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Full text of "Les Mémoires de Sinouhît transcrits et publiés par m. G. Maspero"

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in  2010  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


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BIBLIOTHÈQUE  D'ÉTUDE 


TOME  PREMIER 


J 


PUBLICATIONS 
DE  L'INSTITUT  FRANÇAIS  D  ARCHÉOLOGIE  ORIENTALE 


BIBLIOTHÈQUE  D'ÉTUDE 

PUBLIÉE  SOUS  LA  DIRECTION 

DE  M.   EMILE   CHASSINAT 

DIRECTECR    DE    L'INSTITCT     FRANÇAIS    D'ARCHEOLOGIE    ORIENTALE 


TOME  PREMIER 


LE  CAIRE 

IMPRIMERIE   DE   L'INSTITUT   FRANÇAIS 
D'ARCHÉOLOGIE   ORIENTALE 

M  DCCCC  VIII 


LES 


MÉMOIRES  DE  SINOLHIT 


TRANSCRITS    ET    PLRLIES 


M.  G.  MASPERO 


LE  CAIRE 

IMPRIMERIE  DE  L'INSTITUT  FRANÇAIS 
D'ARCHÉOLOGIE  ORIENTALE 

M  DCCCC  VIII 


91 


■r\OS 


■U4675 


7 


ALAN  H.   GARDINER 

Ce  felxl  ouvrage 


G.  MASPERO 


INTRODUCTION. 
I 

Si\  iiumuscrits  lu'oiil  servi  à  établir  le  texte  île  cette  éilition  :  (juatre  pa- 
pyrus, le  Papyrus  de  Berlin  n"  i,  le  Papyrus  A  inhersl,  le  Papyrus  Goléni- 
scheJJ\  le  Papyrus  n"  i  du  Bamesséum,  puis  deux  Ostraca  sur  calcaire,  \0s- 
iracon  37^//^  du  Musée  du  Caire,  et  VOstracon  56î>()  du  Musée  BriUmnique. 

Le  Papyrus  de  Berlin  n"  1  (P.  So-ja)  est  désigné  ici  sous  les  lettres  PB. 
Il  fui  acheté  par  Lepsius  en  Egypte  et  publié  par  lui  dans  les  Dcnkmàler  ans 
Ari'yplen  und  Aethiopien,  Abt.  VI,  pi.  CIV-CVII.  Il  est  incomplet  du  début, 
mais  il  contient  encore  trois  cent  onze  lignes  de  texte.  Les  cent  soixante- 
dix-neuf  lignes  du  commencement  sont  verticales  et  les  quatre-vingt-seize 
lignes  suivantes(l.  180-276)  sont  horizontales  :  à  partir  de  la  ligne  ayy 
récriture  court  de  nouveau  horizontale  jusqu'à  la  lin.  Les  vingt  pre- 
mières lignes  de  la  partie  conservée  ont  plus  ou  moins  souffert  de  l'usure, 
et  trois  denlre  elles,  les  lignes  1,  i3,  i5,  renferment  des  lacunes  que  je 
n  aurais  pas  réussi  à  combler  sans  la  chance  qui  nous  a  fourni  rOs//'acon</» 
Caire  et  le  Papyrus  n"  1  du  Bamesséuni.  D'autres  passages  moins  endom- 
magés avaient  été  reproduits  de  façon  peu  distincte  dans  le  fac-similé, 
notamment  aux  lignes  3  7-A1,  162,  etc.;  ils  ont  été  revus  à  mon  intention 
sur  l'original  par  mon  confrère  et  ami  Erman  ou  par  ses  élèves  iMM.  Schaefer 
et  Vogelsang,  et  la  collation  m'a  permis  d'y  déchiffrer  ou  d'y  corriger  ce 
qui  était  douteux  pour  moi.  La  fin  est  intacte  et  se  termine  par  une  des 
variantes  de  la  formule  connue  :  a'V'^\-^^  Jî»  ^OL^  | '^^l  |_2_ 
\^\,  éiou-f  pou  haîle-f  ra  palioui-Ji  mai  qamouîl  me  sakhâi  et  c'est  venu, 
son  commencement  jusqu'à  sa  fin,  ainsi  qu'il  a  été  trouvé  en  écrit».  L'écri- 
ture est  d'un  tvpe  plus  ancien  que  celle  du  Papyrus  Wesfcar''',  et  elle  peut 


'"   A.  Ebman,  Die  MSrchen  des  Papyrus  Wcstcar,  1890,  Berlin,  in-i",  doux  voluQics,  qui 
forment  les  tomes  V-VI  des  Mitteilunirvn  aus  den  Orieiitalisrhen  Sammlungen. 


appartenir  à  Yh^^e  moyen  ou  au  dernier  âge  de  la  première  époque  ihé- 
baine,  à  la  XIIP  ou  à  la  XIV"  dynastie,  plutôt  à  la  XIIP.  Très  nette  et 
très  lancée  dans  les  parties  verticales,  elle  devient  lourde  et  confuse  dans 
les  portions  horizontales;  elle  est  remplie  de  groupes  archaïques,  de  liga- 
tures et  de  tracés  rapides  qui  en  ont  rendu  parfois  le  déchiffrement  difïi- 
cile  aux  savants  qui  l'ont  abordé  les  premiers. 

Le  Papyrus  Amherst  est  désigné  sous  les  lettres  PA.  Il  n'en  subsiste 
que  cinq  fragments  indiqués  par  les  lettres  M-Q,  et  qui  correspondent  : 
les  deux  lignes  du  fragment  M  à  des  passages  des  lignes  1-2  de  VOslracon 
ajâig;  les  cinq  lignes  du  fragment  N  à  des  passages  des  lignes  2-3  de 
VOstracon;  la  ligne  du  fragment  0  à  un  passage  de  la  ligne  3  de  VOstracon; 
les  deux  lignes  du  fragment?  à  des  passages  des  lignes  3-4  de  VOstracon; 
enfin  la  ligne  du  fragment  Q  à  un  passage  de  la  ligne  h  de  ïO.slracon.  Ces 
débris  ont  été  découverts  dans  un  lot  de  morceaux  de  papyrus  appar- 
tenant à  lord  Amherst  of  Hackney  et  publiés  en  fac-similé  par  Percv 
E.  Newberry  dans  les  Amhersl  Papijri,  1899,  t.  I,  pi.  I,  M-Q  et  p.  9-10. 
Les  parcelles  conservées  étaient  en  colonnes  verticales,  dans  le  caractère  du 
Papyrus  de  Berlin  n"  /,  ce  qui  a  permis  à  Newberry  de  conjecturer  que  le 
Papyrus  Amhersl  appartenait  aux  portions  perdues  de  ce  papyrus'''.  Et  de 
fait  les  mots  qu'on  dislingue  encore  sur  le  fragment  Q:  „^'~-*|P2)' 
rejoignent  directement  les  premiers  mots  de  la  ligne  1  du  Papyrus  do 
Berlin  n"  1,  '~Z'\'T^W- 

Le  Papyrus  Golénischcff  asi  désigné  sous  les  lettres  PG;  il  fut  acheté  en 
Egypte  et  il  n'est  jamais  sorti  de  la  collection  Golénischeff.  Il  n'en  reste 
plusquune  douzaine  de  fragments  qui  se  répartissent  dans  des  proportions 
assez  inégales  entre  les  quatre  pages  du  début  :  la  première  contient  trois 
assemblages  de  parcelles  dont  le  texte  se  retrouve  aux  lignes  i-5  de 
YOstracon  ajàig,  i-y  du  Papyrus  de  Berlin  n"  1  et  i-3i  du  Papyrus  du 


'''  F.  Griffitii,  Fragments  of  Old  Egyptian  Slories,  daas  les  Procccdings  of  the  Society 
o/BibUcal  Arckenlngy,  i  89  i-  1892  ,  t.  XIV,  p.  459-454,  et  Spccimcn  Pages  nfa  Library  oflhe 
Worîd's  best  Litcralurc ,  1898,  New-York,  iu-4^  p.  ôaSy. 


Baiursséum;  la  seconde  n'a  qu'un  fragment  équivalant  aux  lignes  6-8 
de  VOdracon  ajâiQ,  8-21  du  Paptjrus  de  Berlin  et  3 1-^7  du  Papyrus 
du  Ramesséum;  la  troisième  n'offre  que  deux  petits  morceaux  corres- 
pondant aux  lignes  58-66  du  Papyrus  de  Berlin,  83-qo  du  Papi/ras  du 
Bamesséum ,  et  à  gauche  du  deuxième  de  ces  morceaux  on  distingue  deux 
signes  (jui  sont  tout  ce  qui  subsiste  de  la  quatrième  page.  Le  fac-similé 
des  originaux  n'a  jamais  été  publié,  mais  M.  Golénischeff  a  eu  l'insigne 
complaisance  de  nie  communiquer  les  calques  des  fragments  les  plus 
grands  et  une  photographie  de  tous,  grâce  à  laquelle  j'ai  pu  restituer 
l'aspect  du  manuscrit.  C'était  un  gros  rouleau  qui  comptait  environ  seize 
pages  à  l'origine  :  chaque  page  mesurait  à  peu  près  o  m.  26  cent,  de 
hauteur,  sur  0  m.  22  cent,  de  largeur,  et  elle  contenait  seize  lignes. 
L'écriture  ressemble  assez  dans  l'ensemble  et  dans  le  détail  des  caractères 
à  celle  du  Papyrus  d'Orhiney,  mais  elle  est  moins  grosse  et  un  peu  plus 
cursive  :  elle  m'engage  à  placer  la  confection  du  volume  vers  le  milieu 
de  la  XIX*"  dynastie  au  plus  tard. 

Le  Papyrus  n"  1  du  Bamesse'um  est  désigné  sous  les  lettres  PR.  Il  a  été 
découvert  à  Thèbes  pendant  l'hiver  de  1895-1896,  près  du  Ramesséum, 
au  cours  des  fouilles  de  Quibell'^'';  cédé  par  Pétrie  à  Alan  H.  Gardiner, 
celui-ci  en  a  fait  hommage  au  Musée  égyptien  de  Berlin.  Au  moment  de 
la  découverte,  c'était  un  rouleau  intact  en  apparence,  et  il  donna  l'im- 
pression dun  ouvrage  sans  lacunes.  Mais  la  fibre  en  est  délicate,  et  les 
faces  intérieures  des  replis  adhéraient  fortement  lune  à  l'autre.  Lorsque 
M.  Ibscher,  Thabile  restaurateur  du  Musée  de  Berlin,  entreprit  de  le  dé- 
ployer, il  dut  l)ientôt  renoncer  à  l'espoir  d'en  tirer  des  pages  entières  : 
chaque  lamelle  de  la  surface  entraîna  avec  elle  des  lambeaux  de  plusieurs 
des  couches  inférieures.  Il  fallut  les  détacher  un  peu  au  hasard  et  durant 
l'opération  plusieurs  pièces  se  réduisirent  en  parcelles  fort  petites  :  ce 
n'a  pas  été  sans  peine  que  M.  Ibscher  a  classé  tous  ces  débris  et  qu'il 
a  réussi  à  en  reconstituer  un  certain  nombre  de  pages  plus  ou  moins 

o  QuiBELL,  The  Ramesséum.  p.  3  ,  où  la  découverte  est  racontée  brièvement. 


mutilées.  Le  volume  avait  été  brisé  déjà  dans  l'antiquité  et  une  quantité 
considérable  du  texte  perdue,  car  le  feuillet  (jui  porte  le  fragment  ]]  fut 
trouvé  sous  les  autres,  au  centre  même.  Alan  H.  Gardiner  avait  reconnu 
dès  le  premier  moment  que  le  précieux  manuscrit  renfermait  au  recto  V His- 
toire du  Sanhiirr,  au  verso  les  Mémoires  de  Sinouhîl.  Le  montap-e  achevé,  il 
voulut  bien  exécuter  à  mon  intention  la  transcription  liiérofjlvphique  des 
Mémoires c^WQ  ]e  publie  en  paragraphe  IV  dans  VA ppendice  du  ]»résent  vo- 
lume :  il  s'est  réservé  seulement  la  satisfaction  bien  légitime  d'annoncer 
lui-même  sa  découverte  et  d'en  déduire  les  conséquences  scientifi([ues'''.  Il 
y  a  dans  les  portions  conservées  vingt  pages,  divisées  en  deux  séries 
d  étendue  très  inégale.  La  première  mesure  environ  2  m.  20  cent,  de  long 
et  Ton  y  voit  cent  quatre  lignes  horizontales  plus  ou  moins  endommagées, 
écrites  à  l'encre  noire  avec  rubriques  mais  sans  points  rouges  ni  manjues  de 
paragraphes.  Elle  comprend  le  début  du  récit,  c'est-à-dire  le  texte  entier 
âeVOstracon  "ijâiQ  du  Musée  du  Caire ,  les  fragments  du  Pajnjrus  Amliersl, 
et  les  lignes  1-77  du  Papi/rus  de  Berlin  n"  1;  le  tout  forme  dix-sept  pages 
dont  quinze  ont  six  lignes,  et  deux,  la  quatorzième  et  la  seizième,  ont  sept 
lignes.  Il  y  a  dans  la  deuxième  série  une  seule  page  à  peu  près  intacte  et 
les  restes  de  deux  pages  qui  comptaient  huit  lignes  chacune  :  on  v 
lit,  a^c  beaucoup  de  lacunes,  le  récit  du  duel  entre  Sinouhit  et  le  brave 
de  Tonou,  de  la  ligne  i3i  à  la  ligne  i/ib  du  Papijrus  de  Berlin  n"  i.  Il 
peut  manquer  entre  les  deux  séries  neuf  pages  environ  de  six  à  huit  lignes. 
Si  le  rouleau  renferma  originairement  l'ouvrage  complet,  il  dut  être 
énorme  et  comporter  cinquante  pages  ou  plus  :  la  forme  surbaissée 
(0  m.  082  mill.)  de  chacune  d'elles  semblerait  indiquer  (|u"on  a  voulu 
utiliser  une  bande  détachée  d'un  papyrus  beaucoup  plus  haut.  d"un  de 
ceux  peut-être  dont  on  se  servait  au  commencement  du  second  empire 
thébain  poui-  y  transcrire  le  Livre  des  morts.  Autant  que  j'en  puis  juger 


"  Ai,AN  II.  Gardiner,  Eino  neue  Uamtsrhrift  des  Siniilietrcttirhlfs ,  dans  los  Silziwiralirnrliie 
(ter  K.  Pr.  Al:ailemic  fltr  Wissensclmften ,  séance  du  7  février  1907,  p.  iZi3-i5o,  (irage  à 
part  in-8",  de  9  pages. 


par  la  photo^raphlo  que  M.  Ganlinoraeu  raniabilité  de  me  comniuniqiior 
de  rime  des  [)agos,  récrilure,  une  vraie  ouciale  de  libraire,  est  un  [)eu 
rapide,  mais  nette  et  lisible,  d'un  type  analogue  à  celui  des  beaux  |)a|)\rus 
de  la  XVlir  dynastie  à  ses  débuts,  moins  soignée  pourtant:  on  y  ren- 
eonlre,  comme  dans  certains  manuscrits  de  Londres  tels  que  le  Papifrus 
SalhiT  n"  3,  (les  agencemonls  et  des  superpositions  de  sij|nes.  (|ui  me 
j)()rleut  à  croire  (|ue  le  scribe  transcrivit  son  texte  sur  un  exemplaire 
datant  du  premier  empire  ibi-bain.  ou  du  moins  sur  un  manuscrit  un 
peu  postérieur  où  les  particularités  de  la  vieille  paléographie  avaient  été 
respectées  en  partie.  Gardiner  le  reculerait  volontiers  jusqu'aux  temps 
moyens  de  la  XllI''  dynastie''*,  et  il  se  sent  confirmé  dans  son  opinion 
par  la  présence  entre  les  manuscrits  découverts  au  Ramesséum  de  plusieurs 
papyrus  (|ui  remonteraient  à  la  XII'  dynastie,  et  dont  un  au  moins  serait 
d'une  grosse  onciale  presque  identique  à  celle  de  notre  Papiirna  Prisse. 
Ceci,  à  vrai  dire,  na  (|u"iine  importance  secondaire,  car  les  bibliothèques 
renfermaient  souvent  des  livres  d'épo([ues  li'ès  dilïérentes  :  d'ailleurs  si 
Gardiner  adopte  la  chronologie  réduite  de  Borcliardt  et  d'Edouard  Meycr, 
la  distance  est,  somme  toute,  assez  faible  entre  la  date  qu'il  admet  et 
celle  (jue je  propose.  J'ajouterai,  pour  terminer  cette  notice,  que  l'annonce 
de  la  découverte  et  la  copie  des  huit  premières  pages  me  sont  arrivées  en 
octobre  1906,  au  moment  où  ce  livre  était  déjà  imprimé  à  demi  et 
mon  texte  constitué  :  les  dernières  pages  m'ont  été  communiquées  en 
janvier  1907.  J'ai  eu  la  satisfaction  de  constater  ([ue  le  Papyrus  n"  1  du 
Uumcssmni,  tout  en  m'apportant  des  éléments  très  précieux,  justifiait  assez 
souvent  les  restitutions  et  les  corrections  que  l'étude  des  documents  anlé- 
rieurs  m'avait  suggérées,  surtout  dans  les  premières  lignes.  M.  Ghassinat, 
mis  au  courant,  n'a  pas  hésité  à  sacrifier  les  huit  feuilles  déjà  tirées  de 
Vlnlroductinn  et  du  Glossaire;  grâce  à  sa  libéialité  bien  entendue,  je  puis 


'''  ffEs  l<ann  (larùl)pr  Ivoiii  Zweifol  sein  dass  dor  I^apyrus  aller  isl  aisdas  Mallicmalisclie 
Ilandbucli  des  Brilisclien  Muséums.'^  (A.  H.  Gardiner,  Eine  imie  Hamlschiifl  des  Sinuhfge- 
dkhles ,  p.  2.) 


faire  participer  nos  lecteurs  à  la  générosité  avec  laquelle  Gardiner  ma 
fait  ra])andon  de  ses  droits  de  priorité  sur  son  [)apyrus. 

VOstmcon  ii']'H()  du  Musée  du  Caire  est  désigné  sous  les  lettres  OC  : 
son  texte  comprend  le  début  des  Mémoires  qui  manquait  au  Papyrus  de 
Berlin  n"  i,  plus  les  vingt-sept  premières  lignes  de  ce  manuscrit,  et 
il  correspond  aux  lignes  i-5i  du  Papyrus  du  Ramessémn.  Il  a  été 
ramassé  le  G  février  1886  dans  le  tombeau  de  Sannozmou  à  Thèbes. 
C'est  uuepièce  de  calcaire  brisée  en  deux  morceaux,  longue  de  1  m.  oG  c. 
et  haute  de  o  m.  22  cent,  en  son  plus  haut,  inscrite  au  Livre  d'entrée  sous 
le  n"  27^19  et  au  Catalogue  général  sous  le  n°  30216.  Lécriture  en  est 
raideet  gauche,  d'un  type  assez  fréquent  vers  la  XXI"  dynastie.  Le  texte  est 
ponctué  à  l'encre  rouge  et  divisé  en  paragraphes  par  le  ^  usuel  en  pareil 
cas  :  à  la  ligne  à ,  le  scribe  avait  passé  le  signe  de  séparation  et  il  l'a  inter- 
calé comme  il  a  pu  à  sa  place  régulière.  L'Ostracon  avait  été  rompu  au 
moment  de  la  mise  au  tombeau,  afin  que  son  double  accompagnât  celui 
(ht  mort  et  l'amusât  dans  l'autre  monde  :  quelques  menus  éclats  se  sont 
perdus  pendant  l'ojiération  et  ils  ont  emporté  des  parties  de  mots  avec 
eux,  mais  la  plupart  de  ces  lacunes  sont  aisées  à  combler.  11  a  été  publié 
en  fac-similé  et  en  transcription  hiéroglyphique  par  G.  Maspero,  Les  pre- 
mières lignes  des  Mémoires  de  Sinouhît,  restituées  d\iprès  l'Ostracon  aj^ig 
du  Musée  de  Boulaïj,  dans  les  Mémoires  de  F  Institut  égyptien,  ïn-d",  t.  II, 
p.  1-28  (tirage  à  part  in-Zi",  avec  titre  spéciale!  la  mention  Boulaq,  1886; 
reproduit  dans  \gs  Eltides  de  mythologie  et  d'arehéologie  égyptiennes,  t.  IV, 
p.  fî  8 1  -3  o5  ),  puisen  fac-similé  parG.  Daiiessv,  Ostraca,  pi.  XLI  et  p.  k^-!i'j. 

VOstraeon  56  a  g  du  Musée  britannique  est  désigné  sous  les  lettres  OB. 
11  fut  signalé  d'abord  par  Birch  dans  son  Mémoire  sur  le  Papyrus  Abbott 
(traduction  française  de  Chabas,  dans  la  Revue  archéologique ,  i"""  série. 
1 858 ,  p.  26/1),  puis  publié  par  lui  en  fac-similé  dans  les  Inscriptions  tn  the 
Hieralic  and  Demotic  Characters  from  the  Collections  of  the  British  Muséum, 
in-f",  Londres,  1868,  pi.  XXIII  et  p.  8.  Lautli  l'étudia,  sans  reconnaître  le 
texte  qu'il  contenait  (Die  Zweiœltestc  Landicarte  iiebst  Grœberplœnen ,  dans 
\es  Sitzungsberichte  de  l'Académie  de  Munich,  1871,  p.  233-236).  et  ce 


fui  Goodwiii  (jui  ridoiilifia  au\  lignes  3oo-3  i  i  du  Papi/nts  do  Berlin  n"  i 
(^On  a  Hicvalir  Imcriplwn  iipon  a  Slono  m  ihc  Bnlish  Muscian,  dans  la  Zeù- 
srlinfl,  187:?,  |).  9  0-9 'ij.  L'écriture  est  1  liiératiqne  commun  de  la  XX"  et 
de  la  XXL  dynastie,  tracé  par  une  main  à  peine  plus  habile  que  celle  à 
qui  nous  devons  ÏOstracon  ^ijàig  du  Musée  du  Caire. 

Tels  sont  les  manuscrits  des  Mémoires  de  SinouliH  (jui  ont  été  à  notre 
disposition  jusqu'à  ce  jour.  Deux  seulement  d'entre  eux  sont  assez  étendus 
j)our  (]ue  nous  puissions  apprécier  d'une  manière  certaine  la  valeur  critique 
du  texte  qu'ils  nous  fournissent,  PR  celui  deGardiner,  et  PA+PB  celui  qui 
est  représenté  par  les  fragments  du  Papyrus  A  mhersl  et  par  le  Papi/rns  de  Ber- 
lin n"  1  ;  toutefois  les  portions  conservées  du  Papi/nts  Golénischeff  ai  les  deux 
Ostraca  présentent  tant  de  particularités  significatives  qu  ils  nous  mettent 
à  même  de  juger  exactement  du  degré  de  parenté  qui  les  unit  à  ces  ma- 
nuscrits. Dès  le  premier  coup  d'oeil  on  est  obligé  de  reconnaître  :  1"  que  PR 
contient  un  assez  grand  nombre  de  leçons,  — mots  isolés  ou  membres  de 
phrases  qui  ne  se  rencontrent  pas  dans  PA-I-PB;  9°  que  PG  et  OC  offrent 
[)Our  la  plupart  ces  mêmes  leçons,  mais  défigurées  souvent  par  des  erreurs 
de  copiste  grossières;  3°  que  OB  renferme,  au  milieu  de  fautes  de  toute 
nature,  des  leçons  du  genre  de  celles  que  nous  lisons  dans  PG  et 
dans  OC.  Nous  avons  donc  deux  versions  et  par  suite  deux  classes  de 
manuscrits  distinctes.  La[»lus  ancienne,  à  mon  avis,  ne  comprend  pour  le 
moment  qu'un  manuscrit  défectueux  du  début  PA  +  PB,  mais  elle  donne 
la  rédaction  courante  vers  le  milieu  du  premier  âge  thébain.  La  seconde , 
qui  est  formée  de  PR,  de  PG,  d'OB  et  d'OC,  a  conservé  des  portions 
d'une  recension  dont  nous  constatons  l'existence  vers  le  début  de  la 
XVIIL  dvnastie  au  [)lu!>  tard,  et  que,  pour  cette  raison,  j'appellerai  jusqu'à 
nouvel  ordre  l'édition  Ahmesside. 

II 

La  version  première  telle  qu'elle  nous  est  parvenue  dans  PA  +  PB  n'est 
pas  toujours  correcte  et  très  probablement  nous  devons  la  tenir  [)0ur 
assez  éloignée  déjà  de  l'original.  Dans  un  cas  au  moins  le  copiste  lui-même 


avoua  qu'il  ne  savait  comment  dochiffrer  l'exemplaire  qu'il  avait  sous  les 
yeux,  et  il  laissa  un  espace  vide  quil  com[)tait  j)eut-être  remplir  d'après 
un  exem[)laire  plus  clair  :  nous  lisons  aujourd'hui  à  la  li{jne  91  '^'^'"O 
t^'*,  irontl-  ncî  (sic)  âshâouîloa,  et  cest  par  conjecture  que  nous  remplis- 
sons la  lacune  avec  le  mot  1^,  khaoïittou^^K  Là  du  moins  il  a  pris  soin 
d'éveiller  notre  attention:  le  plus  souvent  il  a  reproduit  tant  bien  que  mal 
les  signes  qu'il  avait  sous  les  yeux,  et  il  n'a  rien  fait  pour  avertir  son 
lecteur.  Ainsi.  1.  928,  il  a  transcrit  un  membre  de  phrase  V"  V''^^]3\^, 
onâpoii  Ijar-naf  naïadoit-f,  ce  qui  noiïre  aucun  sens''';  toutefois  la  compa- 
raison du  passage  où  cette  énigme  s'étale,  avec  un  autre  passage  où  il 
est  ép-alement  question  de  la  fuite'''',  nous  autorise  à  rétablir  la  version 
primitive  sans  trop  d'invraisemblance.  Le  manuscrit  antérieur  offrait 
là  une  forme  cursive  d'un  verbe  rare  ^^>li  nafnajàîl,  ou  plutôt 
CT^' — -v-,  ncfâlfàil.  Le  scribe  n'a  point  songé  à  ce  mot,  et  peut-être  même  ne 
le  connaissait-il  pas:  il  a  écrit  ce  qu'il  croyait  lire,  sans  s'inquiéter  du  sens,  et 
ilarem[)lacé  V ^  "  tç:^-;^,  o(/fl/)o»  Iniv ncfàlfàîl ,  |)ar  V^^'TS^Tl  v^' 
ouàpou  liaf-nnf  nazadoKJ .  Un  exemple,  plus  facile  à  amender,  dune  mau- 
vaise lecture  entraînant  un  non-sens,  nous  apparaît  à  la  ligne  3c).  où  le 
copiste  a  écrit  ^^jfj^^'^^i  anr-touf  me  khA{t-î^'^\  un  membre  de 
phrase  (ju  il  a  écrit  correctement  ^^^^^'4''  «'H'-lox-f  tue  khàil-î,  à 
la  ligne  9o5'^';  comment  pouvait-il  se  justifier  à  lui-même  la  présence 
d'un  verbe  ^(^^2)'  ^'"f/^"?  '<"'/'  ^n  cet  endroit?  Ici,  le  retour  de  la 
même  phrase  dans  la  suite  du  récit  rend  la  correction  inévitable,  mais 
combien  embarrassés  ne  sommes-nous  pas  lorsque  nous  rencontrons, 
dans  un  endroit  où  ce  second  manuscrit  nous  fait  défaut,  un  ensemble 


'"  P.  io,  1.  5  el  note  .3  de  la  présente  édition;  cf.  [)our  un  cas  dincoititude  du  scribe, 
p.  2  1,1.  1 ,  note  1. 

'-'  P.  19,  1.  4  el  note  3  de  la  présente  édition. 

'''  P.  3,  1.  5  el  note  5  de  la  présente  édition;  cf.  PR  1.  27  et  p.  3G,  1.  i5  de  la  présente 
édition. 

'*'  P.  7,  1.  2  el  note  2  de  la  présente  édition. 

'^'  P.  21, 1.  8  de  la  présente  édition. 


(le  signes  ^p»p,  dapoUe-s  lapon -a.  où  h;  mol  ^.  dapail .  n"a  [loinl  de 
délerminatif'"'?  [/assonance  onirc  «.  lapou,  et  ^.  dnpail.  me  [lorle  à 
penser  qn  il  poiivail  v  avoir  là  un  mol  formé  de  den\  ou  de  trois  lettres 
-^  (In.  m  pn .  el  un  -  I  douteux.  Je  ne  I  ai  |amais  vu  eu  é}5V|>tien.  mais  le 
('o|(le  possède  un  nom  TOll  /.  li,  /imhna.  (]ui  en  justifierait  lexistenee 
par  sou  sens:  ce  mot  étani  peu  usité  ou  d  usage  technique,  le  scrihe  ne 
l'aurait  pas  recoiiiiii  d  i\  aiirail  d(''compos(''  le  déterminatit  *]Ton  un- /et  en 
un  pronom  lemininp,  st.  Je  rétablirai  donc  par  conjecture  :"!!P*P"*  P^'  la  l'fin- 
delelle  de  sa  télé,  son  diadème  est  parmi  les  rovautés  de  la  terre  d  Ép^ypte  ". 
Les  irrégularités  moindres  abondent,  dont  (juel(jues-unes  s'expliquent 
parlesortliojjraphesdéfectivesen  usage  aux  débuts  du  premier  âge  thébain, 
el  dont  beaucoup  existaient  aussi  dans  le  manuscrit  d'après  lequel  PA+PH 
a  été  copié.  Omission  de\,  on.  devant  le  pronom  régime  de  la  première 
personne  du  singulier,  et  parfois  même  omission  de  la  llexion  ^^.  o'ii, 

loul  entière:  :^^\,"*^^  l*''"'"  ^^  V^  V  "^  "'^^"^"'''''-  '^^fZ^^ 
fjâniijon-nc-ï \)Ouv ^  W'^\^  'lànihon-nr-on-ï^'^K  (lliute  du  -/  dans"^^ 
y  ^  iron-t  shamouit  pour  "^^  jT^  ^  ironit-î  slininonilS^K  L  absence  du 
pronom^  -/"  de  la  |)remière  personne  du  singulier  n'est  pas  une  faute: 
c'est  un  archaïsme  (|ui  n'est  pas  rare  dans  les  autres  paj)\  rus  du  temps. 
Le  scribe  de  PR,  —  l'un  de  ses  prédécesseurs  ou  peut-être  l'auteur  lui- 
même. —  appartenant  à  une  époque  de  transition,  tantôt  omettait  de  noter 
le  pronom  de  la  première  personne,  tantôt  l'écrivait  à  sa  place  légitime. 
C'est  ainsi  (|u'on  îi  :  ^^^  radâit-on-î^^^  pour  ^•^'^•^radàil-î-on-i: 

"'  I.,.  t  S6  ;  cf.  p.  1  5 ,  I.  1  1  cl  noie  'i  de  la  pn-senle  i-dilion.  lîlrnian  a  l)ioii  voulu  vérifier 
le  passage  sur  Toriginal,  clila  coiislalé  (|U(!  le  l'ac-siinilé  esl  exacl  :  la  leroafaulive  csl  bien 
celle  (lu  manuscrit. 

'2'  L.  i8;  cf.  p.  f),  I.  !i  el  note  li  de  la  présente  édition.  Pli  I.  'l'i  (p.  37.  1.  1  ■>  de  la 
présente  édition)  oflVe  la  niènie  leçon  délcctueuse. 

'■*'  Ij.  f?5;  cf.  p.  6,  1.  1  et  note  1  de  la  présente  édition;  même  omission  dans  PU  I.  /if), 
p.  38,  1.  I,  et  dans  PB  1.  1 1  =  p.  6 ,  1.  •'!,  I.  2/16-9^7  =  p.  -^o,  I.  i  1  de  la  présente  édition. 

'''  [...  i();  cf.  ]).  .") ,  1.  '1,  fom|)aré  à  1.  5-6.  p.  •') ,  I.  (J  de  la  présente  édition,  el  à  Pli 
1.  AT),  p.  37,  I.  t3  (le  la  présente  édition. 

'■''    L.  'i-5;cr.  p.  3,  1.5  île  la  présente  édition  et  Pli  I.  28,  p.  3() .  I.  i  Ode  la  présente  édition. 


.  ^  k  ^  m-o»a(^/  (')  pour  ,  ^\^^  ra-omU-1;  ^  -^^  ^  anr  kàon 
sfiinroK^-^  pour  '^\^2!j^^!^''^,Î^*!^"  ^'"^  kàou-î  sapiroii-i  va  hlmiou  ; 
.*  ^  sazmou  pour  "^^^  snzmou-t  '''\p^£3  •'^^-ffou-nc'  pour  P^n'X 
sâzirou-n('f''\elc.  D'autres  fautes  sont  dues  à  la  lassitude  ou  à  létourderie 
du  scribe  :  f  ^  ^  liazou  avec  a  |)our|^'''',  ^l'^  pasfou-iin  pour  ^|['^~" 
•^ 'pasjou-f-néi  ^^'\  ^■2-,]]--^  me-khomouît  pour  ^  ^I^-.f',  |  ^_  liAiiou 
pour  I  ^1  p  hââou-s^^\  "|i^  noutirou  naboii  pour  "|^  noutir-naboH^'^\  "^a 
r/rt/ta  poiir"^'^  Jrt/(a«o(t''°',  et  ainsi  de  suite.  La  plupart  de  ces  fautes  sont 
légères,  faciles  à  reconnaître,  et  je  les  ai  relevées  et  corrigées  dans  les 
notes  de  cette  édition;  mais  plusieurs  étaient  assez  graves  et  de  nature 
à  rendre  le  texte  incompréhensible.  Peut-être  aucun  verbe  ne  manque- 
t-il  dans  f^^*|S|^|J_,  âhàânô  aqâmou-f:  pourtant,  malgré  la  leçon 
concordante  de  PR'"l  j'incline  à  le  penser  et  à  restituer  f^^^f-^ 
|J_,  àljâânr  shaimu-naf  aqâmou-J ^^''\  Le  même  doute  nexiste  pas  à  la 

"'  L.  1 1  ;  cf.  p.  i.  I.  Q  de  la  présente  édition,  et  PI»  1.  .35,  p.  Sy,  I.  5  de  la  présente 
édition. 

l'^'  L.  G;  cf.  p.  3,  1.  6-7  de  la  présente  édition,  et  PR  1.  3o,  p.  87, 1.  1  de  la  présente 
édition. 

'^'  L.  ia;  cf.  p.  7, 1.  3  et  note  5  de  la  présente  édition. 

''■'  L.  1  97  ;  cf.  p.  1 9  , 1.  7  et  note  1  de  la  présente  édition.  Voir  d'autres  exemples.  1.  1  oh 
=  p.  11,  note  1;  1.  106  =  p.  11,  note  2  ;  1.  1  28  =  p.  12,  note  1;  1.  167-168  =  p.  i3, 
note  6;  1. 170  =  p.  \h,  note  3;  1.  200  =  p.  17,  note  1;  1.  22/1  el  1.  226  =  p.  19,  noie  i  ; 
1.  291  =  p.  2/1 ,  1.  10. 

'^'   L.  10;  cf.  p.  i,  1.  a,  note  h  et  PII  1.  34  p.  87,  1.  h  de  la  présenle  édiliop. 

'^'  L.  27;  cf.  p.  6,1.  2-3  et  note  9  delà  présente  édition. 

'"  L.  hk\  cf.  p.  7,  1.  5  de  la  présente  édition,  et  PH  1.  68,  p.  38,  1.  16  de  la  présenle 
édition.  Le  scribe  de  PIÎ  a  cru  avoir  affaire  à  *""  ]  ]  j,  le  ©  initial  du  motétant  demeuré 
au  bas  de  la  ligne  43. 

'^'  L.  66;  cf.  p.  8,  1.  11  et  noie  5  de  la  présente  édition,  el  PU  1.  91,  ]).  ho.  1.  1-2, 
de  la  présente  édition. 

*'-''  L.  i56;  cf.  p.  i4, 1.  2  et  note  1  de  la  présenle  édition. 
'""  L.  267;  cf.  p.  21,1.  1  et  note  3  de  la  présenle  édition. 
""  L.  179;  cf.  p.  /it,  1.  1-2  de  la  présente  édition. 

''-'  T^.  1 34-1 36; cf.  p.  12,1.  1 2-1 3  et  note  9  de  la  présenle  édition;  cf.  Maspf.bo,  S'mouhii, 
l.  i3à-t35,  dans  le  Recueil  de  travaux,  t.  XXVIII.  p.  72. 


Iip;nc  63''*;  le  t('moi;';na;i;o  «le  PR'-'  prouve,  nous  le  verrons,  qu'on  peut  y 
introduire  f  ;Il|  ^Tl  d  w  !^ •  àliâànr  zadou-naf  kliaftt-î,  et,  qu'il  faut,  par 
conséquent,  y  admettre  un  changement  de  personne  dans  le  dialogue'*'. 
Ailleurs,  c'est  un  pronom  p,  s.  que  le  parallélisme  nous  «blige  à  insérer 
dans  la  tirade  ^ tî  +  >f  .^f C^  [P]  |- T  P.!>:^np,  marou-sou 
nouUc-J  va  hmou\-s\  Ijâdou-sù  nme-f  ra  noutive-H^"'^ •.  c'est  un  substantif  qui 
est  passé  dans  |^^' — .^ffiP!!''j^' — '  """  harou-f  zarou  masouUe-f, 

et  que  je  rétablis  avec  doute,  l^^^^lfUJ^' <^(îiPM"'j^' '  '^'"* 

kliaâoii-f  liarou-f  zarou  nifixnuite-f^^^  :  c'est  une  partie  dune  location  toute 
faite,  .^/^.  haonkon,  pour  .î,/^^!  ^<  haoukou-ame^^'\  ou  d'un  nom  propre 
^^^.  lailoH,  au  lieu  de^^^ZI^o.  TaUou-taouî'''''' :  c'est  un  des 
éléments  constitutifs  d'un  titre,  1^  V  i^^i'  l^fKii'nùou-nnulir,  pour  ^"1  " 
V  ^  ,  miroii  kharaliou-noiitir^'^^;  c'est  un  adverbe,  ^""tT,  ouârshou-néî 
pour  ^"'y  I  ^^  oudrahou-ni'i  amr .  qu'on  lit  dans  les  trois  autres  textes'^'; 
c'est  une  proposition  indispensable  à  lintelligence  de  la  phrase,  ^^'J' 
îv  ^  J  JL  '  ^(f^f'if'ou-iiéi-nc-sou  onhou-fT^ouv  ^^'^|a^^J^-  '^d^^l*  irott- 
nét-ne-sou  me  anbou-f  qui  est  dans  PR''"';  c'est  un  mot  féminin  ^  J  >ç^, 
abaP.  qu  on  rappelle  plus  loin  par  un  pronom  masculin  ^. —  -/.  quand 
il  devrait  y  avoir  le  pronom  féminin  p,  si,  -s'"'.  Quelquefois  le  copiste  a 
rectifié  sa  lecture  après  coup  et  il  a  effacé  tel  ou  tel  signe  erroné''"-',  mais 


'"  L.  43;  cf.  p.  7,  1.  5  de  la  présente  édition. 

'-'  L.  67;  et",  p.  38,1.  i5-i6  de  la  présente  édilion. 

'''  Cr.  plus  loin,  p.  XXI  et  seq.  de  Vlntroduclion. 

'''  L.  66-67  ;  '■f-  P-  8 ,  I.  1 1  —  p.  9 ,  1.  1  de  la  présente  édition,  et  p.  xv  de  ï Introduction. 

'^'  L.  69;  cl',  p.  9,1.  -1  et  note  1  de  la  présente  édition,  et  p.  xv  de  ï Introduction. 

'*'  L.  223;  cf.  p.  18,  1.  1 1  et  note  5  de  la  présente  édition;  cf.  p.  17,  1.  3  et  note  2. 

'"'  L.  2/18;  cf.  p.  20,  1.  I  2  et  note  5  de  la  présente  édition. 

'"'  L.  3o9;  cf.  p.  25,  1.  2-3  et  note  h  de  la  présente  édition. 

'"'  L.  9;  cf.  p.  4,  1.  1,  puis  p.  29,1.  19;  p.  34,  1.  2  et  p.  37,  1.  h  delà  présente  édition. 
''"'  L.  139-tùo  de  PB  et  1.  i79dePR;cf.  p.  i3, 1.  2-3  el  p.  4i,  1.  5  de  la  présente  édition. 
""  L.  2  1-92  de  PB  et  1.  /17  de  PR;  cf.  p.  5 , 1.  6,  et  p.  37,  1.  9-10  de  la  présente  édilion. 
"^'  Je  dois  celte  indication  à  Krman  et  à  Vogelsang  qui  ont  bien  voulu  coUationner  l'ori- 
ginal pour  moi;  cf.  p.  7,  noie  4,  p.  17,  note  3,  p.  18,  note  4  de  la  présente  édition. 


le  plus  souvent  il  ik;  s  est  aporçu  de  rien,  et  il  s'en  est  fié  à  la  sa;;acil(''  du 
lecteur  pour  deviner  ce  que  lui-nicnie  ne  coui|)renait  pas. 

Jai  noté  les  fautes  (|ue  j'ai  cru  discerner  :  plusieurs  mOul  cerlaineuiout 
échappé,  ([ui  deviendront  évidentes  à  mesuieque  les  savants  couuaîlronl 
mieux  la  lanjjue  du  premier  empire  ihébain.  Il  ne  faudrait  [>as  toulelois 
s'en  exajjérer  le  nombre  et  la  gravité.  Tout  compte  lait  et  prenant  en  con- 
sidération la  j)arl  de  rniconnu,  l'exemplaire  1*A  +  IM)  n  est  pas  un  hop  mau- 
vais document.  .Iuj;é  selon  les  règles  de  la  jdnlologie  classique,  il  est 
medleur  que  ne  le  sont  la  plupart  des  manuscrits  dont  ou  s  est  servi  afin 
d'établir  le  texte  des  principaux  auteurs  latins  et  grecs  :  il  |teul  fournil- 
des  matériaux  excellents  pour  l'édition  de  l'auleur  égvptien  dont  il  nous 
a  conservé  l'ouivre. 

m 

Si  l'on  compare  1*]\  à  PA  +  PB,  puis  à  P(l  +  OC.  on  constate  Inentôt 
qu  il  occupe  entre  ces  deux  séries  de  documents  un  poste  internu-diaire. 
mais  plus  voisin  de  la  s(!Con(le  que  de  la  première.  Il  est  donc  nécessaire 
(le  rechercher  d'abord  par  (|uels  points  il  ddfère  de  celle-ci  et  de  découvrir, 
s'il  se  peut,  l'origine  des  dillérences. 

Un  certain  nombre  d'entre  elles  sont  dues  à  certaines  habitiub^s  j;ra- 
phi(|ues  de  répoi[ue,  par  exemple,  à  lemploi  des  (bMcrminatils  derrière 
les  membres  d(»  phrase  (|ui  forment  des  mots  composés, ^^Y^'  dàdâi- 
iKif-sâ''^^  pour  ^^^Y  *^''^'  P"j>y''i''>  dr  Hri'lin  n"  i  '"-',  et.  dans  les 
lignes  correspondantes  aux  parties  [lerdues  du  Papijnis  de  HcrUn  n"  i. 
^  r  ^  H  -^  V^  ,ji!,  J ,  rnpcit'l  oiiân't  Ijosonfloa  '''*.  <'t  4=  Jl, *  "t  P  ^  J •  ■'■'""'""""- 
liamit  Saiiouoarit'^'^K  Ilfauten  attribuer  |)lusieursà  linadvertance  du  scribe. 


'"'  L.  81;  cf.  p.  3(),  I.  10  (le  la  présenle  édition. 

'-'  L.  58;  cl',  le  passajjo.  p.  8,  I.  h  delà  présente  édllioii. 

'''   L.  3;  cl',  p.  fj.  1.  .'!-'i  de  la  présenle  édition. 

'"'  L.  /i;  cf.  p.  17,  1.  h  de  la  présenle  édition.  Sur  rorij;inal  le  (léleiininalif  lepiésenle  la 
léinme  assise  et  coiffée  d'une  roiijîéh  seiiée  à  la  lètc  par  deux  liandelelles  f|ui  lui  descendeni 
sur  les  épaules. 


H'(    XIII    )•<-»■ 

"'"^'  iZ^^^'  *"■''''  iK'ddj'iâi.  sans  d/'lci-iiiiiiiilir  cl  avec  insorlion  de  la 
|)r(''|i()siti()ii  — ^.  ;u'''*,  l»'>"i' j  [^  "q"  i^.  |  ^  -  f5  ■  i>^nîl  (laf>;àU ,  i\v\v  donnoiiL 
I(\s  aiili'cs  l('\[('s'-';  ^Yij^T^IX'^-  '"•'»■""''/-'''*«'"'"-'  l.ià(i-i''"'K  avec 
omission  du  vcilie  ({uon  lit  au  l*fipi/iH.s  de  Berlin, ^^  i  ■^*^\l  t  V  ^ 
^  1^  j^  •  l(i-'<'iiitt-i  làhnii-t  .sâfjou-i  Ijddoii-i  ''*'  ;  "  i  o  i  -^  '^  /  V  '"^  """ •  '''*  «'"' 
niiâlinHm-iiitf  (Inii^^K  au  lieu  de  -|- | /^ -- /^^"V*-  lili-f  (inr  onàlinioii- 
iiiif  àoii^^''.  Dans  quelques  cas.  un  mot  a  chan<>é  do  genre,  lel  M  Âitf- 
(ilidîl  -soir-.  (|ui.  suivi  dua  |)ronom  ujasctdin  dans  PB  H^ttfiVP"^ 
CZ  V  ^^  "^'"''  ià.soiiil-ii(iJ-<m-î''\  osl  accompajjiuMrnn  |)ronom  fc-niinin  dans 
IM\  ^J^^^IP^' — 'IP^^-  "'""'  làsoiiil-ims-oii-i^^':  mais  ici.  comme 
nous  lavons  vu  |)liis  haut.  PR  a  raison  contre  VW''.  Dans  quelques  autres, 
un  mol  ou  une  forme  grammaticale  ont  été  substitués  à  un  autre  mot  ou 
à  une  autre  forme  :  -^  ^3 ^ -^  ^^P ^  ^  ^ ,  «»''  zàdou-i  ânoiikhoa  ra-sd-iim 
ffje  ne  dis  pas,  Vis.  a|)rès  ces  choses-là»''"',  pour  -^'^^^^r">~  d»" 
zàdou-î  ânonkhou  ra-sd-f^je  ne  dis  pas.  Vis,  après  cela-  '"^;  #  I  "^^Jj],  lapon 
«h/x)»''"-^  f-sur  le  rempart-,  pour  'Q,^.  Inpou  Afl/*/'''':  -^7^^^^*~  1 
v-i.  aur  oudlimoii-iui/  non  va  khadhou  -•  d  na  point  redoublé  le  coup 
[»our  luer'i  ''',   au   lieu  de  -^  ]^3!^'V'^  J '^  ' —  ^""'  oiidlinioa-iui/  âna 


'"  \j.  27-98;  cf.  [).  36.  1.  lû-iG  de  la  |nésenln  cdilioii. 

C^'  PB  I.  3  =  p.  3,  1.  5,  OC  i.  4-5  =|).  99.  i.  7,  el  VG  I.   i5=  (..   33,  I.    i3  ile   In 
présenle  édition. 

'''  I.,.  i8;cr.  p.  37.  I.  1  (j  di'  la  présente  édition. 

'*'  Ia.  -Jo-si;  cf.  p.  .").  I.  7-8  delà  présente  édition. 

'*'  L.  86;ol'.  p.  39.  I.  i4  de  la  présente  édition. 

>''  Ij.  61-6-!;  cf.  p.  8,  1.  7-8  de  la  présente  édition. 

*"  L.  2  1-29;  cf.  p.  5,  I.  6  de  la  présente  édition. 

'"  L.  47;  cf.  p.  37,  1.  i4-i5  de  la  présente  édition. 

(9)  Voir  plus  haut,  p.  \i  de  Vlnlroduclio». 

''"'  L.  3i;  cf.  p.  37,  I.  2-3  de  la  présente  édition. 

'"  L.  7;  cf.  p.  3,  I.  N  de  la  présente  édition. 

'-'  L.  4.");  cf.  p.  07.  I.  1  9  de  la  présente  édition. 

''■''  \j.  19;  cf.  p.  .'),  I.  !i  de  la  présenle  édition. 

"*'  L.  86-87;  cf.  p.  39,  I.  1/1  de  la  présente  édition. 


kliadbou-fK\\  n'a  point  renouvelé  le  coup,  il  tue^^'');  ^  ^|^^  ^"[2)!]' 
Inil-naf  me  marouttou  et  il  s'est  emparé  des  affections»'"'^,  avec  ^,  mr, 
partitif,  au  lieu  de^^^y^,  tait-naf  marouitou^^'';  ■=''^Ji_^^^^. 
m  zâdou  anc-aou  ouanou^'^'^.  pour  ]3^ P fTl /J-,  !  !^  ^ '  zâdou-.sonnoii  aue-aon 
onanou^^K  II  serait  facile  de  multiplier  le  nombre  de  ces  variantes. 

Plusieurs  des  diverj^ences  sexpliquent  ])ar  de  mauvaises  lectures. 
Le  scribe  ne  reconnut  pas  les  signes  assez  cursifs  qu  il  rencontrait  de  place 
en  place  dans  le  manuscrit  qu'il  copiait,  et  il  leur  substitua  des  carac- 
tères de  forme  analojjue.  mais  de  valeur  différente.  Le  fait  saute  aux 
yeux  dans  t  x-  ^_^-'^-/''"'  ^«^  ashesouitS^'',  pour  T^!XP''â)'^'  ^■^"' 
maâ  ashesouîl  pouP^  de  PB  ;  -yç ,  sat,  procède  d'une  forme  hiératique  de  ^  — i, 
maâ,  mal  interprétée.  Ajoutons  qu'ici  la  déformation  a  été  facilitée  par  la 
valeur  interrogative  bien  connue  de  :k",  soi.  et  (pie  la  phrase  modifiée 
présente  le  même  sens  dans  les  deux  versions.  Le  scribe  de  PR  a 
remplacé  la  particule  qui  nous  a  été  conservée  dans  PB,  par  une  autre 
pai'ticule  plus  usitée  aux  débuts  de  la  XVllI'  dynastie'^';  peut-être  n'v 
a-t-il  là  qu'un  rajeunissement  voulu  d'un  passajje  archaïque.  Néanmoins,  la 
lecture  fausse  ne  suffit  pas  toujours  à  justifier  les  variantes.  Ainsi,  tandis 
qu'on  lit  dans  PB  "y^i^^l^TI'v'lfc"  '^('-"'c^''»''^  hharaou  anu-f  Ijar 
moudou  rr  j'entendis  m  voix  pendant  quil  parlait-''',  PB  donne  *  ^'J  l  Ç 


^"   L.  61-62;  cf.  p.  8,  1.  7-8  de  la  présenle  édition. 

''^'  L.  90;  cf.  p.  lio,\.  1  de  la  présente  édition. 

'•*'  L.  66;  cf.  p.  8,  1.  11  de  la  présente  édition. 

'*'  L.  178;  cf.  p.  il,  1.  1  de  la  présente  édition. 

'*'   L.  1  33  ;  cf.  p.  1  5  ,  t.  1  2  de  la  présente  édition. 

'•''  L.  58;  cf.  p.  38,  I.  9  de  la  présente  édition. 

'"  L.  35;  cf.  p.  6,  1.  8  de  la  présente  édition. 

'"  A  Texempte  que  Alan  H.  Gardiner  [Eine  iwuc  UaïuhchriJ'l  des  Sinulwgcdichtcs.  p.  3, 
note  3)  cite  dans  les  inscriptions  de  Der  el-Bahari ,  j'en  puis  joindre  un  autre  emprunté  à 
la  stèle  de  Tetisharai  (1.  5),  PT  ^  2)'"  ^  [°1°]°I"T  t?r  _^  |  ^ ,  s"AVj«o»(oh  hchom  Aar  s^i' 
a^hesk  tf  comment  donc  l'es-lu  rappelé  cela?''. 

'"  L.  1-2;  cf.  p.  3,  1.  3  de  la  présente  édition. 


w  I  w  I  "T"  2)  ' — '  •''^2;moit-nr''i  kharaou-f  aou-f  moudou-f^^^  :  le  copiste 
avait  prêté  par  orrour  le  sens  secondaire  discours  à  J  ^  ^,  kharnon,  ce  cpii 
Pavait  contraint  à  introduire ■< — ,  /,  dans  la  phrase,  rr j'entendis  sondiscnurs 
tandis  qu'il  le  disait-.  Plus  loin  PB  porte  ^^4=  ^  J',^|^|^'^p^| 
^^f|[l,  itiarou-soii  nouilc-fra  hàânu  had-sit  dino-f  ra  noulirr-s'^'-'',  où  0,  -s,  a 
été  omis  derrière  |^,,  Ijàâoii ,  mais  où  PU  admet  le  pronom  du  pluriel 
IX^Pm^  liààoa-sounoH,  et  flPfTi'  iioidir-snxnou^^K  La  leçon  de  PR  se  com- 
prend si  Ton  admet  ([u'elle  dérive  d'un  manuscrit  où  le  pronom  était  absent 
derrièi'c  |^.  Ijââou ,  comme  dans  PB  :  le  scribe  attribua  la  valeur  plurielle 
au  j)ronom  le  plusrap|)roclié  p->,  .st7,etil  fit  de  ^^.nouît,  à  qui  les  pronoms 
se  ra[)|>ortent,  un  pluriel  ^^ ^\  nonlloii,  ou   ^,^^^,  nou(itiou,(Voù  sa  version 

^ifc[+>f,_,#,^]irpr;:'i-T<p.f^^^np.7:  ^i^^  irons  de  sa  cUé 

rr[ou.s('s  ri/(''s|  1  aiment  plus  qu'eMj- [cZ/cs-]  mmcs  et  ils  [e//cs]  se  réjouissent 
ffde  lui  plus  que  de  leur  dieu".  Une  autre  correction  du  même  genre  se 
rencontre  trois  lignes  plus  loin,  dans  un  endroit  où  PB  présente  une  la- 
cune  d'un  mot  :  Q^^.;:;^^^  1  r^P^lr.*  ^  V^-^fîlp-^-^, 
aou-f  me  soulonou  tail-naj  me  saouljouît  aou  Ijarou-f  zarou  masouùe-f,  que  j'ai 
comblée  en  m'inspirant  d'une  des  formules  de  la  rhétorique  égyptienne, 
!  ^  JLi!^¥LL!^' — '  ^^^  khââou-f  harou-f  ce  ses  diadèmes  sont  sur  lui 
depuis  sa  naissance-^'''*.  Le  scribe  de  PR  ou  son  prédécesseur,  trou- 
vant la  phrase  incomplète  dans  le  manuscrit  qu'il  copiait,  la  rattacha 
au  développement  qui  suit;  supprimant  ^^,  aou,  et  remplaçante^. 
zarou,  par  <=,  ra,  puis,  prenant  ^,  liarou ,  pour  le  substantif  (|ui 
signifie  rrface'^  et  transformant  le  substantif  f|ip-'j^,  masouît,  en  un 
verbe  factitif  P||iP^,  samasou,  il  produisit  un  texte  et  un  sens  nouveaux, 
Jj  <=.  p  [  jli  p  ^  p  j  1*^  '  [|j  p  [  ^  I  -.]  ^  ^J ,    Ijarou-f  ra   samasou  sadshou  pou 


'•    L.  a5;  cf.  p.  36,  I.  1 3  de  la  présente  édition.  A.  II.  Gardincr  traduit  un  peu  dif- 
féremment et  préfère  la  leçon  de  Plî  [Eine  rteue  Handschrift,  p.  6). 

'^'   \j.  66-67;  <'l'-  P-  8,  1.  1 1  -  p.  9,  1.  1  de  la  présente  édition,  et  fntroilurùoii ,  p.  x,  \i. 

'•*    ]j.  91-92;  cf.  p.  lio,  1.  1-9  de  la  présente  édition. 

'■'   L.  68-69;  cf.  p.  9,  1.  3  de  la  présente  édition  et  Ylnlrodurlioii .  p.  xi. 


>-»•(     XVI     )'**~— 

masonilnu  n9,a  face  sera  récoiulante''',  oar  il  est  un  être  (jui  multiplie  les 
naissances'"'^'-. 

Dans  quel((ues  occasions  assez  rares,  la  (lissenil)lance  résulte  à  la  fois 
d'une  omission  accidentelle  et  d'une  correction  voulue  au  texte  original. 
\a'  |tanép,yri(|ue  de  Sanouosrit  que  Sinouhît  déKile  à  son  arrivée  chez  le 
prince  de  Tonou,  contient  un  passa{>e  ainsi  conçu  dans  PR  :  ^V  V""" 

(itlânion-J  hli  ane  onàinnou-naf  âoii  m  khadbon  bouhâon  pidatiou  kitavi. 
liaHc-j  mai  Ixtioit  non  nuâril  âliâou-fklioiiioiiil  nnc-fpaljnuiane  sâî-nnj sapouîlou 
nabou  r'i\  saisit  le  bouclier,  s'élançanl.  il  n'a  point  redoublé  son  coup 
ffpour  tuer:  les  Libyens  tournent  dos  devant  lui  comme  [devant]  les  âmes 
f'de  la  Grande:  il  combat  ceux  qui  ignorent  son  nom,  et,  atteignant,  il  n'a 
•point  épargné  et  rien  ne  subsiste''''--.  Le  même  thème  comprend  deux 
membres  de  plus  dans  PB:3^^X*^w^-^|J^.^.^^Î<^-- 

/(/(-/  fini'  niiàliinoii-nii/  ânii  khadhon-f  iiiir  ihiiiiioii  raoïii  nljàon-l  inir  alljoii 
padilo-j  boiihâiiii  pidiilioii  noiii-fi  niaî  bâton  tir  iiuârit  âhâoii-j  klioiiioiiil 
rini'-fpaliiuii  aiu'  sài-naf  inir  sapouîlou  naboii  fril  saisit  son  bouclier,  il  s  é- 
'••  lance,  il  n'a  point  redoublé  son  coup,  il  tue.  car  il  n'y  a  personne  (|ui 
"puisse  éviter  sa  javeline,  personne  (|ui  puisse  tirer  son  arc.  mais  les 
ft  archers  Libvens'^'  tournent  dos  car  ses  bras  sont  comme  les  âmes  de  la 

''  C'esl  une  allusion  iirobahlc  à  la  l'ace  du  soleil,  donl  l'iiaraon  eshie  lils,  et  (|ui  lorre 
la  terre  à  loul  enl'anler  sous  riulluence  de  ses  rayons. 

'-'   L.  9-3;  cf.  p.  /io,  I.  3-^1  de  la  présenle  édilion. 

'''  Restauré  d'après  le  fragment  eorrespondaul  de  P(J  1.  h\\:  cf.  p.  ?)h,  1.  i -i  de  la  pré- 
sente édition. 

'"'  L.  86-89;  cf.  p.  39,  1.  i3-i6  de  la  présente  édilion. 

'■''  J'ai  paraphrasé  le  nom  de  peuple  par  le  mot  qui  répond  à  son  sens  élvniolojiiipie 
afin  de  mieux  rendre  l'allitération  entre  ^«/(/i'(  et  imhitiou. 


'•(Iiiiiido  Déesso:  il  alla(|iie  ceux  (|ui  ignoroul  son  iiotii,  ol .  alloigiuiiil,  il 
'lia  iK'ii  épargné,  rien  ne  subsiste''^-.  J'ai  si{<nalé  déjà  |»liisieurs  dos 
varianics  (juo  PR  présente  en  cet  endroit'"-':  si  Ion  anahse  la  construclion 
lilléran-e  du  morceau,  on  conviendra  que  les  deux  membres  omis  étaient 
nécessaires  à  1  équilibre  des  parties  qui  le  composent  et  qu  ils  devaient 
exister  dans  le  texte  primitif.  Ils  lormaleiit  [)robablement  une  colonne 
com|)lète  dans  le  manuscrit  j)lus  ancien  duquel  descend  l'exemplaire  copié 
par  le  scril)e  de  l'R  :  leur  suppression  avant  mis  le  membre  de  plirase 
J"^^  .  hoiiliâoii.  elc.  en  contact  direct  avec  la  phrase  qui  décrivait  la 
charge  du  l'haraon.  un  scribe  intermédiaire  remplaça  rimage^^'^, 
^/o»?-// f  ses  deux  mains-.  (|ui  était  naturelle  après  un  passage  où  il  s  agis- 
sait de  lare  à  tirer,  par  la  locution  '^  — ^'^— ?  IïIkh'i  Ijàilc-f,  qui  convenait 
mieux  à  1  action  de  foncer.  -.|-.^a.  lût,  sur  lennemi. 

Ici,  et  dans  la  plupart  des  exemples  qui  jtrécèdent,  PB  est  presque 
certainement  plus  près  de  larchétvpe  que  Pli  :  il  n  en  est  pas  toujours 
ainsi,  loin  de  là.  Prenons,  enefl'et.  la  leçon  dePI\:[^]^*  ■  |:;^^\^^— J 

*  i"^]  ilr  1k.  .^  [^^]  T'  ^"^  1  "*^  i  '  ""^""'/-*^^<'"/'""  i"ààou-j  ùahâoaUoii  nnc  ra- 
dài-naf  Ijnin.souloK  Ijâ-iâhoii-f  oadon-Ijaroii  pou  liâoK-/  ahahoii  hlianlon-J  pou 
Ijarfâoii-f  m  imlalion  "\  puis  celle  de  PB  >  Z  T  ■  >  :^iv  k  ^  K  .^.  S 

]  ^^,otiàmrl~iàbon poil  mââoii-fâshàoittloii  anc  railài-naj  hamsoinou  hà-iàhoii-f 
oiidoii-liaroii poil  iiiàoii-/  dlioiiil  nislioii-fpou  Iiàoiiili'-J  ra  pid(ilioii''''K  et  compa- 
rons-les; c'est  évidemment  celle  de  PR  quil  faut  préférer.  On  remarquera 
en  effet  que  PB  répète  deux  fois  de  suite  l'expression  :^^^^  mââoii-j , 


"  L.  G 1-65;  cï.  j).  8,  I.  7-10  de  la  présente  édilion. 

'■^'  Voir  plus  haul,  p.  xm-xi\  de  celle  Introduction. 

(•'"  L.  83-85;  cf.  p.  3(j,  1.  1  i-i3  de  la  présente  édilion. 

''"  L.  58-Ci;  cf.  p.  8,  1.  5-7  de  la  présente  édition. 


— +«•(  XVIII  )^^— - 

pour  caractériser  deux  états  d  ame  ou  deux  actes  du  Pharaon  rendus  ])ar 
deux  épithètes  différentes,  ^^|,  oiiâmet-idbou ,  et  ^"7"?'  oudon-ljaron  : 
or,  si  Tacte  de  roir  les  multitudes  correspond  assez  bien  au  concept  d'un 
soldat  solide  de  cœur,  le  même  acte  ne  s'adapte  guère  à  c<'lui  d  un  li(;ros 
(n\\  jeUc  sa  face  paruii  les  combatlanls  et  il  est  tro[)  peu  énerpique  pour  un 
élan  aussi  rude.  Au  contraire,  les  expressions  s'accordent  mieux  et  la 
gradation  des  actes  est  plus  habilement  ménagée  dans  la  version  de  l'R. 
où  le  Pharaon  est  solide  do  cœur  lorsqu'il  voit  ^^^^  màdoii .  rrles 
r  multitudes  d'ennemis  et  ne  laisse  personne  tranquille  derrière  lui^.  puis 
devient  le  hardi  (jui  fond ,  i^^^,  hâîl,  sur  les  adversaires»,  et  finit  par 
se  réjouir,  ^'^i  râslioK .  lorsqu'il  prend  les  archers.  Ici  PR  |)nrlnil  en 
variante  un  mot  commençant  par  un  ^,  mais  dont  les  lettres  finales  et 
les  déterminatils  ont  été  enlevés  par  une  déchirure  du  j)apvrus.  Le  con- 
texte me  porte  à  croire  que  le  mot  ainsi  siibstitu('à  ^*^-  ràshoii .  avait 
le  même  sens  que  ce  dernier  :  je  conjecture  qu'il  y  avait  J^_^.  kliânloit. 
qui  serait  une  orthographe  de  a^_^  rrexulter,  se  réjouir-.  Les  trois 
moments  de  la  lutte  sont  désignés  l'un  a[>rès  l'autre,  l'entrée  en  ligne 
et  la  vue  de  l'ennemi,  la  mêlée,  la  capture  des  vaincus.  H  y  a  donc  des 
cas  où  PR  nous  a  conservé  un  texte  préférable  à  celui  de  PB.  et  où  il 
nous  faut  corriger  PB  d'après  lui.  Devons-nous,  par  conséquent,  lui 
accorder  notre  confiance  dans  les  passages  très  longs  où  il  diHère  telle- 
ment de  PB,  qu'il  nous  fournit,  non  plus  des  variantes  au  texte  déjà 
connu,  mais  un  texte  nouveau?  M.  Gardiner  le  pense,  et  son  opinion 
a  d'autant  plus  de  poids  qu  il  a  consacré  une  étude  très  minutieuse  à  son 
manuscrit'''.  Les  passages  en  question  sont  au  nombre  de  deux,  le  pre- 
mier au  début  du  panégyrique  de  Sanouosrit.  le  second  pendant  le  récit 
du  duel  entre  Sinouhit  et  le  brave  de  T(Tnou.  Analvsons-les  de  tiès  près 
avant  de  rien  décider,  et  voyons  à  (|uelles  conclusions  cette  étude  rtous 
amènera  progressivement. 


"'  Alan  H.  GARDiNEn,  Eine  ncue  Hmuhrhrlji  des  Siiiiihegediclilvs .  p.  ?>-U. 


IV 

En  ce  (|iii  conccnii'  le  prciniLT,  le  iii()\oii  le  j)lus  court  el  en  même 
temps  le  pins  sûr  daccnsiT  nelleiiuMit  la  dissemblance  est  de  transcrire 
les  deux  textes  côte  ;i  cùle.  m  cvlcntio  : 

IM5.  I.  3/1-/17").  PR ,1.58-71  (-2). 


"    Cf.  p.  G,  I.  8  —  p.  7,  i.  cS  (le  la  pn'senle  édition. 

''^'  Cif.  p.  38,  i.  8  —  p.  39,  I.  2  (le  la  présenle  (■dilion.  J'ai  conibii»  sans  autre  indication 
toutes  les  lacunes  (|ui   pouvaient   (Hre  remplies  d'après  le  texte  de  t'B. 

'''   Cf.  sur  la  variante  contenue  dans  ce  passajje,  p.  xiv  de  Ylnlroflucliun. 

''''  Je  ne  trouve  pas  la  formule  iK'cessaire  poui'  conililer  cette  petite  lacune.  H  devait  v 
a\(iir  ici  (piel(|ue  chose  comme  :  -Je  ne  fus  pas  cit(''  devant  un  tiihiiiialii. 


PB,  I.  3/1-47.  ^'^-  '•  ^^-T- 

Le  dialopjUe  entre  SinouliîL  et  le  prince  de  Tonou  présente  cinq  clian- 
jjements  dinlerlocuteur  dans  PPt.  et  trois  seulement  dans  PB;  quelle  est 
colle  de  ces  coupes  qu'on  doit  préférer?  Et  d'abord ,  je  dois  avouer  que  tout 
le  inonde  avait  jus(|u'à  présent  mal  transcrit  PB  à  sa  seconde  reprise,  qui 
est  la  troisième  du  texte  de  PB.  On  avait  lu  en  t'fTet  ]3\ '^  ^  J^, ^  ^  VfflPâ)' 
zâdoiMiét  soHtonou  me  amnasoii ,  ce  que  j'avais  rendu  naguèrespar  "je  chaulai 
le  roi  en  développement  poétique w''^  mais  cette  traduction,  possible  à  la 
rigueur  si  on  ne  considère  que  la  grammaire,  ne  répond  pas  à  la  réalité  des 
faits,  car  le  récit  ne  contient  dans  les  lignes  suivantes  que  l'apologie  de  Si- 
nouhit  et  non  le  panégyrique  du  roi.  D'autre  part,  on  ne  peut  pas  a|>|)li<|uer 
au  prince  de  Tonou  le  titre  de  ^ ^,  xoiitonou ,  qui  est  réservé  aux  Plia- 
l'aons,  et,  dans  l'impossibilité  où  Ion  se  trouve  d  obtenir  un  sens  raison- 
nable avec  cette  leçon,  on  est  obligé  de  confesser  qu'elle  est  fautive. 
Gardiner  a  lu  en  effet  sur  PB  ^^.  soûl,  et  aussitôt  l'erreur  que  nous 
avions  commise  dans  la  transcription  de  PB  m'est  apparue  évidente  : 
il  fallait  comprendre  4^^-,  soûl,  comme  Erman  l'avait  fait  déjà'""*,  et 
nous  n'avons  d  excuse  pour  cette  erreur  que  d'avouer  qu'il  y  a  trente 
ou  quarante  ans  nous  ne  connaissions  pas  encore  l'emploi  des  pronoms 
:^^'*.so»/.  g^^"",  ^^"^  loul .  et  de  leurs  formes  relatives  emphatiques 


'"'   I^.  87;  cf.  p.  6,  i.  1  0,  el  Maspero,  Les  Contes  populaires.  3'  édil..  p.  03. 

'-    Il  traduit  le  passage  :  -Icli  aber  antwortete  lùgnerisch-  [Aus  den  Paptjrus.  p.  i-j). 


> — v^^V"*,  nisonl .  '^\'^ .  iiilnul .    Cello  faule  co\r'\p-èe,    il   nous  reslo   à 

nMidrc    compte    dos    deux    leçons   dilTérentcs.  ^  - 'Ï4' ^  !lv  ! '^  (îiP3)- 

:ndoii-f  net  snut  me  (idiiiikisoii  .  do  PR,  t-'t  ln'5'4=  ^"^  !  ^lîlPâ)-  -'"l""' 
ni'l  fiOKl  iiic  (toinnasoii .  de  PB.  cnlre  losqiiellos  il  faut  clioisir.  Il  semble 
(|ue  le  mouvement  général  du  contexte  nous  conlrai;;iie  tout  dahord 
à  nous  prononcer  pour  celle  de  PB.  car  celle  de  PPi  place  I  liisloiro 
même  de  Smouhit  dans  la  liouche  du  prince  de  Tonou  :  rr Lorsque  je 
■^  vins  dans  cette  armée  du  pa\s  de  Timaliiou  et  que  la  nouvelle  me  fut 
rr  annoncée ,  mon  cœur  séchappa  ^.  On  peut  toute  ibis  opposer  à  cet  ai'j'ument 
riivpothèse  dune  faute  nouvelle.  Le  scrihe  aurait  omis  une  formule  (jui 
indiquait  la  rentrée  de  Sinouhit  dans  le  dialogue,  et  le  texte  devrait  être 
rétabli  à  peu  près  comme  il  suit  :  .^  "^  +  VV  !  ^fîlPâ)^,:^!!!!  V  jl^ 
"  ^.  :(tdoH-f-nôi  sont  ino  aooinasoii  :n(lnH-l-)ui/  aoii  nh-ni'i ,  -il  me  dit  :  -Pas 

-t  possihlel  ••  Je  lui  dis  :  r  Lorsque  je  vins -  Il  semble  bien  que  le  scribe 

à  qui  nous  devons  la  leçon  de  PB  lait  entendu  ainsi,  car.  quel(|ues  lignes 
plus  bas.  il  rend  la  pai'ole  au  prince  de  Tonou.  ce  qu  avaient  conjecturé 
depuis  assez  longtemps  les  savants  qui  avaient  étudié  le  conte  en  dernier 
lieu''',  et  il  dit  :  f  ^^^^-  'iljâàtir  :«f/o»-«ft/7./*rt///-i',  sans  avoir  indiqué 
dans  I  intervalle  que  le  prince  lavait  quittée.  La  correction  s  impose  au 
texte  de  PB  et  celui-ci  en  reprend  une  allure  plus  logique:  est-ce  une 
raison  pour  le  préférer  à  celui  de  PB? 

Lanalvse  du  contexte  prouve  que  nous  aurions  tort  de  le  faire.  La  situa- 
tion, telle  (ju  elle  ressort  du  récit,  se  délinit  enelTet  comme  il  suit.  Le  prince 
de  Tonou  a  mandé  Sinoubit  auprès  de  sa  personne,  cela  [)arce  qu  il  a 
connu  le  mérite  du  liéros  d  après  le  témoignage  de  ([uel([ues  Egyptiens 
réfugiés  dans  sa  ville.  Il  cberche  naturellement  à  savoir  les  causes  de  cet 
exil,  et  voici  comment  il  v  procède  selon  PB.  •'Il  me  dit  :  "Comment 
w se  fait-il  que  tu  en  sois  arrivé  là?  Serait-il  survenu  quelque  cbose  à  la 
rrcour?-  Je  lui  dis  :  "Amenemhaît  est  allé  au  ciel  sans  qu'on  sacbe  ce(|ui 


*''   A.  (Iriphitii.  SiJcriiiien  piigesafa  l.ihriiri/  of  llic  World'.i  best  Lilcrature .  \t.  GaSf).  iiolo  Ij  ; 
EiiMAN,    [lis lien  l'iiixjnis  der  k.  Miiseen  .  [i.  18;  Maspero,  Les  QniUs  populaires ,  W"  éd.,  p.  C3-(ii. 


— ^»•(  XXII  )•«-« — 

ffs'osl  passé  à  ce  [iropos.  "  Il  me  dit  :  --Pas  possible  !  ^  Je  lui  dis  :  -Lorsque 
"■je  vins  dans  celle  armée  du  pays  des  Timahiou  el  que  cela  me  fui  annon- 
frcé,  mon  cœur  s'échappa,  a  Celle  version  olïVe  quelque  invraisemblance. 
En  effel,  il  y  a  un  an  el  demi  au  moins  que  Sinouhîl  a  quille  l'Egyple'''  : 
si  lente  ([u'on  siq)pose  la  propajjalion  des  nouvelles,  —  el  elle  ne  l'est 
}>uère  dans  les  pays  dOrienl,  — -  il  est  difficile  d'admettre  que  le  [irince 
de  Tonou  i}>'norât  la  moi't  du  Pharaon  dix-sept  ou  dix-huit  mois  après  lévé- 
nemenl.  Prenons  au  contraire  la  version  de  PH.  -Il  me  dit  :  -Coinmeiil 
rrse  fait-il  que  lu  en  sois  arrivé  là?  Est-ce  (ju'il  serait  survenu  queUpie 
ff  chose  à  la  cour,  et  Amenemhaît  serait-il  al  h;  au  ciel  sans  ([u'on  sùl 
^fce  qui  s'est  passé  à  ce  propos?  15  Je  lui  dis  :  r\\  n  en  est  rien.  Lorsque 
frje  vins  dans  cette  armée  du  pavs  des  Timahiou  et  ((ue  cela  me  fut 
1;' annoncé,  mon  esprit  s'échappa.  «  Avec  cette  rédadion  la  situation 
est  tout  autre.  Le  prince  de  Tonou  n'ignore  point  ({ue  le  Pharaon 
est  mort,  mais  peut-être  celle  mort  a-t-elle  été  accompagnée  de  cir- 
constances particulières  qui  expliqueraient  la  fuite  de  Sinouhîl.  \  a-l-il 
eu  conspiration  et  meurtre  el  Sinouhîl  a-l-il  été  unplKjué  de  près  ou 
de  loin  dans  l'aflaire?  Il  le  demande  en  termes  voilés  (pie  laulre  com- 
prend sans  insister  et,  dans  la  version  de  PU,  il  répond  nettement  à 
l'insinnation.  rrJe  lui  dis  :  rrll  n'en  est  rien.  Lorsque  je  vins  dans  celle 
ff  armée  du  pays  des  Timahiou,  el  que  cela  me  fut  annoncé,  mon  esprit 
çr s'échappa,  mon  cœur  ne  fut  plus  dans  ma  poitrine  el  il  m'entraîna 
frsur  les  voies  du  fuyard,  mais  je  ne  consentis  point,  et  il  ne  )ne  causa  point 
rt(h  remords ''-\  car  je  n  avais  pas  écoulé  les  conseils  pervers  et  mon  nom 
f'»"fl  pas  été  entendu  dans  la  houclie  du  héraut.  Je  ne  sais  ce  <|iii  111  amena 
^rdans  ce  pays;  ce  fut  comme  un   dessein  de  Dieu.^   Tout  s  enchaîne. 


'"  Il  dit  quelques  li{fnes  plus  haut  qu'il  élait  dem(>urp  un  an  cl  demi  au  pays  de  Qadimà 
(cf.  p.  6,  1.  i-5  de  la  présente  édition)  :  en  évaluant  à  deux  mois  le  temps (]u  il  a  mis  pour 
venir  de rÉgypte  au  Oadimà  puis  du  (Jadimà  au  Tonou,  on  ne  risquera  guère  d'encourir 
le  reproche  d'exagération. 

^^^   —  _^  i2l  w  ^  ^"  "'"'  ixi^^lf''-""/-^"'  •  ''"■  '■  "''  neme|)iquapoiiit-.  p.  7.  1.  3. 


011  le  voit,  dans  PB.  et  découle  parfaitement  des  prémisses  du  récit, 
mais  la  teneur  de  la  ré|)()nse  ne  convint  plus  aussi  l)ien  aux  données  de 
IMi.  (lu  iiioiiii'nl  i|ue  celui-ci  eut  coupé  le  dialogue  de  manière  à  écarter 
lallusion  il  la  complicité  de  Sinouhîl.  Le  scribe  effaça  donc  les  traits  par 
les(|uels  le  héros  afBrmait  son  innocence,  et,  pour  ne  pas  rompre  Téqui- 
libre  du  morceau,  il  les  remplaça  par  des  phrases  qui  insistaient  forte- 
ment sur  le  uuHivemeut  de  panique  injustifié  auquel  il  avait  cédé  :  ••  Lorsque 
r je  vins  dans  laruiée  du  pays  des  Timahiou  et  que  cela  me  fut  annoncé, 
'-mon  esprit  s  échappa  et  il  m  entraîna  sur  la  voie  des  fuites.  Il  ne  me  fut 

-point et  il  nv  eut  point  vacation  contre  moi:  ce  fut  [comme  un 

'•rêve],  comme  lliomme  de  Nallio  qui  se  verrait  à  Flléplianline.  Ihomme 
Tdes  marais  au  désert  de  Nuhieir  Ces  formules  reparaissent  plus  loin  : 
le  scribe  de  PR  n"a  pas  eu  grand  effort  d'imagination  à  faire  pour  opérer 
les  raccords  nécessaires. 

Plî  me  parait  donc  être  plus  proche  de  larchétvpe  que  PR  pour  toute 
celte  première  partie  du  passage,  mais  à  partir  de  cet  endroit  celui-ci 
reprend  lavantage,  et  la  coupe  quil  admet  est  excellente.  Il  est  certain, 
en  effet,  que  la  phrase  ^  ^^3"  V  °"  J  "  3)  jibCT-  -^"^oii-koiti  ra-l  iiaj 
oiià)>ltljou-i-naJ  ''^K  manjtie  un  changement  d  interlocuteur  et  que.  par 
conséquent,  la  phrase  précédente  appartient  au  prince  de  Tonou  :  PR 
introduit  donc  la  formule  f  ^ 3^ i^T ÎT !^ '  âliàâne  zadoii-naf  klinfit-i , 
devant  ^'  ^i*^^^, ^-  f^tionouu  arc-j  laou  p/i ,  et  il  a  raison  si  nous  ne 
devons  considérer  que  la  clarté  du  récit.  Toutefois  les  Mémoires  sont  une 
œuvre  à  hautes  prétentions  littéraires,  et  dans  latjuelle  lauteur  ne  se 
privait  pas  dVmj)lover  des  mots  recherchés  et  des  coupes  de  phrase  qui 
sortaient  du  commun.  Or.  il  nesl  pas  rare  de  rencontrer  dans  des 
récits  d  allure  poétique  des  chan;;emeiits  d  interlocuteurs  ou  des  entrées 
de  discours  que  rien  n  annonce  :  pour  n  en  citer  qu  un  exemple  eiii[)runt(' 
aux  Mr'inoireii  mêmes,  les  princes  et  les  princesses  qui  assistent  à  la 
réception  solennelle  de  Sinouhît,  entonnent  leur  chant  de  louanges  en 

"'    Plî  I.  i5-.'iG;  cf.  p.  7,  I.  7  de  ta  présente  édition,  et  p.  xx  de  Ylntrodurlion. 


l'honneur  de  Pharaon,  sans  que  nuMc  l'onnuh'  on  instriiiso  h.'  loclcur''  . 
Sans  (h)iilo  en  élail-il  ainsi  dans  cet  endroit  do  larchétyj)0,  ol  raposliojdio 
du  prince  de  Tonou  à  Siiiouhil  écdatait-elh'  brusquement  au  milieu  (hi 
dialogue;  en  oe  cas  PU  aurait  voulu  préciser  une  situation  qui  irélait 
plus  claire  à  l'époque  où  il  lut  copié.  Ce  n'est  donc  pas  sans  hésitation  que 
j'ai  inséré  le  membre  de  phrase  dans  PB''^' :  si  je  l'ai  fait,  c'est  moins  par 
conviction  de  son  anthenticiti^  ([ue  pour  faciliter  l'intelligence  du  récit  à 
l'étudiant.  Cela  dit,  il  me  reste  à  montrer  comment  PR  est  dérivé  de 
l'archétype  représenté  par  PB.  Il  me  semble  que  toutes  les  modilications 
(|uon\  reinar(|ueont  été  produites  par  la  substitution  de  ^~\^'~^ ,  uidoii-fîn'i, 
à]^  'y,  :af/o(/-nc7,dans  la  phrase  médiale  ^'^^  ^''^IVfîiPâ)"  •^''''"'' 
néî  sont  me  aonmasoii.  Une  particularité  graphicpie  du  manuscrit  original 
amena,  non  point  probablement  le  scribe  de  PB,  mais  lun  de  ses  prédé- 
cesseurs, à  intercaler  cet -/.  < — :  sans  doute,  la  haste  qui  termine  l'équiva- 
lent hiératique  du  —  ,  (L  etqui  se  replie  sous  lui.  était-elle  assez  prolongée 
pour  simuler  un  « —  très  cursif  en  ligature  avec  — .  Quoi  qu'il  en  soit  de 

cette  explication,  une  fois  ([ue  cet  -/,  . eut  été  introduit  cl  (|ue  les  lignes 

suivantes  eurent  été  attribuées  par  là  même  au  prince  de  Tonou.  il  devenait 
indispensable  de  trouver  plus  haut  une  ligne  au  moins  dite  [)ar  Sinouhit  et 
à  laquelle  ce  discours  servit  de  clausule  :  on  sépara  donc  les  deux  phrases 
précédentes  par  l'une  des  formules  ordinaires  en  pareil  cas,  et  Ion  attribua 
la  première  au  prince,  la  seconde  àSinouhît,  puis,  coupant  encoreen  deux 
la  tirade  qui  venait  après  le  ^^-^ — '^,  ladou-furi.  on  altéra  la  portion  ré- 
servée à  Sinouhit  de  manière  à  l'accorder  mieux  avec  la  version  nouvelle 
du  début.  Je  ne  crois  pas  que  ces  modilications  aient  été  toutes  opé- 
rées en  une  fois.  Il  est  vraisemblable  (|ue  le  scribe  au(|uel  on  doit  la 


'"  l^B  I.  269;  ol.  p.  2'>,  I.  11  lie  la  présenic  édition,  à  moins  qu'on  ne  veuille  re- 
connailre  ici  encore  une  l'aule  d'omission.  Toutefois  une  coupe  de  ce  genre,  qui  se  répète 
à  diverses  repiises  dans  un  même  récit,  ne  peut  jjuèrc  passc'r  pour  une  faute  :  elle  marque 
une  tendance  littéraire  ou  une  lialiitude  de  l'auteur. 

t-'  Voir  le  texte  restitué,  p.  7,  1.  5  de  la  présente  édition. 


■  -1  »•(   \xv   )'C-^— 

variante  involonlaire  « —  /.  ik^  saperriif  point  du  vi-iilahlo  conlro-sons 
(ju  il  coiimrcllail,  mais  (|iiil  loproiluisil  le  loxic  tel  ([ii  il  élait  dans  Tar- 
tli('l\(ii'  cl  (|iie  Plî  nous  l'a  transmis.  Un  de  sos  siiocossours  roconniit  on 
i'('co|tiaMl  (|ifil  V  avait  une  crrciii-  (|iii'li|ii('  part  dans  lo  texte,  et  potir  \ 
remédier,  il  divisa  la  ([nestion  du  |trince  de  Toiiou  de  la  laeon  (jnejai 
indi(|ii('e.  Ksl-ce  lin.  est-ce  un  autre  (|ui  imposa  sa  coupe  nouvelle  à  la 
tirade  de  Sinoiilifl  ?  Il  serait  oiseux  de  le  recherclier  :  c  en  osl  assez  d  avoir 
pu  montnn'  (pie  la  version  de  VW  est  un  l'emanieiuent  de  la  version  de  PI5. 
et  (|iie.  par  consé([uenl,  la  version  de  1*B  est  à  1res  peu  près  la  Iranscrip- 
tion  lidèle  de  la  rédaction  primilive. 

Les  leuilletsdo  PU  sur  lescpiels  le  récit  du  combat  élait  transcrit  sont 
tolleinent  mutilés  (|u'ils  no  sauraient  prêter  à  de  longues  discussions:  je 
me  bornerai  à  indi<juor  brièvement  les  endroits  où  il  v  a  diverp,ence 
notable  (îutre  PR  et  PB.  Les  premiers  signes  conservés  de  PPi  au  bas  do 
lapagea.V'  J  p.  a|)partienneut  certainement  au  mot  Ç  |  |  ^  -  ]  j^Jp, 
oiiIjoKiloii-s ,  qu On  rencontre  dans  PB  au  début  de  la  description  du 
combat'-*,  et  la  linne  détruite  sous  1  i  P  contenait  évidemment  le  texte 
qu'on  lit  dans  PB  derrière  ce  mot;  mais  au  commencement  de  la  page  26. 
nous  apercevons  les  débris  d'une  [)brase  inédite,  après  laquelle  reparaît 
une  petite  portion  du  texte  déjà  connu  par  PB.  Le  tout  se  rétablit  :  t^^, 

^]y-j!:rij::pçfM-]?^jpp|çyifc^p:::îr^Lrâ!-p 

'^'■^K  Je  ne  suis  pas  certain  davoir  bien  restitué  les  signes  perdus,  mais  le 
sens  général  est  clair:  les  deux  adversaires  se  plaçaient  on  face  lun  de  l'autre, 
et  •?  tous  lesc(j'urs  s'enllammaiont''  pour  Sinouhît.  La  seconde  addition  an 
texte  do  PB  est  mallieurousement  en  aussi  mauvais  état  que  la  première. 
Siiioiiliîl  a  ('vilé  toutes  les  javelines  ipio  son  rival  lui  a  lancées,  mais  il  ne 


"    Voir  p.  ko,  1.  1  1  do  la  présente  ('dilion. 

>-'   L.  i3o;  cf.  p.   t -2  .  1.  10  lie  la  prôsenlo  l'-dilioii. 

'''   L.  i-jU-i"^-;  cf.  p.  /lo,  1.  i-i-iii  do  la  |)r(>scnle  édition. 


— «.(   XIVI    ).«— 

charge  pas  encore  ;  ce  que  voyant  l'Asiatique ,  il  reconnaît  que  l'escarmouche 
(le  loin  ne  lui  a  pas  réussi,  et  il  fonce  en  avant  :  ^ """^ '^  >- T^ t  >f 

phrases  sont  bien  en  place,  autant  que  j'en  puis  juger,  et  elles  oui  dû 
figurer  dans  la  rédaction  primitive,  ainsi  que  M.  Gardinor  le  pense'''. 
Comme  elles  sont  trop  endommagées  pour  que  la  restitution  en  soit 
assurée,  jai  hésité  longtemps  avant  de  les  admettre  dans  mon  texte. 


La  position  de  PR  par  rapport  à  PB  une  fois  indiquée,  il  me  resterait  à 
définir  celle  qu'il  occupe  par  rapport  à  PG  et  à  OC.  Toutefois,  avant  de 
procéder  à  cette  opération,  il  est  nécessaire  de  rechercher  si  ces  deux 
manuscrits  dérivent  de  deux  sources  distinctes,  ou  s'ils  représentent  une 
même  tradition. 

Bien  que  PG  ait  beaucoup  souffert,  les  fragments  qui  subsistent  de 
lui  sont  assez  nombreux  pour  que  nous  puissions  affirmer,  après  compa- 
raison, qu'il  contenait  un  texte  virtuellement  identique  à  celui  de  OC. 
C'est  ainsi  que  dans  les  parties  que  PG  et  OG  ont  communes  avec  PB, 
où  PG  diffère  de  PB  il  coïncide  avec  OC.  Il  écrit,  comme  OC,  ^-^P"* 
(^  P'' î^)^ '^  ^  aPiTi'  ™  f'o^.s/iOH  ouâll  shamoK-sounoii ,  au  lieu  de  PB  -==> 

■^^iv.^'^^^  ^Pi    ''^'   iroiiit  ouâlt   nliamou-s'^'-K  On    lit  dans   PG 
+  ZiX!''y=-±^\r        ;-'^"Ssi  bien  que  dans  OC  — X'^î^'i'^ 
^ZI^iV^'^^^ffl^^MÂ^  ^'  ('■^'''^àou  sapafou-ncl  me  (ikhoiinniilli 


"'  Alan  H.  Gardiner,  Eine  netie  Handschrift  des  Sinuhegcdichtes ,  p.  U. 
P'  PG  1.  i5,0G  1.  A,  et  PB  i.  5-6;  cf.  p.  3,  1.  6-8  et  noie  8;  cf.  p.  29,  1.  8  cl  p.  33, 
1.  i5  de  la  présente  édition. 


