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Full text of "Les manuscrits de Léonard de Vinci \"

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in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/lesmanuscritsdel02lo 


LES  MANUSCRITS 


DE 


LÉONARD    DE    VINCI 


LES    MANUSCRITS 


DE 


LÉONARD  DE  VINCI 


Lis    Manuscrits   5   ^    D   i.k    i.a   Bibliothèque   de   lMNSTITLT 


rOBUl*»     E!«     FAC-SIMILÉS     (PROCÉI.is     AROSA) 


'KC  TRANSCRIPTION    LITTKRALE.  TRADUCTION   FRANÇAISE,   PRÉFACE   ET   TABLE   MÉTHODIQi: 


M.     CHARLES     RAVA  I  SSON- M  O  L  LI  E  N 


PARIS 
A.    QLIANTIN,    1  M  P  R  1  M  E  U  R  -  É  D  I  T  E  U  R 


7,    R  U  K    S  A  l  N  T  -  B  E  N  O  I  T 

M  Dcr.r.  i.wxiii 

BteilOTUECA 


A3 

in/ 


AVANT-PROPOS 


Le  volume  reproduisant  intégralement  le  manuscrit  A  de  Tlnstitut,  premier  essai 
d'une  édition  réellement  fidèle,  complète  et  définitive  des  écrits  de  Léonard  de  Vinci, 
a  reçu  l'accueil  le  plus  bienveillant,  le  plus  encourageant.  Il  a  déjà  donné  lieu 
à  des  écrits  remarquables,  contenant  des  vues  nouvelles  sur  le  génie  et  les  travaux 
de  Léonard,  au  premier  rang  desquels  se  trouvent  une  étude  générale  et  appro- 
fondie, par  M.  Ch.  Leveque,  de  l'Institut,  une  autre  étude  portant  spécialement  sur 
le  génie  philosophique  du  grand  artiste,  par  M.  G.  Séailles,  un  article  de  M.  Ch.  Clé- 
ment, dans  les  Débats,  deux  autres  articles  récents,  l'un  du  Times,  par -M.  Wallis, 
l'autre  de  la  Nuova  Antologia,  de  Rome^  par  M.  L.  Ferri.  On  peut  dire,  avec  vérité, 
que  tous  les  juges  compétents  qui  ont  exprimé  une  opinion  au  sujet  de  ce  volume  et 
de  cette  entreprise  en  ont  admis  aujourd'hui  tout  Tintérêt,  toute  l'utilité". 

Cependant,  M.  J.-P.  Richter,  Fauteur  d'un  bel  et  important  ouvrage  qui  vient  de 
paraître  en  Angleterre  d'après  l'ancienne  méthode  (donnant  un  aperçu  de  tous  les  écrits 
de  Léonard,  au  moyen  d'un  grand  nombre  d'extraits  classés  dans  un  ordre  autre  que 
celui  des  textes  originaux  )%  a  fait  exception  en  attribuant,  surtout  dans  une  Revue 
allemande',  à  quelques  erreurs  de  transcription  et  de  traduction,  que  ma  volonté  n'a 
pas  sufïi  à  éviter,  une  gravité  qu'elles  sont  très  loin  d'avoir.  On  s'est  accordé  aussitôt 
à  le  reconnaître.  Dans  une  entreprise  aussi  ardue  que  celle  de  déchiffrer  et  d'expliquer 
tout  ce  qui  se  présente  dans  des  manuscrits  inédits  tels  que  sont  ceux  dont  il  s'agit, 
ce  serait  vraiment  beaucoup  exiger  que  de  prétendre  qu'il  n'y  eût  absolument  aucune 
faute  d'interprétation  ou  d'impression.  Je  l'ai  dit  dans  une  étude  que  j'ai  publiée  dans 
la  Gaiette  des  Beaux-Arts  (sur  le  caractère  des  écrits  de  Léonard  de  Vinci,  et  sur  les 

1.  Voir  :  dans  le  Journal  officiel,  le  Journal  des  Débats,  le  Temps,  etc.,  le  compte  rendu  de  la  séance  de  l'Académie 
des  inscriptions  et  belles-lettres  du  14  décembre  1880,  la  Revue  des  Deux  Mondes  du  i5  décembre  1880,  le  Bulletin 
hebdomadaire  de  l'Asiociation  scientifique  de  France,  de  décembre  1881  (p.  i5i,  conférence  à  la  Sorbonne,  par  Charles 
Blanc),  le  Moniteur  bibliographique  de  février  1881  (p.  35),  le  Journal  des  Débats  du  22  février  1881,  par 
M.  Charles  Clément,  la  Revue  politique  et  littéraire,  n°  20,  14  mai  1881  (p.  627),  par  M.  G.  Séailles,  le  Journal  des 
Savants,  juillet  1882,  par  M.  Ch.  Leveque,  le  Times,  du  2  septembre  1S82  et  du  g  août  i883,  par  M.  Wallis,  la  Nuova 
Antologia,  i5  octobre  i883  (Leonardo  da  Vinci,  secondo  nuovi  documenti,  Luigi  Ferri). 

2.  The  literary  Works  of  Leonardo  da  Vinci,  compiled  and  edited  from  the  originai Manuscripts,  by  J.-P.  Richter, 
Ph.  Dr.,  2  vol.,  367  et  499  pages  in-4°,  London,  Sampson  Low  anJ  C°,  i883.  On  trouvera  dans  ce  recueil,  édité  avec 
luxe,  un  grand  nombre  de  fac-similés  intéressants,  et  la  bibliographie  la  plus  complète  des  manuscrits  de  Léonard  de 
Vinci,  autres  que  ceux  de  l'Institut,  qui  ait  encore  paru. 

3.  Die  y.eitschrift  fur  bildende  Kunst,  1881. 


3  AVANT-x'^ROPOS. 

conclusions  qu'il  autorise),  lorsque  des  fac-similés  exacts  et  complets  accompagnent 
partout  des  transcriptions  et  des  traductions  qui  n'ont  d'autre  prétention  que  de  per- 
mettre à  tous  leur  lecture,  l'inconvénient  des  erreurs  commises  ne  serait  réellement 
sérieux  que  pour  ceux  qui  négligeraient  de  se  servir  de  ces  fac-similés'.  Je  ne  me  suis 
pas  moins  appliqué  à  réunir  dans  les  Errata  qu'on  trouvera  à  la  fin  de  ce  second 
volume  les  imperfections  qui  m'ont  été  signalées  avec  raison  dans  le  volume  A,  ainsi 
que  d'autres  qu'une  revision  attentive  m'a  permis  d'y  découvrir  moi-même.  Le  soin 
avec  lequel  M.  Richter  s'est  appliqué  à  mettre  en  relief  tous  les  mots  à  l'égard  desquels 
il  m'est  arrivé  de  me  tromper  m'a  facilité  cette  besogne;  mais  ce  soin,  pour  avoir  été 
poussé  un  peu  loin  dans  des  écrits  qui  resteront,  m'obligera  à  montrer,  pour  ma 
légitime  défense,  par  quelques  exemples  qu'on  trouvera  dans  des  notes  placées  au  bas 
des  Errata,  à  la  fin  de  ce  volume,  que  même  des  hommes  d'un  grand  savoir  ou  d'une 
compétence  toute  spéciale  auraient  pu  ne  pas  échapper  à  des  fautes  ou  à  des  incor- 
rections tout  aussi  regrettables  qu'avaient  pu  paraître  les  miennes.  Quant  à  la  valeur 
de  la  méthode  que  nous  avons  inaugurée',  on  peut  dire  qu'elle  est  hors  de  discus- 
sion, depuis  qu'un  savant  d'une  autorité  telle  que  celle  de  M.  G.  Govi  s'y  est  rallié, 
en  en  recommandant  l'emploi  à  l'Italie',  et  qu'en  Angleterre  l'idée  de  mettre  au  jour 
intégralement  tous  les  écrits  qui  s'y  trouvent  vient  à  prévaloir  ■*. 

Le  second  volume  de  l'édition  complète  des  douze  manuscrits  de  l'Institut 
paraîtra  présenter  encore  plus  d'importance,  et  mieux  fait  pour  satisfaire  la  curiosité 
que  le  premier,  car  il  comprend,  et  celui  qui,  tant  par  le  développement  de 
quelques  sujets  que  par  l'importance  et  la  variété  des  dessins,  passe  pour  le  prin- 
cipal, le  manuscrit  B,  et  celui  qui,  parmi  ceux  qu'on  connaît,  est  peut-être  le  plus 
achevé,  le  cahier  D. 

Le  manuscrit  B  contient  encore  aujourd'hui  84  folios,  le  manuscrit  D,  10.  Le 
second  volume  de  la  publication  intégrale  comprendra  donc,  en  tout,  94  folios, 
188  fac-similés,  au  lieu  de  126  que  comprenait  le  premier,  ou  :  62  fac-similés  de  plus '. 

Pour  ne  point  perdre  de  vue  tout  l'intérêt  que  ces  précieux  cahiers  doivent  offrir 
aux  artistes  et  aux  savants,  on  fera  bien  de  garder  présentes  à  l'esprit  les  considérations 


1.  Les  Ecrits  de  Léonard  de  Vinci  (extrait  de  la  Gat^ette  des  Beaux-Arts  de  mars,  avril,  juin  1881,  p.  63,  par 
Charles  Ravaisson-MoUien,  chez  Quantin).  A  quelques  égards,  cette  étude  a  été  aussi  critiquée  par  M.  de  Geymâller, 
dans  la  Chronique  des  Arts  du  11  juin  1881,  avec  la  plus  grande  courtoisie  (voir  aux  Errata  la  note  i  du  folio  i  recto 
du  manuscrit  A),  et  par  M.  Richter  dans  The  Liter.  Works  of  L.  da  V.,  peut-être  sans  assez  d'impartialité.  Ces  criti- 
ques sont  loin,  je  crois,  d'être  toutes  incontestablement  bien  fondées.  Je  m'empresse  de  reconnaître  que  sur  des  points 
de  détail  je  me  suis  trompé,  ou  j'ai  pu  me-  tromper.  Ainsi,  est-ce  à  tort  que  j'ai  interrogativement  supposé  que 
Léonard  parlait  en  janvier  i5ii  de  Benedetto  da  Maiano,  époque  à  laquelle  il  se  trouve  que  ce  dernier  était  mort; 
ainsi  est-il  très  possible  que  les  remarques  techniques  de  M.  de  Geymûller  sur  l'architecture  qu'offre  le  feuillet  de 
1473  (et  bien  que  certaines  lignes  du  paysage  puissent,  à  mon  sentiment,  indiquer  la  perspective  aussi  bien  au  moins 
que  «  des  champs  cultivés  »)  doivent  faire  regarder  ce  feuillet  comme  représentant  un  site  d'Italie  et  non  le  Righi 
(voir  page  40  de  ladite  Etude).  Ainsi  encore,  je  me  suis  sans  doute  égaré  pour  le  personnage,  non  pour  les  chevaux  du 
feuillet  de  Chypre  (p.  41,  et  dans  le  Temps  du  27  février  1881).  Mais  je  ne  vois  point  de  raisons  de  renoncer  à  ce  que 
j'ai  dit  sur  la  nature  du  génie  de  Léonard  telle  qu'elle  apparaît  dans  ses  écrits,  non  plus  qu'à  la  plupart  au  moins  des 
conclusions  que  j'en  ai  tirées.  Le  dissentiment  qui  s'est  élevé  entre  MM.  Govi  et  Richter  au  sujet  de  cette  hypothèse 
d'un  voyage  en  Orient,  dont  il  a  été  tant  parlé,  prouve  que  je  n'avais  pas  tort  d'estimer  qu'il  [était  sage  de  ne  pas 
considérer  encore  la  question  comme  résolue  pour  ou  contre.  Je  persiste  aussi  à  croire  que  la  fameuse  lettre  à  Louis 
le  More  n'est  pas  de  la  main  de  Léonard  (une  récente  analyse  de  l'Atlantique  m'a  affermi  dans  cette  conviction),  et 
que,  par  suite,  il  est  admissible,  jusqu'à  preuve  contraire,  qu'elle  peut  ne  pas  avoir  été  écrite  originairement  par  lui  ou 
pour  lui.  Quant  aux  fac-similés,  je  suis  toujours  persuadé  que  les  meilleurs  à  adopter  pour  la  publication  intégrale 
étaient  ceux-là  mêmes  que  nous  avons  adoptés,  c'est-à-dire  tels  que  les  produit  la  photographie,  non  modifiés,  sous 
n'importe  quel  prétexte,  et  non  redressés  (voir  à  la  (in  du  tirage  à  part,  l'Étude  dont  il  s'agit,  et  les  fac-similés  des 
Literary  Works  of  L.  da  V.j,  etc.,  etc. 

2.  Voir  :  The  Times  du  2  septembre  1882,  et  la  Nuova  antologia  du  i5  octobre  i883. 

3.  Transunti  della  Reale  Accademia  dei  Lincei  (t.  V,  ser.  3  —  sedute  del  24  aprii  e  5  giugno  iSSi)- 

4.  Voir  :  The  Times  du  9  août  i883. 

5.  Le  petit  cahier  D  interrompt  l'ordre  alphabétique,  mais  il  pouvait  prendre  place  dans  ce  volume,  tandis  que  le 
manuscrit  C  ne  le  pouvait  pas.  D'ailleurs,  le  premier  complète,  à  quelques  points  de  vue,  dans  le  sens  où  a  été  com- 
prise la  publication,  les  manuscrits  A  et  B.  Le  manuscrit  C,  sur  la  Lumière  et  l'Ombre,  fera  bien  suite  au  traité  sur 
l'Optique  du  manuscrit  D,  dans  le  prochain  volume. 


AVA  NT- PRO  POS.  3 

auxquelles  a  conduit  la  publication  du  manuscrit  A,  qui  devait,  je  Tai  dit,  paraître 
avant  les  autres  manuscrits  de  Tlnstilut,  pour  bien  faire  sentir  la  véritable  nature  des 
manifestations  diverses  du  génie  de  leur  auteur  dans  la  suite  de  ses  autres  écrits  '. 

Le  manuscrit  B,  comme  le  précédent,  traite  de  sujets  variés,  parmi  lesquels  on 
remarquera  les  passages  relatifs  aux  esprits,  à  la  Morale,  aux  Arts  du  dessin,  à  la 
Musique,  à  des  inventions  bizarres,  à  l'Eau,  et  d'autres,  en  grand  nombre,  qui  déno- 
tent la  profonde  étude  que  fit  Léonard  (tout  disciple  de  l'Expérience  qu'il  fût),  de 
l'Antiquité  et  de  la  Géométrie,  de  la  Mécanique  ;  enfin  c'est  avec  une  suite  remarquable 
qu'il  est  question  d'Architecture,  de  Bâtiment,  de  Voirie  et  de  travaux  d'ingénieur 
(Constructions  diverses,  Églises,  Palais,  Voies  publiques,  Écluses,  Cuisines,  Chemi- 
nées, etc.),  non  seulement  pour  la  construction  au  point  de  vue  de  l'art,  des  édifices  et 
des  routes  de  Milan,  mais  pour  le  bon  aménagement  de  leurs  particularités  les  plus 
infimes,  et  de  guerre,  sur  terre  et  sur  eau  (armes,  hommes  de  guerre,  combats,  forti- 
fications), non  seulement  pour  l'étude  de  ce  qu'elle  fut  dans  tous  les  temps  et  chez 
tous  les  peuples,  mais  pour  la  recherche  approfondie  des  moyens  pouvant  servir  à  en 
perfectionner  la  pratique.  C'est  vraisemblablement  dans  ce  dernier  ordre  d'études, 
et  non,  comme  on  l'a  cru,  par  une  mesquine  fantaisie,  que  Léonard  de  Vinci  s'appli- 
qua, avec  une  grande  persévérance,  à  combiner  un  mécanisme  qui  pût  permettre  à 
Fhomme  de  voler  à  tire-d'aile,  mécanisme  dont  les  dernières  pages  du  manuscrit  B 
contiennent  un  aperçu  des  plus  curieux  -. 

Les  recherches  de  Léonard  de  Vinci  sur  le  vol  l'occupèrent  de  la  manière  la  plus 
sérieuse  et  fort  longtemps;  ce  sont  des  parties  considérables  de  plusieurs  de  ses 
manuscrits  qui  sont  remplies  des  notes  qu'il  prit  à  cet  égard.  Le  grand  inventeur 
n'attachait,  me  semble-t-il,  qu'une  importance  secondaire  à  la  différence  de  constitution 
de  l'homme  et  des  oiseaux,  et  ne  considérait  pas  comme  insurmontable  à  vaincre  celle 
du  point  d'appui  à  trouver,  avec  l'organisation  physiologique  qui  est  celle  de  l'homme'. 
L'homme  peut  nager  et  naviguer,  pourquoi  ne  pourrait-il  pas  voler?  se  disait-il 
peut-être. 

Celui  qui  avait  imaginé  un  procédé  qu'on  a  employé  de  nos  jours  pour  marcher 
sur  l'eau  (Atlantique,  f°  7  recto,  Gerii,  Dis.  di  L.  d.  V.  pi.  XXXII,  z)  voyait  les  choses 
de  haut  ;  considérant  en  même  temps,  avec  cette  habitude  de  tout  généraliser,  sur 
laquelle  j'ai  eu  l'occasion  d'insister  plusieurs  fois,  tous  ces  animaux  si  divers  qui  volent 
dans  les  conditions  les  plus  variées,  depuis  l'aigle  jusqu'à  la  chauve-souris,  la  libellule 
et  le  moucheron,  et  dont  les  membres  ne  sont  que  des  modifications  de  ceux  qui  pour 
d'autres  servent  à  nager,  à  marcher,  il  croyait  probablement  que  c'était  bien  plutôt  dans 
certains  rapports,  à  déterminer  entre  le  poids,  le  volume  du  corps,  l'envergure +,  la 
force,  le  mouvement  des  ailes  ou  membranes  des  animaux  et  la  résistance  de  l'air, 
qu'on  pouvait  espérer  trouver  la  solution  du  problème.  Léonard  ne  poursuivait-il  là 
qu'une  chimère?  Je  crois  qu'on  ne  pourrait  pas  le  prouver.  Depuis  l'époque  à  laquelle 
il  vécut,  l'homme  a  momentanément  plusieurs  fois  volé  '  ;  pourquoi  donc,  si  de  graves 
accidents  ont  retardé  de  nouvelles  expériences,  ne  viendrait-il  pas  une  heure  où 
la  science  s'emparera  définitivement  des  airs,  comme  elle  s'est  emparée  des  espaces 
terrestres  et  maritimes?  Et  qui  sait  si  la  divulgation  dos  écrits  de  Léonard  ne  pourra 

1.  \ct\T\e.  Journal  des  savants  ii.  juillet  1882,  la  Revue  politique  et  littéraire  du  14  mai  iSSi,  les  Ecrits  de 
Léonard  de  Vinci. 

2.  Voir  :  Leonardo  scien^.  e  letter.  (Saggio  del.  op.  di  L.  da  V.) 

3.  «  Penso  a  volare  se  non  imitando  gli  uccelli,  col  battere  e  remigar  delle  ale  »  dit  Amoretti  (Memorie  storiche 
p.  i53).  Voir  Gerii,  Disegni  di  Leonardo  da  Vinci,  p.  5. 

4.  Les  Ecrits  de  Léonard  de  Vinci,  p.  i2-i3. 

5.  Voir  le  Magasin  universel,  t.  I"  (i833-iS34),  p.  7?. 


4  AVANT-PROPOS. 

pas  aider  aux  beaux  travaux  de  ce  temps  pour  donner  un  nouvel  essor  à  cet  art  de 
s'élever  auquel  rhumanité  tout  entière  a  aspiré  ?  Je  reviendrai  ailleurs  sur  ce  point 
intéressant  avec  plus  de  détail'. 

Un  des  passages  du  manuscrit  B  relatifs  à  l'aéronautique  (folio  83  verso)  a  été 
récemment  signalé  par  M.  Govi  à  TAcadéniie  des  sciences,  comme  contenant  le  projet 
d'un  propulseur  à  hélice  et  comme  intéressant  à  rapprocher  d'autres  passages  con- 
tenus dans  l'Atlantique  relatifs  au  parachute'. 

Déjà  auparavant  le  manuscrit  B  avait  été  plusieurs  fois  cité  pour  l'importance, 
au  point  de  vue  de  la  science,  de  quelques-uns  de  ses  textes,  notamment  par  'Venturi, 
pour  les  fortifications,  la  pèche  des  perles  dans  l'Inde,  le  feu  grégeois,  par  Delécluze, 
pour  la  description  d'un  canon  à  vapeur  attribué  par  Léonard  à  Archimede,  par  Libri 
et  M.  Govi,  pour  un  passage  relatif  à  la  question  de  savoir  si,  par  compression  d'air, 
des  esprits  peuvent  exister  sans  corps  en  ce  monde,  par  M.  Courajod  pour  un  dessin 
intéressant  en  ce  qui  concerne  les  entrelacs,  parM.de  Geymuller  pour  des  plans  d'églises 
relativement  aux  projets  du  Bramante  pour  la  construction  de  Saint-Pierre  de  Rome. 
Plusieurs  autres  pages  viennent  d'en  paraître,  entièrement  ou  partiellement,  dans 
l'ouvrage  de  M.  Richter. 

Le  manuscrit  B  doit  être  comparé  particulièrement,  et  sous  plusieurs  rapports, 
à  l'Atlantique;  j'essayerai  de  le  montrer  bientôt,  en  rendant  compte  de  la  mission  que 
j'ai  remplie  naguère  à  Milan.  Beaucoup  moins  considérable,  il  a  sur  lui  l'avantage 
d'une  pagination  qui,  sans  être  de  Léonard  lui-même,  est  très  ancienne  et  en  accord 
avec  la  suite  des  sujets  >.  A  la  première  page,  on  trouvera  quelques  lignes  qui  paraîtront 
dignes  de  fixer  l'attention  de  ceux  qui  veulent  élucider  la  question  de  savoir  si  Léonard 
alla  en  Orient;  ce  sont  de  bizarres  caractères,  à  comparer  avec  ceux  qu'on  ren- 
contre, bien  qu'ils  en  soient  fort  différents,  dans  un  autre  des  cahiers  autographes  de 
l'Institut  et  parmi  plusieurs  des  feuillets  de  l'Atlantique  (par  exemple,  folios  4  r°  et  v% 
19  r°,  298  v°);  au  même  titre,  beaucoup  d'autres  passages  de  la  suite  du  manuscrit  B 
où,  à  propos  de  choses  de  guerre,  il  est  question  des  contrées  orientales,  seront  remar- 
qués. Ce  manuscrit  a  de  l'importance  encore  au  point  de  vue  de  la  biographie  de 
l'auteur,  parce  qu'on  pourra  sans  doute  le  rapporter  à  une  époque  précise  de  sa 
vie,  celle  de  la  fin  du  temps  qu'il  passa  au  service  de  Ludovic  le  More,  puisqu'on 
le  voit  nommer  Milan,  le  duc  et  la  duchesse,  pour  des  travaux  qu'il  semble  projeter 
pour  la  ville  et  les  princes  ;  une  fois  il  nomme  un  Marchesino  (f"  4 recto),  qui  pourrait 
être,  si  je  ne  me  trompe,  Domino  Marchesino  Stange,  secrétaire  de  Ludovic,  auquel 
celui-ci  écrivait  le  3o  juin  1497  une  lettre  qu'a  publiée  M.  Richter^ 

1.  (I  Des  nombreux  problèmes  posés  aujourd'hui  au  monde,  il  n'en  est  peut-être  pas  de  plus  grand  que  celui  de  la 
navigation  aérienne.  Il  ne  faut  pas  regarder  les  échecs  passés  comme  les  précurseurs  de  défaites  futures,  car  ce  n'est 
que  dans  ces  quelques  dernières  années  que  le  sujet  du  vol  artificiel  a  été  repris  avec  un  esprit  véritablement  scienti- 
fique. —  Comme  des  sociétés  pour  l'avancement  de  l'aéronautique  se  sont  établies  en  Angleterre,  en  Amérique,  en 
France  et  dans  d'autres  pays,  on  a  des  raisons  de  croire  que  notre  connaissance  de  ce  département  le  plus  difficile  de  la 
science  ira  s'accroissant  jusqu'à  ce  que  le  problème  compliqué  soit  résolu.  »  J.-B.  Pettigrew,  la  Locomotion  chej  les  ani- 
maux (Bibliothèque  internationale^. 

2.  A  cette  occasion,  j'ai  signalé  à  la  même  Académie  un  autre  passage  du  manuscrit  B,  intéressant  à  un  titre  dif- 
férent, pour  les  téléphones.  (Comptes  rendus  de  l'.Vcadémie  des  sciences,  2g  août  et  19  septembre  i8.r2.  —  Voir  les  notes 
des  folios  G  recto  et  83  verso.) 

3.  L'intention  bien  évidente  de  l'auteur  a  été,  pour  ce  manuscrit  comme  pour  le  manuscrit  A  et  pour  plusieurs 
autres,  que  les  pages  y  eussent,  au  moins  en  tant  que  brouillons,  l'ordre  même  dans  lequel  on  les  y  trouve.  Il  est  vrai 
que  parfois  cette  intention  est  expressénicnt  indiquée  par  des  renvois,  des  chiffres,  ou  cette  recommandation  :  «  Tourne 
la  page  u  ;  mais  je  crois  qu'il  n'y  a  aucune  conclusion  à  tirer  de  ce  fait  par  à  contrario.  Ainsi,  dans  le  manuscrit  D,  dont 
la  pagination  est  autographe  de  Léonard  et  où  l'on  ne  peut  guère  contester  que  tout  se  suive  comme  dans  un  traité, 
voit-on  le  savant  écrire  :  «  volta  carta  «,  tandis  qu'il  n'écrit  pas  ces  mots  au  bas  des  autres  pages.  Ces  renvois,  c'est  ordi- 
nairement lorsque  la  phrase  n'est  pas  finie  que  Léonard  les  fait. 

4.  Leonardo,  London,  1880,  p.  18.  —  Ce  ne  fut  qu'en  1494  que  Ludovic  Sforza  prit  le  titre  de  duc,  dit  M.  de 
Geymuller  dans  Tlic  literary  ivorks,  etc.,  t.  I",  p.  26,  n°  ySi.  Avant  1494,  il  faudrait  entendre  par  duc  et  duchesse  de 
Milan  Jean  Galeaz  et  Isabelle  d'Aragon. 


AVANT-PROPOS.  5 

De  même,  il  sera  possible  de  déterminer  approximativement  la  date  à  laquelle 
Léonard  dut  écrire  le  manuscrit  D;  ce  fut  vraisemblablement  lorsque  le  Traité  de  la 
Peinture  était  sur  le  point  détre  terminé.  Quant  à  ce  dernier  manuscrit,  bien  moins 
considérable  que  le  recueil  B,  mais  qui  a  sur  lui  l'avantage  de  ne  pas  avoir  perdu 
de  feuillets'  et  de  porter  une  pagination  originale,  il  suffira  de  dire,  pour  en  faire 
comprendre  la  valeur,  que  c'est  de  lui  que  Venturi  a  tiré  le  passage  relatif  à  la 
chambre  obscure  (Manuscrit  D,  f"  8.  —  Venturi,  Essai,  etc.,  p.  23). 

De  tous  les  manuscrits  de  Léonard,  celui  qui  porte  la  lettre  D  peut  paraître 
le  plus  scientifique.  Est-ce  une  raison  de  penser  que,  comme  on  ne  le  croirait  qu'à 
tort  du  manuscrit  A,  je  l'ai  dit  dans  l'Étude  ci-dessus  citée,  le  cahier  D  ne  puisse 
pas  avoir  d'intérêt,  d'utilité  pour  l'art  ?  Le  contraire  est  peut-être  vrai.  Ce  cahier,  qui 
paraît  être  la  mise  au  net  de  quelques-unes  des  rédactions  longtemps  cherchées,  sur 
l'optique  et  la  perspective-,  dont  le  manuscrit  A  fournit  des  exemples,  donne  sous  une 
forme,  à  ce  qu'il  semble,  presque  définitive,  dans  la  pensée  de  l'auteur,  une  partie  du 
Traité  de  la  Peinture''.  Ce  peut  être  par  la  connaissance  approfondie  de  la  nature  de 
l'œil  que  Léonard  de  Vinci  voulait  commencer,  pour  établir,  selon  sa  manière  de  voir, 
les  bases  des  chapitres  sur  la  perspective,  qui  devaient  former  une  partie  de  ce  Traité  ; 
aussi,  bien  que  le  manuscrit  D  ne  soit  principalement  relatif  qu'à  l'optique  proprement 
dite,  à  l'étude  de  l'œil  chez  tous  les  êtres  animés,  il  y  est  question  et  de  la  perspec- 
tive et  de  la  peinture,  Léonard  distinguant,  par  parenthèse,  celle  en  usage  chez  les 
peintres  de  son  temps,  toute  conventionnelle,  selon  lui,  de  la  véritable,  à  fonder  sur 
la  connaissance  expérimentale  des  lois  et  des  phénomènes  de  la  perception. 

Quant  au  manuscrit  B,  il  contient  plusieurs  passages  relatifs  aux  proportions  de 
l'homme  et  sur  la  composition  des  couleurs,  qui  furent  écrits  en  vue  du  Traité  de  la 
Peinture,  et  pour  montrer  tout  l'intérêt  que,  lui  aussi,  il  offre  aux  artistes,  il  n'est  pas 
besoin  de  rappeler  davantage  les  considérations  qui  doivent  faire  penser  à  son  sujet 
ce  qui  a  été  reconnu  vrai  au  sujet  du  manuscrit  A.  Ce  sera  assez  d'annoncer  que  bien 
des  figures  explicatives  des  textes  peuvent  compter  pour  leur  élégance,  leur  finesse, 
leur  énergie,  parmi  les  plus  belles  des  croquis  du  grand  maître.  Une  d'elles  peut  servir 
d'exemple,  c'est  celle  d'un  guerrier  à  cheval  (folio  46  verso),  à  comparer  avec  cer- 
taines esquisses  de  la  statue  de  François  Sforza,  et  les  cavaliers  de  la  bataille  d'An- 
ghiari-*. 

Pour  les  manuscrits  B  et  D,  surtout  pour  le  premier,  plus  d'attention  encore,  plus 
d'avis  demandés,  n'ont  pu  me  préserver  absolument  de  toutes  fautes.  Loin  de  désirer 
qu'elles  passent  inaperçues,  je  m'empresse  d'en  prévenir.  On  en  trouvera  l'indication 
dans  des  errata  faisant  suite  à  ceux  du  manuscrit  A.  Celles  qui  ont  de  la  gravité  sont 
d'ailleurs,  si  je  ne  m'abuse,  fort  rares;  je  signale  ici,  à  ce  titre,  les  feuillets  :  3  verso, 
4  recto,  7  recto,  g  verso,  12  recto,  i3  recto,  i5  recto,  18  verso,  20  verso,  23  recto, 
35  recto,  36  recto,  40  verso,  54  verso  et  63  verso.  J'ai  d'ailleurs  fait  tout  ce  qui 
dépendait  de  moi  pour  qu'à  tous  égards  le  second  volume  fût  supérieur,  et  de  plus 
en  plus  supérieur,  au  premier.  J'espère  que  ceux  qui  peuvent  se  douter  de  ce  qu'il 
m'a  fallu  braver  et  surmonter  de  fatigues  pour  atteindre  ce  but  m'accorderont 
quelque  bienveillante  indulgence. 

1.  Voir  la  préface  générale,  en  tcte  du  volume  A  (manuscrit  B). 

2.  c(  Anticamente  Prospettiva  era  sinonimo  d'Ottica,  u  (Govi,  Leon.  sci.  e  leit.  —  Saggio,  d.  op.  di  L.  da  l'.,  p.  i3. 

3.  C'est  peut-être  ici  l'occasion  de  signaler  à  ceux  qui  ne  la  connaissent  pas  encore,  une  importante  édition  du 
Traité  de  la  Peinture  qui  a  paru  il  y  a  peu  de  temps  en  Allemagne  :  Leonardo  da  Vinci,  das  Buch  von  der  Malerei 
nach  dem  Codex  Vaticanus  (Urbinas)  1870,  herausgegeben,  iibersetzt  und  erlautert  von  Heinrich  Ludwig  in  drei  Banden  ; 
Wien,  1882,  Wilhelm  Braumûller. 

4.  Voir  :  Léonard  de  Vinci  et  la  statue  de  Francesco  Sforma,  par  L.  Courajod,  iS-q,  chez  Champion. 


6  AVANT-PROPOS. 

On  remarquera  qu'au  point  de  vue  de  la  beauté  de  l'ouvrage,  un  progrès  a  été 
réalisé  par  M.  Quantin,  celui  du  tirage  direct  des  reports  photographiques  rem- 
plaçant le  collage,  et  que  ces  reports  sont  encore  plus  près  de  la  perfection  que  ceux 
du  manuscrit  A. 

A  la  transcription  des  textes  j'ai  cru  utile  d'ajouter  celle  des  lettres  qui  accompa- 
gnent un  grand  nombre  de  figures,  où  ces  lettres  seraient  difficiles  à  trouver  dans  le 
fac-similé. 

Pour  le  manuscrit  D,  j'ai  hésité  sur  la  manière  de  transcrire  les  figures  et  les 
commentaires  qui  les  accompagnent  en  marge;  mais,  tout  considéré,  il  m'a  semblé 
que  le  meilleur  parti  à  prendre  serait  de  reproduire,  en  général,  d'abord  tout  ce  qui 
est  écrit  à  droite  en  marge,  à  condition  de  prévenir  ici  le  lecteur  qu'il  devra  tenir  tou- 
jours compte  de  la  place,  facile  à  trouver,  que  les  figures  ou  textes  imprimés  d'abord 
en  petits  caractères  occupent  latéralement  sur  les  fac-similés,  par  rapport  aux  textes 
principaux. 

Enfin,  pour  chacun  des  manuscrits  B  et  D,  j'ai  rédigé  une  table  des  matières 
alphabétique,  peut-être  encore  plus  complète  que  celle  du  manuscrit  A,  où  il  est  tenu 
compte  des  incorrections  relevées  dans  les  Errata,  et  qu'on  fera  bien  de  comparer 
avec  cette  dernière. 

La  pagination  du  manuscrit  B  n'a  pas  été  transcrite  comme  elle  l'a  été  pour  les 
manuscrits  A  et  D,  parce  qu'elle  ne  m'a  pas  paru  être  autographe  de  Léonard.  De 
même  en  est-il  d'un  certain  nombre  de  mots  écrits  en  sens  ordinaire,  sur  diverses 
pages,  transcriptions  de  plusieurs  mains  en  langues  espagnole  et  italienne. 


MANUSCRIT 


B 


DE  LA  BIBLIOTHÈQUE  DE    L'INSTITUT 


_  FOLIO  ?  [recto).  — 


GOUSSES    ET    FRUITS' 


DESSINS  ET    LETTRES    D'ORNEMENT 


1      i.,^^i.;>      -iOs'^. 


Tt 


N*. 


/ 


1.  On  a  émis  des  doutes  sur  l'authenticité  de  ces  gousses  et  de  ces  fruits,  peints  à  l'aquarelle. 

2.  Je  n'ai  pas  pu  trouver,  dès  à  présent,  un  sens  certain  à  la  première  ligne  d'écriture  du  recto  du  folio  3,  non 
plus  qu'aux  deux  lignes  qui  suivent.  Ces  dernières  sont  formées  de  caractères  bizarres,  accompagnés  de  signes  variés. 
D'abord  on  est  porté  à  croire  qu'ils  doivent  former  des  mots,  cependant  des  hommes  compétents,  que  j'ai  consultés, 
n'ont  pu  jusqu'à  présent  les  rattacher  à  aucune  langue  ;  faisaient-ils  partie  de  quelque  alphabet  secret  ?  II  est  à  remar- 
quer qu'ils  sont  accompagnés  d'e.xercices  calligraphiques  et  de  dessins  ornementaux,  peut-être  devaient-ils  aussi  servir 
d'ornement.  —  Plus  bas,  on  lit  :  animj.  Voir  :  Les  Écrits  de  Léonard  de  Vinci,  par  Charles  Ravaisson-Mollien,  p.  38, 
extrait  de  la  Gaz.  des  B.-A.,  Quantin,  édit.,  1881. 


PROPORTIONS    —    PEINTURE   —   MORALE   —    FORCE   —    MOUVEMENT. 


—  Le  pied,  delà  pointe  au  talon,  entre  2  fois  du  talon  au  genou,  c'est- 
à-dire  où  l'os  de  la  jambe  se  réunit  à  celui  de  la  cuisse. 

• —  La  main,  jusque-là  où  elle  se  réunit  à  Los  du  hras,  entre  4  fois  de  la 
pointe  du  plus  long  doigt  à  la  jointure  des  épaules. 

—  Note  :  Comment  l'eau-de-vie  recueille  en  soi  toutes  les  couleurs  et 
les  odeurs  des  fleurs;  et  si  tu  veux  faire  de  l'azur,  mets-y  des  bleuets  [.^J  et 
puis  des  coquelicots  [?]. 

—  A  la  Renommée,  on  doit  peindre  toute  la  personne  pleine  de  langues, 
au  lieu  de  plumes,  en  forme  d'oiseau. 

—  Si...  Si  tu  avais  le  corps  selon  la  vertu  cl,  tu  n'aurais  pas  de  désirs 
en  ce  monde. 

—  Tu  croîs  eu  rcnomjncc  et  en  réputation... 

—  Tu  croîs  —  en  réputation  —  comme  le  pain  —  dans  la  main  —  aux 
enfants. 

—  Leau  qui  descend  dune  once  par  heure... 

—  Définition  de  force  et  mouvement  dans  les  animaux.  Je  dis  que  le- 
dit mouvement  est  causé  sur  plusieurs  points  d'appui. 

—  La  force  est  faite  de  dégonflement  cYe  muscles  et  de  raccourcisse- 
ment de  muscles  qui  se  retirent,  ainsi  que  de  nerfs  qui  se  tendent  autant  que 
le  veut  le  sentiment  qui  passe  par  les  cordes  vides. 


—  FOLIO  ?    verso  .  — 


A 


—  ilpie  dala.  punta  alchalcagnio  entra  2  volte 
dalcalcagnio  alginochio  cioè  dove  lesso  della 
ganba  sichongivgnie  chonquello  dellacosscia 

—  lamano  insino  dove  sicongivgnie  choUosso 
delbraccio  entra  4  volte   dalla  punta  del  piv 
lungo  dito  insino  allagivntura  della  spalla. 

—  ricordo  chôme,  lacqua  vite  racoglie  in  se  tutti  icholon  eodori 
defiori  eseuoi  fare  azuro  mettiui  fiorarisi  [fioralisi  ?]  epresso  rosolaci 

—  a  lafama  sidedipigniere.  tutta  lapersona  piena  dilingue 
inscanbio.  di  penne  enferma  diucciella. 

—  se  settu.  avessi  ilcorpo  secondo  la  uirtu.  e  tunon  cuperesti 
inquesto  mondo 

—  tucressi  infama  e  inrepulalione 

—  tucressi  —  inreputatione  —  come  ilpane  -   mmano  —  a  putti. 

—  lacqua  chechala  unaoncia  perora 

—  difìnitione  diforza  emovimento  nelli  animali  dico  ildecto 
movimento  essere  cavsato  sopra  diuersi  poli       ^ 

—  forza   eftacta  da  sgonfiamento  liimvscoli  eacorciamento  dimvscoli 
iquali  sitirano  dirieto  enervi   ecquali  tengano  insiro  chepare 
alsentimento  che  passa  perle  vote  corde 


COMPTES    -     ETOFFES     POUR    UN     APPAREIL    —    BOMBE    EXPLOSIBLE. 


—   Le    28  d'avril,  j'ai   eu   de  Marchesino  io3  livres  et  [en  outre  ?]  12'. 


—  Étoffes    blanches  et  bleu    céleste   tissues   en  échiquiers  pour   faire 
un  appareil'. 


Étoffes  tirées  en  a  b  c  d  e  f  g  h  i  k  pour  faire  un  ciel  à  un  appareil. 


—  Cette  balle,  lorsqu'elle  est  jetée,  va,  s'éteint  et,  quand  elle  arrive  à  terre, 
les  roseaux  qui  ont  un  de  leurs  bouts  attaché  avec  une  bande  de  lin  allumé, 
y  pénétrent  et  mettent  en  feu  la  poudre  qu'entoure  un  peu  d'étoupe  imbibée 
de  térébenthine  seconde,  et  le  reste  enveloppé  de  térébenthine  de  chanvre 
mouillé  de  térébenthine  ,  d'huile  de  lin  et  de  poix  ;  et  que  les  enveloppes 
soient  rares  alin  que  les  flammes  aient  l'air,  car  autrement  tu  ne  ferais  rien. 


1.  Ce  Marchesino  ct.iit  vraisemblablement  le  secrétaire  du  duc  de  Milan  {voir  J.  P.  Richter,  Leonardo,  p.  i8, 
London,  1880.  —  On  voit,  par  l'exemple  de  ce  passage,  que  Léonard  de  Vinci  écrivait  parfois  en  sens  ordinaire, 
exactement  de  môme  que  de  droite  à  gauche. 

2.  Les  écrits  de  Léon,  de  V.,  p.  23-24. 


-  FOLIO  4    'recto     ~ 


ïiy'^t 


^ 


.•e-*  «* 


—  Addi.  28  daprile  ebbi  damarchesino.  lire.  103.  e  [  sopra  'J  i^ 

—  panni  bianchi  ecilestri  tessuti  inschachi  perfare  uno  aparechio 

—  panni  tirati  in  a.  b.  e   d   ef  <t  h    ;   l-  ruer^..^  •  ■ 

__  u   >-.  a.  ei  g.  n.  I.  k  daffare  uno  cielo  a  uno  aparechio 

eaafocho^;^Lr^;S"irs;:;st:^^^^^^^  — ^  'T'-  '^^^^^  ''''--  "-•  -■-  ^'"^^^'— 

Ui  tren^entina  e  olio  dilino  epe^ola  efi  rX  lluZr  TT'?"  "'''  '"■"'°  ''^'""P°'''  /-«.«// canapa  inuisciasta 

P  .Ola  eharare  le.nuolture  aco  chele  fiame  abino  laria  che  altrimenti  faresti  niente 


EAU    —    ESPRITS    —    MOUVEMENT    ET    PROPORTION    —    MECANIQUE. 


—  L'eau  qui  descendra  d'une  once  par  mille  aura  de  mouvement 
1/4  de  brasse  pour  un  temps,  c'est-à-dire  un  temps  de  musique.  Celle  qui  des- 
cendra de  2  onces  par  mille  descendra  aura  de  mouvement  1/2  brasse  par 
temps,  et  ainsi  celle  qui  le  descend  de  4  onces  aura  un  mouvement  d'une 
brasse  par  temps. 

—  Il  ne  peut  pas  y  avoir  voix  [son]  où  il  n'y  a  pas  mouvement  ou  per- 
cussion d'air;  il  ne  peut  pas  y  avoir  percussion  d'air  oiril  n'y  a  pas  d'instru- 
ment; il  ne  peut  pas  y  avoir  d'instrument  incorporel  incorporel;  dès  qu'il  en 
est  ainsi,  un  esprit  ne  peut  avoir  ni  voix,  ni  forme,  ni  force,  et  s'il  prend 
un  corps,  il  ne  pourra  pas  entrer  pénétrer  ni  entrer  où  les  portes  sont 
fermées  — ^4  — 

—  4  —  et  si  quelqu  un  disait  que  par  air  rassemblé  et  resserré  |comprimc], 
l'esprit  prend  des  corps  de  formes  diverses,  et  que  par  cet  instrument  il  parle 
et  meut  avec  force,  à  cette  partie  je  dis  [je  réponds]  qu'où  il  n'y  a  ni  nerfs,  ni  os, 
il  ne  peut  y  avoir  de  force  opérée  en  aucun  mouvement  fait  par  les  esprits 
imaginés.  —  Fuis  les  préceptes  de  ces  spéculateurs  dont  les  raisonne- 
ments ne  sont  pas  confirmés  par  l'expérience  '. 

Dr    MOUVEMENT     ET    DE     LA    PROPORTION 

—  Si  tu  veux  savoir  OÙ  et  en  quelle  partie  du  chemin  |  ngit  le  plus  ; ,  la 
chose  projetée  par  une  cause  violente,  tu  feras  une  motte  de  terre  fraîche; 
avec  une  arbalète  tu  y  lanceras  la  flèche  de  diverses  distances,  et  où  la  même 
flèche  s'enfoncera  davantage,  là  est  la  distance  qui  produit  le  plus  de  force. 

Supposons  ce  cas  :  la  flèche,  400  brasses  marquées,  tire-la  d'abord 
de  25,  puis  de  5o.  Recule-toi  jusqu'à  400,  en  tirant  toutes  les  25  [brasses],  et 
ainsi  tu  verras  en  quelle  partie  de  la  course  la  flèche  a  le  plus  de  force,  ou 
à  1/3,  ou  à  1/4  ou  à  1/5  de  la  route. 

—  Si  tu  veux  voir  une  expérience  en  proportion,  si  une  pierre  est 
jetée  sur  ipuri  la  petite  bricole  à  20  brasses  avec  un  contrepoids  de  dix, 
regarde  si  un  contrepoids  de  20  la  jettera  du  double  plus  ou  moins,  et  que 
ce  que  tu  jettes  soit  de  la  terre  fraîche  enveloppée  dans  du  papier.  Que  la 
terre  soit  fraîche  pour  qu'elle  ne  rebondisse  pas  après  le  coup  ;  qu'elle  soit 
enveloppée  dans  du  papier  pour  qu'elle  ne  s'attache  pas  à  la  bricole. 

—  Pour  élever  et  mettre  par  une  fenêtre  une  poutre  avec  facilité. 


I.  Libri,  r/isl.  (les  Si:  mat/ùin.  en  rial.,l.  III,  p.  337.  .\is.  Iloussaye,  i/isl.  i/e  L.  de    V.,  p.  225.   —  G.   Oovi.  Sajif. 
lie!,  op.  lii  L.  d,i  V..  p.  8,  col.  I. 


—  FOLIO  4  [versoi  — 


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di  mvsicha 
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Quella,  acqua,  laquale.  chalera  vna.  oncia  permiglio  ara.  di  mouimento.   1/4.  di  braccio,  per  uno  tenpo  cioè   tenpo 

—  Quella  chelera  2.  once,   permiglio.  c/ia/era   ara  dimovimento  —  braccio   pertenpo    e   cosiquela  che///   chala  4  once 
■era  uno  bracio  pertenpo  ^ 

— ■  non  pò  essere  voce  dove  none  movimento  opercussione  daria  nonpo  essere  percussione  dessaaria  douenone  stru- 
mento non  pò  essere  strumento  incorporeo  incorporeo  essendo  cosi  vno  spirito  nonpo  avere  nevoce  neformaneforza  esse  pigiiera 
corpo  non  potrà  entrare  penetrare  ne  entrare  doue  liusci  sono  serati  —  4  — 

—  4  —  esse,  alcuno  diciessi  perraria  congregata  eristretta  insieme  lospirito  piglia  ichorpi  di  uarie.  forme,  eperquello 
strumento  parla  e  move  conforza  Acquesta  parte  dicho  chedoue  none  ncrui  eossa  nonpo  essere  forza,  operata  inessuno  movi- 
mento fatto  dagliraaginati  spiriti.  —  fugi  epreciecti.  diquelli,  speculatori  cheleloro  ragioni,  nonson.  confermate,  dalla,  ispenenza. 

DIMOTO  EPROPORTIO.N'E 

—  sevoUi  sapere  doue  o]nc\ie  par  parte  delchamino  lacosa  tracta  chonuiolente  chagione  taraivna  massa  di  tera  fresca,  e 
chonvn  balestro  vitrai  dentro  lafrecia  indiuerse  distanze  edove  lamedesiraa  freccia  piv  si  ficha  quella  distanza  e  pivforte 
Poniamo,  chaso  lafreccia  trae  marchata  400  braccia  trai  ilprimo  tracto  presso,  a  25.  poi  a  50  e  e  cosi  sia  35  braccia  peruolta 
titira  indirieto  insino  in  400  traendo  aogni  25  ecosi  vedrai  inche  parte  delcorso  lafreccia  epiv  gaglarda  o  a  1/3  o  1/4  o  1/5  delà 
via  sevolli  vedere  vna  sperienza  in  proportione  sevno  sasso  sarà  gittato  sala  picciola  brichola  20  braccia  convncontrapeso  di 
dieci  guardase  uno  contra  peso  di  20  lagittera  ildopio  piv  onno  equello  chegitti  sìa  tera  frescha  involta  in  charta  fresca  sia 
latera  accio   non  balzi  dopo  ilcholpo   involta  incarta  accio  non  si  apichi   alla  brichola. 

—  perrizare  emettere  una   trave  perruna  fincsstra.  chonfacilita 


FORTIFICATIONS    ET    MACHINES    DE    GUERRE. 


—  Sorte  de  ravelin  pour  une  forteresse'. 


—  Fondement  de  créneaux. 


—  Ce  système  est  pour  mettre  le  dessous  de  la  poutre  p  dans  le  dessus 
de  la  poutre  q. 


—  Ceci  est  une   sorte   de  tour  carrée,  telle  qu'elle  devrait  être  au  plan 
de  dessus,  où  sont  édifiés  les  créneaux. 


—  Chat.    —    Fondement  de    chat  à   m  de   muraille  ;   celui-ci    ne  sera 
endommagé  ni  de  dessus  Jii  de  dessous,  ni  de  côté. 


I.  Vcnlini,  lissai  sur  ks  ouvru^.  p/iys.  —  »i.  de  L.  de  V.,  p.  25,  Hg.  12. 


FOLIO  5  [rectoì.  — 


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—  modo  dirivclliuo  avna  lorteza 

—  fondamento  di  merli 

—  questomodo  epermettere  ildisotto  della  trave  p.  neldisopra  della  trave  q. 

—  questo,  e  uno  modo,  duna  tore  quadra  chôme,  larebe.  asstare    al  piano  di  sopra  doue  sono  edificati   i  merli 

—  satto  —  fondamento  digatto  lU  in  mvrale  ecquesto  non  sera  ofeso.  nediso])ra  iicdisoclo  nedaciianto 


FALARIQUE,    ETC. 


—  Falarique  '. 


A  cote  rie  Ui  seconde  H"uie  du  fac-similé. 


FOLTO  5    verso 


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—   falarica 


FALARIQUE   —    TUBE    TELEPHONIQUE   —    CROCUS    DE    FER 
CURAGE  D'UN   PORT. 


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—  Falarique.  — 


—  Falarique. 


—  Si  tu  arrêtes  ton  navire,  que  tu  mettes  la  tête  d'une  sarbacane 
[d'un  tube]  dans  Tcau  et  que  tu  te  mettes  l'autre  extrémité  à  l'oreille,  tu 
entendras  les  navires  très  éloignés  de  toi. 

Et  tu  feras  de  même  en  posant  ladite  tête  de  sarbacane  |du  tube]  en  ììier  [?] 
terre,  et  tu  entendras  qui  passe  loin  de  toi  -. 

—  Si  tu  prends  une  partie  de  vitriol  et  une  de  salpêtre,  que  tu  distilles 
à  Talambic,  et  que  tu  y  mettes  de  la  limaille  de  fer  peu  à  peu,  et  puis  distilles, 
le  résidu  formera  de  beau  crocus  de  fer. 


—  Manière  de  vider  un  port.  Fais  qu'il  aie  40  brasses  par  face  ;  quand 
tu  auras  vidé  le  fond  de  la  dite  caisse,  laisse  en  place  une  des  faces,  et 
change  de  place  les  trois  autres  après  celle-là.  Refais  en  autant,  et  puis 
vide  encore  et  fais  de  même. 


1  En  haut  de  la  ]iagc,  au  milieu,  quelques  lettres  dont  je  ne  comprends  pas  le  sens. 

2  Compt.  rend,  des  séanc.  de  l'Acad.  des  sci.,  n"   12  (19  sept.  18S1     -  Lettre  de  M.  Cli.    Ravaisson    à  M.  le 
Président). 


FOLIO  G    recti 


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—  faluricha  — 

—  falarica  — 

—  sefermerai  iltuonavilio  emetterai  latesta  duna  cierbottana 
inellacqua  elaltra  stremita.  ti  metterai  alorechio.  sentirai 
inavili  lontani  assai  datte 

e  quel  medesimo  farai  ponendo  ladetta  testa  dicrbottieana  in 
mare  [?]  tera  essentirai  chipassa  lontano  datte 

—  settorai  una  parte  diuetriolo.  e  una  disalnitro 
e  destilla  allenbicho  emettivi  dentro,  lalimatura. 
delfero  apocho.  apocho  e  poi  destila  ella,  risendenza 
fia  bel  crochun.  ferri 

MODO.  DI  VOTARE.  VN  PORTO 

fa  che  questo  sia.  40  braccia  per  faccia  e  quando,  ai.  voto 
ilfondo  didetta  cassa,  lascia  stare,  una  dele  face 
estramvta  laltre.  3.  dopo  quella,  erifarai 
altrettanto  epoi  rivota,  efa  ilsimile. 


OPTIQUE 


Nature  des  miroirs. 


—  Si  tu  places  la  ligne  a  b  en  avant  du  miroir  convexe,  les  lignes  des 
ressemblances  [images;  ainsi  placées  se  dirigeant  à  son  centre,  a  b  diminuera 
comme  est  c  d,  et  si  tu  places  la  ligne  h  m  en  avant,  [de  la  cavitéj  du  miroir  con- 
vexe, les  espèces  vont  [aihmt]  à  ce  miroir  par  les  lignes  parties  de  son  centre, 
[elisone  que]  la  ligne  h  m  croîtra  comme  est  e  f  ;  et  si  la  chose  placée  en  avant 
|de  la  cavité]  du  miroir  se  trouve  au  milieu  de  son  centre  g,  comme  est  la  ligne 
n  p,  cette  ligne  sera  portée  sur  le  miroir  au  lieu  e  f  sens  dessus  dessous  ; 
en  effet,  les  espèces  étant  contraintes  à  cheminer  par  lignes  droites,  n  est 
porté  par  sa  ligne  en  f  et  ainsi  p  se  transporte  en  e. 


FOLIO  6  {versoi.  — 


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NATURA  DISPECHl 

—  se  /  antiporai.  lalinia.  a.  b  dinanzi  alo  specliio.  cholmo  perche  lelinie  delle  similitudine  antiposte  sidirizano  alsuo- 
cientro  diminvira.  a.  b.  quanto  e.  d  assapora  lalinia.  h.  ra.  dinanzi  alo.  spechio.  conuesso  lespetie  vanno  aesso  spechio  perle 
linie  partite  delsuo  cientro  lalinia.  h.  m.  cresciara  quanto,  e.  f.  asse  lacosa  posta  dinanzi  alospechio  fia  dila  dalsuo  dentro  g. 
comelalinia.  n.  p.  sarà  detta  linia  porata  [portata]  alo  spechio  nelocho  e  f.  sotto  sopra  inperoche  sendo  lespetie  chostrette 
acaminare  perlinie  rette,  n.  he  portata  dala  sua  linia.  in  f.  ecosi  p.  sitrasferscie  in.  e. 


MACHINES   DE   GUERRE. 


Rhompkée. 


Cette  rhomphée  se  peut  tirer  avec  des  courtauds  [?]',  comme  tiraient 
les  anciens  avec  d'autres  instruments  ;  cette  [la  pièce^  ici  tiguréej' 

s'attache  au  milieu  d'un  morceau  de  planche,  ou  morceau  de  chaîne, 
ou  grosse  corde,  laquelle  se  réunit  à  un  morceau  de  pierre  plus  lourde  que 
la  planche,  afin  que  ce  dernier  traîne  derrière  la  planche  [?],  laquelle  est,  au 
premier  tranchant,  pleine  d'espontons  longs  d'une  coudée.  Et  cette  planche 
sera  longue  de  12  brasses,  et  son  plan  [sa  partie  plane]  est  plein  de  clous. 


1.  [Avec  de  petits  chevaux].  Le  mot  corlaUo  signifie  aussi  bombarde  ;  voir  folio  31  recto. 

2.  [Le  cheval  de  frise?]. 

1.  Voir  la  figure  intercalée  dans  le  te.xte  autographe  de  Léonanl. 


—  FOLIO  7  irecto] 


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ROHMPHEA 

—  questa  rohmphea  sipotrare  con  cortaldi  [  ?]  sicome  traz'evano  liantici  conaltri  strumenti  questa 

siapicha  nel  mezo  duno  pezo  ditavola  overo  pezo  di  catena  ogrossacorda  laquale  sicongivgnie  avno  pezo  di  sasso  grieve  piv 
che  lasse  acio  sitiridirieto  lasse  laquale  nel  primo  taglio  e  piena  di  spuntoni  lunghi  uno  comito  [cubito]  essara  detta  asse  lunga 
braccia  12  elsuo  piano  e  piena  di  ciodi. 


MOUVEMENT  —  CHOSES  DE  GUERRE. 


Du    MOUVEMENT. 


Arc  : 


—  Si  tu  fais  une  arbalète  un  arc  qui  soit  tiré,  lui  et  la  flèche,  lors- 
qu'on décoche  celle-ci,  par  une  arbalète,  sans  doute  la  flèche  fera  un  grand 
chemin.  Qu'on  fasse  les  flèches  presque  tout  en  fer,  afin  qu'elles  soient 
pesantes. 

—  Rhomphée. 

—  Pour  murs  et  remparts. 

—  Cette  arbalète,  pour  avoir  beaucoup  de  montée,  chasse  beaucoup 
sa  flèche.  Qu'on  fasse  avec  une  meilleure  trempe  les  minces  que  les 
épaisses;  exemple  du  milieu   de  l'enclume. 

—  Catapulte. 

—  Scorpions. 

—  Si  tu  charges  ces  4  arbalètes  une  à  une  et  que  tu  les  lâches  en  même 
temps,  tu  verras  une  bonne  épreuve.  Mais  fais  que  chacune  soit  de  12  brasses 
ou  plus,  et  si  elles  sont  larges  d'une  brasse  et  épaisses  d'-^,  tu  pourras 
leur  donner  beaucoup  de  montée,  c'est-à-dire   6  brasses. 

—  Scorpions. 

—  Le  scorpion  est  une  machine  qui  peut  jeter  des  pierres,  des 
dards,  des  flèches  ;  et  si  on  l'a  fait  grand,  il  sera  propre  à  rompre  les  ma- 
chines des  ennemis. 

D'autres  auteurs  ont  pour  opinion  que  le  scorpion  est  une  flèche 
empoisonnée  qui,  pour  peu  qu'elle  touche  le  sang,  donne  aussitôt  la  mort. 
Et  on  dit  qu'une  telle  arme  fut  trouvée  chez  les  Scythes,  d'autres  disent 
par  ceux  de  Candie;  le  mélange  se  fait  de  sang  humain  et  de  venin  de 
serpent.  On  ne  doit  se  servir  de  cette  arme  que  contre  les  traîtres,  parce 
qu'elle  vient    d'eux. 


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FOLIO    7   [versoi.   — 


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ARCHO 

—  settu  fai.  vno.  balestro  archo.  chessia  nello  scocchare.  tirato  lui  ella  freccia  da  vn  balesstro.  sanza  dubbio  lalreza  farà, 
vngran.  chammino  fassi.  freccie  quasitutte  diferro,  accio,  sieno.  pesantj 

—  rohmfpea  — 

—  damvra  eripari  — 

—  questo  balesstro  peravere  assai  montata,  cacia.  assai  lasua  freccia  —  fassi  cho  migliore  tempera,  lesottili  chele  grose 
essemplo  delmezo  delanchudine 

—  catapulta  — 

—  scorpioni  — 

—  secharicherai  questi  4.  balestri  avno  avno  ellasciarli  iiiuno.  tenpo  q  vederai  bona   prova  maffa  che  ciaschuno  sia  12. 

braccia,  oppiv  essefieno  larghi  uno  braccio  e  grossi —  potrai  dareloro  assai  montata  cioè  braccia  6 

SCORPIONI 

—  Schorpioni.  evna  machina,  laquale  pottrare  sassi  dardi  sagitte  ecquando  sarà  fatta  grande  ha.  atta,  arunpere  le 
macchine  delli  nimici  .  •      j  1 

Altri  altoriano  perroppenione  liscorpioni  essere  vna  venenosa  sagita  laquale  ognun  poco  chettoca  il  sangue  subito  dala- 
morte  ediciesi  esser  ritrovata  tale  arme,  apresso,  allissciti.  altri  dicano  dacquelli  dicandia  effassiquesta  mistura  disangue  vmano. 
eveneno  diserpente  questa  arme  non  debe  essere  vsata.  senon  contra  atraditori  perche  la  edaloro. 

6 


MOUVEMENT— ARMES    ET  MACHINES  DE    GUERRE. 


Du   MOUVEMENT 


—  Cette  flèche,  si  elle  est  de  fer  empenné,  ira  vite. 


Catapulte  : 

—  La  catapulte,  à  ce  que  disent  Nonius'  et  Pline,  est  un  instru- 
ment trouvé  par  ce  Ticlète  [?ce  fameux  Tigiath?-J,  qui  lançait  un  dard  de 
3  coudées,  et  avec  le  fer  à  3  faces,  lancé  au  moyen  de  bois  libérés  de 
la  contraction  de  nerfs  tordus. 

—  Un  morceau  d'acier  aussi,  retournant  en  liberté,  pourra  chasser 
vivement  un  dard  opposé  à  sa  course. 


1.  Nonius  Marcellus. 

2.  Tiglath  Phalassar,  conquérant,  roi  de  Ninive  après  Nabuchodonosor. 


FOLIO  8  irecto).  — 


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DE   MOTO 

— •  questa  freccia  sefRa  diferro,  inpenato  andrà  veloce 

CATAPULTA 

—  catapulta    come  dice  nonio,  e  plinio  evno  strumento  ritrovato  dacquel  ti  cleti   [?  ]   ilquale  traeva  vno  dardo  di  3 
cubiti  e  col  fero  di  3  facie.  tratto  percagione  dilegni  liberati,  dalcostrignimento.  dinervi  retori  [ritorti] 

■—  ancora  uno  pezo  daciaro  tornando  iliberta.  potrà  velocemente  scaciare  vno  dardo  oposto  alsuo  corso 


ENGINS    DE    GUERRE. 


Fronde  [Baliste]  : 

—  Enfoncés  sous  terre  avec  leurs  branches  et  goupilles.  Fouler  de 
sol  en  sol  la  terre  posée  par-dessus,  mais  auparavant  qu'un  large  fossé 
soit  fait. 


Mousquets. 

—  La  flèche  a  b  reste  attachée  à  la  corde  et  la  flèche  b  c  est  celle  qui 
vole  au  loin. 

—  Flèche  qui  ne  se  peut  tirer  si  la  plante  [?]  [tige?]  n'est  pas  accrue. 

—  Flèche  à  poison  ;  et  son  fer  est  triangulaire  et   évidé. 


Rhomphée. 

—  La  rhomphée  est  un  instrument  qui  projette  de  longs  bois  enflam- 
més ;  elle  fut  en  usage,  selon  Aulu-Gelle ,  chez  les  gens  de  Thrace,  et 
chez  d'autres  nations    elle  fut  appelée  flammée. 


Arc. 


—  Lare,  dit-on,  fut  trouvé  par  ceux  d'Arcadie,  quelqu'un  dit  [paij 
Apollon;  ceux  de  Candie  l'appellent  scythique,  comme  de  Scythie.  Il  est 
fort  en  usage  chez  les  peuples  orientaux  ;  ils  font  les  flèches  de  ces  arcs  en 
cannes,  et  dans  leurs  batailles  il  s'en  trouve  tant  quelquefois  en  l'air 
que  le  jour  obscurci  en  paraisse  la  nuit.  Aussi  ont-ils  en  haine  les  nuages 
et  les  pluies  et  non  moins  les  vents,  parce  qu'ils  détournent  la  course  de 
leurs  flèches ,   et   ces  causes   font    souvent    entre   eux    des    trêves    et   paix. 


FOLIO  8  [verso] 


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-"fiufsotto  tera  cosua  rami  e  copili  calcare  di  solo  in  solo  latera  posta  sopra  quelli  maprima  sia  fatta  vna  larga    fosso. 

MOSCHETTE  „        ,  i         • 

—  la  freccia  a.  b.  resta  apicata  alacorda  eia  saetta,  b.  e.  equella  che  vola  via. 

—  saetta  che  non  si  potrare  sela  pianta  [?]  none  crescivta. 

—  saetta  daueneno  elsuo  fero  e  trianolato  [triangolato]  evoto  m  mezo. 

—  rohm™evno  strumento  ilquale  gitta  fori  di  se  legni  lunghi  infiamati  fu  vsata  secondo  avlogelio  apresso    alegien 
di  tracia,  e  aplesso  [appresso]  aaltre  natloni  fu  chiamata  flamea. 

-Trcho.    sldicie  essere   si  ritrovata  dacquelli  diarchadia  alcunodice  apoUo  quelU   dicandia  lodimand^ 
discitìa.  e  questo  e  molto   innvso  apresse  lipopoli  orientali  eie  saette  dessiarcl,.  tane  dicane^  ene^e^^^ 
alcuna  volta  tante   pedana,  che  del  giorno  perla  scurita  p.^rdinote  °"de  perquesto  ano  innodio   inu  oh  e       pio. e. 
iventi  perche  torcano  il  corso  ale  frecie  e  queste  cagione  fano  spesso  triegue  e  paae  infa  [intraj  loio. 


ARMES    DE    GUERRE. 


Murex  ou  tribules. 

—  Les  murex  ou  tribules  sont  à  employer  en  champ  de  bataille,  à 
semer  du  côté  où  l'homme  soupçonne  l'assaut  des  ennemis  et  aussi  [à] 
jeter  parmi  les  ennemis  quand  ils  poursuivent  leur  victoire. 

SCALPRE. 

—  Le  scalpre  était  un  fer  aigu  pour  blesser  et  pour  garder  les  élé- 
phants. [Tite-]  Live  dit  au  septième  de  la  guerre  carthaginoise  que  beau- 
coup plus  d'éléphants  étaient  morts  par  les  Carthaginois  ceux  qui  les 
gouvernaient  que  par  les  ennemis.  En  effet,  quand  ces  bêtes  se  mettaient 
en  fureur  contre  eux,  leur  gouverneur  leur  fichait  avec  un  grand  coup  le 
scalpre  aigu  entre  les  oreilles,  où  le  cou  se  joint  à  la  nuque,  et  c'était  là  la 
plus  prompte  mort  qui  se  pût  donner  à  une  si  grande  bête. 

Vervine. 

—  La  vervine,  selon  ce  que  je  trouve  dans  une  comédie  de  Plaute, 
est  une  lance  un  long  manche  avec  un  fer  aigu  à  lancer. 

SOLIFERREUM. 

—  Le  soliferreum  est  une  sorte  d'arme  toute  de  fer,  que  les  soldats 
lançaient  aux  premiers  assauts.  [Tite-]  Live  en  fait  mention  au  quatrième 
livre  de  la  guerre   macédonienne. 

Fronde. 

—  La  fronde  est  faite  d'une  corde  double  et  un  peu  large  dans  sa 
flexion,  dans  laquelle  pèse  [?]  une  pierre,  tournée  ensuite  deux  fois  avec 
le  bras  ;  on  lâche  une  des  cordes,  et  la  pierre  vole  avec  bruit  dans  l'air, 
comme  si  elle  sortait  d'une  baliste.  Flavius'  dit  qu'elle  fut  trouvée  chez 
les  habitants  des  îles  Baléares,  que  c'est  eux  qui  savent  s'en  servir  avec 
excellence,  et  que  les  mères  ne  laissaient  toucher  à  leurs  enfants  d'aucune 
autre  nourriture  que  celle  qui  avait  été  jetée  par  pour  eux  en  bas  du  but 
avec  la  pierre  sortie  de  la  fronde  ;  et  cependant,  Pline  dit  que  cette  même 
fronde  fut  une  invention  des  peuples  syrophéniciens. 

Glands. 

—  Les  glands  sont  des  balles  de  plomb  tirées  avec  des  arbalètes  et 
des   frondes. 


I.  Flavius  Josèphc  [?]. 


FOLIO  9    recto K  — 


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MVRICI  OVERO  TRIBOLI 

—  li  mvrici.  overtriboli  sono  daessere  inchampo  vsati.  asseminare  dacquelki  parte  dove  Ionio  assospetto  dello  assalco. 
denimici.  e  ancora  gittare  infra  inimici  quando  seguitano  loruettoria. 

SCALPRO 

—  scalpro  era  vno  fero  achuto  da  ferire,  ecustodire  iliefanti  dicie  liuio  nelsettimo  delaguera  cartaginese,  chemolti  piv 
elefanti,  erano  morti,  dalli  Cartagine  governatori  dessi  che  dali  nimici..  equesto  focievano  quando  queste  bestie,  sinfuriavano 
contra  asua  ilgvernatore  chonvngrancolpo.  li  ficava.  lo.  schalpro  achuto  infraliorechi  dove  ilcoUo  sicongivgnie  chola  nuca, 
ecquesta  era  la  piv  presta  morte  sipotessi  dare  assi  gran  bestia. 

VERUIX.\ 

—  veruina  secondo  trovo  invna  comedia  di  pianto  si  e  vna  lan  aste  lunga  con  fero  acuto,  dalanciare. 

SOLIFERREO 

—  soliferreo.  evna  sorte  darme  tutta  di  fero,  li  quali  vsavano  ditrare  lisoldati  suli  primi,  assalti,  di  questo  fa  mentione 
liuio  nelibro  quarto  della  guera  macedonica. 

ro>rD.\ 

—  fonda  efFatto  duna  corda  dopia  e  nela  sua  piegatura  alquanto  larga  nelaquale  eponderatovno  sasso  poi  voltato  col 
braccio  2  volte  itorno  si  lascia  vna  dele  corde,  el  sasso  vola  coromore  perlaria  come  sevsscissi  duno  mangano  dice  flavio  questa 
essere  ritrovata  apresso,  alli  abitatori  delle  isole  baleare  echeloro  tennono  laecielenza  deltrare  eche  lemadri  lon  [non]  lasciavano 
toccare  alloro  figlio  dinessuna  fatta  cibo  senon  quelo  gittato  dal  perloro  dal  segnio  col  sasso  vssito  dellofonda  benché  plinio  dica 
questo  medesimo  essere  invenzione  deli  popoli  syrophenici. 

GLANDE 

—  glande  sono  balotte  dipionbo  tratte  con  balestri  echon  fonde. 


ENGINS    DE    GUERRE. 


AUCTEURS. 

—  L'aucteur,  selon  ce  que  [?]  dit  Celidonius'  est  une  arme  à  faux  avec 
tranchant  d'un  seul  côté  et  de  la  longueur  d'une  brasse.  Il  y  a  un  manche 
fourchu  en  manière  [de  queue]  d'hirondelle;  elle  ne  se  porte  pas  en  fourreau, 
mais  nue,  attachée  à  la   ceinture. 

Danoises. 

—  Les  danoises  sont  des  hachettes  un  peu  longues  ;  on  dit  qu'elles 
furent  très  en  usage  chez  les  peuples  danois.  Mais  ce  qu'il  y  a  à  con- 
sidérer dans  les  instruments  pour  la  guerre  en  fer,  c'est  que  celui  qui  sera 
amorti  [trempé]  dans  l'huile  aura  le  tranchant  délicat  et  que  celui  qui  sera 
amorti  dans  l'eau  sera  cru  [rude]  et  cassant  ;  ceux  qui  seront  éteints  dans  le 
sang  de  bouc  auront  la  plus  grande  dureté.  L'huile,  la  céruse  et  la  poix 
préservent  Yhuile  le  fer  de  toute  rouille. 

Faux. 

—  La  faux  est  un  fer  en  forme  lunaire  [en  forme  de  croissant]  et  à  l'une 
des  cornes  [à  run  des  croissants]  est  joint  un  bâton.  Cette  arme  fut  très  en  usage 
chez  ceux  de  Thrace,  et  non  moins  dans  les  combats  de  navires  que  sur 
terre,   puis   elle  passa  à  l'usage   des   agriculteurs  et  vilains  [gens  de  campagne]. 

Faux. 

—  On  se  servait  chez  les  Romains  sur  les  navires  de  faux  d'une 
grandeur  inouïe;  lorsqu'on  les  tirait  adroitement  avec  des  cordes,  elles 
coupaient  les  cordes  des  antennes  [vergues]  comme  si  elles  eussent  été  des 
rasoirs,  faisaient  tomber  les  voiles  en  même  temps  que  les  antennes,  et 
ce  qui  devait  donner  aide  aux  ennemis  leur  était  de  grand  empêchement. 

Fragilique. 

—  La  fragilique  est  une  balle  d'un  demi-pied,  pleine  de  petits  canons 
faits  de  papier  et  empâtée  de  poix,  de  soufre  et  de  [?]  corse  [?],  telle 
qu'aussitôt  qu'on  l'a  sentie  avec  l'odorat,  on  tombe  en  défaillance  ;  au  centre 
de  cette  balle,  il  y  a  de  la  poudre  de  bombarde,  qui,  allumée,  met  le 
feu  à  tous  les  canons  et  quand  on  la  jette  parmi  les  troupes,  avec  une 
fronde  l-J  le  feu  prend  d'abord  à  un  bouchon  et  les  rayons  vont  se  semant 
sur  un  espace    de   loo  brasses [':] 


I.  Célidoine,  évoque  de  Besançon  (v  siècle)  [.']. 


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AVCTORI 

—  avctori  secondo  dice,  celidonio.  e  vn  arme,  falcata  choltaglio  davnsololato  e  di  lungeza  di  uno  braccio,  e  vna  manica 
biforcuta  amodo  dirondine,  e  non  siporta  in  vagina,  anzi  siportu  nvda  apicata.  alla,  cintura. 

DANICE 

danice  sono  acette  vnpoco  lunge.  ediciesi  essere  molto  state  vsate  dalli  popoli  dani  macquelo  cheda  considerare,  neli 
froamenti  belici  sieche  quello  chessara  amorzato  nel  lolio  fia  di  delicato  taglio,  quello  cheffia  amorzato  nelacqua  sia  crudo,  e 
frangibile,  quelli,  cheffiano  spenti  nel  sangue  di  becho  saranno  di  somma  dureza.  lolio  lacierusa.  ella  pegola  conseruano  /o/ia 
ilfero  daogni  rugine. 

FALCE 

—  falce,  evnofero  in  forma  lunare  e  dalluno  de  corni  econgiunta  vna.  aste  questa,  arme  fu  v-sata.  molto  apresso  ac- 
quelli.  ditratia  e  non  meno  nele  pugnie  dele  navi,  che  in  tera.  poi  siconuerti  innuso  deliagricoli  evilani. 

FALCE 

—  furono  vsate  perii  romani  sopra  i  navili.  falice  di  navldita  grandeza  lequali  tirate  concorde  artifitiosamente  taliauano 
lecorde  delle  anteno  come  seffussi  stato  vn  rasoro  effacievano  cadere  levele  inseme  colantene.  ecquelo  che  a  nimici  dovea  dare 
aviuto  eraloro  in  grande  impedimento. 

FRAGÏLICHA 

—  fragilicha.  e  vna  balla  duno  mezo  pie.  piena  dipicoli  canoni  fatti  di  carta  e  impastata  conpegola  sulforo  e  conocor- 
sico  [.']  che  sentito  colodorato  subito  fa  stramortire  e  nelcientro  dessa  baia  e  poluere  dibombarda  laquale  aciesa.  da  foco  at  tutti 
1  canoni  ecquando  sigitta  frale  squadri  prima  sidafoco  avnostopino  ...  [?]  ...  confonda.  [?]  erazi  uanno  seminandosi  perispatio  di 
100  braccia  ....  [?]  iando 

8 


ENGINS    DE    GUERRE. 


Char  armé  de  faux. 


—  Ces  chars  armés  de  faux  furent  de  diverses  sortes,  et  souvent  ils 
ne  firent  pas  moins  de  tort,  certes,  aux  amis  qu'aux  ennemis;  en  effet,  les 
capitaines  des  armées  croyant,  en  s'en  servant,  jeter  le  trouble  dans  les 
troupes  des  ennemis,  créent  la  peur  et  des  ravages  parmi  les  leurs.  Contre 
ces  chars,  il  faut  faire  usage  d'archers,  de  frondeurs  et  de  lanciers,  lancer 
toutes  sortes  de  dards,  de  lances,  de  pierres,  de  feux,  de  bruits  de  tambours, 
de  cris.  Que  ceux  qui  agissent  de  cette  façon  se  tiennent  dispersés,  afin  que 
les  faux  ne  les  trouvent  pas.  Ainsi  on  épouvantera  les  chevaux,  qui  se 
retourneront  effrénés  parmi  les  leurs  en  dépit  de  leurs  gouverneurs  et  leur 
causeront  à  eux-mêmes  beaucoup  d'empêchement  et  de  tort.  Les  Romains 
employaient,  contre  eux,  les  tribules  en  fer,  qui  empêchaient  les  chevaux, 
et  ceux-ci,  tombés  à  terre  à  force  de  peine,  laissaient  les  chars  sans 
mouvement. 


Ro.MPHILES. 

—  Les  romphiles  étaient  des  lances  de  3  coudées,  pleines  de  pointes  de 
fer,  et  on  les  jetait  au  milieu  des  ennemis  avec  une  corde  attachée  à  un 
bâton  à  usage  de  fronde  ;  elles  étaient  de  grand  empêchement  pour  les 
ennemis. 


Ro.MPHILES. 


Les  rocaces  et  les  romphiles  furent  employées  par  ceux  de  Macédoine 
contre  les  Tartares  i?] ,  qui  sont  habitués  à  courir  autant  que  dure  leur 
vie  'toute  leur  vie]  entre  les  files  'j]  et  dépassant  les  lances,  tuent  le  frappeur 

celui  qui  allait  les  frapper]. 


—  FOLIO  IO  (recto).  — 


CARRO.    FALCATO 

—  questi  cari  facati.  turono  di  diuerse  maniere,  esspesso  ferono  non  meno  dano  si  ali  amici  che  anemici  ecqueste  che 
Hcapitani  clelieserciti  credendo  conquesti  perturbare,  lesquadre  delli  inimici  conmquesti  creonlapavra  edano  infra  li  soi.  contra 
questi,  bisognia.  vsare.  arcieri,  fondatori,  e  lanciatori  etrare  ogni  maniera  didardi  lance,  sassi,  fochi,  romori  di  tamburi  grida  e 
tali  operatori  stieno  sparti  acio  lefalci  nolo  trovino  eperquesto  sispavetera  licavali.  iquali  isfrenati.  sivolterano  infra  sua 
adispetto  degovernatori  diloro  e  fieno  digrande  impedimento  e  dano  asua  medesimi  iromani  vsavano  contra  diquesti  li  triboli 
seminati  difero  i  quali  inpediano  li  cavali  ecaduti  intera  perla  pena  lasciavano  i  cari  sanza  moto. 

RONFILE 

—  ronfile  erano  baste  di  3  cumiti  [cubiti],  lequali  erano  piene  di  punte  di  fero  e  sitraevano  infra  inimici  concorda 
apiciata  a  vno  bastone  avso  difonda  ecqueste  erano  digrande  impedimento  ainiraici. 

RUNFILE 

—  rochace  —  runfìle.  e  rocace.  furono  vsate.  dacqueli  di  macedonia  contro  ai  tartari.  [?]  quali  sono  vsati  quanto  dura 
lauita  acorere  infilati  epassati  dale  lance  ocidano  il  feritore. 


ARCHITECTURE.    —    PASSAGE    DES    FLEUVES 
CLOCHES    DE    VERRE 


—  La  raison   dune   voûte,   c'est   le   tiers   du   diamètre   de  [sa  courbure]; 
de  [remarque  de?]  l'allemand  dans  la  cathédrale  f?] 


■ —  Voûte  [ou:  Fais  Lt  voûte ?j  en  tonneaux  '^cylindrique:']  et  ne  pousse  pas  en 
dehors  les  colonnes. 


Pour  passer  un  fleuve. 


—  Tu  dois,  quand  tu  veux  faire  le  passage  d'un  fleuve  avec  une  armée, 
faire  usage  d'outrés  jointes  à  la  selle,  et  parce  que  les  chevaux  ne  peuvent 
pas  bien  nager  à  cause  de  l'onde  qui  saute,  tu  porteras  une  rame  attachée 
au  cou,  derrière  le  cou,  pour  qu'il  [que  le  cheval]  puisse  opérer  à  ses  besoins 

[nager  à  son  aise  ?] 


Pour  faire  une  cloche  de  verre. 


—  Tu  feras  le  fourneau  de  la  manière  [ordinaire?],  c'est-à-dire  à  bom- 
bardes; et  quand  le  verre  est  fondu,  verse-le  dans  la  forme  en  feu  fplacée 
dans  le  foyer]. 


FOLIO  IO  (verso j. 


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'ITA' 


—  laragion  dumi  volta  cioè  ilterzo.  cleldiamitro  delasuac  amemera  [?]  [camera  ?] 
del  tedesco,  in  domo. 

—  volta  inbotte  enonispignie  infori  lecolone 

D,^.  P,4.SSARE  UNO  FIUME 

debi  quando  tuvolli  faie  vno  passagio  dunfiume  convno  esercito  vsare  bage  congiunte  chola  sella  eperche  icliuvali 
nonpossono  ben  notare  perlungia  [l'onda]  chessalta  porterai  vno  remo  apichato.  alcolod  irieto  aco  [accio  che]  lo  possa  asua  bi- 
sogni, operare 

PERFARE    VNA.    CHANP.\NA   DIUETRO 

—  farai  ilfornelo  am^modo  vsato  [?]  cioè  dabonbarde  equando  iluetro  effonduto  versalo  nela  forma  infochata 

9 


BARQUES  —   APPROFONDISSEMENT    DES    CANAUX 
—  PUANTEUR   ARTIFICIELLE.  — 


—  Sorte  d'évidement  des  barques".  — 

—  Bateau.  — 

—  Souviens-toi,  avant  que  tu  entres  et  que  tu  fermes,  d'envoyer  au 
dehors  la.  [vase  ?],  que  tu  reprends  de  la  quantité  du  vide". 

—  Bateau  à  employer  pour  approfondir  les  canaux...  [?]  l'instrument 
que  tu  sais^;  et  on  fait  ce  relief  au  milieu,  pour  que  tu  esquives  ;;-]  le 
sondage  avec  les  lances  longues,  de  l'esquif  [?]. 

—  AtAMEGANTA  [?]  GRECQUE. 

—  Eau-*. 

—  [Dans]  cette  machine,  plus  tombe  le  contrepoids,  plus  il  se  trouve 
attaché  loin  du  centre,  et  ainsi  l'eau. 

—  Si  tu  veux  faire  une  puanteur  [une  composition  fétide],  prends  des  excré- 
ments et  de  l'urine  d'homme,  [ainsi  que]  de  l'herbe...  [?];  si  tu  n'en  as  pas, 
prends  des  choux  et  bettes  [?],  et  mets  le  tout  ensemble  dans  un  bocal  de 
verre  bien  bouché  et  qu'il  reste  pendant  l'espace  [la  durée]  d'un  mois  sous  le 
fumier,  puis  jette-le  où  tu  veux  faire  la  puanteur  pendant  l'espace  d'un  de 
manière  qu'il  se  brise. 

—  C'est  encore  une  bonne  chose  de  prendre  des  anguilles  et  de  l'urine 
et  de  faire  corrompre  de  la  manière  ci-dessus. 

—  Et  encore  des  homai'ds  des  écrevisses  seules,  bouchées  dans  un  bocal 
et  sous  le  fumier;  et  brise  où  tu  veux. 


1.  Ces  mots  se  trouvent  au-dessous  de  la  figure  de  droite  du  fac-similé. 

2.  Les  mots  qui  précèdent  se  lisent  au-dessus  et  ceux  qui  suivent  au-dessous  de  la  figure  de  gauche  du  fac-similé 
Le  texte  de  ce  passage  ainsi  que  la  figure  qu'il  accompagne  paraissent  fort  diflSciles  à  comprendre. 

3.  Pour  cette  locution,  [sai],  çfr  folio  13  recto,  dernière  ligne  de  la  transcription. 

4.  Ce  mot  se  lit  dans  l'intérieur  de  la  figure  du  milieu  en  haut  du  fac-similé  les  deux  mots  qui  précédent  an- 
dessus  et  ceux  qui  suivent  au-dessous  de  cette  figure. 


—  FOLIO  II  irectoj.  — 


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—  modo  deluoto  delle  barche 

—  nave  — 

—  richodati  [ricordati  ?]  innanzi  centri  [che  entri  ?]  echeseri  di  mandare  fori  la  It.  e  [?]  che  ripigli  delaquantita  del 
uacuo 

—  nave  davsare  affondare  navili..  [?]  cholo  strumento  sai  eflfasi  quel  rilevo  in  mezo  perche  ti  scifi  [schifi  ?]  li  frugare 
chole  lance  lunge  dallo  scifo  [schifo  ?] 

AT.^MEGAXTA  GRECA 

—  acqua  — ■ 

—  questa  macina  quanta  pivcade  ilcontrapeso  pivsiirova  apicato  lontano  dalcientro  ecosi  lacqua 

—  sevoUi  fare  vno  ietore  tolli  stercho.  eorina  domo  erba  pottaia  [?]  se  nonai  toUi.  verze.  ebiete  e  metti  onichossa 
isieme  [ogni  cosa  insieme]  invna  boccia  dmetro  bene  stoppata,  esstia  perispatio.  duno.  mese,  sotto,  illetame  poi  lagitta  doue 
voi  fare  i  1  fetore /i^W.s/>i7//o  diiiw  imodo  sironpa 

—  Ancora  fìa  bona  cosa  attore  anguile  eorina  effare  coronpere  nelmodo  disopra 

—  ìincovs. granchip  granchi  soli  stopati,  nvna  boccia  essotto  illetame  eronpi  dovevoi. 


ARMES,  TIR,  CONSTRUCTIONS  POUR  LA  GUERRE. 


—  Lance  à  employer  au  milieu  des  ennemis;  [telle]  que  chaque  fois  que 
l'ennemi  entre  dans  la  petite  fourche,  il  doit  arriver  que  la  lance  le  touche. 


—  Cette  lance,  chaque  fois  que  la  partie  de  devant  frappe,  elle  s'enfonce 
en  elle-même.  Et  cette  partie  qui  s'enfonce  met  le  feu  à  l'intérieur  et  le 
communique  à  un  mélange  liquide  que  renferme  la  lance.  Le  liquide,  en- 
flammé dans  la  percussion,  embrase  l'armure  et  entre  par  les  jointures  de  la 
cuirasse;  le  feu  le  suit  et  brûle  ce  qu'il  trouve. 


—  Si  tu  veux  tirer  une  flèche  dans  un  bonnet  qui  soit  derrière  un  palais, 
et  que  tu  ne  voies  pas  ce  bonnet,  fais  ainsi  :  Donne  pour  point  de  mire  à 
ton  arbalète  avec  sa  flèche  quelque  signe  situé  au  sommet  de  ce  palais.  La 
flèche  passera  au-dessus  du  palais  et  puis  tombera  derrière  lui  ;  dès  lors,  ce 
que  tu  as  à  faire  est  de  placer  le  bonnet  là  d'où  tu  arraches  la  flèche.  Retourne 
ensuite  au  premier  endroit  d'où  tu  as  tiré  la  flèche,  et  dirige-la  au  premier 
point  de  mire  du  sommet  du  palais  ;  en  lâchant  la  flèche,  elle  fera  le  même 
chemin  que  d'abord  et  se  fichera  dans  le  bonnet.  Mais  reste  bien  à  ta  pre- 
mière place,  avec  la  même  arbalète. 


—  Tu  mettras  le  feu  à  ces  bombardes  en  un  même  temps,  et  elles  feront 
bon  fruit  [effet]. 


—  Deux  bastions  dont  l'un  puisse  défendre  Tautre  avec  son  artillerie, 
et  que  le  diamètre  soit  de  40  brasses. 


—  Tu  feras  le  fossé  profond  de  3  brasses  au  moins,  afin  que  les  fantas- 
sins qui  sortent  du  bastion  pour  escarmoucher  puissent,  s'ils  sont  poursuivis, 
se  sauver  en  sautant  dans  ledit  fossé. 


FOLIO  II  (verso]. 


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unni  Vt^ '*  A-A-ti  \,fz> 


—  lancia,  duvbaii;  infra  inimici  cliu  oi;ni.  volta,  chel  nimicho.  entra  inella.  forciella.  conuiene  chella.  lancia  lotochi 

—  Questa.  lanca,  laquale.  ogni,  volta,  chella.  parte,  dinanzi,  perchuote.  ella,  sificha.  in.  se.  medesima,  ecquelai  parte 
chessi.  ficha,  da  ilfocho.  inse  essillappichacha.  amistura  liquida.l  aquale,  e  inclusa,  nella,  lanca,  enella.  perchusione  inlichore. 
acieso.  inbratta,  larmadura  eentra  perle,  givnture  della,  choraza.  elfocho.  laseguita  eabrucia.  ciò.  chetruova 

—  sevoi.  trarre  vna.  saecta.  innvna  beretta.  chessia.  dirieto.  a  uno  palozo  laquale  beretta.  tu.  nonueda.  fa.  chosi  diriza. 
labalestra.  cholla.  sua.  freccia,  alla,  mira  diqualche  segnio.  chessia.  nella,  sommità,  desso,  palazo  adunque,  la  frecia  passera,  sopra, 
ilpalazo  e  chadera  poi.  dirieto  acquello.  Ora  quello  chettu.  ai.  affare,  sic  chettu.  pongi  la  beretta.  donde,  tu.  snelli,  lafreccia.  di- 
poi, torna,  alprimo.  locho  donde  traesti,  lafrecia.  edirizala  alaprima.  mira  della,  sommità,  del  palazo  onde  diserando  lafrczia.  farà 
lamedesima  via  di  prima  essifichera  nella  beretta  ma  sta.  nel  primo  loco  cholla  medesima  balesstra 

—  darai  focho.  acqueste  bonbarde  a  uno  tempo  effranbono  noa  fructo 

—  2  bastioni,  che  luno.  possa,  chola  sua.  artilieria  difendere,  laltro.  essia  il  diamitro.  diciaschuno.  braccia  40 

—  faraj  ilfosso.  profondo  braccia  3  il  meno,  accio  che  ifanti  chescono  delbastionep  eriscaramvciare  e  avendo  lacaccia 
possino  saluarsi  chol  saltare  indecto  fosso 


ARCHITECTURE    CIVILE   ET    MILITAIRE 


Eau.  — 


—  20  brasses'.  — 


—  Fondement  du  pavillon  qui  est  au  milieu  du  labyrinthe  du  duc  de 
Milan\ 


—  Pavillon  du  jardin  de  la  duchesse  de  Milan"'. 


Fondement  du  ravelin  de  dessous. 


—  A  ce  bastion  carré  on  fait  seulement  2  tours  pour  que,  ayant  à...  [?], 
que  Tune  ne  nuise  pas  à  Tautre.  Et  à  chaque  tour  on  fait  un  pont  qui  entre 
dans  un  ravelin,  comme  cela  paraît  dans  le  dessin;  que  le  diamètre 
du  bastion  carré  soit  de  100  brasses  et  le  diamètre  de  chaque  tour  de 
3o  brasses.  Les  ravelins  se  feront  ouverts  en  dedans  afin  que,  étant  ainsi  [?], 
l'ennemi  n  y  puisse  pas  tenir,  et  de  plus  qu'il  soit  attaqué  par  les  tours. 


I.  Les  mots  qui  précèdent  se  lisent  en  haut  et  au-dcdans  de  la  figure  de  droite  du   fac-similé,  ceux  qui  suivent 
au-dessous  de  cette  figure. 

2  et  3.  Voir  Amoretti,  Memorie  storiche,  p.  16. 


—  FOLIO  12  (recto).  — 


V 


•ri. -14 


•»** 


—  acqua  — 

—  braccia  20  — 

—  fondamento,  del  g  padiglione  che  nel  mezo  dellaberinto  delducu  dimilano 

—  padiglione  del  gardino  della  duchessa  di  milano 

—  fondamento  del  rivelin  di  sotto 

—  a  questo  bastione  quadro  sifa  solamente  2.torri3  perche  avendo  a...  [?]  re  perchosto.  cheluna.  nonoffenda.  laltra.  e 
aciascuna  tore  sifa  uno  ponte  chetra  in  uno  rivelino,  chôme  nel  disegnio  apare  il  fa  diamitro  del  bastione  quadro  fia  braccia 
100  el  diamitro  di  ciascuna  torre  fia  braccia  30  irivelini  sifarano  aperti  didentro  acio  chesendo  cosi  [?]  chelnimico  nonuipossistare 
anzisia  offeso  dalle  torri. 


GEOMETRIE   —    ARCHITECTURE 


Ici  on  montre  à  faire  un  carré  et  de  celui-ci  un  octogone'. 


—  Ici  on  montre  la  manière  rapide  de  faire  un  carré  et  de  le  diviser  en 
8  parties  égales.  Fais  d'abord  la  ligne  d  e,  puis  pose  le  compas  au  point  d 
et  fais  la  ligne  h  m;  tire  ensuite  la  ligne  s  p  sur  les  2  intersections,  pose 
le  compas  au  milieu  de  la  croix  au  point  c,  fais  un  cercle,  et  où  a  lieu  l'in- 
tersection de  ce  cercle  avec  les  bras  de  la  croix,  là  seront  les  angles  de  ton 
carré.  Ensuite  prends  la  mesure  de  b  c  et  mets-la  en  a  b,et  cette  même  [mesure), 
place-la  en  d  r  ;  fais  de  même  pour  chaque  face  [côté]  et  tu  auras  divisé  le 
carré  en  8-. 


—  Ici  on  marque  sur  la  ligne  donnée  a  b  comment  faire  un  carré  et 
un  octogone. 


—  Si  tu  veux  diviser  rapidement  en  8  parties  égales  un  cercle,  tu  feras 
d'abord  la  ligne  a  b,  puis  mets  une  des  pointes  du  compas  au  point  a  et  fais 
la  ligne  M  n,  puis  mets  l'autre  pointe  en  b  et  fais  la  ligne  o  p.  Ensuite,  sur 
les  intersections  faites  par  le.s  deux  lignes  obliques  courbes ,  tu  tireras  la 
ligne  c  d,  et  il  se  fera  4  angles  égaux  au  centre  s,  sur  lequel  tu  fixeras  une 
pointe  du  compas,  et  tu  feras  ton  cercle  qui  restera  divisé  en  4  parties 
égales.  Ensuite  tu  prendras  le  milieu  [m]  d'une  de  ces  parties,  et  avec  cette 
mesure  tu  diviseras  les  trois  autres,  c'est-à-dire  f  o  n,  et  de  4  faces,  8  au- 
ront été  faites. 


—  Si  tu  tiens  famille  dans  une  maison,  fais-en  les  habitations  en  sorte 
que  de  nuit,  ni  eux  ni  des  étrangers  que  tu  logerais  ne  soient  maîtres  de 
l'issue  de  la  maison;  pour  qu'ils  ne  puissent  pas  entrer  dans  l'habitation  où 
tu  habites  et  dors,  ferme  l'entrée  m,  et  tu  auras  fermé  toute  la  maison. 


1.  Les  mots  qui  précèdent  se  lisent  au-dessus  et  ceux  qui  suivent  au-dessous  de  la  figure  de  droite  du  fac-similé 

2.  CP  folio  10  verso  les  figures  qui  accompagnent  le  te.\te  :  laragion  duna  volta,  etc.  (La  raison  d'une  voûte,  etc.) 


—  FOLIO    12  (verso). 


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nui  sidimostra  tare  uno  quadran^ulo  e  diqiielo  tare  uno  S  angolo.  ,    ,.   •     ,  •        ■  i^  .^^f^ 

_  qu      Tdimostralabreuita  difare  unquadro.  equelo  diuidere   in  8  parti  equali  tapnma  la  lm,a  d.  e.  e  po.pon.  le  se  te 
nel   nunto  d   e  éffa  la  linia  h.  m.  pò  tira  la  linia.  s.  p.  saperle  2  intersectioni.  di  poi  poni  la  sesta  nel  mezo   de  la  coce  nel 
Dunto   e   eff;   uno  ch^cX  e  doue  questo  circulo  sinterzega  sulle  braccia  delacroce.  li  farà  liangoh  del  tuo  quadro  d,  Pp-  P'^La 
[a  r^Lrk  da  b   e   e  quela  poni  in.  a.  b.  equela  medesina  poni  in.  d.  r.  e  chosi  fa  inciaschuna  facia  e  arai  diviso  .1  quadio.  m  8 
—  nui  siui  segnia  sopra  la  linia  data  a.  b  fare  uno  quadro  e  vnontangulo  ,.   .  ,         .  .        „•    „,  j^u  „„„tP 

_  se  volessi  con  breuita  diuidere  in  8  parti  equali  vno  circulo.  farai,  prima  la  lima.  a.  b.  poi  me  poi  metti  unadele  punte 
/.  delle  seste  nelpùnto  a  effa  la  linia.  M.  n.  pometti!  laltra  punta,  in.  b.  effa  la  linia.  o.  p.  poi  sulle  intersecationi  fat  e  dale  2 
wl^Wcnn^t  rei  ai  Ialini  e.  d.  eftarassi  4  ingoli  rectiti  nelcientro.  s.  sulquale  fermerai  -0  vna.  punta  delle  seste  effara, 
il^o.  cël  ilq-le  rimanera  diuiso  in  4  parti  equali  di  poi  piglia  ilmezo  duna  desse  parti  econquela  misura  diuidi  lalfe  tre 
cioè  f- o- -  P;/--;;,5li,.4  f|^;°^^facc,e^^^^^_  ^^.^^^.^^.  .^^^^^_  ^^^  ^^^^  ^^^^.^^^  ^.^^^^^  nelloro  nefforestieri  chett.u  alogi^^s^^^^^ 
signioi-i  defuscka  deUa^chasa  eche  essi  non  possino.  entrare  nelabitatione  doue  abiti  o  dormi  sera  Inscio,  m.  e  aserato  tuta  lacasa 


GÉOMÉTRIE  —  LAMPES 


—  c  d  est  la  moitié  du  cercle  figuré,  h  g~,  d  g-^,  b  g-^,  e  m-^,  a  b  y, 
r  b-^. 


—  Faux  '. 


—  Faux  parce  que  la  ligne  n  m  n'est  pas  le  tiers  de  la  pyramide 


—  Si  tu  veux  diviser  un  cercle  en  9  parties  égales,  et  en  6,  et  en  18  sans 
bouger  le  compas  de  dessus  i,  fais  la  ligne  e  h  et,  plaçant  le  compas  sur  h, 
tu  feras  de  même  la  ligne  d  e,  puis  tu  tireras  les  2  lignes  e  f,  e  g  et  l'espace 
[rintervalle]  qu'il  y  a  entre  a  [et]  b  sera  le  neuvième  du  cercle,  a  r  sera  le^,  f  g 
sera  le  sixième.  La  raison  en  est  que  sachant  comment  le -7  diamètre  entre 

6  [fois]  dans  le  cercle  'c  f,  le  diamètre  entre  3,  et  si  tu  voulais [?]  ; 

divise  donc  le  diamètre  en  3  parties  et  le  tiers  de  ce  diamètre  sera-^  de  tout 
le  cercle  et  les  2  lignes  e  f,  e  g. 


—  a   peut  être   tourné  par  eau  ou  mouvement  vif  et  on  doit  à  l'expé- 
rience.  .   .   . 


—  Ballon  de  verre  que  tu  tailleras  comme  tu  sais  de  dessous  et  de  des- 
sus, ensuite  joins-y  un  récipient  |?]  avec  lumière  au  milieu  et  cela  fera  grande 
lumière'. 


1.  Ce  mot  se  trouve  dans   la   figure  de   droite,  à  laquelle  se   rapportent   les  lignes  qui  précèdent  et   celles   qui 
suivent. 

2.  \o\r\c  Saggio  ch-l.  op.  (fi  L.  da   V.,   tav.    (M'    Atlantiq.,  f  79  (recto)  et  Zfo;/,;n/(i   ,ils   iiiginicur  und  phiiosoph 
(d'  Hermann  (ìrothc),  11.  48,  fìg.  23  et  24. 


FOLIO  i3  (recto).  — 


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*(«M»V.ç»<j  '«Ivi 


Wt-Of'l^.jW'^^  /, 


A^xY.v^ylN^^v^]>>^^/^  o^.r..t")-.  riv.«.--^ ;'r;»v,  ,w^^^  •-  «*  ' 


—  e.  d.  ella  meta  del  Usurato  circhulo  —  h.  g  -':  —  d.  g.  -^  —  b.  g.  —  —  e.  m  j  —  a.   b  -  —  r.  b  ^ 

—  falsa  — 

—  falsa  perche  la  linia  n.  m  none  —  dellalteza  della  piramide. 

—  sevolli  diuidere.  uno  circhulo.  in.  9  parti  equali,  e  in  6.  e  in  18  sanza  removere  le  seste  facto,  che  ai  iltuo.  circhulo. 
faildiamitro.  e.  d.  e  poni  lasesta.  sulpunto.  d  effa.  ilcirchulo.  h.  g  poi  poni  le  seste  su.  e.  effa  la  linìa.  i.  f.  poi  poni  le  seste  sopra, 
i.  effa  la  linia.  e.  h.  o  ponendo  ilchonpasso  sopra,  h.  farai  similmente  la  linia  d.  e.  di  poi  tira  le  2.  lime.  e.  f.  e  g.  ellospatio  che 
infra,  a.  b.  sarà  il  nono  delcirculo.  a.  r.  sarà  j  f.  g.sara  il.  sesto  —  laragione  diquesto,  sie.  chessapiendo  chôme,  il  ^  diami- 
tro.  entra.  6.  nel.  circulo  e.  f  il  diamitro.  entra.  3  esse  volessi  distendere  il  circhulo.  [.?]  adunque  diuidi.  il  diamitro  in.  3.  parti 
el  terzo  di  questo  diamitro  sarà  -^    ditutto  ilcirchulo.  eie  2.  linie.  e.  f.  e.  g  diuide.  ildiamitro.  in  3 

—  a.  può  essere  volto  da  acqua  o  moto  vino  edebono  alispe 

—  palla  di  vetro  laqualetali  rai  come  sai  disotto  edisopra  poi  ui  comiti  vna  zaina  colunie  in  raezo  effara  gran,  lume 


GEOMETRIE 


—  Comment  sur  une  ligne  faite   a  e  on  peut  faire  un  triangle   equila- 
tera!. 


—  Ici  on  montre  comment  sur  une  ligne   donnée  a  d  on  peut  faire  un 
pentagone. 

—  Pour  trouver  [':]  les  côtés  du  pentagone,  s'éloigner  du  cercle  d'-p  de 
ces  côtés. 


—  Si  tu  veux  faire  un  pentagone  sur  une  ligne  donnée,  tu  feras  de  la 
manière  ci-dessus  figurée  sur  la  ligne  donnée  a  d.  Pose  une  pointe  du 
compas  au  point  a  et  avec  T  autre  tu  feras  la  ligne  b  c;  ensuite  change  ladite 
pointe  du  compas  en  la  plaçant  en  d  et  fais  avec  l'autre  la  ligne  e  f.  Puis, 
pour  trouver  le  milieu  de  la  ligne  a  d,  tu  traceras  la  ligne  h  m  par  les 
intersections  p  r.  Cela  fait,  divise  la  moitié  de  la  ligne  a  d  en  4  parties 
égales  comme  on  le  voit  en  a  s  et  une....  Ces  parties  se  peuvent  faire  en 
ouvrant  le  compas  au  hasard,  pourvu  qu'elles  soient  égales.)  Une  de  ces 
parties,  pose- la  au  sommet  de  la  ligne  p  s,  comme  il  apparaît  en  p  g; 
ensuite  tire  une  ligne  de  g  à  a  et  où  a  lieu  l'intersection  de  la  ligne  p  s,  là 
se  trouve  le  centre  du  cercle,  qui  aura  en  lui  capacité  de  recevoir'  sur  sa 
ligne  cinq  côtés  semblables  à  la  première  ligne  donnée  a  d. 


—  Si  tu  veux,  sur  une  ligne  donnée,  faire  un  triangle  équilatéral,  place, 
disons  que  ladite  ligne  soit  a  c,  place  la  pointe  [?]  immobile  du  compas  au 
point  a,  et  avec  l'autre  pointe  tu  feras  la  ligne  b  c;  ensuite  mets  la  pointe 
au  point  c  et  fais  la  ligne  a  b,  puis  mets  la  pointe  sur  le  point  b  et  fais  la 
ligne  a  c,  enfin  tire  à  chacun  des  3  points  des  lignes  droites,  et  tu  auras  un 
triangle  équilatéral. 


I.  La  lettre  r  dans  le  mot  rcciacre  du  texte   manuscrit  oflre  une  forme  rare,   qui  la  fait  ressembler  à  un  y,  et 
dont  on  a  déjà  vu  un  exemple  dans  le  manuscrit  .\  (f"  3,  verso  alturita).    ■ 


—  FOLIO  i3  (verso).  — 


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ÎJ.J7.'*  J  ••''4*'r  •>  'V**t  *r^ '"v)  ••» 


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i     _ 


--.aa... 


—  come  sopra  una  linia  fatta  a.  e.  sipofare  uno  tiiangolo  equi  latero 

—  qui  sidimostra  come  sopra  una  linia  data  a.  d  sipofare  uno  pentangolo 

—  truo  [per  trovare]  le  faccie  del  pentangolo  allontanarsi  dal  circulo  —  desse  faccie 

—  se  volessi,  fare.  uno.  pentangono.  sopra,  avna.  linia.  data,  farai,  inella.  forma,  disopra,  figurata  su.  la  linia.  data.  a. 
d.  poni,  lapunta.  del  sesto  nel  punto,  a.  echolaltra.  farai,  la  linia.  b.  e.  di  poi  scanbia  detta  punta  del  sesto  e  cu  ponendola,  in. 
d.  e  coUaltra  fa  lalinia  e.  f.  dipoi  pertro/ivare  il  mezo  della  linia.  a.  d.  tirerai  la  linia.  h.  m.  perle,  intersegatione.  p.  r.  fatto 
questo  dividi  laraeta  della  linia.  a.  d.  in  4.  parte  equali  come  apare  in.  a.  s.  evna  equeste  parti  sipossono  faro  cholaprire  le  seste 
acaso  pure  chele  sieno.  equali  leparti  e  vna  desse  parti  poni,  nela  sommità  della  linia.  p.  s.  come  apare.  in.  p.  g.  poitira  vna 
linia  da.  g.  a.  e  doue  sintersega  nella,  linia.  p.  s.  quivifia  ilcientro  delcirculo  il  quale  ara.  in  se.  capacita  diricieuere  superia  sua 
linia  cinque  faccie.  simile  alla  prima  linia  data.  a.  d 

—  se  uorai  sopra  vna  data  linea,  fare  vno  triangolo  equilatero,  poui  diciamo  che  la  data  linia.  sia.a.  e.  poni  la  punta 
de  [?]  imobile  delconpasso  nel  punto,  a  ecolaltra  punta  farai  la  linia.  b.  e.  pomet  ti  la  punta  inel  punto,  e.  effa  la  linia  a.  b.  pò 
metti  la  punta,  sopra  ilpunto.  b.  efFai  la  linia.  a.  e.  potira  da  ciasscuno  de  3  punti  linie  recte  e  arai  triangolo,  equilatero 


GEOMETRIE  —   SOUDURE   POUR    UNE   TOITURE 


—  Soit  la  ligne  donnée  a  b,  tu  feras  un  triangle  équilatéral  a  d  b, 
et  tu  tireras  sur  le  milieu  de  sa  base  une  ligne  qui  descende  de  l'angle 
supérieur  ;  tu  la  diviseras  en  5  parties  égales.  Place  une  des  pointes 
[du  compas]  sur  la  quatrième  partie  [division],  au  point  e,  et  fais  ton  cercle  [tel] 
qu'il  touche  les  extrémités  de  la  ligne  donnée,  et  tu  verras  que  cette  ligne 
entrera  5  fois  dans  ledit  cercle. 

—  La  raison  est  celle-ci  :  Si  d  c  est  l'espace  qui  se  trouve  entre  le  centre 
et  les  côtés  qui  partagent  le  cercle  en  6  parties;  prends  ~  partie  de  la  ligne 
comme  de  d  à  e;  sur  ledit  e,  fais  ton  point  de  compas,  et  tu  feras  un  cercle 
qui  enlève  -^  partie  du  premier.  Donc,  il  reste  divisé  en  5. 

