea, en quelques-em-
DigitizcdbyGOOgle
II. p. Luc Filiastre, Kécollet, direc
teur du Tiers-Ordre, de 1678 à
1684. H a ét« le premier chape-
lain des Ursulines des Troîs-
Rivières. ^n 1697.
plois où ils voudraient les mettre
aonnea dotmûes à la diW> iiuaison,
supplient mon dît seigneur le rou-
vemeur, qu'il leur soit pour cet
effet donné sur ks terres du dit
lieu de Notre-Dame des Anges une
petite maison de dixrliuit pieda car-
ré, avec des autres bâtimieinta né-
oeaaaires hors la clôture du dit
couvent, où ils puissent loger et
demeurer le reste de leurs Jours,
et comme il jr a de la dépense à
bâtir, ils s'ofirent de fournir la
ïnoitié des frais qu'il <!cniviendra
faire pour les dits bâtiments qui
demeuneront toutefois à l'usage et
pour le service du dit couvent, re-
nonçant à tout droit de propriété,
nonobstant qu'ils contribuent aux
frais de leur construction, commue
aussi qu'il leur aoît donné par le
dit couvent leur nourriture tant
qu'iU vivront et toutes les assis-
tanees néoeBMHrea.'-tsnt spirituel-
les que corporelles. ... et pour ure
plus grande abnégation et détache-
ment de tous biens, ne veulent à
l'avenir en posséder aucuns, soit
meubles ou icmaCubleB, les dila
Gibaut et Benêt, sa femme, don-
nent, quittent, dâaisaent et aban-
donnent à mion dit seigneur, au dit
nom, toua leurs biens lueubles et
imiaieubles, conaistsat en un» habi-
tation située au dit Beanport, sur
laquelle ils sont demeurants, quel-
ques bestiaux et meubles, sans au-
cune chose par eux en réserver ni
retenir, le tout montant environ.
à la somme de deux mil cinq cents
livres et attendu que lea dite BiE.
PP. Récollets, en vertu ■de leur
possession, ne peuvent ni ne veu-
lent posséder aucun bien en pro-
pre;, lea dits Gibaut et sa fârwme
supplient très humblement mon
dit seigneur le gouverneur, de faire
vendre les dita biens, tant meubles
que inrimeubles, pour des deniers
en provenant, être pria la somme
de quinze cents livres pour êtr«
employée à la bâtisse d'une cha-
pelle qui sera faite et construite
joignante et attenante l'église des
dits Kév. PÈrea Récollefs, qui sera
destinée pour leg asstBnblées et dé-
votions des Frères et Soeurs du
iiers-Ordro et dédiée à St-Fran-
çois, St-EIzéar et Ste-Delphine,
dans laquelle les dits donateurs au-
ront droit de sépulture pour leurs
personnes seulement, comme aussi
pour tous les frères et soeurs du
dit Tiers-Ordre qui le requerront,
plus ce qu'il faudra pour fournir
à la mwitié de la dépense qu'il con-
viendra faire pour la bâtisse de 1«
dite petîti> maison et autres bâti-
ments comnre dit est. . . toutes les-
quelles closes et conditions ont été
acceptées et agréées par mon dit
seigneur le gouverneur à ce présent»
au dit noTDi,
Fait et passé, au Château de St-
.r''uis"ae Québec, l'an mil six cent»
soiisrte et dis-huit, le dix-huitième
jour de juillet, en présence de Maî-
DigitizcdbyGOOgle
Saint François reçoit les deux premiei
Donna.
tertiaires, Luchesîo et Bona
tre Guillaume Roger, prei.njer Ikuls-
eier du Conseil Souverain de ce
pays et de Jean Marnay, cleie,
demeurant au dit Québec, appelé
pour témoins, qui ont aigné en la
Jnànute des présentes avec mon dit
seigneur le gouverneur Gibaut et
notarié et à la dite Benêt, déclare
ne. savoir ^-crire ni signer de oet
enquise suivant l'ordonnance,
(Xiste LeTac. p. 194).
M. Jean Gibaut a signé plusieurs
contrats, pour et au nom des Pères
lîécolieta. Sa femme. Suzanne Bo-
ne6, a été i.nhumée le 6 juin 1699,
dans l'éeljse dea , Eécollets, à la
Haute-Ville. *
Nous lisons dans la règle du
Tiers-Ordre que " Frangoie était
depuis quelque temps sous l'impres-
sion des premières opérations de
la grâce, lorsque, assistant un jour
au saint-sacrifice de la messe, dans
réélise de Ste-Marie des Angea, il
fut frappé par ces paroles de l'é-
Tangile : " Ke portez ni or nî ar-
gent, ni provisions pour le voyage,
ni deux vêtements, ni souliers, ni
bâton." Ces paroles que Jésus-
Christ adressait autrefois à ses
apôtre.?, furent pour lui comme
une léïélation de la belle et riche
vertu de pauvreté.
" Voilà ce eue je cherche, s'écrîa-
t-il alors, voilà ce que 5e désire d*
tout mon coeur. Il brûle d'un
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
" 3l-Francoîs avait vinfft-cinq
RnB lorsque s'opéra en lui cette
merTOÎll^use tranaformatiDii. Lfl
noiiTelle de ce chanRenieot se ré-
pandit bientôt dana toute la con-
trée ; sa conduite parut au monde
une folie, et celui dont se fclorifiait
autrernia la villi (Î'Afwis* p«t d<iv«-
ntï maintenant la fable ©t la risée
do ses concitoyens. Son oère le
âé8liêril« et refuse de le rcconna
tre pour eon fila ; ce nouveau gen-
re de vie lui attire mîHe avanies,
«t François ee réjouit en son âme,
il savoure la bonté et l'itmominie
ou'il a Yolontairement embrassées
par amour pour son divin Maître.
'' Hais autant il rtçoit de mé-
pris de la part des hommes, autant
Dieu se plaît à Je oombler intérieu-
remeai do faveurs spirituelles.
:^na sts ferventes oraisons, Jésus-
Christ lui apparaît ouelquefois
'comme attache à la croix ; son
âme, à oe Rrand spectacle, se trou-
TO toute pénétrée du fou de la cha-
*jtô ; l'image de Jésus cmioifié
6 imprime si profondément dans
8on coeur, qu'il ne peut penser à
ce CTdnd mystère sans verser des
torrents do larmes. A mesure que
® *"" (le la charité devient en lui
'ardent, lamour pour les mépris,
iea aiyections et la pauvreté aug-
mente dans son âme. Jamais hom-
me ne soupira plus oue lui aprôs
tes humiliations et les souffrances;
jamais homme n'embrassa une pau-
^eto SI complète et ne l'aima d'une
affection si vive. La pauvreté
évanBeiique devmt comme le fon-
deront et le caractère particulier
t» son ordre.
"Attiré par U suave odeur des
WrtUB de François, trois de ee*
CMCilojeng viennent auceeesive-
inant lui demander le privilèce de
fa pauvreté. Quelque tempe après,
toit autres sollicitent et obtien-
nent la même faveur.
H ee voit ainsi entouré de onze
compasnous, lorsque se trouvant
dans la ville de Bdéti, il rencontre
Un officier nommé Angelo Tanorè-
de ; le saint l'aborde sans kl con-
naître, et, éclairé d'une lumière
d'en haut : Antrelo, lui dit-il, il y
a assee ton^bemps que vous portez
I" baucïricr, l'épéo et les éperons,
il faut maintenant qut vous ayez
pour baudrier une jrrossière corde,
pour épée la croix de Jéeua-Christ,
pour éperons la bou= et la pous-
sière : suivez-moi, ie vous fer^
soldat de Jésus -Christ," Au même
instant l'officîer quitte tout et
s'enrôle sous l'étendard de la sain-
te pauvreté.
" Peu de temps après, le saint
s'acheminait vers ïtome. acconopa- .
«né de ses disciples, afin de dépo-
ser aux pieds du vicaire de Jéaus-
Ohrist la rèifle Qu'il avait compo-
sée pour son Ordre naissant.
" Inaocent III occupait la chai-
re de St-Pierre, lorsque les enfant»
''■» SL-Crançois arrivèrent à Kome,
Cet illustre pontife approuva la
rècle, nomma François pénéral du
nouvel Ordre pt lui conféra le dia-
conat. L'humble fondateur ne con-
sentit jamais à accepter le redou-*
table fardeau du sacerdoce.
" St-Fi-encois avoit foMé son
Plumier Ordre en 1909. Ceat en
1212 qu'il établit le second Ordre.
" Lorsque le sêraphique Père
prêdiait à Assise, Ste-Claire, is-
sue d'une des plus nobles familles
de cette ville, vint se ranger sous
sa ;onduite pour emi>rasser la
perfection .«vangélique. Ste-Agn6»
sa jeune soeur, et quelques autre»
vierpcs, dtîsireuses de mener un»
vie nlus parfaite, se Joifruirent à
Claire. St-Fraucois pour les sépa-
rer du monde leur donna une r^le
basée sur la .pauvreté évanRélique,
Telle est l'oritrine du second Ordre
fip^é par St-Fi^çois sous le nom
de " Pauvres DanitlB '" ; ces teli-
(rieuses sont aussi appelées " CSa-
.dbyGOOglC
i« eruciiix de Saint-ïrançois.
rissM," du nom de sainte Claire,
qui fut la première abbesae.
" M(tr Emard, évêqv.-- de Valley-
fieU, a fondé une communauté de
Claris*cs dans son diocèse, en 1903.
" Le troisième ordre. — Ce fut vers
3321, Que St-Francois initia à oe
nouveau «enre de vie le marchand
Lucheaio. homme auparavant fac-
tueux et avare, que la parole du
saint avait touché et converti,
" Lucheeio et aa pieuse compft-
fme Bona-Donna prièrent donc St
François, alors de passappe à Poggi-
Bonzi, en Toecane, de l«ur tracer
une Tifùà de vie appropriée à leui
état. Jiançois répondit avec cette
«implicite évangélique qui faisait
floo caractère : J'ai .aoneé depuis
peu à instituer un troiaièmeOrdre,
où les personnes mariées pourront
servir Dieu d'une manière plus-
parfaite ; et; je croîs que vous ii&
sauriez mieux faire que d'y entrer
Après avoir sérieiiaement réfléchi^
Lucheaio et Bona-I>onna deman-
dèrent à être admis dans le nouvel
institut. St-François leur fit pren-
dre un habit simple et modeste, de
couleur cendrée, avec une corde
i plusieurs noeuds pour ceinture,
et leur prescrivît de vive voix quel-
ques pratiques, jusqu'à ce qu'il eut
composé sa règle. Bientôt après, iï
reçut, dans ce ftenre de vie, un
Krand nombre d'autreg peraonnes
de PoRRÎ-Bonzi et de Florence.
Telle est l'origine de TOrdre de la
Pénitenoe. apoelce aussi le Troisiè-
me Ordre de St-François. ou Tiers-
Ordre, a cause des deux premiers
que ce saint avaît déjà institué.
Pour bien saisir et comprendre
les différentes branches du premier
Ordre franciscain, je ferai enivre
ici un extrait du méinnoire du Très
Révérend Père Colomban; Provin-
cial du Canada : " La sainte règle^
dont le Christ lui-mâoie dotait son
Eglise, par l'entremise de St-Fran-
çois d'Assise, fut présentée à l'ap-
probation du. Souverain, Pontife,
en 1209. L'Eglise était alors gou-
vernée par Innocent III qui, après
mûre délibération, donna une ap-
probation, ratifiée plus tard par la
Bulle :
" Solet .â^inuere" d'Honorîufl
III. le 21) novemibre 1323."
" Des divergences dans l'obser-
vation de la pauvreté volontaire,
que cette règle avait pour fonde-
ment, et l'application à imiter
quelques vertus particulières de
saint François, furent la source
de divisions qui, dans les décrets
de la Providence divine, devaient
donner naissance à trois grands
Ordres : les Frères Mineura, les
Conï&ntuele et les '■ Oapurfns, La
première de ces faitnillcB se parta-
DigitizcdbyGOOgle
gea elle-niêane en quati
diSéreoitee : les Obeerrants, les
KâfoHDiêB, lea Déchaussée ou Al-
oantarins et lee Kê«olIet«, oonset-
Tant toutes lea quatre un lien com-
mua de dépendance envers le mê-
loe ministre général."
Sa Saint«té le Pape Léon XUI,
glorieusement régnanl, par sa
constitution apostolique "Felicita-
ite quadam", du 4 octobre 1897.
Tient de détruire ces quatre derniè-
res dénominations et restituer l'or-
dre dans son 'unité pi^aûtÎTe,
"aouq l'unique nom de Frères Mi-
tes deux Ordres des Conventuelâ
et des Capucins ont conservé leur
vie indépendante,
" Ce d^itai] hitorique était néces-
saire, pour établir le lien de fa-
mille qui existe entre lee anciens
Bécollets premiers nussionnaires
du Cana'la, et les Fianciscains
tuels ; lien que la diversité des
noms pouv^t vendre difficile à
Pelletier. Claude, en religion,
frère Didaee, nié à Sainte^ Amie, le
28 juin 1657 fils de George Pelle-
tier et de CatLetioe Vannier. H
prit lo Raint-hflbit le 9 mai 1677,
■par 1" révérend Père Potentien
Ozon. «^pPTÏf-iir, en mSnit" temi>s
que le R. P. Joseph Denis de
Konde. Ce sont les pruniers reli-
gieux du Canada. 11 mourut au
Xrois-Eivièrea, le 21 février 169».
Un des plus touchaat« souveniia
des premiers jours de notre Hôpi-
tal, dit l'histoire des Ursulines des
Trois-Riviè>res, est le idâcâs d'un
saint caioadien, le frère Didaoa Pel-
letier, frère récollet, natif de Ste-
Anue de Beaupré, mort en. odeur
de sainteté dans t'Hôtel-Dieu, le
21 février 1699, et que Dieu honora
du don des miracles. □ avait été
admis dans l'oidve le 9 mai 1677,
par le R. P. Pttentien Ozon, su-
périeur. Le frère Uidaoe appelé à
la mission des Trois-BdvièreB, em-
baumait la ville du parfum de ses
vertus. On sent cette fleur tombée
des jardins du Paradis, préoccupé
et attiré l'attention. Sa vue encou-
rage j.'bamble chrétien qui se traî-
ne dans les sentiers de la vie ordi-
naire, see ex^nples sont un livre
où il aimie a lire. Aussi entourait-
on le pauvre religieux d'une véné-
ration profonde.
Ses frères ne furent pas les der-
niers à lui pendre hommage ; em-
portés par l'admiratictn, ils bénis-
saient Dieu de leur nvoir donné
un tel compagnon et ils le regar-
daient coMaie la gloire de leur or-
dre. A la mott du frère Didaee, il
n'y eut qu'une voix pour glorifier
le pauvre frère et lui donner le plus
beau titre que l'on puisse donner
à un homme, le nom de saint.
,dbi Google
,dbi Google
— 10 —
CHAPITRE II.
LS TIERS-ORDRE Â QUEBEC, DE 1858 à 1882.
H. P. FLAVIEN DUTtOCHER. O.
M. L, directeur du Tiere-Ordie,
en 1839 à 1876.
On se demaiwle souvent s'il y t
toujours eu des tertiaires à Qué-
bec après l'estinctioa des Récol-
lets en 1813 après la mort dli
père I;ouJa I>emera. Je suis
porté â le croire. Le Frère Louis,
dernier Eéco-llet décédé le 9
août 1848, à Québec, a dû dans
le cours de sa carrière engager les
personnes du monde à entrer dans
le Ti«r3-0rdre et qu'il devait y
avoir quelqu'un, de délé^é pour
faire ces admissions, mais ce qu'il
y a de certain c'est qu'il y availt
deux fraternités avant 18Ô0, ur*
pour les Soeurs et une pour les
Frères. Elles avaient leurs direc-
teurs et leur oiapelle particuliè-
re, prêta ièrement à Notre-Dame
des An>^s. de 1678 à 1693. et en-
suite dans la chapelle de l'Hospi-
oe -des Eëcollets à la haute-ville.
M. Romain Becquet. Nofairp
Royal, avait souscrit pour la conp-
truction de la chapelle ft condition
"oe s'y faire enterrer, d'après le
M. L'ABBE L. N. BEGEN,
Un des premiers zélateurs du Tiers-
Ordre à Québec,
Mémoire des Bêcollets, par Ifar-
gry, vol. I. p. 25.
" Roma.in Becquet, avons-nous
dit, eat décédé à Québec, dans la
saile de l'Hôpital, le 20 avril
1682, et fut inhumé dans le cime-
tière des pauvres. Il était du Tiiera-
Ordre des Eécolleta et avait conr
tribué à la bâtisse de la chapelle
de cette confrériet à condition quTl
y serait emterré et l'avait deuvtûid^
par son testament^ et l'évèque le
lui avait promia. Après sa mort,
l'évêque se refusa à cette dernière
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
Un c
M. l'abbé LEON PROVENOHEE,
i premiers zélateurs du Tiers- Ordre à Qu«
tie die la paroisse. Voici quelques
noma de ses premiers tertiaires :
Mme Ed. Giguère, if. Louis Faiar-
deau. N. P., M. Lèopold Fakrdeau,
K. P., et sa f€mme, M. J. P. La-
cliaiice, instituteur, mort ces jours
derniers, et sa f^nmïî, M J B
Hamel, N. P., M. Elie St-Hilaire'.
instituteur à Beauport. plus t«rd
membre de la Législature, et Mlle!
Henriette Qiguêre et Félicité
vaillancourt, etc.
Les premiers membres de la fra-
ternité actuelle de Saint-Sfuyeur
ont été reçus par l'abbé U K. Bé-
gin. prêtre du Séminaire, aujour-
d'hui archevêque de Québec, et par
JU-. iiraaer, aetuellement curé d«
Ste-Anne de la Pocatière^ M. Léon
Provencber, ancien curé de Port-
neuf, et de iL James P. Sextoni
vicaire à St-Eoch, décédé le 21
août 1885.
M. le cuTÔ Fraser a en sa pos-
session les documents qui confé-
raient les pouvoirs, à lui, à l'abbâ
L. N". Bégin et à M. Sexton.
Yoici une étude sur le Tiers-
Ordre à Québec, faite par le R
Père Frédéric de Ghyvelde, Fran-
ciscain, et qui a paru dans la "Re-
vue du Tiers-Ordre", en 1896 :
DigitizcdbyGOOgle
Madame AMABLE SAVARD, douxicnie tcrtUirc. le 25 juin
a 1858. Elle est âg6e de 80 ans.
.dbyGoosIe
p. FKEBEEIO DE GHYVELDE. Frère Mineur, franciscain,
ordonné le 17 août 1870, vînt au Canada en 18S1, Commissaire
de la Terre-Sainte en 1888 ; premier visiteur régulier de la
Tra terni té de Québec en 188S.
.dbyGoosIe
,dbi Google
16 -
voir donné l'hospitalité aux pre-
miers Apôtres du paya, les EnfanU
de Saint François d'Assise. Cette
affluenoe si prodigieuse du dianan-
che soir ne diminua point de toute
I« semaine. Le Père Frédéric avait
apporté avec lui de précieuses Ee-
liquea de Terre-Saintî, enchâssées
dans du bois des Oliviers d« Geth-
sémanie. H annonça dès le lende-
main, lundi, qu'il lea ferait véné-
rer, chaque jour, dans l'après-midi,
pour les quelques personnes de
iMïniiQ volonté que leurs occupa-
tions n'empêchaient point de so
rendre à l'église- Le mardi, à deux
heures, une foule considérable
avait déjà envahi la helle et s^an-
de chapelle de la CouRrégation. H
était im.po8sibli9 de circuler dans
les allées et même dans la sacris-
tie oii s'étaient massés les derniers
venus. Tel était Pespri"; de foi dans
cette pieuse multitude, que plu-
sieurs malades avaient été trans-
portés à l'éfflise où iU attendaient
leur (fuérison. Ls vénération des
Eeiique5 dura quatre heures ; on
peut estimer à huit mille le» per-
sonnes qui se succédèrent. On
avait apnorté à la sacristie une pa-
ralytique. Après avoir vénéré les
saintes Keliques, elle se leva, et
alla trouver le missionnaire, au
sanctuaire, en présence de toute
l'assistance émerveillée. Tout le
monde pleurait d'émotion à la vue
du prodige et bénissait Dieu tout
haut, _ La nouvelle s'en répandit
aussitôt -et dès ce moment les ma-
lades et les infirmes, ne cessèrent
plus d'affluer à l'église et au pres-
bytère, Oe fut une mission extra-
ordinaire. T,e missionnaire se ren-
dait à l'éRliae le matin, dès cinq
heures, et n'en j«venait que le soir
a neuf heures, Môme aux court.s
instants des repas, il n'était pas
Jjbre, Des foules de mahdes. de
nersornei souffrantes encombraient
les abords et le .-jalon du presby-
tère.
I •' La samedi, la retraite se clô-
tura, aans l'après-midi, par la pri-
se dhabit d'une centaine de poa-
I tulantcs. pour l'admission desquel-
'ies on 4vait été d'une «rande sévé-
rité. 11 y eut aussi une centaine
uo pioleasions. Ainsi se termina
cette retraite des Teitiaîres, la
première prêchst) au Canada, par
Un Père du Premier -Ordre, depuis
le tempi! des Récollets. Jamais
Québec n'oubliera cette démonstra-
tion de foi et de piété, si spouta-
ntti. SI imprévue et si merveilleu-
se *
" Tons voulaient avoir un souve-
nir de Terre-Sainte : miais où
trouver de quoi «atiafaire toute la
ville accourue à cette intention.
Le Père annonça que le lundi sui-
vant, dans l'après-midi, vers une
heure, il bénipafit eoiemnellement
tons les objets de piété qu'on lui
présenterwit.
" 11 désirait surtout que tous
les hommes se procurassent une
petite croix, qui toucherait aux
saintes reliques et qu'ils porte-
raient ensuite toujours sur eux en
souvenir de la mission,
" On avait spécialement rappelé,
la veille, à tous les offices, que'
cette cérémonie de la bénédiction
des objets de piété, était une sim-
ple réunion pr'Vée ; qti'une seule
personne pouvait apporter les ob-
jets à bénir de tout un ouartier ;
Que les hommes surtout n'y étaient
point eonvoanéa : dn reste, c'était
un jour de travail, la réunion de-
vant avoir lieu dans l'après-mtdî
dn ÎT.n-li,
" Vers une heure, le Père mis-
sionnaire se rendait tranquillement
à Ja Congrégation, croyant y trou-
ver un petit groupe de personnes
libres, avec leurs objets de piété,
lorsqu'il vit venir à lui le aoicris-
taîn tout effrayé de la multitude
qui se pressait dans la chapelle :
" Mon Père, disait-il avec anxiétl,
DigitizcdbyGOOgle
il arrivera d«a nuilheurs ; la cha-
pelle est iucapaMe de couunilr la
ioule : les nommes surtout se
pressent et se foulent : ils montent
sur la tête l«s nne des autres", La
foule, en effet, était si grande, et
la quantité d'objets de piété si pro-
digieuse, que le Père appliqua les
reliques de Terre-Sainte sur de
véritables monoeaus d'objets étalés
sur toute la longuieur de la Tabfô
de Communion. Il passa et repassa,
bénissanls appliquant toujours, et
«ette cérémonie dura d'une manîë-
re inînterrompue\, l'espace d'envi-
ron cinq heures. On nous dit que
les magasins de Québec et de
Montréal n'avaient pu fournir tou-
tes les eroix pour les hommes et
qu'on s'était adressé jusqu'aux
Etats-Unis pour se les procurer.
" On estima, et sans exag'^ra-
tîon. à plusieurs centaines de mil-
les, tous les nbiets de piétâ. croîs,
chapelets, médailles, images, mé-
daillons, présentés ainsi suocessî-
vement aux précieuses reliques de
la 'l'erre-Uaiute. Gittu de plus ad-
mirable que l'héroilque patience
ues oourgeois ex <les travailleurs
cc^nîfondus, au fond de l'église ;
jusqu'aux derniers, ile attendirent
leur tour, toujours debout, av«n- .
çant graduellement. Le dernier se
présenta à six heures quinze mi-
nutes, et il rayonnait de bonheur.
" Si noaa n'avons pas cru devoir
-jmettre ces détails, c'est parce que
nos ctaers 'lertiairee aimeront à
les voir figurer en tète de l'histoire
de leur Tiers-Ordre au Canada.
lis révèlent l'ardientc sympatlii*
restée au coeur des C^inadienâ
pour leurs missionnaires de la pre»
mière heure. Enfin et surtout iU
glorifieront Dieu. C'est là une belle
page dans l'histoire religieuse de
notre chère cité Québscquoise. Elle
montre ce qu'était la foi parmi
nous en 1881 et ce qu'elle se mon-
trerait à l'occas'on aujourd'hui,
uialgré les prétendus triomphes de
cpux nui se pro-^'ïiinent les enter-
reurs de la vieille foi canadienne."
.dbyGoosIe
CHAPITRE m.
LE TIERS-OKDRE A ST-SADVEUE, de 1882 à 1902.
Statue d« saint François d'Assise Je la Fraternité de Saint^Sauveur.
,dbi Google
ion Xm„ le
Tiers-Ordre,
Après la belle et fructueuse re-
traite ues tirtiairts iaofe de Qué-
bec, en septMnDre ISSl, qui fut
prëcht'e par le rey. Père i'rédéric,
franiciscam du premier Ordre, il
devint nécessaire de les ériger eu
fraternité, selon les sainteB règles,
et par conséquent de leur donner
un directeur. Le K. P, Frédéric
av«o l'approbation de Wgr l'arcbe-
vèque ïascbereau, délégua alors au
R, P. Tortel les pouvoirs néeeasai-
res pour fonder la Fraternité de
Québec. Donc, muni de tous les
pouvoirs, le révérend Pcro Joseph-
Adolphe Tortel, 0. M. T.. supérieur
de la communauté des Pères Oblats
de St-Sauveur de Québec, érigea
canoniquement et solennellement
Ja Fraternité îles Soeurs du Tiers-
Ordre. dnTii In chapelle supérieure
de Notre-Dame de I^ourdes. le 19
novembre 1SK3. et fit renouveler
leur profession, ^i nomma son pre-
mier diacrétoJre comme suit :
Mme Flzéar Jiilien, supérieure.
Mme Zéphirin Desrochea, assiat,
Mme Amable Savard, maîtresse
des novicfs,
Mme Bénoni I^piiie, trésorier©.
Mme Joseph I^ifronee, sacristi-
ne,
Mme Ileiiri Drouin, M. de céré-
Mme Louis I.épine, infirmière.
Mlle Flore Angers, secrétaire,
Ml'e Touisf T^fehvre, -portière.
Mme Jos'ph Trudelle, ?;ecrétaire
f-n mai 1883,
La Iraternité dis frères, ne fut
éng^ti cauo<.iqucnuut que le 10 jan-
vier I8b6, par le H. P, Joseph Jo-
(loiii, alors directeur des deux fra-
itnutfis, dans la chapelle inférieu-.
re de Notre-Dame d!e Lourdes, H
remplaça le petit conseil, qui avait
été nommé par le R. P. Bournigale,
en 1883, et qui se composait de M.
AFarcel Rochett^.^ Siméon Gagné,
Joseph Trudelle et Téleaphcre Ga-
gnon, par le premier Discrétoire
des frères en 1886, de la a
suivante :
M. Marcel Rocbette, i
-M Siméon Gagné, as..
M. Laurent Laliberté. maître do
novices.
M. Joseph Trudelle, trésorier.
M,T('lesphore Gagnon. aecrétaïça.
Les deux fraternités ont tou-
jours été sous la direction deg RR.
PP. Ohlats de Saint -Sauveur, E»
nous pouvons dire à la louange de
la communauté que, presque toua
les directeurs étaient de pieux et
savants prédicateurs, qui auront
chacun une petite notice biogra-
phique au bas de laur portrait.
L'a chapelle de Notre-Dame d«
Lourdes, où furent érigée^ les deux
fraternités et qui sert encore de
chapelle du Tiers-Ordre, est située
sur l'ancien fief Eécollets coin dea
ruea Sauvageau et Hermine, En
iupérieur.
DigitizcdbyGOOgle
Sa Granileur ifcr Elzé a r- Alexan-
dre Taschereau. premîtr pri>teo-
teur du Tiers-Ordrïï ": Québec.
" Pour favoriser autant qu'il dé-
pend de Kous, dit Mgr l'arch^Té-
que, lea persoanGs qui désirent en-
trer dans oett« pieuse association-
en TCrtu de pouvoirs spéciaux qui
Noue ont été donnés le 38 mai 1884;.
par le rérérend Père d'Andermatt.
minifitre général des Frfirea Mi-
neure Capucins. Noua donnons à
tous les curés et missionnaires de
1 aroliidioeèae, le pouvoir d'admet-
tre leurs paroissiens à l'habit et à
la profeesiofl du Tiers-Ordre d«
■St-François, et celui de donner aux
Tertiaires, dans les jouta fixés par
le règ'lement pontifical du 30 mai
1883„ la bénédiction portant indul-
(pence plénière.
Monseigneur a pris l'habit -du
Tiers-Ordre en 1884:, de M. l'abbé
Bélanger, vicaire à la Basilique."
1S:b, le révérend Père Durocher,
O. M. Iv premier Bupéritur de St-
Maiivcur, obtînt de mada:i,e lii sei-
Knturesse par l'tiitrcmisc de son
mari, le colonel Jamts TurubuU,
le terrain nOcessaire. *i qui était
en parti vacant. Ce terrain compre-
nait aussi une partie de l'aueien
eaiplacement de la corderie. Cette
corderie était bâtie au milieu dea
cours entre les ruts Sauvatîcau et
Sifrr.af, et obstruait toutes les rues.
Elle avait 12 cents pieds de lonp
sur 29 de larpe ^t fut détruite par
le praud ieu Je 8l-lloeh et de S^
Sauveur, le 14 octobre 1866. II fal-
lait, avant ce temp.3-là, pour aller
à .'^t-Sauveur, passer par les rues
Arago et St-Valier. Cependant,
pour la ccanm()dité des piétons, il
y avait un escalier dans la rue
Hirn^i; e, pour pusser par dessus la
corderie qiii couvrait tout l'espace
de la ru'? Arajto à la rue Bagot. A
peu près vers le même temps, on a
dé-bouché les rues Colomb. Hermine
et Bagot. Mais ce n'est qu'après
l'annexion de la municipalité d©
St-SauTieur à la cité de Québec,
que furent débouchées les autre»
Airôa la mort du révérend Père
Durocher, le R. P. Grenier oui
était supérieur, fit l'acquisition des
autres terrains sur les rues Signai
et Colomb et oui étaient tous ba-
Mt69, afin d'avoir tout le bloc nour
l'usago de la nouvelle chapelle, et
l'on se mit â l'oeuvre. Les Pères
firent une grande Loterie qui a
runuort^ ulusieuri mille uiastres.
Sur la liste de loterie il y avait
"uatre maisons à être enlevées de
"lace Tinr les P-sgnants, C'est le E.
T". Ouellet. O. M. T.. oui ^taît ehar-
"é de cette grande loterie, Les ré-
vérends Pères retjurent aussi nlu-
'ieurs dons en argent et en efiFets.
Les Dames de la Sainte Pamille et
les Enfants de Marie de toutes les
nartios de la ville, appartenant
DigitizcdbyGOOgle
alors aux coufiËries de St Snu-
veur, BB mirent à l'oeinre ; si biuu j
que la ohapelle fut élevée comme |
par enchantement «t ouverte au i
■culte le 8 décembre 1880. Il faut !
dire aussi que tous les Oblats sont j
née financiers ; lorsqu'ils entre- |
prennent quelque chose, ils réussis-. |
sent toujours à mOA-veille. Un S i
recteur un peu diplomate evec. W '■
Enfants de Marie, peut reculer df:
montapmcH : on peut dire la m'^o'
chose des Dames de la Sainte Fa
mille.
I.E ItEVEEEND P. TOiEiTEL,
Supérieur du Tiers-Ordre à
Ordre de 1901.
l'Extrait de la "Revue" du Tiers-
ûrdrei
Bon nombre de lecteurs -^e la
*1te7ue" ont dû apprendra avec
chagrin la mort du Itév. P. Tortel,
arrivée le 22 du mois de février,
car il est peu de religieux, à quel-
que Ordre qu'ils appartiennent,
qui aient eu des rapports nltiH sin-
cèrament amie a us avec le Tiers-
Ordre Que ce modeste et savant
OWst, Ottawa. MontrÉal et Qué-
bec ont ou toor à tour l'avantage
de le voir se dépenser au milieu de
la population, et chacune de ee«
I villes en a (tardé le meilleur eou-
i Le Pore Adolphe Tortel naquit
I en France, le 30 octobre 1826. H
■ 1 fut ordonné à Marseille, le 7 g'uil-
I kt 1849. Neuf ans pl'is tard, ses
; supérieurs l'cnvo.yaient en Canada,
j et à son arrivée en 1858, il fut
chargô de la direction du collège
d'Ottawa, fonction importante
"l'il rem-^lit pendant dis ana à la
1 satisfaction générale. D'Ottawa il
dut se rendre à Euffalo. où il sé-
journa jusqu'en 1875. De là il vint
I h Hontréal où il passa quatre ans,
I faisant U 'jomms partout ailleurs
I l'oeuvre de Dieu avec un zèle qui
I >"■ ^e démentit jamais.
I Le P. Tortel arriva à Québec le
'. 35 septembre 1879, pour rempla-
■ cer le P. Grenier comme supérieur
I d" la résidence de Saint -Sauveur.
i C'est sur ce nouveau théâtre
i que nous l'avons connu et admiré
I à l'oeuvre. Son séjour à Quéîwc,
I qui ne fut que de cinq ans, a été
bien rempli. Il érigea la chapelle
de N.-D. de Lourdes, présida Â
rinauîTo ration de la Fraternité dea
hommes et des femmes qu'il avait
réussi à fonder, obtint de 1^ Tas-
chereau le dînîôme reconnaissant
la chapelle de Lourden comme lieu
d« réunion des Tertiaires de la
ville de Québec tout «itière. Son
<Jpvouement à la propagation du
Tiers-Ordre fut incontestablement
erand, et ce fut un des plus grandfi
bonheurs de sa vie que de travail-
ler à l'érection de ces associations
oue Léon SUT a tant encouragée*
de parole et d'exemple.
Le 17 juillet 1883. le P. Tqrtel
quittait Québec pour la résidence
de Lowell, aux Etats-Unis. Il y
vécut pendant plus de dix-sept ans,
après de nombreux travaux consa-
crés au développement des oeu-
DigitizcdbyGOOgle
s. uagiie.
M. Roche
Su(iérie
L. Lïllbarté.
Mnitre da novice
B. P. Jo.
PKEMIiER IfliSCSRETOIEH
VTee catholiques aa apin de la po-
pulation. Canadien ne -franc aise. Ici
encore il réussit h établir le Tiers-
Ordre, et l'on se rappelle que l'an
dernier la Fraternité de Lowell
venait en corps au pèlerinaRC de
la Bonne gainte-Anne. Entre
temps, le vénérable CWat vînt à
Québec pour y prêcher des retrai-
tes, aoit h ses chers Tertiaires, soit
au cler^-é de l'archidwsèse. On ai-
Diait toujours à entendre ea pa-
role si paternelle et si pleine
d'onction. Sans être «n orateur
dans l'acception ordinaire du mot,
le Père Torteî possédait certaine»
qualités oratoires qui faisaient.
ffoûTier jses sermons à 3'égal des
plus éloquents. Les Tertiaires qui
l'ont entendu en 1884, lors de leur
retraite annuelle, se souviennent
encore avec bonheur de la beauté
d-) son lanKagc. de sa belle et pur©
diction, tout impréanée d'aperçu»
rouTeaux et dos plus instructifs.
On sentHit dans ce prédicateur
aux robleF allures le religieux
doué des plus belles vertus alliées'
DigitizcdbyGOOgle
à un zèle vraiment apostolique.
Le P. ToTtei est mort, après
avoir consacré quarante-deux an-
nées de sa TÎe aux missions du
Canada et dfea Etats-Unis. Plu-
sieurs de ses premiers compaROona
d'armes sont encore pleins de vie.
Tous lui rendront, avec noua, ce
téicoig'nag*, qu'il .i rempli une
carrière fructueuse, consacré* tout
entière au bien des Canadiens-
français, dont il fut toujours l'ami
le plus sincère et le plus dévoué.
F. FRAWCOIS.
Le EEV. P. CHAELFS r>OMTNÏ QUE BOURNIGALLE, 0. M. I.,
Ancien supérieur de S
DigitizcdbyGOOgle
I* Eévérend Père Bournî^alle
est né le 8 octobre 1825, à Lorient,
département du Morbihan, du ma-
riago d* Augustin BouraÏKaHc, et
de Matbilde Brunet, Il fut ordon-
né â Marseille, le 4 n'uin 1860. H
exerça d'abord son miniatère en
qualité de missionnaire à Buffalo.
Ê. TI. Il arrivait à Quâbec le 8
octobre 1862 ; en 1865. il était
maître des novices à Lachine ;
■en 1868. à St-Pierre 'le Montréal ;
en 1883. supérieur ii St-Sauveur
de Québec.
Ce Kcvérend Pèr>> a *té le
deuxième supérieur dp la Frater-
nité du Tiers-Ordre. H nomma le
premfer discrétoire des Frères.
Il fit parachever l'intérieur de la
■chapelle de H.-D. de Lourdes et
conatniire le rocher et la grotte
tels qu'on les voit aujourd'hui.
le révérend Père Bournigalle
présida au premier pèlerinage des
Trstiaires à la Bonne Ste-Anne.
C'est à cstte occasion que l'on vit
pour la première fois en publie, à
f^ébec. le costume de saint Fran-
■©ois.
Peu le rév. Père Bournigalle
était exceptionnellement bien doué
sous tous les rapports et un pré-
dicateur de premier ordre.
■Ce disne prêtre a laissé en cette
Tille les meilleurs sou-venirs et à
^nSauveur des regreta ineffaça-
bles.
H est décédé au Monastère dtes
IJrsulines à la Louisiane, où îl
«tait chapelain, le 31 janvier 1894.
i{. P. Jos^h Jodoin, 0. M. L,
Troisième directeur, de 1886 à
1887 et de 1889 à 1890. Né à Ya-
rennes, le 6 nowmbre 1850, fils de
Théophile Jodoin et de Angèle Sa-
varia ; ordonné prêtre le 8 mars
1879 ■; 1890, supérieur à l'égliae
Saint-Pierre à Montréal ; 1896,
Provincial, il réside à Montréal, I*
R. P. Jodoin a en la direction dea
deux fraternités du Tiers-Ordre à
St-Sauveur, de 1886 à 1887 et 1889
à 1890. c'e«t lui qui a érigé la fra-
ternité des Frères. H a aussi érigé
le chemin de ta Croix dans la oha-
iX'!?*. inférieure, en Fabsenee du
R P. Bournigalle I*. R Pêne Jo-
doin étflît très eati'mé des tertiaires
nour ses "rédifatiora pratiques et
s^s cona°ils paternels.
M. l'abbé Antoine Gauvreau, cu-
ré de St-Eoch, invité à faire le ser-
mon de eireonstnnce ft une société
de bienfaisance de St-Sauveur, à
Notre-Dame de IJourdes. ne pot
s'empêcher de dire qu'il admirait
les oeuvres t^en Oblats, et qu'il s'ef-
forçait de les imiter dans sa pa-
roisse,
La chapelle fi-t d'ubord â l'ussfle
de In coniarétration de™ hommes et
des n'eimips gens, et le bas de la
DigitizcdbyGOOgle
cbapflle servait de salle d'amuse-
ments k ceux-là jusqu'en ■ 1883.
Alors le R. P. Bournigal© fit dis-
paraître oette salle pour en f-aire
la cliapelle du Tiers-Ordre, où les
deux fraternités ont eu leurs réu-
nions de 1883 à 1891. Et depuis ce
teanps-là. ils oct leurs assemUées
dans la chapelle aupérieurie et la
congrégation des jeunes gens dana
la cbapelî© inférieure.
Les revenus des deux frabernitéa
sont les quêbcis aux aasembéea, les
bénéfices d'un petit magasin obli-
gatoire aux tertiaires, les quelques
profits des pèlerinages, quelques
petites loteries parmi les tertiai-
res, et quelqu-^ dons des person-
nes charitables, et tout se fait en
partie par bon vouloir nu par cha-
rité.
Un M. Joseph Létonrneau a dcn-
né à sa mort plus de six cents piaa-
tre« pour la chapelle du Tiers-
Ordre. En 1895. cotame le R. P.
Perron n'aimait pas les loteries ou
rafles, on passa un rëgîement pour
imposer une souscription annuelle
de cinquante centins par chaque
membre pour le sPfTV.e du ruTto.
Ouelques dons faits par les deux
fraternités ;
Deux stations du chemin de la
Croix, une pour le cime-tièr^ et
l'autre pour l'éclise de, St-Sauveur.
Un chemin de la Croix complet
pour la chapelle Notre-Pame de
lourdes.
Deux statu^'S de St-Frau<;ois et
une statue dp Ste-CIaire pour la
chapelle de Notre-Dame de Lour-
des,
Une statue de S t François pour
sa chapelle h Ste-Anne de Beaupré.
Une citerne au Cap de la Mag-
deleine,
$200 piastres pour \m grand ci-
Un petit orgue et un harmonium.
Onze cents piastres pour 1««
fournaises à Lourdes.
Pour les miasions des Monta-
goais du Lac St-Jeau,_du Nord-
Ouest et d'Alep en Asie.
75 piastres pour aider à la pnbii-
catdon de la K^ue du Tiers-Ordre,
etc„ etc.
En 1S82, quand la chapelle de
Sotre-Dame de Lourdes fut consa-
crée à l'usage des Tertiaires, son
intérieur n'était pas fini, et elle
n'avait pas son clocher actuel qui
est surmonté de la statu" de No-
tre-Dame de Lourdes qui a 18
oiods dé haut. On estimait alors
la chapelle et ses dépendances à
quarante-trois mille piastres.
R. P. Joaenh Joiadi Forget Dépa-
tit, O. M, I. Quatrième direc-
teur, de 1887 à 1889.
Né le ïiO octobre 1856 à Saint-
Janvier ; fiîs d'Autoine Forget et
d'Hélène Guenet ; ordonne le 11
juin 1881 à Montréal ; 1881, vi-
caire à Sainte-Martine ; entre au
noviciat chez les Oblats la même
année : 1863. au collège d'Otta-
wa ; 1884. à Hull ; 1887, à St-
Sauveur de Québec ; 1889, va aux
Etats-Unis pour sa santé ; 1896,
supérieur à Lowell. Le E. P. For-
«66 était très délicat et très pdl
dans ses manières. Il ciraait à fai-
re sTiec pompe et solennité les
fêtes du Tiers-Ordrs ; c'est lui
qui acheta pour la Fraternité, les
deux statues de trrandeurs natu-
relles de Saint-François et ds
Sa in te- 01 aire. Il a aussi acheté un
ciboire d'une très grande valeur.
Noua n'avons pa.i pu nous procu-
rer son lo-rtait, et nous ne croyons
pas ou'il en existe. „
DigitizcdbyGOOgle
InfÉricur de la chapelle du Tiers-Ordre, en 1884.
DigitizcdbyGOOgle
Chapelle de Wotne-Dam© de Lour des, conamcrée chapelle du Tiera-
Ordre, le 6 mars 1883 par Sfomei^ncnr Taschereao.
CWlir.i fi n:.Tn,;:rt! .lu Tiers-Ordre Je Québec.
DigitizcdbyGOOgle
Les fêtes solennelles du Tier»-
Ordi» oLdCrrée^ par les iraternités
de iât-fiauveur, eout :
Lea jours d'absolution générale
«t les £êt«s des saints patrons ;
qui Bont spécifiées dans le Catalo-
gue des indulgences et mentionnées
dans la constitution, "Misericpife
Bei Filius", donnée par Sa Sainteté
LSon. yrn, le 30 mai 1888, savoir :
le 4 octobre, fête de Notre-Danue
des ÂBgeSk et les jours d'Absolu-
tion, c'est-à-dire la "Bénédictâon"
aux jours ci-aprës désignés : lo A
la Kativité de Ifotre Seigneur
Jésus-Christ ; 2o Le jour de Pâ-
quAB ; 3o De la Feutecôte ; 4o De
la fête du Sacré-Coeur de Jésus ;
fio Llinma^ulée Conception ; 6o
Le 19 mars, fête de Sb-Joseph ;
ïo Le 17 septembre, fête des sacrés
Btigmatea ; 8o Le 26 août, fête de
St-Louis, roi de France, patron
des Frères du Tiers-Ordre ; 9o Le
19 noTfmibre, fête de St«-Elizabetb
de Homgrie. Tout^ oes fêtes ont
toujours été fidèlement obaervêes
depuis 1882, par les deux fraterni-
tés de St-SauTOTjrf le nxatin par la
■'omTm*"''^r générale et le soir par
un» assemblée extraordinaire de
tous lee Tertiaires pour recevoir
l'absolution gi^érale ou la bénédic-
tion papale. H y a un sermon et
un salut très solennel.
Madame J, Trudelle fut nommée
organiste de la fraternité en 1883.
par le E. P. Tortel, et elle fut rem-
placée en 1885 par sa petite fille,
âeée seulement de 12 ans, faiijour-
dTiui Mme Verret") ; elle était
. élève de M. Gustave Gagnon, orga-
niste de U Baailiquf. Auiourd'hui.
elle est porteur de breveta de ca-
pacité de l'Académie de Musique
de Québec. .
Le «hoeur du Tîera-Ordre fl eu
"■es gloiree dans le nass^. soiis l'ha-
bile direction de MM. Lnlibprtô et
Verret, et den centaines de person-
nes "le Québec et des environs sp
nipp«.'llent encois les fête« du Tiers-
Ui'urft, où la choeur les attirait
par son chant et sa musique. Les
communautés de la ville l'ont in-
vité en diâérentes occasions, pour
rehausser l'éclat de leurs propres
fêtes, entre autres celle de l'Hôpi-
tal-Général, lors du deuxième cen-
tenaire de sa fondation, en avril
1893 ; celle de l'Hôtel-Dieû, lors
de la t'ete du Précieux-Sang ; celle
des Soeurs Grises, lors de la fête
du Saoré-Ooeur ; la paroisse de
l' Ange-Gardien, la Bonne Sainte-
A ririf^ lors d'un? pèlerinage des Ter-
tiaires de Montréal, sur l'invitation
du E. P. Pulcran-Marie, Q;ardien
du couvent des Franciscaine de
Montréal. Après 18 ans de sacrifice,
madame Verret a jugé nécessaire,
pour le bien de sa petite famiUe,
de donner sa pÉaignation en mal
1902, au grand regret de la Frater-
nité. D faut remarquer que cette
situation n'a jamais été salariée.
Mais il faut espérer que le Bon
Dieu et S. François récorapenseront
un jour celle qui s'est imposé tant
de "«'nés et de fatigues pour t«-
hausser l'éclat des grandes et bel-
les féteg du Tiers-Ordre.
LA SAINTE VISITE DE 1888 A
1903
Les EK. PP. VisiteurSi d'après
les saintes règles, ont été les SIR.
PP. Fpédéiric, Fulcran-Mfirie, An-
dré, Augustin, Bernard, Désiré,
Xavier, OolombM^, Berclunans, Al-
cantara et An^-Marie.
Autres visiteurs distingués qui
sont venus à l'occasion de certai-
nes fêtes du Hers-Ordre : Mgr
Taschereau, archevêque de Québec,
le 4 octobre 1884 ; le Frère Isidore,
Frère Mineur, le 4 octobre 1885 ;
M. l'abbé Provencher, le 19 novem-
bre 1886 ; M(rr Mamis. Vio^iire-
Qénéral. et le E. P. Eottot, Jésui-
te, qui fit le sermon de circonatan-
DigitizcdbyGOOgle
Saint-Louia. roi de France, patron
dos Frères du Tiers-Ordre.
Ste-EIizabeth, reine de Hongrie,
patronne des Soeurs du Tiers-
Ordre.
ce à l'occasion dn jubilé sacerdotal
de Sa Sainteté Léon XIII. le S
décembre 1887 : où le père prédica-
teur proclama Sa lîainteté le Pape
du Tiera-Ordre ; Mjir Gagrin, le
17 septembre 1SS8, fête des Sti|î-
matPR ; Son Honnour le lieutenant-
ffonverneur A. R, Ansrers. le 28
i'iin 18.09, à l'o"<-aMon de la --^lébrn-
tion dn deuxième centenaire de
l'invitation faite par Notre Sei-
gneur à la France, et par «lie, à
toutes lea nations catholiques, par
l'entremise de la Bienheureuse
MarRuorite-Marie, à se consacrer
à son Divin Coeur,
Son ITonneiir, en habit officiel,
était accompagné du capitaine
Tes'^ard : au moment de la consf-
crstinn ils portaiert ehnc'jn un ma-
ÇTiifioue cierare : Ifirr F. Têtu fit
le sermon de circonstance et T£.
l'abbé O'Reillv chanta le sslut.
M. l'abbé Charles Tnadelle. cha-
pelain du S.-C. le 19 mars 1890 ;
H. l'abbé H. Bélanger, curé de
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
E. P. PIERRE DROUET, 0. M. I,. 5m« directeur du Tiers-Ordre.
Né à St-Denis d'Anjou, Mayeim^ France, le 27 septembre 1844, fila
de Pierre Droue* et de Marie Bourron ; ordonné le 22 mai 1869,
à Autàuiu fSaone et Loirei), Fra nce ; 1882, à St-Sauveur de Qué-
bec ; 1886,supérieur à Montréal ; 1890, directeur du Tieia-Ordre à
^ébec ; 1895, supérieur et curé de St-Sauveur ; 1900, retourne à
Montréal. Le R. P. Drouet était très estimé de se^' paroissiena ;
«n peut dire que c'est lui qui a fait da la paroisse ce qu'Ole est
aujourd'hui. H était toujours à son poste et ne prenait jamais de
Tacances pour ae reposer. Il n'ai mait pas le "fla fla" ; il était cîia-
ritaWe et travaillait toujours 'dans l'intérêt de la paroisse et des
paroissiens qu'il aimait beaucoup
.dbyGOOgIC
Madame J.-P. Verrot, organiste du Tiers-Ordre, do 1884 à 1903.
.dbyGoosIe
34 .
le uml est i-éparé : une âin« a été
r^uise dans la bonne Toi«. S il re-
siflte aprèe troie monjticma chari-
taMes il est chassé des rangs.
Grâce à oett» organiation. le
Tiere-ordre de Qu«t>t!c ressemble
à une grande ccnnmunsuté redi-
gieuse répandue dans la ville. Par-
tout lea Tertiaires édifient, partout
ila sont la bonne od«ur de Jéeus-
Christ. Je ne dirai rien des céré-
monies qui ont eu lieu peudant la
tisite : Ouï«rlurie de la visite, vê-
ture. profession. C'est toujours la
même piété dans les céréanonies, ta
même aplendeur dans la décoration
de la ■iape'Ile, lu même perfection
dans le chant.
Je rae permettrai tveolement de
donner quelques détails ^-nr la ma-
nifestation qui a eu lieu le jour
de la clôture de la visite.
Les Tertiaires, sont "liés en pro-
cession, de leur chapelle de N.-T).
de Ixiurdes. à l'éclise paroissiale
die St-Sauveur. C'était le dimanche
du Saint Rosaire. Cette église pos-
sédant une confrérie du Saint Ro-
saire jouissait ce jour-là de la cé-
lèbre induljgienne "totieî quotiea"
accordé par Notre-Seijïiiieur à saint
Frantjois et cimmimiquép par Léon
Sni ans éirlises Dominion in es.
Donc, après I^ réunion de clô-
ture, les Tertiaires de la Frater-
nité et dRux qi'i appartiennent au
Tiers-Ordre isolé, au nombre îl peu
près de 1500. revêtus du cTand
costumie, riécitant S haute voix le
Saint Rosaire qu'Jls entremêlaient
Ae 'wDtîiuep. ont tra'^'ereé les rues
d« la TÏlle. Leur nombre, leur cos-
tume, leur recuifnllement. leurs
Trières -f ai tes ^ haute voix. Icr
ch-ant -"'euy offraîent iir spectacle
tras êdifiaT-t. Lu i.o™,lation. dHl-
même, voulut prendre part à la
fête. Elle avait pavoisé lea rue» d©
drapeaux et d'oriâanmmee. EUe
étaiC massée silencieuse sur tout
le parcours de la procession. La
^l'aiiue églioti de tiaint-lSauveur se
retnplit œ Ttrtiaires et à kur sui-
te ue pieux tidèles. Un fait des
prières aux intentioni^ du Souve-
rain J'ouiife pour le gain des in-
dul^nces. Fuis Jésu^ sort de son
Tabernacle. Un salut solennel cet
chanrDé. Après la bouédiction diu
Maître celle de son Représentant,
La bénédiction papale est accordée
à tous lea Tertiairea qui ont assisté
aux exercice- de la retraite. Enfin
le chant du "Te Deum" vient clô-
ture!- ta sainte visite, 'tout le mon-
de est content, le Visiteur, ks vi-
siiée. leur Père Directeur et je l'ee-
père Dieu aussi;"
A la requête de plusieurs Ter-
tiaires de la Haute-Ville et de St-
Joan-Baptis'tie, Monseigneur Xl. N.
Bcgin a, <jn octobre 1895,, permis^
la fondation de deux Fraternités
dans l'Efflise du Très Saint Sa-
crement. Quarante frère» et quatrc-
vingt--ept soeurs ont laissé Saint-
Sauveur pour cette nouvelle fon-
dation. C'est M. l'abbé L, H. Pa-
quet, aumônier du couvent, qui fut
leur prem,ier directeur ; mais de-
puis le mo^is d'octobre 1902, la di-
rection de ces deux Fraternité est
passée aux RiR. PP. Franciscains
du couven* des StigmaHes à Qué-
bec.
Au mois de dêoembre 1895, M.
] ahhé Antoine Gauvreau. curé de
St-Roch. a aussi fondé le Tiera-
Ordrp flans sa pnroiaae, et il ©n
e=t le directeu'. Ont lais-rS -Saint-
P'Hi'~-'ir THiiir S+-Roch : 70 frèriefi
et ]8fi soeurs. Noua ai-ronu plus
tnrd '''K'casion de p-'ler de ces
deux Fraternités du Tiers-Ordre,
.dbyGoosIe
DISCRETOIRE DE 1805 à 1901.
.dbyGoosIe
6e iJiructeur du 'i',-0., iié à ISaiut-
AJbau, le 11 novembre 1861, âls
(te Ji'rajisoia -Xavier Terroii
dËuUbrasie JJutrène ; ordonné
le 29 juin 1860, à Sl-Aibau ; ©i
tre aussitôt après âon ordiuatio
au noviciat chez les Oblats
1891, directeur du Tiers-Urdre
St-Sauv«ur ; 1897, à LoweU, o
il a actuelleiiKeat la direction du
Tiers-Ordre. On peut dire du
Père Perron, qu'il est le père du
Tiers-Ordre, comme Léon XIII,
le Pape du Tiers-Ordre. Il con-
naît bien les règles du Tiers-Or-
dre, car il était lui-même ter-
tiaire depuis nombre d'années
H a organisé la souscription an
nuelle pour le servie* du culte
fait poser la lumière électrique
dans la chapelle ; iait faire un
diplôme pour les tertiaires ;
inauguré les pèlerinages au Cap
de la MagdeleLnie, etc., etc. Lors
de son départ pour Lowell, le«
Discrétoires ont passé de» réso-
lutiona pour lui témoigner leur
reconnaissance et le regret de le
voir partir. Sa réponse mérite
d'être reproduite ici ;
' Auguita, Maine,
le 3er avril 1897.
Aux membres des deux Discrétoires
de la Fraternité du Tiers-Ordre
de Saint-Sauveur, Québec.
Mes bien chère amis et frères,
l>e la capitale de l'Etat du Mai-
ne, je trouve le loiair de voua re-
mercier bien cordialement des no-
uiis stîntimoutâ que vous nourrissez
pour moi et du souvenir que vous
gardez de mon trop court passage
au milieu de vous. Les résolutions-
que vous avez passées en ma fa-
veur, TOUS honorent grandenieiit ;
elles montrent en vous des aemti-
ments de reconnaimancea qui enno-
blissent vos coeurs. Mais, je crois
que vous avez neigardé mes acte»
avec une loupe coloriée ou à tra-
vers le prisme de votre charité.
Quoiqu'il en eoit je n'ai eu -qu'à
cultiver les fleura que me» prédé-
cesseurs avaient semées dans le
jardin du Seigneur. J'ai été l'hor-
ticulteur avec son arrosoir et le
Seigneur a donné l'accroissement.
Le bien qui s'est fait est dû à
vous, frères et soeurs du Discré-
toire, et je vou* en félicite du plus
profond de mon âm«. Continuez à
remplir votre glorieus apostolat.
La vigne de Saint-Franyois danfl
votre cher Saint-Sauveur eet pas-
sée dans des mains habiles et ex*
périmentées ; elle ne peut, soujs la
bénédiction du ciel, qu» produir©
des fruité abondants et exquis.
Puisse votre chère Fiaternité croî-
tre <ni ncmiibre et en mérites. C'ei^t
lo désir de mon coeur et ce sont
les voeux que j^ forme pour voua.
Mon piptit Enfant-Jéeus est resté
au milieu de vous : c'est mon
coeur qui est là jouissant avec
voii^ et nleurant avec vous.
Oui, Québec, nue de souvenirs il
me rappellp ! C'est le berceau d©
ma vie apostolique, et j'ai été heu-
DigitizcdbyGOOgle
reox de me eao
fania. Je ne pi
forces et les fle
pour des êtres p
je faseo le bien
frères êmif^rés,
j'aille de nouvt
bonheur dans
Ohamplain.
Encore uœi i
du coeur et ve
J.-C. et S. Fr».
Votre i
J. W.
K. P. îîazaire
O.
7me directeur. 1)
1859, à St-Cn
le, fils de Naz
Céearie Duteai
.dbyGoosIe
la p. PIElUiii-LUiJUEK LAM-
ZOiS, O. M. L
Hme diriecleur Lit-puis ItlDU, i\ë à
îSte-AiiUc aea naines, la B jaa-
wier 1844 ; fils de Pierre Lauzon
et de JUarKoenne «jcaotuitr ; or-
donné Ju IX octobre 1868 ; 1869,
appelé ù Moutréal ; 1870, à
Plattfburg ; 18ri, à Montréal ;
187ii, à liotMamis ; 1873, à St-
Pan! de Minnesota ; 1874, curé
■des Caiijidieuis ; 1876, à Mont-
réal ; 1877, fonde la société de
tômpérauce ; 1890, supérieur de
Hu!I ; 1890, à Montréal ; 1990.
à St-Sàuveur, Le R. Père est un
homme d'ordre et très particu-
lier. Il a un don itout spécial pour
consoler les malades et les affli-
ge et pour encouraRer les mou-
rants. II a conservé de bons eou-
Tenirsde toutes les missions oii il
a passé, car il aime à raconter les
priucipaus faits qui peuvent in-
téresser son auditoire. Il a f'W
plusieurs années directeur des
Enfants de Marie S Montréal ;
on dit que lors dft son départ
pour Ouébop. elles lui frert ca-
deau d'une riche capote de four-
rure.
LES DIRECTEURS DU TIERS-
ORDRE A ST-SAUVEUR
DE 1882 à 1902
Ri P, J. -Adolphe Tortel^ 1882.
R. P. P. Bournigalle, 1883.
E. P. Joseph Jodoin, 1885.
R. P. Forgft Dépatis, 1887.
R. ^ Jodoin. 1889.
E. P. P. Drouet, 1890.
E. P, J. W. P«^ron^ 1891.
R. P. N. S. Dozois. 1897.
El, P. Odilon Chevrier, 1897.
K. P. Iwdger Lauzon. 1900.
Supérieuros :
Mme Elzéar Julien, 18831
Mme Louis Lépinei 1884.
Mme Joseph Lafranee, 1887.
Mme Frangois Kirouac, 1889.
Mme
Mme
Mme
Assistantes :
Ambroise D^roclwe, 1882.
Joseph Lafrancs, 1884.
Fabien Soucy, 1887.
Karciasa Mingnyt 1893i
Augustin Maranda, 1896. _,
Laurent Laliberté, 1898.
Joseph Trudelle. 1898.
Augustin Marauda, 1901.
Maîtresses des Novices :
Mme Amable Savard, 1882.
Mme Henri Drouin, 1884.
Mlle Denise Robergei, 1888.
Mil© Sophie Frenette. 1889.
Mme H. Duchftsnay, asst.
Mme Jacques Morin. 1897.
Secrétaires :
Mlle Flore Angers. 1882.
Mme Josfiph Trudelle. 1884.
MniT -Tospph Lachanc«, 1904
Mlle Marie Clapin. 1902.
DisitizcdbyGOOglc,
Trêsorières :
Mme Bénoni Lépine, 1882.
Mlle GeneTiêve St-Antoiue, 1887.
Mme Bénoni Lépine, 1893.
Urne Jacques Morin, 1896.
Mme Jo^f^li CUpin. 1898.
Gardîennee du vestiair*» :
Mme Alfred' Donaldaon. 1884.
Mme Pierre Petit. 1885.
M. Alfred Tardif. 1896.
Portiers :
Mme George Peircm, 1882,
Mlle Philoraèiie Maillet. 1888.
Mme J.-Bte Parenti 1888t
Mme Jjyais Drouin, 1889.
Mme Joseph La chance, 1895.
Mme J, N. Bourré. 1898.
Mme Ambroise Godbout. 1901-
Maîtresses de Cérémonies :
Mme Henri Drouin, 1889.
Mme Edouard Gisuèr*^ 1895.
Mme JosPnh La chance, 1898.
Mme F. X. Page, asat.
Sacristines :
Mme Albert Paquet. 1884,
Mme P. X. BiroE. 1886.
Mlle Mathilda Durand, 1887.
Mme Etienne Paquet 1889.
Mme Joseph De*>onville, 1892.
Mme Edouard Giguère, 18981
Or^aniistea :
Mme J. Trudelle. 1883.
Mlle Héloïse Truddle. 1885.
M. C. Larose, 1902.
M. Rochette,
Infirmières :
Mme Ed. Eoy.
Mme J. P. I^ehance.
Mm« J. E. ParcTit
Mme Adelme Boiasonnault.
Mme T. Poitras,
Mme ^, Lachance.
Mme P. Vézina.
Mlle ^ÂlphoDsine Dugal.
Mme Samue] Lortie.
Mme M. Roche t te.
Mme C Leolerc.
Mme P. N. Mîchaud.
MEMBRES DU DISCRETOIRE
DES FRERES DU TIERS-
ORDRE DE SAINT-
SAUVEUR
Supérieurs :
M, Marcel Eochette. 1886.
M. r.flurent Laliberté, 1895.
M. J. N. St-Pierre. 1898.
M. F.-X, Page., 1901.
Assii^tanta :
M Prs-Etiennt' Hudon. 1886.
M. Siméon Gagné, 1889.
M. R Lalibsrté, 1892.
M. J.-Bt» Lapointe, 1895.
M. F.-X. Paffé. 1898.
M. Prospfer GrâVieil, 1901.
Maîtres des Novices :
M. Laurent liberté, 1836.
M., Siméon Gagné. 1892.
M. F. X. Fagé, 1895.
M. Prosper Gravel, 1898.
M. OharVa Lapoint*?. 1901.
Trésorier'' r
M. Jo^aph Trudelle. 1893.
ML Honoré Paquet. 1901.
Secrétaires :
M. Télesphore Gagnon, 1884.
M. Antoine. Rousseau, 1889.
M. le Dr N. E. Diouue, 1886,
x>r!i£Bpondant.
M. N. P. Falardeau, N. P., 1889.
DigitizcdbyGOOgle
, M. Jean Minguy, 1891.
M. Clément Petitclere, 189!
It J. N. St-Pierre, 1895.
M. K W. BoWuc, 1898.
Portiers :
M. Joseph Trudblle, 1883.
M. Siméon Gagné, 1886.
M. Joseph Faveur, 1889.
M. Olovilî' Paré, 1895.
M. J. Al. Paquet, l&Ol.
Infirmiers :
IL Joseph Beigeron. 1886.
M, Pierre Miehaud, 1892.
M. Honoi-ê Paquet 1895.
M. Abraham Paquet, 1901,
Maîtres des Cérémonies :
M. Télesphone Gte^non, 1883.
M. J. M. TardiTeL 1882.
M. CharlKs Côté, 1895.
11. Odina Gilbert
Sacristain ;
M. Charles OôOé, 1898.
Gardiens du -refitiaire
M. Joseph Faveur, 1884,
y. François Auelair, 1889.
M. Wilbrod Elaia, 1895.
M. Joseph Clavet, 1898.
Ml 01o.vis Paré, 1901.
Mfembres actifs : Soeurs. 800
Frères, 200.
SA GRAJTDErR MGE BEGIN, protecteur du Tiers-Ordre.
.dbyGoosIe
1j68 Fraten
lu Haut«-Vil
Baptiste ont
cembre 1895
"Soeurs Fiann
r«B de Mari*
lisons dans I
dre de févrie
"Une nouvf
bed— Nons 1:
m aine religie
ïier 1898 :
" Le 22 d
nouvelle Frai
-dre de saint
folennellemem
■proTisoîie de
.dbyGoosIe
INTEKIEUK, DE L'EGLlSt TJES FKA.NOISCAIXES
blier que c'est l'Ordre de Ja péni-
tence. &. l'époque où il fut établi
par saint François lui^Gœe. le
moiïde avaiit bien besoin d'êtrt
rappelé à la pratiqus de la vie
cbpé'tionnt^ au dovoir rigoiiireux de
la pénitence. Ce qui était néces-
saire alors ne l'est pas moins au-
jourd'hui. jLe aijêcle où nous vi-
Tons souffre du même mal. L'esprit
de Jésus-Christ s'est affaibli d'une
maiiière alarmante, et le pape ac-
tuel a pu dire avec mérité ; " Le
monde chrétien se meurt par défaut
de pénitence.' Kien donc de plue
opportun, au temps où nou.a aom-i
mes, que la dîiffusîon (de l'esprit
de ?aînt François, le n^'-'' dfspan-
vi«s, l'apôtre d" la nénitencei.
" La nouvelle Friternîtc dii
Très ■Saint-Sacrement, autorisée.
encouragé^', béuio par l'Autorité
du diocèse, vient à propoa pour aî-
cer à répandre cet esprit eau-
"■«ur. Elle compte déjà un grand
nombre de membres oui paraissent
animés d'un zèle admirable. Ce
nombre me tardera pas h s'accroî-
tre ; et ïa nouvelle église duj Très
Saint-Sacrment, aussitôt qu'elle
sera érigée, contribuera, puissam-
11. eut à étendre et à populariser
l'oeuvre r^énératrice du Séraphi-
quo Patriarche.
" La Fraternité Au Très Saint-
Sacrement a pour chamn d'op^ra-
i'.oït les paroisses d° Not'-e-Oaiiie
et de StnJean-BapfJsfe. Elle est
appelée à y faire, avec le tempsv
un bien eonsidPrablc*. 'N'ons If sou-
hflîtora sincèrement àf<v= Tîntér^t
pi'nôral. Le.^ chrétîonj dîirres de
DisitizcdbyGOOglc
LE T. R. FKKK (JULUMbAJM- -MAKlJi UE KUKiiKlM,
Elii le 8 aeplembre 1S&5. Gardien et ProviDciali 'Né le 15 février
1866, il a été ordonné prêtro le 25 juillet 1SS9.
DigitizcdbyGOOgle
M. L'ABBE Ls.- HONORE PAQUET,
Premier directeur du Tiers-Ordre (Jg la Fraternité du T. S. Sacre-
ment, da 1895 au mois d'octobre 1102. Np le 23 octobre 1838 à
Saint Nicolas, fils d'Etienn* Paquet et d'Ursule Lambert ; or-
; donné à Québec le 21 septembre 1862 ; professeur au Séminaire
; de ^uÊbec ; 1863, va au Collège romain ; 1866, promu docteur
en théologie au même Collège pri>f«sseur à l'Université Laval ;
1892. aumônier chez Ipa F-ttn çisi"iine8 Missionnaires de Marie,
{ aur la Grande-AIIéo ; Syndic apostolique, dea EB. PP. Franoi«-
' eains de Québec. M. Paquet ir travai'llé avec beaucoup da zèle
à la formation des deux belles familles de Tertiaires dont ilvient
; d'abandonner la direction aux RK. PP. Franciscains. Ceet le R
Pore Ange-Sfarie qui en a la direction aujourdlinî.
DigitizcdbyGOOgle
ce Qom, v«
prit d« sa
autr« que
aneur, pen-
tes lc<s cl^
bienvenue ^i
ni té qui t(
ville de '^'
dent pour ■
de son Ave
à sa tête,
prêtre zélé.
des Tertiaîr
re Perron,
nu de St-f
lois placés
confiance di
Oet beun
constater
nouvelle Fi
t^e sa Hoeu!
deroir de s
et de garde
prit qui, esl
-■aint Franc
Daigne le
<lrp à la h
pale, cette l
chea CHiî se
(pFnit^s. I''.'
'm sage d'i
Diecrô^nirpB
t<irnit4 d
DiiTCcteurg
M. Tabh^ ]
R. P. Ans
]ep Trienj]
Jfme Hemi
Mme Oct£
lime Loui;
vices.
Mlle Adélir
Anie Adell
Mlle A M,
Mlle Marît
Mme Godfi
.dbyGoosIe
CHAPELLE DES C ATHECHIS lIEa. où fut érigé la Fraternité
des Tertiaires de Saint- Koch. le -26 .janvier 1890.
Le Tîers-Ordr© a été fondé à St-
Eo:h par M. l'abbé Antoine Gau-
preaii, curé de la paroisse. Lesdeux
Fraternités furent (■ripées .solen*
nellement le 26 ianvi*'r 1896, dans
la chapp^.He diJs catJiéJîhismPS, par
Je Très Bévérend Père Colomban.
gardien et supérimir du OTuvent
d^s F-;an<.T.<-.-i;n.s à -Monféal.
Les Tertiaire? ont l'^nr- ns-'^-m-
blées régn.lières aujourd'hui dans
i'éjîlise paroissiale, leur chapelle
est devenue trjp petite par l'ac:-
crois emciit de I^nr fraternité.
Aujourd'hui les membres actifs
âv k fraternité des Tertiaires à St-
Roeh. est de 625 soeurs et de pràs
trois cents frères.
.Membres du discr^toire des
DigitizcdbyGOOgle
Intérieur de la chapelle du Tiers- Ordre à Saint-Roeli. en ISOC.
Dis,t,z.dbyG005jle
IL l'abbé Antoine Gauvreau,
Directeur du Ti«M-Ordre à Saînt-
Roch. depuis 1895.
M. l'abbé Antoine Gauvreau, di-
Mme Alfred Donaldaon, supé-
ri-eure, 1896.
Mme LauTPJit lialiberté, 1002.
1er Triennat 1896 ■
Mmes Aiired Donaldaon, aupé.,
Octave Migner, Elzéar Langlaî?,
Hpiiri Drouin, Arthur Parent. Fa-
bien, Boucy. Klzéar Tremblay,
Ktienrr, Maroeaii, Stanislas "Du-
liras. Mll«. Meléda Drolet, Adclin*
Giroux. Carolin'? Pouliot. ic
Toussaint. Marie Landry.
2e Triennat 1899. est resté le]
Diéme à peu près.
3e Triennat. 1902 :
Mime Laurent Laliberté, sup.
Mnw. Elzéar Langlai?. maîtresse
des novices.
Mm? Adélinc Girous. secrétaire.
Mme Albert lSîi?ol, trésorièPe. ,
iUm
Octa
■ Mlg
Kl!
Allard, Etienne Marceau, doetcttr
Lanîûthe, Philippe I..ftbraneliie, Jlu'
thias Blocin, Stanislas Dupra»,
Alfred Gîngraa et Mlle C*-o!in»
PouUot.
Dicrétoivc des Frères
1er Triennat, 1896 :
U. J. A. Laiiglais, sup.
M. F. X. Labrrcque, asjist.
Ttf. J. B. Drouin, M. N.
JJ. Paul Dupuis, secret
U. J. H. Dion, asaist.
]lt F. X. Lavoie, tré^to
M Joseph Daoroix, M. C.
If. Octave Earortet, infirmier.
M. Et. Marceau.
Mi Mofae Tranquille.
M. A. Gr^oire.
M. André Ménard.
Se Triennat, an 189» :
M. J. Â. LftD^laia, snpl
M. Aurèle Mercier, aait.
M. J. B. Dwup, M. H".
M. J, H. Dion, secrétaire.
M. Onéeime Pouliot, trésorier,
M. André Ménard.
M. Frs. I/abrecque.
M. Ed. Bissonuette.
JE. Alphonse Grégoii-e.
M. Félix Momneon.
M. Josepb Lacroix.
M. Wenc. Laeroiil.
M. Etienne Maroaau.
3f, Moïse Tranquille,
3e Triennat 1902 :
M. Onésime PouKob, Sup.
M. Frs. Labrecque, asat.
' M. Aurèle Mercier, Ml K.
M. J. n. Dion, secrétaire.
M. J. A. Lane-lais. trésorier.
M. Et. Marceau.
M. G«orge Eilodeou.
Ml ,T. E. Drouyn.
M. "Rdouarrî Verrea'j.
M Moïae Tranquille.
M. Félix Mongeon.
"M". .Tosenh Lacroix.
M Vd. "Riwmnne^tp.
M. André Ménard.
DigitizcdbyGOOgle
— 49 -
CHAPITRE V
,dbi Google
La c)lhp>ïUg de l'Hospice du St-
Antoine de Fadoue fut bâtie cd
1681, par le comte de Frontenac,
av«c la permission de Louis XIV
at de Mgr ae Laval, pour les Frè-
res Mineurs Kécollels malades.
Cett« hospice était situé sur Tan-
cieo sif- ■'■■ la Sénéchaussée, à la
Haute-Ville, comme nous le ver-
rons par Za suite dans les docu-
ments officiels.
1^ RK. PP. Leroux, commis-
aaire provincial, Hilarion Oiiéuin
vcaire, et Lue Filiastre, directeur
du Tiers-Ordre, ont siirné la prise
<le possession de la Spnéchaussée
pour leur Hospice .
1681. "Permission de l'Hospiof
par Monseigneur."
François, par la fifâc do îlin-
«t du Saint-Siège, premier évé'jne
de Québec, A ncs bien-aimés les
frères mineurs Eécollets de l'ordre
de St-Francois, du couvent établi
proche Québec, salut. Nous ayant
représenté des lettres patentes du
roi, ei;pédiéea de Versailles, le 28
du mois de mai dernier, par les-
quelles il a plu à Sa Majesté de
voua accorder une place située en
la Haute-Ville de Québec, sur la-
«fuelle était ci-devant bStie la mai-
son d:' la Sénéchaussc'e. sur ce que
Tou? lui avez remontré que vous
y auriez besoin d'im hnsjilce pour
vous retirrr, lor«i]ne vous êtes sur-
pris de la nuit et du mauvaif
temps. H nous a.vant aussi d'autre
part représenté la nécessité que
TOUS awz de retirer au dît lieu de
■vos religieux lorsqu'il leur arrive
quelque accident, de maladie, à
TBÏsor de la fins grande commo-
dité df.'! Tpmèdes et autres souîa-
p?pme"t.s nécessaires.
" Xous. par ces considérations,
«■t en conséouence des dit(s]ettre?
patentas de Sa Majesté et de notre
T>erm!.ssion, que vous nous auriez
humbleir-'nit supt.lig Ae vous ac-
cord9r, désirant faire dp notre part
tout ce qui est eu notre pouvoir
|.c ur votre aoulagtnieîiL et i-u,.sn-
lation, nous voua permettons, lors-
que vous aurez une maison bâtie
sur la dite place et que quelqu'un
de vos religieux y sera retenu par
maladio, d'y faire célébrer la sainte
messe par un de vos religieux en
particulier, et lorsque les infir-
miers .leront eu convalescence, de
la célébrer eux-mêmes jusqu'à ce
qu'ils soient en état de pouvoir
retourner au dit couvent.
" En foi do quoi nous avons à
ces présentes sisnées de notre main
et contre signées par notre secré-
taire, fait apposer le sceau de no«
" Donné à Québec, le vingt-sep-
tième jour d'octobre mi] six cent
ouatre-vingt-un. Sicné : François,
évêoue dp Quéhcc, Et nlus bas, par
"^mmandfmer.'t 'de ÎIorfeÎBneut
Fr-n-b'-viT'e.
" Collationné à l'original en pa-
nier, ce fait, à l'instant- rendu au
R. P. Exupére Dethune, par Franc,
Genaple, notre gardenotte du roi,
notre siré "n sa nrevosté de Qué-
l>ee^ en îa Niiivelle-Frince. Au dit
Oiiébec fo fliusîème jour de no-
vembre MIKJ qualire^ving^trtviB."
SiuTié _: Genaple. (Signature visée
et certifiée par M. Jatyjues de Meul-
Ics. seigneur de la Source, cheva-
lier, intendant de la justice, nolice
et fiTnin""s en Oarada. etc. Signé :
dfl Meulles. 'Reiîllél et plus has :
par Mon.icicnieur le Chas-seur."
(Xistp T^Tflc. r,. 90)?V
1681." Copie du verbal de prioe
ce possession de la Sénéehaussée
dans la haute ville de Québec par
les Kécollets."
te trentième jour de juillet mil
sis cent quatre-vingt-un, noua Jac-
ques du Ch^sneau, Chevalier du
Ko,v en ses conseils. Intendant de
la justice, police et finances en Ca-
nada et pays de la France septen-
trionnale, suivant les ordres de Sa
Maicstô contenus dans la lettre
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
dont «Uo a plu bous honorer, da-
tée à Versailles Ifi trenti&ne avril
dernier par laquelle elle nous man-
de u'elle a accordé aux Pères Bé-
coleta de ce paya la place où était
ci-devant la Sénécbauflsée daiœ la
Iwute ville d* Québec et que son
intention était que noua donnas-
BÎona lea ordre* nécessaires pour
les mettre en possession de la dite
place, nou en. aurions donné avis
dès le jour d'hier au Père Valen-
tin LeRoux, supérieur des missions
des dits pères Récollets, et au Père
Hilarion Guénin, son vicaire, les-
quels nous étans venu trouver nous
auraient supplié de vouloir bien
auparavatn de les mettre en pos-
session de la place où était bâtie
la dite Sénéchaussée, leur accorder
.e temps ■fie'n .parler à monsieur
Vévêque de cette dite ville de Qué-
bec qui était absent, ce que nous
leur avons accordé. Sî^é : Du-
Chesneau, frère Valentin LeRoux,
frère Hilarion Guénin.
Et le dix-neuvième de septem-
bre au dit an mil six cent quatre-
vingt-un, seraient venus en l'bôtel
de nous Intendant susdits les dits
pères Valentin I^Rous et Hila-
rion Guénin, lesquels nous au-
raient dit qu'ils n'auraient pu
voir mon dit s:eur l'Evêque que
depuis peu de jours à cause de la
maladie qu'il avait eue anrcs son
retour en celte ville at que l'ayant
entretenu au sujet de la grâce
qu'ils avaient reçue de Sa Majesté
et de sordres oue'lle nous avait en-
voyés il avait aifrcé leur établis-
sement au dit lieu.
Pourouoi nous serions transpor-
té le dit jours, deux heures de re-
levée avec le? dits Pèras Récollets
suivis de notre secrétaire sur la
dite place où était la Sénéchcus-
sée. ou éta-s, nous aurions fait
mesurer l'p-vi"Iflcement oui en dé-
pend pur L?EouirP, arpentPur. et
nouFi aurions trouvé oue le dit em-
placement avait treize toifies de
front sur la Rue qui va du Fort
aux Ursulines, à prendre depuifi
la maison de la demoiselle Déni*
jusnues à une Rue qui descend le
long de la place d'armes vera l'é-
gliee paroissiale, vingt- une toises
de longueur, en descendant la àîW
Rue jusqties à la maison du nom*
mé (^lapelin, seize toises deux
pieds huit ponces de profondeur
par le bas depuis la dite Rue jus-
ques à l'emplacement de la dite de-
moiselle Uenia, vingt-six toises
deux pieds en remontant vers 1»
vieil Baatiment de la dite séné-
chaussée, et onze toises deux pied»
et demi de largeur depuis la mai-
son de la dite demois*ile Denis
jusques à la dite Rue qui descend
le lonjT de la dite place d'armes,
de tout lequel emplacement nous
aurions fait faire le plan qui de-
meure joint au présent procès
verbal. (Les papiers des Récollets
renferment en effet un plan qui
doit être celui, dont il est ques-
tion dans cette pièce,) après avoir
été paraphe par nous, les dits Pè-
res Récollel* et notre secrétaire.
Et nous avons mis les dits Pè-
res Récoilets en possession du dit
ey-lacement, de laquelle posses-
sion lis ont fait acte et nous avons
dressé le d't présent procès verbal
pour leur servir en temps et lieu,
ce oue de raison, ]e jour et an
Sicné : I>uChesneau. F. Valen-
tin r*roux. frère Hilarion Gué-
nin, J. LeRouge, arpenteur, et
cheval (er.
CoJlationné sur l'original c»
douzième novembre mil six cent
(l'-stre-vifçt-un.
('Signé'iP. Valentin l>Roux. com-
missaii-e provincial des missions
^e,i RécolJetg dans la ISTouvelle-
F. Hilarinn Guénin. vicaire.
F. Lue Friiastre,
Directeur du Tiers-Ordre.
(Xi^fi. LeTac. p. 1^7.)
DigitizcdbyGOOgle
liilariun Guenin, Récollet,
Vicairt.
1682. " Copiii du procès verbal
de description de l'état, auquel est
le bâtiment des Eécollets àe la
Haute-Ville de Québec, 13 novem-
bre 1682."
" Aujourd'hui, date des présen-
tes; en la présenw! des témoins cy-
après nommés, et à ila réquisition
de Messire Louis de Buade, comte
de Frontenac, jcî-devant gouver-
neur et lieutenant-général pour le
Eoy ea pais de la Nouvelle -France.
au nom «t comme protecteur et
premier syndic des R. P. Kécollets
de ce paya, nous jnotaire j^arde-
notes de S. M. en nostre prévôté
.de (Québec, nous sommes transpor-
tés sur un emplacement scîs en 1b
liante ville du dit tQaébec, ponr y
f&ho nn înventnire et description
de l'état des (bâtiments que mon
dit seigneur le comte de Fronte-
nac y a ifait construire nour les
dit'î R P. Récollets. et en outre
pour ycirendre et recevoir des on-
vrieT.3 qui ont travaillé à la cons-
truction d'iceux, leur iiléclgrBtîon
du prix des dits ouvrasses par eux
faits, ou estant, nous aurions trou-
vé^ un bastiment de charpente de
soixante et ouatre pieds de long et
dix-huit de largenr, placé sur un
fondement de jpierres, élevé d'envi-
ron deux pieds hors de terre, cou-
vert de planches (seulement prestes
à y placer le bardeau, consistant en
une cb«,pelle, ttrois petites cham-
bres ou cellules, un réfectoire et
une cuisine, où iliy a une cheminée
de pierres, au Iodr duquel baati-
ment reigne (d'un coste d'îceluy ua
colidor de charpente, et tout à
l'entour du dit emplacement june
closture de pieux en coulisse con-
tenant vintg-deux (travées,- la ma-
çonnerie duquel bastiment a eaté
dit monter, par louis L'Evêqne,
masson. jà la somrao de six cent
livres, cy... 600 L,
" Par Louis 'Bédard, /charpen-
tier, a esté dit, la dite charpentre
du i-Iit bastiment montare la Somme
de sW cent cinquante livres. 6,10 L.
" Va les vinctnci'nq travées de
Ta clôture avec la porte, revenir à
la somme de deux cent soixante li-
vres, à raison de dix livres la tra-
vée. oT... 260 L.
" Par Robert Pépin, couvreur,
que la ©ouvert une estant parache-
va, elle coûtera tant en bardeaux
clous, et planches que pour la fa-
on et travail, en tout, la somm»
d" cinq cent onatro-vinst et dîoc
livres oy... 590 L.
" Et nar 1" nommé Vincent Poi-
tevin? menuisier, a été dit aussi
nue fouo les planchers et cloisons
dn d'-it bastiment montnient à la
Somme de quatre cent livres, cy. . .
400 L
Et le tout suivant les marcbéfl
et prix faits avec les dits ouvriers.
" Toutes lesquelles sommes en^j
semble supputées et calculées, pour
la dépense de la dite maison et
clôture, se trouvent faire ensemble
celle des deux mille cinq cent lii-
vpes, dont le détail si que dessus
mon dit seigneur le comte de Fron-
tenac a requis acte, pour servir à
qui il appartiendra.
DigitizcdbyGOOgle
AUTEL DE L'HOSPIOE ST-ASTOINE. EEIGEE EN 1681.
Fait à Québec, dans le susdit |
bastiment des dits R. P. KécoUets,
après midy, le troisième jour de
novembre mille six cent quaire-
viiiprt-deux, en présence de Robert
■du Prat et Jean Gibaud, demeu-
l'ant au dit Québec, témoins qut
■ont avec mon dît seigneur de Fron-
tenac Pt notaire si(cnez. H: ont aus-
si les dits Vincent Poitevin, menui-
nier, et Louis L'Evêque, maçon,
aussi signé, et a le dit Pépin dé-
claré ne savoiir ce faire ainsi que
If dit Ixiuis Bédard. charpentier,
do ce interpelô, Frontenac, J. Ro-
bert du Prat. Jean Gibaud, Vin-
cent Poitevin, U I>^vêque. Gfna-;
lie.' fXiste T^Titc. p. 2211.
.dbyGoosIe
CHAPITRE VI.
kTEAX lîte COLBERT. ilINlSTHE W. LOUIS XIV.
,dbi Google
La Chapelle du Palais dea In-
ttndanta érigée en 1685 par M.
DçMeullea. Intendant, et eous l'ad-
ministration du Marquis de De-
r.oiivillo, (touverneur de la Nou-
velle-France. Ce Palais était situé
6ur le rue St-Charkg faujourdhui
StiValierl. C'était l'ancienne bras-
serie qu« l'Intendant Talon avait
fait construire en 1671, à son pro-
pre compte, dont M I>eMeullos
fit l'acquisition au nom du roi.
pour y faire le loffement des In-
tendanta anssi. pour y mettre 'les
bureaux et les salles des délibéra-
tions du Conseil Souverain, d'a-
près une ordonnance du roi en
date du dix mars 1685.
Voici la preuve de l'existence
de cette chapelle :
" Le roi fait un don au Chapitre
de réélise Cathédrale de Qu^e d^
la somme de 3,000 livres par ao,
afin que le dit Chapitre soit
obliffé de faire dire mesae par un
chanoine tous let. joure dans la
chapelle du paîais. (Edita et ord,
vol. I. p. ^39):"
Voici ce que nous lisons dans
le voyage au Canada fait depuis
'* 1751 ,à 1761 " par J. 0. "
33. "La rue Saint-iCharles
l'Intendance qui fait coude avec
la rue du Palais et qui conduit i
i'HôpitaUG«néral La rue de l'In-
tendance est bordée, à droite, dï
maisons dont les dernières don-
nent sur la rivièire Saint^harles ,
c'est ce qui a fait donner à c»
faubourg le nom de Saint-Char-
" La maison de l'Intendance,
nommée le Palais, parce que le
Conseil Supérieur s'y rassemble,
est un grand pavillon dont les
deux extrémités se prolongent en
avant et débordent de quelques
pieds. Au milieu de cette maison
c«t un perron à double ramne nar
lequel on monte ; sur le derrière
de ce bâtiment est un assea joli
Armes de l'Intendant Robert
Cet Intendant n'est jamais venu
au Canada.
in, dont la vue donne sur la
sre Saint-Charles ; c'est le cô-
e plus riant, car toute la nie
est masquée par une côte fort éle-
"!, nommée d'Abraham, qui est
roc escarpé qui se prolonge
flune demi-lieue. AprcB l'Inten-
dance et du même côté, est la
:!:aisoii du lieutenant du Roi.
Cest dans cette maison qu'on dé-
pose ordinairement les enfants
nouveaux-nés, que le libertinage
iibandonne et que l'humanité ac-
cueille sous le nom d'enfant»
trouvés ; ils sont élevés à la cam-
■■agne jusqu'à ce qu'ils soient en
âffe de gagner leur vie, ou qu'ils
aient été adoptés ; ce qui arrive
presque toujours dans ce pava, où
Jps habitants sont naturellement
humains pt hospitaliers. Après
'■-ni Hospice, on entre dans la
campagne.
Le Palais a brûlé deux fois : la
première. le 5 janvier 1713 : Bris-
set, valet de chambre de l'Inten-
dant Béo-on, et deux P"°^ •'- -'
bre de llntendanfe périssent dans
les flammes.
DigitizcdbyGOOgle
Sf. Jpan Talon, Intendant.
1 Palais fut reconstruit peu
■ temps apiÈs, car on a fait deux
baptêmes avant 1717, dans la cha-
nelle. Le 14 mars 1717 a été bap-
tisée, dana la chapelle du Palais,
tarie-lWadeleine, enfant de Pier-
le Méchin de Front igny, greffier
de la Maréchaussée, et de Made-
le Belajoue. L'Intendant Bé-
gou la nomme, fllég. de Québec') ;
lieux ou trois enfants de Bégon
î'urent baptisés dans la chapelle.
Le Palais brûla la deuxième fois
en 1759 lors de la conquête.
Aujourd'hui cette propriété est
retournée à fia destination primi-
liV" -^o brasserie sous le titre de :
La Brasserie de Boswell & Frères.
Voici les attributions des iirten-
dants de la Nouvelle- Franoe, d'a-
près un article publié sur :^ su.iet
par "iRTiotus". dans le Bulletin des
Recherches TTistoritiuca d*. 1903 •
" Les intendants de la Nouvelle-
France ont joué un rôle proémi-
i:f!;t dans l'histoire de la Nouvelle-
Armes de l'Intendant Talon.
i'ranc'e. l>e loas à 1769, pentkmt
près d'un aiècie, ils ont exercé dane
les affaiiiee intérieures de la oolonàa
un rôle prépondérant. L'intendant
eiajt 1© troisième personnage du
pays. Le gouv>smeuir et l'évêquo
seuls venaient avant lui dana la
biêtarcbie dee autontéâi eonati-
tuéee. Il était le chef de la justice,
des finanoes, de la police. Sa juri-
diction était très étendue et son
pouvoir très oonaiidlérabLe. Ku-
sieurs dôs fciictionnaires qui occu-
pèrent cette haute charge furent
des hommes distingués. Il suffit de
mentionner Talon, le plus illustre
d'entre eux, les Kaudot, Béffon,
Hoccjuart,
" Lîs intendants firent leiur ap-
X>aritiou dans l'administration
française au milieu du XVIIème
siècle. Oe fut Eichelleu qui les
créa. H y av^ait eu auparavant des
maîtres de requêtes que l'on en-
voyait dans les provinoes, au
Xyième siècle, pour fairo des ins-
pections, désifniéee sous le nom dô
"clie^aucbées". Mais les fonctions
d'intendant avec leurs attributions
DigitizcdbyGOOgle
Armes de Claude Bouteroue.
résmlières durent vraiment lieii|r
existence et leur importance au
grand ministre de Louis XIII, qui
en fit U11 (Its plu5 utiles instru-
menta de son administration. Les
parlements eu prirent ombrage
parce qu'ils voyaient dars pos offi-
citrs nouveaux des agents trop ac-
tifs He l'autorité royale ot minis-
Wrielle. Mais ils durent p'ier sous
In moîn nuissantp du redo'iitaWfc
cardinal. Ils se reprirent aDrès sa
m»rf. Sous la Fronde, le parlement
«0 Pans n-rnelia au fioiireniement
il. Jaciues DuChesneau. sieur de
la Ûousainière et d'Ambrault,
Intendant.
royal la suppression de ces foiic-
tiouiLaires, louteiois ks inteiulau-
ces du Lyonnais, ae Bourgojjne, de
i'icardie, du Languedoc, de Pro-
vence "et de Champagne furent
maintenues. Eu llt54,les inteudanta
furent rétablis dans presque tooites
k's provinces. Lorsque Colbert fut
deveuii îe principal ministre de
Louis XIV, il auffincnta leurs pou-
voirs, étcnriit leur juridiction et
leur assigna une place do première
iuipor tance dans le système admi-
nistratif, qu'il orgnnisa si forte-
ment. J/h-storien di" Colb.-'rt. 31.
Pierre Oiément. a écrit au aujet
de CCS officier,^ :
" Il est plus facile de montrer à
l'oeuvre ce représentant, déâifmé
alors sous le nom d'intendant de
justice, police et finance, .me de
préciser soa attributinns. Ktablia.
non' sans peine, par Bichelleu,
malffré le mauvais vouloir des gou-
verneurs et des parlementa, suppri-
més par la Fronde un moment tri-
omphante, les intendants furent
les instruments dévou&î de Louis
XIV et. d" Oolbert. V.^ devaient
connaître de tontes contraventionfi
aux Orilonnances et des oppres-
sions oue les suicts du roi pnnr-
raifut ^ouffr;r des sens dp justice.
DigitizcdbyGOOgle,
y. le i.Iievfllier Jacques DeM'eul-
]es, Intendant,
par corrupiiou, iiégliguuue, imjiuj-
rance ou autrement' , sitrufliT lew
procédures oiseuses et les cwicua-
sions des mogiatrais, juger pui- ae-
légatiou eu oonseil et rendre, saus
appel, des arrêts emportant la pei-
ne de mort, préveuir et réprimer
tout ce qui pouvait menacer l'or-
dre, -veiller aux approvisioniie-
ments et subsistances, à l'état des
priaona. Prévenus par Les ptoeu-
reurs généraux, de tous les abus
commis dans la province, suivant
au besoin les armées, ils passaient
îa revue dies troupes, pour s'assu-
rer si elles étaient bien équipées,
et jugeaient en dernier ressort les
gens de guerre. Les routes ks ca-
naux, les mines fiRUfaieiit parmi
leurs attributions, aujçmentées de
tout ce qui concernait l'impôt. Si,
sur ce dernier point, leur interven-
tion avait peu d'inconvénients
dans le pays d'Etats prâce aux
garanties de leur ciKanisation ad-
ministra tÎTe, il n'en ^ait pas de
iTîme dans les pays d'élection, où
ffU pi>uvuit devenir redoutabJe. Là,
•■n nfFet, les rèfflementa donnaient
h l'intendant le droit d© ts-wer les
taitlables omis dans les rôlins. et
d'aiiprmenter arbitrairement les im-
"^f^iitinns mi'ils Jue««i©nt trop fai-
bles faculté funeste qui le rendait
Armes du Chevalier DeMeuUes.
maître de la fortuius <ios ciioj'eiis
et lui permettait d'aveutager teale
paroisee ou tel iermier, daue l'intc-
ret du »es pro-tect^urs et de ses
aiaia." — (Clément, hifitoiTe de Col-
beri, vHjl, II. p. 9).
" C'est en 1663, au moment où
le ré^me des intendants recevait-
eu J;'ranoe taiit son développement,,
que cette fonction fut introduit»
aans l'administration du Caiiiada.
La compagnie des Cent -Associés
avait remis au roi la propriété et
seigmurie d« la NouvioUe-Franoe
paT son acte d'abandon et de dé-
du 24 février 1663, et Louis
■ait accepté cet abandon
dans ie cours du mois do mars. H
procéda aueaîtôt à 1« réorganisa-
tion du gouvernement dans la co-
lonie. Il nomma im nouveau gou-
verneur, M. de Mezy, un intendant,
et cwa un conseil souverain. La
nomination officielle de l'intendant
semble même avoir précédé eellb
du gouvreur et. l'établissement du
'virseiî. En effet, l'édit de création
du ooTispJl souverain est du mois
d'avril. '^T^.dits et ordonnances, T, p.
37\ et l'intendant fut, paraît-'il,
nommé le 21 mars. On lit. à ce pro-
pos dans Oharleroix : " M, Robert-
Xi V
DigitizcdbyGOOgle
M. Jean Bochart de Champigny.
conseiller d'Etat, aTa,it ét^ nommé
cette mênse année ("1663) intendant
de justice, police, finance et manne
pour la KouveJle-Franice, et ses
provisions sont datées du 21 de
mars. (Charlevoix, I. p. 372).
" Quant à M. d« Mézy, 6a_ com-
mission est datée du 1er mai?. Ce-
pendant, on dut croire qu'il était
virtuellement nommé ayant oett«
date, puisqu'on Ht dans une ordon-
nance du Conseil d'Etat du roi
■pelatiTia à la rénovation des conoes-
sions non déffrichées : " Révoquant
Armes de François de Beauharnoi».
et annulant Sa dite Majesté, tou-
rna concesâious dea dites terrea
non encore défrichées par ci^'ix de
ta dite compagnie- ; mande ©t or-
donne Sa dit* Maj'eaté aux sieurs
de Mczy, gouverneur, évêque dP
Petrée, et liobert, intendant ■à'a dit
pays, de tenir la main à l'exécution
ponctuelle du présent arrêt. " Cette
ordonnanoe est du vingt-un mars
1663. D'après cette pièce, MM. de
Mezy et Robert étaient déjà, en ce
moment, gou-viernieur et intendant."
" L'on ne connaît presque riem
de ce preroier intendant de la Nou-
velle-France. Oe qui est certain,,
c'est qu'il ne vint pas ici. H n'a
point fait le voyage du Canada,
dit Charlevoix. et M. Talon, qui
y arriva en 1665, est le ppemiw
qui y ait exercé cet emploi."
Liste des Intendant de la Kon-
velle-Franre :
l(Wi-^ .à Ififi.'i,— Robert I/)uis.
ifian S IfifiS— Talon, Jean.
1670.— Bouferoue. Claude
de.
1670 \
ie7.'i.— Talon. Jean ("Se
.dbyGoosle
1675 à
quea.
1682 à
1686 à
pigny.
1702 à
de.
170S à
et Ant.,
1712 à
1724
colas not
1725
.dbyGoosIe
M. filIXES IIOCQTJART, INTENDANT.
.dbyGoosIe
,dbi Google
M. Fraîicnis Bigot, Intendant.
Armes de M. d'Aigremont,
,dbi Google
CHAPITRE VII
M^ François die Laval.
Voici un extrait dlïa notes histo-
riques ■'^■ur le Chapitre die la cathé-
drale de ^ébec, dians la vie: de
Mgr de T^val par Mgr Edmond
Laug*?vin, de 1684 à 1794 :
" La Si, Cong. dfe la Propagande
existait lorsqu'il fut question de la
nomination de Mgr de Laval, déjà
vicai:© aipostoliquet au aiège de
Québec, et de la création d'un cha-
pitre po^ir sa cathédi-aïa. C'était à
cette Oongrégatioii qu'il apparte-
nait de décider la question préala-
ble, c'e-t-à-dire s'il étnit à propos
pour le bien de la iteligion de for-
mer un Chapitre dans sa nouvelle
église, et la jéponae fut fBivorable,
("Erecionis in Oatliedralem in Nova
Francîa. Archives de l'archevê-
ché de QuôbecV'.
