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in 2010 with funding from
University of Ottawa
http://www.archive.org/details/lesmanuscritsdel02lo
LES MANUSCRITS
DE
LÉONARD DE VINCI
LES MANUSCRITS
DE
LÉONARD DE VINCI
Lis Manuscrits 5 ^ D i.k i.a Bibliothèque de lMNSTITLT
rOBUl*» E!« FAC-SIMILÉS (PROCÉI.is AROSA)
'KC TRANSCRIPTION LITTKRALE. TRADUCTION FRANÇAISE, PRÉFACE ET TABLE MÉTHODIQi:
M. CHARLES RAVA I SSON- M O L LI E N
PARIS
A. QLIANTIN, 1 M P R 1 M E U R - É D I T E U R
7, R U K S A l N T - B E N O I T
M Dcr.r. i.wxiii
BteilOTUECA
A3
in/
AVANT-PROPOS
Le volume reproduisant intégralement le manuscrit A de Tlnstitut, premier essai
d'une édition réellement fidèle, complète et définitive des écrits de Léonard de Vinci,
a reçu l'accueil le plus bienveillant, le plus encourageant. Il a déjà donné lieu
à des écrits remarquables, contenant des vues nouvelles sur le génie et les travaux
de Léonard, au premier rang desquels se trouvent une étude générale et appro-
fondie, par M. Ch. Leveque, de l'Institut, une autre étude portant spécialement sur
le génie philosophique du grand artiste, par M. G. Séailles, un article de M. Ch. Clé-
ment, dans les Débats, deux autres articles récents, l'un du Times, par -M. Wallis,
l'autre de la Nuova Antologia, de Rome^ par M. L. Ferri. On peut dire, avec vérité,
que tous les juges compétents qui ont exprimé une opinion au sujet de ce volume et
de cette entreprise en ont admis aujourd'hui tout Tintérêt, toute l'utilité".
Cependant, M. J.-P. Richter, Fauteur d'un bel et important ouvrage qui vient de
paraître en Angleterre d'après l'ancienne méthode (donnant un aperçu de tous les écrits
de Léonard, au moyen d'un grand nombre d'extraits classés dans un ordre autre que
celui des textes originaux )% a fait exception en attribuant, surtout dans une Revue
allemande', à quelques erreurs de transcription et de traduction, que ma volonté n'a
pas sufïi à éviter, une gravité qu'elles sont très loin d'avoir. On s'est accordé aussitôt
à le reconnaître. Dans une entreprise aussi ardue que celle de déchiffrer et d'expliquer
tout ce qui se présente dans des manuscrits inédits tels que sont ceux dont il s'agit,
ce serait vraiment beaucoup exiger que de prétendre qu'il n'y eût absolument aucune
faute d'interprétation ou d'impression. Je l'ai dit dans une étude que j'ai publiée dans
la Gaiette des Beaux-Arts (sur le caractère des écrits de Léonard de Vinci, et sur les
1. Voir : dans le Journal officiel, le Journal des Débats, le Temps, etc., le compte rendu de la séance de l'Académie
des inscriptions et belles-lettres du 14 décembre 1880, la Revue des Deux Mondes du i5 décembre 1880, le Bulletin
hebdomadaire de l'Asiociation scientifique de France, de décembre 1881 (p. i5i, conférence à la Sorbonne, par Charles
Blanc), le Moniteur bibliographique de février 1881 (p. 35), le Journal des Débats du 22 février 1881, par
M. Charles Clément, la Revue politique et littéraire, n° 20, 14 mai 1881 (p. 627), par M. G. Séailles, le Journal des
Savants, juillet 1882, par M. Ch. Leveque, le Times, du 2 septembre 1S82 et du g août i883, par M. Wallis, la Nuova
Antologia, i5 octobre i883 (Leonardo da Vinci, secondo nuovi documenti, Luigi Ferri).
2. The literary Works of Leonardo da Vinci, compiled and edited from the originai Manuscripts, by J.-P. Richter,
Ph. Dr., 2 vol., 367 et 499 pages in-4°, London, Sampson Low anJ C°, i883. On trouvera dans ce recueil, édité avec
luxe, un grand nombre de fac-similés intéressants, et la bibliographie la plus complète des manuscrits de Léonard de
Vinci, autres que ceux de l'Institut, qui ait encore paru.
3. Die y.eitschrift fur bildende Kunst, 1881.
3 AVANT-x'^ROPOS.
conclusions qu'il autorise), lorsque des fac-similés exacts et complets accompagnent
partout des transcriptions et des traductions qui n'ont d'autre prétention que de per-
mettre à tous leur lecture, l'inconvénient des erreurs commises ne serait réellement
sérieux que pour ceux qui négligeraient de se servir de ces fac-similés'. Je ne me suis
pas moins appliqué à réunir dans les Errata qu'on trouvera à la fin de ce second
volume les imperfections qui m'ont été signalées avec raison dans le volume A, ainsi
que d'autres qu'une revision attentive m'a permis d'y découvrir moi-même. Le soin
avec lequel M. Richter s'est appliqué à mettre en relief tous les mots à l'égard desquels
il m'est arrivé de me tromper m'a facilité cette besogne; mais ce soin, pour avoir été
poussé un peu loin dans des écrits qui resteront, m'obligera à montrer, pour ma
légitime défense, par quelques exemples qu'on trouvera dans des notes placées au bas
des Errata, à la fin de ce volume, que même des hommes d'un grand savoir ou d'une
compétence toute spéciale auraient pu ne pas échapper à des fautes ou à des incor-
rections tout aussi regrettables qu'avaient pu paraître les miennes. Quant à la valeur
de la méthode que nous avons inaugurée', on peut dire qu'elle est hors de discus-
sion, depuis qu'un savant d'une autorité telle que celle de M. G. Govi s'y est rallié,
en en recommandant l'emploi à l'Italie', et qu'en Angleterre l'idée de mettre au jour
intégralement tous les écrits qui s'y trouvent vient à prévaloir ■*.
Le second volume de l'édition complète des douze manuscrits de l'Institut
paraîtra présenter encore plus d'importance, et mieux fait pour satisfaire la curiosité
que le premier, car il comprend, et celui qui, tant par le développement de
quelques sujets que par l'importance et la variété des dessins, passe pour le prin-
cipal, le manuscrit B, et celui qui, parmi ceux qu'on connaît, est peut-être le plus
achevé, le cahier D.
Le manuscrit B contient encore aujourd'hui 84 folios, le manuscrit D, 10. Le
second volume de la publication intégrale comprendra donc, en tout, 94 folios,
188 fac-similés, au lieu de 126 que comprenait le premier, ou : 62 fac-similés de plus '.
Pour ne point perdre de vue tout l'intérêt que ces précieux cahiers doivent offrir
aux artistes et aux savants, on fera bien de garder présentes à l'esprit les considérations
1. Les Ecrits de Léonard de Vinci (extrait de la Gat^ette des Beaux-Arts de mars, avril, juin 1881, p. 63, par
Charles Ravaisson-MoUien, chez Quantin). A quelques égards, cette étude a été aussi critiquée par M. de Geymâller,
dans la Chronique des Arts du 11 juin 1881, avec la plus grande courtoisie (voir aux Errata la note i du folio i recto
du manuscrit A), et par M. Richter dans The Liter. Works of L. da V., peut-être sans assez d'impartialité. Ces criti-
ques sont loin, je crois, d'être toutes incontestablement bien fondées. Je m'empresse de reconnaître que sur des points
de détail je me suis trompé, ou j'ai pu me- tromper. Ainsi, est-ce à tort que j'ai interrogativement supposé que
Léonard parlait en janvier i5ii de Benedetto da Maiano, époque à laquelle il se trouve que ce dernier était mort;
ainsi est-il très possible que les remarques techniques de M. de Geymûller sur l'architecture qu'offre le feuillet de
1473 (et bien que certaines lignes du paysage puissent, à mon sentiment, indiquer la perspective aussi bien au moins
que « des champs cultivés ») doivent faire regarder ce feuillet comme représentant un site d'Italie et non le Righi
(voir page 40 de ladite Etude). Ainsi encore, je me suis sans doute égaré pour le personnage, non pour les chevaux du
feuillet de Chypre (p. 41, et dans le Temps du 27 février 1881). Mais je ne vois point de raisons de renoncer à ce que
j'ai dit sur la nature du génie de Léonard telle qu'elle apparaît dans ses écrits, non plus qu'à la plupart au moins des
conclusions que j'en ai tirées. Le dissentiment qui s'est élevé entre MM. Govi et Richter au sujet de cette hypothèse
d'un voyage en Orient, dont il a été tant parlé, prouve que je n'avais pas tort d'estimer qu'il [était sage de ne pas
considérer encore la question comme résolue pour ou contre. Je persiste aussi à croire que la fameuse lettre à Louis
le More n'est pas de la main de Léonard (une récente analyse de l'Atlantique m'a affermi dans cette conviction), et
que, par suite, il est admissible, jusqu'à preuve contraire, qu'elle peut ne pas avoir été écrite originairement par lui ou
pour lui. Quant aux fac-similés, je suis toujours persuadé que les meilleurs à adopter pour la publication intégrale
étaient ceux-là mêmes que nous avons adoptés, c'est-à-dire tels que les produit la photographie, non modifiés, sous
n'importe quel prétexte, et non redressés (voir à la (in du tirage à part, l'Étude dont il s'agit, et les fac-similés des
Literary Works of L. da V.j, etc., etc.
2. Voir : The Times du 2 septembre 1882, et la Nuova antologia du i5 octobre i883.
3. Transunti della Reale Accademia dei Lincei (t. V, ser. 3 — sedute del 24 aprii e 5 giugno iSSi)-
4. Voir : The Times du 9 août i883.
5. Le petit cahier D interrompt l'ordre alphabétique, mais il pouvait prendre place dans ce volume, tandis que le
manuscrit C ne le pouvait pas. D'ailleurs, le premier complète, à quelques points de vue, dans le sens où a été com-
prise la publication, les manuscrits A et B. Le manuscrit C, sur la Lumière et l'Ombre, fera bien suite au traité sur
l'Optique du manuscrit D, dans le prochain volume.
AVA NT- PRO POS. 3
auxquelles a conduit la publication du manuscrit A, qui devait, je Tai dit, paraître
avant les autres manuscrits de Tlnstilut, pour bien faire sentir la véritable nature des
manifestations diverses du génie de leur auteur dans la suite de ses autres écrits '.
Le manuscrit B, comme le précédent, traite de sujets variés, parmi lesquels on
remarquera les passages relatifs aux esprits, à la Morale, aux Arts du dessin, à la
Musique, à des inventions bizarres, à l'Eau, et d'autres, en grand nombre, qui déno-
tent la profonde étude que fit Léonard (tout disciple de l'Expérience qu'il fût), de
l'Antiquité et de la Géométrie, de la Mécanique ; enfin c'est avec une suite remarquable
qu'il est question d'Architecture, de Bâtiment, de Voirie et de travaux d'ingénieur
(Constructions diverses, Églises, Palais, Voies publiques, Écluses, Cuisines, Chemi-
nées, etc.), non seulement pour la construction au point de vue de l'art, des édifices et
des routes de Milan, mais pour le bon aménagement de leurs particularités les plus
infimes, et de guerre, sur terre et sur eau (armes, hommes de guerre, combats, forti-
fications), non seulement pour l'étude de ce qu'elle fut dans tous les temps et chez
tous les peuples, mais pour la recherche approfondie des moyens pouvant servir à en
perfectionner la pratique. C'est vraisemblablement dans ce dernier ordre d'études,
et non, comme on l'a cru, par une mesquine fantaisie, que Léonard de Vinci s'appli-
qua, avec une grande persévérance, à combiner un mécanisme qui pût permettre à
Fhomme de voler à tire-d'aile, mécanisme dont les dernières pages du manuscrit B
contiennent un aperçu des plus curieux -.
Les recherches de Léonard de Vinci sur le vol l'occupèrent de la manière la plus
sérieuse et fort longtemps; ce sont des parties considérables de plusieurs de ses
manuscrits qui sont remplies des notes qu'il prit à cet égard. Le grand inventeur
n'attachait, me semble-t-il, qu'une importance secondaire à la différence de constitution
de l'homme et des oiseaux, et ne considérait pas comme insurmontable à vaincre celle
du point d'appui à trouver, avec l'organisation physiologique qui est celle de l'homme'.
L'homme peut nager et naviguer, pourquoi ne pourrait-il pas voler? se disait-il
peut-être.
Celui qui avait imaginé un procédé qu'on a employé de nos jours pour marcher
sur l'eau (Atlantique, f° 7 recto, Gerii, Dis. di L. d. V. pi. XXXII, z) voyait les choses
de haut ; considérant en même temps, avec cette habitude de tout généraliser, sur
laquelle j'ai eu l'occasion d'insister plusieurs fois, tous ces animaux si divers qui volent
dans les conditions les plus variées, depuis l'aigle jusqu'à la chauve-souris, la libellule
et le moucheron, et dont les membres ne sont que des modifications de ceux qui pour
d'autres servent à nager, à marcher, il croyait probablement que c'était bien plutôt dans
certains rapports, à déterminer entre le poids, le volume du corps, l'envergure +, la
force, le mouvement des ailes ou membranes des animaux et la résistance de l'air,
qu'on pouvait espérer trouver la solution du problème. Léonard ne poursuivait-il là
qu'une chimère? Je crois qu'on ne pourrait pas le prouver. Depuis l'époque à laquelle
il vécut, l'homme a momentanément plusieurs fois volé ' ; pourquoi donc, si de graves
accidents ont retardé de nouvelles expériences, ne viendrait-il pas une heure où
la science s'emparera définitivement des airs, comme elle s'est emparée des espaces
terrestres et maritimes? Et qui sait si la divulgation dos écrits de Léonard ne pourra
1. \ct\T\e. Journal des savants ii. juillet 1882, la Revue politique et littéraire du 14 mai iSSi, les Ecrits de
Léonard de Vinci.
2. Voir : Leonardo scien^. e letter. (Saggio del. op. di L. da V.)
3. « Penso a volare se non imitando gli uccelli, col battere e remigar delle ale » dit Amoretti (Memorie storiche
p. i53). Voir Gerii, Disegni di Leonardo da Vinci, p. 5.
4. Les Ecrits de Léonard de Vinci, p. i2-i3.
5. Voir le Magasin universel, t. I" (i833-iS34), p. 7?.
4 AVANT-PROPOS.
pas aider aux beaux travaux de ce temps pour donner un nouvel essor à cet art de
s'élever auquel rhumanité tout entière a aspiré ? Je reviendrai ailleurs sur ce point
intéressant avec plus de détail'.
Un des passages du manuscrit B relatifs à l'aéronautique (folio 83 verso) a été
récemment signalé par M. Govi à TAcadéniie des sciences, comme contenant le projet
d'un propulseur à hélice et comme intéressant à rapprocher d'autres passages con-
tenus dans l'Atlantique relatifs au parachute'.
Déjà auparavant le manuscrit B avait été plusieurs fois cité pour l'importance,
au point de vue de la science, de quelques-uns de ses textes, notamment par 'Venturi,
pour les fortifications, la pèche des perles dans l'Inde, le feu grégeois, par Delécluze,
pour la description d'un canon à vapeur attribué par Léonard à Archimede, par Libri
et M. Govi, pour un passage relatif à la question de savoir si, par compression d'air,
des esprits peuvent exister sans corps en ce monde, par M. Courajod pour un dessin
intéressant en ce qui concerne les entrelacs, parM.de Geymuller pour des plans d'églises
relativement aux projets du Bramante pour la construction de Saint-Pierre de Rome.
Plusieurs autres pages viennent d'en paraître, entièrement ou partiellement, dans
l'ouvrage de M. Richter.
Le manuscrit B doit être comparé particulièrement, et sous plusieurs rapports,
à l'Atlantique; j'essayerai de le montrer bientôt, en rendant compte de la mission que
j'ai remplie naguère à Milan. Beaucoup moins considérable, il a sur lui l'avantage
d'une pagination qui, sans être de Léonard lui-même, est très ancienne et en accord
avec la suite des sujets >. A la première page, on trouvera quelques lignes qui paraîtront
dignes de fixer l'attention de ceux qui veulent élucider la question de savoir si Léonard
alla en Orient; ce sont de bizarres caractères, à comparer avec ceux qu'on ren-
contre, bien qu'ils en soient fort différents, dans un autre des cahiers autographes de
l'Institut et parmi plusieurs des feuillets de l'Atlantique (par exemple, folios 4 r° et v%
19 r°, 298 v°); au même titre, beaucoup d'autres passages de la suite du manuscrit B
où, à propos de choses de guerre, il est question des contrées orientales, seront remar-
qués. Ce manuscrit a de l'importance encore au point de vue de la biographie de
l'auteur, parce qu'on pourra sans doute le rapporter à une époque précise de sa
vie, celle de la fin du temps qu'il passa au service de Ludovic le More, puisqu'on
le voit nommer Milan, le duc et la duchesse, pour des travaux qu'il semble projeter
pour la ville et les princes ; une fois il nomme un Marchesino (f" 4 recto), qui pourrait
être, si je ne me trompe, Domino Marchesino Stange, secrétaire de Ludovic, auquel
celui-ci écrivait le 3o juin 1497 une lettre qu'a publiée M. Richter^
1. (I Des nombreux problèmes posés aujourd'hui au monde, il n'en est peut-être pas de plus grand que celui de la
navigation aérienne. Il ne faut pas regarder les échecs passés comme les précurseurs de défaites futures, car ce n'est
que dans ces quelques dernières années que le sujet du vol artificiel a été repris avec un esprit véritablement scienti-
fique. — Comme des sociétés pour l'avancement de l'aéronautique se sont établies en Angleterre, en Amérique, en
France et dans d'autres pays, on a des raisons de croire que notre connaissance de ce département le plus difficile de la
science ira s'accroissant jusqu'à ce que le problème compliqué soit résolu. » J.-B. Pettigrew, la Locomotion chej les ani-
maux (Bibliothèque internationale^.
2. A cette occasion, j'ai signalé à la même Académie un autre passage du manuscrit B, intéressant à un titre dif-
férent, pour les téléphones. (Comptes rendus de l'.Vcadémie des sciences, 2g août et 19 septembre i8.r2. — Voir les notes
des folios G recto et 83 verso.)
3. L'intention bien évidente de l'auteur a été, pour ce manuscrit comme pour le manuscrit A et pour plusieurs
autres, que les pages y eussent, au moins en tant que brouillons, l'ordre même dans lequel on les y trouve. Il est vrai
que parfois cette intention est expressénicnt indiquée par des renvois, des chiffres, ou cette recommandation : « Tourne
la page u ; mais je crois qu'il n'y a aucune conclusion à tirer de ce fait par à contrario. Ainsi, dans le manuscrit D, dont
la pagination est autographe de Léonard et où l'on ne peut guère contester que tout se suive comme dans un traité,
voit-on le savant écrire : « volta carta «, tandis qu'il n'écrit pas ces mots au bas des autres pages. Ces renvois, c'est ordi-
nairement lorsque la phrase n'est pas finie que Léonard les fait.
4. Leonardo, London, 1880, p. 18. — Ce ne fut qu'en 1494 que Ludovic Sforza prit le titre de duc, dit M. de
Geymuller dans Tlic literary ivorks, etc., t. I", p. 26, n° ySi. Avant 1494, il faudrait entendre par duc et duchesse de
Milan Jean Galeaz et Isabelle d'Aragon.
AVANT-PROPOS. 5
De même, il sera possible de déterminer approximativement la date à laquelle
Léonard dut écrire le manuscrit D; ce fut vraisemblablement lorsque le Traité de la
Peinture était sur le point détre terminé. Quant à ce dernier manuscrit, bien moins
considérable que le recueil B, mais qui a sur lui l'avantage de ne pas avoir perdu
de feuillets' et de porter une pagination originale, il suffira de dire, pour en faire
comprendre la valeur, que c'est de lui que Venturi a tiré le passage relatif à la
chambre obscure (Manuscrit D, f" 8. — Venturi, Essai, etc., p. 23).
De tous les manuscrits de Léonard, celui qui porte la lettre D peut paraître
le plus scientifique. Est-ce une raison de penser que, comme on ne le croirait qu'à
tort du manuscrit A, je l'ai dit dans l'Étude ci-dessus citée, le cahier D ne puisse
pas avoir d'intérêt, d'utilité pour l'art ? Le contraire est peut-être vrai. Ce cahier, qui
paraît être la mise au net de quelques-unes des rédactions longtemps cherchées, sur
l'optique et la perspective-, dont le manuscrit A fournit des exemples, donne sous une
forme, à ce qu'il semble, presque définitive, dans la pensée de l'auteur, une partie du
Traité de la Peinture''. Ce peut être par la connaissance approfondie de la nature de
l'œil que Léonard de Vinci voulait commencer, pour établir, selon sa manière de voir,
les bases des chapitres sur la perspective, qui devaient former une partie de ce Traité ;
aussi, bien que le manuscrit D ne soit principalement relatif qu'à l'optique proprement
dite, à l'étude de l'œil chez tous les êtres animés, il y est question et de la perspec-
tive et de la peinture, Léonard distinguant, par parenthèse, celle en usage chez les
peintres de son temps, toute conventionnelle, selon lui, de la véritable, à fonder sur
la connaissance expérimentale des lois et des phénomènes de la perception.
Quant au manuscrit B, il contient plusieurs passages relatifs aux proportions de
l'homme et sur la composition des couleurs, qui furent écrits en vue du Traité de la
Peinture, et pour montrer tout l'intérêt que, lui aussi, il offre aux artistes, il n'est pas
besoin de rappeler davantage les considérations qui doivent faire penser à son sujet
ce qui a été reconnu vrai au sujet du manuscrit A. Ce sera assez d'annoncer que bien
des figures explicatives des textes peuvent compter pour leur élégance, leur finesse,
leur énergie, parmi les plus belles des croquis du grand maître. Une d'elles peut servir
d'exemple, c'est celle d'un guerrier à cheval (folio 46 verso), à comparer avec cer-
taines esquisses de la statue de François Sforza, et les cavaliers de la bataille d'An-
ghiari-*.
Pour les manuscrits B et D, surtout pour le premier, plus d'attention encore, plus
d'avis demandés, n'ont pu me préserver absolument de toutes fautes. Loin de désirer
qu'elles passent inaperçues, je m'empresse d'en prévenir. On en trouvera l'indication
dans des errata faisant suite à ceux du manuscrit A. Celles qui ont de la gravité sont
d'ailleurs, si je ne m'abuse, fort rares; je signale ici, à ce titre, les feuillets : 3 verso,
4 recto, 7 recto, g verso, 12 recto, i3 recto, i5 recto, 18 verso, 20 verso, 23 recto,
35 recto, 36 recto, 40 verso, 54 verso et 63 verso. J'ai d'ailleurs fait tout ce qui
dépendait de moi pour qu'à tous égards le second volume fût supérieur, et de plus
en plus supérieur, au premier. J'espère que ceux qui peuvent se douter de ce qu'il
m'a fallu braver et surmonter de fatigues pour atteindre ce but m'accorderont
quelque bienveillante indulgence.
1. Voir la préface générale, en tcte du volume A (manuscrit B).
2. c( Anticamente Prospettiva era sinonimo d'Ottica, u (Govi, Leon. sci. e leit. — Saggio, d. op. di L. da l'., p. i3.
3. C'est peut-être ici l'occasion de signaler à ceux qui ne la connaissent pas encore, une importante édition du
Traité de la Peinture qui a paru il y a peu de temps en Allemagne : Leonardo da Vinci, das Buch von der Malerei
nach dem Codex Vaticanus (Urbinas) 1870, herausgegeben, iibersetzt und erlautert von Heinrich Ludwig in drei Banden ;
Wien, 1882, Wilhelm Braumûller.
4. Voir : Léonard de Vinci et la statue de Francesco Sforma, par L. Courajod, iS-q, chez Champion.
6 AVANT-PROPOS.
On remarquera qu'au point de vue de la beauté de l'ouvrage, un progrès a été
réalisé par M. Quantin, celui du tirage direct des reports photographiques rem-
plaçant le collage, et que ces reports sont encore plus près de la perfection que ceux
du manuscrit A.
A la transcription des textes j'ai cru utile d'ajouter celle des lettres qui accompa-
gnent un grand nombre de figures, où ces lettres seraient difficiles à trouver dans le
fac-similé.
Pour le manuscrit D, j'ai hésité sur la manière de transcrire les figures et les
commentaires qui les accompagnent en marge; mais, tout considéré, il m'a semblé
que le meilleur parti à prendre serait de reproduire, en général, d'abord tout ce qui
est écrit à droite en marge, à condition de prévenir ici le lecteur qu'il devra tenir tou-
jours compte de la place, facile à trouver, que les figures ou textes imprimés d'abord
en petits caractères occupent latéralement sur les fac-similés, par rapport aux textes
principaux.
Enfin, pour chacun des manuscrits B et D, j'ai rédigé une table des matières
alphabétique, peut-être encore plus complète que celle du manuscrit A, où il est tenu
compte des incorrections relevées dans les Errata, et qu'on fera bien de comparer
avec cette dernière.
La pagination du manuscrit B n'a pas été transcrite comme elle l'a été pour les
manuscrits A et D, parce qu'elle ne m'a pas paru être autographe de Léonard. De
même en est-il d'un certain nombre de mots écrits en sens ordinaire, sur diverses
pages, transcriptions de plusieurs mains en langues espagnole et italienne.
MANUSCRIT
B
DE LA BIBLIOTHÈQUE DE L'INSTITUT
_ FOLIO ? [recto). —
GOUSSES ET FRUITS'
DESSINS ET LETTRES D'ORNEMENT
1 i.,^^i.;> -iOs'^.
Tt
N*.
/
1. On a émis des doutes sur l'authenticité de ces gousses et de ces fruits, peints à l'aquarelle.
2. Je n'ai pas pu trouver, dès à présent, un sens certain à la première ligne d'écriture du recto du folio 3, non
plus qu'aux deux lignes qui suivent. Ces dernières sont formées de caractères bizarres, accompagnés de signes variés.
D'abord on est porté à croire qu'ils doivent former des mots, cependant des hommes compétents, que j'ai consultés,
n'ont pu jusqu'à présent les rattacher à aucune langue ; faisaient-ils partie de quelque alphabet secret ? II est à remar-
quer qu'ils sont accompagnés d'e.xercices calligraphiques et de dessins ornementaux, peut-être devaient-ils aussi servir
d'ornement. — Plus bas, on lit : animj. Voir : Les Écrits de Léonard de Vinci, par Charles Ravaisson-Mollien, p. 38,
extrait de la Gaz. des B.-A., Quantin, édit., 1881.
PROPORTIONS — PEINTURE — MORALE — FORCE — MOUVEMENT.
— Le pied, delà pointe au talon, entre 2 fois du talon au genou, c'est-
à-dire où l'os de la jambe se réunit à celui de la cuisse.
• — La main, jusque-là où elle se réunit à Los du hras, entre 4 fois de la
pointe du plus long doigt à la jointure des épaules.
— Note : Comment l'eau-de-vie recueille en soi toutes les couleurs et
les odeurs des fleurs; et si tu veux faire de l'azur, mets-y des bleuets [.^J et
puis des coquelicots [?].
— A la Renommée, on doit peindre toute la personne pleine de langues,
au lieu de plumes, en forme d'oiseau.
— Si... Si tu avais le corps selon la vertu cl, tu n'aurais pas de désirs
en ce monde.
— Tu croîs eu rcnomjncc et en réputation...
— Tu croîs — en réputation — comme le pain — dans la main — aux
enfants.
— Leau qui descend dune once par heure...
— Définition de force et mouvement dans les animaux. Je dis que le-
dit mouvement est causé sur plusieurs points d'appui.
— La force est faite de dégonflement cYe muscles et de raccourcisse-
ment de muscles qui se retirent, ainsi que de nerfs qui se tendent autant que
le veut le sentiment qui passe par les cordes vides.
— FOLIO ? verso . —
A
— ilpie dala. punta alchalcagnio entra 2 volte
dalcalcagnio alginochio cioè dove lesso della
ganba sichongivgnie chonquello dellacosscia
— lamano insino dove sicongivgnie choUosso
delbraccio entra 4 volte dalla punta del piv
lungo dito insino allagivntura della spalla.
— ricordo chôme, lacqua vite racoglie in se tutti icholon eodori
defiori eseuoi fare azuro mettiui fiorarisi [fioralisi ?] epresso rosolaci
— a lafama sidedipigniere. tutta lapersona piena dilingue
inscanbio. di penne enferma diucciella.
— se settu. avessi ilcorpo secondo la uirtu. e tunon cuperesti
inquesto mondo
— tucressi infama e inrepulalione
— tucressi — inreputatione — come ilpane - mmano — a putti.
— lacqua chechala unaoncia perora
— difìnitione diforza emovimento nelli animali dico ildecto
movimento essere cavsato sopra diuersi poli ^
— forza eftacta da sgonfiamento liimvscoli eacorciamento dimvscoli
iquali sitirano dirieto enervi ecquali tengano insiro chepare
alsentimento che passa perle vote corde
COMPTES - ETOFFES POUR UN APPAREIL — BOMBE EXPLOSIBLE.
— Le 28 d'avril, j'ai eu de Marchesino io3 livres et [en outre ?] 12'.
— Étoffes blanches et bleu céleste tissues en échiquiers pour faire
un appareil'.
Étoffes tirées en a b c d e f g h i k pour faire un ciel à un appareil.
— Cette balle, lorsqu'elle est jetée, va, s'éteint et, quand elle arrive à terre,
les roseaux qui ont un de leurs bouts attaché avec une bande de lin allumé,
y pénétrent et mettent en feu la poudre qu'entoure un peu d'étoupe imbibée
de térébenthine seconde, et le reste enveloppé de térébenthine de chanvre
mouillé de térébenthine , d'huile de lin et de poix ; et que les enveloppes
soient rares alin que les flammes aient l'air, car autrement tu ne ferais rien.
1. Ce Marchesino ct.iit vraisemblablement le secrétaire du duc de Milan {voir J. P. Richter, Leonardo, p. i8,
London, 1880. — On voit, par l'exemple de ce passage, que Léonard de Vinci écrivait parfois en sens ordinaire,
exactement de môme que de droite à gauche.
2. Les écrits de Léon, de V., p. 23-24.
- FOLIO 4 'recto ~
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— Addi. 28 daprile ebbi damarchesino. lire. 103. e [ sopra 'J i^
— panni bianchi ecilestri tessuti inschachi perfare uno aparechio
— panni tirati in a. b. e d ef <t h ; l- ruer^..^ • ■
__ u >-. a. ei g. n. I. k daffare uno cielo a uno aparechio
eaafocho^;^Lr^;S"irs;:;st:^^^^^^^ — ^ 'T'- '^^^^^ ''''-- "-• -■- ^'"^^^'—
Ui tren^entina e olio dilino epe^ola efi rX lluZr TT'?" "''' '"■"'° ''^'""P°''' /-«.«// canapa inuisciasta
P .Ola eharare le.nuolture aco chele fiame abino laria che altrimenti faresti niente
EAU — ESPRITS — MOUVEMENT ET PROPORTION — MECANIQUE.
— L'eau qui descendra d'une once par mille aura de mouvement
1/4 de brasse pour un temps, c'est-à-dire un temps de musique. Celle qui des-
cendra de 2 onces par mille descendra aura de mouvement 1/2 brasse par
temps, et ainsi celle qui le descend de 4 onces aura un mouvement d'une
brasse par temps.
— Il ne peut pas y avoir voix [son] où il n'y a pas mouvement ou per-
cussion d'air; il ne peut pas y avoir percussion d'air oiril n'y a pas d'instru-
ment; il ne peut pas y avoir d'instrument incorporel incorporel; dès qu'il en
est ainsi, un esprit ne peut avoir ni voix, ni forme, ni force, et s'il prend
un corps, il ne pourra pas entrer pénétrer ni entrer où les portes sont
fermées — ^4 —
— 4 — et si quelqu un disait que par air rassemblé et resserré |comprimc],
l'esprit prend des corps de formes diverses, et que par cet instrument il parle
et meut avec force, à cette partie je dis [je réponds] qu'où il n'y a ni nerfs, ni os,
il ne peut y avoir de force opérée en aucun mouvement fait par les esprits
imaginés. — Fuis les préceptes de ces spéculateurs dont les raisonne-
ments ne sont pas confirmés par l'expérience '.
Dr MOUVEMENT ET DE LA PROPORTION
— Si tu veux savoir OÙ et en quelle partie du chemin | ngit le plus ; , la
chose projetée par une cause violente, tu feras une motte de terre fraîche;
avec une arbalète tu y lanceras la flèche de diverses distances, et où la même
flèche s'enfoncera davantage, là est la distance qui produit le plus de force.
Supposons ce cas : la flèche, 400 brasses marquées, tire-la d'abord
de 25, puis de 5o. Recule-toi jusqu'à 400, en tirant toutes les 25 [brasses], et
ainsi tu verras en quelle partie de la course la flèche a le plus de force, ou
à 1/3, ou à 1/4 ou à 1/5 de la route.
— Si tu veux voir une expérience en proportion, si une pierre est
jetée sur ipuri la petite bricole à 20 brasses avec un contrepoids de dix,
regarde si un contrepoids de 20 la jettera du double plus ou moins, et que
ce que tu jettes soit de la terre fraîche enveloppée dans du papier. Que la
terre soit fraîche pour qu'elle ne rebondisse pas après le coup ; qu'elle soit
enveloppée dans du papier pour qu'elle ne s'attache pas à la bricole.
— Pour élever et mettre par une fenêtre une poutre avec facilité.
I. Libri, r/isl. (les Si: mat/ùin. en rial.,l. III, p. 337. .\is. Iloussaye, i/isl. i/e L. de V., p. 225. — G. Oovi. Sajif.
lie!, op. lii L. d,i V.. p. 8, col. I.
— FOLIO 4 [versoi —
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di mvsicha
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Quella, acqua, laquale. chalera vna. oncia permiglio ara. di mouimento. 1/4. di braccio, per uno tenpo cioè tenpo
— Quella chelera 2. once, permiglio. c/ia/era ara dimovimento — braccio pertenpo e cosiquela che/// chala 4 once
■era uno bracio pertenpo ^
— ■ non pò essere voce dove none movimento opercussione daria nonpo essere percussione dessaaria douenone stru-
mento non pò essere strumento incorporeo incorporeo essendo cosi vno spirito nonpo avere nevoce neformaneforza esse pigiiera
corpo non potrà entrare penetrare ne entrare doue liusci sono serati — 4 —
— 4 — esse, alcuno diciessi perraria congregata eristretta insieme lospirito piglia ichorpi di uarie. forme, eperquello
strumento parla e move conforza Acquesta parte dicho chedoue none ncrui eossa nonpo essere forza, operata inessuno movi-
mento fatto dagliraaginati spiriti. — fugi epreciecti. diquelli, speculatori cheleloro ragioni, nonson. confermate, dalla, ispenenza.
DIMOTO EPROPORTIO.N'E
— sevoUi sapere doue o]nc\ie par parte delchamino lacosa tracta chonuiolente chagione taraivna massa di tera fresca, e
chonvn balestro vitrai dentro lafrecia indiuerse distanze edove lamedesiraa freccia piv si ficha quella distanza e pivforte
Poniamo, chaso lafreccia trae marchata 400 braccia trai ilprimo tracto presso, a 25. poi a 50 e e cosi sia 35 braccia peruolta
titira indirieto insino in 400 traendo aogni 25 ecosi vedrai inche parte delcorso lafreccia epiv gaglarda o a 1/3 o 1/4 o 1/5 delà
via sevolli vedere vna sperienza in proportione sevno sasso sarà gittato sala picciola brichola 20 braccia convncontrapeso di
dieci guardase uno contra peso di 20 lagittera ildopio piv onno equello chegitti sìa tera frescha involta in charta fresca sia
latera accio non balzi dopo ilcholpo involta incarta accio non si apichi alla brichola.
— perrizare emettere una trave perruna fincsstra. chonfacilita
FORTIFICATIONS ET MACHINES DE GUERRE.
— Sorte de ravelin pour une forteresse'.
— Fondement de créneaux.
— Ce système est pour mettre le dessous de la poutre p dans le dessus
de la poutre q.
— Ceci est une sorte de tour carrée, telle qu'elle devrait être au plan
de dessus, où sont édifiés les créneaux.
— Chat. — Fondement de chat à m de muraille ; celui-ci ne sera
endommagé ni de dessus Jii de dessous, ni de côté.
I. Vcnlini, lissai sur ks ouvru^. p/iys. — »i. de L. de V., p. 25, Hg. 12.
FOLIO 5 [rectoì. —
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Aytitì^'"''*' >'^f r»l-V/-»/« <H?
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i
'** ' - • '- ■ nn
— modo dirivclliuo avna lorteza
— fondamento di merli
— questomodo epermettere ildisotto della trave p. neldisopra della trave q.
— questo, e uno modo, duna tore quadra chôme, larebe. asstare al piano di sopra doue sono edificati i merli
— satto — fondamento digatto lU in mvrale ecquesto non sera ofeso. nediso])ra iicdisoclo nedaciianto
FALARIQUE, ETC.
— Falarique '.
A cote rie Ui seconde H"uie du fac-similé.
FOLTO 5 verso
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«cró^ ._- -
i
— falarica
FALARIQUE — TUBE TELEPHONIQUE — CROCUS DE FER
CURAGE D'UN PORT.
[?] '-
— Falarique. —
— Falarique.
— Si tu arrêtes ton navire, que tu mettes la tête d'une sarbacane
[d'un tube] dans Tcau et que tu te mettes l'autre extrémité à l'oreille, tu
entendras les navires très éloignés de toi.
Et tu feras de même en posant ladite tête de sarbacane |du tube] en ììier [?]
terre, et tu entendras qui passe loin de toi -.
— Si tu prends une partie de vitriol et une de salpêtre, que tu distilles
à Talambic, et que tu y mettes de la limaille de fer peu à peu, et puis distilles,
le résidu formera de beau crocus de fer.
— Manière de vider un port. Fais qu'il aie 40 brasses par face ; quand
tu auras vidé le fond de la dite caisse, laisse en place une des faces, et
change de place les trois autres après celle-là. Refais en autant, et puis
vide encore et fais de même.
1 En haut de la ]iagc, au milieu, quelques lettres dont je ne comprends pas le sens.
2 Compt. rend, des séanc. de l'Acad. des sci., n" 12 (19 sept. 18S1 - Lettre de M. Cli. Ravaisson à M. le
Président).
FOLIO G recti
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— faluricha —
— falarica —
— sefermerai iltuonavilio emetterai latesta duna cierbottana
inellacqua elaltra stremita. ti metterai alorechio. sentirai
inavili lontani assai datte
e quel medesimo farai ponendo ladetta testa dicrbottieana in
mare [?] tera essentirai chipassa lontano datte
— settorai una parte diuetriolo. e una disalnitro
e destilla allenbicho emettivi dentro, lalimatura.
delfero apocho. apocho e poi destila ella, risendenza
fia bel crochun. ferri
MODO. DI VOTARE. VN PORTO
fa che questo sia. 40 braccia per faccia e quando, ai. voto
ilfondo didetta cassa, lascia stare, una dele face
estramvta laltre. 3. dopo quella, erifarai
altrettanto epoi rivota, efa ilsimile.
OPTIQUE
Nature des miroirs.
— Si tu places la ligne a b en avant du miroir convexe, les lignes des
ressemblances [images; ainsi placées se dirigeant à son centre, a b diminuera
comme est c d, et si tu places la ligne h m en avant, [de la cavitéj du miroir con-
vexe, les espèces vont [aihmt] à ce miroir par les lignes parties de son centre,
[elisone que] la ligne h m croîtra comme est e f ; et si la chose placée en avant
|de la cavité] du miroir se trouve au milieu de son centre g, comme est la ligne
n p, cette ligne sera portée sur le miroir au lieu e f sens dessus dessous ;
en effet, les espèces étant contraintes à cheminer par lignes droites, n est
porté par sa ligne en f et ainsi p se transporte en e.
FOLIO 6 {versoi. —
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NATURA DISPECHl
— se / antiporai. lalinia. a. b dinanzi alo specliio. cholmo perche lelinie delle similitudine antiposte sidirizano alsuo-
cientro diminvira. a. b. quanto e. d assapora lalinia. h. ra. dinanzi alo. spechio. conuesso lespetie vanno aesso spechio perle
linie partite delsuo cientro lalinia. h. m. cresciara quanto, e. f. asse lacosa posta dinanzi alospechio fia dila dalsuo dentro g.
comelalinia. n. p. sarà detta linia porata [portata] alo spechio nelocho e f. sotto sopra inperoche sendo lespetie chostrette
acaminare perlinie rette, n. he portata dala sua linia. in f. ecosi p. sitrasferscie in. e.
MACHINES DE GUERRE.
Rhompkée.
Cette rhomphée se peut tirer avec des courtauds [?]', comme tiraient
les anciens avec d'autres instruments ; cette [la pièce^ ici tiguréej'
s'attache au milieu d'un morceau de planche, ou morceau de chaîne,
ou grosse corde, laquelle se réunit à un morceau de pierre plus lourde que
la planche, afin que ce dernier traîne derrière la planche [?], laquelle est, au
premier tranchant, pleine d'espontons longs d'une coudée. Et cette planche
sera longue de 12 brasses, et son plan [sa partie plane] est plein de clous.
1. [Avec de petits chevaux]. Le mot corlaUo signifie aussi bombarde ; voir folio 31 recto.
2. [Le cheval de frise?].
1. Voir la figure intercalée dans le te.xte autographe de Léonanl.
— FOLIO 7 irecto]
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ROHMPHEA
— questa rohmphea sipotrare con cortaldi [ ?] sicome traz'evano liantici conaltri strumenti questa
siapicha nel mezo duno pezo ditavola overo pezo di catena ogrossacorda laquale sicongivgnie avno pezo di sasso grieve piv
che lasse acio sitiridirieto lasse laquale nel primo taglio e piena di spuntoni lunghi uno comito [cubito] essara detta asse lunga
braccia 12 elsuo piano e piena di ciodi.
MOUVEMENT — CHOSES DE GUERRE.
Du MOUVEMENT.
Arc :
— Si tu fais une arbalète un arc qui soit tiré, lui et la flèche, lors-
qu'on décoche celle-ci, par une arbalète, sans doute la flèche fera un grand
chemin. Qu'on fasse les flèches presque tout en fer, afin qu'elles soient
pesantes.
— Rhomphée.
— Pour murs et remparts.
— Cette arbalète, pour avoir beaucoup de montée, chasse beaucoup
sa flèche. Qu'on fasse avec une meilleure trempe les minces que les
épaisses; exemple du milieu de l'enclume.
— Catapulte.
— Scorpions.
— Si tu charges ces 4 arbalètes une à une et que tu les lâches en même
temps, tu verras une bonne épreuve. Mais fais que chacune soit de 12 brasses
ou plus, et si elles sont larges d'une brasse et épaisses d'-^, tu pourras
leur donner beaucoup de montée, c'est-à-dire 6 brasses.
— Scorpions.
— Le scorpion est une machine qui peut jeter des pierres, des
dards, des flèches ; et si on l'a fait grand, il sera propre à rompre les ma-
chines des ennemis.
D'autres auteurs ont pour opinion que le scorpion est une flèche
empoisonnée qui, pour peu qu'elle touche le sang, donne aussitôt la mort.
Et on dit qu'une telle arme fut trouvée chez les Scythes, d'autres disent
par ceux de Candie; le mélange se fait de sang humain et de venin de
serpent. On ne doit se servir de cette arme que contre les traîtres, parce
qu'elle vient d'eux.
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FOLIO 7 [versoi. —
11.
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ARCHO
— settu fai. vno. balestro archo. chessia nello scocchare. tirato lui ella freccia da vn balesstro. sanza dubbio lalreza farà,
vngran. chammino fassi. freccie quasitutte diferro, accio, sieno. pesantj
— rohmfpea —
— damvra eripari —
— questo balesstro peravere assai montata, cacia. assai lasua freccia — fassi cho migliore tempera, lesottili chele grose
essemplo delmezo delanchudine
— catapulta —
— scorpioni —
— secharicherai questi 4. balestri avno avno ellasciarli iiiuno. tenpo q vederai bona prova maffa che ciaschuno sia 12.
braccia, oppiv essefieno larghi uno braccio e grossi — potrai dareloro assai montata cioè braccia 6
SCORPIONI
— Schorpioni. evna machina, laquale pottrare sassi dardi sagitte ecquando sarà fatta grande ha. atta, arunpere le
macchine delli nimici . • j 1
Altri altoriano perroppenione liscorpioni essere vna venenosa sagita laquale ognun poco chettoca il sangue subito dala-
morte ediciesi esser ritrovata tale arme, apresso, allissciti. altri dicano dacquelli dicandia effassiquesta mistura disangue vmano.
eveneno diserpente questa arme non debe essere vsata. senon contra atraditori perche la edaloro.
6
MOUVEMENT— ARMES ET MACHINES DE GUERRE.
Du MOUVEMENT
— Cette flèche, si elle est de fer empenné, ira vite.
Catapulte :
— La catapulte, à ce que disent Nonius' et Pline, est un instru-
ment trouvé par ce Ticlète [?ce fameux Tigiath?-J, qui lançait un dard de
3 coudées, et avec le fer à 3 faces, lancé au moyen de bois libérés de
la contraction de nerfs tordus.
— Un morceau d'acier aussi, retournant en liberté, pourra chasser
vivement un dard opposé à sa course.
1. Nonius Marcellus.
2. Tiglath Phalassar, conquérant, roi de Ninive après Nabuchodonosor.
FOLIO 8 irecto). —
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DE MOTO
— • questa freccia sefRa diferro, inpenato andrà veloce
CATAPULTA
— catapulta come dice nonio, e plinio evno strumento ritrovato dacquel ti cleti [? ] ilquale traeva vno dardo di 3
cubiti e col fero di 3 facie. tratto percagione dilegni liberati, dalcostrignimento. dinervi retori [ritorti]
■— ancora uno pezo daciaro tornando iliberta. potrà velocemente scaciare vno dardo oposto alsuo corso
ENGINS DE GUERRE.
Fronde [Baliste] :
— Enfoncés sous terre avec leurs branches et goupilles. Fouler de
sol en sol la terre posée par-dessus, mais auparavant qu'un large fossé
soit fait.
Mousquets.
— La flèche a b reste attachée à la corde et la flèche b c est celle qui
vole au loin.
— Flèche qui ne se peut tirer si la plante [?] [tige?] n'est pas accrue.
— Flèche à poison ; et son fer est triangulaire et évidé.
Rhomphée.
— La rhomphée est un instrument qui projette de longs bois enflam-
més ; elle fut en usage, selon Aulu-Gelle , chez les gens de Thrace, et
chez d'autres nations elle fut appelée flammée.
Arc.
— Lare, dit-on, fut trouvé par ceux d'Arcadie, quelqu'un dit [paij
Apollon; ceux de Candie l'appellent scythique, comme de Scythie. Il est
fort en usage chez les peuples orientaux ; ils font les flèches de ces arcs en
cannes, et dans leurs batailles il s'en trouve tant quelquefois en l'air
que le jour obscurci en paraisse la nuit. Aussi ont-ils en haine les nuages
et les pluies et non moins les vents, parce qu'ils détournent la course de
leurs flèches , et ces causes font souvent entre eux des trêves et paix.
FOLIO 8 [verso]
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-"fiufsotto tera cosua rami e copili calcare di solo in solo latera posta sopra quelli maprima sia fatta vna larga fosso.
MOSCHETTE „ , i •
— la freccia a. b. resta apicata alacorda eia saetta, b. e. equella che vola via.
— saetta che non si potrare sela pianta [?] none crescivta.
— saetta daueneno elsuo fero e trianolato [triangolato] evoto m mezo.
— rohm™evno strumento ilquale gitta fori di se legni lunghi infiamati fu vsata secondo avlogelio apresso alegien
di tracia, e aplesso [appresso] aaltre natloni fu chiamata flamea.
-Trcho. sldicie essere si ritrovata dacquelli diarchadia alcunodice apoUo quelU dicandia lodimand^
discitìa. e questo e molto innvso apresse lipopoli orientali eie saette dessiarcl,. tane dicane^ ene^e^^^
alcuna volta tante pedana, che del giorno perla scurita p.^rdinote °"de perquesto ano innodio inu oh e pio. e.
iventi perche torcano il corso ale frecie e queste cagione fano spesso triegue e paae infa [intraj loio.
ARMES DE GUERRE.
Murex ou tribules.
— Les murex ou tribules sont à employer en champ de bataille, à
semer du côté où l'homme soupçonne l'assaut des ennemis et aussi [à]
jeter parmi les ennemis quand ils poursuivent leur victoire.
SCALPRE.
— Le scalpre était un fer aigu pour blesser et pour garder les élé-
phants. [Tite-] Live dit au septième de la guerre carthaginoise que beau-
coup plus d'éléphants étaient morts par les Carthaginois ceux qui les
gouvernaient que par les ennemis. En effet, quand ces bêtes se mettaient
en fureur contre eux, leur gouverneur leur fichait avec un grand coup le
scalpre aigu entre les oreilles, où le cou se joint à la nuque, et c'était là la
plus prompte mort qui se pût donner à une si grande bête.
Vervine.
— La vervine, selon ce que je trouve dans une comédie de Plaute,
est une lance un long manche avec un fer aigu à lancer.
SOLIFERREUM.
— Le soliferreum est une sorte d'arme toute de fer, que les soldats
lançaient aux premiers assauts. [Tite-] Live en fait mention au quatrième
livre de la guerre macédonienne.
Fronde.
— La fronde est faite d'une corde double et un peu large dans sa
flexion, dans laquelle pèse [?] une pierre, tournée ensuite deux fois avec
le bras ; on lâche une des cordes, et la pierre vole avec bruit dans l'air,
comme si elle sortait d'une baliste. Flavius' dit qu'elle fut trouvée chez
les habitants des îles Baléares, que c'est eux qui savent s'en servir avec
excellence, et que les mères ne laissaient toucher à leurs enfants d'aucune
autre nourriture que celle qui avait été jetée par pour eux en bas du but
avec la pierre sortie de la fronde ; et cependant, Pline dit que cette même
fronde fut une invention des peuples syrophéniciens.
Glands.
— Les glands sont des balles de plomb tirées avec des arbalètes et
des frondes.
I. Flavius Josèphc [?].
FOLIO 9 recto K —
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MVRICI OVERO TRIBOLI
— li mvrici. overtriboli sono daessere inchampo vsati. asseminare dacquelki parte dove Ionio assospetto dello assalco.
denimici. e ancora gittare infra inimici quando seguitano loruettoria.
SCALPRO
— scalpro era vno fero achuto da ferire, ecustodire iliefanti dicie liuio nelsettimo delaguera cartaginese, chemolti piv
elefanti, erano morti, dalli Cartagine governatori dessi che dali nimici.. equesto focievano quando queste bestie, sinfuriavano
contra asua ilgvernatore chonvngrancolpo. li ficava. lo. schalpro achuto infraliorechi dove ilcoUo sicongivgnie chola nuca,
ecquesta era la piv presta morte sipotessi dare assi gran bestia.
VERUIX.\
— veruina secondo trovo invna comedia di pianto si e vna lan aste lunga con fero acuto, dalanciare.
SOLIFERREO
— soliferreo. evna sorte darme tutta di fero, li quali vsavano ditrare lisoldati suli primi, assalti, di questo fa mentione
liuio nelibro quarto della guera macedonica.
ro>rD.\
— fonda efFatto duna corda dopia e nela sua piegatura alquanto larga nelaquale eponderatovno sasso poi voltato col
braccio 2 volte itorno si lascia vna dele corde, el sasso vola coromore perlaria come sevsscissi duno mangano dice flavio questa
essere ritrovata apresso, alli abitatori delle isole baleare echeloro tennono laecielenza deltrare eche lemadri lon [non] lasciavano
toccare alloro figlio dinessuna fatta cibo senon quelo gittato dal perloro dal segnio col sasso vssito dellofonda benché plinio dica
questo medesimo essere invenzione deli popoli syrophenici.
GLANDE
— glande sono balotte dipionbo tratte con balestri echon fonde.
ENGINS DE GUERRE.
AUCTEURS.
— L'aucteur, selon ce que [?] dit Celidonius' est une arme à faux avec
tranchant d'un seul côté et de la longueur d'une brasse. Il y a un manche
fourchu en manière [de queue] d'hirondelle; elle ne se porte pas en fourreau,
mais nue, attachée à la ceinture.
Danoises.
— Les danoises sont des hachettes un peu longues ; on dit qu'elles
furent très en usage chez les peuples danois. Mais ce qu'il y a à con-
sidérer dans les instruments pour la guerre en fer, c'est que celui qui sera
amorti [trempé] dans l'huile aura le tranchant délicat et que celui qui sera
amorti dans l'eau sera cru [rude] et cassant ; ceux qui seront éteints dans le
sang de bouc auront la plus grande dureté. L'huile, la céruse et la poix
préservent Yhuile le fer de toute rouille.
Faux.
— La faux est un fer en forme lunaire [en forme de croissant] et à l'une
des cornes [à run des croissants] est joint un bâton. Cette arme fut très en usage
chez ceux de Thrace, et non moins dans les combats de navires que sur
terre, puis elle passa à l'usage des agriculteurs et vilains [gens de campagne].
Faux.
— On se servait chez les Romains sur les navires de faux d'une
grandeur inouïe; lorsqu'on les tirait adroitement avec des cordes, elles
coupaient les cordes des antennes [vergues] comme si elles eussent été des
rasoirs, faisaient tomber les voiles en même temps que les antennes, et
ce qui devait donner aide aux ennemis leur était de grand empêchement.
Fragilique.
— La fragilique est une balle d'un demi-pied, pleine de petits canons
faits de papier et empâtée de poix, de soufre et de [?] corse [?], telle
qu'aussitôt qu'on l'a sentie avec l'odorat, on tombe en défaillance ; au centre
de cette balle, il y a de la poudre de bombarde, qui, allumée, met le
feu à tous les canons et quand on la jette parmi les troupes, avec une
fronde l-J le feu prend d'abord à un bouchon et les rayons vont se semant
sur un espace de loo brasses [':]
I. Célidoine, évoque de Besançon (v siècle) [.'].
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AVCTORI
— avctori secondo dice, celidonio. e vn arme, falcata choltaglio davnsololato e di lungeza di uno braccio, e vna manica
biforcuta amodo dirondine, e non siporta in vagina, anzi siportu nvda apicata. alla, cintura.
DANICE
danice sono acette vnpoco lunge. ediciesi essere molto state vsate dalli popoli dani macquelo cheda considerare, neli
froamenti belici sieche quello chessara amorzato nel lolio fia di delicato taglio, quello cheffia amorzato nelacqua sia crudo, e
frangibile, quelli, cheffiano spenti nel sangue di becho saranno di somma dureza. lolio lacierusa. ella pegola conseruano /o/ia
ilfero daogni rugine.
FALCE
— falce, evnofero in forma lunare e dalluno de corni econgiunta vna. aste questa, arme fu v-sata. molto apresso ac-
quelli. ditratia e non meno nele pugnie dele navi, che in tera. poi siconuerti innuso deliagricoli evilani.
FALCE
— furono vsate perii romani sopra i navili. falice di navldita grandeza lequali tirate concorde artifitiosamente taliauano
lecorde delle anteno come seffussi stato vn rasoro effacievano cadere levele inseme colantene. ecquelo che a nimici dovea dare
aviuto eraloro in grande impedimento.
FRAGÏLICHA
— fragilicha. e vna balla duno mezo pie. piena dipicoli canoni fatti di carta e impastata conpegola sulforo e conocor-
sico [.'] che sentito colodorato subito fa stramortire e nelcientro dessa baia e poluere dibombarda laquale aciesa. da foco at tutti
1 canoni ecquando sigitta frale squadri prima sidafoco avnostopino ... [?] ... confonda. [?] erazi uanno seminandosi perispatio di
100 braccia .... [?] iando
8
ENGINS DE GUERRE.
Char armé de faux.
— Ces chars armés de faux furent de diverses sortes, et souvent ils
ne firent pas moins de tort, certes, aux amis qu'aux ennemis; en effet, les
capitaines des armées croyant, en s'en servant, jeter le trouble dans les
troupes des ennemis, créent la peur et des ravages parmi les leurs. Contre
ces chars, il faut faire usage d'archers, de frondeurs et de lanciers, lancer
toutes sortes de dards, de lances, de pierres, de feux, de bruits de tambours,
de cris. Que ceux qui agissent de cette façon se tiennent dispersés, afin que
les faux ne les trouvent pas. Ainsi on épouvantera les chevaux, qui se
retourneront effrénés parmi les leurs en dépit de leurs gouverneurs et leur
causeront à eux-mêmes beaucoup d'empêchement et de tort. Les Romains
employaient, contre eux, les tribules en fer, qui empêchaient les chevaux,
et ceux-ci, tombés à terre à force de peine, laissaient les chars sans
mouvement.
Ro.MPHILES.
— Les romphiles étaient des lances de 3 coudées, pleines de pointes de
fer, et on les jetait au milieu des ennemis avec une corde attachée à un
bâton à usage de fronde ; elles étaient de grand empêchement pour les
ennemis.
Ro.MPHILES.
Les rocaces et les romphiles furent employées par ceux de Macédoine
contre les Tartares i?] , qui sont habitués à courir autant que dure leur
vie 'toute leur vie] entre les files 'j] et dépassant les lances, tuent le frappeur
celui qui allait les frapper].
— FOLIO IO (recto). —
CARRO. FALCATO
— questi cari facati. turono di diuerse maniere, esspesso ferono non meno dano si ali amici che anemici ecqueste che
Hcapitani clelieserciti credendo conquesti perturbare, lesquadre delli inimici conmquesti creonlapavra edano infra li soi. contra
questi, bisognia. vsare. arcieri, fondatori, e lanciatori etrare ogni maniera didardi lance, sassi, fochi, romori di tamburi grida e
tali operatori stieno sparti acio lefalci nolo trovino eperquesto sispavetera licavali. iquali isfrenati. sivolterano infra sua
adispetto degovernatori diloro e fieno digrande impedimento e dano asua medesimi iromani vsavano contra diquesti li triboli
seminati difero i quali inpediano li cavali ecaduti intera perla pena lasciavano i cari sanza moto.
RONFILE
— ronfile erano baste di 3 cumiti [cubiti], lequali erano piene di punte di fero e sitraevano infra inimici concorda
apiciata a vno bastone avso difonda ecqueste erano digrande impedimento ainiraici.
RUNFILE
— rochace — runfìle. e rocace. furono vsate. dacqueli di macedonia contro ai tartari. [?] quali sono vsati quanto dura
lauita acorere infilati epassati dale lance ocidano il feritore.
ARCHITECTURE. — PASSAGE DES FLEUVES
CLOCHES DE VERRE
— La raison dune voûte, c'est le tiers du diamètre de [sa courbure];
de [remarque de?] l'allemand dans la cathédrale f?]
■ — Voûte [ou: Fais Lt voûte ?j en tonneaux '^cylindrique:'] et ne pousse pas en
dehors les colonnes.
Pour passer un fleuve.
— Tu dois, quand tu veux faire le passage d'un fleuve avec une armée,
faire usage d'outrés jointes à la selle, et parce que les chevaux ne peuvent
pas bien nager à cause de l'onde qui saute, tu porteras une rame attachée
au cou, derrière le cou, pour qu'il [que le cheval] puisse opérer à ses besoins
[nager à son aise ?]
Pour faire une cloche de verre.
— Tu feras le fourneau de la manière [ordinaire?], c'est-à-dire à bom-
bardes; et quand le verre est fondu, verse-le dans la forme en feu fplacée
dans le foyer].
FOLIO IO (verso j.
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'ITA'
— laragion dumi volta cioè ilterzo. cleldiamitro delasuac amemera [?] [camera ?]
del tedesco, in domo.
— volta inbotte enonispignie infori lecolone
D,^. P,4.SSARE UNO FIUME
debi quando tuvolli faie vno passagio dunfiume convno esercito vsare bage congiunte chola sella eperche icliuvali
nonpossono ben notare perlungia [l'onda] chessalta porterai vno remo apichato. alcolod irieto aco [accio che] lo possa asua bi-
sogni, operare
PERFARE VNA. CHANP.\NA DIUETRO
— farai ilfornelo am^modo vsato [?] cioè dabonbarde equando iluetro effonduto versalo nela forma infochata
9
BARQUES — APPROFONDISSEMENT DES CANAUX
— PUANTEUR ARTIFICIELLE. —
— Sorte d'évidement des barques". —
— Bateau. —
— Souviens-toi, avant que tu entres et que tu fermes, d'envoyer au
dehors la. [vase ?], que tu reprends de la quantité du vide".
— Bateau à employer pour approfondir les canaux... [?] l'instrument
que tu sais^; et on fait ce relief au milieu, pour que tu esquives ;;-] le
sondage avec les lances longues, de l'esquif [?].
— AtAMEGANTA [?] GRECQUE.
— Eau-*.
— [Dans] cette machine, plus tombe le contrepoids, plus il se trouve
attaché loin du centre, et ainsi l'eau.
— Si tu veux faire une puanteur [une composition fétide], prends des excré-
ments et de l'urine d'homme, [ainsi que] de l'herbe... [?]; si tu n'en as pas,
prends des choux et bettes [?], et mets le tout ensemble dans un bocal de
verre bien bouché et qu'il reste pendant l'espace [la durée] d'un mois sous le
fumier, puis jette-le où tu veux faire la puanteur pendant l'espace d'un de
manière qu'il se brise.
— C'est encore une bonne chose de prendre des anguilles et de l'urine
et de faire corrompre de la manière ci-dessus.
— Et encore des homai'ds des écrevisses seules, bouchées dans un bocal
et sous le fumier; et brise où tu veux.
1. Ces mots se trouvent au-dessous de la figure de droite du fac-similé.
2. Les mots qui précèdent se lisent au-dessus et ceux qui suivent au-dessous de la figure de gauche du fac-similé
Le texte de ce passage ainsi que la figure qu'il accompagne paraissent fort diflSciles à comprendre.
3. Pour cette locution, [sai], çfr folio 13 recto, dernière ligne de la transcription.
4. Ce mot se lit dans l'intérieur de la figure du milieu en haut du fac-similé les deux mots qui précédent an-
dessus et ceux qui suivent au-dessous de cette figure.
— FOLIO II irectoj. —
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— modo deluoto delle barche
— nave —
— richodati [ricordati ?] innanzi centri [che entri ?] echeseri di mandare fori la It. e [?] che ripigli delaquantita del
uacuo
— nave davsare affondare navili.. [?] cholo strumento sai eflfasi quel rilevo in mezo perche ti scifi [schifi ?] li frugare
chole lance lunge dallo scifo [schifo ?]
AT.^MEGAXTA GRECA
— acqua — ■
— questa macina quanta pivcade ilcontrapeso pivsiirova apicato lontano dalcientro ecosi lacqua
— sevoUi fare vno ietore tolli stercho. eorina domo erba pottaia [?] se nonai toUi. verze. ebiete e metti onichossa
isieme [ogni cosa insieme] invna boccia dmetro bene stoppata, esstia perispatio. duno. mese, sotto, illetame poi lagitta doue
voi fare i 1 fetore /i^W.s/>i7//o diiiw imodo sironpa
— Ancora fìa bona cosa attore anguile eorina effare coronpere nelmodo disopra
— ìincovs. granchip granchi soli stopati, nvna boccia essotto illetame eronpi dovevoi.
ARMES, TIR, CONSTRUCTIONS POUR LA GUERRE.
— Lance à employer au milieu des ennemis; [telle] que chaque fois que
l'ennemi entre dans la petite fourche, il doit arriver que la lance le touche.
— Cette lance, chaque fois que la partie de devant frappe, elle s'enfonce
en elle-même. Et cette partie qui s'enfonce met le feu à l'intérieur et le
communique à un mélange liquide que renferme la lance. Le liquide, en-
flammé dans la percussion, embrase l'armure et entre par les jointures de la
cuirasse; le feu le suit et brûle ce qu'il trouve.
— Si tu veux tirer une flèche dans un bonnet qui soit derrière un palais,
et que tu ne voies pas ce bonnet, fais ainsi : Donne pour point de mire à
ton arbalète avec sa flèche quelque signe situé au sommet de ce palais. La
flèche passera au-dessus du palais et puis tombera derrière lui ; dès lors, ce
que tu as à faire est de placer le bonnet là d'où tu arraches la flèche. Retourne
ensuite au premier endroit d'où tu as tiré la flèche, et dirige-la au premier
point de mire du sommet du palais ; en lâchant la flèche, elle fera le même
chemin que d'abord et se fichera dans le bonnet. Mais reste bien à ta pre-
mière place, avec la même arbalète.
— Tu mettras le feu à ces bombardes en un même temps, et elles feront
bon fruit [effet].
— Deux bastions dont l'un puisse défendre Tautre avec son artillerie,
et que le diamètre soit de 40 brasses.
— Tu feras le fossé profond de 3 brasses au moins, afin que les fantas-
sins qui sortent du bastion pour escarmoucher puissent, s'ils sont poursuivis,
se sauver en sautant dans ledit fossé.
FOLIO II (verso].
!
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\iÌMM^M
unni Vt^ '* A-A-ti \,fz>
— lancia, duvbaii; infra inimici cliu oi;ni. volta, chel nimicho. entra inella. forciella. conuiene chella. lancia lotochi
— Questa. lanca, laquale. ogni, volta, chella. parte, dinanzi, perchuote. ella, sificha. in. se. medesima, ecquelai parte
chessi. ficha, da ilfocho. inse essillappichacha. amistura liquida.l aquale, e inclusa, nella, lanca, enella. perchusione inlichore.
acieso. inbratta, larmadura eentra perle, givnture della, choraza. elfocho. laseguita eabrucia. ciò. chetruova
— sevoi. trarre vna. saecta. innvna beretta. chessia. dirieto. a uno palozo laquale beretta. tu. nonueda. fa. chosi diriza.
labalestra. cholla. sua. freccia, alla, mira diqualche segnio. chessia. nella, sommità, desso, palazo adunque, la frecia passera, sopra,
ilpalazo e chadera poi. dirieto acquello. Ora quello chettu. ai. affare, sic chettu. pongi la beretta. donde, tu. snelli, lafreccia. di-
poi, torna, alprimo. locho donde traesti, lafrecia. edirizala alaprima. mira della, sommità, del palazo onde diserando lafrczia. farà
lamedesima via di prima essifichera nella beretta ma sta. nel primo loco cholla medesima balesstra
— darai focho. acqueste bonbarde a uno tempo effranbono noa fructo
— 2 bastioni, che luno. possa, chola sua. artilieria difendere, laltro. essia il diamitro. diciaschuno. braccia 40
— faraj ilfosso. profondo braccia 3 il meno, accio che ifanti chescono delbastionep eriscaramvciare e avendo lacaccia
possino saluarsi chol saltare indecto fosso
ARCHITECTURE CIVILE ET MILITAIRE
Eau. —
— 20 brasses'. —
— Fondement du pavillon qui est au milieu du labyrinthe du duc de
Milan\
— Pavillon du jardin de la duchesse de Milan"'.
Fondement du ravelin de dessous.
— A ce bastion carré on fait seulement 2 tours pour que, ayant à... [?],
que Tune ne nuise pas à Tautre. Et à chaque tour on fait un pont qui entre
dans un ravelin, comme cela paraît dans le dessin; que le diamètre
du bastion carré soit de 100 brasses et le diamètre de chaque tour de
3o brasses. Les ravelins se feront ouverts en dedans afin que, étant ainsi [?],
l'ennemi n y puisse pas tenir, et de plus qu'il soit attaqué par les tours.
I. Les mots qui précèdent se lisent en haut et au-dcdans de la figure de droite du fac-similé, ceux qui suivent
au-dessous de cette figure.
2 et 3. Voir Amoretti, Memorie storiche, p. 16.
— FOLIO 12 (recto). —
V
•ri. -14
•»**
— acqua —
— braccia 20 —
— fondamento, del g padiglione che nel mezo dellaberinto delducu dimilano
— padiglione del gardino della duchessa di milano
— fondamento del rivelin di sotto
— a questo bastione quadro sifa solamente 2.torri3 perche avendo a... [?] re perchosto. cheluna. nonoffenda. laltra. e
aciascuna tore sifa uno ponte chetra in uno rivelino, chôme nel disegnio apare il fa diamitro del bastione quadro fia braccia
100 el diamitro di ciascuna torre fia braccia 30 irivelini sifarano aperti didentro acio chesendo cosi [?] chelnimico nonuipossistare
anzisia offeso dalle torri.
GEOMETRIE — ARCHITECTURE
Ici on montre à faire un carré et de celui-ci un octogone'.
— Ici on montre la manière rapide de faire un carré et de le diviser en
8 parties égales. Fais d'abord la ligne d e, puis pose le compas au point d
et fais la ligne h m; tire ensuite la ligne s p sur les 2 intersections, pose
le compas au milieu de la croix au point c, fais un cercle, et où a lieu l'in-
tersection de ce cercle avec les bras de la croix, là seront les angles de ton
carré. Ensuite prends la mesure de b c et mets-la en a b,et cette même [mesure),
place-la en d r ; fais de même pour chaque face [côté] et tu auras divisé le
carré en 8-.
— Ici on marque sur la ligne donnée a b comment faire un carré et
un octogone.
— Si tu veux diviser rapidement en 8 parties égales un cercle, tu feras
d'abord la ligne a b, puis mets une des pointes du compas au point a et fais
la ligne M n, puis mets l'autre pointe en b et fais la ligne o p. Ensuite, sur
les intersections faites par le.s deux lignes obliques courbes , tu tireras la
ligne c d, et il se fera 4 angles égaux au centre s, sur lequel tu fixeras une
pointe du compas, et tu feras ton cercle qui restera divisé en 4 parties
égales. Ensuite tu prendras le milieu [m] d'une de ces parties, et avec cette
mesure tu diviseras les trois autres, c'est-à-dire f o n, et de 4 faces, 8 au-
ront été faites.
— Si tu tiens famille dans une maison, fais-en les habitations en sorte
que de nuit, ni eux ni des étrangers que tu logerais ne soient maîtres de
l'issue de la maison; pour qu'ils ne puissent pas entrer dans l'habitation où
tu habites et dors, ferme l'entrée m, et tu auras fermé toute la maison.
1. Les mots qui précèdent se lisent au-dessus et ceux qui suivent au-dessous de la figure de droite du fac-similé
2. CP folio 10 verso les figures qui accompagnent le te.\te : laragion duna volta, etc. (La raison d'une voûte, etc.)
— FOLIO 12 (verso).
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nui sidimostra tare uno quadran^ulo e diqiielo tare uno S angolo. , ,. • , • ■ i^ .^^f^
_ qu Tdimostralabreuita difare unquadro. equelo diuidere in 8 parti equali tapnma la lm,a d. e. e po.pon. le se te
nel nunto d e éffa la linia h. m. pò tira la linia. s. p. saperle 2 intersectioni. di poi poni la sesta nel mezo de la coce nel
Dunto e eff; uno ch^cX e doue questo circulo sinterzega sulle braccia delacroce. li farà liangoh del tuo quadro d, Pp- P'^La
[a r^Lrk da b e e quela poni in. a. b. equela medesina poni in. d. r. e chosi fa inciaschuna facia e arai diviso .1 quadio. m 8
— nui siui segnia sopra la linia data a. b fare uno quadro e vnontangulo ,. . , . . „• „, j^u „„„tP
_ se volessi con breuita diuidere in 8 parti equali vno circulo. farai, prima la lima. a. b. poi me poi metti unadele punte
/. delle seste nelpùnto a effa la linia. M. n. pometti! laltra punta, in. b. effa la linia. o. p. poi sulle intersecationi fat e dale 2
wl^Wcnn^t rei ai Ialini e. d. eftarassi 4 ingoli rectiti nelcientro. s. sulquale fermerai -0 vna. punta delle seste effara,
il^o. cël ilq-le rimanera diuiso in 4 parti equali di poi piglia ilmezo duna desse parti econquela misura diuidi lalfe tre
cioè f- o- - P;/--;;,5li,.4 f|^;°^^facc,e^^^^^_ ^^.^^^.^^. .^^^^^_ ^^^ ^^^^ ^^^^.^^^ ^.^^^^^ nelloro nefforestieri chett.u alogi^^s^^^^^
signioi-i defuscka deUa^chasa eche essi non possino. entrare nelabitatione doue abiti o dormi sera Inscio, m. e aserato tuta lacasa
GÉOMÉTRIE — LAMPES
— c d est la moitié du cercle figuré, h g~, d g-^, b g-^, e m-^, a b y,
r b-^.
— Faux '.
— Faux parce que la ligne n m n'est pas le tiers de la pyramide
— Si tu veux diviser un cercle en 9 parties égales, et en 6, et en 18 sans
bouger le compas de dessus i, fais la ligne e h et, plaçant le compas sur h,
tu feras de même la ligne d e, puis tu tireras les 2 lignes e f, e g et l'espace
[rintervalle] qu'il y a entre a [et] b sera le neuvième du cercle, a r sera le^, f g
sera le sixième. La raison en est que sachant comment le -7 diamètre entre
6 [fois] dans le cercle 'c f, le diamètre entre 3, et si tu voulais [?] ;
divise donc le diamètre en 3 parties et le tiers de ce diamètre sera-^ de tout
le cercle et les 2 lignes e f, e g.
— a peut être tourné par eau ou mouvement vif et on doit à l'expé-
rience. . . .
— Ballon de verre que tu tailleras comme tu sais de dessous et de des-
sus, ensuite joins-y un récipient |?] avec lumière au milieu et cela fera grande
lumière'.
1. Ce mot se trouve dans la figure de droite, à laquelle se rapportent les lignes qui précèdent et celles qui
suivent.
2. \o\r\c Saggio ch-l. op. (fi L. da V., tav. (M' Atlantiq., f 79 (recto) et Zfo;/,;n/(i ,ils iiiginicur und phiiosoph
(d' Hermann (ìrothc), 11. 48, fìg. 23 et 24.
FOLIO i3 (recto). —
^-rz
•i- x -f*
-^t:::!,^
,;i*>~^r;?-^^—
*(«M»V.ç»<j '«Ivi
Wt-Of'l^.jW'^^ /,
A^xY.v^ylN^^v^]>>^^/^ o^.r..t")-. riv.«.--^ ;'r;»v, ,w^^^ •- «* '
— e. d. ella meta del Usurato circhulo — h. g -': — d. g. -^ — b. g. — — e. m j — a. b - — r. b ^
— falsa —
— falsa perche la linia n. m none — dellalteza della piramide.
— sevolli diuidere. uno circhulo. in. 9 parti equali, e in 6. e in 18 sanza removere le seste facto, che ai iltuo. circhulo.
faildiamitro. e. d. e poni lasesta. sulpunto. d effa. ilcirchulo. h. g poi poni le seste su. e. effa la linìa. i. f. poi poni le seste sopra,
i. effa la linia. e. h. o ponendo ilchonpasso sopra, h. farai similmente la linia d. e. di poi tira le 2. lime. e. f. e g. ellospatio che
infra, a. b. sarà il nono delcirculo. a. r. sarà j f. g.sara il. sesto — laragione diquesto, sie. chessapiendo chôme, il ^ diami-
tro. entra. 6. nel. circulo e. f il diamitro. entra. 3 esse volessi distendere il circhulo. [.?] adunque diuidi. il diamitro in. 3. parti
el terzo di questo diamitro sarà -^ ditutto ilcirchulo. eie 2. linie. e. f. e. g diuide. ildiamitro. in 3
— a. può essere volto da acqua o moto vino edebono alispe
— palla di vetro laqualetali rai come sai disotto edisopra poi ui comiti vna zaina colunie in raezo effara gran, lume
GEOMETRIE
— Comment sur une ligne faite a e on peut faire un triangle equila-
tera!.
— Ici on montre comment sur une ligne donnée a d on peut faire un
pentagone.
— Pour trouver [':] les côtés du pentagone, s'éloigner du cercle d'-p de
ces côtés.
— Si tu veux faire un pentagone sur une ligne donnée, tu feras de la
manière ci-dessus figurée sur la ligne donnée a d. Pose une pointe du
compas au point a et avec T autre tu feras la ligne b c; ensuite change ladite
pointe du compas en la plaçant en d et fais avec l'autre la ligne e f. Puis,
pour trouver le milieu de la ligne a d, tu traceras la ligne h m par les
intersections p r. Cela fait, divise la moitié de la ligne a d en 4 parties
égales comme on le voit en a s et une.... Ces parties se peuvent faire en
ouvrant le compas au hasard, pourvu qu'elles soient égales.) Une de ces
parties, pose- la au sommet de la ligne p s, comme il apparaît en p g;
ensuite tire une ligne de g à a et où a lieu l'intersection de la ligne p s, là
se trouve le centre du cercle, qui aura en lui capacité de recevoir' sur sa
ligne cinq côtés semblables à la première ligne donnée a d.
— Si tu veux, sur une ligne donnée, faire un triangle équilatéral, place,
disons que ladite ligne soit a c, place la pointe [?] immobile du compas au
point a, et avec l'autre pointe tu feras la ligne b c; ensuite mets la pointe
au point c et fais la ligne a b, puis mets la pointe sur le point b et fais la
ligne a c, enfin tire à chacun des 3 points des lignes droites, et tu auras un
triangle équilatéral.
I. La lettre r dans le mot rcciacre du texte manuscrit oflre une forme rare, qui la fait ressembler à un y, et
dont on a déjà vu un exemple dans le manuscrit .\ (f" 3, verso alturita). ■
— FOLIO i3 (verso). —
'wy^
ÎJ.J7.'* J ••''4*'r •> 'V**t *r^ '"v) ••»
•p«>»> --^^ f^^
i _
--.aa...
— come sopra una linia fatta a. e. sipofare uno tiiangolo equi latero
— qui sidimostra come sopra una linia data a. d sipofare uno pentangolo
— truo [per trovare] le faccie del pentangolo allontanarsi dal circulo — desse faccie
— se volessi, fare. uno. pentangono. sopra, avna. linia. data, farai, inella. forma, disopra, figurata su. la linia. data. a.
d. poni, lapunta. del sesto nel punto, a. echolaltra. farai, la linia. b. e. di poi scanbia detta punta del sesto e cu ponendola, in.
d. e coUaltra fa lalinia e. f. dipoi pertro/ivare il mezo della linia. a. d. tirerai la linia. h. m. perle, intersegatione. p. r. fatto
questo dividi laraeta della linia. a. d. in 4. parte equali come apare in. a. s. evna equeste parti sipossono faro cholaprire le seste
acaso pure chele sieno. equali leparti e vna desse parti poni, nela sommità della linia. p. s. come apare. in. p. g. poitira vna
linia da. g. a. e doue sintersega nella, linia. p. s. quivifia ilcientro delcirculo il quale ara. in se. capacita diricieuere superia sua
linia cinque faccie. simile alla prima linia data. a. d
— se uorai sopra vna data linea, fare vno triangolo equilatero, poui diciamo che la data linia. sia.a. e. poni la punta
de [?] imobile delconpasso nel punto, a ecolaltra punta farai la linia. b. e. pomet ti la punta inel punto, e. effa la linia a. b. pò
metti la punta, sopra ilpunto. b. efFai la linia. a. e. potira da ciasscuno de 3 punti linie recte e arai triangolo, equilatero
GEOMETRIE — SOUDURE POUR UNE TOITURE
— Soit la ligne donnée a b, tu feras un triangle équilatéral a d b,
et tu tireras sur le milieu de sa base une ligne qui descende de l'angle
supérieur ; tu la diviseras en 5 parties égales. Place une des pointes
[du compas] sur la quatrième partie [division], au point e, et fais ton cercle [tel]
qu'il touche les extrémités de la ligne donnée, et tu verras que cette ligne
entrera 5 fois dans ledit cercle.
— La raison est celle-ci : Si d c est l'espace qui se trouve entre le centre
et les côtés qui partagent le cercle en 6 parties; prends ~ partie de la ligne
comme de d à e; sur ledit e, fais ton point de compas, et tu feras un cercle
qui enlève -^ partie du premier. Donc, il reste divisé en 5.
— Tu feras les plaques de plomb aussi minces que tu pourras, parce-
qu'étant enfermées entre les deux sols [?], elles n'ont pas besoin d'une trop
[très] grande épaisseur.
— Des fers m n, on doit en avoir deux, afin que quand l'un refroidit
son plomb, tu puisses tirer le fourneau [?] pour [?] l'autre et qu'on ne perde
pas de temps.
Manière de souder ensemble un sol [?] de plomb sur un Toit
découvert.
— Tu feras ainsi : lorsque tu auras fait la dernière voûte de ton édifice,
tu y superposeras un sol de briques, qui soit bien plan [plat]; ensuite, tu auras
un fer large d'y de brasse ayant 4 bords tranchants hauts comme une demi-
côte [lame] de couteau , ainsi qu'on le voit en m n, et tu le mettras sous les
jointures des plaques de plomb. Ensuite frappe sur lesdites plaques avec une
masse de bois, en sorte que les tranchants du fer y pénètrent [?]; puis aie un
fourneau [?] sans fond qui soit large d'^, haut de même et long autant que
le fer de dessous m n. Emplis ledit fourneau [?] de charbons embrasés et
fais fondre ensemble les jointures de plomb ; fais ainsi partout, puis couvre
de chaux, d'huile de lin et de briques. ...[?] un doigt d'abaissement aux
côtés [?] '.
I. Les écrits de L. de V. (Extrait Je la Gazette des Beaux-Arts, 1881) p. 46.
— FOLIO 14 irectoi. —
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— sia lalinia data a. b tarai uno triangolo equilate. a. d. b e tira insul mezo delà sua. basa. una. lima laquale discienda.
dal superiore ann-olo laquale diuiderai in 5 parti, equali eponi una delle su punte del sesto sopra laquarta pare [parte] nel-
punto e efa il tuo circulo chetochi lestremita della linia. data euedrai chessa. lima entera. 5 volte mdetto. circhulo
'— laragion sia. se questa, se d. e. elospatio chessitrova infralcientro elle faccia che partano ilcirculo. in 6 parti toUi
uia — parte della linia come da. d. a. ensudetto e fa iltuo punto dalsesto effarai uno circhulo che sciama — parte dalprimo
5
a unque^enmane m ^^ defpionbo sottili quanto poi perche sendo ruichiuse tra idue soli nonanno bisognio ditropa grosseza
— defferri. m. n. siuola auare. 2 accio, chequando. lune rafreda ilsuo pionbo chettu possi tirare ilfocolare allaltro
echenon siperda tenpo
Modo. disald.\re. insieme uno. solo, di bionbo. sopr^v. uxo. schoperto.