—«-$•(   XXVII    )>**• 

aiir  hliomouU-ncUihopiv  numiJxhou  hââil  ane  zadnu  nnonhhou  sa  pfi  Jiniihv  potm 
wannkhon  nnma'da  iiinonHi  liail  nniiliâll,  au   liou  de  PB  — "v'â)^'^^ 

^  \  '^iv  ^  rTi  rZ  -^  "^  •  'i>i<'-l*àoii\-i I  saparou  [-néî^ra  khonoupoun  kliomouU- 
îK'i  kliopir  Ijââitanc-zndoii-î  (tuoitkhoH  va  sà-f  namaî-néî  maâonîti-l  me  hâoiinu 
noiiliâil''^\  Un  pou  plus  loin  le  nicinhri' de  plii-aso  rplafifà  la  construction 
du  mur  destiné  à  détendre  le  Delta  contre  les  incursions  des  Bédouins, 
qui  est  conçu  dans  PB  0,  I  iÎ^JTTT'P'' — ^  *ii  P'^T' 1  m'  anhouou  Ijoitqâ 
iront  m  klin.sfoii  saalioii ,  est  transformé  en  |  ^  J  «  D  m  |  w  1^  ^*  ""^  M  "^ 

et  dans  P(i,  aithotioit  latf-l  iroiii-î  ra  khasfou  saaliou  palpelon  uamaiouiaou- 
shaûou  '-'.  OC  a  par-ci  par-là  quelques  leçons  qui  ne  se  trouvent  pas  dans 
PG  :  P ;^  V  ^  «I^»  sâârou-fpâît,  1.  2 ,  au  lieu  de  p ^  w  ^  ^^,  sâharom-f 
râpait.  1.  5^^';  ^g,  haraou,\.  3-4,  au  lieu  de"^K^,  âkhou^''\  1.  i3, 
et  dansée  dernier  cas,  PG  était  d'accord  avec  Tancienne  édition  thébaine, 
comme  le  prouve  le  témoignage  de  PA'^*  :  le  scribe  de  OC  s'est  en  effet 
borné  le  plus  souvent  à  remplacer  des  mots  devenus  anciens  par  des 
termes  de  même  sens  mais  d'usage  plus  courant  à  l'époque  où  il  vivait. 
Un  certain  nombre  de  ces  leçons  nouvelles  peuvent  être  attribuées  à  de 
fausses  lectures  de  l'un  des  copistes  précédents:  la  variante  ^^^^7 
ialf-î,  de  l'exemple  que  je  viens  de  citer  résulte  certainement  de  la  mau- 
vaise interprétation  d'une  forme  cursive  de^j^J,  houqâ,  dans  un  des 


l"  PG  \.  16-17,  0*^  ••  '^^^^  1.  G-8;cf.  p.  3,  i.  6-8,  p.  4,1.  1  et  noie  1;  puis  p.  29, 
1.  9-1 1  et  p.  33,  1.  16  —  p.  3/1,  1.  1  de  la  présente  édition. 

(2)  PB  1.  17,  OC  1.  7,  PG  1.  22;  cf.  p.  5,  I.  2-3  et  note  2,  puis  p.  3o,  I.  4-5  et  p.  34, 
1.  5  de  ia  présente  édition. 

("  P.  1,1.  6-7  et  note  5;  cf.  p.  28,  1.  h  et  p.  33 , 1.  .'i  de  la  présente  édition. 

'*'   P.  2,1.  10  et  noie  G;  cf,  p.  29,1.  1  cl  p.  33,  1.  12  delà  présente  édition. 

'*'  P.  32,1.  7,  frajj'ment  P  1.  2  de  la  présente  édition. 


—*»-»•(    SXVIII    )•«- 

rnamiscl'ils  do  la  première  é|)()f[uo  iliéliaine  d'où  d('riveiil  l'G  et  00.  OC 
onVc  dailloiirs  une  assez  forte  quantité  de  leçons  à  lui  |)('rsoiinelles  (|iii 
|)rovienn(nit  de  ces  fautes  d"ij|norance  :  ^|  pour  •,  lapoii^^K  yt  \^  ttîtt ^ . 
I)âsli(i  011(171011  ,^)<)ur  ^\^  ^■'Zl,-'  1"^  oiiaiioiinoii'^'K  ^l^"^*,  l>'ni^<ii''i"l^li'>ii- 
iâhoii ,  pour  Jî_  ®  ou  ■  p  o-f",  jiasdLlioii  m/'o»'''.  IjCs  diverjn'iu'es.  à  (pielipu' 
motif  qu'on  les  attril)ue,  sont  assez  léjjères  pour  (jii  ou  ne  puisse  pas 
les  invoquer  comme  preuve  d'une  diversité  d'orifjiuc!  entre  OC  et  PC.  Où 
l'un  de  ces  documents  fait  défaut  tandis  que  l'autre  sul)sist(.'.  s  il  arrive 
(uie  ce  dernier  contient  une  variante  au  texte  de  PB,  nous  avons  le  droit 
de  sup|)oser  que  le  premier  portail  uni'  leron  identique  (.'t  dr  déclarer, 
parexemple,  (|uela  locution  *  l  ^|  JJ  Ç  D  ,  ^  r ''7'""  ""'"^"^"''  'I^C^'''pour 
?Qn'  '"!>""  '('««'''  ''^'  1'^*'''  ""  Initerpolation  f^^'^;^]  V  de  PC 
I.  ^i3'''.  se  trouvaient  ('ffaleincnt  dans  le  manuscrit  que  le  scribe  de  OC 
avait  à  sa  disposition''*. 

Et  maintenant,  prenons  P(!  etOtî  considérés  comme  représentant  une 
tradilion  unique,  et  com[)arons-les  à  PI»  :  l'identité  est  complète  entre  les 
trois  documents  sauf  sur  cinq  ou  six  points  qu'il  convient  de  noter ''"'.  C/'esl 
prohableinent  par  inadvertance  et  non  do  parti  [)ris  que  PI»  siq)prime  dans 
le  protocole  de  Sinoiihît  les  titres  #{)  V  '^  l^P  f  -^i^^i^^-  '•■^•''""  '"'"'•'' 
mmiroii  o»o//t*''l  (pi'OC  et  PC  lui  concèdent  I  un  et  1  autre""',  mais  il  non 


'''   OC  1.  7;  cf.  p.  00  ,  1.  -y  ni  noie  .'ï  de  la  présente  érlition. 

'^*  OC  1.  8;  cf.  p.  .')i,  I.  1  cl  note  1  de  la  présente  édition. 

'"   OC  1.  à;  cf.  p.  2(),  I.  i  tic  la  présente  édilion. 

''''  OC  1.  y;  cf.  p.  3o,  1.  7  et  noie  5  de  la  préscnic  édition. 

'^'   PB  I.  18;  cf.  p.  5,1.  Il  delà  présente  édilion. 

''''  P.  ,')ù,l.  10  delà  présente  édilion. 

'''  Pour  l'origine  des  formes  élranjfes  dont  les  preinicres  lignes  de  0(]  soiil  éniaiiiécs, 
cl.  Maspero,  Les  prcmUrcs  lignes  des  Mémoires  de  Siiifnihil ,  p.  6,  et  lùinlesdr  miillwloiiic  et  d'nr- 
rhêohpe  i'gijptitnnes ,  t.  lit,  p.  288-989. 

'"  Gardincr  reconnaît  également  ipi'il  existe  un  ra|)[)ort  |iius  l'iroit  cuire  PI!  cl  OC 
quVnIre  IMÎ  el  OC  [Fine  nnie  liandschrijl  des  Siniihegedirhlcs ,  ji.  6). 

'''   Cf.  p.  1,  I.  1  de  la  présente  édilion. 

""'   OC  I.  1  el  PG  I.  1;  cf.  p.  27,  1.  1  el  ]>.  .'i3  de  la  présente  édilion. 


ost  |)liis  (lo  iiKMiie  (le  romissioii  *\^'  ']^'^^.»oiilir  manakhou,  à  Tondroit 
où  le  lii'ros  fait  SCS  adiotix  à  la  Icrro  d'^jj-ypte'''  :  sur  ce  point  le  scrlho  de 
V\\  seiallaclicùla  liadilioii  de  IMh-I  non  pas  àrcdiede  P(î  +  OC''.  Ce  n'esl 
pas  non  plus  simple  faille  de  copisle  si  on  lit  dans  PR  <=>>>.  "^  ^  "^  ^  '3?' 
V  a'^P'  jv(  aoiiil  oiiâll  sli(imnii-t-sru'n  (hdiorsdu  chemin  ']neje  suivais w ''', 
au  lien  de  I  0  j  C  a^  ■??  ^ '*(1|^.  ra  (ikijAo^i  oiiâi!  sluniioiiil-soiiiinii  r-poui"  re- 
f' tarder  la  route  qu'ils  suivaient  i^,  qu'on  rencontre  dans  OC  et  dans  P(j''''. 
Les  deux  leçons  sont  irrédiictihles  Tune  à  l'autre  ainsi  qu'à  celle  de  PB 
•==>^£^  ^  ■5Î' ^  ^  Ap.  ra  u'oiiît  OKail  t>liamou\-i-y  r  \^om•  me  IVaver  un 
rrcliemin  où  aller^'^',  qui  oITre  un  sens  satisfaisant  et  qui  me  parait 
devoir  être  admise  juscpi'à  nouvel  ordre  comme  élanl  la  version  primilive. 
Il  est  assez  proltalile  (pi'à  un  moment  donné  le  manuscrit  1res  ancien  d'où 
procédèi-eul  [tar  la  siiil(^  PU  dune  part.  PC  et  Olî  de  l'autre,  siihii  un 
accident  en  cet  endroit  (;t  (|ue  l(>  verhe  S,  iroiitl.  fut  elTacé  ou  disparut 
sousune  tache  :les  deux  lectures  ^P  j  ^  r.,(ii>(jAoii ,  el  *^  ^,  flo/uV,  pour  *»■  ^, 
(ioikIH,  sont  des  restitutions  laites  après  coup.  In  peu  plus  loin,  dans  le 
panéjjyrique  deSanouosrit,  il  semble  que  PC  admet  la  progression  pro- 
posée par  PR  et  que  j'ai  étiuliée  précédemment''^',  mais  il  y  introduit  nno 
variante  qui  ne  figure  ni  dans  PB  ni  dans  PU  :  au  lieu  de  V"7^y  "  "^s^ 
'tj^i*^^-  '""/""-'"^"'"" /"'"  1iAnii-l  alxtlion .i\\\\\\\  lit  chez  Pl\'^',  et  de  \~^ 

tg\^\.  « ^  \Z^  oiidoii-ljdroii  poil  mnoii-f  (ihâil ,  (|ui  est  dans  PB'''',  on 

rencontre  dans  PC  fV^ë^VJ,^, ,__  ,saUnnoii\-iâhoii^  pou  liàhnii. .  .  ''■''. 
Par  malheur  le  papyrus  est  tellement  endommagé  en  cet  endroit  (pion  ne 


'"  L.  3'J;  cf.  p.  37,  1.  3  delà  présente  édition. 

f^'  (If.  p.  i,  note  1  de  la  présente  édition. 

'^'  L.  28-99;  '^^-  P-  •^'''  '■  1*5  de  la  présenle  éflition. 

'"'  OC  1.  5  et  PG  1.  «5;  cf.  p.  29, 1.  8  et  p.  33,  I.  lô  de  la  i>réscnte  édilion. 

'^'  L.  5;  cf.  p.  3,  1.6  de  la  présente  édilion. 

'^'  Cf.  plus  haut,  p.  xvii-wiii  de  Xhlroditrlum. 

'"  \j.  8/i-85;  cf.  p.  37,  1.  19-1 3   de  la  présente  édition. 

"'  L.  Co;  cL  p.  8,  1.  6  de  la  présente  édition. 

('■"  L.  63;  cf.  p.  34,  1.  10  de  la  présente  édition. 


pout  pas  rétablir  la  phrase  en  son  entier  :  ce  qui  en  subsiste  montre  que 
PR  y  différait  de  PG  comme  de  PB. 

Toutefois, c'est  dans  le  récit  de  l'expédition  contre  les  Tiinaliiou  qu'on 
lemarque  les  différences  les  plus  fortes  : 

PR,1.  11-1  GO.  PGetOCC^). 

^p^:::i^V],4^.--^r:]^^   EPJ.>]^jL::f:?:]>.i!vr^j 

Pi»  intercale  un  membre  de  phrase  complet  au  milieu  du  morceau,  et  il 
change  à  la  fin  le  nom  dos  Timahiou  en  celui  des  Tahonou  qui  figure 
dans  le  membre  de  phrase  intercalé  :  sont-ce  là  des  altérations  postérieures 
ou  la  rédaction  primitive  contenait-elle  déjà  ces  leçons?  Il  est  certain  ([ue 
la  divergence  entre  les  deux,  textes  a  dû  se  manifester  de  bonne  heure 
quelle  que  soit  l'hypothèse  qu'on  adopte,  car  si,  d'un  côté  Pl\  ne  saurait 
être  postérieur  aux  débuts  de  la  XVIIP  dynastie,  d'autre  part  l'accord 
entre  PG  et  OC  nous  oblige  à  croire  que  la  version  qu'ils  nous  ont  trans- 
mise était  celle  dun  manuscrit  antérieur  au  temps  de  PG,  c'est-à-dire  à  la 
XIX"  dynastie '^l  A  défaut  de  preuve  philologique,  l'examen  historique 
du  contexte  me  parait  appuyer  l'authenticité  de  la  phrase.  Il  débute  en 


'"  Cf.  p.  36,  1.  3-6  de  la  présente  édition.  J'ai  comblé  les  lacunes  d'après  OC  el  PG. 

''^'  OC  1.  2-3  et  PG  1.  7-9;  cf.  p.  28,  1.  7-10  el  p.  33,  1.  7-9  de  la  présente  édition. 
Le  texte  n'est  pas  exactement  celui  de  PG  ou  de  OC;  c'est  un  texte  moyen  résultant  de  la 
combinaison  des  deux  textes  après  correction  de  OC. 

'^'  Voir  sur  l'âge  de  PG  ce  qui  est  dit  plus  haut,  p.  m  de  V Introduction. 


effet  par  cette  afiirrnatioii  très  large  que  Sa  Majesté  avait  envoyé  une 
armée  nombreuse  contre  le  pays  des  Timahiou,  et  que  Sanouosrît.  le 
fils  aîné  (lu  roi,  en  était  le  chef.  Mais  le  pays  des  Timahiou  était  très 
vaste  et  la  |)arlie  sjx'ciale  (|uo  les  Egyptiens  en  avaient  attaquée  s'étendait 
à  l'ouest  de  Memphis,  comme  le  prouve  le  détail  de  la  fuite  de  Sinouhit  : 
c'était  là  précisément  la  région  que  lesTahonou  habitaient  au  voisinage  du 
Kayoum  et  des  lacs  de  Natron.  Notre  auteur,  après  avoir  indiqué  de  manière 
générale  la  direction  de  l'expédition,  nomme  le  point  exact  sur  lequel  elle 
avait  porté.  «Or  lui,  il  avait  été  envoyé  pour  piller  les  montagnes  et  pour 
«faire  des  prisonniers  chez  lesTahonou.  Or  donc,  comme  il  venait  et  qu'il 
ff ramenait  des  prisonniers  des  Tahonou-,  il  reçut  le  message  qui  lui 
annonçait  la  mort  de  son  père.  En  fait,  le  texte  de  PG  et  de  OC  résulte  de 
ce  (ju'on  appelle  un  bourdon  on  termes  d'imprimerie.  Lu  scribe  distrait  a 
sauté  du  premier  ],  ti,  au  second,  oubliant  la  phrase  intermédiaire;  après 
quoi,  un  copiste  nouveau,  ne  sachant  plus  ce  qu'avaient  à  faire  là  ces 
Tahonou  que  rien  n'annonçait  plus,  a  remplacé  leur  nom  par  celui  des 
Timahiou  qu'il  lisait  aux  lignes  précédentes. 

OB  porte  un  texte  si  corrompu  qu'on  ne  peut  guère  l'utiliser  pour  une 
édition  critique.  Néanmoins,  à  1  examiner  de  près,  on  reconnaît  qu'il  dif- 
fère des  dernières  lignes  de  PB  de  la  même  manière  que  OC  diffère  des 
premières.  On  v  distingue  des  modifications,  des  omissions,  des  confusions 
de  même  nature,  et  qui  nous  obligent  d'y  voir  une  version  nouvelle  de 
l'oeuvre  originale  dérivée  de  l'ancienne  par  les  procédés  que  j'ai  définis 
j)lus  haut  à  propos  de  PB,  de  PG  et  de  OC*''.  Je  pense  donc  qu'on  doit  le 
rattacher  à  ces  trois  manuscrits  et  qu'il  nous  donne  l'idée  de  ce  qu'était 
pour  la  fin  de  l'ouvrage  l'édition  Ahmesside. 

En  résumé,  nos  manuscrits  se  répartissent  bien,  ainsi  que  je  l'avais  dit 
en  commençant,  en  deux  classes  composées,  la  première  de  PA  +  PB,  la 
seconde  de  PR  +  OC+PG+OB.  Aucune  des  deux  ne  nous  rend  complè- 
tement le  texte  de  l'archétype,  mais  PA  +  PB  semblent  contenir  la  version 

'"  Cf.  p.  xwi  et  secj.  de  ïfntroductinn. 


■■>»•(    XXXII    )•**— 

la  plus  raj)proclio('  de  lui.  landis  que  PP»  nous  fournirait  le  Ivpe  le 
nieiileiir  do  la  s(,'Conde  cl  que  PG,  OP  et  Od  en  re|)r('senteraienl .  à  des 
degrés  divers,  des  versions  identiques  pour  le  fond,  mais  de  moins  en 
moins  correctes  jtour  la  Ibruie.  S'il  fallait  mettre  en  tableau  les  résultats 
an\(|uelsje  suis  parvenu,  voici  commeni  je  le  ferais  sous  toutes  réserves: 

A 

I 
A  +  x 


in+Pl],  Mll'.lyn.  /^I 


I 
PP..  XVII'  dyn. 
ou  cléljul  de  la  .WlIP. 


PG.  XI.\'  dyn.  X 

\ 
OCelOU.  XX^dyn. 


VI 


La  langue  employée  par  laiiteiir  des  Môuwircs  ressemMe  de  très  près  à 
celle  du  Papijrus  Westcnr  :  c'est  la  simplicité  même  dans  les  parties  de 
récit,  mais  elle  se  complique  et  elle  s'obscurcit  dans  les  j)arties  de  discours 
qui  sont  malheureusement  considérables.  Le  vocabulaire  est  assez  riche, 
et,  pour  la};rauinîaii"e,  je  nesaurais  mieux  faire  que  de  renvoyer  l'étudiant 
au  mémon'e  qu'Erman  a  pul)lié  à  propos  de  celle  du  Papi/nis  II  cs/rr/r'", 
sauf  à  maintenir  les  réserves  que  de  droit  sur  les  questions  de  principes 
(|ui  divisent  l'école  en  ce  moment.  Ce  n'est  pas  qu'on  ne  puisse  si{;iialer 
diverses  |)arlicularités  pi'opres  soit  à  1  écriture  matérielle,  soit  à  la  svntaxe 
de  noire  auteur  :  pour  n'en  citer  ([u'un  e\em[)le.  il  (>\prime  [)resque  toujours 


'•'  A.  Erman,  Die  Sprarhe  des  Papynia  Westrar,  eine  Vorarbcile  ziir  Grammalik  ihr  fpltereu 
wgijplisrhm  Sprachc  (aus  dem  XXXV"""  Bande  der  K.  G.  der  Wiss.  zu  Gôllingen  besonder.s 
ausjjedruckl),  Gollinijen,  Diolerich,  1889,  '"-^"i  iS<^  pages. 


-—*->'(    X.WIII    )•*^^ — 

le  [(liiiicl  (les  noms  |ih()ii('li(|iicment  par  ^,0»  :  ^'V'^i  linii(ja(ljoHfjàon) 
rr|»i-iiic('^^ ''',  mais  ^j""!!^  \^,  ljoi((iâou(hoiifiâouoH)  rr  princes  ^^ '"'.  ()iiclquos- 
unes  (le CCS  parliciilaiilés  nemanquiMit  pas  (rimporlancc,  el elles S(mil)lenl 
résiiller  de  certaines  alTiiiilés  littéraires  de  Fauteur.  Au  contraire  de 
récrivain  à  ([ni  nous  devons  le  Papyrus  Wcskar''^\  il  n'emploie  jamais  le 
verbe  ^,  onanoii  'rèlre-  comjue  auxiliaire,  mais  il  lui  conserve  sa  valeur 
pleine  :  on  est  tent('  docioire  qu'il  manifestait  sur  ce  point  une  tendance 
archaïsante,  et  plusieurs  autres  détails  de  style  paraissent  confirmer  cette 
iui[)ression.  Néanmoins,  il  n"y  a  pas  dans  toutes  ces  observations  réunies 
assez  de  faits  nouveaux  pour  qu'il  valut  la  peine  de  rédiger,  à  propos  des 
Mémoires,  un  ou  deux  cbapitres  additionnels  à  la  belle  étude  d'Erman.  De 
même  pour  les  usafjes  orlhograj)hiques  :  (pielques  lettres  entre  lesquelles 
plusieurs  savants  clierclieni  à  établir  une  distinction,  ainsi  — et  p,  échangent 
ici  indilTéremment  dans  les  mêmes'  mots  [[ip\  ^^  j^J''^'  et  [[]  — \  ^  j^J'^'. 
masoKoii^  montrant  que  la  dlflerence,  si  jamais  elle  exista  au  début,  s'était 
elTacée  des  le  temps  du  premier  empire  ihébain.  J  ai  indiqué  dans  le  Glos- 
s(nro  (pii  accompagne  cette  édition  les  menus  détails  de  grammaire  et 
d'orthographe  qui  méritaient  d'être  notés  d'une  manière  spéciale. 

Le  récit  est  sinon  historique  dans  son  ensemble,  au  moins  enfermé 
dans  un  cadre  liisloricjue.  Un  personnage  du  nom  de  Sinouhit.  qui 
guerroyait  contre  les  Libven^  sousles  ordres  du  prince  héritier  Sanouosrit, 
assiste  par  hasard,  et  sans  que  j)ersonne  s'aperçoive  de  sa  présence,  à  l'au- 
dience dans  laquelle  un  courrier  envové  de  la  résidence  annonce  au  prince 
la  mort  de  son  père  Amenenihaît  I",  et  le  prie  de  revenir  en  hâte  pour 
éviter  les  conq)étitions.  Le  vieux  souverain  avait  il  été  victime  de  (pielque 
conspiration  de  palais,  et  doit-on  croire  qu'il  avait  été  assassiné  par  ses 


'"  P.  6,1.  5  (le  la  piTSontc  édition. 

■*'  P.  11,1.  1  (le  la  prosenle  ('dilion. 

'''  A.  Erman  ,  Die  Siirarhe  des  Papi/rus  Wcsirar,  p.  122-I2i,  S  297-299- 

''■'  P.  39,1.  6  (le  la  pr('sontc  l'-dilion. 

'*'  P.  1 5,  1.  3  de  la  prcisenlc  édition. 


M«(    SXXIV    )■«!■■ 

eunuques,  comme  son  second  successeur  Amonemhaîl  II  le  fut,  d'après  la 
tradition  recueillie  chez  Manétlion''^?  On  peut  le  supposer,  lorsfjuon  se 
rappelle  la  façon  discrète;  dont  le  prince  de  Tonou  interroge  Sinouliît  sur 
les  raisons  de  son  exil  volontaire,  et  lorsque  Ion  voit  le  trouble  où  la  nou- 
velle jette  celui-ci.  On  comprendrait  alors  [lourquoi  il  est  saisi  de  terreur 
et  pourquoi  il  s'enfuit  au  hasard  à  travers  les  buissons  :  toutefois,  ce 
n'est  là  qu'une  conjecture  (jue  lui-même  détruit  dans  sa  réponse  à  la 
question  du  prince'""',  l^e  mieux  est  d'admettre,  comme  je  l'ai  fait,  que 
la  possession  im[)révue  dun  secret  d  Etat  lui  bouleverse  la  tète.  Il  parcourt 
sans  s'arrêter  le  désert  Libyque  et  la  vallée,  des  environs  de  Meniphis 
jusquau  voisinage  du  lac  actuel  d'Ismaïliah.  seul,  sans  guide  :  il  périrait 
même  de  soif  en  pénétrant  dans  le  désert,  si  un  Bédouin  ne  le  secourait 
pas  et  ne  le  menait  auprès  du  chef  de  sa  tribu  (|ui  lui  fait  bon  accueil.  De 
[)ays  en  pays  il  arrive  dans  la  contrée  de  Qadimâ  où  il  séjourne  un  an  et 
demi,  puis  le  prince  du  Tonou  supérieur,  informé  de  ses  mérites  par  des 
transfuges  égyptiens  qu'il  avait  à  sa  cour,  l'appelle,  le  marie  à  sa  fille 
aînée,  lui  confère  un  riche  apanage  au  canton  d  Aîa.  Il  y  j)ros[)ère,  il  vainc 
un  héros  de  Tonou  qui  le  provoquait  à  un  combat  singulier,  et  il  finit  par 
devenir,  après  le  prince,  le  personnage  le  plus  im[»orlant  de  la  région. 
Cependant  à  mesure  qu  il  vieillit,  le  ujal  du  pavs  s'empare  de  lui  plus 
fortement:  il  ne  songe  plus  quà  regagner  lEgvpte  afin  d"v  mourir  on  pai\. 
Il  adresse  une  sup[)lique  touchante  à  Khopirkerî  Amenemhaît;  après 
une  négociation  assez  longue,  il  obtient  l'autorisation  de  rentrer  dans  sa 
patrie., Le  Pharaon  feint  d'abord  de  le  recevoir  avec  colère,  puis  il 
s'adoucit,  et  il  lui  assure  un  revenu  qui  lui  peruiettra  de  passer  ses  der- 
nières années  dans  l'abondance.  Le  récit  se  termine  par  la  description  du 
tombeau  splendide  qu  on  lui  construit  et  où  son  corps  ira  reposer  le  jour 
qu  d  lui  faudra  quitter  notre  monde.  Le  thème  est  1res  simple  comme  on 


'•    Manéthon,  éd.  Unger,  p.  118-120. 

(-'  Voir  ce  qui  est  dit  plus  liaut,  p.  \xii-xxiii  de  Ylnlrodiirtion. 


— '*-»»(   XXXV   )«€l' 

voit,  mais  il  (Hait  do  coiix  qui  plaisaient  le  mieux  au\  auteurs  du  premier 
âge  tliébaiu.  car  il  fournissait  ample  matière  à  Téloqucnce  semi-poétique. 
Et  (le  lail.  les  discours  y  abondent,  premier  [>an(^gvri(|ne  de  Sanouosrit  \" 
au  pi-ince  de  Tonou.  suppli(jue  de  Sinouliit  an  Pharaon,  rescril  du  Pha- 
raon accordant  la  grâce  de  Sinouhit,  remerciement  de  Sinouhit  pour  la 
grâce  accordi'e,  hymne  d'actions  de  grâces  chanté  devant  Amenemhail  par 
les  princes  et  par  les  princesses  de  la  cour  :  toutes  les  fleurs  de  la  rhé- 
tori(|iie  contemporaine  s'y  sont  épanouies  librement. 

Mien  n  emp(*'che  rt  ^/(ort  qu  un  certain  Sinouhit  ait  existé  sous  les  pre- 
miers lègues  de  la  XII"  dynastie,  et  qu'il  ail  eu  les  aventures  racontées 
dans  les  Mémoires.  H  y  a  telle  biographie  authenlique  de  grand  person- 
nage, qui  est  composée  comme  eux  elqu  on  lit  sur  les  parois  d'un  tombeau 
princier,  par  exemple,  celle  de  l'explorateur  Hirkhouf  à  Eléphantine, 
avec  son  mélange  de  narrations  brèves  et  de  pièces  emphatiques  rédigées 
par  la  chancellerie  rovale'''.  Je  ne  crois  pas  pourtant  (pie  les  Mémoires 
soient  une  biographie  réelle  :  même  les  parties  de  récit  les  plus  simples  y 
sont  dune  tenue  de  stvle  qui  n'est  pas  de  mise  dans  les  portions  équiva- 
lentes des  biographies  (jue  nous  connaissons.  C'est  une  véritable  composi- 
tion littéraire  que  nous  avons  là.  et  seul  l'examen  sommaire  des  noms  et 
des  laits  qui  v  sont  cités  pourra  nous  indiijuer  quelle  proportion  de  vérité 
elle  contient.  Le  héros  s'appelle  ^^„|^^,  Sinonhil,  ou  plus  exactement 
Sfi\i\iwiihaU  rrle  fils  du  Sycomore;?;  le  sycomore  était  ici  l'arbre  sacré 
au(|uel  on  identifiait  plusieurs  déesses  mais  surtout  la  déesse  Hathor.  Il 
est  nommé  une  fois  ^  ^"^  fl  ^  ^ /j(l  "1^  ^''1*^  fi'^  *'u  chef  du  Nord?'''',  mais 
c'est  je  crois  une  simple  faute  d'assonance,  Samaliaît  ou  Simahîl  ayant 
une  prononciation  assez  voisine  de  celle  de  SanonlKiil-Sinoiiliit  pour  que 
le  scribe  s'y  soit  trompé  dans  un  moment  de  distraction,  tandis  qu'il  se 
répétait  à   lui-même    la  phrase   qu'il    écrivait.    Sinouhit    est    un   nom 


'"'  E.  ScHiAPARELLi,  ino  ToDiba  Kgizia  délia  VI"  (linaslia,  dans  les  Memoric  délia  R.  Ace.  dei 
Lincei,  séria  U',  vol.  I,  parte  I,  p.  2i-53. 
'^'  P.  23,  1.  6  de  la  prcîsente  édition. 


■  >»•(  XXXVI  )•«^— 

réel,  nom  rare  d'aillours  et  qu'on  ne  rencontre  que  deux  fois  au  Dir- 
lionnaire  de  Lieblein'''.  D'après  ses  titres,  noire  personnafje  n'appartenait 
pas  de  naissance  à  l'une  des  hautes  classes  de  la  société.  Il  était  attaché 
à  la  maison  de  la  reine  Nof irou ,  au  moment  qu'il  s'e\ila.  et  c'est  pour 
cela  qu'il  fait  allusion  à  elle  comme  "li  son  ciel  ({ui  est  au  palais'^ '-^ 
Les  manuscrits  Ramessides  lui  font  dire  que  son  père  avait  bâti  les  for- 
teresses qui  proté;;eaient  le  Delta  contre  les  Barbares'^',  et  on  en  a  voulu 
conclure  qu'il  ('tait  le  fils  d'Amenenihaît  r"";  mais,  ainsi  que  nous 
l'avons  vu  plus  haut,  cette  variante  dérive  d'une  mauvaise  lecture  du 
texte  ori};inal ''"'  et  il  n'v  a  pas  lieu  d'en  tenir  compte.  11  fit  fortune  à 
l'élran^jer  et  c'est  à  son  élévation  auprès  du  prince  de  Tonou  ipi  d  dut  son 
rang  à  la  cour  d'Egypte  après  son  retour'^'.  Trois  Pharaons  et  une  reine 
sont  mentionnés  à  côté  de  lui,  Amenemhaît  l"  ^'^K  le  prince  héritier 
Sanouosrît  qui  devint  Pharaon  à  la  mort  de  son  père'^^,  et  un  Pharaon 
bizarre  (|ui  [)orte  avec  le  nom  d'Amenemhaît  le  prénom  Khopirkerî  de 
Sanouosrit  1"'**'.  Il  est  probable  que  cette  combinaison  est  le  résultat 
d'une  méprise  :  si  pourtant  elle  était  préméditée,  on  pourrait  dire  (|ue 
l'auteur,  en  accouplant  ces  deux  cartouches  dans  un  même  protocole, 
a  voulu  indiquer  le  règne  commun  des  deux  princes.  En  ce  ([ui  concerne 
la  princesse,  nous  avons  bien  une  Nofrit  dont  le  Musée  du  Caire  possède 
deux  statues,  mais  elle  était  la  femme  de  Sanouosi'îl  11'^'.  tandis  ipie 
la   Nofîrou   de   notre    texte  était    fille   d'Amenemhaît  I*"'"  et    femme  de 


'''  LiEBLEiN,  Diclinnnaire  des  noms  propres  hivroghjphupics,  I.  I,  n"  i8.3.  ol  I.  Il,  n'an'ii. 
'^'   P.  1  5  ,  i.  11  de  la  présenle  édilion. 

'^'   CI'.  0(;  1.  7,  ]).  ;îo,  I.  6-5,  et  PG  1.  22,  p.  3i,l.  5  de  la  pirsonte  (Wlition. 
''■'   Voii'  plus  liaiil,  p.  xxvn-xxviii  de  Ylntroduclion. 

'^'   Gardiiuîiacceple  celle  interprélalioiidcs  données  fouiiiics  sur  la  (■arriÎTc  de  Sinouliîl 
dans  le  |)i'olocole  inilial  {Eine  neue  HandscliriJ'l  des  SinKhejjrdiihtcs.  ]>.  î>j. 
'^'  I*.  1,  1.  5-6,  et  p.  6,  1.  9  de  la  présente  édilion. 
'"   I*.  2,  I.  3   delà  présente  édilion. 
'*'   P.  i5,  I.  1,  5-C  de  la  présente  édilion. 
1'^'   Maspkho,  Guide  to  llw  Cairo  Muséum,  3'  éd.,  p.  82-83,  n"'  200-201. 


-~*->{    XXXVII    ]•*-*' 

i'  o,  soiilon  luimil  SanoiionfU  me  IJdidiiiiioiiU  sAoïiHou  soiilon  sait  Amciwiiilidil 

me  (jA-noJ ln)n^^\  '*\.^\ûiO'  /'■/""""""'"''  '<àiloii,  et  -«^Tiili®-  'f^  """ 
ftroii,  sont  les  litres  des  deux  j)\ramides  royales  de  Sanoiiosrît  1"  cl 
dAinenciidiaît  I" '-',  cl  c'est  par  recherche  d'archaïsme  (jue  noire  auteur 
les  a  joints  aux  caitouches  des  deux  souverains  :  l'usage  n'en  était  prouvé 
jiis(|u  à  |»i('scnl  (|uc  pour  des  Pharaons  de  Tàge  nieuiphite '^'.  Nolirou 
serait-elle  idenlifpie  à  la  princesse  Nolirou  dont  Naville  a  siguah'  le 
lomheau  à  Deir  cl  Baliarî'''?  Les  noms  rovanx  sont  donc  ceux  qu'on  trouve 
à  la  XIl""  d\naslie.  au  temps  où  les  laits  racontés  dans  les  Mniioircs  s'ac- 
comj)lissenl,  mais  certains  des  détails  qui  les  accompagnent  ne  sont  pas 
d'accord  avec  ce  que  nous  connaissons  à  présent  de  Ihistoiro  du  temps. 
Un  seul  pourrait  avoir  été  emprunté  à  la  réalité,  celui  qui  nous  repré- 
sente Sanouosrit  L''  quittant  son  armée  pour  rentrer  rapidement  à  Meni- 
phis  presque  sans  escorte'^'.  M.  Gardiner  tient  pour  invraiseml)lable  cette 
interprétation  (pii  me  j)araît  résulter  sli'ictement  du  texte.  Il  lui  semhle 
(|uc  la  locution  Irpcrrier  s'envole  arec  ses  serviteurs  est  huMi  obscure  et 
bien  méta[»liori([iu>  [»our  exprimer  celte  sorte  de  fuite,  et  il  [)rérère  crou'e 
que  le  r»)i  nouveau  regagna  lEgypte  avec  toute  son  armée,  à  marches 
forcées:  c'eût  été  imprudent,  pense-t-il .  d'abandonner  à  elles  seules  des 
Iroupcsoù  se  trouvaient  des  princes  du  saug.  couip(''lil(>urs  possibles ''''.La 


'"  Cf.  |i.  1,  i.  /i-5  de  la  piTsenle  édilion. 

'-'  J'avais  rocoiinu  le  nom  do  ta  pyramide  dWmoaoniliail  I",  dès  avant  la  découvcrio  do 
PII  (Coules  impulaires,  3''édil.,p.  Gi),  o(,  sitôt  aprî's  la  drcniivorlo  lo  parallélisme  m'avait 
amené  à  deviner  dans  le  groupe  t/tHo«mo»iV  saoul loii ,  i  V  '*"  J  rn  î''*^  "'''"  '"•'"iiii"  jnsqu'à 
présent  de  la  p\  ramide  de  Sanouosrit  I"'.  Je  suis  heureux  de  pouvoir  ajouter  que  Sellie  a 
eu  la  même  idée  que  moi  (  Alan  H.  Gardiner,  Eiiir  neiie  Ihindsrhrlfl  des Sinukcgcdkhies ,  p.  G). 

'''  Lkpsius,  DenhinUlcr,  II,  i  i6  a;  Mariette,  Abijdos,  l.  I,  pi.  11.  Sellie  en  a  cité  depuis 
lors,  d'après  Mariette,  Mastabas,  p.  3Go  [=Urkiiiiden  des  Allen  Bciilis ,  p.  8o],  un  autre 
exem|)le  que  je  n'avais  pas  connu  (Alan  H.  Gardiner,  Eine  iiciic  Ilaiidsfhnfi ,  p.  G). 

''''   Maspkro,  Les  iiiseripltons  des  Pijramides  de  Sakkarah .  p.  '1.5,  noie  i. 

'^'  Ci',  p.  •'. ,  1.  9-10  de  la  présente  édition. 

'^'   Alan  II.  Gardiner,  Eiiie  iieiie  Hiiiuhchiifl  des  Sinugedirhlrs,    p.  G  et  note  3. 


— -t->[  xxxviii  )'e-»-^ 

première  partie  de  l'objecLion  est  toute  de  sentiment  littéraire,  et,  pour 
(|u'elle  fût  déterminante,  il  faudrait  que  nous  eussions  de  la  langue  litté- 
laire  de  l'époque  une  connaissance  plus  approfondie  que  celle  f[ue  nous 
en  avons.  Il  me  paraît  que  la  métaphore  rentre  paiTailemeiil  dans  Tordre 
d'idées  que  pouvait  sug{;érer  à  un  écrivain  égyptien  l'idenlificalion 
universellement  admise  du  roi  avec  le  faucon  d'Horus.  D'autre  j)art, 
l'emploi  en  cet  endroit  du  terme  restrictif  scrnieurs,  au  lieu  du  mot 
général  anm'e  qu'on  rencontre  partout  ailleurs,  me  paraît  indiquer  un 
raid  exécuté  par  un  petit  nombre  d'hommes  plutôt  que  l'avance  de  toute 
une  armée.  Je  n'insiste  pas  sur  cette  question  qui  est  toute  d'apprécia- 
tion, mais  la  seconde  partie  de  l'objection  me  paraît  pouvoir  être  écartée 
de  façon  plus  certaine,  par  un  exemple  historique.  Beaucoup  de  siècles 
plus  tard,  Naboukodorosor  I"^  quitta  son  armée  de  Syrie  et  traversa  le 
désert  avec  quelques  hommes  pour  courir  à  Habylone  et  s'emparer  du 
trône  dans  des  circonstances  analogues*''.  Les  raisons  d'opportunité  qui 
le  décidèrent  à  tenter  l'aventure  purent  obliger  Sanouosrît  à  choisir  entre 
deux  dangers  le  moindre,  qui  était  celui  du  retour  rapide. 

L'itinéraire  de  Sinouhît  à  travers  l'EgApte  et  le  désert  jusqu'au  pays 
de  Tonou  n'est  point  facile  à  suivre  dans  toutes  ses  étapes.  Au  moment 
où  son  histoire  commence,  l'armée  revenait  avec  son  bulin  du  |>ays  des 
Tahonou ,  et  l'on  ne  se  trompera  pas  beaucoup  si  l'on  admet  que  le  point  où 
elle  campait  lorsque  les  messagers  annoncèrent  à  Sanouosrît  la  mort 
de  son  père,  était  situé  dans  le  désert  Libyque  un  peu  au  nord-ouest 
de  Memphis,  quelque  part  vers  la  hauteur  d'Hélioj)olis.  11  était  à  petite 
distance  de  la  vallée,  car  Sinouliît  arrive  le  soir  même  de  sa  fuite  près  de 
Ai-SanolVouî,  et  le  lendemain  il  traverse  le  Nil.  Le  nom  ^(P|  Vj|'  ^'' 
SanoJ'roiii  signilie  ce  l'Ile  Sanofrouî  ^'"''  et  nous  en  avons  l'analogue  dans  les 


C  Bérosk,  fragment  iti,  dans  Mijllkr-Didot,  Fragmenta  Historirorinn  Gnecoruw .  I.  II. 
p.  5o6 ,  507. 

''^'  P.  '1,1.  1  de  la  présente  édiliou;  cf.  Maspero,  Les  premilrcs  lignes  des  Mémoires  de 
Sinouhk,  dans  les  Etudes  de  mythologie  et  d'arehéologie,  l.  IV,  p.  3o2. 


■■!»•(    XXSII    )•«!■■ 

listes  flo  domaino  do  Và^c  memphite  :  toutofois  la  version  de  OC' montre 
qirà  répo(|uc  llamesside.  on  rendait  par  slii  le  premier  élément  du 
groupe,  et.  comme  ^.  .s/o,  est  plus  souvent  emplové  que  '^,  oî,  dans  la 
formation  des  noms  de  lieu,  je  serais  assez  porté  à  croire  que  rarcliétype 
écrivait  Slii-Sanolroui.  Le  bourg  lui-même  est  inconnu,  mais,  d'après  la 
direction  générale  de  litinéraire,  je  le  placerai  quelque  part  entre  Gizèh 
et  Terranéh.  La  station  suivante  de  Q^\^-  Gâon,  ou  peut-être 
de 'q' "^i^  V  ^.  A'rt^^foH '■-',  nest  pas  mieux  déterminée  mais  elle  était  près 
du  Nil.  en  face  le  Gehel  Alimar,  et  un  site  au  voisinage  dEmhabéh 
répondrait  assez  bien  aux  conditions  du  problème  :  v  aurait-il  quelque 
relation  entre  celte  ville  du  Bœuf  et  le  canton  du  Ventre  de  la  Vache.  Batn 
el-Bakarali.  de  l'Egypte  moderne?  Le  fleuve  francbi,  Sinouhît  reprend 
sa  route  sur  la  rive  orientale,  par  le  pays  d'Iaoukou ,  |  jJî'v'fii''^-  ^^us 
la  protection  de  la  déesse  Harait,  dame  de  la  montagne  Rouge,  ^^"^ 
^^,  dou-doslnn^^^  :  laoukouestle  canton  des  tailleurs  de  pierre,  la  région  des 
carrières  qui  s'étend  du  Vieux-Caire  aux  environs  d'Abou-Zabel  et  qui  com- 
prenait la  montagne  Rouge,  le  Gebel  Ahmar  de  nos  jours.  Il  le  longe  à 
pied,  et  remontant  vers  le  nord,  il  se  heurte  à  la  ligne  de  postes  fortifiés, 
de  Murs,  \f!!!^W^^,-  finboiiou .  que  les  Pharaons  avaient  construits  vers 
rentrée  de  lOuady  Toumilât  pour  tenir  en  respect  les  Bédouins  du  désert 
sinaïtique  '''.  Les  marais  du  Menzaléh.  beaucoup  plus  étendus  alors  qu'ils  ne 
le  sont  aujourdhui,  barraient  au  nord  le  chemin  aux  envahisseurs,  et  la 
montagne  Rouge  ne  leur  permettait  pas  de  passer  au  sud  de  l'Ouady  :  il 
suffisait  donc  de  garder  fortement  les  issues  de  celui-ci  pour  assurer  une 
sécurité  complète  aux  nomes  orientaux  du  Delta.  La  surveillance  était  active  : 
Sinouhît  ne  se  risqua  pas  à  continuer  sa  route  de  jour.  11  marcha  toute  la 

"'  P.  29,1.  19  de  la  présente  édition. 

'-'  P.  i,  I.  4  de  la  présente  édition. 

'''   P.  6,  1.  5  et  )).  .5,1.  1  de  la  présente  édilioii. 

'''  P.  ."),  1.  i-h  de  la  présente  édition.  Les  rsi^y)  qu'on  rencontre  dans  la  nomeiiclalure 
géographique  de  l'époque  grecque  sont  pour  la  plupart  la  traduction  de  noms  antiques 
commençant  par  I  ^  J  V  0  '  '"*^"^''- 


•-»•(    XL    )•«•»- 

nuil.f'lli'  malin  il  a(l('i.<;iiil  le  canton  clo'-"  — ,  A»»A'>h"'''.  r)riij];sclia  idcnlilM' 
Ponicnià  un  disliicl  do  Pùl dont  il  lut  le  nom  sur  un  moiiumonl  dV'poijue 
saïlo  c\  dont  la  ville  do  Holhéis  indiquorail,  lo  centre'-':  on  ne  se  trompera 
lias  l)eauc()ii|)  en  le  plaçanl  vers  rentrée  de  TOiukU.  Au  delà,  les  Mémoires 
ne  menti(»nnenl  plus  (|ue  lElang  de  Oamouèri .  ^«^^^  Slu-iif-Qain- 
o»m '"''.  Naville  a  idonlilié  Oamouèri  avec  le  Oamouèr  de  la  {grande  stèle 
plolémaïque  (pi'il  recueillit .  il  v  a  un  (piarl  de  siècle,  près  de  Tell  el- 
Masklioutali^'*.  IHol(Mnée  IMiiladelpIie  construisit  en  cet  endroit  la  ville 
tjuil  apj)ela  Arsinoé,  d  aju'ès  sa  sœur,  et  (|ui  devint  un  des  ontrejHUs  du 
commerce  de  rE||ypt(!  avec  la  mer  Roujje.  Naville  place  Arsinoé,  et  |)ar 
suite  Qaniouèri,  près  d'el-Majjlil'àr.  au  fond  do  lancien  {jolie  de  Suez, 
et  ce  site  conviendrait  aux  données  de  noire  récit:  Sinouliît,  s  écartant 
de  rEtanj;-  de  (Jamouèri ,  c'est-à-dire  de  ce  qui  est  aujourd'hui  le  lac  dlsmaï- 
liali.  se  serait  égaré  dans  les  sables. 

Les  noms  des  pavs  asiatiques  qu'il  parcourt  sont  naturellement  moins 
noml)reu\.  mais  ils  ne  sont  juis  moins  dilTicilosà  identifier.  Tout  dahord 
ses  amis  les  ImmIouius  le  |)assent  de  triliu  en  trihu  jusqu  à  ce  qu'il  arrive 
dans  un  pa\s  dont  le  nont,  orthographié  ^J^.  Kapoinn,  dans  PU'^l 
parait  cire  écrit  '  ,  dans  PB.  Il  ne  s'v  arrête  point,  mais  il  aborde 
aussitôt  une  contrée  nouvelle,  ^  "^^^I^-  Ediinâ,  Edoumâ.  selon  Chabas'''', 
i"r^II^-  ^"''""^-  lyndoiiinâ,  selon  Erman''',  dans  laquelle  il  séjourne 
un  an  et  demi,  jusqu'à  ce  que  le  roi  du  Tonou  supérieur  ra|>pelle  à  sa 
cour,  l'ar  une  malechance  (ju'on  ne  saurait  trop  regretter,  la  lecture  d  aucun 
de  ces  noms  nest  certaine.  Celle  que  Gbabas  donnait  du  second  nous 
menait  en  bluméc.  et  elle  avait  1  avantage  de  nous  fournir  un  [loint  fixe 


"'  P.  5 , 1.  5  de  la  présente  édition. 

'-'  Briîgsch,  Dictionnaire  géographique ,  p.  Si-ST). 

'""'  P.  5,  1.  6  de  la  présente  édition. 

'*'  E.  Naville,    The  Slorc-Cily  of  Pithom  and  ihc  Route  of  Exodu-s ,  p.  21-22. 

•*'  L.  53;  cf.  p.  38, 1.  !i  de  la  présente  édition. 

'*'  Chabas,  Les  Papyrus  de  Berlin,  p.  Sg,  76-76. 

'''  A.  Erman,   Egijplen  und  œgijpthchfs  Leben,  1"  éd.,  p.  igB. 


1-»^'    M.I    )•«- 

où  nous  attacher,  mais  celle  clErman  répond  mieux  à  la  forme  curslve  du 
signe  initial  ' .  et  lintercalation  du  »  dans  lune  des  variantes  citées  plus 
haut  montre  que  le  scribe  de  PB  admettait  en  cet  endroit  une  pronon- 
ciation (Jad  pour  le  groupe  initial:  nous  devons  donc  nous  \  tenirjusquà 
nouvel  ordre.  Kadimàest  d'ailleurs  la  transcription  exacte  de  Ihébreu  cip, 
krflem  r\  Orient"  ",  et  il  présente  parconséquent  une  forme  très  correcte: 
il  serait  assez  tentant  de  lidentifîer  avec  le  Kedma.  kedema  nç-p,  qui 
était  I  un  des  clans  dfsmael'^'.  En  ce  qui  concerne  ce  que  notre  auteur 
ap[)elle  ^  j  VpjÇw— ^^.  Tornon  Ijaraîl,  le  rrTonou  supérieur r'*'.  ou 
plus  simplement  le~  \  |(^-^,  TonoM'^'.  Max  Midler  le  premier  a  pro- 
posé de  considérer  celte  expression  comme  une  faute  de  copiste  pour 
&ï\]f'^"".  Lolanon,  Lalanon^^\  puis  son  opinion  a  été  défendue  dans 
ces  derniers  temps  avec  beaucoup  de  vigueur  par  Ravmond  Weill  ''  et 
par  Isidore  Lévv  ' .  PR.  qui  aurait  pu  nous  éclaircir  sur  ce  point,  esl 
mutilé  malheureusement  :  (Jardiner  pense  pourtant  qu'il  portait  la  leçon 
&r7^~^-  ^o'"»^"^^'  t^t  j*^  ne  suis  pas  loin  de  partager  son  opinion.  La 
correction  est  fort  séduisante,  mais  elle  n'est  pas  aussi  évidente  qu'on 
serait  tenté  de  l'imaginer  au  premier  aspect.  Une  faute  se  compren- 
drait s'il  s'agissait  d  un  nom  obscur  et  que  les  Egyptiens  avaient  peu 
d'occasions  d'entendre.  Or  le  Lotanou  était  une  des  régions  asiati([ues 
avec    lesquelles   ils   entretenaient  des  relations  suivies ,  même  sous   le 

'    P.  (>,  1.  4;  p.  1.).  I.  8,  et  p.  i8.1.  8  de  la  préseule  édition. 

'-'    Ed.  Meïer,  Gesehiekte  des  altm    Egy^iem ,  1887,  p.  180.    note  3.   et  MiX  Mlllee, 
\sien  iind  Europa.  p.  46,  note  -2. 

^    Giiùite.  xxT,  iD  ;  /  Chroniques,  I,  3i. 

'    P.  6.  i.  .î-6  de  la  présente  édition. 
^    P.  1 1,  t.  a.  8-9;  p.  19. 1.  9:  p.  t5.  1.  8;  p.  18.  1.  10  de  la  piéseale  édition. 

'    Mvx  MiXLEU,  Aifien  und  Europa.  p.  111. 

''  R.  Weill,  L'Asie  dans  U$  te.rles  égyptiens  de  l'Anrien  et  du  Moyen  Empire,  dans  Sphinx, 
t.  \T1I,  p.  3i4-2i5,  et  t.  IX,  p.  10-1-3. 

*    Isidore  LÉvr.  Lotanou- Lntan ,  dans  Sphinx .  t.  I.\.  p.  72  et  seq.,  el  Les  Horiles .  tdom  et 
Jaeoh  dans  les  monuments  égyptiens,  dans  la  Rei-ue  des  Etudes  juires .  igol». 

'^    Ans  H.  GiRDtsER.  Eiite  neue  HanJsi-hriJ't  des  Sinuhegedichtes .  p.  8. 


-!->•(    XL    )•**• 

niiil.f'lh;  ninlin  ilallcipiiil  le  canton  do  J|[;;;;  —  ,  A)»<mj"'.  Bni;;scli  a  identifié 
Poiilenià  un  district  do  Pâtdont  il  lut  le  nom  sur  un  monument  d"opo(|Me 
saïte  et  dont  la  ville  de  Belhéis  indiquerait  le  centre'-':  on  ne  se  trompera 
j)as  beaucoup  en  le  plaçant  vers  Feutrée  de  l'Oiiadv.  Au  delà,  les  Mnmnirs 
ne  mentionnent  plus  cpie  l'Etang  de  Qamouôri,  ^-^^^  Slii-no-Onm- 
oiirrk''''l  Naville  a  identilié  Qamouéri  avec  le  Oainouèr  de  la  grande  stcMe 
plolémaïque  qu'il  recueillit,  il  y  a  un  quart  de  siècle,  près  de  Tell  el- 
Masklioutah'"'.  Ptolémée  IMiiladelplie  construisit  en  cet  endroit  la  ville 
(lu'il  appela  Arsinoé,  d'aj)rès  sa  sœur,  et  qui  devint  un  des  entrepôts  du 
commerce  de  rEg\pte  avec  la  mer  Roujje.  Naville  |)lace  Arsinoé,  et  par 
suite  Oamouêri.  près  d'el-Maglifâr,  au  fond  de  l'ancien  golfe  de  Suez, 
et  ce  site  conviendrait  aux  données  de  notre  récit  :  Sinouliît,  s'écartant 
de  l'Etang  de  Oamouêri ,  c'est-à-dire  de  ce  qui  est  aujourd'hui  le  lac  d'Ismaï- 
liali,  se  serait  égaré  dans  les  sables. 

Les  noms  des  pays  asiatiques  qu'il  parcourt  sont  naturellement  moins 
nombreux,  mais  ils  ne  sont  pas  moins  difliciles  à  identifier.  Tout  d  abord 
ses  amis  les  Bédouins  le  passent  de  tribu  en  Irdiu  juscpi  à  ce  qu  d  arrive 
dans  un  pa\s  dont  le  nom,  orthographié  ^  J^,  Kapoitin.  dans  IM»'^', 
paraît  être  écrit  ^,  dans  PB.  Il  ne  s'y  arrête  point,  mais  il  aborde 
aussitôt  une  contrée  nouvelle,  ^  "^^21^.  Edimâ,  Edoumâ,  selon  Cdiabas''"'', 
j"^y2I^,  Kdilimâ,  Kadoiimâ,  selon  Erman'"',  dans  laquelle  il  séjourne 
un  an  et  demi,  justju'à  ce  que  le  roi  du  Tonou  supérieur  l'appelle  à  sa 
cour.  Par  une  malechance  (|u'on  ne  saurait  troj)  regretter,  la  lecture  d'aucun 
de  ces  noms  n'est  certaine,  (lelle  que  Cbabas  donnait  du  second  nous 
menai!  en  ïduinée,  et  elle  avait  l'avantage  de  nous  fournir  un  [>oint  fixe 


"'  1^.  5, 1.  5  (te  la  présente  édition. 

'-'  Brucsch,  Diclionnairc  gcnirrajÂlqiw ,  p.  5i-55. 

'■''  P.  5,  1.  6  (le  la  présente  édition. 

'''  ¥j.  Naville,    The  Stwc-City  of  Pithoin  and  thc  Roule  of  Exodm ,  p.  2 

'^'  L.  53;  cf.  p.  38,  1.  h  do  la  présente  édition. 

'•''  (IiunAS,  Les  Papyrus  de  Berlin,  p.  39,  75-7(1. 

'"  A.  EiiMAN,  Egyplen  tind  œgyplisches  Leben ,  1"^  éd.,  p.  695. 


où  nous  attacher,  mais  celle  (rErinaii  répond  mieux  à  la  forme  curslve  du 
sipjUe  iiiilial  ''.  el  I  intercalaliou  du  •  dans  liino  des  variantes  citées  plus 
haut  montre  t|ue  le  scr'ihe  de  PI5  admettait  en  cet  endroit  une  pronon- 
ciation (hul  pour  le  j;i-oupe  initial  :  nous  devons  donc  nous  v  tenir  jusqu'à 
nouvel  ordre,  kadimàest  dailleurs  la  transcription  exacte  de  Ihébreu  c-p, 
Kedem  cf  l'Orient  "^-\  et  il  présente  par  conséquent  une  forme  très  correcte  : 
il  serait  assez  tentant  de  l'identifier  avec  le  Kedma,  Kedema  nç-ip,  qui 
était  lun  des  clans  d'Ismael''*.  En  ce  (jui  concerne  ce  que  notre  auteur 


i') 


ou 


appelle  ^ï  Vl^  —  ^^,  Tonoii  IjaraU,  le  rTonou  supérieur 
plus  simplement  \i'^')^^^^^Tonnii'^K  Max  Millier  le  premier  a  pro- 
posé de  considérer  cette  expression  comme  une  faute  de  copiste  |iour 
&»\]i^— .  Lolanoii ,  Latanon^^'\  puis  son  opinion  a  été  défendue  dans 
ces  derniers  temps  avec  beaucoup  de  vigueur  par  Raymond  Weill''^  et 
par  Isidore  Lévy'**'.  PR,  qui  aurait  pu  nous  éclaircir  sur  ce  point,  est 
mutilé  malheureusement  :  Gardiner  pense  pourtant  qu'il  portait  la  leçon 
^^Ij^— ,  Lotanoii^^^  ei  ]c  ne  suis  pas  loin  de  partager  son  opinion.  La 
correction  est  fort  séduisante,  mais  elle  nest  pas  aussi  évidente  qu'on 
serait  tent(''  de  l'imaginer  au  premier  aspect.  Une  faute  se  compren- 
drait s  il  s'agissait  d  un  nom  obscur  et  que  les  ?]gv[»tiens  avaient  peu 
d'occasions  d'entendre.  Or  le  Lotanou  était  une  des  régions  asiatiques 
avec    lesquelles   ils   entretenaient  des  relations  suivies,  même  sous   le 


'"  P.  0,  t.  4;  j).  1,").  I.  8,  et  p.  18, 1.  8  de  la  préseule  édition. 

''^f  Ku.  Mkvkii,  Gesrhirlite  des  al  (en  Egi/i)le»s,  1887,  p.  tS-i.  note  3.  el  Max  Muller, 
A  sien  iind  Europa .  p.  '16,  noie  i. 

'■''   Geiiise,  \\\ ,  iû  ;  /  Clironiques ,  I,  .3i. 

'''   P.  G,  I.  5-6  de  la  présente  édition. 

1^'   P.  11,  1.  9,  8-9;  p.  12,  1.  9;  p.  i5.  1.  8;  p.  18.1.  10  de  la  présente  édition. 

'*'   Max  MCller,  Asien  und  Europa,  p.  111. 

'"'  U.  Weill,  L'Asie  dans  les  lexles  égi/plicns  de  /'.Inn'cji  pl  du  Moijrn  Empire,  dans  Sphinx, 
t.  VIII,  p.  2i/i-2i5,  el  t.  IX,  p.  10-1  2. 

'*'  IsinoBK  ]J.\f .  Lolavoii-Lolan ,  dans  Sphinx.  I.  I.\,  p.  72  et  seq.,  el  Les  lloiites .  Kdom  el 
Jacob  dans  les  montimenh  vjTijpluus ,  dans  la  liertie  des  Eludes  juives .  igolî. 

''■'    Ai.w  11.  GAni)i\KU.  Eine  ueue  llaiulsihnft  des  Sinuliegedichles .  p.  8. 


premier  empire  ihébain'''  :  un  scribe  lettré,  tel  que  celui  qui  transcrivit  le 
Papyrus  de  Berlin  if  i  ou  celui  qui  rédigea  les  Mémoires,  la  connaissait  à 
coup  sur,  et  même  si  l'on  admet  qu'il  se  fût  trompé  une  fois,  il  n'aurait 
pas  continué  son  erreur  dans  tous  les  passages  où  elle  était  mentionnée. 
Faute  pour  faute,  on  s'expliquerait  mieux  qu'il  eût  agi  en  sens  inverse, 
transformant  un  Tonoii  en  Lolanou  non  pas  un  Lotanou  en  Tonon,  et  c'est  ce 
qu"a  fait  celui  de  PR  s'il  a  vraiment  écrit  Lotanou.  .l'ai  conservé  la  version 
Tonou  dans  cette  édition  en  vertu  du  principe  de  la  leclio  ilifjuihs,  sans 
toutefois  considérer  la  version  Lolanon  comme  élant  impossible. 

Reste  le  |)ays  qui  précède  celui  de  Kadoamd  dans  notre  série,  et 
pour  lequel  PR  et  PR  fournissent  deux  leçons  absolument  différentes. 
Gardiner  nbésite  pas  à  déclarer  que  celle  de  PR  est  seule  recevable, 
et  que  le  caractère  qu'on  voit  dans  PR  n'est  pas  la  llècbe  ou  la  javeline 
—  où  «—ainsi  qu'on  l'a  pensé  jusqu'à  présent.  11  dit  que,  si  l'on  consulte 
l'original  de  PR,  on  y  reconnaît  immédiatement  le  même  signe  ■^—  qu'on 
rencontre  dans '■"  ^.  Â'/>h/.  Ryblos;  seulement  le  scribe  ne  l'a  j)lus  compris 
et  il  l'a  dessiné  en  sens  contraire  de  la  direction  qu'il  devait  avoir.  Aussi  bien , 
ajoute-t-il  bi'ièvemenl.  r  la  direction  n'en  est  pas  constante  dans  les  inscrip- 
tions hiéroglypliiques;  le  scribe  a  du  reste  supprimé  la  syllabe  -»/  de 
Kpnj,  pour  ne  conserverque  le  déterminatif"- '"-'^^.  Je  suis  porl(',  quant  à 
moi,  à  interpréter  les  faits  de  manière  différente.  .le  concéderais,  à  la 
rigueur,  que  le  co[)istedePR  eût  passé  la  syllabe 


nei.  III.  mais  le  com- 


prends mal  coiument  il  aurait  été  entraîné  à  commettre  cette  faute,  énorme 
pour  un  liomme  liabile  en  son  métier,  de  tourner  la  grille  —  dans  un 
sens  contraire  à  celui  (ju'elle  avait  dans  1  écriture  biératique.  Ce  que 
Tiardiner  dit  de  la  direction  du  signe,  vrai  pour  les  inscriptions  biérogly- 
pbiques,  ne  vaut  pas  pour  l'hiératique  :  dans  celte  forme  de  cursive  la  di- 
rection ne  varie  jamais  et  les  caractères  sont  toujours  tracés  de  droite  à 
gauche.  La  faute  tle  transcription  est  donc  de  celles  (jui   ne  pouvaient 


'''   i\.  Weill,  L'Asie  iliins  les  textes  vgijpliens ,  dans  Spliinx ,  l.  IX,  p.  7-1  1. 
'^'   Alan  II.  GAnoiNEii,  Eiiie  neue  Handschrijt  des  Sinuhegedicliles .  p.  7-8. 


iiK'iiio  pas  venir  à  I  esprit  d  un  scribe.  Cela  ilit,  si  Ion  examine  allen- 
liveiiient  le  |>assa|je  en  litige  de  PB,  on  v  verra  reproduite  en  plus 
làrlie  la  dis[)osition  des  traits  dont  se  coin[>ose  le  déterminatif  du  nom 
commun  l:^  V  |Vi-  <îljàoii ,  dans  le  récit  du  duel'''.  Je  le  transcrirai  donc  •— 
ou  peul-(Mre  —,  mais  sans  garantir  la  prononciation  snunoii.  nouanou. 
Il  est  possible  que  le  manuscrit  d  où  PH  procédait  portât  un  groupe 
plus  complet,  mais  [)eu  lisible:  du  moins  y  remarque-t-on  sur  la  gauche 
du  déterminatif,  dans  Tinterligne  et  sous  la  haste  de  *— ,  un  petit  signe 
tracé  faiblement  et  dans  lequel  je  crois  reconnaître  un  *  incorrect  ou  une 
ligature  sommaire  de 'i^,  ni.  Ces  compléments  phonétiques,  oubliés  par 
le  copiste,  auraient  été  rétablis  par  lui.  après  coup,  ainsi  que  cela  a  eu 
lieu  dans  plusieurs  autres  endroits'-'.  On  aurait  eu  sur  l'archétype  un 
iu)m  '  j"^-  Saoïnuni.  '~^-  Saouin.  d'où  dériveraient  les  deux  leçons 
qui  nous  sont  parvenues.  Je  ne  m'étonnerais  pas  en  effet  si  ^"^,  Knn- 
pdiiai.  haponni ,  était  une  fausse  lecture  de  1  un  des  scribes  qui  recopièrent 
le  manuscrit,  celui  de  PR  ou  son  [)rédécesseur.  L'erreur  lui  aurait  été 
d  aillant  plus  facile  (jue  le  nom  Souanon-Souani  lui  était  peu  familier  en 
tant  (jue  désignant  une  contrée  svrienne.  tandis  que  celui  de  Kapaoïtni 
était  célèbre  de  son  temps  comme  désignant  Bxblos. 

Alan  H.  Gardiner.  tenant  pour  légitime  la  leçon  de  son  papyrus, 
n'a  pas  hésité  à  placer  la  scène  de  cette  partie  dos  Mnnmrcs  dans  la  Svrie 
septentrionale  :  [)Our  lui  Kapaouni  est  bien  Bvblos,  Tonou  le  Lotanou- 
Ilotanoii'^',  et  son  opinion  pourrait  trouver  un  appui  nouveau  dans  la 
mention  des  deux  pays  des  Fànkhouou'''',  que  la  requête  adressée  par 
Sinouhit  au   Pharaon  Amenemhait  II.  insère  à  côté  de  Kadoumà.  Il  en 


'"   L.  128,  1 38  ;  cf.  p.  12,  1.  Sel  p.  1  3 ,  1.  1  de  la  présente  édition. 

''^'  Cf.,  notamment,  1.  297.  Le  scribe  avait  d'abord  écrit  n«ïJ,  mais  comme,  pour  lui , 
le  syllabi(|ii(^  «s  a  couramment  la  valeur-».  I  V-==>,  ol  qu'ici  le  groupe  devait  se  lire 
sarotidou,  il  a  surajouté  les  complémenls  |)lioiiéli(|ues  ^[  dans  renirc-colonncmenl. 

■''   Ai-VN  H.  (jardinkr,  l-jinc  neue  Handschrift  des  Sinuliegedichtes ,  p.  7-8. 

"'  P.  18,1.  9  de  la  présente  édition. 


•—♦-»•(    XLIV    )'*-i~— 

tire  même  pour  riiisloire  gcMiérale  des  concliisinns  qui  seraient  liés  im- 
portantes si  l'on  pouvait  les  adopter  en  toute  sécurité.  Il  remarfpie  combien 
les  peintures  de  la  Palestine  qui  remplissent  les  Mcmoiro;  de  Smoiiltit,  dil- 
fèrent  de  celles  que  présentent  quelques  siècles  plus  tard  les  inscriptions 
de  la  XVIIl''  dA  nastie  et  les  tablettes  d'El-Amarna.  rr  Nulle  part  dans  le  récit 
il  n'est  question  de  villes  pour  cette  Palestine  (pie  Sinouliît  traverse  cepen- 
dant du  sud  au  nord,  et  Ton  a  l'impression  (jn'lj  a  séjourné  partout  chez 
des  nomades  et  chez  des  gens  qui  n'étaient  |)as  même  à  demi  civilisés. 
Ils  habitent  sous  des  tentes  et  leurs  possessions  les  plus  [u-écieuses  ne  sont 
que  des  troupeaux''*.-  Je  ne  sais  pas  si  ces  conclusions  [»arailront  acce|»- 
tables  à  tous  les  savants  qui  se  soiit  occupés  non  pas  seulement  de  1  égyp- 
tologie,  mais  de  l'iiistoire  générale  de  l'antique  Orient.  C'est  bien  |>eu 
en  effet  des  deux  siècles  ou  deux  siècles  et  demi  qui,  dans  la  chronologie 
berlinoise,  séparent  les  premiers  règnes  de  la  XIP  dynastie  des  premiers 
de  la  WIII',  pour  transformer  la  Palestine  barbare  de  Gardiner  au  pays 
pleinement  civilisé  et  semé  de  villes  innombrables  (|ue  les  listes  (h; 
Thoutmôsis  III  nous  révèlent.  H  y  a  quelque  hardiesse  à  établir  une  thèse 
aussi  neuve  dans  Télat  de  nos  connaissances  sur  la  variante  uni([ue 
et  peut-être  fautive  d'un  manuscrit;  jusqu'à  nouvel  oi-dre,  je  [dace  les 
Saatiou  de  Sinouhît  et  le  siège  de  ses  exploits  où  nous  les  avions  chercln-s 
tout  d'abord,  dans  rAral)ie  Pétrée.  Je  persiste  à  croire  pour  le  moment 
que  le  Tonou-Lotanou  était  situé  dans  le  voisinage  de  la  mer  Morte  où  la 
l)ible  connaît  un  Lotàn  parmi  les  lils  des  Horites'"^'.  Le  non)  de  son  prince. 
Ammouîanashî'^*,  Ammianashi,  — 'V^^w^  ^  ]  ;^,  «si  formé  surrelui  du 
dieu  Amnioii,  Khammou ''''\  adoré  dans  ces  parages  et  qu'on  retrouve  en 
Babylonie  avec  Hammourabi  et  Ammizadouga  :  on  le  doit  reconnaître 

l''  Alan  H.  Gardiner,  Eiiic  wue  Hatuhchrijt  <Jps  Simthegrdirlilcs ,  p.  8-9. 

^"^^  Maspero,  l\'oles  nur  (juchiiies  points  de  grammaire  et  d'Iiisloire,  dans  le  Rvrmil  de  linrnii.r. 
t.  XVII,  p.  lia,  dont  les  conclusions  ont  élé  adoplces  par  I.  Lé\y.  iMonou-LoUm .  dans 
Sphinx,  t.  IX,  p.  71-86. 

'^'   P.  6,  1.  5  ;  p.  i3 ,  I.  /i-5  de  la  présealc  édidon. 

'''  Maspero,  Notes  sur  qiihjties  points ,  dans  \e  Rerueil  de  travaux .  I.  XVII.  p.  -6. 


—»-»•(  xi.v  )'^^^ — 

|(('iil-(Mr(;  dans  1  Amaiitislia,  u.':n';i\  des  iiiscri|)Li()ns  sabéeniius ''\  (lo  pnncc 
donna  à  nolix'  héros  un  canton  de  fX^X^»!»?  Aîa^-\  laa,  1res  riche,  (h)nl 
r(''|>on\nie  est  TAyah.  m\v,  de  hi  Genke,  le  neveu  de  Lotàn'"*'.  ka(h)unià- 
kédéuiali  serait  un  district  voisin  du  Lotanou,  et  Souànou(?)  occuperait 
une  position  intermédiaire  entre  les  lacs  Amers  et  le  kadouma.  Lorscpu; 
Sinouliît  revint  d  exil  après  des  années  de  séjour,  il  lut  reru  à  la  frontière 
par  la  [garnison  d  un  poste  iorlifu'.  Hannit-ljoron .  V,*f^O*'-  ^c's  Clicmins 
f/7/o/'».s' étaient  une  des  stations  (|ue  le  dieu  avait  traversées  en  pour- 
suivant T\ph()n  .  lorscpjc  cclui-ci.  cliassé  de  rEgypte  après  ses  noiiihreuses 
défaites,  avait  cherché  un  refuge  dans  les  échelles  de  la  nier  Houge. 
Erman  a  montré  (pi'ils  a|)[>artenaient  à  la  marche  oiientale  de  IKgvpte 
et  t\nk  répo([ue  ptol('maï(|iie  leur  nom  était  un  svnonvme  de  celui  de  cette 
maiche^^'  :  le  Tell  lier  des  cartes  ino<lernes  nous  en  aiirait-il  cmiservé  un 
souvenir? 

En  résumé,  1  examen  des  noms  géogra|)hitpies  tend,  ainsi  (pie  celui  des 
noms  d  liommes.  à  nous  faire  considérer  les  Mrmours  de  Snimiliil  non 
comme  une  page  d  histoire  aulhentu|ue.  mais  comme  un  nunan.  H  faut 
nous  liàter  d  ajouter  (pie  ce  roman  a  été  écrit  par  un  homme  très  au  cou- 
rant (le  riiistoire  de  son  temps  :  la  date  qu'il  donne  de  la  mort  d'Amen- 
emhait  1"^  est  cerlninemeiit  exacte  et  prise  à  bonne  source''"'.  De  plus,  le 
lahleau  (pi'il  trace  des  inouirs  des  Hédoiiins  est  fort  vivant  et  témoigne 
d'une  connaissance  approfondie  du  désert  Arahi(pie  :  c  est  une  série  de 
scènes  d'après  nature.  La  rentrée  en  Egyple  et  les  scènes  de  réception  à  la 
cour  présentent  également  tous  les  caractères  de  la  réalité.  Les  Mrmoiics 


'"  HoMMKi,.    \llif<raclilisrhe  ['chcrliefcrung .  jt.  5. 

'-'  !'.  9 ,  i.  Il;  p.  50,  i.  9  de  lapri'senlo  édition. 

'"  Gonèsc ,  \XX\l,  26;  cf.  Maspero,  Ao/cs   sw  qurhiues   jwinls    île  grammaire   et  d'histoire, 

dans  le  Beeuetlde  travaux.  I.  XVlt,  p.  163. 

'*'  P.  20,  1.  5,9  de  la  présente  édition. 

>*'  Ermaji,  Die  llorwovege.  dans  la  Zeitsriirift .  I.  .XLIll.  p.  7^1-7^). 

'*'  P.  i,\.  U  de  la  présente  édition. 


—••»•(    XLVI    )'*i 

sonl  uii  (le  CCS  récils  (ravcnliiros  loinhiiiics  (jiic  Ton  aimait  si  fort  en 
Égvnlc,  cl  dont  le  Conlc  du  naufrairé^^^  nous  rournil  un  exemple  [irescjue 
contemporain. 

m 

Les  divers  manusci'ils  qui  nous  ont  conservé  les  Mcnioircs  de  Sinoiiliîl 
ont  été  transcrils  ou  traduits  un  certain  noudifo  de  fois  <l('|iuis  (jua- 
rante  ans,  en  tout  ou  en  [tartie,  et  voici,  en  dehors  des  mémoires  cités 
[tins  haut''',  les  pi'incipaux  ouvrages  où  ils  ont  été  utilisés  : 

CriAiiAs,  Les  Papijni.s  de  Bnlin,  Ilccits  d'il  y  a  (jualvc  inillc  (uis,  Pans, 
i8G/i,in-6",  p.  iiy-lM,  reproduit  dans  Gii\ii\s,  Œiivit.s  dit^rr.srs ,  t.  II. 
p.  3if)-335.  Les  portions  du  texte  traduites  par  Chabas  ont  été  publiées 
de  nouveau,  avec  quebjues  corrections,  dans  la  Ihhliolhrrpic  inuvrrscllc, 
1870,  t.  II,  p.  ly'i. 

GooDWiN,  Tlir  Sinri/  of  Siinclin,  dans  le  Frazrrx  M'i[i(i:nir ,  iSTiS, 
p.  1  85-2 02,  et  Tlio  Slonj  of  Sancha,  an  Ep^ijplidn  Tolc  oj  jour  llioiisand 
yrars  <ifo,  Iran.slatod  frnin  llic  liicralic  Tcrl  {voprmkd  Jioin  Frazers 
Magaziiip),  186G,  Londres.  Williamsand  Norgate,  in-8",  '16  panes.  Otte 
tradiidion  anglaise  fui  reproduite  [)lus  tard,  avec  (juebjues  coireclions, 
dans  les  l'iorords  nf  lltr  Pas! ,  1*'  Séries,  t.  \I.  p.  1  3  1-1  00. 

G.  Masi'i;ho,  Le  Painp-iis  de  Berlin  n"  1,  (ransrril.  Iradinl  vl  com- 
meiilé  (Gours  au  (îollège  de  Fi-ance,  1 87^1-1 8'7r)  ).  dans  les  Mrlaiines 
d'arehrolojiie  ('gUi)lienite  cl  msijrienîie,  t.  III,  p.  G 8-8  2,  i/io. 

G.  Maspero,  LesContexpoinilaires  derEgifiileaneieinie,  a'édition,  1889. 
Paris,  Maisonneuve,  in-iG,  [).  87-120,  et 3'  édition,  i<jo5,  Paris.  Guil- 
lemoto,  in-8°,  p.  5G-83. 


'''   W.  GoLÉNiSCHEFF,  Le /'ay)i/i7(S  n°  1 1  i5  de  l'Ermilagc  Impérial  de  Saint-Pclcrsbriitrg .  dans 
le  Recueil  de  travaux ,  l.  XXVIIi,  p.  78-1 1  *>. 
'-'   Voir  p.  i-vii  de  cette  Introduction. 


W.  Fi.iNDERS  Pétrie.  Ei'^ijpùan  Talcs.  i8()5.  Londres,  in-12.  l.  I. 
p.  ()7-i  -'12. 

V.  lii..  riiiiniTii,  Kjii/iilian  Lileralitie,  dans  les  Sin-cnneu  Paires  of  a 
Libran/  aj  ihc  World's  lest  LUerulure.  1898,  Ne\v-\ork,  in-'j",  p.  5:î38- 
5069. 

A.  EiiMAN,  Aas  den  Papj/riis  der  Kiinip-hchcn  Masprn,  1899.  Berlin, 
in-8°.  p.  iA-29;  la  transci'ij)tion  en  liiéi'()glv|)lies  de  plusieurs  passajjes 
assez  lonfjs  se  i-enconlre  dans  Ki\ma\.  Aeinjptisclii'  Gramnialik.  t"^'' édition, 
i8()().  p.  iy*-a8*et  Ai'u^i/plisclic  Cliirsloinalliit'.  i9o'i.  p.  1-1  1. 

Il  V  a  (piaranle  ans  entre  le  plus  ancien  de  ces  essais  de  traduction  d 
le  plus  récent.  11  est  donc  naturel  que  les  différences  d  interprétation 
soient  considérables,  et  nul  ne  re|trocliera  aux  premiers  interj»rètes  de 
s'èlre  heaiicou])  ti'on)[)é  dans  le  détail  :  ils  avaient  reconnu  le  sens  de 
lensenihle  avec  une  sûreté  qui  permit  aux  historiens  d'utiliser  immédia- 
tement le  document  pour  leurs  études.  Je  n'ai  pas  voulu  ajouter  une  traduc- 
tion à  celles  qui  existent:  j'ai  essayé  de  faire  ce  qui  n'avait  été  tenté  par 
personne  et  de  donner  une  édition  critique.  Jusqu  à  présent,  en  effet,  les 
égyptolojjues  se  sont  bornés  à  transcrire  les  j)apvrus  hiératiques  en  hiéro- 
glyphes, signe  par  signe,  retenant  toutes  les  fautes  de  copie  et  toutes  les 
irrégularités  d'orthographe.  J'ai  [)ensé  que  le  temps  était  venu  de  rompre 
avec  ces  errements  et  de  traiter  les  auteurs  égvptiens  comme  on  traite 
les  auteurs  latins  et  grecs,  c'est-à-du'e  d'en  publier  des  éditions  où  le 
texte  serait  constitué  et  l'orthographe  fixée  autant  que  possible  selon  la 
connaissance  que  nous  pouvons  avoir  de  la  langue  et  de  l'écriture  du 
temps.  Je  ne  me  dissimule  pas  que  la  tâche  est  hardie,  mais  il  fallait 
quelle  fût  entreprise  un  jour  ou  l'autre,  et  la  longue  familiarité  que 
j'ai  depuis  trente  ans  et  plus  avec  les  Mémoires  de  Sinoultît  m'a  encouragé 
à  les  choisir  pour  risquer  l'aventure. 

J  ai  mis  à  la  base  de  mon  texte  le  Papyrus  de  Berlin  n°  1  qui  est  le 
|)liis  ancien  et  le  plus  complet  des  manuscrits,  mais  je  n'ai  pas  hésité  à 
le  corriger  et  à  le  compléter  là  où  il  m'a  semblé  v  discerner  des  fautes 


—»->•('    XLVIII    V»-» 

OU  dos  lacunes,  l'our  les  parties  du  (lél)ul  (jui  inanquenl  au  Pdjii/fiis  de 
/)Vr/<"/(.  j"a vais  suivi  tout  dabord  le  seul  uianuscnl  (jui  nous  Fùl  parvenu 
hûacXAOfilracon  aj^iig  du  Caire,  et  j'avais  tenu  compte,  où  cela  se  pou- 
vait, des  frapjmenls  du  Papi/nts  Goléniscliejl  :  le  l'api/ni-'i  du  Bauiesse'inii . 
tout  en  confirmant  beaucoup  des  restitutions  (|ui'  j  avais  proposées  dès 
lors,  m'a  fourni  des  corrections  aux  fautes  qui  subsistaient  dans  mon  pre- 
mier texte.  J  en  ai  tiré  nombre  de  leçons  excellentes  dont  j  ai  indiqué 
lOrigine,  et  l'on  doit  rejjrelter  amèrement  que  les  deux  dei'uiers  tiei's  en 
aient  disparu  :  ils  auraient,  à  n'en  pas  tlouter,  apporté  des  variantes 
beureuses  et  ils  nous  auraient  aidé  à  mieux  compi-endre  plus  d'un 
jtassajoe  (jui  demeure  obscur.  A  la  fin,  jai  néj)ligé  résolument  ÏChlra- 
con  56ag  du  Musée  brilanmque  pour  les  raisons  que  j  ai  mentionnées  plus 
baut'''.  Toute  cette  seconde  partie  de  l'auteur  pour  laquelle  je  n'avais 
plus  d'appuis  extéi'ieurs  est  [)lus  basardeuse  ([ue  la  première,  et  j'ai  du 
souvent  v  recourir  à  la  conjectui'e  :  j  ai  indiqué  paitout  en  note  ce  qui 
a  été  corrigé  par  moi.  J.e  texte  constitué,  afin  d'en  ellacer  les  disparates 
(pii  auraient  étonné  le  lecteur  si  je  m'étais  borné  à  juxtaposer  les  ortbo- 
grapbes  Abmessides  aux  oitbograpbes  antérieures,  j'en  ai  renouvelé 
complètement  l'écriture  :  j'ai  dépouillé  les  mots  de  la  forme  qu'ils  avaient 
sous  la  XVIII'',  sous  la  XIX''  ou  sous  la  X\'  dynastie,  et  je  leur  ai  i-eslitué 
celle  (pi  ils  avaient  sous  la  XII''.  J  ai  donc  adapté  les  documents  Abmes- 
sides et  Ramessides  |)lus  (jue  je  ne  les  ai  reproduits,  mais  j  en  ai  insi'ré  une 
lranscri[)tion  fidèle  dans  {Appendice  :  désoi'mais  cbacun  sera  à  même  de 
rectifier  mon  édition,  s'il  y  a  lieu. 

Voici  pour  le  principe  général  :  passant  au  détad.  je  me  suis  ellorcé 
d'être  aussi  conséquent  avec  moi-même  que  la  matière  le  conq>ortait.  Dans 
beaucoup  de  cas,  ainsi  dans  la  transcription  de  certains  déterminatifs.  le 
mode  une  fois  adopté,  je  ne  m'en  suis  plus  départi  jusqu'à  la  fin  de  I  ou- 
vrage. E.  de  Rougé  a  montré,  il  y  a  très  longtemps  de  cela,  au  Collège 
de  France,  que  dans  l'biératique  de  tous  les  lem|)s,  et  jusqu'à  l'époque 

'*'    Voir  [).  \\\i  fie  celle  Inlroduclioii. 


romainp,  le  délerminalil  dti  la  respiration  et  îles  idées  connexes  répondait 
à  un  hiérof|l\  plie  antique  représentant  une  section  de  la  face  humaine  qui 
comprenait  le  nez,  Tœil  et  une  partie  de  la  joue  ^,  tandis  que  celui  des 
actions  de  la  force  était  l'abrégé  dun  homme  debout  et  tenant  la  massue  'j^ 
ou  quelquefois  le  morceau  de  bois  |=^.  Pendant  toute  la  durée  de  l'ancien 
enqtire  ces  deux  hiéroglyphes  sont  usités  seuls  avec  leurs  variantes  plus  ou 
moins  rapides  daus  les  inscriptions  monumentales.  Sous  la  \1P  dynastie, 
ils  continuent  d  être  employés,  mais  on  voit  pai'aitre  à  côté  d'eux  le  nez  de 
veau  Jh  qui  est  une  interprétation  inexacte  du  signe  hif'iatique  pour  la 
section  de  face,  et  le  bras  armé  v_j  qui  est  une  substitution  du  signe  pour 
la  partie  au  signe  pour  le  tout.  A  partir  de  la  XVIII''  dynastie,  ^^  et  *^  ne 
sont  plus  que  l'exception  et  les  graveurs  se  servent  ordinairement  de  jt  ou 
^  et  v-i  dans  les  inscriptions  hiéroglyphiques.  E.  de  Rougé  et  ses  élèves, 
fidèles  à  l'usage  du  nouvel  euipire,  Iranscrivaient  partout  le  premier  signe 
par  le  nez  de  hœnf  J^- ,  le  second  par  le  hras  armé  v_j.  ce  qui  était  un  abus. 
Par  réaction,  l'école  de  Berlin  a  rejeté  ces  signes  et  elle  a  utilisé  partout 
la  section  de  face  ^  et  l'iiomme  complet  *^.  C'est  vouloir  èlre  plus 
égyptien  que  les  Egyptiens  eux-mêmes,  et  j  ai  préféré  ne  pas  en  agir 
autrement  que  les  dessinateurs  antiques  nen  agissaient,  lorsqu  ils  trans- 
posaient en  hiéroglyphes  pour  les  sculpteurs  les  brouillons  hiératiques  des 
inscriptions.  Gomme  ils  n'ont  pas  employé  les  mêmes  caractères  à  toutes 
les  époques  de  l'histoire,  j'ai  él('' amené  naturellement  à  rendre  certains 
signes  cursifs  de  manière  diverse  selon  les  temps  et  à  respecter  les  tra- 
ditions de  chaque  âge  autant  qii  il  ma  été  possible.  J'ai  conservé  pour 
PR  la  transcription  de  Gardinerqui  est  celle  des  Berlinois,  mais  en  rendant 
les  manuscrits  Ramessides  PG  ,  OB ,  OG  des  Mémoires,  j'ai  choisi  le  ^  et  le 
V— '  des  sculpteurs  de  la  XIX"  dynastie,  puis  en  transcrivant  le  manuscrit 
PA+PB  du  [»remieràge  thébain,  j  ai  introduit  le^  et  le  *^  comme  c était 
1  usage  des  sculpteurs  à  la  XII''  :  pour  le  texte  critique,  j'ai  partout 
retenu  ces  dernières  formes,  et  les  autres  formes  courantes  dans  les 
inscriptions  contemporaines,  telles  que  — >  et  non  v-j  ou  i— ■.  •»-  et  non  \, 
\  et  non  e.  et  ainsi  de  suite.  Sur  d'autres  points,  je  me  suis  montré  moins 


— «•(  l  )^ — 

inlransipeanl  :  si,  dans  plusieurs  endroits  j  ai  rétabli  la  partie  phonéti({ue 
des  mots  où  les  manuscrits  ne  la  fournissaient  pas,  p|  |  ^  pour  |  (j'"',  "^^ 
pour  /^''',  J**)^  pour  ^j^'^',  dans  d'autres  cas  où  la  lecture  peut  être 
multiple  et  où  l'Egyptien  ne  joint  jamais  cette  partie  jjlionétique,  j'ai 
laissé  lidéogramme  ou  le  syllabique  sans  comjiléments.  Ce  sont  là  des 
incohérences  inévitables,  donné  l'écriture  :  j'ai  régularisé  l'orthographe 
dans  la  limite  qu'elle  comporte,  et  j'ai  évité  d "y  introduire  des  combi- 
naisons dont  les  Egyptiens  eux-mêmes  se  servaient  rarement  ou  ne  se 
servaient  jamais. 