—  Tu  feras  les  plaques  de  plomb  aussi  minces  que  tu  pourras,  parce- 
qu'étant  enfermées  entre  les  deux  sols  [?],  elles  n'ont  pas  besoin  d'une  trop 
[très]  grande  épaisseur. 

—  Des  fers  m  n,  on  doit  en  avoir  deux,  afin  que  quand  l'un  refroidit 
son  plomb,  tu  puisses  tirer  le  fourneau  [?]  pour  [?]  l'autre  et  qu'on  ne  perde 
pas  de  temps. 

Manière  de  souder  ensemble  un  sol  [?]  de  plomb  sur  un  Toit 
découvert. 

—  Tu  feras  ainsi  :  lorsque  tu  auras  fait  la  dernière  voûte  de  ton  édifice, 
tu  y  superposeras  un  sol  de  briques,  qui  soit  bien  plan  [plat];  ensuite,  tu  auras 
un  fer  large  d'y  de  brasse  ayant  4  bords  tranchants  hauts  comme  une  demi- 
côte  [lame]  de  couteau ,  ainsi  qu'on  le  voit  en  m  n,  et  tu  le  mettras  sous  les 
jointures  des  plaques  de  plomb.  Ensuite  frappe  sur  lesdites  plaques  avec  une 
masse  de  bois,  en  sorte  que  les  tranchants  du  fer  y  pénètrent  [?];  puis  aie  un 
fourneau  [?]  sans  fond  qui  soit  large  d'^,  haut  de  même  et  long  autant  que 
le  fer  de  dessous  m  n.  Emplis  ledit  fourneau  [?]  de  charbons  embrasés  et 
fais  fondre  ensemble  les  jointures  de  plomb  ;  fais  ainsi  partout,  puis  couvre 
de  chaux,  d'huile  de  lin  et  de  briques.  ...[?]  un  doigt  d'abaissement  aux 
côtés  [?]  '. 


I.  Les  écrits  de  L.  de  V.  (Extrait  Je  la  Gazette  des  Beaux-Arts,  1881)  p.  46. 


—  FOLIO  14  irectoi.  — 


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—  sia  lalinia  data  a.  b  tarai  uno  triangolo  equilate.  a.  d.  b  e  tira  insul  mezo  delà  sua.  basa.  una.  lima  laquale  discienda. 
dal  superiore  ann-olo  laquale  diuiderai  in  5  parti,  equali  eponi  una  delle  su  punte  del  sesto  sopra  laquarta  pare  [parte]  nel- 
punto   e   efa  il  tuo  circulo  chetochi  lestremita  della  linia.  data  euedrai  chessa.  lima  entera.  5  volte  mdetto.  circhulo 

'—  laragion  sia.  se  questa,  se  d.  e.  elospatio  chessitrova  infralcientro  elle  faccia  che  partano  ilcirculo.  in  6  parti  toUi 

uia  —  parte  della  linia  come  da.  d.  a.  ensudetto  e  fa  iltuo  punto  dalsesto  effarai  uno  circhulo  che  sciama  —  parte  dalprimo 

5 
a  unque^enmane    m  ^^  defpionbo  sottili  quanto  poi  perche  sendo  ruichiuse  tra  idue  soli  nonanno  bisognio  ditropa  grosseza 

—  defferri.  m.  n.  siuola  auare.  2  accio,  chequando.  lune  rafreda  ilsuo  pionbo  chettu  possi  tirare  ilfocolare  allaltro 
echenon  siperda  tenpo 

Modo.  disald.\re.  insieme  uno.  solo,  di  bionbo.  sopr^v.  uxo.  schoperto. 

—  farai,  chossi.  quando,  tuaj  fatto  lultima.  volta,  deltuo.  chasamento.  fauni,  disopra,  uno.  solo,  di  mattoni,  chassia.  ben. 
piano,  di  poi.  abbi,  uno  feno  largo.  —  dibraccio,  cheabbj.  4.  sponda  taglienti,  alta,  quantuna.  maza.  chosstola.  di  choltello 
chôma,  appare,  in.  m.  n.  ecquesto  metteraj.  sotto,  legiunture.  della  piastra,  delpionbo.  dipoi  batti,  disopra,  adecte.  piastre, 
chol  mazo.  dilegnio  imo.  chetagli,  delfero.  visi,  fichi,  dentro  di  poi.  abi.  uno  focolare,  sanza.  fondo  chessia.  larg  —  aalto. 
elsimile  e  lungo  quanto  ilferro.  disotto,  m.  n.  e  enpi  decto.  focholare  dicarboni,  infocati  effa.  fondere  insieme  legiunture  del- 
pionbo echosi  fa  pertucto.  poi  chopri  dichalcina  olio  dilino  a  mattonpresto  [?]  dedagli  uno  dito  dichalo  dalati 


LAVOIR   —   ETUVE    —    STATIQUE 


—  Sorte  de  lavoir.  D  sera  le  puits,  a  sera  l'endroit  où  est  la  lessive, 
b  où  sont  les  linges,  c  où  on  fait  bouillir  l'eau  et  les  cendres.  Au  pied 
des  cuves ,  il  y  aura  un  canal  d'où  l'eau  sortira ,  afin  que  le  cuvier  soit 
net,  et  de  même  il  y  aura  un  canal  qui  ira  du  puits  au-dessus  des  cuves. 


—  C  sera  une  étuve  qui  sera  chauffée  par  la  cheminée  de  la  cuisine, 
par  un  tabernacle  [pavillon]  de  cuivre  haut  de  2  brasses  et  large  d'une. 
Et  en  ce  même  endroit  on  superposera  une  pierre  en  été,  afin  que  l'étuve 
puisse  être  employée.  B  sera  un  endroit  pour  tenir  [garder]  le  sel  et  avec 
la  section  a  il  y  aura  une  ouverture  pour  entrer  dans  la  cheminée,  afin  de 
remettre  le  feu  à  la  viande  salée  et  des  choses  du  même  genre  ;  dans 
son  ciel  [plafond],  on  fera  beaucoup  de  conduits  à  fumée,  qui  aient  diverses 
issues  à  [aux]  4  côtés  de  la  cheminée,  afin  que  si  le  vent  du  nord  te  voulait 
nuire,  la  fumée  trouve  issue  de  l'autre  côté.  La  fumée  vient  à  se  répandre 
par  les  nombreux  conduits  et  à  faire  de  bonne  viande  salée  ;  elle  fait 
parfaites  les  langues,  saucisses  et  choses  semblables.  Mais  fais  [aie  soin]  que 
quand  tu  pousses  la  petite  porte  a,  une  fenêtre  s'ouvre  en  face  qui  éclaire 
la  petite  chambre;  c'est  ce  qui  se  fera  avec  un  bâton  joint  à  la  porte  et 
à  la  fenêtre  de  cette  facon. 


—  P  sera  autant  en  a  qu'en  r. 


—  Je  trouve  par  expérience  que  le  bois  c  d  donnera  d'autant  moins 
de  charge  au  point  d,  qu'est  la  moitié  de  la  base  du  triangle  ade,  c'est- 
à-dire  que  si  la  masse  est  de  6  brasses,  et  pèse  6  livres  et  que  la  moitié 
de  la  base  a  b  soit  d'une  brasse,  je  dis  que  le  bâton  donnera  de  son  poids 
au  point  d  5  brasses,  et  une  livre    en  va  en  force  là  où  s'appuie  c. 


FOLIO   14  .'verso)  — 


.Vrpot'* 


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.^p,^'. 


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V^. 


—  Modo  di  bucatiera.  d.  sarà  ilpozo.  a.  sarà  iloco  dove  sta  la  lisciua.  b.  doue  stanno  ipanni.  e.  doue  siboUe 
acqua  ecienere.  essara  a  pie  delle  conche  \-no  canale  donde  salera  lacqua  accio  la  conciera  stia  necta  e  cossi  sarà 
vno  canele  candra  [che  andrà]  dal  pozo  aldisopra  delle  conche 

—  e  sarà  ma  stufa  che  ara  ilcaldo  dalcamino  della  cusina.  perruno  tabernaculo  dirame  alto  2  braccia  elargc 
uno  e  inquel  medesimo  loco  si  soprapora  vna  pietra,  alla  state  acio  chella  stufa  sipossa  vsare.  b.  saravn  loco  datenere 
sale,  econ  sectione  a.  sarà  vno  vssio  daentrare  nel  camino  per  rapicare  carne  insalata  e  simili  cose  e  nel  suo  cielo 
sifara  molti  condotti  difumo  cheabino  varie  usscite  in  4  faccie  delcamino  acio  se  iluento  settant  rionale  tivolessi  offen- 
dere chelfumo  trovi  vsscita  dellaltra  facia  e  ilfumo  permolti  condotti,  siuiene.  asspargiere  eftare  bona  carne  salata 
lingue  esalsicie  essimilecose  faperfecte  maffa  che  quando  tuspingni  lusciolo.  a.  che  ariscontro  sapn  una  finestra  chedia 
lume  ala  picola  stanza,  ecquesta  sifara  chonvno  bastone  chesia  conginto  colusscio  alla  finestra  inquesta  forma 

—  p.  saia  tanto  in.  a.  quanto,  in.  r 

—  Jotrouo  perissperienza  chelegnio.  e.  d  darà,  tanto,  dise  men  charico  nel  punto  d.  quanto  elameta  della,  basa 
deltriangolo.  a.  d.  e.  cioè  sella  maza  sarà  6  braccia  epesi  6  libbre  ella  meta  della  basa.  a.  b.  sia  uno  braccio  dicho.  il 
bastone  darà,  di  se  peso  alpunto.  d.  libbre  5  e.  una  libbra  ne  va  in  forza  neloco  dove  sapogia.  e. 

l3 


ARCHITECTURE    ET    FORTIFICATIONS 


Loquet  [?]  qui  tient  la  porte. 


—  Sorte  de  forteresse  à  doubles  fossés.  Et  les  éperons  qui  entrent  [vont] 
du  mur  maître  [principal]  à  la  guirlande  font  2  services,  c'est-à-dire  qu'ils 
font  contrefort,  et  que  d'autre  part  on  peut  défendre  le  plan  [la  piate-torme]  [?] 
de  la    guirlande,    quand  même  le  mur  maître  serait  par  terre. 


FOLIO   i5  [recto).   - 


USo^VVj-,^      V 


■ti^sm^mP^^'-'^i 


^, 


—  salisciendo  chetiene   la  porta 

-  Modo,  di  forteza.    di    dopi  fossi,  egli  sproni  chentrano   dal   mvro    maestro,   alla,   girlanda.  fanno  2  semiti   cioè  fano 
contra  forte  e  parte  si  può  dif  difendere  il  piano  della  girlanda  quando,  il  mvro  maestro  lussi,  perterra. 


SORTE  D^ESCALIERS 


—  Sorte  d'escaliers.  —  Les  escaliers  e  d  descendent  en  f  g  et  de  même 
f  g  descend  en  h  k. 


—  Il  doit  y  avoir  3oo  brasses  à  chaque  fois  que  reçoit  [qu'est  reçue]  la 
lumière  par  les  fentes  des  routes  de  dessus,  et  à  chaque  arc  il  doit  y  avoir 
un  escalier  à  limaçon  rond  [tournant?],  parce  que  dans  les  coins  des  carrés  on 

urine  et  on  se  décharge.  Qu'à  la  première  voûte,  il  y  ait  une  porte  par  laquelle 
on  entre  dans  les  latrines  et  urinoirs  publics,  et  que  par  ledit  escalier  on  des- 
cende de  la  route  haute  à  la  basse.  Que  les  routes  hautes  se  commencent 
hors  des  portes,  et  qu'arrivées  à  ces  portes  elles  aient,  composées  [ensemble?], 
leur  hauteur  de  6  brasses;  que  ladite  terre  soit  faite  près  de  la  mer  [?]  ou 
autre  grande  masse  d'eau,  afin  que  les  immondices  de  la  ville,  emmenées  par 
l'eau,  soient  emportées  au  loin. 


FOLIO    i5  iverso).  — 


,.:.  .,~.^  ^,h.,lft-.  •TK-.^'.r,]^  ■^■■o.h<rt^-^  1  A«1/^^<A    '^ 


>l-^'nf  ••*•"»'}#  3 


Modo  di  scale  —  le  scale,  e.  d.  disciendano.  jn  f.  g.  essimilemente  f.  g.  disciende  in.  h.  k. 

—  de  essere  braccia.  300  cioè  ciaschuna  via  che  ricieve  ilurae  dalle  fessure  delle  strade  di  sopra  e  a  ogni  arco  de  essere 
una  schala  a  lumaca  /  tonda  perche  necanton  delequadre  sipisia   a  elarga  [e  allarga]  e  nella  prima  uolta  sia  vnuscio  chentri  in  . 
destri  episiatoi  comuni  e  perdetta  schala  sidiscienda  dalla,  strada  alta.  alla,  bassa  —  elle  strade  alte  sicomincino  fori  delle  porti 
egivnte  aesse  porte  abbino  chomposte  lalteza  di  braccia  6  sia  facta  decta  tera  apresso  a  mere  oaltro  fiume  grosso  acio  che  le 
bructure  della  cicta  menate  dallacqua  sieno  portate  via 

14 


PROJET   D'INGÉNIEUR. 


—  Les  routes  M  sont  plus  hautes  que  les  routes  P  S  de  6  brasses,  et 
chaque  route  doit  être  large  de  20  brasses  et  avoir  ^  brasse  de  descente  de 
l'extrémité  au  milieu  e/  de  cette  extrémité....  Qu'à  ce  milieu  il  y  ait,  à  chaque 
brasse,  une  brasse  de  fente  large  d'un  doigt,  là  où  l'eau  qui  pleut  doit  basculer 
[s'écouler]  dans  les  caves  faites  au  même  plan  [niveau]  que  P  S,  et  qu'à  chaque 
extrémité  de  la  largeur  de  cette  route  il  y  ait  un  portique  d'une  largeur  de 
6  brasses  au-dessus  des  colonnes.  Et  sache  que  qui  voudrait  aller  par  toute 
la  terre  [dans  toute  l'étendue]  des  routes  hautes  pourra  en  user  à  sa  convenance, 
et  de  même  pour  qui  voudrait  aller  sur  les  routes  basses.  Sur  les  routes 
hautes  il  ne  doit  aller  ni  voitures,  ni  autres  choses  semblables  ;  elles 
doivent  être  réservées  aux  gens  de  condition  ;  sur  les  basses  doivent 
aller  les  voitures  et  bêtes  de  somme  à  Tusage  et  commodité  du  peuple.  Une 
des  maisons  doit  tourner  l'échiné  [le  dos^  à  l'autre,  en  laissant  la  route  basse 
au  milieu;  et  que  par  l'entrée  N,  on  apporte  les  provisions,  comme  le  bois, 
le  vin  et  choses  semblables.  Par  les  voies  souterraines,  on  doit  vider  les 
latrines,  écuries  et  semblables  choses  fétides,  d'une  arcade  à  l'autre  —  5  '" 


I.  Le  chiffre  qu'on  lit  au  bas  du  fac-similé  est  un  renvoi  à  un  autre  passage. 


FOLIO  i6  (recto). 


3 


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^-.i?,' 


—  lestrade  iii.  N.  sono.  piv.  alte,  chelle  strade.  P.  S.  braccia  6.  e  ciascuna  strada,  de  essere  larg  braccia  20  e  avere  — 
braccio  di  dialo  dalle  stremita  almezo  e  daessc  stremila  e  inesso  mezo  sia  aogni  braccio  vno  braccio  di  fessura  largo  uno  dito 
douelacqua  che  pioue  debascolare  nellecave  fatte  almedesimo  piano  di.  P.  S  edaogni  stremita  della  largeza  didetta  strada,  sia. 
uno.  portico  di  largeza  di  braccia.  6  in  su  le  coione. 

—  essapichechi  volessi  andare  pertucta  la  terra  perle  strade  alte  potrà  assuo  anchoncio  usarle  echivolessi  andare  perle 
basse  ancora  ilsimile  perle  strade  alte  no  de  antare  cari  ne  altre  simile  cose  anzi  sia  solamente  perii  gientili  omini  perle  basse 
deono  andare  i  cari  e  altre  some  al  uso  echomodita  del  popolo,  luna  chasa  de  volgiere  le  selene  allaltra.  lasciatjdo  lastrada 
bassa  imezo  e  dali  ussi.  N.  simettino  le  vettovaglie  come  legnievino  essimili  cose  perle  vie  socterane  si  de  votare  destri  stalle 
essimili  cose  fetide  dalluno  archo  allaltro.  5. 


BOITE   A   FEU    —   CENTRE    DE    GRAVITE. 


Ceci  est  (fait]  long  feu 


—  Cette  boîte  veut  être  de  fer;  qu'il  y  ait  dedans  un  charbon,  ou  une 
mèche,  ou  toute  autre  chose  L"].  Quand  on  y  auramis  le  feu,  qu'elle  soit  bien 
bouchée,  sauf  un  très  petit  trou,  par  lequel  elle  puisse  respirer  un  peu. 


—  Tout  corps  sphèrique  placé  dans  un  autre  doit  nécessairement  s'éta- 
blir entre  le  centre  du  monde  et  celui  de  la  boule. 


—  FOLIO   lO  (verso).  — 


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—  questo  e  lungo  foche  — 

—  questo  bosselo.  volessere  di  ferro,  essiavidentro  uno  carbone  overo  stoppino,  o  altre  stia    [?]  edito   e  foco  sia  bene 
stopato,  saluo.  chuno.  minimo  buso  perloquale  possa,  respirare  alquando 

—  oni  chorpo  spericho  chollochato  dentro  avnaltro  simile  enescicssario.  istabilirsi.    fralcientro  delmondo  ecquello  della 
balla 


GEOM  ETRI  E. 


Comment  sur  une  ligne  donnée  a  m  on  peut  construire  un  octogone. 


—  Si  tu  veux  construire  un  octogone  brièvement  sur  une  ligne  donnée, 
tu  feras  de  cette  manière  :  Disons  que  a  m  soit  la  ligne  donnée  ;  place  une 
pointe  du  compas  sur  le  point  a,  et  tu  mèneras  l'autre  autour  d'elle,  en  faisant 
la  ligne  s  t,  puis  mets  l'autre  pointe  sur  m,  et  tu  feras  la  ligne  v  x.  Entre  les 
deux  intersections,  tu  tireras  la  ligne  p  r,  puis  divise  la  demi-ligne  a  p 
en  trois  parties,  et  place  une  des  parties  ainsi  faites  sur  [au-dessus  de]  l'intersec- 
tion supérieure,  qui  fera  le  centre  du  cercle.  Ce  cercle  sera  capable  de  contenir 
sur  sa  ligne  circulaire  [circonférence]  8  des  lignes  données. 


—  Comment  on  doit  trouver  le  centre  d'un  cercle  commencé  sur  une 
ligne  oblique  [courbe]  s  f. 


—  Pour  trouver  le  centre  d'une  petite  partie  de  cercle,  il  est  nécessaire 
pour  toutes  les  lignes  nées  entre  des  angles  égaux,  ou  que  leur  concours  ait 
ressemblance  [?]  avec  le  lieu  d'où  elles  partent,  ou  qu'elles  concourent  à  la 
cause  de  leur  naissance.  [?]  (i). 


—  Si  tu  divises  une  pyramide  en  beaucoup  de  parties  égales,  comme  on 
le  voit  ici,  avant  [ces  mots],  tu  trouveras  qu'autant  de  fois  a  b  entre  en  d  e, 
autant  de  fois  b  e  entre  en  c  e.  Et  encore  a  b  entrera  autant  de  fois  en  b  c 
que  d  e  entre  en  e  c. 


I.  Ce  passage  me  paraît  très  obscur.  J'ai  suppose  aux  mots  du  texte  italien  abiovcr,  etc.,  la  signification  abbino 
ûvcro,  etc.;  vaudrait-il  mieux  lire  :  abbino  vera  similitudine  (ressemblance,  coïncidence?)  ?  Il  me  semble  que  la  traduc- 
tion que  donnerait  cette  h)-pothèse  ne  serait  guère  plus  satisfaisante  que  la  première. 


FOLIO   17   {recto) 


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^  come  sopra  una  data  linia  a.  m.  sipoedifigaie  uno  8  angolo 

—  se  voli  edificare  uno  8  angulo  chonbreuita  sopra,  una.  linia  data  farai  inquestaforma.  diciano  che  a.  m.  sia  lalinia. 
data,  poni  vna  punta  delconpasso.  sul.  punto,  a.  elaltra  menerai,  intorno  acquella.  faciendo.  laliiiia  s.  t.  poimetti  laltra  punta, 
sopra,  m.  effara  lalinia.  v.  -x.  e  ì>ie  infrale  2.  intersecationi.  tirerai,  la  linia.  p.  r.  podiuidi  lamezalinia  a.  p.  in.  3  parti  e  vna  delle 
fatte  parti  poni,  sopra  la  superiore  intersegatione  la  quale  farà  ilcientro  delcirculo  che  sarà  capacie  attenere  suprala  circulare  sua 
linia  8  delle  date,  linie 

—  come  sidetrouare  il  eie  duno  circule  principiato  da  una  linia  obliqua  s.  f 

—  perritrouare  ilcientro  duna  picola  parte  dicirculo  eneciessari  chettutte  quele  linie  nate,  infra  angoli  equal  chellor  con- 
corso abiover  similitudine  colloco  donde  sipartano.  overo  concorrine  alla  cagione  dellor  nassimento   [?j 

—  sediuiderai  una  piramide  imolte.  parte  equali  chôme  apare  quidinanzi  troverai,  che  quante,  volte,  a.  b.  entra,  in.  d.  e. 
tante  volte,  b.  e.  entera,  in  e.  e.  E.  anchora    entera  dipari  nvmero.  a.  b.  in.  b.  e  che  entra,  d.  e.  in.  e.  e. 


TAILLE    D^ARBRES,    ARCHITECTURE. 


—  Si  tu  veux  que  l'arbre  a  fasse  sa  branche  n  aussi  grosse  que  m,  tiens 
émondés  les  rameaux  de  la  branche  m,  en  laissant  à  n  ses  rameaux,  et  elle  [n] 
croîtra  comme  m. 


^  Si  tu  veux  une  lance  qui  ne  se  torde  pas,  tire-la  de  l'arbre  b,  qui,  par 
sa  minceur,  sera  pour  ainsi  dire  juste  ce  qu'il  faut  pour  l'épaisseur  de  la  lance. 


—  De  l'arbre  c,  tu  ne  tireras  qu'une  bonne  lance  qui  ne  se  ploiera  jamais; 
elle  se  tirera  de  la  partie  qui  est  tournée  au  nord.  Toutes  les  autres  se  tor- 
dront, par  les  humeurs  qui  se  meuvent  toujours  avec  le  soleil. 


—  Si  tu  enlèves  un  anneau  d'écorce  à  l'arbre  d,  il  se  séchera  au-dessus 
de  l'anneau  et  tout  au-dessous  restera  vivace..  Si  tu  fais  ledit  anneau  à  mau- 
vaise lune,  et  puis  que  tu  tailles  la  plante  au  pied  à  bonne  lune,  ce  qui  est  de 
la  bonne  lune  se  conservera  et  le  reste  se  gâtera. 


—  Si  tu  veux  qu'une  poutre  ou  autre  pièce  droite  ne  se  torde  pas,  scie 
le  bois  en  long  en  deux  parties,  tourne  les  deux  parties  tête  aux  pieds,  fixe 
les  bien  ensemble,  et  jamais  elles  ne  se  tordront. 


Pour  cet  édifice,  il  serait  encore  bien  de  l'élever  selon  la  ligne  a  b  c  d. 


FOLIO  17  {verso). 


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i^'(»r.'.«i")  -.lè^  VUfr^l'^  •"'^       .; 


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—  sevoichellalbero.   a.  facci  ilsuo  ramo  n.  grosso,  quanto,  m.  tieni,  rimondi  irami  alramo.  m.  lassciando.  isua  rami  a.  n. 
elcresciera  come.  m. 

—  Sevoli.   vna  lancia  chenonsitorclia  chavala  delalbero.  b.  ilqale  perla  sua  sottiglieza  seruira  quasi  alla  grosseza  della, 
lancia 

—  Inellalbero.  e.  nonchauerai  se  nv  nonvna.  lancia  bona  che  mai  sipiegera,  ecquella  sichavera  diquela.  parte,  chefia 
volta,  attramontana.  ettutte  laltre  sitorcieranno  perii  omori  che  senpre  siraovan  colsole 

—  Selleuerai  vnanello  di  pelle  allalbero.  d.  dallanello  insu,  sisechera  edaindi  ingiv  restera,   vivo  esse  farai  ildetto  anello 
achattiva  luna  epoitagli  lapianta  dapie  abona,  luna  quel  della  bona  luna,  simantera  elresto  siguastera. 

—  Sevolli.  chevna  trave  oaltradirittura   nonsi  torcha,  sega  illegnio  perlolungo  indue  parti  evolgi  ledette  parti  chapo.  pie 
affermale  bene  insieme  emai.   sitorcieranno 

—  questo,  edifitio.  anchora.  starebbe  bene  affario  dalla  linia.  a.  b.  r.  d.  insui 

16 


APPAREIL  POUR  LA  PÈCHE  DES  PERLES. 


—  On  fait  usage  de  cet  instrument  dans  la  mer  d'Inde  pour  extraire 
les  perles;  et  on  le  fait  de  cuir  avec  d'épais  cercles,  afin  que  la  mer  ne  le 
ferme  pas.  Au-dessus  se  tient  le  compagnon  avec  la  barque,  à  l'attendre. 
L'autre  pèche  des  perles,  et  du  corail;  il  a  des  lunettes  à  neige  en  verre,  et 
une  cuirasse  hérissée  de  grandes  pointes'. 


I.   Voii-   Manuscrit   atlantique,    !■■   jSi  ;    Venturi,   Essai,   etc.,  p.   28,3;    Gerii,  Disegni  di  Leonardo  da    V.,  de, 
tav.   XXVII  ;  Amoretti,  Miin.  slor.,  p.  152;  H.  Gallenberg,  Leon,  da  V.  Leipzig,  1834,  p.  203. 


FOLIO    i8   {recto: 


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-  questo  strumento  susa  nel  mare,  dindia  alchavare  le  perle  effassi  dicorame  conispessi  cerchi  acio  che  ilmare  nonla- 
r.ch.vga  esta  disopra  ilchonpagno  cholla  barcha  aspettalo  ecquesto  pesca  perle  echoralla  eaochiali  di  vetro  daneve  e  [']  e. 
choraza  di  spuntoni  preposti 


FORTERESSES   —    TOITURES   D'ÉGLISES   -    CENTRE   DE   GRAVITE. 


—  Les  gardes  des  forteresses  se  doivent  faire  nuit  par  nuit.  Qu'aucun  ne 
sache  qui  lui  échoit  pour  compagnon;  que  chaque  soir  on  les  tire  au  sort 
sur  le  fait  [au  moment  même?].  Qu'en  temps  de  défiance,  on  les  appelle  3  fois  par 
heure,  et  qu'en  temps  de  paix,  on  fasse  les  secrets  sans  s'appeler,  3  ou  4  fois 
la  nuit,  et  par  intervalles  réguliers  [?]. 

—  Le  centre  de  tout  poids  suspendu  s'établit  sous  son  support. 

—  Pour  aucune  église  il  n'est  bien  qu'on  voie  les  toits;  il  faut  aplanir 
le  dessus  et  que  par  des  canaux  l'eau  descende  aux  conduits  faits  dans  la 
bordure  [?]. 

—  Forteresse  qui  bat  les  fossés  et  le  rempart  au  delà  des  fossés. 

—  14  brasses  —  14  brasses  —  b  A  ". 

—  Porte  —  Porte  —  Herse  [?]  '. 

—  La  forteresse  veut  avoir  3  portes,  et  quand  on  n'en  emploie  que  deux 
elle  reste  sans  être  toujours  fermée  l?î,  c'est-à-dire  [qu'il  faut  que  ?]  quand  tu 
entres  dans  [quand  tu  passes]  la  première  herse  [:-],  les  deux  portes  de  devant  soient 
[puissent  être]  fermées.  Et  que  quand  tu  entres  dans  [tu  passes]  celle  du  milieu, 
la  herse  [:-]  et  la  porte  de  devant  soient  fermées,  que  quand  tu  entres  dans  la 
dernière,  la  porte  du  milieu  et  la  herse  [?]  le  soient  de  même. 

—  Soit  A  un  fossé  [?,  un  tertre?],  sur  lequel  on  abaisse  un  pont  [pont-ievis], 
qui  s'abaisse  en  b  A.  Fais-le  au  dedans  de  la  tour,  afin  que  quiconque 
serait  dedans  ne  se  trouve  pas  avoir  le  chemin  interrompu  avec  un  cour- 
taud [en  allant  à  cheval],  comme  il  pourrait  advenir  à  celui  qui  serait  ici  à  main 
droite,  c'est-à-dire  en  avant  du  château  de  Milan  [?J. 


1.  Ces  mots  se  lisent  dans  la  figure  placée  vers  le  milieu  du  fac-similé;  les  lettres  qui  suivent  se  trouvent  vers 
le  bas  de  la  même  figure  de  droite  à  gauche. 

2.  Ces  mots  accompagnent  la  figure  à  gauche  du  fac  simile. 


FOLIO   IX    versoi  — 


^r^  w  •«(  ••'^  *•  ^  ^*  ..„  ^-H ^  » 


-</«' 


persone  insXtoValenpo  dloÌp'^^^^^  'rhilïnoTvoltl'  n^A'"""  ."°f '^P^^'^issilitochi  perconpagnio  eogni  sera  sitrachino 
o  4-  lanette  e  per  uiatenpi  [?]  continva  [']  ^  ^  ^  '"  '^"P°  '^'  P^'^^^  ''  f'^'^'  segreta  sanzachiamarsi  s  volte 

=  atessun'Sfe'aTl^enP  '"f''"  -stabilisce  sotto  ilsuo.  sostentaculo 

—  forteza  clie  batte,  i fossi  elkrgTnVdTfoVfdeV^^^^  ''P'""''"  '  P^'-^'^anali  lacq.qua  dissienda  a  ichondotti  fatti  nel  Iregiona 

—  braccia  14  —  braccia  14  —  A  — 

—  porta  —  porta  —  rastrello  — 

etristre7o/?r2!'po;trd°i'dertrr;oL^s°err^tl' Ecn,^^^  'ìì''^.'-  '^"P-?  "°'''^-  ^^'"^^'"^-  <^'°«  'l"»"'^»-  «"t"  "^1  primo, 

entri,  nd  ultimo  laporta  diraeL  e"  ràsldo^ia  serrato  '"''"  "'  '''"^^^"■<^"°-  «"'-^  P°rta.  dinanzi,  stia. serata  acquando 

lussi  dentri "nonmrroSessi^ la ^uii^'lb^nun  cortardo'rhoir°nfT,^  chessichali  da.  b.  A.  effallo  dentro  alla  tore  accio,  che  eh, 
chastello  dimi  ano  "  cortaldo  chôme  potrebbe  interuenire  acque  che  qui  daman  destra  cioè  inanti   del 


RAVELINS  —  ARCS 


—  Fais  chaque  ravelin  Je  telle  sorte  que  l'ennemi  ne  puisse  pas  s'en  faire 
un  bouclier  ou  un  rempart.  Fais-le  comme  ci-dessus,  afin  que  l'attaque  a  b 
b  ait  lieu  sur  l'ennemi. 


—  Pourquoi  tous  les  arcs  chargés  à  l'excès  se  rompent  dans  la  direc- 
tion a  b. 


—  FOLIO  19  (recto)-  — 


\ 


M 


fa  ciasscuno 


riuelino  inmodo  chelnimico  nonsene  possa  fare  scudo  oriparo  effalo  come  quidisopra  ocio  cheloffesa  a.  b 


abbiloco  sopra  ilnimico 

-  perche  tutti  liarchi.  charichi  di  suoercliio  ronoano.  nella,  dirittura,  a.  b 


ARCHITECTURE    (SOLIDITE    DES    ARCS,    CAVES    ET    JARDINS) 


—  Raison. 


—  Pour  quelle  raison  cet  arc  est  fort. 


—  Je  dis  qu'il  est  impossible  qu'un  corps  plus  grand  qu'un  autre  puisse 
entrer  dans  le  moindre.  S'il  en  estainsi,  la  ligne  g  c  h  est  beaucoup  plus  grande 
que  g  h;  donc  le  plus  grand  n'entrera  pas  dans  le  moindre  g  h,  à  moins  que 
g  h  ne  se  rompe.  Il  est  clair  qu'on  peut  se  rendre  compte  que  de  vouloir 
rompre  une  poutre  en  la  tirant  [?]  serait  peu  faisable  ;  on  avouera  donc 
pour  lesdites  raisons  que  g  h  ne  pourra  pas  se  rompre  parce  qu'on 
tirera  ["'l  l'angle  g  f  h,  et  que  l'angle  g  c  h  et  le  demi-cercle  de  dessus  ne 
pourront  jamais  passer  par  la  corde  ou  base  g  h. 


—  Et  de  même  b  d  f  ainsi  que  a  m  e  ne  peuvent  avoir  de  changement  si 
la  poutre  c  m  ne  se  rompt  pas.  Dès  qu'il  n'est  guère  possible,  qu'il  est 
presque  impossible  que  l'arc  se  rompe,  joint  à  cela  d'enchaîner  et  de  tripler 
les  pièces  de  bois  qui  vont  dans  le  rond  g  a  b  c  d  e  h,  il  sera  entièrement  sûr, 
[surtout]  en  y  ajoutant  deux  supports  [contrefonsi  obliques,  comme  on  le  voit  dans 
la  figure  r  s  t. 


Jardin' 


—  La  terre  qui  se  tire  des  caves  doit  s'élever  à  côté,  jusqu'à  ce  qu'elle 
fasse  un  jardin  qui  soit  à  la  hauteur  de  la  salle  ;  mais  fais  qu'entre  le  terrain 
du  jardin  et  le  mur  de  la  maison  il  y  ait  un  intervalle,  afin  que  l'humidité  ne 
gâte  pas  les  gros  murs. 


1.  Ce  mot  se  lit  clans  la  partie  de  droite  de  a  figure  du  bas  de  la  page  i. 


—    FOLIO    19    (verso).   — 


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—  perche  ragione  questo,  archo.  e  forte  ,  •    1    ,•   ■  i  i* 

—  dicho  che  inposibile  e  che  tino  chorpo  magiore  possa  entrare  innuno  minore  esendo  cosi,  la  hnia.  g.  e.  ti.  e  motto 
maçiore  che  <^  h.  adunque  il  magiore  nonnentera  nel  minore,  g.  h.  secquello  nonsironpe  echiaro  sipo  conosciere  che  avolere 
ronpere  vna  trSue  pertirare  questo  essere  pocho  fattibile,  adunque  seconfesserai  perle  dette  ragioni,  g.  h.  non  potersi  ronpere 
per  tirare  lan^olo  g.  f.  h.  elalangolo.g.  e.  h.  elmezotondo  disopra,  non  potrà  mai  passare  perla  corda  over  basa  g-  h- 

—  Anc°ora  similmente,  b.  d.  f.  ecosi  a.  m.  e  non  possono  avere  mvtatione  sei  traue.  e.  m  non  si  ronpe.  essendo  mal 
possibile  quasi  inposibile  echelarcho  sironpa  essendo  acquello  agivnto  lancatenatura  del  rinterzare  lasse  cheuano  neltondo  g. 
a.  b.  e.  d.  e.  h.  ed  sarà  interamente  sichuro.  agivgniendo.  acqueto  due  sostegni  traversi  chôme  apare  innela  figura  r.  s.  t 

—  iltereno.  chessichava  delle  chanove  debe  ellevare  dachanto  tanto,  inalto  che  facia.  vnorto  chessia  alto  quanto  lasala 
ma  fa  chettral  tereno  dellorto.  el  mvro  della  chasa  sia  vno.  intervallo  accio  che  lumido  non  guasti  im\Ti  maesstn 

18 


MACHINES    HYDRAULIQUES.—   CHEMINEE. 


—  Dans  cet  instrument,  c'est  la  femelle  qui  se  meut'. 


—  Dans  cette  force,  c'est  le  mâle  qui  se  meut. 


—  Pour  faire  monter  l'eau' 


Ceci  fait  justement  l'office  de  la  pompe. 


—  Cheminée  qui  aura  toujours  le  bois  sans  attiser' 


—  Ici,  sur  les  bords  de  la  cheminée  où  l'on  met  le  bois,  il  doit  y  avoir 
une  brasse  de  cendre  tamisée;  puis  place  par-dessus  une  pierre  plate,  afin 
qu'elle  ne  respire  pas  [qu'il  n'y  ait  pas  de  dégagement!  par-dessus. 


1.  Voir  Comptes  rendus,  etc.,  tic  l Académie  des  Sciences,  29  août  1S81,  p.  400,  note  de  M.  G.  Govi  (femmina:  écrou). 

2.  Del  moto  c  misura  dell'acqua  di  L.  da  V.  Bologna,  1828,  tav.  43,  45  et  46,  p.  444-445,  Saggio  del.  oper.  di  L.  da 
V.,  tav.  III. 

3.  Cfr.  Del  moto  e  mis  dcll'acq.  di  L.  da  V.,  tav.  44,  p.  445. 


FOLIO    20    [recto).  — 


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—  inquesto  strumento  simoue  kt  fiemina 

—  inquesta  forza  si  moue  il  mascio 

—  da  fare  montare  acqua 

—  questo  fa  appunto  lofitio  delloscigatoio 

—  camino  chessenpre  ara  le  legnie  sanza.  attizare 

—  qui  suliorli  delcamino  donde  siraette  le  legni  debe   essere  uno  braccio  dicienere  staciata.   e  poi  poni  di  sopra  vna. 
pietra  piana,  accio  nonispiri  di  sopra 


LANCES    ET    ANTENNES    —    SORTE    D'HORLOGE   —    LUMIÈRES    D'EAU. 


40  longues  lances  nées  d'un  centre. 


Pour  dresser  une  antenne  [de  navire]  avec  facilité. 


Manière  de  s'éveiller  à  son  gré. 


Eau  —  Eau 


—  Ceci  est  une  horloge  à  être  employée  par  les  avares  dépenseurs  du 
temps.  Et  fais  ainsi  :  quand  l'entonnoir  de  Teau  a  versé  dans  le  récipient  e 
autant  d'eau  qu'il  y  en  a  dans  la  balance  opposée,  cette  balance  opposée 
s'élevant,  verse  son  eau  dans  le  premier  récipient  ;  celui-ci,  se  doublant  de 
poids,  lève  avec  violence  les  pieds  du  dormeur,  lequel  se  dresse  et  va  à  ses 
besoins. 


—  ab 


— ■  Diverses  espèces  de  lumières  d'eau  [?]  par  diverses  formes  de  fenêtres 
aux  caves.  La  plus  inutile  est  la  fenêtre  a,  et  la  plus  froide;  la  plus  utile,  la 
plus  lumineuse,  la  plus  chaude  et  qui  voit  le  plus  de  ciel,  est  la  fenêtre  b.  La 
fenêtre  c  est  de  moyenne  utilité. 


1.  Ces  mots  accompagnent  la  figure  du  milieu  du  fac-similé  à  droite. 

2.  Ces  lettres,  accompagnent  les  figures  du  bas  du  fac-similé,  de  droite  à  gauche. 


—  FOLIO  20  iverso  .  — 


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—  40  lancia,  lunge  nate  da.  davncient  10 

—  per  rizare  vna  antena  confacilita 

—  àlodo  didestarsi  assua  posta 

—  acqua  —  acqua  — •  acqua  — 

—  questo,  e  vno  orilogio  daessere  vsato  dàli  avari  spenditori  deltenpo  effacosi  quando  latramogia  dellacqua  aversato 
inencipiente  tanta  acqua  quanto  e  nelloposita  bilancia  ladetta  oposita  bilancia  nello  alzarsi  versa,  lasua  acqua  nelprimorici- 
piente  elquale  radopiandosi  dipeso  leva  confuria  ipiedi  deldormiente  ilquale  sidesta  effa  ilsuo  bisognio 

■I      ^7'  ™°'"  divari,  lumi  dacq  [.']  per^-arie  forme  di  finestre  alle  chanove.  la  piv  disutile  e  la  fi'nesst 
vtile  ella  piv  luminosa  e  piv  chalda  echevede  piv.  cielo  ella  finestra,  e.  e  dimezana  vtilita 


ìnesstra.  a.  eia  piv  freda.   lapi 


19 


TRAVAUX  ET  ENGINS  DE  GUERRE 


—  Manière  de  pouvoir  secourir  les  murs  d'une  terre. 


—  Claie. 


—  Fermeture  rapide  pour  une  maison  de  plaisance  ;  on  la  ferme  en  pous- 
sant seulement  et  on  l'ouvre  avec  la  clef. 


—  Fais  que  '  chaque  instrument  de  muraille  et  [à  employer'  de  nuit  ait  ses 
points  d'appui  entourés  d'étoupe,  afin  qu'il  ne  fasse  pas  de  bruit. 


—  On  doit  escalader  plus  sûrement  les  tours  que  les  murs  ;    cet  instru- 
ment est  à  employer  de  nuit. 


Les  deux  mots  i poli  qui  suivent  les  mots  fuchc  dans  le  texte  italien  m'ont  paru  le  fait  d'une  distraction. 


—  FOLIO  2  1  {recto).  — 


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Modo  di  potere  scorere  [socconerej  ulle  mura  duna  tera. 
graticcio.  — 


seratura  brieue  pervncassino  esserasi  solamente  asspivgniere.  elo  aprire  sifa.  colla  chiane 

fache_,poh  d,  cascuno^strumento  mvrale  e  notturno  abbi  isua  poli  circhundati  di  stoppa,  ^cc.o  non  .acci  romore. 


—  debesi  schalare  piv.  isichura.  mente  le  torri,  cheli 


e.  mvra.  questo,  istrumento.  e  da.  vsare.  di  nocte. 


ARCHITECTURE    DÉGLISE    —    FOURNEAUX. 


—  Chacun  des  9  petits  tambours  ne  doit  pas  dépasser  la  hauteur  de 
carrés  [?]. 


Celles-ci  doivent  être  faites  comme  les  8  chapelles  [?J. 


—  Instrument  des  sphères. 


—  Ce  fourneau  peut  avoir  sa  tour  aussi  longue  qu'il  te  plaît,  pourvu 
qu'elle  soit  pleine  de  bois  ou  de  charbon,  afin  que  tu  n'aies  pas  à  t'en  occuper 
sans  cesse. 


—  abc'  —  cab  est  [l'endroit]  où  se  tire  au  dehors  la  sphère  ;  c  est  un  fer 
qui  mène  de  a  b  au-dessus  [partiel  qui  est  en  terre  de 


—  Fourneau  à  sphère. 


I.  Lettres  qui  uccompagneiU  la  (iguro  tlu  niilieii,  au  bas  du  lac-similc. 


—  FOLIO  21  {verso).  — 


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—  ciasscuno  de  9  tiburi  nouole.  passare,  lalteza.  di  2.  quadri 

—  queste  come  le.  8.  cappelle  anno,  aessere,  facte 

—  strumento  desfere 

—  questo  fornello  pò.  avere  lasua.  tore  lunga  quanto  atte,  piace,  pur  chella  sia  piena  di  legnio.  o  charboni  acio  nonnabi 
senpre  astareli 

—  abc  —  a.  b  fia  donde  ■;/(!  sitrae  fori  laspera.  e.  fia  vno  fero  chemena  da  a  b  insu  che.  di  tera  di  cimatura 

—  fornello  daspera 

20 


ARCHITECTURE  —   MECANIQUE 


—  La  transmission  de  m  en  s  n  se  fait,  parce  que  quand  [si]  g  touchait  h, 
la  caisse  toucherait  le  mur  et  le  levier  m  ne  pourrait  rester  dedans;  je 
conclus  que  l'angle  (de  la  caisse)  sous  g  touche  les  2  faces  [côtés]  de  g  qui 
sont  tournées  vers  lui,  et  il  n'y  aura  pas  de  déplacement  si  la  caisse  n'appa- 
raît [?1  pas  un  peu  embrasée. 


—  Fais  que  le  levier  m  soit  femme  avec  son  fils  dans  le  corps  ;  quand 
l'autre  femme  n  s'est  autant  éloignée  de  sa  compagne  qu'est  grosse  la  femme 
m,  tu  détaches  tout  l'instrument  et  tires  au  dehors  le  levier  femme  m,  puis 
tu  enlèves  la  femme  n  et  tu  mets  m  dans  l'espace  qui  sera  fait  entre  n  et  s 
et  puis  tu  remets  n  à  sa  place,  et  tu  emploies  le  levier  femme  à  ta  guise  — 
a  est  un  fer  qui  se  trouve  entre  la  forme  :•]  et  le  fer,  afin  que  b  s'échauffe 
mieux,  et  quand  tu  fais  cet  office  fcette  opération],   démonte  [?]. 


FOLIO  22  (recto).  — 


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—  il  tramvtare  di  m.  infra,  s.  n.  sifa  perche,  quando,  g.  tochissi.  h.  la  cassa  tocherebe  il  mvro  e  la  lieua.  m.  non  ui. 
potre  stare  dentro  e  conchivgo  chelangolo  [della  cassa]  sotto,  g.  tochi  le  2  faccie  di.  g.  chiso.  volte,  allui  e  non  mouere 
selacassa  non  napariscie.  li.  alquanto  infocata 

—  fache.  la.  li.  èva.  m.  n.  sia.  femina  cholfigliolo  inchorpo 

ecquando  laltra.  femina.  n.  se  tanta  allontanata  dalla,  chonpagnia  quanto,  e  grossa,  la  femmina,  m.  ettu.  spicha  tutto,  lo 
strumento  e  iti  e  trai  e  cava.  fori,  la  lieua  femina  me  e  m.  e  poi  trai  via.  la  femina.  n.  e  metti  m.  nello  spatio  chessara  fatto  infra, 
n.  s  e  poi  rimetti,  n.  al  suo.  locho  e  adopera  la  lieua  femina  atluo.  modo  —  a.  sic.  vn  fero  che  sta.  trala  forma  el  fero  aciosi 
schaldi.  meglio,  b.  ecquando  fai  questo  ofitio  dismonta 


ARCHITECTURE    ET   TRAVAUX   MILITAIRES 


—  De  quelle  manière  on  doit  couvrir  le  toit  à  son  faîte. 


—  Sorte  de  parois  de  bastion,  qui  aient  à  résister  aux  bombardes. 


—  FOLIO  2  2  ,versnK  — 


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modo,  come  side  coprire  iltecto  nel  suo.  culmine 

modo  dipariete  di  bastione  cheabino.  arestistere.  alle,  bonbarde 


PONTS  —  TRANSMISSION  DES  NOUVELLES 


—  Pont  —  Eau  '  —  a  b  c  d. 


—  Ce  pont  ne  pourra  pas  être  rompu,  si  les  poutres  maîtresses  a  b  c  d 
sont  fortes  et  bien  enchaînées. 


—  Ce  pont  pourrait  avoir  deux  passages,  Tun  au-dessus  de  l'autre. 


—  On  peut  faire  en  cent  mille,  cent  maisons  dans  lesquelles  il  y  ait 
cent  gardes,  qui  feront,  par  les  corridors  souterrains,  entendre  une  nouvelle 
en  -  d'heure. 


I.  Ces  deux  mots  accompagnent  le  dessin  qu'on  voit  au  milieu  du  fac-similé,  ainsi  que  les  lettres   a  b  c  d.  Le 
premier  se  trouve  au-dessus  et  le  second  au-dessous  des  deu.\  premières  lignes  de  te.xte. 


FOLIO  23  (recto). 


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—  ponte  —  acqua  —  a  b  e  d 

—  questo  ponte  sie.  inronpibile.  selle  traue  maestre,  a.  b.  e.  d.  sarananol    forte  ebbene,  inchatenate 

—  potrebe  questo  ponte  avere  2  transiti  uno  sopra  laltro 

—  puossi.  fare,  incento,  miglia,  ciento.  case,  nelequali  stia  cento  guardie  cheffarano  per  sotterani.  choridoni  sentire 
una  novella  in    —    dora 


TRAVAUX    D'ARCHITECTE    ET    D'INGÉNIEUR 


—  Contrepoids  commode  pour  une  porte  ;  et  il  se  fait  [s'emploie]  quand 
[quand  même]  la  porte  Serait  à  f  de  l'épaisseur  du  jambage  [de  la  porte]. 


—  L'objet  de  la  poulie  qui  recueille  la  corde  se  cache  dans  un  creux  qui 
se  trouve  dans  la  saillie  de  la  grande  corniche  [?]. 


—  Manière  de  faire  une  couverture  à  un    mur  de   jardin  qui  ne  puisse 
pas  se  disjoindre  [?]. 


—  Cheminée  qui  s'emplit  de  bois  et  de  feu,  parce  que  les  bois  viennent 
par  le  tube  [;']  qui  surplombe  [tombe  à  plomb]  sur  le  milieu  du  foyer  [•'] 


FOLIO   23  iversoj.  — 


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—  contrapeso  chomodo  per  uno  usscio  effasi  quando  luscio  lussi  a    ^    lagrosseza  delo  stipido 

—  logietto  della  girella,  che  racogli  lacorda  sasconde  nunchavo  chesta  nello  sporto  del  chornicione 

—  Modo  difare  vna  copritura  avno  mvro  dvnorto.  chenonsi  possi  isconvienere 

—  cammino  chesenpie  di  legnie.  effocho  perchele  legnie  vengano  pel [?]  che  pionba  sopra,  il  mezo  des 

focholare 


ARCHITECTURE    D'ÉGLISE '.  —  FAUX    DE    NAVIRES. 


—  Cet  édifice  est  habité  dans  le  dessus  et  dans  le  dessous  du  dessus  ; 
on  va  dans  le  dessus  par  les  campaniles,  et  on  va  en  [cej  dessus  par  la  surface 
plane,  là  où  sont  les  bases  des  tambours,  et  cette  surface  plane  a  par  devant 
un  parapet.  Desdits  tambours  aucun  ne  communique  avec  Téglise;  ils  sont 
séparés  en  tout. 


—  Que  la  faux  soit  longue  de  8  brasses  au  plus,  large  d'une  7  brasse, 
épaisse  dans  sa  lame  d'un  doigt  ;  qu'elles  soient  tirées  [lancées]  par  deux 
courtauds. 


—  Celle-ci  se  doit  tirer  aux  [se  lancer  aux]  cordes  des  navires,  et  c'est 
un  moyen  parfait,  pourvu  que  le  feu  soit  donné  en  un  temps,  car  autrement 
cela  ne  servirait  à  rien. 


1.  La  partie  supérieure  de  cette  page  du  manuscrit  B  a  été  reproduite  en  fac-similé  par  M.  H.  de  Geymiiller. 
Les  projets  prhnilifs  pour  la  basilique  de  Saitit-Pierre  de  Rome  (pi.  43,  fig.  2).  M.  de  Geymiiller  a  reproduit  aussi  3  pages 
précédentes,  pour  lesquelles  cette  indication  a  été  fortuitement  omise  :  le  folio  17,  verso  (pi.  43,  fig.  5),  la  partie  supé- 
rieure du  18,  verso,  (pi.  43,  fig.  3),  et  celle  du  22  recto  (pi.  43,  fig.  i;,  ainsi  que  le  folio  25  verso  et  le  haut  du  39  verso. 


—   FOLIO  24  frectnj. 


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—  questo,  edifitio  e  abitato  disopra  e  disotto  disopra,  siua  perii  campanili  e  uassi.  su  perlo  piano  doue  sono  fondati,  i.  4 
tibun  [tamburi?]  edetto  piano  a  uno  parapecto  dinanzi  edidetti  tiburi  nessuno  ne  riessie  inchiesa  anzi  sono  separati  in  tucta 

—  la  falce,  sia  lunga  braccia  8  nelpiu  largo  uno  ~  braccio  grò  nella,  costa  uno.  dito  siano  tratte  da  2  cortaldi 

—  questa  sidebe  trare  alle  chorde  delle  navi  edemodo  perfetto  pure  chel.  focho.  sia.  dato  a  uno.  tenpo  che  altiementi 
sare  niente 


BOMBARDES. 


—  Ne  jamais  faire  de  bombardières,  ni  d'autres  trous  dans  le  bas  des 
forteresses  où,  afin  que  Tennemi,  plantant  les  bombardes  vis-à-vis,  ai  raison 
de  faire  avec  facilité  [ne  puisse  pas  faire  facilement!  de  plus  grands  trous  aux  murs. 
Et  qu'ainsi  dans  tous  les  murs  de  châteaux  il  n'y  ait  aucun  trou;  il  suffit  bien 
des  défenses  des  créneaux.  Les  tours  ne  seront  percées  en  bas  qu'autant 
qu'il  le  faut  pour  qu'on  puisse  passer,  la  nuit,  le  long  des  murs  du  château, 
et  aussi  de  ses  fossés. 


—   Grosse  bombarde  qui   se   charge  par  derrière,  et  un  seul  homme  la 
visse  et  dévisse. 


Coin' 


—  Le    manche  b  est  une  vis  sans  fin,  laquelle  tourne  la  queue  de  la 

balance,   moyennant  [au  moyen  de]  la  roccha  [petite  roue  d'engrenage  (pignon)?],  qui  doit 

être  aussi  longue  que  la  vis  qui  entre  dans  la  trompe  [le  fût],  et  le  pivot  a  n 
est  réuni  à  un  cercle  de  bronze,  qui  ceint  la  queue.  Mais  fais  que  ce  cercle 
soit  tellement  plus  du  côté  de  la  bombarde,  que  la  queue  s'y  trouve  en 
quelque  sorte  en  balance  [en  équilibre].  Et  que- la  culasse  pèse  seulement 
4  livres  de  plus  que  la  bouche,  afin  que  quand  la  culasse,  en  reculant,  se 
trouve  dans  la  section  c,  cette  queue  reste  droite,  qu'elle  se  charge,  et  puis 
se  dresse  avec  facilité,  qu'en  tournant  la  vis  sans  fin  dans  la  roccha,  elle  se 
pousse  vers  la  trompe,  et  se  visse,  puis  qu'on  mette  derrière  un  coin,  entre 
la  culasse  et  le  rempart.   Et  elle  [cette  bombarde]  est  bonne  pour  une  galère. 


Fondement  du  château  (tour  roulante)  ci-dessous  figuré. 


I .  Mot  explicatif  de  la  figure  qu'on  voit  vers  le  milieu  du  fac-similé,  à  gauche. 


—     FOLIO    j+    'verso) 


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— •  non  tare  mai  bonbardieie.  ne  altri,  busi,  ne  bassi,  delle  forteze  dove  accioche.  il  nemico  piantando  le  bonbarde 
arrinchontra.  abbi  ragione  di  fare  con  facilita,  magior.  busi,  alle  mvura  ecosi  intucte  le  mvra  chastelane.  non  sia  nesuno.  buso 
ebasta,  bene  le  difese  demerli  le  torri  sarano  forate  in  basso  da  potere  solamente  noctare  lungo,  mvri  chasteleni  ecosi  ifossi  sua 

—  bonbarda  grossa  chessicharicha  dirieto  e  uno  solo  omo  lauinuita  e  disuita 

—  coneo  — 

—  imanicho.  b.  evna  vite  sanza.  fine  laquale  volgie.  lachoda  della  bilancia  mediante,  lasua  roccha.  laquale  debe  essere 
lunga,  quanto,  lauite  chentra  nela.  tronba.  e  il  polo.  a.  n.  echongivnto.  chonvncierchio  di  bronzo,  ilquale.  cingnie.  acoda  Malìa 
che  esso,  cierchio.  sia  tanto  più  inuerso  la  bonbarda  chella  choda  visia  dentro  quasi  in  bilanca  epesi  solamente  4  libbre  piv  il 
culacio  chella  bocha  acio  che  quando  nel  uenire  esso  chulaccio.  indirieto  ettrovandosi  nella  taccha.  e.  che  essa  choda  rimanga 
ritta  eche  chonfacilita  sicharichi  epo  sirizi  echolgirare  della  vite  sanza.  fine,  nella,  rocha.  chella  sispiga.  inverso  la  tronba  essi- 
nviti  epo  simette  dirieto  vnchoneo  infral  chulaccio  elriparo  edebona  pergalea 

—  fondamento  de  castello  disotto  figurato  — 

23 


ÉCLAIRAGE  DUNE  COUR. 


—  Lumière  d'une   cour. 


—  Si  la  cour  a  ses  murs  de  r  à  m  et  de  f  à  n,  elle  sera  éclairée  par 
le  ciel  c  d,  et  si  les  murs  sont  hauts  de  r  à  s  et  de  f  à  t,  elle  ne  verra  et 
n'aura  de  lumière  que  par  la  partie  du  ciel  a  b. 


FOLIO    2  5    [recto    — 


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—  lume.  duna,  chorte 

-  sella,  chorte.  ara.  isua.  mvri  alti,  da  r.  m.  e  da.  f.  n.  sarà  alluminata  dalcielo.  e.  d.  esse  mvr>.  fieno,  alti.  da.  r.  s.  eda 

f .  t.  nonuedera  e  nonara  lume  senon  dala  parte,  dalcielo  n.  b. 


ARCHITFXTURE   (ÉGLISES) 


I.  H.   de  GeymûUer,  Les  projets  primitifs  pour  la   h.isiliquc  Je  Saint-Pierre  de  Rome  (pi.   43,    fig.   6i;   voir 
ci-dessus,  folio  24  recto. 


_  FOLIO  25  everso]  — 


24 


POUR    ÉLEVER   DE    LEAU. 


—  Si  tu  veux  faire  monter  [àj  l'eau  un  mille,  et  qu'elle  reste  sur  la 
montagne,  fais  comme  il  est  figuré  ci-dessus.  Et  si  tu  veux  l'eau  grosse  comme 
tu  as  la  jambe,  fais  le  conduit  gros  comme  tu  as  la  cuisse.  S'il  monte  d'un 
mille,  fais-le  descendre  de  deux  milles,  et  la  violence  de  l'eau  qui  se  trouve 
entre  b  [et]  c  sera  telle  qu'elle  arrachera  lentrainera]  l'eau  qui  se  trouve  en  d  e 
et  fera  tourner  la  roue  des  schizzaroli  '.  Et  sache  que  par  les  schizzaroli 
il  ne  peut  pas  entrer  d'air  dans  le  réservoir;  en  effet,  chaque  fois  que  l'âme 
du  schizzarolo  tourne  derrière,  l'animelle  qui  est  au  fond  du  réservoir 
se  ferme,  et  même  si  elle  n'a  pas  été  bien  bouchée,  elle  ne  peut  pas 
admettre  d'air,  puisqu'elle  se  trouve  à  2  brasses  sous  l'eau,  en  sorte 
qu'elle  ne  puisse  pas  admettre  d'air,  si  elle  n'admet  pas  d'abord  les  2  brasses 
d'eau.  Et  quand  tu  veux,  dans  le  principe  [tout  d'abord],  remplir  le  conduit, 
réunis  par  des  roggie  un  petit  lac  d'eau,  et  bouche  avec  de  la  terre  les 
tuyaux  à  leur  base,  c'est-à-dire  en  c  ete;  ensuite,  débouche  [déverse]  le  lac 
dans  le  conduit.  Quand  la  roue  sera  à  une  demi-brasse  dans  l'eau,  ferme 
bien  la  caisse,  et  puis  débouche  bien  en  même  temps  le  conduit  à  sa  base  en 
c,  et  fais  la  roue  de  4  brasses'. 


1.  Schizzare  signifie  :  jaillir,   saillir;  chizzatoio  :  seringue,  pompe,  instrument   pour  lancer  de  l'air  ou    de  l'eau. 

2.  Cfr.  Trattalo  del  moto  e  misura  dell'acqua,  libr.  IX,  cap.  vii,  /.  442,  tav.  35,  fig.  198. 


—  FOLIO  26  [recto]  — 


— ■  se  voifare  montare,  lacqua  vno  miglio  echellaresti.  sopra  lamoiuagnia  fa  come  qui  hgurato  di  sopi'pra  esse  voi 
lacqua  grossa  quanta!  laganba  fa  il  condocto  groso  quanto  ai  lacossia  Esse  sagli  vnmiglio  falò  dissciendere  2  miglia  essara 
tanto  la  furba  [furia]  dellacqua  che  sitrova  tra.  b.  e.  chela  suelera  lacqua  chessitrovera.  in.  d.  e,  evolgiera  larota  delliscizaroli 
essapiche  perii  scizeroli  nonpo  entrare,  aria  nel  bottino  inpero,  che  ogni  volta  che  lanima  dello  scizerolo  torna  indirieto  lanimella 
che  nel  fondo  del  bottino  si  sera  e  bcnchela  non  fussi  cosi  bene  iscopata  ancora  no  pò  mettere  aria  inpero  chessi  trova  2  braccia 
sottacqua  sichelanopo  mettere  aria  sela  no  mete  prima  le  2  braccia  dacqua  Ecquando  voi  sulprincipio  enpiere  il  condotto 
raguna  per  rogie  vnlagotto  dacqua  estopa  contereno  le  cane  dapie  cioè  e.  e.  dipoi  isboca  ilago  nelcondotto  quando  larota 
sarà  —  braccio  nelacqua  sera  ben  la  cassa  ebene  pò  distopa   a  vn  tenpo  ilcondocto  dapie  in.  e  :  e  falarota  braccia  4 


DU    MOUVEMENT    (VITESSE    ACQUISE) 


De  la  nature  du  mouvement 


—  Si  une  roue,  dont  le  mouvement  est  devenu  de  plus  en  plus  violent, 
donne  d'elle-même,  après  que  son  moteur  s'abandonne,  beaucoup  de  fois,  il 
paraît  clair  que  si  ce  moteur  persévère  à  faire  tourner  en  sus  de  ladite  vitesse 
de  mouvement,  cette  persévérance  peut  avoir  lieu  avec  peu  de  force. 


—  Et  je  conclus  que  pour  vouloir  maintenir  ce  mouvement,  le  moteur 
n'aura  toujours  que  peu  de  fatigue,  et  d'autant  plus  que  par  nature  il  se  fixera 

[dans  la  continuation  de  l'action  commencée]. 


—  Manière  par  laquelle  un  homme  seul  pourra  scier  toute  grande 
poutre  en  planche.  Mais  fais  que  les  dents  de  la  scie  soient  tournées  vers  le 
contrepoids. 


—  De  quelle  manière  on  doit  expérimenter  une  règle  de  ponderibus. 


—  FOLIO  26  lyerso' 


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DELLA  NATURA  DELMOTO 

sevna.  rota,  infuriata  nel  suo  moto,  poi  cliel  suo  motore  sabanJona  darà  dasse  molte  volte  adunque  perscuerando  esso  motore 
il  voltare  insopra  detta  velocita  di  moto.  pare,  che  essa,  perseveratione.  sia.  facta.  da  pocha  forza 

E  io  chonchiudo  clie    avolere  mantenere    esso  moto  chel  motore  scnprc   sarà  di   poca  fatica   cttanto.  piv  che    per- 
natura  sifichera 

—  Modo  che  vnonio  solo  potrà  segare  ogni  gran  traue.  in  asse  Muffa  che  identi  della  secha  sieno  volti,  al   chontrapeso 

—  Modo,  chôme,  side,  sperimentare  una  regola  de  ponderibus 


POIDS    ET    FORCE. 


Si  cela  est  possible  à  dresser  [?^ 


—  L'expérience  [montre?]  qu'un  poids  placé  sur  un  arc  n'est  pas  chargéL?] 
sur  ses  colonnes,  mais  que  plus  le  poids  placé  sur  les  arcs  est  grand, 
d'autant  moins  pèsent  l'arc  et  le  poids  aux  colonnes  [?]'.  L'expérience  est 
celle-ci  [fait  voir  ce  qui  suit]  :  Si  un  homme  a  été  mis  sur  le  peson  [?],  au  milieu  de 
l'intérieur  d'un  puits,  puis  que  tu  fasses  qu'il  écarte  les  mains  et  les  pieds 
entre  les  parois  de  ce  puits,  tu  verras  qu'il  pèse  sur  le  peson  beaucoup 
moins.  Donne-lui  un  poids  sur  les  épaules,  tu  verras  par  expérience  que  plus 
tu  lui  donneras  un  grand  poids,  plus  il  trouvera  de  force  en  ouvrant  [écartant] 
les  bras  et  les  jambes,  et  que  plus  il  se  portera  contre  les  murs  et  plus  il  man- 
quera de  poids  sur  le  peson. 


I  Libri  Hiit.  des  ici.  mathcm.  en  St.,  Ili,  46. 


—  FOLIO  27  [recto]  — 


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—  se  possibile  fiqsi  [ficcarsi  ?] 

—  la  sperienza.  che  vnpezo  posto  sopra  vno  archo  non  sicaricatu  sopra  alle  sua  coione  anzi  quanto  e  magior  pr 
peso  fia  posto  sopra  li  archi,  tanto  fi  men  pesa  larcho  el  peso,  alle  coione  la  sperienza  sie  questa  si  messo  vnomo  sopra  le 
stadere  i  mezo  la  tronba  duno  pozo  fa  dipoi  chequesto  allarghi  le  mani  epiedi  infra  le  parieti  di  detto  pozo  vedrai  questo  pesare 
alastadera  molto  meno,  dali  vno  peso  alle  spalli  uederai  perisperienza  quanto  magior  peso  li  darai  magiore  forza  farà  inaprire  le 
braccia  e  ganbe  e  piv  pontare  nelle  pariete  e  piv  manchare  il  pondo  alle  stadere 


GEOMETRIE    (DIVISION    DU    CERCLE) 


—  Ceci,  avec  une  ouverture  de  compas,  reste  divisé  en  3,  en  5,  en  6,  et 
en  3o,  en  22  [?]  en  2  [?J  en  a  d,  a  m,  a  c,  c  m,  n  s. 


—  Si  tu  veux,  avec  une  seule  ouverture  de  compas,  trouver  moyen 
de  diviser  un  cercle  en  5  parties  égales,  et  en  3,  et  en  3o,  tu  feras  ainsi  : 
pose  la  pointe  de  ton  compas  au  point  a,  et  fais  la  ligne  b  c,  puis  pose 
l'autre  pointe  en  c  et  fais  la  ligne  a  d,  ensuite  '  tire  la  ligne  b  à  l'in- 
tersection n,  et  où  cette  ligne  qu'on  trace  touche  le  cercle,  en  m,  là  est 
la  mesure  finie,  c'est-à-dire  qu'en  a  m  est  la  cinquième  partie  du  cercle, 
en  a  c  la  sixième  partie,   en  c  m  la  trentième  partie,  en  ad  la  troisième. 


—  La  raison  de  ceci  est  que  si  tu  divises  le  cercle  en  trente  parties,  a  c 
en  renferme  5,  ce  qui  est  ^  de  3o,  a  m  en  renferme  6,  ce  qui  est  le  cinquième 
de  3o,  a  d  en  contient  10,  ce  qui  est  '-  de  3o,  c  m  en  contient  une,  qui  est  ^^. 


I.  [après  uvoir  tracé  la  corde  de  l'arc  a  d,  et  décrit  du  point  d  comme   centre  un  arc  du  cercle  passant  par 
les  intersections  c  et  e]. 


FOLIO    27  /verso)  — 


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—  Questo  chonvnapriie  diseste,  riman  diuiso.  in.  3.  in  5.  in  6  e  in  30.  in  22.  [in]  a.  d.  a.  m.  a.  e.  e.  m.  n.  s 

-  se  voli  sa>i  chonun  solo,  aprire,  di  seste,  trovare,  modo  da  diuidere  uno.  circule,  in  =;  parti  equali,  e  in.  3.  e  in 
30.  farai,  cosi,  poni  la  punta,  deltuo.  sesto,  nel  punto,  a.  effa  lalinia  b.  e.  dipoi  poni  laltra  punta,  in.  e.  effa  lalinia.  a.  d.  dipoi 
t.ra  lalinia.  b.  alla  interseghatione  n.  edoue  detta,  linia  segniando  toccha  ilcirculo,  in.  m.  lie  la  finita,  misura,  cioè  da.  a.  m.  sie  la 
quinta  parte  delcirculo.  da.  a.  e.  ella  sesta  parte  da  e.  ra.  latrentesima.  pare  da.  a.  d.  la.  terza 

—  larasone.  di  questo,  sie.  chessediuiderai.  ilcirchulo.  in  30.  parti,  a.  e.  ne  mena  in.  se.  5.  che  e  -  di  30.  a.  m.  ne  mena. 
6.  che  e  il  quinto,  di  30.  a.  d.  netiene.  io.  che  e   4"  ti'  3°.  e.  m.  netiene  una.  che  e  — 

36 


GÉOMÉTRIE    (DIVISION    DU   CERCLE)  —  M  I  ROI  RS. 


—  En  une  ouverture  de  compas,  diviser  un  cercle  en  7. 


—  Pose  la  pointe  du  compas,  et  fais  ton  cercle;  ensuite  pose  la  pointe 
en  c,  et  fais  la  ligne  a  d,  puis  pose  la  pointe  en  d,  et  fais  a  c.  La  ligne  a  b,  qui 
est  au-dessus  du  milieu  de  la  ligne  c  d,  sera  juste  -  de  tout  le  cercle. 


—  Si  tu  veux  divise)'  ou  bien  Sur  une  la  ligne  a  b,  qu'on  construise  un 
cercle  qui  contienne  en  lui  9  de  ces  lignes,  c'est-à-dire  a  b  [9  lignes  pareilles  à  a  b]; 
place  h  b  en  g  n,  et  fais  que  le  point  g  soit  le  centre  du  rond 


—  Miroirs  — 


—  Si  tu  fais  8  foyers  plans,  que  chacun  soit  large  de  2  brasses  et  haut 
de  3,  et  qu'ils  soient  mis  en  cercle,  en  sorte  qu'ils  composent  un  octogone 
dont  le  pourtour  sera  de  16  brasses  et  le  diamètre  de  5  brasses;  l'homme 
qui  s'y  trouvera  [au  dedans]  pourra  se  voir  de  tous  côtés  un  nombre  de  fois 
infini.  Si  ce  sont  4  miroirs  qu'on  place  en  carré,  ils  seront  encore  bons. 


I.  Un  Irait  de   plume  pa>;!;é  sur  la  figure  .au-dessous   de  laquelle  se  trouve  ce  texte     indique  que  l'auteur 
n'en  était  pas  satisfait.  Voir  plus  loin,  folio  29  recto. 


_  FOLIO   28    (rectoì  — 


—  nvnaprire.    disesto  diuidere  uno  circhuio.  in  7 

—  poni  lapunta  delsesto  effa  iltuo  circulo  dipoipo  lapunta.  in.  e.  effa  la  linia.  a.  d.  poi  poni  lapunta.  in.  d.  effa.  a.  e.  eia 
linia  a.  b.  eche.  disopra,  il  mezo  delà  linea  e.  d.  sarà  apunto.  ^  datutto.  ilcirculo 

—  se  volli  dividere,  mero  sopra  vna  la  linia.  a.  b.  sia  edifichato.  uno.  circhullo.  ilquale.  chontengha.  inse  9.  desse  lime. 
cioè.  a.  b.  poni.  h.  b.  in  g.  n  effa.  chel  punto,  g.  sia  ilcientro  del  tonto 

—  spechi  — 

—  sefarai.  8.  lochi,  piani  eciaschuno.  sia,  largo,  braccia.  2.  e  alto  3.  essieno  messi  incirchulo.  imodo  conpongino  uno. 
8  faccie  che  girerà.  16  braccia  eldiamitro  fia  braccia  5  equelomo  chesitrovera  potrassi  vedere  perogni  verso  infinite  volte  sesa- 
ranno  4  spechi  posti  in  quadro  anchora  fieno  bonj 


ARCHITECTURE. 


—  Autour  de  cette  colonne  on  lie  4  perches,  sur  lesquelles  on  cloue  des 
liens  gros  d'un  doigt  ;  ensuite  on  lie,  en  commençant  par  le  pied,  puis  allant 
en  haut,  des  bouquets  de  cimes  de  genévrier,  avec  les  cimes  en  bas,  c'est-à- 
dire  sens  dessus  dessous. 


—  Qu'il  y  ait  de  l'un  à  l'autre  cercle  '-  brasse,  et  que  le  genévrier  se  doit 
attacher  avec  les  cimes  en  bas,  en  commençant  par  le  dessous. 


—  De  quelle  manière  on  doit  mouvoir  les  perches  pour  lier  les  bouquets 
de  genévrier  sur  ces  perches,  lesquelles  sont  enfoncées  dans  l'armature  de 
la  voûte  ;  lie  les  bouquets  avec  du  saule  [de  l'osier],  coupe  à  ras  les  cimes  qui 
dépassent  |?]  avec  les  ciseaux  et  travaille-les  avec  le  saule  [rosier]. 


—  De  quelle  manière  on  fait  les  armatures,  pour  faire  les  ornements  en 
forme  d'édifices. 


—  FOLIO    38  (versoi  — 


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-  acquesca  cholona  silega  dintorno  4   pertiche  dintorno  alequali   sinchioda    Wnchi  .rossi  uno  dito  epoi    s.fada  pie   e 
uassi  malto  legando  mazoli  di  gin  dicime  diginepro  cholle  cime  jnbasso  cioè  sotto  sopra 

-  sia  daluno  allaltro  cierciiio  \  braccio  elginepro  sidevigiere  chole  cime  ingiv  cominciando  disotto 

l.rn,  H~  "T^.    '°?  "'"^'  "'°'^"''  "''""'''''  P'^'"""'^'"  '"''^^°"  ''^Sinepri  sopra  esse  pertiche  le  quale  sono  chonfitte    sopra, 
larmadura.  della,  volta,  e  .  lega  essa  macoli  chonsalci  elle  superfatte  cime  rosa  colle,  forbici  elavorale  cosalci 

-  modo  come  sifa  iarmadure  perfare  ormamenti  informa  di  edifiti 


GÉOMÉTRIE  —   SCIAGE   —    ROUTES. 


—  Sur  une  ligne  donnée  a  b,  qu'on  construise  un  cercle  contenant  9  de 

ces  lignes  [9  lignes  pareilles  à  a  b]. 


—  Si  tu  poses  h  b  au  lieu  g  n,  g  sera  le  centre  dudit  cercle,  et  contiendra 
juste  9  des  lignes  données  '. 


—  Pour  scier  une  pièce  de  bois  ;  un  morceau  se  peut  mettre  dans  l'autre 
en  croix,  comme  il  apparaît  dans  ce  dessin. 


Routes  qui  vont  au  travers  de  la  digue  d'un  fleuve. 


I .  Voir  ci-dessus,  folio  28  recto,  note  1. 


—  FOLIO   29  (recto)  — 


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sopni.  vna.  linia.  data.  a.  b  sia.  edifichato  uno  circhuio  chetenga.  in  se.  9.  desse  linie 
seponi.  h.  b.  neloco.  g.  n.  g.  sarà,  ilcientro  deldetto  circiiulo.  eltera  in  se  apunto  9  delle  date  linie 
asseo-are.  vno.   enigo.  perle  mezo  vno.  pezo  sipo  mettere  nelUiltro  incroce,  chôme,  apare  inquesto  disegnio 
■  strade  che  vano  attraverso  avna  argine  dunfiurae 


ARCHITECTURE 


FOLIO   29    (verso)  — 


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28 


PONT    MOBILE. 


—  Pont  poussé   aux  murs  en  un  .  .  .  [?J  par  beaucoup  de  monde. 


FOLIO    3o  I recto I 


ponte  spinto,  alle  mvia  nvn.  .  .  [?]  n  Colo  [?J  da  molta  giente 


FLAMMÉE   ET   AUTRES    ENGINS    DE   GUERRE    SEMBLABLES. 


Flammée. 

—  La  flammée  est  une  boule  composée  de  cette  façon  :  Qu'on  fasse 
bouillir  ensemble  ces  choses,  c'est-à-dire  du  charbon  de  saule,  du  salpêtre, 
de  l'eau-de-vie,  du  soufre  incandescent,  de  la  poix,  du  camphre  et  un  fil  de 
laine  éthiopienne,  lequel  soit  plongé  [?]  dans  cette  composition,  s'enroule  en 
forme  de  boule,  avec  [garnie  dej  pointes  aiguës  et  se  tire  aux  [se  lance  sur  les] 
navires,  comme  pour  la  fronde.  Cela  s'appelle  feu  grec  [grégeois],  c'est  une 
chose  admirable  et  qui  brûle  tout  sous  l'eau.  Callimaque  [Callinicus?],  archi- 
tecte, fut  le  premier  qui  l'enseigna  aux  Romains,  par  lesquels  il  fut  par  la 
suite  très  employé  et  surtout  par  Léon  empereur,  quand  les  peuples  orien- 
taux vinrent  contre  Constantinople  avec  un  nombre  infini  de  navires,  qui 
furent  tous  brûlés  par  cette  matière'. 

—  Philocrothc  —  Arzila  —  Crasida  — •  Lampade  —  Astula. 

—  Le  philocrote,  Tarzila,  la  crusida,  la  flammée,  la  lampade,  bien  que 
présentant  des  dilTérences,  sont  presque  d'une  même  substance,  et  leur  feu 
est  semblable  à  celui  dont  il  est  parlé  ci-dessus,  c'est-à-dire  [à  celui]  de  la 
flammée,  sauf  qu'on  ajoute  à  ladite  composition  du  vernis  liquide,  de  l'huile 
de  pétrole,  de  la  térébenthine  et  du  vinaigre  fort,  choses  qu'on  sèche  au 
soleil  après  les  avoir  pressées  ensemble;  puis  on  les  enroule  autour  de.  .  .  . 

de  chanvre  et  on  les  réduit  à  la  forme  ronde.  Ensuite,  on  les  tire 

avec  de  la  corde;  quelques-uns  y  enfoncent  la  pointe  d'un  dard,  en  la 
lançant  après  avoir  humecté  le  dard,  quelques-uns  y  enfoncent  des  clous  très 
pointus  ;  et,  un  trou  étant  laissé  dans  ladite  balle  ou  masse,  pour  y  mettre 
le  feu,  [on  a  soin  que]  tout  le  rcstc  [soit]  couvcrt  de  colophane  et  de  soufre.  Nos 
anciens  se  servaient  de  ce  mélange,  joint  et  lié  au  sommet  d'une  haste,  pour 
se  défendre  et  résister  contre  l'impétueuse  attaque  des  navires  ennemis.  Lucam 
dit  que  César,  ce  feu  fait,  le  jetait  avec  les  lampades,  parmi  les  navires  des 
peuples  chérusques  de  Germanie;  il  brûla  non-seulement  lesdits  navires, 
mais  les  édifices  construits  sur  les  rivages  de  la  mer  furent  consumés  par  un 
semblable  incendie. 


I.  Venturi,  Essai,  etc.,  p.  30. 


FOLIO    3o    (verso) 


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—  flammea 

—  flammea  e  vna  balla,  conposta,  inquesta,  forma,  sia  insieme  bollite  queste  cose  cioè  carbone  disalco.  salnitro,  acqua, 
vite  sulfore.  incenso,  epegola  concanfora  e  vno  filo  di  lana,  etiopica  ilquale  solo  insupato  indetta  conpositione  savolta  informa 
di  balla  e  conpunte,  acute,  ettrasi  alle  naviconcorda  avso  difondo,  questo,  sidimanda  foco  greco  ede.  cosa  mirabile  e  abrusa. 
ogni,  cosa  sotto,  lacqua.  Callimacho  architetto  fu.  il  primo  chello  insegnio.  aromanj.  dacquali  poi  fu  molto  usato,  e  massime 
dalione  inpradore  quandoli  popoli,  orientali  contra  diconstantinopoli  uenere  coninfito  nvmero  dinavi  lequali  dacquesta  materia 
furono  tucte.  abrusate 

—  philocrotho  —  arzila  —  crusida  —  lanpade  —  astula  — 

—  pilocrotho.  arzilla,  crusida.  flamea  lanpade.  benchessieno  variate  nondimeno  sono  qu;isi  duna  medesina  sustantia 
eiUoro  foco  essimile  acquelo  ditto  disopra  cioè  della,  flamea  saluocheue  agivnto  adetta  conpositione.  vernice  liquida,  olio  petro- 
lio, e  trementina  e  aceto  torte  elle  dette  cose  insieme  conpremute  lesecano  alsole  di  poi  leuoltano  intorno  alla  scenpa  di  canape 
e  le  riducano  in  formarontonda  di  poi  alcuno  letra  concorda  alcuni  lificano  dentro  la  punta  duno  dardo  traendolacholrisperbarsi 
[colrispergere  ?  ]  il  dardo  alcuni  fica  dentro  chiodi  acutissimi  alcunini  [.']  ellassato  vno  buso  indetta  baia  overo  masa  perdarelo 
foco  tutto  ilresto  vesstivro  [vestito]  dicolofenia  essulfuro  ediquesta  mistura  vsavano  inostri  antiqui  conpaginata  e  ligata  ala 
'°™t^  '^""'''sta  perdiuietare  eprohibere  alinpetuosa  furia  deli  nimici  navi  dice  lucano  ciesare  che  questo  foco  fatto  gitarc 
chole  lanpade  infrale  navi  de  cerusci  popoli  digiermania  abrusinon  che  dette  navi  mali  edifiti  edifiicati  sulle  ripe  del  mare 
furono  consumate  dassimile  inciendio 


BOMBARDES. 


—  Cette  bombarde,  nommée   courtaud,  fait  plus  de  bruit    qu'aucune 
autre  ;  la  plus  longue  fait  le  moins  de  bruit. 


—  Ascatola  [Bombarde  à  boîte?]  —  Bombarde  foudre  — 


—  Canicule  [cartouche:]  de   carton  double  ou  de  plomb,  afin  qu'on  mette 
le  feu  au  milieu  à  la  poudre.   Mais  la  queue  [la  culasse]  est  en  cuivre  fin   et 

[le  rempart  ou  le  travail?]  doit  être   en  tOUtC  perfection  [parfait  de  toyt  point]. 


La  bombarde  foudre  est  une  bombarde  qui  a  le  vide  de  sa  queue  [culasse] 
en  forme  sphérique,  au  centre  de  laquelle  arrive  une  mince  canicule  de  fer 
finement  forée,  lequel  fer  doit  être  plein  de  poudre  fine.  Ceci  se  fait  pour 
deux  causes,  d'abord,  afin  que,  parvenu  au  centre  de  la  balle,  le  feu  qui 
passe  par  la  canicule  embrase  en  un  temps  tout  le  reste  de  la  poudre  qui  se 
trouve  foulée  dans  cette  balle,  secondement  pour  que  le  trou  de  la  bombarde 
ne  s'use  pas.  Et  ladite  cavité  ronde  ne  résistera  pas  à  la  véhémence  de  la 
poudre,  si  elle  n'est  pas  de  cuivre  fin  ;  le  reste  peut  se  faire  en  4  [parties] 
d'étain  pour  100  de  cuivre.  C'est  là  la  meilleure  machine  qui  se  puisse  faire. 


Qu'il  soit  posé  [pour]  qui  veut  une  véritable  expérience,  si  la  bombarde  fait 
plus  de  force  en  poussant  en  arrière  qu'en  poussant  avec  le  coup  en  avant. 
Qu'on  fasse  pour  rempart  par  derrière  une  pièce  de  plomb,  et  pour  but  de 
devant  un  ouvrage  de  plomb.  Qu'entre  le  rempart  de  derrière  et  la  bombarde 
on  mette  une  balle  de  fer  semblable  à  celle  qui  est  tirée  par  devant  au  but, 
et  [que]  chacune  [soit]  de  fer.  La  balle  qui  a  le  plus  pressé  son  obstacle  est 
celle  qui  a  été  poussée  par  la  plus  grande  violence. 


—  FOLIO  3i  irectoi. 


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—  quela.  bonbarda.  nomata  cortaldo  e  di  magiore  strepido  chalcunaltra  la  piv  longha.  e  di  minore  strepido. 

—  canìcula  7ica°rU  dopia  o  dipionbo  aciosi  sia  dato  foco  in  mezo  alla  poluere  Masta  lacoda  difine  rame  elriparo  sia. 

'"'""''Z^foKorTa^evna.  bonbarda.  lacuale,  a.  iluacuo.  della,  sua.  coda,  in  forma,  speriche  alcientro.  delà,  quale,  capita, 
vna.  sottil  chanicula.  difero  preforata,  sottilmente  ilqual.  foro.  sia.  pieno,  di  fine  poluere.  ecquesto.  sifa.  per  2  cagioni  prima 
checrivnta  alcientro  dessa  balla  ilfoco  chepassa  perla  chanicula.  aciende  inumtenpo  tutta  laltra  poluere  chessitrova  calcata  inessa 
baia"  secondario  chelbuso  della  bonbarda  non  siconsuma  edetta  vacuità  rotonda  nonresistera  alla  uemenza  della  poluere  sela 
nofia  difine  rame,  eresto  sipofare  di  4  distagnio  sopra  ogni  100  dirame  ecquesto  ella  migliore  manchina  chessi  possafare. 

—  sia  messo  chivuol  uera  sperienza  sela  bonbarda  fa  piv  forza  collospigniere  indirieto  checholpigniere  con  colpo  manzi 
faciasi  per  riparo  dirieto  vno  pezo  di  pionbo  e  pelerzaglio  [per  berzaglio.]  dinanti  vnopri  dipionbo  trai  òer  riparo  d'-ieto  eia 
bonbarda  siamessa  vna  balotta  di  fero  simile  acquela  chettratta  dinanzi  alberzagho  egiasscun  ditero  ecquela  balotta  die  a 
piv  premvta  ilsuo  o^taculo  quella  e  g  sospinta,  da  magiore  violenza. 


ENGINS    POUR   LA   GUERRE. 


Bombite  — 


—  Clotombrot  — 


—  Si  tu  mets  le  feu  à  temps  et  que  tu  me  fasses  dans  dessous  un  lit,  tu 
feras  merveille,  et  afin  qu'on  ne  sente  pas  la  fumée,  mêle  des  parfums  odo- 
riférants. Que  cette  balle  soit  d'étoupe  hachée,  de  soufre  et  de  poix,  afin 
que  lorsqu'elle  brûle,  Fennemi   ne  connaisse  pas  l'invention. 


—  Le  clotombrot  est  une  balle  jetée  par  un  trabiculo  [petite  baliste],  c'est- 
à-dire  par  une  baliste  qui  est  haute  d'une  brasse  et  qui  est  pleine  de 
queues  de  petits  tubes  [de  cartouches],  devant  tous  tenir  dans  peu  d'espace 
en  même  temps;  on  l'emploie  en  le  jetant  dans  un  bastion,  et  il  n'y  a  pas 
moyen  d'empêcher  son  action  pestilentielle.  Autrement  il  serait  vain  |à  éviter] 
de  s'en  servir,  car  il  nuirait  aussi  bien  à  toi  qu'à  tes  ennemis.  Et  si  tu  jettes 
6  ou  8  de  ces  balles  parmi  tes  ennemis,  tu  seras  certainement  vainqueur. 
Cela  est  donc  bon  à  jeter  au  milieu  d'eux  [?]  ;  allume  au-dedans  une  mèche, 
elle  finira  par  mettre  le  feu  au  centre  de  tous  les  tubes  [?] 


—  Ceci  est  pour  les  navires  : 

Quand  les  navires  sont  empêchés  [>|,  aie  des  mèches  pour  tenir  derrière 
l'ennemi,  et  à  ce  moment,  jette  des  balles  pleines  de  mèches  allumées 
derrière  les  ennemis,  c'est-à-dire  sur  le  navire.  Les  ennemis,  attentifs  à  se 
garantir  du  feu,  abandonneront  les  défenses. 


FOLIO  3i  (perso). 


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—  bonbita' — 

—  clotonbrot  —  .-■•■-■     j       e    • 

—  eie  deirai  foco  attermine  e  mi  fa  /;;  sotto  vn  letto,  farai  maraviglie  e  acio  non  siseta  turno    miscia  prolumi  odoriteli 

—  questa   balli   sia.  di  stopa  trita,  solfo,  epegola,  acio  chebruciando  ilnemico  non  conosca  lainuentione 

—  clotonbrot  e  vna  baia,  gittata  da'/notrabiculo  cioetraboco  minore  lagnale  e  alta  vno.  braccio  edepiena  di  code  dis- 
copietti  attengano  ttutti  in  poco  spatio  atenpo  questa  sadopera  agittare  dentro  avno  bastione  enoncienmedio  av.etare  alsiio 
pestilente  ofitio  innaltro  vano  sic  vsare  chenocierebe  cosi  atte  come  aito  [tuoi]  nimici  Kssegitterai.  6.  v.  [overoj  b  di  queste 
baie  infra  i  tuo  nimici  sarai  vincitore  sicuro  ecosie  bone  agittare  dentro  e  aciendiui  dentro  uno  sofhone  che  alultimo  dia  loco 
alcientro  ditutti  liscopietti 

—  quando^navìli.  sono,  ingarigliati.  abbi,  soffioni  partenere.  adirieto.  ilnimicho  e  inqualtenpo  gitta  palle  piene  disof- 
fioni.  infochati  dirieto  animici  cioè  insul  navilio.  e  nimici  attenti,  allo,  isscermirsi  dal  foco  abandoneranno  le  difese. 

3o 


BOMBARDES. 


—  Pour  celui  qui  voudra  éprouver  laquelle  est  la  meilleure,  il  faudra  les 
lever  en  pied  [les  placer  verticalement]  ;  deux  juges  devront  être  au  milieu,  et  en 
mettant  d'abord  le  feu  à  l'une,  on  notera  en  combien  de  temps  après  l'explo- 
sion la  balle  sera  retournée  à  terre;  on  fera  de  même  pour  l'autre,  et  celle  qui 
sera  la  plus  lente  tiendra  [aura]  l'honneur.  Mais  fais  que  les  tubes  soient 
d'égale  longueur,  que  les  queues  [culasses]  soient  en  liberté  [au  gré]  de 
l'artificier,  que  les  balles  soient  de  même  poids  et  que  la  poudre  soit  d'un 
même  baril. 


—  Architonnerre. 


—  Cette  machine  se  charge  à  queue  ^culasse]  de  cuivre,  et  le  trou 
[la  partie  évidée  est]  de  fer;  et  elle  est  bonne,  situ  fores,  après  que  tu  as  bien  foulé 
la  poudre,  avec  une  flèche,  et  que  tu  emplisses  de  fine  poudre  ledit  trou. 


—  Celle-ci  est  de  moindre  puissance,  parce  qu'elle  respire  [communique 
avec  Tair  extérieur?]  un  peu  et  que  la  poudre  ne  peut  pas  bien  se  fouler  dans  le 
carton  comme  dans  le  cuivre,  et  puis  la  cartouche  nage  un  peu  dans  sa  queue. 


—  Celle-ci  tombe  dans  la  même  erreur  que  la  première  ci-dessus, 
mais  elle  est  plus  prompte  à  charger  qu'aucune  ;  ne  veut  pas  [ne  comporte  pas? | 
le  coin  et  sa  caisse  de  'en^  fer. 


—  Celle  ci-dessous  est  la    plus  utile  et  la  plus  forte,  parce  qu'elle  est 
d'une  pièce  et  se  charge  par  la  bouche,  mais  fais  son  trou  de  fer. 


—  FOLIO  32   recto  — 


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—  4uel  che  vora  fare  prova  qual.  sia  migliore  bisognia.  leuarli  in  pie  e  2  givdicaton  sieno  in  mezo  edando  prima  foco 
alano  sinotera  inquanti  tenpi  dopo  lo  scopio,  la  balotta.  fìa  ritornata,  attera  ecquel  medesimo  si  farà  allaltro  ecquella.  che  piv- 
tarda  tiene  lonore  Mafa  chelle  tronbe  sicno  di  pari  lungeza  lecode  stieno  iliberta.  delartefice  elle  ballotte  sieno  diraedesimo 
peso  ella  poluere  sia  dun  medessimo  barile 

—  architonito  — 

—  questo  sicarica.  acoda  dirame,  el  buso  di  fero  edebona  esse  forerai  poiché  abeue  chalcata  la  polere  con  vna  frecia  e  enpi 
dilìne  poluere  il  detto  buso 

—  questa  e  di  men  potentia  perche  alquanto  spira  ella  plaere  [polvere]  nonsipo  siben  calcare  nella  carta  come  nel  rame 
e  poi  lo.  cartozo  nota  alquanto  nela  sua  coda. 

—  questa  cade  nel  medesimo  erore  chela  prima,  sopra  ma  e  piv  pesta  acaricare  chcnessuna  non  vole  elconio  eia  sua 
ca.ssa  di  ferro 

—  questa  disotto  eia  piv  vtile  e  piv  forte  perche  duno  pezo  e  caricasi  per  bocha  Mafa  il  suo  buso  difero 


BAC    D'OSIER    —    SARBACANE. 


—  Si  tu  voulais  pouvoir,  avec  ton  armée,  passer  à  sec  à  ta  guise,  le 
fleuve,  tu  ferais  ainsi  :  Fais  une  barque  en  baguettes  de  saule;  ensuite  fais- 
lui  de  doubles  rebords,  de  sorte  qu'ils  se  puissent  ouvrir  en  dessous,  et  rem- 
plis ce  corps  de  gravier.  Quand  tu  seras  dans  le  lieu  où  tu  veux,  ouvres-y 
les  fonds  du  réservoir  à  gravier,  de  manière  qu'il  tombe  au  fond;  ceci  fait,, 
referme  le  réservoir  et  retourne  à  la  rive  pour  recharger.  De  ces  engins,  il 
faut  en  avoir  beaucoup,  mais  le  corps  propre  de  la  barque  veut  être  bandé  à 
l'extérieur  avec  de  la  peau  de  bœuf,  pour  qu'elle  ne  tombe  [ne  coule]  pas  à 
fond. 


—  Pour  faire  une  sarbacane  qui  tire  avec  une  merveilleuse  force,  tu  feras 
ainsi:  Étire  à  une  filière  un  fil  d'acier  avec  un  argano  [une  argue?]',  grosse 
d'un  doigt;  ensuite  trempe-le,  et  frappe  dessus  deux  plaques  de  cuivre  fin, 
que  tu  étireras  à  la  filière.  Puis,  moitié  à  moitié,  soude-les  ensemble  avec 
de  l'argent;  ensuite,  entortille  par-dessus  de  gros  fils  de  cuivre,  et  apla- 
nis-les avec  le  marteau,  mais  d'abord  soude-les,  faisant  ainsi  3  ou  4  fois  [>] 
de  la  même  manière.  Fais  la  [sarbacane]  longue  de  12  brasses,  et  fais  qu'elle 
tire  une  flèche  d'4-  de  brasse,  qui  soit  d'acier. 


I.  Voir  l'emploi  de  l'instrument  appelé  argano,  folio  35  recto,  dernière  figure. 


—   FOLIO  32  {verso).  — 


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—  settu  volessi  potere  choltuo.  esercito,  attua,  posta,  guadare  il  fivme  farai,  cosi,  la  vna.  barcha.  diuimine.  di  salice  di 
poi  lofa  dalle  sponde,  dopie.  imodo  sipossino  di  sotto,  aprire,  ecquel.  corpo  cupi  di  gliiara.  ecquando  se.  nelloco  dove  voi  li  apri 
ifondi  del  bottino  dellaghiara  inmodo  chaschi  al  fondo.  efTatto.  questo  riserai  il  bottino  ettorna  lariva  aiicaricare  evuoisi  di 
questi  avere  assai  ma  il  corpo  propio  della  barcha  vuole  essere  di  fori  fassiatodi  pelle  bovine  acio  non  chadi  in  fondo 

—  perfare  una  cierbottana.  chettraga  chomaravigliosa.  furia,  farai,  elicsi,  tira,  per  filiera,  uno  filo  daciaro  conargano  grosso. 

uno  dito.  poi.  litenpra  ebatti  visu.  2.  piastre  di  si [.?]  lequale  tirerai  perfiliera.  eameza.  araeza.  lesalda.  insieme. chonargiento 

dipo  vavolia  su  fili  grossi    di...  [?]  epoli  spiana,  chol  martello,  ma  prima    li  salda  echosi  fa.   3.   o.  4.  vie   [.?]   insimile,   modo 
effalla  lunga.  2.  braccia,  effa  chella.  traga  una  freccia  di  -  di  braccio  chesia  dacciaro 

3i 


L'ARCHITONNERRE,    INVENTION    D'ARCHIMEDE    (CANON    A   VAPEUR)'. 


—  abc  d'  —  Fais  que  le  fer  c  n  soit  planté  au  milieu  de  la  tablette 
qui  lui  est  attachée  dessous,  afin  que  l'eau  puisse  tomber  en  un  temps  autour 
de  cette  planche. 


—  Mire.  —  Architonnerre'.  — 


—  L'architonnerre  est  une  machine  de  cuivre  fin,  invention  d'Archimede; 
et  il  jette  des  balles  de  fer  avec  beaucoup  de  fracas  et  de  furie.  On  l'emploie  de 
cette  façon  :  la  tierce  partie  de  l'instrument  consiste  en  une  grande  quantité 
de  feu  de  charbons  ;  quand  elle  sera  bien  embrasée  par  eux,  serre  la  vis  d, 
qui  est  au-dessus  du  vase  d'eau  a  b  c;  et  en  serrant  la  vis  de  dessus,  il  [le  vase] 
se  débouchera  dans  le  dessous.  L'eau,  en  étant  tombée,  descendra  dans  la 
partie  embrasée  de  l'instrument,  et  s'y  transformera  subitement  en  une  fumée 
[vapeur]  qui  paraîtra  merveille,  et  surtout  à  voir  la  furie  et  à  entendre  le  fracas 
[de  la  machine].  Cette  [machine]  chassait  uue  balle  qui  pesait  un  talent.  ...[?] 


—  Charbon  —  Eau"  — 


Comment  on  porte  en  campagne  les  architonnerres. 


1.  Cette   page  a  été  reproduite  en  fac-similé  et  commentée,   mais  inexactement   transcrite  et  traduite,   dans  le 
journal  l'Artiste,  en  1841,  par  M.  E.-J.  Delécluze  :  Léonard  de   Vinci,  1841,  extrait  du  journal  l'Artiste. 

2.  Ces  lettres  accompagnent  la  troisième  figure,  i  droite  vers  le  haut  du  fac-similé. 

La  lettre  d  se  lit  en  haut,  les  lettres  c  n  accompagnent  la  pièce  placée  verticalement  au-dessous,  et  les  lettres  a  b 
se  trouvent  un  peu  plus  bas  que  n. 

j  et  4.  Ces  mots  accompagnent  la  dernière  et  l'avant-dernière  figure  du  fac-similé. 


—  FOLIO  33  irectfji.  — 


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4virA-c«3<^.  <■  •./rr»." 


—  a  b  e  d  —  ta  chelferro.  e.  n.  sia.  i)iantato.  inmezo  Intavola  cheglie.  apichata.  di  sotto,  accio  chcllacqua  possa  nvntenpo 
chadere  dintorno  a  essa,  asse 

—  architronito  —  mira  — 

—  architronito.  e  vna  machina  di  fine  rame,  inventione  darchimede.  e  gitta  ballotte  di  fero,  chongrande  strepilo  etTurore 
evsasi  inquesto  modo,  la  terza,  parte  dello  strumento,  ista  infra  gran  quantità  di  foco  di  carboni,  ecquando  sarà  bene  dacquelli 
infocata,  sera  la  vite.  d.  eh  sopra  aluaso  dellacqua.  a.  b.  e.  e  nel  serare  di  sopra  lauite.  esidistopera  di  .sotto  e  cduta  la  sua  acqua 
disciendera  nella  parte  infocata  dello,  strumento,  eli  subito  siconuertira  in  tanto  fumo  che  parira  marauiglia.  e  massime  avedere 
la  furia,  essentire  lo  strepido,  questa,  chasciava.  vna  balotta  che  pesava  vno  talento  stadi  6  [?J 

—  carbone  —  acqua  — 

—  come  siporta    in  canpo.  li  architronitri  ^ 


BOMBARDES.  —  MANTELET.  —  MECANIQUE. 


—  Ombilics  [rouleaux  à  tourillons?].  —  Fausse  [combinaison]. —  Sorte  d'ombilics 
faciles  — 


—  De  quelle  manière  doit  se  faire  le  vide  de  la  queue,  si  Ton  veut  que 
la  bombarde  ne  chasse  pas  en  arrière  le  navire  où  elle  est  placée". 


—  Mantelet  pour  aller  en  sûreté  contre  les  artilleries  [pièces  d'artillerie]  d'un 
bastion,  c'est-à-dire  en  poutres  assemblées'...  [?] 


—  Fattorino  [Pièce  d'arrêt].  —  Ressort'.  — 


—  Si  la  caissette  qui  touche  la  roue  sous  n  arrête  le  mouvement,  double 
tout  le  nombre  des  [le  nombre  de  toutes  les]  caisscttes,  et  tu  renouvelleras  le 
mouvement  de  la  roue. 


—  ab  montre  dans  quel  sens  est  située  la  plus  grande  largeur  de  la 
caissette,  et  le  degré  comment  se  trouve  [auquel  se  trouve]  le  fattorino  [la  pièce 
d'arrêt]  dans  le  cran  M,  est  quand  [celui  où]  la  caissette  se  trouve  dans  la  hau- 
teur C  de  la  figure,  au-dessus  du  cran;  n  sert  quand  la  caissette  se  trouve 
dans  la  hauteur  de  la  roue  de  dessus  A. 


I  et  2.  Les  textes  et  les  ligures  qui  s'v  rapportent  paraissent  avoir  été  tracés  avant  les  autres  textes  et  figures 
de  la  page. 

2.  Des  lieux  mots  (pii  précèdent,  le  premier  accompagne  la  roue  placée  à  gauche  du  fac-similé,  et  le  second, 
celle  qui  se  trouve  en  bas,  dans  l'angle  droit.  Les  figures  du  bas  sont  accompagnées  de  lettres;  A  se  lit  dans  celle  qui 
précède  le  mantelet,  B  dans  celle  du  côté  opposé.  La  figure  du  milieu  porte  A  à  droite  et  f  en  dessous.  Aux  deux 
extrémités  de  l'axe  de  la  roue  de  droite,  on  trouve  A,  B  et  sous  A,  C.  Enfin  la  roue  d'en  bas  est  accompagnée,  de 
droite  à  gauche,  des  lettres  a,  b,  n,  et  m  se  trouve  au  dessus  de  n.  —  Voir  la  suite  au  folio  34  recto. 


—  FOLIO   33    (verso)  ^ 


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;-v. 


/Ai^i* 


—  hilichi  —  falsa  —  modo  di  bilichi  facili 

—  modo,  chôme,  side,  farei!  uachuo.  della,  choda.  avolere  che  la  bonbarda.  non  chacci.  indirieto.  il  navilio.  dove,  cholocato 

—  Mantelletto.  dandare.  sichuro.  chontro  allartiglierie  duno  bastione  [?]  cioè...  [.']  travate  d...a  [?]  — 

—  fattorino  —  molla  — 

—  sella,  chassetta  chettocha  larota.  disotto,  n.  ferma  il  moto  radoppia  tutto  ilnvmero delle  cassette  eriarai  ilmovimento. 
alla  rota 

—  a.  b.  dimostra,  perche  verso,  sta.  la  magiore.  largeza  della,  chassetta.  e  ilgrado  chôme  sitrova  il  fattorino  nela  crenna. 
M.  fia  quando  la  cassetta  sitroua  nelalteza  C  [?]  della  figura  di  sopra  alla  crenna.  n.  serue.  quando,  la  cassetta  si  trova  inellal- 
teza  della  rota  di  sopra.  A. 

32 


MÉCANIQUE.    —    MACHINE    A   LANGER    DES    PIERRES. 


—  m  n"  —  Fais  que  tu  touches  m  qui  décloue,  avant  n  qui  tourne. 

—  aabbfg'  —  loode  ces  [clous?]  larges  d'un  doigt  et  longues  d'  -^ 
de  brasse. 

—  Fais  qu'aussitôt  que  la  caisse  b  en  touchant  le  rouleau  de  dessous  se 
décloue,  la  caisse  a  en  touchant  la  partie  de  la  roue  f  se  recloue  comme  elle 
se  trouve  en  haut. 

La  roue  f  g  veut  être  d'une  grandeur  telle  qu'elle  prenne  la  face 
de  la  caisse  b,  qui  a  à  se  changer,  et  la  face  de  la  caisse  f,  qui  s'est  changée. 

Et  qu'elle  aille  avec  le  temps  des  horloges. 

—  Manière  de  lancer  des  pierres  au  loin'. 

—  Chaque  caissette  veut  [doit  avoir]  les  pôles  [pivots]  placés  sur  une  des 
faces,    comme  on  voit    ici   en    avant  [de  ces  lignes]  ;  et  il  y  aura  une  grande 

augmentation    [de  mouvement |. 

—  [Quel  i  i^et]  1*  [?]  soient  les  caisses  entre  3  cercles,  et  qu'elles  pèsent 
une  livre  Tune  [chaque],  puis  fais  que  le  rouleau  de  dessous  reçoive,  quand 
passe  une  caisse  du  premier  cercle,  celle  du  second. 


I  et  2.  Les  lettres  m  n  se  lisent  au-dessous  de  la  figure  du  haut.  Les  lettres  a  a  sont  placées  sur  la  partie  droite 
et  les  lettres  bb  sur  la  partie  gauche  de  la  figure  située  sous  la  précédente;  sous  les  lettres  a  et  b  on  trouve  f  et  g. 

3.  Ce  te.\te  s'applique  à  la  figure  qu'on  voit  au-dessus. 

4.  Ces  lettres  ne  se  trouvent  pas  sur  la  figure. 


—  FOLIO    34    (recto) 


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A  ■f!'f{**^^  l'irli- 


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—  m  n  —  tachc-  lochi  prima,  ni.  che  schiava,  che  n  che.  n  che  volgie 

—  aa  b  b  fg  —  100  di  queste  large  uno  dito  ellunge  y  di  braccio 

—  fa  che  subito  chella  cassa,  b  nel  tochare  del  curo  [curro]  disotto  sisciavi.  ecosi  lacassa.  a  quando  tocha  la  parte  della 
1  ota.  f.  subito  sirichiavi  chôme  sta  di  sopra. 

la    rota.  f.   g.   volessere  tanto  grande,  clie  pigli  la  facia  della   cassa,  b,  che  samvtare  [si   a  a  mutare]   eia    facia  della 
cassa  f.  chesse  mvtata 

e  vada  col  tenpo  delliorioli 

—  modo  di  trarre  sassi,  lontani 

—  ciascuna  cassetta  vole,  ipoli  posti  fa  [sopra  ?J  una  delle  faccie  come  qui  dinanzi  apare  ella  digrande  avmento 

—  il    sieno  le  casse  infra  3.  circhuli  epesi  una  libbra  luna  effa  che  ilcuro  di  sotto  quando  luna  cassetta,  passi  delprimo 
circule  chericieva  quella  delsechondo 


MECANIQUE. 


FOLIO  34  {verso)  — 


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'4- 


^^--^^ 


N 
f 


v£^ 


33 


ECHAFAUDS,    EGALISATION    D'UN    PAVAGE,    BADIGEONNAGE. 
MÉCANIQUE    ET   PONT-LEVIS. 


Échafauds  portatifs,  pour  arriver  à  décorer  des  murs. 


—  Quand  tu  as  fait  un  carrelage  de  briques,  aie  un  morceau  de  pierre 
morte  ou  un  carreau  [  ?  J  et  frotte-le  humide,  en  lui  donnant  souvent  de  Teau. 


—  Pinceaux  à  blanchir;  le  premier  droit  a  une  demie-brasse  -  de  brasse 
de  pôles  [?],  le  second  contourné  en  a  - 


M.    S  —  Treuil  [?1  —  Pont-levis 


—  Ce  pont-levis  se  lève  avec  la  chaîne  M,  fixée  au  treuil  S. 


—  P'OLIO    35    (rectal 


A'^'rt-i^^tÀ)^^^  '♦"4V1 1  *;«-**<•.»)  o*»-' «5^; -^A  ti 


—  palchi  portativi  peragivgnier  aornare  muri 

—  quando  ai  fatto  uno  amattonato  abi  uno  pezo  di  pietra  morta  overo  uno  quadrello  e  cosi  fresco  frega  dandoli  spesso 
dellacqua 

—  penelli  dabiancare  il  primo  dirito  a  uno  mczo  braccio  —  di  braccia  di  poli  il  sechondo  torto  na  ^ 

—  MS  —  argano  —  ponte  leuatoio  — 

—  Questo,  pò  [ponte]  leuatoio  salza  cholla.  catena.  M.  ferma   ne  largano  S. 


ARCHITECTURE   ET   MÉCANIQUE. 