— farai, chossi. quando, tuaj fatto lultima. volta, deltuo. chasamento. fauni, disopra, uno. solo, di mattoni, chassia. ben.
piano, di poi. abbi, uno feno largo. — dibraccio, cheabbj. 4. sponda taglienti, alta, quantuna. maza. chosstola. di choltello
chôma, appare, in. m. n. ecquesto metteraj. sotto, legiunture. della piastra, delpionbo. dipoi batti, disopra, adecte. piastre,
chol mazo. dilegnio imo. chetagli, delfero. visi, fichi, dentro di poi. abi. uno focolare, sanza. fondo chessia. larg — aalto.
elsimile e lungo quanto ilferro. disotto, m. n. e enpi decto. focholare dicarboni, infocati effa. fondere insieme legiunture del-
pionbo echosi fa pertucto. poi chopri dichalcina olio dilino a mattonpresto [?] dedagli uno dito dichalo dalati
LAVOIR — ETUVE — STATIQUE
— Sorte de lavoir. D sera le puits, a sera l'endroit où est la lessive,
b où sont les linges, c où on fait bouillir l'eau et les cendres. Au pied
des cuves , il y aura un canal d'où l'eau sortira , afin que le cuvier soit
net, et de même il y aura un canal qui ira du puits au-dessus des cuves.
— C sera une étuve qui sera chauffée par la cheminée de la cuisine,
par un tabernacle [pavillon] de cuivre haut de 2 brasses et large d'une.
Et en ce même endroit on superposera une pierre en été, afin que l'étuve
puisse être employée. B sera un endroit pour tenir [garder] le sel et avec
la section a il y aura une ouverture pour entrer dans la cheminée, afin de
remettre le feu à la viande salée et des choses du même genre ; dans
son ciel [plafond], on fera beaucoup de conduits à fumée, qui aient diverses
issues à [aux] 4 côtés de la cheminée, afin que si le vent du nord te voulait
nuire, la fumée trouve issue de l'autre côté. La fumée vient à se répandre
par les nombreux conduits et à faire de bonne viande salée ; elle fait
parfaites les langues, saucisses et choses semblables. Mais fais [aie soin] que
quand tu pousses la petite porte a, une fenêtre s'ouvre en face qui éclaire
la petite chambre; c'est ce qui se fera avec un bâton joint à la porte et
à la fenêtre de cette facon.
— P sera autant en a qu'en r.
— Je trouve par expérience que le bois c d donnera d'autant moins
de charge au point d, qu'est la moitié de la base du triangle ade, c'est-
à-dire que si la masse est de 6 brasses, et pèse 6 livres et que la moitié
de la base a b soit d'une brasse, je dis que le bâton donnera de son poids
au point d 5 brasses, et une livre en va en force là où s'appuie c.
FOLIO 14 .'verso) —
.Vrpot'*
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Iv
.^p,^'.
-J-^'^<
>.y,ir*^»^
V^.
— Modo di bucatiera. d. sarà ilpozo. a. sarà iloco dove sta la lisciua. b. doue stanno ipanni. e. doue siboUe
acqua ecienere. essara a pie delle conche \-no canale donde salera lacqua accio la conciera stia necta e cossi sarà
vno canele candra [che andrà] dal pozo aldisopra delle conche
— e sarà ma stufa che ara ilcaldo dalcamino della cusina. perruno tabernaculo dirame alto 2 braccia elargc
uno e inquel medesimo loco si soprapora vna pietra, alla state acio chella stufa sipossa vsare. b. saravn loco datenere
sale, econ sectione a. sarà vno vssio daentrare nel camino per rapicare carne insalata e simili cose e nel suo cielo
sifara molti condotti difumo cheabino varie usscite in 4 faccie delcamino acio se iluento settant rionale tivolessi offen-
dere chelfumo trovi vsscita dellaltra facia e ilfumo permolti condotti, siuiene. asspargiere eftare bona carne salata
lingue esalsicie essimilecose faperfecte maffa che quando tuspingni lusciolo. a. che ariscontro sapn una finestra chedia
lume ala picola stanza, ecquesta sifara chonvno bastone chesia conginto colusscio alla finestra inquesta forma
— p. saia tanto in. a. quanto, in. r
— Jotrouo perissperienza chelegnio. e. d darà, tanto, dise men charico nel punto d. quanto elameta della, basa
deltriangolo. a. d. e. cioè sella maza sarà 6 braccia epesi 6 libbre ella meta della basa. a. b. sia uno braccio dicho. il
bastone darà, di se peso alpunto. d. libbre 5 e. una libbra ne va in forza neloco dove sapogia. e.
l3
ARCHITECTURE ET FORTIFICATIONS
Loquet [?] qui tient la porte.
— Sorte de forteresse à doubles fossés. Et les éperons qui entrent [vont]
du mur maître [principal] à la guirlande font 2 services, c'est-à-dire qu'ils
font contrefort, et que d'autre part on peut défendre le plan [la piate-torme] [?]
de la guirlande, quand même le mur maître serait par terre.
FOLIO i5 [recto). -
USo^VVj-,^ V
■ti^sm^mP^^'-'^i
^,
— salisciendo chetiene la porta
- Modo, di forteza. di dopi fossi, egli sproni chentrano dal mvro maestro, alla, girlanda. fanno 2 semiti cioè fano
contra forte e parte si può dif difendere il piano della girlanda quando, il mvro maestro lussi, perterra.
SORTE D^ESCALIERS
— Sorte d'escaliers. — Les escaliers e d descendent en f g et de même
f g descend en h k.
— Il doit y avoir 3oo brasses à chaque fois que reçoit [qu'est reçue] la
lumière par les fentes des routes de dessus, et à chaque arc il doit y avoir
un escalier à limaçon rond [tournant?], parce que dans les coins des carrés on
urine et on se décharge. Qu'à la première voûte, il y ait une porte par laquelle
on entre dans les latrines et urinoirs publics, et que par ledit escalier on des-
cende de la route haute à la basse. Que les routes hautes se commencent
hors des portes, et qu'arrivées à ces portes elles aient, composées [ensemble?],
leur hauteur de 6 brasses; que ladite terre soit faite près de la mer [?] ou
autre grande masse d'eau, afin que les immondices de la ville, emmenées par
l'eau, soient emportées au loin.
FOLIO i5 iverso). —
,.:. .,~.^ ^,h.,lft-. •TK-.^'.r,]^ ■^■■o.h<rt^-^ 1 A«1/^^<A '^
>l-^'nf ••*•"»'}# 3
Modo di scale — le scale, e. d. disciendano. jn f. g. essimilemente f. g. disciende in. h. k.
— de essere braccia. 300 cioè ciaschuna via che ricieve ilurae dalle fessure delle strade di sopra e a ogni arco de essere
una schala a lumaca / tonda perche necanton delequadre sipisia a elarga [e allarga] e nella prima uolta sia vnuscio chentri in .
destri episiatoi comuni e perdetta schala sidiscienda dalla, strada alta. alla, bassa — elle strade alte sicomincino fori delle porti
egivnte aesse porte abbino chomposte lalteza di braccia 6 sia facta decta tera apresso a mere oaltro fiume grosso acio che le
bructure della cicta menate dallacqua sieno portate via
14
PROJET D'INGÉNIEUR.
— Les routes M sont plus hautes que les routes P S de 6 brasses, et
chaque route doit être large de 20 brasses et avoir ^ brasse de descente de
l'extrémité au milieu e/ de cette extrémité.... Qu'à ce milieu il y ait, à chaque
brasse, une brasse de fente large d'un doigt, là où l'eau qui pleut doit basculer
[s'écouler] dans les caves faites au même plan [niveau] que P S, et qu'à chaque
extrémité de la largeur de cette route il y ait un portique d'une largeur de
6 brasses au-dessus des colonnes. Et sache que qui voudrait aller par toute
la terre [dans toute l'étendue] des routes hautes pourra en user à sa convenance,
et de même pour qui voudrait aller sur les routes basses. Sur les routes
hautes il ne doit aller ni voitures, ni autres choses semblables ; elles
doivent être réservées aux gens de condition ; sur les basses doivent
aller les voitures et bêtes de somme à Tusage et commodité du peuple. Une
des maisons doit tourner l'échiné [le dos^ à l'autre, en laissant la route basse
au milieu; et que par l'entrée N, on apporte les provisions, comme le bois,
le vin et choses semblables. Par les voies souterraines, on doit vider les
latrines, écuries et semblables choses fétides, d'une arcade à l'autre — 5 '"
I. Le chiffre qu'on lit au bas du fac-similé est un renvoi à un autre passage.
FOLIO i6 (recto).
3
N% -^
j
^-.i?,'
— lestrade iii. N. sono. piv. alte, chelle strade. P. S. braccia 6. e ciascuna strada, de essere larg braccia 20 e avere —
braccio di dialo dalle stremita almezo e daessc stremila e inesso mezo sia aogni braccio vno braccio di fessura largo uno dito
douelacqua che pioue debascolare nellecave fatte almedesimo piano di. P. S edaogni stremita della largeza didetta strada, sia.
uno. portico di largeza di braccia. 6 in su le coione.
— essapichechi volessi andare pertucta la terra perle strade alte potrà assuo anchoncio usarle echivolessi andare perle
basse ancora ilsimile perle strade alte no de antare cari ne altre simile cose anzi sia solamente perii gientili omini perle basse
deono andare i cari e altre some al uso echomodita del popolo, luna chasa de volgiere le selene allaltra. lasciatjdo lastrada
bassa imezo e dali ussi. N. simettino le vettovaglie come legnievino essimili cose perle vie socterane si de votare destri stalle
essimili cose fetide dalluno archo allaltro. 5.
BOITE A FEU — CENTRE DE GRAVITE.
Ceci est (fait] long feu
— Cette boîte veut être de fer; qu'il y ait dedans un charbon, ou une
mèche, ou toute autre chose L"]. Quand on y auramis le feu, qu'elle soit bien
bouchée, sauf un très petit trou, par lequel elle puisse respirer un peu.
— Tout corps sphèrique placé dans un autre doit nécessairement s'éta-
blir entre le centre du monde et celui de la boule.
— FOLIO lO (verso). —
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— questo e lungo foche —
— questo bosselo. volessere di ferro, essiavidentro uno carbone overo stoppino, o altre stia [?] edito e foco sia bene
stopato, saluo. chuno. minimo buso perloquale possa, respirare alquando
— oni chorpo spericho chollochato dentro avnaltro simile enescicssario. istabilirsi. fralcientro delmondo ecquello della
balla
GEOM ETRI E.
Comment sur une ligne donnée a m on peut construire un octogone.
— Si tu veux construire un octogone brièvement sur une ligne donnée,
tu feras de cette manière : Disons que a m soit la ligne donnée ; place une
pointe du compas sur le point a, et tu mèneras l'autre autour d'elle, en faisant
la ligne s t, puis mets l'autre pointe sur m, et tu feras la ligne v x. Entre les
deux intersections, tu tireras la ligne p r, puis divise la demi-ligne a p
en trois parties, et place une des parties ainsi faites sur [au-dessus de] l'intersec-
tion supérieure, qui fera le centre du cercle. Ce cercle sera capable de contenir
sur sa ligne circulaire [circonférence] 8 des lignes données.
— Comment on doit trouver le centre d'un cercle commencé sur une
ligne oblique [courbe] s f.
— Pour trouver le centre d'une petite partie de cercle, il est nécessaire
pour toutes les lignes nées entre des angles égaux, ou que leur concours ait
ressemblance [?] avec le lieu d'où elles partent, ou qu'elles concourent à la
cause de leur naissance. [?] (i).
— Si tu divises une pyramide en beaucoup de parties égales, comme on
le voit ici, avant [ces mots], tu trouveras qu'autant de fois a b entre en d e,
autant de fois b e entre en c e. Et encore a b entrera autant de fois en b c
que d e entre en e c.
I. Ce passage me paraît très obscur. J'ai suppose aux mots du texte italien abiovcr, etc., la signification abbino
ûvcro, etc.; vaudrait-il mieux lire : abbino vera similitudine (ressemblance, coïncidence?) ? Il me semble que la traduc-
tion que donnerait cette h)-pothèse ne serait guère plus satisfaisante que la première.
FOLIO 17 {recto)
~7l
r> W
\'
^ come sopra una data linia a. m. sipoedifigaie uno 8 angolo
— se voli edificare uno 8 angulo chonbreuita sopra, una. linia data farai inquestaforma. diciano che a. m. sia lalinia.
data, poni vna punta delconpasso. sul. punto, a. elaltra menerai, intorno acquella. faciendo. laliiiia s. t. poimetti laltra punta,
sopra, m. effara lalinia. v. -x. e ì>ie infrale 2. intersecationi. tirerai, la linia. p. r. podiuidi lamezalinia a. p. in. 3 parti e vna delle
fatte parti poni, sopra la superiore intersegatione la quale farà ilcientro delcirculo che sarà capacie attenere suprala circulare sua
linia 8 delle date, linie
— come sidetrouare il eie duno circule principiato da una linia obliqua s. f
— perritrouare ilcientro duna picola parte dicirculo eneciessari chettutte quele linie nate, infra angoli equal chellor con-
corso abiover similitudine colloco donde sipartano. overo concorrine alla cagione dellor nassimento [?j
— sediuiderai una piramide imolte. parte equali chôme apare quidinanzi troverai, che quante, volte, a. b. entra, in. d. e.
tante volte, b. e. entera, in e. e. E. anchora entera dipari nvmero. a. b. in. b. e che entra, d. e. in. e. e.
TAILLE D^ARBRES, ARCHITECTURE.
— Si tu veux que l'arbre a fasse sa branche n aussi grosse que m, tiens
émondés les rameaux de la branche m, en laissant à n ses rameaux, et elle [n]
croîtra comme m.
^ Si tu veux une lance qui ne se torde pas, tire-la de l'arbre b, qui, par
sa minceur, sera pour ainsi dire juste ce qu'il faut pour l'épaisseur de la lance.
— De l'arbre c, tu ne tireras qu'une bonne lance qui ne se ploiera jamais;
elle se tirera de la partie qui est tournée au nord. Toutes les autres se tor-
dront, par les humeurs qui se meuvent toujours avec le soleil.
— Si tu enlèves un anneau d'écorce à l'arbre d, il se séchera au-dessus
de l'anneau et tout au-dessous restera vivace.. Si tu fais ledit anneau à mau-
vaise lune, et puis que tu tailles la plante au pied à bonne lune, ce qui est de
la bonne lune se conservera et le reste se gâtera.
— Si tu veux qu'une poutre ou autre pièce droite ne se torde pas, scie
le bois en long en deux parties, tourne les deux parties tête aux pieds, fixe
les bien ensemble, et jamais elles ne se tordront.
Pour cet édifice, il serait encore bien de l'élever selon la ligne a b c d.
FOLIO 17 {verso).
•* r*
^ 4i^f
i^'(»r.'.«i") -.lè^ VUfr^l'^ •"'^ .;
1^
'««
»
— sevoichellalbero. a. facci ilsuo ramo n. grosso, quanto, m. tieni, rimondi irami alramo. m. lassciando. isua rami a. n.
elcresciera come. m.
— Sevoli. vna lancia chenonsitorclia chavala delalbero. b. ilqale perla sua sottiglieza seruira quasi alla grosseza della,
lancia
— Inellalbero. e. nonchauerai se nv nonvna. lancia bona che mai sipiegera, ecquella sichavera diquela. parte, chefia
volta, attramontana. ettutte laltre sitorcieranno perii omori che senpre siraovan colsole
— Selleuerai vnanello di pelle allalbero. d. dallanello insu, sisechera edaindi ingiv restera, vivo esse farai ildetto anello
achattiva luna epoitagli lapianta dapie abona, luna quel della bona luna, simantera elresto siguastera.
— Sevolli. chevna trave oaltradirittura nonsi torcha, sega illegnio perlolungo indue parti evolgi ledette parti chapo. pie
affermale bene insieme emai. sitorcieranno
— questo, edifitio. anchora. starebbe bene affario dalla linia. a. b. r. d. insui
16
APPAREIL POUR LA PÈCHE DES PERLES.
— On fait usage de cet instrument dans la mer d'Inde pour extraire
les perles; et on le fait de cuir avec d'épais cercles, afin que la mer ne le
ferme pas. Au-dessus se tient le compagnon avec la barque, à l'attendre.
L'autre pèche des perles, et du corail; il a des lunettes à neige en verre, et
une cuirasse hérissée de grandes pointes'.
I. Voii- Manuscrit atlantique, !■■ jSi ; Venturi, Essai, etc., p. 28,3; Gerii, Disegni di Leonardo da V., de,
tav. XXVII ; Amoretti, Miin. slor., p. 152; H. Gallenberg, Leon, da V. Leipzig, 1834, p. 203.
FOLIO i8 {recto:
/
w l-J '*?;*'• ^ '* '"^ "**
%-
m
^
r-i
■^-rìv'lF^.
SV»
^♦ji--^
♦ .
Ài
- questo strumento susa nel mare, dindia alchavare le perle effassi dicorame conispessi cerchi acio che ilmare nonla-
r.ch.vga esta disopra ilchonpagno cholla barcha aspettalo ecquesto pesca perle echoralla eaochiali di vetro daneve e ['] e.
choraza di spuntoni preposti
FORTERESSES — TOITURES D'ÉGLISES - CENTRE DE GRAVITE.
— Les gardes des forteresses se doivent faire nuit par nuit. Qu'aucun ne
sache qui lui échoit pour compagnon; que chaque soir on les tire au sort
sur le fait [au moment même?]. Qu'en temps de défiance, on les appelle 3 fois par
heure, et qu'en temps de paix, on fasse les secrets sans s'appeler, 3 ou 4 fois
la nuit, et par intervalles réguliers [?].
— Le centre de tout poids suspendu s'établit sous son support.
— Pour aucune église il n'est bien qu'on voie les toits; il faut aplanir
le dessus et que par des canaux l'eau descende aux conduits faits dans la
bordure [?].
— Forteresse qui bat les fossés et le rempart au delà des fossés.
— 14 brasses — 14 brasses — b A ".
— Porte — Porte — Herse [?] '.
— La forteresse veut avoir 3 portes, et quand on n'en emploie que deux
elle reste sans être toujours fermée l?î, c'est-à-dire [qu'il faut que ?] quand tu
entres dans [quand tu passes] la première herse [:-], les deux portes de devant soient
[puissent être] fermées. Et que quand tu entres dans [tu passes] celle du milieu,
la herse [:-] et la porte de devant soient fermées, que quand tu entres dans la
dernière, la porte du milieu et la herse [?] le soient de même.
— Soit A un fossé [?, un tertre?], sur lequel on abaisse un pont [pont-ievis],
qui s'abaisse en b A. Fais-le au dedans de la tour, afin que quiconque
serait dedans ne se trouve pas avoir le chemin interrompu avec un cour-
taud [en allant à cheval], comme il pourrait advenir à celui qui serait ici à main
droite, c'est-à-dire en avant du château de Milan [?J.
1. Ces mots se lisent dans la figure placée vers le milieu du fac-similé; les lettres qui suivent se trouvent vers
le bas de la même figure de droite à gauche.
2. Ces mots accompagnent la figure à gauche du fac simile.
FOLIO IX versoi —
^r^ w •«( ••'^ *• ^ ^* ..„ ^-H ^ »
-</«'
persone insXtoValenpo dloÌp'^^^^^ 'rhilïnoTvoltl' n^A'""" ."°f '^P^^'^issilitochi perconpagnio eogni sera sitrachino
o 4- lanette e per uiatenpi [?] continva ['] ^ ^ ^ '" '^"P° '^' P^'^^^ '' f'^'^' segreta sanzachiamarsi s volte
= atessun'Sfe'aTl^enP '"f''" -stabilisce sotto ilsuo. sostentaculo
— forteza clie batte, i fossi elkrgTnVdTfoVfdeV^^^^ ''P'""''" ' P^'-^'^anali lacq.qua dissienda a ichondotti fatti nel Iregiona
— braccia 14 — braccia 14 — A —
— porta — porta — rastrello —
etristre7o/?r2!'po;trd°i'dertrr;oL^s°err^tl' Ecn,^^^ 'ìì''^.'- '^"P-? "°'''^- ^^'"^^'"^- <^'°« 'l"»"'^»- «"t" "^1 primo,
entri, nd ultimo laporta diraeL e" ràsldo^ia serrato '"''" "' '''"^^^"■<^"°- «"'-^ P°rta. dinanzi, stia. serata acquando
lussi dentri "nonmrroSessi^ la ^uii^'lb^nun cortardo'rhoir°nfT,^ chessichali da. b. A. effallo dentro alla tore accio, che eh,
chastello dimi ano " cortaldo chôme potrebbe interuenire acque che qui daman destra cioè inanti del
RAVELINS — ARCS
— Fais chaque ravelin Je telle sorte que l'ennemi ne puisse pas s'en faire
un bouclier ou un rempart. Fais-le comme ci-dessus, afin que l'attaque a b
b ait lieu sur l'ennemi.
— Pourquoi tous les arcs chargés à l'excès se rompent dans la direc-
tion a b.
— FOLIO 19 (recto)- —
\
M
fa ciasscuno
riuelino inmodo chelnimico nonsene possa fare scudo oriparo effalo come quidisopra ocio cheloffesa a. b
abbiloco sopra ilnimico
- perche tutti liarchi. charichi di suoercliio ronoano. nella, dirittura, a. b
ARCHITECTURE (SOLIDITE DES ARCS, CAVES ET JARDINS)
— Raison.
— Pour quelle raison cet arc est fort.
— Je dis qu'il est impossible qu'un corps plus grand qu'un autre puisse
entrer dans le moindre. S'il en estainsi, la ligne g c h est beaucoup plus grande
que g h; donc le plus grand n'entrera pas dans le moindre g h, à moins que
g h ne se rompe. Il est clair qu'on peut se rendre compte que de vouloir
rompre une poutre en la tirant [?] serait peu faisable ; on avouera donc
pour lesdites raisons que g h ne pourra pas se rompre parce qu'on
tirera ["'l l'angle g f h, et que l'angle g c h et le demi-cercle de dessus ne
pourront jamais passer par la corde ou base g h.
— Et de même b d f ainsi que a m e ne peuvent avoir de changement si
la poutre c m ne se rompt pas. Dès qu'il n'est guère possible, qu'il est
presque impossible que l'arc se rompe, joint à cela d'enchaîner et de tripler
les pièces de bois qui vont dans le rond g a b c d e h, il sera entièrement sûr,
[surtout] en y ajoutant deux supports [contrefonsi obliques, comme on le voit dans
la figure r s t.
Jardin'
— La terre qui se tire des caves doit s'élever à côté, jusqu'à ce qu'elle
fasse un jardin qui soit à la hauteur de la salle ; mais fais qu'entre le terrain
du jardin et le mur de la maison il y ait un intervalle, afin que l'humidité ne
gâte pas les gros murs.
1. Ce mot se lit clans la partie de droite de a figure du bas de la page i.
— FOLIO 19 (verso). —
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— perche ragione questo, archo. e forte , • 1 ,• ■ i i*
— dicho che inposibile e che tino chorpo magiore possa entrare innuno minore esendo cosi, la hnia. g. e. ti. e motto
maçiore che <^ h. adunque il magiore nonnentera nel minore, g. h. secquello nonsironpe echiaro sipo conosciere che avolere
ronpere vna trSue pertirare questo essere pocho fattibile, adunque seconfesserai perle dette ragioni, g. h. non potersi ronpere
per tirare lan^olo g. f. h. elalangolo.g. e. h. elmezotondo disopra, non potrà mai passare perla corda over basa g- h-
— Anc°ora similmente, b. d. f. ecosi a. m. e non possono avere mvtatione sei traue. e. m non si ronpe. essendo mal
possibile quasi inposibile echelarcho sironpa essendo acquello agivnto lancatenatura del rinterzare lasse cheuano neltondo g.
a. b. e. d. e. h. ed sarà interamente sichuro. agivgniendo. acqueto due sostegni traversi chôme apare innela figura r. s. t
— iltereno. chessichava delle chanove debe ellevare dachanto tanto, inalto che facia. vnorto chessia alto quanto lasala
ma fa chettral tereno dellorto. el mvro della chasa sia vno. intervallo accio che lumido non guasti im\Ti maesstn
18
MACHINES HYDRAULIQUES.— CHEMINEE.
— Dans cet instrument, c'est la femelle qui se meut'.
— Dans cette force, c'est le mâle qui se meut.
— Pour faire monter l'eau'
Ceci fait justement l'office de la pompe.
— Cheminée qui aura toujours le bois sans attiser'
— Ici, sur les bords de la cheminée où l'on met le bois, il doit y avoir
une brasse de cendre tamisée; puis place par-dessus une pierre plate, afin
qu'elle ne respire pas [qu'il n'y ait pas de dégagement! par-dessus.
1. Voir Comptes rendus, etc., tic l Académie des Sciences, 29 août 1S81, p. 400, note de M. G. Govi (femmina: écrou).
2. Del moto c misura dell'acqua di L. da V. Bologna, 1828, tav. 43, 45 et 46, p. 444-445, Saggio del. oper. di L. da
V., tav. III.
3. Cfr. Del moto e mis dcll'acq. di L. da V., tav. 44, p. 445.
FOLIO 20 [recto). —
//-f^^ **^V^ ''^^*
^jdPjf
fe?^
5i-«r-
T7T
''f^''
i
— inquesto strumento simoue kt fiemina
— inquesta forza si moue il mascio
— da fare montare acqua
— questo fa appunto lofitio delloscigatoio
— camino chessenpre ara le legnie sanza. attizare
— qui suliorli delcamino donde siraette le legni debe essere uno braccio dicienere staciata. e poi poni di sopra vna.
pietra piana, accio nonispiri di sopra
LANCES ET ANTENNES — SORTE D'HORLOGE — LUMIÈRES D'EAU.
40 longues lances nées d'un centre.
Pour dresser une antenne [de navire] avec facilité.
Manière de s'éveiller à son gré.
Eau — Eau
— Ceci est une horloge à être employée par les avares dépenseurs du
temps. Et fais ainsi : quand l'entonnoir de Teau a versé dans le récipient e
autant d'eau qu'il y en a dans la balance opposée, cette balance opposée
s'élevant, verse son eau dans le premier récipient ; celui-ci, se doublant de
poids, lève avec violence les pieds du dormeur, lequel se dresse et va à ses
besoins.
— ab
— ■ Diverses espèces de lumières d'eau [?] par diverses formes de fenêtres
aux caves. La plus inutile est la fenêtre a, et la plus froide; la plus utile, la
plus lumineuse, la plus chaude et qui voit le plus de ciel, est la fenêtre b. La
fenêtre c est de moyenne utilité.
1. Ces mots accompagnent la figure du milieu du fac-similé à droite.
2. Ces lettres, accompagnent les figures du bas du fac-similé, de droite à gauche.
— FOLIO 20 iverso . —
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— 40 lancia, lunge nate da. davncient 10
— per rizare vna antena confacilita
— àlodo didestarsi assua posta
— acqua — acqua — • acqua —
— questo, e vno orilogio daessere vsato dàli avari spenditori deltenpo effacosi quando latramogia dellacqua aversato
inencipiente tanta acqua quanto e nelloposita bilancia ladetta oposita bilancia nello alzarsi versa, lasua acqua nelprimorici-
piente elquale radopiandosi dipeso leva confuria ipiedi deldormiente ilquale sidesta effa ilsuo bisognio
■I ^7' ™°'" divari, lumi dacq [.'] per^-arie forme di finestre alle chanove. la piv disutile e la fi'nesst
vtile ella piv luminosa e piv chalda echevede piv. cielo ella finestra, e. e dimezana vtilita
ìnesstra. a. eia piv freda. lapi
19
TRAVAUX ET ENGINS DE GUERRE
— Manière de pouvoir secourir les murs d'une terre.
— Claie.
— Fermeture rapide pour une maison de plaisance ; on la ferme en pous-
sant seulement et on l'ouvre avec la clef.
— Fais que ' chaque instrument de muraille et [à employer' de nuit ait ses
points d'appui entourés d'étoupe, afin qu'il ne fasse pas de bruit.
— On doit escalader plus sûrement les tours que les murs ; cet instru-
ment est à employer de nuit.
Les deux mots i poli qui suivent les mots fuchc dans le texte italien m'ont paru le fait d'une distraction.
— FOLIO 2 1 {recto). —
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Modo di potere scorere [socconerej ulle mura duna tera.
graticcio. —
seratura brieue pervncassino esserasi solamente asspivgniere. elo aprire sifa. colla chiane
fache_,poh d, cascuno^strumento mvrale e notturno abbi isua poli circhundati di stoppa, ^cc.o non .acci romore.
— debesi schalare piv. isichura. mente le torri, cheli
e. mvra. questo, istrumento. e da. vsare. di nocte.
ARCHITECTURE DÉGLISE — FOURNEAUX.
— Chacun des 9 petits tambours ne doit pas dépasser la hauteur de
carrés [?].
Celles-ci doivent être faites comme les 8 chapelles [?J.
— Instrument des sphères.
— Ce fourneau peut avoir sa tour aussi longue qu'il te plaît, pourvu
qu'elle soit pleine de bois ou de charbon, afin que tu n'aies pas à t'en occuper
sans cesse.
— abc' — cab est [l'endroit] où se tire au dehors la sphère ; c est un fer
qui mène de a b au-dessus [partiel qui est en terre de
— Fourneau à sphère.
I. Lettres qui uccompagneiU la (iguro tlu niilieii, au bas du lac-similc.
— FOLIO 21 {verso). —
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^. Jf,Jil\._
— ciasscuno de 9 tiburi nouole. passare, lalteza. di 2. quadri
— queste come le. 8. cappelle anno, aessere, facte
— strumento desfere
— questo fornello pò. avere lasua. tore lunga quanto atte, piace, pur chella sia piena di legnio. o charboni acio nonnabi
senpre astareli
— abc — a. b fia donde ■;/(! sitrae fori laspera. e. fia vno fero chemena da a b insu che. di tera di cimatura
— fornello daspera
20
ARCHITECTURE — MECANIQUE
— La transmission de m en s n se fait, parce que quand [si] g touchait h,
la caisse toucherait le mur et le levier m ne pourrait rester dedans; je
conclus que l'angle (de la caisse) sous g touche les 2 faces [côtés] de g qui
sont tournées vers lui, et il n'y aura pas de déplacement si la caisse n'appa-
raît [?1 pas un peu embrasée.
— Fais que le levier m soit femme avec son fils dans le corps ; quand
l'autre femme n s'est autant éloignée de sa compagne qu'est grosse la femme
m, tu détaches tout l'instrument et tires au dehors le levier femme m, puis
tu enlèves la femme n et tu mets m dans l'espace qui sera fait entre n et s
et puis tu remets n à sa place, et tu emploies le levier femme à ta guise —
a est un fer qui se trouve entre la forme :•] et le fer, afin que b s'échauffe
mieux, et quand tu fais cet office fcette opération], démonte [?].
FOLIO 22 (recto). —
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A«tj:i:M . • .T^"
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— il tramvtare di m. infra, s. n. sifa perche, quando, g. tochissi. h. la cassa tocherebe il mvro e la lieua. m. non ui.
potre stare dentro e conchivgo chelangolo [della cassa] sotto, g. tochi le 2 faccie di. g. chiso. volte, allui e non mouere
selacassa non napariscie. li. alquanto infocata
— fache. la. li. èva. m. n. sia. femina cholfigliolo inchorpo
ecquando laltra. femina. n. se tanta allontanata dalla, chonpagnia quanto, e grossa, la femmina, m. ettu. spicha tutto, lo
strumento e iti e trai e cava. fori, la lieua femina me e m. e poi trai via. la femina. n. e metti m. nello spatio chessara fatto infra,
n. s e poi rimetti, n. al suo. locho e adopera la lieua femina atluo. modo — a. sic. vn fero che sta. trala forma el fero aciosi
schaldi. meglio, b. ecquando fai questo ofitio dismonta
ARCHITECTURE ET TRAVAUX MILITAIRES
— De quelle manière on doit couvrir le toit à son faîte.
— Sorte de parois de bastion, qui aient à résister aux bombardes.
— FOLIO 2 2 ,versnK —
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modo, come side coprire iltecto nel suo. culmine
modo dipariete di bastione cheabino. arestistere. alle, bonbarde
PONTS — TRANSMISSION DES NOUVELLES
— Pont — Eau ' — a b c d.
— Ce pont ne pourra pas être rompu, si les poutres maîtresses a b c d
sont fortes et bien enchaînées.
— Ce pont pourrait avoir deux passages, Tun au-dessus de l'autre.
— On peut faire en cent mille, cent maisons dans lesquelles il y ait
cent gardes, qui feront, par les corridors souterrains, entendre une nouvelle
en - d'heure.
I. Ces deux mots accompagnent le dessin qu'on voit au milieu du fac-similé, ainsi que les lettres a b c d. Le
premier se trouve au-dessus et le second au-dessous des deu.\ premières lignes de te.xte.
FOLIO 23 (recto).
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— ponte — acqua — a b e d
— questo ponte sie. inronpibile. selle traue maestre, a. b. e. d. sarananol forte ebbene, inchatenate
— potrebe questo ponte avere 2 transiti uno sopra laltro
— puossi. fare, incento, miglia, ciento. case, nelequali stia cento guardie cheffarano per sotterani. choridoni sentire
una novella in — dora
TRAVAUX D'ARCHITECTE ET D'INGÉNIEUR
— Contrepoids commode pour une porte ; et il se fait [s'emploie] quand
[quand même] la porte Serait à f de l'épaisseur du jambage [de la porte].
— L'objet de la poulie qui recueille la corde se cache dans un creux qui
se trouve dans la saillie de la grande corniche [?].
— Manière de faire une couverture à un mur de jardin qui ne puisse
pas se disjoindre [?].
— Cheminée qui s'emplit de bois et de feu, parce que les bois viennent
par le tube [;'] qui surplombe [tombe à plomb] sur le milieu du foyer [•']
FOLIO 23 iversoj. —
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..—or»"*'*
—li.
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Î . .
— contrapeso chomodo per uno usscio effasi quando luscio lussi a ^ lagrosseza delo stipido
— logietto della girella, che racogli lacorda sasconde nunchavo chesta nello sporto del chornicione
— Modo difare vna copritura avno mvro dvnorto. chenonsi possi isconvienere
— cammino chesenpie di legnie. effocho perchele legnie vengano pel [?] che pionba sopra, il mezo des
focholare
ARCHITECTURE D'ÉGLISE '. — FAUX DE NAVIRES.
— Cet édifice est habité dans le dessus et dans le dessous du dessus ;
on va dans le dessus par les campaniles, et on va en [cej dessus par la surface
plane, là où sont les bases des tambours, et cette surface plane a par devant
un parapet. Desdits tambours aucun ne communique avec Téglise; ils sont
séparés en tout.
— Que la faux soit longue de 8 brasses au plus, large d'une 7 brasse,
épaisse dans sa lame d'un doigt ; qu'elles soient tirées [lancées] par deux
courtauds.
— Celle-ci se doit tirer aux [se lancer aux] cordes des navires, et c'est
un moyen parfait, pourvu que le feu soit donné en un temps, car autrement
cela ne servirait à rien.
1. La partie supérieure de cette page du manuscrit B a été reproduite en fac-similé par M. H. de Geymiiller.
Les projets prhnilifs pour la basilique de Saitit-Pierre de Rome (pi. 43, fig. 2). M. de Geymiiller a reproduit aussi 3 pages
précédentes, pour lesquelles cette indication a été fortuitement omise : le folio 17, verso (pi. 43, fig. 5), la partie supé-
rieure du 18, verso, (pi. 43, fig. 3), et celle du 22 recto (pi. 43, fig. i;, ainsi que le folio 25 verso et le haut du 39 verso.
— FOLIO 24 frectnj.
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■aaiMBMHkiHiMki
— questo, edifitio e abitato disopra e disotto disopra, siua perii campanili e uassi. su perlo piano doue sono fondati, i. 4
tibun [tamburi?] edetto piano a uno parapecto dinanzi edidetti tiburi nessuno ne riessie inchiesa anzi sono separati in tucta
— la falce, sia lunga braccia 8 nelpiu largo uno ~ braccio grò nella, costa uno. dito siano tratte da 2 cortaldi
— questa sidebe trare alle chorde delle navi edemodo perfetto pure chel. focho. sia. dato a uno. tenpo che altiementi
sare niente
BOMBARDES.
— Ne jamais faire de bombardières, ni d'autres trous dans le bas des
forteresses où, afin que Tennemi, plantant les bombardes vis-à-vis, ai raison
de faire avec facilité [ne puisse pas faire facilement! de plus grands trous aux murs.
Et qu'ainsi dans tous les murs de châteaux il n'y ait aucun trou; il suffit bien
des défenses des créneaux. Les tours ne seront percées en bas qu'autant
qu'il le faut pour qu'on puisse passer, la nuit, le long des murs du château,
et aussi de ses fossés.
— Grosse bombarde qui se charge par derrière, et un seul homme la
visse et dévisse.
Coin'
— Le manche b est une vis sans fin, laquelle tourne la queue de la
balance, moyennant [au moyen de] la roccha [petite roue d'engrenage (pignon)?], qui doit
être aussi longue que la vis qui entre dans la trompe [le fût], et le pivot a n
est réuni à un cercle de bronze, qui ceint la queue. Mais fais que ce cercle
soit tellement plus du côté de la bombarde, que la queue s'y trouve en
quelque sorte en balance [en équilibre]. Et que- la culasse pèse seulement
4 livres de plus que la bouche, afin que quand la culasse, en reculant, se
trouve dans la section c, cette queue reste droite, qu'elle se charge, et puis
se dresse avec facilité, qu'en tournant la vis sans fin dans la roccha, elle se
pousse vers la trompe, et se visse, puis qu'on mette derrière un coin, entre
la culasse et le rempart. Et elle [cette bombarde] est bonne pour une galère.
Fondement du château (tour roulante) ci-dessous figuré.
I . Mot explicatif de la figure qu'on voit vers le milieu du fac-similé, à gauche.
— FOLIO j+ 'verso)
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— • non tare mai bonbardieie. ne altri, busi, ne bassi, delle forteze dove accioche. il nemico piantando le bonbarde
arrinchontra. abbi ragione di fare con facilita, magior. busi, alle mvura ecosi intucte le mvra chastelane. non sia nesuno. buso
ebasta, bene le difese demerli le torri sarano forate in basso da potere solamente noctare lungo, mvri chasteleni ecosi ifossi sua
— bonbarda grossa chessicharicha dirieto e uno solo omo lauinuita e disuita
— coneo —
— imanicho. b. evna vite sanza. fine laquale volgie. lachoda della bilancia mediante, lasua roccha. laquale debe essere
lunga, quanto, lauite chentra nela. tronba. e il polo. a. n. echongivnto. chonvncierchio di bronzo, ilquale. cingnie. acoda Malìa
che esso, cierchio. sia tanto più inuerso la bonbarda chella choda visia dentro quasi in bilanca epesi solamente 4 libbre piv il
culacio chella bocha acio che quando nel uenire esso chulaccio. indirieto ettrovandosi nella taccha. e. che essa choda rimanga
ritta eche chonfacilita sicharichi epo sirizi echolgirare della vite sanza. fine, nella, rocha. chella sispiga. inverso la tronba essi-
nviti epo simette dirieto vnchoneo infral chulaccio elriparo edebona pergalea
— fondamento de castello disotto figurato —
23
ÉCLAIRAGE DUNE COUR.
— Lumière d'une cour.
— Si la cour a ses murs de r à m et de f à n, elle sera éclairée par
le ciel c d, et si les murs sont hauts de r à s et de f à t, elle ne verra et
n'aura de lumière que par la partie du ciel a b.
FOLIO 2 5 [recto —
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— lume. duna, chorte
- sella, chorte. ara. isua. mvri alti, da r. m. e da. f. n. sarà alluminata dalcielo. e. d. esse mvr>. fieno, alti. da. r. s. eda
f . t. nonuedera e nonara lume senon dala parte, dalcielo n. b.
ARCHITFXTURE (ÉGLISES)
I. H. de GeymûUer, Les projets primitifs pour la h.isiliquc Je Saint-Pierre de Rome (pi. 43, fig. 6i; voir
ci-dessus, folio 24 recto.
_ FOLIO 25 everso] —
24
POUR ÉLEVER DE LEAU.
— Si tu veux faire monter [àj l'eau un mille, et qu'elle reste sur la
montagne, fais comme il est figuré ci-dessus. Et si tu veux l'eau grosse comme
tu as la jambe, fais le conduit gros comme tu as la cuisse. S'il monte d'un
mille, fais-le descendre de deux milles, et la violence de l'eau qui se trouve
entre b [et] c sera telle qu'elle arrachera lentrainera] l'eau qui se trouve en d e
et fera tourner la roue des schizzaroli '. Et sache que par les schizzaroli
il ne peut pas entrer d'air dans le réservoir; en effet, chaque fois que l'âme
du schizzarolo tourne derrière, l'animelle qui est au fond du réservoir
se ferme, et même si elle n'a pas été bien bouchée, elle ne peut pas
admettre d'air, puisqu'elle se trouve à 2 brasses sous l'eau, en sorte
qu'elle ne puisse pas admettre d'air, si elle n'admet pas d'abord les 2 brasses
d'eau. Et quand tu veux, dans le principe [tout d'abord], remplir le conduit,
réunis par des roggie un petit lac d'eau, et bouche avec de la terre les
tuyaux à leur base, c'est-à-dire en c ete; ensuite, débouche [déverse] le lac
dans le conduit. Quand la roue sera à une demi-brasse dans l'eau, ferme
bien la caisse, et puis débouche bien en même temps le conduit à sa base en
c, et fais la roue de 4 brasses'.
1. Schizzare signifie : jaillir, saillir; chizzatoio : seringue, pompe, instrument pour lancer de l'air ou de l'eau.
2. Cfr. Trattalo del moto e misura dell'acqua, libr. IX, cap. vii, /. 442, tav. 35, fig. 198.
— FOLIO 26 [recto] —
— ■ se voifare montare, lacqua vno miglio echellaresti. sopra lamoiuagnia fa come qui hgurato di sopi'pra esse voi
lacqua grossa quanta! laganba fa il condocto groso quanto ai lacossia Esse sagli vnmiglio falò dissciendere 2 miglia essara
tanto la furba [furia] dellacqua che sitrova tra. b. e. chela suelera lacqua chessitrovera. in. d. e, evolgiera larota delliscizaroli
essapiche perii scizeroli nonpo entrare, aria nel bottino inpero, che ogni volta che lanima dello scizerolo torna indirieto lanimella
che nel fondo del bottino si sera e bcnchela non fussi cosi bene iscopata ancora no pò mettere aria inpero chessi trova 2 braccia
sottacqua sichelanopo mettere aria sela no mete prima le 2 braccia dacqua Ecquando voi sulprincipio enpiere il condotto
raguna per rogie vnlagotto dacqua estopa contereno le cane dapie cioè e. e. dipoi isboca ilago nelcondotto quando larota
sarà — braccio nelacqua sera ben la cassa ebene pò distopa a vn tenpo ilcondocto dapie in. e : e falarota braccia 4
DU MOUVEMENT (VITESSE ACQUISE)
De la nature du mouvement
— Si une roue, dont le mouvement est devenu de plus en plus violent,
donne d'elle-même, après que son moteur s'abandonne, beaucoup de fois, il
paraît clair que si ce moteur persévère à faire tourner en sus de ladite vitesse
de mouvement, cette persévérance peut avoir lieu avec peu de force.
— Et je conclus que pour vouloir maintenir ce mouvement, le moteur
n'aura toujours que peu de fatigue, et d'autant plus que par nature il se fixera
[dans la continuation de l'action commencée].
— Manière par laquelle un homme seul pourra scier toute grande
poutre en planche. Mais fais que les dents de la scie soient tournées vers le
contrepoids.
— De quelle manière on doit expérimenter une règle de ponderibus.
— FOLIO 26 lyerso'
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-^v^— ••vi-;'^ 1
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A e r »
DELLA NATURA DELMOTO
sevna. rota, infuriata nel suo moto, poi cliel suo motore sabanJona darà dasse molte volte adunque perscuerando esso motore
il voltare insopra detta velocita di moto. pare, che essa, perseveratione. sia. facta. da pocha forza
E io chonchiudo clie avolere mantenere esso moto chel motore scnprc sarà di poca fatica cttanto. piv che per-
natura sifichera
— Modo che vnonio solo potrà segare ogni gran traue. in asse Muffa che identi della secha sieno volti, al chontrapeso
— Modo, chôme, side, sperimentare una regola de ponderibus
POIDS ET FORCE.
Si cela est possible à dresser [?^
— L'expérience [montre?] qu'un poids placé sur un arc n'est pas chargéL?]
sur ses colonnes, mais que plus le poids placé sur les arcs est grand,
d'autant moins pèsent l'arc et le poids aux colonnes [?]'. L'expérience est
celle-ci [fait voir ce qui suit] : Si un homme a été mis sur le peson [?], au milieu de
l'intérieur d'un puits, puis que tu fasses qu'il écarte les mains et les pieds
entre les parois de ce puits, tu verras qu'il pèse sur le peson beaucoup
moins. Donne-lui un poids sur les épaules, tu verras par expérience que plus
tu lui donneras un grand poids, plus il trouvera de force en ouvrant [écartant]
les bras et les jambes, et que plus il se portera contre les murs et plus il man-
quera de poids sur le peson.
I Libri Hiit. des ici. mathcm. en St., Ili, 46.
— FOLIO 27 [recto] —
ir -. ,- :rir
■K')"]-r]--r^^-'i":tì
.•.T»*^ ■•%* wìV^' •.•.*^— '■'^r-' "^TT ".''
.M
— se possibile fiqsi [ficcarsi ?]
— la sperienza. che vnpezo posto sopra vno archo non sicaricatu sopra alle sua coione anzi quanto e magior pr
peso fia posto sopra li archi, tanto fi men pesa larcho el peso, alle coione la sperienza sie questa si messo vnomo sopra le
stadere i mezo la tronba duno pozo fa dipoi chequesto allarghi le mani epiedi infra le parieti di detto pozo vedrai questo pesare
alastadera molto meno, dali vno peso alle spalli uederai perisperienza quanto magior peso li darai magiore forza farà inaprire le
braccia e ganbe e piv pontare nelle pariete e piv manchare il pondo alle stadere
GEOMETRIE (DIVISION DU CERCLE)
— Ceci, avec une ouverture de compas, reste divisé en 3, en 5, en 6, et
en 3o, en 22 [?] en 2 [?J en a d, a m, a c, c m, n s.
— Si tu veux, avec une seule ouverture de compas, trouver moyen
de diviser un cercle en 5 parties égales, et en 3, et en 3o, tu feras ainsi :
pose la pointe de ton compas au point a, et fais la ligne b c, puis pose
l'autre pointe en c et fais la ligne a d, ensuite ' tire la ligne b à l'in-
tersection n, et où cette ligne qu'on trace touche le cercle, en m, là est
la mesure finie, c'est-à-dire qu'en a m est la cinquième partie du cercle,
en a c la sixième partie, en c m la trentième partie, en ad la troisième.
— La raison de ceci est que si tu divises le cercle en trente parties, a c
en renferme 5, ce qui est ^ de 3o, a m en renferme 6, ce qui est le cinquième
de 3o, a d en contient 10, ce qui est '- de 3o, c m en contient une, qui est ^^.
I. [après uvoir tracé la corde de l'arc a d, et décrit du point d comme centre un arc du cercle passant par
les intersections c et e].
FOLIO 27 /verso) —
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— Questo chonvnapriie diseste, riman diuiso. in. 3. in 5. in 6 e in 30. in 22. [in] a. d. a. m. a. e. e. m. n. s
- se voli sa>i chonun solo, aprire, di seste, trovare, modo da diuidere uno. circule, in =; parti equali, e in. 3. e in
30. farai, cosi, poni la punta, deltuo. sesto, nel punto, a. effa lalinia b. e. dipoi poni laltra punta, in. e. effa lalinia. a. d. dipoi
t.ra lalinia. b. alla interseghatione n. edoue detta, linia segniando toccha ilcirculo, in. m. lie la finita, misura, cioè da. a. m. sie la
quinta parte delcirculo. da. a. e. ella sesta parte da e. ra. latrentesima. pare da. a. d. la. terza
— larasone. di questo, sie. chessediuiderai. ilcirchulo. in 30. parti, a. e. ne mena in. se. 5. che e - di 30. a. m. ne mena.
6. che e il quinto, di 30. a. d. netiene. io. che e 4" ti' 3°. e. m. netiene una. che e —
36
GÉOMÉTRIE (DIVISION DU CERCLE) — M I ROI RS.
— En une ouverture de compas, diviser un cercle en 7.
— Pose la pointe du compas, et fais ton cercle; ensuite pose la pointe
en c, et fais la ligne a d, puis pose la pointe en d, et fais a c. La ligne a b, qui
est au-dessus du milieu de la ligne c d, sera juste - de tout le cercle.
— Si tu veux divise)' ou bien Sur une la ligne a b, qu'on construise un
cercle qui contienne en lui 9 de ces lignes, c'est-à-dire a b [9 lignes pareilles à a b];
place h b en g n, et fais que le point g soit le centre du rond
— Miroirs —
— Si tu fais 8 foyers plans, que chacun soit large de 2 brasses et haut
de 3, et qu'ils soient mis en cercle, en sorte qu'ils composent un octogone
dont le pourtour sera de 16 brasses et le diamètre de 5 brasses; l'homme
qui s'y trouvera [au dedans] pourra se voir de tous côtés un nombre de fois
infini. Si ce sont 4 miroirs qu'on place en carré, ils seront encore bons.
I. Un Irait de plume pa>;!;é sur la figure .au-dessous de laquelle se trouve ce texte indique que l'auteur
n'en était pas satisfait. Voir plus loin, folio 29 recto.
_ FOLIO 28 (rectoì —
— nvnaprire. disesto diuidere uno circhuio. in 7
— poni lapunta delsesto effa iltuo circulo dipoipo lapunta. in. e. effa la linia. a. d. poi poni lapunta. in. d. effa. a. e. eia
linia a. b. eche. disopra, il mezo delà linea e. d. sarà apunto. ^ datutto. ilcirculo
— se volli dividere, mero sopra vna la linia. a. b. sia edifichato. uno. circhullo. ilquale. chontengha. inse 9. desse lime.
cioè. a. b. poni. h. b. in g. n effa. chel punto, g. sia ilcientro del tonto
— spechi —
— sefarai. 8. lochi, piani eciaschuno. sia, largo, braccia. 2. e alto 3. essieno messi incirchulo. imodo conpongino uno.
8 faccie che girerà. 16 braccia eldiamitro fia braccia 5 equelomo chesitrovera potrassi vedere perogni verso infinite volte sesa-
ranno 4 spechi posti in quadro anchora fieno bonj
ARCHITECTURE.
— Autour de cette colonne on lie 4 perches, sur lesquelles on cloue des
liens gros d'un doigt ; ensuite on lie, en commençant par le pied, puis allant
en haut, des bouquets de cimes de genévrier, avec les cimes en bas, c'est-à-
dire sens dessus dessous.
— Qu'il y ait de l'un à l'autre cercle '- brasse, et que le genévrier se doit
attacher avec les cimes en bas, en commençant par le dessous.
— De quelle manière on doit mouvoir les perches pour lier les bouquets
de genévrier sur ces perches, lesquelles sont enfoncées dans l'armature de
la voûte ; lie les bouquets avec du saule [de l'osier], coupe à ras les cimes qui
dépassent |?] avec les ciseaux et travaille-les avec le saule [rosier].
— De quelle manière on fait les armatures, pour faire les ornements en
forme d'édifices.
— FOLIO 38 (versoi —
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- acquesca cholona silega dintorno 4 pertiche dintorno alequali sinchioda Wnchi .rossi uno dito epoi s.fada pie e
uassi malto legando mazoli di gin dicime diginepro cholle cime jnbasso cioè sotto sopra
- sia daluno allaltro cierciiio \ braccio elginepro sidevigiere chole cime ingiv cominciando disotto
l.rn, H~ "T^. '°? "'"^' "'°'^"'' "''""''''' P'^'"""'^'" '"''^^°" ''^Sinepri sopra esse pertiche le quale sono chonfitte sopra,
larmadura. della, volta, e . lega essa macoli chonsalci elle superfatte cime rosa colle, forbici elavorale cosalci
- modo come sifa iarmadure perfare ormamenti informa di edifiti
GÉOMÉTRIE — SCIAGE — ROUTES.
— Sur une ligne donnée a b, qu'on construise un cercle contenant 9 de
ces lignes [9 lignes pareilles à a b].
— Si tu poses h b au lieu g n, g sera le centre dudit cercle, et contiendra
juste 9 des lignes données '.
— Pour scier une pièce de bois ; un morceau se peut mettre dans l'autre
en croix, comme il apparaît dans ce dessin.
Routes qui vont au travers de la digue d'un fleuve.
I . Voir ci-dessus, folio 28 recto, note 1.
— FOLIO 29 (recto) —
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sopni. vna. linia. data. a. b sia. edifichato uno circhuio chetenga. in se. 9. desse linie
seponi. h. b. neloco. g. n. g. sarà, ilcientro deldetto circiiulo. eltera in se apunto 9 delle date linie
asseo-are. vno. enigo. perle mezo vno. pezo sipo mettere nelUiltro incroce, chôme, apare inquesto disegnio
■ strade che vano attraverso avna argine dunfiurae
ARCHITECTURE
FOLIO 29 (verso) —
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I
li-
^..
28
PONT MOBILE.
— Pont poussé aux murs en un . . . [?J par beaucoup de monde.
FOLIO 3o I recto I
ponte spinto, alle mvia nvn. . . [?] n Colo [?J da molta giente
FLAMMÉE ET AUTRES ENGINS DE GUERRE SEMBLABLES.
Flammée.
— La flammée est une boule composée de cette façon : Qu'on fasse
bouillir ensemble ces choses, c'est-à-dire du charbon de saule, du salpêtre,
de l'eau-de-vie, du soufre incandescent, de la poix, du camphre et un fil de
laine éthiopienne, lequel soit plongé [?] dans cette composition, s'enroule en
forme de boule, avec [garnie dej pointes aiguës et se tire aux [se lance sur les]
navires, comme pour la fronde. Cela s'appelle feu grec [grégeois], c'est une
chose admirable et qui brûle tout sous l'eau. Callimaque [Callinicus?], archi-
tecte, fut le premier qui l'enseigna aux Romains, par lesquels il fut par la
suite très employé et surtout par Léon empereur, quand les peuples orien-
taux vinrent contre Constantinople avec un nombre infini de navires, qui
furent tous brûlés par cette matière'.
— Philocrothc — Arzila — Crasida — • Lampade — Astula.
— Le philocrote, Tarzila, la crusida, la flammée, la lampade, bien que
présentant des dilTérences, sont presque d'une même substance, et leur feu
est semblable à celui dont il est parlé ci-dessus, c'est-à-dire [à celui] de la
flammée, sauf qu'on ajoute à ladite composition du vernis liquide, de l'huile
de pétrole, de la térébenthine et du vinaigre fort, choses qu'on sèche au
soleil après les avoir pressées ensemble; puis on les enroule autour de. . . .
de chanvre et on les réduit à la forme ronde. Ensuite, on les tire
avec de la corde; quelques-uns y enfoncent la pointe d'un dard, en la
lançant après avoir humecté le dard, quelques-uns y enfoncent des clous très
pointus ; et, un trou étant laissé dans ladite balle ou masse, pour y mettre
le feu, [on a soin que] tout le rcstc [soit] couvcrt de colophane et de soufre. Nos
anciens se servaient de ce mélange, joint et lié au sommet d'une haste, pour
se défendre et résister contre l'impétueuse attaque des navires ennemis. Lucam
dit que César, ce feu fait, le jetait avec les lampades, parmi les navires des
peuples chérusques de Germanie; il brûla non-seulement lesdits navires,
mais les édifices construits sur les rivages de la mer furent consumés par un
semblable incendie.
I. Venturi, Essai, etc., p. 30.
FOLIO 3o (verso)
i
...1 v^. .-..>•
— flammea
— flammea e vna balla, conposta, inquesta, forma, sia insieme bollite queste cose cioè carbone disalco. salnitro, acqua,
vite sulfore. incenso, epegola concanfora e vno filo di lana, etiopica ilquale solo insupato indetta conpositione savolta informa
di balla e conpunte, acute, ettrasi alle naviconcorda avso difondo, questo, sidimanda foco greco ede. cosa mirabile e abrusa.
ogni, cosa sotto, lacqua. Callimacho architetto fu. il primo chello insegnio. aromanj. dacquali poi fu molto usato, e massime
dalione inpradore quandoli popoli, orientali contra diconstantinopoli uenere coninfito nvmero dinavi lequali dacquesta materia
furono tucte. abrusate
— philocrotho — arzila — crusida — lanpade — astula —
— pilocrotho. arzilla, crusida. flamea lanpade. benchessieno variate nondimeno sono qu;isi duna medesina sustantia
eiUoro foco essimile acquelo ditto disopra cioè della, flamea saluocheue agivnto adetta conpositione. vernice liquida, olio petro-
lio, e trementina e aceto torte elle dette cose insieme conpremute lesecano alsole di poi leuoltano intorno alla scenpa di canape
e le riducano in formarontonda di poi alcuno letra concorda alcuni lificano dentro la punta duno dardo traendolacholrisperbarsi
[colrispergere ? ] il dardo alcuni fica dentro chiodi acutissimi alcunini [.'] ellassato vno buso indetta baia overo masa perdarelo
foco tutto ilresto vesstivro [vestito] dicolofenia essulfuro ediquesta mistura vsavano inostri antiqui conpaginata e ligata ala
'°™t^ '^""'''sta perdiuietare eprohibere alinpetuosa furia deli nimici navi dice lucano ciesare che questo foco fatto gitarc
chole lanpade infrale navi de cerusci popoli digiermania abrusinon che dette navi mali edifiti edifiicati sulle ripe del mare
furono consumate dassimile inciendio
BOMBARDES.
— Cette bombarde, nommée courtaud, fait plus de bruit qu'aucune
autre ; la plus longue fait le moins de bruit.
— Ascatola [Bombarde à boîte?] — Bombarde foudre —
— Canicule [cartouche:] de carton double ou de plomb, afin qu'on mette
le feu au milieu à la poudre. Mais la queue [la culasse] est en cuivre fin et
[le rempart ou le travail?] doit être en tOUtC perfection [parfait de toyt point].
La bombarde foudre est une bombarde qui a le vide de sa queue [culasse]
en forme sphérique, au centre de laquelle arrive une mince canicule de fer
finement forée, lequel fer doit être plein de poudre fine. Ceci se fait pour
deux causes, d'abord, afin que, parvenu au centre de la balle, le feu qui
passe par la canicule embrase en un temps tout le reste de la poudre qui se
trouve foulée dans cette balle, secondement pour que le trou de la bombarde
ne s'use pas. Et ladite cavité ronde ne résistera pas à la véhémence de la
poudre, si elle n'est pas de cuivre fin ; le reste peut se faire en 4 [parties]
d'étain pour 100 de cuivre. C'est là la meilleure machine qui se puisse faire.
Qu'il soit posé [pour] qui veut une véritable expérience, si la bombarde fait
plus de force en poussant en arrière qu'en poussant avec le coup en avant.
Qu'on fasse pour rempart par derrière une pièce de plomb, et pour but de
devant un ouvrage de plomb. Qu'entre le rempart de derrière et la bombarde
on mette une balle de fer semblable à celle qui est tirée par devant au but,
et [que] chacune [soit] de fer. La balle qui a le plus pressé son obstacle est
celle qui a été poussée par la plus grande violence.
— FOLIO 3i irectoi.
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.^-^«(j)itC3|m!Ezn:
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— quela. bonbarda. nomata cortaldo e di magiore strepido chalcunaltra la piv longha. e di minore strepido.
— canìcula 7ica°rU dopia o dipionbo aciosi sia dato foco in mezo alla poluere Masta lacoda difine rame elriparo sia.
'"'""''Z^foKorTa^evna. bonbarda. lacuale, a. iluacuo. della, sua. coda, in forma, speriche alcientro. delà, quale, capita,
vna. sottil chanicula. difero preforata, sottilmente ilqual. foro. sia. pieno, di fine poluere. ecquesto. sifa. per 2 cagioni prima
checrivnta alcientro dessa balla ilfoco chepassa perla chanicula. aciende inumtenpo tutta laltra poluere chessitrova calcata inessa
baia" secondario chelbuso della bonbarda non siconsuma edetta vacuità rotonda nonresistera alla uemenza della poluere sela
nofia difine rame, eresto sipofare di 4 distagnio sopra ogni 100 dirame ecquesto ella migliore manchina chessi possafare.
— sia messo chivuol uera sperienza sela bonbarda fa piv forza collospigniere indirieto checholpigniere con colpo manzi
faciasi per riparo dirieto vno pezo di pionbo e pelerzaglio [per berzaglio.] dinanti vnopri dipionbo trai òer riparo d'-ieto eia
bonbarda siamessa vna balotta di fero simile acquela chettratta dinanzi alberzagho egiasscun ditero ecquela balotta die a
piv premvta ilsuo o^taculo quella e g sospinta, da magiore violenza.
ENGINS POUR LA GUERRE.
Bombite —
— Clotombrot —
— Si tu mets le feu à temps et que tu me fasses dans dessous un lit, tu
feras merveille, et afin qu'on ne sente pas la fumée, mêle des parfums odo-
riférants. Que cette balle soit d'étoupe hachée, de soufre et de poix, afin
que lorsqu'elle brûle, Fennemi ne connaisse pas l'invention.
— Le clotombrot est une balle jetée par un trabiculo [petite baliste], c'est-
à-dire par une baliste qui est haute d'une brasse et qui est pleine de
queues de petits tubes [de cartouches], devant tous tenir dans peu d'espace
en même temps; on l'emploie en le jetant dans un bastion, et il n'y a pas
moyen d'empêcher son action pestilentielle. Autrement il serait vain |à éviter]
de s'en servir, car il nuirait aussi bien à toi qu'à tes ennemis. Et si tu jettes
6 ou 8 de ces balles parmi tes ennemis, tu seras certainement vainqueur.
Cela est donc bon à jeter au milieu d'eux [?] ; allume au-dedans une mèche,
elle finira par mettre le feu au centre de tous les tubes [?]
— Ceci est pour les navires :
Quand les navires sont empêchés [>|, aie des mèches pour tenir derrière
l'ennemi, et à ce moment, jette des balles pleines de mèches allumées
derrière les ennemis, c'est-à-dire sur le navire. Les ennemis, attentifs à se
garantir du feu, abandonneront les défenses.
FOLIO 3i (perso).
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— bonbita' —
— clotonbrot — .-■•■-■ j e •
— eie deirai foco attermine e mi fa /;; sotto vn letto, farai maraviglie e acio non siseta turno miscia prolumi odoriteli
— questa balli sia. di stopa trita, solfo, epegola, acio chebruciando ilnemico non conosca lainuentione
— clotonbrot e vna baia, gittata da'/notrabiculo cioetraboco minore lagnale e alta vno. braccio edepiena di code dis-
copietti attengano ttutti in poco spatio atenpo questa sadopera agittare dentro avno bastione enoncienmedio av.etare alsiio
pestilente ofitio innaltro vano sic vsare chenocierebe cosi atte come aito [tuoi] nimici Kssegitterai. 6. v. [overoj b di queste
baie infra i tuo nimici sarai vincitore sicuro ecosie bone agittare dentro e aciendiui dentro uno sofhone che alultimo dia loco
alcientro ditutti liscopietti
— quando^navìli. sono, ingarigliati. abbi, soffioni partenere. adirieto. ilnimicho e inqualtenpo gitta palle piene disof-
fioni. infochati dirieto animici cioè insul navilio. e nimici attenti, allo, isscermirsi dal foco abandoneranno le difese.
3o
BOMBARDES.
— Pour celui qui voudra éprouver laquelle est la meilleure, il faudra les
lever en pied [les placer verticalement] ; deux juges devront être au milieu, et en
mettant d'abord le feu à l'une, on notera en combien de temps après l'explo-
sion la balle sera retournée à terre; on fera de même pour l'autre, et celle qui
sera la plus lente tiendra [aura] l'honneur. Mais fais que les tubes soient
d'égale longueur, que les queues [culasses] soient en liberté [au gré] de
l'artificier, que les balles soient de même poids et que la poudre soit d'un
même baril.
— Architonnerre.
— Cette machine se charge à queue ^culasse] de cuivre, et le trou
[la partie évidée est] de fer; et elle est bonne, situ fores, après que tu as bien foulé
la poudre, avec une flèche, et que tu emplisses de fine poudre ledit trou.
— Celle-ci est de moindre puissance, parce qu'elle respire [communique
avec Tair extérieur?] un peu et que la poudre ne peut pas bien se fouler dans le
carton comme dans le cuivre, et puis la cartouche nage un peu dans sa queue.
— Celle-ci tombe dans la même erreur que la première ci-dessus,
mais elle est plus prompte à charger qu'aucune ; ne veut pas [ne comporte pas? |
le coin et sa caisse de 'en^ fer.
— Celle ci-dessous est la plus utile et la plus forte, parce qu'elle est
d'une pièce et se charge par la bouche, mais fais son trou de fer.
— FOLIO 32 recto —
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— 4uel che vora fare prova qual. sia migliore bisognia. leuarli in pie e 2 givdicaton sieno in mezo edando prima foco
alano sinotera inquanti tenpi dopo lo scopio, la balotta. fìa ritornata, attera ecquel medesimo si farà allaltro ecquella. che piv-
tarda tiene lonore Mafa chelle tronbe sicno di pari lungeza lecode stieno iliberta. delartefice elle ballotte sieno diraedesimo
peso ella poluere sia dun medessimo barile
— architonito —
— questo sicarica. acoda dirame, el buso di fero edebona esse forerai poiché abeue chalcata la polere con vna frecia e enpi
dilìne poluere il detto buso
— questa e di men potentia perche alquanto spira ella plaere [polvere] nonsipo siben calcare nella carta come nel rame
e poi lo. cartozo nota alquanto nela sua coda.
— questa cade nel medesimo erore chela prima, sopra ma e piv pesta acaricare chcnessuna non vole elconio eia sua
ca.ssa di ferro
— questa disotto eia piv vtile e piv forte perche duno pezo e caricasi per bocha Mafa il suo buso difero
BAC D'OSIER — SARBACANE.
— Si tu voulais pouvoir, avec ton armée, passer à sec à ta guise, le
fleuve, tu ferais ainsi : Fais une barque en baguettes de saule; ensuite fais-
lui de doubles rebords, de sorte qu'ils se puissent ouvrir en dessous, et rem-
plis ce corps de gravier. Quand tu seras dans le lieu où tu veux, ouvres-y
les fonds du réservoir à gravier, de manière qu'il tombe au fond; ceci fait,,
referme le réservoir et retourne à la rive pour recharger. De ces engins, il
faut en avoir beaucoup, mais le corps propre de la barque veut être bandé à
l'extérieur avec de la peau de bœuf, pour qu'elle ne tombe [ne coule] pas à
fond.
— Pour faire une sarbacane qui tire avec une merveilleuse force, tu feras
ainsi: Étire à une filière un fil d'acier avec un argano [une argue?]', grosse
d'un doigt; ensuite trempe-le, et frappe dessus deux plaques de cuivre fin,
que tu étireras à la filière. Puis, moitié à moitié, soude-les ensemble avec
de l'argent; ensuite, entortille par-dessus de gros fils de cuivre, et apla-
nis-les avec le marteau, mais d'abord soude-les, faisant ainsi 3 ou 4 fois [>]
de la même manière. Fais la [sarbacane] longue de 12 brasses, et fais qu'elle
tire une flèche d'4- de brasse, qui soit d'acier.
I. Voir l'emploi de l'instrument appelé argano, folio 35 recto, dernière figure.
— FOLIO 32 {verso). —
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— settu volessi potere choltuo. esercito, attua, posta, guadare il fivme farai, cosi, la vna. barcha. diuimine. di salice di
poi lofa dalle sponde, dopie. imodo sipossino di sotto, aprire, ecquel. corpo cupi di gliiara. ecquando se. nelloco dove voi li apri
ifondi del bottino dellaghiara inmodo chaschi al fondo. efTatto. questo riserai il bottino ettorna lariva aiicaricare evuoisi di
questi avere assai ma il corpo propio della barcha vuole essere di fori fassiatodi pelle bovine acio non chadi in fondo
— perfare una cierbottana. chettraga chomaravigliosa. furia, farai, elicsi, tira, per filiera, uno filo daciaro conargano grosso.
uno dito. poi. litenpra ebatti visu. 2. piastre di si [.?] lequale tirerai perfiliera. eameza. araeza. lesalda. insieme. chonargiento
dipo vavolia su fili grossi di... [?] epoli spiana, chol martello, ma prima li salda echosi fa. 3. o. 4. vie [.?] insimile, modo
effalla lunga. 2. braccia, effa chella. traga una freccia di - di braccio chesia dacciaro
3i
L'ARCHITONNERRE, INVENTION D'ARCHIMEDE (CANON A VAPEUR)'.
— abc d' — Fais que le fer c n soit planté au milieu de la tablette
qui lui est attachée dessous, afin que l'eau puisse tomber en un temps autour
de cette planche.
— Mire. — Architonnerre'. —
— L'architonnerre est une machine de cuivre fin, invention d'Archimede;
et il jette des balles de fer avec beaucoup de fracas et de furie. On l'emploie de
cette façon : la tierce partie de l'instrument consiste en une grande quantité
de feu de charbons ; quand elle sera bien embrasée par eux, serre la vis d,
qui est au-dessus du vase d'eau a b c; et en serrant la vis de dessus, il [le vase]
se débouchera dans le dessous. L'eau, en étant tombée, descendra dans la
partie embrasée de l'instrument, et s'y transformera subitement en une fumée
[vapeur] qui paraîtra merveille, et surtout à voir la furie et à entendre le fracas
[de la machine]. Cette [machine] chassait uue balle qui pesait un talent. ...[?]
— Charbon — Eau" —
Comment on porte en campagne les architonnerres.
1. Cette page a été reproduite en fac-similé et commentée, mais inexactement transcrite et traduite, dans le
journal l'Artiste, en 1841, par M. E.-J. Delécluze : Léonard de Vinci, 1841, extrait du journal l'Artiste.
2. Ces lettres accompagnent la troisième figure, i droite vers le haut du fac-similé.
La lettre d se lit en haut, les lettres c n accompagnent la pièce placée verticalement au-dessous, et les lettres a b
se trouvent un peu plus bas que n.
j et 4. Ces mots accompagnent la dernière et l'avant-dernière figure du fac-similé.
— FOLIO 33 irectfji. —
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— a b e d — ta chelferro. e. n. sia. i)iantato. inmezo Intavola cheglie. apichata. di sotto, accio chcllacqua possa nvntenpo
chadere dintorno a essa, asse
— architronito — mira —
— architronito. e vna machina di fine rame, inventione darchimede. e gitta ballotte di fero, chongrande strepilo etTurore
evsasi inquesto modo, la terza, parte dello strumento, ista infra gran quantità di foco di carboni, ecquando sarà bene dacquelli
infocata, sera la vite. d. eh sopra aluaso dellacqua. a. b. e. e nel serare di sopra lauite. esidistopera di .sotto e cduta la sua acqua
disciendera nella parte infocata dello, strumento, eli subito siconuertira in tanto fumo che parira marauiglia. e massime avedere
la furia, essentire lo strepido, questa, chasciava. vna balotta che pesava vno talento stadi 6 [?J
— carbone — acqua —
— come siporta in canpo. li architronitri ^
BOMBARDES. — MANTELET. — MECANIQUE.
— Ombilics [rouleaux à tourillons?]. — Fausse [combinaison]. — Sorte d'ombilics
faciles —
— De quelle manière doit se faire le vide de la queue, si Ton veut que
la bombarde ne chasse pas en arrière le navire où elle est placée".
— Mantelet pour aller en sûreté contre les artilleries [pièces d'artillerie] d'un
bastion, c'est-à-dire en poutres assemblées'... [?]
— Fattorino [Pièce d'arrêt]. — Ressort'. —
— Si la caissette qui touche la roue sous n arrête le mouvement, double
tout le nombre des [le nombre de toutes les] caisscttes, et tu renouvelleras le
mouvement de la roue.
— ab montre dans quel sens est située la plus grande largeur de la
caissette, et le degré comment se trouve [auquel se trouve] le fattorino [la pièce
d'arrêt] dans le cran M, est quand [celui où] la caissette se trouve dans la hau-
teur C de la figure, au-dessus du cran; n sert quand la caissette se trouve
dans la hauteur de la roue de dessus A.
I et 2. Les textes et les ligures qui s'v rapportent paraissent avoir été tracés avant les autres textes et figures
de la page.
2. Des lieux mots (pii précèdent, le premier accompagne la roue placée à gauche du fac-similé, et le second,
celle qui se trouve en bas, dans l'angle droit. Les figures du bas sont accompagnées de lettres; A se lit dans celle qui
précède le mantelet, B dans celle du côté opposé. La figure du milieu porte A à droite et f en dessous. Aux deux
extrémités de l'axe de la roue de droite, on trouve A, B et sous A, C. Enfin la roue d'en bas est accompagnée, de
droite à gauche, des lettres a, b, n, et m se trouve au dessus de n. — Voir la suite au folio 34 recto.
— FOLIO 33 (verso) ^
>
;-v.
/Ai^i*
— hilichi — falsa — modo di bilichi facili
— modo, chôme, side, farei! uachuo. della, choda. avolere che la bonbarda. non chacci. indirieto. il navilio. dove, cholocato
— Mantelletto. dandare. sichuro. chontro allartiglierie duno bastione [?] cioè... [.'] travate d...a [?] —
— fattorino — molla —
— sella, chassetta chettocha larota. disotto, n. ferma il moto radoppia tutto ilnvmero delle cassette eriarai ilmovimento.
alla rota
— a. b. dimostra, perche verso, sta. la magiore. largeza della, chassetta. e ilgrado chôme sitrova il fattorino nela crenna.
M. fia quando la cassetta sitroua nelalteza C [?] della figura di sopra alla crenna. n. serue. quando, la cassetta si trova inellal-
teza della rota di sopra. A.
32
MÉCANIQUE. — MACHINE A LANGER DES PIERRES.
— m n" — Fais que tu touches m qui décloue, avant n qui tourne.
— aabbfg' — loode ces [clous?] larges d'un doigt et longues d' -^
de brasse.
— Fais qu'aussitôt que la caisse b en touchant le rouleau de dessous se
décloue, la caisse a en touchant la partie de la roue f se recloue comme elle
se trouve en haut.
La roue f g veut être d'une grandeur telle qu'elle prenne la face
de la caisse b, qui a à se changer, et la face de la caisse f, qui s'est changée.
Et qu'elle aille avec le temps des horloges.
— Manière de lancer des pierres au loin'.
— Chaque caissette veut [doit avoir] les pôles [pivots] placés sur une des
faces, comme on voit ici en avant [de ces lignes] ; et il y aura une grande
augmentation [de mouvement |.
— [Quel i i^et] 1* [?] soient les caisses entre 3 cercles, et qu'elles pèsent
une livre Tune [chaque], puis fais que le rouleau de dessous reçoive, quand
passe une caisse du premier cercle, celle du second.
I et 2. Les lettres m n se lisent au-dessous de la figure du haut. Les lettres a a sont placées sur la partie droite
et les lettres bb sur la partie gauche de la figure située sous la précédente; sous les lettres a et b on trouve f et g.
3. Ce te.\te s'applique à la figure qu'on voit au-dessus.
4. Ces lettres ne se trouvent pas sur la figure.
— FOLIO 34 (recto)
.^.>«rltM§»»t
**'■'?' ^T*
A ■f!'f{**^^ l'irli-
f ■
.-^
s<^^
prmtt&l^M'] '-yp^^^^f^^^
— m n — tachc- lochi prima, ni. che schiava, che n che. n che volgie
— aa b b fg — 100 di queste large uno dito ellunge y di braccio
— fa che subito chella cassa, b nel tochare del curo [curro] disotto sisciavi. ecosi lacassa. a quando tocha la parte della
1 ota. f. subito sirichiavi chôme sta di sopra.
la rota. f. g. volessere tanto grande, clie pigli la facia della cassa, b, che samvtare [si a a mutare] eia facia della
cassa f. chesse mvtata
e vada col tenpo delliorioli
— modo di trarre sassi, lontani
— ciascuna cassetta vole, ipoli posti fa [sopra ?J una delle faccie come qui dinanzi apare ella digrande avmento
— il sieno le casse infra 3. circhuli epesi una libbra luna effa che ilcuro di sotto quando luna cassetta, passi delprimo
circule chericieva quella delsechondo
MECANIQUE.
FOLIO 34 {verso) —
^V
■^-S
'4-
^^--^^
N
f
v£^
33
ECHAFAUDS, EGALISATION D'UN PAVAGE, BADIGEONNAGE.
MÉCANIQUE ET PONT-LEVIS.
Échafauds portatifs, pour arriver à décorer des murs.
— Quand tu as fait un carrelage de briques, aie un morceau de pierre
morte ou un carreau [ ? J et frotte-le humide, en lui donnant souvent de Teau.
— Pinceaux à blanchir; le premier droit a une demie-brasse - de brasse
de pôles [?], le second contourné en a -
M. S — Treuil [?1 — Pont-levis
— Ce pont-levis se lève avec la chaîne M, fixée au treuil S.
— P'OLIO 35 (rectal
A'^'rt-i^^tÀ)^^^ '♦"4V1 1 *;«-**<•.») o*»-' «5^; -^A ti
— palchi portativi peragivgnier aornare muri
— quando ai fatto uno amattonato abi uno pezo di pietra morta overo uno quadrello e cosi fresco frega dandoli spesso
dellacqua
— penelli dabiancare il primo dirito a uno mczo braccio — di braccia di poli il sechondo torto na ^
— MS — argano — ponte leuatoio —
— Questo, pò [ponte] leuatoio salza cholla. catena. M. ferma ne largano S.
ARCHITECTURE ET MÉCANIQUE.
— FOLIO 33 /verso)
I
i^^
(iftì
•rwrmmÊMat^ÊÊ^mmjJt.
34
ARCHITECTURE ET MÉCANIQUE.
— Que la route \tuq] soit aussi large qu'est la hauteur universelle des
maisons.
Levier
— Comment doivent être les manivelles avec lesquelles on remue et on
élève les grands poids. Tous les hommes qui s'y emploient doivent faire
effort sur la traverse fixée en tête de cette manivelle, parce que plus la force
est à l'extrémité, plus elle vaut.
— • Qu'en avant [en arrière] du pôle perpendiculaire [de la verticale passant
par le pivot] a m, il y ait de poids lo livres, et qu'en avant de ce pôle, il y ait
lo livres et une once, avec le chariot [?], et avec le tout.
— Exemple de la course qui se fait sur la glace.
— FOLIO 36 (recto)
Cr
^•s.
" "^
— tanto sia larga lastrada. quanto e launiversale alteza delle chase
— lieva —
— chôme, debbe stare lemanovelle. colle quali simovano essalzano igranpesi ettutti Uomini che chonesse. sadoprano.
debono forzare nella traversa ferma intesta aessa, manovella perche, quanto laforza. e piv insommo piv. vale
— dal perpendichulare. polo. a. m. innanzi, sia di peso libbre, io di e daesso. polo, innanzi, sia. libbre io e una. oncia
cholcharo e chonogni. chosa
Esemplo delchorso. chessifa. suldiaccio
FORTIFICATIONS DU CHATEAU DE MILAN.
— Les fossés du château de Milan, au dedans de la guirlande, ont
3o brasses; ses remparts sont hauts de i6 brasses et larges de 40, et c'est
là la guirlande.
Les murs extérieurs sont gros de 8 brasses et hauts de 40, et les murs de
l'intérieur du château ont 60 brasses, ce qui me plaît en tout; si ce n'est que
je voudrais voir que les bombardières qui sont dans les murs de la guirlande
ne ressortent pas [ne fassent pas saillie?] jusque dans la route secrète intérieure,
c'est-à-dire en S, et bien plus, qu'on s'abaisse [descende] par chacune ?], comme
il paraît en m f. C'est qu'en effet toujours les bons bombardiers tirent [visent]
aux bombardières des forteresses, et s'ils venaient à rompre dans ladite
guirlande une seule bombardière, ils pourraient par voie de chats [à la manière
des chats] entrer par ladite brèche, et se faire maîtres de toutes les tours, de
tous les murs et couloirs [?] secrets de la guirlande; or, si les bombardières
étaient comme m f, qu'il advînt qu'une bombarde rompît une desdites bom-
bardières, et que les ennemis entrassent à l'intérieur, [il faut] qu'ils ne puissent
pas passer plus avant, bien plus, qu'ils puissent être repoussés et expulsés
par celui qui est à plomb au-dessus. Le couloir f doit être continué dans tous
les murs, des - en bas et par le haut, qu'il n'aie aucune issue, ni sur les
murs, ni dans les tours, sauf celle par laquelle on entre, qui aura son
commencement au dedans de la forteresse. Ladite voie secrète f ne doit avoir
aucun soupirail à l'extérieur; elle doit prendre la lumière, du côté de la
forteresse, par d'épaisses arbalestrières.
FOLIO 36 verso j —
p'JL^
c^r-
ton r - ^ » w'TCuaViV •.'♦AÌflArow A||»Vto/f v» «M^/f «.fr t !; '»-^
TSfK--
— J losi del castello, di milano. di dentro. alUi. girlande. e braccia. 3o. largine. sua e alta braccia. i6. ellargha. 40. ecquesta.
ellagirlanda.