" L'examen elt la dîscuasiion de
œ précieux projfet fut continué par
la " Congrégation proposée aux af-
faires consistoriialefl", qui se dé-
clara -également en f-avBuT de l'é-
reotton -'e l'' vilie de Québec en
eitê, et de L'églis':? paroi ssialei, sou''
l'invocation de St-Iji>ui«, en catbê —
drale ; Teoommandlant d'omeitre la -
formiB et la solennité ordinaira
pour l'érectiom des cathédraleB ;
et d'incorporer Fabbaye de JDeau-
bec, déjà possédée en oommsJidla
par Algr dei Laval, évwiue de Pê-
trée, à la nuenao épiacopale pour le
soutien de l'Evêque. avec le con-
sentement du ix)i auquel la nomi-
nation appartenait en ^rtu du
concordat"
" La Ooi^T%ation recommande
de plus, qu'une foia les limites de
r%li-=ie et du diocèse die Québec
fixées par le roi et approuvées par
Sa Sainteté, "e^ évéque soit sou
mis immédiatement au Siège apoe-
tolique pour tout oo qui concerne
l'ordre et la juriadiction et avec
nouissanoe de tou» tes oripilèges et
honneurs qui appairtieniKent de
droit commun à toTis les évoques,"
L'avis de la Congrégatâon est que
lévêque soit fiam "d'ériger au plu»
tôt dans son église des dignités,
qui composent ordinairesnent le
Chapitns et le deigé des autres
cathédrales et que le revenu n'en ■
soit pas moindre que de 24 ducats
d'or. Que la, charge âea âmes de la
pa^oisso ("qui devra être suppri-
mée), soit exercée par le curé ac-
tuel, tant qu'il vivra, et après sa
mort par les chanoines prében-
dieirs et dignités comme dans les
autres chapitres suivant que l'évè-
que l'aimera mieux
" La Congrégation entrait emsui-
te dan? de qui concernait les sta-
tuts, les insignei!' dlea cbanoines, et
la préwnfation des suiete au Pape
pap le roi oni par les fondateurs et
bienfa.it^'ur'» qui en auraient obte-
nu le privilèc© du St-Sièjrat
" Enfin, elle proposait Mgr de
T.Bval noiir être le nouviel évéque.
Oe rapport très circonstancié fut
DigitizcdbyGOOgle
Charles Glaiïddet, ThC,
du Chapitre, en 16B4.
soumie au SouTOraiii Pontife, qui
le 9 octobre lUTO, domia son uy^i'o-
bation à tout ce q.ui était suc^géré.
" Cbtte résolution fut fo'muléc
daue une bulle du 1er octobre 1G74,
Teufennant toutes' les clauses de
droit et etipul^anl) expM-'ss&n|ciri|t
^ue l'évêque dépendra immédiate-
ment du St-Siège apostolique.
Les mêmes expressions "Cathe-
dralem Eccle-iam Sedi Apostolicoe
immédiate subjectam', sont répé-
téis dans 1-a Bulle du mênv jour
par laquelle Mgr de lavai e^t nom-
mé éréque de Québec C'est un ti-
tre d^onnenr pour la métropole de
cette province eoelésias tique.
" CSe prélat, *i attaché aux rè-
gles canoniques et ne voulant sK
guider que par les lumières du St-
SiSge. représenta qu'il était prêt à
oboerTler l'ordre de créer son cha-
pitre, mais qu'aucun eoclé^iiaistique
de oon diocèse n'avai't pris les ds^
grée dans les faeultén de droit ca-
nonique et He théoloerie requis
pour êtï« pourvus des diiomités d'un
chapitre, et demanda dispense de
cette condition. T,ie Pape Innocent
^I qui venait de monter sur le
1 pontilicai, ac^-orda cette dis
n I
s 23 B
■ula
t 1677
sept ans
avant que Mgr de Laval organisât
son chapitre, et, le 6 novembre
1684 seulement, il put donner un©
ordonnance à cet effet. H y rappel-
le d'abord en termes mganifiqucs
l'origine des chapitres dans l'égli-
se, pb après un exposé rapide de
l'état du diocèse, de l'érection de
l'Evêchê par le Souverain Pontife
à la demande du Roi de France,
il constate nue ce Prince lui a
donné les Abbayeg de Meaubee et
de l'Estrées pour le soutien de
TEvêché et du Chapitre. Il règle
ou'ij y aura nour le présent cinq
Dignités seulement, savoir le
Doypm le Chantre, l'Archidiacre,
le Théologal pt le Pénitencier,
douze chanoines, et quatre chape-
lain!! ou vicaire?! pour remplir les
offices de maîtres de cérémonies,
de sacristains, de chantres^ et les
autres fonctions inférieures, pnis
douî^e cfaDts de choeur pour ser-
vir >■ l'E-'lisc."
"H peTit être utile ds dire ce
que l'on appelle dûrnîtéi A propre-
ment parler, ce titre n'appartient
qu'à l'archidiacre et à l'arohiprê-
re, (lui ont une certaine part dans
l'administration accompaffnée d'une
juridiction et de préroijatives pro-
pres à leurs charges. "
" N'é^nmoi"'! dans les chapitres,
On apnelle aussi dignités, les fonc-
tions qui donnent une préséance à
ceux qui en sont revêtu*."
" La première dignité dans un
chapitre est tantôt qmalifié de
doyen, tantôt de président, de pré-
vosb. C'est son droit d'officier dans
les fêtes plus solennelles de l'an-
née, lorsque l'Evoque en est om-'
péché : la liste do ces fêtes eet
do-nnée dans un décret du trois dé-
cembre 1672."
"C'est à lui qu'il appartient de
DigitizcdbyGOOgle
Skolas Duboi's seerétaïre du
Chapitre, en 1684,
conTijquer le chapitre, de donner
le signal pour le commen cernent
de l'office, de présider le chapitre
eu toute occasion, de faire prêtre-
assiatant aux fonctions cpiaoopa-
" Lui-même est assisté d'un prê-
tre en chape, lorsqu'il célèbre à la
place de l'ETêque,"
"L'archidiacre juge les difficul-
tés temporelles des ecclésiastiques
et des ésrlises : il faii, les luitalle-
tions, doit empêcher les désordresi,
visiter le diocèsp tous les trois ans
au défaut d" l'Evêque."
" Quar.l à U juridiction qu'ils
avaient avant le Concile de Trente,
elle ne leur est plus reconnue."
_ " Le Théologal est chargé de
l'explication de l'Ecriture Sainte
dans la ''«thédrale."
"Le "énitencîer est chargé d'en-
tendre les confessions de tous ceux
<iui a= -'ésentent dans l'étendue
du diocèse, et doit se tenir à son
trîbu"»! régulièrement et à jours
fixes."
" Le ohantwe on nrimîcier il la
Kanbe direction du cliant. des céré-
monîps et de ce qui regarde le
culte extérieur."
La succession des chanoines est
réglée par le décret d'érection ; les
manBet- des Abbayea divisées entre
l'Evêché et le Chapitra, et les
tro!.<t ("'nouièmes de la seigneurie
fie 1h_ Petite Nation, donnés, an
Chji-"tre et nomme les titulaires
aux Canonicats. auivipt le nou-
voir "ue lui e- donn? la 'Rulle."
" Leur installation eut lieu le 12
du mâne mois et fut faite par
l'Evêque en présence de M. de la
Barre, gouverneur, de M. de Menl-
lea, intendant, de Messieurs de
Monthoré, d'Esnos, du Rivant,
Hueti Ruette, d'Auteuil, Provost
de Comporté, Chaions, Juehereau
de la Ferté fous mentionnés dans
l'aok- et qui repréîont aient, en
cette occasion solennelle, toute la
noblesse du pays. Messieiura Henri
de Bernières. nommé doyen, louis
Ango. Archidiacre, Charles Glflde-
let, thpolop^l. Thomas MoreJ, alors
curé de St-Thomas et du Capi,
Amador Mflrtin, alors desservant
Beau port. .Tean Gu.von et Jean-
Frarcois Buismin, tous deux prê-
tres du Séminaire, furent installés
en personnes ; mais me^^sieurs
I>udouvb nommé grand chantre et
déià "-"und vicaire.
" Jean Gaultier de Brualon, cu-
ré des Trois -Rivières, nommé pé^
nitencier, Pierre de Caumont, curé
de Bouclier vil le, Benoît Dnplein,
curé de Contrecoeur, Louis Sou-
mandei curé dans la côte de Beau-
pré, et Jean Pinguet, curé de la
PoinDo-aux-Tremblesi tous nommés
chanoines furent représentés par
M. Pierre Francheville, promoteur
n-ênéral de l'officialité^ gui était
alors curé de St-Jean, St-Pierre
et St-Laurenf, en l'Isle d'Orléans."
" L'acte de prise de possession
porte l'obligation pour les alj*nt9
Digitizcdby Google
il. Fraiiçoitt Bupré, chanoii» 1
aoraire, en 1688.
(excepté pour M. Dudoujt, demta-
raut à Pana pour l«s affairée du
diocèse'), de se présenter datia le
cours de l'ûnaée."
" Les diapelaina installés en
presonneâ furent messieurs Nico-
las l>u3o% François Grouard, sous
diacre, et Philippe Boucher, acoly-
te. M. Paul Vaohon, alors mission-
naire des Grondines, Ete-iAnne et
Batiscan était le seul chapelain
absent."
" Voici le cérémonial qui fut
observé en cette ciroonatAnce *>-
lennelle :
" L'hymne Veni Creator ayant
été chantée, M. Pierre ('Je Franche-
ville, procureur général, fit lecture
des lettres d'érection du Chapitre
et chacun des titulaJi-ce vint pro-
noncer devant l'Evéque, la pw>fes-
Bion publique de la foi catholique,
pui!-| s'étunt agenouillé «t ayant
reçu dee mains de l'Evéque le livre
des 8S. Canons répondit Amen «-n
s'inclinant."
" Ensuite tous, demurant à
DOUX et ayant touché les SS. Evan-
siles, prononcèrent U formule du
serment prescrit."
L'Evêque les revêtit alors de
l'habit canoniiil, c'est-à-dire du sur-
■>Iis et de la chape noire avec le
bonnet de même couleur. Après la
récitation du Pater, de quelques
versets et d'"tie oraison» l'Evéque
leur fit toucher le psautier, et
anrès qu'ils eurent bai^ sa main,
il lea embrassa tous, les conduisit
au choeur où il assigna à diacun
Sa place suivant son grade et aa
dignité, et le tout se termina par
le ch"-* '■■ '''•' Deum et la eonoie-
rie des cloches.
" T'" mémoire ooneernant l'érec-
tion de l'Evêché, de la Cathédrale
et du Chapitre de Québec rend
compte de cette fête."
" Le 6 novembre 1884, le Sieur
cie Laval nommé par le Boy à
l'Evêché de Québec donne Bon dé-
criât pour rîreclioii du Chapitre
conformément aux disoositions de
la Bulle et aux pieuses intentions
de Sa ilaieaté Ixiuis XlVt et le
12 du même mois, il prit Iin-même
po.'îsession et v mit les dignités et
chanoines et chapelains qu'il avait
choisis, et auxquels il avait donné
des lettres. Cette cérémonie se fit
en présence du g^éral, du corps
des officiers de la garnison, do
l'intendant, des conseillers et au-
tres magistrats. Cette pompeuse
el nouvelle c^nénioniâ qui dura
une demi-journée fut terminé©
par un Te Deum solennellemeat
(■•"«nté nii son des doohfcs, des ins-
truments de musique, au bruit de
l'artillerie de la viller, les troupea
et les milices étant sous les armes,
et le plus grand nombre di»s cî-'
tovcns V éttivt. ac?oorifri. y ayant
été invités et n'y ayant fait aucune
onnosition, mais au contraire s'en
retournèrent témoigTiant Ibur j<He
et contentement.
DigitizcdbyGOOgle
M. Joseph Séré de la Oolombîère, archidia<
" Le jour même de son. installa-
timi le chapitre s'assemblât à l'ie-
sue des vêpres, sous la pré3ideui.-e
de l'Evéque, pour tenir le premier
chapitre général. Après K-k'fi
d'un syndic ou trésorier et d'un
eecrétaire, l'Evêque conjointement
aveo les chanoines, commença à
dresser quelqueis statuts qui fu-
rent cwntinués danis les ûssenibléCs
suivantes et finalement approu-
va et confirmés par le prélat le
13 novembre,"
" Par la Bulle de l'érection de
l'évêché la paroisse avait été sup-
priméo et le chapitre éta.it charjçé
de la cure des âme-: Plusieurs le
trooivêrent mauvais : Mgr de Laval
érigea la paroisse de Québec à
l'autel de k Ste-Famille, dans la
cathédrale en 167a
" Au procès- verbal de l'asaem-
bléc du 13 novwnbrie 1684. on Ut
œ qui suit :
" Messi<'urs les chanoines ayant
fait réflexion -Tir la charge et obli-
gation qu'ils ont d'admioiiatrer la
cure de Quéifcc conformémetit &
1^ qui feat porté dans W bulles d®
Clément S, et après avoir mûre-
meint oonsidéré l 'incomptabilité dU
soin de la cure avec ]&" asaiatanœa
DigitizcdbyGOOgle
M. Philippe Boucher, d'après la
gallerie, S St-Joseph de Lêria.
ANCIENNE PLACE DU MARCHE
Première cathédrale de la Nouvel le -France, c
et terminée en lfi57
>dbyG005jle
qu'ils sont obligés d'avoir aux offi
ties et autres fonctions <!" la i"
thédiale n'étant qu'un très petit
nombre, ila ont trè^ humblement
supplié Monaei^neur de faire en
sorte auprè* de Sa Saiiitoté d'à
présent que cette cbarge et obliga-
tion d'administrer la cure de Qué-
bec liour fût ('■nti^rement ôt<Vï. es-
tant tout-à-fflit déterminés «t ré-
«olus autant qu'il était e.n eux de
8e démettre dé la diiOe our«. ainsi
qu'ils s'en sont démis aujourd'hui
entre les mains de mon dit Sei-
gneur. Cette délibération ne fut
pas '^gnée par tous les chanoines.
" Irf lendemain, le 14 l'évêque
érigea de nouïteaTi la cu'i?' de Qué-
bec supprimée oommo il a été dit
ci-deasrue nar la Bulle du Souve-
rain Pontife et l'unit an Séminai)*
die Québec, lui dn"Tipnt Ipi droit de
présentation ; e'^tnît "-smener les
<^ses à peu p;i&-' à leur premier
état."
Le Chapitrp a ce=«é d'pxister en
1766, à l'arrivée de Mgr Briand sur
le siège de Québec. Voici, continu
llgr Langevin, p. 254 :
" En conséquence, le 19 octobre
1767, le Chapitre demanda à l'évê-
que de T«mplaoer les chanoines dé-
funts et d'accélérer la reconstruc-
tion de la oathdrale.
" Ce voeu ne put être exaucé
pour différente^ raisons ; et le Cha-
pitre s'éteignit en p&u d'années.
En 1796, Son Eminenee le cardinal
Gerdil, écrivait à Mgr Hubert,
alors évêquc de Québ«^, constate
que M corps n'esistiait plus. Le
dernier chanoine résidant en Ca-
nada était moi*t le 23 septembre
1785. c'était M. St-Onge. Les au-
tres moururent en France.
" En 175S le canoricat vacant
par la mo'tt de M. de la Villang*-
vin avait été confié à M. G. dP
M. Guillaume-Daniel Serré de la
Colombie re,
Tonnanoour et un autre en 1754 à
M. Gilles Ougnet, qui venait d'être
ordonné prêtre ; M. Chs-Ange Col-
let fut le dernier pourvu fl758)
.J.èvéque l'affeotionnaït et le 'prit
chez lui plus tard fl769) avec M.
St-Onge, qui était chano.'ne depuis
1755. Mais dans l'automne de 1759
MJJ. Ougnet et Collet voyant que
le pays allait définiBivement passer
entre le-'' mainit des An^^lais, quit-
tèrent le Canada pour demeurer en
France.
" Clément XIII, qui était Pape
lorsque le Canada fut cédé à l'An-
gleterre, conseilla à Mgr Briand,
dana un bref du 9 avril 1766. de
maintenir son chapitre(, quoique
ses biens temporeW fussent ruinés.
H exhortait les chanoines à conti-
nuer leurs réunions et à chanter
l'office dans les fêtes solennelles,
Boit à la cathédrale ou dans quelque
autre église que l'évêque leur assi-
gnerait.
" Mais on ne crut pas pouvoir
fia(r!afaire aux représentations que
le chapitre adressa à cet égard le
DigitizcdbyGOOgle
M. Jtean-Félix Recher.
19 octobre 1767 â Mgr Briaiid, eu
lui demandian-t de rebâtir la cathê-
drai«. Le gouvernement en fut p»*-
babiement cause, car on lit le pas-
sage suivant dane une leittre du
lieutenan-l^eoilTïrfneur Oarleton ft
.lord Shelbounie ("30 octobre 1767*:
" On m'a demandé de compléter le
chapitre, et j'ai fait des diffieult^â
â Je pennettre."
" C'eet ainsi que, tout en admet-
tant la liberté en principe, eeiix
qui ava'ent l'autorité civile en
mains en profitaient pour y mettre
des entraves.
" En 1819. Mgr Plesris consulta
la Conirréttation de la Propagande
pour savoir si on lui oonseÀllait de
• [.•fhV^ i„ (.'"'n-tre de la cathédra-
le, et Son Eminenoe le cardinal
Pedicîni lui répondit da le rétablir
en donnnrt le titre de chanoines
nux membres du okrgé qui pour-
raiept en remplir les fonction»,
siiiif les obstacJ'Ca qui s'y oppoee-
raient et que la Congrégation igno-
renit.
" Enfin, en 1865, la Sacré Con-
prégatîon ayant exprimé le déeir
de vn'r rétablir 1« chapitre de la
cathédrale de Québec et d'en voir
ériger dans les autres cathédrales
comme dans celle de Montréal,
Ml. Thomas Thlboult.
Mgr Baillargeon alors administra-
teur et devenu depuir, archevêque
de Québec, répondit que plusieurs
caiiseH trè*! grave* s'.v opnosiaient."
("Actes du ^ Concile Provincial
de Québec, p. 116).
Statuts et rwlement-, extraits
des Mandementfl des évêques de
Québec :
STATUTS
Et Réglementa du Chapitre faits
par Monseigneur de Laval con-
jointement avec Messieurs les
chanoines en l'année 1*84.
" Le douzième jour du mois de
novembre de l'année mil six cent
quatre-vingt-quatre, à l'issue dw
vêpres, le Chapitre général a étS
capitulai rement assemblé au son
de la cloche pour la première fois,
auquel îtonseiRneur l'Evêque a
présidé, et oii se sont trouvés Mes-
DigitizcdbyGOOgle
sieurs Henri de E?riiières, "Doyen,
Louis Aiigo Archidiacre, Charles
Glandelet Tiiéologal, Thomas Ho-
rcl, Charles Amador Martin, Jean
Guyou et .Tean -François Buisson,
Chanoines,"
II
" L'on a commencé par l'Élection
d'un syndic et d'un secrétaire, et
l'on a nommé pour syndic M. le
Théologal, H pour secrétaire M.
Nicolas JluBoa."
ni
" Monseitrneur a fait ensuite les
statuts et règlements suivants con-
jointement aree Ifpssieurs les Clia-
TV
" Pour se conformer à l'esprit
de la primitive Eglise tous Mes-
sieurs les Chanoines vivront er
. communauté selon les règleg qui
seront établies dans la suite."
" Les assemblées ordinaires du
chapitre se tiendront tous les ven-
dredis à l'issue des petites heures
cl lorsqu'il y aura quelque fête ou
autre empêchement. Monsieur le
Doyen en fera avertir."
" Lorsque l'on tiendra le Chaiti-
tre, l'on sonnera la cloche du cha-
pitre immédiatement avant ras-
semblée."
^11
M. le Doyen présidera aux as-
semblées lorsque Monseigneur n'y
assistera pas et en son absence la
dignité qui le suivra."
YIII
" L'on commencera les a,ssem-
blées par le "Veni Creator" et on
les conclura par le " Confirma hoc
Del'"* e^; l'Otalison «Atetionea
no stras", etc.
IX
" L'on se donnera de garde de
soutenir son sentiment avec ar-
acur. Toutes choses se termineront
a la pluralité des voix ; si ellea
sont égales, l'avis du côté dont
sera le Président ptîvaudra.''
" Quand une affaire sera mise en
délibération, avant que d'en venir
aux avii», ehacun pourra dire et
demander les éclaÎTcissementa né-
cessaires pour opiner. Mai^fi après
quo le président aura demandé les
avis et que celui à qui il appartien-
dra d'opiner le premier aura com-
ment il ne sera plu* permis d'in-
terrompre, si ce n'est que quelqu'un
ait besoin de quelque édaircisse-
ment, ce qui ne se fera qu'avec ci-
vilité, tant au préis-ident qu'à celui
qui aurait cessé d'opiner."
DigitizcdbyGOOgle
it, Lyou di3 St-Ferréol.
XI
" Les chofiis qui -auraient été dé-
libérées dans le Ohapitre eeroiit
tenues secrèiea. et on ne les mani-
featera à personne sous peine d'être
esclua des assemblées capitulaires
dorant tel «sjpaee de temps qu'il
sera à propos par le Okapitre."
XIÏ
" L'on tiendra tous les ans dieux
fois le Ohapitre général dang le
temps que l'on jugera plus com-
mode ©t en la manière qui sera ré-
glée dans la suite."
xm
" H faudrii être trois au moinis
pour prendre une résolution déci-
sive dans un chapitre ordinaire en
égard au patit nembre des chanoi-
ne8_ et aux incidents qui peuvent
arriver ; maie il faudra po'ur h
moins être cinq dans un Chapitre
estrordinairenient assemblé, et
sept BU moins pour le chapitre gé-
M. Joseph Heché Pesche.
XIV
" Les conclusions qui auront él^
prises dami^ le Chapitre général se-
ront alignées de tous ceux qui y au-
ront asaii'dé ; et celles qui auront
été pr!eea dans les Chapitrée ordi-
naire» seront signées du président
et du se;rétaire seulement."
XV
" Les 'ohosea qui auront été réfio-
luea et décidées dans un Ohapitre
gnéral ne peurroiït être changées
que dana un autre Ohapitre géné-
XVI
" La dignité do doyeai venant à
vaquer, l'élection en appartiendra
au Chapitre conformément aux
lettre? patentes d'érection de Mon-
seigneur et après qu'on aura ob-
servé les formalités requises en
femblables; rencontres, l'on procé-
dera à hi dite élefîtion la voie <îu
scrutin à la pluralité dfs voix.
DigitizcdbyGOOgle
M. EIzéar TaJi^r.
XVII
" Lorsque Monseieneur emi>Ioie-
ra IçB cihanoines dans les cures «i
missions et autres fonctions qu'il
jugera néeeasairfs pour lie bien de
son écliae. ils seront oerjs's comme
présents."
XVIII
" Tant à raison du petit nombre
l'union qui a été jusqoee à présent
dans le dergé de cette Eglise, Von
a trcniTé bon d'accorder aux cunéi
et miaaionnaiites faisant de préaemt
les fonctions curialea le pouvoir
d'assister aux offices du chapitr»'
en habit canocLal ; sans toutefois
«lue qela puisse porter de consé-
quence dans la snite."
XIX
" L'on gardera l*a règlements
suivants pour la grande messe et
la récitation ou chant de l'offi«
jusqu'à ce que le tempa et l'expé-
rience qu'on en aura fasse juger
à propos d'y apporter du change-
ment."
" 1. Lon dira tous les jours la
grand messe à neuf heures du ma-
tin."
"■2, Les jours ouvriers l'on récitera
simplement i'ofiice sans le chan-
ter, excepté les jours suivants qu8
l'on chantera seulement les vêpres
Cl compiiea, à savoir : la Couver-'
sion de saint Paul, saint Joachim,
âflint Marc, l'invention de la sain-
te Croix, saint Barnabe, la Vis:-
tation de la sainte Vierge, sainte
ifadeleine, la dédicace de sainte
Alarie aux neiges, la Transfigura-
tion de Notre-Seigneur, l'Exalta-
tion de la sainte Cro:s, saint Luc,
saint Martin, la Présentation de
Xotre-Dame, les saints Innocenta
et toutes les veilîta des fêu's <:t di-
manches,"
" 3. Les heures auxquelles on ré-
citera l'office les jours ouvriers
sont les suivantes : les matines et
laudes à cinq heures du soir, lea
petites heures tout de suite à cinq
heures et demie du matin, les vê-
pres et compiles à un heure aprèa
niidi excepté en carême que les
vêpres se d^'ront après la grande
messe, et les complies immédiate-
ment avant les ma i ,-
"4. Touts les fêtes de première
classe qui seront fêtées et la fête
de la translation de saint Flaviea
ei sainte Félfcité, l'on chantera lea
matines et laudes à quatre heures
après midi. Les matines se chante-
ront rondement, les leçons se ohan-
ti ront et les répons ne feront que
se réciter à haute voix."'
"5. Le Te Deum et ks laudes
seront chantés solennellement. La
Veille de Noël l'on chan era les
matines à neuf heures du soir ;
elles se cbaiiteront d'un ton plus
iei.t tt plus grave et les -.-epons des
lettons seront chantés sur les no-
ies ; oe fui s'obîervera pareJII&-
niei't (t'ix fêtes de Pâques et de
rrnfr.f-it's.
"t. Tous 1rs dimanches et fête»
DigitizcdbyGOOgle
M. EuÉta&he 'Chartier de Ix>tbiniè re, né à Québec, ]e 15 dédsmbre
1688, fils de René-Louis Chartier de Lotbinière et de Madaleine
Lamtlert. Il avait épousé !« 14 avril 1711, demoiselk Rena'ud,
D'Ayee-ne-Desm«'loïse, dont il eut plusieurs enfants. Devenu veuf,
il fiut ordonjié prêtre, le 14 avril 1726, et fit partie du chapitre de
Québec. H mourut à l'Hôpital-G énéral, le 14 février 1749. Un de
ses fils, Ënstaohfè, ordonné en 1741, est mort curé de Lorette, en
1786, ain autre François-Louis récollet. ordonné avec son frèrç
Eustache. le 23 sepenibre 174'jnort aux Etats-Unis, en 1784.
.dbyGoosIe
M. Antome-^'harles Godefroy de
Tonnancour,
l'on chantera prime à cinq beuree
et demie, tieioe avant la grande
messe, sext« aprfe la grande messe
et noue immâdiatement avant lea
vêpre», excepté les fêtes qu'il y au-
" Toutes les fois que l'on chante-
ra vêpres et compiles, l'heure de
les chanter sera à une heure et de-
mie après raidi, excepté en carê-
me."
"7. L'on n'allumera que deux
cierges à tous les offices que l'on
ne fera que réciter et aux autres
selon la qualité du jour."
" 8. L'on sonnera chaque jour
tous les offices et messe de la ca-
thédrale avec la cloche du Chapi-
tre."
" 9. La grande messe de la cathé-
drale qui se dira les fêtes pt di-
œanchea tiendra lieu de la grande
nicsse paroissiale jusqu'à ce qu'il
y soit pourvu autrement."
" 10. Quand il y aura des services
qui concornent la paroisse, en le?
dira à des heures qui n'empêche-
ront point les offices de la eathé-
"11. Lorsqu'il y aura oHiaratior
de célébrer deux messes l'on en
M Etienne Boulkrd'.
dira une basae pendant les petites
heures."
" 12. A raison du petit nombre
d'ecclésiastiques et de la multitude
des emplois, Monseigneur l'Evêquo
a dispensé le Chapitre de la réci-
tation de l'office des morts, psau-
mes pénitenciaux et graduels."
"13. L'on a nommé pour sup-
pléer à l'office de M. le Ohantre en
son absence M. le Théologal."
+ François, évâque de Québec
H. de Bemières, Louis Ango,
Thomas Morel, Charles' Glandèlet,
Charles A. Martin, Jean François
Buisson. N. BuBob, secrétaire."
Liste des iihanoiiies du Chapitre
do Québec- fondé par Mgr de La-
val, de 1684 à 1794, d'après Mgr
lïdiiiond Langevin :
M. Henri de Bernièrtes, doyen.
M. Txjuis Amro de Maîzerets.
M. Thomas Morel.
M, Amador Martin.
M. Jean Quyon.
M. Jean-Fra Buisson.
M. Jean Dudoiiyt.
M. Jean Gaultier de Bruslorr,
DigitizcdbyGOOgle
ArmOB as la famiiit; Ooiiefroy de Toiinancoim
du Obapitre de la Cathé-
drale de QuébW.
DigitizcdbyGOOgle
JI. Pkrre de Oaumont.
M. Joaohim Fomel.
il. Benoit Dupiein.
M. Bertrand de la Tour.
M. Louis Soumaude.
jUj. Ijouis Lepagie.
M. Jean Pinguet.
M. Ant.Chs-God. de Tonnanconr
M. Pierre PranwbeviUe.
Mi. Michel Poulin de OourvaL
M. Hiool&3 DuBos.
M. Charles Grandelet
it I»uia Mauas.
M. Frangoig Grouard.
M. Piierrie Ledero.
M. Philipm Boucliôr.
M. Eustacbe Ohartier de lK)tbi-
M Pa'ul V&Qhon.
nière.
M. l'abbé Durfé.
IL Elzéar Valier.
M. Claude Trouvé.
M. Lyon de St-Perréol.
M, Prançoia Duprâ.
M. Pierre die G an née Falaise,
M. Guillaume Gaultier.
M. Yves Leriche.
M. Jean TouCques.
M, Jean-Pierr« Miniaio,
K. de Marlac.
, M. P. J. H. Haaeur Delome.
M. Joseph Séré de la ColombRic,
M Allenou de la Villangenn.
M. Etienne I-evaljet.
M. Jean-OlÎTier Brianid.
M. Nicolas Deleuzc.
M. J.-Bte Gosselm.
M. Pierre Poquet.
M. PLsrne Boucault
M. Guillaume dfe la Oolombière.
M. J. A. Gaillard.
M. Goulrin Calrarin.
Mi Jos. de la Corne.
M. limace HanseJ.
M. Cfubanao de Taffanel.
M. Oharka de la Bouteillerie.
M. Joseph Besche.
m Jacques Leblond.
M. Chs-Anae Collet.
M. Pierre LaPicard.
M. Gilks-Louis Cugnet.
M. Charles Plante.
M. Chs-Ré»ris de Rigauvine.
liSt. Thomas Tîiboult.
M. Pierre Saint-Onge.
M. J. H. Tremblay.
M. Joaeph.Pra Berrault.
It Etienne Boulai-d.
M Jean Gaultier de VarennM.
M. Pierre Gérard de Voriay.
Mi. Germain Morin.
M. Thiierry HasBur.
M. Jean-Félix Recher.
"M Paul-Armand Ubric.
,dbi Google
— 80 —
CHAPITRE Vm
-a. cbap^le de la Maison de la
Providence de la Sainte-Famille,
fondée par iigr de St-Vallier, h IS
noven^re 16S6, slti^ à la haute*
ville de QuiÉbéo (me Sie-Aime).
Cet ëtaliHesem^it avait pour but
de réunir les ^anide» £lle» pauTrea
pour leur apprendre à traTsiller et
à vivre chrétiennement. Voici ce
que nous lisons dans la vie de
Soeus Bourgeoya, vol. I„ pt 320 :
" Cétait surtout dans la TiHe
même de Quéibeo que IKeu voulait
faire éckter la srrâee de la Congré-
gation, en fournissant à la aoeur
Bounpeoye Foceasion d'y travailler
& la «anotifiioation d'une multitude
d'âmes. Dane la visite qu'il ât à
Montréal, M. <ie Saint-JValKer fut
frapper de l'esprit de piété et de
ferveur qu'il remarqua dans la mai-
son de la Providence, où la soeur
Bourgeoys avait réuni, comme on
l'a raconté, de grandes filles pau-
vres pour leur apprendre à travail-
ler et à vivre cbTétiennement. Ce
prélat désira dbnc de procurer un
semblaH© étaMissement à sa viMe
épiscopale ; et jugeant que les
soeurs de la Congrégation, dont
Dieu se plaçait à bénir si visible-
ment toutes les entreprises, étaient
Mules capables d© le former et de
lui communiquer le même esprit, il
écrivit à la soeur Boui^oys pouT
lui offrir d'en prendre la conduite.
D acheta pour cela, lé 13 novembre
1686, une maison avec cour et jar-
din, dans la hauf« ville, proche de
la grande place Notre-Dame, et
enfin on ■choisît pour être à la tête
de l'oeuvre la soeur ITarie Barbier,
à laquelle on adjoignit la soeur
Saint-Ange, envoyée de Ville-Marie
à ce dessein. Le prélat ne fut point
trompé dans son attente : car ja-
mais, peut-être, on ne vit d'une
manière plus sensible la bénédic-
tion de Dieu eur une oeuvre, qu'on
eut L'eu de l'admirer dès le com-
mencement de celle dont noufl par-
lons."
" Par le zèle dea deux sœurs
missionnaires, il a'établit et il ré-
gnait dans cette maison, comiue
I BOUS le nom de Providence de la
Sainte-iFamiLle, un esprit d'inno-
I eence. de ferveur et de simplicité
dignes des communautés les plus
panfaites. La dévotion envers la
sainte Famille y fut introd'uite dô»
le commenc^nent ; cbaque jour
donnait lieu & qudque nouvdle
pratique pour honorer l'Enfant-
Jésue, la très sainte Vierge et lei
glorieux saint Joseph ; en sorte
qU6_ cette dévotion, qui à Québee
avait été jusque alors oomme ré-
servée aux mèrea de famille, devînt
bientCt commune à toutes les jeu-
nes personnes sans distinction. De-
puis plusieurs années l'amour de la
parure ayant nénétré dans toute»
les classes dé la société, un grand
nombre de femmes et de filles af-
fectaient dans leurs habits un luse
beaucoup au^leseus de leur coadii
tioa et ne respectaient pas tou-
jours les règles de la décence, spé-
cialement dans la coiffure. M. de
IvavflJ. pour arrêter cet abuB, avait
défendu en 1682, aux prêtas de son
diocèse, de recevoir â la participa-
tion dies sacrements toittee celles
qui seraient vêtues d'une manière
indécente. Toutefois le luxe n'avait
fait que s'accroître de plus en plus;
et en 1686 il régnait partout avec
plus de licence et de scandale que
jamais. Ce que les efforts de îf. de
Laval n'avaient pu opérer, les
le la Congrégation, par lee
sentiments de piété qu'elles avaient
su inspirer aux jeunes filles de la
Providence, l'obtinrent d'elles sans
leur en avoir même témoigné le dé-
DigitizcdbyGOOgle
I
9
,dbi Google
La vénérable Marguerite Eourgeo ys, fondatrice de la Maiec
Providence de la Sainte Famille, à Québec, en 1686.
sir. Car le 12 juin 1686. veille de la
fête du Saint-Sacrement, ces filles,
voulant renoncer à tout ce qui pou-
vait Tessentir les vanités du mon-
de, formèrent de concert la résolu-
tion de s'interdire l'ugaee de '■t-
taîns ornementa superflus qu'elles
avaient portés jusque alors, et al-
lèrent les suspendre devant l'image
de la très sainte Vierge dans leur
oratoire pour les offrir comme en
sacrifice ; en sorte que le lende-
main on le vit, avec autant de sur-
prise que d'édification, assister à
l'office divin et à la procession gé-
nérale, toutes vêtues de la manière
la plus simple et la plus modeste."
" L'exemple diP ces filles fut imi-
té Tannée suivante par celles de
riie d'Orléans. La scteur Anne,
DigitizcdbyGOOgle
,— 83 .
missionnaire (fe cette île, écrivit en
cfs termes à ïa soeur Barèier, à
Québec^ I« 12 juin 1687 : " Nos
filles fiorat préelËiit€aneiiit oonfonnee
pour leiir totleitte à celles de votre
communau'tê ; et voioi oomnfet
la chose e'est pa^éf. Pendant l'es-
pace de quatre à cinq jours, non»
leur avons recommandé d'exami-
ner dans leurs petites réflexioi»,
et datw leurs ■vnsîites au TrÈe-Saint
Sacrement, ei elles n'avaient rien
qui fut opposé à l'eeprît du saint
ïkrfant JifeuB."
" Après y avcrir pensé, ellea nous
ont dît qu'elles ne coitnaîae aient
rien qui put y ètr© contraire si
non quelques ornements de tête,
dont elles souhaitera ien t. de tout
leur coeur de Et priver. Jujrez «"n-
bieiî volontiers noiw nvo"a adhéré
à («tte bonne inanirationt''
" Enfttu M. de Saint-Valliier. en-
couragé par cos Ksureujî r&nltats,
désira f''? les v"iT t'^'te'-dre à tnu-
t'w les écoles de filles do bo-i dio-
fàSf. 7>TS 1.0 w=it° d- .*1^1 ^^
Villemarie qu'il fit .'n 1690. il vit
avec satisfaction ^i<3 la oluoart
dea netitea filles étaient Vêtues set-
Ion If" r^l*^ fl" In ^liis éH;fi(iT.t"
molestie. Hais on ayant r«jmarqu5
quelqueff-unea qui mettaient dans
lenr toilettai une «rtaino affecta-
tion, et craigmant que leur exem-
ple ne fut pernicieux aux autr^p,
en affaiblissant l'içiffet de» bonnes
instructions qn« les soriurs leur
faisaient touichant la simplicité
dans W habits, il jugea la chose
assez importante pour puibli
msnd/'m'Kt sur cet objet. Ce n'est
naB on'il voulut empêcher par lA
W fillea d« o-ialité d'î norter dos
vêtPTOents conformes i leur état :
mhilein'^t il Tocn"imanda S touto"
en Itérai de ne vStir modestement
F"1on leuf "nndi+îrt-n. "t A'S-^'*f-
dans la coiffure, toute affectation,
<îi^ rubans et d« dentellea. Ainsi,
cette utile réforme fut un nouveau
fruit que pro-Iuiait le jtèlie des
soeurs miîsionn aires d*" Québec"
" Leg visites que la aœur Bour-
geoya Ileur faisait de teraw Ba
tmpa ne oontribuaîait pas peu à
eacfitpr «ette flerve-ur. im ranimant
E^ elJPB l'sprit <fei leur eaint» voca-
tion, surtout l'amour d* la pauvre-
té, de l'humilifS et de ]« mortifica-
tion. Avant rei^sT-'niA aute da-n«
trois êfflrêes. probablement celles
de Ohamplain. de Ilfe d'Orléans et
de Québec, On usait de quelque
distinction à l'égwrd de» aoeurs en
Wr dfetribuant le nain bénît, »~n
humilité en fut alarmée) ; et elle
voulut qu'on cessât cette nratîaute.
■Te dis au prê+rp quî oélSbrait la
aam1« mesiae, éorit-eU^ que n'é-
tant 'q.ije do pauvres fillea nous ne
devions point rsfoevoir d'honneurs
partiçulîera dans l'Egliea. Que s'il
voiilaiif nous faîire la charité d'un
morcean <^p nair. bénit- îe bedeau
nourraît le mettre à la sacristie,
di-Bi* IB. Ot e^r-léoî'itstiqiifl n.» rfi-
""-di't mi-i i" lui fai=i-îs plaisir, «t
"ira lo donnât aiitrenwint. Un au-
tre à qui ie fis la mûne obaerva-
tio^, me dit qu'il avait nenria
ou'on nous lé. donnât en cérémonieL
à causp que c'était la coutume ;
*•*■ Te +roia'ème. sa-s v fiîre réflec-
+;,v_ T«,.aniii^ l'éta!" » Oiiél^oo, i^c
1 envoya ur eonsaÎT
nvfr^onne
d- T^in b^nit e" cpr^"Tiie ; ie le
r<ciis, crainte de lui faii* de la
T-eir^ - et <>wr&s je pn'-ii que celn
ne se fit plue. cB que la personne
trouva bon. TTous ne devoni re<^
voir aucun honneur comme une
place distinguée, un c'ie™*. "^ ra-
>rt?au "t tnuti" entre chose sin^m-
lièe. Xe caractère de cette com-
munauité doit être la petitesse et
l'humilité ; e+ comn« on en dis-
tingue tous les ustensiles et Tes
DigitizcdbyGOOgle
Sainte Yiergd pour supérieure
see oompagiM» prennen-t la tria
de la Congr^ation Notre-Dame.
bairdes à la marque de la Oongréffa-
tion, il faut aussi qjw dane tous
les omi^'ois et les offices, il paraie-
9e( des marques de la Dauvretéi n'y
nèdiercbant jamaifi oe qui a de l'é-
clat ou quelque marquie de hau-
teur, La Très Sainte Vï-rtre, notrO
trêe-chèrie instiiutrice et fondatri-
ee. ne s'attribuait aucun des hon-
neurs rendus à son File par Ut
rois, ke bergers at lea autres."
(Ecrits autographtes de la «>Vii
Bourgeoya)."
"La soeur Bourgeoys donne nais-
sance de l 'Hôpital ^éo^ral de Qué-
bec."
" M. de Saint-Vallier. ciiann£
du succès dé l'établiasfmeot de la
DigitizcdbyGOOgle
Providence, dâ»ira quie les soeurs
de la Coller égati on étendissent à
toutes U» petites filtee en général
le bienfait de l'dducation, en ou-
vrant des écotes gratuitie» pour (A-
lee^ oiwame elIVis U fais&'tent à Ville*
marie et ailleurs. Elles commencè-
rent donc, en l'iannée 1688, ce nou-
vel établiasement dans la maison
de la haute ville, qui mêmte ]
tientôt dvpitisiée à ce seul usage.'
" Car l'aimée suivant^ M. âfi
Saint- Valier, voyant 1«9 grands
avantages de la maison de la Pro-
vldeuo\ conçut la <lesejein d^in
autre établiissement qui put être
d'un* utilité plue générale à la
«lasae indigente, 0^1 fut de fonder
à Québec un hôpital, fiur le modèle
doB maisons établies dans la plu-
part des villeiS <t<'i Franoet connute
90US le iwHn d'hôpitaux généraux,
(vie de aoeur Marie Barbier'), où
l'on Wnferm^irait alors lea pauvre»
mandiantâ pour les y employer à
diveo^ ouvragée, afin d'timpècher
l'oisivetg éci o3aix qui négliejeaient
dfl travailler, quoiqu'ils fussent
encore en état de al3 neodrt) utiles.
Ayant donc tu par expérience le©
bénédictions qu'* Dieu ae plaisait
à verser sur les travaux deg soeurs
de la Congrégation, il jugea qu'el-
ma étaient très propris à pnocuner
le succès de ce nouvel établisse-
ment ; et i'(n con8éQun<» au prin-
flemps de l'année 1689, ji écrivit a
la soeur Bourgeoys pour l'engagier
a fair-l le voyage de Quâ)ec, afin
■dlen coofénar av^o ella"
"Elle n'eut pas plutSt apprîa les
désirs du prélat, qu^ncontinent elîe
se mit en chemin à pied, car lu nu
vigation n'était pas encore lib>-p "
cause des glaces. I>an3 ce voyam»,
elle eut à endurer deo fatiirues in-
croyables, étant obligée souvent de
8e traîner sur les genoux, tantôt
dans les neiges, tantôt sur la glace,
«t quelquefois dans l'eau. O'eet
ainsi qu'elle avait coutume ut-
ger l'hiver ; «t si dans les autre»
saisons de l'année elle faisan »■ s
voyage» en barque, c'était pour elle
un exercice de zèle, et autant de
véritables missions en faveur des
matelots et dee paasagere, auxquels
elle donnait surtout des exemples
touchant de pauvreté, d%umilité et
de mortification, A Québec elle ap-
prit donc de M, de Saint Vallier le
dessein de la charger de la direction
de l'hôpital général, qu'il voula t
Substituer à la maison de la Provi-
dence, quoiqu'elle vit bien qu'une
oeuvre de cette nature était peu
compatible avec la fin de son inati-
tut, la soeuT Bourgeoys entra néan-
moins aveuglement dans les vues
du prélat, «t se livra à des travaux
dura et humiliants, portant elle-
même sus ses épaules, de la basset
ville à la haute, les meubles et les
ustensiles nécessaires au nouvel
établissement. Bien plus, après
avoir «nployé à ce pénible travail
19B quatre premiers jours de la se-
maine salante, ^e passa la nuit
entière de jeuidi au vendredi à ge-
noux et immobile devant lei très-
saint Sacrement, Enfin, pour se-
conder lee desseins de son évêqm,
ello a-ppela à '^"lôibec la soeur Hioux,
qui depuis près de quatre ans dîri-
-eait la mission de la Sainte-Fa-
mille dans l'île d'Orléana, et envoya
la soeur Marie Barbier pour teaiir
sa place."
" Ainsi, les Soeun de la Congre-
frstion furent l'inatrumenit dbnt la
divine Providence se servit pour
donner un oommeinicement à l'Hô-
pital-Général de Québec, oil tant do
personnes délaissées devaient trou-
ver des ressourses assurées contre
la misère, eit des moyens abondants
de Banctification et de salut. Elles
en eurent la conduite jusqu'en l'an-
née 1692. où le prélat, arprès avoir
obtenu dee lettnea paterotee du roi
en faveur de cette maison, se dé-
DigitizcdbyGOOgle
àde. à la confier & des filles qui ,
gardassent la cdôtuK, et s mit àw
Hospitalièree." |
"Diea voulut Bans doute que M.'
Saint-VaMier «"haDgeât ainsi de
rues à l'égard des soeurs de la Oon- '
gré^atioD pour les faire rentrer
dans les fonctions propre die leur
institut, l'iDStruction et la aanoti-
fication des jeunes fillee. Oar ce
prélat, en leur ôtant la direction de
i'HôpitalTgénéral, ne priva pas «•
ville épiscopale de leuis eerrioee,"
"Au contraire, pour les fixer â
Québec, il leur avait fait donation
par acte du 19 janvier 1689, de la
maison qu'elles occupaient à U j
haute-ville, en mettant pour condi-
tion expresse que si elles venaie»!
à se transporter dans ftuelqu'autrt
quartier, cette maison serait vian-
due à leur profit, et le prix ean-
ployé à l'achat du nouvïi emplace-
ment où elles s'étaWiraient ; il ;
ajoutait cependant que, dans le cafj
où la mission de Québec viendrait
à s'éteindre, la propriété des choses
données retournerait à t^Evêque
qui en disposerait pour le plu(|
grand bien de ses diocésains. La !
soeur Bourireojs accepta oette do-|
nation le 12 mars de cette même'
année." ("Archives de l'arehevêeV:
dé Ouébec.") i
_ "La liberté que M. de Saint-Yal-I
lier laissait aux soeurs de vendra
certte maison eut pour motif le pei
d'avanta«e qu'eHe offrait poui
l'oeuvre dont elles étfli«nt chartfées
Aussi re tawlèrent -elles pas à ei
accuérir une autre où ^ee «
transDort&rpint, Mais elles v étaient
S peine établies qu'elles se virent
menacées d'en être expulsées par
une personne qui prélendit mettre
ormosition îl la vente au'on venait
He Vit en faire ; et en sortant de
là. elV.B n» trouvaient ou'une nnu-
ve étohle ''onr tout loirement. "Je
me 91'is réjouie d'apprendre nvf
v"ua nllîez Ictrer dans une étable
leur écrivait la sreur Bourffeoys :
mais en même temps j'ai de I*
peine de savoir le mécont«nbement
que les personnes que vous connaïa-
wz ont témoigné; car j'ai un grand
désir de demeurer unie aveo tout la
monde, à cause que Dieu nous com-
mande d'aimer notre procbaîn. '
C'est œ qui m'a fait difiérer dé-
faire ensaiainer le contrat en ques-
tion." Les soeurs quittèrent enfin
la maison et allèrent se log^r dans
ce triste réduit, comme ei la Provi-
dence eut permis les oppositions
dont nous parlons, pour donner à.
l'établssement de Québec un nou-
veau trait de ressemblance avec le
formation de la congrégation à
Ville-Marie, où eUe n'avait eu
qu'une pauvre étable pour b©r-
" Il faut que les soeurs aient eu
bien à souffrir dans ce lieu pour
que la soeur Bourgeoys, ai avide de
privations et si mortifiée, en ait pu
parkr en ces termes ; "Nos soeurA.
après avoir quitté le logement oft
elies n'avaient pu demeairer, s'é-
taient logées dans un autre aveo
qu^quea pensionnaires. Elka y
étaient si mal, quelles sortes de
misères, quand elles en sont sor-
ties."
" Comme cefiendant elles ne
pouvaient demeurer dans un lieu
fi_ incommode, les prêtres du sé-
,mînaira de QuS)ec, qui dirigeaient
■es soeurs de cette ville, vendirent
la maison que l'évêque, alors ab-
sent du Canada, leur avait dy)nnée,
Pt en acheitèrçnt une autre situé© à
la haute ville, près de la cathédra-
le : ncouisition qui fut pour elltf
une source de mérites par les pei-
nes très sfmeibles qu'elle en
éprouvèrent."
" "Nos soeurs avaient eu toutes
le!< peines du monde à consentir à
cet achat, dît la sceur Bourgeoys,
'.■1 maison destinéoi ans écoles
''tant siluf^e dans la haute ville, oïl
l(^= rr=:"rnPB =ont déjà établies
nnur l'înstr"ction de» pnfan's. T.ft
DigitizcdbyGOOgle
Soeur Ânuie Hious, 3e supérieure de la Provifkaee, en 1
soeur Bourgeoys en fut plua affli-
gée que persoima Sa charité, eî
attentJTe à ganter toutes sortes tW
méimeementâ eoiveTa tous, l'obli-
gieait à les observer surtout à l'é-
ftard des religieuses Ursulinea, aux-
cuelles elle craÎRiiait aue son voi-
sinaire ne fut à charge. Elle ja-
peait d'allenrs que le bien puHîe
demandait que la Congrégalion al-
lait He fisar dam la basse-TÎÛe,
pour donner aus enfants de o*
quartier la facilité de recevoir le
bienfait de l'instruction gratuite,
au'un trop granii' éloignemant l«tiï
mirai t fait négliger, principale-
ment dans la mauvaise saison. Elle
iiarti donc Dour Québec, où elle
arriva le 8 mai 1692. " Je parle
dit-ell'^. à M. Glanidelet, vicaire
général, et à M. Hazeut, négociant
de Québec, pour trouver una place)
DigitizcdbyGOOgle
«n ]« btsfl«-^la K. Hueur m'of-
fre dqux logementA à choisir :
l'un à !a plait«foniie, qui aeiraît
d« mAgaain, et un autze. Koui
«nous vendu la maison de Uom-
soigneur pouï 2,510 livrea, qu'il
fallait reonplojer à notr^ nouTel
eoiplaoement ; «t iKius acbetoof
pour 7,500 cdui de la plateforme.
Oar, outre qu'il fallait procurer
tm logCfoont à itos soeurs, mon in-
tention principale, en achetant
oet fmBÎaceinent, était H'avoir iin
lieu de retraite à QixSbea, tant
pour nos Hoetirs qui j sont ©n
miasion, ou qui pourront y êtr»
dana lea environs par la Buîte, <ine
r>our celles de Montréal, qui y août
et viennent. Je crois qwe la Proyi-
rienc*- (l" Dieu et le «ecoura de la
sainte VieiKe nous a'^îst«rent dans
cette occasion ; car M. Haaeur me
promit de ne jamais nous faire de
ipeine pour il« .paieinant et nous fit
un aeto pour "voir niirt \ ce qui
txmrrait se faire de bien dans no-
tre maison."
"Mais petad(,nt que M. Hazeur,
booune nlein de vertu et de reli-
gion, se montrait eî lùen disposé
Jxnir la Congrégation, le proprié-
taire qui avait vendu aux soeurs
la maison de la haute ville, qa'eHe>
ne devaient point occuper, mit la
▼ortu de la soeur Bourgeoys a de
rudes épreuTee, par la r^eur avep
la^iuello il exigea le paiement qui
lui était dû. quoique la eoenr fut
alors dans l'invpossâbilit^ de la sa-
tiafaire. Lorsque iSM. du sémlnair'
de Québec avaient vendu la maison
donnée par M. de Saint- VallieT, et '
qu'ils avaient acheté celle de la
bautq ville, ils avaient en Inten-
tion do .nayer cette demiàre par le
prix de l'autre ; maïs, par va ar-
rantrement a^sez mal concerté, îU
avaient «nuragiS les soeurs à faire
leur dernier paiement a-ant le
temps ou leur acquérauT devait
leur faire le sien ; d» sorte qn'i
l'écfaéance elles m virent dus l'ion
puiaaanoe de la çayer."
"Arrivée à Québec, dit la soeur
A>n3^ep^, je ti|ouvB nos aoenn
bien einbarrasafies : notn vendeot
les avait citées en justice dovanl
llntendant, et elles faiseFient ce
qu'elles pouvaient pour lui faire
attendre le tempe ou eJIes devaient!
recevoir ellee-mSmes leur p*îo-
nxent ; mais en vain. Ceux oui a'en-
tremettaient dans cette affaires'a*
visent que la maison nous avait étié
vendue franche et quitté, et prétén-
dept que, s'a^ssant de la payer, il
faltait auiparavant afficher un billet
à la norte de l'église, pour savo'
si personne ne s'opposerait à cette
vente ; mais l'afficbe ig'aiit 6té mî-
s<v il ne se trouva point d'obstavde
On dit alors qu'on pouvait enoon
différer le paiement sous quelque
aiitr? préteste. Touit cela étai't pour
gagner du tempe ; ce, qui anima
fort notre vendeur contre nous
:Usqu'à dire qu'il ne pardonnerait
pas le tort qu'on lui faisait. Je ne
pus agréer tout cela, croyant d'afl-
leurs que ce délai était injuste. Il
est vrai, qu'on me dît que ie ne m'en
mêlerai pas ; mais devant Dieu je
me trouve coupable, puisqu'il faut
oue je consente pour mee soeurs. lA-
dessus, je parle à K. des Maiaerettf
et à d'autres pour emprunter de
l'arorent : je ne trouve que 800 livret
ou'on veut me prêter pour un mois,
es oui ne peut rien avancer."
"Enfin je ne sais plus que faire i
jevais à la diapelle de la Sainte
Vienre des Jésuites, et je me jette
à ses pieds, sans pouvoir lui faire
d'autre prière que oee paroles •
"Sainte Viarge, je n'en puis nlus.''
En sortant, je trouve à la porte iBIt
paraonne à qui je n'avais nullvimt
pensé, qui me demande oeimnent
allait notre affaire. Je puis, ajoute-
t-j], vous prêter 1,000 livres, «Tgwit
de France dont vous ne me paierez
point d'intérêt, et qui peot-étr4
DigitizcdbyGOOgle
Toufl demeuroroDt, oetou que mei
ofiaiMs réuMixont j a'^n parlez a
iiciaoïixie, vous pou'vcz roUB en aer-
Tir. Sau8 rettouirtier & la maisoii, ja
manda nies soeurs UrsuJe et Saint-
Ange chee cette pergonne, oft je me
rends. lÀ noiu faisons une promes-
se vasaiAe à sa volonté, et nous r»-
cerons lee 1,000 UTrea era louis d'or.
Eux sortant de cette maison, j«
trouve notre rendiaur et sa femme
dans la rue, doux oonune des
agneaux. Je Leur offre leur paie-
menrt, et Je^ lee mène de oe p^ citoK
le notaiie, pour tout aoQuîtter el
satisfaire à la somme qui leur-était
encore due ; et ainsi toute ctitte
affaire fut termina par le secour»
de la sainte- Vierge,"
"Quant au paiement du à M.-Ha-
zeuT, ma soeur Raisin arait signé,
l'année d'auparavant, une quittan-
ce delà (p-atdfiaation de 1,000 livres
qujs le roi neus fait, sans sToir pour-
tant reçu d'argent ; et ma soeur
Étant morte sur ces entrefaites,
noue disputiona cette somme. Mai*
ne pouvant pas plaider contre le
eignature de ma soeur Raisin, j>
tenais cette somme pour perdue,
lorsque M. de Turm^iia entreprit
cette affaire, et fit connaître à M.
le tnéeûriM- que ces 1,000 livres nous
étaient dues. Les voilà donc retrou-
véaa, et je les offre à M. Hazeur ne
doutant pas que ÎTotre Seigneur
n'eut fait retrouvior cette somiiK
pour servir à ce paiement. Cap je
crois <Hie foutes les gi-atificatione
du roi et de Québec, connue aussi
les dons qu'on a faits à la commu-
nauté, ont été pour nous donner
moyen de renvolir nos emplois ; et
que, par conâéquent, nos fÛIep qui
vont en mission doivent en être as-
sistéee, aussi bien que cdlea qui
sont à la communauté de Villema-l
rie. et aue c'est une justice de les
étendre à toutes. En effet, Monsei-
gnnr voulut qu'on donnât à M. Ha-
leur les gratifications du roi pou^
achevfiir son paiement."
. 89 —
"i« oroia donc que U Frovidecce
ue x/icu et le secours de la «aiat^
ViergQ remédieront à nos besoios
poui' rêtaObseement de Québeo."
Comme on le voit par ce qui pii'
càde. la soeur Boiurgeo;a ât e&
mUji l'acquisition d'une maison ^
ia iMtose ville pour son nouveau cou-*
vent V oomnria la plabe-iforme. iilie
était située entre les rues de Lau-
niàre. Saint-Fieme et du Fordie
Cette rue do Launière a chongÉ
son nom plua tard en cdiui Du*
Soeurs et d^uis 1891, la rue port»
le inom. <i» cote de la Montagne Quâ
est la continuation db la côte àepui^
la rue Saint-Piene. Voici les noms-
des habitants de La rue de Launière
en 1769-'TP, d'après les mémoires de
Madame Danirî Macpberson :
"M. Jeremiab Da^, M. Ohinqu»
Mme Vve Amitrt, Vve Baby, Laudt
Camçbell, Vve Costé, Michei Foi
tier. M. Ihifaux, Bernard Falsn
drieitte Bobt, Ifcpbee, aubergiste
"Aux Armes do Boy". Pierre For-
firues, Frs. L'Etoumeau, Henry
Boon, Lea Soeurs de la Oongréga-
tion, Kerre Labatte dit Laflemr,
auborgistie, Vve Demitte, aubergiste
"Au Vaisseau" Ja<x]ues Samson,.
aubergiste â l'emaengue de la Oroix
Les Soeurs ont laissé la baaso
ville an 1844 pour aller se fixer à
Saint-Roeh, mais la propriété d6l#
basse-ville lenir appartient enoore
HIes ont fait construire ptusienrr
frraiuls ma^sins. entr'autres ceu!
des MM, M^sOal] et Sbebyn, et eaux
du Dr EJdouard Mlorin, etc., ©te.
M. François Hazeur, de qui 1»
^■or-nr Bourceovs avait acheté RU
ififl2. la raftiaon de la basse-ville*-
('tait nétroeiftnt, il épousa à Québec*
le 21 novembre 1672. Marie-Aunt-
Soumande, fille de Pierre Soumandi!
"t r]/> Si"nine Côté. Ba eurent 14
enfants. Pierre, fut le second curé
de la Point e-Aux-Tremble», Joae^-
Tbinrrv. fut '•"ré dp Obamnlain.
■^ijnérii^ur <'-"a tXrs-ulinf.^ des Troîs-
DigitizcdbyGOOgle
M. Paul de Chomedey de liaiaon-
Sieui^fa, fbndateur de Montiféal,
en 1642.
Rivières, en 1722, il devient grand
pénitenicier du chapitre^ et le 20
iuÎQ 1740, il prit possession du
sièjfe épia«i>pal de Ouébec pour
Mgr de l'Auberivîère, H mourut i
l'Hônita'-GÉr-éra] de Québec, le S
■ivTÎI 1757. En 1716, il demeurait
avec son domestique, Jaciiiiea Jas-
min. ni) Ko 23 rue Saint-Louia. Il
fut inrrain d'un enfant de son
beau-frère, le Dr Michel Sarrazin.
qui était marJ6 à Mari^-Anne Ha-
zeur. sa soeur. Le I>r .Sarrazin de-
Magasin des MM. McCall et
Shehyn, sur l'ancien site du Cou-
vent des Soeurs de la Oongréga-
tion Notre-Dame, à la bagse-
ville, de 1692 à 1844.
des Soeurs de la Congréga-
tion Wotre-Dame
meuralt au Ko 17, rue St-Louis,
['racensement de 1716.1
La Soeur Marguerite Bourgeoys,
fondatrice de la maison diO la Pro-
Viaeiiui! a Québec, est née à Troyes,
en Champagne, le Tendiedi^Baint,
le 17 avril 1820. EUe arriva au Ca-
nada, avec M. Paul de Ohomode;
Hn Maisonneuve. en 1653, et oontr
meaca dès 1653 à instruire les jeu-
nes Elles, en allant de maison en
maison, elle prit soin de la maiaoi
de M. de Maisonneuve juaqn'ei»
i(!.i7 T,,,;^ fonds la OongrégatioB
de Notre-Dame die Montréal, le 1"
novembre 1657. Elle monru.t ^
MoT-trôaT. le 12 ianvier 1700. âeSo
de 79 ans et 8 mois.
.dbyGOOgIC
EQUSE DE îTOTBE->AifE DE VIOTOIRES.
Commencée en 1688 et inaugTirée en 1690,
CHAPITRE IX.
îfoua liwms dans les ■manuscrits
de la NouTelle-Eranoe ; 2e série,
vol. 4 ; >un nïfenoire daté de 1680,
par Mgrr de liaval,. adressé au gou-
verneur, lui demandant une place
pour une chapelle à la Baase-Ville.
pour servir d'aide à la paroisse, et
■une lettre du gouvemeiir, M. de
Denonvillei à propos de cette clia-
pelle et du terrain du vieux maga-
1680. " Mémoire touchant une
plaee en la Basse-Ville de Québec,
pour y baatir une chapelle qui doit
servir d'ayde à la paroifec."
Comme les rigueurs de l'hiver
sont cause bien souvent qu'on ne
peut pas porter les Sacre-ïicntg aux
DigitizcdbyGOOgle
maladea de la Basse-Ville de Qué-
bec âaœ l'«zpoe«i à de grands acci-
uemte, et que ies vieillards, les en-
L&uxut Usa nnToiaGe et lea iiitimtee ue
peuvent aller à !a Haute-Ville pour
S entendre la meese, llSwsque de
Québec a esté obligé de permettre
une ebapslle en la Bafifie-V ille pout
eervir dayde à la paroisse et qu'on
»tj serve pour cela de la maiBOn d'un
particulier en attendant «Ju'U y
a,i une chapelle et d'autant qu'il
n'y a plus de place vacante en c«
lieu là. Sa Majestâ est très bum-
blement au-Jife d'accorder _ une
place appelle le vieux magsffln du
Roy pour y confltruire la dite cha-
pelle qui dodt servir d'ayde à la
dite paroisse."
1686. " Lettre de M. de Denon-
ville à propos de l'église de la Bas-
FC-VUle :
" iM. l'Intendant et moy avons
concédé à l'Eglise U "laoe dni
vieux magasin de la Basse^Vill©
pour en faire une paroiase euccup-
sale qui seroit um grand secours à
la dite Basse-Ville, attendu l'eeloi-
gnement de IVglise parcùssiale, Oet
endroit ne pou voit convenir ■'v>ur
y faire un mag'aain du Roy. estant
trou séré des maisons qui l'expose-
roient trop aiux hasards du feu. Si
vous estiez dans la pensée de bae-
tir quelque magasin pour le Roy,
nouis aurions grand besoin, il con-
viendront fort que ce fût en cette
Basse-Ville, qui est vis-à-vie l'en-
droiit où ^"o vaisseaux mouillent.
On épargneroit ainay la peine et
la dépenos du transport. Voua
voyez, Monseigneur, par le plan de
toute la villei qu'il jomdray à celte
Ipftre ai l'endroit marqué A con-
viendroit mieux n"ur v l>astîr, que
la maison de W. Talion marquée 8.
qui comme vous voyez, Monsei-
gneur, Pet fort éloignée du mon.il-
Ia«e des vaisseaux. On ne vous a
peut-être jamais infoiTné qu'à la
Ml le CHANOINE GLAtTOiïLET,
Premier desservant de l'église
de Notre-Dame des Vic-
toires,
Hauf«-VdBe^ en eat& et en hyver^
Otu est obldgé de descendre à la Bî-
viôre pour avoir de l'eau pour boire»,
n'y ayant en haut aucun purye ny
fontaine cfui ne tariesent en. eeté et
qtii ne gèlent tù fort en liyver gu'on.
n'en Bgauroili tirer une goutta J'ay
éprouvé «n arrivant icy par le feu
quii Ipirit à une mai>Bont le grand
inconvénient qu'il y a de n'avoir
aucune eau pour esteiiidre. M; de-
là Banre avoit commencé un pniys
à l'endroit manqué 5, qui est très
imparfiait, parce qu'il n'est pas as-
sez profond. Si vouiS jugez à pro-
pos de nous donner ce petit secours
on y feroit travailler.
Tandis que j'ay esté à mon voya-
ge 3e Cataraky, M. l'Intendant a
fait faire par des expert^ l'estinu-
tion de la maison et Brasserie de
M Talion, je ne eçay si il voue en
aura rendu compte avant son d^
Ttart ; elle a esté estînïée dix mit
Eeua, je ne cro.y pas que M. Talion
trouve personne qui les luy veulle-
donner l'I y faut des rénarationn.
Ce bastiment serviroit très bien i,
DigitizcdbyGOOgle
INTEEIEXLK DE L'EGLISE DE N.-D. DES VICTOIRES.
des mag'asînâ et au logement de H.
llntendaiïl. L'fesloftffneineii.t seroii
im peu incommode et a luy et an
public. Si vous y mettiez le Conseil
Rouveraiiii vous tojKz s'il tous
plaïat aussy MoTi-seigneur tpar la
mtuation de M. Talion ai elle <wn-
vient à en faire le It^wiment du pa-
lais ou ai vous aimeriez mieux fai-
re faire quelqu'autre logrement p*"''
le Conseil Souverain et cour V"
îufreB de la Pnévosté. afin cnie Ja
justice «e wndit tonte au roêsme
Palais."
Dans -une autre lettre datée du
28 septembre 1689, à Oolbert ; 3L
de Denonville dit : " îTous avnna
fait espêdien, Mouseîfîneur, la oon-
cesaion pure et simple d'une place
dans la Basse-Ville de Québe<\
nommé le viieu mapasin. pour pîi
faire une église succursale qui tie
peut ostrc bastî^ sans quelque lî-
r . ■•' ' ' ■ ^1
béralité, eâle pourra oouater quatre
mil livres.'-'
Voici un mémoire de feu If,
l'abbé Louis Beaudet, qui est très
bien fait, nous donnant l'historique
de l'église et des rueg de la Bafise-
VUle de Québec :
L'EGLISE DE LA. BAS'SE^VILLE
" Sur La me Notre-I>ame, qui
commerce à l'eTctrémîté-nûrd de 'a
halle Champlam, ept l'église de la
baase-^ille, bâtie à la place de l'an-
cien masasin incendié en 1682.
Avant cet incendie, Mgr de Laval
avait demandé l'emplacement pour
y bâtir une église. La ohose ne fut
pas nccordée sur Ite champ ; mais,
en """"^ M. de DenonvîUe, gouver-
neur «t M- de Meules, intendant,
sîn^rfeut. le 13 août, l'acte de do-
nation à M. de St-Vallier. Celui-*2i
avait ■
DigitizcdbyGOOgle
euooéder à Mgr de Laml, ôïèqu« j
dtoiasioiuiairre. et ae trouvait alors
on Catiaida eomme g^and- vicaire de i
Québec. L'emplacement fut passé I
au SÊminaire, qui était chargé de j
la paroisse. Un se prépara à com- I
meiwer la construotion. Cepeu- i
dant, on était en 1888, ert on n'a- ;
Tait Dafi encore eu connaissance j
des bullea de M. de St-Vai!ier. Près
de trois ana s'étaient écoulés et ou |
ne savait quand viendrait l'évêque. \
Dana cette ignorance on résolut de ]
posp"- les premiènea pierres au pre-
mier jour de mal. 3je gouverneur I
et l'întendamt firent la oérémonie, !
œllles tïui furent pladSes danis Iles I
glise en 1888, lors du deusième cen- |
tenaire, sonrli la reproduction de i
celles qui furent placées dans les |
pieries angulaires. Em -voioi la tra- '
duot'on : "
"L'an du Seigneur MXXXXVin
("16881 Inonoent XI étant Souve-
rain Pontife. François de Laval,
— n»mier évoque de Québec, aous le
roi ■■- France Ix)iiis XlVe du nom,
la Tiremièr© pierre de l'église suc-
cursale de l'Ênifant Jésus, dans la
T™^,t,.y;]le (ie Québac, a été posée
par l'Illustriseime seigneur P.
Jaeques-iBené de» Brisay, Marquift
de Denonville. Gouverneur de la
Nouvel! e-Franee. (i) "
" Dans la chapelle attenante, EL
l'est, on lit ("traduction") :
" L'an du Seigneur M. DC
(1). Teste l atin. — A nmo Domiiâ
M. DC. ISXXVm, Innocentio
3C[ Bummo Pontîfice, Frflncieco de
Laval primo Episcopo ■ Quebocenaî
regti ate in Gallla Ludovioo Ifapno
JtiVi. prîmarius lapis Ecclesîae
Buocursalia Lifantis Jeeu "urbis in-
foriorîs item Qwebecene^s positus
^t ab Ulustrissimo viro Domino P.
Jaeobo Eemato de Briay Marchione
■ lîe Dpnonville in nova Franeia Pro-
roge.
LXXXVm (1688), soue le règne
de Lnuifl XIV dit le Grand, LTl-
lustrissime seigneur DJean Bo-
chard. Sieur de Ohampigny, Noroy,
Verneuil, etc., intendant de Justi-
ce, police et finance dans la Non-
Tidle-iE'iance, a posé la premi&Ml
pierre de la chapell© dédiée à St«-
Genevièva dans l'église auoeursalo
dp l'Enfant Jésus de la basse-vile
de Québec. (2) "
" Nous voyons par oee inscrip-
tiona qu'on ignorait encore à
"ii">ui(. la consécration épiscopale
d« y-T de St-VallJer, qui eut lien
le 25 janvier de cette miême année."
" Les premiers vaiseftaux amenè-
rent d'abord M gr de lavai, ancien
évêque puis à la fin de juillet ar-
riva Mgr ds St-Tallier. Nous
voyons, de plus, que le premier ti-
tulaire de l'église fut l'EInfant-
Jésua."
" Après le siège de Québec par
Plii.pipB eai 1090, l'église rei^ut i?
nom de Notre-Dame d& la Viiot'>Jr*,
et lorfli'i'il eut appris, en 1711, la
tentative infrui^iueuse et ]ie raufra-
er« '1- l'arniVal Walker sur lUe avx
""ufs, elle pi-it Te nom île Notr"-
Dame des Viritioires. M. Joseph
I Réré de la Colombière fit, dit-on,
: dans deux ci wons tances, d'élo-
I oifnta sermons."
Une médaille fut frappée à l'ef-
I fieie de Louis XIY pour commé-
I morer la défaite de Phipi» en
; 1690. Sur le revers est le roc de
I (2) Texte latin. — Anno Domîni
M DC. LXXXVIII. "régnante Lti-
doviro Magno XIV primaiâniji la-
pidam Sacelli Stae Genever'^ç dica-
fi in Ecplesîa euccuraalî Tnfantî
JesuM nirbis înferîoris Quebecensîs
""si'it Tlluatrissimus vir Dom-inus
D. JoaMneg Bocbard D. de Oham-
pifiTiy. Noroy, Verneuil, etc.— m
novfl^ Frarcia Juris. r^'* noliticae et
acarii supremus praefectus.
DigitizcdbyGOOgle
Québec où «st assise, sur dep tro-
îthéea, la France victorieuse, h
main gauche appuyée sur un bou-
oliW. iDeux arbres l'ombragent ;
un castoiv emblème de l'industrie,
descend le promontoire d'où jaillis
fient dee eaux abondantes, et. i
droite, le dieu du fleuve répand â
flots de son urne les ondes du St
Lauirenti Au bas on lit : " Quebecj
Uberata M. DC. XC, Québec d(^i
vrâ 1690" ; " Francia in novo orbe
Victrix ", La France viotoricus»
dans le nouveau-monde."
" Le portail de l'cgliae jivail
alors trois nicbes en triangle cl
deux oeils de boeuf en haut et en
bas de celle du milieu.
Le 8 août 1769, pendant le bom-
bardement de la TÎUe par Wolfe.
l'église fut încendii On la reparu
extérieurement en 1705 et ce ne fui
qn'eji 1793 qu'on termina l'inliriem
En 1880 on fit racqnisiticn dn l'or
eno, et quelques uTiii^eB apr^ on
orna les fenêtres d'cmblê-nes t-iti
p mutés aux li ta niée. K.nfin, «ni
1888, pour la célébration du 200e
anniversaire, on décora la voût« et
les mure. Le maître autel, depuis
quelques ann'ées, représente mn
cbâteau-fort surmonté do trois tours
sur la plus haute d'csqueiles se
trouve la Yierge eti, sur iee plus
petites, deux anges portant cha-
cLti un étendard avec les milleeitne»
IG90 et 1711. L'un de ces messa-
gers célestes tient de la droite un
glaive protecteur, l'autre, d-o la
aaaiohe, une couronne, emblème de
la victoire. Sur la plale-fnrme du
'bateau sont de petitt palais qui
renferment les reliaues de» saints,
et les diflfrentPs terrasses euppor-
(ent ke chandeliers et les pote te
Heurs. De l'bftnii- rôfé de 1^ statue,
au fond fie l'niitpl, on renrPsjnte
la médaille : "Oi"'h'"'a liberita''
et le naufraitP de Walk^r sur l'île
aux oeufs atcc la devise : "T)9os
iirovîdebat". '
Divers suJeIb syniboltnitps- m-nen»
DigitizcdbyGOOgle
VUE DE LA BASSE-.VIIiE, APRES US SIEGE DE QUEBEC,
. , en 1769. t
la voûte. Ce eont, du côté de Vév *ii-
gile, «a allant vera la porte di-ùnr
trée ; "Begina" sacratieuni rusariL
Matar castissima. Mater divinje
gratiae Vos iiiéiyre devotionia ,
du t(tôé de l'épitre : "Eegijia mar-
tirum. Porta coeli. Spéculum Tua-
titiae, Rosa myatica". Sur le mur,
, à gauche^, les ariuea de Emin. h
cardinal E. A. Taschereau, et cet-
lea de J,-Cartier, et une série -J'c-
ouissons portant pour devises :
"Ave Mariflv Electa ut sol". Du
côté droit, les armes de llgr de -"jB-
val et de Ohamplain, et de petits
^usaons avec ces mots : " Floa ra-
dix Jasse, Pulchrat ut luna", ( n
y voit aussi le texte des deux 'ns-
«riptiona rapportées plus haut, Ïjbb
■tableaux ne présentent rifim de le-
marquable ; cependant un ex-voto
se signale par ea dabe : 1747.
LA PLACE DE LA BASSE-
virxE
" Devant Téglise de Notre-Dame
des Vxtoires est la plaoe H.-Dàjoe.
Cette place date de iùiigiite de la
uoJonie. Elle taisait partie, ciomine
nous l'avons vu, de la première ha-
bitation de Champlain. De bonne
heure elle fut employée oomme
l'uniq^ja marchié de la ville. .c3Ie
portait indifféremment! le nom âe
place), de Grande place et de mar-
ché ou place du Marché, On y fai-
sait lee exécutions c^màtales. Là
Aussi était le poteau ou l'on atta-
chait les malheureux condamnlfo à
être battus de verges marqués du
fer rou^e ou à la peine dm carcan.
Outi« ce poteau, on voyait, en
1674, pour la premiÈpe fois, cjuatre
bornes soir le rumb de vent aord-
est et sud-ouest et sud-est. nord,
nord-ouest. Sur ces bome9^ les ai^
DigitizcdbyGOOgle
BDSTE DE LOUia XIV, SUR LA EtIE NOTEE-DiME,
1660, VIS-A-VIS LA PETITE RÏIE DE LA PLACE.
,db,Googlc
M. A. H. VAILLANCOUET,
Desservant, lors du deuxième cfin-
tenair« de l'église de la Easse-
Ville, en 1888,
pauteur^ d'après l'ordonnanee du
Conseil Souverain, devait, après
avoir fait régler leurs boussoles ou
autres instruments d'anpentagea,
r Martin Boutet (3), professeur
mathématiques, prendre leurs
alignements pour les concussions
faitea aiu nom dti roi. Dèe avant
2660, comme l'attestent les plans
do temps, un buste du loi Tx>uis
XIV omait la place. M. de Chain-
pîginy en m.it un en bronze en 1667-
{i). Il 6ta.H sîtu-ê sur la rue Wntre-
i)ainie, la face touraïe du côtn de |
la ruiéUe qui descend à la ruo St-
f3) O Martin Boutet. sîeur de
St-lVrarti-n. était proprictnire h i
QQ^b"c de l'emplf""enie]it q'.i'oc<"'- i
paît M. P.-J.-O. Ohanveau. sur la ,
rue Sbe-Anne. Il fnait cMte oon- ,
oess'on de H. drt MoTitmaimy.,
f4) TTn buste ou \ifwy s^ta^'ip de j
Henri TV eor^n^idrait parfaitte-
ment à oe^t endroit.
Vicaire de la Basilique, desservant
actuel de l'église de la Basse-
ViJSe, eau 1903.
pierre. Os buste ne paraît pas avoir
survécu à iB monarque. Quand l'é-
glise de N.-Dame d» la Victoii«
.iiut bâtie, la place prit le nom de
place Notre-Dame^ qu'elle a con-
aeryé depuis.
" Les cmipilaioein»enitls auitoor du
marché étaient recherchés. I«a
marchands et les premières familles
y &p-iournaient volontiers, La pre^
mière maison sur la rue Notre-
Dame, à côté du magasin, était
oocunée en 1680 par Robert Pare ;
la ?/-fonide au nord, par Tinguet et
des Ormeaux, puis venaient le^ hé-
ritière Talon, les marohanxk H«-
zeur "t Soumande et M. dte la No-
raie. M. Talon avait deux ejnpla-
ctements à l'est de la rue au bout
de la "lace, No-l'and avait tout le
fond flu mardié. C'est là, dans la
maison du sieur Julhereau des Cha-
telets, que furent logées à lewr ar-
riva les dames Ursulinea, en
DigitizcdbyGOOgle
1639, et lee Dames Hosipitaliërea,
«n 1644, à leur i«tour de Siilery,
Sur '*! côté oueet de la rue St- 1
Pierre, iL Eageot, gietfier de la
Tvrévote, avait deux ranplace(iiieii.ta;
du côté 8ud était M. de la Tes^e-
rie, oonaeiller, suivi de M. de Vil-
leray, aussi oonaeiller. A Test de
la rue St-Pierre. M. Guyon était
logé au sud et M, Lebert au nord
de la ruelle. En. 1690, M. de la
Cheanaie, commis -géranrt do la
comnagnie dee Indes occiiientalcs,
hab'tult une sorte d'& pdals à l'est
de la rue Sauit au Matelot, dans
le Hoc où se trouve le magasin
Chinîc & Oie."
LA RUE ST-PIBERE
" La rue St-Piewe est plus mv-
derne que aa voisine la rue Notre-
Dame. Au Kanps de Champlain et
longliemps aprèai 'elle n'existait
pas. Dana le plan de 1660, elle est
tracée jusque vis-à-iyis le pied de
la Côte lÂmontagne, Le nom de
cette rue apparaît pour la premiè-
re fois sur le plan de 1680 ; cepen-
■dant elle n'est pas encore noami^e
dans le recensement de 1716. En-
fin, dans le raoensemenit de 1744,
nous la trouvions mentionnée pour
la première fois avec pi^ de qua-
rante familSes. C'est donc entre
ces deux dernières dates qu'elle a
«té habitue, du moine un peu no-
tablement. Dans le Plan de Lamo-
rille, à l'époque du siège de Qué-
bec en 1T59, cettte rue ne se rend
qu'à l'origine de la rue de» Chiens,
rue Sous le Oau, v^s-à-vis le tout
oriental de l'Université. Jusque
vers 1816, elle se terminait par un
Twnt. qu'on appelait le pont rouge,
et qui pn réunissait l'ertrémité à la
rue Sault-au-Matelot. C'est quel-
que temos après qu'on construisit
la rue Saint-Paul et qu'on l'unit à
la rue Saint-Pîerre, en terminant
célIe-ci. La rue Daliousie et la rue
Saint-Aadré ne datent pas de plu»
de vingt ans, œbte derït'ère depuis
une dizaine d'amiées seuiemept.
Dan" ce siàde, la rue SainiP-Pierre
est devenue la rue de la finance ;
on y voit les banques Union, d'E-
paiw- Nationale, de Quéibec, Bri-
tis'h NortL. America, eta"
LES RUES COMMEiEtCIALES
"Naturellement, le conamerce de
Québec est né à la Basae^iEe et s'y
maintienit eiicore,b;en qu'il s'exeiroo
un ixiu partout. Au XVIIe aiède,
les mes commerciales étaient les
rues Sous-le-Fort, Notre-Dame et
8auIt-^u-iI)at€ilot ; au sièole der-
nier est venue s'y joindre la rue
Saint-Pierre. Enfin, tout dteRnière-
ment, nous avons la rue Dalhousie.
Parmi les commerçants de la pre-
mière moitié du XVIIIe sièd^
alors que le n%oce m faisait pas
diéchoir la nobleeae du paye, nous
trouvons des noms distingrués :
MM. Jean de l'Eetage, rue Sault-
au-iMatelot ; Etienne de Grand-
JJesîiil, Joseph Fleury de la Gor-
-*!iiidicre, sur la rue Notre-Dame ;
et sur la plaoe de la Basse-vi'lle, lea
sieurs Louis de la Gon!:eiidière,fiÎ3,
Charles BouicJiervrllet Gillea Beau-
rivajre. D'autres noms plus modes-
tes abondant dans la rue Sous-le-
Fort ; ce sont ; François Per-
rault. Mirabeau Greyssac, Aymart,
Perrault dit Dret.il. Ls. Fiat, Ba-
r8i"Tiet, Jehanne Deplaine dit Da-
mours, ert«. ; et dans la rue Sainte
Pierre : Bédout, de Couagne, Moû-
niVr, Moreau,.Gagnet, de Dantory,
etc. Quelques personnafres. con-
seillers ou autrea se mêlaient au
oommierc«, mois la plu.part occu-
ipaîlflit la nue Lam'iintacre, Buiadiei
des .Tard-^ns et du Parloir. Aujour-
d'hui, outre les ruée de la Basse-
ville, I« eommeiwo g gagmé les ruea
Buad». dfl la Fafcri<iue, St-Jean, la
rue St-Joseph, à St-Roch, et la rue
St-VRlIier, à St-Sauveur.
DigitizcdbyGOOglé
HSpital^Général actuel de Notre-Dame d&s Anges
CHAPITRE X
EGLISE DE LTÎOPITAI/CIENE-
EAL' DE NOTEE-DAME-
DES ANGES.
Conunencée en 1670, et inaugu-
rée en 1671, par le B. P. AUart, 1
commissaire et gardien du couvent I
des E^ollets de Notre-Dame dea
Anges. En 1692, le couvent a été |
vendu à Mgr de Saint-Vallier, pour
y fixer son Hôpital- Gêné rai, qu'il,
avait fondé en 1689, â la maison de |
la Providence, a la Haute-Ville. La
eœur StetTrsuIe, relifrieuse de la 1
Congrégation Notre-Dame, qui |
avait la direction de la maison de
la Providence, Mme Denis ainsi
(lue les pauvres prirent oossesâion
du nouvel Hôpital -Général, le 3 oc-
tobre 1692. " Quelques voitures,
dît la Relation, portaient les plus
infirmes ; les autres marehaient en
ordre, eoug la direction de la Sœur
Ursule et de madame Denis, Mrt
de Saint-Vallier les attendait dans
r^ise, pour les offrir à Dieu av«Jit
de les mettre en possession de leur
nouvelle demeure. " — Vie de Ugr
de Saint-Vallier.
" La Sœur Ursule resta cliai^rée
pauvss, (tit l'analyste
deI'Hâpi6ajt-G«TiiéiiiaI»Pi fadisanit aider
«ians cettia bomne oeuvi^ pan- deis per-
sonanEs (Jharitiaiblea dont «ile a.^*i<int
la surveillance. Les administrateur»
choisis furent les mêmes qui avaient
jusque-là géré les affaires du bu-
reiu de charité. Nous trouvons leur»
noms au bas de l'acte par lequel il»
acceptèrent la donation faîte, par
Mgr de Saînt-Vallier, du couvent
de Notre-Dame des Anges, aux
pauvres du même bureau :
" François Dupré, curé de Qué-
" René-Louis Cfcartîer de Lotbi-
nière, linutenant-aénéral.
\ " Paul Dupuy. procureur dli roi,
au si°ge de )a prévoté de Québec.
" P'erre de Bé"ard, sieur de
GT''nd''ville. cons'Jiller.
" Peuvret Hn Mesnv.. greffier en
chef nu ccseil nonver"in,
" Frs Meavleleine lîuelte d'Au-
ieuil procareur général, crut n»
'pvnir P63 anpos'îr sa sîgnatnre S
IVt-,
" M. le comte de Frontenac, gon-
.dbyGOOglC
Mgr de Saint-^VaHier. 4ème chape-
lain, de 1713 à 1727.
verneur Kénéral, et M. db Cbampi-
gny, intendant, étaient avec l'évê-
que, les chefs de l'adminiatratioD,
selon la teneur des lettre» patentes. '
Le (premier d'avril 1693, ^gr de
Saint- Vallier confia la direction de
l'Hôpital-Qén^ral aux Mèrea de
l'Hôtel-Dieu de Québec.
Voici la lettre d'obédience don-
née aux fondatrices par Mgr de St-
Vallier :
" Jean-Baptiste, par la (trace de
Dieu et du Saint-Si^e, évêque de
Québec, à tous ceux qui ces prifeieu-
tes lettres TCrront, salut et bénédic-
tion en Notre- Seigneur,
" Sur ce qui noua a été représen-
té par notre très chère fille en N.-S..
Jeanne-Françoise Juctereau
Saint-Iirnaee, suoérienri du mo
tère des filles Hospitalières di
Miséricorde de Jésus établi â Qué-
bec,' que, sur notre demande et bon
olaisîr. il a-urait ^iê fait choix, par
la communauté capitulai rement as-
eemhîée, des Sœurs Martruerite
Bout-doT' de Siint-îTeon -"Baptiste.
Louise Sounjaude de St-Au(CUBtin,
Geneviève Gosaelin de Ste-Made-
Mère Marguerite Bourdon de Saint
Jean-i^ptiste^ lère supérieure,
de 1693 à 1896.
leîne, religieuses professes de choeur
et de la Sqaur Madeleine Bacon, de
la Kê8Urrection,religieuse oonveirse,
pour conduire la maison de l'Hô-
pital-Général, établi par lettres pa-
tentes du Roi, fondé par nous, com-
me il appert par le contrat que noua
avons fait le dixième jour de jan-
vier 1693, accepté et ratifié par la
dite supérieure et communauté des
Eeligieuses Hospitalières de Qué-
bec ; accepté et ratifié encore par
M. le comte de Frontenac, gouver-
neur ffénéral de toute la Nouvelle-
France, et monsieur de Champî-
Kny, intendant, aiiesi du dit pays,
nommés conjointement avec non»
nar Sa Majesté ipour être chefs de
la direction du dit Hôpital. "
"Nous, après avoir tu le tout et
considéré, non seoilement nous avons
approuvé le choix des dites quatre
rplijfieuses sus-romméea, fait par la
ilife communauté, mais nous avona,
de plus, loué le dessein ome les dîtes
quatre religieuses ont de se consa-
crer au service des pauvres du dit
Hôpital ^Général, approuTê et a.p-
prouvons ce qui a ifté fait en eon-
DigitizcdbyGOOgle
. Mère Louise Soumande de Saint- Augustin, 1ère supérieure dans-
séquence du dit établissement et dé- professe, qui leur tiendra lieu de
libération de la conununauté, à con- su|piéa:^eure, et au prêtre que nous
dition que les dites Reliirie'-iaes ■ jugerons à propos d'établir pour
choisies et celles qui y pourront être être leur supérieur dans In dite mai-
reçues d-aus la suite, vivront selon ^ son ; bien entendu qu'il ne pourra
leurs Règles et Constitutions ; qu'el- être fait aucune altération ou chau-
les pourront y établir «ne commu- cément des -deniers de la fondation
nauté religieuse, selon qu'elles ont par application en cas de rachat
accoutume dans les autres mona^- ailleurs ou autrement, que de no-
tères, s'il est trouvé ainsi convena- tre autorité et d'e nos successeurs
Me par nous et nos auccesseura évê- iSvêques : aue nos iprésentes paten-
ttnas, pour y servir les pauvres se- tes seront bien et dijment insérées
Ion leur vœu, diésîrant que les dîtes at mises dans nos archivea et secré-
Religieuses choisies obéissent à la tariat pour y avoir recours ainsi que
fiœur S t- Jean-Baptiste, ancienne ■ besoin sera.
DigitizcdbyGOOgle
Mère Jeanne-Ffangoiee JuicdiEireaii,
<ie iSt-IgnaJce,
" Donné à Québec, ce trentième
de mara mil six cent qniatre-vingt-
treize, sous notre seing, acellé du
sceau do nos armes et contresigné
par notre secrétaire,
(Signé),
+ JEÂIT, érêque de Québec.
L. S.
Par Monseigneur
Eévallet, "
LETTRE lyOBEDIENOE DE LA
MERE SAINT-IGNACE.
" Sœur Jeanne-Françoise Ju-
cher eau, lie Str^Ignace, supérieure'
du monastère de la Miséricorde de
J^us, établi en Hôtel-Dieu de la
ville de Québec, à tous ceux et celles
qui CCS pr«3entes lettres verront,
salut :
" Vu tous les conaentementa né-
cessaires pour établir les Religieu-
ses de notre Congrégation pour le
Sceau de l'Hôpital-Oénéral
gouvernement de l'Hôpital-Général,
et la permission de l'Dlustrissime
et Eévérendissime Père en Dieu,
Jean-Baiptiste de la Croix, évêque
de Québec, de procéder à l'âeetion
de celle gu'il plairait au Saint-Es-
prit destiner pour donner commen-
cement à cette bonne œuvre, et
ayant depuis reconnu par effet que
la divine Providence avait jeté lea
yeux sur nos très cbères Sœura
Marguerite Bourdon de St-Jenn-
Baptiste, Ironise Soumande de St-
Augustin, Geneviève Goaselîn de
Ste-Mfl.de!eine, profeiœes de cbœur,
Madeleine Bacon de la Beau rrîct ion.
profeaae converse, j'uridiquemeat et
canoniquement élues pour le dît
établissement ■ vu. denuis. l'obé-
dience à efl'ljeis diomniée par mon dit
Seip neur, notre digme prélat, les
avons envoyées ii la dite maison
pour commencer le ''it étaMîsse-
ment et donne nour cela la '.ir^sente
obédience en notre nom etde toute
notre communauté, et faisoufi Ba-
voir à tous : que les quatre Reli-
flrieusea oî-deesna nommées sont pro-
fesses de notre dit monastère de
Québec, et que nous les reconnais
sons pour nos très chères Sœurs,
dignes d'être considérées pour le sa-
crifice volontaire qu'elles font pour
DigitizcdbyGOOgle
B, P. Joctoide DniS, récollet, 1er
chapelain, de 1693 à 1698.
l'amour de Notre- Seigneur, auquel
«lies Berrent en la personne des
pauvres et dans une étroite obaer-
vamce «Je nos règileB et des voeux die
religion ; et seront nos Husdit'>B
Sœurs conduites er le maison du
dit Hôpital-Général, par le» per-
sonnes ecclésiastioues qu'il plaira
i Ifonseiamcur ordonner pour être
leur conducteur.
" En foi de quoj noua avoîis eî-
feaê et scellé ces présentes du sceau
de notre Oongrépation, le trent«-
uniôme du mois de mars mil six
•ent quatre-vingt-treize.
(Signé) :
J.-Ftançoîs de St-Iffnace.
1892. — " Original sur parchemin,
scellé et contresigné, «l'^n mande-
mept de l'Evêque de Québec (gr,
Dame «îes Anpe». proche Kéibec,
ivc w's <léiK>nda(*Ps. ponr y placer
m hôpital-iréuéra' oue Sa M^nefité
1 bien voulu établir par ses lettres
DigitizcdbyGOOgle
Mère Marie Charlotte de Rameeay
de St-Claude de ht Croîs, fi'Toe
M. Piiilip.pe Bouchei', Sème chape-
33in, de 1T12 à 1713.
patentes du mois de mars 1692
comme il est porté plus amplement
par le contrat du (Lu date est
laissée en blanc sur l'original.) "
" jVouï pour leur témoigner noa-
tre gratitude tt iMeov&iiJanice leur
avoua permis et accordé, permet-
ions et accordons aux religieux
d'étab'ir leur couvent régu"
dans !a ville de Québec, et d'y vivre
en communauté, d'y <%anter l'offi- '
ce divin publiquement, et d'y faire
toutes les fonetîona qu'ils ont cou-
tume de faire en toBtes leurs au-
tres ma'sone et couvents de la pro-
vincB t!e Paris, leur permettant
spécialement, oomme ils nous
l'ont demandé, d'exposer le T. S.
Sacrement aui j'oura des festea d€
St-François leur fondateur, de
Notre-Dame des Anges et de St-
Antoine de Pade, leur titulaire,
Nous voulons et désirons qu'ila
maintiennent la dévotion du cor-
don du tîerB-ordre, et qu'ils fas-
sent pour cela tout ce qui leur est
marqué dans la bulle, et sin^Tîère
ment ''ur procession du très Saint
Sacrement touts les seconds di-
manches du mois et qu'ils publient
les indulgences qui y sont atta-
chées.
" Nous exhortons les peuples de
ce diocèse que pour marquier leur
reconnoissance des service» qu'ils
ont reoeus de ces bons religieux
depuis longtemps, ils ayent une dé-
votion particulière pour Saint-
François et autrea saints do leur
ordre, aous la protection desquela
nous remettons volontiers et avec
confiance cette église et oe diocèse.
" Voulant de j^us que pour con-
server la mémoire de la cession et
échanee qu'ils ont faict de Wostre-
Dame des Anges, Ire. titulaire de
leurs missions, pour y placer l'hô-
pital général le dit Hôpital porta
et retienne k perpétuité le nom de
l'hôpital de Notre-Dame des An-
ges où les dits religieux pourront
venir une fois chaque année pro-
oeasionnelleicCTit, portants l'îmagre
de la T. Ste-Vîerge chanter une
DigitizcdbyGOOgle
K. P. Maurice Imbault, récoUel,
chapelain, de 1T138 h 1744 et de
1747 à 1756.
grand'mesae, et ce le dimanche de
Tootave de N. Dame des Anges, si
bon leur semble notre intention I
étant de leur permettre et non de
les y obliger, comme aussy de dire
quand bon leur semblera des mes-
ses basses, désiians gu'on les y re-
çoive avec honneur et <]u'on leur
fournisse touts lea ornements né-
Mère Marie Joseph Duchesnay de
l'Enfant Jésus, 7ème aapétieur**.
' Les susdits religieux étants les
premiers pauvres de notre diocèse,
et qui nous touchent de plus près,
à raison de la perfection da leur
état, nous dcsirona qu*' le dit hS-
pital fasse une charité toute les
ans, suivants l'estat où il pourra
E6 trouver, ce que nous osons rè-
eoEunander h MM. les administra-
teurs, que nous prions de tout no-
tre cœur vouloir bien entrer en no-
tre esprit, le tout cependant par
charité et sans obligation ; et com-
me le dit hôpitel, .8 raison de sa
pauvreté présente, ne se trouve
pas en état de pouvoir faire des
aumo^nes. nouj» voulons bien exer-
cer cette charité et faire fournir
aux dits religieux en pain, vin et
autres choses la somme de cinquan-
te écu3 touts les ans. "
I "Quant au petit Hermitage de la
I Portiuncule que les dits rdigienx
noua ont demandé pour mémoirial
de la première fondation de leurs
missions, pour y faire leurs retrait-
tes et pour leurs autres commodi-
tés, nous leur mettons d'y bâtir
une petite chapelle avec un (petit
clocheton pour y donner la sainte
mesiîe quand il y aura qu«^que re-
lifrieux qui l'y voudra dire."
" Or, comme nous désirons que
les dits religieux jouissent patai-.
blement et à perpétuité des susdi-
tes permissions, non seulement
dans leur couvent de la ville de
Kébçc, mais aussy de Montréal,
des Trois -Rivières, quand ils y se-
■■fiit établis et autres lieux de no-
tre d^'oeèse noua supplions avec
toutte sorte de respect et autant
qu'il est en nous, nos vénérables et
illustrissimes frères nos encces-
scurs évêques, d'entrer dans nos
sentiments envers lei dits religieux.
do les favoriser et faire exécuter le-
contenu des présentes que noua dfi-
DigitizcdbyGOOgle
^ère Geneviève Ihichesiifty de
Saint- AugTJst in, 5ême supérieure.
sirona être observées à perpétuité.
" Faîct à Kébec dans notre a'
mina ire ce fiuattième Septembre
1692 Signé de notre main et con-
tresifmé de notre secrétaire, et
scellé de notre sceau,
[Sc^'aul
fJEAIf, évêque de Québec.
" Par MonseigTipur Trouvé."
existe LeTac, p, Ml.)
1692.—" Extrait du. livra <ie la
proTÎiice et de l'aasiemblée extraor-
dinaire du 'Jéfinitoire, tenu dans
notre couvent royal de V'ersaîllea,
le 26 février 1692. Séance quatriô-
" Tje très E. P. Provincial noua
a fait rapport de la propoaitioo
que Monseigneur l'Evoque de Qué-
bec a fait en Canada & nos Pères
verbalement et qu'il nous a réité-
rée même plusieurs fols deipuig qu'il
est en France d'acheter notre cou-
vent de Notre-Bame dea Angea
dans le dessein d'y étaMir un hôpi
tal général ; et ce en cas que noua
venions à l'abandonner, et de réu-
nir les deux établissements en ce-
lui de Québec.
'■ Lecture faite de plusieurs mie-
sives tant de Monseigneur d«
J-'ronteuac gue de nos religieux mia-
sionnaires tendant à la même un,
in cas de réunion de la susdite ;
il a été dit que la province consent
à la vente et aliénation du couvent
et maison de Kotre-Dame des Anr:
ges et terres qui en dépendent,
pour être la somme em'plcyée à
construire une maison régulière à
l'iiospice de la haute-ville de Qué-
beû, et attendu que nous n'avons
aucun mémoire des instructions de
l'Etat des lieuï, et que d'ailleurs
nous avons encore moins de con-
naissance des emplacements desti-
nés pour la maison de la ville ds
Québec, et de la sûreté de l'acqui-
sit'on qu'on en pourrait faire, et
qu'en égard à l'éJoignement noua
ne saurions convenir en France dea
conditions de vente de notre mai-
son de Notre-Dame dea Anges, ni
pasaer par conséquent aucun con-
trat dans les formfs par notre syn-
dic ■-■ tiar non^ avec Monseigneur
l'Evêque de Québec.
Le i)4âiiitoiTe assemblé a don-
et transçiorté, donne et trans-
porte autant qu'il est en lui tout»
au 1 1-1 "i té et pouvoir à Monseigneur
de Frontenac protecteur et père
spirituel et syndic apostolique de
nos maisons et missions du Cana-i
da, de traiter, transiger et con-
tracter avec MonseigTieur î'Evêque
ou tout ce qui coniiernera l'aliéna-
tion du dit oouveot et des terre»
en dépendantes ; leiquel contrat de
vente sera envoyé au définîtoii«
des Eéoollets de la province de St-
Denis en France pour être accep-
té, approuvé et ratifié au nom de
la dite province et avoir ensuite
son entier effet ; à condition auasi
DigitizcdbyGOOglë -
- 108 -
Hue le. tout ne aéra exécuté que le
dit Beigneur Evêque ne nous ait
donné par écrit la permission
d'exeroer nos fonctions à notre
hosnioe de Québec comme noua les
exergons maintenant à notre cou-
vent de Notre-Dame des Anges, et
qu'auparavant de contrats 11 eon
fait deecent« sur les lieux pour
faire inTCntaire des meubles, ta*
bleauic, retable d'autels, ustanciles
ou'il conviendra transporter à no-
tre profit au couvent de la bante-
ville.