Les  notes  ont  trait  exclusivement  à  la  constitution  du  texte,  mais  la 
transcription  ih  extenso  des  cinq  manuscrits  autres  <jue  celui  de  Berlin, 
m'a  dispensé  d'avoir  à  v  enregistrer  les  variantes  de  pure  orthographe. 
Pour  tout  ce  qui  concerne  la  géographie,  l'histoire  ou  le  sens  des  mois, 
j  ai  renvoyé  à  Ylnlroduction  ou  au  Glossaire.  L  étudiant  trouvera  dans  ce 
dernier  l'indication  sommaire  des  faits  archéologiques  nécessaires  à  lin- 
telligence  de  certains  passages,  et,  dans  bien  des  cas,  la  traduction  libre 
des  endroits  les  plus  difficiles.  Je  n'ai  enregistré  que  les  mots  compris 
dans  les  diverses  versions  des  Mémoires,  mais  j'ai  veillé  à  ce  qu'ils  figu- 
rassent tous  autant  que  possible.  J'ai  inscrit  sous  chacun  d'eux  les  formes 
et  les  sens  usités  chez  notre  auteur,  l'infinitif  en-?/-  final  dénommé  assez 
impro[)rement  infinitif  féminin,  le  factitif  en  p.  sa,  et  ainsi  de  suite  : 
toutefois,  afin  de  faciliter  la  recherche  des  mots  aux  étudiants,  j'ai  répété 
les  factitifs,  par  exemple,  à  leur  place  alphabétique  sous  la  lettre  p,  —,  S, 
renvoyant  à  la  racine  pour  les  explications.  J  ai  ajouté,  quand  cela  se 
pouvait,  les  descendants  coptes  des  termes  égyptiens  et  les  transcriptions 
grecques  qui  peuvent  éclairer  l'étude  de  la  vocalisation,  mais  j'ai  été 
très  sobre  de  rapprociiements  avec  les  langues  sémitiques.  J'ai  noté  tous 
les  exemples  mémo  des  mots  grammaticaux  les  plus  fréquents,  tels  que 


'"  P.  i5, 1.  8  et  note  3  de  la  présente  édition. 
''^  P.  17, 1.  15  et  note  5  de  la  présente  édition. 
'"   P.  ai ,  1.  11  et  note  5  de  la  présente  édition. 


les  prépositions  ^  me,  '—^nc.  <=»  ra.  etc..  n  admettant  d  exception  (jue 
pour  les  pronoms  des  personnes  "^  /,  '^ -  ka,  k,  et  « — fa,  J,  etc.:  on 
pourra  par  là  se  l'aire  une  idée  des  habitudes  grammaticales  de  l'auteur 
et  déterminer  les  particularités  de  sa  langue.  11  se  peut  qu  au  milieu  de 
tant  de  renvois  quelques  mots  et  quelques  exemples  m'aient  échappé  : 
des  oublis  de  ce  genre  sont  presque  inévitables  dans  une  première  édition. 
et  le  lecteur  les  excusera  volontiers. 

J'ai  composé  ce  petit  ouvrage  avec  plaisir.  Si  les  étudiants  v  trouvent 
leur  profit,  je  les  prie  de  vouloir  bien  reporter  leur  gratitude  sur  ceux  de 
mes  confrères  et  amis  qui  m'ont  aidé  à  lui  prêter  sa  forme  dernière. 
surErman,  sur  Scha^fer.  sur  Vogelsang.  ([ui  ne  se  sont  point  lassés  de 
comparer  avec  1  original  les  passages  qui  me  semblaient  être  peu  lisibles 
dans  le  fac-similé  de  Lepsius,  sur  Alan  H.  Gardiner  qui,  me  commu- 
niquant généreusement  son  manuscrit,  ma  évité  le  désagrément  d  avoir 
j)ublié  une  édition  incomplète  dès  son  apparition,  enfin  sur  Chassinat 
qui  n'a  épargné  ni  le  temps  ni  l'argent  pour  que  l'exécution  de  ce  premier 
volume  de  la  Bihliolhequc  d'étude  ne  laissât  rien  à  désirer. 

Le  Caire,  le  3  février  1907. 


LES 

MÉMOIRES   DE   SINOL'IIIT. 

A"'F.J.^HPV^i+:ja!x3âyfKi 


'''  P(i  ].  9 ,  donne  V  ^J  ^B;  OC  1.  i  a  une  lacune  ici. 

''  PR  1.  3 ,  offi'C  un  groupe  indécis  qui  peut  se  lire    D  ou    -'^  ;  cf.  p.  35 ,  n.  i  du  présent  volume. 

'''  OC  1.  2,   porle  I     I  au  lieu  de  qui  est  la  version  de  PG  1.  4;  PR  I.  5,  fournit  qu'où 

p'ul  uilorprcter  ,  ,  ,  ou  ^^  ^  j.  et  im  au  heu  de    ^  ^  _  . 

<'    OC  1.  2.  et  PG  I.  'i.  oui  '5».  ^i  j'ai  ado]ilé  la  version  de  PR  I.  6. 

'''  OC  1.  2  ,  présente  la  variante  0  ^^  \  ^  ^^,  pour  P  <=»  ^  ^^^^  1"'  p**'  '«  version  de 
PR  1.  7,  et  de  PG  1.  5.  Le  verlie  0  *  j^  se  retrouve  avec  le  même  emploi  d'eupliéniisnie  dans 
l'inscription  d'Amencmliabît,  1.  Sy. 

'■''  OC  1.  2  ,  donne  V  au  lieu  de  I  \  qui  est  dans  PR  1.  8,  et  [)asse  V  devant  H  _Q^  V  j). 

BiU.  d-vHule,  I.  1.  1 


^^^1~^py:é^Z:?ZP.f^:st^lP.¥ 


'■'  oc  \.  1  cl  Pfi  1.  8  ont  passé  cette  phrase  qui  ne  se  trouve  que  dans  l'Iî  I.  i?>-\!i:  cl'.  Inlio- 
ihiriiiin,  p.  xx\-xxxi.  I,a  lecture    |  ^  ^  j  "'est  pas  entièrement  certaine. 

'='  OC  1.  3 ,  porte  ici  ]  |  ^  [|]  ^  ]  ^^^^  J  '-!-!  •  '^'^-  J""'o<i>"^''0"  -  V-  '^'^'o- 

'''  OC  i.  2  ,  offre  i  ^  J,  ce  qui  peut  se  défondre,  Sanouosrîl  ayant  liroit  à  ce  lilre  depuis 
la  mort  de  son  père:  X:         'j^  m'  '^'*'  l'i  ^ci'S''''^  ^'f  ^^'  '•  ' ''^  f"'  ''^  1^''  1-  <o- 

'•'^'  oc  1.  3,  présente  ^"  ^  et  Plî  1.  ao  ainsi  que  PC  1.  ii,  -^^^-  La  version  qnejai  in- 
troduite dans  le  texte  est  celle  de  PA  l'ragni.  P.  I.  i. 

(«  ^  isisr ,  ;^  isi^  est  la  version  de  PA ,  IVajrni.  P.  1.  s  ,  de  PP,  1.  q  i .  et  de  PG  1.  i  a  :  OC  1.  3-;i . 
a  sulistitué  à  ce  terme  arcliaùpie  le  mot  ^L  "^ ,  îxxxi  M.,  aujx  T.  M.  Cf.  sur  cette  variante  ce  cpii 
est  dit  dans  Ylnlrodiiclion,   p.  xxvii. 


Z.niâTVS:ïfclV1P.^^f^v3->kî 


'''  oc  i.  l>,   (loiino  ^^P-Jfâ!- 

<'>0Gi.i,|yp:7;. 

"    l'Il  1-  --iS,  l^l'ç'^cl    P(i   I.   '-J.  ^^|TâlLL!-OCi-  i.  ii'fiHpmlail  pins  rien 
au  contexte,  lorsqu'il  tVrivail  I  \  "4*      I  J)  ^  '  '• 

^  j^  ,        ^    ^  .  J'ai  ailopté  la  version  de  PR  1.  a8,  qui  seule  donne  une  forme  corrode  ;  cf.  In- 
livdiiclion ,  p.  vin. 

"1  PB  1.  4-5.  S  V^:  oc  1-  ô.  ;^  V^- 

<'.PBi.  5,  fVJ^\-^  ^" 

'"  PB  1-5.  -?a^^^>i>-p^  ™'-^8-!)--*^:a\^^yA 

v^  p;  PC  1.  1 5  et  oc  1.  4 .  -=>  I  p  ;^  {  I  p  ^  5  A  )  ^  gp  ^  ^  p  fT] .  Sur  la  valeur  de  ces  dilfe- 
rcntes  versions,  voir  Y  Introduction ,  p.  \\vi.  xxix. 

"'  OC  1. 5.  ;2!;;^- 

marque  du  passé  et  avec  suppression  graphique  du  pronom  de  la  première  personne. 


'''  Les  scribes  Ramessides ,  ne  conipienant  plus  relie  pluase  (liiïicile,  avaient  snbslitué  au  lc\le 
original  une  version  de  sens  diffdrenl  f[ui  se  lit  :  ^"  v    Jj  "^  'i   5i  )W  »  «       I  LZ   ~"  3^ 

=1  JL    f  I  y^  „      JL-  dans  VOstnicoii  -r-'inj,  I.  F),  et  dans  le   Pz/iJi/nis  IjoJriiisrhfJf.  1.  ili-iy, 

1  V  (  ^   '^  "^^  7^  V  •  '''"•  ^'"'  ''*^  texte  Vlnlroiluclioii ,  p.  \ivi-\xvii. 

'''  OC  1.  5-6,  :^^'"^^^^^r:i^  ^^  1-  0.  a  passé  ^  V 

'''  PR  1.  3i,  PG  1.  i8,  tt  OC  i.  6.  donnent  "f^'J*:  le  Pap!jnts  de  Bniin.  1.  lo,  porte 
I  g  XI 1  svec  le  double  déterniinatif  du  soleil  g  et  des  jambes. 

<')  PB  I.  11.    OC  I.  G.  ^"î^j^.  sans  ■^■.  cf.  Inlmluclion.  p.  i\-x. 

(')  PB  1.  11   et  OC  1.  G.  passent  ^  ;^. 

'''  OC  ].  6,  et  PR  I.  07  donnent  -^^  ï  {  D   ]k  %«©•  J  avais  cru  reconnaître  nn  second 

A— A  dans  PB  1.  i3,  au  baut  de  la  colonne,  mais,  en  y  regardant  de  plus  près,  j'ai  reconnu  que  je 
m'étais  Irompé  et  que  ce  manuscrit  porte  la  même  leçon  (pie  les  autres. 

''■  Les  restes  du  groupe  ^  \  "  sont  nettement  visibles  sur  le  Papijrus  de  Berlin,  I.  i4.  La 
restitution  V  m'avait  été  inspirée   par  le  passage  analogue  du  Papyrus  de  Berlin  n'  a,  1.  ôil-55, 

J=.'"^^'='~!XZ]_lPiT^L^^-^~V^  "Si  lu  descends  au  lac  de 
Vérité,  tu  y  navigues  avec  des  vents  favorablesi;  elle  a  été  conlirniée  par  l'R  1.  oij.  sur  locjuel  on 
lit  nettement  V  '\  ^*  ' — ^n^^_'  '^  se  pourrait  (jue  la  leçon  0  \  "^  se  rcirouvàt  sur  OC 
1.  G,  oîi  l'on  ne  voit  après  la  lacune  que  É  «  ^,  sans  la  marque  du  piuiiel  qui  accompagne  d'ordi- 
naire le  groupe  ^ 


''  Au  Pfipijnis  lie  Berlin  .  \.  i5,    ^  ^^^ '^  ■«.  est  encore  lisible  d'ain-ès  la  collation  de  M.  Vogel- 
sang;  OC  1.  6,  piiite  "^  "^  "*"  ^.  et  PR  1.  4o-/ii.  E  ,*-' ~— "^  >  . 
<'    S.   PB  1.  to,  OC  I.  G.  ^'^.  PR  1.  'n. 

'    Lp  P(7/)^r«s  rfe  Be;7/» ,  1.  1 7.  .loiino  Q  ,  I  ,  •   '''  P-'^^"  "  '  jÉi  1  V  !  V  iTi  ^  1  ?  1  1  1 '^i  •    '''' 

I.  'i3.  |ioi-le  |l  ^^ ^  J  Ç  y  I  I  ,.  l'iii'  npiilicalioM  du  ]iriiicij)c  d'iiimneiir.  Sur  la  variante  que  four- 

niss.'Hl  les  deux  manuscrils  lîaniessid/'s  :      f  ^  J  Ç  0  1  ^  ^  "^  ^'•^  M  "^^  "^  ^'^  'Y"  "     T 

[Pap^rus  GoUnischejr,  1-  =  ') •  |  f!!:  J  ^  0  , M  Jl  ^^ ^^  *  -*-  !  !  ^ — 4  ^  T  I  1  ^^^^ 

JL!J'""i^J^!V  ,*,^,  ^  ]  j^  J  LL!  *  [Osiracon  aj'iig.  1.  7).   voir  ce  <iMi  est  dit  dans 
Ylnlrodiiclion ,  p.  \\Mi-\\viii  el  \\\vi. 

'''  PB    1.    18,    poite    ;^j^j^  sans  flexion:  cf.  ce  qui  est  dit  dans  17)1/1  o(/i.f;/oN,  p. i\. 

'''  OC  1. 7,  |f!!!:;<^^,^■  p^"»-  •''■  ••  «••  Zl J  ^0,^-  <•'"•  i>"rod,,c(io,i,  p. u. 

'"'  PB   1.  i(j.    '^:   OC  I.   7.  ^^;  cf.  p.  i\,  noie  A  de  l'Inlroductiun. 

<''  OG  ].  7  et  probahlenieut  PC  I.  20.  -=.   "^   J"  0. 

'■>  PB  i.  ai,  .=.,  an  li.'u  de  t. 

'''  PB  I.  aa.    ^  P~^* y  j^-  •■'•  ''c  T'i  '^^l  c'i'  à  ce  sujet  dans  ['Inlioduclivti,  p.  \i .  xiri. 

""■OC  1.8.  oxç'tr'-^ifcT^^;;:!;^^- 


— »-»^  6  }•♦*■ — 

n  A>v«MV /*w»*\   fc    ^   ^   fc    ^   <  X  ,_      t\  A~<v<»\  «=>  I-,)   O  T  — H —     ,«^     J  ï^B».  •  >    *   <  A»w«v 


'''  1']}  1.  95  t'I  PR  1.  49.  .'^Vl'^^'^-  <■'•  fc  qui  osl  (lil  (l;ms  Vhilfoduclion ,  [i.  ix. 

'■"'  PB  I.  -1-],  -^  l'y  i  ^=^;  t'I-  il  ce  siijel  ïlnirnducùon,  p.  \.  Le  \-^  iiiiul  du  verbe  ^  | 
iiiira  trompé  le  scribe  el  eiilraîué  la  chute  fautive  ilu  pinuo}ii  ' 

''  La  porliou  de   notre  texte  qui  fut  copiée  sur  l'Oslmcon   ayâig   s'arrête   au   mot  ^ :^. 

<')  PR  i.  53,  "*"  ^:  il  est  possible  que  PB  l.  39,  ait  portJ  "^^-Cl  ce  qui  est  dit  au  sujet 
(le  ces  variantes  dans  Ylnlroditclton ,  p.  xi-  et  seq. 

<"'  PR  1.  50.  '''I^!^!- 

<''   l'R   1.  55,  ^  :?r  I  ^*'jî)-  '^^'  ''''  "^P''  '^^'  ''''  '^"^  '^'^"'^  variante  dans  Ylnlrodtinion ,  p.  xiv. 

<''   PR  1.  59.  inlioduit  ici  I"     it—^/™^»--^.  ^f    j.,,,.  ^^.^^^  variante,  Vliilmdiirllnr, ,  p.  \\iii-\xiv. 

'"'  PR  1.  Gi,]^* — ['^j^  y  ^^  Ç[|i[l^;cf.,iHU- celte  variante, 17H(rorfMC/(0», p. xxiv-xxv. 


.   -«<  7  ).«— 


'')  PB  ].  38,  passe  ^  ^,  et  PR  1.  <ia,  J|!_^. 

<■'  PB  1.  Sg,  -^   "   /^'^-  cf.  ce  qui  est  dit  dans  Y  Introduction,  p.  viu. 

'''  M.  Vogelsanjf  note  qu'au  haut  de  la  ligne  'ii  on  remarque,  enire  ^  et  ■ nu  Ijlanr  de  la 

grandeur  du  ^)  el  d'où  il  semble  qu'un  signe  ait  été  effacé  :  jai  rétabli  la  luaiipic  du  passé  i — ^. 
'*'  PB  1.  'il ,  *  V  sans  pronom;  cf.  ce  qui  est  dit  dans  l'Introduction,  p.  \. 
'*'  Ce  membre  de  plirase  est  passé  dans  PB  1.  43;  cf.  Introduction ,  p.  xxni-x\iv. 
'''  PB   I.  4i .  ]  ]  au  lieu  de  -,  cf.  ce  qui  est  dit  à  ce  snjet  dans  Vliilroduclion ,  p.  x. 

'"  PC  1.  /.(i.  r^m  v^-  -  '■"  p«i-  ^9-  1-irr:- 


,1    ni 


PU  1.  8o,  ^  1  x-  —  '"  PI'  '■  s?'  Il!l^  wij-  *■'•  '"""''"'■''«"'•  P-  '^"■ 

!')  PR  1.  85,  seniMe  ilimner  ^[^i*]'  '^^-  ^''''■'"''"■'«"''  P-  xvii-wiii. 

'*'  Le  Papyrus  Golénl.scliejf,  i.  63,  avait  une  version  différente  ■  \^  Ç  rD^  J  ;-^"'"  '""^ 
variantes  de  ce  passage  dans  PB  1.  6o-()i,  cf.  cecpii  est  dit  dans  Vlntrodiiclion,  p.  xvii-wiii. 

'''  PPi  ].  86,  Ht— ■!  — I  A  *"  f  V '~-*"T~'**~  J^— ',  el  il  passe  les  deux  membres  de  phrase 
suivants.  Sur  celle  variante,  cf.  ce  qui  est  dit  dans  Vliitrocluction ,  p.  xiii-\iv.  xvi-xvii. 

'''  PR  1.  87.  el  PG  î-  i'J .  J  "  ^  ^  '^  ]  ^  !  ^  -;:^  '^ —  :'■'"•  Inlrodiiciion ,  p.  xvi-xvii. 

<')PRi.9o,  j^f-irr^-pi^i-es,  jriT- 
-pRi.9.-9-^^[+ço.^.^]frp:7:!-tp.i^-iipr:-  '^'^ 

1.  GG,  passe  0:  cf.  ce  qui  est  dit  de  ce  passage  dans  Y  Introduction ,  p.  xv. 


1 


I     I     \  m.    m\  W 

(2) 


TyzVPVfr*|^Jl.VirL.'iî^P:lPti-¥' 

■<=>  m.       I  -»«v>^  •    W  I  I    ■^ i^  '    1  ^-^  » JhC  -=»  J»      X      J\  O  f      m 

"^ A   ^^ 1    1    -^       m       •\\\  <=»  '^ 11*  <=►  ^w,wA  ^:>— J   JV  1    m.    * X    I 


Sur  ces  variantes,  cf.  ïlntroduclioii ,  p.  \i.  \v. 

'*i  PBi.73,<=.""7\>'l  Pni. '.|8.raivJv^. 

'''  PR  1.   1  o3 ,  (  V  V  "~^  ^ I  JV  ***  •  ^"  s'arrôle le  lexle  du  premier  l'ragmeul  tic  PR ;  c!'.  ().  io , 

1.  10  de  ccKo  cdilion. 

BM.  d'étude,  I.  1.  2 


10  ^ 


'''  Le  PnpyiH.t  de  Berlin,  1.  86.  ne  donne  jins  ici  les  ciémenis  plninclirjnos    I  _   i\a  mol. 

'"'  Le  Papyrus  de  Berlin,  1.  87,  a  S  pour  déterminatif  an  lieu  de  o. 

'''  L'arcliély[)e  du  Pnpijnis  de  Berlin  perlait  en  cet  endroit  un  mot  que  le  scrilie  n  a  pa*;  pn  lire  : 
ri',  ce  qui  est  dil  dans  ['Introduction,  p.  vni.  La  restilution  ~^[  est  rendue  vraisemblable  par  le 
contexte;  le  groupe  hiératique  qui  la  représente  remplirait  juste  Icspace  que  le  srrihe  a  laissé  vide, 
et  qu'il  avait  calculé  sans  donle  d'après  la  longueur  du  mot  illisible  sur  le  manuscril  qu'il  copiait. 

•''  Le  Papi/rux  de  Berlin ,  1.  f)3,  présente  au  haut  de  la  colonne  un  groupe  qui  semble  répondre  à  ■^  . 
mais  qui  en  réalilé,  est  [  ■^.  Le  déterminatif  "^  J  a  souvent  sous  le  caraclèrc  J  ,  dans  l'hiéraliipie  de 
celle  épocpie,  unirait  de  retour  que  l'on  peut  inlerpréler  conune  étant  le  pluriel,  ctcjuirestenelTet  lorsque 
le  signe  ordinaire  pour  celle  flexion  n'est  pas  tracé  après  lui ,  mais  qui  peut  ne  pas  l'être  :  dans  ce  second 
cas,  on  trouve  sous  le  trait  de  retour  la  barre  qui  correspond  aux  trois  traits  1  1  1  de  réciiture  hiéro- 
gl\  |)hi(jue.  On  rencontre  cette  dernière  combinaison ,  par  exemple ,  à  la  ligue  9.")  dans  ^^  '^i  J  •^  ^ 
à  la  ligne  i55  dans  ^  j^J,  à  la  ligne  167  dans  ^  \  ^^  jè  J  et  ainsi  de  suite. 


-w(  11 

I  JV    .m.  >^^w^  A~^~A  ^     PA     -^ \  ^  JB.     I       I     I      jk       I     JV— H—    Jr    .= l/WV^ 

IJV^m'JVl      I       il        W       .^  /^vw<^  JÉt  M^w^  As~~>A  *  I       I       I  I     Jl     jT     <=.  I       I        I  I 

r^r::^' t-^MPr,p>kv:r.î^î*j|VPv 


'    f-c  Papyrus  dr  liciliit .  1.  in'i,  jinr(«  V  •''"^  sans  les  niaiMjiies  do  temps  el  do  personne    ■^  . 

■''   Le  Papijrus  de  Brrliii ,  I.  lod,  a  ^  ^   < — >  sans  le  pronom  de  la  première  personne. 
''^'  Le  Papyrus  de  Berlin,  I.  ii3,  ne  donne  pas  les  élémenls  phonétiques  P  |  de  ce  mot. 


— 1^(  12  )^— 

111-1%    ♦    1    ^  ^    Mil  ^^—1  T   JT  -n»/ — A  I  JT  ym  I      .^~  Jr  I  I  I  I 
.^ -jV  \^  A~~A  1  Jr  / — v^^ol  J^ -'^jSl^^  Jri  1 1"^^^  .^  •    i<=.jff 

no^5iî^^~ZT-Vo^J^PXHî^kPi 

JrX.Iriili    I   iMx_^^  ys*v-~A  I  r  I  I  ^=  1 1  w  jk  /w-A  I  — /  .^  A.WWA 
_—  l  I   I  I  I  /»v»-A  1  Jr  >*v"~A  ^     \  Jllr  o  i»  .^  ^MT  — ^  n  ■'i T  / — \     ■    »- — 

uvi  '  — 1 1  >  5"  0  ~nr^->^vr:E^  ^  vf. 

'       Jr%  ■  ï. /k.w^  J  ï ,X^*> A«vw«vl\T    I    I    I  =>^c5  Jr»    J\    <==.  A-~>vA  .«L 

•vcjS^pa%.*^^^iovrjj:^   ^ 


''    Sur  celle  inlei'calalion  de  PR  1.  17C.  cf.  Iiiiroduclioii ,  p.  xxv-\xvi. 


JF%    ^    X  J  ^-^ —  I   J  X  jD  ^ >^  i^ I   .^».  i^ ^=,  ^«vvvA  / — s  T  Jr 


'"'  PB  I.   i30.  j+j  et  Pl\  1.  i8i.      ;  pour  la  ligne  intercalée,  voir  liilivdiiclioii ,  p.  wv-vxvi. 

'*'  PB   1.   t'io,  passe  V:  tf.  à  ee  sujet  ïliilroduction,  p.  xi. 

'''  Ici  s'arnHe  le  second  fragment  de  l'R  ;  cf.  p.  4i,  1.  g  de  cette  éditinn. 

'*'  PB  I.  i/iG-1/17,  donne  ^_,  et  > — v  sans  pronom  derrière  ^^  ^  j,  ___^  et  -**^  J^  j- 

'''  PB  1.  1 53,  passe ^•.  cf.,  ponr  cette  restitution,  Pap.  I  3/t/j  de  Leyde,  p.  vii,l.  i3. 


^~.  *  ^ *ll      I      I  I    /^wwvA.;..^-^-'  JT— H—  5t-=-'^ '-^ 1    <=^>W.«A<=.      J\ 

-!^"^^A=-MM%C>^J-P,T,v5J,iTi'=i 
^P-:stZ£î.l^:nP'ïîJP¥.^^J^^J-Pr 


'''  Les  groupes  douteux  (1(>  l'B  1.  162 ,  sont  rétablis  d'njirès  la  rollaliou  (riùiuan  et  de  Vo<;i'lsang. 
'"'  Le  Papi/rus  de  Berlin.  I.  i(')/i,  a  passd  le  mot  J  \  ou  uu  uiol  iiia-^iidiii  de  Mi('me  sens. 
'''  Ls  Paptjvua  de  Berlin,  I.  170,  n'a  pas  le  pronom  ^^. 


V  ^^^  J\  I  X  jil  A — \  *=>  Jr  /  ^  I  I  11  / — ^  ^  *  _?    1    -^p^  <=»  Aww-N  JJ  kTL    '  ' 

i;^ï.^:,-zr:\4c.=PiPXî!i:F:  ^  pv 

+Z.!!rhSffiV#î*JPJ^M'yi"Ii^JËPPr^ 
nPm3^f'o'^\'*.yPiT,-*~^'¥K:i^'^ 


'''   Le  P<ii>i/iux  de  Berlin ,  i.  17."),  n  passe  I  jk  . 

'"'  Le  Papijni.i  de  Berlin,  \.  iSo.  (illVe  la  roriiie   iiii-()in[ili''lc,  ^  des  iuscripliniis  cnrsivcs. 
'''  Le  Papijru-<!  de  Berlin,  L  181  cl  18-2 ,  doiino  ^  ^~-  saii?  les  (■lénicnts  phonétiques. 
■*'   Le  Papijrux  de  Berlin,  1.  18G.  poile  p__^n  *  Osans   iT:  ri',  sur  (-('((e  faille,  ce  (jiii  csl  dil  dam 
Vlnlroduction,  p.  viii-i\. 


EJIr=:l:^^Pi::i.42J\Maji^'iZ 

JV     1  E^S  I  I  O       l    -ffV         .^   J        —  T       I  I  I    I      Jr   7>        I       I        I  A^w^  A^wvsA    JV  *         Vf         I 


">     «    I 


'''   Le  f;u'-siniil('  du  Ptipi/ius  de  Berlin,  1.  i88,  a  ici  un  [jroupo  flout  l'cxacliluile  iiiVs!  altestéc  |)ar 
M.  \  ojTelsan{T.  Je  ie  lis  0         et  je  considère  le  [I  comme  étant  le  pronom  l'iMiiinin  :  le   scribe  avait 
écrit  I  V  P ,  puis ,  s'apei'cevant  que  le  sujet  était  masculin ,  il  a  inséré  «— -  sous  (  V  ,  et  il  a  tracé 
en  partie  sur  0  sans  effacer  ce  dernier  signe. 

'''  Le  Papyrus  de  Berlin ,  1. 1  90 ,  présente  J  ^^  \^  \l    \  -7»  sans  | . 

'''  Le  scribe  a  tracé  sous  le  groupe  I  g^  {Papijru-<:  de  Berlin,  I.  igi)  des  signes  très  abrégés  qui 
répondaient  certainement  dans  sa  pensée  au  déterminatif  •^\- 

'*'  Le  Papyrus  de  Berlin,  l.  196,  ne  donne  pas  les  éléments  plioiiéliqnes  I  ^___  du  mot. 


^  A^^w-s  ^«vTi  jSl  1  -^    en  .^  i     =^ m   1 1  <=>  <=►  1 1    7y  I  I  I  .=► 

J  A  t.  III  .ML  -ij»  A<.v»y»^  VÎT    ♦  A«^«M«^  I    S   i  >»w<<^    |  _ir  a»*»»^  '^i^'i  Awiy~A      ■  [n    .^P"     •> 

j)  iffi  ^  A^vwA  J  ."   I  ^  ^  J  ^  ^  J^  ^  UJ  <=»  JW  V=  ^  JB  X  ^ 1 

-S^  JS  "^   r  I     I    <=>       m        ^       m.  f"-^  «-■-•  ^^  -/S    JIV-  /  /i       O       -^ 

iiivi'-^i(^i:-ii^=--p~^H=^f^i 

I   I     I     iriTjV'»  JT       I       I    I     I       I    -= Il    I     I     l/«~vA  ^^VX         A  /^.w<«^-=:»  W'^ . 


''    PB  I.  200         \  "^  ot  I.  201  ^^        "^^  avec  double  '-~^. 
'-'  PB  I.  aoa  a  passé  i  V. 

"'  Au  Papijrus  de  Berlin,  I.  aïo.  d'aiiios  Vojfelsauij,  le  pluiiel  ma  été  elTacé  par  Je  scribe. 
'    PB  I.  -2  1 1,  ue  porte  pas  le  (léleiiiiiniilif  ilo  l'eau ,  iloiiue  ■=•  /^  ■^,  saii^  partie  |iliouc'ti(|ue  et 
suppi-ime  le  délermiualif    ^    . 

Bihl.  d'éludé,  l.l.  3 


— 1*.{  18  )^~ 

—**—    jV  Jt    I    •^^^  I  I     J^      m      1        >*»~^   ^>v«v<^  ■^»Ti    ÂC     1    jV  a~~«. 

fi.pr:p^r:ïtTv-t)^p-x^^v:::ït 


'''  Pnpt/rus  de  Berlin,  1.  aii;  celte  iecture  est  confirmée  par  la  collaUon  de  M.  Vojjelsanjj. 
'■'  Le  fac-similé  du  Papyrus  de  Berlin,  i.  218,  porte  -^  \  :  'faprès   Erman,  il  y  a -^  \>  ]. 
'''  Le  Papyrus  de  Berlin,  i.  922,  poite  I  V  '• 

'*'  ]-,e   Papiji n.'i  de  Berlin,   1.  228,  porte  ■^'^;  d'après  Vogelsang  "^^  a  été  cfTacé. 
'*'  PB  1.  2a;î,  \  ^^  (    '    au  pluriel;  j"ai  n'Ialili  le  singulier  d'a|)rès  1.  299. 
'°1   Ici,  coiiinie  plus  liaul ,  p.  17,  1.  3,  lo  lexlc  du  Papyrus  de  Berlin,  1.  2  9  3,  ne  porte  que  .^  j^^ 
cf  Inlrodiiclion .  p.  \i. 


♦W  19  W4— 


'''  Le  Papi^rus  de  Berlin,  1.  sai  el  296,  n'a  pas  écrit  ie  pronom  "^  de  la  première  personne. 
''■  C'est  la  foraie  de  PR  1.  6G:  PB  1.  -226,  a  ^^l^-C' 
''  Le  délerminatif  "^  est  omis  au  Papijrus  de  Berlin.  1.  228. 

''    * —  _^  -w^  est,  d'après  Vogelsang,  la  ieron  que  donne l'oriijinal  (1.  92S).  Sur  celte  leçon  et  sur 
la  correction  qu'il  convient  d'y  apporter,  cf.  ce  qui  est  dit  dans  l'Introduction ,  p.  viii. 
'■'■  Le  ->  du  féminin  est  passé  derrière  au  Papyrus  de  Berlin,  1.  282. 

'''  Le  Papyrus  de  Berlin,  1.  287,  ne  donne  pas  les  éléments  phonétiques  du  nom  divin. 

3  . 


m.      ---       Jr^= — J,*.w«>Mil'; —       ~  ^ — >  1 1"  n     _^  I  (  I  ANv.v«v  _».^  T  m 

T    >    I    i    I  ^^  ■  3)  I    I    1      -^    7\*  <=^  V    .  n — n  'T^      T/ \  ^^  I      r  !^  I 

'''  U  est  possible  que  le  mol  V  ?  V  M  ]  .^  ail  l'iû  répélo  par  cireur,  mais  je  crois  la  ri'pélilioii  in- 
tentionnelle :  frMon  (ils  aîné  fui  chef  (le  ma  tribu,  et  ma  tribu  ainsi  que  tous  mes  biens  lui  dévolurent-. 

'"'  Le  Papijrus  de  Bciiin,  i.  a'j  i ,  a  ^=  jijJ  avec  correclio;'  du  scribe,  (Paprès  la  collation  crErnian. 

''  PB  1.  aia  donne  simplement  ^^  *^  ji  . 

'*'  PB  1.  2^4  porte  ^  ^ I  j  sans  eompl('nienls  piioiiéliques. 

'*'  Le  Papyrus  de  Berlin,  1.  a'iô,  n'a  ici  ni  déterminnlif  ni  signe  du  pluriel. 

■''  Le  Papyrus  de  Berlin,  I.  2'i5,a  omis  le  déterminalif  ^^-  des  noms  de  pays  élran[yers. 

''■  Tout  le  passage  PB  1.  a^iG-aiy  est  écrit  en  abrégé  :  2BZ  J^  sans  k\\^  ^i-  ^"  '^^  sans 
compléments  phonétiques  ni  ^  suOixe.  et  ^  V  *^  :  pour  celle  faute,  voir  l'Introduction,  p.  xi. 


u3  ^   ' — ^  f     '     *  J    *     ^~  V  V  "^  ' — ^  'i  V  ^^""^  ^  "^^  ''^^ 

P!^v/j^,#=i+v^yAiT3):^it:ri± 

^C^    -^^  1    .^.   _?    lA   C3E3   "?!^^  ^:>-J    J        ijj*     Je     .^^   ■«•^  /~vwA   J    I      <^pr 


'''  Ail  lias  fie  la  page  et  à  la  fin  de  la  ligne  a'iiS,  le  PapyrK.t  de  Berlin  a  un  (rail deniére  V  . 

puis,  an  liant  de  la  colonne  suivante  et  eu  marge  de  la  ligne  9/19,  le  I.  Il  setnblc  que  lernpisle,  ou 
le  r('\iscui',  ciiit  avoir  perdu  le  (il  (\n  d(!veloppement  et  s'imagina  (pTune  jihra.sc  ou  un  mol  avait  clé 
suppriiiK'  entre  les  deux  colonnes  :  le  signe  I,  l/on,  montre  qu'il  reconnut  que  rien  ne  manquait. 

''-  Le  Papyrti.i  de  Berlin,  1.  9/19,  n'a  pas  les  compléments  plion('li(pies  1  ^  \k  . 

'■''  Le  Papi/rus  de  Berlin,  l.aif),  écrit  par  erreur    ^    9  sans  1 — v  (Inale;  cf.  l'inlrodiiclioii ,  p.  \. 

'*'   l'B  1.  95  1  poi le  ***  sans  conqjlém^'nls  phonétiques. 

'■'"''  Le  Pnpipitx  de  Berlin,  I.  lôb ,  n'a  pas  les  complémculs  plionéliques  de  ~^-v^. 

'"  Le  Papyrus  de  Berlin  ,  I.  907.  donne  '"^  \  1 1 1  ■  •'  '*'  '"''alili  5;;;;;  \  -^  ^  ] ,  d'après  le  inendire  de 
phrase  parallèle  qui  piécède  |  (^  ^  ^ . 


j\ki^3;i7TL!y^JLZi,p;\T" 
-^^^p^^î^oi,!ii.+:jv=vr.4^^ 

-:^ivlV:itJ,kVlZ:PfV*'¥TPPJJ3î 
ZVîl'^+fllP^^^^^V^M-âîn.^LTriAP^ 

^    _«.    ^-.  '     1    I      *    ^«^ Jj    /ww^    I      I     I     I    /*»vw^    1  I    I     I     I    I 

I    I     I     Ir-m-i  I      I     I     il     I     I     1^^ il     Jf\     J\  ^.sw^i     I     I     II 


'''  PB  1.  2()0.  le  |ironom  < —  |)assé  par  bourdon  avec  le  « —  linal  de  «^. 

'"'  Le  Papijnis  de  Beii'in  ,1.  aCa  ,  ne  porte  pas  les  coinplénienls  |ilionéliques  île  J  ,  ,  ,  • 

'^'  Le  Papyrus  de  Berlin,  1.  264,  ne  porte  pas  ici  les  coiiipli'rnents  phoT'ctiqiies  ilo    ^  . 

'*'  On  lit.  au  Papyrus  de  Berlin,  \.  a65,  *^  ^  fl^.  sans  y  initiale. 

'^-  Le  Papyrus  de  Bertht.  1.  aCo,  écrit  ""^  sans  — j  V    à  la  fia  de  la  ligne. 

'''  Le  Papyrus  de  Berlin.  1.  268,  écrit  ^  ,',  ,  sans  la  partie  phonétique  du  mot. 

'''  LePapynis  de  Berlin,  1.  269,  donne  ici  derrière  -^^  un  signe  indécis.  J'ai  ivtal)li  1/  \\.  ipii  se 

joint  régidièremenl  au  piononi  suffixe  derrière  les  noms  employés  au  duel. 


Il 


-«.(  23  )-^ 


'■'  Le  Papyrus  de  Berlin,  \.  27 1  donne  "™^  *  j,  sans  le  délerniiiialif  de  la  déesse  :  je  Tai  ivlabli, 
selon  l'usage  conslaut  du  papyrus  en  pareil  cas. 

'"'  Le  Papyrus  de  Berlin,  1.  272,  porte  V  jk  ^j,  sans  [1  initiale. 

''1  D'après  la  collation  que  Vogelsang'  et  Eiinan  ont  faite,  le  grou[ie  est  l'cril  ainsi  sur  l'original. 

'*'  Le  Papyrus  de  Berlin  ,1.273,  porte  ®  sans  la  partie  phonétique  du  mot. 

'*'  Le  Papyrus  de  Berlin.  1.  270,  donne  f~j,  le  pronom  de  la  deuxième  personne  du  pluriel,  au 
lieu  du  pronom  féminin  démonstratif 

'"  Le  Papyrus  de  Berlin.  1.  27G,  ne  donne  pas  le  déterminatif  ^  après  le  nom  propre.  Sur  la 
variante  que  celui  contient,  cf.  ce  qui  est  dit  dans  Ylniroduclion,  p.  xwv. 

''*  La  p.éposilion  / — v  manque  au  Papyrus  de  Berlin,  1.  9.79;  je  l'ai  n'talilie  d'après  le  passage 
parallèle  ^;^|^^t_;^1^t^.  _ 

''  D'après  la  collation  ([u'iM'uian  a  fait  faire  sur  l'original  ])ar  Vogelsang,  il  y  a  l)ien  ^ ^  2)  •'"' 

début  de  la  ligne  280  du  Papyrus  de  Berlin. 


^vj?:rti:[Mc::?j-prîiv>v^«^ 
=^+p^^A^:r'k:4"Tfjy!^i.pvr::é 


'"'  Le  Papyrus  de  Berlin,  1.  aS'i ,  donne  ■= — '  ' — >         \  O        ,  sans  le  pronom. 
'*'  D'après  la  collation  de  Voijelsang;,  l'original  porte  le  signe  qni,  dans  les  Papynii  de  knhiin, 
pi.  XII,  1.  1,9,  pi.  XIII,  1.  1-2,  pi.  XXII,  1.  i3,  i5,pl.  XXVI',  1.  i3,etc.,  répond  à  l'Iiiérogljiihe^. 
'''  Le  Papijrus  de  Berlin,  1.  290,  ne  donne  pas  les  (éléments  phonétiques  du  verbe  j^j. 
'*'  Le  Papi/rus  de  Berlin,  1.  291,  écrit  I  \       ^  sans  le  pronom  de  la  pi'eniièi'e  personne. 
''■  La  lecture   ~  pour  le  groupe  du  Pupijrus de  Berlin,  1.  agG,  n'est  pas  certaine. 


I  *=.  .^ 1 1  I  I     O  •  ~ ^ — I  *=.  «  5*/ 1 1 1 m  w  -^  I  I  ^^  >.^«  I  Se  J^  X 


''*  Papijnis  de  Berlin,  I.  ooa.  d'après  la  collation  d'Erman. 

''  Le  Papijrux  de  Berlin,  I.  3oa ,  perle  le  même  signe  qui,  à  la  lijfne  987,  répond  au  caractère 
hiéroglyphique  4^  (cf.  p.  ai,  1.  4  de  cette  édition),  et  j'ai  transcrit  le  groupe  en  conséquence 
*  U  ^  Jïç-  [,e  sens  indiquerait  plutôt  Ji^  Jt.  et  peut-être  y  a-t-il  ici  une  erreur  de  scribe  qu'il 
aurait  fallu  corriger. 

'■'''  Le  Papyrus  de  Berlin ,  1.  3o2  ,  ne  présente  pas  les  éléments  phonétiques  du  mot  f={|  j . 

'''  Le  litre  ^  est  passé  au  Papyrus  de  Berlin;  je  l'ai  rétabli  d'après  le  contexte  et  d'après  le 
passage  correspondant  de  l'OsIracon  ô6sg,  1.3.  Cf.  ce  qui  est  dit  à  ce  sujet  dans  V Inti  oduclion ,  p.xxxi. 

'*'  La  pn'position  y  écrite  une  première  fois  au  bas  de  la  ligne  Soa  a  été  répétée  par  erreur  au 
liMul  de  la  ligne  3o3  du  Papyrus  de  Beilin. 

'"'  Le  Papyrus  de  Berlin ,  1.  3o8 ,  ne  porte  pas  les  ('léments  plionéli(pics  do  l'idéogramme  m  . 

'''  Le  Papyrus  de  Berlin ,  I.  010.  donne  l'orthographe  iiiconiplèle  I  P  ^  J)  ' . 
'*'   Le  Papyrus  de  Berlin  ,  I.  3 1 1 .  a   Jfc    ..     sans  la  finale    m . 


mu,  d'éludé,  I.  I. 


APPENDICE. 


OSTHACON   27U'J  l)V   MUSEE  Dt   CAIRE. 

\'Oslracon  37'iïry  du  Musée  du  Caire  coniprond,  ainsi  iiuil  a  (Hé  dit  dans 
yiutrodiKilon,  le  débiil  des  Mémoires  qui  inan(|iiait  au  Papijrus  de  Berlin,  et  une 
|);u-lie  du  récil  (|ui  é(Hii\aMt  aux  \ingt-sept  pi'eiiiièi'cs  lignes  de  ce  papyrus. 
11  a  été  écrit  à  la  fin  de  la  \\'  ou  au  conunencement  de  la  XXPdynastie,  et  le 
texte  en  est  très  i'aulil'.  Je  l'ai  transcrit  fidèleinont.  avec  toutes  ses  fautes,  qu'on 
l'clévera  aisément  à  la  simple  lecture  ou  par  la  comparaison  avec  le  texte 
imprimé  |)lus  liaul.  aux  pajjes  i-G  de  cetle  édition. 


'''  J'ai  Iranscril  g  le  premier  signe  de  ce  mot.  mais  il  y  avait  certainemeul  ^^  dans  {"archétype. 
Le  scribe,  ne  comprenant  pas  la  forme  archaïque  du  signe  hidraliquc  pour  ^^  1  cf.  Papyrus  de  Berlin  , 
1.  287,  3o2  =  p.  q'i,  1.  4,  et  p.  25,  1.  2  de  cette  édition),  qu'il  voyait  dans  le  manuscrit  qu'il  avait 
sons  les  yeux,  l'a  reproduite  de  son  mieux,  dans  l'espoir  que  le  mort,  plus  habile,  saurait  la 
reconnaître  et  la  déchiffrer. 

'^'  f.e  signe  f   a  été  omis  par  le  scril)c  de  VOsiracoii  <x-'ii<j. 

''    Il  y  a  place  dans  la  lacune  poui-  le  groupe  ■^^ . 

'*    Le  mot  \y\  avait  été  passé;  il  a  été  écrit  en  surcharge  aunlessiis  de  la  ligne  1. 

'''  J'ai  reproduit,  aussi  exactement,  qu'on  le  peut  en  typographie,  l'aspect  du  groupe  hii'ratique 
(pie  VOsIracon  syiig,    I.  1,   porte  en    cet  endroit.    l'R  I.  .'? ,  donne  soit  =|^         ^n  '  *"''   t 
J3^;  cf.  p.  35,  i.  3  de  celte  édition. 


28  u 


-==»  I— ^  <=►  III  •  ^  V rll     Aw..~A  '  1  *  I  !A  I    I    I^IX     ^^JjI    ^ 1%)     I     I 

10      I  I    I    I  I  1  Jr^  JT  I  .Mâ^  JE  &AJ        /wv.~^/MvM^i    I    I A   lll/hvvwA«=>     I    I    il   I    I    I     I    I 

^/ji,#,.^j.x^HP"-xj,^p~r^:rrr 
x^=::j>x^iP~Sft'iTiA>ï'¥:i^HP' 

^V^iVv-'<vt'*t**^  ^p — iv  "  i(  ° 

-'-'     Jf\  Avw^^    T    JT  ■      Ç  W  7\  .mL.   I   ^      I      -^^  /""^  Il    I    I       T    Jr  -e=»  1   I    A~»~A 


'''  Le  scribe,  Iroulilé  par  rorlliograpiie  arclia'ùjiic  du  lilre  _    ^  ^  jiJ,  qui  se  Irouvail  dans  le 

manuscrit  qu'il  copiait,  a  décomposé  le  groupe  en  la  formule  d'introduction  '-— ' ,  usitée  dans  les  leltjes 
do  son  temps ,  suivie  du  mot    *   T  j^m  . 

'"'  Le  |l  ou  =^  de  ce  mot  a  été  omis  par  le  scrilie  de  yO.sInicon  o-'n  cj  .  i.  a. 

'^'  Le  I  médial  de  ce  nom  propre  est  passé  sur  VOsliacon  ^-j'i i()  .  1.  3. 


(I) 


I  il  A«w«^  A.W-A  ^^    ^~^  J  Ji  1  7\  .= — I  w  r  1  O     IV  1  1  7\  m  «  Jï 


''  Lo  inanuscnt  portait  ■=»  zL  avoe  •=»  à  demi  engagi'  sons  1  ;  le  cojiislc  de  OC  a  transcrit  i  . 

'"'  Cf.  p.  8,  noie  4  ,  ce  qui  est  dit  de  cette  variante. 

'''  Le  scribe  de  YOslracon  ajâig,  1.  4,  n'a  pas  su  lire  la  forme  ancienne  du  groupe         ®. 

'*'  Cf.  pour  la  vérilable  leçon  de  ce  texte,  p.  8,  1.  'i-â  et  note  5  de  la  présente  édition. 

''-  F^e  scribea  passé  t,  en  cet  endroit  de  VOsiiacon  ayiig,  ].  5. 

'*'  Sur  ces  variantes,  voir  ce  qui  est  dit  auv  pages  \xvi-.\xvii  de  Vlntioiluelion. 


,1  a 


'''  VOsIracoH  sj/tif),  I.  (>,  a  / — v  pour  >^  ,  ])iiis  ; — \  au  lion  de  ia  iirgalion  "^. 

'"'  Cf.  Ylntrodiictwii ,  |).  wvii,  jioiii-  la  valeur  de  celle  variante. 

'■''  Le  scribe  de  VOstracon  ajiir)  avait  t'crit  d'ahord  ^.  11  a  allongé  les  janiiies  de  Vlwmiiic  cnurlié 
pour  en  faire    j^,  et  il  a  supprime  les  trois  traits  du  pluriel. 

'*'  Le  scribe  de  YOsiracon  s-^âig  a  transcrit  la  lètc  #  ,  de  l'arcliélype  par  la  plume  ^  i  pour  ia 
ressemblance  qu'il  y  a  entre  le  hiératique  de  la  plume  Ramesside  el  la  trie  à  la  pieniière  épi)(|ue  thébaine. 

'"  Le  J  de  ce  mot  est  passd  dans  YOsiracon  sjiif),  1.  7. 

'"'  Le  soibe  de  VUslvacuu  •J'j'ikj  a  intercalé  (^  apivs  coup  entre  ' — ^  et  ^^. 


— !-»•(     31      l^<-- 


FRA(;MK.MS   1)1    PAPYHLS   \MI1ERST. 

Los  cin([  finfrnienls  (lu  Papi/rus  [mhersl  correspondent  :  les  deux  lifjncs  du 
fragment  M  à  des  passagers  dos  Jijjncs  i  et  '?.  do  YOslracon  njùig  (  =  p.  i  ■  1-  h  et  5 
de  notre  édition) ;  los  cin(|  lignes  du  IVagment  N  à  des  passages  des  lignes  2  et  3 
de  YOstnifon  •JjiiQ  (=  p.  •>.  1.  i.  •>.  3.  /i .  f)  do  notre  édition);  la  ligne  dn 
fi'agnionl  0  à  un  passage  de  la  ligne  .'!  do  1  Oalracon  tîjâig  (=  p.  2,  1.  6  de 
notre  édition);  los  doux  lignes  du  l'iaguionl  P  à  des  passages  des  lignes  3  et  6 
de  YOstracon  ajà  i  [}  (=  p.  tî .  I.  8  et  g  de  notre  édition):  la  ligne  du  Fragment  Q 
à  un  passage  de  la  lijjne  '4  de  YOstracon  -j-jftKj  (=  p.  3.  1.  2  do  notre  édition), 
et  elle  se  relie  diroctomeni  à  la  ligne  1  du  Papi/riix  dr  Berlin., Ym  rétabli  en  leur 
entier  los  signes  ijui  sont  mulilos  et  seulement  à  demi  lisibles  sur  les  Iragmenis 
du  manuscrit. 


Fragment  M. 
Fragment  \. 


\H 


Le  scrihe  de  YOslracon  ■3'^iir)  n'a  pas  su  lire  le  groupe  liiéralujue  (jui  se  Irouvail  en  ccl  endroit 
<l;iiis  le  vieux  manuscrit  qu'il  copiait,  et  qui  répond  à  ^^  (cf.  p.  6,  t.  a  de  cette  édition).  H  a 
transcrit  le  lierre  par  le  marais  JjIjJ,  et,  dans  la  ligature  des  deux  > — v  qui  suivait .  il  a  cru  reconnaître 
le  verbe  ^^  avec  nue  seule  /— »:  cl.  Introduction ,  p.  xxvmi. 


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FRAGMENTS    Dl;    PAPYRUS    GOLENISCHEFF. 

Ils  proviennenl  de  qualre  pages.  La  première  comprend  trois  morceaux  des 
lignes  1-.JI  du  Papijriis  du  Itamesséum ,  i-5  de  YOstracon  i-j'itc)  et  i-y  du 
Papi/riis  de  Berlin.  La  seconde  n'a  qu'un  fragment  correspondant  aux  lignes 
3^1-67  du  Papi/rua  du  Ramcsséum,  8-21  du  Papyrus  de  Berlin  et  6-8  de 
YOstracon  '2j^i[).  La  page  111  ne  présente  jilus  que  deux  restes  des  lignes 
89-90  du  Papyrus  du  Ramcsséum  et  58-(J()  du  Papyrus  de  Berlin;  à  gauche 
de  la  dernière  ligne  du  deuxième  fragment  de  la  troisième  page,  on 
dislingue  les  signes  ^^       qui  représentent  tout  ce  qui  reste  de  la  quatrième  page. 


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Page  II  (1.17-26). 


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Page  111(1.  /i  2-/17). 


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IV 

PAPYRUS  N'   1    I)L    UAMESSÉUM. 

liH  [^ipijnin  du  Raiiirssrum  nous  a  conservé  les  frajfinents  de  deux  parties 
(litlereiites  du  récit,  ainsi  (ju  il  a  été  dit  dans  ï Introduclion ,  p.  in-iv. 

A.  —  Le  premier  fragnienl  comprend  enviroa  le  quart  initial  des  Mémoires 
de  Sinouhit,  correspondant  d'un  côté  au  texte  de  ÏOslracon  sjùig  du  Musée 
du  (Imvc,  aux  restes  du  Papyrus  Amhcrst  et  aux  lignes  i-'J-i  du  Papyrus  de 
Berlin  n"  i.  H  contient  dix-sep!  pages,  presque  toutes  de  six  lignes  cha- 
cune, dont  voici  la  transcription;  partout  où  M.  Gardiner  a  retrouvé  des 
traces  sullisantes  d'un  signe  sur  l'original,  j'ai  rétabli  ce  signe  complet,  sans 
•frisés  ni  points  d'interrogation. 


'''  Il  faiiL  peut-Pti'e  lire  -^  .  mais  OG  1.  i  (cf.  p.  27  du  prcsenl  volume)  a  Q  ,  au  milieu  d'un 
ciilasspiimnt  de  signes  erronés. 

'''  l/U  signe  liicrali(|ue  tracé  en  cet  endroit  semble  ri'pondre  h  une  figure  de  femme  coiffée  de  la 
coufieh,  et  celle-ci  est  liée  à  la  tête  par  une  bandelette  dont  les  extrémités  retombent  sur  la  nuque  J. 

5. 


Illl 
III 


_„^^(  36  ).«^~ 

(^i\:T;^ïPc:±"TP*^u\^;i^i~ïi 
paLL':::?XP.^É,^,-!P.'^kJ-î-+  ^ 
p<^i)ié,^,^v-rf*,#,^tnânv!X!P; 


ffifi  v^^^rj-ST^ït . .  ■. 


^P  V  v^ 


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1 1  A.,~.A  "^flj  I  A  j^.  >tav»>«,  jyT  -    .    I  *w  A~~«A      JV  ^    ^1   I  JV  I  .^ 

A>v.-v .     /^.«  ^  JM^  ^^vi  '«^•^^■«^         -Jf\  «=►  ii,a«  i  <=►         1  J  ^  ■>>  f — \  ^^ 


— «.(  38  ).« — 
I    1    l±» -:«>-  n  ^*^~~^  <=»  ;»-•-.  53  x o^A""^  '■^.^    \\ 

^^— ^  •  <==»  &^  I      I      I     I    /""^     ^   .-<'._.^  A»w««A  •         I      I         O        7\     J»r  -*«v»~A  •-•-• 

^?av4.vi'isT-.  :; : ■;:itTP'i: 


>.(  39  )m 


Cr, 


-Pxlrif.!  ç  H  ^    i' 


KffM'^rjM  * 


./',''M    I     i^-^. 


8'j  g  .^^ — I  -f-  ■ 

y\    I  ? 


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A]-^i^H  imK^:^fet}%.y  :  fil! 

■   ^   ]K^  L         .m.     -mmr  , ,  I    ^ 1   ^  1 


W'^T     'f^'.) 


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K^S   I   ^Bfe^; 


P  1  o3  fi. 

i  I  1^. 


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■°    AiÇ—iIK.*** 


B. — -Le  second  fragment,  celui  qui  conlient  lesdéhiisdc  trois  pajjes.  corres- 
pund  au  texte  compris  dans  les  lijj-ucs  i.jo-iA;")  du  Pdpijius  de  Uctim  n"  i. 
\  oici  tout  ce  que  M.  Gardiner  a  réussi  à  v  di-ciiilIVer  : 


\'. 


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A  i; 


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OSTRACON   5629   DU   MISEE  BRITANNIQUE. 

L;i  |tf)rlioii  du  récif  conservée  siii-  YOstmcnn  ô6-jg  du  Musée  brilannique 
roiniiieiK  c  à  la  lijjne  ooo  tlii  Papijrusdc  Berlin  et  comprend  la  fin  des  Mémoires. 
Elle  représente  une  tradition  si  incorrecte  ([ue  j'ai  préféré  la  néfrliger  et  que 
je  ne  m'en  suis  point  servi  pour  rétablissement  du  texte  de  cette  édition 
(cf.  Iiilrnduclinn,  p.  \\\i).  La  voici  transcrite  lettre  à  lettre  : 

l»[\\l  I   JFV III  X     /iw*»A  I   . >  H     c:ffl=i/uw~A  I   I    I    1 1     ■    J\.    fV  ±Sk 

BM.  d'éludé,  t.  I.  () 


*=»  <=.  1-.^  I  a  J^-i    \    I    ç     -^^  ^ — I     <=.  V— I  jff  ^^ 


Jf  III 


-  m  ç 


GLOSSAIRE. 


Les  ahréviatioiis  marqueni  :  OC  VOsIracnn  97';  19  (/«  Musve  du  Caire,  OB  YOatiacon  i)0<jfi  du  Musée  britan- 
nique ,  PA  les  débris  du  Papyrus  Aiitherst ,  l'I!  li'  Papyrus  de  Berlin  n°  i ,  PG  lo  Papyrus  Golém'schejf,  PR  le 
Papyrus  du  Rainesséuin.  Les  renvois  ain  pages  de  celle  édition  soni  lails  en  diilTres  el  en  lellres  grasses,  les 
renvois  aux  documents  originaux  en  pelil  romain  ordinaire.  L'astérisque  *  marque  les  orlliograplies  des  ma- 
nuscrlls  (|ui  suul  postérieurs  au  premier  âge  lliébain. 


JK^  m  aouit,  subst.  l'éni.  siii<[.  :  •'largeur,  pléiiilude,  abondance-^ ,  dérivé  de  ^  V  j , 
dou  ffétre  large,  large-". 

1°  ^^j^  ^ ,  (iouU-à[dou}t^  et,  avec  les  déterminai  ifs  r*>^"V','^i'  douit-âou 
Idouitou^,  litt.  :  r|)!éiiitiidc  de  main,  dons,  cudeaiix-- ,  p.  15  1.  2  [=  PB  1.  175  ], 
p.  17  1.  13[=1'B  1.  -Ml],  p.  20  1.  8f  =  PBl.  245]. 

2°  p^  ^,  siidOH,  xcihc  actif  dérivé  de  ^  \  |,  don  "rendre  large"  ,  dans  la  lo- 
cntion  P  (*»  ^  * ,  nddou-tdbou  rélargir  le  cœur,  réjouir--,  p.  15 1.  3  [=  PB  I.  170]. 

T  \j\  âbou,  iâbou,  verbe  neutre  :  -sarrèler,  se  poser,  cessera  ,  régit  son  complément 
indirect  par  la  préposition  «=»,  m  :  f  J  ^ T ^-  ^^bou-fhar-ra-î  cil  sarrètait 
chez  moi-,  p.  10  1.8  f=  PB  1.  9.')].  Le  mot  se  rencontre  associé  au  verbe  ^  , 
irouit  :  "^  "W  ^'  ^  '^^  î  J  V  "'^  -  ^"*^"<"'  "''  irouil  idbou  tfsaas  un  moment 
de  cesse-,  p.  24  1. 13[=PB  I.  29<)-3oo]. 

T  j  m  Abou,  Iâbou,  nom  delà  ville  et  de  1  île  ipie  les  Grecs  appelaient  Eléphan- 

tine,  p.  19  1.  2  [=PB  l.  2()G].  —  La  lianscriplion  leh  nous  est  fournie,  pour 
l'époque  grec(pie,  par  une  épithète  du  dieu  Klinoumou,  iuigbigb  ^  "^  J  J  ^ 
*  ;  elle  est  indiquée  antérieurement  par  rorthographe  que  donnent  du  nom 
les  pa|)yrus  araméens  de  l'époque  persane. 

j    j  ^  âbkhou,  iâbkhou,  verbe  actif  :  rf pénétrer  dans.  .  .,  se  confondre  avec.  .  . ,  se 

mêler  à ...  -,  p.  1  1.  7  [cf.  p.  28  1.  5  =  OC  1.  2 ,  où  le  mot  est  écrit  f  J  *  2) 
par  erreur,  p.  331.  5-6  =  PG  l.  5-(),  où  le  déterminalif  a  disparu  dans  la  lacune, 
et  p.  36  1.  1  =  PB  1.  .S,  où  nous  avons  lorthograidie  ^  J  *J- ]. 

\k  W     âpoudou,  iâpoudou,  subst.  masc  :  roiseau-,  p.  101.  3  [=  PB  L  8]. 

—  Le  mot  s'e-;t  conservé  en  copte  sous  la  forme  cobt  1/.  anser,  avis. 


VP 


^k    ^k  '  âmOU,  iâmOU,  verlx;  actif:  -(impoigner,  saisini ,  à  la  forme  eu—,  -it , 

T  ^  ^3^'  ^■""'  >""toiiite-f  -pour  le  saisir-  .  p.  12  1.  3  f=  PB  1.  i  20  |. 

"^k  fk  V  ^"^  iâmOUOU,  Mibst.  masr.  |.lur..  dérivé  du  verbe  ^^V^l-  """"" 
rse  laiiieiiler,  gùmir- .  J^^  jfcJ^  ^  ^  \  |^.  pùouitou  me  idmouou ,  lill.  : 
-les  gens  à  Tétai  de  fféiiiissaiits-  .  p.  2  1.  1  [  cf.  p.  28  1.  7  =  UCl.  2  et  p.  36  1.  3 
-=  PH  1.  )  1  où  le  mot  a  disparu  dans  la  lacune  |. 

\k    S*       ,     "W    fi^         âhouîtOU,  iéhoUÎtOU,  sub^l.  fém.  plur.  :  -c]iun|).-,.  lerres 

cultivées-,  p.  25  1.5  [=  PB  1.  SoO],  p.  42 1.3  [-=0B  i.  5J.  -  On  le  trouve  en 
copte  sous  la  forme  «icuze,  luize  T.  ri,  losi,  021  et  en  composition  wt 
M.   m.  (iger,  aiila. 

ttttt  ^    âkhâouît,    iâkhâouît,  subst.  fém.  :    -la  saison   de  l'inondation-,    p.  1  1.6 
[  cf.  p.  30  1.3^  PG  1.  'j .  et  p.  35  1.  5  =  PB  1.  5  j. 

~     aSOU,  laSOU,  verbe  actif  :  ■'se  précipiter,  courir,  assaillir,  envahir-  .  p.  141.11 

I  =  PB  1.  '  'J9  ]  '  ^  >I  ^  P  "^  ^  ^  ^,  oiwg-o'oMi  ùisou-naf-oui  r-la  langueur 
m'a  envahi-  ;  la  forme  en  -.  -H,  final,  ''^  P  ^-  uisouit,  se  rencontre  p  5  1.  6 
|  =  PB  1.  22  ;  cf.  p.  37  1. 14-15=PB  1.  k-].o\iV<lslrncon  s-jiig.  1.  8  [=--  p.  30  1.  91 
a  la  forme  simple.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  lœc,  i^c, 
T. M.  feslinare.  feslinntio. 

Q  <S     X    ,     . 

Q  aqahou,   verbe   neutre  :   -travailler  à   la  hache,  charpenler- ,   p.  41  1.11 

[=UB  1.  2  j.  —  Le  phonétique  \  i  f  ^^  mazdlmi ,  se  rencontre  éi;aleiiient  : 
il  semble  que  la  lecture  dqâhou  représente  le  nom  de  la  hache  et  1 1  lecture 
maidhou  l'action  ipion  fait  avec  lu  hache,  mais  cela  n'est  pas  cerl,.iu. 

„    .       ^L   ait,  laît,  subst.  fém.  siniî- :  -iu>laut.  minute- .  p.  8  1.4  1-   PB   I.Ô7; 
cf.p.34  1.  9  =  P(;i.  62  et  p.  39  1.11  =  PB  i.So].  p.  24  1. 13  j-^  PB  I.  297]. 

%k  Y  V\ .  ^^  p  ra—  âdou,  iâdou,  verbe  neutre  :  -courir,  .s'échapper, 
s'enfuir-,  p.  7  1. 1  [=PB1.  39:  cf.  p.  38  L  12  =  PB  1.  (".3]  et  p.  21  1.7  |=PB 

1.255]. 

^  -^  "iL        %U)  âtpOUÎt,    iâtpOUÎt,   verlie  actif  à  la  forme  en  -.  -(7  ; 

-charger-,  p.  20  1. 11  |^PB  1.2^0].  -  Le  mot  s'est  conservé  on  copte  sous 
la  forme  coin,  tom-  T.M.  oxn  T.M.  onr  T. J'erre,  onerare.  omis  iiiipoiiere. 


V 


-(  45  )^ 


J^"  T  1*)^"  I  '*''  I"'""""  ■"'l'i^''-  ''".i''l  on  iiViiiic.  d,"  1,1  i"  personne  (lu  sinjjiilier. 
connimn  :m\  denx  mimiics  :  •■je,  moi-.  —  Il  s'csl  ronsi-ivé  en  copte  sons  la  ioinie  -i  ; 

(|nul(|uer()i.s  ponihnil   il  \   :i  dispain,  laissant   la  cous le  ou  lu  voyelle  (lui  lui 

servail  de  su|)poiU   ro  r  mia  main-  pour  [T^-^;^,  doult-tou-i,  ii.v  -mo/i- 

1  iV-  jfV-âAJ  '^^'  """"  ''"  '^'"''""  '1'"'  '•'  |"i'>fi'  il<'  Tonoii  donna  à  Sinouliil.  p.  9 
1.  HI-IM?  I.  ,S,|,  el  p.  20  1.2  |=I'HI.  -..'ISI.  Le  nom  se  retrouve  dans  celui 
de  n\\:.  Aiyah.  (pie  la  tradition  li('d.raïque  place  parmi  la  famille  de  ]'>2'ib ,  Lotan 
{liciirsf.  wvi,  ;)/i);  cf.  fiilroilitriion .  p.  \i.iv.  Le  déterminalil  A! .  qu"il  porte  dans 
notre  papyrus,  montre  (|ue  le  .scribe  ridenliliail  avec  un  nom  déplante.  C'est,  je 
crois,  celui  (pii  s'est  conserv(^'  en  copte  sous  la  l'orme  gix.\>,-.  ci.\>)-  '/'.  ix.v>,-, 
i.vv,-  1/.  Ilmiiii.  sliiiJim:  loulel'ois,  d'aprc's  Loret  {SmclianiDi  Egi/iiharuiH.  dans 
Siiliiii.r.  t.  Mil,  p.   137-1  j8),  ce  serait  plutiU  V.iniiulo  fsmea. 

aî,  iâi,  nliir.  i  aouîou,  iâouîou,  subsi.  masc.   -fie-   "^  I  * --f,  ^  in: 

"St.    I  -^    Il  -K.I     I    I         II   •^="  , (• 

aouiou  nou  oudz-ow'ril  -les  îles  de  la  Mt'dilerranée-  .  p.  17  M2  |^  1M5 1.  ■_>  1  1  ]. 
—  Cl.  W  inxiilti.  Le  mot  .sert  à  former  des  noms  de  localit(!'s,  dont  un  seul  e-l 
cil("  par  iiolie  auteur.  ^(P|^],  ai-SunofvaOui  -l'Ile-Sncfrou-,  p.  4  Ll 
[=  l'H  1.  f,;  vl  p.  37  L  4  =  PU  1.  3:}],  où  OC  L  5  [=p.  29  L  12]  porte  ^,  shai, 
au    lieu   de  ^j.  ai,   ce  (|ui    est  peut-(Hre  la  ieclure  correcte;  cf.  Inlroiliiclion. 

|l.    \\\\  1II-\\\IV. 

^  J^^[-^  iaou,  suhsi.   masc.  :   -vieillesse-,    p.  14  L  11   [^  1>I5    I.    i(i,S|.    La   forme 

f(}miniue  du  nK'iiie  mot  ^  V^'",^^-  idoilit.  se  renconire  p.  21  LU  f-  PB 
I.  •>.)iS],  avec  le  iiK'me  sens. 

l|  J^-=*l  ""l  iâlalaît,  âlalaît,  snhsl.  fijm.  :  -[.rain  de  raisin,  raisin-,  p.  9  L  12 
1  =  PB  i.  89].  —  Le  mol  s'est  con.servé-  en  copte  sous  la  forme  .\\o\i  1/.  m. 
cxooxc  T.  11.    vx.vxxi  B.  wa .  vitis. 

1  lK.°°^  J^  iâshou,  âshoU,  verbe  actif  :  -appeler  à  voix  liante,  convO(pier"  ,  rejjit 
son  com|)li:Miienl  pronominal  a\(;c  la  pivposition  ' — >,«/,  I  \  ^\r  I  V  °»='^'y, 
p.  20  L  12  1=  PB  i.  •?.  '18  ] ,  anu  élouit  ùisliou-néi  -on  vint  me  convoquer-^.  Le  mol 
ainsi  ('■crit  est  une  variante  de  ^^.  (ii^lioii ,  où  .^^ — 1,  «  =  :f  écliauj^e  avec  I  \  , 
tti,  selon  une  loi  (pii  nous  est  connue  par  plusieurs  autres  exemples  :  |  V    •*  , 


•    l' 


i^ 


ùikou  pour  ^  ■*  ,  7^,  àkoH,  WJ^^  idroti  pour  ^_-^,  àroii.  —  Le  mol 
sCsl  coiisc'rv(;  ou  (•o|)lo  sous  la  l'ornie  tun;   T.M.li.  oty  T.  clcnnarv,  invorare. 

I  %k  I  %k^      *mt«-  lait,  ait,    siihst.  féin.  sin(j.  :  --dos,  épine  dorsale  , 

p.  13  1.  3  [  -  i'B  I.  l 'n  ;  cf.  p.  41  1.  6  =  PR  I.  1  ^7 J.  ^  Le  mol  s"est  conservé  en 
copie  sous  la  l'orme  "cuto",  "cjd",  dans  les  ex|)ressions  2ia>T",l/.  2icduj'',  aie»"  T. 
dérivées  des  loctilions  ^^T,  hi-dil,  T^T'^^"  lii-dil-tou  IVétpienles  en 
<lénioli(pie. 

""^  p.  2  L  4  I  cf.  p.  28  1.  9  =  OC  I.  3 ,  el  p.  36  1.  6  ^  PR  1.  i  .j  ] ,  p.  7  1. 1  |-  PB  1.  .VS  ] , 
p.lOLl  |=PB  I.S5];  J^l  A,p.28L9|-()C  I.  iî;  cf.  p.  361.6=  PR  I.  i5], 
(lii,  verbe  neutre  :  rrveniri.  Deu\  des  formes  secondaires  de  ce  veibe  se  ren- 
contrent chez  notre  auteur. 
1°  j^^,  aiil,  p.  12  1.9  [=PB  I.  !9o],  p.  35  1.8  |  --  01!  1.  7],  avec  la  lermi- 
na'son  féminine  de  linlinilif. 

2°  A  ^,  (lion,  éiou,  îou,  tanlôt  au  s'>i8i'''''''X'ir'^raZ^l^^^!îv]  ^  jt' 
p.  22  1.  7  1=  PB  I.  -îCii)  J,  mà-it  Sinnuhit  éiou  me  ainou  f  voici  pour  toi  Sinouliît 
t|ui  vient  en  Asialitpie-' ,  ainsi  (pu-  dans  la  formule  a  ^« — ■  ^,  éiou-fpou, 
p. 25  1.8  1=  PB  I.  3ii]  var.  fP"^'  éiou-s  pmi,  p. 42  1.7  [=  OB  1.8] 
•'Cela  \  icnl .  .  .  •• ,  e.i^iJinl  fvUnler:  tantôt  à  riiidélerminé  ou  au  jduriel ,  p  —  j*'  \^ 
]  j^  A  ^  jt  ^  Y  ^'  p.  20  1.  9  1=  PB  1.  aiô  ],  Sanliou  éiouou  me-sa-i  -les 
Bédouins  cpii  venaient  avec  moii;  tantôt  enlin  à  la  forme  l'éininine  ■'^  ^  . 
éiouU,  \  ^  ^^""^  p.  20  1. 12[=PB1.  ih^],a<ni  éùiuit  rron  vint'',  cf.  p.  11  1.8 
[=PB  1.  109],  p.  16  1.11  |=PB  1.  199],  p.  19  1.11  |=PB  l.aii],  p.  21  1.10 
[=PB  I.  357  J,  p.  25  L8  |=PB  I.  3io,  où  VOslraco»  56s>.^  du  Musée  hrhan- 
niqiie.  I.  7  =  p.  42  1.  6,  porte  la  varianle  J  |  ^,  aiil].  La  forme  a  Y",  éiouH, 
est  associée  une  fois  au  verhe  ^,  raddi,  p.  20  1.  7  |=  PB  I.  -ihh  J,  une  fois  au 
verbe  -«>-,  iroui,  p.  15  1. 13  [=  PB  I.  1  S8  ]. 

Le  copte  a  conservé  les  dérivés  de  la  forme  j!  |  ^.  '"',  ou  plutôt  di'  J  |  y^.  <f>>t,  dans 
Cl  T.U.,  I  .1/.  B.  ire.  vciiire:  nous  ne  possédons  d'exemples  des  dérivés  de  la 
forme  -'^  V,  éiou,  soit*GY-  *">■-  quedans  les  transcriptions  des  noms  propres 
de  Tépofpie  jjréco-romaine. 

I  m,     IÇ  aOU,  éou,  iou,  veri)e  substantif  :  -être"  pris  absolument  daboid,  puis  en 
qualité  d'auxiliaire  pour  la  conjuijaison. 
1"    Il  est  employé  le  [ilus  souvent  avec  sa   valeui'  pleine  par  l'auteur  des  Mi'moiii's 
de  Sinotdih. 


A.  AI)soluinpnt  avpr  |p  sons  iiiippisonnei ,  -rCst,  rT'tail ,  ce  firt-.  i\-=-3^', 
(um  garouitou  -,;•  lui  ;iinsi:-,  p.  2  1.1  |  rf.  p.  28  1.  7  =  OC  I.  •>  i-i  p.  36  1.  3 
=  PR  1.  I  I  (ii'i  il  n'y  a  |)liis  <|iic  le  roininciio-niciil  cl  la  fin  du  jfiou|ic  i  Ç 

2)i]-^V2!P^n-  ^^"  "'^'  •'<"/'/"™"  noulir  -ce  fut  romnic  un  dcsxiu  du 
dieu-  .  p.  7  1.  5  1  =  I'I5  i.  '..-!].  I  >  2 1 V  !  PlUilkH!^^!,^-  "«»  »««'"»' 
idsDii  sli(i(inn-naL'  tenai  -ni  c'est  Miainlmant  (|U('  lu  as  roniniiMin''  à  vii-illir-, 
p.  16  1.2  |=PB  1.  iSf,J.  ^^S^^nîvif'IvP^-''^"  mai  Uutouilou  àdou 
oualiiiHiU-sit  -,-',•>{  (•(. mille  jjiande  ailaire  de  le  répélep'- ,  p.  18  1.  4  |=  PB  1.  a  i  o  ], 
!^2!"(^5K^PVÎ**'  '""'  """  ««»*'>"  rasouH  "ce  fut  comme  la  condi- 
lioa  d'un  .son-fe- .  p.  19  1. 1  |=PB  I.  agà-aa;");  cf.  p.  38  1.14  =  PB  i.  05  une 
vpisiiui  iniililée  de  ce  passajje  dont  il  ne  reste  plus  (|ne  le  t  (^  initiai]. 

B.  (lonjujTué  avec  les  |iioii(mus  siillixes  des  personnes,  avec  un  nom,  avec  un 
memhrp  de  phrase  pour  sujet,  |  ^  S  *  V"  ^  P  ^  V  2)'  """  ''"/"'""''" 
me  sdgdrint  -le  palais  était  silencieux-" ,  p.  1  1.  7-8  |  cf  p.  36  1. 1  =  PR  1.  8,  où 
OC  I.  ■>  =  p.  28  1.5  a  la  partiinle^  wr,aii  lien  du  verlie  ^  ^.  nou]:  \\\  "" 
^^^  »  y^ -l'^Z'  <iou  inifon-J me-kitouiwu  d/imu-f -son  père  était  dans 
finlérieur  de  son  palais-,  p.  7  1.10  [=  PB  I.  yo;  p.  39  1.  5  =  PR  1.  7'i-75], 
!  ^  JIj  ^  ¥  LL!  <î>  ■* — '  '*'"'  khaàioil-f  /inrou-f  ■■SCS  diadèmes  sont  sur 
lui-,  p.  9  1.  2  [=  PB  1.  (>o],  \  V  T  J  TT  itf  L^-  «''"  dSoimc  amc-f 
ffsont  des  figues  en  elle,  il  y  a  là  des  ligues-,  p.  9  1.11  [=PB  1. 8i], 
!  ^  rrî  !  V'  "'"*  ^'^^'^  ""^^  "''  y  ^  ^^  ^'*'  forge-",  p.  9  1.13  |  =  PB  1.84], 
\  y  P^-~  ^  TP^^  ^  m- ''""  sadoudouH  liar  saimouou  -il  \  avait  de  la 
crainte  sur  les  pâturages-,  p.  11  1.3-4  [=PB  1.  loi],  |  ^  2  !  V^  JLH' 
aoii  maini  dboui-f  tdou  -'aujourd'lmi  son  cœur  est  satisfait-,  p.  13  1.9  [  =  PB 
1 .  l 'i <i  J ,  I  y  ^  ]  ]  TTi  !^  ^  ,ÎZ  *  \  "^  '  '*^"  meterouou-i  me  khounou  r sont 
de  bons  témoignages,  il  v  a  de  lions  témoignages  sur  moi  au  palais-,  p.  13  1.11 
|  =  PBl.i5o],|  y 'y  («>  y  j|-fj^^^2)t^y^p«,  «OU  Ha«OM/iOH/W«o(t 
mdliou  linr  kluioiiitou  -il  \  aura  abondance  de  frappement  de  terre  et  de  lamen- 
tation sur  les  corps-,  p.  161. 11  [=  PBl.  198-1 9»)],  I  y  I  J,.  V\.^-^^"/'^»o»-/^ 
me  Horou  r^Ta  Majesté  est  Horus-,  p.  181.6  [=  PB  ••9«7]-^yîyii^'— 'Tf^ 
•i^TTi^aou  hamnuou  nabou  har  amouHou-f  -  chatoie  artisan  était  là  selon  son 
mélier-,p.  201.10|  =  PBI.  2'i<'']- 1  y  !^5  ^  ïi  ^  y  'j^- dou-i  mai  salami  iloti 
ffje  fus  comme  un  liomme  saisi-,  p.  21  1.  6  |  =  PB  1.  a.j/i],  |  V  '^  0  f  ^  ,Hh 
^^,  aou-fra  samimu  ffiiscra  un  ami'^,  p.  23  1.  9[=PB  1.  280],  |  \}f  ]'^ 
P  *~  ^  11^  ^ ,  aou  tououtou-i  sdkliarou  me  nnulmu  -  il  y  eut  ma  statue  dorée , 
p. 25  1.6  [=PB  1.  3o8],  ^y^^^llP  y*âl!'  «ok-î  khari  Iwsouitou  rrjc 


(•...sc()iiil)l(Mlolav.Mir.-,-.  p. 25  1.7-8|  =  PBI.  :\o<):  <■(.  p. 421.  6  -=  Olî  1.  7  |:  ^  -.  ^. 
mju  sliai  -il  y  ciil  un  liiik.'li-.  p.  42  1.  3  |  =-  OB  i.  ô  |. 

•i"  Il  osl  omphivc  i-oriHiic  .uixiliaiic.  laiiliU  -  A.  .ivcc  los  |H()noms  dos  |h'isoiiiips. 
avec  un  iKiiii.  :i\i'c  un  iiicinhic  di"  pliraso.  laiilôt      -   li.  devant  le  \eriip  conjiu'uc  : 

A.  Il  csl  coiijnjfiié  —  1°  sans  [jréposilion .  dans  ^  \'^^'i'^.aou-i  (l(ii-i  iiuinii 
-je  donnai  de  ICau-.  p.  10  1.9  |  =  PH  I.  .,(;].  ^^î'V;^J!L='\)i^ 
-"^•«^  ^  I  "^.anii  Ijouqdou potin  ne tonou ddi-f  Ù-oui-i -co  prince  deTunon 
nie  fit  faire- ,  p.  H  1. 1-2  |  =  PB  I.  (,(|- 1  o  1  | .  ^  V  ^ ^  ^  ! '  «OU-?  (iai-i  liou  -  j<; 
donnai  des  pains-,  p.  13  1. 12  [=  PB  1.  1  .">  1  |;  —  a"  avec  la  préposition  V  •  """, 
ini  -en  étal  de.  .  .-,  pour  niarcpier  la  ciindilion  d'une  personne  ou  d'un  olijet 
au  moment  d'nne  action ,  ^  \  '^  ^  ^  t^t  ^  ^  \  4$* .  noii-i  me  droit  oudou 
"je  lus  montant  au  loin,  je  ni'éloii;nai-.  p.  3  1.  3  |  =  PB  I.  t  :  cf.  p.  29  1.  5  =  OC 
I.  '1.  p.  33  1.8-9  =P(i  |.,s-,,  et  p.  36  1.13-14  =  PB  l.o.")|.  L^ 'l^  4^  Jl, yi ■  rtO"/ 
wrsoiilonou  -il  esi  roi-,  p.  9  1. 1  |=I'B  I.  (iS;  cf.  p.  45  1.3  =  PB  I.  93],  \\ 
^  î  !  ^  ^  Zl!  ^  T  *  ^  T' ^ '  '*""  haoukou-ame  me  dnouiou-ra  hav-ra-f 
-le  Serviteur  ici  présent  a  été  mis  en  délil)éralion-,  p.  18  1.  5-6  |  =  PI!  i.  -i  1  7  |; 

—  I!"  a\  ec  la  préposition  ▼,  li(ir  -à,  sni-  .  pour  mai(pier  le  passé,  dans  \  V  ▼ 
j"^^.  aou-j  liar  moudouit  r-j'entendis  sa  \oi,\.  tandis  qu'il  |)arlail-.  p.  3 
1.  3  I  =  PB  I.  1  ;  cf.  p.  29  1.  4  =  Ot;  I.  i ,  p.  33  1.  8  =  P(i  I.  8  et  p.  36  1. 13-14 
=  PB  I.  9Ô  on  on  a  la  variante  |  ^  |  "T"  1^  " — ■  (JOU-fmO'udoil-f,  cf.  Inlrn- 
iliiciiiw.  p.  \iv-\vj.  ^  ^  J  -  ^  jdb  ^K  ^  îT^Md''  ^'"'  ^''^'f^on  àslidoa 
har  hadoti-f  -lieaucoup    de  maçons    la  liàtireul-.  p.  24  1.11  |==PB  I. -î^Iî]; 

—  V'  avec  la  préposition  -=' ,  l'a.  IT .  pour  uiaicpier  le  liiliir.  I\  ^ 
riiiz^JTi-  OOU-f-J-a-talil  laouou  msOUOll  -mI  conquerra  les  terres  du  sud-. 
p.9  1.4  |  =  PB  l.7f-7«:  cf.  p.  40  1.5=PB  l.;|(i],  I^^^sL^T"^^ 
ii  \'  I  ^1  "^  ^  ^  »  \  ir:] ,  non  ka-k  ra-raddil  irouit-i  palioui  liddou! 
me  hlioiinoH  -Ion  double  donnera  que  j'achève  mon  exislen<'e  dans  la  patrie- . 
p.  17  1. 4-5  I  =  PB  1.  oo.j  j,  ^^  ^'^"^^<=.p'jr^,  (loii  baoukoH  ame  la 
sdijoicouil  "le  servitenr  ici  piésent  léguera-,  p.  19  1.10  |  =  PB  I.  9.']'i).  —  On 
a  peut-être  la  forme  indét(Mininée  |  ■f^-  dOK-toil  littr,  p.  41  1.  10  |  =  OB  1.  1  ]. 
dans  la  \ariaule  de  l'édition  Bamesside,  telle  (pie  \'(hlniron  5^af)  nous  l'a 
conservée. 

B.  Il  est  placé  directement  devant  le  verlie  conjnnné  dans  l\  Ma  ^^  •  ""'* 
rt(/-Jîe7-(piand  jevin.-.p.  61.  10  |  <l'.p.  38  1.  11,  PB  1.  li>  coml.ine  avec  l'B  I.  ."iS], 
I  ^  _^  ;^  ZIl!!!it  !  "S  I  ^  jt'  ^^"  l<l'(^>'Oftîl-néi  aou  oiio/wuit-néi  -on  me 


préparaetonmepivsenla^,  p.  101. 4-5  [=  PB  1.  8f)-f)o],  |  \  '^^,rtOH  irotiit- 
nél  tron  me  l'aljiiqua-,  p. 10  1.  5  [=  PB  1.  91],  \JS^  J  |  ^  ^,^'^,T''  "^" 
sddbou-î  ramouilou  nahil  -jo  lis  bon  accueil  à  tous  les  gens-n,  p.  10  1.8  [=PB 
1.  95],  I  \  Z^^^riH  I^^-  ''""  irou-néi hadou-i  rquand  je  faisais  mon  in- 
cursion'-,  p.  11 1.3  (  =  PB  I.  101  |,  ^  \  a  V^|  ^^^=^'^'~^ , aou  éiouit  idshou-néi 
ron  vint  me  ronvocjuci-  ,  p.  201.12  |  =  PB  1.  3^8  ].  ^  \  ^^  ^  •  '''"'  vaddi- 
néi  pan  -on  me  donna  une  maison',  p.  241.10  [=PB  i.  990],  I  V^'^  ^ 
J  yt  i^'  00»  radai-i  sabouitou  ffje  laissai  les  impuretés-^ ,  p.  241.7  (=  PB 
1.  99 1  ] ,  I  V  I  ^  "^-  f^'l  anoui't-uéi  ron  m'apporta^  ,  p.  24  1. 11-12  |=  PB 
1.  297  ],  I  ^  ^  P  ^  ''^-  (ton  lliousi-néi  Ton  me  fondai,  p.  24  1. 13  |  =  PB 
1.  3oo]. 

3°  Pour  la  iorulion    \    \\,  anc-aou ,  anaou,  \.  s.  v.    \   ,ane. 

Le  verbe  I  \,  aou,  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  e  T.M.B.  esse. 


3m.  j^^ 


^      '  J^  ^^  aOUââOUÎtOU,  subst.  fém.  phir.  :  tries  héritages^, 

p.  7  1.  8  [=  PB  1.  Il-]  ;  cf.  p.  39  1.  2  =  PB  I.  7 1  ]. 

1  V  fil  r3^"  l^fliP^^  aOumaSOU,  subst.  masc.  sing.  :  -langage  poétique, 
emphase,  fiction,  mensonge-,  par  suite  ^cliose  impossible-,  p.  6  1.  10  |  =  PB 
1.37;  cf.  p.  38  1.11  =  PB  1.  Gi]. 


^\  V 


7\  aoudou,     •*!*'         liUltt'    pour  ■=*^  aoudouît,   verbe  actif: 

(fse  séparer,  s  écarter  de. .  .  -avec  •=».  l'a,  pour  régir  le  complément  indirect,  p.  18 
1. 12  [=  PB  I.  22A  I;  la  loculiou  -=»■**-  "T^  ra-aoudouH  wà  1  écart  de.  .  .,  hors 
de .  .  .  ',  se  trouve  dans  la  variante  -==--'^^^^^'3î'^'i^p,  ra-aoudouit 
Olldit  shamounn-si  rrà  Técarl  du  clu^min  qu'ils  suivaient-  ,  junil-ètre  tfhors  du 
cliemin  baitu-  (|iie  PB  I.  2(S-99  [-^  p.  36  1.  16]  donne  du  texte  de  PB  1.5 
[=  p.  3  1.  16;  cf.  p.  29  1.  8  =  OG  1.  U  et  p.  33  1.  15  =  PG  1.  1 5  ].  —  Le  mot 
s'est  conservé  en  copte  dans   la  préposition  oytg  T.M.B.    inter,  prie. 

iâou,  verbe  aolif  :  rlaver-.  Il  n'est  employé  chez  notre  auteur  que  dans  les  deux 

expressions  composées  : 
1"  1^*,   tdoii  aboiii,   lilt.  :  ^laver  le  cœur^ ,  c'est-à-dire  (rréjouir,  contenter, 

.satisfaire-,  ^  \  2  '^î-l  !  â'  '""'  ^^^'^^'^i  (^^^oui-j  idou  ^aujourd'hui  son  cœur 

est  satisfait-,  p.  13  1.  9  [=  PB  I.  1^9]; 
2"  l^^,!i(0»//«ra»,litl.  irlaverlaface-, c'est-à-dire  ffchà(icr,puniri  :  ^^|  ■_y 

mi.  d'éludé,  t.  I.  7 


— !-»•(  50  )•«-» — 

^  J'   \/',  tànu-liarou  pou  loshdou  ouapouiloii  ^il  osl  lo  diùlieiir  (jui  hiise 
les  lVonL,p.8  1.2[=PBl.  55;  cf.  p.391.  9  =  PR  1.  80]. 
Le  mot  s'est  conserve  nn  copte  sous  la  forme  absolue  ou  dérivée  de  linliiiilir  en  -it, 
eicu,  itu  T. .  GicDi ,  icui  r. ,  eixx,  eix    T.  ]\  T.M.  Inraie.  mitiulavr. 

abouî,  iâbouî,  suhsl.  masc  :  fcœur-,  au  sens  propre  et  au  sens  ligure,  p.  1 1.  8  [cf.  p.  28 
1.5=  Ot:  1.  2  et  p.361.1  =  PR  1.  ()],p.3  1.3  [  =  PB  i.  2;  cf.  p.  29  1.5  =  0(; 
1.  i,  p.33  1.14  =  PG  1.  li  et  p. 36  1.14=PR  1.  a6],  p.  5  1.  8  [=PB  1.  aS; 
cf.  p.  30  1.11  =  00  1.8  et  p.  37  1.16  =  PR  1.  i8  ],  p.  7  1.1  [=  PB  1. 1; 
cf.  p.381.12  =  PR  1.  03],  p.  8  1.  5-S  [=PR  1.  5o;  cf.  p.  34  1.10=  PG  1.  i3 
et  p.  39 1.10,  11  =  PR  1.  89-8/1],  p. 11  1.7  [=PB  1.  loO],  p.  12  1.12  [=PB 
1.  182;  cf.  p.  40  1.13  =  PR  1.  178],  p.  13  1.1 1  =PR1.  ]83  conjecture  |.  p.  14 
1.4,6  [=  PB  1.  i58,  162],  p.l5  1.9,  11  [=PB  I.i83,i85],  p.l7  1.3 
[=PB  1.202],  p. 18  1.10  [=  PB  1.  22/1],  p.  19  1.5  [=  PB  1.929].  Le  mot 
se  rencontre  dans  un  assez  grand  nombre  de  locutions,  telles  que  f  y^  ,  .  AliA 
abouî,  \  ^*.  ouamel  aboui,  etc.,  qu'on  rencontrera  cliacnne  à  leur  place 
alpliabéli(jue. 
Le  mot  *,  aboui,  tdboui ,  signifie  -'le  danseur,  le  sauteurs,  de  la  racine ■i^  J  '^.aboil, 
idbou  fdanseri,  et  il  désignait  à  l'origine  forgane  même, d'après  son  mouvement. 

r^Llk"^^  abou,  iâbou  -'bomme  de  métier,  arlisani^ ,  p.  24  1.5  [=PB  1.  9()o].  Ce 
mot  s'appli(iue  à  tous  les  gens  qui  exercent  un  métier  manuel  dans  la  maison 
d'un  particulier,  dans  un  palais  ou  dans  un  temple,  depuis  les  boucliers  et  les 
cuisiniers  jusqu'aux  parfumeurs  et  aux  linj;ers,  et  qui  étaient  attachés  aux 
"  ',  âoudou,  diverses,  c'est-à-dire  aux  magasins  et  aux  ateliers  où  l'on  préparait 
et  où  l'on  gardait  toutes  les  choses  nécessaires  à  la  vie.  —  La  leclure  j^,^  \  \ 
\  :f:  j^  ,  màdoulou,  est  possible  pour  le  même  mot. 