1 muri di fori sono grossi, braccia. 8. ealti. 40. elle mvra dentro, delchastello. sono, braccia 60 ilche tucto m.
piace, saluo. chio. uorei. uedere. le bonbardiere. chessono ine mvridella. girianda. nonreusscisino. inela. strada segreta, di dentro
cioè in. S. anzi sichalassi perciascuna. come, apare. in. m. f. inpero, chesenpre. i boni bonbardieri tralghano. alle, bonbardiere
delle forteze e se ronpessino in detta girianda. /e una sola, bonbardiera. possano, poi conuia di catti entrare, perdecta roctura
effarsi signiori di tucte tori mvri ecchaue segrete di decta. girianda. onde, selle, bonbardiere sarano come m- f echelli acadessi.
chuna. bonbarda ronpessi una di decte bonbardiere e che nimici entrassino dentro/ non possano passare pivauanti anzi, fieno
dalpionbatore disopra rebactuti. ediscaciati. ella caua. f. uolessere continvata pertutti i muri, da i — ingiv e dali insu nonab-
bia vssita alcuna, ne in sumvri ne in sum torri, saluo quella, donde sentra che ara prin;ipio nella rocha edetta, via segreta, fi
non de auere alcuno spirachvlo di fori anzipigli ilumi di * verso larocha perie balestriere spesse
35
ARCHITECTURE. - BALLE INFLAMMABLE.
— abcdef — qu'a soit ... —
— Poids de dessous — Qu'elle [Que cette baiiej ait son milieu plein de
poudre, qui serve à tous les tubes.
— Que cette balle soit de poix, soufre et étoupe de chanvre foulé, afin
que, lorsqu'elle brûlera, l'ennemi ne t'enlève pas l'invention.
— • Cette balle doit être haute de 2 brasses et ^ et pleine de tubes, qui
jettent une livre de balle [baiiesj, lesquelles doivent être enduites de poix
au-dedans des tubes, afin qu'elles ne tombent pas. Que les tubes soient
longs d'une brasse, qu'ils soient en carton, à usage [en manière] de rayons,
et pleins entre eux de plâtre et de bourre ; on jettera [les balles] avec une
baliste, dans les bastions. Son centre sera un boulet de bombarde, afin
que les tubes aient de bonnes épaules, ou un boulet de bronze évidé, qui
soit en partie rempli de poudre, dont le pourtour soit plein de trous, par
lesquels le feu se met aux tubes; et que la balle soit toute bandée à l'exté-
rieur, sauf un trou par lequel soufflera [s'exhalera] le feu.
I. Lettres qui accompagnent la première figurt
FOLIO 37 (recto)
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•ruk /«< w»^')^^ ^-^utm^ tB..trT«*r%A ^"/^ '^ ^ft*P '
— a b e d e f — a. sia —
— peso di sotto — questa abi ilsuo mezo pieno di poluere chesserua attuiti li scopietti
— questa balla sia dipegola solfo estopa dichanapa trita acioche abrusando ilnemicho nonti. tolga lainuentione
— questa pala, debbe essere alta 2 braccia e -^ e piena discopietti chegittino una libra dibalotta le quii sieno inpegolate
dentro alli schopietti acio non cagino essie [essieno] liscopietti lunghi uno braccio essieno dicarta avso derazi essieno ripieni
infraloro digiesso ecimatura ossia gittata da uno traboco inne bastioni elsuocientro sia una balotta dibonbarda acio lichopietti
abino bone spalli overo una balotta di bronzo vota chesia in pare [parte] piena dipoluere elle sue circuitioni sieno piene di
buchi donde ilfoco sidia alli schopietti essia la balla tutta fasciata di fori saluo uno buso donde sfiati il foco
ARCHITECTURE, EAUX ET ECLUSES DE MILAN
— a m. — La fenêtre a donnera la lumière aux chambres.
— eabcdf — ae aura 6 brasses, a b aura 8 brasses, et b c aura
3o brasses, afin que les chambres sous les portiques soient lumineuses [bien
éclairées]. C d f sera l'endroit où se donne la lumière ; on va décharger les
navires [barques] dans les maisons. Si Ton veut que cette chose ait effet,
il faut, afin que l'inondation des fleuves n'envoie pas l'eau aux caves, il est
nécessaire de choisir une position appropriée, comme de se placer auprès
d'un fleuve, qui te donne des canaux, qui ne puissent donner de changement
au niveau des eaux, ni par inondation, ni par dessèchement, en la manière
qui est ci-dessus figurée. Et fais choix de beaux fleuves qui ne se troublent
pas parles pluies, comme le Tessin, l'Adda, et beaucoup d'autres; le moyen
que les eaux se maintiennent toujours à la même hauteur sera [consistera] dans
[remploi d'] une conque [un bassin d'écluse], telle que celle qui est [figurée] ci-des-
sous; elle doit être située à l'entrée de la terre, et il serait mieux qu'elle fût
un peu au dedans, afin que les ennemis ne la pussent pas défaire.
— Quand tu fermes la porte m, l'eau emplit la conque [le bassin], et
les vaisseaux d'en bas s'élèvent, et reviennent au niveau général de la ville.
Conques [Bassins]. —
— Il faut avoir pour le susdit office [usage] trois conques pareilles, afin
d'aller de plus de vitesse, et que quand l'eau sort du fleuve dans la ville, elle
ait tout de suite [?] un terme, et [ne puisse] pas [aller] plus ;ioin] [?], afin que l'ac-
croissement par les pluies ne baigne pas [?] la ville.
I. Lettres qui accompagnent la première figure.
— FOLIO Z- (verso). —
... -, ^
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zJ^lj^S^^-lTfiàlrìdlllsTc-^ 30 accio chelle-— --S'iaoir ':Ìr^^h'!;c:^^
illoco donde ./rf/Vz ùan siua di asscharicare le navi, inele case avolere «^''«^q^^^^'^l'^»-'; „^^^,'^' ^.f^f ? ^^i^'"^;^. ,"/ft'^ °e^„,
tiene de fiumi non mandassi lacqua alle canove eneciessario elegiere sito aAomodato com P°'^' "'^ "° '^Vn^ elmodrche^ò^^
icanali clie non sipossino neparrinond.tione ossecheza delle acque dare !"^-^;^t'°"V nn nd^fp mX ^rrilm^o cheUa^
disopra figurato effacci eletioke di be fiumi che nonnintorbidmo per piog.e chôme te ino ^^^da e molti altri M
senpre stÌeno a unalteza saravnaconc.i chôme qui disocto laqualefia alle.itrare della te. a emeglio .are alquanto denti o
che niinici non la disfaciensino . , ^^ n ,„;,,a,-cTl nl>nn rlplh ritta
- Quando serri la porta, m. lacqua enpie la conca elle navi, basse salzano ettornano allo vn.ve.sal piano della citta
= vXno~essere alsopradecto ofitio essere 3 conce alpari acio. chechon piv P'-^^'^^^'^f^frbÏLsn UccTttf '^'^
fiume allacitta abisulo [?] vno termine e non piv anelo [accio] chelacresimento perle piogie non bagas.i [bagnassi] laccitta.
36
ECLUSES DE MILAN. — CANAUX DU TESSIN.
Conque. [Bassin d'écluse]'. — Système de canaux pour la ville.
— Il faut [? prendre?] soiivent un fleuve qui coure [ait un courant], afin qu'il ne
corrompe pas l'air de la ville; et aussi, [ce] sera une facilité de laver souvent
la ville, quand on enlèvera le support [la vanne?] sous [au-dessous de] ladite ville.
Avec des râteaux et racloirs [?], on emportera la fange qui s'y sera accu-
mulée, et qui, se mêlant à l'eau, la troublerait. Et ce devra se faire chaque
année une fois.
— Que le plan [le soi] des caves soit plus haut que la surface de l'eau
des canaux, de 3 brasses, et qu'il penche vers les canaux, afin que si quelque
inondation survenait, toute l'eau s'écoule ensuite à la fois, et laisse les caves
nettes.
— Le Tessin ' — Canal plus grand, afin qu'on puisse au besoin y faire
passer tout le fleuve, lorsqu'il est trop gros, et fermer les autres entrées, en
sorte qu'il ne reste en aucun autre canal.
1. Ce mot est répété de gauche il droite, avec une écriture qui ressemble à celle de Léonard ; cependant elle
ne doit pas être de sa main, comme n'en sont pas les autres mots répétés plus loin : viotio de canali pcy la et tesino.
2. Les mots qui suivent accompagnent la figure de gauche, sur la page du manuscrit, écrits de bas en haut.
— FOLIO 38 recto}. —
^m
?B
<'<»nc«.
.j
— conçu — modo de canali perla citta
— vuoisi tare [ ? torre] spesso fiume che cera acio che non coronpessi laria alla citta eancora sarà comodità di lauare
spesso la citta quando sileuera ilsostegnio sotto adecta citta e con rasstrelli ereci siremouera ilfango inguelle moltiplicato
chessi misciera colacqua faciendo quella torbida equesto siuore fare ognia ano una volta.
— sia ilpiano delle canove piv alto chella superfitie dellacqua decanali braccia 3 e pendino iverso i canali acio sequol-
che inondatione venissi che lacqua siparta insieme colaltra ellassa le canove necte
tesino — canale magiore acio sipossi avnbisognio mandare tutto ilfiume perquesto cioè quando etropo grosso esserare
laltre entrate equesto nonriestia innessuno altro canale.
ÉCURIES.
— Chariot '. —
Traction faite de cordes '.-
— E— 7,9—^
Puits. — 20 et 3o — •*.
— Qu'il y ait au dehors de l'écurie une piscine [?], où l'on puisse laver
et baigner les chevaux revenus de voyage. Qu'elle soit profonde d'une
brasse, et^ planchéiée, et sablée de gros sable et de menu gravier.
— 5 — Ici suit quelque manque ^trou?] dessous, en [ou on lit?] 5; ce qui
se fait afin que ledit canal soit net. Et ayant à donner à boire, qu'on
fasse comme il apparaît en 3 et 2. Lesdits canaux s'empliront avec des
pompes, comme il apparaît en 20 et 3o; quant à l'urine, tu feras, qu'au
pied, derrière les chevaux, il y ait une pierre, qui soit à usage de. . [?conduit
d'écoulement?] et soit large d'y, longue d'une brasse, haute d'un tiers, figurée
comme il apparaît en 7, 9. Puis tu pourrais faire comme quelques-uns, sans
paille, et faire le lit tla litière] avec des lattes de chêne ou de noyer, et quand les
chevaux veulent uriner, ils se reculent, et l'urine tombe où sont les pieds,
derrière. Ensuite, en levant les fermetures 7 et 9, on peut retirer le fumier,
et le jeter par lesdits trous, qui sont construits en voûtes [?], hautes de
3 et 4", et larges de 2, mais il faut que l'écurie soit haute au-dessus du plan de
la terre [du sol]. Et desdites caves, on conduit le fumier à l'endroit [?]
Pour que les chevaux ne voyagent pas [ne s'échappent pas], et ne se détachent
pas, on fait derrière [eux] 2 traverses, une à leurs genoux, et une autre à
leurs flancs'.
1. Ce mot accompagne, en haut du milieu du lac-similé, une figure.
2. Mots qui accompagnent la figure de droite, en liant,
3. Au-dessus, et dans la seconde figure, à droite du fac-similé.
4. Figures en haut du fac-similé, à gauche.
5. Voir le te.Nteet la figure de la page suivante.
r
— FOLIO 38 [vsrsoì. —
0
u^'t^
■Ck
■^
- 4- :» iV
>»1ir/<'
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^'-*
— carro —
— tirare fatto di corde
— E — 79 —
— 32 — pozo — 20. e 30 —
— sia fori della stala una pesciera doue siposino lauire eghuazare ichavali tornati diuiazo sia profonda braccio
uno e - essolata essabiovata digrosso sabione eminvta giara
.i hr\ ^J ~ ''"' ^''^"'''^ qualche manco disocto in. 5.. ecquesto sifa acio cliedecto canale stia necto. e avendo adar bere
SI faci chôme apare m 3. e 2 e decti canali senpierano contronbs chom.. apare. in. 20! e 30. inquanto alorina7arai che a pie
dmeto dechavah sia vna pietra che stia avso dicomo. essia larga ^ e lunga uno braccio ealta uno terzo figurata come
Si'volnn^n Tr""'"' v^ ^homalcuni sanza paglia effare illecdo. [lecto (lettiga?)] conpancone diquerce odinoce ecquando
.ca%ah ^ oliano piacere situano indineto ecade ilpisc.o dove stano ipie dirieto. ealzando, poi ichiuiini. 7. e 9. si può tirare
.letame e. gittare perdecte buce che capitino volte [?] alte. 3 e -i- e large 2 ma bigsognia che lastala sia alta fori delpiano della
vraSoc'w^'hhiiranch^^L:]''''"' """'' ^'^ '"'"'" "'""" "°"^"°""° ^"""^ ^' '''^'^"'"° ^'^^ <^'"^'° ^ '™^--
3/
ÉCURIE BIEN CONDITIONNÉE'.
— mKpsR— f[?] — 4 — ab\
— 3 4 5 6 —
— Pour faire une écurie bien polie [propre]
— De quelle façon se doit composer une écurie. Tu diviseras d'abord sa
largeur en 3 parties, et sa longueur est libre [à volonté]. Et que les trois dites
divisions soient égales, d'une largeur de 6 brasses chacune, et hautes de 10.
La partie du milieu servira aux maîtres d'écurie, les 2 de côté pour les che-
vaux, desquels chacun doit en prendre en largeur 3 brasses et en longueur
6 brasses, plus hautes devant que derrière d'-V brasse.
— La mangeoire doit être de 2 brasses au-dessus de terre, le râtelier
aura . . le commencement du râtelier aura 3 brasses et sa dernière partie
4 brasses.
Maintenant, pour vouloir tenir ce que je promets, c'est-à-dire de faire
que ledit endroit, contre ce qui a lieu universellement, soit bien poli [propre]
et net, quant au-dessus de l'écurie, c'est-à-dire où se trouve le foin, ledit lieu
doit avoir à sa tête de dehors une fenêtre haute de 6 et large de 6; d'où le
foin se conduit aisément sur ledit plancher, comme on le voit, dans l'instru-
ment '. Elle doit être placée dans un endroit d'une largeur de
6 brasses et de la même longueur que l'écurie, comme il apparaît en K p.
Que des 2 autres parties qui mettent la première au milieu, chacune soit
divisée en 2 parties; que les deux de côté du foin aient 4 brasses, pour le
seul office de ceux qui administrent . . et passage de ceux qui sont chargés
de l'administration de l'écurie, que les 2 autres qui confinent aux parois
murales soient de 2 brasses, comme il apparaît en S R, et qu'elles aient
pour office de donner le foin -aux mangeoires, par des conduits étroits à
leur principe, et larges sur les mangeoires, afin que le foin ne s'arrête pas en
chemin. Qu'ils soient bien enduits et bien polis, [comme on les voit] figurés
où il est marqué 4 f s. Quant à ce qui est de donner à boire, que les
mangeoires [auges] soient de pierre, telles qu'on puisse les découvrir,
comme on découvre les caisses, en levant leurs couvercles.
1. Suite de la page précédente.
2. Les premières lettres se trouvent dans le haut de la figure, le chiffre 4 à gauche, les lettres a b au bas de
cette figure, et les chiffres qui suivent au-dessus de a.
3. Voir dans le fac-similé, à l'endroit correspondant au blanc laissé dans la transcription, le dessin de l'instrument
dont il s'agit.
- FOLIO So (rtcto, -
*^'-'^'':^' -5'
79
\' '«^•J|"-
• ab
— m K ]) s R — 1 [rj _ 4
3 4 5 6 —
— perfare vna polita, stalla
modo siconduca ilfeno sudetto solaro come apare Tefo str.m^ntn °" T '^""'"'''ï "''" •'^ '^^''''S''^ ^ '^°"^'^ '=°"^" f^^""
6 elvngo quanto lastalla cerne apare in. K pTkre T^^^tre D^rh Vh.n, . ■ ^'"'' '°'"''''''' ""'■"'''° '^' '"■"S^^" '^^ braccia
due diuerso ilfeno siano braccia 4. solo allo off io !/i„ ;zAvw'rÌ ^^'T ° T""'"- ■'^"'^'^'' ciascuna si diuisa in. 2 parti le
finano chole pariete mvrali. sieL di braccia 2 comf™ n s p "^''''"' ^ ■">nfn della stalla laltre 2 che. chechon
percondocti strecti nel principio e larç;hi su l^manTaLÌe aciò H^M fi' '"'' s.eno a Io ofitio didare ilfeno alle mangiatore,
figurati doue segniate 4 f s. inquanto aldare bere sHno iLInn \ , "°""- '^'™' '"'^'"''''''^ ''^"° '^^"e intonicati I politi
mangiatore chôme si schoprono le cL e a z!ando icópercl ? lò™^' °'"' '' P'^''"^ ^«P'"^- '^ l^^»* ^'^ l'-^^^hessi possino scoprire le
GUERRE NAVALE ET ARCHITECTURE'.
— Les courtauds sont bons contre les s^rands navires.
— Les serpentines sont bonnes pour les galères légères, pour pou-
voir attaquer l'ennemi de loin; elle [la serpentine] veut jeter 4 livres de plomb,
et elle doit être longue de 40 petits boulets.
— Un édifice doit toujours être dégagé dans tout son pourtour, à
vouloir [si Ton veut] montrer sa vraie forme.
— Cet esponton arrêtera l'instrument avec le navire, si le coup est
grand.
— Cette [zepata] est bonne aussi à mettre le feu aux ponts, de nuit,
mais fais-lui la voile noire.
— m'. — Cette zepata est bonne à mettre le feu aux navires qui sup-
porteraient un heurt, au siège de quelque port, ou à d'autres navires dans le
port. On doit faire ainsi : d'abord des bois d'une brasse hors de l'eau,
puis de l'étoupe, puis de la poudre de bombarde, puis des bois menus,
puis [d'autres] peu à peu de plus en plus gros ; ensuite, mets les fils de fer avec
le feu de linge au sommet, et quand tu as du vent à ton gré, dirige le gou-
vernail. Quand le feu m donnera dans le navire, les fils plies mettront le
feu à la poudre, et elle fera le besoin [ce qu'il fallait].
1. Le haut de cette page du manuscrit B a été reproduit en fac-similé par M. de Gey millier. Les projets, etc.,
pi. 43, fig. 4 (voir ci-dessu.s, folio 24 recto, note i). Voir aussi: Les Ecrits de Léonard de Vinci, par Charles Ravaisson,
Mollien (p. 39, extrait de la Gazette des Beaux-Arts).
2. Cette lettre indique, sur la figure, à droite, la proue du vaisseau.
— FOLIO 39 (verso).
/tir:
•■T1.I . 9
^.^^•,\ >
',nA .*»1 -Tr^ ^•f'^^'V'
> ". ì N.-
— icortaldi sono boni percontra le navi grandi
le serpentine sono bone perle galee sottili perpotere offendere il nimico di lontano
vole gittare 4 libbre dipionbo e debe essere lunga 40 ballotte
— senpre vno edifitio vole, essere ispichato. dintorno avolere dimostrare la sua. vera forma
— questo spuntone fermera lojtrumento cola nave selcolpo fia grande
— ancora, questa e bona da infocare ponti di notte maffalli lauela nera
— m — questa, zepata. e bona, a infocliare. navi, che una urte tenessmo. assediato qualche, porto, o altri navil inporto
edebesi fare cosi prima legnie uno braccio fori dellacqua poi stopa. popolucre dibonbarde polegnie minvte poi dimano inmano
piv. grosse e metti ifili diserò cholfocho dipanolino incima equando ai vento, attuo, proposito, diriza. iltimone ecquando ilfoco.
m darà nella nave ifili piegati darano foco alla poluere effara ilbisognio.
38
ARMES POUR L'OFFENSIVE. — GEOMETRIE.
NOMS D ARMES OFFENSIVES :
— Acinace [acinaces], daga [dague], ensis, gladiuS, spada [épée], arpe [harpe],
lingula, machcera, stragule[stragulum], doloni[doiones], sicca[sica], pugio, clunade
[ciunacuium], secespita, mucro, aclides, telum, verutum, fusti, baculi, haste,
bastili, concti [comi], lancea [lance], pilum, gaesum, ruma, rumex, sparum,
javelot (iaculo), sarissa, gabina, clipei [:-bouciiers], securis [hache], tragula, clava,
chategia [cateja], dolabra; la bipenne '.
— Ceci, en une seule ouverture de compas, divise le cercle b c en
3 parties b c égales, en 6 a c, en 8 f c, et en 24 a f.
Si tu veux diviser un cercle en 8 parties égales, sans diminuer l'ouver-
ture du compas, tu sais que de 6 à 8 il y a le tiers de 6; donc, l'ouverture du
compas avec lequel tu as fait le cercle étant une sixième partie de ce cercle, tu
diviseras cette sixième partie en 4, et les — de ce sixième [de] cercle seront la
huitième partie du tout [du cercle entier]. Si tu veux diviser cette sixième partie
en 4 parties, tu feras ainsi : Ayant fait ton cercle, sans changer au compas
son ou\'erture, place une de ses pointes au point a, et, faisant mouvoir
l'autre pointe, tu feras la ligne b c, puis, fixant la pointe en c, fais avec
l'autre, la ligne a d, pose la ligne. . ., puis, pose la pointe du compas en b, et
fais la ligne d e a, et fais la ligne d e f ; de a à f se trouve le -^ de la
ligne a c. Donc, pour les raisons dites ci-dessus, si a c, divisé en 4 setn-
blables [parties]...., contient en lui les 4 vingt quatrièmes [du cercle], sembla-
blement
Mais, pour comprendre mieux les raisons ci-dessus, si ton cercle avait
été divisé en 24 parties, a c, qui est la sixième partie de ce cercle, en
contient six... 4, qui dit [puisque] 4 fois ô [font] 24, [et] f c [qui] en contient 3,
[est le huitième du cercle], puisque 8 fois 3 font semblablement 24. Donc, tu as ici
trois différences [différents modes] de divisions d'un cercle, sans ouvrir ou resser-
rer le compas; comme a f est un 24"' du cercle, f c est s' de cercle, a c est ^,
exactement^ Mais je te rappelle bien que tu fasses la preuve avec attention de
[en ayant égard à] la ligne droite b C, ci-dessus Oubliée [omise] ; c'est elle qui est
guide [qui dirige le tracé] de la ligne d f, c'est-à-dire où elle a son intersection
de la ligne d a, au point e [au moyen du point e, ou elle rencontre la ligne da].
1. Voir, pour la signification des mots qui •précèdent, les folios 41 recto à 44 recto.
2. Voir ci-dessus, folio 27 verso. Des constructions qu'offre le manuscrit A pour la division du cercle n'étaient
qu'approchées ; celle-ci est exacte.
FOLIO 40 (recto).
(^ , il»»» >»»»»«»»»#■ ,i«o»r»
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NOMI DARME DAOFFENUEKE
— aoinace cUiga ense gladio sputa [spada] arpe lingula mâchera stagule [sLiagule] doloni siccapugione clunade secespdat
[secespita] mvclone aclides telo veruto fusti baculi baste bastili concti laiicea pilo giese ruma rumice spaVo iaculo sarissa gabina
clipei secure tragula claue cbategia dolabra la bipenne
— questo nunsolo aprire diseste, diuide ilcirculo. in. 3 parti b. e. equali e in. 6 a. e. e in. 8. fc e in 24 a. f
se voli diuidere. vno. circhulo. in. 8. parti equalj non serandolseste tassai, che da. 6. a 8 sie. ilter/.o. di 6. adunque
essendo lapritura del seste chonche faciesti. il circhulo -^ parte desso circulo diuiderai detta sesta pai-te in 4. e i — di questo
sesto circhulo sarà lottaua parte del tutto a volere diuidere questa sesta parte in 4 parti farai, cosi Fatto, cheai iltuo circulo
sanza movere leseste delasua apritura. poni vn dele sue punte, nel punto, a. e movendo laltra punta, farai lalinia. b.
afferma la punta, in. e. facolaltra la linia. a. d. posa lalinia poponi lapunda desseste in. b effala linia. d. e. a. poi tira la linia
d. e. f. eda a. f. sie — della linia. a. e. adunque perle ragioni dette di sopra se a e. diuiso. in 4. sim tiene inse i 4 venti quattre
simi. simimente [similmente]
Ma aprovare meglio leragioni disopra, se iltuo circulo lussi diuiso. in 34 parti, a. e. cheela sesta parte desso circvlo.
netiene. inse. sei. 4. chedice. 4. ve 6. 2. 4. f. e. ne tiene, inse. 3. che 8. vie 3. fa simileraente 2. 4 Adunque tuai qui. 3 dife-
renze di diuisioni nvncirculo sanza aprire osserare leseste come. a. f evn 24esimo del circulo. f. e. e — delcirculo. a. e. e —
apunta ma bentiricordo faci la prova condiligienza della linia. b. e. di sopra dimenticata, ecquela cheguida delà linia d.f cioa
dovela smterseca nela linia di. a. nel punto, e
FAÇONNEMENT DU FER. — ENGINS POUR LA GUERRE.
n'. — En brèche à [A une ouverture de] la mine [forge?] du [de] fer, sont des
soufflets d'une pièce, c'est-à-dire sans cuir, et, quand on les soulève, l'air
entre par leur petite fenêtre n, et quand ils s'abaissent, l'air s'enfuit par les
tuyaux.
— Soufflet de galère, longue de -f brasse, grosse d'un huitième. Et
qu'à la poudre soit mêlée de la limaille de plomb, à laquelle peu de choses
résistent ; elle sera jetée, par le poids du plomb fondu, très loin.
— Arme en lance pour galère, avec 3 tranchants, et avec deux canons
d'escopettes [tubes].
— Roue pleine de petits canons d'escopettes [tubes].
I. Cette lettre se trouve sur le soufflet, vers le milieu de la fiarurc.
— FOLIO 40 [verso]. —
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— n — a bresscia [breccia] alla minera del fero. sono, maritaci dunpezo cioè sanza corame acquando sileua innalto
laria entra perla sua finestrella, n. ecquando sabassa laria. sifugie per lecane
— soffione dagalea. lungo braccie -, grosso uno ottano, essia mischiato intralla poluere limatura di pionbo aia quale
poche cose rege egitta perlo pesso delpipnbo fonduto assai lontano
— arme inastata dagalea con 3. tagli, e contue scoppietti
— rota piena discopieti
39
ARMES OFFENSIVES.
Noms d'armes.
— Acinace. — Acinace est le nom de ce couteau; et il fut ainsi appelé
chez les Scythes et les Mèdes, selon ce que dit Acron.
Daga. — Celle-ci chez les Ligures fut dit daga.
Ensis. — Gladius. — L'ensis et le gladius sont des conditions [sortes]
d'armes et sont une même chose, comme le veut Quintilien dans le dixième
délivre de ses Institutions, qui ne [?]. Le gladius, selon
Pline, dans le vi' livre de Naturale Istoria, fut trouvé par les Lacédémoniens,
et comme veut [selon] Varron, lorsqu'on supprima le g£esum [?], on le mit à
sa place. On l'a appelé aclide [aciis], parce qu'il se fait [sert] pour le carnage
(clade) et la mort des ennemis.
— Spada [Épée]. — La spada, l'ensis et le gladius sont des noms d'armes
universellement connus, et surtout chez les anciens.
— Arpe [Harpe]. — La arpe, selon ce que dit Lucain dans le neuvième
[livre], est une épée en serpe, avec laquelle Persée tua la Gorgone.
Noms d'artnes.
— Les arcie [arquebuses, arbalètes?] s'appelaient manubalistes.
— FOLIO 41 ircctoi. —
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NOMI DARME
— acinace — acinace e ilnome diquesto coltello e cosi ciamato fu apresso alli sciti e amedi sechondo dice acrone
— daga — questa apresso aliguri fudecta daga
— ensc e — ense — gladio — Ense. egladio, sono conditioni darmi, esono vna. medesima cosa sicome vuole quintiliano
nel - A libro delle sua. institutieione che nonsodesere [r] il gladio o secondo plinio nel. vi. libro denaturale istorie
fu ritrovato dalli lacedemoiiesi e come vole uarone tolto via il. gien [giesa?] suo loco messo, e. e dieta aclide perchel sifa
perla clade e morte denimici
— spada — spada, ense. e gladio, sono nomi darme vniversalmente noti e massime apresso alliantichi
— arpe — arpe secondo lucano nel nono dicie essere vna spada falcata conia quale perseo occise ilgorgone
— nomi darme
— li arcie si dimandavano, manubaleste
ARMES OFFENSIVES.
— Stragule. — Lingula.
. — Lingula, [et] selon ce que dit Nccvius dans une de ses tragédies
ceisonia, se dit, se disait d'un petit couteau en forme de langue d'oiseau.
— Machaera.
— Machcera, c'est une sorte d'arme longue et avec une partie pointue
César en fait mention dans le second de ses Commentaires.
— Stragule.
Stragule, c'est une arme à lancer, et employer manuellement [avec la main]
de celles-ci aussi César fait mention dans le second des Commentaires.
— Doloni [Dolones].
Les doloni, c'est une espèce darme de laquelle fait mention Plutarque,
dans la vie de Gracchus.
— Doloni.
— Quelques autres ont eu pour opinion que les doloni sont des fouets,
dans la verge desquels sont cachés des poignards.
Sica.
— La sica est un petit couteau, lequel était employé chez les anciens
assassins [chez les anciens, par les assassins], dits sicaires, à cause du nom de ce cou-
teau, selon Quintilien, dans le neuvième des Institutions.
— FOLIO 41 verso) —
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— stragule — lingula
lirfgula secondo dice, nevio nvna sua tragiedia ceisiona si dimanda era dimandato vno piciolo coltello informa di lin-
gua ducciello
— mâchera
mâchera evna sorte darme lunga edauna parte acuta ciesere ne fa nientione nel secondo dellisua comentarii.
— strugule
stragule e arme innaste dalanciare e adoperare manvalmente diqueste fa ancora ciesere mentione nelsecondo deco-
mentarii.
— doloni
doloni sono vna spetie darme delà quai famentione Plutarco nella vita digraccho
— doloni
— alcuni altri ano avto peropenione che doloni siano fragietli nella cui verga sia nascosti pugniali
— sicca
sicca. e vno picciolo coltello ilquale era vsato dalli atichi assassini detti siccari perlonorae desso coltello, secondo
quintiliano nel. 9 dele institutione.
40
ARMES OFFENSIVES.
— Pugio.
Le pugio. selon Pompeius Festus, est un couteau court à 2 pointes.
— Pugio.
Varron dit qu'on appela encore pugio un bâton long avec fer.
— Clunade. [ClunaculumJ
China... La clunade est un couteau sanguinaire [pour trancher dans le vif |
— Secespita.
La secespita est un couteau long, avec le manche rond; il est d'un mor-
ceau d'ivoire, orné d'or et d'argent, dont faisaient usage les pontifes et les
flamines, aux sacrifices. Quelques-uns disent que c'était la hache, et d'au-
tres la manara' à couteau.
— Mucro.
Le mucro, c'est l'ensis et le gladius, selon Plisci... Priscten, dans le
second livre de l'art grammatical.
— Aclides.
Aclides, ce que veut Servius, ce sont de certaines armes si anciennes,
qu'on les a oubliées dans la guerre. Néanmoins, on lit que c'étaient des pièces
de bois, dont quelques-unes étaient longues de -f coudée et quelques-unes
rondes; qu'au dedans étaient fixées des pointes de fer aigu [aiguisé], et
èminentes [saillantes], qu'on tirait [lançait], parmi les ennemis, avec une corde,
ou avec des courroies de cuir, et celui qui en recevait le coup trouvait vite
[avait vite affaire à] qui l'avait créé [causé].
I. Voir le folio 46 recto (i" figure).
— FOLIO 42 irect'ii —
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— piigione
— pugioiie. secondo festo ponpeio e vno. coltello brieue di 2 punte
— pugione
varone dicie pugione ancora essere ciamata vnaste lunga chon ferro
— clunade
<-//i/!<i clunade. e vno coltello sanguinario
— secespita
secespita e vno coltello lung cholmanico rotondo e dun pezo dauolio eornato doro e dargiento. li quali vsauano li pon-
tefici elli flamini ali sacrifìti A alcuni dicano, essere lascura e altri lamanara acoltello
— mvcrone
mvcrone. ense. e gladio sono secondo //;\sc/ prisciano nelsecondo libro delarte graraatica
— aclides
aclides come vole seruio sono cierte arme tanto, antice chenon sono commemorate inguera. nondimeno si legie queste
essere pezi di legnio alcuni lunghi j cubiti e alcuni rotondi e dentro ferme punte di fero acute e eminenti lequali sistraevano
infra inimici concorda over concoregie dicorame ecquelo chericievea sua botta presto ritrovava ilcreatore
ARMES OFFENSIVES.
— Telum.
On appela généralement telum chez les anciens toutes les choses qui, àia
guerre, étaient aptes à être lancées avec les mains, comme dards, bois,
flèches, hastes, lances, pieux et pierres.
— Verutum.
Le verutum, selon Nonius Marcellus, est une arme petite, et très
étroite.
— Fusti.
Les fusti sont ces premières armes qu'employa la génération humaine
[le genre humain], aujourd'hui appelées par les vilains [gens de la campagne]: pieUX;
et leurs pointes étaient un peu brûlées.
— Baculus.
Le baculus, c'est un bâton sans grappin [?], avec lequel étaient battus les
malheureux esclaves.
— Haste.
On dit que la haste fut trouvée par les Lacédémoniens; elles sont excel-
lentes et parfaites de frêne, de noisetier, mais meilleures de sorbier, parce
qu'il est [ce bois esti plus lent [souple] et flexible.
— Astili.
Les astili sont les petites lances, qui se lancent adroitement avec les
mains.
— Concti [Conti].
Les concti sont des lances très longues et fortes, sans fer, mais avec la
pointe aiguë, dont Lucam fait mention.
— Lancea [Lancei.
La lancea, de laquelle Pline dit qu'elle fut trouvée par les Etoliens: Varron
dit que la lance est un vocable espagnol.
— FOLIO 42 (verso)
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— telo
telo, publicamente fvrono apresso alicintichi chiamate tutte quelle cose che inguera erano atte aessere traete chole mani
come dardi legni Treccie aste lance pali, essassi
— veruto
ilueruto sechondo nonio marciello enarme picciola emolto strecta
— fusti
fusti, sono quelle prime arme chevsarono lumana gieneratione eche ogi davilani pali sonchiamati. elle lor punte erano
alquanto abruciate
— baculo
baculo sie vno bastone senza grpi [?]. chol quale erano battuti itristi semi
— baste
baste sidice. essere ritrovate dali laciedemonesi sono octime e plestante difrassino dicorilo mameliori disorbo perche piv
lente e fie.xibile
— astili
astili sono lelance minori lequali perrarte choUe man sitragano
— concti
concti sono, asti lunghissime erobuste sanza fero ma cola punta achuta A-Z/ii i^iial ìiican fc mcntione di
— lancea
lancea delà quale dice plinio essere ritrovata dalli, toli. varone dicie lancia essere vocavolo hispanico
4t
ARMES OFFENSIVES.
— Le pilum, haste romaine, gœsum "des Gaulois, larissa [sarissa] des
Macédoniens.
Le pilum était une haste employée par les Romains, non autrement que
le gccsum chez les Gaulois et la larissa [sarissa] chez les Macédoniens. Et ces
hastes étaient sciées dans leur longueur, en 2 parties égales; ensuite, on chan-
geait leurs têtes [on menait une de ces parties en sens inverse de l'autre ], on leS réunissait
avec de la colle de poisson, et à chaque demie coudée, on les cerclait avec des
nerfs. Les auteurs disent que ces hastes étaient si parfaites, que lorsqu'on les
suspendait avec une corde en guise de balance, elles ne se ployaient pas. Et si
quelqu'un l'ayant d'abord tirée en arrière, la poussait ensuite avec violence
en avant, il ne se trouvait pas d'armure d'assez de force pour lui faire résis-
tance. Elles furent fort en usage chez les Bretons.
— Ga^sum.
Le gœsum est une arme employée chez les peuples de Gaule, et elles ne
sont pas moins utiles [elle n'est pas moins utile; à lancer, qu'à employer d'une autre
manière.
— Ruma. — Rumex. — Telum. — Sparum gaulois.
La ruma, le pilum, le rumex et le telum sont conformes entre eux, et sem-
blables au sparum gaulois.
— Javelot (jaculum)
Le javelot, dit-on, fut trouvé par Etole, tils de Mars, et de ceci Hermès
[Trismégiste], Varron, Pompeius Festus témoignent, en disant que les javelots
sont agrestes, rustiques, de vile et basse condition, lesquels sont dits [assper-
giendo?, de : propres ;i jeter de tous côtés?].
— FOLIO 43 (recto). —
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— il pilo asta romana G'iesae deli galli larissa delli machedoni
plilo. era vna. asta invso deromani nonaltrementi che Giesa. aligali Clarissa alli maciedoni Ecquestaste erano segate perle
lung in 2 equnli parte poi scanbiate leteste e concolla pescina rapicliate e innogni mezo gomito ineruatc in circulo. e dicano
lialtori chequeste aste eran siperfette chechile sospendea conuna corda avso dibilacie cheessa lancia non sipiegav. ecquelo
chettirantola prima indirieto podio furia laspin^icua innanzi nonsitrovaua armatura di tanta torteza che li faciessi resistenza
efFurono molto invso de betagni
— giese .,.,., ,. , ,
giese sono arme vsatc. apresso ai popoli digallja esonno non meno vtili alanciare che avsarli peraltro modo
— ruma — rvmice — telo — sparo galico —
— ruma, epilo, e rumice. ettelo sono infraloro conforme essono sanili allo issparo. gallico
— iaculo ^ ..,..,.
iaculo sidice essere ritrovtao da etolo. figliolo di marte ecquesto erma varone testo ponpeo ne testimonia diciendo cosi
sono iaculi agresti erusticani di vile e bassaconditione iquali asspergiendo sono detti
ARMES OFFENSIVES.
— Clipei. —
— Sarissa. — Sarissa, à ce que veut Pompeius, est une haste macé-
donienne.
— Cabina. — Ce que les Illyriens appellent gabina est une certaine
sorte d'arme en forme en quelque sorte d'un venabulum, ou épieu.
Securis (hache). — La securis est appelée aussi [?] semicuris ou semi-
quiris.
— Tragula. — ■ La tragula est une haste très aiguisée, qu'on peut lancer
en guise de trait ou de dard, selon Varron, Pompeius, et César dans le
cinquième des Commentaires.
— • Clava. — La clava est un genre d'arme qui fut employé par Hercule;
et il fut dit clava parce que c'était un grand et robuste bâton plein de clous
aigus, arme qui, aux temps non civilisés, pouvait être réputée très noble.
— caleg-ia. — cathegia. — Quelques-uns croient que cette clava était la
categia qu'Horace appelle caia [?], et que la cathegia était une sorte de traits
gaulois qui reviennent en arrière au gré de qui les jette. Selon Virgile, elle fut
fort en usage chez les Allemands ; les cavaliers s'en servaient beaucoup contre
les piétons [^ fantassins].
FOLIO 43 (verso)
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— clipei
— sarissa — sarissa come piace, aponpeo. evna aste raaciedonica
— Gabiiiu — Gabina. e chiamata dalli illirici vna ciarla conditione danne informa quasi duno venabulo overo ispiede
— secure — lasecure e chiamata qusi semi curis ouer semi quiris
— - tragula — tragula e vna. asta, molto, achutala quale in forma di telo over dardo si pò chomano trare seconda varone.
e ponpeo. e ciesere nel 5 decomentari
— clava — claua. e vna. chonditione. darme. laquale. fu invso apesso aercole ede detta claua perche eravgrvpulente
bastone pieno dachuti chiodi ecquesta. acqueli tenpi rozi poteva essere reputata arme nobilissima
— caUgia — cathegia — alcuni credono questa, claue. essere lacategia quale oratio lachiama. caia, e cathogia
vnaconditione diteli gallici iquali ritornnano indirieto a posta dichi ligicta ecquesta secondo Virgilio fu molto invso delli tedes-
chi vsavale molto icavalieri contra ipedonl
ARMES OFFENSIVES.
— Dolabra, c'est-à-dire à 2 tranchants.
— Dolabra iDoloire)
— Ceci s'appelle à 2 lèvres, selon ce qu'affirme Live [Tite-Live] dans
le xie livre de bello punico, où il raconte qu'Annibal a envoyé 5oo Africains
détruire avec ces dolabrie, jusqu'à leurs fondements, les murs d'une terre".
— La bipenne.
On appelle la bipenne cet instrument, parce que d'un côté et de l'autre
elle a le tranchant aigu; ce vocable [et nom] est atlhrmé [employé] avec prédilection
par Quintilien, dans le premier riivre] des Institutions.
abcdefffhiklm".
— Instruments pour faire des fossés, couper des haies, extraire des
pierres, enlever la terre, et désagréger la glèbe.
I. Les livres de Tite-Live XII U XX manquant, le livre XXI'se trouve suivre le di.Kième. Le passage que cite
Léonard se trouve au paragraphe XI de ce livre XXI. (Siège de Sagonte), mais il ne contient pas l'ctx-mologie de la
dolabra : «tum Annibal occasioncm ratus, quingentos ferme Afroscum dolabris ad subruendum ab imo murum mittit. »
2. Chacune des lettres qui précèdent accompagne un des outils qu'on voit au bas du fac-similé.
— FOLIO 44 (recto) —
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— dolabra, cioè 2 tagli
— dolabra
questo sichiania 2 labri sechondo che afferma lini nel 11 libro di bjllo punico dove recita anibale avere chon queste
avere mandato 500 africani aruinare insino ain fondamenti lemura dunatera
— la bipenne
la bipenne sidimanda questo strumento perche dalluno e dalaltro canto alotaglio achuto questo vocabulo e chondiligienza
affermato da quintiliano primo delle institutione
— abcdefghiklm —
— strumenti dafare fossi taliar siepi cavar sassi leuare tera disfare lavnione de la gliara
ARMES DE GUERRE.
Croix
La croix fut trouvée chez les Allemands, et on dit que cette arme est
au premier rang des armes mortelles, attendu que si on la jette avec ou sans
corde parmi les troupes ennemies, elle n'y tombe jamais en vain. En effet, elle
parcourt [fend] l'air par le tranchant, et si elle ne cueille [n'attrape] pas l'ennemi
avec une seule pointe, elle le trouve avec 2, et si elle ne le rencontre pas du
tout, en se fichant en terre, elle n'est pas moins nuisible aux ennemis qu'en
frappant les chevaux et les fantassins. On en porte, quand on va au combat,
4 ou 6, autour de la ceinture.
— Ce système fut très usité chez les Hébreux, les Syriens et les peuples
voisins [d'eux]. Ils les jetaient avec des cordes et de longs liens parmi le
ennemis, quand ils se trouvaient vaincus et mis en fuite par eux, afin que
ceux-là, mis bas [?renversés], cessassent [?] leur course, et ils les semaient aussi
sur leur [propre] parcours [?].
Telico.
Ceux-ci furent en usage parmi les premiers hommes; ils étaient faits de
canne [roseau], c'est-à-dire qu'ayant pris un morceau de canne avec 2 nœuds, on
en partageait un par le milieu, et il faisait l'usage de la plume de la flèche; on
faisait en pointe l'autre et le remplissait de terre, afin de lui donner du poids,
et ces armes se lançaient avec une corde.
FOLIO 44 r verso). —
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cruce. fu. ritrovata, apresso, alli tedesci. e dicano, questa, arme, essere nel princip-ito delle, armi mortali, inpero, clic
essendo, questa gittata, choncorda osanza. infrale sclere, mai diade indarno equeste chelacore pcrtaglio infralaria. essela no
colglie ilnemico chonuna sola punda lo trova con 2 essela nontrova lonimico. si ficha intera dove nonne dimeno nocimento
.mimici, che essendo di cholpo perii cavagli effantapie. diqueste si porta quando si va alla pugnia 4. over 6 dintorno alacintura
— questo modo fu. molto, vsato. apreso, ali ebrei, e siriani popoli uicini ecquesti gittavano. concorde, e cholughi vinculi
*infra inimici quando dacquelli. erano, superati e messi infuga, acio chequcli mesegivssino [? messi giù cessassino] iloro corso.
e ancora li seminavano donde sipartiano
— telico
questi furono invso infra iprimi honimi edei-ano fatte dicana cioè tolto uno pezo dicana con 2 nodi luno partivano
perlomezo efFacievaluso delà pena della freza laltra puntavano e enpievano ditera acio ponderassi ecqueste ac [?] sitraevan
concorda
43
ARMES DE GUERRE.
— Flagellum (Fouet). — Celui-ci aussi fut au nombre des armes primitives
et rustiques.
— Telum (trait) scytiiique. — Le telum est une arme simple, qui fut fort
en usage chez les Arabes. Il fut trouvé chez les Scythes; c'est un bois vert avec
la pointe brûlée, et on peut le lancer soit avec une corde, soit sans. En le
tenant, il fait aussi office de verutum.
— Tribulus (Tribone) . — Le tribulus est une arme avec laquelle.
— Runfile. — Runcile. — Raffili. — Ganci. — Les ganci, les ruffili, et les
ronciles sont des armes maritimes, en usage chez les pirates; au moyen de
crochets, ils prenaient les lèvres >ebords] des navires, et si quelque défenseur
du navire s'approchait d'eux, ils le repoussaient devant eux en le blessant,
puis, retournant aux rebords saisis d'abord, ils maintenaient fortement les
navires, en sorte qu'ils ne pussent leur échapper.
— Espontons. — Lesponton à glands r-idagaiiir;)-] est pour effondrer les
cuirasses.
1. Voir ci-dessus, folio g recto.
2. Galla, noi.x de galle; Gallia, (jaule
— FOLIO 45 (recto_\
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— fragiello
anchora questo fu nelnvmero delle prime, e rustiche armature
— telo scitico
telo evna senplice arme, laquale fu molto innvso delli arabi questo furitrovato dalli sciti, ede vno legnio verde chola
punta abrusata e possi cosi trare concorda come sanza. ettenendolo ancora fa ofitio duno veruto
— tribone
tribone. e vna. arme choUa quale, in
— runji/o runcilo ruffili. — ganci
ganci ruffili eroncili sono armadure marittime, vsate appresso aipirati. e vsan conranpini pigliare ilabri denavili esse alcuno
difenditore di esso navili sachostassili aloro spingano quello innanzi ferendo quello poritornano aprimi labri tenendo forte
inavili chenon sipossano partire
— spuntoni
spunto, dagalle e daffondare coraze
ARMES POUR LA GUERRE.
— Sirile. — Lasirileest une haste très longue; elle fut trouvée chez les
Numides. Ils avaient coutume de s'en servir souvent pour terrasser les
ennemis et se tenaient à cheval sans selle, ni étriers, seulement armés d'un
pourpoint [?] rempli de coton, sur lequel s'attachaient les crochets des longues
siriles; [les ennemis] étant pris au dépourvu étaient facilement terrassés.
— Cariffe. , — La cariffe, c'est une large haste qui attaque de très loin. Et
s'il arrivait que la balle enflammée fût prise, le soldat la recouvrait, en frap-
pant avec le fer aiguisé qui se trouve au sommet de la haste, et l'ayant de
nouveau, flaçrellait les malheureux soldats.
— Miricide — La miricide est une haste de 3 brasses, et quand elle est
étendue, de 5 brasses et -f ; elle s'emploie parmi les soldats, de la manière dont
les vilains [paysans] battent le froment.
— Malcoli. — Malcoli. • — Les malcoli, selon' Ammien Marcellin, sont une
espèce de dards et flèches. Leur fût est de canne [roseau], et là où finit la canne,
est jointe une quenouille comme celle à filer; sur la quenouille est le fer
à enfoncer. Dans la cavité de ladite quenouille, on doit mettre de l'étoupe el
de la poix. . . trempée dans la poix, y mettre le feu et la jeter lentement, afin
que la violence de l'air ne vienne pas à l'éteindre. Quelques-uns disent que
dans cette cavité il se fait [il doit se faire] une nourriture ;une combustion] ijides-
Iructiblc. . . inextinguible, qui se fait avec de la colophane, du soufre et du sal-
pêtre, choses qui doivent être liquéfiées avec de l'huile de laurier, quelques-
uns disent de l'huile de pétrole, de la graisse de canard, de la moelle de
carma ? , carne? viande], de la ferule, du soufre, de la colophane, du camphre, de la
[?(rasa]i et de l'étoupe. Cette composition fut dite chez les anciens, incen-
diaire, c'est-à-dire chose apte à brûler. L'étoupe aussi, [avec] la graisse et le
pétrole...
— FOLIO 45 I verso). —
— sirile — sirile. e vna asste lungissima. fu ritrouata. apresso, ainvmidi. vsavano chonquesste. isspesso tirare intera
inemici estavano sopra i cavalli sanza sella, e staffe, essolamente armati duna, givba. ripiena di banbagia sopralaquale sappi-
chavano iranpini delelunge sirile essendo trovati sproveduti con facilita, erano atterati
— cariffe — cariffe sie vna asste larga, che offende, molto, lontano, e. esse, adulane, chella balotta inciedata fussi presa.
Il soldato, la riscote, cholferire delfero acuto che sta. sopra la somita delaste. eriavendo dinovo fragielaua hmiseri soldati
— miricide — miricide evna. aste, di 3 braccia e quando, e distesa di braccia 5 e -^ adoprasi infralii soldata. nel modo,
fano ivilani abattere ilfrumento
— malcoli — malcoli — malcoli. sechondo. amiano marciellino. sono. vna. spetie di dardi effreccie chelolorc fusto e di
cana. e doue finiscie. lacana li sicongivgnie vna rocha chôme, quelle da filare essopra la rocha sie il fero dafììcarsi enela con-
cavita didetta rocha side mettere stopa cp inbeuerata nella pegola edarle ilfoco. egittarla lentamente, acio lafuria delaria nonla
morzassi alcuni alcuni dicano . in detta, concauita farsi unnvtriraento. indi inextinguibile ilqual sita. con. colofenia sulfore
esalnitro equeste cose liquefatte conolio di lavro alcuni dicano olio petrolio egrasso danitra. e midola dicarma [?] e di ferula
e con sulfoi-a colofonia e canfora, con rasa, e stopa. equesta conpositione fu. apresso aliantiqui. dimandata inciendara cioè
cosatta brasare ancora stopa. grasso, e petrolio
44
ARMES DE GUERRE.
— Manara.
La manara fut en grand usage chez les Romains'
— Arcs d'Hibernie et d'Angleterre. Mais ceux d'Hibernie emploient, au
lieu d'une des cornes de l'arc, un fer aiguisé, d'une coudée. Les Anglais et ceux
d'Hibernie sont presque d'égale longueur, c'est-à-dire de 4 brasses chaque.
Arc syrien", fait de cornes de buffle.
Arc germain, fait de 2 pièces d'acier ; on le. . .
— Moschetta d'arbalète.
Voici leur office : Quand la flèche sort de la corde, et donne [passe] dans
une petite rondelle, l'anneau qui est dans la première tète [tout à rextrémité] de
la flèche fait que la flèche, après sa percussion, ressaute en arrière; le fer
passe outre et fait son office.
— La moschetta d'arc à laquelle [avec lequel] la flèche reste attachée à la
corde est une alêne qui d'un quart de brasse, toute de fer mince; les plumes à
la queue sortent sortent de la flèche, et elle vole à son office. Et il est quelques-
uns qui en font un trou d'aiguille plein de médicaments [de poison].
1. Voir ci-dessus, folio 42 recto, au mot : secespita.
2. Sur la si^nilication des mots soriano, Soria, voi] : Les Écrits de L. d. V., par Ch. Kavaisson-Mollien, p. 29.
FOLIO 46 recto -
^) Vw #- f^etr'fttAm%tfit^i^ A>rA«r*M- ^
— manara
— 1.1 manara fu dai romani, molto, invso
— archi, inber ibernici, eighilessi macquegli dibernia vsano nischanbio dune delli corni delarcho vno fero achuto domo
cubito elinghilessi ecqueli dibernia sono quasi di pari lungeza cive braccia 4 perciasscuno
— archo soriano fatto di corni di bufolo
— archo gie'^manico fatto di 2 pezi dazaro e comettesi
— moschetta, da balesstra. efFa. questo, ofitio. cioè quando la freccia, esscie, della, chorda. eddia. num. na rotella lanello
che nella prima testa, della freccia fa che la freccia dopo la sua. perchussione rissalta. indirieto elferro trapassa, effa lo suo
offitio
— moschette. darchi ai quali la saetta rimane appichata alla chorda e vnalesina chcnp uno quarto di braccio tutta difero
sottile eie pene nela coda esscie esscie della freccia evola alsii j ofitio eccie alchuni chello fano vna cruna piena di medicani
CAVALIERS ARMÉS D'ESCOPETTES. —ORDRE DE BATAILLE.
— Scorpion. — Vipère. — ^12' — Cette arbalète a 2 fils de fer, [en sorte]
que Tun prenne dans le dessus ou extrémité supérieure un cercle de fer par
une partie, et l'autre par l'autre, comme il apparaît en i et 2.
— Celui-ci est un escopettier à cheval, lequel est une invention extrême-
ment utile. Ces escopettiers veulent [doivent] avoir avec eux une pochette pleine
de queues [de tubes] de carton simple [cartouches], remplies de poudre, afin qu'en
les mettant souvent [dans Parme], on vainque le nombre excessif des ennemis ;
et lesdits escopettiers doivent se tenir en escadrons, comme les arbalé-
triers, afin que quand une partie [d'eux] tire, l'autre charge; mais fais d'abord
[en sorte] d'avoir habitué les chevaux à de tels bruits. Ou bien, bouche-leur les
oreilles.
— mrtn — cabd —
Ordre [de bataille] d'arbalétriers en champ découvert A CHEVAL.
M n sont les arbalétriers qui. . . [ ?] tournent à gauche, se retirent en arrière
en chargeant. R t sont ceux qui vont en avant, avec les arbalètes chargées,
et ces 4 files sont pour une seule route. A b sont 4 files d'arbalétriers, qui
reviennent avec leurs arbalètes déchargées, pour les recharger de nouveau;
c d sont ceux qui, avec leurs arbalètes chargées, trouvent les ennemis, et cet
ordre de huit lignes s'emploie en champ découvert. Qu'on fasse en sorte que
ceux qui ont déchargé reviennent par le milieu, afin que, si quelquefois ils
venaient à être tournés par les ennemis, les arbalétriers chargés, se tenant au
dehors [sur les flancs], donnent une plus grande épouvante aux dits ennemis.
Genre d'arbalète.
L'arbalète ne doit pas passer les 2 brasses [?], et ne doit pas, en montant
à la noix, passer 4- de sa longueur; qu'elle soit large, mince et d'acier soudé
au milieu de 2 plaques de fer doux.
Ordre d'escopettiers a cheval. Mais fais qu'ils aient grande provision
[?] de canons de carton mince et simple, pleins de poudre, avec la balle dedans,
afin qu'ils n'aient qu'à mettre et donner le feu; étant ainsi prêts, ils n'ont pas
besoin de revenir, comme les arbalétriers dressés à charger.
I. Ces chiffres accompagnent la quatrième figure du côté droit de la page.
— FOLIO 46 /versoi.
(/^trf^t
— scorpione — vipera —
— 12 — queste balestro a 2 fila di t'ero che luno piglia rielsii o superiore stremo vno cierchio di fero da vna parte
elaltro dalaltra come apare in. i. e. 2.
— Questo, e vno. scopiettieri achavallo ilqualle e vtilissima inventione.ecquesti.decti scopettieri volli ano avere choUoro
vna tascetta. piena di chode di carta scienpia piene di poluere accio, che chol metterle spesso, siuica lo superchio nvrnero de
nimici. e detti scopietteri voUiano stare assquadroni chôme ibalestrieri accio checquando vna parte trae laltra charichi. maffa
prima dauere vsi icavalli assimili romori Ouero stopaloro liorechi.
— mrtn — cabd —
ORDINE DI B.\LESTRIERI DACANPO APERTO ACHAVALLO
— m. n sono ibalestrieri che. co... [.'] voltano asinistra sitirano indirieto. charichando. r. t. son queli chevano innanzi
chobalestri charicho ecquesti 4 fili sono per una strada a. b. sono, sono 4. filari di balestrieri chetornano cho ibalestri scharichi
perricharicharli di nouo. e. d. son quelli che cho ibalestri charichi trovano inimici ecquesto ordine dotto Unie susa inchanpo
aperto effasiche quellichano scaricho vegnino [vengano] pelmezo acio che essendo qualche volta torniati danimici che stando
di fori ibalestrieri charichi dieno magiore spavento adetti nimici ccqueslo medesimo.
-NATURA DI BALESTRO
llbalestro non uole passare le 2 braccia [?] e nonuole nel montare allanoce passare — delta, sua largeza essia larga,
essottile essia daciaro saldato in mezo a 2 piastre difero dolce
ORDIXE DI SCOPETTIERI .\CA VALLO
Maffa che abino gran avmento [?] di canoni di carta sottile escienpia pieni di poluere cola balotta dentro aciochessi
nonabino seno a mettere e dare foco essedo sipresti nnanno [non hanno] bisognio ditornare come ibalestrieri indirizia
[indirizzati ?] acharichare
45
FLÈCHE A RESSORT. — CHATEAU FORT.
— Flèche tirée à ressort vigoureux.
— Ici il y a 5 escaliers, avec 5 entrées; l'un ne voit pas l'autre, et qui
serait dans l'un, ne peut entrer dans l'autre. Et c'est un bon système pour
les mercenaires [? (provisionati)]', [afin] qu'ils ne se puissent mêler; Et qu'ils soient
séparés pour la défense de la tour ; celle-ci peut être ronde ou carrée.
I. Voir, folio 48 recto, la partie supérieure de !a dernière figure.
— FOLIO 47 i recto}. —
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iiiiiiit.ti
— frecia. tracta, ammolla ghagliarda —
— qui e 5. scale con 5 entrate e luna non uede laltra echiffussi nelluna non pò entrare nellaltra
— edebona per prouisianati chenonsi possine misticare inseme.
— etti ui [?] separati sieno alla difesa della tor'e e pò esse ronda o quadra
VRILLE. — ESCALIERS. — FORAGE D'UNE POUTRE.
— Fer de la tarière'; et qu'elle se fasse avec des crans, atin qu'elle se vide
d'elle-même.
— IO escaliers à limaçon autour d'une tour.
— Vrilles.
— Pour forer une poutre, il faut la tenir par le droit [Jehoutj, et la forer
de bas en haut, afin que le trou se vide de lui-même. Et qu'on fasse ce
pavillon, afin que la sciure ne tombe pas sur la tête de qui tourne la vis ; et
que ceux qui tournent montent en même temps que ladite vis. Fais le trou
d'abord avec une vrille fine, puis avec une plus grosse.
■I. Ci-dessous" : trivelle (viilles); voir folio 50 rcclo, avant-dernière figure.
FOLIO 47 Iversol.
\9^tXrU
. 7*07^^ ^i r^ 9c^ S^SrSilé^ noi Mu^ . „
— fero della tanivella effassi choUe crennne accio, siuoti per se
— IO. scale allumaca dintorno avnatorre
— triuelle —
— per forare vna traue bisognia tenerla perlo ricto efforare disocto. insu, accio chel buso perse medesimo, siuoti efflissi
quel di padilione acio chela segatura noncagi acapo aahi volta. lauite. e montano i volgitori inseme cola decta vite effa il
buso primo chon trivella sottile, e poi pivgrossa
4Ó
DEFENSE D'UNE TOUR FORTIFIEE, EN MER.
Route maîtresse — Route le Ions: des fossés — Porte.
— Manière de fermer la porte.
— Châtelain — Mercenaires [?(Provisionatip —
Parce que quelqu'un qui voudrait prendre une tour placée en mer, fera
qu'un de ses fidèles s'abouchera avec le châtelain, et que quand il
[?], les gardes tireront aux créneaux l'échelle de corde à lui donnée par les
ennemis,^'^ et les murs se rempliront de soldats; pour empêcher cela, divise
la tour en huit escaliers à limaçon, et en huit parties les défenses et l'habi-
tation, au pied, des soldats [Fhabitation des soldats, en bas]. Et si le mercenaire [? ]
voulait être seul, que les autres ne puissent pas, sur les murs, se tenir
avec lui; et la défense sera si petite, qu'on ne pourra y tenir que 4.
Le châtelain, qui habite par-dessus tous, les peut chasser avec les mâchi-
coulis, et fermer avec les sarrasines, et puis mettre de la fumée [de la
poudre?] au commencement des escaliers à limaçon, et par aucun moyen il ne
va [il ne faut] qu'aucuu soldat étranger habite [demeure] avec le châtelain,
mais seule sa famille.
(i) Voir folios 50 recto et 59 verso.
FOLIO 48 (recto).
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•.f^fdi^ r»'|*«'rr>iV ''['''*''■» *-\tf^i~ii
'Jl^fim 1^
— strada maestra — strada lungo i foss — porta
— modo, di serate, la porta —
— castellano — prouisionati —
perche vno che uolessi tore vna tore posta, imare farà, che vnsuo fedele sachonciera. colcostelano ecquando litriera
[tirera ?] leguardia. tirera, airaerli. la scala di corde eatali da inimici e enpierassi le mvra di soldati Eperuietare questo, diuidi
latore, inotto scale alumaca e inotto parti le difese e labitatione da pie de soldati ecquando. in [un] prouisionato volessi
essere tristo lialtri non possano sule mvri tener si conesi eia difesa sarà si picola ce nonui potrà stare se non 4 el castelano
che abita di sopra tucti lipo cho pionbatoi caciaree cole seracinesce serare epo mettere fumo ne principio delle scale alumache.
e per nessuno modo non uache nessuno soldato forestiere, abiti col castellano ma sola la sua famiglia
DÉFENSE D'UN CHATEAU FORT.
— Pour fermer une vallée '.
— Que les arcs figurés soient échangés dans la grosseur du mur, c'est-à-
dire qu'ils ne se fondent pas tous avec leurs racines [qu'ils n'aient pas tous leur base]
en un même pilier, mais en plusieurs, afin que, les bombardes rompant un de
ces piliers, les arcs ne se ruinent [ne s'écroulent] pas.
— Pleins. — Pleins.
— Que les murs soient sans créneaux et pleins, et que le couloir pour
aller de l'une à l'autre tour fortifiée [?] soit dans le mur qui entre sous terre.
— Chambre du châtelain. — Ici, le châtelain chasse les provisionati de
tout lieu [de partout].
— a' — Que a soit une sarrasine, qui est seulement au pouvoir du châ-
telain.
— Escalier carré — Manière de laisser un mur découvert, sans que l'eau
le puisse endommager.
— 45 — Si la troupe ennemie était grande, prends 3 courtauds avec
100 brasses de corde, et toutes les 33 brasses j tu mets un courtaud.
— Les cordes doivent être longues de 5o brasses, grosses autant que la
jambe d'un homme, et autant que le bras.
— Ceux-ci sont des courtauds, et ont des cordes mouillées neuves, fixées
d'abord avec de fortes chaînes à leurs [à des?] boulets; et on doit baisser le
rideau si les ennemis survenaient avec fureur [furie], et donner [mettre] en même
temps le feu à 2 par 2. Ceci démonte et [?] beaucoup d'hommes aux
[parmi les] premiers tombés, [est propre à] donner bonne confusion à [?] qui
surviennent, et serait une bonne cause [un bon moyen] de faire grande mort
[grand carnage] d'hommCS et chevauX. — 4 — *
1. -Ces mot.s e.xpliquent la première figure, en haut de la page, à droite; ceu.x qui suivent se trouvent sous la
figure de gauche, en haut. On lira ce qui vient après, de droite à gauche.
2. Cette lettre dans l'intérieur de la figure, en bas.
3. Ce chiffre indique que les lignes qui suivent ont été écrites après le dernier passage de la page, pour le
compléter.
4. Ce chiffre renvoie au chiffre 4 qu'on trouve plus haut, à droite.
— FOLIO 48 (verso). —
\
.«l^**»^
Z Co'mt'ratTa;chi''rsschanbiati infralla.osseza del mvro cioè che nonsifondino tutti chole radici loro a vao mede
Simo pilastro anzifindiuersi acio che le bonbarde ronpendo uno dessi pilastri liarch, nonrovmassmo
Z lemvm sieno ^nza merli, essode ella chava dandare dalluna allaltra rocha sia. nel mvro. chentra sotto, terra.
- stanza del castellano — qui il castellano cacia iprouisionati doni loco
- a — a sia vna serasenesca che solamente in podestà del castellano • . -e ^
- scala quadra - modo di lasciare vmvro discoperto, s.anza chelacqua lo possi dannihcaie ^
- 4 -sella sciera fussigrande tolli 3 cortaldi con 100 braccia di corda e ogni 33 braccia e - ettu metti uno cortaldo
- le corde deono essere lunghe braccia 50 e grosse quanto la Sf ^a duno homo e qua^
- questi, sono, cortaldi eano corde bagniate nove ferme prima chon f° '%^f'^"^ .^''°~ '''^'° pi moliti omini ai primi
inimici sopravenissino. con furore edare a uno tenpo foco a 2. =»J- \S^^ ^ ^^^f^'/^ont} [m^^^^^ dTomini echa-
chaduti dare bono chonfisione achordori [?] sopravenenti essare bon chagione di fare gran montr Lmo j
vali — 4 —
47
COURTAUDS POUR NAVIRES.
— Ces courtauds doivent être placés sur de forts navires; et ces 2 cour-
tauds auront, avec une forte chaîne ou une corde neuve mouillée, une faux
longue de 12 brasses, large au milieu d'un pied, épaisse au dos de sa lame d'un
doigt; on doit donner [mettre] le feu en un temps.
— FOLIO 49 (recto). —
lunga bracca 13 larga nel mezo uno p.e grssa [grossa] nella costa uno dito e debesidare foche invno tenpo
TRAINEAU. — FORTIFICATIONS.
— Traîneau pour la fange [boue]. Et on fait unie cette partie qui touche
terre, afin qu'elle ne s'arrête pas dans la fange.
— Pour vider des fossés.
— Pleins — Pleins.
— Les remparts placés devant les portes du ravelin seront pleins, sauf
le limaçon [rescaiier à limaçon] placé au milieu , pour aller aux créneaux de
dessus [d'en haut], limaçon dans lequel on entre par des couloirs souter-
rains.
FOLIO 49 (verso).
i^tttff^t^'^
v^-'^'-j^^:^f0Ìt:
<^^ohir<.^fi.
j
— ir.iino dafango effassi vnita quela pane chetocha tera accio, chela, nonsi fichi, nelfangho
— da votare, fossi
— sodo — sodo —
— liripari posti diuanti alle porti del riuellino sarano sodi saluo la lumaca posta inmezo perrandare uimerli di sopra
nella quale lumaca, sentra, percaue socterane
48
ATTAQUE D'UNE FORTERESSE,
— Traîneau ' pour lieux montueux et pierreux. Et qu'on fasse désunie
bombée] la partie qui touche terre, afin qu'elle soit moins difficile à tirer,
parce que le poids qui touche le moins se meut avec le moins de difficulté.
Tarière ''
— Que celui qui est d'accord avec celui qui escalade, porte, quand il
s'abouche avec le châtelain, un peloton de fort fil ; quand il conviendra [?],
la garde tirera en haut avec ledit fil, lequel lui aura été donné par celui qui
escalade; puis, avec la ficelle il tirera la corde, qui sera ensuite apte à tirer
l'échelle de cordes ci-dessus figurée"'.
1. Voir la page précédente.
2. Voir ci-dessus, folio 47, verso
^ Voir ci-dessus, folio 48 recto.
FOLIO 5o (recto).
Sé Si^\\
"*^>-** s
JÉl
l4^^Mi|ft^_
— traino dalochi montuosi e petrossi effassi disunita quella parte clieltoclia tera. accio chella. sia mendificile attirare
perche quel peso che mentocha simove chon minore difichuita
— taniuella —
— quello chedachordo chollo scalatore porti quando saconcia colcastellano. con seco uno j;omitolo di forterefe.
ecquando lintocha laguardia tiri inalto condettorete uno filo di spago ilquale lifia dato dallo scalatore e poi colo spago tiri
lacorda laquale dipoi siacta [sia atta] attirare la scala dicorde disopra figurata
INGÉNIEURS — BALLE INFLAMMABLE. — FLECHE A FEU. ^
VIOLE ORGANISTE. — HORLOGE.
— Noms d'ingénieurs :
Callias Rhodien, Epimaque Athénien, Diogine , philosophe rhodien
[Diognetus?], Calcedonius de Thrace, Febar de Tyr', CalUmaque architecte,
maître de feux [Caiiinicus^].
— Balle de feu travaillé [travaillée]. Prends de l'étoupe engluée avec de la
poix, de la térébenthine, et de Thuile de semence de lin ; puis, entortille
autour, de manière que tu fasses une balle; par-dessus, pose du chanvre
teint dans de la térébenthine seconde distillée, et lorsque tu as fait la
balle, fais-y 4 ou 6 trous gros comme tu as le bras, remplis-les de chanvre
rare [peu serré], teint dans la térébenthine seconde distillée , et de poudre
de bombarde, puis mets la [balle] dans la bombarde'.
— Ceci est un dard à être tiré par une grande arbalète à panse ; et
les 2 cornes ont leur feu dans du linge; quand la pointe s'enfonce, les cornes
se serrent, et mettent le feu à la poudre et à l'étoupe empoissée. Elle [cette
arme] est bonne pour les navires, bastions de bois, et autres semblables in-
struments. Mais personne ne fera bonne opération [besogne] en brûlant [ne réus-
sira à bien faire brûler], si le feu ne s'allume après le coup, parce que, si tu veux
allumer le feu avant, la violence du vent l'éteint en chemin.
— fa b'' — Ceci est le mode de mouvement de l'archet de la viole
organiste ^ Si tu fais que les crans de la roue à 2 temps soient plus
petits l'un que l'autre d'une quantité de dents, et qu'ils ne se rencontrent
pas ensemble, comme on le voit en a b, l'archet aura un mouvement égal,
sinon, il ira par secousses. Si tu fais à ma manière, la rochetta [le pignon?]
f ira [d'une manière] tOUJOUrS égale.
— 4 — Ressorts pour l'horloge, tels que quand l'un a fini sa course,
l'autre commence. Et pendant le tour que fait le premier , le second
reste immobile. Le premier se fixe à vis sur le second, et quand il est tout
fixé, le second ressort prend le même mouvement, et ainsi font tous.
1. Voir folio 51 recto
2. Voir ci-dessus : folio 30, verso
3. Sous le texte qui précède, une figure, qui doit t-tre celle de la balle inflammable.
4. f se lit sous la pièce verticale du haut de l'appareil, a b au-dessous de f.
5. Voir Amoretti, Memorie sloriche, pages 32-33
— FOLIO 5o (verso).
f Oi«3 jP *f> OKW » i •»*)•■• V I»
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— nomi dingiegnieri
maestr^di fochf ''"'° ^^™''''° acteniese diogine filosaio rodano calcedonio di tracia febar di tiria challimacho architecte
in m^.H^'/""'' '^' '"oco lauorato tolli. stoppa inuisciata con pegola, etrementina e olio diseme dilino o va avoltando intorno
m modo facci una palla e disopra poni canapa intinta in trementina seconda stilata e fato cheai la pala fi ui 4 06 bus
LtdneTVonbarda""" " '' "'"P" '' ''""P" "■"" '"""'' intrementina seconda stillata e poluere' dabonbàrdt ^ques"
- questo, e uno dardo daessere tracio da una gran balestra, apancha [pancia?] e i. 2 corni ano. iloro focho in nanolino
ecquando lapunta. sificha ichorni sistnngano e danno focho apoluere estopa inpegolata. ecquesta. e. bonTpernavili eZs° òn°
di legniame e altri simili strumenti enessuno farà bona, operatione inbrusarc sei focho non saciende dopo ilcolnrperche seuò^^^^^
.-iciendere ilfocho innanzi lafuna deluento lospegnie travia ^ "i-oipo percne seuorai
min^.-T '^'^ ^ ~.-'5'"'f'5' *" !''"°'^,o delmoto dello archetto della viola organista essefarai lecrene della rota de 2 tenpi chessiano
minori luna quantità dedenti chelaltra e che non sischontrino insieme chôme apare in a. b. sarà allarchetto vn^^requale
movimento senone andrà asschosse esse farai amio modo larochetta. f. senpre andera equale '"'^'■^'^"^"o ^no equale.
»ii, ~ ^ -lì""' Perlonolo checquando luna affinilo suo corso laltra chomincia E nel uoltare chefa laprima laseconda sta ferma
ella prima sifica avite sula seconda ecquando ettutta ficta. la. seconda molla piglia ilmedesimo moto e?os?fanno tucte
49
MACHINES DE GUERRE POUR MURAILLES. — FEU VERT. - CHARIOT.
— Manière d'esquiver le bélier, avec une balle de paille trempée dans du
vinaigre.
Manière de prendre le coup du bélier.
Heliopolim [Héiépole], machine murale.
Tour de | ? burchionilj
— Febar de Tyr, pour broyer les murs des Gaditaniens, fit usage de cet
instrument.
— Flemisclot machine murale.
— Cetra, machine murale.
— Pour faire un feu vert, prends du vert-de-gris, mêle-le avec de l'huile
de térébenthine, et fais-le passer au filtre.
— - Sorte de chariot sur rouleaux, lesquels courent sur [pour courir sur]
planche ou plancher, ou fort terrain ; c'est à employer pour de grands poids
de petit chemin'.
I. Ce dernier paragraphe se lit sous la dernière figure du milieu de la paye, en la retournant sens dessus dessous
FOLIO 5i trectoi
-4=
|r^;^|^yX,:'
^»«Çrr«»*/^v»'r«
{jr!!^
— modo discifare lariete con baie dipaglia bagniata in acete
— modo dipigliare ilcolpo delariete
— heliopolim. macina m\Tale
-- torre di burchioni
— cetra machina mvrale
— febar di tiria per quassare li mvri decaditenei vso questo strumento
— ilemi sclot macma mvrale
~ ^^'^f^J°u° ''^'"''^ '°". Y^'-derame estenpra conolio ditrementina effalo passare perfeltro
chamino ° '°^''''- '^''1"^'' '=°""° '" P^"" ''>^^^ °^°1«™ °^°'^^ tereno ecquesto edavsare agranpesi di picliol
DIGUES. — TRAVAUX DIVERS.
Éperon contre l'impétuosité d'un fleuve.
— De cette nature voudrait [devrait] être ? l'écorce. le revêtement) ?i des
épis [opposés au cours de l'eau].
— Pour forer [percer] une pierre; mais fais que de l'eau tombe toujours.
Manière de faire un ouvrage avec promptitude.
— FOLIO 5i (verso).
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■ sprone contro allinpito dun fiume
- di questa natura vorebe. essere la shorza [scorza ?j delle pescaie
- afforare vna pietra maffa. chessenpre cagia. acqua
■ Modo difare una opera chomprestezza
5o
ARCHITECTURE. — TRAVAUX DIVERS.
— Théâtre pour prêcher.
— Sacristie. —
— Édifice conforme au plan figuré ci-dessous.
FOLIO 52 irectoi.
— teatro dapredicare —
— ■ sagrestia —
— edifitio alproposito delfondamento figurato, disocto
COMPAS. — POMPE. - FORTERESSE,
— Compas [Sorte de]. —
— Deux pompes qui entrent en une seule. —
— Système de forteresse. —
FOLIO 52 «versoi. —
jQ fes. ■:: ^
p \
J$^3&-
•« *
,.f^»^V' .
seste —
2 tronbe chentrano invna sola —
■ Modo duna, forteza —
5l
CHEMINEES. — LATRINES.
— Cheminée — Cheminée
— Le siège [des latrines] seveut[se doit] toumer comme le tour des religieuses,
revenir avec un contre poids à sa première place; et que le ciel au-dessus soit
plein de trous, afin qu'il puisse respirer.
— Siège qui respire par le toit.
FOLIO 53 (recto). —
■ft. c/o.
yi^fTì
Att
>*»>*♦.
- r^t ♦« j »Yi *y *" » « I fcV /^
XTi^
>/
rr--
m
— camino — camino
- ildestro siuole voltare come tornio dimonache e chonchontrapeso tornare al suo primo loco elcielo disopra sia pieno
di busi acio possi spirare
— destro chespira perlotecto —
POUR ELEVER DE L'EAU
Pour élever de l'eau.
— a' — On peut faire la même chose avec des cordes, comme avec une
roue à dents.
— m n a s'. — Tuyau. — Qu'il y ait une animelle dans la bouche a, au
dehors.
— Que Teau qui est entre m [et] n soit de 25 livres, et que l'eau qui fera
contrepoids soit de i.ooo livres.
1. Dans la partie supérieure du tuyau vertical (figure à j,'.iuche en haut de la page).
2. Les 2 premières lettres .se lisent de haut en lias, ii dnite, a entre les horizontales.
— FOLIO 53 (versoi. —
I
<fr
^/a^ f^^A^
\
I
daleuare acqua —
quel medesimo e possi fare concorde come conrota dentata
m n a s — doccia — sia vnanimella nela boca. a difori
lacqua, che e. tra. m. n. sia libbre 25. ellacqua cheffara contrapeso, sialibbre ic
POUR ÉLEVER DE L'EAU. — BOMBARDE.
— Pour faire monter de l'eau.
— Ce même
— Cette bombarde doit être un peu plus large à la bouche, afin que les
pierres sorties aillent s'éparpiUant; puis on doit prendre un cocon [?] de
acine de chêne, avoir une demi-balle de bombarde, et cela fera bon office
dans les cas désespérés.
FOLIO 54 irectoi. —
'r^
ïii
— dalzare. acqua —
— quel medesimo —
— questa bonbarda. debe essere alquanto piv larga nella bocha. accio chelle. pietre vscite siuadino spargiendo. e debesi
tore uno eocene diradice diquerce avere vna meza. balotta. di bonbarda. effara in casi disperati bono afitio
ARCHITECTURE. — MACHINES HYDRAULIQUES.
— Armature pour un tambour [? pavillon ?] de fête.
Étoupe.
— De rouvre, ou de lambruche, qui résiste à Teau.
— La corde veut être pour l'instrument ci-dessus, de fil de fer, ou de
cuivre recuit; autrement, elle dure peu; et lesdits fils veulent être gros comme
[une] corde d'arc.
Les balles seront, ou d'épongé, ou d'étoupe, liées à l'extérieur, avec des
fils de fer recuit. Et un homme sera la première cause [de mouvement] avec son
poids, dans la plus grande roue.
— c d b a — Pour donner de Teau aux mains. En posant le pied en a,
b s'élève, et tord la canne [la tige de roseau] c, et l'eau a à [va] se jeter en d.
FOLIO 54 {verso). —
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1^ ^^ ' ' •^•»HpA•,•»Mll»A1^•J•'^^-
sm^HT». ~"LV»i3ïT»v* a-' ■».■»
— armadura da uno tiburio da festa —
— stoppa —
— di rouero. o duuizo [uvizzolo] cheregie. allacqua —
— lacorda volessere perlostrumento. di sopra, difila difero. odiranie ricotto altrementi poco dura evolano decti fili
essere grossi come corda darcho eleballa saranno o di spunga o di stopa legate difori cole fila diforro ricotto e vnomo fia
laprima causa col suo peso nella rota magiore
— e d b a — perdare acqua allemani cholpore ilpie in. a. h. salza ctlorcic lachana e. essagittare acqua, a. [?] d.
53
ARCHITECTURE. — DEFENSE CONTRE UN ASSAUT.
— Théâtres — Théâtres pour entendre la messe — Chœur —
Sainte-Marie in pratica de Pavie.
— De quelle manière, quand on donne la bataille [engage le combat], avec
escalade des murs, on doit tirer à soi les échelles poutres en haut, sur les
créneaux, et puis leur donner Timpulsion iies pousser tortemem], en les faisant
tomber sur les échelles des a ssaillants
Et le moyen de tirer à soi lesdites poutres avec promptitude doit
s'employer dans la forme [de la façon i ci-dessus figurée.
FOLIO 55 (rectol. —
r 1^'
M^>
— teatri — teatri peruldire messa — coro —
— santa maria inpraticha dapavia —
— Modo, chôme, quando, sida, la battaglia, chonischalamento. alle. mura, sidebbe. tirare, le sc/ialc travi inalto, sopra,
imerli. e poi. dare, loro lapinta. faciendo quele chadere sopra, le schale. esschalatori. e il modo, deltirare decte traui chon
presteza. dessero vsato nella, forma qui figurata
MESURAGE GÉOMÉTRIQUE D'UNE TOUR. — MACHINE DE GUERRE
m f a c p n
— Manière de mesurer les hauteurs, les largeurs et les distances sans se
remuer de pieds [sans changer de place]. Pose [Trace] un carré parfait par terre,
comme il apparaît ci-dessus; puis, place l'œil [ton regard] sur l'angle m, et
regarde vers le pied de la tour de laquelle tu veux savoir la distance, et
autant b a entre en a c, autant m n entre en n f. Et si tu veux savoir, sans
bouger, ni toi, ni ton tableau, la vraie hauteur de la tour, tu feras ainsi;
place l'œil [le regard] à l'angle n, et regarde Textrémité de la tour, p; autant
b c entre en c n, autant entre p f en f n. Sachant par la première mesure la
vraie distance qu'il y a entre f [et] n, tu pourras savoir combien la tour y
entre, c'est-à-dire que si b a entre 3 fois en a m, de même m n entre 3 en n f,
et si m n est distant d'une brasse, n f [le] sera de 3 brasses; sachant cela, tu
pourras ensuite savoir [que] si b c entre 2 fois en c n, de même p f entre
2 [fois] en f n. Or, tu sais par la première raison que f n est de 3 brasses, et
si p f y entre 2 fois, p f se trouve être d'une brasse et demie précisément.
Et c'est une juste et bonne règle".
— Que ces bois soient reliés et tissus 'entrelacés^, avec de minces fers ;fils de
fer] enchaînés ensemble.