" Et au^<îessou3 est écrit."
" Cet extrait eat conforme à son
original en foi de quoi nous avong
signé en notre couvent d*8 Recol-
lets de Paris ce ITème jour de marg
1693, Et scellé du petit sceau de
notre office, et ont ainsi ffîgnfi au
dit extrait : Frère Louis Ijefebvpe,
ministre provincial. Fr. Hyacinthe
Lefebvre, Père des deux province»
et exiprovincial. Fr Augiistin Mi-
cault, définiteur. Frère Céleatin
Aubourff définiteur. Fr. Alexis Lo-
ra:'n, définiteuT. et Fr. Laurent La-
moureux, définiteur et secrétaire
du défini toire.
"CoIlationnS à Québec, le leème
septembre 1692.
fSiKné^ GENAPLE.»
existe LeTflc, p. 2të.)
1692 — " Ckintrat d'échange entra
Monsei^eur l'évêque et Monsei-
gneur le gouverneur, pour le» Eé-
colleta, 26 septembre 1682. "
" Pardevant le notaire, garde'
notes du Roi en sa prévoté de Quê-
lec, en la îTouvelle-France, sous-
signé, furent présents : haut et
pnifisant seijmeur Mesaire Louis de
Buade de Frontemac, ChevMlWrf
comte de Palluau, Confrère du Roi
en ae^ conseils, son gouverneur g6-
néral en tout ce pays de la France
beptentriouale, faisant «t stipulant
en cette partie au nom et comme
syndib apostolique des RE. PP. Bé-
colleta de ce dit pajs. Père et i«o-
tecteur de toutes leurs missions,
(auiaté présence et du consente*
ment des très réTéreods Pères Hya-
cinthe Perrault, commissaire pro-
vincial et gardien de leur
couvent de Notre-Dame des
Auges de Québec, Daniel du Mou-
lin, Père maître des novices et étu-
diants. Séraphin Georgemé, lecteur
en théologie, et Juconde Drue, prê-
tre et missionnaire, tous religieux
du dit <ouvent) d'une part ; et
Monaeigneur l'Illustrissime et ré-
vérendissime Père en Dieu Messi-
rc Jean-Baptiste de la Croix de
Samt-Vallier, évèque de cette ville
de_ Québec, lesquels ont dit : Sa-
voir le dit seigneur syndic apostoli-
que des dits Pères Dérpllets, que
sur les propositions ci-devant fai-
tes pa:r le dit seigTieur évèque, de
minir les deux maisons des dits
Pères, en une seule pour la plus
grande commodité du public, en
icbangeant leur couvent de Notre-
Dame des Anges, pour en faire
l'Hôpital Général qu'il a plu à Sa
Majesté détablir par ses lettres pa-
tentes en cette ville ; et transpor-
tant et mettant la communauté du
dit (FOOivent en leur hospice, six à
la haute ville, au bout de la Place
d'Armes, vis-à-vis du château qui
serait et demeurerait changé à l'a-
venir en un couvent régulier, où ils
feraient toutes leurs fonctions et
exercdces comme ils font dans tous
leura couvents de la province de
Paria, et en conséquence de l'ex-
trait du décret du définitoire des
très révérends Pères Eéeollets de
la dite province de Paris, en date
du dix-feptième de mars dé «fette
présente année, demeure annexé
pirésentes, portant que le dît
itoire assemblé le 6 de février
précédent, a donné et tran^ortê
DigitizcdbyGOOgle
t. P.-JOS. MlAIiAVERGNE,
Chapelain, de 1797 à 1809.
toute autorité et xout pouvoir au
dit seigneur ayiidie, au dn uom de
traiter et contracter avec le dii sei-
gnear évéïiue de l'aliénatioii du dit
couvent de Notrc-Uame des An-
ges, pour ensuite en être le con-
trat ratifié, etij... Et le dit sei-
gneur sjTn^io apostolique au Bit
nom, entrant avec les dita religieux
susnommés dans l'utilité, commodi-
tés et édifioatrons des peuples et
dana le déair qu'ils ont de contri-
buer à la gloire de Dieu et aux
grandes utilités que le dit Hôpital
Gé-nénal retùrera de son établisse-
ment au lieu dru dit couvent : for-
mant les yeux à des vues d'intérêt
que des personnes d'une autre pro-
fession et d'une autre règle que la
leur pourraient avoir, le dit sei-
gneur syndic apostolique des dits
PÈres Eéfiollets de ce pays, en ver-
tu du pouvoir à lui donné par le
dit décret du définitoii-e de la dite
province de Paris, abandonne, cède,
transporte pt délaisse an dit nom.
au dit seigneur évêque, aux iîna
aiisdites. le dit couvent de ÎTotre-
Pai"- idlcs AngieB, et ks cent 'six
arpents de terre en dépendant con-
sistant en dix arpents de front sur
la Petite Eiviière St-Charles, te-
nant d'un tiôté, etc... (suit la des-
cription conforme au titre de pos-
session, consistant en une église
avec une chapelle et sacristie der-
rière l'arutel, et un chapitre, un
ittioenr au-desauj,, un doître en car-
ré composé de sept et huit arcades
de chaque côté, dont l'un des dits
côtés, au sud, est le long de la dite
^lise ; le deuxième est sous partie
et le long d'un dortoir bâti de pier-
res, («ntenant vingt -quatre cellu-
les, sous lequel dortoir sont les dé-
penses, cuisine, réfectoire, vesti-
bule et 1«8 caves au-dessous et par-
dessus un grenier de toute la lon-
gueur ; le troisième des dits côfés
du dit cloître est le long d'un bâti-
ment de colombages, qui consiste;
en chambres et offices que monsei-
gneur le comte de Frontenac a fait
bâtir, lequel a éfé appelé à ce su-
jet " le Bâtiment de Monsieu.- le
Comte " et le quatrième côfé. au
nord-est, est une simple allée de
cloître sans bâtiment ; le tout
ainsî qu'il se comporte... franc et
quitte de toutes charges, droits et
redevances quelconques par lettres
d'amortissement de*Sa Majesté en
"afp du 9 mai 1677. Pour du dit
couvent en tout son contenu et des
dits cent-six arpents de ter-
rea en dépendant faire et
dianoser à toujours à l'avenir par
i" dit seiRiieur Evêque et ses suc-
cesseurs comme bon leur semblera.
!i l'usage du dit hôpi)tal-général à
rerDétnité en faveur des pauvres
'"VpIui : dans laquelle église et
bâtiment susdit demeurera et sera
laissé au profit du dît hôpital-géné-
ral lo letable et le balustpe de l'au-
tel, les lambris du réfectoire et du
choeur, les planches qui ferment
les arcades du dit cloître, le hr-'s
de chauffage, deux tables du réfee-
DigitizcdbyGOOgle
SIère Anne Sirois d« St-Anselme,
18e si'-^rîeui-e.
■".oiire, les deux confessionnaux et
banca de l'église, les ferrures et
cerrurea et tous les chaseis doubloâ
et vitres du dit couvent : Etant
convenu qu'ils remporteront seuJe-
niPat les meubles et ustensiles ei-
aprèa, comme tableaux, armoires,
pupitres du réfectoire et du choeur,
deus tables du réfectoire, les gra-
bats et tables des chambres, les
chaises, le balostre de la ebapellc,
les banoe d-u chapitre et le dessus
de la chaise <îe la dite églibe. Ot
abandon, cession, etc., ainsi faits,
moyennant la somme de seize mille
livres monaye du çays, pour une
fois payer, pour aider à rebâtir les
lîits re'i'eieiix ou litu du dit hos-
pice en cette dite ville, et pour ac-
quérir les emplacements contins
à ce, nécessaires, de laquelle somme,
oeJle de huit mille livres aéra payte
comptant par le dit seigneur évè-
que au syndic apostol-ique au dit
nom, immédiatement après la si-
gnature du présent contrat ; les
huit mille livres restant inconti-
ïient et dès aussitôt Que l<i diit Sei-
gneur STidiic au dit nom, aura four-
■ ny la dite ratifiioaitiom au. dît défl-
nitoire de la dite province de Pa-
ris en bonne et due forme, comme
il s'oblige et promet rend^ et four-
nir au dit seigneur évêque dans un
an dliui an pins tard ; nrayennant
quoi le dit seigneur évâqiue prconet et
s'oblige en outre baiUer et payer
enWore par chacune desi cinq aai-
nées suivantes la somme de seize
cente livres monnaiie du paya, pour
subvenir aux fraia de la rebâtisse
du dit couvent en cette dite ville,
dont le premier payment se fera
aussi dSs aussitôt que la dite raU'
fication du dit définîtoite aura été
Kmise en maine du dit setgueuT
évèque ; non compri» la somme de
deux raille livres qu'il doit pay«r
en outre tout ce que dessus pour
le prix des susdits meubles ; et ce
à l'arrivée des vaifeaeaui de Fran-
et autnuenter le terrain du dit boe-
pîce nour avoir l'étendue nécessai-
re â la rebâtisse du dît couvent,
ieelui seijnieur évêque cède, trans-
porte, délaisse, joint et unit, dàe
maintenant à toujours aux terre»
du dit hospice et nouveau couvent,
en propriété, tout le terrain et bâ-
timents qui sont dessus p«r l'ai a<^
quis du sieur de la Durantaye tant
en son nom que comme Procureur
de Dame Françoise Duquet, son
épouse par contrat passé devant
Carno let Vérani. Conseillers du
Eoî, notaire au Chatelet de Parie,
1? vingtième janvier dernier ; con-
f-'Stant le dit terrain en un arpent
dans lequel est compris certain pe-
tit emplacement de forme triangu-
laire mentionné au d't contrat
d'acquisition susdite ; Igï dâbs bâ-
timents consifetant en deux corps "de
logis l'un en face en ct>ur et jar-
din et l''autre en aile entre deux
cours, sans qu'il en soit fait plus
ample description, et des reli-
gieux au s -nom mes, desquelles mai-
sons le dit seigneur Evêque retire-
ra les meubles et cabanes qu'il a
fait mettre ;, de plue le dit terrain
n'étant pas encore suffisant, à raî-
eon des acquisitions à faire pont
un jerd'in doot les dits Père» pais-
sent tirer les légumes et nacines
néceasaÎTes à leur subsistance et
DigitizcdbyGOOgle
Mère Marie-JoseTdk Sîrois de
Socb, 19e supérieure.
que d'ailleurs ils ont besoin â'un
lieu de débarquement pour la petite
chaloupe ; qu'ils ont à voiturer leurs
proTJBioua au lieu <les quatre ar-
pents de terre que les dits Reli-
gieux voulaient se réserver de celle
de Notre-Dame des Anges pour y
bâtir un petit ermitage et y faire
des retraites ; le dit sieur Evêque
s'oblige et engage de donner pn
outre tout ce que dessus, après la
signature du présent contrat, la
pomme de douze cents livres mon-
naye de ce dit pays, «ne fois payée
seulement pour leuf faciliter à
avoir un terrain près de cette vilîe
sur le bord de l'eau où. il leur per-
met de bâtir et établir ledit ermi-
tage pour y faire pt leurs dites re-
traites et d'y avoir une chapelle
arec un .petit clocheton pour y son-
ner la messe.
"Et pour la sûreté desdits pay-
ments suspécifiés et garantie dudit
arpent de tc-rre et maisona par lui
cédiées et unies aux terres du dit
hospice pour ledit nouveau cou-
vent. ic-e-Iui seigneur Evêque oblig*
et byinothôque tous ses propres
bilens. meubles et immeubles, pré-
sents et à venir, même ceux dudtt
hôpital uénéral, comme aussi ledit
SeîfiTicur syndic apostoKque, réci-
proquement, se porte et rend cau-
tion des sommes de deniers qui lui
seront payées par avance, promet-
tant les rendre et restituer au oas
oue Kdit définitoire desdits Pères
de la Province de Paris ne voulut
ratifier le présent contrat ; a l'a
restitution desque-Is deniers il hy-
pothèque toutes les dites terres et
bâtiments dudit couvent de Notre-
Dame des Anges, etc.. Promet-
tant, etc., obligeant, etc., renon-
çant, etc.
"Fait et passé dans le cabinet de
l'appartement de mondit seiigneur
le .gouverneur, au Château de cette
ville, après-midi. le treizième jour
de septembre l'an ÎTDC quatre-
vingt-douze, présence de messire
Jean Bochart, dher seigneur de
Oharapigny, Noroy et Verneuil.
intendant de justice, polîeee et fi-
nances en ce pays et autres en la
présence des sieurs de Franqueîîto,
hydrographe du Roy, et Bouffelot.,
de la Prairie, bourgeois de cette
ville, qui ont avec lesdits seigneur
gouverneur et évoque et intendant
signés à la minute d«s présentes.
(Signé). GEKAPLE.
(Xiate LeTac, p. 246.)
DigitizcdbyGOOgle
Mère Frannoise Gadibois de
vier, 21e supérieure.
" Et advenant le dils-septième ]
jour de septembre MDO quatre-
■ringt-douae, fut présent Monsei-j
gneur le comte de Frontenac dÊ- \
nommé au contrat ci-deTant, enl
nom et qualité de syndic apostoli-
que, père et iprotecteur spirituel
desdits Pères Récolleta de ce pays. I
lequel seigneur et dits noms a re-j
eonnu et confessé avoir reçu de
ÎMonaeigneur de Québec la somme I
de huit mille liflrres monnayé de ce
paya pour le premier payment dea
prix des terres et couvent de Notre
Dame des Ange^, portés par le con-
trat ci-devant écrit, ayant fait
die livrer )a dite somme de huit
mille livres ez mai us d'honnête
femme et procuratrice dn sieur
Bouttevillle, marchand, de cette
TÏlle, receveur et boursier des au-
mônes desdits Pères Eéeolleta, sui-
vant le réieéroicé que ledit scigeur
syndic aipostolique en a d'elle, pour
être Ladite somnie de huit mille li-
vres (ainsi que les autres pay- I
ments suîvants). employés à la re- '
bâtisse d'un autre couvent en cette
vilîip aux termes dudît contrat ;
de l'emploi de laquelle somme et
autres payments ci -après sera four-
ni quittance audit seigneur évêqne
d« Qbâiec' des ouvriers qui auront
rehfiti ledit courent ou fourni le»
«natériaux d'îteeluï.
"Fait et paaeé le» diita jour et
an que dessus en pr&enee dea
flieurs Hurault et Eouffelet, bour-
geois de cette ville, témoins qui
ont avec ledit seigneur, syndic
apostolique ez dite noms, signés i.
la minute des présentes.
GEN"APLE.
{EXTRAIT DES REGISTRES
DU OONSEIL D'ETAT,
30 ilAES 1701.)
"Le Roy a'étant fait représen-
ter en son Conseil les lettre» paten-
tes données au mois de mars 1692,
pour l'establissement d'un hospital
ffénéral à Qu^ec, par lesquelles
Sa Majesté a nommé pour ohef de
la direction dudit hospital lea
sieurs Evt'sque, Gouverneur et In-
tendant de la Nouvelle-France, et
pour administrateurs le sieur curé
de Québec et trois laïques ;
le contrat de donation des terres
et bâtilments d'u couvent de Notre-
Dame des Anges, fait par ledit
sieur Evesque de Québec audit
hospital général, et d'une somma
de deux mille livres de rente par
luy destinée pour l'entretien de
quatre religieuses hospitalières
qui desserviront les pauvres dudit
hospital général, le traité fait par
ledit sieur Evesque de Québec avec
les autres directeurs et administra-
teurs le dixième jour d'avril 1698,
par lequel il a été convenu de lais-
ser fludiit sieur Evfsque la conduite
entière dudit hospital général et
de ses revenus présents et à venir
durant tant en considération
do ce qu'il a fondé ledit hospital
général que de l'engagement où il
est entré d'entretenir trente pau-
vres, dont il devait avoir seul la
DigitizcdbyGOOgle
nomznatibn pendant sa vie, et en-
core de ce qu'il s'est obligé de fon-
der un revenu de quinze cents lî-
vrea pour !'entr«tîen de vingt an-
tres pauvres. ... ; l'ordonnance
rendue le septième avril 1699, .pour
séparer les religieuses hospitalières
establie^ dans ledit hospiital général
deja communauté Ae celles de
l'Hôtel-Dieu, aoeeptée par ladite
communauté Je même jour, ce qui
a estS suivy de quelques contesta-
"tio_n« qui pourroient altérer l'union
qui doit régner dans l'a colonie,
s'il n'y estoit rémédiié ; à qnoy,
roulant pourvoir. Sa Majesté... a
ordonné et ordonne que le traité
fait entre ledit sieur Evesoue et
les autres administrateurs le dit
jour sixième d'avril 1698, sera esé-
cuté.et en conséquence a permis
au dit sieur Evesque d'establir dans
î'irospHal ffénéral de Our'bec ■me
communauté de religieuses hospita-
lières pour prendre soin du détail
du^it hoapital sons les ordres dudit
EvPsque sa vie durant, et en a
fisé le nombre à eoluy de dix y
compris la supérieure et autres
ayant charge dans k maison, et
deux converses, lequel nombre ne
pourra eatre augmenté sous auel-
que .prétexte que ce soit sans l'or-
dre eiprfe de Sa Majesté, laquelle
Mère Marie Vitaline Jobin de St-
Jean de la Croix, 26e supérieure.
enjoint au Gouverneur..,, à l'Li-
tendant et aux officiers du Conseil
Souverain de Québec «le tenir la
main à l'exécution du présent ar-
rêt. Fait au Conseil d'Estat du
Eoy, Sa Majesté y estant, tenu à
Vçrgailjes, le trente-unlèane may
mil sept cent un,"
PHELVPBAUX.
Vo:ci ce que noua lisons dans le
"Livre d'Or" de Gaston Labat ;
"Si noua mettons ici Soemr St-
Antoine de Padoue, c'eest que noua
sommes heureux de prouver que
le dévouement de la femme cana-
dienne ne le cède en rien à celui
des Canadiens.''
" Xe 3 mars de la présente
année (1901), un dimanche à l'hô-
pital d'Esoourt (Natal), s'est
éteinte dans le Seigneur Soeur
Saint-Antoine-de-Padoue, née Dea-
ro [hes, de la Pointe- aux -Tremble s,
suTM'i-'eur» du dit hôpital."
"Elle fit sa profession religieuse
le 7 août 1889, à l'Hôpitial-Géné-
ral de Quéibec. et dans le courant
de 1893, elle quittait ce monastère
DigitizcdbyGOOgle
MERE SAIÎiT-AJSTOmE DE PADOUE, (Née Dosroehes),
Une yictjme de ]a guerre en Afrique.
pour l'Afriqu'c Sud. Elle demeura
pendant sis ans au, S^natoriniin:'
Béréa de Durban, puis se rendit
au couvent d'Escourt, oil elle ve-
nait d'être nommée supérieure."
"Elle ne devait pas y séjourner
longtemps. La guerre apporta aux
religieusee un suroroit d'oecupa-
tions et de fatigues, occasionné par
le grand nombre de blessés confiés
dit
leurs soins. Soeur Saint-Antoine,
un journal d'Escoort, était des
pJus empressées et des plus atten-
tives auprès des malades et des
lilessés ; oublieuse d'elle-même,
elle no songeait qu'aux pauvres
souffrants, et prolongeait souvent
tard dane la nuit ses travaux et ses
veilles."
Cet excès de fatigue épuisa ses
DigitizcdbyGOOgle
forces, et le 3 mars, entourée ide ses
compagnes, assistée par Mgr Jo-
livet qui lui donna les derniers se-
cours de la religion catholique, elle
payait de sa vie son beau dévoue-
mentàlagrande, «ausedelaciiarité.
"Elle était âgée de trente et un
ans et cànq mois. Elle emporte
l'estime làe toua ceux qui ont eu le
bonheur d'apprécier la bonté et
l'affabilité de son caractère."
"Les funérailles ont eu lieu le
lendemain. Tous voulurent y assis-
ter et prouver ainsi leur affection
et leur gratirtude envers la regret-
tée déftunte. Les Dublin Fusiliers
étaient présents avec Ic-ur fanfart
en tout trois cents .personnes."
"La chapelle se trouvant trop
petite, le service funèbre fut chan-
té eous la véranda du Sanatorium
par Mgr Joliver, vicaire apostoli-
que de Natal.'*
"Le cercueil fut transporté de
la chambre mortuaire à l'Église par
les membres du corps médical de
l'armée et du Sanatorium. ; et de
là au oimetière paï le personnel de
l'hôpital civique,"
"I>a cérémonie fut pleine de
grandeur, et l'émotion profonde
des assistants, ajoute le journal
d'Eecourt, se trahit par les lar-
mes."
"Cest le première victime ilhoi-
sie parmi la phalange héroïque de
religieuses canadiennes, parties de-
puis sept ans pour so dévouer aux
soins de» milade» -'mis !-" '
siens lointaines de Natal. L'esprit
de foi qui leur a ffl'+. abandoni
leiuir patries I^ur fflmi'le, et le cl*
tre où elles ont prononcé leurs
voeus de religion, en les signalant
à l'admirat'on du moarle. n jeté
tmr notre -ntionaJjté onnadieiine'
im rayon plein de gloire,"
"Le nom de ■ Soeur Saint -Antoi-
me^îe-Padoue sera inscrit dans les
Annales de nos marty-rs comme
dans le coeur reconnaissant des
populations africaines qu'elle a su
édifier par ses exemples, auxquel-
les elle a prodigué, avec sa vie, les
soins incessants de sa charité et
de sa tendresse religieuse. " La
Semaine Religieuse de Québec"
Les premières hospitaheies de
liiopitai-UeuBral ae i^u&occ tirt^a
ao 1 xLoteL-lfieu, en Itsi'd, sont :
Mero juaraueni-; nuiu-mi, ue
Oi-jtau-Jiapi.ete.
jLLtue ixuisu aoumaujae, ue bt-
jM.eie ueneviève Gosselin, de tite
ALuueieinc.
tooeur Madeleine Bacon de la
KesurrectioD.
tjecve dernière avait fait son
noï.ciat pour eire mère ds ^luoeur,
sa meie xriaut devenue veuve, iut
admise pour êtits soeur converse a
ija.otet-i-'ieu, eue no vou.ut pas
être auaeBsus ue sa mèrB, eue pr.a
Algr de Laval oe la recevoir soeur
converse comme ea mère. Elle
tirent profession à la mcme uate.
J,a mère prit le nom de Sainte
Monique.
LçM premières hospitalières de
l'Hôp^tai-Uéneral ru=iei-<;ui_ i.fcpen-
dantes de la maison mère jusqu'en
J701, époque à laquelle se forma
un établissement séparé et iu-
dépenJant. C'est dauiS cet établis-
sement, situé sur la petite rivière
St-Charles, à une petite distance
de la ville, qu'elles reçurent- pen-
dant le siège de 1750, les rclis?ieu-
sea d© l'Hôtel-Dieu et des Ursoli-
nea de Québec.
' I*s religieuses de cet établissc-
meul s<i chance ai eut en même
temps de rinatruct;ou des jeunes
filles aas&i bien que du soin des
malades et des infirmes, ainsi que
des enfants trouvés. Elles ouvri-
DigitizcdbyGOOgle
rent uu ponsionnat en 1725, Gonl
la bonne tenue leur fesait hoii
neur. En 1714, elles ae chargèrent
<lu soin des inaenaêe. Mur d"^ Si
Vallior chargea M. Philippe B""
cher de faire construire >l l'extf
rieur de pouvant une petite nrti
son pour loî^er fjt» pauvres iti'i!;i
des, pri\-6 do leur raison. I/- frmi-
verneinP."t français, pnin le t^n-
Ternemeiit anKlaîa. sont vernis en
aid<? pour c"t asîle (TnliSrifs, jai-
(lu'en 184!!, fipoque oïl il fut tran.t-
féré à Benunnrt, Le npnalnnnn'
<](••' ieiines filles a f-M înmê qu'en
18(18.
1a- Personnel de la maison aii-
jourd'hui est de trois cents, sa-
voir : ■it~'~'
Mères de clioeiir 51
Soeurs converses 13
TTovices 7
Pauvres et invalides 200
Pensionnaires et servîleurs. , 23
ïotiil fTpg religieuses dapois sa
fondstiaU' ;
Mères de choeur 2^1
T.iste des siupérienres de l'Hôpital
Géinéral ;
Mère iîarguerite Bourdon de St-
Jeai-j-Eaptiste, fille de Jean
Bourdon et de Jacqueline Potel.
de Quii'lbec, ^lécédée le 11 octo-
hre;1706.
Mère Marie-Louise Soumandp de
St-Auffuet?ti. fillo de Pierre Son-
mande- et de Simonne Côté, de
Québec ; sunérieiire de 1696 à
1C99. et db 1702 à 1708. Déeédée
le 2S novembre 1708, (^suj^-
Hèrc Gabrielle Denis de l'AiirAn-
M. ANDRE DOUCET,
Chapelain, de 1814 à 1815.
(ïation, 1699 à 1702, fille -de Si-
mon Denis, de la Trirtité, et de
Françoise du Tertre, d«cédée le
27 o:aobre 1704.
Mèro Geneviève Gosaelin, de Ste-
iladele-ine, 1708 à 1714, fille de
Gabriel Gosselin.et de Françoise
Tx'lièvre, déeédée le 7 janvier
1730.
Mère Angélique Hayot, dia St-Jo-
peph, 1714 à 1717, fille de Jean
Hayot et de Louise Pelletier, de
Sillery, décédée le 12 novembre
1743.
Mère Geneviève de St-Augustin.
1717 a 1722, et de 1726 à 1730.
fille de Ignace Jucher eau Du-
chesnay, et de Catherine Pcu-
vret du Moam, déeédée siup«'-
rieiire le 20 mars 1730. Cette su-
périeure fut suspendue lors de k
stpultuire de Mgr de iSt-Vallier,
par le chapitre dfe Québec, parce
qu'elle avait permis de faire
l'enterrement à l'Hôpital. Voici
DigitizcdbyGOOgle
ARMOIIUES DE LA FAMILLE JUCHE RE A U-DUCHESNAY.
Dg gueules à une tëto o Saint-Denis d'argent.
ce que nous lisons dans la vie.de
Ifer de St-Vallior, .*nr si mon
et sa sépulture, p. 74. " Puis,
élevant un peu les mainsi. il ren-
dit son espt'it À Dieu. L'horlog*
venait de marauer minuit et un
quart, le 26 décembre 1727. Le
■vénérable pontife, àir^ dp 74 •"■■■
Tin mois et douze jourg. était
dans la quarante- troisième an-
née de ,=<in épiseopat."
" Après quelques heuies, on
«dressa un autel dans la chambre
funèbre. M. de Lotbinière, les RR.
PP. Dupai-c et Ju&tiv,ii;n y dirent
leur messe. La «fommunaulé com-
munia à In première, et resta long-
temps à prier auprès du corps de
son fondateur que toutes arro-
saient de leurs larmes. M. Ber-
thier, chirurgien du roi. et le frère
Hubert, envoyés par M. die Saint-
Ferréol, supérieur du séminaire de
Quéi«c, vinrent embaumer le |
l'orpa on pn'sence de M. Dupuy. .
T.e coeur fut mis dans un coeur'
I de plomb, que l'on renferma 'dans
' un autre coeur d'argent. Les en-
trailles furent auBsi mises dans
une boîte de plomb, que l'on remit
dans une boîte de bois. Le corps
fut ensuite revêtu des habita pon-
tificaux et po=6 d-ans la bière. On
la porta à la salle qui était tendue
de noir, et i'Iuminée d'un grand
nombre de lustres et de cierges.
Des autels furent placés de chaque
côté de la chapelle ardente ; plu-
sieurs prêtres et les révérends pè-
res néeollets et n'ésuîtes v dirent
la messe. M. de St-Ferr<'r>I et les
messieurs du ■séminaire vinrent en
eorps rendre leurs devoirs à leur
évèque. Les (hanoine-= seuls n'y
parurent pas ' ; ils nous firent même
dire d'envoyer sonner le*! cloches
par qui bon nous eemWeriiit. et
demandèrent la eire néeesa
1 devai
Ini fair
> la
:af.hridrn
T.es motifs de ces étranges pro-
^''és paraîtra bientôt
" IT. Dnpuy, pour sa part, fai-
DigitizcdbyGOOgle
8a:t préparer un char et uu -cKais
pour transporter le corps aux por-
tes de la ville, où le clerg-é devait
l'attendre. Pendant s^pt jours que
1« corps fut exposé dans la cha-
peU« ardentei le concours du peu-
ple lie ce'wa point. Ils veuMient
en foule <Fe la vïî'e et des environs
pou.r" doiwiier à la dépou'lle mor-
telle de leur premier pasteur, des
marques do leur vénération.''
" Les sentiments étaient parta-
gés sur la question de l'admini.-;-
tratioj-, diocésaine. Le chapitre
inonuna trocs vicaiiTe* généraux ;
MM, Boullard, Plante et Hazeur.
M. Dupuy et le conseil supéi
refoisêrent de les reconjiaître, et
déférèrent toute l'autorité à M. de
Lotbinière, archidiacre. Quand il
fallut faire l'inhumation, on ne
sut pas s'arranger à l'amiflb'e. M.
I>opuy fo persuada rmo leij cha-
noines avaient l'intention de faire
enterrer à la cathédrale
Monseigneur, parce que MM. le»
chanoines étaient ' déterminés à
l'inhumer dans la cathédrale ; il
ajouta qu'il agissait ainsi pour con-
server à notre communauté ces res-
tas précieux. Parmi les personne»
présentes, se trouvait M, Leclair,
curé de Saint-Vallier et chanoine ;.
il voulut faire '-juelqufu obsc-n-a-
tions ; l'intendant n'en tint aucun
compte. M. de Lotbinière, le Père
de la Chasse, jésuite, le Père An-
toine de Lino et le Frère Thomas-
Bertrand, récollets, prêtre et dia-
cre, se revêtirent de leurs surplis ;
M. Leclair se vit obligé d'en faire
, autant. Ils se rendirent dans la
J' i chapelle ardente, et, aprè» les
prières prescrites, ils prirent lo-
corps de Monseigneur, qu'ils ren-
fermèrent dans deux c?rcueils, l'un
de plomb, l'autrç de chêne, et le
portèrent à l'église. M. Dupuy, le»
personnes venues avec lui, et nos
pauvres, portant dos cierges, for-
maient le cortège funèbre
du pirelat, qui avait marqué ^'a- ] M. Dupuy qui entonna le libéra, «t
vanc« son tombe-»u dans l'égîise 1 les hommes de sa suite déposèrent
de son Hôpital -Général. {g cercueil dans le tombeau pré-
'' Comme exécuteur testamen- : paré, au pied dç l'autel du Sacré-
taire, l'intendant se crut autorisé h \ Cœur de Marie, La communauté se
prendre une mesure décisive et ; tenait au chœur ; toutes étaient
tranchante. Le 2 janvier, veille du inconsolables de voir leur fonda-
jour fixé pour l'enterrement, il se teur et leur père privé des hon-
rendit ici, à l'entrée de la nuit avec ! nours d'une sépulture convenable. "
M. de Lotbinière, M. André de i " Cependant, on se disposait
^igne, lieutenant-général, et M. dans les églises de Quétec à ren-
Hiché, procureur du roi. " H man- dre au pasteur décédé les d'pvoirft
da auprès de lui la mSre Geneviève . ^us à son caractère, et les cha-
Juchereau Duchesnay de Saint- noines avaient fait préparer une
Augustin, supérieure, à qni il en- 1 pompe funèbre à la cathédrale, d'où
joignit de faire fermer ha portes ' après le service, ils devaieait trans-
des vestibules d^s ssllrs ; ensuite, porter solennellement le corps â
Ji donna ordre, de la part du roi, S I Kotre-I>ame des Anges, pour l'in-
toutes les personnes qui étaient humation. Ces messieurs apprirent,
dans 1/ '"aiso" ff ae rendre dans ries le soir même du 2 janvier, que
le vestibule de 1 église, pour en- l'inhumation était dégà faite ■ ils
tendre ce qu il avait à intimer, s'en émurent ; une partie de la po-
Tout le monde obéit. A.lors, M. Du- pulation s'en émut aussi, et qné-
puy déclara qu'i_l venait faire sans qw's individus sonnèrent le tocsin
le moindre délai l'enterrement de et publièrent que le feu était à
DigitizcdbyGOOgle
3£àre Josépliine OéUtna Moisàii, <Ie
St-Joaephj 33e euipérieuTe et su-
périeure aetueUe, 1902.
l'Hôpital-Général. Les Grands Vi-
caires se lendirent ici ; ilâ interdi-
rent l'église, sus-pendirent la supé-
rieure de dwTge «t nommèrent une
antre religieuse pour la r^rËsen-
ter. Lia saiû'te messe fut célébrée à
l'autel de la salle tant que dura
l'interdit de l'église, qui fut levé
que le dernier jour du mois, et par
l'entremise de M. de Beauharnoia. "
Mère Thérèse Langlois de Safnt-
Jean-Baptîste, 6e supérieure, de
1723 à 1726 et de 1730 à 1732. Fille
de Jacques Langlois et de Thérèse
Uessard, de Québec. DécËdée le 20
f^T-rier 1734.
Mère Marie-Joseph de l'Enfant-
Jêsus, 7e supérieure, 1732 à 1738 ;
1741 à 1747 ; 1750 à 1756 ; 1759 à
1760. Sœour de Mère Gei^evière
Juchereau de St-Au^stin. Décé-
dée supifrieure, le 30 novembre 1760.
Mère Charlotte de Eameaay de
St-Claude de la Croix, 8e supé-
rieure, 1738 à 1741 ; 1756 à 17S9.
Fille de Claude de Eameaay et de
Charlotte Denis, de Trois-Rivières.
Décédée le 15 novembre 1767.
Mère Marie-Jos«ph Legardenr de
Eepentigny, de la Visitation, 9e su-
périeure, 1747 à 1750 ; 1760 g 1766.
Pille de Pierre la Gardeur de Re-
pentifimy et de Axraiha St-Per. ;Dé-
cédée le 10 juin 1776.
M. TBOS. LAURENT BEDARD
Vicaire de N.-D. de Québec, 1813-1817.,
Né à Charlenbourg le 14 oclobre 1787»
fils da Laurent Bédard et de Gertrude
Gendrou ; 1817, cur* de Ste-Croii ;
1819, chapelain de l'Hôi'iiiil-Général ;
décédé aubitement à Sï-Joieph de
Lévii, le 20 avril 185». 11 était curé
Mère Louise-Michelle Gâtin do-
Eto-ThérÈBe de Jésus, 10e supé-
rieure, 1766 à 1772 ; 1779 à 1785.
Fille de Jean-Baptiste Gâtin et de
Catherine-Elisabeth Cahmpane, do
Québec. Décédée le 3 novembre
1793.
Mère Catherine Payen de Noyau
do St-AIexia, lie supérieure, de
]7:e h 1779, 1785 à 1701, 1797 à.
1803. Fille d'Alexis Payen de
Noyan et de Catherine d'Aillebonst ■
d* Mentet, de Montréal, décédée le
9 novembre 1818.
Mère Marie Renaud de. Saint-
Pierre. 19e supérieure, de 1701 &
1797. fille de Pierre Renaud et de
Marie Gariépy, de Québce, déeédée-
le 31 décembre 1801. Soeur do-
mère St-Paul, du même monastère,
et de M. Renaud, curé de Beau-
port.
.dbyGOOgIC
IntérîieuT de l'égfe
1 m&pital- GoiiicTal de NotrerDame «tes Amges
Mèro Angélique Sédilot de Saint-
Vallier, 13e supérieure, 1803 à,
1806, Siîe de Oharka SédHot et de
'Jeanne-ilichelle Kancîn, de Qué-[
iec, déeédiée le 24 décembre 1832.
Mère Geneviève Gillimin de St- 1
Olivier, 14e supérieure, de 1806 à'
1809, fille de Guillaume GuiUimin
■■et Geneviève FoueauU, dé«édée le
30 octobre 1830.
Kère Esther Chaloux de 8t-Jo-!
àeph. 15e supét^eure, de 1809 à
1815 ; 1819 à 1825 ; 1831 à 1837.
Fille de Jeau-Ete Ohalonx et de
Madeleine de Bellefontaine, de
■Québec, ■ décédée le 1er septembre
1839.
Mère Eeîne Uyan de Sainte-TT^-
'lène. 16e supérieure, de 1615 S
liS19. FiHe de Peter Ryan et de'
■Mary O''0o-iia]d. I>?ieéidée suipérieu- '
re le 13 décembre 1S1&.
Mère Catherine Oairns de Sfi"-
te-A,îuès, 17e supérieure, de 1825
à 1331. Fine de Alexandcr Cairns
et de Mary Bergiin, décédée le 26
février 1835.
Mère Anne Sirois, de St-'Ans«l-
me, !&>.' supérieure, de 1837 à 1843;
1849 à 1«55. Fille de François Si-
rois Duplessia et de FéJécîté Cha-
loux. de Kamouraska. Décédée le
21 décembre 1867.
Mère Marie- Joseph Sirois, de
St-Roch. 19e supérieure, de 1843 à
1840- PliUe de Joseph Sirois-Du-
plessîa et de Thècte Michaud, de
St-Andrê de Kamouraska. Décé-
dée le 2i ju:n 1866.
Mère Anasta=ie Laçasse, de Ste-
Cathcrîne, 20e supérieure, de
1855 à 1S61. Fille de Antoime La-
passe et de Catlierine Guay, de St-
Charies. I>écédce le 19 juin 1865.
Mère Françoise Vanianrdaigne
Gadbois de St-Oli-rfier. 21e supé-
rieure. 1861 à 1867 ; 1873 à 1879 ;
18S5 à 188. Fille de Olivier Gad-
boifi et de Marie Marcil. de Beloeil.
Mère J. Louise Rousseau, de St-
DigitizcdbyGOOgle
ZépMrin, 22e supérieure, de 1367
 1873. iïUe de Louis Rousseau et
de Josephte Laçasse, d© St-Henri
de LaAzon, £U« a été la piemière
supérieure de l'Hôpital du Sa«rÉ-
Ooeur.
Mète Joséphine Moisan, de St-
Joseph, 23e supérieure, de 1879 â
18ë3 , 1891 à 1897, et supérieure
actuelle de 1902. Fille de Joseph
'Moisan et de Marie-iAnne LacasEe.
de St-Henri de Iiauzon.
Mère EUen O'Donoghue, de Ste-
Plhikimène, 24e supérieure, de
1888 à 1891.
Mère Juïie-Antoinette Fagé, de
St-Stanislas Kostka, 26e- supé-
rieure, de 1897 à 1899. Fille de Jo-
seph Liboire Page, du Cap Santé
et -de- Marie Anatolie Dearoches.
Déoédée le 18 février 1899. M.
l'abbé Pag^, aumônier du Bon Pas-
teur,- est son frère.
Mère Mario VitaMnA Jobin, de
■ St-Jean de la Crois, 26e Bupérfieu-
re, dé 1899 à 1902.
Nous lisons dexia l'iiistoire de '
l'Hôpital-Général ce qui suit :
" Notre communauté ayant cessé
en 1868 de s'occuper de l'éducation
des jeunes filles, prit aussi-tôt des
masures pour augmenter le nombre
des invalides, et tout le vaste local
-aUJiaraVaTit' destiné 'aux élèves pen-
eionnaires, se trouva peuplé en peu
. de temps,
" Eerenant au cloître antique de
Notre-Dame des Ang«s, nous y
trouvons, sous la direction apîri-
■-tiMlle de monsieur Josepli~Bené Ha-
meliUi'et la supériorité de la révé-
rende mÈre Joséphine- Gélîna Moi-
aaa do Saint-Joseph, un personnel
de soixante-six -professes -et un no-
viciat qui, grâce à la divine Pro-
vidence, se recrute suffisamment
pour les besoins de l'institution.
" Outre les salles de travail, les
réfectoires et autres dépendance^,
l'hospice comprend huit départe-
m.ents, savoir : Four les hommes,.
la salle Sainte-Croix (tr^ite-trois
lits, en l'honneur des trente-trois
années de la vie de Notre-Sei-
gneur) ; pour les femmes, la salle
Saint- Vincent de Faul, nouvelle*
ment ouverte ; les salles Notre-
Dame de la Victoire (quinze lits),.
Saint-Anne (15 lits), Saint-Josefi,.
(trente- quatre lits), Sainte-Marthe
(dix-neuf lits). Sainte -Monique
(dix lits), et Saint- Jean-Baptiste
(quarante-cinq lits). Total, cent
soixante et dix lits.
" En 1878 a été disposé, pour ser-
vir d'infirmerie aux prêtres mela-
des, un local plus vaste que celui
qui <'tait préoéd-emment tVstinâ k
cet usage. Il s'y trouve un modeste
cratoire où messieurs les eocléedas-
tiquea peuvent dire la messe, et oii
le Saint- Sacrement peut être con-
servé en vertu d'un induit du Saint-
Siège. M. l'abbé Ferdinand Oate-
lier, ancien curé de Saint-George
(Beauce), donna l'élan à cette en-
treprise, et y engagea la bonne vo-
lonté de M. l'abbé I^n Roy, curê-
de Saint-Louîa de Lotbînière. Une
transaction que ce dernier passa
avec notre communn-uté, peu avant
sa mort, facilita grandement l'exé-
cution du projet.
" Aujourd'hui, comme pendant
les deux siècles bientôt écoulés de-
puis la fondation de cette maison,
la vigilance exacte des supérieurs
ecclésiastiques, les efforts 'cons-
tants des supérieures .claustraies, et
la bonne volonté de tous les mem-
bres de la eommiinauté, ne concou-
rent qu'à un seul et même but :
maintenir intact et vivace l'esprit
qui animait nos vénérables fonda-
trices an jour où Monseigneur de
Saint-Vallier leur confiait, comme
un dépôt précieux, qu'elles devaient
chérir; conserver et siigmenter, les
paurres dé son Hôpital- Gêné rai. "'
DigitizcdbyGOOgle
tl. EDOUARD-G. FI:aNTE,
Chapelain, de 1851 à 1869.
01tai>elains de l'Hôpital -Général
■de M'otre-Dame des Anges :
169 -98— R. P. Jucoode Drue, ré-
• collet.
1698-1712,— M. G.-D. Serre <te la
Colomb ièie.
1712-13— M. Philippe Boucher.
1713-1727— MigT de St-Vallier.
1727-29— R. P. de la Chasse, C. J.
1727-29— R. P. Antoine de Lino,
2 mois.
1727— R. P. Fis Rey, récollet
1729-30— R P. Etienne Piscot, R.
1730-34— M. Nicolas Boucher.
1734-38— R. P. Pierre Lepoîvre,
R.
1738-44— R. P. Maurice Im-
lault, R.
1744-46— R. P. Hyppolite Collet.
■«. ( ■ :■ i»"|
1746-47- M. Laurent Waboret.
1747-56-R. P. Maurice Imbault,
M. R-I,. HAMELAIK,
Chapelain, de 1S69 à 18»!.
1756-57— R. P. Augustin de Eou.-
che«, R.
— R P. H. Collet, R.
" — R P. Gelasse de Lea-
i iage, R
I 1757-58— R. P. Jean-Bte Welt,
I S. J.
I 1758-59— R P. Jean-Bte de la
I Brosse, S. J. (2 mois).
" — R. P. Gabriel Auhei-
I ser, R. (10 mois).
1759— R P. Godfroi Cocquart, S.
I J. (2 mois).
1759— M. Philippe-J. Vizien, (3
1759-80— M. Chs-Regis Desber-
ilères de Bisauville.
1780-84— M. Simon-Amable Rai-
1784-85— H. Jacquea-Et. Choret.
1785-88— M. S.-A. Eaîsene.
1783-89- K J.-E.-Antoine Mar-
clieteau.
1789-93— M. Pierre RohtaiUe. •
3793-96— M. Pierre Gazel.
1796-97— M. Antoine Villade. (3
1796— M. Pierre Touiïin. (7 mois).
1797-1809— M. Pierre-J. Mala-
vertme.
1809-11— M. Pierre-Thomas -Bou-
drault.
DigitizcdbyGOOgle
1811-12— M. Louis Btodear.
1812-14—11. Uenhélemy i'ortin,
1814-15— M. André ûoucet.
1815-17— M. Pierre-Antoine Ta-
beau.
1817-1810— M. Jacques Odelîn.
1819-W— M. Laurent- Thomas Bé-
dard.
1851-C9— K. Ed.-Gabriel Plante.
1869-91— H. Joseph-E.-!;. Ha-
■nelin.
1891-1900— M. Charles-Ed. Ga-
Bnd. , ;
1900-1902— G. Miville.
1902.— M. L. Gauvreau.
M. CHAELES-ED. GAGNE,
Chapelain, de 1891 à 1900.
It G. MIVIIiE!,
Chapelain, de 1900 à 1902.
M. L'ARRÉL GAUVREAU
Chapelain iLcCuel, (19(.Z.)
En 1873, lors de la fondation de
!'Hôt»itaI du Sa<>jé-CocuT, il s'est
détaché de l 'Hôpital-Général qua-
tre religieuses, pour prendre la di-
rection de ce nouveau monastère '.
trois mères de choeur et une sont
converse. Nous reviendrons plus
tard sur cette comm.unauté.
En 1884, à la demande de Mfer
Dominique Eadne, il s'est âétacfalé
DigitizcdbyGOOgle
SB
,dbi Google
M. le chanoine Charlea-.KÛ^s DesBergères de Kilgiaiiiviile, cbapeiliin
de rHôpilol-Gênénal, da 1733 à 1780. Né à Quôboc l<i 24 Siept-mbre
1724, fife de Kioilas de Riçaiuri'Io et de Marie Paehiot. veuve de M.
Bertjiier de Villemnpp, fuit ord<mn< ]e 20 sttptemlMe 17|49, et nommé
premier curré de St-Frangois du Sud juaqu'en 1752. Vicsiro général
et obanoiiLie du ohapiltr? de Qu4' ec. et mgneiur -ie Berthier de
BaHeoliasse. H mourut )'> 24 déo nïbre 1780 et fut inhumé d'âne
l'tfflia^ de l'Hôpitail -Général. 11 était chapelain d^ lltôfoitail lors dea
demx siû^ee de Québec, en VIS9 et 1775,
.dbyGoosIe
noyau de quatre idig^^'ucn^ puui
la direction de l'Hôpital Saiut-Val-
lier de Cliioouti.mi. Ce soat : Mère
jUar.e Céianiie Tas.|h.trfcau du ai-
Elzéar, première supérieure, fille
Qte Jacques -Thomas Tasehereau et
de Marie-Aune-Amable Fleurj de
la Gorge ndière.
Mère Marie Laetitia ée Saint-
Léaii-dre, tille de Josepji L^aié de
K.-U. ^e Québec et de GeneviêTC
Damien.
Hère Marîe-Aidtilitïa de Marie
des Anges, fille de Charles ïou
chctte et de Sophie Donaldsoii, de
St-Hoeh ;lte Qu&bec.
Soeur Henriette de S t- André de
Eobola. filîe de André Côtii:' et de
Séraphiiie Côté, de l'Tle-Verte,
Depuis une dizaine d'années,
l'Hôp : ta I- Général de Québec a
donné plusieurs religieuses pour
les hôpitaux d'Escourt et de Dur-
ban, en Afrique ; mais aujÔui^
dliui lea deux communautés n'en
forment plus qu'ime à Durban de-
puis la fin de la guerre.
Après l'incendie du faubourg St-
Eoch, en 1845, dit l'anualiete de
l'Hôpital- Général, " noua eûmes le
bonheur de pouvoir offrir l'hospita-
lité aux eccési astiquée de la cure
de St-Roch ; M. Cbarest, curé, et
MM. Au^ïlair, Patry, Beauhien et
Roy, vicaires. Ces dîgTues prêtrea
se montrèrent pleins de bienveil-
lanqp i>our notre raommunauté ;
MM. Eeaubien et Roy, en partie*
lier, rendirent beaucoup de servi-
oes aux maîtreBses du peruai'onnat.
Le séiour de nept seraainiee qu'iils
firent en notre maison, fiut rt^ar-
àé comme une source de bénfédio-
tions. Notre église resta au service
des paroisaiens de St-RocB tout le
temps nécessaire pour la «oons-
truiction de leur propre tenipîe. La
grand'mieee© y était chantée pour
eux, par leurs pasteuirs, les diman-
ches et les fêtes. Un dépôt pré-
cieux, le coeur de Monseigîïeur
Fleseis, retiré des murs déjà em-
brasés de l'église Sadnt-Rocb, nous
avait été confié ; il fut placé prÀs
<iu coeur de Monseigneur de Sainl-
Vailier, où il resta jtisqu'au 30
septembre 1847. Ce jour-là au ma-
tin, eût lieu la cérémonie de sa
îransiaBion au nouveau sanctuai-
MMtE SAINT^KARLES, iweipâ-
; tidièro, décédée à Durban, en
Afrique, le 12 saptemibre 1901,
La défunte ï-**;* la fille de M.
Louis Bégin, conseiller de Lévis.et
la soeur de M. L. H. Bégm, négo-
ciant, de Bienville, et la aoeur as
Soeur Bégin, du couvent desSonr-
diea et Muettes, de Montréal. EU'e
était également parente de Mïçr
l'archevêque de Québeo. Elle avait
4 ans do profession religieuse et
était âgée de 33 ans. Elle étailt en
Afrique depuis Cinq ou six ans.
Ses deux soeurs, qui sont parties
comme postulante» au mois dejuil-
DigitizcdbyGOOgle
Jet dernier pour aller la seconder
à Durbnn, Natal, ne sont ^ère ar-
iivôee li-baa que pour recueilliT
son dernier soupir.
,La supérieure de l'Hôpital-GCtt-
néral de Qxtêbec vient de recevoir
d l'Hôtel-Dieu de Sacré-Ooeur, à
Ihirban. la touchante lettre suivan-
te oui irontient le récit de la mort
de îa douée reil'igieuse ilévisienne
aoeur St-CharW :
" Ma révérende et bien chère Mère,
'■ L'épreuve , que nous redoutions
depuis notre arrivée vient -de noua
atteindre : notre chère petite
soeur St-Oharles est décédée, œ
matin, à 4.30 heu^^s. Voua ne sau-
riez cro'ire combien nous sonunes
affligées di9 cette perte ; et nous
ne sonunes pas seules à pleurer cet-
te boDiie petite aoeur. Monseigneur
partage notre affliction et pleure
avec nous I
"Lundi, le 9 septembre, Moa-
seigneur est venu icd ; et ce jour-
là, Ëoeur StChaiiea noius dionnait
quelque espérance ■; eUe souriait et
parlait très bien ; depuis le com-
mencement de sa maiadie c'était"
la première fois. Monseigneur en
était aussi heureux que nous, et
souvent il répétait : "J'espére«ue
nous allons la conserver."
" Mercredi, hiieir, Mionejeigneur
est encore revenu ; mais oe jour-
ïà, SoauT St-Charles ne souriait
plus, et déjà nous savions que ses
heures étaient comptées ! Enfin,
hier au aoir, craignant q.ti'dle ne
passât pas la nuit, le Kjévérend
Père La Texier lui apporta le saint
FÏatique vers 9 30 heures. Cette
chère Soeur disait qu'apr&s sa
communion elV allait d'orm''r. Elle
ne ressentait plus aucune d'Wilenr,
T^aîs la perforation fies intestins
faisait enn oeuvre. EUe est morte
b-'en pai^bleraent, sans avoir
éprouve les horreurs de la mort !
" Sa chambre No 2, au se^nd
étago du Sanatorium, a été le pre-
mier théâtre fdie mon dévou^niont
en Afrique : j'ai eu la consolation
de lui donner dkb soins depuis le
H septembre. Soeur St-Charies est
exposée au choeur, aon oercueii est
recouveri de couronnes et de crois
de flcTirs, <lon8 du personrjel du Sa-
natorium. Monseigneur, bien tris-
te, est venu prier préside son corps.
lies Pères ainsi que les Soeurs de
Nazareth en ont fait autant.
"les pensionnaires du SanatcV
rium viennent aussi à leur tour, et
nos petits» orphi?liires répandent
auï^si^ leurs larmes et leurs prières
auprès du corps tb cette regrettée
Petite Soeur ! Uemain auront lieu
les fuiièrailks. Après, elle sera
transportée dans le cimetière des
Soeurs dp Nazareth, en attendant
son retour quand nous aurons un
cimetièra Nos quatre postulantes
(«tnad^ennes l'accompagner(y:i_jufi^
que là ; nous avons retardé leur
entrée au noviciat en prévision de
ce pénible événement...
" Votre affectionnée et
reconnaissante,
Soeur MAEIE CLAIRE" (1)
BPISODE DU STFOR TE QUEBEC,
EN 1775
(Du " F. ysr Canadien ")
"Personne n'ignore ce qu'était
l'H-pital-Général de Quclbee en
1775. Des bocages, des prairiee en
embdissaient les ajent^urs. Oette
t^ace était oonsidiérfe comme la
plus ohaniTiûtire et la plus sa'lubre
■de la banlieue de Quéibêc. L'Hôpi-
tal offrait, par sa situation, ans
malades un air pur et siaitn, ert aux
élèves nui y recevaient alons en
grand nombre leur éducation, une
fl)'
e BeligieuBO do Quâbec,".
DigitizcdbyGOOgle
retraite tFaii£|uii'le tt tous <1a3 agré-
ments que prodigue une ricbe na-
ture, surtout dans les saisons du
prùnt&mps, de l'étÉ et d'une partie
de l'automne. Aufisi trouvait-on
aitors dans cette maison des demoi-
aelUes des pr«mièr£s et deà plus ri-
cheB familles du piays.
"La guerre wnait d'éclater entre
ies Etats-Unis et l'Aiiglotorre ; les
aTiméee amérioain'esi étaient entrceg
dans le CauBida et dirigeaient leur
manche sur Québec daiBs T'eepoir de
s'en emparer. Les damea religieu^oa
de l'Hôpital-Gréinéral n'éiaiient; paiS
eane inquilétude, à cause de leur po-
sition en dehoïs des mura de la e-a-
pitale. Cependant, confiantes dans
la PnïTidenoe et la générosité des
eéncraux américains, «l'ie» s'étaient
décidées à demcnrer dans leur mai-
son aveic leurs mailades et leurs élè-
ves, ausxjuelies ■eWts ne oommuni-
quaieiit qu'une partie de l-e-ine i
ora:nt«s et de leurs ei3p^:-ances,
EUea 3eur oachiient même aut'aiit
que possiMe k. fait de l'iapprojbe
de l'armée anwVicaine afin de ne
pas treuWer le repos das infirmée
et des malades et ds ne pias iet«7
l'épou-vante ,paTmi les aèros.
"Eien n'était changé à la disci-
pline de la maison. L'usage alors
était de donner le . '
mendiant une semaine à tnois &(mm
^es plus âg^es, et les plus avancées,
tan't poiw les mettre au -fait de la
conduite d'une maison que pom- ]*-.-
haèituer à un travail cenvenaHe
pour leur âg'e, OeiUes qui étaient de
semaine (c'était l'expreesion uisi-
tée), étaient dispensées de ccrtaiim
devoirs et d'une partie du Tèg'le-
ment ; par exemple, eDiea commen-
Caiient leur semainie le d-maniclie
matin aprè? avoir entendu une
mesBe basse, oui les disp^naait
d'assdstîr à la grande mease du
jour.
Or, il aiîrÎTa qu'un
l'époque dont nous parlons, troÎB
des fplu!» ancieaDefi élèves de 1 hôpi-
. tait étaient de semaine. Céttaïenit
j " Millip p Mariie-Aune Taiiieu de Lar
naudiè^e, Miai^uerite Langloi» e<t
Mlle Sailly, soeur de d'^évâque de
Capse, aions curé de la Pointe-aux-
Trem^bles. Oonmie é&Ri étaient trèa
liéos, à peu près de màne âge, eit &
leuT dernière année de couvent, il
ne faut pas dcmiander si la eemaine
devait leur paraître agiéabile, et si
ell^ se proposailant d'en tirer bon
parti.
" L'office de la grand'messe com-
mence ; les trois amies se partagè-
rent la besogne et convinrent de
faire diligence afin d'avoir pliis de
temps pour r^arder la eampague
et causer de leur prochaine liberté.
Une fois le ménage en ordre, les
jeimes d«noJseIIee n'eurent rien de
plus pressé que de monter sur des
chaises pour regarder par 'es fe-
nêtres aussi loin que leurs regardé
pouvaient s'étendre. Queîlp ne fut
pas leur surprise en voyant défiler
en fa/« de l'Hènital, l'armée amé-
ricarne, qui leur parut dix fois
plus nombreuse qu'elle n'était en
réalité. Effrayées de cette anoarii-
tion inattendue, eJJes se dirigèrent
vers la chapelle, tant pour y dier-
ther UD lieu de sûreté o.ue pour
avertir la supérieure. Celle-td *ïéjà
au fait, sans doute, de cet événe-
ment, garda tout son san^-froW et
recommanda aux jeunes filles de ne
rien laisser paraître de leur trou-
ble au reste de la communauté.
Elles obéirent, mais il fut facile
die s'apercevoir, à leur pâleur,
qu'elles étaient en nroie à une
Krarde agitatfon. et il ne se passa
pas longtempH avant aue toute la
'■ommunaiité flut dans le secret de
la nouvelle.
" I>ana le fBure de l'après-midi,
le pénéral en chef, accompagné de
plusieurs officiers de l'armée amé-
ricaine, demaadla une audienle S
DigitizcdbyGOOgle '
madame la supérieure. La récep-
tion se fit aVec beaucoi^i de solen-
nité, et il fut convenu que l'Hôpi-
t>ail-Générail, les élevée, lies inârme^
et les malades seraient reispeotéa
et que les ezercioes de la maison
ne seraient troublés en aueune fa-
GOR, à condition que les dames re-
ligieuses garderaient une neutrali-
té parfaite durant tout le temps
des boetir'itéa. On se retira satis-
fait de part et d'antrp. Rien ne
fut changé dans l'ordre de la com-
munauté.
" n y ava^'t dans ;'armée améri-
caine, un M. Moreau, natif de Qué-
bec;, et résidant depuis longtemps
aux Etats-Unis, où il avait acquis
une certs'ine influence. Il était, pa-
raît-il, un des officiers de l'année
américaine. Ce MT Moreau était
le cousin germain de M. Jean Lan-
glois, père de Marguerite Langlois,
une des trdia demoiseFes nommées
plus haut. Ce monsieur Langloir
résidait à la Pointe- s ux-Tr«mble3
de Québec, et avait donné Itospi-
tal:té à Bon cousin Moreau pen-
dant une nuit et ime jouirnée. H
n'avaiit nas manqué de l'informer
oue sa fî:lle aînée était Tiensionnaï-
re â rH5nital -Ornera], et l'avait
même nrié de la prendre soue sa
protectioT" dans le cas oil, par quoi-
que pfw'dent, la communauté se- ■
ra't for-ée de laÏBeer la maison."
"Tyw raippoTtf entue l'aimée
américaine et les dames de l'hôpital
furent d'ahond âm plus raasuTante,
»rt. tnutfl c-aîn*p op-TiTulait a'ôtre d'S-
eîpiée. lotSQu'un èrêaement inat-
tertdu. rés-uiltat d'un pur a<!icôdeiit.
vint de nowwean jeter la frayeur
tlans la communauté. Un soir, aux
dernier^ sons de la csWbe qui.
comme on le sait, annonce les ditffê-
'ept"* eooenoioeB de la communauté,
la corde de 3a cilocihe se ronroit tout
S ("■•jm pr&8 du noeud qui l'atta-
chai* au b«>:s servanf » la mettre en
mouTcment, lia supérieure ordonna
suite à un des seirvlt<faiB de la
d'fllier rattafdieir la cotde.
Cet ordre était donné de la moil-
leuxe foi du mondie et sane songer
aux couËéquenioa» qu'il pouvait,
avoir. Le serviteur, muni d'un fa-
nal, fut bicintôt rendu dans le elo-
oher. Comme la nuit Ôtait fort
somibre, la Imniàne du fanal fut de
suite aiperçue de plusieuns soldats
et officierls américains qui crurent
à une trahison de la part dœ Dam^eg
Religieuses. Dans un moment de
colère, lo général résolut l'a de;*rue-
tion de l'hôpîtol, Mali, osmme il
eta.t déjà tand et que toute la com-
munauté paraissait dans le repos, il
remit au lendemain l'enbrttvuhï qu' I
voulait d'abord avoir av^ic 'la supé-
rieure pour lui faire connaîtTe la
venfrcance qu'il médirt.îit,
" Moreau, ayant eu connais; an ce
de la colère de son générai, se res-
souvint de la promesse qu'il avait
faite à son cousin ^Lang-lois, Le ha-
sard favorisa ses bouneis disposi-
tions. Un habitant de la Pointe-
au x-Trembiee étant venu vendJ*
des p-rovisiyouB à l'armée amé.-ic^ire,
Moreau le obargea d'une lettre
DouT M. LangloLs, ave^ ordre de la
lui remettre en arrrivant, fût-ee
même au milieu de la nuit. Eu ef-
fet, à minuit M. Langiolg rPcerait
cette lettre. o'*i lui appren-iit qaa
la vie de sa fille étaîlt peut-être en
danger, et le lendemam mitîn, da
bonne heure, il frapcpailt à la porte
diu couvent, demandont .\ voir 9a
fille dans 1© but de la ramener dans
sa famillft La supérieure, qui no
eonniai89al-î eincore rien de la déoâ-
aion d'Arnold, fît tout oe qu'eBe pTif
T.our_ détourner M. Lunejloie de strn
desseim, mais il insista tellement
qu'ij] falut oâder à sa demande.
A peine étaît-il parti a^vec sa
fille que le géaé-Nd américain s«
Prfeentait à la porte de l'h&pitial.
demandHut une entrevue avec leg
Damra Eidîgîeua^s. Cellee^i s'aper-
DigitizcdbyGOOgle
çureat tùentôt, à l'air eévèxe em- ,
>pr«int sur sa Ëgare, qu'ii stu t
quelque gnave sujet lit meconteute-
nuetDft. Aruolid me le» Laie^a pas loDg^
temps dans le doute. H leuir rtipro-
ciha, en tenues duni, oe qu'ii appe-
lait leur trahison, leur manque de
boune foi, et ne l«ur oaidia pas la
vengeance qu'ii se prroposait d'en
tiincr.
" Les Dames comprirent de sui-
te, de quoi il s'agissait ; elles ra-
contèrent au généra] œ qui s'était
passé la veille, et a exprimèrent
eur un ton de candeur et de sincé-
rité tel que le général commença à
croire à une erreur, et comme el'lee
le prièrent en grâce de vouloir bien
faire une enquête sur ne sujet et
entendre toute leur justit&cation,
il y conficutit, Le lenukanam, a dix
heures, il se rendit au ifauvent,
avec plusieurs officiers, Lea bonnes
Damea qui avaiient passé tout l'in-
tervalle en prières, se présentèrent
avec confiauee, devant le général.
Le serviteiur qui avait reçu l'ordre
de réparer la corde, et Wus ceux
qui avaient eu connaissance de
l'accident, infirmes et malades, ^è-
ves, furent convoqués au parldïï
dans Je but tfétahîir l'innooeniie
des accusées. Axïcusaturs et accu-
sées finirent même par monter au
coicher pour vérifier sur les lieux
menue; la vérité des dépîniations
faites par les divers témoins. Ar-
nold dut être enfin convaincu de
son erreur ;il refusa pourtant die
l'avouer, et sans toutefois exercer
au'iune vengeance, laissa long-
temps encore peser sur la tête des
Dames Ba^jgîeuses cet odieux
soupçon de perfidie. Ce ne fut qu'à
l'arrivée du (çénéral Montg'omery,
devant lequel l'examen do cette
affaire fut porté de nouveau, que
les Dames ReligieuT-es furent d^é-
elarées innocentes et exemptes de
tout blâme.
" Cet événement fut pendant
bien des années un intéressant su-
jet de conversation pour les Damea
et les élèves de la paia.b e commu-
" Lea troi'S demoiselles qui
avaient vu les premières l'armée
américaine, entrèrent l'-année sui-
vante dans le monde : Mlle de La-
naud'ère épousa l'honorable Fran-
gois Baby ; JFle Langlois, M. Jean
Guillet, et Mlle Baiffly, M. Lemoi-
no de Martigny."
VALERE GUILLET.
Touir du moulin à vent de l'Hôpîtal
GémiOTal, bâtie en 1710.
Cette tour existe encore, eOe
appartient à M. Liouis Dufresne,
■diu département du cadastre. C'est
aussi près de cette Tour que l'on
a inauguré les travaux du chemin
de fer de la Rive-Nord de Québec
SUT la rue St-Ours, juste sur le
site qu'occupe la maison de M. L.
Dufresne. VoiVi un extrait du
"Journal de Qut'bec" du 18 juillet
1872 :
* Ce matin à 11 heures, ont eu
lieu l'inauguration des travaux du
chemin de fer du Nord, et la bé-
nédiction de 'H travaux rt>iar M«T
l'Archevêque de Québec. Toute la
DigitizcdbyGOOgle
Tille était rêun:« sur le terrain,
près de la petite tour de l'Hôpital-
GénéraL
* La cérémonie commenga par la
récitation -lies prières aaciées de la
religion, M«r Tasohereau revêtit
les onuements pontifioaiix, la mi-
tre et la crosse, implora les bén^
dijctions du eiel et jeta l'eau sainte
sur les instruments dee ouvr:eTa et
sur le fi«l lui-même. Puis il descen-
dit frapper le premier ifoup avec
une pioahe, et Madame Cauchon,
femme (dtu président, armée d'une
pelle d'argent tourna Ja première
peMetée de terre et la jrta dars
une él^^ntn brouette que M. le
président alla décharger plus loin
aux granit fiwrlaudissements de la
multitude. ('10,000 rpersonnieaV.
Plusieurs disoourB furent pro-
nonces à cett" oo^asion, par Ifcr
VArehevèoiie Tasobereau, l'hont^-
rablp "M. Cauch™, p'ésideT-t ^^ 1-
ronroasTiie du cbeiuir ; M. -T.-P
■R.bépuni''. député 'Je QuSbea-Est ;
M. A, Plamirdon. le CoL Rh-xlea.
M. Ab-ion Cfité, bonnrable J'-hn-
Jones ïîoew. (Te Cbamplflin. M. P.
ToursTureHii . ptf.. rtc. T.** T)smea
religieuses de ITIôpital-Gênéral en-
L'han. JOSEPH GAtJCHOW,
Président de La Oompagnie,
voyèrent à Maiâame Cai»ahon un
superbe bouquet.
jjprès quoi, aux aooents de la
musique du 9e bataillon, une char-
rue attelée de dEiux chevaux, traça
un si'ilon d'environ un demi acre
et aussitôt la multitudle se mit à
enlever la terre, hes noms desper-
sonnea 'inv'it^s et les discours pro-
noncés à o?tte occasion sont pu-
bliés dans le "Journal de QuébetP
dti mois de juillet 1872,
MEDAiELTiR DE LOUIS XIV.
l'rappéo à l'occasion de la levée du siège die Québec,
DigitizedbyOOOQlc ji:
— 132 —
CHAPITRE XI
Egliee et Couvent des Eécollets, d^i'ui>ti9 par l'inoeaid^e db 6 ;
tembre 1796. Vue prise du Fort Saint-Louis.
EGLISE ET COUVENT DES RE-
COLLE! S A QUEBEC
Située à la Haufce-Ville sur la
me Sjt-Louis cm. faice Ju dhâtoau.
BUT le site qu'oocu'pe le palais <lc
juatioo aetuieiî et une paiHtie de la
Oatbâdrale ane^ioaiie. Mgr di Saiiit-
VaJJicT ooïa La première pnewe Je
16 juJùJet 1693. Le Père Hyacimbhe
Perrault. "BécuMet. âbait alors coni'
mifisaÏTP fct iraiidien An oo'ivsml. des
frères mineurs B:'kX)Heta à Québec
Un siède plius taïd, le 6 septJfmJwe
X796, l'êpli'se at le couveait devin'
w?nlt la Droie dôs flwmmes. L'égSîsfl
DigitizcdbyGOOgle
INTERIEUR DE L'EGUSE DES RECOLLEÏS EN 17911.
daais Se teaaips servait ao ciult-e pro-
btsstmct et une .partie du couv^init
sea^ai.t dte prison a-us prisanmi'ïts
d'Etat. E y avait alors au pays une
Quinaaine de religieux que l'on, re-
troioe ; six Pères, et neuf fr&res :
le R. P. de Berrey, dernisr ochd-
missadre canadirai et Kternier bui»^
raieuT à Quâbec : mioiit le 18 raa>
1800, à Ouéboc, iubumé dans la O»-
■ fihâdrBite : U- P. lïâdard Pétr;-
moulK. décédé le 11 awiJ ITS» : R
P. DoiwinMquje Pâtrimoulx. deirnîet
RâcoJJet, nid'ouné à Québsc en 175S,
moH le 3 iuiu 1799 : E. P. Piere-
JaicQue^ Boesu, lyrtioMiiê prêtre s^
cdidar. lo 20 août 1797, mort le 20
août IBM E. P. Cliryisositôme Du-
«aat, mort le 14 ootoin* 1804 : H.
P. Louis Dietners, dernioi- cardiein
du «MJTiftnt de M'cwitréal. muïrt le 2
septembre 1813. Le Frère Wrël,
mort à VeiPclicTea Ib 22 noveralire
1831 : te Frère fticnon Foumier,
mort à Saj'mt-Pîene. EL-vière du
Sud. le tO février 1835 ; le Frère
rx>uia Bonamy diit Mirtiuette, mort
à St-R->c3i de Québe-,. 1» 9 août
1848 ; le Frère Paul Foumîer. .-aort
à MJomiliréal, le 15 novwobre 1848 :
ie Frère ilark Coutamit, mort à
Saint-Tbomaà de iloaitmigny, le 4
mars 1849 ; le Frône Alexis Demeirê
dcmou.raiit avec le Père Louis, son
frère, â Mioaitréal ; lie Frère Bamar-
âir et le Frère Bemaiid, dttot par-
lai M, TLampRou, et !e Frère Am-
biioLàe. doiib purle M. DeGaspé d'an»
ses mémoirea.
Voici uid extrait de la Revue du
Tiers-Ordre sur les deux ;taisi;rip-
tieua «ravâes sur k's deux premiè-
ras piètres de l'égàj'se et idu cm»-
veat des R«RolJet« ;
Un ferrent Tertiaire, employé à
lia BiWiothèqao du Parl'eimieïKt, vient
en fouiUaut les ïollumei poudreux
de la bibliothèque canadienne de
Biibaud, de faire uus troaiTaîMe
dont il veuit gpnoie.uj-matit offrir la
pnimenir à rotre mnde^.te Raviie. H
sï'ifla-ît des ins'rmjpMons ffravôîa em
1693. sur Ic-fi deux premi'èi'ea pîerree
de rggfliae et du oduiveut de^ Eéool-
Noi
; donnons le texte du chroni-
DigitizcdbyGOOgle
'. Hja^ànthe Perrault, com-
Bsaire et gardien du couvent
s Eécolkts à Québe« en lfi93.
H«eur avec la traiduKuti.on de l'iniî-
Cfraption.
" Le vendredi, 23 juiillelt de l'an-
néle demiière (1824) en cpeuswt
sur l'«mpla«!nte!nit des Eéaoîllcitu. à
Québec, Tλ-'â-Tttia du Palais de Ju=i-
tice. on a trouvé la première pierre
de leur feliiae. avec un*" p'aor© de
iplomb, aur iBquoUe âlïiî-t cette ing-
cripition :
(Traduotàoii française)
D. O. M.
L'itm du Seigneur 1693, le 14&ne
jour de juillcit
En la fête salenneilile du Sôpaphlque
Eonavanture
Inmoeem-t SU oooupaint le Siège
dii Souverain Ponbiife,
■Sous le rêgTie du roi trèa «brétien
Louis XIV Le Gjiand.
A la rfoire étorudJlfe de Dibu
A l'honneur de la Viciée Mène de
Dieu
A la louanse du Séraipjiique Père
FraïQQoia
Sous l'invoeatiûin eaipre&%
Du céieete Antoine db Padoue
L'Oluâtriseime et BeveireinidJmtus
Seigneur Seigneur
Jt-an de la Crois de Saint VaiUliieir
Seooiwl cvéïiuc de Quibai.
En vue de -la reedioation d'une
nonvoiCe éprlise et d'urne miaisjn
En faveur des Frères -Mir.eurs
Bécoîletfi,
Pour remplacer l'ancien couvent
I>9 Notre-Dame des Anges
Des mêmes Frères, échangé et
tranaformé i«n hôpital
Par SB crande charité et sa piété.
Après libre -oneession des mêmes
Frères :
0?tte Titeniîère pierre
De rette éftlise et de ce convient
!>*• oaint Antoine dft Padoue.
" Et .i
p revers ;
L'assistaH
Fr. Hyacinthe Permult.
Oimnviesair^ Provincial de toute
la mission
nnrdien di> d't couvent et de la
cnnstructio"
Du nouvel édifice, indï^n? promtf-
tenr.
Voici le teste latin :
Anno Dominiii 1693. die 14 julii.
Seraphiei Bonaventurae fest»
aolemnia
Agebatur ; sedente Innocentio
XII
XII sunimo Pontifice,
Retrnante Bege otristianisaimo
Ludovico MagTio SIIII '
Ad perpetuam Dei gloriam
viriîinis De'iparae hononem.
Seraphiei Patris Fran-'.îsci laudem
nerron div.; Antonii de Padua
express am invocatîonem.
DigitizcdbyGOOgle
R. P. Joseph Denis, premier Eé-
■eolJet canadien, fiJs de Pierre
Denis, sieur de la Ronde et de
Catherine Leneuf, de Québec, il
était gardien du couvent en 1
lUaBtriâBimus ac ReTienendisaimus
DomnuB Domnus
Joannee de la Croix de St-VaUîer,
Secondlia epiaeoipus Quâbeoenais ;
Eaediifîcandae novae Pratrum Mi-
Dorum Ele«oll«etomni
Ëcdeeiae et domus gratia, loOo
OoTemtua antiqui
NoBtrae Dominae AiigieJoruni,
©orundem fratrum, ab ipsoniet
eximia eJiaritate
et piietate in xenodoiehium mutati
et mutati necnon ab iisiJem Fra-
tibus libéra ceesi :
Hune LuiuBce Ecell'eiaiae et Con-
ventus
San-ifli Antonii d« Padua
primarium lap>ifem
admoTÎt.
' Et «
r 1^
Eidiem mînistrabat
P. Hyacinthus Perrault.
Commissarius Provinciailis totiue
MiSBionis Guardianibus dicti
Coventua
et mori Aediflci promotc.
indienus.
" Le vemiredi, le 6 aoiii. de la
ntéliiie aimôei, eai oreuaafflt sut 1©
même empUlaceimeint, oin a trouvé à
qroftquH -iw^ iplus em sud une «.uitro
W»rT>e contenant l'inscriïil-|am eui-
Tiaimte :
(Tnaduction frafliçaiee)
D. 0. M.
L'an diu .Seign-eux 1693, le 14 juiUçt
■Toux comsacré au Sérophictua
Bomaveintara
L'IJEuBtrisfiiilme et tTèi nioible
S«ûgneuT
Seigneuir Jôam Bocàant de
^offoy, intendant di© Juetioe, ipe^oa
ert fimanoes Royales, ipour touJt©
la îfo-iwallo-Fraïkce,
AprËe aroir diauiê son insigne cùa-
ribô à lleur égard.
Concédé aux Prèrej-Mineiors R5ool-
letd de» Miâeiom
Oaai'adiienniee, la terre et le foaidB
de lEtur Ermitage
Ccflmu souë le «om dô Notne-Dame
die la Portionoule,
Situé près de sea ternes, nfln loin
de Québec,
Comme un mémoiriaS perpétaei da
leur oDcàeu
Couvent actueUement oMisaci-é à
l'usage des paurvres,
Leu.r a témoâBné
■Sa biwiveiilSainite affeistion ©t sa mu-
nifioemcc, par k p.>Dc ide cettto
prOTuièrc .nieiTia
De leur n-ouveiHe <wli^ à&âiCe. à St-
AjiLoime de Piaidioue
Et dlo leur oouvcot; dp Québec.
.dbyGoosIe
/'£^C£ O^fMfS
A. Eglise <u«3 Ilaeollets
des BéCoUeta incendie le
D. Pala;e de Justice
6 septembre 17&6.-^B. Couvent
septembre 1796. — C. Eglise anglicane. —
Voâaî égaiîemetM. le texte latin de
oette inscription :
Aduo J>om:im 1693, 14 Julii
Scraiphiii (se) Sftcrra àke,
Bàistrisimus îrobdii8sdTO,us Doimi-
niiï
Sominus Joamnas Bochart de Cham-
NoToy, rei Indiiciiairiae oi^!s necuon
aenarii
regii in tofla Fraïuc-'a
praiefestiiî
Concessds a se Fnatir^biiB Minorâ'îufl
lîec ilifsonum
Oamadensium, ■■» o in:.iigrr.ii en?u iip&o»
obaritate
In vicinio s.uo, tïirra e-t f'jmdo eonim
Ere nitor,
Koetrae Dom-niae de Portiunculit
Proipo Quobccmn, in memsriaîe pe-
eorum Conven'.us. tune ms\ù. Pampe-
rum Siaicri
liudua primarii Lapilia eonim. norae
Sflocitâ
Antonii d^ Padoa Eco1esia« et
Conventua
QuoberKiisis T»3itiom>e munific?!!
ti[Sam
et ben«Toluni afisKA^m
c;r>riB)(rnrt^''t.
"A pToipos de l'emplaiceinent de
cette écliBe at de oe conivent, il plai-
ra aux lecteurs de connaîHre Ites d'è-
ibaiik sui'va'Ti'ta, tLréfl du rapport gé-
néral du co(mtn"!te-:iaire des Traivauï
Pulilios de k oroviwe de Quiâbec.
poflLT l'aiHi!ÔP. 1897. L'atrtnrfe est si-
tmié de M. Ernest Gacmon secrïtaiire
du (dépiarticnient. Qu'il nous pennet-
DigitizcdbyGOOgle
Extrait du plan de la ville
; Que bee, en 1722, par Chauasegroa
Lery.
tre de lui témoïKruea- ici noittse t«-
oonTUasst^tnce pouir les plans qu'îH a
eu l'oièiKeianiciQ do prêtar à la S^rue
KTiac iUa penni^ota de raproduà-re un
pasâiaeie dé son saviant antûlole."
" La vUmo die La iSéQ&«hianj r=é9, ou
s'UàveaLt loaiiLteniant la PalLaiie de
Jufiildjoe et l'égUise an^îioaine, fut
doruiée par le roi Looiis XIV aux
ER. PP. RôooUtes, en 1681, pour
y ôrifiîer un hoBipiloe aiiuRd qu'id laip-
loert par un doouinwint daté de Veiv
BaiJlGs, île 28 mai 1681, ^igné
" Louàfl " et au dios : " Ptair le Bai',
signé "Colberf, et scellé du grand
Boeau en cir& jaune.
" La prise de possession d« ce
terrain eut lieu le 30 JTiillet 1681 à
deux heures db relevée,
" Lea Kécollets ée N.-D. des Ap-
geg q ui avaient ainsi, rej^u de Loais
XIV, en 1681, le don fc l'emplace-
ment occupé antérieirrement par la
Sénéchassée, en fïu.e dn fort Saint-
Louis, y établirent une succursale
de leur monastère que l'on appela :
" Le Couvent de Château",
" Plua tard, en 1883, Mgr de St-
Vallier ayant obtenu de l'Hôtel-
Dieu d'u Ppfcicieuï-Sai^ un essaim
de roligieuaes pour fonder nn hôti-
taJ général à Ni-D. des Anges, les
Kéeollets cédèrent leur établisae-
ment des bords de la rivière St-
Oharlea, et le "Couvent du Châ-
teau", (îuoique insuffis Mit, devint
leur unique établisaement à Qué-
bec."
" C'est à cette époique que fut
construite la be^Ie ^éfe'lisie des Ré-
folleta (la construction en fut eom-
menicée le 14 avril 1693) que Char-
levoix disait être " digne de Ver-
sailles" et qui ({ouvrait un espa-
ce dont les bornes e»t et ouest se-
raient aujourd^ui le centre die la
DigitizcdbyGOOgle
R. P. Louis Demers, itécollet, né
à St-Nicolas le 1er janvier i:33,
fils de Louis Demers et de Thé-
rèse Gagnon. H était l'ont}© de
M. Jérôme Dîners, ancien supé-
rieur du séminaire de Québec.
En 1789 il devint supérieur des
Rôcol'lets à Montréal, décédé le 2
septembre 1813. Ce Père est le
dernier prêtre iJe son ordrr. en
Canada.
Place di'Annes «t l'extrémité pud-
est du terrain occupé par le Pnlaî^
de Just'ice. Elle était ornée de vi-
traux coloriés et de beaux tableaux
*Iu8 au pinreau d'à célèbre Frère
Liic Lefrangois. T^ flèche de son
clocher, oue refT>ec+èt*nt les obna
en 1759, if^pU. d'une pureté de lî-
prnes admirable.
'■* Xjft iw^mifT cftuvent. nu "Cou-
vent du Château", s'élevait il ix-"
de dSatance, sur la partie nord-est
d>i '^iTa:i> occupé ai'inurdTiui riar
l'Arliae anpili-Wn'e'. Le deuxième
(VU vent construit anrès l'année
1710. Sf.ait rontîjru pf; ■formait avec
cele-ci iin enrré parfait. Au '■ei't.re
S»> trouvait la cour, oui' était spa-
cieuse et d*" forme -éa-ii^'èr».
" le plnclieT de l¥feH="e dlp» lîé-
collets a'flevflît flii point précis ofl
se trouve aujourd'hui l'entrée prin-
cipale du l'ois» de Juatica. 'Xout
le corps de l'édi&ce (i%lise) était
sur la plaioe d'Armes. Le «ouvrit
qui lui était oontigru, le dieuxièma
couvent, était construit en grande
partie but la place d'Armée, en
moindre partie sur le terrain de
l'église angiicana.
" L'élise et le couveait d^s Ké-
colleta furent dértruita par un in-
cend:'© le 6 septembre 1796.
" IjO giou;vernÉnient argilaïs s'é-
tait déjà emparé d'une partie du
iDUvent des Eécollets, et l'on s'é-
tait mtme *^ervi de ilVelise de cc-s
r^gieux pour le culte anglican, â
certains jours détemL'nés.
Le dernier cimmissaine de l'Or-
dre dk?s Franciscains Eécollets re-
connu par le eouvernement anglais,
(le E. P. Félix de Berey), étant
dc-édé à Qw'bee. le 18 mai 1800,
Ips biens de l'Ordre tombèrent pra-
tiquement en déshérence, et le gou-
vernement s'empara d'une partie
du terrain du couvent incendié le
6 septembre 1796, pour v érîirer les
Salles d'nudiîence et offices du dis-
tr'iet de Québe<?. Oette «"tmatrucfion,
à laoïielle ofi dnnra nTUs fard le
nom de Palnîs' de Justice, fut ter-
minifle en 1804. TV.H adHIitinns sue-
eepBi'ves furert faites au t\%a iiri-
mWif. Ci?T>e''dnnt la itrande maio-
rité «^8 coT'Btnii'tions a» tmuv"
sur l'ancien t^errain des Récomets."
Lors de Ja bénédiction de la cilo-
che franciscaine pour le nouvGiau
co-uvent à Québec, le 1er févr:i?r
Î903, il est paru dans le "Soleil".
à ce sujet, une savanto p=nuis.ae sur
les Frères Mineurs Récollets à
Ouébec, dont voîci le commenfrjs-
ment :
■Champlain venait de fonder
notre ville de Québec. Mais esti-
mant que "le salut d'une âme Tant
DigitizcdbyGOOgle
LE JEERE AlEXIS DEMERS
mieux que la conquête d uii em-
pire", il oOTuprit bÎButÔt qii'à sa
coloDÏe il fallait des missionoai'
rea ; son ciiors tomba sur les Frè-
res Mineurs ou Franciscains syr-
nommés Kécollets. Enfanta Je
Siaint-ïVajiçoi» d'AasJse. brûlant
comme leur SéraphLque Père, d'us
zèle ardent pour le salùt des âmes,
lea Eécolletg acceptèrent avec em-
pressement l'offre du vaillant guer-
rier.
Partis de Honfleur «u nombre
de quatre, le 24 avril 1615, ils arri-
Tèrent le 25 mai suivHnt à Ta-
douawiw. C'étaient les Pères Denys
Jamay, av«e le titre de Oommissai-
re ProTÎncial, Jean Dolbeai» Jo-
seph Tje Oai^n, et le Frère Pacifi-
que I>uplea3i9. Peu après ils
étaient à Québec. Et là où râiam-
plain «Tait posé l'empreinte dura-
ble do la France, là même, un Frère
Mineur, le Récollet Jean Dolbeaa,
deyant tous les colons «n habita
de fête, prenai't au nom de Dieu,
possession de cea vaistes contrées,
et y gravait la marque indélébile
de la religion catholique, en célé-
brant le Divin sacrifice. Il fondait
en même temps cette église de Qué^
beo d'abord bien humble, mais qui
devint plus t-ard le fhare lumineux
qui éclaira seul pendent longtemps
tout le continent américain.
Maia nos missionnaires n'ou-
blièrent pas leiî âmes qu'ils venaient
secourir et sans retard ils ae par-
tagèrent notre immense pays pour
le conquérir à Jêsus-Ohrîat.
Cependant il fallait à ces bra-
ves pionniers de la foi un refuge
permanent où ils pourraient répa-
rer leurs forces épuiséea et accueil-
lir les nouvelles recrues qui ne
devaient pas manquer de leur ye-
DigitizcdbyGOOgle
DiBilizMbi'GOOglc
nir do France. Le eît© choisi fut
oel\ii où s'^ève actuellement l'hô-
pital pliera:!. Les travaux avian-
oèïient rapidement et bientôt un
modeste oouYent appiarut sur le®
bords de la rivière à laquelle les
Récolleta donnèrent le nom de St-
Charlea. Attenante an couvent
était l'%lise, qui fut bénite par le
Père Ilenya Jamay. le 25 mai 1621.
En souvenir de rhumMe chap^le
oii l'Ordre des Franciscains avait
pria naissance, les Ré colle ta se
plurent à dédier à Notre-Iteme
des Ang^ le berceau de i'Ordre
Séraphique au Canada,
Pendant ce temps arrivèrent de
nouveaux o.pôtres ; entre autres le
Père Nicolas Viel. le premier mar-
tyr sur le sol canadien, et le Frère
Saerard, le premier historien âe la
Ifouvelle-France.
Les efforts généreux des enfanta
de Saint-Françoia, secondés par 'le
zèla des Fih de Saint Iprnace, qui,
sur la demande des Eecolleta
étaient ijassée au Canada en 1625,
produisaient de nombreux fru'ts
de salut et laissaient entrevoir un
avenir encore plus heureux ; quand
la prise de Québec par les Keik
réduisit à néant ces saintes espé-
rances. Jésuites et Eécolleta durent
repasser en France. Ainsi fnremS
exilés de notre payi: ICiS Fils du
raphique François après y a\
travaillé sang relâches durant près
de quinze ans. Ils partaient, mais
il leur Tiestait la gloire d'avoir été
les premiers missionnaires de la
Koiivelle-Franoe et d'y avoir éta-
W- l'éfflise catholique ; leurs mains
portaient la palmo du irartyr.
ou'îla avaient cueillie les nremîers
en la personne du Pèrf Nicolas
Vie] : enfin ils pouvaient ee dire
les fondateurs avec Champlain de
notre ville de Ouébec. Us nartaîent,
maïs an fond du coeur ils conser-
vaient l'espoir d'un prompt retour,
10
Kélas I ils furent bien decua ;
eux qui avaient si bien mérité de
notre pays, ne purent y revenir
qu'après quarante années d'instan-
ces réitérées. >
Eu 1620. 6;k Récollets s'embar-
ijuèreut à la Rochelle pour le Ca-
nada. Ils furent reçus à Québec
avec grands égards par l'éveque, le
Kouvemeur, le clerRé. les Jésuites
et le peuple qui les désirait depuis
longtemps. Une habitation provi-
soire tfut construite sur les ruines
de Notre-Dame des Anges, et Mgr
de Laval voulut bien y dire la pre-
mière messe, le 4 octobre, en la
fête de Saint-François. Puis, grâ-
ce aux libëralitéa des âmes pénéreu-
".i^s de France et du Caanda, un
couwnt régulier s'éleva de ijon-
vea-u sur lecs bords de la rivière St-
Chflrlea.
Cependant les Kécollets compre-
naient tous les jours davantage
que kur monastère était trop éloi-
gné de la ville ; que le peuple dé-
sireux de profiter Je leur minis-
tère no pouvait qu'aviec peine se
rendre jiisqu'à Notre-Dame des
.^nflies. one c'était â eux par con-
séquent de 9e rapprocher de lui.
Ils s'en ouvrirent aux autorités,'^
le roi de Franoe leur concéda en
1C86. la sénéchaussée, située entre
les ruea Ste-Annfl, Iteg Jardins et
STt-ï;oi^a. L'Ev^ne auDrouva le
riouvel emnlacemPnfc. TTn petit cou-
vent s'y éleva jusqu'au jour nfl
'Mpnr de St-Valier, voulant fonder
un hôpital, demanda aiix Récol-
leta moyennart certaines condi-
tions de lui céder Notre-Dame des
Anjyes, aaréahlement situé nour son
oeuvre. Les RécolM» accédèrent à
sa demande, ma's leur monastère
de la haute-ville étant trop étroit,
il fallu* penser à construirie encore
un nouveau couvent qu'ils dédiè-
rent à St-Antoîoe de Padoue. Us
y reprirent leurs travaux aposto-
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
liquea et continuèrent à se prodi-
guer pour maiai.tenir pure la foi
dana le coeur dos Francaie et pour
l'inculquer dans celui des sauvages.
TJn iiouTcl orage menaça bientôt
toute la colonie, il éelo'ta en 1759 ;
c'était l'inTasion du Canada ipar
les Anglais.
On les vît bientôt sous les murs
de notre ville. La couvent et l'é-
«lise des Eéoollets furent irrave-
ment endommagés par les boulets
ennemie. Nos missionnaires suivi-
rent dans les camps et sur les
chamjps de bataille les vaillants
soMaitB français et nos braves mi-
lices «anadcennes, assistant les
mourants et soutenant le couraife
des combattants, jusqu'au .jour fa-
tal où Lévia, a,près avoir fait brû-
ler ses drapeauT. cnnsentit à se
Uns des elaijses de la cap.'tula-
tion pourvoyait à la sécurité des
Itelitrieui, mais le (rénéral anglais
y écrivit au bas : " Reifiisé
jusqu'à ce que le bon plaisir
du roi soit connu. " Le plai-
sir du roi fut que les Jéaui-
ti^ et les EéeoIIets pourraient
rester chez eux. mais n'auraient
point de succeseeoirs. Néanmoins,
les Eécollela restèrent au pays.
Mais, dès lors, on voit leurs rangs
s'éeSaircir rapidement. "Je les com-
pareraia volontiers, dit un écri-
vain, à ces Rrands hommes oui ont
ïoumi une brillante carrière,
rendu des services immenses à leuï
patrie, rempli l'univers de leur
nom, et qu'une maladie incurable
conniuit lentement nu tombeau."
L'incendie de leur couvent à
Québec, eu septembre 1791, vint
mjfiittre le comble à tous leurs maux.
Aussi Mgirr Hubert, pour subvenir
à leur» néoessîtée. permit aux Frè-
res, profôs depuis 1784, Je rester
dam le monde, sons certaines con-
ditions. Plueieurs d'entre eux four-
nirent encore une lonjîue carrière
et se firent un honnenr de conser-
ver autant que possible leur cos-
tume relifpeux. De la sorte, l'Ordre
des Frères Mineurs en la personne
de oes derniers RéeoUete eut dea
représentants au pa.va jusQu'en
1849, et aujourd'hui encore beau-
coup se souviennent à Québec
d'avoir connu le bon Frère Louis,
mort en 1848. De même qu'à Mont-
réal on a conaei-vé le souvenir dli
Frère Paul, mort la même année,
ot à St- Thomas de Montmagny, ce-
lui dn Frère Marc, mort en 1849.
Ce«t avec une jf/auide douleur
que le peuple canadien avait vu
d:'e paraître ces dernieira Récollets.
Aussi quand vinrent les jours de
tolérance et de tranquillité, leui
retour fut-il ardemment désiré.
Mgr Bour^et souhaita les avoir
ditis son diocèse ; Mgr Fabre réa-
lisa ce souhait en 1890 en accueil-
lant les Franciscains, d'»meis et vé-
ritables successeurs des lîécollets.
Notre ville de Québec ne pouvait
qu'être justement jalouse, aussi se
prépara t- elle d'offrir sa (rénéreuse
hospitalité aux Frères Mineurs.
Sur l'invitation de Sa Grandeur
M'T BéjT.n. la communauté de
Mcntréal envo-a. en octobre 1900,
une pqtîte colonie à !a vieille cité
V Obmiplain. Quand osa premiers
envoyés entrèrent dans notre ville,
chacun pouvait se dire en les
v'-vflnt : "Non. ce ne sont pas de
nouveaux apôtres qui nous arri-
vent, ce sont nos anc'ens, naî pre-
mii^r^ missionnaire'! quî reviennent
enfin dans nflitr» cité après un exil
h'"-! \-T\«. C'est le même costume
religieux, la même nanvreté. c'est
''' mémo pytéricu' hniubV et mo-
deste, caractère de l'ondtre séra-
phique."
Dans sa. joie. Québec donna avec
I^rar'psse ; aussi' ■bifaitôt les Fran-
cî.3caîns, anrès un court sèîour
dans une bien modeste habitation,
virent se lever un monastère non
como'et s-na doute. ma-« ai'ffisant
pour le besoin présent. Et de
DigitizcdbyGOOgle
LE FRERE IX>U1S BONAMY.
m&iie QUe leurs devanciers, en sou-
venir du berceau de leur ordre en
Italie, avaient déplié le berceau
do l'Oiidi'e, au Canada, à Notre-
I>ajniG dea Angep, de même, en con-
sidération sans doute du cap sur
leQuel leur couvent est construit et
qui leur rappelle la Mon'bèe de
l'AIverne, les Franciscains ont dê-
yîé leur monastère aus saints stigi-
mateg die leur fondateur.
C'est sur les haut«urs d« ce nou-
nel Alveme, non loin de Villa
Manrèse, prEa dli chemin de Ste-
Foyq, dominant la belle et popu-
leuse paroisse de StiSauveur, que
s'élève ce monastère. Son asipect
reJiprieux et austère avertit le pas-
sant que c'est uns demeur* de
prière et d''étuide.
'Seul le passaire des Frarc'seains
à travers nos rues fréquentées si-
(maJait leur présence au milieu de
noua. Désormais una cloche au son
ariRentin ira. plusieurs fois le ,iour.
dire à la eîté bienfaisante qu'ils
sont là, fm'ili travaillent à sea cô-
tés ot qu'ils prient pour elle.
Puissent ces successeurs de nos
premîftrs missionn Rires v couler âf-
lonKs jours et ne jamais plus con-
naître l'exil de cette eitfi de Chnm-
plain, qui pour la troisième fois
leur a ouTert oes portes et son
eoenr.
REV. P. FELIX DE BEIRET,
Eéccllet,
Deimiar comroissanre général diu
Canada, mort le IS mai 1800
Nous devons oe portrait à l'ex-
trême oMigeance «die mon&ieui
Chamipagne, député du «omté des
Deux Montagnes, à l'Assemblée
Législative *te Québec, qui a bien
voulu se chaiBi^T d'en faire faire
une copis sur la toile qui existe
au presbytère de St-E\ista<die.
Le révérendl Père Félix de Be-
rey, dernier commissaire et supé-
rieur des BêcoUiets au Canada,
était né à Montréal le 10 juin
1720. n reçut au baptême les noms
de Claude-Charles ; fils de Fran^
gois de Berey, sieur diea E«saart3,
o«£fioier dans les troupes de la to-
lonie et de Marie- Anne Ii5ana.îst-
tre LamorrJlIe. I! fut ordonné
prêtre en 1743, fit le ministère à
Beaitport, à St-Francois du T.^c ;
de 175Ï à 1763 au fort St^Jean
(Beauhamois) dte 1763 à 1769,
«iré de OhamMrv ; 1769 à 1775/=ut6
■■"e Saint-Eustiacbe. C'est le Père âe
Ber^ qui fit oonatiruÎTe Jfe premier
r.resbytèpe de SalntTEuîtfiaohe, &
IL l'abhi Cowîînieau, ouré ao6i«|I
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
FRERE JinS"EUE, sans miateai].
de la paroisse. En 1790, il deTint
commisaaiie générai et iemsiïr.iit
à Quâbcc.
Voici ce qu'en dit, dans ses mé-
moiiîew. M, Philippe Aahïi-t l'e
Gaapé.
"Le Père de Eerey. n.njs dEt-il.
est le seul père Hérollat que j^ai
«mmi. I! reoGn'ait d!u (fouvepaemeinit
Miglais un traitemjemt. Aussi a'vait'
il ses atiicurtemein'd ^éoiiriis )ù il
recevait St'â ami^, idcnni't des lî-
le duic de Kar.it,
Vactoriia ;
; iiivifiiilricti ^
ImQndlf" fiiiiiii?3ii'
avait lieu vîs-à-
pôle de la rcinn
ni-*_" p.vait reçu
r mil', houre à
^a ,T\Tiidle (lui
FRERE MIXEUR, en m^irtfâiru.
Rôooilllets, sur le tei-fain mPnie où
est maiiilerLjnt le -et d'eiu.
■'Tji nère de Beffiey, qui aviit <'■!«;
aum&uier d'un l'é^inuiit et qu;
avait même été lUessié etn admini^
itûiit leî m^auraTits sur le champ de
l-î-.taiUo à C.irilbn. m 175S. av^it
des goût* et de& allures tant, soit
peu scdidateiîques.
" Or donc, au jour oatwenii, v«u-
lainit neceivoir digowanient lé fils du
souiveirain, il avait fait diapoaer un
poùit fort darlnlîerïe, vrai cihief-
d'oeuvre de m.«»iiii(iiie, pu dievanit
faire feu à midi sonnant, au mo-
menit de l'arrivée du primie et de
ses aides de eamp-
" Ces petiis oanons d't'taîû ou (lis
plomb, montés sua* de jolLs affûts,
DigitizcdbyGOOgle
L'miIACL'LEE FKANCISCAIKE
Voilà rimmaoulée, Marie, fille de
David, Mère de Jéeus le Verbe iaii
ohair et le Lion vainqueur de la
tribu de Jurlla ; fuyez, hordes en-
nemies : f-lle a écra»^ ta tête du
Berpent, elle est la Femme forte,
terrîfole comme une Rnni'o rangée
«1 batailla
Voilà l'ImniHoul^o. Sfario, refuge
des coupabJes et mère de pitié ;
allez à ellf. pauvres arEflîgés et pê-
cheurs d:'lsespérés : c'est pour tous
que JésHt! son Fils est mort sur la
croix du Calvaire.