—  FOLIO    33    /verso) 


I 


i^^ 


(iftì 


•rwrmmÊMat^ÊÊ^mmjJt. 


34 


ARCHITECTURE   ET   MÉCANIQUE. 


—  Que  la  route  \tuq]  soit  aussi  large  qu'est  la  hauteur  universelle  des 
maisons. 


Levier 


—  Comment  doivent  être  les  manivelles  avec  lesquelles  on  remue  et  on 
élève  les  grands  poids.  Tous  les  hommes  qui  s'y  emploient  doivent  faire 
effort  sur  la  traverse  fixée  en  tête  de  cette  manivelle,  parce  que  plus  la  force 
est  à  l'extrémité,  plus  elle  vaut. 


— •  Qu'en    avant    [en  arrière]     du    pôle     perpendiculaire     [de  la  verticale  passant 

par  le  pivot]  a  m,  il  y  ait  de  poids  lo  livres,  et  qu'en  avant  de  ce  pôle,  il  y  ait 
lo  livres  et  une  once,  avec  le  chariot  [?],  et  avec  le  tout. 

—  Exemple  de  la  course  qui  se  fait  sur  la  glace. 


—  FOLIO  36  (recto) 


Cr 


^•s. 


"  "^ 


—  tanto  sia  larga  lastrada.  quanto  e  launiversale  alteza  delle  chase 

—  lieva  — 

—  chôme,  debbe  stare  lemanovelle.  colle  quali  simovano  essalzano  igranpesi  ettutti  Uomini  che  chonesse.  sadoprano. 
debono  forzare  nella  traversa  ferma  intesta  aessa,  manovella  perche,  quanto  laforza.  e  piv  insommo  piv.  vale 

—  dal  perpendichulare.    polo.  a.  m.  innanzi,  sia  di  peso  libbre,  io  di  e  daesso.  polo,  innanzi,  sia.  libbre  io  e  una.  oncia 
cholcharo  e  chonogni.  chosa 

Esemplo  delchorso.  chessifa.  suldiaccio 


FORTIFICATIONS    DU    CHATEAU    DE   MILAN. 


—  Les  fossés  du  château  de  Milan,  au  dedans  de  la  guirlande,  ont 
3o  brasses;  ses  remparts  sont  hauts  de  i6  brasses  et  larges  de  40,  et  c'est 
là  la  guirlande. 

Les  murs  extérieurs  sont  gros  de  8  brasses  et  hauts  de  40,  et  les  murs  de 
l'intérieur  du  château  ont  60  brasses,  ce  qui  me  plaît  en  tout;  si  ce  n'est  que 
je  voudrais  voir  que  les  bombardières  qui  sont  dans  les  murs  de  la  guirlande 
ne  ressortent  pas  [ne  fassent  pas  saillie?]  jusque  dans  la  route  secrète  intérieure, 
c'est-à-dire  en  S,  et  bien  plus,  qu'on  s'abaisse  [descende]  par  chacune  ?],  comme 
il  paraît  en  m  f.  C'est  qu'en  effet  toujours  les  bons  bombardiers  tirent  [visent] 
aux  bombardières  des  forteresses,  et  s'ils  venaient  à  rompre  dans  ladite 
guirlande  une  seule  bombardière,  ils  pourraient  par  voie  de  chats  [à  la  manière 
des  chats]  entrer  par  ladite  brèche,  et  se  faire  maîtres  de  toutes  les  tours,  de 
tous  les  murs  et  couloirs  [?]  secrets  de  la  guirlande;  or,  si  les  bombardières 
étaient  comme  m  f,  qu'il  advînt  qu'une  bombarde  rompît  une  desdites  bom- 
bardières, et  que  les  ennemis  entrassent  à  l'intérieur,  [il  faut]  qu'ils  ne  puissent 
pas  passer  plus  avant,  bien  plus,  qu'ils  puissent  être  repoussés  et  expulsés 
par  celui  qui  est  à  plomb  au-dessus.  Le  couloir  f  doit  être  continué  dans  tous 
les  murs,  des  -  en  bas  et  par  le  haut,  qu'il  n'aie  aucune  issue,  ni  sur  les 
murs,  ni  dans  les  tours,  sauf  celle  par  laquelle  on  entre,  qui  aura  son 
commencement  au  dedans  de  la  forteresse.  Ladite  voie  secrète  f  ne  doit  avoir 
aucun  soupirail  à  l'extérieur;  elle  doit  prendre  la  lumière,  du  côté  de  la 
forteresse,  par  d'épaisses  arbalestrières. 


FOLIO    36     verso  j  — 


p'JL^ 


c^r- 


ton  r  -    ^  »  w'TCuaViV  •.'♦AÌflArow  A||»Vto/f  v»  «M^/f  «.fr  t  !;  '»-^ 


TSfK-- 


—  J  losi  del  castello,  di  milano.  di  dentro.  alUi.  girlande.  e  braccia.  3o.  largine.  sua  e  alta  braccia.  i6.  ellargha.  40.  ecquesta. 
ellagirlanda. 

1  muri  di  fori  sono  grossi,  braccia.  8.  ealti.  40.  elle  mvra  dentro,  delchastello.  sono,  braccia  60  ilche  tucto  m. 
piace,  saluo.  chio.  uorei.  uedere.  le  bonbardiere.  chessono  ine  mvridella.  girianda.  nonreusscisino.  inela.  strada  segreta,  di  dentro 
cioè  in.  S.  anzi  sichalassi  perciascuna.  come,  apare.  in.  m.  f.  inpero,  chesenpre.  i  boni  bonbardieri  tralghano.  alle,  bonbardiere 
delle  forteze  e  se  ronpessino  in  detta  girianda.  /e  una  sola,  bonbardiera.  possano,  poi  conuia  di  catti  entrare,  perdecta  roctura 
effarsi  signiori  di  tucte  tori  mvri  ecchaue  segrete  di  decta.  girianda.  onde,  selle,  bonbardiere  sarano  come  m-  f  echelli  acadessi. 
chuna.  bonbarda  ronpessi  una  di  decte  bonbardiere  e  che  nimici  entrassino  dentro/  non  possano  passare  pivauanti  anzi,  fieno 
dalpionbatore  disopra  rebactuti.  ediscaciati.  ella  caua.  f.  uolessere  continvata  pertutti  i  muri,  da  i  —  ingiv  e  dali  insu  nonab- 
bia  vssita  alcuna,  ne  in  sumvri  ne  in  sum  torri,  saluo  quella,  donde  sentra  che  ara  prin;ipio  nella  rocha  edetta,  via  segreta,  fi 
non  de  auere  alcuno  spirachvlo  di  fori  anzipigli  ilumi  di  *  verso  larocha  perie  balestriere  spesse 

35 


ARCHITECTURE.    -    BALLE    INFLAMMABLE. 


—  abcdef  —  qu'a  soit  ...  — 

—  Poids    de   dessous  —  Qu'elle  [Que  cette  baiiej  ait  son  milieu  plein  de 
poudre,  qui  serve  à  tous  les  tubes. 


—  Que  cette  balle  soit  de  poix,  soufre  et  étoupe  de  chanvre  foulé,  afin 
que,  lorsqu'elle  brûlera,  l'ennemi  ne  t'enlève  pas  l'invention. 


— •  Cette  balle  doit  être  haute  de  2  brasses  et  ^  et  pleine  de  tubes,  qui 
jettent  une  livre  de  balle  [baiiesj,  lesquelles  doivent  être  enduites  de  poix 
au-dedans  des  tubes,  afin  qu'elles  ne  tombent  pas.  Que  les  tubes  soient 
longs  d'une  brasse,  qu'ils  soient  en  carton,  à  usage  [en  manière]  de  rayons, 
et  pleins  entre  eux  de  plâtre  et  de  bourre  ;  on  jettera  [les  balles]  avec  une 
baliste,  dans  les  bastions.  Son  centre  sera  un  boulet  de  bombarde,  afin 
que  les  tubes  aient  de  bonnes  épaules,  ou  un  boulet  de  bronze  évidé,  qui 
soit  en  partie  rempli  de  poudre,  dont  le  pourtour  soit  plein  de  trous,  par 
lesquels  le  feu  se  met  aux  tubes;  et  que  la  balle  soit  toute  bandée  à  l'exté- 
rieur, sauf  un  trou  par  lequel  soufflera  [s'exhalera]  le  feu. 


I.  Lettres  qui  accompagnent  la  première  figurt 


FOLIO    37  (recto) 


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•ruk  /«<  w»^')^^  ^-^utm^  tB..trT«*r%A  ^"/^  '^  ^ft*P  ' 


—  a  b  e  d  e  f  —  a.  sia  — 

—  peso  di  sotto  —  questa  abi  ilsuo  mezo  pieno  di  poluere  chesserua  attuiti  li  scopietti 

—  questa  balla  sia  dipegola  solfo  estopa  dichanapa  trita  acioche  abrusando  ilnemicho  nonti.  tolga  lainuentione 

—  questa  pala,  debbe  essere  alta  2  braccia  e  -^  e  piena  discopietti  chegittino  una  libra  dibalotta  le  quii  sieno  inpegolate 
dentro  alli  schopietti  acio  non  cagino  essie  [essieno]  liscopietti  lunghi  uno  braccio  essieno  dicarta  avso  derazi  essieno  ripieni 
infraloro  digiesso  ecimatura  ossia  gittata  da  uno  traboco  inne  bastioni  elsuocientro  sia  una  balotta  dibonbarda  acio  lichopietti 
abino  bone  spalli  overo  una  balotta  di  bronzo  vota  chesia  in  pare  [parte]  piena  dipoluere  elle  sue  circuitioni  sieno  piene  di 
buchi  donde  ilfoco  sidia  alli  schopietti  essia  la  balla  tutta  fasciata  di  fori  saluo  uno  buso  donde  sfiati  il  foco 


ARCHITECTURE,    EAUX    ET    ECLUSES    DE    MILAN 


—  a  m.  —  La  fenêtre  a  donnera  la  lumière  aux  chambres. 


—  eabcdf  —  ae  aura  6  brasses,  a  b  aura  8  brasses,  et  b  c  aura 
3o  brasses,  afin  que  les  chambres  sous  les  portiques  soient  lumineuses  [bien 
éclairées].  C  d  f  sera  l'endroit  où  se  donne  la  lumière  ;  on  va  décharger  les 
navires  [barques]  dans  les  maisons.  Si  Ton  veut  que  cette  chose  ait  effet, 
il  faut,  afin  que  l'inondation  des  fleuves  n'envoie  pas  l'eau  aux  caves,  il  est 
nécessaire  de  choisir  une  position  appropriée,  comme  de  se  placer  auprès 
d'un  fleuve,  qui  te  donne  des  canaux,  qui  ne  puissent  donner  de  changement 
au  niveau  des  eaux,  ni  par  inondation,  ni  par  dessèchement,  en  la  manière 
qui  est  ci-dessus  figurée.  Et  fais  choix  de  beaux  fleuves  qui  ne  se  troublent 
pas  parles  pluies,  comme  le  Tessin,  l'Adda,  et  beaucoup  d'autres;  le  moyen 
que  les  eaux  se  maintiennent  toujours  à  la  même  hauteur  sera  [consistera]  dans 
[remploi  d']  une  conque  [un  bassin  d'écluse],  telle  que  celle  qui  est  [figurée]  ci-des- 
sous; elle  doit  être  située  à  l'entrée  de  la  terre,  et  il  serait  mieux  qu'elle  fût 
un  peu  au  dedans,  afin  que  les  ennemis  ne  la  pussent  pas  défaire. 


—  Quand  tu  fermes  la  porte  m,  l'eau  emplit  la  conque  [le  bassin],  et 
les  vaisseaux  d'en  bas  s'élèvent,  et  reviennent  au  niveau  général  de  la  ville. 


Conques  [Bassins].    — 


—  Il  faut  avoir  pour  le  susdit  office  [usage]  trois  conques  pareilles,  afin 
d'aller  de  plus  de  vitesse,  et  que  quand  l'eau  sort  du  fleuve  dans  la  ville,  elle 
ait  tout  de  suite  [?]  un  terme,  et  [ne  puisse]  pas  [aller]  plus  ;ioin]  [?],  afin  que  l'ac- 
croissement par  les  pluies  ne  baigne  pas  [?]  la  ville. 


I.  Lettres  qui  accompagnent  la  première  figure. 


—    FOLIO    Z- (verso).  — 


...  -,  ^ 


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>■*«•»* 


zJ^lj^S^^-lTfiàlrìdlllsTc-^  30  accio  chelle-— --S'iaoir ':Ìr^^h'!;c:^^ 

illoco  donde  ./rf/Vz  ùan  siua  di  asscharicare  le  navi,  inele  case  avolere  «^''«^q^^^^'^l'^»-'; „^^^,'^' ^.f^f  ?  ^^i^'"^;^.  ,"/ft'^  °e^„, 
tiene  de  fiumi  non  mandassi  lacqua  alle  canove  eneciessario  elegiere  sito  aAomodato  com  P°'^'  "'^  "° '^Vn^     elmodrche^ò^^ 
icanali  clie  non  sipossino  neparrinond.tione  ossecheza  delle  acque  dare  !"^-^;^t'°"V   nn  nd^fp  mX  ^rrilm^o  cheUa^ 
disopra  figurato  effacci  eletioke   di  be  fiumi  che  nonnintorbidmo  per  piog.e  chôme  te  ino  ^^^da  e  molti  altri   M 
senpre  stÌeno  a  unalteza  saravnaconc.i  chôme  qui  disocto  laqualefia  alle.itrare  della  te. a  emeglio   .are    alquanto  denti o 

che  niinici  non  la  disfaciensino  .  ,  ^^  n      ,„;,,a,-cTl  nl>nn  rlplh  ritta 

-  Quando  serri  la  porta,  m.  lacqua  enpie  la  conca  elle  navi,  basse  salzano  ettornano  allo  vn.ve.sal  piano  della  citta 

=  vXno~essere   alsopradecto   ofitio    essere  3   conce   alpari    acio.  chechon   piv    P'-^^'^^^'^f^frbÏLsn  UccTttf  '^'^ 
fiume  allacitta  abisulo  [?]  vno  termine  e  non  piv  anelo  [accio]  chelacresimento  perle  piogie  non  bagas.i  [bagnassi]  laccitta. 

36 


ECLUSES   DE   MILAN.  —  CANAUX  DU   TESSIN. 


Conque.  [Bassin  d'écluse]'.  — Système  de  canaux  pour  la  ville. 


—  Il  faut  [?  prendre?]  soiivent  un  fleuve  qui  coure  [ait  un  courant],  afin  qu'il  ne 
corrompe  pas  l'air  de  la  ville;  et  aussi,  [ce]  sera  une  facilité  de  laver  souvent 
la  ville,  quand  on  enlèvera  le  support  [la  vanne?]  sous  [au-dessous  de]  ladite  ville. 
Avec  des  râteaux  et  racloirs  [?],  on  emportera  la  fange  qui  s'y  sera  accu- 
mulée, et  qui,  se  mêlant  à  l'eau,  la  troublerait.  Et  ce  devra  se  faire  chaque 
année  une  fois. 


—  Que  le  plan  [le  soi]  des  caves  soit  plus  haut  que  la  surface  de  l'eau 
des  canaux,  de  3  brasses,  et  qu'il  penche  vers  les  canaux,  afin  que  si  quelque 
inondation  survenait,  toute  l'eau  s'écoule  ensuite  à  la  fois,  et  laisse  les  caves 
nettes. 


—  Le  Tessin  '  —  Canal  plus  grand,  afin  qu'on  puisse  au  besoin  y  faire 
passer  tout  le  fleuve,  lorsqu'il  est  trop  gros,  et  fermer  les  autres  entrées,  en 
sorte  qu'il  ne  reste  en  aucun  autre  canal. 


1.  Ce  mot  est  répété  de  gauche  il  droite,  avec  une  écriture  qui  ressemble  à  celle  de  Léonard  ;  cependant  elle 
ne  doit  pas  être  de  sa  main,  comme  n'en  sont  pas  les  autres  mots  répétés  plus  loin  :  viotio  de  canali pcy  la  et  tesino. 

2.  Les  mots  qui  suivent  accompagnent  la  figure  de  gauche,  sur  la  page  du  manuscrit,  écrits  de  bas  en  haut. 


—  FOLIO    38     recto}.  — 


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<'<»nc«. 


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—  conçu  —  modo  de  canali  perla  citta 

—  vuoisi  tare  [  ?  torre]  spesso  fiume  che  cera  acio  che  non  coronpessi  laria  alla  citta  eancora  sarà  comodità  di  lauare 
spesso  la  citta  quando  sileuera  ilsostegnio  sotto  adecta  citta  e  con  rasstrelli  ereci  siremouera  ilfango  inguelle  moltiplicato 
chessi  misciera  colacqua  faciendo  quella  torbida  equesto  siuore  fare  ognia  ano  una  volta. 

—  sia  ilpiano  delle  canove  piv  alto  chella  superfitie  dellacqua  decanali  braccia  3  e  pendino  iverso  i  canali  acio  sequol- 
che  inondatione  venissi  che  lacqua  siparta  insieme  colaltra  ellassa  le  canove  necte 

tesino  —  canale  magiore  acio  sipossi  avnbisognio  mandare  tutto  ilfiume  perquesto  cioè  quando  etropo  grosso  esserare 
laltre  entrate  equesto  nonriestia  innessuno  altro  canale. 


ÉCURIES. 


—  Chariot  '.  — 


Traction  faite  de  cordes  '.- 


—  E—  7,9—^ 


Puits.  —  20  et  3o  —  •*. 


—  Qu'il  y  ait  au  dehors  de  l'écurie  une  piscine  [?],  où  l'on  puisse  laver 
et  baigner  les  chevaux  revenus  de  voyage.  Qu'elle  soit  profonde  d'une 
brasse,  et^  planchéiée,  et  sablée  de  gros  sable  et  de  menu  gravier. 

—  5  —  Ici  suit  quelque  manque  ^trou?]  dessous,  en  [ou  on  lit?]  5;  ce  qui 
se  fait  afin  que  ledit  canal  soit  net.  Et  ayant  à  donner  à  boire,  qu'on 
fasse  comme  il  apparaît  en  3  et  2.  Lesdits  canaux  s'empliront  avec  des 
pompes,  comme  il  apparaît  en  20  et  3o;  quant  à  l'urine,  tu  feras,  qu'au 
pied,  derrière  les  chevaux,  il  y  ait  une  pierre,  qui  soit  à  usage  de.  .  [?conduit 
d'écoulement?]  et  soit  large  d'y,  longue  d'une  brasse,  haute  d'un  tiers,  figurée 
comme  il  apparaît  en  7,  9.  Puis  tu  pourrais  faire  comme  quelques-uns,  sans 
paille,  et  faire  le  lit  tla  litière]  avec  des  lattes  de  chêne  ou  de  noyer,  et  quand  les 
chevaux  veulent  uriner,  ils  se  reculent,  et  l'urine  tombe  où  sont  les  pieds, 
derrière.  Ensuite,  en  levant  les  fermetures  7  et  9,  on  peut  retirer  le  fumier, 
et  le  jeter  par  lesdits  trous,  qui  sont  construits  en  voûtes  [?],  hautes  de 
3  et  4",  et  larges  de  2,  mais  il  faut  que  l'écurie  soit  haute  au-dessus  du  plan  de 

la  terre  [du  sol].  Et  desdites   caves,    on  conduit  le  fumier  à  l'endroit [?] 

Pour  que  les  chevaux  ne  voyagent  pas  [ne  s'échappent  pas],  et  ne  se  détachent 
pas,  on  fait  derrière  [eux]  2  traverses,  une  à  leurs  genoux,  et  une  autre  à 
leurs  flancs'. 


1.  Ce  mot  accompagne,  en  haut  du  milieu  du  lac-similé,  une  figure. 

2.  Mots  qui  accompagnent  la  figure  de  droite,  en  liant, 

3.  Au-dessus,  et  dans  la  seconde  figure,  à  droite  du  fac-similé. 

4.  Figures  en  haut  du  fac-similé,  à  gauche. 

5.  Voir  le  te.Nteet  la  figure  de  la  page  suivante. 


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—  FOLIO  38  [vsrsoì.  — 


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—  carro  — 

—  tirare  fatto  di  corde 

—  E  —  79  — 

—  32  —  pozo  —  20.  e  30  — 

—  sia   fori    della  stala  una  pesciera  doue   siposino  lauire   eghuazare  ichavali    tornati    diuiazo  sia  profonda    braccio 
uno  e  -  essolata  essabiovata  digrosso  sabione  eminvta  giara 

.i  hr\  ^J  ~  ''"'  ^''^"'''^  qualche  manco  disocto  in.  5..  ecquesto  sifa  acio  cliedecto  canale  stia  necto.  e  avendo  adar  bere 
SI  faci  chôme  apare  m  3.  e  2  e  decti  canali  senpierano  contronbs  chom..  apare.  in.  20!  e  30.  inquanto  alorina7arai  che  a  pie 
dmeto  dechavah  sia  vna  pietra  che  stia  avso  dicomo.  essia  larga  ^  e  lunga  uno  braccio  ealta  uno  terzo  figurata  come 
Si'volnn^n  Tr""'"'  v^  ^homalcuni  sanza  paglia  effare  illecdo.  [lecto  (lettiga?)]  conpancone  diquerce  odinoce  ecquando 
.ca%ah  ^ oliano  piacere  situano  indineto  ecade  ilpisc.o  dove  stano  ipie  dirieto.  ealzando,  poi  ichiuiini.  7.  e  9.  si  può  tirare 
.letame  e.  gittare  perdecte  buce  che  capitino  volte  [?]  alte.  3  e  -i-  e  large  2  ma  bigsognia  che  lastala  sia  alta  fori  delpiano  della 

vraSoc'w^'hhiiranch^^L:]''''"'  """'' ^'^  '"'"'"  "'"""  "°"^"°""°  ^"""^  ^'  '''^'^"'"°  ^'^^  <^'"^'°  ^  '™^-- 

3/ 


ÉCURIE    BIEN    CONDITIONNÉE'. 

—  mKpsR— f[?]  —  4  —  ab\ 

—  3  4  5  6  — 

—  Pour  faire  une  écurie  bien  polie  [propre] 

—  De  quelle  façon  se  doit  composer  une  écurie.  Tu  diviseras  d'abord  sa 
largeur  en  3  parties,  et  sa  longueur  est  libre  [à  volonté].  Et  que  les  trois  dites 
divisions  soient  égales,  d'une  largeur  de  6  brasses  chacune,  et  hautes  de  10. 
La  partie  du  milieu  servira  aux  maîtres  d'écurie,  les  2  de  côté  pour  les  che- 
vaux, desquels  chacun  doit  en  prendre  en  largeur  3  brasses  et  en  longueur 
6  brasses,  plus  hautes   devant  que  derrière  d'-V  brasse. 

—  La  mangeoire  doit  être  de  2  brasses  au-dessus  de  terre,  le  râtelier 
aura  .  .  le  commencement  du  râtelier  aura  3  brasses  et  sa  dernière  partie 
4  brasses. 

Maintenant,  pour  vouloir  tenir  ce  que  je  promets,  c'est-à-dire  de  faire 
que  ledit  endroit,  contre  ce  qui  a  lieu  universellement,  soit  bien  poli  [propre] 
et  net,  quant  au-dessus  de  l'écurie,  c'est-à-dire  où  se  trouve  le  foin,  ledit  lieu 
doit  avoir  à  sa  tête  de  dehors  une  fenêtre  haute  de  6  et  large  de  6;  d'où  le 
foin  se  conduit  aisément  sur  ledit  plancher,  comme  on  le  voit,  dans  l'instru- 
ment '.  Elle  doit  être  placée  dans  un  endroit  d'une  largeur  de 
6  brasses  et  de  la  même  longueur  que  l'écurie,  comme  il  apparaît  en  K  p. 
Que  des  2  autres  parties  qui  mettent  la  première  au  milieu,  chacune  soit 
divisée  en  2  parties;  que  les  deux  de  côté  du  foin  aient  4  brasses,  pour  le 
seul  office  de  ceux  qui  administrent  .  .  et  passage  de  ceux  qui  sont  chargés 
de  l'administration  de  l'écurie,  que  les  2  autres  qui  confinent  aux  parois 
murales  soient  de  2  brasses,  comme  il  apparaît  en  S  R,  et  qu'elles  aient 
pour  office  de  donner  le  foin  -aux  mangeoires,  par  des  conduits  étroits  à 
leur  principe,  et  larges  sur  les  mangeoires,  afin  que  le  foin  ne  s'arrête  pas  en 
chemin.  Qu'ils  soient  bien  enduits  et  bien  polis,  [comme  on  les  voit]  figurés 
où  il  est  marqué  4  f  s.  Quant  à  ce  qui  est  de  donner  à  boire,  que  les 
mangeoires  [auges]  soient  de  pierre,  telles  qu'on  puisse  les  découvrir, 
comme  on  découvre  les  caisses,  en  levant  leurs  couvercles. 


1.  Suite  de  la  page  précédente. 

2.  Les  premières  lettres  se  trouvent  dans  le  haut  de  la  figure,   le  chiffre  4  à  gauche,  les  lettres  a  b  au  bas  de 
cette  figure,  et  les  chiffres  qui  suivent  au-dessus  de  a. 

3.  Voir  dans  le  fac-similé,  à  l'endroit  correspondant  au  blanc  laissé  dans  la  transcription,  le  dessin  de  l'instrument 
dont  il  s'agit. 


-   FOLIO  So  (rtcto,   - 


*^'-'^'':^'  -5' 


79 


\'   '«^•J|"- 


•  ab 


—  m  K  ])  s  R  —  1  [rj  _  4 
3  4  5  6  — 

—  perfare  vna  polita,  stalla 

modo  siconduca    ilfeno   sudetto  solaro   come  apare Tefo  str.m^ntn  °"  T  '^""'"'''ï   "''"  •'^   '^^''''S''^  ^  '^°"^'^  '=°"^"  f^^"" 

6  elvngo  quanto  lastalla  cerne    apare  in.  K   pTkre T^^^tre      D^rh  Vh.n,  .  ■  ^'"''  '°'"'''''''   ""'■"'''°  '^'  '"■"S^^"  '^^  braccia 

due  diuerso  ilfeno  siano  braccia  4.  solo  allo  off  io  !/i„  ;zAvw'rÌ  ^^'T  °  T""'"-  ■'^"'^'^''  ciascuna  si  diuisa  in.  2  parti  le 
finano   chole   pariete    mvrali.   sieL  di  braccia  2  comf™   n    s   p  "^''''"'  ^  ■">nfn  della  stalla  laltre  2   che.  chechon 

percondocti  strecti  nel  principio  e  larç;hi  su l^manTaLÌe  aciò  H^M  fi'  '"''  s.eno  a  Io  ofitio  didare  ilfeno  alle  mangiatore, 
figurati  doue  segniate  4  f  s.  inquanto  aldare  bere  sHno  iLInn  \  ,  "°""-  '^'™'  '"'^'"''''''^  ''^"°  '^^"e  intonicati  I  politi 
mangiatore  chôme  si  schoprono  le  cL  e  a  z!ando  icópercl  ?  lò™^'    °'"'  ''  P'^''"^  ^«P'"^-  '^  l^^»*  ^'^  l'-^^^hessi  possino  scoprire  le 


GUERRE    NAVALE    ET    ARCHITECTURE'. 


—  Les  courtauds  sont  bons  contre  les  s^rands  navires. 


—  Les  serpentines  sont  bonnes  pour  les  galères  légères,  pour  pou- 
voir attaquer  l'ennemi  de  loin;  elle  [la  serpentine]  veut  jeter  4  livres  de  plomb, 
et  elle  doit  être  longue  de  40  petits  boulets. 


—  Un  édifice  doit  toujours  être  dégagé   dans    tout   son   pourtour,    à 
vouloir  [si  Ton  veut]  montrer  sa  vraie  forme. 


—  Cet  esponton   arrêtera    l'instrument  avec  le  navire,   si  le  coup   est 
grand. 


—   Cette  [zepata]  est  bonne  aussi  à  mettre  le  feu   aux  ponts,   de  nuit, 
mais  fais-lui  la  voile  noire. 


—  m'.  —  Cette  zepata  est  bonne  à  mettre  le  feu  aux  navires  qui  sup- 
porteraient un  heurt,  au  siège  de  quelque  port,  ou  à  d'autres  navires  dans  le 
port.  On  doit  faire  ainsi  :  d'abord  des  bois  d'une  brasse  hors  de  l'eau, 
puis  de  l'étoupe,  puis  de  la  poudre  de  bombarde,  puis  des  bois  menus, 
puis  [d'autres]  peu  à  peu  de  plus  en  plus  gros  ;  ensuite,  mets  les  fils  de  fer  avec 
le  feu  de  linge  au  sommet,  et  quand  tu  as  du  vent  à  ton  gré,  dirige  le  gou- 
vernail. Quand  le  feu  m  donnera  dans  le  navire,  les  fils  plies  mettront  le 
feu  à  la  poudre,   et  elle  fera  le   besoin  [ce  qu'il  fallait]. 


1.  Le  haut  de  cette  page  du  manuscrit  B  a  été  reproduit  en  fac-similé  par  M.  de  Gey millier.  Les  projets,  etc., 
pi.  43,  fig.  4  (voir  ci-dessu.s,  folio  24  recto,  note  i).  Voir  aussi:  Les  Ecrits  de  Léonard  de  Vinci,  par  Charles  Ravaisson, 
Mollien  (p.  39,  extrait  de  la  Gazette  des  Beaux-Arts). 

2.  Cette  lettre  indique,  sur  la  figure,  à  droite,  la  proue  du  vaisseau. 


—  FOLIO   39  (verso). 


/tir: 


•■T1.I  .   9 


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',nA  .*»1  -Tr^  ^•f'^^'V' 


>     ".  ì        N.- 


—  icortaldi  sono  boni  percontra  le  navi  grandi 
le  serpentine  sono  bone  perle  galee  sottili  perpotere  offendere  il  nimico  di  lontano 

vole  gittare  4  libbre  dipionbo  e  debe  essere  lunga  40  ballotte 

—  senpre  vno  edifitio  vole,  essere  ispichato.  dintorno  avolere  dimostrare  la  sua.  vera  forma 

—  questo  spuntone  fermera  lojtrumento  cola  nave  selcolpo  fia  grande 

—  ancora,  questa  e  bona  da  infocare  ponti  di  notte  maffalli  lauela  nera 

—  m  —  questa,  zepata.  e  bona,  a  infocliare.  navi,  che  una  urte  tenessmo.  assediato  qualche,  porto,  o  altri  navil  inporto 
edebesi  fare  cosi  prima  legnie  uno  braccio  fori  dellacqua  poi  stopa.  popolucre  dibonbarde  polegnie  minvte  poi  dimano  inmano 
piv.  grosse  e  metti  ifili  diserò  cholfocho  dipanolino  incima  equando  ai  vento,  attuo,  proposito,  diriza.  iltimone  ecquando  ilfoco. 
m  darà  nella  nave  ifili  piegati  darano  foco  alla  poluere  effara  ilbisognio. 

38 


ARMES   POUR    L'OFFENSIVE.   —   GEOMETRIE. 


NOMS    D  ARMES   OFFENSIVES  : 

—  Acinace   [acinaces],  daga  [dague],   ensis,    gladiuS,    spada  [épée],    arpe  [harpe], 

lingula,  machcera,  stragule[stragulum],  doloni[doiones],  sicca[sica],  pugio,  clunade 
[ciunacuium],  secespita,  mucro,  aclides,  telum,  verutum,  fusti,  baculi,  haste, 
bastili,  concti  [comi],  lancea  [lance],  pilum,  gaesum,  ruma,  rumex,  sparum, 
javelot  (iaculo),  sarissa,  gabina,  clipei  [:-bouciiers],  securis  [hache],  tragula,  clava, 
chategia  [cateja],  dolabra;  la  bipenne  '. 

—  Ceci,  en  une  seule  ouverture  de  compas,  divise  le  cercle  b  c  en 
3  parties  b  c  égales,  en  6  a  c,  en  8  f  c,  et  en  24  a  f. 

Si  tu  veux  diviser  un  cercle  en  8  parties  égales,  sans  diminuer  l'ouver- 
ture du  compas,  tu  sais  que  de  6  à  8  il  y  a  le  tiers  de  6;  donc,  l'ouverture  du 
compas  avec  lequel  tu  as  fait  le  cercle  étant  une  sixième  partie  de  ce  cercle,  tu 
diviseras  cette  sixième  partie  en  4,  et  les  —  de  ce  sixième  [de]  cercle  seront  la 
huitième  partie  du  tout  [du  cercle  entier].  Si  tu  veux  diviser  cette  sixième  partie 
en  4  parties,  tu  feras  ainsi  :  Ayant  fait  ton  cercle,  sans  changer  au  compas 
son  ou\'erture,  place  une  de  ses  pointes  au  point  a,  et,  faisant  mouvoir 
l'autre  pointe,  tu  feras  la  ligne  b  c,  puis,  fixant  la  pointe  en  c,  fais  avec 
l'autre,  la  ligne  a  d,  pose  la  ligne.  .  .,  puis,  pose  la  pointe  du  compas  en  b,  et 
fais  la  ligne  d  e  a,  et  fais  la  ligne  d  e  f  ;  de  a  à  f  se  trouve  le  -^  de  la 
ligne  a  c.  Donc,  pour  les  raisons  dites  ci-dessus,  si  a  c,  divisé  en  4  setn- 
blables  [parties]....,  contient  en  lui  les  4  vingt  quatrièmes  [du  cercle],  sembla- 
blement 

Mais,  pour  comprendre  mieux  les  raisons  ci-dessus,  si  ton  cercle  avait 
été  divisé  en  24  parties,  a  c,  qui  est  la  sixième  partie  de  ce  cercle,  en 
contient  six...  4,  qui  dit  [puisque]  4  fois  ô  [font]  24,  [et]  f  c  [qui]  en  contient  3, 
[est  le  huitième  du  cercle],  puisque  8  fois  3  font  semblablement  24.  Donc,  tu  as  ici 
trois  différences  [différents  modes]  de  divisions  d'un  cercle,  sans  ouvrir  ou  resser- 
rer le  compas;  comme  a  f  est  un  24"'  du  cercle,  f  c  est  s'  de  cercle,  a  c  est  ^, 
exactement^  Mais  je  te  rappelle  bien  que  tu  fasses  la  preuve  avec  attention  de 
[en  ayant  égard  à]  la  ligne  droite  b  C,  ci-dessus  Oubliée  [omise]  ;  c'est  elle  qui  est 
guide  [qui  dirige  le  tracé]  de  la  ligne  d  f,  c'est-à-dire  où  elle  a  son  intersection 

de  la  ligne  d  a,  au  point   e  [au  moyen  du  point  e,  ou  elle  rencontre  la  ligne  da]. 


1.  Voir,  pour  la  signification  des  mots  qui  •précèdent,  les  folios  41  recto  à  44  recto. 

2.  Voir  ci-dessus,  folio  27  verso.  Des  constructions  qu'offre  le  manuscrit  A  pour   la  division  du  cercle  n'étaient 
qu'approchées  ;  celle-ci  est  exacte. 


FOLIO  40  (recto). 


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NOMI    DARME  DAOFFENUEKE 

—  aoinace  cUiga  ense  gladio  sputa  [spada]  arpe  lingula  mâchera  stagule  [sLiagule]  doloni  siccapugione  clunade  secespdat 
[secespita]  mvclone  aclides  telo  veruto  fusti  baculi  baste  bastili  concti  laiicea  pilo  giese  ruma  rumice  spaVo  iaculo  sarissa  gabina 
clipei  secure  tragula  claue  cbategia  dolabra  la  bipenne 

—  questo  nunsolo  aprire  diseste,  diuide  ilcirculo.  in.  3  parti  b.  e.  equali  e  in.  6  a.  e.  e  in.  8.  fc  e  in  24  a.  f 

se  voli  diuidere.  vno.  circhulo.  in.  8.  parti  equalj  non  serandolseste  tassai,  che  da.  6.  a  8  sie.  ilter/.o.  di  6.  adunque 
essendo  lapritura  del  seste  chonche  faciesti.  il  circhulo  -^  parte  desso  circulo  diuiderai  detta  sesta  pai-te  in  4.  e  i  —  di  questo 
sesto  circhulo  sarà  lottaua  parte  del  tutto  a  volere  diuidere  questa  sesta  parte  in  4  parti  farai,  cosi  Fatto,  cheai  iltuo  circulo 
sanza  movere  leseste  delasua  apritura.  poni  vn  dele  sue  punte,  nel  punto,  a.  e  movendo  laltra  punta,  farai  lalinia.  b. 
afferma  la  punta,  in.  e.  facolaltra  la  linia.  a.  d.  posa  lalinia  poponi  lapunda  desseste  in.  b  effala  linia.  d.  e.  a.  poi  tira  la  linia 
d.  e.  f.  eda  a.  f.  sie  —  della  linia.  a.  e.  adunque  perle  ragioni  dette  di  sopra  se  a  e.  diuiso.  in  4.  sim  tiene  inse  i  4  venti  quattre 
simi.    simimente    [similmente] 

Ma  aprovare  meglio  leragioni  disopra,  se  iltuo  circulo  lussi  diuiso.  in  34  parti,  a.  e.  cheela  sesta  parte  desso  circvlo. 
netiene.  inse.  sei.  4.  chedice.  4.  ve  6.  2.  4.  f.  e.  ne  tiene,  inse.  3.  che  8.  vie  3.  fa  simileraente  2.  4  Adunque  tuai  qui.  3  dife- 
renze  di  diuisioni  nvncirculo  sanza  aprire  osserare  leseste  come.  a.  f  evn  24esimo  del  circulo.  f.  e.  e  —  delcirculo.  a.  e.  e  — 
apunta  ma  bentiricordo  faci  la  prova  condiligienza  della  linia.  b.  e.  di  sopra  dimenticata,  ecquela  cheguida  delà  linia  d.f  cioa 
dovela  smterseca  nela  linia  di.  a.  nel  punto,  e 


FAÇONNEMENT    DU    FER.   —    ENGINS    POUR   LA    GUERRE. 


n'.  —  En  brèche  à  [A  une  ouverture  de]  la  mine  [forge?]  du  [de]  fer,  sont  des 
soufflets  d'une  pièce,  c'est-à-dire  sans  cuir,  et,  quand  on  les  soulève,  l'air 
entre  par  leur  petite  fenêtre  n,  et  quand  ils  s'abaissent,  l'air  s'enfuit  par  les 
tuyaux. 


—  Soufflet  de  galère,  longue  de -f  brasse,  grosse  d'un  huitième.  Et 
qu'à  la  poudre  soit  mêlée  de  la  limaille  de  plomb,  à  laquelle  peu  de  choses 
résistent  ;  elle  sera  jetée,  par  le  poids  du  plomb  fondu,  très  loin. 


—  Arme  en  lance  pour  galère,  avec  3  tranchants,  et  avec  deux  canons 
d'escopettes  [tubes]. 


—  Roue  pleine  de  petits  canons  d'escopettes  [tubes]. 


I.  Cette  lettre  se  trouve  sur  le  soufflet,  vers  le  milieu  de  la  fiarurc. 


—  FOLIO  40  [verso].  — 


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—  n  —  a  bresscia  [breccia]  alla  minera  del  fero.  sono,  maritaci  dunpezo  cioè  sanza    corame   acquando  sileua    innalto 
laria  entra  perla  sua  finestrella,  n.  ecquando  sabassa  laria.  sifugie  per  lecane 

—  soffione  dagalea.  lungo  braccie  -,  grosso  uno   ottano,  essia  mischiato  intralla  poluere  limatura  di  pionbo  aia  quale 
poche  cose  rege  egitta  perlo  pesso  delpipnbo  fonduto  assai  lontano 

—  arme  inastata  dagalea  con  3.  tagli,  e  contue  scoppietti 

—  rota  piena  discopieti 

39 


ARMES  OFFENSIVES. 


Noms  d'armes. 


—  Acinace.  —  Acinace  est  le  nom  de  ce  couteau;  et  il  fut  ainsi  appelé 
chez  les  Scythes  et  les  Mèdes,  selon  ce  que  dit  Acron. 


Daga.  —  Celle-ci  chez  les  Ligures  fut  dit  daga. 


Ensis.  —  Gladius.  —  L'ensis  et  le  gladius  sont  des  conditions  [sortes] 

d'armes  et  sont  une  même  chose,  comme  le  veut  Quintilien  dans  le  dixième 
délivre  de  ses  Institutions,  qui  ne  [?].   Le  gladius,   selon 

Pline,  dans  le  vi'  livre  de  Naturale  Istoria,  fut  trouvé  par  les  Lacédémoniens, 
et  comme  veut  [selon]  Varron,  lorsqu'on  supprima  le  g£esum  [?],  on  le  mit  à 
sa  place.  On  l'a  appelé  aclide  [aciis],  parce  qu'il  se  fait  [sert]  pour  le  carnage 
(clade)  et  la  mort  des  ennemis. 


—  Spada  [Épée].  —  La  spada,  l'ensis  et  le  gladius  sont  des  noms  d'armes 
universellement  connus,  et  surtout  chez  les  anciens. 


—  Arpe  [Harpe].  —  La  arpe,   selon  ce  que  dit  Lucain  dans  le  neuvième 
[livre],  est  une  épée  en  serpe,  avec  laquelle  Persée  tua  la    Gorgone. 


Noms  d'artnes. 


—  Les  arcie  [arquebuses,  arbalètes?]  s'appelaient  manubalistes. 


—    FOLIO  41  ircctoi.   — 


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NOMI  DARME 

—  acinace  —  acinace  e  ilnome  diquesto  coltello  e  cosi  ciamato  fu  apresso  alli  sciti  e  amedi  sechondo  dice  acrone 

—  daga  —  questa  apresso  aliguri  fudecta  daga 

—  ensc  e  — ense  —  gladio  —  Ense.  egladio,  sono  conditioni  darmi,  esono  vna.  medesima  cosa  sicome  vuole  quintiliano 

nel  -  A  libro  delle  sua.  institutieione  che  nonsodesere  [r]  il  gladio    o  secondo  plinio    nel.  vi.  libro    denaturale    istorie 

fu  ritrovato  dalli  lacedemoiiesi  e  come  vole  uarone  tolto  via  il.  gien  [giesa?]  suo  loco  messo,  e.  e  dieta  aclide   perchel  sifa 
perla  clade  e  morte  denimici 

—  spada  —  spada,  ense.  e  gladio,  sono  nomi  darme  vniversalmente  noti  e  massime  apresso  alliantichi 

—  arpe  —  arpe  secondo  lucano  nel  nono  dicie  essere  vna  spada  falcata  conia  quale  perseo  occise  ilgorgone 

—  nomi  darme 

—  li  arcie  si  dimandavano,  manubaleste 


ARMES  OFFENSIVES. 


—  Stragule.  —  Lingula. 

. —  Lingula,  [et]  selon    ce  que  dit  Nccvius  dans  une  de  ses  tragédies 
ceisonia,  se  dit,  se  disait  d'un  petit  couteau  en  forme  de  langue  d'oiseau. 

—  Machaera. 


—  Machcera,  c'est  une  sorte  d'arme  longue  et  avec  une  partie  pointue 
César  en  fait  mention  dans  le  second  de  ses  Commentaires. 


—  Stragule. 

Stragule,  c'est  une  arme  à  lancer,  et  employer  manuellement  [avec  la  main] 
de  celles-ci  aussi  César  fait  mention  dans  le  second  des  Commentaires. 

—  Doloni   [Dolones]. 


Les  doloni,  c'est  une  espèce  darme  de  laquelle  fait  mention    Plutarque, 
dans  la  vie  de  Gracchus. 


—  Doloni. 

—  Quelques  autres  ont  eu  pour  opinion  que  les  doloni  sont  des  fouets, 
dans  la  verge  desquels  sont  cachés  des  poignards. 


Sica. 


—  La  sica  est  un  petit  couteau,  lequel  était  employé  chez  les  anciens 
assassins  [chez  les  anciens,  par  les  assassins],  dits  sicaires,  à  cause  du  nom  de  ce  cou- 
teau, selon  Quintilien,  dans  le  neuvième  des  Institutions. 


—   FOLIO  41     verso)  — 


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—  stragule  —  lingula 

lirfgula  secondo  dice,  nevio  nvna  sua  tragiedia  ceisiona  si  dimanda    era  dimandato  vno  piciolo   coltello  informa  di  lin- 
gua ducciello 

—  mâchera 

mâchera  evna  sorte  darme  lunga  edauna  parte  acuta  ciesere  ne  fa  nientione  nel  secondo  dellisua  comentarii. 

—  strugule 

stragule  e  arme  innaste  dalanciare  e  adoperare   manvalmente    diqueste   fa  ancora  ciesere  mentione    nelsecondo   deco- 
mentarii. 

—  doloni 

doloni  sono  vna  spetie  darme  delà  quai  famentione  Plutarco  nella  vita  digraccho 

—  doloni 

—  alcuni  altri  ano  avto  peropenione  che  doloni  siano  fragietli  nella  cui  verga  sia  nascosti  pugniali 

—  sicca 

sicca.  e  vno  picciolo   coltello   ilquale  era  vsato  dalli   atichi   assassini   detti  siccari    perlonorae  desso     coltello,    secondo 
quintiliano  nel.  9  dele  institutione. 

40 


ARMES   OFFENSIVES. 

—       Pugio. 
Le  pugio.  selon  Pompeius  Festus,  est  un  couteau  court  à  2  pointes. 

—  Pugio. 

Varron  dit  qu'on  appela  encore  pugio  un  bâton  long  avec  fer. 

—  Clunade.  [ClunaculumJ 

China...  La  clunade  est  un  couteau  sanguinaire  [pour  trancher  dans  le  vif  | 

—  Secespita. 

La  secespita  est  un  couteau  long,  avec  le  manche  rond;  il  est  d'un  mor- 
ceau d'ivoire,  orné  d'or  et  d'argent,  dont  faisaient  usage  les  pontifes  et  les 
flamines,  aux  sacrifices.  Quelques-uns  disent  que  c'était  la  hache,  et  d'au- 
tres la  manara'  à  couteau. 

—  Mucro. 

Le  mucro,  c'est  l'ensis  et  le  gladius,  selon  Plisci...  Priscten,  dans  le 
second  livre  de  l'art  grammatical. 

—  Aclides. 

Aclides,  ce  que  veut  Servius,  ce  sont  de  certaines  armes  si  anciennes, 
qu'on  les  a  oubliées  dans  la  guerre.  Néanmoins,  on  lit  que  c'étaient  des  pièces 
de  bois,  dont  quelques-unes  étaient  longues  de  -f  coudée  et  quelques-unes 
rondes;  qu'au  dedans  étaient  fixées  des  pointes  de  fer  aigu  [aiguisé],  et 
èminentes  [saillantes],  qu'on  tirait  [lançait],  parmi  les  ennemis,  avec  une  corde, 
ou  avec  des  courroies  de  cuir,  et  celui  qui  en  recevait  le  coup  trouvait  vite 

[avait  vite  affaire  à]   qui   l'avait   créé  [causé]. 
I.  Voir  le  folio  46  recto  (i"  figure). 


—   FOLIO   42   irect'ii   — 


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—  piigione 

—  pugioiie.  secondo  festo  ponpeio  e  vno.  coltello  brieue  di  2  punte 

—  pugione 

varone  dicie  pugione  ancora  essere  ciamata  vnaste  lunga  chon  ferro 

—  clunade 

<-//i/!<i  clunade.  e  vno  coltello  sanguinario 

—  secespita 

secespita  e  vno  coltello  lung   cholmanico  rotondo  e  dun  pezo  dauolio  eornato  doro  e  dargiento.    li  quali  vsauano  li  pon- 
tefici elli  flamini  ali  sacrifìti  A  alcuni  dicano,  essere  lascura  e  altri  lamanara  acoltello 

—  mvcrone 

mvcrone.  ense.  e  gladio  sono  secondo //;\sc/ prisciano  nelsecondo  libro  delarte  graraatica 

—  aclides 

aclides  come  vole  seruio  sono  cierte  arme  tanto,  antice  chenon  sono  commemorate  inguera.  nondimeno  si  legie  queste 

essere  pezi  di  legnio   alcuni  lunghi  j    cubiti  e  alcuni  rotondi  e  dentro  ferme  punte  di  fero  acute  e  eminenti  lequali  sistraevano 
infra  inimici  concorda  over  concoregie  dicorame  ecquelo  chericievea  sua  botta  presto  ritrovava  ilcreatore 


ARMES    OFFENSIVES. 

—  Telum. 

On  appela  généralement  telum  chez  les  anciens  toutes  les  choses  qui,  àia 
guerre,  étaient  aptes  à  être  lancées  avec  les  mains,  comme  dards,  bois, 
flèches,  hastes,  lances,  pieux  et  pierres. 

—  Verutum. 

Le  verutum,  selon  Nonius  Marcellus,  est  une  arme  petite,  et  très 
étroite. 

—  Fusti. 

Les  fusti  sont  ces  premières   armes    qu'employa  la  génération   humaine 

[le  genre  humain],  aujourd'hui    appelées    par   les    vilains   [gens  de  la  campagne]:  pieUX; 

et  leurs  pointes  étaient  un  peu  brûlées. 

—  Baculus. 

Le  baculus,  c'est  un  bâton  sans  grappin  [?],  avec  lequel  étaient  battus  les 
malheureux  esclaves. 

—  Haste. 

On  dit  que  la  haste  fut  trouvée  par  les  Lacédémoniens;  elles  sont  excel- 
lentes et  parfaites  de  frêne,  de  noisetier,  mais  meilleures  de  sorbier,  parce 
qu'il  est  [ce  bois  esti  plus  lent  [souple]  et  flexible. 

—  Astili. 

Les  astili  sont  les  petites  lances,  qui  se  lancent  adroitement  avec  les 
mains. 

—  Concti  [Conti]. 

Les  concti  sont  des  lances  très  longues  et  fortes,  sans  fer,  mais  avec  la 
pointe  aiguë,  dont  Lucam  fait  mention. 

—  Lancea  [Lancei. 

La  lancea,  de  laquelle  Pline  dit  qu'elle  fut  trouvée  par  les  Etoliens:  Varron 
dit  que  la  lance  est  un  vocable  espagnol. 


—   FOLIO   42   (verso) 


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—  telo 

telo,  publicamente  fvrono  apresso  alicintichi  chiamate  tutte  quelle  cose  che  inguera  erano  atte  aessere  traete  chole  mani 
come  dardi  legni  Treccie  aste  lance  pali,  essassi 

—  veruto 

ilueruto  sechondo  nonio  marciello  enarme  picciola  emolto  strecta 

—  fusti 

fusti,  sono  quelle  prime  arme  chevsarono  lumana  gieneratione  eche  ogi  davilani  pali  sonchiamati.  elle  lor  punte  erano 
alquanto  abruciate 

—  baculo 

baculo  sie  vno  bastone  senza  grpi  [?].  chol  quale  erano  battuti  itristi  semi 

—  baste 

baste  sidice.  essere  ritrovate  dali  laciedemonesi  sono  octime  e  plestante  difrassino  dicorilo  mameliori  disorbo  perche  piv 
lente  e  fie.xibile 

—  astili 

astili  sono  lelance  minori  lequali  perrarte  choUe  man  sitragano 

—  concti 

concti  sono,  asti  lunghissime  erobuste  sanza  fero  ma  cola  punta  achuta  A-Z/ii  i^iial  ìiican  fc  mcntione  di 

—  lancea 

lancea  delà  quale  dice  plinio  essere  ritrovata  dalli,  toli.  varone  dicie  lancia  essere  vocavolo  hispanico 

4t 


ARMES    OFFENSIVES. 


—  Le    pilum,   haste  romaine,   gœsum  "des   Gaulois,  larissa   [sarissa]  des 
Macédoniens. 


Le  pilum  était  une  haste  employée  par  les  Romains,  non  autrement  que 
le  gccsum  chez  les  Gaulois  et  la  larissa  [sarissa]  chez  les  Macédoniens.  Et  ces 
hastes  étaient  sciées  dans  leur  longueur,  en  2  parties  égales;  ensuite,  on  chan- 
geait leurs  têtes  [on  menait  une  de  ces  parties  en  sens  inverse  de  l'autre  ],  on  leS   réunissait 

avec  de  la  colle  de  poisson,  et  à  chaque  demie  coudée,  on  les  cerclait  avec  des 
nerfs.  Les  auteurs  disent  que  ces  hastes  étaient  si  parfaites,  que  lorsqu'on  les 
suspendait  avec  une  corde  en  guise  de  balance,  elles  ne  se  ployaient  pas.  Et  si 
quelqu'un  l'ayant  d'abord  tirée  en  arrière,  la  poussait  ensuite  avec  violence 
en  avant,  il  ne  se  trouvait  pas  d'armure  d'assez  de  force  pour  lui  faire  résis- 
tance. Elles  furent  fort  en  usage  chez  les  Bretons. 


—  Ga^sum. 


Le  gœsum  est  une  arme  employée  chez  les  peuples  de  Gaule,  et  elles  ne 
sont  pas  moins  utiles  [elle  n'est  pas  moins  utile;  à  lancer,  qu'à  employer  d'une  autre 
manière. 


—  Ruma.  —  Rumex.  —  Telum.  —  Sparum  gaulois. 

La  ruma,  le  pilum,  le  rumex  et  le  telum  sont  conformes  entre  eux,  et  sem- 
blables au  sparum  gaulois. 


—  Javelot  (jaculum) 

Le  javelot,  dit-on,  fut  trouvé  par  Etole,  tils  de  Mars,  et  de  ceci  Hermès 
[Trismégiste],  Varron,  Pompeius  Festus  témoignent,  en  disant  que  les  javelots 
sont  agrestes,  rustiques,  de  vile  et  basse  condition,  lesquels  sont  dits  [assper- 

giendo?,  de  :  propres  ;i  jeter  de  tous  côtés?]. 


—  FOLIO  43  (recto).  — 

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—  il  pilo  asta  romana  G'iesae  deli  galli  larissa  delli  machedoni 

plilo.  era  vna.  asta  invso  deromani  nonaltrementi  che  Giesa.  aligali  Clarissa  alli  maciedoni  Ecquestaste  erano  segate  perle 
lung  in  2  equnli  parte  poi  scanbiate  leteste  e  concolla  pescina  rapicliate  e  innogni  mezo  gomito  ineruatc  in  circulo.  e  dicano 
lialtori  chequeste  aste  eran  siperfette  chechile  sospendea  conuna  corda  avso  dibilacie  cheessa  lancia  non  sipiegav.  ecquelo 
chettirantola  prima  indirieto  podio  furia  laspin^icua  innanzi  nonsitrovaua  armatura  di  tanta  torteza  che  li  faciessi  resistenza 
efFurono  molto  invso  de  betagni 

—  giese  .,.,.,  ,.  ,  , 
giese  sono  arme  vsatc.  apresso  ai  popoli  digallja  esonno  non  meno  vtili  alanciare  che  avsarli  peraltro  modo 

—  ruma  —  rvmice  —  telo  —  sparo  galico  — 

—  ruma,  epilo,  e  rumice.  ettelo  sono  infraloro  conforme  essono  sanili  allo  issparo.  gallico 

—  iaculo  ^  ..,..,. 
iaculo  sidice  essere  ritrovtao  da  etolo.  figliolo  di  marte  ecquesto  erma  varone  testo  ponpeo  ne  testimonia  diciendo  cosi 

sono  iaculi  agresti  erusticani  di  vile  e  bassaconditione  iquali  asspergiendo  sono  detti 


ARMES  OFFENSIVES. 


—  Clipei.  — 


—  Sarissa.   —  Sarissa,  à  ce  que  veut  Pompeius,  est  une  haste   macé- 
donienne. 


—  Cabina.  —  Ce  que  les  Illyriens   appellent  gabina  est  une   certaine 
sorte  d'arme  en  forme  en  quelque  sorte  d'un  venabulum,  ou  épieu. 


Securis  (hache).  —  La  securis  est  appelée  aussi  [?]  semicuris  ou  semi- 
quiris. 


—  Tragula.  — ■  La  tragula  est  une  haste  très  aiguisée,  qu'on  peut  lancer 
en  guise  de  trait  ou  de  dard,  selon  Varron,  Pompeius,  et  César  dans  le 
cinquième  des  Commentaires. 


— •  Clava.  —  La  clava  est  un  genre  d'arme  qui  fut  employé  par  Hercule; 
et  il  fut  dit  clava  parce  que  c'était  un  grand  et  robuste  bâton  plein  de  clous 
aigus,  arme  qui,  aux  temps  non  civilisés,  pouvait  être  réputée  très  noble. 


—  caleg-ia.  —  cathegia.  —  Quelques-uns  croient  que  cette  clava  était  la 
categia  qu'Horace  appelle  caia  [?],  et  que  la  cathegia  était  une  sorte  de  traits 
gaulois  qui  reviennent  en  arrière  au  gré  de  qui  les  jette.  Selon  Virgile,  elle  fut 
fort  en  usage  chez  les  Allemands  ;  les  cavaliers  s'en  servaient  beaucoup  contre 

les  piétons    [^ fantassins]. 


FOLIO   43   (verso) 


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—  clipei 

—  sarissa  —  sarissa  come  piace,  aponpeo.  evna  aste  raaciedonica 

—  Gabiiiu  —  Gabina.  e  chiamata  dalli  illirici  vna  ciarla  conditione  danne  informa  quasi  duno  venabulo  overo  ispiede 

—  secure  —  lasecure  e  chiamata  qusi  semi  curis  ouer  semi  quiris 

— -  tragula  —  tragula  e  vna.  asta,  molto,  achutala  quale  in  forma  di  telo  over  dardo  si  pò  chomano  trare  seconda  varone. 
e  ponpeo.  e  ciesere  nel  5  decomentari 

—  clava  —  claua.  e  vna.  chonditione.  darme.  laquale.  fu  invso  apesso  aercole  ede  detta  claua  perche  eravgrvpulente 
bastone  pieno  dachuti  chiodi  ecquesta.  acqueli  tenpi  rozi  poteva  essere  reputata  arme  nobilissima 

—  caUgia  —  cathegia  —  alcuni  credono  questa,  claue.  essere  lacategia  quale  oratio  lachiama.  caia,  e  cathogia 
vnaconditione  diteli  gallici  iquali  ritornnano  indirieto  a  posta  dichi  ligicta  ecquesta  secondo  Virgilio  fu  molto  invso  delli  tedes- 
chi vsavale  molto  icavalieri  contra  ipedonl 


ARMES  OFFENSIVES. 


—  Dolabra,  c'est-à-dire  à  2  tranchants. 


—  Dolabra  iDoloire) 


—  Ceci  s'appelle  à  2  lèvres,  selon  ce  qu'affirme  Live  [Tite-Live]  dans 
le  xie  livre  de  bello  punico,  où  il  raconte  qu'Annibal  a  envoyé  5oo  Africains 
détruire  avec  ces  dolabrie,  jusqu'à  leurs  fondements,  les  murs  d'une  terre". 


—  La  bipenne. 


On  appelle  la  bipenne  cet  instrument,  parce  que  d'un  côté  et  de  l'autre 
elle  a  le  tranchant  aigu;  ce  vocable  [et  nom]  est  atlhrmé  [employé]  avec  prédilection 
par  Quintilien,  dans  le  premier  riivre]  des  Institutions. 


abcdefffhiklm". 


—  Instruments    pour   faire  des    fossés,  couper  des  haies,  extraire  des 
pierres,  enlever  la  terre,  et  désagréger  la  glèbe. 


I.  Les  livres  de  Tite-Live  XII  U  XX  manquant,  le  livre  XXI'se  trouve  suivre  le  di.Kième.  Le  passage  que  cite 
Léonard  se  trouve  au  paragraphe  XI  de  ce  livre  XXI.  (Siège  de  Sagonte),  mais  il  ne  contient  pas  l'ctx-mologie  de  la 
dolabra  :  «tum  Annibal  occasioncm  ratus,  quingentos  ferme  Afroscum  dolabris  ad  subruendum  ab  imo  murum  mittit.  » 
2.  Chacune  des  lettres  qui  précèdent  accompagne  un  des  outils  qu'on  voit  au  bas  du  fac-similé. 


—  FOLIO    44  (recto)  — 


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—  dolabra,  cioè  2  tagli 

—  dolabra 

questo  sichiania  2  labri  sechondo  che  afferma  lini   nel  11  libro  di  bjllo  punico  dove  recita  anibale  avere  chon  queste 
avere  mandato  500  africani  aruinare  insino  ain  fondamenti  lemura  dunatera 

—  la  bipenne 

la  bipenne  sidimanda  questo  strumento  perche  dalluno  e  dalaltro  canto  alotaglio  achuto  questo  vocabulo  e  chondiligienza 
affermato  da  quintiliano  primo  delle  institutione 

—  abcdefghiklm  — 

—  strumenti  dafare  fossi  taliar  siepi  cavar  sassi  leuare  tera  disfare  lavnione  de  la  gliara 


ARMES   DE  GUERRE. 


Croix 


La  croix  fut  trouvée  chez  les  Allemands,  et  on  dit  que  cette  arme  est 
au  premier  rang  des  armes  mortelles,  attendu  que  si  on  la  jette  avec  ou  sans 
corde  parmi  les  troupes  ennemies,  elle  n'y  tombe  jamais  en  vain.  En  effet,  elle 
parcourt  [fend]  l'air  par  le  tranchant,  et  si  elle  ne  cueille  [n'attrape]  pas  l'ennemi 
avec  une  seule  pointe,  elle  le  trouve  avec  2,  et  si  elle  ne  le  rencontre  pas  du 
tout,  en  se  fichant  en  terre,  elle  n'est  pas  moins  nuisible  aux  ennemis  qu'en 
frappant  les  chevaux  et  les  fantassins.  On  en  porte,  quand  on  va  au  combat, 
4  ou  6,  autour  de  la  ceinture. 


—  Ce  système  fut  très  usité  chez  les  Hébreux,  les  Syriens  et  les  peuples 
voisins  [d'eux].  Ils  les  jetaient  avec  des  cordes  et  de  longs  liens  parmi  le 
ennemis,  quand  ils  se  trouvaient  vaincus  et  mis  en  fuite  par  eux,  afin  que 
ceux-là,  mis  bas  [?renversés],  cessassent  [?]  leur  course,  et  ils  les  semaient  aussi 
sur  leur  [propre]  parcours  [?]. 


Telico. 


Ceux-ci  furent  en  usage  parmi  les  premiers  hommes;  ils  étaient  faits  de 
canne  [roseau],  c'est-à-dire  qu'ayant  pris  un  morceau  de  canne  avec  2  nœuds,  on 
en  partageait  un  par  le  milieu,  et  il  faisait  l'usage  de  la  plume  de  la  flèche;  on 
faisait  en  pointe  l'autre  et  le  remplissait  de  terre,  afin  de  lui  donner  du  poids, 
et  ces  armes  se  lançaient  avec  une  corde. 


FOLIO  44  r verso).  — 


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cruce.  fu.  ritrovata,  apresso,  alli  tedesci.  e  dicano,  questa,  arme,  essere  nel  princip-ito  delle,  armi  mortali,  inpero,  clic 
essendo,  questa  gittata,  choncorda  osanza.  infrale  sclere,  mai  diade  indarno  equeste  chelacore  pcrtaglio  infralaria.  essela  no 
colglie  ilnemico  chonuna  sola  punda  lo  trova  con  2  essela  nontrova  lonimico.  si  ficha  intera  dove  nonne  dimeno  nocimento 
.mimici,  che  essendo  di  cholpo  perii  cavagli   effantapie.  diqueste  si  porta  quando  si  va  alla  pugnia  4.  over  6  dintorno  alacintura 

—  questo  modo  fu.  molto,  vsato.  apreso,  ali  ebrei,  e  siriani  popoli  uicini  ecquesti  gittavano.  concorde,  e  cholughi  vinculi 
*infra  inimici  quando  dacquelli.  erano,  superati  e  messi  infuga,  acio  chequcli   mesegivssino  [?  messi  giù  cessassino]  iloro  corso. 

e  ancora  li  seminavano  donde  sipartiano 

—  telico 

questi  furono  invso  infra  iprimi  honimi  edei-ano  fatte  dicana  cioè  tolto  uno  pezo  dicana  con  2  nodi  luno  partivano 
perlomezo  efFacievaluso  delà  pena  della  freza  laltra  puntavano  e  enpievano  ditera  acio  ponderassi  ecqueste  ac  [?]  sitraevan 
concorda 

43 


ARMES   DE  GUERRE. 


—  Flagellum  (Fouet).  —  Celui-ci  aussi  fut  au  nombre  des  armes  primitives 
et  rustiques. 


—  Telum  (trait)  scytiiique.  —  Le  telum  est  une  arme  simple,  qui  fut  fort 
en  usage  chez  les  Arabes.  Il  fut  trouvé  chez  les  Scythes;  c'est  un  bois  vert  avec 
la  pointe  brûlée,  et  on  peut  le  lancer  soit  avec  une  corde,  soit  sans.  En  le 
tenant,  il  fait  aussi  office  de  verutum. 


—  Tribulus  (Tribone)  .  —  Le  tribulus  est  une  arme  avec  laquelle. 


—  Runfile.  —  Runcile.  —  Raffili.  —  Ganci.  —  Les  ganci,  les  ruffili,  et  les 
ronciles  sont  des  armes  maritimes,  en  usage  chez  les  pirates;  au  moyen  de 
crochets,  ils  prenaient  les  lèvres  >ebords]  des  navires,  et  si  quelque  défenseur 
du  navire  s'approchait  d'eux,  ils  le  repoussaient  devant  eux  en  le  blessant, 
puis,  retournant  aux  rebords  saisis  d'abord,  ils  maintenaient  fortement  les 
navires,  en  sorte  qu'ils  ne  pussent  leur  échapper. 


—  Espontons.  —  Lesponton  à  glands  r-idagaiiir;)-]  est  pour  effondrer  les 
cuirasses. 


1.  Voir  ci-dessus,  folio  g  recto. 

2.  Galla,  noi.x  de  galle;  Gallia,  (jaule 


—  FOLIO  45  (recto_\ 


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if-vk.: 


—  fragiello 

anchora  questo  fu  nelnvmero  delle  prime,  e  rustiche  armature 

—  telo  scitico 

telo  evna  senplice  arme,  laquale  fu  molto  innvso  delli  arabi  questo  furitrovato  dalli  sciti,  ede  vno  legnio  verde  chola 
punta  abrusata  e  possi  cosi  trare  concorda  come  sanza.  ettenendolo  ancora  fa  ofitio  duno  veruto 

—  tribone 

tribone.  e  vna.  arme  choUa  quale,  in 

—  runji/o  runcilo  ruffili.  —  ganci 

ganci  ruffili  eroncili  sono  armadure  marittime,  vsate  appresso  aipirati.  e  vsan  conranpini  pigliare  ilabri  denavili  esse  alcuno 
difenditore  di  esso  navili  sachostassili  aloro  spingano  quello  innanzi  ferendo  quello  poritornano  aprimi  labri  tenendo  forte 
inavili  chenon  sipossano  partire 

—  spuntoni 

spunto,  dagalle  e  daffondare  coraze 


ARMES   POUR   LA   GUERRE. 


—  Sirile.  — Lasirileest  une  haste  très  longue;  elle  fut  trouvée  chez  les 
Numides.  Ils  avaient  coutume  de  s'en  servir  souvent  pour  terrasser  les 
ennemis  et  se  tenaient  à  cheval  sans  selle,  ni  étriers,  seulement  armés  d'un 
pourpoint  [?]  rempli  de  coton,  sur  lequel  s'attachaient  les  crochets  des  longues 
siriles;  [les  ennemis]  étant  pris  au  dépourvu  étaient  facilement  terrassés. 


—  Cariffe.  , —  La  cariffe,  c'est  une  large  haste  qui  attaque  de  très  loin.  Et 
s'il  arrivait  que  la  balle  enflammée  fût  prise,  le  soldat  la  recouvrait,  en  frap- 
pant avec  le  fer  aiguisé  qui  se  trouve  au  sommet  de  la  haste,  et  l'ayant  de 
nouveau,  flaçrellait  les  malheureux  soldats. 


—  Miricide  —  La  miricide  est  une  haste  de  3  brasses,  et  quand  elle  est 
étendue,  de  5  brasses  et  -f  ;  elle  s'emploie  parmi  les  soldats,  de  la  manière  dont 
les  vilains  [paysans]  battent  le  froment. 


—  Malcoli.  —  Malcoli.  • —  Les  malcoli,  selon' Ammien  Marcellin,  sont  une 
espèce  de  dards  et  flèches.  Leur  fût  est  de  canne  [roseau],  et  là  où  finit  la  canne, 
est  jointe  une  quenouille  comme  celle  à  filer;  sur  la  quenouille  est  le  fer 
à  enfoncer.  Dans  la  cavité  de  ladite  quenouille,  on  doit  mettre  de  l'étoupe  el 
de  la  poix.  .  .  trempée  dans  la  poix,  y  mettre  le  feu  et  la  jeter  lentement,  afin 
que  la  violence  de  l'air  ne  vienne  pas  à  l'éteindre.  Quelques-uns  disent  que 
dans  cette  cavité  il  se  fait  [il  doit  se  faire]  une  nourriture  ;une  combustion]  ijides- 
Iructiblc.  .  .  inextinguible,  qui  se  fait  avec  de  la  colophane,  du  soufre  et  du  sal- 
pêtre, choses  qui  doivent  être  liquéfiées  avec  de  l'huile  de  laurier,  quelques- 
uns  disent  de  l'huile  de  pétrole,  de  la  graisse  de  canard,  de  la  moelle  de 
carma  ? ,  carne?  viande],  de  la  ferule,  du  soufre,  de  la  colophane,  du  camphre,  de  la 
[?(rasa]i  et  de  l'étoupe.  Cette  composition  fut  dite  chez  les  anciens,  incen- 
diaire, c'est-à-dire  chose  apte  à  brûler.  L'étoupe  aussi,  [avec]  la  graisse  et  le 
pétrole... 


—  FOLIO  45  I verso).     — 


—  sirile  —  sirile.  e  vna  asste  lungissima.  fu  ritrouata.  apresso,  ainvmidi.  vsavano  chonquesste.  isspesso  tirare  intera 
inemici  estavano  sopra  i  cavalli  sanza  sella,  e  staffe,  essolamente  armati  duna,  givba.  ripiena  di  banbagia  sopralaquale  sappi- 
chavano  iranpini  delelunge  sirile  essendo  trovati  sproveduti  con  facilita,  erano  atterati 

—  cariffe  —  cariffe  sie  vna  asste  larga,  che  offende,  molto,  lontano,  e.  esse,  adulane,  chella  balotta  inciedata  fussi  presa. 
Il  soldato,  la  riscote,  cholferire  delfero  acuto  che  sta.  sopra  la  somita  delaste.  eriavendo  dinovo  fragielaua  hmiseri  soldati 

—  miricide  —  miricide  evna.  aste,  di  3  braccia  e  quando,  e  distesa  di  braccia  5  e  -^  adoprasi  infralii  soldata.  nel  modo, 
fano  ivilani  abattere  ilfrumento 

—  malcoli  —  malcoli  —  malcoli.  sechondo.  amiano  marciellino.  sono.  vna.  spetie  di  dardi  effreccie  chelolorc  fusto  e  di 
cana.  e  doue  finiscie.  lacana  li  sicongivgnie  vna  rocha  chôme,  quelle  da  filare  essopra  la  rocha  sie  il  fero  dafììcarsi  enela  con- 
cavita didetta  rocha  side  mettere  stopa  cp  inbeuerata  nella  pegola  edarle  ilfoco.  egittarla  lentamente,  acio  lafuria  delaria  nonla 
morzassi  alcuni  alcuni  dicano  .  in  detta,  concauita  farsi  unnvtriraento.  indi  inextinguibile  ilqual  sita.  con.  colofenia  sulfore 
esalnitro  equeste  cose  liquefatte  conolio  di  lavro  alcuni  dicano  olio  petrolio  egrasso  danitra.  e  midola  dicarma  [?]  e  di  ferula 
e  con  sulfoi-a  colofonia  e  canfora,  con  rasa,  e  stopa.  equesta  conpositione  fu.  apresso  aliantiqui.  dimandata  inciendara  cioè 
cosatta  brasare  ancora  stopa.  grasso,  e  petrolio 

44 


ARMES    DE   GUERRE. 


—  Manara. 


La  manara  fut  en  grand  usage  chez  les  Romains' 


—  Arcs  d'Hibernie  et  d'Angleterre.  Mais  ceux  d'Hibernie  emploient,  au 
lieu  d'une  des  cornes  de  l'arc,  un  fer  aiguisé,  d'une  coudée.  Les  Anglais  et  ceux 
d'Hibernie  sont  presque  d'égale  longueur,  c'est-à-dire  de  4  brasses  chaque. 


Arc  syrien",  fait  de  cornes  de  buffle. 


Arc  germain,  fait  de  2  pièces  d'acier  ;  on  le.  .  . 


—  Moschetta  d'arbalète. 

Voici  leur  office  :  Quand  la  flèche  sort  de  la  corde,  et  donne  [passe]  dans 
une  petite  rondelle,  l'anneau  qui  est  dans  la  première  tète  [tout  à  rextrémité]  de 
la  flèche  fait  que  la  flèche,  après  sa  percussion,  ressaute  en  arrière;  le  fer 
passe  outre  et  fait  son  office. 


—  La  moschetta  d'arc  à  laquelle  [avec  lequel]  la  flèche  reste  attachée  à  la 
corde  est  une  alêne  qui  d'un  quart  de  brasse,  toute  de  fer  mince;  les  plumes  à 
la  queue  sortent  sortent  de  la  flèche,  et  elle  vole  à  son  office.  Et  il  est  quelques- 
uns  qui  en  font  un  trou  d'aiguille  plein  de  médicaments  [de  poison]. 


1.  Voir  ci-dessus,  folio  42  recto,  au  mot  :  secespita. 

2.  Sur  la  si^nilication  des  mots  soriano,  Soria,  voi]  :  Les  Écrits  de  L.  d.  V.,  par  Ch.  Kavaisson-Mollien,  p.  29. 


FOLIO    46     recto    - 


^)  Vw  #-  f^etr'fttAm%tfit^i^  A>rA«r*M- ^ 


—  manara 

—  1.1  manara  fu  dai  romani,  molto,  invso 

—  archi,  inber  ibernici,  eighilessi  macquegli  dibernia  vsano  nischanbio  dune  delli  corni  delarcho  vno  fero  achuto  domo 
cubito  elinghilessi  ecqueli  dibernia  sono  quasi  di  pari  lungeza  cive  braccia  4  perciasscuno 

—  archo  soriano  fatto  di  corni  di  bufolo 

—  archo  gie'^manico  fatto  di  2  pezi  dazaro  e  comettesi 

—  moschetta,  da  balesstra.  efFa.  questo,  ofitio.  cioè  quando  la  freccia,  esscie,  della,  chorda.  eddia.  num.  na  rotella  lanello 
che  nella  prima  testa,  della  freccia  fa  che  la  freccia  dopo  la  sua.  perchussione  rissalta.  indirieto  elferro  trapassa,  effa  lo  suo 
offitio 

—  moschette.  darchi  ai  quali  la  saetta  rimane  appichata  alla  chorda  e  vnalesina  chcnp  uno  quarto  di  braccio  tutta  difero 
sottile  eie  pene  nela  coda  esscie  esscie  della  freccia  evola  alsii  j  ofitio  eccie  alchuni  chello  fano  vna  cruna  piena  di  medicani 


CAVALIERS  ARMÉS    D'ESCOPETTES.    —ORDRE    DE    BATAILLE. 

—  Scorpion.  —  Vipère.  — ^12' —  Cette  arbalète  a  2  fils  de  fer,  [en  sorte] 
que  Tun  prenne  dans  le  dessus  ou  extrémité  supérieure  un  cercle  de  fer  par 
une  partie,  et  l'autre  par  l'autre,  comme  il  apparaît  en  i  et  2. 

—  Celui-ci  est  un  escopettier  à  cheval,  lequel  est  une  invention  extrême- 
ment utile.  Ces  escopettiers  veulent  [doivent]  avoir  avec  eux  une  pochette  pleine 
de  queues  [de  tubes]  de  carton  simple  [cartouches],  remplies  de  poudre,  afin  qu'en 
les  mettant  souvent  [dans  Parme],  on  vainque  le  nombre  excessif  des  ennemis  ; 
et  lesdits  escopettiers  doivent  se  tenir  en  escadrons,  comme  les  arbalé- 
triers, afin  que  quand  une  partie  [d'eux]  tire,  l'autre  charge;  mais  fais  d'abord 
[en  sorte]  d'avoir  habitué  les  chevaux  à  de  tels  bruits.  Ou  bien,  bouche-leur  les 
oreilles. 

—  mrtn  —  cabd  — 

Ordre    [de  bataille]  d'arbalétriers  en  champ  découvert  A  CHEVAL. 

M  n  sont  les  arbalétriers  qui. . .  [  ?]  tournent  à  gauche,  se  retirent  en  arrière 
en  chargeant.  R  t  sont  ceux  qui  vont  en  avant,  avec  les  arbalètes  chargées, 
et  ces  4  files  sont  pour  une  seule  route.  A  b  sont  4  files  d'arbalétriers,  qui 
reviennent  avec  leurs  arbalètes  déchargées,  pour  les  recharger  de  nouveau; 
c  d  sont  ceux  qui,  avec  leurs  arbalètes  chargées,  trouvent  les  ennemis,  et  cet 
ordre  de  huit  lignes  s'emploie  en  champ  découvert.  Qu'on  fasse  en  sorte  que 
ceux  qui  ont  déchargé  reviennent  par  le  milieu,  afin  que,  si  quelquefois  ils 
venaient  à  être  tournés  par  les  ennemis,  les  arbalétriers  chargés,  se  tenant  au 
dehors  [sur  les  flancs],  donnent  une  plus  grande   épouvante  aux  dits  ennemis. 

Genre  d'arbalète. 

L'arbalète  ne  doit  pas  passer  les  2  brasses  [?],  et  ne  doit  pas,  en  montant 
à  la  noix,  passer  4-  de  sa  longueur;  qu'elle  soit  large,  mince  et  d'acier  soudé 
au  milieu  de  2  plaques  de  fer  doux. 

Ordre  d'escopettiers  a  cheval.  Mais  fais  qu'ils  aient  grande  provision 
[?]  de  canons  de  carton  mince  et  simple,  pleins  de  poudre,  avec  la  balle  dedans, 
afin  qu'ils  n'aient  qu'à  mettre  et  donner  le  feu;  étant  ainsi  prêts,  ils  n'ont  pas 
besoin  de  revenir,  comme  les  arbalétriers  dressés  à  charger. 


I.  Ces  chiffres  accompagnent  la  quatrième  figure  du  côté  droit  de  la  page. 


—   FOLIO    46   /versoi. 


(/^trf^t 


—  scorpione  —  vipera  — 

—  12  —  queste  balestro  a  2  fila  di  t'ero  che  luno  piglia  rielsii  o  superiore  stremo  vno  cierchio  di  fero  da  vna  parte 
elaltro  dalaltra  come  apare  in.  i.  e.  2. 

—  Questo,  e  vno.  scopiettieri  achavallo  ilqualle  e  vtilissima  inventione.ecquesti.decti  scopettieri  volli  ano  avere  choUoro 
vna  tascetta.  piena  di  chode  di  carta  scienpia  piene  di  poluere  accio,  che  chol  metterle  spesso,  siuica  lo  superchio  nvrnero  de 
nimici.  e  detti  scopietteri  voUiano  stare  assquadroni  chôme  ibalestrieri  accio  checquando  vna  parte  trae  laltra  charichi.  maffa 
prima  dauere  vsi  icavalli  assimili  romori  Ouero  stopaloro  liorechi. 

—  mrtn  —  cabd  — 

ORDINE   DI  B.\LESTRIERI    DACANPO   APERTO   ACHAVALLO 

—  m.  n  sono  ibalestrieri  che.  co...  [.']  voltano  asinistra  sitirano  indirieto.  charichando.  r.  t.  son  queli  chevano  innanzi 
chobalestri  charicho  ecquesti  4  fili  sono  per  una  strada  a.  b.  sono,  sono  4.  filari  di  balestrieri  chetornano  cho  ibalestri  scharichi 
perricharicharli  di  nouo.  e.  d.  son  quelli  che  cho  ibalestri  charichi  trovano  inimici  ecquesto  ordine  dotto  Unie  susa  inchanpo 
aperto  effasiche  quellichano  scaricho  vegnino  [vengano]  pelmezo  acio  che  essendo  qualche  volta  torniati  danimici  che  stando 
di  fori  ibalestrieri  charichi  dieno  magiore  spavento  adetti  nimici  ccqueslo  medesimo. 

-NATURA    DI    BALESTRO 

llbalestro  non  uole  passare  le  2  braccia  [?]  e  nonuole  nel  montare  allanoce  passare  —  delta,  sua  largeza  essia  larga, 
essottile  essia  daciaro  saldato  in  mezo  a  2  piastre  difero  dolce 

ORDIXE  DI  SCOPETTIERI  .\CA VALLO 

Maffa  che  abino  gran  avmento  [?]  di  canoni  di  carta  sottile  escienpia  pieni  di  poluere  cola  balotta  dentro  aciochessi 
nonabino  seno  a  mettere  e  dare  foco  essedo  sipresti  nnanno  [non  hanno]  bisognio  ditornare  come  ibalestrieri  indirizia 
[indirizzati  ?]  acharichare 

45 


FLÈCHE    A    RESSORT.    —   CHATEAU    FORT. 


—  Flèche  tirée  à  ressort  vigoureux. 


—  Ici  il  y  a  5  escaliers,  avec  5  entrées;  l'un  ne  voit  pas  l'autre,  et  qui 
serait  dans  l'un,  ne  peut  entrer  dans  l'autre.  Et  c'est  un  bon  système  pour 
les  mercenaires  [? (provisionati)]',  [afin]  qu'ils  ne  se  puissent  mêler;  Et  qu'ils  soient 
séparés  pour  la  défense  de  la  tour  ;  celle-ci  peut  être  ronde  ou  carrée. 


I.  Voir,  folio  48  recto,  la  partie  supérieure  de  !a  dernière  figure. 


—  FOLIO   47   i recto}.    — 


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—  frecia.  tracta,  ammolla  ghagliarda  — 

—  qui  e  5.  scale  con  5  entrate  e  luna  non  uede  laltra  echiffussi  nelluna  non  pò  entrare  nellaltra 

—  edebona  per  prouisianati  chenonsi  possine  misticare  inseme. 

—  etti  ui  [?]  separati  sieno  alla  difesa  della  tor'e  e  pò  esse  ronda  o  quadra 


VRILLE.    —    ESCALIERS.   —  FORAGE   D'UNE    POUTRE. 


—  Fer  de  la  tarière';  et  qu'elle  se  fasse  avec  des  crans,  atin  qu'elle  se  vide 
d'elle-même. 


—  IO  escaliers  à  limaçon  autour  d'une  tour. 


—  Vrilles. 


—  Pour  forer  une  poutre,  il  faut  la  tenir  par  le  droit  [Jehoutj,  et  la  forer 
de  bas  en  haut,  afin  que  le  trou  se  vide  de  lui-même.  Et  qu'on  fasse  ce 
pavillon,  afin  que  la  sciure  ne  tombe  pas  sur  la  tête  de  qui  tourne  la  vis  ;  et 
que  ceux  qui  tournent  montent  en  même  temps  que  ladite  vis.  Fais  le  trou 
d'abord  avec  une  vrille  fine,  puis  avec  une  plus  grosse. 


■I.  Ci-dessous"  :  trivelle  (viilles);  voir  folio  50  rcclo,  avant-dernière  figure. 


FOLIO   47   Iversol. 


\9^tXrU 


.    7*07^^ ^i  r^ 9c^  S^SrSilé^  noi  Mu^ .   „ 


—  fero  della  tanivella  effassi  choUe  crennne  accio,  siuoti  per  se 

—  IO.  scale  allumaca  dintorno  avnatorre 

—  triuelle  — 

—  per  forare  vna  traue  bisognia  tenerla  perlo  ricto  efforare  disocto.  insu,  accio  chel  buso  perse  medesimo,  siuoti  efflissi 
quel  di  padilione  acio  chela  segatura  noncagi  acapo  aahi  volta.  lauite.  e  montano  i  volgitori  inseme  cola  decta  vite  effa  il 
buso  primo  chon  trivella  sottile,  e  poi  pivgrossa 

4Ó 


DEFENSE    D'UNE    TOUR    FORTIFIEE,    EN    MER. 


Route  maîtresse  —  Route  le  Ions:  des  fossés  —  Porte. 


—  Manière  de  fermer  la  porte. 


—  Châtelain  —  Mercenaires  [?(Provisionatip  — 


Parce  que  quelqu'un  qui  voudrait  prendre  une  tour  placée  en  mer,  fera 
qu'un  de  ses  fidèles  s'abouchera  avec  le  châtelain,  et  que  quand  il 
[?],  les  gardes  tireront  aux  créneaux  l'échelle  de  corde  à  lui  donnée  par  les 
ennemis,^'^  et  les  murs  se  rempliront  de  soldats;  pour  empêcher  cela,  divise 
la  tour  en  huit  escaliers  à  limaçon,  et  en  huit  parties  les  défenses  et  l'habi- 
tation, au  pied,  des  soldats  [Fhabitation  des  soldats,  en  bas].  Et  si  le  mercenaire  [?  ] 
voulait  être  seul,  que  les  autres  ne  puissent  pas,  sur  les  murs,  se  tenir 
avec  lui;  et  la  défense  sera  si  petite,  qu'on  ne  pourra  y  tenir  que  4. 
Le  châtelain,  qui  habite  par-dessus  tous,  les  peut  chasser  avec  les  mâchi- 
coulis, et  fermer  avec  les  sarrasines,  et  puis  mettre  de  la  fumée  [de  la 
poudre?]  au  commencement  des  escaliers  à  limaçon,  et  par  aucun  moyen  il  ne 
va  [il  ne  faut]  qu'aucuu  soldat  étranger  habite  [demeure]  avec  le  châtelain, 
mais  seule  sa  famille. 


(i)  Voir  folios  50  recto  et  59  verso. 


FOLIO  48  (recto). 


i£i 


1 


■^    «^ -.»  I  -^««i,  «TI  ^«r  l'I»"  :yj  -* 
•.f^fdi^  r»'|*«'rr>iV ''['''*''■»  *-\tf^i~ii 


'Jl^fim  1^ 


—  strada  maestra  —  strada  lungo  i  foss  —  porta 

—  modo,  di  serate,  la  porta  — 

—  castellano  —  prouisionati  — 

perche  vno  che  uolessi  tore  vna  tore  posta,  imare  farà,  che  vnsuo  fedele  sachonciera.  colcostelano  ecquando  litriera 
[tirera  ?]  leguardia.  tirera,  airaerli.  la  scala  di  corde  eatali  da  inimici  e  enpierassi  le  mvra  di  soldati  Eperuietare  questo,  diuidi 
latore,  inotto  scale  alumaca  e  inotto  parti  le  difese  e  labitatione  da  pie  de  soldati  ecquando.  in  [un]  prouisionato  volessi 
essere  tristo  lialtri  non  possano  sule  mvri  tener  si  conesi  eia  difesa  sarà  si  picola  ce  nonui  potrà  stare  se  non  4  el  castelano 
che  abita  di  sopra  tucti  lipo  cho  pionbatoi  caciaree  cole  seracinesce  serare  epo  mettere  fumo  ne  principio  delle  scale  alumache. 
e  per  nessuno  modo  non  uache  nessuno  soldato  forestiere,  abiti  col  castellano  ma  sola  la  sua  famiglia 


DÉFENSE  D'UN  CHATEAU  FORT. 


—  Pour  fermer  une  vallée  '. 

—  Que  les  arcs  figurés  soient  échangés  dans  la  grosseur  du  mur,  c'est-à- 
dire  qu'ils  ne  se  fondent  pas  tous  avec  leurs  racines  [qu'ils  n'aient  pas  tous  leur  base] 
en  un  même  pilier,  mais  en  plusieurs,  afin  que,  les  bombardes  rompant  un  de 
ces  piliers,  les  arcs  ne  se  ruinent  [ne  s'écroulent]  pas. 

—  Pleins.  —  Pleins. 

—  Que  les  murs  soient  sans  créneaux  et  pleins,  et  que  le  couloir  pour 
aller  de  l'une  à  l'autre  tour  fortifiée  [?]  soit  dans  le  mur  qui  entre  sous  terre. 

—  Chambre  du  châtelain.  —  Ici,  le  châtelain  chasse  les  provisionati  de 

tout  lieu  [de  partout]. 

—  a'  —  Que  a  soit  une  sarrasine,  qui  est  seulement  au  pouvoir  du  châ- 
telain. 

—  Escalier  carré  —  Manière  de  laisser  un  mur  découvert,  sans  que  l'eau 
le  puisse  endommager. 

—  45  —  Si  la  troupe  ennemie  était  grande,  prends  3  courtauds  avec 
100  brasses  de  corde,  et  toutes  les  33  brasses  j  tu  mets  un  courtaud. 

—  Les  cordes  doivent  être  longues  de  5o  brasses,  grosses  autant  que  la 
jambe  d'un  homme,  et  autant  que  le  bras. 

—  Ceux-ci  sont  des  courtauds,  et  ont  des  cordes  mouillées  neuves,  fixées 
d'abord  avec  de  fortes  chaînes  à  leurs  [à  des?]  boulets;  et  on  doit  baisser  le 
rideau  si  les  ennemis  survenaient  avec  fureur  [furie],  et  donner  [mettre]  en  même 
temps  le  feu  à  2  par  2.  Ceci  démonte  et  [?]  beaucoup  d'hommes  aux 
[parmi  les]  premiers  tombés,  [est  propre  à]  donner  bonne  confusion  à  [?]  qui 
surviennent,  et  serait  une  bonne  cause  [un  bon  moyen]  de  faire   grande  mort 

[grand  carnage]  d'hommCS   et  chevauX.  —  4  — * 


1.  -Ces  mot.s  e.xpliquent  la  première  figure,  en  haut  de  la  page,  à  droite;  ceu.x  qui  suivent  se  trouvent  sous  la 
figure  de  gauche,  en  haut.  On  lira  ce  qui  vient  après,  de  droite  à  gauche. 

2.  Cette  lettre  dans  l'intérieur  de  la  figure,  en  bas. 

3.  Ce  chiffre  indique  que  les  lignes  qui  suivent  ont  été  écrites  après  le  dernier  passage  de  la  page,    pour  le 
compléter. 

4.  Ce  chiffre  renvoie  au  chiffre  4  qu'on  trouve  plus  haut,  à  droite. 


—  FOLIO   48  (verso).  — 


\ 


.«l^**»^ 


Z  Co'mt'ratTa;chi''rsschanbiati  infralla.osseza  del  mvro  cioè  che  nonsifondino  tutti  chole  radici  loro  a  vao  mede 
Simo  pilastro  anzifindiuersi  acio  che  le  bonbarde  ronpendo  uno  dessi  pilastri  liarch,  nonrovmassmo 

Z  lemvm  sieno  ^nza  merli,  essode  ella  chava  dandare  dalluna  allaltra  rocha  sia.  nel  mvro.  chentra  sotto,  terra. 

-  stanza  del  castellano  —  qui  il  castellano  cacia  iprouisionati  doni  loco 

-  a  —  a  sia  vna  serasenesca  che  solamente  in  podestà  del  castellano  •    .        -e      ^ 

-  scala  quadra  -  modo  di  lasciare  vmvro  discoperto,  s.anza  chelacqua  lo  possi  dannihcaie  ^ 

-  4  -sella  sciera  fussigrande  tolli  3  cortaldi  con  100  braccia  di  corda  e  ogni  33  braccia  e  -  ettu  metti  uno  cortaldo 

-  le  corde  deono  essere  lunghe  braccia  50  e  grosse  quanto  la  Sf  ^a  duno  homo  e  qua^ 

-  questi,  sono,  cortaldi  eano  corde  bagniate  nove  ferme  prima  chon  f°  '%^f'^"^  .^''°~ '''^'°  pi  moliti  omini  ai  primi 
inimici  sopravenissino.  con  furore  edare  a  uno  tenpo  foco  a  2.  =»J- \S^^  ^  ^^^f^'/^ont}  [m^^^^^  dTomini  echa- 
chaduti  dare  bono  chonfisione  achordori  [?]  sopravenenti  essare  bon  chagione  di  fare  gran   montr  Lmo       j 

vali  —  4  — 

47 


COURTAUDS    POUR  NAVIRES. 


—  Ces  courtauds  doivent  être  placés  sur  de  forts  navires;  et  ces  2  cour- 
tauds auront,  avec  une  forte  chaîne  ou  une  corde  neuve  mouillée,  une  faux 
longue  de  12  brasses,  large  au  milieu  d'un  pied,  épaisse  au  dos  de  sa  lame  d'un 
doigt;  on  doit  donner  [mettre]  le  feu  en  un  temps. 


—   FOLIO   49   (recto).   — 


lunga  bracca  13  larga  nel  mezo  uno  p.e  grssa   [grossa]  nella  costa  uno  dito  e  debesidare  foche  invno  tenpo 


TRAINEAU.    —    FORTIFICATIONS. 


—  Traîneau  pour  la  fange  [boue].  Et  on  fait  unie  cette  partie  qui  touche 
terre,  afin  qu'elle  ne  s'arrête  pas  dans  la  fange. 


—  Pour  vider  des  fossés. 


—  Pleins  —  Pleins. 


—  Les  remparts  placés  devant  les  portes  du  ravelin  seront  pleins,  sauf 
le  limaçon  [rescaiier  à  limaçon]  placé  au  milieu ,  pour  aller  aux  créneaux  de 
dessus  [d'en  haut],  limaçon  dans  lequel  on  entre  par  des  couloirs  souter- 
rains. 


FOLIO   49   (verso). 


i^tttff^t^'^ 


v^-'^'-j^^:^f0Ìt: 


<^^ohir<.^fi. 


j 


—  ir.iino  dafango  effassi  vnita  quela  pane  chetocha  tera  accio,  chela,  nonsi  fichi,  nelfangho 

—  da  votare,  fossi 

—  sodo  —  sodo  — 

—  liripari  posti  diuanti  alle  porti  del  riuellino  sarano  sodi  saluo  la  lumaca  posta  inmezo   perrandare  uimerli  di  sopra 
nella  quale  lumaca,  sentra,  percaue  socterane 

48 


ATTAQUE   D'UNE    FORTERESSE, 


—  Traîneau  '  pour  lieux  montueux  et  pierreux.  Et  qu'on  fasse  désunie 
bombée]  la  partie  qui  touche  terre,  afin  qu'elle  soit  moins  difficile  à  tirer, 
parce  que  le  poids  qui  touche  le  moins  se  meut  avec  le  moins  de  difficulté. 


Tarière  '' 


—  Que  celui  qui  est  d'accord  avec  celui  qui  escalade,  porte,  quand  il 
s'abouche  avec  le  châtelain,  un  peloton  de  fort  fil  ;  quand  il  conviendra  [?], 
la  garde  tirera  en  haut  avec  ledit  fil,  lequel  lui  aura  été  donné  par  celui  qui 
escalade;  puis,  avec  la  ficelle  il  tirera  la  corde,  qui  sera  ensuite  apte  à  tirer 
l'échelle  de  cordes  ci-dessus  figurée"'. 


1.  Voir  la  page  précédente. 

2.  Voir  ci-dessus,  folio  47,  verso 
^  Voir  ci-dessus,  folio  48  recto. 


FOLIO    5o   (recto). 


Sé  Si^\\ 


"*^>-**    s 


JÉl 


l4^^Mi|ft^_ 


—  traino  dalochi  montuosi  e  petrossi  effassi  disunita  quella  parte  clieltoclia  tera.  accio  chella.  sia  mendificile  attirare 
perche  quel  peso  che  mentocha  simove  chon  minore  difichuita 

—  taniuella  — 

—  quello  chedachordo  chollo  scalatore  porti  quando  saconcia  colcastellano.  con  seco  uno  j;omitolo  di  forterefe. 
ecquando  lintocha  laguardia  tiri  inalto  condettorete  uno  filo  di  spago  ilquale  lifia  dato  dallo  scalatore  e  poi  colo  spago  tiri 
lacorda  laquale  dipoi  siacta  [sia  atta]  attirare  la  scala  dicorde  disopra  figurata 


INGÉNIEURS    —  BALLE   INFLAMMABLE.  —  FLECHE  A  FEU.  ^ 
VIOLE  ORGANISTE.   —  HORLOGE. 

—  Noms  d'ingénieurs  : 

Callias  Rhodien,  Epimaque  Athénien,  Diogine ,  philosophe  rhodien 
[Diognetus?],  Calcedonius  de  Thrace,  Febar  de  Tyr',  CalUmaque  architecte, 
maître  de  feux  [Caiiinicus^]. 

—  Balle  de  feu  travaillé  [travaillée].  Prends  de  l'étoupe  engluée  avec  de  la 
poix,  de  la  térébenthine,  et  de  Thuile  de  semence  de  lin  ;  puis,  entortille 
autour,  de  manière  que  tu  fasses  une  balle;  par-dessus,  pose  du  chanvre 
teint  dans  de  la  térébenthine  seconde  distillée,  et  lorsque  tu  as  fait  la 
balle,  fais-y  4  ou  6  trous  gros  comme  tu  as  le  bras,  remplis-les  de  chanvre 
rare  [peu  serré],  teint  dans  la  térébenthine  seconde  distillée ,  et  de  poudre 
de  bombarde,  puis  mets  la  [balle]  dans  la  bombarde'. 

—  Ceci  est  un  dard  à  être  tiré  par  une  grande  arbalète  à  panse  ;  et 
les  2  cornes  ont  leur  feu  dans  du  linge;  quand  la  pointe  s'enfonce,  les  cornes 
se  serrent,  et  mettent  le  feu  à  la  poudre  et  à  l'étoupe  empoissée.  Elle  [cette 
arme]  est  bonne  pour  les  navires,  bastions  de  bois,  et  autres  semblables  in- 
struments. Mais  personne  ne  fera  bonne  opération  [besogne]  en  brûlant  [ne  réus- 
sira à  bien  faire  brûler],  si  le  feu  ne  s'allume  après  le  coup,  parce  que,  si  tu  veux 
allumer  le  feu  avant,  la  violence  du  vent  l'éteint  en  chemin. 

—  fa  b''  —  Ceci  est  le  mode  de  mouvement  de  l'archet  de  la  viole 
organiste  ^  Si  tu  fais  que  les  crans  de  la  roue  à  2  temps  soient  plus 
petits  l'un  que  l'autre  d'une  quantité  de  dents,  et  qu'ils  ne  se  rencontrent 
pas  ensemble,  comme  on  le  voit  en  a  b,  l'archet  aura  un  mouvement  égal, 
sinon,  il  ira  par  secousses.  Si  tu  fais  à  ma  manière,  la  rochetta  [le  pignon?] 

f  ira   [d'une    manière]  tOUJOUrS  égale. 

—  4  —  Ressorts  pour  l'horloge,  tels  que  quand  l'un  a  fini  sa  course, 
l'autre  commence.  Et  pendant  le  tour  que  fait  le  premier  ,  le  second 
reste  immobile.  Le  premier  se  fixe  à  vis  sur  le  second,  et  quand  il  est  tout 
fixé,  le  second  ressort  prend  le  même  mouvement,  et  ainsi  font  tous. 


1.  Voir  folio  51  recto 

2.  Voir  ci-dessus  :  folio  30,  verso 

3.  Sous  le  texte  qui  précède,  une  figure,  qui  doit  t-tre  celle  de  la  balle  inflammable. 

4.  f  se  lit  sous  la  pièce  verticale  du  haut  de  l'appareil,  a  b  au-dessous  de  f. 

5.  Voir  Amoretti,  Memorie  sloriche,  pages  32-33 


—    FOLIO    5o   (verso). 


f  Oi«3  jP  *f>  OKW  »  i  •»*)•■•  V I» 

'•NT  »^   "••«•  •jA""^  OftlTf^^^f  I   I        /"^ 

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_  ^,J^"i^-  •"■-'•'^ 


>  T^ 


—  nomi  dingiegnieri 

maestr^di  fochf ''"'°  ^^™''''°  acteniese  diogine   filosaio    rodano    calcedonio    di    tracia  febar  di  tiria  challimacho  architecte 

in  m^.H^'/""''  '^'  '"oco  lauorato  tolli.  stoppa  inuisciata  con  pegola,  etrementina  e  olio  diseme  dilino  o  va  avoltando  intorno 
m  modo  facci  una  palla  e  disopra  poni  canapa  intinta  in  trementina  seconda  stilata  e  fato  cheai  la  pala  fi  ui  4  06  bus 
LtdneTVonbarda"""  "  ''         "'"P"  ''  ''""P"  "■""  '"""''  intrementina  seconda  stillata  e  poluere' dabonbàrdt  ^ques" 

-  questo,  e  uno  dardo  daessere  tracio  da  una  gran  balestra,  apancha  [pancia?]  e  i.  2  corni  ano.  iloro  focho  in  nanolino 
ecquando  lapunta.  sificha  ichorni  sistnngano  e  danno  focho  apoluere  estopa  inpegolata.  ecquesta.  e.  bonTpernavili  eZs°  òn° 
di  legniame  e  altri  simili  strumenti  enessuno  farà  bona,  operatione  inbrusarc  sei  focho  non  saciende  dopo  ilcolnrperche  seuò^^^^^ 
.-iciendere  ilfocho  innanzi  lafuna  deluento  lospegnie  travia  ^     "i-oipo  percne  seuorai 

min^.-T  '^'^  ^  ~.-'5'"'f'5'  *"  !''"°'^,o  delmoto  dello  archetto  della  viola  organista  essefarai  lecrene  della  rota  de  2  tenpi  chessiano 
minori  luna  quantità  dedenti  chelaltra  e  che  non  sischontrino  insieme  chôme  apare  in  a.  b.  sarà  allarchetto  vn^^requale 
movimento  senone  andrà  asschosse  esse  farai  amio  modo  larochetta.  f.  senpre  andera   equale  '"'^'■^'^"^"o  ^no         equale. 

»ii,  ~  ^  -lì""'  Perlonolo  checquando  luna  affinilo  suo  corso  laltra  chomincia  E  nel  uoltare  chefa  laprima  laseconda  sta  ferma 
ella  prima  sifica  avite  sula  seconda  ecquando  ettutta  ficta.  la.  seconda  molla  piglia  ilmedesimo  moto  e?os?fanno  tucte 

49 


MACHINES  DE  GUERRE  POUR  MURAILLES.  —  FEU    VERT.  -  CHARIOT. 


—  Manière  d'esquiver  le  bélier,  avec  une  balle  de  paille  trempée  dans  du 
vinaigre. 


Manière  de  prendre  le  coup  du  bélier. 


Heliopolim  [Héiépole],  machine  murale. 


Tour  de  |  ?  burchionilj 


—  Febar  de  Tyr,  pour  broyer  les  murs  des  Gaditaniens,  fit  usage  de  cet 
instrument. 


—  Flemisclot  machine  murale. 


—  Cetra,  machine  murale. 


—  Pour  faire  un  feu  vert,  prends  du  vert-de-gris,  mêle-le  avec  de  l'huile 
de  térébenthine,  et  fais-le  passer  au  filtre. 


— -  Sorte  de  chariot  sur  rouleaux,  lesquels  courent  sur  [pour  courir  sur] 
planche  ou  plancher,  ou  fort  terrain  ;  c'est  à  employer  pour  de  grands  poids 
de  petit  chemin'. 


I.  Ce  dernier  paragraphe  se  lit  sous  la  dernière  figure  du  milieu  de  la  paye,  en  la  retournant  sens  dessus  dessous 


FOLIO    5i    trectoi 


-4= 


|r^;^|^yX,:' 


^»«Çrr«»*/^v»'r« 


{jr!!^ 


—  modo  discifare  lariete  con  baie  dipaglia  bagniata  in  acete 

—  modo  dipigliare  ilcolpo  delariete 

—  heliopolim.  macina  m\Tale 
--  torre  di  burchioni 

—  cetra  machina  mvrale 

—  febar  di  tiria  per  quassare  li  mvri  decaditenei  vso  questo  strumento 

—  ilemi  sclot  macma  mvrale 

~  ^^'^f^J°u°  ''^'"''^  '°".  Y^'-derame  estenpra  conolio  ditrementina  effalo  passare  perfeltro 
chamino  °  '°^''''-  '^''1"^''   '=°""°  '"  P^""  ''>^^^  °^°1«™  °^°'^^  tereno  ecquesto  edavsare  agranpesi  di  picliol 


DIGUES.    —   TRAVAUX    DIVERS. 


Éperon  contre  l'impétuosité  d'un  fleuve. 


—  De  cette  nature  voudrait  [devrait]  être  ?  l'écorce. le  revêtement)  ?i  des 

épis  [opposés  au  cours  de  l'eau]. 


—  Pour  forer  [percer]  une  pierre;  mais  fais  que  de  l'eau  tombe  toujours. 


Manière  de  faire  un  ouvrage  avec  promptitude. 


—    FOLIO   5i   (verso). 


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■  sprone  contro  allinpito  dun  fiume 

-  di  questa  natura  vorebe.  essere  la  shorza  [scorza  ?j  delle  pescaie 

-  afforare  vna  pietra  maffa.  chessenpre  cagia.  acqua 

■  Modo  difare  una  opera  chomprestezza 


5o 


ARCHITECTURE.   —   TRAVAUX    DIVERS. 


—  Théâtre  pour  prêcher. 


—  Sacristie.  — 


—  Édifice  conforme  au  plan  figuré  ci-dessous. 


FOLIO    52   irectoi. 


—  teatro  dapredicare  — 
— ■  sagrestia  — 

—  edifitio  alproposito  delfondamento  figurato,  disocto 


COMPAS.   —    POMPE.    -    FORTERESSE, 


—  Compas  [Sorte  de].    — 


—  Deux  pompes  qui  entrent  en  une  seule.  — 


—  Système  de  forteresse.  — 


FOLIO    52    «versoi.    — 


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,.f^»^V'  . 


seste  — 

2  tronbe  chentrano  invna  sola  — 
■  Modo  duna,  forteza  — 


5l 


CHEMINEES.    —   LATRINES. 


—  Cheminée  —  Cheminée 


—  Le  siège  [des  latrines]  seveut[se  doit]  toumer  comme  le  tour  des  religieuses, 
revenir  avec  un  contre  poids  à  sa  première  place;  et  que  le  ciel  au-dessus  soit 
plein  de  trous,  afin  qu'il  puisse  respirer. 


—  Siège  qui  respire  par  le  toit. 


FOLIO    53    (recto).    — 


■ft.  c/o. 


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—  camino  —  camino 


-  ildestro  siuole  voltare  come  tornio  dimonache  e  chonchontrapeso  tornare  al  suo  primo  loco  elcielo  disopra  sia  pieno 
di  busi  acio  possi  spirare 

—  destro  chespira  perlotecto  — 


POUR  ELEVER  DE  L'EAU 


Pour  élever  de  l'eau. 


—  a'  —  On  peut  faire  la  même  chose  avec  des  cordes,  comme  avec  une 
roue  à  dents. 


—  m  n  a  s'.  —  Tuyau.  —  Qu'il  y  ait  une  animelle  dans  la  bouche  a,  au 
dehors. 


—  Que  Teau  qui  est  entre  m  [et]  n  soit  de  25  livres,  et  que  l'eau  qui  fera 
contrepoids  soit  de  i.ooo  livres. 


1.  Dans  la  partie  supérieure  du  tuyau  vertical  (figure  à  j,'.iuche  en  haut  de  la  page). 

2.  Les  2  premières  lettres  .se  lisent  de  haut  en  lias,  ii  dnite,  a  entre  les  horizontales. 


—    FOLIO    53    (versoi.   — 


I 


<fr 


^/a^  f^^A^ 


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I 


daleuare  acqua  — 

quel  medesimo  e  possi  fare  concorde  come  conrota  dentata 

m  n  a  s  —  doccia  —  sia  vnanimella  nela  boca.  a  difori 

lacqua,  che  e.  tra.  m.  n.  sia  libbre  25.  ellacqua  cheffara  contrapeso,  sialibbre  ic 


POUR  ÉLEVER  DE  L'EAU.  —  BOMBARDE. 


—  Pour  faire  monter  de  l'eau. 


—  Ce  même 


—  Cette  bombarde  doit  être  un  peu  plus  large  à  la  bouche,  afin   que  les 
pierres  sorties  aillent  s'éparpiUant;    puis  on  doit  prendre  un  cocon  [?]  de 
acine  de  chêne,  avoir  une  demi-balle  de  bombarde,  et  cela  fera  bon  office 
dans  les  cas  désespérés. 