— Comment avec une bascule [baliste] on doit lancer aux navires une
grande quantité de bois enflammés, et en même temps de la poix, ou si tu
veux des pierres, ou bien de la poudre de bombarde, mêlée avec de la paille
et du vinaitrre.
I. Voir manuscrit A....
FOLIO 5 5 (verso).
J|
•rthjlvn» vi/»;^'»'»
i-^'l^w tn-wj >W''* ^
'"SÈk
'^fls
— p t a b e m n —
— modo, di misurare altaze ellargeze edistantie. sanza. mvoverssi di piedi poni. vno. quadro perfetto intera come di
sopra apare, di poi poni lochio sopra dello angolo, m. e guardaverso ilpie dellatore diche voi sapere la distanza ettanto qunto
b. a. entra ina. e. tanto, m. n. entra, in. n. f. Esseuolessi sapere sanza mvouere te oiltuo quadro lauera. alteza. della, tore
faraicos! poni lochio alangolo. n cguarda. lassommita. della, ton'e. p. etanto, quanto, b. e. entra, in. e. n. tato, entra, p. f. in. f.
n essapiendo tu perla, prima, misura. lauera distanza che e. tra. f. n. potrai sapere quato latore ventra dentro cioè se. b. a.
entra 3 volte in. a. m. co siati si. m. n.' entra 3. in. n. f. esse m. n edistante uno braccio n. f. sarà 3 braccia essapiendo questo
potrai poi sapere se. b. e. entra 2 volte in. e. n cosi p. f entra 2. in. f. n. Oratussai perla prima rasone che f. n. ebraccia 3 esse
p. f entra 2 volte inqueste 3. braccia uiene aessere braccio uno. e — apunto edegivsta ebona regola.
— queste legnie sieno colegate ettessute chon-feri .sottili incatenati insieme
— modo, chôme ainavili sidebe. chonvno trabocho trare gran quantità di legnie. acciese insieme chon pegola
o voi pietre
o voi poluerc dabonbarda. mista, chon paglia e aceto.
54
POUR CONNAITRE LA LARGEUR D'UN FLEUVE.
POUR RÉSISTER A UN ASSAUT.
— dbafcn —
— Si tu voulais savoir la vraie distance de la largeur d'un tîeuve', tiens
[prends- t'y de^ cette manière : Enfonce un bâton sur la rive du fleuve, qui est de
ton côté, et fais qu'il reste [s'élève] au dehors de la terre, autant qu'est au-dessus
de terre ton œil; ensuite, recule-toi, autant que tu ouvres ;peux ouvrir] les bras,
et regarde l'autre rive du fleuve, en tenant par le sommet du bâton, à [la hauteur
de] ton œil, un fil, ou si tu veux, une baguette, et regarde où la rive opposée
se rencontre avec le bâton [où se trouve l'intersection du rayon visuel avec le bàtonj.
Et autant a b entre en b n, autant b f entre end c, exactement; c'est juste.
— Que qui a soupçon de cela enfonce des pieux avec 2 supports der-
rière'.
— De quelle manière on doit se garantir contre une furie [attaque furieuse]
de soldats, qui donneraient la bataille à [attaqueraient] un château fort de mon-
tagne. On doit prendre des tonneaux, les emplir de terre, et ceux-ci roulant
contre les ennemis sur la pente, feront grande faveur [profiteront beaucoup] à qui
les aura envoyés.
1. 'Voir folio 55 verso.
2. Ce texte, qui précède dans lo manuscrit celui qui se lit ci-après, n'a dû être écrit qu'en second lieu. En effet,
une ligne oblique qui le précède montre qu'elle se rapporte à un moyen d'empcclierles tonneau.x de rouler, car, au bout
de celte Vij^at, sur la pente où descendent les tonneaux, on voit préciséuient un pieu avec 2 supports derrière.
FOLIO 56 I recto).
* , . y //*
^.\jc
vr«#->«^ '**r^'*T *'^^ *v^'
^
— dbafcn —
— seuollessi. sapere. lauera. distantja. della, largeza. duno. fiume, tionj. questo modo cioè ficcha. vna. asste. sulla, riua.
del fiume, che. diuerso. te. effa. chella. resti, tanto, fori, della, terra, quanto, e alto, datterra. lochiotuo. di poi. titira indirieto
quanto tu. apri, nelle, braccja. e riguarda, allaltra, riua. delfiume. tenendo dalla, sommità del pa basstone. allochio. tuo. vno.
filo, o vuoi bachetta. e guarda, doue lopposita. riua. siscontra. nel basstone. ettanto quanto a. b. entra, in. b. n. tanto, b. f. entra.
in. d. e. apunto, e degivsto
— che asospetto, di questo fichi pali chon 2 sostegni dirieto
— modo, chôme, sidebbe. riparare, avna. furia, di soldati, chedessi battaglia avn chastel di montagnia. cioè debhesi.
tore, bocti. equelle euplere diterra, ecquell rotolando, inchontra i nemici allachina. vengano affare granfauore achi le manda
ARCHITECTURE D'ÉGLISE.
— ab\ —
— Ceci veut avoir 12 façades, avec 12 tabernacles ^chapelles à coupoles-
comme a b.
I. Dans le haut de la derniéie tigurc.
FOLIO 56 (verso)
questo, vole, avere 12. facce, con. 12 taberniculi come.
SAINT-SÉPULCRE DE MILAN.
— A. B.
— A est le Saint-Sépulcre de Milan; au-dessous de B est sa partie sous
terre.
— FOLIO 5; irecto) —
SSSS^ '^•J>^~^-" II»! ^ xm-wrtf^- - jji
T-r
X
...w.., ,.;pi- J-<f*^(V ..v^i'Vi--^^
,H
A esanto sepvlcro di milano di sopra. B. elasua parte socto tera
FORTIFICATIONS. - COMPAS.
— Mâchicoulis [?] de créneaux. —
— Ravelin.
— Compas [k verge?] — ab —
— Que a b soit le fût [la barrej, qui doit être de [à] 4 arêtes [?], larges d un
doigt et demi et longues d'une brasse; que de même les boîtes [?] soient à
arêtes. Que le fût [la barre] ab ait autant dans sa largeur que dans sa hauteur.
FOLIO 37 /verso).
'r^r^-^-r^i^^
«irKt",M ir
r'^i*r^(»fAV 0K^
^yO£f^
^-rzS&.A.
<i^/Hf***^
--^^
*Ni*i
3^
— pionbatoi di merli —
— riuellino —
— conpasso — ab — ...
— a. b. sia. ilfusto. ilquale sia di 4. lige. large, uno dito e ^. eluuge uno braccio echosi le femmine siane d.nge essia
fusto, a b. sia tanto nella sua largeza. quanto, lalteza
56
PERSPECTIVE. - ARCHITECTURE. — H YD R .\ ULI Q U E.
Dans Vitellion, il y a 8o5 conclusions sur la perspective.
— Les cheminées du château de Pavie ont G degrés de bases, et de l'un
à l'autre, une brasse.
— Lupanarium
Chute d'eau.
— FOLIO 58 (recto)
^
i.
AWfSX^iH Htt\ì^n»<^ . \o8 '^' >»•' rtfw r^
j
1^
.-tv >i
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^-■
3
.'i':! ■'"
— Inuilolone. he 805. choiiclusioni. inprosspL'Uiua
— camini delcastcUo dipaifa anno 6 gradi di base e dallunu allaltro uno braccio.
— lupanario —
— cateratta —
ARCHITECTURE. — COMPAS.
— Tout le plein de la.
abc'
Secret du compas.
— Sorte de compas. —
a m —
— Que a b soit fait de [à] 4 arêtes, et de même sa boîte.
I. Ces lettres se lisent dans la figure de droite au-dessus des compas. — L'écriture qu'on voit ;i gauche vers le
milieu de la page, est une décharge du folio 58 verso.
— FOLIO 38 {verso). —
'Ijr^ Al..
■ 4 '
h
Ì5^.
h.
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r'
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v^^j<f'-^Q«
tutto ilsodo della
abc
segreto delconpasso
• modo diseste —
- a m —
- a. b. sia fatto di 4 rige. echosi lasua femminn
ENGINS DE GUERRE. — ARCHITECTURE. — COMPAS.
Ceci encore est de grande utilité.
— Ceci est une rondelle de figuier à l'intérieur, et à l'extérieur de coton,
épaisse d'un quart de brasse; et si tu la fais de futaine vernissée au dehors
du coton, ce sera bien. Si tu la fais de coton à l'extérieur, et au dedans de
colle de poisson et d'adragant, que tu vernisses trois et demi de coton sim-
ple et serré, avec des clous qui aillent de l'une à l'autre surface, ce sera bien,
et tu la sécheras dans [?].
— Ces balles pourraient encore être pleines de petits morceaux de soufre,
qui feraient s'évanouir.
— Cette machine est la plus mortelle qui soit; quand la balle du mi-
lieu tombe, elle met le feu à l'extrémité des autres balles, et la balle du
milieu éclate et disperse les autres, lesquelles mettent le feu à terme d'un
[dans le temps dure un] ave Maria. A l'extérieur, elle a une enveloppe, qui couvre
toute chose [le tout].
— Que les tubes de ces balles soient faits de carton, et pleins entre
l'un et l'autre [dans leur intervalle] de plâtre à mouler, mêlé avec de la bourre de
draps; qu'on leur mette le feu, avec un soufflet qui finisse sa flamme au
centre de la balle, dans la poudre, laquelle détache par un bon intervalle
toutes les balles pleines de tubes, l'une de l'autre.
— Roue pleine de tubes d'escopettes pour un soldat d'infanterie.
— abc — Sorte de compas. — En fixant la pointe a, tu pourras avec la
vis poser exactement la pointe b, en tournant la vis c.
I. Torchio signifie torche, et [resse.
FOLIO 59 (recto) —
,„,,j1«.r.v.,-4.t
JJ^
A^f»«/'»f*«»(f:'-'»-'»,^««*oJ|i;«p
AJ^
1' .; ^A-r^Sb^'^A^.^-.Nf»
— questo, anchora e. digrande, vtilita
— questa, fia vna rotella fatta dentro di fiche. elTori di banbagia. grossa — di braccio, essella farai difustagnio
vernichato difori della, banbagia fia bono esse farai di banbagia di fori e dentro di colla di pescio e di agranti e vernichata e
mezo di banbagia scnplice erisstretta chon chiodi che vadino dalluna allaltra superfitie fia bono la quale secherai nel torchio
— queste balle anchora potrebono essere, piene dipezetti. disolfo chcfiarebbe stramortire
— questa ella, piv mortale machina chessia acquando cade la palla di mezo da foco attermi [a termine] allaltre balle ella
palla dimezo scoppia esspargie laltre. lequali pigliano ilfocho attermine dunave maria e adifori uno guscio checopre onni cosa
— siano liscopietti diqueste palle fatti dicarta e ripieni fraluno ellaltro di giesso daformare misciato chon cimatura di
panni e diesele foco chonvno soffione ilquale finisca lasua fiama nelcientro delapala frapoluere laquale spichi per buono
interualo tutte lepale piene discopietti luna dalaltra
— rotella piena, di sioppietti pervna fante apie
— abc — ì;oeo di cHONP.\sfo — effermando la punta, a. perai cholla vite pore appunto, lapunta. b girando lauite. e
ESCALADE D'UNE FORTERESSE.
Caleçons de l'homme, fait de cordes.
— m
De que[.le manière on doit escalader de nuit une forteresse. — Si tu
n'as aucune intelligence à Tintérieur qui tire en haut les échelles de cordes,
tu monteras d'abord, en mettant de brasse en brasse ces fers dans les fentes,
en la façon qu'on voit ci-dessus. Et quand tu seras au bout, fixe l'échelle de
cordes comme tu vois ici le fer m% enveloppé d'étoupe, afin que tu ne fasses
pas de bruit, et arrête-toi. Si tu crois devoir tirer en haut d'autres échelles,
tire-les; sinon, mets dessus avec promptitude les combattants. Le crochet qui
est attaché au caleçon de cordes a sur lui un anneau, dans lequel est attachée
une corde, qui te tire avec l'instrument appelé martineto au fer d'au-dessus,
auquel tu attacheras une autre fois [de nouveau] le crochet desdits caleçons.
— • Ces échelles sont faites pour deux hommes; elles sont encore utiles
pour une tour, où tu aurais peur que l'échelle de cordes ne te fût détachée
par les ennemis; qu'elles soient assez enfoncées dans le mur, pour qu'il y en
ait les trois huitièmes enfoncés, et un huitième au dehors.
— Les fers pyramidaux sont longs d'une demi-brasse, et le net de
l'espace [leur intervalle] doit être d'une demi-brasse.
— Ces pieux s'enterrent dans les fossés des châteaux; on les fait longs.
Une brasse et un tiers en reste au dehors, et les deux tiers dessous; on les
fait de châtaignier, ou de chêne, brûlés à leurs pointes.
1. Au-dessus de la seconde figure du haut de la page.
2. Voir la note i.
FOLIO 59 [verso). —
^^'
''i?^
^ . Ji .^ -.^ah/^^ .fi .«Ta ^
— braca dellomo fatta dicorde —
— m —
— MODO. CHOME. siDEBE. issCALARE DI NOCTE. UXA. FORTEZA cioc scttu iioniiai. alcliuiia. jiitelligieiiza. dentro chettiri su
leschale. di corde monterai, prima, su. mettendo dibraccio, inbraccio, questi, ferri nelle fessure nella, forma chequi, disopra
apare. Equando serai intesta, ferma laschala dichorde chôme qui vedi ilfero. m. fassciato di stopa. acionon facci romore efferraa.
chee setipare ditirare, su. altre schale tirale, se no metti chon presteza. su ichonbattitori loncino chg sta. apichato. alla, bra-
cha. di chorde a sopra se vno. anello, nelquale sta pichata una chorda che titira chol raartineto. alfero di sopra alquale vnaltra
volta apicherai. vnaltra volta loncino delle dette brache
— queste scale sono fatte da. 2. omini essono ancora vtili per vna tore dove ta avessi pavra chella schala dichorde non
ti fussi da nimici dispicata sieno tanto fitti nel mvro. che ne sia fitto j efTori ^
— iteri, piramidati siano lunghi - braccio einetto dello spatio sia - braccio
— questi pali sisotterano nelle fosse dechastelli fanosi lunghi uno braccio 7 neresta fori e - sotto fanosi di chastagnio.
o diquercie abrusati nelle punte
58
FORTIFICATIONS.
— ■ Que le premier degré soit tout plein.
— De quelle manière on doit faire les fossés, sans eau. dans les mon-
tagnes.
— Pont qui est bien placé en avant de l'entrée d'une forteresse.
— Ce pont a ses contrepoids dans les flancs, au dedans de la porte,
entre 2 murs doubles.
FOLIO 60 (recto).
Œm
isf'fi'À
— ilprimo grado, sia. tutto ripieno
— modo, chôme, side fare, ifossi. sanza. acqua, imontagnie
— ponte che sta bene dinazi allusio duna rocha
— questo ponte, a. isua chontra pesi nefianchi dentro della porta infra 2 mvri doppi
PASSAGE D'UN FLEUVE PAR UN CORPS D'ARMEE.
— Sacs pour le passage des eaux.
— Il faut tncorQ peser quand il faut peser de quelle manière on doit en
user, pour passer à volonté les fleuves. D'abord, on doit mettre un homme
sur deux sacs [outres], attachés ensemble; ensuite, si tu trouves le fond
commode, et que le fleuve soit dangereux par la rapidité de son cours,
agis de la manière ci-dessous figurée.
— Si le fleuve offre du danger par son courant, on doit faire 2 lignes
de chevaux au travers du fleuve, qui soient à la distance Tune de l'autre
de 6 brasses. Que les chevaux soient si près dans leurs lignes qu'ils se
touchent presque, et que la ligne des chevaux ou de l'escadron soit avec
leurs têtes tournées vers l'arrivée de l'eau, ce qui se fait seulement pour
réprimer et rompre la furie, l'impétuosité de l'eau. Entre l'un et l'autre
escadron on fait passer les soldats armés et désarmés. L'escadron supérieur
qui passe le premier] doit avoir Ics plus grands chcvaux, pour pouvoir mieux
rompre l'impétuosité du fleuve, l'inférieur [(celui qui passe le dernier) est] pour sou-
tenir les soldats, s'ils venaient à tomber, pour les soutenir pendant le passage.
— FOLIO 60 yerso) —
I
■4
•t*/"*v
cj.
— baghe pedo transito dellacque —
— anchora bisognia. pensare quando bisognia pesare, jn chemodo. sidcbe assua proposito vsare iltransito de fivmi. eprima
side mettere vno. omo sopra 2 bage colegate insieme di pò. setroverai ilfondo comodo echelfivme fussi pericoloso perlo velocei
corso, vsa il modo disotto figurato
— selfivme fia di pericolo perlo suo sg corso sidebe fare. 2. linie di cavali perlo traverso delfivme lequali sieno distant
luna dalaltra braccia 6 essieno icavali nele loro linie sipresso chequasi sitochino. essia lalinia overo isciera delli cavali colle loro
teste volte inverlo loavenimento delacqua ecqusto sifa solamente per ripremere e ronpere la furia linpeto delacqua ettra luna
ellaltra sciera sipassano lisoldati armati e disarmati lasciera superiore debe essere de magiori cavali perpotere meglio ronpere
hpito delfiume. la inferiore per sostenere li soldati quando cadessino effare sostegnio acqueli alpassare
59
GUERRE ET HISTOIRE. — DE PONDERIBUS.
De PONDERIBUS
Je demande, si un poids d'une livre, tombant de deux brasses, s'enfonce
sous terre d'une palme, de combien il s'enfoncera en tombant de 40 brasses,
ou bien, combien un poids de 2 livres s'enfoncera aussi, en tombant de
2 brasses.
On demande encore, si le poids doit être large d'une quantité a, et que
cette quantité ait à être doublée d'un même poids, et à tomber d'une même
hauteur, de combien s'enfoncera plus la moindre largeur que la plus grande,
le terrain offrant une résistance uniforme".
— Qu'on fasse les pavois pour [faire] passer la fureur des flèches arri-
vant en quantité.
— Comment les Allemands entremêlent et entrelacent, se serrant
ensemble, leurs lances [?] longues contre les ennemis, se baissant, et mettant
une des têtes [une des extrémités] à terre, en tenant le reste à la main.
— Si l'eau est si haute que fantassins et cavaliers ne puissent pas passer,
qu'on diminue le fleuve en beaucoup de ruisseaux, comme fit Cyrus, roi des
Perses, à la prise de Babylone, sur le fleuve Gange, lequel dans le plus grand
parcours de flèche [?dans la plus grande largeur?] est de io,ooo brasses, et aussi
Alexandre sur le même fleuve. César sur le fleuve Sicuris [Sicoris (Sègre)?].
— S'il advenait que le fleuve fût si profond qu'il ne se put passer à gué,
le capitaine devrait faire faire de nombreux ruisseaux, qui prissent l'eau,
et puis la rendissent au-dessous [en aval] du fleuve; de cette façon, le fleuve
vient à baisser et se passera avec facilité. Ainsi fit Alexandre dans l'Inde contre
le roi Porus, au passage du fleuve Hydaspe, ainsi fit César en Gaule (et aussi
en Espagne) sur le fleuve Liger (Loire) ; ayant ordonné en 2 corps la cava-
lerie, il fit passer les soldats au mifieu; et de même fit Annibal dans le Pô, avec
les éléphants.
I. Ce passage, bien qu'il se trouve le premier, en haut de la page du manuscrit, a dû cire écrit après les autres ;
l'encre en est plus récente. Voir manuscrit A. f*' i verso, 47 verso, Amoretti, Memorie sUriehc, p. 133.
— FOLIO ôi I recto). —
,^ >A j^ ^.-Tfr^îr.'.t^ll^ f >• >» j
J
DE PONDERIBUS
e n.ettej,dr^tXTe%re"atUrreleroX^^^^^^ '"^'^^^ '^'°- '^S^ f"' '-- ^^ -gè contro anemici, abassandosi
..,«./. ciroïIpe^.T.S'dr'5uînaS": LbiìonirÌurfivZ""° ^T"^, diminviscasi il fiume imoltirivi come fé a..' [?]
sulmedesimo fivme cesare sulfirmlsicuris ''^'"''""'^ '"' ^'"^^ g'^"g' ■'^"•'''e nel piv saetta [?] e braccia loooo cosialesandro
iquali pTgHno'lacqui'e poflÌendinÌdsòuò°.I^™?'°- ''" ."°" ''1°'?/' ^'"'^'^ ^g"^^° ^ebe ilchapitano far fare tanti riv.
vio aliLLro inin^rco'ntra n>rro aE o dlf^^^^^^ TàZeZeTot^f^T"' ""'"' '"'''''''•■ -^^f'^^i^^ «i passera Questo'
..ger ordinate 3 sciere icavali Fepassari'.iso.ta feTo ^.S'r^^^i:^^:^^^^;^^'''"^'^'''^^^^'^"^^
.GUERRE ET HISTOIRE.
— Les Égyptiens, les Éthiopiens et les Arabes, en passant le Nil, ont cou-
tume d'attacher aux côtés du buste [de l'avant-train] des chameaux 2 sacs, c'est-
à-dire outres, en la façon ci-dessous.
— Sac" — Dans ces 4 mailles de filet, les chameaux de bagages mettent
les pieds ]?i.
a b^
— Les Assyriens, et ceux d'Eubée avaient coutume de [fairej porter à
leurs chevaux des sacs à pouvoir emplir à volonté de vent [gonfler d'airi ; ils les
portaient en échange de [au lieu dej la bardelle de la selle, couvertes par-dessus
et de côté de plaques de cuir cuit, afin que [?],
car ils n'ont pas moins chère [?moins à cœur] la fuite sûre, que la victoire incer-
taine. Un cheval ainsi fait [harnaché] passe 4 et 5 hommes en un [cas de] besoin.
1. Dans la première figure.
2. Dans la dernière figure
FOLIO 6t 'versoi. —
iti»
— Gliegitiglietiopi. egliarabi. nelpassare ilnilo vsano aicameli apichare aliali delbusto 2 bage cioè otri inquesta forma di
sotto
— baga — inqueste 4 maglie direte mettano i pie itameli dicariagi
— ab —
— gliasiri ecquelli dievbea vsano alloro cavagli portare sacchi da potere alor posta, enpiere diuento iquali portano
nischanbio dibardella della sella edisopra edacarvto ebene caperta dipiastre dicorame cotto accio
[?] chenonano men cara la fuga sicura che lauettoria incierta vno cavalo cosifatto passa 4 e 5 onimi avn bisognio
PASSAGE D'UN FLEUVE PAR L'INFANTERIE.
— S'il arrivait que les fantassins eussent à passer un fleuve dangereux par
la force de son courant, voici le moyen le plus sûr [à employer] : Que les soldats
se prennent sous les bras les uns les autres, et se forment en une troupe à
usage de palissade, enchaînés avec les bras. Que ces files se mettent en
route par [en suivant] le fil de l'eau, et qu'aucun n'aille à la traverse de son
courant; c'est là une méthode sûre. La raison en est que le premier en haut
est celui qui soutient le premier choc, et s'il était seul, l'eau le jetterait bas,
mais tous les autres [placés] au-dessous le soutiennent, et se font de lui leur
bouclier; ainsi, ils vont en sûreté l'un par l'autre.
En efîet, tous ont... [?], si le fleuve descend de droite à gauche, chacun
des soldats des files, au passage de la première à la seconde rive, résiste par
l'épaule droite au courant du fleuve, et par la gauche [il a] son compagnon
j'épaule droite du compagnon), et la fuite de l'eau [?].
FOLIO 62 (recto). —
,■ . . .^ _V .... .,..,- .. ■..:--.>»■. , IT .-. ,
modo Mch f 1 ^^^"'^^.'•^'^^'f;^':'^'-"^- '-'^•^^^'"°- spassare vno fivme pericoloso pedo vemehente [véhémente] chorso questo, e il
cribra ! rh°" "'"' S '" ^°"°.'^''^^'^^ ^^'■='^='"^^ ■"- '=^>'-- «ff---- '•i'o- vna sciera avsoduno palancato incatenati
colebraca [bracoa.^. ecqsffilan saconcmo in camino parlo filo, dellacqua e nessuno sintraversi alcorso diquella, ecquestoe modo
icuro k rag.on s.e chel prm.o superiore ecquello chessostiene il primo impeto essefussi solo lacqua logitterebe ,iv mattutti
Imltn mfenon losostengano eflfano si desso loro schudo onde perquesto lun perlaltro. vassicuro
mefetto tutti ano selfiume cala dadestra asinistra ciascuno de filar al passare dalla prima alla seconda ripa arride dala
spala nta ilcorso del fivme el suo conpagnio dala sinistra laspala destra delconpagnio elfugire delacqua
LA NAVIGULA. — PONT IMPROVISÉ.
NaVICULA [Nacelle].
Les naviculas, chez les Assyriens, furent faites de verges minces de
saule, et tissues sur des perches, aussi de saule, réduites [arrangées] en forme
de petite barque, et lutées de poudre fine imbibée d'huile ou de térébenthine,
réduite à l'état de fange. Celle-ci faisait résistance à l'eau, ne se déplaçait pas
[? désagrégeait pas?] par Ics coups, parce qu'elle restait toujours fraîche. César
revêtit cette sorte de navicula de peau de bœuf, en passant la Sicuris [Sicoris]",
fleuve d'Espagne, ainsi qu'en témoigne Lucain.
— Les Espagnols, les Scythes et les Arabes, quand ils veulent faire sur-
le-champ un pont, attachent les claies faites d'osier sur les sacs ou outres de
peau de bœuf, et ainsi on passe en sûreté.
1. Voir la traduction du folio 6i recto, fin clo lavant-dernier paragraphe.
FOLIO 62 (verso). —
m
NA\1CHULA
FORCE. — POIDS.
[En haut, à gauche :j QuELLE CHOSE EST [Ce qu'est] LA FORCE'.
Je dis que la force est une puissance spirituelle, incorporelle in palpable
visible, qui, avec une courte vie, se cause dans ces corps qui, par une acciden-
telle violence, se trouvent hors de leur être et repos naturels. — J'ai dit
spirituelle, parce que dans cette force il y a une vie active, incorporelle, et je
dis invisible, parce que le corps où elle naît ne croît ni en poids, ni en forme ;
de peu de vie, parce que toujours elle désire vaincre sa cause, et, celle-là
vaincue, se tue.
g a b f c d e'
— Autant la moitié de la base du triangle ace, c'est-à-dire d c, entre
en c a
— [En haut, à droite:] Si tu veux savoir Combien de poids donne le bâton
[a b e] de huit livres et 4 brasses au mur a c, et combien au point e, fais ainsi :
Partage par moitié la base du triangle ace, qui sera c ; et autant cette partie
occupe de la partie supérieure du bâton, autant il reste de poids au mura c,
et le reste va en e.
— Le poids, le — Le corps dont la longueur passe et surpasse la
largeur et profondeur ne peut qu'attribuer une plus grande somme de sa
pesanteur à la partie inférieure qui baisse de son horizon qu'à la supérieure.
Mais, si ledit corps est en ligne avec... sur l'horizon avec [par] les 2 extrémités,
il est nécessaire que ses 2 dernières extrémités soient de pareille pesanteur à
leurs e.v//T';;z//eò-... contacts, quand le cor^s pesant... est uniforme d'épaisseur
et de pesanteur dans toute sa longueur.
— Le corps dont la largeur continue est surpassée par la longueur donne
nécessairement une partie égale de sa charge à ses deux extrêmes contacts,
quand ils se trouvent équidistants du centre, comme f e. Mais quand le corps
sera en ligne perpendiculaire [verticale], je dis que le contact de l'extrémité infé-
rieure recevra sur lui toute la charge superposée, et la supérieure rien; il pèse
à son contact opposé, comme il apparaît en g e. Mais si ledit corps se trouve
avec [à] ses 2 extrémités, à distance différente dudit centre, il sera de poids
différent [à ses deux extrémités]; en effet, la partie qui en est la plus voisine charge
plus, et la plus éloignée se fait plus légère, comme il apparaît en a e. —
Donc, si dans la première proposition on montre que ledit poids se partage en
deux, à ses contacts extrêmes f e, de même, dans la seconde, le bas recevrait
tout, et le haut g rien. Il faut donc confesser par raison géométrique et
arithmétique que le poids qui se trouve entre l'un et l'autre cas participe des
2 extrêmes, comme a c. — Si le poids [corps] a e est [de] 4 brasses et 8 livres,
et que tu le penches en sorte qu"il ne soit pas tout dans [sur] le point e, ni
partagé par moitié en f e, mais qu'il se trouve au milieu de la ligne f e, c'est-
à-dire au-dessus du point c, je dis par raison d'arithmétique que si le poids
étant par le droit [agissant selon la verticale] donne 8 livres de charge au point e, et
qu'étant entièrement gisant, il lui en donne 4, tu prends maintenant le milieu
entre 8 et 4, qui est 6, donc [en définitive; le point e est 6, et c a est 2, en force ou
poids. Et par raison géométrique, on trouve que si on a pris la base du
triangle ace, et qu'on l'ait partagée par moitié au point d, je dis [je puis dire]
que d e se donne toujours à a c, et de même d f se donne en e d, et de même
à a b, et ainsi d f, et de même, à b e[?;'.
1. Voir la table des matières du manuscrit A, article Force.
2. Ces lettres se lisent, sur la figure : g en haut, à gauche, a b plus ;i droite, les autres en bas.
3. Voir folio 75 verso.
— FOLIO 63 (recto\ -
,i»^A^ :^>i»|.'^.- *<^T*^^ì r^^^*'*^ e
1. •.»f«îfwj'*»'^-»'/?'«Çni»'*A«r*^«« ».H^AÌ''»*»wt5l'**rt/^^oNf.1>^^'/^'^v»jp^ .
I (^ ' - ^r.. .~^.. -j,T- -
HE. CHOSA. E. FOKZA
da Iih=„toL H t/. rv. ~ K ^-""f " " "^^^ ^"'" dcltnangolo a e. e aoe d. e entra in. e. a - sevolli sapere quanto, peso
dia clZl. ! f "^ ■*''""' ^'™"i0,^-c- equanto, al punto, e. fa cosi parti permeta. la basa del triangolo, a. e. e. che sarà
ilt.n ?"^"t° quanto, detta parte ocvpa delà superiore parte delbastone tato peso rimane al mvro. a. e. el resto ne va. in. e -
JZtJ. Z^J J'"- ''"" lalon.s;itudine preteriscie esupera, lalatiudine. e profondita chonuicne acquello strebuire di se
magioie somma di graveza. acquella parte inferiore, che chala. del suo. orizonte. che alla superiore - ma se detto, chorpo
a'T-indo ™ 1' °7°"te^cole 2 strem.ta e necessario, le sue 2 vltime sfremita essere, di pari, graveza. ailor scstre chontatti.
quando ilcoipo ponderoso fia dequale grosseza eponderosita in tutta, sua lungeza — On \ .?! — Quello choroo del anale 1-,
reno";',,,','-?".-''^'^'^'"'''' '-''"'''■ -'""N^?^ '^''°""''^"'= ='''^^'^- '^'^^ equale^haricho. ì ì. su" stremi ch'ontattl: 'quando
st!-Pm;M^r- """ alt^'entro come. te. ila quanao. ichorpo stara, perlinia. perpendichuiare diche, ilchontacto. della, inferiore
in Ti m' ' "h'"^/"'"''''- '^fi '"f°n '' '°P'''''- P°'^°- ^''^^'"'C'io- «^"^i superiore, niente pesa al suo. oposito contatto come apare.
rhVìì; nft 1 ""T- '"'■ ':'^°"e.^ '^"S stremita. di dischordante. distantia, a detto, dentro, sarà didiscordante peso, jnpero
cneiia parte, che piv. seli. auisina. piv. charicha ella piv. lontana, sifa piv Heue come apare in. a e — Adunque s e nella
vere n,rC^?"^'°"^ sidimostra. ildetto. peso chonpartirsi ne 2 sua stremi, chontacti. f e. Ecosi nella, sechonda ilbasso. e ricie-
trm, ,„^: l^f'i?''^'^-]''^"'''-.-'^'^.""'!"''^ neciessario confessare, perragione. giometricha earismetricha che quel peso che si
?n?nH;'I^l""„°- l^"r.°.ì"°'i°_?'''''''^'P' '^^ ' '^5'"^'"' ^°'"«- =»• c - Se.ilpesa a. e? fia. 4. braccia e_ 8. libbre, e chettu lo penda.
' le soprai punto e.
■amente a diacere
peso Epenagion
™° li.-"?"/'.*^ .'""°- .'"^'P""'°-..« "e chonpartito permeta. in. f e. anzi sitrovi imezo alla linia f. e. cioè soprai punto e.
A\rn Tio,-,-,„-^„ A ■ ■ r -, ^ •; , f^""^'-"- '"■ '• ^- ""^1 sinuii UUC20 alia lima r. e. cioè soprai punto e.
hèneri, . ^ darismetrica che se ilpeso stan do perlo ritto da 8 libbre di caricho. alpunto. e. estando interamente a diacere
S?rica ;tm"v!,Vhr.U- f t A&-^- ^'i'"^ ""• ^ ^'^7'^"^ '-P"'""- ^ ''^ 6 .^ e. e a. sia. 2. fra forza o peso Epenagion
dl^^Ìn »% 1 f ^ ■ labasadeltnangoloa. e. e. equela partita permeta nelpunto d. dico senpre d. e darsi a a. ecosi. d. f
aarsi in. e d. e essimile a. a. b. e cosi d. f esimile a. b. e.
POUR ASPHYXIER LES ASSIÉGÉS.
— Les Germains ont coutume d'asphyxier les châtelains [les gens qui sont
dans les châteaux forts] avec de la fumée de plume, soufre et réalgar, et ils font
durer lesdites fumées 7 et 8 heures. La balle de blé aussi fait une grande
et durable fumée, et puis encore, le fumier sec ; mais fais qu'il soit mêlé
avec [ce qu'on appelle] la sansa, c'est-à-dire les olives dont on a retiré l'huile, ou si
tu veux la lie d'olives.
FOLIO 63 [verso].
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oâ^p
1
- vsano igiermani. anegare ichastelani coniamo di pivma solfo erisalgallo. eflano durare delti lumi 7 e 8. ore A
la pula del frumento fa assai edurabil fumo, elletameseclto ancoe [ancoraj lui. ma fa fiami schiate [schiarate.'] colla
vliue trattone lollo ovoi morella dolio
ncora
sansa cioè
EMPLOI D'UN FLEUVE CONTRE UNE ARMEE ENNEMIE.
— Manière de lâcher une impétuosité [un impétueux cours] d'eau à dos d une
armée. Et. ponts et murs de ville.
— M a b
[?]
— Si tu veux submerger un champ [de bataille], ou rompre des murs sans
bombardes, et que tu aies la disposition d'un fleuve, fais comme il est
ci-dessus figuré. Mets des pieux aussi hauts qu'est [haute] la rive d'un fleuve,
mets-y une demi-brasse ^d'intervalle] de lune à l'autre, ou plus, si tu as des
planches plus larges; ensuite, mets entre l'un et l'autre [entre chacun des pieux]
lesdites planches, et laisse emplir. Quand c'est plein, lève le lien M ; la partie
supérieure de la planche a ira en avant, et la partie inférieure b ira en arrière.
De cette façon, lesdites planches resteront [se présenteront] par le tranchant, et
l'eau sera libre de s'échapper; et fais que les écluses soient toutes ouvertes, à
un coup d'escopette ou autre signal, afin que ce soit en même temps qu'elles
soient ouvertes, pour que l'arrivée de l'eau sur la chose qui lui fait opposition
soit poussée par un plus grand coup, par une plus impétueuse force. Et si le
fleuve est très en pente [rapide], fais-en une à chaque demi-mille, et que de
les fermetures s'ouvrent avec une corde, afin qu'on agisse mieux en un [même]
temps, et que celui qui ouvre soit plus sûr [en sûreté?]
FOLIO 64 Ircelo).
«TV,, _j^ . ^ , ' \j
il
— modo di lassare vno. iiipeto dacqua. adesso avno esercito, e ponti e mvra di cicta
— Ma b —
— per [?] allucha [?] —
— settu volessi lare alagare vno dianpo oronpere mvri sanza bonbarde ;•/ sctiiai chomodita dun fivme facome di sopra
ligurato cioè metti pali tanto alti quanto elargine dun fivme e metti li uno 4 braccio daluno alaltro opiv seai lasse piv large
mnanVtelnî'f.vJII"^-!'^/™/'^"'', ^^^^^^-''^^^^'^^ '^"P'^re acquando e pieno alza'ilegame M. ella, parte déliasse disopra, a. andrà
""^.A "^ / f ■ ''"?'■''■' '"'.'"■'^t° e acquesto modo dette asse rimaranno pertaglio elacqua elibera alla fuga affa chelle
calerà te sieno tutte aperte, aloscopio dune scopietto oaltro segnio aciosieno aperte nvntenpo perche lauenimento delacqua
sopra laLOsa opoosita anncontro sia opressa da magiore cholpo einpetuosa forza Esscltìvme fussi molto erto fane ogni mezo
miglio una eaciasschuna sia aperta chonuna corda tutti i sua incastri acio faccia meglio avno tenpo e stia sichuro chidÌsera
ARCHITECTURE ET EAU.
— Niveau de talus. —
— Niveau pour tracer des lignes perpendiculaires.
— Bottes pour eau. —
— Les pieux se mettent jusqu'au milieu du mur de dessous.
La baie des petits arcs sera de 4 brasses.
— FOLIO 64 (verso). -
^i
'*fe/^/~' M
*i**W,^»j(j'
.i/Hj
liuelloda barbacani —
liuello da pore Unie perpendichulare —
stivali da acqua —
■ ipali simettano insino a mezo. il mvro di solco
il uano delli archetti sarà braccia 4
63
NIVEAU DES EAUX. — INSTRUMENTS A FOUIR POUR PLANTER.
— a b m S t
— Ceci est un autre moyen de prendre le niveau des eaux. Fais donc que
a h soit une eau morte; ensuite, mets une paroi éloignée deb de loo brasses,
et autant il y a de s à t, autant sera la chute de l'eau.
m n f g —
— Si tu veux faire un trou sous terre avec facilité, aie l'instrument ci-dessus
figuré; ensuite, pour faire le trou, tu tourneras à main droite la vis, avec le
levier m n, et la vis s'enfoncera, se faisant l'écrou avec la terre. Quand elle
sera entrée à ta guise, arrête le levier m n, et, faisant le contraire à gau-
che, tu tourneras les leviers f g. Bien plus, il sera mieux de tourner du
même côté ; et la vis remontera, et, s'élevant sans tourner, emportera avec
elle le terrain qu'il y avait sur elle.
cd —
— Cet instrument aussi est bon au susdit office. C'est-à-dire que le chemin
[parcouru^ par le pied fait le chemin [à] l'autre au-dessus, coupant le terrain,
d'où est [résulte] le trou. Le levier c d arrache l'instrument au commence-
ment, et puis il se tire facilement au dehors, tirant tout au dehors l'instru-
ment. Ce serait [à employer] pour planter des vignes et autres [plantes ù]
fruits.
— FOLIO Co [recto).
1 \ -*Min^ft»f>.ir<»fi>ï^'*«t •**♦■ ■
Ni I « , — .
J
— ab m s t —
.00 bni^^^^^^^^lr-^lr^Via^l^LSuS^lSf '^ '■ ' "'^''''^ ™'-^^ ■^°' -"^- ^- P^-- '°--o da. b.
— m n f g — ■ ■ ^
voIgien;i'a^^^;;L™ïa ù^^cdh'ieu^r'n: eih uiSIIShe^^'f^^o""""'; ^f ^°'''"" '^P'"^""' "' "°- "^^ P- «^"^ '^ "ucha
modo, ferma la lieua. m. n. eperlo contrario assfnist™ vo tevai /"/le 1^ 1 nn""";' '°'" '7"" 'T""^° ^''""^- «"^''^t'''- =^«"0
verso, ella^vitejornera. isuelier,dosi sanza voltare porLraco„lto^Uerenoci?ere'^^^ -^^«i--
la buc;;,;!:;^^^, T:'d'^i::^;;:r °t™^ sSì^^iS t<^'™nì^'Tt'^ ^;^ ''^^ "'^ '^!ì™ ^'' ^°p- '^'-^°- "^-eno donde
[sarebbe] da piantare viti oaltri fructi P"nc,p,o. epoi confacihta s. tira fon tirando tucto fori lo strumcr.to ecquesto
NIVEAUX.
— m n' —
— as t y' — L'espace... —
— r f •> —
— Niveau qui s'ajuste à vis —
— Si tu veux savoir combien un plan est plus haut qu'un autre, fais
ainsi : Place ton niveau entre ton œil et la chose dont tu veux savoir l'abaisse-
ment; place sur la basse position le bâton figuré, et fais-le monter et baisser
jusqu'à ce que- ton œil a, et les 2 mires s t, soient en un fil avec [sur une même
horizontale que] le dcssus de la bande noire faite sur le carton r. Marque dessous,
le bâton, au point f, avec un clou. Puis, porte [i-jle bâton du côté opposé, en
sorte que.... faisant la même chose que d'abord, en sorte que ton œil y, et de
même t s, soient en une | sur une même] ligne que le noir du même carton,
placéau sommet du bâton, et marque dessous avec le second clou. Le premier
clou sera m, et le second n, et autant il y aura de m à n, autant une des posi-
tions est plus basse que l'autre.
— m m [nj^ — Corde' ■ —
— Ceci est la manière dont le niveau doit être fait, c'est-à-dire [qu'il doit être
long de 2 brasses, épais d'un pouce par carré. Qu'il soit de sapin, pour qu'il
ne se torde pas, et qu'il ait dans le plan supérieur un large canal,- épais d'un
doigt, et qui soit de même profondeur. Ensuite, mouille la corde, remplis le
canal d'eau, abaisse tantôt un bout, tantôt l'autre, jusqu'à ce que l'eau
affleure les bords; puis, va nettoyant [essuie] l'eau qui abonde [déborde] aux
têtes [extrémités] du canal, avec les doigts, jusqu'à ce qu'elles restent sèches,
puis, place 2 fers en m n, épais comme une corde, et fais que l'un soit sur la
même horizontale que l'autre et la chose vue.
1. Première figure, ii droite.
2. Deuxième figure en haut, de droite à gauche.
3. Figure de gauche, en haut.
4 et 5. Figure du bas de la page et à gauche de celle figure.
I l>,'l W-.
— FOLIO 65 (verso). —
'?H'^.hA*é.^l4
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— m n • —
— a s t y — /o ijda/Zo —
— r f —
— liuello chessagivsta a vite —
— se uolessi sapera, quanto, e più alto, vn piano che vnaltro facosi poni, iltuo liuello fraltuo ochio. ella, chosa di che
voi sapere labasseza e poni inela basse^a laste figurata e tanto la fa alzare e abassare cheltuo ochio. a. elle 2. mire s. t. sieno
invnfilo chol disopra delà lista nera facta nela carta, r. essegnia. disc laste nel punto f chonunciodo poi torta laste nelloposito
loco imoc/o faciendo quel medesimo di prima inmodo cheltuo ochio. y ecosi. t. s sieno innvnahnia chol nero della medesima
carta posta nella somita dellaste. essegnia di soto col. ciodo secondo, el primo ciodo sarà. m. elsecondo. n. etanto quanto sarà
da. m. n. tanto fia piv basso luno loco che laltro
— m m [n] — corda —
— questo e il modo come de essere, facto, iliueiio cioè lungo braccia 2 grosso una oncia per quadro essia da bete acio
nonsi torca eabi inelpiano di sopra vno canale largo uno dito grosso e cosi sia profondo di poi bagnia lacorda e enpi ilcanale
dacqua ettanto abassa or luna ma [or] laltra testa chelacqua stia pari cole rive di. pò [?] tan va nettando lacqua chabonda
alle teste delchanale cholle dita che rimanga asciutto di poi poni 2 feiTi in. m. n. grossi come vna corda affa chelluno scontri
colaltro elacosa veduta
ENGINS DIVERS. — MURS DE PAVIE. - DIGUES.
— Épaisse d'une -^ brasse ou environ, longue de 2 brasses, avec 4 poi-
gnées. Et qu'elle soit de chêne, et ferrée de cercles de fer aux têtes [extrémités]'.
— Ces pieux doivent être gros du tiers à la moitié d'une brasse,
et longs d'environ 2 brasses etf ; ils doivent être de chêne ou d'aune, c'est-
à-dire [?1, et surtout, qu'ils soient verts. J'ai vu refaire les fondements de
quelque portion des vieilles murailles de Pavie, fondées sur les rives da Tessin.
Les pieux qui y avaient vieilli étaient de chêne, et noirs comme du charbon ;
ceux qui étaient d'aune avaient un rouge comme le bois de Brésil, étaient
fort pesants, durs comme le fer, sans aucune tache. Quand tu veux enfoncer
lesdits pieux, commence leurs trous avec le pieu de fer.
— M — Quand tu as palissade, fais bien attention, si entre lesdits pieux
l'eau vient à sourdre, de mettre dessus un tuyau comme on le voit en M, et
puis, jette la chaux fraîche, jusqu'à ce que tu aplanisses les têtes des pieux,
qui restent au dehors d'un tiers de brasse; ensuite, mure dessus avec des
carreaux [:-] grands et carrés, puis avec de communs.
— Ce mur, pour faire résistance aux rives des fleuves, veut être épais de
4 brasses; à toutes les 4 brasses, il lui faut un éperon de 4 brasses, ou jus-
qu'à 5, qui partent de ce mur, aillent sur le terrain des rives, soient épais
de 2 brasses. Et que le mur soit fait à escarpe, c'est-à-dire que toutes les
2 brasses il ait un pouce de mortier [?] d'escarpe.
I. Voir, folios 69 verso et 70 recto, l'emploi de cet instrument.
— FOLIO 66 /recto)
uU
.^xr"
Vc^v*^ "^-^
— grossa - braccio o circha lunga braccia 2 chon 4 manipoli essia diquerce efferata dicierchi dilero nelle teste
— questi bali [pali] deono. essere grossi dal terzo almezo. braccio, e lunghi circha 2 braccia e - e deono essere di quercia o
ontano cioè vnizo [?] e sopra tucto siano verdi o visto rifondare alcuno pezo delle mvra vechie di pauia fondate nelerive
deltesino ipali che lierano vechi quelli effurono di quercia erano neri chôme carbone quelli cheffurono dontano avevano vn rosso
chomeverzino erano assai ponderosi eduri come ferro, e sanza alcuna macula ecquando voi fichare detti pali fa il principio di
sua. buca cholpalo di ferro
— M — quando tu ai palificato poni ben mente seli infra detti pali, fussi surgimenti. [di] acqua e poni di sopra vna doccia
come apare in. M. e poj gitta la chalcina fresca tanto chettu. raguagli le teste de pali cherimangon. fori uno terzo di braccio
pomvra di sopra con quadrelli garandi e quadri pò cocomvni
— questo mvro perfare resistenza alle riue defiumi vuole, essere grosso braccia 4. e cosi a ogni 4 braccia vuole vno
sprone di braccia 4. einsino in 5. chessipartino da decto mvro e vadino infral terreno delli argini, essieno grossi braccia 2.
elmvro sia fatto asscharpa cioè che ogni 2 braccia ahi una onca di. [?] gietto di scharpa
SCIE. — SOUFFLET. — DÉMOLITION. — NIVELLEMENT
— Scie double, qui opère autant en tirant qu'en poussant.
3o livres'. —
3 brasses' — i brasse'. —
Manière de défaire un mur.
— Avec ceci on donne commencement aux ruines [on commence à démolir] ;
c'est long d'une brasse, et épais de^. La tête est d'acier trempé, et tous
lesdits coins sont au pied comme un ciseau.
De bois
— Ceux-ci sont pour enlever les pierres qui sont sous l'eau, comme
[ainsi que] le sable et gravier.
Nivellement.
1. Sur le premier outil h droite.
2. Sur le coin qui pénòtre entre deu.\ autre
3. Sur le coin de droite dans le mur.
FOLIO 6ó (versoi.
|r -^t^ ^i/^ t'^VT- ^W: U^ ,m
' o f>r'^
A*
;.-r"^'
r V fi
— sega dopia chetaiUo oiicia. iiitiiaie quanto, inispingierc
— libbre 30 —
— braccia 3 — braccio uno —
— chonquesto. sida, principio alle, ruine, ede lungo uno braccio. ej;rosso j e il suo. chapo e daciaro. tenprato ettucti
detti, coni sono da pie come scarpello
xMODO. DI DISF.\RE UNO. MURO
— di legnio —
— questi sono da rcmouere lepietre chessono. socto. acqua come sabione egiaia
• — liuellarc
65
INSTRUMENTS POUR CONSTRUCTION, ET CHARRUE.
— Ceci s'appelle aquatique, et s'emploie pour sécher quelques endroits
où l'eau, lorsqu'elle vient à sourdre, empêche les architectes d'établir les
fondements des édifices dans les lieux aquatiques.
Pour faire de la chaux.
— Instruments commodes à ceux qui posent les fondements des édi-
fices, seulement pour creuser.
— Instruments commodes pour enlever le terrain, et les pierres ôtées
des fondements, par les instruments [vus] ci-dessus.
— Ceux-ci sont pour enlever et emporter les choses à destination [de la
construction] des édifices.
— Cette charrue est à employer pour enlever le gravier arrêté et fixé
[immobilisé et durci] sur les rivages, dans le cas où tu voudrais y faire quelque
canal pour rectifier quelque fleuve.
— Pour couper des carreaux.
FOLIO 07 irectoj. —
t
^..^
.^-5,
'fr^ì
l«r^ ^-ïA^-**
4
tAim A.éV«r|V
'''■■Tt'-'-::yéam^
»o-«v>ii-'J^'*^ •*•)■•••*'?■ ^
— questa sidomanda aquuticha e adoprasi assediare alchuni lochi doue perisurgimentî. dcllacque inpedischono aliarchi-
tecti. il fondare delli edifiti illochi aquatichi
— dafare chalcina
— strumenti cliomodi aifondatori deli edifiti solo alchauare
— strumenti, chomodi. allenare, il tereno essassi remossi de londamenti per li strumenti di sopra
— que [questi], sono daleuare. o portare cose al proposito delli. edifiti
— questo, arato, eda essere vsato aremouere quella giara ferma effissa insuliti. quando tu volessi infra cucila fare
alchuno canale perridirizare qualche fiume
^ datagliare quadrelli
ARCHITF.CTURF..
— Dossier [ì]
Bancs [?].
Ici les fenêtres se doivent creuser dans les murs.
— Là où tu ne voudrais pas faire autour d'une cour, un portique
entier, c'est-à-dire [ou tu voudrais] qu'une ou deux des 4 façades seulement
eût un portique, fais encore les autres avec le même ordre de colonnes,
et entoure, au dedans, les arcs, d'une architrave [d'un bandeau], qui baisse
jusqu'aux bases des colonnes. Au dedans desdites architraves [desdits bandeaux],
fais tes fenêtres, 'et de même, pose les poutres maîtresses au dedans des
salles, de façon qu'elles viennent entre l'une et l'autre fenêtre.
— Armature d'une voûte
— FOLIO 67 (verso). —
H\, »*'
, A-tjar •-t*»*^ %»«,vP«^ •.W|•*#rAvV/l»^
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I
— spallerà —
— panche —
— qui le finestre sideono cavare infra i ravri
— doue tu nonuolessi fa [fai e] dintorno aunacorte intero portico cioè che una. o 2 delle 4 face avessi sola, mente
porticho fa anchora laltre cholmedesimo ordine di cholone ecirchunda dentro aliarchi convna architrave chechali perinsino
alle base delle cholone edentro adecti architraui fa letue finestre e cosi poni letraui maestre dentro alle sale inmodo vengino
jnfra luna finestra, ellaltra
— amadvra [armadura] duna volta —
66
ARCHITECTURE.
— Jalousie [?]
Fenêtres. — Espace [les] autant Tune que l'autre
— Ceci est la façon dont les fenêtres doivent demeurer ouvertes et
fermées. C'est-à-dire que quand elles sont fermées, du dehors de la mai-
son on voit, dans le dessus des fenêtres, de 2 demi-niches se faire une
entière, et quand elles sont ouvertes, si l'espace qu'il y a entre une fenê-
tre et l'autre est autant qu'est la largeur de cette fenêtre, tu verras que le
droit des fenêtres se montrant de même au dedans des fenêtres, de
2 demi-niches, il s'en composera une entière.
Porte principale.
— Fondement de fenêtre.
FOLIO 68 (recto).
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;a,
— gielosia —
FiXESTRE — esspati tanto luno quvanto laltro
— que [questo] e il modo chôme deonorimanere lefinestre aperte esserate cioè quando sono serate difori dicasa sivede nel
di sopra dellefìnestre di 2 mezi nichi fatti, uno intero e quando sono aperte se sarà tanto lo spatio che infra luna ellaltra finestra
quanto e la largeza dessa finestra vederai che dimostrandosi medesimamente di dentro ilritto dellelle finestre che di 2 mezi
nichi se ne conpora uno intero
— porta, principale —
— fondamento di finestra —
ESCALIERS DE CHATEAU FORT.
— Escaliers doubles; un pour le châtelain, l'autre pour les provisio-
nati'.
I. Voir ci-dessus, folios 48 recto et verso.
— FOLIO 68 (v,irso).
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»s> -'s-^-'-'Tiiacì;^
schale. docpie. una perlochastellano. laltra. periprouisionati
67
ESCALIERS DE CHATEAU FORT.
— [Escalier à] limaçon double... .
— FOLIO 69 recto/
"^«.'•- !*^ — ^ 'V-ÏÎ i-
lumaca, dopia a
ENFONCEMENT DE PIEUX'. — EMPOISONNEMENT DE NAVIRES.
Pour jeter du poison en poudre sur les galères.
- Qu'on jette parmi les navires ennemis, avec de petites balistes,
de la chaux, de l'orpiment fin, et du vert-de-gris en poudre. Tous ceux
qui respireront ladite poudre seront asphyxiés avec [par] la respiration. Mais
regarde [fais attention; à avoir le vent tel qu'il ne te renvoie pas la poudre, ou
bien à avoir au nez et à la bouche une pièce d'étoffe mouillée, afin que la
poudre ne passe pas. Il serait encore bon de jeter, des hunes, ou du navire,
des cartouches couvertes de carton et pleines de ladite poudre.
I. Pour l'instrumenl de la première figure, voir folios 66 recto et 70 recto.
r
FOLIO 69 (verso). —
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UAGITTARE VENENO IN POLUERE SULLE GALEE
— sia gitalo infra i navili nimichi chontrabochelli chalcina e orpimento sottile, e verderame inpoluere ettutti quelli
che nello, anelito piglieranno detta, poluere cholanelito sitramortiranno maguarda tu avere iluento che non ti mandi la poluere
inchontro overamente avere, al naso elabocha una sottile peza bagniata acio la poluere nonpassi, anchora sarebe bono gittare
digagia o dinave zaine coperte dicarta e piene didetta poluere
68
ENFONCEMENT DE PIEUX. — FORMATION D'UN BASTION, LA NUIT.
abc'
— Pour enfoncer des pieux à [en construisant] un château. Mais fais que
a b soit d'autant de poids que be'.
Ordre [Méthode] POUR PLANTER [établir] UN BASTION.
Si tu fais de nuit un bastion et qu'il te faille de la lumière, place les
lumières dans les lanternes, et élève-les sur le sommet de longues lances
[(ou :) perches?;, afin que les ennemis tirant aux lumières, ne touchent pas les
pionniers. Que lesdites lumières soient à l'huile , afin qu'elles durent
beaucoup, et que les lanternes soient sur des lampadaires équilibrés de
cette façon : '; afin qu'elles ne se renversent pas, lorsqu'on les élève.
Puis, souviens-toi que les bâtons soient teints en noir, et dressés sur le cou-
cher du soleil, afin que la lumière soit peu apparente, et que l'ennemi
voie peu qu'on élève ladite lumière; que cela se fasse avec peu de bruit, et
qu'à tous les [et que pour] cinq pionniers, il y ait un seul appeleur, avec le
bâton, afin que l'opération soit prompte.
1. On lit CCS lettres sur la pièce oblique de l'instrument figuré en haut, à gauche.
2. Voir folios 69 verso et 66 recto.
3. Voir la figure intercalée dans le texte du fac-similé.
FOLIO 70 (recto). —
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âttSÉE
— abc —
- da fichare pali a castello mafa chetanto sia dipeso, a. b. quanto, b. e
ORDINE DIPIANTARE VN B.\STIONE
lunge wÌt2tZd"rT" Vi'-"'" •"";' "^""^ '"" '""^ '^"'" ^"^ '^"'^™ ^"-^'' -='"°- -P-- -°--'^a di
POUR FAIRE LES CLOCHES. — POUR FAIRE UNE VIS.
Chênes.
ab". — La partie a b est bonne pour le billot [mouton?] de la cloche.
— Fais que les pôles [pivots] du billot de la cloche soient bas à ce
point que battant [répondant] à peu près au milieu de la cloche, la partie
[de la cloche] qui est au-dcssous du pôle [pivot] ne pèse pas plus de dix livres
de plus que celle qui est au-dessus; et un enfant la sonnera.
— msfg k het abcd'
— Ceci est la manière de faire une V [(vite) grande vis]. On tourne la roue
du milieu [m], qui contient la vis qu'il s'agit de faire à neuf. Si tu voulais
faire des vis avec les spirales plus ou moins droites, change les roues s f,
et mets à leurs places les roues a b, ou bien les roues c d, et de même,
élargis ou resserre les pièces de maintien [? (coussinets?)] h e t, et de même
celles du rabot k, et celles de la pièce d'arrêt [?] g. C'est le rabot qui con-
tient les 2 écrous, et qui., porté [au fur et à mesure qu'il est déplacé], fais le canal à
[creuse les pas de] la nouvelle vis m.
1. a se lit du côté gauche du tronc d'arbre, b auprès de la branche qui est au-dessus.
2. Lettres lues de haut en bas, et de droite à gauche.
FOLIO 70 (verso).
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b?.
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CHUERCIE
— ab — la parte a. b. fia bona perlo mozo della chanpana
— fa cheipoli. dellmozo della, chanpana siano, imodo. bassi che battendo, quasi almezo. della, chanpana chella parte
che dal polo, ingiv. nonpesi piv. che. io. libre piv. che quella, dal polo, in su essoneralla. imo. putto
— msfg k het abcd — '
— Questo, e il modo di fare vna V. T. [vite] e voltasi larota di mezo laquale tiene, inse lauite chessa. affare di nouo.
esseuolessi fare ulti chole uolte piv. o meno ritte muta, le rote. s. f. e metti la inquello cole rote a. b. ouuoi le rote. e. d.
essimilmente allarga osstrigni le staffe h. e. t. e chosi quelle della pialla. K. ecquelle del fermamente g. . la pialla ecqvella che
ainse le 2. femine e che portata fa ilcanale alla nova uite. m.
69
POUR MONTER UNE CLOCHE DANS UN CLOCHER — ROUE.
— ab- —
m n —
— Quand la cloche sera arrivée à sa hauteur, mets les bois où étaient
attachées les cordes qui Tont conduite, en deux forts crochets [il, puis,
tourne Técrou m, et la cloche, fixée avec n, en viendra en haut, par les
poutres qui mettent au milieu la vis, jusqu'à sa place.
Chaque fois que la caisse [a] aura dix livres de poids de plus que la
cloche [b], elle s'abaissera, en élevant la cloche; mais soutiens avec une corde,
le poids de dix livres, en laissant descendre la caisse peu à peu.
— m ab — f cd
— Pour faire l'écrou de la vis, fais d'abord dans le bois m un trou aussi
large qu'était épaisse la vis avant qu'elle fût découpée; ensuite, cloues-y un
fer large de deux doigts, épais d'une corde d'arc, et qui occupe dudit trou
un doigt. Ensuite, fais autour du bois f r un canal en la forme qui constitue
la vis; dans ce canal entre le fera b, qui, tournant autour, ira gagnant,
tandis que la lancette c d ira creusant, et faisant l'écrou.
— Cette roue est utile pour faire un travail promptement. Elle contient
2 cordes et quand l'une tourne, l'autre monte.
1. Première figure.
2. Deuxième figure, en haut.
3. Figures du milieu de la page, h gauche
— FOLIO 71 frectoj. —
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— ab —
— m n —
— quando, lachanpana. sarà, giunta, allasua alteza. metti, illegni doue erono. appichate lechorde. chellanno chondocta.
in 2 ranpinj forte, e poi uolta. la femmina, m. ella canpana ferma, chon. n. ne nera su perle traui che mettano, imezo. lauite.
insino alsuo loco
Ogni, volta, chela cassa ara dipeso piv. io. libbre chella canpana uera inbasso tirando su lacampana ma sostieni convna
corda ilpeso didieci libbre lassciando calare lacassa a poco a poco
— mab — fcdr —
— perfare lafemina. della ulte fa prima nellegnio. m. uno buso largo quanto fu grossa, lauite inanzi fussi intagliata di
poi. li inchioda vno fero largo 2 dita e grosso vna corda darco e metti neloco. a. b e cheocchupi di detta buca uno - dito.
pò fa nelegnio. f. r. vno canale intorno nela forma che sta la ulte nel quale canale entera il fero, a. b. evoltando intorno andrà
acquistando elalancietta. e. d. andrà cauando. effaciendo la femmina
— questa, rota e vtile. perfare. uno lauoro. presto e a. inse. 2 corde ecquando. lune, torna laltro sale
MÉCANIQUE.
— nf-
— Celui-ci est bon, mais éprouve-le d'abord sans feu, et puis avec le
feu, et de même avec le levier simple, puis avec le levier denté'.
— Fais d'abord celui qui est ensuite avec le levier simple, puis mets
la caisse du feu, et fais celui qui est ensuite avec le levier simple. Et au
besoin, il sera bon [d'employer le] levier denté '.
— a m b F'' —
— Que le premier levier soit d'une brasse et j, le second de 2 brasses.
— Donc, 60 livres enlèvent 40,000, c'est-à-dire quarante mille livres, en
faisant les causes des mouvements de la longueur figurée.
— Fais 6 dents en un tiers de brasse du levier à béquille [?] denté,
et s'il donne au levier a b une brasse de mouvement, le dernier effet
donnera, une fois en terre, quand le levier a b aura été mû, 1,944 fois
[cette brasse]^.
— m^ [est] pour accroître [allonger] à sa guise le levier à vis; N est
conclu pour la vraie manière "; F [est] pour élever la béquille [?] dentée
et remettre à vis un plus long levier.
— Que dans le plus gros il y ait un doigt. — Ceci est bon^
— I ' — N — Ceux-ci. . . . '"
— a" — Que a soit en sorte qu'on puisse enlever | ?]. . . [?].
1. Première figure.
2. Sous la première figure.
3. En haut de la page.
4. Deu.xième figure en haut.
5. Voir folios 72 recto et 73 recto, en bas.
6. Voir la seconde figure.
7. [N peut être regarde comme le meilleur système]. Une figure explicative se voit à gauche du texte. On la
retrouve plus bas, sous la lettre X.
8. 9, 10. Quatrième, cinquième et si.xième figures.
II. Dernière figure.
— FOLIO 71 (verso). —
i^^Ur^^ì^
V---_-=r-.
A
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^
•<-y-y«V^^ ^v/^N•>J A^ r^^OrwMl / <A
L
— questo e bono. ma provalo, prima sanza foche, e poi cholfocho ecosi prima chola lieva senplice. e poi cholla lieva dentata
— fa. prima, quello, chepoi. chola ieua senplice pò metti lachassa. delfoco effacquello che poi cola lieva. senplice ebiso-
gniando sarà, bono la lieua. dentata
— a m b F —
— laprima. lieua. fia uno braccio e - la seconda braccia 2. adunque 60 libbre Ieua. 40 000. eoe quaranta mila, libbre,
faciendo le cavse de raouimenti della, lungeza figurata
— fa denti. 6 inun terzo di braccio della lieua. agruccia. dentata essedarai alla lieua. a. b. uno braccio di mouimento
peruolta. lultimo eft'ecto darà una uolta. intera, quando la lieua. a. b sarà stata dimenata 1944 volte
— m. percressciere assua posta, la lieua auite N. e chonchiuso per il uero modo F. daleuare lagruccia dentata eri-
mettere avite vna piv lunga lieua
— nel piv grosso sia vndito — questo e bono
— I — N — questi
^ a ^ a. sia. inmodo da leuare enporre [?]
70
MÉCANIQUE. - POUR ASPHYXIER L'ENNEMI [?].
BALLES D'ESCOPETTES.
a —
Fais venir de la V. N. [ ? ] du F. R. l ? ], et fais par toi-même,
puis T. Pra [(tempra) trempe [?] ..
— Ceci est bon.
— [?] le charbon avec de la terre l?] de bourre [?], au lieu
d'eau; au dedans, une petite urne [?] et de Teau-de-vie, afin qu'il ne gèle
pas [?]; et bouche si bien [?] toute fente et ouverture qu'ils seront asphy-
xiés [?]'.
Pour faire des moules à balles d'escopettes
jo6_
1. Le long de la deuxième et de la troisième pièces verticales.
2. Voir folio 63 verso.
3. Les calculs qu'on trouve plus bas se rapportent au sujet qui vient d'être traité; voir à la page précédente la
fin du paragraphe commençant par : Fais 6 dents On remarquera que les chiffres dont il s'agit sont écrits de
gauche à droite; Léonard écrivait le plus souvent les chiffres en sens ordinaire. Voir les Ecrits de Léon, de V.,
par Charles Ravaisson-MoUicn, pages 23, 24, 34, et ci-dessus, le folio 4 recto.
— FOLIO 72 /recto).
— a — a —
— fa. venire delà V. N. del F. R. effa datte, medesimo, poi. T. Pra.
— questo e bono
a [?] ga ich arbori chontera dicimatura nischanbio dacqua dcntrovi vrnaciola e acqua vite acio nondircci t [?]
as [?] onni fenditura espiraculo cenegeranno [?]
— daffare forme dabalotte dascopietti —
306
42615
MÉCANIQUE.
— Genre de petite caisse. —
Manière de faire un fossé. —
Cette gaine [ce manchon?] est de 2 pièces; et c'est la même qu'au-
dessus.
— FOLIO -2 (verso). —
•? /
/v..
OJ|Oj(ra '''TA-K*' I^OIK ^
«^««31
modo di chasseta
modo difare vnfosso —
questa femina. e. di 2. pezi ede. quella, medesima, di sopra
7'
MÉCANIQUE. — ENTRELACS'. -
— De [?] 7 [?]^ —
— Cet instrument veut être de fer jeté :couié?].
— Celui-ci, du milieu, passe par la gaine [le manchon?], d'une seule pièce;
et la gaine est de deux pièces.
— La première a 12 contre un, dont le diamètre sera d'une brasse
et demie, la seconde 82 contre un, pal qui sera long de 2 brasses, et
ces 12 contre un sont ^„, et ainsi 32 contre un, parce que la vis est
épaisse de ^^ , et que la moitié de ce 7. est -^,.
1. Pour la figure du haut tle la page, à gauche, voir : Conjectures à pr. d'un b. en m. de Bialri.x d'Esté, par
L. Courajod (citée à titre d'entrelacs), p. i6.
2. A droite, à côté de la grande pièce verticale.
- FOLIO 73 frectoj.
laM ■ A»K'«f -w Air ><w«r>/
;^ -.J ^A^ a] irHft^A <^^)^l '^**'j^'Ì ^l'' ^ ^ -W^xi^»^ .
- di [?] 7 [?] -
- questo, strumento vole essere di ferro, gittate
- questo, del mezo. passa, perla femmjna dunsolo pezo. ella femmjna. e di dua pezj
- laprin^a. a .3 contra uno delquale ilsuo diamitro sarà braccia uno e i la seconda 33 contra uno ilqua.e palo fia
lungo bracca . e ecquesti X3 contra uno sono - e cosi. 3a. contra uno perche la vite fia grossa L ella meta desso i e i
VOL A TIRE-D'AILE.
— abc def mn rt sv — '
— abc fait qu'en montant, la partie m n s'élève promptement :
def fait qu'en descendant, m n descend avec promptitude, et l'aile fait
[ainsi] son ofïice. R t abaisse l'aile avec le pied, c'est-à-dire en étendant
les jambes, v s élève l'aile à la main et la tourne'.
— Manière de faire seulement tourner l'aile en montant et descendant.
Cannes [roseaux] — ab ed f^ —
— Système avec lequel l'aile, quand elle s'élève, est toute transpercée,
et quand elle s'abaisse, unie. La raison en est que quand elle s'élève, b se
sépare de a, et d de c; l'air donne place à l'élévation de l'aile, et quand elle
baisse, b retourne en a et de même c en d. Le filet lié aux cannes de des-
sus fait une bonne armature. Mais fais que ton chemin soit de a à f, afin
que [?] ne trouve aucun obstable.
1. Première figure.
2. Voir Gerii, Disegni di Leon, da V., pi. XLII. Amoretti, Memori storiche, pages 153-154, et le Saggiodel. opcr.
tìi L. da V; tav. XVIII (folio 302 de l'Atlantique, et la suite du manuscrit B).
3. Troisième figure.
FOLIO 73 (verso).
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*><)o..;,.l^ii:^*>
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Ì«ra«l| t «irti ÌJ^A *<(r*'^ a»«Y/vÌ
— abcdefmnrtsv —
— a. b. e. fa. che nello alzare, laparte. m. n. sileua. presto, innalto d. e. f. fache nelcalare. m. n. chala. in basso chom-
presstezza ellalia fa ilsuo ofizio r. t. abbassa, lalia. chopie. cioè distendente le ganbe. v. s. alza, lalia. amano elagira
— modo, del fare solamente girare lalia nellalzare e abbassare
— cane — ab od f —
— modo chelalia quando sileua ettutta traforata ecquando abassa e vnita elaragion sie checquando sileua. b sidiparte da
a. e. d. da. e. ellana dalogo al montare delalia ecquando cala. b. ritorna, in. a. e cosi. e. in. d. ellarete legata alle canne di sopra
fa bona, amadura [armadura] ma fa cheltuo camino sia. da. a. a. f. accio che lariua [?] nontrovi alchuno ostaculo
72
VOL A TIRE-D'AILE.
— Procédé pour que quand l'aile s'élève, elle reste transpercée, et que
quand elle baisse, elle soit toute unie. Et pour le voir, il faut regarder
par-dessous.
— ABC —
— Fais les mailles de ce filet larges d'j..
— A sera [en] bois de sapin en herbe [?], qui a des filaments [?], et est
léger.
B sera de futaine, sur laquelle sera collée de la plume, afin que la
voie ne fuie pas aisément.
C doit être de taffetas amidonné, et pour l'épreuve, tu prendras de
minces cartons.
I. Dans la dernière figure.
— FOLIO 74 ( recto I.
\R
V>v
V
"1 »»*»fr<--'-''HPWtofy» *»r"^-!w*.'j.^-«JAi,p;-«>.
•>^*f b »^»HiA -.^ -ï^V t%«ri li»^ >tv^ V>|/^ *^; A
— modo, chequando. lalja. sileua. inalto rimanghi traforata ecquando ella, diala, sia tucta. vnita e il suo vedere e di
sotto in su
— ABC —
— fa le jf maglie di questarete large -
— A. sarà asse dabete chial inerbata che attiglio e delegiere
— B sarà fustagnio inchollatovi pivraa accio chelavia di legieri non fuga
— C fia taffettà, innamidato eperpruova torai carte sottilj
VOL A TIRE-D'AILE.
— M f abcd". —
— a tord l'aile, b la tourne avec le levier, c l'abaisse, d l'élève de
bas en haut, et l'homme, guide de cet instrument, tient ses pieds en f d.
Le pied f abaisse les ailes et le pied d les élève. Le pôle [pivot] M veut [doit]
pendre [avoir son centre de gravité?] en dehors de sa perpendiculaire [de la verticale],
afin que les ailes, en descendant, s'abaissent aussi vers les pieds de l'homme;
car c'est cette chose qui fera [car c'est là ce qui fera] aller l'oiseau en avant.
— Tu expérimenteras cet instrument sur un lac, et tu porteras ceinte
[à la ceinture] une longue outre, afin qu'en tombant, tu ne viennes pas à te
noyer.
Il faut encore que l'abaissement des ailes soit fait par la force
des 2 pieds en un seul temps; afin que tu puisses temporiser [ralentir ton
mouvement], et te maintenir en équilibre, en abaissant [une aile] plus vite l'une
que l'autre, selon les besoins, comme tu vois faire au milan et aux autres
oiseaux.
Et encore, l'abaissement des 2 pieds est une fois plus fort que celui
d'un seul; il est vrai que le mouvement est une fois plus lent. Quant à
s'élever, on l'obtient par la force d'un ressort, où, si tu veux, avec la
main ; ou bien en tirant à toi les pieds, ce qui est mieux, parce que tu as alors
plus libres les mains'.
1. M en haut de la figure, les autres lettres en bas.
2. Voir : C. G. Gerii, Disegni di L. da V., planches XL, XLI et XLII. Folio reproduit à la p. 31 des Écrits de
L. de V., par Charles Ravaisson-Mollien.
FOLIO 74 (verso).
'-tu-t A
1 iSs^^SI^
— M fa b e d —
- a. torcie. lalia. b. lagira. cholla. lieua. e. lachala. è d. lalieua di basso, innalto ellomo guidatore, di questo, strumento
tiene , sua. piedi in. f. d. ulpiede. f. abassa, lalie elpie d lalza el [?] polo M vuol pendere fori, delsuo perpendiculare. accio
chellalj chalando in basso anchora chalino ini in vero [inverso] ipie delomo che quella cosa che farà andar luciello innanzj
Quessto. isstrumento. isspenmenterai. sopra vno lago, eporterai, cinto, vnotro lungo acio chenelchadere. tu nonane-assi
wv V. ~ '^""^^"^ ""°'^ chelchalare dellali siafacto perforza di 2 piedi nvn solo tenpo. accioche. tu possi tenporegiare. e
bilichart. cholchalare piv presto luna, chellaltra sechondo. ibisogni chôme vedi fare alnibio ellialtri ucielli eanchora ilchalare
de 2 piedi e p.v forte altrettanto che chonvno vero e chel moto e piv tardo altrettanto Ellalzare fia perforza duna mola o voi
chomano Overo neltirare atte ipiedi che meglio cai [che ai] libere le mani
73
VOL A TIRE-D'AILE.
— Le timon [du gouvernail] ayant son pôle [pivot] sur le cou.
— ab cf nr hl ks Mg 45 zyd" —
— Queue [gouvernail], qui est attachée avec une guirlande [une couronne]
la tête, à la place de la nuque.
— La corde r s k, z d 1, est une même, mais une tête [un de ses bouts], c'est-
à-dire r, arrive à un pied, et 1 tombe à l'autre ; et la corde 1 z abaisse l'aile qui est
fixe au point m, et de même la tord... tourne avec le levier g y, et de même
la ploie avec la corde b 4 5 ; la corde k r élève Taile. Mais je te rappelle bien
que le bois des poulies k z ne se trouve pas en ligne verticale, et par consé-
quent que z soit au pied [en bas] beaucoup plus vers tes pieds que k en tête
[en haut].
I. Les lettres qui précèdent sont lues : de a à 1, à droite de l'appareil, de haut en bas, et de droite à gauche;
puis k s au-dessus de r, Mg à gauche de k, 4 et 5 un peu plus bas, à droite et à gauche, les autres lettres au-dessous
de g.
— FOLIO 75 (recto). -
— iltimone inpolato sulcollo
— ab cf nr ks Mg4S zyd
— coda che elegata choruna grilanda [con una ghirlanda] in chapo ne loco delà nvca
— la chorda. r. s. le. z. d. I. e vna .medesima ma vna testa cioè. r. capita avnpie e. 1. capita allaltro elacorda 1. z
abassa lalia che ferma nelpunto m e cosi la torcie... gira cola lieva. g. y. ecosi la piega colla corda, b. 4. 5. ella corda, k. r.
alza lalia Ma ben tiricordo chellegnio delle carucole. k z. nonnistia perlinia perpendichulare. anzi z dapie sia assai piv inverso,
tua pie che. k. dacapo.
BASTION PORTATIF. — POUR COULER DES NAVIRES. — POIDS.
Bastion — Afin que le bastion ne soit pas brûlé, emboue-le de fange
et d'herbe au lieu de bourre, afin que la terre ne lui échappe pas [que la
fange ne se désagrège pasj.
DE QUELLE MANIÈRE ON DOIT S EMPARER D ASSAUT D UN BASTION FAIT POUR
FERMER UN PASSAGE, — Tu feras les pièces de bastion portatives, pour une
furie [attaque furieuse] dhommes; elles devront être pleines de foin, aiguë
[en biseau] par devant, afin que les coups de l'artillerie ne puissent être nui-
sibles en rien ; et, jointes ensemble, qu'elles fassent le bastion de grandeur
telle, que toutes les bouches d'artillerie soient occupées, et les ponts
déchargés, on pourra combattre l'ennemi avec avantage.
ab — Pour faire chavirer un navire'.
— Un homme - Un homme' — Arbre pour faire chavirer les autres
navires.
— st manfcd — Voici un bâton [ms] qui est long de 4 brasses,
pèse en tout 8 livres, et prend en se penchant autant de saillie au-dessus de
son plan qu'est la moitié de sa longueur. On demande combien ledit
bâton donne de son poids au point m, et combien aux supports c d.
Si tu veux savoir le vrai, tiens cette voie : Partage par moitié la base
du triangle [?] m n s, et autant sera ladite moitié a n, autant il y a à rabattre
du bâton au sommet [, c'est-à-dire] s t, qui sera une brasse pesant 2 livres,
poids qui reste [porte] sur les supports c d, et 6 Hvres restent sur m. Ensuite,
observe combien c s'éloigne de la perpendiculaire [, c'est-à-dire tant] de s que
[de] n [?J ; et tu trouveras que c s'éloigne de n de 2 parties, et d de 3. Donc,
c a les 2 parties [2 des parties] du poids superposé, et d en a seulement une ;
par conséquent, c a sur lui 16 onces, et il en reste 8 sur d'.
1. Figure (lu milieu de la pap;c.
2. Ces mots se lisent en haut de l'appareil, h gauclie du milieu de la page.
3 . Voir folio 63 recto.
— FOLIO 75 Iverso). —
r /
Kr.
lì
if
1 ^ >»^ *
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BASTIONE — acio chel pastione non sia bruciato illotalo con fango e herba nisschanbio dicimatura acio latera non
lissciappi.
— IXCHE. MODO. SroEBBE SPUGXJARE. VXO. BASTIONE FATTO PER SER.\I!.E VNO PASSO. — farà, i pCzi di baSStioui. portativi
pervna furia, domini, chessieno pieni, di fieno, e. achuti dinanzi accio icholpi dellartiglierie. possine fare nvlo nocimento e
givnti insieme facino il bastione di tale grandezache ocliupino tutte le buche dellartierie. escharicati iponti sipotra conuantagio
conbattere il nemico
— ab — daffare trabochare vnavilio
— vnomo — vnomo — albero da trabocare lialtri navili —
— st manfcd — elle, vn bastone, ilquale. e. lungo. 4. braccia, e pesa, intucto. 8. libbre, e nel pendere piglia tanto
di sporto sopra, il suo. piano, quanto, e. la meta, di sua. longeza. Domandasi, quanto detto, bastone, da del suo. peso, al
punto, m. ecquanto. ai. 2 sostentaculi e. d. Seuoi sapere, iluero. tieni, questa, via- parti, per meta, la basa, deltriangolo [?]. m. n. s.
e tanto, quanto, sarà detta, me [meta], a. n. tanto sbatti ddba p del bastone alla somita. s. t chesara. uno braccio che pesa
2. libbre equesto, peso rimane sopra, aisostentaculi. e. d. e 6 libbre rimane sopra, m. di poi. poni mente quanto, e salontana
dal. perpendiculare de s che. n. etroverai, e. alontanarsi, da. n. 2. parti, e. d. 3. adunque e a le 2 parti del sopra posto, peso e. d.
na solamente una. onde e. a sopra se 16. once. e. 8. ne rimane sopra, d.
74
MÉCANIQUE'. — BOMBARDES ET SCORPIONS.
Bois résistant au tir des bombardes sur les navires.
Scorpion
— Bonne pour les navires, c est-à-dire contre eux. — Afin que le tran-
chant ne manque pas.
— Navire de scorpions, bon pour couper les cordes des grands
navires; et qu'il y ait de l'une à l'autre corne des faux, 4 brasses; que la
faux soit lunaire [en forme de croissant], dans sa plus grande largeur d'un pied, et
dans sa côte [à son dos] d'un doigt.
— Ombilic' [touriiioni de la bombardelle qui jette les scorpions.
1 . Voir, pour la figure de gauche, en haut, les deu.x pages suivantes.
2. (Centre d'équilibre). Voir le môme mot ci-dessus, folio 33, verso.
FOLIO je t recto). —
-6 ^
\
^c^fpic-M.
— legni resistenti altrare delle bonbarde insu lenavi —
— scorpione —
— bona perle navi cioè contra diquelle - acio non falliassi iltaglio -
..ce , -"if ;"C' r;::rf:i':,ri":r -' "" "-- "'"- -"- -* -- -- <
— bihco della bonbardella chegitta lischorpioni
MECANIQUE^. — BARQUE COUVERTE, AVEC ROUE A PALETTES.
CHARIOT.
a" —
— Barque faite de poutres, et couverte par-dessus. Mais fais-lui une
large roue de rames, cachée au dedans, et fais-lui un canal de l'une à
l'autre tête [extrémité], comme il apparaît en a, où la roue puisse toucher l'eau.
— abc — Ceci est un chariot de commode mouvement, et il se
fait ainsi : La roue a se pose avec ses dents sur le pignon placé au
centre de la roue b, et les dents de la roue b se posent sur le pignon de
la roue c, laquelle doit être sans dents, parce qu'elle va par terre. Qu'il y ait,
de terre jusque là où l'on tire, 3 brasses; et si tu voulais poser le poids plus
haut, et faire la traction à la roue du milieu, tu le peux faire, et tu pour-
rais faire 4 roues l'une sur l'autre.