Vo'IS l'Tmmaculée, Marie, admi-
rable <•* bénie entre toutea les fem-
mi-s. Cette imaRC se trouve dans
toutes les cellules franciscaines.
,dbi Google
étaiiOnit l'oc-THnre à'vm. de» frè.es du
couiveuil, et idevaiont tous tonner à
k fois. Soit quie le duo de Kent eut
assez disoijtliîié B^n légime.nt, ou
pour uŒie aulne pais&n, il termina la
grande paTad* vini^t miinute:^ p!u,i
tôt que de coiutuime, m ciiliLn daiw
le oouiTCoit avec aeo aiden de canip.
Le Pèue de Eerey, piris à l'imipro-
TOste et au désespoiT die n'airoiT pu
faire jouar se® pièces d'aritillerie,
au momeut où le pTinoe faisait son
entrée par la grarnde porte dur cou-
vent.
"Le Père de Eerqy, qui était
prompt ooimme de la .poudire, s'é-
oriia d'un tom assez bourru ; "Mon-
L me swrprenid qfue ses
;. i« pensais votre 'Seàfirneu-
rie trop stricte sur la discipline
pour abréger urne paTad© afin de
mcwiter à l'imoroTiste et à l'assaiït
d'un paisible cc^ent,"
"Le duc de Kent, après 'Ê'R^î■e
Êanlt expliquer li cause ''<• mau-
vaise humeur du fils éz St-ïrau-
çoin, ne put s'em-êciheir de ri-e die
INCiBTÎDIE DE L'EGLISE ET
DU CO'UVENT DES
RBCOLLETS
A la page 40 de "L'Alb™ du
Touriste." de sir James Lemaine,
nous lisons ce cm sœt :
"La deetruotiom pair le feu de
cet antdque édifice ert comBÎgnéa
tel que suit dareï le Joi;(rnal inédit
du député-camnii saine eénjéirel J'SS
TiiOTOipson, mort tout récemment à
Quiélbec, à un are très Ev^nicS. H.
Tihompsom était fi'^ àe James
ntompteou, du 78e Montagnards,
Boua Wolfe.
"Les Biécolïels, — L'incendie qfin
fut la oauise de la destructicTi ("e
i'égîfeie et du couvent r'e? Râ:;o]lets,
Emblème do; i'-i-arocis^ains.
ainsi que nombre de domicilecs,
éclata dans l'année X796, vers la fin
de ^p-tembire, dans l'éoui'ie da juge
Duniit (ruG St-Loiuis), dams le oouia
de 1 après-midi, par l'impruideinoB
un petit iiôffre, nommé Micihel,
-u des serviîeurs du juge. Par
amusement, il tiffait un petit canon
^8 réoiirie miême. loe qui mit le
leu aux &>urrflie«* y oontenius. En
peu de tempis, l'éaurie fut en flant-
mes. EtMit moi-même auprès, je
puis ^témoigner db k cause de l'in.-
oendïe. Pour puia'tion, le juge
Dunn fit niîttJie le .petit nègre à
botid d''un>e frégate qui était aiors
dams le port ; au moment où le feu
ecîotttît, il Ttégnait um. oalme pet-
fait. Hjadis loraquie le feu eut fiait
despiro^ès, il s'é'evia une tempête
furieuse qui pousea ii&s bardeaux
de îa couverture de l'écurie à unie
baiïteiHT considérable, et les en--
traîna vers le fleuvia et jusqui'à la
Poitifc^LeVie. Je vis l'un- dies bar-
diaaux se loger dama le cloOhor dfe
î'éirlisie de^ RéooIHete, et y mettre
-'e feu. Un dbs Frères y monta dans
rintemtiem d'éteindte ^te feu, mais
il fjBt obliaiÊ de rofraiter : en peu
die tenups. Je corps de l'égilàse fut
DigitizcdbyGOOgle
ânve^Dipipé ide flanuueiâ ainsi que 3^
oounaat adjoisunant. Povw.taïu.t, on
eut le temps die eau-ver laj ome-
nuem-ts de l'aubal, ainsi qu'une joU©
peiâllie irélgate coniStruite par _uin
de» Erères, et suspendu© à lia Toût«
de l'ég-lise et de là traaMpoirtée enj^
«uite aux Dannes die l'Hôpitail-O^é-
ral. I/ardeor des flammée mit ie
feu à une petdte maison habita*
alors par une fairiiillle Liurçwnce'.le,
et touptes ceîlcs aidooignamtes juiî-
<îu'à l'emicoigniure des inwe Samt-
liouôs eit des Oaraièrea, €ft coI«9
vis-à-'ïis le Jardin dû Gouverne-
metttt, furent consumées ou autre-
memt détruites. Au momenlti où 1«
feu édatait,il passait un petit tamr
bounin, natoumiainit de pdiaftaquieo" en.
dehoffs de la porte St-3Joui=. Un
offiener du 606 Payant aperçu, liai
do>nnia ardre do battre l'alamne, au-
quefl ils petit garçon répoMdit :
' Sir, I don't know iiow ta Ixeat tihe
Pire-Brim.''
" Bientôt aipa^, te bruit du *ani-
bouir ee fit entendte par toute la
ville. Etant bien iinquiot «îe voir la
petite itégmte, je pajiis à la course
pooir mieux éohafpiper aatx eUets d*
l'^Œise brùlajito ; le ooq du ctoahor
d© l'égliae tomba tout auprès **e
mod ; il éllait die iha groa«uir d'um
mouton cffdinaire, La feoouLTS» me
teamassa pour le moment, mais jo
venxrie oouiiaae et je pus continuer
m.a iTOute jusqu'à la oour du châ-
teau, où a-'ôtait assemblée une fooBÎe
dams le mémo objet. Plus taid dans
l'aiprès-midi, je pus me faaifileir à
traT«r3 la foule, et j'atHeisnie 1^
jamMn des Kéool'ets, où je Tô^lOoln-
trai le Frère I.oiaiifl, qui me fit man-
Bier des pommes cueillies sur les
anbros. Le kn(?iemain die l'intceniJie, |
je lemooîitiaii (ipràs de l'erfr-ÎTiit où
eSB maintenant la rié^iifcn'-e d'i [
juge BJaick), un bribitamit de la |
PodUite-Lévis auv pmrtait sous le 1
bras un gros livre (un innjuarto). i
biem endommagé ipar le feu. H me
dit l'avoir ramaœé le jour préoé-
denit. à sa porte, O'éfcait une bible
(Cîïupoh Biblei.) Lea Angildcanfl ne
paasédant pas ailore une égiJae, ie
fè-^ Ee ©y ieur avait cédé la
sienne pounr y oélébrenr leur cuite.
C'est de là qu'avait été enlevée
cette biMe, par la force des flam-
mes et du vent, L'baibitint me fit .
paint de qaelqueB feuiileB, ooimne il
avait diéîà fait part à plusieurs per-
sonnes, o«>mme ebosiQ remairquaHe.
Quelque temps aprè?, je mis Ibes
feLMl!les_sou3 envaliapiï:». à l'adlroîse
da mimiitre Toysez, aior^ obapéllaia
miliftairev La frégate "Pai'las," ca-
pitaine JoTs Oo>2ihï'sin, «uni était dans
'e havre, c-a'gmiant le? débris des
bâirments brûlants qui voltigeaient
et tonebaient auftour d'elle, leva
l'ancre et se lii^ea entraîoEv paT 1»
ma.Tée baiseante juequ'en bas die la
viltiRj d'où e'^e remoata le Je:ih3©-
Cejt dai^ l'é^fee ■d:tm KéîoJfete
que furent imhnimica les gouvOr-
reurs ; de rromtenac, da OaMières,
fe pa-emiîr die Vaudmiil eit de In
Jonquièras, Après cet inoeiidiie/leurB
Twtfe fmrient eaihuniés et inhuma
ensuite danta la oaduâlrale, soua lia
ctapdle tle W.-D. do Pitié.
C'est enoore diaiis l'égiise des Ré-
pollertB que fut placé, en 1758, le
drapeau de Cariltoin, qui fut re-
cueilli aiprèa l'incendie paj" le vêné-
rab.e Erère Louis et qiue l'om voit
fiiTurç-r dans nos processions.
■C'e-t cihcz so«» ami M. François
DuvaL, (âepK du marcibé de la baute-
viilje (père dlu juge Duval); cfiW^le
Père de Bere.y se retira aprèe l'rn-
c'nidie dé son couvent. La doleteur
ilamcis ouîcupe acttuéÏÏIeïnianit le
nriiêm? emipJacemenrt de ]« mai'aMi
de M. Duval, où est moffl; le P&ro de
Eerey. le 18 mai 1800. âgé de 80
ruB. n fut inbumé le 20 du même
mor's dam; la cathédrale, sous la
DigitizcdbyGOOgle
chapelle de Notre-Dame dfe Pàti^,
ET» milieu «Van cowcouia extrao-idi-
naire de càtoyena, par II. Desdar-
dîms. aesisté des KK. MM. Fraii^'B
Orecvé d» la Rive. Tiicaôie général,
M. Reraaiid, curé 3» Beauport, Aii-_
toime Bédaid, Josepih PJeasîa, cu^é
da Québec, etc.. etc. ^
LoïTs de la d&noiîilioii de l'éan^o
des Récollets, à Montréal, en 1867,
M. DeBe'îieifeuJlIe a écrit la bî-ogira-
plhie diu Pète de Bôreiy, dans la
"KiEiïTie Canajdjennei"' 1867, et M.
S-rmécm Lesge. s>aus-iiiiiMi9tre du
miiiiMère de: tP'ivaas publics, de la
proiiiioQ de Québec, a fait une sa-
v^inti: étude sut l^s Réodleta, parue
dans le même volume.
DigitizcdbyGOOgle
— 151 —
CHAPITRE XII
Promière résideiioe dea Frênes Mi tiflurs à Québec, avec les fondate-iura
et le Syndio Apostoliqiw en 1900.
Fr. Dominique. P. Anjïe-Marîe, if. Paquet, P. Aloontara, Fr. Pascal.
DigitizcdbyGOOgle
Ponif ne pas faine de râpétitôon
imitiie, je fearai suivre los Prèree
Kineuns BécoUetu par 1^ Fràrc»
Miueuts aotu^. I^a braincihe àea
Frères Mineurs KâcoUcts a été, par
dlâoret àto Sa Siairateté Lâou Xm,
«n 1887, umàe aux Frères ItiiwiirB
aictuols pour en faire ime seule et
mSnie famille.
Ii'Ond're Franicraciain a ressuscité
â Québec au mois de 99ptein.l*re
1900. Les fonda-teuiiis ont été les
ER. PP. Aiige-Mario die Mèze Gajr-
dtîen ; A1oaatiar3,-M.arie du Porbel,
vicaire ; Frère Doniiiïwiue, de Lé-
vis ; Frêne Pascèa], de N.-D. du
M)o«nit-Carniel ; M. l'abbé Louis Ho-
nioiré Piaquiet;, syndic apoatoliqiu*.
He (Mit «u pour prenâàre iiôsidiep.-
oe, die 1«00 à 1902, la maison d'é-
oola de KontpLa'isaint, sitiic» siur la
rae Sitr\Sficq}X£, près âe Paiv«nuo
de» Emablos, en atibamlajit la oorus-
trnotion (te leur oouvent actuel
Qui, BÙtuâ sut la cîmc du côbeau
Ste-Ganeviève, einii>ra«-:e le plua
beau ipoint de vue de Québeii:. D^
oeit eadroit vous avez une vue d'en-
seinMe de tou(t« la vaMée St-C3iar-
lc6 et d©3 Laurouiidca, diep'iis le
Oaip Tourmen-te jusqu'au delà àe
la momtagne à Bonhomme, et les
beiUes parois^oe de St-Muiici, Siacré-
Ooeur, Sit-SauveuT, N.-D. die* An-
ffcs, Ja^cquas Oarti'er, St-Bocb. St-
Aiigustin. AnicieDinie Lcirett*. J«uoe
Loretta, Mission lluffomie, GbairkH-
boung, Stadaoona, Limoilou, Beau-
pont, Aii^î'J-'Tardden. Sawlt-Mont-
moneincy, Château-E.iciher, 3aii"t6-
Amne et &l-Joa«!iin-,, ae léi-oulent
aus rejtiardii ravis du sp^ititeur
ematiianté.
IJe terrain du curent e*t V!m
partie du 'Fief StJo-opl;. Qiii fi'f
coHd'i-lé aux Daine: reliarerse'«
ilTOulînaj d^ Qïn'bec. ]e 14 octfb-e
^630. par Jf. Charles Iluault de
Mcttitmapipy, 2e giouvemeur de ia
ÏTouveille-rKEirce Plus 'ard, 1^ 18
mscrs 1652, le dît fiet fut, pà,- M. de
Lauzon, érigé en Franc-Aleu noble.
U £tai:i de 30 airpea^, borné à la
ûramidie Allée, à la ?îme du coteau
Sto-Genevitiw, c'9Jt-à-<kre 5 ar-
penta eit uir« perche sur eJOTinoin H
airponts. Voïci les noms de» oensi-
taîres en 18G2, d'après le oaidiafitire
abrégé, ïfo 17 :
Les Commieaaircs, dhiemiu de la
barrière,
Edouaind Eunroaiehe. 1
B^ritieprâ Jobn Jotoea.
Timothy H. Durai.
Aisâle Finilay, à Québec.
DIHe Henriette Toumane'aau.
(1) Héritieft-3 Tcan ToniirMagean.
PieoTre Giauvreau.
Obarles Moisan.
Zôpibirin Chartré.
OhiTTsciet^me DicUt
J. L. Marbneau.
Voici les lettres Ai E. P. Aoge-
Moriie de Mèze, pronier sraniiieiDt
ooniiaimaiat l'arrivée ùeb I^rawàs-
c<airi& et la fondatiom db lieiur cou-
vent du Mo-ut-Alveirne, à Qu«be>c : _
■' Après la cMuïuéte auBdaiee, qui
suiptprima. l'Ordre frouiciacain, enA
encore un semblant d'exis'tence au
Canada, jusqu'à l'iûceafKe du Cou-
vent des Kécoillets à Québec. Ceft
inceindie fut ie si^jual de la diaper-
sion, et les derniers survivante des
amciens Mi&jiounair«35 db pays.
Frères Louis, Marc, et Paul mou-
ruirent dimant le piemier quaJ* ôe
ce siècle.
" Toutefois, oe XIXe siàda ne
devait pas s'aahiewer sans avoir vu
ie.s enfants du S.'taphiiofue Père re-
vtuiia- dams la vieille môtropcJe,
dont avec Ohanuploin, ils Sont les
fondateurs.
" Eevenus dans le ipays, il y a
dis BUS. ils avaient âès lors touiM^
leura yeus vers Québec, mais U ^ail-
(1) C'eat sur le ttir;-air. des héri-
tiers Jean TournnRev» qiu'est situé
le couvent de= Framcisciins.
DigitizcdbyGOOgle
Première rési(i?i.':iû des Frères Minôiirs, en 1902.
lait attendre ITliouir» da la Provi-
àeiace. Cette Leune <lésirée a sommée.
Sur J'ituvitation d'à Sa Giraradieur
Mgr Bâgin, la Conmnimaiité de
UontréaJ. aujourd^nui nonibreuîe
et prospère, va enwoyor ime oolonie
à Québec, oonaoïs autrefois de Qui&-
bac les RécoUerts étaient Ternis a'é-
taWir à Montréal. Déjà lo Bâr. P.
Angie-Marie, bien ooDim de aoa i1>t*c-
teura, est partie pour ea nouveU*
résidence, afin «Je préparer une' de-
meure proirisoiro anix religieux qui
iraceesamment vont le rejoindre.
" Les loctcurs de la lîerue nous
seront gré de leur faire part des
iimpressioiis ressenties par le vôné-
ré Père en mettaat les pieJa sar
oEitte terre qui, pour le^ d^eseen-
dants *ies Râcollete, eet «ne tsirre
saonôe."
DigitizcdbyGOOgle
-154-
Quôbcc, le i octcbre 1900.
Au Bévérend Pài» Colomban Marie,
I>éiléffué Froviocial,
Pour le Cia3ia.'lt.
Mon Eévéreod Père,
" Deo Gratiaa". Je ii'aâ que de
boames nouvelles à vous cetronuiii-
quer, et noua dcvoinis bénir Ja Pro-
videocQ qui a tout disposé pjur sa
gloire et notre consolation. Au
iKfln de la sainte obéissance, et, ipar
oixItc du Très Bèvànend Père PrO"
TÎnciial, vous m'avez epvoyé diana La
viaille cité de CibMii(Pilain, pour y
re6*uBeiter l'Ondre de Saiut-Frau-
çoie. J'étais heureux de repraodTe
lea firaditioDE du passé, et die met-
tre le piexl sur cet antique dhaiMp
d'action de nos Pères, en ce jour
du 29 septemibre, consaoré au glo-
rieux Arahaag:» saint Michel, que
Notre Séraiphniqiue Père aimait et .
vénérait si dcvoitemeiit,
" M. l'aibbé Paquet, Aumônit» de
nos Soeurs Fraujoiscamos ilisaioin-
nairaa ,€6t venu- auTdevant de noua,
et noOis a conduits, le Père Berdh-
mana et moi, à sou preabytôre si
'lïoajpitialier, vénitarcile ami de l'Or-
dre, il ae réiouit ton* le premier,
de ce que les Frères Mineurs aient
de nouveau leur place dans la Cit*
dé Québec. H a daigné aooapter
pour noua la oûarge de Synldi
ûpostoliaup.
" Le lendemain, dimamcihe 30 sep-
t€jinbreb j'iai eSébré ma première
masse à Québec, et je vwua avoue,
mon Eévéreiud Père, qu'ure vive
émotion a'«5t emiparc'o ^e mon âm''
à la pensée que je renouais en ce
iour 1'antS.qu.e chaîne d* l'histoire
deux fois brisée par les malheurs des
temips. Elles venaient .ï'itureUe-
ment à ma mémioiTe leî d^tes d>e
1615 et 16Y0, auxqueîTss vient maîr-
eenant «"ajouter <j^le Js 1900, Il
me seittblait être transportas bus
tetajis raculêa de la colonie nai»-
B&nte, et je partaigeais les senti-
loeato 4ie a:» vaillants Missi>miai-
nes, oélébrattts leurs mease^ dans
une humble dxapellc, ou au nuliou
de la forêt, surtout, quamd ils 1::
célôbraient pour ia premiàre foie.
Les larmes devaient couler de leur»
yeux comme aussi elles coolèreni
des miens. Sanm doute, les tempa
sonrt changés, ce qui autrafoia ébait
une miâsion sauvage que nos Pères
venaient éclairer des splendeurs de
la foi, c'est maintenûiiit une ville
prospère et florisaanlie ; la forêt
s'est retirée bien loin pour faire
pdiacs à l'industrie et au ecmmence,
il n'y a plus là de sauvages à évan*
géliser, car ^âcc à Keu, U lumiè-
re évangélique oue nos devanciers
y apportèrent, non seidement, ne
s'est éteinte, elle y 'brille, au cciu
traire, d'un pur et vif éclat. Toute-
fois, il y a eiKOie des pêoheairs à
convertir et des âmes à conduire
aiu cieil ; il me eemiblait <:ue mon
être tout entier a'atùaohait indisso-
lublement à cette terre sacrée, qui
avait pour moi, tout à la foia la va-
leur d'une acquisition toute nouv^i-
le et le prix d'un antiique héritage
consaoïé par les liabeura aipostoji-
ques do nos Pères.
" Le soir, d^ns la OhapeiJle de w»
Soeurs Franciscaines, il m'était
permis, par une graeieuaettlê de
Mwiisieur l'Aumôniet. d'adresser 3a
Iparole aux fidèiles. Plusieurs de nos
Pères, sang doute, ont pr&ahé i
Québec decuia notre retour au Ca-
nada, et le Pèffe Berrfimajw pr**
ohait en ce moment à nog tertiai-
res dte iSaint-Sauveux ; il me sem-
blait pourtant avoir reiç\i de l'o-
béîasamce une mission qu'aucun au-
tre n'arvait eu jusqu'ici, et dans ce*-
to pensée, pour obéir au précepte
Al Sei^eur Jésus envoyant ses
apôtres, et au con^edil du Séra.phi-
que Père, envoyant ses emfanta k
travere le mondes j'ai soulhaîté i
cette ville la paix et la bén<Sdiction
DigitizcdbyGOOgle
LE JEEEE DOMINIQUE i
Dana le moiide, Jos3ph-Arthur I
Thompson, né à Lévis, fils de E.-X. j
Thompaon et do Julie Aud'ette. au- i
jourdliui de Mijntréal. Il fit pro- \
feaaion en septembre 1900. Il est
le neveui de M. Louis-E. Thomp-
eon, de la " Semaine Comaner-
aîafc,"
de Dieu, Mon coenir appelait t&ut
iparticuJièrement la ibémâdiiction dii
Pasteur Suiwéme sur Moniie!gTieuT
l'Ajpdh&v&cfx, <ju.i veut bien nous
inciter à être «^3 huotWea collaibo-
rateuTS ; Je la deimaiiidaia pouT ces
îxrêCtes ââvoufis dont nous dfevenoiis
leg moideiîtes auxiliaires, et «n <p^T
tiouliiar i»our ceux oui sp w>'".t dê]à
întéresséa si activement à notre
fomufetion naia?ai*te ; ie deananidais
avec ferveur la i^aix, la prospérité.
le bonUKrar poiiT toute la ville d*
Québec, et à l'exemple de mi>n Sé-
raipihîque Père saint François, bé-
maaant Assise, sa ville natnile, i*
domaawlais au Seigmeur de la ren-
dre féoorôîe en citoyens du ci«^.
Ecrasé par le sentiment de ma fai-
Uesee, je me sen'taia en même temps
k fomeo de l'Bramgil'e : c'est Lui
<fai m'eaivoie, en disant de souhaitter
la paix ; aueû j'avaia la cenvietioTi
d'être exaucé parce que je ne. pou-
vais douter ni d« Ja iparole de ce-
lui qui est mon Dieu, ni de la mia-
ËÏon qu'il m'avait donnée,
" Ppc:=enié par M. l'abbé P.âquet,
j'ai fa.t le lundi, 1er octobre, ma
ppemitre visite à Sa Grandeur
Mor.seig'neur l'Archevêque et à
Mj,T Jlarois, Grand Vicaire du dio-
cèse. Ils m'ont resu avac une bonté
toute pat;srr.6i.le qui me sera tou-
jours un touchant et précieua sou-
vei^ir, ils ont bi«n, voulu agréer
mon Ëlial hommage ; Monseigneux
rArchevêque m'a accordé bien af-
fectueusement la bénédiction qui en-
coiiTase, fortifie et confirme.
" Le 2, au soir, j'avais la joie de
ma trouver au milàeu de ■notre
btJle ft édifiante Fraternité de St-
yauvour, que visite en ce moment
le Père Bcrdunans ; j'adrci:sai la
piarole à nos frères et iSoeurs réu-
nis pour l'esercico de la retraite.
On est obligé de constater qui« No-
tre Père saint Eiaosois vit et tra-
vaille dtans cette bonne vîMe de
Québec, quand on voit qu'il y comp^
te des enfante si nombreux et e^
■iptoins de aon esprit,
" Aujourd'hui, flête de- notre se-
laphiquja patriarche, j^ai chanté la
grand' masse (ftiez nos iSoeurs Fran-
qiac aines ; sans avoir toutes les
sp endeuna (le la grande fête de
Montréal, la fête de Québac avait
un air de famille que l)e Père lui-
même d*^vait aimer. Et si la pensée
des années précédenteB ae présen-
tait à mon esprit avec l'auréole d^
jours pleins de bonheur et dû char-
mes, si cette pensée prenait la for-
me d'un regret, je consolais mom
âme par l'assurance fortifiante que
saint François mon Père étaH heu-
reu'x de voir ses enfints éitaWJs à
Québec pour le jour de sa fête.
" Le soir, après le sermon à la
conamunauté, j'ai préwdé la réunion
extraordinaire de la jeune Frater-
DigitizcdbyGOOgle
- 156 -
nitâ du T. S. Sacrement. Fondlén
let mainteniie dans des oondittous
partriicuiièrement didJficileB, eU« iien
est paa mçmm ûorîesaute. Je iw
tarderai paâ à voir eulîii la Frater-
nité de Saint-Koch que le Père
Berchtmacs vieitera la armaine pro-
chaine.
" La vil!* de Québec n'a pas seu-
lement vu reparaître la bure fran-
• ciacaine, eHie a vu léfea-'oment renaî-
tre la vi© franoiacaino. J'ai par-
couru en memdÎRnt, quelques maga-
sins de la oité, demandant, (jumme
saint Frangoia l'aurait fait, pour
l'amour de Weu, oe qui est stricte-
ment nécessaire pour !a petite mai-
son que noue allons habiter sans
tapdei. Que «haciin se aoit montré
généreux à notre égard, c'est ohoso
qui ne vous étonne pas, mon révé-
rend Père, V011S connaissez la répu-
tation de e(har;>té que Québec a tou-
jours su conserrer, et qui ne se dé-
meait jamais. i>'aililir,ua"s ai nous
imitons Wotre Séo'apliiqii»' Père, il
ne manqTiera pas, n'est-'f^ oas, de
nous bénir, noua rappelant !e con-
trat qui est fait entre 1p monde e*-
nous : " noua devons l'édifier et il"
doit nous nourrir." Tout en bénis-
Hûiirt seî enfants, il hénira -luiSîi
lieuîie ohers (bieiifaiteuirs et "sotti?
bénédiction qui tcHnbe de ses maini';
stigmatîséns ne [peul; qae porter
avec elle Ta prospérité, le bonheiir
et le sali] t.
" Je vous devais, mon révérend
Père, ces quelques détails sur no-
tre rouveife fondation de Québe^i
oue Dieu daîjma la bénir et la fai-
re pms-nérer. Comme c^iTe He cet'^p
bénédiictioin céleste, daîerjsz voufl-
même, mon révérend Père. hS"ir
votre humble fils, oharoié de nette
fondatîcn, quoiqu'il soit inditrne
d'un tel lionnieur et îrciapaVe d'une
telle responsabilité."
Fr. Ang« Marie, O. F. M.
" Après le 29 s^tembi*^ jour où
le nouveau supér*ur. ojébna sa
I premièpe messe à Québec, dans l'é-
glise des Soeurs Franciscainieis.
[deux autres dates seront à jamais
mémorables pour la nouvelle fon-
dation. Ce sont Le 19 et Le 29 octo-
bre.
' ^ '■ Le 19, 6n la fête de saint Pierre
1 d'Alcantara, illustre Franiciscaiii,
la sainte messe était câ'ébrée, iwur
la première fois, dans le modeste
■ oratoire, à peîn? achevé, de la ré-
' sidc-noe provisoire. Ce fut un beau
joiir pour la petit* fam>lie. Le
saint sacrifile fut offert par !« Père
! Coilomiban-Mapi», venu de Montréal
[ pour présider oe.tte fête, devant les
deux Pères et les dauz Frères cou-
vers qu'i composent la oommuittau-
|té. C'était Tinauffuration de la
' nouvelle réisidrrnoe. H fut bien douï
I pour le rév-éi-end Père d-c voir,
! dans cette fondation, ses désirs
j réalisés et ses démarelues couron-
I rérs die suf^oès. T'rp messe d'action
I d*> pTâ'l°s fut cé''ébrB3 par ?e R. P.
'Mars- Alcantara.
I " Le 29 octobre, en la fête trans-
I férÉ« des saintes reliques, le Dieu
i de l'Eucharistie érigeait sa dtaneu-
' re permanent*' dans la maison
' franciscaine de Québec. Monsei-
gneur Marois, Vicaip3 Général du
diocèse, voulut donner à I^Ordre un
nouvieau et préeiens témo'gnage de
son estime, *\t de son affection, en
venant présider cette fête tout inli-
jn-e. et ?é!ébra 1^ sainte messe en
I i^tte circonstance mémorable. L'au-
1 torité «ipiscopaiie, à l'ombre de la-
: (Tu«l]ie François d'Assise a toujours
I planté ses tentes, déposait ainsi
elle-même le DiVti de la vie an cen-
tre de l'oeuvre naissia.nte. Nul dbute
! qu'ainsi protégé, et bous l'action de
;ffl puissant (rerme de vie. le ntniv
j de sénevé ne devienne un grand
arbre appelé à <
DigitizcdbyGOOgle
E. P. MAEIE ALCONTARA,
Né au Ported, Bas de Calais, lu
27 mars 1868, fils de Jean-Bap-
tiste Gm, et de M. I^rêtre. Fit
ses étudea a» petit séminaire do
Boialognie sur mer, entra dans l'or-
bre lea générations avides dte per-
fection évangélique, et à nourrir
de sas fruits des foules affamées de
saJut.
" En regard de ces hunthles dé-
buts de la restauration francâsaaii-
ne, p'açons le récit de la fonda-
tion faite par les premiers mission-
nelras Franeiacains du Oaniada, ifjt
de la messe qui fut le premier ajote
religieux de la nation caniadienne.
11
DANS LE SIECLE, M. GIN.
dre des Frère» Mineurs eii ofîtobra
1868, ordonné prêtre le 27 mai
1893. Vicaire de 'k maison de Qué-
bec, en 1900. Laisse Québec pour
retouTner en France, en février 1908-
Notre pensée, à l'heure où noua
inaugurons cette nouV&lle fonda-
tion de Québec, évoque d'instinct,
ces grands souvpn'rs, et il nous
semHe oua noua entrons en com-
munion plus intime encore de sen-
timents avec les liéroïques mission-
naires, que nous appelons nos Frè-
res, et que 'e peup'p canad'ie^ a;)-
pelle ses Vèrcn dans la f-->i,''
(Revue du Tiers-Ordre, 1900>.
DigitizcdbyGOOgle
DiBilizMbi'GOOglc
Dshb ]« siècle, Paul Hiral, né à
MJ6ze, Hérault. France, le 29 juin
1871, fils de Jean-Baptiste Hiral et
de Marie Courtines. Entra en 1884
au OoU^ Séraphîque <fc Bordeaux.
Prit le Saint Habit au couvent dee
Franciscains d'Amiens le 8 septem-
bre 1887, fit profession le 25 sep-
tembre 1888 ; arriva au Oanadn 1'
15 juin 1890. Ordonné prêtre che?
les petites Soeurs des pauvres, de
Montréal, le 17 février 1894 ; ar-
riva à Québec le 29 septembre 1900.
comme Bupêneur ' de la nouveU«
fondation (te Québec. H *«* !e pre-
mier fr&re mineur récodleti or-
donné â«$niia la cmirjaête. Le der-
Gardien du couvent des Fr&rea
à Québec.
donné avant la conquête, était le
Père Dominique Pétrimoulx. Bans
le monde Jean-Baptiste, né à Qué-
bec le 21 juillet 1735, Sis de Pierre-
Mi cbel iQtrimoulx et de Louise
Maiilou, ordonné prêtre à Québec
le 23 septembre 175S. Vicaire de
son frère, Médard Pétrimouils, curé
de St-Antoine de la Eivière-du-
Ixiup, en 1759. H était au oouvent
de Montréal en 1789, et fut nonuDË
en 1796, curé de St-Pierre du Por-
tage ou 1'' Assomption, pour rem-
placer son frère qui était alors
cunê. Ils somt morts la mâme pu-
née ; Miâdard, le 11 avril 1799, et le
Pèie Dcwiinàque le 3 juin 1799.
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
M. I.'AlilîK I.OUrS jnONORK rAQUKT
Premier symlii; api'Sloli que des FrBre» Uitietirâ
,dbi Google
DiBilizMbi'GOOglc
Chapelle conTentuelle de la première résidence, en 1900.
,dbi Google
Couvert dps J'Vcres ilineiirs, à Québec, inau^ré le 17 sep-
tembre 1902
SYNDIC APOSTOLIQUE
'"La r^ùs des i'rérta ALiUiJura
ieur reiittam radicaiiineiit inipos-
siWe tooittt propr.eiJw, i«iui ^jih-
chaque religieux que pour la com-
munauté en g.'iuéral, ks Souve-
rajns Pontifea, qui sont les pères
dea pauvres et des Frères Mineurs
en parti culierj aeJon l'expression
de lun d'entri© eux, ont pourvu à
ce quis la propriété de os qui était
concédé a-ux Frères (les bienfei-
teura abdiquant leurs droits.', lo
restât paa vagnie et indéterminée.
A cette fin, ilg ont pria à leur nom
la propriété diea biens meoUes et
inmieub'tes qui sont concédés pour
administrer ces biens, dans leur sa-
(lesse, ils ont institué les Syndics
apostoliques, qui scwit en cela
leurs fondés de pouvoirs. Cetle
institution pontificale forme, au
Canada, une socirté -ïivile et Ip:^a-
lement reconnue dlans la province
de Québec, par une loi du 27 fé-
vrier 1893, 55 Vict., chap. 83, et
amendép par 62 Vict.. chi-. 97."
(Hst, du diocèse d? Montréal, pi
14 juillet 1902,
Au Ecvéreod Pèie Cok)n-j>an.
ilontpèa!.
Moin Eévérond Pcre.
" Déjà, «UT JcB Iiauteura d© noitre
Adrveraa se drease notre humbile
couvent, i] n'a pas eu de peine à
atteindre sa modeste élevaition, car
comme uji vrai couvent franicis-
I cain qu'il doit étro, il n'a point re-
clierahé la nauteur ni les dimen-
sionis superfluce. Sa ma^se basse
et orisâtre &e vuit de loin, il est
vrai, à cause de àa position pitto-
resque sur le flanc éa promon-
toire, fais son aspect digne ot sé-
vère aiwioïice déjà que ce sera M
une demeure de priùre et d''étuide.
" 1*3 travaux de ooiietruction
DigitizcdbyGOOgle
— 165 -
ont conunrenoâ lo l'un»}!. 9 sepUm-j
bare de rauerô âernièe, 1901. I*
8, jour de la itativibâ dft k Très |
Sarnite Vierge, dams un pclermsiga '
& Motre-Dame d'à Oap-, ncvus avions
^isoMnidé à ATarich notre bonne '
ilièpe, de bénit les trivaux et lea ,
ouvrière, de lea piifeerver de tout j
accideiiit fâdtcux, de prandre 'l'œ;!- 1
vre sous ti matemeile pT^teotion. |
-T.-Î îeîidleirLain, on ét^ît à î'ouTiratfe. ;
C'est une loi nénérale do la nature
comme de la «race qiu'on no peut
e'élerer qu'en s'iumilian-t ; toutj
<î'ail>ord, U faut cowieaT les fonda- j
tionp avant que d© bâtir les murail- '
les. Les foiwtodona furemt îreueées i
et les bases g'âevèrent.
" Le 12 novcmïbre, fête de uotre I
BJl'arieus HaLnt Didiac^ Mooseiffneur |
l'andieFÔqu* d© Quiéiboc daijmait \
bénir personnellonient la pierre an-
gullaira du nouiveau couvent. Biex
siaar-V et bien modeste a été ceittc
oérémonie, qui pourtant marquait
pour notre Jnstoire au Camala une
nouvoUe date mémorable ; ma-ia on
dit que lea prandea choses com-
mencent toujours simplement ;
cela me console. Les invités étaient
peu aombreMx. mais ciioisis. Prjfl
db monsieur le syndic aipostodiqu-c
étaient M. Demegre, curé de Saint-
Jean, ainsi qu'un die ses vioaires,
nos aymipathiques voisin*, le rév. P.
Dléey, S.J., et M. l'aihbé Roirieau,
pTincipal de l'éccJle normile. Le rév.
M. Laflamme, secrétaire de Monsei-
guenr l'arobovèquia et les filtre-
Dreneurs, L'acte, qui défait être
«nfermé dans le creux d.'«4a pierre
angTjil'aire était écrit sur pitrahe-
min et son texte em latin imitait
l'aiïweane inscription prrajvée
(pkœilb que l'on a trouvée dans 1^
ruines de l'egliae des RéooiMelâ de
Quiébeo. Elle doit lui faire s-uite et
pendant daais l'histoire francî^oai-
ne an Canadia.
" B faisait oe joui-là une froid
glacial, S(pin était le veut et, tous
Iq savez, mon Bâvérendl Père, notu
ne sonunes pae précisément à il''a-
bri. Le 80Îir mfene de oe jour et la
lendemain tomibait une neiire épais-
se, n a été (trand tetnps diei poser
la pierre angTilaire, oir lea tra-
vaux ne ipureint ee oontiniucr d«
l'hiver. De jour en jour, la neige
vint tout ensevelir sous son Wanc
ma beau. Heureuseimeiiit lo prin-
■temips cette année a été hàtif et de
bofcme beuro on a pu repreMdre
l'œuvre interrompue. Dès le 7 avril,
l'activité régnait sur le ahantier ;
tout faisait prévoir la fin, bien
avant le temps fixé, lorsque la
malhieureuso «rêve, cette triete in-
ventiom dtes temps modernes, est
venue faire planer de noui-eau sur
nos neatériaus inertes la soJâtude et
le mom-ï silence. Les journaliers
eïitfeiaient une augmenti'.ioîti de sa-
laire. HeureiUB-memt. les d^fficm'tés
ont été vite aplanies, et aiprèa neuf
jours de «bornage, le tr-îV'iil repre-
nait. Depuis ce temp*. pierre sui
pierre, le oouvent des Saints Stig^
mates s'eet dessiné ; aujou.rd'huî, il
est couvert et l'on travail'e mainte-
nant h l'iiitérieuT.
" Saint Josefii a pnéeidâ à tout.
Dès le preanier jouir, on a apporté
sa statue sur le tlii&àtre des opéra-
tions et c'est lui qui, à son gré et
un peu fiu nôtre, a fait In pluis et
le beau temps, ménageant toutes les
susoeptibilifés et toutes les nécessi-
tés, n est pesté là comme un gar-
dien vigilant et fidèJa ; il mérite
toute l'expression de notre vive re-
croire eomm*
cette partie de la côte Sainte-Oe-
neviève a ûhamgé d'aspect depuis
un an. Le couvent coupe brusque-
ment l'îmmenae prairie cjui s'éta-
lait autrefois avec tant d'amplaun.
Si miie autre)fo:6, elle est miinte-
nant agrémentée d'un petit bois
DigitizcdbyGOOgle
Dans la vie de notre EérapJiTiijne
Père, dans les channantea Morettis,
DOU9 voyons qiie le Patriapohe ai
mait n se retirer dans un boia scJa-
taire, près du oouvent, pour y mé-
dit€r. y eonteonpler Dieu ; il Jaut
que le« eir.faiits pTiisaCTït imiter leur
modèle et leur Père ; aussi aToms-
nous fait uae pdaratation : riefm df
ooovDaseé. de mesnxô. d'aJiBné. nous
avoBis voulu un petit coin dic vraie
nature. "Variétés dans les eapèoes ■
■ l'érable, le aapio, le bouloau, h
saule, le frêne, le tremble sont là
c6te à côte, s&atéa «pars romme 1^
J>on Dieu les jette dans la forêt ;
ils n'ont maintenant qu'à pousser
«îe profondes racines pour nou'
iâonner bientôt sous Vnrs branche
dte l'ombre et de la soiitmite. Koiw
éevoj» notre petite forêt à lu bi«n-
■reSDfance des Hurons do la Jeune
IJorette, qui nou"! ont perania de
'Drenidre les plants n^wessaÏTes.
Voua ne eaim«z croire, mon rfrrè
rtnai Père, comme oetlie attentimr
des Horona me tonotm et me t«"
jonait, J'oi bâ*e de voir ces arbree
(rrends et touffus et d<N rtoiivoii
contempler kg fi'« des TîfeoiP^^
Se promenant à l'omwre deg arbrer
burons. H mr senibl*^ *mie le vieux
oarp en trewaillera d'aise.
"Te dois ajouter aue les aitres
noua ont éf" amenés de Loretta par
tmcJcFues f^r>éTeiax citoyens 3v St-
Ambroiiie. Vraiment, en donnant
l'hospitalité à ces braves citoyens, en
les invitant à s'aaseoir à «ne tabi*
frfl-™^i=i"aine. où était service pair
de lii diaritô, il me semblait revi-
vre lei tsmir>s des anciens RéooBet*
dont l'hospitalité si cordiale et si
franci'', 'vratiaiife emvers 1«« habi
tflnts. était devenue Ifffendaire.
"Mais tout cela, bâtiment, bos-
quet, etc., n'fwt diti'nne transforma-
tion matérielle ; il minque ^nieorf
la vie à cette masse, eU»* ne tai^dera
pas à s'y épanouir ; encore quel-
ques semaines ,et le jeune easaiir
qui s'écb&ppera d« la ruiciha trot
pleine de Mcntréall vienira peupier
celle de Québoa Sûrement, eîld aéra
bientôt trop étroite,
"En attendamt nos ohers étu-
diants,nous remieiicions nos dénniËa
bienfaitettTs iqui oOit oontrfbué à
l'érection du oonveait destiiOé à lea
abriter. Tout n'est pas fait, tant
s'en faut, mais noua remercions
Dieu du travail accon^di. nous oon-
£ant. en sa divine Providence pour
l'avenir comme noois l';woais fait
poiiT le passé. Elle sanra sans dlo-nto
venir à notre aide <ian:a les moments
difficiles.
" Très humblement à vous en ÎTo-
tre-Seigneur et notre séraphiqjB
Père,
Fr. ASGE-MABIE.
O. F, M.
LETTRE DE QUEBEC
Cojvent de£ Saints Stismatss,
4 octobre 1903.
Obéra leoteiire.
Notre Père Oomniiasaire Provin-
cial est en mer, de notour vers ootte
Canadai, Pour épargmep à ma let-
tre un long et pôrilUux voyage, je
vous l'adresse donc direoteDiàE't,
connaissunt l'intérêt oroissant que
vmm portez à la nouvelle foudatio»
die Québec.
Depuiis Ims denuières nouvellËfi
que vous donnait la "Revue,"' de
eraives ert d» joyeuK événem«ite «
sont accomplis. ^ ,
L'intérieur dui ioouT«nt étiit '
peine êbaudic, ses divisiom se des-
sinaient seulement que déjà un
in-and nonibie de visiteurs venaient
nous témoisrner de leur eiyn«patihi<
poniT notre oeuvre, die leur unjnr
poUT saint François ot ses oiïfTnrts.
T* flnt montait toujours, à mesure
nu'un nouveau dëiail venait s'ipon-
ter, et dire mieux encore lomiment
DigitizcdbyGOOgle
T. B. Frédéric de la Ghyvelde, commissaire dé la Terre-Sainte.
aérait l'îniirieur dio oe pauvre . lo-
nastère.
Y avait-il Traimcnt" q(u«l<iiiet jbose
d'intéreseant à Tioir î Hi oui _ !
Tout d'abond, on savait que c'était
là l'unique occasion dte pénétrer le
eecret dTun couirent de Francis-
cains : '■iiie fois la aLôture proini>n-
céev le tumulte du monde ne doit
piu9 enivahiT l'asile de la solitiidf
et de la pais. H fallait ûoaa "■n pro-
liter : it faillaît voir le cloître, où
lie retentirait bientôt plus lu?. le
i>aa du relisionx se reridint au-x
ftxeipojoes crniventueb ou se prom»-
inaot lentement, T)l'm«iÊ daiHft l'étmdk?
à'-aa sermon, ou <lans Li lecture d'un
livre spiritual. 11 fallait voir le w-
footoire et divers offics. mais ("•
qui tentait surto-jit la cuviosité
pieuse, c'4'.ait Is vue d'un? aellule-
I^ était la merveiBe qu'on voulait
oonteonpiteT. Et pourtant une ced-
lule, ce u'eet ou'ur.e ptîtite pâêœ de
? pieids sur 12, édlairèe piai ume mo-
deste fenêtre, et ornâe seulement
d'un Ohrist et #uine image de yim-
raaoulée, patronne ée ÏOidre aéra-
pbiaue. La poiio l-u est austèrî,
oHc n -nour feirmeture l'antique
ciamclie de iboia. Le croi riez-vous î
Otite clanche monastique qU't nof
temips modemis m d ininai*ae)»1
oiîus. fit de prâflârence l'a'lmira.tion
de tous, on voulait en voir lei ma-
niement et en faire jouer le môoa-
nigme. Quant au mobilier, il est
d'une simplicité primitive : une ta-
ble pour le travail, déni tréteaus
afvec trois pdanches pour le repos,
c'est à "eu près tout. H est le même
dians diaïqfue celMe. et on ne se
DigitizcdbyGOOgle
laaae vas d« le coi)t«iiii>ltir de nou-'
veau, car ce qui fraHpe, c'est i^
painroetié qui d'ameure aTôc les rtr
lifneux, dans oette petite cellule.
Cette ohère ceJlude, qu'elle eet pré'
cieuee au religianx ; c'eat la le-
traite mystérieus© dent rimitatian
de Jém'î-Olirist a dit de si be'I&j et :
t-ouohafiitcs oboBC3. i
Qiiedquieâ pei«onn&3 o-iit oonupriB,
oe Qu'était la oaUule pour le reli- 1
gieux, et, leur piéLû leur inspirant,:
ailes on.t voulu se donner Ja dOuc<|
oonsolatioa do iprwuier cett< ,
" bieiiiieuireuse solitude " à un eiu-
faut de saint François. Sur trente- 1
huit oeJluIes, seize dsgià ont étfi
dknmées, les auiUpes attendent -m
eore de sréocpBux bienfaiteurs. !
Les COUTS de nos cihera étuidiant:
devaient comnienceT, aïilon le«
Oonstitutious, le 9 seTiterobra. Hé-
las ! malgré toute la diJig'jnce pos-
sifeie, le momastère était loin d'êtrf
terminé, décidés à tout, allaient ve^ '
nir à Québec.
L'oocasion ne pouvait «bm ipi'us
favorable, le dimanche. 7 seiptein-
bre, le Ticrs-CWdre 'io llcnLréal ]
faisait aon pôlcTiiuiBRe arnufl à No-:
tre-I>ame du Cap de la Madeleine ; !
c'était le jour &xé pour l'eJocnd© du,
fccolasticat. :
Aux -pieds oe la bjnne Môn-v, iJa i
allaient en passant consacrer le-ii [
année scoJaiie, deman/l^r il Slr-Tie
d''il]uminier d'un rayon dTen Kaut
toute leur vie d'étiidï et de bémir
leur nouvelle rÊ&idience, 13 pleuvait
ce ]ouT-ià abondannaenû ; i>eurt-ôtrc
fait-il voir en ceila une image des
piluieg de fcchioef, el de b»aéiictions
C|ue la Eeinc des Cieux ferait dl^s-
cendte sur le nouveau monastère
et SUT les hiabiUwitaj L'heure àa dé-
part sonnée, tout le nionrfe était re-
moné ^ bateau, mais oa n'était que
l'illusion d'un retour. Aux Troia-
Rivîùres, la nef s'arrêta tout expr^.î
pour dépoeer à la rive Ifes étud^aaTsi
et IieniTs profeseeura. Que veut dire i
ccit arrêt insolite î On se l'expliquî
QU«iad on voit dealer les onze reâi-
liieux deetiués à Québec Oe fut une
espioâion de regrets et d'adî^tx, de
saintes leooinmandiatioTii» et v»&\i^
Bien vite, Je irateau reprit sa ■nai-
flae. mais^lfs miouid]»c.ira ]o'rtg-'anpA
encore. . . Au revoir.
Aux Trois -Rivières, uns étu-
diante firent un dévSt pèilerinigf
au conmiiitsaTiat de Te,Te-S liute,
plein de saiutee reliqiee ert de
saints ex-emples, vrai "retiTo", pe-
tit coin &a Mont Thabor. De là, en
route pour Québec.
Ils V arrivent vew les dix heures
du soir, iJang les om.'i.-es \-' la i '
tiiui paraît ftintiatîqiue. Que pen-
ser, en entrant dacs une miisor
iieu'v^ eneombi-^ d'étab'is, dk^
planciiiea, de fer, le tout vu auj
lueurs de l'auticiiie chindelle. Il y
init des i-Tiprévus. Plusieufs n'ou-
blieront nas de leur vie îes onze
b?ijri^ du soÎT du 7 septemfors
1902. Quielqucs jours enoor© et les
cours conraiencent en d(^ classée
riewblées fort pirovi?oir* .lent ; Ica
ibiises et les tah]^ manquent ; on
s ing^ie à en créer des simulacres.
T.fl hwédiction du îio\iveiu no-
nastère était fixée au 17 septem-
l)re, sdl^nnifcé des Saints Stigma-
tea, fête patroitaie dit nouveiu cou-
vent. H fallait à tout prix ne pas
laisser passer cette beille ofôcAsion,
et.^ pourtant, ks brar/au.i n'aTan-
eaient qurniec une lônte-ir d^esi^é-
rante ; mais, c'c-tait ré^'é. La veille,
les ouvriers cihari tablas travail-
laient après l'heure pour finir
d'ébaucibar rc3=&ntiel, et quand ils
sont partis, tous les religieux, com-
me les religieux d^one ruche ac-
tive, fie mettent à l'ouvrage POUT
déblayer, laver et nettoyer. -J-e len-
demain, une véritalde tramaf^wmrt-
tio^n s'était opérée ; on avait une
légère illiuaion au© !te monisfftère
était aohevé. MonBeignsur l'areh^-
vêquie avait gracieusanent aoo«(P^
DigitizcdbyGOOgle
T. R. Père Arsène- Marie d« Servie-
res, ancien Proviniiial. Mort en
arrivairt à Paris, le 10 arril 1898.
!Q Tenait de Québec.
«le bémir lui-même !a nouveilè de'
meuTe des eatfantB du patria'TcJit
d'Assises.
La cHrârnoniâ a gté toudianite et
simple. Lee reliKi^ax chantant Iss
litanies des Sainte de l'Ordre ont
iait proiea^siinnineinetneait le toui
du couiront, pcnidan-t que le prélat
asï)icirgeait les mois qui iteiTent
être saîlnts, ,i>ar le^ .^énSdîc-
tions d'en haut, saints par leur aui-
htîme dtestinatioïi, saint» jar les
liôfifia et les pêllleriias qu'Jlst afcrite-
ronit. La prooession a pancoturu la=
cloîtres dbs trois étages poijar ro.-
idescendire à la cflïapeJle oii Monsei-
gneur, après l'avoir, béiite, a céié-
brê la saiote mesiie,
A l'Evanjrile. un mot de ^ ses
travaux et des peines de nos Pères,
leur histoire glorieuse et sainte.
Jeur courage et leur foi, dans les
teïDips tes plus héroïques de la colo-
aàsaiion de la Nouvelle France
Biua ique jamais noua revivions le
passé, nous nous sentions sur l'anti-
que champ d'action de nos i'rèreî.
possesseurs de l'héritage de nos au-
cêtres. Le passé n'est paa sieule-
meat une gloire, il est aussi un
exemple, ii iniipose un devoir ; ce
aevoir sacré, son autorité paternelle
nous l'a éniorgiquement retracé. Le
Franeiacain doit être l'édification
du monde, pour lui il dJoit souffrir,
pour lui ij doit prier. Sa mortifica-
tion doit combattre son sensualisme,
sa pauvreté doit éteindre sa soit' do
richesses, son humilité dbit fibais-
ser son orBueil. Koproduira Jésus
sur ia terre, oomime Frangoi^ 1'*
reoToduit lui-même, c'est là ce que
te Pasteur attend de nous, ipoui* aoni
bien-aimé troupeau, n'eat-oe pas
aussi oe qu'exige Dieu hii-mêrae î
A 10 heures, le P. Xavier Marie,
ricaire du oouvemit de IContiréaJ,
câiantait la grantfmaise. Toute la
joumfiït, uî» précieuse relique de-
meuira exposée dano la «juveUle
dhape^. Ah I D'étal t bien le jour
et le lieu pour vénérer cei ciher tré-
sor, peut-être le plus précieux au
monde pouir les enfants db saimt
Framjçioia. Au mois do jan-irieip dlcr-
iner. Mrt Etionmie Potron, FranKà?-
cain, évéïque de Jéridio. remettait
au Père supérieur du couvent de
Queibee, urne. Irès brfle rsiiqje du
Sang béni des Stigmates du Oni-
cifié de l'Alverne. H lui ivait sem-
blé qu», oomsaicnô aux Sa3i-és Stig-
mia>tes, le couvent de Québec devait
posBiékfeT cette relire insigne. Que
iMigr Potron nsçodve ifoi il''iefBpresh
sion de notre plus vive reconnaîs-
sanioe, les gémératicns futures n'ou-
blieronit pas son nom, nom d'un au-
Kuste bienfaiteur, qui restera dS-
sonnaîs ifravé au pied du reli-
qpiaire, uni à ceiui du T. R. Pèrî
LéonartJ CFIstaires, notre Prowîn-
DisitizcdbyGOOglc
cial, 4UÎ a donna oe mâmâ redî-
quaire ea TEirmeiJ, diffoe da 1r reli-
que qu'il contieal. JJcgà, notre oou-
waxt reasambdait à l'Alvsinieviitar aoa
Qotii, <ia'u!]i voeu lui ^ donné, par
eon inoom-çHiratile position q^
Dieu lui a faite, uiio nouvelle ree-
sembdauDe, plus initlme et pl'i3 vraie
vicmrti doiDC s'y ajouter,, il gandlo
oodBime 1© oouvtmt dru Oalvairo s&-
raidùque, lei Bang du Stigmatise.
Le eoir, quand la nuit vint enve-
Iwppor, dans son mystère, orattie
grande et historique journée, fu^"
cîôturée par la bôpédicticn du Très
yaint Sacrenienrt irt -oq-t la prooea-
fion aux lambeaux, dans le ja:
dhi oouvietnt. La sainte leiique était
SolieaMioHemen.t portée. Cet ait le
damiar acte de la jonjTmée, la clô-
ture était proiionMÔe. Les lambreu-
ses visiUs -jui étaient .lOtivenïOTrt
^pressées ÛanaO. ce demMeir jouit
étaient enfin Saiea, la soditud» éttit
die dvoit et de fait requise à notre
moniaâlière.
ilais la solîtuido d'an -«uivent
e^t une solitude ioye'jee, puiaqu'^Ie
est sainte. La fête de Kotne Séra-
phiique Père que noue céâébrwna aur
jound'hui ramàiM dans naître doî-
tr© les Supérieurs <ie8 maisons re-
ligierusee de Qaâboo et noe vânéré»
Syndics. Les fils de Notre Père
saint Domàmùque, aelon Ifantiqua
tradition, viaonent i)oTfter à leuis
Frères en saint Fraiiçois, le baiser
traKfitiomntl qui ne ^'attiédit ja-
mais. Nous n'avons pas été 'enrti à
râolaïuer pour Québec le droit àe
Doesédier les Dotminioains pùur 1"
fête de saint François, et noua ^-
néponB Que le voisinage prooaain
d'un couvent de leur Ordre awus
ranâra plus £a«siile ecaoore le main-
tien fidèle de la séculaire coutume.
" Oe mstâm, le nSv, P. Qiïll a
«diantc la sainte meaae, oe 3oir au
" TraneituB " If, Jtêr. P CWette
vient de nous donner un magistral
T>anÉlgyriiq|ue dq Notre Sfaaoïihiqud
PèTBL Ibmd à DOS Fràrs» ^ui, inal-
gié ks fatigues de leurs «postoli-
quss Uraraoïz, noua ont produré une
si douce ootosoUtion. Ôrâoe à «ua,
avec tout île obaime que donne
leur prôsenoe, ç/a, a pu c^nt'^i
pour la premièire fois, dans l-e noU'
veau couvent (1) « Apo8toli_nis Pa-
ter Dominicus et Seraphicus pater
Fraincisous ipsi nos diocueunint Is-
gem tuara. Domine ". Mionaeiginieur
l'Anahevèque a bien voulu honoTer
de sa prcsenoc notre humble re^MS,
le ipremder pris dans ]e noureau ré-
feotoire.
" Les dernieis petits 'détails de
la construction, toujouRs intiarnii-
nabiles, finiront enfin, et bientôt
nous serwifâ parfaitement tranquil-
les dams cette nuiison, toute faite
par le bon' Dieu lui-m«ne, qui
dans aa «ooâtruiotioii, a si merreU-
leusement montré les pffevanajits
bontés de sa PtKxvôideooe adioraible
Avec nous, cibers lect^ira, bénissez-
le du fond du coisuo^ Mais aprêa
avoir rem;eiiiciô le Seigniaar. permet-
!ez-noifâ de vous remercier auBsa.
Osuektues-'Uins d'entre vous en li-
sant œe lignes que je vous aiireese,
ee raippelïeront aven bonheur lee
sacriifioes qu'iOs ee 9oat iinposés
pour nous venir an aidle ; tous,
vous nous avee appontlé votre sym-
pathie et votre bienveillait inté-
rêt ; que le Sératpbiquo Pèi.'e vous
bémoBse et T<'us réoom^>9ns<3 sura'
bondaonnif^nt du bien que vous avez
fait à ses très humbles enfants,
" Dont je suis le plus petit,"
Ft AKGE-MARIE, 0. F. M.
(1), L'apostolique Père saint Do-
niîminue et le Séra.pihiq«e Père
saint François, nous ont, Seiigneuir,
enseigné votre loi,
(Revue du Tiers-Ondre, 1902).
DigitizcdbyGOOgle
SAINT-ÏRAÎfCOIS D'ASSISE
Becoit les Saintes Stigmates de liTotre Seigneur.
DiBiiizMbi'Google
i Frères Mineurs et l'Ecole Normale Laval ;
prke de Sl-Malo
T*rtf.re <}« MjfT Maroia au Itév.
Père Anga, &ar-dïen des Frères
Mineurs à Québec, 17 BCptem-
ÎW9 1902.
Mon 'Révérend Pare,
" Je regrette d'être cmpêciiê
d'aasister à la bénédiotioii -d^ votre
nouveau ootuvent 6ii heirreiusanent
TDl'acé 90U* le vooaible de« Saints
Stigioatcs do votre Sérapliinïue
Para BBJmt François. J'y »ui8 (ce-
pendant, mon Bêvérend Père, par
mon eanrit et par mon ooeur. Avec
vous je ■ papoo-uiB les différeaites
■pièces de volïe Monastàro et je n?
flais qu'ai(fenirer davantage, ^ vo-
tre fikîéiité aux saimtea K^ea_ de
votre Ordiw qui déterani^eiit jus-
qu'aux moindres détails de vos cou-
vents, ou de la sublime simplicité
oui ràcme !>artoutj ou d« la sainte
pauvreté qui oonidamne si haut la
mollesse die notre t*inps, ou encoTe
de la beauté du site choisi, ce sem-
ble, pour favoriser l'esprit d« con-
temipllation oliez vos religieux et les
ratroroaher «nicore nlus -le Pieu par
3fl viift àa tant d« maçnifî-oences
qui ae dérouknit gous nos yevx en
cet «odroit vraimient pirîviliégiÉ. J'y
6uis aussi de coeur. Comment on-
Wi"pnin« nue vos Feras ont fait, dès
les iT)TemieTs jours de oette Non-
vello-France pour y implanttï la
foi at jeter dans l'a sein iÎb noa pne-
mtùnes famillea oainadiennea cette
semonce de hautes vertua qui n'ont
pas enawre cessé d!e fleurir et dE
porter des fruits parmi r»ou3. Voue
renoueia aujourd'hui cetta chjiîne
deux fois romjpue qin wnis att«-
cdiait à ce pays ; o^eat, nous en
avons la doûoe a^uranoe, pour ne
la voir jamais plua se briflor. Toit-
j'oiura. vous vivrte parmi tkkub, qiii
vous regarderons comme les ang«s
fcutâlairee plaoés par la Providleinice
pouT veiller sur notre beovîeau, e|i
ramouài aujourd'îiui pour ïïous ai-
der danfl les diffioultéa aui aS3<ail-
lec.t les sociétés comme les indivi-
dus aux jours de l'adotescenice et
de l'àgo mur, Conune nxnia mous
sentons heureux, mon ïîévérend
Père, à la peinsée que sur le^s fa-
laises de Québec s'ouvre aujour-
d'hui un nouveau Senictutiirfa i?9
TiriAns. d'études, de mortification
pt <]n aaîntoté. Nous gémirons tou-
jours SU7 les péeîiéai sans nombre
OUI se ,-omiiifltent même parmi
notre papuJation si remiplin die foi,
mais la pensée dies vertus prati-
DlgitizcdbyGOOgle
Eglise des EécoBeta aux Trois-Biviêres, Mtie en 1698, une
des plus anciennes églises du Canada, après ceUe de l'Hô-
pital-Grénérai de Québec ; elle fut construite sous Jà sur-
veillance du Frère Didaee Pelletier, durant laquelle «l'
contracta une pLeurcsie qui le fit mourir en 1699. Ses cen-
dres reposent dans cette église qui est consacrée maintenant
au culte protestant.
anéeti ai» Couvaat des Sainte Stàg-
matea nous consolera et nous fera
esipérer miséricord!? et 'psinAan tî'a
CSoeur de N'otno-SleîgTi'enr. Cota-
ment ne pas nous réjouir «m un
jour qui noua iJonno un ai prooieius
avantaKe «t nous permet ".m «(çaiin
<fe confiancie pour l'avenir _ î Qu«
Dieu an aoït mille fois béni'.'
" Vewillez recevoiT, nuwi B6vé-
renid Père, avec l'exrpriMsion "Je
mon regret, l'hommafre respectueux
de me» meilIcuTO souhaits de bonr
faeur et de prospérité pour votre
Ordre parmi nous.
C. A. MAKOTS. y. G..
(Eevuc du Tiers-Ordre, 1902).
"''ous I
. faire (
mieux aue la reproduction des bel-
les lattree db Êév. Pèare Ang«-Ma-
riei et de oeJle die Mer Marons au
Huiiet de la fondation, de la coms-
trujction ert de l'inauguration du
nouveau Couvent iaa Fràres Mi-
neurs à Québac. ÏSJies nous don-
îieot lei détails d'un couvent et do
la vie franciscaine.
Etat ûa peraomveil du couveint,
en avril 1903 : 10 Pères : le
Père Ani^, le P. Beirctinana, ]«
Pêne AnaeJme. le Père Odioric et
le Père Bérard; etc.. 16 Frères lais
et 27 étudiiants, en tout, 53.
H y a deux chapeÉM d'i'ns le
couvent : une à l'étage supérieur
pour les étudiants et l'autre au
prendre qui n'est accessible au pu-
blic que sur semaine.
DigitizcdbyGOOgle
Frèr© Isid'ortr de Jenniot. d'Alep,
Syrie, de passage à Québe*. en
18S6 ; iJ est aotuaUememit à Kew-
Tork.
USTE DBS MSSIONÎfAIRES
KBOOLLETS VENUS AU
CANABA
1670— AJlatt, E, P. Germam,
1741— Amyot, Louis-Claiide
1788— Andtty, R. P. Elie.
1698— Aflitiaume, R. p. Samuel.
1739— Arnaud, R. P Pierre
168l>— Aiibert, K. P. Louis.
B
1691- EaUot, R. P. Stanislas.
1732— Banbel, R. P. J.rBte<Siiaide8.
1623— Barbet du Bonjon, R P
1692— Be«udloiu, E. p. Guililain.
1707— BeKexoohe, R. p. Korentir
de.
1790— Beuoy, R. p. Josepè
11743— Berrcy, R. p. Félix de.
Ii29— Bertrand, E. P. 'Hi^.mas
17113— Bocquet, E. P. Simple,
1797— B(«fiu, R. p. Pierrc-Jaoques.
1725— Boucàer, R. p. Salvien
1717— Bouger, R. P. Protais.
1767— Boyer, R. P.
1693— Braoher, R. P. Maxime.
1713 — Brequcmaclicr, R. P. Jean-
François.
1698— Bruslé, E. P, Michel.
1675— Buissefl,, R P. Luc.
1699— Bulfcau. R. P. Bernard.
1684 — Caiàarà, E. p, Nicolas.
1694^-Cajppes, R. P. Félix.
1623 — Cardon, R. P. jEoques.
1729— Carion, R. P. Françcia.
1731— Caron. R. P. Denys.
1746— Canpqntier. E. P. Claude.
1741— Caipeuticr, E. P. Etienne.
1737— Carpeoitier, R. P. Frangois.
1751 — Carpentier, E. P. Joseph,
17>±3— Carron, R. P. Ijmace.
1712— Cliartier de Lïtfc., R. P. Ta-
lentia.
1741— Oaartier dte Loptlb., E. P.
EustacJic).
1699— Oievreau, E. P. JeanrCapia-
li712— CoUet,' E. P. Hypolite.
1753-^ollet, E, P. Luc.
1747— Cliohe, E, P, Didace.
1741 — Oonsbantin, E. P. Justiaiieii.
1743— Oordier. R P. Beruabé.
1736— Conway, E. F. Tliomas.
1691— Oornet, R P, Modeste,
17bô— Catton, E, P, Efàennet.
1739— <tou6uri©r, E. P. Tîicoiafr
Albert.
1736— Orespcl. E, P. Emmanud.
1693— Crey, R. P. laisée.
1720— Cuïier. R. P. O^plemaginf.
1671y — Dubuissom. K, P. Léonard.
1700— Danîau, E. P. Cbérufoiji,
1729- Desïaimes - Falaise. Bernar-
din.
1648— DeJoinville, E. P. Gabrieil.
1706— Delamarcbes R. P. Domini-
1623— DelaFoyer, R. P, Jacques.
1691— BdaMarque. E. P. SSbas-
tien-.A(p5)olina3re.
DigitizcdbyGOOgle
-175-
leaV-DelaPla^e, K. P. IlyacintSie-
8iimon.
1525 — ^DedaRodie-Daiiloii* B, P.
Jean-Joeepih.
1628 — ItelaTers, E. P. Js^ib.
1702_De l'Eatage,, K P. Gélasrae.
1696_-D&ihaJle, R P. N. Berniai-
din-Oonâtaïuitiii .
1714__DeJino, R P. ATitoine.
167i— DelaEiboupde, R. P. Gabriel
1699— Dolorme, E. P. Benjamin.
1743 — DeLouobea, E. P. Auiffustiii.
1648— Dafiiante, B. P. Cosme.
1757— I>«?nCT3, R. P. Louis.
1690— Dénia, R. P. Joscipih.
1754— Deporet, R P. Antoine,
1668— De 8t&-01aiTc. RP. Doreldie.
1668— De Ste-Biizabet3h, R. P. Do-
minique.
1690— De, St-Hilaire, R. P. Hilaire.
1673— Dethune, P. P. Esuyère.
1743— DeviUars, E. P. Beniamin.
1615— D'Olbcau. R. P. Jean.
1688— Douav. E. P. Anetaa?.
1688— DoToth*, R. P. de llnimacu-
1723— Douville. E. P. Patient.
1700— I>roiErre9, B. P. AliphoTise.
1684^^Dnié. R. P. JwconldeK
1700— Dublaron. R. P. Pierre.
172Ô— Dubois, E. P. Donatien.
1743— Duburon, R P. AJexis.
1700— IhiboinïT. E. P. Ohaileroagne
1699— Dubus, E. P. Eaiïolphe.
1675— DueJiesne. R P. Wonard,
17'K— Drugast, R. P. OhriMstôme
1720— I>um«&ny, E. P. Loms'Hya-
dntte.
1693— Dumortier, D. P. Stanislas.
1693— DuTdOuJin. E. P. Daniel.
174e_Dunièr6, R P. GuiJlain.
1700— Dupoiiit, R. P. Siméon.
11720— Duramd. E. P. Cassien.
1704— Doirara^. E. P. .TuBtimen. ,
1755— Ihrveau, R P. Thomas.
E
1690— Evrard, R P. Louis.
1690— Eyslon, R P. Bcnav ntnre
P
169^-Pain: E. P. Féli^t.
1717— PaïUn, R. P. Léoinjand.
1741— Parent, R. P. Jean-jjtc.
F
1678— Filiastre, R P. Luc.
1714^Flanianid, E. P. Lu«.
J691_Flicourt, E. P. Bonaventure.
1754— Fl<»iue, R. P. Paul.
1623— Foiiit«iiier, E. P. LonJs.
1804^FitaSiiHOtïs, E. P. Luc
1710— Fonhnij, E. P. Daniel
1723— Foucault, R. P. S'arum.
1622— Galleran. R P. Guillaume.
1692— Gaaohils. E. P. Laurent.
1743— Gaufin, R. P. Valérien.
1778— Gélase, R. P. Matiaurin.
1710— (jolase de Ohampi, R P.
1690— Gaudry, E. P. Martin,
1688— George&nS, E. P. Séraptai.
1714_Geraiain, RP. Joseiph-Mane
1698— G-cbd), E. P. Hypodite.
1691— Godefroy. R. P. Oimphe.
1741— Godois dit Maugor, R P-
Elzéar.
17)02— GoKîion. E. P. PlearreK
1698— Goyer, R. P. Olivier.
1870— Guénin, E. P. Hilanon.
1703— Guesdon, E. P. Julien.
1709— Godard, R P. Yves.
l777_Hain«l, E. P? George.
1752— Ilancuzer E. P. Gabnel.
1712— Hemond, E. P. Ignace.
1678— IlenidriK. R P- El'S-
1715— Hoiïdriî. R P. Luc. _
1075— Ilennepin. E. P. Louis.
1742— Hervieiiit, R- P- Aintoine.
1741— iroiiditK E. P. Potentien.
1617— Huet, E. P- PanJ-
1700— Hurette, R P. Honoré.
T
1716— Imbault, E. P. Maurice.
1615— Jamay, E. P. Denis.
16S5— Juneau, E. P. t-nmanu'el.
DigitizcdbyGOOgle
1759— liabrie, E. T. Ohs-Gabriel.
1741 — Laoorue, K. P. Maurice.
1684^Ladon, K. P. Adrien.
1670— Landon, Tt. P. Simple.
1740— Lagree, E. P. Patrice.
1727— Lajus, E. P. Jean-Bte.
1620— IjaEaillif. E. P. Geurge.
Ii69&— Leibrun, E. P. Ron.uaW.
1615— LcCaron, E. V. Joseph.-
1676— Ledtrc, K. P. Maxïn^.e.
1673— Leclercq., E. P. Chrétie^i.
1698— Leconrt, E. P. A^^xb.
1736— Lefcovrc. E, P. Clémemt.
1709 — Legrand, E. P. Paooame.
1700— Leneuf. E. P. Bermardin.
1720— Léonard, E. P. Bonavemture.
1696— LepojTTe. E. P. Pierrei.
1678— lisroux,, R. P. Valentin.
1683— Leroy, E. P. Henry.
■1676— Letac, K. P. Xiate.
1742— Lemire-Marsoilei-, K P, Isi-
dore.
1720 — njOTasaeur, E. P. Bernard,
Î733_l,evasfteur„ E. P. Hyacin'tJbe.
:1723 — ^LeraBseiut, E. P. Miahea.
1700— Lerivicr, E. P. Poteutien.
1671— Ijmosin, R. P. Martial,
:i754^Loisca»v E. P. Théodoire.
: 699— L'Oubdigmée. E. P.
'l(;75— Mamibré, R. P. Zénobc.
l'jll — Maaaoai, E. P. Bonaventure.
llSf- Masaot, E P. Amge.
1755— Maasiy, R. P. Joaohim,
1678— Maupassant, E. P. Emma-
1678— Militcm, E. P.
11713 — ^Métivier, E. P. Joistinien.
1739— Milland de Taueourt, R P.
Albert.
1671— Moireau. E. P. CSaude.
1688— M-ullard, R. P. Pierre.
1690— Militât, E P. Bertin.
1741 — ^J^uger, voir Gtedoôs.
S
1730— Normandiin, R P. I>anic3.
1675^0zoin, R P. Potenti«a,
1694^Pariset, R. P. Lazsie.
1724r-Patiy, R. P. Léonani
1733— Payoe, E. P. Pierre.
l'iUO-^PeLfrqsne, E P, Hy:iointJie.
1683— PeUerin, E. P. Anibroâse.
1693- Perrault. H B
1758 — ^Pôtrimoulx, RP. Bomini^ue.
1623— Piat, R. P. Irénée.
1743— Pinfferot. E. P. Auffustim.
1739— Piscot. R P. Etiejne.
1700— PonceJet, R. P. Tbierri.
1759— Poneeau. R.P. Ja-Jonia-Eané
1619— Pouliu, E-. P. Guillaume.
1777— Prisme, R P. ÎCartdai,
Q
1713 — (iumtaa, R P. Jo^sph-Au-
gustin.
E
1741.— fiaimibault, R P. Miiuri^e.
1723— Eaiii,\iUe, R P. J'olien.
1690— Eémj', R P. J-oseiili.
1726— Eesciie, E. P. Pjancoia.
1721— Eeseihe. R P. Pierre- J.-Bte.
1728— Eey. E. P. François,
1723— E. P. Ambroise.
S
1622— fiébastien, R P, Joseipto.
V
1696— Vatier, R P. Augustin.
.1722 — Vandama R P. Aug^iatin.
1696 — Vatier, R P. Laurent,
1713_VBrge, E. P. Lucien.
11125— VerquaiUie, E. P. Pierre,
li75S_Veyssicre. R P- Léger.
1623— Viel, R. P. Nicolas.
174(l_Vem0t, E. P. Antoine.
l724_Very, E. P. LmsiecL.
LISTE DES FtlEEtBS EECOL-
LET3, ATT OAITADA
1615— DapleBfiia. Fr, Pacifique
1617 — Ghiines, Fr. Modeste.
1619— I-.angoisseux, Fr. Ohairies.
1630 — Bonaventure. Fr,
1637— Bardon, T. Anselme.
1627— Modiier, Fr. Qervais.
lf(70_L^ranQoi». Fr. Inic.
ie77_P«Betieir. Fr. Diaaco. ;
1699— Daulle, Fp. Pascbal.
DigitizcdbyGOOgle
— 177 —
ITK— Ohorret, Fr. Hjaoinl^e. Coutaut, Fr, Mark.
1717 — Innooent, Fr. Fourmier, Fr, Païuil,
1786 — Vivant lors <le l'inceoiJi© du Foumier, Fr. SimorL
couvent : Noël de Verohèires, Fr,
Demers, F.-. Alexis. Ambroiss, Frère.
Bontmd, Fr. Louis. Bernardin et Bemaed.
Le B, P. Hennepin, compagnon de voyage lors de l'assassinat
de Robert CaveUer de la Salle, le 19 mars 1687
DigitizodbyGOOgle
— TW —
CHAPITRE XIII
Le nord-oue3t de la ville de Québec, vue prise de la rivière
Saint-Charles, 1759
Montrant le Petit Ermitage St-Roch.
ERMITAGE DE ST-EÛOH
La chflipelQe dn Peti.t Erraitaee
lie St-Ewct fut érigée, pir W Hé-
ooJlletB ea 1693. Ils eurent l'appro-
oatitiin de Mgr dé Samt-VoUier,
qui eat spécifiée dans l'acte de
«ttite de leur ojuveM de Notre-
I>flm« des Anges, en date du 13
Begtembre 1692, pour y iomter
1 Hôpital-Général. Comme les E^-
eoUets votil'aîettt se réserver quatre
airponts dé terre près de ili rmère
St-Oharlas pour j- bâtir un petit
ôtmitage et avoir un jardin pwur
retirer tes légumes, Mrf de Saint-
Vallier préféra leur donner douze
cents livres en pins pour qu'ils
puissant faire l'aoquisition d'un
autre terain sur le botid de l'eau,
teù ils auraient un lieu de débar-
quement ptfur leur obalojpe, et
leur peranit d'ttib'ir en cet en-
droit le dit ermitage pour y faire
leurs retraites, fit y avoir uhî cîia-
pelle avec un petit clocheton peuT
y aonner la mies;e. Le R. P. Drue,
Réçollet. prunîeir chapeliin do
j'Hôpitail-Géniénai, demeurait dans
le Petit Ermitaere de St-EotA, dit
Fanniflliatle de l'HSpitil-G-Snérail,
p. 127.
Cette ohapeM© devait se trouver
près de la rue du Pont et de la
Eeine, d'après les. deux pSana ds
QuébfC, par ]e Pire Oharlevois, en
1720. "Lias Récollets oWt abandoimé
eet Ermitage queV^ea annéles
avant la conquête, d'aprfe le mé-
moire du gânéral MuTray, en 17162,
se raportant aux Kéedllsts, que
MEMOIRE Dij OEWERAI.
MTJERAT
5 juin 1762.
Béco^lets.
This is an ovier of Mendioanlt
Friars -wfao poesees notihimK of their
own but a house and gard'en in tlie
DigitizcdbyGOOgle
E. P. Anastase Douay, K&ooUlet,
qui a aidministré Kobert Ca-valier
de la Sale lors de l'assassinai
Tilpper town. They had a piect
erouad in tho auburb ai St. Bodh
on whieh tbey had formerJy a houss
and oburah, whioh bas been abam-
doned for some years. A small
part of tèe Intendant'a buildinKS
iâ erected uipon a pièce of tihia
l'atnd, in cousidieiatiou of whieh,
under the i'rench Government,
they wftre paid fiily louis a year,
from the Mirine by w«y of cha*
rity as tibey can receive no rents,
They acted a3 Chamiplaïna to the
army, and at ihe several forts or
posta and faitnre of regular cler-
gy aerved the vacant cures, They
haye a provincial comniiissionary
résident hwo, who super intendents
tih« whole order in Canada, sent
frotn France and oihanged every
thros year?. Tho pre ent eue îias
discharjîed it twice, on acconnt »f
tt» war. Thej- hâve in this goTem-
ment ,
FaUiera 10:
A» servanti orBiedrens. . . 9
K. P. Didace Caiche. JÎécollet. an-
cien desservant de la Beauce et
du Fort Frédéric.
1693. — Autopîaaticin aonne» par
M. de Ffontsîiflc au.x Pêns Kécol-
lets d'Établir un ermitage sur le
bord de l'eau :
"Louis de Buade, comte de
Frontenac, gouverneur et lieute-
nant général pour le Roy en toïrte
l'a France septentrionale.
" Jean Boohard. chevalier, sm-
smeur de Qhamnigny- Norroy et
Vemenil, oanseiJlor d'à Tloy en «es
oolniseila, intend'ant as, justice, po-
lice et finance en Canada.
" Sur la romontranoe à noue
Éaite par le Béviérend Père Hya-
cinthe' Perrault, ooromieeaire pro-
vînoïaJ "W BésoUete dea missions
de la Nouvelle-Franoe et gardien
du ccvuvent do Quïibeo, qu'en vertu
du contrat d'*schange qu'ils ont fait
avec Mon?ieâeneur l'évàcpie de Qctô-
bec de leur couvent di3 Notre-
Dame des Anges, prociho db Qué-
bec, pour en faire l"hôipital gênSnal
et par lettres patentes spéciales
dudit évoque il leur éîait permis
d'établir et de bâtir un petit lieu de
retraiite ou hennitage sur le bord
d« l'eau, oil ils pussent avoir on
petit débarquement de leurs cha-
loupes et canota et y faire un jar-
din d'où ils pussent tirer des légu'
mes et racine-s nécessairee pour
leur su.lysiavance ; s'étant par ledit
^chaiiee de Ip'Jr Oouvent priv'és en
faveur des pauvres de ces <
DigitizcdbyGOOgle
dites* là qu'ils ne peuvent recou-
vrer que par ce seul muyeu ; poui
quoi iceluj l'ère commissuire uuiu
requérait qu'ts nous plus leur au
«oraer la ipprmiaaion décubi'ir leL
bâtir ledit lieu de retraite et h^-r
mit âge, et leur con-réder aux ui..
susdites trois arpents de terre sui
le bord de l'eau de i^eilca qui on.
été aoquisee par le lioy proche li
maison du l'alais.
" Nous, en vertu du pouvoir ii
nouiS donné par Sa Majesté et con
formément au procès verbal d'ar-
pentage que nous en avor^ tkil
faiire par Le Kougu et Lajoue, mai
trea ari)ente(ura jurés en ce pays
avons permis et permettons aux
dits Pèrea Bécollets d'étalilir cl
bâtir ]eur petit hermitagJ et j
faire un jardin dont ils puiffenl
tirer les légumes et racines oonve
nahles à leur subsistance, s'étani
priïiBS volontairemenli en faveur 1
des pauvres de ces commodités
qu'ils tiraient du jardin de leur (
anf(ien couvent le tout à la eharg*
d^obter.ir de Sa Majesté rat-fica-
tîon 'de ladite permission dVita.blis
sèment et bâtiment de lieu de re-
traite ot hermitage. etc.
Donné à Québec, le 4e novembre
1693.
" Sicmé : Frontenac & Bochart
de Ohampitmy, et plus bas est
écrit : Par Monseigneur, siané Du
MonsieiieTiao, et par MonseigTieiiT^
BÛmé : Pion."
Colllationné nar nous. Marviwi?
de Boau'hamois. gouverneur et lieu-
teriant pour 'le Roy en toute la Non-
veWe-France, sur l'original oui
nous a été repi^éseuté par R. P
Pnarcois- trimTm''sairB nrni'^ii^io'
des R P. E^ollets dp 'K navs. 5
QtJSbee. le dn/z novembre 1739 :
Beauharnois.
Par Monseigneur De Cbevremont
R. P. JUCONDE DRUE,
Réeollet de l'Ermitage St-Roch.
1695. Breîet de confirmation par
le Roy de la concession préoédiente
faite le 14e 9bre 1693, par les gou-
verneur et intendant de Canada
aux Pères Rt'coliets de Québec.
"...Sa Majesté a signé de sa
main le présent brevet, le 22e di;
mois de mars rail six cent qoiatre
viïngt quinze, le Roy étant à Ver-
saintes, et fait contresigner par
flon srarétaire d'état et de ses com-
mandements et flnanoeSL Signe :
Louis et pius bas Pbeîypeaux.
OoHationné à Québec le 5 novem-
bre 1739. (Signé» Beaithamois.
Par Monseigneur De Ohevre-
mont. (XIxte LeTac, p. 259.')
DigitizcdbyGOOgle
Saint Eoeh, patron Ou; Petit Ermitage de la Portioncule, lors de
l'épidémie, en 1701.
11 sera peut-être intéressant pour
plusieurs de connaître la lettre iné-
dite de M. de Meulea intendiant de
la NouveUe-France, à Louis XIV,
sur Je projet de former un-3 secon-
de Basse- Ville, c'e3t-à diru «aiiit
Ko^h aujourd'hui. Cette lettre est
dans le vol. 4 do la aeeniido sSric
des inanusorita de la Nouvcllt.
France.
Lettre de de Meules à Louis
XIV :
A Qufebee,, le 2So st'ptembre 1639.
JUaiibt igneur,
an ^ajtsBté a Lieu
nous ayaiii donne un t-ouveïiicujl
uussy Biiaîi ei ausiiy n-nu^m, qui;'
Monsieur de Denonyil.e ; *t uu 1
l:.veaquo aussy l)ien iiiieniiouiio cij
aussj ùomme de bien iiu3 fil.cnsieuij
l'abl>é de Ohevriére, uWo aur.* IW'
satisfaction de voir taus les jours
auirϕiiter le (Janada pour ic itm-
potel et p'jur le spirituel, Mcnsieui
le Marquis de Dtnoiiville na ai'trt-
soin dar^ liesprit et autre njjpUca-
tien q.ue de tjierchtr les moyens
d'augnaenter la ooîonie et entr
DÎT Tauthorité de Sa M«it-st6, ei
la mctrre au point qu'elle doit
tetre, ot Monsieur l'Evcsqne ave*'
i.n zè'e 'ixtraordinaire irôtablir
une parfaite piété ot de f;*ire ius-
traire et donner la connnisisnnce :
des mistSres et de h vérit' dp m>-\
tre religion dans tous les lieux ]r«'
plus estcnd'is de aoc diocaise.
Noue avons tous trois ra'ronmez
n fond des cures du pais et de lem
étaUiaaement, je me suis scrvy de
Ji connaiesant» ipia i'ay aicq-ns»
depuis que j'y suis, pour leur ira-
pïrer et leur faire connoitre ou'iV
n'y a rien «ui soit ici plus utile
et _ que Sn M^iesté ne pput rîi^n
faire deip lus (cl"'!?"-^ "'"^ 'o a^'id'
étiabelîssfnnent de plusieurs cures
estant certain que par ce moyen
ou uouue a tous ies habitants des
tunueres de l'éraiiKiie, et on les
instruit dans La ±oy qu'uls aoiveui
avoir ; iit après «voir parcouru
toutes Jes habitations noua avons
trouvé qu'il étoit d une necesaitiè
pr(siiu'iiwliap»msa|bte d'en fiaine
tout d'un coup quaranW, et que
par ce m'jjen nous fixeriojis les
cures a avoir l'oeil sur leurs parois-
ses qui seroient exempts d« ses
course extraordinaires qui sont
cause que la pluspart des peuples
r.'eutËndeint la mease que trois ou
quatre fois l'anaée et n'ont pres-
que point de religion. Je vous par-
le présentement. Monseigneur aw
trtment que je ne iiaisais du tempe
de Monsieur de Laval, je suis aur
tant persuadé que cet évcaque icy
sGUhaitte la fixation .des cures que
je lestoit du contraire de son pre-
I decesseur ; oe dessein est infini-
ictnt beau et glorieux, pour Sa
' Majesté, mais d'ailleurs, fort cou'
i tant, noua avoua supputé que pour
i l'csécution 'A eu couteirait à Sa
j Majesté pour l'entretenir, dix mil
I livres par an par-dessus les dix-
1 mes que se peuvent peioevoir pré-
I sentemeut ; il y a quel-iuce endroit»
! ou il ne sera pas besoin de la. gra-
tifi'-ation de Sa Majes-té, au oMn-
j bre de huit ou dix au pilos ; mais
tout le resto en gpn'ijral n-i s'en
peut passer ; Si 8a iCajeaté sou-
haittoit faire ce grand biou au
C-anada sans qu'il luy en coutast
rien, elle pourrait prendre cette
nomme do dix mil livrer suv quel-
q:ue bénéfice de conaéquence, ja-
mais pension n'y argent n'auroit
esté si bien et si utilement nm-
l>i"yé qu'à tyit usa^o- Par ca moyen
on pourroit fixer quarante cures
qui fwrvir oient considérablement
poiT l'*tflWîia*TO^t du Cflunda,
puisque- chaque année contrihue-
loit à l'augmentation (lo sa paroia-
DigitizcdbyGOOgle
183 -
se, nous mettout pour ciiaque cun
quatre cent livres do înMia-i cetU
eonuno nous a paru raisoimatelt
pour les faire sutsi^iei stus ne
pendre de leurs paroisaiens,
" Soua avons fait expéiiiev Mon-
etigneur^ U concesaiou pure et am-
pie d'une place dans la basse-vi]I<:-
du Qaébtc nommé le vieu magnsin
poi-.r «n faire une K^liie suonir-
ealle qui ue i>eut estne bâtie sans
quoique libéralité, elle pourra cous-
ter quatre mil livrea.
" La manière dont ninrslinr no-
tre Eviesque en use avet-t les Re-
colleta est tïut n fait opposée acH
if- do son jirédéoesseur puisqu'il
6€n sert a tout usage coiiv^nabl"
et qu il les employa autant qu'M :
1 eut dans kg missiona j
"J'avoiG .préparé toutes <î1io««
pour exécuter le dessein de la |
Brasserie, «uiTaUt Piritentioiï de:
Sa MiajestS ; j'avoîs mèmfl acnrtsl
un liamois de àevx dievâux et au-i
très ohosoa pour lei voitures pom
ne point d'êpoitire cks o^iertiers de
ce ipays, ce qui m'auroit oblitrô à!
fa-îre quo'icFues avan;e^. m-is Mon-i
B'eiir le iroTiverwuT m'a témoîffnéi
ou'il ernyoilt qu'ill seroit i proipoB
(Fat+emdre que l'on f vwt Borty 1
d'affaire avec Mousâeut Talon quij
s'oposoit à l'estimation qiueje vous
avois faite Monseijtneur. d-e li
maison do la Brasserie, cei'a m'en
fait suapeiH'lTe l'eiséouition ju-squis
à oe que j'ay siosu votre volonté,
que TOUS aurez s'il vom pLiît, la
^KHit^ de me faire savoir pir iles
pramiers vaisseaux parce (pi'autre-,
ment toutes cdioscs ^tirceroieait en
loŒKîTi'Tar, ©t je ne pour.'cis janiaie!
rien fixer. !
" Je vous e-^voye. "MonsîiçneiH', |
ime nOTivellc estimation -ï» cette;
nriison, j'ai ordonné ou'eKe f ust l
faitte par Jea soins du siiewr dte
ViMenaye. oui e=t l'homme rip Mon- ]
pi. ur Tnlon. afin qu'elle se fist eni
DileiTie liberté. 1
I "Au lieu de
de Ja tnase vaie dé Quétac que j'a-
I vois proposé à Sa Majesté qui au-
toit eslïé d'uue eatrème dispense,
parce qu'il auroit fallu fair3 une
j difiTie de trois toises dans uia en-
I droit où il y a, (te hauite marée,
huit ou dix p.eda d'eau, j'opère
I "que j'y aurois reussy par<?3 qu3 jte
j my^ aerois estrémement attaohi'„
i et je ne r«igardois en ceh qu? le
bien du uays ; oan» que cette
basse ville de Quâbec est est/rê-
mement serrée de la cost-j et par
~.inBéquent qui ne peut jamiis
s'accroître : nuaii. MonseigTiiPiur,
comme ce dessein ioy serait d'une
trop (grande entrepris?, j'en ay un
antre à roua proipo.*e.' qui ^e ooù-
trra au Roy que i'acihat dtea terres
qui dépendent de la Bra3iBe:ie et
appartenant h M-onaieur Talon,
donit perfrcaii:e ne se gert, eetant
abandonnées et remplies de brous- '
saiilcs au nombre de dix-sept ar-
pents, il faudrait aoheler p^reilile-
ment le mioulin, par oe dessedn
vous doniceriez naissanoe à une
ville qui scroit autant ,triïïcle
OTi'on yo'jdi-Oi.t ; Ite port v est avrasy
U-HM qu'à Quélbec, ila marée viîinit
bittre tous les jours au pïai dia
ces terres, et par coi»îéqu<!nt i)eut
apporter i Bout moment les mir-
(.handises et pnovisiwis d& oeux qui
s'y establiront en dbnniant les ter-
res aratiâ à ceux qui ro'idront bâ-
Tir ; je n^'assure qu'eu trois ans, il
y aura autant de m-iiaons qu'i la
bpsse vilie, et à l'avenir il s'y for-
mera une viilSe de consécïttenice, la
hanUe ville de Qiiâbe3 en une pe-
tite montagne qui ne s'b.^bit'^iera
.ifni'ais, parce que l'Fvcscbé ct-n-
FÎste en dix-huit ou vinjït upsuts
de terre qui ragiairde le fleuve dP
St-Lauirciil, qui eet le plus bel en- ,
droit, et le Tost^ est serré d''une
montagne plus haulte q\i'on ap-
pelle le Oap au Diamant, où on ne
se ilonnera jamais la pedne lïe bas-
>dbyGoogle
tir juaroe qu'il en ooûteroit trw
pour Toiturer lee praviaiooB, et
que parce que toute Vannii ^
Bont aUigés dTenroj^r quérir àe
l'tfiiu à la rivière qui on est fort
ôloignée. l^a basse ville de Qvtêltôe
ost au pit)d lie aetto maata(Çûe
(fiuu coste et celllia que je propose
est de l'autre et niesmie uioina Jiif"
ficile pour y monter ; cm. a'est tou-
jours estonné comnisnt on n'avoit
pas coroiuerm» à s'estîMir àa.Tie
cet endroit.
"Ces dieux basses vilka peuvent
as joindre aisomeii'; parce que iu^
dulbitib! émeut an bastira deux
taugs de maisons qui avec le tenupa
feront une oonHuimioattO'ii dte l'une
à l'autre Je Iouk et an piei Je in
(»ste, il y em a âê^à- un quirt de
bBsrv ilu ecstê dî la basse fille i]ni
oitininence à foima.- on, faui>jurg.
Si vous n'aiietez pas les dites
■tfcPiiea appartemautes ■a, ILonfijieiuT
Talon, Monssiffueur, je vous àvoue-
ray que le bastiment pour le Con-
seil, oi h logement de l'Intendant
seroient beaucoup miews en bault ;
mais supposant eotte seconde bas-
seviîie, il seroit aise d'ailer de tous
iWstez au Conseil et de trouver
l'Intendant ; parceque de ïa pra-
mière bassepille on vieudroit sans
monter, et oette seconde baaseville
estant faitte on se trouveroit na-
turelamenl proche du Uo;is=il et
de l.'Inteiidnut.
,Si vous n'approuvé pas, Mon-
seigneur, le dessein de cette basse-
ville, il seroit a propos d'acheter
ane maison qui est prodie du fort
qui apipartient au Major de Qué-
bec, e'ie rault bien dix mil î-vres.
Si on n« regardoit que le log-emeut
de l'Intendant elV nuff^roit i»arc:~
•ïue le major y a bea.U'^oun fait tra
vaiJH^r depuisd enx htib ; mais pour
It^eir le Conseil i! y fmdr"'': fiir-^
bastir iwie ail^ qnji couteroit eiï'io-
re bien dix mil livres ; on trouve-
roit dans cette alale des magnsius
pour mettre des armes et autres
munitions qui nous viennent de
J-ranoe,
'Si vous en tenez à la Brasserie
de Monsieur ïalon j'y pouray
trouver un endl-oit pour tenir les
Audiances du Lieutenant Général
qud sera au-dessous de l'aparté-
ment du Conseil et même il y aura
lieu dV fa;re des prisons sures et
prooln:s du fort, Monsieur Is Gou-
vcmÈiir san pouroit sen'irs de
corps de ^atide conuiin il estoît du
Unis de Monsieur le Traoy, qui se-
ron fort (wwmnode. d'autant qu'il
çardoroit un rnSBrasin ]iour les pou-
rires qu^ Monsieur le Oonvern^ur
lait basiir, qui n'pn est qu'a vingt
ffTfi ou Tfrntf pflB.,
La piremiôre rue gui a été verba-
IJBée à St-Rodh, aprâs la route de
raôpIiital-Giéiiéraî, «"dst-à-dire la
rue St-VaiBier, a été oelle ce St-
Rooh ; elle fut veiibalisée par une
ordbmnanoe du Conseil! Souverain,
â la requête de aiettr Dub'tisson,
procureur du sémmaire de Quében,
ft de sîenr Dnjdhes.nay et autres
habitants de Beau.poirt et lieux
eiwmvmsirs. eîi dlate du 12 mai
1707. Voici :
"Vu lia requête à nous présentée
par le siour IVuibuisson, procureur
du séminaiie, et le sieur DuoLes-
nay et autres Lab'tante de Beaii-
prr' et lieux circonvwisiiïs, par la-
quelle Ws nous diKuandelnt qu'il
moue plaise, pour l'utilitô publique,
d'ébsbiir un pasîa^ sur la rivière
St-Oharles, dlu Paî'aiB à la Canar-
dière, et de commettre au dit pas-
BSRe Jacques GJinel, lequel tenait
autrefois lo passage de Notre-Dame
dçs Ai^es ; au moyai de ouoi le
Ohemin qu'ils .ont à faire, dte oiïez
eux en ocLte vil'e, serait diminué
d'une lieue et demie ; à quoi ayant
épar-l,. en oonsidicTatioin d'à bien
que le public en retirera :
DigitizcdbyGOOgle
"Nous établissons wt passage!
sur la dite rivière Saint-CtiaiilesJ
du Palais à la poitrte ie I» CanaT-j
dière, et comnieittons Jaoques G^'.i-I
nél au dit pasÉago ; défenecg à q'iî'
qTie ce soit de l'y trcubiler.
"Mandons, etc. I
"Fait et don^oé à Québec, le
douzième mai, mil set>t cent sept.
" Signé, Jacqiuej Tlaudot." !
Vient eueuile )a ruo DoPoLestiir :
ou du vieux p'omit, qui fut venbalï-
sée en 1744 pour la commodité des
habitants de Obarfesbaiiig. 11. 1
l'ahhé Thvbout, iais le receiBse-i
ment dfi 1716, ne fait pas mention
de rue ni d'habitant à St-Iïoeih. i
D'après le voyage de M. de C,
en 1751, et du mémoire du géméral
Murray, et 1762, il n'y avait pas
encore d'habitaiots d'établis ù St-
Eooh. Mets, dana "l'E.tat des Ra-
monages de la vile et des fau-
bourgs de Québec, de 1769 à 1770,
par C. II. Maopèieraon," on trouve
]es rues suivantes : Rue St-Val-
lier, rue Ste-Oatherine (à présent
Sl]-D«m!niqufi), raie StènMii
rite, me Stc-Mogdéleûie (à
sent rue du Ponit), rue St-J -.-.._,
rue St-Earlibélémi (à présent Des-
fossés), ei rue St-Roch. Je dwine-
raî plus tard le mom dios premierK
habitants de St-Eoob.
Xe palais épiscopal en 1829 av^jc la chapelle servant à l'Asaemn
lAée Légisîative
CHAPITRE SIV
LE PALAIS EPISOOPAL
La cjhaipielle du palais épisoupal,
bâtie en 1694 par Mlgr de &aiut-
VialOier, 2e êrêqu* ûe Québeo. H
éitait situé sur la Côte de la Honita-
eme, aur un tarraïa que Moms^i-
gTieuir avait acibeté queliquog anmâss
auipana-ïiaiiït du Major de la viiUla
Voici l'aote âe venta qui forme
l'n.nnfiiidnoe "A" de HEstoire d«
pialads épiscopal, par iHgr Têtu :
" Vente par M, et Midianw F.