FOLIO    54   irectoi.    — 


'r^ 


ïii 


—  dalzare.  acqua  — 

—  quel  medesimo  — 

—  questa  bonbarda.  debe  essere  alquanto  piv  larga  nella  bocha.  accio  chelle.  pietre  vscite  siuadino  spargiendo.  e  debesi 
tore  uno  eocene  diradice  diquerce  avere  vna  meza.  balotta.  di  bonbarda.  effara  in  casi  disperati  bono  afitio 


ARCHITECTURE.    —    MACHINES    HYDRAULIQUES. 


—  Armature  pour  un  tambour  [?  pavillon  ?]  de  fête. 


Étoupe. 


—  De  rouvre,  ou  de  lambruche,  qui  résiste  à  Teau. 


—  La  corde  veut  être  pour  l'instrument  ci-dessus,  de  fil  de  fer,  ou  de 
cuivre  recuit;  autrement,  elle  dure  peu;  et  lesdits  fils  veulent  être  gros  comme 
[une]  corde  d'arc. 

Les  balles  seront,  ou  d'épongé,  ou  d'étoupe,  liées  à  l'extérieur,  avec  des 
fils  de  fer  recuit.  Et  un  homme  sera  la  première  cause  [de  mouvement]  avec  son 
poids,  dans  la  plus  grande  roue. 


—  c  d  b  a  —  Pour  donner  de  Teau  aux  mains.  En  posant  le  pied  en  a, 
b  s'élève,  et  tord  la  canne  [la  tige  de  roseau]  c,  et  l'eau  a  à  [va]  se  jeter  en  d. 


FOLIO  54  {verso).  — 


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—  armadura  da  uno  tiburio  da  festa  — 

—  stoppa  — 

—  di  rouero.  o  duuizo  [uvizzolo]  cheregie.  allacqua  — 

—  lacorda  volessere  perlostrumento.  di  sopra,  difila  difero.  odiranie  ricotto  altrementi  poco  dura  evolano  decti  fili 
essere  grossi  come  corda  darcho  eleballa  saranno  o  di  spunga  o  di  stopa  legate  difori  cole  fila  diforro  ricotto  e  vnomo  fia 
laprima  causa  col  suo  peso  nella  rota  magiore 

—  e  d  b  a  —  perdare  acqua  allemani  cholpore  ilpie  in.  a.  h.  salza  ctlorcic  lachana  e.  essagittare  acqua,  a.  [?]  d. 

53 


ARCHITECTURE.    —    DEFENSE    CONTRE    UN    ASSAUT. 


—  Théâtres  —  Théâtres  pour  entendre  la  messe  —  Chœur  — 


Sainte-Marie  in  pratica  de  Pavie. 


—  De  quelle  manière,  quand  on  donne  la  bataille  [engage  le  combat],  avec 
escalade  des  murs,  on  doit  tirer  à  soi  les  échelles  poutres  en  haut,  sur  les 
créneaux,  et  puis  leur  donner  Timpulsion  iies  pousser  tortemem],  en  les  faisant 
tomber  sur  les  échelles  des  a  ssaillants 

Et  le  moyen  de  tirer  à  soi  lesdites  poutres  avec  promptitude  doit 
s'employer  dans  la  forme  [de  la  façon i  ci-dessus  figurée. 


FOLIO  55  (rectol.  — 


r      1^' 


M^> 


—  teatri  —  teatri  peruldire  messa  —  coro  — 

—  santa  maria  inpraticha  dapavia  — 

—  Modo,  chôme,  quando,  sida,  la  battaglia,  chonischalamento.  alle.  mura,  sidebbe.  tirare,  le  sc/ialc  travi  inalto,  sopra, 
imerli.  e  poi.  dare,  loro  lapinta.  faciendo  quele  chadere  sopra,  le  schale.  esschalatori.  e  il  modo,  deltirare  decte  traui  chon 
presteza.  dessero  vsato  nella,  forma  qui  figurata 


MESURAGE   GÉOMÉTRIQUE   D'UNE  TOUR.    —    MACHINE    DE    GUERRE 


m  f  a  c  p  n 


—  Manière  de  mesurer  les  hauteurs,  les  largeurs  et  les  distances  sans  se 
remuer  de  pieds  [sans  changer  de  place].  Pose  [Trace]  un  carré  parfait  par  terre, 
comme  il  apparaît  ci-dessus;  puis,  place  l'œil  [ton  regard]  sur  l'angle  m,  et 
regarde  vers  le  pied  de  la  tour  de  laquelle  tu  veux  savoir  la  distance,  et 
autant  b  a  entre  en  a  c,  autant  m  n  entre  en  n  f.  Et  si  tu  veux  savoir,  sans 
bouger,  ni  toi,  ni  ton  tableau,  la  vraie  hauteur  de  la  tour,  tu  feras  ainsi; 
place  l'œil  [le  regard]  à  l'angle  n,  et  regarde  Textrémité  de  la  tour,  p;  autant 
b  c  entre  en  c  n,  autant  entre  p  f  en  f  n.  Sachant  par  la  première  mesure  la 
vraie  distance  qu'il  y  a  entre  f  [et]  n,  tu  pourras  savoir  combien  la  tour  y 
entre,  c'est-à-dire  que  si  b  a  entre  3  fois  en  a  m,  de  même  m  n  entre  3  en  n  f, 
et  si  m  n  est  distant  d'une  brasse,  n  f  [le]  sera  de  3  brasses;  sachant  cela,  tu 
pourras  ensuite  savoir  [que]  si  b  c  entre  2  fois  en  c  n,  de  même  p  f  entre 
2  [fois]  en  f  n.  Or,  tu  sais  par  la  première  raison  que  f  n  est  de  3  brasses,  et 
si  p  f  y  entre  2  fois,  p  f  se  trouve  être  d'une  brasse  et  demie  précisément. 
Et  c'est  une  juste  et  bonne  règle". 


—  Que  ces  bois  soient  reliés  et  tissus  'entrelacés^,  avec  de  minces  fers  ;fils  de 
fer]  enchaînés  ensemble. 


—  Comment  avec  une  bascule  [baliste]  on  doit  lancer  aux  navires  une 
grande  quantité  de  bois  enflammés,  et  en  même  temps  de  la  poix,  ou  si  tu 
veux  des  pierres,  ou  bien  de  la  poudre  de  bombarde,  mêlée  avec  de  la  paille 
et  du  vinaitrre. 


I.  Voir  manuscrit  A.... 


FOLIO    5  5    (verso). 


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—  p  t  a  b  e  m  n  — 

—  modo,  di  misurare  altaze  ellargeze  edistantie.  sanza.  mvoverssi  di  piedi  poni.  vno.  quadro  perfetto  intera  come  di 
sopra  apare,  di  poi  poni  lochio  sopra  dello  angolo,  m.  e  guardaverso  ilpie  dellatore  diche  voi  sapere  la  distanza  ettanto  qunto 
b.  a.  entra  ina.  e.  tanto,  m.  n.  entra,  in.  n.  f.  Esseuolessi  sapere  sanza  mvouere  te  oiltuo  quadro  lauera.  alteza.  della,  tore 
faraicos!  poni  lochio  alangolo.  n  cguarda.  lassommita.  della,  ton'e.  p.  etanto,  quanto,  b.  e.  entra,  in.  e.  n.  tato,  entra,  p.  f.  in.  f. 
n  essapiendo  tu  perla,  prima,  misura.  lauera  distanza  che  e.  tra.  f.  n.  potrai  sapere  quato  latore  ventra  dentro  cioè  se.  b.  a. 
entra  3  volte  in.  a.  m.  co  siati  si.  m.  n.' entra  3.  in.  n.  f.  esse  m.  n  edistante  uno  braccio  n.  f.  sarà  3  braccia  essapiendo  questo 
potrai  poi  sapere  se.  b.  e.  entra  2  volte  in.  e.  n  cosi  p.  f  entra  2.  in.  f.  n.  Oratussai  perla  prima  rasone  che  f.  n.  ebraccia  3  esse 
p.  f  entra  2  volte  inqueste  3.  braccia  uiene  aessere  braccio  uno.  e  —  apunto  edegivsta  ebona  regola. 

—  queste  legnie  sieno  colegate  ettessute  chon-feri  .sottili  incatenati  insieme 

—  modo,  chôme  ainavili  sidebe.  chonvno  trabocho  trare  gran  quantità  di  legnie.  acciese  insieme  chon  pegola 
o  voi  pietre 

o  voi  poluerc  dabonbarda.  mista,  chon  paglia  e  aceto. 

54 


POUR   CONNAITRE    LA    LARGEUR    D'UN    FLEUVE. 
POUR    RÉSISTER  A    UN   ASSAUT. 


—  dbafcn  — 


—  Si  tu  voulais  savoir  la  vraie  distance  de  la  largeur  d'un  tîeuve',  tiens 
[prends-  t'y  de^  cette  manière  :  Enfonce  un  bâton  sur  la  rive  du  fleuve,  qui  est  de 
ton  côté,  et  fais  qu'il  reste  [s'élève]  au  dehors  de  la  terre,  autant  qu'est  au-dessus 
de  terre  ton  œil;  ensuite,  recule-toi,  autant  que  tu  ouvres  ;peux  ouvrir]  les  bras, 
et  regarde  l'autre  rive  du  fleuve,  en  tenant  par  le  sommet  du  bâton,  à  [la  hauteur 
de]  ton  œil,  un  fil,  ou  si  tu  veux,  une  baguette,  et  regarde  où  la  rive  opposée 

se  rencontre  avec  le  bâton  [où  se  trouve  l'intersection  du  rayon  visuel  avec  le  bàtonj. 

Et  autant  a  b  entre  en  b  n,  autant  b  f  entre  end  c,  exactement;  c'est  juste. 


—  Que  qui  a  soupçon  de  cela  enfonce  des  pieux  avec  2  supports  der- 
rière'. 


—  De  quelle  manière  on  doit  se  garantir  contre  une  furie  [attaque  furieuse] 
de  soldats,  qui  donneraient  la  bataille  à  [attaqueraient]  un  château  fort  de  mon- 
tagne. On  doit  prendre  des  tonneaux,  les  emplir  de  terre,  et  ceux-ci  roulant 
contre  les  ennemis  sur  la  pente,  feront  grande  faveur  [profiteront  beaucoup]  à  qui 
les  aura  envoyés. 


1.  'Voir  folio  55  verso. 

2.  Ce  texte,  qui  précède  dans  lo  manuscrit  celui  qui  se  lit  ci-après,  n'a  dû  être  écrit  qu'en  second  lieu.  En  effet, 
une  ligne  oblique  qui  le  précède  montre  qu'elle  se  rapporte  à  un  moyen  d'empcclierles  tonneau.x  de  rouler,  car,  au  bout 
de  celte  Vij^at,  sur  la  pente  où  descendent  les  tonneaux,  on  voit  préciséuient  un  pieu  avec  2  supports  derrière. 


FOLIO     56  I recto). 


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—  dbafcn  — 

—  seuollessi.  sapere.  lauera.  distantja.  della,  largeza.  duno.  fiume,  tionj.  questo  modo  cioè  ficcha.  vna.  asste.  sulla,  riua. 
del  fiume,  che.  diuerso.  te.  effa.  chella.  resti,  tanto,  fori,  della,  terra,  quanto,  e  alto,  datterra.  lochiotuo.  di  poi.  titira  indirieto 
quanto  tu.  apri,  nelle,  braccja.  e  riguarda,  allaltra,  riua.  delfiume.  tenendo  dalla,  sommità  del  pa  basstone.  allochio.  tuo.  vno. 
filo,  o  vuoi  bachetta.  e  guarda,  doue  lopposita.  riua.  siscontra.  nel  basstone.  ettanto  quanto  a.  b.  entra,  in.  b.  n.  tanto,  b.  f.  entra. 
in.  d.  e.  apunto,  e  degivsto 

—  che  asospetto,  di  questo  fichi  pali  chon  2  sostegni  dirieto 

—  modo,  chôme,  sidebbe.  riparare,  avna.  furia,  di  soldati,  chedessi  battaglia  avn  chastel  di  montagnia.  cioè  debhesi. 
tore,  bocti.  equelle  euplere   diterra,  ecquell  rotolando,   inchontra  i   nemici  allachina.  vengano  affare  granfauore  achi  le  manda 


ARCHITECTURE    D'ÉGLISE. 


—  ab\  — 


—  Ceci  veut  avoir  12  façades,   avec    12  tabernacles    ^chapelles  à  coupoles- 
comme  a  b. 


I.  Dans  le  haut  de  la  derniéie  tigurc. 


FOLIO    56   (verso) 


questo,  vole,  avere  12.  facce,  con.  12    taberniculi   come. 


SAINT-SÉPULCRE    DE   MILAN. 


—  A.  B. 


—  A  est  le  Saint-Sépulcre  de  Milan;  au-dessous  de  B  est  sa  partie  sous 
terre. 


—  FOLIO    5;    irecto)  — 


SSSS^  '^•J>^~^-"  II»!  ^  xm-wrtf^-  -  jji 


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X 


...w.., ,.;pi-  J-<f*^(V  ..v^i'Vi--^^ 


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A  esanto  sepvlcro  di  milano  di  sopra.  B.  elasua  parte  socto  tera 


FORTIFICATIONS.  -  COMPAS. 


—  Mâchicoulis  [?]  de  créneaux.  — 


—  Ravelin. 


—  Compas  [k  verge?]  —  ab  — 


—  Que  a  b  soit  le  fût  [la  barrej,  qui  doit  être  de  [à]  4  arêtes  [?],  larges  d  un 
doigt  et  demi  et  longues  d'une  brasse;  que  de  même  les  boîtes  [?]  soient  à 
arêtes.  Que  le  fût  [la  barre]  ab  ait  autant  dans  sa  largeur  que  dans  sa  hauteur. 


FOLIO    37    /verso). 


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3^ 


—  pionbatoi  di  merli  — 

—  riuellino  — 

—  conpasso  —  ab  —  ... 

—  a.  b.  sia.  ilfusto.  ilquale  sia  di  4.  lige.  large,  uno  dito  e  ^.  eluuge  uno  braccio  echosi  le  femmine  siane  d.nge  essia 
fusto,  a  b.  sia  tanto  nella  sua  largeza.  quanto,  lalteza 

56 


PERSPECTIVE.  -  ARCHITECTURE.  —  H  YD  R  .\  ULI  Q  U  E. 


Dans  Vitellion,  il  y  a  8o5  conclusions  sur  la  perspective. 


—  Les  cheminées  du  château  de  Pavie  ont  G  degrés  de  bases,  et  de  l'un 
à  l'autre,  une  brasse. 


—  Lupanarium 


Chute  d'eau. 


—  FOLIO  58  (recto) 


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.'i':!   ■'" 

—  Inuilolone.  he  805.  choiiclusioni.  inprosspL'Uiua 

—  camini  delcastcUo  dipaifa  anno  6  gradi  di  base  e  dallunu  allaltro  uno  braccio. 

—  lupanario  — 

—  cateratta  — 


ARCHITECTURE.  —   COMPAS. 


—  Tout  le  plein  de  la. 


abc' 


Secret  du  compas. 


—  Sorte  de  compas.  — 


a  m  — 


—  Que  a  b  soit  fait  de  [à]  4  arêtes,  et  de  même  sa  boîte. 


I.  Ces  lettres  se  lisent  dans  la  figure  de  droite  au-dessus  des  compas.  —  L'écriture  qu'on  voit  ;i  gauche  vers  le 
milieu  de  la  page,  est  une  décharge  du  folio  58  verso. 


—  FOLIO  38  {verso).  — 


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h. 


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v^^j<f'-^Q« 


tutto  ilsodo  della 
abc 

segreto  delconpasso 
•  modo  diseste  — 

-  a  m  — 

-  a.  b.  sia  fatto  di  4  rige.  echosi  lasua  femminn 


ENGINS  DE   GUERRE.   —    ARCHITECTURE.    —    COMPAS. 


Ceci  encore  est  de  grande  utilité. 


—  Ceci  est  une  rondelle  de  figuier  à  l'intérieur,  et  à  l'extérieur  de  coton, 
épaisse  d'un  quart  de  brasse;  et  si  tu  la  fais  de  futaine  vernissée  au  dehors 
du  coton,  ce  sera  bien.  Si  tu  la  fais  de  coton  à  l'extérieur,  et  au  dedans  de 
colle  de  poisson  et  d'adragant,  que  tu  vernisses  trois  et  demi  de  coton  sim- 
ple et  serré,  avec  des  clous  qui  aillent  de  l'une  à  l'autre  surface,  ce  sera  bien, 
et  tu  la  sécheras  dans  [?]. 


—  Ces  balles  pourraient  encore  être  pleines  de  petits  morceaux  de  soufre, 
qui  feraient  s'évanouir. 


—  Cette  machine  est  la  plus  mortelle  qui  soit;  quand  la  balle  du  mi- 
lieu tombe,  elle  met  le  feu  à  l'extrémité  des  autres  balles,  et  la  balle  du 
milieu  éclate  et  disperse  les  autres,  lesquelles  mettent  le  feu  à  terme  d'un 
[dans  le  temps  dure  un]  ave  Maria.  A  l'extérieur,  elle  a  une  enveloppe,  qui  couvre 
toute  chose  [le  tout]. 


—  Que  les  tubes  de  ces  balles  soient  faits  de  carton,  et  pleins  entre 
l'un  et  l'autre  [dans  leur  intervalle]  de  plâtre  à  mouler,  mêlé  avec  de  la  bourre  de 
draps;  qu'on  leur  mette  le  feu,  avec  un  soufflet  qui  finisse  sa  flamme  au 
centre  de  la  balle,  dans  la  poudre,  laquelle  détache  par  un  bon  intervalle 
toutes  les  balles  pleines  de  tubes,   l'une  de  l'autre. 


—  Roue  pleine  de  tubes  d'escopettes  pour  un  soldat  d'infanterie. 


—  abc  —  Sorte  de  compas.  —  En  fixant  la  pointe  a,  tu  pourras  avec  la 
vis  poser  exactement  la  pointe  b,  en  tournant  la  vis  c. 


I.  Torchio  signifie  torche,  et  [resse. 


FOLIO    59    (recto)  — 


,„,,j1«.r.v.,-4.t 


JJ^ 


A^f»«/'»f*«»(f:'-'»-'»,^««*oJ|i;«p 


AJ^ 


1'     .;  ^A-r^Sb^'^A^.^-.Nf» 


—  questo,  anchora  e.  digrande,  vtilita 

—  questa,  fia  vna  rotella  fatta  dentro  di  fiche.  elTori  di  banbagia.  grossa  —  di  braccio,  essella  farai  difustagnio 
vernichato  difori  della,  banbagia  fia  bono  esse  farai  di  banbagia  di  fori  e  dentro  di  colla  di  pescio  e  di  agranti  e  vernichata  e 
mezo  di  banbagia  scnplice  erisstretta  chon  chiodi  che  vadino  dalluna  allaltra  superfitie  fia  bono  la  quale  secherai  nel  torchio 

—  queste  balle  anchora  potrebono  essere,  piene  dipezetti.  disolfo  chcfiarebbe  stramortire 

—  questa  ella,  piv  mortale  machina  chessia  acquando  cade  la  palla  di  mezo  da  foco  attermi  [a  termine]  allaltre  balle  ella 
palla  dimezo  scoppia  esspargie  laltre.  lequali  pigliano  ilfocho  attermine  dunave  maria  e  adifori  uno  guscio  checopre  onni  cosa 

—  siano  liscopietti  diqueste  palle  fatti  dicarta  e  ripieni  fraluno  ellaltro  di  giesso  daformare  misciato  chon  cimatura  di 
panni  e  diesele  foco  chonvno  soffione  ilquale  finisca  lasua  fiama  nelcientro  delapala  frapoluere  laquale  spichi  per  buono 
interualo  tutte  lepale  piene  discopietti  luna  dalaltra 

—  rotella  piena,  di  sioppietti  pervna  fante  apie 

—  abc  —  ì;oeo  di  cHONP.\sfo  —  effermando  la  punta,  a.  perai  cholla  vite  pore  appunto,  lapunta.  b  girando  lauite.  e 


ESCALADE    D'UNE    FORTERESSE. 


Caleçons  de  l'homme,  fait  de  cordes. 


—  m 


De  que[.le  manière  on  doit  escalader  de  nuit  une  forteresse.  —  Si  tu 
n'as  aucune  intelligence  à  Tintérieur  qui  tire  en  haut  les  échelles  de  cordes, 
tu  monteras  d'abord,  en  mettant  de  brasse  en  brasse  ces  fers  dans  les  fentes, 
en  la  façon  qu'on  voit  ci-dessus.  Et  quand  tu  seras  au  bout,  fixe  l'échelle  de 
cordes  comme  tu  vois  ici  le  fer  m%  enveloppé  d'étoupe,  afin  que  tu  ne  fasses 
pas  de  bruit,  et  arrête-toi.  Si  tu  crois  devoir  tirer  en  haut  d'autres  échelles, 
tire-les;  sinon,  mets  dessus  avec  promptitude  les  combattants.  Le  crochet  qui 
est  attaché  au  caleçon  de  cordes  a  sur  lui  un  anneau,  dans  lequel  est  attachée 
une  corde,  qui  te  tire  avec  l'instrument  appelé  martineto  au  fer  d'au-dessus, 
auquel  tu  attacheras  une  autre  fois  [de  nouveau]  le  crochet  desdits  caleçons. 


— •  Ces  échelles  sont  faites  pour  deux  hommes;  elles  sont  encore  utiles 
pour  une  tour,  où  tu  aurais  peur  que  l'échelle  de  cordes  ne  te  fût  détachée 
par  les  ennemis;  qu'elles  soient  assez  enfoncées  dans  le  mur,  pour  qu'il  y  en 
ait  les  trois  huitièmes  enfoncés,  et  un  huitième  au  dehors. 


—   Les   fers  pyramidaux  sont   longs   d'une   demi-brasse,  et   le   net   de 
l'espace  [leur  intervalle]  doit  être  d'une  demi-brasse. 


—  Ces  pieux  s'enterrent  dans  les  fossés  des  châteaux;  on  les  fait  longs. 
Une  brasse  et  un  tiers  en  reste  au  dehors,  et  les  deux  tiers  dessous;  on  les 
fait  de  châtaignier,  ou  de  chêne,  brûlés  à  leurs  pointes. 


1.  Au-dessus  de  la  seconde  figure  du  haut  de  la  page. 

2.  Voir  la  note  i. 


FOLIO   59    [verso).  — 


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^  .  Ji  .^  -.^ah/^^  .fi  .«Ta  ^ 


—  braca  dellomo  fatta  dicorde  — 

—  m  — 

—  MODO.  CHOME.  siDEBE.  issCALARE  DI  NOCTE.  UXA.  FORTEZA  cioc  scttu  iioniiai.  alcliuiia.  jiitelligieiiza.  dentro  chettiri  su 
leschale.  di  corde  monterai,  prima,  su.  mettendo  dibraccio,  inbraccio,  questi,  ferri  nelle  fessure  nella,  forma  chequi,  disopra 
apare.  Equando  serai  intesta,  ferma  laschala  dichorde  chôme  qui  vedi  ilfero.  m.  fassciato  di  stopa.  acionon  facci  romore  efferraa. 
chee  setipare  ditirare,  su.  altre  schale  tirale,  se  no  metti  chon  presteza.  su  ichonbattitori  loncino  chg  sta.  apichato.  alla,  bra- 
cha.  di  chorde  a  sopra  se  vno.  anello,  nelquale  sta  pichata  una  chorda  che  titira  chol  raartineto.  alfero  di  sopra  alquale  vnaltra 
volta  apicherai.  vnaltra  volta  loncino  delle  dette  brache 

—  queste  scale  sono  fatte  da.  2.  omini  essono  ancora  vtili  per  vna  tore  dove  ta  avessi  pavra  chella  schala  dichorde  non 
ti  fussi  da  nimici  dispicata  sieno  tanto  fitti  nel  mvro.  che  ne  sia  fitto  j  efTori  ^ 

—  iteri,  piramidati  siano  lunghi  -  braccio  einetto   dello  spatio  sia  -  braccio 

—  questi  pali  sisotterano  nelle  fosse  dechastelli  fanosi  lunghi  uno  braccio  7  neresta  fori  e  -  sotto  fanosi  di  chastagnio. 
o  diquercie  abrusati  nelle  punte 

58 


FORTIFICATIONS. 


— ■  Que  le  premier  degré  soit  tout  plein. 


—  De  quelle  manière  on  doit  faire  les  fossés,  sans  eau.  dans  les  mon- 
tagnes. 


—  Pont  qui  est  bien  placé  en  avant  de  l'entrée  d'une  forteresse. 


—  Ce  pont  a  ses  contrepoids    dans   les   flancs,  au  dedans  de  la  porte, 
entre  2  murs  doubles. 


FOLIO   60  (recto). 


Œm 


isf'fi'À 


—  ilprimo  grado,  sia.  tutto  ripieno 

—  modo,  chôme,  side  fare,  ifossi.  sanza.  acqua,  imontagnie 

—  ponte  che  sta  bene  dinazi  allusio  duna  rocha 

—  questo  ponte,  a.  isua  chontra  pesi  nefianchi  dentro  della  porta  infra  2  mvri  doppi 


PASSAGE   D'UN    FLEUVE    PAR    UN   CORPS  D'ARMEE. 


—  Sacs  pour  le  passage  des  eaux. 


—  Il  faut  tncorQ  peser  quand  il  faut  peser  de  quelle  manière  on  doit  en 
user,  pour  passer  à  volonté  les  fleuves.  D'abord,  on  doit  mettre  un  homme 
sur  deux  sacs  [outres],  attachés  ensemble;  ensuite,  si  tu  trouves  le  fond 
commode,  et  que  le  fleuve  soit  dangereux  par  la  rapidité  de  son  cours, 
agis  de  la  manière  ci-dessous  figurée. 


—  Si  le  fleuve  offre  du  danger  par  son  courant,  on  doit  faire  2  lignes 
de  chevaux  au  travers  du  fleuve,  qui  soient  à  la  distance  Tune  de  l'autre 
de  6  brasses.  Que  les  chevaux  soient  si  près  dans  leurs  lignes  qu'ils  se 
touchent  presque,  et  que  la  ligne  des  chevaux  ou  de  l'escadron  soit  avec 
leurs  têtes  tournées  vers  l'arrivée  de  l'eau,  ce  qui  se  fait  seulement  pour 
réprimer  et  rompre  la  furie,  l'impétuosité  de  l'eau.  Entre  l'un  et  l'autre 
escadron  on  fait  passer  les  soldats  armés  et  désarmés.  L'escadron  supérieur 
qui  passe  le  premier]  doit  avoir  Ics  plus  grands  chcvaux,  pour  pouvoir  mieux 
rompre  l'impétuosité  du  fleuve,  l'inférieur  [(celui  qui  passe  le  dernier)  est]  pour  sou- 
tenir les  soldats,  s'ils  venaient  à  tomber,  pour  les  soutenir  pendant  le  passage. 


—  FOLIO  60  yerso)  — 


I 


■4 


•t*/"*v 


cj. 


—  baghe  pedo  transito  dellacque  — 

—  anchora  bisognia.  pensare  quando  bisognia  pesare,  jn  chemodo.  sidcbe  assua  proposito  vsare  iltransito  de  fivmi.  eprima 
side  mettere  vno.  omo  sopra  2  bage  colegate  insieme  di  pò.  setroverai  ilfondo  comodo  echelfivme  fussi  pericoloso  perlo  velocei 
corso,  vsa  il  modo  disotto  figurato 

—  selfivme  fia  di  pericolo  perlo  suo  sg  corso  sidebe  fare.  2.  linie  di  cavali  perlo  traverso  delfivme  lequali  sieno  distant 
luna  dalaltra  braccia  6  essieno  icavali  nele  loro  linie  sipresso  chequasi  sitochino.  essia  lalinia  overo  isciera  delli  cavali  colle  loro 
teste  volte  inverlo  loavenimento  delacqua  ecqusto  sifa  solamente  per  ripremere  e  ronpere  la  furia  linpeto  delacqua  ettra  luna 
ellaltra  sciera  sipassano  lisoldati  armati  e  disarmati  lasciera  superiore  debe  essere  de  magiori  cavali  perpotere  meglio  ronpere 
hpito  delfiume.  la  inferiore  per  sostenere  li  soldati  quando  cadessino  effare  sostegnio  acqueli  alpassare 

59 


GUERRE    ET    HISTOIRE.    —    DE    PONDERIBUS. 


De  PONDERIBUS 

Je  demande,  si  un  poids  d'une  livre,  tombant  de  deux  brasses,  s'enfonce 
sous  terre  d'une  palme,  de  combien  il  s'enfoncera  en  tombant  de  40  brasses, 
ou  bien,  combien  un  poids  de  2  livres  s'enfoncera  aussi,  en  tombant  de 
2  brasses. 

On  demande  encore,  si  le  poids  doit  être  large  d'une  quantité  a,  et  que 
cette  quantité  ait  à  être  doublée  d'un  même  poids,  et  à  tomber  d'une  même 
hauteur,  de  combien  s'enfoncera  plus  la  moindre  largeur  que  la  plus  grande, 
le  terrain  offrant  une  résistance  uniforme". 

—  Qu'on  fasse  les  pavois  pour  [faire]  passer  la  fureur  des  flèches  arri- 
vant en  quantité. 

—  Comment  les  Allemands  entremêlent  et  entrelacent,  se  serrant 
ensemble,  leurs  lances  [?]  longues  contre  les  ennemis,  se  baissant,  et  mettant 
une  des  têtes  [une  des  extrémités]  à  terre,  en  tenant  le  reste  à  la  main. 

—  Si  l'eau  est  si  haute  que  fantassins  et  cavaliers  ne  puissent  pas  passer, 
qu'on  diminue  le  fleuve  en  beaucoup  de  ruisseaux,  comme  fit  Cyrus,  roi  des 
Perses,  à  la  prise  de  Babylone,  sur  le  fleuve  Gange,  lequel  dans  le  plus  grand 
parcours  de  flèche  [?dans  la  plus  grande  largeur?]  est  de  io,ooo  brasses,  et  aussi 
Alexandre  sur  le  même  fleuve.  César  sur  le  fleuve  Sicuris  [Sicoris  (Sègre)?]. 

—  S'il  advenait  que  le  fleuve  fût  si  profond  qu'il  ne  se  put  passer  à  gué, 
le  capitaine  devrait  faire  faire  de  nombreux  ruisseaux,  qui  prissent  l'eau, 
et  puis  la  rendissent  au-dessous  [en  aval]  du  fleuve;  de  cette  façon,  le  fleuve 
vient  à  baisser  et  se  passera  avec  facilité.  Ainsi  fit  Alexandre  dans  l'Inde  contre 
le  roi  Porus,  au  passage  du  fleuve  Hydaspe,  ainsi  fit  César  en  Gaule  (et  aussi 
en  Espagne)  sur  le  fleuve  Liger  (Loire)  ;  ayant  ordonné  en  2  corps  la  cava- 
lerie, il  fit  passer  les  soldats  au  mifieu;  et  de  même  fit  Annibal  dans  le  Pô,  avec 
les  éléphants. 


I.  Ce  passage,  bien  qu'il  se  trouve  le  premier,  en  haut  de  la  page  du  manuscrit,  a  dû  cire  écrit  après  les  autres  ; 
l'encre  en  est  plus  récente.  Voir  manuscrit  A.  f*'  i  verso,  47  verso,  Amoretti,  Memorie  sUriehc,  p.  133. 


—    FOLIO    ôi  I recto).  — 


,^  >A  j^  ^.-Tfr^îr.'.t^ll^  f  >•  >»  j 


J 

DE  PONDERIBUS 

e  n.ettej,dr^tXTe%re"atUrreleroX^^^^^^  '"^'^^^  '^'°-  '^S^  f"'  '--  ^^  -gè  contro  anemici,  abassandosi 

..,«./.  ciroïIpe^.T.S'dr'5uînaS":  LbiìonirÌurfivZ""°  ^T"^,  diminviscasi  il  fiume  imoltirivi  come  fé  a..'  [?] 
sulmedesimo  fivme  cesare  sulfirmlsicuris     ''^'"''""'^  '"'  ^'"^^  g'^"g'  ■'^"•'''e  nel  piv  saetta  [?]  e  braccia  loooo  cosialesandro 

iquali  pTgHno'lacqui'e  poflÌendinÌdsòuò°.I^™?'°-  ''"  ."°"  ''1°'?/'  ^'"'^'^  ^g"^^°  ^ebe  ilchapitano  far  fare  tanti  riv. 
vio  aliLLro  inin^rco'ntra  n>rro  aE  o  dlf^^^^^^  TàZeZeTot^f^T"'  ""'"'  '"'''''''•■  -^^f'^^i^^  «i  passera  Questo' 
..ger  ordinate  3  sciere  icavali  Fepassari'.iso.ta feTo  ^.S'r^^^i:^^:^^^^;^^'''"^'^'''^^^^'^"^^ 


.GUERRE    ET    HISTOIRE. 


—  Les  Égyptiens,  les  Éthiopiens  et  les  Arabes,  en  passant  le  Nil,  ont  cou- 
tume d'attacher  aux  côtés  du  buste  [de  l'avant-train]  des  chameaux  2  sacs,  c'est- 
à-dire  outres,  en  la  façon  ci-dessous. 


—  Sac"  —  Dans  ces  4  mailles  de  filet,  les  chameaux  de  bagages  mettent 
les  pieds  ]?i. 


a  b^ 


—  Les  Assyriens,  et  ceux  d'Eubée  avaient  coutume  de  [fairej  porter  à 
leurs  chevaux  des  sacs  à  pouvoir  emplir  à  volonté  de  vent  [gonfler  d'airi  ;  ils  les 
portaient  en  échange  de  [au  lieu  dej  la  bardelle  de  la  selle,  couvertes  par-dessus 
et  de  côté  de  plaques  de  cuir  cuit,  afin  que  [?], 

car  ils  n'ont  pas  moins  chère  [?moins  à  cœur]  la  fuite  sûre,  que  la  victoire  incer- 
taine. Un  cheval  ainsi  fait  [harnaché]  passe  4  et  5  hommes  en  un  [cas  de]  besoin. 


1.  Dans  la  première  figure. 

2.  Dans  la  dernière  figure 


FOLIO    6t    'versoi.    — 


iti» 


—  Gliegitiglietiopi.  egliarabi.  nelpassare  ilnilo  vsano  aicameli  apichare  aliali  delbusto  2  bage  cioè  otri  inquesta  forma  di 
sotto 

—  baga  —  inqueste  4  maglie  direte  mettano  i  pie  itameli  dicariagi 

—  ab  — 

—  gliasiri   ecquelli  dievbea  vsano  alloro   cavagli  portare  sacchi   da  potere  alor  posta,  enpiere  diuento  iquali  portano 
nischanbio  dibardella  della  sella  edisopra  edacarvto  ebene  caperta  dipiastre  dicorame  cotto  accio 

[?]  chenonano  men  cara  la  fuga  sicura  che  lauettoria  incierta  vno  cavalo  cosifatto  passa  4  e  5  onimi  avn  bisognio 


PASSAGE  D'UN  FLEUVE  PAR  L'INFANTERIE. 


—  S'il  arrivait  que  les  fantassins  eussent  à  passer  un  fleuve  dangereux  par 
la  force  de  son  courant,  voici  le  moyen  le  plus  sûr  [à  employer]  :  Que  les  soldats 
se  prennent  sous  les  bras  les  uns  les  autres,  et  se  forment  en  une  troupe  à 
usage  de  palissade,  enchaînés  avec  les  bras.  Que  ces  files  se  mettent  en 
route  par  [en  suivant]  le  fil  de  l'eau,  et  qu'aucun  n'aille  à  la  traverse  de  son 
courant;  c'est  là  une  méthode  sûre.  La  raison  en  est  que  le  premier  en  haut 
est  celui  qui  soutient  le  premier  choc,  et  s'il  était  seul,  l'eau  le  jetterait  bas, 
mais  tous  les  autres  [placés]  au-dessous  le  soutiennent,  et  se  font  de  lui  leur 
bouclier;  ainsi,  ils  vont  en  sûreté  l'un  par  l'autre. 

En  efîet,  tous  ont...  [?],  si  le  fleuve  descend  de  droite  à  gauche,  chacun 
des  soldats  des  files,  au  passage  de  la  première  à  la  seconde  rive,  résiste  par 
l'épaule  droite  au  courant  du  fleuve,  et  par  la  gauche  [il  a]  son  compagnon 
j'épaule  droite  du  compagnon),  et  la  fuite  de  l'eau  [?]. 


FOLIO    62   (recto).    — 


,■        .        .  .^  _V  ....  .,..,-  ..       ■..:--.>»■.       ,     IT  .-.        , 


modo  Mch  f  1   ^^^"'^^.'•^'^^'f;^':'^'-"^-  '-'^•^^^'"°-  spassare  vno  fivme  pericoloso  pedo  vemehente  [véhémente]  chorso  questo,  e  il 

cribra  !  rh°"  "'"'  S  '"  ^°"°.'^''^^'^^  ^^'■='^='"^^  ■"-  '=^>'--  «ff----  '•i'o-  vna  sciera  avsoduno  palancato  incatenati 
colebraca  [bracoa.^.  ecqsffilan  saconcmo  in  camino  parlo  filo,  dellacqua  e  nessuno  sintraversi  alcorso  diquella,  ecquestoe  modo 
icuro  k  rag.on  s.e  chel  prm.o  superiore  ecquello  chessostiene  il  primo  impeto  essefussi  solo  lacqua  logitterebe  ,iv  mattutti 
Imltn  mfenon  losostengano  eflfano  si  desso  loro  schudo  onde  perquesto  lun  perlaltro.  vassicuro 

mefetto  tutti  ano  selfiume  cala  dadestra  asinistra  ciascuno  de  filar  al  passare  dalla  prima  alla  seconda  ripa  arride  dala 
spala  nta  ilcorso  del  fivme  el  suo  conpagnio  dala  sinistra  laspala  destra  delconpagnio  elfugire  delacqua 


LA    NAVIGULA.    —    PONT    IMPROVISÉ. 


NaVICULA    [Nacelle]. 

Les  naviculas,  chez  les  Assyriens,  furent  faites  de  verges  minces  de 
saule,  et  tissues  sur  des  perches,  aussi  de  saule,  réduites  [arrangées]  en  forme 
de  petite  barque,  et  lutées  de  poudre  fine  imbibée  d'huile  ou  de  térébenthine, 
réduite  à  l'état  de  fange.  Celle-ci  faisait  résistance  à  l'eau,  ne  se  déplaçait  pas 
[?  désagrégeait  pas?]  par  Ics  coups,  parce  qu'elle  restait  toujours  fraîche.  César 
revêtit  cette  sorte  de  navicula  de  peau  de  bœuf,  en  passant  la  Sicuris  [Sicoris]", 
fleuve  d'Espagne,  ainsi  qu'en  témoigne  Lucain. 


—  Les  Espagnols,  les  Scythes  et  les  Arabes,  quand  ils  veulent  faire  sur- 
le-champ  un  pont,  attachent  les  claies  faites  d'osier  sur  les  sacs  ou  outres  de 
peau  de  bœuf,  et  ainsi  on  passe  en  sûreté. 


1.  Voir  la  traduction  du  folio  6i  recto,  fin  clo  lavant-dernier  paragraphe. 


FOLIO  62  (verso).  — 


m 


NA\1CHULA 


FORCE.   —    POIDS. 

[En  haut,  à  gauche  :j    QuELLE    CHOSE   EST  [Ce  qu'est]  LA    FORCE'. 

Je  dis  que  la  force  est  une  puissance  spirituelle,  incorporelle  in  palpable 
visible,  qui,  avec  une  courte  vie,  se  cause  dans  ces  corps  qui,  par  une  acciden- 
telle violence,  se  trouvent  hors  de  leur  être  et  repos  naturels.  —  J'ai  dit 
spirituelle,  parce  que  dans  cette  force  il  y  a  une  vie  active,  incorporelle,  et  je 
dis  invisible,  parce  que  le  corps  où  elle  naît  ne  croît  ni  en  poids,  ni  en  forme  ; 
de  peu  de  vie,  parce  que  toujours  elle  désire  vaincre  sa  cause,  et,  celle-là 
vaincue,  se  tue. 

g  a  b  f  c  d  e' 

—  Autant  la  moitié  de  la  base  du  triangle  ace,  c'est-à-dire  d  c,  entre 
en  c  a 

—  [En  haut,  à  droite:]  Si  tu  veux  savoir  Combien  de  poids  donne  le  bâton 
[a  b  e]  de  huit  livres  et  4  brasses  au  mur  a  c,  et  combien  au  point  e,  fais  ainsi  : 
Partage  par  moitié  la  base  du  triangle  ace,  qui  sera  c  ;  et  autant  cette  partie 
occupe  de  la  partie  supérieure  du  bâton,  autant  il  reste  de  poids  au  mura  c, 
et  le  reste  va  en  e. 

—  Le  poids,  le —  Le  corps  dont  la  longueur  passe  et  surpasse   la 

largeur  et  profondeur  ne  peut  qu'attribuer  une  plus  grande  somme  de  sa 
pesanteur  à  la  partie  inférieure  qui  baisse  de  son  horizon  qu'à  la  supérieure. 
Mais,  si  ledit  corps  est  en  ligne  avec...  sur  l'horizon  avec  [par]  les  2  extrémités, 
il  est  nécessaire  que  ses  2  dernières  extrémités  soient  de  pareille  pesanteur  à 
leurs  e.v//T';;z//eò-...  contacts,  quand  le  cor^s pesant...  est  uniforme  d'épaisseur 
et  de  pesanteur  dans  toute  sa  longueur. 

—  Le  corps  dont  la  largeur  continue  est  surpassée  par  la  longueur  donne 
nécessairement  une  partie  égale  de  sa  charge  à  ses  deux  extrêmes  contacts, 
quand  ils  se  trouvent  équidistants  du  centre,  comme  f  e.  Mais  quand  le  corps 
sera  en  ligne  perpendiculaire  [verticale],  je  dis  que  le  contact  de  l'extrémité  infé- 
rieure recevra  sur  lui  toute  la  charge  superposée,  et  la  supérieure  rien;  il  pèse 
à  son  contact  opposé,  comme  il  apparaît  en  g  e.  Mais  si  ledit  corps  se  trouve 
avec  [à]  ses  2  extrémités,  à  distance  différente  dudit  centre,  il  sera  de  poids 
différent  [à ses  deux  extrémités];  en  effet,  la  partie  qui  en  est  la  plus  voisine  charge 
plus,  et  la  plus  éloignée  se  fait  plus  légère,  comme  il  apparaît  en  a  e.  — 
Donc,  si  dans  la  première  proposition  on  montre  que  ledit  poids  se  partage  en 
deux,  à  ses  contacts  extrêmes  f  e,  de  même,  dans  la  seconde,  le  bas  recevrait 
tout,  et  le  haut  g  rien.  Il  faut  donc  confesser  par  raison  géométrique  et 
arithmétique  que  le  poids  qui  se  trouve  entre  l'un  et  l'autre  cas  participe  des 
2  extrêmes,  comme  a  c.  —  Si  le  poids  [corps]  a  e  est  [de]  4  brasses  et  8  livres, 
et  que  tu  le  penches  en  sorte  qu"il  ne  soit  pas  tout  dans  [sur]  le  point  e,  ni 
partagé  par  moitié  en  f  e,  mais  qu'il  se  trouve  au  milieu  de  la  ligne  f  e,  c'est- 
à-dire  au-dessus  du  point  c,  je  dis  par  raison  d'arithmétique  que  si  le  poids 
étant  par  le  droit  [agissant  selon  la  verticale]  donne  8  livres  de  charge  au  point  e,  et 
qu'étant  entièrement  gisant,  il  lui  en  donne  4,  tu  prends  maintenant  le  milieu 
entre  8  et  4,  qui  est  6,  donc  [en  définitive;  le  point  e  est  6,  et  c  a  est  2,  en  force  ou 
poids.  Et  par  raison  géométrique,  on  trouve  que  si  on  a  pris  la  base  du 
triangle  ace,  et  qu'on  l'ait  partagée  par  moitié  au  point  d,  je  dis  [je  puis  dire] 
que  d  e  se  donne  toujours  à  a  c,  et  de  même  d  f  se  donne  en  e  d,  et  de  même 
à  a  b,  et  ainsi  d  f,  et  de  même,  à  b  e[?;'. 

1.  Voir  la  table  des  matières  du  manuscrit  A,  article  Force. 

2.  Ces  lettres  se  lisent,  sur  la  figure  :  g  en  haut,  à  gauche,  a  b  plus  ;i  droite,  les  autres  en  bas. 

3.  Voir  folio  75  verso. 


—  FOLIO  63  (recto\  - 


,i»^A^  :^>i»|.'^.-  *<^T*^^ì  r^^^*'*^  e 

1.  •.»f«îfwj'*»'^-»'/?'«Çni»'*A«r*^««  ».H^AÌ''»*»wt5l'**rt/^^oNf.1>^^'/^'^v»jp^  . 


I     (^  '  -    ^r..   .~^..  -j,T-     - 


HE.  CHOSA.  E.   FOKZA 


da   Iih=„toL   H  t/.  rv.     ~     K      ^-""f      "   "  "^^^  ^"'"  dcltnangolo  a  e.  e  aoe  d.  e  entra  in.  e.  a  -  sevolli  sapere  quanto,  peso 
dia   clZl.  !  f  "^     ■*''""'  ^'™"i0,^-c-  equanto,  al  punto,  e.  fa  cosi  parti  permeta.  la  basa  del  triangolo,  a.  e.  e.  che  sarà 

ilt.n  ?"^"t°  quanto,  detta  parte  ocvpa  delà  superiore  parte  delbastone  tato  peso  rimane  al  mvro.  a.  e.  el  resto  ne  va.  in.  e  - 
JZtJ.  Z^J  J'"-  ''""  lalon.s;itudine  preteriscie  esupera,  lalatiudine.  e  profondita  chonuicne  acquello  strebuire  di  se 
magioie  somma  di  graveza.  acquella  parte  inferiore,  che  chala.  del  suo.  orizonte.  che  alla  superiore  -  ma  se  detto,  chorpo 
a'T-indo  ™  1'  °7°"te^cole  2  strem.ta  e  necessario,  le  sue  2  vltime  sfremita  essere,  di  pari,  graveza.  ailor  scstre  chontatti. 
quando  ilcoipo  ponderoso  fia   dequale  grosseza  eponderosita  in  tutta,  sua  lungeza  —  On  \  .?!  —  Quello    choroo    del    anale  1-, 

reno";',,,','-?".-''^'^'^'"''''  '-''"'''■  -'""N^?^  '^''°""''^"'=  ='''^^'^-  '^'^^  equale^haricho.  ì  ì.  su"  stremi  ch'ontattl:  'quando 
st!-Pm;M^r-  """  alt^'entro  come.  te.  ila  quanao.  ichorpo  stara,  perlinia.  perpendichuiare  diche,  ilchontacto.  della,  inferiore 
in  Ti  m'  '  "h'"^/"'"''''-  '^fi  '"f°n  ''  '°P'''''-  P°'^°-  ^''^^'"'C'io-  «^"^i  superiore,  niente  pesa  al  suo.  oposito  contatto  come  apare. 
rhVìì;  nft       1  ""T-     '"'■  ':'^°"e.^  '^"S  stremita.  di  dischordante.  distantia,  a  detto,  dentro,  sarà  didiscordante  peso,  jnpero 

cneiia  parte,  che  piv.  seli.  auisina.  piv.  charicha  ella  piv.  lontana,  sifa  piv  Heue  come  apare  in.  a  e  —  Adunque  s  e  nella 
vere  n,rC^?"^'°"^  sidimostra.  ildetto.  peso  chonpartirsi  ne  2  sua  stremi,  chontacti.  f  e.  Ecosi  nella,  sechonda  ilbasso.  e  ricie- 
trm,    ,„^:  l^f'i?''^'^-]''^"'''-.-'^'^.""'!"''^  neciessario  confessare,  perragione.  giometricha  earismetricha  che  quel  peso  che  si 


?n?nH;'I^l""„°-  l^"r.°.ì"°'i°_?'''''''^'P'  '^^  '  '^5'"^'"'  ^°'"«-  =»•   c  -  Se.ilpesa  a.  e?  fia.  4.  braccia  e_  8.  libbre,  e   chettu  lo  penda. 

'  le  soprai  punto  e. 
■amente  a  diacere 
peso  Epenagion 


™°  li.-"?"/'.*^  .'""°- .'"^'P""'°-..«  "e  chonpartito  permeta.   in.  f  e.  anzi  sitrovi  imezo  alla  linia  f.  e.  cioè  soprai  punto  e. 


A\rn  Tio,-,-,„-^„     A     ■  ■ r -,  ^ •; ,  f^""^'-"-   '"■  '•  ^-  ""^1  sinuii  UUC20  alia  lima  r.  e.  cioè  soprai  punto  e. 

hèneri,    .  ^  darismetrica  che  se  ilpeso  stan  do  perlo  ritto  da  8  libbre  di  caricho.  alpunto.  e.  estando  interamente  a  diacere 

S?rica  ;tm"v!,Vhr.U-  f  t       A&-^-  ^'i'"^  ""•  ^  ^'^7'^"^  '-P"'""-  ^  ''^  6  .^  e.  e   a.  sia.  2.  fra  forza  o  peso  Epenagion 
dl^^Ìn   »%  1  f  ^  ■  labasadeltnangoloa.  e.  e.  equela  partita  permeta  nelpunto  d.  dico  senpre  d.  e  darsi  a  a.  ecosi.  d.  f 

aarsi  in.  e  d.  e  essimile  a.  a.  b.  e  cosi  d.  f  esimile  a.  b.  e. 


POUR   ASPHYXIER    LES    ASSIÉGÉS. 


—  Les  Germains  ont  coutume  d'asphyxier  les  châtelains  [les  gens  qui  sont 
dans  les  châteaux  forts]  avec  de  la  fumée  de  plume,  soufre  et  réalgar,  et  ils  font 
durer  lesdites  fumées  7  et  8  heures.  La  balle  de  blé  aussi  fait  une  grande 
et  durable  fumée,  et  puis  encore,  le  fumier  sec  ;  mais  fais  qu'il  soit  mêlé 
avec  [ce  qu'on  appelle]  la  sansa,  c'est-à-dire  les  olives  dont  on  a  retiré  l'huile,  ou  si 
tu  veux  la  lie  d'olives. 


FOLIO  63  [verso]. 


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oâ^p 


1 


-  vsano  igiermani.  anegare    ichastelani  coniamo  di  pivma  solfo  erisalgallo.  eflano  durare  delti  lumi  7  e  8.  ore  A 
la  pula  del  frumento  fa  assai  edurabil  fumo,  elletameseclto  ancoe  [ancoraj  lui.  ma  fa  fiami  schiate  [schiarate.']  colla 
vliue  trattone  lollo  ovoi  morella  dolio 


ncora 
sansa  cioè 


EMPLOI    D'UN    FLEUVE    CONTRE  UNE  ARMEE   ENNEMIE. 


—  Manière  de  lâcher  une  impétuosité  [un  impétueux  cours]  d'eau  à  dos  d  une 
armée.  Et.  ponts  et  murs  de  ville. 


—  M  a  b 


[?] 


—  Si  tu  veux  submerger  un  champ  [de  bataille],  ou  rompre  des  murs  sans 
bombardes,  et  que  tu  aies  la  disposition  d'un  fleuve,  fais  comme  il  est 
ci-dessus  figuré.  Mets  des  pieux  aussi  hauts  qu'est  [haute]  la  rive  d'un  fleuve, 
mets-y  une  demi-brasse  ^d'intervalle]  de  lune  à  l'autre,  ou  plus,  si  tu  as  des 
planches  plus  larges;  ensuite,  mets  entre  l'un  et  l'autre  [entre  chacun  des  pieux] 
lesdites  planches,  et  laisse  emplir.  Quand  c'est  plein,  lève  le  lien  M  ;  la  partie 
supérieure  de  la  planche  a  ira  en  avant,  et  la  partie  inférieure  b  ira  en  arrière. 
De  cette  façon,  lesdites  planches  resteront  [se  présenteront]  par  le  tranchant,  et 
l'eau  sera  libre  de  s'échapper;  et  fais  que  les  écluses  soient  toutes  ouvertes,  à 
un  coup  d'escopette  ou  autre  signal,  afin  que  ce  soit  en  même  temps  qu'elles 
soient  ouvertes,  pour  que  l'arrivée  de  l'eau  sur  la  chose  qui  lui  fait  opposition 
soit  poussée  par  un  plus  grand  coup,  par  une  plus  impétueuse  force.  Et  si  le 
fleuve  est  très  en  pente  [rapide],  fais-en  une  à  chaque  demi-mille,  et  que  de 
les  fermetures  s'ouvrent  avec  une  corde,  afin  qu'on  agisse  mieux  en  un  [même] 
temps,  et  que  celui  qui  ouvre  soit  plus  sûr  [en  sûreté?] 


FOLIO  64  Ircelo). 


«TV,,  _j^   .  ^       ,  '  \j 


il 


—  modo  di  lassare  vno.  iiipeto  dacqua.  adesso  avno  esercito,  e  ponti  e  mvra  di  cicta 

—  Ma  b  — 


—  per  [?]  allucha  [?]  — 

—  settu  volessi  lare  alagare   vno  dianpo  oronpere  mvri  sanza  bonbarde  ;•/  sctiiai  chomodita  dun  fivme  facome  di  sopra 
ligurato  cioè  metti  pali  tanto  alti  quanto  elargine  dun  fivme  e  metti  li  uno  4  braccio  daluno  alaltro  opiv  seai  lasse  piv  large 

mnanVtelnî'f.vJII"^-!'^/™/'^"'',  ^^^^^^-''^^^^'^^  '^"P'^re  acquando  e  pieno  alza'ilegame  M.  ella,  parte  déliasse  disopra,  a.  andrà 
""^.A       "^       /  f  ■  ''"?'■''■'  '"'.'"■'^t°  e  acquesto  modo  dette  asse  rimaranno  pertaglio  elacqua  elibera  alla  fuga  affa  chelle 

calerà  te  sieno  tutte  aperte,  aloscopio  dune  scopietto  oaltro  segnio  aciosieno  aperte  nvntenpo  perche  lauenimento  delacqua 
sopra  laLOsa  opoosita  anncontro  sia  opressa  da  magiore  cholpo  einpetuosa  forza  Esscltìvme  fussi  molto  erto  fane  ogni  mezo 
miglio  una  eaciasschuna  sia  aperta  chonuna  corda  tutti  i  sua  incastri  acio  faccia  meglio  avno  tenpo  e  stia  sichuro  chidÌsera 


ARCHITECTURE   ET   EAU. 


—  Niveau  de  talus.  — 


—  Niveau  pour  tracer  des  lignes  perpendiculaires. 


—  Bottes  pour  eau.  — 


—  Les  pieux  se  mettent  jusqu'au  milieu  du  mur  de  dessous. 


La  baie  des  petits  arcs  sera  de  4  brasses. 


—    FOLIO   64  (verso).    - 


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'*fe/^/~'         M 


*i**W,^»j(j' 


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liuelloda  barbacani  — 
liuello  da  pore  Unie  perpendichulare  — 
stivali  da  acqua  — 

■  ipali  simettano  insino  a  mezo.  il  mvro  di  solco 
il  uano  delli  archetti  sarà  braccia  4 


63 


NIVEAU    DES    EAUX.    —    INSTRUMENTS    A    FOUIR    POUR    PLANTER. 


—  a  b  m  S  t 


—  Ceci  est  un  autre  moyen  de  prendre  le  niveau  des  eaux.  Fais  donc  que 
a  h  soit  une  eau  morte;  ensuite,  mets  une  paroi  éloignée  deb  de  loo  brasses, 
et  autant  il  y  a  de  s  à  t,  autant  sera  la  chute  de  l'eau. 


m  n     f  g  — 


—  Si  tu  veux  faire  un  trou  sous  terre  avec  facilité,  aie  l'instrument  ci-dessus 
figuré;  ensuite,  pour  faire  le  trou,  tu  tourneras  à  main  droite  la  vis,  avec  le 
levier  m  n,  et  la  vis  s'enfoncera,  se  faisant  l'écrou  avec  la  terre.  Quand  elle 
sera  entrée  à  ta  guise,  arrête  le  levier  m  n,  et,  faisant  le  contraire  à  gau- 
che, tu  tourneras  les  leviers  f  g.  Bien  plus,  il  sera  mieux  de  tourner  du 
même  côté  ;  et  la  vis  remontera,  et,  s'élevant  sans  tourner,  emportera  avec 
elle  le  terrain  qu'il  y  avait  sur  elle. 


cd  — 


—  Cet  instrument  aussi  est  bon  au  susdit  office.  C'est-à-dire  que  le  chemin 
[parcouru^  par  le  pied  fait  le  chemin  [à]  l'autre  au-dessus,  coupant  le  terrain, 
d'où  est  [résulte]  le  trou.  Le  levier  c  d  arrache  l'instrument  au  commence- 
ment, et  puis  il  se  tire  facilement  au  dehors,  tirant  tout  au  dehors  l'instru- 
ment. Ce  serait  [à  employer]  pour  planter  des  vignes  et  autres  [plantes  ù] 
fruits. 


—  FOLIO  Co  [recto). 


1  \  -*Min^ft»f>.ir<»fi>ï^'*«t  •**♦■    ■ 


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—  ab  m  s  t  — 

.00  bni^^^^^^^^lr-^lr^Via^l^LSuS^lSf '^  '■  '   "'^''''^  ™'-^^  ■^°'  -"^-  ^-    P^--  '°--o  da.  b. 

—  m  n  f  g  —  ■        ■   ^ 

voIgien;i'a^^^;;L™ïa  ù^^cdh'ieu^r'n:  eih  uiSIIShe^^'f^^o""""';  ^f  ^°'''""  '^P'"^""'  "'  "°-  "^^  P-  «^"^  '^  "ucha 
modo,  ferma  la  lieua.  m.  n.  eperlo  contrario  assfnist™  vo  tevai  /"/le  1^  1  nn""";'  '°'"  '7""  'T""^°  ^''""^-  «"^''^t'''-  =^«"0 

verso,  ella^vitejornera.  isuelier,dosi  sanza  voltare  porLraco„lto^Uerenoci?ere'^^^  -^^«i-- 

la  buc;;,;!:;^^^,  T:'d'^i::^;;:r  °t™^  sSì^^iS  t<^'™nì^'Tt'^  ^;^  ''^^  "'^  '^!ì™  ^''  ^°p-  '^'-^°-  "^-eno  donde 

[sarebbe]  da  piantare  viti  oaltri  fructi  P"nc,p,o.  epoi  confacihta  s.  tira  fon  tirando  tucto  fori  lo  strumcr.to  ecquesto 


NIVEAUX. 

—  m  n'  — 

—  as  t  y'  —  L'espace...  — 

—  r  f  •>  — 

—  Niveau  qui  s'ajuste  à  vis  — 

—  Si  tu  veux  savoir  combien  un  plan  est  plus  haut  qu'un  autre,  fais 
ainsi  :  Place  ton  niveau  entre  ton  œil  et  la  chose  dont  tu  veux  savoir  l'abaisse- 
ment; place  sur  la  basse  position  le  bâton  figuré,  et  fais-le  monter  et  baisser 
jusqu'à  ce  que-  ton  œil  a,  et  les  2  mires  s  t,  soient  en  un  fil  avec  [sur  une  même 
horizontale  que]  le  dcssus  de  la  bande  noire  faite  sur  le  carton  r.  Marque  dessous, 
le  bâton,  au  point  f,  avec  un  clou.  Puis,  porte  [i-jle  bâton  du  côté  opposé,  en 
sorte  que....  faisant  la  même  chose  que  d'abord,  en  sorte  que  ton  œil  y,  et  de 
même  t  s,  soient  en  une  |  sur  une  même]  ligne  que  le  noir  du  même  carton, 
placéau  sommet  du  bâton,  et  marque  dessous  avec  le  second  clou.  Le  premier 
clou  sera  m,  et  le  second  n,  et  autant  il  y  aura  de  m  à  n,  autant  une  des  posi- 
tions est  plus  basse  que  l'autre. 

—  m  m  [nj^  —  Corde'  ■ — 


—  Ceci  est  la  manière  dont  le  niveau  doit  être  fait,  c'est-à-dire  [qu'il  doit  être 
long  de  2  brasses,  épais  d'un  pouce  par  carré.  Qu'il  soit  de  sapin,  pour  qu'il 
ne  se  torde  pas,  et  qu'il  ait  dans  le  plan  supérieur  un  large  canal,- épais  d'un 
doigt,  et  qui  soit  de  même  profondeur.  Ensuite,  mouille  la  corde,  remplis  le 
canal  d'eau,  abaisse  tantôt  un  bout,  tantôt  l'autre,  jusqu'à  ce  que  l'eau 
affleure  les  bords;  puis,  va  nettoyant  [essuie]  l'eau  qui  abonde  [déborde]  aux 
têtes  [extrémités]  du  canal,  avec  les  doigts,  jusqu'à  ce  qu'elles  restent  sèches, 
puis,  place  2  fers  en  m  n,  épais  comme  une  corde,  et  fais  que  l'un  soit  sur  la 
même  horizontale  que  l'autre  et  la  chose  vue. 


1.  Première  figure,  ii  droite. 

2.  Deuxième  figure  en  haut,  de  droite  à  gauche. 

3.  Figure  de  gauche,  en  haut. 

4  et  5.  Figure  du  bas  de  la  page  et  à  gauche  de  celle  figure. 


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—  FOLIO  65  (verso).  — 


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—  m  n  • — 

—  a  s  t  y  —  /o  ijda/Zo  — 

—  r  f  — 

—  liuello  chessagivsta  a  vite  — 

—  se  uolessi  sapera,  quanto,  e  più  alto,  vn  piano  che  vnaltro  facosi  poni,  iltuo  liuello  fraltuo  ochio.  ella,  chosa  di  che 
voi  sapere  labasseza  e  poni  inela  basse^a  laste  figurata  e  tanto  la  fa  alzare  e  abassare  cheltuo  ochio.  a.  elle  2.  mire  s.  t.  sieno 
invnfilo  chol  disopra  delà  lista  nera  facta  nela  carta,  r.  essegnia.  disc  laste  nel  punto  f  chonunciodo  poi  torta  laste  nelloposito 
loco  imoc/o  faciendo  quel  medesimo  di  prima  inmodo  cheltuo  ochio.  y  ecosi.  t.  s  sieno  innvnahnia  chol  nero  della  medesima 
carta  posta  nella  somita  dellaste.  essegnia  di  soto  col.  ciodo  secondo,  el  primo  ciodo  sarà.  m.  elsecondo.  n.  etanto  quanto  sarà 
da.  m.  n.  tanto  fia  piv  basso  luno  loco  che  laltro 

—  m  m  [n]  —  corda  — 

—  questo  e  il  modo  come  de  essere,  facto,  iliueiio  cioè  lungo  braccia  2  grosso  una  oncia  per  quadro  essia  da  bete  acio 
nonsi  torca  eabi  inelpiano  di  sopra  vno  canale  largo  uno  dito  grosso  e  cosi  sia  profondo  di  poi  bagnia  lacorda  e  enpi  ilcanale 
dacqua  ettanto  abassa  or  luna  ma  [or]  laltra  testa  chelacqua  stia  pari  cole  rive  di.  pò  [?]  tan  va  nettando  lacqua  chabonda 
alle  teste  delchanale  cholle  dita  che  rimanga  asciutto  di  poi  poni  2  feiTi  in.  m.  n.  grossi  come  vna  corda  affa  chelluno  scontri 
colaltro  elacosa  veduta 


ENGINS    DIVERS.   —  MURS   DE    PAVIE.   -    DIGUES. 


—  Épaisse  d'une  -^  brasse  ou  environ,  longue  de  2  brasses,  avec  4  poi- 
gnées. Et  qu'elle  soit  de  chêne,  et  ferrée  de  cercles  de  fer  aux  têtes  [extrémités]'. 


—  Ces  pieux  doivent  être  gros  du  tiers  à  la  moitié  d'une  brasse, 
et  longs  d'environ  2  brasses  etf  ;  ils  doivent  être  de  chêne  ou  d'aune,  c'est- 
à-dire  [?1,  et  surtout,  qu'ils  soient  verts.  J'ai  vu  refaire  les  fondements  de 
quelque  portion  des  vieilles  murailles  de  Pavie,  fondées  sur  les  rives  da  Tessin. 
Les  pieux  qui  y  avaient  vieilli  étaient  de  chêne,  et  noirs  comme  du  charbon  ; 
ceux  qui  étaient  d'aune  avaient  un  rouge  comme  le  bois  de  Brésil,  étaient 
fort  pesants,  durs  comme  le  fer,  sans  aucune  tache.  Quand  tu  veux  enfoncer 
lesdits  pieux,  commence  leurs  trous  avec  le  pieu  de  fer. 


—  M  —  Quand  tu  as  palissade,  fais  bien  attention,  si  entre  lesdits  pieux 
l'eau  vient  à  sourdre,  de  mettre  dessus  un  tuyau  comme  on  le  voit  en  M,  et 
puis,  jette  la  chaux  fraîche,  jusqu'à  ce  que  tu  aplanisses  les  têtes  des  pieux, 
qui  restent  au  dehors  d'un  tiers  de  brasse;  ensuite,  mure  dessus  avec  des 
carreaux  [:-]  grands  et  carrés,  puis  avec  de  communs. 


—  Ce  mur,  pour  faire  résistance  aux  rives  des  fleuves,  veut  être  épais  de 
4  brasses;  à  toutes  les  4  brasses,  il  lui  faut  un  éperon  de  4  brasses,  ou  jus- 
qu'à 5,  qui  partent  de  ce  mur,  aillent  sur  le  terrain  des  rives,  soient  épais 
de  2  brasses.  Et  que  le  mur  soit  fait  à  escarpe,  c'est-à-dire  que  toutes  les 
2  brasses  il  ait  un  pouce  de  mortier  [?]  d'escarpe. 


I.  Voir,  folios  69  verso  et  70  recto,  l'emploi  de  cet  instrument. 


—  FOLIO   66   /recto) 


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Vc^v*^  "^-^ 


—  grossa  -  braccio  o  circha  lunga  braccia  2  chon  4  manipoli  essia  diquerce  efferata  dicierchi  dilero  nelle  teste 

—  questi  bali  [pali]  deono.  essere  grossi  dal  terzo  almezo.  braccio,  e  lunghi  circha  2  braccia  e  -  e  deono  essere  di  quercia  o 
ontano  cioè  vnizo  [?]  e  sopra  tucto  siano  verdi  o  visto  rifondare  alcuno  pezo  delle  mvra  vechie  di  pauia  fondate  nelerive 
deltesino  ipali  che  lierano  vechi  quelli  effurono  di  quercia  erano  neri  chôme  carbone  quelli  cheffurono  dontano  avevano  vn  rosso 
chomeverzino  erano  assai  ponderosi  eduri  come  ferro,  e  sanza  alcuna  macula  ecquando  voi  fichare  detti  pali  fa  il  principio  di 
sua.  buca  cholpalo  di  ferro 

—  M  —  quando  tu  ai  palificato  poni  ben  mente  seli  infra  detti  pali,  fussi  surgimenti.  [di]  acqua  e  poni  di  sopra  vna  doccia 
come  apare  in.  M.  e  poj  gitta  la  chalcina  fresca  tanto  chettu.  raguagli  le  teste  de  pali  cherimangon.  fori  uno  terzo  di  braccio 
pomvra  di  sopra  con  quadrelli  garandi  e  quadri  pò  cocomvni 

—  questo  mvro  perfare  resistenza  alle  riue  defiumi  vuole,  essere  grosso  braccia  4.  e  cosi  a  ogni  4  braccia  vuole  vno 
sprone  di  braccia  4.  einsino  in  5.  chessipartino  da  decto  mvro  e  vadino  infral  terreno  delli  argini,  essieno  grossi  braccia  2. 
elmvro  sia  fatto  asscharpa  cioè  che  ogni  2  braccia  ahi  una  onca  di.  [?]  gietto  di  scharpa 


SCIE.   —  SOUFFLET.   —   DÉMOLITION.    —   NIVELLEMENT 


—  Scie  double,  qui  opère  autant  en  tirant  qu'en  poussant. 


3o  livres'.  — 


3  brasses'  —  i  brasse'.  — 


Manière  de  défaire  un  mur. 


—  Avec  ceci  on  donne  commencement  aux  ruines  [on  commence  à  démolir]  ; 
c'est  long  d'une  brasse,  et  épais  de^.  La  tête  est  d'acier  trempé,  et  tous 
lesdits  coins  sont  au  pied  comme  un  ciseau. 


De  bois 


—  Ceux-ci  sont  pour  enlever  les  pierres  qui  sont  sous   l'eau,  comme 
[ainsi  que]  le  sable  et  gravier. 


Nivellement. 


1.  Sur  le  premier  outil  h  droite. 

2.  Sur  le  coin  qui  pénòtre  entre  deu.\  autre 

3.  Sur  le  coin  de  droite  dans  le  mur. 


FOLIO    6ó    (versoi. 


|r  -^t^  ^i/^  t'^VT-  ^W:  U^  ,m 


'     o  f>r'^ 


A* 


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r    V  fi 


—  sega  dopia  chetaiUo  oiicia.  iiitiiaie  quanto,  inispingierc 

—  libbre  30  — 

—  braccia  3  —  braccio  uno  — 

—  chonquesto.  sida,  principio  alle,  ruine,  ede  lungo  uno  braccio.  ej;rosso  j  e  il  suo.  chapo  e  daciaro.   tenprato  ettucti 
detti,  coni  sono  da  pie  come  scarpello 

xMODO.  DI  DISF.\RE   UNO.  MURO 

—  di  legnio  — 

—  questi  sono  da  rcmouere  lepietre  chessono.  socto.  acqua  come  sabione  egiaia 
• —  liuellarc 

65 


INSTRUMENTS    POUR    CONSTRUCTION,    ET   CHARRUE. 


—  Ceci  s'appelle  aquatique,  et  s'emploie  pour  sécher  quelques  endroits 
où  l'eau,  lorsqu'elle  vient  à  sourdre,  empêche  les  architectes  d'établir  les 
fondements  des  édifices  dans  les  lieux  aquatiques. 


Pour  faire  de  la  chaux. 


—  Instruments  commodes  à  ceux  qui  posent  les  fondements  des  édi- 
fices, seulement  pour  creuser. 


—  Instruments  commodes  pour  enlever  le  terrain,  et  les  pierres  ôtées 
des  fondements,  par  les  instruments  [vus]  ci-dessus. 


—  Ceux-ci  sont  pour  enlever  et  emporter  les  choses  à  destination  [de  la 
construction]  des  édifices. 


—  Cette  charrue  est  à  employer  pour  enlever  le  gravier  arrêté  et  fixé 
[immobilisé  et  durci]  sur  les  rivages,  dans  le  cas  où  tu  voudrais  y  faire  quelque 
canal  pour  rectifier  quelque  fleuve. 


—  Pour  couper  des  carreaux. 


FOLIO    07    irectoj.  — 


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»o-«v>ii-'J^'*^  •*•)■•••*'?■   ^ 


—  questa  sidomanda  aquuticha  e  adoprasi  assediare  alchuni  lochi  doue  perisurgimentî.  dcllacque  inpedischono  aliarchi- 
tecti.  il  fondare  delli  edifiti  illochi  aquatichi 

—  dafare  chalcina 

—  strumenti  cliomodi  aifondatori  deli  edifiti  solo  alchauare 

—  strumenti,  chomodi.  allenare,  il  tereno  essassi  remossi  de  londamenti  per  li  strumenti  di  sopra 

—  que  [questi],  sono  daleuare.  o  portare  cose  al  proposito  delli.  edifiti 

—  questo,    arato,  eda  essere  vsato   aremouere   quella  giara   ferma  effissa    insuliti.   quando  tu  volessi    infra  cucila  fare 
alchuno  canale  perridirizare  qualche  fiume 

^  datagliare  quadrelli 


ARCHITF.CTURF.. 


—  Dossier  [ì] 


Bancs  [?]. 


Ici  les  fenêtres  se  doivent  creuser  dans  les  murs. 


—  Là  où  tu  ne  voudrais  pas  faire  autour  d'une  cour,  un  portique 
entier,  c'est-à-dire  [ou  tu  voudrais]  qu'une  ou  deux  des  4  façades  seulement 
eût  un  portique,  fais  encore  les  autres  avec  le  même  ordre  de  colonnes, 
et  entoure,  au  dedans,  les  arcs,  d'une  architrave  [d'un  bandeau],  qui  baisse 
jusqu'aux  bases  des  colonnes.  Au  dedans  desdites  architraves  [desdits  bandeaux], 
fais  tes  fenêtres, 'et  de  même,  pose  les  poutres  maîtresses  au  dedans  des 
salles,  de  façon  qu'elles  viennent  entre  l'une  et  l'autre  fenêtre. 


—  Armature  d'une  voûte 


—  FOLIO  67   (verso).  — 


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—  spallerà  — 

—  panche  — 

—  qui  le  finestre  sideono  cavare  infra  i  ravri 

—  doue  tu  nonuolessi  fa  [fai  e]  dintorno  aunacorte  intero  portico  cioè  che  una.  o  2  delle  4  face  avessi  sola,  mente 
porticho  fa  anchora  laltre  cholmedesimo  ordine  di  cholone  ecirchunda  dentro  aliarchi  convna  architrave  chechali  perinsino 
alle  base  delle  cholone  edentro  adecti  architraui  fa  letue  finestre  e  cosi  poni  letraui  maestre  dentro  alle  sale  inmodo  vengino 
jnfra  luna  finestra,  ellaltra 

—  amadvra  [armadura]  duna  volta  — 

66 


ARCHITECTURE. 


—  Jalousie  [?] 


Fenêtres.  —  Espace  [les]  autant  Tune  que  l'autre 


—  Ceci  est  la  façon  dont  les  fenêtres  doivent  demeurer  ouvertes  et 
fermées.  C'est-à-dire  que  quand  elles  sont  fermées,  du  dehors  de  la  mai- 
son on  voit,  dans  le  dessus  des  fenêtres,  de  2  demi-niches  se  faire  une 
entière,  et  quand  elles  sont  ouvertes,  si  l'espace  qu'il  y  a  entre  une  fenê- 
tre et  l'autre  est  autant  qu'est  la  largeur  de  cette  fenêtre,  tu  verras  que  le 
droit  des  fenêtres  se  montrant  de  même  au  dedans  des  fenêtres,  de 
2  demi-niches,  il  s'en  composera  une  entière. 


Porte  principale. 


—  Fondement  de  fenêtre. 


FOLIO    68   (recto). 


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—  gielosia  — 

FiXESTRE  —  esspati  tanto  luno  quvanto  laltro 

—  que  [questo]  e  il  modo  chôme  deonorimanere  lefinestre  aperte  esserate  cioè  quando  sono  serate  difori  dicasa  sivede  nel 
di  sopra  dellefìnestre  di  2  mezi  nichi  fatti,  uno  intero  e  quando  sono  aperte  se  sarà  tanto  lo  spatio  che  infra  luna  ellaltra  finestra 
quanto  e  la  largeza  dessa  finestra  vederai  che  dimostrandosi  medesimamente  di  dentro  ilritto  dellelle  finestre  che  di  2  mezi 
nichi  se  ne  conpora  uno  intero 

—  porta,  principale  — 

—  fondamento  di  finestra  — 


ESCALIERS   DE   CHATEAU    FORT. 


—  Escaliers  doubles;    un   pour  le  châtelain,  l'autre  pour  les  provisio- 
nati'. 


I.  Voir  ci-dessus,  folios  48  recto  et  verso. 


—  FOLIO  68  (v,irso). 


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»s>  -'s-^-'-'Tiiacì;^ 


schale.  docpie.  una  perlochastellano.  laltra.  periprouisionati 


67 


ESCALIERS   DE   CHATEAU    FORT. 


—  [Escalier à]  limaçon  double...  . 


—  FOLIO  69    recto/ 


"^«.'•-  !*^ — ^  'V-ÏÎ  i- 


lumaca,  dopia  a 


ENFONCEMENT    DE    PIEUX'.   —   EMPOISONNEMENT   DE    NAVIRES. 


Pour  jeter  du  poison  en  poudre  sur  les  galères. 


-  Qu'on  jette  parmi  les  navires  ennemis,  avec  de  petites  balistes, 
de  la  chaux,  de  l'orpiment  fin,  et  du  vert-de-gris  en  poudre.  Tous  ceux 
qui  respireront  ladite  poudre  seront  asphyxiés  avec  [par]  la  respiration.  Mais 
regarde  [fais  attention;  à  avoir  le  vent  tel  qu'il  ne  te  renvoie  pas  la  poudre,  ou 
bien  à  avoir  au  nez  et  à  la  bouche  une  pièce  d'étoffe  mouillée,  afin  que  la 
poudre  ne  passe  pas.  Il  serait  encore  bon  de  jeter,  des  hunes,  ou  du  navire, 
des  cartouches  couvertes  de  carton  et  pleines  de  ladite  poudre. 


I.  Pour  l'instrumenl  de  la  première  figure,  voir  folios  66  recto  et  70  recto. 


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FOLIO  69  (verso).    — 


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UAGITTARE  VENENO  IN  POLUERE  SULLE  GALEE 

—  sia  gitalo  infra  i  navili  nimichi  chontrabochelli  chalcina  e  orpimento  sottile,  e  verderame  inpoluere  ettutti  quelli 
che  nello,  anelito  piglieranno  detta,  poluere  cholanelito  sitramortiranno  maguarda  tu  avere  iluento  che  non  ti  mandi  la  poluere 
inchontro  overamente  avere,  al  naso  elabocha  una  sottile  peza  bagniata  acio  la  poluere  nonpassi,  anchora  sarebe  bono  gittare 
digagia  o  dinave  zaine  coperte  dicarta  e  piene  didetta  poluere 

68 


ENFONCEMENT   DE    PIEUX.   —    FORMATION   D'UN    BASTION,   LA    NUIT. 


abc' 


—  Pour  enfoncer  des  pieux  à  [en  construisant]  un  château.  Mais  fais  que 
a  b  soit  d'autant  de  poids  que  be'. 


Ordre  [Méthode]  POUR  PLANTER  [établir]  UN  BASTION. 


Si  tu  fais  de  nuit  un  bastion  et  qu'il  te  faille  de  la  lumière,  place  les 
lumières  dans  les  lanternes,  et  élève-les  sur  le  sommet  de  longues  lances 
[(ou  :)  perches?;,  afin  que  les  ennemis  tirant  aux  lumières,  ne  touchent  pas  les 
pionniers.  Que  lesdites  lumières  soient  à  l'huile ,  afin  qu'elles  durent 
beaucoup,  et  que  les  lanternes  soient  sur  des  lampadaires  équilibrés  de 
cette  façon  :  ';  afin  qu'elles  ne  se  renversent  pas,  lorsqu'on  les  élève. 

Puis,  souviens-toi  que  les  bâtons  soient  teints  en  noir,  et  dressés  sur  le  cou- 
cher du  soleil,  afin  que  la  lumière  soit  peu  apparente,  et  que  l'ennemi 
voie  peu  qu'on  élève  ladite  lumière;  que  cela  se  fasse  avec  peu  de  bruit,  et 
qu'à  tous  les  [et  que  pour]  cinq  pionniers,  il  y  ait  un  seul  appeleur,  avec  le 
bâton,  afin  que  l'opération  soit  prompte. 


1.  On  lit  CCS  lettres  sur  la  pièce  oblique  de  l'instrument  figuré  en  haut,  à  gauche. 

2.  Voir  folios  69  verso  et  66  recto. 

3.  Voir  la  figure  intercalée  dans  le  texte  du  fac-similé. 


FOLIO   70  (recto).   — 


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âttSÉE 


—  abc  — 

-  da  fichare  pali  a  castello  mafa  chetanto  sia  dipeso,  a.  b.  quanto,  b.  e 

ORDINE  DIPIANTARE    VN  B.\STIONE 

lunge  wÌt2tZd"rT"  Vi'-"'"  •"";'  "^""^  '""  '""^  '^"'"  ^"^  '^"'^™  ^"-^''   -='"°-  -P--  -°--'^a  di 


POUR    FAIRE  LES   CLOCHES.   —    POUR   FAIRE    UNE    VIS. 


Chênes. 


ab".  —  La  partie  a  b  est  bonne  pour  le  billot  [mouton?]  de  la  cloche. 


—  Fais  que  les  pôles  [pivots]  du  billot  de  la  cloche  soient  bas  à  ce 
point  que  battant  [répondant]  à  peu  près  au  milieu  de  la  cloche,  la  partie 
[de  la  cloche]  qui  est  au-dcssous  du  pôle  [pivot]  ne  pèse  pas  plus  de  dix  livres 
de  plus  que  celle  qui  est  au-dessus;  et  un  enfant  la  sonnera. 


—  msfg        k        het        abcd' 


—  Ceci  est  la  manière  de  faire  une  V  [(vite)  grande  vis].  On  tourne  la  roue 
du  milieu  [m],  qui  contient  la  vis  qu'il  s'agit  de  faire  à  neuf.  Si  tu  voulais 
faire  des  vis  avec  les  spirales  plus  ou  moins  droites,  change  les  roues  s  f, 
et  mets  à  leurs  places  les  roues  a  b,  ou  bien  les  roues  c  d,  et  de  même, 
élargis  ou  resserre  les  pièces  de  maintien  [? (coussinets?)]  h  e  t,  et  de  même 
celles  du  rabot  k,  et  celles  de  la  pièce  d'arrêt  [?]  g.  C'est  le  rabot  qui  con- 
tient les  2  écrous,  et  qui.,  porté  [au  fur  et  à  mesure  qu'il  est  déplacé],  fais  le  canal  à 

[creuse  les  pas  de]  la  nouvelle  vis  m. 


1.  a  se  lit  du  côté  gauche  du  tronc  d'arbre,  b  auprès  de  la  branche  qui  est  au-dessus. 

2.  Lettres  lues  de  haut  en  bas,  et  de  droite  à  gauche. 


FOLIO  70  (verso). 


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CHUERCIE 

—  ab  —  la  parte  a.  b.  fia  bona  perlo  mozo  della  chanpana 

—  fa  cheipoli.  dellmozo  della,  chanpana  siano,  imodo.  bassi  che  battendo,  quasi  almezo.  della,  chanpana  chella  parte 
che  dal  polo,  ingiv.  nonpesi  piv.  che.  io.  libre  piv.  che  quella,  dal  polo,  in  su  essoneralla.  imo.  putto 

—  msfg       k      het      abcd  —    ' 

—  Questo,  e  il  modo  di  fare  vna  V.  T.  [vite]  e  voltasi  larota  di  mezo  laquale  tiene,  inse  lauite  chessa.  affare  di  nouo. 
esseuolessi  fare  ulti  chole  uolte  piv.  o  meno  ritte  muta,  le  rote.  s.  f.  e  metti  la  inquello  cole  rote  a.  b.  ouuoi  le  rote.  e.  d. 
essimilmente  allarga  osstrigni  le  staffe  h.  e.  t.  e  chosi  quelle  della  pialla.  K.  ecquelle  del  fermamente  g.  .  la  pialla  ecqvella  che 
ainse  le  2.  femine  e  che  portata  fa  ilcanale  alla  nova  uite.  m. 

69 


POUR    MONTER    UNE   CLOCHE    DANS    UN   CLOCHER  —    ROUE. 


—  ab-  — 


m  n    — 


—  Quand  la  cloche  sera  arrivée  à  sa  hauteur,  mets  les  bois  où  étaient 
attachées  les  cordes  qui  Tont  conduite,  en  deux  forts  crochets  [il,  puis, 
tourne  Técrou  m,  et  la  cloche,  fixée  avec  n,  en  viendra  en  haut,  par  les 
poutres  qui  mettent  au  milieu  la  vis,  jusqu'à  sa  place. 


Chaque  fois  que  la  caisse  [a]  aura  dix  livres  de  poids  de  plus  que  la 
cloche  [b],  elle  s'abaissera,  en  élevant  la  cloche;  mais  soutiens  avec  une  corde, 
le  poids  de  dix  livres,  en  laissant  descendre  la  caisse  peu  à  peu. 


—  m     ab  —  f    cd 


—  Pour  faire  l'écrou  de  la  vis,  fais  d'abord  dans  le  bois  m  un  trou  aussi 
large  qu'était  épaisse  la  vis  avant  qu'elle  fût  découpée;  ensuite,  cloues-y  un 
fer  large  de  deux  doigts,  épais  d'une  corde  d'arc,  et  qui  occupe  dudit  trou 
un  doigt.  Ensuite,  fais  autour  du  bois  f  r  un  canal  en  la  forme  qui  constitue 
la  vis;  dans  ce  canal  entre  le  fera  b,  qui,  tournant  autour,  ira  gagnant, 
tandis  que  la  lancette  c  d  ira  creusant,  et  faisant  l'écrou. 


—  Cette  roue  est  utile  pour  faire  un  travail  promptement.  Elle  contient 
2  cordes  et  quand  l'une  tourne,  l'autre  monte. 


1.  Première  figure. 

2.  Deuxième  figure,  en  haut. 

3.  Figures  du  milieu  de  la  page,  h  gauche 


—    FOLIO    71    frectoj.   — 


•si: 


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—  ab  — 

—  m  n  — 

—  quando,  lachanpana.  sarà,  giunta,  allasua  alteza.  metti,  illegni  doue  erono.  appichate  lechorde.  chellanno  chondocta. 
in  2  ranpinj  forte,  e  poi  uolta.  la  femmina,  m.  ella  canpana  ferma,  chon.  n.  ne  nera  su  perle  traui  che  mettano,  imezo.  lauite. 
insino  alsuo  loco 

Ogni,  volta,  chela  cassa  ara  dipeso  piv.  io.  libbre  chella  canpana  uera  inbasso  tirando  su  lacampana  ma  sostieni  convna 
corda  ilpeso  didieci  libbre  lassciando  calare  lacassa  a  poco  a  poco 

—  mab  —  fcdr  — 

—  perfare  lafemina.  della  ulte  fa  prima  nellegnio.  m.  uno  buso  largo  quanto  fu  grossa,   lauite    inanzi  fussi  intagliata  di 

poi.  li  inchioda  vno  fero  largo  2  dita  e  grosso  vna  corda  darco  e  metti  neloco.  a.  b  e  cheocchupi  di  detta  buca  uno  -  dito. 
pò  fa  nelegnio.  f.  r.  vno  canale  intorno  nela  forma  che  sta  la  ulte  nel  quale  canale  entera  il  fero,  a.  b.  evoltando  intorno  andrà 
acquistando  elalancietta.  e.  d.  andrà  cauando.  effaciendo  la  femmina 

—  questa,  rota  e  vtile.  perfare.  uno  lauoro.  presto  e  a.  inse.  2  corde  ecquando.  lune,  torna  laltro  sale 


MÉCANIQUE. 

—  nf- 

—  Celui-ci  est  bon,  mais  éprouve-le  d'abord  sans  feu,  et  puis  avec  le 
feu,  et  de  même  avec  le  levier  simple,  puis  avec  le  levier  denté'. 

—  Fais  d'abord  celui  qui  est  ensuite  avec  le  levier  simple,  puis  mets 
la  caisse  du  feu,  et  fais  celui  qui  est  ensuite  avec  le  levier  simple.  Et  au 
besoin,  il  sera  bon  [d'employer  le]  levier  denté  '. 

—  a  m  b     F''  — 

—  Que  le  premier  levier  soit  d'une  brasse  et  j,  le  second  de  2  brasses. 

—  Donc,  60  livres  enlèvent  40,000,  c'est-à-dire  quarante  mille  livres,  en 
faisant  les  causes  des  mouvements  de  la  longueur  figurée. 

—  Fais  6  dents  en  un  tiers  de  brasse  du  levier  à  béquille  [?]  denté, 
et  s'il  donne  au  levier  a  b  une  brasse  de  mouvement,  le  dernier  effet 
donnera,  une  fois  en  terre,    quand   le   levier  a  b  aura  été   mû,   1,944  fois 

[cette  brasse]^. 

—  m^  [est]  pour  accroître  [allonger]  à  sa  guise  le  levier  à  vis;  N  est 
conclu  pour  la  vraie  manière  ";  F  [est]  pour  élever  la  béquille  [?]  dentée 
et  remettre  à  vis  un  plus  long  levier. 

—  Que  dans  le  plus  gros  il  y  ait  un  doigt.  —  Ceci  est  bon^ 

—  I  '  —  N  —  Ceux-ci.  .  .  .  '" 

—  a"  —  Que  a  soit  en  sorte  qu'on  puisse  enlever  |  ?].  .  .  [?]. 


1.  Première  figure. 

2.  Sous  la  première  figure. 

3.  En  haut  de  la  page. 

4.  Deu.xième  figure  en  haut. 

5.  Voir  folios  72  recto  et  73  recto,  en  bas. 

6.  Voir  la  seconde  figure. 

7.  [N  peut  être  regarde  comme  le  meilleur  système].  Une  figure  explicative  se  voit  à  gauche  du  texte.  On  la 
retrouve  plus  bas,  sous  la  lettre  X. 

8.  9,  10.  Quatrième,  cinquième  et  si.xième  figures. 
II.  Dernière  figure. 


—    FOLIO    71   (verso).   — 


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—  questo  e  bono.  ma  provalo,  prima  sanza  foche,  e  poi  cholfocho  ecosi  prima  chola  lieva  senplice.  e  poi  cholla  lieva  dentata 

—  fa.  prima,  quello,  chepoi.  chola  ieua  senplice  pò  metti  lachassa.  delfoco  effacquello  che  poi  cola  lieva.  senplice  ebiso- 
gniando  sarà,  bono  la  lieua.  dentata 

—  a  m  b  F  — 

—  laprima.  lieua.  fia  uno  braccio  e  -  la  seconda   braccia  2.  adunque   60   libbre   Ieua.   40  000.  eoe  quaranta  mila,  libbre, 
faciendo  le  cavse  de  raouimenti  della,  lungeza  figurata 

—  fa  denti.  6  inun   terzo  di  braccio   della   lieua.  agruccia.    dentata   essedarai  alla  lieua.  a.  b.  uno  braccio  di  mouimento 
peruolta.  lultimo  eft'ecto  darà  una  uolta.  intera,  quando   la  lieua.  a.  b  sarà  stata  dimenata  1944  volte 

—  m.  percressciere   assua    posta,  la  lieua  auite    N.  e  chonchiuso   per  il  uero  modo  F.  daleuare   lagruccia  dentata  eri- 
mettere avite  vna  piv  lunga  lieua 

—  nel  piv  grosso  sia  vndito  —  questo  e  bono 

—  I  —  N  —  questi 

^  a  ^  a.  sia.  inmodo  da  leuare  enporre  [?] 

70 


MÉCANIQUE.    -     POUR  ASPHYXIER   L'ENNEMI   [?]. 
BALLES   D'ESCOPETTES. 


a    — 


Fais  venir  de  la  V.  N.  [  ?   ]       du  F.  R.  l     ?     ],  et  fais  par  toi-même, 

puis    T.    Pra    [(tempra)  trempe  [?]  .. 


—  Ceci  est  bon. 


—  [?]   le   charbon    avec  de  la  terre   l?]  de  bourre  [?],  au  lieu 

d'eau;  au  dedans,  une  petite  urne  [?]  et  de  Teau-de-vie,  afin  qu'il  ne  gèle 
pas  [?];  et  bouche  si  bien  [?]  toute  fente  et  ouverture  qu'ils  seront  asphy- 
xiés [?]'. 


Pour  faire  des  moules  à  balles  d'escopettes 


jo6_ 


1.  Le  long  de  la  deuxième  et  de  la  troisième  pièces  verticales. 

2.  Voir  folio  63  verso. 

3.  Les  calculs  qu'on  trouve  plus  bas  se  rapportent  au  sujet  qui  vient  d'être  traité;  voir  à  la  page  précédente  la 

fin  du  paragraphe  commençant  par  :  Fais  6  dents On  remarquera  que  les  chiffres  dont  il  s'agit  sont  écrits  de 

gauche  à  droite;  Léonard  écrivait  le   plus   souvent  les  chiffres   en    sens    ordinaire.  Voir  les  Ecrits  de  Léon,  de  V., 
par  Charles  Ravaisson-MoUicn,  pages  23,  24,  34,  et  ci-dessus,  le  folio  4  recto. 


—   FOLIO  72  /recto). 


—  a  —  a  — 

—  fa.  venire  delà  V.  N.  del  F.  R.  effa  datte,  medesimo,  poi.  T.  Pra. 

—  questo  e  bono 

a  [?]  ga  ich  arbori  chontera  dicimatura  nischanbio  dacqua   dcntrovi  vrnaciola  e  acqua  vite  acio   nondircci  t       [?] 

as     [?]  onni  fenditura  espiraculo  cenegeranno  [?] 

—  daffare  forme  dabalotte  dascopietti  — 


306 
42615 


MÉCANIQUE. 


—  Genre  de  petite  caisse.  — 


Manière  de  faire  un  fossé.  — 


Cette    gaine    [ce  manchon?]   est   de    2    pièces;    et   c'est   la   même  qu'au- 
dessus. 


—  FOLIO   -2   (verso).    — 


•?      / 


/v.. 


OJ|Oj(ra    '''TA-K*'    I^OIK  ^ 


«^««31 


modo  di  chasseta 

modo  difare  vnfosso  — 

questa  femina.  e.  di  2.  pezi  ede.  quella,  medesima,  di  sopra 


7' 


MÉCANIQUE.  —  ENTRELACS'.  - 


—  De  [?]  7  [?]^  — 


—  Cet  instrument  veut  être  de  fer  jeté  :couié?]. 


—  Celui-ci,  du  milieu,  passe  par  la  gaine  [le manchon?],  d'une  seule  pièce; 
et  la  gaine  est  de  deux  pièces. 


—  La  première  a  12  contre  un,  dont  le  diamètre  sera  d'une  brasse 
et  demie,  la  seconde  82  contre  un,  pal  qui  sera  long  de  2  brasses,  et 
ces  12  contre  un  sont  ^„,  et  ainsi  32  contre  un,  parce  que  la  vis  est 
épaisse  de   ^^ ,  et  que  la  moitié  de  ce  7.  est  -^,. 


1.  Pour  la  figure  du  haut  tle  la  page,  à  gauche,    voir  :  Conjectures  à  pr.  d'un  b.  en  m.  de  Bialri.x  d'Esté,  par 
L.  Courajod  (citée  à  titre  d'entrelacs),  p.  i6. 

2.  A  droite,  à  côté  de  la  grande  pièce  verticale. 


-   FOLIO    73    frectoj. 


laM  ■  A»K'«f -w  Air  ><w«r>/ 


;^  -.J  ^A^ a]  irHft^A  <^^)^l  '^**'j^'Ì ^l'' ^  ^    -W^xi^»^ . 


-  di  [?]  7  [?]  - 

-  questo,  strumento  vole  essere  di  ferro,  gittate 

-  questo,  del  mezo.  passa,  perla  femmjna  dunsolo  pezo.  ella  femmjna.  e  di  dua  pezj 


-  laprin^a.  a  .3  contra   uno   delquale   ilsuo   diamitro  sarà  braccia  uno  e  i  la   seconda  33  contra   uno  ilqua.e  palo  fia 
lungo  bracca  .  e  ecquesti  X3  contra  uno  sono  -    e  cosi.  3a.  contra  uno  perche  la  vite  fia  grossa  L  ella  meta  desso  i  e  i 


VOL  A  TIRE-D'AILE. 


—  abc     def    mn     rt    sv  — ' 


—  abc  fait  qu'en  montant,  la  partie  m  n  s'élève  promptement  : 
def  fait  qu'en  descendant,  m  n  descend  avec  promptitude,  et  l'aile  fait 
[ainsi]  son  ofïice.  R  t  abaisse  l'aile  avec  le  pied,  c'est-à-dire  en  étendant 
les  jambes,  v  s  élève  l'aile  à  la  main  et  la  tourne'. 


—  Manière  de  faire  seulement  tourner  l'aile  en  montant  et  descendant. 


Cannes  [roseaux]  —  ab     ed     f^  — 


—  Système  avec  lequel  l'aile,  quand  elle  s'élève,  est  toute  transpercée, 
et  quand  elle  s'abaisse,  unie.  La  raison  en  est  que  quand  elle  s'élève,  b  se 
sépare  de  a,  et  d  de  c;  l'air  donne  place  à  l'élévation  de  l'aile,  et  quand  elle 
baisse,  b  retourne  en  a  et  de  même  c  en  d.  Le  filet  lié  aux  cannes  de  des- 
sus fait  une  bonne  armature.  Mais  fais  que  ton  chemin  soit  de  a  à  f,  afin 
que  [?]  ne  trouve  aucun  obstable. 


1.  Première  figure. 

2.  Voir  Gerii,  Disegni  di  Leon,  da  V.,  pi.  XLII.  Amoretti,  Memori  storiche,  pages  153-154,  et  le  Saggiodel.  opcr. 
tìi  L.  da  V;  tav.  XVIII  (folio  302  de  l'Atlantique,  et  la  suite  du  manuscrit  B). 

3.  Troisième  figure. 


FOLIO   73   (verso). 


**r(>  •rii'frA 


*><)o..;,.l^ii:^*> 


\^ 


Ì«ra«l|  t  «irti  ÌJ^A  *<(r*'^  a»«Y/vÌ 


—  abcdefmnrtsv  — 

—  a.  b.  e.  fa.  che  nello  alzare,  laparte.  m.  n.  sileua.  presto,  innalto  d.  e.  f.  fache  nelcalare.  m.  n.  chala.  in  basso  chom- 
presstezza  ellalia  fa  ilsuo  ofizio  r.  t.  abbassa,  lalia.  chopie.  cioè  distendente  le  ganbe.  v.  s.  alza,  lalia.  amano  elagira 

—  modo,  del  fare  solamente  girare  lalia  nellalzare  e  abbassare 

—  cane  —  ab    od     f  — 

—  modo  chelalia  quando  sileua  ettutta  traforata  ecquando  abassa  e  vnita  elaragion  sie  checquando  sileua.  b  sidiparte  da 
a.  e.  d.  da.  e.  ellana  dalogo  al  montare  delalia  ecquando  cala.  b.  ritorna,  in.  a.  e  cosi.  e.  in.  d.  ellarete  legata  alle  canne  di  sopra 
fa  bona,  amadura  [armadura]  ma  fa  cheltuo  camino  sia.  da.  a.  a.  f.  accio  che  lariua  [?]  nontrovi  alchuno  ostaculo 

72 


VOL   A   TIRE-D'AILE. 


—  Procédé  pour  que  quand  l'aile  s'élève,  elle  reste  transpercée,  et  que 
quand  elle  baisse,  elle  soit  toute  unie.  Et  pour  le  voir,  il  faut  regarder 
par-dessous. 


—  ABC  — 


—  Fais  les  mailles  de  ce  filet  larges  d'j.. 


—  A  sera  [en]  bois  de  sapin  en  herbe  [?],  qui  a  des  filaments  [?],  et  est 
léger. 

B  sera  de  futaine,  sur  laquelle  sera   collée  de  la  plume,    afin  que  la 
voie  ne  fuie  pas  aisément. 

C  doit  être    de    taffetas  amidonné,  et  pour  l'épreuve,  tu  prendras  de 
minces  cartons. 


I.  Dans  la  dernière  figure. 


—   FOLIO    74   ( recto I. 


\R 


V>v 


V 


"1  »»*»fr<--'-''HPWtofy»  *»r"^-!w*.'j.^-«JAi,p;-«>. 


•>^*f  b »^»HiA  -.^  -ï^V  t%«ri  li»^  >tv^ V>|/^  *^;    A 


—  modo,  chequando.  lalja.  sileua.  inalto  rimanghi    traforata  ecquando   ella,  diala,  sia  tucta.  vnita  e  il  suo   vedere  e  di 
sotto  in  su 

—  ABC  — 

—  fa  le  jf  maglie  di  questarete  large  - 

—  A.  sarà  asse  dabete  chial  inerbata  che  attiglio  e  delegiere 

—  B  sarà  fustagnio  inchollatovi  pivraa  accio  chelavia  di  legieri  non  fuga 

—  C  fia  taffettà,  innamidato  eperpruova  torai  carte  sottilj 


VOL   A   TIRE-D'AILE. 


—  M     f  abcd".  — 


—  a  tord  l'aile,  b  la  tourne  avec  le  levier,  c  l'abaisse,  d  l'élève  de 
bas  en  haut,  et  l'homme,  guide  de  cet  instrument,  tient  ses  pieds  en  f  d. 
Le  pied  f  abaisse  les  ailes  et  le  pied  d  les  élève.  Le  pôle  [pivot]  M  veut  [doit] 

pendre    [avoir  son  centre  de  gravité?]    en    dehors  de    sa  perpendiculaire  [de  la  verticale], 

afin  que  les  ailes,  en  descendant,  s'abaissent  aussi  vers  les  pieds  de  l'homme; 
car  c'est  cette  chose  qui  fera  [car  c'est  là  ce  qui  fera]  aller  l'oiseau  en  avant. 


—  Tu  expérimenteras  cet  instrument  sur  un  lac,  et  tu  porteras  ceinte 
[à  la  ceinture]  une  longue  outre,  afin  qu'en  tombant,  tu  ne  viennes  pas  à  te 
noyer. 


Il   faut  encore   que   l'abaissement   des  ailes   soit   fait   par   la  force 

des  2  pieds  en  un  seul  temps;  afin  que  tu  puisses  temporiser  [ralentir  ton 
mouvement],  et  te  maintenir  en  équilibre,  en  abaissant  [une  aile]  plus  vite  l'une 
que  l'autre,  selon  les  besoins,  comme  tu  vois  faire  au  milan  et  aux  autres 
oiseaux. 

Et  encore,  l'abaissement  des  2  pieds  est  une  fois  plus  fort  que  celui 
d'un  seul;  il  est  vrai  que  le  mouvement  est  une  fois  plus  lent.  Quant  à 
s'élever,  on  l'obtient  par  la  force  d'un  ressort,  où,  si  tu  veux,  avec  la 
main  ;  ou  bien  en  tirant  à  toi  les  pieds,  ce  qui  est  mieux,  parce  que  tu  as  alors 
plus  libres  les  mains'. 


1.  M  en  haut  de  la  figure,  les  autres  lettres  en  bas. 

2.  Voir  :  C.  G.  Gerii,  Disegni  di  L.  da  V.,  planches  XL,  XLI  et  XLII.  Folio  reproduit  à  la  p.  31  des  Écrits  de 
L.  de  V.,  par  Charles  Ravaisson-Mollien. 


FOLIO   74  (verso). 


'-tu-t      A 


1  iSs^^SI^ 


—  M  fa  b  e  d  — 

-  a.  torcie.  lalia.  b.  lagira.  cholla.  lieua.  e.  lachala.  è  d.  lalieua  di  basso,  innalto  ellomo  guidatore,  di  questo,  strumento 
tiene  , sua.  piedi  in.  f.  d.  ulpiede.  f.  abassa,  lalie  elpie  d  lalza  el  [?]  polo  M  vuol  pendere  fori,  delsuo  perpendiculare.  accio 
chellalj  chalando  in  basso  anchora  chalino  ini  in  vero  [inverso]  ipie  delomo  che  quella  cosa  che  farà  andar  luciello  innanzj 

Quessto.  isstrumento.  isspenmenterai.  sopra  vno  lago,  eporterai,  cinto,  vnotro  lungo  acio chenelchadere.  tu  nonane-assi 
wv  V.  ~  '^""^^"^  ""°'^  chelchalare  dellali  siafacto  perforza  di  2  piedi  nvn  solo  tenpo.  accioche.  tu  possi  tenporegiare.  e 
bilichart.  cholchalare  piv  presto  luna,  chellaltra  sechondo.  ibisogni  chôme  vedi  fare  alnibio  ellialtri  ucielli  eanchora  ilchalare 
de  2  piedi  e  p.v  forte  altrettanto  che  chonvno  vero  e  chel  moto  e  piv  tardo  altrettanto  Ellalzare  fia  perforza  duna  mola  o  voi 
chomano  Overo  neltirare  atte  ipiedi  che  meglio  cai  [che  ai]  libere  le  mani 

73 


VOL  A  TIRE-D'AILE. 


—  Le  timon  [du  gouvernail]  ayant  son  pôle  [pivot]  sur  le  cou. 


—  ab     cf    nr     hl     ks     Mg     45     zyd"  — 


—  Queue  [gouvernail],  qui  est  attachée  avec  une  guirlande  [une  couronne] 
la  tête,  à  la  place  de  la  nuque. 


—  La  corde  r  s  k,  z  d  1,  est  une  même,  mais  une  tête  [un  de  ses  bouts],  c'est- 
à-dire  r,  arrive  à  un  pied,  et  1  tombe  à  l'autre  ;  et  la  corde  1  z  abaisse  l'aile  qui  est 
fixe  au  point  m,  et  de  même  la  tord...  tourne  avec  le  levier  g  y,  et  de  même 
la  ploie  avec  la  corde  b  4  5  ;  la  corde  k  r  élève  Taile.  Mais  je  te  rappelle  bien 
que  le  bois  des  poulies  k  z  ne  se  trouve  pas  en  ligne  verticale,  et  par  consé- 
quent que  z  soit  au  pied  [en  bas]  beaucoup  plus  vers  tes  pieds  que  k  en  tête 

[en  haut]. 


I.  Les  lettres  qui  précèdent  sont  lues  :  de  a  à  1,  à  droite  de  l'appareil,  de  haut  en  bas,  et  de  droite  à  gauche; 
puis  k  s  au-dessus  de  r,  Mg  à  gauche  de  k,  4  et  5  un  peu  plus  bas,  à  droite  et  à  gauche,  les  autres  lettres  au-dessous 
de  g. 


—  FOLIO  75  (recto).  - 


—  iltimone  inpolato  sulcollo 

—  ab    cf    nr    ks     Mg4S     zyd 

—  coda  che  elegata  choruna  grilanda  [con  una  ghirlanda]  in  chapo  ne  loco  delà  nvca 

—  la  chorda.  r.  s.  le.  z.  d.  I.  e  vna  .medesima  ma  vna  testa  cioè.  r.  capita  avnpie  e.  1.  capita  allaltro  elacorda  1.  z 
abassa  lalia  che  ferma  nelpunto  m  e  cosi  la  torcie...  gira  cola  lieva.  g.  y.  ecosi  la  piega  colla  corda,  b.  4.  5.  ella  corda,  k.  r. 
alza  lalia  Ma  ben  tiricordo  chellegnio  delle  carucole.  k  z.  nonnistia  perlinia  perpendichulare.  anzi  z  dapie  sia  assai  piv  inverso, 
tua  pie  che.  k.  dacapo. 


BASTION    PORTATIF.    —    POUR   COULER   DES    NAVIRES.  —   POIDS. 


Bastion  —  Afin  que  le  bastion  ne  soit  pas  brûlé,  emboue-le  de  fange 
et  d'herbe  au  lieu  de  bourre,   afin  que  la  terre  ne  lui  échappe  pas  [que  la 

fange  ne  se  désagrège  pasj. 


DE   QUELLE  MANIÈRE   ON    DOIT  S  EMPARER   D  ASSAUT    D  UN    BASTION  FAIT  POUR 

FERMER  UN  PASSAGE,  —  Tu  feras  les  pièces  de  bastion  portatives,  pour  une 
furie  [attaque  furieuse]  dhommes;  elles  devront  être  pleines  de  foin,  aiguë 
[en  biseau]  par  devant,  afin  que  les  coups  de  l'artillerie  ne  puissent  être  nui- 
sibles en  rien  ;  et,  jointes  ensemble,  qu'elles  fassent  le  bastion  de  grandeur 
telle,  que  toutes  les  bouches  d'artillerie  soient  occupées,  et  les  ponts 
déchargés,  on  pourra  combattre  l'ennemi  avec  avantage. 


ab  —  Pour  faire  chavirer  un  navire'. 


—  Un  homme    -  Un  homme'  —  Arbre  pour  faire  chavirer  les  autres 
navires. 


—  st  manfcd  —  Voici  un  bâton  [ms]  qui  est  long  de  4  brasses, 
pèse  en  tout  8  livres,  et  prend  en  se  penchant  autant  de  saillie  au-dessus  de 
son  plan  qu'est  la  moitié  de  sa  longueur.  On  demande  combien  ledit 
bâton   donne  de  son  poids  au  point  m,  et  combien  aux  supports  c  d. 