1. Voir pour la figure d'en haut la page précédente, note i.
2. Cette lettre accompagne la seconde figure, les suivantes la troisième.
— FOLIO 76 (verso). —
r-.
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— barcha. facta. di travi e di sopra, choperta Ma fale una larga rota di remi ascosta dentro affale uno canale dalluna
allaltra testa come apare ina doue la rota possa tocare lacqua
— abc — questo e uno carro dicomodo movimento effassi cosi larota. a siposa. chosua denti, sopra larocha posta nel-
cientro della, rota. b. e denti della rota. b. siposano sula rocha. della, rota. e. la quale de essere sanza denti, perche, va. per-
tera essia dattera altirare. braccia. 3 esse volessi pore ilpeso. piv alto effare iltirare nella rota di mezo lo poi fare epotresti
fare 4 rote luna sopra laltra
75
POUR ÉLEVER ET ABAISSER — CHARIOT — CLOCHES— MACHINE
D'UNE FORCE PRODIGIEUSE
— Celle-ci fait un grand profit, c'est-à-dire d'élever et abaisser [en élevant
et abaissant;. Ce qui a lieu à cause de ce que chaque vis est en six doubles.
Et, dans la rotation des écrous contre les vis, chaque écrou fait diminu-
tion d'un sixième de brasse, de sorte que comme il y a 6 écrous, ils font
une brasse de changement.
— Fais que le poids que tu donnes au chariot reste sur le pôle [pivot]
de la roue, au-dessus du pôle de la roue de dessous, à un pignon épais
d'|. Et la roue est haute de 2 brasses et ^, et la supérieure de 2 brasses
et f. Fais que le pignon ait 8 fuseaux, et la roue 64 dents.
— Ceci est terrible [d\m terrible effet], et si tu fais les roues et les pignons
avec la mesure ci-contre, cent livres de force tirent un million et cent
quarante quatre mille.
— FOLIO 77 (recto). —
177
^..^ •.•r3i^-4--r *lja»<p--. -.^jl/vìÌA-. VVA^'»^^»»» -^fi-j»,*- WW^^«rV^U.*ûi*,û
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— Questa, fa. vngrande. acquisto, cioè, dalzare. e abbassare, ecqueste perchagione checiasschuna. vite, e in sei. doppi,
e nel uolgiere le femmine chontro. alle uiti. ciasschuna femmina fa. diminvitione vn sesto, di braccio cliessendo. 6. femmine.
fanno uno braccio di mvtatione
— fa che. ilpeso chettu dai al charo rimanga SDpra ilpolo della rota disopra ilpolo della rotta disotto, a una rocha
grossa 3 e la rota e alta 2 braccia e \ elasuperiore 2 braccia e 7 fachella rocha. abbi 8 fusi elarota 64 denti
— questo e feribile esse farai le rote elle roche colla misura qui ariscontro cento libbre di forza kne tira uno milione e
ciento 44 mila
VOL A TIRE-D'AILE.
— Comment doivent être les maîtresses des ailes.
— De quelle manière on doit faire les cannes [roseaux^ armées, et
ployées par force de coins.
Cannes armées.
— FOLIO -j-j (verso). —
.in^''Ì '•ny'^'^ 'l'-n ^rc/;"«
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^ N^>K-»-
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Modo delle maesstre dellalie —
Modo chôme sidefare le canne armate e piegate perforza di coni
— canne armate —
76
SIÈGE D'UNE FORTERESSE (GALERIES SOUTERRAINES).
— Bâton plein [garni] d'escopettes [fusées] pour mettre contre les ennemis,
à l'entrée d'une galerie souterraine, de bas en haut, qui vient à nettoyer
[qui nettoiera] le plan [le sol] d'hommes, autour de l'entrée.
— Bâton d'escopettes pour mettre à une galerie communiquant avec un
souterrain qui serait dans une forteresse, et qui serait bien gardée.
— m" ab' — Genre de galerie tournante pour tromper l'ennemi
assiégé.
— Nous pouvons clairement comprendre que tous ceux qui se trouvent
assiégés emploient tous les moyens pouvant leur faire découvrir les secrets
stratagèmes de l'assiégeant. Donc, toi qui, avec des voies souterraines,
cherches à accomplir ton désir, pense bien combien ton ennemi sera attentif;
et si tu creuses d'un côté, il fera un fossé jusqu [?(jusqu'au devant de toi?)];
et que de jour et de nuit il soit bien gardé [surveillé], en imaginant [en suppo-
sant] que la voie secrète sortira, comme paraît une chose raisonnable [toute
naturelle], dans ladite galerie. Ainsi, par celle-ci, tu fais montre, en creusant,
de vouloir sortir en un endroit, et, faisant le tour de la forteresse, tu sor-
tiras du côté opposé, comme on le voit ci-dessus en m b a. B sera quand
tu seras presque à l'entrée d'un souterrain, c'est-à-dire [de] a. Tu feras
une grande réserve d'hommes qui, lorsque sera rompue la paroi [muraille]
qui est entre toi et le souterrain [soit prête à a§ir\
— Bastion —
— Lorsque tu auras conduit presque jusqu'à son terme ta galerie, et
que tu seras voisin d'un souterrain, romps subitement [la paroi], puis pousse
devant toi ceci', plein d'escopettes, s'il se trouve des défenseurs; sinon, n'y
mets pas le feu, pour que cela ne fasse pas de bruit.
— Manière de défendre un bastion, et avec quel bois, c'est-à-dire
avec quelles différentes longueurs.
1. A droite de la ri_<,'urc de gauche, vers le milieu de la page.
2. Du côté gauclie de la même figure.
3. Voir en bas, la figure du milieu.
FOLIO 78 (recto). —
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ifcj:-^ •- V» •r^*^-)^-; v*^^|^^ M'7^'^ ''^ ^ ■''"^^* •■' ^ '? ^ " *
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— aste piena di scopietti. permettere, incontra ainemici allussita duna, cava sotterana di sotto, in su che viene a nettare
no piano domini intorno alusita
— aste discopietti permettere avna. cava chussisi invna canova, cheffussi. invna forteza. effussi bene guardata
— m a b — modo duna caua torta peringanere lo nemiche assediato
Chiaro, potiamo, chomprendere. chettuctj. quellj. liquali. sitrovano. assediati, vsano. tucti. quelli, modi chessiano. atti
adischopnre. h cchulti. ingani. dello, assediatore. Adumque. tu che chon vie sotterane. cierchi. adenpiere. iltuo desiderio
pensa, bene, chôme, eltuo nemicho stara attento, essettu chaueraidavna parte quelo l'ara uno fosso, insino. alla dite [?] ecquello
di di e di notte fia bene guardato imaginando chequela. sia detta ochulta. ochulta uia esscha chôme ragione vol chosa pare,
indetta, chava. Onde perque tu dimostra cholchavare volere, ussire. nvno locho. ecirchundando. la forteza ussirai. alla oppo-
sita. parte, come, di sopra, appare, in. m. b. a. b. sarà, quando, tussarai quasi, allussita. nva [in una], chanova. cioè. a. farai,
vngran riserbo, di omini, iquali rotta lapariele chetra te ella chanova
— bastione —
— quando arai chondocto quasi che alfine latua cava eche se visino avna canoa [canova] ronpi subito e poi spingni.
questo, innanzi acte pieno di scopietti se ritrovassi dife nsori senone non li dare foco acio non faci romore
— modo, di difendere imo bastione e conquale, aste cioè chonquante varie lungeze
MECANIQUE ET ARCHITECTURE.
— Traction de moufles.
Moufles par le droit [dans le sens vertical
Moufles.
— Ab — la . . . — Fais une queue [culasse] commune à 2 canons
[de bombardes].
— Pont court [qui s'établit rapidement].
— mn op rs — Ceci est la manière d'armer une tribune de fêtes,
et si tu ne veux pas qu'elle tombe par le travers, fixe ferme le bois m n, et
de même r s, avec r p, m p [m n avec m p, et r s avec r p], dans la tige du bois o p.
— Arcs très forts et léerers.
r. Pour la roue qu'on voit à gauche, en haut, voir ci-dessus, folio 71, recto.
— FOLIO 78 (verso). —
n^i
'f"' :'
,fiymn -T<iArrf
— tirare ditaglie —
— taglie perlorito —
— taglie —
— Ab — la — fa vna coda comvne a 2. trombe
— ponte brieve —
— m n o p r s — Onesto, e il modo darmare vno. palcho. daffeste esse nonuoi. chechagia. attraverso fermas
ferma illegnio. m. n^ essimile, r. s chon. r. p. m. p. in. nelpedale dellegnio. o. p.
— archi fortissimi ellegieri —
77
VOL A TIRE-D'AILE.
— Quand le poids est voisin des poulies, il s'éloigne avec les pieux ou
leviers [?].
— M
— Ceci peut faire avec une paire d'ailes, et aussi avec deux. Si tu veux
faire avec une, les bras relèveront avec un moulinet, et une paire [un double coup]
détalons ['r', avec de la furie [avec un mouvement violent], l'abaissera; et ce sera
utile.
Et si tu veux te servir de 2 paires, quand l'une des jambes se tendra, elle
abaissera une paire d'ailes, et le moulinet des mains élèvera, dans le même
temps, les autres, favorisant [aidant] encore grandement celles qui s'abaissent,
et en tournant avec les mains, tantôt à droite, tantôt à gauche, tu favoriseras
tantôt l'une, tantôt l'autre. Cet instrument est comme ce grand au revers
[(à la page suivante, folio 80, recto?)], sauf quc celui-ci tord la traction dans la
poulie M, et va aux pieds. Au lieu des pieds, tu feras une échelle en
tiers [?], de 3 bâtons de sapin, légers et minces, comme il est figuré ci-dessus,
et qui devra être longue de 10 brasses'.
I. Cfr Gerii, Discjiiii di L. da V., pi. XLII.
— FOLIO 79 f recto). —
— quando ilpeso. e visino. allecharuchole egli, sischosta chopali. over lieue
— M —
— questo, pò fare chonvnparo dalie, e anchon rhnr, , e,. „ • r
di chalci con furia le callerano effia vtile "" '"" '^'°"""° "= ""^^'^ '^'^^""° chunmolinelloevnparo
Esse uorrai fare di 2 para quando luna delle^anlip «irlicto,,^»^, n i i
/ inquelmezo laltre dando ancora gran fauore acquei e 1 ; a aTe: K "Î "'"° ''"' '"^^■''"^"' '^'"^ "'^"' '"'''^^^^
on. alluna ora al.altra Questo strumento sta chore età" e 11^ " ' ""' °" ''""" "''^ "^""'^*" '"^'^"°^^
M èva apiedi nischanbio de piedi farai vna schaTin tér^o di f 7.° 7 ^'-.^"-to '«-e iUirare nella rozella [rotella?].
lunga IO braccia ' '"'" ''''^'"^ '^S-en essottili chôme quidinanti figurato essia
r^
PIERRES ARTIFICIELLES - VOL A TIRE-D'AILE.
— A
— A sera une caisse qui puisse s'ouvrir et se vider, dans laquelle on
pourra faire des moulages de menu gravier et de chaux et les laisser sécher
sur la terre, et puis les mettre sous l'eau, l'un sur l'autre, pour endiguer le
courant impétueux de l'eau.
— Sous le corps, entre la petite fourche de la gorge et Tenfourchure,
qu'il y ait une peau de chamois, et mets-t y avec la tête et les pieds; tiens
aux mains un moulinet, et tu feras, tant avec les pieds qu'avec les mains,
une force de 400 livres. Qu'elle soit prompte comme si tu retirais les
talons' [?]
— Gabions pleins de gravier et de brins de bois, c'est-à-dire un sol [une
couche] de brins de bois, entre... posés par étage dans ce sens % et un
sol de gravier, ensuite un sol dans cet autre sens % puis un sol de gra-
vier; tu feras ainsi de main en main [de proche en proche].
1. (Que le mouvement des mains soit de même vitesse que celui des talons .'; — Voir la page précédente.
2. Verticalement; voir la figure intercalée dans le texte.
3. Horizontalement; voir la figure intercalée dans le texte.
— FOLIO 79 (verso). — '
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' ' Il ^" mi iniHiii'itiffaiii'
— 'a. sarà. vna. chassa da potere aprirsi, e votarsi, nella, quale sipotra. fare, gietti. di minvta. giara echalcina ellassciarli
sechare. sopra, la tera. e poi metterli, sotto, acqua lun sopra, laltro. perriparro. dellinpito. dellacqua
— sotto ilchorpo traila forciella. della gola ella, inforchatura. sia uno na [una] pelle di chamosscio e ponti colcapo e
copiedi e alle mani tenga vmvlinello effara tra copiedi ecolle mani forza per 400 libbre e fia presta come setraessi calci
— gabioni pieni digiara ediscliope cioè, vnsolo [uno solaio] dischope l'ìUm poste perpiano. perquessto verso
evsolo digiara dipoi, vnsolo perquesto altroverso epoi vnsolo digiara ecosi farai dimano inmano
VOL A TIRE-D'AILE.
— Cet homme fait avec sa tête de la force pourj20o livres, et avec les
mains, il fait de la force pour 200 livres; et c'est cela même que pèse Thomme.
Les ailes i?'ont... seront menées en croix, semblablement à l'allure du
cheval. C'est pourquoi j'affirme que ce [système] ci est meilleur qu'aucun [autre].
— Corde de la seconde jointure ; elle passe à la seconde marche [(pédale)] '.
— Échelle pour monter et descendre; qu'elle soit haute de 12 brasses,
que les ailes ouvrent de 40 brasses, que leur montée soit de 8 brasses, que
le corps de poupe [à] proue soit de 20 brasses, haut de 5, et que l'arma-
ture à l'extérieur soit toute de cannes et de toile.
I . Voir folio 88, recto, i" ligne de la transcription, 2° ligne de la traduction.
FOLIO 80 (recto). —
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C ri
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— questo, homo fn. cliolsuo. chapo forza per libbre. 200 echolle mani fa forza per libbre 200-ecquelmedesimo pesa Ionio
ellandare elrnenare dellali sari in croce simile allo andare delcavallo
Onde perquesto affermo, questeser meglio chenessuno
— corda delà seconda giuntura passa alla seconda calcula
— schala dassalire edismontare sia alta, braccia 12 ellalie aprino braccia 40 ellaloro alzata sia braccia 8 elcorpo dapopa
prua sia braccia 20 e alto 5 edallarmadura in fori tutto sia di canne ettela
ENGINS POUR LA GUERRE (STLOCLADLE, BUFFONICO).
— Mets, au milieu, une préparation de champignons secs.
— Ces balles pleines d'escopettes sont pour être jetées au dedans des
bastions des ennemis.
STLOCLADLE
Le stlocladle est une balle d'un pied, qui est pleine de... est composée
de chanvre et de colle de poisson. Elle est pleine de queues d'escopettes,
et lesdites queues ne dépassent pas la longueur d'un doigt dans le long;
chaque queue est de cuivre fin couvert de nerfs, ou d'un carton encollé.
Toutes lesdites queues sont, à leurs extrémités, percées d'un petit trou,
et toutes s'appuient à une balle de cuivre , laquelle est pleine de voies
diverses en manière de labyrinthe, remplies de poudre; et lesdites voies
sont pleines de trous transversaux, qui se rejoignent avec les trous des
escopettes. Puis, on met le feu au moyen d'un soufflet, feu qui jette [son] par
8 trous, afin que personne ne le recueille et ne [? ne s'en empare et ne
réteigne]. Quand le feu est arrivé au milieu, les escopettes commencent
l'une après l'autre à projeter, avec un bruit épouvantable, les balles mor-
telles. Si tu veux l'employer en galère, fais les escopettes de carton, et,
entre l'une et l'autre, remplis [Fintervaiie] de poix empâtée avec du soufre
pulvérisé; elle fera 3 offices : premièrement, enee qu'elle fera du dommage
avec les escopettes, secondement, en ce que ce qui s'y trouve déterminera
un feu qui ne se pourra pas éteindre, et brûlera le bois, puis [troisièmement,
en ce que] personne ne pourra en approcher à cause de la grande fétidité de
son odeur.
BUFFONICO
— ab —
Le buffonico est un instrument placé à l'extrémité d'une lance; il est
long de 2 brasses et épais de \- Il est de bande [bandé] de fer, et a une canne
[un tube en canne] mince, dont la mire est placée sur l'extrémité par laquelle il a
à passer au feu. Remplis d'abord le canon en bien entassant, foulant, et bat-
tant la poudre par la bouche a b, puis fais un petit trou long d'un huitième,
et mets-y le couvercle [couvre le] avec la canule, ayant un très petit trou. La
poudre veut être fine, et mêlée de limaille de plomb, faite avec la râpe et
au feu. 11 fait grand effroi et grand tort aux chevaux et aux ennemis.
FOLIO 80 (verso). —
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— metti in mezo esca difungi sechi —
-l^LOCLADLE ^''"'" ^" ''^P^'"' '"""^ '^^ «^«■"e gi'^tate. dentro ai bastionj. de nimici
e ledet?e!°cód1!lonp7eLrisc'no^^ econposta. dicanapa e colla pessina. e de piena di code di scopietti
carta incollata eUutKtte œde ano !lM . r^^ ^°«ile ranie coperto dì nerW over
laquale epiena di diuerse vie ivso dnhpHnt^ 1 ^ • • L-J,^""? fiupiciolo buso forate, ettutte sapogano. avna balla, la dirame,
cobusi dellj. scopimi e nò sida ?oro'-?.^- P2, '"'P'^.'ì'^ ^i poluere. e .sono dette vie piene di busi traversi iquali siconsjivngano.
e quando ilfoco e g into'^a me" tbim '°^^°"'- '■'^"ï'' "^"^P ^'"'"^ P'^'" ^^ '^"^'- ^='^'° chepersona nonla racolga e ariegl [?]
mortalibalotte Lelavoi -Tarein^alen^^ 'r'° ''^P° ''■^'^'"'^ ''^^^P"'''"-'^ clronispaventevole strepido leloro
3. otiti primo cheÌla fa a chno S H lrnni.?f' ^'^^T "."^'"^ ' ''''"'■" "'"P' '^ P^^l^ jnpastata con solfo poluerizato. e farà,
ilegniaml e personalel^^otra p°erlo g,U fXe achosUr"e ^ " ''' " "'^'^""'"'" "^'°^° ='^'^"°" ^'P°"-^ 'p^^niere carderà
BUFFOXICO
— ab —
vnch-,n''"'^°»-r ' ''"° ^''"■"'"'"'°- P°^^'° "'^'■'-^- ^°'"it'-'- dana lanca, ede lungo ^ braca egrosso \. e de di banda di fero, e a
^^chana sottile e miramidata ^
perla bo?a!^a VDo7âTinn h'Ifjlfi'?'^^''® ""' '°°° ® ®"P' P""^ 'lanone [canone?] beneistivato e be calcato e battuto la poluere
vuolessere fine e misciata ■ nn ^ '"ngo uno ottavo poi Umetti ilcopercliio colcanelo cabi uno sottilissimo buso eia poluere
ali nimici limatura di pionbo fatta colla raspa e da foco effia di grande spaven,/.to edano aicavalli. e
79
FOURNEAU — DIGUES — SOUFFLET — DE PROPORTIONE.
— Fourneau qui chauffe le fond par-dessous et par-dessus —
— a m — Remplis le fond en a in au-dessous de la rive, sinon le tournant
d'eau creusera la rive. Si tu veux opposer une digue au cours des fleuves,
c'est-à-dire à l'écroulement des rives, fais d'abord un terre-plein l-'] établi de
la façon ci-dessus; ensuite, cloues-y du bois à l'extérieur, puis mets des
arbres ou aunes au - dedans dudit terre-plein [?], à près d'une palme l'un
de l'autre, en tous sens. Et au bout de 4 années, ils se trouveront réunis et
feront un mur '.
Soufflet sans cuir et seulement de bois.
Ce soufflet est comme un pain de sucre, et avec une cloison qui le divise
par le long en deux parties. L'une, c'est-à-dire la supérieure, est pleine d'eau ;
celle de dessous est pleine d'air. L'eau tombe en bas, dans le vase de l'air,
par un soupirail [une ouverture], qui est près de la canne [douille], et l'accroisse-
ment de l'eau chasse l'air par la bouche du soufflet. Ce qui manque d'eau en
haut se remplit par une animelle d'air, comme sont les autres, et c'est
là le plus utile soufflet qu'on puisse employer '.
De PROPORTIONE.
Expérimente, s'il y a beaucoup de petites pierres de diverses grandeurs,
comment fait la plus lourde, allant plus loin, lorsqu'on la jette, puis, seule,
avec le même instrument, et [la même] force, [et vois] si elle fait plus ou moins
de chemin seule qu'accompagnée — Et encore, si les pierres, toutes de
mêmes forme et poids, comme des balles de sarbacane, étant jetées par une
même puissance en un seul temps, atteindront une même distance'.
I et 3. Ces dcu.x passades sont d'une ccrituie plus récente que celle des autres.
2. Voir plus loin, folio 82 recto.
FOLIO 8i (recto/.. -^I
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— fornelo che scalda il fondo disotto e disopra
sT.^'Jli^;n"P' '"^°rf ° '" ^- ?• '°"° ^"a>-gi"e senon chelritroso chavera largine
asse diforrdtó: n^^u ;tèVTo omnl'dLT^^^^^ 'TT '^ P"™" ^■"^- P'-"'^" S"^- -'-odo. disopra, dipoi. leuichioda.
4 anni fieno tÌ^tti "^^JÌ^Z°.e°S^no:Z^.o"^ ' P""° ''"' ''^'''""'' '""° ^"^''™ P*^"""»""'- ^■"■'° « '"'^'''''P° "'■
MANTACO SANZA CORAME E SOL DI LEGNIO
^uv.rìTe"TZTZ.l"Z:^^^^^^^ P-l« l-g°- in 2 P-ti. nelluna. cioè la
allacana elo aàessiraento deuf arm,f rn..'^ ? ,• ^f'^^'^J^'}^^ ^i sotto innel uaso delaria per uno spiracolo che presso
nintela. da °aclT'sr tun'L^LTiî^lv^irri^^^^^^ ^ ='° '^'^^ — ^' -P" ^-'i- -"'-P^- P^-^
DE PROPORTIONE
come balotte d ciTrbot°inTesTendo „;n,f' .H, "'^"'^ '^he achonpagniata - anchora se le pietre tutte duna forma e peso
di chamino ""'^''^^"^"^ '^^^e"'^° S'ttate dauna medesima potentia nvnsolo tenpo séquelle farano una medesima distantia
APPAREIL DE SAUVETAGE.
— Gant d'étoffe palmée pour nager en mer.
Manière de se sauver dans une tempête ou un naufrage en mer. Il faut
avoir un vêtement de cuir, qui ait en double [?] les lèvres [de Tembouchure] de la
poitrine, sur l'espace d'un doigt, et qui de même soit double de la ceinture
au genou, puis, qu'il soit en cuir, sûr pour l'exhalaison [imperméable]. Et s'il
était besoin de sauter en mer, dégonfle [gonfle?] par les lèvres de la poitrine les
queues de ton vêtement, et saute en mer; laisse-toi guider par les ondes,
s'il n'y a pas de rivage voisin, et que tu ne connaisses pas la mer. Tiens
toujours à la bouche la canne [le tube] de l'air, qui va dans le vêtement, et
si une fois ou deux il te fallait prendre de l'air commun, et que l'écume
t'en empêchât, tire par la bouche, de celui du vêtement'.
I. Cfr Gei-li, Disegni di Leon, da V., pi. XXVII.
— FOLIO 8i iverso). —
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— Guanto chonpa/inicoli pernotare in mare
MODO DI SALUARSi. INVNA. TENPESTA E NAVFRAGio. MARITTIMO, bisognia. avere vna vesta di corame chabbi dopio
ilabri del peto perispatio. duiio. dito, e cliosi sia dopio dalla, cintura, insino. aginochio. essia dicorame sicuro dello, esalare.
Ecquando bisogniassi saltare in mare, schonfia. perii labri del petto, le code deltuo vestito essalta i mare ellassciati guidare
allonde. quando non ne di uisina riva neabi notitia. delmare. ettieni. senpre. in bocha lacana dellaria che vanel uestito
ecquando peruna volta o 2 ti bisogniassi tore delaria comvne elasciuma tinpedissi tira perbocha di quella, del uesstito
80
SOUFFLETS ET RESERVOIRS D'EAU.
— Plomb' — Si tu fais l'entrée [le passage] de Teau d'un réservoir dans
l'autre, telle qu'elle soit de la même longueur que le soufflet, il soufflera très
fort.
Plomb' — Pôle [Pivot] sur lequel tourne la canne [douille] du soufflet.
— on' — Soupirail [Ouverture] o, à un ressort n qui le tient ouvert;
et quand le canal S T est passé, le fond opposé le fait tenir fermé par force.
— RFMN — ST^ — Ceux-ci sont des genres de soufflets sans cuir; ils
sont d'admirable utilité, et de très grande durée. Leur office [fonctionnement]
est ainsi : Le soufflet est toujours, du milieu en bas, c'est-à-dire M N, plein
d'eau, et pendant la rotation continuelle du soufflet, N monte et arrive au sou-
pirail [à Fouverture] S T, qui est fait dans le second revêtement du dehors,
comme il apparaît dans l'instrument de dessous, et le trou o, qui est dans le
réservoir N, vient à se rencontrer avec ledit canal S T; autant il va d'eau de
N à M, autant il entre d'air par le trou o dans le réservoir N, et il part autant
d'air du réservoir M, qu'N lui donne d'eau. Et l'air qui est chassé de M par
l'eau est celui qui fait souffler le soufflet. Ledit soufflet doit être de chêne,
parce qu'il résiste, avec le temps, à l'eau, et avoir à l'intérieur une main
[couche] de térébenthine et poix; afin que quand il n'y a pas de travail, la partie
de dessus, qui est hors de l'eau, ne vienne pas à s'ouvrir. Ce soufflet se
tourne avec le contrepoids d'un homme qui chemine dessus, par son
échelle. Il serait encore d'une grande utilité de le faire tourner par la force
d'une chute d'eau. — Le fond du soufflet, au-dessous du canal S T, demeure
fixe, et le reste y tourne au dedans, comme ferait un couvercle... une boîte
dans son couvercle. Prends de l'eau salée, afin qu'elle ne se corrompe pas
dans le soufflet'.
1. Première figure à droite.
2. Seconde figure du haut de la page.
3. A gauche, sous le texte précédent.
4. Dans les cj-lindres du milieu de la page.
5. Voir ci-dessus, folio 81 recto.
FOLIO 82 (recto). ~
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serate pe.°orza~^'""'=°'°-°^^"^'"°"^'- "" '='^^'°'-- •-»-'o -quando epassato Hcana.e. S. T i.fonCo oposto lo fa stare
ofitio. ~^:'^'^f-^^nZ7jJ^^^^ dirnirabile vtilita e ,„oIto. etterni. elsuo.
e gjvgnie alo spiracolo. S. T cheffatto nela seconda ^lZd^oy■^^o^T^^■^l^n^^^^^ ^^' '"'•"«-='= "^ ^ "^onta
ne bonlno^^-^- "^°™- °- '^'^^ "^' ''°"'"°- ^- «''•'"'- acqui qZto vada TdH m"' fr""' '^■'•'"^' ^ scUontrare col-
nel Dottino I\ ettanta aria siparte del bottino M. quanto elacqua cheli d^N einrin nh^ ^1 ^ ^^- '^'"'^''''''- ^"f'"' Pe"-'" buso. o.
soffiare^d mantace. vuole essere detto mantace di querce pS re^Ì a coUen^ ahr^^ ' cacciata di. M. ecquella cheffa
nnl .. r"°''- ':Ì'"° '1"'''"''° "°" ^''^"O" laparte disopra che o, del™' Ln^^r ^"'"^ ™''' """o' di tremen-
- IofondTd'°, '""° °"° '^'^'^ ^'''™'"=^ ^" ^'''^ ^"■''- -hala'^anco .' slœbfdi ?, ndë vdl a a^'.nP'-'""'^ '^^^^"f ^° "^'■'"^'-^'^'^ ^' volta
Tn ; n^ , "lantaco disotto delcanale S. T. sta fermo e resto liuob^ede'trocon^éfn,-^ lo g.rare. perforza dicaduta dacqua
Toli acqua salata accio non sicoronpa nelmantaco ° """''^ '^'^ '''" '^'V'^'' ^na scatola nel suo coperchio
ENGINS POUR LA GUERRE
CirCOntronitO [Tonnant de toutes parts] '. —
Circonfulgore [Rayonnant de toutes parts] \ —
— Le circunfulgore est une machine navale. Ce fut une invention de
ceux de Maiolique [Majorque]. On fait un cercle de bombardes, en tel nombre
qu'il te plaît, pourvu qu'il ne soit pas impair, car, pour que le coup soit fort
et que le navire ne fuie pas, il faut qu'une bombarde épaule l'autre et lui fasse
obstacle, et toujours... et pour faire ceci, il faut donner en même temps le
feu à 2 bombardes [placées] en sens contraire, afin que si l'une veut fuir d'un
côté, l'autre s'y oppose.
Vinea — Vinea — Fondement de vinea —
La vinea est une machine qui fait le chemin et aplanit les rives.
1. Voir : folios 32 recto et 33 recto.
2. Voir : folio 31 recto.
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— FOLIO 82 (verso/. ^
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,3 •t^m^/Çt^''Mff^'''r^^rt'NfH^ ■*3AVl'A*r ^A-m^i^^
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— circuntronito —
- circunfulgore - circunfulgore. evna macina navile r„ ■
quanto „™e,-o atte piace, pure che non sia dispari. .„pero' h acirctr;,'''"" ","'"'"^^ ''''''' ^"° ^'^-° ''^ '^-''-'ie <!'
un bonbarda s,a isspala e ostaculo deialfa .«.«^./epe f e Tue t ' h '^' " " '''' '' °"'"° "°" '"^^^ '''^°="-'''- '^'^^
centrar, acoche seluna vuo fugire per uno verso che Lira H 'crontld'"'"'' "" ™^'"™° ^'^"P" ^°=° ^ ^ ^-''-''^
^ "lea — vinea — fondamento di vinia — "^^
vinca, e vna machina, la quale, fa lauia esspiana li argini
81
RAME A PALETTES — NAVIRES DE GUERRE.
— On doit placer au dedans des lèvres [rebordsj des navires, des lances
très longues avec de courtes escopettes, auxquelles on donne le feu avec
une petite corde qui vienne le long de la hampe, jusqu'à la main.
FOLIO 83 (recto). —
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e>3-
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^ >
— debbesi porgiere dentro ailabri denavili. lance lunghe assai choniscopietti corti aiquali sida foco chonvna. cordella
chevenga lungo laste perinfino alla mano
JOUTES. — PROPULSEUR A HÉLICE POUR L'AÉRONAUTIQUE».
— Jouter contre.
— Support — Ceux-ci sont au lieu des [remplacent les] éléphants; avec eux,
on peut jouter, et on peut tenir des mèches [?] pour effrayer les chevaux des
ennemis. On peut aussi y mettre des escopettiers qui rompent toute troupe.
— Que l'extrémité du dehors [le contour extérieur] de la vis [hélice] soit de fil
de fer, épais d'une [comme une] corde, et que du cercle [du bord] au centre, il y ait
8 brasses.
— Je trouve que si cet instrument fait à vis est bien fait, c'est-à-dire fait
de toile de lin, dont on a bouché les pores avec de l'amidon, [et] est tourné
avec vitesse, ladite vis se fera l'écrou dans l'air, et montera haut. Prends
l'exemple d'une règle large et mince, et menée violemment en l'air; tu verras
que ton bras sera guidé par la ligne du tranchant de ladite planchette.
Que l'armature de la susdite soit de cannes longues et épaisses. On peut
s'en faire un petit modèle de carton, dont le style [l'axe] soit en une mince
lame de fer, tordue avec force; en redevenant libre, elle fait tourner la vis.
I. Voir une note sur ce passage et le parachute par M. Govi à l'Académi; des sciences, Comptes rendus, t. XCIII,
No 9 (29 août 1881), pages 400-402, et le Saggio delle opere di L. da V., x. XVI.
— FOLIO 83 {verso}. —
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|/^ao.«'#»^"*''P-*
- ' :Y> ; ' 'X /t • A|t.-»P. /& v^! e!^^ ^Vv
iUtt
- giostrare contro a
- sostegnio — questi, sono in loco deliofanti. e possi con queste giostrare e possi tenere soffioni dasspaventare ichavallj
ae nimicj e possi inquessti mettere schoppettieri cheronperanongni schiera
- lastremita di fori della uite sia di filo di fero grosso una corda edalciercio alcientro sia braccia 8
- truovo secquesto strumento, facto avite sarà bene facto cioè facto, di tela lina stopata, isua. polj [pori] chonamido
e voltato con presteza. che dettavite. sifa. la femina. nellaria e monterà inalto piglia. loesenplo. davna ri<;a larga essottile
emenata confuria infrallaria. vedrai essere ghuidato iltuo braccio perla linia deltaglio. della, decta. asse -
sia larmadura della sopradetta tela di canne lunge egrosse puossene fare vno. picciolo modelo dicharta che lostile suo
sia di sottile piastra di fero ettorta per forza, e neltornare iliberta fa ravolgiere la uite
Les folios 84, 85, 86 et 87 du manuscrit B manquent'
I. Ces feuillets doivent faire partie aujourd'hui de la collection de lord .\shburaham, qui vient d'être mise en
vente. Voir la Préface du I" volume (Manuscrit A), pages i6 et 17.
fP
MÉCANIQUE.
— Je dis ainsi : Que si l'homme ci-dessous figuré est posé sur les
leviers en forme de marches, qu'à la ceinture il ait une corde à tirer,
qu'il emploie sa tête à porter [le haut], et que le levier où [sur lequel] il est
posé ait 2 de levier... parties de levier contre une de contre-levier, sache
[m reconnaîtras] que ce Système fera promptement deux cent mille livres de
force, en ayant \ brasse de mouvement; la raison en est que l'homme
pèse 200. — La corde à tirer de la ceinture a son ensuple épaisse d'§; et le
levier d'^ brasse, qui sont [ce qui donne] | contre ^; ce qui, en faisant avec les
mains de la force pour 25 livres, ferait 9 fois 25, soit: 225 — en portant
haut avec la tête, il fait une force de 200 livres. — De sorte que tous ces
poids font une somme de 625 livres. Et que le levier sur lequel il pose ses
pieds ait deux parties contre une, en sorte que l'homme se tenant avec ses
pieds [debout], en tête dudit levier, avec les choses susdites, fera une force
de i,25o livres, et qui agira promptement.
Les pieds se posent ici ■. —
Bon —
— Force de laquelle il est question ci-dessus — Fais que quand une
corde de l'ensuple s'enroule, l'autre se déroule.
I. A i;auche, au bas de la i" figure.
— FOLIO 88 (recto). —
J.
-P -a
aH;^*ì».^.x^, ^H-'^
tirare. eccKc::'^^^^^^;.'''^,^:'- S^rs ^°^>^r''^"^-'f r^' ^'=^"^°'^- ^ -• ^"^ — -o.
.questo, modo farà mille ducente libbre Hi f , , ^ '^' ''^"^- """'^ ^™=' ^'^ontra lieua sapiche.
libbre 300 •,/ T " chonpresteza /.. avendo ^ braccio di movimento laragion sia chelomo pesa
^^^:^7Z:::T't:rTT°''''^^^ .i-a. braccio cheso. fcontralchelaciendo cole mani lor.a per
ella lieua doue siposa copiedi's'ia duaCt comrTunrèhr.n^l!?^ '' ''''''■'V°° " '^''<^"""' "i"'''' P^^' '■^'"° ^°'"=' di 635 libbre
forza per 1250 libbre effia presta chestando lomo copiedi m testa a detta lieua cole cose sopra detta farà
— ipiedi siposino qui
— bono —
— forza della quale sidice di sopra - fache quanda luna corda del subio avolge laltra issuolga
83
AILES MECANIQUES.
— ■ Le même que ci-dessous'.
Comment doit être [fonctionner] celle ci-dessus.
— Si tu veux voir la véritable épreuve des ailes, fais de carton armé de
filet, et les maîtresses' de canne [roseau], une aile de la largeur et longueur de
20 brasses au moins, et fixe-la sur une palplanche [?]' du poids de 200 livres;
elle fera, comme il est ci-dessus figuré, une force prompte [à agir]. Et si la
palplanche des 200 livres s'élève avant que l'aile s'abaisse, l'épreuve est
bonne, mais fais aussi que la force soit prompte [à agir], et si le susdit effet
n'est pas obtenu, n'y perds pas plus de temps.
— Si cette aile par sa nature devait tomber en 4 temps, et que tu saches
t'ingénier à la faire tomber en 2, il faudra que la palplanche des 200 livres
s'élève.
— Tu sais que si tu te trouves debout au fond d'une eau profonde, tenant
les bras ouverts et que tu les laisses tomber de leur chute naturelle, les bras
se trouveront descendus aux cuisses, et [tandis que] l'homme restera dans la
première position.
Mais si ces bras qui devaient tomber en 4 temps, tu les fais tomber en 2,
sache que l'homme quittera sa position, et, volant violemment, se fera une
seconde position à la surface de l'eau.
— Et sache que si la susdite palplanche pèse 200 livres, 100 en reviennent
à l'homme qui tient le levier en main, et loo s'en déchargent sur l'air par
l'entremise de l'aile ■•.
1. Un homme dessiné comme celui qu'on voit ici se trouve sur un pont sur pilotis au folio 15 du manuscrit
Atlantique; voir la planche VII du Sag^ifio delle opere di L. da V.
2. Voir ci-dessus, folio 77 verso.
3. (Planche sciée dans le long de l'arbre.)
4. Cf. Saggio delle opere di L. da V., t. XVIII (folio 302, recto et verso, de l'AtVrtique), et Traiialo del moto
e misura dell'acqua, t. XLIX.
FOLIO 88 (verso). —
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I K '• • s.Vi-M'^'^^'''^ u^ N '. /l.v,A^•.<^>•-»^->^--
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— ilmedesimo disocto
— modo chôme debe stare quella, di sopra
— • se voi. vedere la uera pruova. dellalie. fa di carta, armata di rete elle maesstre dichanna. vna. ale di largeza. ellumgeza.
di braccia 20 ilmeno. effermala sopra vno panchore di peso di libbre. 200. effa chôme disopra sifigura vna forza presta esse il
pancone delle 200 libbre, si leua prima, innalto. chellalia sabassi la pruova e bona maffapure chella forza siapresta esse ilpredetto
effetto non riessce nonui perdere piv tenpo
— secquesta. alja persua. natura, douerebbe. chadere in. 4 tenpi. ettu laffacci pertuo ingiegnio chadere in. 2. conuera
chelpancone delle 200 libbre si leui innalto
— Tassai che stando tu nelfondo dunalta. acqua eltenendo lebraccia aperte ecquele .lassci chasschare chol naturale loro
chadimento chole braccia sitroveranno chalate alle cosscie elomo sirimara nel primo sito.
Massetucquelle braccia chedoueuano chadere in 4 tenpi le fai chalare in 2 sapi chelomo sipartira delsuo sito euolando
chonfuria sifara secondo sito della superfitie dellacqua
— Essappi chessel sopra, decto pancone pesa 200 libbre 100 netocha allomo chettiene lalieua in mance 100 sen scharicha
sopra laria perla mezanita dellalia
VOL DE L'HOMME (POUR PRENDRE L'ESSOR).
Fais les échelles courbes selon le corps.
— -a — Quand le pied de l'échelle a donnera en terre, elle ne pourra don-
ner ce coup au détriment de l'instrument, parce que c'est un cône qui
s'enfonce, et ne trouve pas d'obstacle à sa pointe, ce qui est parfait.
— ■ Éprouve le véritable instrument dans l'eau, afin qu'en tombant, tu ne
te fasses pas de mal.
— Ces crochets qui se font sous le pied de l'échelle font l'office de
[agissent comme] quelqu'un qui saute sur la pointe des pieds, ce qui ne retentit
pas dans la personne comme s'il sautait sur les talons.
— Ceci est ce qu'il faudrait faire pour t'élever au-dessus dune plaine.
Ces font... échelles font l'office des jambes, et tu peux battre des ailes sous
leur naissance. "Vois le martinet : s'il est posé par terre, il ne se peut élever
en volant, parce qu'il a les jambes courtes. Et quand tu t'es élevé, tire les
échelles en haut, comme je le montre dans la seconde figure ci-dessus.
- FOLIO 89 {recto). —
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Pa^ a cfiy^xuir c^
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— fa leschale torte secondo ilcorpo
- ^ -.'J:-;""" "p'^ '^«"^ ^-hala. a. darà in terra non potradare cholpo chon detrimento dello strumento perche e
vnchon.o chessi ficha enon trova osstaculo nela sua. punta ecquesto eperfetto ^
— pruova. iluero strumento nellacqua acio chechadendo tu non ti facci male
- quessti ranpini chessifanno sotto ilpie dellasschala fano. lofitio duno chessalta in punta di piedi che non rintrona
la persona chôme sellui saltassi sulljchalcagnj <-ne non i introna
,ntt i,7 ''"'''°-' '' "°'° """'" '" "''°''''' '"""'" '""" ''"""•"''' ''"^^'^^'"' '^'^'-"^ f-o '°fiti°- '"='le gambe e puoi battere lalie
sotto ,loro nass,mento. ved. llrondone che selli e posto in tere [terra] non si pò leuare avolo perche achorte e Jnbe
ecquando se leuato tira le schale inalto chôme dimomostro nela sechonda figura di sopra ^
84
RELATIONS DE VOLS DIVERS (CHAUVE-SOURIS ET AIGLE).
— Pèse 2 onces, ouvre [a une envergure] d',' brasse.
— Pèse 240 onces, ouvre de 3 brasses — •
— Je dis que si la chauve-souris [(pipistrelle?)] pèse 2 onces, et ouvre
d'j brasse, l'aigle doit, à cette comparaison [proportionnellement], ouvrir de
60 brasses, et pas moins; or, nous voyons par expérience qu'il ne dépasse
pas la largeur de 3 brasses. Et il semblerait à beaucoup, qui ne verraient pas
ou n'auraient pas vu de tels animaux, que l'un des deux ne pourrait pas voler,
estimant que si la chauve-souris a son poids et sa largeur bien proportionnés,
l'aigle n'en a pas assez, et que si [ou bien que si] l'aigle est bien avec les siens
l'autre en a trop , [excédent] incommode et inutile à son usage [ci son vol].
Mais nous voyons l'un et l'autre portés avec la plus grande dextérité par
leurs ailes, surtout la chauve-souris, qui, avec ses rapides évolutions et la
manière dont elle se joue de l'air, surpasse les rapides circuits et fuites des
mouches et moucherons.
— La raison pour laquelle l'aigle se soutient avec de petites ailes comme
la chauve-souris avec de grandes est [dans] la comparaison [de kurs proportions res-
pectives] :
Quand un jonc seul aura en lui, de sa grosseur à sa longueur, une propor-
tion telle que celle qu'a un faisceau de pareils joncs, il sera aussi fort et aussi
résistant qu'est en soi ledit faisceau. En effet, si le faisceau est de 9 têtes,
et porte 9 onces, qu'il y ait 9 onces et qu'il y ait 9 joncs liés ensemble, un
seul des joncs pareils de [dont il y a] 9 têtes portera par aventure une once.
— Qu'il y ait, appliqué au sommet d'un jonc, un poids [?],
tu le verras se plier jusqu'à terre; prends mille de ces joncs, lie-les ensemble
serrés, fixe-les parle pied, égalise-les par la tête, et charge-les; tu verras que
là où, par la première raison, il devrait être soutenu environ 3 livres l, il en
sera soutenu plus de 40.
De sorte que par cette raison, à l'air qui soutient la chauve-souris qui
pèse la deux cent vingtième partie de l aigle... du poids de l'aigle, [s'ir avait à
être foulé et pressé par le bâtiment d'un aigle, il faudrait être 60 fois plus
grand que son espèce'.
I. Voir Les Ecrits lie Léonard de Vinci, par Charles Ravaissuii-Mollien, p. 12
— FOLIO 89 (verso). —
i
' ^'«jCA •-^^ ;^|,^' ^^
^A uM^j-^Af >«|V»t||'»<>A»rfo'p,^j ^/»y%^ -wTvTl» •t^'^*' •"'^
>4»r(«ff ^^ij •- -«ifM^Uer^ ^«a'^o/^*»! 'Jt9^M*% C»"3»Wj««|'«f^' -^iOl/Jw j
— pesa oncie 2 apre - braccio
— pesa oncie 240 apre 3 braccia
— diche, cheselpalpastrello pesa. 2. oncie e apre -i braccio, chellaquila. aquesta chonparatione. debba, aprire braccia 60
a've"sTiro°;XTsrm>li'Tn°,m "°" ^'T''' ''""f^'^^r^^ '' ^™^'="- 3- Eparebberebe amolti che nonuedessino
ÔulndSTnlFrnr^' T'^" s>sosst.ene chole pichole ali cho^me ilpipistrello choUe grandi ella conp rettone
esso snFa inseVÒrtf hT;.. ?" '"'? f^'P'°P°'"°"e- "e"^- g^^seza. choUa. sua lungeza. quale, ha vnfasscio. ditali givnchi
givnchi elw\H''!nTiemfstret°ti'Xn.'^nr"H/-'""''° ''"^ r '!!"■? P''° ''"''"'"'''' 'i"^'" P'^^^^^' '"^i""- ^'"«^^^ P'&'ia miUe di questi
g ncn. ellegau insieme stretti efformali dapie. e parezali dachapo e charicali vedera. che doue perla prima ragione doverebe
sostenere circa 3 libbre -■ chella nesostera piv di 40
avessi Ìt4ere''"rf 'L'^^'^^''"f'^"^ chesostiene ilpipistrello chepesa la ducente ventesima parte d.Uagui/a delpeso dellaquila
chella s^alpetie ^ ' ^'""'"'^ dalbatfmento duna aquili bisognierebbe acquella essere 60 vofte piv grande
VOL A TIRE-D^AILE.
Bon —
— [Position de la :] Tête — Bon
FOLIO 90 (recto!. —
'^^-^ H
L
n.
£
bono —
capo — bono
85
POUR FAIRE SOMBRER UN NAVIRE. — POIDS DE L'HOMME. — ÉCHO.
Manière de défoncer un navire. Mais d'abord il faut qu'ils soient entre-
mêlés, c'est-à-dire attachés ensemble, en sorte que tu puisses de ton côté
décrocher à volonté, afin que quand le navire coule à fond, il n'entraîne pas le
tien. Qu'il soit fait ainsi : Tire en haut un poids, et puis le lâche; en tom-
bant, il donnera un coup tel que celui qui se donne à un pieu de château fort,
et en tombant, il se tire derrière [sa chute fait reculer] la tête d'une poutre qui
est en pôle [équilibre] par le droit, et quand la tête de dessus de ce bois
vient [recule], celle de dessous va [avance], et défonce le navire. Mais fais que
le bois soit coupant, afin que lorsqu'il court donner le coup, Teau ne lui
fasse pas résistance.
Et surtout, fais que les chaînes [?] qui tiennent les navires attachés se
puissent couper à ton gré de ton côté, afin que le navire adversaire, en
sombrant, ne t'entraîne pas avec lui.
— Expérimente au moulin combien tu pèses, en faisant effort avec les
épaules contre quelque chose, et tiens les pieds sur la balance.
— La voix partie de l'homme et répercutée par la paroi s'enfuira en
haut, s'il y a quelque obstacle qui l'arrête au-dessus de cette paroi, avec un
angle droit. La face d'en haut renverra la voix vers sa cause.
— Comment se doit faire la voix d'écho résonnant... qui, pour toute chose
que tu diras, te répondra en beaucoup de voix.
— i5o brasses de l'un à l'autre mur. La voix qui sort de la corne [du cor]
se forme dans la paroi opposée, et de là ressaute la seconde, et de la seconde
[elle retourne] à la première, comme une balle qui saute entre 2 murs, et dont
les bonds vont en diminuant; de même diminuent les voix.
Nota. — La fin du manuscrit B manque; voir ci-dessus, entre les folios .'?.? et SS, et dans la
Pré/ace du i" volume (manuscrit A), les pages l'y et 16.
— FOLIO 90 I verso).
^*..rt*.Aj|«f*'"^""'K"!r"'i - A ^
— MODO. DISFONDARE VN NAMLio. ma prima, bisognia. sieno ingarigliati cioè apicati insieme imodo chettu daltuo elianto
possi spichare. attua posta accio cliecquando ilnavilio uà infondo notirassi conse iltuo efiassi cosi tira vnpeso inalto epoi lo lascia
enelcadere darà tal botta come si fa avnpalo achastello enelcadere sitira dirieto vnatesta duntrave ilquale e inpolo per ricto
equando la testa di sopra desso legnio. viene, ecquella. disotto va effonda ilnauilio mafia che legnio. sia tagliente acio che
nelcorrere alcolpo lacqua non lifacci resistenza
Essopra, tucto. fa chellecatene [.'] chettengano inavili apichati insieme sipossino attua posta tagliare da lato tuo. accio
chellauersario navilio nelsomergiere nonti tirassi chonseco
— prova almolino quanto tupesi faciendo forza colle spalli inqualchecosa ettieni ipiedi sopra labilanca
— lauoce partita dalomo eripercosa nela pariete fugira disopra seara ritenaculo disopra aessa pariete. conangolo retto la
facio disopra rimanderà lauoce inuer lasua cagione
— come sidebe fare, la voce, decho. riso che perogni cossa chetiu dirai, tisara molte voci risposto
— braccia 150 daluno allaltro mvro lauoce chescie delcorno siforma nela contraposta pariete edili risalta laseconda
edalla seconda alla prima come vna baia che balza fra 2 mvri che diminvise ibalzi e cosi diminvisscie le voce
MANUSCRIT
D
DE LA BIBLIOTHÈQUE DE L'INSTITUT
86
[INÉGALITÉ DE LA VERTU VISUELLE. —CONVEXITÉ DE LA PUPILLE.]
DE L'OEIL
Pourquoi la nature ne PiT pas une uniforme verlu dans la puissance
visuelle DANS LA vertu visuelle.
— La nature ne fit pas une uniforme puissance dans la vertu visuelle,
mais elle donna à cette vertu une puissance d'autant plus grande qu'elle
s'approche davantage de son centre ; elle donna une telle vertu elle fit
cela pour ne pas rompre la loi donnée à toutes les autres puissances, qui
valent d'autant plus qu'elles s'approchent plus de ce centre; on le voit dans
l'acte de la percussion d'un corps quelconque, et dans les supports des bras
de la balance, où le poids, en se rapprochant, diminue sa gravité ; on le voit
dans les colonnes, murs et piliers, on le voit dans la chaleur et dans toutes
les autres puissances naturelles.
Pourquoi la nature fit la pupille convexe, c'est-a-dire relevée
[bombée] COMME UNE PARTIE DE BALLE.
— La nature a fait la surface de la prunelle placée dans l'œil de figure
[forme] convexe, afin que les choses environnantes puissent imprimer avec de
plus grands angles leurs ressemblances, ce qui ne pourrait advenir l'œil
étant plan.
— FOLIO 1 (recto). —
^ lk^>«^^MÌ>-fa^ ,,, aÊiam^C
DELLOCHIO
PERCHE LAXATL-R-^ NONFECIE EQU.\L«r/« «^//,ì POTENTL^ m/V'a nella virtu visiua.
i\T r ■ I , ^v--"-""» "(-**« i-vjiiì,.ML.^ ^v5/<-(z neua virtù visiua.
PERCHE LA NATURA FECIE LAPOPILLA CONCESSA CIOÈ RILEVATA COME PARTE DUNA PALL^
[ÉCARTEMENT DES RAYONS DES CORPS LUMINEUX.]
[Figure : ] b c o n a m
DE L'OEIL
Pourquoi les rayons des corps lumineux se font d'autant plus grands
qu'ils sont plus éloignés de leur naissance.
— Les rayons des corps lumineux croissent d'autant plus qu'ils s'éloi-
gnent plus de leurs principes. On le prouve : Que a soit le corps lumi-
neux duquel le simulacre s'imprime dans la pupille de l'œil de celui qui
regarde, et nous dirons qu'une telle impression se fait dans la pupille c,
et le même simulacre s'imprime aussi dans l'épaisseur du couvercle supé-
rieur [de iVcil (de la paupière)] b, et ctiam [et aussi] dans le couvcrcle inférieur o. Par
le couvercle supérieur et par l'inférieur se réfléchissent les seconds simulacres
dans la pupille de l'œil c, mais à la pupille réceptrice des trois dits simulacres,
lesquels sont divisés par les simulacres des paupières des yeux (dans ce cas
presque fermées', il paraît que le simulacre [les simulacres] du lumineux, imprimé
[imprimés] daus Ics épaisscurs des couvercles des yeux, soient comme vraiment
sous-divisés, et de telles divisions sont pyramidales, parce que pyramidaux
aussi sont les intervalles des paupières. Et parce qu'à la pupille réceptrice de
ces 3 simulacres, il semble que les 2 simulacres qui, des couvercles, ressautent
en elle, soient réunis de dessus et de dessous au simulacre du milieu, qui
représente le corps lumineux, et qu'il semble à cette pupille que le simulacre
b soit en a n, et le simulacre o en a m, et qu'il lui paraît que l'un et l'autre
simulacres se divisent par le simulacre du lumineux a, et parce que lorsque se
ferment ensemble les lèvres [les bords] des couvercles de l'œil, il est nécessaire
que l'aquosité [la substance aqueuse] qui maintient continuellement amollis
[souples] les couvercles dans le frottement de l'œil, que cette humidité rem-
plisse l'angle du qui s'engendre >e forme] au contact des couvercles avec la
pupille de l'œil, et [que] la surface de cette aquosité est concave, comme on
le prouve dans la quatrième du huitième des eaux, où il est dit toujours (le
contact qu'a l'eau avec sa rive humide aura toujours la surface concave; (et si
une telle rive est sèche, alors la surface de l'eau qui confine avec elle sera
convexe), donc, un tel angle se trouvant créé par le contact qu'a le couvercle
de l'œil avec la surface sa pupille, aura la surface de l'aquosité remplis-
sant un tel angle de figure concave, et parce que tout miroir concave
montre au dedans du concours pyramidal de ses rayons le simulacre de son
objet sens dessus dessous, il s'ensuit en définitive que les poids, ou paupières,
des yeux, réfléchis dans une telle cavité en même temps que le simulacre de
la lumière, montreront ces paupières sens dessus dessous. C'est là la cause
pour laquelle la pupille étant au dedans du concours des rayons pyramidaux
du miroir concave, la pupille voit sens dessus dessous les pyramides rayon-
nantes [formées de rayons] dcs intervalles des paupièrcs; et c'est là la vraie cause
des rayons des corps lumineux qui, plus ils s'élargissent, plus il paraît qu'ils
s'approchent de l'œil. Maintenant, une telle démonstration se doit diviser
dans ses parties, pour la rendre plus intelligible, en plaçant d'abord ses
conceptions et autres propositions nécessaires à pareille preuve, etc.
-FOLIO I (verso). —
.^.Wi>'.-)-rV'f ^../^-.^rr^^' ;^j;;'> J^.j)7^ 3^.^;,7
I •7***7 Ai'^i^'tJinftiff^ 4.h''H »/î»»î» •'^''f? "^"^ iknfnt*K^tt( »?
( A^/y «"«y *1^*H f]*ft flutti trfn^'-i iì'rr>f ^fH^S ^firt^/"/»))» >»^ •
[ /W»/*i')»Y*'^*''*^^"' r***r1^'*'^ •>j/|'>> fì^trut tf>ifj M*fr
^Figure:]— beo n a m —
DELLOCHIO
PERCHE^ LIR.^ZI DECORPI LUMIXOSI SIFAX TAXTO MAGIORI QUANTO ^0^■ PR" REMOTI DALLOR NV^^CIMENTO
I ■ j i"'",*"*? cresscano hrazi decorpi luminosi quanto più siremovano dalli loro principi — provasi o^sii a "ilcoroo
luminoso delquale ilsimulacro s.npreme nella popilla dellochio desso risi^uardatore ettale inpressiue direnò LsineÌl''poX
e. eilmedesimo simulacro s.npreme ancora nella, grossezza delcoperchfo superioreb hedet iam nel coperchio nen'^^ e oèdaì
coperchio superiore emteriore relrette lisecondi simvlacrì nella popilla dellochio : e. ma alla popilla .XtatHcie dlu ne deu
s.mulacn hquah son d.u.si dalli simulacri delle palpeble delH ochi (quasi intal chaso LÏ rLrati) Hpare che s mvlacro
dellummoso inpreso nelle grosseze delli coperchi dell! ochi sieno come veramente sotto divisi ettaldvsk^ni so nr^mf^^^^^
perche piramidali anchora sono linterualli delle palpebre E perche alla popilla ricettatricie dessf tre simXr In^ ^16^^^^^
-simulacri che illui dalli coperchi risaltano sieno congiund disopra edisotto alsimulacro dìmez7rapie entâtol d^^^
luminoso epare aessa popilla chel simulacro, b. sia in a^n. el simulacro, o. lipare essere in. a m. ecLlXoeK simula
sidiuida dal simulare dellummoso. a. E perche nel risen-arsi insieme li labri decoperchi dellochio e-lie neciessa ' o cheS^^^^^^
h^"holn'7:!r"°-"'"' '"-^"'fi-hato licoperchi ./ nella confrechatione [confricazione] dellochircre e si n d ttnLnp a
Sa nef r Sn^d"^^^^^^ caftan licoperchi colla popilla dellochio ella superfitie ditale acquosità echonclm-i come
.ipro\a nel 4 dellotta\o delle acque doue dicie sen/rc ilcontatto chea lacqua colla sua riua ba^n ata ara sennre lasuoer-
fiue conchava) (assettai n uà sarà seccha allora lasuperfitie dellacqua chechonlei confina fia connessa? addLqLZ-mdos" ta e
nnfhn ^fi ^alcontatto chea ilcoperchio dellochio cholla ^./^fe sua pupila ara lasuperfitie dellacquasita rLnpi ride dit^ e
ohit^ n t.f"^ chonchava (eperche ogni spechio conchavo mosstra dentro alconcorso- piramidale deslamz i"in acrTde suo
mostt, .f TI "",?"'' '^-^"^ '^'^ " P^^' °^'" P''''P^'""« 'l'^"' «'^h' ^■«^'■^'"■•^'«^ i^t'-^l concautita insieme col s Zh ero dell'ime
concavo cheliròot][rved°a 3fo ''^"'1° '"''' ^^^^.^^e essendo lapopilla dentro alconcorso derazi piramidali dello spechio
concavo chella popilla ^eda sotto sopra lepiramide radiose delli interualli delle palpebre — ecquesta ella veri chiusa denzi
dS'e Teir'sue parL" ^Irfa'f "'"^"° ^"'''"'^ par che piv quelli siauicinino afloc'hic ora queTt^tal dimostrati^ne sid^tóe
provatione et [etc!] - ^ ^'" ''°"^"''° '""''"" '^'"^ conciep/tioni ealtre propositioni neciessario assimile
«7
[COMMENT L'ŒIL VOIT LES OBJETS. — ENTRÉE DES RAYONS
DANS L'ŒIL. — LUNETTES. 1
[i" figure : ] a o à 6 — [2'''' fig. : ] r m p s n p q — [3« fig.: ] a n m b c d —
[4' fig. :]fortpcabd. Veux-tu te rendre compte de la manière dont les rayons des
corps lumineux sont causés par le simulacre de ces corps, quels s'imppriment dans
répaisseur des lèvres des yeux [des bords des paupières], qui réfléchissent dans la pupille
de ces veux [?] l'œil avec la pupille ; tu ne vois pas ces couvercles, et tu vois les lumières
sans rayons.
DE L'OEIL
Si l'idole [image] ou SIMULACRE A UNE POSITION DÉTERMINÉE AU-DESSUS
DE l'œil, ou non.
— Les simulacres des objets immobiles ont des positions détermi-
nées au-dessus des yeux immobiles. On le prouve : Que l'objet soit à b [àó
(i" figure)], lequel, envoie le rayon par la 7' [proposition], envoie le rayon à [à| a,
parla voie la plus courte, à la pupille a o; de même fait l'extrémité opposée
de l'objet [0, par le rayon] o [ó] O. Donc, le simulacre de l'extrémité a [â] ne
s'imprime pas dans la position o de la pupille, et ó ne s'imprime pas non
plus en a.
Si LES OBJETS ENVOIENT A l'œIL LEljRS SIMULACRES AVEC LES MEMBRES
PROPORTIONNÉS COMME ILS SONT EN EUX.
— Les objets n'envoient pas les simulacres à l'œil dans la avec les
parties proportionnées comme elles le sont dans cet objet; on le prouve par
la neuvième, ainsi que comment, parmi les choses d'égale grandeur, la plus
éloignée se montre la plus petite. Soit donc l'œil a [(3-^ figure)] , et que son objet
soit b c d, je dis par ladite 9' que d [et] b, parties de cet objet, paraîtront
moindres que la partie c, pour être plus éloignées de l'œil que c, comme il est
prouvé par la définition du cercle a c ; n m en est un secteur, et [la distance au
centre, de chacun des points] b, d, excède la distance qu'il y a de la périphérie du
secteur audit œil.
Si LES ESPÈCES DES OBJETS SONT PRISES PAR LA VERTU VISUELLE A LA
SURFACE DE l'œIL, OU SI ELLES PASSENT AU DEDANS.
— Les verres des lunettes nous montrent comment les simulacres des
objets s'arrêtent à la surface de ces verres, et de cette surface pénètrent, en
se pliant [s'infléchissant] à la surface de l'œil, surface par laquelle il est [ainsi]
possible que l'œil voie les figures des susdits objets. On prouve que cela est
possible parce qu'une telle surface est un terme commun entre l'air et
l'œil, parce qu'elle sépare l'humeur albugineuse de l'air, et sépare l'air de
l'humeur albugineuse. Et si nous voulons affirmer que les espèces desdits
objets s'arrêtent à la surface des lunettes, on dira que dans les lunettes des
vieillards la chose paraîtra beaucoup plus grande que la chose réelle, et si
cela ne tenait pas à l'interposition du verre entre l'œil et l'objet, alors cet
objet se montrerait de sa grandeur naturelle; donc, [le contraire ayant lieu] c'est
un signe manifeste que les espèces que le concours des espèces d'un objet
quelconque, qui sera coupé par interposition de corps transparents, s'impri-
mera dans la surface de ces corps et y engendrera un nouveau concours, con-
duisant à l'œil les simulacres des objets.
Comment la rectitude du concours des espèces se plie [s'infléchit] en
entrant dans lœil.
• — La rectitude du concours des rayons, lorsqu'ils pénètrent dans l'œil,
se plie [s'infléchit], et cela est cause qu'à pareille "distance l'œil voit l'objet plus
grand que ne le donnent les règles de la perspective des peintres. Et la cause
en est que l'œil reçoit sur lui le coupant [l'intersection] des espèces a b en o p
[4' figure], et le perspecteur, imaginant que de tels rayons sont droits, coupe
les rayons en r t, et ainsi trouve les choses produites par sa perspective beau-
coup plus petites qu'elles ne sont jugées par l'œil. Et si, pour l'adversaire, on
disait que l'objet a b paraîtrait plus grand qu'il n'est, attendu que la chose
qui vient à l'œil par les lignes a o f et b p f paraîtrait dans l'espace c d vue
par les droites f o c et f p d, on démontrerait que c'est impossible, parce que si
tu voulais tirer la flèche avec la vertu des rayons latéraux f o c, tu croirais
donner blesser avec cette flèche dans la position c, et elle blesserait en a.
FOLIO 2 (recto j. —
jiiy^if^B*^ i»*'^*'' •«♦K^O*'»
[i" hgure :] — a o a o — [''' de figure] r m p s n p q — ^S"" tÌ£;.j a n m h e d — 4"" fia. : f o r t p e a b d
— vuuttu cicrtihcarti chôme lirazi decorpi luminosi ne soncliausati "dalsimulacro ditali corpT liquali sinpremano
nella grosseza delabri delliochi liquali refrettan nella popilla ditali ochi o [:] lochio cholla nopilla nonvedi
tali coperchi e uedi ilumi sanza razzi
DELLOCHIO
SELLIDOLO OVERSIMULACRO ATERMINATO SITO SOPRA DELLOCHIO ON.VO —
(Lisimulacri delliobbictii inmobili an siti terminati sopradelli. ochi inmobili provasi essia lobbietto à b [àó] ilquale /«.j^rf,:
lira perla) yJ manda ilrazo a [a] a perla via breuisima alla popilla a o essimile fa lopposito stremo dellobietto ó o adunque
ilsimulacro dello stremo a [a]non smpreme nelsito o della popilla ne 6 nonsinpreme in a.
SELLI OBBIETTI MANDANO ALLOCHIO LILOR SIMULACRI COLLE JIENBRA PROPORTIONATE COME LESONO IN LUI.
Liobbietu nonmandano lisimulacri allochio nella colle parte prouortionate chomelle sono inesso obbietto provasi perla-
nona e chôme (infralle chose dequale grandeza lapiu remota sidimoss'tera minore sia adunque lochio. a. ellobietlo suo sia b
e d dicho perla detta 9" che d b parte desso obbiecto sidimosteramo minori chella parte, e. peressere piuremot e dallochio chel.
e. come eprovato perla difinitione delcuchulo a e n m ne vnsettore el b d eccede ladistantia che e dalla perrMeria delsettore
aldetto ochio.
SELLE SPETIE DELLIOBBIETTI SONPRESE PALLA VIRTÙ VISIUA NELLA SUPERFITIE DELLOCHIO OSELE PASA DENTRO
Mosstranci livetri delli ocbiali come lisimulacri delli obbietti silermano nella superfitie ditali vetri edattal superfitie pene-
tran piegandosi alla superfitie dellothio dalla qual superfitie epossibile chellochio veda lefigure depiedetti obbietti Ecquesto
siproya essere possibile perche tal superfitie ettermine comune inlrallaria ellochio perche' diuide lomore albuginio dellaria
e diuide lana daesso omore albuginio essenoi vogliano affermare chelle spetie delli obbiecti sifermino nelle superfitie delli
ochiah esidira chenelli ochiali devechi lachosa sidimosstra assai maggiore chella cosa reale ilche senonfussi lainterpositione
ditaluetro infra lochio hellobbiecto allora tale obbietto sidimossterebbe della sua naturale grandeza addunque emmanifessto segnio
chelle spclic d che ilconchoso delle spetie diqualunche obbieito. ilquale sarà tagliato dalia intcrpositione de corpi transparenti
sinpremerra nella superfitie ditali corpi edi quivi/ rigenera nuovo concorso ilquale conduce allochio lisimulacri ditali obbiecti.
COME LARETTITUDINE DELCONCORSO DELLESPETIE SIPIEGANO NELLO ENTRARE NELLOCHIO —
pieghasi larettitudine delconchorso derazi nello introito dallor fatto nel nellochio ecquesto echausa cheinpari distantia
bchio vede lobbietto magiore chenondanno lereghole delle presspectiva depictori. Ella chausa he chellochio ricieve sopra dise
iltagho delle spetie a b in op eilprospettivo inmaginando chettali razi sieno diritti taglia lirazi in r t echosi trova lecose
prodotte dalla sua prosspettiva assai minori chelle nonson giudichate dallochio. Esse perfauersario sidicessi chello obbietto a b
paressi magiore chenone conciosia chella cosa cheviene allochio perle linie a o f. h. e. b p f paressi nello spatio e d veduto
perle rette f o e. h e. f p d Questo simostra essere ii.possibile perche settuvolessi trarre lasaetta colla virtù delli razzi laterali f
o e tu crederesti dare ferire contai saetta nelsito. e. e ella ferirebbe in a.
VERTU VISUELLE COMMUNE A TOUTE LA PU PI LLE. — R.iN VERSEMENT
ET REDRESSEMENT DES IMAGES.]
[r" figure :]fde kchan rvpo tmbq — [2''- fig. : j d b a c — Sphère cristalline
placée au milieu de Tœil. — Ici on émet cette opinion que la pupille a en toute partie de sa
largeur la vertu visuelle, et cela est en effet; sans cela toute démonstration croule. —
[3' fig. :] 2' g d a n m o p 1 k h q r q s t v x y c. — Que soit trouvé un instrument qui
fassenécessaï^rement le même effet, et ainsi tu auras trouvé la vraie figure intérieure des yeux.
— [4° fig. :] a b c d — Tout point de la pupille voit tout Tobjet, et tout point de Tobjet voit
toute la pupille.
DE L'OEIL HUMAIN.
Comment les espèces d'un corps quelconque qui passent par quel-
que OUVERTURE [(soupirail, spiraculo)j A l'œIL, s'iMPRIMENT SENS DESSUS DESSOUS
DANS SA PUPILLE, ET LE SENS LES VOIT A l'eNDROIT
— La pupille de Tceil, qui par la plus petite ouverture ronde reçoit les
espèces des corps placés au delà de cette ouverture, les reçoit toujours tou-
jours sens dessus dessous, et toujours la vertu visuelle les voit à l'endroit
comme elles sont iréeliement^ Ceci naît de ce que lesdites espèces se donnent
passent par le centre de la sphère cristalline placée au milieu de l'oeil, et
au delà et dans ce centre, se réunissent en un point, et puis divergent dans
la surface opposée de cette sphère, sans dévier de leur rectitude ; et dans
cette surface, les espèces se dirigent selon l'objet qui les a causées, et de là
[et là;; elles sont prises par Timpressionnabilité [(inprensiua)] et envo3'ées au
sens commun, où elles sont jugées. On prouve qu'il en est ainsi : que a n
[i" figure] soit la pupille de l'œil k h, et que p soit la petite ouverture ronde
faite dans le papier avec la fine pointe d'un style [poinçon] et que l'objet placé
au delà de cette ouverture soit m b ; je dis que la partie supérieure d'un tel
objet ne peut pas venir à la partie supérieure de la pupille de l'œil par la
ligne droite m a, parce qu'en v le passage lui est empêché par l'interposition
du papier; mais cette extrémité supérieure m, avec une course droite, passe
par l'ouverture, au delà, à la partie inférieure n de la pupille, ou autrement
dit de la sphère cristalline, et de là dirige sa course au centre de cette
sphère, puis s'élève à la partie supérieure de la partie opposée, et de là
court au sens commun, comme il a été dit.
Cl-DESSOUS ON expose l'eXI^ÉRIENCE DE LAQUELLE EST NÉE LA CERTITUDE
DE CETTE NOUVELLE INVESTIGATION.
Soit g d [3' figure[ l'œil duquel la pupille a p voit, par l'ouverture q (faite
dans le papier r S; l'objet t c; je dis que si tu fais mouvoir le style 1 q du
dessus au-dessous de la pupille, près de cette pupille selon la ligne k h, il
paraîtra au dehors de l'ouverture q que le mouvement du style est [se fait en
oens" contraire à son véritable mouvement. La raison en est que le style tou-
chant la ligne a c, il touche la plus haute ligne qu'il y ait au dedans de l'ou-
verture q, et la plus basse qu'il y ait au dehors de cette ouverture; et lorsque
le style descend, il touche la ligne n y, c'est-à-dire la plus haute [en second]
dans l'ouverture, et la plus basse en dehors de l'ouverture, et ainsi en
continuant de baisser dans l'ouverture, devant la pupille, avec ton style, tu
marques le contraire au dehors de cette ouverture, parce que si au dedans
tu descends par les fronts [extrémités] des lignes an m o p, tu élèves [par cela
même[ au dehors à leurs fronts [extrémités] les lignes c y x v t. Donc, le style
qui touche la ligne a c occupe la position c, et si tu descends avec ce style
à la ligne n, tu occupes au dehors de l'ouverture la position y, et ainsi de
suite jusqu'à la fin du mouvement.
Comment et de quelle façon la pupille prend les simulacres des
OBJETS SANS ENTREMISE [interposition] DUDIT SOUPIRAIL.
— Si dans la seconde démonstration la pupille a p [3« figure] reçoit en p
la partie supérieure du simulacre t, moyennant V [par Fentremise de r; ouver-
ture q, et si tu supprimes l'entremise de cette ouverture, le simulacre t
s'imprimera en a et encore en p, parce que tout point de la pupille voit tout le
simulacre t c.
I
FOLIO 2 (versoi. —
^irf>Mt
. a -^ >.hw^Ti-^ -^""^'I -^y:^.
— [ (En marge) i" figure :]fde kch an rvpo tmbq
— 2' fig. : ] db a e — spera crisstallina possta /enei mezo ' "'
— i "S- • J u u a e — spera crisstaiiina possta (enei mezo dellocnio — Qui siprosopone la popilla avere incni
parte della sua latitudine virtù visiua ecquesto einetTetto essanza questo ogni dimosstratione ruina— [3""ti''?:î
ï-'gdanmop Ikhq rqs tvxyc — sia trovato vno strumento chefìfacci ilmedesimo effetto pernecessit^a o
COSI arai trovato leverà tìghura interiore dellochio — [4"" ti!;. :] a bcd — ogni punto della popilla vede tutte
lobbietto e ogni punto dellobiecto vede tutta lapopilla.
DELLOCHIO VxMANO
COME LESPETIE DIQUALU^■CHE CORPO CHEPERALCUXO SPIR,\ CHUI.O c/iulo PASSANO ALLOCHIO SIXPREMAX SOTTOSOPK V
XELLASUA POPILLA ELSEXSO LEVEDE DIRITTE. —
La popilla dellochio chcper minimo spirachuchulo rotondo ricieve les spetie de chorpi posti dopo esso spirachulo senpre
senpre lericieue sotto sopra essenpre lauirtu visiva levede diritte come sono ccquessto nasscie elicile dette spetie si Av passano
perilcentro della spera crisstallina posta nelmezo dellochio: e dopo ein e esso cientro suniscliano inpunto epoisidilatano nella
oposita superfitie ditale spera nonsisuiando della lor rettitudine cintai super/i^;-lìtie lespetie sidirizan secondo lobietto donde son
chausatec di li sonprese dallainprensiua emandate alscnso comune dove son gudichate Provasi esser cosi, essia lapopilla. a n.
dellochio k h essia ilmnuto spirachulo rotondo, p. fatto nella charta colla sottil punta duno stile ellobietto possto dila dàttalè
spirachulo fia m b dicho chela parte superiore ditale obbietto nonpo venire alla parte superiore della popilla dellochio perla
hnia retta m a perche in. v. lie inpedito il trassito dalla inter positione della carta mattale stremo supcriore m con retto corso
trapassa perlo spirachulo alla parte inferiore n. della popilla ovoi dire della spera cristallina e di li s; diriza ilcorso alcientro
ditale spera essileua alla parte superiore delloposita parte edili scorre alsenso comune come detto.
QUI DISOTTO SIDIMOSSTRA LASSPERIEXTIA DONDE X.\TA LACERTEZA DITALE XUOVA IXVESSTIGHATIOXE.
— g d. sia lochio dclquale la popila a p vede perlo spirachulo q (fatto nella carta r s) lobietto t e dicho chessettu/A
mouerai lo stile 1 q. daldisopra aldisotto della popila vicino acssa popilla perla linia k h. cheparra fori desso spirachulo q
chettal moto disstilo sia contrario alsuo vero moto ellaragione sie che tochando losstile la linia a e etocha lapiu alta di linia
chessia dentro allo spirachulo. q. ella più bassa che sia fori desso spirachulo eneldiscendere dello stile tocha la linia n v eoe
la secon la più alta dentro allo spirachulo ella piv bassa fori desso spirachulo e cosi seguitando ildiscicnso dentro allosspira'chulo
^rp/dinanti alla popilla choltuo stile tu segni ilcontrario fori di tale spirachulo perche settu discenti di dentro perle fronti delle
linie a n m o p tutti innalzi di fori nelle fronti delle linie e y -x v t addunque lostile chettocha la linia a e ochupa ilsito. e
essettu disciendi contale stile alla linia tu ochupi for dcllosspirac'hulo ilsito y ecosi seguita insino infine delmoto. —
CO.ME EIXCHEMCDO LAPOPIL.V PILGLIA LISIMULACRI DELLI OBBIETTI SAXZA INTER.MISIOX DELDETTO SPIRACHULO.
se nella 2" dimosstratione lapopilla a b a. \ì ricicvc in p supcriore laparte superiore delsimulacro. t. mediante
losspirachulo. q. esseleuerai laintermission ditale spiraculo ilsimulacro t sinpremerra in a e ancora in. p perche ont'ni punto
della popilla vede tutto ilsimulacro te— "
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[RENVERSEMENT ET REDRESSEMENT DES IMAGES. —
LUNETTES. — DIMINUTION DES IMAGES PAR ÉLOIGNEMENT.
[i" figure' :]ab cdef Inv o pqrq stigh — [2''' fig.' :]n acdb ertf
hpkrgql — [3" fig/ :]abcd enofp — Avec cette expérience on viendra à la con-
naissance des lunettes, parce qu'étant interposées entre l'oeil et Tobiet, elles se font [les images
s'y font] de la même grandeur, ou beaucoup plus grandes, ou beaucoup plus petites que cet
objet [de même que dans l'œil].
OEIL HUMAIN
Comment les choses droites ne paraissent pas droites a la vertu
VISUELLE, SI leurs ESPÈCES NE PASSENT PAS PAR DEUX INTERSECTIONS.
— L'objet k [?] arrivé au [en] b [i™ figure], surface de la prunelle de l'œil, se
donne à la vertu visuelle par les 2 intersections, c'est-à-dire n [et] s, entrant
d'abord de b en d, pupille, et de d à f, et il passerait par l'intersection n, centre
de la sphère de la prunelle c o [?] 1 a b v ; mais elle se rencontre d'abord dans la
sphère cristalline, avant de finir sa pyramide c d n, laquelle pyramide c d n,
dans sa percussion, se coupe en e f, où s'engendre la base d'une autre pyra-
mide, c'est-à-dire e fo ; et les côtés de cette pyramide se coupent en o et le simu-
lacre e f et passent à la partie opposée de la sphère vitrée, et la droite f
se fait gauche en q, la gauche e se fait droite en r. Ensuite, la 2"' intersection
se fait en s, c'est-à-dire que la sphère vitrée jette sa pyramide v q r s et Tr
droit passe par l'intersection s, et se fait gauche en i, et le q gauche se
fait droit en g, et par cette voie, l'œil, instrument, porte, au front [à l'extrémité]
de l'un des nerfs optiques, la chose droite comme droite, et la gauche
comme gauche.
Seconde opinion, avec les mêmes 2 intersections.
— On ne nie pas que toutes les espèces qui viennent à la surface de la
prunelle a n b [2^' figure] ne passent par la pupille c d, comme il est prouvé, et
encore on accorde que toutes les lignes de ces espèces qui passent le centre de
la sphère qui se commence par ladite prunelle ne s'échangent de droite à gau-
che, et de gauche à droite, c'est-à-dire que a droit, passé e, centre de la sphère
de la prunelle, se fait gauche en t, et b se fait droit en r, et croît fortement,
parce que tout l'espace a b vient en r t, et que r t reçoit une grandeur qui paraît
semblable à a b, comme il est prouvé en perspective; puis, on ne nie pas que la
sphère vitrée r t kh ne rende droit, [i? ne se redresse?)] au dedans de la pyramide k
h r, et, si tu veux, la renverse [?iou, si tu veux, ne se renverse?)] après l'intersection
des côtés de cette pyramide, aux points g 1. Donc, a, gauche, se fera droit
en t après l'intersection e, descendra gauche [^^roit] jusqu'en k, passera par
la seconde intersection r, et retournera gauche au point g.
Pourquoi les choses diminuées avec le point de la perspective parais-
sent MOINDRES de BEAUCOUP QUE LES NATURELLES, BIEN QU'eLLES SE MESU-
RENT ÊTRE DE LA MÊME GRANDEUR QUE LES DIMINUÉES.
— a b [2« figure] grand se transporte [devient] en r t petit, et, de la même
petitesse, pénètre en k h et se termine en g 1, encore diminué, et fait à la
ressemblance du [ainsi que le] miroir concave [3- figure] a b c d, auquel est
opposé l'objet e n ; on y voit l'objet réfléchi, lequel est accru dans tout l'espace
b c et de même fait le second objet f p, mais e n a son simulacre droit dans
le miroir, et [tandis que] f p a le sien sens dessus dessous, et ces simulacres
seront d'égale grandeur, leurs causes étant égales. Mais avant que jalHrme
une telle [cette] proposition, j'en ferai l'expérience.
1 et 2. {i" et 2" figures) : En lisant de haut en bas, et de droite à gauche.
3. (3' figure :) Sur la circonférence de la figure, puis de droite à gauche.
- FOMO 3 (recto;
.1 . .Ì - ^Mi'iii/'^yn/'
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i-^lM "t'ri,] ••^P'I - n*^* ^'- , V«,««...r*V ^ir/
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HifrTtt ■••titittir in)i.
r-no ['" figu"^']: ab ed ef Inv o pgrq s tigh— [-z'fii;:'] n acdb e rt f hpk r gql —
[.■>'"" _ng. 3]: abcd en ofp — conquesta prova si verra alla cognitione dell! ochiali -perche eglino essendo iuter
posti infra lochio ellobbietto essi facino equale omolto magore ominore esso obbietto.