'ils'  I  ^ .  'îjï'  I  *^  ^  abkhou,  iâbkhou,  fonno  de  f    ^  âbkhou,  q.  v. 

U^^-!J>^  =  3î-  !J^=  abouît,  subs..  fem.  sing.  :  -soif-, 
i  J  '^^^P~^' — ^p\'^,ff/^'>'"'  tdsou-nus-oui  (fia  soif  m'assailiil-.  p.  5  1.  6 
[=PU1. /17,  passage  correspondant  à  p.  34  1.8  =  PG  1.  2/1  et  PB  1.  21-22, 
oîi  le  mot  (!st  au  masculin  par  erreur,  aiu^i  i|iril  a  été  dit  dans  \' InlvinUu-l.un  . 
p.  XI,  xii.  De  la  même  racine,  dérive  le  nom  d'étal,  f  J^jJlji"  "'"'"' 
«l'altéré^,  p.  10  1.  9  [=  PB  1.  9G].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les 
formes  eise,  ise  T.  n,  gbi,  iki  .1/.  m  sit'ix.  gibg.  ose  T.  ibi.  obi  1/.  sit'ire, 
dérivées  de  l'intînitif  en  -il. 


'w'  I  abouît,  iâbouît,  roinmc  verbe  actif  à  linfinitif  féminin  en  -^.  -it  -s'élancer 
sur.  .  ..  :issi\illir-,  ((iiiiine  nom  d'airent  -assaillant^,  p.  8  I.  6  [=-  PB  1.  (io; 
(1.  p.  39  1.  13  =-  PU  I.  S.")  où  le  sci'il)e  Aliinesside  donne  en  variante  le  nom 
dnijcnl  ;\ii  (iliiiicl  ^1^  j4|J,  ùibiiatiou]. 

réininiii  "^   I  *^  iâbtît,  iebtît  -IKst,  iOrient-,  p. 4  1.5  |  =  P|{  1.  i/i; 

cf.p.30  1.  3-UCI.  (J,  p.  34  1.4  -PG  1.  ao  et  p.371.8  =  PRl.  3;»],  p.  17  1.9 
I^PB  1.  908].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte,  comme  dérivé  de  la  forme 
féminine  ''j^  J^^,  tebtll ,  mais  avec  cliangement  de  genre,  sous  les  variantes 
eiGRT,  lesi"  7'..]/.  eiBT   /'.  n  oriens. 

^»-  aboudoUjiaboudou,  suhsi.niasc.  :  -mois- . '^ hht'^.ahoudou khomnili  tdkfuiouit 

rie  troisième  mois  de  la  saison  d'Iakliaoïiîl-,  p.l  1.  6  |  cf.  p.  30  1.  3  =  PG  1.  i  et 
p.  351.  5  =  PR1.  .")];  YOsiraccm  •a-j^iQ,  I.  2,  donne  ^  -le  deuxième  mois-'  au 
lieu  du  troisième,  p.  28  1.  3.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme 
GKor  T.  M.  B. ,  -VBOT  M.  mtnsis. 

J^  aoufou,  subst.  masc.  iilur.  :  -rcbairs,  viandes-,  p.  10  1.  3  [=Pli  1.881.  —  Le 
mot  ses!  conservé  en  co[)le  sous  la  forme  x<i    7.1/.  xb  T.  caro. 

I  \k  amou,  ami,  ame,  préposilion  à  sens  multiples  :  1°  rdans,  en-,  >y  'IT  ^  ^^ 
'8!  ^  I  V  * — ,  kliounou  khoptrou-nak  amoti-f  ft\e  palais  tu  étais  en  lui.  le  palais 
où  tu  étais-,  p.l6  1.1  |  =  PB  1.  188];  cf.  \  \-^.  amnu-k,  p. 21  1.10  [=PB 
L  258],  I  ^^~,flW0H-/,  p.  8  LU  [=  PB  1.  O7  J,  p.  9  L12  [  =  PB  1.  82;  cf.  p. 40 
L2  =  PRL  91],  p.  13  L  10  [=  PB  I.  1/.8],  p.l4  1.  5  [=  PB  I.  iGo],  p.24L  3,4 
[  =  PB  1.286,  287],  p.  25  1.5  [=PB  I.  3oG],  p.  42  Ll,7  |=0B  1.  .^-7]; 
^^p.a»H0H-s,p.llL5|  =  PB  I.  io4];  —  2°  r^avec,  de-^,^ftm^^ 
|»IVn,  marIfouUou  ne  khail  ne  ouarhou  amou-s  trde  l'huile  d'olive  pour 
m'oindre  mer  elle-,  p.  24  1.10[=PB  I.  99.')];  —  3"  pris  absolument  sans  ré- 
jjime,  comme  adverbe  -là,  <?«"  ,  Pji  "^  jfc  1^  !^  3^^  I  ^ '  namOH-nitOU  ne 
oiiùouaine  -ce  fut  annoncé  à  (jnelipiun  des  princes  qui  étaient  là-  ,  p.  3 1.2  [=PB 
I.  1;  cf.  p.  29  L3  =  0C  1.  /i,  p.  33  1.13  =  PG  I.  i3  et  p.  36  1.12  =  PR  I.  26], 
!  V  in  !  y  '  «'"'  »"''"'  «""■  -  il  y  a  de  rorj;e  M- ,  p.  9  1. 13  |  =  PB  1.  8  i  J ,  ^  ""^y  ^ 
^!V'  'M-néiome  -je  m'en  aijrandis-^ ,  p. 13  1.7  [=PB  I.  liC];  cf.  p.  4  1.1 
[=Oi;i. /i,p.  29  1.4,  p.  33  1.13  =  PG  I.  i3  et  p.37  1.4  =  PR  1.33],  p.  6  1.2, 
5,8  [=PB  1.  oG,  3o,  3'i;  cf.  p. 38  1.2,5,8  =  PR  L  5o,  5i,  57],  p.  14 1.4, 8 

7- 


K  52  )h 


[=PB1.  i58,  166],  p.  20  1.6  f  =  PBl.  2i2l,p.25  1.4|  =  PBl.  3o5].  —  Pour 
la  iociiliou  \'  "^  I  ^'  haouLou-amc ,  v.  s.  v.  ^  "^,  baoukou. 
La  l'ornio  adjoctive  dérivée  de  cette  proposilion  prend  iorlbof^raphe  f  ^,  amoui 
ffcelui,  celle,  ce  qui  est  dans.  .  .-n.  On  la  rencontre  chez  notre  auteur,  comme  : 

1°  f  V  ^,  amollit,  féminin  singulier  :  fcelle  qui  est  dans.  .  .  -n  ^  =»=■  ^  |  ^  °  j^ 
f  \r  ^   \P[^,  ouarsliouiou  lapou-ljàll  amouit  luirou-s  «h  garde  SUT 


le  château  qui  est  en  son  jour,  la  f^ardc  jonrnaliîre  du  château ^i,  p.  5  1.4  [=  PB 
1.19,  où  VOstrnrnn  2jâig  donne  ^^^,  p.  30  1.  7  =  OC  1.  7  et  PP.  1. /i5 
=  p.  37  1.12-13  f  V^^]; 
a°  4-  V  \  ^^,  amouiou ,  pluriel  :  rr ceux  qui  sont  dans.  .  .  v  i^^"  ^  T  3i  !^ 
■^  '  '  ',  ddi-néi  shadou  ne  amouiou-f  rtje  laissai  le  désert  à  ceux  qui  sont  en  lui, 
à  ses  kabitimisv,  p.  24  1.  9  [=  PB  1.  29/1]; 

3°  \\r,  f  V7'  fV^H'  (i^ouiti,  amoultou  n-cclui,  ce  qui  est  entre  deux  ob- 
jels''  i^'^Vj^f^J  'VIK'^^'  raddit-i-OPi  amouiti  bditi  trje  me  mis 
entre  deux  buissons-,  p.  3  1.5  [=  PB  1.5,  cf.  p.  36  1. 16  =  PB  1.  28,  avec  la 
variante  '='  ^  Tt  '  ramotûtou ,  p.  29  1.  7-8  =  OC  1.  5  dans  le  passage  parallèle 
de  VOstrnron  ■i'jàiij  pour-==>|y^,  ra-amouitou],  "^ '~^'^ ^^\^ 
^  \  \  ,  donkdni-néî  taon  amouiti  shapotii  «-Je  touchai  du  front  la  terre 
entre  les  deux  figuresi'  peut-être  frles  deux  sphinx-,  p.  21  1.1-2  [=PB1.  2/19]. 

IV  V  n  '  ammâ,  formule  optative  :  rdonne.  .  .  ,  donne  que.  .  .  ,  fais  que.  .  .  ^  ou 
simnlrmenl:rrque.  .  .  liil  V  V'^rr!  °  J^TT,  "  ,ammn-na-nou  klioitnouil 

1  *  I  -ff»  -n\  /— w*\  I    I    I  ffftM<f*it  S I    I    I  /-<««.^  ^^ 

-loun  ffdonne-nous  cettegràce-,  p.  23  1.  5  [=  PB  1.  27.')  ];  |  j^  j^  ^— '  ®  ^ ^^ 

ammd  rakhou-f  rinou-k  rrqu'il  connaisse  ton  nom!-,  p.  9  1.  6  [=Piî  1.  78]. 
Cf.  p.  12  1.  6  [=  PB  1.  125],  p.  21  1.  9  [=  PB  1.  257],  p.  23  1.  4-5  [=  PB 
1.  275].  PU  1.  io3  [=  p. 40  1.9-10]  donne  ^^^THi^***  ammà-outou 
dmni  oîi  PB  1.  77  [=  p.  9  1.  8]  porte  ^  -^^  ^  '^  ^i*± .  mà-k-ouloii  âdou. 

I  /\k   V  C~J  amâraou,  subst.  masc.  :  rr  tente-,  p.ll  1.  9  [  =  PB  l.  1 10],  p.  13  1.8 

[=PB  l.  i/i5]. 

I V  V  R^  amamhît,  subst.  fém.  :  trgrotte,  caverneTi;  il  sert  à  désigner  lune  des  nécro- 
poles et  lun  des  enfers  égyptiens,  celui  des  nomes  de  TOccident  du  Delta.  Le 
mot  ne  se  rencontre  chez  notre  auteur  que  dans  la  locution  ^  '  JVlVx  Ul' 
nabîl  amamhît  cfla  dame  de  la  grotte-,  p.  17  1.  lu  |  =  PB  l.  208],  qui  désigne 
une  des  divinités  invoquées  par  Sinoubîl. 


__«.(  53  )^-i~ 

1  J  AmânOU,  le  dieu  Amoii,  invo(ju('' par  Sinouliît  en  tant  que  à  Êmâ  a  "^   -   •»■ 

liiii'niou  nahnu  iiasit-tnnii!  -Ainnii,  seiî;nnur  du  Si<'f;e  des  deux  terres-^ ,  en 
d'autres  leitnes,  -Aiuoii  sciijiiour  de  kainak-,  p.  17  1.8  |  =  PB  l.-joO].  — 
\jC  mot  a  été  transcrit  eu  assyrien  Amànou  vers  le  xiv"^  siècle,  et  dans  les  noms 
propres,  au  vu"  siècle,  tantôt  Amùné,  taulôt  Amouiwu;  les  Grecs  l'ont  rendu  kyL^wv 
et  les  Coptes  xmo>,h. 

M  "  ^  r^  J  •  1^^  V  — '  Amânamhaît,  litt.  :  -Amon  est  en  avant',  sous- 
entendu  -de  lui^,  nom  porté  par  quatre  des  Pharaons  de  la  Xll'^  dynastie.  Ceux 
dont  il  e.st  question  dans  les  Mviimlirs  Je Sinouhil .  p.  1 1.  5 ,  6  [  cf.  p.  28  1.  2 ,  4  ^  OC 
1. 1 ,  9  et  p.  35  1. 4-5,  6  =  PR  1.  /i ,  (>  |  et  p.  15  1.  6  |  =  PB  I.  i  So]  sont  Amenem- 
haît  I"  et  II.  Sur  les  erreurs  que  l'auleur  ou  le  copiste  de  ces  Ménioiies  ont 
commises  dans  la  transcription  du  protocole,  voir  Inlrodiiclion ,  p.  xxxvi.  —  Le 
nom  a  été  transcrit  en  ^^ycc  ku;i^v£iii/s  ou  Amxsveiiijs. 

X-lk  ïï*^  Araeniti,  an  fi'iiiinin  n  îr_^  Amentît -lorci- 

dent,  rOuest- ,  cl  par  suite  -le  pa\s  des  morts-.  "^  )f  ^' •  /T"*""^"  "'"^'"''^ 
rfla  moitié,  le  côté  de  lOccident'',  le  désert  Libyque,  p.  2  1.  7  [cf.  p.  28  1.11 
=  0C  I.  3  aveclortl  ograplie'^^  CT- Z/'^'*''"  otnentit ct^.  361.  8  =  PU  1.  17-18, 
avec  rorthosraplie  T  )t  l!!^!  '■'•  P-  33  1. 10  =  PC  I.  1  o  ].  ^  ^  JJj  j^  -  ^■^, 
nifotioii  lie  ameiiîti  tfvenis  de  l'Ouest-,  p. 4  1.5  [=PB  1.  l'i,  avec  la  Ir- 
ron^-— jf^"^'  nifouou  ne  Amentil,  p.  30  1.2  =  0C1.G  et  p.  37  1.8 
=  PR  I.  OC)  avec  la  variante  [|f]  ^  ].  Le  mot  peut  se  retrouver  dans  le  pa.ssage 
PB  1.  31  i  [=p.  18  1.  2|,  mais  le  sijjnc  que  jai  rendu  j^  se  tran.scrit  de  plu- 
sieurs autres  manières,  X  et  |  par  exemple  :  la  lecture  n'est  donc  pas 
certaine.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  dérivée  de  ^  "^ , 
Amentit,  mais  avec  changement  de  genre  :  AMetixe,  xTuItc  T.  11,  .vMcti-|- 
M.B.  m,  injernus,  en  grec  Àf/si-Ôj;»,  puis  6M6nt  M.  ni,  emîT  T.  n,  Occidcns, 
auster. 

I  ^^  M^  amâkhouît,  suhsi.  fém.  :  -féauté-  ,  état  du  \  y'  ^^  V ,  amdkhou ,  de  l'indi- 
vidu qui  s'est  mis  sous  [  ^ ,  kliaroii^  la  dépendance  ou  la  protection  d'un  seigneur, 
dun  roi  ou  d'un  dieu.  TT  J  ^.  -=•  |  ©^ "^-  sibou-unk  ra  aiiuikliouil  -tu  as 
passé  à  l'état  de  féah,  p.l6  1.  4  [=  PB  1. 1 91];  "^  |  g^-*^,  ti^bil  amdhliotiit 
ffdame  de  féauté'»,  épitliète  fréquente  derrière  le  nom  des  femmes,  vlvintes  ou 
mortes,  et  qui  s'applique  ici  à  la  princesse  Nofirou,  p.  1  1.  6  [  cf.  p.  28  1.  3  =  OC 
1.1,  et  p.  33  1.4  =  PC  1. /i,  avec   la    variante  '^^la'-^^.   '"'^''^   (imdkliouî 


et  p.  35  1.  5  =  PR  i.  5  ].  —  Le  mot  s"est  peut-être  conservé  dans  le  ropte  mu;x, 
Mnu;.v    7.1/.  6MTÎUJA,  M.  eMnu^e,  Fînci^t  fi.,  dignus. 

1.  _  '  _  aili,  ane,  ene,  particule  qui  .sert  à  introduire  le  sujet dun  membre  de  phrase. 
Klle  s'emploie  de  deux  manières  difierentes  dans  notre  texte  : 
i"  En  proclili(pic,  devant  le  .substanlif  (ni  rex|iression  qui  .sert  de  sujet  au  membre 
de  phrase,  el  alors  elle  communique  à  celui-ci  une  valeur  emphatique  (]uon 
peut  rendre  souvent  en  français  par  c'est...,  c'était....  \  |  '  ''^*'^, 
ane  lionou-f  raddi  irouite-f  rc'esl  Sa  Majesté  cpii  la  fit  fabriquer-^,  p. 25  1.7 
I7PB  1.3o8];  A  r,  V  ;^  ^  ^  ®I..  P-211.11  [=PB  1.2.59]  ane 
pidatiotl  me  iroui-k  sapou-mnou  garou ,  litl.  :  -c'est  Bédouin  en  ton  accomplir 
la  seconde  fois  encore,  en  d'autres  termes  r c'est  en  Bédouin  que  tu  accompliras 
l'autre  vie  encore  !-;  ^riP|f!!!!;;tir^CrT'Pi*t'  '^"^  *"7^^"  sdanounou-naf 
ra-si  rrc'éiait  le  cas  qu'il  se  hâtât  extrêmement'^,  p.  2  1.  9  [cf.  p.  32  1.  6  =  PA 
fragm.  P  l.i,  où  VOstrarmi  3jùi6,  1.3=  p.  29  1.1  porte  ^  el  le  Papyrus 
GoUnischeff.  1.  1  1  =  p.  33  1. 1  ainsi  que  le  Papijrus  du  Ramesséuin .  1.  90  =  p.  36  1. 10 
donnent  -^-J. 

2°  En  encliti(|ue,  derrière  le  verbe  et  devant  le  .sujet,  ]^  I  '  ',  p.  9  1.7  l  =  PB 
l.  7.0]  zadou-ane-f  'W  a  dit-^ ,  ^  J^  |  J_,  zadou  ane-honou-f  ffSa  Majesté  a 
dit-",  p.  21  1.9-10  |  =  PB  1.  25G].  p.  22  1.6,9  [  =  PB  1.  oGi.aO^].  p.  23  1.8 
[  =  PB  1-  2  7 1)  ] .  ^  JL^  U_  ri]  ^  J  ^  '5'  •  ofifinou  a ne-honou-f  h dhou-f-néi 
r Sa  Majesté  envoya  vers  moi- ,  p.  15 1.  2  |  =  PB  1.  1  7  '1  ] .  ^  \  j  '  ,  radtii  anc- 
lionouf^i'il  Sa  Majesté'  ,  p.  20  1.  7  |=  PB  1.  2  'iJ^  ].  (Ju.'i(p.efois  les  réî;im(.,  du  verbe 
sont  intercalés  avant  la  particule  \  ,  anc ,  ^  i  \  ^  (  ^  '^  ^  ^  I  V 
^o  ^  ^  J_^  y  -^rr^  |,  roklioitit  oudrît  toun  irouit  ne  bahni-amou  me 
hhomou-j  ane  Im-k  noulir  nofir  rtou  double  a  connu  cette  fuite  (jue  le  serviteur 
ici  pré.senta  faite  inconsciemment,  ô Dieu  bon!'  p.  17  1.6-7  [=PB  i.  20.")-2o6], 
^  J-v  P  »  Îv~a'  ■'^^^^^fîiPVj^j^^-  '*"'/"'  (inc-salaon-ton  masotmi  souto- 
noH  -(piand  les  enfanis  royaux  eurent  défilé-,  p.  22  1.5-6  [=  PB  1.  2G3-20i]. 

ani,  ane,  ene,  particule  interrogativ(!  avec  une  nuance  de  négation  dans  la 
réponse  :  rest-ce  (|ue.  .  .  ?,  est-ce  que  ne  pas.  .  .  ?',  l'écpiivalent  de  iiiim  et  de 
votive  en  latin,  J_^'^  ■  \  ^^'5^,  «"^  ni'ti  poit  otidnon-nri  -est-ce  (]ue  ce 

serait  que  j'ai  ouvert?-  p. 11  1.14  [=PB  ■•  1  1  a  ];  j!_^  ^ '0^^ 'IT  V  " |  "^ 

\,  ane  maini-rafnitouf  hatpou  rest-il  heureux  aujourd'hui?-,  p.  14  1.7  [  =  PB 
I.  )  Ga  ].  Elle  se  joint  souvent  au  verbe  ^  ^ ,  '  |  ^,  (ioti,  et  la  locution  qui  en  ré- 
*"''*'  J_^  !  ^  '  *JL,  \  ^  ^"^  ^^^h  an-aou,  a  le  sens  de    <   ,  ane,  ene,  seul ,  mais 


olIi's'pinploiiMlc  préférence  à  cette  derniéro  lors(|iR'  io  développomenl  de  l'idée 
comporte  une  iiii  plusieurs  alternatives,  '  !  V  "1  ®  V  Mii  ^k.  "^  '  *  "^  ' 
u\  J  \  ^.  an-anu  noulir  khomoti  sliâouilou-naf  rakltmi  iiili  pou  mai  nid 
fDii'u  i{;noro-t-il  ce  (ju'il  a  élé  déridé  de  lui  |  radvei'saire  |,  lui  (|ui  sait  ce  qu'il  en 
est  de  ce (pii  existe? -,  p.  12 1.  6-7  |=  l»B  1.  i  aC  ];  cf.  p.  12 1. 4-6 1  =  PB  1. 1 23-i  aS  ]. 
Danscesens,  notreauleur,  pour  donner  plus  de  force  à  l'exjtression,  joint  souvent 
le  verhe  ^ ,  oiKinou ,  »  J_^W ,  aii-nou ,  ^  W  ^  5^  ^  ^  ^  T^  \  ^-^  ' 
(in-(WU  oudnoii  hhoprouil  me  hliOUilOU  ^serait-ce  (pi'il  s'est  |iroduil  dans  le 
palais.  .  .?-,  p.6  1.  9  [=  PB  1.35;  cf.  p.  38  1.  9-10  =  PR  1.  ôg  |;  cf.  p.  12  1.3,12 
[=PB  1.  120,1 -ja,!;}.*};  cf.  p.  40  1.14=  PB  1.  178].  — Le  mot  J_^.(inr,  s'est 
conservé  en  co])te  sous  la  forme  xii ,  7'.  1/.  nuiii .  an  '■  el  la  locution  *  f  V  '  auaou , 
sous  la  forme  eut;  7.1/.,  si.  nu?  niini'' 

ani,  anou,  ane,  avec  les  suffixes  anouît,  anît,  forme  ordinaire 

de  la  né;;alion  -ne.  .  .  pas-'.  Elle  s'emploie  : 
1"  Devant  les  |)ron()ms  absolus  des  |)ersonnt>s,  -^  ^  "^  "^  {  I  1  M*  ' — .(iiir-xonki 
taroil  sa)lOii-f~u\o\ ,  je  ne  suis  certes  pas  son  associé-,  p.  11  1. 13  [=  PB  1.  1 1  i  ], 
—  ^'^  I  P  j  V  ^  Y' '""'~"^"''"'  »"so«  qdoui-sd  r-moi,  je  ne  suis  certes 
pas  un  orjrneillenx!-,p.l9  1.  6  [=  PB  1.  a3o],  —  ^  ■  ^ , ane-tiitouf  pou  fce 
n'est  pas  lui-,  p. 22  1.9  [=PB  I.  2O7]; 

3"  DevanI  les  pronoms  sullixes  des  personnes,  seule  y  V  *  "^^  ane-s  me  aboui-i 
relie  n'était  pas  dans  mon  cœur-,  p. 18  1.12  |  =  PB  l.222-2a3],  ou  avec  la 
finale  en-,  -it,  -itou,  ^♦^31^*^"^^'  /""''"'  dHouitou-f  me  kliait-i 
ff mon  cœur  il  n'est  pas  dans  ma  |)oitrine-,  p. 7  1.2  [^PB  1.  3c)  où  le  scribe  a 
intercalé  par  erreur  les  déleiMiinalifs  /^  ^  derrière  2^;  cf.,  [lour  la  correc- 
tion, le  passage  parallèle  p.  21  I.  8  =  PB  1.  aSo,  et  1 /H(ro(/Hr(/o«,  ]).viii|; 

3"  Devant  les  substantifs  et  les  adjectifs,  "~-  îT©  M  ^'  aiie-sapouilou  nabou  ril 
n'y  a  point  de  restes-,  p.  8  1.10  |  =  PB  1.  C5  j,  ^  ^'q'  T  T  T  J  ^^  ' 
une-dit  nit  trouit  uibou  rsans  un  moment  de  cesse-,  p.  24  1.13  [=PB 
l.ggj)],  "^  ^^^  \  ^^mi**iCr2^'  (f^i6-^l>^otuiouou  iroui-naf  mnitit 
rce  ne  sont  pas  de  pauvres  hères  à  qui  il  a  fait  pareille  chose'',  p.  25  1.7  [=PB 
1.309].  Le  membre  de  phrase  où  elle  se  trouve  ainsi  employée  est  presque 
toujours  dans  la  dépendance  d'un  substantif  ou  d'un  autre  membre  de  phrase 
dont  il  restreint  l'extension  :  \pf  ^  ZH^!^  V^P'  oudskliouit  ane-ljamou-S 
run  chaland,  point  <;ouveriiail  de  lui,  un  cbaland  sans  jjouvernail-,  p.  4  1.4 
[=PB  1.0;  cf.  p.  30  1.2  =  OC  1.  0  el  p.  37  1.7  =  PB  1.  38],  ^T'Zl.^] 


— '»-♦•(  56  )<-*— 

'  '  '  ,paroui-dOH  \douit^  ane-lououtou-f  -un  brave  point  pareils  de  lui ,  un  brave 
sans  pareiN,p.7  1.  H-12[=PB1.  52;  cf.  p.39  1.  6-7  =  PU  1.  7O--7]; /-^  ^  | 
l®ZZ<S.^^^!^ZXf,^±îiP'  p.  18  1.13  [=PB  1.212]  nahah  ane- 
zarouoH-f  zdit  ane-houanili-s  Aa  durée  yas  limites  d'elle,  l'éternilé  pas 
périodes  d'elle,  la  durée  sans  bornes,  l'éternité  sans  fini)  ;  cf.  p.  2  1.6  [cl.  p.  28 
1. 10  =  OC  1.  3 ,  p.  32  1.  4  =  P.\  frafjin.  M  1.  5  et  p.  33  1.  7  =  PR  1.  1  6  ],  p.  7  1.  8 
[=PB  1. /i7,68;  cf.  p.391.3  =  PR  1.  72],  p.  8  1.4  [=PB  1.^7],  p.  9  1.11 
[=PB  I.  8i],  p.  11  1.10  f=PB  1.110],  p.  12  1.4  [=PB  1.  io,J,  p.  21  1.11 
[=PB  1.258]. 

U°  Devant  les  verbes  à  l'état  absolu  ou  conjugués,  ~^  X'^V  ^  j^'  ^'"^-sairnow- 
lou  rinou-l  mion  nom  n'a  pas  été  entendu-,  p.  7  1.3-4  [=  PB  1.  ii],  <^ 
^< — ,  ane-simazou-f  ril  n'a  pas  peur-o,  p. 23  1.8  [=PB  1.  279].  Lorsqu'elle 
précède  le  verbe  à  l'état  absolu,  le  membre  de  phrase  se  trouve  assez  souvent 
dans  le  même  étal  de  dépendance  que  j'ai   signalé   au    paragraphe  précédent. 

hend  shamsouou-f  anc-raddit   rakJiou-sit  mashdoiiou-f  trl'épervier  s'envole 

avec  ses  serviteur^,  sans  le  faire  savoir  a.  son  armée-  ,  p.  2  1.  9-10  |  cf.  p.  291. 1-2 

=  0C  1.3-/1,  p. 33  1.11-12  =  PG  1.  11-12  et  p.  36  1. 10-11  =  PR  1.  21-22]; 

cf.  p.  3  1.  7,  8  [  =  PB  1.  5 ,  7  ;  cf.  p.  29  1.  9  =  OC  1.  5  et  p.  37  1. 1 ,  2  =  PR  1.  3o , 

3i],  p.6  1.10[=PBl.  37:cf.p.38  1.11  =  PR  I.  Ui],  p.7  1.3,4  [=  PB  l.ào, 

61, /iq;  cf.  p.38  1. 12  =  PR  1.  (i'ij,  p.  8  1.  2,  3,  5,  8,  9. 10  [=  PB  i.  5/.,  55,  58, 

02,63,  6i-65;  cf.  p.  39  1.  6,  8,  9, 10, 11, 12, 14, 16  =  PR  I.  7.1.  80.  81.  83, 

8i,  86,  89],  p.91.4,6  [PB  1.  72,  7/1;  cf.  p. 40  1.5=  PR  1.  96].  p. H  1.13 

[=  PB  1. 1 1  i  ],  p.  14 1. 12  [=  PB  1.  1  69  ] ,  p.  15 1.  9, 11 1  =  PB  1.  1 83 ,  1 8/1 .  1  .S5  ] , 

p.l61.9,10[=PBl.  197,  198], p.  18  1.10,12  |  =  PB1.  22o,22il,p.l91.2,3 

[=PB  1.226,227],  P-21  1-11   [=PIÎ   1-2^9]'  P-22  1.1,3  [=PB   l.  259, 

260  ],  p.  23  1.7,  8  [=  PB  1.278,  279,  280],  p.  29  1.3  [  =  0C  I.  /i  où  les  autres 

textes  ne  portent  point  la  négation],  p.  28  1.13  [=  PR   I.  66  où   la  phrase  est 

mutilée]. 

A  côté  des  formes  ~^,  ani ,  et  ~^,  anit,  notre  auteur  emploie  une  fois  la  forme 
/ \  ^        ^k  '  * 

féminine  "^  >-,  antît  rriem»  unie  au  mot  1  ,  oudou  mn-,  pour  exprimer 
trpas  un,  aucune»  :  b^ '~-^  1^  "^^  J^ T  ^  '"^^j^.xnpoti  niantit-oudou  Ijar 
kkounou  me  oudou  f  tandis  cjne  l'un  ne  s'approcha  pas  de  l'autre-,  p.  12  1.15 
[=PB  1.1 36-. 37;  cf.  p. 41  1. 1-2  =  PR  1.1, Sa]. 
L'identité  du  son  et  le  voisinage  des  significations  a  produit  parfois  l'échange  de  -»- , 
~^  ,um,  ane  sslSQcI.    \    ,a«i,  «ne,  ainsi  qu'il  a  été  indiqué  s.  r.  1.    '    .Le  peu  de 


I 


— «^(   57  ).«^ 

différence  qu'il  y  a  entre  les  formes  hiératiques  de  la  négation  -^  et  de  la  pré- 
j)osition  I — V,  m,  ne,  a  entraîné  parfois  la  sul)stilution  de  Tune  à  l'autre.  C'est 
ainsi  que  YOsiraron  ^"jàir) ,  1.  6  [  =^  p.  30, 1.  2  ]  donne '^  ^  ,  ne  hamou .  .  .  , 
où  le  Ptipi/nis  de  Berlin .  I.  tl  |  =  p.  4  1.  4;  cf.  p.  37  1.  7  =  PH  I.  3<S  ]  porte  ~^  •- 
^  î\ ,  (ine-Ijamou. 
FjC  copte  a  conservé  la  néjjation  -«- ,  ani,  sous  les  formes  fï  T. M. H.  en  préfixe  au 
commencement  de  la  phrase  négative,  et  xm  T.M.Iî.  à  la  lin  de  la  phrase. 

-anOU,  -enOU,  -nOU,  pronom  cnclili(pie  de  la  i '"'personne  du  pluriel ,  commun  aux 
deux  jjenres,  -nous,  nôtre,  nos-' .  p.  23  1.5  |  =  PB  l.a^â],  p.  24  1.  2  |  ^  PB 
1.  285].  Dans  le  niemlire  de  phrase '^  ^  ppj  ^  ^,  ?!rt//mOîl-?JO'<  St-/",  qui  se 
traduirait  «son  fils  nous  délivre,  p. 7  note?  f=  PB  1.  A6J,  le  pronom  '  \nou, 
est  une  faute  de  copisie  pour  ' — >.  H),  clia  \éritable  leçon  se  lit  p.  39  1.  2  [  =  PR 
I.  yo]  'Tp  V"^  '^^* —  '  "^'f'""'"  uc-sa-J,  dont  l'explication  est  donnée  plus 
has  s.v.  '~^^-' — ',  iKihmou.  —  (^e  pronom  s'est  conservé  en  copte  sous  les 
formes  —eu,  — ïï  T.M.B. 

ji  anOU,  verbe  actif  :  tf  porter,  apporter,  mener,  amenerr' ,  p.  2  1.  5  [cf.  p.  28  1.  9 
=  0C  1.3  et  p.  36  1.6  =  PR  I.  i5],  p.61.5  [=PB  l.3o;  cf.  p.  38  1.5  =  PR 
1.  5i],p.7  1.2,  4[=PBI.3o,  ia;  cf.  p.38  1.12  =  PR  I.  63],p.H  1.4[=  PB 
I.  )o3],p.l31.5[=PBl.  i/i3],p.221.10[=PB  1.  268].  On  le  rencontre  encore 
chez  notre  auteur  :  1°  à  linllnitif  féminin,  J|  '~^ ,  anouit,  anit,  p.  14 1.  8  [=  PB 
1.  iGi|,p.l51.5,10|-=PBI.  178,  i85];  —  a-'au  passif  J|'^,  anouUou,  p.  15 
1.7  [=PB  I.  181],  p.  18 1.7  [=PB  1.219,  avec  le  verbe  factitif  S,  radait], 
p. 24  1.12  [=PB  1.  297];  —  3°  à  la  forme  en  1 1,  i  final,  J  |  |,  anoui,  ani, 
avec  le  sens  passif,  p.  15  1.4  [=PB  1.  178]. 

Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  en  T.M.B.  ïi  T..  eine,  me,  T. 
eiiii  B.  INI  M.B.  ducere ,  aJduccre ,  ainsi  qu'à  l'impératif  xm  T. M.  ajfer,  ojfer. 

anouOU,  subst. masc.  piur. ,  dérivé  du  verbe  *  ,anou,  rapports, présents,  tributs, 
redevances-",  p.  10  1.5  [=PB  I.90]. 

anoUOU,  subst.  masc.  plur.  :  f  colonnes,  stèles^,  p.  16  1.  8  [  =  PBI.  196]. 


J^*<  lOanbou,!^*  IVO'*'.*!^"  hO   "^   -0    '     anbouou, 

■,».^w«^  J  Le  1/ \  J  Jr  Lil    I    I        1/^vw.-^  J     Ltl    I    I   LEi     I  I 

subst.  masc.  :  "-mur,  muraille-,  p.  5  1.  2  [=PB  1.  17;  cf.  p.  301.  4  =  OC  1.  7, 

p.  341.  5  =  PG  1.  9  1  et  p.  37  1. 10  =  PR  I.  62].  Le  mot  est  donné  en  variante  de 
DM.  d' élude,  t.  I.  8 


— H>.(  58  ).e^— 

Hj^,  hdit,  dans  VOsIraeon  ayùif).  \.  •y  [=  p.  3  1.4]  et  flans  le  Papyrus  du 
Ramesséum,  1.  45  [=  p.  37  1.12],  au  passage  qui  correspond  à  p.  5  1.  4  [=  PB 
I.  i8]. 

J"^'"'^  anboUÎtOU,  snhst.  fém.  \<\uv.  :  Tlôliiri's,  enrlos,  parcs  à  bestiaux-,  p.  H 
1.14  [  =  PB  1.1  i6].  —  (^e  mol  et  le  précédent  dérivent  dune  même  lacine 
I  ^^  I  V  ^—1,  ainhou  trenclore,  enferment. 

X  anebou,   subst.  masc.   sing.  :   trlance,  zagaien,   p. 12    1.14   [=PB   1.  i3/i; 
cf.  p. 41  1.1  =  PR1.  i8o],p.l3  1.4[=PB  liho;  cf.  p. 41  1. 1  ==  PB  1.  i86]. 

^^^  J  iK  anoumOU,  subst.  masc  plur.  :'-peau,  toison,  poils-,  p.l61.10[=PB 

1. 198].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  xhom  M.  ni  cutis. 


J 


anir,  ail  |)luriol  anîrOU,    subst.    masc  :  (rpierre^,   p.  16    1.9   j  =  PB 

1.  1 9G  ] ,  p.  25 1. 1 1=  PB  1.  3oo  ;  cf.  p.  41 1. 10=  OB  !.)].—  Le  mot  s'est  conservé 
en  copte  sous  les  formes  cuiie ,  cucDrie  T.  n  ,  cuiii  MB.  ni  Iai)is.  et  en  composition 
ene"  T.,  dans  eiieFïMC  T.  gemmœ,  et  xha"  M.  dans  AriAhnii  M.  m ,  mavgorita. 

1.  '      ara,  are,  forme  pleine  de  la  préposition  ■==>,  r(i,re,  q.v.  Elle  ne  se  rem-ontre 

qu'une  seule  l'ois  cbez  notre  auteur,  dans  la  locution  I  ''^^,  (l>'(l-f,  di'C-f,  qui  sert  à 
mettre  en  vedette  u  n  mot  ou  un  membre  de  pbrase ,  ^  '  '  |  ^  ^  ^  ^  0  ^  ^^— ' , 
omnounou-ara-f  taoti  pft  mai  ma  rov  qu'en  serait-il  de  cette  terre?-,  lill.  : 
cfclleserait  pour  elle  cette  terre-là  comme  ipioi?-,  p.  7  1.  5  |  --  PB  I.  63  ;  cf.  p.  38 
Li6  =  PR  1.  07]. 

2.  '      ara,  are,  i)arlicule  qui  se  met  en  télé  des  pbrases  ou  des  membres  de  phrase, 

(juel([uefois  pour  les  introduire  avec  plus  de  force,  (piciquefois  pour  leur  prêter 
une  nuance  dubitative  de  sens,  ^^^^"="|^^  ^^^^'^T^' — '^'" 
oulinounnn  ahoin-l  ra  àhûou  ammà  zadoii-f  khorouU  aboni-f  «s\  son  cœur 
est  pour  combattre,  ipi'il  dise  l'intention  de  son  cieur!-',  p.  12  1.  6  [^  PB  1.  1  aS]. 

I  araî,  ari,  adjectif  dérivé  de  la  pré|)Osition   1.  ^J_^,  rtm,  rtJ'C  Tcelui  qui  appartient 

à.  .  . ,  celui  (pii  est  à.  .  .-o.  Ce  mol  se  rencontre  chez  notre  auteur  sous  deux 
formes  et  avec  deux  emplois  dift'érents  : 

1°  I  "^  ij  j,  arait,  au  pluriel  |  '^  "J  '^^.nmnuilou,  .subst.  fém.,  lill.  :  -^la  chose 
(pii  a[)parlient  à.  .  .  ,  métier,  fonclion,  occupalion,  devoir-,  I  \  T  \  ji  '^ 
I  "^  ij  TT]^  f"'"  Ijoiliottou  nahnii  linr  ar(ioi(il(Ht-fr'd\at]uc  artisan  élail  (classé) 


— 1».(  59  )^— 

selon  ses  diroirs.  selon  son  niéiia-',  p.  20  1.10  [=  PB  1.  2^6];  ^  \'^^  \ 
"^ij^,  idbou  nabou  har  arait-f  ttcliaque  domestique  à  son  métiei-,  p.  24 
1.5-6  [=  PB  1.  2f,o]. 

'i°  \'^  1  (irai,  ari,  adjerlif  enclitique,  qui  se  joint  à  un  substantif  masculin  ou 
féminin,  sin<}ulier  ou  pluriel,  ])our  lui  attribuer  la  possession  d'une  idée  expri- 
mée antérieurement  :  trSa  Majesté  avait  expédié  une  armée  nombreuse  au  pays 
des  Timilioii  ■',^J* —  P^^'^^/'vf'J^.^-^JI  ^'  ■'''V^sa/rtsow  me  liaraoui 
aval  tfson  fils  aîné  m  était  le  cliel- ,  ou  -cloii(  son  fils  aîné  était  le  clief-n, 
p.  2  1.2-3  [cf.  p.  28  1.8  =  OC  1.  a  et  p.  36  1.4  =  PII  1.  i3].  Lorsque  le  nom 
ou  ridée  que  I  ,.  ,  arai,  rappelle  est  au  pluriel,  on  rencontre  assez  souvent, 
surtout  dans  le  nouvel  égyptien,  un  pluriel  I  '~' ,  araou. 

irou,  verbe  actif:   rfaire.  fabritiuer-.  Il  se  rencontre  cliez  notre  auteur  avec 
les  ortlio{jra[)Iies  et  aux  formes  suivantes  : 

1°  •«^,  irOK ,  toujours  sans  <=»,  r,  complémentaire,  à  la  i'''-'  personne  du  temps 
simple,"^  'W  ^  ^,jroH-?i7(flHio«('fn-je  fis  allée,  j'allai'^,  p.  5  1.4-5[=PB  l.  1 9, 
oîi  PR  1.29=  p.  37  1.1  donne"**",  irouH];  a  toutes  les  personnes  du  temps 
en  > — ^,  ni,  ne,  "*"  ^  {  T  î •  ifou-néi ranpouitou  rje  fis,  je  passai  des  années-' , 
p  10  1.  6  [=  PB  1.  ç|3  ],  ^  ^  ^  ^  j.  irou-nok oiiàrouilou  ftu  as  fait  des  fuites, 
tu  as  fui--,  p.  21  1.10  [  =  PB  1.  257].  ^  V-^^i-  irou-naj  oxtàrouUou  -il  a 
fui-  .  p.  23  1.  7  [  =  PB  1.  977  ];  cf.  p.  6 1.4  [=  PB  1.  3o;  cf.  p.'381.  5  =  PB  1.  .v'i  ], 
p.ll  1.3  [=PB  I.  101 1.  p. 13  1.6  [  =  PB  1. 145;  vl  p.  41  1.9  =  PB  l.  191], 
p.l4  1.3[=PB  1.157),  P-15  1.13  [=PB  1. 188J,  p.  19  1.10  [=PB  1.935], 
p.  25  1.5[  =  PB  1.3o5],  p.  40  1.12  [=PR  I.17GJ,  p.  41  1.3  [  =  PRl.i83], 
p.  42  1.  2-3  [=  OB  1.  4];  à  la  forme  absolue  -«>-  ^  ^,  irou-sou  r  celui  qui  l'a 
créé-,  p.  36  1. 1  [=PR  1.  7  où  OC  1.  2  a'^^'  ^'  trouit-sou ,  que  j'ai  admis 
dans  le  texte],  '*>- ^  2^  "^^  ^  '■ — ,  »ro«  »ie/i7(OpAo«i/"(tagissant  de  sa  harpé-i , 
p.7  1.11  [=PB1.59;cf.p.39  1.6  =  PRl.  70];  cf.  p.  9  1.  6-7  [=  PB  1.  7^-75], 
p.  25 1.  4  [=  PB  1.  3o5].  Le  scribe  de  la  première  époque  tbébaine  a  peu  employé 
l'orthographe  "*"  avec  •=>  complémentaire,  mais  celle-ci  se  rencontre  chez  les 
scribes  qui  ont  copié  les  Mémoires  à  la  seconde  époque  tbébaine  :  j^  ^  ^  J^  ,  7ne 
irou-sou,  p.  28  1. 5  [=  OC  1.  2  ],  ;^ ;^  "^  ^  ^ ,  irou-i  shamouU,  p.  30  1. 7 
[=0C1.7]. 

2°  -*>-  ^,  iroui,  avec  la  flexion  adjective  en  ^  ^,  î,  «les  murs  du  prince'*-  \  | 

"T'O^ «^  ^P'^f^lm'  "''""'  '"  ^'/"''*/o"  iiuaîiou  f  faits  pour  repousser  les 

Bédouins-,  p.  5  1.2  |  =  PBi.  17;  cf.  p.  30  1.  5  =  OC  1.  7.  p.  34  1.  5  =  PG  1.  21 


— «.(  60  )m:-h— 

cl  p.  371. 10  =  PRi.  ^3];^|  ^"^{f^l  V  \-<l''i-J>^'oui-î  7'a>ipouitou  asliaati- 
ou  -il  me  fit  passer  des  années  nomlji-euses-i,  p.  11  1.2  |  =  PB  1.  loo];  '~'y.k[ 
V  \  >^  ji  -«.- 1  I  ^  2  ^'  ane-shouiiotiou  iroui-naj maitîl  rce  ne  sont  pas 
de  pauvres  hères  à  qui  il  a  l'ait  pareille  cliose-,  p.  25  1.7  [=PB  1.3of)]. 

3°  ^*^  ou  ^ï,  irouil  avec  la  flexion  -il—  de  rinfinilil  frniinin.  î  ^ ^''jf  _.- 

nofir  irouit-i-nak ,  litt.  -.  rbon  mon  faire  à  toi^ ,  c"esl-à-dire  :  rje  te  ferai  du 
bien^  ,  p.  9 1.  8  [=  PB  1.  7 7] ,  ^  ^  V' ^  ^ ,  har  irouit  ouapouîte-f  ^ra  exécuter 
sa  mission^',  p.  12  1. 1  [  =  PB  ••  1  '  7  ]'  <£.  "^  H  "^  I  I*i-  ^'^^"*™"  irouit  nouUr 
ra  halpou  -or  Dieu  a  agi  pour  le  conlenlementi ,  p.  13  1.9  [^PB  1.1^7], 
\  ^(  ■*■  "^  ^  "^  i  ^.  ouùrit-toun  irouit  ne  /woî<toM-amer-cette  fuite  qu'a 
faite  le  serviteur  ici  présent-^,  p.  17  1.  6  [=PB  1.  2o5];  cf.  p.  1  1.  7  [=0C  1.  2], 
p. 3  1.6  [=PB  1.  5  elp.37  1.11  =  PRI.  29],  p.  5  1.6  [=PB  1.5-G;  cf.  p. 37 
1.8  =  PR  1.  i5],  p.6  1.3  [=  PB  i.  28;  cf.  p.38  1.4  =  PR  I.  62].  p.l3  1.6 
[=PR1.  i4ii],  p.  14  1.6  [=PB  1.161],  p.  15  1.9  f=PB  1. 183],  p.l7  1.1 
[=PB  1.202],  p.  18  1.11  [=PB  1.  223],  p.  19  1.11  [=  PB  1.  23G],  p.  20  1.5 
[=PB  1.  9Z11],  p.21  1.2  [=PB  1.  25o],  p.22  1.1,  3  [=PB  1.289,  2C1], 
p.  23  1.10  [  =  PB  1.283],  p.  24  1.13  [=PB  I.299],  p.  25  1.  7  [  =  PB  1.  3o8]. 

h"  '^^  V  ou'^,*-«^^^,*^,  !rOM(7oMavecla  flexion -.^  du  passif. "^^^^"^ 
"S  ^'  ^^'ouîte-nak  irouitou-ra-k  ^tu  as  fait  ce  (jui  t"a  été  fait-  ,  p.  15 1. 19  [=  PB 
1.  183],"*"  V  ^  '^  P  A,  irouilou-iuik  shamsou  ron  le  fait  suite-,  p.  16  1.5 
1  =  PB  1.792^],  cf.  p.  16  1.7, 11  [=PB1.  l9'<,l9S];|\^'5'[22i]^■Vv^• 
rtOM  irouilou-néi klinitou  ashaatiOîl  -on  me  fabriquait  Ijcaucoupde  choses-  ,p.lO 
1.  5  [=  PB  1.  91],  p.  191. 11  [=  PB  1.  23G  ].  p.251.6  [=  PB  1.  307].  La  marque  du 
passé,  ' — V,  ?u,  ne,  a  été  inteicalée  une  fois  entre  le  verbe  ■'*^,trou,  et  la  flexion 
-tou  -■.'*"  '^  fjîl  J^i  iroui-tie-toii-f  ra  /jouit  ril  a  été  fait  pour  frapper- .  p  9 
1. 5  [=  PB  1.  72],  cf.  p.  42 1.  5  [=  OB  1.  (j  ].  On  a  au  jdurlel  *S:,  irouilou,  p.  42 
1.  4  1  =  OB  1.  .o].  —  La  forme  non  vocalisée  '*"  du  passif  se  confond  aisément 
pour  nous  avec  finfinitif  féminin '*^,  et  peut-être  répond-elle  à  une  nuance  de 
prononciation  :  écrit  '^  ^  le  verbe  se  prononçait  irouitou,  iroutou,  écrit  ^ 
il  avait  perdu  sa  voyelle  finale,  nvuit,  iront. 

Le  mol  se  retrouve  en  copte  :  1°  sous  la  forme  pleine  dérivée  de  ^  ,  vrouît,  eire, 
ipe  T.B.  ipi  1/.  ep  T.M.  p  T.eixi,  ixi.ex  B.  fanre;  —  2°  sous  la  forme  procli- 
li(pie  atone  cp"  T.M.  Y-  T.  ex"  B.  en  i'oni position;  —  3°  sous  la  forme  absolue  xi 
M.B.,  x",  xx"  T.,  ei  B.,  oï,  o,  cd  T.  farere,  rsse.  avec  amuissement  de  •=>, 
ra,  médiale.  Il  s'est  maintenu  de  plus,  comme  suffixe,  dans  les  auxiliaires  xpe". 


— M.(    61    ).M— 

efe"i  exe",  cyxre",  file,  ol  à  l"iiii|)(''ralif  \pi  .1/.  fnr ,  en  comljin.iisoii  avec  des 
particules  telles  que  |  ^,  fl,  Jrt,  Mil^-  ^h(ià,  etc. 


irait,  au  duel  iraîti,  sulist.  lém.  :  -œil-,  p.  14  1.12  |=-  PB  I.  iG;)],  p.  23 


1.8  [=PB  i.a/f)].  —  Le  mot  ne  s'est  conservé  en  copte  (pie  dans  le  mot 
composé  GierBootie  T.  imiilus;  nous  en  possédons  la  transcription  jjrectjue  iVi 
dans  le  nom  du  dieu  Osiris,  j^. 

J*"^  *  arpOU,  subst.  masc.  :  Tvin-.  p.  9  1.  12  [=PB  1.  89],  p.lOl.  3|==PB  1.  87]. 
—  Le  mot  sest  conservé  en  copte  sous  la  forme  Hpn  T. M.  ni,  n  et  hxii,  B.  n, 
t'iiutm;  il  avait  passé  dans  le  {;rec  d"K[fyple,  e!  Sapplioainsi  (pie  Lycophroii  (  v.  579) 
l'avaient  employé  sous  la  forme  ipTcis. 

■  "■^•arOUtît,    l<=>*arOUtl,  |illlll('ll  ♦arOUtOUltOU,  subst.  fém.  :  riait-, 

p.61.3|=  PB  1. -j;;  cf.  p.  31  1.  2  =  OC  I.  9  et  p.38L3  =  PR  1.  .")i  J,  p.  10  1.  6 
[-=  PB  1-  9  1  ]•  —  Le  mot  s'est  conservé  eu  copie  sous  la  forme  cf  cdtg  .  T.  n  et  t, 
epco-j-  M.B.  ni  et  -j-,  lac. 

I    ^     akhou,  akh,  particule  intcrrojjative  et  exclamative  :  -([uoi!  (pie?  ab!-.  p.l4  1. 10, 
"^^        14|  =  PB  1.  107,1  7-.  ],  p.  22  1.3  [  =  PBl.aGi];p.42L3  (^OBl./ij.  —  Le 
mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  .\i)'  M.  et  xz"  T.  dans  xJ)0  .1/.  xapo  T. 
quid,  cur,  qtiare?  et  xcy  T. M.B.  guj  B.  qiiis,  qiialis.  qiiare.  ritr. 

iâkhouît,  akhouît,  khouît,  au  duel  akhouîti,  khouîti,  subsi. 

fém.  Cemot.(pi'on  tiaduit  d'ordinaire  par /(«//.-oh,  désigne  à  proprement  parler  la 
partie  du  monde  d'en  liaut  qui  est  délimitée  par  la  course  du  soleil,  l'ovale  <=> 
bordé  de  liantes  montagnes  que  le  soleil  éclaire  pendant  le  jour:  le  signe  k£Lâ,  qui 
sert  à  l'écrire,  représente  les  deux  cirques  montagneux  où  le  soleil  jKiraft  le  matin 
au  sortir  de  la  nuit  et  où  il  disparaît  le  soir  pour  rentrer  dans  les  ténèbres.  Le 
Pbaraon  étant  identifié  au  Soleil,  le  tombeau  où  on  le  dépose  est  identifié  à  ces 
deux  cirques,  et  il  est  nommé  par  euphémisme"^,  akliouit  -le  cirque  lumineux", 
^  ^ ,  akhouîti  Ac  double  cirque  lumineux^  :  ^  j^  "]  ^  •=•  i^  ' — .àouqou 
tioiilir  m  akhouUe-f  r\e  dieu  IMiaraon  entre  en  son  cirque  hmilneuxri,  «en  son 
rrii/aume  de  hniiHre-^ ,  en  d'autres  termes  il  «meurt"  ,  p.  1 1.  6  [cf.  p.  28  1.  3  =  OC  1.  9  , 
où  le  mot  est  écrit  ^  ^  ] ;  ^  tti  "]  J  =. ^  ^ — ,  àrou  noutir  ra  akhouite-f 
trie  dieu  monte  vers  son  roijaiunc  de  himicre-^,  p.  351.  6[=PR  I.  G  en  variante  de 
^  ^  que  les  autres  textes  portent  en  cet  endroit];  \  |  ^^  .^^n' ''""'"^" 
ra  akhouit  -passer  au  roijnume  de  lumière-^,  c'est-à-dire  rniourir-,  p.  6  1.  10 


[=PB  1.  ;5(;;cr.  p.SSl.  10  =  PR  l.i;..].  Ma  |.a.;cl91.8|  =  PB  1.232-933],  le 
mot  s'a|)[)li(|iie  à  rciulroit  où  réside  le  IMiaraou  vivant,  à  la  cour,  ^^  10  8 
JP*P"^/H,'  "'('^'^'^'^  iasou  habsou  akhouU-toun  rccst  loi  qui  es  le  voile  de 
cet/tw/îo;i-5,  en  d'autres  termes,  tfqiii  me  tiens  écarté  de  la  cour-.  —  Le  mot  ne 
s'est  ])as  conservé  en  copte.  Nous  en  possédons  la  transcription  grec(|U(!  ol-/j.  dans 
le  nom  divin  À,o,!^3txiî^  ^  ^"^  J,  Harmakitouili. 

lâSOU,  laS,  IS,  conjonclion  (pii  sent  à  attirer  l'allcution  sur  le  mot  ou  sur  le  nieiiilu'e 
de  phrase  au(|uel  elle  est  jointe.  Notre  auteur  reui|iIoie  lantùt  seule  I  y.wsoii, 
tantôt  augmentée  de  la  flexion  Jk,—,  tOïl. 

i"  Simple,  elle  esl  loujoui's  enclitique,  et  elle  se  jilace  parl'oisen  tèle  de  la  jilirase,  I  0 
^^■^ i  I  î  I  ^I1^ 3^  ■.^.!^  I  ^'  '^^0"  ouàrouilou-loun  irouil  ne  baotikou-ame 
«■certes  ces  fuites  cpi'a  laites  le  serviteur  ici  présenta  ,  p.  18  1. 11  [  =  l'B  I.  2  33]; 
parfois  derrière  le  premier  mot,  3!  !  P  I  J  P  1^*^  "*  •  ^^î^ouk  iasou  habsou 
akllOuU-tOUn  rc'est  bien  toi  qui  m'es  le  voile  de  cet  horizon'- ,  p.  19  1.  8  (=  PB 
I.  232-233];  parfois  derrière  le  deuxième  ou  le  troisième  mot.  —  _.'mr  \  V 
j  ^  "^  T ,  anc-noxik  Uisou  qdoui-sii  ~  uun  ,  je  ne  suis  certes  pas  un  orgueilleux^: , 
p.  19  1.  6  [=  PB  1.  2 3o  ] ,  ^  il  !  P  r^  '  "'^"  "^  llOiitiv  iasou  pou  -certes  c'est  la 
main  du  dieu-  ,  p.  22  1.  3  [=  PB  I.-21Î2  ]  ^^V^IVIPlllllVH!;^^!,'^' 
aoil  maini  iasou  sluià-nak  tanoui  ttel  aujourd'hui  certes  tu  as  commencé  à 
vieillirvi,  p.  16  1.  2  [=  PB  1.  189-190].  Dans  cet  emploi,  i  p,  tasou,  donne  au 
membre  de  phrase  où  il  est  ajouté  un  sens  restrictif,  qui  le  met  en  opposition 
plus  ou  moins  forte  avec  les  phrases  j)récéden tes,  et  on  pourrait  souvent  le  tra- 
duire par  num  :  rrMais  ces  fuites  qu'a  faites  le  serviteur  ici  présent,  —  mais  c'est 
toi  qui  me  voiles  cet  horizon,  —  ma'is  moi  je  ne  suis  pas  un  orgueilleux,  —  mais 
c'est  la  main  du  dieu.  --  mais  aujourd'hui  lu  as  commencé  à  vieillir-. 

2°  IP"^'  iP-\,  *1p"^-  losonlou ,  a\tH-  ou  sans  les  juonoms  sullixes  des  personnes, 
se  met  en  tète  de  la  phrase  qu'il  détei'niiue,  et  il  ex|)rime  ordinairement  la 
même  nuance  de  sens  que  10.  tasou,  simple,  -(pi'on  ne  le  fasse  pas  .savoir  h 

.cette  armée.,  IpAraVJ^  +  fHPV^^J^.VnVr::^^!^^ 

)^JLriii^AZ:r^!^!PA^f^-V^''^¥l 

^^■^ — ,  iasoutou  hdbou  ru  souton-masouou  oudnouiou  via-khail  màshàou- 
poun  nasou-ne-outou  ne  ouâ-aine  iasoutou- i  à/jàou-koui  sa:mou-néi 
kherâoti-f  nmais  on  manda  aux  enfants  royaux  qui  sont  avec  cette  armée,  et 
quand  ce'a  fut  annoncé  à  l'un  d'eux,  mais  moi  j'entendis  sa  voix.N,  p.  2  1.  9 - 
p.  31.3  |=PB  1.1;  cf.  p.  29  1.2-4=  OC  1. '1.  p.  33  1. 12-13  =  PG  1.  12-1 3  et 


-«.(  63  ).«— 

p.  36  1.  11-13  =  PH  I.  33-25  ].  Il  est  alors  renforcé  souvent  du  complément  ^"^ ^ 
''"~.f  ■  !  P  ê  ^  J  Jlv  IJ^  ■  tasoiilott-raf  S(ibou-7ie-ljonou-f  rrmah  Sa  Majesté 
avail  ex|>édiéunearmécTi,p.  21.  2|cr.  p.  281.  7  =  0C  I.  2  et  p.  361.  3  =  PR  I.  n  |; 
!Pè^  11'  '<'i<f>f^(ou-ra-f  zaloii  ne  homn  "mnis  roirl  que  dit  lu  Majesté  du 

roi.,  pl5i.iHi'in.,v;5],  |pêJ5:i:p,7;!!!!!!-]fr,Pr7:'  ^'^^outou- 

ra-f  anou-no-sduiuiH  mantioiiilou-souiiou  mmis  voici  qu'ils  apportèrent  leurs 
cli(picllcs-^,  p.  22  1. 10  I  ^  IMi  1.  -îtiS  ].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la 
l'orme  simple  <;ic  T. 11.  ic  M.Ii.  ccre,  (pii  se  plac<'  toujours  au  commencement  de 
la  phrase.  La  l'orme  en  .^,  — ,  -ouloii,  a  disparu,  mais  elle  a  été  remplacée  par 
des  formes  développées  en  .xe  ]Z^,  icxe  T. M.,  quam!  si. 

aSOU,  iâsOU,  sui)sl.  masc.  :  ■•loniheau,  sjriiijic",  p.  16  1.7  |    -PB  I.  iq.")]. 

Ifl  aOUSkou,  verbe  neuire  :  -larder,  liésiter-,  p.  29  1.8  (^OC  1.5], 
p.  33  1.15  |  =  P(;  I.  i5],  dans  une  variante  introduite  par  les  scribes  de  l'âge 
Uamesside;  cl.  |i.  .'] ,  notc8,  et  liHrodiiriion .  p.  wvi,  \\i\.  —  Le  mot  s'est  con- 
servé en  copie  sous  la  forme  ujck,  ock    7'..!/.  timhnr,  mordri. 

à  isâît.  isît,   à   l'originonjj^ ^sâît,  subsl.  fém.  :  vsiège,  jdace,  babilation-, 

in'U  Jts-  '■'""'  A"'"'  """  e'>rli"0't  où  se  caclier^ ,  p.  3  1.5  [=PB  1.  /i  ; 
ci:  p.  29  1.7  =  OC  \.'t.  p.33L15  =  PG  1. 15  et  p.  36  L  15-16  =  PR  1.  27-28 
où  le  déterminatif  m  manque,  jjl,"n'^i  ''«"''  "f  ddgdi  rune  place  où  se 
cacber- ] ;  cf.  p.  14 1. 2  [=-  PB  1. 1  r)5  J .  p.  19  1. 1 ,  8  |  =  PB  1.  2 2 i  ,  2 33  ].  La  locution 
j  [^  ^.  àdil  ouèvil  "le  grand  siège-  ,  p.  21  1.  4  [=  PB  1.  252  ]  désigne  le  trône 
du  Pharaon,  ou  plutôt  l'estrade  sur  hupielle  le  Pharaon  siégeait,  seul  ou  accom- 
pagné de  la  reine,  pendant  les  audiences  et  les  réceptions  oIRcielles.  1  V  ^ 
j^"^,  khnownouU  isdouitou ,  lin.  :  rfcelle  qui  joint  les  places-^,  e>l  le  nom 
de  la  pjraniide  de  Sanouosril  I"',  p.  1  1.4-5  [cf.  p.  28  1.2  =  OC  1.  1,  el  p.  35 
1.  4  =  PR  1.  h\  —  Le  mol  ne  s'est  pas  conservé  en  copte.  Nous  le  possédons 
en  transcriptions  grecques  hi  et  Os/ dans  les  noms  de  la  déesse  Isis  et  du  dieu 
Osiris,  (pii  se  prononçaient  primilivement  Sdil  *  et  Sdiri    *  . 

IQ  I-  jS,  I— H—  JS  ashâsOUÎt,  ashesît,  pronom  inlerrogalif  :  rqui,  que, 
quoi?-.  Il  est  employé  par  notre  auteur  une  seule  fois,  avec  iV ,  jwu  :  I  a  P-^^ 
.^ ,  asitesit  pou  -qu'est-ce?-  ,  p.  6  1.  8-9  [=  PB  I.  35  ;  cf.  p.  38  1.  9  =  PR  I.  58 , 
avec  la  varianle  [  S)  ^  j  Ij,  Ij,^  :;r  ^  -S-  ^,  pahou-nak  nnn  linr  sai  ashesit]. 

\9.  ^Jl  ashnounOU,    verbe    ueuiro  :    ffpou.ssor    un  cri    de    vicloire-,  p.  13  1. 3 

[=PB  1.  ./u>]. 


1^(    64     ).«-! 

!â>Tft-  12îT^-  'WT^—  1\^T 

>  ^  *  laoukou,  lilt.  :    fie   pays  du  rnrricr-",  nom  du  Gebel-Alinuir,  p.  4  1.5 

[=PB  l.ii-i5;  rf.  p.  30  1.3=-  OG  I.G,  p.  34  1.  4  =  PG  1.  90  et  p.  37  1.  8 
=  PR  I.  4o];  ri'.  Vlnlrndurtion,  p.  \x\i\. 

I^VO.I^Vf    aqâmOU    -bourliei-,  p.  8  1.7  [=PB  I.  Oi;  cf.  p.  34  1.  11  =  PG 

l./i/i  el  p.  39  1.14=-PIl  1.8G],  p. 12  1.14   [^PB  I.i34;  ci',  p.  41  1. 1  =  PR 
l-'V'.)]- 
I<^  aqirou,   adj.:  '^sage,  in.siruil,  excellentii,  p.  7  1.  9  [  =  PB  1.  i8;  (  F.  p.  39  1.  4  =  PR 
1.  ■j 3],  p.  H  1.  6  1  =  PB  1.  loG].  —  Le  mot  ne  s'est  pas  conservé  eu  lOple,  mais 
il  existe  en  transcription  grecque,  au  l'éminin  cdkfi,  dans  Nirtoxpis  ^^  i  «=.  J. 

iâtOU,  suitst.  inasc.  :  r^orgei,  p.  9  1.13   | -=  PB  1.  S/ij.  —  Le  mot  s'est  conservé  en 
copte  sous  la  forme  eiuji-   T.  icdt   7'.:1/.  ,  hordvum. 

iâtOUÎ,  ati,  subst.  masc.  :  ^souverain,  su/.erain^,  p.  1  1.1  (cl.  p.  27  1.2  =  OG 
1.  .,  p.  33  1.1  =  PG  1.1  et  p.351.1  =  PR  1.  1 1,  p.  22  1.  9  [  =  PB  1.  9C7].  — Le 
mot  paraît  se  rattacber  à  la  racine  ^'-'^,  idtou,  iôlOU  (rpère-^;  ?r(7oM(  aurait 
été  à  l'origine  le  cbefde  la  triiiu  considéré  comme  le  père  de  la  tribu  ,  le  patriorrhc. 

I     "    *^^,    "^1  1  iâtouf,  iôtouf,  subst.  masc.  : -père-n,p.71.  8,10|-=PB  1.  ^7, 

.''jo;  cf.  p.39  1.3,5=PR  1.71,  7/1],  p.  30  1.4  |  -  OG  I.7],  p.  34  1.  5  |  =  PG 
1.  3)]. — Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  ancienne  sans  ■ — ,  J 
linale,  gicdt,  T.  iu)r  T.M.B.  palei-,  au  pluriel  eiorc,  gixtg  T.  io-|-,  lOY-j- 
iM.  eiA-l",  t\\B. 

1^^^  V   V  ^^   atOUmOUOU,    subst.   masc.   plur.    dérivé   du    verl)e    ^  ;^  ^ '^t-, 

aloumnu  rfs'acbever,  s'anéantir,  se  jjcrdre.  ..-,  2!^|^^:^^^i^'  nitimc 
aloumouou  acelui  qui  est  de  ceux  qui  sont  en  perdition,  celui  (jui  est  en  train 
de  se  perdreii,  p.  23  1.5  [=PB  1.  276]. 

Ia««w*^  (  !'T^^  J  atonou, subst. masc.  :  flcdisquesolaircT., et  parsuite  ■'Icdieu  Soleil-, 
p.  191.  8[=PB  1.  233];  i^^  ]  'l^l  f^  ^Jclinotimouime  AtOHOU  r se  joignant 
au  disque  solaire-^,  ou  mieux  ff  prenant  la  forme  du  disqne-^,  p.l  1.7  [cf.  p. 28  1.4 
=  OG  l.  2 ,  p.  33  L  5  =  PG  1.  5  et  p.  35  L  6  =  PR  1.  7  ]  ;  J^  TXf  Z,®' *^""''"^"'""' 


-«.(  65  ).«_ 

atonou  t]c  rorclc  parcouru  par  le  disque,  la  course  du  disque^,  cVst-à-dire,  «la 
kMrçlial)ilai)lc,  la  parlic  du  monde  éclairée  par  le  soleiN,  p.l81.  2  (=PB  I.  a  i  3  ]. 

I  H|-     I  H(    atonou,  iâtonOU,  verbe  actif  :  îf écarter,  repousser-,  p.  15 1.10 

[-PB  1.  .8'.]. 

I  m  latOUroUOU,  subsl.  maso,  jilur.: -coursdVau,  lleuves, canaux-,  p.  19  1.9 

[=PB  1.  233].  —  Le  mot  sesl  conservé  en  copte,  avec  cluile  de  lu  dentale  mé- 
diale,  dans  eïoor,  T.  n  fossa .  ririif;,  et  dans  ses  dérivés  i.vro  .1/.  <|>,  cicro  ,  icpo 
T.  II,  iGrro  B.JIuviu/i  de  |  ^^j'  idloiirou-àou. 

|*8H|,I»8^^ j  atouhou,  athou,  verbe   acliC  :    -tirer,  traîner,    tendre  un  arc-, 

p.  8  1.  8  I  =  PB  I.  03  ],  p.  16  1.  6  [==  PB  1. 19/1]. 

\    \    î*j  '       \     P     T — 5    adou,  iâdou,    subsl.    maso.    :    ^perdition,   destruction, 
ruine-,  p.  7  1.6  [=  PB  1. /.5;  cf.  p.  391.1=  PR  1.  6.,]. 

I.^|IJ  j**^.  *|-i^|IJ*|*"*"*^adh0UÎ,su].st.  masc.:-rhommed"Adbou, 

riiomme  du  Délia-.  p.l91.1[=PB  1.  jo.^;  cf.  p. 381. 14-15  =  PR  1.  03],  dérivé 
de  y  I  \  "^^.ndliou  ^le  Delta-  ,  par  Tadjonction  de  la  flexion  etluii(iue  |  | ,  -/. 
—  Le  mot  ne  s'est  conservé  que  dans  les  transri'iptions,  assyrienne  Nawhou,  et 
grecque  .Na^w,  du  nom  jjéograpbique  ^ ^  \  — |  JC  ^ô'  ^'ouil-adlioiiit,  nou- 
adhoutt,  ne-adhoui,  nad/iou.  nadhô. 

^ '*J\  ^°^'  ^ '*''"'  "•'"''■'^  '■  ''■'■'''^  =^e  plaindre-,  1^2)^1^"  ^'  anc-àon-f  va 

liarou  Tquil  ne  crie  pas  de  peur-,  p.  23  1.  8  [=  PB  1.  23o  ].  —  Il  se  trouve  égale- 
ment sous  la  forme  redoublée .  ^  l^'^.àouùoui ,  verbe  neutre  :  Tcrier- .  ]^ ,  J ,  ^ 
V  I  I  \  ~"  ji  ^"  '  I  '^.  liiamouitou  z-âiou  Ijar  àoudoui  -femmes  et  hommes 
criaient-,  p.  12  1.12|  =  PB  I.  i3o;  cf.  p. 40  1.13  =  PR  I.  178]. 

"V    I,  ââou,  1°  adjectif:   -grand,  abondant-,  p.  8  1.  10    [=PB  1.03-00; 

cf.'^1.16  =  PRI.  oo],p.91.12[  =  PB1.82],p.l01.1[  =  PB1.85],p.l81.4 
[=PB  I.  2i5,  21O],  p. 22  1.8  [=  PB  I.  20.")];  —  2"  rtfl'/ verbe  actif  et  neutre  : 
tf agrandir,  devenir  grand-,  ^  ^  ^"^  |  ^-  ndir-néi  ame  ffje  m'en  agran- 
disf,  p.  13  1.8  [=  PB  1.  l 'lO].  —  (le  mol  est  resté  en  copte,  comme  veibe,  à  la 
forme  redoublée  xixi  T. M.  xi.vei  T.  xieei  B.  nrsca-e,  magnificaù.  et  comme 
adjectif,  avec  la  préformante  '^,  m-,  iix",  11",  ii.vx  T.)!.  maffiius. 
Bibl.  d'étude,  t.  I.  9 


— «.(  66  ).«— 

"W  i^  ââou,  a(lv(M-l)P  (le  lieu  :  "ki-n,  ^^  "  ^  IZ  ^  ***  ^  ^  !  11^"]^^^ 
inâtt-kou-tou  Mou  otidnounou-k  henà-i  n loi  là,  tant  qup  tu  seras  avec  moi-n,  p.  9 
1.  8[  =  PB1.  77;cf.  p.401. 10=PR  1.  <o<5]- Hi^***'  ùdou,  na  en  cet  endroit 
d'autre  effet  que  d'appeler  l'attention  sur  la  personne  dont  il  est  parlé.  On  rendrait 
cette  nuance  en  français,  par  :  ^toi  que  voici,  tant  que  tu  seras  avec  moi .  .  .  ". 

I  I  XW     -I      '  VW      *  I  P     .        , 

"""""^  âou     au   duel  m  5  m-  '  aOUl,sul)st.niasc.  :  •'bras,main7i, 

I  '  I    JT   .=>-J  JT       -=>— '  \\ 

1°  au  singulier,  -^  |  V'  ' "7^  **~  J  ^  CIT '  ane-ouahmou-n(if  àou  kliad- 
bou-naf  fil  n'a  pas  répété  la  main,  il  a  luéii,  c'est-à-dire:  f  sans  répéter  le  coup,  il 
a  tué-,  p.  8  1.7-8  [=PBL  62;  cf.  p.  39  1.14  =  PR  I.  86-87  avec  une  variante 
sur  iaipielle  on  peut  voir  ÏIiHroâuciion,  p.  xiii-xiv  et  p.  xvi];  p  «^  ^TÎ'  sdkliasfou- 
(iott ,  lilt.  :  fffaire  repousser  le  bras,  réprimer'^,  p.U  1. 1  |  =  PB  1.  98];  cf.  p. 14 
1.8  [=PBl.iGi],p.22  1.3[=PB1.26i-262j;  — a'-audueUp.a  1.4  [=PB 
1.  Zi;cf.p.29  1.5  =  OC  1.4  et  p.  36  1.14=  PR  1.  aC],  p.  8  1.9  [=  PB  1.  63], 
p. H  1.8  [=  PB  1.109],  P-1^  1.12f  =  PB  1.169],  P-16  1-4  [=PB  1.  192], 
p.l8  1.7  I^PB  1.218],  p.  22  1.11  1=  PB  I.2G9],  p.  24  1.2  [=PB  1.286]. 

^  -I  JL[  \k  ^  âouâouî,  subst.  masc.  :  trvoleur,  bri{][and^\  p.  10  1.10  [=PB  1.  97]. 
Nom  d'agent  dérivé  du  verbe  ■— '  ^  ^  ^  ^  1  âoudou  trpiller,  voleri^. 

I  V  \ml  àouîtOU,  subst.  fém.  plur.  :  ffchèvres  sauvages,  le  petit  bétaih,  sauvage  ou 
apprivoisé,  ]  V  ^  {"^r  <'OM('toMSm?K'f  ff  les  chèvres  du  désert-",  p.  10  1.4  [=  PB 
1.89],  Lî  '^  ]  V  '^ii  ^'"^^  ne-àouitou,  litt.  :  ffun  taureau  de  chèvres,  un 
bouc  sauvagei,  p.  12  1.  2  [=  PB  I.  1 19],  par  opposition  à  jj^^-f-^  ^  ^  !> 
kdou  ne-ânoukhouou  ffun  bouc  domestique-,  p.  12  1.1  [  =  PB  1.  118]. 

l'jS  âouâouî,  verbe  neutre  :  (fcrier^,  forme  redoublée  de  — ■  ^j'  ^^"'  1-  •'• 

^^ iS^^.    .=>^.fe^^       âouânou,  mot  rétabli  dans  un  passagcmulilé  de  PRI.183 

[=p.41   1.2;  cf.   p.  13  1.1],  (pii   no   se  trouve   pas  dans  PB  :   — '^^__,  ,' 
àoudnotl-idhou ,  litt.  :  ^violent  de  cœur,  hardi,  enragé^^. 

I   \,    ââbou,  verbe  actif  :  ^peigner-,  p.  24  1.  6  [=  PB  1.  291]. 

^^ I    I  \      âbou,  subst.  masc    :  rrcorne-,  p.  8  1.1  [=  PB  1. 154;  cf.  p.  39  1.  8  =  PR 

I.  78],  p.  23  1.4  I  =PB  1.27/1]. 


•\\s\ 


âbâouOU ,  subst.  m.  pi.  :  T  tables  d'offrandes- ,  p.  16 1. 8  [=  PB  1. 1 96]. 
III  ' 


-(  67  )h 


l|k    1 1 C—3 .  Ik    I C—J  âfâî ,  subst.  inasc.  :  -tente,  douar- .  p.  H  1. 13  [==  PB 

1.1  if)],  p. 13  1.8  |=PB  1.  i'ii;],p.l7  1.2|  =  PB  1.  ooi]. 


]^S^âmou,  au  ,.imiol]^V^^ 


âniOUOU  -le   fellali.  le  cii!ti\al('ui-.   et 


a|i|ilii|ii(''  aux  étfan|;er.s  -rAsiati(jue  sédentaire,  l'Asiatique-,  par  o])[>ositi()ii  à 
p-'Y^^j^^,  Srtrt/JOH,  (|ui  désigue  les  Asiatiijues  nomades,  les  Bédouins,  p. 131.4 
[=PB  1.  i6i;  cf.  p. 411.6=  PR  1.  187I,  p.  16  1.10  1  =  PB  1.  i(,|.  p. 22  1.7 
[=PB  1.  2O5].  —  Le  mot,  qui  est  apparenté  à  l'Iiébreu  CV-  2ï.  popnlus.iialio, 
s'est  conservé  en  copte  sous  la  l'orme  amc,  au  pluriel  xmho^-  .1/.  ni  biibidci. 


c^=i|''^^  Ammouîanashi,  nom  du  dieldu  Tonou  supérieur,  p.  6 
1.  5[=  PBl.  3o;  cf.  p.  38  1.5-6=  PR  1.  54],  p.  13  1.5-6  [=  PB  1.  lii-iU; 
cf.  p.  41 1.  7  =  PR  1.189]. —  ^"'"  '''  formation  de  ce  nom,  voir  ce  qui  est  dit 
dans  V Introduction ,  p.  xliv-xlv. 


fy*^ 


âmOUÎt,  verbe  actif  à  la  forme  en  -(7—  :  -manger-.  \  \^'^  e .  àmouit- 
liou,  litt.  : -le  mange-pains,  le  domestique,  le  sujet-,  p.  111.  5  [^  PB  1.  io4]. 
—  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  à  la  forme  simple  T  V  \  J)-  (hnnu , 
OY^UM  T.M.B.  o^i'GM   T. M.  o>^*\m  B.,  comedere,  mandiicare. 

El  r  El  ^^^°^^  »  Jlâou ,  ^^ — I  }\à  nââou  :  1  °  verbe  actif  ou  neutre  :  rdessiner,  peindre-^ , 
^^^  ^  ^jè^  TSÏI"  '""''^"  sazéaiiou  harnàdou  rl'administraleur  des  gens 
du  collier  lit  les  dessins- ,  p.  25  1.  2  [=  PB  1.  3o2;cf.  p.42Ll  =  OB  1.  2,  où  le 
verbe  est  écrit  ïïi]  ;  —  9°  subst.  masc.  :  décrit,  écriture,  livre- ,  p.  25  L  9  [=  PB 
1.  3i  1].  —  Il  n'est  pas  certain  qu'il  faille  lire  partout  ùnou,  màou;  la  lecture 
sakhdou  n'est  pas  impossible  dans  bien  des  cas,  mais  il  est  dillirile  actuellement 
de  régler  l'emploi  des  deux  prononciations. 


^ 


/V,  A«w««A, /V  ânOU,  verbe  actif  el  neutre  :  -tourner,  retourner,  se  retourner-, 
^  ^  /v  ■  ^  ^!^  ^,  "«0"  /""'  (ine-1'addi-nafsd-f,  litt.  :  -c'est  un  qui  se 
retourne,  qui  n'a  pas  tourné  dos-,  en  d'autres  termes,  ffc'est  un  héros  qui  fait 
toujours  face,  et  qui  ne  montre  jamais  le  dos- ,  p.  8  1.  S  [^PB  1.  58;  cf.  p.  34 
1.  9  =-  PG  I.  ia  et  p.  39  1. 11  =  PR  1.  89-83].  —  Le  mot  ne  s'est  conservé  en 
copte  que  dans  l'adverbe  on  T. M.  ilerum.  rurmis.  eliam. 

9- 


-V-    _^  .-yiânoukhou,  verbe  ol  sukst.  :    i°  verbe  neutre  :   -vi\n'-.  p.  14  1.7,9  |  =  PB 

I.  iGo,iCr.],p.l51.13|  =  PBl.  i87].p.201.1[=PBl.  9:58J;fV-'V•««o"- 
MoM-;oM  ron  viti,  p.  191. 11-12  [=  PB  l.  23f)];  -^  ^  ^  ^  |  ©  | ,  «tt&?<MoM 
zaitou  ra  nahahou  Tvivant  à  toujours  et  à  jamais-^,  épithètc  des  Pharaons,  p.  15 
1.6  [=  PB  1.  i8o];  ■?■  |.  ànoukhouiti  -vivante-,  épitbète  des  reines,  p. 28 1.1 
|  =  0G  1.  i];  P^  V^'î'^o' V  ]  j^'î-  siiqûrouou-ùnoukhouou  -des  pri- 
sonniers vivants-,  p.  2  1.5  [cf.  "p.  28  1.9-10  =  OC  1.3.  p.  32  1.4  =  PA  I. '., 
p.  33  1.  9  =  PG  1.  ç)  et  p.  361.  5  =  PR  I.  i  5];  —  a"  subst.  niasc.  :  -vie-,  p.  3 
1.8[=PB  1.7;  cf.  p.  29  1.10  =  OC  \.  5  et  p.  37  1.2-3=PR1.  3 1].  p.  21  1.8 
[  =  PB  1.  9.5G],  p.22  1.5  [  =  PB  i.  9(53],  p.  23  1. 1  [=PB  1.  271]- —  ^ffH 
\  ^,  Haraou  dnouhhoii  masoultou  -iHoms  vie  des  naissances-,  nom  d'Horus 
du  Pharaon  Aineneniliait  P',  p.  15  1.5  [  =  PB  1.179];  —  ^\.  dnoukiwu 
oudsou  c-vie  et  richesse-,  p.  17  1.12  [=PB  1.  211];  —  ^  i^^  ànoukhou 
oiuizdoti  sanabou  rrvie,  santé,  force",  épithète  qui  se  place  derrière  les  noms 
du  souverain  et  derrière  les  mots  tjui  désignent  ses  résidences.  Notre  auteur  ne 
paraît  pas  l'avoir  employée,  mais  elle  a  été  introduite  dans  son  texte  par  les 
scribes  de  lage  Ramesside,  a])rès  |]^f^J'^iP'  tdtoui  à-ou-s,  p.  27 
1.2  [=0C  1.  1:  cf.  p.  33  1.1  =  PC.  1.  1],  après  le  cartouche  de  Sanouosrît  F 
f  IPTUjI  f  i  P'  Sdnouosrit  d-ou-s,  p.  33  1. 8  [=  PG  !.  8],  après  \  J<— 
^  I  p,  Ijoimi-f  à-ou-s  rrSa  Majesté  v.s.f.-  ,  p.  28  1.  7  |  =  OC  1.  9  :  cf.  p.  33  1.  7 
=  PG  1.  7  ],  après  ■^^'^  j  ^  [73  •?•  l  P-  sdtjWU-sd  à-ou-s  -le  palais  v.s.f.- ,  p.  28 
1. 11  [=  OC  1.  3  ;  cf.  p.  33  1. 10  =  PG  1.  1 0  ],  ^-.  >y  *\  "[^  ]  ^  f  [  p,  «A7(0«- 
nnuiti  à-ou-s  ries  appartements  privés,  v.s.f.-,  p.  28  1.12  [=0C  l.  3]. 
Le  mot  sest  conservé  eu  transcription  grecque  sous  diiférentes  formes  répondant 
à  autant  de  nuances  grammaticales,  otiY^.'oc,  HtiexHc,  curxic,  oy"^'c, 
>)iiMC.  On  le  trouve  dans  le  copte  conJ),  oui),  M.  cuii2.  0112  T.  ujti.v2  T.B. 
xin.  XUX2  M.B.  vivere,  et  avec  un  sens  secondaire  .viixcy  T. M.  ti,  jusju- 
randiim. 

►f<  ^  V    7W     ânoukhouou,  subst.  masc.  ](hir.  :  -le  petit  bétail  domestique,  les  chèvres, 
les  moutons-  ,  p.  12  1. 1  [  =  PB  1.  1 1 8  ]. 

1k.   *    ânaatiou,  subst.  masc  :  -mvrrlu-.  p.  24  1.5  (—PB  I.  988  ]. 

iii.  V^^^^^.    *=.*^    ârou,    verbe   neutre   :    -monter,   s'en   aller-, 

p.  1  1.6  [cf.  p.  35  1.6  =  PU  1.  G,  où  OC  1.9  =  p.  28  1.  3  etPG  1.  4  =  p.  33  1.4 


ont  "^  X  '  "qou],  p.  3  1.  3  I  =  PB  I.  a  ;  cf.  p.  29  1. 5  =  OC  1.  'i ,  p.  33  1. 13-14 
=  PG  I.  1  ;i-i  'i  cl,  p.  36  1. 14  =  PR  1.  2  5  J. 

P^^  t**.  sdàrou,  facl.  en  p  sa,  de^^  ^,  (hou    ■'l'airn    nionlcr.    monlcr-', 

p.  28  1.4[=0(;  1.9]. 
Le  mot  s'est  consorvé  en  rnplo   sous  la  fornic  absolue  u>\  T. M.  ci  sous   la  foiiue 

dérivée  de  riii(inilir  en  -il,  \\n\  M.  .vxc  T.  insmuhre.  nsrciulcrr,  (tllollcre. 

i^Hf-     ^0  l^^" '  âhâou,  vetiie  et  subst.  :  t"  verbe  actif  et  neutre  rse  battre, 

combattre'- ,  p.  8  1.  9  |  ™  PB  I.  GZi ;  cf.  p.  39  1. 15  =  PR  1.  88  ] ,  p.  12  1. 5,  6  |  =  PB 
1.  123,  laT}];  introduit  son  réjrime  par  |^.  Iicnd  ravec-- ,  p.  11  1.10  |  =  PB 
I.  m],  ou  avec  <=,  7-rt  rrcontre- ,  p.  12  1. 13  |=PB  1.  i3/i;  cf.  p.  40  1. 14  =  PR 
1.  1  7f)];  —  2"  subst.  masc.  :  rcombat-  ,  p.  12  1. 10  [=  PB  I.  1  3i]. 
hO,  ^  - — ,  (ihdou,  plur.  1:^1  \j"~,  (ilniouOU  rarme  de  jet,  llècbe.  javeline. 
lance-,  p.  8  1.8  [=PB  \.C,-?.].  p.  12  1.8,15  |=  PB  I.  128,  i38;  cf.  p.  41  1.2 
=  PR  1.181]. 
Le  mot  s"est  conservé  en  copte  sous  la  forme  aooyr  7"..!/.  z.\oyr.  B,  nuis,  iiian'lus, 
(ifrresiis.  de  tû^T  .i  àluiouitl  -coinballanl-  par  extension  -vii'il,    niàle.  iiide-. 

JjjL      âhâou,  subst.  masc:  rpalais-.p.  7  1.  7,10[=PB  1.  /lO,  5o;cf.  p.39  1.2,5=PR 

1.7o,75],p.l4  1.2,10[==PB  l.iGC.,  1  GG],  p.  17  1.  5  [=  PB  1.  20/1],  p.  211. 1 
[=PB  1.  ait)],  p.  24  1.12  |  =  PB  I.298]. 


J\ 


âhâou  :    1°  verbe  neutre  :  rse  tenir  debout,  être  debout,  être-,  p.  3  1.2  [=PB 

I.  1;  cf.  p.  29  1.4  =  00  1.  A,  p.  33  1.13  =  PG  1.  .3  et  p.36  1.13  =  PR  I.  2/1], 
p.41.2[=PB  1.  10;  cf.  p.  29  1.13  =  OC  1.6  et  p.  37  1.  5  =  PR  1.  3.5],  p.  8  1.  3 
[=PB  1.55;  cf.  p.39  1.9  =  PRI.8o],  p.  12  1.11  [cf.  p.40  1.12-^  PR  I.  1 -G], 
p.  161. 12  1  =  PB  1. 199],  p.  21 1.2  1  =  PB  I.  200];  1"^*,  àhàou-iaboui  "krme 
de  cœur-,  p.  8  1.4[=PB  1.  57;  cf.  p.39  1.10  =  PR  1.82]. 