Si  tu  veux  savoir  le  vrai,  tiens  cette  voie  :  Partage  par  moitié  la  base 
du  triangle  [?]  m  n  s,  et  autant  sera  ladite  moitié  a  n,  autant  il  y  a  à  rabattre 
du  bâton  au  sommet  [,  c'est-à-dire]  s  t,  qui  sera  une  brasse  pesant  2  livres, 
poids  qui  reste  [porte]  sur  les  supports  c  d,  et  6  Hvres  restent  sur  m.  Ensuite, 
observe  combien  c  s'éloigne  de  la  perpendiculaire  [,  c'est-à-dire  tant]  de  s  que 
[de]  n  [?J  ;  et  tu  trouveras  que  c  s'éloigne  de  n  de  2  parties,  et  d  de  3.  Donc, 
c  a  les  2  parties  [2  des  parties]  du  poids  superposé,  et  d  en  a  seulement  une  ; 
par  conséquent,  c  a  sur  lui  16  onces,  et  il  en  reste  8  sur  d'. 


1.  Figure  (lu  milieu  de  la  pap;c. 

2.  Ces  mots  se  lisent  en  haut  de  l'appareil,  h  gauclie  du  milieu  de  la  page. 

3 .  Voir  folio  63  recto. 


—  FOLIO    75   Iverso).  — 


r  / 


Kr. 


lì 


if 


1    ^  >»^   * 


?l 


BASTIONE  —  acio  chel  pastione  non  sia  bruciato  illotalo  con  fango  e  herba  nisschanbio  dicimatura  acio  latera  non 
lissciappi. 

—  IXCHE.  MODO.  SroEBBE  SPUGXJARE.  VXO.  BASTIONE  FATTO  PER  SER.\I!.E  VNO  PASSO.    —  farà,  i   pCzi  di  baSStioui.  portativi 

pervna  furia,  domini,  chessieno  pieni,  di  fieno,  e.  achuti  dinanzi  accio  icholpi  dellartiglierie.  possine  fare  nvlo  nocimento  e 
givnti  insieme  facino  il  bastione  di  tale  grandezache  ocliupino  tutte  le  buche  dellartierie.  escharicati  iponti  sipotra  conuantagio 
conbattere  il  nemico 

—  ab  —  daffare  trabochare  vnavilio 

—  vnomo  —  vnomo  —  albero  da  trabocare  lialtri  navili  — 

—  st  manfcd  —  elle,  vn  bastone,  ilquale.  e.  lungo.  4.  braccia,  e  pesa,  intucto.  8.  libbre,  e  nel  pendere  piglia  tanto 
di  sporto  sopra,  il  suo.  piano,  quanto,  e.  la  meta,  di  sua.  longeza.  Domandasi,  quanto  detto,  bastone,  da  del  suo.  peso,  al 
punto,  m.  ecquanto.  ai.  2  sostentaculi  e.  d.  Seuoi  sapere,  iluero.  tieni,  questa,  via-  parti,  per  meta,  la  basa,  deltriangolo  [?].  m.  n.  s. 
e  tanto,  quanto,  sarà  detta,  me  [meta],  a.  n.  tanto  sbatti  ddba  p  del  bastone  alla  somita.  s.  t  chesara.  uno  braccio  che  pesa 
2.  libbre  equesto,  peso  rimane  sopra,  aisostentaculi.  e.  d.  e  6  libbre  rimane  sopra,  m.  di  poi.  poni  mente  quanto,  e  salontana 
dal.  perpendiculare  de  s  che.  n.  etroverai,  e.  alontanarsi,  da.  n.  2.  parti,  e.  d.  3.  adunque  e  a  le  2  parti  del  sopra  posto,  peso  e.  d. 
na  solamente  una.  onde  e.  a  sopra  se  16.  once.  e.  8.  ne  rimane  sopra,  d. 

74 


MÉCANIQUE'.   —    BOMBARDES   ET   SCORPIONS. 


Bois  résistant  au  tir  des  bombardes  sur  les  navires. 


Scorpion 


—  Bonne  pour  les  navires,  c  est-à-dire  contre  eux.  —  Afin  que  le  tran- 
chant ne  manque  pas. 


—  Navire  de  scorpions,  bon  pour  couper  les  cordes  des  grands 
navires;  et  qu'il  y  ait  de  l'une  à  l'autre  corne  des  faux,  4  brasses;  que  la 
faux  soit  lunaire  [en  forme  de  croissant],  dans  sa  plus  grande  largeur  d'un  pied,  et 
dans  sa  côte  [à  son  dos]  d'un  doigt. 


—  Ombilic'  [touriiioni  de  la  bombardelle  qui  jette  les  scorpions. 


1 .  Voir,  pour  la  figure  de  gauche,  en  haut,  les  deu.x  pages  suivantes. 

2.  (Centre  d'équilibre).  Voir  le  môme  mot  ci-dessus,  folio  33,  verso. 


FOLIO    je  t recto).  — 


-6  ^ 


\ 


^c^fpic-M. 


—  legni  resistenti  altrare  delle  bonbarde  insu  lenavi  — 

—  scorpione  — 

—  bona  perle  navi  cioè  contra  diquelle  -  acio  non  falliassi  iltaglio  - 

..ce , -"if  ;"C'  r;::rf:i':,ri":r  -'  ""  "--  "'"-  -"-  -*  --  --  < 

—  bihco  della  bonbardella  chegitta  lischorpioni 


MECANIQUE^.   —   BARQUE    COUVERTE,    AVEC    ROUE   A    PALETTES. 

CHARIOT. 


a"  — 


—  Barque  faite  de  poutres,  et  couverte  par-dessus.  Mais  fais-lui  une 
large  roue  de  rames,  cachée  au  dedans,  et  fais-lui  un  canal  de  l'une  à 
l'autre  tête  [extrémité],  comme  il  apparaît  en  a,  où  la  roue  puisse  toucher  l'eau. 


—  abc  —  Ceci  est  un  chariot  de  commode  mouvement,  et  il  se 
fait  ainsi  :  La  roue  a  se  pose  avec  ses  dents  sur  le  pignon  placé  au 
centre  de  la  roue  b,  et  les  dents  de  la  roue  b  se  posent  sur  le  pignon  de 
la  roue  c,  laquelle  doit  être  sans  dents,  parce  qu'elle  va  par  terre.  Qu'il  y  ait, 
de  terre  jusque  là  où  l'on  tire,  3  brasses;  et  si  tu  voulais  poser  le  poids  plus 
haut,  et  faire  la  traction  à  la  roue  du  milieu,  tu  le  peux  faire,  et  tu  pour- 
rais faire  4  roues  l'une  sur  l'autre. 


1.  Voir  pour  la  figure  d'en  haut  la  page  précédente,  note  i. 

2.  Cette  lettre  accompagne  la  seconde  figure,  les  suivantes  la  troisième. 


—  FOLIO    76  (verso).  — 


r-. 


\ 


^4''^' 
!.^>/^^<?;»/"' 


—  barcha.  facta.  di  travi  e  di  sopra,  choperta  Ma  fale  una  larga  rota  di  remi  ascosta  dentro  affale  uno  canale  dalluna 
allaltra  testa  come  apare  ina  doue  la  rota  possa  tocare  lacqua 

—  abc  —  questo  e  uno  carro  dicomodo  movimento  effassi  cosi  larota.  a  siposa.  chosua  denti,  sopra  larocha  posta  nel- 
cientro  della,  rota.  b.  e  denti  della  rota.  b.  siposano  sula  rocha.  della,  rota.  e.  la  quale  de  essere  sanza  denti,  perche,  va.  per- 
tera  essia  dattera  altirare.  braccia.  3  esse  volessi  pore  ilpeso.  piv  alto  effare  iltirare  nella  rota  di  mezo  lo  poi  fare  epotresti 
fare  4  rote  luna  sopra  laltra 


75 


POUR  ÉLEVER  ET  ABAISSER  —  CHARIOT  — CLOCHES—  MACHINE 
D'UNE    FORCE    PRODIGIEUSE 


—  Celle-ci  fait  un  grand  profit,  c'est-à-dire  d'élever  et  abaisser  [en  élevant 
et  abaissant;.  Ce  qui  a  lieu  à  cause  de  ce  que  chaque  vis  est  en  six  doubles. 
Et,  dans  la  rotation  des  écrous  contre  les  vis,  chaque  écrou  fait  diminu- 
tion d'un  sixième  de  brasse,  de  sorte  que  comme  il  y  a  6  écrous,  ils  font 
une  brasse  de  changement. 


—  Fais  que  le  poids  que  tu  donnes  au  chariot  reste  sur  le  pôle  [pivot] 
de  la  roue,  au-dessus  du  pôle  de  la  roue  de  dessous,  à  un  pignon  épais 
d'|.  Et  la  roue  est  haute  de  2  brasses  et  ^,  et  la  supérieure  de  2  brasses 
et  f.   Fais  que  le  pignon  ait  8  fuseaux,  et  la  roue  64  dents. 


—  Ceci  est  terrible  [d\m  terrible  effet],  et  si  tu  fais  les  roues  et  les  pignons 
avec  la  mesure  ci-contre,  cent  livres  de  force  tirent  un  million  et  cent 
quarante  quatre  mille. 


—  FOLIO    77    (recto).  — 


177 


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—  Questa,  fa.  vngrande.  acquisto,  cioè,  dalzare.  e  abbassare,  ecqueste  perchagione  checiasschuna.  vite,  e  in  sei.  doppi, 
e  nel  uolgiere  le  femmine  chontro.  alle  uiti.  ciasschuna  femmina  fa.  diminvitione  vn  sesto,  di  braccio  cliessendo.  6.  femmine. 
fanno  uno  braccio  di  mvtatione 

—  fa  che.  ilpeso  chettu  dai  al  charo  rimanga  SDpra  ilpolo  della  rota  disopra  ilpolo  della  rotta  disotto,  a  una  rocha 
grossa  3  e   la  rota    e  alta   2   braccia  e   \  elasuperiore   2  braccia  e  7  fachella  rocha.  abbi  8  fusi  elarota  64  denti 

—  questo  e  feribile  esse  farai  le  rote  elle  roche  colla  misura  qui  ariscontro  cento  libbre  di  forza  kne  tira  uno  milione  e 
ciento  44  mila 


VOL   A   TIRE-D'AILE. 


—  Comment  doivent  être  les  maîtresses  des  ailes. 


—  De   quelle    manière   on   doit   faire   les   cannes    [roseaux^    armées,    et 
ployées  par  force  de  coins. 


Cannes  armées. 


—  FOLIO   -j-j  (verso).  — 


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Modo  delle  maesstre  dellalie  — 

Modo  chôme  sidefare  le  canne  armate  e  piegate  perforza  di  coni 


—  canne  armate  — 


76 


SIÈGE    D'UNE    FORTERESSE    (GALERIES   SOUTERRAINES). 

—  Bâton  plein  [garni]  d'escopettes  [fusées]  pour  mettre  contre  les  ennemis, 
à  l'entrée  d'une  galerie  souterraine,  de  bas  en  haut,  qui  vient  à  nettoyer 
[qui  nettoiera]  le  plan  [le  sol]  d'hommes,  autour  de  l'entrée. 

—  Bâton  d'escopettes  pour  mettre  à  une  galerie  communiquant  avec  un 
souterrain  qui  serait  dans  une  forteresse,  et  qui  serait  bien  gardée. 

—  m"  ab'  —  Genre  de  galerie  tournante  pour  tromper  l'ennemi 
assiégé. 

—  Nous  pouvons  clairement  comprendre  que  tous  ceux  qui  se  trouvent 
assiégés  emploient  tous  les  moyens  pouvant  leur  faire  découvrir  les  secrets 
stratagèmes  de  l'assiégeant.  Donc,  toi  qui,  avec  des  voies  souterraines, 
cherches  à  accomplir  ton  désir,  pense  bien  combien  ton  ennemi  sera  attentif; 
et  si  tu  creuses  d'un  côté,  il  fera  un  fossé  jusqu  [?(jusqu'au  devant  de  toi?)]; 
et  que  de  jour  et  de  nuit  il  soit  bien  gardé  [surveillé],  en  imaginant  [en  suppo- 
sant] que  la  voie  secrète  sortira,  comme  paraît  une  chose  raisonnable  [toute 
naturelle],  dans  ladite  galerie.  Ainsi,  par  celle-ci,  tu  fais  montre,  en  creusant, 
de  vouloir  sortir  en  un  endroit,  et,  faisant  le  tour  de  la  forteresse,  tu  sor- 
tiras du  côté  opposé,  comme  on  le  voit  ci-dessus  en  m  b  a.  B  sera  quand 
tu  seras  presque  à  l'entrée  d'un  souterrain,  c'est-à-dire  [de]  a.  Tu  feras 
une  grande  réserve  d'hommes  qui,  lorsque  sera  rompue  la  paroi  [muraille] 
qui  est  entre  toi  et  le   souterrain [soit  prête  à  a§ir\ 

—  Bastion  — 

—  Lorsque  tu  auras  conduit  presque  jusqu'à  son  terme  ta  galerie,  et 
que  tu  seras  voisin  d'un  souterrain,  romps  subitement  [la  paroi],  puis  pousse 
devant  toi  ceci',  plein  d'escopettes,  s'il  se  trouve  des  défenseurs;  sinon,  n'y 
mets  pas  le  feu,  pour  que  cela  ne  fasse  pas  de  bruit. 

—  Manière  de  défendre  un  bastion,  et  avec  quel  bois,  c'est-à-dire 
avec  quelles  différentes  longueurs. 


1.  A  droite  de  la  ri_<,'urc  de  gauche,  vers  le  milieu  de  la  page. 

2.  Du  côté  gauclie  de  la  même  figure. 

3.  Voir  en  bas,  la  figure  du  milieu. 


FOLIO   78   (recto).  — 


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—  aste  piena  di  scopietti.  permettere,  incontra  ainemici  allussita  duna,  cava  sotterana  di  sotto,  in  su  che  viene  a  nettare 
no  piano  domini  intorno  alusita 

—  aste  discopietti  permettere  avna.  cava  chussisi  invna  canova,  cheffussi.  invna  forteza.  effussi  bene  guardata 

—  m  a  b  —  modo  duna  caua  torta  peringanere  lo  nemiche  assediato 

Chiaro,  potiamo,  chomprendere.  chettuctj.  quellj.  liquali.  sitrovano.  assediati,  vsano.  tucti.  quelli,  modi  chessiano.  atti 
adischopnre.  h  cchulti.  ingani.  dello,  assediatore.  Adumque.  tu  che  chon  vie  sotterane.  cierchi.  adenpiere.  iltuo  desiderio 
pensa,  bene,  chôme,  eltuo  nemicho  stara  attento,  essettu  chaueraidavna  parte  quelo  l'ara  uno  fosso,  insino.  alla  dite  [?]  ecquello 
di  di  e  di  notte  fia  bene  guardato  imaginando  chequela.  sia  detta  ochulta.  ochulta  uia  esscha  chôme  ragione  vol  chosa  pare, 
indetta,  chava.  Onde  perque  tu  dimostra  cholchavare  volere,  ussire.  nvno  locho.  ecirchundando.  la  forteza  ussirai.  alla  oppo- 
sita.  parte,  come,  di  sopra,  appare,  in.  m.  b.  a.  b.  sarà,  quando,  tussarai  quasi,  allussita.  nva  [in  una],  chanova.  cioè.  a.  farai, 
vngran  riserbo,  di  omini,  iquali  rotta  lapariele  chetra  te  ella  chanova 

—  bastione  — 

—  quando  arai  chondocto  quasi  che  alfine  latua  cava  eche  se  visino  avna  canoa  [canova]  ronpi  subito  e  poi  spingni. 
questo,  innanzi  acte  pieno  di  scopietti  se  ritrovassi  dife  nsori  senone  non  li  dare  foco  acio  non  faci  romore 

—  modo,  di  difendere  imo  bastione  e  conquale,  aste  cioè  chonquante  varie  lungeze 


MECANIQUE   ET   ARCHITECTURE. 


—  Traction  de  moufles. 


Moufles   par   le    droit   [dans  le  sens  vertical 


Moufles. 


—  Ab  —  la  .  .  .    —    Fais   une   queue    [culasse]  commune  à  2  canons 

[de  bombardes]. 


—    Pont    court    [qui  s'établit  rapidement]. 


—  mn  op  rs  —  Ceci  est  la  manière  d'armer  une  tribune  de  fêtes, 
et  si  tu  ne  veux  pas  qu'elle  tombe  par  le  travers,  fixe  ferme  le  bois  m  n,  et 
de  même  r  s,  avec  r  p,  m  p  [m  n  avec  m  p,  et  r  s  avec  r  p],  dans  la  tige  du  bois  o  p. 


—  Arcs  très  forts  et  léerers. 


r.  Pour  la  roue  qu'on  voit  à  gauche,  en  haut,  voir  ci-dessus,  folio  71,  recto. 


—  FOLIO  78  (verso).  — 


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'f"'    :' 


,fiymn     -T<iArrf 


—  tirare  ditaglie  — 

—  taglie  perlorito  — 

—  taglie  — 

—  Ab  —  la  —  fa  vna  coda  comvne  a  2.  trombe 

—  ponte  brieve  — 

—  m  n     o  p    r    s    —  Onesto,  e    il  modo   darmare  vno.  palcho.  daffeste  esse   nonuoi.  chechagia.  attraverso    fermas 
ferma  illegnio.  m.  n^  essimile,  r.  s  chon.  r.  p.  m.  p.  in.  nelpedale  dellegnio.  o.  p. 

—  archi  fortissimi  ellegieri  — 

77 


VOL    A   TIRE-D'AILE. 


—  Quand  le  poids  est  voisin  des  poulies,  il  s'éloigne  avec  les  pieux  ou 
leviers  [?]. 


—  M 


—  Ceci  peut  faire  avec  une  paire  d'ailes,  et  aussi  avec  deux.  Si  tu  veux 
faire  avec  une,  les  bras  relèveront  avec  un  moulinet,  et  une  paire  [un  double  coup] 
détalons  ['r',  avec  de  la  furie  [avec  un  mouvement  violent],  l'abaissera;  et  ce  sera 
utile. 

Et  si  tu  veux  te  servir  de  2  paires,  quand  l'une  des  jambes  se  tendra,  elle 
abaissera  une  paire  d'ailes,  et  le  moulinet  des  mains  élèvera,  dans  le  même 
temps,  les  autres,  favorisant  [aidant]  encore  grandement  celles  qui  s'abaissent, 
et  en  tournant  avec  les  mains,  tantôt  à  droite,  tantôt  à  gauche,  tu  favoriseras 
tantôt  l'une,  tantôt  l'autre.  Cet  instrument  est  comme  ce  grand  au  revers 
[(à  la  page  suivante,  folio  80,  recto?)],  sauf  quc  celui-ci  tord  la  traction  dans  la 
poulie  M,  et  va  aux  pieds.  Au  lieu  des  pieds,  tu  feras  une  échelle  en 
tiers  [?],  de  3  bâtons  de  sapin,  légers  et  minces,  comme  il  est  figuré  ci-dessus, 
et  qui   devra  être  longue  de  10  brasses'. 


I.  Cfr    Gerii,  Discjiiii  di  L.  da  V.,  pi.  XLII. 


—  FOLIO    79    f recto).  — 


—  quando  ilpeso.  e  visino.  allecharuchole  egli,  sischosta  chopali.  over   lieue 

—  M  — 

—  questo,  pò  fare  chonvnparo  dalie,  e  anchon  rhnr,    ,  e,.     „     •  r 

di  chalci  con  furia  le  callerano  effia  vtile  ""  '""  '^'°"""°  "=  ""^^'^  '^'^^""°  chunmolinelloevnparo 

Esse  uorrai  fare  di  2  para  quando  luna  delle^anlip  «irlicto,,^»^,         n     i    i 
/  inquelmezo  laltre  dando  ancora  gran  fauore  acquei  e    1  ;  a  aTe:  K  "Î  "'"°  ''"'  '"^^■''"^"'  '^'"^  "'^"'  '"'''^^^^ 

on.  alluna  ora  al.altra  Questo  strumento  sta  chore      età"  e  11^  "  '  ""'  °"  ''"""  "''^  "^""'^*"  '"^'^"°^^ 

M  èva  apiedi  nischanbio  de  piedi  farai  vna  schaTin  tér^o  di  f        7.°       7  ^'-.^"-to '«-e  iUirare  nella  rozella  [rotella?]. 
lunga  IO  braccia  '  '"'"   ''''^'"^   '^S-en  essottili   chôme  quidinanti   figurato  essia 


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PIERRES   ARTIFICIELLES    -    VOL    A    TIRE-D'AILE. 


—  A 


—  A  sera  une  caisse  qui  puisse  s'ouvrir  et  se  vider,  dans  laquelle  on 
pourra  faire  des  moulages  de  menu  gravier  et  de  chaux  et  les  laisser  sécher 
sur  la  terre,  et  puis  les  mettre  sous  l'eau,  l'un  sur  l'autre,  pour  endiguer  le 
courant  impétueux  de  l'eau. 


—  Sous  le  corps,  entre  la  petite  fourche  de  la  gorge  et  Tenfourchure, 
qu'il  y  ait  une  peau  de  chamois,  et  mets-t  y  avec  la  tête  et  les  pieds;  tiens 
aux  mains  un  moulinet,  et  tu  feras,  tant  avec  les  pieds  qu'avec  les  mains, 
une  force  de  400  livres.  Qu'elle  soit  prompte  comme  si  tu  retirais  les 
talons'  [?] 


—  Gabions  pleins  de  gravier  et  de  brins  de  bois,  c'est-à-dire  un  sol  [une 
couche]  de  brins  de  bois,  entre...  posés  par  étage  dans  ce  sens  %  et  un 

sol  de  gravier,  ensuite  un  sol  dans  cet  autre  sens  %  puis  un  sol  de  gra- 

vier; tu  feras  ainsi  de  main  en  main  [de  proche  en  proche]. 


1.  (Que  le  mouvement  des  mains  soit  de  même  vitesse  que  celui  des  talons  .';  —  Voir  la  page  précédente. 

2.  Verticalement;  voir  la  figure  intercalée  dans  le  texte. 

3.  Horizontalement;  voir  la  figure  intercalée  dans  le  texte. 


—  FOLIO   79  (verso).   — ' 


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'  '   Il  ^"  mi  iniHiii'itiffaiii' 


—  'a.  sarà.  vna.  chassa  da  potere  aprirsi,  e  votarsi,  nella,  quale  sipotra.  fare,  gietti.  di  minvta.  giara  echalcina  ellassciarli 
sechare.  sopra,  la  tera.  e  poi  metterli,  sotto,  acqua  lun  sopra,  laltro.  perriparro.  dellinpito.  dellacqua 

—  sotto  ilchorpo  traila  forciella.  della  gola  ella,  inforchatura.  sia   uno  na  [una]  pelle  di  chamosscio  e  ponti  colcapo  e 
copiedi  e  alle  mani  tenga  vmvlinello  effara  tra  copiedi  ecolle  mani  forza  per  400  libbre  e  fia  presta  come  setraessi  calci 

—  gabioni  pieni  digiara  ediscliope  cioè,  vnsolo  [uno  solaio]  dischope  l'ìUm  poste  perpiano.  perquessto  verso 
evsolo  digiara  dipoi,  vnsolo  perquesto  altroverso  epoi  vnsolo  digiara  ecosi  farai  dimano  inmano 


VOL    A   TIRE-D'AILE. 


—  Cet  homme  fait  avec  sa  tête  de  la  force  pourj20o  livres,  et  avec  les 
mains,  il  fait  de  la  force  pour  200  livres;  et  c'est  cela  même  que  pèse  Thomme. 
Les  ailes  i?'ont...  seront  menées  en  croix,  semblablement  à  l'allure  du 
cheval.  C'est  pourquoi  j'affirme  que  ce  [système]  ci  est  meilleur  qu'aucun  [autre]. 


—  Corde  de  la  seconde  jointure  ;  elle  passe  à  la  seconde  marche  [(pédale)]  '. 


—  Échelle  pour  monter  et  descendre;  qu'elle  soit  haute  de  12  brasses, 
que  les  ailes  ouvrent  de  40  brasses,  que  leur  montée  soit  de  8  brasses,  que 
le  corps  de  poupe  [à]  proue  soit  de  20  brasses,  haut  de  5,  et  que  l'arma- 
ture à  l'extérieur  soit  toute  de  cannes  et  de  toile. 


I .  Voir  folio  88,  recto,  i"  ligne  de  la  transcription,  2°  ligne  de  la  traduction. 


FOLIO  80  (recto).  — 


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—  questo,  homo  fn.  cliolsuo.  chapo  forza  per  libbre.  200  echolle  mani  fa  forza  per  libbre  200-ecquelmedesimo  pesa  Ionio 
ellandare  elrnenare  dellali  sari  in  croce  simile  allo  andare  delcavallo 

Onde  perquesto  affermo,  questeser  meglio  chenessuno 

—  corda  delà  seconda  giuntura  passa  alla  seconda  calcula 

—  schala  dassalire  edismontare  sia  alta,  braccia  12  ellalie  aprino  braccia  40  ellaloro  alzata  sia   braccia   8  elcorpo  dapopa 
prua  sia  braccia  20  e  alto  5  edallarmadura  in  fori  tutto  sia  di  canne  ettela 


ENGINS    POUR    LA   GUERRE    (STLOCLADLE,    BUFFONICO). 

—  Mets,  au  milieu,  une  préparation  de  champignons  secs. 

—  Ces  balles  pleines  d'escopettes  sont  pour  être  jetées  au  dedans  des 
bastions  des  ennemis. 

STLOCLADLE 

Le  stlocladle  est  une  balle  d'un  pied,  qui  est  pleine  de...  est  composée 
de  chanvre  et  de  colle  de  poisson.  Elle  est  pleine  de  queues  d'escopettes, 
et  lesdites  queues  ne  dépassent  pas  la  longueur  d'un  doigt  dans  le  long; 
chaque  queue  est  de  cuivre  fin  couvert  de  nerfs,  ou  d'un  carton  encollé. 
Toutes  lesdites  queues  sont,  à  leurs  extrémités,  percées  d'un  petit  trou, 
et  toutes  s'appuient  à  une  balle  de  cuivre ,  laquelle  est  pleine  de  voies 
diverses  en  manière  de  labyrinthe,  remplies  de  poudre;  et  lesdites  voies 
sont  pleines  de  trous  transversaux,  qui  se  rejoignent  avec  les  trous  des 
escopettes.  Puis,  on  met  le  feu  au  moyen  d'un  soufflet,  feu  qui  jette  [son]  par 
8  trous,  afin  que  personne  ne  le  recueille  et  ne  [?  ne  s'en  empare  et  ne 

réteigne].  Quand  le  feu  est  arrivé  au  milieu,  les  escopettes  commencent 
l'une  après  l'autre  à  projeter,  avec  un  bruit  épouvantable,  les  balles  mor- 
telles. Si  tu  veux  l'employer  en  galère,  fais  les  escopettes  de  carton,  et, 
entre  l'une  et  l'autre,  remplis  [Fintervaiie]  de  poix  empâtée  avec  du  soufre 
pulvérisé;  elle  fera  3  offices  :  premièrement,  enee  qu'elle  fera  du  dommage 
avec  les  escopettes,  secondement,  en  ce  que  ce  qui  s'y  trouve  déterminera 
un  feu  qui  ne  se  pourra  pas  éteindre,  et  brûlera  le  bois,  puis  [troisièmement, 
en  ce  que]  personne  ne  pourra  en  approcher  à  cause  de  la  grande  fétidité  de 
son  odeur. 

BUFFONICO 

—  ab  — 

Le  buffonico  est  un  instrument  placé  à  l'extrémité  d'une  lance;  il  est 
long  de  2  brasses  et  épais  de  \-  Il  est  de  bande  [bandé]  de  fer,  et  a  une  canne 
[un  tube  en  canne]  mince,  dont  la  mire  est  placée  sur  l'extrémité  par  laquelle  il  a 
à  passer  au  feu.  Remplis  d'abord  le  canon  en  bien  entassant,  foulant,  et  bat- 
tant la  poudre  par  la  bouche  a  b,  puis  fais  un  petit  trou  long  d'un  huitième, 
et  mets-y  le  couvercle  [couvre  le]  avec  la  canule,  ayant  un  très  petit  trou.  La 
poudre  veut  être  fine,  et  mêlée  de  limaille  de  plomb,  faite  avec  la  râpe  et 
au  feu.  11  fait  grand  effroi  et  grand  tort  aux  chevaux  et  aux  ennemis. 


FOLIO    80   (verso).   — 


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—  metti  in  mezo  esca  difungi  sechi  — 

-l^LOCLADLE  ^''"'"  ^"  ''^P^'"'  '"""^  '^^  «^«■"e  gi'^tate.  dentro  ai  bastionj.  de  nimici 

e  ledet?e!°cód1!lonp7eLrisc'no^^  econposta.  dicanapa  e  colla  pessina.  e  de  piena  di  code   di  scopietti 

carta  incollata  eUutKtte  œde  ano !lM  .   r^^  ^°«ile  ranie   coperto   dì  nerW  over 

laquale  epiena  di  diuerse  vie  ivso  dnhpHnt^  1  ^  •  •  L-J,^""?  fiupiciolo  buso  forate,  ettutte  sapogano.  avna  balla,  la  dirame, 
cobusi  dellj.  scopimi  e  nò  sida  ?oro'-?.^-  P2, '"'P'^.'ì'^  ^i  poluere.  e  .sono  dette  vie  piene  di  busi  traversi  iquali  siconsjivngano. 
e  quando  ilfoco  e  g  into'^a  me"  tbim  '°^^°"'-  '■'^"ï''  "^"^P  ^'"'"^  P'^'"  ^^  '^"^'-  ^='^'°  chepersona  nonla  racolga  e  ariegl   [?] 

mortalibalotte   Lelavoi    -Tarein^alen^^  'r'°  ''^P°  ''■^'^'"'^   ''^^^P"'''"-'^   clronispaventevole  strepido  leloro 

3.  otiti  primo  cheÌla  fa  a  chno  S  H  lrnni.?f'  ^'^^T  "."^'"^  '  ''''"'■"  "'"P'  '^  P^^l^  jnpastata  con  solfo  poluerizato.  e  farà, 
ilegniaml  e  personalel^^otra  p°erlo  g,U  fXe  achosUr"e  ^       "  '''   "  "'^'^""'"'"  "^'°^°  ='^'^"°"   ^'P°"-^   'p^^niere   carderà 

BUFFOXICO 

—  ab  — 

vnch-,n''"'^°»-r  '  ''"°  ^''"■"'"'"'°-  P°^^'°  "'^'■'-^-  ^°'"it'-'-  dana  lanca,  ede  lungo  ^  braca  egrosso  \.  e  de  di  banda  di  fero,  e  a 
^^chana  sottile    e  miramidata  ^ 

perla  bo?a!^a  VDo7âTinn  h'Ifjlfi'?'^^''®  ""'  '°°°  ®  ®"P'  P""^  'lanone  [canone?]  beneistivato  e  be  calcato  e  battuto  la  poluere 
vuolessere  fine  e  misciata  ■  nn  ^  '"ngo  uno  ottavo  poi  Umetti  ilcopercliio  colcanelo  cabi  uno  sottilissimo  buso  eia  poluere 
ali  nimici  limatura  di  pionbo  fatta   colla  raspa  e  da  foco   effia  di  grande  spaven,/.to  edano  aicavalli.  e 

79 


FOURNEAU  —  DIGUES  —  SOUFFLET  —  DE  PROPORTIONE. 


—  Fourneau  qui  chauffe  le  fond  par-dessous  et  par-dessus  — 


—  a  m  —  Remplis  le  fond  en  a  in  au-dessous  de  la  rive,  sinon  le  tournant 
d'eau  creusera  la  rive.  Si  tu  veux  opposer  une  digue  au  cours  des  fleuves, 
c'est-à-dire  à  l'écroulement  des  rives,  fais  d'abord  un  terre-plein  l-']  établi  de 
la  façon  ci-dessus;  ensuite,  cloues-y  du  bois  à  l'extérieur,  puis  mets  des 
arbres  ou  aunes  au  -  dedans  dudit  terre-plein  [?],  à  près  d'une  palme  l'un 
de  l'autre,  en  tous  sens.  Et  au  bout  de  4  années,  ils  se  trouveront  réunis  et 
feront  un  mur  '. 


Soufflet  sans  cuir  et  seulement  de  bois. 


Ce  soufflet  est  comme  un  pain  de  sucre,  et  avec  une  cloison  qui  le  divise 
par  le  long  en  deux  parties.  L'une,  c'est-à-dire  la  supérieure,  est  pleine  d'eau  ; 
celle  de  dessous  est  pleine  d'air.  L'eau  tombe  en  bas,  dans  le  vase  de  l'air, 
par  un  soupirail  [une  ouverture],  qui  est  près  de  la  canne  [douille],  et  l'accroisse- 
ment de  l'eau  chasse  l'air  par  la  bouche  du  soufflet.  Ce  qui  manque  d'eau  en 
haut  se  remplit  par  une  animelle  d'air,  comme  sont  les  autres,  et  c'est 
là  le  plus  utile  soufflet  qu'on  puisse  employer  '. 


De   PROPORTIONE. 


Expérimente,  s'il  y  a  beaucoup  de  petites  pierres  de  diverses  grandeurs, 
comment  fait  la  plus  lourde,  allant  plus  loin,  lorsqu'on  la  jette,  puis,  seule, 
avec  le  même  instrument,  et  [la  même]  force,  [et  vois]  si  elle  fait  plus  ou  moins 
de  chemin  seule  qu'accompagnée  —  Et  encore,  si  les  pierres,  toutes  de 
mêmes  forme  et  poids,  comme  des  balles  de  sarbacane,  étant  jetées  par  une 
même  puissance  en  un  seul  temps,  atteindront  une  même  distance'. 


I  et  3.  Ces  dcu.x  passades  sont  d'une  ccrituie  plus  récente  que  celle  des  autres. 
2.  Voir  plus  loin,  folio  82  recto. 


FOLIO   8i    (recto/..  -^I 


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—  fornelo  che  scalda  il  fondo  disotto  e  disopra 

sT.^'Jli^;n"P'  '"^°rf  °  '"  ^-  ?•  '°"°  ^"a>-gi"e  senon  chelritroso  chavera  largine 
asse  diforrdtó:  n^^u     ;tèVTo   omnl'dLT^^^^^  'TT  '^  P"™"  ^■"^-  P'-"'^"  S"^-  -'-odo. disopra,  dipoi.  leuichioda. 

4  anni  fieno  tÌ^tti  "^^JÌ^Z°.e°S^no:Z^.o"^         '  P""°  ''"'  ''^'''""''  '""°  ^"^''™  P*^"""»""'-  ^■"■'°  «  '"'^'''''P°  "'■ 

MANTACO  SANZA  CORAME  E  SOL  DI  LEGNIO 

^uv.rìTe"TZTZ.l"Z:^^^^^^^  P-l«  l-g°-   in  2    P-ti.  nelluna.  cioè  la 

allacana  elo  aàessiraento  deuf  arm,f rn..'^  ?  ,•  ^f'^^'^J^'}^^  ^i  sotto  innel  uaso  delaria  per  uno  spiracolo  che  presso 

nintela.  da  °aclT'sr  tun'L^LTiî^lv^irri^^^^^^  ^  ='°  '^'^^  —  ^'  -P"  ^-'i-  -"'-P^-  P^-^ 

DE  PROPORTIONE 

come  balotte  d  ciTrbot°inTesTendo  „;n,f'   .H,  "'^"'^ '^he  achonpagniata  -  anchora  se  le  pietre  tutte  duna  forma  e  peso 

di  chamino      ""'^''^^"^"^  '^^^e"'^°  S'ttate   dauna  medesima  potentia  nvnsolo  tenpo  séquelle  farano  una  medesima  distantia 


APPAREIL    DE   SAUVETAGE. 


—  Gant  d'étoffe  palmée  pour  nager  en  mer. 


Manière  de  se  sauver  dans  une  tempête  ou  un  naufrage  en  mer.  Il  faut 
avoir  un  vêtement  de  cuir,  qui  ait  en  double  [?]  les  lèvres  [de  Tembouchure]  de  la 
poitrine,  sur  l'espace  d'un  doigt,  et  qui  de  même  soit  double  de  la  ceinture 
au  genou,  puis,  qu'il  soit  en  cuir,  sûr  pour  l'exhalaison  [imperméable].  Et  s'il 
était  besoin  de  sauter  en  mer,  dégonfle  [gonfle?]  par  les  lèvres  de  la  poitrine  les 
queues  de  ton  vêtement,  et  saute  en  mer;  laisse-toi  guider  par  les  ondes, 
s'il  n'y  a  pas  de  rivage  voisin,  et  que  tu  ne  connaisses  pas  la  mer.  Tiens 
toujours  à  la  bouche  la  canne  [le  tube]  de  l'air,  qui  va  dans  le  vêtement,  et 
si  une  fois  ou  deux  il  te  fallait  prendre  de  l'air  commun,  et  que  l'écume 
t'en  empêchât,  tire  par  la  bouche,  de  celui  du  vêtement'. 


I.  Cfr  Gei-li,  Disegni  di  Leon,  da  V.,  pi.  XXVII. 


—    FOLIO    8i    iverso).   — 


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—  Guanto  chonpa/inicoli  pernotare  in  mare 

MODO  DI  SALUARSi.  INVNA.  TENPESTA  E  NAVFRAGio.  MARITTIMO,  bisognia.  avere  vna  vesta  di  corame  chabbi  dopio 
ilabri  del  peto  perispatio.  duiio.  dito,  e  cliosi  sia  dopio  dalla,  cintura,  insino.  aginochio.  essia  dicorame  sicuro  dello,  esalare. 
Ecquando  bisogniassi  saltare  in  mare,  schonfia.  perii  labri  del  petto,  le  code  deltuo  vestito  essalta  i  mare  ellassciati  guidare 
allonde.  quando  non  ne  di  uisina  riva  neabi  notitia.  delmare.  ettieni.  senpre.  in  bocha  lacana  dellaria  che  vanel  uestito 
ecquando  peruna  volta  o  2  ti  bisogniassi  tore  delaria  comvne  elasciuma  tinpedissi  tira  perbocha  di  quella,  del  uesstito 

80 


SOUFFLETS   ET   RESERVOIRS  D'EAU. 


—  Plomb'  —  Si  tu  fais  l'entrée  [le  passage]  de  Teau  d'un  réservoir  dans 
l'autre,  telle  qu'elle  soit  de  la  même  longueur  que  le  soufflet,  il  soufflera  très 
fort. 


Plomb'  —  Pôle  [Pivot]  sur  lequel  tourne  la  canne  [douille]  du  soufflet. 


—  on'  —  Soupirail  [Ouverture]  o,   à  un   ressort   n  qui    le  tient  ouvert; 
et  quand  le  canal  S  T  est  passé,  le  fond  opposé  le  fait  tenir  fermé  par  force. 


—  RFMN  —  ST^  —  Ceux-ci  sont  des  genres  de  soufflets  sans  cuir;  ils 
sont  d'admirable  utilité,  et  de  très  grande  durée.  Leur  office  [fonctionnement] 
est  ainsi  :  Le  soufflet  est  toujours,  du  milieu  en  bas,  c'est-à-dire  M  N,  plein 
d'eau,  et  pendant  la  rotation  continuelle  du  soufflet,  N  monte  et  arrive  au  sou- 
pirail [à  Fouverture]  S  T,  qui  est  fait  dans  le  second  revêtement  du  dehors, 
comme  il  apparaît  dans  l'instrument  de  dessous,  et  le  trou  o,  qui  est  dans  le 
réservoir  N,  vient  à  se  rencontrer  avec  ledit  canal  S  T;  autant  il  va  d'eau  de 
N  à  M,  autant  il  entre  d'air  par  le  trou  o  dans  le  réservoir  N,  et  il  part  autant 
d'air  du  réservoir  M,  qu'N  lui  donne  d'eau.  Et  l'air  qui  est  chassé  de  M  par 
l'eau  est  celui  qui  fait  souffler  le  soufflet.  Ledit  soufflet  doit  être  de  chêne, 
parce  qu'il  résiste,  avec  le  temps,  à  l'eau,  et  avoir  à  l'intérieur  une  main 
[couche]  de  térébenthine  et  poix;  afin  que  quand  il  n'y  a  pas  de  travail,  la  partie 
de  dessus,  qui  est  hors  de  l'eau,  ne  vienne  pas  à  s'ouvrir.  Ce  soufflet  se 
tourne  avec  le  contrepoids  d'un  homme  qui  chemine  dessus,  par  son 
échelle.  Il  serait  encore  d'une  grande  utilité  de  le  faire  tourner  par  la  force 
d'une  chute  d'eau.  —  Le  fond  du  soufflet,  au-dessous  du  canal  S  T,  demeure 
fixe,  et  le  reste  y  tourne  au  dedans,  comme  ferait  un  couvercle...  une  boîte 
dans  son  couvercle.  Prends  de  l'eau  salée,  afin  qu'elle  ne  se  corrompe  pas 
dans  le  soufflet'. 


1.  Première  figure  à  droite. 

2.  Seconde  figure  du  haut  de  la  page. 

3.  A  gauche,  sous  le  texte  précédent. 

4.  Dans  les  cj-lindres  du  milieu  de  la  page. 

5.  Voir  ci-dessus,  folio  81  recto. 


FOLIO   82  (recto).   ~ 


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serate  pe.°orza~^'""'=°'°-°^^"^'"°"^'-  ""  '='^^'°'--  •-»-'o  -quando  epassato  Hcana.e.   S.  T  i.fonCo   oposto  lo  fa  stare 

ofitio.  ~^:'^'^f-^^nZ7jJ^^^^  dirnirabile  vtilita  e  ,„oIto.   etterni.  elsuo. 

e  gjvgnie  alo  spiracolo.  S.  T  cheffatto  nela  seconda  ^lZd^oy■^^o^T^^■^l^n^^^^^  ^^'  '"'•"«-='=  "^  ^  "^onta 

ne   bonlno^^-^-  "^°™-  °-  '^'^^  "^'  ''°"'"°-  ^-  «''•'"'-  acqui  qZto  vada  TdH  m"'  fr""'  '^■'•'"^'  ^  scUontrare  col- 

nel  Dottino  I\  ettanta  aria  siparte  del  bottino  M.  quanto  elacqua  cheli  d^N  einrin  nh^  ^1        ^  ^^-  '^'"'^''''''-  ^"f'"'  Pe"-'"  buso.  o. 
soffiare^d  mantace.  vuole  essere  detto  mantace  di  querce  pS  re^Ì    a  coUen^  ahr^^  '  cacciata  di.  M.  ecquella  cheffa 

nnl  ..  r"°''- ':Ì'"°  '1"'''"''°   "°"   ^''^"O"   laparte   disopra  che     o,     del™' Ln^^r        ^"'"^  ™'''  """o' di  tremen- 

-  IofondTd'°,  '""°  °"°  '^'^'^  ^'''™'"=^  ^"  ^'''^  ^"■''-  -hala'^anco  .'  slœbfdi  ?,  ndë  vdl   a  a^'.nP'-'""'^  '^^^^"f  ^°  "^'■'"^'-^'^'^  ^'  volta 
Tn  ;  n^  ,  "lantaco  disotto  delcanale  S.  T.  sta  fermo  e  resto  liuob^ede'trocon^éfn,-^        lo  g.rare.  perforza  dicaduta  dacqua 

Toli  acqua  salata  accio  non  sicoronpa  nelmantaco  °  """''^  '^'^  '''"  '^'V'^''  ^na  scatola  nel  suo  coperchio 


ENGINS    POUR   LA    GUERRE 


CirCOntronitO   [Tonnant  de  toutes  parts] '.  — 


Circonfulgore    [Rayonnant  de  toutes  parts]  \  — 


—  Le  circunfulgore  est  une  machine  navale.  Ce  fut  une  invention  de 
ceux  de  Maiolique  [Majorque].  On  fait  un  cercle  de  bombardes,  en  tel  nombre 
qu'il  te  plaît,  pourvu  qu'il  ne  soit  pas  impair,  car,  pour  que  le  coup  soit  fort 
et  que  le  navire  ne  fuie  pas,  il  faut  qu'une  bombarde  épaule  l'autre  et  lui  fasse 
obstacle,  et  toujours...  et  pour  faire  ceci,  il  faut  donner  en  même  temps  le 
feu  à  2  bombardes  [placées]  en  sens  contraire,  afin  que  si  l'une  veut  fuir  d'un 
côté,  l'autre  s'y  oppose. 


Vinea  —  Vinea  —  Fondement  de  vinea  — 


La  vinea  est  une  machine  qui  fait  le  chemin  et  aplanit  les  rives. 


1.  Voir  :  folios  32  recto  et  33  recto. 

2.  Voir  :  folio  31  recto. 


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—  FOLIO    82    (verso/.   ^ 


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,3  •t^m^/Çt^''Mff^'''r^^rt'NfH^    ■*3AVl'A*r  ^A-m^i^^ 


ptfj;ï*rA 


N  >«/»>Aiqf|ì ->  -(•iM/O-'^-f 


—  circuntronito  — 

-  circunfulgore  -  circunfulgore.  evna  macina  navile  r„  ■ 

quanto  „™e,-o  atte  piace,  pure  che  non  sia  dispari.  .„pero'     h    acirctr;,'''""  ","'"'"^^  '''''''  ^"°  ^'^-°  ''^  '^-''-'ie  <!' 
un    bonbarda  s,a  isspala  e  ostaculo  deialfa  .«.«^./epe  f    e  Tue  t  '  h  '^'  "       "  ''''  ''  °"'"°  "°"  '"^^^  '''^°="-'''-  '^'^^ 

centrar,  acoche  seluna  vuo  fugire  per  uno  verso  che  Lira  H  'crontld'"'"''  ""  ™^'"™°  ^'^"P"  ^°=°  ^  ^  ^-''-''^ 

^  "lea  —  vinea  —  fondamento  di  vinia  —  "^^ 

vinca,  e  vna  machina,  la  quale,  fa  lauia  esspiana  li  argini 

81 


RAME   A   PALETTES  —    NAVIRES    DE   GUERRE. 


—  On  doit  placer  au  dedans  des  lèvres  [rebordsj  des  navires,  des  lances 
très  longues  avec  de  courtes  escopettes,  auxquelles  on  donne  le  feu  avec 
une  petite  corde  qui  vienne  le  long  de  la  hampe,  jusqu'à  la  main. 


FOLIO  83  (recto).  — 


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♦  » 


^    > 


—  debbesi  porgiere  dentro  ailabri  denavili.  lance  lunghe  assai  choniscopietti  corti  aiquali  sida  foco  chonvna.   cordella 
chevenga  lungo  laste  perinfino  alla  mano 


JOUTES.   —   PROPULSEUR  A    HÉLICE    POUR    L'AÉRONAUTIQUE». 


—  Jouter  contre. 


—  Support  —  Ceux-ci  sont  au  lieu  des  [remplacent  les]  éléphants;  avec  eux, 
on  peut  jouter,  et  on  peut  tenir  des  mèches  [?]  pour  effrayer  les  chevaux  des 
ennemis.  On  peut  aussi  y  mettre  des  escopettiers  qui  rompent  toute  troupe. 


—  Que  l'extrémité  du  dehors  [le  contour  extérieur]  de  la  vis  [hélice]  soit  de  fil 
de  fer,  épais  d'une  [comme  une]  corde,  et  que  du  cercle  [du  bord]  au  centre,  il  y  ait 
8  brasses. 


—  Je  trouve  que  si  cet  instrument  fait  à  vis  est  bien  fait,  c'est-à-dire  fait 
de  toile  de  lin,  dont  on  a  bouché  les  pores  avec  de  l'amidon,  [et]  est  tourné 
avec  vitesse,  ladite  vis  se  fera  l'écrou  dans  l'air,  et  montera  haut.  Prends 
l'exemple  d'une  règle  large  et  mince,  et  menée  violemment  en  l'air;  tu  verras 
que  ton  bras  sera  guidé  par  la  ligne  du  tranchant  de  ladite  planchette. 

Que  l'armature  de  la  susdite  soit  de  cannes  longues  et  épaisses.  On  peut 
s'en  faire  un  petit  modèle  de  carton,  dont  le  style  [l'axe]  soit  en  une  mince 
lame  de  fer,  tordue  avec  force;  en  redevenant  libre,  elle  fait  tourner  la  vis. 


I.  Voir  une  note  sur  ce  passage  et  le  parachute  par  M.  Govi  à  l'Académi;  des  sciences,  Comptes  rendus,  t.  XCIII, 
No  9  (29  août  1881),  pages  400-402,  et  le  Saggio  delle  opere  di  L.  da  V.,  x.  XVI. 


—  FOLIO  83  {verso}.  — 


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-  giostrare  contro  a 

-  sostegnio  —  questi,  sono  in  loco  deliofanti.  e  possi  con  queste  giostrare  e  possi  tenere  soffioni  dasspaventare  ichavallj 
ae  nimicj  e  possi  inquessti  mettere  schoppettieri  cheronperanongni  schiera 

-  lastremita  di  fori  della  uite  sia  di  filo  di  fero  grosso  una  corda  edalciercio  alcientro  sia  braccia  8 

-  truovo  secquesto  strumento,  facto  avite  sarà  bene  facto  cioè  facto,  di  tela  lina  stopata,  isua.  polj  [pori]  chonamido 
e  voltato  con  presteza.  che  dettavite.  sifa.  la  femina.  nellaria  e  monterà  inalto  piglia.  loesenplo.  davna  ri<;a  larga  essottile 
emenata  confuria  infrallaria.  vedrai  essere  ghuidato  iltuo  braccio  perla  linia  deltaglio.  della,  decta.  asse  - 

sia  larmadura  della  sopradetta  tela  di  canne  lunge  egrosse  puossene  fare  vno.  picciolo  modelo  dicharta  che  lostile  suo 
sia  di  sottile  piastra  di  fero  ettorta  per  forza,  e  neltornare  iliberta  fa  ravolgiere  la  uite 


Les  folios  84,  85,  86 et  87  du  manuscrit  B  manquent' 


I.  Ces  feuillets  doivent  faire  partie  aujourd'hui  de  la  collection  de  lord  .\shburaham,  qui  vient  d'être  mise  en 
vente.  Voir  la  Préface  du  I"  volume  (Manuscrit  A),  pages  i6  et  17. 


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MÉCANIQUE. 


—  Je  dis  ainsi  :  Que  si  l'homme  ci-dessous  figuré  est  posé  sur  les 
leviers  en  forme  de  marches,  qu'à  la  ceinture  il  ait  une  corde  à  tirer, 
qu'il  emploie  sa  tête  à  porter  [le  haut],  et  que  le  levier  où  [sur  lequel]  il  est 
posé  ait  2  de  levier...  parties  de  levier  contre  une  de  contre-levier,  sache 
[m  reconnaîtras]  que  ce  Système  fera  promptement  deux  cent  mille  livres  de 
force,  en  ayant  \  brasse  de  mouvement;  la  raison  en  est  que  l'homme 
pèse  200.  —  La  corde  à  tirer  de  la  ceinture  a  son  ensuple  épaisse  d'§;  et  le 
levier  d'^  brasse,  qui  sont  [ce  qui  donne]  |  contre  ^;  ce  qui,  en  faisant  avec  les 
mains  de  la  force  pour  25  livres,  ferait  9  fois  25,  soit:  225  —  en  portant 
haut  avec  la  tête,  il  fait  une  force  de  200  livres.  —  De  sorte  que  tous  ces 
poids  font  une  somme  de  625  livres.  Et  que  le  levier  sur  lequel  il  pose  ses 
pieds  ait  deux  parties  contre  une,  en  sorte  que  l'homme  se  tenant  avec  ses 
pieds  [debout],  en  tête  dudit  levier,  avec  les  choses  susdites,  fera  une  force 
de  i,25o  livres,   et  qui  agira  promptement. 


Les  pieds  se  posent  ici  ■.  — 


Bon  — 


—  Force  de  laquelle  il  est  question  ci-dessus  —  Fais  que  quand   une 
corde  de  l'ensuple  s'enroule,  l'autre  se  déroule. 


I.  A  i;auche,  au  bas  de  la  i"  figure. 


—  FOLIO    88    (recto).  — 


J. 


-P  -a 


aH;^*ì».^.x^,  ^H-'^ 


tirare.  eccKc::'^^^^^^;.'''^,^:'-  S^rs  ^°^>^r''^"^-'f  r^'  ^'=^"^°'^-  ^  -•  ^"^  —  -o. 

.questo,  modo  farà    mille  ducente  libbre  Hi  f  ,  ,  ^         '^'  ''^"^-  """'^  ^™=' ^'^ontra  lieua  sapiche. 

libbre  300       •,/     T  "  chonpresteza  /..  avendo  ^  braccio  di  movimento  laragion  sia  chelomo    pesa 

^^^:^7Z:::T't:rTT°''''^^^  .i-a.  braccio  cheso.   fcontralchelaciendo  cole  mani   lor.a  per 

ella  lieua  doue  siposa  copiedi's'ia  duaCt   comrTunrèhr.n^l!?^     ''  ''''''■'V°°  "  '^''<^"""'  "i"''''  P^^'  '■^'"°  ^°'"='  di  635  libbre 
forza  per  1250  libbre  effia  presta  chestando  lomo  copiedi  m  testa  a  detta  lieua  cole  cose  sopra  detta  farà 

—  ipiedi  siposino  qui 

—  bono  — 

—  forza  della  quale  sidice  di  sopra  -  fache  quanda  luna  corda  del  subio  avolge  laltra  issuolga 

83 


AILES   MECANIQUES. 


— ■  Le  même  que  ci-dessous'. 


Comment  doit  être  [fonctionner]  celle  ci-dessus. 


—  Si  tu  veux  voir  la  véritable  épreuve  des  ailes,  fais  de  carton  armé  de 
filet,  et  les  maîtresses'  de  canne  [roseau],  une  aile  de  la  largeur  et  longueur  de 
20  brasses  au  moins,  et  fixe-la  sur  une  palplanche  [?]'  du  poids  de  200  livres; 
elle  fera,  comme  il  est  ci-dessus  figuré,  une  force  prompte  [à  agir].  Et  si  la 
palplanche  des  200  livres  s'élève  avant  que  l'aile  s'abaisse,  l'épreuve  est 
bonne,  mais  fais  aussi  que  la  force  soit  prompte  [à  agir],  et  si  le  susdit  effet 
n'est  pas  obtenu,  n'y  perds  pas  plus  de  temps. 


—  Si  cette  aile  par  sa  nature  devait  tomber  en  4  temps,  et  que  tu  saches 
t'ingénier  à  la  faire  tomber  en  2,  il  faudra  que  la  palplanche  des  200  livres 
s'élève. 

—  Tu  sais  que  si  tu  te  trouves  debout  au  fond  d'une  eau  profonde,  tenant 
les  bras  ouverts  et  que  tu  les  laisses  tomber  de  leur  chute  naturelle,  les  bras 
se  trouveront  descendus  aux  cuisses,  et  [tandis  que]  l'homme  restera  dans  la 
première  position. 

Mais  si  ces  bras  qui  devaient  tomber  en  4  temps,  tu  les  fais  tomber  en  2, 
sache  que  l'homme  quittera  sa  position,  et,  volant  violemment,  se  fera  une 
seconde  position  à  la  surface  de  l'eau. 

—  Et  sache  que  si  la  susdite  palplanche  pèse  200  livres,  100  en  reviennent 
à  l'homme  qui  tient  le  levier  en  main,  et  loo  s'en  déchargent  sur  l'air  par 
l'entremise  de  l'aile  ■•. 


1.  Un  homme  dessiné  comme  celui  qu'on  voit  ici  se  trouve  sur  un  pont  sur  pilotis  au  folio  15  du  manuscrit 
Atlantique;  voir  la  planche  VII  du  Sag^ifio  delle  opere  di  L.  da  V. 

2.  Voir  ci-dessus,  folio  77  verso. 

3.  (Planche  sciée  dans  le  long  de  l'arbre.) 

4.  Cf.  Saggio  delle  opere  di  L.  da    V.,   t.  XVIII   (folio  302,  recto  et  verso,  de  l'AtVrtique),   et    Traiialo  del  moto 
e  misura  dell'acqua,  t.  XLIX. 


FOLIO   88   (verso).  — 


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—  ilmedesimo  disocto 

—  modo  chôme  debe  stare  quella,  di  sopra 

— •  se  voi.  vedere  la  uera  pruova.  dellalie.  fa  di  carta,  armata  di  rete  elle  maesstre  dichanna.  vna.  ale  di  largeza.  ellumgeza. 
di  braccia  20  ilmeno.  effermala  sopra  vno  panchore  di  peso  di  libbre.  200.  effa  chôme  disopra  sifigura  vna  forza  presta  esse  il 
pancone  delle  200  libbre,  si  leua  prima,  innalto.  chellalia  sabassi  la  pruova  e  bona  maffapure  chella  forza  siapresta  esse  ilpredetto 
effetto  non  riessce  nonui  perdere  piv  tenpo 

—  secquesta.  alja  persua.  natura,  douerebbe.  chadere  in.  4  tenpi.  ettu  laffacci  pertuo  ingiegnio  chadere  in.  2.  conuera 
chelpancone  delle  200  libbre  si  leui  innalto 

—  Tassai  che  stando  tu  nelfondo  dunalta.  acqua  eltenendo  lebraccia  aperte  ecquele  .lassci  chasschare  chol  naturale  loro 
chadimento  chole  braccia  sitroveranno  chalate  alle  cosscie  elomo  sirimara  nel  primo  sito. 

Massetucquelle  braccia  chedoueuano  chadere  in  4  tenpi  le  fai  chalare  in  2  sapi  chelomo  sipartira  delsuo  sito  euolando 
chonfuria  sifara  secondo  sito  della  superfitie  dellacqua 

—  Essappi  chessel  sopra,  decto  pancone  pesa  200  libbre  100  netocha  allomo  chettiene lalieua  in  mance  100  sen  scharicha 
sopra  laria  perla  mezanita  dellalia 


VOL   DE    L'HOMME    (POUR    PRENDRE   L'ESSOR). 


Fais  les  échelles  courbes  selon  le  corps. 


— -a —  Quand  le  pied  de  l'échelle  a  donnera  en  terre,  elle  ne  pourra  don- 
ner ce  coup  au  détriment  de  l'instrument,  parce  que  c'est  un  cône  qui 
s'enfonce,  et  ne  trouve  pas  d'obstacle  à  sa  pointe,  ce  qui  est  parfait. 


— ■  Éprouve  le  véritable  instrument  dans  l'eau,  afin  qu'en  tombant,  tu  ne 
te  fasses  pas  de  mal. 


—  Ces  crochets  qui  se  font  sous  le  pied  de  l'échelle  font  l'office  de 
[agissent  comme]  quelqu'un  qui  saute  sur  la  pointe  des  pieds,  ce  qui  ne  retentit 
pas  dans  la  personne  comme  s'il  sautait  sur  les  talons. 


—  Ceci  est  ce  qu'il  faudrait  faire  pour  t'élever  au-dessus  dune  plaine. 
Ces  font...  échelles  font  l'office  des  jambes,  et  tu  peux  battre  des  ailes  sous 
leur  naissance.  "Vois  le  martinet  :  s'il  est  posé  par  terre,  il  ne  se  peut  élever 
en  volant,  parce  qu'il  a  les  jambes  courtes.  Et  quand  tu  t'es  élevé,  tire  les 
échelles  en  haut,  comme  je  le  montre  dans  la  seconde  figure  ci-dessus. 


-  FOLIO  89  {recto).  — 


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—  fa  leschale  torte  secondo  ilcorpo 

-  ^  -.'J:-;"""  "p'^  '^«"^  ^-hala.  a.  darà  in  terra  non  potradare  cholpo  chon  detrimento  dello  strumento  perche  e 
vnchon.o  chessi  ficha  enon  trova  osstaculo  nela  sua.  punta  ecquesto  eperfetto  ^ 

—  pruova.  iluero  strumento  nellacqua  acio  chechadendo  tu  non  ti  facci  male 

-  quessti  ranpini  chessifanno  sotto  ilpie  dellasschala  fano.  lofitio  duno  chessalta  in  punta  di   piedi  che  non   rintrona 
la  persona  chôme  sellui  saltassi  sulljchalcagnj  <-ne  non   i  introna 

,ntt  i,7  ''"'''°-'  ''  "°'°  """'"  '"  "''°'''''  '"""'"  '"""  ''"""•"'''  ''"^^'^^'"'  '^'^'-"^  f-o  '°fiti°-  '"='le  gambe  e  puoi  battere  lalie 
sotto  ,loro  nass,mento.  ved.  llrondone  che  selli  e  posto  in  tere  [terra]  non  si  pò  leuare  avolo  perche  achorte  e  Jnbe 
ecquando  se  leuato  tira  le  schale  inalto  chôme  dimomostro  nela  sechonda  figura  di  sopra  ^ 

84 


RELATIONS   DE   VOLS  DIVERS  (CHAUVE-SOURIS    ET   AIGLE). 

—  Pèse  2  onces,    ouvre  [a  une  envergure]  d','  brasse. 

—  Pèse  240  onces,  ouvre  de  3  brasses  — • 

—  Je  dis  que  si  la  chauve-souris  [(pipistrelle?)]  pèse  2  onces,  et  ouvre 
d'j  brasse,  l'aigle  doit,  à  cette  comparaison  [proportionnellement],  ouvrir  de 
60  brasses,  et  pas  moins;  or,  nous  voyons  par  expérience  qu'il  ne  dépasse 
pas  la  largeur  de  3  brasses.  Et  il  semblerait  à  beaucoup,  qui  ne  verraient  pas 
ou  n'auraient  pas  vu  de  tels  animaux,  que  l'un  des  deux  ne  pourrait  pas  voler, 
estimant  que  si  la  chauve-souris  a  son  poids  et  sa  largeur  bien  proportionnés, 
l'aigle  n'en  a  pas  assez,  et  que  si  [ou  bien  que  si]  l'aigle  est  bien  avec  les  siens 
l'autre  en  a  trop ,  [excédent]  incommode  et  inutile  à  son  usage  [ci  son  vol]. 
Mais  nous  voyons  l'un  et  l'autre  portés  avec  la  plus  grande  dextérité  par 
leurs  ailes,  surtout  la  chauve-souris,  qui,  avec  ses  rapides  évolutions  et  la 
manière  dont  elle  se  joue  de  l'air,  surpasse  les  rapides  circuits  et  fuites  des 
mouches  et  moucherons. 

—  La  raison  pour  laquelle  l'aigle  se  soutient  avec  de  petites  ailes  comme 
la  chauve-souris  avec  de  grandes  est  [dans]  la  comparaison  [de  kurs  proportions  res- 
pectives] : 

Quand  un  jonc  seul  aura  en  lui,  de  sa  grosseur  à  sa  longueur,  une  propor- 
tion telle  que  celle  qu'a  un  faisceau  de  pareils  joncs,  il  sera  aussi  fort  et  aussi 
résistant  qu'est  en  soi  ledit  faisceau.  En  effet,  si  le  faisceau  est  de  9  têtes, 
et  porte  9  onces,  qu'il  y  ait  9  onces  et  qu'il  y  ait  9  joncs  liés  ensemble,  un 
seul  des  joncs  pareils  de  [dont  il  y  a]  9  têtes  portera  par  aventure  une  once. 

—  Qu'il  y  ait,  appliqué  au  sommet  d'un  jonc,  un  poids  [?], 
tu  le  verras  se  plier  jusqu'à  terre;  prends  mille  de  ces  joncs,  lie-les  ensemble 
serrés,  fixe-les  parle  pied,  égalise-les  par  la  tête,  et  charge-les;  tu  verras  que 
là  où,  par  la  première  raison,  il  devrait  être  soutenu  environ  3  livres  l,  il  en 
sera  soutenu  plus  de  40. 

De  sorte  que  par  cette  raison,  à  l'air  qui  soutient  la  chauve-souris  qui 
pèse  la  deux  cent  vingtième  partie  de  l aigle...  du  poids  de  l'aigle,  [s'ir  avait  à 
être  foulé  et  pressé  par  le  bâtiment  d'un  aigle,  il  faudrait  être  60  fois  plus 
grand  que  son  espèce'. 


I.  Voir  Les  Ecrits  lie  Léonard  de  Vinci,  par  Charles  Ravaissuii-Mollien,  p.  12 


—   FOLIO  89  (verso).   — 


i 


'   ^'«jCA  •-^^   ;^|,^'  ^^ 


^A  uM^j-^Af  >«|V»t||'»<>A»rfo'p,^j  ^/»y%^  -wTvTl»  •t^'^*'  •"'^ 
>4»r(«ff  ^^ij  •-  -«ifM^Uer^  ^«a'^o/^*»!     'Jt9^M*%    C»"3»Wj««|'«f^'  -^iOl/Jw  j 


—  pesa    oncie    2  apre   -    braccio 

—  pesa  oncie  240  apre  3  braccia 

—  diche,  cheselpalpastrello  pesa.  2.  oncie  e  apre  -i  braccio,  chellaquila.  aquesta  chonparatione.  debba,  aprire  braccia   60 
a've"sTiro°;XTsrm>li'Tn°,m  "°"  ^'T'''  ''""f^'^^r^^  ''  ^™^'="-  3- Eparebberebe  amolti  che  nonuedessino 

ÔulndSTnlFrnr^'   T'^"  s>sosst.ene  chole  pichole  ali  cho^me  ilpipistrello  choUe  grandi  ella  conp  rettone 
esso  snFa   inseVÒrtf  hT;..         ?"  '"'?  f^'P'°P°'"°"e-  "e"^-  g^^seza.  choUa.  sua  lungeza.  quale,  ha  vnfasscio.  ditali  givnchi 

givnchi  elw\H''!nTiemfstret°ti'Xn.'^nr"H/-'""''°  ''"^  r '!!"■?  P''°  ''"''"'"''''    'i"^'"  P'^^^^^'  '"^i""-  ^'"«^^^  P'&'ia  miUe  di  questi 
g    ncn.  ellegau  insieme  stretti  efformali  dapie.  e  parezali  dachapo  e  charicali  vedera.  che   doue  perla  prima  ragione  doverebe 

sostenere  circa  3  libbre  -■  chella  nesostera  piv  di  40 

avessi  Ìt4ere''"rf 'L'^^'^^''"f'^"^  chesostiene  ilpipistrello  chepesa  la  ducente  ventesima  parte  d.Uagui/a  delpeso  dellaquila 
chella  s^alpetie  ^  '  ^'""'"'^  dalbatfmento  duna  aquili  bisognierebbe  acquella  essere  60  vofte  piv  grande 


VOL  A  TIRE-D^AILE. 


Bon  — 


—  [Position  de  la  :]  Tête  —  Bon 


FOLIO   90  (recto!.  — 


'^^-^  H 


L 


n. 


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bono  — 
capo  —  bono 


85 


POUR   FAIRE   SOMBRER    UN    NAVIRE.   —    POIDS   DE   L'HOMME.  —    ÉCHO. 


Manière  de  défoncer  un  navire.  Mais  d'abord  il  faut  qu'ils  soient  entre- 
mêlés, c'est-à-dire  attachés  ensemble,  en  sorte  que  tu  puisses  de  ton  côté 
décrocher  à  volonté,  afin  que  quand  le  navire  coule  à  fond,  il  n'entraîne  pas  le 
tien.  Qu'il  soit  fait  ainsi  :  Tire  en  haut  un  poids,  et  puis  le  lâche;  en  tom- 
bant, il  donnera  un  coup  tel  que  celui  qui  se  donne  à  un  pieu  de  château  fort, 
et  en  tombant,  il  se  tire  derrière  [sa  chute  fait  reculer]  la  tête  d'une  poutre  qui 
est  en  pôle  [équilibre]  par  le  droit,  et  quand  la  tête  de  dessus  de  ce  bois 
vient  [recule],  celle  de  dessous  va  [avance],  et  défonce  le  navire.  Mais  fais  que 
le  bois  soit  coupant,  afin  que  lorsqu'il  court  donner  le  coup,  Teau  ne  lui 
fasse  pas  résistance. 

Et  surtout,  fais  que  les  chaînes  [?]  qui  tiennent  les  navires  attachés  se 
puissent  couper  à  ton  gré  de  ton  côté,  afin  que  le  navire  adversaire,  en 
sombrant,  ne  t'entraîne  pas  avec  lui. 


—  Expérimente  au  moulin  combien  tu  pèses,  en  faisant  effort  avec  les 
épaules  contre  quelque  chose,  et  tiens  les  pieds  sur  la  balance. 


—  La  voix  partie  de  l'homme  et  répercutée  par  la  paroi  s'enfuira  en 
haut,  s'il  y  a  quelque  obstacle  qui  l'arrête  au-dessus  de  cette  paroi,  avec  un 
angle  droit.  La  face  d'en  haut  renverra  la  voix  vers  sa  cause. 


—  Comment  se  doit  faire  la  voix  d'écho  résonnant...  qui,  pour  toute  chose 
que  tu  diras,  te  répondra  en  beaucoup  de  voix. 


—  i5o  brasses  de  l'un  à  l'autre  mur.  La  voix  qui  sort  de  la  corne  [du  cor] 
se  forme  dans  la  paroi  opposée,  et  de  là  ressaute  la  seconde,  et  de  la  seconde 
[elle  retourne]  à  la  première,  comme  une  balle  qui  saute  entre  2  murs,  et  dont 
les  bonds  vont  en  diminuant;  de  même  diminuent  les  voix. 


Nota.  —  La  fin  du  manuscrit  B  manque;  voir  ci-dessus,  entre  les  folios  .'?.?   et  SS,  et  dans  la 
Pré/ace  du  i"  volume  (manuscrit  A),  les  pages  l'y  et  16. 


—  FOLIO   90  I verso). 


^*..rt*.Aj|«f*'"^""'K"!r"'i    -  A       ^ 


—  MODO.  DISFONDARE  VN  NAMLio.  ma  prima,  bisognia.  sieno  ingarigliati  cioè  apicati  insieme  imodo  chettu  daltuo  elianto 
possi  spichare.  attua  posta  accio  cliecquando  ilnavilio  uà  infondo  notirassi  conse  iltuo  efiassi  cosi  tira  vnpeso  inalto  epoi  lo  lascia 
enelcadere  darà  tal  botta  come  si  fa  avnpalo  achastello  enelcadere  sitira  dirieto  vnatesta  duntrave  ilquale  e  inpolo  per  ricto 
equando  la  testa  di  sopra  desso  legnio.  viene,  ecquella.  disotto  va  effonda  ilnauilio  mafia  che  legnio.  sia  tagliente  acio  che 
nelcorrere  alcolpo  lacqua  non  lifacci  resistenza 

Essopra,  tucto.  fa  chellecatene  [.']  chettengano  inavili  apichati  insieme  sipossino  attua  posta  tagliare  da  lato  tuo.  accio 
chellauersario  navilio  nelsomergiere  nonti  tirassi  chonseco 

—  prova  almolino  quanto  tupesi  faciendo  forza  colle  spalli  inqualchecosa  ettieni  ipiedi  sopra  labilanca 

—  lauoce  partita  dalomo  eripercosa  nela  pariete  fugira  disopra  seara  ritenaculo  disopra  aessa  pariete.  conangolo  retto  la 
facio  disopra  rimanderà  lauoce  inuer  lasua  cagione 

—  come  sidebe  fare,  la  voce,  decho.  riso  che  perogni  cossa  chetiu  dirai,  tisara  molte  voci  risposto 

—  braccia  150  daluno  allaltro  mvro  lauoce  chescie  delcorno  siforma  nela  contraposta  pariete  edili  risalta  laseconda 
edalla  seconda  alla  prima  come  vna  baia  che  balza  fra  2  mvri  che  diminvise  ibalzi  e  cosi  diminvisscie  le  voce 


MANUSCRIT 


D 

DE  LA  BIBLIOTHÈQUE  DE  L'INSTITUT 


86 


[INÉGALITÉ    DE    LA  VERTU    VISUELLE.  —CONVEXITÉ    DE   LA    PUPILLE.] 


DE  L'OEIL 


Pourquoi  la  nature  ne  PiT  pas  une  uniforme  verlu  dans  la  puissance 
visuelle  DANS  LA  vertu  visuelle. 


—  La  nature  ne  fit  pas  une  uniforme  puissance  dans  la  vertu  visuelle, 
mais  elle  donna  à  cette  vertu  une  puissance  d'autant  plus  grande  qu'elle 
s'approche  davantage  de  son  centre  ;  elle  donna  une  telle  vertu  elle  fit 
cela  pour  ne  pas  rompre  la  loi  donnée  à  toutes  les  autres  puissances,  qui 
valent  d'autant  plus  qu'elles  s'approchent  plus  de  ce  centre;  on  le  voit  dans 
l'acte  de  la  percussion  d'un  corps  quelconque,  et  dans  les  supports  des  bras 
de  la  balance,  où  le  poids,  en  se  rapprochant,  diminue  sa  gravité  ;  on  le  voit 
dans  les  colonnes,  murs  et  piliers,  on  le  voit  dans  la  chaleur  et  dans  toutes 
les  autres  puissances  naturelles. 


Pourquoi  la    nature   fit    la   pupille  convexe,  c'est-a-dire  relevée 

[bombée]    COMME    UNE   PARTIE  DE  BALLE. 


—  La  nature  a  fait  la  surface  de  la  prunelle  placée  dans  l'œil  de  figure 
[forme]  convexe,  afin  que  les  choses  environnantes  puissent  imprimer  avec  de 
plus  grands  angles  leurs  ressemblances,  ce  qui  ne  pourrait  advenir  l'œil 
étant  plan. 


—  FOLIO    1    (recto).   — 


^  lk^>«^^MÌ>-fa^    ,,,  aÊiam^C 


DELLOCHIO 

PERCHE  LAXATL-R-^  NONFECIE  EQU.\L«r/«   «^//,ì  POTENTL^  m/V'a  nella  virtu  visiua. 


i\T     r    ■     I ,     ^v--"-""»  "(-**«  i-vjiiì,.ML.^  ^v5/<-(z  neua  virtù  visiua. 

PERCHE  LA   NATURA   FECIE  LAPOPILLA  CONCESSA  CIOÈ  RILEVATA  COME  PARTE  DUNA  PALL^ 


[ÉCARTEMENT    DES   RAYONS   DES   CORPS    LUMINEUX.] 


[Figure  :  ]  b  c  o      n  a  m 


DE   L'OEIL 


Pourquoi  les  rayons  des  corps  lumineux  se  font  d'autant  plus  grands 
qu'ils  sont  plus  éloignés  de  leur  naissance. 

—  Les  rayons  des  corps  lumineux  croissent  d'autant  plus  qu'ils  s'éloi- 
gnent plus  de  leurs  principes.  On  le  prouve  :  Que  a  soit  le  corps  lumi- 
neux duquel  le  simulacre  s'imprime  dans  la  pupille  de  l'œil  de  celui  qui 
regarde,  et  nous  dirons  qu'une  telle  impression  se  fait  dans  la  pupille  c, 
et  le  même  simulacre  s'imprime  aussi  dans  l'épaisseur  du  couvercle  supé- 
rieur [de  iVcil  (de  la  paupière)]  b,  et  ctiam  [et  aussi]  dans  le  couvcrcle  inférieur  o.  Par 
le  couvercle  supérieur  et  par  l'inférieur  se  réfléchissent  les  seconds  simulacres 
dans  la  pupille  de  l'œil  c,  mais  à  la  pupille  réceptrice  des  trois  dits  simulacres, 
lesquels  sont  divisés  par  les  simulacres  des  paupières  des  yeux  (dans  ce  cas 
presque  fermées',  il  paraît  que  le  simulacre  [les  simulacres]  du  lumineux,  imprimé 
[imprimés]  daus  Ics  épaisscurs  des  couvercles  des  yeux,  soient  comme  vraiment 
sous-divisés,  et  de  telles  divisions  sont  pyramidales,  parce  que  pyramidaux 
aussi  sont  les  intervalles  des  paupières.  Et  parce  qu'à  la  pupille  réceptrice  de 
ces  3  simulacres,  il  semble  que  les  2  simulacres  qui,  des  couvercles,  ressautent 
en  elle,  soient  réunis  de  dessus  et  de  dessous  au  simulacre  du  milieu,  qui 
représente  le  corps  lumineux,  et  qu'il  semble  à  cette  pupille  que  le  simulacre 
b  soit  en  a  n,  et  le  simulacre  o  en  a  m,  et  qu'il  lui  paraît  que  l'un  et  l'autre 
simulacres  se  divisent  par  le  simulacre  du  lumineux  a,  et  parce  que  lorsque  se 
ferment  ensemble  les  lèvres  [les  bords]  des  couvercles  de  l'œil,  il  est  nécessaire 
que  l'aquosité  [la  substance  aqueuse]  qui  maintient  continuellement  amollis 
[souples]  les  couvercles  dans  le  frottement  de  l'œil,  que  cette  humidité  rem- 
plisse l'angle  du  qui  s'engendre  >e  forme]  au  contact  des  couvercles  avec  la 
pupille  de  l'œil,  et  [que]  la  surface  de  cette  aquosité  est  concave,  comme  on 
le  prouve  dans  la  quatrième  du  huitième  des  eaux,  où  il  est  dit  toujours  (le 
contact  qu'a  l'eau  avec  sa  rive  humide  aura  toujours  la  surface  concave;  (et  si 
une  telle  rive  est  sèche,  alors  la  surface  de  l'eau  qui  confine  avec  elle  sera 
convexe),  donc,  un  tel  angle  se  trouvant  créé  par  le  contact  qu'a  le  couvercle 
de  l'œil  avec  la  surface  sa  pupille,  aura  la  surface  de  l'aquosité  remplis- 
sant un  tel  angle  de  figure  concave,  et  parce  que  tout  miroir  concave 
montre  au  dedans  du  concours  pyramidal  de  ses  rayons  le  simulacre  de  son 
objet  sens  dessus  dessous,  il  s'ensuit  en  définitive  que  les  poids,  ou  paupières, 
des  yeux,  réfléchis  dans  une  telle  cavité  en  même  temps  que  le  simulacre  de 
la  lumière,  montreront  ces  paupières  sens  dessus  dessous.  C'est  là  la  cause 
pour  laquelle  la  pupille  étant  au  dedans  du  concours  des  rayons  pyramidaux 
du  miroir  concave,  la  pupille  voit  sens  dessus  dessous  les  pyramides  rayon- 
nantes [formées  de  rayons]  dcs  intervalles  des  paupièrcs;  et  c'est  là  la  vraie  cause 
des  rayons  des  corps  lumineux  qui,  plus  ils  s'élargissent,  plus  il  paraît  qu'ils 
s'approchent  de  l'œil.  Maintenant,  une  telle  démonstration  se  doit  diviser 
dans  ses  parties,  pour  la  rendre  plus  intelligible,  en  plaçant  d'abord  ses 
conceptions  et  autres  propositions  nécessaires  à  pareille  preuve,  etc. 


-FOLIO    I   (verso).  — 


.^.Wi>'.-)-rV'f  ^../^-.^rr^^'  ;^j;;'>  J^.j)7^  3^.^;,7 


I       •7***7  Ai'^i^'tJinftiff^  4.h''H    »/î»»î»  •'^''f?  "^"^  iknfnt*K^tt(  »? 
(     A^/y  «"«y  *1^*H    f]*ft flutti  trfn^'-i  iì'rr>f  ^fH^S    ^firt^/"/»))»   >»^  • 

[    /W»/*i')»Y*'^*''*^^"'    r***r1^'*'^  •>j/|'>>  fì^trut  tf>ifj    M*fr 


^Figure:]—  beo  n  a  m — 


DELLOCHIO 


PERCHE^     LIR.^ZI      DECORPI      LUMIXOSI      SIFAX      TAXTO      MAGIORI    QUANTO      ^0^■    PR"    REMOTI    DALLOR      NV^^CIMENTO 

I       ■  j  i"'",*"*?  cresscano  hrazi  decorpi  luminosi  quanto  più  siremovano  dalli  loro  principi  —  provasi  o^sii    a  "ilcoroo 

luminoso  delquale  ilsimulacro  s.npreme  nella  popilla  dellochio  desso  risi^uardatore  ettale  inpressiue  direnò  LsineÌl''poX 
e.  eilmedesimo  simulacro  s.npreme  ancora  nella,  grossezza  delcoperchfo  superioreb  hedet iam  nel  coperchio  nen'^^  e  oèdaì 
coperchio  superiore  emteriore  relrette  lisecondi  simvlacrì  nella  popilla  dellochio  :  e.  ma  alla  popilla  .XtatHcie  dlu  ne  deu 
s.mulacn  hquah  son  d.u.si  dalli  simulacri  delle  palpeble  delH  ochi  (quasi  intal  chaso  LÏ  rLrati)  Hpare  che  s  mvlacro 
dellummoso  inpreso  nelle  grosseze  delli  coperchi  dell!  ochi  sieno  come  veramente  sotto  divisi  ettaldvsk^ni  so  nr^mf^^^^^ 
perche  piramidali  anchora  sono  linterualli  delle  palpebre  E  perche  alla  popilla  ricettatricie  dessf  tre  simXr  In^  ^16^^^^^ 
-simulacri  che  illui  dalli  coperchi  risaltano  sieno  congiund  disopra  edisotto  alsimulacro  dìmez7rapie  entâtol  d^^^ 
luminoso  epare  aessa  popilla  chel  simulacro,  b.  sia  in  a^n.  el  simulacro,  o.  lipare  essere  in.  a  m.  ecLlXoeK  simula 
sidiuida  dal  simulare  dellummoso.  a.  E  perche  nel  risen-arsi  insieme  li  labri  decoperchi  dellochio  e-lie  neciessa  '  o  cheS^^^^^^ 
h^"holn'7:!r"°-"'"'  '"-^"'fi-hato  licoperchi  ./  nella  confrechatione  [confricazione]  dellochircre  e  si  n  d  ttnLnp  a 
Sa  nef  r  Sn^d"^^^^^^  caftan  licoperchi  colla  popilla  dellochio  ella  superfitie  ditale  acquosità  echonclm-i  come 

.ipro\a  nel  4  dellotta\o  delle  acque  doue  dicie  sen/rc  ilcontatto  chea  lacqua  colla  sua  riua  ba^n  ata  ara  sennre  lasuoer- 
fiue  conchava)  (assettai  n uà  sarà  seccha  allora  lasuperfitie  dellacqua  chechonlei  confina  fia  connessa?  addLqLZ-mdos"  ta  e 
nnfhn  ^fi  ^alcontatto  chea  ilcoperchio  dellochio  cholla  ^./^fe  sua  pupila  ara  lasuperfitie  dellacquasita  rLnpi  ride  dit^  e 
ohit^  n  t.f"^  chonchava  (eperche  ogni  spechio  conchavo  mosstra  dentro  alconcorso- piramidale  deslamz  i"in  acrTde  suo 
mostt,  .f  TI  "",?"''  '^-^"^  '^'^  "  P^^'  °^'"  P''''P^'""«  'l'^"'  «'^h'  ^■«^'■^'"■•^'«^  i^t'-^l  concautita  insieme  col  s  Zh  ero  dell'ime 
concavo  cheliròot][rved°a  3fo ''^"'1°  '"'''  ^^^^.^^e  essendo  lapopilla  dentro  alconcorso  derazi  piramidali  dello  spechio 
concavo  chella  popilla  ^eda  sotto  sopra  lepiramide  radiose  delli  interualli  delle  palpebre  —  ecquesta  ella  veri  chiusa  denzi 
dS'e  Teir'sue  parL"  ^Irfa'f  "'"^"°  ^"'''"'^  par  che  piv  quelli  siauicinino  afloc'hic  ora  queTt^tal  dimostrati^ne  sid^tóe 
provatione  et  [etc!]  -        ^  ^'"  ''°"^"''°    '""''""    '^'"^  conciep/tioni  ealtre   propositioni   neciessario   assimile 


«7 


[COMMENT    L'ŒIL   VOIT    LES   OBJETS.    —    ENTRÉE    DES    RAYONS 
DANS    L'ŒIL.    —   LUNETTES. 1 


[i"  figure  :  ]  a  o  à  6  —  [2''''  fig.  :  ]  r  m  p  s  n  p  q  —  [3«  fig.:  ]  a  n  m  b  c  d  — 
[4'  fig.  :]fortpcabd.  Veux-tu  te  rendre  compte  de  la  manière  dont  les  rayons  des 
corps  lumineux  sont  causés  par  le  simulacre  de  ces  corps,  quels  s'imppriment  dans 
répaisseur  des  lèvres  des  yeux  [des  bords  des  paupières],  qui  réfléchissent  dans  la  pupille 
de  ces  veux  [?]  l'œil  avec  la  pupille  ;  tu  ne  vois  pas  ces  couvercles,  et  tu  vois  les  lumières 
sans  rayons. 

DE    L'OEIL 

Si    l'idole    [image]    ou    SIMULACRE  A    UNE    POSITION    DÉTERMINÉE  AU-DESSUS 
DE    l'œil,    ou    non. 

—  Les  simulacres  des  objets  immobiles  ont  des  positions  détermi- 
nées au-dessus  des  yeux  immobiles.  On  le  prouve  :  Que  l'objet  soit  à  b  [àó 
(i"  figure)],  lequel,  envoie  le  rayon  par  la  7'  [proposition],  envoie  le  rayon  à  [à|  a, 
parla  voie  la  plus  courte,  à  la  pupille  a  o;  de  même  fait  l'extrémité  opposée 
de  l'objet  [0,  par  le  rayon]  o  [ó]  O.  Donc,  le  simulacre  de  l'extrémité  a  [â]  ne 
s'imprime  pas  dans  la  position  o  de  la  pupille,  et  ó  ne  s'imprime  pas  non 
plus  en  a. 

Si  LES  OBJETS  ENVOIENT  A  l'œIL  LEljRS  SIMULACRES  AVEC  LES  MEMBRES 
PROPORTIONNÉS    COMME   ILS   SONT  EN    EUX. 

—  Les  objets  n'envoient  pas  les  simulacres  à  l'œil  dans  la  avec  les 
parties  proportionnées  comme  elles  le  sont  dans  cet  objet;  on  le  prouve  par 
la  neuvième,  ainsi  que  comment,  parmi  les  choses  d'égale  grandeur,  la  plus 
éloignée  se  montre  la  plus  petite.  Soit  donc  l'œil  a  [(3-^  figure)] ,  et  que  son  objet 
soit  b  c  d,  je  dis  par  ladite  9'  que  d  [et]  b,  parties  de  cet  objet,  paraîtront 
moindres  que  la  partie  c,  pour  être  plus  éloignées  de  l'œil  que  c,  comme  il  est 
prouvé  par  la  définition  du  cercle  a  c  ;  n  m  en  est  un  secteur,  et  [la  distance  au 
centre,  de  chacun  des  points]  b,  d,  excède  la  distance  qu'il  y  a  de  la  périphérie  du 
secteur  audit  œil. 

Si  LES  ESPÈCES  DES  OBJETS  SONT  PRISES  PAR  LA  VERTU  VISUELLE  A  LA 
SURFACE  DE  l'œIL,  OU  SI  ELLES  PASSENT  AU  DEDANS. 

—  Les  verres  des  lunettes  nous  montrent  comment  les  simulacres  des 
objets  s'arrêtent  à  la  surface  de  ces  verres,  et  de  cette  surface  pénètrent,  en 
se  pliant  [s'infléchissant]  à  la  surface  de  l'œil,  surface  par  laquelle  il  est  [ainsi] 
possible  que  l'œil  voie  les  figures  des  susdits  objets.  On  prouve  que  cela  est 
possible  parce  qu'une  telle  surface  est  un  terme  commun  entre  l'air  et 
l'œil,  parce  qu'elle  sépare  l'humeur  albugineuse  de  l'air,  et  sépare  l'air  de 
l'humeur  albugineuse.  Et  si  nous  voulons  affirmer  que  les  espèces  desdits 
objets  s'arrêtent  à  la  surface  des  lunettes,  on  dira  que  dans  les  lunettes  des 
vieillards  la  chose  paraîtra  beaucoup  plus  grande  que  la  chose  réelle,  et  si 
cela  ne  tenait  pas  à  l'interposition  du  verre  entre  l'œil  et  l'objet,  alors  cet 
objet  se  montrerait  de  sa  grandeur  naturelle;  donc,  [le  contraire  ayant  lieu]  c'est 
un  signe  manifeste  que  les  espèces  que  le  concours  des  espèces  d'un  objet 
quelconque,  qui  sera  coupé  par  interposition  de  corps  transparents,  s'impri- 
mera dans  la  surface  de  ces  corps  et  y  engendrera  un  nouveau  concours,  con- 
duisant à  l'œil  les  simulacres  des  objets. 

Comment  la  rectitude  du  concours  des  espèces  se  plie  [s'infléchit]  en 
entrant  dans  lœil. 

• —  La  rectitude  du  concours  des  rayons,  lorsqu'ils  pénètrent  dans  l'œil, 
se  plie  [s'infléchit],  et  cela  est  cause  qu'à  pareille  "distance  l'œil  voit  l'objet  plus 
grand  que  ne  le  donnent  les  règles  de  la  perspective  des  peintres.  Et  la  cause 
en  est  que  l'œil  reçoit  sur  lui  le  coupant  [l'intersection]  des  espèces  a  b  en  o  p 
[4'  figure],  et  le  perspecteur,  imaginant  que  de  tels  rayons  sont  droits,  coupe 
les  rayons  en  r  t,  et  ainsi  trouve  les  choses  produites  par  sa  perspective  beau- 
coup plus  petites  qu'elles  ne  sont  jugées  par  l'œil.  Et  si,  pour  l'adversaire,  on 
disait  que  l'objet  a  b  paraîtrait  plus  grand  qu'il  n'est,  attendu  que  la  chose 
qui  vient  à  l'œil  par  les  lignes  a  o  f  et  b  p  f  paraîtrait  dans  l'espace  c  d  vue 
par  les  droites  f  o  c  et  f  p  d,  on  démontrerait  que  c'est  impossible,  parce  que  si 
tu  voulais  tirer  la  flèche  avec  la  vertu  des  rayons  latéraux  f  o  c,  tu  croirais 
donner  blesser  avec  cette  flèche  dans  la  position  c,  et  elle  blesserait  en  a. 


FOLIO    2   (recto j.   — 


jiiy^if^B*^ i»*'^*''  •«♦K^O*'» 


[i"  hgure  :]  — a  o  a  o  —  ['''  de  figure]  r  m  p  s  n  p  q  — ^S""  tÌ£;.j  a  n  m  h  e  d  —  4""  fia.  :  f  o  r  t  p  e  a  b  d 
—  vuuttu  cicrtihcarti  chôme  lirazi  decorpi  luminosi  ne  soncliausati  "dalsimulacro  ditali  corpT  liquali  sinpremano 
nella  grosseza  delabri  delliochi  liquali  refrettan  nella  popilla  ditali  ochi  o  [:]  lochio  cholla  nopilla  nonvedi 

tali  coperchi  e  uedi  ilumi  sanza  razzi 

DELLOCHIO 

SELLIDOLO   OVERSIMULACRO  ATERMINATO  SITO  SOPRA  DELLOCHIO  ON.VO  — 

(Lisimulacri  delliobbictii  inmobili  an  siti  terminati  sopradelli.  ochi  inmobili  provasi  essia  lobbietto  à  b  [àó]  ilquale /«.j^rf,: 
lira  perla)  yJ  manda  ilrazo  a  [a]  a  perla  via  breuisima  alla  popilla  a  o  essimile  fa  lopposito  stremo  dellobietto  ó  o  adunque 
ilsimulacro  dello  stremo  a  [a]non  smpreme  nelsito  o  della  popilla  ne  6  nonsinpreme  in  a. 

SELLI  OBBIETTI  MANDANO  ALLOCHIO  LILOR  SIMULACRI  COLLE  JIENBRA  PROPORTIONATE  COME  LESONO  IN  LUI. 

Liobbietu  nonmandano  lisimulacri  allochio  nella  colle  parte  prouortionate  chomelle  sono  inesso  obbietto  provasi  perla- 
nona  e  chôme  (infralle  chose  dequale  grandeza  lapiu  remota  sidimoss'tera  minore  sia  adunque  lochio.  a.  ellobietlo  suo  sia  b 
e  d  dicho  perla  detta  9"  che  d  b  parte  desso  obbiecto  sidimosteramo  minori  chella  parte,  e.  peressere  piuremot  e  dallochio  chel. 
e.  come  eprovato  perla  difinitione  delcuchulo  a  e  n  m  ne  vnsettore  el  b  d  eccede  ladistantia  che  e  dalla  perrMeria  delsettore 
aldetto  ochio. 

SELLE  SPETIE  DELLIOBBIETTI  SONPRESE  PALLA  VIRTÙ  VISIUA  NELLA  SUPERFITIE    DELLOCHIO  OSELE  PASA   DENTRO 

Mosstranci  livetri  delli  ocbiali  come  lisimulacri  delli  obbietti  silermano  nella  superfitie  ditali  vetri  edattal  superfitie  pene- 
tran  piegandosi  alla  superfitie  dellothio  dalla  qual  superfitie  epossibile  chellochio  veda  lefigure  depiedetti  obbietti  Ecquesto 
siproya  essere  possibile  perche  tal  superfitie  ettermine  comune  inlrallaria  ellochio  perche' diuide  lomore  albuginio  dellaria 
e  diuide  lana  daesso  omore  albuginio  essenoi  vogliano  affermare  chelle  spetie  delli  obbiecti  sifermino  nelle  superfitie  delli 
ochiah  esidira  chenelli  ochiali  devechi  lachosa  sidimosstra  assai  maggiore  chella  cosa  reale  ilche  senonfussi  lainterpositione 
ditaluetro  infra  lochio  hellobbiecto  allora  tale  obbietto  sidimossterebbe  della  sua  naturale  grandeza  addunque  emmanifessto  segnio 
chelle  spclic  d  che  ilconchoso  delle  spetie  diqualunche  obbieito.  ilquale  sarà  tagliato  dalia  intcrpositione  de  corpi  transparenti 
sinpremerra  nella  superfitie  ditali  corpi  edi  quivi/  rigenera  nuovo  concorso  ilquale  conduce  allochio  lisimulacri  ditali  obbiecti. 

COME  LARETTITUDINE    DELCONCORSO  DELLESPETIE  SIPIEGANO    NELLO  ENTRARE  NELLOCHIO   — 

pieghasi  larettitudine  delconchorso  derazi  nello  introito  dallor  fatto  nel  nellochio  ecquesto  echausa  cheinpari  distantia 
bchio  vede  lobbietto  magiore  chenondanno  lereghole  delle  presspectiva  depictori.  Ella  chausa  he  chellochio  ricieve  sopra  dise 
iltagho  delle  spetie  a  b  in  op  eilprospettivo  inmaginando  chettali  razi  sieno  diritti  taglia  lirazi  in  r  t  echosi  trova  lecose 
prodotte  dalla  sua  prosspettiva  assai  minori  chelle  nonson  giudichate  dallochio.  Esse  perfauersario  sidicessi  chello  obbietto  a  b 
paressi  magiore  chenone  conciosia  chella  cosa  cheviene  allochio  perle  linie  a  o  f.  h.  e.  b  p  f  paressi  nello  spatio  e  d  veduto 
perle  rette  f  o  e.  h  e.  f  p  d  Questo  simostra  essere  ii.possibile  perche  settuvolessi  trarre  lasaetta  colla  virtù  delli  razzi  laterali  f 
o  e  tu  crederesti  dare  ferire  contai  saetta  nelsito.  e.  e  ella  ferirebbe  in  a.  


VERTU   VISUELLE  COMMUNE  A  TOUTE   LA  PU  PI  LLE.  —  R.iN  VERSEMENT 
ET   REDRESSEMENT   DES   IMAGES.] 


[r"  figure  :]fde  kchan  rvpo  tmbq  —  [2''-  fig.  :  j  d  b  a  c  —  Sphère  cristalline 
placée  au  milieu  de  Tœil.  —  Ici  on  émet  cette  opinion  que  la  pupille  a  en  toute  partie  de  sa 
largeur  la  vertu  visuelle,  et  cela  est  en  effet;  sans  cela  toute  démonstration  croule.  — 
[3' fig.  :]  2'  g  d  a  n  m  o  p  1  k  h  q  r  q  s  t  v  x  y  c.  —  Que  soit  trouvé  un  instrument  qui 
fassenécessaï^rement  le  même  effet,  et  ainsi  tu  auras  trouvé  la  vraie  figure  intérieure  des  yeux. 
—  [4°  fig.  :]  a  b  c  d  —  Tout  point  de  la  pupille  voit  tout  Tobjet,  et  tout  point  de  Tobjet  voit 
toute  la  pupille. 

DE    L'OEIL   HUMAIN. 

Comment  les  espèces  d'un  corps  quelconque  qui  passent  par  quel- 
que OUVERTURE  [(soupirail,  spiraculo)j  A  l'œIL,  s'iMPRIMENT  SENS  DESSUS  DESSOUS 
DANS    SA    PUPILLE,   ET    LE    SENS   LES  VOIT  A  l'eNDROIT 

—  La  pupille  de  Tceil,  qui  par  la  plus  petite  ouverture  ronde  reçoit  les 
espèces  des  corps  placés  au  delà  de  cette  ouverture,  les  reçoit  toujours  tou- 
jours sens  dessus  dessous,  et  toujours  la  vertu  visuelle  les  voit  à  l'endroit 
comme  elles  sont  iréeliement^  Ceci  naît  de  ce  que  lesdites  espèces  se  donnent 
passent  par  le  centre  de  la  sphère  cristalline  placée  au  milieu  de  l'oeil,  et 
au  delà  et  dans  ce  centre,  se  réunissent  en  un  point,  et  puis  divergent  dans 
la  surface  opposée  de  cette  sphère,  sans  dévier  de  leur  rectitude  ;  et  dans 
cette  surface,  les  espèces  se  dirigent  selon  l'objet  qui  les  a  causées,  et  de  là 
[et  là;;  elles  sont  prises  par  Timpressionnabilité  [(inprensiua)]  et  envo3'ées  au 
sens  commun,  où  elles  sont  jugées.  On  prouve  qu'il  en  est  ainsi  :  que  a  n 
[i"  figure]  soit  la  pupille  de  l'œil  k  h,  et  que  p  soit  la  petite  ouverture  ronde 
faite  dans  le  papier  avec  la  fine  pointe  d'un  style  [poinçon]  et  que  l'objet  placé 
au  delà  de  cette  ouverture  soit  m  b  ;  je  dis  que  la  partie  supérieure  d'un  tel 
objet  ne  peut  pas  venir  à  la  partie  supérieure  de  la  pupille  de  l'œil  par  la 
ligne  droite  m  a,  parce  qu'en  v  le  passage  lui  est  empêché  par  l'interposition 
du  papier;  mais  cette  extrémité  supérieure  m,  avec  une  course  droite,  passe 
par  l'ouverture,  au  delà,  à  la  partie  inférieure  n  de  la  pupille,  ou  autrement 
dit  de  la  sphère  cristalline,  et  de  là  dirige  sa  course  au  centre  de  cette 
sphère,  puis  s'élève  à  la  partie  supérieure  de  la  partie  opposée,  et  de  là 
court  au  sens  commun,  comme  il  a  été  dit. 

Cl-DESSOUS  ON  expose  l'eXI^ÉRIENCE  DE  LAQUELLE  EST  NÉE  LA  CERTITUDE 
DE  CETTE    NOUVELLE   INVESTIGATION. 

Soit  g  d  [3'  figure[  l'œil  duquel  la  pupille  a  p  voit,  par  l'ouverture  q  (faite 
dans  le  papier  r  S;  l'objet  t  c;  je  dis  que  si  tu  fais  mouvoir  le  style  1  q  du 
dessus  au-dessous  de  la  pupille,  près  de  cette  pupille  selon  la  ligne  k  h,  il 
paraîtra  au  dehors  de  l'ouverture  q  que  le  mouvement  du  style  est  [se  fait  en 
oens"  contraire  à  son  véritable  mouvement.  La  raison  en  est  que  le  style  tou- 
chant la  ligne  a  c,  il  touche  la  plus  haute  ligne  qu'il  y  ait  au  dedans  de  l'ou- 
verture q,  et  la  plus  basse  qu'il  y  ait  au  dehors  de  cette  ouverture;  et  lorsque 
le  style  descend,  il  touche  la  ligne  n  y,  c'est-à-dire  la  plus  haute  [en  second] 
dans  l'ouverture,  et  la  plus  basse  en  dehors  de  l'ouverture,  et  ainsi  en 
continuant  de  baisser  dans  l'ouverture,  devant  la  pupille,  avec  ton  style,  tu 
marques  le  contraire  au  dehors  de  cette  ouverture,  parce  que  si  au  dedans 
tu  descends  par  les  fronts  [extrémités]  des  lignes  an  m  o  p,  tu  élèves  [par  cela 
même[  au  dehors  à  leurs  fronts  [extrémités]  les  lignes  c  y  x  v  t.  Donc,  le  style 
qui  touche  la  ligne  a  c  occupe  la  position  c,  et  si  tu  descends  avec  ce  style 
à  la  ligne  n,  tu  occupes  au  dehors  de  l'ouverture  la  position  y,  et  ainsi  de 
suite  jusqu'à  la  fin  du  mouvement. 

Comment  et  de  quelle  façon  la  pupille  prend  les  simulacres  des 

OBJETS    SANS    ENTREMISE    [interposition]    DUDIT    SOUPIRAIL. 

—  Si  dans  la  seconde  démonstration  la  pupille  a  p  [3«  figure]  reçoit  en  p 
la  partie  supérieure  du  simulacre  t,  moyennant  V  [par  Fentremise  de  r;  ouver- 
ture q,  et  si  tu  supprimes  l'entremise  de  cette  ouverture,  le  simulacre  t 
s'imprimera  en  a  et  encore  en  p,  parce  que  tout  point  de  la  pupille  voit  tout  le 
simulacre  t  c. 


I 


FOLIO  2   (versoi.  — 


^irf>Mt 


.  a  -^  >.hw^Ti-^  -^""^'I  -^y:^. 


—  [  (En  marge)  i"  figure  :]fde     kch     an    rvpo    tmbq 
—  2'  fig.  :  ]  db    a  e  —  spera  crisstallina  possta  /enei  mezo    '  "' 


—  i  "S- •  J  u  u  a  e  —  spera  crisstaiiina  possta  (enei  mezo  dellocnio  —  Qui  siprosopone  la  popilla  avere  incni 
parte  della  sua  latitudine  virtù  visiua  ecquesto  einetTetto  essanza  questo  ogni  dimosstratione  ruina—  [3""ti''?:î 
ï-'gdanmop  Ikhq  rqs  tvxyc  — sia  trovato  vno  strumento  chefìfacci  ilmedesimo  effetto  pernecessit^a  o 
COSI  arai  trovato  leverà  tìghura  interiore  dellochio  —  [4""  ti!;.  :]  a  bcd  —  ogni  punto  della  popilla  vede  tutte 
lobbietto  e  ogni  punto  dellobiecto  vede  tutta  lapopilla. 

DELLOCHIO     VxMANO 

COME  LESPETIE  DIQUALU^■CHE  CORPO  CHEPERALCUXO  SPIR,\  CHUI.O  c/iulo  PASSANO  ALLOCHIO  SIXPREMAX  SOTTOSOPK  V 
XELLASUA  POPILLA  ELSEXSO    LEVEDE  DIRITTE.    — 

La  popilla  dellochio  chcper  minimo  spirachuchulo  rotondo  ricieve  les  spetie  de  chorpi  posti  dopo  esso  spirachulo  senpre 
senpre  lericieue  sotto  sopra  essenpre  lauirtu  visiva  levede  diritte  come  sono  ccquessto  nasscie  elicile  dette  spetie  si  Av  passano 
perilcentro  della  spera  crisstallina  posta  nelmezo  dellochio:  e  dopo  ein  e  esso  cientro  suniscliano  inpunto  epoisidilatano  nella 
oposita  superfitie  ditale  spera  nonsisuiando  della  lor  rettitudine  cintai  super/i^;-lìtie  lespetie  sidirizan  secondo  lobietto  donde  son 
chausatec  di  li  sonprese  dallainprensiua  emandate  alscnso  comune  dove  son  gudichate  Provasi  esser  cosi,  essia  lapopilla.  a  n. 
dellochio  k  h  essia  ilmnuto  spirachulo  rotondo,  p.  fatto  nella  charta  colla  sottil  punta  duno  stile  ellobietto  possto  dila  dàttalè 
spirachulo  fia  m  b  dicho  chela  parte  superiore  ditale  obbietto  nonpo  venire  alla  parte  superiore  della  popilla  dellochio  perla 
hnia  retta  m  a  perche  in.  v.  lie  inpedito  il  trassito  dalla  inter  positione  della  carta  mattale  stremo  supcriore  m  con  retto  corso 
trapassa  perlo  spirachulo  alla  parte  inferiore  n.  della  popilla  ovoi  dire  della  spera  cristallina  e  di  li  s;  diriza  ilcorso  alcientro 
ditale  spera  essileua  alla  parte  superiore  delloposita  parte  edili  scorre  alsenso  comune  come  detto. 

QUI  DISOTTO  SIDIMOSSTRA  LASSPERIEXTIA  DONDE  X.\TA  LACERTEZA  DITALE  XUOVA  IXVESSTIGHATIOXE. 

—  g  d.  sia  lochio  dclquale  la  popila  a  p  vede  perlo  spirachulo  q  (fatto  nella  carta  r  s)  lobietto  t  e  dicho  chessettu/A 
mouerai  lo  stile  1  q.  daldisopra  aldisotto  della  popila  vicino  acssa  popilla  perla  linia  k  h.  cheparra  fori  desso  spirachulo  q 
chettal  moto  disstilo  sia  contrario  alsuo  vero  moto  ellaragione  sie  che  tochando  losstile  la  linia  a  e  etocha  lapiu  alta  di  linia 
chessia  dentro  allo  spirachulo.  q.  ella  più  bassa  che  sia  fori  desso  spirachulo  eneldiscendere  dello  stile  tocha  la  linia  n  v  eoe 
la  secon  la  più  alta  dentro  allo  spirachulo  ella  piv  bassa  fori  desso  spirachulo  e  cosi  seguitando  ildiscicnso  dentro  allosspira'chulo 
^rp/dinanti  alla  popilla  choltuo  stile  tu  segni  ilcontrario  fori  di  tale  spirachulo  perche  settu  discenti  di  dentro  perle  fronti  delle 
linie  a  n  m  o  p  tutti  innalzi  di  fori  nelle  fronti  delle  linie  e  y  -x  v  t  addunque  lostile  chettocha  la  linia  a  e  ochupa  ilsito.  e 
essettu  disciendi  contale  stile  alla  linia  tu  ochupi  for  dcllosspirac'hulo  ilsito  y  ecosi  seguita  insino  infine  delmoto. — 

CO.ME  EIXCHEMCDO  LAPOPIL.V  PILGLIA  LISIMULACRI  DELLI  OBBIETTI  SAXZA  INTER.MISIOX  DELDETTO  SPIRACHULO. 

se  nella  2"  dimosstratione  lapopilla  a  b  a.  \ì  ricicvc  in  p  supcriore  laparte  superiore  delsimulacro.  t.  mediante 
losspirachulo.  q.  esseleuerai  laintermission  ditale  spiraculo  ilsimulacro  t  sinpremerra  in  a  e  ancora  in.  p  perche  ont'ni  punto 
della  popilla  vede  tutto  ilsimulacro  te—  " 

88 


[RENVERSEMENT  ET    REDRESSEMENT   DES    IMAGES.    — 
LUNETTES.    —    DIMINUTION    DES   IMAGES    PAR   ÉLOIGNEMENT. 


[i"  figure'  :]ab  cdef  Inv  o  pqrq  stigh  —  [2'''  fig.'  :]n  acdb  ertf 
hpkrgql  —  [3"  fig/  :]abcd  enofp  —  Avec  cette  expérience  on  viendra  à  la  con- 
naissance des  lunettes,  parce  qu'étant  interposées  entre  l'oeil  et  Tobiet,  elles  se  font  [les  images 
s'y  font]  de  la  même  grandeur,  ou  beaucoup  plus  grandes,  ou  beaucoup  plus  petites  que  cet 
objet  [de  même  que  dans  l'œil]. 

OEIL  HUMAIN 

Comment  les  choses   droites  ne  paraissent  pas  droites  a  la  vertu 

VISUELLE,    SI    leurs   ESPÈCES    NE   PASSENT    PAS    PAR  DEUX  INTERSECTIONS. 