OCHIO VMANO
COME LE OSE DESTRE XO.V PARA ESSTRE ALLA VIRTÙ VISIUA SZLLÌÌ SUE SPETIE XOiVPASSAN PERDUE IXTERSEGATIOXI.
lobietto k gtjnto al. b. superfitie della luce dellochio c/m sida alla virtù visiua perle 2 intersegationi eoe n s entrando
prima di b in d popilla edal d al f (e passerebbe perla intersegatione n. centro della spera della luce e o 1 a b v inaela siscontni
prima nella spera crisstallina prima chefinisca lasua piramide e d n la quale inessa percussione essa tal piramide e d n sitaglia
in e f dove sigenera labasa dunaltra piramide eoe e f o elli lati dital piramide sintersegano in o eìsimuhi rs epassano alla
opposita parte della spera vitria ella desstra fsifa sinistra in. q. ella sinistra e sita desstra in r Dipoi sifa la -i' intersegatione in
s. eoe ehella spera vitrea gittalasua piramide ?■ q r s el r destro passa perla intersegatione s essi fa sinisstro. in i. el q sinistro
sifa desstro n g eperquesta via lochio strumenta porge alla fronte dcllun denerui ottici la cosa desstro come desstra ella sini
stra come sinisstra. —
SECONDO OPENNIONE COLLE MEDESSIME 2 INTERSEGATIONI.
nonsi negha che eh co che tutte lesspetie chevengano alla superfitie della luce a n b non passino perlla popilla e d coni
provato e ancora siconcede che tutte lelinie desse spetie chepassano ilcentro della spera chessi principia perla detta luce, non
siscanbino dadesstra assinistra edassinisstra adesstra eoe che a destro passato e centro dellasspera della luce sifa sinistro in t ci
b sifa desstro in. r. eforte mentecresscie. perche tutto losspatio a b viene in r t e esso r t riceve vna grandezza chcpare simile
ala b come provato inpresspettiva — di poi non siniegha ehella spera vitrea r t k h nonrenda diritto dentro alla piramide k h r
evoi lariversci dopo laintersegatione delati di tal piramide nelli punti, g 1 adunque a sinistro sifara desstro in. t dopo laintcr
la prima intersegatione. e. edisscendera sininistro insino in k epassera perla 2° intersegatione. r. eritornera sinistro inel
punto, g.
PERCHE' LECOSE DIMINUITE CHOL PUNTO DELLA PRESPETTIVA PAIANO MINORI ASSAI CHELLE N.\TUR.\LI ANC0R.VCHELLE
SIMISURINO ESSERE DELL.V MEDESIMA GRANDEZZA DELLE DETTE DIMINUITE —
a b grande sireferissce in r t picholo e della medesima parvità di penetra in. k h. ettermina in. g 1 ancora diminuito
cfTa assimilitudiiie dello spechio cavo abcd alquale antiposto lobbietto e n seliuede esso obbietto spechiato ilquale ecressciuto
in tutto losspatio b e e ilsimile fa lobbietto 2" f p ma //lo e n ail suo simulacro diritto nello spechio elio f p ailsuo simulacro
sotto sopra etali simulacri saran dequal grandeza essendo equale leloro chause ma innanti chio confermi tale propositione jo
ne faro essperientia. —
[VERTU VISUELLE— IMAGES REDRESSÉES PAR DEUX INTERSECTIONS.]
[ I" figure ' :] o p r s t — Teins au dehors le verre le plus grand, et tu feras Tuvée. —
[2^' fig:]hm xy z tv g[?] rdenk abc — La pupille est noire, parce que
l'uvée, qui est noire, se mire [réfléchit] dans la sphère cristalline qui est au milieu de la
sphère albugineuse, et parait encore plus noire, parce que la lumière de l'air ne peut pas
éclairer /<î la sphère albugineuse par une ouverture si étroite qu'est celle de la pupille de r(Tei].
OEIL HUMAIN
Pour expérimenter comment l\ vertu visuelle emploie l'instrument
DE l'œil.
Pour expérimenter comment la vertu visuelle reçoit les espèces des
objets par l'oeil, son instrument, il sera fait une boule de verre de cinq
huitièmes de brasse pour diamètre; ensuite, qu'il en soit coupé d'un côté ce
qu'il faut pour qu'on y puisse mettre le visage jusqu'aux oreilles, puis on
établira dedans, au fond, un fond de boîte d'un tiers de brasse, qui ait au
milieu un trou qui soit quatre fois plus grand que la pupille, ou à peu près,
car cela n'importe pas. Outre cela, qu'on établisse une boule de verre mince
de la grandeur d'un sixième de brasse pour diamètre; ceci fait, remplis le tout
d'eau tiède et claire. Mets alors le visage dans cette eau , regarde dans la
boule, observe, et tu verras un tel instrument envoyer les espèces de s t
[i" figure] à l'œil, comme l'oeil les envoie à la vertu visuelle.
Ici il est posé [on admet] que la vertu visuelle réside à l'extrémité des
nerfs optiques, desquels h m [s"' figure] est un; donc, nous dirons que la vertu
visuelle m ne peut pas voir a, objet gauche du côté gauche, si elle ne fait pas
que le rayon de sa de l'espèce de cet objet passe par les centres des deux
sphères, c'est-à-dire de la sphère de la prunelle d k e, et par la sphère de
l'humeur vitrée x y t v, et ainsi le chemin -du rayon sera a e r v z x;
donc, m, vertu visuelle, verra a, objet gauche, lui être représenté en x gauche,
et ainsi l'instrument de l'oeil ne peut ^rendre cet objet stancho [?] dans sa
même position, sinon par voie [le moyen] d'interscc de deux intersections, qui
passent par l'axe de l'oeil, comme il a été démontré.
[En marge, en bas, 3" figure : ] nb fm XZe. [?]y tx d[?]U 0[?]
r [?] vh as g — La sphère vitrée est mise dans le milieu de l'oeil pour
redresser les espèces qui s'entre-coupent au dedans de l'ouverture de la
pupille, afin que la droite redevienne droite, et que la gauche redevienne
gauche dans LP^r] la seconde intersection, qui se fait au centre de la sphère
vitrée.
■ — [Figure à gauche:] e [?] a r d S b c O f t V p q n k h 1 —
L'expérience donne que p q est sub 3.. [?=] à t v. Et parce que p q reçoit
quelque [i] de t v, plus t v se resserre, plus l'angle o s'étend.
Comment les espèces se donnent a la vertu visuelle, nécessairement
-WEC deux intersections.
L'objet a envoie sa ressemblance à la vertu visuelle par la ligne droite
a r à la partie r de la prunelle c d f , puis entre par la pupille o, fait l'inter-
section en o, passe à la sphère vitrée en v, pénètre [dans] cette sphère par la
partie v q, passe par l'intersection n, et se termine en k, à l'extrémité du nerf
optique khi, duquel il se reporte au sens commun. Ici l'adversaire dit que
lintersection n ne se fait pas, mais que c'est celle des nerfs optiques qui sert,
et que la pyramide n se coupe à l'extrémité du nerf optique, où les choses
petites se font grandes.
1. Lettres lues en descenilant, cl hoiizontalenicnl.
2. CtV. f" 8 recto du nianuscrii D, sous la i" tìgurc.
FOLIO 3 (verso). —
/
— ■ '«^ -< M
~>i»^ vf*>>^ ••1)^ HA^^
'•')^„»r •< ^Vrf ^ ^f^)»]
*■' ~ ■ - Aiftrl^irA'r^i'^ 1. w
[i" figure: 1 op r st — tigni difori il uetro magore effarai lughea — [.;''• fisjure : ] h m xy z t v qr
d k cab e — Lapopilla enera che perche luvea chenera sispechia nella spera crisstallina cheinmezzo allaspera albu-
ginia eancora par più nera perche illume dellaria nonpo alluminare /e lasspera albuginia persistretto spiraculo quale
quel della popiUa aellochio
OCHIO VMAXO.
DELF.\RE SPERIEXZIA COJIE LA VIRTÙ VISIUA ADOPRER.\ LOSSTRUMEXTO DELLOCHIO
Perfare speriaentia come lauirtu visiua ricie a le s spetie delli obbietti dallochio suo strumento esara fatto vna palla
diuetro dicinque ottavi dibraccio perdiamitro dipoi nesiatagliato tanto davna parte cheui sipossa mettere iluiso insino alli orechi
epoisia stabilito dentro alfondo vnfondo discatola dun terzo di braccio cheabbia nelmezo vntoro chessia quattro tanti pm
chella popilla dellocbio occircha chenon fa caso oltre adiquessto sia stabilita vna palla diuetrosottile digrandeza dunsesto di
braccio perdiamitro effatto questo enpi ogni cosa dacqua tiepida echiara emetti iluiso messa acqua eguarda nella palla enota
euedrai talle strumento mandera le spetie del s t allochio come lochio lemanda alla virtù visiua. —
Oui epossto che lauirtu visiva sia nello stremo delli nerui ottici dequali h m ne vno adunque direno chella uirtu visiua
m nonpossa vedere a obbietto stancho daesso lato sinisstro senon fa che ilrazo della sua della spetie ditale obbietto passi peril-
centro di due spere eoe della spera della luce d k e eperla spera dello omore vitreo x y t v ecosi lauia delrazo sarà a e r. v z x
adumque m virtù visiuua. vedera a obbietto stancho esserli rapresentato in. x. stancho ecosi lostrumento dellochio nonpuo-
rendere tale obbietto stancho nelmedesimo suo sito senon pervie dinte di due intersegationi lequali passano perlo assis dello-
chio comese dimosstrato.
[Troisième figure :]nlfmxze [?]y txd[?]u oc vh asg — laspera uitrea e messa nelmezo
dellochio perdirizare lespetie chessintersegano dentro allosspiracolo della popilla acco chella destra ritorni desstra ella sinisstra
ritornisinistra nella inteisegation seconda chessi fa nelcentro dessa spera vitrea —
[Figure à gauche :] e a rds beoftv pqnkh 1 — Lasperientia da che p q esub 3 [?'»?] al tv —
eperche p q riceue quelche lietato dal t v tanto quanto t v siristrigne langolo o più disscede [?]
COME LESPETIE SID.VNXO ALLA VIRTÙ VISIUA COXDUE IXTERSEGATIO.VI PERXECESSITA —
lobbietto a manda lasua similitudine alla virtù visiva perla perla linia a r alla parte r della luce e [e] d f poi entra perai
popilla o effa laintersegatione in o epassa alla spera vitrea in v epenetra essa spera colla parte v q epassa perla intersegatione
n ettermina in k nella fronte del nervo ottitio k h 1 dalquale poi sireterissce alsenso comune) dice qui lauersano chella inter-
setione n nonsifa masserve quella denerui ottiti e che lapiraraide n sitaglia nella fronte delneruo ottitio dove lecose pichole
sifanno grandi
[DILATATION ET RÉTRÉCISSEMENT DE LA PUPILLE
RENVERSEMENT DES IMAGES DANS LE MIROIR].
[i" figure (1) h n a m g r q p t q u — [2'''' fig:] ab s c d — Cette figurese doit faire
carrée. [3""= fig. 1=)] p p ab nm nom — Si les yeux voient ensemble un objet sphérique
de diamètre moindre que Tespace interposé entre les pupilles des yeux, ils verront ce
[cet objet] sphérique au delà du diamètre, et d'autant plus qu'il sera plus voisin de ces yeux;
en conséquence, ce sphérique paraîtra plus petit qu'il n'est, aux lignes centrales de la vertu
visuelle des yeux.
DE LOEIL HUMAIN
Si la prunelle de Toeil a sa pupille qui croît et diminue selon qu il y a
excès ou manque de Téclat de ce qui brille devant elle, il est nécessaire
que chaque autre objet croisse se montre plus ou moins grand à cette pupille.
Et on le prouve : Soit : h g 1 1"= figure] la prunelle, n m sa pupille grande, qui
voit l'objet q u, sur la convexité de la prunelle, entre r q; puis qu'a soit la
prunelle pupille diminuée, et ainsi se montrera diminué l'objet q u, sur la
convexité de la prunelle, dans l'espace p t.
Pourquoi le miroir ch.a.nge, aux simul.\cres des objets, les côtés
DROITS EN GAUCHES, ET LES GAUCHES EN DROITS.
Le simulacre de tout objet échange [al dans le miroir sa partie droite à la
rencontre de la gauche de l'objet qui se mire [se réfléchit], et de même la gauche
à celle de la droite; on prouve qu'il en est nécessairement ainsi, parce que
toute action naturelle est faite par la nature de la manière la plus courte,
et dans le temps le plus court qu'il se puisse. Soit a b [2^' figure un visage qui
envoie son simulacre au miroir c d; ce visage aura un autre visage dans ce
miroir tourné vers lui, qui aura l'œil gauche c à la rencontre du droit a, et de
même l'œil droit d à la rencontre de l'œil gauche b. Et si, pour l'adversaire, on
disait que l'œil droit du simulacre correspond par une lig-ne très courte est à
la rencontre de la droite de l'objet, nous conduirions les lignes de la droite
du simulacre à la droite de l'objet, et de même de la gauche à la gauche,
lignes qui sont a d et c d [b cj, qu'on voit entrecoupées; et il est prouvé que de
toutes les lignes entrecoupées, toujours l'extrémité droite a son extrémité
opposée dans le côté gauche de l'autre. Or, un tel effet n'est pas produit par
la ligne la plus courte, puisque toujours le diamètre d'un carré [rectangle] est plus
long que n'est son côté, et [qu'] ici a d est diamètre du carré [rectangle] a b c d,
duquel a c est un des côtés. Ainsi est conclu ce qui était nécessaire à la preuve
d'un tel effet. Et cet effet dans le miroir, c'est celui de quelqu'un qui te regar-
derait, c'est-à-dire de quelqu'un ayant l'œil gauche à la rencontre [en face] de
ton [œil] droit, se faisant par miracle de gauche, droit, comme font les
lettres qui s'impriment, et la cire prenant l'empreinte de la cornaline.
1. Lettres lues de haut en bas, et de droite ù gauche.
2. De droite à, gauche, et de haut en bas.
— FOLIO 4 (recto). —
Uirt\rt</^ «./ (^ j,I) k ('T
fi^(i-s v^'-omA -^Iu»»«J *M]-k*" «^•i)-'/ vaj ^J.^ ^
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i" figure rhnamg rcqpt qu — [s"*" fig. : J a h s e d — questa figura side fare quadrata — j 3« tìg- :J
pp ab nm nom— selliochi insieme vedano uno obietto spericho di diamitro miminore chello spatio inter-
possto infralle popille delli ochi vedederanno esso sperico dila dalJiamitro ettanto più quanto esso sarà più vicino
aessi, ochi e per consequenza tale spericho parrà minore chenonne alle Unie centrali della virtù visiua delli ochi
DELLOCHIO VMANO
Sella luce dellochio alla sua pupilla che crassee ediminuissce secondo ilsuperchio omancamento dellossplendore
chedinanzi sele oppone eglie necessario checiasscuno altro obietto c/rssci! sidimosstri magore ominore aessa popilla eprouasi sia
ìap luce, h g. ella popila sua grande sia n m che uede lobbietto qu sulconuesso della luce infra, r q.. a. sia poi la luce popilla
diminuita ecosi simostrera diminuito lobbietto qu sopra la conuesita della luce nello spatio p t donde [?] —
PERCHE LOSSPECHIO SC.\NBI.\ .\LLI SIJIUL.\CRI DELLI OBIETTI LILATI DESSTRI NESINISTRI ELLI SINISTRI NEDESSTRI —
Il simulacro dogni obbietto siscanbia nello spechio colla sua parte destra ariscontro alla sinistra dellobietto chessispcchia
essimilmente lasinistra nella desstra — provasi essere pernecesita perche ogni actione naturale efifatta daessa natura nelpiu brieue
modo ettenpo sia possibile Sia a b vno volto chemanda ilsuo simulacro nello spechio e d ecquesto volto ara vnaltro volto inesso
spechio volto allui cheara lochio stancho e ariscontro aldestro a esimilmente lochio destro d fìa ariscontro dellochio stanche b
Esse perlaversario sidicessi chellochio destro delsimulacro risspondcsi pcrliaia brcuisima fussi ariscontro aldesstro dellobbietto noi
produrrem lelinie daldestro delsimulacro aldestro dellobietto ecosi dalsinisstro alsinistro lequali linie sono a d he e d lequale
siuedar.'o intersegate edeprovato dittutte lelinie intersegate senpre lostremo destro (/(;;•/ âicia [?] destro delluna alsuo oposito
stremo nelsinistro lato dellaltra ettale efletto none fatto perla linia breuissima perche senpre epiulungo ildiamitro dunquadrato
che none lasua costa ecqui a d ediamitro delquadrato a b e d delquale a e evna delle sue costi checosi econcluso li \T\ quel chcra
necesario alla prova ditale effetto. —
Ecquesto tale effetto nello spechio se eglie come un chettiriguadassi eoe vnche alochio sinistro arisconstro altuo destro
ilquale permiracolo sifacessi disinisstro indesstro) come fan lelettere chessistanpisscano ella cere inprontata nella corniola —
[VERTU VISUELLE COMMUNE A TOUTE LA PUPILLE.]
[2"" figure :] st nm ab r cd g pq — [3"" fig. : ] v r x an c h t g I m f '
OEIL DE L'HOMME
Quii soit vrai que toute partie de la pupille a la vertu visuelle, et
qu'une telle vertu ne soit pas réduite en un point, comme le veulent
ceux qui traitent de perspective, c'est-à-dire que toutes les espèces des
objets viennent à l'œil par pyramides, et se réduisent en un angle, dans
lequel se fait le jugement de la chose vue ; [c'est ce dont] l'expérience montre
ici le contraire.
Qu'on expérimente ainsi : Qu'un trou soit fait par une grosse aiguille,
dans un papier, qui soit à peu près de la grandeur d'un grain de millet, et
que ce papier soit placé devant la pupille de l'œil, à la distance d'un tiers
ou d'un quart de brasse. Regarde au travers de ce trou r l'air p q [2^= figurei,
puis interpose cette aiguille ou autre semblable fétu entre la pupille de ton
œil et ledit trou du papier, mais fais que l'aiguille soit voisine de ton œil,
de sorte que comme de façon qu'elle touche les pointes de ses paupières [cils];
ensuite, mène l'aiguille en bas, en haut, à droite, à gauche, vis-à-vis de ta
pupille, et tu verras manifestement, dans l'air qui est au delà du trou,
l'image de la cette aiguille faire tous les mouvements contraires à celui
que tu feras avec l'aiguille, entre ton œil et l'aigu et le susdit trou.
La cause de ce qui se dit ci-dessus consiste en ce que la vertu visuelle est
éparse dans toute la pupille de l'œil, et en tout point de cette pupille on recon-
naît les simulacres des objets placés devant l'œil; s'il n'en était pas ainsi,
l'expérience [susdite] n'aurait pas lieu. On le prouve ainsi : soit pour la pupille
de l'œil soit, placé le cercle s t [2» figure]; soit a b c d le papier placé devant
l'œil, éloigné de lui de i/3 de brasse, dans lequel est fait un trou de la gran-
deur d'un grain de millet r, soit n la grosseur de l'aiguille, placée aussi
près que possible de la pupille de l'œil, qui se meut vis-à-vis dudit trou r de
de n en m, avec un mouvement lent; tu verras alors la ressemblance de cette
aiguille se mouvoir de dans l'air, hors [de Tautre côté] du trou, de q à p, c'est-
à-dire en mouvement contraire. Cela provient de ce que dans le principe d'un
tel mouvement, l'aiguille qui est en u en dessus en n, [a] son image 'qui]
passe par le trou r et t'occupe l'air en à la partie de dessous, en q, et quand
l'aiguille descend de n en m, son image dans l'air s'élève de q à p. Et toujours
l'intersection des lignes droites de telles espèces, ou, si tu préfères, ombres,
de l'aiguille, sera faite au point g; ainsi se changera tout mouvement, fait en
un aspect quelconque, au delà d'un tel trou. Or, si la vertu visuelle n'était pas
en s, tu ne verrais pas l'image de l'aiguille en q, et si elle n'était pas en t,
tu ne la verrais pas en p; il en est de même de toute partie de la pupille.
[En marge :] L'adversaire dit que la vision se fait dans un angle, c'est-à-dire
en un point, et qu'un tel point donnera la même expérience qu'a faite
l'aiguille avec le trou du papier, et qu'il n'en peut être autrement. Soit,
dit-il, le point r dans la pupille v x [3"" figure], soit c h g 1 le papier dans lequel
est fait le trou t, soit a l'aiguille qui descend en n, on verra aussi son image se
mouvoir au delà du trou en mouvement contraire, et elle ira de f s'élever en
m. A celui-là on répond qu'il ne s'est pas souvenu de la [ ?quesita?] du
premier, dans laquelle il a été dit comment toute vision faite par l'œil dans
un milieu uniforme, et faite par la ligne droite avec l'aiguille a, placée devant
le point r, occupera par la ligne droite r m le point m, et quand elle sera
descendue de a | à] n, elle occupera par la ligne droite la position r f, le point f.
Donc, nous avons conclu [démontré] notre proposition [notre théorème].
I. On trouvera le te.xte qui suit, eu marge, ci-dessous, au bas de la page.
— FOLIO 4 (verso). —
wnfaVf ••(»»0
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~ t|^<^9"'1'^ figure :] s t n m a b r e d " p q _
— L'roisieme figure:] V r .\ an eh t gì mf —
och;io dellomo
ilguditio della cosa veduta qui Lsperienlia,ì?ossrai^ perpn-am.de essi«;>r nduchino inangolo nel quali sita
essperimentasi cosi sia fatto vno foro dnnm n-r/i^c^ ^^. „ u- r- -,
grano di miglio he questa carta sia antipos a alb noni h Ln^^ ' """"'"' ■^'".""'"'^ ^^''''^ ''''^^^'^ ^''"='1=^ alla grandeza dune
fnverso laria p q Dipoi interponi^ss^aS/o^trS^ Pensspatio dun 3° odu 4° di braccio epertal buso r guarda
chettale aguchia sia uicina allochio .//.Slmno Io X toS^^^^ P°P'"'' f ","° «^h.o eldetto buso della carta, mata
allo insu e adestra e assinistra arisscont ro d" h uà onin-, pI?h f 'f '"''''P''''''^ 1,' P°' "°^' '^'^^'■' ^'S"'^^'^' =^"0 '"§" ''
tudine dcssa ditale aguchia fare tutti limot centrar "cauel et t^f '"n"'^''^ T"^"" chediladattal buso essa simili-
Lacausa diquel chedisopra sidice arAriP n^v.V ' , • '^"' ''°"''' S^dna mfra lochio tuo e//n<r eilpredetto foro.
siconoscie lisimul^crTdeUi obWett aessoTchL^^n^^^^^^^^^^ ^-^P"'-^? P^""'""^ '^P°P'"^ dellochio einogni punto diquella
sia perla popilla dellochio .,. posto .le rcuto s tStfnnf^^^^ 7"',"'u' f'^ cedenza nonarebbe locho. prouasi cosi
fatto ilforo^lella grandeza dun Van di^mi" Ho r la^oseza de h^f H^ ^' ^''''^''^ ^'^ ""^^^ "'^"^ q^^'*^ ^i'"^
laquai simmoua àVisscontvo defdetto bu S i/dS n fn „f córtfrdol '"•' pop la dellochio quanto sipuo sia n
nellaria fori desso buso dal q al p eoe inmoto conùàrio ecm.e^ o n ' . V vedrai lasimihtud.ne ditale aguchia mouersi di
disopra in n lasimilitudine sua passa pel buso r e ochumti îarïa^? Hnl ""T ^' "e principio di tal moto laguchia cheera in „
m lasimilitudine sua nellaria sinalza, dal q al p essenpre h inte ' ' t P'''!;^'^ .'i'^o"» >" q ecquando agu^^chia disscende da n in
aguchia sarà fatta inpunto, g. ecosi siscanb e^aTcrni^^^io o f nf^ ^ ^ ^ ''"'^ '""^"^ ^"''''^ ' 'P^"^ °^°' ^''^ «"^l'a ditale
nonfussi in s tunon u'edrestill simulacro ^;de\ïuhrnr:s^:iTtnti:i'in'rr " ' ï"''"f- '°''° ""'," !f"^ ""■'" "'^'"'-^
inogni parte dital popilla. ë"^"ia in q. essella nonfussi in t tu noluedressti in p; elmedesimo sintende
colforoSa'^artTthe'^n^'n^strahrÌm^r^^^^^^^^^^^^ P"T '^^^ il-edesimo esseperimento chefece laguchia
t a sia lagucchia che disscende in n ellT sulsimi ,t, C^^ • 1 ' P°P'"^ v x e h g 1 sia lacarta nella quale e fatto il foro
emouerassi dal f essileuerafn m - Tcustui Spónde chénL". ".'"'' ««vere di la datai foro incontrario moto ancora lei
come ogni vision fatta dalochio peeqi^l me o"^ effaUa pertett? Hn^^ ^'ì ^''"''''•'•^ ^^^' K ^P"™°^ "^' 'l"^'^ ^''^'^^^
retta r m ilpunto m. he quando sarà disossa da a% oc"upem pel lin?â re«Ì1",t'^- ÌT^T\ "' ''""'° ' °'''"P"''" P"'"''"'"
adunque abiam concluso il propsito nostro. - ^ ^ " "^^ ' ^ '' P""'°- ^-
[LA PUPILLE PAR RAPPORT AU VENTRICULE
DU CERVEAU DIT INPRENSIVA. - DILATATION ET RÉTRÉCISSEMENT
DE LA PUPILLE.]
De la grande variation que font les animaux nocturnes de la grande pupille de leur
œil pendant la nuit, à leur pupille moindre. — Proportion du ventricule de l'impression
placé dans le cerveau des animaux avec [àj leur pupille. — Comment paraît plus grande
la chose qui est vue par une plus grande pup-ille.
DE L'OEIL DE L'HOMME.
Vient ensuite l'œil des animaux nocturnes, lesquels voient plus de nuit
que de jour. Et ceci provient en grande partie, comme il a été dit précédem-
ment, de ce qu'il y a une bien plus grande différence entre l'accroissement et
la diminution de leur pupille, qu'il n'y en a pour les animaux diurnes, car si
la pupille de l'homme double la nuit le diamètre de sa pupille [son diamètre],
ce qui veut [revient à] dire [Faugmeme de] 4 fois autant que celle du jour, le
diamètre de la pupille du duc ou chat-huant croît 10 fois autant que celle
du jour, ce qui en somme veut [revient à] dire 100 fois la pupille de jour.
— Outre cela, le ventricule placé dans la le cerveau de l'homme, dit
inprensiva est sans est plus que 10 fois tout l'œil de l'homme, duquel [chez
lequel] la pupille de cet œil, où se cause [produit] la vue, est moins que la mil-
lième partie; et chez le chat-huant, la pupille nocturne est beaucoup plus
grande que le ventricule de son inprensiva placé dans le cerveau. Donc, la
proportion pour l'homme, de Tinprensiva à sa prunelle, que, Tinprensiva
étant [pour lui] dix mille fois plus que la prunelle, par rapport au duc, chez
lequel elle est presque égale. Et cette inprensiva de l'homme, par rapport à
celle du chat-huant, est comme une grande salle ayant la lumière par un
petit trou, par rapport à une petite salle toute ouverte. Car, dans la grande
salle, il fait nuit à midi, et dans la petite, ouverte, il fait jour à minuit, lorsque
le temps n'est pas nuageux. Et avec cela, on montrera [expliquera] de plus
puissantes causes, au moyen de l'anatomie des yeux, et inprensiva de ces
deux animaux [êtres animés], l'homme et le duc.
— Cette chose paraîtra plus grande en lumière et en grandeur, qui sera
vue par une plus grande pupille. Ceci peut s'expérimenter dans nos yeux,
puisque si tu fais une ouverture aussi petite qu'il peut en être une dans
un papier, que tu te l'approches de l'œil autant qu'on le peut, et que par
ce trou tu regardes une étoile, ici il ne peut opérer qu'une petite partie de
la pupille, laquelle voit l'étoile avec un grand espace de ciel autour; et elle
la voit si petite, que presque aucune chose ne puisse être plus petite. Et si tu
fais l'ouverture voisine de l'extrémité dudit papier, tu pourras, dans le même
temps, voir avec l'autre œil, la même étoile, et elle te paraîtra grande. Ainsi
dans ledit temps, tu verras avec deux yeux une étoile deux fois, desquelles
une minime, et l'autre grande. Et encore, tu pourras voir tout le corps du
soleil avec avec peu de splendeur ^d'éclat^, parcequ'autant diminue la grandeur,
autant diminue à proportion la splendeur, ainsi qu'il a été proposé ci-dessus.
De là vient que les grandes prunelles voient peu de jour, la surabondance
de lumière leur empêchant la vue.
FOLIO 5 (recto). —
Ì^
i(m«.fl-/f tii^t^y^
'fihHfi ftlH **r^:^/ÌAMp»i M'Hfh^ tifffrjft*' thr^ t.«**)i.)l<t' '(«<•*? >'C
-•4',^ O»^»^ '^-.^ ',ikÇ/»« /*''/|a . /i,fi,H«u/f /,)|mji.,^aI v^ «,ì>^
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f— y- •fttt^yttt •tttuh'4 '»r> J/»/«f^A
I •• •• ■•" - — I"' >•-— Il I Il- -••■¥ ^rj
Del gran uariore chefFan lianimali nutturni da la loro maggore hi pupilla delochio nella notte alla minore
pepila deldi — proportione daluentricolo della inprensiva posto nelceruelo delli animali colla loro popilla —
come lacosa pare magore che veduta damagorc popilla.
DELLOCHIO DELLOMO
Seguitasi dellochio delli animali nocturni liquali vedano più dinotte clieddidi ecquesto ingran parte interuiene come
dinanzi fu detto, perche molto magore diferenza e dal cressciere eldiminuire della loro popila chenone dalli animali diurni
perche sella popilla dellomo radopia lanette ildiamitro alla sua popilla chevoldire quattro tanti quella del di. ildiamitro della
popila delduco over gulo cressce io volte quel delgorno che insoma voi dire loo volte lapopila deldi Oltre adiquesto /a
iluentrichulo posto nel cernei dellomo detto imprensiua cssaiiziz e più chcdieci volte tutto lochio dellomo delquale lapo|)ilIa
donde sicausa iluedere emen chella milesima parte desso ochìo e nel gufo lapopilla notturna e assai magore chelluentriculo
della inprensiua posto nelsuo ceruello. Onde magore proportione alUomo della inprensiua sua allasualuce c/ie essendo diecimila
volte più c/ie/Za /?(t-,?lainprensiua chellaluce — che non fu quella delduco che e quasi equali Ecquesta inprensiua dellomo risspetto
acquela del cufo ecome vna gran sala chealume peruna pichola busa risspetto avna pichola sala tutta aperta chenella gran
sala venotte dimezo gorno enella pichola aperta vegorno dimeza notte nonncsendo mi iltenpo nuvoloso e con questo simosterra
più potente cause mediante lanotomia delliochi einprensiua diquesti due animali eoe dellomo e del ducho. —
Quella cosa parrà magore inluce eingrandeza chessara veduta damagore. popilla Questo sipuo sperimentare neli nosstri
echi perche scttu farai vn hts foro tanto picholo quanto essere può nuna carta ettelo acossterai vicino allochio quanto sipuo
eperquello guarderai vnasstella qui nopo operare senon vna picola parte della popila laquai uede es^a stella comolto spatio
dicelo intorno ella uede tanto pichola che quasi nessuna cosa può essere minore elsefarai tal foro vicino allo stremo delà detta
carta potrai nelmedesimo tenpo vedere collaltro ochio lamedesima stella eparatti grande ecosi indetto tenpo vedrai condue ochi
vna stella 2 volte delle quali vna ne minima ellaltra grande potrai acora vedere tutto ilcorpo delsole ccon econpicholo
splendore perche quanto diminuissce lamagnitudine tanto aproportione diminuissce lossplendore come fu propossto di sopra e
diqui nassce chelle gran luce poco vegan didi perche lasLiperchia luce linpedisscelauissta. — ■
DILATATION ET RÉTRÉCISSEMENT DE LA PUPILLE.
ANIMAUX NOCTURNES.
De raccroissement et du décroissemcnt de la pupille de Fœil, du jour à la nuit, et plus
chez les animaux nocturnes que chez les autres de jour. — Des yeux des animaux nocturnes
dont les pupilles croissent fortement de nuit, plus sans comparaison que [celles de; ceux de
jour. — De l'œil qui voit en même temps des choses obscures et des choses claires, c'est-à-
dire resplendissantes. — Pourquoi les animaux nocturnes voient plus de nuit que de jour.
— De la place des humeurs chez l'homme, par rapport à son cerveau.
DE L'OEIL HUMAIN.
La pupille de l'œil se change en autant de diverses grandeurs, que
SONT les différences DE CLARTÉ ET d'oBSCURITÉ DES OBJETS Q.UI SE PRÉSENTENT
AU DEVANT d'eLLE.
En ce cas, la nature a fait réparation [porté secours! à la vertu visuelle, quand
elle a eu à souffrir d'une lumière excessive, en resserrant la pupille de l'œil,
et quand elle a eu à souffrir des diverses obscurités, en élargissant cette pru-
nelle semblablement à la bouche [l'ouverture] de la bourse. La nature fait ici
comme quelqu'un qui, ayant trop de lumière dans son habitation, ferme une
demi-fenêtre, et plus ou moins selon la nécessité; et quand vient la nuit, il
ouvre toute la fenêtre pour voir mieux la lumière, au dedans de ladite habita-
tion.
Ici la nature emploie [établie] une continuelle équation [un continuel équilibre]
en tempérant et égalisant continuellement, l'accroiss par Taccroissement
de la pupille ou sa diminution, à proportion des susdites obscurités ou
clartés qui se présentent continuellement à elle; tu en verras l'expé-
rience chez les animaux et oiseaux nocturnes, comme chats, chats-huants,
hiboux, et autres semblables, lesquels à midi ont la pupille petite et chez
lesquels de nuit elle est très grande. Tous les animaux de terre, d'air et
d'eau font de même, mais plus, sans comparaison, les animaux nocturnes.
Si tu veux en faire l'expérience pour l'homme, regarde-lui fixement la pupille
de l'œil, en tenant une chandelle allumée, un peu éloignée de lui, et fais-lui
regarder la lumière et va lui, que tu approcheras de lui peu à peu ; tu verras
que cette pupille se resserrera au furet à mesure que la lumière en approchera.
Si l'œil VOIT EN UN MÊME TEMPS LES CHOSES CLAIRES [et] OBSCURES.
L'humeur cristalline se condense, qui réside au dedans de la pupille se con-
dense à la rencontre des espèces des choses qui reluisent et se raréfie à la ren-
contre des choses obscures. Et que ceci soit vrai se manifeste lorsque l'œil se
ferme, parce que les espèces réservées [conservées] qui étaient des choses claires,
se voient obscures, et les obscures se représentent claires ; ce qui a Heu plus
dans les yeux faibles que dans les puissants. De cela, je parlerai plus pleine-
ment en un autre en son lieu.
— 'Vient ensuite le discours des yeux des animaux nocturnes, qui voient
mieux de nuit que de jour. Et cela provient de ce que la quantité [le volume] des
yeux est plus grande que tout leur cerveau, surtout [chez] les chats-huants,
hiboux, [?], chouettes, ducs et [animaux] semblables, ce qui n'a pas lieu
chez l'homme, qui a un cerveau plus grand qu'aucun autre animal terrestre,
relativement à ses yeux; aussi celui-ci voit-il peu de lumière après le jour.
Tourne le papier [la page].
- FOLiO 5 (v^rso). -
y)»rf/»/» «^f-p •^v/«r* /i^'T'^ f^^r//)' 'f*^'» '^'Y ''^'*Ç
^/>v*./yA«rw >ir/»'»Î Miff^f^ fWv /.»W r^'-'^ '^'''-r
k'^ '-' ^.Va , ' ,>-.7>^ MtfHIfn A/*K*f*r
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i<ji^M>«P ' M<«*#t>' .««ft^ *mi>i 9ntf t^wr t^:Mfm!, tf»» ,iit'^ ^m
DELLOCHIO UMANO
Lapopilla dellochio simuta intante varie grandeze quanto son levarieta delle chiareze osscurita Delli obbietti chedinanti
selli rapresentano.
Inquesto caso lanatura ariparato a la virtuvis>va quando ella eoffesa dalla superchia luce dirisstrigniere lapopilla dellochio
ecquando eoffesa dalle dmerse osscunta dallargare essa luce assimilitudine della bocha della borsa affa quilanatufa comecquel
che atroppo lume alla sua abitat.one cheserra vna meza finesstra epiu emen secondo la necessita ecquando viene la notte Isso
apne tutta essa finestra peruedere meglio /urne dentro adetta abitatione eusa qui lanatura vna continua equatione 5 colcon-
t.nuo tenprare eragualghare W colcrescere la popilla <./.« odiminuirla aproportione delle predette osscurita ochiareze
<//dinanti W. n:^^«. alcontinuo selerapresentano vedrai lassperientia nelli animali .«aW// notturni come .^« gatte gufi allochi
ess.mih hquah dmiezo gorno anno lapopilla pichola edinotte egrandissima elsimile fantutti lianimi.li teresU darla edacqua
mapiu sanza conparatione l.animah notturni Esselo uoi sperimentare nellomo gurdali fisso lapopilla dellochio tenedo vna
cande acc.essa al alquanto disscosto eftalli guardare esso lume ,u.,/o ilquale li acossterai apo/cho apocho euedrai essa popila
checquanto più tal lume sete auicina tanto più siristngne. ir r r
SELLOCHIO VEDE N-UXMEUESIMO TENPO COSE CHIARE ESSCURE
lomore cristallino SfCon,fo chesla dentro alla popilla sicondensa arisscontro delle sfi,/ù- delle cose lucide essi rarefa al
riscontro delle cose osscure echequesto sia vero nelchiudere dellochio simanifesta perche lesspetie riseruate cheeran delle cose
chiare siuedano osscure ellesscure sirapresentan chiare ecquesto achade più nelli ochi deboli che nelli potenti e di questo
parlerò più piena mente inaltro assuo Iodio - Seguita ildisscorso deli ochi dellianimali notturni liquali uedan meglio dinocte
chedidi Equesto achade perche laquantita dellochi e magore chettutto il loro ceruello emassine gufi allochi barbaganni [?]
emette eass.oh ess.mil. ilche none acade nellomo ilquale amagore ceruello chealcuno altro animai terreste rispetto alli sua ochi
ecquesto vede poco lume dopo ilgorno '^
volta carta.
91
RÉFLEXION DU SOLEIL DANS L'EAU, PERSPECTIVE, ÉTOILES.
— La petite quantité de la pupille est cause que le simulacre _clu soleil paraisse
chose minime dans ^à] la surface de Feau. — Si l'œil e'tait aussi grand que la sphère deTeau,
cette eau, quand elle serait vue par le soleil, serait toute un seul simulacre de ce soleil. —
Comment, si la sphère de Teau, par une longue distance, diminue [jusqu'] à l'apparence
d'une étoile, le simulacre du soleil l'occuperait toute. — Comment la distance fait paraître
les étoiles, bien des fois plus grandes que la terre, extrêmement petites. —
DE LOEIL DE LHOMME.
Le slmulacre du soleil est unique dans toute la sphère de l'eau,
QUI VOIT le sol et est vue par le soleil, mais IL PARAIT DIVISÉ EN AUTANT
DE PARTIES QUE LE SONT LES YEUX DES ANIMAUX, VOYANT DE POSITIONS
DIVERSES LA SURFACE DE l'eAU.
— Ce qui se propose là se prouve, puisque quelque chemin que fassent
les yeux des navigateurs, daiis tout portés par les navires dans l'univers,
ils voient le simulacre du soleil en un même temps dans toutes les eaux
de leur hémisphère, par les dans tous les mouvements faits, avec tous les
aspects. — Si...
Si l'œil était autant que la sphère de l'eau, il verrait le SIMU-
LACRE DU SOLEIL OCCUPER UNE GRANDE PARTIE DE l'oCÉAN.
Cela se démontre, car si tu bouges sur un pont, duquel tu voies le
simulacre du soleil dans les eaux du fleuve, et que tu avances de 25 brasses
environ, tu verras avancer d'autant le simulacre du soleil à la surface de
ladite eau. Et ainsi, si on mettait ensemble tous les simulacres qui se sont
vus durant le mouvement dont il s'agit, tu aurais fait un seul simulacre, qui
aurait la forme d'une poutre enflammée. Maintenant, imagine de faire un
cercle dont la poutre soit le diamètre, et que tout ce cercle soit plein de
simulacres; sans doute, tu verrais un [seun simulacre, et le diamètre serait
de 25 brasses; or, tu as à comprendre que si une pupille avait pour diamètre
les mêmes 25 brasses, il verrait, sans se mouvoir, dans la même eau, un
simulacre du soleil qui tournerait en >e trouverait avoir] 78 brasses et ^.
Si la Si, par la longue distance ou serait l'œil de la sphère de
l'eau, la sphère de l'eau diminuait [jusqu'] a la quantité d'un commun
simulacre du soleil, comme on le montre en perspective, tu verrais
dans LA sphère de cette eau qui est tournée vue par le soleil, n'être
qu'un seul simulacre du soleil.
— On prouve en perspective comment les choses éloignées de l'œil,
encore qu'elles soient extrêmement grandes, se montrent de figure extrê-
mement petite, chose qui se voit sans trop de démonstrations ; on voit
une étoile si tu lèves la les yeux au ciel étoile, tu y verras beaucoup
d'étoiles qui paraissent extrêmement petites, et, par la longue distance étant
un très grand nombre de fois plus grandes que la terre, et paraissant par
la longue distance extrêmement petites; et la lumière que tu vois en elles
n'étant pas leur vertu :ne leur étant pas propre', mais un seul feulement un' simu-
lacre du soleil qui se mire Lréfléchit] en elles; car, par elles-mêmes, les
étoiles n'ont pas de lumière, mais bien une surface comme la sphère de
l'eau, apte à recevoir et rendre la lumière du soleil qui se mire Réfléchit]
en elles.
— FOLIO 6 ! recto j.
H„mm< fiM'i*rf '^^"'-^ /. ,' \.^ ^ ^»-#
\^ - A^ •t-^sntit^' •^"Avf -.««r»'^ '-«•^1 ''0''' -^ .V''' ''^ "'T
4^ —
w*c>
-,„=. ^L^IÌ^^mA"^"'''^ "^l '^ popilla e causa di far parere il siravlacro del sole cosa minima nellasuperfiiie delac-
s^.muiTcro dita! sole ^^ ''"''^'° '^'P"'' ^"'"^"^ "''' ^'^"^ ^"^"'^° ^"^^' "'^^^^ ^1^'^°'^ ^"«bb^e tuua usol
l,r>..„7.r.°i;'K! ^^""^ ^P*^ 1^ dellacqua per lunga distantia diminuissi allaparentia duna stella ilsimulacro del sol tutta
laoccuperebbe - come lestelle molte uolte magori chella terra ladistantia lefa parere minime -
DELLOCHIO DELLOMO
iLSIMl-U^CRO DELSOLE E %-XICO INTUTTA LASPER.^ DELL-^CQUA CHEUEDE CSSOSS EDEIEDUTA D^ESSO SOLE MK P«E DIl-ISO
n,.H»c- - ! '^hess.propone s.proua perche quanto simouano liochi de nauicanti pertutto portati danauili perlunìuerso nuu
SelSio^^^^^^^^ P'"""'^ '""''"^ '^"°''° «-'^^Perio/^..// pertutti ifmoti fatti pertutfi liass^et - Se"
bELLOCHIO FL^bl Ol.^NTO LASSPERA DELLACQUA UEDREBBE ILSIJRLACRO DELSOLE OCHUPARE GRAV P«TE DELOCE^VO-
t^t?mot;\T,^hP"'*'' ^^"""' '"°"''''' ^oPj^.vnponte delquale tuueda ilsimulacro delsole r>ell.acque d^buo fiume e che
tutti mo%a MI 2, braccia c.rcha altrettanto vedrai movere ilsimulacro delsole nella superfitie didetta acqua ecosi chimettessl
l^ma^.ÌnfHTnf'"""'',;'';?' ^^ ""''"'' '"'=^' '"°'° ^"^^^^" f=^"° ^^ ^°' simulacro^chearebbfformïduntravr innato o^^^^
vTref ti vS.H. f H 1° ''f 1"?'^.^^° '^»"« "«'^^ ^'^-"itro echettutto tal cerchio sia pieno dessi simulacri sanza d^bb^tu
vedresti ^nMmulacro delquale el diamitro sarà 25 braccia, ora tuai aintendere chesse vna popila auessi ilsuo diamitro
lemedes.me 25 braccia che sanza moversi uedrebbe nella medesima acqua vnsimulacro delsole cheuolterebbe 78 braccia e i -
'^n^J^^^^iy^':rL''l'''^-'^'^'-^ CHEAUESSI LOCHIO D.^LA SPERA DELLACQUA LA SPERA DELACQtTA DLMIXUISSI ALA QUANTITÀ DUX
^^^^:^.t^^!^^^:^l^:''^^' rXPKOSPEXTIL-A TUVEDRESrZ LASPER.. /„ DE SS A ACQUA CHE UoUa VEdVa DALSOLE
fi<n,r. i?n,^f V'"'°"'' >npresspectiua come lecose remote dallochio ancora cheesse sieno grandissime sidimostran diminima
fipra laquai cosa sanza troppe d.mostrationi s.ueJe mas stella sealzerai la liochi alcielo stellato vedera^ inquello molte ste^e
^iZ7.i^Z!'::^.nI:J:'^f" '-r^'^ moltissimevolte magori chella terra eperia lunga distantia parere mÌnimeeilur^e
ben 5/ ano su^rfrie r^l H n/'Ti."" ^'"^ f '^"""•»'^^° d^l^o'e cheiUoro sispechia perche dasse esse stelle nonan lume ma
ben SI ano superfitie come laspera dellacqua atu ariceuere erendere illume delsole che illoro sisspechia
[DILATATION ET RÉTRÉCISSEMENT DE LA PUPILLE.
VERTU VISUELLE COMMUNE A TOUTE LA PUPILLE. 1
[i" figure .1 t V X p h s r a n o p q. — [}]. — ^Sous la 2^^' fig. :] ^Opinion de V]
adversaire. Si le tout de la pupille, selon l'adversaire, ne voit pas parce qu'il croit, la nuit,
croît-il pour voir une plus grande somme de choses, ou pour les connaître mieux? Sans
doute il croît pour les voir plus grandes, et par conséquent mieux que pour en voir beau-
coup; n'ayant à en juger qu'une par fois, un tel accroissement n'a pas lieu [?].
DE L'OEIL HUMAIN
La PUPILLE DE l'œil A LA VERTU VISUELLE TOUTE DANS TOUTE [cette
pupille], et TOUTE DANS CHACUNE DE SES PARTIES. LA CHOSE PLACÉE DEVANT
l'œil, ET MOINDRE QUE SA PUPILLE, n'oCCUPE, POUR l'œIL, [l.\ place d'] AUCUN
AUTRE OBJET ÉLOIGNÉ, ET, BIEN Qu'eLLE SOIT DENSE, ELLE FAIT OFFICE DE
CHOSE TRANSPARENTE.
Ici l'adversaire dit que la vertu visuelle est réduite en un point, et
[que] de cela il suit que tout objet placé devant la pupille étant plus grand
que le point, occupera la connaissance iperception] [(de l'œil)]. Je dis que
d'après lui, et s'il était vrai que la vertu visuelle soit réduite en [Un] point,
la convexité de l'œil, qui tourne qui, avec ses parties, se tourne vers une
grande partie de l'universalité des choses placées devant lui, ne pourrait
avoir une telle curvité, si elle n'était pas [dans toutes ses parties] equidistante à
ce point, et ne devait pas à sa surface avoir à être coupée à distances
égales de ce point, afin que chacune d'elles, avec les mêmes proportions
réelles, correspondent, dans les coupures des angles, aux proportions des
ressemblances [images] des corps correspondantes [?] à ce point.
A celui-là on démontre l'expérience, et puis on conclut la nécessité de
cette expérience. Et d'abord, pour l'expérience, qu'on place devant la
pupille l'épaisseur d'une aiguille à coudre de mo3'enne grandeur; qu'elle
en soit aussi voisine qu'il se peut, et on verra qu'elle n'empêchera la con-
naissance [perception] d'aucuu objet placé derrière elle à quelque distance.
Ce que je dis là est en tout confirmé par l'expérience, et la nécessité le fait
[et il n'en peut être autrement], parce que si Cette vertu visuelle se réduisait en un
point, tout minime objet placé au devant de cette vertu visuelle occupe-
rait la connaissance dune grande partie du ciel ; attendu que si une
grande partie du ciel envoie les espèces de ses étoiles à la pupille, un
objet placé auprès [de la pupille] , égal à la moitié de son diamètre, y occu-
perait une grande partie presque la moitié du ciel. C'est pourquoi la
nature, pour que rien ne manquât aux yeux des animaux, a fait que la
prunelle eût le moindre nombre possible d'empêchements qu'il soit pos-
sible; tandis que la vertu visuelle leur serait un empêchement très grand,
puisque, comme il a été dit, tout minime objet placé devant elle occupe-
rait pour elle une grande partie de l'espace.
L'expérience montre encore que les toiles des canevas ' faites de gros
crins de cheval, placées devant les yeux, n'occupent [ne cachent] aucune chose
[placée] au delà d'eux, et en occupent d'autant moins qu'ils s'approchent plus
de l'œil; or, si la vertu visuelle était en un point, plus les crins en appro-
cheraient, plus vaste serait l'espace qu'ils auraient à occuper. Donc, l'expé-
rience produisant le contraire, il est vrai que la vertu visuelle est infuse dans
toute la pupille, en emploie toutes les parties, voit au delà dudit crin, l'en-
tourant et voyant au delà de l'ensemble de leur épaisseur; et nécessaire-
ment les pyramides se causent [forment] auprès desdits crins.
I. Voir, pour le mot scacci, ci-dessus: Manuscrit B, folio 4 recto, i" figure, 2<' paragraphe.
FOLIO 6 (verso).
«ff^Mitf wlf>a)^<p-
•^.w.r^/ wi.rH''« ^'"^''* rr"^ '^''^"ì t"!'^' tT^Li
[ I figure :]tvxpli s r anopq— altere. — I Sous la seconde figure : 1 aversario — seltutto della
popilla per lauersano nonuede perche cressce la notte [?] crese ella peruedere magor somma di cose oper
conoscerle meglo sanza dubio esa cressce peruederle raagori eperconseguenza meglio che peruederne molte
nonauendo agudicarne se non una peruolta nonacade talcrescimento —
DELLOCHIO VMANO
LaPOPILLA DELLOCHIO Al-IRTU VISIUA TUTTA PERTUTTO E TUTTA IXOGNI SUA PARTE ELLA COSA ANTI POSTA ALLOCHIO
MINORE DELLA SUA PUPILLA NONOCHUPA ALLOCHIO NESSUNO ALTRO OBBIETTO REMOTO. EBENCHE SIA DENSA FA OFITIO DI COSA
TRANSPARENTE.
Dicequi lauersario chellauirtu visiua eridocta in punto eperquesto seguita cheogni obbietto antiposto alla popila che sia
magore chelpunto ochupera •tw/;^ ociitto [?] lanotitia dico chedopolui echesia uero chella uirtu visiua sia ridotta inpunto
laconuesitii dellochio cheìw che colle sue parte siuolge agran parte delantipossto vniverso nonpotrebbe essere ditalcuruita sella
non fussi equidistante aesso punto itela enella superfitie sua sauessino conequal distantia tagliare daessopunto acce checias-
scuna diloro colle medesime proportioni reali risspondessino nelle tagliature delliangoli colìe proportioni delle similitudine
decoi-pi rispondere aesso punto
Acostui sidimostra lasperienza epoi siconclude lanecessita ditale sperientia eprima peria sperientia sia possto dinanti
alla pupilla vna grosseza dimezana aguchia dacucire esia tanto uicina quanto sipuo euedrassi nonessere inpedilo lanotitia
dinessuo obbiecto posto dirieto attal /i'/i/7/<7 aguchia peralquanta disstantia questo chio dico altutto econformo dalla sperientia
ella necessita lofa perche Settal uirtu visiua siriducessi inpunto ogni minimo obbietto posto dinanti attal uirtu visiua ochuperebbe
lanotitia digran parte delcelo perche segranparte delcelo manda lespetie delle sua stella alla popilla vno obbietto postole vicino
e equale alla meta delsuo diamitro leochuperebbe ,if™?//r7r quasi lameta desso ciello onde lanatura perche nulla manchi alli ochi
delli animali affiuto che essa luce abbia il [?] numero dinpedimenti che sia possi eminori chesia possibile delli quali lauirtu
visiua sarebbe inpedimento g:randissimo perche come detto ongni minimo obbietto antiposstole farebbe grande ochupatione —
Ancora mostra lasperientia chelle tele delli scacci fatte digrosse setole dicauallo poste dinanti alliochi nonochupano
nessuna cosa dopo loro e men ne ochupano quanto più sa costamo allocchio ilce sella uirtu visiua fussi inpunto quanto più
talsetolo seliacosstassino tanto più lai-gho spatio arebono aochupare adunque facendo lasperientia incontrario evero chellauirtu
uisiua einfusa pertutta lapopilla e onni parte inse adopera euede dopo talsettolo cignendolo euedendolo dila dalpezo della
lorgrosseza eper necessita sicausa lepiramide uicine alle predette setole —
92
[RAPPORT DE LA VERTU VISUELLE A-LA GRANDEUR DE LA PUPILLE. —
IMAGES DÉPENDANT DE LA FORME DE LA PRUNELLE.]
L I ■"■ figure : ] g a n o p b m r f — |^2''« fig. :] f a g no tv h s r t p —
DE L'OEIL
Tout endroit concave paraîtra plus obscur si on le voit du dehors,
que si on est au dedans.
Cela provient de ce qu'à l'œil qui est au dehors, à l'air, la pupille
diminue fortement, et qu'à celui qui se place en un lieu obscur, la
pupille s'agrandit; et à la prunelle moindre diminue la puissance, et
ainsi cette puissance croît avec l'accroissement de sa pupille. A la pupille
de faible puissance, toute petite obscurité paraît ténébreuse, et si elle croît
en puissance, toute grande obscurité lui paraîtra éclairée.
La lumière surabondante fait mal à l'œil, et contre ce mal, la vertu
visuelle prend le secours que prend celui qui ferme une partie de la fenêtre,
pour diminuer la lumière trop éclatante, qu'engendre le soleil dans son
habitation.
Comment une pupille plus grande voit un objet plus grand.
(Plus la figure de la pupille de l'œil sera grande, plus les choses vues lui
paraîtront grandes. '^ Cela se prouve par ce [fait] que la pupille est toute dis-
posée en une même puissance dans la vision. Disons que r [f'^ figure^ soit la
pupille de l'œil, qui reçoit par pyramides la chose g, placée devant, et que
cette pyramide mesure sa largeur sur la vergette a b, dans la partie o.
Ensuite, g o croîtra la pupille de tout le diamètre m f; alors, l'objet g ne
fera plus pyramide, mais ses espèces viendront à la pupille par lignes paral-
lèles, et se couperont en la même vergette a b, et ainsi sera g accru le simu-
lacre de l'objet g selon l'accroissement de la pupille.
Comment la pupille prend les simul.'^cres des choses placées devant
l'œil seulement par la prunelle, et non par l'objet.
— (La pupille de l'œil reçoit les simulacres de ses objets au moyen de la
surface de la prunelle, et non de l'objet). Cela se prouve en partie au moyen
des lunettes, par lesquelles les simulacres des objets passant se rendent plus
grands ou plus petits, selon la courbure plus ou moins grande qu'a la surface
extérieure de leurs verres ; cela se prouve encore au moyen de Lpar'^ la qualité
des angles intérieurs et extérieurs, qui font les rayons des espèces qui
pénètrent la surface de l'œil, c'est-à-dire les angles extérieurs n o [2'' figure],
qui ont nécessairement à être égaux aux deux angles intérieurs t v. Et si
la pupille, qui est en soi plane, avait à être pénétrée par de tels rayons
des espèces entj-e des angles exl, en sorte que les angles intérieurs fussent
égaux aux angles extérieurs, alors de tels angles ne pourraient pas s'engen-
drer dans la pupille de l'œil, mais [seraient] aussi éloignés de cette pupille
qu'il y a du milieu de l'objet à ses extrémités opposées, c'est-à-dire qu'autant
il y a de a [à] f, et de a [à] g, autant il y aurait de la pupille r à s et à t, car
si la pupille est plane, et avec elle la partie environnante, occupée par
l'humeur cristalline, il est nécessaire que ces angles intérieurs, et de même
les extérieurs, soient droits.
FOLIO 7 {recto). —
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[i ''° figure :] g a n o p b m r f ■
lf« S
DELLOCHIO
HOGNi LOCHO coNX-AUATO PARRÀ PIÙ osscuRo (U AUEDERio DiFORi che aessei'ui dentro ecquesto acade perche lochio
chesta difori allaria glidiminuissce forte lapopilla ecquel cliessi pone inlocho osscuro essa popilla sifara niaggore e alla luce
minore diminuisscela potentia ecosi tal potentia accressce insieme collo accresscimcnto della sua popilla ella popilla didebol
potentia ogni pichola oscurità lipare tenebrosa essella cresce inpotentia ogni grande oscurità liparra alluminata
la superchia luce offende lochio epertale offensione lavirtu visiua piglia quel sochorso qual piglia quel colui chesserra
vna parte della fìnesstra perdiminuire lacq ilsupcrchio spledore chegenera ilsole nella sua abitatione
COMA MAGORE PUPILLA VEDE MAGORE OBBIETTO.
(Quanto lapopilla dellochio sarà dimagore figura tanto leparranno niagiore lecose vedute) prouasi perche lapopilla
ettutta dispossta avna medesima potentia neluedere dicamo che r sia lapopilla dellochio la qual riceve perpiramide lacosa g
antiposta echequesta piramide misura lalargeza in ella virgola a b nella parte o. Dipoi g o cresscera lapopilla tutto ildiamitro
m f allora lobbietto g. non farà piv piramide mauerran lesue spetie aessa popilla perlinie paralele etaglieransi nella medesima
virgula a b ecosi e ,;,' cresscuto ilsimulacro dello obbietto. g. secondo lacresscimento dessa popilla
COME LAPOPILLA PIGLIA LISI.MULACRI DELLE COSE ANTIPOSTE ALLOCHIO SOLAMENTE DALLA LUCE ENONDALLO OBIETTO —
(La popilla dellochio riceve lisimulacri delli sua obbietti mediante lasuperfitie della luce enon dallo obbietto) QuesstO
siprova in parte mediante liochiali perliquali passando lisimulacri delli obbietti sirendano maggori ominori secondo la curuita
magore ominore chean lesuperfitie difori delli vetri loro eancora siprova mediante liaìigo laqualita deliangoli intrinsici
esstrinsici chefanno lirazzi delle spetie chepenetran lasuperfitie desso ochio eoe liangoli extrinsici r o che pernecessita anno a
essere equali alli due angoli intrinsici t v essella pupilla che e inse piana avessi aessere penetrata dattali razi delle spetie infra
angolie e inmodo chelli angoli intrinsici fussino equali alli angoli extrinsici allora tali angoli non sipotrebono generare nella
popiall dellochio matanto remoti daessa popilla quanto edalmezo dello obbietto alli sua oppositi stremi eoe chettanto quanto
he dallo a f he a g tanto sarebbe dalla popilla r al s e al t che peressere lapopilla piana insieme colla parte
circunstante ocupata dallomor crisstallino eglie necessario che tali angoli intrinsici ecosi li estrinsici sieno retti —
[REDRESSEMENT DES IMAGES DANS LA SPHÈRE CRISTALLINE.
[ I figure :]a bc ro fgh — [2*° fig. : ] t s v u [h] n mop — Romps une carafe
de verre, puis de la convexité et de la concavité' [du restant], tu te feras un masque
plein d'eau, et tu verras que ce qui est promis [que ce qu'on prétend] ci-dessous est vrai.
— Et, si tu veux voir avec un seul œil, fais [agis] avec le corps d'une ampoule, petite ou
grande, etc.
[ 3"'" fig. : ] h p Eau tiède. Ici l'air se fait un miroir concave.
[ 4"'^ fig. : ] Eau — Ici l'air se fait un miroir convexe — [5""> fig. :] b a r t ab r t
devient grand pour la pupille — Fais de petites ampoules sphériques, ainsi : et
puis découpe-les, comme on découpe les verres, à vis, avec le fer chaud, et fais-en des
cloches de demi-sphère ainsi : , et puis, fais-y tes lunettes pleines d'eau, ainsi :
et remplis-en une seule d'eau [?].
DE LOEIL
POURQ.UOI LA CHOSE DROITE NE PARAIT PAS GAUCHE A l'œIL.
Les espèces des objets de Toeil, lorsque se fait leur entrée dans l'œil,
plient leiu- la rectitude de leurs rayons en la manière qui est prouvée en
perspective, quand ces espèces passent du dense de l'eau au rare de l'air;
mais, pour revenir à la proposition de la chose droite qui ne paraît pas
gauche dans l'œil , nous voyons manifestement par l'expérience que les
espèces qui pénètrent dans l'humeur albugineuse par la pupille de l'œil
se rencontrent dans la sphère de l'humeur cristalline, à l'égard de laquelle
il y a à considérer deux choses [hypothèses :] c'est-à-dire : ou que la vertu
visuelle est en elle, ou qu'elle est à l'extrémité du nerf optique, extrémité
qui prend ces espèces, et les reporte au sens commun, comme cela a lieu
dans les nerfs de l'odorat. Et si une telle vertu est dans le est dans le centre
de l'humeur cristalline, elle prend les espèces avec [à] sa surface; ou elles
lui sont reportées par la surface de la prunelle, et si où les objets se
mirent [réfléchissent], OU elles lui sont renvoyées par la surface de l'uvée, qui
termine et revêt l'humeur albugineuse, qui a l'obscurité derrière la transpa-
rence de l'humeur albugineuse, de même que derrière la transparence du
verre est placée l'obscurité du plomb, afin que les choses se puissent
mieux mirer en la surface de ce verre. Mais, si en bas la vertu visuelle est
dans le centre de la sphère cristalline, alors toutes les choses qui lui seront
données par la surface de la prunelle de l'œil lui paraîtront dans la véri-
table position où elles sont, ne se changeront pas de droite à gauche, et
paraîtront plus grandes, comme il est prouvé en perspective. Et si cette
sphère cristalline prend de telles espèces, réfléchies de la concavité de l'uvée,
elle les prendra droites, encore que l'uvée soit un miroir concave; elle les
prendra droites, parce que le centre de la sphère cristalline est concen-
trique au centre de la sphère de l'uvée. Il est vrai que les espèces qui
passent à cette uvee, qui sont au [venant du] dehors de l'œil, passent à l'uvée
par le centre de la sphère cristalline, et arrivées à l'uvée, se renversent;
et de même font celles qui passent à l'uvée sans passer par cette humeur.
Donc, nous essayerons, en faisant [admettant] que la vertu visuelle réside à
l'extrémité du nerf optique, de dire que de là on voit que, dans la sphère
cristalline, toutes les choses prises par elle sont redressées, puisque celles
qui étaient dans l'uvée étant renversées, elle les prend en les renversant
une autre fois, et ainsi la sphère cristalline rend droites les espèces qui lui
ont été données renversées . A un tel savant en Optique, on dira peut-
être que la surface sphérique du cristallin, unie à la sphère de l'albugineux,
ne change pas de nature, et est comme si le tout était albugineux; et [que]
pour cela , la sphère albugineuse n'aurait pas cet office tel qu'elle l'aurait
en étant entourée par l'air. Mais ici, on répond que cet effet ne peut pas
avoir lieu, parce que la boule de cristal mise dans l'eau fait le même oiHce
que dans l'air.
— FOLIO 7 (verso). —
W
j»<;»V^kM *f/|f<ri'| >-«^|»</ *Tf/)»f A'^fr.*"^ *ha.
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•L^V .l-l ^n-r> -,'«.r •r.lM'"''-' >.^../'.7l'Hrì','0 ►'J^- ••.•';J'- -*"^^
— [i" rigure : I a b e r o f g h — | z**' fig. : ] t s v u n m o p — ronpi vna boccia di vetro e edella
convessità o concauita tifarai mascera piena dacqua evedrai quello che disotto sipromette esseruero — essevoi vedere
tonunsolo ochio facolcorpo duna anpolla pichola o grande ec [ etc. 1 — \i' tig. : ] h p acqua tiepida — qui laria sifa
vno spechio conchavo — [4' tig. :] acqua — qui laria sita vno spechio convesso — [5' fìg. :] ba rt ab — rt tìa
grande alla popilla —
— fa anpoUette speriche cosi e poi letaglia come sitaglia ibicliieri avite colferro caldo e fane
gussci dimezza spera cosi eppoi fa litua ochiali pien dacqua cosi cenpine vnsol pieno dacqua —
DELLOCHIO
PERCHE LACOS.\ DESTRA NONPARE SINISTRA NELLOCHIO
Lespetie delliobietti dellochio nello entroito dalloro fatte nellochio piegano Ai/or larettitudine delororazi / nelniodo che
provato inpresspectiua quando esse spetie passan dal denso dellac qua alraro dcUaria Ma pertornare al prosito [proposito] della
cosa destrache non pare sininisstra nellochio moi vediamo manifesta sperientia lespetie chepenetrano nellomore albusineo perla
popilla dollochio siscontrano nella spera dellomore crisstallino nelaquale sa aconsiderare due cose eoe ochella virtv visiva e inlei
ochella enella Ironte delneruo ottitio laquai fronte piglia esse spetie elle relerissce alsenco comune come fanno quelli nerui dellodo-
rato. Essettal urtu «;c//enclcentro dellomore crisstallino esso piglia lesspetie colla sua superfitie eelle li sono rilerite dalla superfìtie
della luce doue liobbietti sispechiano esse oelle lison efrette dalla superfitie dellu^-ea chetermine evesta dellomore albusinc
ilquale allaosscurita dirieto alla ira trassparentia dellomore albusinio sicome allatrassparentia deluetro eposto dirieto // la osscurita
del pionbo acco lecose sipossino meglio spechiare nella superfitie ditale vetro ma sei ^/>< laiiirtu visiua enelcentro della spera
crisstallina allora tutte le cose chellesaran date dalla superfitie della luce dellochio li paranno neluero sito doue essesono e
non siscanbieran da desstra assinistra eparan maggori come provato in prespettiva. Esetale spera crisstallina pigliera tale spetie
refresse della concavita dellu^^vea essa lepigliera dnitte ancora chelluea sia spechio concavo e piglieralla diritta perche ilcientro
dellaspera crisstallina econcentrica colcentro della spera dellughea ma veroe chelle spetie che passano aessa vuea cheson fori
dellochio passano aessa vuea perilcentro della spera cristallina egunte alluvea sifan riverscie elsimile fan quelle che passan aessa
vuea sanza passare pertale omore Adunque noi prouerem afare che talvirtu visiua sia nella fronte delneruo otticio dire che dili
si veda nella spera crisstallina tutte lecose dallei prese esserew dirizate perche quelle clieran nelluuea fatte riuerscie le ile piglia
e riuersciale vnaltra volta e cosi falle spera crisstalina porge diritte (lesspetie chelle foron date riuerscie) affale ottitio dirassi
forse chella superfitie spericha del cristallino vnita colla spera dellalbuginio nonmuta natura ede come settutto fussi albiginio
eperquesto aspera albuginia nonavessi quello vfitio quale ella arebbe aessere circundata dallaria Macqui sirissponde chetale
effetto nonpo acadere perche lapalla delcristallo messa nellacqua fa ilmedesimo vfitio che nellaria, —
q3
[RÉCEPTION DES IMAGES PAR L'ŒIL. — DILATATION
ET RÉTRÉCISSEMENT DE LA PUPILLE. — INTERSECTIONS
DES RAYONS VISUELS. 1
[i" figure, puis sous cette figure :]a bncmdsctgs — se est sub 3'= [?]
à m d. — Tu pourrais peut-être dire que si Tangle c de la pyramide b n c avait une base
beaucoup plus étroite, l'angle c desceiidrait beaucoup plus bas, et pourrait peut-être
descendre tant, qu'il passerait dans la sphère vitrée, et ne pourrait plus s'entrecouper
dans la surface de cette sphère cristalli vitrée; à cela on répond, que dans ce cas la nature a
bien pris ses précautions, car lorsque de tels cas se présentent, la pupille se resserre et
s'élargit, selon qu'il y a à considérer des choses universelles ou particulières, ou trop
lumineuses, ou trop obscures. — [2''° fig. :]abcde onmr stghiktpq —
OEIL HUMAIN.
Les espèces des objets placés devant l'œil passent à la sphère vitrée
par la porte de la pupille ['"figure]; ainsi, elles ont leur intersection au
dedans de cette pupille, en sorte que la sphère vitrée reçoit en son côté
gauche la percussion du rayon droit de la sphère droite, et ainsi fait-elle
à la partie opposée; puis, [l'espèce] pénètre cette sphère vitrée, les rayons
vont se resserrant, et se trouvent beaucoup plus étroits quand ils sont dans
la partie opposée de la sphère que quand leur percussion s'y fait d'abord.
Ce resserrement naît [provient] de ce que les rayons des espèces se rappro-
chent de leur perpendiculaire [verticale], quand ils passent du rare au dense;
et [qu'j ici l'humeur albugineuse est beaucoup plus rare et subtile que n'est
l'espace inclus dans la surface de la sphère vitrée ; ensuite, il [l'espèce] devrait
se rélargir en retournant dans l'albugineux, mais il n'observe pas une telle
règle, parce qu'il est contraint d'obéir à la nature de la sphère vitrée, qu'à la
d'où il sort, [plutôt] qu'à la nature de la sphère albugineuse, où il passe.
Et pour cela, il fait une pyramide en sortant de la sphère vitrée, passe par
l'albugineux, entrecoupe ses côtés au point f, et passe à la vertu visuelle
g, à l'extrémité du nerf optique g s.
Comment s'entrecoupent les espèces des objets, reçues par l'cêil
DANS l'humeur ALBUGINEUSE.
L'expérience, qui montre que les objets envoient leurs espèces ou res-
semblances entrecoupées au dedans de l'œil, dans l'humeur albugineuse,
montre [ce qui se passe] quand, par quelque petit soupirail rond [petite ouverture
ronde], les espèces des objets éclairés pénètrent dans une habitation très
obscure : Alors tu recevras ces espèces sur du papier blanc au delà de placé
dans l'habitation, non loin du soupirail, et tu verras tous les susdits objets
sur ce papier, avec leurs propres figures et couleurs, mais ils [y] seront plus
petits, et sens dessus dessous, à cause de la dite intersection. Ces simulacres,
s'ils naissent d'un endroit éclairé par le soleil, paraîtront proprement
peints sur le papier; celui-ci veut être très mince, et vu parle revers; le
soupirail [l'ouverture] sera fait [faite] dans une petite plaque très mince, de fer.
Soient a b c d e [2^' figure], lesdits objets, éclairés par le soleil, soit o r la façade
de l'habitation obscure dans laquelle est ledit soupirail n m; s t sera ledit
papier, où se coupent les rayons des espèces des objets sens desus dessous
parce que leurs rayons étant droits, a droit se fait gauche en k, et e gauche
se fait droit en f. Ainsi fait le rayon dans la pupille.
FOLIO 8 (recto). —
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^— w^.W
fi" figure, puis sous cette figure :1 a bn cmd se f g s — se he sub 3 ''al md — Tu potresti
forse dire che quando langolo e della piramide b n e avessi basa assa [assai] più stretta chellango e discenderebbe
assai più basso epotrebbe torse tanto discendere chelli passerebbe nella spera vitrea enonpotrebbe poi intersegarsi
nella supertìtie dessa spera cn'itó//; vitrea allaqual cosa sirissponde che in qvesto caso lanatura aben proveduto
inpero che quando simili casi aehadano la popilla sirisstrignie eallarcha secondo chea aconsiderarsi cose universali
oparticulari ottrope luminose otroppo osscure — [.:'''= fig]! abcde onmr stghiktpq —
OCHIO UMANO
Lesspetie delll obbietti antipossti allochio passano alla spera vetria palla per porta della popilla essi intersegano dentro
attal popilla /e inmodo chella spera vetria epércossa nel suo lutoto sinistro dal razo destro della spera desstra ecosi fa dalla
opposita parte di poi penetra essa spera vetria elli razi siuan risstrignndo ettrovandosi assai più stretti quando sono dalla oppo-
sita parte dessa spera che quando vipercotano nelprincipio ecquesto risstringnersi nassce perche lirazzi deUe spetie sitirano
alsuo perpendiculare quando passan dalraro aldenso equi lomore albuginio emolto più raro essottile chenone losspatio inclusa
dalla supertìtie della spera vetria dipoi si donerebbe rallargare nel ritornare inesso albugino manouosseruera tale regola perche
ecosstretto avbidire alla natura della spera vetria die ab donde essce che allomore albuginio donde passa eperquesto fa vna pira-
mide nellusscire della spera vetria epassa perlalbugino eintersega isualati nel punto f epassa alla uirtu visiuagneltennine delio-
nervo otticio g s —
COME SINTERSEGANO LESPETIE DELLI OBBIETTI RICEVUTI DALLOCHIO DENTRO ALOMORE ALBUGINO
Lassperientia chemosstra liobbietti mandino lelore spetie oversimilitudini intersegate dentro allochio nello omore albugino
sidimostra quando peralcuno picholo spiraculo rotondo penetcranno Icspctie delli obbietti alluminati inabitatione forte osscura
alerà tu riceverai tale spetie nvna carta biancha dopo la posta dentro aitale abitatione alquanto vicina aesso spirachuio evedrai
tutti lipredetti obbietti inessa carta colle lor propie figure ecolori masaran minori effieno soto sopra perchausa della detta
interseghatione Icquali simulacri senasscieranno dellocho alluminato dal sole paran propio dipinti inessa carta laquai noie
essere sottilissima eveduta dariverscio elio spiracholo detto sia fatto inpiasstra sottilissina diferro abcde sieno lidetti obietti
allurninati dalsole o r sia lafachia dellabitatione osscura nelquale ellospiracol detto in n m s t sia la detta carta douce sitagliano
lirazi delle spetie dessi obbietti sotto sopra perche essendo lilor razi diritti a desstro sifa esinisstro in k hello e sinistro si fa
desstro in. f ecosi fa dentro alla popilla —
(COMMENT L'ŒIL PERÇOIT LES IMAGES. — LIGNES DIVERSES
DE LA VISION.!
[i" figure :]kbhion q md ap c ofg — [2''' fig. :]qvonmlk. abcdefg
hi n — [3° fig. : ] n m o — [4' fig. :] rst nvxym —
DE VOEU DE L'HOMME.
On démontre [explique] pourquoi l'œil voit derrière LUI DES CHOSES
PLACÉES DANS LES ESPACES LATÉRAUX.
L'œil voit, encore qu'il n'ait [n'en n'ait] pas la connaissance [le discernement],
le mouvement de deux lumières, au contact de la paroi où s'appuie la nuque
le milieu de la nuque de celui qui voit.
La raison en est que la prunelle voit tous les endroits d'où elle est vue,
et [que] tous Ics objcts qui voient cette prunelle y impriment leur ressem-
blance, parce qu'elle est plus eminente [saillante] qu'aucune autre partie de
l'œil; la percée ou le trou de la pupille voit et est vue par toutes les parties
de cette pupille; donc, elle peut très bien recevoir en elle ce que la pupil
prunelle de l'œil lui montre. Il est vrai que cette chose est moins connue
[paraît moins distincte] qui s'impHme d'une plus grande distance du milieu de la
prunelle, où se termine [aboutit] l'extrémité de la ligne médiane, qui va toujours
en ligne droite vers tous les objets de la figure desquels il y a à [on peut] avoir
une connaissance certaine [exacte] et vraie. Cette ligne est droite, sans aucune
intersection, et est la maîtresse des autres lignes, par lesquelles elle est
toujours mue, déterminant ce que les autres voient et ne connaissent pas ;
c'est la ligne k g, placée au milieu de toutes les autres lignes, qui sont
autant que sont les espèces qui viennent à l'œil, point par point.
De QUELLE FAÇON LES ESPÈCES DES OBJETS VIENNENT À l'œIL.
L'œil a en lui une seule ligne, placée au milieu d'une infinité d'autres
lignes adhérentes à celle qui est dite centrale.
L'œil a une seule en lui une seule ligne, laquelle est dite centrale,
et toutes les espèces des objets qui viennent à l'œil par cette ligne sont
parfaitement vues^, si la trop longue distance ne les [en] empêche pas. Autour
de cette ligne^ il y en a une infinité adhérentes à elle; elles sont dune
force d'autant plus grande ou moindre, qu'elles sont plus voisines ou plus
éloignées de la de cette centrale.
Office des lignes centrales dans le concours du visible.
Le concours des deux lignes centrales est toujours en un point où
s'engendre [se forme] un angle d'une épaisseur [ouverture] d'autant plus grande
ou plus petite que la chose est vue à une distance plus petite ou plus grande
de l'œil.
Si les deux lignes centrales [(4' figure)] concourent à l'objet x, les adhérentes
intérieures s v et r y verront l'objet t occuper deux endroits sur la paroi n m,
c'est-à-dire en v [etl y, mais si ces centrales finissent en t, alors l'objet x sera
vu par les deux adhérentes extérieures, c'est-à-dire r x, et s x, parce que l'œil
droit voit avec l'adhérente droite et l'œil gauche avec l'adhérente gauche.
— FOLIO 8 (verso). —
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V^-ì •i^'•»''^ "»''i "TT "'^'''^ ^^"f 'l"' ''*';'"''"'
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DELLOCHIO DELLOMO
DIMOSSTR-^SI PERCHE LOCHIO VEDE DIRIETO ASSE COSE POSSTE XELLISP\TI LATERALI —
ilmezo dd.: nuch°a irZLÌ d.rde"^""'""^ " "°'° '''^"^ •"'"' ^^'""""'^ ^^^ "'='-°'^"° ''^"^ P--^<= '^-e sappogia A...
Laragone he chella lu.-/;ce vede di intutti quelochi donde essa eveduta ettutti quelli obbietti chevedan tale luce vm
VlìTrA. f r ?'"^''f"'^;ne peresse.e le. pm eminente chenessuna altra parte dellochio elforo ove bue della po^a vede ed"
veduto da tutte leparte dital popilla adunque pò molto bene riceuere inse quel AxAX^popi luce delocluo liiuostra verrechecquella
cosa ce mancho nota chessi preme p,u distante dalmezo dessa luce dove temina lafVonte delh iinia medfa laqua'e sS
senpre attutte quel . obbietti diche sa avere certa «. e vera notitia della sua figura ecquesta tal linL e r^ttaTanza àicuna
scan^efo^t'i HfJr'T'' '^^ f ■' ''"^ ^^^^^ ^™°^^''' ditermlnando Vi chellaltre vedano e no^ cogno
scano ecqu^t'i ella lima k g. posta inmezo attante lime quanto son quelle delle spetie che vengano allochio punto per pvnto-
INCHE MODO LESSPETIE DELLI OBBIETTI VENGANO ALLOCHIO ^ '^ ^ ^ wjjcipiuiu
Lochio ainse vna sola lini posta inmezo ainfinite altre linie aderenti acquella laquale edetta centrale —
Lochio ,z v„a so a inse vna so a lima laquale edetta centrale ettutte lespetie delliobbietti chevencrhano allochio peressa
œueik ^en^n^t'sn '^T\ ^'"^""'^ ''"' "'■^'"' ' r"«!ì' '^'^^''^"''^ "°"'^ \n^<.^^..L Dintorno aessa linia nelono infinite aderente
acquella lequah son d.tanta magore ommmor valitudine quanto esse sono più vicine orremote <2essa attal centrale -
H\-FIT10 DELLE LIME CENTR.\LI NEL CONCORSO DELUISIBILE
l.r-«.. iid'ì,".??" ''''11® ''"" ""'*' '^entrali e, senpre inpunto doue sigenera vnangolo ditanta maggore omminor grosseza quanto
V he r V velernnn fnM,'"»' «■"'''p^distant.a da lochio. Selle duelinie centrali concorrano nellS abbietto x leadiente inferiore
X sarà Veduto deltl^^Hlr^nVt"'^"''' °' ". "'"^ P""'\"= " "^ """^ '"• ^' ^^ '""^^^t^" =^"t™'' '«r minano in t allora lobbietto
colladerènte s^ist o ^°^ ' '^ ' '^ ^""'"^^ '°''"° ^'"^^''^ ^'^^^ colladerente destro ellochio sinistro vede
94
[INTERPOSITION ENTRE L'ŒIL ET L'OBJET. ILLUSION DE L'ŒIL.
[r« figure :] ihg abfcd— [2''' fig. : ] f g d e a b c — JS" fig. : ] ab s h i t c
f d e g — [5= fig. :] ab ed fgehi — [Sous la 5" fig. : ] Ici encore le sens se trompe,
puisque la pupille a b voit, avec la partie a, le style [poinçon] c occuper le champ i ; or, si
ce poinçon était mû de c en d, le mouvement de l'occupation irait de i àh. Et sans cette
expérience, il semble à a voir la position h, et non la position i, à qui il est [bien qu'à a, il
soit] impossible de voir h par le trou e.
DE L'OEIL HUMAIN.
Pourquoi la polnte du style étant placée en travers de la pupille
DE l'œil, fait une GRANDE OMBRE SUR l'oBJET.
La pointe du style, placée par le travers devant la pupille de l'œil,
a (de l'épaisseur de laquelle le diamètre est beaucoup moindre que le dia-
mètre de la pupille), occupera d'autant plus ou d'autant moins d'espace sur
les autres objets, qu'elle sera plus ou moins voisine de l'œil; cette occu-
pation obscurcira, et n'empêchera pas, le passage des espèces des susdits
objets Jusqu'à l'œil.
Quelle partie du champ voient les yeux, q.ui le regardent par
QUELQUE soupirail [(ouverture)].
Soient les deux yeux, qui, par l'ouverture d c [2' figure], regardent le champ
a c; je dis que ces deux yeux ne verront [ensemble] de ce champ rien autre que
l'espace b. Le reste de l'espace droit, a b, sera vu par l'œil gauche g, et l'autre
reste de l'autre [et l'autre reste de 1] espace gauche, b c, sera seul vu par l'œil droit f.
Ou les deux yeux ne verront pas le champ entièrement décou-
vert, PAR une ouverture DONNÉE.