2"  l'"^',  t'iliôin,  aliané,  locution  qui ,  tantôt  conserve  une  partie  de  sa  valeur  j)re- 
mière  f  se  tenant  debout,  il  fit  telle  ou  telle  chose-  ,  et  donne  une  valeur  cnipbali(jue 
au  membre  de  phrase  (ju'elle  introduit,  tantôt  n"est  plus  qu'une  particule  sans 
valeur  définie  qui  marque  la  transition  entre  deux  parties  d'un  récit,  ^voici. 
Voici  que.  .  .,  or,  mais-.  Contrairement  à  l'écrivain  du  Papi/rus  Weslcar,  noire 
auleur  use  très  sobrement  de  cette  expression.  Il  semble  l'employer  une  fois 
devant  une  série  de  substantifs,  mais  peut-être  est-ce  une  faute  de  copiste  et 
faut-il  rétablir  un  verbe  devant   les    substantifs  (cf.  Introduction ,   |).  x),  y 


_v^(  70  ).«^— 

aqdmou-f  anehoii-f  hapouUe-f  nît  nasouUou  «voici,  il  a  pris  son  bouclier,  sa 
lance,  sa  poignée  de  javelinos'i ,  p.  12  1. 13-14  [=  PB  1.  i3i;  cf.  p.  40  1.14- 
41  1. 1  =  PR  1. 1  79-180],  et  trois  fois  avec  le  temps  en  / — »,  ni,  ne,  f  ^^ 
'  '  'y  Clî,  Ahânéraddi-naf-néimmii  "il  me  donna  de  Teaui ,  p.  6  1. 2  |  =  PB 
1.27;cf.p.31  1.2  =  0C  1.  9  et  p.  38  1.  2  =  PU  1.5i];  cf.  p.  6  1.  8  [=PB  l.Si; 
cf.  p.38  1.9  =  PR  1.58]  et  p.  13  1.1,6  |  =  PR  1. 183  et  PB  1.  i/i3].  La 
version  de  PU  a  de  plus  p.38   1.10  [-^PU  I.&9]  et  p.38  1.15  |  -    PU  1.  67]. 

3°  I  ^= — 'Â""^'  f^^"*^'  àljdouou  "las  de  grains  ou  d"ol)jels  divers,  trésors, 
richesses,  fortune-^ ,  ^  £2  ^  ^  f  — '  ^  iTi  j^-  oiKiskliou-néi  me  àlwouou-i 
«j'en  fus  agrandi  en  mon  trésor^^ ,  p.  13  1.  9  |  --  PB  1.  1  ^17  | .  •='  ^  |  "V*  iTi  jï' 
ra  irouH  âhdouou-i  «pour  me  faire  une  fortune-  ,  p.  24  1. 1  [=  PB  1.  !î83]. 

W  f  "V*"?^  i'  Mxto^iou  «chaland,  navire  de  chargeai , p.  20  1.8  |  =  PB  1.  aii]. 
La  racine  est  demeurée  en  copte  sous  les  formes  :  i°cu2i,  021  T.M.B.,  .vae  T.  stare, 
matière;  —  2°  zhhiig,  2HH6  erre,  de  9"    ',  dijané  a\i'C  chute  du  .= — i,fi,   ini- 
tial;—  3"  zHnne  M.  2hht6  T.  erre.  (\o^^}^,àl/d-pou,^^ 2^,  àljà-toii. 

S^,  mj^    âkhou,  verbe  neutre  :  «voler,  s'envoler-,  p.  2  1. 10  I  cï.  p.  321.  7 

=  PA  fragui.  P  1.  2  ,  p.  33  1. 12  —  PG  1.  1  2  et  p.  36  1. 10  —  PU  1.  2  1  ].  —  Le  mot 
s'est  conservé  en  copie  sous  la  ftu'me  absolue  .vty,  T. M.  et  .sous  la  forme  en  -// 
A,u)i,  eui)!   M.  eiiye  T.  siispeudm',  rriicijîrare. 


âkhamOUOU,    subst.   ma.sc    idur.    :    «ornements,    images-  surtout  des 
III  ' 


dieux,    p.  24  1.4  |  =  PB  1.  287  |. 


1  âkhounouiti,  subst.  masc.  :  «les  appartements  privés  du  Pharaoi; , 

le  sélandlh^,  p.  2  1.7-8  [cf.  p.  28  L12  =  0G  1.3,  p.  33  L  10  =  PG  I.  10  et 
p.36  L9  =  PR  Lî9],  p.l5  1.12  [=PB  I.187],  p.21  1.3  [-PB  i.25i], 
p.  24  1.1  [=PB  I.  98/i],p.29  1.  9[=0G1.  5];  —  — 'i5>  *^  ]  ^  IfV '^l' 
àkhounoniti  ddonil  «le  salon  d'adoration  11,  où  le  roi,  sortant  de  sa  chambre, 
revêtait  .ses  insignes  devant  les  personnages  admis  au  grand  lever,  et  où  tous 
les  actes   de  la  volonté   royale  étaient   proclamés,  p.  23  1.10  [=-PB  1.  282]. 

_  _  V    II     âkhoukhou,  subst.  masc.  :  «nuit,  obscurité-,  par  dérivation  «aveugle- 
ment, vertige^!,  p.  21  1.7  [=PB  1.25i]. 


,  X      I  àshâou,    vorhp   pl    nom.    :    i"   vcrl)!!   actif  ol    neiitro    :    -miilliplior,    être 

I  I  I    K  I  ^        ^ ' 

nombreux-,   y" i'5'^"S^ |^,  dshdou-néi  me  manmamniilnu-i  ^je 

me  multipliai  on  mes  bestiaux-,  en  d'autres  termes,  tf j'augmentai  le  nombre  de 
mes  bestiaux",  p.  13  1. 9  [=  PB  I.  i  '17  ]. 

a^subst-fém.  "^^,'^,.  *'*^^,i^,n!iluwuilou  -fnubN  multiludo-,  p.  8  1.  5  [=  PB 
1.59;  cf.  p.391.12-PrT.  s.}]. 

3"  adj.  niasc.  phir.  v  \,  nsluiniiioii ,  iV'ni.  plur.  v  ,7i'  '^■''Ix'^flilOU  -noiiil)reux, 
nombreuses-,  p.  2  1.1  [cf.  p.  28  1.8  =  OC,  1.  ..  |,  p.  9  1.12  |  =  PB  I.91], 
p.  10  1.6  |  =  PB  l.o3],  p.  11  1.2  [-^PB  1.  100],  p.  14  1.1  [=PB  1.  i55], 
p.  24  1.11  [  =  PB1.  296]. 

i"  p  y  j,  verbe  factitif  en  p,  sa,  sdàslmm  -faire  multiplier-  .  p  y  ■  ■  V  i|jp  ^  ^ 
—  ^  \,  sddslidou pou  mmoilitmi  -ccn  est  un  qui  fait  multiplier  les  naissances-, 
p.  9  1.2-3  [=PB  I.G9;  cf.  p.40  1.4  =  PR  I.  9^1]. 

Le  mot  sest  conservé  en  copie  .sous  beaucoup  de  formes,  absolues  ou  dérivées  des 
formes  en  -ît  :  1°  .vcy.vi  T.][.  iniihipllrari,  dilatari .  ahiindnrc ,  crcsrcre,  oty  T. M. 
muhus   numéro  esse,    mullipheare;   2°    xuj.vi,  mi)h,    M.   xuje    T.   xujei    B.    ■]- 

iniilliludn.  nhuiidanliti ;  Z°  cuui,  ou)   T.)I.B.  mulltis.  iiliirimiis.  maipius. 


^\ 


^X 


àiqaOU,  subst.  masc.  jilur.  :  -pains-,  p.  10  1.  3  [~=  PB  1.  "'^7]. —  Le  mot 
sest  conservé  en  copte  sous  les  formes  oeiK  7'.  n.  cdik  .1/.  ni,  mk,  acik  B. 
ni ,  panis. 

âouqâou ,  âqâou ,  verbe  neutre  :  (^entrer-  .  p.  28  1.  3  [  =  OC  1.  2  ]  et  p.  33  1. 4 
|—  PG  I.  -'1].  où  PR  1.  ()  [--p.  35  1.6]  a  ^  a,  droit,  que  j'ai  introduit  dans  le 
texte,  cf.  p.  1  1.6;  p.  7  1.8  |  =  PBI. /17;  cf.  p.  39  1.  2  -  PR  I.  70].  Ce  verbe 
prend  =»,  ra,  pour  introduire  le  régime  de  lieu.  —  Le  mot  s'est  conservé  en 
copte  sous  la  forme  acik  T.  ing-redi  (Pierl.  Sphinx,  t.  Vil,  p-73). 

ait,  subst.  fém.  :  -maison,  cliambre- .  p.  24  1.5  |  —  PB  I.  2i'>8].  —  Le  mot  s'est 
conservé  en  copte  sous  les  formes  hi  T.M.B.  ni,  it,  hci  T.  n,  domiis  et  en  com- 
position x",  r,  AiiZHK  M.  -|-  sriiola.  .viieMfu»   '/•    l"  poiiits.  iiitu)k  T.  it  fornix. 

^      àît,       _    I    âoUÎtOU  ,  subst.  fém.  :  -membres-  .  p.  3  1.4  \^  PB  l.  3;  cf.  p.  33  1. 1 
=  PG  l.  i.'«  et  p.  36  1.15  =  PRI.  27]. 


mC3 


^^f^  âtoukhou,  âtkhou,  \eiljc  actif:  Tjiétrir,  brasser,  masser-,  p.  20  1. 11  |=  PB 
1.  2/17]  dans  une  t'orniule  abréjjéc,  où  il  faut  peut-être  entendre  -brasser  dv  la 
bièrei  ;  on  donna  au  héros  des  provisions  solides  et  on  lui  Ot  de  la  bière  fraîche , 
do  la  l)()u:n ,  tout  le  long  du  voyage. 

,^  .  ,  .       -^     ^"^  adou-man,  sul)st.  masr.  : 

titre  fréquent  aux  temps  memphites  et  dans  la  première  époque  thébaine, 
rradministrateur,  curateur  de  district-",  p.l  1.1  [cf.  p.  27  1.  2  =  OC  1.  i,  p.  33 
1. 1  =  PG  1.  1  et  p.  35  1. 1  =  PR  1.  i].  —  Sur  la  valeur  de  ce  titre,  cf.  Maspero, 
Eludes  Cifi/plieiDics .  t.  II,  p.  i.52-i56. 


*' — \    âzoïl,  .    ^Êm..    ^w.   àzou,  âdou,  âdi,    subst.    masc.  :   ^sol,  champs', 

Ti.  I  \  -«.    1      S     I      \\  • 

p. 4  1.1  [=PB  1.  (j;  cf.  p. 29  1.12  =  0C  1.  5-6,  p. 34  1.2  =  PG  1. 18  etp.37 

1.4  =  PR1.3i]. 


OU  :  1"  terminaison  des  substantifs  an  masculin  singulier  el  des  verbes. 

2"  SulFixe  du  pluriel  masculin,  s'écrit  d'ordinaire  chez  notre  auteur  par  ^  ajouté 
à  la  fin  de  la  partie  phonétique  du  mot  el  par  1  1  1  ajouté  derrière  le  déterminatif, 
î  "  ^  ^  î^'  ('ouqâoiwti ,  houqdou,  p.  11  1. 1  |  =  PB  1.  98],  p.  18  1.  9  [=  PB 
I.  23  1];  cf.  ce  qui  est  dit  à  ce  sujet  dans  VlnlroiUiction.  p.  xxxii-xxxiii. 

3°  Sert  à  introduire  le  pronoin  ^,  (',  de  la  première  personne  du  singulier, 
lors(pie  celui-ci  est  le  régime  direct  d'un  vcrlie  actif.  Parfois  il  se  mel  directe- 
ment derrière  le  verbe  nu ,  -^  ^  ;^  J^  Ç^  ^  ^ .  anc-rakhou-i  anou-ou-î  ra 
samit-toun  tf  je  ne  sais  comment  on  m'amena  en  cette  terre- ,  p.  7  1. 4  |  =  PB 
Lia],  cf.  p.  5  1.4  [=PB1.  i8etp.301.6=Ot;  I.  7],  p.  6  1.  5  [=  PB  1.  3o], 
p.  17 1. 4  I  =  PB  1.  2o3 ] ;  —  ou  suivi  de ■ — .ni,  ne,  du  passé ^^^ | ^ ^;^P - 
^l**^  1  m'  (Ifî^^^hou-né-ou-i saH'i  r un  Bédouin  m'aperçut-,p.  6  1. 1  [=PB  1.  20; 
cf.  p.30  1.12  =  OC  1.8],  p.6  1.4,5  j  =  PB  1.29,  3o],  p.  12  1.1  [=PB 
I.  1  17-1 18],  p.  171. 1  [=  PB  1.  200];  —  ou  conjugué  avec  les  pronoms  des  per- 
sonnes au  temps  simple  ,^;|^^;^f^J^l^«^-  rddiiU-î-ou-i  amouil 
hditirrjc  me  mis  entre  deux  buissons-,  p.  3 1.  5 1=  PB  I.  5  ;  cf.  p.  29 1.  7  =  0(:  1.  3  et 
p.  36 1. 16  =^-  PB  1.  28  ] ;  ^  \J  y ^  ^  ^ .  rmlûite-f-ou-i me  houqd  -il  m'installa 
prince-,  p.  10  1.2  [=  PB  1.  80],  p.  11  1.  7,  9, 11  [=  PB  1. 107, 109-1 10,  1 12  ], 
p.  121. 1[=PB1.  117],?.  141.3  [=  PB  1.  107];  — ou  au  temps  en. — ,  nt,  ne, 


une  fois  avcf  / — i.  Ht,  ne,  oiilic  le  pronom  siiji'l  ot  le  r(''{;ini('.  :?r  J  a  0'  *  ^.^ 
^i'^TI®!'  ^(iffff^i-scnou-7ic-ou-i  ni  nouilou  nahahou  rils  me  l'ont  passer 
aux  villes  élernellcs-,  p.  14  1.13  |  =  PB  I.  i-jo],  les  autres  fois  avec  /—-*, 
ni,  ne,  entre  le  thème  verbal  et  le  pronom  sujet  ^  |  ^  ^  ^,  tarou-naf-ou-i 
(filme  supplia-.,  p.  41. 3  |  =  PBI.  ti;  rf.  p.  29  1. 13  =  OC  1.0  el  p.37  1.5=PU 
1.  35 ],  p.  5  1.  6  I  =  PB  1.  92  et  p.  37  1. 15  -  PH  1.  '17 ]. p.  9 1.  9  |  =  P15 1.  78.7;)  |, 
p.  13  1.2,7  [  =  PB  1.  i37-i38,i/i3;  cl.  p.  41  1.4,7  =PR  1.  1S/1,  iS.j],  p. 14 
1.11-12  |  =  PB  1.  iGgj. 

1"  verije  neutre  :  Telre  loin,  s'éloijjner,  s'écarter-,  avec  -=>,  J'fl,  pour  inliti- 
duire  le  régime  indirect,  ^^^'^  2i^  ^  ^  !  w'  '"^  sliouiii  oiidou  va 
honou-f  rque  la  rébellion  .s'écarle  île  Sa  Majesté",  p.  9  1.6  [==PB  1-7^], 
p.  10  1. 10[=PB1.  98],  p.  10  1.10  [=PB1.97];  — a^aclj.  et  adv.  :  rloiutain, 
loin-.,  p.  3 1.  3  [=  PB  1.  2;  cf.  p.29  1.5  =  0C  1./.,  p.  33  1.14  =  PG  1.  li  et  p.  36 
1.14  =  PR  1.  25  ],  — ^^■'jii^tîi,  ne-oiuiou  ^àc  loin-, p. 14  1.7  [=PB  1. 163]. 

P^i^-PA^^4i-*I-3^'  SflOHrtO»  ;  verbe  fadilif  en  p.  s«de£"^>  iî± . 
Oiuiou  rpasser  devani .  .  .  ,  passeï'  sur.  .  .,  passer  au-dessus  de-,  p.  12  1.15 
[=PB  l.i3(i;  cf.  p.41  1.2  =  PR  1.  .8,],  Z^P^^  4*  CTI  r^,^- 
radâi-i  sâouâou  ranpouilou  har  hdàou-i  rje  fis  passer  les  années  de  mes 
membres-.,  p.  24  1.6  [=  PB  1.  290]. 

Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  absolues  et  en -//final,  oya  T.  o\c\ 
M.  longe  ilislave,  amovere,  discctiere,  oye  T.  n  oyei  M.  <|>  distanlia. 

\/  mx  ouâpou  har  «excepté,  non  compté,  mais- ,  \^  ^  T '"^  ^  ^^^  I  «Im  j^  ' 
oudpou  har  nefdlfdil  hdàou-i ,  litt.  :  tfcxceplc  que  mes  membres  tressautèrent-, 
emais  mes  membres  tressautèrent-. ,  p.  19 1.  4  [=  PB  I.  2 28  ]  ;  cf.  pour  la  reslitulion 
de  ce  passage  \'Introduclion.\^.  viii. 

\/ V'^S.  V^  V  OuâpOUÎt,  subst.  fém.,  au  pluriel  VV^)!-  oiidpouilou 
«message,  mission--,  p.  12  1. 1  |=PB  1.  1 17].  p.  14  1.10  |  -  PB  1.  1G7].  p.  15 
1.4  [=PB1.  1  77  |.  p.  20  1.6  [=PB  I.  2/.3J. 

\|/ V  ^   ^^a^-    ^^        ^^^    OUâpOUÎti,    subst.  masc.   au    jduriel  *V'V^^ 

"4^  '  •  VV^  V  A  i  -  ^*^  ^  ^  m  -  oudpniiotiou  r  messager,  envoyé- ,  p.  2  1.  8 
[cf.  p.  28  1. 13  =  OC  1.  3 ,  p.  33 1. 11  =  PG  I.  1 1  et  p.  36 1. 9  =  PR  I.  1 9  J.  p.  10 1.  7 
[=  PB  1.94]. 

Bibl  d'éludé,  t.  I.  10 


\/  oudpouît,  ouâpit,  siibst.  lém.,  au  pluriel  V|  j ,  oudpouitou  -iront-,  p.  8  1.2 
|  =  PB  I.  r>5;  cf.  p.  39  1.9  =  PR  1.  8o],  p.  23  1.  2  [=  PB  1.272]. 

X  Si  ouâhou,  et  à  la  roriiie  en—,  it,  ^|_^.  ouâhouU,  verbe  actif  :  ffposer.  placer, 
ajouter,  additionner,  augmenter,  laisser,  abandonnent,  IVTfj^'J*'  flOU 
oiuihouH-néi  "on  m'ajouta,  on  nie  servit  des  provisions^ ,  p.  10  1.4-5  [=PB 
1-9°]'  II^')l^PPiTiIZPrr^^-  omihou-h  shopsousou  n itit-senou  nah , 
litt.  :  f^iu  foscvas",  en  d'autres  termes,  "tu  abandonneras  les  ricliesses  qui 
t"appartiennent'^,  p.  15  1.12-13  |=  PB  1.  187],  f  f^^.  oudhou-idbou,  litt.  : 
ff  posé  de  cœur-^  en  d'autres  termes,  -gracieux,  amicalr^ ,  p.  17  1.  4  |  =  PB  I.  2o3], 
1 1  «ik^^M  r^'Z^T'.ÎÎC^'  oudhou  kluiliarouitou  nit  nabouit  paît 
«pose  (sur  toi),  revêts  les  parures  de  la  dame  du  cieN  ,  p.  22  1. 12  [=  PB  1.  270  ]. 
—  Le  7not  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  o\'cd2  T.M.B.  oy>-2,  oyez, 
adihre.  (uhVi,  augeri,  manere. 

L\  \^  jÇ  C~3  OUakhou,  subst.  masc.  :  «salle  à  colonnes,  salle  d'audience-,  p.  21  1.3 
[=PB1.  25i]. 

n  OuâsOU,  subst.  masc.  :  -la  puissance,  la  richesse,  le  bonheur^i,  dans  l'expression  Y], 
(hiouhhou  oudsou  fia  vie  et  la  richesse-  ,  p.  17  1. 12  |  =  PB  I.  9 1 1  ]. 

1  iK     *    ■     i  lK    OuâsemOU,  subst.  masc.  :  ror-,  peut-être  félfctrum,  vermeil-, 

p.21  1.4  I-  PB  1.252],  p.  25  1.7  [=PB  1.  3o8;  cf.  p.  42  1.  5  =  OB  1.  G].  — 
La  lecture  zàtiw)!  a  été  proposée  de  nouveau  pour  ce  groupe;  cf.  Alan  (Iardiner, 
The  rcadmjr  >->!' WJ^.^  i'^"!*  'a  ^cilsrlnifl ,  I.  XLI,  p.  73-7G,  et  Erman,  .Egi/piis- 
rhcs  Glossar,  p.  1  5/i. 

1     . 1  ouâsouît,  ouâsît,  subst.  fém.  :  trie  nome  et  la  ville  de  Thèbes-  ,  p.  17  1.  8 

f)0    n  mil 

[=PB  1.  20G],  p.  20  1. 1  [=PB  1.  238].  —  Le  mot  se  rencontre  transcrit  01», 

dans  le  nom  J^  V  t"  «  "^i  Xajuois. 

1?\  1^  i-t-i"  ^^  Ouâît,  subst.  fém.  :  (f chemin,  voie,  route- .  "^^^  ^, '^^. 
ra-oudit,  litt.  :  'tla  bouche  du  chemin,  la  chaussée-,  p.  4  1.2  [=PB  I.  11; 
cf.  p.  29  1.13  =  0C  I.  G  et  p.  37  1.5  =PR  1.  35];  ^fi]^  3^-  raildit  ouâit 
frfaire  route-,  p.  5  1. 1  [=  PB  I.  1 5-i  G  ;  cf.  p.  30 1.  3-4  =  OC  1.  G  et  p.  37  1.  9  =  PR 
Un]-  cf.  p.  2  1. 8  [cf.  p.  28 1. 13  =  OC  1.  3 ,  p.  33 1. 11  =  PG  1.  1 1  et  p.  36  L  9  =  PR 
I.  1  ;i  ] ,  p.  3  1.  6  [=  PB  1.  5  ;  cf.  p.  20 1.  8  =  OC  1.  5 ,  p.  33  1. 15  =  PG  I.  1  5  et  p.  36 
1.  16  =  PR  1.29],  p.7  1.2  [=PB  1.  io:  cf.  p.  38  1. 13  =  PR  1.  G3],  p.  20  1.10 
[=PB1.2'j7  où  le  mot  est  rétabli  par  conjectuie].  p. 21  1.3  [=  PB  l.ajij. 


75 

ni    jK.  il'    Tl    ''^^^0^1  si'l'sl-  f'I  verbe:  (fvcrt,  verdir^,  cl    par  suite,  •'vigoureux, 
prospère,  prospérer^',  (le  llième  n'est  employé  par  noire  auleur  que  dans  : 

1°  1  I,  Olldzou,  sul)sl.  niasc  :  -ruranis  royale-,  ouïe  srepire  lolilornie  auloiir  (hupiel 
TuriLHis  est  enroulée,  '"[T' ^  [  ' '^  ^ '^^ .  ddi-tou  oudzou  me  outipouilc-k 
f^ruraDUS  t'est  mise  au  front-,  p.  23  1.2  [=PB  1.  272].  Le  passajje  complet  se 
lit  :  rrla  sagesse  est  dans  la  hourlie  de  ta  Majesté,  rurœus  t'est  mise  au  front-. 
Il  semble  faire  allusion  à  la  fiction  d'après  laquelle  l'urasus,  qui  se  dressait  au 
front  des  rois,  leur  suggérait  des  conseils  de  sagesse  tout  en  détruisant  leurs 
ennemis  parles  llammes  qu'elle  vomissait;  une  adaptation  d'époque  hellénistique 
nous  en  est  donnée  dans  la  légende  de  Bocchoris  (Pi-utaiujuk,  De  la  fausse 
honte,  S  3). 

2°^^^,  oudzon-nnéwu ,  lilt.  :  rrle  Très-Vert-,  nom  que  les  Égyptiens 
donnaient  à  la  mer  en  général ,  et  plus  spécialement  à  la  Méditerranée,  p.  17  1. 12 
[=  PB  l.  2 1 1  ],  plus  rarement  à  notre  mer  Rouge. 

Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  oyioT  T.l]l.  o'^-gt  T.  oYeTo\-cD-r 
.1/.  o^-CTO^^'OT  T.  viridis,  criidii.t.  o\,-oic,  o^^-ootc  T.  o^j'ol-  M.  m  oins,  olcra. 

mil    ouï,  subst.  masc.  :   ^cercueil  en   forme  de  gaine,  gaine  de  momie-,  p.  16  1.5 
[=PBLi93]. 

I  .  I  ^'^  ouâou,  au  féminin  ^— j  ouâouît,  ouâît  :  -un,  l'un,  unique-, 
p.3  1.2[=PB  1.  1;  cf.  p.29  L3=0G  I.  6  et  p.  36  L  12  =  PR  1.  26],  p. 9  1.3 
[  =  PB  1.70;  cf.  p.40L4=  PR  Lfj/i],  p.  13  1.1  [=PB  I.  137;  cf.  p. 41  1.3 
=  PRI.  iSo],  p.  211.  8  [=PB  1.  2;')(i],  p.  22  1.8  [=PBI.  266];  T]  •  ■  • '-'• 
oudou.  .  .  nahou  mn  chacun,  chacun-,  p. 20  1. 10  [=PB  1.  2^45]. 

^,  *^'V-,  *^>^"^'  ouàouHi,  ouditi,  nom  d'agent  en  -«,  -iti,  de  ^, 
oudou  funi(]U(>,  seul-,  n'est  employé  par  notre  auteur  que  dans  l'expression 
Pf  <^/^^^'  *'*'""■'"*  oudouiti  -l'ami  unique-,  titre  de  cour,  p.  1  1.1 
[cf.  p.  27  1. 1  ="0G  I.  1  et  p.  33  1. 1  =  PG  I.  i  ]. 

Le  mot  s'est  conservé  en  copte  comme  article  indéterminé,  sous  la  forme  o\  T.M.B. 
ffun,  une-;  comme  nom  de  nombre,  sous  la  forme  oy^i  oy>>>.  T.  o^-.vi  M.B. 
oyei,  OY<  T.B..  unm,  unn.  .wIiik,  sola.  Les  formes  anciennes  en  —  ",  -itl,  et 
—  \,  -outou,  ont  pris  dans  celle  langue  un  développement  considérable  :  o>,-.\t, 
oy^k.vr  7'.J/.  o^-.ver,  o>-\eer  /?.  avccles  pronoms  suffixes,  soins,  sola,  i\c^, 
ouâiti,  et  o\-cuT  T.M.B.  aana  les  suffixes,  timis,  ma,  de  tZ^^^i  oudoutou. 


\^  ^k    ^TS    ouââou,  vpibe  neutre  :  "cricr,  |)roiioncer  une  conjuration,  calomnier, 

lilasnliémei''-,  p.  15  1.9  |  =  PB  1.  iS5].  —  Le  mot  s"est  conservé  en  copte  sous 
les  formes  oy-v  7'.)/.,  blasplicinin.  oyii}  T.  n ,  riimor.fama,  narratio. 

Ik  M|,      ^:>.^    X      OUâfoU,  vcrJK^  actif,  au    [iropn!  ;  Tlordrc,  serrer  avpr  ('fTiirl- . 

d\ni  :  i"  rrifwrer  une  armc^,  ^d'*yl-°~'J\'^'  OlKifoH-âbou  poil  rcen 
est  un  (jui  frappe  de  la  corne",  litt.  :  ^qui  intonjuet  cornu^^,  p.  8  1. 1  [=  PB  1.  56; 
cf.  p.  39  1.  8  =  PR  I.  78  ];  —  y°  avec  le  sens  dérivé  rfrapper,  châtier,  soumettre-, 
•»  _=_!  ^  »  ^  s  A  ^  à  ,^  niidfoJi-nak  shanounouit  alonou  r^tu  as  soumis  le 
cercle  du  disijue  solaire-^,  p.  18  1. 1  [=  PB  1.  2 1 3  ].  —  Le  mot  ne  s'est  pas  con- 
servé directement  en  copie,  mais  on  trouve  dans  cette  langue  la  forme  en— ,-(<, 

final,  ojqe,  T.  cuqi  M.,  castignre,  cairnre.  prcmn-e.  dérivée  de  ^ \  ^.  dfou 

cfserrcr,  liem,  qui  est  la  forme  d"où  ^^||^*ji'  ouàfou,  procède  par  addition 
d'nn  \,  ou,  préfixe. 

V  %\7\,    V  \J\    OUâraOU,  OuârOU  :    i  "verbe  neutre  :  ^fuir.  s  enfuir, 

s'exilera,  p.  13  1. 11  [=  PB  1.  1 /ly j,  p.l4  1.3  [=PB  1.  lytî-iGy];  —2°^^ 
i  j).^^,  oiiùrnui,  subst.  masc.  :  ^fuyard,  fugitif,  transfuge,  exilé-",  p.  7  1.2 
I  =  PB  I.  /m)  ],  p.  13  1.  H  I  =  PB  1.  1  6.)  ];  —  3°  ^  ^  ^,  oudrouit,  ouàrit,  au 
pluriel  V^^  ,  I  ,î  ^  ^"^ ^,OimvuUou  tf fuite,  course^  ,  p.  17  1.  6  [=PB  1.  2o5], 
p.  18  l.ll  |  =  PB  1.223], p.  19  1.5  [=PB  1.229],  P-21  1-10  [=PB  I.257], 
p.  22  1.4[=PB  1.  2G2],  p.  23  1.7  [=PB  1.  277],  p.  38  1. 13  =  PR  1.  G3],  au 
lieu  de  \^^(  -^  ^^i  ouàrouî,  que  porte  le  Pnpijrits  de  Berlin  [1.  tin;  cf.  p.  7 
1.2]  à  l'endroit  correspondant. 
Le  mot  s'est  conservé  peut-être  dans  oyoi  7'.!/. /»iy)c(Hs.  o/rsus,  par  amuissement  de 
■=>,  r,  médial;  le  sens  premier  de  ^  ^  ^  ^  '^  '  oiidrou,  est  en  effet  «courir-. 


_      OUbenOU,  verljo  neutre  :  rse  lever-  en  parlant  du  soleil,  tféclairer,  brillem, 
O  '  ' 


p.  19  1.8  [=PB  1.233]. 

^  X  ^W;  "j^  ouâfâou,  oufâou,  verbe  actif  :  rrconsenlir,  approuver-.  11  ne  se 
rencontre  (|ue  dans  la  plirase  :  f  Quand  mon  cœur  m'emporta  sur  les  voies  de 
ma  fuite-,  '^  V'v^^â)"^'  ane-oudjdoH-î  •'je  ne  fus  point  consentant-, 
p.  7  1.2-3[=PB  1. /io],où  PUl.  (;/t|  =  p.  38  1.13-14]  porte  le  mot^P'^y' 
j|.  oudsfdoil,  plus  connu  au  temps  du  deuxième  empire  tbébaiu. 

m     A      ouâmaît,  oumaît,  verbe  neutre  r-èlre  épais- en  parlant  d'un  mur,  rétro  solide, 


(Hro  fcrmo-.  Il  iipst  oin|t!oyt'!  par  notro  aiilour  que  dans  la  iorntion  \  "i^*, 
oumait-idhou ,  lill.  :  -('"pais  de  cœur",  en  d'autres  termes,  ffernie  de  coeur^, 
p.  8  1.5  [=I'B  1.58;  cf.  p.  39  I.  H  =  PR  1.83].  —De  lui  dérive: 

\^n.  ournaitU,  sulisl.  i'éni.,  litt.  :  ^iépaisscur,  la  salle  épaisse^,  ikhu  dune 
salle  du  palais  royal,  peut-être  le  réduit  niénaj'é  dans  V'-paisscur  de  la  porte 
nionuriienlale  et  oîi  le  IMiaraoïi  siéjjeait  pour  donner  audii^nce  ou  [>our  rendre 
la  justice,  p.  21  1. 2,4|--I'B  1.  2.5o,  202]. 

Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copie  o>,-mot  T. M.  rrassiliuh.  rrassiim  furi.  ()>,-omi- 

Jfe„  OuânOU,  OUOnOU,  OUnOU  :  r  verbe  altr.  :  rréirc,  exister,  être  à.  .  .  .  apparlenir 
à-^.  Ilest  employé  deux  fois  comme  auxiliaire  par  notre  auteur,  dans  :  ^  '  | 
ra^  J  w*?- 'ifi<î^>^'i>'-<'»c-ljO»nu-fliabon-f-néi  f  Sa  Majesté  m'envoya-,  p.  15 1.  2 
1  =  PB  1.  )  76  J,  et  dans  ^'J3"^^'^^!^T*Ir  '^^oudilOU-liOui-mf 
dounou-koui  luir  kkdit-i  cfje  m'étendis  sur  mon  ventre-,  p.  21  1.4-5  [=PB 
1.  252];  sauf  en  ces  endroits  il  conserve  toujours  sa  valeur  pleine,  "j^'J*-^ 
^^®,  kâzoH-néi  niidnou  lidrou  -je  me  levai  quand  fut  le  jour",  p.  4  1.2 
|  =  PB1.  10;  cf.  p.  29  1. 13  =  OC  I.  fi  et  p.371.4-5  =  PRI.  .3i],  J_^|^^^ 
^V  ^  »y  n  ,  anc-(um  oudnoti  hhoprouH  me  khounou  -serait-ce  (piil  est 
arrivé  <piel(pie  chose  au  |>alais?-.  p.61.9[=PB  I.  35  ;  cf.  p.  38 1.9-10  =  PB  1.  5()], 
-J^-  !^  ^  A  .  anc-oiuiiiou  raoui  -il  n'y  a  pas  moyen  d'écarter-,  p.  8  1. 8  [=  PB 
I.  02],  '  !  V^-^^  "à:,  jt-  ane-aou  otidnou (oudou  rtsi  c'est  un  pauvre 
hère",  P- 12  1. 3  [=  PB  I.  1 20  ] ,  J_^  |  ^  ^  j^ ^  *^  "j^.  ane-aou  ouénou  kai 
nakllOtlUi  Tn'est-ce  pas  nn  autre  brave"?-,  p.  12  1. 13  [  =-  PB  I.  1 33  ;  cf.  p.  40  1. 14 
=  PR  I.  i-jS],~^ ^^'^'^-^^,ane-oudnon  viaoule-k  tril  ne  sera  pas  que  tu 
meures-,  p.  16  1.9  [=PB  1.  «OTI'V ^^K"'— 'P  f  .^/'^l^'""'  ondmmmdà 
samirou  ^une  maison  de  celles  qui  sont  [)our  un  ami-,  p.  24 1. 10  |  =  PB  1.  29fi  ]. 

2°  ^  — ,  oudnniiit,  forme  en  -il  finale,  est  employée  une  seule  fois  avec  le  sens 
relatif  ^Pî  \  f^  JJ_|  ^  -  |  ^^  '«^  salpouou  ne  oiidnouU  hcnà-f  rdes 
terrains  de  choix  (pii  lui  appartenaient-,  p.  9  1.10  [=PB  I.  80]. 

sont-,  4.  (îi  P  >  ^  ^J  il  .  >  I  ^  >  r:^  ^  ^  A  f^  .^,  J^,  ,»..so.o.  .s«»- 
tonou  oudnoitiou  mc-klidit  nuisliànn  poiin  fies  enfants  royaux  qui  sont  avec 
cette  armée-,  p.  3  1.1  [cf.  p.  29  1.  3  =  OC  1.4,  p.  33  1.12  =  PG  I.  12  et 
p.  36  1. 11-12  =  PR  1.23]. 

Zi"  ^'~^\,  ^'    *,  *^«,  nudnounou,  forme  à  seconde   radicale  redoublée. 


employée  lo  plus  souvent  avec  le  sens  relatif  :  ^^lî'^^j^^XX^^ 
T^ M\^,mâtonoii-ame pà  oudnounou  Imr  Qamouit  «nn  cheikh  qui  avail  été 
euÉgypte.,p.6  1.2[=PB  I.96;  cf.  p.  38  1.2  =  PR  1.  5o],  ^iH^^CT^ 

non-arn-J Uion  pfi  mai  mdà  me  kliomouile-f  noutir  pji  manaklioa  oitiinounou- 
S(ina:oit-f  Lliditi  samouitoH  rrcomnient  serait  cette  terre  sans  lui ,  ce  dieu  bienfai- 
sant dont  la  terreur  est  chez  les  pays  étranj;ers?'",  p.  7  1.5-6  [=PB  1.  liS-Uli; 

cf.  p.  38 1. 16 = PR  i.  G  7-G8  ] ,  >^  ;;;: ->::i  x**' ^  ^  1 1^  ^  '  "'''-''''^«-''''' 

àdou  ommounoH-k  hcnà-i  tftoi  ici,  tant  (jue  tu  seras  avec  moi-",  p.  9  1.  8  |  =  PB 
1.77],  '  -^  r~i  ^  tO  *^  '  '^'"^  oudnounou  idbou-f  m  àhàou  ■' si  son  i ntentiou 
est  de  sehIurc.,'p.l2  1.6[=PBl.  125],  ^iZI^^  |  >^<^  â)^P-' 
oudnounou  baoukou-nmc  sdnazou  zadou  sit  rtandis  (pie  le  serviteur  ici  présent 
craignait  de  le  dire^,  p.  18  1.  3-4  [=PB  1- 2  «  &  ]  J  X  "  ^  "  ^  ^ZZP^ 
**~"^,  liul'ouit  pou  oudnounou-s  me  hhdit-i  fc'est  la  crainte  qui  était  dans 
mon  sein-,  p.  22  1.  3-4  [=PB  1.  2G2]. 
0°  ^'""^ ,oudnounouUi,  forme  féminine  du  nom  d"a{jent  en  —  -(Y  finale  dérivé  du 
mot  précédent  ••  "^  ^  2^  P  ^^  T  S  * —  '  samouH  oudnonnouili-si  har  màou-f 
rfle  pays  qui  est  à  sa  discrétiomi,  p.  9  1.  7  [=  PB  1.  76].  La  vocalisation  en  t\\ 
final  a  entraîné  ici  par  enharmonie  l'emploi  du  pronom  p\\,  si,  vocalisé  en  t. 

Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  oyou   T.M.B.  o\>-.\\  B.  o\h  T. 

esse,  habere,  res  aliqua  existais,  aliquid. 

^^  OuânOU,  OUOnOU,  OUnOU,  verbe  actif:  rouvrir-^,  p.  11  1. 14[=PB1.  ii5]. 

—  Le  mol  si'st  lonscrvé  en  copte  sous  la  forme  oy^u"  T. M.  oyou  T. M.  oyeH 
T.  ainrire,  o\-u)ii   T.  11  apertio. 

^^  ouârou,  ouêrou,  au  féminin  ^^  ouârouît,  ouârît,  ouêrît,  au  duel 

féminui  _^^  ouârîti,  adj.  :  •'grand,  ainé-i  en  parlant  des  enfants  :  ^  J 
■^-^^jj,  saite-f  ouàril  rsa  fille  aînée-,  p. 9  1.10  [=PB  1.  70];  ^C!!  ■♦ 
'  '  '^^,ouciou-nafarpououraniàou,  litt.  :  rgrandàlui  les  vins  plusqueleau-, 
en  d'autres  termes,  cfil  a  plus  de  vin  que  d'eau-,  p.  9  1. 12  [=  PB  l.  82  ];  cf. p.  14 
1.4[=PB1.  i52],p.  171.  6[=PB1.  2o5].Placéderricreunadjeclif,^,OMm7, 
l'élève  au  superlatif:  ^^  j^i  «««w  ouérit  rftrès  grande,  p.  22  1.8  [=PB 

l.  3()5]. 

Le  mot  entre  dans  des  locutions  nombreuses,  dont  (juchpies-unes  ont  été  employées 
par  notre  auteur  :  ^  f  j  P  >'  2)  !  -  ^  H  P  ^  ,2).  ■  *^  H  P  M  S?.  '  ""''''^ 


-«.(  79  ).«— 

Iiofiouitou  ffla  jjrande  des  favorites^,  titre  des  princesses  et  des  reines,  p.  1  1.4 
[ri",  p.28  1.1=()C  1.  .,Vt  p.  33  1.  3  =PfW.  3  et  p.  351.3-4  =  PR  I.  3]; 
j  ^  ^,  isit  OllérU  <f\c  grand  sic''|;o-.  p.  21  1.  4  [=  PB  1.  aôa]  pour  désigner 
le  trône  ou  IVstrade  royale  (v.  s.  r.  j  [f^ .  J^''0=  ^Z^  ^Z^-  Tamùh- 
ouèriti  ffla  double  grande  porte,  le  palais,  le  Pharaon-,  p.  1  1.8  Ici',  p.28  1.6 
=  OC  1.9,  p.  33  1.  6  =  PG  I.  (i  et  p.  36  1.  2  =  PR  l.f)].  dont  on  trouvera  les 
variantes  .s.  r.  "^11^,  romiHl. 

1°  fe  )n,  otutrit,  ouêrit,  subst.  l'ém.  :  rja  Grande-",  nom  dune  déesse  égyptienne, 
probablement  Sokhît-Sakhmouît,  p.  8  1.  8  |      PB  I.  G'i  ;  cf.  p.  39 1. 15  =  PR  I.  88]. 

y"  V*  "^^  V  Oiuirourit,  subst.  lém.  :  nom  d'une  déesse  du  pays  de  Pouanît, 
p.  17  1.11  [=  PB  I.  909]. 

Le  mol  ^^,  ouérou,  ne  sest  conservé  en  copte  que  dans  cynr  T. M.  quat .  qunnlus. 
Il  se  rencontre  en  transcription  greccpie  sous  les  formes  oyhc,  onpi,  dans  les 
noms  propres. 

^^fi:J:  ouârahou,  OUrhou,  verbe  actif:  roindre,  parfumer-,  p.  24  1.10  |-=PB 
1.  296].  — Le  mot  se  retrouve  peut-être,  avec  amuissement  de  ■==-,»«,  médiate, 
dans  le  copte  o^^-ca  de  o'>^'e2-Kcu,  o\-G2-Ma)   T.  xofxiv,  comam  alere. 

^^  ,  .^^  m    Ouârashou  ,  verbe  neutre  :  ^passer  le  jour,  passer  le  temps,  veiller-. 

p.41.1  [=PB1.5;  cf.  p.29  1.12  =  OCl.  5  et  p.37  1.4  =  PR  1.33],  p.  141.4 
[=PB  1.158]. 
^  j^  V  o  ^j^^,  *  ^^  "  i®i,  oudrashowotl ,  oudrshoutou ,  nom  dagent  dérivé 
de  ^'=^  \  ©,  OUdrasIiou  -les  gens  qui  veillent,  veilleurs,  guetteurs,  guet-^, 
p.5L4[  =  PBI.  18;  cf.  p.30L7  =  OCl.  7etp.37L12  =  PRI.i/i]. 
Le  mot  s'est  conservé  en  copte  complet  dans  o'>,-epu)c;  T.  o>,-gfci)i,  ■]•  M.  rigiha. 
ciistodia.  et  peut-être,  avec  amuissement  de  <=»,  r<l,  médiale.  dans  o^^-cïu;  T. 
oy\ia)  B.  n  lempus. 

^^'■^^    OUaradou,   verbe  neutre  ;  -leposer,  se  reposer,  être  immobile- .  p.  14  1.13 

■*■  |  =  PB1..7,]. 

]  V  V  J^.  I  fk  J^'  !  \i  OuâhamOU,  OuâhmOU  :  1°  verbe  actif  :  rréitérer. 
redoubler,  renouveler,  réi)éter,  raconter-,  j*^  jÈ-yï"-  ouéhmou-Um-néi 
<rcela  me  fut  répété^ .  p.  7  1. 1 1  =  PB  1.  38  ;  cf.  p.  38 1. 12  =  PB  I-  tia] ,  — [  ^  ^ 
^,  ane-oudinnou-naj  don  -il  na  pas  redoublé  le  coup-^,  p.  8  1.  7-8  [  =  PB  I.  tia  ; 
cf.  p.  39  1.14  =PR  1.80].  [^^T'  oiidlimoil-sd,  iilt.  :  tfrépéter  le  dos-^, 
en  d'autres   ternies,   "contredire,  s'oj)poser  à .  .  . -,  p.  12  1.5  [^PB  I.  lîi-'i]. 


['V^^i^^— ^^^îj^j,  otuihmou  sdnazou-k  me  taotiou  samoidtou 
tron  se  racont(!  la  lorr(!ur  (jiio  tu  inspiros  dans  tous  los  paysii,  p.  18  1.1  [=PB 
1.219],  IVSI^I  ^  ^  i  î  X  2)  P-  '  '*''"  "**"'  ^^^ûf^^i^lou  ùdou  oiuihmou- 
sit  rcest  commo  chose  d'importance  que  le  répéter-",  p.  18  1.4  [=  PB  1.  2i(j]. 

2"  ï  ^  \  âî"^' î  ^^  ifc'  ondlimoui,  subst.  mase.  :  ff héraut,  interprèle-i, 
cehii  des  olliclers  de  hi  cour([ui  transmettait  aux  sujets  la  parole  du  souverain 
ou  qui  proclamait  les  arrêts  de  sa  justice,  p.  7  1.4  [=PB  Lia],  p.  19  1.4 
[=PB  1.298]. 

Le  mot  s'est  conservé  dans  le  co])le  oy^zgm  T.M.B.  oy\ïT\  T.  oyiuaeM, 
o\'026M  ,  OY<u2M  ,  0Y02M  T. ,  intei'pirlarl ,  respondere ,  iterare,  coniradicere ,  ni  M. 
ri  T.  rouirtuliclin.  ojiposilio,  ileralio.  rcnmatio. 

OUâhaOUÎtOU,  OuhoUÎtOU,  nom  lém.  plur.  :  rclan,  tribu '',  p.  61.3  |  =  PB 
l.28;cr.p.38  1.3[-PUI.  59], p.  101.2, 7  |  =  PB1.8C,  f)i  ],  p.ll  1. 12  [  =  PB 
1.  ,i3],  p.  12  1.10  |=PB1.  i3o],  p.  16  1.12  |  =  PB  I.  200],  p.201.3|  =  PB 

1.2/10]. 

ç  11  ^  TL^^i\  Ouâsfâou ,  verbe  neutre  :  ^chômer,  être  paresseux^,  p.  38 1. 13-14  f=PR 
1.  G4  ],  au  lieu  de  ^  "y"  ^  ^,  OUilfdoil,  que  donne  le  Papip-us  de  Berlin  [I.  Uo 
=  p.  7  1.  3  ]  ;  <  r. ,  pour  ce  passage ,  V Introduction ,  p.  x\  et  seq.  —  Le  mot  s'est  con- 
servé dans  le  copie  ON,-a)cq  T.B.  oyccM  T.  varare.  otiosus  esse,  abuhre. 

(  ip"^  ^*~  J,       n  n  Ousirîtsen,  ou  mieux,  comme  le  veut  Setlie,  Sd- 

noHOsrit,  Seiuntsrit,  nom  de  trois  Pharaons  de  la  XIF  dynastie.  Celui  dont  il 
est  question  dans  les  Mémoires  de  Sinouhit  est  Sânouosvîl  F.  p.  1  1. 4  f  cL  p.  28 1. 1 
=  0C  1.1;  cl.  p.35L4=PRH],p.2L3  [cf.  p.28  L  9  =  OC  1.  3  et  p.  36  L4 
=  PR  1.  i3];  cf.  fnirodtielion ,  p.  xxxvi. — Le  mol  s'est  conservé  en  grec,  chez 
Manélhon,  sons  la  l'orme  Sésôstris  poui-  Sénôstris. 

Ikfl  -  %0    W,  OuâsOUkhoU,  OuâskhoU  :  1"  verbe  neutre  :  r  être  large, 

s'élargir,    s'enrichira,   ^^^^^f— 'irTi^'    oiidsoukJiou-néi   me 
hdouou-î  rj'en  lus  agrandi  en  mon  trésor'%  p.  13  1.  9  [==  PB  1.  8];  —  2°  adj.  : 
ff  larges  V  ©1  JL  j  CT]  !^  '  Oiidshhouit  isil-i  -ma  place  est  large-^ ,  p.  14  1.  2 
[=PB1.  i.r).^f 
V  P ®  ^''  '^  P ®  m*  OiK'skIiOuit,    subst.   lém.    dérivé  du    précédent,   litt.   :    run 


_„.(  81  ).«-i— 

l);il(Mii  iMii;('.(li;il;ui(l.galiotc,  vaisseau  de  rliargc-,  p.  4  1.  4  |  =^PB  I.  i .'!;  cf.  p.  30 
1.2  =  0CI.(i  .-t  p.37  1.7=PR  1.38]. 
^•]»,  sdoiuishliou,  vorbo  foelilif  en  — -,  sd-,   dérivé  de   ^®]»,   nuduotikltOH 
rrremhv  laiije,  élai<Tii -,  p.  9  1. 4  [=  PB  I.71;  cf.  p.  40 1.5=  PU  I.  95,  où  il  ne 
reste  plus  ([iie  les  deux  |in'niièros  lettres    p   ^§m  (\n  mol]. 

Le  mol  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  ()Ytu<ijc  T. M.  o^,-<)ci;c     1/.  hiiilndo. 
dddUuc.  o\v.n)v.  H.  diliilaic.  i'\ .  an  lémiuin .  o'>,-ii(i^(;i  M.  ■]   laliliiilo.  jjriifiindilas. 

1  J\     OUastOUnOU,  \erl)e  neutre  :  "uiarclier  à  grands  jias,  se  promener-.  p.H  1. 13 

1^  PB  1.  I  1  f)  |.  —  Le  thème  s'est  conservé  dans  le  copte  o>)*Gco<j>ri  .1/.  oYCCTcuri 
7".  hrim  spaliosiix.  oYocoGti   1/.  o\-oc'r77  T.  diliilarc,  Inlltudo,  spatiosiis. 

w\  *J*\  OUâshabou,  OUâshbou  :  i^verhe  neutre  et  actif  : -répondre,  converser 
avec  (pieNpiiin,  raconter-,  \™J  ifj'J^^-  oitdshbou-néi-naf  -je  lui 
répondis-,  p.  7  1.  7  |  =  PB  '•■''<>]■'  ^  'IT  J  3)  'ÏP''-  '>^i^'M)ou-néi  sit  rjo  lui 
répondis  cela-^,  p.  22 1.  2  [  =  PB  1.  2(]  1  ] ;  cf.  p.  22  1.  3  [=  PB  1.  2G 1  ]  ;  —  2°  subst. 
maso.  :  fcréponse-,  p.  22  1.2  [=PB  1.  26 1]. 
Le  mot  s'est  con.servé  dans  le  copie  o>,-ci)cijk.  o\-u)(i;<i,  o^,•ocl)R   T.}f.  respondcre. 

V*\'^S  Ouâshadou,  Ouâshdou,  verbe  actif  :  -interpeller-.  "]  '  f  \  '*^  '^ 
^  ®  J^!^(:â'  'ioulir  poun  /jaroudshdou-i  kliciiouvwu  -ce  dieu  m'inler- 
pella  à  voix  forte-,  p.  21  1.6  |  =  PB  L  254].  —  Le  mot  .s'est  conservé  en 
copte  sous  la  forme  o>)'cu(i;r  T.]I..  oyii)-r  ndorarc .  placnre. 

\k-^^  Ouâgâoui,  OUgâoui,  subst.  masc.  :  -usure,  débilité  sénile,  faiblesse-,  p.  14 
1. 11|  =  PB  1.  i(i8-i(Mj]. 

m  '^.  %k  ^^1  OUÎtOU,  subst.  fém.  plur.  :  f bandelettes  funéraires,  maillot-,  p.  16 
1.4  [=PB  1.  i|,2l. 

V  .    V  'j^-  ^     M*""*    Ouâdou,  OudoU,  verbe  actif  :  -lancer,  jeter, 

émettre  un  .son-,  V"r"'3r*^  ^  î  î  !^'  ouddon-néî  dijdonou-i,  lilt.  :  rje 
jetai  mes  trails-i,  en  d'autres  teimes.  -je  déliai  mon  paquet  de  traits^',  p.  12  1.8 
[  =  PB1.  i  27-1 28];  V'T'âl'ï'f  ^m  jfc!^-  """''^'"'-"^'''  oslianounoit-l 
fje  jetai  mou  cri  de  victoire-,  p.  13  1.4  |  =  PB  1.  i^o;  cf.  p. 41  1.5-6  =  PR 
I.  187  où  l'expression  phonétique  _^,  Oliddou ,  a  (iis|)ani  et  où  Ton  ne  voit  plus 

que  le  délerminalif  ^-j];  p.  22  1.  7  [=  PB  1.  1 05  ];  —  ^^  T  T'  ouddou-Ijarou, 
Bill,  d'étude,  t.  I.  »  1 


lin.  :  ffcelui  (|ui  jotte  sa  face^,  en  d'autres  termes,  "hardi,  querelleur,  liutinT?, 
p. 8  1.6  1--I'B  I.Oo;  <-f.  p.  39  1.12  =  PU  I.  8/i,  où  le  Ç  a  disparu]. 

\  —  !  V  ' •  ouâdoubou,  Ouâdbou,  verbe  arlif  :  rtourner,  retourner,  ren- 
voyer., >  — J^T^-=>J>!>f^^^^^^'  omdhou-f àou  ra 
hou  Iioui-naf  taou  ame-f  «'\\  se  tourne  vers  IVndroil  où  il  a  rraiipé  la  terre-, 
p.  141.  8  [=PB  1.  iC3-i6i].  —  Le  co|ite  a  conservé  le  mot  .sous  la  forme 
o^-cuTT«,  oycureK,  T.M..  Iransire,  Irnnsifredi .  Irniisniiilarc.  converlcrc. 

Ik  À  "W    .    À    ouâzâou,  OUZâou,  adj.  et  veibe:  ffsain,èlresain,ètreenbonnesanté-i, 

dans  l'expression  ^  \  p,  (hiOîikliotl ,  oudzdou ,  sanahou  rvie,  santé,  forceii,  v.  s.v. 
^'^■,  tUioukhou.  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  o\x,)<\  T. M.  sakari, 
satins.  o\-u)X,  ov'ox  M. T.  sanus. 

V  i  "4^  V7\,  V  A  \l  7\,  "^Ç  i  ^W  ouâzâou,  OUzâou.  —  i"  verbe  neutre: 

ff  passer,  se  dirigiu-  vers .  .  .  ,  aller  à  .  .  . ,  vcnir^i ,  avec  <=- ,  va ,  du  réjiimc  indirect 
de  lieu,  p.  6  L9  |  =  PB  1.36;  cf.  p. 38  1.10  =  PR  l.T.o],  p.  23  L  10  |  =  PB 
1.  aSa];  sur  l'idiolisme  ^  i  \,  ^  ^l^-  oiuadou  ra  alhniiit,  v.  s.?'.^, 
akhouit;  —  a"  subst.  mase.  :  rie  pas.ser  à  l'horizon,  au  tombeau,  convoi  fu- 
nèbre, trépas"  ,,^'X^\'^' — '^  i\v^'  (ahan-ou'i-ne-oiwidou  ^le  trépas 
s'est  rué  sur  moi-,  p.  14  L  13  [=PB  L  i  7' ]•  T  ^  CI!  )l  P  ^  ^  i  ^  ^  • 
irouilou-nak  sliamsou  oudzdou  rquand  on  te  fait  une  suile  et  un  convoi •" , 
en  d'autres  termes  cquand  on  suiit  ton  convoi'' ,  p.  16  1.  5  [=  PB  I.  192]. 

ri  ouâzââou ,  verbe  actif  :  rpeser,  décider,  juger.  ,  ^  -^  ^Î^J^T^PrVÎ' 
oudidàou-tou-md;  klidoui  me  safouitou  ff  tu  es  pesé ,  tu  es  jugé ,  la  nuit  des  huiles-, 
p.  16  1.  4  I  =  PB  I.  )  c)  1  ].  —  Le  mot  est  demeuré  en  copte  sous  la  forme  oyor, 
OYGî-  6BOX,  OYtD-|-  6BOX,i1/.  oycocDTG  T.  scjKiiavc .  dislwffiiirc.  scgrcgare. 

\WV\  '^  OuàzOU,  OUZOU,  et  à  l'infinitif  en  -»,  -H,  "j-^j,  OudzouH,  OUdzit. 
1°  verbe  actif:  ^ordonner,  décréter-  ,  p.  7  1. 10  |  =  PB  1.  00;  cf.  p.  34  1.4  =  PR 
1.  7^],  p.  181. 7  [=PB1.  219].  —  2°  subst.  niasc.  :  «ordre,  déci-et- ,  p.  15  1.4, 
6,7  [=PB  1.  178,  180,  181],  p.  16  1.12  [=PB  1.  199],  p.l7  1.5  |-PB 
I.  2oi  ].  On  le  rencontre  : 

1°  Dans  la  locution  1-  1  j^,  *  "f ->  |  X"iTi-  oudzouU-moudouou  fémetlre  des 
paroles,  décréter.,  et  comme  substantif  r résolutions,  décrets-,  p.  7  1.  9  |  ^^  PB 
L/i9;cf.  p.391.4  =  PRl.  73]; 


2°  Sous  la  roimo  faclitivf  :  ^  '^'^,sdnm:otlit ,  verbe  actif  :  -transmettre,  adjuger, 
léguer,  des  biens  ou  des  personnes-^ ,  p.  19  1. 10  [=  PB  1.  aSi],  p.  201. 2  [=PB 
1.239]. 


-^^^1^  ^V^    ^^)  b^î)  ■''"l'st.  masc.  siiijî.  :  TlVinie-,  p.  21  1.7  |  =  PB  1.  2.")5],  au  pluriel 

-^^  rr^ ■  Ifî  m '  ''^''J"  »  ^'^'^^^  ''"■■^  âmes- .  p.  8  1.  9  [  =  PB  1.  r,  'i  ;  ri',  p.  39  1. 15 
=  PR  1.  88  J ,  et  dans  le  nom  divin  |  ^  ^  J^  iHifirhaiou  ( q. r.).  —  Le  mot  ne 
s"est  pas  conservé  en  copte,  mais  nous  lavons  en  transcription  grecque,  au  sin- 
gulier Bï(  dans  Horapolion  (1,  7),  puis  en  composition,  sous  la  forme  Bi-  dans 
B/i'wôpis,  "]  ^  (fàme  divine-^,  ^im'éx.v^,  ^  ■?  *•*  '^'""  vivante-,  sous  la  forme 
Bïjoi,  Brjv,  Bi'ou,  au  pluriel  dans  les  noms  propres,  surtout  dans  ceux  des  décans. 

]  ^1»"  f^  5  ■"*  bahou,  subst.  masc  :  -phallus,  membre  viril-,  n"est  employé  par 
notre  auteur  que  dans  la  locution  ^  J  W.  f  "J"  .me-bnijou,  lilt.  :  -au  phallus 
de.  .  .  -,  par  suite,  -en  présence  de.  .  . ,  devant.  .  .  -  ;  V  J  'V  Ik.  f  "^  '^'i 
me-hahou-k  rrdevant  toi-,  p.  22  1.5  [=PB  1-  263],  ^  J  ^  ^  |  T^  ^-^, 
>H«-6rt/«0«-y  cfdevant  lui-,  p.  12  1. 11  [conjecture  d'après  le  |)as.sage  mutilé  de 
PR  1.  176].  p. 21 1.5  [=PB  1.253]. 
Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  m.\2  T..  dans  la  locution  mm.vz 
7'.,  nnic .  .  .  ,  in  rousperiii .  .  .  ,  par  un  changement  du  J,  b,   en  m. 

J    ^  %k    ^jk       8      m   ~*  bâahouît,  subst.  fém.,  dérivé  du  précédent  :  -virilité-, 
p.l61.3[=PBl.  ir)o]. 

a'  "d^  '  7^     P      M^   baoukou,  subst.   masc  :    rf serviteur,    valet-,    p.  1  1.3 

[cf.  p. 27  1.4=  OC  1.  1  et  p.  35  1.  3  =  PR  1.  3],  p.  17  L  5  [=  PB  1.  aoA].  Notre 
auteur  emploie  très  fréquemment  la  locution  ^  ^  i  V  ,  baoukou-ame,  litl.  : 
frle  serviteur  ici,  le  serviteur  ici  présent- ,  en  d'autres  ternies  «moi- ,  p.  15  1.  3,  5 
[=PB  1.175,  178],  p.  17  1. 3,6  [=PB  1.202  avec  une  correction,  2o5], 
p.  18  1. 2,  3-4,  5, 11  [^  PB  1.  2  i3,  2  i5,  217,  2  23  avec  une  cori'cclion],  p.  19 
1. 10, 11  [=PB  1.234,235,236],  p.  20  1.  5  [=PB  laUt].  C'est  une  formule 
de  politesse  employée  par  l'inférieur  à  l'égard  de  son  supérieur,  par  Sinouhît  à 
l'égard  du  roi. 
Le  mot  dérive  peut-être  de  la  même  racine  que  le  verbe  expliqué  à  l'article  suivant. 


\: 


\\  s'est  conserve  en  copie  sous  la  l'orme  bcuk,  M.  ni,  scrvux ,  famnhis ,•  tnuKi , 
BOKi,  M.  -|-,  scrva,  ancilla ,  avec  le  pluriel  irrégulier  gbi-vik,  .W.  tu,  servi,  ancillœ. 

bâoukou,  verjjo  neutre  :  -r travailler,  faliriqucr- ,  f]  IZ^  j  2 ''^  j  ^  J^T 
^  ^  1k.  JL  ^  ZH  en  ^  '  **''wiîV  Mou  maou  ilou  rd  Ijar  sash  sdou  haoukou-naj 
zosoiif  rie  dieu  {{ranci,  l'image  deRâ,  s'entend  à  l'œuvre  (]u"ila  faites,  litt.  :  trà  ce 
(ju'il  a  fal)ri(|ué  lui-même-n,  p.  18  1.5  [=PB  1.  ai6  ].  —  Le  mot  ne  se  trouve 
plus  dans  le  rople  qu'en  composition,  dans  k.vkcij.v.np  T.,  riirinrim,  litt.  :  "celui 
(pii  travaille  (BXK-)le  cuir-  bxkmat-o'»»'  T.  rniciiiiliis .  BXKcutie  T.  saxajaculniis. 

I  ^^0  4=%  I   bâgâsOU,  subst.  masr.  :    ^poignard--,  p.  12  1.8  (  =  PB  1.  138]. 

I  "^^W  "*  jL.  bâqâou,  sul)st.  masc.  :  Tluiile  de  Ijaii-,  p.  91. 13  [  =  PB  1.83], 
extraite  |)ar  les  Syriens  des  fruits  de  l'arbre  J  •'^^  Jy''  J^,  bdqdoii ,  qui  serait 
le  Morhiua  aniera ,  d'après  Loret,  La  Flore  plummiiiqiie.  n"c)."),  p.  3<)-/io. 

I  i^  \k  j  bâît,  subst.  fém.  :  rrbuisson-^  ;  au  duel  J  ^  ^  ^  i^i  J  ^"^"^  baotlili, 
p.  3 1.5  1-=  PB  1.5;  <r.  p.  29  1.8-=  OC  1.5,  p.  33  1.15  =  PG  1.5  et  p.  36  1.16 
=  PRI.-.81,p.5  1.3  I-.  PB  1.  18;  cl',  p. 30  1.6  =  0G  I.7,  p.341.6=  PG  1  22 
et  p.  37  1.11-12  —  PB  I.  h  h].  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  bcd  T. M. 

T ,  (irhar,  friile.r. 

\|j^*  "^  bâîtou,  subst.  i'ém.  :  ^Mniel-,  p.  9  1. 12  |  =-  PB  1.  83].  —  Le  mot  s'est  conservé 
dans  l(!  copte  cbiu)  T. M.  n,  gmgiid  T.  iiiel. 

,     !f^    bâîti,  sui)st.  masr.  :  -le  roi  delà  Basse-I'.gypte'^.  Le  luoi  est  un  nom  dérivé 

(le  i|C^,  bdit  ftPabeilleii,  et  il  désigne  l'iiominc  (pii  a  pour  lolem  l'abeille,  le 
roi  de  ri<'gypte  du  Nord  :  il  semble  être  appareuté  au  libyen  hnttos  cpii, 
d'après  Hérodote  (IV,  clv)  signifiait  ffroi^i.  Il  se  rencontre  cbez  notre  auteur, 
dans  les  deux  locutions  suivantes  : 

t°  ^^,  soulihdUi,  p.  1 1.  6  [cf.  p. 28  1. 4=  OG  I.  2 ,  p.  35  1.  6 -  PB  I.  C. ],  p.  6 1. 10 
1  =  PB1.3G;  cf.  p.  38  1.10-PBl.  Oo  où  le  litre  est  omis],  p.  15  1. 1 ,  5  [=  PB 
1.  173,  179]. 

9.°^\%-^,j^^^'^,  sduioiilti{'!)bdili,-[>A\A  \c[.  p.  27  L1  =  0(:  I.  i, 
avec  une  correction  indiquée  à  la  noie  1  de  la  même  page  |,  •'riiomme  au  collier 
et  au  sceau  du  roi  de  la  Basse-Egypte-';  cl',  s.r.,  1^,  sdzdouit. 


I  T  J'^^  Jf.  ]l"^^\v:  baoukou,  snhst.  masc  :  r^pciTierii,  ou  selon  Loret, 
-laucoii-.  p.  2  1.9  {<■{.  p.  29  1.1  =()(:i.;i.  p.  33  l.H  =  PG  1.  1 1  cl  p.  36  1.10 

=  PR  1.  ;m].  Ici  II"  mot  saiipliiiiio  au  roi. —  Il  est  dcnicuré  dans  le  copte  bmx 
1/.  ni,   RHO'   7"..  iimpiicr. 

I  V  bou,  sul)s(.  masc.  :  -lieu,  placer,  p.  14  1.4  [=PB  1.  io8J,  et  p.  14  1.8  |=PB 
1.  i(i/t,  où  il  a  été  lélabli  par  conjecture].  Il  sertà  former  des  locutions  abstraites, 
dont  une  seule  est  employée  par  notre  auteur  :  J  Vî*"^  .  l>on  najir  -le  J)ien-, 
litt.  :  -la  bonne  place-,  p.  9  1.6-7  [=PB  I.  -'t--^)]. 

j  I  ^  T*^  bouniraouîtou,       J    J*  y  J    bounaît,  sul)st.  fém.  : 

rrdouceur-  ,  p.  8  1. 10  [=  PB  I.  (J.l-Oi;;  cf.  p.  40  1. 1  =  PR  I.  .,o  ].  H]^  J^  |  - 
Xj.litl.:  -le  jjraiid  de  douceur,  le  très  doux,  le  très  charmant-.  J  (■"■T^^. 
bounait,  dérive-  par  amuissement  et  chute  de  =>,  ra,  final  de  J  ^  ^  T  j'  ^Cll- 
ntrai,f. 2Q  1.4[=PB  1.  aii],  (|ui  signifie,  comme  verbe  neutre  :  ffétre  doux-, 
et  comme  adjcclil'-doux-,  avec  tous  les  sens  que  ce  mot  prend  en  français.  Dans  le 
passage  où  notre  auteur  rem|)loie.  il  s"appli(|ue  aux  ar])res  fruitiers,  de  préférence, 
aux  dattiers  ;  ^  ^  -"^  J  ^  \^\-  l''l>(iît-i  i^cbii  honnirai  -  tous  mes  lois  dmuv, 
tous  mes  dattiers-.  Le  copte  n'a  conservé  (jue  la  forme  sans -=»,  r,  finale,  setii  .1/. 
sritie,  BHMiie  T.  n^pahna.  arbor.  t,  ilartijhis  palnui',  oy^u""  ^^f-  z*'"  l>(tlinw. 

\ïï\\C^-  In^^  bouhâou,  verbe  actif  et  neutre  :  -fuir,  rétrograder-,  p.  8  1.9 
[=  PB  1.  (I.î;  cf.  p.  39  1. 14=  PR  1.  S7].  —  De  ce  mot,  dérive  le  nom  d'agent, 
J'^X.  V"^'  \^\  ^'^•^>onli(ioui,  suhsi.ma&c:  rfuyanl-,  p.  8  1.3[=PB 
l.âC);  cf.  p.  39  1. 10--PR  I.81J. 

I  II  ^t     besOU,  verbe  actifel  neutre:  ^introduire  (juelquiin  dans.  .  .,  entrer,  monter, 

se  lever-,  p.  16  1.10  [=PB  1.  11)7],  p.  21  1.11  |  =  PB  I.  a5r)].  Le  sens  de  ces 
deux  passages  n'est  pas  très  clair,  mais  il  semble  (juil  y  soit  (juestion  des 
rites  de  renterrement  :  -^  JpV^-.\  ]  X  V  ,^r  ""^  hcsoulou  amouou  ries 
Amou  ne  t'introduiront  pas  (au  tombeau?)-,  p.  16  1.10  [=PB  1.  i;)7]- 

I  "Sik  -^  IKft  ^^  bâatiou  -brinuetiers-,  p.  24  1.11  [  =  PB  l.aoOl.  La  lecture 
du  signe  Iran.scril  ici  '^k  est  incertaine,  .le  compare  le  mot  de  notre  texte  au 
ternie  J  ■^.  hditi  (BRLi;sr»,  Dicl.  hier.,  p.  'i-'ii),  que  l'on  traduit  d'ordinaire 
par  rbcrger-,  et  (pii  me  parait  désigner  fie  bricpietier.  le  fabricant  de  briques 
crues-'. 


_«.(  86  )K^— 

boudît,  subst.  féni.  :  répcaulrc^,  p.  9  1.  13  [=  PB  1.  8/iJ,  Triikum  speUa.  — 
Le  mol  est  reslû  en  co[)le  sous  la  forme  bcdtg  T.  Ba)-|-,  so-j-  M.  ni  6}ijpt,fnr. 


Jt  jk  P3Î)  pâ)  pi'onom  |inirliti(jiic  démonstialif  du  masnilin  el  du  singulier: 
rrcelui-ci,  cehii-là,  ceci,  cela,  ce,  cct^  ,  p.  6  1. 2  [=  PB  1.  96;  cf.  p.  31  1. 1  =  OC 
1.  9  avec  une  faute  du  copiste,  et  p.  38  1.2  =  PR  i.  5o].  A  partir  de  la  seconde 
époipie  lli(''l)aine,  il  n'est  plus  {juère  employé  que  comme  article. 

JLjj^J,       *  l'id^J.    ^*-«    paîtOU,  nom  cullcclif  : -les  hommes-",  p.21. 1  Ici.  p.  28 
«,    »  I    I    I     ^"^1    I    I     i^lll 

1.6  =  OC  1.2,  p.  31  1.5  =  PA  fragm.  N  1. 1 ,  et  p.36  1.2-3=PR  1.  10].  C'est 

une  vieille  expression  ipii,  dès  cette  époque,  n'était  plus  employée  que  dans  le 
style  relevé.  Klle  a  donné  naissance  au  titre  ^,  rapaî ,  J^^i  rapaîlOU,  q.v. 

■  V  ,  pou,  poui  (?),  pronom  enclitique  démonstratif,  du  masculin  et  du  singulier  : 

rcelui-ci,  celui-là,  ceci,  cela,  ce,  cet''.  Il  n'est  plus  employé,  dès  cette  époque, 
que  dans  un  certain  nombre  de  combinaisons  syntactiques  : 

1°  Derrière  un  pronom  absolu  des  personnes,  derrière  un  substantif  ou  un  adjectif 
simple  bu  composé,  même  derrière  un  verbe  à  un  temps  personnel  dont  il  est 
le  sujet,  -^3^B^'  Clt^  nilouf  fOU  ffpoint  lui  celui-ci^',  p.  22  1.9  [=PB 
'•  2<J7]'  ^  M  ^  ^  ■^'  P^'''^"'  P'*  """^  \\kvos  celui-ci-  ,  p.  11 1.  9  |  =  PB 
l.  110],  "^  P  !»■  V  —  ^  iV  -  nahoH  sait  pou  r  un  maître  de  sagesse  celui-ci" , 
p.7  1.9  [=PBl.à.S;  cf.  p.  39  1.3-4  =  PR  1.  79],  a  ^  ^-.^  i^,  e7ou-/pM 
•ril  est  allé  (il  a  fini)  celui-ci'i,  p.  25 1.  8  [=  PB  1.  3i  1  ;  cf.  p.  42  1.  7  =  OB  I.  8  où 
l'on  a  la  variante  ''^0  ',  éioii-spoti],  ce  que  l'on  rend  généralement  en  français 
par  «c'est,  c'était.  .  .n  selon  les  cas,  tfce  ti'est  pas  lui,  c'est  un  héros,  c'est  un 
maître  de  sagesse,  c'est  fini''.  Cette  combinaison  est  très  fréquente  chez  notre 
auteur,  p.7  1.8,  9,11  [=  PB  1.  ^17,  48,  5i;  cf.  p.  39  1.3,4,6  =  PR  1.71.79, 
7(J],p.8  1.2,3,4,5,6,10[=PB  1.54,  55,  56,57,58,60,  65;  cf.  p.  39  1.  8, 
9, 10, 11  =  PR  1.78,  80,  8 1,83, 8.3],  p.  9  1.2,3,4,11  f=PB  1.  69,  70,71, 
cSi;  cf.  p. 40  1.4  =  PR  l.  <)4],  p.  11  1.  9,14  1  =  PB  1.  110,  1 13,  1 16-1 17], 
p.l2  1.7|  =  PB  1.126],  p.  14   1.5  |  =  PB   1.  i6o],p.l81.2  [=PB  l.  2i3]. 

2°  w\,pou,  prend  alors  assez  souvent  une  valeur  relative  :  y  ^  "  S^  \  ]  j^ 
^■«'^■\^*\'P^"^_^  "^  ,  amouianslioui  houqdou  pou  ni  Tonnii  Ijaroiiit 
cfAmouianshoui,  ce  prince  du  Tonou  haut",  soit  en  français  r  Amouianslioui  qui 


-_M.(  87  ).t^~ 
esl  le  priiici'  du  Toiiou   lnuil-,  p.  6  1.5   |  =  1>B  1.  3o-3i;  d.  p.  38  1.  5-6  =  PR 

,j^,  '\  !^  ^  )  ]\,^r  wàkoui.  .  . ,  klionliàouslioui .  .  . ,  manoma.  .  . , 
houqdou  pou  mclrouiou  tfMakoui,  kliontiàoush,  Maiioiisa,  les  princps  ceux-ci 
qui  portent  témoignage,  soit  en  français,  r^Makoui,  Klioutiùousiiou  et  Manousa 
(jui  sont  les  princes  qui  rendent  témoignage-. 

3"  Il  se  combine  encliti(|uemcnt  avec  des  adverbes  tels  (pie  10,  asoii ,  procliti- 
quement  avec  des  adverbes  tels  que  =»,  gdril  :  ~^ '^^'^  "^"1 1  P  "V. 
ane  trouit-i  àou  ni  noutir  iasou  pou  rje  ne  lai  pas  l'ait,  la  main  du  dieu  à 
savoir  ceci' ^  en  d'autres  termes,  -je  ne  l'ai  ])as  fait,  mais  r"rt  cVc  la  main  du 
dieu-^,  p.  22 1. 3 1  =  PB  1.  liOa  ];  ^  'yl  ^^  "^  "=- -^-^ 21  ^1  ^'  nakhouili 
pou  gih'H  iroui  me  kliopesIlOU-j  rc'csl  cerlcs  un  brave  ipii  joue  de  la  barpè^, 
p.  7  1.11  |  =  PB  1.  iu]. 

4°  Combiné  avec  un  thème  verbal  et  avec  le  verbe  •«>-,  ?n,  iroui,  "^^ ,  trotiil , 
trouilou,  rroutou,  à  l'actif  ou  au  passif,  m\,  pou,  forme  une  exj)ression  qui 
exprime  les  relations  diverses  de  subordination  dans  lesquelles  la  première 
partie  d'une  phrase  se  trouve  par  rapport  à  la  .seconde  :  a\'~  ■%  ^ '^, 
éiouit  pou  iroui-naf-néi ,  litt.  :  ftvenir  ceci  il  ft  à  moi-i,  c'est-à-dire,  -quand  il 
fut  reîiu  vers  moi",  p.  12  1.11  [cf.  p.  40   1.12=  PR   1.  176,  dans  un  passage 

que  PB  avait  omis];  ^  >"  ■>  ^  —  ^  l^j^  ^  VT  !  ^  )i  ^  Si- 
éiouit  pou  irouitou  va  baoukou  ame  irouH  honou-k  me  maromlc-J,  lin.  : 
«venir  ceci  a  été  fait  au  serviteur  ici,  fasse  la  Majesté  à  ton  gré!",  c'est-à-dire  : 
f puisqu'on  est  jthh  jusqu'au  serviteur  ici  présent,  que  ta  Majesté  agisse  à  son  bon 
plaisir-,  p.  19  1.11  [=PB1.  236];  Ayi^3;^v^^^^^tl -71^2^ 
I  _».  J  ^  N^^'^  ^1,  éiouit  pou  trouit-nc-haoukou-amc  me  klionlit 
liodbou-néi  har  Horou-ouuilou,  lilt.  :  wcnir  celui-ci  ft  le  serviteur  ici  en 
allant  au  Sud,  je  lis  étape  à  Ouaouîlou-Iloiou-i ,  en  d'autres  termes,  dorsque  le 
serviteur  ici  présent  eut  marché  vers  le  Sud,  je  fis  étape  à  Ouaouîlou-llorou-, 
p.20  1.4-5  [=PB  1.2/11-2/(9]. 
■  \  a  donné  en  copte  ne,  qui  est  commun  à  tous  les  dialectes. 

■  ji^  Pouanit,  p.  17  1.  H  |  =  PB  1.  210].  (le  nom  parait  s'èlre  appli(jué  i)rimili- 

vement  aux  régions  situées  au  sud-ouest  de  l'iigyple,  sur  la  côte  occidentale  de 
la  mer  Rouge,  entre  le  Ras  Banas  et  Saouakîn,  mais  il  se  déplaça  et  il  remonta 
vers  l'Equateur,  à  mesure  que  les  connaissances  géographiques  des  Egyptiens 


— v».(  88  y^~ 

.s'accroissaient  dans  celle  direelion.  Sous  le  second  empire  lliéijain ,  on  l'enlendait 
de  loule  la  côle  africaine  de  la  nier  Rou[;e  jnscju'an  détroit  de  Bal)  el-Mandeb  et 
du  pays  des  Sonialis,  la  Tlmrifcm  et  la  Cimuimomij'mt  regio  des  {jéoijraphes  de 
l'âge  classique  i  il  semble  même  avoir  été  transféré  plus  tard  aux  portions  voisines 
de  l'Arabie,  surtout  à  Hémen. 

pfà,  J^_T    pfi,  pronom  encliticpie  démonstratif  du  masculin  et  du  singulier, 

désignant  de  préférence  les  objets  et  les  personnes  éloignés,  rcelui-là,  cela-"  : 
^JL''"#  ''"'"'■terre-/fl7,,p.7  1.5  |  =  PB1. /.3;  cf.  p.38  1. 16=  PRl.  67], 
"1  ■  "■'OT^  nmilir  pfà  manoukhou  <tre  dieu  bienfaisanl  h)-^ ,  p.  7  1.  6  [=PB 
1.  /i/i;  cf. p. 38  1.16  =  PR1.  C,S],['^]'^^'~^ '-^ ^  Ui^ane zadott dnoukitou 
sd-pfi  «je  ne  me  dis  plus  Vis  après  cela-,  p.  291. 10  [=0C  1.  5,  en  variante  au 
texte  adopté  dans  l'édition,  p.  3  1.  8]. 
■  ,  ■  "V  i$i,  '3^,  me  paraissent  n'être  ipie  des  formes  secondaires  des 
pronoms  iV.  ■  L  m\  i  I,  poui,  où  i'OM  s'est  fait  consonne  dans  la  pronon- 
ciation au  contact  de  1'/,  ^  \.poin',  piri ,  pvou  pfî. 

Pil   pafisou,     "    P-il   pafisouît,  pafisît  (voir  à  ^j[,;ws)/o(/). 

poun,  pen,  pronom  enclitique  démonstratif  du  masculin  et  du  singulier,  désignant 
de  préférence  les  objets  et  les  personnes  rapprocbés  :  rcelui-ci,  ceci,  ce,  cet^i. 
Il  peut  s'employer  également  derrière  les  .substantifs  masculins  au  pluriel  qui 
ont  un  sens  collectif,  f^^jè^JU^,  mùshùou  pmin  r  celte  armée-,  p.  3  1.1-2 
[cf.  p.  29 1. 4  =  OC  1.  /.,  PG  1.  i3  et  p.  36  1. 12  =  PR  1.  aS  ],  ^"^  ;7^  J!^.  saniou 
poun  f  relie  condition,  cet  état^  ,  p.  15  1.1  [=PB  1.  173-)  7/1].  J!!^,  poun,  est 
cbez  notre  auteur  le  plus  employé  des  pronoms  démonstratifs  :  p.  3  1. 1  [cl.  p.  29 
1.3  =0C  1.  /i,  p.  33  1.13  =  PG  1.  i3  et  p.  36  1. 12  =  PR  1.  aS],  p.S  1.7 
[=PB  1.0-7;  cf.p.37  1.2  =  PR  1.  3o],  p.9  1.3[=PB  1.  70J,  p.  H  1.2  [=  PB 
1.  99],p.l21.10[=PBl.  i3i].p.l31.5[  =  PB  I.  lia],  p.  151. 1,  7, 10  [=  PB 
1.173-17^,  181,  i85],  p.  16  1. 12  [=PB  1.1. i<)],  p.  21  1.5  [=PB  1.  a53], 
p.  23  1.6  [=PB  1.976]. 
■  ,  poun ,  est  une  forme  de  U^ ,  poil ,  développée  par  l'adjonction  de  la  post- 
foimante  / — v,  comme    J  ,  boiin,  de  J  ^,  boit,  —,  one,  de  ^-"',  etc. 

Cr~J.  parou,  perou,  pirou,  et,  par  amuissements  de  <=>,  )',  finale,  pa,  ye, 

pi,  au  duel  Q,  parouî,  pirouî  «maison^,  par  suite,  rpalais-^,  et  cfteniple^, 
p.l41.2[=PBl.i55],p.201.7[=PBl.  o/,3].p.241.3,4,10(=PBl.  586, 
288,  296],  p.  25  1.4  [=PB  1.  3o5]. 


— «.(  89  ).«^ 

Ce  mol  forme  des  composés  nombreux  dont  deux  seulement  se  trouvent  chez 
notre  auteur  : 

1°  ^  f^^pa  soutonoii,  avec  le  renversement  dlionneur  pour  CJ  ^  ""  ,  p.  20  1.  7 
[=PB  l.2'43],  -maison  du  roi,  palais  du  roi-. 

2"  ru  \  ru^paroui-liazoul  rlesdeux  maisons  blanches^,  p.241.4[=  PBl.  'jSS], 
nom  (pi'on  donnait  aux  magasins  dans  lesquels  les  fonctionnaires  du  roi  ou  des 
seigneurs  entreposaient  certaines  des  matières  de  l'impôt,  les  étolTes  et  les 
objetsde  parure,  les  parfums,  les  vins,  les  liqueurs.  Ces  magasins  étaient  doubles, 
selon  l'usage  (pii  voulait  (pie  tout  ce  (pii  touchait  le  roi  fut  mis  au  duel,  par 
allusion  aux  deux  royautés  dont  se  composait  la  rovauté  de  l'Egypte  (Maspkro, 
Eludes  é/riiiHinincs.  I.ll,  p.  aifj-aSa);  toutefois  on  rencontre  assez  souvent  la 
forme  siui])le  '^.  parou  hazou. 

parOU,  perOU,  pirou,  verbe  neutre  :  rf sorti r -^ ,  à  l'origine  «sortir  en  montant''^, 
comme  le  soleil  l'ail  lorsqu'il  se  lève  à  l'horizon,  p.  15  1.8  [=PB  1.  182].  Cette 
racine  se  rencontre  également  chez  notre  auteur  sous  les  formes  suivantes  : 

1°  ^^,  avec  le—  final,  parouit,  perouit,  pirouit,  p.  7  1.9  [=PB  I.  ig; 
cf.  p.  39  1.  4  =  PR  1.  73  ],  p.  24  1. 1  [=  PB  1.  288  ];  même  sens  que  la  forme  nue. 

2"  ^  M  ^  '  paroul,  piroui,  comme  nom  d'agent  en  I  I ,  -/,  final ,  appliqué  tantôt 
aux  hommes  ^^  M  "^  "^^  pnroui,  un  homme  qui  sort  du  commun,  un 
rbravc"  ,  p.  11  1.  9  |  =  PB  1.  1 1  o  ] ,  tantôt  aux  animaux .  ^  |  |  ^  '^,  parouît, 
un  laureau  qui  son  du  commun,  un  -mailre-taureau-  ,  p.  12  1.  5  |  =  PB  1.  1  23]. 

3°  It^tx,  sdparou,  sapirou,  le  factitif  en  -^-,  sd-  «faire  sortir-»,  p.  12  1.13 
[=  PB  1.  1  35  ;  cf.  p.  41  1. 1  =  PR  1.  1 8 1 ,  où  le  p  factitif  s'est  perdu  dans  la  lacune 
([ui  termine  la  ligne  précédente],  *  ■*"*  m  ©]I  j2- ^^  i^  .■^^IJJ''  ^''"'^''^'' 
me-khdit  sdparou-tiéi  klidàou-f  tov  après  que  j'eus  fait  sortir  ses  javelines-, 
c'est-à-dire  «après  que  je  l'eus  obligé  à  se  dépouiller  de  ses  javelines  en  me  les 
jetant^. 

Elle  entre  dans  un  assez  grand  nombre  d'expressions  dont  une  seule  est  employée 
par  notre  auleur  :  -^^,  parou-àou,  ptrou-àou,  suLsI.  masc,  lill.  :  «celui 
qui  sort  (qui  se  distingue)  par  le  bras,  un  brave,  un  héros- ,  p.  7  1. 12  [=  PB 
1.  02  ;  cf.  p.  39 1.  6  =  PR  1.  76  où  le  groupe  est  mutilé]. 

-^,  parou,  pirou,  ne  s'est  conservé  en  copte  cpic  dans  (]uelques-uns  de  ses  sens 
secondaires  :  ncipc,  nipe.  tiepfe  T.,  oriri.  vasri.  neipe  gbox  T.  <|>ifi  gkox 
M.  rffulffcre,  splcnilcre ,  <j>ori  gbox,  <|>iri  gbox  M.  jlorcrc ,  jlorcsccrc ,  el  leurs 
dérivés. 

Bibl.  d' élude,  t.  I.  la 


^C^  pahou,  verl)o  actif  :  tf  atteindre  quel(iii('  chose  on  (iiicliiu'un ,  arriver  à  ...  -,  p.  2  1.  8 

[cl.  p.28  1.13  =  0(;i.3,  p.33  1.11  =  PG  1.  ii  et  p.  36  1.9=PR  1.2o],p.5 
1.5  [=PBI.  90  ;  cf.  p.  30  1.  8  =  OC  l. -j  et  p.  37  1. 13  =  PB  1.  46  où  le  groupe  est 
mutile],  p.6  1.8  [=PB  1.  Si],  p.  21 1.11  [=PB  1.258].  Cette  racine  se  ren- 
contre également  chez  notre  auteur  sous  la  forme  ^^  avec  le  —  tt,  final ,  pahauit, 
pelmiit,  p.  20  1. 11  [=  PB  1.  2Z17]. 
Le  verbe  Jfc ,  pahoîi,  est  passé  en  copte  sous  la  forme  ncoz  T. M.  4>02,  ^ez  M., 
riH2  T.  ^urvenlrv ,  jurl'mjrcre ,  na,  nez  T.  pnevenirc. 

^Ts  ,    %^  ^  .        ^1    pahouî  rla  partie  postérieure,  lextrémité,  la  lim^,    par  suite 

rie  Lut  quon  essaye  d'atteindre^  ,  p.  8  1. 4, 10  [=  PB  1.  ij-],  Ci  ;  cf.  p.  39  1. 10, 
16  =  PRI.8i,  89],p.  141.6[=PB  1.  iGiJ.  p.  17  1.  5  [=PB  1.  2oi  ],  p.  25  1.  9 
[=PB  1.3ii]. 
Le  mot  est  resté  en  copte  sous  la  forme  .\zo\  T. M.  ti,  <j>,  ejoy  B.  pars  posterior, 
pour  *<}>A20Yi  *nxzoy,  *ne20V.  Il  était  précédé  d'ordinaire  de  l'article  n~, 
<j>~,  qui,  se  fondant  dans  la  prononciation  avec  la  première  radicale  n,  a  fait 
disparaître  celle-ci  :  les  Coptes  au  lieu  de  comprendre  nxzoY,  c}>.vzov,  comme 
étant  réipiivalent  de  nnxzoYi  4><j>azoy,  ont  cru  que  le  n",  c)>",  initial  était 
l'article  et  ils  ont  forgé  le  mot  .vzoy- 

H^  -  ,  .  ,  pakhourOU,   verbe  actif  :    -courir    autour,  faire  la 

ronde,  parcourir-,  p.  9  1.1   [=PB  I.G7;  cf.  p.  40  1.  2  =  PR  1.  92  ],  p.  15  L7 
[=PB  1.  181],  p.  17  1.2  [=PB  I.  201].  De  ce  thème  dérive,  par  adjonction  de 
la  flexion      ,  -Ui,  du  nom  d'agent,  le  mot  : 
^  *^  'j^  ,  pakliournatmi ,  subst.  masc.  plur.  :  fies  garde-frontières,  les  garde- 
cotes-,  litt.  :  cries  hommes  qui  font  la  ronde-,  p.  20  1.6  [=PB  1.  2^2]. 

—«—il    paSOUfou,    ï ij.^  n|l  pafouSOU,  pafsOU,  verbeactlf:  -cuire, plus 

particulièrement  r  faire  bouillir-^ ,  par  oppositions  ^^^1-  mashiron  (q-v.). 
qui  signifie  rrrôtir'ri,  p.61.2  [=PB1.27;  cf.  p.  31  L2  =  0C  I.  ç)  et  p.  38  1.3 
=  PR  I.  5i],  p.  10  1.3  [=PB  1.  88].  Cette  racine  se  rencontre  également  chez 
notre  auteur  sous  la  forme  substantive  : 

JU^P-|[,/w/soi<(V,  subst.  fém.  :  ^cuisson- ,  |  ^  ^  i  ^  JL  P  *"  1 T'-  ">'"fouitoii 
me  pafsonitou  nabil,  litt.  :  «du  lait  en  toute  cuisson^,  c'est-à-dire  cfdu  lait 
cuit  de  toute  espèce  de  manièrei^,  p.  10  1.  6  [=  PB  1.  92  ]. 