Proivoet à Monseîg'neur ds Saint-
Veilier :
" Furent pa-ésents <ta leurs neiv
eoamea M. François Provost, écr-.
niaoor du cibâteau et ville de Qué-
bec, et Dame Geneviève llajcsr^,
son épouse, de lui awtoiriaée à l'ef-
fet ^es présentes, leaqueèa .solîdlaï-
.dbyGoogle*
rement, sans tUvision _ . _
si on, reiwiiçant à !<oa»tiea 0»:ïiP'
tîwiB et bêiivÉficae <Je àsxtit quelcon-
ûiic?, ont recomnu it oonfegjé avoi'
veodu, oôdé, trafnaporté et iéUiasi
par c«3 pvéiCutiÊs <lès maiintamaiit :
tmjour.', et uTometteiiit garanti:
de toiu troubles, detteô, hyipofibè-
ques et autres empSabemeats quel-
conques, à l'illuatriasime et réïéren-
diisime père en Dieu, Meaïire Tam
Baptiiate de liacioix de i&aiTit-V«]-
lier, 6vèqu6 de cette rflla, à ce pr""
çRnt et accaptant ac(fUiO'P3ur P-"^
lui et ses suoceasoura du d'it évo-
Ché, tout l'eapeoe dfâ téTK (|ui -«
tronTC emtre Je jardia du Bémi-
naiTO de cette vilte. et «heiii.iii de
la ville birase à la hiute, le cim3-
«■ièrc OK l'église pimisiiale et .«
l.T'ï du Sault-au,-Mitei»t, leqiwl
espace contient environ trois ar-
fitifts ili: terre tant en oour et Sisa;
cour qu» jardin, eai laquelle oour
■ y a une maisom die (pierre à oeuK
éta^a seulement ooiwerte d'ardoi-
ees em pavilon avao une cuaame
ou ailoaige au bout dte l'a dite lOiH-
son, et un autne petit corpe de^ lo-
gis en ohanpenterie -aâpafré _<te_l au-
tre, oauvert -de baticteaux, situé siir
le devant dye la dite cour, ea l'ôtat
que le tout se comporte, sanis en
rien réserver ni retenir, et aams
qu'il em soit fait plus ample men-
tion, ni descriptiicm des lieiix, te-
nants et abouitissatrete, Mon dit ^i'
gneuir l'évÔque s'en têmiaiit contem*
et aatisfajit pour le tout bi«i ^^
vwir et ccniiaître, demieurant (t «"
Étant en possessioD dlopuis son re-
tour de France cette prôsïmle an-
née ; aux dits gieux et ijlaine Pro-
vost appartenant au moyen de k
vente que Imtr en a fait© Madame
JlepTOt, proouiratrice dte M- Jean
Talon, coaifieiller du roî on ses
conseils, secrétaire de son aabinet
et jadis son iotendiant en œ pays,
par contrat pasié devant le nctair:;
Armes de Mgr de iSaint-VaEie
qui reçoit ces pré3:ntes, in nïuî
iioveanbte 16S2. ratifié par I« dit
seigneur Talon devanit Royer et
de Clersin, notaires au CMtel*t de
Paris par acte du aix juin 1633 an-
nexé à la minaite du dît conirat de
vente ; lequel seigneur Talon en
était profpriétaire pax acquiBàtioii
qu'en fit pour lui Ootavie ZapagJliB,
éor., sieur die Eeasan, die Denis Jo-
teipJi ïiuetle, êor., sloar I>auteuil,
par i»ntrat <kviaint Pjf{ieot, inotaii*
en oeitte viiWe, le 3 juillet 16)7» sui-
vant la déoliaration qu'en a faite I'^
ddt sieur de Iie«9aia, piar déviant
Beajuiet, notaire, le 20 loùt '6^3,
cojiUinant que la sonun« de quatre
mi'la livres qu'il en avait pajfe
était dos proprs deniers (Su dit se[-
gneur Talon ; duquel contrat rati-
tioiation fut faits par dienioiseile
Olaii'e Francise de élément du
Vaiïlx, femme dm dit sieur I>au-
teuil, par acte passé denant Tbom's
le Semelier et Ja-oques Plastrier,
notaires au OhâtfJet de Paris, 'e
19 mai 1669 ; auquel sieur Dau-
tieuil, k dite ten>3 e* bâtimionta
étamt là-deasus appartemaient em la
manière portée au dît contrat de
vï^te par lui pe^sé au dit sieur d'î
Eetsaan comme liit est ; étamt en Is
sensive du Roi et chanKé envers
son idbmaiae de douze deniers sen*
ilement pour et aaiM autres cha*^^'
dettes ni hypothéquas quelironfq'ue«
DigitizcdbyGOOgle
dii !pas»6 juHqiies â buy : pour I«9
<îit3 trois artpenits db terre et bâti-
tments sToBiranidus d^nSiuor an-
nesée et affectés à perpétuité au
dit évêahé de QuÉbctc et en' jouir
par le dit seigneur évêque et ses
sucoesseuns évêquias d'icelui à tou-
jours ainsi qiie bon leur seoiMera ;
le prix des dlites eihosa) vendu'sa
étant payé des dterâers aooord-^
par Sa Majesté à cet effet oonurns
sara dit oi-aiprôs.
* Cotte vente, oession et trans-
porta faits à la charge du dit cens
et moyennant la somme de quinze
mille livres argent de Franr:e dont
les dits sieur et Dame Provost
vâodeurs reconnaissent avoir regu
celle de dix mille livres des deniers
■icBe_Sa Majesté pour ledit Seigneur
âvêque et son acquit, en deus paie-
menta de cinq miJle livres chacun
portés aux états de Sa Majesté
poux l'an dernier 1687, et cette
présente année 1688, en ce pays à
eux payés par le sieur de Verneuil,
«ommis en cette ville de M Louis
^i« La Eavoye, cons, du Koi, son
trésorier général de la marine ;
suivant les ordonnawies de "M g r
rintendant pour le Roi on ce pays
■en date du... 1687 et dernier ; re-
connaissant les dits sieurs et dame
Prévost vendeurs avoir encore eu
du dit seiigneur évèque un ÛHet
qu'ils ont envoyé en Franoe par
lea_ derniers vaisseaux pour rece-
voir les cinq mille livres restantes
k payer qu'il espère que Sa Majes-
té accordera par l'état de l'an pro-
chain, 1689, pouT le dit pays ; au-
quel oas de payement de la dite
somme de cinq miflle livres restf^n-
tea sur le dit billet du dit seigneur
évèque, les sieur et l>ame vendeurs
-serofiit tenus donner quittaroe gé-
nérale de toute la dite somme de
<iuinze miBe livres au pied des prâ-
sentes, mais aussi au cas que les
■dites cinq mille livres restantes ne
leiir fussent pas payées sur le dît
billlet du dit ôvêq,ue, il en sera et
demeurera garant envers les dits
sieur et Dame vendeurs leg dits
biens susvendus demeurant affec-
tés et h.ninthéqués au payement de
a dite somme, et au moyon de ce
ha dits sieur et Dame vendeurs
ont présentement remis en mains
de mon dit seigneur l'ilvêque tous
les titres, contrats et act^s surda-
té.s concernsnt la pronriété des (pi-
res et raisons susvendues, mettant
et subrogeant du tout en leur '^eu
et place, droits noms, raisons et
aiiWioiis, transportant, eto., désai-
'sissant, etc., voulant, etc., procu-
reur, etoj. porteur, etc., donnant
pouvoir, etc., car ainsi, etc., pro-
mettant, etc., obligeant, etc. renon-
Cf"). «te, fait et passé au dit
Québec au palais épiscopal du dit
seiffneor évèque avant-midi, le dou-
zième jour de novembre miJ six
cent quatre-vingt-huit, présencie du
aieur de Villeneuve, ingénieur du
Roi, tt BoutteviJIe, marchand, de-
meurant me Saînto-Anne, témoins
qui ont avec le dit Seigneur Ev6que
les dits sieur et dame vendeurs si-
gné ces présentai ("Ainsi signé à
la minute) Tean. Evaoue r"- Ou''-
l-cc. Provost, Genevi^ive Maî-ard,
Villleneove, B. Boutteville.
Glenaple.
"En marîte du contrat est la
quittance finale en date du dou-
zième jour de mar» mil six cent
quatre-vjngt-onze, les oing m-' le
livres restantes ayant été payées
par Mgr de Saint-Vallier de ses
propres deniers, !e roi ayant re-
trai:cùô le dernier des trois paye-
ments de la dite vente là cause des
guerres (1)'.
(1) Le roi F^y^ plus tard ces
einq mille livres, comme on le voit
par l'arrêt du conseil d'Etat, cité
plus loin.
DigitizcdbyGOOgle
Le paiais éfpiwopa'- et la porte Proscobt e
chapeuj: et fatats épis-
OOPAL
Comme Hôtel da Partement
Eapport de M. G. F. Baill«T&é,
I C sur les Hôtels du Parlement,
ààjxeaé à it. Frédéric Eraiin, se-
crétaii© "iTi déparbement des Cra-
vaux publicB, en date du 25 sop-
temtne 1867 :
F. Braiin, éor,
Itoineieiir, — Le préseait rapport
relatif aux ôdifices piiMics oona-
tniita ou améliorés bous la diT«<!"
tian "iu dâparhemenit des Travaux
putA», a été fait à la dwmairwJe du
" Avant d'entrer dana la descrip-
tion de ces édifices, je vais raiaif»'
les primoipailcs àrconetatices quij a
ddffôrentea périodies, omt donné l"©i
à la ownetruotion des HôteSe du
Patrleimeflit et du gouTemeiweiit en
diverses looailités de la province.
" Québec, qui fut fonidée en 1608
.par Samuei do Caïampiain, n éùé le
siège du gouvernement âkt Canada
BOUS la domination française.
"Le château St-Lotuis, qui 60
troiuvait sur l'eanidacemeiit actuel
du boulevard om tjerraisee Durham,
a été lia rcisid<:)nce èee gouverneora
frajngais diepuis te temps de sa oomfi-
tTuotion vers 1624 jusqu'à la prise
de Quâbec par Isa Ajiglais, en
1629, et ensuite, à oomprter dé l'é-
pwque où c«tte côté fut rendue à ta
Franjce, en 1632, jusqu'à as. oaiàt'j-
ktion, le 18 seplembro 1769.
"Le Oanad«i. devcmu oolanie an-
glaise, Quiéliec fat eaKoie la capi-
taile de toute la piroviaoe^ apipeUée
ailoro proTitaoe db Québec, junqiu'en
3791.
"En 1791, par un acte <Ju ^Or'-
Itinsnt impÉiiBl, oette proviniee fut
divisée en deux gâtions sous Ica
d6.iomiiiatî.on'j die Haut et 'Bas-
Ce.nad^. Jm populatîa dlii Hiiiut-
Oanad-a -Stuit alBora estdmée à 20,-
000 pt celle <îu Bas-Oamaxla îi enrri-
Ton 130,000.
" Ls sièîre du gnrari^i'nem'int fut
fnstiite étaWi dans la vilfe dte ÎT-a-
wark, appelée maïutenaMit Niagara,
pour la province supérienire. leit à
Ouâboc pour la province iTiférîîure.
"Comme Kewark ce trowviit à
DigitizcdbyGOOgle
la portée d'un f«lrt am^cain, sitoé
âe l'autre côté de 3b xûrirèe Nii-
gara, la vt!3e d'York, augound^ii
Tonmto, qui a été ixxoèée -mm
1794, fut dioisie ootnsne capitale
du Haut-Canada. Des édifices ap-
propriés à un ptalesnaat y ftu.aat
êatigéB et la léfietature s'assembla
pcHUr la p:-^mièpe foie à Tcirk ie 8
juin 1Ï97. *
"L^ôdl^ dfô Québecj ooaiaBrait
vens 1688 sur yempltuxmeiat aotni^
da l'Hôtea du parlemKtnt, fut loui
pounr y tenir les siôanccB Je rflH»ni-
Uée et du ccon^il \êgkia.1nJ, pour
le Ba»Oaiiadfi, et ila pTÊmiôre sas-
aiioa de ces doux corps eut liei l':
IT <fâoeiivbr« 1Î92. Le paricantnit
bBs-<9BiiEidii'?ii ooatitniuia à s'asaiem-
bJer à Québec jusqu'en 1838. Le
eièee du gnirvemement fut alors
transféré à Moaitréal où iil est
Testé ju«qu'ea 1841.
"Le 10 février 1841, l'union des
provinces fut décrétée, et le par-
lement fut convoqnjé à Kingston
pour le 13 juin de la même année.
" Montréal a été ensuite olioisi!
comme siëge définitif du grouverne-
ment général, et la l^islature au-
tait deux aessiona à Toronto, et
qu'ensuite elle alternerait entre/
Québec et Toronto, faisant un sé-
jour de quatre ans dans chaque
ville.
"Le siège du gouvemement fut
transféré dans l'automne de 1849
à Toronto, et transporté ensuite à
Québec dans l'automne 1851, où il
reato jusqu'à l'automne 1855. On
l'a reporté ensuite à Toronto, et
quatre ans après i Québec, où il
est resté de l'été de 1858 à l'au-
tomne de 1885.
" Le ^^tcone des parlemente al-
ternatifs ayant été aboli par nn
vote de U législature provimnaltt,^
le 24 mars 1867, k cité d'Outami-
ais fut choisie pour être la capi-
tale du Canada, par Sa Uajestê la
13
X[>eine, confonoément i la requ&te
^ui lui avait été adressée de dési-
gner l'endroit où siégerait «i pet-
manenoe le gouyeinement des pro-
vinces unies. Celte décision fut
cx.mmun!iquée au parlement cana-
dien le 16 mars 1S58, dans une dé-
pôohe du secrétaire des colonies
oatéo du 31 décembre 1867, et en
1859, on commença, en cette cité,
la construction du palais législa-
tif et des palais des ministères.
" Dans l'automne de 1865, ces
édifices ont été déclarés suffisam-
irent terminés pour y re^^evoir la
législature et les bureaux du gou-
vernement. Le siège du gouverne-
ment a été eu conséquence trans-
féré à Outioouais, où le parlement
s est réuni pour la première fois
le 8 ju^ 1866.
"Le 1er jui'let 1867, Outaouais
est devenu la capitale de la Puis-
sance du Canada. laqr.elil<> se com-
pose de la province d'i Haut-Ca-
nada et du Baa^Canadfl,' aujour-
d'hui appelée la province de Qué-
bec, et du Tfou veau -Brunswick et
de la Nouvelle-Ecosse. (1)
HOTEL DIT PARLEMENT A
QUEBEC
"Tei qu'il est aajouniWhui (1867),
cet édiûce a uœ facadie de 27S
piedâ. II eet «îtué à l'extrémité
suid-est de la Q-naoMÏQ Batte^e, près
de ia porte FtreBoott, et son éléva-
tion e»t d'à ï«en prës 160 piedle aU-
dosBus ùa St-LauJ«iDit.
"H se oocmpose d'un prlBcopal
ooaipa ds bâtitce, à deux étages aur
lez-d&idhaiBsiée, de 60 p'vfàs de
(1) Depuis, quatre provinces
sont titrées dans la Confédération
(%nadienne ; Nord-Ouest, en 1870 ;
Colombie-Ani^laise, en 18 71 ; Ile
du Prince-Edouard, en 1873 et le
Territoire du Kord-Oucst,
■DigitizcdbyGOOgle
190 -
içKHit BUT 1S5 de prctfomleui', et de
deux aî]«9 û xm étaga arur Tflz-<do-
icibaniBeéË, lnHlgun dbaoune de lOS
l»ieds SUT 43 (i« ipiiiafoiiMleur.
'■ 11 a 6tô OToatTui: en l&BO ot
1860, au pns de *61,51-t.77, selon
lin plan foranii par F. P. Kuibidiee,
arcàibecte du (t^iart^nent. Sa ma-
(jonerie est er. briqua réfracbaire
en^iaise et sa toiture ciouverie de
ciment Warren et de gravier, (1)
" Son emplaoamant emibrasBe nne
eupertîcie de 76,993 piafe frauBaîi-
1« gou ver nf tuent a acquis (» ter-
ra:in de l'évêqiue cat'lmliiqiue te Qv.'
bw le l'er «oût 1831. moyànnw
ime reiLiite airufttufMie ï^rpStuePe et
nicî raotetfiiblo de £1,000 sterlin;;/
($4.86fi.67.)
"J/êvècAif: ?irsê fwr oo terra'i
ipar MJgT die St-YaUiier, tois 168ï
fut plus tand «gronudi et amiélî'oirÊ
(par les siraoejsieara dfe ce .prélat.
"Em 1713, aiprès la âestmictich dta
«Ml ohâteaiu par le fou, l'imtenlâaint
français (Bégom) e» fit ea tési-
idetaoe. E fut eiwuite loué eu R««-
i-ienïenïeint imcêrdal pour H lé^^»'
ture du EaB-Cainada, a^vwat aa pre-
mière ees?î<m, qui s'oumt ?e 17
décembre 1792.
"n se eorapWBaîit alors d'urne
iiibapelfe ooauipaiiit le eentie dHi ter-
raim, et d'ume afle sur la Raniobe
ayamt unie projeotioO. à angle dlrwit
■TOTB le sud-oueat, prè* de la pofft*
Pwseoit. Les parenKfflitB eœb&pi^'u"
de la bâtisse, qui avait Wni ftage
Bar rez"de-dhaus8ée, étaient on
piefre de taïUe. La pri'ncî)p3Ï3 fa-
cade regardait le St-Laiireii*. I*
ctiaipeUc, lotnignie d^e 65 piadlï awe
■ 86 die larïçe, avait été diapcwSe
aoanine saiUe de eéaynee de l'useni-
bflée provinciale.
"I>eveiiu pcaieseauir de œtte
piroipriété, le gouivernemont
(1) Cet édifice est brûlé le 19
OTril 1883.
de oonstFuire un nouvid hôtxi du
paraLeaucait sur le terrain db Fôvê-
«Skê. L'aile nond-oueet du nouvel'
édifice fut érigéî de 1830 il 1S34
aur le terrain dwisi pour l'aile
nond-ouest de révéolié.
« On démolit eneuite la dwupOÏfe.
et à ea pla-œ on érigi^a, die 1853 à
1835, le principal oon-ps de bâtasse
dbnt l'enbiée piitcipa!© se tro>i-
T«it aous un porfque fcrmé^ do
auiatne coloimas en pierre i3e taiU®.
de l'oîidre inique modeime, Oes co-
kOKDes reposaient eui une baae ^
maçonnTie à bossages et r^ieom
et auinportaient un fronton en
pierre de taille. Le priocâp^ c^TP*
^ bâtisse était sumnonté dru^i
dôme. De 1830 â 1836, IB prix J«
revient de l'hôtel dru pafrieniBM
s'est élevé à $67^TO.76. La pairUe
terminée du loouvei é^itfioe, avee ce
qui rœtait de l'amicàen, oeuvrait les
trois ■ c6t^ dfurn pjraUéloKramnK,
et affectait, (par oonaéquent, la
forme que l'on voulait donner a
i'&iécM. Le plan dte cet liôWl a éta
foumni par MM. TJwinais Bi^lHarge
et F.-X. Bjdineiret. a«fai^eot«3 do
Québec, et l'édifice fut oauBtruit
pa.r M. Fortier, roaître-ioaiîo^ «
Ja mÈme viUie. ,
« En 1844, la coiTioration de yue-
beo obtint posseeaion de l'édifice,
dont elle par* la cotisation et î'aa-
surance. Elle fit ausri les frais de
le nLaintenir en bon ordre jusqu'à
ce que le gouvernement le reprit.
"En 1861 et 1852, l'aUe audVeat
oe l'anoien édifice fut démolie eï
raoonstruit pour la somme de $54.-
3S5.43. I« reste de l'édifine subit
deB améiiopabions qui coutènW
$7,758.32, et l'ameublement du tout
s'éleva à $18,928.13.
" Ainsi terminé, le nouvel hôtel
du varlement préaentait une faça-
de et deux ailes de deux étages sur
rez-de-chaussée. Les murs exté-
rieurs étaient ea pierre de taille.
,dbi Google
L'Hôtel du Parfenijnt en IS51
Ea 1854, un ktcendic le détruisit
dv fond en combl^ et, en 1853, ses
ruines fiuront vendues à la corpo-
ration de Québec, qui Ics fit servir
à la oonstruetian de la halle du
Eiarohé Cbampllain.
L'ûgliïe et le couvent ôea Soeurs
Grises, que l'on avait disposée pour
luBa^e de la lésislature après l'in
nendîe du 1er février 1854, furent
niiasi détruits par le feu le 3 mai
euivant et durent être reconstruits
aux frwiê de la vrovince.
Api es oos deux incr^odio». !e prou-
vemement loua Ja Palle de muaiqup
pt l'hôtel St-T-ou=a nr,i,r U" hôtel
du parlement, de 1S54 h 185S.
HOTEL DU PARXEMENT A
MONTREAL.
"-La halle du marché Ste-Aiirw,
sur la rue McGill et vîs-à-ris le
oouvent d03 Soe-urs-Gr'sM, fut
louée le 1er mai 1S44 1'<ut r;isase
de la léjidaiurc lors de son d'-part
de Kingston,
"Lo bail était pour huit ans, aux
taux de $1.03fi pour '.e^ troi?i pre-
mières mn'.^i, et de $B,00O pour le
reste du terme,
" Oet éàifi?o fut détruit par le
fcu ^«26 avril 1849. Le siège du
gouvernement fut a.urs transféré
il Toronto, où il resta jusqu'en
1861, Cil éJifiw fut remplacé par
la nouvelle haïe du mar.ihfc, qui est
cfnstiuite en britjue.
Le l^islature de Québec a siégé
sur la Côte de la Montagne, depuis
la Conféd^ratirtun de 1>867 à 1883 et
de. I^f4 dans son nouveau Palais
sur la Grsnde-Al'ée.
DigitizcdbyGOOgle
M, George I^édéric BaHIai^é,
Ingénieur «àvil.
Hé à Quéi«c en. octobre 1826 ; en-
tra dans le service civil en 1844 ;
déput^-miniatre en 1S79 ; laisse le
service civil avec .penaion en jan-
vier 1892. M. Baiiiargé a épousé '
en troisième no<ies. Me Alphon-
sine I^îfrançois et demeure avec
sa jeune épouse et deiis ohar-
Diants petita garçons de cinq et
six anai, au numéro 48, rue St-
Louis. D» soui premier mariiage
avec Mlle Eadie] Giroux, sont
n^H une dizaine d'enflants. M,
l'abbé Frédéric Ba;ilargé, qui
vient de fêter ses noces d'arRent
et une fille de reliRieuse chez les
Soeurs Grises d'Ottawa, MauTÏce'
demeure à Québei. M. Bailîargé!
a fait l'histoire de tous les édifi-
ces publics du Canada avant la
OonJîédératîon jusqu'en 1867, dans
le<iuel j'ai puisé largement.
" Le Palais épiacopal, noue dit
La Potherie, est sur la côte. C'est
un grand bâtiment de pierre de
taille^ dont le principal corps de
logis av«e la chapelle qui doit faire
3e milieu, regande le canal ; il est
_ _ d'uiîe aile de soixante-
douze pieds de longueur, avec un
pavillon au bout, formant un avant-
qorps du côté de l'est. £t dans l'an-
gle que fait le coi^s d« logis avec
cette aile, est un pavillon de la nic-
me hauteur, couvert en forme d'im-
périakv dans lequel est le granl es-
calier. Le r«z-de-chflus&,e de 1»
prtnaiipale coiix, étant plus éJi^vé
que 'les autres cours et le jardin,
fait que dans oettc aile, le réfectoi-
re, les ofôies et la cuisine so-t fti
partie eoos terre, tous voûtés de
côté de l'est. La ohapelle est de soi-
xante pieds de longueur ; son por^
tail est de l'ordre composite, bâti
de belle pierre de tai'le qui est une
espèce de marbre brut. Ses dedans
sont magnifiques par son retable
d'autel, dont les ornements sont \i"
raccourci de celui du Val-de-Grâ-
oe, n y aurait peu de calais pn'Sfyj-
paux en France qui pussent l'^sj-ipr
en beauté s'il était fini. Tous les
cfupés de campagne qui ont des af-
faires particulières à la vire, y
trouvent leur chambre, et mai^ent
ordinairement avec monsieur l'évê-
que qui se trouve presque toujours
au réfectoire. (1) "
(1) La Potherie, tome 1er, lettre
xe,— -On lit dans l'Abeille, tome Ille,
19 déioembre 1850 : " Soua la pierre
angulaire de l'ancien palais épisco-
pal, augourd'hui la maison du Par-
lement, on a trouvé une pl'aque de
plomb sur laquelle est gravc'e l'ins-
cription suivante :
Amno Domini MDCXIV Inno-
oenth Pnpae SII, anno IIL
Ludovici XIIII Francorum re-
gia LI,
Primum palatii gui episc^oçp^îs
l&pidem posuit Joannes a Cruoe de
Saint-V^ier.
SeolesiaB Québécoises Spiscopus,
Deipara et ÏWvo Ludovico, eiuadem
Boeleeiae patronis» au^ioibus."
DigitizcdbyGOOgle
FREDERIC BEAXIN, écuier, aeoré taire du ministère des Travaux
Publica, qui a fait préparer un état des édifices publics, sous Tbo-
norable i£. Cbapaio, en 1867.
M. Frédéric Braiin était avocat,
et il savait remplir sa (barge de
secrétaire du ministère fédéral des
Travaux Publics ave-i habileté.
Mais pour les Québecquoia, il était
avant tout un chanteur, un ténor
légKr à la voix aympatbiqus et à la
ternie distiupuée. Prononcez son
nom devant un ancien Québrioonjois.
©t celui-ci vous parlera aussitôt de
la "Dame Blanche" et du taltiut
avec lequel monsieur Braun <(han-
tait : " Ail I quel plaisir d'être sol-
dat." M. Braiin est déc^yé à Qué-
b?c le 2 août 1891. Il a laissé deux
filles : l'une, l'aînée, épouse de M.
Ed,-B. Garneau, et la cadette,
épouse de l'honorable iuffc François
Langelier.
,dbi Google
n y a pluaieura semaines déjà, on
a puj>lié dans les journaux <le Qué-
bec et de Montréal, une coriespon-
daniie aocompag^ié d'un magnifique
plan d'architecture au sujet d°uQ
monument projeté érigé à la mé-
moire de ilgr de Laval, premier
évéque de Québec, Suivant moi. ce
projet de monument pourrait étrâ
plus complet. On devrait par oe
monument y représenter ; la iîeli-
gion, l'Education, l' Agriculture ou
la Colonisation ou la Patrie. C'est
pounj'ioi j'ose soumettre à la con-
sid'^ration de messieurs les organi-
sateura du projet, ce petit dessein
qui représentera les quatre bran-
MJsr de Laval, 1er Evêfiue d« Qué-
ber. et fondateur du Séminaire,
sur le sommet.
R. P. Jean d'OIbeau, RecoUet, pre-
mier missionnaire de la Nouvelle-
Franee, qui a érigé la première
ehai>elle et célébré la prcjnièra
messe à Qoéb^Cj en 1615,
K, P. Charles Lallemand, Jésuite.
premier supérieur de la Compa-
gnie de Jésua en la Nouveile-
France et premier professeur du
Collège des Jésuites à Québec en
1635.
M. l'abbé Henri de Bernières, pre-
mier curé en titre de Kotre-Dame
de Québec et premier supérieur
du Séminaire d© Québec.
M. liouis Hébert, premier colon et
premier liabitaut de Québea en
1617.
SITE BU MONUMEN,T
Pour ce qui regarde le site pour
y ériger ce monument, il semble,
d'après inoï, qu'il est tout trouvé.
Si on n'arrive pas à un arrajigeinemit:
convenable avec la cité de Québec
sur l'expropriation du terrain via-
à-vi« le bureau de poste, c'est de le
mettre sur le terrain de l'ancien
Palais épiscopal. Ce terrain fut cul-
tivé la première fois par les Fran-
ciscains en 1616, et ei: 1618 par
Louis HéJjert, où il est mort en
1637.
DigitizcdbyGOOgle
HOTEL DU PARLEMENT DE QUEBEC, 1859 à 1
Il n'y a pas de meilleure occa-
sion, de feire suivre ici la gaOerie
coœiplète d^a oraieura de l'Aasem-
blée Ic'eislative de Québec, depuis
1T92 à 190D, ainsi que la galerie
des orateurs du Conseil législatif,
depuis 1867.
USTE DEfS OKAfTEUEiS DU
CONSEIL LEiGISLATIF
Avant la OonfédiSration,
De 1793 à 1867
L'honorable iuge en chef Jonathan
Sewell. 1809-11.
" John Haie, 1814, 1815-16,
1793-94,
6, 1808-9
L'ihon, juge en dhef Wil^i;
1792-93.
" Thmnas Dunn,
1794-1802, 1805-
1811-14.
« François Balby,l794, 1802-3
1806-7.
" juge en chef Osgoaâe,,
1794 (un« journée.)
" juge en cîief James Mo^t,
1802, 1815-16.
« juge en <Aef Elmsley, Jon»,
1S03-5.
" jufîe w» chef HeUTy Al-
leock, 1807-«.
P©rra.ult,
1817-
juge OUiviei
1823-27.
juge James Kerr, 182tr31.
Joihn Eicèardion. 1831.
Sir John Oail::w 11 18^^1-35.
Edward Bowen, 1835-38.
Robert, S.Jameson. 1841-43.
Renié ■ E^ouari Ciron,
1843-47.
Peter MoGill, 1847-48.
René - Bdiouard Caron,
1848-53.
James HJorris. 1813-54,
Jolin Ross, 1654-56.
Btiemne - Pascal Tnjàié,
1856-57.
Karcisse-Fortunat Belfeau,
1S58-C2.
James Iforris, 1858.
Sir Allan Hapier llacNab.
1862.
Alexancter Catmpbsll, 1863.
THric-JoBeph Tessier, 1863-
1867.
.dbyGoosIe
ir Allan-Napier, Orateur,
1844 à 184S.
IL'hon. Jean- Antoine Panet, Orateur
: de l'Assomblée législative de lït
à 17H et 1797 à 1815.
CuTillier, ITion. Augustin, Orateur,
1S41 à 1S4A.
Turcotte, Thon. Joseph Edouard.
Orateur. 1862 à 1863.
.dbyGoOgIC
LTion. Michel-Euatache G. Char ti€r de Lotbin
1794 ■ 1797.
,dbi Google
L'hon. I^uis-Josepb PaDin^au. Orateur de l'Assemblée législativ
1815 i 1823, et de 1826 il 1833.
DigitizcdbyGOOgle
Jihcih: Jo£e[^-Bemi YallièreB da Saint-Béal, Orateur de l'AsBemblée
de 1823 à 182S.
.dbyGoosIe
Llion. Au^ a tin-Norbert Morin, Orateur de l'Assemblée, de 1844
à 1848.
.dbyGoosIe
MacDonald, ITionoraUe John-San fieW, Orateur, 1852 à 1854.
.dbyGoosIe
Sicotte, l'honorable Louis-Victor, Orateur, 1854 à 1857.
.dbyGoosIe
Smith, ITionoraMe Henry, Orateur, 1868 à'ifiet
.dbyGoosIe
Wallbridge, IfionoiaUe Lewis, 1863 à 1867. , 1
.dbyGoosIe
Palais Législatif aetuel sur la Grande-Allée, en ]884.
.dbyGoosIe
I LTion. Joseph Godéric Blanih^t, Orateur de 1807 à 1875.
.dbyGoosIe
L'hon. Pierre Fortin, Orateur de 38T5 à ISTO.
.dbyGoosle
l-'hcii. Louiè Beaulien,' Orateur de 1876 à ]S:'
.dbyGoosIe
LIiOD. ATthuT Turcotte, Orateur de
, 1878 à 1882.
.LTiOD. Joanathan-Saston, Wurtele,
Orateur, de 1884 à 1886.
Lton. Louis-Olivier Taillon, Ota-
1 teur de 1882 à 1884.
LTioii. Félix- Gabriel Marchand,
Orateur, de 1887 à 1892.
>dbyGoo5jle
X'hon. P. EvarUte IJeblanc, Ora-
■beur, de 1892 à 1897
LTion. Julos Tessier, Orateur, de L'hon. Henri-Benjamin BainTille,
1897 à 1901. Orateur actuel de 1901
>dbyGoo5jle
— 21! —
ORATEnKS DU COUSEIL LEGISLATIF DU CANADA,
1792 à 1867.
i
L'hon. François Baby, Orateur du
Conseils 1794 et 1806
i chef Elmaley Ltoo araible juge on chef Jonatihan
SeweJi, 1809.
DigitizcdbyGOOgle
LTwmoraKe juge Olivier Perrault,
L'honorable Edward Bowen, 1835 à
L'honorable Robert S, Jameson, L'hoiiornbln Eéné Edouard Oartm,
1841-1843 1843-17 et 184S-1853.
>dbyGoo5jle
L'hon. Peter McGill, Orateur du
Conseil, 1847
L'honorable Jobn Ross, 1S54-S6.
L'hon. Etieimie-Pascal Taché, Ora-
Ltonorable James Morris, 1853-54. teur d'à Conaoil 1856.
DisitizcdbyGOOglc
^
lilhonorable Najcisse Fortuiiat Bel- L'iKmoraWe AlexaWder Campbdl,
leau, 1858-62. Ig53_
L'honorable .Ulen Napier MacNab, L'honorable USric Josepih lessier,
1862. ises-i*"!"
DigitizcdbyGOOgle
PAVUXOWS iNGLAIS ET t?ANADIENl
EDOTJAED VII, roi d'Angleterre,
En 1901, Pavillon de la province de Qiiélieo.
>dbyGoo5jle
TAC--SIMILE " DU PKBMilEfi GRAND SCEAU DE LA PRO-
VTÎfCE I>E QUEBEC,
du 15 juillet 1667 ;u 30 noT. 18C9
DeaeriT>tion et "Fac-similé" du s? ooiid Grand. Sceau de la Trovincî
ce Québec > epina 1 30 norenibie 1S69
QuadriJobé, roofermant : au i fa harpe d'or, qui est Iiiande ; 1»
centre les armoiries idu royaume- 1 tout sjrnionté d'une oouronno
uni d'Angleterre, d'EoJsss et d'Ir- ' pcyale et entouré de la devise :
lande, ccarîelées au premer et au | "Dieu et mon Droit " ; enfin, dana
quatrièm dte gueulos à trois ,16o- i le lobe inférieur, l'écu même de la
pandfi d'or, l'un sur l'autre, qui ©at | Drovircc de Québec, <j-ui est d'or 'i
AnflJeterre ; au deuxième d'of ila fasce de RTieu'-Si charffte d'un
oharRé d'un lien de jfueu'ea entou- lion passamt rosrnidant.. aocomipi-
pé d'un double tresdhour fleuronns I pi)ée en chef ce deux fleurs de Us
et contre -fleuro'n né d'il même, qui ! d'azur et de trois fcuillles d'éraVle
est Ecosse ; ku troisème d'azur il I liiré>'s de ti: ODÎe c;i pointe.
DisitizcdbyGOOglc
-H
OIliTKURS DU CONSEIL LEGISLATIF DE lA PROVINCE DE
QUEBEC.
L'honorable C. B. de Boucherville, 1867 à 1873.
XTion. John-Jones Eobb. de 1S73 à Lhon. H'enTy Stimsa, de 1878 l
1876 et de 1876 à 1878. 1879 et de 1888 à 1891.
DisitizcdbyGOOglc
L'hon. Félix-IIyaciolbe Le maire. 1S74.
.dbyGoosIe
Uhoa. Pierre Boucher de la Briiùru', de 1882 à 1880 et de 1S92 à 1895.
.dbyGoosIe
T>'hon. Thomas Chapais, ôi> 1895
à 1897.
L'hon. Horace Archamb&ult, Ora-
L'hon. V. W. I-anio, ISItT. teur acltiel. de 1È97 à 1903.
DigitizcdbyGOOgle
— 221 —
CHAPITRE XV
EGLISE DE STE-FOYE. DE 1762 à 1878.
LA PiABOISSE &AINTE-FOYE
I;e premier démembrement de la
paroisse de Notre-'Daine de Que-
bec a été celui de la paroisse Ste-
Eo,ye, d'après le plan préparé par
Mkt de Laval en 1683, EUu était
desservie par les Jésuites sous for-
me de Mission, de 1669 à 1699.
" Kotre-Dame Àe Foy, dit Mgr de
Laval, est distante de Québec
d'une lieue et demie et a une lieue
et demie d'étendue, il y a 46 famil-
les et 255 âmes. "
Le 18 septemibre 1698, Mgr de
Saint-Vallier rpmma M. Charles-
AmadoT Martic, premier curé o'e
la Visitation de Foy. Les régislres
de cette paroisse ont commencé
avec lui en 1699. K. l'abbé MartÎTi
est, le deuxième prêtre Canadien,
nous dît Mgr Tanfruay. " Il naquit
à Québec où il fut baptisé le 7
mars 16i8 par le père Le Jeune.
Il était le neuvième enfant d'Abra-
ham Martin et de Marguerite Lan-
jrlois, et eut pour parrain C'harles
Amador de St^Etienne, aieur de la
Tour, qui se rendit célèbre par sa
'bravouro et sa fidélité à la Franc©
dans les guerres de l'Acadie. En
1672, il bâtit à Beauport la pre-
mière chapelle en pierre pour rem-
iplacer l'ancienne qui était en bois.
Il continua do desservir cette pa-
roisse îusqu'en 1677, qu'il alla à
Sainte-Famil'e. A l'érection du
litre de Québec, le 8 novemtra
1684, il devint chanoine, et fui
mmmé <'uré du Ohât*'au-Richer en
ïiGSS. Le 19 septembre 169". il se
démit de la di^rnité de ohanuine et
fut nommé curé de Notre-Dame de
Fo'-f., Je 18 ^eofembre 1698. Il y
démolira jusgii'à sa mort, arrivé le
DigitizcdbyGOOgle
M. Mkfhel Buisaon de St-Cosme,
Curé de Stc-roye, 1711-1712.
19 juin 1711, à l'fige de 63 ans. Un
mamiacrit intitulé " De la dÔTotion
à la Sainte-Famille, par la mère
MarietAndr^ Regiiard Duplessis de
Sainte-Hélène " ■nous fait connaî-
tre que M. Martin était un habile
ohantre m qu'il com'posc le ciiant
de la messe et de l'offioe de la
Sain te -Famille tel qu'il est encore
auiourà'hui."
Voici quelques extraits du Bul-
letin ô'es lïeclisrches historiques
en 1900, sur la paroisse Sainte-
Foye, par -M. l'abbû Scott, curé ac-
tuel de cette paroisse.
I.a eltapellc bâlie par le P. Chau-
mont en 1669 fut détruite par un
incendie à la fin du XVIIe aièole.
" En 1699. M. OharlesiAmador
Martin commença la construction
de l'aneieme égli-e qui fut terrain
née en 1723 sous l'administration
d-e M. Le Prévost. Cette éKlise est
restée célèbre dans notre histoire
parce que. en 1760, les Anglais la
firent sauter pour empêcher que le
chevalier de Lévis -ne s'emparât du
matériel de guerre qu'ils y avaient
entassé.
'■' Elle fut rebâfe de 1762 à 17i
M. Pi^jTre Gabriel liePrévoat.
Curé de Ste-Foye, 1714-1756.
" Un fait inédit et qui honore la
mcmoiro déjà sympathique du gé-
néral Murray, c'est qu'il donna
vin*ît-cinq louis sterling pour aider
à la reconstruction. Nous oèTOM
la connaissance de cette Ubéralitô
a M. l'abbé Verreau, le distingué
principal de l'école normale Jac-
ques^îartier à Montréal, qui a
trouvé consignée dans les dàp&^es
du «énîral et la communiquée à
l'abbé Sasseville. Voici aa note
telle qu'annexée à nos registres par
ce dernier :
« 17 juin 1702.
Payé à M. Bore] £25 éfflise blown
up.le 27 avril 1760 towards repairs."
" La vieille égliae n'a été démo-
lie qu'en 1878. Elle n'avait eue
quatre-vingt pied'a de longueur sur
une largeur de trente.
DigitizcdbyGOOgle
M. F. X. Borel,
Curé de Ste-Foy«. de 1756 à 1774.
«t 1786 à 1791.
"La nouvete êgLsG bâtie sur le
mèm« site, les murs enveloppent
entièrement les anciennzs fcnda-
■tions. mesure au debors ceut ir^n-
te-iun pieds sur soixante-un. Elle
a *té conimcEi:^Ée en 1876. bénitt;
en 1878. terminée à l'intérieur en
1890-1891."
Liste des missionnaires et des
curés depuis le commeneemenc :
1668-1673— Pèr« Chaumont, S. J.
I)673nl698— Pères Jésuites.
1698-1711— M. C. A. Martin.
1711— E. P. Florentin de Bclle-
rotfhe. Récollet.
1711-12^M. Michel Bu-saon. de I
St-Pacôme,
1712— P. Fra. Lebrup. S. J.
1712-14— M. Gervais L°fe>.vre.
1714-1756— Pierre a-briel LePré-
TOSt.
1756-1774 et 17864791— M. Fran-
çois Borel.
17ÎI4-1777— M. iKtiaa-î Bra-oolies.
M, C. J. Brassard DcschenauT.
Curé de l'Aûcienne-Lorette, diCBser-
vaut Ste-Jb'oye, de lT»a-S6. 17^1-
95, lt.O0-l»0;i. ISlO-ll. M. Descke-
naux demeurait à la Vieilte Lo-
retu^ près de l'égUs« qui est
agréablement située sut la rive
occidentale d'une petite brajiche
ae la Kivière St-Cbarles, nous
dit M, Bouchette " sur une émi-
uence, et elle est presque entou-
rée par un bosquet de pins, pe-
tits^ mais beaux. Lo presbytère
est la résidenc* à M. Deachenaui,
Grand Vicaire, et ouré de cette
paroisse ; cet ecclésiastique, qui
est bien connu et très estimé
d'un oercle nMnbreux d'amis, tant
catlioliquea qwe protestauta. du
premiier rang, a fait un usage de
très bon eoût reco^nnu, dans i^
jardins et les autres embellisse-
ments de cet endroit, qui offrent
nn air de profusion qui s'accorde
parfaitement avec son caractère
généralement hospitalier. Nous
devons ce i>ortrait à l'amabilité
de M. le notaire Théophile Pa-
fteot. de Lorette. qui a photogra-
phié lui-même ce portant à la
sacristie de cette paroisse.
DigitizcdbyGOOgle
M. M. LS^EtTSTACIIE ClIARTIER DE LOTBraiEKE.
Frère du curé de Ste-Foyf, de 1777 à 1782, était fils du chanoine de
Lotbi iiière.
177r-178-2— M. L. Eus. Ohartier
di! Lotbi nière.
178^-86. 1791-95, 1800-1802. ISIO-
ISll— M. Clis J. Brassnr.i Deschc-
nranx.
1795-1800— M. JeoniMarle For-
tin.
1802-1804. Iftai, 1810.— ir. Fr?.
Vf'sî na.
1S04-0.^.— M. A]vx\H D^rral.
1812— M. Louis Brodeur.
_ 1S12-1814.— M. BarthéJemi For-
lai,)— Juan. Denis Daulé.
1815-17— M. Antoine Tabeau.
1817-19— M. Jaoquea Odelin.
1819-1822— M. Michel Dufresne.
] 822-1 825— Ml Jea^-Zéphirin (1a-
]8i
i-l!;2ô— M. Imuis Gingtas.
DigitizcdbyGOOgle
M. LOUIS GIKGRAS. Tnri du Sle-Fo.yo, 1825-2
1826-1831— M. Philippe Angpr.
1831-1836— il. Mifhel Maaae.
1836-1837— M. J.-Bte Aiitoim
Ferland.
1837-1868--M. Tieirc Muot,
1868-1893— M. Jérôm- SasseviU?.
1893— M. Heun-Arthur Scott.
Les limites de la pproisse <le Sto-
Foye, d'après les édita et ordonnaii-
eea du 3 mara 1722 :
" L'^enduc d"?^ la paroisst? sern
d'orne lieue et demie, tant !=ur îe
fleuTo St-Lanrpot (tup sur lu rfut^p
dfl iSt-Michcl dit St-Jear>, a pren-
dre pur 1b flfuve drnuis 1p^ torrPf
de St-Michel. et sur la dite roiito
! depuis le ruisseau Prévcst, jusqu'à
■ la rivière du Cap Eouge, et les pro-
I fondeurs lie la paroisse qui n'é-
j (aitnt que d'enviion 70 arpents du
i i"tp (iu nord-rat, h prendre du bord
i!u fleuve, seront augmentées des
iiTr^s ik' Pierre et André Ilamel,
Kijstac-he Harnoia, Lucien et Fran-
<;oi= Poilras. Jeau-Bnptiste et Char-
le-i Droîot, Alexis Alexandre, et du
•ieu' Tliaiargis. qui sont nrésent»-
mnnt de la paroisse de la vieille Lo-
re'to."
Li paroisse a <'t6 subdivisée de-
nii-'s pir la création de deux nou-
■■-1'*= pirois^pfl : St-iFôlix du Cap-
Roujje et St-Colomb de Sillery.
DigitizcdbyGOOgle
EGLISE DE STE-rOTE, EN 18Ï8.
,dbi Google
M. Jean-îDeniâ Daulé,
Curé de Ste-Foje, 1815.
M. Michel DufieBiijG,
Curé de de Ste-Foye, 1819-1822.
M. Philippe Anger,
Curé de SteFoye, de 1826 à
M. Michel Masse.
Ouré de Ste-Foye, de 1831 i
DigitizcdbyGOOgle
M. J.-Bte-Aititoiiic Ferland.
Curé de Ste-Foj-e, 1836-37-
M. Pierre Hunt.
Curé de Ste-Foye, do 1837 à 1868.
Il est le frère de l'épouse de Itio-
norable François Evaiiturel.
xj»
■^r. Jérôme Sasseville,
3 do Sle-Foye. do 1868 à
M. Henri-Artiior Scott,
Curé actue! de Ste-Foye, 1893 à
1903. M. l'ahbé Scott est en frais
d'écrire l'histoire de cette pa-
roisse, un premier volume est
paru en 1902.
DisitizcdbyGOOglc
CHAPITRE XVI
ilMSON ST-MIOHEL DE SILLERY.
I,â CHAPELLE DE LA MAISON
DE PROilENADE DU
SJiiMIÏTAIEE DE QUE-
BEC EN" 1701
1 tle campagne du Sé-
minaiie tie Québec, en 1701, était
tituée dans l'auae Saint-Michel de
Sillery, à l'oueat de la Pointe à
Pizenii, sur ic bord du tleuve.
Ce fiel Saiut-iiicliel lut concédé
jiBt la compagnie de 'Iti S'ouvelle-
France, paf acte du 7 avril 1660 ;
par ce titre, la compagnie dit :
'• Ko'is avons G'oiinn en fief, au sieur
I"'"? Tilly, uue eoneeasion oppelée
Saint-Michel, située près de Sil-
îcr;, et laquelle n'est comprise dans
ia ccncession de la terre de Cou-
longes, appartenant au sieur d'Ail-
leboust, pour en jouir par la dit
sieur de Tilly, ses hoirs et ayants-
cause en toute propriété, et de
payer à ehaquc mulaLion ce qui est
aeeoutumê ce payer, suivant la
coutuui-c de Pans, au receveur de
la dite compaifnip. à Québec.
"Ce nef, lel qu'il cat"niaintcnai:'t
possédé ipar le Séminaire de Qué-
bec, contient environ sept arpenta
de front sur environ vingt arpenta
1 -Tofondeur, les crèves ron com-
prises : borné en front par le fleu-
ve, par derrière aux terres de la
Noraie (fief Coulonffes), à l'est par
le fief Onuloiifres. et à l'ouest par la
?e;"r-3iiric de Sïlloty."
Pluj! tard, r-n- acte du 29 oct'''ore
1137, sur requêle prcsenti'f par le
DigitizcdbyGOOgle
L'ANSE SAINT-MICŒIBL T>E SUXERT, ES ISOO.
Séminaire do Québec, le marquîa
de DenonviLle et M. Booliart, in-
tendant, accordèrent, donnèrent et
-concétîèrenit au dit Séminaire, lea
(frères qui sont sur leteudue et au
devant de tontes les terres à lui
appartenantes à titre de fief ; pour
en jouir au même titre de fiefs et
droits portés par les dits titres de
■concession des dites terres, et sans
autres oharjies que celles portées
I>ar les dits titres. (Cadastre abré-
Ké. No ir.)
Le flef Saint-Michel est très re-
marquable en événements histori-
Ties, surtout l'anse Saint-Michel,
où M. de Pu^seaus avait aou ma-
fmifique manoir qu'il céda aux Da-
mes religieuses de l'Iîôtel-Dien de
Québec en 1640-41. lors de l'incen-
die d'e l'én-lise de Notie-Dame de
Eecouvrancp. Ellec avaient offert
aux Pères .Tésuitea leur couvent.quî
était situé alors vis-à-vis la place
4'Arme8, pour y érJKcr la chapelle
paroissiale de Québec et le collège
■des Jésuites,
L'année siuvante, 1641-49, M. de
Maiionneuvc, fondateur de Mon^
réal, Mlle Jeanne Mance, fonda--
trice des Hospitalières de Mont-
réal, et Madame de la Peltrie, fon-
datrice des TJrsulines da Québec,
et plusieurs ouvriers, allèrent de-
meurer daiB l'au&s Saint-Michel.
Voici ce que nous lisons dans les
notes sur les Registres de Notre-
Dame de Québsc, p. 34, par l'abbé
Ferland :
Le 13 février 1640, fut baptisé
Paul Scelle dit de Lépine, qui eut
pour parrain "Pierre de Puyseaux,
sieur de l'habitation de Sainte-
Foye." Monsieur de Puyseaux a
laissé son nom à une pointe remar-
quable dans les environs de Qué-
bec. Suivant 11. DoUier de Oasson,
dans son Histoire de Montréal, M.
de Puyseaux avait aoquis une for-
tune co&sidérabifi dans la Nou-
velle-Espagne. Désirant consacrer
ses biens a la conversion des infi-
dèles, il se décida à suivre M. de
Chamiplain dans la Nouvelle-Fran-
ce, n bâtit, sur son fief Sainit-Mî-
chcl, une maison regardée dans la
DigitizcdbyGOOgle
temps comme le bijou du Canada.
Des murs de fondation qui oni
dû supporter un graiMÎ édifice, sem
blent en marquer l'emplacement,
près de l'hôtel de M. Scott, dans
l'anse de Saint-Miehel. (1)
" M de Maisoni^uTC étant arri-
vé en 1641. pour établir la colonie
de Montréal, M. de Puyseaux _ lui
offrit généreusement sa maison
ainsi que sa seigneurie de Samte-
Toye Ce fut ebez ce vénérable
vieillard' que M. de Maisoni>euve,
Mademoiselle Manee, fondatrice
de l'Hwtel-Dieu de Montréal, et
Madame de la Peltrie passèrent
lliîver de 1641-43. tano'is que les
colons de Ville-Marie étaient lo-
«éo auprès, dans l'établissement de
Siiîery. Une fête donnîe en ce lieu,
I» jour de la conversion de saint
Paul souleva des difficultés entre
MM. de Montmaiïny et de Maison-
ueuve. 0ne enquête eut ''^"^^^
l'ordre du Kous^rneur de Québec,
touchant cotte affaire, à laquelle
on voulait donner une importance
qu'elle ne méritait pas. voici le
préambule de cette pièce curieuse :
"Charles Huault de Montma-
eny, chevalier de Gt-Jehan de Hie-
rusalem, lieutenant uour Sa Ma-
jesté en toute l'Étendue âa fleuve
StJ^aurent de la Wouvelle-Prance,
et Heux qui en dépendent.
" Suivant le pouvoir à nous don-
né par le Eoi, ce jourd'hui, lundy,
troisième jour de fel>vrîer mil six
cent quar.-ïnte-deux, sur le ibruit
ijui court depuis quelques jours,
que la maison de Saint-iMiehel. si-
tuée dans la Banlieue de Québec,
où résidp à prSse-nt Paul de C5ho-
medey. sieur de Maisonneuve, fai-
sant en ce paya nour Messieurs de
la compagnie de Mont Real, il s'est
(1) Cet hôtd Scott a été Incen-
dié i] y a 3 ou 4 ans- On voit en
cfire les ruines.
passé quelque chose contre le ser-
vice d'u Koy et l'autorité du gou-
verneur de ce paya, avons faict
vei»r pour en estre pleinement in-
formez les tesmoings cy après des-
" Les témoins déposèrent : "qu'A
lune heure et demie avant le jour et
une heure après la nuit cloge, il
fut tiré trois ou quatre boistes de
oierriers et un petit canon, et que
le matin oi] tira en outre quinze
;oups de mousquet, par !e com-
mandement d'une fille nommée
mademoiselle Mance, demeurant
en la dite maison de Saint-Michefl,
laquelle leur avait .fournila pou-
dre. "Jean Gorry, qui avait dirigé
la cartonna le, fut mis à la chaîne
par ordre du gouverneur. Ayant
été rendu à la liberté, quelques
jours auprès, il fut fêté à son tour
par M. de Maî'ionneuve, qui lui
adressa publiquement ces paroles :
"Jehan Gorry. tu as été à la dbaî-
ne pour moy, tu as receu la peine
pt moy j'en ay receu l'affront. Pour
cela, je te rehausse tes gaffes de
dix escus. Quand nous serons à
Mont Eéal, personne ne nous em-
pêchera de tirer." (Manuscrits de
G. B. Faribault.)
La paix se rétablit, et au prin-
temps, M. de Montmagny monta à
Montréal pour assister à l'inaugu-
ration de la nauvïJle colonie. M.
de Puyseaux y s,uivit M. de Mai-
sonneuve .dans l'intention de pren-
dre part à la fondation de Ville-
Marie : mais en oanséquenoa de
son àfre et de ses infirmités, il fut
bientôt contraint de retourner en
France. Il y mourut peu d'années
après : et par son testament, fait
h la Bochelle le 21 juin 1647. il
donna sa terre de Sainte Foye
pour le souiti<n du futur évêché d€
Québec- Cet acte ne fut connu en
Canada que vers l'année 1T33. C'é-
tait un peu trop tard, car, malgré
la (bonne volonté que mirent les
DisitizcdbyGoOglc
MADASin; DK J.A PELTRIE
.dbyGoosIe
fUelle Jeanne Mance, fandatrice
des Hospitalières de i^ontréal
chanoines dans ieurs_ recherches,
ils ne purent découvrir la terre
Sainte Foye.''
Comme on l'a tu plus haut, M. ,
, Charles Lea-ardeur de Tilly était
possesseur du fief Saint-Mifih:il,
en 1660, et de la grève en 1668. H
■était marié à Mlle Geneviève J«
chereau de Maure. L'aînée de leur
famille fut baptisée à St-Joseph
de Sillery Le 6 août 1649.
Vers lf(76. le Séminaire de Qué-
beo devint .propriétaira de ce fief,
qu'il possèle encore maintenant.
Le villajîe Bergerville est bâti
Sur le fief 8aint-Mich«l, près dt
la Grande -AU é*>, H y a aussi le ci-
metière Tirotestant ainsi que l'égli-
lae Saint-Micihel sueicursale d'
l'éclise aufflicapc.
Dans l'anse Saint-Michel, il y a
dis a dnuz3 maisons appartenant
au Séminaire, pour la plupart de
pcii de valeur. Autrefois, il y avait
dans cette anse beaucoup d'acti-
vité, à cause des chantiers de bois
M. Pitry et autres. Mais au-
jourd'hui .il n'y a plus riea ; les
quais sont nus. La maison occupée
actuellement par M. Francis Gal-
lagher est bâti© sur l'ancieiif sitô
'a maiso:i de M. de Puyseaux,
voisine du côté est de l'ancien hôtel
Scott.
D'apr"-s le leojnâcment de Qué-
bec, en 1716, par M. Thibout, curé
de la paroisse, il n'y avait que la
maison de promenade du Séminaire
dans l'anse dï St-Michel de Sil-
ler-.-.
Lora du premier incendie du Sé-
minaire en 1701. les professeurs et
les élèves allèrent demeurer à la
maison Saint-Michel. Voici ce quo
Tapporte l'Abeille du Séminaire au
su.iet du premier incendie, No J'*-
1852 :
"PREMIER INCENDIE DU SE-
MINAIRE DE QUEBEC,
EN 1701
" M. Paribault a eu l'obligeance
de communiquer au Séminaire co-
pie suivante qu'il a trouvée aux
archives de la Marine, à Paris. Ce
Monsieur voudra bien en recevoir
ici ie témoignage de notre recon-
naissance.
Nous reproduisons la lettre
avec som ortegraphe et accompa-
i;née de quelques notes.
" Monseigneur,
" Je profite die la triste occasion
causé" par Tincendie cni.é au Sé-
minaire d'e cette ville, pour vous
assurer de la continuation de mon
profond et teâpectueus attache-
ment, en rendant un très fidèle
compte à votre Grandeur, de ce
qui causa ce mal'neurcus accident,
et la maneuvre que l'on fit pour en
arre'ter le cours.
" T.e lundi, 15e novembre, la plus
DigitizcdbyGOOgle
jrranVe pattje des séminaristes es-
taient alite, dès le matin, à Saint-
Hichel (a), <3ui est à uno petits
liene de "^uébi-c, où ils u^-i une mai-
30C et VTi assez beau jardin uur le
buHi dn fleuve St-Laurent ; ce qui
rend ce îieu agréaiWe, et ee qui in-
vite ces iTeasJeurs à y aller pren-
dre l'air. Ce jour malheureux, il
n'estait resté que peu de domesti-
ques, et -u'un trôs petit nombre
de urestres, lesquels entre _ une
heure et deux, aprèa dîné, sortirent
de leur maisoa pour aller dire^ les
vespres à la paroisse, et Monsieur
Petit, l'un de ces prestres, qui
resta le dernier, voulut par précau-
tion accomraoù'er le feu du poêle d'î
la «rande salle (b), afin que lors-
qu'ils reviendraient de l'église, ils
trouvassent cet endroit chaud ; et
eu effet, il n'y reussy que trop bien,
car il tomba un chaibon fort al-
lumé sur le plancher, sans qu'il
s'en aperçut, ce qui mit assez viste
ie feu ,lorsqu'un nommé M. Bou;
ché, curé de la pointe de Levy, qui
arrivait, voulut s'aller chauffer à la
salle qu'il trouva desga assez em-
brasée. Il erya au feu, ce fit ras-
sembler quelques domestiques de
la maison, qui voulurent prudem-
ment aller sonner le tocsin. Le Sr.
Bouché les en empescha, et voulut
par luy mesme avec eux esteindre
ce feu avec de l'eau, mais comme il
vantait assez fort TTorroy (c), et
oue ce feu avait pris au commen-
cement de ce bastiment sous le
vent, ce feu «a^na promptement
Par l'ouverture des portes et âe5
fenestres ; et pour lors, il fallu
eonrer toutes les cloches de la
ville pour demander des
Col A Sillery, oii le Sémina're
ivgit une maison de camragne,rem-
alaz-^p plus tard par la Canardière.
(b) La salle du Grand Séminaire.
(c) Nord-ouest.
Armes de la famille de Tilly
D'or portant un lis de gueules.
mais un peu tard, quoiqu'il y eut
encore du remède, s'il y avait eu
des KCns eutcnd'us, et que la con-
fusion joint au dcaordre ne s'en fut
" J'étais pour lors à dîner chez
monsieur l'Intend'ant, d''où d'jus-
n'entendismes aucune rumeur, et
nous fumes tous fort étonnés d'api-
prendre par une ?oix lamentable
qui s'écria ; " Monsieur l'ingéoieur,
le séminaire est tout lembrasé, on
vous cherche de toute part,^ j'y
couru à jïrand pas. et je trouvai
que ce feu était d'un si affreux em-
brasement qu'il ne fallait plus son-
lïer qu'à couper et sauver l'autre.
Je cryais, en entrant "à moi des
charpentiers " ; je fus suiv.ye de 4-
hommes seulement, que je mis en
travail, aana avoir nersonne pour
veiller à leur conduite ; pendant
lequel je fus emchercber d'autres
qui estaient respendbs dans diffé-
rents endroits de ce bastiment. les
uns à couper des croisées, les au-
tres des poutres et les fenestres.
J'en emmenay quelques uns daxxs
ce moment, et pour les autres n'y
estaient plus, le feu les avait un
DisitizcdbyGOOglc
M. Paul Chomedey de Maisonneuve.
peu K&SPiés et leur avait fait peur,
quoy qu'il ne fut pas encore temps
d'abandooner l'endroit où je les
avais occupés. Je plaçai de noir
veau ceux que j'avais avec moi,
mais inutilement ; les mauvais ou-
tils qu'ils avaient, et le petit nom-
bre qu'ils estaient n'estant pas sut-
fisant pour faire ce travail aaseB
d'illieeameat ; d'ailleurs, un tnélan-
(te die voix infinye qui cryaient
qu'on allaient faire saulter le bas-
timent avec de la poudre, les uns
se sauvaient d'un côté, les autres
cryaient de l'autres, quoy que je
prisse soin de les raffermir : oela
orovenait de ce que quelques parti-
culiers avaient proposés de faire
saulter le corps de loeia de face,
pour coupper la communication au
feu ; a quoy je m'opposai prévoyant
plusieurs malheurs sans apparence
de réussite ; les dedans de cette
maison et la couverture n'estaut
presque tous bois de sapin et d'épi-
nette dont les ports sont délicats
et Kommeuz. Aussy, a moins de
cinq heures de temps, tout fut oon-
sommé.
" J'eus beaucoup 'î'attentioD.
lorsque je via plus de remède a sau-
ver aucune partye dfe ce bastiment,
d'aller au devant pour faire couper
une communication qu'il y avait
de cette maison a ta paroisse er
j'y réuaay ; ce qui estait d'une exr
tresme conséquence pour tout le
reste de la haute ville, et iwut estre
mesme pour la basse, pour laquelle-
il u'y aurait pas eu frrande sécu-
rité.
^"Je me suis réservai sur le peu
d'ordre qu'il avait eu dans cette
affaire, m'estant trouvé à quelque»
feux dont l'importance estait bien
congidérable, et jay toujours vu
faire prendlre les armes, et mettre
des sentinelles à toutes les portes,
passaftes et avenues, avec un cer-
tain nombre d'offieîerg pour faire-
atrir lea «ens nécessaires en partia-
les occasions sous le commande-
ment d'un seul homme entendu. LeB^
choses en cet estât, on reussy par
quelques endroits et ou a Ueu-
mesme de s'y attendre,
II y avait plus de aOO personnes
à ce feu ; mais tout ce peuple ne-
vallait pas 30 hommes çhoiais.
J'estime le dommage de cette
maison 30,000 livres pour son res-
tablisseraent seulement (d); la plu»
part des murs pouvant resservir,
d'ailleurs oe qui a pu leur estne pil-
ler ou voiler, peut encore aller aus
environs die 2,000 livres ; ce qui
fait en tout 32.000 livres.
3 choses conviennent absolument
en cette ville, si on ne luy veut la
voir prendre fin par quelque incen-
die généralle.
La première eat un puis royal,
et commun a toute la haute ville ;
nous en commencasmes un en 1695;
ce puis est resté à 13 pieds de pro-
fondeur.
(d) C'est certainement trop peu
car ce premier incendie consuma
outre la chapelle, le grand et le pe-
tit sérainair», et le presbytère oil
demeurait Mgr de Laval. la Poth«
rie en 1700 estimait cette maison
50,000 écus ; If. de Pont char train,
dans son rapport au roi, estima le
dommage 600.000 livres. Ce dernier
semble un peu fort.
DigitizcdbyGOOgle
la 2e eat d'avoir 200 'Bceaux de
cuir boTiîlly.
La 3e, cent bonnes haches, 30
TJicques et quinze pinces ; ces deux
derniers articleii devraient eatre
renfermés dans nn magasin, en cas
<ib besoin, et sous la conduite de
qnelqu'^un qui les délivassent en
tout temps et qui eusse soin dp 1 ■
retirer ; cela serait d'un très ifrand
et très prompt secours.
Ceat une très petite levez qui se
ÏJourrait prendre sur les habitants
de ce lieu, sans que personne y
pussent trouver à redire, ny en
murmures, et le plus tost ne serait
flue le mieux.
Voyla Monseigneur, de la maniè-
re dont s'est passé cette affaire, que
m'a fait former mil regrets de n'a-
voir pu y estre assez à temps pour
y apporter le remède nécessaire.
Je prends la liberté de supplier
votre (rrandeur, de faire attention
aux demandes contenues dans mes
premières lettres, ne cherchant pw
toutes sortes d'endroits, qu'a méri-
ter l'honneur de sa protection.
J'ai rhcmneur d'estre, avec un
très profond respect, Monseigneur,
votre très humble et très obéissant
serviteur,
(Signé),
Levasseur de /Téré,
A Québek, le 24e 9bre 1701.
.dbyGoosIe
iTAISOK DE SAirOS, en 1732.
CHAPITRE XVII
LA CHAPELLE DE LA itAISON
SAMOS
La maison Samos fut bâtie par
monaeitmeur Pierre-Herman Doa-
Quet, éyêaue de Samos et 4e évêque i
de Québec. Elle était située sur la I
Grande-AJlée. voisint du fief St- |
Michel de Sillery. Voici ce que nous
lisona dans Irs Monographies et Es-
Quiases de Sir James Lemoine,
sur cette résidence :
" La pittoresquf résidence d'été
d'un prélat français, en 1733. et U
voie publique qni y conduisait, à
Sillery, ont emprunté toutes deus
leur nom au titr** épiaenpal de laon-
seÏBTieur Doaouet, évêqne titulaire
dfî Samos et aeigrneur de eéana, au
siMe dernier.
" Il appert, en référant aux rela^
tiona du sièuft ries Eoatonnaia, en
177.^-fl. que le site «"ait continué à
porter le nom de Samoa. .Te auî?
uorts S croire que ce fut un de ses
propriétaires des mieu.ï connus,
l'hoii. William Shoppard, qui. vera
1816. changea le nom de Samos, en
celui de Woodfield. M. Sheppard
quittait Woodfield en 1847, et cette
majiinifique propriété passait, par la
vente du shérif, à M. Thoa Gibb, qui
l'échangea avec son frère, James
Gibb. l'ancien président de la Ban-
que de Québec, contre son domaine
de Bellevue, sur le chemin Ste^
Foyo. Cette région bocagère a étâ
transformée en nécropole, en 1880,
sous le vocable de St. Patrick's Oe-
metery. C'est s ou a les pin a murmu-
rants de Samoa que les fils de Saint
Patrice, transplantés sur nos rives,
vont maintenant g-oûter le long
aomnieil, et l'oubli de leurs nom-
breux Èfriefs, réels ou imasinaires
en la Verte Erin. Que la terre leur
Boit léfière.
" La compagnie de la Nouvelle-
France, en lfi46. aooa l'administra-
tion du chevalier de Montmagny,
"onréda ce tcrrjin. de trois arpents
de front à Jean Bouvarbdit Lafor-
tune, Jean Eouvart vendait, nn
1C49. a: Barthélémy Gandin. En
DigitizcdbyGOOgle
1702. le lot était po^édé pariOuil-
laume Pajcé dit Carcy. En 1724, Ni-
colas de la KoTilller l'acheta et le
revendit, en 1731, à monseigrueur
iDosquetv évl&que die Samoa, ~
1762. le S^inaire des Missions
EtranK^res il Québec concéda
Thomas Ainslej la partie où s'<
Mon seigneur Pierre Horman Dos-
quet, 4e «vécue de Québec.
Sceau et Armes lîe l'A rohi diocèse
, -àe Québec. Les Evoques dn Qué-
ibec qui n'avaient pas d'Armes
■ personnelles fie servaieiit des ar-
■ mes du Diocèse.
Armes de Mgr Duplcssis de Mor-
nay, 3e Evoque de Québe-.
Arnsea de Mgr Pourroy de l'An
rivière, 5e Evéque de Québec.
Armes de Mgr Jean-Français Hu-
bert, 9e Evoque de Québec.
DigitizcdbyGOOgle
Tait ia résidence de l'évêque Dos-
guet. Le ju^ Adam Mabane l'ache-
ta en 1769..I] y expirait, en 1792 ;
sa soeur, <îeinoi9el!e laabella Ma-
bane l'acheta, en 1794. et le reven-
dit, en 1805. à l'hon. Mathew Bell
L'hon. William. Shepperd, conseil-
ler lépislatif, on fit l'aoquiaitîon en
1816 et l'occupa jusqu'en 1847. Ce
bean domaine fut alors morcelé et
concédé en petits lots à une rente
Armes de Mgr Henri- Jlarie Du- j
breiiil de Ponlbriand, 6e Evêquc j
de Québec.
annuelle de six livres, dans la par-
tie à l'ouest du chemin de Samof^ et
forma le villaRe de Sheppard^ille,
nom que les Canadiens-frangais ont
chanjté en celni <Se BergerviUe, "
Dans les biographies dès érëques
de Québec, à la page 193, Ifer Têtu
nous dit : " Pendant son adminis-
tration comme coadjuteur, monaei-
gneur Dosauet habita le palais
épiacopal. Quand il revint au Ca-
nada, avec le titre d'évêque de
Québec, il demeura presque tou-
jours dbns une maison do campa-
gne qu'il avait fait bâtir, en 1732,
sur le chemin Saint-Louis, à l'en-
droit où se trouve aujourd'hui le
çimotièroSaiiit-Patrioe ; cette néri-
dence porta longtemps le nom de
Villa de Samoa, en mémoire du
prélat qui en fut le premier pro-
priétaire. E31e fut vendue, là son
dértart. au Séminiaire dfe Québec;
qui s'en déposséda, à son tour, en
faveur du juge Mabane, peu de
temps après la conquête. Cette de-
meure fut habitée, pendant plu-
sieurs années, par le premier évS-
que protestant die Québec, M.
Mountain (de 1795 & 1802). Elle
fut incendiée en 1842. "
Armes de Mgr Jcan-Olivîer Eriand,: Armes île il^r Joseph-Octave I
7e Evéqu« de Qoéb-;e. ' sis. Ile évéque de Québec.
>dbyGoo5jle
— 240 —
CHAPITRE XVIIJ
M. l'abbé Jean-Félix Eécher,
13e cuité de Québec et desservant
tle la ehapelîp du faubourg Saint-
■Tean, &n 1759.
CHAPBLIiE DU FAIJBOUKjG
SAIS^T-JlEAN.
La chapell© du faufaom,t St-Jean,
érigée en. 1759, lore du siègie de Qué-
bec, par M, Jean-Félix Hécbsir, our
ré de Notre-Baiin© de Québec, d'a-
près son ioumal qui vieait d'èWe
publié dans le ''BnJtetin des raciher-
,ohea bistorigueiB" (avril 1903), par
îd^ H, Têôu, avec cammentaixes
par celui-ci. Le jouimal dit ceci :
" Le si^e de Québec dispersa les
prêtres du Séminaire eit du Chapi-
tre, l'ûioemidie détïfuiiait les stalle;
des ehajioiines, et au midieu diea mal-
heuiB si lamentables de l'Eglise et
de la palxie, eea ecclésiastiques, ver-
tueux d'aiMeurs, ne i>ensèreiit plus
à leurs qmeireiles do normands, qui
ï^estèrent à jamaie ensereilies soua
les cendres. M. Réoher demeura pai-
sible posaessifruT de la cure jusqu'ê
9a mort, cn 1768. et à oetle époque
le Sémin»ire la remit pour toujours
à l'évêque,
■ " Jo n'ai pu trouwr îo cahier de
prôna» de M. Hêoïar ; mais je vois
dr,ns son journal lue dma l'été
de 1757, iil eut fort à faire pour pré-
parer les enfants, de sept ans et au-
dessus à oieoevoir le sacrement de
Confirmât ion. Trois fois la semaine
fît pendant trois semaiTies. il y eut
des catéchismes à l'a paroisse, â la
Tlai»s-Vi]-]e et & St-Kooh. Ce fut
le 4 juillet que îla cér;'£iionie fut cé-
lébrée dans la cathédrale où l'évêiiue
confirma 'e nombre extrrordiniire
de douze cents personnes, lea en-
iants à la mamelle y étant admis.
" Ls 31 iaoiit de la même année,
on trouve le digne curé à la retrai-
te ecclésiastique «it y donnant à ses
confrèites un sermon suit le Paradis.
Je ne troun'C ensuite nucun d^taî!
sur sa vie jueçm'au mois de juillet
1759. Lpb Ang-la's ont eommsaicé à
bombarder 'ia ville le 12. Le 13, l'é-
glise die la Basse-Vi.île est briilée
avec c^t einq-uante maisons. Dans
la nufit du 22 au 23. c'est le touT
de la catliédrale et du presbytÈre.
" M. Erécher avait d'^jà nuitté son
domicile pour aller se refugder au
Séminaire, maïa Je 16. n'y pouvant
reern-oir les pauvres et Isa autres
Tiwsonnes qui avaient affaire à lui
à cause d«^ bouletg qui. tombaient
<iaTMiov^ les enivirons. îl était allé
se r^^ier chez Pierre Flamand
(IJ. hors des murailles du faubourg
tofr-/«m. Il y d^eurait jcniir et
mi't et y établit la chapelle parois-
siale.
" T* 21 juillet, les hombes arri-
vant .lusque-U. il «,t oblit-é de chan-
fi-er enroi" de place et u'^ va de^
meuTer chez un nommé Primaiflt.
(1) Pierre-Thos Flamand dit Dé-
Kuise marié en 1738 à Maj^ruerite
J^anglois. Us n'eurent noint d'en-
fant.
:,yGoogle
M, Pierre-George Boy,
£diiteuripii'opriêtaire du 'Bulletin
des Bacher.flKfi ilis toriques", tia-
ranii historieu et biographe dia-
tiitg^. 11 a publié diepuis plu-
«fêuTs amiiées déjà, danâ aon
"Bulk'tln", des esquisses sut la
foi»dati«n des iwroisses de la pro-
vince de Québec, lï. Roy Est né
à Léivis, oïl il (ïemeiire ; il a. ôpou-
sé 1111e Marsan. Me de feu îe Ih-
Marsan, di; St-Joseph de Lévis.
tanneur, près de l'Hôpita]-Géné:-a1..
où n'uyaot <j;'.'une chambre à sa dis-
^sit,:oini. îî n~. pouvait prarder !e
Saint-Sarrenifiit. or^nnie il le fai-
sait au foubourtî St-Je«n.
" Le 12 du mois d'août, cinr. à sii
bombes viennent tomber, penidanti
la Diuit, derrière 'a ir-aison «Je Pri-
mault et 1p eu'é ec lève Htmjê et
s'en va passer la nuit à l'Hôpital-
Oénéral.
" A"r^s la pnritulation do lïi
ville. M. lïécher retourra avac son
TJcaire lop?T au Sémira're. dans là
t'u.sine, sfeulij piké lo^'iable, com-
mn la dit un mé^Ioire uj JUgr fle
Pontbriand. '' C est la que ie t de
novembre, à 11 heures au soir, il
fut volé et blessé par uu soldat an-
glais. Le lendemain, il alla se réfu-
g'ier aux Ursuines où il demeura
avec M. Kesche. " Cts det\s mes-
ïieurs y rtaniplissent tour à tout
toutes les fou*?tions du ser%ice di-
.111. i.dii la semaine que les fêtes
et les dimanches, (Les Ursulines de
Québec). Tous le temps que les
blessés aimlais y séjournèrent, les
offices de l'église anglicane étaient
aussi célébrés dans la chapelle du
■ monastère,"
Comme on le voit par cette cita-
tion, la chapelle du faubourg Sf-
Jeai) a été la dernière chapelle éri-
gée sous le régime français, et
même du 18b siècle, pour la ville de
Québec
J'aurais désiré localiser la mai-
son de M, Pierre Flamand, où se
tro:uvait la chapelle, d'après le
" Plan de Québec" de 1758, par Le-
maJKtire Lamoriile, arpenteur royal,
et approuvé par M. Bigot, inten-
danil; le 24 janvier 1759, Ce pieu
est conservé au Séminaire dfe Qué-
bec. Mgr Kamel étant le gardien
de la voûte des archives du Sémi-
naire, et vu son absence de la ville,
je n'ai pas pu voir ce plan. D'après
umie tradition dans la famiUe Dé-
■«uise dit Flamand, feeîtte maison
-devait être sur les terres d'Alwa-
ham Martin.
Dans le receuecment de la paioia>
se de Québec, en 1716, par M. Thi-
boiut._ alors curé, il n'es'- T)as fait
menititon dn fauboiu^ St-Jean ; il
devait n'y avoir que les cultivateurs
à cette époque-là. fie faufcoiwig a
dû commencer après 1716. Le« ha-
bitants de la CanaTdiène. de la Pe^
lite Kivlère et de St-Michel sont
m-fut: onnés deve ce recensement
comme ét.ant de la paroisse.
DigitizcdbyGOOgle
s du faubourg: Saiut-J^an, eu 1759, et le porteur d'eau en hiver.
Voici une liste des premiera ha- I
bitants du faubouTg St-Jean dans j
les mémoires de madame I>an'iel !
ITacpherson. née Charlotte Get- !
tiiiKs. en 1769-70 : '
Jean lian^loîs. ;
Ticrrî Flimand. |
Louis Tnlardeau,
.Tfan laiiKloiï, lîls,
Beniaïd BracDnîer.
Béon.'>r? Carrier.
Fis V^iina.
Wm. Olîiïk.
Jouhert.
Tyçi Derouiin;
Pierre Ratté.
jUexis Ellictt Julifti
Jean Girard.
Damas,
Jos. Dubois.
J, B. Xor3V.
T.o
Fifrrfi Hasfou.
Laurcr.t Martin, oiibergii
:rcix Elsnjhs.
Piciro Chokt.
Frs Rousse]
Vve I<n'.if: Bertliîaume.
Jrsoj-h llercier.
Ohs Bf-rTiar^,.
DigitizcdbyGOOgle
iitifin t -jrUMl'.X.
J'^s. BeneL
Jean la Maillet, aubengistei à U
Croix BlanAe.
Pierre Guén^, aubergiste "au
l>indon".
Joa. Boîvia,
Pierre Meiinie.-.
Jos. Riopel.
Antoine Gaiivin.
Mîolie'l Fiset.
Cba Arnaix.
Pefiw Lee, 10e ragimenl. ■
jFra-Paul Laiivièr*, dit Lavictx)!-
re.
Augustin Thibault,
Piorro îlon treuil.
Qervnis Emond, aubergiste à la
Oroix RouRe.
GuilJa Chocïii, La Cooiture.
Louifl iMarcoux.
Cbs Falardeau.
' Michel ïlama-d.
Jean Crow.nu.
Vve Piedmont.
Miche! Chatti^kreau,
Johm T.;e8. J. P.
Pierre Duipîaiair.
Jno Stade
Jlichel Bo-Jvi(T.
J.-B. Mondoi.
Jjouis Paquet
Jean Beaeau.
Vvp Coiiitoi&-
TJoiiis Gitoux-
Anioine LsTigloîs.
Tjouis DaJaiT*.
Prq Couture.
J.-Dorval.
Pierre Vézi'ac
Alexis DïTomn.
. Frs Dorion. _ '.
A-ntn'mp. O-iSSclin,
Frs Vocelle.
Pierre Brokt.
Iginaoe Coutentinean.
Vve Jacques Vézina,
I, Charles Vcziiia.
David Ailgeo, H". P.
Cha Gallon.
Guillaume Uïiidiiial.
Chg Cardinal. '
Je an -Ma rie Flomand.
ÏLACES DE BANCS DANS LES
EGLISES DE QUEBEC
Avant de «onunenter ka eauuis-
sea suie les ésli=e» «i chapelles l'u
:9e aièc-le, à yuéoec, je donnerai eu
aeux tabltiiux, un état du nombre
il© places de liaui-a <juo c-oiitient
chaquo terlise.
LiuDi donuant k total des places
danâ ciaque tfe'liae, et 3a populatioit
de c-ha<iue paroisse ; l'autre, don-
nant le ûOiubre de places de banca
uans lc3 û«fs ou lo i>as de chaqm
Eglise Saiut-Eoch : Places da
bancs, 248S. Populatioui 12,000.
Eplise Saint-Jeau-Bapliate : Pla-
ces de bancs, 1923. Population, 11,
000.
Eglise Jacques- Cartier ; Pla<MB
de bancs, 167S. Pojiuîation, 6000,
Eglise Saint-Sauveur : Plac-es d«
bancs, 1546. Population, 15,000.
Basilique de Québec ; Places de
banos, 1434. Popnjlaiion, 5.300.
Eglise Saint-Patriice : Places de
ban<-s>, 1363. Population, 5,100.
Eglise Saint-Malo : Placen de
bancal. 1150, Populatior.. 4,000.
Eg-lise d-e N.-D, de la Garde :
Pla/Ms de batiips, 42?. Population,
7Sn.
Notre-Darre do Lourdes ; Places
BANCS DANS TSS NEFS OU
BAS DE CHAQUE EGLISE
Nefat
Eglise St- Jean-Baptiste
1137.
Snintî-Malo. église : Nefa. 1000.
Eglise St-Patric»?' r Nefs. 989.
DigitizcdbyGOOgle
Eglise St-Eoch ; Nefa, 812.
Eni'liae Jacques-Cartier : Xefa,
ÎIO.
' lîasiiiqtie de Québec : Nefs. 808-
E«]isc SfSaiiîeur : Nefs, S3C
Notre-Dame de la Gapde : Nefs,
800-
Kotire-PacT« de l^onrles : Nefa.
L'église St-JcaiiBaptiate peut
au besoin. mPi tre .^00 place» de plu9,
et l'figlise Saînt-Malo. quand elle
aura 9?^ ^alt-iies, renfermera 2000
places de bancs.
CHAPITRE XIX.
I;ES AUMONIERS DES HOri-
TATJX MILITAIRES
•
Après la conquête diu Canada, les
troupes et les' hôpitaux militaires
ont tonjoura eu pour aumôniers les
RH. PP. Eéoollets. Le Père Félix
de Berry. mort en 1800. a 'été U:
dçmier à Québec et le Père Louis
Deniers, mort en 181S, le dernier à
Montréal.
Les soldats oatlioliq:ue3 avaieui
'leurs offices dans l'église des Hécoî-
lets i'jfi'ïu'en 1T96, époque de l'in-
œndîe de cette Eglise, Ensuite, ih
i Crespel, réîollet.
R P. Fi^lix dfe Berréy.
allèrent à la chapell» du Séminaire
ou à réalise St-Patrict.
Les Forts Chambly, Beauharnois
ou Ilorta Frédéric, Saint-Jean,
Cbâteauiguay et Duquesne, étaient
avant la conquête, desservis parles
Récolleta, qui continuèrent de des-
servir ces Forts, comme aumôniers
ou comme curés jusqu'à l'extinction
de leur ordre.
Voici la liste dies aumôniers de
chac[ue Fort :
FORT CHAMiBLT
170T — R. P. Bonaventure Eyslon.
1708— R P. Jean-Capistran Che-
Tieau.
1711— R. P. Pierre TluWaron.
1711— R. P. Antoine I>elino.
1717— R. P. Luc Hendric.
1720— R P. Cassien Durand.
1721— R. P. LsHyadnthe Du-
mesny.
1721 — ^R. P. Juconde Drue, nom-
mé premier curé.
1722— R. P. Pierre Payne.
1723— R. P. Lucien Véry.
1724 à 1746. îfichel Levasseur.
DisitizcdbyGOOglc
ir. l'abbé p. McMalion.
FORT BEAUHARNOIS OU FEE-
DEEIC
31'32— R. P. Pierre VerquailHe.
1732 — E. P. Pierre-fEte Eeaehe.
1736— E. P. Daniel Nf.nnaa:'ii.
1736 — E. P. Emmanuel Orespel.
' 1744-47— E. H Alisis l>iiK.i-nn,
1747-1754— E. p. Hjpolite Collet.
1754-«0— E. P, Didaoe aîohe.
les actes de ce Père dans les regis-
tres du Fort, aMit trèa bien faits,
La bibliothêflue de la L^islature
posaoïle un exemplaire des registres
de ces forts.
lE FOET OHATEAUGUAY
1751-1762— E. P. Ekéar Maugé.
LE FOET DTJQUESNE
1753— E. P. Gabriel Haneuzer.
1755— E. P. DenyB Baron.
LE FOET SAINT-JEAN
1757-1760— R. P. Félix deBerry.
1759-l7aO^-Œl. H. Bonaventure
Carpentier.
Faguy, curé de Quéibes,
était aumônier du 9e Bataillon,
lors de la rébellioa du Nord-Oueat,
DigitizcdbyGOOgle
Ij:S AUMONIEES DE QUEBEC
1767 — E. P. Emmanuel CtespeL
1788-1800— E. P. Félix de Berry,
1812-1817— iC Pierre Robitaille.
1818— M. Poulin é'e Oourval.
1818— ir. Michel ÎJoël.
1819— M. Frs. Eobitaille.
1837— M. Patrice McMahon.
1846—11. C. F. Cazeau.
1850— M. Patrice HarkiD. '
1851— M. Edouard Horan.
1852— M. Patrice Harkin.
1855— M. J.-B. Ferland.
1865— M. Edmond Bonneay.
1875-1881— M. Hefliri Têtu.
Au.îoiird'hui, ce sont les PèreB
Ji^suite^ qui sont chargés de cet
M .l'atbé O'Leary était aumômer 1 1900. Il accompagnait le contiir
des militaires cana^diena catholiques (cent canadien.
lors dte la guerre Sud-Africaine, en I
.dbyGoosIe
,dbi Google
Voki ce qu'est la chaigt
taÔQÏer, d'après le Dictii
la conversation :
"Aumôniers, Eoclésiastijgues at-
tachés â la chapelle des princes ou
A la T>ersonne des grands et des I
vrêlats II y en a aussi danw les hô 1
DÏtauz et les prisouH, dans ] s r^-|
ments depuis 1364, et depuis 1852:
à bord d^ vaisseaux de l'Etat, le'
(îrand aumônier de France était uni
«ffieier eoclési asti que d" '■ - i
des rois, un prélat ordinairanent '
de baute naissance cbargé d^ la I
distribution des amuônes de la fa- '
mille royale. Oette dignité abolie I
«n 1S30, rétablie en 18S8, remonte j
au règne de Cbarlema^fne. où celui
qui en était revêtu portait le titre:
"d'apocrisiaire" ; plus taidj, on le'
qualifia d'aroibiiihapelain. Ce fut |
François 1er qui l'appela gjrand au- 1
mônier de France, La présence des I
aumôniers renionte â l'an 742, où 1
lepreminr Conipile de Iîatiabr>nne dé" I
cid^ qu'à l'avenir tout général en;
■chfâ serait aocompagné de deux ,
évêques avec un nombre propor-
tionné de prêtres et de chapelains, '
et que tout ciief de corpi serait sui'- 1
TÎ en campagne de son confesseur. |
Plus tard ces aumôniers die camp.;
Idle troupea, de r^ments furent
nommés par le grand aixniônîer, qui j
prit lui-même la titre d'évêqoe des.
armées. Ha étaient approuvés '^at |
l'érèque diocésain, qui pouvait révo- <
quer leurs pouvoirs spirituels. Lee '
uulmôniera die riment afvaibnt^
flous la Bestauration le rang- de ca- 1
pitaiue.
Au Cteiada. M. Frs. Hobitaille.
qui fiaure dans ma liste des aumô-
niers de Québec, était qualifié de
Major, en 1823.
Mailamg Arthur Edouard Pennée
Madame Pennée, oiigamste des
militaires, sous l'aumônerie de M.
Bonneau. Femme de lettres, elle
était la mère de M. Frank Pennée^
Gentilhomme Huissier de la Verge
Noire, et chef do la police de Qué-
bec, n est mort en mai 1903, en al-
lant à la H^ouvelle-lOrléana. Voi«â
la notice nécrologique de Miad^ne
Pennée dans la Revue du Tiers-
UTtlre. 1S96 :
"Le Tiers-0«l!re a récemment
perdu un de ses membres les plus
distingués dans la personne de Mla-
dame Pennée, décÀKe 'à Québec le
24 février 1896.
"Née à l'Ile <:e Wight (Angleter-
re^ et descendante d'une famille
nussi ancienne que Tioble, Madame
Pennée, docile aux desseins de la
Provvrfencc, a joué un rôle remar-
quable.
"Elle était âgée de quelques an-
nées à peine loraqu'^e quitta !•
DigitizcdbyGOOgle
îrlsT Edoiiai'l Horaa.
Aumôni<!r militaiie.
L'abbé Patrick Harkin
Aumôiiior uiilitaire.
Mkt C. s. Oazeau
Aumônier mîlitiairc.
IT. l'a'ûbé Forlaiid.
Aiimûiiier militaire.
.dbyGoosle
/
Mkt h. TETU, aumônier militaire, 18Î5,1S,S1,
DiBilizMbi'GOOglc
iS. l'abbé Edmond Bonneau.
Aumôiiier milibaire.
manoir de ses ancêtres pour Tenir
à Londres. lit, s'écoula une partie .
de sa jeunesse, au milieu de tout le j
confort que peuTent donner la for-
tune et la position sociale. Elle'
épousa Arthur- [Edouard Pennée, et.
passa les premières années de son
mariage auccessivement en Europe
et aux Indes, puis vint s'établir à|
l'Ile du Prince-Edouard. C'est pen-i
dant son séjour à ce dernier endroit i
que se produisit l'événement déci- 1
BÏf de sa vie. sa conversion ft l'E-
glise catholique. Convaincue par
l'étude de la fausseté du i>i-o tes-
ta ntisme. sa religion d'enfance,
«lie eut le courage de ses convic-
tions, et ne se laissa pas efErayer
par les nombreux obstacles qu'il lui
fallut surmonter. Sa famille s'op-
posa fortement à son entrée dans
l'Eglise catholique. Elle fut rejetée
" i son sein, décrites. Mais riem
ne put arrêter sa généreuse déter-
mination._ Elle aibiura l'erreur pro-
testante et se Et baptiser ainsi que
ses quatre enfants encore en bas
âge.
" Dans l'abandon où elle se trouva
réduite pour avoir suivi les dictées
de sa conscience. Madame Pennée
n'eut fpourprotecteur que son frère
le Dr William-Gooriîe Waid, qui,
engagé dans le fameiix " Oxford
Mtovement " venait aussi de se con-
vertir au catholir-iarne "n m&ne
temps que ses collègues Newman et
Paber,
"Après avoir quitté 111e du
Frinoe-!Edouar4i elle ûj^ sa ilâsi-
dence à Québec et j demeura jus-
qu'à sa mort. Douée d'une haute in-
telligence, aussi vertueuse que cha-
ritable, artiste, linguiste distin-
guée, elle possédait l'estime univer-
selle. Si jamais femme chrétienne
à mérité le beau titre de femme for-
te, donné par la Sainte -Ecriture à
celle qui unit la sagesse à la>vertu,
c'était bien Madame Pennée. Les
pauvres ont perdu en elle une bien-
faitrice dévouée, les cominii'>niités
reli^euses une protectrice et une
amie sincère.
" Sa mort a été l'écho de sa vie.
Parfaitement résignée à la volonté
de Dieu, elle a fait généreusement
le suprême sacrifice, et son dernier
Boupir. tranouille comme sa belle
âme, en a été le dernier accent d'a-
mour et de confiance en la miaêrî-
eorde divine.
" Que son âme repose en paix ! "
.dbyGoosIe
—252-
CHAPITRE XX
DES IIAIZERETS
iïAIZElffiTS
La Oliaipelle de la mai3on d*^
campaene au Séminaire kib Qué-
bec, fut érigée à la Caiiardière en
ÎT78, sous Mgr Eriand, évêque de
Québec, par M. l'abbé Henri Frs
Gravé de la Rive, Suipérienr du dit
• Séminaire. Cette maison de la_ Oa-
îiardiêre est plua connue aujour-
d'hui aouB le nom de Maizerets qui
lui fut donné eu l'honneur du
deuxième supérieur de cette insti-
tution, dtmt il fut l'nn des prc-
mîers bienfaiteurs. Ce nom de la
Caaandtcre fut supprimé en 1849,!
.par les Séminaristes, pairce que
l'on venait d'y bâtir un hôpital
pour les fous qui portait alors le
nom d'II&pital des fous de la Ca-
narà'ière. J! D'en fallait pas plus
aux yeux des jeunes habitués de
'■ette maison de plaisir pour le? :
forcpr à chaURer ec vieux nom de
la Ofl"ardipre en celui de Maize-
rpf?. Voici "" "U" nous lisons dano
1'" Abpîllc ". du 2R février 1850, au
sujet de cotte maison :
" Sur la fin de 1775, une armée
américaine, commandée par Mont-
Romery, vient tenter de prendre
Québec_ par sunprise. Los élèves du
du Petit-Séminaire s'enrôlent com-
me les autres citoyens et combat-
terj, dans les pa'ngB de l'armée an-
glaise avec autant -db courage que
si la Providence les eiit appelés
aous le drapeau blanc., comme-
leurs prédécesseurs de 1690 et de
de îa Canardiêre
fut brûlée par les Américains et r»-
biktie en 17TS avec un étsge de plus,
Dour servir de Heu de promenade
les jours de congé. Jusqu'en 1759.
oi!i avait toujours été à la maison
de l'anse St-iMichel, au Carouge,
m-ais eUe avait été !nceri3îée en
lT5ft et vendue çeu de temip» après.
" La nouvelle maison de cairapa-
tme a été allongée de 56 nieds du
côté de l'ouest (■1S48') et l'on y n
fait fISiS) un ina^iii«iue jeu de
nelotte et un êtaDg' dont la gran-
'•cur. !a rrjrularité^ et la oropret,?
'.-ontraslent sinT^'H^rement ave7
DigitizcdbyGOOgle
l Mgr Briand, 7me êvêque He Quéi>e<
r ancien fossé d''ine redoute fran-
çaise, où nous avons pourtant naTi-
gné avec plaisir.
L'aiHiée du rétaWissemenut de la
Camandière est encore reniai"qu«î>le
par la construction du Ohftteau-
Bellevue. à St-Joaohim. En 1T78,
le Séminaire, puissamment aidé par
Mgr-Briand, Qui^peut en être re- | na^^iè^g puissent
Nous lisons dam "L'AbeiBe" Sa
28 février et du 7 mars 1S50, les
déliibérationa du comité des sémi-
naristes pour clianger le nom Se
Catiandière en celui de Maizerets,
â leur maison de campagne :
" Jeudi dernier (21), a eu lieu
une d'euxième a»semil>lée générale
de& pensionnaires du Petit Sémi-
i>iiie. L'assemblée se tient dans la
grande salle de récréation ; elle
commence à 7 îieures et quart P^,'
un concert de 3 ou i airs joués avec
un aplomb admira'ble. M. E. Eé*
KÎini, doyen, tst président, IL J.
Bayand est aippelé à ag'r comme se-
crétaire. M. Alph. Marmet lit le
ra-'-~irt du comité dont il était
■présideni ; puis les motions sui-
vantes sont préseqtées :
" 1. Proposé par II. Ohs Buckley.
seconds par M. C. Laiontaine : Que
la àîscussion du rapport du comité
soit mise à jeudi prochain, afin que
ceux qui onî'déjà proposé des noms .
n substitutii>n de celui de la Ca-
giardé comme le plus ^and bienfai
teur, aprèô Mtrr d'e I^val, fit cons-
truire à graiwds frais le Château-
, Bellevue, destiné à servir de lieu
de vacaaces aux élèves. Il est situé
sur le Côteau-Fortin, autrement
apnelé lé Petit-Ca.p. espèce d'îl« qui
R'élève du milieu de la plaine, et
couronnée de beaux an-bres qui en
font un Bâjour délicieux.
Pràs d^ château s'élci-e une jnlie
chapelle, sous l'invocation de St-
lA)uia de Gon7)a.me. Mer Bria.pd
voulut la faire bâtir à «es frais-
Pour engaffcr les élèves du Sémi-
naire à imiter cet adinirable mo;
dète da la jeunesse chrétienne, ''
leur accorda le privilège de célébrer
la fête Su eaint patron, le 11 seip-
tembre. On préparait lonjrtempa
d'avance un beau feu do joie qw"
l'on allumait avec une gramde so-
leimité."
17
pirepaiPer i
leur défense les raisons
qui les portent à juger cea noms
les plus convenables.
" 2. Proposé par M. Jaîeph r)e-
lisle et secondé par M. Chartes
Ailesandre Lindsay : Que deH ro-
mereiements soient votés an co-
mité pour le zèle actif qu'il a stp^■
porté dans l'accomplissement de 83
tâotie.
"Ces motions ^t"'!t pas-'-'S &
l'unian'milé. l'assomMée est ajour-
née à ]eudî orochaîn (28) ; et l3
tout se termine par le "God Sa??
the Queen."
JOSEPH BAYABD,
Secrétaire.
Québec. 7 mars 1850.
>dbyGoo5jle
Armes de M. Louis Ancro éea
Maigeffefs
MAIZETIETS
Tel est le nom que lu» penaion-
nairea du Petit iSémimaire de Qué-
bec viennent de donmer à leur mai-
son de campagn* et que le coeur
leur " dicté. Deux noms, inspirés
tous ipar le même sentiment, se
sont partagés leurs suffrages : l'un
est celui du premier évêqne dé Qué-
bec, foiodateur du Séminaire ;
l'autre, celui d^un 'homme ignoré
Jusqu'ici, m^flia dont l'obscurité n'a
pas diminué le mérite, qui pendant
58 années n'f cessé de travailler
pour l'ï^Iise et la jeunesse du__Oa-
nada.
Mgr de Laval fut la première
pierre de l'Eglise du Cpjada on
plutôt de l'Amérique du N<wid ; ce
fut lui qui foiMÎa et d'ota le Sémi-
naire de Québec, et à ces titres i'
a mérité de nous comme eanaidie^f»
et comme êcrvlierw «ne rwonnais-
«""(■p éternelle. N'es flurions saisi
avec empreS'SpmAnt l'occasioi ds If
témoîpti'er .si le Séminaire n^ nous
M. l'abbé Henri-Frs Gravé de la
Rive, 13e supérieur diuj Sémi-
nai^
eût d'e^juis longtemps prévenu en
donnant son nom à «ne de ses sei'-
fi^enrips : en instituarrt une fête le
50 avril. îour de aa 'naissance :
Duis le Séminaire Ini-même -n'e^t-il
nas un monument S sa (rloîr«. et
son nom pRut-iI s'effacer d'il coeur
lie ceux nui ^habitent ou qui l'ont
haMté. D'ailleurs, f" '-■"■ lyms n'a-
vons h un de ne bienfaiteurs ■'oit-
il mous faire oublier ce que noua
d'e^ortfi S ni autre.
Lors de son vova^e en France, en
1C68. Mïrr de Laval en am-na un
jeune nrètre. son tuni de collèare et
s«Tn "omnaimon à l'HermitacR .îc
X. <Te Bemières-T^uvî«T]y : c'était
Louiifi Amro-tIe9-!M'ai7J*Tofc. Pen-
dant 'b trtvp.rsÂe, le fpiïrhiit nva-nt.
enleva fiO ners«Tnri(w à bor-î' <^a vb^*-
I. !^r. lies Maizeret'î. "tiî ne g'fi-
seg eonfrère*. tombi mi'fl'^'? *>• p"
DigitizcdbyGOOgle
INTEIilEUR DE LA CHAPEIXe DES jrAIZKKETS
.dbyGoosIe
dut sa suérison qu'à un voeu que
l'on fit pour lui i St-IgOAce et à
St-François-Savier. Arriva à Qué-
bec, il se mit à l'oeuvre avec At-
deur ; il accompagnait l'^vtniiie
dass les fréguentea visites de son
diocèse, et dans les mtertal,^^ i
instruisait, conjointement avec MiM.
de Bemières et Dudouyl, la jeu-
nesse qaïuad'ienno. Il s'employait
encore à catéchiser et préchei" dans
les paroisses, à r&pondre à des queiJ-
tions de Ihcolcgie que ne ctasa"
de lui adresser ses anciens jlèvcs
de tous les points du Carada. H
fut de 167i à 1673 curé Se Québec.
et lonjïtemps supérieur de l'IIôtel-
Dieu. " Ses jours, étaient pleins do
boitmea oeuTres,"
Lors du premier încerd'ie du Sé-
minaire, peu content de suip'porter
cette rude épreuve avec sotimi*-
aion. oomme ses confrÈres, il en re-
mercia Dieu avec effusion de coeur;
lors du second, sn 1W5. ce fut lui
qui, avec Mgr dte Laval, continua
le Petit Séminaire, que les autres
diiecteure voulaicait inltf»rrompre
pendant quelque temps. Eri 170T.
on craignit de le perdre, mais sa
santé s'étant un peu rétablie, il put
en 1712 célébiw le 50e anniversaire
de son ordination. Il mourut le 32
avril 1721, à l'âge de 85 a^ns et 3
m.ois. H était prêtre du Sémirjaire
depuis 58 ana."
On se rappelle cet extrait d'un
ancien manuscrit que "L'Abeille"
a reproduit l'année dernière :
" IT. des Maiasrets est décMé
après quinze jours d'une maladie
de paraijBie. Tout le Canada lui a
dès obligations pour rimsKniction
d« Ja ieTinesse, Dieu a donné la bé-
nédiction à ses tnaviaux par un
(H'and nombre de prêtres, et autres
qui ont pris dana le monde et s'y
sont comportés en boms chrétiens,
tous sortant du Petit Séminaire
qu'il a institué et soutenu malRré
les contradictions jusqu'au jour de
samedi, etc., etc."...