L'œil droit a [3° figure] voit le champ découvert e g, et voit tout le reste
e f couvert par la paroi s h; l'œil b seul voit découvert le champ f d, et
il voit le reste d g occupé par la paroi i t. L'espace triangulaire c d e n'est
vu ni par un œil, ni par l'autre, parce que l'œil a couvre l'extrémité e par
le bord du soupirail h et que l'œil b couvre l'extrémité d par le bord du
soupirail i. Donc, il est conclu que, bien que des deux yeux chacun voie
par lui-même une partie du champ découverte, l'autre œil la teint [la met dans
l'ombre], en portant dessus un des côtés de la paroi. C'est pourquoi on peut
conclure qu'avec un seul œil la chose paraît d'autant moins claire qu'avec
deux; en effet, si l'un des yeux est fermé et voit les ténèbres, l'autre est ou vert,
et voit la lumière ', lumière qui se mêle aux ténèbres dans la vertu visuelle, ne
laissant paraître ni la simple lumière, ni les simples ténèbres. Il ne se com-
prend plus qu'un mélange composé de ténèbres et de lumière. Puis on com-
prend encore par là que l'œil droit, bien qu'il voie la chose gauche du côté
gauche dlaut du côte g-auchc, croie la voir avec l'œil gauche, et que le sens
[de la vue] ne s'apcrçoive pas d'être trompé. De même pour l'œil gauche, qui
voit le champ du côté droit; il semble au sens encore qu'il se trompe en
cela, qu'il ait vu ce champ avec l'œil droit, etc.
I. On :i vu, dans les pages précédentes, le même mot (luce) signifier prunelle.
FOLIO 9 (recto). —
\^/infH Wnu Mtrr ^fi ^U' *ri^^i* r^ ' . >. ,i...,L
A/«»*#>» trf»^.^ .^.^ HV^ •t"*'^' ''^'"^'" ««-/ll)'^ «-«^^-l
-.I^MJ •,^.A>;^(^3 W^-r/^ft-^ -rl^-^-'tf •^•' •'^;';^
Vl^))>»r> v^ *-<«./» *rA ^ i^w V>rf /I[>^» >»'*^*"' '"^ "^'''3-
[i" figure :] i h ga b fcd— [2''=fig. : ] f g de a b e — [3« fig. : 1 a b s hit e f d e g — [5" fig ; ai
e d f g e h 1 — [Sous la 5' fig : ] ancora qui singanna ilsenso concosia chella pobilla a b vede colla parte a' lostilbe
e ochupare ilcanpo. i. e anchora settale stile e mosso dal e al d ilmoto dellochupatione andrà dal i al h essanza
tale experientia epare al a vedere ilsito h. enon ilsito i ilche e inposibile veder, h. perilforo e
DELL OCHIO VMANO
PERCHE ESSENDO POSTO LAPUNTA DELLO STILE INTR,\VERSO ALLA POPILA DELLOCCHIO FA GRANDE ONERA NELLOBIÌIETTO
Lapunta dello stile posta periltraverso dinanzi alla pepila dellochio fa (della quale ildiamitro della sua grosseza sia assa
minore cheldiamitro dessa popilla) ochupcra tanto più omeno di spatio nelli altri obbietti quanto essa fia più o men uicina
allochio laquale ochupatione osscurera enon proibera iltransito dellesspetie dalli pi edetti obbietti insiiio allochio —
QUAL PARTE DEL CAXPO VEDAN LOCHW CHELLO RIGUARDAX PER ALCUNO SPIRACULO. —
sian li due ochi che perlo spirachulo d e rissghuardano il canpo a e dicho che essi due occhi non vedranno ditalcanpo
altro che losspatio. b. e ilrimanente dello spatio desstro a b saraveduto dallochio sinistro, g. ellaltro rimanente dita dcllaltro
spatio sinistro b e sarà sol ueduto dallochio desstro. f.
DOUE LIDUE OCHI NONUEDRAN C.\NPO INTEGR.\LMENTE SCOPERTO PERVN DATO SPIRACHULO.
Lochio desstro a vede ilcanpo scoperto e g. ettutto ilrimanente e f vede coperto della pariete s h : ellochiò b sohicde
scoperto ilcanpo f d eilrimanente ve d g vede ochupato dalpariete. i t. ellosspatio triangulare ode noneveduto dalluno
echio ne dallaltro perche lochio n pe copre esso termine e chollabro dello spirachulo. h. ellochiò. b. chopre ilte mine. d.
chollabro dello spirachulo. i. adunque econcluso che ancora chelli due ochi no anchora che ciasscun perse veda vna parte
delcanpo scoperta laltrochiolatigne portandovi sopra vn delati della pariete eperque sipo concludere che conun solo ochio lacosa
par men chiara altrettantoche contue ei perche selluno ochio echiuso evede latenebre esse latro eaperto evede lakice laquai
luce simissta colla tenebre nella virtù visiva enon lasscia parere senprice luce nesenplice tenebre massol siconplende vn misto
con posto ditertóbre e didiluce e ancor perquesto siconplende che lochio desstro ancora cheveda lacosa sinistra dallato
sinisstro essendo da lato sinisstro egliela par vedere collochio sinisstro nessaved ilsenso dessere inghannato essimilmentc lochio
sinisstro chevede ilcanpo della te desstra parte e pare al senso ancora se inghannato avere veduto tale se canpo
e hollochio desstro ec [etc.]
[RAYONS DES CORPS LUMINEUX CAUSÉS NON PAR LES OBJETS,
MAIS PAR LA PRUNELLE.]
[ I" figure : 1 c b d a — [2^' fig. ] o n — Cet œil vort le rayon du corps lumineux au-
dessus de ce corps.
— [Sous la 2°" figure: ] Ce second œil voit les rayons lumineux au-dessous du corps
lumineux.
— [Sous la 3™" figure : ] Ce 3« œil voit les rayons supérieurs et inférieurs au-dessus et
au-dessous du corps lumineux.
— [5« fig. : ] c b d n a m — [ 6"" et 7"'= fig. : ] u [?] a b.
DE L'OEIL
Pourquoi les rayons des corps lumineux croissent en même temps
QUE l'espace interposé ENTRE EUX ET l'œIL.
Les longueurs des rayons créés par les corps lumineux croissent en
même temps que l'accroissement de l'espace qui s'interpose entre ces corps
et l'œil. Ici il faut premièrement définir ce que sont les rayons des corps
lumineux, et s'ils ont leur origine à l'œil qui regarde ces corps, ou bien
naissent de ces corps lumineux. Concluant qu'ils naissent de l'œil, il est
nécessaire de dire pourquoi et de quelle manière, etc.
Pourquoi les corps lumineux montrent leurs extrémités [contours]
pleins [couverts] DE RAYONS LUMINEUX DROITS.
Les rayons qui nous montrent les extrémités des corps lumineux
n'ont pas leur origine en ces corps, mais en leur simulacre, qui s'imprime
dans l'épaisseur des couvercles [paupières] des yeux, qui regardent ces corps.
On le prouve d'abord par mode persuasif, lequel nous enseigne que
l'œil très ouvert ne nous montre pas de tels rayons autour des corps lumi-
neux; et si le simulacre d'une étoile ou autre lumière passe à l'œil par une
très petite percée faite dans le papier placé devant l'œil, toujours de tels [corps]
lumineux sont sans rayons. Mais la vraie preuve se montre par la neuvième de
perspective; où l'on dit : (l'angle de l'incidence est toujours égal à l'angle de la
réflexion); donc, les rayons qui paraissent s'étendre du corps lumineux au
contact de l'œil qui le voit, naissent quand l'œil presque fermé regarde par
l'étroite fente interposée entre les lèvres [bords des paupières] des yeux le [corps]
lumineux, dont le simulacre se mire [réfléchit] dans l'épaisseur des lèvres
[bords des paupières] qui terminent les couvercles [paupières], et, après cette impres-
sion, se réfléchit dans la pupille de l'œil. Cette pupille prend trois simulacres
d'un même [corps] lumineux, c'est-à-dire deux dans les épaisseurs des lèvres
qu'ont les couvercles de l'œil [dans Tépaisseur des bords des paupières], et un dans
la pupille, et pour être très voisins ces trois [et les deux premiers] simulacres, pour
être très voisins l'un de l'autre, paraissent à l'œil être en continuation et
conjonction du simulacre de la pupille. Et la preuve que nous montre
l'expérience, en confirmation de notre proposition, se manifeste, lorsque,
élevant ou abaisssant le visage, on tient fixé l'œil fermé sur le corps lumi-
neux ; l'œil, quand on élèvera le visage, perdra tous les rayons inférieurs
de ce [corps] lumineux. Cela provient de ce que le simulacre du corps lumi-
neux ne va pas s imprimer dans l'épaisseur du couvercle inférieur de l'œil
là où le corps lumineux ne le voit pas, il ne peut y imprimer son simulacre,
et de ce que là où le rayon incident ne le frappe pas, il n'engendre pas le
rayon réflexe, ce pourquoi la pupille ne le prend pas. Et ainsi arrivera-t-il,
lorsqu'on baissera le visage, parce qu'alors l'épaisseur du couvercle supé-
rieur ne voit pas et n'est pas vu par le corps lumineux, ce pourquoi, comme
il a été dit, le simulacre ne s'y peut pas produire imprimer, et par consé-
quent l'œil n'y peut pas voir ce qui n'y est pas; mais il voit le simulacre
dans le couvercle de dessous, couvercle qui voit et est vu par le corps lumi-
neux. Ainsi est prouvé ce que nous concevions.
L'adversaire dit que le rayon se tord [s'infléchit], parce qu'il arrive au sens,
du rare au dense.
FOLIO 9 (verso). —
-"^--''is^'^sAs:^"""'
WriW . «"re" ■ 'K -I T -r ■• J( -v •
,^4jl»N v^']** /]w»/m^ ^-rn ;*»/ v+Aiv» flf^/.vV.fv^~/^Jwr/»]|»ir-^ ÌULT A
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•T«/^ ■« tilt filli ^l■f ■ ii-.7iti«i lìYliir •■■■>i-i TÉf'P*** »i^***
MIM0
[i" figure : ] e b d a — [2'"' tìg. :] o n — Questo ochio vede ilrago delcorpo luminoso daesso corpo insu —
[Sous la 2" ngure : ) Questo 2" ochio vede lirazzi di luminosi dal corpo" luminoso in giv — [Sous la 3" figure :]
(Questo 3» ochio vede 3 s lirazi superiori einferiori disopra edisotto alcorpo luminoso — (5' figure : 1 e b d n a m —
[6° et 7« figures : 1 u ["0 a b —
DELLOCHIO
PERCHE LIRAZI DECORPI LUMINOSI CRESCANO INSIEME COLLO SPATIO INTERPOSTO INFRALLORO ELLOCHIO
Cresscano lelungheze derazzi creati dalli corpi luminosi insieme chollacresscimento dello spatio che infraessi corpi ellochio
sinterpone — Qui bisognia prima mente difinire chechosa sieno lirazi delli corpi luminosi essellianno origine dellochio
cherisguarda essi corpi overamente nasschano dattali corpi luminosi econcludendo chenascano dallochio eneciessario dire ìa
ilperche einche modo e e [etc.] —
PERCHE LICORPI LUMINOSI MOSTRANO LI LORTERMINI PIENI DI DIRITTI RAZI LUMINOSI
Irazi checci mostrano litermini decorpi luminosi nondaessi corpi anno origine ma dalsimulacro loro che nelle grosseze
decoperchi delliochi dessi corpi riguardatori sinpremano provasi prima per modo persuasiuo ilquale cinsegnia lochio molto
aperto non cimostra tali razi intorno acorpi luminosi eselsimulacro duna stella oaltro lume passera allochio perminimo
perforamento fatto nella carta antiposta allochio senpre tali luminosi fian sanza razzi malia prova vera simostra perla nona
diprespectiva dove dicie (langholo della incidentia essenpre equale allangholo della refressione adunque lirazzi che par
chessasstendino dalcorpo luminoso alcontatto dellochio chello vede nasscano "quando lochio quasi riserrato guarda perlastretta
fessura interposta infralii labri delliochi tale luminoso delquale il simulacro sispechia nelle grosseze delabri cheterminano essi
coperchi edopo tale inpressione refrette alla popilla dellochio la qual popila piglia tresimulacri dun medesimo luminoso de eoe
due nelle groseze delabri chean licoperchi dellochio evno nella popilla // eperessere i/ioi/o vicini, questi tre simulacri molto
vicini luno allaltro epare allochio essi essere continuati e congiunti alsimulacro della popilla Ella prova checimostra lassperientia
a chonfermatione delnostro proposito simanifesta nello alzare oabassare iluiso tenendo fermo lochio ristretto nelcorpo luminoso
ilquale ochio nellalzare iluiso perderà tutti lirazi inferiori desso luminoso ecquesto nasscie perche ilsiimdacro desso corpo
luminoso non siuo inpremere nella grosseza delcoperchio inferiore ditole ochio doue ilcorpo luminoso nonvede esso nonni può
inpriemere ilsuo simvlacro edoue ilrazo incidente nonperchote esso non gienera ilrazo refresso eperqucsto lapopila nollo piglia
E cosi achadera nello abbassare deluiso perche allora la groseza del coperchio superiore dellochio nonuede nee veduta dattal
corpo luminoso perla qualcosa ilsimulacro come detto nonuisipo glene inpremere eperconseguenza lochio nonui pò vedere
quello chenonue mauede esso simulacro nelcoperchio disotto il qual coperchio vede edeveduto dal corpo luminoso — e cosi
abiam prov-ato il nosstro intento ecc [etc]. —
Dice lauersario chettal razo sitorcie perche vada alsenso dalraro aldenso.
[RELATION DES OBJETS À LEURS IMAGES DANS L'ŒIL. —
OÙ RÉSIDE L'IMAGE DANS L'ŒIL. — ESPÈCES PÉNÉTRANT DANS
UN LIEU OBSCUR. 1
[i" figure] Seconde — a c q o p v s — [2''<' fig. :] Première — tersf augec
h — [3' fig. :jabc vx m n or st pqh. — Cherche qui [ce qui] redresse les espèces
entrecoupées au dedans de la pupille. . — [4'- fig. :]ab onq pcdr —
DE L'OEIL
Des proportions qu'ont les positions des simulacres qui s'impriment
au-dessus de lœil.
La proportion qu'ont les positions des objets épars dans les campagnes
situées devant Toeil n'est jamais semblable à la proportion des simulacres
épars sur l'œil, si ces objets ne sont pas équidistants à la courbure de l'œil.
On le prouve : Que la surface de l'œil soit a e [g] c [2''' figure], et que les
objets épars dans la campagne située devant l'œil soient t e s f. Les objets
étant équidistants à la surface de l'œil, seront semés sur la surface de l'œil
dans la même proportion que celle dans laquelle ils sont semés dans la
campagne; et ceci se prouve par la neuvième de ce [théorème] qui dit : Les
triangles semblables égaux coupés par une coupure equidistante à leurs
bases auront leurs coupures dans la même proportion entre elles «que si
elles étaient celles qu'ont les bases de ces triangles entre elles , mais si les
coupures' ne sont pas équidistantes à leurs bases, alors les coupures n'ob-
serveront pas la même proportion . 11 s'ensuit que le triangle h e r, pour
n'avoir pas la coupure o [u] g equidistante à la base e r, que la coupure o [u]
g n'est pas dans la même proportion avec e r que celle dans laquelle est la
coupure a u (faite à la même distance de l'angle h) avec la base de son
triangle d [tj e, laquelle est sub 2' à la base e r.
Doute de l'impression de l'idole [im.^ge] dans l'œil.
On doute de la situation de l'idole [image] dans l'œil, c'est-à-dire si elle
paraît dans la concavité de l'uvée p [3= figure], ou bien dans la convexité de la
sphère cristalline n; mais après, je suis assuré que l'idole [image] ne se réflé-
chirait pas dans la vertu visuelle, étant imprimée dans la concavité de l'uvée,
attendu que l'angle de l'incidence ne serait pas égal à l'angle de la réflexion,
et partant, on peut juger que cette idole c, venant à la prunelle par la ligne
c X, entre dans la pupille par la ligne x m, frappe la sphère cristalline par
la ligne m n, et peut ressauter en p, concavité de l'uvée, edetiam passer dans
la sphère cristalline par la ligne n r t, ce t résidant à l'extrémité du nerf
optique 1 s t, lequel pénètre un peu dans la sphère cristalline; et ainsi, c
gauche envoie le simulacre en t gauche, ce qui ne pourrait se faire si
l'impression avait lieu dans la concavité de l'uvée, à la position p.
Des espèces des objets qui passent par d'étroits soupiraux, en un
lieu obscur.
Il est impossible que les espèces des corps qui pénètrent par les soupi-
raux dans un lieu obscur ne se renversent pas. On le prouve par la 3" de ce
[théorème] qui dit : Lcs particules de chaque [tout] rayon obscur ou lumineux
sont toujours rectilignes ; donc, la partie b de l'objet a b [4' figure], passant par
le soupirail n, au lieu obscur o q p r, s'imprimera dans la paroi p r en la
position c, et l'extrémité opposée a, du même objet a b, passera par la
même ouverture n, et s'imprimera dans la même paroi c [p] r, au point r
[dj ; et ainsi, l'extrémité droite de cet objet se fait gauche, la gauche se
fera droite, etc.
— FOLIO IO (recto) —
JZ^
ti*f^l0f: m,f^ ;#v»wJ^» /Ì^'J •/<»>• •^-- >Ht*] '')•»*'/) m^ÌMm
^•hff 4vr'..f •/»-,/!' ^.^f/i^ /,;w*»tpj AÌ<j^/.tj') A«w</y<,J)v^
' -^ - «.poi'»» •ÌWjXvf
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[i'' figure :] 2' — a e q o p v s— [2''' fig. :]p' — ters f augec h — [3" fig]. : a b e v x m n o r
s t p q h — ciercha chidiriza lespetie intersegate dentro alla popilla — [4° tig. :]ab onq pcdr —
DE OCHIO
DELLE PROPORTIOXI CHEANNO ISITI DESIMULACRI CHESSINPREMANO SOPRA DELLOCHIO —
Quella proportione che anno lisiti delliobieti spartiper lecanpagnie antiposste allochio none mai simile alla proportione
des desi simulacri sparsi sopra esso ochio settali obbietti non son equidistanti alla curvità dellochio. provasi essia lasuperfitie
dellochio a e [g] e helli obbietti sparsi perlla canpagnia antipossta sieno d e s r f dicho che. t e s f. sendo obbietti equidisstanti
alla superfitie dellochio. saran seminati nella medesima proportione sopra essa superfitie dellochio che essi son seminati inessa
canpagnia in ecquesto siprova perla 9° diquesto chedicie (li triangholi simili eequali tagliati contaglio equidistante alle lor base
aranno litagli nella medesima proportione infrasse che55/ sicno anno le base dital triangholi infralloro — Masse tali tagli non saran
equidistanti alle lorbase allora li tagli non osserveranno lamedesima proportione diquella desse base seguita chel triangholo
ber peravere iltaglio o g non equidistante alla basa e r cheltagiio o g none nella medesima proportione con. e r. quale he
iltaglio. a n (fatto nella medesima distantia dallangholo. h) colla basa delsuo triangholo d e. laquale e sub 2' alla basa, e r.
DUBITATIONE DEL),.\ IXPRESSIOXE DELLIDOLO NELLOCHIO —
Dubitasi della situatione dellidolo nellochio eoe sella apare nella conchavita delluvea. p. over nella conuessita della
spera crisstallina n ma apresso son certifichato chôme tale idolo nonsisirefretterebe nella virtù visiua essendo lui inpresso
nella conchauita delluuea conciossi chellacholo dellancidentia nonsarebbe equale allangholo della recessione he pertanto
sipuo giudichare chettale ido di e venendo alla lucie perla linia e x eentra nella popila perla linia x m epercote laspera crisstal-
lina perla linia m n epuo risaltare in. p. concavita delluvea edetia passare nella spera crisstallina perla linia n r t edesso. t. esser
conpresa dalla fronte delnervo ottitio 1 s t ilquale alquanto penetra nella spera crisstallina ecosi e sinistro manda ilsimulacro in
t sinisstro ilche far nopotrebbe inpremendosi nella s/i^ conchavita delluvea nelsito. p. —
DELLE SPETIE DELLI OBBIETTI CHE P.\SSAXO PERISSTRETTI SPIRACHULI IXLOGHOSCURO
Inpossibile he chelle spetie dechorpi chepenetran perlisspirachuli illocho osscuro non sariverscino provasi perla 3
diquesto chedice (leparticule diciasscun razo onbroso oUuminoso senpre son rettilinie adunque la parte b dellobbietto a b
passando perlo spiracholo n nellocho oscuro o q p r sinpremera nella pariete p r nelsito e elloposito stremo a delmedesimo
obbietto a b 5 passera per ilmedesimo spirachulo n essinpremera nella medesima pariete e r nelpunto r echo lostremo desstro
ditale obbietto sifa sinistro elsinistro sifara desstro ec [etc.] —
[ESPÈCES DES OBJETS DANS L^AIR,
LIMITES DES CORPS INDISTINCTS POUR L'ŒIL].
[i" figure :] Seconde — a bcde op rv snm x th — Les extrémite's des corps
sont peu connues [faiblement perçues], parce que ces extréniités sont faites en surfaces
réduites en lignes, lesquelles, pour être indivisibles, sont insensibles [échappent au sens de
le vue]. — [2''« fig. :] — Première. — a n x g m b o p f c q s t v r d — [3" fig. :] s r t _ a b
cp nm defg h — Suis ce qui dessous manque. Mais les extrémités des clioses dessinées
(parce qu'elles sont jointes au champ où elles sont dessinées ou elles figureront) ne sont pas
placées sous ledit manquant; et c'est pourquoi les peintures [de choses] qui sont voisines de
l'œil ont à [doivent] être figurées avec des extrémités [contours] moins connues [nets], que
les extrémités des choses éloignées. Et de cela, tu auras une connaissance sensible, en jugeant
l'extrémité supérieure d'un oiajet approché de l'œil, et puis éloigné —
DE L'OEIL
Les espèces des objets infus dans l'air opposé sont toutes dans cet
AIR, ET TOUTES DANS CHACUNE DE SES PARTIES. On le prOUVe :
Conception des objets :
Tout l'air voit l'objet qui lui est opposé, lequel est vu par le
MÊME objet.
On le prouve par la 3' de ce [théorème] qui dit : (Toutes les visions faites
dans une même qualité d'air sont rectilignes. Donc, comme il est possible de
tracer, de l'œil à chaque partie d'air vue par cet œil, une ligne droite, la vision
est rectiligne. Cela se prouve encore par ce [théorème) qu'énonce Aristote :
(Que toute action naturelle est faite de la manière la plus courte possible, etc.)
Donc, la vision sera faite par la ligne la plus courte, c'est-à-dire la ligne droite.
Des espèces des objets infuses dans l'air.
Les espèces Les objets ont leurs espèces infuses dans tout l'air vu par ces
objets. Espèces qui sont toutes dans le susdit air, et sont toutes dans chacune
de ses parties.
Comment l'œil ne connaît la terminaison d'aucun corps.
L'œil ne sera jamais capable de la [de percevoir la] véritable terminaison
d'aucun corps dont le champ est dans un lieu éloigné. Cela se prouve : Soit a
b la pupille de l'œil [3' figure] et l'extrémité du corps, et soit c p le corps placé
devant l'œil, duquel on a remarqué l'extrémité supérieure c, et soit n m le
champ dans lequel cette extrémité doit être vue par l'œil, je dis qu'autant
qu'on ne discerne pas dans quelle partie de ce champ se termine l'extrémité
du corps ; et ceci se prouve avec l'aide de la troisième de ce [théorème]
qui dit que la vertu visuelle pe;zè n'est pas en un point, comme le veulent
les peintres traitant de la perspective, mais toute dans toute la pupille,
où pénètrent les espèces des objets, et qu'elle est au dedans de l'œil
dans un espace plus grand que n'est cette pupille. Mais [Et] les simulacres
sont d'autant plus connus [clairement perçus], qu'ils sont plus voisins du
centre de cette vertu placée dans ledit espace, d'autant moins qu'ils [en]
sont plus éloignés. Donc, si la vertu a b prend l'extrémité de l'objet c, la
ligne centrale de la vertu visuelle, r, voit c dans la partie du champ f, l'extré-
mité supérieure de la vertu, c'est-à-dire s, voit c dans le champ h, la partie
inférieure de la vertu [t] voit c dans le champ d, [et] elle va ainsi se semant
dans tout le champ d h, et cette extrémité n'est pas connue de l'œil , mais
pour ceci, que le sens de la vertu visuelle est infus dans toute cette vertu,
laquelle présente au jugement une détermination confuse de l'extrémité c, et
d'autant plus ou d'autant moins qu'il est plus ou moins voisin ou éloigné de
cette extrémité ligne centrale de la vertu [?], et d'autant plus ou moins que
c'est plus ou moins éloigné ou voisin de l'œil.
FOLIO IO (verso/.
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[i™ figure :] seconda — abcde op rv snm x th — litermini decorpi son pocho noti perche tal
termini son fatti insuperlìtie ridotte in linie tequali peressere indiuisibili sono insensibili. — [2''^' tig. :] prima — a
nxgmb op f cqstvrd. — [3' fig- :]srtab cp nm detgh — seguita quel che disotto mancha —
Ma listremi delle cose disengnate (perche son congivnte alcanpo doue son disegniate douessi figurerono) non son soito-
posste al detto manchamento eperquesto lepitture chesson vicine allochio anno aessere figurate con termini men noti
chelli termini desse cose remote ecquesto cogniosscierai sensibilmente chol guo giudichare iltermine superiore duno
obbietto avvicinato allochio epoi disscostato
DELLOCHIO
Lespetie delli obietti infusi nella contra i'Ossta aria sontutte intutta essa aria ettuttl'tte i.vogxi parte
diquella. prouasi —
conceptione delli obbietti. — Tutta quellaria vede loasse contra possto obbietto la quale he veduta dal-
medesimo obbiecto —
provasi perla 3° diquessto chedice (tutte levision fatte nuna medesima qualità darla son rettelinie — adunque esendo
possibile che dallochio aciasscuna parte darla vedutta daesso echio tirare vna linia retta essa visione erettilinia eancora siprova
de mediante quella chedice aristotile) ogni attio naturale cv efatta nel più brieve modo chee possibile ec [etc.] adunque lauisio
Sara fatta perla linia brevissima eoe linia retta
delle spetie delli obbietti infuse perlaria
Lesspetie Liobietti anno leloro spetie infuse intutta laria da essi obbietti veduta : Lequali spetie son tutte intutta
lapredetta aria esson tutte inogni parte diquella
COMELOCHIO N0.\ COGNIOSSCIE ILTERMINE DINESSUNO CORPO —
Lochochio non saramai chapacie deluero termine chean lefigure diqualunche chorpo chanpegianti inlocho remoto —
povasi essia lapopilla dellochio a b ellosiremo delchor el e p sia ilcorpo antipossto allochio delquale sia notato ilsuperiore stremo
e (// / cho che elchanpo nelquale tale stremo debbe essere veduto daesso ocliio sia n m dico chcttale chello stremo dital corpo
non fia noto inche parte dital chanpo sia terminato ecquesto si prova chollaiuto della 3' diquesto cheddicie lavirtu visiva /tv/if
none in punto come vogliano epresspectiui pictori maettutta intutta lapopilla donde penetran lespetie delli delli obietti
dedentro allochio inmaggiore spatio chenone tal pupilla mattante son lisimulacri più noti quanto essi fien piuvicini alcientro
dital uirtu possta indetto spatio ettanto meno quanto da/ttal cientro eppiu rernoto adunque sella virtù a b piglia losstremo
dellobbietto e lalinia cientrale della virtù visiua r vede e nella parte delcanpo f elio stremo superiore dessa virtù cioè s vede e
inelcanpo bella parte infima della virtù vede e nelcanpo d ecosi siua seminando pertutto ilcanpo d h. eperquessto tale stremo
none chognito allochio >iia perche iLsen.so della virtù visiua einfuso pertutta essa virtù si laquai porgie alla stimativa confusa
terminatione desso stremo c elianto più onieno quanto ellie più vicino orremoto daessa stretno linia cientrale desa virtù [f]
ettanto più omeno quanto e epiu remoto ovicino allochio —
96
ERRATA
[rectifications d'erreurs de transcription ou de traduction, et de fautes D'iMPRtSSION;
CONFIRMATIONS, MODIFICATIONS, ADDITIONS ET ANNOTATIONS.)
Nota : Les lignes de la traduction seront comptées en faisant abstraction des sommaires, lesquels auraient
dû être entre crochets, pour indiquer qu'ils ne reproduisent pas le manuscrit.
Folio I recto (italien), au lieu de: 2" lig., opero aller ^?1 bo [alloro?] ; 3Mig. , telaro ; 4Mig.. osoblimato ;
5' lig., chonvnpane modo; 6" lig., polacca; n« lig., quidi [quindi] sopra — lire : opero ossorbo ; telaio;
osollimato; chonvnpanemodo; polaua; qui disopra. — {fkakçais), au lieu de: z"" lig., ou blende [laurier]?;
4'' lig., blanche; 9' lig., pain; H'' lig., blanc; 1 1" lig., de bois [?'' polonais [?j — lire : ou de poirier ou de
sorbier; du blanc; morceau d'étoffe; du blanc, puis, lave'.
Folio I verso (italien), 14' lig., au lieu de : chon dure [diverse ?] pirapiramidc — lire: chondure perpiraraide.
— (français), z-^-Zj^^ lig., au lieu de : se rendent au point de l'œil par diverses [?] pyramides — lire : se
peuvent conduire par pyramides au point de l'œil.
Folio 2 recto (français), note 5, au lieu de : d'ailleurs — lire : d'ailleurs, à première vue, et ajouter à la fin :
Voir manu'» A, folio 20 recto; B, folio 6 verso; D, folio 7 verso. Mais d'autres passages ont permis de
reconnaître que l'arc f g représente le ciel éclairant un intérieur. Voir f" A, folio 23 recto; B, folios 25 recto
et 20 verso.
Folio 3 verso (italien), ç' Kg., au lieu de : dundinaro [?] [d'un ordinario (?) ; et i8'' lig., au lieu de : idsieme
— lire : dundinaro; insieme; 21" lig-, a;/ lieu de : quetla — lire : quella. — (français), y lig., au
lieu de: et — lire : est; et au lieu de : unies- lire : unies ; — supprimer la note 2; 15" lig., au lieu
de : poids ordinaire — . lire : denier, poids [?].
1. M. Richter a si singulièrement insiste dans : Die Zeitschrift fur biliende Kunst, sur les erreurs de ma transcription du
premier passage du folio i recto, qu'il me faut montrer ici que, tout en ne faisant que republier ce passage, il n'a pas pu arriver,
lui non plus, à une correction parfaite. Ainsi s'écarte-t-il a tort de la transcription que j'en ai donnée, The literary works of Leon,
dar.fX. 1", n" 6ï8), enlisant : 2" lig du manuscrit, o pero, o noce, sans que le texterectiflcatif littéral porte opero, onoce comme
il porte, ossorbo ; +" lig., texte littéral : (4.) cressciere au lieu de: cresciere et sechondo himido, au lieu de: sechondo il se lumido;
6" lig., bolito, au lieu de : bolito ro, et sifreddi, au lieu de : sifiedi ; 8' lig., poi [texte litléral: po.] au lieu de : po; enfin, 6' lig., en
oubliant les mots: erascivgi, après le mot: assciutta, bien qu'ils se trouvent dans la traduction « and drj it again ». — En Italie, le
châssis a peindre qui precede le texte figurait dans l'inventaire de la donation Arcouati, comme étant un « incasto dacqua! » Qu'en
conclure, si ce n'est qu'il est peut-être plus juste de regarder avec indulgence les publications de textes inédits lels que ceux dont
il s'agit, que de les accabler de sévérités, surtout lorsque la possibilité est donnée d'arriver aisément a l'absolue exactitude?
A ce propos, M. de Gej'miiller a exprime dans la Chronique des Arts du 11 juin 1881, des sentiments à mon égard dont je le
remercie, des idées sur les divers travaux actuels et futurs concernant les écrits de Léonard, auxquels je m'associe bien volontiers
et qui ont l'approbation generale.
2. M. Richter dit en anglais (The lit. works of L. du K, (t. II, p. 171. note ji8, et pi. XVII), de la figure explicative que
j'ai proposée en note pour le profil du folio t verso (manuscrit A.) : « Le croquis tel que nous le vojons peut difficilement avoir ete
destiné à autre chose qu'a un essai expérimental pour s'assurer des proportions relatives. Nous ne trouvons pas que Léonard ait
fait usage de lignes circulaires en d'autres études sur les proportions de la tête humaine. F.n même temps, nous vojons que les
proportions de ce croquis ne sont pas en accord avec les régies qu'il observe habituellement. » — 1° Le folio lîj recto du manu-
scrit A, les planches VII a XI du second volume des Liter. works.etc., fournissent des exemples de visages humains divises géométri-
quement. 2° La planche XVIU du même ouvrage reproduit une page autographe de Léonard bien connue ou l'on voit un homme
inscrit dans un carré et dans un cercle. }" Il n'est pas contestable que le profil dont il s'agit est inscrit dans un cercle, traversé
par deux arcs de cercle, et de plus, porte certaines marques sur le cercle circonscrit a la tête, qui ne semblent pas n'être dues
qu'au hasard. Ces faits ne jiistitiant-ils pis sullisamment, jusqu'à preuve contraire, l'hypothèse que j'ai emise ?
2 ERRATA.
Folio 4 recto (italien), 3' et 5" lig., au lieu de : braccia — lire : braccio; 5' lig., au lieu de : rerga...; 8'' lig.,
au lieu de : batestro; 18" lig., au lieu de : diio — lire : ver a., balestro, dito.
Folio 5 recto (français), 2Z' lig., au lieu de : supporteront — lire : supporteront.
Folio 6 verso (français), ij" lig., au lieu de : a. e h — lire: 14' lig., au lieu de : que — lire : qui est.
Folio 7 verso (français), 3'' lig. de la note 3, au heu de : 44 verso — lire :
Folio 8 recto (italien), 3'" lig., au lieu de: chessiamacha iinancha] — lire : chessi amacha —
Folio 8 verso (français), 5'" lig., au lieu de: Mousquets — lire : Moschctte.
Folio II recto (italien), 8'' lig , au lieu de : uisiiio — lire : uisino; 14'' lig., au lieu de : passa edove —
lire : possa vedere. — (français), i i'' lig., au lieu de : à portée de la vue — lire : voisin.
Folio 12 recto (français), 3" lig. de la note, au lieu de : en dehors — lire : ec en dehors.
Folio 13 retto (italien), 4' lig., au lieu de : omniae p] qualunque — lire : [?J acqualunquc.
Folio 13 verso (français), 2" lig., au lieu de : ci -dessous — lire : à droite, ci-dessous.
Folio 14 recto (italien), 3'' lig., au lieu de : nelquadro — lire : innclquadro ; 8-9'" lig., au lieude : tienenr 4 —
lire : tiene 4. — (français), i" lig., au lieu de : successivement, et toujours — lire : toujours ; 13-14''' lig.,
au lieu (fé .• [a d f n ou f m nj — lire : [à a d f, ou f m n].
Folio 14 verso, 11-12"' lig., au lieu de : [le triangle a b e est égal au triangle e d b] — lire : 'le triangle e est
égal aux triangles d a b].
Folio 15 recto (français), 8*" lig., au lieu de : a. c — lire : a c.
Folio 15 verso (italien), i" lig., au lieu de : chellauella — lire : chellqucUa ; lo"" lig., au lieu de : diuisva —
lire : diuisa. — (français), les trois dernières lignes auraient dû être lues d'abord.
Folio 17 verso (italien), io"" lig., au lieu de : senpre — lire : sopra. — • (français), 2'' lig., au lieu de : a sur
une ligne b — lire : sur une ligne a h.
Folio 18 recto (français), 5" lig., au lieu de : carré t s — lire : carré ; t s est un.
Folio 19 recto (français), 15" lig., au lieu de : m el m — lire : m et n.
Folio 19 verso (italien), 2" lig., au lieu de : einparte — lire : o inparte; 3'' lig., au lieu de : obietto —
lire : obbietto ; 5'' lig., au lieu de : pro — lire : o. — (français), à la 3'' lig. de la note, au lieu de .et m —
lire : f et m.
Folio 20 verso (italien), 15" lig., au lieu de : '- — lire: -'^.
Folio 21 recto (italien), i" lig., au lieu de : inquando — lire : maquando.
Folio 21 verso. Les 8-9''" lignes de la transcription, 1 1 à 13'' lig. de la traduction, auraient dû être lues d'abord.
Folio 22 recto (italien), 3'' lig., au lieu de : bilandia — lire : bilancia.
Folio 24 recto (italien), au lieu de : 3-4"' lig., \ordinew\m\ 5-6"' lig., perdidersi ; 9' lig., didiversi; 9'' lig., ache;
15^' lig., disciende — lire : \ot dineò\m, perdiuersi, didiuersi, acche, dissciende. — (français), 4-5''' lig., au
lieu de : le dur, sur un sol — lire : sur un sol dur [i^] ; 25" lig., au lieu de : qui doit — lire : ceux qui
doivent.
Folio 25 verso (italien), 6'' lig., au //«« de.- nella — //re .■ nolla ; 7" lig., au /ie« de .• [menomo] — //re .• ^menoma] .
— (français), 5'' lig., au lieu lie .' Il y a — lire : Ceci est.
Folio 26 recto (français), 4-5''' lig., au lieu de : elle y descendra rapidement; sa qualité est humide et froide —
lire : plus sa qualité humide et froide y descendra rapidement.
Folio 26 verso (français), 12'' lig., au lieu de : b g d e c — lire : b d e d c.
Folio 2j verso (italien), 7^ lig., au lieu de : partes dallo rei — lire : partesi daller.
Folio 28 recto (français), 16* lig., au lieu de : un pied — lire : les pieds; 17" lig., au lieu de : puis que tu
mettes — lire : en portant ; 20'' lig., au lieu de : elle — lire : celle-ci.
Folio 29 verso (italien), 5° lig., au lieu de : noci [noti? (nodi)] — lire : noci; 12'' lig., au lieu de : chon furia
se — • lire : CHON FURIOSO; 20'' lig., au lieu de : e piv lumgo — lire : a piv lumge. — (français), 6° lig.,
au lieu de : [nœuds?] — lire: noix ; 29' lig. au lieu de: est plus long de... brasses — lire: a de plus longs bras.
Folio 30 verso (italien), i8'' lig., au lieu de : — 7 — lire: — ? — 24' lig., au lieu de : — 8 — lire : — 8 [?] —
(français), 28" lig., au lieu de : — 7 — lire : — ? — 38" lig., au lieu de : — 8 — lire : — 8 [?] et suppri-
mer la note 4.
Folio 31 verso (italien), 9'' lig., au lieude : me. sse — lire : nelasse ; 10'^' lig., au lieu de : dellnelaonete —
lire : delle, monete.
Folio 36 recto (italien), 17^' lig., au lieu de: zucha [? — zuc:a?J — lire : zocho [?]. — (français), 23'' lig.,
.;// lieu de : coignée — lire : cognée; 25"' lig., au lieu de : un [} — billot?]^ — lire : un [? (billot?*]
et supprimer la note 2.
Folio 37 verso (italien), 5-6''" lig., au lieu de : ildiminuire delà piramide — Esse volessi misurare —
lire : Esse volessi misurare ildiminuire de la piramide. — (français), 8-9°' lig., au lieu de : la diminution
DE LA pyramide — Et si tu vcux mesurcr — lire : Et si tu veux mesurer la diminution de la pyramide
Folio 38 recto, y lig., supprimer les mots entre crochets; 12" lig., au lieu de : autour duquel on pût aller —
lire : où l'on piit aller autour; dernière ligne, au lieu de : de point en point — lire : de lieu en lieu de n'im-
porte quelle place]. — Supprimer les notes.
ERRATA. 3
Folio 38 verso (italien), 8'^ lig., au lieu de : cara., essposti — lire : earai., essporti. — (français), 15' lig., au
lieu de : les hauteurs de la figure indiquées — lire : les hauteurs et saillies de la figure ; dernière ligne,
au lieu de : en — lire : de.
Folio 40 verso (italien), i'" lig., au lieu de : quella — lire : se \}] quella; 9*= lig., au lieu de : ealteza —
ire : o altezi; i4'' lig., au lieu de : 4 tola [}] — lire : una tela. — [français!, 15-16" lig., au lieu de :
et hauteur — lire: ou hauteur'.
Folio 41 recto. Le texte suivant a été oublié au haut de la page, à gauche : (italien), contra Icscale poni, itravi
insu merli ecquelle lascia, adosso uUi salatori cadere equi diacente — riparo altravc. — (français) Contre
les échelles, pose les poutres sur les créneau.K, et les laisse tomber à dos de ceux qui montent. Et ci-contre [;•]
— Défense à opposer /] à la poutre.
Folio 41 verso (italienI, 9" lig., au lieu de : senprc se — lire : sepreso. — (français), 17'' lig., au lieu
de : toujours — lire : tu es près.
Folio 42 verso (it alieni, 2" et 3'= lignes au lieu de : spirachuolo nelravro — lire : spirachuoloronelmezo ; 4' lig,,
au lieu de : effigura — lire : offigura; 13'-' lig., au lieu d: : — eauna '(f^ — lire : — canna. — (français),
<f lig., au lieu de : mur* — lire : milieu, et supprimer le renvoi et la note; 20'' lig., au lieu de : — ^..r]
— lire : — canne — .
Folio 43 verso, au lieu de : 7-8^' lig., delsito 0. ii"' lig., amouimento, n-i2"lig., sela. pressa, 13° lig., benchel,
18= lig., cheripigliando, 23= lig., assimilitudine losso — lire : delsua '}] 0, ammouimento, selapresa, bencel,
cheripiglando, assimilitudine co d losso.
Folio 44 recto (italien), 7" lig., au lieu de : desso — lire : dosso.
Folio 44 verso (italien), 18° lig., au lieu de : onpe — lire : ronpe.
Folio 45 recto, au lieu de : 8" lig., dipiecre, 10" lig., didire, ii' lig., premimenti. simili., i2« lig., lu — lire :
dipietra, di di re, premi menti, simili, sadisfaranno, ta [tanto]. — (français), 18" lig., au lieu de : tu fais —
lire : on fait.
Folio 48 recto (italien), 14"-' lig., au lieu de : alcuno — lire : alluno.
Folio 48 verso, 5'" lig., au lieu de : due [?] — lire : de [?].
Folio 50 verso (italien!, h*" lig., au lieu de : armare larcho — lire : armare; puisj à la ligne : larcho.
Folio 51 verso (italien), 23-24'* lig., au lieu de : ilpeso — 4 — mapervedere — lire : ilpeso, puis â la ligne :
mapervadere. — (français), 42-43''' lig., au lieu de : le poids — 4 — mais pour — lire : le poids,
puis à la ligne : mais pour.
Folio 52 verso (français), 7-8" lig., au lieu de : de cet enduit, ecc. — lire : de poix.
Folio 53 recto (italien), 8'' lig., au lieu de : soli [smalti] — lire : soli; 11-12'" lig., ai; heu de : onde
(Propositione) Isolari — lire : onde isolari; 12" lig., au lieu de: chokenpi — lire: chokenpo; 19' lig., au
lieu de : finestre — lire : finestre — propositione. — (français), 14"' lig., au lieu de : lesdics planchers :
[lesdites couches de ciment] éclatent, et lorsqu'elles — lire: lesdits planchers éclatent, et lorsqu'ils;
20-21''* lig , au lieu de : à sa place (Proposition.)' Les planchers — lire : à sa place, en sorte que les
planchers; 22" lig., au lieu de: en voûte ]? — acholli] — lire: à [en] collines-; 34" lig., au lieu de: fenêtres
— lire : fenêtres' — Proposition. —
Folio 56 recto (italien), 2i-22''- lig., au lieu de : de monti — lumidita. debassi lochi — lire : lumidita debassi
lochi dementi, — (français), 34-35''' lig., au lieu de : des montagnes — L'humidité des lieux bas —
lire : L'humidité des lieux bas des montagnes.
Folio 56 verso (italien), i" lig., au lieu de : demonti, eruini [le loro ruini }] — lire : demonti ermini; 27'^ lig.,
au lieu de : si uotricha — lire : si notricha. — (français), i" lig., au lieu de : montagnes [avec leurs eaux
1. M. Richler, citant le folio +0 verso ( T/i^ lit. works ofL.dar., t. l", n" s+j), dit en note: « Itis unnecessarj to give pm-
(I rainence to the points in which my reading differs of that of M. Ravaisson or to justify rnyself, since they are ail of secon-
<( dary importance, and can also be immediately veiified from the photograph facsimile in his édition. » Cette note où la
nécessite des f ac-similes est implicitement recornue, pourrait faire croire a beaucoup de fautes de lecture de ma part, bien cjue
« toutes d'importance secondaire ». Il n'y aurait la qu'une erreur. En effet, si M. Richter a eu raison de lire : o alteza et una tola
(voir ci-dessus', et si on peut hésiter a reconnaître : chapitolo ou chapitelo (12" lig.), stia ou lia (13' lig.), riguardale ou riguardalo
(i6« lig.) , rotondo ou retondo (1+" lig.), il n'y avait qu'a adopter ma transcription pour beaucoup d'autres mots, et non a en donner
une autre; en effet, le manuscrit porte bien, comme je l'avais transcrit (2* lig.): lefFatto, et non: lefTetto; {}' lig.) : aparisscha,
et non: aparischa ; proportione cites fo chessi po, et non : proportine chessi po (8" lig.): ilmeno, et non: almeno; (1+'' lig) •
ahi, et non: aci {tu' lig.) ; pola ombra, à interpréter : poi la ombra, et non : " poni la ombra» ; 17" lig-, buso, et non : baso.
2. M. de Geymiiiler {The literary ivûrks of Leon, da V., t. II, p. 99) traduit ce passage ainsi : as if they were made in
« hills, et ajoute en note ; n M. Ravaisson, in his édition of Ms A, gives a very différent rendering of this passage, etc. »
Mais il est à remarquer à ma décharge, si j'avais mal traduit," qu'en citant ma traduction M. de G. a oublié un point d'interro-
gation qui était pour moi au moins une excu^e, imprimant : « en voûte [a chollij « la où j'avais imprime: en voûte [? achoUi].
3. M. de Geymiiiler, même page, relevé, avec raison, l'erreur ci-dessus relatée; mais jusqu'à un certain point, il n'a pas
pu y échapper lui-même, puisqu'il insère dans son texte litteial (19): « propositione Isolari chessone ». — Dans le manuscrit,
le mot propositione paraît, à en juger par l'écriture, avoir ete trace tout de suite après le mot finestre, comme un titre
suivant un énoncé, et peu avant les mots: Quessto muro, en tout cas, il ne l'a pas été en même temps que les mots Isolari,
qui ne commencent, pas plus pour l'écriture que pour le sens, un nouveau chapitre— Voir ci-dessus, la note I du folio i recto.
4 ERRATA.
destructives] — lire : des monts d'Arménie ; 3'' lig., au lieu de : tu ne crois pas — lire : ne crois-tu pas ? ;
5' lig., au lieu de : l'eau. Il esc certain que si — lire : reau? Certes, si; et, si l'eiu.
Folio 57 verso (français). 12' lig., au lieu de : la pompe [?] : quand son piston [}\ — tire : la seringue : quand
son piston...
Folio 58 recto (fran^ç Aïs), 2i'' lig., au heu de : bords émoussés [? smussi?] — lire : avec des éclats, au
dehors ou au dedans [de ces trous].
Folio 60 recto (italien), 17' lig., au lieu de : lacqa — lire : lauia.
Folio 64 verso (italien), i i' lig., au lieu de : seporai. e. chandela — lire : seporai. 2 chandele ; 12'' lig., au lieu
de : lumminoso — lire : luminoso. — (français), 36'' lig., au lieu de : mis — lire : à demi'.
Table des matières, an lieu de ; coignée — lire : cognée. — aux mots de ponderibus, ajouter: 47 recto et
62 verso — au lieu de: singe — lire : singe [_?].
Supprimer let mots : abeilles, instrument polonais, laurier, polonais (instrument), singe; et au mot : miroirs, le
renvoi 2 recto.
Ajouter les articles : Arménie (Monts d'), 56 verso; Blanc, i recto, 8 verso; Canne, 42 verso; Éclairage d'un
intérieur, 2 recto; Géographie, 23 verso, 55 verso, 56 verso, 57 recto, 58 verso (voir: Arménie, Danube,
Egypte, Espagne, Méditerranée, Nil, Océan, Pô, Rhin, Rhône); Poirier (bois de), 1 recto; Roseau, 42 verso;
Sorbier (bois de), i recto. —
I. M. Richter (t. II. p. 144) £ eu raison de signaler et rte rectilier mon niterpretation erronee du mot meza, ci-dessus note,
mais non pas, me seinblc-t-il, de traduire lucidare par éclairer, « Throwing a Iight », au heu de par calquer.
ERRATA
(rectifications 1)'i:rreurs de transcription ou de traduction, et UE FAUTES d'impression;
CONFIRMATIONS, MODIFICATIONS, ADDITIONS ET ANNOTATIONS.)
Nota. — Les lignes de la traduction seront comptées en faisant abstraction des sommaires, lesquels
auraient dû être entre crochets, pour indiquer qu'ils ne reproduisent pas le manuscrit.
Folio 3 verso (italiln)', 8" lij;., au lieu de : epresso — lire : eperrosso. — (françaisi, 6-7'- lig.. au lieu de :
puis — lire : pour du rouge ' .
Folio 4 recto (italien), i" lig., au lieu de : e [sopra ? J; 5'- lig., — lire : es r '}~\. — (fra\-çais), i" lig. au
lieu de : [en outre ?J — lire : [?]; 5' lig., au lieu de : va, s'éteint et, — lire : va éteinte ; et 6° lig.,
au lieu de : lin • — lire : linge.
Folio 6 recto (italien), j'^ lig., au lieu de : dicrbottieana — lire : dicierbotcana; 8" lig. au lieu de : mare [}''
— lire : mare. — (français), 7' lig., au lieu de : mer [}] — lire : mer: 12'' lig., au lieu de : qu'il
— lire : que ceci [cette caisse' .
Folio 7 recto (français), a"" lig., au lieu de : courtauds [}]'- — lire : courtauds' ; et note i, supprimer : [avec
de petits chevaux] ; puis, au lieu de : aussi — lire : ici une sorte de. Supprimer la note 2 3'- à 5' lig., au lieu
de : instruments; cette ...figurée] 3 .s'attache... au morceau de chaîne, ou — lire : instrument,
cette ...figurée] ^ ; on s'attache... un morceau de chaîne, ou [de]; 6" lig , au lieu de : que ce
dernier traîne derrière la planche [}] — lire: que la planche soit maintenue en arriére.
Folio 8 verso, 5" lig., au lieu de : pianta [?] — lire : piaca [} pianta .-] ; 8'' à 12" lig., au lieu de : alegien. . .
natloni. . .quas. . .apresse. . .de — lire : alegienti. . .nationi. . .quasi. . .apreso. . .eie.
Folio 9 recto (français), 22'' lig., au lieu de : pèse \}] — lire : est pesée [pése].
Folio 9 verso (italien), 6'', 14"', 15'' lig., au lieu de : froamenti. . . ameno. . . aviuto. . . — lire : feramenti. . .
antenc. . . aivto; 19'' lig., au lieu de : ... [?] ... confonda. [?] — lire : po sitra confonda; 20'' lig., au lieu
de : . . . \}] iando - lire : spargiendosi [?]. — (français), 2" lig., au lieu de : selon ce que [?] — lire :
selon ce que; 11" lig., au lieu d: : cru [rude] — lire : cru; 27'' lig., au lieu de : et de [}] corse [}] telle
— lire : et [}], telle; 3i'' lig., au lieu de : avec une fronde [}] le feu prend d'abord à un bouchon ;
— lire : on met d'abord le feu à une mèche, puis on tire avec une fronde ; 32'' lig., au lieu de : [}]
— lire : en s'éparpillant [}' .
Folio 10 verso (français), i''^' lig., au lieu de : de [sa courbure] — lire : [sa\ de sa chambre [?'.
Folio II recto (italien), 9"' lig., au lieu de : quanta — lire : quanto.
Folio 12 recto (italien), 6'' lig., au lieu de : a. [}] re — lire : atrare |?]; 8'' lig., au lieu de : cosi [?] —
lire : presi [?]. — (français), f lig., au lieu de : k . . . [}] — lire : à tirer par le [de] cùcé [?J; n° lig., au
lieu de : ainsi [?] — lire : pris.
I. Folio j vei-so, M. Richter (The Lie. Works of Leon, da l'.. 11" 1188J trarluit les mots : tunon cuperesti inquesto mondo (tu
n'aurais pas de désirs en ce monde), de ce feuillet, actuellement le premier du manuscrit B, par : n tu. non carpesti in questo
mondo, u — (transcription rectificative, littérale : capresti). D'où, la traduction anglaise qui suit : « you would not walk on ail
fours in this world ». En note, M. Richter ajoute que cette « sentence is obscure», et renvoie aux n" 825 et 82(5, de son ouvrage
où la marche de l'homme est comparée à celle des animaux allant a ^ pattes. (Voir ci-dessus ; Errata du manuscrit A, note du
folio I recto, et l'Avant-Propos.)
6 ERRATA.
Folio 13 recto (itaue\), 6'' lig., au lieu de : o. — lire : e ; et du lieu de : d. e. — lire : i. e. ; 8'" lig., au lieu de :
e. f. — lire : cosi; ez au lieu de : circhulo [}] — lire : circhulo sare 3 ■; ; 9'' lig-, au lieu de : -^ —
lire : l; io'' lig., au lieu de: vino, et de : alipse — lire : viuo, et : allispc. — (français), 6" lig. ^ au lieu de :
le compas de dessus i, fais la ligne e h et, plaçant le compas sur li, tu feras de même la ligne d e, puis —
lire : le compas, lorsque tu auras fait ton cercle, fais le diamètre c d, place le compas sur le point d, fais le
cercle h g, puis pose le compas sur c et fais la ligne i f, puis pose le compas sur i et fais la ligne e h, et
plaçant le compas sur h, tu feras de même la ligne i e, et puis tu tireras les deux; lO*^ lig., au lieu de :
dans le cercle c f, le diamètre entre 3, et si tu voulais [}] — lire : dans le cercle, ainsi le diamètre [y]
entre 3, et si tu voulais étendre ^en ligne droite] le cercle, ce serait 3 7 |?] ; 12" lig., au lieu de : et les
2 lignes e f , e g — lire : et les deux lignes ef, eg, divisent le diamètre en trois; 14° lig., au lieu de : et on
doit à l'expérience — lire : et cela est bon pour les sphères [voir plus loin folio 21 verso].
Folio 13 ver.so (italien;, 4'' lig., au lieu de : su — lire : sia. — (français), 8' lig., au lieu de : figurée sur, ei de :
d. Pose — lire : figurée. Soit et ; d; pose.
Folio 14 recto (français), 23-24'' lig., au lieu de : une masse — lire : le maillet.
Folio 15 recto (français), ^i'^ lig., au lieu de : Loquet /] — lire : Clef de voûte.
Folio 15 verso (italien), 5" lig., au lieu de : chomposte ei: apresso — lire : o presso et : chonposte. — (fran-
çais), 5'-" lig., au lieu de : parce que — lire : pour que; p"^ lig., au lieu de : lensemble?] — lire :
[ensemble? — ou : composé]; lo'" lig., au lieu de : mer [}] — lire : terre [villej mer.
Folio 16 recto (italien), i'^ lig., au lieu rfe .• N — lire : M. — (français), 2-3''' lig., au lieu de : de l'extrémité
et : de cette ex fremire — lire : des extrémités [latérales] et : de ces extrémités; 4'' lig., au lieu de : basculer
[s'écouler] — lire : s'écouler ; 8« lig., au lieu de : [dans toute l'étendue] des — lire : [ville], par les ; 9'' lig.,
au lieu de : aller sur — lire : aller p.ir; 12'^ lig., au lieu de : bêtes de somme — lire : transports.
Folio 16 verso (italien), z' lig., au lieu de : bosselo ... altre stia [}] edito e — lire : bossolo . . . altrestca edato
le ; 3' lig., au lieu de : alquando — lire : alquanto ; 4'" lig., au lieu de : enesciessario — lire : enecicssario.
— (français), y lig., au lieu de : toute autre chose — lire : tout autre combustible.
Folio 17 recto (français), 2'" lig., au lieu de : brièvement — lire : rapidement.
Folio 18 recto (italien), 2' lig., au Heu de : e [?] e — lire : e.
Folio 18 verso (italien), au lieu de : i" lig., trachino; lacq qua; et fregiona ; 9"" lig., avere nostia serrare;
10'' lig., etristrello; ii'' lig., ultimo; 12" lig., pozo [poggio ]? 13'' lig., acque — lire : traghino... lac h
qua ... fregion... auere... nestia serrate... rasstrello... ultima... pozo... acquei. — (français), 13° lig., au
lieu de : n'en emploie que deux elle reste sans être toujours fermée [}] — - lire : les emploie, que deux
restent toujours fermées; 18" lig., au lieu de : un fossé [? un tertre }] — lire : un puits [?] ; 19"^ lig., au
lieu de : avec un courtaud [en allant à cheval] — lire : avec [par] un courtaud ; et au lieu de : serait —
lire : est.
Folio 19 recto (français), 3" lig., au lieu de : h ait — lire : ait.
Folio 19 verso (français), j' lig., au lieu de : tirant [}] — lire : tirant fl'étirant] ; 8-9" lig., au lieu de : parce
qu'on tirera [?] — lire : en tirant [comme la poutre] ; ( i' lig., au lieu de : debe — lire : si debe; 15'' lig.,
au lieu de : [surtout] en y — lire : en y.
Folio 20 verso, 8" lig., au lieu ds : dacq [?] — lire : dati; 9' lig., au Heu de : ella finestra c — lire : ella
finestra b, la finestra c. — • (français), dans le sommaire, au lieu de : lumières d'eau — lire : éclairage des
caves; 6" lig., au lieu de : récipient e — lire : réceptacle ; 12' lig., au lieu de : d'eau — lire : données.
Folio 21 recto (italien), 3'' lig., au Heu de : asspivgniere — lire : asspigniere ; en note, au lieu de : les deux
mots i poli — lire : les mots i poli di.
Folio 21 verso (français), 8"" lig., au lieu de : c ì h — lire .-ab; 9'' lig., au lieu de : en terre de — lire : de
terre de bourre [?].
Folio 22 recto, 4"^ lig., au Heu de : li. èva. m, n. — lire : lieva. m. m. — (français), 4-5'' lig., au lieu de ;
n'apparaît [}] — lire : n'en apparaît ; 6'' lig., au lieu de : m — lire : m m.
Folio 23 recto (italien), 2'' lig,, au Heu de : sarananol — lire : saran ano.
Folio 24 recto (français), i" lig., au Heu de : le dessous du dessus — lire : le dessous.
Folio 27 recto (ItalilnI, i" lig., au lieu de : fiqsi ficcarsi?] — lire : f.. [}] si [farsi?], (français), i" lig., au
lieu de : dresser — lire : faire; 2" lig., au lieu de ; n'est pas chargé [?] — lire : ne se charge pas tout ;
3'' lig., au Heu de : colonnes [?] — lire : colonnes.
Folio 28 verso (italien), 3-4"' lig., au Heu de .• j — lire : uno ]• ; 4'' lig., au lieu de : movere (français : mou-
voir)— lire : mettere (français: mettre); 5° lig., au lieu de : macoli — lire : mazoli. — (français), 5'' lig.,
au lieu de : et que le — lire : et le ; j^ lig., au lieu de : mouvoir — lire : mettre; 10'' lig., au lieu de :
dépassent [?] avec les ciseaux — lire : dépassent avec les cisailles.
Folio 29 recto (italien), 3'' lig., au Heu de : enigo — lire : legnio.
Folio 30 verso (italien), 13' lig., au lieu de : alcumini [?J — lire : alcumine [al culmine] 14" lig., au lieu de ■
vesstivro [vestito] — lire vesstivno. — (français), 23''lig., au. lieu de: pointus; — lire : pointus, au sommet;
^4" "»•) ''" '"•'" '^^ ■' lO" ^ soin que] tout le reste [soit] couvert — lire : couvrent tout le reste.
ERRATA. 7
Folio 31 recto (ITALIEN'), II" lig., du lieu de : pelerzaglio [per berzaglio' — lire : per berzaglio.
Folio 31 verso (italien), 6" lig., au lieu de : ettengano . . . atenpo questa sadopera — lire : ettragano ... d
tenpo questasa sadopera.
Folio 32 recto (français), io'' lig., au lieu de : Cette machine se — lire : On le.
Folio 32 verso (italien), 6' lig., au lieu de : di si [?] — lire : di sine infine] rama [rame] ; y lig., au lieu
de : di... [?] — lire : di rame; — (français), ii' lig., au lieu de : grosse — lire : gros; 15' lig., au lieu
de : faisant ainsi — lire : et fais ainsi.
Folio 33 recto (italien'), 3'' lig., au lieu de : — architonitro — mira — lire : mina — architonitro. —
(français), 4" lig., au lieu de : Mire — lire : Mine [tender)].
Folio 33 verso (italien), i" lig., au lieu de : bilichi — ■ lire : bilichi. — ■ (français), i'* lig., au lieu de : ombilics
— lire : ombilics.
Folio 35 recto (italien), ^" lig., au lieu de : poli — lire : peli. — (français), 5" lig., au lieu de : droit... pôles
[?]... contourné — lire : droit [à droite]... poils... à prolongation en équerre.
Folio 36 recto (français), 4'' lig., au lieu de : manivelles — lire : manivelles (leviers).
Folio 36 verso (français), y" lig., au lieu de : [ne fassent pas saillie?] — lire : ne se prolongent pas.
Folio 37 verso (italien), 2" lig., au lieu de : finestra m — lire : facia a m; 3" lig., au lieu de : a e. sarà lire : a
e sarà sarà. — (français), 1" lig., au lieu de : fenêtre a — lire: façade a m; 4'' lig., au lieu de : lumière ;
— lire : lumière.
Folio 39 recto (italien), ii'' lig., au lieu de : strumento. E — lire : strumento E. ; 13" lig., <2u //«a
de : braccia 4. solo — lire : braccia 4. P. S. solo ; au lieu de : della stalla — lire : dessa stalla. —
dernière lig., au lieu de : coperchi loro — lire : coperchi loro. — (français), 17-18°* lig., au lieu de : l'in-
strument 3. — lire : l'instrument E. ; note 3, au lieu de : fac-similé à l'endroit correspondant au blanc
laissé dans la transcription — lire : fac-similé du folio 38 verso, en haut à droite, au-dessus de la lettre
E' ; — dernière lig., au lieu de : leurs couvercles — lire : leurs couvercles — 5.
Folio 40 verso (français), i'^' lig.. au lieu de : [forge }] du [de] fer — ■ lire : [forge? ou : fourneau] du fer;
5° lig., au lieu de : soufflet — lire : fusée.
Folio 42 recto (français), 13'' lig., au lieu de : Priscten — lire : Priscien ; 16' lig., au lieu de : ce que —
lire : comme; iç" lig., au lieu de : aigu [aiguisé] — lire : aiguës [aiguisées].
Folio 42 verso (italien), to'-' lig., au lieu de ; grpi [}] — lire : grpi [grappini].
Folio 43 verso (italien), 15'' lig., au lieu de : caia [?] — lire : caia.
Folio 44 recto (français), note i, au lieu de : XII à XX — lire : XI à XX.
Folio 46 verso (italien), i6« lig., au lieu de : 2 braccia [r] — lire : 7 [}] braccia. — (français), 23" lig., au lieu
de : 2 brasses [?] — lire : 7 [r] brasses [?].
Folio 50 verso (italien), 2" lig., au lieu de : filosafo rodano — lire : filosafo rodiano.
Folio 53 verso (français), 2" lig.,a« lieu de : On peut faire la même chose — lire : Ce même. Et on peut le
faire; — note 2, ajouter, après : horizontales : et s à gauche, au contrepoids.
Folio 54 verso (italien), 3'' lig., au lieu de : duuizo [uvizzolo^ — • lire : unizo. — (français), 3'' lig., au lieu de :
de lambruche -- lire : d'aune [?], et en note : voir le même mot folio 66 recto, 3'' lig.-.
Folio 56 verso (it.\lien), 2" lig., au lieu de : come — lire : come. a. b.
Folio 57 recto, 2* lig., au lieu de : Milan; au-dessous de B — lire : Milan, aurdessus [du sol] ; B.
Folio 58 recto (italien), 2'' lig., au heu de : base — lire : busi. — (français), 2'' lig., au lieu de : de basjs —
lire : d'ouvertures.
Folio 59 recto (français), 13" lig., au lieu de : [dans le temps dure] — lire : [le temps que dure].
Folio 60 verso (italien), 2" lig., au lieu de : pesare — lire : pensare. — (français), 2" lig., au lieu de : peser . .
peser — lire : penser . . penser^.
Folio 61 verso (italien), au lieu de : accio [?] chenonano — lire : accio chelsaettume Ifora si cheno-
nano. — (français), au lieu de : afin que [}] car — lire : afin que les flèches, arrivant en foule
ne les transperçassent pas[?] *.
1. Folio 39 recto. M. de Gejmiiller, dans sa collaboration avec M. Richter (The liter. works of L. ia. V., t. II, p. 6g), n'est
pas tombe dans l'erreur signalée ci-dessus; mais il a transcrit (transcription littérale) : ofitid [de mmi si ribe], la où se trouve :
ofttio deministri de (1+° lig. de ma transcription), et lu : S K (« come appare in s. k., as seen at s k n), où il y a certainement,
comme le veulent le sens et la ligure, S R (14" lig. de ma transcription), etc.
2. Folio ss recto. M. de Geymiiller (The lit. ivorks of /_. ia K., t. Il, p. 4), traduit les mots de gauche, en haut : S. Maria
in « perticha 11.
3. Folio Ci recto. M. Richter (t. II, p. 25, n" 1080) traduit : n le loro targhe lunghe (texte rectilicatif : large lunge), their
broad leather shields n. Le mot lange ne doit-il pas être interprété, non : targhe [targe], ou large, mais : lance [lancie]? Ne
sont-ce pas les lances, et non les boucliers, dont une des tètes touche terre, tandis que l'autre maintient l'ennemi?
+. Folio 62 verso. M. Richter (The liter. works of L. da. f., t. Il, p. lùs, n» iioo) transcrit et traduit, texte courant : « e
perche il pmo n'isfendea per senpre stava fresca ci essere vesti detta sorte di navicule (texte littéral : e pechel pinonis fede
aper.) — and because pine would split; and always remained fresh; and they covered this sort of beats », au lieu, de : epecholpi
nonissedea (?] perche senpre stava fresca ciesere vesti detta sorte dì navicule — ne se déplaçait pas [?) par les coups, parce
qu'elle restait toujours fraîche. Cesar revêtit cette sorte de navi-ul.i (nacelle) (4" lig. de ma transcription, $'' et 7" lig. de ma traduc-
tion), etc.
8 ERRATA.
Folio 63 recto (français), 14" lig., au lieu de : qui sera e — lire : qui [et cette moitié] sera de— Ajouter en
note : 2 traits de plume peuvent faire regarder le bas de la page comme raturé.
Folio 63 verso (italien), 2" iig.^ au lieu de : ancoe [ancora] — lire: ancora; er au lieu t/e .■ fiami schiate [schiarate?]
— lire : sia mi schiato.
Folio 66 recto (italien), 12" lig., au lieu de : di. [?] gietto — lire :di. [?] gietto [?].
Folio 69 verso (français), 6" lig., au lieu de : une pièce — lire : une fine pièce.
Folio 71 recto (italien), 4" lig., au lieu de : crochets [!] — lire : crochets.
Folio 71 verso (italien), 6"^ lig., au lieu de : 2 adunque 60 — lire : braccia 2 adunque 60; 20° lig.,
au lieu de : enporre — lire : enporre (e porre], et en note . Cfr. Saggio d. op. di L. da F., tav. XIV, sous la
i"^ fig. à droite.
Folio 73 verso (français), 13'' lig., au lieu de : que [?] — lire : que le bord \}].
Folio 74 verso (italien), 3*^ lig., au lieu de : el [}] polo — lire : ellpolo.
Folio 75 verso (italien), 11" lig., au lieu de : triangolo [?] • — • lire : triangolo; 6'' lig., au lieu de : aiguë —
lire : aiguës; 19*' lig., au lieu.de : triangle [?] — lire : triangle; 2i'' lig.^ au lieu de : reste [porte] —
lire : reste.
Folio y6 recto (français), i" lig., au lieu de : résistant — lire : résistants.
Folio 78 verso (italien), 6'' lig., au lieu de : fermas — lire : ferma.
Folio 80 verso (italien), au lieu de : ariegi [?] — lire : aniegi. — (français), 13'' lig., au lieu de : d'un soufflet
— lire : d'une fusée; 14'' lig., au lieu de : et ne [} ne s'en empare et ne l'éteigne] — lire : et ne
l'éteigne pas.
Folio 83 verso (français), 3*^ lig., au lieu de : mèches [?] — lire : fusées.
Folio 89 verso (italien), zy lig., au lieu de : un poids [?] — lire : un denier, poids [?].
ERRATA
1) u moA^uscT^ir D
Les lignes de la traduction- sont comptées en faisant abstraction des sommaires.
Folio 2 recto (français), 5"" lig., au lieu de : de ces yeux [ï] Fœil — lire : de ces yeux [?j l'œil;
12° lig., au lieu de : à [à] — Ure : a [à].
Folio 2 verso (FRA^fÇAIs), 20' lig., au lieu de : rimpressionnabilité ^inprensiva] — lire : imprensiva.
Folio 3 recto (italien-), 5» lig., au lieu de : ose, et de ; esstre — lire : cose et desstre. — (frak-çais), 25" lig., au
heu de : ne passent — lire : ne passent [passent]; 2j' lig., au lieu de : ne s'échangent — lire : ne s'échan-
gent [s'échangent]; 33'= lig., au lieu de : ne rende droit [? (ne se redresse }) ] au dedans de la pyramide
k h r, et si tu veux, la renverse [? (ou, si tu veux, ne se renverse ?) ] — lire : ne rende droit [ne rende
droites les espèces, jusqu'l au dedans de la pyramide k h r, et si tu veux, la renverse [et puis les ren-
verse] [?].
Folio 3 verso (fran'çais), 5' lig., après : de l'œil, ajouter la note : On trouvera les autres ligures plus bas; —
zy lig., au lieu de : stancho [}] — - lire : gauche.
Folio 4 recto (italien), 9" lig., au lieu de : donde — lire : donde.
Folio 4 verso (italien), 6° lig., au lieu de : mossra — lire : mosstra ; 24" lig., au lieu de : esseperimento —
lire : essperimento; 30" lig., au lieu de: propsito — lire : proposito. — (français), 45" lig., au lieu de : la
[} quesita }] — • lire : la neuvième; 49» lig., au lieu de : elle occupera — ■ lire : occupera.
Folio 5 recto (fran'çais), 2' lig. du sommaire, 15% 17", 18', 19°, 20', 21" et 27'' lig. des textes, au lieu de :
inprensiva — lire : imprensiva; 3" lig., au heu de : l'impression — lire : l'imprensiva ; 18-19'' ^'g-i ''" ''^"
de : pour l'homme — lire : est plus grande pour l'homme.
Folio 5 verso (italien), 23° lig., au lieu de : barbaganni [?] — lire : barbaganni; 22" lig., au lieu de : se pré-
sentent — lire : se présentent , se présentent. — (français), 32" lig., au lieu de : se condense, qui réside au
dedans de la pupille — lire : qui réside au dedans de la pupille, se condense; 42'^' lig., au lieu de : hiboux,
[?] chouettes — lire ; hiboux, chouettes.
Folio 6 verso (français), 21'' lig., au lieu de : correspondent — lire : corresponde.
Folio 7 recto (français), 3i'''-32'' lig'^^', au heu de : de [par] la qualité des angles intérieurs - lire : des angles
de |par] la qualité des angles intérieurs.
Folio 7 verso français], i'" lig., au lieu de : mop — lire ; m o p.
Folio 8 recto (français), 31'' lig., au lieu de : montre [ce qui se passe] — lire : se montre — et ajouter en note :
Voir: 'Venturi, Essai, etc.. p. 23 (chambre obscurci, D.-M. Jordan, Das Malerbuch des L. da V., p. 74;
Richter, The lit. ivorks of L. da V., t. II, p. 44, n" 71, et 70 note.
Folio 9 recto (français), en bas de la page, au lieu de : sens -[de la vue] — lire : sens.
Folio 10 verso (français), z" lig., du sommaire, auliiu de : indistincts — lire : indistinctes; 4'' lig., au heu de:
le — lire : la.
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE MANUSCRIT B DE l'InSTITUT.
Acier, 8 r°, 66 v (trempé).
Acinace, Acinaces, couteau des Mèdes et des
Scvthes, 41 r".
Aclis, Aclides, 40 r", 41 r°, 42 r".
Acoustique, 6 r°, 90 v" [voir : Bruits, Cor, Echo,
Son, Tube téléphonique, Voix).
Acron, 41 r".
Adda, 37 V».
Administrateurs, Administration d'écuries, Sg r".
Adragant, Sg r°.
Aéronautique (voir: Bateau?, Propulseur, Vol).
Africains d'Annibal, 44 r°.
Agriculteurs, g v.
Agriculture, g v°, 17 v, 44 r", 65 r" (voir: Agri-
culteurs, Charrue, Froment, Instruments,
Lune, plantations [Instruments pour), Vi-
gnes, Vilains.
Aigle (Vol del'), 8g v°.
Ailes mécaniques, 78 v° et r°, 74 r" et v", -j-j v°,
7g r° et v", 80 r", 88 v° (voir : Vol).
Air, 4 r° et v", 26 r°, 38 r", 40 V, 81 r", 82 r",
89 V".
— comprimé, 4 v.
— corrompu, 38 r°.
— (Résistance de 1'), 8g v.
Alambic, 6 r°.
Alène (voir : Moschettel, 46 r".
Alexandre le Grand, 61 r".
Allemand, 10 v, 43 V, 44 v", 61 r".
Allure du cheval à imiter en volant, 80 r"
(voir : Vol).
Amidon (voir : Taffetas).
Ammien Marcellin, 45 V
Anciens, 7 r°, 3o v", 41 r" et v°, 42 v, 45 v»
(voir : Antiquité).
Angles (voir : Géométrie et Echo), 90 v".
Angleterre (Arcs d'), 46 r°.
Anguilles, 1 1 r°.
Animaux, 3 v (Force et mouvement chez les!
(voir : Anguille, Bouc, Buffle. Canard,
Chameaux, Chamois, Chauve-Souris,
Cheval, Ecrevisses, Eléphants, Mouches
et Moucherons, Oiseaux, Poisson, Ser-
pent).
Animelle d'air, 81 r° — de schizzaroli ; 26 r°,
53 V.
Anneau d'écorce, 17 v°.
Annibal, 44 r", 61 r°.
Antennes de navire, 20 v".
Antiquité (voir: Anciens, Auteurs, Esclaves,
Guerre, Mythologie, Ouvrages, Pontifes,
Sacrifices).
Apollon, inventeur de l'arc, 8 v.
Appareil (Etoffes en ciel d'), en cuir cerclé,
18 r" (voir : Pèche).
— pour le foin.
— pour naufrage, 8 r" (voir : Arbre).
Appeleurs. 70 x°.
Approvisionnements, 16 r".
Aquatique [Sorte d'instrument), 67 V.
Arabes, 45 v°, 61 v, 62 v".
Arbalète, 4 v», 7 V'', 11 v», 27 V (fig.), 46 r»
(Moschette d'), 5o v° (à panse).
Arbalétrières, 36 V.
Arbalétriers à cheval, 46 v°.
Arbre pour couler bas des navires, 75 V.
Arbres [voir : Bois divers) (Tailles d'), 17 V.
Arc (Arme), 7 v°, 8 v° (Origine de 1'), 45 V
(germain), 46 r" (d'acier, de cornes de
buffle, d'Angleterre, de Germanie, d'Hi-
bernie, de Syrie) (voir : Moschette).
— [Architecture) (voir : Arcs).
Arcades, i5 r», 16 r°, 28 V, 37 v», 67 v°.
Archet (voir : Viole).
Archimede (Invention d'), 33 r°.
Architecture, Bâtiment, Travaux d'ingénieur,
99
TABLE DES MATIÈRES.
Voirie, 4 v°, 5 r, lo v, 12 r" etv°, 14 r°,
i5 r»et v% 16 r", 17 v°, 18 1°, 19 r° et v,
20 v", 21 v°, 22 r" etv», 23 r" et v" 24 r%
25 r° et vo, 27 r°, 28 v°, 29 v°, 35 r° et v%
36 r°, 37 r° et v. 39 V, 47 r" et v% 48 r°
et V", 52 r", 54 v°, 55 r°, 56 v", 58 r°,
59 r", 64 v, 67 v°, 68 r°, 75 v% 78 r". —
décorative : 3 r", 28 v°, 29 v°, 35 r". —
(Voir : Arcades, Arcliitrave, Arcs, Arma-
ture, Badigeonnage, Baie, Blancliissage,
Briques, Carreaux, Caves, Clieminées,
Colonnes, Cour, Couverture, Décora-
tion, Démolition, Éclairage, Ecuries,
Édifices, Églises, Égouts, Escaliers,
Étuve, Fenêtres, Fondement, Fortifi-
cations, Frottage, Immondices, Jardins,
Jours, Labyrinthe, Latrines, Lavoir,
Limaçon, Lupanarium, Maisons, Murs,
Pavage, Pavillon, Ponts, Portes, Por-
tiques, Routes, Salubrité, Tambours,
Teintures, Théâtres, Toitures, Tribune,
Ville).
Architonnerre, 32 r", 33 r».
Architraves, 19 r% 67 v°.
Arcie (ital. [Arquebuses?]), 41 r".
Arcs, 19 r- (Rupture d'), 19 v° (Solidité des), 27 r"
(Répartition du poids entre les colonnes
et les), 48 v% 64 v% 78 v°.
Argent, 32 v, 42 r" (voir : Ornementation et
Soudure).
Argue, 32 v.
Armature, 28 v, 29 v-, 54 v°, 67 v, 78 v",
80 r», 88 V".
— (en cannes et toile), 80 r" (d'un propulseur à
hélice), 83 v" (d'un tambour de fête),
54 V (d'une tribune de fête), 78 V (d'une
voûte, et pour ornementation d'édifices),
28 v% 29 v°, 67 V".
Armes, Engins, Instruments, Machines de
guerre (voir : Acinace, Aclis, Arbalète,
Arc, Arcie (Arquebuses?), Astula, Auc-
teurs, Baculi, Baliste, Balles, Bélier,
Bipenne, Bombardes, Boucliers, Bricole,
Buffonico, Ceisona, Cetra, Chat, Chate-
gia,Clipei, Concti (Conti), Crusida, Daga,
Dolabra, Doloni , Dolones, Ensis,
Espontons, Falarique, Fromba, Fronde,
Fusées,Gaîsum,Ganci, Hache, Hachettes,
Harpe, Haste, Hastili, Hélépole, Hélio-
polim, Instruments, Jaculum, Lampa-
des. Lances, Macha;ra, Malcoli, Manara,
Mantelet, Miricide, Mucro, Murales (Ma-
chines), Pilum, Ruma, Rumex, Sarba-
cane, Scalpre, Scopiette, Scorpions,
Securis, Semicuris, Scmiquiris, Sica,
Sirile, Solifcrreum, Spada, Sparum, Tra-
bicule, Tragula, Triboles, Tribules,
Venabulum, Vervine, Vipera).
Armes empoisonnées, 40 v, 46 r".
— maritimes, 45 r".
— offensives, 40 r°.
— primitives et rustiques, 45 r".
Armure embrasée, 1 1 v".
Arpentage (voir : Niveau).
Art grammatical (voir : Priscien).
Artificielles (voir : Ailes, Pierres).
Artificier, 32 r°.
Artillerie, 11 v", 75 v" (voir : Bombardes, Tir).
Arts (voir : Architecture, Dessin, Peinture).
— décoratifs (voir : Décoration, Ornementa-
tion).
Arzila, 3o v".
Ascatola (a scatola — Bombarde), 3i r".
Asphyxie, 9 V (par balle de soufre), Sg r»,
69 V", 72 r" (de l'ennemi).
Assassins, 41 V (voir : Sicaircs).
Assaut, 8 v°, 9 r", 55 r" et v°, 56 r" (Défense
contre 1'), 59 V (d'une forteresse), 75 V
(vi,ir : Escalade).
Assyriens, 61 V, 62 v°.
Astula, 3o v".
Athénien (voir : Epimaque).
Aucteurs (arme), 9 v.
Augmentation des forces par leur réunion, 61 r".
Aune, 54 v, 66 r" (?, au lieu de Lambruche —
voir les Errata), 66 r», 81 r".
Auteurs, 7 \'° (voir : Acron, Ammien Marcellin,
Archimede, Aulu-Gelle, Calcedonius,
Callias, Callimaque, Callinicus, César,
Diogine, Epimaque, Febar, Flavius,
Horace, Lucain, Nasvius, Nonius Mar-
cellus, Plaute, Pline, Plutarque, Pom-
peius Festus , Priscien, Quintilien ,
Tite-Live, Varron, Vitellion).
Ave Maria (voir : Temps).
Babylone (Prise de), 6i r°.
Baculi, 35 r°.
Baie des architectes, 64 v°.
Bains (voir: Chevaux).
Balances, 20 v", 43 r°.
Baléares (voir : Iles).
Baliste, 4 v°, 8 v» (Fromba), 9 r», 3 1 v (Trabicule),
37 r» (Traboco), 55 v» (Bascule), 69 v».
Balle, Bâle de from.ent, ital. (Apula), 63 v».
Balles, 4 r°, 9 r" et v°, 3i v°, 37 r", 45 v°, 5o v°,
72 r% 80 v, 81 r".