—  L'objet  k  [?]  arrivé  au  [en]  b  [i™  figure],  surface  de  la  prunelle  de  l'œil,  se 
donne  à  la  vertu  visuelle  par  les  2  intersections,  c'est-à-dire  n  [et]  s,  entrant 
d'abord  de  b  en  d,  pupille,  et  de  d  à  f,  et  il  passerait  par  l'intersection  n,  centre 
de  la  sphère  de  la  prunelle  c  o  [?]  1  a  b  v  ;  mais  elle  se  rencontre  d'abord  dans  la 
sphère  cristalline,  avant  de  finir  sa  pyramide  c  d  n,  laquelle  pyramide  c  d  n, 
dans  sa  percussion,  se  coupe  en  e  f,  où  s'engendre  la  base  d'une  autre  pyra- 
mide, c'est-à-dire  e  fo  ;  et  les  côtés  de  cette  pyramide  se  coupent  en  o  et  le  simu- 
lacre e  f  et  passent  à  la  partie  opposée  de  la  sphère  vitrée,  et  la  droite  f 
se  fait  gauche  en  q,  la  gauche  e  se  fait  droite  en  r.  Ensuite,  la  2"'  intersection 
se  fait  en  s,  c'est-à-dire  que  la  sphère  vitrée  jette  sa  pyramide  v  q  r  s  et  Tr 
droit  passe  par  l'intersection  s,  et  se  fait  gauche  en  i,  et  le  q  gauche  se 
fait  droit  en  g,  et  par  cette  voie,  l'œil,  instrument,  porte,  au  front  [à  l'extrémité] 
de  l'un  des  nerfs  optiques,  la  chose  droite  comme  droite,  et  la  gauche 
comme  gauche. 

Seconde  opinion,  avec  les  mêmes  2  intersections. 

—  On  ne  nie  pas  que  toutes  les  espèces  qui  viennent  à  la  surface  de  la 
prunelle  a  n  b  [2^'  figure]  ne  passent  par  la  pupille  c  d,  comme  il  est  prouvé,  et 
encore  on  accorde  que  toutes  les  lignes  de  ces  espèces  qui  passent  le  centre  de 
la  sphère  qui  se  commence  par  ladite  prunelle  ne  s'échangent  de  droite  à  gau- 
che, et  de  gauche  à  droite,  c'est-à-dire  que  a  droit,  passé  e,  centre  de  la  sphère 
de  la  prunelle,  se  fait  gauche  en  t,  et  b  se  fait  droit  en  r,  et  croît  fortement, 
parce  que  tout  l'espace  a  b  vient  en  r  t,  et  que  r  t  reçoit  une  grandeur  qui  paraît 
semblable  à  a  b,  comme  il  est  prouvé  en  perspective;  puis,  on  ne  nie  pas  que  la 
sphère  vitrée  r  t  kh  ne  rende  droit,  [i?  ne  se  redresse?)]  au  dedans  de  la  pyramide  k 
h  r,  et,  si  tu  veux,  la  renverse  [?iou,  si  tu  veux,  ne  se  renverse?)]  après  l'intersection 
des  côtés  de  cette  pyramide,  aux  points  g  1.  Donc,  a,  gauche,  se  fera  droit 
en  t  après  l'intersection  e,  descendra  gauche  [^^roit]  jusqu'en  k,  passera  par 
la  seconde  intersection  r,  et  retournera  gauche  au  point  g. 

Pourquoi  les  choses  diminuées  avec  le  point  de  la  perspective  parais- 
sent MOINDRES  de  BEAUCOUP  QUE  LES  NATURELLES,  BIEN  QU'eLLES  SE  MESU- 
RENT   ÊTRE    DE    LA    MÊME    GRANDEUR  QUE   LES   DIMINUÉES. 

—  a  b  [2«  figure]  grand  se  transporte  [devient]  en  r  t  petit,  et,  de  la  même 
petitesse,  pénètre  en  k  h  et  se  termine  en  g  1,  encore  diminué,  et  fait  à  la 
ressemblance  du  [ainsi  que  le]  miroir  concave  [3-  figure]  a  b  c  d,  auquel  est 
opposé  l'objet  e  n  ;  on  y  voit  l'objet  réfléchi,  lequel  est  accru  dans  tout  l'espace 
b  c  et  de  même  fait  le  second  objet  f  p,  mais  e  n  a  son  simulacre  droit  dans 
le  miroir,  et  [tandis  que]  f  p  a  le  sien  sens  dessus  dessous,  et  ces  simulacres 
seront  d'égale  grandeur,  leurs  causes  étant  égales.  Mais  avant  que  jalHrme 
une  telle  [cette]  proposition,  j'en  ferai  l'expérience. 


1  et  2.  {i"  et  2"  figures)  :  En  lisant  de  haut  en  bas,  et  de  droite  à  gauche. 
3.  (3'  figure  :)  Sur  la  circonférence  de  la  figure,  puis  de  droite  à  gauche. 


-    FOMO    3    (recto; 


.1       .    .Ì  -  ^Mi'iii/'^yn/' 


4/«ii 


i-^lM  "t'ri,]     ••^P'I    -      n*^*  ^'-  ,      V«,««...r*V    ^ir/ 

-♦.«-Ik*.!!»"!)»"   r»"!    •'^  i^   '»'**     y.:)     !x    <r«  ,y.<  .ï  *-^   .JrY<^/j),  ^ 


V' 


/t 


HifrTtt  ■••titittir  in)i. 


r-no  ['"  figu"^']:  ab  ed  ef  Inv  o  pgrq  s  tigh—  [-z'fii;:']  n  acdb  e  rt  f  hpk  r  gql  — 
[.■>'""  _ng.  3]:  abcd  en  ofp  —  conquesta  prova  si  verra  alla  cognitione  dell!  ochiali -perche  eglino  essendo  iuter 
posti  infra  lochio  ellobbietto  essi  facino  equale  omolto  magore  ominore  esso  obbietto. 

OCHIO     VMANO 

COME  LE  OSE    DESTRE  XO.V  PARA  ESSTRE  ALLA  VIRTÙ  VISIUA  SZLLÌÌ  SUE  SPETIE  XOiVPASSAN   PERDUE  IXTERSEGATIOXI. 

lobietto  k  gtjnto  al.  b.  superfitie  della  luce  dellochio  c/m  sida  alla  virtù  visiua  perle  2  intersegationi  eoe  n  s  entrando 
prima  di  b  in  d  popilla  edal  d  al  f  (e  passerebbe  perla  intersegatione  n.  centro  della  spera  della  luce  e  o  1  a  b  v  inaela  siscontni 
prima  nella  spera  crisstallina  prima  chefinisca  lasua  piramide  e  d  n  la  quale  inessa  percussione  essa  tal  piramide  e  d  n  sitaglia 
in  e  f  dove  sigenera  labasa  dunaltra  piramide  eoe  e  f  o  elli  lati  dital  piramide  sintersegano  in  o  eìsimuhi  rs  epassano  alla 
opposita  parte  della  spera  vitria  ella  desstra  fsifa  sinistra  in.  q.  ella  sinistra  e  sita  desstra  in  r  Dipoi  sifa  la  -i'  intersegatione  in 
s.  eoe  ehella  spera  vitrea  gittalasua  piramide  ?■  q  r  s  el  r  destro  passa  perla  intersegatione  s  essi  fa  sinisstro.  in  i.  el  q  sinistro 
sifa  desstro  n  g  eperquesta  via  lochio  strumenta  porge  alla  fronte  dcllun  denerui  ottici  la  cosa  desstro  come  desstra  ella  sini 
stra  come  sinisstra.  — 

SECONDO  OPENNIONE  COLLE  MEDESSIME  2   INTERSEGATIONI. 

nonsi  negha  che  eh  co  che  tutte  lesspetie  chevengano  alla  superfitie  della  luce  a  n  b  non  passino  perlla  popilla  e  d  coni 
provato  e  ancora  siconcede  che  tutte  lelinie  desse  spetie  chepassano  ilcentro  della  spera  chessi  principia  perla  detta  luce,  non 
siscanbino  dadesstra  assinistra  edassinisstra  adesstra  eoe  che  a  destro  passato  e  centro  dellasspera  della  luce  sifa  sinistro  in  t  ci 
b  sifa  desstro  in.  r.  eforte  mentecresscie.  perche  tutto  losspatio  a  b  viene  in  r  t  e  esso  r  t  riceve  vna  grandezza  chcpare  simile 
ala  b  come  provato  inpresspettiva —  di  poi  non  siniegha  ehella  spera  vitrea  r  t  k  h  nonrenda  diritto  dentro  alla  piramide  k  h  r 
evoi  lariversci  dopo  laintersegatione  delati  di  tal  piramide  nelli  punti,  g  1  adunque  a  sinistro  sifara  desstro  in.  t  dopo  laintcr 
la  prima  intersegatione.  e.  edisscendera  sininistro  insino  in  k  epassera  perla  2°  intersegatione.  r.  eritornera  sinistro  inel 
punto,  g. 

PERCHE'  LECOSE  DIMINUITE  CHOL  PUNTO  DELLA  PRESPETTIVA  PAIANO  MINORI  ASSAI  CHELLE  N.\TUR.\LI  ANC0R.VCHELLE 
SIMISURINO  ESSERE  DELL.V  MEDESIMA  GRANDEZZA  DELLE  DETTE  DIMINUITE    — 

a  b  grande  sireferissce  in  r  t  picholo  e  della  medesima  parvità  di  penetra  in.  k  h.  ettermina  in.  g  1  ancora  diminuito 
cfTa  assimilitudiiie  dello  spechio  cavo  abcd  alquale  antiposto  lobbietto  e  n  seliuede  esso  obbietto  spechiato  ilquale  ecressciuto 
in  tutto  losspatio  b  e  e  ilsimile  fa  lobbietto  2"  f  p  ma  //lo  e  n  ail  suo  simulacro  diritto  nello  spechio  elio  f  p  ailsuo  simulacro 
sotto  sopra  etali  simulacri  saran  dequal  grandeza  essendo  equale  leloro  chause  ma  innanti  chio  confermi  tale  propositione  jo 
ne  faro  essperientia.  — 


[VERTU  VISUELLE—  IMAGES  REDRESSÉES  PAR  DEUX  INTERSECTIONS.] 


[  I"  figure  '  :]  o  p  r     s  t  —  Teins  au  dehors  le  verre  le  plus  grand,  et  tu  feras  Tuvée.  — 
[2^'  fig:]hm     xy     z     tv     g[?]     rdenk     abc  —  La  pupille  est  noire,  parce  que 
l'uvée,  qui  est  noire,  se  mire  [réfléchit]  dans  la  sphère  cristalline  qui  est  au  milieu  de  la 
sphère  albugineuse,  et  parait  encore  plus  noire,   parce  que  la  lumière  de  l'air  ne  peut  pas 
éclairer /<î  la  sphère  albugineuse  par  une  ouverture  si  étroite  qu'est  celle  de  la  pupille  de  r(Tei]. 

OEIL    HUMAIN 

Pour  expérimenter  comment  l\  vertu  visuelle  emploie  l'instrument 

DE    l'œil. 

Pour  expérimenter  comment  la  vertu  visuelle  reçoit  les  espèces  des 
objets  par  l'oeil,  son  instrument,  il  sera  fait  une  boule  de  verre  de  cinq 
huitièmes  de  brasse  pour  diamètre;  ensuite,  qu'il  en  soit  coupé  d'un  côté  ce 
qu'il  faut  pour  qu'on  y  puisse  mettre  le  visage  jusqu'aux  oreilles,  puis  on 
établira  dedans,  au  fond,  un  fond  de  boîte  d'un  tiers  de  brasse,  qui  ait  au 
milieu  un  trou  qui  soit  quatre  fois  plus  grand  que  la  pupille,  ou  à  peu  près, 
car  cela  n'importe  pas.  Outre  cela,  qu'on  établisse  une  boule  de  verre  mince 
de  la  grandeur  d'un  sixième  de  brasse  pour  diamètre;  ceci  fait,  remplis  le  tout 
d'eau  tiède  et  claire.  Mets  alors  le  visage  dans  cette  eau ,  regarde  dans  la 
boule,  observe,  et  tu  verras  un  tel  instrument  envoyer  les  espèces  de  s  t 
[i"  figure]  à  l'œil,  comme  l'oeil  les  envoie  à  la  vertu  visuelle. 

Ici  il  est  posé  [on  admet]  que  la  vertu  visuelle  réside  à  l'extrémité  des 
nerfs  optiques,  desquels  h  m  [s"'  figure]  est  un;  donc,  nous  dirons  que  la  vertu 
visuelle  m  ne  peut  pas  voir  a,  objet  gauche  du  côté  gauche,  si  elle  ne  fait  pas 
que  le  rayon  de  sa  de  l'espèce  de  cet  objet  passe  par  les  centres  des  deux 
sphères,  c'est-à-dire  de  la  sphère  de  la  prunelle  d  k  e,  et  par  la  sphère  de 
l'humeur  vitrée  x  y  t  v,  et  ainsi  le  chemin -du  rayon  sera  a  e  r  v  z  x; 
donc,  m,  vertu  visuelle,  verra  a,  objet  gauche,  lui  être  représenté  en  x  gauche, 
et  ainsi  l'instrument  de  l'oeil  ne  peut  ^rendre  cet  objet  stancho  [?]  dans  sa 
même  position,  sinon  par  voie  [le  moyen]  d'interscc  de  deux  intersections,  qui 
passent  par  l'axe  de  l'oeil,  comme  il  a  été  démontré. 

[En  marge,  en  bas,  3"  figure  :  ]       nb       fm       XZe.        [?]y       tx         d[?]U       0[?] 

r  [?]  vh  as  g —  La  sphère  vitrée  est  mise  dans  le  milieu  de  l'oeil  pour 
redresser  les  espèces  qui  s'entre-coupent  au  dedans  de  l'ouverture  de  la 
pupille,  afin  que  la  droite  redevienne  droite,  et  que  la  gauche  redevienne 
gauche  dans  LP^r]  la  seconde  intersection,  qui  se  fait  au  centre  de  la  sphère 
vitrée. 

■ —  [Figure  à  gauche:]  e  [?]  a  r  d  S  b  c  O  f  t  V  p  q  n  k  h  1  — 
L'expérience  donne  que  p  q  est  sub  3..  [?=]  à  t  v.  Et  parce  que  p  q  reçoit 
quelque  [i]  de  t  v,  plus  t  v  se  resserre,  plus  l'angle  o  s'étend. 

Comment  les  espèces  se  donnent  a  la  vertu  visuelle,  nécessairement 
-WEC  deux  intersections. 

L'objet  a  envoie  sa  ressemblance  à  la  vertu  visuelle  par  la  ligne  droite 
a  r  à  la  partie  r  de  la  prunelle  c  d  f ,  puis  entre  par  la  pupille  o,  fait  l'inter- 
section en  o,  passe  à  la  sphère  vitrée  en  v,  pénètre  [dans]  cette  sphère  par  la 
partie  v  q,  passe  par  l'intersection  n,  et  se  termine  en  k,  à  l'extrémité  du  nerf 
optique  khi,  duquel  il  se  reporte  au  sens  commun.  Ici  l'adversaire  dit  que 
lintersection  n  ne  se  fait  pas,  mais  que  c'est  celle  des  nerfs  optiques  qui  sert, 
et  que  la  pyramide  n  se  coupe  à  l'extrémité  du  nerf  optique,  où  les  choses 
petites  se  font  grandes. 


1.  Lettres  lues  en  descenilant,  cl  hoiizontalenicnl. 

2.  CtV.  f"  8  recto  du  nianuscrii  D,  sous  la  i"  tìgurc. 


FOLIO   3  (verso).   — 


/ 


— ■ '«^  -<  M 

~>i»^  vf*>>^  ••1)^   HA^^ 


'•')^„»r  •<  ^Vrf  ^  ^f^)»] 


*■'  ~  ■  -  Aiftrl^irA'r^i'^ 1.     w 


[i"  figure:  1  op  r  st  —  tigni  difori  il  uetro  magore  effarai  lughea  —  [.;''•  fisjure  :  ]  h  m    xy     z     t  v         qr 

d  k  cab  e  —  Lapopilla  enera  che  perche  luvea  chenera  sispechia  nella  spera  crisstallina  cheinmezzo  allaspera  albu- 
ginia  eancora  par  più  nera  perche  illume  dellaria  nonpo  alluminare /e  lasspera  albuginia  persistretto  spiraculo  quale 
quel  della  popiUa  aellochio 

OCHIO   VMAXO. 

DELF.\RE    SPERIEXZIA  COJIE  LA  VIRTÙ  VISIUA  ADOPRER.\  LOSSTRUMEXTO  DELLOCHIO 

Perfare  speriaentia  come  lauirtu  visiua  ricie  a  le  s  spetie  delli  obbietti  dallochio  suo  strumento  esara  fatto  vna  palla 
diuetro  dicinque  ottavi  dibraccio  perdiamitro  dipoi  nesiatagliato  tanto  davna  parte  cheui  sipossa  mettere  iluiso  insino  alli  orechi 
epoisia  stabilito  dentro  alfondo  vnfondo  discatola  dun  terzo  di  braccio  cheabbia  nelmezo  vntoro  chessia  quattro  tanti  pm 
chella  popilla  dellocbio  occircha  chenon  fa  caso  oltre  adiquessto  sia  stabilita  vna  palla  diuetrosottile  digrandeza  dunsesto  di 
braccio  perdiamitro  effatto  questo  enpi  ogni  cosa  dacqua  tiepida  echiara  emetti  iluiso  messa  acqua  eguarda  nella  palla  enota 
euedrai  talle  strumento  mandera  le  spetie  del  s  t  allochio  come  lochio  lemanda  alla  virtù  visiua.  — 

Oui  epossto  che  lauirtu  visiva  sia  nello  stremo  delli  nerui  ottici  dequali  h  m  ne  vno  adunque  direno  chella  uirtu  visiua 
m  nonpossa  vedere  a  obbietto  stancho  daesso  lato  sinisstro  senon  fa  che  ilrazo  della  sua  della  spetie  ditale  obbietto  passi  peril- 
centro  di  due  spere  eoe  della  spera  della  luce  d  k  e  eperla  spera  dello  omore  vitreo  x  y  t  v  ecosi  lauia  delrazo  sarà  a  e  r.  v  z  x 
adumque  m  virtù  visiuua.  vedera  a  obbietto  stancho  esserli  rapresentato  in.  x.  stancho  ecosi  lostrumento  dellochio  nonpuo- 
rendere  tale  obbietto  stancho  nelmedesimo  suo  sito  senon  pervie  dinte  di  due  intersegationi  lequali  passano  perlo  assis  dello- 
chio  comese  dimosstrato. 

[Troisième  figure  :]nlfmxze  [?]y  txd[?]u  oc  vh  asg  —  laspera  uitrea  e  messa  nelmezo 
dellochio  perdirizare  lespetie  chessintersegano  dentro  allosspiracolo  della  popilla  acco  chella  destra  ritorni  desstra  ella  sinisstra 
ritornisinistra  nella  inteisegation  seconda  chessi  fa  nelcentro  dessa  spera  vitrea  — 

[Figure  à  gauche  :]  e     a      rds      beoftv      pqnkh      1  —  Lasperientia  da  che  p  q  esub  3  [?'»?]  al  tv  — 

eperche  p  q  riceue  quelche  lietato  dal  t  v  tanto  quanto  t  v  siristrigne  langolo  o  più  disscede  [?] 

COME    LESPETIE    SID.VNXO   ALLA   VIRTÙ   VISIUA    COXDUE    IXTERSEGATIO.VI    PERXECESSITA   — 

lobbietto  a  manda  lasua  similitudine  alla  virtù  visiva  perla  perla  linia  a  r  alla  parte  r  della  luce  e  [e]  d  f  poi  entra  perai 
popilla  o  effa  laintersegatione  in  o  epassa  alla  spera  vitrea  in  v  epenetra  essa  spera  colla  parte  v  q  epassa  perla  intersegatione 
n  ettermina  in  k  nella  fronte  del  nervo  ottitio  k  h  1  dalquale  poi  sireterissce  alsenso  comune)  dice  qui  lauersano  chella  inter- 
setione  n  nonsifa  masserve  quella  denerui  ottiti  e  che  lapiraraide  n  sitaglia  nella  fronte  delneruo  ottitio  dove  lecose  pichole 
sifanno  grandi 


[DILATATION     ET     RÉTRÉCISSEMENT     DE     LA     PUPILLE 
RENVERSEMENT   DES  IMAGES   DANS   LE   MIROIR]. 


[i"  figure  (1)  h  n  a  m  g    r  q     p  t    q  u  —  [2''''  fig:]    ab   s   c  d  —  Cette  figurese  doit  faire 

carrée. [3""=  fig.  1=)]  p  p   ab    nm   nom  —  Si  les  yeux  voient  ensemble  un  objet  sphérique 

de  diamètre  moindre  que  Tespace  interposé  entre  les  pupilles  des  yeux,  ils  verront  ce 
[cet  objet]  sphérique  au  delà  du  diamètre,  et  d'autant  plus  qu'il  sera  plus  voisin  de  ces  yeux; 
en  conséquence,  ce  sphérique  paraîtra  plus  petit  qu'il  n'est,  aux  lignes  centrales  de  la  vertu 
visuelle  des  yeux. 

DE  LOEIL  HUMAIN 

Si  la  prunelle  de  Toeil  a  sa  pupille  qui  croît  et  diminue  selon  qu  il  y  a 

excès  ou  manque  de  Téclat  de  ce  qui  brille  devant  elle,  il  est  nécessaire 
que  chaque  autre  objet  croisse  se  montre  plus  ou  moins  grand  à  cette  pupille. 
Et  on  le  prouve  :  Soit  :  h  g  1 1"=  figure]  la  prunelle,  n  m  sa  pupille  grande,  qui 
voit  l'objet  q  u,  sur  la  convexité  de  la  prunelle,  entre  r  q;  puis  qu'a  soit  la 
prunelle  pupille  diminuée,  et  ainsi  se  montrera  diminué  l'objet  q  u,  sur  la 
convexité  de  la  prunelle,  dans  l'espace  p  t. 

Pourquoi  le  miroir  ch.a.nge,  aux  simul.\cres   des   objets,   les  côtés 

DROITS  EN  GAUCHES,  ET  LES  GAUCHES  EN  DROITS. 

Le  simulacre  de  tout  objet  échange  [al  dans  le  miroir  sa  partie  droite  à  la 
rencontre  de  la  gauche  de  l'objet  qui  se  mire  [se  réfléchit],  et  de  même  la  gauche 
à  celle  de  la  droite;  on  prouve  qu'il  en  est  nécessairement  ainsi,  parce  que 
toute  action  naturelle  est  faite  par  la  nature  de  la  manière  la  plus  courte, 
et  dans  le  temps  le  plus  court  qu'il  se  puisse.  Soit  a  b  [2^'  figure  un  visage  qui 
envoie  son  simulacre  au  miroir  c  d;  ce  visage  aura  un  autre  visage  dans  ce 
miroir  tourné  vers  lui,  qui  aura  l'œil  gauche  c  à  la  rencontre  du  droit  a,  et  de 
même  l'œil  droit  d  à  la  rencontre  de  l'œil  gauche  b.  Et  si,  pour  l'adversaire,  on 
disait  que  l'œil  droit  du  simulacre  correspond  par  une  lig-ne  très  courte  est  à 
la  rencontre  de  la  droite  de  l'objet,  nous  conduirions  les  lignes  de  la  droite 
du  simulacre  à  la  droite  de  l'objet,  et  de  même  de  la  gauche  à  la  gauche, 
lignes  qui  sont  a  d  et  c  d  [b  cj,  qu'on  voit  entrecoupées;  et  il  est  prouvé  que  de 
toutes  les  lignes  entrecoupées,  toujours  l'extrémité  droite  a  son  extrémité 
opposée  dans  le  côté  gauche  de  l'autre.  Or,  un  tel  effet  n'est  pas  produit  par 
la  ligne  la  plus  courte,  puisque  toujours  le  diamètre  d'un  carré  [rectangle]  est  plus 
long  que  n'est  son  côté,  et  [qu']  ici  a  d  est  diamètre  du  carré  [rectangle]  a  b  c  d, 
duquel  a  c  est  un  des  côtés.  Ainsi  est  conclu  ce  qui  était  nécessaire  à  la  preuve 
d'un  tel  effet.  Et  cet  effet  dans  le  miroir,  c'est  celui  de  quelqu'un  qui  te  regar- 
derait, c'est-à-dire  de  quelqu'un  ayant  l'œil  gauche  à  la  rencontre  [en  face]  de 
ton  [œil]  droit,  se  faisant  par  miracle  de  gauche,  droit,  comme  font  les 
lettres  qui  s'impriment,   et  la  cire  prenant  l'empreinte  de  la  cornaline. 


1.  Lettres  lues  de  haut  en  bas,  et  de  droite  ù  gauche. 

2.  De  droite  à, gauche,  et  de  haut  en  bas. 


—   FOLIO  4  (recto).  — 


Uirt\rt</^  «./ (^  j,I) k  ('T 

fi^(i-s  v^'-omA    -^Iu»»«J    *M]-k*"  «^•i)-'/ vaj  ^J.^  ^ 


li 


^•-0  -.-«•/rfiMo  -.'«►•/w  i-W/^/^/)    ■«»/)«  n  HhrWt»  •.'<«)«    I 
4^1  tinti''  oftt<i*vrtA''*y^*ff    '^■a^f"  '•/f'"^  /••^/^'■'   *•'' 

-fV/4/.Kvf     .-rtljVfV      V-^'^/lV'.       '/r^     ^l*0-r^  ^'^^^^ 

'  v_  .  i  \.  '  .•■♦••«/•.Irti    '•?"'<•*'•  j«»(rncr> 


i"  figure  rhnamg  rcqpt  qu  —  [s"*"  fig.  :  J  a  h  s  e  d  —  questa  figura  side  fare  quadrata  —  j  3«  tìg-  :J 
pp  ab  nm  nom—  selliochi  insieme  vedano  uno  obietto  spericho  di  diamitro  miminore  chello  spatio  inter- 
possto  infralle  popille  delli  ochi  vedederanno  esso  sperico  dila  dalJiamitro  ettanto  più  quanto  esso  sarà  più  vicino 
aessi,  ochi  e  per  consequenza  tale  spericho  parrà  minore  chenonne  alle  Unie  centrali  della  virtù  visiua  delli  ochi 

DELLOCHIO   VMANO 

Sella  luce  dellochio  alla  sua  pupilla  che  crassee  ediminuissce  secondo  ilsuperchio  omancamento  dellossplendore 
chedinanzi  sele  oppone  eglie  necessario  checiasscuno  altro  obietto  c/rssci!  sidimosstri  magore  ominore  aessa  popilla  eprouasi  sia 
ìap  luce,  h  g.  ella  popila  sua  grande  sia  n  m  che  uede  lobbietto  qu  sulconuesso  della  luce  infra,  r  q..  a.  sia  poi  la  luce  popilla 
diminuita  ecosi  simostrera  diminuito  lobbietto  qu  sopra  la  conuesita  della  luce  nello  spatio  p  t  donde  [?]  — 

PERCHE  LOSSPECHIO  SC.\NBI.\  .\LLI    SIJIUL.\CRI    DELLI    OBIETTI    LILATI   DESSTRI  NESINISTRI  ELLI  SINISTRI  NEDESSTRI  — 

Il  simulacro  dogni  obbietto  siscanbia  nello  spechio  colla  sua  parte  destra  ariscontro  alla  sinistra  dellobietto  chessispcchia 
essimilmente  lasinistra  nella  desstra  —  provasi  essere  pernecesita  perche  ogni  actione  naturale  efifatta  daessa  natura  nelpiu  brieue 
modo  ettenpo  sia  possibile  Sia  a  b  vno  volto  chemanda  ilsuo  simulacro  nello  spechio  e  d  ecquesto  volto  ara  vnaltro  volto  inesso 
spechio  volto  allui  cheara  lochio  stancho  e  ariscontro  aldestro  a  esimilmente  lochio  destro  d  fìa  ariscontro  dellochio  stanche  b 
Esse  perlaversario  sidicessi  chellochio  destro  delsimulacro  risspondcsi  pcrliaia  brcuisima  fussi  ariscontro  aldesstro  dellobbietto  noi 
produrrem  lelinie  daldestro  delsimulacro  aldestro  dellobietto  ecosi  dalsinisstro  alsinistro  lequali  linie  sono  a  d  he  e  d  lequale 
siuedar.'o  intersegate  edeprovato  dittutte  lelinie  intersegate  senpre  lostremo  destro  (/(;;•/  âicia  [?]  destro  delluna  alsuo  oposito 
stremo  nelsinistro  lato  dellaltra  ettale  efletto  none  fatto  perla  linia  breuissima  perche  senpre  epiulungo  ildiamitro  dunquadrato 
che  none  lasua  costa  ecqui  a  d  ediamitro  delquadrato  a  b  e  d  delquale  a  e  evna  delle  sue  costi  checosi  econcluso  li  \T\  quel  chcra 
necesario  alla  prova  ditale  effetto.  — 

Ecquesto  tale  effetto  nello  spechio  se  eglie  come  un  chettiriguadassi  eoe  vnche  alochio  sinistro  arisconstro  altuo  destro 
ilquale  permiracolo  sifacessi  disinisstro  indesstro)  come  fan  lelettere  chessistanpisscano  ella  cere  inprontata  nella  corniola  — 


[VERTU    VISUELLE  COMMUNE   A   TOUTE   LA    PUPILLE.] 


[2""  figure  :]  st     nm     ab     r     cd     g     pq  —  [3""  fig.  :  ]  v  r  x     an     c  h  t  g  I     m  f  ' 


OEIL    DE    L'HOMME 

Quii  soit  vrai  que  toute  partie  de  la  pupille  a  la  vertu  visuelle,  et 
qu'une  telle  vertu  ne  soit  pas  réduite  en  un  point,  comme  le  veulent 
ceux  qui  traitent  de  perspective,  c'est-à-dire  que  toutes  les  espèces  des 
objets  viennent  à  l'œil  par  pyramides,  et  se  réduisent  en  un  angle,  dans 
lequel  se  fait  le  jugement  de  la  chose  vue  ;  [c'est  ce  dont]  l'expérience  montre 
ici  le  contraire. 

Qu'on  expérimente  ainsi  :  Qu'un  trou  soit  fait  par  une  grosse  aiguille, 
dans  un  papier,  qui  soit  à  peu  près  de  la  grandeur  d'un  grain  de  millet,  et 
que  ce  papier  soit  placé  devant  la  pupille  de  l'œil,  à  la  distance  d'un  tiers 
ou  d'un  quart  de  brasse.  Regarde  au  travers  de  ce  trou  r  l'air  p  q  [2^=  figurei, 
puis  interpose  cette  aiguille  ou  autre  semblable  fétu  entre  la  pupille  de  ton 
œil  et  ledit  trou  du  papier,  mais  fais  que  l'aiguille  soit  voisine  de  ton  œil, 
de  sorte  que  comme  de  façon  qu'elle  touche  les  pointes  de  ses  paupières  [cils]; 
ensuite,  mène  l'aiguille  en  bas,  en  haut,  à  droite,  à  gauche,  vis-à-vis  de  ta 
pupille,  et  tu  verras  manifestement,  dans  l'air  qui  est  au  delà  du  trou, 
l'image  de  la  cette  aiguille  faire  tous  les  mouvements  contraires  à  celui 
que  tu  feras  avec  l'aiguille,  entre  ton  œil  et  l'aigu  et  le  susdit  trou. 

La  cause  de  ce  qui  se  dit  ci-dessus  consiste  en  ce  que  la  vertu  visuelle  est 
éparse  dans  toute  la  pupille  de  l'œil,  et  en  tout  point  de  cette  pupille  on  recon- 
naît les  simulacres  des  objets  placés  devant  l'œil;  s'il  n'en  était  pas  ainsi, 
l'expérience  [susdite]  n'aurait  pas  lieu.  On  le  prouve  ainsi  :  soit  pour  la  pupille 
de  l'œil  soit,  placé  le  cercle  s  t  [2»  figure];  soit  a  b  c  d  le  papier  placé  devant 
l'œil,  éloigné  de  lui  de  i/3  de  brasse,  dans  lequel  est  fait  un  trou  de  la  gran- 
deur d'un  grain  de  millet  r,  soit  n  la  grosseur  de  l'aiguille,  placée  aussi 
près  que  possible  de  la  pupille  de  l'œil,  qui  se  meut  vis-à-vis  dudit  trou  r  de 
de  n  en  m,  avec  un  mouvement  lent;  tu  verras  alors  la  ressemblance  de  cette 
aiguille  se  mouvoir  de  dans  l'air,  hors  [de  Tautre  côté]  du  trou,  de  q  à  p,  c'est- 
à-dire  en  mouvement  contraire.  Cela  provient  de  ce  que  dans  le  principe  d'un 
tel  mouvement,  l'aiguille  qui  est  en  u  en  dessus  en  n,  [a]  son  image  'qui] 
passe  par  le  trou  r  et  t'occupe  l'air  en  à  la  partie  de  dessous,  en  q,  et  quand 
l'aiguille  descend  de  n  en  m,  son  image  dans  l'air  s'élève  de  q  à  p.  Et  toujours 
l'intersection  des  lignes  droites  de  telles  espèces,  ou,  si  tu  préfères,  ombres, 
de  l'aiguille,  sera  faite  au  point  g;  ainsi  se  changera  tout  mouvement,  fait  en 
un  aspect  quelconque,  au  delà  d'un  tel  trou.  Or,  si  la  vertu  visuelle  n'était  pas 
en  s,  tu  ne  verrais  pas  l'image  de  l'aiguille  en  q,  et  si  elle  n'était  pas  en  t, 
tu  ne  la  verrais  pas  en  p;  il  en  est  de  même  de  toute  partie  de  la  pupille. 

[En  marge  :]  L'adversaire  dit  que  la  vision  se  fait  dans  un  angle,  c'est-à-dire 
en  un  point,  et  qu'un  tel  point  donnera  la  même  expérience  qu'a  faite 
l'aiguille  avec  le  trou  du  papier,  et  qu'il  n'en  peut  être  autrement.  Soit, 
dit-il,  le  point  r  dans  la  pupille  v  x  [3""  figure],  soit  c  h  g  1  le  papier  dans  lequel 
est  fait  le  trou  t,  soit  a  l'aiguille  qui  descend  en  n,  on  verra  aussi  son  image  se 
mouvoir  au  delà  du  trou  en  mouvement  contraire,  et  elle  ira  de  f  s'élever  en 
m.  A  celui-là  on  répond  qu'il  ne  s'est  pas  souvenu  de  la  [  ?quesita?]  du 

premier,  dans  laquelle  il  a  été  dit  comment  toute  vision  faite  par  l'œil  dans 
un  milieu  uniforme,  et  faite  par  la  ligne  droite  avec  l'aiguille  a,  placée  devant 
le  point  r,  occupera  par  la  ligne  droite  r  m  le  point  m,  et  quand  elle  sera 
descendue  de  a  |  à]  n,  elle  occupera  par  la  ligne  droite  la  position  r  f,  le  point  f. 

Donc,    nous  avons  conclu  [démontré]    notre  proposition  [notre    théorème]. 


I.  On  trouvera  le  te.xte  qui  suit,  eu  marge,  ci-dessous,  au  bas  de  la  page. 


—  FOLIO    4    (verso).  — 


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~  t|^<^9"'1'^  figure  :]  s  t     n  m    a  b     r     e  d     "      p  q  _ 
—  L'roisieme  figure:]  V  r  .\     an    eh     t     gì     mf  — 

och;io   dellomo 

ilguditio  della  cosa  veduta  qui  Lsperienlia,ì?ossrai^  perpn-am.de   essi«;>r  nduchino  inangolo  nel   quali  sita 

essperimentasi   cosi   sia  fatto  vno  foro  dnnm   n-r/i^c^  ^^.  „  u-  r-  -, 

grano  di  miglio  he  questa  carta  sia  antipos  a  alb  noni  h  Ln^^  '  """"'"'  ■^'".""'"'^  ^^''''^  ''''^^^'^  ^''"='1=^  alla  grandeza  dune 
fnverso  laria  p  q  Dipoi  interponi^ss^aS/o^trS^  Pensspatio  dun  3°  odu  4°  di  braccio  epertal  buso  r  guarda 

chettale  aguchia  sia  uicina  allochio  .//.Slmno  Io  X  toS^^^^  P°P'"''  f  ","°  «^h.o  eldetto  buso  della  carta,  mata 

allo  insu  e  adestra  e  assinistra   arisscont ro  d"  h    uà     onin-,  pI?h  f  'f  '"''''P''''''^  1,'  P°'  "°^'  '^'^^'■'  ^'S"'^^'^'  =^"0  '"§"  '' 

tudine  dcssa  ditale  aguchia  fare  tutti  limot   centrar  "cauel  et  t^f  '"n"'^''^  T"^""  chediladattal  buso  essa  simili- 

Lacausa  diquel  chedisopra  sidice  arAriP  n^v.V     '       ,       •       '^"'  ''°"'''  S^dna  mfra  lochio  tuo  e//n<r  eilpredetto  foro. 

siconoscie  lisimul^crTdeUi  obWett    aessoTchL^^n^^^^^^^^^^  ^-^P"'-^?  P^""'""^  '^P°P'"^  dellochio  einogni  punto  diquella 

sia  perla  popilla  dellochio  .,.  posto  .le  rcuto  s  tStfnnf^^^^  7"',"'u'    f'^  cedenza  nonarebbe  locho.  prouasi  cosi 

fatto  ilforo^lella  grandeza  dun  Van  di^mi"  Ho  r  la^oseza  de  h^f  H^  ^'  ^''''^''^   ^'^  ""^^^  "'^"^  q^^'*^  ^i'"^ 

laquai  simmoua  àVisscontvo  defdetto  bu  S     i/dS  n  fn  „f  córtfrdol  '"•'  pop  la  dellochio  quanto  sipuo   sia  n 

nellaria  fori  desso  buso  dal  q  al  p  eoe  inmoto  conùàrio  ecm.e^  o  n  '  .         V  vedrai  lasimihtud.ne  ditale  aguchia  mouersi  di 

disopra  in  n  lasimilitudine  sua  passa  pel  buso  r  e  ochumti  îarïa^?  Hnl        ""T  ^'  "e  principio  di  tal  moto  laguchia  cheera  in  „ 

m  lasimilitudine  sua  nellaria  sinalza,  dal  q  al  p  essenpre  h inte  '    '   t  P'''!;^'^  .'i'^o"»  >"  q  ecquando   agu^^chia  disscende  da  n  in 

aguchia  sarà  fatta  inpunto,  g.  ecosi  siscanb  e^aTcrni^^^io  o  f  nf^       ^  ^  ^  ''"'^  '""^"^  ^"''''^  '  'P^"^   °^°'   ^''^  «"^l'a   ditale 

nonfussi  in  s  tunon  u'edrestill  simulacro  ^;de\ïuhrnr:s^:iTtnti:i'in'rr  "  '  ï"''"f-  '°''°  ""',"  !f"^  ""■'"  "'^'"'-^ 
inogni  parte  dital  popilla.  ë"^"ia  in  q.  essella   nonfussi  in  t  tu  noluedressti  in  p;  elmedesimo  sintende 

colforoSa'^artTthe'^n^'n^strahrÌm^r^^^^^^^^^^^^  P"T  '^^^  il-edesimo  esseperimento  chefece  laguchia 

t  a  sia  lagucchia  che  disscende  in  n  ellT  sulsimi  ,t,  C^^  •  1  '  P°P'"^  v  x  e  h  g  1  sia  lacarta  nella  quale  e  fatto  il  foro 
emouerassi  dal  f  essileuerafn  m  -  Tcustui  Spónde  chénL". ".'"''  ««vere  di  la  datai  foro  incontrario  moto  ancora  lei 
come  ogni  vision   fatta   dalochio  peeqi^l   me  o"^  effaUa  pertett?  Hn^^  ^'ì  ^''"''''•'•^  ^^^'  K  ^P"™°^  "^'  'l"^'^  ^''^'^^^ 

retta  r  m  ilpunto  m.  he  quando  sarà  disossa  da  a%  oc"upem  pel  lin?â  re«Ì1",t'^-  ÌT^T\  "'  ''""'°  '  °'''"P"''"  P"'"''"'" 
adunque  abiam  concluso  il  propsito  nostro.  -     ^       ^  "  "^^  '  ^  ''  P""'°-  ^- 


[LA   PUPILLE    PAR   RAPPORT   AU  VENTRICULE 
DU    CERVEAU    DIT   INPRENSIVA.    -    DILATATION    ET    RÉTRÉCISSEMENT 

DE    LA    PUPILLE.] 


De  la  grande  variation  que  font  les  animaux  nocturnes  de  la  grande  pupille  de  leur 

œil  pendant  la  nuit,  à  leur  pupille  moindre.  —  Proportion  du  ventricule  de  l'impression 
placé  dans  le  cerveau  des  animaux  avec  [àj  leur  pupille.  —  Comment  paraît  plus  grande 
la  chose  qui  est  vue  par  une  plus  grande  pup-ille. 


DE   L'OEIL    DE    L'HOMME. 

Vient  ensuite  l'œil  des  animaux  nocturnes,  lesquels  voient  plus  de  nuit 
que  de  jour.  Et  ceci  provient  en  grande  partie,  comme  il  a  été  dit  précédem- 
ment, de  ce  qu'il  y  a  une  bien  plus  grande  différence  entre  l'accroissement  et 
la  diminution  de  leur  pupille,  qu'il  n'y  en  a  pour  les  animaux  diurnes,  car  si 
la  pupille  de  l'homme  double  la  nuit  le  diamètre  de  sa  pupille  [son  diamètre], 
ce  qui  veut  [revient  à]  dire  [Faugmeme  de]  4  fois  autant  que  celle  du  jour,  le 
diamètre  de  la  pupille  du  duc  ou  chat-huant  croît  10  fois  autant  que  celle 
du  jour,  ce  qui  en  somme  veut  [revient  à]  dire  100  fois  la  pupille  de  jour. 


—  Outre  cela,  le  ventricule  placé  dans  la  le  cerveau  de  l'homme,  dit 
inprensiva  est  sans  est  plus  que  10  fois  tout  l'œil  de  l'homme,  duquel  [chez 
lequel]  la  pupille  de  cet  œil,  où  se  cause  [produit]  la  vue,  est  moins  que  la  mil- 
lième partie;  et  chez  le  chat-huant,  la  pupille  nocturne  est  beaucoup  plus 
grande  que  le  ventricule  de  son  inprensiva  placé  dans  le  cerveau.  Donc,  la 
proportion  pour  l'homme,  de  Tinprensiva  à  sa  prunelle,  que,  Tinprensiva 
étant  [pour  lui]  dix  mille  fois  plus  que  la  prunelle,  par  rapport  au  duc,  chez 
lequel  elle  est  presque  égale.  Et  cette  inprensiva  de  l'homme,  par  rapport  à 
celle  du  chat-huant,  est  comme  une  grande  salle  ayant  la  lumière  par  un 
petit  trou,  par  rapport  à  une  petite  salle  toute  ouverte.  Car,  dans  la  grande 
salle,  il  fait  nuit  à  midi,  et  dans  la  petite,  ouverte,  il  fait  jour  à  minuit,  lorsque 
le  temps  n'est  pas  nuageux.  Et  avec  cela,  on  montrera  [expliquera]  de  plus 
puissantes  causes,  au  moyen  de  l'anatomie  des  yeux,  et  inprensiva  de  ces 
deux  animaux  [êtres  animés],  l'homme  et  le  duc. 


—  Cette  chose  paraîtra  plus  grande  en  lumière  et  en  grandeur,  qui  sera 
vue  par  une  plus  grande  pupille.  Ceci  peut  s'expérimenter  dans  nos  yeux, 
puisque  si  tu  fais  une  ouverture  aussi  petite  qu'il  peut  en  être  une  dans 
un  papier,  que  tu  te  l'approches  de  l'œil  autant  qu'on  le  peut,  et  que  par 
ce  trou  tu  regardes  une  étoile,  ici  il  ne  peut  opérer  qu'une  petite  partie  de 
la  pupille,  laquelle  voit  l'étoile  avec  un  grand  espace  de  ciel  autour;  et  elle 
la  voit  si  petite,  que  presque  aucune  chose  ne  puisse  être  plus  petite.  Et  si  tu 
fais  l'ouverture  voisine  de  l'extrémité  dudit  papier,  tu  pourras,  dans  le  même 
temps,  voir  avec  l'autre  œil,  la  même  étoile,  et  elle  te  paraîtra  grande.  Ainsi 
dans  ledit  temps,  tu  verras  avec  deux  yeux  une  étoile  deux  fois,  desquelles 
une  minime,  et  l'autre  grande.  Et  encore,  tu  pourras  voir  tout  le  corps  du 
soleil  avec  avec  peu  de  splendeur  ^d'éclat^,  parcequ'autant  diminue  la  grandeur, 
autant  diminue  à  proportion  la  splendeur,  ainsi  qu'il  a  été  proposé  ci-dessus. 
De  là  vient  que  les  grandes  prunelles  voient  peu  de  jour,  la  surabondance 
de  lumière  leur  empêchant  la  vue. 


FOLIO  5  (recto).  — 


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Del  gran  uariore  chefFan  lianimali  nutturni  da  la  loro  maggore  hi  pupilla  delochio  nella  notte  alla  minore 
pepila  deldi  —  proportione  daluentricolo  della  inprensiva  posto  nelceruelo  delli  animali  colla  loro  popilla  — 
come  lacosa  pare  magore  che  veduta  damagorc  popilla. 

DELLOCHIO     DELLOMO 

Seguitasi  dellochio  delli  animali  nocturni  liquali  vedano  più  dinotte  clieddidi  ecquesto  ingran  parte  interuiene  come 
dinanzi  fu  detto,  perche  molto  magore  diferenza  e  dal  cressciere  eldiminuire  della  loro  popila  chenone  dalli  animali  diurni 
perche  sella  popilla  dellomo  radopia  lanette  ildiamitro  alla  sua  popilla  chevoldire  quattro  tanti  quella  del  di.  ildiamitro  della 
popila  delduco  over  gulo  cressce  io  volte  quel  delgorno  che  insoma  voi  dire  loo  volte  lapopila  deldi  Oltre  adiquesto  /a 
iluentrichulo  posto  nel  cernei  dellomo  detto  imprensiua  cssaiiziz  e  più  chcdieci  volte  tutto  lochio  dellomo  delquale  lapo|)ilIa 
donde  sicausa  iluedere  emen  chella  milesima  parte  desso  ochìo  e  nel  gufo  lapopilla  notturna  e  assai  magore  chelluentriculo 
della  inprensiua  posto  nelsuo  ceruello.  Onde  magore  proportione  alUomo  della  inprensiua  sua  allasualuce  c/ie  essendo  diecimila 
volte  più  c/ie/Za  /?(t-,?lainprensiua  chellaluce  —  che  non  fu  quella  delduco  che  e  quasi  equali  Ecquesta  inprensiua  dellomo  risspetto 
acquela  del  cufo  ecome  vna  gran  sala  chealume  peruna  pichola  busa  risspetto  avna  pichola  sala  tutta  aperta  chenella  gran 
sala  venotte  dimezo  gorno  enella  pichola  aperta  vegorno  dimeza  notte  nonncsendo  mi  iltenpo  nuvoloso  e  con  questo  simosterra 
più  potente  cause  mediante  lanotomia  delliochi  einprensiua  diquesti  due  animali  eoe  dellomo  e  del  ducho.  — 

Quella  cosa  parrà  magore  inluce  eingrandeza  chessara  veduta  damagore.  popilla  Questo  sipuo  sperimentare  neli  nosstri 
echi  perche  scttu  farai  vn  hts  foro  tanto  picholo  quanto  essere  può  nuna  carta  ettelo  acossterai  vicino  allochio  quanto  sipuo 
eperquello  guarderai  vnasstella  qui  nopo  operare  senon  vna  picola  parte  della  popila  laquai  uede  es^a  stella  comolto  spatio 
dicelo  intorno  ella  uede  tanto  pichola  che  quasi  nessuna  cosa  può  essere  minore  elsefarai  tal  foro  vicino  allo  stremo  delà  detta 
carta  potrai  nelmedesimo  tenpo  vedere  collaltro  ochio  lamedesima  stella  eparatti  grande  ecosi  indetto  tenpo  vedrai  condue  ochi 
vna  stella  2  volte  delle  quali  vna  ne  minima  ellaltra  grande  potrai  acora  vedere  tutto  ilcorpo  delsole  ccon  econpicholo 
splendore  perche  quanto  diminuissce  lamagnitudine  tanto  aproportione  diminuissce  lossplendore  come  fu  propossto  di  sopra  e 
diqui  nassce  chelle  gran  luce  poco  vegan  didi  perche  lasLiperchia  luce  linpedisscelauissta.  — ■ 


DILATATION   ET  RÉTRÉCISSEMENT   DE    LA   PUPILLE. 
ANIMAUX  NOCTURNES. 


De  raccroissement  et  du  décroissemcnt  de  la  pupille  de  Fœil,  du  jour  à  la  nuit,  et  plus 
chez  les  animaux  nocturnes  que  chez  les  autres  de  jour.  —  Des  yeux  des  animaux  nocturnes 
dont  les  pupilles  croissent  fortement  de  nuit,  plus  sans  comparaison  que  [celles  de;  ceux  de 
jour.  —  De  l'œil  qui  voit  en  même  temps  des  choses  obscures  et  des  choses  claires,  c'est-à- 
dire  resplendissantes.  —  Pourquoi  les  animaux  nocturnes  voient  plus  de  nuit  que  de  jour. 
—  De  la  place  des  humeurs  chez  l'homme,  par  rapport  à  son  cerveau. 

DE   L'OEIL   HUMAIN. 
La  pupille  de  l'œil  se  change  en  autant  de  diverses  grandeurs,  que 

SONT  les  différences  DE  CLARTÉ  ET  d'oBSCURITÉ  DES  OBJETS  Q.UI  SE  PRÉSENTENT 
AU   DEVANT  d'eLLE. 

En  ce  cas,  la  nature  a  fait  réparation  [porté  secours!  à  la  vertu  visuelle,  quand 
elle  a  eu  à  souffrir  d'une  lumière  excessive,  en  resserrant  la  pupille  de  l'œil, 
et  quand  elle  a  eu  à  souffrir  des  diverses  obscurités,  en  élargissant  cette  pru- 
nelle semblablement  à  la  bouche  [l'ouverture]  de  la  bourse.  La  nature  fait  ici 
comme  quelqu'un  qui,  ayant  trop  de  lumière  dans  son  habitation,  ferme  une 
demi-fenêtre,  et  plus  ou  moins  selon  la  nécessité;  et  quand  vient  la  nuit,  il 
ouvre  toute  la  fenêtre  pour  voir  mieux  la  lumière,  au  dedans  de  ladite  habita- 
tion. 

Ici  la  nature  emploie  [établie]  une  continuelle  équation  [un  continuel  équilibre] 
en  tempérant  et  égalisant  continuellement,  l'accroiss  par  Taccroissement 
de  la  pupille  ou  sa  diminution,  à  proportion  des  susdites  obscurités  ou 
clartés  qui  se  présentent  continuellement  à  elle;  tu  en  verras  l'expé- 
rience chez  les  animaux  et  oiseaux  nocturnes,  comme  chats,  chats-huants, 
hiboux,  et  autres  semblables,  lesquels  à  midi  ont  la  pupille  petite  et  chez 
lesquels  de  nuit  elle  est  très  grande.  Tous  les  animaux  de  terre,  d'air  et 
d'eau  font  de  même,  mais  plus,  sans  comparaison,  les  animaux  nocturnes. 
Si  tu  veux  en  faire  l'expérience  pour  l'homme,  regarde-lui  fixement  la  pupille 
de  l'œil,  en  tenant  une  chandelle  allumée,  un  peu  éloignée  de  lui,  et  fais-lui 
regarder  la  lumière  et  va  lui,  que  tu  approcheras  de  lui  peu  à  peu  ;  tu  verras 
que  cette  pupille  se  resserrera  au  furet  à  mesure  que  la  lumière  en  approchera. 

Si    l'œil   VOIT    EN    UN    MÊME    TEMPS    LES    CHOSES    CLAIRES    [et]    OBSCURES. 

L'humeur  cristalline  se  condense,  qui  réside  au  dedans  de  la  pupille  se  con- 
dense à  la  rencontre  des  espèces  des  choses  qui  reluisent  et  se  raréfie  à  la  ren- 
contre des  choses  obscures.  Et  que  ceci  soit  vrai  se  manifeste  lorsque  l'œil  se 
ferme,  parce  que  les  espèces  réservées  [conservées]  qui  étaient  des  choses  claires, 
se  voient  obscures,  et  les  obscures  se  représentent  claires  ;  ce  qui  a  Heu  plus 
dans  les  yeux  faibles  que  dans  les  puissants.  De  cela,  je  parlerai  plus  pleine- 
ment en  un  autre  en  son  lieu. 

—  'Vient  ensuite  le  discours  des  yeux  des  animaux  nocturnes,  qui  voient 
mieux  de  nuit  que  de  jour.  Et  cela  provient  de  ce  que  la  quantité  [le  volume]  des 
yeux  est  plus  grande  que  tout  leur  cerveau,  surtout  [chez]  les  chats-huants, 
hiboux,  [?],  chouettes,  ducs  et  [animaux]  semblables,  ce  qui  n'a  pas  lieu 

chez  l'homme,  qui  a  un  cerveau  plus  grand  qu'aucun  autre  animal  terrestre, 
relativement  à  ses  yeux;  aussi  celui-ci  voit-il  peu  de  lumière  après  le  jour. 

Tourne  le  papier  [la  page]. 


-    FOLiO    5   (v^rso).   - 


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DELLOCHIO    UMANO 

Lapopilla  dellochio  simuta  intante  varie  grandeze  quanto  son  levarieta  delle  chiareze  osscurita  Delli  obbietti  chedinanti 
selli  rapresentano. 


Inquesto  caso  lanatura  ariparato  a  la  virtuvis>va  quando  ella  eoffesa  dalla  superchia  luce  dirisstrigniere  lapopilla  dellochio 
ecquando  eoffesa  dalle  dmerse  osscunta  dallargare  essa  luce  assimilitudine  della  bocha  della  borsa  affa  quilanatufa  comecquel 
che  atroppo  lume  alla  sua  abitat.one  cheserra  vna  meza  finesstra  epiu  emen  secondo  la  necessita  ecquando  viene  la  notte  Isso 
apne  tutta  essa  finestra  peruedere  meglio  /urne  dentro  adetta  abitatione  eusa  qui  lanatura  vna  continua  equatione  5  colcon- 
t.nuo  tenprare  eragualghare  W  colcrescere  la  popilla  <./.«  odiminuirla  aproportione  delle  predette  osscurita  ochiareze 
<//dinanti  W.  n:^^«.  alcontinuo  selerapresentano  vedrai  lassperientia  nelli  animali  .«aW// notturni  come  .^«  gatte  gufi  allochi 
ess.mih  hquah  dmiezo  gorno  anno  lapopilla  pichola  edinotte  egrandissima  elsimile  fantutti  lianimi.li  teresU  darla  edacqua 
mapiu  sanza  conparatione  l.animah  notturni  Esselo  uoi  sperimentare  nellomo  gurdali  fisso  lapopilla  dellochio  tenedo  vna 
cande  acc.essa  al  alquanto  disscosto  eftalli  guardare  esso  lume  ,u.,/o  ilquale  li  acossterai  apo/cho  apocho  euedrai  essa  popila 
checquanto  più  tal  lume  sete  auicina  tanto  più  siristngne.  ir  r  r 

SELLOCHIO    VEDE    N-UXMEUESIMO     TENPO  COSE  CHIARE  ESSCURE 

lomore  cristallino  SfCon,fo  chesla  dentro  alla  popilla  sicondensa  arisscontro  delle  sfi,/ù-  delle  cose  lucide  essi  rarefa  al 
riscontro  delle  cose  osscure  echequesto  sia  vero  nelchiudere  dellochio  simanifesta  perche  lesspetie  riseruate  cheeran  delle  cose 
chiare  siuedano  osscure  ellesscure  sirapresentan  chiare  ecquesto  achade  più  nelli  ochi  deboli  che  nelli  potenti  e  di  questo 
parlerò  più  piena  mente  inaltro  assuo  Iodio  -  Seguita  ildisscorso  deli  ochi  dellianimali  notturni  liquali  uedan  meglio  dinocte 
chedidi  Equesto  achade  perche  laquantita  dellochi  e  magore  chettutto  il  loro  ceruello  emassine  gufi  allochi  barbaganni  [?] 
emette  eass.oh  ess.mil.  ilche  none  acade  nellomo  ilquale  amagore  ceruello  chealcuno  altro  animai  terreste  rispetto  alli  sua  ochi 
ecquesto  vede  poco  lume  dopo  ilgorno  '^ 

volta  carta. 


91 


RÉFLEXION    DU    SOLEIL   DANS   L'EAU,    PERSPECTIVE,    ÉTOILES. 


—  La  petite  quantité  de  la  pupille  est  cause  que  le  simulacre  _clu  soleil  paraisse 
chose  minime  dans  ^à]  la  surface  de  Feau. —  Si  l'œil  e'tait  aussi  grand  que  la  sphère  deTeau, 
cette  eau,  quand  elle  serait  vue  par  le  soleil,  serait  toute  un  seul  simulacre  de  ce  soleil.  — 
Comment,  si  la  sphère  de  Teau,  par  une  longue  distance,  diminue  [jusqu']  à  l'apparence 
d'une  étoile,  le  simulacre  du  soleil  l'occuperait  toute.  —  Comment  la  distance  fait  paraître 
les  étoiles,  bien  des  fois  plus  grandes  que  la  terre,  extrêmement  petites.  — 

DE    LOEIL   DE   LHOMME. 

Le  slmulacre  du  soleil  est  unique  dans  toute  la  sphère  de  l'eau, 

QUI  VOIT  le  sol  et  est  vue  par  le  soleil,  mais  IL  PARAIT  DIVISÉ  EN  AUTANT 
DE  PARTIES  QUE  LE  SONT  LES  YEUX  DES  ANIMAUX,  VOYANT  DE  POSITIONS 
DIVERSES    LA    SURFACE   DE   l'eAU. 

—  Ce  qui  se  propose  là  se  prouve,  puisque  quelque  chemin  que  fassent 
les  yeux  des  navigateurs,  daiis  tout  portés  par  les  navires  dans  l'univers, 
ils  voient  le  simulacre  du  soleil  en  un  même  temps  dans  toutes  les  eaux 
de  leur  hémisphère,  par  les  dans  tous  les  mouvements  faits,  avec  tous  les 
aspects.  —  Si... 

Si  l'œil  était  autant  que  la  sphère  de  l'eau,  il  verrait  le  SIMU- 
LACRE DU    SOLEIL   OCCUPER    UNE  GRANDE   PARTIE   DE  l'oCÉAN. 

Cela  se  démontre,  car  si  tu  bouges  sur  un  pont,  duquel  tu  voies  le 
simulacre  du  soleil  dans  les  eaux  du  fleuve,  et  que  tu  avances  de  25  brasses 
environ,  tu  verras  avancer  d'autant  le  simulacre  du  soleil  à  la  surface  de 
ladite  eau.  Et  ainsi,  si  on  mettait  ensemble  tous  les  simulacres  qui  se  sont 
vus  durant  le  mouvement  dont  il  s'agit,  tu  aurais  fait  un  seul  simulacre,  qui 
aurait  la  forme  d'une  poutre  enflammée.  Maintenant,  imagine  de  faire  un 
cercle  dont  la  poutre  soit  le  diamètre,  et  que  tout  ce  cercle  soit  plein  de 
simulacres;  sans  doute,  tu  verrais  un  [seun  simulacre,  et  le  diamètre  serait 
de  25  brasses;  or,  tu  as  à  comprendre  que  si  une  pupille  avait  pour  diamètre 
les  mêmes  25  brasses,  il  verrait,  sans  se  mouvoir,  dans  la  même  eau,  un 
simulacre  du  soleil  qui  tournerait  en  >e  trouverait  avoir]  78  brasses  et  ^. 

Si  la  Si,  par  la  longue  distance  ou  serait  l'œil  de  la  sphère  de 
l'eau,  la  sphère  de  l'eau  diminuait  [jusqu']  a  la  quantité  d'un  commun 
simulacre  du  soleil,  comme  on  le  montre  en  perspective,  tu  verrais 
dans  LA  sphère  de  cette  eau  qui  est  tournée  vue  par  le  soleil,  n'être 
qu'un  seul  simulacre  du  soleil. 

—  On  prouve  en  perspective  comment  les  choses  éloignées  de  l'œil, 
encore  qu'elles  soient  extrêmement  grandes,  se  montrent  de  figure  extrê- 
mement petite,  chose  qui  se  voit  sans  trop  de  démonstrations  ;  on  voit 
une  étoile  si  tu  lèves  la  les  yeux  au  ciel  étoile,  tu  y  verras  beaucoup 
d'étoiles  qui  paraissent  extrêmement  petites,  et,  par  la  longue  distance  étant 
un  très  grand  nombre  de  fois  plus  grandes  que  la  terre,  et  paraissant  par 
la  longue  distance  extrêmement  petites;  et  la  lumière  que  tu  vois  en  elles 
n'étant  pas  leur  vertu  :ne  leur  étant  pas  propre',  mais  un  seul  feulement  un'  simu- 
lacre du  soleil  qui  se  mire  Lréfléchit]  en  elles;  car,  par  elles-mêmes,  les 
étoiles  n'ont  pas  de  lumière,  mais  bien  une  surface  comme  la  sphère  de 
l'eau,  apte  à  recevoir  et  rendre  la  lumière  du  soleil  qui  se  mire  Réfléchit] 
en  elles. 


—  FOLIO    6    !  recto  j. 


H„mm<  fiM'i*rf '^^"'-^ /. ,'  \.^  ^  ^»-# 

\^   -  A^  •t-^sntit^'  •^"Avf  -.««r»'^  '-«•^1  ''0'''  -^        .V'''  ''^ "'T 


4^  — 


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-,„=.     ^L^IÌ^^mA"^"'''^  "^l  '^  popilla  e  causa  di  far  parere  il  siravlacro  del  sole  cosa  minima  nellasuperfiiie  delac- 

s^.muiTcro  dita!  sole    ^^  ''"''^'°  '^'P"''  ^"'"^"^  "'''  ^'^"^  ^"^"'^°  ^"^^'  "'^^^^  ^1^'^°'^  ^"«bb^e    tuua  usol 

l,r>..„7.r.°i;'K!  ^^""^  ^P*^  1^  dellacqua  per  lunga  distantia  diminuissi  allaparentia  duna  stella  ilsimulacro  del  sol  tutta 
laoccuperebbe  -  come  lestelle  molte  uolte  magori  chella  terra  ladistantia  lefa  parere  minime  - 

DELLOCHIO   DELLOMO 

iLSIMl-U^CRO  DELSOLE  E  %-XICO  INTUTTA  LASPER.^   DELL-^CQUA  CHEUEDE  CSSOSS  EDEIEDUTA   D^ESSO  SOLE  MK  P«E  DIl-ISO 

n,.H»c- -   !        '^hess.propone  s.proua  perche  quanto  simouano  liochi   de  nauicanti  pertutto  portati  danauili  perlunìuerso  nuu 
SelSio^^^^^^^^  P'"""'^  '""''"^  '^"°''°  «-'^^Perio/^..//  pertutti  ifmoti  fatti  pertutfi  liass^et    -  Se" 

bELLOCHIO  FL^bl    Ol.^NTO  LASSPERA  DELLACQUA  UEDREBBE  ILSIJRLACRO  DELSOLE  OCHUPARE  GRAV  P«TE  DELOCE^VO- 

t^t?mot;\T,^hP"'*''  ^^"""'  '"°"'''''  ^oPj^.vnponte  delquale  tuueda  ilsimulacro  delsole  r>ell.acque  d^buo  fiume  e  che 
tutti  mo%a  MI  2,  braccia  c.rcha  altrettanto  vedrai  movere  ilsimulacro  delsole  nella  superfitie  didetta  acqua  ecosi  chimettessl 

l^ma^.ÌnfHTnf'"""'',;'';?'  ^^  ""''"''  '"'=^'  '"°'°  ^"^^^^"  f=^"°  ^^  ^°'  simulacro^chearebbfformïduntravr  innato  o^^^^ 
vTref ti  vS.H.  f  H  1°  ''f  1"?'^.^^°  '^»"«  "«'^^  ^'^-"itro  echettutto  tal  cerchio  sia  pieno  dessi  simulacri  sanza  d^bb^tu 
vedresti  ^nMmulacro  delquale  el  diamitro  sarà  25  braccia,  ora  tuai  aintendere  chesse  vna  popila  auessi  ilsuo  diamitro 
lemedes.me  25  braccia  che  sanza  moversi  uedrebbe  nella  medesima  acqua  vnsimulacro  delsole  cheuolterebbe  78  braccia  e  i  - 

'^n^J^^^^iy^':rL''l'''^-'^'^'-^  CHEAUESSI  LOCHIO  D.^LA  SPERA  DELLACQUA  LA  SPERA  DELACQtTA  DLMIXUISSI  ALA  QUANTITÀ  DUX 
^^^^:^.t^^!^^^:^l^:''^^'  rXPKOSPEXTIL-A  TUVEDRESrZ   LASPER..  /„  DE  SS  A  ACQUA  CHE   UoUa  VEdVa  DALSOLE 


fi<n,r.  i?n,^f  V'"'°"''  >npresspectiua  come  lecose  remote  dallochio  ancora  cheesse  sieno  grandissime  sidimostran  diminima 
fipra  laquai  cosa  sanza  troppe  d.mostrationi  s.ueJe  mas  stella  sealzerai  la  liochi  alcielo  stellato  vedera^  inquello  molte  ste^e 
^iZ7.i^Z!'::^.nI:J:'^f"  '-r^'^  moltissimevolte  magori  chella  terra  eperia  lunga  distantia  parere  mÌnimeeilur^e 
ben  5/ ano  su^rfrie  r^l  H  n/'Ti.""  ^'"^ f '^"""•»'^^°  d^l^o'e  cheiUoro  sispechia  perche  dasse  esse  stelle  nonan  lume  ma 
ben  SI  ano  superfitie  come  laspera  dellacqua  atu  ariceuere  erendere  illume  delsole  che  illoro  sisspechia 


[DILATATION    ET    RÉTRÉCISSEMENT    DE   LA   PUPILLE. 
VERTU  VISUELLE  COMMUNE  A  TOUTE   LA  PUPILLE. 1 


[i"  figure  .1  t  V  X  p  h    s    r   a  n  o  p  q.  —  [}].  —  ^Sous  la  2^^'  fig.  :]  ^Opinion  de  V] 

adversaire.  Si  le  tout  de  la  pupille,  selon  l'adversaire,  ne  voit  pas  parce  qu'il  croit,  la  nuit, 
croît-il  pour  voir  une  plus  grande  somme  de  choses,  ou  pour  les  connaître  mieux?  Sans 
doute  il  croît  pour  les  voir  plus  grandes,  et  par  conséquent  mieux  que  pour  en  voir  beau- 
coup; n'ayant  à  en  juger  qu'une  par  fois,  un  tel  accroissement  n'a  pas  lieu  [?]. 

DE    L'OEIL    HUMAIN 

La  PUPILLE  DE  l'œil  A  LA  VERTU  VISUELLE  TOUTE  DANS  TOUTE  [cette 
pupille],  et  TOUTE  DANS  CHACUNE  DE  SES  PARTIES.  LA  CHOSE  PLACÉE  DEVANT 
l'œil,  ET  MOINDRE  QUE  SA  PUPILLE,  n'oCCUPE,  POUR  l'œIL,  [l.\  place  d']  AUCUN 
AUTRE  OBJET  ÉLOIGNÉ,  ET,  BIEN  Qu'eLLE  SOIT  DENSE,  ELLE  FAIT  OFFICE  DE 
CHOSE   TRANSPARENTE. 

Ici  l'adversaire  dit  que  la  vertu  visuelle  est  réduite  en  un  point,  et 
[que]  de  cela  il  suit  que  tout  objet  placé  devant  la  pupille  étant  plus  grand 
que  le  point,  occupera  la  connaissance  iperception]  [(de  l'œil)].  Je  dis  que 
d'après  lui,  et  s'il  était  vrai  que  la  vertu  visuelle  soit  réduite  en  [Un]  point, 
la  convexité  de  l'œil,  qui  tourne  qui,  avec  ses  parties,  se  tourne  vers  une 
grande  partie  de  l'universalité  des  choses  placées  devant  lui,  ne  pourrait 
avoir  une  telle  curvité,  si  elle  n'était  pas  [dans  toutes  ses  parties]  equidistante  à 
ce  point,  et  ne  devait  pas  à  sa  surface  avoir  à  être  coupée  à  distances 
égales  de  ce  point,  afin  que  chacune  d'elles,  avec  les  mêmes  proportions 
réelles,  correspondent,  dans  les  coupures  des  angles,  aux  proportions  des 
ressemblances  [images]  des  corps  correspondantes  [?]  à  ce  point. 

A  celui-là  on  démontre  l'expérience,  et  puis  on  conclut  la  nécessité  de 
cette  expérience.  Et  d'abord,  pour  l'expérience,  qu'on  place  devant  la 
pupille  l'épaisseur  d'une  aiguille  à  coudre  de  mo3'enne  grandeur;  qu'elle 
en  soit  aussi  voisine  qu'il  se  peut,  et  on  verra  qu'elle  n'empêchera  la  con- 
naissance [perception]  d'aucuu  objet  placé  derrière  elle  à  quelque  distance. 
Ce  que  je  dis  là  est  en  tout  confirmé  par  l'expérience,  et  la  nécessité  le  fait 
[et  il  n'en  peut  être  autrement],  parce  que  si  Cette  vertu  visuelle  se  réduisait  en  un 
point,  tout  minime  objet  placé  au  devant  de  cette  vertu  visuelle  occupe- 
rait la  connaissance  dune  grande  partie  du  ciel  ;  attendu  que  si  une 
grande  partie  du  ciel  envoie  les  espèces  de  ses  étoiles  à  la  pupille,  un 
objet  placé  auprès  [de  la  pupille] ,  égal  à  la  moitié  de  son  diamètre,  y  occu- 
perait une  grande  partie  presque  la  moitié  du  ciel.  C'est  pourquoi  la 
nature,  pour  que  rien  ne  manquât  aux  yeux  des  animaux,  a  fait  que  la 
prunelle  eût  le  moindre  nombre  possible  d'empêchements  qu'il  soit  pos- 
sible; tandis  que  la  vertu  visuelle  leur  serait  un  empêchement  très  grand, 
puisque,  comme  il  a  été  dit,  tout  minime  objet  placé  devant  elle  occupe- 
rait pour  elle  une  grande  partie  de  l'espace. 

L'expérience  montre  encore  que  les  toiles  des  canevas  '  faites  de  gros 
crins  de  cheval,  placées  devant  les  yeux,  n'occupent  [ne  cachent]  aucune  chose 
[placée]  au  delà  d'eux,  et  en  occupent  d'autant  moins  qu'ils  s'approchent  plus 
de  l'œil;  or,  si  la  vertu  visuelle  était  en  un  point,  plus  les  crins  en  appro- 
cheraient, plus  vaste  serait  l'espace  qu'ils  auraient  à  occuper.  Donc,  l'expé- 
rience produisant  le  contraire,  il  est  vrai  que  la  vertu  visuelle  est  infuse  dans 
toute  la  pupille,  en  emploie  toutes  les  parties,  voit  au  delà  dudit  crin,  l'en- 
tourant et  voyant  au  delà  de  l'ensemble  de  leur  épaisseur;  et  nécessaire- 
ment les  pyramides  se  causent  [forment]  auprès  desdits  crins. 


I.  Voir,  pour  le  mot  scacci,  ci-dessus:  Manuscrit  B,  folio  4  recto,  i"  figure,  2<'  paragraphe. 


FOLIO  6  (verso). 


«ff^Mitf    wlf>a)^<p- 


•^.w.r^/  wi.rH''«  ^'"^''*  rr"^  '^''^"ì  t"!'^'  tT^Li 


[  I  figure  :]tvxpli  s  r  anopq—  altere.  —  I  Sous  la  seconde  figure  :  1  aversario  —  seltutto  della 
popilla  per  lauersano  nonuede  perche  cressce  la  notte  [?]  crese  ella  peruedere  magor  somma  di  cose  oper 
conoscerle  meglo  sanza  dubio  esa  cressce  peruederle  raagori  eperconseguenza  meglio  che  peruederne  molte 
nonauendo  agudicarne  se  non  una  peruolta  nonacade  talcrescimento  — 

DELLOCHIO   VMANO 

LaPOPILLA  DELLOCHIO  Al-IRTU  VISIUA  TUTTA  PERTUTTO  E  TUTTA  IXOGNI  SUA  PARTE  ELLA  COSA  ANTI  POSTA  ALLOCHIO 
MINORE  DELLA  SUA  PUPILLA  NONOCHUPA  ALLOCHIO  NESSUNO  ALTRO  OBBIETTO  REMOTO.  EBENCHE  SIA  DENSA  FA  OFITIO  DI  COSA 
TRANSPARENTE. 

Dicequi  lauersario  chellauirtu  visiua  eridocta  in  punto  eperquesto  seguita  cheogni  obbietto  antiposto  alla  popila  che  sia 
magore  chelpunto  ochupera  •tw/;^  ociitto  [?]  lanotitia  dico  chedopolui  echesia  uero  chella  uirtu  visiua  sia  ridotta  inpunto 
laconuesitii  dellochio  cheìw  che  colle  sue  parte  siuolge  agran  parte  delantipossto  vniverso  nonpotrebbe  essere  ditalcuruita  sella 
non  fussi  equidistante  aesso  punto  itela  enella  superfitie  sua  sauessino  conequal  distantia  tagliare  daessopunto  acce  checias- 
scuna  diloro  colle  medesime  proportioni  reali  risspondessino  nelle  tagliature  delliangoli  colìe  proportioni  delle  similitudine 
decoi-pi  rispondere  aesso  punto 

Acostui  sidimostra  lasperienza  epoi  siconclude  lanecessita  ditale  sperientia  eprima  peria  sperientia  sia  possto  dinanti 
alla  pupilla  vna  grosseza  dimezana  aguchia  dacucire  esia  tanto  uicina  quanto  sipuo  euedrassi  nonessere  inpedilo  lanotitia 
dinessuo  obbiecto  posto  dirieto  attal /i'/i/7/<7  aguchia  peralquanta  disstantia  questo  chio  dico  altutto  econformo  dalla  sperientia 
ella  necessita  lofa  perche  Settal  uirtu  visiua  siriducessi  inpunto  ogni  minimo  obbietto  posto  dinanti  attal  uirtu  visiua  ochuperebbe 
lanotitia  digran  parte  delcelo  perche  segranparte  delcelo  manda  lespetie  delle  sua  stella  alla  popilla  vno  obbietto  postole  vicino 
e  equale  alla  meta  delsuo  diamitro  leochuperebbe  ,if™?//r7r  quasi  lameta  desso  ciello  onde  lanatura  perche  nulla  manchi  alli  ochi 
delli  animali  affiuto  che  essa  luce  abbia  il  [?]  numero  dinpedimenti  che  sia  possi  eminori  chesia  possibile  delli  quali  lauirtu 
visiua  sarebbe  inpedimento  g:randissimo  perche  come  detto  ongni  minimo  obbietto  antiposstole  farebbe  grande  ochupatione  — 

Ancora  mostra  lasperientia  chelle  tele  delli  scacci  fatte  digrosse  setole  dicauallo  poste  dinanti  alliochi  nonochupano 
nessuna  cosa  dopo  loro  e  men  ne  ochupano  quanto  più  sa  costamo  allocchio  ilce  sella  uirtu  visiua  fussi  inpunto  quanto  più 
talsetolo  seliacosstassino  tanto  più  lai-gho  spatio  arebono  aochupare  adunque  facendo  lasperientia  incontrario  evero  chellauirtu 
uisiua  einfusa  pertutta  lapopilla  e  onni  parte  inse  adopera  euede  dopo  talsettolo  cignendolo  euedendolo  dila  dalpezo  della 
lorgrosseza  eper  necessita  sicausa  lepiramide  uicine  alle  predette  setole  — 

92 


[RAPPORT  DE  LA  VERTU  VISUELLE  A-LA  GRANDEUR  DE   LA  PUPILLE.  — 
IMAGES  DÉPENDANT  DE  LA  FORME   DE  LA  PRUNELLE.] 


L I  ■"■  figure  :  ]  g     a  n  o  p  b     m  r  f  —  |^2''«  fig.  :]  f  a  g     no     tv     h  s  r  t  p  — 

DE   L'OEIL 

Tout  endroit  concave  paraîtra  plus  obscur  si  on  le  voit  du  dehors, 
que  si  on  est  au  dedans. 

Cela  provient  de  ce  qu'à  l'œil  qui  est  au  dehors,  à  l'air,  la  pupille 
diminue  fortement,  et  qu'à  celui  qui  se  place  en  un  lieu  obscur,  la 
pupille  s'agrandit;  et  à  la  prunelle  moindre  diminue  la  puissance,  et 
ainsi  cette  puissance  croît  avec  l'accroissement  de  sa  pupille.  A  la  pupille 
de  faible  puissance,  toute  petite  obscurité  paraît  ténébreuse,  et  si  elle  croît 
en  puissance,  toute  grande  obscurité  lui  paraîtra  éclairée. 

La  lumière  surabondante  fait  mal  à  l'œil,  et  contre  ce  mal,  la  vertu 
visuelle  prend  le  secours  que  prend  celui  qui  ferme  une  partie  de  la  fenêtre, 
pour  diminuer  la  lumière  trop  éclatante,  qu'engendre  le  soleil  dans  son 
habitation. 

Comment  une  pupille  plus  grande  voit  un  objet  plus  grand. 

(Plus  la  figure  de  la  pupille  de  l'œil  sera  grande,  plus  les  choses  vues  lui 
paraîtront  grandes. '^  Cela  se  prouve  par  ce  [fait]  que  la  pupille  est  toute  dis- 
posée en  une  même  puissance  dans  la  vision.  Disons  que  r  [f'^  figure^  soit  la 
pupille  de  l'œil,  qui  reçoit  par  pyramides  la  chose  g,  placée  devant,  et  que 
cette  pyramide  mesure  sa  largeur  sur  la  vergette  a  b,  dans  la  partie  o. 
Ensuite,  g  o  croîtra  la  pupille  de  tout  le  diamètre  m  f;  alors,  l'objet  g  ne 
fera  plus  pyramide,  mais  ses  espèces  viendront  à  la  pupille  par  lignes  paral- 
lèles, et  se  couperont  en  la  même  vergette  a  b,  et  ainsi  sera  g  accru  le  simu- 
lacre de  l'objet  g  selon  l'accroissement  de  la  pupille. 


Comment  la  pupille  prend  les  simul.'^cres  des  choses  placées  devant 
l'œil  seulement  par  la  prunelle,  et  non  par  l'objet. 

—  (La  pupille  de  l'œil  reçoit  les  simulacres  de  ses  objets  au  moyen  de  la 
surface  de  la  prunelle,  et  non  de  l'objet).  Cela  se  prouve  en  partie  au  moyen 
des  lunettes,  par  lesquelles  les  simulacres  des  objets  passant  se  rendent  plus 
grands  ou  plus  petits,  selon  la  courbure  plus  ou  moins  grande  qu'a  la  surface 
extérieure  de  leurs  verres  ;  cela  se  prouve  encore  au  moyen  de  Lpar'^  la  qualité 
des  angles  intérieurs  et  extérieurs,  qui  font  les  rayons  des  espèces  qui 
pénètrent  la  surface  de  l'œil,  c'est-à-dire  les  angles  extérieurs  n  o  [2''  figure], 
qui  ont  nécessairement  à  être  égaux  aux  deux  angles  intérieurs  t  v.  Et  si 
la  pupille,  qui  est  en  soi  plane,  avait  à  être  pénétrée  par  de  tels  rayons 
des  espèces  entj-e  des  angles  exl,  en  sorte  que  les  angles  intérieurs  fussent 
égaux  aux  angles  extérieurs,  alors  de  tels  angles  ne  pourraient  pas  s'engen- 
drer dans  la  pupille  de  l'œil,  mais  [seraient]  aussi  éloignés  de  cette  pupille 
qu'il  y  a  du  milieu  de  l'objet  à  ses  extrémités  opposées,  c'est-à-dire  qu'autant 
il  y  a  de  a  [à]  f,  et  de  a  [à]  g,  autant  il  y  aurait  de  la  pupille  r  à  s  et  à  t,  car 
si  la  pupille  est  plane,  et  avec  elle  la  partie  environnante,  occupée  par 
l'humeur  cristalline,  il  est  nécessaire  que  ces  angles  intérieurs,  et  de  même 
les  extérieurs,  soient  droits. 


FOLIO  7   {recto).  — 


•/^: 


\.(£' 


irr^A  fii^fif  ^f»   ti^Cì  i^v^ufìiHA    ^%Mf*u     **»y»rtf  ^r.^>/^    v^^! 
V-i<»rr<J  'r<^«r3^•  ^«/^Kr  rwfo   Ari*i"r  i*'^''frf  ^finj»<]f  ^Jlv     -»Ar»r»cr-»»/^  •<%]> 

v««'i»  *y|H»Vjff /»ii»*-i»'>  A^ffì  >/><;»'j''Mc^or^  i''^'^*'*'-«'ib»-.ì -.ì^Ìa  i  * 


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«•^v ••W)|'#»'.#»  •.  fi»  V    «MMAÌfllfo •«mmuAa^  ^«ffHiiô»  •-^'tiilir»»!/-»  *f 


[i  ''°  figure  :]  g    a  n  o  p  b     m  r  f  ■ 


lf«  S 


DELLOCHIO 


HOGNi  LOCHO  coNX-AUATO  PARRÀ  PIÙ  osscuRo  (U  AUEDERio  DiFORi  che  aessei'ui  dentro  ecquesto  acade  perche  lochio 
chesta  difori  allaria  glidiminuissce  forte  lapopilla  ecquel  cliessi  pone  inlocho  osscuro  essa  popilla  sifara  niaggore  e  alla  luce 
minore  diminuisscela  potentia  ecosi  tal  potentia  accressce  insieme  collo  accresscimcnto  della  sua  popilla  ella  popilla  didebol 
potentia  ogni  pichola  oscurità  lipare  tenebrosa  essella  cresce  inpotentia  ogni  grande  oscurità  liparra  alluminata 

la  superchia  luce  offende  lochio  epertale  offensione  lavirtu  visiua  piglia  quel  sochorso  qual  piglia  quel  colui  chesserra 
vna  parte  della  fìnesstra  perdiminuire  lacq  ilsupcrchio  spledore  chegenera  ilsole  nella  sua  abitatione 

COMA    MAGORE    PUPILLA   VEDE    MAGORE    OBBIETTO. 

(Quanto  lapopilla  dellochio  sarà  dimagore  figura  tanto  leparranno  niagiore  lecose  vedute)  prouasi  perche  lapopilla 
ettutta  dispossta  avna  medesima  potentia  neluedere  dicamo  che  r  sia  lapopilla  dellochio  la  qual  riceve  perpiramide  lacosa  g 
antiposta  echequesta  piramide  misura  lalargeza  in  ella  virgola  a  b  nella  parte  o.  Dipoi  g  o  cresscera  lapopilla  tutto  ildiamitro 
m  f  allora  lobbietto  g.  non  farà  piv  piramide  mauerran  lesue  spetie  aessa  popilla  perlinie  paralele  etaglieransi  nella  medesima 
virgula  a  b  ecosi  e  ,;,'  cresscuto  ilsimulacro  dello  obbietto.  g.  secondo  lacresscimento  dessa  popilla 

COME   LAPOPILLA  PIGLIA  LISI.MULACRI  DELLE  COSE  ANTIPOSTE  ALLOCHIO  SOLAMENTE  DALLA  LUCE  ENONDALLO  OBIETTO    — 

(La  popilla  dellochio  riceve  lisimulacri  delli  sua  obbietti  mediante  lasuperfitie  della  luce  enon  dallo  obbietto)  QuesstO 
siprova  in  parte  mediante  liochiali  perliquali  passando  lisimulacri  delli  obbietti  sirendano  maggori  ominori  secondo  la  curuita 
magore  ominore  chean  lesuperfitie  difori  delli  vetri  loro  eancora  siprova  mediante  liaìigo  laqualita  deliangoli  intrinsici 
esstrinsici  chefanno  lirazzi  delle  spetie  chepenetran  lasuperfitie  desso  ochio  eoe  liangoli  extrinsici  r  o  che  pernecessita  anno  a 
essere  equali  alli  due  angoli  intrinsici  t  v  essella  pupilla  che  e  inse  piana  avessi  aessere  penetrata  dattali  razi  delle  spetie  infra 
angolie  e  inmodo  chelli  angoli  intrinsici  fussino  equali  alli  angoli  extrinsici  allora  tali  angoli  non  sipotrebono  generare  nella 
popiall  dellochio  matanto  remoti  daessa  popilla  quanto  edalmezo  dello  obbietto  alli  sua  oppositi  stremi  eoe  chettanto  quanto 
he  dallo  a  f  he  a  g  tanto  sarebbe  dalla  popilla  r  al  s  e  al  t  che  peressere  lapopilla  piana  insieme  colla  parte 
circunstante  ocupata  dallomor  crisstallino  eglie  necessario  che  tali  angoli  intrinsici  ecosi  li  estrinsici  sieno  retti  — 


[REDRESSEMENT  DES  IMAGES  DANS  LA  SPHÈRE  CRISTALLINE. 


[  I  figure  :]a  bc  ro  fgh  —  [2*°  fig.  :  ]  t  s  v  u  [h]  n  mop  —  Romps  une  carafe 
de  verre,  puis  de  la  convexité  et  de  la  concavité'  [du  restant],  tu  te  feras  un  masque 
plein  d'eau,  et  tu  verras  que  ce  qui  est  promis  [que  ce  qu'on  prétend]  ci-dessous  est  vrai. 
—  Et,  si  tu  veux  voir  avec  un  seul  œil,  fais  [agis]  avec  le  corps  d'une  ampoule,  petite  ou 
grande,  etc. 

[  3"'"  fig.  :  ]  h  p         Eau  tiède.     Ici  l'air  se  fait  un  miroir  concave. 

[  4"'^  fig.  :  ]  Eau  —  Ici  l'air  se  fait  un  miroir  convexe  —  [5"">  fig.  :]  b  a    r  t      ab     r  t 
devient  grand  pour  la  pupille    —     Fais  de  petites   ampoules  sphériques,  ainsi  :  et 

puis  découpe-les,  comme  on   découpe   les  verres,  à  vis,  avec  le  fer  chaud,  et  fais-en  des 
cloches  de  demi-sphère  ainsi  :  ,  et  puis,  fais-y  tes  lunettes  pleines  d'eau,  ainsi  : 

et  remplis-en  une  seule  d'eau  [?]. 


DE  LOEIL 

POURQ.UOI   LA  CHOSE  DROITE  NE  PARAIT   PAS  GAUCHE  A    l'œIL. 

Les  espèces  des  objets  de  Toeil,  lorsque  se  fait  leur  entrée  dans  l'œil, 
plient  leiu-  la  rectitude  de  leurs  rayons  en  la  manière  qui  est  prouvée  en 
perspective,  quand  ces  espèces  passent  du  dense  de  l'eau  au  rare  de  l'air; 
mais,  pour  revenir  à  la  proposition   de  la  chose   droite  qui  ne  paraît  pas 
gauche  dans  l'œil ,   nous   voyons    manifestement   par   l'expérience  que  les 
espèces   qui  pénètrent  dans  l'humeur  albugineuse  par  la   pupille   de   l'œil 
se  rencontrent  dans  la  sphère  de  l'humeur  cristalline,  à  l'égard  de  laquelle 
il  y  a   à  considérer   deux   choses   [hypothèses  :]  c'est-à-dire  :  ou  que  la  vertu 
visuelle  est  en  elle,  ou  qu'elle  est  à  l'extrémité  du  nerf  optique,  extrémité 
qui  prend  ces  espèces,  et  les  reporte  au  sens  commun,  comme  cela  a  lieu 
dans  les  nerfs  de  l'odorat.  Et  si  une  telle  vertu  est  dans  le  est  dans  le  centre 
de  l'humeur  cristalline,  elle  prend  les  espèces  avec  [à]  sa  surface;  ou  elles 
lui  sont  reportées  par    la  surface   de  la  prunelle,    et  si  où    les   objets   se 
mirent  [réfléchissent],  OU  elles  lui  sont  renvoyées  par  la  surface  de  l'uvée,  qui 
termine  et  revêt  l'humeur  albugineuse,  qui  a  l'obscurité  derrière  la  transpa- 
rence de  l'humeur  albugineuse,  de  même  que  derrière  la  transparence  du 
verre   est    placée  l'obscurité   du    plomb,    afin   que   les  choses   se   puissent 
mieux  mirer  en  la  surface  de  ce  verre.  Mais,  si  en  bas  la  vertu  visuelle  est 
dans  le  centre  de  la  sphère  cristalline,  alors  toutes  les  choses  qui  lui  seront 
données  par  la  surface  de  la  prunelle  de  l'œil  lui  paraîtront  dans  la  véri- 
table position  où  elles  sont,  ne  se  changeront  pas  de  droite  à  gauche,  et 
paraîtront  plus  grandes,  comme  il   est  prouvé  en   perspective.  Et  si  cette 
sphère  cristalline  prend  de  telles  espèces,  réfléchies  de  la  concavité  de  l'uvée, 
elle  les  prendra  droites,  encore  que  l'uvée  soit  un  miroir  concave;  elle  les 
prendra  droites,  parce  que  le  centre  de  la  sphère  cristalline    est   concen- 
trique  au  centre    de  la   sphère    de    l'uvée.   Il  est  vrai  que  les  espèces  qui 
passent  à  cette  uvee,  qui  sont  au  [venant  du]  dehors  de  l'œil,  passent  à  l'uvée 
par  le  centre  de  la  sphère  cristalline,  et  arrivées  à  l'uvée,  se  renversent; 
et  de   même  font  celles  qui  passent  à  l'uvée  sans  passer  par  cette  humeur. 
Donc,  nous  essayerons,  en  faisant  [admettant]  que  la  vertu  visuelle  réside   à 
l'extrémité  du  nerf  optique,  de  dire  que  de  là  on  voit  que,  dans  la  sphère 
cristalline,  toutes  les  choses  prises  par  elle  sont  redressées,  puisque  celles 
qui  étaient  dans  l'uvée   étant  renversées,  elle  les   prend  en  les  renversant 
une  autre  fois,  et  ainsi  la  sphère  cristalline  rend  droites   les  espèces  qui  lui 
ont  été  données  renversées  .  A   un  tel   savant  en  Optique,  on   dira   peut- 
être  que  la  surface  sphérique  du  cristallin,  unie  à  la  sphère  de  l'albugineux, 
ne  change  pas  de  nature,  et  est  comme  si  le  tout  était  albugineux;  et  [que] 
pour  cela ,  la  sphère  albugineuse  n'aurait  pas  cet  office  tel  qu'elle  l'aurait 
en  étant  entourée  par  l'air.  Mais  ici,  on  répond  que  cet  effet  ne  peut  pas 
avoir  lieu,  parce  que  la  boule  de  cristal  mise  dans  l'eau  fait  le  même  oiHce 
que  dans  l'air. 


—    FOLIO   7  (verso).    — 


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—  [i"  rigure  :  I  a  b  e  r  o  f  g  h  —  |  z**'  fig.  :  ]  t  s  v  u  n  m  o  p  —  ronpi  vna  boccia  di  vetro  e  edella 
convessità  o  concauita  tifarai  mascera  piena  dacqua  evedrai  quello  che  disotto  sipromette  esseruero  —  essevoi  vedere 
tonunsolo  ochio  facolcorpo  duna  anpolla  pichola  o  grande  ec  [  etc.  1  —  \i'  tig.  :  ]  h  p  acqua  tiepida  —  qui  laria  sifa 
vno  spechio  conchavo  —  [4'  tig.  :]  acqua  —  qui  laria  sita  vno  spechio  convesso  —  [5' fìg.  :]  ba  rt  ab  — rt  tìa 
grande  alla  popilla  — 

—  fa  anpoUette  speriche  cosi  e  poi  letaglia  come  sitaglia  ibicliieri  avite  colferro  caldo  e  fane 
gussci  dimezza  spera  cosi                       eppoi  fa  litua  ochiali  pien  dacqua  cosi  cenpine   vnsol  pieno  dacqua  — 

DELLOCHIO 

PERCHE    LACOS.\     DESTRA    NONPARE    SINISTRA    NELLOCHIO 

Lespetie  delliobietti  dellochio  nello  entroito  dalloro  fatte  nellochio  piegano  Ai/or  larettitudine  delororazi  /  nelniodo  che 
provato  inpresspectiua  quando  esse  spetie  passan  dal  denso  dellac  qua  alraro  dcUaria  Ma  pertornare  al  prosito  [proposito]  della 
cosa  destrache  non  pare  sininisstra  nellochio  moi  vediamo  manifesta  sperientia  lespetie  chepenetrano  nellomore  albusineo  perla 
popilla  dollochio  siscontrano  nella  spera  dellomore  crisstallino  nelaquale  sa  aconsiderare  due  cose  eoe  ochella  virtv  visiva  e  inlei 
ochella  enella  Ironte  delneruo  ottitio  laquai  fronte  piglia  esse  spetie  elle  relerissce  alsenco  comune  come  fanno  quelli  nerui  dellodo- 
rato.  Essettal  urtu  «;c//enclcentro  dellomore  crisstallino  esso  piglia  lesspetie  colla  sua  superfitie  eelle  li  sono  rilerite  dalla  superfìtie 
della  luce  doue  liobbietti  sispechiano  esse  oelle  lison  efrette  dalla  superfitie  dellu^-ea  chetermine  evesta  dellomore  albusinc 
ilquale  allaosscurita  dirieto  alla  ira  trassparentia  dellomore  albusinio  sicome  allatrassparentia  deluetro  eposto  dirieto  //  la  osscurita 
del  pionbo  acco  lecose  sipossino  meglio  spechiare  nella  superfitie  ditale  vetro  ma  sei  ^/><  laiiirtu  visiua  enelcentro  della  spera 
crisstallina  allora  tutte  le  cose  chellesaran  date  dalla  superfitie  della  luce  dellochio  li  paranno  neluero  sito  doue  essesono  e 
non  siscanbieran  da  desstra  assinistra  eparan  maggori  come  provato  in  prespettiva.  Esetale  spera  crisstallina  pigliera  tale  spetie 
refresse  della  concavita  dellu^^vea  essa  lepigliera  dnitte  ancora  chelluea  sia  spechio  concavo  e  piglieralla  diritta  perche  ilcientro 
dellaspera  crisstallina  econcentrica  colcentro  della  spera  dellughea  ma  veroe  chelle  spetie  che  passano  aessa  vuea  cheson  fori 
dellochio  passano  aessa  vuea  perilcentro  della  spera  cristallina  egunte  alluvea  sifan  riverscie  elsimile  fan  quelle  che  passan  aessa 
vuea  sanza  passare  pertale  omore  Adunque  noi  prouerem  afare  che  talvirtu  visiua  sia  nella  fronte  delneruo  otticio  dire  che  dili 
si  veda  nella  spera  crisstallina  tutte  lecose  dallei  prese  esserew  dirizate  perche  quelle  clieran  nelluuea  fatte  riuerscie  le  ile  piglia 
e  riuersciale  vnaltra  volta  e  cosi  falle  spera  crisstalina  porge  diritte  (lesspetie  chelle  foron  date  riuerscie)  affale  ottitio  dirassi 
forse  chella  superfitie  spericha  del  cristallino  vnita  colla  spera  dellalbuginio  nonmuta  natura  ede  come  settutto  fussi  albiginio 
eperquesto  aspera  albuginia  nonavessi  quello  vfitio  quale  ella  arebbe  aessere  circundata  dallaria  Macqui  sirissponde  chetale 
effetto  nonpo  acadere  perche  lapalla  delcristallo  messa  nellacqua  fa  ilmedesimo  vfitio  che  nellaria,  — 

q3 


[RÉCEPTION    DES   IMAGES    PAR   L'ŒIL.    —   DILATATION 

ET    RÉTRÉCISSEMENT   DE    LA    PUPILLE.    —    INTERSECTIONS 

DES   RAYONS   VISUELS. 1 


[i"  figure,  puis  sous  cette  figure  :]a  bncmdsctgs  —  se  est  sub  3'=  [?] 
à  m  d.  —  Tu  pourrais  peut-être  dire  que  si  Tangle  c  de  la  pyramide  b  n  c  avait  une  base 
beaucoup  plus  étroite,  l'angle  c  desceiidrait  beaucoup  plus  bas,  et  pourrait  peut-être 
descendre  tant,  qu'il  passerait  dans  la  sphère  vitrée,  et  ne  pourrait  plus  s'entrecouper 
dans  la  surface  de  cette  sphère  cristalli  vitrée;  à  cela  on  répond,  que  dans  ce  cas  la  nature  a 
bien  pris  ses  précautions,  car  lorsque  de  tels  cas  se  présentent,  la  pupille  se  resserre  et 
s'élargit,  selon  qu'il  y  a  à  considérer  des  choses  universelles  ou  particulières,  ou  trop 
lumineuses,  ou  trop  obscures.  —  [2''°  fig.  :]abcde     onmr    stghiktpq  — 


OEIL  HUMAIN. 

Les  espèces  des  objets  placés  devant  l'œil  passent  à  la  sphère  vitrée 
par  la  porte  de  la  pupille  ['"figure];  ainsi,  elles  ont  leur  intersection  au 
dedans  de  cette  pupille,  en  sorte  que  la  sphère  vitrée  reçoit  en  son  côté 
gauche  la  percussion  du  rayon  droit  de  la  sphère  droite,  et  ainsi  fait-elle 
à  la  partie  opposée;  puis,  [l'espèce]  pénètre  cette  sphère  vitrée,  les  rayons 
vont  se  resserrant,  et  se  trouvent  beaucoup  plus  étroits  quand  ils  sont  dans 
la  partie  opposée  de  la  sphère  que  quand  leur  percussion  s'y  fait  d'abord. 
Ce  resserrement  naît  [provient]  de  ce  que  les  rayons  des  espèces  se  rappro- 
chent de  leur  perpendiculaire  [verticale],  quand  ils  passent  du  rare  au  dense; 
et  [qu'j  ici  l'humeur  albugineuse  est  beaucoup  plus  rare  et  subtile  que  n'est 
l'espace  inclus  dans  la  surface  de  la  sphère  vitrée  ;  ensuite,  il  [l'espèce]  devrait 
se  rélargir  en  retournant  dans  l'albugineux,  mais  il  n'observe  pas  une  telle 
règle,  parce  qu'il  est  contraint  d'obéir  à  la  nature  de  la  sphère  vitrée,  qu'à  la 
d'où  il  sort,  [plutôt]  qu'à  la  nature  de  la  sphère  albugineuse,  où  il  passe. 
Et  pour  cela,  il  fait  une  pyramide  en  sortant  de  la  sphère  vitrée,  passe  par 
l'albugineux,  entrecoupe  ses  côtés  au  point  f,  et  passe  à  la  vertu  visuelle 
g,  à  l'extrémité  du  nerf  optique  g  s. 


Comment  s'entrecoupent   les   espèces   des   objets,  reçues  par  l'cêil 

DANS    l'humeur   ALBUGINEUSE. 

L'expérience,  qui  montre  que  les  objets  envoient  leurs  espèces  ou  res- 
semblances entrecoupées  au  dedans  de  l'œil,  dans  l'humeur  albugineuse, 
montre  [ce  qui  se  passe]  quand,  par  quelque  petit  soupirail  rond  [petite  ouverture 
ronde],  les  espèces  des  objets  éclairés  pénètrent  dans  une  habitation  très 
obscure  :  Alors  tu  recevras  ces  espèces  sur  du  papier  blanc  au  delà  de  placé 
dans  l'habitation,  non  loin  du  soupirail,  et  tu  verras  tous  les  susdits  objets 
sur  ce  papier,  avec  leurs  propres  figures  et  couleurs,  mais  ils  [y]  seront  plus 
petits,  et  sens  dessus  dessous,  à  cause  de  la  dite  intersection.  Ces  simulacres, 
s'ils  naissent  d'un  endroit  éclairé  par  le  soleil,  paraîtront  proprement 
peints  sur  le  papier;  celui-ci  veut  être  très  mince,  et  vu  parle  revers;  le 
soupirail  [l'ouverture]  sera  fait  [faite]  dans  une  petite  plaque  très  mince,  de  fer. 
Soient  a  b  c  d  e  [2^'  figure],  lesdits  objets,  éclairés  par  le  soleil,  soit  o  r  la  façade 
de  l'habitation  obscure  dans  laquelle  est  ledit  soupirail  n  m;  s  t  sera  ledit 
papier,  où  se  coupent  les  rayons  des  espèces  des  objets  sens  desus  dessous 
parce  que  leurs  rayons  étant  droits,  a  droit  se  fait  gauche  en  k,  et  e  gauche 
se  fait  droit  en  f.  Ainsi  fait  le  rayon  dans  la  pupille. 


FOLIO    8    (recto).  — 


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««->^    w^«A«  W/i-«fH/w^  fK--rf4*  »J)-^  >w'.«y'jf|-iJ 


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•IVa  v^f'W  WAp'.ì'*'H'"  /V^'^  r^-K* '"<'l1  •'*•'»■'' 

A.  TV-  _T^«.'^«.ir»     ••^jaVAi-^  '^liMA  f-4  '«iwaiiri 


•'»r«1^  ^«».7|»j  rt»!.')  A-W»  ^t^irti    irtifr^  ^ >1  «^ X  "^  *|H 


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>*7)a    ■»rf<l!rT»./^Vi7^n 

#5/»    ^V/*»  tylìv')  ♦>» 


vt   Vf  >, 


Vr— 


^— w^.W 


fi"  figure,  puis  sous  cette  figure  :1  a  bn  cmd  se  f  g  s — se  he  sub  3 ''al  md  —  Tu  potresti 
forse  dire  che  quando  langolo  e  della  piramide  b  n  e  avessi  basa  assa  [assai]  più  stretta  chellango  e  discenderebbe 
assai  più  basso  epotrebbe  torse  tanto  discendere  chelli  passerebbe  nella  spera  vitrea  enonpotrebbe  poi  intersegarsi 
nella  supertìtie  dessa  spera  cn'itó//;  vitrea  allaqual  cosa  sirissponde  che  in  qvesto  caso  lanatura  aben  proveduto 
inpero  che  quando  simili  casi  aehadano  la  popilla  sirisstrignie  eallarcha  secondo  chea  aconsiderarsi  cose  universali 
oparticulari   ottrope  luminose  otroppo  osscure  —  [.:'''=  fig]!  abcde     onmr        stghiktpq  — 

OCHIO  UMANO 

Lesspetie  delll  obbietti  antipossti  allochio  passano  alla  spera  vetria  palla  per  porta  della  popilla  essi  intersegano  dentro 
attal  popilla  /e  inmodo  chella  spera  vetria  epércossa  nel  suo  lutoto  sinistro  dal  razo  destro  della  spera  desstra  ecosi  fa  dalla 
opposita  parte  di  poi  penetra  essa  spera  vetria  elli  razi  siuan  risstrignndo  ettrovandosi  assai  più  stretti  quando  sono  dalla  oppo- 
sita  parte  dessa  spera  che  quando  vipercotano  nelprincipio  ecquesto  risstringnersi  nassce  perche  lirazzi  deUe  spetie  sitirano 
alsuo  perpendiculare  quando  passan  dalraro  aldenso  equi  lomore  albuginio  emolto  più  raro  essottile  chenone  losspatio  inclusa 
dalla  supertìtie  della  spera  vetria  dipoi  si  donerebbe  rallargare  nel  ritornare  inesso  albugino  manouosseruera  tale  regola  perche 
ecosstretto  avbidire  alla  natura  della  spera  vetria  die  ab  donde  essce  che  allomore  albuginio  donde  passa  eperquesto  fa  vna  pira- 
mide nellusscire  della  spera  vetria  epassa  perlalbugino  eintersega  isualati  nel  punto  f  epassa  alla  uirtu  visiuagneltennine  delio- 
nervo  otticio  g  s  — 

COME    SINTERSEGANO  LESPETIE    DELLI  OBBIETTI  RICEVUTI   DALLOCHIO  DENTRO   ALOMORE   ALBUGINO 

Lassperientia  chemosstra  liobbietti  mandino  lelore  spetie  oversimilitudini  intersegate  dentro  allochio  nello  omore  albugino 
sidimostra  quando  peralcuno  picholo  spiraculo  rotondo  penetcranno  Icspctie  delli  obbietti  alluminati  inabitatione  forte  osscura 
alerà  tu  riceverai  tale  spetie  nvna  carta  biancha  dopo  la  posta  dentro  aitale  abitatione  alquanto  vicina  aesso  spirachuio  evedrai 
tutti  lipredetti  obbietti  inessa  carta  colle  lor  propie  figure  ecolori  masaran  minori  effieno  soto  sopra  perchausa  della  detta 
interseghatione  Icquali  simulacri  senasscieranno  dellocho  alluminato  dal  sole  paran  propio  dipinti  inessa  carta  laquai  noie 
essere  sottilissima  eveduta  dariverscio  elio  spiracholo  detto  sia  fatto  inpiasstra  sottilissina  diferro  abcde  sieno  lidetti  obietti 
allurninati  dalsole  o  r  sia  lafachia  dellabitatione  osscura  nelquale  ellospiracol  detto  in  n  m  s  t  sia  la  detta  carta  douce  sitagliano 
lirazi  delle  spetie  dessi  obbietti  sotto  sopra  perche  essendo  lilor  razi  diritti  a  desstro  sifa  esinisstro  in  k  hello  e  sinistro  si  fa 
desstro  in.  f  ecosi  fa  dentro  alla  popilla  — 


(COMMENT    L'ŒIL    PERÇOIT  LES    IMAGES.  —   LIGNES  DIVERSES 

DE    LA   VISION.! 


[i"  figure  :]kbhion    q    md    ap    c    ofg  —  [2'''  fig.  :]qvonmlk.   abcdefg 
hi    n    —    [3°  fig.  :  ]    n  m    o  —  [4'  fig.  :]    rst    nvxym  — 

DE    VOEU   DE   L'HOMME. 

On  démontre  [explique]  pourquoi  l'œil  voit  derrière  LUI  DES  CHOSES 
PLACÉES    DANS    LES    ESPACES    LATÉRAUX. 

L'œil  voit,  encore  qu'il  n'ait  [n'en  n'ait]  pas  la  connaissance  [le  discernement], 
le  mouvement  de  deux  lumières,  au  contact  de  la  paroi  où  s'appuie  la  nuque 
le  milieu  de  la  nuque  de  celui  qui  voit. 

La  raison  en  est  que  la  prunelle  voit  tous  les  endroits  d'où  elle  est  vue, 
et  [que]  tous  Ics  objcts  qui  voient  cette  prunelle  y  impriment  leur  ressem- 
blance, parce  qu'elle  est  plus  eminente  [saillante]  qu'aucune  autre  partie  de 
l'œil;  la  percée  ou  le  trou  de  la  pupille  voit  et  est  vue  par  toutes  les  parties 
de  cette  pupille;  donc,  elle  peut  très  bien  recevoir  en  elle  ce  que  la  pupil 
prunelle  de  l'œil  lui  montre.  Il  est  vrai  que  cette  chose  est  moins  connue 
[paraît  moins  distincte]  qui  s'impHme  d'une  plus  grande  distance  du  milieu  de  la 
prunelle,  où  se  termine  [aboutit]  l'extrémité  de  la  ligne  médiane,  qui  va  toujours 
en  ligne  droite  vers  tous  les  objets  de  la  figure  desquels  il  y  a  à  [on  peut]  avoir 
une  connaissance  certaine  [exacte]  et  vraie.  Cette  ligne  est  droite,  sans  aucune 
intersection,  et  est  la  maîtresse  des  autres  lignes,  par  lesquelles  elle  est 
toujours  mue,  déterminant  ce  que  les  autres  voient  et  ne  connaissent  pas  ; 
c'est  la  ligne  k  g,  placée  au  milieu  de  toutes  les  autres  lignes,  qui  sont 
autant  que  sont  les  espèces  qui  viennent  à  l'œil,  point  par  point. 


De    QUELLE    FAÇON    LES    ESPÈCES    DES    OBJETS  VIENNENT    À    l'œIL. 

L'œil  a  en  lui  une  seule  ligne,  placée  au  milieu  d'une  infinité  d'autres 
lignes  adhérentes  à  celle  qui  est  dite  centrale. 

L'œil  a  une  seule  en  lui  une  seule  ligne,  laquelle  est  dite  centrale, 
et  toutes  les  espèces  des  objets  qui  viennent  à  l'œil  par  cette  ligne  sont 
parfaitement  vues^,  si  la  trop  longue  distance  ne  les  [en]  empêche  pas.  Autour 
de  cette  ligne^  il  y  en  a  une  infinité  adhérentes  à  elle;  elles  sont  dune 
force  d'autant  plus  grande  ou  moindre,  qu'elles  sont  plus  voisines  ou  plus 
éloignées  de  la  de  cette  centrale. 