Les  deux  formes  -ï-,  pasoufou,  et  w.|,  pafousou,   sont  également   légitimes  : 


elles  représentent  l'une  el  l'autre  une  l'orme  trilit(''re  à  première  radicale  re- 
doublée, mais  dans  un  cas  la  radicale  redoublée  est  en  deuxième  radicale,  dans 
le  second  elle  est  en  troisième  radicale.  La  racine  bilitère  d'où  elles  dérivent 
se  rencontre  sous  trois  formes,  tantôt  " — P|l,  fasou,  tantôt  !P|,  hasoil, 
tantôt  1^1-  pasou.  En  l'élevant  aux  formes  trilitères,  il  semble  que- le  désir 
d'éviter  la  répétition  des  deux  jilionèmes  * — ,  f,  ou  ■  ,  p,  ail  produit  une  sorte 
de  dissimilation  et  ait  porté  les  Égyptiens  à  employer  le  llième  en  l,  p,  dans 
une  syllabe,  le  tlième  en» — ,  f,  dans  une  autre,  'n|,  pafasou,  au  lieu  de 
^^\,  papasou,  ou  de  ^^^\-  fafdfiou  ;  d'au(re  ])art,  la  forme  -^|[,  pasofou, 
avec^  à  la  finale,  paraît  s'être  développée  à  côté  de  <_!!!_  P|,  pafasou,  sous  l'in- 
fluence des  post-formations  en  ■* — ,  J,  qu'on  trouve  dans  •0.^'- — ,  khasoufou, 
de  ©  p  I ,  khasou,  |  ^^  ^,  iatouf,  de  ^  -  ^,  tatou.  Le  copte  a  perdu  les  formes 
trilitères  de  ce  tlième,  mais  il  a  conservé  la  forme  dérivée  de  linfinilif  féminin 
en  ■»,  -il.  iiicG,  noce  T.  <])ici,  <j)oci  M.  ou  de  l'infinitif  masculin  cj)>.c,  <\>ec 
M.,  coqueir,   excoquere ,  toutes  deux  provenant  de  la  forme  bilitère  antique. 

"  pasakhou,  verbe  neutre  :  rse  fendre,  se  diviser^' ,  de  préférence  en  deux  morceaux, 
p.  3  1.3  1  =  PB  La;  cf.  p.  29  1.  5  =  OC  LA  avec  une  faute  du  scribe  JJ^PX' 
pour^.  p.33  1.14  =  P(;  1.  là  et  p.  36  1. 14=  PR  1.  aC.]. 

Il  poseshouîtOU,  verbe   actif  :    ^diviser  en  deux  parties^!    à  l'origine,  mais 

'  ^^  '  I    I   I 

plus  lard  -diviser,  partager,  répartir^  d'une  manière  générale,  p.  41  1.11  [=0B 
L.]. 

^J\  pasagâ,  verlie  aclif  :  miordre,  pi([uer-,  au  moral,  rfaire  éprouver  du 
remords- ,  p.  7  1. 3  |  =  PB  \.ho-hi]. 

pesit,  nom  de  nombre  :  rneuh.On  ne  le  trouve  chez  notre  auteur  que  dans 

m.    lin   '^ 

la  locution  cnni"' * ','i','i' "1 1 1'  P^^'^  noutirou  rfla  neuvaine  des  dieux-^, 
VEimémh  béliopolitaine.  ^  ^  J  |  ^  °  ',','.'i'  "1  "1  "1  * — '  ^oumou  hem  pesH 
7ioutirou-fclc  dieu  Toumou  avec  son  Lnnéade-^ ,  p.  17  1.  8-9  [  =  PB  L  207].  — 
Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  -^'rv,  féminin  ^-ire,  nmeiti.  A  partir  d'une 
époque  indéterminée  le  groupe®  a  pris,  au  moins  lorsqu'il  s'applique  à  l'Knnéade, 
la  leclure  ^^^,  pdoiiit,  dérivée  du  nom  ^  ^  ©'  /"'^"''>  •'''  •«'^l""'""'" 
de  gàleau  que  le  signe  o  représente. 

\\     paqâît,  ail   pluriel       \\\    paqâoUÎtOU,  subsl.  fém.  :  •'étofles  de  fin  lin, 
vêlement  de  fin  lin-,  p.  13  1. 13  [  =  PB  L  laB],  p.  24  L8  [=PB  L  2((3  |. 


-«.(  92  )K-H- 

■    "  paît,  siibsl.  lÏMii.  :  r\o  ciel-,  p.  1  1.  7  I  =  oc  1.  3  ;  ri  p.  33  1.  5  =  PG  1.  5  ol  p.  35 
'       '  1.6  =  PR1.  7],  p.  16  1.6  [=PB  I.  if)3],  p.  19  1.9[  =  PB  l.aS/i],  p.  22  1.12 

[  =  PB  1.  970].  Le  mol  entre,  chez  noire  auteur,  clans  plusieurs  idiotisine.s,  p^  tî± 
■— ,  sdhdrou  râpait  trs'élever  au  ciel-n,  euphémisme  pour  trmourir-",  p.l  1.7 
[  ci',  p.  33 1. 5  =  PG  1.  5  et  p.  35  1.  6  =  PR  1.  7  ;  OC  1.  9  donne  la  variante  p  -^  \ 
*î*,  sdài'ou,  de  même  sens!  :  ""*  V  *  *  *^ ,  (ikltunoitnu  7iOU  Wrt/7r des  emblèmes 
divins-  ,  mot  à  mot  rdos  emblèmes  du  ciel-  ,  p.  241.4  [=  PB  1.  2 8 7 ]  ;  ^j^  •>— '- 
paîte-k  loun  «ce  tien  cich  ,  appliqué  à  la  reine  d'Egypte,  p.  15 1. 11 1  =  PB  1.  nS5  ]. 
Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  ne.  T.,  <|)6,  M.,  nu  B.,  t,  cœlum, 
au  pluriel  nii^i'C,  T..  <|>hoyi  -W.  .  rinoY'-  nuyGi,  B. 

H[,  petpOUtOU,  verbe  actif:  rfécraser  sous  les  pieds,  fouler  aux  pieds-, 

par  suite  r  lerrasser,  .soumettre-,  p.  5 1. 3  [cf.  p.  30  1.  5  =  OC  1.  7  et  p.  37  1.  3  =  PB 
l./i3],  p.9  1.5[=PB  1.78;  cf.  p. 40  1.6  =  PR  1.97]. 

"    "►-^  pouteni,  p.5  L5  [=PB   1.  73;  cf.  p.  30  1.8  =  OC  1.  7  et  p.  37   1. 13=PR 

î. /i(î],  nom  d'une  ré{;ion  que  Brugsch  (Dîc/îOHJin/rc  géographniiie.  p.  5i-55) 
pense  êlre  le  canton  actuel  de  Belbéis;  cf.  Introduclion.  p.  xl. 

*J    poutiri,  particule   adverbiale,     employée   pour  attirer    l'attention   sur    le    mot 

ou  sur  le  membre  de  phrase  qui  la  suit,  p.  12  1.  4  [=  PB  1.  1  22  ],  p.  141. 4  [=  PB 
1.159],  P-15L9  [=PB  1.  i83],  P.22L2  |  =  PB  1.  afii].  Onla  traduit  d'or- 
dinaire ffvois!-  en  la  rattachant  au  verbe  ^^  \  ^ ,  poutaraou ,  qui  signifie 
trvoir-  ,  et  cette  conception  paraît  avoir  été  celle  des  Egyptiens  eux-mêmes,  au 
moins  à  jiartir  du  second  âge  théljain ,  si  l'on  en  juge  par  l'orthographe  ^^  1 1  -^ 
que  le  mot  prend  dans  les  textes  de  cette  époque.  Il  se  pourrait  pourtant  qu'il 
fallut  la  rattacher  h  la  même  formation  qui  a  fourni  à  la  langue  le  mot  interro- 
gatif  5^  {  ^H-  Pf^^'^^^h  ^vv  {  â)'  P'^^'^'- 

padou,  veibe  actif:  rtendre,  étendic-  ,  dans  la  locution  'T'   /^.  M  \, 

padou  nomaitoa  pou,  litt.  :  cfc'est  un  qui  étend  ses  courses-  ,  en  d'autres  tiM-mes, 

rrc'est  un  coureur  rapide!-,  p.  8  L  3  [=PB  1.  5();  cf.  p.  39  1.9-10  =  PR  1.  Si]. 

Le  mot  est  demeuré  en  copte  avec  un  sens  dérivé  dans  hcut.  uni-   7"..  <|)U)t, 

<|>HT  M.,  jugerc,  aiifiigcre,  nirrerc. 

-     I  pidaît,  subst.  fém.  :   rare-,   p.  8  L  8    [=PB  1.  03],  p.   11   1.6    [=PB    l.iof)], 
p.  12  L8  [=PB  1.127]. 


Le  mot  ^  -^-^i  pidait,  dérive  peut-être  de  la  rarine  '^ ,  padoil  f  IcndiO'  ;  il  s'esl 
conservé  dans  le  coiile  sons  la  forme  riiTC  T.  -i-,  <^i-\- ,  <j>HTTe  .1/.  -|-,  iirrtiii.  11 
a  donné  dans  la  lanj[ue  ancienne  les  dérivés  suivants  : 

1° ^ ]  ;^ , picliiiti,  au  pluriel  ^, ] ,^, - ^ ^  ]  ,'i^, ^  * ^  ]  "^  \,pi(laliou, pidalé, 
nom  d'ajïcnl,  rairlier-,  p.  8  1.  9  [  =  PB  1.  G3  ;  rr.  p.  39  1. 15  =  PR  1.  S7],  p.  12 
1.4  [=PB  1.  )2i],  p.22  1.1  f=PB  1.25;)],  p.23  1.6  [==PB  La:»".].  Ce 
terme  était  applicjné  par  les  Kjfvptiens  aux  populations  armées  de  Tare  qui 
liabitaient  le  désert  à  Test  du  Nil  et  les  confins  de  la  Svrie;  dans  tous  les  passajjes 
de  noire  texte  oîi  on  le  rencontre,  on  peul  le  traduire  d'une  manière  générale  par 
ff bédouin,  barbare-. 

9°  X  ]  .^.^  "^  '^  ]  ^.^  *'^  "^  1  ''^  i-  rapiddliou,  nom  coUeclil'lormé  de  "^, 
m  {q.v.)  et  du  mot  précédent,  p.  71. 12  [=  PB  I.  5;5].  p.  8  1.  7  |  =  PB  1.  61; 
cf.  p. 39  1. 13  =  PR  1.  85].  Il  paraît  désigner  un  rensendjle  des  Bédouins'^,  une 
f  masse  de  Bédouins^,  et  plus  simplement  tfles  Bédouins,  les  Barbares-. 

Le  pluriel  de  "^^  ]  ^^,  ptdiiitl,  se  trouve  en  Iranscripllon  cunéiforme,  piddié  ou 
ptdatl,  dans  plusieurs  des  lettres  d'El  Amarna. 


f,  pronom  enclitique  de  la   troisième  personne  du  singulier  et  du  masculin.  Il  est 
emplové  : 

i^Commesujeldu  verberil-,p.  11.  3,  6  |  cf. p.  27  1.  3  ri  p.  281. 4=  OC  1.  1,  a,  p. 33 
L2,5=PG  1.2,5  etp.351.2,6  =  PRl.  9,7],p.61.6[=PB  I.  3i;  cf.  p.  38 
1.6  =  PR1.  55],p.71.10,H[=PB1.5o,5i;cf.p.391.4  =  PRI.7i,mais,dans 

le  second  cas,  PR  a  ^,  luif.  p.  39  1. 5-6  =  1.  70  où  PB  a  '^— ,/  ],  etc. 

2°  Comme  régime  direct  du  verbe  riui,  cela-",  p.  7  1.  5  [=  PB  1.  li!i  ;  cf.  p.  38  1. 16 
=  PR  i.G8  où  ^— ,/,  est  omis],  p.  18  L  7  [=  PB  1.  ait)],  etc. 

3°  Comme  allixe  possessif  du  nom  tfson,  sa,  ses-,  p.  1 1. 3,  6  [cf.  p.  27 1.  4  et  28  1.  3 
=  0CLi,2,  p.  35  1.3,  6  =  PR1.  3,  G],  p.  2  L2,  10  [d.  p.  28  1.  7  el  p.  29  1.  2 
=  0C  I.  9,  /i,  p.32  1.7  =  PA  fragm.  P  1.  2,p.33  L7  =  PG  1.  7,  p.  36  L4,ll 
=  PR1.  19,  99],  p.6  1.3[=PBI.i.S;  vL  p. 38  1.4=  PRI.  69],  etc. 

4°  Comme  régime  des  prépositions  sim]des  ou  composées  :  |^' — ,  amouf  f-en 
lui-,  p.  8  1.11  [=PB  1.67;  cf.  p.  40  1.2  =  PR  1.91],  p.  9  1.12  [=PR  I.S-.], 
p.  13  1.10  |  =  PB  1.1  i8],  elc.;^^^,  mc-hha ite-f  ra\m'A  lui-,  p.  3  1.1 


[d.  p.33  1. 13  =1H;  1.  1.3  cl  p.  36  1. 12  =  PR  1.  93  ],  p.  20  1.  8  |  =  PB  1.  26^1]; 
"^^  nif,  nafWi  lui-,  p.  25  1.7  f=PB  i.  809];  ^,  m-f,  ro-f  rvers  lui,  à 
hiT,  pour  lui^,p.l2  1.13[=PB  1.  i3'.],p.l3  1.7|  =  PB  1. 145],  etc.;  f^, 
Wi-/ r  avec  lui  ^,  p.6  1.3  [=  PB  1.  28,3i;  cf.  p.  38  1.  3,  8  =  PR  1.5i,  58], 
p.  9  1.10  [=PB  1.79],  etc.;  ^' — ,  liarou-f  "nuv  \u'i,  à  lui-,  p.  9  1. 2  [=  PB 
l.Of)],  ctc.;^^-^,  khari-f  >- sous \m'^  p.  151.2  [=PB  1. 174];  ^^^— , 
hhan-haUe-f  rrdevant  lui-,"  p.  7  1.  9  |  =  PB  1.  i8 ;  cf.  p.  39  1. 3  =  PB  I.  72  ]; 
<=-^  ',  ra-sd-f  ffdenière  lui,  après  lui-,  p.  3  1.8  [=PB  1.8],  etc. 

A  l'origine  ce  pronom  avait  une  vocalisation  dilïï'rente,  selon  la  vocalisation  des 
mots  aux(|uels  il  s'attachait.  Il  n'a  plus  gardé  de  cet  état  ancien  qu'une  vocalisa- 
tion en  \\ ,  t,  lorsqu'il  se  joint  aux  mots  aiïectés  de  la  terminaison  ^  |  1 1  _^  ^  OM?, 
du  duel.  C'est  ainsi  qu'on  a  :  .—1^'^,  totoui-fi,  ou  âouî-Ji  trses  deux  mains-, 
p.  8  1.9  [=PB  I.C3];  Sb'^^palioui-fi  rsa  fin-,  p.  25  1.9  f=PB  1.  3»i]. 
Il  y  a  là  un  fait  d'enharmonie  linguistique  :  l'assonance  avec  ^,  OUI,  a  maintenu 
la  vocalisalion  en  \\,  l,  du  pronom. 

Le  pronom  « — ,  -f,  est  demeuré  en  copte  sous  la  forme  -q,  écrite  parfois  -r  dans 
des  manuscrits  d'âge  moyen  ou  récent. 

X      ^,- I,    ^^ I    fâ,  fâou,  fâî  •'porler,  emporter-,  dans  la  locution  '\' J)  ZZ^ 

'^^  V,  fdou-noH-î  ntfouou  ttles  vents  m'empoilèrent,  nie  poussèrent-, 
p.  20  1. 11  [  =  PB  I.  a/iO  ,  où  la  phrase  est  écrite  ^  ^^  ^  \-<  «'"•"«  complé- 
ments phonéti([ues].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  mm  T.  M.  m6i  T. 
Ml   T.M.B..  mmcrc  loJUrv.  Jcrre. 

^  >  fenoukhouiou,  nom  que  les  Egyptiens  donnaient  à  des  peuples  do  la 
Syrie,  p.  18  1.  9  |  =  PB  I.  901 J.  Brugsch  et  d'autres  à  sa  suite  les  ont  rapprochés 
des  Phéniciens,  par  assonance,  et  il  est  possihle  que  cette  assimilation  ait  été 
faite  à  l'époque  ptolémaïque.  Je  crois  qu'à  l'origine  c'était  une  simple  épithète 
comme  les  termes  analogues  de  ]^^)'^'^-  amomu ,  ^  ]  ^'l-  ftdatwu, 
p^^jjitJ,  saaliou  (f  »•.);  il  dérive  de  la  racine  ^"^/fahhou  [q.  v.) 
ffdélier,  détruire-,  avec  intercalalion  de  la  nasale  > — \,  ni,  ne,  comme  seconde 
radicale,  et  il  signifie  tfles  destructeurs,  les  pillards-. 

^,  (â,  *^  fondou,  fendou  t.lenez'.,  p.l3  1.3[  =  PB  1.  iSg;  cf.p.41  1.5 
=  PR  1.180],  p.  19  1.12  |  =  PB  1.237].  p.  23  1.1  [-PB  I.971],  p.  17  1.12 
[=PB  1.211]. 


_  <^  fakhou,  se  trouve  chez  notre  auteur  en  deux  sens  seulement  sous  sa  forme 
simple  :  1°  verbe  actif  :  ^détacher,  dépouillerr,  "^  °2  "Ziill  ^^^  I  V  '^' 
faklioti-nak bdé/iouit  rtuasdépouiHélavirililé-'.p.  161. 2,  3  [=  PB  I.  190-191]; 
2°  vorl)e  neutre  avec  =»,  ra,  au  régime  indirect,  "Sc  détacher  de.  .  .,  quittent, 
^  "^  ^  ^.  fakiiou-néi  ra  souànou  r'y  hk-  détachai  de  Souanou,je  quittai 
le  pays  de  Souanou-,  p.  6  1.4  [=PB  I.  •?.();  cf.  p.  38  1.4  =  PR  1.  33  avec  la  va- 
riante {jéo<;ra[)hi([ui'  disculée  dans  Vfnlrnilurtioii .  p.  xlii-xliv]. 

O    "^  fakhouni,  fakhounou,  p.  14  1.  12-13  [=  PB!.  170],  dans  la  phrase  ^^;^ 

^y^PiTi^P^'  ra(/o«(-i'  fakiwuni-sounou  shainsou  «mes  deux  jambes 
refuienl  le  service,  lilt.  :  :^se  délient  du  suivre-'.  —  Ce  verbe  dérive  du  pré- 
cédent par  adjonction  de  ' — v.  ni,  noH ,  en  troisième  radicale. 

fadouOU,   nom   de  nombre  masculin  :   Tciuatrc- ,  p.  20  1. 12  et  p.  21   1.1    r=PB 

"  __  1  r  r  i 

1.  248];  ,^]  ',,  sapou  fadouou  ^quatre  fois-,  p. 24 1.12  [=PB  1.  298].  —  Le 
mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  qxcuov'  ^i-  mtooy  1  MTey  T-  quatuor. 


ma,  me,  mi,  plus  tard  m,  em,  préposition.  Le  sens  fondamental  en  est  (fdans", 
avec  ou  sans  mouvement,  et  elle  désigne  la  provenance,  rinstniment,  l'état. 

1°  rdans,  parmi,  sur,  à-n  sans  mouvement  :  p.l  1.2,4,  5,7  [cf.  p.  27  1.2  et  p.  28 
1.1,  2,  5  =  OC  1.1.2,  p.  33  1.4=PG  1.  i  et  p.  35  1. 1,  4,  5  et  p.  36  1. 1  =  PR 
1.1,  4,  5,  8],  p.  2  1.6  [cf.  p.  28 1.12  =  OC  1.3,  p. 33  1. 10  =  PG  1. 10  et  p.  36 
1.8=  PRI.19],  p. 41.  1,2,4  [=PB  1.9,  11,  16;  cf.  p.  29  L13  =  0C  I.  6  et 
p.  30  l.l  =  0Ci.6,  p.  34  1.  2=PG  I.  18,  p.  37  1.4,  5  =  PR  1.  33,  34,  35], 
p.7  1.4[  =  PBl./i2;  cf.  p.  38  1.11  =  PR  L62],p.8  1.3,4  [=PB  1.  56,  57; 
cf. p.  34 1.9=  P(;  1.  42  et  p. 39  1.9,  11  =  PR  L80,  82],  p.9  1.2  [=PB  1.68; 
cf.  p.  40  1.3  =  PR  1.93].  p.  10  1.3  [=PB  I.  88].  p.ll  1.7,9  [=PB  I.106, 
1  io(,  p.  12  1.11  [cf.  p.  40  1. 12=PR  1.  176  et  lutroihiction.f.xw].  p.  13  1.8,11 
[=PB  1.1 44,  i5o;  cf.  p.  41L  9  =  PR  1.  191],  p.l4L2,  5  [=PB  1. 156, 159], 
p.l51.4,10,ll,12f=PBl.  176,184, 180,186, 187],  p.  161. 4,9  [=  PB  1.191, 
i96],p.l81.1,12[=PBI.2i3,224],p.l91.2,3,7,8,10[=PB  1.225,  226, 
228,  93i,  232,  235;  cf.  p. 38  1.15  =  PR  1.66],  p.  20  1.1-2  [=PB  1.238], 


-»*.(  96  ).**_ 

p.  21  1.2,4,8  |  =  I'B  1.  !)5o,  252,  255J,  p.  22  1.4  f=PB  1.2C2|,  p. 23 1.2, 
5,6,9[=PBI.  272,275,276,28i],p.241.1,5,12[=PB1.283,28«,2;,SJ, 
p.  25  1. 1,  9  [=  PB  1.  3oo,  3i  i];  —  avec  un  verbe  pour  réfjime,  ^  J  ^  "^^^ 
^f)"^,  »iC  ait-nc-marouit-f ,  lilt.  :  ■nlans  venir  à  rausp  do  moi,  lorsqu'il  vint  à 
cuiiscde  iiioh,  p.  10  1.1-2  [=PB  1.  85  J,  ^3^,®,,  nie  irouite-k  sapou  sani, 
litl.  :  Kilans  Ion  faire  (h'vwVrme  foisi,  ^lorsque  lu  mourrasr),  p.  22  1. 1  [=  PB  1.  25()  ]. 

a"  c-daus,  sur,  à- ,  avec  mouvement,  p.  3  1.  4  [=  PB  1.  3  ;  d'.  p.  29  1.  6  =  OC  I.  3 , 
p.  33  1. 14  =  PG  1.  1  à  el  p.  36 1. 15  =  PR  1.  27,  où  ie  scril)e  ramesside  de  OC  met 
-==-,  w,  rc,  en  variante  de  ^,  me,  mi\,  p.  5  1. 1,  3  [=  PB  1.  1 0, 1  7;  cf.  p.  30 
J.3  =  0G  1.6,  p.  34  1.4=PG  i.  20  et  p.  37  1.8,11  =  PR1.  ho.hh  où  le  scribe 
ramesside  de  OC  donne  dans  le  second  cas,  ,  nou ,  et  celui  de  PR  ' — *,  ni,  ne, 
au  lieu  de  ^,me,  mt],p.ll  1.13  [=  PB  1.  1 1  5],  p.l3  1.  3  [=  PB  1.  i38-i3;)], 
p.  16 1. 10  [=  PB  1.  1  ;,8],  p.  20  1. 5  [=  PB  1.  ail -2/12  ],  p.  23  1.  2  [=  PB  I.  272  ]. 

3°  rr Iiors  de ....  de ... ,  d'entre ...  ^ ,  p.  3 1.  8  [=  PB  1.  8  ;  d  p.  37  1. 3  =  PR  I.  32  ] , 
p.  7  1.1  [=  PB  1.37;  cf.  p.38  1. 11  =  PR  1.  62],  p.O  1.10  [=PB  1.79,80], 
p.  10 1. 2  [=  PB  I.  8(i  I ,  p.  13  1. 1 ,  9  I  =  PB  1. 1 37, 1 /iG-i /17  ] ,  p.  15 1.  8, 13  [=  PB 
1.182,187],  p.  18  1.2,7,  8,9  [=  PB  1.216,219,220,221],  p.  19  1.9  [=  PB 
1.  233,  23'i  ],  p.  21 1.  8  [=  PB  1.  250],  p.  241.12  [=  PB  1.  298].  p.  25 1.  5  [  =  PB 
1.  3oG],  p. 40  1.1  [=PR1.  90]. 

/i°  rrde,  par,  avec-,  p.  3  1.  5  [=PB  1. '4;  d'.  p.  29  1.7  -=  OC  \.k.  p.  33  1. 14 
=  PG  1.1 /.  et  p.  36  1.15  =  PR1.27],p.51.3[=PBl.  18;  cf.  p.  37  1.12  =  PR 
i./ii],  p.7  1.11  |  =  PB  1.52;  cf.  p.39  1.6  =  PR  1.7(3],  p.9  1.9-10  [=PB 
i.  79],  p.  11  1.5,6  |  =  PB  1.  io5],  p.  12  1.5[=PB1.  i3A],p.l6  1.1,4,5,6,9 
I  =  PB  1.  1 89 , 1 92 , 1 93 , 1  9/1 , 1  9G  ],  p.  17 1. 11  [=  PB  I.  2 1 1  ] ,  p.  18 1. 10  [=  PB 
1.222],  p.  19  1.11,12  [=PB  1.236],  p.  20  1.10  [=PB  1.  266],  p.  21  1.6-7 
[=PB  1.25/1],  p.22  1.2,5,8  [  =  PB  1.  260,  2Gi,  2GG],  p.  24  1.  8,  10,  11 
[=PB  1.293,290,297],  p. 25  1.1,6,7  [=PB  1.3oo,3o8;  cf.  p.41  1.10 
=  0B  1.  I  et  p.  42  1.4,5  =  OB  1.0],  p.  41  1.5  [  =  PR  1.  icSG]. 

5"  ffà  l'état  de.  .  .  ,  en  qualité  de  .  .  ,  en-  :  p.  1  1.7,8  |  cf.  p.  28  1.4,5=OC 
I.  2 ,  p.  33 , 1.  5  =  PG  1.  5 ,  p.  35 1.  6 ,  p.  36  1. 1  =^  PR  1.  7,  8  ] .  p.  2 1. 1 , 3  [ cf.  p.  28 
1.7,8  =  OC  1.2  et  p.36  1.3,4  =  PR  1.  1  1 .  i3].  p.  3  1.3,6  |==PB  i.  2.  5; 
cf.  p.  29  1.5  =  OC  1.  A,  p.  33  1. 13, 16  =  PG  1.  i3,  iG  elp.36  1.  13-14  el  p.  37 
1.1=  PRl.  25,  29],  p.  5  1.2  [=PB  i.  iG;  cf.  p.  30  1.4=0C  1.  0  d  p.  37 
1.9  =  PRl./i2],p.6  1.10  [=PB1.  37;  cf.  p.  38  1. 11  =  PRl.  G 1  où  \  a  disparu 
dans  une  lacune], p. 7  1.5[=PB  1.  43-/i/i],  p.9  1.1  [=PR  I.  08;  cf.  p.  40  1.3 
=  PR1.  93],p.l01.2,3,6,7  [=PB  1.86,87,  O^'O^'O^],  p.  11  1.2  [=PB 


1.  ioo],p.l2  1.4[=PBl.i2a],p.l71.16  [=PB  I.  ao5],  p.l8  1.3,  5,  6  f=  PB 
1.  2i5,  917,  21S],  p.  20  1.12  [=PB  1.  2/18],  p.  21  1.1  [=PB  1.  2/i8-a/if)J, 
p.  22  1.7  |  =  P1{  \.  ■>(;-,]. 

G"  ffà  savoir.  .  .,  voici.  .  .1,  cf.  s.  r.  ^- — 1,  vuu'i. 
7°  (rcomnic-',  doul)lant  Q  I,  mai,  q.v. 

La  préposition  j^,  mi,  me,  sert  à  former  un  certain  n()rni)r('  di'  prépo.-iilions  com- 
plexes ,  ^  ^  »  V  n ,  me-khoiinou ,  ^  ^  ♦ ,  mc-harnu  ,\J* ,  me-m,  etc. , 
pour  lesquelles  je  renvoie  au  terme  .second  >îf  "^  V  t^  ^  khounoii ,  ^  ♦, 
limon ,  y,  s(i,  et  ainsi  de  suite. 

La  pré|>osition  ^.  me,  est  une  forme  atone  de  ^^,  aine,  ami,  amoii.  Llle 
n'existe  plus  en  copte,  mais  ' — i,  ni,  ne,  qui  Ta  remplacée  dans  la  plupart  de 
ses  usages,  prend  la  forme  m  devant  les  labiales. 

^    ma,    —    \^  'S^     mââ,  ot  à  l'infiiiilie  léininin.    — ^\^   '\^ 

mââît,  verbe  actif  :  rvoir-. 

1°  Forme  simple,  ^^^__,  mii-f,  Inlroiliirimi .  p.  \mi-\mii  |  =  PB  I.  Go], 
^^^,  ww'-Hrt/,  P.11L8  [=PB  I.  loS],  ^^\-^.  raddit  md-i, 
p.  14 1. 4  [=  PB  1. 1 58 ] ,  ;^ ]K.'^'  ""'-^■'  P-  ^^  ^-  ^^  [=  PB  1. 1 88  ],  ;^  \^  t^, 
nui  Imrou-k,  p.  23 1. 7-8  [=  PB  i.  2 78 ]. 

2°  Formeàseconde  radicale  redoublée, ;^V  \V  "^.  mdd-oui,  p.51.4[=PB 
1.17;  cf.  p.30  1.6  =  ()(;  1.7  et  p.  37  L12  =  PB  I. /li,  où  PB  et  PR  ont  omis 
Il  flexion  pronominale],  ;^^^' — -  mdd-f,  p.  8  1.  5  [=PB  1.  5ç);  cf.  In- 
troiliirlion,  p.  xviii],  ;^^^* —  \  ^^  mdé-f-oui ,  p. 12  1. 1  [=PB  1. 1 17], 
:^W^\,mdd-sou,  p.  19  1.1  [=PB  1.220;  cf.  p.  38 1. 14  =  PR  L65]. 

3°  Seconde  radicale  redoublée  avec  forme  en  -»,  -il,  ;^  ^  ^  "  ^  mmite-f, 
p.  7  1.12  [=PB  I.  .j2-a.3]  avec  variante  en  — e,  -oulnu,  à  répo(|ue  Alimesside, 
i  V  ^  Cl'  '""(loulou-f,  p.  39  1.  7  [=  PR  1.  77  ]. 

Le  verbe  ^^  j^-  '""  »  l'sI  tombé  de  rusajje  courant  dans  le  nouvel  égvptieu,  et  il  y 
a  été  remplacé  par  le  verbe  î^V^^,  naou  :  il  ne  subsiste  en  copte  que  dans 
le  composé  •«>-;^^,em-»w',  in-nui ,  eiopM,  cicdi-m  I-  loreM.J/.  iafcm 
B.   ociilos  imertere,  Inlueri,  sliipcscere. 

■  \^  V  mâouit,  subst.  fém.  dérivé  de  — i'^^  j^  mdou  rneuf,  être  neuf^, 

ne  se  rencontre  cbez  Sinoubît  (pie  dans  la  locution  adverbiale  V  _S»- l|k    V  ^  , 
mc-mdouit  rde  nouveau,  à  neuf-,  p.  24  1.11  [=PB  1.  2<)7]. 
Bibl.  d'clwle,l.L  i3 


" —   i,  mââou,  adjoclif:  ffvrai,  réel,  aii(lionli(jU(',  exact,  juste-^ ,  ne  se  rencontre 

chez  Sinouhît  que  dans  l'expression  ^  "^  "^  _^  ^  |  |  < — ,  soutomm-rokhou 
mdàou  marouî-f  tflo  connu  du  roi  réel,  qui  l'aimeii,  p.  1 1.  2  [  cf.  p.  27  1.  3  =  0(j 
1.  1  elp.  351.2=PR1.  2  ],etdans  la  locution  rituelle  _;^  i  !^âl'  —  i-"""'^"" 
làarôou  tf juste  de  voix^i,  p.  1  1. 4,  5  |  cf.  p.  33  1. 2  =  PG  1.  2  ]  et  p.  15  1. 1  |  =  PB 
l.j^3]. 

— ^^r|,  mdàit,  subst.  lem.  dérivé  du  précédent  :  r^vérilé,  exactitude,  justice-, 
ne  se  rencontre  chez  Sinouhît  que  dans  la  locution  ^^_^]ji  "'c  mdàil  ren 
vérité,  réellement^,?.  22  1.9,10  [=  PB  1.  207,  3(58]. 

Le  mol  est  resté  en  copte  sous  les  formes  mai  M. ,  justifcari ,  mm  M.  o  jusiifcntio, 
MHi  M.B.  o,  M6  T.  T,  Meei  B.  t,  reritas,  mhi  M.  vcrtis. 

' —     ~T^-  mââou,  subst.  masc.  :  rfcôtén,  en  général,  et,  par  suite,  «le  coté  de  la  tête,  la 

tempe^,  ou  le  côté  du  corps,  ffle  flancs .  Il  se  rencontre  chez  Sinouhît  dans  la  com- 
binaison *^'!r',  tapou-mdâon,  tapmddmi,  p.  20  1.  li  |  =  PB  1. 2/17]. 
^^^^\  ,  niddouîti,  forme  duelle  du  substantif  féminin  ^_^\^i  qn'  paraît 
n'être  qu'un  doublet  du  précédent  et  signifier  ffles  deux  côtés,  les  flancs-,  p.  3 
1.8  |  =  PB  1.8;  cf.  p.  29  LU  =  OC  1.  5  où  l'on  a  la  variante  incorrecte^ 
■^  ^  ^  § ,  p.  34  1. 1  =  PG  1. 1 7  où  l'on  a  la  variante  '^\Z.\tA  "''  P-  37  1.  3  =  PI! 
L32  où  l'on  a  ^*f^]. 

i^'V  -W— Il  mâkhâou,  verbe  actif:  r-brùler,  incendierT,  p.  12  1. 12  |  =  PB  1.  182; 
cf.  p.  40  1.13  =  PII  1.  177].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes 
Moz  M.  MOY2  T.B.,  ardcre,  e.cardescere ,  comburcrc. 

^^^Lk    j-\,   ^^-'W    |*(\  mâsâît,  mâsâîti,  subst.    fém.   :    rcuisse-,    ne    se 

rencontrechezSinouhît  (pie  sous  la  forme  en  j,tapou,  initiale,  *  /  jK.J'*'il" 
(apindsdUi,  p.  2  1. 1  |  cf.  p.  28  1.  6  =  OC  1.  2 ,  p.  31  =  PA,  fragm.  N  1.  1 ,  p.  36 1.  2 
=  PR  1.  10,  où  le  mot  est  écrit  avec  chute  du  ->,  -t,  final  y'^  j^^i  mdsdi\. 

V  \k  il   mâshirOU,  verbe  actif:  -rôtir-,  p.  10  1.4  |  =  PB  1.88].  —  Le   mot 

est  une  forme  en  ^,  me,  -^^  ))ià ,  initial  du  verbe  ^^l^  dskirou,  (pii  a 
le  même  sens. 

y  I  mai,  méî,  mî,  conjonction  :  rrcomme-s  p.  7  1.5,6  |  =  PB  1.  /)3,  /i5;  cf.  p.  38  1.16 
==  PB  L  67 ],  p.  8  L  9  [=  PB  1.  63 ;  cf.  p.  39  1.  15  --=  PU  1.  88 ],  p.  12  L 1 ,  7  [=  PB 
i.  118,  126-127],  P.14L6  [=PB  l.iGiJ,  p.  15  1.  3  [=  PB  L  175],  p.  17  1.2 


[=PB  ].9oo|,  p.  18  1.4  [  =  PB  I.9i5],  p.l9  1.1  [=PB  1. 22/1,925], 
p.  21 1.  6  [=  PB  l.  2.5/1  |,  p.  22  1. 4  [=  PB  1.  2G2  ],  p.  23  1. 4  [=  PB  1.  27/1  ],  p.  25 
1.  5,  9  f  =  PB  1.  307,  3  n  ],  p.  42 1. 4  [=  OB  1.  5  ].  —  Dans  l'orthographe  archaïque 
y  ^,  mai,  se  douiilo  souvenl  de  son  expression  phonétique  ^,  me:  il  semble 
([ue  relie  lornie  ^  ^  |,  '"e->Hfl(,  ou  »W  se  retrouve  p.  38  1.  14  [=  PB  1.  05]  en 
variaiilc  de  ^  | ,  tnai ,  au  passage  eorrespondant  à  PB  1.  22/1  [=  p.  19  1. 1  ]. 

y—,  mnilt ,  innti,  miti,  subst.  masr.  dérivé  de  ^^,  mai  ff  reproduction,  copie, 
iuiage- ,  'p.  15  1.  4  [=  PB  I.  1  78  ],  p.  17  1.  5  f  =  PB  1.  ao/i  ] ;  —  au  féminin ,  ^  ^, 
mahit,  meHit,  avec  le  même  sens  fondamental,  p. 18  1.11 1  =  PB  1.  222],  p.  25 
1.7  [=PB  1.309]. 

^-^j,  maouHou,  méouîtOU,  suhst.  masc.  dérivé  de  5^,  mai  rimage,  copie^^, 
p. 18  1.4[=PB  1.216]. 


01  maîni,  méîni,  adverbe  de  temps  :  tfaiijourd'huiT.,  p.  13  1.10  [==PB  1.  1/19], 

p.l4  1.7|  =  PB  l.i(i2],p.l5  1.H  |  =  PB  1.  i86],p.l6  1.2[  =  PBi.i8f|]. 
t  !  —  ï  !•  t  1  r^'  '"rt'WOM'ïojt,  sul)sl.  plur.  fém.  :  (^provisions journalières,  rations^, 
p.l0  1.3[=PB  i.87]. 

^|k  .= — I  maâ,  mcâ,  |)ronom  interrogalif  :  rqui?  quoi?-.  Il  ne  se  rencontre  chez  Si- 

noiihît  que  dans  les  deux  locutions  ^V^— 1,  har-maà  «pourquoi?-,  p.  6  1.  8 
1  =  PB  1.35;  cf.  p.  38  1.9=  PB  1.  55,  où  l'on  a  ^  :?r  ,  liar-sdi,  au  lieu  de 
yH^- — I,  kar-mm,  probablement  par  faute  de  copiste,  ainsi  que  je  l'ai  dit 
dans  i'hlroditclion,  p.  xiv],  et  Q  I  ^.— 1,  mJ-Jnflrt,  mé-maà,  litt.  :  tf comme  quoi? 
comment?  dans  quel  état?^,  p.  7  1.5  [=PB1.  43;  cf.  p.  38  1. 16  =  PR  1.  G7], 
p. 12  1.7  |  =  PB  I.  12G-127].  p.171.2-3  |  =  PB  1.  209]. 

\^  .0^  maâ,  forme  développée  de  V,  we ,  conjonction  :  frà  savoir.  .  .,  voici.  .  .  -,  (jui 
s'emploie  tantôt  isolée,  tantôt  avec  les  pronoms  sulVixes  des  personnes. 

1°  KUe  ne  se  rencontre  pas  isolée  chez  Sinouhît,  mais  nous  avons  un  exemple  de 
^ ,  me,  dans  ^^^lî'^J!!.,-  •  -^^^i^w*^  màtonoupoun .  .  .  irouî-naf 
om'irouHou   «voici  que  ce  cheikh...    a   pris    la   fuite-,    p.  23    1.6-7    [=PB 

I.  97(;-277]. 

9°  Elle  n'est  pas  rare  avec  les  pronoms  des  personnes,  ^^.  maà-kou,  a'^  pers. 
masc.  :  ffvoici  que  toi^,  p. 15  1.7  |=PB  1. 181];  ^^,  maà-U,  •?."  pers.  fém. 
sing.:  tfvoici  pour  toi^,  p.  22  1.  6  [=PB  1.  9G/1];  y^-'^,  maà-hou-lou, 
9''  pers.  sing.  masc.  avec  adjonction  du  pronom  •^J^,  tou,  pour  renforcer   le 

i3. 


M.(    100    )^~ 

pronom  -»»'.  kou  -voici  que  toi",  p.  9  1.  8  [=  PB  1.  77,  où  PR  1.  1  o3  =  p.  40 
1. 9-10,  donne  |  ^  ^  ^,  amnimi-tou,  en  variante],  p.  21  1. 10  [=  PB  1.  9.â-]]; 
V"  ''^•FV^^  'V"*4'l-  'in<l'i-^>f>W ,  i""'' personne  (In  sin|;iiliei-.  litl.  :  -voiri 
pour  loi  moi-,  dans  ^  1^^  ^  ^»  ^"  ^^"^^  j  n  ^-  maà-koui 
vie  kliounou  maù-koui  me  isdit  loun  rvoici  (jue  je  suis  au  pays,  voici  que  je 
suis  dans  celle  placer,  p.  19  1.  7-8  |  =  PB  1.  -iSy  ]. 

\k  a  I  maâ,  piéposilion  :  —  1"  ravec,  au  moyen  de.  .  .-.  r^'^'^^!^-  kltâouî- 
tou-î  nahit  m(Ui-f  -loua  mes  biens  avec  lui-,  p. 20  1.3  |=PB  1.  a-'io].  rieurs 
sislres-p,  ^  "^  ¥  j^Pj^  \  ^-"P^  sasliasliouilou-soitnou  iiiaà-se  -avec  quoi 
ils  font  de  la  musique-,  p.  22  1.11  [  =  PB  1.  jCr,].  ^  ^  ^  — '  P  f  ^  Z*;^;^- 
me  oudnou  maâ  samîrou  "de  qui  est  avec  un  .1»»-,  p.  24  1.10  [  =  PB  1.  -i^)^')]; 

9°  crde-,  '^V-=~'V'^V" — '^^^^  nnlim-oui  maù  uniDiiit  -me  délivrer 
de  la  morl-,  p.  17  1.4  |  =  PB  1.  300]. 

^  ^  .  mnti-maà ,  l'ornie  redouhlik-  de  la  ])réposition  précédente  :  rentre,  jiarmi'. 
^  ^  ^  P f  ^  Z*!^ "^  J^ ^ P  "^  j^  i^r  ('oti-fra  samîrou  maà-maù  sarnuoit 
ffil  sera  un  ami  parmi  les  noblesr^,  p.  23  1.9  |  =  PB  1.  980]. 

■k  - — 'l-A  maâî,  forme  impérative:  rviens,  allons,  que.  .  .  .'-.^^--^  "^^Y'^^E. 
^J^,  mmii  me-sdpou  khopir  sapou-nojir  -que,  par  la  suite,  la  bonne 
fortune  se  produise!-,  p.  14  1.5  [=PB  1.  iGo].  --  Il  ne  paraît  pas  que  ce  soit 
un  mol  simple  :  les  ortliograpbes  V  ■'^  •  V  I  -'^  ■>  qu"on  trouve  dans  les  textes  de 
l'âge  memphite,  semblent  prouver  ipie  nous  avons  affaire  aune  expression  com- 
posée de  la  particule  optaiive  V,  "*',  ^ne,  V- — >,  miui ,  et  du  verbe  v^,  ^  a, 
l  "  ,  éil,  éi  raller-o. 


A»«~^  raââiou,  mââOU,  mâOU,  sub.t.  masc.  :  -eau-,  p.  61.  2  [-=  Pin.  97:  cf.  p.  311.  2 
=  0C1.;)  etp.38  1.2=PR  1.5i],  p.  9  1.12  |  =  PB  I.83],  p.  10  1.9  1  =  PB 
1.  96],  p.  19  1.8  |  =  PB  1.  9.33];  —  ^ÎI^,  liai-  mdàiou,  harmàou ,  litt.  :  -sur 
l'eau  de  ipielqu'un-,  en  d'autres  termes,  rdans  la  dépendance  de.  .  .-.  ^^^ 
^^Pw^îHÎk^ — ,  samil  owinounouiti-si  har  mddou-f  '\a  contrée  qui  l'si  sur 
son  eau,  sous  sa  dépendance-,  p.  9  1.  7  |  -=  PB  1.  7.")  ]. 
Le  mol  est  conservé  en  copte  sous  les  formes  Moo^,•  T.  M<i>o^,•  I/.  m.\>,-  />'.  n. 
nijiiti.   MM   T. M.  •!■  iirinfi. 

V.= — '3^  TK,1  11    "^^âkhâou,   mâkhâou,   verbe  actif:   -peser,  juger,   melire  à 
l'épreuve-,  p.  12  1.6  [=PB  1.  laf)].  —  Le  mot  est  un  composé  i^'"  J^  ]  |  j- 


— *».(  101   )kh~ 

kluiou,  klldi  <f\n'soi-",  (|ui  a  doniK'  pu  ropic  <i;i  7'.  1/. .  iimiilmivr .  ajuinxhrc . 
mcliri,t'\  (le  la  luvlorinaiili;  V -^ — i,  )li(W.  Il  siihsislc  en  coiiti' sous  la  loniic 
siilisiniilivr  M.vd^r.,  M\.\ci;e  /'.  m\u;i  )/.  I" ,  libro .  xliilira .  cl  pciil-rlrc  sous 
la    lornic  Mccijc    T.   ^n'y^icndn'c .  rcqulvcre ,  qii  inre. 

^kk  _j.  7\  maâsi,  vcrlx' acIircliKMili-citfpasser,  (li-nicr,  faire  passer  (levant  quelqu'un, 
auicncr,  apporlei-.  p.  22 1. 11  |  =  PB  1.  -jIh)  ].  —  Le  mot  est  composé  de  :;r  ,  sdi 

ffpasser-^  el  de  la  luridrinaiile  V^>— i,  m<lù. 

Ik  I  I  ^M^  maàkouî,  sulisl.  masi-.  :  nom  d'un  Asiali(|uc ,  <iirikli  de  (Kidliuà.  que 

Sinouliit  prend  à  léiuoin  de  sa  loyaulé  envers  le  l'Iiaraïui,  p.  18  1.7  |  =  Pl> 
1...{,1. 

*V  "^^  '^WM^li'lCi  M^  maâtâîti,  subsl.  masc  sinj;.,siilistiluép.311.1  1=0(1 
1.  S  I  au  terme  ^»"p^,  madlOHOll ,  (|u'()u  reucoulre  p.  6  1.  2  |  =-  l'I!  I.  !>(i  |. 
Il  doil  sijjnilier  rcliéikli"  couiuie  re  deinier. 

V  g ■  nX   l"^^  maâtonOU,  mâtonOU,  suhsl.  masc.    :    rdiéikli,  cliel'   de   elani, 

p.6  1.2  l-^l'in.  rfi;  el  p.38  1.2  -=PR  l.r)o;rf.p.31  l.l  =  ()(:i.N  la  varianle 
>^  r^'lkM-]?^!^- "'"""'"'' '/■'••l-P-23  1.6  [=PB1..7(;l. 

''V  ^: '^^  nn  "^^â''*'')  n^aâbî,  nom  de  nombre:  -lienle-,  p.  11.  6  |  et.  p.  28 

1.  3  =  OG  1.  9. ,  p.  33  1.  4  =  PG  1.  h  et  p.  35  1.  5  -=  PU  1.  f)  J.  —  Le  mol  s'est  con- 
servé en  copie  sous  la  foi-me,  m.wk   masc.  m.v.vbg  l'éui.,  7'.,  M.vri  ,1/.,  iriginla. 

V  "^-^^  mâpouît,  sulisl.  lém.  (|ui  se  rencontre  p.  23  1.3  |  =  PB  1.  -i-'^].  Le  sens 

en  est  incerlain,  mais  il  est  allié  [irobablemenl  au  mot.^''^,  maàpnu, 
màpnu,  qu'(Mi  trouve  dans  les  textes  hiératiques  delà  XIX''  dynastie  [PdjiiiviiK 
Aiifislasi  f.  y.  io  \.î^,  \^.  \  h  L8,  p.  i8  1.  i,  p.  a 6  1.  9;  Papurus  Anaslnsi  IJI. 
\).  h  \.  I\),  el  (pu'  Glialias(  Voijnjrv  (]'un  Egijplien.  p.  277-279)  considérait  comme 
ré(piivalent  plionéliqiie  du  litre  nnM4''  '«^"''^''j  l'"ii  f'"''  ffli'«nl('^ 
(cl'.  Hnciiscii,  [)i(i.  Iiit'i-..  |).  (io3).  Il  me  paraît,  comme  à  Piehl  {\oles  de  philologie, 
§  3 i,  dans  les  Procccf/m^'-.s  de  la  Société  d'arcliéoloijic  l)il)li(pie,  i8<)i,  t.  XIII. 
]>.  '.!3()-9io),  caclier  une  locution  explétive,  |)eut-ètre  un  développement  en 
■  \,  pou,  di^  l'ancienne  conjiuictiou  ^  -= — 1,  maà  (I'Irman,  /Egypiisrhe  Gramma- 
lil;.  '?.''  édition,  p.  itili,  S3/iG,  1).  Si  le  rapprochement  est  exact,  j^  ■  \  .^^, 
DKKtpouil,  sijjniherail  un  événement  fâcheux  'i—  ,  dont  on  dit  :  «Qu'est-ce  là?'i 
en  d'autres  termes,  -uu  désastre-. 


— +*.(  102  ).«— 

^^  manou,  verbe  neutre  :  ftètre  stable,  demeurer,  rester,  durer-,  p.  13  1.2  |  =  PB 
I.  i.'iS],  p.  15  1.11  [=PB  1.  i.Sti].  On  trouve  rbe/.  noire  auleur  la  l'orme  facti- 
tive  en  —,  sd,  préfixe,  iH  j,  sdiiumou,  sdminoii  rétablir,  s'établir-,  p.  12  1.  4 
[  =  PB  1.122]. — Lemot  subsiste  en  copte  dans  moy"  1/-,mo>)Mi  gbox  T.M.Ii., 
pcrs(T(rare,  ncrmanere ,  mhn,  M.R.,  miiii  gbox  M.  T.,  nmiicrc,  jUTsirrym-c.  el 
au  l'actitif  dans  cmn  T. ,cmim6  T.,  cMitn  M.,  consliluerc. 

mani,  vcibe  artil',   litt.  :  (f piqueter,  attacber  à  un  piquet  des  bestiaux  nu  une 

baïqii l'iiîi.  ((inime  sens  dérivé:  1°  mnarier  <à[^,  »ft^]  quelqu'un-,  p.  9  1.9 

[=PB  1.7'*^];  2°  par  euphémisme  :  rfdécéder,  mourir-,  avec  le  délerminatif 
supplémentaire  ^,  p.  25  1.8  [=PB  1.  3io]  ou  =.i.,  p.42  1.7  [=0B  1.  7], 
le  mort  étant  transporté  en  barque  à  son  louibeau  el  dans  le  séjour  des  bien- 
heureux. —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copie  moong  T.,  moni  .1/..  M-vvtii 
B.  1°  pasrnr,  pasei;  2°  appelhre,  in  porium  deducirc ,  hiemare ,  m.\u  T.,  mou  1/.. 
rij)j)oll(rc. 

I*»]  1    manaît,  monaît,  subsl.  l'ém.:  ^les  crotales,  le  louet  magique-,  p.  221. 10 
[  =  PB  1.2  US]. 

mînou,  le  dieu  Mhwu  du  déserl,  adoré  plus  spécialement  à  Co|)tos  et  à  Pano- 
polis,  p.  17  1.  10  1=  PB  1.  281)  ];  il  poilc  ici  l'épiliiéle  d'//or»s  qui  es?  au  rivur  du 
dcseil. 

■■"■■". ^Wi    manmonouîtou,      ^"^"IW    manmonoui,  subsi.    lém. 

/MvvMMV /tavMvA        I      I      I  Aw.w<^  A«^»«w^  I      I     I 

pliir.  :  r-lrou[)eau-  principalement  de  gros  bétail,  p.  2  1.5  |  <l.  p.  28  1.10 
=  OC  1.  3 ,  p.  33 1.  9  =  PG  1.  0  el  p.  36  1.  7  =  PR  1.  1 1)  ] ,  p.  5 1.  8  |=  PB  1.  2/1-26  ; 
cl',  p.  30  1.12  =  OC  1.8  et  p.  38  1.1  =  PR  I.  f);)],  p.  10  1. 1  f=  PB  1.  Si],  p.  H 
1.4,11  [=PB  1.  io3,  112],  p. 13  1.7,9  I  =PB  I.  l'ii,  1/17;  cf.  p.  41  1.8 
=  PRI.  i()o],p.20  1.4[=PB  1.  2/10-2/11]. 

\n  |^^\  manousi,  subst.  masc,  nom  de  l'un  de-;  cbels  que  Sinoubîl  prend  à 
lénioin  de  sa  loyauté  à  l'égard  de  Pharaon  :  il  était  des  pays  piUnrds.  p.  18  1.9 
[==PB  1.220-221]. 

Q  t_  luuujjQ  lïionkhou,  verbe  actif,  lin.  :  -l'abricpier  au  maillet .  labriquer-, 
et  j)ar  métaphore  tfêtre  bienfaisant,  rendre  .service-,  comme  adjeclii  -actil, 
bienfaisant,  parfait'^,  p.  7  1.  6,  9  [=PB  l.  Ai,  Ag;  cf.  p.  38  1.16  et  p.  39  1.4 


— «.(  103  ).*^ 

=  PR  1.(58,  731,p.20  1.7[=PB  1.  gii],  p.29  1. 11  [=0G1.  5;  cf.  p. 4  note 

1],  p.  34  1. 1  I  =  l'G  1.  1  -j  ].  —  Lo  mot  so  trouve  qfaloment  au  factitif  on  0,  sd  : 

pJJJUJJjJ^,  mmonkhou,  vmiie  actif  :  ^consolider,  conlirnier'-,  p.  141.  6  [=  PB  I.  i(Ji]. 

Il  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  Moyi^^  T.  M.  B..  moiik  T.  M.,formare, 

ejftngcre . rotistrucre ,  avec  une  altéi-ntion  de©  kli  en  k,  dont  il  y  a  d'autres  exem])les. 

m  j.      ,ww~A  J    montOU,  subst.  masc,  nom  du  dieu  d'Hermonthis,  sci<;neurde 

Tlièbeset  de  la  Tliébaîde,  p.  13  1.5  [=PB  1.  lia;  cf.  p. 41  1.  6  =  PR  1.  iSS], 
p.l7  1.7[=PB  l.9or)],p.201.1  |  =  PB  1.2.38]. 

^  mirou,  subst.  masc  :  -diiecleur,  administrateur,  chef  d'un  bureau  d'adminislra- 
tion-n,  ne  se  rencontre  cIk'/.  Sinoubit  (|ue  dans  les  litres  suivants  :  a  ^  ^ 
|j^i,m?ro«  sokliaaliou  -diiecteurdes  paysans-^,  p.  20  1.7  [=  PB  1.  a'ii],  ^ 
^|\.— i|j^i,  iiiiron  Udhouou  -directeur  des  arpenteurs-',  p. 25  1. 1  [=  PB 
i.  3oi],  ÎK  ^  \^  ^  1  mirou  sdzâatiou  (fdirecteur  des  hommes  au  collier  et 
au  sceauii,  p.  25 1. 2  [=  PB  I.  3o2  ] ^  ^  "]  <^  V  ,^,,  »*"-o«  kharoualion  nont'ir 
^directeur  des  tailleurs  de  pierre-,  p.  25  1.2-3  [=PB  l.3o2],  ^iî^,#,, 
*^JJ|p^,  mirou  kdoilitou  "directeur  des  constructeurs-,  p.  25  1.3  [=PB 
1.  3o5;  cf.  p.  42  1. 1  =  OB  ••  3],  ^^"^^^  v-i^,  mirou gdnouatiou  ^directeur 
des  dessinateurs--,  p.  42  1.1  [=0B  i.  3]. 

T  ]^  «.  T  ^  '^■^  mirou.  —  i"  verbe  neutre  :  -être  malade,  avoir  pitic  de-; 
^^^'*~^,  aboui  nahou  mirou-nci  ^-tout  cœur  avait  pitié  de  moi-, 
p. 12  1.12  [=PB  1.  i33;  cf.  p. 40  1.13-14  =  PR  I.  178],  p.  14  1.6  [=PB 
1.  1G2];  —  2"  subst.  masc.  :  ff  compassion,  pitié-,  — 'f '^jl^,  nahou  mivou 
pou,  litt.  :  fc'esl  un  inaflre  di!  compassion,  c'est  uu  compatissant-,  p.  8  1.10 
[=PB'1.6.5]. 

I  ^    A^.   "^1   ^    A  C~3   mirou,  ail  pluriel  I   ^   V.^'   mirouou, 

subst.  masc.  :  rf  |)yramide,  mastaba  surmonté  d'une  pyramide-,  p.  25  1. 1  [^  PB 
I.  3oo,  3oi;  d.  p.  41 1. 10, 11  =  OB  1.  1,  2]. 

^^Jj  O  raouraî,  mourî,  subst.  masc,  employé  dans  la  locution  ^^|{©i 
Tamourai,  Tainouri  wle  Delta  de  la  Basse-lîgypte-,  p.  17  1. 12  [=  PB  I.  2 1  o  J, 
p.  23  1.6  [=PB  I.  270].  —  Le  mot  ne  s'est  pas  conservé  en  copie  :  il  nous 
est  arrivé  en  transcription  grecque  sous  la  forme  niour/s,  dans  llripiOpiî  (Kimicrk, 
fra/rm.  J18.  dans  Mulled-Didot,  Fragmenta  Hisloricorum  Grœcoriim .  t.  I,  p.  1  18), 
é(piivai('nt   de  ^  ~  ^  !  (®'  Pdtdinouri. 


_«.(  10/,  ).<„_ 

^^^JS,  ^^  m^J\  niarou,  m'i1)o  .iclil' :  -iiimcr.  (h'sirer,  soiiliaitcr-,  se  ren- 
contre cliez  Siuouhîl,  i°àla  lormc  nue  sans  voyelle  finale;  â°  vocalisé  en  \, 
-OU,  final;  3°  à  la  l'orme  en  ^  |,  -/,  final;  A"  à  l'infinilif  féminin  en  —,  -U, 
avec  la  variante  en  V",  -Oïlitou;  5"  avec  la  secoiulc  radiralc  icdoii filée.  ^5  J), 
maroîuvK. 

i"  ^2î'  "*^'™"j  '■'  '•'  loiiii*^'  nue  sans  voyelle  finale,  ^  jf)  ' — .  IIUirOH-f,  p.  12 
1.  5  I  =  l'B  I.  1  3-i  ],  ^  2)  ^-^ ,  marou-k,  p.  19 1.  9  [=  PB  I.  234  ],  ^  jfc  ^ 
'^'^^marou-naj-oul,  p.  U  1.7  [=PB  1.  107],  ^^î^'^'  maiva-soit, 
p.  8  1.11  [=PB1.  66;  cf  p.  40  1.1=- PB  1.  f)0  où  ^  Ç, -.soh,  a  disparu  dans 
une  lacune],  ^^"V'J'  marou-rahja ,  p.  19  1. 12  [-=PB  I.  237]. 

2°  ""^  \  ^,  maroii ,  maroui,  avec  la  voyelle  ^,  -ou,  écrite  eu  finale,  ^  \  ^ 
^  ^,  inaroui-rahja ,  p.  17  1. 7  [=  PB  I.  206  ]. 

I  I  «-^ ,  p.  1 1.  2  1  cf  p.  27  1. 3  ==  OCI.  1 ,  p.  33 1. 2  =  PG  1.  2  et  p.  35 1.  2  =  PB  I.  2  ]. 

'1°  ^,  ^^""^^  marouil ,  comme  veifie,  avec  la  valeur  relative:  P  "^  l*^  ,^, 
^^■^ — ,  sarouou  maroulle-J  ries  notables  qu'il  aime,  p.  24  1.5  [=PB 

I.  26;)  ];  mais  de  préférence  avec  la  valeur  nominale  rainour-i  •  ^  J!li< ^  j^ 

"j^Jdit-naf  marouit  rila  saisi  l'amour-v  p.  8 1.11  [=PB  1.66;  cf  p.  40  1.1 
=-  PB  I.  ()0  et  p.  34 1. 14  =  PG  1.  48  avec  la  varianle  ^  ^  ^  ^  ', -  '««  Viaroui- 
tou].  Cette  forme  est  employée  surtout  dans  la  locution  ' — '^âl'  ni-marouit, 
V  ^V"*^^.  V,^3)'  »ic-"ifi>'Ouit  rpar  amour  de.  .  .,  à  cause  de.  .  ., 
eu  \uede.  .  .,  selon  ce  qui  plait  à.  .  .,  au  bon  plaisir  de.  .  .•^,  '—-^  <=.  ^l  jhC  ' 
ni-innroiiit-i  «k  cause  de  moi-,  p.  10  1. 1-2  [=PB  1.85-86J,  - — '^E'Ji'^. 
ni-marouite-k  rà  ton  gré, à  ton  bon  plaisir-i,  p.  191.8  [=PB  I.  233],  ^,_, 
V"*^  U^i.  me-niarouil  hai-k  rpar  amour  pour  ton  double',-?.  18 1.  10  [=  PB 
1.222],  ^^^^— '  me  marouite-f  "A  mi\  bon  plaisir-,  p.  19  1.11  [=PB 
1.  236],  p.  22  1.5  [  =  PB  1.263]. 

5°  ^  Vâ^i  marourou,  avec  la  seconde  radicale  redoublée  et  le  sens  relatif 
rrcelui  qui  aime.  .  .-,  p.  12  1.3  [  =  PB  1.  121  |,  p.  20  1.1   [=PB  1.  237-288]. 

Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  mci'c  T..  Mciipe  M.,  amare.  amor, 
d'où  Meprr  T..  MetifiT  J/. ,  MGxrr  J!..  dilcclus.  puis  avec  cbute  de  -==-.  V, 
MCI,  mm"  T.M.n.,  MMi  /).,  Mc   T..  aiiiiirc.  (itiKir. 


marît,  au  pluriel  "      l    marOUÎtOU,  subsl.   fém.   :   -district    cultivé, 

disti'ict-",  employé  uniquement  cbez  notre  auteur  dans  l'expression  *^,  àdou- 
maril ,  *  ùdou  -  mari ,  ^  ^  j ,  ddoit  -  viarou  itou ,  </.  c. 


-«.(  105  ).«- 

^^M'J.  ff    maratiou,  sub^.!.  masr.  nlm-.  :  (^vassaux,  sujets'-,?.  131.  5  r  =  PB 

*T^I     I    I     -X.  Il    I    I  '  '      J         '  r  L 

I.  t  h-i.  ;  cl.  p.  41 1.  7  =^  PU  I.  I  8S  où  ou  ne  lit  plus  que  les  premiers  signes  ^  du 
mol],  p.  14  1.1  l^-PB  1.  if).^)].  —  Ce  mol  dérive  [)roi)al)lement  delà  racine 
^^,  marou,  eu  copte  Mf  T..  moyi"  T. M. IL,  Hgmr,  mhi'  T.M.B..  ligari. 


^  inarouhlt,  suIjsI.  fém.  :  -onifueut,  liuiie-  dont  un  s'enduisail  la  tète  ou  le 
rorps,  par  opposition  à  'vTfl*-  nchoulwu,  nez  7".:!/.,  n,  oleum  flluiile  à 
brûler  ou  à  manjjeri  :  '"'^|rii^,  marouhouUou  ne-khdit  fies  huiles 
darbre-n,  p.  24  1.  9  |  =  PB  1.  agS],  c'est-à-dire  les  huiles  étrangères,  par  oppo- 
sition aux  huiles  employées  en  Egypte  et  qui  étaient  extraites  du  ricin,  du 
sésame,  ou  d'autres  espèces  de  graines.  —  Le.  mot  j)araît  être  un  dérivé  en  j^, 
ma,  me,  ]iréli\c  du  verbe  ^f  *,  oudrljou  (q-f-)  -enduire,  frotter,  oindre-n. 

TwS     mahaâou,  verbe  neutre  :  frse  chagriner  de.  .  .,  être  triste  de.  .  .  i-,  el  comme 
substantir  :  r-chagrin,  souci,  tristesse;,  deuiliî,  p.  16  1. 11  [^  PB  1.  iç\<)\- 


'='*=^ 


oc»^  0  ,isw,wA  I   ^a    mahousi,  subsl.  fém.:  (fia  couronne  du  ^ord-,  la  couronne  rouge, 

y,  p.  23  1.2  [=  PB  I.  271].  —  Le  mol  esl  composé  du  mot  °^|^,  mahou 
félre  inondé,  baigner  dans  l'eau-,  el  du  sullixe  p\\.  .s»,  ^^.  SOU  ;  il  semble 
signilier  r-celle  (|ui  esl  inondée-,  par  allusion  au\  marais  et  aux  lacs  du  Delta. 

^^  mahtît,  adj.  fém.,  au  masculin  :  _~^,  maliouitt,  mahiti  rseptenlrioual-,  p. 9 
1.4  I  =  PB  1.  72].  — Le  mot  .s'est  conservé  dans  le  copte  eM2n>  m2it  T.M. 
u  ,  sepicmtrio ,  ^Egi/pttis  inferior. 

\\\U  !J)  masou,  mOSOU,  verbe  neutre  et  actif  :  renfauter,  naître-,  p.  14  1.  5  [=  PB 
1.  tïxj],  p. 23  1.6  [=PB  1.27(5].  On  rencontre  également  chez  Sinoubît  deux 
formes  substantives  de  celle  racine. 

*"  fliP^  J^  î*^'^'  -^-'V  y^f^^'  ^nnsouou,  mosnuoti ,  subsl.  masc  plur.  :  fies 
enfantsi',  de  préférence  ries  enfants  màlesT^,  p.  14  1. 14  [=  PB  1.  1  72].  p.  15  1. 12 

[=PBL,87],p.20L2[=PBL239];4=fflp>^^J,+^A>#?^4' 
masouou-soutonou  fies  enfants  du  roi^i,  p.  3  1. 1  [cf.  p.  29  1.2-3  =  OC  l.  i, 
p.  33  1.12  =  PG1.  12  et  p.  36  1. 11-12  =  PR  1.  aS],  p.  15  1.3  [=PB  l.  17G], 
p.  16  1.9  [=PB  l.  11,7],  p.  21  1.2  |  =  PB  1.  25o],  p.  22  1.6,8  [=PB  1.  266, 
2(i(;],p.24  1. 1,13  [  =  PB  1.  284,  2i)()]. 

2"  ftip^^,,»«W,   pluriel   :fl^P^|-^.;.ffi>,:,,^ftiP[M|-]4;^'!' 
Bibl.  d'éludé  ,  l.  l.  '^ 


— «.(  106  ).«_ 

masouHou,  subsl.  férn.  :  ff naissance-^,  p.  9  1.2,3  [=PB  1.  (Jf);  rf.  p.  40  1.4 
=  PR1.  f,Zi],p.l5  1.5!  =  PB  1.170]. 
Le  mot  s'ost  conservé  en  copte  sous  les  formes  mgc  T. M.,  ffiipinp .  pnrnr.  mxc  T. M. 
n,  infmis.  micg  T.,  mici  M.,  glgnere,  parère,  nains,  mici  B.   re,  pnerperium. 

a~~3,       fn  n  i  ilT  maSOUÎtOU,  sulisl.  [rm.  plur.  :  -le  repas  du   soir-. 

p.4  1.3|  =  PB  1.  19;  cf.  p. 30  1.1  =  OC  l.(;,p.34  1.3-=PG  1.  i<,  «tp.S?  1.6 
=  PR1.3(;]. 

^  *   masgâît,  subst,  fém.  :  -.sapin(?),  cyprès(?)-,  p.  16  1.6  [=-PB  1.  19/1]. 

f^  j^    mâshâOU,  subst.  masc.  :  rarmée,  soldats-,  p.  2  1.  2, 10  [cf.  p.  28  1.  7  =00  1.  9  . 

p.  29  1.  2;  cf.  00  1.  h ,  p.  32  1. 1  =  PA  fra|;ni.  M.  9  ,  p.  33  1.  7  =  PG  1.  7,  p.  36 
1.3,11  =  PR  1.  ii,99],p.31.1[cf.  p.291.3=0Cl./.,p.331.13  =  PG  1.  i3. 
et  p.  36  1.12  =  PR  1.  93],  p.7  1.1  l=PB  i.  87;  cf.  p.  38  1.12  =  PR  l.Og], 
p.  11  1.  3  I  =  PB  1.  101  ].  —  (irillidi,  et,  après  lui,  Erman  [  Egi/iKisrhes  Glossar, 
p.  .56),  font  dériver  de  ce  mot  le  copte  mhci)  M.  m,  MHucye  T.I>.  11,  nuilliis. 
iimhini(ki;  la  dérivation  est  vraisemblable  mais  elle  n'est  pas  certaine. 

V      ^^,      X ''^  maouît,  1°  verbeneutre:  r'mourir-,p.  161.  9  [=PB  1. 197]; — 

2"  subst.  fém.  :  rla  mort-,  p.  5  1.  7  [=  PB  1.  98;  cf.  p.  30  1.10  =  00  1.  8 
et  p.  37  1. 16  =  PR  1.  68  ] ,  p.  17 1. 4  [  =  PB  1.  9o3  ] ,  p.  21 1.  8  [  =  PB  1.  950  ].  — 
Le  mot  .s'est  conservé  en  copte,  sans  -t  final  dans  Moy  T.M.B.,  mari,  Moy 
T.  M. IL  II,  4>i  '"w,?,  avec  -t  final  secondaire  dans  moyovTi  mooyTi  mp-yt, 
MO'^-T'  7'.,  Mu>o'>y"  !■  M..  M.vo^-r  B..  tiwri .  oecidere.  MO\-Te,  T.  mori. 

*    II1'    -    1|^*\  moutirou,  el  avec  chute  de  <=-.  )■.         1  N  mouton, 

verbe  actif:  tr  rendre  témoi{jnage  à  .  .  .,  témoigner  de.  .  .,  testifier-.  p.  6  1.7 
[  =  PB  1.  33;  cf.  p.  36  1.8  =  PR  1.  57],  p.  13  1.10  f=PB  1.  i5o],  p.  18  1.9 
[=  PB  1.  99  1].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte,  comme  substantif,  sous  les 
formes  Mci-pe  T.  M.  n,  neopc  M.  ni,  ïTTnTG  T.  n,  leslis. 

I  \  *^^,      1         "^S    moudou,  et  à  rinfinitif  féminin  en -, -//.    1 

"^S  moudouît,  moudît,  verbe  neutre  :  ^parler-,  p.  3  1.3  [=PB  1.  1: 
cf.  p.  29  1.5  =  00  1.  h  où  l'on  rencontre  la  forme  en  ■«,  -H,  final  |  ^  J)  ;- 
p.33L13=PG  1.1 3  et  p.  36  1.8  =  PR  1.95],  p.  7  1.  9  [=PB  1.  'i.j;  cl.  p.  39 


— «•(  107  ).«— 

1.4^PR  I.  7.3],  p.  15  1.9,10  [=PB1.  i83,  i8i],  p.21  1.9  [=PB  1.  2.57], 
p. 22  1.1  [=PB  1.  -îGf)].  —  L(!  mol  s'est  conservé  dans  le  copte  Moyie  T., 
moyI"  M-li-.  soiiiiiii  cdere,  ranlarc,  vocare,  imitare. 

^■^"W  M^     mazâou,  vpil)e  actif:  -provoquer,  (léliei-.  p.  11  1.9[=PB  I.  io<)]. 

""*— I  V;\  mâzâhou,  v.  s.  î-  •— |  \  Jj,  dqdkou. 


na,  ne,  m,  particule  qui,  mise  derrière  le  thème  d'un  verbe,  élève  ce  verbe 
au  passé,  l'ilie  se  place  :  1°  devant  les  pronoms  suffixes  des  personnes;  2°  devant 
le  sujet  exprimé  par  un  substantif;  3°  entre  le  verbe  et  son  régime  direct 
lorsque  celui-ci  est  un  pronom  suffixe  des  personnes,  ou,  4°  plus  rarement, 
entre  le  |)rononi  sujet  et  le  pronom  régime;  5°  entre  le  thème  verbal  et  les 
marques  —,  -■% .  Oillou,  du  ])assif. 

1  °  Devant  les  pronoms  suffixes  des  jtersonnes.  —  Première  personne  du  singulier,  •^  , 
nai,  néi,  p.  3  1.  2  f  =  PB  1.  i  ;  d.  p.  29  1. 4  =  OC  1.  /. ,  p.  33  1. 13  =  PG  1.  1 3  et 
p.  36  1. 13  =  PR  1.  25  ] ,  p.  3  1.  7  [=  PB  1.  7 ;  cf.  p.  29  1. 10  =  OC  1.  5 ,  p.  33  1. 16 
=  PG1.  i(i  et  p.  37  1.2  =  PR1.  3o],  p.3  1.8  [=PB1.  8;  cf.  p. 34  1.1  =  PG 
1.  17  et  p.  37  1.3  =  PR  1.  32],  p.  4  1.1  [=PB  1.  9;  «-f-  p.37  1.4  =  PR  1.  33], 
p.41.2[=PB  1.  10;  cf.  p.  29  1.12, 13  =  OC  1.  (i,  p.  34  1.2  =  PG  1.  18  et  p.  37 
1.4,5  =  PR  1.  3i],  p.4  1.3  [=  PB  1.  12;  cf.  p. 30  1. 1  =  OC  1.  6],  p.4  1.4 
[=PB  1.  i3;  cf.  p.  30  1.2  =  0C  1.  (i  et  p.  37  1.6,7  =  PR1.  37,  38],  p.4  1.5 
[=PB  1.  14;  cf.  p.  30  1.2  =  OC  1.  G  et  p.  37  1.8  =  PR1.  39],  p. 5  1.2  [=PB 
1.  iC);  cf.  p.  30  1.4  =  0C  1.  G  et  p.  37  1.10  =  PR1.  Z.2],  p.  5  1.  3  [=PB  1.  18; 
cf.  p.  30  1.  6  =  OC  1.  7  et  p.  37  1. 11  =  PR  1.  /.A  ],  p.  5  1.  5  [=  PB  1.  20  ;  cf.  p.  30 
1.  6  =  UC  1.  7  ] ,  p.  5  1.  7  [=  PB  1.  23  ;  cf.  p.  30  1. 10  =  OC  1.  8  et  p.  37  1. 15  =  PR 
i.  !iS  ] ,  p.  5  1.  8  [=  PB  1.  ai  ;  cf.  p.  30  1. 11  =  OC  1.  8  et  p.  37  1. 16  =  PR  1.  àS  ] , 
p.6  1.3,4,10  [=PB  1.  27,  29,  37;  cf.  p.38  1.3,4  =  PRl.  5i,  53],  p.  7  1.1 
[=PB  1.  38;  cf.  p.38  1.12  =  PR  1.  G2],  p.  10  1.2,4,  5,  6,  9, 10  [=  PB  1.  87, 
89,  90,  91,  92],  p.  11  1.1,3,4,5,6-7,14  [=PB  1.  99,  101,  io3,  loi,  loG, 
1 1 5-1 1 6  ],  p.  12 1.  7,  8 ,  9 ,  11 ,  14 ,  15  [=  PB  1.  1 2 7,  1 28 ,  1 35 ,  1 36 ;  cf.  p.  40 1. 12 
et  p.  41  1.2  =  PR1.  17G,  181],  p.  13  1.  2, 3, 4,  5,  6,  7,  8,  9  [=  PB  1.  i38,iZio, 
lii,  i43,  i45,iiG,  147;  cf.  p. 41  1.4,  5-6,  8,  9  =  PRl.  1 84,  187,  190,  191], 
p.  14,  1.3,5  [=PB  1.  157,  160],  p.l7  1.1,2  [=PB  1.  200,  201],  p.  20  1.5, 
10,11  [  =  PBl.  262,  24G],  p.  21  1. 1,4  [  =  PB1.  249,  252],  p.  22  1. 1,  2  [=  PB 


_„^(  108  ).«— 

1.  aOo,  261],  p.  24,  1.2,9  [=PB  1.  a-Si,  of,/,],  p.  37  1.9  [=  PR  1.  '.1  0(1  PB 
1.  if)  el  OC  1.  G  =  p.30  1.3,  ont  S^^,  radaH-i\.  p.  38  1.10  [=PR  i.  .jr,|, 
p. 42  1.2,3  [=0B  \.  !>].  —  Dpiixii'iin'  pcisonno  du  singulier  masculin,  _  . 
mk,nek,  p.6  1.8  |  =  PB  1.  3i  ],  p.  15  1.  7,  9,10, 13  |  =  PB  1.  iSo.  iS3,  ,8/1, 
188],  p.  16  1.1,2,3,4  [=PB  1.  188,  i8f),  ,f,o],  p.  18  1.1  f=PB  1.  9.3], 
p.  21  1.10, 11  [=PB  1.  957,  958],  p.  23  1.3,8  [=PB  1.  279,  973,  979].  — 

TroisiônK!  personne  du  singulier  masculin  ^ ,  naj,  nef,  p.  2  1.5,9  [cf.  p.  28 

1.  9  et  p.  29  1. 1  =  OC  1.  3 ,  p.  32  1.  3  =  PA  fragm.  N  I.  /i ,  p.  33  1. 11  =  PG  1.  1  1  et 
p.  36  1.6  =  PR  1.  i5],  p.4  1.3  [=PB  1.  1  1;  cf.  p.  29  1.13  =  0C  1.  6  et  p.  37 
1.5,  6  =  PB  1.  35,  3(i],  p.  5  note  6  [=  PB  1.  92;  d.  p.  30  1.10  =  OC  1.  8  el 
htrniluction .  p.  xi,  xiii],  p.  6  1.  2,  6,  7,  8  [=  PB  1.  27,  34;  cf.  p.  31  1. 2  =  OC  i.  9 
et  p.  38  1.  2,  6  =  PR  1.  5 1 .  56  ],  p.  7  1.  8, 11  [=  PB  1.  46-/17,  ^  *  "'  <■'•  P-  39  1.  2,  6 
=  PR1.  71,  75],  p.8  1.4,5,5-6,7-8,10,11  [=PB  1.  67,  58.  61,  65.  66; 
cf.  p.  39  1.10, 11, 12, 14  et  p.  40  1.1  =  PB  i.  81,  84,  86,  yo].  p.  9  1.  3,  5,  9, 10 
[=PB  1.  70,  73,  78,  79;  cf.  p. 40  1.3  =  PB  1.  <)3  où  . — ,,  ne,  est  perdu  dans 
la  lacune],  p.  11  1.  7,  8, 10, 11  [=  PB  1.  107,  1  08,  1  lo-i  1  i,  111,  1 1  2],  p.  12 
1.  7, 11 ,  13  [=  PB  1.  1 96  ;  cf.  p.  40  1. 12  =  PB  1.  1 76  et  Jnlroductm, .  p.  x  ] ,  p.  13 
1.1,2,3,5,6,8  |=PB  1.  137,  i3f),  i'i9,  iA3,  1/16,  i48;  cf.  p. 41  1.3,7 
=  PB  1.1 83,  18/1,  i8f)],p.l41.  5,5-6,7, 11-12  I- PB  1.1 61,  169,  i64,  i6<)], 
p. 18  1.5  [=PB  1.  916],  p.  23  1.7  [=PB  1.  277],  p.  39  1.7  [=PB  1.  78  où 
PB  1.  53  =  p.  8  1. 1  a  le  temps  sans  ' — \,  ne].  —  Troisième  personne  du  singu- 
lier féminin,  ' — ^^.  uns,  nés,  p.  12  1.9,10  [=PB  1.  i3o,  )3i].  —  Troisième 
personne  du  pluriel  ' — ^  P  fTi  -  nescnou,  nasounoxi ,  p.  2 1. 8  [  cf.  p.  28  1. 13  =  OC 
1.  3  etp.36  1.9  =  PRl.  2o],p.6  1.3-4[=PB  1.  98;  cf.  p.  38  1.4  =  PB  1.  59], 
p.  21  1.8  |  =  PB  1.  268],  p.  41  LU  (  =  0B  1.  9]. 

9"  Devant  le  sujet  exprimé  par  un  substantif  :  p.  2  1.  2  [cf.  p.  28  1.7=  OC  1.  2, 
p.33  1.7  =  PGl.  7  el  p.  36  1.3  =  PB  1.  11],  p. 4  1.3  [=PB1.  11;  cf.  p.  34  1.2 
=  PG  1.  19  etp.37  1.  6  =  PR1.  36],  p.  5  1.5  [  =  PB1.  90;  cf.  p.  37  1. 13  =  PB 
1. /16,  où  OC  1.7=  p.  30  1.  8  passe  A-~A,  ne],  p.8  1.2  [=PB1.  5/i.  6'i;  cf.  p.  39 
1.8  =  PRI.  79],p.l4  1.13[=PB  1.  171],?.  15  1.1  [=PB  1.  173].  p.  16  1. 12 
[=PB  1.  199],  p.l7  1.3,6  [=PB  1.  902,  2o5].  p  19  1.6,10  |  =  PB  1.  23i, 
235],p.201.5f=PBl.  24i]. 

3°  Entre  le  verbe  et  son  régime  direct,  plus  spécialement  (]uand  celui-ci  est  le 
pronom  de  la  prtnnière  personne  de  la  forme  \  '^,  oui  :  p.  2  1.  8  j  cf.  p.  28  1. 13 
=  0C1.  3,p.33  1.11  =  Pfrl.  11  et  p.  36  1.9  =  PB  1.  1  9  ].  p.  6  1. 1 ,  3,  7  |  =  PB 
I.  25,  28,  33;  cf.  p.  30  1. 12,  p.  31 1. 1  =  OC  1.  8  et  p.  38  1. 1,  2  =  PB  1.  /19,  5o], 


p.  12 1. 1 ,  11  [=  PB  1.  1  i.S;  ,r.  p.  40  1. 12  =  PR  1.  1  7(;  ].  p.  15 1.  8  [=  PR  1.  1 82 ], 
p.l7  1.1  f=PR  I.  -.no],  p. 21  1.5  |  =  PB  I.  35.3J,  p. 40  1.12  [=PR  1.  i-jC,]. 
Dans  C(!tle  coniijinaison  il  arrive  pai l'ois  que  le  scrihe  passe  le  \,  ç,  ou,  i\\n 
indodiiit  le  ié|;ime,  el  alors  la  llexion  se  rédiiil,  à  'y,  qui  .se  r.onroiid  pour 
récrilurc  avec  li'  ■j^  ,  nai,  lléi ,  du  tcMiips  passé.  C'e.st  le  cas,  par  exemple,  dans 
PB  I.  a5  eldans  PR  I.  h[)  où  lo"  a /^^|  ^v^,  au  lieu  de  '^Vf  ^^"^ 
que  le  sens  exijje  cl  (pii  se  trouve  dans  OG  I.  S;  cf.  fntrnduclion.  p.  i\. 

/i"  Enire  le  itronoin  sujet  et  le  jironom  régime  :  p.  14  1. 13  |  =  PR  I.  171]. 

5°  Entre  le  llièine  veilinl  et  lesnianpies  —,'«\,  oillOU  ,  du  passif  :  p.  31.  2  |  ef.  p.  29 
I.3  =  0(:i.  '1  et  p.36  1.12  =  PRl.  9/1],  p.  6  1.10  [=PB  1.37;  cf.  p.  38  1.11 
=  PR  I.  (il],  p.  8  1.3  |  =  PR  1.  ,i5;  cf.  p.39  1.9  =  PRl.  80].  p.  9  1.  5  |  =  PB 
I.  7aJ,p.l6  1.12|=PB  1.  t>o(.|,  p.20  1.12|  =  PRI.  o/,8]. 

L'exposant  ' — »,  na,  m,  ne,  du  verije  (isl  la  forme  atone  de  \  ,  ane,  ani  (v.  s.  v. 
'  ).  Son  emploi  s'est  restreint  beaucoup  à  la  fin  de  la  première  é|)0(pie  tlié- 
Ijaine,  au  moment  où  la  vieille  conjujjai^on  par  pronom  sullixe  au  thème  verbal 
fut  remplacée  dans  l'usage  populaire  par  la  conjugaison  avec  auxiliaire  et  [jrononi 
préfixi!  au  thème  verbal.  11  est  probable  que  les  confusions  qui  devaient  résulter 
de  l'identité  d(!  vocalisation  entre  •^  ,  nai,  _^,  nnk,  ,  naf,  sujet  et  régime 
indirect  du  verbe,  le  firent  tonibei-  e(  disparaitn>  peu  à  peu;  de  toute  manière  le 
passé  en  ' — *,  ne,  nt ,  na,  était  complètement  perdu  dès  làge  démotique  el 
aucune  trace  n'en  subsiste  en  copte. 

na,  ne,  m  ffde-',  particule  d(!  relation  qui  se  place  entre  deux  substantifs, 
t)u  entre  un  substantif  et  un  verbe  à  l'infinitif,  pour  marquer  la  dépendance  du 
second  au  premier;  elle  s'accordait  à  l'origine  en  genre  et  en  nombre  avec 
le  premier  des  deux  noms,  et  elle  devenait  ,  nait,  néil,  nît,  quand  ce 
premier  nom  était  féminin,  V  ,  , ,  naou,  néou,  niOU,  quand  il  était  au  pluriel, 
"^rf^^  naoul ,  néotii,  noui,  quand  il  était  au  duel.  Dès  les  débuts  de  la 
première  épiKpie  thébaine,  ces  distinctions  n'étaient  plus  observées  rijjoureuse- 
ment;  chez  Sinouhît,  '~^,  m,  ne,  na,  se  trouve  au  lieu  et  place  de  ,  néit,  de 
\  ,  *,  naou,  et  de  "v*  I  I,  nûui,  derrière  les  noms  féminins,  pluriels  ou  duels. 

'  ' — »,  na,  ni,  ne  ^dc,  p.  1 1.  3,4  [cf.  p.  35  1.  3  =  PR  I.  3;  le  passage  correspon- 
dant de  OC  I.  I  =  p.  27  1.4,  porte  une  fois  '^,  nail ,  el  l'autre  fois  ' — >,  ne], 
p.  2  1. 5, 9  [cf.  p.  28  1. 13  =  OC  I.  .'! .  p.  32  1.  6  =  PA  fragm.  PI..,  p.  33  1. 11 
=  PG  I.  11  et  p.  36  1.6,10  =  PR  I.  lO,  20],  p.4  1. 1,  3,  4,  5  |  =  PR  1.  9-10, 
12,  i3,  i/j;  cf.  p.  30  1. 1,2  =  OC  1.0,  p.341.  2  =  PG  I.  18  el  p.  37  1.  4,  6,  7,  8 


__K„(  110  ).«^_ 

=  PR  1.  3i,  3(;,  37.  3f)],  p. 5  1.6,8  | -=  PB  1.  21,  -.'i;  .f.  p.  30  1.9,12  -OC 
1.  7,  S .  p.  37  1. 13  =  PR  1.  h 5  et  p.  38  1. 1  =  PR  1.  /u)  ] .  p.  6  1. 5,  6  |  =  PB  1.  3 1-3 a  ; 
cC  p.  38  1.  6  =  PR  1.55],  p.  7  1.1  |=PB  1.38;  rf.  p.  38  1. 12  =  PR  1.  C.oj.p.S 
1.2,4  1  =  PB  i.  55-50,  57;  ri.  p.  39  1.8,10  =  PR  i.  78,  81  J,  p.  9  1.  3, 10, 11 
(  =  PB  1.  70,  80,  81],  p. 10  1.1,2,3,5  |  =  PB  1.  8(i,  87,  88,  92],  p.  11  1.2, 
8,11-12  [=PB  1.  99-100,  1(19,  )i3],  p.  12  1.1,2,15  [=  PB  I.  118,  119, 
137;  cf.  p.41  1.1,2  =  PR  1.  180,  180],  p. 14  1.6,9  [=PB  1.  162,  i65],  p.  15 
1.3,4,6,7,8,9,10  f  =  PB  1.  175,  178,  180,  iSi.  i83,  i84],  p.  16  1.3,10 
[=PB  1.  192,  198J,  p.  17  1.5  |  =  PB  1.  2o'j],  p.  18  1.2  [=PB  i.  ai6].  p.  19 
1.2,12  [=PB  1.  226,  236],  p.20  1.7  |  =  PB  1.  aW],  p.  22  1.3,7  [=PB 
1.  262,  265],  p.  23  1.2,7,8  |=PB  1.  272.  278,  379],  p.  24  1.7,9  [=  PB 
I.  291-292,  295],  p.25  1.8  [  =  PB  I.  3io].  p. 28  1.10  |  =  0G  1.  3],  p. 41  1.10 
[=0B  i.  1],  p. 42  1.2,5,6  [=0B  1.  h.  6.  7]. 