Noua noua sommes cru, dans
cette circonstance, qui ne se ren-
cacitiiera peut-être plus, chaînés
de la dette de aoa devanciers et de
ceux qui nous suivront ici, et nous
navons pas cru que notre recon-
naissance envers celui qu' « tant
fait pour nous, fut une ingratitude
envers Mgr de. Laval. La fondation
du Séminaire n'était pas le but de
cet illustre prélat en partant de
France, ce ne lut qu'un moyen
de parvenir auï fine que sa charge
]'^^-r^elait à remplir ; soini intention
première n'était même que d'établir
une institution pour former des
ecclésiastique^
M. des Mafierets, au contraire,
quiita son pays uniquement pour
l'oeuvre du Petit Séminaire, H
épousa dès lors sa fortune, sa pro9-
p?rité fit son bonheur et ses mal-
heuns les siens. H se dépouilla en,"
tièiremeint eri faveur de cette insti-
tution de son patrimoine, qui était
assez considérable, et l'on compren-
dra ]© mérite de ce sacrifice ciuand
on saura qu'un prêtre de la mai-
son, d'ans cette co^'^'iti n ■ i^Vivait
rien à lui, pas même le produit de
ses messes, et qu'au second incen-
die on fut réduit à un tel état èe
déntiement ou'on ne pouvait môme
avoir à crédit daK« les magasins de
la villP.
Sa vieillesse et son Sgè mûr fu-
rent entïèrftmemt oonsac.^s au Sé-
minaire dont il fut 31 ans "iir-é-
rieur.
Enfin, popsonne n'a jamais donna
ou ou donner plue qwe lui. cir oT»
ne peut donner rien de plus que «o
donner soi-même.
Une dernière considération d'un
noîds bien faible auprès dp celles
que rwiiia venons âc. citer, c'est que
nous devons à "ii. dfs Maiezret' la
propriété même qu'il s-'agit de nom-
>dby Google
IL Olivier Fortier, fermier «^ con-
trie-maître durant un erami nom^
bie d'aniiiées de la maison d«s
Maizerets. II était fermi«' lors
dm ehaiigemerrt de nom., aujovr-
ri'hui c'est un M. Lortie qui rem-
plit cette dharge.
Enfim nous avons ciu, eu
iasant de préférence le nom
d'un prêtire du déminiaire, donmer
un témoignage, bien lé^er. il ■ost
vrai, lie notre reconnaîasanoe en-
vers lea supérieurs actuels qui font
tant pour nous.
Tels somt les motifs qui ont en-
«BirÉ l'assemblée de jeudi à dwnn'er
la préférence au nnin de M. dos
Maizerets.
Tout s'est passé st&c une bienr
séance nous dirions une frravité.
digne du sentiment qui a insoiré
notrç choÎK.
M. Et- E&in. appelé à nr^siler.
expose en peu de mots les fl^ies
qu'auront à suivre ceux qui .proBO-
seraient des motion» ou amende-
ments, les orateurs et lee rotants.
M. L'Heureux est suivi à la tribuna
par M, J. Quinam, défenfieur da
Montigny, "îui présente dans un
discours rempli de belles pensées
les obligations que noius avons îl
Mgt ide Laval,
Nous croyons faire_ plaisir à nos
lecteurs en retproduisant le pas-
aajre suivamt :
" Je ne suis pas Canadien», je n'ai
pas Itonneur de mfenrôler parmi
les enfante de Ohamplain ;' cepen-
dant je sens au fond' de morj âme
la nécessité d'exprimer en cette
occasion ma reoonna'ssmce envers
le fondateur de cette maison. Oui
je suis reeonriaiissant. Je sens
toute la «ran'clieur des obligations
<iue je lui ai, aussi j'honore sa mé-
moire. Je le obéris comme t:n de
ceux crui. après Itieu, m'ont pro-
curé l'inestimable bienfait d'une
éducation chrétîenne.Et pour dire le
vrai, Miil., il m'y a que cens qui
sont obligés de laisser leur pays
aatal pour aller ciiereher à l'é-
tranger l'instructicn qu'il coivient
à l'état qu'ils veulent embrasser,
qui puissent nrnrécfer le bonheur
d'un pays qui pcssède un honune
assez généreux pour faite tous les
sacrifices nécessaires pour établir
une institution telle que le Sémi-
naire de Québec.
M. Bucklej fait valoir avec ta-
lent les droits de M. dies Maizerets
à notre reconnaissance.
M. O. Thibaudeau appuie digne-
ment le défenseur die Montigny.
MM. Hubert Lanie et Eégia Lia-
pointe défendent en vaillants che-
valiers, les titres du nom du che-
valier atTberviOe, à notre préféren-
ce. Tout le pays, la religion et le
Séminaire particulièrement, lui ont
doa obligations ; car. si, avec ses
'■ompaemons, il n'avait repoussé
l'expédition de Phipps, on peut
DigitizcdbyGOOgle
ima^riner ce que l'intolérance et le |
fanatisme auraient fait contre la j
religion et les communautés reli-
frieusea.
M. Bayard ridiculise avec esprit
«t l'enthousiasme dbs hommes et
de la jeunesse en particulier, pour |
la gloire des armes ; il s'est élevé ,
à de hautes considérations.
MM. C. Lafcntaine et Ov. Gre-
nier, défenseurs die Beauséjour, ^
ont considéré ce nom sous le point
de vue le plus élevé possible ; ils '
r ont vu l'expression de notre
Kratîtuidle pour ce que l'on a fait
cette année pour nous à notre mai-
son de campagne.
M. Chandonnet (petite sallel.
parle contre Beauséjour.
M. Joseph Delisle, défenseur de
Stadaconé, a tiré, autant qu'il se
pouvait, parti de son sujet.
M. A. Thibaudeau (petite sallel,
parle contre M. EIz. Taschereau
.(petite salle"), qui avait parlé en
faveur de Stadaconé.
M. Bérubé défend Sadanoma et
M. A. Fournier (petite salle^ le
combat.
Les orateurs de la petite récréa-
tion ont parlé avec beaucoup de
naturel.
M. E. Michaud répond ans tùA-
veraaires de Montigny et M, A.
Marmet à ceux des Maizerets.
A la suite «îe ces discours, plu-
sieurs motions ont été présentées
et adoptées, des réméré iements
votés à M. le président, puis l'as-
.semblée s'est dissoute à 10 heures.
Le talent et l'animation avec
leairuels tous les noms ont été atta-
qués ou défendus, sont certaine-
ment une preuve victorieuse contre
ceux qui nous reprochent notre
inertie.
Nous sOTQmes aussi heureux d'a-
voir rempli un devoir et d'avoir
prouvé que nous avions la mémoire
du coeur."
La ferme ànx Séminaire, où est
située la maison des Maizerets, est
sur le bord de la rivière St-Chailes
et fait partie de la seigneurie de
Notrff-Dame des Anges. Elle ren-
ferme 129 arpenta et Q6 perches de
ferre en superficie.
,dbi Google
— 259 -
CHAPITRE XXI
Oatbédrale Anglaise, Bur la rue Des Jardin
Eév. Lennox Willia
Bâtie en 1804. Recteur,
EGLISES ET CHAPELLES
PROTESTANTES
n «ra peut-être intéressant pour
plusieuirs dte coimmbre le tsommen-
oemCTit Ife ces diÉféreatea ^lisea et
cfaat*Ue9 à Québec. M. Ora£oirâ
Lindsay, traducteur à l'AsaemWée
Ittgislatjve, a eu l'ainiable biemireil-
lance de traduire lea notes de HaiP-
king de &gn "directory o-f Quieibieia
(1844-45)°', sur iplusieurs dte ce»
DigitizcdbyGOOgle
Eglioe St-Mfittieu. jue St- Jean. RectoiK, Rér. F. G. SoMt
églises qtui ferouit partie de oetbe
eai^uisse.
Ik preuuère ohapelle SainV Pier-
re, à <St-Roch, était située sax la
rue des Foast's, près da la rue
Grant. Elie faisait partie do l'AjiIe
des orplielins de l'Egalise d'Angle-
terre, qui était là depuis 1S21, En,
18M, les ayndics achetèrent une
maison de M. George Fozer, sur la
rue de l'église, où ils demeurèrent
jusqu'en 1842. Les orpheJins aliè-
rent demeurer sur la rue l'Ani"
teuil, et les syndics fireatl conatrui-
DigitizcdbyGOOgle
Aaile Finlay, Chemin Ste- Foye, au Montpjaisant.
T« l'égiise St-Piepre actueile sur U
rue S*-VaUieT, qui fut inaugurée
en 1844, elle brûla en 1846 le 28
mai, et fut rebâtie et inaugurée le
20 septembre 1846. La chapo.'^ Sl-
Hathieu brûla le 28 juin ,é45, et
fut rd>âtîe en 1848. La vlia.p.'lle
Bt-lua >de IMISpital de itairioe fut
iiUMifrurée le 20 février 1845. La
cdiapeille St-Michel, ri»-àrvÎ3 le ci-
metière Mount-Hermon, à Sillery,
a été bâtie en 1854.
On voit par le tarif des charre-
tiers, en 1826, qu'ils .pouiraiont
charger 5 deniers à partir diu Pa-
lais des Intïrtîanta à la obapelle
de Ta ru'e T>es Fessés, et cinq awtres
ilehiers de la ch:(pel!e dt* la ru? D.s
NOTES DE HAWKINS, TEA-
DUITBS PAR M. C. LIND-
SAY
Cathédrale anglicane
I* couvent, l'ég-lise et le jardîu
dea Pèr*M Eê<wl]«t9 ee tTPouvaient
en face IJu Chàtecua StiLouis, sur
un terrain s'étendlaiit en arrière
jusqu'au cowvent dieg Uraulineâ, et
(omoris çntre les rues StLouis,
Pefjardins et Ste-Anne, Après l'in-
'jc-ndie de Icglisc et du ««ivent en
,dbi Google
Eklise de la Trinité. 13 i
. Recteur,
. E.J. Ethrington
1796, l'es bâtisses furent donoUies
juâiïu'aiiz fondationi:. '
l'extinction de l'0!i<ije, le terrain
fut destiné à dev*Tjir le ?ite d'ruTie
nouvelle catJiédTale anglicane. Le
palais de justice est aussi ârigé sur
mie paTlie de oe terrain. L'étendirt
de la Place d'Armes n'a pas tou-
jeuTs été aussi <ott8iUérable qo-'ac
tuetUement. H j a quïilhiues années
DigitizcdbyGOOgle
LaJie
Protestant Home, 275 Grande-Allée-
l'on pouvait voir les traoss des fon- j
dations d*- l'église dès KâsoUttg sur
le roc, à ijditlqiiea verges en d'-ga j
de la limite actuelle du eô*é ouest. ,
Au mois de juiHet 1834, en creu-
sant pour placer an des p^teaus
autour de la Place O^Armes, Ton \
déterra dïa oss^m^iiils humains tout
près de la surface du. sol. Cet en-
droit se trouvant eii dehors du sit«
du couvent, l'on peut auppoaer que
ces oesements étaient la dépouille
mortelle lie gueUque eauTai^e cn'err^
avant l'airrivs'ie des Frangais.
" La cathédrale anglicane fut
bâtie à l'aide d'une grali fi. cation du
gouTemement, accordée à ' la de-
mande du crémier évèque, et elle
fut consacrée le 23 août ISM. C'est |
un édifice '^'awliitec^ure rfisu'iôre i
et d'apparence eonvenablo, se trou-
vant dans un endos spacieux, en-
to'uré de grillage av^c oo-ite en fer,
pia::t6 de beaux arbres. Sa Ion-
{-.ueiir îstévieure est de 135 pieds,
sa largeur de 73, et le sommifib du
cloLiher est à 162 ipieds iîle terre j
la hauteur de la voûte à rintérieur,
est de 41 oi*da dm pLamdhcii.
" Les vases d'argent pour lia oom-
naunion sont suî>erbe, ^t pluaieurs
l>ersoiine.î è. Londnes sont allées les
voir piendant I':ur confection, eliez
RundeE et Bridge, les tentunes tie
la chaire iaitâ de velours cramoisi
et de dï-aip d'or ont été donna par
Geopfœ itl.
" Un carillon de 8 d-otahes, lia
cloche ténor, iiesant environ 16
qfudntaiii. a été acheté il y a qudi-
queg années, par souscription des
membre» de la coniirégation. L'él^lî-
ac ipossiSls aussi un excellent OJpgruje
et un choeur de oath^drales, maia
DigitizcdbyGOOgle
Hôpital Jtffery Hale's, avenue St-Cyrille. bâtie en 1900.
n'a ni dojen ni chapître. EUe sert
aussi «fégfl'ise ipeiTOÎssiale en atten-
dant qu'une telJe église soit bâtie
avec réserve dics dlroita f'ipiscotpaux.
Prèa de l'auteil se trcuvent de
beaux fonts baptismaïux eu marbre
blane, Deus jmJbéjt ont été «inatriiits
dans la oathtl'lrale, de cha<iue côté
de l'orgioie. l'un pomr le» petits ffar-
çona eii l'aiiitre pour les petites fil'
les dlea êoolea nationale» ; les or-
phelinla intaifniea dtans k» asiles,
Têtus die leurs oostumea diatinctifs,
«ont iplaicês en avant."
n y a quatre «har-fUes de l'églîse
d'Anglletepre dans la paroîase do
Quifibw. La principale eat cell^ 'ie
la Holy Trinity. -rue St-8tanis''aa.
Haute-Ville, obai>elte parivée, oons-
tnuite par feu le joigie en <iieifl Se-
well, à la stuggealion de feu l'évêque
de Québec, ,pwux répondre h l'aujr-
mentation de la conjn^atiosi de la
catàédraîe. C'est un joli édifice aves
devant en pierre d; taill'î, de 64
pidJIs de longaieur et de 48 de lar-
geur, avec un orgue, et il peut cod.-
tenir 700 peraonnea. Le desservant
actuel est le Eév. Edrouiid Willong-
by SeweU. (1844).
" Les trois autres chaDelles, qui
sont peliWa et aans prétentiona en
fait d'art-liiteicture. sont eelles de
St-Mathieu ou Free Ohapel, fau-
botuirçr St'Jean, où les services et
le» sièges sont gratuits ; St Paul's
ou Mariners' Chapel, au pifd du
Cap Diamant, près de l'endroit tiv
CKÎé l'Anse des Mères, qui est oons-
truîite en bois au-^ieasius d'une école
en pierre Televant de la même ins-
titution, consacrée en 1932 et des-
asrvip sans traitement additionnel
par le ministre oui officiant aux
esetncicea du «oir à la cathédrale ;
'■t St Pctpr Cbs^nel. rue St-ValieT,
fanb^mrs: Rt-Koch." '
" Dans l'enclos de la rathédralo
on trmvp la maioi^n rficcmment
bâtie pouT aTvîr de presbytère, et
,dbi Google
Asile Ptotcsiant pour les femmes
dans laquelle résftie astuellement le \
lord ôvêque de itontrcal. Une pefi- i
W chap-ille est aiiursé^ à la mai- i
" L'égalise St Amïrew se trouTe
dans la rue Ste-Aime. En l'aiinco
1S21, <!«tt« église se 'trouvant trop.
fEtito pour la ■conjfTÔg'nticai. les
syntlîcs rdrf-H'crent une re'!ii''tp .'i
Son ExwUewe le comte c\o lialh-u-
sie. alors gouverneur ffénéral, lui
demandant l'octroi ll'wjsn lopin d«
terra adlditionnaT pouri leur per-
mettre d'agrandir l'^'l^lise. Cela leur
fut aoaordé avec en ou^re une aide
de £311 courant, provejianjt deg
sommeg ret.irées lilcs bieixa <les Jé-
suites, et le goniiveimevr lui-mêtne
souscrivit £50 dans lo m^'me but.''
-t les orphelins, 223 Grande Allée
* L'agfandissiment fut terminé
en mai 1824 et à part If s sommes
siialitea, il coiita à la congn'gation
r,rès de £2.300 caurant, prélevés par
souscriptions volontaires.
" L'églis<;. rlelle qu'"el!e se trouve
aetuoUiment, a 95 pitda de lon-
g'uenr et iS (ic laigieur à l'intéirieui;,
et peut (.1-01 tenir 1,300 jorBonne»
assises.
" Les syndics sont constitués en
oorporation pair njoie loi du parle-
ment de la provinieie, sanctionnée
par Sa Majesté en conseil, le 31
janvier 1831, et la sanction royal
fut sifmifite par prodamation He
Son ExceUenc© le gouvtnieiir gé-
néral, le 20 avril 1831."
DigitizcdbyGOOgle
t John's Ohurch, rue Ferland. Celte église nWiste plus.
L'église Stijean
* Cette égJisf est situ.'e dans la
lime St-Fransois (aiugourd'hui rue
Ferlaiiid'), et n'offre aucun attrait.
'Elle a été construite en 1816 «t
juwiu'en 1830 a ftervi au culte des
congréga ti on adi st es.
" De-puis krs et a et -.eV émeut, elle
sert au culte de l'ég-Iise d''E osse ei
est appdée St John's Ghurch. Le
ministre et îes syndics de réglise
St-Jean furent constituas en cor-
poration par une loi diu r-arl'Tment
en l'ann-éie 1831."
Wesleyan Chapel
" Lea Mélihodistes ont une cha-
pcJle située en la 'Piie Ste-Anne,
HautoJVille, Cette char-elle a ét5
construite en 1816 et est aana or-
nementa, soit à l'âstérieur soit à
l'intéricru'r. Sa granlJleur suffit à
lieine mus besoins de ila congrégti-
lion, U a été question, de la démo-
lir et d'en construire une autre
plus vaste bai même enidlroit. Cette
dénomination religieuse a aussi
une plua petite char^alle dans le
faubouiilg St-Louiai, appelée " Cen-
teiiary Ôhapel."
Mariner's Chapd
Lea méthodistfs ont fait oona-
Iruire tu 1S52 une chapelle au pitct
du, Cap Diamanl'l, i^^ur la conijno-
dité dw grand nombre d» marins
oui iréqu'^ntaieiit alors le port de
Qu'hcc. Cet édiftoe *3t à ipxésent
converti en loRoments privés.
DigitizcdbyGOOgle
EGIJSE ST-PAUL. au pied dli Cap Diamant, bâtie en 1832.-
Eév. E. A, Dunn, tecteur. Ha ne sont que neuf actuellement qui
fréquentent cette chapelle.
La jukig ancieniip éghae anglaise
doi Canaida est celled £« Eécollets
aux Trwis-Eivièires ; bâtie im 1693
par le Fi-ère Did'ace P«llftîer, com-
me noua l'aToag déjà diti Cette éRli-
se sert au cuit» pcrbestant depuis
1768 a aujourd'hui. Eév, H. 0.
Stuart, M A., i^ui on ^'st le recteur
cetuel
Nciua lisons le !ain Sbuiart, "Ohurch
of En«lland in Canaô'a," p. 20 une
liât*" des Protf-etants tenant m^i^nn
à Québ&e faite par le dénierai Ja'
mes Muxray. en date du 26 octobre
1764. que voici :
,' ConsdUerg : — Thomiw Dimn,
Firancia Ifoimier, Benjaiain Price.
Jucea die paix :— Thomas Ains-
lie, John Grant, Samu'eit Gridl«y,
Joatiph Walker, Hugh Finlay, Peter
Travwse, Ricbariï Murray, Jolin
Martel]. Frans. Jcvwk, Jolin Ool-
ling. John Eow, Thomas Sbory,
John Griay."
" Tenant Ma-son : — Jsmes Pottg.
John Eliott, Peteir Fenaiil, Jamea
DigitizcdbyGOOgle
Eglise St-Pierre, rue St-Valier. bâtie en 1848.
Uèv. A. J. Balfour, recteur.
.dbyGoosIe
ChflT>&llfi Mp.t,hn.];Bf.<=. riif. Rt.H*o«;^1,
Eg-lise méthod-îste actuefe. Eecteur, Kév. W. H. Sparling
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
Egjiae St- A ndJ^, rue Oook. B. M., Lard Lwe, recteur.
Jeffireya. John M-ïCord:, Will. Gor
TCt, Gustian Frank», J-oseplTiMat-
iâer, John Gtuistinearui, Jno, Lym-
bïimer, John Lee. Alex. Sim.ison,
George Fulton, Simon Frasw, John
BarnailJ, Alex. Dimias. TVilliam
MacEenzie. R^jbsrt McPhîe, Eobert
Hunter, lanac War^Pn, Henry
Meunier. Haivid Algîeï, Edward
Watts, John Bea«k. Chauke Grant,
John ï^atteraon, Thomas Winter,
Samuel Maroh. Alex. McKeaiie,
.'l'iolin Tîondfield. John Wasmoon,
John PhiT'Iirw- AoIcTon Bon(ïfî-l<i.
Jerwnîflh Condy RusseJ. Ben.i Ja-
ooiunt. Stephen Moor, John, Dnn-
T-er, Jaméa Brook?». Jame^ AitTÏna.
Thr>ina3 Rpuity. Sam.i^I SilJa. WiO.
Graut, Calvinr Gage, George Alsop,
Jamee ShepheAî, James Johnatwi,
John Pu, 83, Sc(phen Badel.y, Peter
tfcçioT, John Makolm, Oeorge Jen-
kiai. Miles Prentioe, Obristapher
Spring, Gsorgy? MihieT, Jaeeh I>es-
■san, George Mksid'am, Jamea St-
CJaÎT, John Taylor, WiJ], Abbot^,
S-amuel I>un<;an, John Bil'ar, Zach.
ÏJcAuIay, Gilhert MoBandelIi, Pet-
ter Jenkim, John Caiapbell, Jo-hn
«■a k, John Fisher. La- e-:iliii Shïfh,
Miohael Smith- John Dile^n, Johu
Watt^ John Eneelka John Ord,
Jacob Eow. John Hay, Edward
Kajrrison. Murdoch Stewart. Jamea
Hanna. l>avia Baynf, Will Brym^Bi,
Geo. HippA Janws Ru+herifordi Bo-
berfc Jackson, RoBert Wileocks. Sa-
muel Askwith, Jno. WiUiams, Ohar-
DigitizcdbyGOOgle
EGLISE PBESBYTEKIEMNE TRANCAISE. 229 i
liév. P. Boudreaii ministre.
les Winmct, James Isbester, James
Jayring. Kalph Grqy, W^ill. Itou-
glas. Will.-Wtbb, WilL MeNabb,
Jecdb Trader, Joscpii Thompson,
Richsipd Dee, Jiyhn Holman, James
Brittan.Pbilip Mayne.Will. Wripht,
Jam-es M<jDonald. Henry Gol<fey3,
James ValVoc«, DonaM MoDonald,
Jobn Frasor, John Clark, Will. Os-
bum, Alex. MoAirthuir. 3o'<m 111.
John Callahan. Ben-tamin Walmer.
John May, Finans. Siekel. Gilmore.
■Will. Browii, John Saules, Jaoob
Stegman. J(diii Sitley, Peter Milœ,
Jchn Milk'r,Wi!ldam Grabam, Gum,
Thomas Aj-lwin.— 144 «n tout."
" I do certify that evfry Protes-
tant House-Keeper in the District
oi Québec is inolulded in thig liât,
and that, to the bcst of my know-
'«d^sne.there ar^ tiot ten Protestants
■frrelioldiirs in tih« Province, r-onae-
oufntly not ten Brotestanta <iu»1îj
fied b.y thîi Laws of England to be
Jinrors."
JAMES MUEEAT.
DigitizcdbyGOOgle
■liée de l'Année du Salut. Côte du Palais,
Geo, Edwards, capitaine.
,dbi Google
■" '*• iiifiul'iniii,":. (,
^P^P^ÏW^^;^^
EGLISE ST-MICHEL, de Berger vUle. Silîery, 1
A. Von Iffland, recteur.
1854. Kév. A,
.dbyGoosIe
EGLISE BAPTISTE. bâti« en 1853, ru« MoMaliion. Bév. D. Grant.
Pasicur.
.dbyGoosIe
CHAPELLE BAPTISTE. 21 .rue Ste-Margueiite.
CHAPELLE PLYilOUTH BETH RES", 12 et 14 St-Joacihim, fondée
dit 1873 à Québec. Cette secte eut son origine à Plymonth. ea
1830. Vilk maritime d'Angle terra C'est de Plymouth que
Je Bellérophon emporta Na-Doléon â Sainte-Hélène.
DigitizcdbyGOOgle
VIEILLE EGLISE WBSLETAN, 15 et 17 rue St-Jwchim, actuel-
lement Jeffrey Hdle Sunoay Sebool.
.dbyGoosIe
SYNAGOGUE DBS JUIFS. 164 rue Grant. St-Roch. M. Flineherg.
président. Il y a 43 familles juiv.as à Québec.
.dbyGoosIe
Casernes de l'Artillerie, qui ont servi de première prison sous le ïéjïime
anglais, araat 18U.
.dbyGoosIe
CHAPITRE XXII
OOLUËGE MOEKITT, ancienna prison de Québec. 1S14 à 1867.
LA CHAPELLE DE TA PRISON
DE QUEBEC
La 3e prison de Québec d'après
M. Jostph Bouchette, dans sa des-
cription topoeraphique de Québec,
p. 463, dit ceci à ce sujet :
" Les Caaera'b ie l'Artillerie
forment iiiie rai^ee de bâtiments
de pierre à deux étage, de 527
pieds de longueur sur quarante de
largeur, qui s'étendept dans la di-
rection de l'ouest depuis la porte
du Palais ; elles ont été construi-
tes avant l'année 1750, pour le 1°;
gem«nt des troupes qui servaient a
renforcer la garnison ; on les nom-
mait alors les " nouvelles " ; elles
sond bâties igrossièrEJnent, mais
très solidement, et bien d'istribuées ;
l'extrémité orientale a servi pen-
dant plusieurs années de prison
publique, mais d^wjis la eouBtrua-
tion de la nouvelle prison, elle a
cessé de servir ik cet usage."
Voici ce que nous dit un corres-
pondant particulier dte la "Presse",
du 18 novembre 1897, sur la prison
du district de Qu^ec :
" En publiant aujourd'hui, une
histoire très résumée de la prison
de Qu^ec. votre correspondant se
llatte d'apprendre au public une
foule dfe détails intéressants et quit
cependant, semblent très générale-
ment ignorés. Jusqu'à présent, il
n'est pas à la connaissance de vo-
tre correspondant ^e quelqu'un se
soit jamais occupé d'une manière
particulière de la prison de la vieille
capitale. En dehors des pension-
naires et des intéressés de cet 'ïô-
tel. personne n'a d'îdiêe de ce qu'il
renferme de souvenirs intéressants.
Bref, la prison de Québec a son
histoire. I-a voici :
T! "st opiportun de remonter &
plus d'nn siècle en arrière pour dé-
montrer ce a n'était autrefois la
prison. Vers l'an 1716, le gouver-
DigitizcdbyGOOgle
I Oapt, J. E. Beraier, 5e gouverneur
I 1895 à 1898.
neur français d'alora fit construire
une prison près de la porte de la
Côte du Palais, aujounVhui rue St-
Nieolas. La façade des résidences
iiM'ivées, coin des rues St-!Qbarles
et St-Sioolas, est cella de la vieille
prison française. On peut facile-
ment se rendre compte que l'esté-
rieur de cette bâtisse n'a paa plus
l'apparence d'une prison que la ré-
sidence ïîte votre correspondant res-
semble H une fcliae."
Une autre date, cufillie dans
l'Histoire des Abénaquis, donne
iine idée âh ce qu'était l'ancien ré-
gime. T-e 22 juillet 1755, un nommé
John -Johnîion fut tran'iDOrté de la
Tsrison deîTontréal à celle de Qué-
bec, nar l'ordVe du gouverneur de
Vaudrenil. Le prisonnier était ac-
cusé de trahison. Après un voyage
de' deux jours d'heureuse naviga-
tion, Johnson et sa femme arrivè-
rent à Québec et furent condamnés
à la prison des criminels. Ils recu-
lèrent d'horreur lorsqu'ils aperçu-
rent le dégoûta t logement où on
!e9 mtrodujisa t ïl s'en esibajait
uie odieur nfe te et suffocante, le
pilancber du plafond et les mura
éta ent due afireuse malpropreté.
Dans un o n de 1 appartement gi-
sa t sur un m se able grabat, un
n alhe re x preiq e mourant de la
petite vérole dans un autre coin
éta t m tas de pa lie sur lequel on
vova t quel I es co vertures extrê-
meme t sales au centre gisait sur
le plancler quelques plats déiçofi-
ants çà t là tro s ou quatre bloea
5e bo ^ pour serv r dis sièges et
' étant les se Is meuWes qu'on aper-
ceva t dans 1 appartement.
Da s le mo s de j n 1755, huit
prisonniers furent vendus à diffé-
rents marchands de Montréal Nos
ancêtres n'avaient pas eOmme
nous, des réseau-^ de chemin de fer,
croisant le pavs en tons lens Or,
si <]ue!qu'un ftait emprisonné, on
DigitizcdbyGOOgle
Capt. K. Bernatchez, gouverneur actuel.
le vendait à l'enchère publique ;
c'est-à-dîre que le priBonnier pas-
aai6 ans maina d'un particulier
quelcoiuTue, qui en répondait pour
]a durse de la sentence et le fai-
sait travailler à son profit person-
ne]. Il est vrai qu'à cette époque,
il fallait avoir fait si peu de chose
T»our ne pas être pemdu, que les
■prisonniers d'alors n'étaient pas de
grands criminels. Par exemple, un
débiteur récalcitrant, l'auteur d'une
légère désobéissance aux ordonnan-
ces, étaient punis sévèrement. L'au-
teur d'un vol. viol ou autre crime
sérieux était déporté eu exécuté.
En feuilletant les vieux r^istres
de la prî«on, votre correspondant
trouve certains exemples de l'an-
cien réigime.
En voici quelques-uns :
En 1814. le 30 décemb^e^ John
Lavender, irlandais, trouvé coupa-
ble d'assaut sur un die ses compa-
triotes, fut condamné à être atta-
ché au pilori.
En 181C, le 20 juin, John Plea-
Kuei fut condamné à' avoir les
mains brûlées sur la place publi-
que, pour vol de volailles.
En 1817, le 7 octobre, François
Pouliot, coupable d© larcin, fut
condamné à recevoir sur le dos, nu,
en pleine place puWique, 30 coups
âSe fouet.
En 1818, le 15 mai. même senten-
DisitizcdbyGOOglc
Prison die Québec actuelle, depuis 1867,
ce contre Joseph Porgues,, pour
être entré, la nuit dans l'otable de
J. E. Cloutier.
Le 5 août de . la 'même anniâ%
Jean Caron Verrette et Frangois
Garneau furent attachés au pilori,
sur le marché de la haute-ville,
pour avoir tenu une maison pu-
bUque.
En 1819, le 26 mai, Michel Ouel-
ifet était condamnÉ à Ja; même
peine pour avoir volé 9 casquettes,
riepréaentant une valeur totale de 2
shelinga.
Le 33 octobre 18Î8. Charles Ala-
rie et Thomas Thomas furent con-
damnés à la corde et furent esécu-
téa pour avoir volé sur un vaisseau,
ancré d'ans le port, des marchandi-
ses représentant une valeur de 40
shelinars et 10 sonas.
n n'est pas nécessaire de fouiller
l^emdoin'iïanB ces vieiux registres,
avant de rencontrer des centaines
d'esemiDles de la sévérité dont on
mmissait les actes criminels d-ans
les nremïprs temps dci la colonie.
La vieille prison, sous le régime
an*rlais fmailnteuant le Wflrrin'a
CollepreV fut bâtie en 1814. Le pre-
mier urouveimeur de cette prison
fut te serfrent-Wajor William
Heitldle»'»on, iqui fut rwmïlacé par
John Jefferv (2e), négociant, le 4
.Le 33 fut James MacLarea
(date donnés inconnue^, lequel se
noya lorsqu'il était dte passage à
bond du steamer '" Montiréal ",
quand celui-ci brûla, en mai 1858.
Le 4e, son fils, Wm Mark Mac-
Laren, lui succéda & cette occa-
sion et mourut à la prison ac-
tuelle, le 10 février 1895,, après 37
ans de service, lequel fut remplacé
■par le capt. J. E. Bemier, (le 5e),
(fouivemeuir, oapitailne au long
Le 6e et gsiuvemeur actuel est
M. Nazaire Bematchez, d^'puis le
14 mars 1898, ancien député à l'As-
semblée législative de Québec pour
le comté dé Montmagny.
Les prisons de la Grande-Breta~
(me et de ses colonies sont sous la
eurt-eiillance des shérifs- Shiérif.'
mot antrlais. offic^ier de la cour
oharaé de pIluBieura fonctions de
iustire. Au Canada, le shérif est
un fonctionnaire chargé die repré-
senter la couronne, d'administrefr
ses biens, de présider les élections
parlementaires, de dresser les lis-
tes des juTys, de maintenir la paix
publiqiua •êe temir la ma;n à l'exé-
cution des jugements et de veiller
à la garde des priions.
Sons le téaime français, cet offi-
cier était connu sous le nom de
huissier ou prevopt.
DigitizcdbyGOOgle
Philippe Aubert de Gaapé, 2e shé*
rif de Québec, 1816 à 1823
SHEŒtIFS DE QUEBEC
James Shephdnl, de 1T77 à 1816.
Philippe Aubert de Gaspé, ISIC
à 1822.
WiUiam-Smith Sewell, 1822 à
1866.
Thomas Ainslie Young, conjoint,
1824 à 1827.
Hon. Charles Alleyn, 186C à 1890.
Hou. Et. -Théodore Paquet, con-
joint, 1883 à 1890.
Hon. Chs-A.-E. Gagnoii, 1890 à
1901.
Hon. Charles I>angener, 1901.
CHAPEIiE DE LA PKTSOK DE QUEBEC.
DigitizcdbyGOOgle
M. WHilAit SEWEIi,
3e shérif de Québec, ie 1822 â 1866.— Décédé le 1er juin 1866.— Noua
devons ce portrait à l'ïiimable oblîffeance <îe Mlle Sewell,
petite cousine du ahérif et fille -du I>r OoHini A. Sewell. dfe
Québec.
19
DisitizcdbyGOOtjIe
L'hoii. Charles Alleyn, 5s shérif <
Québec, 1866 à 1890.
Hon. Et. -Théodore Paquet,
6e shérif <fe Québec, 1883-180'
l( conjoint). M. Paquet est
maître de poate actiiel à
Québec.
Lton. C. A. E. GajrnoiT, Te shérif L'hoo. Cliarlea Laiwelier, 8e ahérlf
. Québec, 1890 à 1901. âe Québec, 1901 (actuel).
DigitizcdbyGOOgle
PARLOIR DE LA PRISOK AOTtlELLE.
La prifion actuelle fut livrée au
ahÉrif le 10 gaiiTÎer 1867.
Les personnes pendues dans la
vieille prison (Morrin'e Oollege),
de 1S14 à 1867. furent :
ler, Patrick Murphy, le 20 mai
Î814 ; 2e, James WalsL, 18 mai
1815 ; 3e, CSharles Alarie. 33 octo-
bre 1818 ; 4e, Thomao Thomas. 23
octobre 1818 : 5e, William Pounder
10 octobre 1823 ; 6e^ Biuptiste M-o-
nanaue, 24 avril 1827, à la Pointe
Lévis ; 7e, William Koaa. 21 avril
1827 : 8e, Benjamin Johnson, 21
avril 1827 ; 9e, Robert Messager,
21 avril 1827 ; 10e, Pierre I>uchar-
me, 24 octobre 1828 ; lie. Edward
Develjn. 8 avril 1836 ; 12e John
Meehan, 22 mara 1864.
Celles pendues à la nrison ac-
tuelle, de 1867 jusqu'à ce jour.
DigitizcdbyGOOgle
i Athanasc Lepage,
; de la prison àe
Québec, 1867 à 1378.
ler, Miehael Farrell, le 10 gan-
tier 1879, d'iaprès les rè((lemejita ide
la prisoa. ; 2e. If. K. K Dubois, 20
juin lô90 ; 3e, Joseph David Dubé,
if 6 juiilit litUI).
La priaon actuelle meisure 300
oieds de profundeur, t>ht 260 pied's
de larKeur, La bâtisse a six étages,
y oomnri.s le cùnible. C'est une des
«wiat rue lions eu pierre des plusmo-
derneis, située au bord dea plainaa
d'Abraham, d'où la vue s'cten^î sjr
un mraRTiifi-qrun panorama.
L'intérieur ôe la prison aui^porte
Bveo avantage, une coniparaison
avec les antres prisons "du Domi-
nion et même d'es Etats-Unia. Il y
a disHhuit Rardcfl, trois tourne-
olefs. deux «eisonta^ un sé5lîer, et
deux matronnog, l'épouse du capi-
taine Bemier et Mme M. Phi-
lips, n y « de la place pour loeer
250 prisonniers ; cepemiîant, on
n'en comTite maintenant qu'une
moyenne ôe 33. En 1864, la moyen-
ne des priaouniera fut dfe 150. le
mois de novemhre s-'ul fignrant pour
205. De 186.^ à 189.5. la moyenne
fut â-e 114. M.îint«nant on voit que
<K ehiffre a diminué insau'à 35. Au-
trefois, on comptait une moyentne
dn un cniart de prîaonnièrea sur le
chiffre total, tandis ijue maintenant
M. l'abbé Charica Bourque,
3 aumônier de la prison, 1878 &
1881.
u une femme prl^oiinière con-
tre 34 iiommi^i.
Les otticiers de la prison, sont,
pour ainBi dire, forcés ae faire leur
devoir depuis l'anivée du caipitaine
B*mier, au milieu d'eux, car ijelui-
ci a remie en opération un service
d'enregistrement automat^iue pour
1^ Kûxdiena ';ii 'devoir". Ces der*
niera sont tenus d'enregistrer à
toutes les lâmi-heurea, leur passa-
ge dlams les divers déipartements.
Ce système, ejnsidéré par les an-
ciens adminîscratenra de la priaon
comme une très ^rramde et sévère
mesure de nr-jd'ence est reconnu le
plus effectif. Tl est vrai que les of-
ficiera sont ainsi obligés d'observer
discipline rplus" stricte, maîa
I autre côté, les résultats " de
l'orpaniaation solide et «JiBc'plinai-
que le capitaine Bemier a créé
ea entrant, sont des p?ua satisfai-
sants.
DigitizcdbyGOOgle
M. J. B. W. BLAIS, 3e aumônier de la prison
23 juillet 1901. curé de St-Laurent
1881 ii 1883. Mort 1
e l'Ile.
Depuis 1&92, aucune évasion n'a
été enreRÎstrée si ce n'est le eaa
d'un prisonnier qui, travaillant en
âAoTa, tenta de s'évader en 1895,
mais fut pincé de auite. Pour elia-
Que frroune de quatre .prisonniers
travaillant au dcîiorg des murs de
Is prison, il y a un (CB-rde armé
d'une carabine, tandïa qu'à l'inté-
rieur, un seul o-arie a ffi' fonr 10
hommes. En' 1S91, a'ors me la <^U-
cipline dfS gardes laissait à dési-
rer, quatre t>ri=onn)ers s'emnirÈ-
rent du trarde Povre'l. le ficelèrent
et s'enfuirent.
Depuis 1890 jusqu'à la rentrée
du capitaine Bemier à la prison, il
y eut trois êvasiona. Ce eoot les
nommés Alfred Béfrin, de lévia,
décédé maintenant ; Aldérie Mit-
ohell, de Montréal, et Jamea W,
Moore. de Toronto, onii n'ont pas
été revus derp'.iis qu'ils ont pris la
clef des ciiamps.
Tous les ans. les touristes ne
manquent ipas d'aller visiter la pri-
son de Québec. Le 23 octobre der-
nier, M. E. lîuRïrIes-Brise, prési-
dent du comité des prisons d'Angle-
terre, de passade ici, visita la prî-
DigitizcdbyGOOgle
INFIEMEEIE DE lA PEISOK
son de Québec et félicita ohaleu-
reusement le geôlier sur la maniÈre
dont il fait lei choses.
Petuit"èbrie le publie aera-tt-il inté-
ressé de parcourir rapidement, ravec
le reporter du "Soleill", l'intérieur
de la prison. D'abord en esibraot,
va. large et profomid coni-ior barrS
par une porte grillée qu.''oii p» p-ut
franchir sans permission. Avant
d'arriver à cette barrière, en trou-
ve, à maita. drMte, le bureau public
dii geôli-air, à gauche, son bureau
privé et une salle de réception. En
ded'ans de la barrière se trouve le
piairioir des visiteuM ; tout au
fond, ifcius grandies meurtrières vis-
à-vis l'une de l'autre, avec trois
pieds de distance emtrie chai; une.
T'a. un banc pour le oonfo^rt dra vi-
siteurs qni ne peuvent voir les pri-
Bonnierâ qu'à oeitte distamce dd
trois pieda à traveara lie gmilla^. Du-
rant les entrerues entre visiteurs
et prisonniers, un officier se place
entne les deux misuirtxières, <&&oi de
voir et d'enten3ire tout ce qui ae
passe. A main diroirte, dans oe par-
loir, est l'ataeoal des officiers con-
tenant 21 carabinies à répétition,
autant de rcvolveirs, sabres, poi-
gnairds. etc. A gauche êa cculoir,
tst le département de« prisonniers
attendant leur proeêâ ; oeux-là sont
mieux partagea qiue les .autres, tout
en n'ayant pas îie luxe et le confort
qu'on trouve dans les grands hôtels.
&ur le même palier, se trouve Je
grand dortoir ocnnmun, fojitenant
48 cellules ; en outre, il y a tm
quartier de ipéserve et des cachots.
La ou;bin-p est très vaste et on
DisitizcdbyGOOglc
GRAND DORTOIR DF LA PRISON ACTUELLE.
peut facdlemeiit aooouunoder 150
ccAiiviTes à la fois. La ouisine na
laisse rien à <lésiTier, si ce nVst que
les aervices ne sont pas en. a^iente-
rie, mais «n. h'.a f&rblaiiic. Paa de
luxe âaae cea (juiarti ers-là, mais un
confort saniffiaipev Tous les lappaffM-
memte .90>nt bien édaîi^ et très pro-
pKs et le» queiquite treiit« prison-
nieiTS gui sont actiiellemeiït enfer-
més auffisent k l'entretifrn du serri-
oei domestique. En été, ils cultivent
des légumes sur la ferme 3e la pri-
son en qiiantitf' siiffigant-e poni.r
nourrit toute l'annyi'e durant la
maisonnée. A part quel£[ue« Tarea
e^roeptions, les prisonniers ne se
(plaigTient- pas du traitement ; ils
travaillpnt et ne s'en portent que
miieux. D est bîen rare qu'âme per-
sonne qui passe quelqweB mcûs en
prison n'en sorte pas plus grassa et
oiicnut portante. Oertains indiivîdiia
sont attachiéft au traitement de la
pTÎsoïi. Preuve ; Thomas Filagib-
bou, un vieil Irlaudiaia, détiient le
record sur le registre de la prôson ;
il s'ifat fait enfenn.«r 66 fois ifoux
vagabondage.
La cbapElle catholilq,ue de la pri-
son est bien ce que l'on peut reneon-
tpçT de plrus uni ; pas d'omementa,
pas de tableaux, rien q/ai pieiut dds-
traixe les fidèles qui sont eous la
direetion spiritu-f'Ue de Mgr Têtu,
lie cbanoijie Richardsou dessert la
chapelle protestianibe.
A propos, lie (frôlieir a indiqué au
repiTbPT dM "SoleiH" Im traees d'un
bmiîet de caron probablement éga-
ré, qui ïancé de la citadelle, en
1870. fit beauoonp de fracas à la
Le (jutartier des femmes est en-
DigitizcdbyGOOgle
Mkt HENSI TETU, aumônier actuel, depuis 1881
tièrement Béparé de celui âeg hom-
mes. Ce dép*rtemiant est amsaâ tr«a
propre et présiente un aspect moins
eévèr*', moins iriate que l'autre
quartier.
Le geôlier est très parti^alier
sous 1« rapport de !a propreté de
ses pensionnais s. Chaque niouvel
arrivé est forcé de prendr-e- un
bain. La capitaine Bemîer lui-mê-
me veille avec un soini jaloux à ce
qu<ei les règlements de la priaon
soient exôcoités â- la lettre. H a în-
trodiuât une discipline miilitaLre
parmi lea offlcieTS dte la prison et
«l'est par ce moyen-!à gim'il ? obteanu
«Paussi bons résultats. A la prison
de Quében, pas de dangiw d'émeu-
te ; \'s insoumis sont vite mi.a â
leur place. Cependant, il est trè«
DigitizcdbyGOOgle
CUISINE DE LA PRISON DE QUEBEC.
taire qu'un prisonaiîer se eoniliiise
de telle façon pour qu-a sa mise au
coohgit soit néoeseairp.
En -visitant les appartements de
IL Bernier, qui, Boit dit en passant,
sont très princiers, votre corres-
pondant a été a(toi:s à voir, palper
et esaminei soifcneusement, la col-
lection Ift plus curieuse qu il soit
posaiWe de trouver dans un musée.
Ce sont les oeuvres de oes malhe-J-
reux prisonniers pour recouvrer la
liberté- Cette collection comprend
surtout une ouantité infinie de
fnusses clefs faites parles prison-
nîeTB eux-mêmes. QuolqiU.es-unsi de
ces éehi.ntlllons sont, dign^îs de n-
Kurer ft côté des ouvrages du meil-
leur serrurier. Et dire que ces mal-
ieureus travaillent des semaines
ftt dta mois ?our faire... une clef.
" Tlie lii^at but not the leaat ", 'e
eapit.iiue Bcrnirr a au.«i en sa
"oaaessîon, une canne ereiise on fer-
blnic qui appnrti^nut à «;i deg "ïi-
fiders de la pri'ioii pt servait _îl
transporter du wh'skiy aux pri-
son niera.
lA PBJSON ItE (JIT'EFC
Dins lo r.nipirt du Oommissaîrî
^.fs Trnvnux publics 1^93, par "M.
Emfst Giffoou. ceori^taire du fl<''
partement, on lit «ci :
«IfaDrii les archives offieieUcs,
la i)lus aucienne prison Srigée a
Qi-^bco comme îôifiee *.Btinc~,
' : le i^imo français (en dehors
... .'eweinte de l'Htlnntim ou du
ehâteaul- était située sur un ter-
rain appartenant il la faniiUe_ de
Bécancour, près du fort Samt-
Louis. Ce bâtiment occupait le
terrain formant aujourdThui l'en-
coiRtiure des rues Saint-Louis et
des Carrières, presque en face de
l'entrée principale de la cour du
CKâteau-Erontenac. (11
" Dans les dernières années du
r^ime frangais, la prison publique
était située en arrière diu pelais de
lintendant, non loin de la rivière
(Il Voir projet de murs d'encein-
te du Château Saint-Louis, dressé
par l''ingénieur Villeneuve, en 1685.
Voir aussi le plan de Québec, en-
voyé avec la lettre de MM. die Cal-
lières et ciiampigny, du 6 octobre
1700. " Sur ce dernier plan, un bâ-
timent indiqué) en face du bastion
sud-ouest du fort Slaint-Louia,
porte la légendle suivante : " P- —
Maison au Boy, qui servait autre-
fois de prison, dont le fond appar-
tient aux héritiers de M. de Bé-
cancour. "
DigitizcdbyGOOgle
AEMES DE MOSTCALM.
Saint- Charles, sur remplacement
appelé depuis " le parc à bois ".
" 1784, des pièces vacantes du
couvent des EécoMets servirent de
prison temporaire. Après l'incen-
dSe du couvent (6 septembre ITOe^
la prison fut ternie dans des cons-
tructions voisines des casernes de
l'artillerie, près de la Côte du Pa-
lais. " (1)
En 1810, on conjmenca. au cen-
tre mrâne de la ville, sur l'emplace-
ment situé entre les rues Sa'nt-
Stanisks, Sainte-Anne, Dauphine
et Sainte-Antrèle, l'érection dTune
prison qui fut inauffurée en lfil4.
et dont on se servit pour les fins
de sa construction jusqu'en 1887.
(1), Ce dut être ôjans cet fdifice
qufi l'on a emprisonné MM. Béd'ard
et Taaeherf^u 'si 1810, comme pri-
sonniers d'Etai.
" La porte d'entrée principale d»
l'ancienne prison de la rue Saint-
Stanislas (aujourd'hui le eollègo
Morrini, à laquelle se rattachait le
luaubre souvenir de plusieurs esé-
cutions capitales, a été enlevée et
remplacée par une nouvelle. Elle
était surmontée die l'inscription
suivante :
A. D.
MDCOCX.
L. A. Eeg. Georgio III.
Prov.Gub.D.D,J.H. Graig.Bi . Eqte.
Cancer ista bonos a pravis,
Vindicare posait.
(An no Do mini 1810.— Qui nqua-
eesimo ann^o ïîeimi Géorgie III.—
Provinciale OubernatoTe Domino
Domino J. H. Craig, Balnei Equité.
^Oarcer iste bon<« a pravis pos-
ait.)
DigitizcdbyGOOgle
(Traduction.")
L'an du Seigneur 1810, dlana la
cinquantième année du règne de
Qeor;ïe III, le puissant seigneur
James-Henry Craig, chevalier du
Bain, étant le gouverneur de la
province.
Voici l'inscription écrite sur par-
chemin de la prison actuelle :
D. O. M.
Anno Domini MDCCCLXI
Dei vero IV mens Septemfcria
IRegnante in Imperio Britannico,
Victoria Eegina,
Provinciae Canadensis Pror^B
Illmo. Dno. Edimundo Head,
Baronetto,
, Hune Quebecensis Caacerîa,
Angularem lapidem poauit
Clarug vir, Josephus Cauclion,
Publicorum Openim
Suprenius in Canada
Praefectus,
Praesente Magno Ciyjum,
Ooncursu
LEVIS.
Et astantibua hujus Abdificii
Architecte Dno. Carolo Baillarge,
Aedîfioatoribus, Dnis Thoma
Josenbo Murnh.y. Thoma
Martino Quîgley.
(Traduction.!
A Dieu très bon et très grand
L'an du Seigneur 186L
Le quatrième jour du mois die sept,
La E«ine Victoria,
Eémant sur l'Empire Britannique;
L'illuatrissime sir Edmund Head;
baronett
Etant vice-roi (gonveineurl de la
Province du Canada j
L'éminent Joseph Cauohon,
L'adbninistrateur en chef
des Travaux publics en Canada,
a TK>3é cette pierre ani^latre
de la prison de Québec
en présence d'un grand concours
de citoyens
et en compagnie die )'arcbit*wte de
de cet édifice,
le sieur Charles BaiUargâ.
et des constructeurs,
les sieurs Thomas-Joseph Murj^iy
et Thomas-Martin Quigltey.
DigitizcdbyGOOgle
TT:.
MOmiMElSrT DE WOLFE sur les Haines d'Abrahat
1 1S49.
" On 'lit dians le rapport
du commiasaire Idfes Traïaux p«-
blica de l'ancienne province du Ca-
niiida, pour l'année expia-ée te 30
juin 1867 : " I« contrat pour la
construiction dte la partiie centrale
de l'aile auii, en arriètre, et de l'aîle
est (de la prison") fut signé 1« 31
janvSeir 1861, par MM. T. J. Mur-
phy ©t T. M. Quigliey, pour la som-
mip de $64,000.00.
" Leg travaux oommencèrent la
même année et cfurent continués
jusqu'au ler janvier 1864 ; iziter-
Bonrpus à cette épioque, ils fuDrcnt
repris au mois d'avril audvant et
oontinrués jusqu'à l'achèvement Ides
travaux cii-dessus mentiionnés, du
ler juin 1887, date où leiw prix de
revient s'éJevait à $137,932.12, par
8>iite de travaux a'^ditionnela, etc.
" La nouvelle prison, bion qu'elle
"(lit iuaclievée, renferme 188 cellu-
les ou la moitié du nombre qu'elle
DigitizcdbyGOOgle
MONUMENT DE ilONTOALM ET WOLFE.
,dbi Google
MONTCAUd:.
aura loi-sque l'aile oueat sera cona-
truite. Sur ce nombre il y a 70 pe-
tites celiulea et 2" cellules doublea
jeu t<rat 97) Dour les hommes, et
41 pour les feniiae».
" Elle se compose actueUement
d'un principal corps de bâtisse
^jf mral de" 8S sur U) 'pieds, à trois
étaRcs sur rei-de-ctaussêe ; d'une
aile à ansle droit av«c ce dernier,
'lans laquelle se trouvent les oel'm-
lea, ayant deux étapes sur rez-de-
chaussée ej présentant un front de
108 -pieds, sur 47 d« profondeur ;
d'une aile à l'est de cette dernière,
à doux étaites sur rez-d'o-ohaussée,
de 21 X 36 pieols et renfermant les
cabinets d'aisinoei ; et d'une aile
sud où piroloingement à deux éta-
ees sur re«-Je-chaussêe en arrière
,1? la partie «centrale, ayant 66 x
40 pieds, et où se trotiTent les cba-
)>-'''« fies pr'soin'ers."
Tjea muw estérieurs sowt en ma-
çonnerie de pierre de taille, ù na-
rpmpnts bospel^t et S asi^'aes rôzi'-
lièrea. les dïvîsTons infé ieurea e'^
brique, et le toit couvert en fer-
blanc."
' Le shérif prit posro^ïon de
l'édifice le 1er juin 1867, en Tertu
proclamation datée du 12
i 1HB7, puWit-e dans la " Ga-
zette Officielle du Canada " du 16
le la même année,
n'a ffuère été ajouté à la
bâtisse proippement dite depuis
1867, et il s'écoulera sans doute
bien des années encore avant que
l'exécution compliÈte des plans pri-
mitifs de l'édifice devienno néoe»^
" M. Charles Baillargé, l'archi-
tecte de la prison de Québec, a
suivi, dans l'esécution de son tra-
vail, les indications des médecins
yisiteurs d-s prisons et asiles du
Canada, et tout spécialement cel-
les de Monsieur le docteur J. C.
Taché. La distributicai des cou-
loirs, cellules et autres pièces de
l'intérieur die l'édifijce, a, dana le
temps, été fort remarquée."
" En 1869, 1870 et 1871, il été
dépensé $38,937.91. -pour la cons-
truction du mur d'enoeinte de la
cour, des iprisomiiers et pour 1©
prolonRement de l'aile sud de l'é-
difice, — où l'on a logé l'Hôpital, —
ce qui porte à $176,869.33 le coût
total de la prison et de ses dépen-
dances. "
" L'emplacement de la pri!*c«i â»
Ouébec fait partie des terrains si-
tués immédiatement en dehors dies
mura dte fortification de la ville, il
l'ouest. <nie l'on diési*miait autre-
fois sous le terrme ^néral de Plai-
nei d'Abraham, diaprés le ncan de
l'un de se" propriétairea, le pilote
Abraham Ifirtin dit l'Ecossais, co-
lon de la première moitié d^u dix-
"epfit-nbf iiPi.e. Ces " plaines ",
îomc'temT^ ■'' sertes. s'étendaient de
la cîme de la falaise qui bordé le
Saint-I/aurent. jusqu'anj sommet du
coteau <rai domine la vallée dé la
rivière Saint-Charles.
" Tout ce vaste espace a été di-
visé et siibdivîsé. .et est en parti©
couvert, aujourd'hni, pftr les fau-
.dbyGOOglC
bouTKs de la vflle appelés quartier
S t- Jean et aaurtier Mon te a Im. Le
reste eat occupé par des villas, des
cbampa en culture, la poiaoïi, l'oh-
Bervatoire et les terrains vacants
laissés à l'usage des autorités fédé-
rales. Parmi ces derniers as trouve
le champ de courses où se font les
pairadea militaires, et que le gou-
vernement impérial (représenté
aujourd'hui par le département de
la _Uilice, à Ottawa) a loué des
Dames Eelîgieuses TJrsulines de
Québec, par bail amphit:iotiqiure qui
espirera en 1902."
" Ce champ de course ou de pa-
rade porte seule aujourd'hui' le
nom de Plaines d'Abraham,, à
cpuse, sans doute, de ce fait qu'il
n'a jamais été livré à l'exploitation ■
depuis les journées historiques du
13 sept«nbre 1759 et du 28 avril
1760, C'est la seule portion du ter-
rain des Plaines qui ait gardé son
nom illustre." (l^ j
"■ Les laTmée française e(; an^
Rrlaise occupèrent tout le plateau
oui sépare la falaiae du Saint-
Laurent (voisine diu chemin Saint- ■
Louisl an. coteau Sainte- Geneviève
(Voisin du chemip, Sainte FoyeV
dans les journées du 13 septembre
et du 28 avril ; mais l'effort de Ifl
bataille dru 13 septembre 1759 se i
concentra sur le côté bueJ des plai-
nes, où Wolfe et Montcalm. trou- ■
vèrent la mort, tandis que l'eftort I
de la bataille du 28 avril 1760 se ;
concentra sur le côté nord, vers le
inoulin Duanont, où e'élève aua'our- 1
âTiui la colonne de Sainte-Foye." |
" Tout auprès de la prison de j
Québec, à l'intersection de deux
courtes avenues ounTertes suit le
(IV Depuis 1901. lies Plaines ap-
partieniLent à la Oité dé Québec,
terrain du (rouvemement. est l'en- j
droit oii Wolfo expira au moment '
oii les clairons de l'armée anjrkise
amionçaient sa victoire. Cet en.'-
droit eat indiqué par une colonne
ÇJONTIMEKT DR WOL^FEi,
En 1832.
surmontée d'un casque et d'une
éuée antique. iLe piédestal de la
colonne porte l'inscripiton ffuivan-
te :
" This pillar vras epected by the
British army in Canada, A. D.
1849, His Excellency Lieutenant-
General Sir Benjamin dTJrban,
G. C. E., K. 0. H., K. C. T. S.,
etc. Commander of the Forces, to
retJace tbat erected by Goverujor-
Qeneral Lord Aylmer, G, 0. E., in
1832, whioh was hroken and defar
ced. andi is deposited beneath."
" La belle et simple inscription
de la colonne tronquée érigée par
les soins de Lord Aylmer, en 1832,
a aussi été reproduite sur le mo-
nument de 1849. Elle se lit comme
suit :
Hère diecl
Wolfe
Vîctorioois
SeptHnber IStl»,
1759,"
" Lord Ayltoer fît aussi placer
dans l'éclîse defi Ursulinea de Qué-
bec, oil fut inhumé le rival do
Woilfe, un marbre portant l'inscrip-
tion suivante ;
" Honneur à Montoalm.
Le destin, en lui «îérobant la yïc-
l'a récompenaê
par une mort gîorieusie.'*
DigitizcdbyGOOgle
isi
■m t
,dbi Google
— 301 —
CHAPITRE XXIII
M. JOS.-CHS DESCHENAIJX.
Qui a ucsé la pierre angulaire *
SAINT-BOCH EN 1811
On lit dans la "Vie de Ifer Plea-
sis", par M. l'abbé FerlaJilJ, que
l'honorable John Mure donna en
1811 à Monseifîneur «n terrain
dans ]« faubours- St-Kooli pour y
oonetniîre uive ésrlise. M. Mure
était presbytérien et dépnlé Hn c>t-
to division électorale, d'à 1810 à
1814.
On commença dès 1811. la ctna-
tnictîon de cette première Rjiijse.
Les travaux de l'intérieur étaient
presque terminas et ellp ^-<-ait A la
veille detre livr e au eilfce lors-
que le 17 dooinbre 1S16 entre midi
et une heure pendant que les ou-
vriers étaient ailes prendre leur
dîner le feu la consuma de fona en
omble mais les murs sent rr-st^s
mtaots no t« 1 le rorinortPUT f'"
la "Gazette n>,p\f o 10 dé-
remibre ISlfi Elle aj «te
20
" Mardi entre mid'i et une heura,
le feu prit d'aine la (rrande et belle
église catholique romaine, dai's hi
faubourtr St-Eoch, laoucllo fut (Con-
sumée dans environ d'eux heures de
temps. Le feu avait tellement ga-
suê le corps de l'église avant on'oii
s'en aperçut one tous les efforts
pour l'arrêter furent inutiles. Tout
ce que l'on put faire cependanc fut
effectué par le^ grands effi^-rts du
militaire, du clergé et d'es citoyens.
Leurs efforts, et ]i> vpnt nui veiait.
du norl-est, sauvèrent les maisons
du voislnase et un gTan.-! HS'iment
pierre appartï'nnnt à l'r«liee, et
dans lequel il y a plusieurs portes
de communication.
"On dit aue la pertp oausée mar
cet accident est très considérable,
et sera particulièrement sentie par
les habitants du faubourg St-Roch,
Los mnrs do l'égliae sont encore dte-
bout et ne paraissent pas beaucoup
endommagés.
"On pense oue l'accident a été
causé par le feu que les ouvriers
ont laissé dans le poêle, en s'en
allant dîner, et qiui aura sauté <iur
les copeaux q^ii étaient antouT."
LETTRE I>E Mgr PLBSSIS
" Québec, meroredi,
le 18 décem-bre 1816.
" Le soussigné prend' la voie de
ce papier pour tnansmettre, en son
nom et au nom de tous ceux qui
sont iutériassés dans l'église du fau-
bourg Saint-Roch, ses lemereie-
memts les plus sincèrta aux person-
nes de tout rang civil et militaire,
de l'assistance «Mrdîal© et empres-
sée qu'ils d'onnèrent hier dans l'in-
cendie de cette ég-lise. C'est prin-
cipalement à leurs efforts soutenais
et presque sans exemple, «pie l'on
DigitizcdbyGOOgle
HTJINES DE L'EGLISE SAINT-ROCH, EN 1816.
doit la conservation de l'édifice à
trois étajrea qui y communiquait
par cânq ouvertures, et qwi a couru
le plua (rrand ristruc w 'leveiiir
aussi la piroie des flammes.
J. O.. év. oath. d'e Québeci.
On se mit à la reeonstructioJi
dès 1817, en se servant des mêmes
muTB, et cette nouvelle église fut
en état d'être inauRurée en 1818,
comme succursale de l'éBlise de
Notre-'Ocine d& Québec, où Mk»"
Fîffnaï Était alora curé. M. l'abbé
Hyacinthe Hud'on et M. l'abbé
Claude Gauvreau furent les pre-
miers nommés chapelains de l'é-
îlise St-Ecoh de Québec.
Cette éirlise resta surcjrsaîe rie
Notre-Dame de Québec jusqu'en
1829, époque où elle fut déeméliée
ûaroiasiale par Mgr Panet. M. l'ab-
bê Alexia Mailloux en fut le pre-
! mier cairé. Jusqu'alors, à peu d'ex-
'cpption près, les ibarptêmes, maria-
?*3 et sépultures se faisaient à
Notre-Dame. Les prêtres de St-
Roch, avant l'érection en paroisse,
étaient nommés ohapclaîne.
Grâr» à la bienv^llant© permis-
sion de Monsieur le curé Qauvreau,
M, Charles Grenier, niotaire, de la
Fi-brigue diepuis 188T', & eu l'ex-
trêmfi bonlé de se déranger pour me
baisser consulter !ea vieux cahiers
des syndics de l'église Saint-Rooh
et d'y prendre quelques notes sur
le commencement à'e cette pairoisse.
"M.Greiiier a mia aussi à ma dispo-
sition une liasse de notes hisicri-
aues et personnelles concernant la
provenance des terrains de 1 église
et d'autres faits qui intéresseront
j'en suis sûr, beaucoup de person-
nes, et qu'on aura l'aviantajçe de
'ire prodhainement.
MbiGoogle
FREKE LOUIS. EécoUet,
Syndic de l'église St-Roch. en 1811^
en l'abseTice du notaire Bélanger.
Le ItJ avril 1811, les citoyttns
tfu faulxHuiVî St-Eoch se réunis-
saient dans la maison d'école (1)
ti'iiTi" i>ar le Frère Louis, recollée,
afin de prendre connaiBsanoe d'une
requête et de la eijrner. Cette re-
auête priait Mut Plesaia .de leur
accorder la permission de oons-
truirp une église eu chapelle dans
leur fauboura:. Monseîeneur, con-
naisgant bien les besoins de cettp
!>ai lie de la ville, ayaiiv été li'iiir-
tenc^ leur curé, accorda cette
permission d'e ffrand ooeiir.
Il nomma par lettres patentes
un syndicat pour la gestion de
cette éclisp- H était compose du
cmé de Ouébea et de «'x STUrdic!".
savoir : Miessire André Dnucetcré
3e. Notre-Dame d- O'jpH'c. "^'^^
Jean Btil^jiger- N. P, .Toseph Ga-
f"". marchand de bois, Joseph Ga-
(1) 'Soir l'emplacement de la
maison des Frères, ooin des. rues
Des TossèB et Grant. Le Frère
liOuis a fait la classe là, die 1803 à
1805, et d'e 1805 à 1817. avant d'al-
ler demeurer sur la rue St-Vallîer.
snon, marchand', lyiuis Clîud? Gau-
vrcau, marchand tanneur, Jean-
Bùptiste Tbomaa dit Bigaouette,
maitre-charron, tous du fauibourg
St-Eûoh, et François DéliRny, an-
cien sellier, du faubourg St-Val-
licr.
Les syndics commencèrent li'a-
tiord par diviser le faubourR en
trois quartiers comme suit ;
lo la quartier Saint-Viallier
comprcnd'ra : Les maisons de la rue
du même nom, et Les maisons bâ-
ties dans les prairies de l'IIôtel-
ûicu (terrain entre les rues Dor-
oncster et Caron.) Ijea syndics ûu
quartier furent MM. Frs. Déligny
et Louis Gauvreau.
2o Le quartier St-Boch ciom-
irreni'ri : La rue du même nom à
!u rue Grant. I.©3 syndics d'e ce
quartier furent le Frère Ijouis et
M. Joseph Gagi'.on,
3o Le duiaTtier de l'Eglise com-
prendra : De l'ouest de la rue
Graf au faubourg, Saint-ValUer.
c. à d. la rue Dorchester. Les syn-
dics furent MM. J"an Rto 'ih---;
ûït Bigaouette et Joîcph Gaené.
La requête que l'on avait fait si-
•-Jicr oaïus ces quartiers iiortaît
241 noms de cheffs dte familles, le
nom 'In Frère J^nii-o />•• •
M. François Bailkrgé fut choisi
comn>o architecte de l'étrl'se.
En mai 1811, M. John Mure
doima à Mgr Plessia !»■ terrain ni-
aire pour bâtir Véa:li?e, M Murf'
avait été élu député de h Tta^s"-
Ville en 1810. par les Caradienig <3u
faubourg St-Roch ; c'est pour les
réwjmipenser qu'il fait ce don à
Mer Plessis.
Le 3 juin 1811. les syndics invi-
tèrent Mjpir Ples^is de ven'f bé"ir
une grandie cr^W mi-_ MM. Bi-
gaouette ft Gap^é, svndîcs. avaient,
donné. Elle fut plantée à 123
rvîedi d'il pîrtnîl f'e l'é^life et à 59
Mcds de Iw rue Rt-Jos-ph c, à d,
la place du vieux couvent.
DigitizcdbyGOOgle
CROIX PLANTEE PAU MGR PLESSIS. LE 3 JUIN 1811.
Le 4 août suivant (1811). M. Chs '
Joaeph Deactenaus, vicaire (ténéra.!
et curé d© l'Ancien ne-Loret te, vint
bénir la pierre aiiKulaire. Il était
3ocompia)(né d'un nombreux cl'ergié
et d'une immense fculo ôe fidèles.
On commença, en 1813, la cons-
truction d'un i>pe9bytëre. à trois
étafies. -et en 1914. les syndic? invi-
tèrent MflfT Plefiais à venir choisir
ses appartement!! dans la nouvelle
bâtisse. îfonseiîmeur acceptera,
dît-il. qne si l'on veut lu! permettTc
de faire faire la mettuisc-rie et la
division dte l'éàlfice ; ce qui fut
ajïréé. Monseiirneur y avait ft ch"-
pelle et aan co'lège dans cette mai-
son.
Comme on l'a vu plus haut, la
oremière é;r!ise brûla le 17 décem-
bre 1816. mais le presbytère. <rui
servait alors de collè«e, et les denx^
Pavillons toitcbant la saoristie, fu-
rent préservés des flammes,
La reconstrufl'! 111 '"'e T'flJcft
commença en avril 1817 et l'inaiï-
DigitizcdbyGOOgle
COU^XiE ET PRESBïTl'.ivir, Dli SaIMT-IIOCH, EN 1814.
ffuration ee fit le 8 octobre 1818,
par Mirr Paii^t, coaâ;iuteur. Le 13
septembre précédent,, la première
<i!ochB fut bénite dans l'église de
l'Hôtel-Dieu.
La deuxième cloche que Mgr
Plïssis avait achetée à Liv«rpi>ol,
lors de son voyaRO à Rome, en 1819,
fut bénite par lf«r Panet, le 7
novembre 1819. Le parrain fut M,
Jean Eélantrer. notaire, un des pre-
miers synoios ; la marraine. Dame
J^hérèse Jeanne Bellenoîx, veuve
en premières noces û« Peter Eré-
haut, ancien député du ctimté de
Québec, épouse de WiSliam Grant
Sheppard. La clocbe portait le nom
de Thérèse Jeamne, et étiait vêtue
d'une riche toilette dé baptême,
don au parrain et d« la maiTaine.
M. Augustin Gauthier, trésorier
des syndics, présenta à Mpr Pies-
sis iora de son départ poar Rome
une bourse de £337-10-00 souecirite
rynT tes ditoyeiie, protestants cam-
me catholiques.
li partit le 2 juillet 1819 et re-
vint le 20 aoiît 1820. .
Au in«is de septembre 1818, M^r
Plessis mit le maître-autel sous le
patrjTiapre de la Sainte ViePÉfe sous
le titre db Notte-Dame de (Saint-
Eoch. et les d'eux petits autela, l'un
à Saint-Joiseph. et l'autre à Saint-
Eocb, patron de la paroisse.
LISTE .DBS SYKDTOS DE
L'EGiDISE ST-RO'OH.
DE 18M à 1829
ISll-lt — 'M, André Doiicet. curé
de Québec, 1er à.yndic.
1811-27. — ^M. Jean Bélanger, no-
taire. Sa demeure était sur If
St-Jean et Oollins. Il fut élu d?-
puié pjur la ■Biss-i-Vill, de 1820 î
sa mort, arrivée le 20 aoiît 1827.
Il est inhumé d'ails Véglise Saint-
Eoch.
1811-15. — ^M. Joseph G-aRné, mar-
<^and de bois. C'est lui qiui a donné
DigitizcdbyGOOgle
M. ANDRE DOUCET,
Cure de Québec et premier syndic
d<! l'église St-Roth,
le bois de la crois iju'oii a. p!aut>;
devant l'église.
1811-15. — M. Louis Gauvreau,
marchandl-tanneuT, d'eineurant sur
1« rue Sain't-Valiier, près de la
Côte à Cottan. Il résigna, sa charge
de eyndic en 1815 pour reiitrerdans
la politiqua II a représenté 1« com-
té de Québec de 1815 à 1832. Il
mourut lo 30 août- 1822 et iiit i.i-
humé dons l'égli^. C'e^t le premier
onterif d'anig l'Église St-Kodi.
M. Louis Gauvreau e?t né à St-
Hodb. Il était irearié à Mlle Marîp
Vincent. Il était le p&re â'e M,
Claude Gauvreau^ un des premiers
clwpcliiins d.' St-Eoch. de M. Oé-
îestiji Gauvreau. anciou supérieur
(Tu oollèce de Ste-Anne, et do M',
Pierre Gauvreau, notaire à Pi-
mouski. gui est le père de M. l'aibbî
Amtoinp Gauvre-iu. If ciir'- actuel
de V^h<^ de St-Rodi de Québes
depuis 1895.
1811-29.— M. Jean-Baptiste Thn-
mas dit Bigaouette, charron, né
M. AU(!UST1X GAUTHIER,
1er trésorier de ré«liae St-Roch.
eu 17Î5, à St-Eocb ; marié en 1797
à Mlle Loui.se Doirou, aciidienne.
i M. Bigaiouette est le seul syndic
: qui !> occupé cette eiarge tout lo
j ttmpa qu'a d'urc le syndicat., H est
:.iusai le seul dea syndica qui a. en-
core deux enfants do vivant : Mlle
I Adéline Bigaouette, âgée de 86 au»
et qui demeure 459 rue Rt-Jean.
! et M; Olivier Bijiaouettc, de Gaspé,
M. Bijfaou'ctte a vu brûler les deux
églises d'e St-Roch, en 1S16 et en
1315. En li845, en voulant sauver
le relinuaire . oui renfermait le
crtCiir (fe îfcr Plessis, q>ii était
I dfius l'église, il «'est tel'ement
DigitizcdbyGOOgle
MOKSEIGXEUR PLESSIS,
Premier bienfaiteur dlcs paroi39ienB de St-Itodi. Tl était membïe àa
Coaseil l^slatif. en 1S18.
.dbyGoosIe
EGLISE SAINT- liOCIT. DE 1818 à 1845.
brûlé tout le orps et e-dura <le
(trandts souffrances durant s s
-'ours. Il mourut b 3 juin. Sjh aer-
vke fut chaulé Jaua la chapelle des
mort?, où iTgr Signai vint (!ans
cette cîrcpiistancô i:énible rencon-
trer tous les paroissiens pour les
encoupager dana leur malheur. Il
fut inhumé dans le terrain ("e la
f-amille, au cimetièie ûa la me St-
Jofienh. Il mourut à l'Hôtel-Dieu.
1811-15.— M. Franchi» péligry.
du faubourg St-Valliir. ;i "i-. "d
fils, je crui». oui fut t'éitn'^ pour ]'■
comté d'e Bcrtîiier. de 1830 à 1S38.
1811-22.— ¥. Jiiseph Gagnoi>.
marchand.
1815-29^M. Augustin Gauthie--.
trésorier de l'éclise df St-Eoch, de
1811-29. Il s'est marié à Québec le
20 octobre 1801 à Mlle Mi.rie Tru-
delle. fill_- Jk Jean Trudelle, <:e la
rue des PraTries, et de Thérèse Le-
febvr?. Ils eurent plusieurs en-
fant' : Augnsfin, <iui iut trésorier
de la eité ; Félix-Odilou, ancien
wcorder do la cité et iiiRe à St-
Thomas. en 1860 ; Louis, père de
M. Aug.ustin Gauthier, duré -actuel
de St-Basile ; Pierre, '-ui c temrla-
cé son père ccmme clerc du mar-
ciié St-Paiil ; a epr St-Franço:s-
Xarier. religieu-e de rHôpit3l Gé-
iw'ral ; François et Joseph ; Julie
mariée à if. Philippe Brumet, pre-
ni'- ^icristain ce St-Rocii, et
mère J- M. Philémon Brur.et, or-
fc--- _
j' G'iithier fut fticmmé syndic
eu ""SSl iK.nr lu construction du
mnich; St-Paul et î ommé -.rpniif^r
clero àei ce marehé. Il remplit cette
charge jusqu'à sa, mort, arrivée le
S .l'ui'i 1856. n fut inhumé dans le
cimetière ilie l'Hôpital Général. Le
marché St-Paul était situé a la
n'fT-^ de la «are du Pacifique, au
Palais. Né à Desehambiult en
1779 ; fij« J© Joseph Gauthier et
Je Marie-Thérès? Ginpnas.
1815-29.— Mgr Signaï. curé de
Québec.
1815-25.- Mj Pierre Voyer. no-
1822-29. — M, Josreph Marmotte.
1822-29.— M, Etienme Boudrault,
K. P.
18^5-29.- M. Joseph Guilfet dit
Tourangeau.
1828-29.— M. A. A. Parent, no-
DigitizcdbyGOOgle
Mri Joseph Sitfnaï, curé de Québaiï,
tl Syudïc de l'EftlUe St-Roob,
1S14 à 1829.
ETUBE DU NOTAI'RE
GRENIER
St-Roch de Québec,
13 janvier 1891,
Monsieur Eusèbe RenauJ, marj^uil-
lier sortant de chargf' de l'Œu-
vre et Fabrique de St-Roch.
"Il y a quelques mws vous m'in-
formiez en votru qualité de mar-
(ruillier en charge, que la Fabrique
de St-Eoch désirerait connaître la
nature des titres du terrain de l'é-
glise St-Roch, et vous me chargiez
de faire les recherches nécessaires
à ce sujet. J'ai donc l'honneur, au-
jourd'hui, de TOUS faire part du lé-
sultat de mes recherchies :
lo I^ 11 mai 1811, par acte inti-
tulé " Don, " passé dtevant Mtre
R. Lel:èvre, John Mure, écuîer, né-
iTociant. de cette ville, membre du
Parlement provincial, et juge dft
Paix, seigneur foncier d'une partie
du faubourg Saint-Rocb fait don à
Messire André Doucet. prêtre, ciuré
de la naroia?* dp Québec, messieurs
Jean Bélanger. N. P.. Joseph Ga-
gné, marchand dp bois, Joseph Gal-
(rnon, marchand, Louis Claude Gau-
ffreau, marchaniJ tanneur, Jean-
Baptiate Thomas dit Bigaouette,
maître charron, tous du faubourg
St-Eoch, et Frs. Déligny. ancien
aellier, du faubourg St-Valier^
dun enip'acement propre et conve-
nable pouT la oonstruction d'une
éelise ou chapelle et autres dépen-
dances au dit lieu de StJ Roch, i
prendre à leur chois dans la partie
non concédée, il condition néan-
moins nup les donataires obtiennent
sans, délai dles Xettieg Patentes
d'amortissement, leur permettanit
d'avoir, tenir et posséder le terrain
eî-snrèe dwigné â toujours comme
"n lieu f'e culte nublrc pour l'usage
i fïpe «uiet* cafhol'ffli"s romains de
I Rn Msifsté au dit Hpu.
"L'emplacement que choisirent
les donaatires est décrit à l'acte die
" Don " suscité, comme suit : Un
terrain situé au fauboui^ St-ïtoch,
consistant en deux cents cinquante
pieds de front sut l'alignement
nord de la rue St-Joseph, et sur
l'alignement Sud de la ru© 8t-
François, sur cent dis p'eds de pro-
fondeur, eu courant du nOrd jur
qu'à l'alignement sud de la rue SU
François, borné au sud à l'aligne-
ment de la rue St-Joseph, au nord
à l'alignement de la rue St-Fran-
cois. d'un côté au nordiest, à l'em-
placement No 8 sur la rue Saint-
Joseph, concédé à Joseph Frêne tte,
et de l'autre côté au sud-ooiest, à
une rue de trente pieds de large
oui communique de la tue Saint-
Joseph â la rue St-François, A la
chaiwe le dit Don par les donatai-
res de bâtir une église ou chapelle
sur le dit emplacement et les dé-
pendances nécessaires à l'usage des
catholîoiies Touiain^ du faubourg
St-Eoch, et ce, le plus tôt possible.
"Le 11 mai de la même snrée
ISll. les donataires obtenaient les
lettres patentes ei qme'Stion, «'*
gnées au ehâteau StL^ui=. à Qué-
bec, par Craig, sous le grandi sceau
o'p Ta provinœ.
DigitizcdbyGOOgle
!M, Hyaointlie Hudon, premier cha-
pi-'lain de St-Koch, d« 1818 à
1824. Ké le 2S novembre 1792, à
la KlV-ère-Ouolle, fils ée Jérémie
Hudoo et de Marie Bereèreau ;
ordonné lo 9 mars 1817 ; Ticaiie
à Québsc ; 1818. chapelain à ré-
élise ye St-Eoeh ; 1824. in:?ei;n-
naire d'Ariichat ; 1826, curé de
Eigaud ; 1832, de Eoucherville ;
1840. chanioine dna, chapitre de
Montréal. Vicaire -Général : <Î6-
■ cédé â Montréal le 12 août 1347.
'M. IluJon, ien_ ISfET, Ôonna le
sermon .îe la 'S t -Jean-Baptiste,
à Montréal.
"Le terrain sus-déerit roprë-
eente nm peu plus que la moitié d;
retendue t'« terrarn do la Fat-i-
QiK, comprise entre les rues Si-
Josaph, S!;-Fr.in"oiî, de l'Eglise
et de la Ohapelle (rus Anne), qui
est fie 443 pie.'s 9 pouces, mesure
aue-Iaipe.
"OAiiimt aux terra'ns depuis les
ïfos. 8 sur les rues St-Françoîs et
St- Joseph, les uns étal ont c<>neé-
M. Claude Gauvreau. chapelain J*
l'égiise de St-Roch. 1818 & 1821.
né à St-Eoch le 12 seot-mbre
179G. fila --le Louis Gauvreau et
de. îlarLe Vinoent ; ordonné le
18 octobre 1818 ; 1821 curé de
Ste-Anne de la Péradi?. où il mou-
rut ,-M?ddfntel emplit. Etant tom-
bé d'un fiohaiÊauil lorsqiu'il étSJt
«ociiné à la décoration de son
ég-Iise. 'e 30 .iuiti 1822.
(Jlés et le? autres appartenaient en-
core au aelirne.ir Mure. Mai' Mon-
fiicÎKneur Joseph Octave Plessia.
do. glorieuse mémiire. et pnwr les
paroissiens <ie Sf-"Ro Ti surl-out,
alors évêqufi de Onéibec, présa.'ïeanit
des proerès rppi''es <i-c '\v~it
faire le nouveau faubourg: St-
Kncli et; de la transfo'm'ïti'ïn qu'il
pliait bientôt «oibïr T>Fir l'augmen-
t.Tlîoti toujours c-oi'S^nte du
nombre de eux oui vnaieit fV
fixer, ne tarda pas à s'a8«urer la
nroprii'té "t'u r^^te du tT^nin 53-
Duis les Nos, 8 j-is^t-i'I la rue
DigitizcdbyGOOgle
M. Joseph-i'ortUBiiit Aubry, chape-
lain de St-Hoch. 1821 à 1824. n-â
à Sl-itwh de Muntrta!. io 28
mai 1790, fils de Clément Aubry
ft de Josephtc Coufiineaii ; or-
iJonué !e 13 février 1820. 1824.
agiégé Hu béininaire du Qu;.bec.
1857,pi-afîsseur au Séminaire <le
fcle-llié.'^s«, où il déff^a le 28
i.ir,i 1375.
Anne. Ses premières acquisitions
datent <!e 1813 ; e' en 18*6. M-r
PIc'sis ttait 11' senl prupriétaire do
tout le reste de C3 teirjin qu'an
aopcla den-uie nt pendant plrs'euis
années "Terrain ne M:nsei(fncuf
011 Jardin de l'éviWiue."
Vers la mê^e époque, le 19 ro-
TPjnbre 1814. suivant contrat ras-
fin devant Mtre Béîanaer. Mgr
Plessîs lachetait a''*i=^' it m."m''
Seiiîneiir Mure, tout le terrain en
fac« de l'Éslise, 8'pieiidaii ( de l'ali-
irnement ouest de la rue da l'Eiflise
à l'alisnement est du chem'n (rue
de la Couronne), divisant ce ter-
Jï[, ITuk'.i Paisiey, cbabclaîm de St-
Rach. îe 1824 à 1826. Né en Eoos-
ae, le T! avril 1795, fils i.'e John.
Paisley et d; llai'sufrîie Gavan ;
onWné !<> 3 octobre 1S24 ; 1826,
vicaire ii Ouôbcc ; 1828. cniré de
la Petite Nation. En 1829. le 21
mai, fait le r.remier baptême à
Ottawa : 1831, missionnaire de
I>rnmmon ville ; 1832, onré de
Ste-Catherine. Appelé auprès dea
cmicréa de la Grosse-rie. il mou-
rut victime de son devoir et de
sa chariti'-, le 14 août 1847. Inhu-
mé dans l'i'irliae de l'Hôpital-
Général de Québec.
I rain do celui de la Vacberie (îer-
, rain ûcs Jésuites,' et depuis peu la
pmpriéBé du (pouvernement |pro-
i vincial.)
Commo on vient de le voir, dès
i 1816. Mirr PIes:^-8 étaif ,!<,«■■ mo-
, priétaire, en vertu de hors titre«,
de tout le terrain ctimpris entre 1*
' rue Aane et les N019. 8 ces con-
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
///'
■~%
11'. Louis Itesfossés, né à Nicolet,
Je - - -
Deafossés et de
course ; ortiomii
lS2fJ ; chapelain
Koch de Québfo ;
pital-Gcnéral le
vaut, Âgé de 28
premier prêti
dise .SainSEoch.
(décédé à l'H&-
14 juillet Siui-
ma. Il eatle
dans ré-
cessions des rues St-Franc^is et j
St-Jo8G|jli c. à d. juAQu'à 1 endroit [
où coimiiencait le terrain donn> [
nar lo Seigneur Mure pour y cons- 1
tTuire une église comme auisdït. et
de tout le terrain erv face de lé- |
(rlîse. «ntre les rues de l'E'trlise et
de 1^ Couronne.
Mai» q,ui a succédé à Mfrr Pies-
sis î C'est oe Qiî'e u'iu^î "lions vnir.
2o Mkr Plessiî, par la clause 9
de son teatamfnt oloïjraphe on
date des 19 et 20 mai 1835. Icgue S
la corporation du Séminaire ^e
Nicolet *oiit V terrain en face fie
l'écrli». s'éteniîant de la nie de
iT. Jean Naud, né à Descham-
bault le 7 novembre 1801 ; fila
de François Naud et de Marift-
Angçlo Grésoire ; orlonnié le 11
juin 1836 ; chapelain à Saint-
Eoch do Québec ; 1827, vicaire
à Tirette ; 1829, mi^ionnaire à
NioKsijïuit ; 18^3, curé de SU-
Laurent : 1859. se retire et re-
çoit une news-ion, .îusqiu'à sa
m'^Tt. arrivée le 20 aofit 1889 ;
inhumé â St-Laiirent. Ile d'Or-
léans.
l'Enlisé à la rue de la Couronne.
Par k ekinse 11 d'; son mène tes-
tament. Mer Plr«isig l'~cup R M"!"
Bernard Claude Panet tout le rea-
fp du toriain de l'éelise (jandin de
Tévêdu^). Mai-i la corporation dtt
longtemps <
■ N"in-1«+ n-' rn*ta tibs
prsseiîsr
1 âe<:
ter-
DigitizcdbyGOOgle
M. Pierre Villeneuve, né à Oharlea-
bourK. le 20 mars li802, fils àte
Joaçfpii Villeneuve et de Marie
Bédard: ordonné le 19 août 1827;
chapelain à Saiufl-'odli ; 1S29,
vicaire à St-Joseali de Lévia ;
imt. curé de St-Polycarpe ;
lb34, die Berthior, Belleohasse ;
1657, Se St-Charks du même
comté ; décéda à l'Hôpital-Génâ-
ral. le "il août 1856 ; inhumô à
St-Charles.
raiin. et d'èe le 3 septembre 1829,
suivant le oontrat de vente passé
devant Mtre f>umculin, Marr Pa-
net en devenait propriétaire, de
sorte aue, en 1829, Msr Panet ss
aorte que, en 1820, Mgr Paiwet se
trouvait à son tour propriétaire
de tout le reste du .terrain de l'é-
clise (jardin de l'évêque) et 3a
l'avait été Mçr Plss^ie ^n 1816.
Dos ma.ins de Marr Panet, ces
deux terrains cassent à Mer Sî-
enay çoti suiîcesseQr, suïvant la
clause 5 du testament âe Mpr Pa-
nel, rcu devant Mtre Pariot, no-
taire, le 31 juillot i5^9-
Dans le No. 3 nous allons voir
comment Mfer Signay dispos» des
jdeux terrains sua^mentionnés,
3o Depuis le 17 mai Ibll, jus-
qu'au 26 septembre 1S39, m&ssieurs
J^ean Bélanger, Josepih, tSiagaé,
Joseph Gagnon et autres déjà nom-
uiés, sjndits dûment nommés par
lettres Patentes le 17 mai 1811 et
lerurs successeurs, furent les seuls
administrateurs, avec le concours
du révérend M. André Doucet, des
propriétés et biens d* l'église, _
On comprendra le travail gigan-
tesque qn'ont dû faire le rêvérendl
M. André Doucet et messieurs 'es
syndics sus-nommés, en se irappe-
lant que la première église de St-
Rocli, construite au prix de bien
des sacrifices, était détraite par
l'incendie du 17 dêctmbre 1816,
presqu'en même temps que la cons-
truction en était achevée, et que
le 17 avril de l'année suivante, sur
les ruines de l'ancienne église s'en
élevait une nouvelle qui ét'it aolen-
nelleuïent consacrée par Mjrr Jos.
Oct. Ple^îia. le 8 octobre ISia.
Mais voici une nouvelle ère de
Dro«rè9 qui va commencer pour
l'é«-l:se St-Roch.
Par décret d'érection en date dTi
26 septembre 1829, le fauboung St"
Roch est érigé cannoniqiiem.ent en
paroisse, et par proclamation du 9
octobre 1835, son existence civile
est reconnue.
Par une "Ordonnance" en -date
dn 26 septembre 1826, Mlgr Panet
décrète que messieurs les syndics
seront considéirés comme anciens
marguilîiers avec les mêmes droits
et privilèges, et jouiront, leur vie
dfurant. du banc appelé le "Banc
Syndical. "
Après l'érection civile de la pa-
roisse de St-Poch. l'administration
des biens dé l'Eglise passe à mes-
DigitizcdbyGOOgle
SI. Bciiiamin Desrochers, né à Ste-
Croix, le 24 novemhze 1805, fils
de Benjamin Desrochers et de
Fclicilé rtenierg ; ordioomé le 10
fûvTÎer 1828, dhapelain" à l'église
St-Bodh ; 1S29, vicaire à Ni^;o-
let : 1838, curé Ole Sflint-TJibain :
1835, dea Ebc-ulements ; 1836,
de Sa-TJibain ; 1S38. de Château-
Riuher ; 1843, de Sainto-Anme de
Beaupré ; 1649, se retire à Ste-
Croix. par causs de cécité ; dlé-
ccdé le 28 février 1884.
si«Tirs les curés et marguilliers d'e
la fabrique de Sti-Eoch, messieurs
les syndics Tenoiiçant aux droits
et privilèjîes qui leur appartenaient
de droit en vertu des Lettres Pa-
tentes de 1811.
Comraie je l'ai dit plus haut, en
1829, MtfT Siguay était le seul pro-
priétaire du "Jardin de l'Evêque"
et du terrain en face de l'église et
il resta en possession dte ces deux
terrains jusqu'en 1839, mais le 19 ^
décenïbre de cette année Mgr Sig- | Huit pouces français
nay consentit à la fabrique de St-
Roch deus actes de donation de la
plua haute ilmportanoe, devant)
Mtre A. Parent.
Je vous prie, monsieur le mar-
Kuillier. de me permettre d'attiTer
tout particnlièrement votre atten-
tion sur ces deux actea de donation
aui règlent, selon moi, en grande
nartie la question qui nous occupe
savoir : le terrain du couvent sans
compter qu'on j Ut encore d'autres
dispositions très intéressantes.
Par le prem:er acte de donation.
Mpr Signay donne à la fabriquede
St-Hoeh. représenté© par Messire
Zéphirin Charest. et messieurs les
trois marguilliers du Banc, Frs.
Gafînon, Jacques Normand et Ga-
briel Audet. lo Un lot de terrain
situé en la dite paroisse de St-
Roch, en front de l'Eglise et sépa- ■
ré d'icelle église par une rue de ■
trente pieds de largeur, dite rue de
l'iifliEe. contenant environ plua ou
moins, soixante dix-huit pieds de
longueur dans les alignements des
rues St-François et SO-Joseph._ à
prendre à l'alignement de la dite
me de l'Eglisie en gagnant l'ouest,
sur dix-neuf pîeda de largeur dans
la susdite rue de l'Eglise, le tout
est décrit comme faisant partie d'un
plan figuratif dressé par Mtre
A. Lame, arpenteur juré, en date
db quinse sepetmbre mil huit cent
trente-quatre ; le dit tarrain bcT-
né en profondeur au tei-rnin du
dit Bfigni^r donateur, le dit ter-
rain laissé vacant depuis quelques
années par le dit seigneur évêque
à l'usage des paroissiens. "
2o Un autre lot de teirnn situé
dans la susdite laroisse S;-Rcch.
consistant en 35 pied= 9 p-u^e»
français de front sur l'alismenieTit
de la rue Annf. à laiïuelle profon-
deur le dit terrain a trent«-huit
"'■«fl= anglais de larec. sur nue -pro-
fonàeur de <iiurrmi'f''-reuf me-'a
Va'isn'-
DigitizcdbyGOOgle
M. Alexis Mailloux, né à l'Ile aux
Couvres, le S janvier 1801. fils
de Amable M«iiloux et Thècle
LajoÎR ; ordonné le S8 mai 1825 ;
chapelain à Saint-R:«li ; 1829,
premier curé oie St-Ewli de Qué-
bec : 1833, de la Rivière du Loup
en Bas ; 1834. dire-teur d'u col/-
lèfie Ste-Aiwie ; 1835, curé de la
mémo paroisse ; 1838, vicaire-
géndral ; 1848, laisse la cure pour
prêcher la tempérance et va
combalttre le schisme aux Illi-
nois ; 1863, cu-é de Bonaventw
re ; 186i, prêche des retrailea
dans la province. Sa retire à St-
ilcnri de Lauzon, où il décède ]e
4 noiit 1877 ; inhum5 à l'Ue aux
■ 316 —
ment de la rue St-Fitinçoîs, ayant
vers le sud cinquante- trois pîeJâ
anfflais da profondeur, borné de-
vûQl vers l'eet à la due rue Anne,
par làtriiÈrs veis l'ouest à un ter-
rain restant à mon dit Seigneur
1 Evécrae, ainsi que vers le Sud, qui
1 est le '■ Grand Jarjin " aussi don-
né par act» de ce jour à la dite
I I''abrique par mon dit Seigneur-
Lv&que, et enfin joignant vers le
K-oni à la rue St-Frango.s, avec
ensemble la oha-pelle oessua cons-
truile, tel que le d-.t terraiiT est dé-
eiioié coQume faisant x>artie ti'un
pian figuratif, dresse par Mtre A<
Larue, arpenteur jure, à Québec, le
vingt novembre dernier, tel et ainsi
""- les dits, terrains sont aetuel-
Jcment, etc. CetlK préssjite dona-
tion est faite aux C'harïes, Clau-
ses p* cindîti"3na ■s'iivantes par ïa
a'iip 'Fabrique, savoir :
lo. Quant au premier terrain, il
servira <îe place publ'Qe pour la
commodité des paroi^iers de la
dite croisse St-Roch.
2o. Que les paroissiens susdits
de ia Banlieu. pourront aussi long-
temfs qu'ils appartic.ïd^:nt à la
cîte paroisèé, mettre sur la dite
r.iaçt',, li"urs ehtvaux tant en hiver
au'en été, cbaquie foi' qi>i'ils vien-
dront à I'ErIisb de S't-ïifeîi pour
quelque exercice de relîs'on, dan»
la semaine comm? les dimancbes.
3o. Qu'il ne sera érigé -aueun éd'i-
lîce àur la dite place.
4o. Que dans le cas ou la dite
Fabrifïue y ferait ^iéoaser quelques
Dil"- de bois de sciage pour l'usage
de l'Eîtlise, ces piJes serom't placées
à six nieds français de la li^jne qui
««•-are la dite place du terrain
dont elle fait Mitie jusqu'à ce jour
et qui appartient au dit Seigneur
Donateur.
K" Qu'en tout te«ip8 à peupélui-
to il 1' aura passage, entrée et sor-
p sur la dite plane nour commu-
iq.ner au terrain restant et ap-
DigitizcdbyGOOgle
ÎJkT Bernard Claude Panet, 2me
bienilaite'jr insirtne de. la naroiffie
die St-Roch de OuéUco.
partemant à mon dit Seigneur Do-
nateur.
60. Oue dans tout édifice qui par
la smite serait construit aur le dit
terrain restant fît appartemant à
mon d'it Seiimeur Donateur ; près
de la ligne ou sur la lijtne dfâ sé-
naralioiD, on y jouira touiourg du
droit de Tnie sur la dite D'ia«& pré-
sentement donnée, et ce nonobstant
toutes lois ii ce contraires,
7o Que dans le cas d'érection
d'une maison db Soeurs de la Con-
gréiration ou de toute autre insti-
tution, ou de tous autres édifices
qui en seraient les diépendanoes, ^
aur le terrain ou les terrains appar- j
tenant actuellement à mon dit aei- 1
eneur donateur, auprès de l'église 1
de St-Koch. il eera loisible aux en-
trepreneurs de déposer les maté-
riaux destinés à ces bâtisses sur la ,
dite place, néanmoins avec toutes j
les nrécautions convenables aux fins :
de n'en occuper Que ce qui sera 1
80 Que par la suite, il y a au-
près de l'église un éatblissement de
Soeurs de la CouRT^ation ou de
filîiea as quelque institut approuvé
par l'évcque diocésain, pour l'édu-
21
317 —
cation de» jeunes filles, la dite fa-
brique fournira aux dites institu-
trices une place dans l'éliae d© St-
Roch puur les J recevoir durant les
offices publics, avec leurs pension-
; naires, et que les dites Soeurs poui-
' ront être enterrées gratuitement
j dans la dite église autant que la
! disposition des cavÈS de la dite
I éelise le permettront alors."
Par le second acte de donation
; pasàé oomirae susdit, îe même jour
que le premier, 19 déœmbrei 1839,
j devant le même notaire A. A. Pa-
Irent, M«r Signay donne à la fa-
briqua de St-Rocb, représentée
comme susdit, savoir : Un certain
terrain situé en la paroisse St-
Rocb ae Quéibec, consistant en cent ■
dix pieds de front sur l'alitfnement
de la rue Anne, non compris
trent«-tinq pieds neuf pouces fran-
çais formant le front du terrain
sL-w>ndtnicnt donné par un autre
acte de donation de ce jour, sur le-
quel est bâtie U Chapelle, sur cent
uix-neuf pieds quatre pouces de
prufoitûeur sur l'alifinemont âe îa
rue St-ï"rani;ois, non compris qua-
rante-neuf pieds huit pouces fran-
çais formant la profondeur sur la
dile tue St-François dw susdit
lorrain où est bâtio la oïte cha-
pelle ; le dît terrain présentement
d'OJiné à asnt soixante neuf pieds
de front sur l'alignement de U rue
>St-Jose"h, le dit terrain borné em
fiont Eur la dite rue Anne. "•> "pro-
fondeur par le terrain de la dite
FaibrÎQue de St-Kcw^h. j-oienant d'un
côté vers le nord à la dite ru© St-
Framçois et d''autre côté vers le
i^'id par la dite rue St-Joseph, avec
ensemble les bâtisses dessus oon«-
truilc«, comme han-a-, rrmise, écu-
rie "t autres dépendances.
Cette donation est faite aux
cIijTcps, clauses et conditions sui-
vantes par la dite Fabrique, sa-
DigitizcdbyGOOgle
M. l'afebi DavJd Têtu. 2me curé de"
St-Roch de Québec. Ké à St-.Tho-
inaa, le 15 iuiUet 1807. fils aie
Jeun-iFrançois Têtu et de Mariei-
Oharlott* Bonaiifant ; ordonné le
1er novembre 1829 ; lei- vicaire
do St-Roch de Québec ; 1833.
oiiré de <yîtte uaroisse": 1839,eviré
ôe St-R&;h des Aulnefs. où il
■^Wl'e 'o 20 avril 1875. Mgr
Henrî T«tu a fait sa notice bîo-
crar.hi<!>iie. en 1898.
lo, A la oharse des dïoita sei-
(niiË^riaux si aucuns eont du8.
Zo. Do laisser jouir à perpétuité
paisibleineiit le dit -sieur Curé «o-
tuel et aea Buceesaeiirs, du terraEn
prûsentement donné avec toutes
ses dépendances, hauigar, .remise,
étarie et autres bâtisses.