Office  des  lignes  centrales  dans  le  concours  du  visible. 

Le  concours  des  deux  lignes  centrales  est  toujours  en  un  point  où 
s'engendre  [se  forme]  un  angle  d'une  épaisseur  [ouverture]  d'autant  plus  grande 
ou  plus  petite  que  la  chose  est  vue  à  une  distance  plus  petite  ou  plus  grande 
de  l'œil. 

Si  les  deux  lignes  centrales  [(4'  figure)]  concourent  à  l'objet  x,  les  adhérentes 
intérieures  s  v  et  r  y  verront  l'objet  t  occuper  deux  endroits  sur  la  paroi  n  m, 
c'est-à-dire  en  v  [etl  y,  mais  si  ces  centrales  finissent  en  t,  alors  l'objet  x  sera 
vu  par  les  deux  adhérentes  extérieures,  c'est-à-dire  r  x,  et  s  x,  parce  que  l'œil 
droit  voit  avec  l'adhérente  droite  et  l'œil  gauche  avec  l'adhérente  gauche. 


—  FOLIO  8  (verso).  — 


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V^-ì  •i^'•»''^  "»''i  "TT  "'^'''^  ^^"f  'l"'  ''*';'"''"' 


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,«./,/.r^^«J^r.o7    Z^^"/"')  A"*""*^"   r/.'-'^Wc.    Mr^-I"'  "C^ 
_     ...       ,        vÌa-W/To    »«-»/•  «Ìp^    -Woxrt- 

<^  ,H,*//.;-T/  v^^-'7)''  '^•"<"-''  -//'»/'3-"^''jV'f  <'1'vo.,..-'it-' 

--..      .-.V..L    ^«l^ó    'w«"/..rr   -W/r/W/f    <.Ì0.««rrV"/.fV,/-.P,1l^ 


O         o 


nm    [.''l'f-fig'jrs     ì  °nvl  y"' fn  1-^    ^    °'   §  "  f^^^' «S-l  ^    v  o  n  n.  I  k    abcdefghi    n-[3"..fig.:] 
DELLOCHIO DELLOMO 

DIMOSSTR-^SI   PERCHE    LOCHIO  VEDE  DIRIETO    ASSE    COSE   POSSTE    XELLISP\TI    LATERALI    — 

ilmezo  dd.:  nuch°a  irZLÌ  d.rde"^""'""^  "  "°'°  '''^"^  •"'"'  ^^'""""'^  ^^^  "'='-°'^"°  ''^"^  P--^<=  '^-e  sappogia  A... 
Laragone  he  chella  lu.-/;ce  vede  di  intutti  quelochi  donde  essa  eveduta  ettutti  quelli  obbietti  chevedan  tale  luce  vm 
VlìTrA.  f  r  ?'"^''f"'^;ne  peresse.e  le.  pm  eminente  chenessuna  altra  parte  dellochio  elforo  ove  bue  della  po^a  vede  ed" 
veduto  da  tutte  leparte  dital  popilla  adunque  pò  molto  bene  riceuere  inse  quel  AxAX^popi  luce  delocluo  liiuostra  verrechecquella 
cosa  ce  mancho  nota  chessi  preme  p,u  distante  dalmezo  dessa  luce  dove  temina  lafVonte  delh  iinia  medfa  laqua'e  sS 
senpre  attutte  quel  .  obbietti  diche  sa  avere  certa  «.  e  vera  notitia   della  sua    figura  ecquesta  tal   linL  e   r^ttaTanza  àicuna 

scan^efo^t'i  HfJr'T'' '^^  f  ■' ''"^  ^^^^^  ^™°^^'''  ditermlnando  Vi  chellaltre  vedano   e  no^  cogno 

scano  ecqu^t'i  ella  lima  k  g.  posta  inmezo  attante  lime  quanto  son  quelle  delle  spetie  che  vengano  allochio  punto  per  pvnto- 

INCHE  MODO   LESSPETIE  DELLI  OBBIETTI  VENGANO  ALLOCHIO       ^  '^  ^  ^         wjjcipiuiu 

Lochio  ainse  vna  sola  lini  posta  inmezo  ainfinite  altre  linie  aderenti  acquella  laquale  edetta  centrale  — 

Lochio  ,z  v„a  so  a  inse  vna  so  a  lima  laquale  edetta  centrale  ettutte  lespetie  delliobbietti  chevencrhano  allochio  peressa 

œueik  ^en^n^t'sn  '^T\  ^'"^""'^  ''"'  "'■^'"'  '  r"«!ì'  '^'^^''^"''^  "°"'^  \n^<.^^..L  Dintorno  aessa  linia  nelono  infinite   aderente 
acquella  lequah  son  d.tanta  magore  ommmor  valitudine  quanto  esse  sono  più  vicine  orremote  <2essa  attal  centrale  - 

H\-FIT10  DELLE  LIME  CENTR.\LI  NEL  CONCORSO  DELUISIBILE 

l.r-«..  iid'ì,".??"  ''''11®  ''""  ""'*'  '^entrali  e, senpre  inpunto  doue  sigenera  vnangolo  ditanta  maggore  omminor  grosseza  quanto 

V  he  r  V  velernnn  fnM,'"»'  «■"'''p^distant.a  da  lochio.  Selle  duelinie  centrali  concorrano  nellS  abbietto  x  leadiente  inferiore 

X  sarà  Veduto  deltl^^Hlr^nVt"'^"'''  °'  ".  "'"^  P""'\"=  "  "^  """^  '"•  ^'  ^^  '""^^^t^"  =^"t™''  '«r  minano  in  t  allora  lobbietto 

colladerènte  s^ist  o  ^°^  '  '^        '  '^  ^""'"^^  '°''"°  ^'"^^''^  ^'^^^  colladerente  destro  ellochio  sinistro  vede 


94 


[INTERPOSITION    ENTRE    L'ŒIL  ET    L'OBJET.    ILLUSION    DE   L'ŒIL. 


[r«  figure  :]  ihg  abfcd—  [2'''  fig.  :  ]  f  g  d  e  a  b  c  —  JS"  fig.  :  ]  ab  s  h  i  t  c 
f  d  e  g  —  [5=  fig.  :]  ab  ed  fgehi  —  [Sous  la  5"  fig.  :  ]  Ici  encore  le  sens  se  trompe, 
puisque  la  pupille  a  b  voit,  avec  la  partie  a,  le  style  [poinçon]  c  occuper  le  champ  i  ;  or,  si 
ce  poinçon  était  mû  de  c  en  d,  le  mouvement  de  l'occupation  irait  de  i  àh.  Et  sans  cette 
expérience,  il  semble  à  a  voir  la  position  h,  et  non  la  position  i,  à  qui  il  est  [bien  qu'à  a,  il 
soit]  impossible  de  voir  h  par  le  trou  e. 


DE  L'OEIL  HUMAIN. 

Pourquoi  la   polnte  du  style  étant  placée  en  travers  de  la  pupille 

DE    l'œil,    fait   une    GRANDE    OMBRE    SUR    l'oBJET. 

La  pointe  du  style,  placée  par  le  travers  devant  la  pupille  de  l'œil, 
a  (de  l'épaisseur  de  laquelle  le  diamètre  est  beaucoup  moindre  que  le  dia- 
mètre de  la  pupille),  occupera  d'autant  plus  ou  d'autant  moins  d'espace  sur 
les  autres  objets,  qu'elle  sera  plus  ou  moins  voisine  de  l'œil;  cette  occu- 
pation obscurcira,  et  n'empêchera  pas,  le  passage  des  espèces  des  susdits 
objets  Jusqu'à  l'œil. 

Quelle    partie   du   champ  voient  les  yeux,   q.ui  le   regardent   par 

QUELQUE    soupirail    [(ouverture)]. 

Soient  les  deux  yeux,  qui,  par  l'ouverture  d  c  [2'  figure],  regardent  le  champ 
a  c;  je  dis  que  ces  deux  yeux  ne  verront  [ensemble]  de  ce  champ  rien  autre  que 
l'espace  b.  Le  reste  de  l'espace  droit,  a  b,  sera  vu  par  l'œil  gauche  g,  et  l'autre 
reste  de  l'autre  [et  l'autre  reste  de  1]  espace  gauche,  b  c,  sera  seul  vu  par  l'œil  droit  f. 

Ou  les  deux  yeux  ne  verront  pas  le  champ  entièrement  décou- 
vert,   PAR   une    ouverture    DONNÉE. 

L'œil  droit  a  [3°  figure]  voit  le  champ  découvert  e  g,  et  voit  tout  le  reste 
e  f  couvert  par  la  paroi  s  h;  l'œil  b  seul  voit  découvert  le  champ  f  d,  et 
il  voit  le  reste  d  g  occupé  par  la  paroi  i  t.  L'espace  triangulaire  c  d  e  n'est 
vu  ni  par  un  œil,  ni  par  l'autre,  parce  que  l'œil  a  couvre  l'extrémité  e  par 
le  bord  du  soupirail  h  et  que  l'œil  b  couvre  l'extrémité  d  par  le  bord  du 
soupirail  i.  Donc,  il  est  conclu  que,  bien  que  des  deux  yeux  chacun  voie 
par  lui-même  une  partie  du  champ  découverte,  l'autre  œil  la  teint  [la  met  dans 
l'ombre],  en  portant  dessus  un  des  côtés  de  la  paroi.  C'est  pourquoi  on  peut 
conclure  qu'avec  un  seul  œil  la  chose  paraît  d'autant  moins  claire  qu'avec 
deux;  en  effet,  si  l'un  des  yeux  est  fermé  et  voit  les  ténèbres,  l'autre  est  ou  vert, 
et  voit  la  lumière  ',  lumière  qui  se  mêle  aux  ténèbres  dans  la  vertu  visuelle,  ne 
laissant  paraître  ni  la  simple  lumière,  ni  les  simples  ténèbres.  Il  ne  se  com- 
prend plus  qu'un  mélange  composé  de  ténèbres  et  de  lumière.  Puis  on  com- 
prend encore  par  là  que  l'œil  droit,  bien  qu'il  voie  la  chose  gauche  du  côté 
gauche  dlaut  du  côte  g-auchc,  croie  la  voir  avec  l'œil  gauche,  et  que  le  sens 
[de  la  vue]  ne  s'apcrçoive  pas  d'être  trompé.  De  même  pour  l'œil  gauche,  qui 
voit  le  champ  du  côté  droit;  il  semble  au  sens  encore  qu'il  se  trompe  en 
cela,  qu'il  ait  vu  ce  champ  avec  l'œil  droit,  etc. 


I.  On  :i  vu,  dans  les  pages  précédentes,  le  même  mot  (luce)  signifier  prunelle. 


FOLIO    9   (recto).  — 


\^/infH  Wnu  Mtrr  ^fi  ^U'  *ri^^i*    r^  '         .  >.       ,i...,L 

A/«»*#>»  trf»^.^     .^.^     HV^  •t"*'^'  ''^'"^'"     ««-/ll)'^    «-«^^-l 
-.I^MJ     •,^.A>;^(^3     W^-r/^ft-^    -rl^-^-'tf  •^•'     •'^;';^ 

Vl^))>»r>  v^  *-<«./» *rA   ^    i^w  V>rf   /I[>^»    >»'*^*"'  '"^   "^'''3- 


[i"  figure  :]  i  h  ga  b  fcd—  [2''=fig.  :  ]  f  g  de  a  b  e  —  [3«  fig.  :  1  a  b  s  hit  e  f  d  e  g  —  [5"  fig  ;  ai 
e  d  f  g  e  h  1  —  [Sous  la  5'  fig  :  ]  ancora  qui  singanna  ilsenso  concosia  chella  pobilla  a  b  vede  colla  parte  a'  lostilbe 
e  ochupare  ilcanpo.  i.  e  anchora  settale  stile  e  mosso  dal  e  al  d  ilmoto  dellochupatione  andrà  dal  i  al  h  essanza 
tale  experientia  epare  al  a  vedere  ilsito  h.  enon  ilsito  i  ilche  e  inposibile  veder,  h.  perilforo  e 

DELL    OCHIO    VMANO 

PERCHE  ESSENDO  POSTO  LAPUNTA  DELLO  STILE  INTR,\VERSO  ALLA  POPILA  DELLOCCHIO  FA   GRANDE   ONERA   NELLOBIÌIETTO 

Lapunta  dello  stile  posta  periltraverso  dinanzi  alla  pepila  dellochio  fa  (della  quale  ildiamitro  della  sua  grosseza  sia  assa 
minore  cheldiamitro  dessa  popilla)  ochupcra  tanto  più  omeno  di  spatio  nelli  altri  obbietti  quanto  essa  fia  più  o  men  uicina 
allochio  laquale  ochupatione  osscurera  enon  proibera  iltransito  dellesspetie  dalli  pi  edetti  obbietti  insiiio  allochio  — 

QUAL  PARTE   DEL    CAXPO  VEDAN  LOCHW  CHELLO  RIGUARDAX  PER  ALCUNO  SPIRACULO.  — 

sian  li  due  ochi  che  perlo  spirachulo  d  e  rissghuardano  il  canpo  a  e  dicho  che  essi  due  occhi  non  vedranno  ditalcanpo 
altro  che  losspatio.  b.  e  ilrimanente  dello  spatio  desstro  a  b  saraveduto  dallochio  sinistro,  g.  ellaltro  rimanente  dita  dcllaltro 
spatio  sinistro  b  e  sarà  sol  ueduto  dallochio  desstro.  f. 

DOUE  LIDUE  OCHI  NONUEDRAN  C.\NPO  INTEGR.\LMENTE  SCOPERTO  PERVN  DATO  SPIRACHULO. 

Lochio  desstro  a  vede  ilcanpo  scoperto  e  g.  ettutto  ilrimanente  e  f  vede  coperto  della  pariete  s  h  :  ellochiò  b  sohicde 
scoperto  ilcanpo  f  d  eilrimanente  ve  d  g  vede  ochupato  dalpariete.  i  t.  ellosspatio  triangulare  ode  noneveduto  dalluno 
echio  ne  dallaltro  perche  lochio  n  pe  copre  esso  termine  e  chollabro  dello  spirachulo.  h.  ellochiò.  b.  chopre  ilte  mine.  d. 
chollabro  dello  spirachulo.  i.  adunque  econcluso  che  ancora  chelli  due  ochi  no  anchora  che  ciasscun  perse  veda  vna  parte 
delcanpo scoperta  laltrochiolatigne  portandovi  sopra  vn  delati  della  pariete  eperque  sipo  concludere  che  conun  solo  ochio  lacosa 
par  men  chiara  altrettantoche  contue  ei  perche  selluno  ochio  echiuso  evede  latenebre  esse  latro  eaperto  evede  lakice  laquai 
luce  simissta  colla  tenebre  nella  virtù  visiva  enon  lasscia  parere  senprice  luce  nesenplice  tenebre  massol  siconplende  vn  misto 
con  posto  ditertóbre  e  didiluce  e  ancor  perquesto  siconplende  che  lochio  desstro  ancora  cheveda  lacosa  sinistra  dallato 
sinisstro  essendo  da  lato  sinisstro  egliela  par  vedere  collochio  sinisstro  nessaved  ilsenso  dessere  inghannato  essimilmentc  lochio 
sinisstro  chevede  ilcanpo  della  te  desstra  parte  e  pare  al  senso  ancora  se  inghannato  avere  veduto  tale  se  canpo 
e hollochio  desstro  ec  [etc.] 


[RAYONS   DES   CORPS   LUMINEUX    CAUSÉS    NON    PAR    LES   OBJETS, 

MAIS    PAR   LA    PRUNELLE.] 


[  I"  figure  :  1    c  b  d  a  —  [2^'  fig.  ]  o  n  —  Cet  œil  vort  le  rayon  du  corps  lumineux  au- 
dessus  de  ce  corps. 

—  [Sous  la  2°"  figure:  ]  Ce  second  œil  voit  les  rayons  lumineux  au-dessous  du  corps 
lumineux. 

—  [Sous  la  3™"  figure  :  ]  Ce  3«  œil  voit  les  rayons  supérieurs  et  inférieurs  au-dessus  et 
au-dessous  du  corps  lumineux. 

—  [5«  fig.  :  ]    c  b  d      n  a  m   —    [  6""  et  7"'=  fig.  :  ]  u  [?]  a  b. 

DE   L'OEIL 

Pourquoi  les  rayons  des  corps   lumineux  croissent  en  même  temps 

QUE   l'espace  interposé  ENTRE  EUX  ET  l'œIL. 

Les  longueurs  des  rayons  créés  par  les  corps  lumineux  croissent  en 
même  temps  que  l'accroissement  de  l'espace  qui  s'interpose  entre  ces  corps 
et  l'œil.  Ici  il  faut  premièrement  définir  ce  que  sont  les  rayons  des  corps 
lumineux,  et  s'ils  ont  leur  origine  à  l'œil  qui  regarde  ces  corps,  ou  bien 
naissent  de  ces  corps  lumineux.  Concluant  qu'ils  naissent  de  l'œil,  il  est 
nécessaire  de  dire  pourquoi  et  de  quelle  manière,  etc. 

Pourquoi  les  corps  lumineux  montrent    leurs   extrémités    [contours] 

pleins   [couverts]    DE    RAYONS    LUMINEUX  DROITS. 

Les  rayons  qui  nous  montrent  les  extrémités  des  corps  lumineux 
n'ont  pas  leur  origine  en  ces  corps,  mais  en  leur  simulacre,  qui  s'imprime 
dans  l'épaisseur  des  couvercles  [paupières]  des  yeux,  qui  regardent  ces  corps. 
On  le  prouve  d'abord  par  mode  persuasif,  lequel  nous  enseigne  que 
l'œil  très  ouvert  ne  nous  montre  pas  de  tels  rayons  autour  des  corps  lumi- 
neux; et  si  le  simulacre  d'une  étoile  ou  autre  lumière  passe  à  l'œil  par  une 
très  petite  percée  faite  dans  le  papier  placé  devant  l'œil,  toujours  de  tels  [corps] 
lumineux  sont  sans  rayons.  Mais  la  vraie  preuve  se  montre  par  la  neuvième  de 
perspective;  où  l'on  dit  :  (l'angle  de  l'incidence  est  toujours  égal  à  l'angle  de  la 
réflexion);  donc,  les  rayons  qui  paraissent  s'étendre  du  corps  lumineux  au 
contact  de  l'œil  qui  le  voit,  naissent  quand  l'œil  presque  fermé  regarde  par 
l'étroite  fente  interposée  entre  les  lèvres  [bords  des  paupières]  des  yeux  le  [corps] 
lumineux,  dont  le  simulacre  se  mire  [réfléchit]  dans  l'épaisseur  des  lèvres 
[bords  des  paupières]  qui  terminent  les  couvercles  [paupières],  et,  après  cette  impres- 
sion, se  réfléchit  dans  la  pupille  de  l'œil.  Cette  pupille  prend  trois  simulacres 
d'un  même  [corps]  lumineux,  c'est-à-dire  deux  dans  les  épaisseurs  des  lèvres 
qu'ont  les  couvercles  de  l'œil  [dans  Tépaisseur  des  bords  des  paupières],  et  un  dans 
la  pupille,  et  pour  être  très  voisins  ces  trois  [et  les  deux  premiers]  simulacres,  pour 
être  très  voisins  l'un  de  l'autre,  paraissent  à  l'œil  être  en  continuation  et 
conjonction  du  simulacre  de  la  pupille.  Et  la  preuve  que  nous  montre 
l'expérience,  en  confirmation  de  notre  proposition,  se  manifeste,  lorsque, 
élevant  ou  abaisssant  le  visage,  on  tient  fixé  l'œil  fermé  sur  le  corps  lumi- 
neux ;  l'œil,  quand  on  élèvera  le  visage,  perdra  tous  les  rayons  inférieurs 
de  ce  [corps]  lumineux.  Cela  provient  de  ce  que  le  simulacre  du  corps  lumi- 
neux ne  va  pas  s  imprimer  dans  l'épaisseur  du  couvercle  inférieur  de  l'œil 
là  où  le  corps  lumineux  ne  le  voit  pas,  il  ne  peut  y  imprimer  son  simulacre, 
et  de  ce  que  là  où  le  rayon  incident  ne  le  frappe  pas,  il  n'engendre  pas  le 
rayon  réflexe,  ce  pourquoi  la  pupille  ne  le  prend  pas.  Et  ainsi  arrivera-t-il, 
lorsqu'on  baissera  le  visage,  parce  qu'alors  l'épaisseur  du  couvercle  supé- 
rieur ne  voit  pas  et  n'est  pas  vu  par  le  corps  lumineux,  ce  pourquoi,  comme 
il  a  été  dit,  le  simulacre  ne  s'y  peut  pas  produire  imprimer,  et  par  consé- 
quent l'œil  n'y  peut  pas  voir  ce  qui  n'y  est  pas;  mais  il  voit  le  simulacre 
dans  le  couvercle  de  dessous,  couvercle  qui  voit  et  est  vu  par  le  corps  lumi- 
neux. Ainsi  est  prouvé  ce  que  nous  concevions. 

L'adversaire  dit  que  le  rayon  se  tord  [s'infléchit],  parce  qu'il  arrive  au  sens, 
du  rare  au  dense. 


FOLIO   9   (verso).   — 


-"^--''is^'^sAs:^"""' 


WriW .  «"re"  ■ 'K  -I    T  -r    ■•      J(  -v  • 

,^4jl»N  v^']**  /]w»/m^  ^-rn  ;*»/  v+Aiv»  flf^/.vV.fv^~/^Jwr/»]|»ir-^  ÌULT  A 

"  I       '      ^       '  \  1 -.ll»^^—    t.0rt»t^tk   muti 


•T«/^    ■«  tilt  filli  ^l■f  ■  ii-.7iti«i  lìYliir   •■■■>i-i      TÉf'P***   »i^*** 


MIM0 


[i"  figure  :  ]  e  b  d  a  —  [2'"'  tìg.  :]  o  n  —  Questo  ochio  vede  ilrago  delcorpo  luminoso  daesso  corpo  insu  — 
[Sous  la  2"  ngure  :  )  Questo  2"  ochio  vede  lirazzi  di  luminosi  dal  corpo"  luminoso  in  giv  —  [Sous  la  3"  figure  :] 
(Questo  3»  ochio  vede  3  s  lirazi  superiori  einferiori  disopra  edisotto  alcorpo  luminoso  —  (5'  figure  :  1  e  b  d  n  a  m  — 
[6°  et  7«  figures  :  1  u  ["0  a  b  — 

DELLOCHIO 

PERCHE    LIRAZI     DECORPI     LUMINOSI      CRESCANO     INSIEME    COLLO     SPATIO    INTERPOSTO    INFRALLORO    ELLOCHIO 

Cresscano  lelungheze  derazzi  creati  dalli  corpi  luminosi  insieme  chollacresscimento  dello  spatio  che  infraessi  corpi  ellochio 
sinterpone  —  Qui  bisognia  prima  mente  difinire  chechosa  sieno  lirazi  delli  corpi  luminosi  essellianno  origine  dellochio 
cherisguarda  essi  corpi  overamente  nasschano  dattali  corpi  luminosi  econcludendo  chenascano  dallochio  eneciessario  dire  ìa 
ilperche  einche  modo  e  e  [etc.]  — 

PERCHE  LICORPI   LUMINOSI   MOSTRANO  LI  LORTERMINI   PIENI   DI  DIRITTI  RAZI  LUMINOSI 

Irazi  checci  mostrano  litermini  decorpi  luminosi  nondaessi  corpi  anno  origine  ma  dalsimulacro  loro  che  nelle  grosseze 
decoperchi  delliochi  dessi  corpi  riguardatori  sinpremano  provasi  prima  per  modo  persuasiuo  ilquale  cinsegnia  lochio  molto 
aperto  non  cimostra  tali  razi  intorno  acorpi  luminosi  eselsimulacro  duna  stella  oaltro  lume  passera  allochio  perminimo 
perforamento  fatto  nella  carta  antiposta  allochio  senpre  tali  luminosi  fian  sanza  razzi  malia  prova  vera  simostra  perla  nona 
diprespectiva  dove  dicie  (langholo  della  incidentia  essenpre  equale  allangholo  della  refressione  adunque  lirazzi  che  par 
chessasstendino  dalcorpo  luminoso  alcontatto  dellochio  chello  vede  nasscano "quando  lochio  quasi  riserrato  guarda  perlastretta 
fessura  interposta  infralii  labri  delliochi  tale  luminoso  delquale  il  simulacro  sispechia  nelle  grosseze  delabri  cheterminano  essi 
coperchi  edopo  tale  inpressione  refrette  alla  popilla  dellochio  la  qual  popila  piglia  tresimulacri  dun  medesimo  luminoso  de  eoe 
due  nelle  groseze  delabri  chean  licoperchi  dellochio  evno  nella  popilla  //  eperessere  i/ioi/o  vicini,  questi  tre  simulacri  molto 
vicini  luno  allaltro  epare  allochio  essi  essere  continuati  e  congiunti  alsimulacro  della  popilla  Ella  prova  checimostra  lassperientia 
a  chonfermatione  delnostro  proposito  simanifesta  nello  alzare  oabassare  iluiso  tenendo  fermo  lochio  ristretto  nelcorpo  luminoso 
ilquale  ochio  nellalzare  iluiso  perderà  tutti  lirazi  inferiori  desso  luminoso  ecquesto  nasscie  perche  ilsiimdacro  desso  corpo 
luminoso  non  siuo  inpremere  nella  grosseza  delcoperchio  inferiore  ditole  ochio  doue  ilcorpo  luminoso  nonvede  esso  nonni  può 
inpriemere  ilsuo  simvlacro  edoue  ilrazo  incidente  nonperchote  esso  non  gienera  ilrazo  refresso  eperqucsto  lapopila  nollo  piglia 
E  cosi  achadera  nello  abbassare  deluiso  perche  allora  la  groseza  del  coperchio  superiore  dellochio  nonuede  nee  veduta  dattal 
corpo  luminoso  perla  qualcosa  ilsimulacro  come  detto  nonuisipo  glene  inpremere  eperconseguenza  lochio  nonui  pò  vedere 
quello  chenonue  mauede  esso  simulacro  nelcoperchio  disotto  il  qual  coperchio  vede  edeveduto  dal  corpo  luminoso  —  e  cosi 
abiam  prov-ato  il  nosstro  intento  ecc  [etc].  — 

Dice  lauersario  chettal  razo  sitorcie  perche  vada  alsenso  dalraro  aldenso. 


[RELATION   DES  OBJETS  À   LEURS  IMAGES    DANS    L'ŒIL.   — 
OÙ    RÉSIDE    L'IMAGE    DANS    L'ŒIL.    —    ESPÈCES    PÉNÉTRANT    DANS 

UN    LIEU    OBSCUR. 1 


[i"  figure]  Seconde  —  a  c  q  o  p  v  s  —  [2''<'  fig.  :]  Première  —  tersf  augec 
h  —  [3'  fig.  :jabc  vx  m  n  or  st  pqh.  —  Cherche  qui  [ce  qui]  redresse  les  espèces 
entrecoupées  au  dedans  de  la  pupille. . —  [4'-  fig.  :]ab     onq    pcdr  — 


DE   L'OEIL 

Des  proportions  qu'ont  les  positions  des  simulacres  qui  s'impriment 
au-dessus  de  lœil. 

La  proportion  qu'ont  les  positions  des  objets  épars  dans  les  campagnes 
situées  devant  Toeil  n'est  jamais  semblable  à  la  proportion  des  simulacres 
épars  sur  l'œil,  si  ces  objets  ne  sont  pas  équidistants  à  la  courbure  de  l'œil. 
On  le  prouve  :  Que  la  surface  de  l'œil  soit  a  e  [g]  c  [2'''  figure],  et  que  les 
objets  épars  dans  la  campagne  située  devant  l'œil  soient  t  e  s  f.  Les  objets 
étant  équidistants  à  la  surface  de  l'œil,  seront  semés  sur  la  surface  de  l'œil 
dans  la  même  proportion  que  celle  dans  laquelle  ils  sont  semés  dans  la 
campagne;  et  ceci  se  prouve  par  la  neuvième  de  ce  [théorème]  qui  dit  :  Les 
triangles  semblables  égaux  coupés  par  une  coupure  equidistante  à  leurs 
bases  auront  leurs  coupures  dans  la  même  proportion  entre  elles  «que  si 
elles  étaient  celles  qu'ont  les  bases  de  ces  triangles  entre  elles ,  mais  si  les 
coupures' ne  sont  pas  équidistantes  à  leurs  bases,  alors  les  coupures  n'ob- 
serveront pas  la  même  proportion  .  11  s'ensuit  que  le  triangle  h  e  r,  pour 
n'avoir  pas  la  coupure  o  [u]  g  equidistante  à  la  base  e  r,  que  la  coupure  o  [u] 
g  n'est  pas  dans  la  même  proportion  avec  e  r  que  celle  dans  laquelle  est  la 
coupure  a  u  (faite  à  la  même  distance  de  l'angle  h)  avec  la  base  de  son 
triangle  d  [tj  e,  laquelle  est  sub  2'  à  la  base  e  r. 

Doute  de  l'impression  de  l'idole  [im.^ge]  dans  l'œil. 

On  doute  de  la  situation  de  l'idole  [image]  dans  l'œil,  c'est-à-dire  si  elle 
paraît  dans  la  concavité  de  l'uvée  p  [3=  figure],  ou  bien  dans  la  convexité  de  la 
sphère  cristalline  n;  mais  après,  je  suis  assuré  que  l'idole  [image]  ne  se  réflé- 
chirait pas  dans  la  vertu  visuelle,  étant  imprimée  dans  la  concavité  de  l'uvée, 
attendu  que  l'angle  de  l'incidence  ne  serait  pas  égal  à  l'angle  de  la  réflexion, 
et  partant,  on  peut  juger  que  cette  idole  c,  venant  à  la  prunelle  par  la  ligne 
c  X,  entre  dans  la  pupille  par  la  ligne  x  m,  frappe  la  sphère  cristalline  par 
la  ligne  m  n,  et  peut  ressauter  en  p,  concavité  de  l'uvée,  edetiam  passer  dans 
la  sphère  cristalline  par  la  ligne  n  r  t,  ce  t  résidant  à  l'extrémité  du  nerf 
optique  1  s  t,  lequel  pénètre  un  peu  dans  la  sphère  cristalline;  et  ainsi,  c 
gauche  envoie  le  simulacre  en  t  gauche,  ce  qui  ne  pourrait  se  faire  si 
l'impression  avait  lieu  dans  la  concavité  de  l'uvée,  à  la  position  p. 

Des  espèces  des  objets  qui  passent  par  d'étroits  soupiraux,  en  un 
lieu  obscur. 

Il  est  impossible  que  les  espèces  des  corps  qui  pénètrent  par  les  soupi- 
raux dans  un  lieu  obscur  ne  se  renversent  pas.  On  le  prouve  par  la  3"  de  ce 
[théorème]  qui  dit  :  Lcs  particules  de  chaque  [tout]  rayon  obscur  ou  lumineux 
sont  toujours  rectilignes  ;  donc,  la  partie  b  de  l'objet  a  b  [4'  figure],  passant  par 
le  soupirail  n,  au  lieu  obscur  o  q  p  r,  s'imprimera  dans  la  paroi  p  r  en  la 
position  c,  et  l'extrémité  opposée  a,  du  même  objet  a  b,  passera  par  la 
même  ouverture  n,  et  s'imprimera  dans  la  même  paroi  c  [p]  r,  au  point  r 
[dj  ;  et  ainsi,  l'extrémité  droite  de  cet  objet  se  fait  gauche,  la  gauche  se 
fera  droite,  etc. 


—  FOLIO    IO    (recto)  — 


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[i''  figure  :]  2'  —  a  e  q     o  p     v  s—  [2'''  fig.  :]p'  —  ters     f     augec    h  —  [3"  fig].  :   a  b  e    v    x     m    n  o     r 
s  t  p  q    h  —  ciercha  chidiriza  lespetie  intersegate  dentro  alla  popilla  —  [4°  tig.  :]ab    onq    pcdr  — 

DE    OCHIO 

DELLE  PROPORTIOXI  CHEANNO  ISITI  DESIMULACRI  CHESSINPREMANO  SOPRA  DELLOCHIO  — 

Quella  proportione  che  anno  lisiti  delliobieti  spartiper  lecanpagnie  antiposste  allochio  none  mai  simile  alla  proportione 
des  desi  simulacri  sparsi  sopra  esso  ochio  settali  obbietti  non  son  equidistanti  alla  curvità  dellochio.  provasi  essia  lasuperfitie 
dellochio  a  e  [g]  e  helli  obbietti  sparsi  perlla  canpagnia  antipossta  sieno  d  e  s  r  f  dicho  che.  t  e  s  f.  sendo  obbietti  equidisstanti 
alla  superfitie  dellochio.  saran  seminati  nella  medesima  proportione  sopra  essa  superfitie  dellochio  che  essi  son  seminati  inessa 
canpagnia  in  ecquesto  siprova  perla  9°  diquesto  chedicie  (li  triangholi  simili  eequali  tagliati  contaglio  equidistante  alle  lor  base 
aranno  litagli  nella  medesima  proportione  infrasse  che55/  sicno  anno  le  base  dital  triangholi  infralloro —  Masse  tali  tagli  non  saran 
equidistanti  alle  lorbase  allora  li  tagli  non  osserveranno  lamedesima  proportione  diquella  desse  base  seguita  chel  triangholo 
ber  peravere  iltaglio  o  g  non  equidistante  alla  basa  e  r  cheltagiio  o  g  none  nella  medesima  proportione  con.  e  r.  quale  he 
iltaglio.  a  n  (fatto  nella  medesima  distantia  dallangholo.  h)  colla  basa  delsuo  triangholo  d  e.  laquale  e  sub  2'  alla  basa,  e  r. 

DUBITATIONE  DEL),.\  IXPRESSIOXE    DELLIDOLO  NELLOCHIO   — 

Dubitasi  della  situatione  dellidolo  nellochio  eoe  sella  apare  nella  conchavita  delluvea.  p.  over  nella  conuessita  della 
spera  crisstallina  n  ma  apresso  son  certifichato  chôme  tale  idolo  nonsisirefretterebe  nella  virtù  visiua  essendo  lui  inpresso 
nella  conchauita  delluuea  conciossi  chellacholo  dellancidentia  nonsarebbe  equale  allangholo  della  recessione  he  pertanto 
sipuo  giudichare  chettale  ido  di  e  venendo  alla  lucie  perla  linia  e  x  eentra  nella  popila  perla  linia  x  m  epercote  laspera  crisstal- 
lina perla  linia  m  n  epuo  risaltare  in.  p.  concavita  delluvea  edetia  passare  nella  spera  crisstallina  perla  linia  n  r  t  edesso.  t.  esser 
conpresa  dalla  fronte  delnervo  ottitio  1  s  t  ilquale  alquanto  penetra  nella  spera  crisstallina  ecosi  e  sinistro  manda  ilsimulacro  in 
t  sinisstro  ilche  far  nopotrebbe  inpremendosi  nella  s/i^  conchavita  delluvea  nelsito.  p.  — 

DELLE  SPETIE  DELLI  OBBIETTI  CHE  P.\SSAXO  PERISSTRETTI  SPIRACHULI  IXLOGHOSCURO 

Inpossibile  he  chelle  spetie  dechorpi  chepenetran  perlisspirachuli  illocho  osscuro  non  sariverscino  provasi  perla  3 
diquesto  chedice  (leparticule  diciasscun  razo  onbroso  oUuminoso  senpre  son  rettilinie  adunque  la  parte  b  dellobbietto  a  b 
passando  perlo  spiracholo  n  nellocho  oscuro  o  q  p  r  sinpremera  nella  pariete  p  r  nelsito  e  elloposito  stremo  a  delmedesimo 
obbietto  a  b  5  passera  per  ilmedesimo  spirachulo  n  essinpremera  nella  medesima  pariete  e  r  nelpunto  r  echo  lostremo  desstro 
ditale  obbietto  sifa  sinistro  elsinistro  sifara  desstro  ec  [etc.]  — 


[ESPÈCES  DES  OBJETS  DANS  L^AIR, 
LIMITES   DES    CORPS   INDISTINCTS    POUR  L'ŒIL]. 


[i"  figure  :]  Seconde  —  a  bcde  op  rv  snm  x  th  —  Les  extrémite's  des  corps 
sont  peu  connues  [faiblement  perçues],  parce  que  ces  extréniités  sont  faites  en  surfaces 
réduites  en  lignes,  lesquelles,  pour  être  indivisibles,  sont  insensibles  [échappent  au  sens  de 
le  vue].  —  [2''«  fig.  :]  —  Première.  —  a  n  x  g  m  b  o  p  f  c  q  s  t  v  r  d  —  [3"  fig.  :]  s  r  t  _  a  b 
cp  nm  defg  h  —  Suis  ce  qui  dessous  manque.  Mais  les  extrémités  des  clioses  dessinées 
(parce  qu'elles  sont  jointes  au  champ  où  elles  sont  dessinées  ou  elles  figureront)  ne  sont  pas 
placées  sous  ledit  manquant;  et  c'est  pourquoi  les  peintures  [de  choses]  qui  sont  voisines  de 
l'œil  ont  à  [doivent]  être  figurées  avec  des  extrémités  [contours]  moins  connues  [nets],  que 
les  extrémités  des  choses  éloignées.  Et  de  cela,  tu  auras  une  connaissance  sensible,  en  jugeant 
l'extrémité  supérieure  d'un  oiajet  approché  de  l'œil,  et  puis  éloigné  — 

DE   L'OEIL 

Les  espèces  des  objets  infus  dans  l'air  opposé  sont  toutes  dans  cet 

AIR,    ET  TOUTES   DANS  CHACUNE   DE   SES  PARTIES.  On    le  prOUVe  : 

Conception  des  objets  : 

Tout  l'air  voit  l'objet   qui  lui  est  opposé,  lequel  est  vu  par  le 

MÊME  objet. 

On  le  prouve  par  la  3'  de  ce  [théorème]  qui  dit  :  (Toutes  les  visions  faites 
dans  une  même  qualité  d'air  sont  rectilignes.  Donc,  comme  il  est  possible  de 
tracer,  de  l'œil  à  chaque  partie  d'air  vue  par  cet  œil,  une  ligne  droite,  la  vision 
est  rectiligne.  Cela  se  prouve  encore  par  ce  [théorème)  qu'énonce  Aristote  : 
(Que  toute  action  naturelle  est  faite  de  la  manière  la  plus  courte  possible,  etc.) 
Donc,  la  vision  sera  faite  par  la  ligne  la  plus  courte,  c'est-à-dire  la  ligne  droite. 

Des  espèces  des  objets  infuses  dans  l'air. 

Les  espèces  Les  objets  ont  leurs  espèces  infuses  dans  tout  l'air  vu  par  ces 
objets.  Espèces  qui  sont  toutes  dans  le  susdit  air,  et  sont  toutes  dans  chacune 
de  ses  parties. 

Comment  l'œil  ne  connaît  la  terminaison  d'aucun  corps. 

L'œil  ne  sera  jamais  capable  de  la  [de  percevoir  la]  véritable  terminaison 
d'aucun  corps  dont  le  champ  est  dans  un  lieu  éloigné.  Cela  se  prouve  :  Soit  a 
b  la  pupille  de  l'œil  [3'  figure]  et  l'extrémité  du  corps,  et  soit  c  p  le  corps  placé 
devant  l'œil,  duquel  on  a  remarqué  l'extrémité  supérieure  c,  et  soit  n  m  le 
champ  dans  lequel  cette  extrémité  doit  être  vue  par  l'œil,  je  dis  qu'autant 
qu'on  ne  discerne  pas  dans  quelle  partie  de  ce  champ  se  termine  l'extrémité 
du  corps  ;  et  ceci  se  prouve  avec  l'aide  de  la  troisième  de  ce  [théorème] 
qui  dit  que  la  vertu  visuelle  pe;zè  n'est  pas  en  un  point,  comme  le  veulent 
les  peintres  traitant  de  la  perspective,  mais  toute  dans  toute  la  pupille, 
où  pénètrent  les  espèces  des  objets,  et  qu'elle  est  au  dedans  de  l'œil 
dans  un  espace  plus  grand  que  n'est  cette  pupille.  Mais  [Et]  les  simulacres 
sont  d'autant  plus  connus  [clairement  perçus],  qu'ils  sont  plus  voisins  du 
centre  de  cette  vertu  placée  dans  ledit  espace,  d'autant  moins  qu'ils  [en] 
sont  plus  éloignés.  Donc,  si  la  vertu  a  b  prend  l'extrémité  de  l'objet  c,  la 
ligne  centrale  de  la  vertu  visuelle,  r,  voit  c  dans  la  partie  du  champ  f,  l'extré- 
mité supérieure  de  la  vertu,  c'est-à-dire  s,  voit  c  dans  le  champ  h,  la  partie 
inférieure  de  la  vertu  [t]  voit  c  dans  le  champ  d,  [et]  elle  va  ainsi  se  semant 
dans  tout  le  champ  d  h,  et  cette  extrémité  n'est  pas  connue  de  l'œil ,  mais 
pour  ceci,  que  le  sens  de  la  vertu  visuelle  est  infus  dans  toute  cette  vertu, 
laquelle  présente  au  jugement  une  détermination  confuse  de  l'extrémité  c,  et 
d'autant  plus  ou  d'autant  moins  qu'il  est  plus  ou  moins  voisin  ou  éloigné  de 
cette  extrémité  ligne  centrale  de  la  vertu  [?],  et  d'autant  plus  ou  moins  que 
c'est  plus  ou  moins  éloigné  ou  voisin  de  l'œil. 


FOLIO    IO    (verso/. 


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[i™  figure  :]  seconda  —  abcde  op  rv  snm  x  th  —  litermini  decorpi  son  pocho  noti  perche  tal 
termini  son  fatti  insuperlìtie  ridotte  in  linie  tequali  peressere  indiuisibili  sono  insensibili.  —  [2''^'  tig.  :]  prima  —  a 
nxgmb  op  f  cqstvrd.  —  [3'  fig-  :]srtab  cp  nm  detgh  —  seguita  quel  che  disotto  mancha  — 
Ma  listremi  delle  cose  disengnate  (perche  son  congivnte  alcanpo  doue  son  disegniate  douessi  figurerono)  non  son  soito- 
posste  al  detto  manchamento  eperquesto  lepitture  chesson  vicine  allochio  anno  aessere  figurate  con  termini  men  noti 
chelli  termini  desse  cose  remote  ecquesto  cogniosscierai  sensibilmente  chol  guo  giudichare  iltermine  superiore  duno 
obbietto  avvicinato  allochio  epoi  disscostato 

DELLOCHIO 

Lespetie  delli  obietti  infusi  nella  contra  i'Ossta  aria  sontutte  intutta  essa  aria  ettuttl'tte  i.vogxi  parte 
diquella.  prouasi  — 

conceptione  delli  obbietti.  —  Tutta  quellaria  vede  loasse  contra  possto  obbietto  la  quale  he  veduta  dal- 
medesimo  obbiecto  — 

provasi  perla  3°  diquessto  chedice  (tutte  levision  fatte  nuna  medesima  qualità  darla  son  rettelinie  —  adunque  esendo 
possibile  che  dallochio  aciasscuna  parte  darla  vedutta  daesso  echio  tirare  vna  linia  retta  essa  visione  erettilinia  eancora  siprova 
de  mediante  quella  chedice  aristotile)  ogni  attio  naturale  cv  efatta  nel  più  brieve  modo  chee  possibile  ec  [etc.]  adunque  lauisio 
Sara  fatta  perla  linia  brevissima  eoe  linia  retta 

delle  spetie  delli  obbietti  infuse  perlaria 

Lesspetie  Liobietti  anno  leloro  spetie  infuse  intutta  laria  da  essi  obbietti  veduta  :  Lequali  spetie  son  tutte  intutta 
lapredetta  aria  esson  tutte  inogni  parte  diquella 

COMELOCHIO  N0.\  COGNIOSSCIE  ILTERMINE  DINESSUNO  CORPO  — 

Lochochio  non  saramai  chapacie  deluero  termine  chean  lefigure  diqualunche  chorpo  chanpegianti  inlocho  remoto  — 
povasi  essia  lapopilla  dellochio  a  b  ellosiremo  delchor  el  e  p  sia  ilcorpo  antipossto  allochio  delquale  sia  notato  ilsuperiore  stremo 
e  (//  /  cho  che  elchanpo  nelquale  tale  stremo  debbe  essere  veduto  daesso  ocliio  sia  n  m  dico  chcttale  chello  stremo  dital  corpo 
non  fia  noto  inche  parte  dital  chanpo  sia  terminato  ecquesto  si  prova  chollaiuto  della  3'  diquesto  cheddicie  lavirtu  visiva /tv/if 
none  in  punto  come  vogliano  epresspectiui  pictori  maettutta  intutta  lapopilla  donde  penetran  lespetie  delli  delli  obietti 
dedentro  allochio  inmaggiore  spatio  chenone  tal  pupilla  mattante  son  lisimulacri  più  noti  quanto  essi  fien  piuvicini  alcientro 
dital  uirtu  possta  indetto  spatio  ettanto  meno  quanto  da/ttal  cientro  eppiu  rernoto  adunque  sella  virtù  a  b  piglia  losstremo 
dellobbietto  e  lalinia  cientrale  della  virtù  visiua  r  vede  e  nella  parte  delcanpo  f  elio  stremo  superiore  dessa  virtù  cioè  s  vede  e 
inelcanpo  bella  parte  infima  della  virtù  vede  e  nelcanpo  d  ecosi  siua  seminando  pertutto  ilcanpo  d  h.  eperquessto  tale  stremo 
none  chognito  allochio  >iia  perche  iLsen.so  della  virtù  visiua  einfuso  pertutta  essa  virtù  si  laquai  porgie  alla  stimativa  confusa 
terminatione  desso  stremo  c  elianto  più  onieno  quanto  ellie  più  vicino  orremoto  daessa  stretno  linia  cientrale  desa  virtù  [f] 
ettanto  più  omeno  quanto  e  epiu  remoto  ovicino  allochio  — 

96 


ERRATA 


[rectifications    d'erreurs    de    transcription    ou    de    traduction,    et    de    fautes    D'iMPRtSSION; 
CONFIRMATIONS,    MODIFICATIONS,    ADDITIONS    ET    ANNOTATIONS.) 


Nota  :  Les  lignes  de  la  traduction  seront  comptées  en  faisant  abstraction  des  sommaires,  lesquels  auraient 
dû   être    entre  crochets,  pour  indiquer  qu'ils  ne  reproduisent  pas  le  manuscrit. 


Folio  I  recto  (italien),  au  lieu  de:   2"  lig.,  opero  aller  ^?1  bo   [alloro?]  ;  3Mig. ,  telaro  ;  4Mig..  osoblimato  ; 

5'  lig.,  chonvnpane  modo;  6"  lig.,  polacca;  n«  lig.,  quidi  [quindi]   sopra  —  lire  :  opero  ossorbo  ;  telaio; 

osollimato;  chonvnpanemodo;  polaua;  qui  disopra.  —  {fkakçais),  au  lieu  de:  z""  lig.,  ou  blende  [laurier]?; 

4''  lig.,  blanche;  9'  lig.,  pain;  H''  lig.,  blanc;    1 1"  lig.,  de  bois  [?''  polonais  [?j  —  lire  :  ou  de  poirier  ou  de 

sorbier;  du  blanc;  morceau  d'étoffe;  du  blanc,  puis,  lave'. 
Folio  I   verso  (italien),  14'  lig.,  au  lieu  de  :  chon  dure  [diverse  ?]  pirapiramidc  —  lire:  chondure  perpiraraide. 

—  (français),  z-^-Zj^^  lig.,  au  lieu  de  :  se  rendent  au  point  de  l'œil  par  diverses  [?]  pyramides  — lire  :  se 
peuvent  conduire  par  pyramides  au  point  de  l'œil. 

Folio  2  recto  (français),  note  5,  au  lieu  de  :  d'ailleurs  —  lire  :  d'ailleurs,  à  première  vue,  et  ajouter  à  la  fin  : 
Voir  manu'»  A,  folio  20  recto;  B,  folio  6  verso;  D,  folio  7  verso.  Mais  d'autres  passages  ont  permis  de 
reconnaître  que  l'arc  f  g  représente  le  ciel  éclairant  un  intérieur.  Voir  f"  A,  folio  23  recto;  B,  folios  25  recto 
et  20  verso. 

Folio  3  verso   (italien),  ç'  Kg.,  au  lieu  de  :  dundinaro  [?]  [d'un  ordinario  (?)  ;  et  i8''  lig.,  au   lieu  de  :   idsieme 

—  lire  :  dundinaro;    insieme;    21"  lig-,   a;/   lieu  de  :   quetla  —    lire  :  quella.  —   (français),   y  lig.,  au 

lieu  de:  et  —  lire  :   est;  et  au  lieu  de  :  unies- lire  :  unies  ;   — supprimer  la  note  2;  15"  lig.,  au  lieu 

de  :  poids  ordinaire  — .  lire  :  denier,  poids  [?]. 

1.  M.  Richter  a  si  singulièrement  insiste  dans  :  Die  Zeitschrift  fur  biliende  Kunst,  sur  les  erreurs  de  ma  transcription  du 
premier  passage  du  folio  i  recto,  qu'il  me  faut  montrer  ici  que,  tout  en  ne  faisant  que  republier  ce  passage,  il  n'a  pas  pu  arriver, 
lui  non  plus,  à  une  correction  parfaite.  Ainsi  s'écarte-t-il  a  tort  de  la  transcription  que  j'en  ai  donnée,  The  literary  works  of  Leon, 
dar.fX.  1",  n"  6ï8),  enlisant  :  2"  lig  du  manuscrit,  o  pero,  o  noce,  sans  que  le  texterectiflcatif  littéral  porte  opero,  onoce  comme 
il  porte,  ossorbo  ;  +"  lig.,  texte  littéral  :  (4.)  cressciere  au  lieu  de:  cresciere  et  sechondo  himido,  au  lieu  de:  sechondo  il  se  lumido; 
6"  lig.,  bolito,  au  lieu  de  :  bolito  ro,  et  sifreddi,  au  lieu  de  :  sifiedi  ;  8'  lig.,  poi  [texte  litléral:  po.]  au  lieu  de  :  po;  enfin,  6'  lig.,  en 
oubliant  les  mots:  erascivgi,  après  le  mot:  assciutta,  bien  qu'ils  se  trouvent  dans  la  traduction  «  and  drj  it  again  ».  —  En  Italie,  le 
châssis  a  peindre  qui  precede  le  texte  figurait  dans  l'inventaire  de  la  donation  Arcouati,  comme  étant  un  «  incasto  dacqua!  »  Qu'en 
conclure,  si  ce  n'est  qu'il  est  peut-être  plus  juste  de  regarder  avec  indulgence  les  publications  de  textes  inédits  lels  que  ceux  dont 
il  s'agit,  que  de  les  accabler  de  sévérités,  surtout  lorsque  la  possibilité  est  donnée  d'arriver  aisément  a  l'absolue  exactitude? 
A  ce  propos,  M.  de  Gej'miiller  a  exprime  dans  la  Chronique  des  Arts  du  11  juin  1881,  des  sentiments  à  mon  égard  dont  je  le 
remercie,  des  idées  sur  les  divers  travaux  actuels  et  futurs  concernant  les  écrits  de  Léonard,  auxquels  je  m'associe  bien  volontiers 
et  qui  ont  l'approbation  generale. 

2.  M.  Richter  dit  en  anglais  (The  lit.  works  of  L.  du  K,  (t.  II,  p.  171.  note  ji8,  et  pi.  XVII),  de  la  figure  explicative  que 
j'ai  proposée  en  note  pour  le  profil  du  folio  t  verso  (manuscrit  A.)  :  «  Le  croquis  tel  que  nous  le  vojons  peut  difficilement  avoir  ete 
destiné  à  autre  chose  qu'a  un  essai  expérimental  pour  s'assurer  des  proportions  relatives.  Nous  ne  trouvons  pas  que  Léonard  ait 
fait  usage  de  lignes  circulaires  en  d'autres  études  sur  les  proportions  de  la  tête  humaine.  F.n  même  temps,  nous  vojons  que  les 
proportions  de  ce  croquis  ne  sont  pas  en  accord  avec  les  régies  qu'il  observe  habituellement.  » —  1°  Le  folio  lîj  recto  du  manu- 
scrit A,  les  planches  VII  a  XI  du  second  volume  des  Liter.  works.etc.,  fournissent  des  exemples  de  visages  humains  divises  géométri- 
quement. 2°  La  planche  XVIU  du  même  ouvrage  reproduit  une  page  autographe  de  Léonard  bien  connue  ou  l'on  voit  un  homme 
inscrit  dans  un  carré  et  dans  un  cercle.  }"  Il  n'est  pas  contestable  que  le  profil  dont  il  s'agit  est  inscrit  dans  un  cercle,  traversé 
par  deux  arcs  de  cercle,  et  de  plus,  porte  certaines  marques  sur  le  cercle  circonscrit  a  la  tête,  qui  ne  semblent  pas  n'être  dues 
qu'au  hasard.  Ces  faits  ne  jiistitiant-ils  pis  sullisamment,  jusqu'à  preuve  contraire,  l'hypothèse  que  j'ai  emise  ? 


2  ERRATA. 

Folio  4  recto  (italien),  3'  et  5"  lig.,  au  lieu  de  :  braccia  —  lire  :  braccio;  5'  lig.,  au  lieu  de  :  rerga...;   8''  lig., 

au  lieu  de  :  batestro;   18"  lig.,  au  lieu  de  :  diio  —  lire  :  ver  a.,  balestro,  dito. 
Folio  5  recto  (français),  2Z'  lig.,  au  lieu  de  :  supporteront  —  lire  :  supporteront. 

Folio  6  verso  (français),  ij"  lig.,  au  lieu  de  :  a.  e  h  —  lire:  14'  lig.,  au  lieu  de  :  que  —  lire  :  qui  est. 
Folio  7  verso  (français),  3''  lig.  de  la  note  3,  au  heu  de  :  44  verso  —  lire  : 
Folio  8  recto  (italien),  3'"  lig.,  au  lieu  de:  chessiamacha  iinancha]  —  lire  :  chessi  amacha  — 
Folio  8  verso  (français),  5'"  lig.,  au  lieu  de:  Mousquets  —  lire  :  Moschctte. 
Folio   II    recto   (italien),    8''  lig  ,  au  lieu  de  :  uisiiio   —  lire  :  uisino;    14''   lig.,   au   lieu  de  :  passa  edove  — 

lire  :  possa  vedere.  —  (français),  i  i''  lig.,  au  lieu  de  :  à  portée  de  la  vue  —  lire  :  voisin. 
Folio  12  recto  (français),  3"  lig.  de  la  note,  au  lieu  de  :  en  dehors  —  lire  :  ec  en  dehors. 
Folio  13  retto  (italien),  4'  lig.,  au  lieu  de  :  omniae  p]  qualunque  —  lire  :        [?J  acqualunquc. 
Folio  13  verso  (français),  2"  lig.,  au  lieu  de  :  ci -dessous  —  lire  :  à  droite,  ci-dessous. 
Folio  14  recto  (italien),  3''  lig.,  au  lieu  de  :  nelquadro  —  lire  :  innclquadro  ;  8-9'" lig.,  au  lieude  :  tienenr  4  — 

lire  :  tiene  4.  —  (français),  i"  lig.,  au  lieu  de  :  successivement,  et  toujours  —  lire  :  toujours  ;  13-14'''  lig., 

au  lieu  (fé  .•  [a  d  f  n  ou  f  m  nj  —  lire  :  [à  a  d  f,  ou  f  m  n]. 
Folio  14  verso,  11-12"'  lig.,  au  lieu  de  :  [le  triangle  a  b  e  est  égal  au  triangle  e  d  b]  —  lire  :  'le  triangle  e  est 

égal  aux  triangles  d  a  b]. 
Folio  15  recto  (français),  8*"  lig.,  au  lieu  de  :  a.  c  —  lire  :  a  c. 
Folio  15  verso  (italien),  i"  lig.,  au  lieu  de  :  chellauella  —  lire  :  chellqucUa  ;  lo""  lig.,  au  lieu  de  :  diuisva  — 

lire  :  diuisa.  —  (français),  les  trois  dernières  lignes  auraient  dû  être  lues  d'abord. 
Folio  17  verso  (italien),  io""  lig.,  au  lieu  de  :  senpre  —  lire  :  sopra.  — •  (français),  2''  lig.,  au  lieu  de  :  a  sur 

une  ligne  b  —  lire  :  sur  une  ligne  a  h. 
Folio  18  recto  (français),  5"  lig.,  au  lieu  de  :  carré  t  s  —  lire  :  carré  ;  t  s  est  un. 
Folio  19  recto  (français),  15"  lig.,  au  lieu  de  :  m  el  m  —  lire  :  m  et  n. 
Folio  19  verso   (italien),  2"  lig.,   au  lieu  de  :  einparte  —  lire  :  o  inparte;  3''  lig.,  au  lieu  de  :  obietto  — 

lire  :  obbietto  ;  5''  lig.,  au  lieu  de  :  pro  —  lire  :  o.  —  (français),  à  la  3''  lig.  de  la  note,  au  lieu  de  .et  m  — 

lire  :  f  et  m. 
Folio  20  verso  (italien),  15"  lig.,  au  lieu  de  :  '-  —  lire:  -'^. 
Folio  21  recto  (italien),   i"  lig.,  au  lieu  de  :  inquando  —  lire  :  maquando. 

Folio  21  verso.  Les  8-9''"  lignes  de  la  transcription,  1 1  à  13''  lig.  de  la  traduction,  auraient  dû  être  lues  d'abord. 
Folio  22  recto  (italien),  3''  lig.,  au  lieu  de  :  bilandia  —  lire  :  bilancia. 
Folio  24  recto  (italien),  au  lieu  de  :  3-4"'  lig.,  \ordinew\m\  5-6"'  lig.,  perdidersi  ;  9'  lig.,  didiversi;  9''  lig.,  ache; 

15^'  lig.,  disciende —  lire  :  \ot  dineò\m,  perdiuersi,  didiuersi,  acche,  dissciende.  —  (français),  4-5'''  lig.,  au 

lieu  de  :  le  dur,  sur  un  sol  —  lire  :  sur  un  sol  dur  [i^]  ;  25"  lig.,  au  lieu  de  :  qui  doit  —  lire  :  ceux  qui 

doivent. 
Folio  25  verso  (italien),  6'' lig.,  au //««  de.-  nella — //re  .■  nolla  ;  7"  lig.,  au /ie«  de  .•  [menomo] — //re  .•  ^menoma] . 

—  (français),  5''  lig.,  au  lieu  lie  .'  Il  y  a  —  lire  :  Ceci  est. 
Folio  26  recto  (français),  4-5'''  lig.,  au  lieu  de  :  elle  y  descendra  rapidement;  sa  qualité  est  humide  et  froide  — 

lire  :  plus  sa  qualité  humide  et  froide  y  descendra  rapidement. 
Folio  26  verso  (français),  12''  lig.,  au  lieu  de  :  b  g  d  e  c  —  lire  :  b  d  e  d  c. 
Folio  2j  verso  (italien),  7^  lig.,  au  lieu  de  :  partes  dallo  rei —  lire  :  partesi  daller. 
Folio  28  recto  (français),   16*  lig.,  au  lieu  de  :  un  pied  —  lire  :  les  pieds;  17"  lig.,  au  lieu  de  :  puis  que  tu 

mettes  —  lire  :  en  portant  ;  20''  lig.,  au  lieu  de  :  elle  —  lire  :  celle-ci. 
Folio  29  verso  (italien),  5°  lig.,  au  lieu  de  :  noci  [noti?  (nodi)]  —  lire  :  noci;  12''  lig.,  au  lieu  de  :  chon  furia 

se  — •  lire  :  CHON  FURIOSO;  20''  lig.,  au  lieu  de  :  e  piv  lumgo  —  lire  :  a  piv  lumge.  —  (français),  6°  lig., 

au  lieu  de  :  [nœuds?]  —  lire:  noix  ;  29'  lig.  au  lieu  de:  est  plus  long  de...  brasses  —  lire:  a  de  plus  longs  bras. 
Folio  30  verso  (italien),  i8''  lig., au  lieu  de  :  —  7  —  lire:  —  ?  — 24'  lig.,  au  lieu  de  :  —  8  —  lire  :  —  8  [?]  — 

(français),  28"  lig.,  au  lieu  de  :  —  7  —  lire  :  —  ?  —  38"  lig.,  au  lieu  de  :  —  8  —  lire  :  —  8  [?]  et  suppri- 
mer la  note  4. 
Folio  31  verso  (italien),  9''  lig.,  au  lieude  :  me.  sse  —  lire  :  nelasse  ;  10'^'  lig.,  au  lieu  de  :  dellnelaonete  — 

lire  :  delle,  monete. 
Folio  36  recto  (italien),  17^'  lig.,  au  lieu  de:  zucha  [?  —  zuc:a?J  —  lire  :  zocho  [?].  —  (français),  23''  lig., 

.;//  lieu  de  :  coignée  —  lire  :  cognée;  25"'  lig.,  au  lieu  de  :  un  [}  —  billot?]^  —  lire  :  un  [?  (billot?*] 

et  supprimer  la  note  2. 
Folio  37  verso  (italien),  5-6''"  lig.,  au  lieu   de  :  ildiminuire  delà  piramide  —  Esse   volessi  misurare  — 

lire  :  Esse  volessi  misurare  ildiminuire  de  la  piramide.  —  (français),  8-9°'  lig.,  au  lieu  de  :  la  diminution 

DE  LA  pyramide  —  Et  si  tu  vcux  mesurcr  —  lire  :  Et  si  tu  veux  mesurer  la  diminution  de  la  pyramide 
Folio  38  recto,  y  lig.,  supprimer  les  mots  entre  crochets;  12"  lig.,  au  lieu  de  :  autour  duquel  on  pût  aller  — 

lire  :  où  l'on  piit  aller  autour;  dernière  ligne,  au  lieu  de  :  de  point  en  point  —  lire  :  de  lieu  en  lieu    de  n'im- 
porte quelle  place].  —  Supprimer  les  notes. 


ERRATA.  3 

Folio  38  verso  (italien),  8'^  lig.,  au  lieu  de  :  cara.,  essposti  —  lire  :  earai.,  essporti.  —  (français),  15'  lig.,  au 
lieu  de  :  les  hauteurs  de  la  figure  indiquées  —  lire  :  les  hauteurs  et  saillies  de  la  figure  ;  dernière  ligne, 
au  lieu  de  :  en  —  lire  :  de. 

Folio  40  verso  (italien),  i'"  lig.,  au  lieu  de  :  quella  —  lire  :  se  \}]  quella;  9*=  lig.,  au  lieu  de  :  ealteza  — 
ire  :  o  altezi;  i4''  lig.,  au  lieu  de  :  4  tola  [}]  —  lire  :  una  tela.  —  [français!,  15-16"  lig.,  au  lieu  de  : 
et  hauteur  —  lire:  ou  hauteur'. 

Folio  41  recto.  Le  texte  suivant  a  été  oublié  au  haut  de  la  page,  à  gauche  :  (italien),  contra  Icscale  poni,  itravi 
insu  merli  ecquelle  lascia,  adosso  uUi  salatori  cadere  equi  diacente  —  riparo  altravc.  —  (français)  Contre 
les  échelles,  pose  les  poutres  sur  les  créneau.K,  et  les  laisse  tomber  à  dos  de  ceux  qui  montent.  Et  ci-contre  [;•] 

—  Défense  à  opposer  /]  à  la  poutre. 

Folio  41  verso  (italienI,  9"  lig.,  au  lieu  de  :  senprc  se  — lire  :  sepreso.  —  (français),  17''  lig.,  au  lieu 
de  :  toujours —  lire  :  tu  es  près. 

Folio  42  verso  (it alieni,  2"  et  3'=  lignes  au  lieu  de  :  spirachuolo  nelravro  —  lire  :  spirachuoloronelmezo  ;  4'  lig,, 
au  lieu  de  :  effigura  —  lire  :  offigura;  13'-'  lig.,  au  lieu  d:  :  —  eauna  '(f^  —  lire  :  —  canna.  —  (français), 
<f  lig.,  au  lieu  de  :  mur*  —  lire  :  milieu,  et  supprimer  le  renvoi  et  la  note;  20''  lig.,  au  lieu  de  :  —  ^..r] 

—  lire  :  —  canne  — . 

Folio  43  verso,  au  lieu  de  :  7-8^'  lig.,  delsito  0.  ii"'  lig.,  amouimento,    n-i2"lig.,  sela.  pressa,  13° lig.,  benchel, 

18=  lig.,  cheripigliando,  23=  lig.,  assimilitudine  losso  —  lire  :  delsua  '}]  0,  ammouimento,  selapresa,  bencel, 
cheripiglando,  assimilitudine  co  d  losso. 
Folio  44  recto  (italien),  7"  lig.,  au  lieu  de  :  desso  —  lire  :  dosso. 
Folio  44  verso  (italien),  18°  lig.,  au  lieu  de  :  onpe  —  lire  :  ronpe. 
Folio  45  recto,  au  lieu  de  :  8"  lig.,  dipiecre,  10"  lig.,  didire,   ii'  lig.,  premimenti.  simili.,  i2«  lig.,  lu  —  lire  : 

dipietra,  di  di  re,  premi  menti,  simili,  sadisfaranno,  ta  [tanto]. —  (français),  18"  lig.,  au  lieu  de  :  tu  fais  — 

lire  :  on  fait. 
Folio  48  recto  (italien),  14"-'  lig.,  au  lieu  de  :  alcuno  —  lire  :  alluno. 
Folio  48  verso,  5'"  lig.,  au  lieu  de  :  due  [?]  —  lire  :  de  [?]. 

Folio  50  verso  (italien!,  h*"  lig.,  au  lieu  de  :  armare  larcho  —  lire  :  armare;  puisj  à  la  ligne  :  larcho. 
Folio  51  verso  (italien),  23-24'*  lig.,  au  lieu  de  :  ilpeso  —  4  —  mapervedere  —  lire  :  ilpeso,  puis  â  la  ligne  : 

mapervadere.  —  (français),  42-43'''  lig.,  au  lieu  de  :  le  poids  —  4  —  mais  pour  —  lire  :  le  poids, 

puis  à  la  ligne  :  mais  pour. 
Folio  52  verso  (français),  7-8"  lig.,  au  lieu  de  :  de  cet  enduit,  ecc.  —  lire  :  de  poix. 
Folio  53  recto  (italien),  8''  lig.,  au  lieu  de  :  soli  [smalti]  —  lire  :  soli;  11-12'"  lig.,  ai;  heu  de  :  onde 

(Propositione)  Isolari —  lire  :  onde  isolari;   12"  lig.,  au  lieu  de:  chokenpi  —  lire:  chokenpo;   19'  lig.,  au 

lieu  de  :  finestre  —  lire  :  finestre  — propositione.  —  (français),    14"'  lig.,  au  lieu  de  :  lesdics  planchers  : 

[lesdites   couches  de  ciment]   éclatent,    et  lorsqu'elles  —  lire:   lesdits  planchers   éclatent,   et   lorsqu'ils; 

20-21''*  lig  ,  au  lieu  de  :  à  sa  place  (Proposition.)' Les  planchers  —  lire  :  à  sa  place,  en  sorte  que  les 

planchers;  22"  lig.,  au  lieu  de:  en  voûte  ]?  —  acholli]  —  lire:  à  [en]  collines-;  34"  lig.,  au  lieu  de:  fenêtres 

—  lire  :  fenêtres'  —  Proposition.  — 
Folio  56  recto  (italien),  2i-22''-  lig.,  au  lieu  de  :  de  monti  —  lumidita.  debassi  lochi  —  lire  :  lumidita  debassi 

lochi  dementi,  —  (français),  34-35''' lig.,  au  lieu  de  :  des  montagnes  —  L'humidité  des  lieux   bas  — 

lire  :  L'humidité  des  lieux  bas  des  montagnes. 
Folio  56  verso  (italien),  i"  lig.,  au  lieu  de  :  demonti,  eruini  [le  loro  ruini  }]  —  lire  :  demonti ermini;  27'^  lig., 

au  lieu  de  :  si  uotricha  —  lire  :  si  notricha.  —  (français),  i"  lig.,  au  lieu  de  :  montagnes  [avec  leurs  eaux 


1.  M.  Richler,  citant  le  folio +0  verso  ( T/i^  lit.  works  ofL.dar.,  t.  l",  n"  s+j),  dit  en  note:  «  Itis  unnecessarj  to  give  pm- 
(I  rainence  to  the  points  in  which  my  reading  differs  of  that  of  M.  Ravaisson  or  to  justify  rnyself,  since  they  are  ail  of  secon- 
<(  dary  importance,  and  can  also  be  immediately  veiified  from  the  photograph  facsimile  in  his  édition.  »  Cette  note  où  la 
nécessite  des  f  ac-similes  est  implicitement  recornue,  pourrait  faire  croire  a  beaucoup  de  fautes  de  lecture  de  ma  part,  bien  cjue 
«  toutes  d'importance  secondaire  ».  Il  n'y  aurait  la  qu'une  erreur.  En  effet,  si  M.  Richter  a  eu  raison  de  lire  :  o  alteza  et  una  tola 
(voir  ci-dessus',  et  si  on  peut  hésiter  a  reconnaître  :  chapitolo  ou  chapitelo  (12"  lig.),  stia  ou  lia  (13'  lig.),  riguardale  ou  riguardalo 
(i6«  lig.) ,  rotondo  ou  retondo  (1+"  lig.),  il  n'y  avait  qu'a  adopter  ma  transcription  pour  beaucoup  d'autres  mots,  et  non  a  en  donner 
une  autre;  en  effet,  le  manuscrit  porte  bien,  comme  je  l'avais  transcrit  (2*  lig.):  lefFatto,  et  non:  lefTetto;  {}'  lig.)  :  aparisscha, 
et  non:  aparischa  ;  proportione  cites  fo  chessi  po,  et  non  :  proportine  chessi  po  (8"  lig.):  ilmeno,  et  non:  almeno;  (1+''  lig)  • 
ahi,  et  non:  aci  {tu'  lig.)  ;  pola  ombra,  à  interpréter  :  poi  la  ombra,  et  non  :   "  poni  la  ombra»  ;  17"  lig-,  buso,  et  non  :  baso. 

2.  M.  de  Geymiiiler  {The  literary  ivûrks  of  Leon,  da  V.,  t.  II,  p.  99)  traduit  ce  passage  ainsi  :  as  if  they  were  made  in 
«  hills,  et  ajoute  en  note  ;  n  M.  Ravaisson,  in  his  édition  of  Ms  A,  gives  a  very  différent  rendering  of  this  passage,  etc.  » 
Mais  il  est  à  remarquer  à  ma  décharge,  si  j'avais  mal  traduit,"  qu'en  citant  ma  traduction  M.  de  G.  a  oublié  un  point  d'interro- 
gation qui  était  pour  moi  au  moins  une  excu^e,  imprimant  :  «  en  voûte  [a  chollij  «  la  où  j'avais  imprime:  en  voûte  [?      achoUi]. 

3.  M.  de  Geymiiiler,  même  page,  relevé,  avec  raison,  l'erreur  ci-dessus  relatée;  mais  jusqu'à  un  certain  point,  il  n'a  pas 
pu  y  échapper  lui-même,  puisqu'il  insère  dans  son  texte  litteial  (19):  «  propositione  Isolari  chessone  ».  —  Dans  le  manuscrit, 
le  mot  propositione  paraît,  à  en  juger  par  l'écriture,  avoir  ete  trace  tout  de  suite  après  le  mot  finestre,  comme  un  titre 
suivant  un  énoncé,  et  peu  avant  les  mots:  Quessto  muro,  en  tout  cas,  il  ne  l'a  pas  été  en  même  temps  que  les  mots  Isolari, 
qui  ne  commencent,  pas  plus  pour  l'écriture  que  pour  le  sens,  un  nouveau  chapitre—  Voir  ci-dessus,  la  note  I  du  folio  i  recto. 


4  ERRATA. 

destructives]  —  lire  :  des   monts  d'Arménie  ;  3''  lig.,  au  lieu  de  :  tu  ne  crois  pas  —  lire  :  ne  crois-tu  pas  ?  ; 

5'  lig.,  au  lieu  de  :  l'eau.  Il  esc  certain  que  si  —  lire  :  reau?  Certes,  si;  et,  si  l'eiu. 
Folio  57  verso  (français).  12'  lig.,  au  lieu  de  :  la  pompe  [?]  :  quand  son  piston  [}\  —  tire  :  la  seringue  :  quand 

son  piston... 
Folio  58  recto  (fran^ç Aïs),   2i''   lig.,   au  heu  de   :  bords  émoussés   [?  smussi?]  —  lire  :   avec  des  éclats,  au 

dehors  ou  au  dedans  [de  ces  trous]. 
Folio  60  recto  (italien),  17'  lig.,  au  lieu  de  :  lacqa  —  lire  :  lauia. 
Folio  64  verso  (italien),  i  i'  lig.,  au  lieu  de  :  seporai.  e.  chandela  —  lire  :  seporai.  2  chandele  ;  12''  lig.,  au  lieu 

de  :  lumminoso  —  lire  :  luminoso.  —  (français),  36''  lig.,  au  lieu  de  :  mis  —  lire  :  à  demi'. 
Table  des  matières,   an  lieu   de  ;  coignée   —  lire  :   cognée.   —  aux  mots  de   ponderibus,  ajouter:  47   recto  et 

62  verso  —  au  lieu  de:  singe  —  lire  :  singe  [_?]. 
Supprimer  let  mots  :  abeilles,  instrument  polonais,  laurier,  polonais  (instrument),  singe;  et  au  mot  :  miroirs,  le 

renvoi  2  recto. 
Ajouter  les  articles  :  Arménie  (Monts  d'),  56  verso;  Blanc,  i  recto,  8  verso;  Canne,  42  verso;  Éclairage  d'un 

intérieur,  2  recto;  Géographie,  23  verso,  55  verso,  56  verso,  57  recto,  58  verso  (voir:  Arménie,  Danube, 

Egypte,  Espagne,  Méditerranée,  Nil,  Océan, Pô,  Rhin,  Rhône);  Poirier  (bois  de),  1  recto;  Roseau,  42  verso; 

Sorbier  (bois  de),  i  recto.  — 


I.  M.  Richter  (t.  II.  p.  144)  £  eu  raison  de  signaler  et  rte  rectilier  mon  niterpretation  erronee  du  mot  meza,  ci-dessus  note, 
mais  non  pas,  me  seinblc-t-il,  de  traduire  lucidare  par  éclairer,   «  Throwing  a  Iight  »,  au  heu  de  par  calquer. 


ERRATA 


(rectifications  1)'i:rreurs  de  transcription  ou  de  traduction,  et  UE  FAUTES  d'impression; 

CONFIRMATIONS,     MODIFICATIONS,    ADDITIONS    ET    ANNOTATIONS.) 


Nota.    —  Les  lignes  de  la  traduction   seront    comptées  en  faisant  abstraction  des   sommaires,   lesquels 
auraient  dû  être  entre  crochets,  pour  indiquer  qu'ils  ne  reproduisent  pas  le  manuscrit. 


Folio  3  verso  (italiln)',   8"  lij;.,  au  lieu  de  :  epresso  —  lire  :  eperrosso.  —  (françaisi,  6-7'-  lig..  au  lieu  de  : 

puis  —  lire  :  pour  du  rouge  ' . 
Folio  4  recto  (italien),  i"  lig.,  au  lieu  de  :  e  [sopra  ?  J;  5'-  lig.,  —  lire  :  es     r      '}~\.  —  (fra\-çais),   i"  lig.    au 

lieu  de  :  [en  outre  ?J  —  lire  :  [?];  5'  lig.,  au  lieu  de  :  va,  s'éteint  et,  —  lire  :  va  éteinte  ;  et  6°  lig., 

au  lieu  de  :  lin  • —  lire  :  linge. 
Folio  6  recto  (italien),  j'^  lig.,  au  lieu  de  :  dicrbottieana  —  lire  :  dicierbotcana;  8"  lig.   au  lieu  de  :  mare  [}'' 

—  lire  :  mare.   —   (français),  7'  lig.,  au   lieu  de  :  mer  [}]  —  lire  :  mer:    12''   lig.,    au   lieu  de  :   qu'il 

—  lire  :  que  ceci  [cette  caisse' . 

Folio  7  recto  (français),  a""  lig.,  au  lieu  de  :  courtauds  [}]'-  —  lire  :  courtauds'  ;  et  note  i,  supprimer  :  [avec 
de  petits  chevaux]  ;  puis,  au  lieu  de  :  aussi  —  lire  :  ici  une  sorte  de.  Supprimer  la  note  2  3'-  à  5'  lig.,  au  lieu 
de  :  instruments;  cette  ...figurée]  3  .s'attache...  au  morceau  de  chaîne,  ou  —  lire  :  instrument, 

cette  ...figurée]  ^  ;  on  s'attache...   un  morceau  de  chaîne,  ou  [de];    6"  lig  ,   au  lieu  de  :  que  ce 

dernier  traîne  derrière  la  planche  [}]  —  lire:  que  la  planche  soit  maintenue  en  arriére. 

Folio  8  verso,  5"  lig.,  au  lieu  de  :  pianta  [?]  —  lire  :  piaca  [}  pianta  .-]  ;  8''  à  12"  lig.,  au  lieu  de  :  alegien. .  . 
natloni.  .  .quas.  .  .apresse. .  .de  —  lire  :  alegienti.  .  .nationi. .  .quasi.  .  .apreso.  .  .eie. 

Folio  9  recto  (français),  22''  lig.,  au  lieu  de  :  pèse  \}]  —  lire  :  est  pesée  [pése]. 

Folio  9  verso  (italien),  6'',  14"',  15''  lig.,  au  lieu  de  :  froamenti. . .  ameno.  .  .  aviuto.  .  .  —  lire  :  feramenti. .  . 
antenc.  .  .  aivto;  19''  lig.,  au  lieu  de  :  ...  [?]  ...  confonda.  [?]  —  lire  :  po  sitra  confonda;  20''  lig.,  au  lieu 
de  :  .  .  .  \}]  iando  -  lire  :  spargiendosi  [?].  —  (français),  2"  lig.,  au  lieu  de  :  selon  ce  que  [?]  —  lire  : 
selon  ce  que;  11"  lig.,  au  lieu  d:  :  cru  [rude]  —  lire  :  cru;   27''  lig.,  au  lieu  de  :  et  de  [}]  corse  [}]  telle 

—  lire  :  et  [}],  telle;  3i''  lig.,  au  lieu  de  :  avec  une  fronde  [}]  le  feu  prend  d'abord  à  un  bouchon  ; 

—  lire  :  on  met  d'abord  le  feu  à  une  mèche,  puis  on  tire  avec  une  fronde  ;  32''  lig.,  au  lieu  de  : [}] 

—  lire  :    en  s'éparpillant   [}' . 

Folio  10  verso  (français),    i''^'  lig.,  au  lieu   de  :  de   [sa    courbure]  —  lire  :  [sa\  de  sa  chambre  [?'. 

Folio  II  recto  (italien),  9"'  lig.,  au  lieu  de  :  quanta  —  lire  :  quanto. 

Folio  12   recto  (italien),  6''  lig.,  au  lieu  de  :  a. [}]  re  —  lire  :  atrare    |?];  8''  lig.,  au  lieu  de  :  cosi  [?]  — 

lire  :  presi  [?].  —  (français),  f  lig.,  au  lieu  de  :  k  . . .  [}]  —  lire  :  à  tirer  par  le  [de]  cùcé  [?J;  n°  lig.,  au 

lieu  de  :  ainsi  [?]  —  lire  :  pris. 

I.  Folio  j  vei-so,  M.  Richter  (The  Lie.  Works  of  Leon,  da  l'..  11"  1188J  trarluit  les  mots  :  tunon  cuperesti  inquesto  mondo  (tu 
n'aurais  pas  de  désirs  en  ce  monde),  de  ce  feuillet,  actuellement  le  premier  du  manuscrit  B,  par  :  n  tu.  non  carpesti  in  questo 
mondo,  u  —  (transcription  rectificative,  littérale  :  capresti).  D'où,  la  traduction  anglaise  qui  suit  :  «  you  would  not  walk  on  ail 
fours  in  this  world  ».  En  note,  M.  Richter  ajoute  que  cette  «  sentence  is  obscure»,  et  renvoie  aux  n"  825  et  82(5,  de  son  ouvrage 
où  la  marche  de  l'homme  est  comparée  à  celle  des  animaux  allant  a  ^  pattes.  (Voir  ci-dessus  ;  Errata  du  manuscrit  A,  note  du 
folio  I  recto,  et  l'Avant-Propos.) 


6  ERRATA. 

Folio  13  recto  (itaue\),  6''  lig.,  au  lieu  de  :  o.  —  lire  :  e  ;  et  du  lieu  de  :  d.  e.  —  lire  :  i.  e.  ;  8'"  lig.,  au  lieu  de  : 
e.  f.  —  lire  :  cosi;  ez  au  lieu  de  :  circhulo  [}]  —  lire  :  circhulo  sare  3  ■;  ;  9''  lig-,  au  lieu  de  :  -^  — 
lire  :  l;  io''  lig.,  au  lieu  de:  vino,  et  de  :  alipse  — lire  :  viuo,  et  :  allispc.  —  (français),  6"  lig. ^  au  lieu  de  : 
le  compas  de  dessus  i,  fais  la  ligne  e  h  et,  plaçant  le  compas  sur  li,  tu  feras  de  même  la  ligne  d  e,  puis  — 
lire  :  le  compas,  lorsque  tu  auras  fait  ton  cercle,  fais  le  diamètre  c  d,  place  le  compas  sur  le  point  d,  fais  le 
cercle  h  g,  puis  pose  le  compas  sur  c  et  fais  la  ligne  i  f,  puis  pose  le  compas  sur  i  et  fais  la  ligne  e  h,  et 
plaçant  le  compas  sur  h,  tu  feras  de  même   la  ligne  i  e,    et  puis  tu  tireras  les  deux;  lO*^  lig.,  au  lieu  de  : 

dans  le  cercle  c  f,  le  diamètre  entre  3,  et  si  tu  voulais [}]  —  lire  :  dans  le  cercle,  ainsi  le  diamètre  [y] 

entre  3,  et  si  tu  voulais  étendre  ^en  ligne  droite]  le  cercle,  ce  serait  3  7  |?]  ;   12"  lig.,  au  lieu  de  :  et  les 
2  lignes  e  f ,  e  g  —  lire  :  et  les  deux  lignes  ef,  eg,  divisent  le  diamètre  en  trois;    14°  lig.,  au  lieu  de  :  et  on 
doit  à  l'expérience  —  lire  :  et  cela  est  bon  pour  les  sphères  [voir  plus  loin  folio  21  verso]. 
Folio  13  ver.so  (italien;,  4''  lig.,  au  lieu  de  :  su —  lire  :  sia.  —  (français),  8'  lig.,  au  lieu  de  :  figurée  sur,  ei  de  : 

d.  Pose  —  lire  :  figurée.  Soit  et  ;  d;  pose. 
Folio  14  recto  (français),  23-24''  lig.,  au  lieu  de  :  une  masse  —  lire  :  le  maillet. 
Folio  15  recto  (français),  ^i'^  lig.,  au  lieu  de  :  Loquet  /]   —  lire  :  Clef  de  voûte. 

Folio  15  verso  (italien),  5"  lig.,  au  lieu  de  :  chomposte  ei:  apresso  —  lire  :  o  presso  et  :  chonposte.  —  (fran- 
çais),   5'-"    lig.,  au  lieu    de   :  parce  que  —  lire  :   pour  que;  p"^  lig.,   au   lieu  de  :   lensemble?]    —    lire  : 
[ensemble?  —  ou  :  composé];   lo'"  lig.,  au  lieu  de  :  mer  [}]  —  lire  :  terre  [villej  mer. 
Folio  16  recto  (italien),  i'^  lig.,  au  lieu  rfe  .•  N  —  lire  :  M.   —  (français),  2-3'''  lig.,  au  lieu  de  :  de  l'extrémité 
et  :  de  cette  ex  fremire  —  lire  :  des  extrémités  [latérales]  et  :  de  ces  extrémités;  4''  lig.,  au  lieu  de  :  basculer 
[s'écouler]  —  lire  :  s'écouler  ;  8«  lig.,  au  lieu  de  :  [dans  toute  l'étendue]  des  —  lire  :  [ville],  par  les  ;  9''  lig., 
au  lieu  de  :  aller  sur  —  lire  :  aller  p.ir;  12'^  lig.,  au  lieu  de  :  bêtes  de  somme  —  lire  :  transports. 
Folio  16  verso  (italien),  z'  lig.,  au  lieu  de  :  bosselo  ...  altre  stia  [}]  edito  e  —  lire  :  bossolo  .  . .  altrestca  edato 
le  ;  3'  lig.,  au  lieu  de  :  alquando  —  lire  :  alquanto  ;  4'"  lig.,  au  lieu  de  :  enesciessario  —  lire  :  enecicssario. 
—  (français),  y  lig.,  au  lieu  de  :  toute  autre  chose  —  lire  :  tout  autre  combustible. 
Folio  17  recto  (français),  2'"  lig.,  au  lieu  de  :  brièvement  —  lire  :  rapidement. 
Folio  18  recto  (italien),  2'  lig.,   au  Heu  de  :  e  [?]  e  —  lire  :  e. 

Folio  18  verso  (italien),  au  lieu  de  :  i"  lig.,  trachino;  lacq  qua;  et  fregiona  ;  9""  lig.,  avere  nostia  serrare; 
10''  lig.,  etristrello;  ii''  lig.,  ultimo;  12"  lig.,  pozo  [poggio  ]?  13''  lig.,  acque  —  lire  :  traghino...  lac  h 
qua  ...  fregion...  auere...  nestia  serrate...  rasstrello...  ultima...  pozo...  acquei.  —  (français),  13°  lig.,  au 
lieu  de  :  n'en  emploie  que  deux  elle  reste  sans  être  toujours  fermée  [}]  — -  lire  :  les  emploie,  que  deux 
restent  toujours  fermées;  18"  lig.,  au  lieu  de  :  un  fossé  [?  un  tertre  }]  —  lire  :  un  puits  [?]  ;  19"^  lig.,  au 
lieu  de  :  avec  un  courtaud  [en  allant  à  cheval]  —  lire  :  avec  [par]  un  courtaud  ;  et  au  lieu  de  :  serait  — 
lire  :  est. 
Folio  19  recto  (français),  3"  lig.,  au  lieu  de  :  h  ait  —  lire  :  ait. 

Folio  19  verso  (français),  j'  lig.,  au  lieu  de  :  tirant  [}]  —  lire  :  tirant  fl'étirant]  ;  8-9"  lig.,  au  lieu  de  :  parce 
qu'on  tirera [?]  —  lire  :  en  tirant  [comme  la  poutre]  ;  (  i'  lig.,  au  lieu  de  :  debe —  lire  :  si  debe;  15''  lig., 
au  lieu  de  :  [surtout]  en  y  —  lire  :  en  y. 
Folio  20  verso,  8"  lig.,  au  lieu  ds  :  dacq  [?]  —  lire  :  dati;  9'  lig.,  au  Heu  de  :  ella  finestra  c  —  lire  :  ella 
finestra  b,  la  finestra  c.  — •  (français),  dans  le  sommaire,  au  lieu  de  :  lumières  d'eau  —  lire  :  éclairage  des 
caves;  6"  lig.,  au  lieu  de  :  récipient  e  —  lire  :  réceptacle  ;  12'  lig.,  au  lieu  de  :  d'eau  —  lire  :  données. 
Folio  21  recto  (italien),  3''  lig.,  au  Heu  de  :  asspivgniere  —  lire  :  asspigniere  ;  en  note,   au  lieu  de  :  les  deux 

mots  i  poli  —  lire  :  les  mots  i  poli  di. 
Folio  21  verso  (français),  8""  lig.,  au  lieu  de  :  c  ì  h  —  lire  .-ab;  9''  lig.,  au  lieu  de  :  en  terre  de  —  lire  :  de 

terre  de  bourre  [?]. 
Folio  22  recto,  4"^  lig.,  au  Heu  de  :  li.  èva.  m,  n.  —  lire  :  lieva.  m.  m.   —  (français),  4-5''   lig.,  au  lieu  de  ; 

n'apparaît  [}]  —  lire  :  n'en  apparaît  ;  6''  lig.,  au  lieu  de  :  m  —  lire  :  m  m. 
Folio  23  recto  (italien),  2''  lig,,  au  Heu  de  :  sarananol  —  lire  :  saran  ano. 
Folio  24  recto  (français),    i"  lig.,  au  Heu  de  :  le   dessous   du  dessus  —  lire  :  le  dessous. 

Folio  27  recto  (ItalilnI,  i"  lig.,  au  lieu  de  :  fiqsi  ficcarsi?]  —  lire  :  f..  [}]  si  [farsi?],  (français),  i"  lig.,  au 
lieu  de  :  dresser  —  lire  :  faire;  2"  lig.,  au  lieu  de  ;  n'est  pas  chargé  [?]  —  lire  :  ne  se  charge  pas  tout  ; 
3''  lig.,  au  Heu  de  :  colonnes  [?]  —  lire  :  colonnes. 
Folio  28  verso  (italien),  3-4"'  lig.,  au  Heu  de  .•  j  —  lire  :  uno  ]•  ;  4''  lig.,  au  lieu  de  :  movere  (français  :  mou- 
voir)—  lire  :  mettere  (français:  mettre);  5°  lig.,  au  lieu  de  :  macoli  —  lire  :  mazoli.  —  (français),  5''  lig., 
au  lieu  de  :  et  que  le  —  lire  :  et  le  ;  j^  lig.,  au  lieu  de  :  mouvoir  —  lire  :  mettre;  10''  lig.,  au  lieu  de  : 
dépassent  [?]  avec  les  ciseaux  —  lire  :  dépassent  avec  les  cisailles. 
Folio  29  recto  (italien),  3''  lig.,  au  Heu  de  :  enigo  —  lire  :  legnio. 

Folio  30  verso  (italien),  13'  lig.,  au  lieu  de  :  alcumini  [?J  —  lire  :  alcumine  [al  culmine]  14"  lig.,  au  lieu  de  ■ 
vesstivro  [vestito]  —  lire  vesstivno.  —  (français),  23''lig.,  au.  lieu  de:  pointus; —  lire  :  pointus,  au  sommet; 
^4"  "»•)  ''"  '"•'"  '^^  ■'  lO"  ^  soin  que]  tout  le  reste  [soit]  couvert  —  lire  :  couvrent  tout  le  reste. 


ERRATA.  7 

Folio  31  recto  (ITALIEN'),  II"  lig.,  du  lieu  de  :  pelerzaglio  [per  berzaglio'  —  lire  :  per  berzaglio. 

Folio  31  verso  (italien),  6"  lig.,  au  lieu  de  :  ettengano   .  .  .    atenpo   questa  sadopera  —  lire  :  ettragano  ...   d 

tenpo  questasa  sadopera. 
Folio  32  recto  (français),  io''  lig.,  au  lieu  de  :  Cette  machine  se  —  lire  :  On  le. 
Folio  32  verso  (italien),  6'  lig.,  au  lieu  de  :  di  si [?]  —  lire  :  di  sine  infine]  rama  [rame]  ;  y  lig.,  au  lieu 

de  :  di...  [?]  —  lire  :  di  rame;  —  (français),  ii'  lig.,  au  lieu  de  :  grosse  —  lire  :  gros;   15'  lig.,  au  lieu 

de  :  faisant  ainsi  —  lire  :  et  fais  ainsi. 
Folio    33    recto    (italien'),    3''  lig.,  au  lieu   de  :  —  architonitro  —  mira  —  lire  :  mina  —  architonitro.   — 

(français),  4"  lig.,  au  lieu  de  :  Mire  —  lire  :  Mine  [tender)]. 
Folio  33  verso  (italien),  i"  lig.,  au  lieu  de  :  bilichi  — ■  lire  :  bilichi.  — ■  (français),  i'*  lig.,  au  lieu  de  :  ombilics 

—  lire  :  ombilics. 

Folio  35  recto  (italien),  ^"  lig.,  au  lieu  de  :  poli  —  lire  :  peli.  —  (français),  5"  lig.,  au  lieu  de  :  droit...  pôles 

[?]...  contourné  —  lire  :  droit  [à  droite]...  poils...  à  prolongation  en  équerre. 
Folio  36  recto  (français),  4''  lig.,  au  lieu  de  :  manivelles  —  lire  :  manivelles  (leviers). 
Folio  36  verso  (français),  y"  lig.,  au  lieu  de  :  [ne  fassent  pas  saillie?]  —  lire  :  ne  se  prolongent  pas. 
Folio  37  verso  (italien),  2"  lig.,  au  lieu  de  :  finestra  m  —  lire  :  facia  a  m;  3"  lig.,  au  lieu  de  :  a  e.  sarà  lire  :  a 

e  sarà  sarà.  —  (français),  1"  lig.,  au  lieu  de  :  fenêtre  a  —  lire:  façade  a  m;  4''  lig.,  au  lieu  de  :  lumière  ; 

—  lire  :  lumière. 

Folio  39  recto  (italien),    ii''  lig.,  au  lieu  de  :  strumento.  E —  lire  :  strumento  E.  ;  13"  lig.,  <2u //«a 

de  :  braccia  4.  solo  —  lire  :  braccia  4.  P.  S.  solo  ;  au  lieu  de  :  della  stalla  —  lire  :  dessa  stalla.  — 
dernière  lig.,  au  lieu  de  :  coperchi  loro  —  lire  :  coperchi  loro. —  (français),  17-18°*  lig.,  au  lieu  de  :  l'in- 
strument 3.  —  lire  :  l'instrument  E.  ;  note  3,  au  lieu  de  :  fac-similé  à  l'endroit  correspondant  au  blanc 
laissé  dans  la  transcription  —  lire  :  fac-similé  du  folio  38  verso,  en  haut  à  droite,  au-dessus  de  la  lettre 
E'  ;  —  dernière  lig.,  au  lieu  de  :  leurs  couvercles  —  lire  :  leurs  couvercles  —  5. 

Folio  40  verso  (français),  i'^'  lig..  au  lieu  de  :  [forge  }]  du  [de]  fer  — ■  lire  :  [forge?  ou  :  fourneau]  du  fer; 
5°  lig.,  au  lieu  de  :  soufflet  —  lire  :  fusée. 

Folio  42  recto  (français),  13''  lig.,  au  lieu  de  :  Priscten  —  lire  :  Priscien  ;  16'  lig.,  au  lieu  de  :  ce  que  — 
lire  :  comme;  iç"  lig.,  au  lieu  de  :  aigu  [aiguisé]  —  lire  :  aiguës  [aiguisées]. 

Folio  42  verso  (italien),  to'-'  lig.,  au  lieu  de  ;  grpi  [}]  —  lire  :  grpi  [grappini]. 

Folio  43  verso  (italien),  15''  lig.,  au  lieu  de  :  caia  [?]  —  lire  :  caia. 

Folio  44  recto  (français),  note  i,  au  lieu  de  :  XII  à  XX  —  lire  :  XI  à  XX. 

Folio  46  verso  (italien),  i6«  lig.,  au  lieu  de  :  2  braccia  [r]  —  lire  :  7  [}]  braccia.  —  (français), 23"  lig., au  lieu 
de  :  2  brasses  [?]  —  lire  :  7  [r]  brasses  [?]. 

Folio  50  verso  (italien),  2"  lig.,  au  lieu  de  :  filosafo  rodano  —  lire  :  filosafo  rodiano. 

Folio  53  verso  (français),  2"  lig.,a«  lieu  de  :  On  peut  faire  la  même  chose  —  lire  :  Ce  même.  Et  on  peut  le 
faire;  —  note  2,  ajouter,  après  :  horizontales  :  et  s  à  gauche,  au  contrepoids. 

Folio  54  verso  (italien),  3''  lig.,  au  lieu  de  :  duuizo  [uvizzolo^  — •  lire  :  unizo.  —  (français),  3''  lig.,  au  lieu  de  : 
de  lambruche  --  lire  :  d'aune  [?],  et  en  note  :  voir  le  même  mot  folio  66  recto,  3''  lig.-. 

Folio  56  verso  (it.\lien),  2"  lig.,  au  lieu  de  :  come  —  lire  :  come.  a.  b. 

Folio  57  recto,  2*  lig.,  au  lieu  de  :  Milan;  au-dessous  de  B  —  lire  :  Milan,  aurdessus  [du  sol]  ;  B. 

Folio  58  recto  (italien),  2''  lig.,  au  heu  de  :  base  —  lire  :  busi.  —  (français),  2''  lig.,  au  lieu  de  :  de  basjs  — 
lire  :  d'ouvertures. 

Folio  59  recto  (français),  13"  lig.,  au  lieu  de  :  [dans  le  temps  dure]  —  lire  :  [le  temps  que  dure]. 

Folio  60  verso  (italien),  2"  lig.,  au  lieu  de  :  pesare  —  lire  :  pensare.  —  (français),  2"  lig.,  au  lieu  de  :  peser  .  . 
peser  —  lire  :  penser  .  .  penser^. 

Folio  61  verso  (italien),  au  lieu  de  :  accio  [?]  chenonano  —  lire  :  accio  chelsaettume  Ifora  si  cheno- 

nano.  —  (français),  au  lieu  de  :  afin  que  [}]  car  —  lire  :  afin  que   les  flèches,  arrivant  en  foule 

ne  les  transperçassent  pas[?]  *. 

1.  Folio  39  recto.  M.  de  Gejmiiller,  dans  sa  collaboration  avec  M.  Richter  (The  liter.  works  of  L.  ia.  V.,  t.  II,  p.  6g),  n'est 
pas  tombe  dans  l'erreur  signalée  ci-dessus;  mais  il  a  transcrit  (transcription  littérale)  :  ofitid  [de  mmi  si  ribe],  la  où  se  trouve  : 
ofttio  deministri  de  (1+°  lig.  de  ma  transcription),  et  lu  :  S  K  («  come  appare  in  s.  k.,  as  seen  at  s  k  n),  où  il  y  a  certainement, 
comme  le  veulent  le  sens  et  la  ligure,  S  R  (14"  lig.  de  ma  transcription),  etc. 

2.  Folio  ss  recto.  M.  de  Geymiiller  (The  lit.  ivorks  of  /_.  ia  K.,  t.  Il,  p.  4),  traduit  les  mots  de  gauche,  en  haut  :  S.  Maria 
in  «  perticha  11. 

3.  Folio  Ci  recto.  M.  Richter  (t.  II,  p.  25,  n"  1080)  traduit  :  n  le  loro  targhe  lunghe  (texte  rectilicatif  :  large  lunge),  their 
broad  leather  shields  n.  Le  mot  lange  ne  doit-il  pas  être  interprété,  non  :  targhe  [targe],  ou  large,  mais  :  lance  [lancie]?  Ne 
sont-ce  pas  les  lances,  et  non  les  boucliers,  dont  une  des  tètes  touche  terre,  tandis  que   l'autre   maintient  l'ennemi? 

+.  Folio  62  verso.  M.  Richter  (The  liter.  works  of  L.  da.  f.,  t.  Il, p.  lùs,  n»  iioo)  transcrit  et  traduit,  texte  courant  :  «  e 
perche  il  pmo  n'isfendea  per  senpre  stava  fresca  ci  essere  vesti  detta  sorte  di  navicule  (texte  littéral  :  e  pechel  pinonis  fede 
aper.)  — and  because  pine  would  split;  and  always  remained  fresh;  and  they  covered  this  sort  of  beats  »,  au  lieu,  de  :  epecholpi 
nonissedea  (?]  perche  senpre  stava  fresca  ciesere  vesti  detta  sorte  dì  navicule  —  ne  se  déplaçait  pas  [?)  par  les  coups,  parce 
qu'elle  restait  toujours  fraîche.  Cesar  revêtit  cette  sorte  de  navi-ul.i  (nacelle)  (4"  lig.  de  ma  transcription,  $''  et  7"  lig.  de  ma  traduc- 
tion), etc. 


8  ERRATA. 

Folio  63  recto  (français),  14"  lig.,  au  lieu  de  :  qui  sera  e  —  lire  :  qui  [et  cette  moitié]  sera  de—  Ajouter  en 

note  :  2  traits  de  plume  peuvent  faire  regarder  le  bas  de  la  page  comme  raturé. 
Folio  63  verso  (italien),  2"  iig.^  au  lieu  de  :  ancoe  [ancora]  —  lire:  ancora;  er  au  lieu  t/e  .■  fiami  schiate  [schiarate?] 

—  lire  :  sia  mi  schiato. 

Folio  66  recto  (italien),  12"  lig., au  lieu  de  :  di.  [?]  gietto  —  lire  :di.  [?]  gietto  [?]. 

Folio  69  verso  (français),  6"  lig.,  au  lieu  de  :  une  pièce  —  lire  :  une  fine  pièce. 

Folio  71  recto  (italien),  4"  lig.,  au  lieu  de  :  crochets  [!]  —  lire  :  crochets. 

Folio  71  verso  (italien),  6"^  lig.,  au  lieu  de  :  2  adunque  60  —  lire  :  braccia  2  adunque  60;  20°  lig., 

au  lieu  de  :  enporre  —  lire  :  enporre  (e  porre],  et  en  note  .  Cfr.  Saggio  d.  op.  di  L.  da  F.,  tav.  XIV,  sous  la 

i"^  fig.  à  droite. 
Folio  73  verso  (français),  13''  lig.,  au  lieu  de  :  que  [?]  — lire  :  que  le  bord  \}]. 

Folio  74  verso  (italien),  3*^  lig.,  au  lieu  de  :  el  [}]  polo  —  lire  :  ellpolo. 
Folio  75  verso  (italien),  11"  lig.,  au  lieu  de  :  triangolo  [?]  • — •  lire  :  triangolo;  6''  lig.,  au  lieu  de  :  aiguë  — 

lire  :  aiguës;    19*'  lig.,  au  lieu.de  :  triangle  [?]   —  lire  :    triangle;  2i''  lig.^   au  lieu  de  :  reste  [porte]  — 

lire  :  reste. 
Folio  y6  recto  (français),  i"  lig.,  au  lieu  de  :  résistant  —  lire  :  résistants. 
Folio  78  verso  (italien),  6''  lig.,  au  lieu  de  :  fermas  —  lire  :  ferma. 
Folio  80  verso  (italien),  au  lieu  de  :  ariegi  [?]  —  lire  :  aniegi. —  (français),  13''  lig.,  au  lieu  de  :  d'un  soufflet 

—  lire  :  d'une  fusée;  14''  lig.,  au  lieu  de  :  et    ne  [}  ne  s'en  empare  et  ne  l'éteigne]  —   lire  :  et  ne 
l'éteigne  pas. 

Folio  83  verso  (français),  3*^  lig.,  au  lieu  de  :  mèches  [?]  —  lire  :  fusées. 

Folio  89  verso  (italien),  zy  lig.,  au  lieu  de  :  un  poids  [?]  —  lire  :  un  denier,  poids  [?]. 


ERRATA 

1)  u  moA^uscT^ir   D 


Les  lignes  de  la  traduction-  sont  comptées  en  faisant  abstraction  des  sommaires. 


Folio  2  recto  (français),  5""  lig.,  au  lieu  de  :  de  ces  yeux  [ï]  Fœil  —  lire  :  de  ces  yeux  [?j  l'œil; 

12°  lig.,  au  lieu  de  :  à  [à]  —  Ure  :  a  [à]. 

Folio  2  verso  (FRA^fÇAIs),  20'  lig.,  au  lieu  de  :  rimpressionnabilité  ^inprensiva]  —  lire  :  imprensiva. 

Folio  3  recto  (italien-),  5»  lig.,  au  lieu  de  :  ose,  et  de  ;  esstre  —  lire  :  cose  et  desstre.  —  (frak-çais),  25"  lig.,  au 
heu  de  :  ne  passent  —  lire  :  ne  passent  [passent];  2j'  lig.,  au  lieu  de  :  ne  s'échangent  —  lire  :  ne  s'échan- 
gent [s'échangent];  33'=  lig.,  au  lieu  de  :  ne  rende  droit  [?  (ne  se  redresse  })  ]  au  dedans  de  la  pyramide 
k  h  r,  et  si  tu  veux,  la  renverse  [?  (ou,  si  tu  veux,  ne  se  renverse  ?)  ]  —  lire  :  ne  rende  droit  [ne  rende 
droites  les  espèces,  jusqu'l  au  dedans  de  la  pyramide  k  h  r,  et  si  tu  veux,  la  renverse  [et  puis  les  ren- 
verse] [?]. 

Folio  3  verso  (fran'çais),  5'  lig.,  après  :  de  l'œil,  ajouter  la  note  :  On  trouvera  les  autres  ligures  plus  bas;  — 
zy  lig.,  au  lieu  de  :  stancho  [}]  — -  lire  :  gauche. 

Folio  4  recto  (italien),  9"  lig.,  au  lieu  de  :  donde  —  lire  :  donde. 

Folio  4  verso  (italien),  6°  lig.,  au  lieu  de  :  mossra  —  lire  :  mosstra  ;  24"  lig.,  au  lieu  de  :  esseperimento  — 
lire  :  essperimento;  30"  lig.,  au  lieu  de:  propsito  —  lire  :  proposito.  —  (français),  45"  lig.,  au  lieu  de  :  la 
[}  quesita  }]  — •  lire  :  la  neuvième;  49»  lig.,  au  lieu  de  :  elle  occupera  — ■  lire  :  occupera. 

Folio  5  recto  (fran'çais),  2'  lig.  du  sommaire,  15%  17",  18',  19°,  20',  21"  et  27''  lig.  des  textes,  au  lieu  de  : 
inprensiva  —  lire  :  imprensiva;  3"  lig.,  au  heu  de  :  l'impression  —  lire  :  l'imprensiva  ;  18-19''  ^'g-i  ''"  ''^" 
de  :  pour  l'homme  —  lire  :  est  plus  grande  pour  l'homme. 

Folio  5  verso  (italien),  23°  lig.,  au  lieu  de  :  barbaganni  [?]  —  lire  :  barbaganni;  22"  lig.,  au  lieu  de  :  se  pré- 
sentent —  lire  :  se  présentent ,  se  présentent.  —  (français),  32"  lig.,  au  lieu  de  :  se  condense,  qui  réside  au 
dedans  de  la  pupille  —  lire  :  qui  réside  au  dedans  de  la  pupille,  se  condense;  42'^'  lig.,  au  lieu  de  :  hiboux, 
[?]  chouettes  —  lire  ;  hiboux,  chouettes. 

Folio  6  verso  (français),  21''  lig.,  au  lieu  de  :  correspondent  —  lire  :  corresponde. 

Folio  7  recto  (français),  3i'''-32''  lig'^^',  au  heu  de  :  de  [par]  la  qualité  des  angles  intérieurs  -  lire  :  des  angles 
de  |par]  la  qualité  des  angles  intérieurs. 

Folio  7  verso   français],   i'"  lig.,  au  lieu  de  :  mop  —  lire  ;  m  o  p. 

Folio  8  recto  (français),  31''  lig.,  au  lieu  de  :  montre  [ce  qui  se  passe]  —  lire  :  se  montre  —  et  ajouter  en  note  : 
Voir:  'Venturi,  Essai,  etc..  p.  23  (chambre  obscurci,  D.-M.  Jordan,  Das  Malerbuch  des  L.  da  V.,  p.  74; 
Richter,  The  lit.  ivorks  of  L.  da  V.,  t.  II,  p.  44,  n"  71,  et  70  note. 

Folio  9  recto  (français),  en  bas  de  la  page,  au  lieu  de  :  sens -[de  la  vue]  —  lire  :  sens. 

Folio  10  verso  (français),  z"  lig.,  du  sommaire,  auliiu  de  :  indistincts  —  lire  :  indistinctes;  4'' lig.,  au  heu  de: 
le  —  lire  :  la. 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


DES     MATIÈRES     CONTENUES     DANS     LE     MANUSCRIT      B     DE     l'InSTITUT. 


Acier,  8  r°,  66  v  (trempé). 

Acinace,  Acinaces,  couteau  des  Mèdes  et  des 
Scvthes,  41  r". 

Aclis,  Aclides,  40  r",  41  r°,  42  r". 

Acoustique,  6  r°,  90  v"  [voir  :  Bruits,  Cor,  Echo, 
Son,  Tube  téléphonique,  Voix). 

Acron,  41  r". 

Adda,  37  V». 