— asphyxiantes, 5 9 v".
— de feu, 5o v.
— de paille, trempée dans du vinaigre, 5r r".
— de sarbacane, 81 r".
— ■ d'escopettes, 72 r".
— d'odeur fétide, 80 v.
TABLE DES MATIERES,
|3
Bulle enflammable, enflammée, 'i-j r°,45 v», 5o v.
— explosible, 4 r», Sg r".
— mortelles, 80 v".
— pestilentielles, 3i v.
— (voir : Boule, Boulets).
Ballon de verre lumineux, i3 r".
Bardelle (voir : Selle).
Barbues, 1 1 r°, 37 v, ■](} \"> et 83 r" (couvertes,
avec roues à palettes).
Bassins d'écluses, 14 v°, 3/ v, 38 r".
Bastions, 11 v, 12 r», 22 v, 3i v°, 33 v, 3j r",
5o v», 70 r° (Formation la nuit d'un),
75 v (Prise d'assaut d'un), 78 r° (porta-
tif), 75 v, 78 r», 80 V».
Batailles, 8 v", 46 v, 55 v, 64 r".
Bateaux (voir : Barques, Navires) — ? pour
voler, 80 r°.
Bélier (Machine), 5 r".
Bipenne, 40 r", 44 r".
Blanchissage de murs, 39 r°.
Bleu (céleste), 4 r°, (d'azur).
Bleuets ? (Fiorarisi), 3 v.
Bœuf (Peau de), 32 v, 62 v.
Bois, 8 v» (de rhomphée), 10 r" (Provision de),
21 V" (de fourneau), 3g v (pour incen-
dier des navires), 42 v» (Pièces de),
55 V (à lancer enflammés), 76 r" (résis-
tants au tir des bombardes).
Bois divers : Aune, Châtaignier, Chêne, Figuier,
Laurier, Noisetier, Noyer, Osier, Rou-
vre, Sapin, Saule, Sarbier, Verzino (ital. :
b. de Brésil ? ), Vignes.
Boîte à feu, 16 v°.
— voir : Ascatola.
Bombardelle (lançant les scorpions), jô r".
Bombardes, 7 r", i r v, 18 v», 22 v", 24 r" et v,
3i r", 32 r», 33 r" et V, 35 v" et 36 r°
(Chariot à), 39 V, 48 v°, 4g r", 54 r",
64 r°, 76 r», 82 v.
— voir: Architonnerre, Ascatola, Bombardelle,
Bombite, Boulets, Circumfulgore, Cir-
cumtonitro. Courtauds,
Bombardières, 24 v^, 36 v».
Bombardiers, 36 v°.
Bombes (voir : Balles).
Bombite, 3i v».
Bonds (voir : Sauts).
Bottes pour eau, 64 V''.
Bouc (voir : Sang).
Boucliers, 40 r°, 43 v°.
Boule garnie de pointes, 3o v°.
Boulets de bombardes, 3i r", 32 r". 37 r° (en fer),
48 v" (en bronze).
Bourre, 21 v, 37 r", Sg r", 72 r°,75 v° (Herbe et
Fange au lieu de).
Bras et main (Proportions), 3 v".
Bretons, 43 r°.
Bricole, 4 v».
Briques, 4 r" ou 14 r°, 35 r» (Carrelage de).
Bronze (Boulets de', 37 r".
Brosses, 80 r°.
Bruits de la bataille, 46 v».
— de tambours, 10 r".
— (voir : Acoustique).
Buffle (Arcs en corne de), 46 r».
Buffonico, 80 v" (instrument).
Burchioni (ital. [Barque?]) — voir : Tour.
Caia, 43 V».
Caisse, 6 r° (pour curage d'un port), 22 r» (de
machine), 26 r" (de réservoir d'eau),
32 r° (de bombarde), 3g r° (à couvercles,
pour écuries), 7g v (à moulage de
mortier).
Caissettes (de machine), 32 v">, 34 r".
Calcedonius de Thrace, 5o v».
Caleçons de corde, Sg v».
Callias rhodien, 3o V.
Callimaque [ou Callinicus?), 3ov'', 5o v».
Callinicus (voir : Callimaque).
Campagnards (voir : Vilains).
Campanile, 24 r", 71 r".
Camphre, 3o V, 45.
Canal (pour rectifier un fleuve), ô'^ r".
Canard (voir : Graisse).
Canaux, ri r" (?), 37 v", 38 r° (du Tessin), 66 v»
(voir : Canal).
Candie, 7 v°, 8 v.
Canevas, 4 r°.
Canicule, 3i r".
Cannes, roseaux, 4 r", 8 v°, 40 v», 44 v% 45 V,
54 v, 80 r» et v°, 81 r" (douille) 83 v°,
88 V.
Canule, 80 v".
Capitaines, 10 r°.
Canon à vapeur (voir : Architonnerre).
Canons (voir : Bombardes, Carton, Escopettes).
Cariffe, 45 v.
Carreaux, 66 r°, 67 r" (Pour couper des).
Carré, 12 v.
Carrelage de briques, 35 r".
Carton et Papier, 4 V'', 32 r», 37 r°, 69 v'',8o V,
88 v».
Cartouches, 32 r" (cartozo), 46 v», 59 r" (sco-
pietti, voir ce mot), 69 v (zaine).
Catapulte, 4 v», 7 v, 8 r".
Categia (voir Chategia).
Cavalerie, 10 r", 60 V, 61 v.
Cavalier au combat (à comparer avec ceux de la
bataille d'Anghiari et les esquisses de la
statue de François Sforza), 46 V.
Cavaliers, 43 v, 45 v (sans selle ni étriers),
46 r° et v (Arbalétriers, Escopettiers).
H
TABLE DES MATIÈRES.
Caves, iq V, 20 V, 38 r".
Ceinture de natation, 8i r.
Ceisona (sorte de petit couteau), 41 v».
Celidonius, 9 v.
Cendre, 14 v°, 20 r" (tamisée).
Centre :
— de gravité, 16 v", 18 r°, 36 r° (en patinant),
63 r°, 75 v°.
— de miroir, 6 v".
— du Cercle (voir : Cercle).
— du monde, d'un corps sphérique, ló V.
Cercle :
— (Centre du), 17 r°.
— (Division du), 12 v", i3 r", 14 r", 17 r",
27 v, 28 r°, 29 r° (en 9), 40 r" (en 3, 6,
8, 24).
— de bombardes (circumfulgore, circumtonitro) ,
82 v°.
Cerises (voir : Gousses et Fruits).
César, 3o v, 41 v° (II' livre des Commentaires),
43 v (V' livre des Commentaires), 61 r",
62 v".
Cetra, machine rurale, 5i r°.
Chaînes, 7 r°.
Chambres, 37 v (voir : Maisons).
Chameaux, 61 v.
Chamois (Peau de), 79 v°.
Champ de bataille, S V, 64 r" (Submersion d'un).
Champignons (voir : Composition).
Chanvre, 4 r", 3o v", 37 r°, 80 v".
Chapelles, 21 V (voir : Eglises).
Char à quatre chevaux, avec gens armés de faux,
10 r°.
Charbon, 16 v, 21 v°, 3o v° et 32 r" (de saule^,
66 r", 72 r".
Chariot à bombardes, 35 v (fig.1, 36 r", 38 v»,
5i r°, 67 r" (fig.l, 76 V, 77 r°.
— à foin, 38 v°.
— pour transport de cloches, 76 v", -j-j r".
— sur rouleaux, 5i r", b-j r".
Charrue de rivage, 67 r".
Chat mural (machine), 5 r°.
Chats (Voie de), 36 v.
Châtaignier, Sq v".
Château de Milan, 18 v», 36 v.
— de Pavie, 58 r°.
Châteaux forts, 18 v°, 24 v°, 36 v, 47 r", .48 r"
et V», 58 r° et v°, 60 r°, 68 v», 69 r°, 70 r°,
go r".
Chategia,4o r», 43 v°.
Châtelain, 48 r° (Logement du), 5o r", 68 v° (Es-
calier pour le).
Chauffage, 14 v».
Chausse-trape (voir : Triboles).
Chauve-souris (Pipistrelle), 89 v".
Chaux, 14 r", 66 r°, 69 v», 79 v» (et gravier).
Cheminées, 14 v (de cuisine), 20 r° (à feu con-
tinuel sans attiser), 23 v (s'alimentant
elles-mêmes), 53 r», 58 r" (du château de
Pavie).
Chêne, 38 v°, 54 r° (Racine de), 54 v (rouvre),
59 v, 66 r», 70 v, 82 r° (Soufflet de).
Chérusques de Germanie (Peuples), 3o v°.
Cheval, 80 r» (Allure du) (Voir: Cavalerie,
Cavaliers, Chevaux, Etriers, Selles).
Chevaux, 10 r" et v, 38 v°, Sq r", 46 v", 60 v",
61 v", 80 v, 83 v.
— Administration de, 39 r°.
— Bains de, 38 v.
— de bataille, 10 r", 46 v.
— ennemis, 83 v.
— nageant, 10 v°.
Chœur, 55 r°.
Chute d'eau, 58 r», 82 r°.
Ciel d'appareil (voir : Appareil).
Circumfulgore et Circumtonitro, 82 v.
Citations (voir: Auteurs, Ouvrages).
Claie, 21 r», 62 v.
Clava, 40 r°, 43 v°.
Clef, 21 r° — de voûte, i5 r".
Clipei, 40 r", 43 v.
Clocher (voir : Campanile, Cloches, Eglises).
Cloches, 10 v» (de verre), 70 v ( Fabrication des),
71 r". — (pour monter dans le clocher,
les).
Cloisons étanchcs (Barques), 11 r".
Clotombrot , 3i v°.
Clous, 7 r", 43 V, 5q r".
Clunaculum, Clunade, 40 r", 42 r".
Colle de poisson, 43 r°, 59 r°, 80 v".
Colonnes, 10 v°, 16 r°, 27 v (Répartition de
poids entre arcs eti, Ç>-j v°.
Colophane, 3o v, 45 v".
Combats (voir : Assauts, Batailles, Guerre, Na-
vires!.
Comédie (voir : Plante).
Commentaires (voir : César).
Compas, 12 v, i3 v, 14 r", 27 v, 28 r°, 40 r°,
59 r".
— à verge, 57 r".
— (Sorte del, 52 v, 58 v°.
Composition :
— brûlant dans Teau, 3o V.
— de champignons secs, 80 v.
— d'odeur fétide, 1 1 r".
— incendiaire, 45 v°.
Compression d'air (voir : Esprits).
Comptes, 4 r".
Conclusions (voir : Vitellioni.
Concti (voir : Coutil.
Conques (en ital. Conche) (Voir : Bassins).
Constantinople, 3o v.
TABLE DES MATIÈRES.
i5
Construire (Instruments pour), 67 r".
Conti, 40 r">, 42 v".
Contrées (voir: Peuples).
Contreforts, i5 r°.
Contrepoids, 4 v°, 23 v, 53 v, 55 r", 82 r".
Coquelicots ? (Rosolacci), 3 v".
Cor ( Instrument), 90 v.
Corail (voir: Pèche l.
Cordages (de navires), 24 r".
Cordes, 3 v° (vides, du corps), 7 r", 10 r", 38 v",
43 r", 53 r°, 54 v", Sg V (Caleçons,
échelles de), 78 v" (Traction de) — (voir :
Moufles).
Corne de buffle, 46 r°, go v» (cor).
Corps, 3 v» (selon la vertul, 4 v° (pris par un
esprit).
Corps d'armée (Passage de fleuve par un),
60 v, 6 1 r".
Corps sphérique, 16 v».
Coton, 45 v, 59 r».
Coudée, 7 r", 8 r", 43 r°.
Couleurs fabriquées (Bleu, Rouge), 3 v".
Couloirs, 49 v° (voir: Galeries).
Coup, 39 v.
Coupoles (voir : Eglises).
Cour (Portiques autour d'une), 67 v°.
Courants et Cours de fleuves, 62 r", 79 V», 8i r°.
Courtauds (Bombardes!, 7 r°, 18 v», 24 r°,
3i r°, 39 V", 48 v, 49 r".
Couteaux, 14 r", 40 r" (sical, 40 v» (acinace),
41 r" (pugiol, 41 V" (ceisona), 42 r"
(clunade et manara).
Couverture pour mur de jardin, 22 v".
Créneaux, 5 r", 24 r", 48 r° etv.
— Murs sans, 55 r°, 56 r°, 57 v".
Crète (voir: Candie).
Cris, 10 r".
Crochets, grappins (rampini), 42 v°, 45 r", 89 r".
Crocus de fer, 6 r°.
Croix (Bois scié mis enl des Allemands (Cruce,
arme), 44 v. — (Mouvement d'ailes en),
80 r°.
Crusida, 3o v».
Cuir, 18 r" (cerclé, voir: Appareil), 40 v", 42 r"
(Courroies de), 61 v° (cuit), 81 v°, 83 r°
(Soufflets sans).
Cuirasse, 11 V, 18 r» (à pointes, pour pèche)
(voir: Pèche).
Cuisine (Cheminées, Langues, Saucisses, Viande
salée).
Cuivre, i4r° (Pavillon de), 3 1 r° etv, 32r''et v,
33 r", 54 v (recuit), 80 v" (fin, couverts
de nerfsl.
Culasse commune à deuxbombarbes, 78 v».
— Chargement par la, 24 v, 3i r°.
Curage ivoir : Port).
Cyrus (prise de Babylone), 61 r».
Daga, Dague, 40 r", 41 r».
Danois (Peuples), 9 v».
Danoises (ital. danice-arme), 9 v».
Dards, 8 r», 10 r», 42 V'', 43 v'»,45 v», 5o v (d'ar-
balète) — voir : Flèches.
Dates, 4 r".
De bello punico (voir : Tite-Live).
Décoration, 3 r», 4 r", 35 r" (de murs).
Défoncement d'un navire, 90 v.
Dégagement (voir : Édificel.
Démolition, 66 v.
Dents de scie, 26 v.
Dépenseurs (voir : Avares).
De ponderibus, 26 v°, 61 r».
De proportione, 8r r".
Désirs, 3 v".
Dessin et proportions, 3 v" (Bras, mains, pieds).
Digues, 29 r», 5i v, 66 r", 79 v, 81 r".
Diogine (Diognetus?) Rhodien, 5o v.
Distances, 55 v", 56 r".
Distillation, 6 r".
Dolabra, Doloire 40 r", 44 r°.
Doloni, Dolones, 40 r°, 41 r°.
Dormeurs, 20 v.
Douille, 81 r".
Duc de Milan, 4 r", 12 r*.
Duchesse de Milan, 12 r°.
Eau, eaux, 3 v, 4 v. 6 r", 9 v (Instruments
amortis dansl'), i5 V (Écoulements des
eaux), 16 r", iS v, 20 r° (machine
hydraulique), 26 r" (Pour élever 1'),
26 r" (roues hydrauliques), 33 r», 37 v",
38 r°, 39 v, 5i v» (digues), 52 v° et 34 r°
(pompes), 53 v° (roue à dents), 58 r",
64 r" et v°, 65 r° et v (Niveau des), 66 r"
et 81 r" (fleuves, tournants d'eau), 88 V,
89 r" (expériences pour le vol) (voir: Ap-
pareil, Barques, Bassins, Bottes, Canal,
Canaux, Ceinture de natation. Chutes,
Ecluses, Eperon, Epis, Fleuves, Hu-
meurs, Humidité, Mer, Neige, Nuages,
Pluie, Pompes, Vents).
Eau-de-vie, 3 v, 3o v», 72 r".
Echafauds, 35 r".
Echelles, 3o r", 39 v", 41 r'', 5o r°, 55 r», 5q v,
79 r», 80 r", 89 r".
— à pied conique, 8g r".
— courbes selon le corps, 89 r".
— de corde, 3 9 v».
— pour assaut, 3o r", 41 r", 55 r", Sg v.
— pour prendre l'essor, 89 r".
Echiquiers (Etoffes en), 4 r".
Écho, go V".
Éclairage de caves, 20 v">, 2 5 r°, 37 v°.
— de chambres sous portiques, 37 v.
too
TABLE DES MATIÈRES.
Eclairage de cour, 25 r".
Ecluses de Milan, 3/ v, 38 r".
Ecorce (voir: Anneau).
Ecrevisses ? 1 1 r°.
Ecritures secrètes ? 3 r".
Écroulement (voir : Rives).
Écuries, i6 r", 27 r" (Puits d'), 38 v, 39 V,
(bien conditionnées).
Édifice dégagé dans son pourtour, 3g \°.
Édifices (Fondements des), 67 r".
Église habitée dans le dessus et le dessous, 24 r».
Églises (Architecture d'), 3 r"?, 4 v, 11 v?,
17 v, 18 v°, 19 r», 21 r» et v, 23 r",
24 r", 25 r" et V, 3o r", 34 v», 35 r" et v°,
37 r° et v», 39 v», 5i v, 52 r% 55 r", 56 v»,
57 r", 67 v, 68 r" (voir : Saint-Sépulcre,
Sainte-Marie, Théâtres).
Égouts, 36 r", 37 r".
Égyptiens, 61 v.
Eléphants, 8 r", 9 r° (Gouverneur d'), 61 r",
83 v.
Embouage (voir: Bourre), 75 v.
Empereurs (voir : Monarques).
Enclume, 7 v.
Enfant (Pain dans la main d'un), 3 v, et figure
conforme, 4 r".
Engins pour la guerre, 4 v, 7 r°, 8 r", 9 v°,
10 r°, 20 v, 27 v, 3o v, 3i r», 32 v",
37 r", 44 r» et v", 59 r", 66 r", 80 v (voir :
Armes, Machines de guerre).
Ennemis, 11 v, 19 r", 3i v», 37 r" et v°, 80 v°,
83 v (chevaux).
Ensis, 40 r", 41 r", 42 r".
Ensuple, 88 r".
Entrelacs, 73 r".
Envergures et poids, 80 r", 89 v.
Épée, 40 r».
Eperon de fleuve, 5i v°.
— de forteresse, 1 5 r°.
— de navire, pour en couler un autre, 90 v".
Épieu (voir : Venabulum).
Épimaque, Athénien, 5o v».
Épis? 5i V".
Éponge? 54 v.
Épreuves (voir : Expérience).
Escadrons, 60 v.
Escalade de château fort, 5o r".
— de tours, plus sûre que celle de murs, 21 r°.
Escaliers, i 5 r" et v, 47 v", 48 r° et v, 49 v",
68 v (doubles), 69 r".
Escarmouches, 11 v.
Escarpe (Mur à), 66 r".
Esclaves, 43 v".
Escopettes (ital. : Scopietti), 37 r°, 40 v", 59 r",
72 r", 78 r", 80 v, 83 v — (Balles pleines
d'), 80 V" — (Bâton garni d'), 78 r" —
Buffonico, 80 V" — (Canons d'), 40 v»,
59 r" — (Lances longues à), 83 r» —
(Moules à balles d'), 72 r" — (Roue
pleine d'), 59 r".
Escopettiers, 46 v, 83 v (rompant toute troupe).
Espagne, 61 r", 62 v" (Sicuris).
Espagnol, 42 v" (Vocable).
Espèces, images, ressemblances, 6 v (voir : Mi-
roirs) .
Espontons :
— ■ de rhomphée, 7 r°.
— pour navires, 39 v°.
— 49 r" (spunto da gallae — ital.).
Esprits, imaginés, sans corps, prenant un corps,
par compression d'air, 4 v°.
Essor au-dessus d'une plaine (Échelles pour
prendre 1'), 89 r" (voir : Vol).
Étain, 3i r°.
Éthiopienne (voir : Laine).
Éthiopiens, 61 v".
Étoffes blanches, bleu céleste, 4 r°.
Étole, fils de Mars, 43 r°.
Étoliens, 42 v.
Étoupe, 4 r°, 21 r", 3i V (Balle d'J, 37 r", 39 v°,
45 V, 5o v (engluée).
Étriers, 45 v.
Étuve, 14 v.
Étymologies, 41 r" (d'aclis), 44 r" (de dolabra).
Eubée (ceux d'), 6i v.
Expérience, Expérimentation, 4 v, 7 v,
(Épreuve), 14 V, 26 v, 27 r", 3i r°,
32 r° (Juges d'), 61 r", 81 r°, 89 r» (sur
l'eau, pour le vol).
Falarique, 5 V, 6 r°.
Fange, 11 r°, 38 r", 49 v, 62 v, 75 v» (Em-
bouage d'herbe et de).
Fantassins, 1 1 V, 43 v°, 59 r°, 60 v, 61 r°.
Fattorino (pièce d'arrêt), 33 v.
Faux, 9 v°, 10 r", 24 r°.
— de guerriers en char, 10 r°.
— lancée par des courtauds, 24 r°.
— pour couper les cordages des navires, 9 v",
24 r°.
Febar de Tyr, 5o v.
Femmina (ital), 20 r°, 72 v», 83 v (écrou, étui,
manchon, etc.).
Fenêtres, 4 v, 20 v.
— pour caves, 37 v°, 67 v», 68 r°.
Fer, 6 r" (Crocus de), 7 v, 8 r° et v (Flèches),
g r», 16 v° (Boîte à feu), 21 V (Tribules),
3i r» (Boulet), 33 r% 39^ (Fils de), 42 r"
(Pugio), 42 v° (de lance), 46 r", 54 V'', Sg v°
(enveloppé d'étoupe), 66 r° (Cercle de),
73 r° (jeté, coulé), (voir : Acier).
Festus (voir : Pompeius).
Fêtes, 54 v», 78 V" (voir: Armature).
TABLE DES
Feu, feux (et objets en feu), lo r", n w (Liquide
en), 14 r", 16 v°, 3o v° (grégeois), 3i v,
33 r° (de charbons), 3j r», 39 V» (de linge),
45 v, 5o r» (Flèche à), 5o V (Balle de —
Callimaque, maître de), 5i 1° (vertl,
60 v° — (voir : Fumée).
Fèves (voir : Gousses).
Figuier (Rondelle de), Sg f.
Filet, 74 r°, 88 v° (Carton arme de).
Fils d'acier, 32 v".
— de cuivre, 32 v».
— de fer, 39 v, 54 v, 83 v°.
Filtres, 5i r°.
Flagellum, 45 r°.
Flamines, 42 r".
Flammée, 8 v°, 3o v.
Flammes, 4 r» (d'une balle), 8 V (Boisen), 63 v".
Flavius, 9 r".
Flèches et Dards de Machines (falarique, rhom-
phée, etc.), d'arbalète, d'arc — 4 v, yv,
8 r° et v, g r", 11 v, 32 v°, 42 v°, 45,
47 r", v°, 5o V, 61 r°.
— à fer évidé, 8 v, 9 r».
— à feu, 61 r".
— à poison, 7 v°, 8 v.
— à ressort, 47 r°.
— empennée, 8 r".
Flemisclot, 5i r".
Fleurs, 3 v (Bleuets, Coquelicots).
Fleuve ( Largeur d'un) (voir : Mesurage).
Fleuves, 10 v, 29 r°, 32 v, 37 V, 38 r°, 5i v"
^Largeur des), 56 r°, 60 v, 61 r° et v,
62 r°, 64 r", 66 r°, 81 r" (Courants de),
62 r" (Digues de), 29 r».
— employés contre l'ennemi, 64 r".
— (Passages de ) , 10 v°, 32 v", 60 v", 6 1 r", 6 1 v"
(Nil), 62 r°.
— transformés en ruisseaux, 61 r".
— (voir : Adda, Gange, Hydaspe, Liger, Nil,
Pô, Sicuris, Tessin).
Flexion, 89 v».
Foin, 28 v''( Appareil pour hisser le), 39 r°,75 v.
Fondements de chat, de créneaux, 5 r° (voir :
Editices, Pavillon, Ravelin).
Fonte :
— de cloches de verre, 10 v.
— de plomb, 40 v.
Forage :
— d'une bombarde, 32 r".
— d'une pierre, 5 1 \°.
— d'une poutre, 47 v.
Force, forces, 3 v, 26 v, 27 r°, 61 r" (Union
des)j 63 r° (Ce que c'est que la), 80 r",
88 r", 8g v° (Réunion et juxtaposition
de), 90 v — (voir : Poids).
Forme d'oiseau ( Renommée en), 3 v°.
MATIÈRES.
17
Forme (Moule), 10 v".
Forteresse, 5 r" et v», 12 r° et v, i5 r", 18 v,
24 v», 35 v°, 52 v°, Sg v", 60 r*, 78 r".
Fortification, 5 r», 1 1 v», 12 r°, i5r", 22 v°, 24 r",
36 v (du château de Milan), 48 r" et V,
49 v°, 55 r", 56 r", 57 v, 58 v, 60 r°
(voir : Bastions, Châteaux forts. Contre-
forts, Créneaux, Eperons, Epieu, Forte-
resse, Fossés, Gabions, Guirlande, Her-
ses, Mâchicoulis, Pieux, Ponts, Portes,
Puits, Ravelins, Remparts, Sarrasine).
Fossés, II v, 12 r°, 18 V, 24 v°, 36 v°, 44 r"^
49 v», 59 V (des châteaux), 60 r° (sans
eau sur les montagnes).
Fouets (voir : Doloni et Flagellum).
Fourneau-, 10 v° (à bombardes), i3 r" (voir les
Errata du manuscrit B), 14 r», 21 v° (à
sphère), 8 1 r" (chauffant par-dessus et par-
dessous).
Fragilique, 9 v».
Frêne, 42 v".
Fromba (Baliste), 8 v.
Froment, 45 v", 63 v (Balle de).
Fronde, 8 v, 9 r», 10 r°, 27 v", 3o v°.
Frondeurs, 10 r°.
Frottage, 35 r°.
Fruits (voir: Gousses).
Fumée, 14 v, 3i v°, 63 v (de plume, realgar
et soufre, de 7 à 8 heures).
Fumier, 11 r°, .38 v, 63 v (ou Litière?).
Fusée, 3i v, 40 v (pour galères), 5g r".
Fusti, 40 r", 42 V".
Futaine, 59 r" (vernissée), 74 r°.
Cabina, 40 r", 43 v°.
Gabions, 7g v°.
Gaditaniens, 5i r°.
Gaesum, 40 r", 41 r", 43 r- (des Gaulois).
Galères (Arme pour), 40 v» — légères, 3g v,
69 Y" (poison pour), 80 v°.
Galeries, Souterrains, Voies souterraines, 16 r»,
23 r", 36 r» et v°, 37 r», 49 v% 78 r-
(gai. tournante).
Ganci, 45 r".
Gange, 61 r».
Gant d'étoffe palmée pour nager en mer, 81 r".
Gardes des forteresses, 18 v, 48 r".
Gaule, 43 r", 61 r°.
Gaulois (Gaesum et Sparum des), 43 r" et v°.
Genre humain, 42 y.
Géographie (voir : Fleuve, Mer, Peuples).
Géométrie, 10 v", 12 v, i3 r° et v°, 14 r" et v,
17 r", 27 v, 29 r", 28 r", 40 r" et v°,
52 V, 55 v°, 56 r», 57 r», 58 v, Sg r",
63 r<',75 v (voir: Angles, Carré, Cercle,
Lampes, Mesurage, Niveau, Octogone,
Pentagone, Triangles).
TABLE DES MATIÈRES.
Germain (Arc), 45 v", 46 r», 63 v°.
Germanie, 3o v°.
Gibbon (voir: Pourpoint).
Glace (voir: Mouvement).
Gladius, 40 r°, 41 r°, 42 r".
Glands (balles de plomb), 9 r".
Glèbe, 44 T".
Gomme (voir : Adragant).
Gorgone, 41 r".
Gousses et fruits (aquarelle non authentique de
Léonard?), 3 r°.
Gouvernail —de navire, 39 v°— pour le vol de
rhomme, "5 r°.
Gouverneurs (voir: Eléphants).
Gracchus (voir : Plutarque).
Graisse de canard, 45 v.
Grammairiens (voir: Aulu-Gelle, Priscien).
Grappins (voir: Crochets).
Gravier, 32 v", 38 v", 66 v% 70 v.
Gravité (voir: Centre, Poids, Pesanteurs).
Grec, Grégeois (Feu), 3o v.
Grue? 49 r» et v (voir le Saggio d. op. de L.
daV.
Guerre, 4 r" et v°, 5 r" et v», 6 r° et v", 7 r° et
v, g r" (carthaginoise et macédonienne
de Tite-Live),39V (de nuit), 61 r°, 78 v
(navale), 9 v», 24 v, 3o v", 3i v", 33 v°,
39 v°, 45 r°, 90 v.
Guerre (voir : Armes, Engins, M achines de guerre,
Arbalétrières, Artillerie, Assauts, Bac,
Balles, Barques, Batailles, Bombardes,
Bombardières, Bois, Boule, Bourre, Ca-
pitaines, Cartouches, Cavalerie, Cava-
liers, Champ de bataille. Char, Échelles,
Escadrons, Escarmouches, Escarpe,
Esclaves, Escopettes, Étoupe, Fleuves,
Fortifications, Fourneau, Fusées, Gale-
ries, Galères, Hommes de guerre, Lan-
ternes, Matières, Murs, Naufrage, Navi-
chula. Navires, Nouvelles, Nuit, Offen-
sive, Paix, Pavois, Pierres, Pieux, Ponts,
Poudre, Provisionati, Retraites, Sub-
stances, Secrets, Sentinelles, Sièges,
Submersion, Talus, Tambour, Tours,
Trêves, Vol de l'homme, Zepata).
Guirlande (de fortifications), i5 r°, 36 v (pour
le vol de rhomme), "5 r".
Hache, 40 r", 43 v".
Hachettes, 9 v°.
Haies, 44 r".
Haste, 3o v", 40 r", 42 v", 43 r" (romaine),
43 v" (macédonienne!, 45 v (numide).
Hastili, 40 r", 42 v".
Hébreux, 44 v.
Hélépole (voir: Héliopolim).
Hélice, 65 r", 83 v".
Héliopolim, 5i r".
Herbe et fange (voir : Bourre).
Hercule, 43 v".
Hermès (Trismégiste), 43 r".
Herses, 18 v°.
Hibernie (Arcs d'), 46 r".
Histoire, 61 r°.
Histoire naturelle (voir: Pline).
Homme :
— (Mort d'), 7 v°, 27 r".
— (Poids de F), 27 r°, 54 v», 88 v, 89 V», 90 v".
— (primitif), 4 v°.
— (Sang del'), 47 v°.
— sonnant du cor entre deux murs à gradins
(écho), 90 v.
— (Urine de 1'), 11 r°.
— ( volant, voir : Vol).
— voir : Enfant, Genre humain, Hommes.
Hommes (Pi^emiers), 44 v.
Hommes de guerre (voir : Appeleurs, Arbalé-
triers, Bombardiers, Cavaliers, Ennemis,
Escopettiers, Fantassins, Frondeurs,
Gardes, Gouverneurs d'éléphants. Lan-
ciers, Pionniers, Sentinelles, Sicaires,
Soldats, Travailleurs).
Horace, 43 v.
Horloge hvdraulique, 20 v, 5ov".
Hôtellerie (voir : Maisons).
Huile, 4 r", 9 v, 14 r», 3o v, 45 v, 5o v", 62V°,
63 v», 70 r°.
— de laurier, 45 v.
— de lin, de semence de lin, 4 r°, 14 r", 5o v.
— d'olives, 63 v.
— de pétrole, 3o v°.
— de térébenthine, 5i r" (voir: Lanternes).
Humeurs suivant le soleil, 17 v.
Humidité, 19 v.
Hydraulique, 20 r", 23 v», 26 r", 52 v", 53 v,
54 r" et V (voir : Eau).
Hydaspe, 61 r".
Iles Baléares, 9 r°.
Illyriens, 43 v.
Images, Ressemblances (voir : Espèces).
Immondices de la ville, i5 v, 16 r°.
Imperméable (Vêtement de cuir), 81 r".
Incendie, 3o v", 39 v (de ponts), 45 v (voir :
Feu).
Incorporels (Instruments), 4 v».
Indes, 18 r°, 61 r" (Porus, roi des).
Inondation, 38 r".
Instrument :
— des sphères, 21 v.
— amorti dans l'eau, l'huile, le sang, 9 v°.
— incorporel, 4 V.
Instruments :
— de guerre (voir : Engins, Machines).
TABLE DES
Instruments pour construire, couper des car-
reaux, faire de la chaux, transporter, 67 r».
— pour couper des haies, démolir, désagréger
la glèbe, enlever la terre, le gravier sous
Teau, les pierres, le sable, 44 r", 66 v".
— pour enfoncer des pieux, 66 r", 69 v°, 70 r".
— pour planter, 65 r".
— (voir: Armes, Engins, Machinesdeguerre).
Invention, 20 v, 8r v°, 33 r°, 37 r", 82 r».
— d'Archimede, 33 r".
— de ceux de Maiolique, 82 v".
— dissimulée, 3 i v°, 37 r".
— • Réveil à volonté, 20 v".
Invisible (voir: Puissance).
Jalousie (de fenêtres), 68 r".
Jambe et pied ( Proportions), 3 V.
Jardin :
— (de la duchesse de Milan, 12 r".
— en terrasse, 19 v).
— (Murs de), 23 v".
Joncs, 89 v°.
Jours de caves, 20 v°.
— de routes, 16 r".
Juxtaposition (voir: Réunion).
Labyrinthe du duc de Milan, 12 r°.
Lacédémoniens, 41 v, 42 v, 43 v° (Sarissades).
Laine éthiopienne, 3o v".
Lampadaires, 70 r°.
Lampade, 3o v".
Lancea, 40 r", 42 v.
Lances, 10 r°, 11 V, 17 v, 20 v", 40 r°, 40 v,
42 v, 80 v, 83 r".
— (Buffonico pour), 3o v».''
— à liquide brûlant l'ennemi, 1 1 v.
— pour galère, 40 v°.
— Romphiles, 10 r".
Lanciers, 10 r".
Langues au lieu de plumes (voir : Renommée).
Langues et saucisses, 14 v".
Lanternes à l'huile, 70 r°.
Larissa, 43 r° (voir : Sarissa).
Latrines, i5 v, 16 r", 53 r".
Laurier (Huile de), 45 v.
Lavoir à lessive, 14 v.
Léon, empereur, 3o v°.
Lessive (voir : Lavoir).
Lettres (voir : Ornementation).
Leviers, 20 v, 27 r", 36 r", 43 r", 68 r", 71 v,
83 V», 88 r", 90 v (Éperon à).
Liger (Loire), 61 r".
Ligures, 40 v.
Limaçon ( Escaliers à), 47 v, 48 r°, 68 V, 69 r",
(doubles).
Limaille :
— de fer, 6 r".
— de plomb, 40 v».
19
xM ATI ÈRES.
Lin, 4 r" (Huile de).
Linge ( Feu de), 4 r», 39 v.
Linges (voir : Lavoir).
Lingula, 40 r", 41 v».
Liquide brûlant (voir : Lances).
Litière, 38 v°.
Live (voir : Tite-Live).
Loire (voir : Liger).
Loquet (voir les Errata du manuscrit B, folio
i5 r".
Lucain, 3o v», 41 r» (IX« livre), 42 v, 62 v».
Lumière (voir : Ballon).
Lune (Bonne et mauvaise), 17 v.
Lunettes à neige, 18 r*.
Lupanarium, 58 r".
Macédoine, 10 r».
Machœra, 40 r", 41 v" (arme longue).
Mâchicoulis [?], 57 v.
Machines, 4 v", 5 r" et v'\ 6 r'' et v, 7 r" et v",
8 r° et v, II r°, i3 r", 20 r», 22 r", 26 r"
et v, 33 v°, 34 r° et v, 35 r° et V, 36 r",
5o v, 5i r", 53 v°, 54r°et v, 55 v°, 65 r",
71 v°, 72 r" et v, 73 r°, 76 r" et V, 77 r",
78 v% 82 r°, 88 r°, 90 r°.
— à lancer des pierres, 33 v, 34 r".
— à mouvement rapide (instrument des
sphères), i3 r° (voir les Errata du ma-
nuscrit B, folio i3 r° et le folio 21 v»).
— à tisser [?], 88 r".
— d'approche, 21 r", 78 v».
— de guerre, 4 v», 5 r° et v", 6 r" et v, 7 r" et
v, 8 r° et v% 21 r°, 33 v", 34 r°, 5i r",
55 v», 78 v°.
— enlevant un million 144 mille, avec cent
livres de force, ~y v".
— murales, 5 r", 5i v°, 55 v°.
— pour faire : les cloches, 70 v ; un écrou de
vis, 71 r"; une vis, 70 v».
— (Roues de), 26 v, 33 v.
Main (voir ; Bras), 3 v.
Maiolique (Invention de ceux de), 82 v°.
Majorque (voir : Maiolique).
Maisons, Palais, Villas, 12 V, 19 V, 21 r", 36 r",
37 v°.
— pour tenir famille (Hôtellerie ?), 19 v.
Maîtres d'écurie, 39 r".
Maîtresses des ailes, jj v, 88 v (de canne).
Malcoli, 45 v°.
Manara, 42 r", 45 v°.
Mangeoires d'écuries, 39 r".
Manivelles ( Leviers}, 36 r" — voir : Leviers.
Mantelet (machine de guerre), 33 v°.
Manubalistes, 41 r°.
Marc d'olives, 63 v.
Marcellus (voir : Nonius).
Marches ou Pédales (de machine), 80 r", 88 r".
lOI
30 TABLE DES
Marchesino (secrétaire du duc de Milan? voir
TAvant-Propos), 4 r°.
Mars (Étole, fils de).
Martinet (Vol de), 89 r".
Martineto (ital.) (instrument), 5g v.
Maschio (ital.), 20 r" (voir : Femmina).
Matières diverses (voir : Adragant, Amidon,
Argent, Bois, Bronze, Camphre, Carton,
Chanvre, Charbon, Chaux, Céruse, Colle,
Colophane, Corail, Crocus de fer, Eau-
de-vie, Etain, Étoupe, Fer, Feu grégeois,
Feu vert. Foin, Fumier, Futaine,
Graisse, Huile, Laine, Limaille de fer et
de plomb. Linge, Litière, Mortier, Or,
Orpiment, Outres, Paille, Pain, Plâtre,
Plomb, Poison, Poix, Réalgar, Salpêtre,
Sang, Soufre, Taffetas, Térébenthine,
Toile, Venin, Verre, Vert-de-gris, Ver-
nis, Vinaigre).
Mécanique (voir : Animelle, Argue, Ensuple,
Grue, Horloge, Instruments, Leviers
Machines, Moulinet, Ombilics, Outils,
Ressorts, Roues, Schizzaroli, Sciages,
Scies, Treuils).
Mèdes, 40 v°.
Mélange de sang et de venin, 7 v".
Mer, i5 v», 18 v, 3o v, 48 r", 81 r°.
— des Indes, 18 r".
— (Natation en), 81 r°.
— (Rivage de la), 3o v°.
— (Tour fortifiée en), 48 r".
Mercenaires ? (voir : Provisionati).
Messe, 55 r° (voir :Théâtre).
Mesurage géométrique :
— de la largeur d'un fleuve, 56 r".
— d'une tour, 55 v.
Milan (oiseau, Vol de), 74 v.
Milan (ville), 4 r°, 12 r", 36 V, 37 v, 38 r»,
57 ro.
Mire, de bufîonico, 80 v" (voiries Errata du ma-
nuscrit B, folio 33 r°).
Miricidc, 45 v.
Miroirs (Nature des), 6 v°.
— à réflexions réciproques, 28 r".
Moelle de — carma ? 45 v.
Monarques (voir : César, Léon, Cyrus, Porus).
Monde, 3 v° (Désirs en ce), 16 v (Centre du).
Montagne, 26 r".
— (Pour élever Teau sur une), 60 r".
— (Fossés sans eau, sur une).
Morale, 3 v (voir : Vertu).
Mort d'hommes, 7 v".
— d'éléphants, g r».
Mortier, 79 v".
Moschette, 8 v°, 46 r" (alêne de fer) (voir : Arba-
lète, Arc).
MATIÈRES.
Mot d'ordre (voir : Secrets).
Moteur (voir : Mouvement).
Mouches et Moucherons (Vols de), 89 v.
Moufles, 78 v».
Moulages de chaux et menu gravier, 7g v.
Moules :
— à balles d'escopettes, 72 r".
— à fonte de cloches, 10 v°.
— à mortier, 7g v.
Moulin, 90 V".
Moulinet pour le vol de l'homme, 79 r°
et V",
Mousquets (voir les Errata du manuscrit B, folio
8 v et Moschette).
Mouvement, 3 v° (des animaux), 4V", 7 v", 8 r",
26 v (De la nature du), 36 r° (Patinage),
80 r° (des ailes de l'homme volant).
Mucro, 40 r", 42 r».
Murailles de Pavie, 66 r".
Murales (Machines de guerre), 5 r", 5i r", 55 v°.
Murex, 9 r°.
Murs, 7 V", i5 r" (maîtres), 19 v» (Gros), 21 r°
(pour soutenir une terre), 23 v" (de jar-
din), 25 r" (d'une cour), 35 r° (qu'on
décore).
— de fortifications, 24 v°, 36 v°, 48 v", 56 r",
64 r", 66 r".
— de ville, 21 r", 66 r".
Muscles, 3 V".
Musique :
— 4 v° (Temps de), 5o v° (Temps d'instrument
de).
— (viole organiste), 5o v".
Mythologie (voir : Apollon, Étole, Gorgone, Her-
cule, Mars, Persée).
Nacelles (voir : Navichula).
Naevius (Tragédies de), 41 v".
Natation en mer, 81 r°.
Nature :
— des miroirs, 6 v°.
— du mouvement, 26 v.
Naufrage (Appareil pour se sauver de), 81 r".
Navale (Guerre) (voir : Guerre et Navires).
Navichula (nacelle), 62 V.
Navigation dans un palais, 37 V.
Navires, 6 r", 7 r°, g v, 18 v, 20 v (Antennes
de), 24 r» (cordages de), 3o v°, 3i r" et
V", 33 v°, 3g v (zepata, .(courtauds
contre les grands), 45 r", 48 V, 49 r"
(Courtauds pour), 69 v (Empoisonne-
ment de galères), 75 v° (Arbre pour
couler bas des), 83 r", go v (Eperon
pour couler bas des).
Neige (voir : Lunettes).
Nerfs et muscles, 3 v".
— tordus, 8 r° (voir : Cuivre, 80 v°).
TABLE DES MATIÈRES.
Nil, 6i V.
Nitre (voir : Salpêtre).
Niveau, Niveaux, 64 v.
— de talu.s, pour tracer des perpendiculaires,
65 r".
— des eaux, 65 r" et 65 v".
— - de terrains, s'ajustant à vis, 65 v".
Noisetier, 42 v".
Nonius Marcellus, 8 r", 42 v".
Nord, 14 V», 17 v" (voir : Vents).
Nouvelles transmises à 100 milles, de 1/4 d'heure
en 1/4 d'heure, 2 3 r°.
Noyer, 38 v».
Nuages, 8 v.
Nuit (Service militaire de), 18 V, 24 v°, 21 r" et
39 V" (Guerre navale, de), 70 r" (forma-
tion d'un bastion, la).
Numide (Sirile, haste), 45 v.
Objets divers(Appareils, Outils, Instruments, etc.,
(voir : Alène, Appareil, Argue, Caisse)
Caissettes, Canevas, Chariot, Charrue,
Claie, Clefs, Clous, Cordages, Cordes,
Echelles, Enclume, Etriers, Fourneau,
Rasoir, Râteau, Scie, Tarière, Treuil,
Vrille, Tube téléphonique).
Octogone, 12 v, 17 r", 28 r" (Miroir).
Odeurs :
— des tleurs, que s'approprie l'eau-de-vie, 3 v".
— fétides, 1 1 r", 80 V.
Otiensive (Armes pour F), 40 r" à 44 r". — (Liste
d'armes pour 1"), 40 r".
Oiseaux (voir : Aigle, Canard ^Graisse de). Enver-
gures, Martinet, Milan, Renommée, Vol).
Olives (Huile d', Marc d'), 63 v.
Ombilics, 33 v°, 76 r".
Onces, 89 v.
Optique, 6 v° (voir : Lunettes, Miroirs, Perspec-
tive, et le Manuscrit D).
Or (voir: Ornementation).
Ordre (Mots d') (voir : Secrets).
Oreille, 6 r- (voir : Acoustique).
Orientaux, 8 v, 3o v°.
Ornementation (Lettres d'), 3 r°.
— d'argent, d'ivoire et d'or, 42 r".
Orpiment fin, 69 v".
Os, 3 v», 4 v.
Osier, 28 v°, 32 v°.
Outils (voir : Instruments).
Outres (ital. : Otri, Baghe), 10 v", 60 v, 61 v,
74 V".
Ouvrages cités (Art grammatical de Priscien,
Comédies de Plante, Commentaires de
César, De bello punico de Tite-Live,De
naturale istoria de Pline, De ponderi-
bus, De proportione. Perspective de
Vitellion, Tragédies de Nx'vius).
Paille, 38 v, 5o v.
Pain, 3 v (comparaison).
Paix, 8 V.
Palais (voir : Maisons).
Palettes (voir : Barques).
Palissage, 66 r".
Palme, 81 r".
Palmés (voir : Gants).
Papier (voir : Carton).
Parfums empêchant l'odeur de la fumée, 3i V.
Passage (voir : Fleuves;.
Patinage, 36 r".
Pavage (Égalisation d'un), 35 r°.
Pavie, 55 r" lÉglisede), 58 r" (Château de).
Pavillon :
— de fête, 54 v.
— du duc de Milan (Fondement dui, 12 r".
— du jardin de la duchesse de Milan, 12 r°.
— pour cheminée, 14 r° (voir : Cuivre).
Pavois, 5 1 r".
Peau (voir : Bœuf et Chamois).
Pêche de corail et perles dans la mer des Indes,
18 r».
Pédales (voir : Marches).
Peinture, 3 v°.
Pentagone, i3v", 14 r".
Perches, 62 v.
Percussion, 4 v, 39 v°.
Perles (voir : Pêche).
Persée, 41 r".
Perses (Cyrus, roi des), 61 r".
Personnages (Dessins), 4 r- (enfant, et person-
nage non authentique de Léonard?)
10 r°, 20 V», 27 v, 28 r°, 5o r°, 5i v»,
52 r°, 56 r", 5g v, 60 v», 61 v", 62 v,
69 v», 70 r», 72 V,
79 r° et v,
80 r", 81 v°, 83 r°, 88 [r° et v°, 90 v".
Personnages illustres (voir : Alexandre le Grand,
Annibal, César, Cyrus, duc et du-
chesse de Milan, Gracchus, Porus —
et Auteurs).
Perspective (voir : Vitellion).
Pesanteur (voir : Poids).
Peson? (ital. Stadere), 27 r».
Pétrole (Huile de), 3o v°.
Peuples, Populations et Contrées (voir
Africains, Allemands, Angleterre, Ara
bes. Assyriens, Athénien, Babylone
Bretons, Candie, Chérusques, Constan-
tinople. Danois, Egyptiens, Espagne
Espagnols, Ethiopiens, Étoliens, Gadi
taniens. Gaule, Gaulois, Germains, Ger
manie, Hébreux, Hibernie, Iles Baléa
res, Indes, Lacédémoniens, Ligures
Macédoine, Maiolique, Mèdes, Milan
Numide, Orientaux, Perses, Rhodien
TABLE DES MATIERES.
Romaine, Romains, Scythes, Scytliie,
Syriens , Syro-Phéniciens, Tartares ,
Thrace, Tyr).
Philocrotlie, 3o v".
Pied (voir : Jambe), 3 v°.
Pierres, 7 v, 9 r", 10 r°, 34 r", 44 r", 5i v
(Forage d'unel, 55 v", 66 v% 79 v» (arti-
ficielles).
Pieux, 42 V", 56 r" (pour se défendre contre les
tonneaux des assiégés), 64 r", 66 r"
(verts), 69 V", 70 r° (de château), 90 v.
Piliers, 48 V".
Pilum, 40 r", 43 r" (haste romaine).
Pinceaux à blanchir les murs, 35 r".
Pionniers, 70 r".
Pipistrelle, 89 v°.
Pirates, 45 r".
Piscines de chevaux, 38 v°.
Plaine (voir : Essor).
Planter (Instruments pour), 65 r°.
Plantes, 3 r", i3 r° et v (voir : Anneau, Bois,
Cannes, Cerises, Champignons, Fleurs,
Froment, Gousses, Joncs, Violettes).
Plaques de cuir cuit, 6 1 v".
Plate-forme — d'église (voir : Églises), de rave-
lin, i5 r".
Plâtre, 37 r".
Pline, 8 r", 9 r", 41 r" (1" liv. De naturale his-
toriâ), 42 v'\
Plomb, 9 r", 14 r", 39V°,40 v", 41 r", Sov", 82 r".
— Fonte de, 14 r", 40 v".
— Fourneaux à, 14 r".
— Glands, Balles de, 9 r".
— Limaille de, 40 v°, 80 v°.
— Plaques de, 14 r".
— Soudure de, 14 r".
Pluies, 8 v", 37 v".
Plumes, 3 v", 63 v" (voir : Fumée), 74 r".
Plutarque (Vie de Gracchus), 41 v°.
Pô, 6r r".
Poids et Force, 27 r", 81 r", 88 v" (au fond de l'eau).
Poids et Pesanteur, 16 v", 18 v", 26 v", 27 r",
36 r", 37 r", 40 v", 5i r", 53 r", 55 r",
61 r", 63 r" (Répartition de), 75 v",
81 r", 88 r" et v", 89 v", 90 v".
— au fond de l'eau et dans l'air, 88 v".
— de l'homme sur une balance, 27 r", 90 v".
— d'oiseaux, 89 v".
Poignards, 41 v".
Pointes, 18 r° (voir : Clava, Chategia, Cuirasse),
3o V" (Boules garnies de).
— de pieux, brûlées, 5g v" (voir : Espontons).
Poison :
— (Flèches ù), 7 v" (Scorpions), 8 v".
— • (en poudre pour galères), 69 v°.
Poisson (voir : Colle).
Poix, 4 r", 9 v", 3o v", 3i v", 37 r", 45 v", 59 r",
63 v", 80 v" (pulvérisée).
Pompeius Festus, 42 r", 43 r°.
Pompes, 20 r", 52 r", 54 r".
Pontifes, 42 r".
Pont, 12 r", iS v", 21 r", 23 r", 35 r", 37 r", 39 V",
60 r", 62 v% 64 r", 78 v".
— d'approche, volant, 21 r".
— de forteresse, 62 v", de tour à ravelin, i2r".
— - de ville, 64 r".
— improvisé, 62 v", 78 v".
— levis, 18 V", 35 r".
Port, 6 r" (Curage d'un), 39 v" (Siège d'un).
Portes, i5 r°, 18 v" (de forteresse), 21 r°, 23 v",
37 V", 38 r° (d'écluse), 68 r".
Portiques, 16 r", 37 v°, 67 v° (voir : Maisons).
Porus, roi des Indes, 61 r".
Postes militaires pour transmission de nou-
velles, 23 r".
Poudre, 3i r", 32 r", 37 r", 39 v", 40 v", 5o v",
55 r", 59 r", 62 v", 69 v" (poison à jeter
sur les galères), 80 v".
Poulie, 23 v".
Pourpoint? (giuba), 45 v".
Poutres, 4 v", 17 v", 19 r° et v", 26 v" (Sciage
de), 47 v" (Forage de), 55 r".
Préceptes (Faux) , non confirmés par l'expé-
rience, 4 v".
Prédication (voir : Théâtre).
Préservatifs de la rouille, 9 v".
Priscien (II' livre de l'Art grammatical), 42 r".
Projection, Tir, 40 v", 81 r° (Expérience).
Promptitude, 5 1 v" (Ouvrage exécuté avec), 62 v°
(Pont se faisant avec).
Proportione (De), 8r r".
Proportions, 3 v" (Dessin), 89 v".
Propulseur à hélice, 83 v".
Provisionati, 47 r°, 48 r" (Logement des), 68 v°
(Escalier pour les).
Provisions (voir : Approvisionnements).
Puanteur (voir : Composition).
Pugio, 40 r", 42 r" (long bâton en fer).
Puissance (voir : Force, Mouvement, Poids).
Puissance incorporelle, invisible, spirituelle (Sa
force), 63 r".
Puits d'écurie, 27 r".
— de forteresse, 18 v".
— de lavoir, 14 v".
Pyramide, i3 r", 17 r".
Quenouille, 45 v".
Quintilien (l"', IX' et X' livres des Institutions
de), 41 r" et \"\ 44 r".
Racine (voir : Chêne).
Racloirs (? en ital. : Reci), 38 r°.
Raison d'une voûte, 10 v".
Raisonnements à fonder sur l'expérience, 4 v".
tablf: des
Rame, ro v» -- voir : Barqiie'j, jfi v" et 83 r'. '
Râpe, 80 v.
Rapports, Relations entre des poids supportes
par des joncs et des vols d'oiseaux, 89 v. 1
Rasoir, 9 v. |
Râteaux (? en itnl. : Rastrcllil, 38 r". I
Râtelier d'écuries, 39 r". j
Ravelin, 7 r", 12 r" (Fondement de', 19 r», 49 v.
57 V". '
Rdalgar, 63 v" (voir : Fumée'.
Recul de bombardes, 3i r".
Réflexion, 90 v.
Règle de géométrie, 55 v.
Relations (voir : Rapports).
Remparts, 7 v", 49 v".
Renommée en forme d'oiseau, 3 v.
Réputation, 3 v».
Réservoir :
— à gravier, 32 v".
— d'eau, 26 r", 82 r".
Résidu (voir : Distillationi.
Résistance, 89 v.
Ressauts (voir : Sauts).
Ressorts, 8 r", 33 v, 47 r" (Flèche J,, 5o v" (de
flèche, d'horloge), 74 v (pour ailes
mécaniquesi — (Voir : Armes, Engins,
Machines).
Retraites, 1 1 v".
Réunion et juxtaposition des forces, 61 r", 89 V".
Réveil à volonté, 20 v".
Rhodien (voir : Callias, Diogine'.
Rhomphée, 6 v", 7 v" et v, 8 v.
Rivages :
— de fleuves, ùj r" (Charrues de).
— de mer, 3o v".
Rives de fleuves ipour empêcher rccroulemciit
des), 8r r".
Rocaces, 10 r».
Romaine (Haste), 43 r".
Romains, 9 v", ro r'\ 3o v".
Romphiles (lances), ro r".
Roncili, Ruffili, Runcilo, Runtilo, 45 r".
Roseaux (voir : Cannes).
Roues, 26 V", 33 v, 40 v", 54 V", 7r r", 76 v, 83 r".
— à canons d'escopettes, 40 v.
— à dents, 53 v.
— • à palettes, 76 v", 83 r".
— de machines, 26 v", 33 v".
— de machines de guerre, 4 v, 5 r" et v", h v".
7 r" (?), 8 r° et v".
— hydrauliques, 26 r".
Rouge, 3 V".
Rouille (Céruse et Poix, préservatifs de la), 9 v.
Routes, i5 v", r6 r", 29 r", 36 r", 37 r", 48 r".
Rouvre, 54 v".
Ruma, Rumex, 40 r", 4? r".
MATIERES. 23
Sable iGrosl, 38 v.
Sacrifices, 42 r".
Sainte-Marie in pratica [':] de Pavie (église^
55 r" (voir les Errata, note'.
Saint-Sépulcre de Milan, 57 r".
Salée (Eaul, 82 r".
Salpêtre, 6 r", 3o v.
Salubrité, 37 v", 38 r".
Sang de bouc, 9 v.
— humain, 7 v.
Sansa (ital.l fvoir : Marc d'olives).
Sapin iBois vert de), 74 r".
Sarbacane, 6 r", 32 v, 8r r" (Balles de'.
Sarissa, 40 r", 43 r" et v".
Sarrasine de château fort, 48 v".
Saucisses, r4 v°.
Saule, 3o v" (Charbon dei, 32 r", 62 v".
Sauts et Ressauts, 90 v°.
Scalpre, 9 r".
Schizzaroli (ital.), 26 r".
Sciage, Scies, 26 v" (mécaniques, pour poutres .
29 !■", 66 r" et v".
— • à double effet.
Scopietti [Voir : Escopettes).
Scorpions, 7 v", 46 v", j6 t" — (voir : Bombar-
delle).
Scythes, 7 v", 4r r", 62 v".
Scythie, 8 v".
Scythique, 8 v" (Arcs), 44 v" (Telum, traita.
Secespita, 40 r", 42 r".
Secrètes (Ecritures?), 3 r".
Secrets (Les mots), t8 v".
Secrets (Couloirs du château de Milana 36 v°.
Securis (hache), 40 r", 43 v".
Sègre (voir: Sicurisl.
Selle, 10 v", 4? v", (ir v" [Bardelle de).
Semicuris, Semiquiris, 43 v".
Sentinelles, rS v".
Serpent (voir: Venin).
Serpentines (pour galères légères', 39 v".
Serrures (voir: Clefs, Portes).
Servius, 42 r".
Sicaires, 4r v.
Sicuris (Fleuve), 6r r", 62 v".
Siège d'un port, 3n v".
Sièges, 21 r", 27 v", 30 V, 78 r".
Sirile (haste numide), 4? v".
Soldats, 4? v".
Soleil. 17 v" (voir: Humeurs',
Soliferreum, 7 r".
Son, 4 V", go V" (écho).
Sorbier, 42 v".
Soudure en argent, 32 v".
— en plomb pour toiture, r4 r".
Soufflets, 40 v" (de forge), 66 v", 8t r" ide bois)
et 82 r" (à compartiments d'air et d'eau .
24
Soufre, 3o v, 3i v°, 3/ r°, 63 v" (voir : Fumée).
Souterraines (voir: Galeries).
Spada, 40 r°, 41 r°.
Sparum, 40 r°, 43 r" (Gaulois).
Spéculateurs (Vains), 4 v°.
Sphères (Fourneau à. Instrument des), i3 r",
21 v.
Spirituelle (Puissance), 63 r".
Stocladle (Balle d'odeur fétide), 80 v".
Stragule, Stragulum, 40 r°, 41 v°.
Stratagèmes pour sièges, 78 r".
Submersion d'un champ de bataille, 64 r".
Syrien (Arc), 46 r°.
Syriens, 44 v°.
Syro-Phéniciens (Peuples), 9 r".
Tabernacles, 46 v'\
Taffetas amidonné, 74 r".
Taille ivoir : Arbres).
Talus, 64 v", 66 r" (en escarpe).
Tambours :
— (Architecture), 21 v", 24 r", 54 v".
— (Guerre), 10 v".
Tarière, 47 V, 5o r" [voir: Martineto).
Tartares, 10 r".
Téléphonique (Tube), 6 r".
Telico, 44 v".
Telum, 40 r", 43 r", 44v°, 45 r" (trait scythiquei.
Temps d'un ave maria, 5 9 r°.
— de musique, 4 v", 5o v°.
— (voir Avares).
Temps primitifs, 43 v", 44 v», 45 v.
Tenture (Fragment de), 3 r".
Térébenthine, 4 r° (seconde), 30^, 5o v°, 5i r°
(Huile de), 62 v», 82 r°.
Terre, 4 V (fraîche, projectile), 6 r" (conductrice
des sons), 19 V (de caves).
Terre (ville), i5 v°, 21 r°, 37 v°.
Terre-plein (? Palla), 81 r°.
Tessin, 37 v», 38 r°, 66 r°.
Théâtre pour entendre la messe, 55 r".
— pour prêcher, 52 r°.
Thrace, 8 v", 9 v°, 5o v (Calcedonius de).
Ticlète (Tiglath Phalassar?), 8 r°.
Timon de gouvernail, 75 r°.
Tir, n V, 24 r° (contre les navires),' 24 v (de
bombarde), 32 r° (vertical), 76 r" (Résis-
tance au tir).
Tire-d'aile (Vol à) (voir : Vol).
Tite-Live, 8 v°, 44 r" (xi' paragr. du XXI" livre
De bello punico).
Toile, 8or", 83 v" (de lin).
Toitures, 12 r°, 14 r" (d'église), 18 v", 21 r",
22 v°, 23 v" (de murs de jardin).
Tonneaux, lo v" (voûte en), 56 r" (défense
contre un assaut).
Torsion de nerfs, 8 r".
TABLE DES MATIÈRES.
Tour — de burchioni [? (ital.)], 5i r° (compa-
rer avec : 47 v°, escaliers à limaçon
autour d'une tour).
Tourillons (voir: Ombilics).
Tours, 5 r", 12 r", 18 v", 19 r" etv", 21 r", 24 v"
(roulante), 47 r" et v", 48 r" (en mer),
48 v" (d'un château fort), 55 v" (mesu-
rée géométriquement).
Trabicule (voir : Baliste).
Traction de cordes, 38 v" — de moufles, 78 v".
Tragédie de Nœvius, 41 v".
Tragula, 40 r", 43 v".
Traîneau :
— pour la fange, 49 v".
■ — pour lieux montueux et pierreux, 5o r".
Traîtres (Arme ne devant servir que contre les), 7 V".
Traits (voir: Dards, Telum).
Transports, 16 v".
Travailleurs nus (figures), 5i v".
Travaux pour la guerre (voir: Guerre).
Treuil, 35 r°, 38 r°, 49 v°, 55 r".
Trêves, 8 v".
Triangles :
— équilatéraux, i3 v", 14 r°.
— semblables, 17 r".
Triboles, Tribones, Tribules, 9 r", 10 r", 45 r".
Tribune de fête, 78 v".
Tyr (voir : Febar).
Unizzo (ital. 54 V, 66 r", .\unes ?)
Urine, 1 1 r".
— de chevaux, 38 r" et v".
Vaisseau pour voler, 80 r".
Vallée (Pour fermer une), 48 v».
Varron, 41 r", 41 r° et v", 43 r" et v".
Vase décoratif, 70 v (fig.).
Venabulum, Épieu, 43 v°.
Venin de serpent, 7 v".
Vents, 8 v°, 14 v» (Cheminée contre le Nord),
17 V" (Influence du Nord sur l'arbre),
39 V", 5 v">.
Vernis liquide, 3o v% 59 r" (Futaine ver-
. nissée).
Verre :
— (Bocal de), 1 1 r".
— (Cloches en), 10 v».
— lumineux (voir : Ballon).
— 18 r" (voir : Lunettes).
Vert-de-gris, 5 1 r°, 69 v (en poudre) .
Vertu, 3 v°.
Verutum, 40 r", -i i v", 45 r°.
Vervine, 9 r".
Verzino (ital. — Bois de Brésil?), 66 r».
Vêtements (voir: Caleçons, Naufrage, Pêchel.
Viande salée, 14 v.
Vilains (campagnards), 9 v.
Vignes (Instruments pour planter des), 65 r".
TABLE DES MATIERES.
Villas (voir: Maisons).
Ville, i5 V», i6 r», 21 r", 3; v, 38 r», 64 r- (Pont
et murs de).
Vin (Approvisionnement de), 16 r".
Vinaigre, 3o v" (fort), 5o v", 5r r" ( Balle trem-
pée dans du).
Vinea ? 83 v".
Viole organiste, 5o v".
Violettes?, i3 r", 14 r".
Vipera, 46 v".
Virgile, 43 v".
Vis, 65 r", 83 v".
Visage (Bas de), 4V'' (dessin).
Vitellion (So5 conclusions sur la perspective),
58 r".
Vitesse acquise, 26 v".
Vitriol, 6 r ".
Voies de chats, 36 v".
Voies souterraines (voir : Galeries).
Voiles, g v, 39 v" (noires, de Zepata).
Voirie, i5 v".
Voix, 4 v" (voir: Acoustique, 90 v").
Vol de l'aigle, de la chauve-souris, des mouches
et moucherons, 89 v".
— (Bateau pour le?), 80 r".
— du martinet, 89 r".
— de l'homme, -jZ v", 74 r" et v", ^5 r", -j-^ r" et
V, 80 r", 88 r", 89 r" et v".
— Expérience sur Teau, 89 r°.
Voûte, 10 v, i5 r" et v", 38 v; cylindrique en
tonneaux, 10 v" (Raison d'une), 10 v°;
(Clef de), i5 v", 38 v" — voir: Armature.
Vrille, 47 v".
Zepata (navire à voiles), 39 v".
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE MANUSCRIT D DE l'InSIITUT.
Accroissement et décroissement de Toeil (voir :
Dilatation et Rétrécissement).
Actions faites par la Nature, de la manière la
plus courte, 4 r".
Adversaire (Discussion de Topinion de F) (voir :
Opinions).
Affirmation précédée d'expérience, 3 r".
Aiguille (Trou d'), 4 v°, 6 v", 7 r" (voir : Expé-
rience!.
Air, 2 r", 3 v" (Lumière de 1'), 4 v", 5 v" (Ani-
maux de T), 7 r", 7 v" (Rare de F), 10 v".
Albugineux, 8 r" (voir : Humeur, Sphère albu-
gineuse).
Ampoule (expérience), 7 v».
Anatomie des yeux, 5 r".
Angle de Fincidence, égal à Fangle de réflexion,
9 V".
Angles (voir: Impression, Intersections, Vision).
Animaux d'air, d'eau et de terre (Fonction de
l'œil commune à tous les), 5 v°.
— comparés à l'homme, 5 r" et v°.
— nocturnes (voir : Chat et Oiseaux).
— (Yeux des), 6 v.
Apparence de division du simulacre du soleil,
6 r".
— de poutre enflammée, 6 r". >
Aquosité de Fœil, i v".
Aristote (Proposition énoncée par), 10 v".
Balance, i r" (Supports des bras de la) — (voir:
Pesanteur).
Boule de cristal, 7 v".
— de verre, 3 v" (expériences).
Bourse (comparaison), 5 v".
Campagnes (Objets épars dans les), 10 r'.
Canevas (voir : Toiles).
Carafe, 7 v" (expérience).
Carré (voir: Rectangle).
Centre de gravité, i r".
— de la sphère cristalline, 7 v".
Centre (Puissances valant d'autant plus qu'elles
s'approchent plus du), i r".
— de la prunelle, 3 r".
Cercle, 2 r", 4 v".
— de simulacres ayant une poutre enflammée
pour diamètre, 6 r".
Cerveau, 2 v", 5 r" (voir : Imprensiva).
— de Fhomme, plus grand que celui des ani-
maux, 5 V".
Chaleur (voir : Pesanteur et Puissance).
Champ, 9 r", 10 v".
Chandelle (expérience), 5 v".
Chat, 5 v".
Cheval (voir : Toilesl.
Ciel (au travers d'un trou de papier), 5 r".
— étoile, 6 r" et v".
Cils, 4 v".
Cire (voir : Cornaline).
Colonnes, i r" (Centre de gravité).
Comparaisons, i r" (convexité d'une balle), 5 r"
(grandes et petites salles; nuit à midi,
jour à minuiti, 5 v" (Précautions contre
l'excès de lumière, habitations, bourse),
6 r° (de la surface des étoiles à celle de la
sphère de Feau), 7 r" (Lunettes), 8 r"
(expérience).
Concavité :
— de Fuvée, 10 r".
— paraissant plus obscure du dehors qu'au
dedans, 7 r".
Conception (Théorie!, i v".
— prouvée, g v°.
— des objets, 10 v".
Concours des espèces, 2 t".
Condensation de l'humeur cristalline, 5 v" (voir:
Dense).
Confirmation par l'expérience, 6 v".
Contours (voir : Extrémités),
Convexité :
io3
TABLE DES MATIERES.
Convexîté d'une balle, i r".
— de la prunelle, de la pupille, de Tœil, i r",
4 r", 6 r", 7 r", 8 v", 10 r".
— de la sphère cristalline, 10 r".
— des verres de lunettes, 10 r°.
Cornaline dans la cire (Empreinte de), 4 r".
Corps lumineux. Lumières, Lumineux, i v",
9 v" (voir Rayons, 5 r°).
Couleurs et figures des objets, 8 r".
Coupures :
— des angles, 6 v", 7° (voir: Intersections).
— de triangles, 10 r".
Couvercles des yeux (voir : Paupières).
Crins (voir : Toiles).
Cristallin, Cristalline (Humeur) (voir : Humeur
et Sphère).
Définition des rayons des corps lumineux, 9 v".
— • du cercle, 2 r".
Démonstration, Démonstrations, i r" et v", 3 r".
— par comparaison, 5 r", 6 r", 6 v"(par Texpé-
rience) — voir : Preuve.
Dense, 6 v" (chose interposée), 7 v" (de l'eau),
8 r "et 9 v" (passage du rare au).
Diamètres :
— de la pupille, 6 v", 7 r".
— comparés, d'un style et de la pupille, 9 r".
— du carré, 4 r".
Dilatation et rétrécissement de la prunelle, 4 r",
5 r" (comparaison), 5 V (comparaison
et expérience), 6 v" (cause de la dilata-
tion, la nuit), 7 r", 8 r".
Diminution (voir : Images, Perspective).
Discours des yeux des animaux nocturnes, 5 v".
Discussions (voir : Opinions).
Division :
— des yeux des animaux voyant, de positions
diverses, la surface de l'eau , 6 r".
— pyramidale, i v" — (voir: Apparences).
Doute de l'impression de l'idole, 10 r".
Eau (Animaux de 1'), 5 v".
— (Dense de 1'), 7 v".
— tiède et claire (Expérience), 3 v".
Eaux (voir: Propositions, i v").
Empreinte (voir: Cornaline).
Equilibre toujours maintenu par la nature, 5 v".
Erreur du sens, 9 r".
Espèces, 3 r" et v", 4 v", 6 v" (des étoiles), 7 r"
et v", 8 r", 9 r", i o r" et v".
— infléchissant dans l'œil la rectitude de leur
concours, 2 r".
— des objets dans l'air, 10 v".
— pénétrant dans l'obscurité par une étroite
ouverture, 10 r".
— redressées par deux inter.scciions, 3 r°
et v".
— réservées, 5 v".
Étoile vue simultanément, par les deux yeux,
grande et petite, 5 r°.
Étoiles, 6 r" et v°, 9 v".
Expérience, 3 r" (voir: Affirmation, 3 w° (Boule
pleine d'eau) , 4 v" (Papier troué), 5 v"
(Chandelle allumée), 6 v" (Canevas), yv"
(Carafe en masque, pleine d'eau tiède),
8 r", gr^etV — (voir: Expérimentation).
Expérimentation, 3 v", 4 v°, 5 r" — (voir : Expé-
rience).
Extrémités, Terminaisons des corps, 10 v".
Fétu (Expérience), 4 v".
Flèche (Tir de), 2 r".
Fleuve (Marche le long d'un), 6 r".
Fonctionnement (voir: Vertu visuelle).
Frottement de l'œil, i v".
Grandeur de la pupille (Vertu visuelle dépen-
dant de la), 7 r".
Gravité (voir: Centre, Pesanteur).
Habitations, 5 v" (Comparaison), 8 r° (Expé-
rience).
Homme et animaux comparés, 5 r" et v".
Humeur:
— albugineuse, 2 v", 7 v", 8 1°.
— cristalline, 5 v", 7 r° et v".
Humeurs, 5 v".
— leur place chez l'homme, relativement à
son cerveau, 5 v°.
Humidité (voir: Aquosité et Humeur).
Idole (Image), 2 r", 10 r".
Illusion de l'œil, 9 r°.
Images (Espèces, Idoles, Ressemblances, Simu-
lacres), I r" à 10 v°.
— Cercle avec une poutre pour diamètre, 6 r°.
— dépendant de la forme de la prunelle, 7 r°.
— Diminution par éloignement, 3 r" (voir : Per-
spective).
— Oit réside l'image ( dans la concavité de
l'uvée, ou dans la convexité de la sphère
cristalline), 10 r".
— (Redressement des), 3 v", 3 r", 3 v" (voir
Espèces), 6 r", 7 v" (dans la sphère cris-
talline).
— Relation entre les objets et leurs), 10 r".
— (Renversement des), 2 v°, 3 r", 4 r", 6 v",
7V", 10 r".
— Représentation des objets avec leurs rapports
réels, ou non, 2 r", 6 v", 7 r", 8 r", 10 r°.
Impressions:
— des ressemblances par angles, 9 v".
— de l'idole dans l'œil (Doute), 10 r" (voir:
Images et Lettres).
Imprensiva (ventricule du cerveau), 2 y", 5 r".
Incidence et Réflexion, 9 v".
Inflexion de la rectitude du concours des espèces
entrant dans l'œil, 2 r", 7 v".
TABLE DES MATIERES.
29
Instrument de l'œil, 3 v".
Interposition entre l'œil et les objets :
— des lunettes, 3 r",
■ — d'un papier percé, 4 V'', 5 r", 6 v", 7 r", 8 r",
Intersections, 3 r" et v", 4 v", 6 v", 7 r" (angles
intérieurs et extérieurs formés par les),
7 V.
— dans rhumeur albugineuse, 8 r".
Intervalles pyramidaux, i v".
Jour (Vue) et nuit, 5 r" (voir : Dilatation).
Lettres qui s'impriment, 4 r".
Lignes de la vision, 8 v'% 10 v".
Limites des corps, indistinctes pour l'œil, 10 v".
Lumière :
— du soleil, 5 r" et v", 6 r", réfléchie par les
étoiles, la sphère de l'eau, 7 r" (voir : Air,
Corps lumineux, Mélange).
Lumineux, 9 r" (voir : Corps lumineux).
Lunettes, 2 r°, 3 r°, 7 r" et V.
Masque d'eau (e.'cpérience), 7 v°.
Mélange de lumière et de ténèbres, 9 r°.
Millet (Trou comme un grain dei, 4 v".
Miroir, i v", 3 r", 4 r", 7 v".
— concave, i v°, 7 v".
— Renversement des images, 4 r".
Murs, I r" (Centre de gravité).
Nature, i r", 4 r", 5 v", 6 v", 8 r".
— Actions faites de la manière la plus courte,
4r".
— (Prévoyance de la), i r", 5 v", 6 v", 8 r".
Navigateurs, Navires, 6 r".
Nécessité de l'expérience, 6 v".
Nerfs :
— de l'odorat, 7 v", 10 r".
— optiques, 2 v", 3 r*" et V, 7 v", 8 r".
Nuit :
— à midi, 5 r".
— (Vue le jour et la), 5 r" — (voir : Dilata-
tion, Oiseaux).
Objet sphérique (Vue d'un), 4 r".
Objets placés latéralement (Vue d'), 8 v".
Obscurité (voir: Concavité, Espèces, Habitation,
Nuitl.
Observation, 3 v".
Océan, 6 r".
Odorat (voir : Nerfs), 7 v.
Œil:
— de l'homme, i r" à 10 v".
— des animaux, 5 r" et v".
Oiseaux de nuit (voir : Chat-huant , Chouette,
Duc, Hibou).
Opinions discutées, 2 r", 3 r", 4 r" et v", 6 v"
7 r", 9 v°.
Optique, I r° à 10 V.
— savant en optique. 7 v°.
Papier interposé, 4 v, 5 r», 9
Particules de rayons, 26 r».
Passage du dense au rare, 7 v" le l'eau à l'air).
8 r».
Paupières, i v", 2 r", 4 V, 9 v ( Rayons dans
l'épaisseur des).
Paysages (voir : Campagnes).
Peintres, 2 r", 10 v» (voir : Perspective).
Peintures, 10 v» (Extrémités des choses voi-
sines de l'œil moins nettes que celles
des choses éloignées).
Perception (voir : Images et Imprensiva).
Percussion, i r", 3 r", 8 r", 9 v.
Périphérie du secteur, 2 r".
Perspective, 2 r", 3 r", 4 v, 6 r°, 9 v» (neu-
vième del'), IO v.
— des peintres, 2 r°.
Pesanteur, Poids, i r° ( Balance, Ciialeur,
Colonnes, Murs, Piliers).
Piliers, I r° (Centre de gravité).
Plaque de fer trouée (Interposition d'une), 8 r".
Plomb du miroir, 9 v".
Poinçon (voir : Style).
Point de la perspective, 3 r".
— ne constituant pas la vertu visuelle, 4 v°,
6 v°, 10 v.
— des peintres, 2 r".
Porte de la pupille, 8 r".
Position de l'image, 2 r", des rayons des corps
lumineux, 9 x".
Poutre enflammée, diamètre de cercle de simu-
lacres au-dessus de l'œil, 10 r".
Preuve par expérience (voir ; Expérience).
— par mode persuasif, 9 V.
Proportion :
— de l'imprensiva à la prunelle, 5 r".
— voir : Rapport.
Proposition : citée i v° (4" du 8" des eaux),
2 r" (la g'), 3 r° (prouvée en perspective),
4 v° (9° du V), 9 V, (9« de perspective],
10 v (la 3' , disant : toutes les vi-
sions, etc.).
— à expérimenter avant de l'affirmer, 3 r".
— confirmée par expérience, g v°.
— de développement ajourné, 5 v.
— conclue (démontrée), 4 r" et v", 9 v».
— énoncée par Aristote, 10 v">.
— (voir : Discours).
Prunelle, 3 r", 4 r°, 5 r"', 6 v, 7 r" et v.
— grande, voit peu de jour, 5 r", 6 v", 7r"etv°
— voit tous les endroits d'où elle est vue, 8 v"
— (voir : Pupille).
Puissances naturelles (Chaleur, etc.), i r".
— (voir : Centre).
Pupille, I r" à 10 v'.
--' (Convexité de la), r r".
3o
TABLE DES MATIERES.
Pupille noire, ''a'".
— (Porte de Isc. 8 r".
Pyramide, 3 r'^'. '> V. 7 r°, 8 r".
Rapport, Relati n :
— 5 r", entre Téclat et la grandeur des corps
lumineux, entre le ventricule de Tim-
prensiva dans le cerveau des êtres ani-
més et leur pupille.
— 5 v°, entre la grandeur des yeux et celle du
cerveau.
— 7 r", entre la vertu visuelle et la grandeur
des yeux.
— 10 r", entre les objets et leurs images.
Rare : de l'air, de Thumeur albugineuse, de la
sphère vitrée, 7 v", 8 r° et v", 9 v".
Raréfaction de l'humeur cristalline, 5 v".
(voir : Rare).
Rayons des corps lumineux, visuels, i v, 2 r",
8 r", 9 V", 10 r".
— ayant leur origine dans leurs images dans
rœil, non dans les objets, 9 v".
— (Concours des), 2 r".
)} — Écartement croissant avec la distance, i v".
— Entrée dans Fœil, 2 r" (voir: Intersections).
Réception des images (voir : Images).
Rectangle, 4 r".
Rectitude du concours des espèces, 2 r° (voir :
Espèces!.
Redressement (voir : Images).
Réflexion, 6 r", 7 v", 9 v", 10 r".
— du soleil dans l'eau, 6 r".
— (Incidence et), 9 v" — (voir : Miroir).
Renversement (voir : Images, Miroir).
Ressaut, 10 r".
Ressemblances, i r", 3 r" et v", 4 v", 6 v".
Rétrécissement (voir : Dilatation).
Salles : grande et petite, 5 r" (voir : Comparai-
sons) .
V) Savant en optique, 7 v°.
1 ; — en perspective, 4 v".
Sens. 2 v, 7 N'', 9 v", 10 v".
— commun, 2 v°.
— de la vertu visuelle, 10 v" — (voir: Nerfs
optiques et Imprensiva).
Simulacres, i v, 2 r", 4 r", 7 r", 8 r".
— d'une étoile, 9 v, 10 r° et v.
— des corps lumineux (voir : Images).
— ayant leur origine dans la prunelle et non
dans l'objet, 7 r°.
— réunis, paraissant une poutre enflammée, 6 r".
Soleil, 5 r", 6 r" (réflexion dans l'eau, sur les
étoiles), 7 r", 8 r" (Lumière du).
Soupirail (Fente, Ouverture, Trou, Percée).
Sphère :
— albugineuse, de l'albugineux, 3 v.
Sphère cristalline, 2 v°, 3 r°, 5 r" et v", 7 r" et
v", 8 r", 10 r" (Convexité de la sphère).
— de l'eau, 6 r".
— de la prunelle, 3 r° etv°.
— vitrée, 3 r" et v", 8 v".
Style, poinçon, 9 r" (expérience).
Ténèbres (voir : Mélange et Nuit).
Terme commun entre l'air et l'œil, entre l'air
et rhumeur albugineuse, 2 r".
Terre. 5 v" (.\nimaux de la), 6 r"(Hémisphères
de la).
Toiles de canevas, en gros crins de cheval, 6 v"
(expérience).
Transparence :
— avec interposition de chose dense, 6 v".
— de l'humeur albugineuse, 7 v".
— du verre, 7 v".
Triangles semblables, 10 r".
Univers, 6 r".
Universalité de choses devant l'oeil, 6 v", 7 r".
Uvee, 3 v" (noire), 7 v" (terminant et revêtant
l'humeur albugineuse ), 10 r" (Concavité
del').
Ventricule du cerveau (voir : Imprensiva).
Verres, 3 v", 7 v" (découpés).
— (voir : Expérience et Lunettes).
Vertu visuelle, i r", ; r", 3 r" et v", 4 r° et v",
6 v", 7r'' et v", 10 v".
— avec deux intersections, 3 r".
— commune à toute la pupille, non réduite en
un point, 4 V", 6 v", 7 r". 10 v-.
— dépendant de la grandeur de la pupille, 7 r".
— (Fonctionnement de la), 3 v", 7 V".
— ( Inégalité de la), i r".
— prenant les esf «^ces à la surface de l'œil, ou
celles-ci passant au dedans, 2 r".
— résidant à l'extréffJté des nerfs optiques,
3 v", 7 v°.
Vieillards (voir : Lunettes).
Visage :
— dans l'eau (expérience), 3 v".
— réfléchi dans le miroir, 4 r".
Vision, 4 r" et v", 5 v", 7 r", 8 v", 10 v".
— (voir : Lignes, Vertu visuelle).
— comment l'œil voit les objets, 2 r».
— se faisant dans un angle, 4 v».
Vue :
— de choses claires et obscures, 5 r".
— des objets placés latéralement, 8 v".
— d'un objet sphérique, 4 v".
— simultanée d'une étoile grande et petite,
5 r".
Yeux :
— des animaux, 5 r" (.\natomie des), 5 v", 6 v».
— faibles et puissants, 5 v".
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