5o. «îu'il ne sera éTi«é aucun ci-
metière sur le dit terrain, et au'il
n'en sera distrait aucune Twrtion.
même pour louage tempoPait* ou
rour toutes autres fine lucratives.
io. Qu'il ne sera construit sur
le à' terrain pr&entwnent donné
«M.uno maison ai ce n'est un pr««-
b.ylère _avec ses dépeQda;Qoeis, i
i'uaace des prétrea attachée au ser-
vice de la dite paroisse de St-Roeh.-
dans le cas où, pour l'avantage
ai'ir-'uel lîe la dite paroisse, 1©
presbytère actuel serait ôéplaoé.
5o. Que si l'Evôgue de Québec ou
son ooadjuteur. en conformité it
l'ficte d'accWiid passé entre l^urs
prédécesseurs Evéques pt les Syn-
dics de l'Efirlise de St-Roch, le 25
sectembre 1829, et dûment aoeeT>t«
et reconnu par h d't- F-br'-'in
suivant acte v&saé devant Gau-
vreau. notaire, le 14 octobre 1S39,
vena''*- occuoer la^ aippar^ements
désignés à l'usage deo tl'its Svêaues
d»-"i le wi^slwtÈro oui serait coik-
truit pour r^mTvl'c^r celui d'au-
l'ovrdTinî. le dit Evêaue occupant
'pF, dits appartements pourra faire
locer son cheval et ses voitures
dans l'>s bâtiinents oonstmits dans
la cour Al Ouré.
6o. Enfin que la dite Fabrique
de St-Roch. à commencer l'an pro-
chain, que l'on onmirtera 1840, sera
ohararée pendant vinot pus consé-
cutifs de faire célébrer deux mes-
ses basses, dans la seconde semaine
du carême, Txmr feu Uirr Pleasie
et feu Min- Bernard Claude Pauet,
eu leur vivant Evôaues de Québec,
et ce en reconnaissance des bien-
faits siamalés oue la dite paroisse
de Rt-Roich a éprouvés de la part
de ces deux prélats.
Ce dernier acte compflète les ti-
tres de propriété àhi terrain de
l'étrlise, et pour me réanmer, îe di-
rai que la f abriîciue- possà^ le ter-
rain en fece de l'élise, en verta
du premier acte d^ donation sus-
altê de Mgr SiiAïay, ainsi aue le
terrain de la chapelTe : le " Grand
Jardin ", en vertu de l'acte de do-
natijon 'ensecoïKl lieu citAide MlpT
SiGmiav, et tout le r«ste tlhi terrain
sur une partie duquel s'élève l'êglî-
DigitizcdbyGOOgle
L'hon. .iuee Olivier Perrault, pac-
rain de la première clochô 'de St-
Rocli. lui fut bi'nite àan& Péfflise
de môtel-Die'j, en septembre
1818, par Mer Pleasis. La mar-
ralnft était dame Marîe-Iiouîse
FleiiTT d'Ed^bambault, épouse de.
l'hen, Antoine-Louia Judiereau
Dnoichesnay. La cl-othe avait le
nom de Marie -Olivette.
se, en vertu de l'acte d© don du
SeigTieut Mure, à la date du 11
mai 1811.
Tous ces actea, de même qtie les
huit contrats d'achat par M^ Pies-
sis, et pluaîeuia notes et plans figu-
ratifs oonoernant œs terrains, sont
parfaitement conservés dians la
voûte de réalise. !
Après avoir établi par les actes ^
suscités qu'en 1839, Mgr Signay ^
est encore Te seul propriétaire de]
tout le terrain en face dte l'éc-lise.
et que le 19 décembre 1839, il en
distrait une pa.rtie de aoîxante-
dix pieds de kne; sur les rues Saint-
Joseph et Saint-Franeois, sur cent
■d^x-reuf pieds de larire sur la rue
die l'I^îise, qu'il donne à la Fabri-
de donation de cette partie dEiatiai-
te. Après avoir étftÛi encore que
Idjsr Siguay reste propriétaire de
la partie du terrain à partir des
soixante dix-huit pieds donnés à la
JE^hriqiue, jusqu'à la rue die la Cou-
ronme, puisqu'il est dit dans l'acte
de donation en premier lieu cité
que les soixante dix-buit pieds don-
nés à la Fabrique, sont bornés en
profondeur '{c'est - à-Sll;re ■vera
1 ouest") au terrain d-u dit seigneur
donateur," il semble qu'il serait
bien temps de dire en faveur do
qui Mbt Sitmay a disposé diu reste
de son terrain, c'est-à-dïre de tout
le terrain comiplètement occupé au^
jourdTiui par l'aninien couvent et
ate TOpendances.
Je dois vous dire aussi qjue je
me réjouis beaucoup d'avoir eu
l'oocBsion de faire ces recherches,
parce que en les faisant, j'ai puisé
des connaissances e.t des renseigne-
ments qui me seront toujours trèa.
utiles icomme notaire de la Fabri-
que. De rlu3 ça été aussi une hffor
reuse occasion de mettre ife nou-
^i\u en oràK les archives de la
Fabrique.
A ee sujet je vous prie, monsietur
.e marguiilter. do vouloir bien pré-
senter en mon nom à Monsieur le
Oure. me» remerciements respec-
tueux pour m'avoir aîdi^ pendant
uns longue soirée à revoir et ela»-
jiifi^ tous les titres et papiers de
la .tabr-Que et à les mettre en par-
fait ordlre. i
Le tout humMemie.nt soumis.
J'ai l'honneur d'être., monsieur.
Votre respectueux et
déroué serviteur,
CHS. GEETJIER,
K. P.
.dbyGOOgIC
Voici la pToelamation doimaut
les limites de la paroisse die Saint-
Jtoài. dénianbiiee de NotiefI>snie,
d'après le décret oanoniQue de Mgr
Bernard-Claude Panet, en date du
26 eeptembre 1829. (Deschamps : —
Municipalités et paroisses, p. 10310
M.uiiicipaJité de St-Rooh
de Québec.
Proclamation du 9 octolwei 1835.
La paroisse de Stt-Eocli, qui est
borate au nomi-est par lea paK»8-|
se» lie Qulitec et de Beaviport, de- 1
vra comprendre tout le terrain qui '
est entre la ligne eudl de la rue St-
Valier et la <^me du coteau Sainte- ■
Geneviève, à commencer au bout '
nord-est dé la propriété des héri- 1
tiers de Jean BifltodeaTi, en ooiitî-|
nuant vers le sudreet jusqu'au point ;
aui rencontrera la litiae sud-oueat
de la rue St-Rooh. de là, en sui-
vant la dite liffne endKraeet de la
rue St-Eoch jusqu'à la dite rive
nord-ouest de la rivière St-Ohar-
lea ; et de là, en continuant sur la
rive nord'-oueet jusqu'à la ligne pa-
roissifje de Beauport ou la li^fne
àe la banlieue, comprendira tous les
établissements qui existent aiCtuel-
lement ou qui pourraient par la
suite se former sur la dite rive
josqu'ai) chenal le plus voisin
d'ioelle ; vers le nord-ouest, partie
aux paroisses de Beauport, Ohar-
lesbourg et Saint^imbroise ; vers
le 8ud-oue?t, partie à la ligne pa-
roissiale de l'Andennë-LoTette, et
partie à celle de Ste-Foye ; par le
sud-est. partie par la paToiseo de
Bte-Foye à partir de la lî^ne pa-
roissialte de l'Ancienne -!Loret te,
jusqu'à la rencontre de la ligne de
la banlieue au baa dtu coteau Ste-
Geueviève. et dé ce point en oonti>-
nuant au bas du dit coteau Ste-Ge-
neviève, jusqu'au pied die la côte
d'Abraham ; et de là, cMitinuanf
la rampe nord de la côte d'Abra-
ham jusqu'à la propriété de FraJi-
£ois-Xavier Rhéaume, en ligne an
niveau nordlest de la nie Sainte-
Geneviève au faubourg Saint- Jean;
■contimiant au nord - est de l'a
maiecœ. du dit François Xavier
Eiiéaume. en suivant la <dmie
du coteau Sain te- Geneviève, jus-
qu'au point qui rencontrera la H"
eue sud-ouest de la rue Saint-
Roch ci-dessus mentionnée ;_ ren-
fermant de plus dans la dite pW"-
roisse de St-Koch les maisons «m
habitations de Augustin. Cantin et
de madiemoiselle Josephte Parent
et autres, lesquelles maisons ont
issue sur la rue ou rampe ou côte
d'Abraham, ainaj qnje ceiles q.ui se^
raient construites par la suite au
nord die la dite rue ou rampe ou
côte d'Abraham, iosqu'A propriété
du dit Fnangois-Xavier Béaume,
exclusivement ; séparant néaiunoina
de la dite paroisse de St-Eoch de
Québec les bâtiinents et «n>oeintes
<ie l 'Hôpital-Général et dépendamcea
dont l'^iee a été érigée en parois-
se l'an mil sept cent vingt et un,
SQus le titre de Notre-Dame des
AxiKes, pour le dit Hôpital-Général
seulement ; leaquelles dites limites
et bornes dfe la dite paroisse s©
trouvent plus amplement décrites
au plan dressé par Maître A. Lal-
rue, en date du dis-huit juillet mil
huit loent trente-cinq, et à la des-
oription die la ligne limitrophe de
la dite paro'ïse par Mtie A. I^rue,
en date du vingt et un juillet mil
huit cent trente- cinq, lesquels plan
et description les commissaires ont
annexée à leur procès-verbal et rap-
port de leurs procédures, et sont
filés au bureau du secrétaire de
Notre province, ou en lee exaitni-
nant l'on y verra le tout anyple-
ment décrit.
Les limites de la paroisse restè-
rent lea mêmes jusqu'en 1867, êpo-
Que de l'érection de la paxoisse de
St-Sauveur. La limite qui e¶it
les deux parois-es était la rue Si"
Ours,
DigitizcdbyGOOgle
M. Philippe Biunct, 1er saoriâtain
aie. Sb-Roch, amèa Li séparation
de la paroisse d'avec NWre-tDame
<!e Québec en 1829. Il a été 45
ans dans cette charge, il eat li-V
oôd'û ch«z son fils. Philcmon. le )
12 novembre lSi)8. à*» de 93 ans. |
Il y a eu un M, P. Bezi^au qui a ;
rempli cette charae avant 1828. •
1-63 villageB Stadacona et Limoi- I
lou situés au nord! de la petite ri- !
viène St-Charles, furent détachéa |
de St-Koch en 1896, et la paroisse
Jacques-Cartier en 1901. On parle ;
d'une nouv^lte paroisse au «Palais. ;
Monseistneur l'arohevêque et Son ;
HorurueuT le maire, ont fehangé une
correspondance k ce suo'et pouir le
terrain de l'église, et la limite dej
la nouvelle paroisse, serait la rue |
Grant. Annonrd'hui lea présentes !
limites de la paroisse St-Itoch sont |
bornées à la r«e Dorchester, qui sa- ,
pax" !■> "Vacherie" des terrains 1
de l'Hôtel-Dieu et de la tannerie'
de M. Zotiçpie Turgeon, aux la ruô
AraKo qui
eet dans St-Koch.
Listes des marguilliers de 1« pa-
roisse de
Saint-Eocb de 1829 à
1003 (i) :
1829-M.
Ignace Lega.é.
1630— M.
Joee[A Gaiboury.
1831— M.
André Lacroix
1832-M
Pierre (iagnon.
1833— M
F. X. Paradis.
183^M,
Jean Gnillet-Touran-
ireau.
1835— M.
Lcuis Lei.5eTc.
1836— M
Charles Lemieux.
ia37-M.
Piene Laibeige.
1S38— M.
P. F. Julien.
1839-M.
F. X. Gasnen
1840— M.
Jacques Normand.
184a-M
Gabriel Lapointe.
1842~M.
Jean Guérard.
1843— M
O. Thos dît Bigaouette.
1844 IM'.
F. Lafleur.
1845— M
Pierre Huot.
1S46— M
Pierre Allard.
1847— M
Charles Touchette.
1848— M.
Prudent Vallée.
1849— M
Théophile St-Jèan.
ISSfr-M
Pierre Prévost, S. P.
1851— M.
Eéné Pelchat.
1852— M.
Pierre M. Paquet.
1S53-M.
Charles Lortie.
1S54— 11
Henri PlamondoD. '
1855— M.
Isaac Dorion.
1856— M.
Pierre Valin.
1857— M.
Edouard' Lemieys,
1S58-M.
Edonaro Trahi.n.
1859— M.
Itraace Pneal.
1860—11.
Cha-les St-Michd.
1861— M.
J. N^hitt (résigné).
1861— M
Félix Laroie.
1802— M.
E'Jouard "^loisan.
1860— M.
AmbroJse Leclerc.
(i) Cette liste d'e MarsuilHers
de St-EocE m'a ete" donnée par M.
Zotique Turipeon, ancien marguil-
lier et représentant une dtes plus
anciennes maisons de marchanfi-
tanneur de St-Roch. L'année qui
pi"êcÉde le nom du marfruillier est
celle du niarguillicr en charge.
DigitizcdbyGOOgle
M. GeoTffe
Pelletier. 2me aacns-
tain de St-R.-:., décédé U- H avril |
1900
at,p
3 30 ans de scrvioe.
1S64— M.
AraablR Bélanger, N.P.
186Ô-
-M.
Edouard Angers.
1866— il.
Françûi: Kerouac.
1S67-
-ai.
Olivier Vocells.
lSC8-3t.
Eie Turteon.
1S89-
-M.
F. K. Gi«Braa.
ISTO-
-M,
I.o-iis Falardcau.
isri-
-M.
Elie Martineaii.
1S72--
-M.
Théophile Hud'on.
I*Ï3-
-M.
Honoré Polîquîn.
Ï.874— M
Norbert Oeimain.
1875-
-il
Praiigoia T^aflamme.
1878-iL
Anselme Marmen.
1877-
-M.
Jos. Ort. LaberRc.
1878— M
Maurice HJareoux.
1S79-
-il.
Beniamin Rri-'s r.i
ISSO— M
Isidore Samson.
1881-
-M.
Jacfnies Marcotte.
1882
-M
J. Bte Alhpd.
1883-
-M.
Alexis KhéaTime.
1884-
-M.
P. V. Valin.
1885— ir.
P. F. Khéiume.
1886-
-.il
Désiré Guay.
1887-
-M.
'\iiEriiste Libères.
1888-
-M.
î^rrre Pi'ê-sré
AL George Ouellet, Bme sacriataîn.
de St-Rofli facmeO. depuis 1893.
E faut espérer que son règne sera
aussi lojia luo wui du; premier.
1689 — M. Joseph Ilosa.
1890— M. Eu'Sèbe Penaud'.
1S91— M. Joseph Picard.
1892— M. George Lavoie.
1893 — M. Joseph Gauthier.
1894— M. Joseph Oharest.
189.5— M. Ls. Joseph M^athieu.
1896 — yS. Charles Broohu.
1897— M. EuKène Biais.
1898 — ^M. François Labreoque.
1S9t— M. Fr^, Berrouard.
laOO^M. Zolî-que Tunçeon,
1901— M. Elwar La^^e-jre. M. D.
1902— M. Kapaléon Barbeau.
1903 — -M. Napoléon Drouin.
M. Charles Eivarîn.
M. Etienne Paradis.
M. Jeseph Huard a été remplfloê
lois de la oréation Ss la paroisao
Tacques-Cartiçr par M. Napoléon
Blouin.
.dbyGOOgIC
LA CHAPELLE DES OATHE CIIISÎtES OU LA CHAPELLE
DBS MOKTS, 183-t A 1903.
,dbi Google
Bâtie so-us le rdcne de Marr Si-
(tnaï virs 1S34, sur un terrain qui
iui aDpartenah. J'aisant le coin des
luea Sn-Francois et Ste-A'nne,
Monseijmeur fit àurri iÎti terrain et
de la chneH*» 1 la Fabriaue. rpi>ré-
Bent4epaTM. Gharest, en 1839. Cet-
te cbapfillii a ttS démolie «u mois
de .iuiû do iefte année (1903).
C'était dans estte chapelle qu'on
Eîlait déuoser les con»s avant li sô-
.puîture, comme cela se pfatique
encore ênr.s p'nsienjrs paroîs'^s à
la canipaRTi'î. T.e elergé. précÉd-é de
la croix, va faire la kvée du corps
à la pîiapelle. Cette coutunie a wssé
d'exist«ï à St-Eoob du temps de M.
le cur6 Bélanjrer. A l'époque où M,
liailloux était cure, en 1830, la
Fabrique avait loué une maison
pour y recevoir les corps avant la
construction de la chapelle.
On sait que M. Pierre MareoMx,
alors maître-ehantr« à St-Roch,
avait une tràg forte et helle voix
oui faisait envie à tous ceux qui
l'entenaaient. Or. un .iour Que l'on
ffli-sait la iCTée du corps à la cha-
pelle des morts, un M. Trépanier,
du Château, qui, lui aussi, avait
une voix forte, vînt se mesure
avec M. Marcoux à cette cérémt,
nre._ -nf était présida -par M. l'abbé
David Goa^elin, nlors vicaire de la
paroisse. Ils partirent en êlhantant
sur "- ton ordinaire les morceaux
d'usage, lorsque tout à coup îl;
mirent à élever la voix à un tel
point "ue. pour s'enterrer 1'
tre. ils en étaient rendus à crier à
pleine tête. Ce snectade était si
drôle que tout le monde se ramassa
«ur le parcours ; on se mettait le
mez aux fenêtres. M. Gosselin, qui
était rousre comme un coq-dana si
ohane noire, voulant à tout prix
sisser cette scène (irot«s<jue.
profita de la première ocmsiori qui
ie présenta pour enlever le livre
des mains des chantres.
!NouH lisons dans sa notice tno-
Kraphique, par M. P. G, Huot, 1«
nasBaee suivant : le rér. 1IL Cha-
rest A{q)elé à remplacer M. Têtn.
ôlevint ainsi curé dû St-Rodi, en
1S30
" Un ami auquel il fit de suite
paît de son acce^itation, ne put
s'empêcher die lui dire :
"Après cette expérience gue
vous avez aicquiae du caractère de
la DODuliation. ne craiginez-voua paa
d'avoir ft voua repentir du terriMe
fardeau dont vous chargrcz vos
épaules. Personnellement j'en suî»
heureux, mais mes sympathies me
portent avant tout i penser à votre
hien être et à repos. "
Le rév. M. Charest lui réiwndît
en souriant :
" Je vous remercie de votre ami-
tié. ma"ia ne vais vous étonner ; si
mon évêque ne m'avait pas sponta-
nément nrié dfflcoepteir cette oure,
ie l'aurais supplié dé me l'aocorifer.
Je vais vou« paraître étrange, peut-
être, mais j'aime ces vaillants ou-
vriers de St-Eocli, dont la "tête
est ai près du bonnet " ; j'aime le»
Kens passionnés, pour tout dire,
commi! ils le «ont en partie, mais
ne mêlerai à leur passion un peu
de ma patience qui, malheur-euse-
ment. n'est pas bien considérable
et cette chimie prCfîaîra un com-
posé qui fera merveille. La passion
no va pas sans le coeur, c'est-à-
dire la générosité et le dévouement,
et c'est ce nu'îl faut à mes pron'ats
dont îe vous entretien'iJrai quelque
jour. "
""nien Ip veutilf, fît l'ami !
" Tlieu l'a voulu.
"En p'enont w)**«=sion tfe la
■■nre de St -Eoch, M. Charest oon-
nnianait ]/• caractère du peurnle, et
Bvn't pn apprécier ce oui l"î man-
"■.T'o't. n n^nit _POT»nrig l'oenrre
^u'îl Inî fallnîf- fnnder nour déve-
■r-rmai- en moralité et assurer son
DigitizcdbyGOOgle
H. l'abbé Zépbirm Ctaiest. 3e
curé dte St-Boch. de 1839 à 18T6.
Né à Ste-Anne de la Pérade. !e 3J
février 1813, fils d'Antffine Cbarest
et dfi Marie-Anne Marchand ; or-
dlonné à Québec, le 11 décembre
1836 : vicaira à St-Konh de Qué-
bec ; 1839. curé de la paroisse oà
il est dêcédlé le 1 décembre 1876..
M. Cbarest, a ouiasaiimient contri-
bué à la f instruction dea êg'lises
de St-Roeh, de St-Sauvenr et de l'é-
tlise Jacauea-Cartier. ■ Il a aiisaî
hàti le vaste établissement des
.Soeurs de la Cangrégation de St-
Eoch.
.dbyGoosIe
(1) Eglise de St-Eoch actuelle,
"La paroisse de St-Hodh, dfe
183B, n'était pas ce qu'elle est de-
Tenuo aujourd'hui. H reste eucore
«n granxi nombre des hommea vi-
Tantg à cette heure qui ont gardé
le souvenir ds cette époque, de &e3
moeurs, de ses coutumes et deg li-
mites étroites de ce faubourg.
" St-Roch comptait alors à peine
9,000 personnes groupéea dana b&
partie Est et Sud. Tout ce terrain
qu'on ai»pelle Ja vacherie, ancienne
(1) M. Joihn Mîinn, constniicteur
Ae bâtiments, d^nna £500 à M.
Charest Twur la restauration de
l'éfflfae.
I terre des Jésuites, à partir de la
j rue de la Couronne et allant vers
I i'Ouest, était habité par un petit
nombre do familles d'ouvriera «n-
lement. L'herbe croissait partout
en cet enliîroit et la grenouille y
tenait eonoert la nuit. St-Saaveur
n'était qu'un va«^ champ où lo
chasseur allait tirer la bôcasainie
et se désaltérait au retour à deux
hôtels isolés, que l'on appelait I*
Maison Bleue et Ta Maison Rouge,
eniouia auiourdfhui au milieu de
centaines de résideiwes.
"Itfiais la construction 3e naT'-
res, proiïressant et prenant dé pins
vaste» proportions dana St-Boch,
DigitizcdbyGOOgle
Status do St-Koch, qui fut sauvée
de rinûendie du couvent' das Ré-
colleta, en lfr96, par le Frère
Louis.' Il en fit don a la paroisse
de St-Eoeh et nous La voyons em-
oore dan-s la prtmière sacristie.
commençait à mamiuer des bras né'
oeasaires et oflrait, «u conséquence,
un champ de travail, dont les fils
de cultivateurs et les cultivateurs
eiLx-mém&s, dfes environs de Qué-
bec, voulurent profiter en venant
résider dans cette paroisse et en
aiynnenter rapidemem la i>opula-
tion.
"'Ceitte population, connposé
^ors en graiide partie d'ouvr^ersl
travaillant en plein air, dans les
chantiers de construction, soumis
â un travail ©on si dé patte, garant
de bons prix généralement, était
rude, ignorant* et généreuse. Son
intelliKence presqu' inoccupée^ lais-
eaît un libre cliamp à sa violence
et aux désordres qui en sont les
coïKéciueooes. Elle mettait son or-
irueî] dans sa force physique et son
conrage.
" Les écoles pour les enfants
étaient rares et insuffisantes soufi
plufiieur raipports. On en comptait
a&ux pour les Rdrcon$ et une o-u
deux pour les tiilt*. Le r
o<diers des deux sexes :
pas, autant Q'uei.otre r
est fidèle, dépasser trois cents Sent
la plupart, sous le rapport de l'é-
ducation, sortaie.ii ta: l'école ooni-
me ils y étaient entrés sans aucune
notion élémentaire. Le programme
d'étude était pâle, à peu près nul,
et la discipline c&nsietait pour 1«3
élèves à torturer l'caprit de l'insti-
tuteur et à s'en rendre maître.
" Ces enfants he pr¶ient
ainsi à entrer dans la vie en eon-
aervant leur ignei^uce primitive,
et en développant 'es mauvaises
passions de la nature.
" Parmi ces enfants, il s'en trou-
vait quelques-uns, mieux doués, qui
pouvaient, jtrâce à l'aisance de leur
famille, continuer leurs études au
Séminaire de Québec, mais cette
maison de haute éducation ne pou-
vait en rien convenir à la position
i et au besoin de la généra'ité des en.
I fants pauvres de St-Eoch. En pré-
pence dte cet ttat de choses, le de-
voir du révérend M. Charest était
tout tra^é et son pl«n tout fait.
Fonder des maisons d'éducation
cour les filles et les gerçons dont
renseignement serait approprié si
l'état du peuple, à ses ressources
comme à son avenir. Soulever un
coin du voile qui couvrait les jeu-
nes intelliirences, y faire pénétrer
la lumière nécessaire pour donner à
l'enfant des moyens nouveaux
d'existence et le mettre sur un pied
d'épalité avec les autres enfants
des races liifférentea, avec lesquels
il devait être mêlé plus tard, dans
la vie et les affaires. C'est un pro-
iet dijoie de charité et de son dé-
vouempnt pour la population de
St-Roch. qu'il mit de suite à exé-
cution, en faisant appel au patrîo-
DigitizcdbyGOOgle
Eglise de St-Sauveur, succursale à'c l'église de St-Roch. de 1S53 &
1866, bât;« par la fab.-ique de St- ïtcaeh et le curé Ohaiest, eUe fut
ina-uKurée le 29 j'uili 1853 par M. Pierre-Léon. Lahaye, vicaire de
St-Rodi. .
tisme et à la générosité du peuple,
" Cet aupel fut entendru.
" Depuis trois ou quatre ans
Ou'il était curé âe St-Eioah, le peu-
ple s'était pris à l'aiimer comme ce
ueuple i>eut aimer et haïr, avec tïo-
lence. U avait vu œ pasteur hum-
ble et bon. toujours wtwupé, habile
adininistrateur, attentif, d'une
piété si naturelle et si simple ; il
l'avait vu. surtout d'une charâté si
erande. de tous lea jours, de toutes
les heures, une eharité de Si Vin-
cent de Paul, dannant son argent
ef. â défaut ^-aa^genit, le premier
objet à sa portée, son manteau, aeB
bnftes. son chapeau le plus neuf :
vidant sa commode, ne gapJant
pour lui au? des hardcs usés ou'il
aurait eu honte d'offrir à un indS-
,dbi Google
Première iréaid«noe ^ ER. PP. Oblata. lora de leur arrivée à St-
Sauveup, Ai 23 octobre 1853 â 1856.
Cette maison a Sirvi' de couvent aux Soeurs de la Oo*i(rrégati<«i
pour les classes des uetites filles, de 18S6 à 1861, et d'éoole pour 1^
jïarooiia, tenue par les Frères, <fe 1861 à 1884 ; elle étiit située au
coin des rues Boisseau et d'e la Snlle. _ ■ ;
.dbyGoosIe
Rçnt, et avec cela iw donnant ja-
maie à un lionune pauvre en la pré-
sence d'une autre personne, le ru-
doyant même au contraire en le rft-
conduiMnt, mais arrivé à la porte,
lui mettant saaM comipter, une aur
mône dans la main, une aumône
princière, «elle-là. afin d'atténuer
la rudesse Aa refus momentané. H
cachait sa charité, comme l'avare,
" Bref, ce peuple qui ae prend
à toutes les (rrandes vertus, avait
trouvé un curé selon son coEuret
réponJdit à son appel de oonstaruire
un vaarte oouveat pour les filles.
" J^ oouveut de U Congrégation
fut ;bâti en 1843 ; ce fut la premiè-
re maiison d'éduoatiton, marquée aux
son i>roKrainme de bâtisses. H
contribua lareemetut de son antent
à cette construction et il obtint de
la maÎBon-mère de Montréal, Id'ea
îjietitiuitrices néœasairea au service
de cette école.
" Dana les première» années, ce
couvent compta environ 350 élè-
ves ; il eu compte mille aujour-
d'hui,
" L'édbcation qu'<m y donne est
admirablement caWlée pour for-
mer le caractère, développer ka ta-
lents et idlonner à la société des
femmes simples, vertueuses et ins-
truites.
" Ce couvent était son asile de
prédilection, l'objet de sa aolliciitu-
de, le refuge où son esprit trou-
vait le calme et le repos. Sa cba-
lité y rencontrait un vaste champ
aussi. Le nombre d'élèvcg pension-
naires et autres dont il a payé les
frais d'é/^Tiication, dans ce couvent,
dépasse l'imajïination. maïs ûàè\e
à ses habitudes de ^-haribé, i] cher-
chait à jeter un voile impénétrable
sur SCS dons. Les seules retÎKien-
sea aiipérieures de cette institution
ont yû ei saVoiV oueloue chose,
maïs ses livres de compte qui nous
indiquent ses épargnes, nous dé-
voilent encore mieux l'a grandeur
de «a cbarité.
" Il s'étaX eonatitué le chape-
lain de ce couvent, dans lequel il
avait fait élever ime fraîche eha-
pelle. Il n'a ce^sé, depuis ce temps
jusqu'à l'£[poque où la maladie l'en
a rendu inciapable, de s'y rendre
poux dire la messe basse, â kquielle
assilstait la cwnmunauté.
" Cette ooustruoticn du couvent
avait épuisé ses res^ourcae, et ne
voulant pas abuser de la générosi-
té ^^es fidèles qui l'avaient aidé, il
avait remis à une année subsè-
quente. mais prochaine, la cona-
tnuiotion d'une vaste maisou d'éoolQ
pour les garçons. Il tenait forte-
ment et avant tout, à uirendre en
ses mains et sous son regard de
père, l'avenir de la génération, nou-
velle, à l'initier à la vie de l'intel-
liirence, à la foi, et à la nréDarer
pour un erfieiiîTiem«it saini et sé-
rieux, à tenit une position respe.1-
téP Hs"» l'avenir.
" L'année 1845 était commencée.
TTn désastre allait, comme la fou-
dre, frapper cette popiilation d'ou-
vriers et d'industriels de toutes
aortes et suspen*3te, pour un tempe,
les projets du révérend M. Chaireet.
I* 28 mail au soir, les deux tiera
des maisons de cette paroisse
étaient rédn'tes en cendres. Com-
mencé à milcni et terminé à 6 heu-
res p. m., l'încendile avait ainsi,
dans une duréo de «ix heures, cour
sumé des rropriétés de la valeuir de
centaines IJe mille piastres, l'épar-
gne du riche et du pauvre, «oguis
i>ar de loncnjes et pénîfcles années
de travail. L'&rlise de St-Eoich fut
détruite, maïs le bon ouré dut prier
Dieu avec tant lie ferveur que le
couvent, sa maison, i^e 0rédileotik>n.
nuoirhuo entnurâ d'ut* cer^ile de
flammes, m^nar^ â^p tous cnféa de
maisons emhrii.sées. Testa debout et
intnf.t. Pendant plusieurs diman-
DigitizcdbyGOOgle
Efflîse de la congréRation de St- Kocb, bâtie par 1
■ de St-Roch et il. le curé Cha rest. IiiauRurée
1853 par M. C. F, Cazeau, Vicai re Général.
i cojiKTéïanisteB
3 11 Bcptembra
chcd subséquents, il servit d'^llae
aux fidèles.
' " C'était une catastroiilie impré-
vue, un .iour de ruine è, abattre les
coeurs le» mieux pKéfparês.
" Un curé en ces temps de lar-
mr- souffre des peinea d'e chacun'
la douleur 3u troupeau tomfoé sui
son ooeur, car chacun est son^n-
fant. Les fidèles sont sa famille, il
n'en a pas d'autre.
" Mais le ouré de St-Roch avail
le ooeur haut et ferme ; il n'était
pas prêtre pour pleurer sur la rui-
ne des biens d'e" ce monde, il était
l'homme de l'action énergique et
rapide, il avait dans son ooemr sin-
cère la résiffaation de Job aux vo-
lontés du Seigneur, mais il avait
auâsi et par dessus tout, l'espoir
d'ans le Dieu aui relève, édifie et
coneolfe
" Dans uno assemblée des ci-
tovensdeSt-Eooh qui eut lieu quel-
ques joura après cet incendie. Va
cui© Oharest tWmîna une allocu-
tion par cea .paroles caractérîsti-
gués :
" Je plaina vos aouffraiidee qui
sont Krandes. mata c'est Dieu qui
l'a voulu, sans doute, pour nous
faire meilleur?, nous purifitr et
nous rendre prudents. Que aa vo-
lonté soîl faite.
DigitizcdbyGOOgle
il. Vahhé P. Lk lab:ayc, 1er àeBaev
vant à6 i'églîae St-Benveur, en
, 1853.
" Mais, mes amis, si la réaîgna-
tion est néceesaire, le coupage ne
l'est pas moins et àe ces deux qua-
lités, je TOUS l'avouerai je préfère
la vaillance. Cet inceniïie, dans
mou opinion, est un mal pour ur
bien, vous avez les sympathies du
monde dajis votre infortune, vous
allez être secourus abOtidamment.
e travail aussi va devenir plus
a^tif et mieux rétribué. Vos mai-
sons construites en bois, sont con-
sumées, vous lall'ez bâtir àes mai-
sons en nierre et en briques. Vous
y eaffuerez en sécurité, en confort
en valeur. Je vous ai touicnrs con-
sidéré comme des homme« d'ur
courage à toute épreuve, pieux et
braves. Eeetez ÉnerRiqueis et labo-
rieux, et vous êtes assurés <i'e vain-
cre la mauvaise fortune. Pour moi
ie vais commencer â bâtir mon
celi.cp oui rst au*^! lt> vôtre, et je
nroËtprai de la cirwmfttanwî iIp ce*
incendie Dour l'agran-àîr ; B-ins l\ii.
'r:^
E. Père Ferdinanldi Greiuier, O. M.
T., 2me desservant de l'éfflise de
St-Sauveur, du 23 octobre 1858
et remplaça M. Labaye.
ie n'eu aurais peut-être pas eu la
pt,nȎo, encore moins l'occasion.
Je l'en remercie, sans cranpter <xue
je vais faire construire un pres-
bytère logeable, cette fois. J'aime
à bâtir..." ^
L'éneroie revint au citoyen» er
présence du oourajîe et dfe la gaie-
té apparent© du rév. M. le cuxé.
Feu à peu, les maisons furemt
construites. L'église et le (presby-
tère coûtèrent des sommes «onsi-
ciôrables, prises en grande partie
âur o-f revenus, mais il avait eu
le temps aijssi de se faire d«« amis
Sdèles et riches, tfens de sûrs con-
seils aussi dans ses plana et ses
travaux, qui l'admiraient et l'ai-
daient de nièiae, générosité dont
1 usait lav'cc d'élicatesee, sana troF
e gêner, toutefois^ lorsqu'il s'agis-
ait d'améliorer son église, de dé-
elopper l'éducation et de soulagei
" Notre tâebe se born» nriainte-
■ DigitizcdbyGOOgle
FONTS BAPTISMAUX DE LA PAROISSE iST-ROCH.
■ naTit. en partie, à dire la date û'eî
diverses fondations et oonstruc-
tio"- l'Eelises, de Couvents et
tTEcclea faites par le Eév. curé
■ Ohanest dans lea paroisses de St-
Hooh et St-SftUTenr.
"Do l'année- 1«46 à 1854. les pro-
grès de Sl--Eocli furent énonn«fi
dans la partie de cette paroisse,
.située dans les limites de la cité ;
ou nV l'oyait plus de champs cou-
verts d'herbes hautes, mais àe p«>-
pxettea et confortables denieurfcs.
îîeaucoup 'de personnes s'y troii-
VRUt même à l'étroit avaient pro-
fité âf la vente des lots d'à terrain
bâtir par l'Hôpital Gténéral et
ff-u M. Boisseau, pour a'établiT
u'uiip manière permanente dans la
lianlieiio où s;e trouve St-Sauveur.
"Cp (Troupe de citoyens pea 2
ppu Bft fiTOasit et forma bientôt imô
Dowdation assez oon&]<îéraU)e pour
attirer l'attention toujoura éveillée
du fluré SUT les besoins <te cette
partip db son troupeau.
" Uéloifluement où leei citoy«ns
d© Rt-Sauv«UT 90 trouvaient diea
IriftuY dln l¥p:lige et dé l'école, oona-
tituait un mal auquel il était vé-
oeaaninp de remédier .
" Le curé résolut, en ci>iwéquence>
.dbyGOOgIC
LE FRERE AFHR.VATES.
Ancien directeur.
de faire construire (
n. cet endroit
sui uii emplacement imm&nse dû
à la swtiérositô àa propriétaire M-
Boîsaeau, une église à laquelle il
donna *îe vastes proportions, en vue
do l'aiiKmentation de la population
que tout lui faisait supposer Quoi-
qu'une annexe de la cure de ot-
■Roob. et construite aux frais de^
Tlabrique &> cette paroii*««y <pt
édifice lui ooût^ pepsonnleHemeint
une ftros=e 6oaii»e d'argent.
"L'église» inachevée encore diane
son intérieur, fut livré© au culte
en 1853, et placée sous la direwtion
Tteïi(rie*« <1^ lévérendla Plèrea
Oblatg. de oet Ordre die mission-
naires dont Ip zèJfl brûlant ne con-
naît pas d'obstacle à porter et à
répandye la parole to Dieu. Deve-
Dug plus tard les propriétaires au
nom de leur ordire, de cette église
rebâtie par eu'x, ils représentent au
sein de cette grande paroisse de St-
Sauveur, fermeg. comme le rocher
LE FRERE CYRILLE,
Directeur de l'écol* St-Eoch, de
1861 à 1878. BOUS la direction
du Frère Apbraates. H est né à
Ste-Marie de la Beauce ea
■ 1844 ; entra au noviciat à ilont-
réal. en 1860 ; 1861,' il était à
St-Roch ; il est décédé le 1er
mars 1878 aux Glacis ; inhumé
il l'église St-Jean-Baptiôte _ le
lendemain. Son nem de famille
était George Pommerleau.
de St-Pierre, la foi, l'ordre, 1* <dia-
rité et le pr-ogrèa >dla bonne source.
"Le rév. curé Cbarest, convain-
cu par des observations ponsonn^-
les, des conséquences précleuflea da
l'enaeignemant par les Frères, s'a-
dressa au frère Zozime pour en ob-
tenir des instituteurs à St-Kocb,
ce à ouoi ce dernier aocédia volon-
tiers. Le rév. ouré se mit à l'oenivro
pour faire conatruire un© maison
d'école de proportions suffiflontea
Dour la population. La maison ac-
DigitizcdbyGOOgle
ECOLE DES rKPJRES HT. ST-ROOII. FONDEE PAR M. CHV-
KEST. ET LA FAHR'.QUp; DE ST-ROCH, EN 1S51.
,dbi Google
M. L'ABBE F. X. GO&SEI-IN,
Curi de St-Boch, né le 16 décem-
bre 1844 à St-LauTOTt, Us d'Or
léans. fila de F. X. Gosselin et
de lîenriettc Pépin dite Laehan-
ce ; ordonné le IT octobre 186t
vicaire h St-Eoch de Québec ;
1876, curé de la paroisse ; 18S5,
duré dte St-Jos;ph <ie la Beauce;
1S95. de N.-D. do VTctoire, Lè-
"11 n'est pas étonnant après cela
de constater les smecèa de cette
école placée «ous une telle direc-
tion. Dans les premières années de
sa fondation on comptait à peu
près 350 élèves, dont une impor-
tante partie n'assiatait à l'école
que pour se préparer eu, premier
grard acte du chrétien, la com-
munion, et eu sortaient aussitôt
après.
" Aujourd'hui on y compt<i 800
élèves qui suivent régTilièrement les
études élémentaires, et un grand
nombre d'entre eux les classes su-
tuellement occiiipée par les Frères
à St-îtoch, fut construite en 1851.
Mgr Sipnaï en avait donné Je ter-
rain, e!t le rév. coiré fit construire
l'édifice à ses frais. H en » été jus-
qu'à isa mort, l'appui, le soutieo,
" Aujourdt'hui cette école
BOUS la direction du Frère OyriUe
(1876), qui fut l'ami intime db rév.
curé. Ce titre d'ami du grand pas-
teur qui repose aujourd'hui dans
J'étemité constate, mieux que tous
les éloges, la haute valeur d'u ca-
ractère du Frère Cyrille, dont l'ha-
bilité dàuis la direction de cette
école et la tendresse paternelle
pour les enfants oonfiés à sa garde,
enchantaient le bon curé.
"Dans les années .suivantes de
1851 à 1859, il résolut d'éttffld're à
St-SauveuT les réformes dans ren-
seignement, opérées à St-Bocb. I^s
BeliKieuses de la Congrégation
avaient «3léjà depuis longtemps _ oti-
vert à son institution une maison
d'école à cet endroit, maison trop
étroite pour le nombre dtes eniants.
" Il auptcéra au rév .Père Duro-
eher, supérieur des Oblabs dte St-
Sauveur, qui vient de mourir (1876)
et dont nous dirons, l'un de oes
jours, la vie de vertus et die bien-
faits, si accidentée, l'idée di'entre'
prendre la construction d^uai cou-
vent de Religieuses de la Congré-
gation et d'une maison d'écofe soiie
la direction des Frères. Aveo leur
zèle oïdiinaire les rév. Pères Oblats
firent appel à la générosité dies ci-
toyens de St-Sauveur ; le» inetitu.-
tions furent fondées. Deux vastes
édifices s'élevèrent, comme deux
monuments, au sein dte cette paroie-
se. Il n'est pas besoin d'ajouter qfu©
le rév. curé de St-fîoch comtrib-ua
largement par lui-même au succès
de ces entreprises.
" C'est vers cette époque aussi
qu'il fît construire dans St-Roca
l'éKlise de îa CoDgrésation, au
moyen des dions des fidèles et ses
propres ressources, sans toucher à
d'autres revenus. Peur montrer
DigitizcdbyGOOgle
ir. L'ABBE FEAWOOISHONORE BELANGEE.
3 curé de St-Eoch, né à Hootrêal, le 26 «viil 1850, fila de François
Bélanger et de Elmire Ohalut. A l'âg« de 9 ans, il était orphelin de
■gère et de mère. Ordonné le 28 mai 1876 : vioaire îl Québec ;
1885, curé tCo St-Booh. D&cédé le 23 juin 1895. En ISRR. M. Bé-
lanffer et la Fabrique (i? St-"Rooh firent constriiirû l'Ecole dea
Frères de Jacq\irs- Cartier, il avait c-iranisé un buzar qui lui a
rapporté une somme d^ huit mille piastres pour cette école.
DigitizcdbyGOOgle
iufiqu'à qnti iiiùKré il avait élevé
par son exemple la piété et la cha-
rité daiiB les âmes, nous dirons
qu'un citoyen de St-Ilo<Ji, dont
nous tairons le nom -pour ne pas
blesser sa modeetie, fit don pour la
oonetruction de cette église d'une
Bomme de pluâ de $6,000.
"Dans la nuit du li octobre
1866, un t&rrible incendie qui av^ait
pria son orinine près de la rue ds
la Couronne, consuma une {grande
partis de St-Boch et do St-Sau-
veur. L'église, la maison des Frères
et le couTent de ce diemier endroit
furent détruits. L'éjjlise et le cou-
vent de St;Kooh ne furent poéaer-
vée de la ruine que par le travail
et l'énergie de la population. Les
bâtiments et hanga-w avoisinant
l't>Iise furent oonsuméf.
"Le révérend Ourj, ver5 leqn;!
se tournaient tsus l:e reRarls et
les infortunes privées et publiquEr^,
acoueillit ce dï^aître nouveau d'un
oeil serein, mai^. en secret, d'un
coieur dé;olé dte la ruine de ses en-
fants.
"La piartie de St-Itocfli et de St-
Sauveur inoetndiés était couverte
d'êdiflees en bois, H fallait autant
que possible rebâtir en p'erre ou
en briques. C'était difficile, oett^
fois. T-a DOîP'laticn ne pouvait pas
compter, comme autrefois, sur l'es
emprunts puUirft pour r«^âtir l'a
maisons, et à peine sur dies peooujrs
" Puis, comme les oiseaux qui
arrivent les uns après les autres
Bur la erève, un malheur souvent
-ne vient paa bstJ, un autre lui suc-
cèdte.
"La eoDstruetioa des navires
commençait à décliner. Les navires
«n fer obtenaient toutes les de-
mandes sur le marché anglais. Le^
ouvriers chargés de familles mian-'
quaient d'ouvrage. Un Rrand nom-
bre d'entre eux, depuis 1867 à 1872,
émidrèrent aux Etats-Unis, alors
en fièvre de olumins de fer, d'in-
dustries hasardées de prodUUtions
68n>j limite», des gaees élevés, fiè-
vre qui a produit l'eSrayante lé-
thaJ"zie de oa* ainnéea dernières et
qui dure encore, et nou« ramène
au«Jq,iies-uns de nos chers exilés
volontairee.
" L^ ciel était aombrt, Dars les
TBOgà des citovenfl, au foyer de
plus d'une famille, il y avait fcean-
ooun de places vides.
"L'éfrlise de St-Sau.eur devait
être bâtie avant tout. Cette église
était devenue si importante par le
nombre des fidèlt» que le temps
était arrivé paur ella de se suffire
à elle-même. Les Bévéïrends Pères
Ob'.'ats demaidèr.'nt f.t obtinrent
des lettres pour cDDstituer 8t-Sau-
veur en paroisse séparée.
" L'pnfsnt avait KranJi sous
l'aile du Pasteur. II était devenu
raisonnable et fort ; il 'voulait vi-
vre de sa vie propre et se séparait.
C'est là la d<at!née des familles ;
destinée qi" torture le cceiur des
pires et qui. d'ans citte circons-
tance, fit une profonde blessure à
lame du curé, qui avait assisté œt
enfant à sea premiers pas <ïan3 la
vie avec un amour inquiet et puis-
sant.'
" Le révérend curé ^Earest, dont
le chsmp de travail 8î trouvait
fiusi bora? â ea paroisse de St-
Koch. (onti'nua avec une énergie
nouvelle à dôvelofpper et à fortifier
les institutions qi'il avait fon-
dées, ne sortant de l'administra-
tion cte l'éïlisc que pour ee rendre
à l'école et au couvent, et en sur-
veillier les progrès.
"Ce fut sa irrande consolât î oïl"
De 1850 au 31 déoembre 1866, la
Fabrique de St-Eoch avait payé
pour l'église de St-Sauveur, le pres-
bytère, et les maisons d'éeoles de
St-Sauveur: £13,818-10-7. lï y avait
.dbyGOOgIC
M. Pierre Boisseau, seigneur ds
, Eoisseauviile, qui a uodiej en
3850, à M. Charest et à la Fa-
brique àe ài-liam, le -terrain
uécessaiie pour bâ^ir l'église, le
oresbytère et le couvent <ïe St-
Sauveur, il avait aussi donné vJt
terrain pour un cimetière : ce
terrain comprenait l'ange ';ii;re
les côtes Sauvafreau et Aqueduc
et du coteau Ste-Genevièvre à la
rue Arago, mais oe terrain n'a
jamais servi à ciet usaiRe. M.
Boisseau était devenu proprié-
taire de Boisseau ville, en 1845,
il l'avait acheté de la succession
du notaire Miobel Sauva«eau.
Oe terrain était en culture et
en pâturage. Il est borné <à l'est
à la rue 8auva«eau et à l'ouest
à la fue Bayard. M. Sauvageau
«ivaît une grande maison jaune
eituée sur l'emplacement te li
Station d!u feu actuelle sur la
' Pue Boisseau. Blé était entourée
par d'autres bâtiments à l'usage
de la ferme et d'un grand étang
pour sa basîe-cour. Lee ipropriê-
taires actuels sont MM. Rcoli P.
Boisseau et Gaspard N. Bois-
eeau, neveux du' s.ign'eur Bois-
seau, qui sont ses héritiers, de-
puis la mort de ce dernier arri-
vée en 1S69 ; il est inhumé d'ans
l'ê-lise iSt-Sauveur.
SUT ces bâtimenta une assurance die
£7,569-7-12. Il restait dii à la Fabra--
Que dte Rt-Eoch £6.249-7-1 par l'é-
glise de St-Sa-UT^ur.
NOTES DIVERSES :
Le portrait de Mgr Plessis qui
eat dans la sacristie de St-Sioch lui
avait été préssnfe' le Sîô jaiwier
iaa5. On transporta son coeur à
l'occasion ûe lannivursaire 4e sa
mort, le 4 décembre 1826. Mgr
Thomas Coolse, curé de St-iimibroi-
se, prononga l'oraison funèbre.
Le 13 avril 1826, on ôtat les con-
fessionnaux qui étaient dans l'égli-
se de St-Eodi.
L'autel St-Joseph fut consacré le
9 août 1826 par Mgr Panet.
Les notaires de la Fabrique de
St-Eioï-b ont été : MM. Roger Le
lièvre. Joseph Plante, Jean Bélan-
ger. A. A, Pairent, Etienne Bou-
drault, J. B. Bornais, Léon Gau-
vrpau, Charles Grenier,
En 1845. M. John Dunn, cons-
tructeur die bâtiment3, à la jonc-
tion d«s rues St-Boch et Princô-
Edouard, donna à M. Ohiare^t 500
louLi pour la Pestauiration def l'ér
glise de St-RocK. M. I>unin, «at dié-
cédé le 20 rmtf) 1858.
Habitants *dle St-Eoch, en 1769-
70. d'après Iles mémoires dte MJne
Daniel Macpherson :
Rue St-Yalier, dépuis la rue Sfe-
Nicolas à la ru- St-Ours.— Les Ca-
serne du Palais Ths. Davis. Ths.
Daly, Vv MacDonnell, "Vvie Blacfes,
e&nrent Olark. Jos. Porter, 8e rég't.
DigitizcdbyGOOgle
i^t
DiBiiizBdbi'Google
Roger Miorray, Briw»aiiz, soldat,
eaDt. TbompBon, Jno. UioAoiae, Co-
lomb Plutre, BoJrt. iUoCJuiclmiev
Jna Itee, Jarenulali Qouîlles. Jno.
BeU. Antoine Panant, Miciwa I>u.-
ffas, Chs. Savait, Kicfcieî Maï-
chuwl; St-LouÎ8, Wm Grant, Job-
Jjuaca^aKae, DeOrauKe, Jean La-
benïe, IsTMoe Lefrançois. Oivraque, j
Kerre Parent, Vv« Oha HiAert, '
Cha. BéliT^au. Joseph Partit, An-'
dré Decamp, Jos Gaei''»n, Wm Di-
mate. Jean MaJbnin, François S«&-
seville, Amidtré CWinteiiet. J. B. Ga-
gné. Joe. I>upi<éi, Fra, Eoy, Freun- I
eoiiB CorbiHi J, B. Kaverd; Pierre !
Chaplain. Gabriel Costé. Vve Belle- 1
bameuT. Pierre Paqoet, Aleiia La-
rose, Ijairamce, Jacques Beauiieu, I
J, B. Beauiieu, Fre. Coupeau dit
St-Martîn, auJwnïiste, Jos. B. Ri-
chard. Ma«deli6ine Gauvrtau, Pier-
re Chalifour, lÂfraîcLeur, Brous-
seau, Jaiccmes Barbean, Claurfb Pa-
quet. Pierre Roy, Jacques Mineti,
Bte Nadeau. Nicolas Curé, Hugh
Frafler. Jean-B. Tourangeau, Pierre
Héaunie, Joseph, Jean Rue], Paul
ChaL'iour, LalSberté, BëlanEer, Vve
Audy, Cha. Julien, Frs. Darïaux,
Jno. Stack. Fre, Robioallle, Louis
Paq-uet, Prisque et Pierre Dumai-
ne. Pierre Bidéaaré. BaTon^ Alexis
Belleau, Pierre Turcot, Pierre Cor-
nellier. Louis Matte. J. B. Chié-
tien, Frs. Beligny. Nicolias Vemire,
J. B. Cardiiœt, Joachim Primeau,
Guillaume Deligny, Pierre Vincent,
Pauî Oocbon, Pierre Davignon,
Platt.
Eue 8t-Roeh.— Théodore Bréau^
jJno. MiK^Uve, ^Hean MeJanson',
Pierre Granger, Jno. McDonnell,
Daniel Cosène, Vve Labeige, Fran-
" cois Piaiquet, Fi». Gouiles, Ths
Adiam, Sadérton, Alex. M'oCtan.
Rue Ste-Catherine (Desprairies)
— Pierre ToairBEgeau, Simon Au-
dy. Oaude BouïRet, Jean MJartin
dit Beauiieu, Wm. Daniel, St-Jean
de Ruel, Joseph Dusaault, Andté
Lapine dit legn», Jean Paquet,
Pierre Chevalier, Carcoi Verret,
Joseph Mailloux, Joseph Larivé,
Fra. ButBau. J. B. Tobin, Fr». Mo-
rain, Jean Tétand, Jacq;:es Paica'l.
Vve J. B. Dus«ault.
Bue Stef-MargTieiite.— Philibfcït,
Mélifison, auberfifiate ; Jean M)bs-
son, Frs. Desroeiers, Solomon Pe-
tit, Degravier, Oha. Anclair, Vt»
BourKft. J. B. Derouin, Frs. Gros,
J. B. Roueaeau, Joseph Looibier,
Délie Minet, Jean Dupont, Louis
Leconte, André Noujeart, Paul
Lauz?, Joseph Arnoix, Antoine Ri-
ohous. père ; Antiine Richoux,
fiU ; Joseph Bouret, Ohs. Roua-
lard.
Rue Slo-Maurdeltine (de la rue
St-Vallier à Desprairies.) — Geo,
I Ainoele, Thos. YounR, Joseph Re-
1 naud, Jean Thinrioii, J. B. I>boeuf
! dit Boutet. J B. Leroux Cardinal,
Pierre Breton, ïficbel Pampalon,
fils ; Louis Monel, Jean B. Proteau,.
I Jmo. Saunders, 8e rég. ; Pierre
; Miillet, Marie Miller, Jean Blan-
I ebii, Geo. Smith, Wm. Dam, Kico-
! las Ma.y, Josppih Jeau, Nicolas
Dion, Frs. Andersom.
Ru(i St-Joseph. — Pierre Durand.
Frs. Saeseville, Joseuih Dugas. Frs.
' Beauiieu, Chs. Béliveau, Ignace
Ratté. Vïe Baflbeau, Jacttues Ba-
: fîeau, Fabien Ba<?eau. Nit-olas Tur-
' (Mit, Jpaii Landry, Chs. Reiïaud,
, Jean Douoet. Martial Vallet, Jac-
I o'ies Jnlier, Che. Loaé,L-;uis Trem-
blay, Jean Sinacre, Pierre" GcKle-
biut. Frs. Baanffei\_J. ,B. Deliaîlle.
Vve LeBon, maroband ; Michel
Pampalon. père : Ge^. Bam, Sa-
muel Fardîn. Paul Trudelie, AndyS
M'oOlur", Ar-t. Laford3ît C^evî-
irnon. C^- Trudeïie. Chs. Willa.
.T-«r. HaHI/.-.. Ant-i'-e Fi'lion',
Pierw Livallée. Pierre Oardînal,
Tht. Cardinsl. Pierre Laviaueur.
Tg Mart-nol. Jo*<v-h' Binrbeau, J.
Bertbe'ot, Jeen Melançon.
DigitizcdbyGOOgle
Hue St-Bartbclemy.— Eané Pru-
neau, .T«B. Guimont, Pierre Lau-
ches, Pierre La», Joseph Tirette,
Frs. BélanscT, charron ; Yve Bee-
zer, Fr8. Kouillarij, Antoine Masse,
J. B. Mai^chand, J«aii Cazeau,
Barthélémy Bodeau, Oiis. Ijozel,
Vaillanoourt, B iitliélemy JuiîiB'dj,
Jean Godebout, Ohs. Réaume, Chs,
Gravelle, Frs Allard', Jno MoClure,
Pierre Chalifour, Jacqwe» Fré-
ohette, Wm. Askham, Autfu.stin
I>uma!in. BEm^ri DW. Pierre
Oroizel.
MERE Ste-ELIZABETH
Première supérieure du Couveiit
St-Boch, en 1843.
Voici une notice nécroloRÎtïue (te
la " Minerve ", tlu 3 août 186f
" Eu eete ville, a la Congréga-
tion de lïotre-Dame àe Montréal,
mertiredi matin. le 1er août, la Bé-
ïérende Soeur Ste-E.izabsth, an-
ne supérieure de oette commu-
nauté, n-ée Marie-Louise Dorval,
de la paroisse de Sta-Famille. Isie
d'Orléans ; elle était âgée de 72
ans, 1 mois et 24 jours et en re-
ItgioiT, 51 ans tt 13 jours. Cette
vénérable fille de Mara;uerite Bour-
ireois est allée au ciel recueillir le
fruit (ies vertus qu'elle a si bien
pratÏQu^es sur cette terre. Ses fu-
néraillee cnt lî<^u à Notre -iltenie
û'e Pitié, ce malin, le 3 août 1866
à 7 heures.
Nous devons ce portrait à l'ex-
trêm'' cibliReince de Mère Sainte-
D?mptri'?, Bnnliste de la Commu-
nauté d'' "St-Bch ainsi que Is liste
ries a''cï'n'-es s'ip^rifii"çs du cou-
vent d'» St-Boch, depuis sa fonda-
Mère Ste-Eliza'beth, S. G. ;
Mère S. R. Barbe-
Mère Sf-Jean de la Croix, S. G.
Soeur S. Sérapèine.
Mèr- 8t-BpniHPd, Sup. G.
iSr Ste-Doaithée.
Sr St-Alesis.
Sr de Lb Visitation.
Sr Ste-Alnhonsine.
Sr St-Bé*ris.
Sr A "ot-'i-anirp.
Sr TTrtairi. nuo. actuelle.
Le nouveau couvrit *m arrière de
l'ancien, faisant le coin diee rues Sfc-
Joseph et de la Couroame, a été
bâti en 1866, l'année mâne êa grand
feu dte St-Boch et de St>nSau!veur_ ;
l'éoole paroia^iaile, rue St-Fraiu;M«,
a été ibâtie m 1890.
l'ancien couvent et la chapelle
des moHs. gui vient dTêtre diémolâe,
étaient les fieuls énSfioes restée an
milieu deg ruines d.'u' few du 28 mai
18J5.
.dbyGoosIe
Ecole de Sl-Eoeh. sur les ruea Besfossés et Orant. en 1793
ECOLES DE LA PAROISSE DE
QUEBEC
En 1792, îfer Plcsais, qui venait
d'être nommé curé Je Québec, se
mit aussitôt à établir des écolcd dans
les différents qu'artitrs de sa pa-
roisse : une dans la rue Ste-Ursule,
Haute-Ville, mne rue Sau]t-au-Ma-
telot, ime au faubourir St-Jean et
une autre au faubourR St-Roch, aiu
coin des rues Urant et Desfossés,
BiiT 1© même site de l'école des Frè-
res, flui y sont depuis 1851.
■Voici une Iis.te des institiuteur»
de l'école de St-Eoch fiepuis sa
fondation, d'après les almanachs
de Qïilêbec, de Keilson et des aiu-
tvee quartiers de 'lia ville :
Saint -Eoeh
' 1792-96. M. Noël.
1796-1803, M. Pensant.
1803-6, Frère Louis.
.1806-7, H. Paré.
'1807-15, Frère Lo^uîs.
1815-17, Frs Paquet.
1817-19, M. Tem-ien.
1819-23, M". Giffard.
1823-24. M. Côté.
1824-26, M. Desroches.
1826-28, M. G. Kirouac.
1828-45. M. Rochette.
1S28-45, M. Antoine Léffaré.
Ecole anelo-oatholiqiue du coUèga
de St-Roch.
1821-22, M. Alexandre Macdon-
nell.
1822-28, M. Huph Paî&ley.
1825-26, Eév. M. McSwin^.
1826-27, RiÉiv. M. Johui Cummins.
1826-27, Et'v. M. Hiciheil Power,
devint évêque de Toronto.
Les chapelains de l'église de St-
Roch étaient profesaeuirs du collè-
Eeole du fauboiulnr St-Jeon
1793-1803. M. Bnmet.
1803-5, M. Plante.
1805-14, M. P^arant.
1814-17, M. J. B. Paqiuet.
1817-18, M. Bochet.
1818-23, M. Déschesne.
1823-28, M. Gintrras.
18S3-36. M. Eté P-aouct.
1828, M. G. Kirouac.
1828. M. Jacques Labranelie,
Haute-Ville, rue St«.-Ur9uile ■
1793-1812, Joseph Paquet.
1806-13, M. Paquet, fils.
1807-13, M. P. Eooihet.
DigitizcdbyGOOgle
1813-17, Basiie Collier,
1814-15, M. Dumphy.
1817-20, M. Kead.
1820-21, M. TiianaweU.
1831-22, M. Bead.
1821-26, M. G. KtToiuac.
1822-30, A. Macdonell.
1826-30, Mi Clément Cazeau, frè-
re de Met Cazeaii. Il y avait dans
cettft école, de 250 à 300 élèves.
Rue Sawrlt-au-Matelct,
1793, M. Louis NevïHe.
■ 1823, M. Joseuh Va'lerant.
Près-de-viHe
1820-23. M. Joseph Vallerant.
1823-2?. M. Racine.
1828, M. F. X. Allartl.
Hug des HampErtA
1820-26, M. Jacques Vallerant.
Ecole Royale St-Eoch, rue Sainte-
Mara^uerite
1817-26. M. Clément Ca*au]t.
Ecol© P-ero'a'ilt, rue Artillerie
1831, M. Jeau-Bte Boigal.
Eoolea du Cap Blanc
ïenuea dans une mwiâon de Ifc"
de Fuasula ; le premier étase était
POTU- les garçons et Je second pour
lea filles, fondfiea en 1830.
Ecole dea filles pauvres, ea. 1830
Bans lea appaitementB de la oou-
Êitgation de la HautcrVillV% par)
l'Association des dames de Québec.
Ecole dCiS gerçons, en 1822
Dana le soubassement de la Con-
grégation de la Haute-ViMe.
■Ecole du faubouTR St-Vai]i«r, en
1821
Par le Erère Louis. M. I>umoE-
'lier et Madame Lambert.
En 1825, M. l'abbé H. Paialey et
le H^v. M. Sewell. sont nommés vi-
siteurs des écoles «ouB la loi 'il.
GttoriBB m.
Eojlo dos somrds-muets
Fondés en 1832. par Lord Ajl-
mer, située 9ur la rue St-Louis, vis-
à-vîa la place d'Armes ; M. Ronal'l
MJBcd'onald (1) fut envoyé à Hanî- '
fotrt pour étudier la métibode d'en-
seigner aux sourds -miuie ta. En ISTÏ.
cette école fut transférée à Miontréal.
Nous lisons dans la vie d« M-
J(Meph-Frangoia Perrault, paT M.
P. B. Caagrain, ce qui auit sur les
écoles de Québec, p. 101 :
" En 1801, à la aurt© de Ifinitia-
tive du ffouvernenr Milnes, la lÂ'
Kislature, soua la nouvelle constitu-
tion, s'occupa d'établir un systÈme
scalaire pour la province du Bas-
Canada, et <ïréai l'Institution royale
pour l'avancement diea scianc iS. tt
rérfa des conatructions d'écoles tn
partie ffrstuites, le» dotant à'uno
aipnrotpriation aunuella de £2,000.
"Ce système un peu arbitraire
et régi par un corps anglais et pro-
testant qui, comme tel, «irait une
prépondérance dbminante, rencon-
(1) Voici ce que dit Bibaud dans
son Panthéon canadifau : " H. Ko-
naJld M-cDonald, premier înstitu-
tfcuir des fssurdi' et muets en Cana-
da en 1831. Gallaiidet ^it Lecbrc
«.Taiei't introdîtit ce bienfait aux
Eats-Unis qiielqu«« aimées avant.
Xf eu 1798, il ptirta d'abord i'habit
(Xîelési astique, et Monseigneur
Flessîs "'e do?tîr.oit dit-cn, \ de-
vpr>ir son «uffraeait et auxiliaire,
à Halifax. H fut lonctempa rédac-
teniT de la "Gazette de Québec", et
rédiîceait depuis cnze ans le "Ca-
nadien", h l'époque de sa mort, .-•r-
livée en octobi* 1854. L'abbê L<(-
corœ a embrassé «lepuis l'oeurre de
'l'en^eiimemenit -les sourds et
muetf,"
DigitizcdbyGOOgle
ECOiLE DES GAKCOî;^ 1>E ST- SAUVEUlî, DE 1861 A 1
RUE MASSIJE.
tra-peu de faveur chez les Cana-; mité âe l'Awemblée législative,
diens. le clergé catholique s'y mM»-; 1830.
trft anthipathique et même hoatile.
L'expérience fit voir que, dans Içs
circonstances où se trouvaH le
pays, il n'était pas né viable. H ne
profita en rien à î« ra-oe française
et servit comparativement peu aux
Anglais,
" Voici le témoignage de M.
Perrault, â ce sujet, devant le co-
De 1801 à 1818, l'Institution
, royale ne produisit pae d'effet sen-
; siWe pour le progrès de l'instruc-
tif n. Réorganisâe par lettres pa-
tentes du 8 octobre, de oette <Kt-
niÈre année, elle ne put prendro
racine dans le peuple, à cause de
l'abstention idb l'évêque cathohqae
et de son clergé, qui ne croyaient
DigitizcdbyGOOgle
Société d'éducation d'ss dames de la cité de Québec, fondée en 1830,
souâ le patronat de Lady Aylmcr. { ' (^('to\i'
Groupe de damrs de \i. Société d'Education des dames de la- citfi i
de Québec, fo» ce en 1830, aouB Je pairoiiage de Lady AjlnMîr.iOl)QlC
M. Frangois-Joseph Perraujt, fi>ii-
i&tcur de l'école <lcs Karçoii3 et
de l'école ménaKÈre des petites
flllee danis le fauboure St-1-ouis,
en 1829 et 1831. M. Perrault, pro-
tonotaire à Québec, de 1T95 à
1844, est né le leir juin 1753, dé-
cédé le 4 avril 1844, et inhumé
dnns ]a cathédrale de Qiiéfcec.
pas pouvoir coopérer à la règle
d'un système qui ét.oufiait leur in-
flueBco r^lcgieuse, par nue domina-
tion nrotestante et anglaise.
"L'institution royale, continue
M. Perrault, a fermé presque toute
les écoles ; elles avaient très peu
d'élèves, les maîtrei étant pour la
plupart d'un caractère douteux et
nommés par dea personnes incon-
nues *.ux habitants, ne pouvaient
jouir de leur comfianc© ni de celle
d«3 curés. PliisieTirB des institu-
teurs ét-iicnt de jeunes ministres
anKlicang ou autres, au milieu
d'une population presque française,
]aq.\i,olle <lifféiiait di'enix laïutant de
lr>n(ttie qiue de religfioti.
"Le témoignaire de M. Perrault
est confirmé par d'autres et notam-
ment par M. Parant, supérieur du
Séminiacre de Québec Le Dr Meil-
leur nous apprend; aussi que ces
ccoles eurent peu de sujcès et que
la plupart avaient disparu dès
avant 1841.
" Le défaut d'éducation était
un sujet continuel de controverse
et da critique, et donnait occasion
il des réflexions désagréabJjes et in-
jurieusea,' tantôt contre le gouver-
nement, tantôt contre le clergé,
qu'on accusait gratuitement de te-
nir le peuple dans 1'igno.rance.
'"'Une assemblée nombreujse fut
convoquée à Québec, dians l'été de
1S21. Le clergé de la ville et des
(■nvirons, et les laîoiî, eomiprenant
les citoyens Tes plus instruits, s'y
réunirent. Plusieurs résolutions y
furent adoptées à l'unanimité. En-
tre autres, il fut d'acide die former
une association qui fut fondée sous
!e nom de " l'Association d'Educa-
tion pour le district dte Québec."
dans le but de fonder des écoles
jrratuitt'E. Une liste dte souscrip-
tion fut ouverte sur l'heure, ayant
en tête Son Esccilence le comte
Dalhousie, patron, et a'aocrut à la
somme de £366.3.9. Un comité de
21 membres fut choisi pour pren-
dre la direction de l'oeuvre, et M.
Perrault fut élu président, comme
étant, pour ainsi dire, l'âme diri-
«eante die ce mouvement philan-
thropique et national.
" Comme président dU comité de
direction de la Société, et avec
l'aide de ses collègues, il oonunença
[>ar faire ériKcr dina le faubourg
St-Jean, »ur la rue des GTaeis, une
école spaeieusef de quatre-vingt-
huit pieda de front sur quarante
pieds die profondeur, à troi^ étages.
Elle suffisait pour contenir sia
cents élèves. Le site était commode
d'accès pour les enfants du fau-
bourg St-Roch et pour ceux de la
ville. Le coût final s'éleva à £1261.-
510.
" Cette école, la seule gratuite
DigitizcdbyGOOgle
et oatiolique à Québec, devint très
fréqfueiïtée. Par ses rèfflea fonda-
m«ntaleg,eUe admetitait tous les en-
fants iudiatinctement, de auelque
croyanoo religieuse qu'ils fussent,
«t par ces mânes rÈKfles, elle avait
pris de« précautions TX>ur que les
parents d'autres ciioyauces que les
oatholique.1, ne pussent avoir d'ob-
jectioti à envoyer leurs eiufants à
cette école. (Ttanoiunaee de Fran-
çois Eomain, présidient, 1830. Apu.
E-, J. A. D. Q.)
■ " I^ Léffislature. en 1830, vint
en aide à cette institution qui eo»-
tenait 403 étèv£«.
" Le succès de l'école ofe Québec
et le progrès des élèves sont, ainsi
que le dit M. Pcrmult, les meilieu-
rea recommanda tiunis qu'on puisse
d<Min.er aiu public pour l'adoption
du mc)de d'cnseigiiement qu'on y
suit et qui est complètement dfe-'
tailla dans son man.uéli l^Féducation.
I.^ ('«ïoliers avancent plus rapide-
ment, comme l'espérienoa l'a prou-
vé, et les dépenses deviennent in-
finiment moindjies. " Le pcuirs d'é-
d-ucation élémentaire à l'uisa^e dp
l'éccie gratuite, établie dans la citf
di^ Qulfibec en 1821. r.irJKé par Jos.
Fra Perrauilt, président do la so-
crlété d'édiioationi, et prolono taire
de 4a cour civile éa Banc du Koi.
Quêbeo : imprimé à la nourvelle im-
primerie, "1822". tel est le titire de
06 premier ouvrape de l'auteur sur
i'ê «cation élémentaire.
Cet opuscule, adopté oomme
basé dans les (x»ies subeitquem-
ment fondées par M. Perrauilt, a
pleinement répondu à son attente,'
De son côté, M. Perrault, per-
suadé de" la suiDériorité de son sys-
tème et de son efficacité à la suite
ae_ Sa première expérience, entre-
prit de le faire fonctionner à ses
frais, dans l'intérêt du pays et de
M jeun* Bé-iiTatTon. en fondant lui-
mpmo deux écoles, une pour les
earcona et une autre pour les fillea;-
fie la ville de Québec.
" En 1829, il fi,t construire sur
un p^n élaboré avec soin, et bous
sa direction, un édifice sur la rue
qui porte audouird'hui le nom d'" Ar-
tillerie", au faubouw St-Louia, ca-
pable de contenir 318 eni-ants, avec-
dépendances, cour intérieure et
abris pour les réorfia tiens, etc. Sun'
la porte d'entrée on lisait l'épigra-
phe : " Ad gloriam Dei".
Le site de la maison de M.
Perrault faiaa-t front sur le côté
suil de la rue d'A.rtilleirie et tenait
à i'oiiest à la rue St-Mîchel.
" LVoole fut ouverte k 3 mai
1830. et 229 enifaata y' furent ad-
" L'Aile diPH filles, bâtie par M.
Pei-rau^lt. <l^ns le même fauboui^r
St-Tvnii», fut mise en opénaition au
i^nncnt de l'orné*^ 1831.
-.ai-t située sur le côté oue^-t .
dû lit nie Tflehe''rn+ièr«. un peu au
■■-l du r-nov-nit d.i Eo" Pasbeur
■'"'. Sa dimciaifin /"tait assez
— '.""^ "^'"r contenir d'eux cents
petites filles.
* Elle fut inaneuTée solennetip-
ment, et .ftjt bénite par M. Tabbé
C. F. Casault. de Tévêelii?,
' A part de la lecture et de l'écri-
ture, telles qu'enseignées dana les
eooles ordinaires, le fon<feteur fai-
sait enseigner à ces jeunes Mm, .
tes apres-midt, à Q^ tricoter et à
tisser en diverses manières. Aux
«farcons. on leur faisait appren<ïre
1 art du. jardmaipe à son propre éta-
blis^ment et dans son vaste jardin
de i AaiU Ohampé.fre, suir lea haw-
leurs d A'braham,"
L'Association d*édu<»tioD' de»
messieurs de Québec, sous ]e pa-
tron.asre de L>n^/ Aylmer, é*ait com-
P(^A comme »uit : M.Fr-. Romain,
presKtent. MM. Jérôme I>emers et
.™ "■"""'' "■«"-T'ri^'ide^tfl. ,To-
sei^t Planté, trésorier. H. .S. Kuot
•«crétaire, MHsices Parant, Hol-
DigitizcdbyGOOgle
me, Aubry. McMahon, Carrier, et
MM. Ls Massue, John Duvalv Ed.
Ulackmeyer, Ant. Parant, père,
John Uannon, L. A. IjatïueiM, Jo-
seph Petitolair. Jacques Leblond,
Âj R. Hamel, Louis Lagu^ux et
Ixujis FortieiT.
Société d'Education des Dames
de la cité de Québec, sous le patro-
nafçe de Lady Aimer, fondée en
X830 1
Mime J. J. T. Taschereau, prési-
Mme G. Vaiifdson, viœrprési-
Mme A. Germain, vioe-piréaiden-
te.
Mme A. B, ITamel, tt&orière.
Mesdiamea Dr Painohaad, Basile
i'jnyot. Et. Parant, Jeaii Inuge-
\in, itaeaan. II. S. iluot, Fra Roy,
Ekéar Bédard, C. Chauveau, A.
Beiithelot. M. Berthelot, Joseph
Eoy, Ls Massue.
Mioaiemoiattlles Henriette Ma-
retty Mairie Duboird, Adèle Durette,
S. Place, j. Vaâifelaoïn, Maesan.
Je citerai i(à un tableau du Dr
P. M. Bardly, inspecteur d'école,
dand son rapiport de l'année 1353,
EUT 'les inetitutionfl de diverses
branches d'éducation et d'instruc-
tion populaires danâ ia cité de
Québec :
" lo — Le gémioaire de , Qutébec,
qui eat érigé en univeroité par une
charte royale, octroyée le 8 décem-
bne 1852. aous le tiifjre di'Université
Xjaval. fut fondé en 1669 par !«
premier évèque d« Québe<^ Monsei-
gneur François de Laval dio Mont-
morency.
" I*>3 membres d& oe séminaire
forment une coirporation indt^ten-
dante de tout© autorité ftpangère^
et spécialement >diêvoaiée à l'éduca-
tion de la jeimessei.
" Cette maison qui a foumi de-
puia aon établi«ememt, ft l'EKlise et
6 i'Eitat, dlea hommes savants etpro-
Il*,"V.
350 —
l'on*, des sujets ,)ieux et éclairés
[>ui en ont tau inomitur et la gioi-
re comprend le grand et le p^tit
i3Mnii.ui.ie, soua w uiroatlD» C^
Uasauit, vie»iPo-séu«ril,
n le supérieivr aoluel, (le
tiuit autres pretww, direct 'U-'S, tt
de quatre prêtres auxiliaires. _
•■ jjoa élèves éa grand -îtCi.aïuo
portant l'habit ecdésiasUque. étu-
dient la théolocie, dont le oours est
K>rdinairementi d» trois ans et le
ooût de la pension est die £20 cou-
rant par an. -,. . .
■• Les élèves du petit Séminaire,
lous pensionnaires, (à l'exception
des enfants de la citlâ oui sont ex-
ternes), portent un oostume com-
mun, le capot bleu avec ner^-ua^
claiiclie et ti.ie «rfinture vcr<p, sont
au nombre de plus de quata^ oente.
" La pension coûte £19-10s., y
compris l'usage de la ibôbliothèqi^,
I<ra leçons de musique instmimen-
talp et de '.^lea^in.
" Le cours d'enseignement corn-
pi(nd ; les grammaires françai-
se, an^ise, grecque et latine, la
trâduotion en français ot en ao-
gl-ais des auteurs latins et grecs ;
tes histoires ancienne, Tomaine,
sairte et du Canada, la péographie,
L'arithmétii[ue, la Tersifloation. la-
tine : les principes de k littératu-
TP. la Thétoriaiiie, la logique, la mé-
thapiffsiouFe, l'ukèbre, la gitV.métrie,
les sections coniques, le calcul di^
f firent! cl et intégrel : applioatien
lif ces iliversea bnanches à l'arpen-
tage, à la perspective, à l'astrono-
mie, à la navigation, etc ; «rehi-
tf^otûre civile et militaire, ia. phy
sîquej la chimie, avec lea expérien-
ces et applicatîonK aux prts pt mfi-
tieis, à l'agriculture, etc. ; l'astro-
-if-";p l'hîitniV-. r."..tu.rel'p. et.^.
" Les cartes géograpihiq,ues, les
«lobes et les instruments de toTitas
••■■■'■fi y sont en usage.
" A pairt de près de J 2,000 volu-
mes qui forment la bibliothèque
.dbyGoogle
des membres çt des profeaseura du
Séminaire, «Jeux autres bibliotliè-
QUiea et pluaieurs mille volumes
sont à 'l'usage dea élèves da grand
et du petit eémimaÎTe.
" Outi© l'avantaae d© la lecture,
les élèves du petit aéminaîre profi-
tent enocwe de oelui d'avoir accès à
un cabinet die physiquie qui a coûté
pJufl de £2,500, à im laboratoire qui
reniferme tous lea appareils néces-
saires à un cours de chimie, et
peuvent étudier 'la minéralogie en
y oonsidtaat la plnjs belûe colleotion
de midéïaus qu'il y ait en Canada.
" Si la jeunosse peut dèa à pré-
sent puiser tant de connaiasancea
dans cette maison, quelles richeô-
«es pouT l'inteUjgfnce, quelles lu-
mières nouvelles n'y Tcecvra-t-cBe
pas, lorsque cet Université Laval
eera en pâeine opération."
" 2o. Les TJrsiilineg de Qucibei;.
— rOette institution fut fondée à
Québec soua les auspices de mada-
me de la Peltrie vers 1640, et les
premières reKgieuaes ee cona aérè-
rent à l'édiucation des jeunes in-
(Kennes. Mais n'ayant cni réuasir à
retfcenir oellea-ci qui s'échappèrent
à leur surveîUanco pour continuer
leu* vie erramte, les dames Ursuli-
raea ae •llctpouièrent à l'enseâ^nement
des petites filles de la colonie.
" Le cours d'inatraotion actuel-
lemient isuivi dans ■œtl établisse
ment, ■neniferme, dans les iliangnes
frianeaisQ et anglaise, la lecture,
l'écriture, l'aritihmlétique, la tenue
des livres, la RrammaiTe, la compo-
sition, la Tbétorique, la versifica-
tion, les histoires sacrées, andeniie
et modemie ; la mytJioloffie, la coa-
mogniaphîe, la géograpbie, l'usage
die» globes et des cartes «éographi-
ques ; les éïémentâ d'astronomie.
de pbysâoue, de bofianioue et de chi-
mie, l'orgue, le piano, la gnitare et
l'aoeordfion ; la musique vocate, le
dessin, la peinture â ITm^^ à IV
qiiarelle, à la frouache, en miniatu-
en pastel et au crayon ; la pein-
tune sur le velours et le siatin ; ooii-
viage à l'aiguille et broderie de
te ut genre ■ fieurs et fn.ûts artifi-
ciels, etc;
Le nombre des -Élèves penaôon-
naines est de 100, d^Mni pensionnai-
Tcs. de 86, externes, de 176, en to-
tal 362.
" La communauté a une biblio-
thèque de 3,500 volumes.
" L'enseignement de ootte mai-
son convient aux enfants de la plus
hante société. Le prix die la pen-
sion est de £16-] 0».
" 3o. Hôpital-GcnSrâl, — Les reli-
gieuses de cette maison, située au
fanbooire St-Valior, outre les soins
donnés aux infirmes, se sont dé-
vouées à l'etiaeignement des jeunes
nllea, auxquelles elies ont ouvert
leurs classes dè« l'amic« 1725. Elles
n'adm.ette«iit oue des «lèves pension-
r,jiires ■Amt k pension est de £16-
" Le nomhire des élèves qui vien-
nent DaiTtiauilièrement de 'La campa-
gne est de 47. Le cours d'instruc-
tion est le même qu'aux Ursulines.
" 4o, Oon«iréeatioa des Soeurs de
N'ote^-Dame. à St-Roch. — Les éco-
ks dans .cet établissement eut com-
mencé en 1843. Les enfante y font
beaucoup de proïrrès. Les petites
pensionnaires sont au nombre die
272, et les externes instruites pres-
due toutes ematis, au nombre d©
600. Total 772. Le pris de la pen-
sion .seule eet de £13-15s. L'instruc-
tion e&t à peu près le même que les
deux autres couvents plus haut dé-
signés."
" 5o. Frères de la Doctrine Chré-
tienne. — n y a une communauté
die ces Frères aux CHatSs du fau-
bourg iSt-Jcan et une autre au Oap
Diamant. Les frères de la commu-
nauté den Glacis, sous la direction
du frère Zozime, tiennent 3 éco-
les.
I " lo. Une à la communauté, divi-
DigitizcdbyGOOgle
,dbi Google
eée <m 5 classes, dont une est éco-
le-modèle. Los élèves de ces 5
classes sont au Bombre de 301,
dont 288 sont Canadiena et 116
d'oTijiine britannittue. Sur ce nom-
fcre l'on cjmpte 76 i>ensioniiaires,
37 à demi -pension, et 19Ï' «xteroes.
L'enseignement qui est en français
et en anglais, comprend', la lecture,
l'ôicriture, l'orthograp-he, la compo-
sition, l'histoire, la «éo^Tapliie,
rarithmétique. tenue d(B livres.
ohïlosarfiie naturelle, rteesin li-
néaire, altrèbio, (rfométrie, appelle-
tape, navigation, muaique. On j
montre l'usatre 'des globes et de*
cartes pw^rr^TitiitiU'îSj du grapho-
mètre. etct. 11 v a ur.e bibliotlièaue
de 500 volumee.
*'2o. Une é^ole ft iWw iSlaint-
Jean, divisé? en 3 classes, compr*-
nont des enfanta c'anadie'-B aw
nombre de 334. L'enseignement ©at
le même, à l'exception d'e la uartle
modèle,
" 3o, Une autre école ail fau-
bourg St-Kooh, elle C2mprenà *
clasaes ; ayant de« élèves au nom-
bre de 463, et deux anglaises, î'n»-
Iruisant d'ea enfants au nombre d^
174, form.ijit un total de 637. dpnt
600 élèves canadiens, et 37 élève»
d'origine fetitanmjque.
"La branche d'instruction corres-
pond à celles plus haut décrite»,
" Les frères de la conunuiiauti
au Cap Diamant, sous . la direc-
tion du frère Arcisse-Marie, tien-
nent : ^ lo. Une eliates francaiBe
composée cfenviroD 60 ©niants oa-
nadiens ; 2e, Deux claesea anglai-
ses d'enfanle presque tous ir'an-
diaîs, 140. Formant un total de 200.
" Ce qui suit est le Tableau Sta-
tiatinue maîsi brief des écoles Ca-
tihioiliq-ues de la Cité de Québec :
" 1. Ecole des Dames de la Cha-
rité.— Elle comprend 3 classes, 2
framcaises et une anglaise, il y a
1150 élèvea.
" 2. L'école élémentaire cPea fil-
les de Mlle Malherbes «lent les
élèves soiut au nombre de 78.
" 3. Au faubourg St-Louis. —
Ecole du Bon Pasteur dont les
élèves sont au nombre de 9ïf. *
" 4. Ecoles de dame Kenny. —
Elle est élémentaire et mixte, et
compte 83 -élèves,
" 5. Eciote de M. Dur«1, (pii a
uil brevet -le qualification pour
éaoïle élémentaire. Les écoliers sont
au (nombre die 84. Cette école se
tient dans la maison de Monsei-
gneur, rue Richelieu,
" 6. Eoole mixte de d'aine Ken-
nv. à la Baass-ViUe de Quéibec, 163
élèves sont au nombre de 85.
" 7. Au foulon de Wolfe.— H y
a deux écoles mixtes dans la mémo
maison ; l'une française, dirigée
nar Mlle MiUer, oonjjpt_e 60 en-
fants ; l'autre anglaise est con-
d^iî+1 nar Dame Weeksteed, comj)-
te 80 élèves.
" 8. Au Oap Blanc— Da'me veu-
ve Lépine fait une école française
à des ïietites filles canwâîennes au
nombre de '40.
" 9. L'école de Mlle Butler, élé-
mentaire, se fait en anglais, à des
petites filles d'origine britanni-
qUB? au nombre de 88."
Faiïbourg St-RoeK
" 10. Ecole élémentaire tenue par
M. Oha Dion, il est muni de brevet
I-ciix écol<! modèle, le nombre d'élè-
ves est d'e 89, et sa u'aine instruit
aussi des petits garcoiis au noi~
bre de 26.
" 11. Ecole tenue par M. Félix
Juneau, indépendante, ayant un
brevet d'école académique, tet fré-
ouentôe par des garçons au (nombre
de 104.
" 12, Ecole de M. Ant. Lâgaré,
indépendante, enseigne â 36 élèves.
" 13, EcoJe de Bois seau ville, te-
nue par M. Gravel, à 94 élèves.
DigitizcdbyGOOgle
" 14, n y a une éoole mixte. îi
dépendante, tenue par Mlle Le-
clerc, les élères sont
" 15. Ecole mixte et élémentaire
au fauiboojrK St-Vallier, par Dame
LamSert, les élèves au nombre de
44 ; école indépendante.
Ecoles indépendantes à .St-Roch.
" 16. Mlle Gouze fait une école
à As élèyes au nombri' dé 60.
" 17. Mlle Ga^non l'ait une écola
dont les êièpcs se moantent à 105.
" 1&. ïl'Ue Smith tient une école
miste de 72 élèves.
" 19 Une école mixte, sous le
contrôle des Honmiissairee d'e la
ciW; e(rt tenw à Andersonville ans
enfants canadiens au nombre de
48.
iO. Il
Institution.» pipulaires o© Québc-c,
par le Dr Bardy, en 1853 :
" Société Littéraire et Historique
de Québec— Cette société a été fon-
dée sou-t le patronage de lord Dal-
Iwusie, en 1824, et incorporé© en
1S31, sous la présidence de Itono-
rable JonatLan Sewell', juge en chef.
EUe possède une biliothèque de
4,500 ToJumeis, avec un musée ma-
irni&ïuc qui renferme une infinité
d'objets rares et curieux empruntés '
aus trois régnée de la nature,
" Les membrsîs de cette associa-
tion, dont J. B. Faribault, éeuyer,
est ie président actuel, cet estima-
ble connaisseur en géologie, miné-
rologie et antiquités, les membres
sont au nombre die 72. Ijeur musée
et bureau sont étabiliB dans une
ftrande aa'le du palais du Parlement
où se tiennent les assemblées men-
suelles, (Us sont aujooirdTiui au
eollège Morrin.)
"Dans la saison d'hiver, oette
société fait domier des lectures
dieux fois par mois.
" Outre la bibliothèque et le mii-
sée, on y remarque des carte8_ en
grand nombre, des globes, des ins-
truments de physique et d'optique,
un rare et superbe microscope so-
laire et un téleeacipe ^vn grand
pouvoir. On y aduiire aussi dies oeu-
vres précieuses et oomplÈtes sur la
navigation. Enfin, je n'hésite P«s à
déclarer que la riche collection dea
objets que cette société peut offrir
à la curiosité publique est digne de
l'aAniration des étrangers. Le prix
de contribution anuueUe pour les
membres de cette société ^t die
£1"]0 sh.
"Association de la Bibliothèque
de Québec — Cette aesociation s'est
OTKanisée en janvier 1844, et a ob-
tenu un acte d'incorporation dé la
Léginlature iprovinciale en 1845,
sou'î le patronage de lord Elgin.
Les membres ordinaires et à vie qui
la composent sont au nombre dfe
33C.'dontleprésilint est A.Joseph,
écuyer. Le prix de contribution on-
nuellc est de £l"5sh. Leur biblio-
thèquie contient 8,000 volunnes. Us
ont une ehambre dfe lecture dont
les tables sont garnies de joumans-
papi ers -nouvelles et périodiques, et
possè'ilent au«,i des slf^bes et cartes
diversep. Jol s^'été d-'nne des lec-
tures plusieurs fois l'hiver.
"Institut Canadien de Quéliee. —
Cet institut fondé par plusieurs
ieunes canadiens résidants à Qnê-
be". le 2 décembre 1847. et încor-
norée nar aete du Parlement pro-
vincial le 23 mars 1848. compite_25ff
membres qui wîcnt £1 de e^ntribu-
tirai par an. Cette société est floris-
sante, Qiioiau'elle n'»it que «welques
années d'eiistenee. Le président BC-
tif est Son Honneur T. 3. Tester,
maire de Québec et M. P. P.
"H y a un salon d? lecitnre qui
renferme une bibliothèque de 190O
DigitizcdbyGOOgle
Tolumee, des iouriïaiix de Québdc
et de rétranger, avec plusieura pa-
jiiere périodiq,u»s, des csartes et un
commencement de musée.
"La société b, des séances d)e dis-
cussions et' donne aussi] de tem.pfl
à autre des liactuTes publiques dont
le sujet et le nombre a:int réglés par
un ■ciomîl* préposé à ces effets,
(L'Institut a ses salles Jans
l'Hôtel-de- Ville àtepuis 1897L).
" Le Québec Moelianic'a Liati-
tute- a été fondé en 1831. Il est
sous le patronage d'il gouverneur
eénéral et comprend 74 membres
seniors et 34 juniors ; lea ptremiers
payent 10 sli, de contribution, l«s
derniers gui sont ordinairement des
apprentis ne payent que S eh'. Leur
présideH't est M. A. Holwell, écuyer,
homme do RJoût et tièa enten^îu dianfl
la mécanique. Cotte société poasàde
une biblioÙiPeiue d'enïîr>n SOO vo-
lumes, «ne chambre de lecture où
les associés peuvent y lire tous les
soirs un p-^and û<«nbre à-à journaux
provinciîius ot étrjnger*. et fait
tiomiei 7 ou 8 leotuxes par aimée.
I31e peç-oit du gouTemement un
octroi de £50.
INSTITTTTIONS A ST-BOOH
" L'Association dfe la bibliotEè-
qu© des Instituteurs d'à district de
Quéfcee, soue la .pâtronajre du awr-
intendant de l'Education, a été
fondée à St-Eooh le 15 mars 1845
et incorporée le 30 mai 1849, et
lîoit recevoir cette année une al-
Wation de £50 du ff^uvernemeirt.
Le président actif est. M. F. Xj
Toussaint. Les membres ordinai-
res sont au nombre de 120 et les
menTbres honoraiive de 25. L'asso-
ciation a une bibliothèque d'envi-
ron 150 volumes et «'assemble les
oremiers samedis de chaque mois.
Tl y a ordinairemen) lecture ou
discussion â ces assemblée*. Parmi
les membres de cette «ociêté, 7 out
obtenu un brevet dte qualification
pour école académique ; 112 pour
éoolo modèle ; 89 po^r école ^é-
mentaire, et 12 n'ont pas obtenu
ae brevet. (Cette bibliothèipie a été
fusionnée à celle de l'Ecole Nor- ,
maie en 1S59. M. Juneau était Bi-
bliothécaire).
" La Chambre de leetaire de St-
Boch. — Cette institution établie de-
puis le premier novembre 1850, et
qui doit être incorporée à la pré-
senta session, est sous le patronage
d'Etienne Parent, é^r., assistant-
secrétaire provincial, et comii»t0
320 membres, dont le président ac-
tif est Joseph Hamel, écr., inspec-
teur des chemins. Elle a une biblio-
thèque de plus de 300 volume?, et
reçoit 22 jonmaux, tant du pays
aue de l'étranirer, auxquels les ap-
prentis dte métiers ont accès (iratis
sur uTt certificat de leurs maîtres.
Le public est gratuitement admia
à 16 ou 20 lectures qu'elle fait
donner pendant l'année. CepOTidant,
aux soirées de discussion qu'elle
donne de temps en tenues. Ira mem-
bres seuls sont admis. La soniscrip-
fion apnuelle pour les membre»
est de lOs. La chambre de lecture
a un trêa bel orchestre. (Cette so-
ciété est dissoute.)
" L'Institut catholitruo de St-
Kcch, établie le 12 mai 1852,' sema
le patronage de sa grâce, Mgr l'Ar-
chevêque de Québec, a pour prési-
dent actif Pierre Leffaré, écr., ayo-
cat, et compte 433 membres ordi-
naires qui payent uae contributioir
annuelle de 7s. 6J'. Tous les prê-
tres sont membrealionoraircs de
oet institut, avec trois autres laï-
aues. Il y a lecture ou discussion
tous les jeudis soirs pendant l'hi-
ver, nour len membres seulement.
Une bibliotbècme de 825 volumes,
14 journaux de la province et dit
DigitizcdbyGOOgle
dehors, deâ cartes du Canada, et
des jeux t^vers sont éiablia dai
une salle de. lecture Dour instruire
et récréer en mêms temps lea
nea (ifens qui fréquentem, cet
titut. Un orchestre de 14 musiciens
est attaohé à cet élabtiasemeut.
,(Cet institut ^st dissout).
" Cluii Canadien.— D^ ie •mi
eea& de St-Koch ont établi cette
sociélé 80U8 le patronaire ô'e tTosepb
Caucbon, écr.. M. P. P., le 8 octo-
bre 1852. Lb but des membres de ce
club est de s'instruire mutuelle-
ment par la discussion de tftijets
de sciienoe, de littérature, d'art,
d'inid'ustrie et d'économie ipolitique-
Tls sont au F.ombre de 209, et ont
If. LeBlanc pour nrési 'en*- ^'
payent twnte sous dn ciMitribiitiin
par année et s'a^erolblent tous les
marilis soirs," (Ce club ejit «ia-
sout)^
" L'association de la bibliothè-
que parois5Jale_ de Notre-Dame d'e
Québec, a été établie en 1844 ; elle
possède 1800 volumes." 50 membres
et 280 lecteurs.
" St-Patrick's C^bholfc Instituts.
—Cet institut établi "à la hiute-
ville de Québec, ne date que. iu 1er
janvier 1853,. et n'est pas encore
parfaitement orRanisê. H compte
néanmoins 161 membres cfuî payent
15s, de contribution' par année, et
ont-.une snlie de lecture avec envi-
ron 20
Le nom des rues de St-Roch, en
1845, avec la longueur de chaque
me. Plusieurs noms ont été chan-
gé* depuia :
Rue Pieds
Andftrson 26Y
Anne 6S5
Bélair 182
Oaroi» 1500
Oraijî 166S
Couronne 2051
De l'IiWlise 877
Dalboujie ISO
De la Heine 2840
Des Drajtons 2S0
DesFossée . 1880
Des Prairies 950
Dorchester 8246
Commissaires 1353 1
Du Hoi 2313
i'IcTirie 1930 i
Fontaine 120 !
Oraiit ISOO
ITudon 120 |
Jé«uite 255
Laberge Lane 272 i
Masàue. 280
Y.-D. de» Ange» 1412
Octave 431 |
Panct 280
Pozer 120 i
Prince-EdOTiardi 1TD9 '
Biflhardson 2571
Ryland 490 '
Rr-Antoine 1234
S t -Dominique. . ... 1558 i
St-François 2840 I
Ste-dmeviève..
Rond (Araffo) 980
Ste-IIélêne 660
St-Joeeph 3512
Rtc-Vnpdelein-e 246
Stc-Marffuerite 1880
St-Oura 1800
Rt-Pierr*, H. D 400
Rt-P'prre 129
Rt-Hoeh 1458
St-.Tacoties 267
Rt-.To.a-*im 300
Rt-Vallier 3726'
R-nith 460
Sfewart 340
V'v-'tWiir'i 422
Wator 265
Lt'S mes au nord et narallèle à la
rue St-Joseph finîssaieait en 1845,
à la ru" Caron et la rue de l'éftlise
à la Tue St-François.
DigitizcdbyGOOgle
Chapelle dos morts du cimetière St-Charles. M, le cur:^ Béiar^jer i
célébré la lucsse q«*l<niefoia dans oette chapelle des moi-ts.
CHAPITRE 5X1V
I£S CIMETIEilES D£ ST-ROOH
Lee deux premiers cLmqtières,
jpar M. MaiiUou'X, eu 18:i9 ; l'uJi
ètiait situé entre la rue St-Joseph
et l'église d^ St-Roûh, et l'autre -de
la rue St-Fiancoia à l'cKlise. Ce der-
nier porte encore des traces de ci-
metière, D'après un nouvel engage-
ment en 1846, le aacriatein était
obligé de surveiller ces deux cime-
tières. Cit n'enterrait que les en-
fants uur les ItrniefTs tempe, avant
lo feu de 1345.
Le troisième cimetière de Saint-
Soch. était ei'tué sur le terrain de
l'Hôtel-Bieu entre les Tues Saint-
Jcsetph et St-Franijob. et de la rue
Oajon à la rue Dorehestcr. La Fa-
brique de St-Roch a wnoédé ce ter-
rain pour 99 ans. Le terrain fut
clos en 1831 par ume clôture de
plancbes de «ix pieds d« hauteur,
la porto i^fentrée était sur la me
St-Joseph. On a enterré dans oe
cimetière jusKpi'en 1854. En 1858.
les corps furent relevés et tran»-
iportés dans le mouvean oimetière
Haint-Cliarles. Aujc^jrd'hui ce ter-
rpin c?t cccupî par de grands ma-
ga«ins-
Tje oimetière actuel '^^ St-'Bfich,
fut éritré f" l''54, on trouvait celui
de la rue St-Toaeph trop eu centra
ac la paroisse et l'eau y montait
chaque fois que l'on cremsait le«-
icfses, les tnmbo^ flettaient parfois,
on était obligé dfe raettrp des po-
ffeq avant do rempdir les fcwsep.
La Ffi.brifiii'' acheta un immense
• '■rr-in '■ur le bord àp- la rivière
Fî-Oharleti. k l'ouest du pont de
'^-ntt, ou'plle Tflva EO.OOO piastre»,
rï l'î>OTiorflMi ince F. Pan< nui
avait" sa vîlli prè^t Urn pont, démoli'
il T a 9 ou diir ins pour .iffraniîir
DigitizcdbyGOOgle
Saiiit-Cliarlca.
le cimetière et y ériger un chemin
Ch Croix. Le terrain fut divisé en
lots de famitl'PB d^a l-o commence-
ment de l'année 1864. Il n'jy eut pa-s
que 1«F faTOill<'3 {ic St-Hoeh qui
concédèiMit (.".es l.>t9, pluàieurq fa-
m:ll<« <ic" 1e Haute-Vilie. entre au-
tres Phon- Josep'h Oauehcn, le Dr
Jean Blanohet, le Dr CharleB Frft-
noiit, la famille B-urke et Horan,
Lq Dr Landry, S. LeJievre, etc. Il y
a eu en moyrjiu? 700 mortalités
par .ajuiée, y compris les années
éijidémiaués, raiiltiplites »air 73 an-
nées feraient im tetal de 59,800
pejsonnee enterrée.s ■'"---- le cime-
lière Saint-Chari-fK en 1903.
Jjea d'îux cimptièïos des émigrés
ârigés -en ISSU, l'un pour les oatho-
litues et l'autre .cour les i»rotes"
tants, le premier est à quelque® pas
au nord .iio !'Iî5pital de llarine, à
l'entrée de la Pointe aux Lièvres.