2°  '~^.  wtH,  néit,  ait,  lém..  -de-.  —  p.  7  1.  8  |  =  PB  1.  ^7;  .1'.  p.  39  1.  3  =  PR 
1.  71],  p. 12  1.5,10,14  [=PB  1.  i2i,  i3i,  i35].  p.  14  1.10  [  =  PB  1.  167], 
p. 15  1.2  [=PB  i.  175],  p.  20  1.8  [=PB  i.  2i5],  p.  21  1.4  [=PB  1.  aSa], 
p.22  1.12  [=PB  1.  270J,  p.  24  1.4,13  [=PB  I.  288,  289],  p.25  1.8  [=PB 
I.  3io],  p. 42  1.6  [=0B  1.  7].  =  A  la  page27  1.4  [=  OC  1.  1  ],  ^,  naît,  est 
employé  pour  le  masculin,  comme  c'est  souvent  le  cas  à  partir  de  la  XVIIP  dy- 
nastie (cf.  s.  V.  '    \  naiti). 

3°  *.  néon,  nion,  naou,  plur..  -des-.  —  p. 2  1.6  [cl',  p. 28  1. 11  =  OC  1.  3  cl 
p.  36  1.7  =  PR  1.  17].  p.  8  1.9  [cf.  p.  39  1. 15  =  PR  1.  88],  p.  17  1.12  [=PB 
i.  2 1 1  ],  p.  24 1. 4  [=  PB  1.  287,  288  ],  p.  39 1. 15  [=  PR  1.  88  ].  —  H  est  employé 
pour  V  ,  WV,  ou  ^~^,  ne,  sur  YOslracon  ilit  Cnirr.  p.  30  1.  6  |  =  OC  i.  7  ;  cl',  p.  5 
1.3  =  PB  1.17,  p.341.6  =  PG  1.  22  etp.37  1.11  =  PRl.  hh]. 

Le' — >,  na,  ne,  ni,  anti<[ue  est  demeuré  en  copie  avec  la  vocalisation,  us,  ne. 
isolément  (Stern,  Koptisclie  Grammalik,  p.  327,  §  5o2),  ou  dans  quelipies  mois 
composés  qui  existaient  déjà  dans  la  xoivrj  ramesside,  zmixtoy'i  -'/•  z-vti.vpoyzi 
.1/.  (Stern,  KoptUrhc  Grnminatil,- .  [).  90,  S  192),  xenençup,  T.  xetie4>tt)r  -'/• 
teclum,  ou  dans  des  noms  propres  transcrits  en  grec  :  Ménéphthès,  Maiiclhon.  Le 
l)lus  souvent  il  se  vocalise  par  la  voyelle  initiale  des  mots  auxquels  il  s'attache, 
ou  il  développe  un  c  à  l'attaque  niio>,'b,  cinwtih.  Les  l'oruies  .  tiit,  et  ^ ,  HOU, 
n'ont  point  laissé  de  dérives. 

•J.    f""-^  lia,  ne,  ni,  préposition  :  rde,  par,  à,  vers-,  qui  s'emploie  tantôt  à  niar(|uer  le 
réjj-ime  indirect  des  verbes,  tantôt  à  introduire  des  compléments  circoiuitaiiciels. 


A.  Elle  marque  le  ré;;ime  indirect  des  vcrl)cs,  que  ce  régime  soit  i"  un  substantif  ou 
un  lucnihre  de  phrase,  ou  9"  sini|)lem('nt  un  des  pronoms  sullixes  des  personnes. 

1"  p.  3  1.2  [=  PB  I.  1;  cf.  p.  36  1.12==PR  1.  a/i],  p.  13  1.5,13  |  =  PB  I.  lAa, 
1.07;  cf.  p. 41  1.6  =  PR  1.  188],  p.  15  1.4-5  [=PB  1.  178J,  p.  17  1.3  f=PB 
1.  ao9],  p.  18  1.2  [=PB  i.  01/1],  p.  20  1.2,8  [=  PB  1.  0.3.),  a/if)],  p.  21  1.8 
|==PB  1.  95(;i.  p.  22  1.6,11  |-^PB  1.  9(]/i,  oGf,],  p.  42  1.4,5,6  |^()i!  1.  F,, 

9"  ^,  7iai,  néi  -'à  moi-,  p.  3  1.  5  |  =  Pli  1.  ;)  ;  cf.  p.  29  1.  7  =  Ot^  i.  /i ,  p.  33  1. 15 
=  PG1.  i5  elp.36I.15-=PRi.  9-],p.6  1.2,3,6,8(  =  PBI.97,  ^-^^  •'''  ■'>'^- 
cf.  p.  31  1.2  =  0G  1.  9  et  p.  38  1.2,6  =  PR  1.  f.i.  .r.T)],  p.  7  1. 1  [=PB  i.  :i8; 
cf.  p.  38  1. 12  =  PR  1.  6a  ] ,  p.  9  1. 10  [  =  PB  1.  7.)  ] .  p.  12  1. 11 ,  12  I  =  PB  1.  1 39 , 
i33;  cf.  p. 40  1.12,14  =  PR  i.  176,  179],  p.  14  1.8,14  [  =  PB  i.  i65,  172], 
p.  15  1.  2  [=  PB  I.  1  7/1-1  75  ],  p.  16  1.12  [  =  PB  I.  900  ],  p.  21 1.  9  I  =  PB  1.  2.57  ], 
p.  24  1.2,10,12,13  |  =  PB  1.  28/1,  99(i,  997,  3oo],  p.  25  1.4  |  =  PB  i.  3o.^], 

p.  42 1.5  [=0B  1. 0];  —  ;;;;;;;^,  mi-,  nek  ^à  toi-,  p.  9 1.9  f=PBi.  79],  p.  15 

1.7,9,13  [=PB  1.  181,  i83,  i87],p.l61.4,5,7-8[=PB  I.  191,  192,  195], 
p.  17  1.13  [=PB  1.212],  p.  18  1.10  |  =  PB  1.  222],  p. 23  1.3,4  [=  PB  1.273, 
9„^j.  _^^  „^^  ,jgj^  ,j,y^;,  ,,ij,  p  91  12  [=PB  1.  82],  p. 25  1.7  [=PB 
I.  309];  —  JyÎ,  nanou,  nciiou,  ninoti  «à  nous-,  p. 23  1.5  f=PB  1.  97.")]. 

B.  Elle  niar(|ue  le  com]ilément  circonstanciel  de  (|uel(jii(>  nature  ([u"il  soit,  substan- 
tif, verlie  ou  membre  de  phrase ,  ^  1 1  ^  (i  '""*  {  { '  "^  raânui  rà  |)ied'",  p.  5  1. 1 
I  =  PB  1.  1  r.  ;  cf.  p.  37  1.  9  =  PR  I.  /i .  ] ,  ^--^ ^  I  ^  I  ^  -  ]  ^^_  w ,  nc-nuhouUou-f 
rverssa  tribu,  à  sa  tribu-,  p.  6  1.3[=PB  I.  28-29;  cf.  p.  38  1.  3  =  PR  I.  Ga], 
'^^2)'  "^  marouH  ^par  amour  de.  .  .-,  p.  10  1.1-2  [=PB  I.  8S-S0J, 
p.  19  1.  8  1  =  PB  I.  233;  cl  s.  r.  ^^.  WirtroMj,  '7' V  ¥  Cîj-  "<^  hnou-f  "Aa 
sa  place,  de  son  voisinage-,  p.  13  1. 11  f  =  PB  I.  1  .^0],  ' — ^|  ^  >-,  ne  hahârou 
rrpar  faim-,  p.  13  1.12  [=PB  I.  i5)],  - — 'ilT^M^T^i'  ""  l'"'^^^^  "P*"' 
nuditéfl,  p.  13  1.12  [=PB  1.  i52],  '^^^^^  ne  gdoil  rrpar  manque  de, 
sans-,  p.  14  1. 1  [=PB  1.  iG/i],  ' — ,^"5|y  tt*,  lie  oudou  tfde  loin,  au  loin-, 
p.  14  1.7  [=PB  1.  lOa],  ' — >  ■^-p^  ne  hhmnouilou-s  wen  Pignorance  d'elle, 
inconsciemment-,  p.  18  1. 11-12  |  =  PB  I.  223  ],  '— v  4-  *yl  -  ne  klioxfoii  rà  ren- 
contre-, p.  22  1. 2  [=  PB  I.  2(Jo  ],  ^  âî  '■^^  "^  saimdou-k  cpar  peur  de  toi-, 
p.  23  1.7  1  =  l'B  I-  :i77],  ^— ^1^0^  !^.  «e  harouou-k  trpar  les  terreurs  de 
loi-,  p.  23  1.7  [=PB  1.  977-278],  ' — '^^®i  «<^  luirou  tfpar  jour-,  p.  24 
1. 12  [=  PB  1.  298].  —  Dans  plusieurs  passages  les  manuscrits  de  l'âge  Ramesside 
ont  inli'oduit  1 — >,  111 ,  ne,  où  ceux  de  l'époque  antérieure  avaient  une  préposition 


-~H>.{    112    )<i 

di(rûrenlc,<=>,  ra,  re,  p.  301. 1  |  =  OC  1.  (I;  cf.  p.  41.  4  =  PB  I.  t  a  et  p.  37  1.  6-7 
=  PR  1.  37],  ou  ^,  me,  nui,  p.  34  1.6  |  =  1'(;  I.  •>•)  où  OC  1.  7  a  *,  non,  p.  30 
1.  6j;  onfin  il  a  ('\('.  ajouté  abn.sivenieni  dans  îîjlî '*'*'' ^W ,  ni  maninotiou ,  p.  28 
l.lOI-OCl.  3;cr.  P.2  1.4J. 

X  /^  Vl  nâîOU,  nâouiou,  subsl.  masc.  :  r.laigesse(?)-,  p.  16  1.11  |  ^  PB  1.  i((8]. 
—  Ce  mol  ue  se  renronlrc  à  ma  connaissance  dans  aucun  ault-e  Icxlc  éoyption. 
Il  me  paraît  tUie  un  di'iivé  en  'x^ ,  mi,  iuilial,  analojjue  à  'î~'Sp  \  ï^,  luU'mou, 
tiANG  M.  M.viio>y-  T.  11.,  à  côté  de  i^  \  âE=,  dnou  -Ijeau,  ijracii'ux,  boni,  de- 
meuvé  en  copte  dans  .\n\i  M.,  pulclier  esse,  amm  T.  M.,  n,  m,  jiiilchrilwh;  ce 
.sei'ait  l'exemple  le  plu.s  ancien  de  cette  l'ormation  en  ' — »,  ^v  ,  Hii ,  initial,  qui 
est  demeurée  en  copte  dan.s  quelques  adjectifs  seulement  (Stkrn,  Koplische  Gram- 
malih,  p.  5fl  ,  §  1  ()•>  ).  Toutefois  ce  n'est  là  qu'une  hypothèse,  et  peut-être  devrait-on 
couper  le  mot  en  deux  nci  et  (ioilWU. 

I  n  %J*\-  I  nHh^J^  naîSOU,  vcriie  actif  :  "ajipeler  à  haute  voix,  faire  l'appel, 
proclamer,  annoncer^,  p.  3  1.2  |  =  PB  1.  1;  cf.  p.  29  1.3  =  0(1  1.  /j,  p.  32  1.8 
=  PA  fragm.  Q  1.  1 ,  p.  33  1. 13  ==  P(;  1.  1  3  et  p.  36  1. 12  =  PR  1.  a/i  ],  p.  16  1.  3 
I  ^  PB  1.  if)5]-  —  Ce  mot  est  employé  de  préférence  lorsqu'il  s'agit  d"a]>pi-lér  à 
haule  voix  des  personnes  ou  des  olijets  inscrits  sur  une  liste. 


pronom  de  la  première  personne  du  pluriel;  v.  s.  r.     ^  ^  -aiion. 

naou,  néou,  niou,  nou,  forme  plurielle  de  la  relation  ' — »,  na ,  ne,  ni,  q.  r. 

#1,    #1     liaââou,  verhe  actif  à  deuxième  radicale  redoublée  :  f  dessiner,  peindri. 
écrire-,  p.  25  1.  2  |  =  PH  1.  3o9;  cf.  p.42  1. 1-OB  1.  2  j. 

[-""x-^  ^A»wv*^     nOUÎ,  subst.  masc.  :  frl'eau  courante,  l'eau  de  l'inondation-',  aussi  le  cou- 
lant (|ui  arrose  le  domaine  d'Osiiis,  les  champs  d'ialou ,  p.  17  1. 10  |  =  PB  l.  aoç)]. 


r-'^-.M  V/^  jff  nOUÎOU,  subst.  masc.  ]dur.  :  rpleureurs'',  p.  16  1.7  |  =  PB 
l.  i<).'jj. —  Le  mot  signilie  littéralement  tries  accroupis-,  comme  l'indique  le 
premier  déterminatif;  il  désigne  les  pleureurs  et  les  pleureuses  qni  se  tenaient 
accroupis  à  la  porte  du  tombeau  et  qui  s'y  lamentaient. 


^ 


o 
A    I 


-«.(  113  ).«— 

.  noukou,   pronom  :il)snlu  (!(•  la  promiôrc  personne  du  sinjjulior  :  rjc^, 

p.  1  1.  3  1 .1.  p.  27  1.  4  =  OC.  I.  1 .  p.  33  1.  2  =  PG  I.  a  et  p.  35  1. 2  =  l'R  1.  2  ],  p.  11 
1.13[=PB  I.  ii/i],  p.  13  1.12  [=PBI.  i5;i],  p.  14  1.1  |  =  PB  l.  i5/i],  p.  16 
1.6  I^PB  I.  280  ].  —  (l'osl  une  l'orme  a|>oro|ié('  de  1^,  anoulcou,  (jiii  s'est 
(•on.scrvée  dans  le  ropte  xtioK  7'.  1/.,  xn.vK  />..  mTk,  sur  T..  ego. 

nOUÎt,  Mihst.  l'ém.  :  -domaine,  cité,  ville-,  p.  8  1.11  |  =  l'B  I.  UdJ;  ^.Î^T  |®  fi 
iiouiUni-nâhah  wles  vill(!s  d'éternités,  euphémisme  pour  la  nécropolt;  et  pour 
li;  loiiil)eau ,  p.  14 1. 13  [  ^  PB  I.  171]-  — -  Le  mot  ne  s'est  pas  conservé  en  copte  : 
il  subsiste  dans  l'liél)reu  Je:  Nô,  i^DN  Je:,  Nô-.imon  wla  cité  d'Amon  (Thèbes)', 
et  dans  cerlaines  li'anscri plions  {ji'ec(pies  de  noms  jjéo[;raplii(pies  lelles  cpie  Ndlliti 
de  ^  J  —  I  ■$■  O,  yô-adhou,  V.  s.  r.  \-^\\\'^'^-  adIiouL 

nOUÎt,  subst.  léni.  :  nom  di-  la  déesse  du  ciel,  p.  17  1. 11  |  =  PB  i.  aicj. 

vA  •  '^'^'  nabou,  au  féminin  nabouît,  nabît,  au  pluriel  V    | 

naboUOU,  emplové  prorliti(piement  ;  "maître,  seijjneur,  maîtresse,  dame-^.  — 
1°  suhst.  mascp.  11.  3[rf.  p.271.4  =  0(:  1.  1  et  p.35  1.  3  =  PR  l.  3],  p.  7  1.  9 
[  =  PB  1.  /iS ;  d.  p.  39 1.  3  =  PB  I.  7->  ] ,  p.  8 1. 10 1  =  PB  1.  65  ;  cf.  p.  39 1. 16  =  PR 
l.iSij  ],  p.  13  1. 13  [oii  le  mot  ■jt .  passé  pai'  le  scrihe,  a  été  rétalili  d'après  le/V^j//rHs 
(le  Lci/ile  I  sa,  comme  il  est  dit  dans  la  note  5],  p.  17  1.7,8  [=PB  i.  20G,  207], 
p.l8  1.2,3[=PB  1.21 4],  p.  20  1.1  [=PB  I.  238],  p. 22  1.  3,  9  [=PB1.  2O1, 
2G7],  p. 23  1.3  [=PB  1.  975],  p. 24  1.10  [=PB  l.  29G];  —  2°  subst.  fém., 
p.  1  1.6  [cf.  p.  29  1.3  =  OC  1.  1,  p.  31  1.  l  =  PAlraj;m.  M  i.  1,  p.  33  1.4  =  PG 
I.  h  et  p.  35  1.  5  =  PB  1.  5  ],  p.  5  1. 1  [=  PB  I.  1 5  ;  cf.  p.  30  1.  3  =  OC  1.  0  et  p.  37 
1.9  =  PR  I.  3o],  p.  14  1. 14  [=  PB  1.  172],  p.  17  1.10, 11  [=PB1.  208,  209- 
210],  p. 22  1.12  [=PB  1.  270],  p.23  1.1,4  [=  PB  I.  271,  27/1];  —  3°  subst. 
plur.,  p.  17  1.12  [=  PB  1.  210]. 

Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  mhb  M.,  ni,  en  composition  iiea- dominus. 
Il  sert  en  é{[yptien  à  former  des  épitliètes  dont  beaucouj)  sont  devenues  des 
noms  de  divinités.  C'est  ainsi  ipi'on  rencontre  dans  Sinouiiit  : 

1"  "^1  V  Vl^'  nabouit  ainimihoa  Aa  dame  de  la  grotte^,  ici  i'uiu'us  ipii  sur- 
monte la  couronne  royale,  p.  17  1.  10  [=PB  I.  208]; 

2°  ^"^ ^2,%3,-  iiaboiiU-pait  <t\a  dame  du  cieh,  p.  22  1.12  |  =  PB  I.  270]; 

0°  "^  f*  ^,  iiaboilil-ra-zorou  r\n  dame  universelle^,  la  forme  féminine  du 
dieu  des  morts,  p.  14  1.14  [=  PB  I.  1  72  J,  p.  23  1.  4  [=  PB  1.  27/.  J; 

BM.  d'étude,  t.  I.  i5 


^i"  ^^ ,*  ,^^-  nahoutt-sibaou  •'lu  dame  des  étoiles",  Sotliis,  p.  23  1.1  [=PB 

3l      0)       Nabouitii,  su1)sL  masc,  dérivé  de  la  forme  diielle  du  mot  précédent,  litl.  : 

n-Pliomme  des  deux  darnes^,  c'est-à-dire  le  roi,  qui  réunit  sous  sa  juridiction  les 
domaines  des  deux  dames  du  Midi  et  du  Noi'd,  le  vautour  do  Ncklmliit  et  l'ura-us 
de  Bouto;  l'équivalent  grec  en  est  xiptos  ItnhjuiTwv.  (lest  pai'  ce  titre  que  la 
seconde  partie  du  protocole  royal  débute,  p.  15  1.  5  |  =  PB  1.  1  79  ]. 


nabou,  au  féiiiinin         .  -^^  nabouît,  nabît,  au  pliii-iel  "^^  Vi 


1"   e  iir 

"^^  naboUOU,  enclitique  :  rtout,  toute,  tous,  toutes-^  :  1°  masculin,  p.  10  1.  7 
[=PB  1.  f)3],  p.  12  1.11  f=PB  1.  i3i,  i32-i33;  cf.  p. 40  1. 13  =  PU  I.  177, 
178],  p.  13  1.4  [=  PB  1.  1/11;  cf.  p. 41  1.6  =  PR  1.  187].  p.  20  1.10  |==PB 
1.  9i6 ] ,  p.  24  1.  5 ,  11  [  =  PB  1.  990,  397] ,  p.  42  1.  2  I  =  OC  1. /i ].  —  2°  Féminin, 
derrièie  un  nom  féminin  ou  derrière  un  pluriel  collectif,  p.  2  1.  5  [cf.  p.  28  1. 10 
=  0C1.3  etp.36  1.7  =  PRl.  iG  ].  p.  3  1.4  [=PB  1.  3;  cf.  p.  29  1.  6  =  OCl.  li 
où  le  scribe  Ramesside  a  écrit  ■^,  nabi,  pour  ^,  nahouH,  nahit,  p.  33  1. 14 
=  PG1.  ih  etp.36  1.15  =  PR  1.  27],  p.  10,  1. 1,  6,  9  |  =  PB  1.  8i,  92,  9.5], 
p.111.3  [=PB  1.  101],  p.  15  1.3  |  =  PB  1.  17(5],  p.  19  1.7  [=PB  1.  232  où  le 
manuscrit  porte  ■—  pour  '^ ],  p.  20  1.3,4  [=PB  1.  aio,  2/11],  p.  24  1.  5 
[=PB  1.  289-290].  —  3"'piuriei,  p.  9  1.13  [  =  PB  1.  83],  p.  14  1.2  [  =  PB 
1. 1 56 ],  p.  20  1. 10  [=PB  1.  2/.1  ],  p.  25  1. 4  [=  PB  1.  3o8 ],  p.  42  1.  2  [=  OB  1.  4]. 
Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  simple  iiibi  B..  tiiM  T.B.,  omnis, 
omnes.  et  sous  la  forme  développée  nibgn  M.,  oiimcs,  oiimin. 


noubou,  subst.  masc.  :  rrlor-,  p.l6  1.5[=PB  1.  193],  p.  25  1.  6  |=PB 
•  III       ••• 

1.  3o8;  cf.  J3.42  1.  4  =  OB  1.  (j].  — Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  iio>,-8 

T.M.B.,  rio'^^-M   T.  II  nnrum. 

Iioubouît,  subst.  fém.,  nom  d'une  déesse  qui  fui,  au  plus  tard  à  partir  de 
l'époque  Ramesside,  une  des  formes  d'Hallior,  p.  22  1.12  [=PB  l.  270].  —  Le 
nom  dérive  peut-être  du  mot  précédent;  il  signifierait  en  ce  cas,  comme  le  voulait 
Devéria,  la  déesse  Or,  la  déesse  d'Or. 


m.  »a 


■!■  V    nifou,  pluriel    ■!■  ml.       ■(■  nifouOU,  subst.  masc.  :  rair,  vent, 

souffle,  respiration-,  p.  4  1.  5  |  =  PB  1.  1  h  ;  cf.  p.  30  1.  2  =  OC  1.  G  et  p.  37  1.  7,  8 
=  PR   1.  39   qui   donne  la   leçon   p^-^,  souitou].  p.  19  1.9,12   |  -  PB 


~M-{    115    )^-l— 

I.  9.3/1 ,  930  ],  p.  20  1. 11  [=  Plî  1.  -./.-y  ],  p.  23  1. 5  f  =  PB  1.  976 ].  —  Le  groupe 
^  \  avait  i)rol)al)l(Mii(Mit,  plusieurs  |)roii()ncialions  |)our  chacun  des  sens  qu'il 
coinrail  :  __^  1^,  mâùou,  p '^  -  ^ ,  aouilOU,  elc,  iorsiiii'il  (lési|;ne  un  vent 

loil;  , \  ^,  nijou ,  lorsiin'i!  désigner  un  souille  iiVer  ou  la  respiralion.  (lelle 

dernièi-e  piononcialidii  s'est  conservée  dans  le  copie  tujM,  ii.<i<;,  riiKc  7'..  rii<ii, 
iiiBi  M.,  jhirc,  iijjltiri'.  siilpmr.  niMC  T.  ne,  iii<u  M.  ni  <|) ,  .s/>/r/V«.s.  /hiliix.  Iiiililiix. 

J\  nafaâ,  verbe  actif  :  "se  glisser  en  ram|)ant,  se  glisser  (?)-^,  p.  3  1.  4  | -=  PB  1.  3; 
cf.  p.  29  1.6  =  OC  1.6,  p.33  1.14  =  P(;  I.  li,  où  le  texte  est  corrompu,  et 
p.  36  1. 15  =  PR  1.  97  ].  —  Sur  ce  mot,  (|ni  paraît  avoir  été  un  mol  d'occurrence 
rare,  étranger  à  la  langue  courante,  cf.  ce  qui  est  dit  dans  \'fiili(i(liirli(iit,  p.  viii. 

nefatfâît,  veibr'  neuire  :  rninipei-,  p.  3  1.  5  [=PB  1.  h;  cf.  p.  29  1.  7  =  OC 
1.  li  et  p.  33  1. 14  =  PG  1.  1/1,  où  le  texte  est  corrompu,  puis  p.  36  1. 15  =  PR 
1.  97  qui  donne  la  vraie  leçon],  p.  19  1.4  f=PB  1.  998,  où  le  scril)(>  a  écrit 
* — _\-v-  '1'"  '"'  ''"""•'  -uicun  sens].  —  Ce  mot  est  une  forme  en  ' — i,  nà, 
initial  du  verbe  ^  *  ^,  fdlfdU  fframper^  (Brugsch,  Dùi.  Hier.,  p.  556,  et 
Supp].,  p.  hç)S).  Il  était  pi'fdiablement  aussi  peu  usité  que  le  |)récédent,  aussi  les 
copistes  l'onl-ils  estro|iié  dans  les  deux  passages  où  il  se  rencontre;  cf.  fiitinditr- 
lion,  p.  viii. 

,  I  nafir,  nofir,  —  1°  veiIie  neutre  :  rètre  bon,  être  bien,  être  heureux^',  p.  6  1.  6 

|  =  PB  1.  3i  ;  cf.  p.  38  1.6  =  PB1.  55];—  9°adi.,au  féminin  |^,  nofrit,  au 
pluiiel|^  \,nofirou,  '^^'^ ^,nofroutlOU  cfbon,  beau,  heureux,  gracieux^,  p.  61. 3 
|=PB  1.  98;  cf.  p.  38  1.3  =  PU  I.  5a],  p.9  1.7,  8,11  [=PB  1.  7(5,  77,  81], 
p.  14  1.2,14  [=PB  1.  i55,  179],  p.  17  1.4  [=PB  1.  9o3],  p.  23  1.  5  [=PB 
1.  975].  —  Ce  mot  forme  des  composés  nombreux  et  des  noms  propres,  dont 
quelques-uns  seulement  se  rencontrent  chez  Sinoubît  : 

1"  J  ^1^.  hou-noftr,  subst.  masc.  :  tThonheuci,  p.9  1.6-7  [=PB  1.  7/1-75]; 
cf.  s.  f-  W-  f>ou. 

9°  1^  ^,  noftr-nii('rnn  «-Irès  bon  ,  très  beau'i,  p.  17  1.  6  [  =  PB  1.  9o5  ];  cf.  s.  v. 
^,  ouéroii. 

3"  l^^j^^  nafir-hdiou,  nofir-hdiou ,  subst.  masc.  :  ffbon  par  les  àmes'\  nom 
d'un  dieu  ,  p.  17  1.  9  |  =  PB  1.  908  ];  cf.  s.  v.  ^  '^,  bai. 

h"  IIIJ,  ^îiTiîJ'  îi  '  I  J'  nofronUou,  subst.  l'ém.  plue,  litl.  :  "les  beautés^ 


— M.(  116  ).«-- 

(lu  Soleil,  nom  ilc  la  rciiif'  é<jvptienne,  feninip  de  Saïujuosi-ît  V,  p.  1  1.  5  |  cl',  p.  28 
1.  2  =  OC  I.  1 ,  p.  33  1. 4  =  PG  1.  h  ('\  p.  35  1.  5  =  l'ii  1.  5  ]. 

f)"  "]|,  *"]  JIJ,  nantir  nofir,  sui).st.  masr.  :  rie  dieu  boiiT^,  lilrp  dos  Pharaons 
('■{(yplicns,  ])ar  hH\v\iA  leur  protocole  déhiife,  p.  2  1.  3  |  cl',  p.  28  1.  8-9  =  OC  I.  3, 
p.32  1.2  =  PA  l'ragm.X  1.3  el  p.  36  1. 4=  PU  I.  i3],  p.  17  1.7  [=PH  I.  soi;  |. 

(i"  -=>  I  ^ ,  ra  wo/rl  < ,  loc.  adv.  :  rpoiulc  mieux,  à  liieu,  à  Imulieiir^,  p.  22  1. 12 
|=Pb7.  D70]. 

7"  i©!»'  ^(fpOU-nofir,  suLst.  niasc.  :  rie  l)Onlieiir,  la  cliance-.  lin.  :  v\a  fois 
ijoiino'i,  p.  14  1.  5  I  =  PB  I.  lOo];  cf.  s.r.  ^,  sapou. 

'^"  ^^  T  î  A'  T  J  ,  ;  ,  ®'  *  "iw  T  II  4-  <l'ion-no/ir  ei  fioii  nnfirou,  sulisl. 
inasc,  lilt.  :  rrcelle  qui  élève  les  ])eautés^  du  souverain,  nom  de  la  pyianiide 
d'Ameneniliait,  !''''  à  Liclit,  et  de  la  résidence  l'oyale  voisine  de  celte  pyramide, 
p.  11.  5  I  cf.  p.  28  1. 2  =  OC  1.  1  et  p.  35  1.  5  =  PR  I.  5  ]. 

I>e  mot  a  perdu  son  =-,  r,  final  d'assez  bonne  heure,  mais  cet  =>,  7',  s"esl  con- 
servé au  féminin  sous  Tinlluence  de  la  ll(!xion  lourde  -■,  -it,  -él,  et  au  masculin 
même  dans  (piehjues  noms  propres  tels  que  N£(pep;i;;ip>7s  =  g  î  jj .  Il  subsiste 
en  copte  sous  les  deux  formes  :  iioY'<e  ^^•  iioyMi  .1/.,  hoviis,  et,  comme  sub- 
stantif, tiO'i|»c,  iiOBpG  T.  T,  iiOMpi  -1/.    I',  ti.vKpc  /). ,  iiliiilns.  rdmiiioilum . 

\  V^mTI"  1  V'mI'I  V  ^''mI '^°"^^^' '^°'^*^*^^' — 1"  verbe  neutre:  «hur- 
ler, |)0usser  un  hurlement  de  victoiie-,  p.  13  1.  4  |  ^  PH  I.  1  /ii  ]:  —  2°  adjectif: 
«fort,  puissante,  en  parlant  de  la  voix,  p. 51.8  |  =  P1U.  0/1;  cf.  p.  301. 12 -- OC 
1.8  ctp.38  1.16  =  PR  I. /if)]. 

(  vJ'v-A,  1  V  I  nomaî,  nomaîta,  verbe  actif:  -'s'allon-fer,  s"étendre,  .sécar- 
ter(?)^,  puis  -dominer'-,  p.  3  1.  8  [=PBI.  8;  cf.  p.  29  1.  H  =  0C1.  ô  .  p.  34  1. 1 
=  PG  I.  17  et  p.  37  1.3  =  PR  1.  82].  De  ce  mol  dérive  rexpression  — \W 


1 1 1  •  III  II  1 1  ^ 


' — W  •    ^  .=_i]jiJ,   nomaouiou-shdàoulou,  * nomuonitum-slimiouiou . 
à  ji\  -<-»  I  I  I   •    1 1  I  I  '  ' 

subst.  niasc.  piur. ,  par  laquelle  les  Egyptiens  désignaient  les  tribus  du  désert 
arabique,  p.  5  1.  3  [cf.  p.  30  1.  5  =  OC  1.  7  et  p.  37  1. 11  =  PR  1.  /i3;  sur  lomission 
de  ce  [tassage  dans  PB  1.  1  7,  cL  YJiihdiliirlidii ,  p.  wvii  J,  p.  9  1.  5  |  =  PB  1.  73], 
p. 24  1.7-8  [=PB  I.  a92],p.30  1.5[=OC  I.  7j,p.37  1.  H  [=PU1.  i3]. — 
Le  nom  paraît  avoir  signifié  à  l'origine  «ceux  qui  s'étendent  sur  les  sables,  qui 


M.(    117    )^-, 

(loinilUMU  sur  les  saljlcs- ;  la  pn'-sencfi  du  (Irlci  niinalir  a  nionlic  (|.r;,  lY.|,o.|nc 
IJamessiilo,  il  avail  pris  le  sr-ns  do  -rouivuis  d.-s  sal.l.-s-,  par  ronfusi.Mi  de  — , 
IW-*    no»l(ii-srl,-tv\vv.  .Innnn.Tsur.  .  .-.  avec -^  J^^.  jiOHm/f -,-„uni-. 

J\J\'  -  i!'  .111  "O'"^'»"'  nomaouîtou,  nomâouîti,  iuiiuiiiriv.„uuin  .h,  vH... 
nmilre  '—^J^^  a,  iiomai,  nomaU  rcouiir,  citoi-,  (|ui  csi  pmploy,'.  ,l.oz  Si- 
nnuiiil  comme  sul)sluiilir  avoe  le  sens  rcoursos,  expéditions-,  p.  8  1.  3  |  -   P15 

I.  r.i;:  ,r.  p. 39  i.io  =  pr  i.  s,],  p. h  i.e  [  =  pb  1.  ,or,]. 

'  \ ;•       -[-f,,,,^  nenOU,  nen,  pnmoui   dt-monslralir  (lu    piiiiiel  :   -ces.    relies; 

ceux-ci.  celles-ci.  ces  clioses-ci-.  p.  5  1.  7  |  =  PI5  1.  o.'];  cl.  p.  30  1.  10  -  OC,  1.8 
et  p.  37  1.16  =  PU  I.  /„Sj,  p.6  1.6,8  |=P|{  1.  i-i^  U;  cf.  p.  38  1.  7,  9  -  PR 
I.  r)G,  58],p.l7  1.2l=PB  I.  ■n)9l,p.211.8|  =  PBl.  25GJ,p.37  1.3[-Pli 
1.  3i,  où  OC  1.  C,  a  ■^»+*  el  PI!  1.  7,  « ]. 


Ul    ÎV  Jyh     '^^'^^^^O^^J   ^''''i''  neutre  :   rse  n'-jouir,   pousser  des  ciis  de  joie-,  p.  17 
1.2  I-P15  1. -jcj. 


[j|^v=.|^  nouhaît,  suhst.  lém.  :  -sycomore-.  Le  mol  nVxi.sle  chez  Sinouliîl  rpie  dans  le 
nom  même  du  liéros  ^^4^^'  '^">loilli<iit,  Sinonliit,  lill.  :  -le  fils  du 
Sycomore-,  el  dans  le  nom  de  lieu  ■'^  ]^  ^  ^1]  -  4- t^  '  Hdouou-uniiliail , 
^-  ■•  '•  "  ÎV  ^  1  1  1-  Hdomu.  —  Il  .sVsl  con.servé  dans  le  copie  tioyac  T.U.  r. 
iio>)-2i  .1/.  -|- ,  siiroiiionis. 


^    X  Jal    "^^°^>  ^'''■l"'  •'^'^'''  ^'^  iH'utre  :  -prier,  supplier-,  p.  14  1.7  [=PB  1.  iC3]; 
il  est  pris  comme  sulislantil' :  -supplication.  i)ri«Me-.  p.l8  1.2f=PB  I.  ai.ll. 

V  5  J<5.,    nahbouît,  nahbît,  si.hsi.  lém.  :  rcou-,  p.  13  1.3  f=PR  i.  .:{8-i3,,; 

cf.  p.  41  1.  4=-PH  1.  i85].  —  Le  mot  sest  conservé  dans  le  copte  ti.vzKc  T.  t, 
II.V2KI   1/.  -[-,  o,  tiG2Bi.  B..  rnlliiiii.  humérus,  eenij:. 

^  îy^^*"^  nahmou,  verbe  actif.  — i"  -enlever,  arracher,  réprimer-,  p.  10  1. 10 
|  =  PB1.  f|7],p.ll  L5[=PBI.  loi];  —  2°  rdélivrerde..  .,  sauver  de.  .. ., 
p.  17  1.4  [=PB  Lao3].  —  Le  mol  .s'est  conservé  dans  le  copte  moyzTi  T.. 
riOîGM  M.,  no->^'2CM  f}..  solnirc.  Uhcrare. 
Elevé  au  pa.s.sé,  '3^^^.  nahmonné,  forme  une  sorte  de  juron  don!  la  valeur 
a  été  in(li(piée  par  Spiejjelherjr  (  Varia.  $  LU,  dans  le  RvnuA  ,1e  Iravaii.r,  t.  XXIV. 


—^*.{   118  )^— 

|).  o'i-^5'),  puis  |)iU'  Alan  H.  Gardincr  {liinc  vciir  lldiuhclirifi  îles  SinuhcjrnUchtcs , 
II.  3),  et  iloiil,  les  Méimiircs  dv  Simuhh  cou  tiennent  deux  bons  exemples, 
'^  ^  Zl!  V  4l  "^  A  '  nahmuné  sa-fàqou,  p.  7  1.  7  [  =  PB  1.  ifi  ;  cf.  p.  39 
1.2  =  PRI.7o].  et  T^;i!^^2liL'^'~'"^T^V'''i'«4»M'Mne- 
oni  mm  kdou  ne  dnoukhouou ,  p.  12  1. 1  [  =  PB  l.  1 1 7-1 1 8  ].  Il  semble  que  le 
mol  à  mol  exact  puisse  donner  :  cfA  délivré  son  fils  entre.  .  . -^  et  "a  délivré 
moi  comme  un  taureau-,  ou  avec  le  premier  sens  de  la  racine  :  -A  ravi  sou  fils 
entrer,  et  -a  ravi  moi  comme  un  taureau-,  ce  cpii  serait  l'analogue  d'un  de 
nos  vieux  jurons  :  "[Me]  délivre  [le  dieu]!  Son  lils  entre.  .  .-,  et  ^|Me]  délivre 
|le  dieu]!  je  suis  comme  un  taureau-,  ou  bien,  "[Al'jemporte  [le  dieu]!  son  fils 
entre.  .  .  1  et  r[M']emporte  [le  dieu]!  je  suis  comme  un  taureau!Ti.  La  locution 
devait  èlre  peu  commune,  car  le  scribe  de  PB  l'ignorait  :  il  écrit  '^  ^fTI  Tl^- 
■i  ,  nahmou-nou  sa-f,  comme  s'il  y  eut  eu  le  pronom  ^  ^  ^,  noxi,  de  la  [iremière 
personne  du  pluriel  et  qu'on  eût  dû  traduire  :  tfSon  fils  nous  sauve^^. 

Y  çOç  nahah,  subsl.  masc.  :  An  durée,  le  toujours-,  p.  14  1.13-14  [=PB  1.  171, 
173],  p.  15  1.6  [=PB  1.  i8o],p.  17  1. 13  [=PB  I.  212]. 

^^^^S/^^.  i^^ I  nâkhouîti,   nakhouît,  au  |)lufic4  ^^^^V  j^    na- 

khouâtiou,  subst.  masc.  :  rrun  fort,  un  brave,  un  béros-,  p.  7  1.11  [=PB 
I.  .^1;  cf.  p.  39  1.6  =  PR  1.  76],  p.  101.7  |  =  PB  1.  r)3],  p.  H  1.8  [=PB  1.  109], 
p.  12  1. 13  [=  PB  1.  1 3/1  ;  cf.  p.  40  1. 14  =  PB  I.  1  7<(  ].  —  Le  mot  s'est  conservé 
dans  n.v,<;i)T  T.M.  n,  (hirus,  vehemens  esse  etïïujOT  7.1/..  eiiojoT  M.,  diiriis  Jieri. 

^  .  ^  ,  '-rrv  nâsît,  subst.  fém.,  au  duel  Q  U3 ,  nasouUi  r^siège,  trône-; 
1"  dans  la  locution  D  -rr-  ,  Ndsit-taottî  tfle  trône  des  deux  tcires-,  (pii  sert  à 
désignei'  le  temjile  de  Karnak ,  et  (jui  figure  dans  le  titre  dAmon  ^  -^i<  naboii 
ndsit-taouî  r maître  de  Karnakii,  p.  17  1.  8  [=  PB  I.  207];  —  2°  pour  désigner 
la  partie  du  palais  où  la  reine  vivait,  le  trliaremi,  p.  1  1.  6  [cf.  p.  27  1.  4  =  0C  1.  1 
cl  p.  35  1.  3  =  PB  I.  3  ].  Ici,  je  ne  suis  pas  sûr  de  la  lecture  du  signe  biératique 
et  on  leurrait  l'interpréter  ^  UZi ,  apouitt;  cf.  p.  27  note  5  cl  p.  35  note  1. 


\ 


•  ' ,      *— c     n    v^»-^   naSOUÎtOU,  subst.  fém.  plur.  :  -llècbes,  dards,  jave- 
lines-, p.  12  1. 14  |  =  PB  1.  i3();  cf.  p.  41  1.1  =  PB  1.1 80]. 

naît,   néît,  nît,  forme  féminine  de  la  particule  de   relation  '— *.  IUI ,   ne,  ni 
(cf.  p.  110,  2").  C'est  d'elle  que  dérive,  par  l'adjonction  de  la  llexiou  W,  /,  un 


_-^(  119  ).,^_ 

nom  dajjonf.  qui  jonc  lo  rôle  de  notre  pronom  rclalir:  '  ', '  *,  naili,  néili,  iiiti 
rrcclui  <)ui,  cc  ([ni",  an  féminin  ^^,  nélit,  mtil  ffcolle  qnii',  au  [)luiip|  '  '^  1, 
ir  V  î'  2T'  nndtiou,  ndliou  ffccux  qui^.  —  i"  masculin,  p.  H  1. 14  |  ^  PB 
1.  I  if,  |,p.  12  1.7[=l'in.  laC-iay],  p.  20  1.  6  [=  PB  I.  o/.y  ],  p.  23  1.  5  |  .  PB 
1.  -i^f)  ];  —  •_>"  féminin,  parfois  avec  le  sons  du  nculrc,  p.  13  1.  8  |  =  PB  1.  i  'i5  ], 
p.l41.10|=PBI.  1  Gli;  cf.  p.  41 1.  9  =  PKI.if)i],  p.  15 1.11  [=PB1.  iSi];  — 
3°  pluriel,  p.  6  1.  8  [=PB  1.  34;  cf.  p.  38  1.  8  =  PU  1.  67],  p.  15  1.4  |  =  PB 
I.  i7(i],p.25  1.3  [--PB  l.3o3;  cf.  p.  42  1.  2  =  OB  I.  3  où  le  mol  csl  écrit Z]^]. 

Le  relatif  ,  7iaitl,  néill,  prend  les  pronoms  snilixes  des  personnes,  et  alors  il 
est  employé  de  préférence  à  la  forme  féminine  nétil,  ainsi  :  ~|^  \  j^  '  [^2 
^^^« — ,  samauou  poun  nétUou-i  kliarou-f,  litt.  :  ffcette  condition 
que  j(t  suis  sous  elle,  la  condition  dans  lacpielle  je  me  liouve^,  p.  15  1.1-2 
[=  PB  1.  ly'i],  ^PPrTilZPîT^^'  shopsousouou  nélUou-snunou-nak 
ffles  richesses  (jui  sont  à  toi",  p.  15  1.12-13  |  =  PB  1.  187].  Dans  cet  emploi, 
'™^,  nétît,  é(piivaut  souvent  aux  composés  ^'"""^  har-nclU,  S,  ra-nétit, 
P  ,  zar-nclit,  et  il  signifie  r  parce  que .  .  . ,  de  sorte  que .  .  . ,  cam,  ^^  i  V 
\  fA)  "^  ^  \  ^  '  nélitOH-f  idou  lidou  fcar  elle  est  venue  la  vieillesse^,  p.  14 
1.11  [=PB  1.  iG8j,  ^P^^^^i  nclitou-s  rakiiouil  roudou-f  r-parce 
quelle  connaît  la  verdeur  du  Pharaon^,  p.  9  1. 8  [=  PB  1.  7!)  J. 

La  particules  relative  du  copte  mtg  T.M.B..  dérive  de  la  forme  féminine  on  neutre 
de  '  *,  néiti,  c'est-à-dire  de  '  ',  nétit,  j)ar  chute  du  —,  -l,  linal.  La  voyelle 
atone  disparut  vers  la  fin  de  l'époque  Bamcsside  |)ar  suite  de  la  rapidité  de 
renonciation,  puis  une  voyelle  légère,  v,  reparut  à  l'attaque  du  mot  'n\c,  ntg, 
pour  faciliter  la  prononciation. 


•  naîtouf,  nétOUÎ,  pronom  ahsolu  de  la  troisième  personne  du 
singulier  masculin  :  A\n,  cela",  p.  7  1. 10  [=  PB  1.  50;  cf.  p.  39  1.  5  =  PR  1.  7/1], 
p.  14  1.  7  f  =  PB  1.  1 63  ],  p.  22  1.  9  I  =  PB  1.  2O7  ].  —  Le  mot,  qui  avait  l'accent 
sur  la  dernière  syllahe,  a  perdu  très  promplement  la  voyelle  de  la  première,  ce 
qui  a  provo(pié  l'apjiarilion  d'un  à  ou  d'un  c  à  l'attacjue  du  mot,  àiilonf,  vnlouf. 
C'est  sous  cette  forme  (pi'il  s'est  conservé  dans  le  copte  ntom  T.,  noo<i  M., 
ïl  T-.\<i  B. ,  illr. 

n,     |,  n  J  noutir,  au  |)liiliol     |  '     |    |    |  noutîrou,  suhsl.  masc.  :  rdieu", 

p.l  L6,7  |cf  p.  28  1.3,4  =  0(1  1.  a,  3,  p.  33  1.5  =  PG  1.  5  et  p.  35  L6 
=  PR  I.  0-7],  p.  2  1.3  |cf.  p.  28  1.8  =  OC  I.  3,  p.  32  L2  =  PA  fragm.  N  I.  3 
et  p.  36  1.13  =  PR  I.  i3],  p.  7  1.5,6,8  [=PB  I.  /i3,  «,  /17;  cf.  p.  38  1. 16  et 


M.(    120    )^-H— 

p.39  1.3  =  PRl.  68,  71],  p.  8  1.11  |  =  PB  1.07;  rf.  p.  40  1.  2  =  PR  l.<)ij,p.9 

1.3  [=PB  1.  Go],  p.  12  1.7  [  =  PB  1.  12G],  p.  13  1.10  [=PB  I.  i/iS],  p.  14 
1.2,  5  \=  l'B  I.  i.'ili,  iGo-161],  p.l7  1.7,  12  |  =  PB  1.  207,  210-aiiJ,  p.  18 

1.4  [=PB  1.  •.iG],p.l9  1.5  [=PB  1.22.)],  p.  21  1.5  [=PB  1.  253],  p.  22  1.  3 
|  =  PB  i.  2G2],  p.  25  1.3  [ri.  p.  41  1.  H  =  OB  I.  1-2],  p.  29  LU  f=OC;  I.  h  \. 
"1,  noutir,  .s"entend  souvent  du  roi  considéii'-  roninie  fils  de  dieu  ut  dii.'ii  lui- 
mènio,  ain.si  dans  le  piotocolc  Tî,  noutir  nofir  rie  dieu  bon^  (v.  s.v.  \'  , 
nofir),  dans  la  locution  "^  JJ^  ,  nouttr  pnun  «re  dieu-",  p.  21  1.  5  |  =  PB  1.  2.j3], 
p.  29  1.11  [=0G  1.  5];  il  se  met  pai'i'ois  avant  io  mol  dont  il  dé[)end,  en  vertu 
du  princi|)e  d'honneur,  ainsi  dans  "1  J  |  _^||  pour  f^T^  "1  ^,  p.  1  1.  7  [cf.  p.  28 
1. 4  =  OC  1.  2  ,  p.  33  1.  5  =  P(;  i.  :>  et  p.  35  1.  6  =  PR  1.  7  ] ,  mais  la  prononrialion 
rétablissait  Toidre  des  mots  et  Ton  disait  Ijdânu-noutir,  non  |ias  noulir-luiàou 
frles  membres  du  dieu-. 

Le  mot  s'(,'sl  eonseivé  dans  le  copte  sous  les  formes  noyic  T.  n .  r.  mo\-|-  M.Ii. 
n,  <]>,  -]-,  (h-us,  (Ica,  avec  chute  de  <=>,  r,  finale  :  )'■  •=',  ne  sélait  maintenue 
aux  bas  tem[)s  ([ue  dans  le  pluriel  noutliér  ou  noittcr,  (pii  nous  a  été  conservé 
en  transcription  ;;i'ec(]ue  dans  des  noms  tels  (]uAiiionrasonllu'r  et  Psciuiiouti'ris. 


"I         \.    jff    kharâtiou-noutir,  V.  s.  r. /,Artr«7/o?/. 


A  naitouk,  nétouk,  pronom  absolu  de  la  deuxième  personne  du  singulier  nuisculin  : 
rrtoi,  tU",  p.  19  1.8  [=PBL232],p.22L5  |=  PB  i.263j.  —  Le  mot  s  est 
conservé  dans  le  copte  ntok  T.  îTook  1/.  uiak  B.,  lu;  d.  s.  v.  ^^.  nctouf, 
l"ex[)lication  de  la  manière  dont  nnilimk.  ik'IouI,-  esl  devenu  'iiluk  a\cv  c  initial. 

1  ■^.  |V  f  J^  nazâou,  verbe  neutre: -râler-, p. 51.6  [--PB  i.  22;  cl.  p. 30 
1.10  =  OC  LS  et  p.  37  1. 15  =  PR  I./17]. 

"^  *  îï\  nazOU,  verbe  actif  dont  le  premier  sens  est  rfiotler-,  par  suite  ^discuter 
une  ail'aire-.  Il  se  trouve  chez  Sinouhit  dans  les  locutions  "s  J  *  j)  _^  _  . 
naiou-hharauU  f?èlre  mis  en  discussion-,  p.  14  1.  9  |  =^  PB  1.  1 GG  ],  et  ' — '  .^ 
2)'^,  nazou-ra,  lilt.  :  rfrotter  la  bouclie-,  d"où  -^discuter,  délibérer-,  p.  18 
1.5  [=PB  1.217]. 
"^  'S^T'â)'  ""-''<'^"")  forme  (juadrililèie  de  la  racine,  ccdélibérer,  di.^culer-. 
peut-être  simplement  tfcauscr,  s'entretenir-,  p.  11  1. 12  [=  PB  1.  1  i3  J.  —  Elle 
.s'est  conservée  en  copte  dans  Mo.xnex  If.  mo6tig<>  7'..  avec  le  sens  secondaire 
viliijxrarc ,  illiulerr ,  huJificnvi. 


-(  121  )<^— 


l'a,  re,    |in''|i()siliiiii  (|iii,  an  sens  |)n'nii('i',  |)aiaîl  avoir  11131(1111''  le  iiioiivi'iiiciil  diiii 
poini  à  un  aiitri'  (iii  l'ariiv(''i'  :  rli. .  .,  vors. .  .,  jns(]irh..  .,  pour..  .,  conlic. .  .-, 
.soit  avec  les  sulislanlils  ou  avec  les  pronoms,  soil  avec  los  vcibcs. 
i"Avecles  sulislaulii;  ou  los  pronoms  :  p.  1  1.6,7  |  cl",  p.  28  1.3  =  0C  i.a,p.33 

i.5  =  P(;  i.r.  cl  p. 35 1.6  =  PU  1.0,7],  p. 2 1.2, 7, 9  |<r.  p. 28 1.7, 9, 11  =  oc 

I.  9  ,  3 ,  p.  32  1. 1 ,  6  =  PA  IVaum.  N  1.  a  cl  iraî;ni.  P  1.  1 ,  p.  33  1. 10  =  VC,  I.  1  o , 
p.  36  1.8,9  =  PU  1.  17,  90],  p.3  1.1,7,8  [=PB  I.  (i,  7;  cf.  p.  33  1.12  =  PG 
I.  12  cl  p.  36  1.11,  p.  37  1.2  =  PR  1.  23,  3o],p.41.4[=PB  I.  la;  cl.  p.  37  1.  6 
=  PU  1.  37,  mais  p.  30  1. 1  =  OC  1.  G  donne  dans  le  même  passage  ' — >,  IW ,  ne, 
au  lieu  de  <=>,  ra],  p.  5  note8-f=PB  1.  21  où  OC  1.  7  =  p.30  1.9  a  t,  luir, 
au  lieu  dc-=>,rrt],p.6  1.4,10[=PB  1.  ar),  30;  cf.  p.  38  1.4, 10  =  PR  1.  53, 
Go],  p.7  1.5,7  [=PB  1.  h->,  iO;  cf.  p.  38  1.16  =  PR  1.  07],  p.  9  1.  6  [=PB 
1.  7/1;  cf.  p. 40  1.7  =  PR  I.  91)],  p.  10  1.1,8  [=PB  1.  85,  y'i],  p.  11  1.3,10 
[=PB  I.  101.  111],  p.  12  1.13  |=PB  1.  i3/i;  cf.  p. 40  1.14  =  PR  1.  17;)], 
p.  13  1.6,7,10  [=PB  1.  1/.3,  ii5,  1/18;  cf.  p. 41  1.7  =  PR  1.  189],  p.  14 
1.3,7,8,13,14  [=PB  I.  157,  iG3,  lO/i,  171,  172].  p.  15  1.1,5,6,8,9, 
11,13  |  =  PB  1.  173,  178,  180,  189,  i83,  186,  188],  p.  16  1.1,3,7,8,12 
[=PB1.  188,1.)  1,  if)5,  i()G,  !()()],  p.  171.3,12  [=PB1.  aoa,2M],p.l81.  7 
[=PB  1.  918],  p.  19  1.11  [=PB  1.  23G],  p. 20  1.6,9  [=PB  l.  2^3,  9/i5], 
p.  21  1.1,3,4  [=PB  l  2/11),  a5i,  25a],  p.  22  1.10,12  [=PB  1.  9G8,  970], 
p.23  1.1,4,9,10[=PB1.27i,976,28o],p.241. 1,2,3[=PB1.  a83,985, 
286  ] ,  p.  25  1. 4,  9  I  =  PB  1.  3o/i ,  3  I  1  ] ,  p.  30  1.  8  [=  OC  1.  7  ;  cf.  p.  34  1.  7  =  PG 
1.  23J,p.38  1.14[=PRI.  G/i]. 
2°  Avec  les  verbes  :  p.  2  1.  3,  4,  7  [vW  p.  36  1.  5,  8  =  PR  I.  1  i ,  18,  p.  28  1. 11  =  OC 
1.  3],  p.3  1.5,6  |  =  PB  1.  h,  5;  cf.  p.  29  1.  7,  8=  OC  I.  i,  5,  p.33  1.15  =  PG 
1.  i5  et  p.  36  1.15,16  =  PR  1.  27,  28],  p. 5  1.2,3  [=PB  1.  17;  cf.  p.  34  1.5 
=  PG  1.  21  et  p.  37  1.10  =  PR  l./i3],  p.91.4,5  |  =  PB  I.  71,  72,  73;  cf.  p.40 
1.5,6  =  PRI.  9G,  97],  p.  10  1.10  [=PB  1.98],  p.  11  1.1  |  =  PB  1.98].  p.  12 
1.6  1=  PB  1.  125],  p.  14  1.3,6  [=PB  1.  i58,  iGi,  1G9],  p.  15  1.7  |=  PB 
1.181], p.l7  1.2  [=PB  1.  902],  p.  20  1.6,11  [=PB  1.2i3,  2Z17],  p.  23  1. 10 
[=PB  1.982],  p.  25  1.4,8  [=PB  1.  3o4-3o5,3ii],p.39  1.14[=PRl.  87I, 
p.  40  1.3,14  [=PR  I.  93,  178].  Uenière  le  verbe  sulislanlif  |^,  tiou,  il 
marque  le  fulur,  |  ^^^5?^'  aou-f-rn-tailit  ffil  saisira-,  p.  9  1.4  |  =  PB 
1.71;  cf.  p.  9  1. 4  =  PB  1.  71],  l^!^'^^'  au-hai-k  ra-raddil  r  Ion  double 
donnera--,  p.  17  1.  4  |=  PB  1.  9o3  ],  ^  ^  ^;^  |  X-=-p1^-  '""'  /'"O"/'""  «""^ 

Bibh  (l'élude,  t.  I.  '0 


~w(  122  )^-i— 

va  sdoudzouit  trio  serviteur  ici  ])résent,  léfriicra-",  p.  19  1.10  |=1'B  1.  •j.lHi]; 
loulefois  il  est  rare  encore  en  cet  eni|iicii  dans  la  langue  du  premier  àj;e  lliéliain, 
et  son  usage  ne  devient  régulier  qu'à  la  fin  de  la  XVIIF  dynastie. 
,3°  11  marque  la  supérioiité  et  se  traduit  «plus  que.  .  .,  par-dessus.  .  .-.  p.  8  1. 11 
[=PB  l.(i(;,  r.7;cr.  p.40  1.2  =  PR  1.99],  p.  9  1.12  |^PB  l.S.jJ,p.l0  1.4,5 
[=PB  1.  8.),  .,0],  p.241.12  [=PB  1.  agç,]. 

Il"  Il  niar(|ue  enfin  la  séparation  ou  la  cause,  et  il  se  traduit  ■'de.  .  .,  pai'.  .  .  ■", 
p.  19  1.1  [=PB  1.  aa/i],  p.  21  1.8  |=PB  1.  -yJA]],  p.  23  1.8  |  =  PB  l.a-So]. 

La  préposilion  ■=•,  ra,  re,  ri,  est  la  forme  atone  de  '  ,  ara,  are,  an,  q.  r. 
Elle  a  perdu  son  <=-,  ra,  de  bonne  heure  et  elle  est  devenue  ^  ^,  a,  dans  les 
dialectes  de  l'Egypte  du  Sud,  I  V,  P,  dans  ceux  de  i'Égypte  du  Nord,  d'où 
dérivent  les  formes  du  copte  a,  vieux  Th.  B.,  c  T.  M.  B. 

-=»    ra,  ro,  re,  subsl.  masc.  :  i"  cfliouchcT',  et  par  métaphore;  9°  ^langage, 

discours^;  3°  irouverlure,  porter;  eu  coni|)Osition  i"  comme  préfixe  à  des  sub- 
stantifs ou  à  des  verbes;  5°  comme  sullixe  à  des  |u-épositions  et  avec  les  pronoms 
suilixes. 

1°  ('boucbe-,p.7  1.4|  =  PBl./ii-/i2],p.l9  1.3  |  =  PB  l.ooSj.  p.  23  1.2  [^ PB 
I.  979].  Il  figure  également  dans  l'expression  ' — *  I,  T  *2!T'"  ''^^'J"~''^'; 
lilt.  :  td'rolter  la  boucbe?^,  c'est-à-dire  tfdiscuter,  délibérer,  niettie  en  délibéia- 
tion-i,  p.  18  1.5  1  =  PB  I.  217];  V.  s.  v.  > — '"^T  '^î'  "'''"''• 

9°  «langage,  discours^',  '^  *VÔ'  ^'(t'iiC'l^'ff^f^OU't  r-le  langage  d(>  ri']gyple',  litt.  : 
(fia  bouche  de  l'ÉgypIeii,  p.  6  1.  6  |  =  PB  I.  3  f -3 2  ]. 

3"  «ouverture,  porte^^,  p.  16  1.7,8  |  =  PB  1.  i^f),  i|)')J;  on  le  rencontre  dans  la 
locution  'V'A^^'  T"^'  ra-Olldit,  lilt.  :  -l'ouverlui-e  du  chemin,  1" 
milieu  du  chemin-,  p.  4  1.  2  |  =  PB  1.  1  1;  cf.  p.  29  1.13 -=  OC  I.  (i  et  p.  37  1.5 
=  PR  1.35]. 

h"  (lomnie  préfixe  à  des  substantifs  ou  à  des  verlies,  il  paraît  ajouter  une  nuance 
de  coll(!clivité  au  sens  du  ternie  simple;  c'est  peut-ètie  le  fx  T.  11,  iiiiiinnin.  du 
copte.  Il  ne  se  rencontre  chez  Sinouhît  que  dans  les  mots  "y"^,  ]  '^i-  '"" 
pnidlùiu,  et  Ti^V*^!'  ra-:domu,  q.r..  s.r.,  ^,  l"^.  pidaili.  et 

5"  On  ne  le  rencontre  chez  Sinoubîl  (pie  derrière  la  prépositi(ui  ^,  /)(/)■,  et  suivi  du 
])ronom  de  la  ])remière  personne  du  singulier,  ^"5"-  har-ra-i  «sur  moi,  vers 
moi^,  p.  10  1.8  [=  PB  I.  95],  p.  15  1. 1  [=  PB  I.  1  73],  du  pronom  de  la  seconde 


K  123  ). 


pfisoiin.'  masculin  Miijjiilicr,  t^^,  har-ra-k  cfstir  toi^-,  p.  16  1.6  [=PB 
I.  1  {)'i],  ou  de  celui  de  la  troisième,  ^^,  har-ra-f  «sur  luii',  p.  18  1.  6  [=  PB 


Le  mut  sesl  ronscivé  en  eople  dans  tous  ses  emplois,  comme  substantif  isolé  po 
T..U.,  Kx  P>.  Il,  cl  avec  les  sulHxes  fw  T. M.,  x.v,  xcu  B,  os.  oslium,  porta; 
eu  composition  avec  t,  /lar,  zipiu,  T.  suiht,  zipn   T.  2ipen  .1/.  ml.  propc. 

"^  J'  i  J  ^^îy^'  I^éîyâ,  Rîya,  sul.st.  masc  :  rie  Soleih,  et  -le  dieu  Solcih, 
p.  17  1.  7,  8, 11  [  =  l'B  I.  aoi; ,  907,  a  i  o ],  p.  18  1. 5  [=  PB  1.  o  i G  J.  p.  19  1.  6, 12 
[=PB  1.  a3i,  5.37],  p.  23  1.3  [=PB  I.373].  Il  se  rencontre  égalemenl  dans 
le  titre  royal  ^,  Si-Raiyâ  -rlils  du  Soleil-,  p.  15  1.  6  |  =  PB  I.  1  7;,  ].  —  Le  mot 
s'est  conserve  en  copte  sous  les  formes  pu  7'.  1/. .  pc,  pi  B..  n  sol. 

(  '^  ^  U  j  Khapirkéràîyâ,  Akhpirkérîya,  litt.  :  ^le  double  du  Soleil  existe-^,  p.  15 
1.  5  I  =  PB  1. 1 7«)  ] ,  écrit  une  fois  par  erreur  (©'*'[],  ,'  ,1 ,  KliapirkéounUyà , 
[khpirkéourhja,  p.  15 1. 1  [=  PB  1.  .73],  prénom  du  Pharaon  Sanouosrit  F  de 
la  \l^'  dynastie,  applicpié  faussement  dans  Sinouhft  à  un  Amenemliaît,  (pii  ne 
peut  être  iprAmenemhail  II;  cf.  Introdurt'mn .  p.  xxxvi. 


G 


QpJi»  J  Sâhatpouiâbrâîyâ,  Sâhatpouiâbrîya,  litt.  :  rcelui  qui  se  concilie  le 

c(eur  de  Baiyà-^,  prénom  du  Pharaon  Amenemliaît  1",  p.  1  1.  6  [cf.  p.  28  1.  4=  OC 
I.  :>.  p.31  1.4  =  PA  fragm.M  1.  2  et  p.  35  1.6  =  PBI.  GJ.  p.  6  1.  9  [=PB  L  aG; 
cf.  p.  38  1.10  =  PRI.  60]. 

^  yj\,  \VV\  raouî,  raououî,  et  à  l'infinitif  féminin  *\*  *   raouît, 

verbe  actif:  ctécarlcr,  repousser^,  d'où  tfse  ruer,  s'écarter,  s'enfuir,  abandonner-, 
p.8  1.8[=PBL8J,  p.llL3f=PBLioi],p.l3L13  [=PBLi5a].  p.  23 
1.  7  [=  PB  I.  a 77 ].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  la  forme  xo  T. .  \.\  B., 
(Icsmcrc,  cessare.  rclinqiiere. 

^  ^ _•     ç  ■  "       raouîti,  roiiîti,  forme  diielie  du  substantif 

Icmiuin     -^    m  raouît  -p(,r(e-.  Llle  ne  se  trouve  chez  Sinouhit  .pie  dans 

la  locution  '^^^^.  *'=-^^*n'  'dOîiUi-onêiiti  Aa  double  grande 
porlcT),  qui  sert  à  désigner  la  porte  du  palais  royal  et  le  palais  lui-même, 
p.  1  1.  8  [cf.  p.  28  1.  6  =  OC  1.  2 ,  p.  33  1.  6.=  PG  1.  G  et  p.  36  1.  2  =  PR  1.  <,  ], 

iG. 


p.  16  1.  1|--PB  1.  iS.)],  p.  24  1.2  [=I'H  l.-iSf)  j;  rll.'  supplique  ('galenu-nl  au 
l'huraoïi  lui-même. 
Le  mol  paraîl  être  dérivé  de;  '^^.  ra,  ro  -'la  porte-,  par  une  li'mlance  aualo{;nc  à  cello 
(pii  lira  P  Joy,  mbakiioil  "pylômi^  de,  p*Jf ,  sabotl  n- porte-;  ce  serait  égale- 
iiiciil  uu  majoratil'  rf  porle  monumenlaic-,  à  cùlé  de  m,  ro ,    ^    ff  porte  ordinaire-. 

"y*   oT  .   '''^^^Ti   ^"^^  '  raoudou,  roudou,  verbe  neutre  :  rverdir, 

(•lie  fort,  èUe  vijjoureuxi^,  p.  9  1.8  [=PB  l.7<i|,  P- H  1.8  [=  PB  I.  )o8], 
p.  15  1.11  [=PB  1.  i80],  p.  25  1.4  [=PB  i.  ao.^].  —  Au  lartilil' en  p,  sa, 
\^'^'^%\,  sdroudotl  trrendrc  vigoureux,  consolider-,  p.  24  1. 11  [=PB  1.  a;)7]. 
Le  mol  est  composé  de  <=-,  ra,  factilil'  et  de  J^,  f^'  omizou  "-verdir-.  11  sest 
conservé  en  copte  sous  la  forme  rcur  T. M.,  nasri.  jrcrm'inm-e .  pni-  T. M.,  plnnliirc. 

■    .       ■        rapaî  ou,  plus  cxactemont.  ra-pàouîtou,  et  ou  féimiiiii  ^*^- 

■  il      rait-paOUltOU,  lin.  : -rie  gardien,  la  gardienne  du  clan,  le 

prince  du  clan,  la  princesse  du  cianTi,  litre  des  nobles,  qui  s'applique  également 
aux  piinces  et  aux  princesses  du  sang  royal,  p.  1  1. 1 ,  4  [cf.  p.  27  1. 1  =  OG  1.  i , 
p.  33  1.  3=PG  1.  ;j  et  p.  35  1. 1,  3  =  PR  1.  i,  3].  il  est  souvent  suivi  de  ;^, 
lj(i-à()U,  ij.  r. 

I  jflb     ra-pidâtiou,  subsl.  idur.  dérivé  de  "^  ]  ,j^  .  pùlaili ,  q.  v. 

jdbJ  ramouîtOU,  romîtOU,  subsl.  iilur.   :   -hommes,    gens-,    de  inérérenre  les 
ï=.l    II 

Egyptiens ,  p.  6 1.  8  [=  PB  1.33;  cl.  p.  38 1.  8  =  PR  1.  67  ] ,  p.  10 1. 10  [=  PB  I.  9.5  ] , 

p.  11 1.  5  [  =  PB1.  ici]. —  Le  mol  nous  a  été  conservé  en  transcription  grec(jue 

IIipcDfiiî  par  Hérodote  (II,  cxliii)  :  il  esl  demeuré  en  copte  sous  la  lormc  pcdmc 

T. IL.  pcDMi  M.B.,  xcDMi  B.  Il,  homo. 

"^S  ranou,  rînOU,  subst.  masc.  :  «nom^,  p.  71.  4  [=PB  1.  ^^i],  p.8  1.10 
|  =  PB1.  (i6],p.9  L  6, 11  [=  PB  1.76,81],  p.  19  1.3[=PB  i.  227  ].  p.22  1. 1 
|  =  PB  1.  2(')o].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copie  sous  les  formes  ri'i  7'..  y\ii 
T. M.,  xcii  B.  ri.  iionicn. 

\     ^^\\.    /""^       "mI'    ranounouîtou,  "ranounouâtiou,  suhst.  fém. 

pliir.,  de  liuliuilif  féminin  ^— ^,  ranoKHil ,  de  la  l'orme  à  deuxième  radicale 
redoul)lé(!  du  mol  précédent,  au  propre  ffa|)i)eler  par  le  nom-,  el  de  manière  [dus 


générale  rracrlamcr,  apiilaiidii-.  p.  9  1.1  |  =  PB  I.  i'>-j-G^;  cf.  p.  40  1.  2-3  =  l'K 
1.  f)2].  —  l'cul-('li('  il'  copie  \ny\\\  T.  xiixo>,-i  1/.,  jiili'dolio ,  nrrhmatio , 
dérive-t-il  de  la  i'oniK!  hililèiv  de  rrllc  laciiic  [)ar  assimijaliuii  de  ' — ..  lia,  à 
^,  ^,  la. 

\\\  ^\  ranpOUÎ,   vcibu  uuulro  :  -m;  rajuuuic,  ('tic,  jciiiie-,  p.  14  1.11  [^l'B 

I.  ii;7-i08]. 

|_.  I      ranpît,  au   pliiiid   |     i-  |  ranpouîtou,  suhst.  iï!!i.  : -année-, 

s'emploie  sous  la  l'onnc  |q  pour  lauiiée  rliiou(>lo;;i(pic.  {  q  fj}, ,  vaiiiioiiil 
maàhnouU  trlaunée  ôo-^,  p.  11.  6  [cf.  p.  28 1.  3  =  OC  1.  2 ,  p.  33 1. 4  =  l'd  I.  h  el 
p.  35  1.  5  ^  PR  1.  5  ],  et  sous  la  former  |  "^  pour  Tannée  coiiranle,  "^^  "^  -1  ^  ^^ 
\  \-'  *™"'""'?''  ranpil  gaxou  aine  -je  passai  là  un  an  cl  demi-,  p.  6  1.  4-5  |  =  PB 
1.3o;  rf.  p.  38  1.5  =  PU  1.  .^/i  ],  j*^  ^  "Ç"^,  raiipîl  iddoit.  -une  année  de  pesle'^, 
p.  7  1.  6  I  =  PB  1.  /i.j  ;  cf.  p.  39  1. 1  =  PR  I.  (in  J,  p.  10  1.  6  I  =  PB  I.  ,yi  |.  p.  H  1.  2 
[=  PB  1.  100],  p.  24  1.  6  [=  PB  I.  3;)o].  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte 
rFtnc,  fOMne  T..  poMni  M.  xxmmi  IL  -r,  anniix.  an  pluriel  pMiiooye  T.  aiini. 

o   ,  rakhou,  à  lintinilir  l'(Mniiiiii  ©  ^  rakhouît,  au  passif  *o^^V 

rakhoutOU  -savoir,  connailre,  pouvoir'^,  p.  2  1.  7, 10  |  cl.  p.  28  1. 12,  p.  29  1.  2 
=  0(1  1.  3,  /.  et  p.  36  1.8,11  =  PR  1.  18,  aa],  p.  6  1.7,10  [=  PB  I.  01,  3;; 
cl.  p.  38  1.7  =  PR  1.  (jo],  p.7  1.4  [=PB  1.  ia],  p.  9  1.6,8  [=PB  I.  73-7'!, 
7G],  p.  11  1.7,13  [  =  PB  1.  107.  ni],  p.  12  1.7  [=PB  1.  12O],  p.  15  1.7 
[=PB  1.  181],  p.  17  1.6  [=PB  I.  aoSJ,  p.  18  1.12  [=PB  I.  aai],  p.  19  1.6 
[=PB  1.  23o],p.20  1.7  [  =  PB  1.  2^3],  p. 21  1.8  [=PB  1.  255-ar,(;].  Le 
mot  paraît  s'être  conservé  dans  le  copte  ccy-,  ïy-  T.M.B..  jiossc;  eu>  dériverait 
de  la  l'orme  i  ^^,  arkiiou,  en  I,  a,  préfixe,  par  amuissement  de  •=»,  r,  et  par 
affaiblissement  de  ®,  kli ,  en  u;.  De    •    procèdent  : 

1°  "^,  ^,  rakhou,  dans  l'expression  ^  ^  "^,  *^  "  ^,  raklinu  soulonou 
rie  connu  du  roi'i,  tilre  ipie  portaient  les  hommes  admis  an  cercle  intime  du 
Pharaon,  qu'ils  lussent  ses  parents  ou  non,  p.  1  1.  2  |  cf.  p.27  1.  3  ^  ()(;  |.  1  ,-\ 
p.35  1.2  =  PR  I.  a]. 

a"  ®^*»J^J,  raklwiuHîoU ,  nom  pluriel  d'agent,  dérivé  de  "^ .  rakhou,  litt.  : 
«■ceux  (jui  connaissent"  le  chef,  les  nn^mbres  d'une  famille  ou  d'un  clan,  par 
suite  Jes  sujets  de  ce  chef,  (-1,  plus  s|ié<-ial('ment,  de  Pharaon,  p.  18  1.3  I  =^  PB 
1.  31/1].  —  Le  mot  a|iparlient  au  plus  vieux  Fond  de  la  langue  :  au  lenips  de 
Sinouhît,  il  n'était  jilus  employé,  ci!  semble,  ipie  dans  le  style  relevé. 


+ 


— K>.(  126  ).«— 

raSOUÎOU,  adjert.  plur.  :  rméridional-,  p.  9  1.4  [=PB  1.  71-72].  —  Le  mot 
.s't'sl  conservé  dans  le  copte  phc  T. M.  n,  aiiaUr. 


P 


j^.  râsi,  râoUSi,  adv.  : -Ix-aucouii,  livs,  l'orl-.  p.  2  1.  9  f  1 1.  p.  29  1. 1  =  OC  1.  3  , 
p.  33  1. 11  =  PG  1.  1  1  fl  p.  36  1. 10  =  PR  I.  y  1  ]. 


}V\ 


JSa^  raSOUlt,  suLst.  lém.  :  cfi'ève,  sonjre-,  p.  19  1. 1  [=  PB  1.  yaô  ].  —  Le 

niol  s'e.st  conservé  dans  ie  copte  pxcoy  T.  t,  rA.co>,-i  .1/.  o ,  somniiim.  risio 
noclurna. 

^"mI'  *|  '^"^1  I  ^  rashou,  rashouî,  veil)P  neutre  :  -se  léjouir-.  p.  8  1.6 
[=PB1.6o;cr.p.401.4  =  PHL<)r)],p.9L3[  =  PBL7o],p.42L5[=OB1.6]. 
—  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copie  p.vuje  T.  pauji  M. ,  xeciji  B. ,  gaïukrc,  Iwtari. 

A   m.    raqéît,  illfinilif  féminin  de      a     raqaOU,  verlx;  actif:  récarter,  repousser-, 

d'où  rètre  hostile-,  ne  se  rencontre  chez  Sinouhft  ipie  dans  l'expression  ^  *. 
raqdit-tdhou ,  litt.  :  -un  liostile  de  conir-,  peiit-èire  -un  jahjux,  un  envieux^, 
p.  11  1. 14  [^  PB  1.  1  )  0  ].  —  Le  mot  parait  s'être  conservé  en  copte,  aux  formes 
masculines  et  féminines,  dans  pgk,  p.\Ki  .1/.,  pikg  T.,  piKi  .1/.,  incUnare,  derli- 

niirc,  nroricre. 

raddî,  cl  à  l'infinitif  féminin  ^^ i.     -    radâît,  verhe  actif:  j°  r^-donncr, 

|)lacer,  poser-;  2°  devant  un  autre  verhe,  il  prête  à  celui-ci  le  sens  factitif. 

1"  --donner,  placer,  mettre-,  avec  les  prépositions  T^".  amouitou,  améîl  centre-, 
p.  3  1.  5  [  =  PB  1.  i;  ri  p.  29  1.7-8  =  OC  I.  y  où  ion  a  l'ortho-riaphe  fauti>e 
■=>^_2_,  a[r)méit,  et  p.  36  1.16  =  PR  \.  28];  —  ^,  ma,  me,  p.  9  1.9 
[=PB  1.  78],  p.H  L7  [=PB  1.  107-108]  et  p.  23  1.9  [=PB  1.  281];  - 
<=-,  ra,  re,  p.  13  L  6  [=  PB  1. 1  i3;  cf.  p.  41  L  7  =  PR  1.  189],  p.  24  L  3  [=  PB 
1.  28()];  — ^,  l/ar,  p.  21  1.3  [=PB  1.  aGi],  pour  le  ré{;ime  circonstanciel.  On 
ie  rencontre  sans  ce  régime,  p.  5  1.1  [=PB  i.  iS;  d'.  p.  30  1.3  =  OC  1.  (i  et 
p.  37  L9  =  PR  1.  il],  p.6  L2,4  [=PB  1.  27,  98;  cf.  p.  31  L2  =  0C  i.  <,  et 
p.38I.2,4  =  PRl.  5i,  52],p.8L5[=PBi.  58,  r.9;  cf.  p.  39  L  11, 12  =  PR 
L  83,  84],  p.  13  1.5  [=  PB  1.  1  ii],  p.24  1.  2,  7, 10  [=  PB  l.  28^,  291,  29.")], 
p.25  1.4[=PBl.  3o5]. 

2"  rfaire-,  devant  un  autre  verhe  :  p.  2  1.7,10  |  cf.  p.  28  1.11-12  .■!  p.  29  1.2 
=  0C  1.  3,  /.  et  p. 36  1.8,11  =  PR  I.  18,  22I,  p.  9  L  10  [=PB  I.79].  p.  12 


-«.(  127  ).«_ 

1.14  [=Pn  I.  i.'5G],p.l4  1.4  |  =  I>B  1.  irj,S],p.l5  1.4,7  |  =  PB  !.. 7(5-177. 
18.],  p.l7  1.4  [=l'B  1.  3o3],  p.  18  1.7  [=PB  1.  -jkj],  p.  20  1.1,7  [  =  1'B 
I.  a-lS-'i/i;}],  p.  22  1.5  f=PB  i.  9G3-9G/1],  p.24  1.6  [=  PB  I.  9f,o].  p.  25 
1.7  1=^  PB  1.308]. 

Lo  mol  ^ |,  r(i(hh,  psI  un  coiii|i()S(''  livs  ancien  ilo  <=>,  va ,  faclilir  cl  du  vcrlio 

^ 1,    i-_l,    (lui,    ij.V. 

"•  '  •    \     Vy  1  raoudou,  roudou. 

-—-Inll  \V  _.^ll*^"  \\  ^^^°^^^   *"•'*'•  ''"'■'  ■  ''''^  ''''"^  janil.es,   les 

deux  |>ic(ls-.  p.  5  1.1  [=PB  I.  iG;  cf.  p.  30  1.4  =0(1  1.  G  ol  p.  37  1.  9  =  PR 
1.  il],  p.  14  1.12  |=PB  i.  170],  p.  19  1.4  [=PB  1.  398].  —  Le  mol  scst 
conservé  dans  le  ('0|)te  pxT,  T. M.,  \g-t-,  /?.  o>)-,  pcs. 

^"V^VHll,  "  i    ik,  ra-zâoUOU,  siii)slanlil  colicctirr-li.s  i)illa)ds, 

les  voleurs-^,  dérive  de   |  l|k   \  ^  1,  uioit ,  (i.r. 

m 

Qlll^J^  hâî,  verlie  nculic:  -rriei-,  ponsser  des  acclamalions-,  p.  23 1.  4  [=  PB  I.  97/1  ]. 

ETllk    m     ■  CjI  jk     hâou,  ol  à  rinfinillf  féminin  ui^W       .    UI^W  11  * 

hâouît,  veille  neutre  :  -descendre,  aller  contre^,  p.  7  1. 10, 12  |  =  PB  1.  ii),  Sa  ; 
cf.  p.  37  1.4,7  =  PR  1.  73,  77],  p.8  1.6  [=PB  I.  Gi;  cf.  p.  39  1.12-13  =  PR 
1.  86],  p.  9  1.5  [=PB  I.  73  où  PR  1.  ()8  a  -^^  J  ^,  liiihou,  peut-être  pour 
"Iki  ^'  /'"'o'*]^  P-1*  1-11  [=1"^  1-  '<""'' I-  A  la  page 29  1.11  |  =  0G  1.  5], 
"  ^!  \  X'  /taoM?7,  est  une  faute  pour  ci^  \  pj^,  hdounu,  tj.  v.  —  Le  mol  s'est 
conservé  dans  le  cojile  ae  T.,  aei  M.,  zhhi  /i. .  roilcrc.  Inriilcrc  in.  .  .,  (Icliiiquere. 

C^^L    yk  •  CjI  1^  — »•*—  haOUOU,  subst.  masc.  plur.,  i(r<ibal)lenieiil  dérivé  du  pré- 

cédent :  rl(>s  accidents,  les  circonstanc<'s  de  tem])s,  de  lieu,  de  relation-,  (jui  se 
|produisenl    aiilour  (riine   |)ersonne  ou  d'une  cliose;  V'^l^V  ui.^  n , 

mn  hdouou  nouhdil  "dans  les  lieux  du  Sycomore,  dans  le  canton  du  Svcomorc^, 
p.  3  1.8  [=PB  1.  8;  cf.  p.  29  1.11  =  OC  I.  f)  où  le  scribe  n'a  point  compris 
l'expression  et  p.  37  1.  3  =  PR  1.  39  ],  ^"^  ^  ÎJJ,  me  lidoiiou-f  t'en  l'endroit 
où  il  est,  dans  son  voisinage-,  p.  8  1.  3  |  =  PB  1.  .'JG  ;  cf.  p.  39  1.  9  =  PR  1.  80  ]; 
'^^\rTi,  ne  lidouoti-f  ri\c  l'endioil  où  il  est-,  p.  13  1.11  [--PB  1.  i.^jo]. 


— ^„(  128  ).»^— 

Cn^k      I  7\.    Ul^L^     I       •      Cri^L     I  hâbou,  rerhftartil':  renvoyer,  dépû- 

rlicrcn  mission-,  p.  2  1.3,6  |  cf.  p.  28  1.11  =  OC  I.  :'..  p.  33  1. 10  =  PG  I.  lo  et 
p.  36  1.  5,  8  =  PR  1.  1 .3,  1  7  ],  p.  3  1. 1  \c(.  p.  29  1.  2  =  OC  I.  h .  p.  33  1. 12  =  PG 
I.  )o  ftp.  361. 11  =PR  1.22],  p.  141. 1  |=PB  1.  i.5'i],p.  15  1.  2|=PB  l.!;'.]. 
p.  20  1.6  [=PB  1.  2'i3].  —  Le  mol  parait  l'Ire  resté  en  copte  dans  le  composé 
rGMzcuB,  peMïTacuB  M.  nuiiliiis.  iiditislir.  et  avcr  un  de  ses  sens  secondaires  dans 

2CUB    T.M.B.,    2COM,   2  Cl)  eu  M    T.    II,   ITS  .   llCgOl  ilDI)  .   OpilS. 

m  ^0_  ■  m  Ç  hârou,  subst.  masc.  :  -jour-,  p.  4  1.  2  [=PH  1.  lo;  cl.  p.  29  1. 13 
=  0C  1.  (i,  p.34  1.2  =  PG  1.  iS  elp.37  1.5  =  PH  1.  .36],  p.  5  1.4  |  =  PB  1.  19; 
cf.  p.  30  1.7  =  OC  1.  7  et  p.  37  1. 12-13  =  PI{  1.  /i.5],  p.  10  1.3  |  =  PB  1.  88], 
p.  16  1.3  [=PB  1.  .;,o],  p.  20  1.1  |  =  PB  1.  a38],  p.  24  1.12  |=PB  1.  2(,8]. 
p.  25  1.  8  [=  PB  1.  .'i  )  o  ;  cf.  p.  42  1.  6  =  OB  1.  7  ].  —  Le  mot  s'est  conservé,  avec 
cliulc  de  <=>,  ra ,  dans  le  copte  zoo'»,-  T.  II.,  z.vo^-  H.  n,  620oy  ^I-  "'■.  '''<■'• 

7\    héthâîtOU,  foi'ine  redoublée   de  hâîtOU,  verlie  neutre  :  ^courir-, 

p.  19  1.5|  =  PB  1.229]. 

^>^J.  ,-^r-A    hadou,  verbe  actif  :  rs'élancer  sur.  .  .,  fondre  sur  .  .  .,  attaquer-, 

p.  11  1.3[  =  PB  l.ioi],p.l2  1.2|  =  PB  1.  119].  p.  21  1. 10  [=  PB  1.258]. 


"tlT"  %k         hâou,  préposition  :  rderrière'-;  elle  ne  se  rencontre  cbez  Sinoubil  que  dans 

la  locution  com])le\e  iIT"  ^  •  *  '•  [idou  i(ihou-f  rderr'ù're  son  cœur-  pour  "^ 
\  J^.  A«OM-/' -derrière  lui-,  p.  8  1.6  [=  PB  1.  .^9:  cf.  p.  34  1. 10 -- PG  i.  /i3 
et  p.  39  1.12  =  PB  1.  8/.]. 

"W"  Ç  ^^^  hâou,  faute  de  lecture  du  scribe  ramesside  qui  a  écrit  VOslrarnn  sj^t;)  du 
Miix('r  (h  Caire,  pour  ^2)"  •**"'"'^'W'  </•  ''••  P-  27  1. 1  [=  OC  1.  1  ]. 

ilr^^U-^   ^ît,^au  pluriel   ^^^M-^j-   IVUrf'.- 

w\k     I       l^>« '  hââOUÎtOU,  subsl.   fém.  :  -<;iierre~.  p.  3  1.6,7  |  —  PB 

1.  :.  ;  cf.  p.  29  1. 10  =  OC  1.  5 ,  p.  33  1. 16  =-  PG  1.  1  G  et  p.  37  1.  2  =  PR  1.  3 .  J. 


— M.(  129  )^— 

■{jV^k     i  I  -p»!  hâoUÎtOU,  siilisl.  loin,  pliir.  :  -nudité-,  p.  13  1.13  |  —  Pli  I.  1.J2J.  — 

f>('  mot  s'usl  coiiscrvi';  en  copte  dans  le  roinpo.sé  ka2ii>)-  '/'. .  ([ui  lijjnii'  dans  l'ex- 
pression Ktu  K.\2H'>^-   T.  ■■ijHiliare .   kuj  k.\2ii>,-    t.  n,  iiiidilas. 

'W'W    jHI.    'mT^^  .    "mT"!^  hâqâou,    hâqOU,    verbe  aclil'  :    -l'aire 

pri,M)nnier,  prendre-,  p.  8  1.  7  |  (  f.  p.  39  1. 13  =  PU  I.  Sôj,  p.  11  1.4,11  [-Pi5 
I.  io3,  ii->],  p.  13  1.6  |  =  PB  I.  l'a/i;  ri',  p.  41  1.  8  =  PR  I.  if)o].  —  Le  mot 
existe  en  Iranscriplioii  <;rer(pie,  Sx,  ix  -^ prisonnier-,  chez  Manétlion;  cf.  Joskpiik, 
C.Ap.,  liv.  I,  l'i. 

J  hâît,    sulisl.  Irm.  :   -enclos,  enceinte  mnréo-,  d'où   -cliàlean,    palais,  temple, 

salle-,  p.  5  1.  4  I  =  PR  1.  1  <|,  où  OC  I.  7  et  PR  I.  /iT)  ont  en  variante  |  j]!!!;;:;  J  D ■ 
(iiihou,  q.  r.J.  A  re  mot  se  rattache,  ])ar  dérivation  artilicielle  : 
[3  ^  J,  Hdllior,  siihst.  fém.  :  -Miom  de  déesse'^,  p.  17  1.  8  |  =  PB  1.  207  ],  p.  19 
1.12  |  =  PR  I.  ■î-i~]-  —  Le  mot  s'est  conservé  en  transcription  j;r('C(pi((  AOwp, 
kSip,  et  co|)ti'  2.\oop  7'..  .veiup  M. 

—M ,  "^  .Jm\^^  hâî-àou,  snbst.  niasc.  :  -chel'(d'nn  cbn),  prince-,  p.  il.  1  \i-'i.  p.  271. 1 
^  OC  I.  1  et  p.  35  1. 1  =  PR  I.  1  J.  dans  l'expression  ^;^,  rapàoKllou-lidiàdU , 
If.  r.  plus  haut,  s.  r.  "T".  rapnouitou.  Le  féminin  estsi,  hâit-àouit. 

— ^.  — «  hâît,  suhst.  l'éni.  :  ^partie  antérieure  d'un  objet,  avant,  devant,  commence- 
ment-, p. 25  L9  [=PB  I.  .'iiij.  Le  mot  est  surtout  (unployé  chez  Sinouhît  à 
iormer  des  prépo.sitions  complexes  :  —  Zz,~^ '  ^'/"''**  ^«'''  ''devant,  en  avant-, 
p.7L9[  =  PBLi8;  cf.  p.39L3  =  PRL79],  p.l6L7[=PBI.  i;|/j],p.34 
L12  [=PG  I.  li:^\  cf.  p.  39  1. 15  =  PR  L  87  où  -^ .  hdH,  a  di.sparu  dans  la 
lacune;  —  \.-£  '"^  ^""'  -devant,  en  avant-,  p.  9  1.9  [=PR  I.  78];  cette 
dernière  entri"  en  composition  dans  le  nom  pro[)re  |  Vl?'  Amcncmhûlt, 
litt.  :  rAmon  est  devant  [moi]-,  q.r.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans 
211  T.  M.  T,  fades,  ronspectus,  initrum ,  jrrinnpmiii . 

— ^-f-  hâîti,  suhst.  masc.  :  rrle  cœur-,  litt.  :  -celui  qui  est  en  avant-,  p.  7  1.  2  [=PB 
l.;}.)J,  p.  12  1.12  |=PB1.  i:5i;  cf.  p.40L12-13  =  PRI.  1  77],  p.  21  L  7  [  =  PB 
1.  -20')^.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  ziii-  T.M.B.  11,  cor. 