Administrateurs,  Administration  d'écuries,  Sg  r". 

Adragant,  Sg  r°. 

Aéronautique  (voir:  Bateau?,  Propulseur,  Vol). 

Africains  d'Annibal,  44  r°. 

Agriculteurs,  g  v. 

Agriculture,  g  v°,  17  v,  44  r",  65  r"  (voir:  Agri- 
culteurs, Charrue,  Froment,  Instruments, 
Lune, plantations  [Instruments pour),  Vi- 
gnes, Vilains. 

Aigle  (Vol  del'),  8g  v°. 

Ailes  mécaniques,  78  v°  et  r°,  74  r"  et  v",  -j-j  v°, 
7g  r°  et  v",  80  r",  88  v°  (voir  :  Vol). 

Air,  4  r°  et  v",  26  r°,  38  r",  40  V,  81  r",  82  r", 

89    V". 

—  comprimé,  4  v. 

—  corrompu,  38  r°. 

—  (Résistance  de  1'),  8g  v. 
Alambic,  6  r°. 

Alène  (voir  :  Moschettel,  46  r". 

Alexandre  le  Grand,  61  r". 

Allemand,  10  v,  43  V,  44  v",  61  r". 

Allure    du    cheval    à   imiter   en    volant,    80   r" 

(voir  :  Vol). 
Amidon  (voir  :  Taffetas). 
Ammien  Marcellin,  45  V 
Anciens,  7  r°,   3o  v",  41    r"  et  v°,  42  v,  45  v» 

(voir  :  Antiquité). 
Angles  (voir  :  Géométrie  et  Echo),  90  v". 
Angleterre  (Arcs  d'),  46  r°. 
Anguilles,  1 1  r°. 


Animaux,  3  v  (Force  et  mouvement  chez  les! 
(voir  :  Anguille,  Bouc,  Buffle.  Canard, 
Chameaux,  Chamois,  Chauve-Souris, 
Cheval,  Ecrevisses,  Eléphants,  Mouches 
et  Moucherons,  Oiseaux,  Poisson,  Ser- 
pent). 

Animelle  d'air,  81  r°  —  de  schizzaroli  ;  26  r°, 
53  V. 

Anneau  d'écorce,  17  v°. 

Annibal,  44  r",  61  r°. 

Antennes  de  navire,  20  v". 

Antiquité  (voir:  Anciens,  Auteurs,  Esclaves, 
Guerre,  Mythologie,  Ouvrages,  Pontifes, 
Sacrifices). 

Apollon,  inventeur  de  l'arc,  8  v. 

Appareil  (Etoffes  en  ciel  d'),  en  cuir  cerclé, 
18  r"  (voir  :  Pèche). 

—  pour  le  foin. 

—  pour  naufrage,  8  r"  (voir  :  Arbre). 
Appeleurs.  70  x°. 
Approvisionnements,  16  r". 
Aquatique  [Sorte  d'instrument),  67  V. 
Arabes,  45  v°,  61  v,  62  v". 

Arbalète,  4  v»,  7  V'',  11  v»,  27  V  (fig.),  46  r» 
(Moschette  d'),  5o  v°  (à  panse). 

Arbalétrières,  36  V. 

Arbalétriers  à  cheval,  46  v°. 

Arbre  pour  couler  bas  des  navires,  75  V. 

Arbres  [voir  :  Bois  divers)  (Tailles  d'),  17  V. 

Arc  (Arme),  7  v°,  8  v°  (Origine  de  1'),  45  V 
(germain),  46  r"  (d'acier,  de  cornes  de 
buffle,  d'Angleterre,  de  Germanie,  d'Hi- 
bernie,  de  Syrie)  (voir  :  Moschette). 

—  [Architecture)  (voir  :  Arcs). 
Arcades,  i5  r»,  16  r°,  28  V,  37  v»,  67  v°. 
Archet  (voir  :  Viole). 

Archimede  (Invention  d'),  33  r°. 
Architecture,    Bâtiment,    Travaux   d'ingénieur, 

99 


TABLE    DES    MATIÈRES. 


Voirie,  4  v°,  5  r,  lo  v,  12  r"  etv°,  14  r°, 
i5  r»et  v%  16  r",  17  v°,  18  1°,  19  r°  et  v, 
20  v",  21  v°,  22  r"  etv»,  23  r"  et  v"  24  r% 
25  r°  et  vo,  27  r°,  28  v°,  29  v°,  35  r°  et  v% 
36  r°,  37  r°  et  v.  39  V,  47  r"  et  v%  48  r° 
et  V",  52  r",  54  v°,  55  r°,  56  v",  58  r°, 
59  r",  64  v,  67  v°,  68  r°,  75  v%  78  r".  — 
décorative  :  3  r",  28  v°,  29  v°,  35  r".  — 
(Voir  :  Arcades,  Arcliitrave,  Arcs,  Arma- 
ture, Badigeonnage,  Baie,  Blancliissage, 
Briques,  Carreaux,    Caves,   Clieminées, 
Colonnes,    Cour,    Couverture,    Décora- 
tion,   Démolition,    Éclairage,   Ecuries, 
Édifices,    Églises,    Égouts,    Escaliers, 
Étuve,    Fenêtres,    Fondement,    Fortifi- 
cations, Frottage,  Immondices,  Jardins, 
Jours,   Labyrinthe,    Latrines,    Lavoir, 
Limaçon,  Lupanarium,  Maisons,  Murs, 
Pavage,   Pavillon,   Ponts,    Portes,  Por- 
tiques,  Routes,    Salubrité,  Tambours, 
Teintures,  Théâtres,  Toitures,  Tribune, 
Ville). 
Architonnerre,  32  r",  33  r». 
Architraves,  19  r%  67  v°. 
Arcie  (ital.  [Arquebuses?]),  41  r". 
Arcs,  19  r-  (Rupture  d'),  19  v°  (Solidité  des),  27  r" 
(Répartition  du  poids  entre  les  colonnes 
et  les),  48  v%  64  v%  78  v°. 
Argent,  32   v,   42  r"  (voir  :  Ornementation  et 

Soudure). 
Argue,  32  v. 
Armature,   28  v,  29  v-,  54  v°,   67  v,  78  v", 

80  r»,  88  V". 
—  (en  cannes  et  toile),  80  r"  (d'un  propulseur  à 
hélice),  83  v"  (d'un  tambour   de    fête), 
54  V  (d'une  tribune  de  fête),  78  V  (d'une 
voûte,  et  pour  ornementation  d'édifices), 
28  v%  29  v°,  67  V". 
Armes,    Engins,    Instruments,    Machines    de 
guerre  (voir  :  Acinace,  Aclis,  Arbalète, 
Arc,  Arcie  (Arquebuses?),  Astula,  Auc- 
teurs,  Baculi,  Baliste,    Balles,    Bélier, 
Bipenne,  Bombardes,  Boucliers,  Bricole, 
Buffonico,  Ceisona,  Cetra,  Chat,  Chate- 
gia,Clipei,  Concti  (Conti),  Crusida,  Daga, 
Dolabra,     Doloni ,     Dolones,     Ensis, 
Espontons,  Falarique,  Fromba,  Fronde, 
Fusées,Gaîsum,Ganci,  Hache,  Hachettes, 
Harpe,  Haste,  Hastili,  Hélépole,  Hélio- 
polim,  Instruments,  Jaculum,   Lampa- 
des.  Lances,  Macha;ra,  Malcoli,  Manara, 
Mantelet,  Miricide,  Mucro,  Murales  (Ma- 
chines), Pilum,  Ruma,  Rumex,    Sarba- 
cane,    Scalpre,     Scopiette,    Scorpions, 
Securis,    Semicuris,    Scmiquiris,    Sica, 
Sirile,  Solifcrreum,  Spada,  Sparum,  Tra- 


bicule,    Tragula,    Triboles,    Tribules, 
Venabulum,  Vervine,  Vipera). 
Armes  empoisonnées,  40  v,  46  r". 

—  maritimes,  45  r". 

—  offensives,  40  r°. 

—  primitives  et  rustiques,  45  r". 
Armure  embrasée,  1 1  v". 
Arpentage  (voir  :  Niveau). 

Art  grammatical  (voir  :  Priscien). 
Artificielles  (voir  :  Ailes,  Pierres). 
Artificier,  32  r°. 

Artillerie,  11  v",  75  v"  (voir  :  Bombardes,  Tir). 
Arts  (voir  :  Architecture,  Dessin,  Peinture). 

—  décoratifs  (voir  :    Décoration,   Ornementa- 

tion). 
Arzila,  3o  v". 

Ascatola  (a  scatola  —  Bombarde),  3i  r". 
Asphyxie,   9   V    (par   balle    de  soufre),    Sg   r», 

69  V",  72  r"  (de  l'ennemi). 
Assassins,  41   V  (voir  :  Sicaircs). 
Assaut,  8  v°,  9  r",  55  r"  et  v°,  56  r"   (Défense 
contre  1'),  59  V  (d'une  forteresse),  75  V 
(vi,ir  :  Escalade). 
Assyriens,  61  V,  62  v°. 
Astula,  3o  v". 

Athénien  (voir  :  Epimaque). 
Aucteurs  (arme),  9  v. 

Augmentation  des  forces  par  leur  réunion,  61  r". 
Aune,  54  v,  66  r"  (?,  au  lieu  de   Lambruche  — 

voir  les  Errata),  66  r»,  81  r". 
Auteurs,  7  \'°  (voir  :  Acron,  Ammien  Marcellin, 
Archimede,    Aulu-Gelle,    Calcedonius, 
Callias,  Callimaque,  Callinicus,  César, 
Diogine,    Epimaque,    Febar,    Flavius, 
Horace,  Lucain,  Nasvius,  Nonius  Mar- 
cellus,  Plaute,  Pline,   Plutarque,  Pom- 
peius    Festus ,     Priscien,    Quintilien , 
Tite-Live,  Varron,  Vitellion). 
Ave  Maria  (voir  :  Temps). 
Babylone  (Prise  de),  6i  r°. 
Baculi,  35  r°. 
Baie  des  architectes,  64  v°. 
Bains  (voir:  Chevaux). 
Balances,  20  v",  43  r°. 
Baléares  (voir  :  Iles). 
Baliste,  4  v°,  8  v»  (Fromba),  9  r»,  3 1  v  (Trabicule), 

37  r»  (Traboco),  55  v»  (Bascule),  69  v». 
Balle,  Bâle  de  from.ent,  ital.  (Apula),  63  v». 
Balles,  4  r°,  9  r"  et  v°,  3i  v°,  37  r",  45  v°,  5o  v°, 
72  r%  80  v,  81  r". 

—  asphyxiantes,  5 9  v". 

—  de  feu,  5o  v. 

—  de  paille,  trempée  dans  du  vinaigre,  5r  r". 

—  de  sarbacane,  81  r". 
— ■  d'escopettes,  72  r". 

—  d'odeur  fétide,  80  v. 


TABLE    DES    MATIERES, 


|3 


Bulle  enflammable,  enflammée,  'i-j  r°,45  v»,  5o  v. 

—  explosible,  4  r»,  Sg  r". 

—  mortelles,  80  v". 

—  pestilentielles,  3i  v. 

—  (voir  :  Boule,  Boulets). 
Ballon  de  verre  lumineux,   i3  r". 
Bardelle  (voir  :  Selle). 

Barbues,  1 1  r°,  37  v,  ■](}  \">  et  83  r"  (couvertes, 
avec  roues  à  palettes). 

Bassins  d'écluses,  14  v°,  3/  v,  38  r". 

Bastions,  11  v,  12  r»,  22  v,  3i  v°,  33  v,  3j  r", 
5o  v»,  70  r°  (Formation  la  nuit  d'un), 
75  v  (Prise  d'assaut  d'un),  78  r°  (porta- 
tif), 75  v,  78  r»,  80  V». 

Batailles,  8  v",  46  v,  55  v,  64  r". 

Bateaux  (voir  :  Barques,  Navires)  — ?  pour 
voler,  80  r°. 

Bélier  (Machine),  5  r". 

Bipenne,  40  r",  44  r". 

Blanchissage  de  murs,  39  r°. 

Bleu  (céleste),  4  r°,  (d'azur). 

Bleuets  ?  (Fiorarisi),  3  v. 

Bœuf  (Peau  de),  32  v,  62  v. 

Bois,  8  v»  (de  rhomphée),  10  r"  (Provision  de), 
21  V"  (de  fourneau),  3g  v  (pour  incen- 
dier des  navires),  42  v»  (Pièces  de), 
55  V  (à  lancer  enflammés),  76  r"  (résis- 
tants au  tir  des  bombardes). 

Bois  divers  :  Aune,  Châtaignier,  Chêne,  Figuier, 
Laurier,  Noisetier,  Noyer,  Osier,  Rou- 
vre, Sapin,  Saule,  Sarbier, Verzino  (ital.  : 
b.  de  Brésil  ?  ),  Vignes. 

Boîte  à  feu,  16  v°. 

—  voir  :  Ascatola. 

Bombardelle  (lançant  les  scorpions),  jô  r". 

Bombardes,  7  r",  i  r  v,  18  v»,  22  v",  24  r"  et  v, 
3i  r",  32  r»,  33  r"  et  V,  35  v"  et  36  r° 
(Chariot  à),  39  V,  48  v°,  4g  r",  54  r", 
64  r°,  76  r»,  82  v. 

—  voir:  Architonnerre,  Ascatola, Bombardelle, 

Bombite,    Boulets,  Circumfulgore,  Cir- 

cumtonitro.  Courtauds, 
Bombardières,  24  v^,  36  v». 
Bombardiers,  36  v°. 
Bombes  (voir  :  Balles). 
Bombite,  3i  v». 
Bonds  (voir  :  Sauts). 
Bottes  pour  eau,  64  V''. 
Bouc  (voir  :  Sang). 
Boucliers,  40  r°,  43  v°. 
Boule  garnie  de  pointes,  3o  v°. 
Boulets  de  bombardes,  3i  r",  32  r".  37  r°  (en  fer), 

48  v"  (en  bronze). 
Bourre,  21  v,  37  r",  Sg  r",  72  r°,75  v°  (Herbe  et 

Fange  au  lieu  de). 
Bras  et  main  (Proportions),  3  v". 


Bretons,  43  r°. 

Bricole,  4  v». 

Briques,  4  r"  ou  14  r°,  35  r»  (Carrelage  de). 

Bronze  (Boulets  de',  37  r". 

Brosses,  80  r°. 

Bruits  de  la  bataille,  46  v». 

—  de  tambours,  10  r". 

—  (voir  :  Acoustique). 
Buffle  (Arcs  en  corne  de),  46  r». 
Buffonico,    80  v"   (instrument). 
Burchioni  (ital.  [Barque?])  —  voir  :  Tour. 
Caia,  43  V». 

Caisse,  6  r°  (pour  curage  d'un  port),  22  r»  (de 
machine),  26  r"  (de  réservoir  d'eau), 
32  r°  (de  bombarde),  3g  r°  (à  couvercles, 
pour  écuries),  7g  v  (à  moulage  de 
mortier). 

Caissettes  (de  machine),  32  v">,  34  r". 

Calcedonius  de  Thrace,  5o  v». 

Caleçons  de  corde,  Sg  v». 

Callias  rhodien,  3o  V. 

Callimaque  [ou  Callinicus?),  3ov'',  5o  v». 

Callinicus  (voir  :  Callimaque). 

Campagnards  (voir  :  Vilains). 

Campanile,  24  r",  71  r". 

Camphre,  3o  V,  45. 

Canal  (pour  rectifier  un  fleuve),  ô'^  r". 

Canard  (voir  :  Graisse). 

Canaux,  ri  r"  (?),  37  v",  38  r°  (du  Tessin),  66  v» 
(voir  :  Canal). 

Candie,  7  v°,  8  v. 

Canevas,  4  r°. 

Canicule,  3i  r". 

Cannes,  roseaux,  4  r",  8  v°,  40  v»,  44  v%  45  V, 
54  v,  80  r»  et  v°,  81  r"  (douille)  83  v°, 
88  V. 

Canule,  80  v". 

Capitaines,  10  r°. 

Canon  à  vapeur  (voir  :  Architonnerre). 

Canons  (voir  :  Bombardes,  Carton,  Escopettes). 

Cariffe,  45  v. 

Carreaux,  66  r°,  67  r"  (Pour couper  des). 

Carré,  12  v. 

Carrelage  de  briques,  35  r". 

Carton  et  Papier,  4  V'',  32  r»,  37  r°,  69  v'',8o  V, 
88  v». 

Cartouches,  32  r"  (cartozo),  46  v»,  59  r"  (sco- 
pietti,  voir  ce  mot),  69  v  (zaine). 

Catapulte,  4  v»,  7  v,  8  r". 

Categia  (voir  Chategia). 

Cavalerie,  10  r",  60  V,  61  v. 

Cavalier  au  combat  (à  comparer  avec  ceux  de  la 
bataille  d'Anghiari  et  les  esquisses  de  la 
statue  de  François  Sforza),  46  V. 

Cavaliers,  43  v,  45  v  (sans  selle  ni  étriers), 
46  r°  et  v  (Arbalétriers,  Escopettiers). 


H 


TABLE    DES    MATIÈRES. 


Caves,  iq  V,  20  V,  38  r". 

Ceinture  de  natation,  8i  r. 

Ceisona  (sorte  de  petit  couteau),  41  v». 

Celidonius,  9  v. 

Cendre,  14  v°,  20  r"  (tamisée). 

Centre  : 

—  de  gravité,  16  v",  18  r°,  36  r°  (en patinant), 

63   r°,  75  v°. 

—  de  miroir,  6  v". 

—  du  Cercle  (voir  :  Cercle). 

—  du  monde,  d'un  corps  sphérique,  ló  V. 
Cercle  : 

—  (Centre  du),   17  r°. 

—  (Division  du),  12  v",  i3  r",  14  r",   17   r", 

27  v,  28  r°,  29  r°  (en  9),  40  r"  (en  3,  6, 
8,  24). 

—  de  bombardes  (circumfulgore,  circumtonitro) , 

82  v°. 
Cerises  (voir  :  Gousses  et  Fruits). 
César,  3o  v,  41  v°  (II'  livre  des  Commentaires), 

43  v  (V'  livre  des  Commentaires),  61  r", 

62  v". 
Cetra,  machine  rurale,  5i  r°. 
Chaînes,  7  r°. 

Chambres,  37  v  (voir  :  Maisons). 
Chameaux,  61  v. 
Chamois  (Peau  de),  79  v°. 

Champ  de  bataille,  S  V,  64  r"  (Submersion  d'un). 
Champignons  (voir  :  Composition). 
Chanvre,  4  r",  3o  v",  37  r°,  80  v". 
Chapelles,  21  V  (voir  :  Eglises). 
Char  à  quatre  chevaux,  avec  gens  armés  de  faux, 

10  r°. 
Charbon,  16  v,  21  v°,  3o  v°  et  32  r"  (de  saule^, 

66  r",  72  r". 
Chariot  à  bombardes,  35  v  (fig.1,  36  r",  38  v», 

5i  r°,  67  r"  (fig.l,  76  V,  77  r°. 

—  à  foin,  38  v°. 

—  pour  transport  de  cloches,  76  v",  -j-j  r". 

—  sur  rouleaux,  5i  r",  b-j  r". 
Charrue  de  rivage,  67  r". 
Chat  mural  (machine),  5  r°. 
Chats  (Voie  de),  36  v. 
Châtaignier,  Sq  v". 

Château  de  Milan,  18  v»,  36  v. 

—  de  Pavie,  58  r°. 

Châteaux  forts,  18  v°,  24  v°,  36  v,  47  r",  .48  r" 
et  V»,  58  r°  et  v°,  60  r°,  68  v»,  69  r°,  70  r°, 
go  r". 

Chategia,4o  r»,  43  v°. 

Châtelain,  48  r°  (Logement  du),  5o  r",  68  v°  (Es- 
calier pour  le). 

Chauffage,  14  v». 

Chausse-trape  (voir  :  Triboles). 

Chauve-souris  (Pipistrelle),  89  v". 

Chaux,   14  r",  66  r°,  69  v»,  79  v»  (et  gravier). 


Cheminées,  14  v  (de  cuisine),  20  r°  (à  feu  con- 
tinuel sans  attiser),  23  v  (s'alimentant 
elles-mêmes),  53  r»,  58  r"  (du  château  de 
Pavie). 

Chêne,  38  v°,  54  r°  (Racine  de),  54  v  (rouvre), 
59  v,  66  r»,  70  v,  82  r°  (Soufflet  de). 

Chérusques  de  Germanie  (Peuples),  3o  v°. 

Cheval,  80  r»  (Allure  du)  (Voir:  Cavalerie, 
Cavaliers,  Chevaux,  Etriers,  Selles). 

Chevaux,  10  r"  et  v,  38  v°,  Sq  r",  46  v",  60  v", 
61  v",  80  v,  83  v. 

—  Administration  de,  39  r°. 

—  Bains  de,  38  v. 

—  de  bataille,  10  r",  46  v. 

—  ennemis,  83  v. 

—  nageant,  10  v°. 
Chœur,  55  r°. 

Chute  d'eau,  58  r»,  82  r°. 

Ciel  d'appareil  (voir  :  Appareil). 

Circumfulgore  et  Circumtonitro,  82  v. 

Citations  (voir:  Auteurs,  Ouvrages). 

Claie,  21  r»,  62  v. 

Clava,  40  r°,  43  v°. 

Clef,  21  r°  —  de  voûte,  i5  r". 

Clipei,  40  r",  43  v. 

Clocher  (voir  :  Campanile,  Cloches,  Eglises). 

Cloches,  10  v»  (de  verre),  70  v  (  Fabrication  des), 
71  r".  —  (pour  monter  dans  le  clocher, 
les). 

Cloisons  étanchcs  (Barques),  11  r". 

Clotombrot  ,  3i  v°. 

Clous,  7  r",  43  V,  5q  r". 

Clunaculum,  Clunade,  40  r",  42  r". 

Colle  de  poisson,  43  r°,  59  r°,  80  v". 

Colonnes,  10  v°,  16  r°,  27  v  (Répartition  de 
poids  entre  arcs  eti,  Ç>-j  v°. 

Colophane,  3o  v,  45  v". 

Combats  (voir  :  Assauts,  Batailles,  Guerre,  Na- 
vires!. 

Comédie  (voir  :  Plante). 

Commentaires  (voir  :  César). 

Compas,  12  v,  i3  v,  14  r",  27  v,  28  r°,  40  r°, 
59  r". 

—  à  verge,  57  r". 

—  (Sorte  del,  52  v,  58  v°. 
Composition  : 

—  brûlant  dans  Teau,  3o  V. 

—  de  champignons  secs,  80  v. 

—  d'odeur  fétide,  1 1  r". 

—  incendiaire,  45  v°. 
Compression  d'air  (voir  :  Esprits). 
Comptes,  4  r". 

Conclusions  (voir  :  Vitellioni. 

Concti  (voir  :  Coutil. 

Conques  (en  ital.  Conche)  (Voir  :  Bassins). 

Constantinople,  3o  v. 


TABLE    DES   MATIÈRES. 


i5 


Construire  (Instruments  pour),  67  r". 

Conti,  40  r">,  42  v". 

Contrées  (voir:  Peuples). 

Contreforts,  i5  r°. 

Contrepoids,  4  v°,  23  v,  53  v,  55  r",  82  r". 

Coquelicots  ?  (Rosolacci),  3  v". 

Cor  (  Instrument),  90  v. 

Corail  (voir:  Pèche l. 

Cordages  (de  navires),  24  r". 

Cordes,  3  v°  (vides,  du  corps),  7  r",  10  r",  38  v", 

43    r",    53    r°,    54  v",   Sg  V    (Caleçons, 

échelles  de),  78  v"  (Traction  de)  —  (voir  : 

Moufles). 
Corne  de  buffle,  46  r°,  go  v»  (cor). 
Corps,  3  v»  (selon  la  vertul,  4  v°  (pris  par  un 

esprit). 
Corps    d'armée    (Passage    de    fleuve   par    un), 

60  v,  6 1  r". 
Corps  sphérique,  16  v». 
Coton,  45  v,  59  r». 
Coudée,  7  r",  8  r",  43  r°. 
Couleurs  fabriquées  (Bleu,  Rouge),  3  v". 
Couloirs,  49  v°  (voir:  Galeries). 
Coup,  39  v. 

Coupoles  (voir  :  Eglises). 
Cour  (Portiques  autour  d'une),  67  v°. 
Courants  et  Cours  de  fleuves,  62  r",  79  V»,  8i  r°. 
Courtauds    (Bombardes!,    7    r°,    18    v»,    24  r°, 

3i  r°,  39  V",  48  v,  49  r". 
Couteaux,    14  r",  40  r"  (sical,  40  v»  (acinace), 

41    r"    (pugiol,    41    V"    (ceisona),    42    r" 

(clunade  et  manara). 
Couverture  pour  mur  de  jardin,  22  v". 
Créneaux,  5  r",  24  r",  48  r°  etv. 

—  Murs  sans,  55  r°,  56  r°,  57  v". 
Crète  (voir:  Candie). 

Cris,  10  r". 

Crochets,  grappins  (rampini),  42  v°,  45  r",  89  r". 

Crocus  de  fer,  6  r°. 

Croix  (Bois  scié  mis  enl  des  Allemands  (Cruce, 

arme),  44  v. —  (Mouvement  d'ailes  en), 

80  r°. 
Crusida,  3o  v». 
Cuir,  18  r"  (cerclé,   voir:  Appareil),  40  v",  42  r" 

(Courroies  de),  61   v°  (cuit),  81  v°,   83  r° 

(Soufflets  sans). 
Cuirasse,  11   V,   18  r»  (à  pointes,   pour  pèche) 

(voir:   Pèche). 
Cuisine  (Cheminées,  Langues,  Saucisses,  Viande 

salée). 
Cuivre,  i4r°  (Pavillon de),  3 1  r°  etv,  32r''et  v, 

33  r",  54  v  (recuit),  80  v"  (fin,  couverts 

de  nerfsl. 
Culasse  commune  à  deuxbombarbes,  78  v». 

—  Chargement  par  la,  24  v,  3i  r°. 
Curage  ivoir  :  Port). 


Cyrus  (prise  de  Babylone),  61  r». 

Daga,  Dague,  40  r",  41  r». 

Danois  (Peuples),  9  v». 

Danoises  (ital.  danice-arme),  9  v». 

Dards,  8  r»,  10  r»,  42  V'',  43  v'»,45  v»,  5o  v  (d'ar- 
balète) —  voir  :  Flèches. 

Dates,  4  r". 

De  bello  punico  (voir  :  Tite-Live). 

Décoration,  3  r»,  4  r",  35  r"  (de  murs). 

Défoncement  d'un  navire,  90  v. 

Dégagement  (voir  :  Édificel. 

Démolition,  66  v. 

Dents  de  scie,  26  v. 

Dépenseurs  (voir  :  Avares). 

De  ponderibus,  26  v°,  61  r». 

De  proportione,  8r  r". 

Désirs,  3  v". 

Dessin  et  proportions,  3  v"  (Bras,  mains,  pieds). 

Digues,  29  r»,  5i  v,  66  r",  79  v,  81  r". 

Diogine  (Diognetus?)  Rhodien,  5o  v. 

Distances,  55  v",  56  r". 

Distillation,  6  r". 

Dolabra,  Doloire  40  r",  44  r°. 

Doloni,  Dolones,  40  r°,  41  r°. 

Dormeurs,  20  v. 

Douille,  81  r". 

Duc  de  Milan,  4  r",  12  r*. 

Duchesse  de  Milan,  12  r°. 

Eau,  eaux,  3  v,  4  v.  6  r",  9  v  (Instruments 
amortis  dansl'),  i5  V  (Écoulements  des 
eaux),  16  r",  iS  v,  20  r°  (machine 
hydraulique),  26  r"  (Pour  élever  1'), 
26  r"  (roues  hydrauliques),  33  r»,  37  v", 
38  r°,  39  v,  5i  v»  (digues),  52  v°  et  34  r° 
(pompes),  53  v°  (roue  à  dents),  58  r", 
64  r"  et  v°,  65  r°  et  v  (Niveau  des),  66  r" 
et  81  r"  (fleuves,  tournants  d'eau),  88  V, 
89  r"  (expériences  pour  le  vol)  (voir:  Ap- 
pareil, Barques,  Bassins,  Bottes,  Canal, 
Canaux,  Ceinture  de  natation.  Chutes, 
Ecluses,  Eperon,  Epis,  Fleuves,  Hu- 
meurs, Humidité,  Mer,  Neige,  Nuages, 
Pluie,  Pompes,  Vents). 

Eau-de-vie,  3  v,  3o  v»,  72  r". 

Echafauds,  35  r". 

Echelles,  3o  r",  39  v",  41  r'',  5o  r°,  55  r»,  5q  v, 
79  r»,  80  r",  89  r". 

—  à  pied  conique,  8g  r". 

—  courbes  selon  le  corps,  89  r". 

—  de  corde,  3 9  v». 

—  pour  assaut,  3o  r",  41  r",  55  r",  Sg  v. 

—  pour  prendre  l'essor,  89  r". 
Echiquiers  (Etoffes  en),  4  r". 
Écho,  go  V". 

Éclairage  de  caves,  20  v">,  2  5  r°,  37  v°. 

—  de  chambres  sous  portiques,  37  v. 

too 


TABLE   DES   MATIÈRES. 


Eclairage  de  cour,  25  r". 

Ecluses  de  Milan,  3/  v,  38  r". 

Ecorce  (voir:  Anneau). 

Ecrevisses  ?  1 1  r°. 

Ecritures  secrètes  ?  3  r". 

Écroulement  (voir  :   Rives). 

Écuries,  i6  r",  27  r"  (Puits  d'),  38  v,  39  V, 
(bien  conditionnées). 

Édifice  dégagé  dans  son  pourtour,  3g  \°. 

Édifices  (Fondements  des),  67  r". 

Église  habitée  dans  le  dessus  et  le  dessous,  24  r». 

Églises  (Architecture  d'),  3  r"?,  4  v,  11  v?, 
17  v,  18  v°,  19  r»,  21  r»  et  v,  23  r", 
24  r",  25  r"  et  V,  3o  r",  34  v»,  35  r"  et  v°, 
37  r°  et  v»,  39  v»,  5i  v,  52  r%  55  r",  56  v», 
57  r",  67  v,  68  r"  (voir  :  Saint-Sépulcre, 
Sainte-Marie,  Théâtres). 

Égouts,  36  r",  37  r". 

Égyptiens,  61  v. 

Eléphants,  8  r",  9  r°  (Gouverneur  d'),  61  r", 
83  v. 

Embouage  (voir:  Bourre),  75  v. 

Empereurs  (voir  :  Monarques). 

Enclume,  7  v. 

Enfant  (Pain  dans  la  main  d'un),  3  v,  et  figure 
conforme,  4  r". 

Engins  pour  la  guerre,  4  v,  7  r°,  8  r",  9  v°, 
10  r°,  20  v,  27  v,  3o  v,  3i  r»,  32  v", 
37  r",  44  r»  et  v",  59  r",  66  r",  80  v  (voir  : 
Armes,  Machines  de  guerre). 

Ennemis,  11  v,  19  r",  3i  v»,  37  r"  et  v°,  80  v°, 
83  v  (chevaux). 

Ensis,  40  r",  41  r",  42  r". 

Ensuple,  88  r". 

Entrelacs,  73  r". 

Envergures  et  poids,  80  r",  89  v. 

Épée,  40  r». 

Eperon  de  fleuve,  5i  v°. 

—  de  forteresse,  1 5  r°. 

—  de  navire,  pour  en  couler  un  autre,  90  v". 
Épieu  (voir  :  Venabulum). 

Épimaque,  Athénien,  5o  v». 

Épis?  5i  V". 

Éponge?  54  v. 

Épreuves  (voir  :  Expérience). 

Escadrons,  60  v. 

Escalade  de  château  fort,  5o  r". 

—  de  tours,  plus  sûre  que  celle  de  murs,  21  r°. 
Escaliers,  i  5  r"  et  v,  47  v",  48  r°  et  v,  49  v", 

68  v  (doubles),  69  r". 

Escarmouches,  11  v. 

Escarpe  (Mur  à),  66  r". 

Esclaves,  43  v". 

Escopettes  (ital.  :  Scopietti),  37  r°,  40  v",  59  r", 
72  r",  78  r",  80  v,  83  v —  (Balles  pleines 
d'),   80  V"  —  (Bâton  garni  d'),  78  r"  — 


Buffonico,  80  V"  —  (Canons  d'),  40  v», 
59  r"  —  (Lances  longues  à),  83  r»  — 
(Moules  à  balles  d'),  72  r"  —  (Roue 
pleine  d'),  59  r". 

Escopettiers, 46  v,  83  v  (rompant  toute  troupe). 

Espagne,  61  r",  62  v"  (Sicuris). 

Espagnol,  42  v"  (Vocable). 

Espèces,  images,  ressemblances,  6  v  (voir  :  Mi- 
roirs) . 

Espontons  : 
— ■  de  rhomphée,  7  r°. 

—  pour  navires,  39  v°. 

—  49  r"  (spunto  da  gallae  —  ital.). 

Esprits,  imaginés,  sans  corps,  prenant  un  corps, 
par  compression  d'air,  4  v°. 

Essor  au-dessus  d'une  plaine  (Échelles  pour 
prendre  1'),  89  r"  (voir  :  Vol). 

Étain,  3i  r°. 

Éthiopienne  (voir  :  Laine). 

Éthiopiens,  61  v". 

Étoffes  blanches,  bleu  céleste,  4  r°. 

Étole,  fils  de  Mars,  43  r°. 

Étoliens,  42  v. 

Étoupe,  4  r°,  21  r",  3i  V  (Balle  d'J,  37  r",  39  v°, 
45  V,  5o  v  (engluée). 

Étriers,  45  v. 

Étuve,  14  v. 

Étymologies,  41  r"  (d'aclis),  44  r"  (de  dolabra). 

Eubée  (ceux  d'),  6i  v. 

Expérience,  Expérimentation,  4  v,  7  v, 
(Épreuve),  14  V,  26  v,  27  r",  3i  r°, 
32  r°  (Juges  d'),  61  r",  81  r°,  89  r»  (sur 
l'eau,  pour  le  vol). 

Falarique,  5  V,  6  r°. 

Fange,  11  r°,  38  r",  49  v,  62  v,  75  v»  (Em- 
bouage d'herbe  et  de). 

Fantassins,  1 1  V,  43  v°,  59  r°,  60  v,  61  r°. 

Fattorino  (pièce  d'arrêt),  33  v. 

Faux,  9  v°,  10  r",  24  r°. 

—  de  guerriers  en  char,  10  r°. 

—  lancée  par  des  courtauds,  24  r°. 

—  pour  couper  les  cordages  des   navires,  9  v", 

24  r°. 
Febar  de  Tyr,  5o  v. 
Femmina  (ital),  20  r°,  72  v»,  83  v  (écrou,  étui, 

manchon,  etc.). 
Fenêtres,  4  v,  20  v. 

—  pour  caves,  37  v°,  67  v»,  68  r°. 

Fer,  6  r"  (Crocus  de),  7  v,  8  r°  et  v  (Flèches), 
g  r»,  16  v°  (Boîte  à  feu),  21  V  (Tribules), 
3i  r»  (Boulet),  33  r%  39^  (Fils de), 42  r" 
(Pugio),  42  v°  (de  lance),  46  r",  54  V'',  Sg  v° 
(enveloppé  d'étoupe),  66  r°  (Cercle  de), 
73  r°  (jeté,  coulé),  (voir  :  Acier). 

Festus  (voir  :  Pompeius). 

Fêtes,  54  v»,  78  V"  (voir:  Armature). 


TABLE    DES 

Feu,  feux  (et  objets  en  feu),  lo  r",  n  w  (Liquide 
en),  14  r",  16  v°,  3o  v°  (grégeois),  3i  v, 
33  r°  (de charbons),  3j  r»,  39  V»  (de linge), 
45  v,  5o  r»  (Flèche  à),  5o  V  (Balle  de  — 
Callimaque,  maître  de),  5i  1°  (vertl, 
60  v°  —  (voir  :  Fumée). 

Fèves  (voir  :  Gousses). 

Figuier  (Rondelle  de),  Sg  f. 

Filet,  74  r°,  88  v°  (Carton arme  de). 

Fils  d'acier,  32  v". 

—  de  cuivre,  32  v». 

—  de  fer,  39  v,  54  v,  83  v°. 
Filtres,  5i  r°. 

Flagellum,  45  r°. 

Flamines,  42  r". 

Flammée,  8  v°,  3o  v. 

Flammes,  4  r»  (d'une  balle),  8  V  (Boisen),  63  v". 

Flavius,  9  r". 

Flèches  et  Dards  de  Machines  (falarique,  rhom- 
phée,  etc.),  d'arbalète,  d'arc  —  4  v,  yv, 
8  r°  et  v,  g  r",  11  v,  32  v°,  42  v°,  45, 
47  r",  v°,  5o  V,  61  r°. 

—  à  fer  évidé,  8  v,  9  r». 

—  à  feu,  61  r". 

—  à  poison,  7  v°,  8  v. 

—  à  ressort,  47  r°. 

—  empennée,  8  r". 
Flemisclot,  5i  r". 

Fleurs,  3  v  (Bleuets,  Coquelicots). 

Fleuve  (  Largeur  d'un)  (voir  :  Mesurage). 

Fleuves,  10  v,  29  r°,  32  v,  37  V,  38  r°,  5i  v" 
^Largeur  des),  56  r°,  60  v,  61  r°  et  v, 
62  r°,  64  r",  66  r°,  81  r"  (Courants  de), 
62  r"  (Digues de),  29  r». 

—  employés  contre  l'ennemi,  64  r". 

—  (Passages  de ) ,  10  v°,  32  v",  60  v",  6 1  r",  6 1  v" 

(Nil),  62  r°. 

—  transformés  en  ruisseaux,  61  r". 

—  (voir  :  Adda,  Gange,  Hydaspe,  Liger,  Nil, 

Pô,  Sicuris,  Tessin). 
Flexion,  89  v». 

Foin,  28  v''(  Appareil  pour  hisser  le),  39  r°,75  v. 
Fondements  de  chat,  de  créneaux,  5   r°  (voir  : 

Editices,  Pavillon,  Ravelin). 
Fonte  : 

—  de  cloches  de  verre,  10  v. 

—  de  plomb,  40  v. 
Forage  : 

—  d'une  bombarde,  32  r". 

—  d'une  pierre,  5 1  \°. 

—  d'une  poutre,  47  v. 

Force,  forces,  3  v,  26  v,  27  r°,  61  r"  (Union 
des)j  63  r°  (Ce  que  c'est  que  la),  80  r", 
88  r",  8g  v°  (Réunion  et  juxtaposition 
de),  90  v  —  (voir  :  Poids). 

Forme  d'oiseau  (  Renommée  en),  3  v°. 


MATIÈRES. 


17 


Forme  (Moule),  10  v". 

Forteresse,  5  r"  et  v»,  12  r°  et  v,  i5  r",  18  v, 
24  v»,  35  v°,  52  v°,  Sg  v",  60  r*,  78  r". 

Fortification,  5  r»,  1 1  v»,  12  r°,  i5r",  22  v°,  24  r", 
36  v  (du  château  de  Milan),  48  r"  et  V, 
49  v°,  55  r",  56  r",  57  v,  58  v,  60  r° 
(voir  :  Bastions,  Châteaux  forts.  Contre- 
forts, Créneaux,  Eperons,  Epieu,  Forte- 
resse, Fossés,  Gabions,  Guirlande,  Her- 
ses, Mâchicoulis,  Pieux,  Ponts,  Portes, 
Puits,  Ravelins,  Remparts,  Sarrasine). 

Fossés,  II  v,  12  r°,  18  V,  24  v°,  36  v°,  44  r"^ 
49  v»,  59  V  (des  châteaux),  60  r°  (sans 
eau  sur  les  montagnes). 

Fouets  (voir  :  Doloni  et  Flagellum). 

Fourneau-,  10  v°  (à  bombardes),  i3  r"  (voir  les 
Errata  du  manuscrit  B),  14  r»,  21  v°  (à 
sphère),  8 1  r"  (chauffant  par-dessus  et  par- 
dessous). 

Fragilique,  9  v». 

Frêne,  42  v". 

Fromba  (Baliste),  8  v. 

Froment,  45  v",  63  v  (Balle  de). 

Fronde,  8  v,  9  r»,  10  r°,  27  v",  3o  v°. 

Frondeurs,  10  r°. 

Frottage,  35  r°. 

Fruits  (voir:  Gousses). 

Fumée,  14  v,  3i  v°,  63  v  (de  plume,  realgar 
et  soufre,  de  7  à  8  heures). 

Fumier,  11  r°,  .38  v,  63  v  (ou  Litière?). 

Fusée,  3i  v,  40  v  (pour  galères),  5g  r". 

Fusti,  40  r",  42  V". 

Futaine,  59  r"  (vernissée),  74  r°. 

Cabina,  40  r",  43  v°. 

Gabions,  7g  v°. 

Gaditaniens,  5i  r°. 

Gaesum,  40  r",  41  r",  43  r-  (des  Gaulois). 

Galères  (Arme  pour),  40  v»  —  légères,  3g  v, 
69  Y"  (poison  pour),  80  v°. 

Galeries,  Souterrains,  Voies  souterraines,  16  r», 
23  r",  36  r»  et  v°,  37  r»,  49  v%  78  r- 
(gai.  tournante). 

Ganci,  45  r". 

Gange,  61  r». 

Gant  d'étoffe  palmée  pour  nager  en  mer,  81  r". 

Gardes  des  forteresses,  18  v,  48  r". 

Gaule,  43  r",  61  r°. 

Gaulois  (Gaesum  et  Sparum  des),  43  r"  et  v°. 

Genre  humain,  42  y. 

Géographie  (voir  :  Fleuve,  Mer,  Peuples). 

Géométrie,  10  v",  12  v,  i3  r°  et  v°,  14  r"  et  v, 
17  r",  27  v,  29  r",  28  r",  40  r"  et  v°, 
52  V,  55  v°,  56  r»,  57  r»,  58  v,  Sg  r", 
63  r<',75  v  (voir:  Angles,  Carré,  Cercle, 
Lampes,  Mesurage,  Niveau,  Octogone, 
Pentagone,  Triangles). 


TABLE    DES   MATIÈRES. 


Germain  (Arc),  45  v",  46  r»,  63  v°. 

Germanie,  3o  v°. 

Gibbon  (voir:  Pourpoint). 

Glace  (voir:  Mouvement). 

Gladius,  40  r°,  41  r°,  42  r". 

Glands  (balles  de  plomb),  9  r". 

Glèbe,  44  T". 

Gomme  (voir  :  Adragant). 

Gorgone,  41  r". 

Gousses  et  fruits  (aquarelle  non  authentique  de 
Léonard?),  3  r°. 

Gouvernail  —de  navire,  39  v°—  pour  le  vol  de 
rhomme,  "5  r°. 

Gouverneurs  (voir:  Eléphants). 

Gracchus  (voir  :  Plutarque). 

Graisse  de  canard,  45  v. 

Grammairiens  (voir:  Aulu-Gelle,  Priscien). 

Grappins  (voir:  Crochets). 

Gravier,  32  v",  38  v",  66  v%  70  v. 

Gravité  (voir:  Centre,  Poids,  Pesanteurs). 

Grec,  Grégeois  (Feu),  3o  v. 

Grue?  49  r»  et  v  (voir  le  Saggio  d.  op.  de  L. 
daV. 

Guerre,  4  r"  et  v°,  5  r"  et  v»,  6  r°  et  v",  7  r°  et 
v,  g  r"  (carthaginoise  et  macédonienne 
de  Tite-Live),39V  (de nuit), 61  r°,  78  v 
(navale),  9  v»,  24  v,  3o  v",  3i  v",  33  v°, 
39  v°,  45  r°,  90  v. 

Guerre  (voir  :  Armes,  Engins,  M  achines  de  guerre, 
Arbalétrières,  Artillerie,  Assauts,  Bac, 
Balles,  Barques,  Batailles,  Bombardes, 
Bombardières,  Bois,  Boule,  Bourre,  Ca- 
pitaines, Cartouches,  Cavalerie,  Cava- 
liers, Champ  de  bataille.  Char,  Échelles, 
Escadrons,  Escarmouches,  Escarpe, 
Esclaves,  Escopettes,  Étoupe,  Fleuves, 
Fortifications,  Fourneau,  Fusées,  Gale- 
ries, Galères,  Hommes  de  guerre,  Lan- 
ternes, Matières,  Murs,  Naufrage,  Navi- 
chula.  Navires,  Nouvelles,  Nuit,  Offen- 
sive, Paix,  Pavois,  Pierres,  Pieux,  Ponts, 
Poudre,  Provisionati,  Retraites,  Sub- 
stances, Secrets,  Sentinelles,  Sièges, 
Submersion,  Talus,  Tambour,  Tours, 
Trêves,  Vol  de  l'homme,  Zepata). 
Guirlande  (de  fortifications),  i5  r°,   36  v  (pour 

le  vol  de  rhomme),  "5  r". 
Hache,  40  r",  43  v". 
Hachettes,  9  v°. 
Haies,  44  r". 

Haste,   3o  v",   40    r",   42  v",  43    r"    (romaine), 
43  v"  (macédonienne!,    45  v   (numide). 
Hastili,  40  r",  42  v". 
Hébreux,  44  v. 
Hélépole  (voir:  Héliopolim). 
Hélice,  65  r",  83  v". 


Héliopolim,  5i  r". 

Herbe  et  fange  (voir  :  Bourre). 

Hercule,  43  v". 

Hermès  (Trismégiste),  43  r". 

Herses,  18  v°. 

Hibernie  (Arcs  d'),  46  r". 

Histoire,  61  r°. 

Histoire  naturelle  (voir:  Pline). 

Homme  : 

—  (Mort  d'),  7  v°,  27  r". 

—  (Poids  de  F),  27 r°,  54  v»,  88  v,  89  V»,  90  v". 

—  (primitif),  4  v°. 

—  (Sang  del'),  47  v°. 

—  sonnant  du  cor  entre  deux  murs  à  gradins 

(écho),  90  v. 

—  (Urine  de  1'),  11  r°. 

—  (  volant,  voir  :  Vol). 

—  voir  :  Enfant,  Genre  humain,  Hommes. 
Hommes  (Pi^emiers),  44  v. 

Hommes  de  guerre  (voir  :  Appeleurs,  Arbalé- 
triers, Bombardiers,  Cavaliers,  Ennemis, 
Escopettiers,  Fantassins,  Frondeurs, 
Gardes,  Gouverneurs  d'éléphants.  Lan- 
ciers, Pionniers,  Sentinelles,  Sicaires, 
Soldats,  Travailleurs). 

Horace,  43  v. 

Horloge  hvdraulique,  20  v,  5ov". 

Hôtellerie  (voir  :  Maisons). 

Huile,  4  r",  9  v,  14  r»,  3o  v,  45  v,  5o  v",  62V°, 
63  v»,  70  r°. 

—  de  laurier,  45  v. 

—  de  lin,  de  semence  de  lin,  4  r°,  14  r",  5o  v. 

—  d'olives,  63  v. 

—  de  pétrole,  3o  v°. 

—  de  térébenthine,  5i  r"  (voir:  Lanternes). 
Humeurs  suivant  le  soleil,  17  v. 
Humidité,  19  v. 

Hydraulique,   20  r",  23  v»,  26  r",  52  v",  53  v, 

54  r"  et  V  (voir  :  Eau). 
Hydaspe,  61  r". 
Iles  Baléares,  9  r°. 
Illyriens,  43  v. 

Images,  Ressemblances  (voir :  Espèces). 
Immondices  de  la  ville,  i5  v,  16  r°. 
Imperméable  (Vêtement  de  cuir),  81  r". 
Incendie,   3o  v",  39  v  (de  ponts),  45  v   (voir  : 

Feu). 
Incorporels  (Instruments),  4  v». 
Indes,  18  r°,  61  r"  (Porus,  roi  des). 
Inondation,  38  r". 
Instrument  : 

—  des  sphères,  21  v. 

—  amorti  dans  l'eau,  l'huile,  le  sang,  9  v°. 

—  incorporel,  4  V. 
Instruments  : 

—  de  guerre  (voir  :  Engins,  Machines). 


TABLE    DES 

Instruments   pour   construire,  couper  des  car- 
reaux, faire  de  la  chaux,  transporter,  67  r». 

—  pour  couper  des  haies,  démolir,  désagréger 

la  glèbe,  enlever  la  terre,  le  gravier  sous 
Teau,  les  pierres,  le  sable,  44  r",  66  v". 

—  pour  enfoncer  des  pieux,  66  r",  69  v°,  70  r". 

—  pour  planter,  65  r". 

—  (voir:  Armes,  Engins,  Machinesdeguerre). 
Invention,  20  v,  8r  v°,  33  r°,  37  r",  82  r». 

—  d'Archimede,  33  r". 

—  de  ceux  de  Maiolique,  82  v". 

—  dissimulée,  3  i  v°,  37  r". 
— •  Réveil  à  volonté,  20  v". 

Invisible  (voir:  Puissance). 
Jalousie  (de  fenêtres),  68  r". 
Jambe  et  pied  (  Proportions),  3  V. 
Jardin  : 

—  (de  la  duchesse  de  Milan,  12  r". 

—  en  terrasse,  19  v). 

—  (Murs  de),  23  v". 
Joncs,  89  v°. 

Jours  de  caves,  20  v°. 

—  de  routes,  16  r". 
Juxtaposition  (voir:  Réunion). 
Labyrinthe  du  duc  de  Milan,  12  r°. 
Lacédémoniens,  41  v,  42  v,  43  v°  (Sarissades). 
Laine  éthiopienne,  3o  v". 

Lampadaires,  70  r°. 
Lampade,  3o  v". 
Lancea,  40  r",  42  v. 

Lances,  10  r°,  11  V,  17  v,  20  v",  40  r°,  40  v, 
42  v,  80  v,  83  r". 

—  (Buffonico  pour),  3o  v».'' 

—  à  liquide  brûlant  l'ennemi,  1 1  v. 

—  pour  galère,  40  v°. 

—  Romphiles,  10  r". 
Lanciers,  10  r". 

Langues  au  lieu  de  plumes  (voir  :  Renommée). 

Langues  et  saucisses,  14  v". 

Lanternes  à  l'huile,  70  r°. 

Larissa,  43  r°  (voir  :  Sarissa). 

Latrines,  i5  v,  16  r",  53  r". 

Laurier  (Huile  de),  45  v. 

Lavoir  à  lessive,  14  v. 

Léon,  empereur,  3o  v°. 

Lessive  (voir  :  Lavoir). 

Lettres  (voir  :  Ornementation). 

Leviers,  20  v,  27  r",  36  r",  43  r",  68  r",  71  v, 

83  V»,  88  r",  90  v  (Éperon  à). 
Liger  (Loire),  61  r". 
Ligures,  40  v. 
Limaçon  (  Escaliers  à),  47  v,  48  r°,  68  V,  69  r", 

(doubles). 
Limaille  : 

—  de  fer,  6  r". 

—  de  plomb,  40  v». 


19 


xM  ATI  ÈRES. 

Lin,  4  r"  (Huile  de). 

Linge  (  Feu  de),  4  r»,  39  v. 

Linges  (voir  :  Lavoir). 

Lingula,  40  r",  41  v». 

Liquide  brûlant  (voir  :  Lances). 

Litière,  38  v°. 

Live  (voir  :  Tite-Live). 

Loire  (voir  :  Liger). 

Loquet  (voir  les  Errata  du  manuscrit  B,  folio 
i5  r". 

Lucain,  3o  v»,  41  r»  (IX«  livre),  42  v,  62  v». 

Lumière  (voir  :  Ballon). 

Lune  (Bonne  et  mauvaise),  17  v. 

Lunettes  à  neige,  18  r*. 

Lupanarium,   58  r". 

Macédoine,  10  r». 

Machœra,  40  r",  41  v"  (arme  longue). 

Mâchicoulis  [?],  57  v. 

Machines,  4  v",  5  r"  et  v'\  6  r''  et  v,  7  r"  et  v", 
8  r°  et  v,  II  r°,  i3  r",  20  r»,  22  r",  26  r" 
et  v,  33  v°,  34  r°  et  v,  35  r°  et  V,  36  r", 
5o  v,  5i  r",  53  v°,  54r°et  v,  55  v°,  65  r", 
71  v°,  72  r"  et  v,  73  r°,  76  r"  et  V,  77  r", 
78  v%  82  r°,  88  r°,  90  r°. 

—  à  lancer  des  pierres,  33  v,  34  r". 

—  à    mouvement    rapide    (instrument     des 

sphères),   i3  r°  (voir  les  Errata  du  ma- 
nuscrit B,  folio  i3  r°  et  le  folio  21  v»). 

—  à  tisser  [?],  88  r". 

—  d'approche,  21  r",  78  v». 

—  de  guerre,  4  v»,  5  r°  et  v",  6  r"  et  v,  7  r"  et 

v,  8  r°  et  v%  21  r°,  33  v",  34  r°,  5i  r", 
55  v»,  78  v°. 

—  enlevant   un  million   144  mille,  avec  cent 

livres  de  force,  ~y  v". 

—  murales,  5  r",  5i  v°,  55  v°. 

—  pour  faire  :  les  cloches,  70  v  ;  un  écrou  de 

vis,  71  r";  une  vis,  70  v». 

—  (Roues  de),  26  v,  33  v. 
Main  (voir  ;  Bras),  3  v. 

Maiolique  (Invention  de  ceux  de),  82  v°. 
Majorque  (voir  :  Maiolique). 
Maisons,  Palais,  Villas,  12  V,  19  V,  21  r",  36  r", 
37  v°. 

—  pour  tenir  famille  (Hôtellerie  ?),  19  v. 
Maîtres  d'écurie,  39  r". 

Maîtresses  des  ailes,  jj  v,  88  v  (de  canne). 

Malcoli,  45  v°. 

Manara,  42  r",  45  v°. 

Mangeoires  d'écuries,  39  r". 

Manivelles  ( Leviers},  36  r"  —  voir  :  Leviers. 

Mantelet  (machine  de  guerre),  33  v°. 

Manubalistes,  41  r°. 

Marc  d'olives,  63  v. 

Marcellus  (voir  :  Nonius). 

Marches  ou  Pédales  (de  machine),  80  r",  88  r". 

lOI 


30  TABLE    DES 

Marchesino  (secrétaire  du  duc  de  Milan?  voir 
TAvant-Propos),  4  r°. 

Mars  (Étole,  fils  de). 

Martinet  (Vol  de),  89  r". 

Martineto  (ital.)  (instrument),  5g  v. 

Maschio  (ital.),  20  r"  (voir  :  Femmina). 

Matières  diverses  (voir  :  Adragant,  Amidon, 
Argent,  Bois,  Bronze,  Camphre,  Carton, 
Chanvre,  Charbon,  Chaux, Céruse, Colle, 
Colophane,  Corail,  Crocus  de  fer,  Eau- 
de-vie,  Etain,  Étoupe,  Fer,  Feu  grégeois, 
Feu  vert.  Foin,  Fumier,  Futaine, 
Graisse,  Huile,  Laine,  Limaille  de  fer  et 
de  plomb.  Linge,  Litière,  Mortier,  Or, 
Orpiment,  Outres,  Paille,  Pain,  Plâtre, 
Plomb,  Poison,  Poix,  Réalgar,  Salpêtre, 
Sang,  Soufre,  Taffetas,  Térébenthine, 
Toile,  Venin,  Verre,  Vert-de-gris,  Ver- 
nis, Vinaigre). 

Mécanique  (voir  :  Animelle,  Argue,  Ensuple, 
Grue,  Horloge,  Instruments,  Leviers 
Machines,  Moulinet,  Ombilics,  Outils, 
Ressorts,  Roues,  Schizzaroli,  Sciages, 
Scies,  Treuils). 

Mèdes,  40  v°. 

Mélange  de  sang  et  de  venin,  7  v". 

Mer,  i5  v»,  18  v,  3o  v,  48  r",  81  r°. 

—  des  Indes,  18  r". 

—  (Natation  en),  81  r°. 

—  (Rivage  de  la),  3o  v°. 

—  (Tour  fortifiée  en),  48  r". 
Mercenaires  ?  (voir  :  Provisionati). 
Messe,  55  r°  (voir  :Théâtre). 
Mesurage  géométrique  : 

—  de  la  largeur  d'un  fleuve,  56  r". 

—  d'une  tour,  55  v. 
Milan  (oiseau,  Vol  de),  74  v. 

Milan  (ville),  4  r°,  12  r",  36  V,  37  v,  38  r», 
57  ro. 

Mire,  de  bufîonico,  80  v"  (voiries  Errata  du  ma- 
nuscrit B,  folio  33  r°). 

Miricidc,  45  v. 

Miroirs  (Nature  des),  6  v°. 

—  à  réflexions  réciproques,  28  r". 
Moelle  de  —  carma  ?  45  v. 

Monarques  (voir  :  César,  Léon,  Cyrus,  Porus). 
Monde,  3  v°  (Désirs  en  ce),  16  v  (Centre  du). 
Montagne,  26  r". 

—  (Pour  élever  Teau  sur  une),  60  r". 

—  (Fossés  sans  eau,  sur  une). 
Morale,  3  v  (voir  :  Vertu). 
Mort  d'hommes,  7  v". 

—  d'éléphants,  g  r». 
Mortier,  79  v". 

Moschette,  8  v°,  46  r"  (alêne  de  fer)  (voir  :  Arba- 
lète, Arc). 


MATIÈRES. 

Mot  d'ordre  (voir  :  Secrets). 

Moteur  (voir  :  Mouvement). 

Mouches  et  Moucherons  (Vols  de),  89  v. 

Moufles,  78  v». 

Moulages  de  chaux  et  menu  gravier,  7g  v. 

Moules  : 

—  à  balles  d'escopettes,  72  r". 

—  à  fonte  de  cloches,  10  v°. 

—  à  mortier,  7g  v. 
Moulin,  90  V". 

Moulinet  pour  le  vol  de  l'homme,  79  r° 
et  V", 

Mousquets  (voir  les  Errata  du  manuscrit  B,  folio 
8  v  et  Moschette). 

Mouvement,  3  v°  (des  animaux),  4V",  7  v",  8  r", 
26  v  (De  la  nature  du),  36  r°  (Patinage), 
80  r°  (des  ailes  de  l'homme  volant). 

Mucro,  40  r",  42  r». 

Murailles  de  Pavie,  66  r". 

Murales  (Machines  de  guerre),  5  r",  5i  r",  55  v°. 

Murex,  9  r°. 

Murs,  7  V",  i5  r"  (maîtres),  19  v»  (Gros),  21  r° 
(pour  soutenir  une  terre),  23  v"  (de  jar- 
din), 25  r"  (d'une  cour),  35  r°  (qu'on 
décore). 

—  de  fortifications,  24  v°,  36  v°,  48  v",  56  r", 

64  r",  66  r". 

—  de  ville,  21  r",  66  r". 
Muscles,  3  V". 
Musique  : 

—  4  v°  (Temps  de),  5o  v°  (Temps  d'instrument 

de). 

—  (viole  organiste),  5o  v". 

Mythologie  (voir  :  Apollon,  Étole,  Gorgone,  Her- 
cule, Mars,  Persée). 
Nacelles  (voir  :  Navichula). 
Naevius  (Tragédies  de),  41  v". 
Natation  en  mer,  81  r°. 
Nature  : 

—  des  miroirs,  6  v°. 

—  du  mouvement,  26  v. 

Naufrage  (Appareil  pour  se  sauver  de),  81  r". 

Navale  (Guerre)  (voir  :  Guerre  et  Navires). 

Navichula  (nacelle),  62  V. 

Navigation  dans  un  palais,  37  V. 

Navires,  6  r",  7  r°,  g  v,  18  v,  20  v  (Antennes 
de),  24  r»  (cordages  de),  3o  v°,  3i  r"  et 
V",  33  v°,  3g  v  (zepata,  .(courtauds 
contre  les  grands),  45  r",  48  V,  49  r" 
(Courtauds  pour),  69  v  (Empoisonne- 
ment de  galères),  75  v°  (Arbre  pour 
couler  bas  des),  83  r",  go  v  (Eperon 
pour  couler  bas  des). 

Neige  (voir  :  Lunettes). 

Nerfs  et  muscles,  3  v". 

—  tordus,  8  r°  (voir  :  Cuivre,  80  v°). 


TABLE    DES    MATIÈRES. 


Nil,  6i  V. 

Nitre  (voir  :  Salpêtre). 

Niveau,  Niveaux,  64  v. 

—  de  talu.s,  pour  tracer  des  perpendiculaires, 

65  r". 

—  des  eaux,  65  r"  et  65  v". 

—  -  de  terrains,  s'ajustant  à  vis,  65  v". 
Noisetier,  42  v". 

Nonius  Marcellus,  8  r",  42  v". 

Nord,  14  V»,  17  v"  (voir  :  Vents). 

Nouvelles  transmises  à  100  milles,  de  1/4  d'heure 
en  1/4  d'heure,  2  3  r°. 

Noyer,  38  v». 

Nuages,  8  v. 

Nuit  (Service militaire  de),  18  V,  24  v°,  21  r"  et 
39  V"  (Guerre  navale,  de),  70  r"  (forma- 
tion  d'un  bastion,  la). 

Numide  (Sirile,  haste),  45  v. 

Objets divers(Appareils, Outils,  Instruments,  etc., 
(voir  :  Alène,  Appareil,  Argue,  Caisse) 
Caissettes,  Canevas,  Chariot,  Charrue, 
Claie,  Clefs,  Clous,  Cordages,  Cordes, 
Echelles,  Enclume,  Etriers,  Fourneau, 
Rasoir,  Râteau,  Scie,  Tarière,  Treuil, 
Vrille,  Tube  téléphonique). 

Octogone,  12  v,  17  r",  28  r"  (Miroir). 

Odeurs  : 

—  des  tleurs,  que  s'approprie  l'eau-de-vie,  3  v". 

—  fétides,  1 1  r",  80  V. 

Otiensive  (Armes  pour  F),  40  r"  à  44  r".  —  (Liste 
d'armes  pour  1"),  40  r". 

Oiseaux  (voir  :  Aigle,  Canard  ^Graisse de).  Enver- 
gures, Martinet,  Milan,  Renommée,  Vol). 

Olives  (Huile  d',  Marc  d'),  63  v. 

Ombilics,  33  v°,  76  r". 

Onces,  89  v. 

Optique,  6  v°  (voir  :  Lunettes,  Miroirs,  Perspec- 
tive, et  le  Manuscrit  D). 

Or  (voir:  Ornementation). 

Ordre  (Mots  d')  (voir  :  Secrets). 

Oreille,  6  r-  (voir  :  Acoustique). 

Orientaux,  8  v,  3o  v°. 

Ornementation  (Lettres  d'),  3  r°. 

—  d'argent,  d'ivoire  et  d'or,  42  r". 
Orpiment  fin,  69  v". 

Os,  3  v»,  4  v. 

Osier,  28  v°,  32  v°. 

Outils  (voir  :  Instruments). 

Outres  (ital.  :  Otri,  Baghe),   10  v",  60  v,  61  v, 

74   V". 

Ouvrages  cités  (Art  grammatical  de  Priscien, 
Comédies  de  Plante,  Commentaires  de 
César,  De  bello  punico  de  Tite-Live,De 
naturale  istoria  de  Pline,  De  ponderi- 
bus,  De  proportione.  Perspective  de 
Vitellion,  Tragédies  de  Nx'vius). 


Paille,  38  v,  5o  v. 

Pain,  3  v  (comparaison). 

Paix,  8  V. 

Palais  (voir  :  Maisons). 

Palettes  (voir  :  Barques). 

Palissage,  66  r". 

Palme,  81  r". 

Palmés  (voir  :  Gants). 

Papier  (voir  :  Carton). 

Parfums  empêchant  l'odeur  de  la  fumée,  3i  V. 

Passage  (voir  :  Fleuves;. 

Patinage,  36  r". 

Pavage  (Égalisation  d'un),  35  r°. 

Pavie,  55  r"  lÉglisede),  58  r"  (Château  de). 

Pavillon  : 

—  de  fête,  54  v. 

—  du  duc  de  Milan  (Fondement  dui,  12  r". 

—  du  jardin  de  la  duchesse  de  Milan,  12  r°. 

—  pour  cheminée,  14  r°  (voir  :  Cuivre). 
Pavois,  5 1  r". 

Peau  (voir  :  Bœuf  et  Chamois). 

Pêche  de  corail  et  perles  dans  la  mer  des  Indes, 
18  r». 

Pédales  (voir  :  Marches). 

Peinture,  3  v°. 

Pentagone,  i3v",  14  r". 

Perches,  62  v. 

Percussion,  4  v,  39  v°. 

Perles  (voir  :  Pêche). 

Persée,  41  r". 

Perses  (Cyrus,  roi  des),  61  r". 

Personnages  (Dessins),  4  r-  (enfant,  et  person- 
nage non  authentique  de  Léonard?) 
10  r°,  20  V»,  27  v,  28  r°,  5o  r°,  5i  v», 
52  r°,  56  r",  5g  v,  60  v»,  61    v",  62  v, 


69  v»,   70  r»,  72  V, 


79  r°  et  v, 


80  r",  81  v°,  83  r°,  88  [r°  et  v°,  90  v". 

Personnages  illustres  (voir  :  Alexandre  le  Grand, 
Annibal,  César,  Cyrus,  duc  et  du- 
chesse de  Milan,  Gracchus,  Porus  — 
et   Auteurs). 

Perspective  (voir  :  Vitellion). 

Pesanteur  (voir  :  Poids). 

Peson?  (ital.  Stadere),  27  r». 

Pétrole  (Huile  de),  3o  v°. 

Peuples,  Populations  et  Contrées  (voir 
Africains,  Allemands,  Angleterre,  Ara 
bes.  Assyriens,  Athénien,  Babylone 
Bretons,  Candie,  Chérusques,  Constan- 
tinople.  Danois,  Egyptiens,  Espagne 
Espagnols,  Ethiopiens,  Étoliens,  Gadi 
taniens.  Gaule,  Gaulois,  Germains,  Ger 
manie,  Hébreux,  Hibernie,  Iles  Baléa 
res,  Indes,  Lacédémoniens,  Ligures 
Macédoine,  Maiolique,  Mèdes,  Milan 
Numide,  Orientaux,    Perses,    Rhodien 


TABLE    DES    MATIERES. 


Romaine,  Romains,  Scythes,  Scytliie, 
Syriens  ,  Syro-Phéniciens,  Tartares  , 
Thrace,  Tyr). 

Philocrotlie,  3o  v". 

Pied  (voir  :  Jambe),  3  v°. 

Pierres,  7  v,  9  r",  10  r°,  34  r",  44  r",  5i  v 
(Forage  d'unel,  55  v",  66  v%  79  v»  (arti- 
ficielles). 

Pieux,  42  V",  56  r"  (pour  se  défendre  contre  les 
tonneaux  des  assiégés),  64  r",  66  r" 
(verts),  69  V",  70  r°  (de  château),  90  v. 

Piliers,  48  V". 

Pilum,  40  r",  43  r"  (haste  romaine). 

Pinceaux  à  blanchir  les  murs,  35  r". 

Pionniers,  70  r". 

Pipistrelle,  89  v°. 

Pirates,  45  r". 

Piscines  de  chevaux,  38  v°. 

Plaine  (voir  :  Essor). 

Planter  (Instruments  pour),  65  r°. 

Plantes,  3  r",  i3  r°  et  v  (voir  :  Anneau,  Bois, 
Cannes,  Cerises,  Champignons,  Fleurs, 
Froment,  Gousses,  Joncs,  Violettes). 

Plaques  de  cuir  cuit,  6 1  v". 

Plate-forme  —  d'église  (voir  :  Églises),  de  rave- 
lin,  i5  r". 

Plâtre,  37  r". 

Pline,  8  r",  9  r",  41  r"  (1"  liv.  De  naturale  his- 
toriâ),  42  v'\ 

Plomb,  9  r",  14  r",  39V°,40  v",  41  r",  Sov",  82  r". 

—  Fonte  de,  14  r",  40  v". 

—  Fourneaux  à,  14  r". 

—  Glands,  Balles  de,  9  r". 

—  Limaille  de,  40  v°,  80  v°. 

—  Plaques  de,  14  r". 

—  Soudure  de,  14  r". 
Pluies,  8  v",  37  v". 

Plumes,  3  v",  63  v"  (voir  :  Fumée),  74  r". 

Plutarque  (Vie  de  Gracchus),  41  v°. 

Pô,  6r  r". 

Poids  et  Force,  27  r",  81  r",  88  v"  (au  fond  de  l'eau). 

Poids  et  Pesanteur,  16  v",  18  v",  26  v",  27  r", 
36  r",  37  r",  40  v",  5i  r",  53  r",  55  r", 
61  r",  63  r"  (Répartition  de),  75  v", 
81  r",  88  r"  et  v",  89  v",  90  v". 

—  au  fond  de  l'eau  et  dans  l'air,  88  v". 

—  de  l'homme  sur  une  balance,  27  r",  90  v". 

—  d'oiseaux,  89  v". 
Poignards,  41  v". 

Pointes,  18  r°  (voir  :  Clava,  Chategia,  Cuirasse), 
3o  V"  (Boules  garnies  de). 

—  de  pieux,  brûlées,  5g  v"  (voir  :  Espontons). 
Poison  : 

—  (Flèches  ù),  7  v"  (Scorpions),  8  v". 
— •  (en  poudre  pour  galères),  69  v°. 

Poisson  (voir  :  Colle). 


Poix,  4  r",  9  v",  3o  v",  3i  v",  37  r",  45  v",  59  r", 

63  v",  80  v"  (pulvérisée). 
Pompeius  Festus,  42  r",  43  r°. 
Pompes,  20  r",  52  r",  54  r". 
Pontifes,  42  r". 
Pont,  12  r",  iS  v",  21  r",  23  r",  35  r",  37 r",  39  V", 

60  r",  62  v%  64  r",  78  v". 

—  d'approche,  volant,  21  r". 

—  de  forteresse,  62  v",  de  tour  à  ravelin,  i2r". 

—  -    de  ville,  64  r". 

—  improvisé,  62  v",  78  v". 

—  levis,  18  V",  35  r". 

Port,  6  r"  (Curage  d'un),  39  v"  (Siège  d'un). 

Portes,  i5  r°,  18  v"  (de  forteresse),  21  r°,  23  v", 
37  V",  38  r°  (d'écluse),  68  r". 

Portiques,  16  r",  37  v°,  67  v°  (voir  :  Maisons). 

Porus,  roi  des  Indes,  61  r". 

Postes  militaires  pour  transmission  de  nou- 
velles, 23  r". 

Poudre,  3i  r",  32  r",  37  r",  39  v",  40  v",  5o  v", 
55  r",  59  r",  62  v",  69  v"  (poison  à  jeter 
sur  les  galères),  80  v". 

Poulie,  23  v". 

Pourpoint?  (giuba),  45  v". 

Poutres,  4  v",  17  v",  19  r°  et  v",  26  v"  (Sciage 
de),  47  v"  (Forage  de),  55  r". 

Préceptes  (Faux) ,  non  confirmés  par  l'expé- 
rience, 4  v". 

Prédication  (voir  :  Théâtre). 

Préservatifs  de  la  rouille,  9  v". 

Priscien  (II'  livre  de  l'Art  grammatical),  42  r". 

Projection,  Tir,  40  v",  81  r°  (Expérience). 

Promptitude,  5 1  v"  (Ouvrage  exécuté  avec),  62  v° 
(Pont  se  faisant  avec). 

Proportione  (De),  8r  r". 

Proportions,  3  v"  (Dessin),  89  v". 

Propulseur  à  hélice,  83  v". 

Provisionati,  47  r°,  48  r"  (Logement  des),  68  v° 
(Escalier  pour  les). 

Provisions  (voir  :  Approvisionnements). 

Puanteur  (voir  :  Composition). 

Pugio,  40  r",  42  r"  (long  bâton  en  fer). 

Puissance  (voir  :  Force,  Mouvement,  Poids). 

Puissance  incorporelle,  invisible,  spirituelle  (Sa 
force),  63  r". 

Puits  d'écurie,  27  r". 

—  de  forteresse,  18  v". 

—  de  lavoir,  14  v". 
Pyramide,  i3  r",  17  r". 
Quenouille,  45  v". 

Quintilien  (l"',  IX'  et  X'  livres  des  Institutions 

de),  41  r"  et  \"\  44  r". 
Racine  (voir  :  Chêne). 
Racloirs  (?  en  ital.  :  Reci),  38  r°. 
Raison  d'une  voûte,  10  v". 
Raisonnements  à  fonder  sur  l'expérience,  4  v". 


tablf:  des 

Rame,  ro  v»  --  voir  :  Barqiie'j,  jfi  v"  et  83  r'.  ' 

Râpe,  80  v. 

Rapports,  Relations  entre  des  poids   supportes 

par  des  joncs  et  des  vols  d'oiseaux,  89  v.      1 
Rasoir,  9  v.  | 

Râteaux  (?  en  itnl.  :  Rastrcllil,  38  r".  I 

Râtelier  d'écuries,  39  r".  j 

Ravelin,  7  r",  12  r"  (Fondement  de',  19  r»,  49  v. 

57  V".  ' 

Rdalgar,  63  v"  (voir  :  Fumée'. 

Recul  de  bombardes,  3i  r". 

Réflexion,  90  v. 

Règle  de  géométrie,  55  v. 

Relations  (voir  :  Rapports). 

Remparts,  7  v",  49  v". 

Renommée  en  forme  d'oiseau,  3  v. 

Réputation,  3  v». 

Réservoir  : 

—  à  gravier,  32  v". 

—  d'eau,  26  r",  82  r". 
Résidu  (voir  :  Distillationi. 
Résistance,  89  v. 
Ressauts  (voir  :  Sauts). 

Ressorts,  8  r",  33  v,  47  r"  (Flèche  J,,  5o  v"  (de 
flèche,  d'horloge),  74  v  (pour  ailes 
mécaniquesi  —  (Voir  :  Armes,  Engins, 
Machines). 

Retraites,  1 1  v". 

Réunion  et  juxtaposition  des  forces,  61  r",  89  V". 

Réveil  à  volonté,  20  v". 

Rhodien  (voir  :  Callias,  Diogine'. 

Rhomphée,  6  v",  7  v"  et  v,  8  v. 

Rivages  : 

—  de  fleuves,  ùj  r"  (Charrues  de). 

—  de  mer,  3o  v". 

Rives  de  fleuves  ipour  empêcher  rccroulemciit 

des),  8r  r". 
Rocaces,  10  r». 
Romaine  (Haste),  43  r". 
Romains,  9  v",  ro  r'\  3o  v". 
Romphiles  (lances),  ro  r". 
Roncili,  Ruffili,  Runcilo,  Runtilo,  45  r". 
Roseaux  (voir  :  Cannes). 
Roues,  26  V",  33  v,  40  v",  54  V",  7r  r",  76  v,  83  r". 

—  à  canons  d'escopettes,  40  v. 

—  à  dents,  53  v. 

— •  à  palettes,  76  v",  83  r". 

—  de  machines,  26  v",  33  v". 

—  de  machines  de  guerre,  4  v,  5  r"  et  v",  h  v". 

7  r"  (?),  8  r°  et  v". 

—  hydrauliques,  26  r". 
Rouge,  3  V". 

Rouille  (Céruse  et  Poix,  préservatifs  de  la),  9  v. 
Routes,  i5  v",  r6  r",  29  r",  36  r",  37  r",  48  r". 
Rouvre,  54  v". 
Ruma,  Rumex,  40  r",  4?  r". 


MATIERES.  23 

Sable  iGrosl,  38  v. 

Sacrifices,  42  r". 

Sainte-Marie  in   pratica    [':]   de   Pavie    (église^ 

55  r"  (voir  les  Errata,  note'. 
Saint-Sépulcre  de  Milan,  57  r". 
Salée  (Eaul,  82  r". 
Salpêtre,  6  r",  3o  v. 
Salubrité,  37  v",  38  r". 
Sang  de  bouc,  9  v. 

—  humain,  7  v. 

Sansa  (ital.l  fvoir  :  Marc  d'olives). 

Sapin  iBois  vert  de),  74  r". 

Sarbacane,  6  r",  32  v,  8r  r"  (Balles  de'. 

Sarissa,  40  r",  43  r"  et  v". 

Sarrasine  de  château  fort,  48  v". 

Saucisses,  r4  v°. 

Saule,  3o  v"  (Charbon  dei,  32  r",  62  v". 

Sauts  et  Ressauts,  90  v°. 

Scalpre,  9  r". 

Schizzaroli  (ital.),  26  r". 

Sciage,  Scies,  26  v"  (mécaniques,  pour  poutres  . 

29  !■",  66  r"  et  v". 
— •  à  double  effet. 
Scopietti  [Voir  :  Escopettes). 
Scorpions,  7  v",  46  v",  j6  t"  —  (voir  :  Bombar- 

delle). 
Scythes,  7  v",  4r  r",  62  v". 
Scythie,  8  v". 

Scythique,  8  v"  (Arcs),  44  v"  (Telum,  traita. 
Secespita,  40  r",  42  r". 
Secrètes  (Ecritures?),  3  r". 
Secrets  (Les  mots),  t8  v". 

Secrets  (Couloirs  du  château  de  Milana  36  v°. 
Securis  (hache),  40  r",  43  v". 
Sègre  (voir:  Sicurisl. 
Selle,  10  v",  4?  v",  (ir  v"  [Bardelle  de). 
Semicuris,  Semiquiris,  43  v". 
Sentinelles,  rS  v". 
Serpent  (voir:  Venin). 
Serpentines  (pour  galères  légères',  39  v". 
Serrures  (voir:  Clefs,  Portes). 
Servius,  42  r". 
Sicaires,  4r  v. 

Sicuris  (Fleuve),  6r  r",  62  v". 
Siège  d'un  port,  3n  v". 
Sièges,  21  r",  27  v",  30  V,  78  r". 
Sirile  (haste  numide),  4?  v". 
Soldats,  4?  v". 

Soleil.  17  v"  (voir:  Humeurs', 
Soliferreum,  7  r". 
Son,  4  V",  go  V"  (écho). 
Sorbier,  42  v". 
Soudure  en  argent,  32  v". 

—  en  plomb  pour  toiture,  r4  r". 

Soufflets,  40  v"  (de  forge),  66  v",  8t  r"  ide  bois) 
et  82  r"  (à  compartiments  d'air  et  d'eau  . 


24 


Soufre,  3o  v,  3i  v°,  3/  r°,  63  v"  (voir  :  Fumée). 

Souterraines  (voir:  Galeries). 

Spada,  40  r°,  41  r°. 

Sparum,  40  r°,  43  r"  (Gaulois). 

Spéculateurs  (Vains),  4  v°. 

Sphères  (Fourneau  à.  Instrument    des),    i3  r", 

21  v. 

Spirituelle  (Puissance),  63  r". 

Stocladle  (Balle  d'odeur  fétide),  80  v". 

Stragule,  Stragulum,  40  r°,  41  v°. 

Stratagèmes  pour  sièges,  78  r". 

Submersion  d'un  champ  de  bataille,  64  r". 

Syrien  (Arc),  46  r°. 

Syriens,  44  v°. 

Syro-Phéniciens  (Peuples),  9  r". 

Tabernacles,  46  v'\ 

Taffetas  amidonné,  74  r". 

Taille  ivoir  :  Arbres). 

Talus,  64  v",  66  r"  (en  escarpe). 

Tambours  : 

—  (Architecture),  21  v",  24  r",  54  v". 

—  (Guerre),  10  v". 

Tarière,  47  V,  5o  r"  [voir:  Martineto). 

Tartares,  10  r". 

Téléphonique  (Tube),  6  r". 

Telico,  44  v". 

Telum,  40  r",  43  r",  44v°,  45  r"  (trait  scythiquei. 

Temps  d'un  ave  maria,  5 9  r°. 

—  de  musique,  4  v",  5o  v°. 

—  (voir  Avares). 

Temps  primitifs,  43  v",  44  v»,  45  v. 

Tenture  (Fragment  de),  3  r". 

Térébenthine,  4  r°  (seconde),  30^,  5o  v°,  5i  r° 

(Huile  de),  62  v»,  82  r°. 
Terre,  4  V  (fraîche,  projectile),  6  r"  (conductrice 

des  sons),  19  V  (de  caves). 
Terre  (ville),  i5  v°,  21  r°,  37  v°. 
Terre-plein  (?  Palla),  81  r°. 
Tessin,  37  v»,  38  r°,  66  r°. 
Théâtre  pour  entendre  la  messe,  55  r". 

—  pour  prêcher,  52  r°. 

Thrace,  8  v",  9  v°,  5o  v  (Calcedonius  de). 

Ticlète  (Tiglath  Phalassar?),  8  r°. 

Timon  de  gouvernail,  75  r°. 

Tir,  n  V,  24  r°  (contre  les  navires),' 24  v  (de 
bombarde),  32  r°  (vertical),  76  r"  (Résis- 
tance au  tir). 

Tire-d'aile  (Vol  à)  (voir  :  Vol). 

Tite-Live,  8  v°,  44  r"  (xi'  paragr.  du  XXI"  livre 
De  bello  punico). 

Toile,  8or",  83  v"  (de  lin). 

Toitures,    12  r°,   14  r"  (d'église),   18  v",   21    r", 

22  v°,  23  v"  (de  murs  de  jardin). 
Tonneaux,    lo    v"    (voûte   en),    56    r"    (défense 

contre  un  assaut). 
Torsion  de  nerfs,  8  r". 


TABLE    DES    MATIÈRES. 

Tour  —  de  burchioni  [?  (ital.)],   5i  r°  (compa- 
rer avec    :    47    v°,    escaliers  à  limaçon 


autour  d'une  tour). 

Tourillons  (voir:  Ombilics). 

Tours,  5  r",  12  r",  18  v",  19  r"  etv",  21  r",  24  v" 
(roulante),  47  r"  et  v",  48  r"  (en  mer), 
48  v"  (d'un  château  fort),  55  v"  (mesu- 
rée géométriquement). 

Trabicule  (voir  :  Baliste). 

Traction  de  cordes,  38  v"  —  de  moufles,  78  v". 

Tragédie  de  Nœvius,  41  v". 

Tragula,  40  r",  43  v". 

Traîneau  : 

—  pour  la  fange,  49  v". 

■ —  pour  lieux  montueux  et  pierreux,  5o  r". 
Traîtres  (Arme  ne  devant  servir  que  contre  les), 7  V". 
Traits  (voir:  Dards,  Telum). 
Transports,  16  v". 
Travailleurs  nus  (figures),  5i  v". 
Travaux  pour  la  guerre  (voir:  Guerre). 
Treuil,  35  r°,  38  r°,  49  v°,  55  r". 
Trêves,  8  v". 
Triangles  : 

—  équilatéraux,  i3  v",  14  r°. 

—  semblables,  17  r". 

Triboles,  Tribones,  Tribules,  9  r",   10  r",  45  r". 

Tribune  de  fête,  78  v". 

Tyr  (voir  :  Febar). 

Unizzo  (ital.  54  V,  66  r",  .\unes  ?) 

Urine,  1 1  r". 

—  de  chevaux,  38  r"  et  v". 
Vaisseau  pour  voler,  80  r". 
Vallée  (Pour  fermer  une),  48  v». 
Varron,  41  r",  41  r°  et  v",  43  r"  et  v". 
Vase  décoratif,  70  v  (fig.). 
Venabulum,  Épieu,  43  v°. 

Venin  de  serpent,  7  v". 

Vents,   8  v°,  14  v»  (Cheminée  contre  le  Nord), 
17  V"   (Influence   du  Nord   sur  l'arbre), 
39  V",  5  v">. 
Vernis    liquide,    3o   v%    59    r"    (Futaine   ver- 

.  nissée). 
Verre  : 

—  (Bocal  de),  1 1  r". 

—  (Cloches  en),  10  v». 

—  lumineux  (voir  :  Ballon). 

—  18  r"  (voir  :  Lunettes). 
Vert-de-gris,  5 1  r°,  69  v  (en  poudre) . 
Vertu,  3  v°. 

Verutum,  40  r",  -i  i  v",  45  r°. 

Vervine,  9  r". 

Verzino  (ital.  —  Bois  de  Brésil?),  66  r». 

Vêtements  (voir:  Caleçons,  Naufrage,  Pêchel. 

Viande  salée,  14  v. 

Vilains  (campagnards),  9  v. 

Vignes  (Instruments  pour  planter  des),  65  r". 


TABLE   DES   MATIERES. 


Villas  (voir:  Maisons). 

Ville,  i5  V»,  i6  r»,  21  r",  3;  v,  38  r»,  64  r-  (Pont 
et  murs  de). 

Vin  (Approvisionnement  de),  16  r". 

Vinaigre,  3o  v"  (fort),  5o  v",  5r  r"  (  Balle  trem- 
pée dans  du). 

Vinea  ?  83  v". 

Viole  organiste,  5o  v". 

Violettes?,  i3  r",  14  r". 

Vipera,  46  v". 

Virgile,  43  v". 

Vis,  65  r",  83  v". 

Visage  (Bas  de),  4V''  (dessin). 

Vitellion  (So5  conclusions  sur  la  perspective), 
58  r". 

Vitesse  acquise,  26  v". 

Vitriol,  6  r  ". 


Voies  de  chats,  36  v". 
Voies  souterraines  (voir  :  Galeries). 
Voiles,  g  v,  39  v"  (noires,  de  Zepata). 
Voirie,  i5  v". 

Voix,  4  v"  (voir:  Acoustique,  90  v"). 
Vol  de  l'aigle,  de  la  chauve-souris,  des  mouches 
et  moucherons,  89  v". 

—  (Bateau  pour  le?),  80  r". 

—  du  martinet,  89  r". 

—  de  l'homme,  -jZ  v",  74  r"  et  v",  ^5  r",  -j-^  r"  et 

V,  80  r",  88  r",  89  r"  et  v". 

—  Expérience  sur  Teau,  89  r°. 

Voûte,  10  v,  i5  r"  et  v",  38  v;  cylindrique  en 
tonneaux,  10  v"  (Raison  d'une),  10  v°; 
(Clef  de),  i5  v",  38  v"  —  voir:  Armature. 

Vrille,  47  v". 

Zepata  (navire  à  voiles),  39  v". 


TABLE    ALPHABÉTIQUE 


DES      MATIÈRES      CONTENUES       DANS      LE      MANUSCRIT      D      DE      l'InSIITUT. 


Accroissement  et  décroissement  de  Toeil  (voir  : 
Dilatation  et  Rétrécissement). 

Actions  faites  par  la  Nature,  de  la  manière  la 
plus  courte,  4  r". 

Adversaire  (Discussion  de  Topinion  de  F)  (voir  : 
Opinions). 

Affirmation  précédée  d'expérience,  3  r". 

Aiguille  (Trou  d'),  4  v°,  6  v",  7  r"  (voir  :  Expé- 
rience!. 

Air,  2  r",  3  v"  (Lumière  de  1'),  4  v",  5  v"  (Ani- 
maux de  T),  7  r",  7  v"  (Rare  de  F),  10  v". 

Albugineux,  8  r"  (voir  :  Humeur,  Sphère  albu- 
gineuse). 

Ampoule  (expérience),  7  v». 

Anatomie  des  yeux,  5  r". 

Angle  de  Fincidence,  égal  à  Fangle  de  réflexion, 

9  V". 

Angles  (voir:  Impression,  Intersections,  Vision). 

Animaux   d'air,    d'eau   et  de  terre  (Fonction  de 

l'œil  commune  à  tous  les),  5  v°. 

—  comparés  à  l'homme,  5  r"  et  v°. 

—  nocturnes  (voir  :  Chat  et  Oiseaux). 

—  (Yeux  des),  6  v. 

Apparence  de  division  du  simulacre  du  soleil, 
6  r". 

—  de  poutre  enflammée,  6  r".  > 
Aquosité  de  Fœil,  i  v". 

Aristote  (Proposition  énoncée  par),  10  v". 
Balance,  i   r"  (Supports  des  bras  de  la) —  (voir: 

Pesanteur). 
Boule  de  cristal,  7  v". 

—  de  verre,  3  v"  (expériences). 
Bourse  (comparaison),  5  v". 
Campagnes  (Objets  épars  dans  les),  10  r'. 
Canevas  (voir  :  Toiles). 

Carafe,  7  v"  (expérience). 
Carré  (voir:  Rectangle). 
Centre  de  gravité,  i  r". 

—  de  la  sphère  cristalline,  7  v". 


Centre  (Puissances  valant  d'autant  plus  qu'elles 
s'approchent  plus  du),  i  r". 

—  de  la  prunelle,  3  r". 
Cercle,  2  r",  4  v". 

—  de  simulacres  ayant  une  poutre  enflammée 

pour  diamètre,  6  r". 
Cerveau,  2  v",  5  r"  (voir  :  Imprensiva). 

—  de  Fhomme,  plus  grand  que  celui   des  ani- 

maux, 5  V". 
Chaleur  (voir  :  Pesanteur  et  Puissance). 
Champ,  9  r",  10  v". 
Chandelle  (expérience),  5  v". 
Chat,  5  v". 

Cheval  (voir  :  Toilesl. 
Ciel  (au  travers  d'un  trou  de  papier),  5  r". 

—  étoile,  6  r"  et  v". 
Cils,  4  v". 

Cire  (voir  :  Cornaline). 

Colonnes,  i  r"  (Centre  de  gravité). 

Comparaisons,  i  r"  (convexité  d'une  balle),  5  r" 
(grandes  et  petites  salles;  nuit  à  midi, 
jour  à  minuiti,  5  v"  (Précautions  contre 
l'excès  de  lumière,  habitations,  bourse), 
6  r°  (de  la  surface  des  étoiles  à  celle  de  la 
sphère  de  Feau),  7  r"  (Lunettes),  8  r" 
(expérience). 

Concavité  : 

—  de  Fuvée,  10  r". 

—  paraissant  plus   obscure    du   dehors  qu'au 

dedans,  7  r". 
Conception  (Théorie!,  i  v". 

—  prouvée,  g  v°. 

—  des  objets,  10  v". 
Concours  des  espèces,  2  t". 

Condensation  de  l'humeur  cristalline,  5  v"  (voir: 

Dense). 
Confirmation  par  l'expérience,  6  v". 
Contours  (voir  :  Extrémités), 
Convexité  : 

io3 


TABLE    DES   MATIERES. 


Convexîté  d'une  balle,  i  r". 

—  de  la  prunelle,  de  la  pupille,  de  Tœil,   i  r", 

4  r",  6  r",  7  r",  8  v",  10  r". 

—  de  la  sphère  cristalline,  10  r". 

—  des  verres  de  lunettes,  10  r°. 
Cornaline  dans  la  cire  (Empreinte  de),  4  r". 
Corps   lumineux.    Lumières,   Lumineux,    i   v", 

9  v"  (voir  Rayons,  5  r°). 
Couleurs  et  figures  des  objets,  8  r". 
Coupures  : 

—  des  angles,  6  v",  7°  (voir:  Intersections). 

—  de  triangles,  10  r". 
Couvercles  des  yeux  (voir  :  Paupières). 
Crins  (voir  :  Toiles). 

Cristallin,  Cristalline  (Humeur)  (voir  :  Humeur 

et  Sphère). 
Définition  des  rayons  des  corps  lumineux,  9  v". 
— •  du  cercle,  2  r". 
Démonstration,  Démonstrations,  i  r"  et  v",  3  r". 

—  par  comparaison,  5  r",  6  r",  6  v"(par  Texpé- 

rience)  —  voir  :  Preuve. 
Dense,  6  v"  (chose  interposée),   7  v"  (de  l'eau), 

8  r  "et  9  v"  (passage  du  rare  au). 
Diamètres  : 

—  de  la  pupille,  6  v",  7  r". 

—  comparés,  d'un  style  et  de  la  pupille,  9  r". 

—  du  carré,  4  r". 

Dilatation  et  rétrécissement  de  la  prunelle,  4  r", 
5  r"  (comparaison),  5  V  (comparaison 
et  expérience),  6  v"  (cause  de  la  dilata- 
tion, la  nuit),  7  r",  8  r". 

Diminution  (voir  :  Images,  Perspective). 

Discours  des  yeux  des  animaux  nocturnes,  5  v". 

Discussions  (voir  :  Opinions). 

Division  : 

—  des  yeux  des  animaux  voyant,  de  positions 

diverses,  la  surface  de  l'eau  ,  6  r". 

—  pyramidale,  i  v" —  (voir:  Apparences). 
Doute  de  l'impression  de  l'idole,  10  r". 

Eau  (Animaux  de  1'),  5  v". 

—  (Dense  de  1'),  7  v". 

—  tiède  et  claire  (Expérience),  3  v". 
Eaux  (voir:  Propositions,  i  v"). 
Empreinte  (voir:  Cornaline). 

Equilibre  toujours  maintenu  par  la  nature,  5  v". 
Erreur  du  sens,  9  r". 

Espèces,  3  r"  et  v",  4  v",  6  v"  (des  étoiles),  7  r" 
et  v",  8  r",  9  r",  i  o  r"  et  v". 

—  infléchissant  dans  l'œil  la  rectitude  de  leur 

concours,  2  r". 

—  des  objets  dans  l'air,  10  v". 

—  pénétrant  dans  l'obscurité  par   une  étroite 

ouverture,  10  r". 

—  redressées    par    deux    inter.scciions,     3     r° 

et  v". 

—  réservées,  5  v". 


Étoile  vue  simultanément,  par  les  deux  yeux, 
grande  et  petite,  5  r°. 

Étoiles,  6  r"  et  v°,  9  v". 

Expérience,  3  r"  (voir:  Affirmation,  3  w°  (Boule 
pleine  d'eau) ,  4  v"  (Papier  troué),  5  v" 
(Chandelle  allumée),  6  v"  (Canevas),  yv" 
(Carafe  en  masque,  pleine  d'eau  tiède), 
8  r",  gr^etV — (voir:  Expérimentation). 

Expérimentation,  3  v",  4  v°,  5  r" —  (voir  :  Expé- 
rience). 

Extrémités,  Terminaisons  des  corps,  10  v". 

Fétu  (Expérience),  4  v". 

Flèche  (Tir  de),  2  r". 

Fleuve  (Marche  le  long  d'un),  6  r". 

Fonctionnement  (voir:  Vertu  visuelle). 

Frottement  de  l'œil,  i  v". 

Grandeur  de  la  pupille  (Vertu  visuelle  dépen- 
dant de  la),  7  r". 

Gravité  (voir:  Centre,  Pesanteur). 

Habitations,  5  v"  (Comparaison),  8  r°  (Expé- 
rience). 

Homme  et  animaux  comparés,  5  r"  et  v". 

Humeur: 

—  albugineuse,  2  v",  7  v",  8  1°. 

—  cristalline,  5  v",  7  r°  et  v". 
Humeurs,  5  v". 

—  leur  place  chez  l'homme,   relativement    à 

son  cerveau,  5  v°. 

Humidité  (voir:  Aquosité  et  Humeur). 

Idole  (Image),  2  r",  10  r". 

Illusion  de  l'œil,  9  r°. 

Images  (Espèces,  Idoles,  Ressemblances,  Simu- 
lacres), I  r"  à  10  v°. 

—  Cercle  avec  une  poutre  pour  diamètre,  6  r°. 

—  dépendant  de  la  forme  de  la  prunelle,  7  r°. 

—  Diminution  par  éloignement,  3  r"  (voir  :  Per- 

spective). 

—  Oit   réside   l'image    (  dans    la   concavité   de 

l'uvée,  ou  dans  la  convexité  de  la  sphère 
cristalline),  10  r". 

—  (Redressement  des),   3  v",    3   r",  3  v"  (voir 

Espèces),  6  r",  7  v"  (dans  la  sphère  cris- 
talline). 

—  Relation  entre  les  objets  et  leurs),  10  r". 

—  (Renversement  des),    2  v°,   3  r",  4  r",  6  v", 

7V",  10  r". 

—  Représentation  des  objets  avec  leurs  rapports 

réels,  ou  non,  2  r",  6  v",  7  r",  8  r",  10  r°. 
Impressions: 

—  des  ressemblances  par  angles,  9  v". 

—  de   l'idole  dans  l'œil  (Doute),  10  r"  (voir: 

Images  et  Lettres). 
Imprensiva  (ventricule  du  cerveau),  2  y",  5  r". 
Incidence  et  Réflexion,  9  v". 
Inflexion  de  la  rectitude  du  concours  des  espèces 

entrant  dans  l'œil,  2  r",  7  v". 


TABLE    DES    MATIERES. 


29 


Instrument  de  l'œil,  3  v". 
Interposition  entre  l'œil  et  les  objets  : 

—  des  lunettes,  3  r", 

■ —  d'un  papier  percé,  4  V'',  5  r",  6  v",  7  r",  8  r", 

Intersections,  3  r"  et  v",  4  v",  6  v",  7  r"  (angles 
intérieurs  et  extérieurs  formés  par  les), 
7  V. 

—  dans  rhumeur  albugineuse,  8  r". 
Intervalles  pyramidaux,  i  v". 

Jour  (Vue)  et  nuit,  5  r"  (voir  :  Dilatation). 

Lettres  qui  s'impriment,  4  r". 

Lignes  de  la  vision,  8  v'%   10  v". 

Limites  des  corps,  indistinctes  pour  l'œil,  10  v". 

Lumière  : 

—  du  soleil,  5  r"  et  v",  6  r",  réfléchie  par  les 

étoiles,  la  sphère  de  l'eau,  7  r"  (voir  :  Air, 

Corps  lumineux,  Mélange). 
Lumineux,  9  r"  (voir  :  Corps  lumineux). 
Lunettes,  2  r°,  3  r°,  7  r"  et  V. 
Masque  d'eau  (e.'cpérience),  7  v°. 
Mélange  de  lumière  et  de  ténèbres,  9  r°. 
Millet  (Trou  comme  un  grain  dei,  4  v". 
Miroir,  i  v",  3  r",  4  r",  7  v". 

—  concave,  i  v°,  7  v". 

—  Renversement  des  images,  4  r". 
Murs,  I  r"  (Centre  de  gravité). 
Nature,  i  r",  4  r",  5  v",  6  v",  8  r". 

—  Actions  faites  de  la  manière  la  plus  courte, 

4r". 

—  (Prévoyance  de  la),  i  r",  5  v",  6  v",  8  r". 
Navigateurs,  Navires,  6  r". 

Nécessité  de  l'expérience,  6  v". 
Nerfs  : 

—  de  l'odorat,  7  v",  10  r". 

—  optiques,  2  v",  3  r*"  et  V,  7  v",  8  r". 
Nuit  : 

—  à  midi,  5  r". 

—  (Vue   le  jour  et  la),  5   r"  —  (voir  :  Dilata- 

tion, Oiseaux). 
Objet  sphérique  (Vue  d'un),  4  r". 
Objets  placés  latéralement  (Vue  d'),  8  v". 
Obscurité  (voir:  Concavité,  Espèces,  Habitation, 

Nuitl. 
Observation,  3  v". 
Océan,  6  r". 

Odorat  (voir  :  Nerfs),  7  v. 
Œil: 

—  de  l'homme,  i  r"  à  10  v". 

—  des  animaux,  5  r"  et  v". 

Oiseaux  de  nuit  (voir  :  Chat-huant ,   Chouette, 

Duc,  Hibou). 
Opinions  discutées,   2  r",   3  r",  4  r"  et  v",  6  v" 

7  r",  9  v°. 
Optique,  I  r°  à  10  V. 

—  savant  en  optique.  7  v°. 


Papier  interposé,  4  v,  5  r»,  9 

Particules  de  rayons,  26  r». 

Passage  du  dense  au  rare,  7  v"  le  l'eau  à  l'air). 
8  r». 

Paupières,  i  v",  2  r",  4  V,  9  v  (  Rayons  dans 
l'épaisseur  des). 

Paysages  (voir  :  Campagnes). 

Peintres,  2  r",  10  v»  (voir  :  Perspective). 

Peintures,  10  v»  (Extrémités  des  choses  voi- 
sines de  l'œil  moins  nettes  que  celles 
des  choses  éloignées). 

Perception  (voir  :  Images  et  Imprensiva). 

Percussion,  i  r",  3  r",  8  r",  9  v. 

Périphérie  du  secteur,  2  r". 

Perspective,  2  r",  3  r",  4  v,  6  r°,  9  v»  (neu- 
vième del'),  IO  v. 

—  des  peintres,  2  r°. 

Pesanteur,     Poids,     i    r°    (  Balance,    Ciialeur, 

Colonnes,  Murs,  Piliers). 
Piliers,  I  r°  (Centre  de  gravité). 
Plaque  de  fer  trouée  (Interposition  d'une),  8  r". 
Plomb  du  miroir,  9  v". 
Poinçon  (voir  :  Style). 
Point  de  la  perspective,  3  r". 

—  ne  constituant  pas  la  vertu  visuelle,  4  v°, 

6  v°,  10  v. 

—  des  peintres,  2  r". 
Porte  de  la  pupille,  8  r". 

Position  de  l'image,  2  r",  des  rayons  des  corps 
lumineux,  9  x". 

Poutre  enflammée,  diamètre  de  cercle  de  simu- 
lacres au-dessus  de  l'œil,  10  r". 

Preuve  par  expérience  (voir  ;  Expérience). 

—  par  mode  persuasif,  9  V. 
Proportion  : 

—  de  l'imprensiva  à  la  prunelle,  5  r". 

—  voir  :  Rapport. 

Proposition  :  citée  i  v°  (4"  du  8"  des  eaux), 
2  r"  (la  g'),  3  r°  (prouvée  en  perspective), 
4  v°  (9°  du  V),  9  V,  (9«  de  perspective], 
10  v  (la  3'  ,  disant  :  toutes  les  vi- 
sions, etc.). 

—  à  expérimenter  avant  de  l'affirmer,  3  r". 

—  confirmée  par  expérience,  g  v°. 

—  de  développement  ajourné,  5  v. 

—  conclue  (démontrée),  4  r"  et  v",  9  v». 

—  énoncée  par  Aristote,  10  v">. 

—  (voir  :  Discours). 

Prunelle,  3  r",  4  r°,  5  r"',  6  v,  7  r"  et  v. 

—  grande,  voit  peu  de  jour,  5  r",  6  v",  7r"etv° 

—  voit  tous  les  endroits  d'où  elle  est  vue,  8  v" 

—  (voir  :  Pupille). 

Puissances  naturelles  (Chaleur,  etc.),   i  r". 

—  (voir  :  Centre). 
Pupille,  I  r"  à  10  v'. 

--'  (Convexité  de  la),  r  r". 


3o 


TABLE    DES    MATIERES. 


Pupille  noire,  ''a'". 

—  (Porte  de  Isc.  8  r". 
Pyramide,  3  r'^'.  '>  V.  7  r°,  8  r". 
Rapport,  Relati   n  : 

—  5  r",  entre   Téclat  et  la  grandeur  des  corps 

lumineux,  entre  le  ventricule  de  Tim- 
prensiva  dans  le  cerveau  des  êtres  ani- 
més et  leur  pupille. 

—  5  v°,  entre  la  grandeur  des  yeux  et  celle  du 

cerveau. 

—  7  r",  entre  la  vertu  visuelle  et  la  grandeur 

des  yeux. 

—  10  r",  entre  les  objets  et  leurs  images. 
Rare  :  de  l'air,  de  Thumeur  albugineuse,  de  la 

sphère  vitrée,  7  v",  8  r°  et  v",  9  v". 
Raréfaction  de  l'humeur  cristalline,  5  v". 

(voir  :  Rare). 
Rayons  des  corps  lumineux,  visuels,  i  v,  2  r", 

8  r",  9  V",  10  r". 

—  ayant  leur  origine  dans  leurs  images  dans 

rœil,  non  dans  les  objets,  9  v". 

—  (Concours  des),  2  r". 

)}    —  Écartement  croissant  avec  la  distance,  i   v". 

—  Entrée  dans  Fœil,  2  r"  (voir:  Intersections). 
Réception  des  images  (voir  :  Images). 
Rectangle,  4  r". 

Rectitude  du  concours  des  espèces,  2  r°  (voir  : 

Espèces!. 
Redressement  (voir  :  Images). 
Réflexion,  6  r",  7  v",  9  v",  10  r". 

—  du  soleil  dans  l'eau,  6  r". 

—  (Incidence  et),  9  v"  —  (voir  :  Miroir). 
Renversement  (voir  :  Images,  Miroir). 
Ressaut,  10  r". 

Ressemblances,  i  r",  3  r"  et  v",  4  v",  6  v". 

Rétrécissement  (voir  :  Dilatation). 

Salles  :  grande  et  petite,  5  r"   (voir  :  Comparai- 
sons) . 
V)   Savant  en  optique,  7  v°. 
1  ;     —  en  perspective,  4  v". 

Sens.  2  v,  7  N'',  9  v",  10  v". 

—  commun,  2  v°. 

—  de  la  vertu  visuelle,  10  v"  —  (voir:  Nerfs 

optiques  et  Imprensiva). 
Simulacres,  i  v,  2  r",  4  r",  7  r",  8  r". 

—  d'une  étoile,  9  v,  10  r°  et  v. 

—  des  corps  lumineux  (voir  :  Images). 

—  ayant  leur  origine  dans  la  prunelle  et  non 

dans  l'objet,  7  r°. 

—  réunis,  paraissant  une  poutre  enflammée,  6  r". 
Soleil,  5  r",  6  r"   (réflexion  dans  l'eau,  sur  les 

étoiles),  7  r",  8  r"  (Lumière  du). 
Soupirail  (Fente,  Ouverture,  Trou,  Percée). 
Sphère  : 

—  albugineuse,  de  l'albugineux,  3  v. 


Sphère  cristalline,  2  v°,   3  r°,  5  r"  et  v",  7  r"  et 
v",  8  r",  10  r"   (Convexité  de  la  sphère). 

—  de  l'eau,  6  r". 

—  de  la  prunelle,  3  r°  etv°. 

—  vitrée,  3  r"  et  v",  8  v". 
Style,  poinçon,  9  r"  (expérience). 
Ténèbres  (voir  :  Mélange  et  Nuit). 

Terme  commun  entre  l'air  et  l'œil,  entre  l'air 

et  rhumeur  albugineuse,  2  r". 
Terre.  5  v"  (.\nimaux  de    la),  6  r"(Hémisphères 

de  la). 
Toiles  de  canevas,  en  gros  crins  de  cheval,  6  v" 

(expérience). 
Transparence  : 

—  avec  interposition  de  chose  dense,  6  v". 

—  de  l'humeur  albugineuse,  7  v". 

—  du  verre,  7  v". 
Triangles  semblables,  10  r". 
Univers,  6  r". 

Universalité  de  choses  devant  l'oeil,  6  v",  7  r". 
Uvee,  3  v"  (noire),  7  v"  (terminant  et  revêtant 

l'humeur  albugineuse  ),  10  r"  (Concavité 

del'). 
Ventricule  du  cerveau  (voir  :  Imprensiva). 
Verres,  3  v",  7  v"  (découpés). 

—  (voir  :  Expérience  et  Lunettes). 

Vertu  visuelle,    i  r",  ;  r",   3  r"  et  v",  4  r°  et  v", 
6  v",  7r''  et  v",  10  v". 

—  avec  deux  intersections,  3  r". 

—  commune  à  toute  la  pupille,  non  réduite  en 

un  point,  4  V",  6  v",  7  r".  10  v-. 

—  dépendant  de  la  grandeur  de  la  pupille,  7  r". 

—  (Fonctionnement  de  la),  3  v",  7  V". 

—  (  Inégalité  de  la),  i  r". 

—  prenant  les  esf  «^ces  à  la  surface  de  l'œil,  ou 

celles-ci  passant  au  dedans,  2  r". 

—  résidant  à  l'extréffJté   des   nerfs    optiques, 

3  v",  7  v°. 
Vieillards  (voir  :  Lunettes). 
Visage  : 

—  dans  l'eau  (expérience),  3  v". 

—  réfléchi  dans  le  miroir,  4  r". 
Vision,  4  r"  et  v",  5  v",  7  r",  8  v",  10  v". 

—  (voir  :  Lignes,  Vertu  visuelle). 

—  comment  l'œil  voit  les  objets,  2  r». 

—  se  faisant  dans  un  angle,  4  v». 
Vue  : 

—  de  choses  claires  et  obscures,  5  r". 

—  des  objets  placés  latéralement,  8  v". 

—  d'un  objet  sphérique,  4  v". 

—  simultanée   d'une   étoile    grande    et  petite, 

5  r". 
Yeux  : 

—  des  animaux,  5  r"  (.\natomie  des),  5  v",  6  v». 
—  faibles  et  puissants,  5  v". 


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