H est encore visib'e, l'autre est au
&url du dit Hôpital, mais les eorpg
(nt ':t? relevés no;ir y eonstnrire
c.ueiqucs ôiifices. Le Bureau de
si^nté aviit demandé ces deux cime-
tières au gouvernement en 1832
pOTJir enterrer le; émierfe qui mou-
rai-ent en Rrand nom'>re du choléra
drna les de-ix hôpitaux de Québec.
L'hôpital ^ites émiArés a été fondé
pair Lord Dalhou^ie en 1&21. il était
situé sur la rue d'Aiguillon, fau-
bourg St-Joan, en arrière de l'hô-
te! FloreDOe, il était en buîs, à deux
^ages. STir cent piedi=i de longueur.
Fre autre maison au nord de la
iiSni" ri'" fa'sait pao-fio t^ic l'hôpi-
tal. W. Michel Clouet était tréso-
rier et directeur de -cet éitablisse-
ment. L'autre hôpital dea éraiRrés
était à !a Easee-Villa. On avait
loué une grande bâtiisse de M, Jo-
nes pouir le temps d'il choléra. On
iivait dressé des tîntes sur les plai-
nes dr" Abraham pour lea émigrés
moinjï m#'.adefl. Le Bureau de santé
recommanda l'érection d'un cime-
lière au Cap Blanc pour les mate-
lots qui mourraient du choléra, de-
DigitizcdbyGOOgle
Oi'metiè.-e St-Oharles de St-Koch. 6rigé en 1854 par M. Charest.
Vue 'îv charnier du c'nietière St-Oharlea
DisitizcdbyGOOtjIe
Lo- cimetiôre St-Ertch, de 1832 à ISM, situé devant la Ccwigrégation.
puis le Cul de Sao au F-oulon, Il
est mort du ohol^Ta 'i-Aim W hSpi-
tETix d'êmigirés, en 1832, 785 per-
sonnes ; 458 catholiques et 327 tto-
testfliiti=i, T^ première victime ttar-
mi lea médecins a été le Dr J'idien
Perrault.
Korta du choléra à Québec de-
pui.1 le 5 juin au 37 juillet 1832 :
Haute-Ville : 799 catholique ;
iSt-Roi*. 210 catholigues :
Oiiéb»c : 412 protestant*.
Totril : 1421.
A Montréal aux mêmes «Sates :
1623 catholiques.
Vaisseaux et Emiiçrés arrivés à
Québec du commencement de 1&
uavÎKation au 15 octobre 1SS2 :
Bâtiments, 915.
Emig
, 49,8:
Le cimetiôre du Gros-Pirro fut
établi en 1847 pour les émigrés gui
mourraient du typhus à l'Hôpital
de Marine et à boni' des bâtiments.
Il est mort à la Grosse-Isle diu ty-
dJius â venir au 33 août 1847, 3121
émigrés, h .Québec 288 à venir A U
même date. On fit venir les orphe
lins do ces émigrés à Québec ©t
furent logés dans un Hospice tem-
poraire It St-Boch que IT. John
Digitizcd'byGOOgle
Jeffrey avait offert aux Dames
charitables <fe Québec peur ces pe-
tits infortuD'és. Cet édifice était si-
tué au coin des rues Prince-
fidouard et de la. Chapelle, Le ci-
metière (îu Gros-Pin est en très
mauvais oni're, il reGsemble à celui
de la rue de Salaberry,
CHAPITIiE XXV
LES FEUX DE SAINT-IUX)H
Voie
.'inceni
I^ feu se déclara à 11 heures dki
matin dans lea tanneries cte Oe-
bonie Richardson, sur la rue
Arajro. et prenant la direction de
l'Est, il détruisit en un rien d^
temps lee sept ou huit maisons gui
«xietaient alors sur la. rua St-Va-
liet justiu'â la rue <ile la Couronne.
Là il se divisa tn dteiix brandies
dont l'une dans la directio-n do la
Côte St-Oeorire et l'autre descen-
dant la rue de la Couronne, dec
deux eôtés, jusau'à la rue St-Fran-
oois et sur cette rue dans la direc-
tion de la Basse- Ville. PerwlarUt c
temps T'aïutro rameau flamboyant
englobait k côté Nord' d«' la ruR
St-George jusn.u'à la rue St-Oli-
vier et le long -de cette rue iiw-
(lu'aux Glaciâ. La partie au nord
de 1-j me St-Ftancois j'ueQu'à la.
rue CraÎK (Aujcnjrd%iit rue' à'u
Pont) fut sauTÔe. Mais il n'en fut
pas de même à lArtir de la rue du
Pont. Rend'i^g là, les Bammes deo-
cendirent ^t enTdoDpèreit tout
jusQu'à la rivière St-Cbarks, dé-
truisant tout le Palaiâ qui faisait
alors partie de St-Boch et vinrent
mourir à la vorte liope dans la
côt* dite des Chiens. Quant à la
parti» du q>uarticr située au oud
de la ru* St-François jusqu'au c6té
BUid de la côte St-George, la âsa-
truction a été , ___ ,_,
vers l-a_ moitié de la nue iSt-Pauï,
plus loin que la Côte des OMens,
Il e'est. comme queeti-on de fait,
peaté que deux bâtiments dei&out :
le Couvent dfe la Congrégation et
la petito chapelle des Morts, située
rue Saint-Franoois et que l'pn
vient de raser.
Bien dtes rues ont change de nom
depuis cettfl date. Voici ' la Îist9
des rues qui aniraient été ravagées
nvFv. le nombre do maisons d'ans
chaque rue :
Couptmne.
De l'Eirlise. .
Ste^Anne.
Grant. . .
St-Dominiqflie .
St*Efflch. . .
S le- Madeleine.
St-Pierre. .
St-Valier. .
Maiaoi
Drs Prairies.
Rte-Marffuerie,
St- Joseph ,
Rt-Franiîois .
Du Roi. .
■Ricbai
T)e la Eeino. .
fitfi-HéiènP. .
Octave. , . .
Prince-Edouard.
Laberire-Lane.
FATIBOURO ST-JEAN
Rues. Maisona.
St-Eiistache 1'^
St-Gcorge. ....... 27
St-Olivier 19
St-Auguatin. ....... 6
PALAIS
DigitizcdbyGOOgle
•Côtte du Palais 6
bt-Pau! 31
IleMerson 16
Eamsay 1
St-Niedas 19
■ Lacroix 10
jVncien cbantiïr 6
ôanoteri*' 6
Bu Mardhé 3
De l'Aissuraiice 2
Le quartier du Palais était déjà
ipassé au feu en 1775, lors du siège
<des Bostoiuiaia.
Deux navires en construotîon
don» tes cJiaiitiers de la rivi^e St-
Oharles furent détruits. Parmi les
ïcrincip^ux édifices lédiuits en cen-
dres, il y a l'église St-Rooh, le cou-
vent et li'orpï^in«t d€s Dames
Gharitablea (autJourdTnm oonTent
As Soeuia Grispos. aux Glacia),
Les jûumfliiï du temps, tels que
" Le Canadien " et, le " Lo Jouraal
de Québec ", itms deux diisparua.j
racontent avec force détails la ca-
tastrophe ; mais on constate dans
leurs récita une incohârence qui
fait voir combien était alors primi-
tif le système de rapportage. Le
fait est qu'on sent à cbaOuie lig|ne
que tout s'écrivait sur des ouïndtir^
et que le oontiôle que I'ob remarque
dans les fleuiUies d'aujotvrdliui est
une garantie bien autrement con-
BÎd érable dPexactitude.
Le lendemain, " Le Canadien ''
parlait de la iteetruotion dé douze
«ents maisons et die la mort de
trente personnes. Or, les cihiffres
officiels sont malherareu«em«nt plus
terribleà que cela. Les voici ; ,
Brésideinoea, magasins, etc., dié-
truita t 1630.
Boittiquee et hangare : 3,000.
Quant aux pertes de vieo, voiiâ
«e qiiie l'on en sait. Le dftmanobe
suivant, 50 personnes '" fuTpnt Jfe-
commandées aux prières. La mort
de ipes 50 per9(>nii«9 avait été offi-
ciellement constatée. On avait en
efiet retrouvé et identifié lies cad'a-
yrea qui furent inhumés, après, un
service funèhre dans la petite oha-
peUe.
Plus tard, plusieurs persomiiea
moururent -des suites de brûlures et
blessures reçues pieindant oet incen-
die. Tous «es morts joints à oeoix
dont les cadavres n'ont jamais pu
être retrouvés portent à orait enyi-
ron le chiffre lugubre die cette jour-
née fatale. '
Les pertes ont été évaluées dans
!o temps à une couple de millions
de piastres et ïes assurances ao ré-
duisent à peu de chose,
-On sâfiinale durant les pi^mlers
jours qui suivirent la catastrophe
une sintrulière spéculation. Quel-
ques boulangers s'avisèrent de yen-
'ire le pain Is. 6d. 2f. enyiron 37 .
aous.
On cite lo cas de M. Olearihue,
boulanger, oui anaionça le vendredi,
surlendemain de l'incendipft, qu'il
vendait son pain " à um prix rai-
sonnable ".
O" se demande comment un în-
'■endis ■commencé ainsi en pliein
irvuT et flipergu à teiaps dans »m«
ville oil la construction était si peu
dense puisse flv(»r causé die ei af-
freux rayâmes. La réponse est bien
s'mple : St-Roch était construit en
bois et le système pour oombattrfl
rincendïe n'était pas alors à Qrê-
bec ce qu'il e'it aujourd'hui. Les
pMnpàers. ou plutôt les sapeurs, mal
servis au point dio vue de l'eaiu, des
""tiK (ie?i pompes, de tout enfin,
fij'cjït dtes prodiges mais en vaîn. Le
ïfOnt Bouffiaît avec une violence ef-
frayante et le feu ne s'est ébdat
oiie lorsqu'il n'a plus rien trouvé â
dévorer sur son chemin.
Le 28 juin dje la m&ne année,
c'est-à-dire exacHenieat un mois plus
tard, un nouvel incendie détrui-
sait 1500 maisons dans le quartîw
St-Jean.
n y avait une assUiTanoe. sur l'é-
.dbyGOOgIC
VUE DE QUEBEC. DE LA HÏYIERE ST-CÏTAKLES
ITontrant la conflaffrntion du 28 juin 1S45 et lea ruinea de l'incendio
cTu 38 mai 1845,
1
«lise de St-Roch de 3,500 louis, la' marché avec une activité temax-
maison d'école de la rue I>esforâè% cmable, eous l'impulsion du zélé et
400 locuis, et sur le couTent, 3,000 a>rdent ©asteur. Moins d'un an
louis. I après le siniatre, Saint-Bodi avait
M. le curé Chaiest et ses vwiaâres . uhjS nouvedje église, bien plua
allèrent demeurer à l'Hôpital-Gé- ; Krande que l'ancienne.
néral jusou'aprèa la reconstruction Voici sa dimension : longueuT,
de l'église et de la sacristie, où ils 175 pieds ; largeur, 80 pieds ; hau-
demeuirèrent plusieurs années. Las ! teur, 56 pieds. Elle a deux gûleriea
offices paroiasiaux se faisaient le ! superposées, la nef et les galeriea
diimMijche, à l'église de l'Hôpîtail- 1 renferment 2,888 plaœs de banc la
Généra, à la aha>pelle diea morts et j population de la paroîeae, en 1860,
au «wivent. JJes vicaires d'alp:^ j était d« 12,233 d'origine canadienne
■ étaient MM. Léon Roy, Josepli Au- ; française et d» 2,239 d'origine bri-
dair et N. Beautnen. tannique.
La neoonstruction de l'église avait
.dbyGoosIe
,dbi Google
lE GRAND INCENDIE DE ST-
HOCH ET DE ST-SAU-
VEim, LE 14 OCTOBRK
1866
T^ feu a plia so:i origine dana
lui "ffrc« (.'hop", près de la, halle
JaoqTiieB-Oartieif. veis quatre heures
et demi aa diinancbe au matin, il
avait, sur les 5 heures de l'aDT^-
midi, eomplété son terrible travail,
après avoir dévoré -olua de deux
mille cinq <;ent3 maisons. Voici ce
Que rapporte le "Journal de Qué-
bec" du temps :
• ' '* 0'e«t en se plaçant au haut du
cap. vers le Montplaisaiit. que l'on
peut mesurer l'étend'ue du désastre
épouvantable qui vi^^nt -l- fondre
sur Québec Depuis le villaeie Ste-
Angèl« .iusqu'au coeuT de St-Uoch,
on ne voit au'unp forêt de chemi-
n^e«. sauf diitJqnes maisons qui
eont restées debout a^ pied dû cap
de la rue Arago. On peut dire aveo
vérité que la moitié de St-Rooh et
presque tout St-Sauveur sont en
oendres. Ce au'ÎI v a de p''U'R déplo-
rable, ce sont l'étrlise ^<^ St-Sau-
veinr. lo prpahytèrê et ies deux ffraii-
dés maisons d'éeole ouï ont pté' en-
veloppées daais la conflagration gé-
néral'a. Aucune plume re piau^rait
d'écrire dans leur exacte vérité le»
scènes de oonJusion qui ont eu Heu
pendant que l'élément deertnicteiw
dévorait les m.aison9 avec une Tapi-
dité effrayante.
" La belle chapeile d^e la congré-
gation de St-Eoch a f'ité sauvée
comme par miracle, toutes Ica mai-
eoiis ayant été incendiées autour
d'elle."
Une quinzaine de personnes ont
été plus OTi moins blessées. T;e lieu-
teiiant Bayres est mort à l'Hôpital-
GénéraJ. le 27 octobre suivant et le
snrgent Hugh, de l'Art''ÏI*^rie Roya-
le, a été .gravement brûlé. Wai'; il
est i-f-venu à la santé et fut nommé
24
messacer au dépaptement du tréaoo'
à Quëbac^ il est â <ia retraite depols
MAISONS INOKNDIEES. LE 14
OCTOBRE l«fie A ST-ROCH
ET ST-SAUVEUR
ST-KOCH
Eues Maisona
St-Ours. . .. - SI
Turgieon '. 14
Alfred. . . - 9
Nelson 15
Arago. . . - 2+
Colomb 13
S'I-VpIIîît. ... - 53
Rt-GabnVl 138
^t-Aîitoine - . , . «S
Notre-Dame des Anges. . . 84
St-Francois 83
Thi Roi- ............ 90
HiVhaT'Ison 87
De h Reine 81
Dos Oonimissairea 87
Rt-AnseJm« 46
Parrin 45
Do-v^hester 63
A"rlr^=r,n 4
Couronne 5
St-James. , - . 19
Des -Tésnites 11
RtrPie-rre. - 15
PrÎTire Edouard,' 63
Rt-,Tns*.pb ' 87
Ryknd - . . . 17
Smith 21
Stewart - . 10 '
ST-SAIJTEUR
Eues Maisons
St-Ours - . 16
SiRuaï - . . . 37
St-F^ix 18
Demers 31
St-Vallier 94
Parent 68
&^Joseph 9
DigitizcdbyGOOgle
DiBilizMbi'GOOglc
dei l'inc«nidSe du viUajre de HedleyviUe,
septembre 1S93.
Bédard 44
Oheneat 10
St-Louis 20
Massue 30
Boisseau 25
Nflrolfon 49
Baeot 52
Mptofllfe 52
Hftnnine 49
Jadjues-Cartier 53
Colomb 54
TTaiTipl 53
Franklin 40
Arago 30
Rfliivageau .49
Ovide 11
Thêt^hile 11
Ste-Marie 10
St-Ambiroi»e 6
Albert 8
Bayard 32
St-Germain 52
St-*ac 38
St-Ignace • . . 6
Ste-Aune 14
Ste-Tbérèsft. - 9
Sbe-Monique 12
Ste-Gertrude 19
Ste-Elizabeth 4
Ste-TJrusle 10
St-Hcnri 19
St-J5rome S
St-André 3
St-FlaTJen. . . ; 4
Maisons neuves 50
F^tl'sp, pi-esbyff ,re . . - . , . 2
Kcolf's et saJIe du Con?e''l. . 3
Comme on lo voit T>ar cette list©
de Qoma e^ le nombre de maisons
inceiwliées dans chaque rue, qu'il ne
refrtait pas KTaini chose k St-Sau-
veur. II Testait aeulemenf oue Ta
fauboura Ste-Aiurèle, les habitanta
de la Pfttit^ Rivière. 7 ou 8 mal-
«rrs au pied du ■cran, inr V terrain
oui avait ét4 réservé pour un <nm^
tière, et ijuelcni«s maisons sur !•'
DigitizcdbyGOOgle
DiBilizMbi'GoOglc
M. P. Léon Uauvreau, ootaire de
la iTabniQue de St-Kooh, de 1837
à 1887. il était marié à Maie
■ Huot, siDeur de M. Philippe Hu»t,
uotaire. Nous dcTOBS te portrait
à l'obliReatiiie de sa pttite fille,
Mlle Catellier, fillo iJu Dr Catcl-
iier.
ttrraiu Bcdard. H était difficile au
Eévt'jend Père Durochcr de faire
RTosse nogaille avec si peu de mon-
de. I* Ttèv. Père, avec son humilî-
tij ord'naire, ne s(! découragea
point, il alla dpmwirer bv'-«. Ips an
lies P&:es à ITTôRilnl-O^neral, en
attendant la reoonstnw.tion du
presbytère et fit les offices pa-
roîssîanx dans l'^Rlise de U con-
prégiatio.i dea hommes de St-Rioh.
Apr^a la reconsfruclion de l'ésrlîse
de St-Sauveur. près de cent famil-
les de St-Rocb auioyrd'hai de la
paroisse Jacques -Cartier, achetè-
rent des ba:ioa à St-SauVeur. Au-
jourd'hui, St-Sauveur lui rend le
«hanp:(> en achetant des hancs dans
son église, il 7 a an moins 40 fa-
mine? de St-Sauveur oui ont des
Ibticb a Jacou es- Cartier et autant
î. Rt-Mnlo. :
M. Oharl « Ureriier, notaire actuel
de la Fabrique de St-Rooh, de-
puis 1887.
L'TNOEN'DTE DTT 21 MAI 1870
T-e feu s'est déclaré vers un©
liouro et demi dii matin, dsns la
b'")';';ii'> do îf. Bélanger, boulan-
•"■I-, «iti7|îe dans la rue Eidnardaon.
T.a partie )n'^ndi('%e comprenait :
de la rue St-Franijois à la Rivièi»
St-Charles et de la me Dorchester
à la rue de La Chapelle. On comp-
tait iwès de 600 maisons et deux
bâtiments en construietion dana le
"hfintier dei M. Baldwin, et la oha-
pellp des morts. Mais l'église, le
presbytère et le coiivent de Saint-
Rooh furent préservé? 3u désastre.
Le feu de He-dle.y ville, îe 9 sep-
tembre 1892. Le feu prît vers les
trois heures de l'après-midi et pres-
aii« font le viOrlago y iMissa.
T» feu de St-Ro^b du 18 juillet
1839. comore^ant le pâté de mai-
sons du Boulevard l 'in-ïelier à la
M,. Rt-Ar,,on,n rt de '<■ m- Saint-
François a la ruejî^s CommissaJTW.
DigitizcdbyGOOgle
CTIAPITRe XXVI
if. l'abbé Aiitoin* Qauvreau fut
nommé, en i895, curé ds St-Eoch
de Québec pour recueillir la suc-
cession de M. l'abbé F. H. Bélan-
Rtr. Cotte nomination ne aupprit
I]«r=ionnç, exix'pté peut-être 1© nou-
veau titulaire ; il avait fondé i'
Notre-Dame le Lcpis des oeuvj'ea
qui seniblaieiii devoir l'y retenir
encore longtemps. Pour ne men-
tionner que les princinalee, citons
l'Hôtel-Dîeu da Sarré-Coeur. la
fiRtwnî'é dn Titra-Ordre. l'École
des Trères Maria-es. la Oongrégra-
tion des hommes.
M. l'abbâ Gauvraau dut dme ac-
eer)ter la curs de St-Roch plutôt
par obéissance à la voix de ses eu-
I>érieur9 ewlésiastiques frne pour
sa satisfaction T>en>iMi^lle. Il oon-
□aissait d'avanoe le vaste cbamo
«u'il aurait à exploit'^r. et \t"i diffi-
cultés flni'il re"c^ntreTaif. Mais le
bon prêtre doit «araître UnoTT
les tracas de »oa ministère, et s'il
veut opérer quelque bien, il doit
s'attendre à souifrir sans pouvoir
se plaindre. Voiilft bientôt dix ans
Que M. GauTreau est reinfermÔ
dana son preâbjtère de St-Rodi,
travaillant sans aucune relâohe ft
rendre meilleure une population
pleine de foi, mais euposé© à beau-
coup de d!aneers du côté iSe la mo-
rale, Ceat i son iateoitiou qu'il a
établi deux frjtemités du Tiera-
Ondre, la coorfrérie de la Sainte-
Famille, la oonfrérie des Enfants
die Marie, la Congrégation â!es
honmiea, un hôpital pour les vieil-
lards de la paroisse, la Garde
Ohamplain pour la protection de
la jetinesse. Il a contribué large-
ment à la formation de deux nou-
velles paroisses, de Limoîlon et de
Stadiaeona, qiuî furent dôtacîiéef
de St-Roch an 1896. En 1901, il vit ■
opérer le démen««'ement de St-
Roeh par la fondation de la nou-
velle paroisse de l'lmma<nilée Con-
ception de Jacques -Cartier, se pri-
mant ainsi d'un cros tiers de aoB
casuel. afin 3t> pouvoir apporter &
cettiB fractîotn importante de .ses
ouailles tout le soin voulu et leur
rPTidre le 8er7i<!p religieux jpLxse îa-
cili'mfflit accessible^
Un fait «u'il ost bon de noter,
(.•'est ^ne M. l'abfcé Gativreau est
un enfant de St-Roch. S'il n'.y est
DP? né Inî-m&ne, ses ancêtres de-
puis le premic!' .iusqu'à aon père,
V vécurent depuis li commence-
ment du dix-huîti>me siècle à venii
n" comm'sm'em'mt du dix-neu-
viSme. Voici du reste son arbre
1712. — ^Mariajïe d'Etienne Gau-
vrean avec itarsTuerite Legris.
1744. — ^Mari.i(re d^ Claude Gau-
vT«>r;n avec îfadeleino Flnet.
17W. — ^Mariajce do Claude Gau-
vreau avec Marie-Anne Ohandoit-
net.
DigitizcdbyGOOgle
E. P. RestteT, S. J., foiidat«i]T d«
la Littua du Sa<iré-Coeur à Bt-
Koch
1795. — Mariage de Louis Gau
vreau avet- ilanâ Vincent,
18... — ^Marias:© de Pierre Gau
vreau avec Elizabsth Cuberger.
De ce miriage est né Antoioe-
Arlolphe Gauvrenn. le 22 aeptembrp
1841. à St-Germiin Je Kimouski.
Ordonné prêtre à Ste-Aiine de U
Poeatïpre. le 2 oc'obre 1864. D'a-
bord vicaire à la ïtivière-au-Re
nard. T>uJs en 1866^, aumSnier à'
l'arciwvéclié de Québec. En 1871, i
est no-nuné curfi à St-Nicolas ; 6i.
1875. aSte-AnnP de Beaupré : «m
1878. h St-R^iniuald. et à Lêvia en
FIKF ST-IGNACE
Voici un* liste des censHalTe'
de la première concession -Tu fief
St-I«7ia*«, situ* au nord <Ip 1» l^f
tite rivière St-Oharles, et qui a lait
nartio do la oatoisse de et-Bo(*
iuaq>u'en 1867. Ce fief «st barnê à
la rivière St-Oharles sur quatre
lieties de profondeur ei ub* demie
lieue de largeur, bomS A l'est de la
route Ste-Claire en iraffaiint Wrt
l'ouest. H appartient à l'Hôtel-
J>ieu de Québec. D'après l'acte de
foi et hommaxe fait en 1739 * 1 in-
terd'int Boiiterouc, les liabitanU
étaient propriétaires comme suit :
i'ïantoiâ J-ara\.ié, 2 arpents sur
50, borné à la w>ute St-Ignaca
(route St3-0laire), alUnt vers
l'ouest, une maison, uioe grange et
uae é table.
Joan-Bte Brassard, 2 arpents sur
60. avte maison, grange et étable.
Etienne Gauvreau 2 anpents eur
48. avec une maiïion, une grange,
une étabSe et urne tannerie. Ce II.
tJauvreau est le premier ancêtre
canadien du cura do St-îlodi, B
avait 25 arpents de terre laboura-
b!p et 2 en prairiiS,
Charîes Kanoîn, 2 arpents.
Héritiers de Jean Petit, 6 ar-
Héritiers de St-SImon, 4 arpents.
Jean Obnpleau, 2 arpents.
Jflcquea Duret, 2 arpemta,
iCiiaries Lessard, i arpents.
A'bel Olivier, 4 anpenls.
Pierre Beaudin, 4 arpenta.
Pierre Morin, i arpents.
.Te3n T/'a'''i3, 6 arpents,
Tîoël Ifoîl, 3 arpents.
Tous ces habitants avaisnt mai-
son, cranse et étaWe.
'D'après le plan de M. Villeneuve,
«-n 1685. dans V'iistoire de Ste-
Fo-ye par M. l'abbS Soott, les pre-
miers censîtaire-ï étiîent :
Tjarpaii, Font'iino, Guérard, Bm-
cin, M-^reau, Hiniert, Mussel, Du-
ret, Lfs=iarfl. Minet. Beau-lin, Mo-
rin. Fontflinck L'Epine. Minet,
L'Epine, Duret, Plnguet.
.dbyGoosle
MONUilENT OHAIŒST
Le morBuinent érigé ©n 1877 dans
l'éftJise de rSt-Koch. à la mémoire
du révérend curé Oharest, est une
plaque de marbre blanc couromiée
d'une crois sur les braa de laquelle
est placée une étole. On a tracé
l'inscripticn suivante, qui résume
la vie laborieuse du vénéré pasteur
dont la mort a inspiré de si vifs re-
grets parmi la populi-tian de St-
Eoch :
A la mémoire
de
Messtre Zéphirin Cliarest
Né le 21 fév. 1S13. Décédé le 7
décembre 1876
Curé de- St-Rooh pendant 38 ans.
L'histoire d'ira ivec bonheur.
Sou srand amoojr des âmes.
Son zèle do la maison de Dieu,
Ses inépuisabks aumônes.
Ses soins voués à l'éducation.
N'es arrières-neveux
Jouîroitit en paix des m&numcnts
Que sa main généreuse a fondés,
Et ibéniront avec no^ns
L'imm'jrtcl souvenir d'un père,
K. I. P.
J^ rév. M. Oharest fut inhumé
dans Ja chapelle du Sa«ré-Coeur.
Voici co que dit la "Vérité,"' en
1893. loi'â de la sépulture du rév.
Père Eesther, au sujet de cette
chapelle :
" Le corps du E. P. Eesbher.S.J..
a été déposé d«ns les caveaux de 'a
chapelle du Sacré-Coeur de St-
Eoch, en vertu d'une promesse so-
lenuclle faite au religieux par feu
M, l'ahbé C'harest, alors curé de Rt-
Rcr<A. C'était h la suite tie la ■-élè-
bre retraite de 1871, prèchée par le
R.P. Resther, En mémoire d<» c^'tte
retraite, les parois'^îens érigêrimt
la chapelle du SaeréiOoeur, et JJ.
le ouîé Chareat promît au Pèr©
Resther que tous deux ils y repo-
seraient un jour. La paroisse de
St-Eocb a teuu la promease faite
ipar son ancien cuTé. Le E. P.
Eesther est décéJé le 13 juin 1893.
Le 1er octoibre 1829, fut baptisé
par M. 'l'abbé Pierre ViUeneuT^
vicaire ; le premier eûfant die la
paroisse de St-Eocli. On lui domi&
le nom de " Roch," fils db Joihn
Day et d'Emélîe Eaimondi L'en-
fant était né de l'aTant-veilfe.
T^ même iour, If. l'abbé Laurent-
Thomas Eédard, fit la première sé-
pultitro c1j> dm IX 'îifiintî -aiioii.'v-meg
nés la ve-irie : enfants die Jean Ran-
court et de Julie Veuilleux
Le^ 20 octobre 1829. M. l'abbfi
Alexis Mailloux, premier curé do
Sf-Eoch. fit le premîier mariage de
la DSTois-^o, de M. André Tuiçreon,
fil'! dAiitf^ine Turfireon et de Cécile
M. l'abbé J. B. Antoine Ferkind,
auteur de "L'Histoire de la Kou-
vo!!e-Franei\" Viraire, 1830-34.
DigitizcdbyGOOgle
DiBilizMbi'GOOglc
Xacroix. avec UQe Bose Bolùtailte,
fille de Pierre Bd:>itaille et de V^
Kmiqiue Parant. M. André Turgeon
était I''Mtcle (le Mmte Faucbev, mèr«
^e l'abbé Fauohw, vitiairû à la Ba-
siliquio l'Ie Québec.
La pretnière aimée des régietre»
tie la i>aroÎ8se de St-SauTBiir, en
1867-68, pontient 367 bapitôniee,
54 mariaf^es et 2S5 aépultUTes.
TABLEAU DS STATISTIQUES
du mouvement de la popiildtii>n
de la paroisse d« St-Roch, depuis
son érection en parms^B, du 1er
o.*tobre 1829 à lilOl :
An-
B.p.
Ma-
Sépul-
nées têmes
UgGà
tures
1829 .... 101
7
134
1830
. 3^5
62
304
1831
. 413
63
319
1832
. 464
83
631*
1833
. 462
112
326
1834
. 470
67
604»
1835
. 482
90
239
1836
. 505
84
551
1837
. 506
77
531
1S3S
. 4^9
TiT
391
1839
. 557
103
331
1Î840
. 596
143
543
1841
. 632
151
449
1842
. 685
103
496
1843
. 731
Ô5
469
1844
. 735
159
375
1845
. 373
123
438
1846
. 753
183
673
184T
. 959
170.
587
1-348
. 910
126
535
1849
. 019
124
687*
1850
. 940
"161
703
1851
. 357
150
704
IS-ïî.
. 992
175
599
1853
. 1055
327
600
1854
. 2131
287
,714»
1855
. 1261
188
654
1856
. 118S
153
888
1853
1115
1858
1135
1859
1050
1860
1072
1861
1140
1862
1161
1863
1235
1364
1382
1865
1SC3
1866
1242
1867
880
1868
710
1869
734
1870
664
1871
663
1872
644
1873
846
1874
724
1875
740
it-re
582
1877
788
1878
827
1R79
815
1880
815
1881
731
1882
660
1883
8Î5
1884
847
1885
829
1886
916
1887
945
1888
896
1383
947
1890
S76
1891
843
1892
903
1893
951
1^394
832
1895
8fi9
1896
829
1897
751
183S
789
1899
770
ipno.
. 714
IflOl
658
.59,390 10.142 41.592
' AnnJîe ffii cTioWpn.
DigitizcdbyGOOgle
Liste des <^apeiaiii9, curés et \i-
«aires de St-KoeE de Québec, do
1818 à 10O4, d'après les almanachs
et csiletibiers de Québec :
CHAPELAINS
1818-24 — M. Hyiaiointbe Hudoii.
1818-21— M. Olaimde Gauvreau,
1831-24— M. Joseph F. Aubry.
1822-27— M. C. F. BaiUargeon.
1824-26— M. Huffh Paisley.
1825-29— M. Alexis MaiUoux.
1826-27- M. Jdr.n ÏTaoïd.
1827-2fi~M. Pierre Villeneuve.
1828- M. T^uis Do^fosafs.
1828-29- M. Benjamin Dearo-
di( rs.
CURES
1829-33— M. Alexis Mailloui.
1833-39— M. David T&1«.
1839-7B— if. Zflphirin (Siorcat.
1876-8.'ï— M. F. X. Gf»=elin.
1885-95 -M. F. G. H. Bélanger.
1895 — ÎT. Antoine Gauvreau.
VICAIRES
2829-30— M.
1829-31— M.
182U-33— il.
1830-34^il.
1831-34— il.
1833-34^-iI.
1834-36— M.
1833-33— M.
1834-38— M.
1836-37— M.
18.16-39— M.
183T-42--M.
1838-42— M.
1838-40— M.
1838-40— M.
1840-4:>— If.
1840-12— M.
1843-49— M.
1840-47— M.
1840-47-r-M.
1844-45— M.
1347-48— M.
Joseph Paquet.
Gabriel Oloutier.
David Têtu.
J. B. A. Ferhind.
Z. Lévcsque.
Ls A. Proulx.
Et. Bailla rgeon.
Cftiarles Obiniquy,
J-ouis Parant.
J, d'£stimau ville.
Z. Cbarest.
S. Belleau'.
Jlicliel Raedne.
P. H. Harkin.
Michel Foigwes.
Pierre Patr.v.
J. Octave Fortier.
Joseph. Auclair.
N. Beaubien.
J. C. Marquis.
N. F. E. KirouM.
1847-54 — M. P. Léon Labaye.
1847-52— M. Joaepb Mailte.
1851^7— M. J. B. E. BoMiiû.
1850-53 — M. W, Riohardson.
1S54-56 — M. P. Dioone.
1852-54— M. A. Ladirière.
1863-74— M. F. X. Plamondton.
1855-59— M. M. F. Catellier.
1856-71— M. Job. Oatellier.
1859-62 — M. Louis Halle.
1862-67— M. F. X. PeUetier:
1865-66 — M, Ambroiae Fafard.
1866-68— M. Jos. Et. Martin.
18(J7-68 — M. J. O. Faucher.
1867-71— M. Ohs Richard.
1867-68— M. Charles Hallâ
1868-71— M. J. Sirois.
1869-76— M. F. X. Goaaelin.
1870-71- M. J). Roussel.
1870-71— M. O. Soucy.
1870-82— M. Philiai* Lessard.-
1870-72— M. John P, Doherty.
1871-81—11. F. E. Hudon.
1872-85— M. J. P. Seston.
1874-76— M. Chs Baillarfteon.
1876-85 — M. Darniid GosseSin.
1876-82— M.*L F. E. Kadeau.
1881-82— M. F. Blan.Aet.
1881-86— M. J. E Roulewi.
1882-84— M. D. Pampalon.
1882-85— M. A. Déziel.
1882-89- M. L. Paradis.
1883-85— M. L. Belïieau.
1885-87— M. F. X. Faguy.
1885-92— M. W. S. O. Plaisance.
1885-88— M. A. Mishaud.
1885-95— M. D. Guimont.
1886-94^M. J. F. Feuiltawlt.
1887-91— M. A. G. BrouBSeau.
■•888-93— M. Arthur Lachanee.
1891-92— ir. Henry Defoy.
1892-96— M. L. P. Delisle.
1893-95—0. Samson.
1896-97— M. Wilbrod Havet.
1898-96— M. J. T>. Bcaudoin.
1S93-95— M. J. O. Guimonrf..
1893-94— M. A. Tsschereau.
1893-1900— M. Ph. Bot.
1894-190(>-fl. Iîemilla.rd.
1895-96— M. P. A. A. Bernier.
DigitizcdbyGOOgle
; 3S95-9T— M. B. Paradis.
1896-1900— M. H. A. Dionne.
1896-1904— M. Ph. Côté.
1897-1900— IL U. Brimet.
1897-1900— M. J. Morin,
189Î-1900— M. A. LacBsae.
1899-1901— JI. A. Eoutin.
1901-19— MiL T. Trépanier, A.
MasTianv Eugène Brunet, Esdras
C astongim /■, Arthut Poulin, Alexis
Toulin, Sylvie Desnhèsnea, J. H.
CitK|-Mars, Gtist. Oloutier, L Vé-
pinn, T,. Kirw, T. Bilo.kaw, Joa^ph
Burcnii.
DE.SCliIPTION TOPOGHAPHI-
QUE DE SX-ROCH
Par Josepih Boucaette, éouyer, en
1815, ?. 4T6.
"Entre le Palais et le rivage est
le chantier du roi, qui occupe mi
vaste terrain, où l'oa conserve tou-
joiLTS en magasin une quantité sui-
Usantu de bois do chaufiage pour la
eousommation de toute la garnison
pendant un an. Au côté oueat du
chantier, commence le faubourg St-
Roch, qui s'étendl à l'ouest jusqu'à
la Vacherie, à une distance de 367
toiaes, et du coteau Ste-Geneviôve
à la rivière St-Oharlea, à environ
365 toises. Les ruée, quoique étroi-
tes, sont bâties régulièrement et
droites, et se traversent les ujies les
autres à angles droits ; la plupart
des maisons sont eu bois, mais, ou
en a construit quelques-unes depuis
peu dont l'extérieur a une assez
belle appaTence. L'église de St-
Boch n'est pas encore finie, et
quand elle sera achevée, elle forme-
ra un très bel édifice ; le terrain
sur lequel elle est située a été don-
né en pur <Eon par J. Mure, écuyer ;
M. l'abbé touis-A. Proulx. vicaire
à St-Roch, en 1833-34
et elle se construit eoua la protec-
tion de l'Evêque catholique, qui est
ausoi le protecteur <ïune école pu-
blique dans ce faubourg, et d'un»
autre dans celui de St-Jean, Un
espace de dis années a produit dan»
cette partie de la ville une grande
augmentation, tant pour les bâti-
ments que la population, et il y a
toute espérance que cela continuera
d'une manière encore bien plus con-
sidérable.
" Les habitants de St-Roch ont
droit de voter pour les représen-
tants dans le parlement pour la
Basse-Ville qui en élit deux. Depuis
les fnubourgs jusqu'à la rivière St-
Oharles, qui, comme on l'a déjà dit,
serpente agréablement à travers la
vallée, il y a une vaste étendue de
belles prairies et 'de beaux pâtura-
gca, variés de temps en temips par
des jardins, et coupé» par la route
Qui cond'uit de la ville au pont de
Dorchester.
" Les bord» deS livière* St-CSiar-
lea et St-Laurenf, dans le voisinage
DigitizcdbyGOOgle
M. l'abbé Charles Cfeiniquy, vicaire
à St-Eoct, 1833-38.
de Québec méritent quelques ob-
aervationa particulières, en ce qu on
eu a. disposé par des ooncessions
spéciales, et quelquefois on les »
renidues par portions à grand pnx
ou louées à une haute rente ; ou
bien à raison de quelques autres i
considérât- ons importantes. Le bord
de la riFiêre St^lliarles, depuis
Pointe à Carcy> jusqu'au pont dfi
Dorchester, est basse, plate, géné-
ralement sablonneuse, et parsemée
de plusieurs groupes de rochers,
mais particulièrement le canal d*"
la basse eau ; l'espace situé entre
une Hfine Qm se prolonge depuis la
rua St-Pierre jusqu'à la- marque de
!a marée basse du St-Charlea et diu
St-Laurent, a été concédé p«t le Sé-
minaire à messieurs Munro et IMl,
nui possèdent dans cet espace -Jea
bâtïmpnts très vastes. Sur un quai
ouï a'aivance beaucoup dans la ri-
pîère, est situé un grrand magasin
tcnlge très remarquable, dans une
PTOellente position pour former un
point de reconnaiwance, au moyen
M. l'abbé MICHEL TOEGUES,
Vicaire à St-Bocb, de 1838 à 1840
duquel on peut établir des àïr&i'
tions pour empêcher les vaisseaus
aui ïiennent mettre à l'anore da-
tant la ville, de s'avancer trop dans
la rivière St-Oharies, ou à la mi-
maréa, ils toucheraient sur un récii
qui s'étend presque à travers Bon-
embouchure. Depuis le même quiai
jusqu'au bord dû St-Laurent, à la
marée basse, la distance est de 230
pieds, et offre presque partout un
récif de rochers plats ; et dans la
dinection du nord-est, la Pointe à
Oarta-, grande chaîne irrégulière,
s'aivance à environ 120 toises au-
delà diu quai ; elle laisse une petite
ouverture pour le canal du St-Ohar-
!es, ■à'où une autre chaîne de ro-
chers prend différentes d'érection* à
son entrée ; cette chaîne à la marée
basse est découverte, et à la marée
haute elle est couverte d'environ deux
brasses et dlemîe d'eau. De ta Gran-
die Batterie soir le rocher, un peu
aviant que la majrée remonte, on
peut voir deux récifs distincts qui
traversent la rivière, et qui sont
I nresqne paralIèW !'un i l'autre ;
i l'entrée de In rivière est tout près
DigitizcdbyGOOgle
M T'ablé PATRICK HiRKIN,
Vicaire 1838-40.
de la Pointe à Carcy, uù pliiaioure
bancs de aable forment entre eux
deux ou trois passages différents.
Vis-^à-vis le quai de Pacquette, U y
a un grandi rocher, aussi bien qu un
récif devant le quai d'Iiunter ; si
OQ les enlevait, cela rendirait le «-
vage beaucoup plus commode, et on
pourrait le faire îana b^iaucoup de
difficulté. A la mi-maréfi, on com-
mence à les apercevoir, aussi bien
que le récif vis-à-vis du quai
d'Henderson, et les grandlts pièces
dte terre verte de l'autre côté du ca-
nal. Au quai df'Henderson il y a wn
vaste (ihantier de construction, où
ont été lancés quelquea-unsi dfea
eranids vaisseaux eonstniits idlans le
Bas Canada. Depuis la limite oueft
du domaine du Séminaire jusqu'à
la Jetée ou dîjme de Pierre, le riva-
(re appartient à l'Hôtel-Bien, et il
lui fut ocporHié, avp<» le droit de
pêfhe, le 21 mfl.rs Ifi+S : ma's la
plus ffmnrrîe partie a été cniiei^d'?e
; M. l'abbé NARCISSE BEAUBIEN,
■ Vicairj à St Roch, de ISIO à 1847.
I par oet établissement à différentes
' personnes, et est actuellement oc-
'' cupé par des quais, des arsenaua
i ,>ii des chantiers de bois^ de oons-
truiction. Depuis la Jetée jusqu'à la
; rue St-Roeh, tout le rivage est ré-
; jeinvé par le gouvernement, et la
I portion qui resté au-delà, en face-
I de St-Kocb, a été accordiée depuis
1 peu par la Couronne à Phonorable
I John Riehardlson, de Montréal, en
dépôt pour les héritiers de feu Wil-
liam Grant, écuyeiP. Cet espace est-
jiotuellement divisé eu pluKeura ar-
senaux, quais, chantiers de bois de
construction, et occupé par diffé-
rentes personnes ; parmi les pre-
miers, l'arsenal de Goudie est le
plue considérable et le p'us complet^
et depuis plusieurs années on. y
construit des vaisseaux sur une
grande échelle. Le quai de Camp-
bell s'avance tellement dans la ri-
vière, qu'il en forme un objet assez
I remarquable quand on regarde vers-
le pont de Donchester : les vastes
I bàtim"nts an-e'ês autrefois le Miu-
I [''n de O.îwnt, y existe encore ; il y
i a dan» cet emplacement tin très-
i faste bassin, ou écluse, pour tenir
DigitizcdbyGOOgle
M. l'abEé JOSEPH AUCI.AIK,
Vii^aite, 1S40-47.
le bois de constriuction à Jlot. De-
puis la ligne de la Vacherie 'tui for-
me réellement l'extrémité ocoiceiv
taie diu faubourg Sl-Kocb, io rivage
jusqu'au pont, de chaque 2Ôté <hi
oanaL sert généralement de chan-
tiers de bois de construction, et est
pourvii de grandes chines, etc. La
Ut du St-Oharles est plat ; à la ma-
rée h&eœ les deux canaux sont
étroits, serpentant, et fréquemment
partagea par die grands bas fonds
de sable ou de bourbe ; quand la
marée est descendue, !a profondleur
die l'eau varie die huit à vingt-sept
pouces ; mais à la ma.rée haute, elle
est l'une dans l'antre de deux bras-
ses à deux brasses et demie.Le pont
de, Iferchester a 660 pieda de lon-
gueur sur 27 de larg-nr ; il est bâti
en bois, aitisi que les piles qui 1^
supportent ; son élévation est de
<)uin7j! pieds au-dessus de l'eau à la
Diarée haute. De ce pont i la ville,
la distance est à peu près d'un mil-
le, et la route, particulièrement
l'été est trf» £réq:uientêa. La vue, de
chaque côté du pont, est gaie et
agréaWe ; lai ville, le» faubourgs, et
le Cap s'y présentent d'une maniè-
re très avantageuse. H est .toujours^
tenu en bonne rfiparatiou, quoique
les voyageurs évitent souvent le
péage, en allant le long du rivage,
à la marée basse ; dans l'hiver, aus-
sitôt qu'on peut tracer un chemin
solide sur la glace, on évite pres-
que généralement ce péage. De cha-
qno pôcé de la rivièie, outre les ai--
setuaux établi*, il y a plusieurs pla-
ces commodes pour bâtir, et où l'on
a. construit diaus l'occasion des vais-
seaux d'un grand poids."
CONSTRUOTTOÏT DE NAVIRES
La constiruotion natale est une
des plus ancienjie.s industriels de
Québec et même de l'Amérouo
Peu après la fondai-ion de Qu^c
les colons français, qui ne pou-
vaient effectuer de transport qu'aux
DisitizcdbyGoÔgle
M. l'abbé PIEREE-LEON LA-
HAYE, vicaire, 1847-54.
moyen de la navigation, conmiencè-
rent à conatruire de légères embar-
cations pour visiter les postes. de
traite gui avoiâiaaleniti le fieuve. Us
bâtiront même de petits Taisseaux
qui traversaient l'Ooéen. La pre-
mièlre embarcation bâtie dana l'A-
mériqe du Nord qui ait trawersêe
la mer a été construite sur les borda
de la rivière St-OharleB en 1703.
Onze ans iJus taird, en 1714, la pre-
mière goélette bâtie par les Anglais,
BWtiait des chantiers de Plymouth,
et en 1722. six navires d'un tonnagie
assez eonsidérable étaient lancés de
la ploce aii-iourd'hui aippolée l'flnae
[]*■ l'Hôpital de la Marine,
ITaiirepap, ministre de la miSTÎne
soiiH TJo-yis XV', vonlsjnt mettre la
France en état de combattre les
ftniflais aussi vieteri eu sèment s\ir
mer qnje sur terre, rejoint, pour
agrandir la marine frangaiise, d'en-
nonrager puissamment Ig. construc-
• ion navale à Québec. Pour eela il
promît une prime de 50 francs
M. l'abbé WILL EICHABDSON.
Vicaire à St-Rocli. de- 1850 à 1853.
pour chaque vaisseau Jaugeant
Jeux cents tonneaux construit à
Québec et vendu en France ou dana
les colonies frangaises.
Ije plus grand nombre de bâti-
ments consitTuita â Quc'ibec en 1865,
fut de 113. Ensuite la construction
1866, 103. Ensuite la construction
a toujours été en diminuant ; au-
jourd'hui, il ne se construit prea-
EUES DE ST-ROCîr
La rue St- Valider esit la plus an-
cienne (rue ouverte à St-Koch, C'é-
tait le chemin de la petite rivière
St-Cbarles, qui conduisait au cou-
vent des EécoUets vers 1620. Il a
porté ce nom jusqitfaprès la fonda-
lion de r Hôpital-Général de Notre-
Dame des Anges, par Mgr de St-
Vallier en 16»3. En 1707, on fit la
rue Sadnt-Rocii, et en 1744 la rue
Dorebester ou la rue dii vieux Pont
qui allait aboutir à la Pointe au
Lièvre, oii il fallait prendre le Bac
pour traverser la petite .rivière St-
Oharles. Oe Bac a été longtemps la
DigitizcdbyGOOgle
MGR JOSEPH- CîALIXTE MARQUIS.
Vicaire, 1844-45.
porpriété dte M, François DeUgo
dit Lavigueur, du Gros Pin, où il
est morit en 1845, âgé die 90 eus.
Le premier pont Doroliester qui
a remplacé oe Bac pour traverser
la rivière, fut construit par une so-
ciété formée en 1789 par lettres
patentes obteimiies de Lord Dordiea-
t-er et qui furent samotionnées par
ime oi-donnance du Conseil législa-
tif, le 12 avril 1790. La sw>iâlé (.tait
composée comme suit : MM, TTa-
thaniel Taylor, John Ctoffinv W.
Tàndsay, DaviA lynd. Peter StuaTt,
v-ùàrles ■Stnart, James Johneton,
25
Kalph Gray et Jon Purss. Le pont
tut consjiTuit vers Ite milieu de la
Pointe. Enl832, on bâtit le pont
aotuei eu le diangeant de place
pour la «HUTOoditée des iuaibitants
de la rive nord, dit l'ordonnance.
En 1816, on commença l'ouvertu-
ro de Ifi rue Sifi-Paul .=Tir le bord de
la grève, on fit la première année,
'a partie comprise entre lia rue St-
Piefrre et la nue St-Thomas, on faî-
fanrt dea quans, on fut obligé d« dé-
molir un hangar aur la rue St-
Pierrp oui obstruait l'entrée de la
me at^Paul, propriété de ITM.
DigitizcdbyGOOgle
Munro et Mathcw BcU. En 1810,
on continua la rue St-Paul de la
i-\xe St-Tbomas ^ la rue Des foaaés,
en fut d'iaai obligéi de démolir la
mairon àes ibâtea.iix et un Jiangar
<iii roi qui obstruaient le passage de
cette me. On fit la même année l'ou-
verture de la Côte à Cotton pour
les ToitiiireB. En 1854, on débouiïba
la rue St-Joseph à la rue St-Paul.
et, à l^autro eatrémiiilô de la rue St-
Ouïs à la rue St-Vallier. lia rue
St-André fut ouverte en ISTS par
l'hon. 3t. Joly, alors premier mi-
nistre, pour l'inauguration àiv che-
min de fer du Nord et die là con-
tinuée au marché Finlay par la rue
Dalhousie qui avait été faite quel-
ques années avant.
Les premiièrea maisons de com-
merce à St^Rocli étaient situces
euT les rues St-Vallier et Dorchea-
ter. En 1830, après l'ouverture de
la rue St-Paul, les rues Des fossés
et de lia Ooidronne devinrenih com-
mepciales. Ensuite en 1833, c'était
le tour de la rue du nouveau pont
Dopohfistea-. La rue St-Joseph est
devenue la gT<ande rue commerciale
qu'en 1863, après la construction
du ohemin de fer Urbain dans ke
nioii at-Joseph. Sb-Paul et St-Pier-
re. I.a halle du maircihÉ Jacques-
Oartier ne date que de 1854. la salle
fut inaugnirée en 1860 par un srand
Hl HiOTiné en l'honneur du Prince
d« Galle».
L'IXDrsTRIE A ST-EOCH
laiinerie.— La tanneaie est la
piUi. uucifeiine iuduairie ue Québec,
ou eije a, été intiroduiie en imo pai
lu aLurquia ue oeigiieiay, qui en Ht
les irais d organisation. Depuis
ce-te aate, la tannerie « toujours
progressé et s est presque locali-
sée uana notre vieille cLtâ de Qué-
bec ; c'est à «-t-liocih en effet, qu'on
trouve le plus grand nombre d'éta-
blissements de ce Kenre. En 1873
il y avait 43 die ces ôtabiissemeŒïtB
qui aujourd'hui ont beiaucoup di-
minué en nombre.
■Oordonnerie.— L'histoire de la
jordonnerie mécanique à Québ&o
remonte à l'hitvar de 1864. Jn^qu'a-
lors nos cordonniers, fidèles aux
traditions de leurs pèree. ne fai-
saient les ohausaiures qu'it l'alèoe et
au ma/rteau. En 1864, troia jeunes
ouvriers, MM. Guillaume I3resse,
Greorge et Louis Côté résokurent
d'introdiure à Quiéfcec la coidlonne- '
rie mécanique. M. Samuel Woodley
fonda en 1865 deux étaibïisaements,
un à St-Kooh et un autre au fau-
bourg St-Jean, en 1869 MM. Binet
eit Lai-odie, et en 1870, M. Octave
Magner fonda le sien. É y a actuel-
lement à Quélbee vingt-cinq k tren-
te établissements dte ce gienie.
DigitizcdbyGOOgle
3£. l'abfcé P. Dionne, vies
Eoch, 1854-56.
3 F. X. Flamondon, vicaira
i St-Koch, 1853-74.
M. l'»H>é J. B. Z. Bolduc, vîoaire à
St-Rocb, 1851-67.
M. l'abbé l/ouig Halle, vicaire à S
Rooh, 1859-62.
.dbyGOOgIC
— 384. ~
CHAPITRE XXVJI
LISTE DES PRETRES
I à Québeu, d'après Kg' Tauguay et lou aimtiaires :
Aimées de
prêtrise
1665— M.
16T1—
1677—
1677—
16717-
16SU—
1680—
IfiS.'î-
16S3—
1830—
1690—
1694—
16SC,—
1700—
1700—
1701—
1702—
1706—
1703—
1713—
1713—
1714—
1715—
1717-
1717—
1720—
1720—
1721—
1726—
1726—
3727-
Ï727—
1731—
1781—
3731—
)731—
1734—
1734—
1741—
1741—
1741—
,, Fils de
jSOXDS
Qormam Morin Noël
Cha. .'Uïiad'.t Mirtiu. Abraham
Kerro P. Ci ^aoa . . . Pierre
Louis Souniande. . .Pierre
Guil. Gauthier . - Guillaume
Jean Pinguet . . . -Noël
Paul Vacbjti. . . .Paul
Jean GiJÇfou Simon
Jcau Frs. Buisaoa. .Grervaîa
Job. Iknia. récoUet. . Pierre
Jea» Bivid' Testu. -Pierre
J. A. a E*?hiimbauit, Jacques A,
Ifiiinf-e G. H-.nna. .Jean
Pierre Hazeur, . , .Prangois
O.J.B,Eag. Momii. Gilles
Plûlippe Rageot. . .Gilles
O, J. Besokamps. . .Jean-Eaptiate
Hia^eur Delorme. . .François
Jean Ménage, . . .Pierre
!Mlicb. Seaudoin, S. J. Gervaia
Louia Mercier. . , .IJouis
Ant. Delino, R. . . . Matk F.
André Joriam. . , .André
F. X. Dupleaeis, S. J.QeorRe
Nicolas J. Chaflle.-.C'Iaudtj
A. Denis dte S. Simon, ^'^ul
Joa(-liîm Fornel. , ..Je^n
J.-Bto Lecotidray, . . ■^e^a-Eaptiate
J. Amb. Gafflardl. . . g"il-
L.E. Chartier de Lot. "^f ï-'-
Je«n Aug. Mercier.. ^°i^'3
J.-Ete Lajus, E. . .Jourd^ia
Ie.-Jacn. Guyon. . ,Ja^i3(-«
L8.-B. Castonguay.,.'''eanHBaptiete
Etienne Marchand ..^tienne
François Martel, . ,J«'an
!Ls.-Phi. d'Eserlise, .François
Frs. Ig. LevasBeDr. ,P'erTe
IWilaiuA An^yofl. . -rfan
La. Eust. CSiartier, ,,'^n'itacho
F. Ib. C. de LothÎTiiêreFuRtaclie
DigitizcdbyGOOgle
— 385 -
1741 — Ji Maxime, Ohef-ifo-
Villa de la Garen ne . Jacques
■ 1741— . Claude Clklie, R. ..Claude
1741 — L, A. Constantin, R... DenU
1741— Jos. K. Dolbec. . . .Romain
1742 — GaiSip. Duniëre. . . - touis
1742— J.-Bte rriehet. . . -Etienne
■ 1742— J. F. Perrault. . . .François
1742— C. L M. BeauidoiD...Ûervai8
1742— Oha-Ant. Maraolet. .J--Bte
1743— P. A. Del^ucbe. . -Pierre
1744— F. X. N. Brassard.. Jean^aptiate
1746 — Alexis Leelair. . . .Adrien
1745 — Amb. Renoyer. , . .Ambroise
1746— Claude Oarpentier. .. Claude
174&— 0. R< de Bigauville.. Nicolas
1749— Josepih Fillion . . .Joseph
1749— Is Marie Brassard'. . Jean-Baptiste
1751— Jos. Oarpentier. . .Claude
1761— J.-Bt« Gaatien. . . .Henri
1751— Matlu C. Lataille.... Henri
1751— Pierre F. Petit Pierre
1754— Gilee I«. Cunnet .... Etienne
1754— Médlard PétrimoiilT. . Pierre M.
1758— J. Bte Pétrîmoivls:. . . Pi»™ M.
1733— Jos. Nie. Martee. . . . 'ean
1768— Jean Fis Hubert. .. .Ja«l"es
1767— P. Kéné Hubert Jacques
1768— J.-Bte Corbin. . . .Etienne
1769— J.F.S. Lefèbyre. . .^'^- A-
1773— J. A. Aide-Créqui... t^uia
177-1— A. David Hubert. .. .Charles
1774— rrs. Noiseux brauçoia
1774— J.A.G. Guillemin..'.^">"aume
1776— Pienre Conefroy, . . "wbert
1776— C. J. De3c;ie-jaud...'rostPh
1776— C. Frs. Perrault.... •J.aeqiiee
1777— Ja:auea Dérome. ..Joseph
1778— Ls. Aut. Hubert.... Jacques Frs.
1778— E. aaude Panet. . .. Jean C.
1779— Jacques Panet . . .Jeaii C,
1779— Jac. 01. Quickaud... Jacques
2780— Ois. Perrault. . . .Jacques
1780— Sas. Maurice Jean. . ^^aurice
1780— J. B. G. Ruoouvray.Jean-Baptisté
1780— Pierre 'NI Labadîe. . Pierre
1780 — Pierre I..afond. . . ..Antoine
1781 — Joa. Marie Vézina.. .Pierre
1781 — Qharlee Qhauveau. . Claude
17S1 — Thomas Kinber. . .Joseph
1781 — Ant, Rinfret Joseph
1782 — Jos. Michel Paquet. .Joseph
>dbyG005jle
1782—
1783—
1783—
1783—
1784^
1784^
1784—
1784^
1785—
1786—
1787—
1787—
1787—
1789—
1789—
1790—
1790—
1790—
1790—
1791—
1791—
1791—
1792—
1793—
1793—
1795—
1796—
lira?-
1797—
1798—
1798—
1798—
1799—
1799-
1799—
1800—
1801—
1801—
1801—
isni--
1802—
1804—
(a.) 1806—
1808-
isns—
1808—
180&—
1810--
1811—
1811—
Jacq, Et. Oliarest . , . Jacques
J.-Bte Griault, . . . Etienne
Antoine Hamel. . . Michel
J. Adrien L«c]air. .. Ambroise
Antoine ■Lamothe. . Astoino
Jos. -Mairie Morin. . Basile
Frs. 3. Déguise, . . Fnançoio
Pierre Fréehette, . . Etienne
Jacq. Pîii. Serrand., Pierre
Joseph Eorneuf . . . Kerre
Louii* lelièvre. , . Rofrer
Jean B. Belleville. . Jeait-J3a.ptiste
Joseph Gagnon, . . Jo?tph
Jos. Benj. Eeller. ., Benjamin
Ix>iua Lomotte. . , . Antoine
Ig. R. Lederc, . ..ïtrnace
IVs. Itaph. Paquet.. FrangoiB
Joseph Paquet, . ..Jean-Baptiste
Jean M. Vidial. . . -Antoine
Joseph Lelièvre. ._ .Joseph
Xa. Ant. G. Langlois . Ls. Germain
J.-Bte Perraa. . . .Jacques
Joseph Dorval. . . .Joseph
Obs. Berthelot. , ..Oharies
Oha. D. I>êné3lïau(ii., Ja<;(iue3
Alexis Lefrancois. .Ignace
Gablïlfc. TasehersaiiGaib.-Elz.
Frs. Tg. RanvoyaS . François.
P.-jBcq. Bossu Jean-MiiÂel,
Tra. Veztna François.
Pierre OS. Langlois, Loujs.
Cîhs. Fre. T^nglbis . Louis.
La. Martial Bardy . Martial.
Mîohpl Ohis. Bezeau .'Jean.
Mîohel Fis. Noël. .JoeeiA.
F-m. Boi.eBon!icau . . Pierre.
Jean-Bte.
Charles.
Antoine.
Ohttrlee.
François,
François.
Oharl-s.
Antoine.
Félix Gatien . .
OharleB Hot . .
Piewe 'Vesina. .
Frfl. Ls. Parant
Joseph Rinnai .
J. B. J. H. Laïus
Jean Ohs. Eedarri
Anhoinfi Parant
Jt/^nê^ Flavîen T^aïuis. François.
Alexis Leolere . . . Alexis.
I>niis Babv .... AuRustin
P. FlflTion Turgewn'. .^uis.
Phi. AuTiisfe P'aranï. Oharlro.
Tïêini Gaulin .... Prp.nçoîs.
(a) -Né â St-TtocH.
DigitizcdbyGOOgle
1812—
1812—
1813—
1813—
1816—
1818—
■ 18118—
(a) 1818—
1823—
1824—
(al 1824—
1824—
1826—
1826— Ls.-Tli..k
■ (M 1828—
fa) 1828—
1828—
1829—
(a) 1830—
1830—
1830—
1831-
1831—
1831—
(a) 1832—
1832—
1832—
1834—
1835—
1835—
1835—
183B—
183«—
1837—
1837—
ÏS37—
IB37—
1837—
183»—
1840—
1840—
(h) ion—
18él--
1R41—
Jos.'Marie Bélanger.
Eené-01. Bmineau. .
Joseph Béiangei'. . .
Frs.-X. Côl*. . . .
Pierre Grenier. . , ,
Josoph Gaiboury. . .
P. FJflvien Leclerc. .
OlaucBe Oauvreau. .
J. F. X. Baillargé. .
N, Cha. Fortin. . . .
Célestiii Gauvreau . .
Jean Harper. . . * .
Ls.-Joa. Fluet. . ' . .
Hubert Ilaïuel. . . .
La, Ant, Montminy..
Michel Carrier. . .
Josepih Labei^. . .
Ferdinand Oauvreau,
JToH.-Marie Paquet. .
Et.-F^. Parant. . . .
Cihfl.-Félis Caaeau. .
Hector A. Drolet.. .
Ed. Montminy. . . .
Hubert Itobson. . .
Léon Gingras. . . .
Jaeq. Eenj. G-renier..
Pierre Huot
Le. Ant. Proulx. . .
Pien-e Beaumont. . .
Ixjuis Panant. . . .
Thotnas Roy. . . . .
Jaofiuea Harper. . ,
Ls P. Norman^deau . .
Bd.-G»b. Plante. . .
Jo9. A. Cézar d'FAti
m-iUTille
John Oaiinon. . . ,
Antoine Campeau. •
Joseph Bonenfant. .
IC. Tlenis Marcoux .
la. -Ed. Bois ....
Moïso Fortier . , .
Gso. Lfl. Lemoyne .
Piei'ne Patry ....
Jo8.-Oot, Fortier . .
Jean Ed. Darvea'j. .
Félix S. Barrft-. . .
J.B. Ea^raB Lan'.of»^
Jacques,
Joeepji.
Gabriel.
Gaibriel.
Josepib.
Alexis.
Louis.
P. Florent.
François.
Ls. -Jacques.
Victor.
Antoine,
Louis.
Midiel,
Fpa,nçois.
Louis.
Joseph,
Antoii>e.
Jean-Bte.
François.
Antoine.
William.
Pierre.
Benjamin.
Pierre.
Joseph -B.
Jean.
Louis.
Pierre.
Gabriel.
Jobn.
Antoine
Viri<wnt
^rfltiQois
"""tamin
Michel
Hinrloq
MotJiî=i,
■Hîcbcl l
fa) K6 à Rt-Hocli'.
(b) 'S6 à St-Jean.
DigitizcdbyGOOgle
<b
1341—
1841—
1841—
1842—
<.!■
If^i—
(a
1844—
]«*(—
1844—
1844—
1845—
1846 —
<a) 184ft-
<a) 1847—
1847—
1847—
184»-
1843—
1848—
184&-
<b)
1849—
1850—
(b) 1852—
<a)
1852—
<a) 1853—
1854r-
<b)
1854—
1855—
1855—
(a)
1855—
1855—
1856—
(a) 1856—
fal
1856—
(a)
1857—
(a)
1858—
1859—
ft>)
1859—
(a)
1859—
fa)
1860—
(a) 1860-
1860—
(ii)
1861—
1863—
(a)
:863—
1864—
1864^
1864—
1865—
l'b)
1866—
Staitiglas Lafraac£ .la. dbarlea
iUezandre
. Augustin
. Oai^lian
.Pierre
. Joeepli
. Louia
. David
, Franaois
. William
.Etienne
Jean
OboampB
^13 Turcot . . .
lijà. Jean Horan. .
Cyprien 'l'anguay.
Narcisse Bélanger.
Jean L-Lang^vin.
."La. Jose7>h HiiMt .
Jos. C. Marquis .
Ed. Frs. Moore . .
Pierre Thél. Sax .
Is. Henry IXwtie ■
Ëtiomie HaUë. . .
Bdiuond langrevtn
Thomas A. de Gaep^I^ûIiippe
Tousfl. Z. Ging^aâ. .Toussaint
Itevid H. BeauQtro' . Louis
Ls. Ovidie Bnmet. -Jean 01.
G. F. EA Dr ofet . . Elavien
Philippe H. Suzor. . HyjDolit«
Willi>am EjoharAfon. William
Joseph Béland. . . .Jean
Qdilon Paradii . . . Prs. X.
P. Félix Brumet. . -Philippe
Thomas Et. Hamel -Victor
Jofl, St-Martel . . .Jean
John P. Colfer . . Charles
la. Oha.p. Grenier ""
Flavien Bailla rgeoi
Ï£. Ant. Martel. .
Pierre Ol. Drolet .
Tg. 3. Ad. Léçarâ. .''■^ace
Charles Clo'itier. . .Prisnue
Pierre Jos. SaiicieT . Pierre
CVrille Et. Lécraré. .Ignace
Ifareisae Gaiivin . . Miohe!
Damase Matte . . ■ Ambroiee
I«-B. Halle Bti-inne
Joa, Martin Langlois-T-an
Oetaye Lépine. , . . Joeeph
Félix Y. G^iifiior. .T'.îlî-î 0.
Augustin GautJiioT -Lnuifl
Karoîsse l>ve3nue. - Oharles
P. Victor L^a.'"^ , . Iji;ina<>e
ïe. Nap. Cino-Mar«-Frar'v.i3
James Neu-viH-. . . Patriflt
Eug. Alphv Mé'hot . Frs. T.
Jchn P. Doherîy . . Patrick
Napoléon Constantin 'Antoine
i.Jean Bt«
. Antoine
.Pierre
(a) Né à St-Rooh.
(h) Né à St-Jean.
DigitizcdbyGOOgle
(a) 1866—
1866—
<a) 1867—
1868—
1S69—
<a) 1869—
1869—
11870—
1871—
1873—
1874—
1876—
<a) 1376—
(b) 1877—
1877—
(a) 1878—
<a) 1879—
1879—
fa) 18T9—
(b) 1879—
1879—
<!)) 1879—
(b) 1879—
(b) 1880—
fa) 1881—
fa) 1881—
1881—
ta) 1881—
fa) 1881—
1882—
Cfl) 1882—
1882—
<b) 1883—
fb) 1883—
(a) 1883—
fc-) 1883—
(a) 1884—
(c) 188+—
1885—
0») 1886—
(a.) 1886—
fa) 1886—
<8) 1886—
(c) 1886—
(a) 1857^
fa) 1886—
■fa) 1886—
OharleeHallé ...
Joba Ed. Maguire.
G. Thomas Roy . .
P. J. 0. BaiUargeon
Henri Paquet. . .
Polycarpe Dasejlva
Jos. Ojt. Simard .
Lôon Aunîette. . .
J:>s. L. Eô'. Lauriot
Cyrille A. MaroiB,
J. J. D. Ballantyne
J. E. P. N. Parant
Victor A. Huart. .
EHz, Léon Moisan .
Artlior Caron . . .
Olivier Eli. ilatlvien
CîTille Noël. . . .
Hugih M-?Gratty. .
Grégoire Audair.
David Pampalon .
P. M. 0'I*ary . .
F. X FagTiy . . ,
Le. 01. Moiaai , .
Jean Bte Labbé ,
D. 0. R. I>ufrejn=.
Jos. A!f. Piv'motit.
Victor O. Maroi".
Arthur Vail!a.^co^^rt
EdmoTL'l Pa-a-'i?-. .
A. ÎT. C. N. T.emie'.i:
Ohc-. 0-^. n^~-.oi .
A, E. Maguîre. . .
V. P. E. Gau-vreau .
Eug, T. Gauvreàu .
Ant. Aug. Fortier, .
Et. 01. Corriveau. .
Fra. Nap. Séffiiin . .
Cél. F Marsan . . .
Siméon Jolica^î-^r. .
Cyrille fAz. Couet. .
Jos. Oct. Jjaniïlois. .
G. T. TJ. Eert'hin.im'
Ed.-Th^^o'^'^'lf niBia.
Aâê^vS Caron . .
A G. Bossu d't Ly-
onnais
Alb-vt Lî-nott^ . .
J. O. E. T. Qig-.bTi.
Jolm
B.PMlwe
Pleure
André '
Dominiquje
Aug'iutia
Isaïe
David
Laurent
Antoine
Itons .Ed.
Joeepb
!!j«raarâ
J acquit»
David
Maurice
Frs. X.
Anboino
Job. Ont.
J. Bte
Bruno
Charles
O. Eldmond
Karcisee
Charles
Jtdui
Faix
Ferdinand
Etienne
Antoine
Frs. Tbéophi'
Philippe
Adolphe
BcTouard
François
Joseif^
Joseph
Fis. X
J. .0
ra) Né à St-Rocli.
tb) TTê à St-Jean.
fc) Né à St-Sauveur.
DigitizcdbyGOOgle
(a) 1886—
(c) 1887—
(b> 1887—
(b) 1888—
(a) 1888—
1888—
fa^ 18--R—
(a) 1889—
(a) 1889—
1890—
("<■) 1890—
(b) 1890—
1891—
Clil 1890—
(a) 1890—
Aurélien Ang'srs -
P. F. J. O'Really.
Ls. K. Moriseet .
Alphonfle Caron. .
Gaiiidii>se Turgeon.
Au£', A. Tasoliereau
H. Arth-T Lnohaiice
A. Ed. Boilard . .
Josepli F. GasnoJi.
Emile Côté. . . .
le. A, O. IHoTi . .
M-andoea Epmard.
Gustave E©milIal^î
M. J. O. Pidier . .
Joseph Johin . . .
.Albert '
Cbadea
Jean Bte
11890— L. H. L.
Elle
KMiéar
Piewe
François
Narcisse
Ers. X.
EHouard
Edouard
Joseph
Ls. J. A.
Jpan Bte.
Elaéar
Félix.
Jean-Bte.
André.
Joseph.
Joseph.
Ferdinanch
Fabien.
D. E. M.
Cyrille.
Henri.
Henri.
Evane^iste-
Ffangois.
foseph.
Edouard.
Wilbrod.
Jaicques,
Pierre.
Ut .t. A.
Oiivier.
L.-NapoMon.
Thomas.
Tgnece.
Wilfrîd.
Phs EI?8ar.
Godfroy.
Noël.
'(a) Né à StrKoch. (b) Ne à Rt-.leon. (c) Né à St-Saiiveur.
(h) 1891—
Jean Bt? Deromc. .
(h) 1891—
0. 0. Vincent . .
1891—
F. Carbray, S. J.. .
1891—
P.-Auguate Marooux.
(a) 1891-
A. A. Faucher. . . .
(b) 1892—
Jos. Ant. Drolet. . .
1892—
Ed. Paquet
(a) 1892-
Ferdinand Eédard. .
(b> 1892—
E. A. Lsn^elier. . .
1892-
Arthur Turcotte. . .
(&) 1892—
EutroDe tangloia. .
0*) 1892—
Frs-X. LoTtie. . . .
(h-\ 1892—
Stanislas A. T'nrtie...
fb) 1892—
J. P. L.Lavi<mp, . .
fh) 1894—
Joe. Lud-rpr Picher..
(h) 1894—
JoP'^Xih ^-'"rl"'mnn'..
(b) 1895-
Julea Kirouac. . . ,
Ca) 1895—
A. Lepa^
1896—
A. Moreau
(b) 189ft—
Wiîbrod Olavet. . .
(c) 1896-
J. Elzéar Donaldson..
1896—
A. Godibout
M 1896—
Emile Piohette. . .
fa) 189Y-
A. Gtameau
Cb) 1897—
E. Montreuil. . . .
(a) 1897-
A. Serrais
Cb) 1898—
T. Elzéar Voyer. . .
(c) 1898—
Joseph Drî-let. . . .
(cl 1899—
A. Aubert
fa) 1899—
A. liapointe. . . .
(a) 1900—
Eug. Brunet
M 1900—
Mandwa Tlnnssel. .
fa) 1902—
Oscar Lizotte. . . .
(a) 1903—
Félix tépînay. . . .
DiBiiizMbi'Google
Le pont Doreliester et le Moulin à veut des Jésuites, sui- la Pointe-au-
Lièvre en 1789. Lors du choix du site poui" la construction de -
l'Hôpital de Marine, en 1831, la masure du moulin est
mention née.
M. l'abbé A. LADRIERE, M. l'abbé JOSEPH CATELLIER,
Vicaire à St-Rocli, de 1853-54. Vicaire à St-Eoch, de 1856 à 1871.
DigitizcdbyGOOgle
M. L'ABBE CHARLES HALTJ:
Tioaire ;1 8t-Roch, de 1866-67.
M, l'abbé JOS.-ET. MARTIN,
Vicaire à St-Eoch, de 1866 à 1868
M. l'abbé F.-X. PELLETIER,
Vicaire à St-Kooh, de 1862-67.
M. l'abbé AHBROISE FAFAKIX
Vicaire è St-Roch.dé 1866 à 1866.
DigitizcdbyGOOgle
M. l'aibé F.-X. FAGtrr.
Vicaire. 1885-87.
M. l'abbé JAMES-P. SEXTON,
Vicaire, 1872-85.
M. l'afclbé F..X. GOSSBLEf, ,
Vicaire 1869-76.
M. raWbé JOS-D. BEATJIXHW.
Vicaire, 1893-98.
DigitizcdbyGOOgle
M. l'abbé ERNEST NADEAU, Viteaire, 1876-82.
M. l'ablié Ifl-Lfturfflit PARADIS, M. l'abW Joo.-Benj. PARAMB.
Vicaire, 1882^9. Vioaire, 1895-97.
>dbyG005jle
M. l'abbé E. E. .HUDON,
Vicaire, ISTl-SL
.dbyGoosIe
M. l'abbé L. A. ■ BEZIEi; '
VJeaîre, 1882^7.
.dbyGOOgIC
M. l'abbë Arthur Lachance
Vicaire, 1888-93
M. l'abbé A. Taschereau
Vicaire, 1893-94
INAFarRATIOÎT DE L'ORGUE
DE L'EGLISE ST-ROCH
Cet oi^ue vient de Londres, et
cWt M. Eay, Wea Troia-Eiviièrea, qui
le posa. Il fut inaugura le 19 novem-
bre 1850 par 1^ oiTganistes .de la vil-
le, ÏÏ.Antonin Dessajie, organiste da
la catlrfdral'e, M. Sowoll, organiste
de l'église die ta Trinité. M. Frs
L'Ecuyer, pofesseur de piano et
ancien organiste de la cathédrale,
et Moifemoiaelle ÏTizab^tîT ïElI.
organiste de l'église St-Patrioe,
Qr,iour.?bui, Madame veurv^ I,'Eg-
T>5ranre, L'orpuf est plae6 au-dea-
snsi du inaître-antel. M L'Fciivot
fut tiicraKé jtour tùuéhei- cet ins-
t ruinent.
OHAPITEE XXTX
SOCFIETE ST-VBTOENT DE
PAUL
Conférence N. D. L'Espêranoe, éta-
bie a St-Eoch le 31 novembre
1946.
Limites ;— Eues St-Valier. St-
Roeh, àba FosSla et CraÎK ;
Louis Prévost, président.
'Chs Ohnmberland, Olivier Ei-
gaouette et Cîia Dion, vice-prési-
dents.
M, k curé (Je St-Rodi, préoident
honoraire,
Jos G Tourangeau, et J. Au-
bry, prêtre, vioe -présidents hono-
raires.
J. B. Martçl, aaerétaire,
Euîèbi; Lemieux, assistant -se eré-
Michel Paquet, trésorier.
Frs. Lachance, assistant-tréso-
rier.
Cette eonférouce avait 125 mem-
bres actift. '
DigitizcdbyGOOgle
I. l'abbé Henri Defoy
Vicaire, 1891-92 -
Conférence StJUîuia de Gonzafiue,
étublie à St-Kodh le 31 janvier
1S47.
Limites : — Rues dfe la Couronne,
de Ja Reine. iSt-Ours :
Joseph Painohaud, jr., préaid.r.,t.
Eugène Biais, Et Uallaire et i'".
E. Jiineau, viw-présici'ents houii
Llion, juge Panet, prftîildent ho'
noraire.
J. Matte. prctrj, P. J. 0. Chitu
veau F. Evanturel, père, et TLéop.
S t- Jean, vice -président s honorai-
pe».
Léon Roj, secrétaire.
O. Davidson, trésorier.
P. Lapointe, assistant.
Cette oonférenoe était compoiéo
de 192 membres actifs.
OonfËrenc» ISt-Fr^icoia- Saviup,
foudée à St-Eoch le 14 février
1847.
Limites : — De l'anoîenne à la
nouvelle barrière {St-Sauveiw bu-
'ourd'hui.)
laoïe Dubois, prgsiâent
Joseph Pictet, l..ouis Bonamy et
Phil Eruuet. vice-présidents.
Joîm Duvnl, préaident honoraire.
I.. Proulx. prêtre. N, B?a-nbien
prêtre. L. J. Casault. Twêtre, P L
I-ahaie, prftre, vice-pn^sidt^nts ho
noraires.
Edouard Cuïlmet secTétaire.
T-éon Eov. assistant.
Louis Biais trésorier.
Ignace Du^al, assîatant.
C^te conférence était compo«6e
de 120 membres actifs.
Conférence St Eoch, formée à M-
Eoob le 27 janvier 1S47.
Limites : — Rues Craig, St-Val-
licr, de la Couronne et ^u. i-.iiiu'j-
Edouard :
Joseph I/eîthvK, présiiSent.
Edouard Moiaan, Fabien Soucy;
vice-présidents.
LTioiL E, E Caron, président
honoiraire.
Cha Trudelle. prêtre, J. Thoa.
Taschereau, I/on Gingraa, prêtre,
Jos Legaré, vfce-pT&identa.
Joseph Picard, secrétaire.
Joseph Delisle, assistant.
Jos, Pi caïd, sr., trôaoïîer.
F. E. Juneau, assistant.
Cette confÉrence était compusée
de 190 membres atrtifs.
DigitizcdbyGOOgle
M. l'abbé M. D. A. Magnan, vicaire en 1902.
Conflrçnce St-Valliw, fondée â St-
Kouh le 27 février 1847.
Limites : — Rues de la Oouroniie
St-Ar.toine. St-0«ra et le coteau
.Ste-Geii#TièTe :
Phili Brunet, président.
Pierre Leffaré^ Reffis Lapointe et
Micîiel Paquet. voce-iwéaiJenfs.
M. le juge Bruneau, présid'etit
honoraire.
Thomas Eédard. prêtre. 11. Le-
mieux, pirêtre. E. J. Iloran, prêtre.
L€.ou Roy, prêtre, Tioe-préB;idttits
honoraires.
Joseph Pelc'hat. secrétaire.
Louis Biais, assistant.
Jo8. Eflanger. fils, trésorier.
Confôrence St-,Tosepih, fonàâe 3 iSt-
Eotih le 7 mars 1848.
F. X. Paradis, présicfent.
P. M. Paquet, Eené Pelohat et
Fais Lavoie, vice-iDiPésidotits.
Du Jo9. Painehaud, sr., président
honoraire.
l>r J. Z. 'N'ault et Joseph Lau-
rin. vioe-préiideiits ■ liono-raires.
ï^isqne Olontier, «?crétaire.
Pierre Laber^je. trésorier.
Cette confiêrence était composêe-
de 113 membres actifs.
DigitizcdbyGOOgle
M. l'abbé Joseph Sirois
Vicaire, lStJ8-7l
M. l'abbé J. P. Doherty
Vicaire, 1870-72
— 400 —
CAISSE D'ECOi'OMIE DE ST-
^abliâ par la société St-Vincent
^6 Paul, le 3 mars ISIS.
Directeurs :
F, X. Paradis, président.
La. Prévost, 1er vice-tprésijcnt.
P. Huot, 2me ipce-préâi'?ent.
AiHf. Gauthier, secrr-tai're.
J. B. Martel, assistant.
Joseph Touranzeau, trésorier.
Joaeph L!?fcbvre, Louis Blaia,
John Davidson.P. if. Paqiiet. Isaïe
BiihoiB, J. Perron, TltEri'ï Lap..!nte.
Pbi], Bninet. Ed. Guilmet.
L^on. R. E. Caron, pré^iiîent
honoraire.
IT. le euné de St-Roc^h, Irr vice-
jrésiderit honoraire.
M. Oîis. LanacTii. ^m-> vi-t— ^t''-
)ii^nt honorairt».
Cette caisse a discontinué vrra ISfi'î
Trois dirf ctciiTB avpieiit étô
lommés daii= <"ha''nn/> tîes cinq
eonférenees do St-Eoolh.
M. l'abbé David Gosselin
Vicaire,1876-85
Digit^cdbyGOOgle
M. Tabbé Phi. Côté
Vicaire actuel depuis 18Î
EtaJbUe au fautwurff St-Jea^ le 28
mai li848, maia m 1866, elb a eu
sa ciharte spéciale.
Directeurs :
CoufÊreucc N'otre-Dame : — A.
B. Sirois, F. Euteau, F. Vezina,
Ferd. Gingras.
ConlêibTice N. D. d'i-s Victoires :
—F. X Méthot. P. Dorion, A. Ila-
mel. A. Gawli-v, J. B. Fréchftt'-.
Conférence St-Jean : — IT. Tes-
&ier. Dr. Eolbitaille, G. Matte, P'
H, Einfrct, Jos. St-Miefeol.
M. l'abbé L. Vezina
Vicaire actuel, 1902
Conférence Ste-Genevîève : —
G. Darveau, D. Dussault, Z. Sou-
lartJ. C, Langloia, Alex, Drolet.
Officiers :
Dr. 01, Eolitailîe, pr'îsifîent.
A. B. Siroia, 1er vi ce-prés ideot.
P. I>orion, 9nje vice -préaident.
L'hoQ. L. Massue, président lio-
Le curé de Québec, lei- vite-pré-
sixfent honoraire.
Jul. Ohouinand, 3nie viae-piréai-
deat honoraire.
Frs, Vejiînti, secrétaire.
Aies. Drolet. asst.-st-c.
M, Bilod'eau, trésorier.
D, Dossault. nsst-trés. .
DigitizcdbyGOOgle
H. Yahbé Lnc LaBae
Vicaire octnel, 1902
M. l'abM F. Bilodeau
Vicaire actuel, 1902
'V^
M. l'abbé Joseph Bureau
Vicaire actuel, 1902
CHAPITRE XXX
I28TE éeA àêpatéa de la ville
de Québec, de 1792 & 1838, dTaprè»
le icatéiAdsme pcditique de (îérin
Lsjode. Québec avait deux diTisions
âectorales : la haute et liasse ville,
et chflijim <iîvision élisait deux dé-
tmtée. St-Bo(di faisait p&rtJe de la
ba«e-vrlle.
BASSE-fVIXiLE
Robert Lester, 1792-96-1800-4.
Jcbtt Toung, 1792-1808. ,
A. J. Ea:by, 1796-1800.
Louia de Sfllaberry, 1801-1808.
Pierre Bé^xd, 1S08-1810.
Jo!m Jonee, 1808-1810.
John Mure, 1810-1814.
Pierre Bnmeau, 1810Ï81 .
Andrew Stuart, 1814-1820.
DigitizcdbyGOOgle
Tn. Lsoffuedoo, 1816-1820.
Fête» Buxnett, 1820.
Thomas Lee. 1820-22.
Jean Békneer, 1S20-27.
/«nea HoCaUum. 1820 Ë4.
T\^ Aiaiey Yoxmg, 182*^3.
Tbomas Lee, 1828-32.
George T&nfélBoiii; 183S-ST.
Hiypolite Duboitf, 183S-38.
Joka MuniD, 1837-^8.
HAUTE-VILLE
J.-A. pMMst, 1752-1808.
Wm. Grant, 1792-1800.
A. J. Rabr, 1801-06.
William Grant, 1806-08.
J. Bla«kwooi 1809-10.
Claude Dénécbaijd. 3809-20.
J. Irvine, 1810-14.
JM. Panet. 1815.
John Vanfelson. 1817-19.
VallièreB de St-E^al. 1820-29.
Aiulrew Stuart, 1820-34.
J.-tF. Buval. 1830-34.
René "Bi Oaron. 1834-38.
A. Berthelot 1834-38.
Lfis deux divisions de la Haute
et Basse- Ville sont réunîa et ea une
seule diTÎaion. do 1841 â 1860. ft
i«Dr^«"en+ifie« nar (ieiix députés, d'a-
près 1p livTP dlo UT, Onte :
David Eumett, 1841-43.
HeniT Black. 1841-44.
Jean Obabot. 1843-51.
Tbomae-O. Aylwin, 1844-48.
F.-K. Méthot, 1848-51.
Geo. (YKiH Stuart, 1851-67.
Jean Blanchet, 1854-67.
Cbaj-les AUeyn. 1854-60.
■Hypolite I>uibor(î, IS.'îT^eO.
En 1860, Fa ville de Québec fut
divisi'-" fn trois quartiers, savoir :
Québec-Oemtrf, Québeo-Ouest et
Qu^j-c-est. Chaque quartier élit
un dvnuté. pourr Ottawa comme
poui- Québec.
QUEBEC-EST
P. G. Huot. 1860-67.
QUEDBO-OENTRiE
George TT. Simarid, 1860-63.
rsiJore Thibaudeau. 1863-67.
QtTEBEC-OUEST
OLa.-IeB AUeTii, 1860-67.
DSt.utéi de la Chambre «les Cbm-
mumee du Canada, d© 1867 à 1604 :
QUEBBC-BST
P. G. Huot. 1867-70.
A G. Tourangeau. l870-74.
laWore Thibaudteau. 1874-77.
Si.- Wilfrid Laurier, 1877-1904.
QTTEBEC-OENTRE
Isi-îono Thibaudeau, 1867-72.
Jos.,-ph Oauo'hon, 1872-77.
Ja^-Tues J^sl"ui^. 1877-89.
J. G. Bossé. 1892-87.
Frs. LanKclier. 1387-98.
Albert Mfl-I->iii-'. li'i'S-l tiflt,
ÏÏTrEEEa-OÏÏEST
Th.imas MoGTeevy. 1867 -91,
1895 96.
John ITeam, 1895-94^
K. H. BoibeJI. 1896-1903.
Will. Power, 19n9-ioni
I>éputé8 de l'Assenïblée Législa-
tive, dt 1867 à 1904 :
QUEBEC-EST
J. P. Ehéaume. 1867-73.
C. A. P. Pelletier, 187a-74.
Pierre Valin, 18^14-75.
Jodfeifh S5iehyn, 1875-1900.
Ju]=B Alfred Lane. 1900-1904.
QUEBEO-OENTRE
n. L. Liingevin. 1867-74.
R. P. Riniret, 1874-91.
Viaor Oiâteauvert. 1892-OT.
Amédeft Roibitaille. 1897-1904.
QTTEBEÔ-OITEST
John Hearn. 1867-77.
RL-hard'Alle-^Ti. loT^-TO.
Arthur Murnh-T. 1878-81.
yiix Cnrbrav, 1081-86.
(Vpu Mirrphv, 1836-91.
■pflÎT O-ir^ray, îa95,.iw)o.
J. G. Heam. 1900-1904.
ST-SATTVETnt
Hod. S. W. Panent. 1890-1904.
DigitizcdbyGOOgle
GALERIE DES DÉPUTÉS DE LA VILLE DE QUEBEC.
DE 1792 à 1904.— BASSE- VILLE.
LliOD. Pierre - Stanislas Bédard,
1808àl810. NéàCharlesbourg
le 13 novembre 1762, juge en
1812, décédé en avril 1829.
M. John Mure, 1810 à 1814- Il
a donné le terrain de l'église St-
Roch, en 1811
M. Thomas Lee, député de la
Basse-Ville, 1820, et de 1828 à
1832. Né le 8 avril 1783, marié
à Québec à Mlle Catherine Jnst.
Il était le grand'père dea deni
demoiselles Lee.mariées le même
jour, le 3 juin 1873, Georgianna
avec le major Arthur Evanturel,
et Louisa avec l'hon. Alfred
Evanturel, ex -orateur de la
Chambre d'Ontario. M. Lee est
décédé le 20 août 1832, Son fila,
Thomas-C. Lee, constructeur de
navires à la Pointe-au-Lièvre,
s'est marié avec sa cousine, Mlle
Louise Vanfelson, fille du juge.
DigitizcdbyGOOgle
L'hon. George Vanfelson, député
de la Haute-Tille de 1817-19, et
de la Baase-ville de 1832 à 1837.
Né en 1783, marié à Mlle I)oro-
t, sœur de Madame
lliomas Lee. Il était le grand'
père maternel des Dames Evan
turel. Il est décédé à Montréal
/ en 1856. Noua devons ceuxdeux
portraits à l'obligeance de M.
Arthur Evanturel.
DÉPUTÉS DE LA CHAMBRE
DU BAS-CANADA
L'hon. Jean-Antoine Panet, Ora-
teur de l'Assemblée législative.
DépHté de 1792 à 1808, et de
1814 à 1815.
.dbyGoosIe
L'hon. juge J. F, Duval, 1830-31
,dbi Google
L'hon. Joseph- Bemi VallièrCB, 1820-29
DigitizcdbyGOOgle
M. William Grant, 1792 à 1800,
1804-05. Marié à la baronne
de Longueuil. Décédé le 5 no-
vembre 1805.
M. R. E. Caron, 1834-31
DÉPUTÉS DU PARLEMENT
DU CANADA
Haute et Ba.s8e-ville
L'hon. juge Jean Chabot, 1843-51
M. G. 0. Slnart, 1851-61
,dbi Google
M. Jean Blanchet, 1854-57
M. C. AUeyn, 1854-67
DiBiiizMbi'Google
Hon. Thomaa-C. Aylwin, 1844-48
.dbyGoosIe
— 411 —
QDÉBEC-CEhTBE
M. G. Simard, 1860 à 1
L. Hon. Isidore Thibaudeau, 1863 à 1867
DigitizcdbyGOOgle
-- 412 — ■
DÉPUTÉS DE LA CHAMBRE DES COMMUNES
Québbo-Cbnteb
Hon. I. Thibaudeau, 1867-72
M. F. Langelier, 1887-98
DisitizcdbyGOOtjIe
L'hon. juge Eosaé, 1882-87
27 M. Albert Malouin, 1898-1904
DigitizcdbyGOOgle
■ — 4U —
Québec- Est
M. P. G, Hnot, Canaila, l«60-67 ; Communes, 1867-70
>dbyGoo5jle
Sir WillVi<l I.,nir cr, 1877-11104 ; pvoraii,r iiiiuiii re en 1898
M, A. ('. Toiiranai'aii, 1870-1874
a b, Google
- 416 -
QUÉBBO-OUEST
Hon. John Heain, 1872-94
M, William Power, 1902-1904
DiBiiizMbi'Google
— 417 —
DÉPUTÉS DE L'ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE
Québec Centre
Sir H. L. Ijingevin, 1S67-74
M. Victor Oliiloauvert. 1802-37
Digitized
biGoogle
M. K. F. Kiiifret, IS74-91
L'hon, Allumée Robitaille, 1897-1904
,dbi Google
— 419 —
QulbBEO-EsT
■ M. J, P. Rh&ome, 186r-73
,dbi Google
Sir Alphonse Pelletier, 1873-74
L'hon. Jo8eph Shehyû, 1875-1900
M. Pierre Valin, 1874-75 M. J. A. Lane. 1900-1904
>dbyG005jle
— 421 —
QuAbeo-Ouest
Arthur Murphy, 1878-81, décédé
en octobre 1904
Riolmrd Alleyi, 18Ï7.78
F. X. Carbray, 1881-86, 1892-1900
O. Murpby, 1886-91
J. G. Heam, 1900-1904
DiBilizMbi'GOOglc
— 422^
Saint-Sauvbub
Hou. s. N. Parent, 1890-1904
,dbi Google
,dbi Google
DiBilizMbi'GOOglc
TABLE DU DEUXIÈME VOLUME
PlOBS.
Avant PropM m
Merobrea du Conclave Ion de rdleotion de S. S. Pie X vu
CHAPITRE I
ÏTote histoiiquei sur la Tien-Ordre à Quëbeo, de 167B à 1902 1
CHAPITRE II
Ce Tien-Ordre à Québeo. de 1868 à 16S2 '. 10
CHAPITRE III
Xe Tien-Ordre à Saint -Sauveur, de 1882 ï 1902.~Liate dea directeun et
officien '. 18
CHAPITRE IV
lie Tiem-Ordre k l'EglÎM dn T. 8. Sacrement et 4 Ssint-Boch, de 1895 à
1902. — Liste des direoteorB et officien 41
CHAPITRE V
La chapelle de Saint-Antoine de Fadone à la Haute- Ville, en 1681 ..,..'. 49
CHAPITÉE VI
Xa chapelle dn Pabûa et la galerie dea intendanU. 6S
CHAPITRE VII
Lu chapitre de la cathédrale de Qudbec et U galerie dee chaneinea, de 1684 k
1794 66
OHAPITRE VIII
JiB chapelle de la Maison de la Providence de la Sainte -Famille et le couvent
de la Baue- Ville, fondda en 1686 par Hgr de Saint- Vallier et la eceur
Bourgeois 80
CHAPITRE IX
L'Eglise de Notre-Dame des victoires, commenoéa en 1688 et Inaugurde en
1690. — Deaoription de la place et des rnea de la Basse- Ville. — Liste dee
habitantade cette place, en 1769 91
DigitizcdbyGOOgle
— 426 —
Pages
CHiPITRE X
L'Egliae de l' HâpiUl-Q Jnéral, en 1S93.— Lûte de« Supérienrea 100
Galerie de* ohapeUioi 122
Le moDlic à rent et l'insuguiAtion dn chemin de fer du nord inr le terrainde
l'Hôpital en 1873 130
CHAPITRE XI
L'Esliee et le eonvenb des Béoolleta, de I6S!) à 1796.— LiRtede•Sup4rieura.—
B, P. Fdliz de Berre;.— Incandis du oouveut ^ , , ,. 132
CHAPITRE Xn.
Arrivée dea Frères Mineurs à Qadbeo en 1900. — InauKurttion de nonvean
couvent en 1902. — Lettre de Mgr Msroia à ce sujet. — L'Ei^lise des
RécoUete à Troia-BiriireB.— Liste dea Réoollete venus au Canada de
1615 à 1849 151
CHAPITRE XIU.
Le petit hermitage de la. Poitionculte à iâc-Roch, de 1693 à 1749. — Mdmoire
du général Muiray sur leB Récolleta. — Mgr de St-Vallier et le contrat
d'échauge de l'Hôpital- Général, permettant le dit Ermitage. — Lettre da
Frontenac accordant le terrain sur le bord de la rivière St'Charles pour
cett« chapelle.'— Lattre inédite de l'intendant DeMaulea à Louis XIV,
recommandant de fonder une seconde Basae-ville, aujourd'hui St-Roch, . 17&
CHAPITRE IXV.
Le palais épiscopal, bâti par Mgr de Saint- ValHer, en 1604.— Sert d'hdtel du
Parlement en 1793. — Hiatorique par Mgr Baillargé, — Galerie des orateurs
du Conaail Législatif et de l'ABaemblée LéEisIative, de 1792 k 1904. —
Projet de monument sur ce terrain 185-
CHAPITRE XV.
La paroiasa de Ste Poye démembrés de Kotre-D«m8 de Québec. — Galerie
das Curés '. 221
CHAPITRE XVI.
Maison de promenade du Séminaire de Québec à l'Anse St- Michel de Siltarf. —
Incendia du Séminaire, en 1701.— Les élfeves vont y demeurer.— M. de
Maisouueuve, Madame de la Peltrie et Mlla M'tnca y passent l'hiver en
1642 ■-... 22»
CHAPITRE XVIL.
La chapelle de la maison Saraos par Mgr Bosquet, évê que da Samoa, et 4e
Evêqne de Québec— Sceau et aimes des évêques de Québsc _237
CHAPITRE XIII.
La chapelle du faubourg Saint-Jean, en 1759 pir l'abbé Jean -Fé lis Racher,
curé de Quéttec — Lista dei habitants en 1769. — Nombre de place de
banc dans chaque église actuelle de Québec en 1904 2}o
DJgitizcdbyGOOgle
CHAPITBE SIX.
ÂamonierB dea bdpitftux militHirea de Qurfb«c. des Forla Chambly, Frédérir,
Chatewgusy, Duquesiin rt SaînC-Joau.— Uiid.mj Pennée urj^Ruiate des
mUitiires à Qnéb«c ■. 244
CHAPITRE XX.
Maiserett. — MuiaoQ de campagne du Séminniie de Qnëbec, bâiie loua Mgr
Btiaud Bt M. de la Rive, aupéneur, en 1778 268
CHAPITRE XXr.
I U Banlie
CHAPITBE SSII.
CH AUTRE XXIII.
Eglise'de Saint-Boch, en 1811.— Uttre-^ientedcMgf. Pleasis. - Le cllège,
le preBb;>tere, vu 1814. -U>i« dex Syiidios de 1811 à 1821*.— l'ruwnancj
du terrJiu ùe U Fabiipue.— Emd« tur ce t8rr,.iii par le iiytaire Grenier.
— Galerin dea chaptluiiis. — Liitu dus raarguillitrd. n(i
—Noies sur Its œuvres de M, le oui é C!iB.rest. — KcuIe8 établie
pftB Mgr Plesnid, uluis curé de In Tille de Québec —
églises BuccuraulnH da iSl-Buch, iâikiiit-^auve> r tt lu uongregHtiuo, en
1863. - Les Wbiiaiits de Si-Ruih dans chaque ruâ en 17t>9.— Le cuuvenb
des Sr'œura et la liate des aupérieures de|iuiB 1843. — Liste des maîtres
d'école depuis 1TS2 à l(fii> -. liiBCitutiims a si-Ri>cti.— Nuiu et la Ion
guEUrde cbuquu ruua bt.Uoth en 1845 3
OHâPlTRE XXIV.
SBquisBe sur les cimetières à St.Rocb. — Lea chspeilt.'a des moits. — Lb tjphus,
lachulétaetlesbôp.taux 3
CHAPITRE XXV.
Incendies à Si-R( oh, en 1845, 1866, 1870, 1892 «t
ment», — îcendiea et parle vib
CHAPlTliB XXVI.
M. l'abbé Antoine G.uir.au,
cnréaolue' sa vi,. e
t ses œuvres.- Le fief St-
Ignace et les premier- o=
ci tairas, ùd.iuenr
lenreimeraniêireducuré
— Lemonuiinnt Ch»ie»t
—Le P^re Ru^iher
— M.iuvHUiwnt év la pi. pu
lation de St-iWh. i.aia
^épultureR. dBlS29àUtOI.
— Liste des ch»pcl..iu9, c
iWh, del818àiyOt
DiBiiizMbi'Google
,dbi Google