Q  ^:^ '  ^X  •  *  9  ^ '     h!  \  ^sâOU,  verbe  neutre  :  -crier  de  joie,  se  réjouir-,  p.  8  1.  11 

[^PR  l.GC;  cf.  p.40L2  =  PRl.  90]. 
Bihl.  d'éludé,  \..\.  '7 


•lui'  a   <!L 


-«.(  130  ).«— 
haâOU,  siibsl.  niasr.  |)lur.  :  t iiioiiihrcs,  coips-,  p.  1  1.7  1 1  T.  p.  28  1.4 


=  0C  1.  a  où  le  .scnl)e  ramesside  a  .subsliliu;  ^  |,  àouitoii,  à  f^Ti^-  h(u'ioH. 
p.33  1.5  =  Pr,  1.5  etp.35  1.6  =  PRl.  7],  p-BLai^PB  i.  0 ',  ;  ,1.  p.  30  1. 11 
=  OC  1.  8  et  p.  37  1. 16  =  PR  I.  A8  |,  p.  8  1. 11  |  =  PI!  1.  CG;  cf.  p.  40  1. 1  -  l'U 
1.  91],  p.  14  1.11  |  =  PB  1.  i(;8],  p.  17  1.5  |  =  PH  1.  aoil,  p.  19  1.4  [=Pi{ 
I.  298],  p.  21  1.7  [==PB  1.  955],  p.  24  1.6  |  =  PB  1.  2<,o],  p.  29  1.6  |  =  ()C 
1.  h  où  PB  I.  .'!  =  p.3  1.4  cl  PG  I.  lA  =  p.  33  1.14  oiU  ^  ^ ,.  àouitou, 
(j- i'.\.  —  Le  mol  ne  .s'esl,  conservé  en  copte  (jnc  dans  atu-,  scdcd-  T.M.B.  ipii. 
joint  anx  snllixes  des  personnes,  l'orme  nne  sorte  de  |)ronom  ein[ilKili(|ui'  zcucoi- 
»^;.sfi  CjOy,  2CUI  //(  ipsn ,  zcocoM  scipsnw .  et  ainsi  de  suite. 

11^..— I   haou,  et  à  rinfinitif  féminin   f^^^-   ffvi^j"   l^fv^"*^' 

8        ^       tA  haOUÎt,  verbe  actif  :  rrjVapimr^,  p.  2  1.4  [ci.  p.  36  1.5 


=  PR  1.  i/il,  p.  9  1.  5  [  =  PB  I.  7^1,  p.  11 1. 11  I  =  PB  1. 1 1  3  ],  p.  13  1. 1  [cf.  p.  41 
1.  3  =  PR  I.  1  83  ],  p.  14  1.  8  [=  PB  1. 1 0/1  ] ,  p.  16  1.  H  [  =  PB  I.  1  <)8  ] ,  p.  21  1. 10 
[=  PB  I.  957].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  21  T.  M.  IL, 
fcrcrc,  Irittirare,  zioye  T.,  2ioy'  M.,  ptrculcrc. 

l/jSLJi    ^    "ff*  hounkaît,  subsl.  fém.  :  ^rlit,  coucbe-,  p.  24  l.  9  |=PB  I.  9f)/i]. 

fi/s^wL^iji  houanîti,  snbst.  duel  fém.  :  ^limite,  extrémité,  borne-\  litt.  :  ries  deux 
limites^,  celle  du  commencement  el  celle  de  la  lin,  !^  ~^  |  ,^  tti  0,  zdil 
aiie-houauUi-s  cf l'éternité  sans  bornes^,  p.  18  1.1  [=PB  I.  ai  a]. 

fi  ^"^  V  "^f-^  houarou ,  houêrOU ,  adj.    :    rmiisérable,   crimin(d-,   p.  7   1.3    |  ^  PB 

I.  /il].  —  Le  uu)t  ne  s'est  pas  conservé  en  copie  au  simple,  niais  il  \  est 
demeuré  an  factitif  en  -^^,  sci ,  avec  ou  sans  cbute  de  •=>,  va  final.  c2o>)-a>r, 
cao\M'  T-^  caovep  M.,  maledicere ,  et  ca.20y  Ï- ,  c.\20\'i  1/..  rnnvirinri ,  (irifiiirc. 

fi  j  -^w  H|  habu,  \eibe  neutre  :  urètre  en  deuil  de.  .  .  -,  p.  13  1.  5  [=  PB  I.  i  /la  ].  —  Le 
mol  s Cst  conservé  dans  le  copte  2iiBe,  zgbg   /'.  ii,  ïiiki    M.  m  Imliis. 

f  JP'JThahousou.etaii  phiiiel  f  JP^*TT|-  f  J  ^TT*!"  T"!  ^■^''" 
SOUOU,  snbst.  masc.  :  tfétofl'e,  vètementn,  p.  19  1.  8  |  =  PB  i.  aoa  J.  p.  24  1.  4,  7 
1^  1M5  1.  a88,  993].  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  zkoc  7'.  )/.  11, 
aKtoujc,  2BOOC  T.  n,  zbcdc  M.  m,  veslls,  linlviiiii,  iinoliirnim. 


— «.(  131  )^^— 

A*  (   J  hopouît,  siihsl.  ir-iii.  :  rpinbrassade,  brassée  dobjeLs-.  p.  12  1. 14  [^  PB  I.  i  3.".; 

H.  p.411.1^l>RI.  ,8o].p.i3  1.6[=PBl.  i/..-};.!'.  p.411.8  =  PI{|.  ,,S.,  „(, 

l:i  iHcmirri'  Icllio  |  du  mot  ost  seule  conservée]. 

'^^  jy^— '    •  ^X'»' — '  hamou,  rnlverlie  :  -or.  mais,  certes^,  ]|^^w^.>^j^ 

w^wPJ^>Il.f'©'^]i^i'  '*"^''"  liamoxi  a  ii-f  anou-naf  sdqarou-nmu- 
klionou  -mais  hii,  il  élail  ailé  et  il  ramenait  des  prisonniers  vivants-,  p.  2  1.  4-5 
|(f.  p.28  1.9  =  ()(;  1.  3.  p.33  1.8  =  PG  1.  8  et  p.  36  1.  6  =  PR  1.  i.'»].  ^«-^ 
^  y  ©  I  ^  •  l'li">'OU  hamou  qdmouit  no/rît  -  mais  certes  rKgypte  est  beureuse- , 
p.  9  1.7  |=PB  1.  7r)-7(il,p.l7  1.4[=PB  I.  203]. 

'^^  jy^  N^  hamou,  subst.  masc.  :  rr gouvernail-,  p.4  1.4  [=  PB  1.  i3;  cf.  p.  30  1.2 
=  OC  1.  (J  et  p.  37  1.  7  =  PR  1.  38  ].  —  La  racine  du  mot  s'est  conservée  peut-être 
en  copte  dans  zriMe  7".  26mi  M.  qui  entre  dans  la  composition  du  terme  pzTimg 
T.  guhernare;  zTimg,  zem  dériverait  de  l'infinitif  féminin  d'un  verbe  '*'  '''^'N.  , 
hamemîl,  "*''^^,  hamtt,  signifiant  r naviguer-. 

I  J^l^l  hamoUOU,  sujjst.  masc.  i)lur.  :  -artisans,  gens  de  mélier-.  p.  20  1.10  [=  PB 
I.  -liCi].  —  Le  mot  s'est  conservé  eu  copte  dans  l'élément  2am  T.  xm.  gm  .1/. 
de  2XMa)G,  2\Miic96  T.  z.vMcyti  T.B.  .vMupc,  GMcy.v  M.,Jahir  liirnwms.  rar- 
prnlarms,fahei\  litt.  :  tf artisan  en  bois-. 

;^  jflC  hamSOUOU ,  suljst.  masc.  plur.,  de  ^  ^1  •  l'(f^nsou,  verbe  neutre  : 
-s'asseoir,  être  assis-,  litt.  :  -des  gens  assis-,  ^^_^  4l  i^i  HT  llV*  '■ 
ane-raddi-naf/jamsouou  /jdou-ùibouf  tr\\  ne  laisse  pei-sonne  qui  subsiste  derrière 
lui- ,  litt.  :  -il  ne  laisse  pas  (/<■  gens  assis  derrière  lui-,  p.  8  1.  5-6  [=  PB  I.  ;k)  ; 
cf.  p.  34  1. 10  =  PG  1.  li'S  où  il  ne  reste  plus  que  le  déterminatif  ^  du  mot,  et 
p.  39  1. 12  =  PR  1.  84  où  le  déterminatif  a  disparu].  —  Le  mot  s'est  conservé 
en  copte,  aux  formes  de  l'infinitif  masculin  et  féminin,  dans  zmooc  T.B.  2mx.\c 
ft.  2GMCI  M.  scilere,  linhhare.  mnnere,  crperlare. 

J  hamaît,  pluriel        y    hamaouîtou,  subsi.  lém.  :  -femme,  éiiouse-,  i  ''  '*. 

A  11  ' m.\     II'  '-  T,™,-. 

(^'Jl-rj  J-  ^^rj'  lidindît  soutonou  -l'épouse  du  roi,  la  reine-,  p.  1  1.  4 
[cf.  p.  28  1. 1  =  OC  I.  I .  p.  33  1.  3  =  PG  I.  3  et  p.  35  1. 4  =  PR  1.  !i  ]  et  p.  22  1.  6 
|=-=PB  1.  aCi],  IX^^  I  I  ^  -^  ,^,'^,'^,^  -douiou  hamaouHou  rbonunes  et 
femme'.-,  p.  9  1. 1  |  ==  PB  I.  (i;;  cf.  p. 40  1.2  =  PR  I.  1)-!  J' I,^,^^  !  !  ^ 


—«.(  132  ).«— 
"^  ^  ,  hamaotiiUm  zdouiou  rfloiiinics  ol  lioniincs",  p.  12  1. 11  1  =  PB  1.  iSa; 

,11,1.  ■>   r  I  1 

cf.  p.  40  1. 13  =  PR  1.  177].  —  Li'  mol  s"cst  conservé  en  coiile  dans  l'élément 
2iMe  T.  2IMI  l/.fi.  (le  C2IMG  T.   T.  C2IMI   1/.//.  •)• ,  iiiiiliiy,  u:rw.  ail  idiiriel  atoMC 

T.    2IOMI    -1/.    21XMI    n. 

I  J'  I  •  I  ^•0"0U(?),  an  l'éininin  8  honoUÎt(?),  subst.  sing.  :  ^fseigneur,  dame-. 
a|)|)li(|ué  an  roi  el  à  la  reine  et  traduit  j;énéralement  rMajesté-,  J  i^'^-  Ijoiiou 
aoulonou  hditi  r\a  Majesté  dn  roi  dn  Sud  el  du  roi  du  Nord-,  p.  15  1. 1  |  ^  l'I) 
1-  1  73  ];  j  '  ^  n,  lionou  ni-satpou-sdou  -la  Majesté  de  Tlialiilanl  du  [lalais-, 
p.  18  1.3  |=PB  1.  Q,r,];  J^,  Iwnou-k  r'ta  Majesté-,  p.  18  1.6,7  [  =  PB 
I.  917,  919],  p.  19  1.11  [=  PB  1.  9;5(>],  p.  22  1.5  [=  PB  l.  aO:!],  p.  23  1.2 
[=PB  1.  27a];  I  JL'Î'  i  P'  honou-J ùnoxikhou  ouidon  sanabou  -Sa  Majesté, 
vie,  santé,  fort-e-,  p.  28  1.  7  |  =  OC  1.  2  ] ,  p.  33  1.  7  |  =  PtJ  1-  7  ] ;  1J_,  honou-f 
rrSa  Majesté-,  p.  2  1.  2  [el'.  p.  28  1.  7  =  OC  1.  2  ,  p.  32  1. 1  =  PA  fragm.  N  .1.2. 
p.  33  1.7  =  PG  1.  7,  p.  36  1.3  =  PR  l.  Il],  p.  9  1.6  [=PB  1.  76],  p.  15  1.2 
|  =  PB1.  17^1],  p.  20  1.7  [=PB  1.  9/1.3],  p.  21  1.4,8,10  [=PB1.  g^a,  af)*)], 
p.22  1.6,9,11  1  =  PB  1.  9G/i,9(i7,  2(;9],p.  23  1.  8  [=PB  1.  279],  p.  25  1.  2,  7 
f=PB  1.  3oi,  3oiS].  —  Le  féminin  ne  se  l'encontre  rlie/.  Siiiouliit  f|ue  dans 
l'épilliète  : 

I  Jl-«.i^'  //.0«0(</7-i«'oH  ("?),  subst.  léui.,  litl.  :  fia  niaitresse  de  la  Terre-,  apjdi- 
(juée  à  la  reine,  p.  14  1.  9  [=  PB  1.  1  (iO  |. 

hinâ,  hanâ,  henâ,  préitosition  :  -favee-,  p.  2  1. 10  I  (t.  p.  29  1.  2  ^  OC  i.  '1 ,  p.  32 
1.  7  =  PA  fragm.  P,  1.  2 ,  p.  33  1. 12  =  PG  1.  12  cl  p.  36  1. 10  =  PB  1.  2 1  ],  p.  6 
1.3,6,8  j=  PB  I.  28,  3i,  3/1;  ff.  p.  38  1.3,6,8  =  PR  I.  f.i,  5."),  f)8],  p.  9 
1.8,10,12,13  f=PB  1.  77,  80,  82,  8/.],  p.  11  1.10,12  |=PB  1.  m,  11/1]. 
p.  17  1.  8  (  =  PB  1.  207  ].  Elle  s'emploie  comme  particule  de  liaison  entre  deux 
nu'mbres  de  pbrase,  dans  le  sens  de  notre  conjonction  '"'•pV  !'''^fïlPl!'*"4^' 
I  ^_i^  ■  ^3"],  sdàshdou  pou  masouUou  hend  ouàoii  pou  ne  dmldi  noutir, 
litt.  :  «•c'est  un  multiplicateur  de  naissances  nrcr  c'est  nn  qui  est  donné  pai'  le 
dieu-,  en  finançais  courant  :  «•c'est  un  multiplicateur  de  naissances,  et  c'est  nu 
dou  du  dieu-,  p.  9  1.2-3  |  =  PB  I.  (m,;  cf.  p.  40  1.  4  =  PU  1.  9/1]. 


t     I 


harOU,  hirOU,  ha,  ho,  hi,  préposition  (pii  s'emploie  avec  les  noms 
avec  les  pronoms  et  avec  les  verbes.  Avec  les  noms  et  avec  les  pronoms  elle  signi 
(le  :  1°  --sur,  au-dessus  de.  .  .,  en  ])lus  de.  .  .  -;  2"  fà,  M'rs.  par,  à  cause  de.  .  . 


— M.(  133  ).«— 

à  propos  (le.  .  .,  avec-.  Avec  le-;  vcrlx's,  elle  iiiai-(pii"  :  .'i"  iiiic  iictioii  (pii  s"aiT()iii- 
plil  à  la  suite  ou  comiiit'  (■oiisripii-iii'c  (riiiic  arlion  jinriHlcnlt',  cl  h"  préci'-tlL'e 
(lu  vcrhf  I  ^,  aou,  conjuifui'',  ollo  ionun  un  Icuips  (pii  ('(piivaut  au  prûsenl  et 
au  passé-  (le  nos  langues. 

i"  -sur,  au-dessus  de.  .  .,  en  plus  de.  .  .-.  p.  2  1.  8  |  cf.  p.  28  1. 13  =  OC  1.  3, 
p.  33  l.H  =  PG  I.  I  1  et  p.  36  1.9  =  PR  I.  iq],  p.4  1.5  f^PB  I.  i/i;  d'.  p.  30 
1.3  =  OC  1.6  et  p.  36  1.8  =  PU  I.  3;)  |,  p.  6  1.2  |  =  PB  I.  ail;  d.  p.  31  1.1  =  OC 
I.  ç)  et  p.  38  1.2  =  PB  1.  .•)()],  p.  7  1.2  1  =  PB  1.  'lo;  cf.  p.  38  1.13  =  PB  1.  63, 
où  l<'  mol  est  umliléj,  p.  9  1.2,7,11,13  |  =  PB  I.  6.),  7.'',,  80,  83;  et',  p.  40  1.3 
=  PK  I.  ^3J,  p.  10  1.8,9  |  =  PB  I.  r,r,,  .,7],  p.  11  1.3  [=PB  1.  102],  p.  12 
1.  3,  15  [=  PB  1.  1  a  1 ,  1  36  ;  cf.  p.  41  1.  2  =  PR  I.  1  80  ofi  on  voit  t  au  lieu  de  ^ 
(|no  liorte  PB],  p.  13  1.3,4  |  =  PB  I.  i.'i.),  1  i  1 -.  .f.  p.  41  1.  5 -=  l'H  I.  186], 
p.  14  1.7  |=PB  I.  h;-.  |,  p.  15  1.1  I  -^PB  I.  )  73-17/1],  p.  16  1.9,  H  |  =  PB 
I.  11)7,  1.,;)],  p.  17  1.1  1=  PB  I.  ■.(.(.,  aoi],  p.  18  1.6  |=PB  I.  917],  p.20 

1.5.10  |  =  PB  1.  9/12,  2/16],  p.  21  1.3,4,5  (  =  PB  1.  95i,  252,  253],  p.  24 
1.5,6,9  |  =  PB  l.  2()o,  2()/i],  p.25  1.3  |  =  PB  l.3o3;  cf.  p.  42  1.  2,  où  OB  1.  3 
donne  «=,  r(i ,  au  lieu  de  ^,  liar].  p.  30  1.9  |  =  OC  1.  7;  cf.  p.  5  1.6  où 
PB  1.  21  donne  •=-,  ra],  p.  40  1.  3  (  =  PB  I.  c)3.  (pii  donne  une  vei«ion  entière- 
ment différente  de  celle  de  PB].  —  La  variante  ▼  ',  qu'on  trouve  le  |>lus  souvent 
devant  les  pronoms  sullixes,  me  paraît  représenter  dès  cette  époque  la  l'orme 
composée  ▼  ^  ,  liar-ra,  en  copte  zipcu  T.,  siiptr  os,  super;  ceci  toutelbis  n'est 
pas  certain. 

2°  cfà,  vers,  par,  à  cause  de.  .  ..  avec-,  p.  6  1.8,  10  |  =  PB  1.  35,  37;  cf.  p.  38 

1.9.11  =  PR  1.58,  61],  p.  9  1.1  |  =  PB  1.  (17-68 ;  cf.  p.40  1.  2-3  =  PR  1.  92  ], 
p.  18  1.  5  I  =  PB  1.  2  1  6  |. 

3"  Avec  un  verbe  comme  complément,  pour  marquer  une  action  qui  s'accomplit  à 
la  suite  et  comme  consé(]uence  d'une  action  ou  d'un  état  précédent,  p.  11  1.14 
1  =  PB  1.117].  p.  12  1.1,2,12  |  =  PB  I.  117,  '-^o,  1 39],  p.  13  1.1,4  |  =  PB 
1.  137,  iii;cf.  p.411.2  =  PUI.  i82],p.l5  1.4,5[=PBl.  176,  178],  p.  16 
1.6[=PB  I.  196],  p.  17  1.2  [=  PB  1.  201],  p.  19  1.4,5  [=  PB  1.  299,  23o], 
p.  20  1.2,9  [=PB  1.  933,  9/i5],  p.  21  1.1,2,3,6  [=PB  1.  9i(),  95o,  gSi, 
254],  p.  24  1.1, 11  [=PB  1.98/..  2<i7],p.25  1.2,3[=PB  1.  3oi,  3o3,  3oi; 
cf.  p.  40  1. 10  =  OB  1.  1  et  p.  42  1. 1 ,  2  =  OB  I.  9 ,  3  ]. 

li"  Avec  le  verbe  substantif  ^  \ ,  aou ,  iJ^'J'iV^i^^TI'v'â)"  ■'*'^''"0«- 
néillianiou-f  aOU-f  Itar  Viouddll  "j'enlendis  sa  voix,  jifiidanl  (jn'il  jiftridil",  p.  3 
1.2-3  |  =  PB  I.  1-2;  cf.  p.  29  1.4-5  =  oc  1.  /i,  p.  33  1.13-  PC  I.  1  il  el  p.  36 


1. 13-14  =  PR  I.  2"),  où  les  variaiilcs  nionln'ul  (|iii'  los  srril)e.s  ramessidcs  nonl 
plus  compris  le  conlexlc]. 
Le  mol  s'esl  conservé  en  copte  dans  ai  T.  l/./J.,  xiijicy,  supra,  in.  ail.  jjro.  pru'.  nim. 
par  cliulc  (le  <==>,  m,  final,  ol  siihsidiairenient  dans  zx  T.  M.B..  in.  sniur.  ad. 
(pii  esl  à  propreiuenL  parler  ré(piivalcnl  de  la  piéposilion  ^,  lliari.  7.  !•. 

^  harou,  horou,  subsl.  masc.  :  r'iace,  visaj>e'",  p.  23  1.7-8  |  =  PB  1.  278].  Ce  mot  ne 
se  rencontre  jfuère  chez  Sinouliît  (pie  dans  des  locutions  conipos(3es,  telles  (pie 
1^^,  iùoa-hamu,  litl.  :  flaver  la  racc^,  c'est-à-dire  "cliàlier,  punir-,  p.  8 
1.  2  [=  PB  1.  50  ;  cf.  p.  39  1.  9  =  PR  1.  80  ],  ^  "TT-  nudou-harou,  litl.  :  -celui 
cpii  jette  .sa  face-",  eu  d'autres  termes,  -rhardi,  (jiierelleur,  liuliu-,  p.  8  1.6 
|^^==pR  I.  Oo;  cf.  p.  39  1. 12  =  PR  1.  8/1  |.  —  Il  s'est  conserv(-  dans  le  copie  ao 
T.M.  2x  B.  n  ,  vitll us,  faciès. 

m.  .  ^.  ^a.  ^k  T  Harou,  Horou,  le  dieu  llorus,  puis  le  roi  repré.senté  comme 
iiicaniatiou  d'Ilorus,  le  faucon  on  l'i-pervier,  lolein  el  cliefdu  clan  pharaonique  : 
—  , "  le  dieu  Horus,  p.  17  1.  8  [  =  PB  I.  907],  p.  18  1.  6  [=  PB  1.  2 1 8 ],  p.  19  1. 12 
|  =  PB  1.  237],  et,  avec  diverses  (■pith(M(^s  '^t  J^_^.  Har-îdbili  tfHorus 
l'Oriimlal-,  dieu  du  nome  arahiipie,  p.  17  1.9  |==PB  1.  208],  V-^M'^l^rTÎ' 
Ihn'ou  h(iroui-mbou  saouitoii  rfHorus  (jui  ivside  dans  les  pays  étrangers-', 
p.  17  1. 11  [=PB  1.  2o()],  ^/^,  Harouévou,  Haroèris,  Horus  le  Grand,  dieu 
du  ciel,  adoié  à  Umhos,  p.  17  1.11  [=PB  I.  210];  —  2"  le  roi,  dans  le  nom 
d'Horus  d'Amenemhait  F  ^-^fliT'  /^"''<"*  ùnoukhou  masouitou  rfl'Hovus, 
vie  des  naissances^i,  l'Horus  qui  est  la  vie  m('ine  de  tous  les  ('très  qui  naissent, 
p.  15  1.5  1  =  PB  I.  17;,]. 
V, ^ î '  V, ffi '  IJiruouiton-Haron (•.'),  Oudiluu-Jlaroii ('!).  Màtonou-tjaroii ( ? ) , 
litl.  :  ffles  (Ihemins  d'HoniS'',  nom  d'une  localité  située  sur  la  frontière  orieulale 
de  l'Egypte,  peut-être  Tell-Her,  p.  20  1.5,  9  f=  PB  1.  2^2,  2^5;  cW  Inlro,hirli..n. 
p.  XLv].  —  La  lecture  de  l'élément  f^^  de  ce  nom  esl  incertaine,  et  l'absence  do 
la  Icnuiuaison  féminine,  —  ou  ->i,  -it,  (lerri("'re  l'idéogramme  tti,  me  fail 
pencher  |)our  Vœtîi,  màlonou ,  qui  est  masculin  :  toutefois  Pallilération 
enire  hmiit  el  Ifarou,  serait  un  hou  argument  pour  la  lecture  HiraouitOU- 
llaroii.  Dans  Vlnlroiluclion.  p.  xlv,  j'ai  employé  celle  transcription  sous  la  foriiM' 
llariou-Ijov,  (pii  est  incorrecte  de  tous  points. 
Le  mot  .s'est  conservé  en  transcription  grecque  sous  la  forme  lipos,  H('iros,  jiuis 
en  transcription  copie  sous  la  forme  au>i»  el  comme  premier  memhie  de  nmns 
composés  tels  que  llarmakhts,  llarendoU's,  Uaritu'sis. 


— «.(  135  )H^ 

«==•  harOUl-iabou,  nrlj.  composi''  :  ffi'lui  on  ce  (|iii  pst  au  rmir,  au  milieu  de.  .  .^, 
^==.,  mc-ltaroui-idhou  -au  milieu  de...  parmi...-,  p.  12  1.2  [=  PB 
I.  I  |S  |,  p.  16  1.  12  [=  PB  I.  I  <(<)  |;  en  jiarhuil  di's  dieux,  relui  qui  n'siilr  ilniis  une 
localilé,  ^_^-4=-rr!-  //"™«  I.Kiroid-idhnu  mnuilon  -lldius  (|ui  réside  dans 
les  pays  élran[;ei's-,  p.  17  1.  11  |  =  PB  I.  •}.o()  |. 

-=»^— ^  haraouî,  harouî,  et  au  lemiiiiii  JL^^—^  haraouît,  harouît,  ^idj., 

dérivé  de  ^,  Iki)-()U  fsur,  relui  (pii  est  au-dessus,  supérieur,  (lier-,  Z^  J  P  V  4^ 
^tj^jy.î.-^JIT''  >^(i^"'ns()u  me  h arnui  ara i  ~ son  lils  aîné  esi  leur  eliel-, 
p.21.2-3  [ri.  p.28  1,8  =  ()(;  1.  s  elp.361.4  =  PB  I.  i  ;î  J,  S\]j«^^_t^  j;;;^, 
Tonou  harouH  rie  Tonou  supérieur-,  p.  6  1.  5-6  [=  PB  1. 1]  i  ;  el'.  p.  38  1.  6  =  PR 
I.  ,").")  ].  —  Cel  adjerlif  n'existe  jilus  en  Cdple,  mais  nous  en  avons  la  transcription 
gree(]ue  <I>p(-  dans  les  noms  ({ni  eonimenrcnt  par  ^    ^  ■ — ■,  P./j'n-,  Phri-. 

8  Virf:-  V:î^  haraouî,  haroui,  .sul.sl.  masr.  :  -ee.pii  est  par-dessus-, 

d'ordinaire  avee  la  prépo.sili(ui  •=>.  va,  \  ^\  ^•='-  liaioni  ni  -ee  ipii  est 
en  plus  de.  .  .,  oulre.  .  .,  excepté.  .  .  -.  p.  10  1.  4,  5  f=  PB  I.  <S(|,  ()<)J.  p.  24  1. 12 
[=PBI.  3;,.)|. 

n^  haraOUi,  harouî,  verbe  neutre  :  rrs"éle\er.  s'envoler-,  p.  29  1.1  |  =  OC 
I.  .'J-'i  où  les  autres  textes  ont  "^  û»^,  àkhou ;  iT.  p.  32  1.  7  =  l'A  l'rajjm.  P,  I.  2  , 
p.  33  1. 12  =  PG  I.  1  2  et  p.  36  1. 10  =  PB  I.  2  1  j.  —  Le  mot  .s'est  eon.servé  dans 
le  co\)[i'  2CDX  T.  1/.  et  à  la  l'orme  l'éniinine  z.xx.vi   1/.  rolarc,  abirc.  irro/îclsci. 

Haraouît,  harouît,   sulisl.  lém.,  lin.  :  -la  snpéri V".  ne  se  lrou\e  que 

dans  le  nom  di'  la  déesse  (pii  résidait  sur  la  Monlajfne-Bonjfe,  le  (iehel  Aliniar 
de  nos  jours,  à  l'est  du  Caire,  ^  |  |  ^^^^i^T^  ^-  Ijoi'oxit  iiahit  dini- 
doshir  •'l.larouil ,  la  dame  de  la  Monta{fne-]{on-;e-,  p.  5  1. 1  |  ==  PB  1.  1  ,->  ;  cl',  p.  30 
1.3  =  OC  1.  (i,  p.  34  1.4  =  P(;  I.  20  e(  p.  37  1.  8-9  =  PB  I.  /lo-'n]. 

. .  .  .  Haraouît,  harouît,  suhsl.  lém.  :  ^la  supérieure-, 

un  des  nmns  (pi'on  donnait  aux  nécropoles  des  villes  éjjvpliennes,  p.  25  1.3,  5 

f=PB  i.;?o;],  ;ior)-3o(i;  ci.  p. 42 1.3,4  =  ob  i.  3, 5]. 

8  O  Hl   haraouît,  harouît,  snlist.  l'em.  :  -irainle,  (  IVroi,  (erreui  -,  p.  12  1.  5  |  —  PI! 

1.  1-..")  |,  p.  19  1.7  |  =  PB  I.  •...")  I  |,  p.  22  1.3  |  =  PB  I.  2(12  |,  p.  23  1.7,9  |=PB 
I.  277-27S,  yiSoj.  —  Le  mot  s'est  conscr\é  dans  le  coide  zcm  1/.  211x11  T.-vjcmir. 


_^(  13G  )^^— 

ft  fi  A.  ^X  X         hahou,  *hahi,  \cil)o  aclil':  -clicrcli.M-,  p.  3  1.5  I  -^  PB  I.  'i:  <■[.  p.  29 
1.  7  ==  oc  1.  /i ,  p.  33  1. 15  =  l'G  I.  1 .")  cl  p.  36  1. 15  =  l'R  I.  27  ]. 

?  I  P  %  M^"  §  T    V    *^\  ^^^°^''  hosou,  Mil)e  actilot  noutic  :  -chanter-.  Ln  maître 

cl  le  loi  liii-iucinc  cliaiiUiiciil  |)iil)li(|iicinenl  ics  louanges  de  la  personne  ([ni  leur 
avait  rendu  sen  ire,  au  nioincnl  où  cellç-ci  [)arai.ssait  devant  eux.  Chanter  (juel- 
([u"un  devint  donc  .synonyme  de  huer,  réfompenxn-.  favorner,  et  la  personne  chantée 
l'ut  considérée  comme  le  favori,  le  chant  comme  la  faveur.  Les  morts  cliantés,  favo- 
risés par  Osiris  ou  les  autres  dieux  de  liladrs  lurent  les  |  J  fl  |  \^^-  hoanuiou.  Le 
roi  est  qualifié  chez  Sinouhit,  |  JPV^^^  J-  hosouî  Monlou,  litl.  :  rcelui 
(|ue  Montou  chanle-,  ou,  comme  nous  (ii.sons  d'ordinaire  rie  favori  de  Montoui, 
p.  17  1.  7  (=  PB  1.  3ol)  J.  L'un  des  liti'es  de  la  première  épouse  du  roi,  la  reine 

entitreest^lfPyâjl.  *^|{-^^.2),J,  *^fiP||e2!Î-«wen< 
hosouîtOXl,  * ouari  hosouiou  -la  grande  parmi  celles  qui  sont  chantées  du  roi, 
la  favorite  des  favorites-,  p.  1  L 4  [cf.  p. 28  1. 1  =  0C  I.  i,p.33L3  =  PG  1.3  et 
p.  35  l  3-4=  PB  1.  3  ].  Enfin  Sinouhit  achève  sa  vie^f  jpy  ^  j  "^^^^  J^^^, 
kliari  hosouitou  niti  kimrou  soulon,  litt.  :  rr.sous  ks  chanls  qui  sont  de  par  le 
roi-,  c'est-à-dire  -dans  les  i'a\eurs  qu'ai'corde  le  l'oi-o,  p.  25  1.8  [=PB  I.  3io; 
cl.  p.  42  I.  6  =  OB  1.7].  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  zcuc  7'.  1/.  canere. 
laudarr ,  rcJchv/ire. 

haSOU,    hoSOU,    verhe  neutre  :   secourir  vers.  .  .,  .se  rendre  à.  .  .-.   p.  6  1.4 
[=PB  I.  ■2>y.  cf.  p.38L5  =  PRi.  53]. 

(a  \^  i  houqâou,  \erbe  actif  :  -commander,  domin(M-.  régner  sur.  .  .-,  p.  9  1.3 
|  =  PB  1.  70],  d'où  dérive: 
^j^J.'i'jJ.^,  houqdou,  houqd,  au  pluriel  ^  j  ^  ^  ^'i^.  /lovfiuuoii ,  liou- 
ijdoH,  suhst.  masc.  :  -commandant,  chef,  prince-,  p.  5  1.  2  |  =  PB  I.  17:  cf.  p.  37 
L10  =  PRI. /la,  où  OGi.  7  =  p.30  1.  3etP(;  1.  21  =  p.  34  1.  5  donnent  un  lieu 
de^^  J,  houqdou,  la  variante  |  ^^^'^-  ^"ff'î  -ni'>ii  pèie-.  dont  il  est  ques- 
tion dans  VJiiIrviliirliùn  ,  p.  xxvii-xxviii  J,  p  6  1.  5  [=  PB  1.  3o  ;  cf.  p.  38  1.  6  =  PB 
1.  .j5j,  p.  10  L2  I^PB  1.  86],  p.  11  M,  2, 12  [=PB  1.  ()S,  <,;),  113],  p.  13 
1.5  [=PB  1.  1A2],  p.  15  1.3  [=PB  1.  170],  p.  18  1.9  |  =  PB  1.  221].  —  Le 
mol  est  placé  avant  son  régime  [lar  le  scrii)e  rauu'sside  |  cf.  p.  37  1.  lO^PR 
1.  A2  ]i  7  (  '^  ï,  «Il  vertu  du  principe  d'honneur.  Il  s'est  conservé  en  transcrip- 
tion grecque  sous  les  formes  m  au  singulier,  (ixom  au  pluriel,  dans  les  fragments 
de  Manéthon  (.Ioskphe,  C.  Aj).,  1,  l'i). 


V^*\  hakonOU,  vpiIh-  aclil'  :  r-louor,  acclamer-,  p.  13  1.5  |  =  PBI.  i/ji; 
i-|.  p.  41  1.  6  =  PR  I.  1  (S(S,  où  l"(ni  ii(!  voit  plus  (juc  le  détenninatir  2^  du  mot]. 
L'acte  exprimé  par  ce  verbe  consistait  à  déclamer  une  série  de  courtes  piirases 
r\  llimées  à  la  louaiijje  d'un  homme  ou  d'un  dieu  :  le  type  en  est  la  fJuime  du  Soleil, 
(pi'ou   rencontre  à  plusieurs  cxem|)laii-es  dans  les  tombeaux  des  rois  tbébaius. 

'\^  haqirOU,  subsl.  masc.  :  raHiimé-,  p.  13  1.  11  |  =  PB  I.  i  5  i  ].  —  Le  mol  s'est 

c(Miser\é  en  copte,  avec  amuissement  et  cbute  de  ■=>  dans  le  verbe  zko  7".  ,W. 
2K.V  //.  csnrhr,  i'X  dans  le  nom  2HKe  T.  2hki  M.  B.  oYi  pauper,  (junsi  fniiiflinis, 
avec  sa  l'oriiU'  pleine  dans  le  verbe  zoKep,  famelints  esse,  esurirc. 

•  '  A    ■  hatapou,  hatpOU,  hotpOU,  verbe  actil'et  neutre  :  •'poser, 

placer  sui'.  .  .  -^,  et  par  suite,  -'être  en  paix  avec.  .  .,  être  favorable  à.  .  .  ''.  H  est 
toujours  employé  dans  ce  dernier  sens,  cbez  Siuouliît,  p.  14  1.6,7,8  [=PR 
I.  I  (i  1 ,  1  (33 ,  1  (;5  ],  p.  23  1.  3  I  =  PB  1.  273  ].  —  De  là  dérivent  : 

1"  |_î-,^,  hatpou,  liotpou,  subst.  masc.  :  rfjjràce.  laveur,  paix^-,  p.  13  1.10 
[=PB  1.  1  48],  p.  14  L  3  1=  PB  1.  157],  p.  17  1.6  |=PB  I.  90.')];  ce  dernier 
exemple  nous  donne  la  locution  fréquente  ^|^,  mc-hotpou,  litt.  :  ren  paixl'-. 

9"|_î_",  hatpouou,  ItOtpotlOU,  subsl.  masc  plur.  :  -oUVandes-^,  p.  16  1.8 
|="pb"|.',.,5]. 

3"  7^*^,  hatpouitou,  holpouitou,  subst.  fém.  |)lur.  :  remets,  rations,  provisions-, 
iitl.  :  -'ce  (pi'on  pose-  devant  quebju'un,  p.  14  1.  9  [=PB  1.  i65]. 

La  variante  |  — "gj".  i^sscz  fréquente  dans  PB,  est  une  orthograplie  archaïipie  du 
nmt,  (pion  ne  trouve  plus  dans  les  inscriptions  hiéroglyphiques  du  premier  em- 
pire thébain  :  pour  mieux  carrer  le  groupe,  je  l'ai  ramenée  à  |  ^.  Le  mot  s'est 
conservé  en  copte  dans  zcurn  T. M.,  eonjiingere,  reconciliari ,  et  par  interversion 
des  deux  consonnes  finales  2a)nT  7".  fi.,  reronciliarl ,  reeoneiliare  se.  Les  transcrip- 
tions grec(pies  donnent  ordinairement  -étii)?,  plus  rarement  -éipOiji  et  -(ùtiiî, 
-tùi^is  dans  yW^.  Amanhulpou-Amenhotpou. 

Q  ^».  I  J\  hadabou,  hodbou,  verbe  neutre  :  •'arriver  à.  .  .-.  avec  ♦,  har,  au  coin- 
plémenl.  p.  20  1.5  |  =  PB  I.  2/i->]. 

î  ^  hazOU,  hoZOU,  i"  verbe  neutre  :  fètre  blanc,  être  clair,  s'éclairer-,  dans  l'ex- 
pression 1^^.  hazoxi-ni-tdOH,  litt.  :  ■'s'éclairer  la  terre-,  en  français  "à 
laiibe-,p.  5  1.  5  [-PB  l.-jo;  cf.  p.  30  1.  8  -  OC  I.  7  et  p.  37  1. 13  -  PB  1.60], 

BM.  d'éludé,  L\.  'S 


— «.(  138  ).«- 

p.  12  1.9  |  =  PB  I.  nM)j,  écrite  aussi  t^^~,  hazou-nétouj tdou  -loisipic! 
la  leiTo  se  lïil  ('dairéci,  p. 20  1.12  |  =  PB  1.  2/18].  —  2"  t^^  î  X).  hnzoH, 
verbe  neutre  :  repartir  au  malin-",  p.  4  1.2  |  rf.  p.  29  1.12=  OC  i.  C.  p.  34  1.2 
=  PG  1.  18,  et  p.  37  1.13  =  PR  1.  :]/i;  PB  1.  10  a  la  variante  t^  a].  — 
3°  adj.  :  fManci^,  p.  16  1.9  [=PB  1.  i<.)5],  nfim,  parout  luitoiti,  lill.  : 
t'ies  deux  maisons  blanclies,  le  trésor'  (v.  s.  r.  C3 ,  parmi),  p.  24  1.4  |  ^  PB 
1.  288].  —  A"  sul)sl.  phir.  :  |^*P"j,  Ijazouou ,  Ijazoïi,  lill.  :  -des  élolTes 
blanclies^i,  en  d'autres  termes,  -des  étoiles  lines^,  p.  13  1. 13  [=  l'B  1.  1  .•)3].  — 
Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  2,\  r  T. M.  11,  argcntiiui ,  lill.  :  -l'or  blanc-,  et 
la  locution  f^T^,  haztàou,  par  |^7^.  haztaoui,  hatlaouî,  dans  le  copie 
2TOOYGi  aToye  T.  n  :  on  ])eut  se  demander  si  -rooY'i  toy'  ^f-  manc  vient 
de  celle  locution  par  cluite  de  2  initiale,  ou  s'il  déiive  de  *  J^qi  (Jomiou , 
*^g,  (loudit,  douât  fb;  matin,  le  lendemain  matin-o. 

o 

Noire  maniiscril  somlilo  n'rlahlir  aucniio  difTi'roiico  d'arliculalion  pnln'  O  i^l  ••»"  '■  il  t^<''''l  le  mot  hlim'lnn 
fCorpsi,  tanli'it  T  Jk  h  <  tanlot  '^i-  J'ai  donc  rangé  à  la  suite  l'un  de  l'autre,  par  ordre  alpliahéliiiuc, 
tous  les  mois  ([ui  commenroni  |iar  l'nn  et  Taulre  de  ces  deux  caractères  ou  par  leurs  syllabiques  présumés. 

OÎk^'T  Î\¥T-  'ÎW  khâoui,  subsl.  masc.  : 
-soir,  nuit-,  p.  2  1.9  |  cl.  p.  29  1.1  =  OC  1.3.  p.  32  1.  6  =  PA  fraj;iu.  P  1.  1 .  p.  33 
1.11  =  PG  i.  1  I  el  p.  36  1.10  =  PR  1.  20],  p.5  1.5  [=PB  1.  20:  cf.  p.  30  1.8 
=  0C  1.  7,  p.  34  1.7  =  PG  1.  23  et  p.  37  1. 13  =  PR  i.  /.5],  p.  16  1.4  [=PB 

l.l;,l]. 

^ \k       ,  '^^  khâît,  ail  |»liiii('l  ^^W  *     .  '^^  1  khâouîtou,  subst.  l'ém  : 

r-corijs,  cadavre,  cliaiogne,  impureté-,  p.  14  1.4  |=PB  1.  i-i<|]-  p.  16  1.11 
|  =  PB  1.  if)f)],  p.  21  1.11  [=PB  1.  208]. 

Tj^^  khâît,  au   pluriel     ^^\*        khâouîtou,  subsl.  l'ém.  :  -le  marais,  la 

partie  marécageuse  de  l'É.jypIe-.  p.  19  1.2  |  =  !M5  I.  221;;  cl',  p.  38  1. 15  —  PB 
1.  GO]. 

V^îl,  %  ,  ^  v^>-^    khââOUOU,  subst.  masc.  piiir.  :  -engins  de 

combat,  armes-,  p.  12  1.9,15  |  -  PB  I.  12;).  i3(;;  ci.  p.  41  1.2-PB  1.  iS)]. 


Mi 


I    khaàOUOU,   sulisl.  masc.  pliir.  :  -couionnes,  fliadi'TMcs-,  p.  9  1.2,  où  Ip 


I 
I 
I 

mol  a  ('■II''  ri'lahli  |iar  ronjci-lurc;  cl',  liilnultirlinn  .  y.  \i.  \v. 


O    I 


Vv\.-»->V  V  y\  khââmou,  khâmâou,  vL-iheaciil:  raiia- 

([(HT.  sV.laiicT  n.Mlr,..  .  .-.  p.8  1.  1  [=  PB  i.  53;  cf.  p.  39  1.  7  =  PR  i.  78], 
p.  13  1.2  I     -l'iî  I.  i;;;;  rC.  p.  41  1.  3-4  =  PR  I.  18?,  |. 

''W     ^      khouOU,   vcilii'  nciilrc   :   -r\vi'  [[loricux,  ("tiv  en  «■slinii-.  p.  H  1.6  |  =  PB 

^*^1.  loGJ. 

O   PV- '•   '^P.Hi'*' '   khâousou,  et  à  rinfinitif  leminiii     "^   "I" 

khâouSOUÎt,  vciiv  actif  :  -fljàtir,  éiiger-,  p.  16  1.  8  [=  PB  I.  i  (|(J  J,  p.  24  1.  13 
I  =  PB  1.  3oo  ;  <  r  p.  41  1. 10  =  OB  I.  1  ]. 

O    I     I  îf    khàboubou,  khboubou,  vorhi:  neutre  :  rsautcr  dua  [Hed  sur  l'autre, 
cabrioler,  danser-,  p.  16  1.  7  |  =  PB  I.  i<)'i]. 

khapOU,  verbe  neutre  :  tfvoyager,  cheminer'^,  verbe  aciii':  -rejoindre  eu  niarcbant-, 
p.4  1.2[=PB  I.  10;  cf.  p.  29  1.13  =  OC  1.  C.  et  p.  37  1.  5  =  PR  1.  3i]. 

%     khapirou,  khopirou,  [»liirit'l      «   Vi   khopirouou,  el  à  rinlinilif 
réminin     '$.  khoprît,  pluriel     ^.  ,  ^A^  khoprouîtou, 

\eibe  neutre  :  relie,  devenir,  se  produire,  p.  2  1.  7  [cf.  p.  28  1. 12  =  UG  i.  3  et 
p.36  1.8  =  PR  1.  18],  p.3  1.7[=PB  1.  7;  cf.  p.  29  1.10  =  OC  I.  :>,  p.  33  1. 16 
=  PG  1.  16  et  p.  37  1.2  =  PR  1.  3i],  p.4  1.3  [=PB  I.  11;  cf.  p.  30  1. 1  =  OC 
1.  0,  p.  34  1.  3  =  PG  I.  1.)  et  p.  37  1.  6  =  PR  I.  3G],  p.  6  1.9,10  [=  PB  1.  35, 
37;  cf.  p.  38  1.11  =  PR  l.  I5i],  p.7  1.9,11  f=PB  1.  /18,  5i;  cf.  p.  39  1.3,6 
=  PRI.  70,  7.3].  p.  10  1.6  [=PB  l.  .)3],  p.  14  1.5  [=PB  I.  160],  p.  16  1. 1 
[=PB  1.  188].  p.  18  1.10  [=PB  1.  -i-ii].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte, 
avec  cliute  de  -=-,  ra,  final,  dans  tycDue  T.B.  cycuni  M.B.  uion  T. M.  u;oon 
T.B.  ojxxn  B.  cycori   1/..  esse,  e.iistere.  rontingere. 

O  ^-  khâpshou,  khopshou,  subst.  masc,  au  projire  :  rie  bras,  la 

cuisse",  et  par  suite  :  rie  sabre  à  lame  courbe  en  forme  de  cuisse,  la  liarpé-. 
Le  mot  n'est  employé  cbez  Sinoubit  que  dans  ce  dernier  sens,  p.  7  1. 11  [=  PB 
1.  ■ja;  cf.  p.  39  L  6  =  PR  I.  76],  p.  H  L6  [=  PB  \.  io5].  —  Le  mot  .s'est 
couser\é  dans  le  copie  cycuiici;  7'..!/.  ne,  cycuKuj  1/.  m,  hravhmm. 


18. 


ï^,  ®  *  khafît,  pn'iiohilion  :  «en  l'aci"  île.  .  .,  selon-,  p.  7  1. 10  |  --  PB  I.  'i||:  rf.  p.  39 
1.4  =  I'R  I.  7/1 J,  p.  9  1.7  |  =  I'B  1.  7.");  cf.  p.  38  1. 16=IM{  1.  O7J.  p.  22  1.9 
[=1'B1.  .(;7]. 

-^i^— \k  khâmâOU,  verlie  aclif,  variaiile  ()illioj|ia|ilii(|iie  de  ^2i\-  7-  '• 

0  V  Vll^,     O      fi  1      khamOU,  verbe  iieulre  :  -'hniler,  se  dessécliei -,  p.  5  1.  7 

[=  PB  1.  99  ;  fi.  p.  30  1. 10  =  OC  1.  8  e(  p.  37  1. 15  =  PB  1.  '47 ].  —  Le  mol  sest 
conservé  en  copte  sous  la  l'ornie  2hm  T.  zcm   I/.  .  rnJeir.  fcircre ,  ferviilns  esse. 

qV -^^  khoumou,  à  l'infinitif  féininiii    — »-^^l  khoumouîtou,  veri)e 

actif  :  rignorer-,  p.  12  1.7  |  =  PB  l.  i-îO],  ^^^^3^^;^^^^ 
*^^d'  oudrit-toun  imiîl-ni-haoxikou- ame  me-khnumou-f  ■'cMii  luiie  (pie 
le  seiviteur  ici  présent  a  faite  à  l'état  de  qui  ignore,  ivrnnsriemment-",  p.  17  1.6-7 
|  =  PB  1.  '(..S  ],p.21  1.  5[=PB  1.253]. —  Pour  la  ariante  £.  J_  <le  Tinliiiilif 
féminin  O^  J^ .  klioumoilit,  voir  plus  bas,  s.r.  ^-,  kliouinetou,  et  cf.  p. 41 
1.3[=PRI.  i83]. 

khmounou,  .subst.  masc  :  •'buit-,  p.  35  1.  5  1  =  PB  1.  51,  au  lieu  de  ',',','•  salkliou 

1  I  I  I  ^  111.' 

ffsept"  que  portent  0(j  1.  -j  et  PG  1.  h. 
I  I  I,  -.    — ^-  khoumetou,  subst.  masc.  :  r  trois-,  7^',''  safou  khoumclou  ri  rois 

—  «k       — 

foisn,  p.  24  1. 12  I  =  PB  1.  a()8].  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  ci;omi' 
T. M.,  au  fém.  ci^OMxe  7'.  ci)om-|-  1/.,  ii)omT4t,  ci)mTit  T.  ui.vmcii  r  11.,  au  lém. 
cijoMNTe  T. ,  1res. 

^-,    ^    Z    ,       — »-   J^-  Vl'jl  khoumetou,  \erbe  11- litre  et  actif: 

tf penser,  s"ima{;iner,  se  llatter  de ...-".  p.  3  1.  7  [=  PB  1.  7 ;  cf.  p.  29  1. 10  =  OC 
L5,p.33  1.16  =  PG  1.  16  etp.37  1.2  =  PRl.  3o],  p.  11  L  10  [=  PB  1.  m], 
-—  i.  -  n,  ane  khou7netou-s  ^sans  y  penser,  sans  en  avoir  conscience-, 
p.  13  1. 1  I  cf.  p.  41  1.  3  =  PR  1.  )  83,  dans  un  passage  que  PB  ne  connaît  |ias  |. 
p.  18  1.11-12  I  =  PB  1.  293].  —  A  jiaitir  de  làjje  Bainesside  l'iiiliiiitil  l'i'iiiinin 
©^  _^ ,  klioumouif ,  klioumit,  khoumet ,  du  verbe  ©^  -^  -  khoumou ,  khcniou 
rjgnorern  (voir  plus  liant,  s.  r.  O  V  — -  ,  klwiimou).  s"écril  très  souvent  -^  J-_  . 
et  les  scrib(;s  n  ont  pas  toujours  su  distingiii']'  entre  les  deux  sens  auxipiels  celle 
ortliograpbe  prêtait  :  on  en  a  un  (>\eniple  au  passage  p.  3  1.  7  de  Sinoubit.  où  le 
copiste  de  VOsIraeoit  '^J^iiQ  et  celui  du  Papijrus  GolénlsrheJ'  onl  écrit  —  ■^  _£_ 


o 


"je  n'ignorais  pas-,  (juand  le  Papi/riis  de  Berlin  |)orl('  roncclcnicnl  —  — »  -  "je 
ne  pensais  pas-.  Il  semble  ipie  la  confusion  existait  di'fa  sous  la  première  époque 
lliéhaine,  car,  au  Pnpi/riis  de  Berlin,  1.  G6  [p.  8  1.  9J,  l'expression  — •  -  ^, 
khniimetou  nnou-f,  paraît  bien  répondre  à  la  l'ormule  coniuie  0^_^^' 
klioinilit  nnou-f  -celui  (]ui  ignore  son  nom-;  le  Painiriia  du  Btniii-Ksniw  jiorle 
égalemenl  ■£•  :  ^  en  cet  endroit  [p.  39  1.  15  =  PU  1.  SS  |.  Un  autre  exemple 
s'en  rencontre  dans  l'ortliograplie  ^  '^  _£_  " — ^  "'^  khomcUm-J  [rw\\\\i'  |)()iir 

"î"]  ]d'  '"''"  !'•  7-  ""'•'  •^)  '•'■  '"  P^9^'^  1-5  1='*^  *•  ^''5--»'';  ••l-  P-38  1.16 

=  PR  I.  08]   pour  la  locution  ^O^^ .  nie  khonwn-f  -sans  lui-,   lilt.  : 

-^dans  lignorance  de  lui-  (v.  s.  ' '•  O  V  "'^  '  lilloniDU). 

\r  J\.  /«w»»A  \f^  ~ï^\  khounOU,  \erbi'  neutre  :  -|)lanei-.  descendri'  pour  se 
poser  en  jiarlant  d"un  oiseau,  si'  diriger  vers.  .  .-.  p.5  1.5  [  =  PB  I.  ai  avec 
-==..  m,  du  régime,  où  p.  37  1. 14=  PII  1.  'i.'!  donne  ^,  har;  à  la  page  30  1.  8 
=  U(!  1.  -.  le  sciibe  a  écrit  7~^  jÇ'â)  •^'"""'i''  ^''  s'agissait  du  verbe  (|ui  signifie 
féncuicei-,  |)arlei'.  cbanler-,  et  il  introduit  le  régime  par  la  préposition  *.  Iinr]. 


^yf  J\.  /fy  a  p -^  khounOU,  verbe  neutre  :  -entrer  dans...,  b'approcli(!r, 
joindre.  .  .-.  p.  13  1.1  |  =  PI?  1.  t.".;;  cf.  p.  41  1.  2 -=  PR  1.  189]. 

^y  #  mC~3.  y^  X  p©  khounOU,  subsl.  masc.  :  -l'intérieur,  le  palais  du  roi. 
la  couri,  et  par  extension  rie  pays  entier,  la  pairie-,  p.  1  1.  7  [cf.  p.  28  1.  5  =  0C 
I.  j  et  p.  36  1. 1  ^'  PR  1.  S  J.  p.  3  1.  7  I  =  PB  1.  (i  i  cf.  p.  29  1.  9  =  OC  1.  5  où 
on  lit  :  ^—1  ^  *  "^  j  m ,  dkhounouiti,  q.  r..  au  li<'u  de  ^  *  V  (TD ,  Uiounou, 
leçon  qui ,  d'après  le  double  déterminatil'  }  E3  ,  devait  se  reti'ouver  p.  33  1. 16 
=  PG  I.  iG  et  p.  37  1.2  =  PR  1.  ;5o],  p.  6  1.  9  |  =  PB  1.  30-3(5;  cf.  p.  38  1.10 
=  PR  1.  .")(!.  oîi  il  ne  resti;  plus  que  le  déterin i natif  O  du  mot],  p.  10  1.8 
(=PB  I.  ()i|,  p.  13  1.11-12  |  =  PB  1.  ir,o],  p.  14  1.3  |  =  PB  1.  lôyl.  p.  16 
1.1  |  =  PB  i.  188],  p.  17  1.5  |  =  PB  I.  -..o'.].  p.  19  1.7  |  =  PB  I.  93:.].  p.  20 
1.6  |  =  PB  1.  -îUS].  .\vec  la  prépositon  ^,  wa,  me.  en  jjrelixe,  )fy  '^^  ^  Cl, 
khoiinou ,  forme  une  préposition  composée  ^  £^  »  \  m ,  nir-khoimon,  (pii 
signifie  -dans-,  p.  7  1.10  |  ^  PB  1.  ôo;  cf.  p.  39  1.5  =  PR  1.  7:),  où  ^.  me,  a 
disparu  dans  la  lacune  |.  p.  24  1.  1  j  =  PB  1.  283  ].  —  Le  tuoI  s'est  conservé  dans 
b;  copte  2o>,-ii  T.  è)0\u   )/.  11,  parx  interna. 

>^V   ..= I.    ^V  Vi-    ^Vl    khnOUmOU,   \eriie    actif  :    -joindre,    se    joindre, 

s'unir,  .s'amaiganier-,  p.  1  1.7  [>■[.  p.  28  I.  4  =  OC  1.  ■>.  p.  33  1.  5  =  PG  1.  5  et 


p.  35  1.6^  PU  1.  7].  p.  16  1.1  [=1'B  1.  i8;,J.  p.  17  1.10,12  |  =  PR  1.  aoS, 
211I,  p.  23  1.1  |  =  PB  1.  371].  Lo  mot  cnire  en  coiiiiio.sition  duiis  lexprcssion 
r()iii|)os(''p  : 
I  V""  ]  i  r^  i  ^-  klinouinouit  sdonilou,  lill.  :  "relie  à  (jiii  on  se  joint  iiar  l;i  lési- 
dcucc'',  nom  que  portait  la  pyramide  riinéiaire  de  Sanouo.srit  I"'',  p.  1  1. 5  [  fi',  p.  28 
1.  2  =  OC  1.  I  où  ic  nom  est  écrit  'é  ^  rTi  j  n  -  khnoumouilou  sait,  p.  33  1. 4 
=  P(;  1.  /i,  oii  il  ne  roste  plus  (jne  le  premier  élément  "^^^^  khnoumouit, 
etp.  35  1.  4  =  PR  i.  '1,  où  on  lit  seulement  lJ^J,7i]-  (''•  sur  cette  pyramide, 
ce  qui  est  <lil  dans  Ylnlroiluclion,  p.  xwvii. 

CiV   khnOUmOUÎt,   suLst.  lém.  :   rsource,   citerne-,    p.  11  1.4  [=  PB  1.  lo-j]. 

O    jV  V^  khanoumou,  khenoumou,  à  rinfinitif  féminin  jV 

«"^S    khenOUmOUÎt,    verbe  neutre  et  actif  :• -respirer,  flairer,   souiller 

lorlement-,  p.  19  1.9  [=  PB  1.  .3'.J,  1JL  T  >  ^l!  2)  1^  ^  J  ^  >  ^■ 
noulir  poiin  Imr  midshdou-i  khenoumou,  lill.  :  -ce  dieu  m"interj)ella  souillant-, 
rfce  dieu  m'interpella  à  voix  rude'-,  p.  21  1.  5-6  [=  PB  1.  aSù].  —  Le  mot  s"est 
conservé  en  copte  sous  la  forme  ujcdxm  T.  u)a)\G^^,  ujexen  1/..  odorari, 
olfnrnr.  ))ar  clianj^ement  de  ' — ■•,  ne,  en  x. 

>^ÎIjZ  khounOUÎtOU,  subst.  lém.  :  rgnW-.  ^^^^l'^^Zvl^^^S 
ItHs"^  ■  ,  ammd-nc-nou  hhounouilou  toiin  uofril  me  mdtonou  pouii  rdoune- 
nous  cette  jjràce  excellente  de  ce  ciiéikh-.  p.  23  1.5-6  |  ^  PB  i.  ■-i']ô]. 

""'^  ^  .  ''ys^.  jf-  khounOUÎt,  subst.  ieui.  :  -terrain  boisé,  bois-,  p.  25  1.5 
|  =  PB  1.  3oG;  d'.  p.  42  1.  4  =  UB  I.  .j  ].  —  Le  mot  [teut  s'être  conservé  en 
copte  dans  ujiih    7'.  1/.  r,  cyiie   7'.    rc,  lidrliis. 

khonOUÎti,  subsl.  masc.  :  rla  Nubie-,  ^^„-^-  ta-liliounouilî  -le  jiays 
de  Nu])ii-,  p.  19  1.2  [=PB  1.  aaO;  cf.  p.  38  L  15 -- PB  1.  liO]  -la  lerre  sèche 
el  aride-,  par  op|)osilion  à  ^^.^-  /•'/""'  "l«s  marais-  du  Delta.  (/• '• 

.  (IHfl-  ir  khounouiti,  khouniti,  khounti,  verbe  neutre  :  r  remonter 
à  la  voile  le  courant  du  Nil-,  et  par  suite  -aller  an  Sud.  revenir-,  par  opposi- 
tion à  ®  =^^,  khoudou  (q.v.)  tfdescendre  le  courant,  aller  au  Ncud,  aller-,  p.  10 
L8  [=PB  1.  ()6],  p.  23  Ll  [=PB  L  271].  Ce  mot  est  em|.fo\e  plusieurs  fois 
dans  Sinoubît  sous  la  l'orme  des  noms  d'ajfent  : 


m.    W 


dltl  1"  M  Jl. •  '  dill  T  ]  M  i  •  *  (iltl  I^  ]  !  !  i •  Ihonnfai  -cclni  (|iii  va  ail 
Sud,  ('..lui  (|iii  \ii'iit",  p.  3  1.6  (  =!'[{  I.  (1;  ri.  p.  29  1.  9  =  OC  1.  r.,  p.  33  1.16 
=  !'(;  I.  ili  ,.|  p.  37  1.1  =  PU  I.  n,||.  p.  20  1.5  |.^l'n  I.  o/ii-o'io]. 

Lo  mol  sVsl  conscrvi-  l'ii  cdidc  sous  la  lonnc  Jjtoiir  lA  jcunr  T. H..  npproiihDiitnrr. 
nrrpilo'P. 

«Y  ^J_l  V^^^^l  J^  Khounti-iâoUShoU,   i i  dim  |m1ihc  de  Kliouulikaou- 

sIkiii,  dans  le  T(ni<iu  Supni -,  (|uo  .Sir Iii'l   prend  à  lénioiii  de  sa  sduniission 

à  la  volonlé  de  Pliaiauii.  p.  18  1.8  \    -  VW  1.  •>  i .,  ]. 

/0_ \      1       Khounti-kaOUShou,  nom  d"un  .anlon  du  Tmiou  Supé- 

rieur,  p.  18  1.8  |=  1»H  i.  aao]. 

.'H^-     *^    J^  khârou,  vciLc  ncMhc  :  rdoniLci-,  p.  3  1.4  [=PB  1.  3;  ci',  p.  29 
1.6=  OC  1.  'i,  p.  33  1.14=- PC  1.  ,/i  aver  <=>,?■«,  el  p.  36  1. 14=P1{  i.  aO  avec 

^.  ma,  me,  du  c idémcnl  ].  p.  13  1.  3  [  --  PB  I.  i  .3;,  avec  t,  l,ar,  dn  romplé- 

nn^il;  cf.  p. 41  1.4  =  PI{  1.  kST)].  On  le  ronconirc  au  faclilif  on  — .  sd  : 

^*^  *^'  sàhhdrou,  verbe  aelif  :  rfaire  loniliei',  renverser-,  p.  13  1.3  [=  PB 
1.  i3;,-iio]. 

-^  i  ^  -^  !  !  ^  *^  .#.•  *i  M  !  vli  "^  î'  k^H'rouiou,  subsl.  ma.se.  plur.,  liU.  : 
■li's  lonihants",  en  d'aulres  termes,  v|es  ennemis-^,  p.  8  1.  2  [=  PB  i.  54-55; 
ci',  p.  39  1.8  =  PR  1.  7;)]. 

,  ^-^-  kharOU,  khar,   conjonelion  :  -or,  mais-,  p.  5  1.  6  [=PB 

1.  2  )  ;  vl  p.  30  1.  9  =  OC  I.  S  ,.|  p.  37  1. 14  =  PB  1.  h-],  p.  12  1. 14  [=  PB 
I.  i.'iô;  el'.  p.  41  1. 1  =  PB  1.  i,S,),  aver  la  varianle  ^*^,  kliarou-nc].  p.  13 
1-  9  \=  PB  1.  1  '17  ].  On  le  renconire  renforcé  de  la  eonjonclion  "*"  V- — ',  luuiiaii 
(7.  r.).  p.9  1.7  |  =  PB  1.  7:.-7(i],  p.  17  1.3-4  [=PB  1.  ao2-2o3]. 

-==»    kharOU,  khar,   piqiosilion  :   -sons,   par.  de  la  jiarl  de...-',  employée 

surloul  dans  la  loculion  __^  4=  ^  <£,'  '"'^  '''^'^"'  •'>w^''"Oî<  rde  par  le  roi-, 
p.  15  1.2  (  =  PB  1.  17;)],  p.  20  1.8  [=PB  1.  2/<5],  p.  25  1.8  |  =  PB  1.  3in; 
cf.  p.  42  1.  6  =  OB  1.  7  ]  ;  cl'.  .S-.  r.  (Çi  ^  1^^ ,  douil-dou ,  l'I j  j  p  V  2)  '  l'osouiloti. 
—  De  cette  pré[)Osition  dérive  : 

<==- j,  kharouit,  subst.  lém.,  lill.  :  -ce  rpii  esl  sous.  .  . ,  condition,  qualités,  besoins-, 
^T'lfc<£>_I-'    'l"'('^i   Uiurouil    -diseuler    la    condition   de....    .lélibéier 


(I.. iciidic  liomniaop  à .  .  . -,  p.  14  1.  9  |  =  PB  I.  i-^],  ,=>7^.  hliamuil- 

uilioH,    lin.  :  tria  condilion  du  cnpur  de  (|uc'l(|irini ,  di-sii',  iiilciiliou .  Ijcsoin-, 
p.  12  1.  6  |  =  PB  1.  195]. 

kharoui,  khari,  pn'-posilion  :  r'sous,  avoc,  en,  à-,  p.  7  1.  9  |  =  PB  1.  '|S;  iT.  p.  39 

"""^  1.3  =  PH  1.  7a],  p.  11  1.11  |  =  PB  1.  11:'.],  p.  15  1.2,8  [=PB  1.  17/1,  17.^), 

182],  p.  16  1.7  1=  PB  1.  i.)i],  p.  18  1.6  1=  PB  1.  917],  p.  20  1.8  [=  PB 

I.  9/i5],  p.  25  1.8  [=PB  1.  3oo,  où  OB  I.  7  =  p.  42  1.6  a  '^.  me,  au  lieu  de 

"   ,  khdrou],  p.  39  1.15  [=PR  1.  87;  d'.  sur  ce  passajfc,  ce  qui  csl  dit  daus 

l'InlrotliKiion ,  p.  xvi-xvii].  —  Le  mot  s'est  couseiM'  en  copie  sous  la  forme  2\ 

T.M.B.  J)\  M.,  sub,  fie.  ergn ,  aptitl ,  dans  la(|ueUe  semblent  s'être  roni'ondus  les 

sens  de   ®    et  de    "  .  Deux  substantifs  di''ri\<'nt  de  lui  : 

,0  "  \^J  kliarouîou,  subst.  niase.  i)lur.,  lill.  :  -les  jjens  (lui  sont  sous  (luel- 
<=>  111'  '  i  01  i 

([u'un,  subordonnés,  dépendants,  sujets^,  p.  11  1.4  |=PB  1.  io3]. 
2°  "  '"  ,  khnrouU,  au  pluriel  ^7^,  kharouit,  '  ubst.  féni.,  litl.  :  fies  oho.ses 
(jui  sont  sous  quelqu'un,  dépendances,  ])ro])iiétés,  (|ualités,  besoins^,  p.  25  1.4 
f=PB  1.  3o.");  cf.  p.  42  1.  2  =  0!i  1.  /),  avec  lorlboPraplie  -^rTil'  ''^  ''■'"''  ''' 
locution  V,  "^^^  <:^  V*^"  me-lliarouit  ne  lidrou  ftdans  ce  «jui  ajqiailienl  au 
jour,  au  cours  du  jour,  journellement^-,  p.  10  1.3  |  ^  PB  1.  ^S]. 

1  "  V  J^  ,  *'1<=>V  ^""^i  khardhou-noutir,  subst.  iilur.  masc.  :  "carriers, 
Tuaçonsi  surtout  ceux  de  la  nécropole,  p.  25  1.  2-3  [=  PB  1.  3o9-3o3].  —  C'est 
un  nom  d'ajjenl  dérivé  de  "]  -=>  — ■,  kliavouit-noutir,  litl.  :  ffce  qui  est  sous  le 
dieii'-,  en  d'autres  termes,  trie  douiaine  du  dieu,  la  nécropole-. 

IV  "^s  kharâou,  kharôou,  khrâou,  subsi.  masc.  :  rvoix-,  p.  3  1.3  [=PB  1. 1; 
cl.  p.  29  1.  4  =  OC  1.  '1 ,  p.  33  1. 13  =  PC  1.  1  3  et  p.  36  1. 13  =  PR  1.  a.j  où  b-s 
scribes  ramessides,  ne  comprenant  plus  le  pas-aije,  oui  substitué  |  ^  'j|. 
moudou  «-le  discours-,  q.  r.,  à  J  ^  ^,  kharâou  rla  \oix-],  p.  5  1.8  [=  PB 
1.  a/j;  cf.  p.  30  1.11  =  OC  1.  8  et  p.  37  1.16  =  PB  1.  k%].  Pour  l'expression 
— ^  1 ,  I  I,  vu'uikharâou ,  v.  s.  v.  —,  tiuiàou.  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le 
copte  2Foo\'  T.  ne,  en  construction  zpo'v-,  ?.f.\-  i'\  i)rwoy  M.  m.  en 
construction  J).\.p.v-,  rox.  sotms,  rhimor. 

«=- ^ I    kharpou,    verbe  actif  et   neutre   :    -être  le  premier,   dominer,  conduire-, 

p.  19  1.5   I  =  PB   l.  99f)].   —  Le  mol   s'est   conservé  dans  le  copte  tppii   T. 
U)Ofn,   u)ern    1/.,  iirtnius  l'ssi',  prwreiiire ,  priiis  Jacnc. 


^  Tj^)^^  kharadou,  khradou,  khroudou,  subsl.  masc.  plur.  :  .enfants^, 
p.  9  1.  9  [=  PB  1.  7,S  ],  p.  10  1.  6  1=  PB  1.  <)9],  p.  H  1.  8  [=  PB  1.  ,  o,S],  p.  14 
1.10  |=PB  1.  1G7].  p.  20  1.3-4  f=PB  1.  9/10].  —  Le  mot  s'est  conservé  en 
j[ioc  dans  kpTToxpiT,js,  et  en  copte  dans  i)poj-,  Xfo-j-,  jpo-f-  M.  m,fli{,  vati. 

O  I'  O  I  vT  ^^^^*^°"'  •'^"'^^f-  '"'''S'"-  :  "îfosier,  con-,  p.  5  1.  7  [=  PB  l  29  :  cf.  p.  30 
1. 10  =  OC  1.  8  ot  p.  37  1. 15  =  PR  I.  4^].  _  Le  mot  s'est  conservé  dans  le 
copte  i).\i)  M.  m,  rolliim. 

„     J,  1,1  khasboudou,  .subsl.  masc  :  le  criapis-lazuli-  natif  ou  arlificiel,  -rloutre- 
iner-,  la  couleur  bleue  fabriquée  avec  le  lapis-lazuli,  p.  16  1.  6  [=  PB  1.  ic)31. 

OP^ — "^^^  '^^  ^^v^,*^V_i/|^khasfou,  khosfou, 

vlm1)o  actif  :  rrepousser,  écarter-,  p.  5  1.  2  [==  PB  1.  1  7  ;  cf.  p.  30  1.  5  =  OC  1.  7, 
p.34  1.5  =  PGl.  91  etp.37  1.10  =  PRl.  /i3],  p.  15  1.  9  [=  PB  1.  i83].  On  le 
rencontre  sous  forme  substantive  au  pluriel  ^  ^'^^,  khasfouiou,  p.  8  1.  2  [=PB 
i.  5.5;  cf.  p.  39  1.8-9  =  PR  1.  7;,],  et  au  singulier  dans  les  locutions,  "^  «^ 
^/i,  rroiiît  khasfou,  litt.  :  rfaire  rencontre  de...,  aller  à  la  rencontre 
de.  .  .■',  p.  21  1.2  [=PB  1.  25o],  / — *4-  ^'  ni-khasfou  rà  l'encontre  de.  .  ., 
en  présence  de ...  -n,  p.  22  1. 2  [=  PB  1.  260  ] ,  ainsi  qu'au  factitif  en  p ,  sa  : 

P"^^-*'  sdkhasfou,  verbe  actif:  o-faire  repousser,  repousser,  détourner-,  p.  11 
l.l[=PBl.<j8]. 

^-^*^  khakarouîtou,  subst.  fém.  plur.  :  tfornements,  parurcs^i,  p.  22  1.12 
I  =  PB  1.  270].  —  Le  mot  dérive  de  ^^,  hhaharou  crorner,  se  parerr, 
par  eupbéiiiisme  -armer,  s'armern,  qui  s'est  conservé,  avec  chute  de  <=-,  ra, 
final,  dans  le  copte  zcuk  T.  ^cjdk  M.,  cingere,  insternere.  armare.  armare  se. 

^  knait,  subsl.  fém.  :  rventre,  corps-,  p.  17  1.1  [=PB  1.  200],  p.  21  1.5,8 

[=PB  i.  253,  255],  p.  22  1.4  [=PB  L  262].  —Le  mot  s'est  conservé  dans 
2H  T.  -I-,  J)H  M.,  vetiter,  utérus. 

^  khaît,  subst.  fém.  :  -arbre,  boisp,  p.  9  L  13  [=PB  1.  83],p.  20L4  [=PB 
1.  24i],  p.  24  1.9,11  f=PB  1.  295,  297].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte, 

avec  cLangemeut  de  genre,  dans  lye  T.M.B..  u;ii  T.B.  n,  Vignum.  planta,  silva. 
BM.  d'étude,  t.  1.  ,„ 


7\   khaîtOU,    voiLo   aclif  cl   noulre   :    rsuivro,    niaiclici-  diMiicre.  .  . -,    p.  7    1.6 
O    • 

[=PB  1.  hh],  mais  employé  d'ordinaire  comme  préposition  :  -derrière,  à  la 

suile  de.  .  .,  apiès.  .  .i^,  absolument  p.  19  1.7  [^PB  1.  23i].  ou  en  compo- 
sition avec  ^,  me,  ^@]^^,  mc-hhaîMi,  p.  3  1.1  |  d'.  p.  29  1.3  =--()(;  I.  h, 
p.  33  1. 13  =  P(i  1.  )3  et  p.  36  1. 12  =  PI{  i.  a;!],  p.  12  1.14  [=  PB  i.  i:5."3  où 
elle  est  précédée  de  la  conjonction  ®  ^,  kharou,  q.v.;  cf.  p.  41  1. 1  -=  PR 
i.  i8o  où  l'on  a  la  variante  ^'^ ,  ]cIi(iron-nc,  de  ^5*^,  UiafOll].  p.  20  1.8 
[=PB  I.  o/i^i],p.24  1.2[=PB  I.  28^1  ]. 

m,^^.  ,^^  khaîtOU,  et  à  l'infinitif  féminin  khaîtit,  verbe  aclif  el  neutre  : 

rgraver-,  p.  25  1.3  |  =  PB  I.  3o3;  cf.  p.  42  1.1  -  OB  1.  3].  —  Le  nn)l  s'est 
peut-être  conservé  en  copte,  sous  la  foi'uie  féminine,  dans  2i-|-   1/.  lirnimagere 

Icrehram .  pcrforcnuli  causa. 

_^«^    khaîtOU,    khêtOU,    subst.    fém.    plur.    :    rcboses,   biens,   propriétés,    produits-", 
III  '  111' 

p.  13  1.6  [=PB  1.  i/i3;  cf.  p.  41  1.  8  =  PB  I.  i  ;)o  où   la   fin  "^^  du  mot  est 

seule  conservée],  p.  14  1.6  [=  PB  1.  i(ii],  p.  18  1.4  [=PB  1.  210],  p.  20 

1.2,3  [=PB  1.  23(),  2/.0]. 

khatif ,  n'est  pas  un  mot  réel  :  c'est  une  carrure  du  {;roupe  - — ,  Ihafi'l .  ij.  v. 

'^^\i^'  ^^^"     "^Xv-J   •^hatamou,  khatmou,  khotmou, 

verbe  actif:  -sceller,  fermer,  clore-,  p.  1  1.  8  [cf.  p.  28  1.  6  =0(;  I.  3  el  p.  36  1.2 
=  PB  I.  ()  ].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  cycorTi.  lyrxM.  cyicM 
T.  cyoxM,  ujoTGM  il/.,  claudere,  obturarc,  claudi. 

:>_4is  khadou,  verbe  neutre  :  redescendre  le  ileuve-",  par  suile  -aller  au  Nord, 
s'en  aller-,  par  opposition  à  (|fffl2^=*^^^  hhoimouUi ,  7.  r..  p.  23  1.1  [=  PB 
i.  271],  ^^^^^  ®  ^=*^-  raddil  audit  vie  klioudou  -faiie  route  en 
allant  au  Nord,  faiie  roule  pour  (piiller  rL(jy|>te-^,  p.  5  1. 1-2  |  =  PB  I.  lô-iti; 
cf.  p.  30  L4-5=0(:  1.  0  et  p.  37  L9  — PB  1.  A1-/12];  à  la  forme  relative,  avec 
la  seconde  radicale  redoublée  : 

^^^,  khadoudou,  même  sens,  p.  10  1.  8  (    =  PB  I.  o'i]. 

Le  mot  s'est  peut-être  conservé  eu  copie,  avec  un  sens  secondaire,  dans  sht   T. 
^Hi-  ]][.,  scpli-mlriu. 


--»,J^'  J'*' '    '^'^^'^^''°">    khadbou,    khodbou,    vcM-be  arlil'  :    -luer, 

massacrer-,  p.  8  1.  8  |  -.  PB  1.  C-j  ;  c(.  p.  39  1. 14  -.  PU  1.  87  ].  —  Le  mot  s'est 
conservé  en  copte  sous  la  forme  2ajiB  T.  zuJieB  T.B.  ^cuTes  .1/..  inlcrftccre. 


ocridere. 


P- 


Dans  iiiilro  loxle,  les  deux  rararlùros  M  et  ■—  sont  empl<iyi-s  imliirércrnnionl  l'im  pour  raiilrc,  fî)  0  V   /^ 

jcJ  l'I  Jn_  y^  ^  ji   1'  """""O";'""*'"^  pour  des  flexions  |;raiiimaticales  telles  que  le  s(i- faclitif,  H  JL  ^= 1, 

tàkliatfou,  el  C~3  /^ ,  siipirou.  C'est  d'ailleurs  le  cas  dans  lous  les  documents  que  je  connais  du  premier  Em- 
pire Ihébain. 

'j\    sa,  dans  la  Inciilion  ^  :S"  que  PR  1.  58  [=p.  38  1.9],  donne  en  variante  de  ^  Jkn 
du  texie  de  Berlin,  p.  6  1.8  [=PB  1.  35];  cf.  IiUrodnrtioii ,  p.  xiv. 

I,  — « S,  forme  aloae  du  pronom  féminin  de  la  troisième  personne  du  sinjfulier  :  (felle-, 

(■ni])loyéo  aussi  pour  le  neutre  rlui,  ceci,  cela-. 


-m-,  ^,  * 


saou,  suIjsI.  masc.  :  rnœud  de  corde-,  et  spécialement,  à  Pépoque 
liisloriijuc,  le  nœud  de  corde  sur  lecjuol  on  a  prononcé  un  charme,  par  suite 
ffcharme,  talisman-,  et  Peiïet  du  talisman,  la  «vertus  magique  infusée  par  lui 
dans  le  corps  de  la  personne  qui  le  porte.  Chez  Sinouhit  le  mot  ne  se  rencontre 
que  dans  l'expression  composée  ^  C!] ,  *f^  [r3  ,  ^^  n  ■¥  |  P,  salpou-sdou , 
à.-OU.-s.  ffle  Pharaon-,  et,  par  suite,  ^le  palais  royal-i,  p.  2  1.  6  |  cf.  p.  28  1. 11 
=  0G  1.  3,  p.  33  1.9-10  =  PG  1.  9-10  et  p.  36  1.  7  =  PR  1.  17],  p.  18  1.3 
[=PB  I.  9i5];  cf.  s.  V.  Pjf^,  sotpou. 

s±  sa,  suhst.  masc.  :  rindividu,  personne-,  p.  4  1.2  [=PB  1.  10;  cf.  p.  29  1.13 
=  0C  I.  (3  et  p.  37  1.5  =  PR  1.  3'j],  p.  13  1.13  f=  PB  1.  i52],  p.  19  1.6 
[=PB  1.  93o],  p.  20  1.12  [=PB  1.  2/18],  p.  21  1.1  [=PB  1.  2/18];  J^— -, 
sd  nabou,  litt.  :  ^tout  individu,  chacune,  p.  10  1.  7  [=  PB  1.  f)3  ].  Le  mot  J^, 
sd,  réuni  par  la  préposition  ' — ^,  ni,  ne,  à  un  suhstanlif  ou  à  un  membre  de 
phrase,  sert  à  former  des  noms  d'état  ou  d'agent,  J^  'q^  V  \  ^  m  V  J  y^, 
sd-ni-gdou-hdhoxi-f  ^uu  h()mm<'  ipii  n'a  personne  à  envoyer-,  p.  14  1. 1  [=  PB 
1.  i54],  J^' — 'î^C'  sd-ni-lcluiit  fl'hommc  du  marais-,  p.  19  1.2  f=PB 
1.  22C;  cf  p.  38  1. 15  =  PR  1.  Gi;  avec  la  variante  ^7iT'  /''/'"'«« ''0"1-  —  Le 
mot  s'est  conservé  en  copte  dans  ce  dernier  emploi,  pour  former  des  noms  de 

19- 


métier,  ca-m-ojik  M.  pistor,  c.v-ri-x<i  M.  lanio.  cx-ii-o-|-  M.  okriim  veruliior. 
CA-M-n6T200Y  ^^'I-  cx-M-neooo\*  T.  fahcr  nmhirnm .  nehuh.  c.v.-ti-ti).\xt;  '/. 
garrulus,  loquax,  etc. 

fcj^'.  "w^  J-  ^|k.  M^  ^^'  *'"''*'■  "^^^''■-  •'^"  féminin  L^^^.  ^fci, %J  ^^î*-'  "i"''^'^-  = 
rrlilsr.  p.  2  1.2,7  [cf.  p.  28  1.8  =  OC  l.  a,  p.  33  1.  10=IM;  1.  i„  et  p.  36  1.4,  8 
=  PRi.  12,  i.S],  p.7  1.  7[=PB1.  i6],  p.  15  1.6  [=PB  1.  .7;,;  cf.  .s.  ,•.  S. 
rîyâ,  ?Y/],p.20  1.2[=PB  1.  93()],  p.  24  1.  3  [=  PB  I.  a86J;  —  fém.  :  -fille-, 
p.  1  1.5  [cf.  p.  28  1.  2  =  OC  I.  f  où  le  scribe  Rainesside  a  mis  le  masculin 
par  erreur,  et  p.  35  1.  3  =  PR  1.  h],  p.  9  1. 10  [=  PB  1.  79 ].  —  Le  mot  entre 
dans  la  composition  du  nom  de  Sinouhit  (v.  s.  v.  w.  '  ^^U.-'^',  Sinouliail). 
Il  s'est  conservé  en   composition  sous  la  forme  o-i-  dans  des  noms  tels  (jue 

^,  T  sàî,  sâou,  sa,  subst.  masc.  :  rdosi^,  p.  8  1.  4,5  [=PB  1.  07,  58;  cf.  p.  39  1.10, 
11  =  PR  1.  81,  83],  et,  en  composilion  dans  les  locutions '"~'^,  daddi-sdi, 
^Y'  raddi-sdi  (f tourner  le  dos,  fuir-',  p.  12  1.  5  [=  PB  1.  1  2A],  ''*  /^âlt- 
flMflAmoJt-Srt'/,  litt.  :  ff répéter  le  doS',  en  d'autres  termes,  rrcontredire,  s'opposer 
à.  .  .  71,  p.  19  1.  6  [=  PB  1.  23o],  J^  ^  *.  qdouî-sdi,  litt.  :  rhaussant  le  dos-^, 
en  d'autres  termes,  ^ orgueilleux,  insolente.  Pris  comme  préposition,  soit  seul, 
soit  précédé  des  prépositions  -=,  ra ,  et  surtout  V,  '>ne,  mi,  ce  mot  signifie 
tf derrière,  à  la  suite  de.  .  .  77,  p.  3  1.  8  [=PB  1.  7;  cf.  p.  29  1.10=  OC  1.  5  oii  ^. 
sdi,  sd,  est  pris  absolument,  sans  -=>,  ra,  et  p.  37  1.  3  =  PR  1.  3 1  ],  p.  14  1.  5 
[=PB  1.  160],  p.  19  1.3  [=PB  1.  227],  p.  20  1.3,6,9  [=PB  1.  23f),  2/12, 
2/i5].  — Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  coi  T. M.  ctui  T.  cx'i  li.  n,  dorsitm. 
et  dans  le  ex  des  prépositions  n-cx  T.M.B.  .  jwst .  ronirn.  cxbox  T.  M.  c.vtra.  etc. 

Ix\k  J^'  TT  1^  J\  sâou,  à  rinfinifif  féminin  Pt  ||^*^^  sâouît, 
sait,  verbe  neutre  :  «être  rassasiéii,  et  comme  substantif  masculin  -satiété-, 
par  suite  ffrichesse,  sagesse^!,  p.  7  L  9  [=  PB  1.  i8  ;  cf.  p.  39  1.  3-4  =  PR  1.  72  ], 
p.  23  1.2  [==  PB  1.  272].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  sous  les  formes  cei 
T.  Cl  T. M.  saiiari,  satur  esse,  cei  T.  n,  ci  M.Ji.  satietas,  abiindanlia. 

il  ik  ^k   V\   sââ,  verbe  neutre  :  «fuir,  cbeminerT,  p.  13  L  12  [=  PB  1.  10 1],  d'où 
dérive,  par  l'adjonction  de  la  flexion  en  I  I,  /,  le  nom  d'agent  : 
^  îviv  !  !  ^  ji'  •''"'''"'  fftransfuge,  chemineau-.  p.  13  1. 12  [  =  PB  i.  1  .">  i  J. 


_„^,.(  1/19  ).♦+__ 

"7*^"^    J.:^ I  Sâî,  v(m1)c  M.'lif  :  •'(••[mi{;n(>r(?)-,  p.  8  1.10  [=-PB  1.  (iu:  rf.  p.  39  1.16 

=  PR  I.  ,S.,  |. 

P^i^'^k  J^iSj^-  ^^^^'jj.  ^^^  1^  J^  ^^'^'  —  1°  verbe  actif:  "Connaître, 
icn.iuuu'iro-,  p.  6  1.1  |  ^  l'iî  I.  :.;");  d'.  p.  31  1. 1  =  OG  I.  S  et  p.  38  1.1 
=  PR  I.  .")()  |,  p.  18  1.3  I  =  PB  1.  ai  A];  —  a"  sul)st.  niasc.  :  -connaissance, 
sagesse-,  p.  18  1.3  |  =  PB  1.  aiij. 

I  M,  y^  sââou,  dans  p(*i\*.  xiidou-Kibou ,  litt.  :  -('■lanfir  le  cœur,  réjouir-,  p.  15 
1.3  I  =  PB  1.  i7-'>|,  forme  faclitive  en  p,  .svf-,  de  (*>^-  'iou ,  (j.  r. 

I  11  sââbou,  forme  faclitive  en  ~— ,  sd-,  de  ^J|,  dhou ,  uihou  -rliien  accueillir, 
donner  riiosiiitalil.'-,  p.  10  1.8  [=PB  1.  ().">]. 

1^  W^  fi  11;  sâhou,  verbe  ncuire:  -s"a|)|uoclier  de .  .  .,  arrivera.  .  .-,  avec  <==>,  va, 
ou  — .,  ne,  ni,  du  complcmml.  p.  4  1.3  [=PB  1.  la;  cf.  p.  30  1. 1  =  OG 
1.  (1,  p.  34  1.3  =  P(;  1.  i(,  et  p.  37  1.6  =  PR  I.  37.  où  le  p,  sd-,  initial  et  les 
déterminatifs  ont  disparu  dans  la  lacune]. 

1  ^  ^k  I  V  ik  -^  sâsâou,  verbe  iieulre  :  rcourir  à  la  rencoiUre,  charger-,  p.  8  1.4 
f=PB  1.  57-5cS;  cf.  p.  39  1. 11  =  PR  1.  Sa]. 

n^'V  I    sâqâou,  sâqOU,   veriie  aclif  :   -rassemblei',  réunir-,  p.  5  1.8  |  ^  PB 

1.  8;  cf.  p.  30  1. 11  =  OG  1.  8;  le  i)assagc  correspondant  de  PR  1.  68  =  p.  37  1. 16 
a  passé  P  V^  *  \^  sdqou;  cf.  fnirodiirtion .  p.  viii].  —  Le  mot  s"est  conservé 
dans  le  copte  ccuk,  cck   T.  M..  Irnherc.  roUijjrrv. 

•7       ''Lk     V         .    ■?       "W    -V  sâàouît,  sâouît,  subst.  fém.  :  rsol-,  p.  17  1.1 

1=PB  1.  aoo-aoi],  p.  25  1.2  |  =  PB  1.  3oa;  cf.  p.  41  1. 11  =  OH  1.  a,  où  le 
scribe,  ne  comprenant  plus  le  texte,  a  substitué  PV^^Oi*,  I'  sddou  rmuirs', 

[iT*^!  sââshdou,  forme  faclitive  en  p,  sd-,  de  y  j.  dslidou  ^multiplier-.  11  se  ren- 
contre, avec  le  sens  ttfaire  multiplier-,  p.  9  1.  2  |  =  PB  1.  ("xj  ;  cf.  p.  40  1.  4  —  P]\ 
1.  ()4  où  le  p,  sd-,  initial  a  disparu]. 

I  SÎ,  pronom  IV'iiiiiiin  de  la  troisième  [lersonne  ilu  sinj;ulier  :  -elle-,  ajirès  un  mot  (er- 
minéen  î,  p.9  1.7|  =  PBl.  7.^],  après  un  mol  an  duel ,  p.  12  1. 10  [  =  PB  I.  i3j]. 


— **.(  150  ).« — 

-L-  m,      i  <2  SOU,   iirouoni   masrnlin  (lo  l.i  lioisiAnie   porsonne  du   .sin;;iiliL'r,  siijfl   et 

régime  :   -'il,  liii'^.  doîi  dérive  : 

1  \r,  *  i     ,  soutou,  sont,  litt.  :  «lui ,  quant  à  lui-^ ,  avec  le  sens  de  notre  conjonc- 
tion, -pourtant,  mais-,  p.  6  1. 10  [=  PB  1.  87;  cf.  p.  38  1. 11  =  PR  1.  61]. 

P  y  ir|   sâouâzOUÎt,  sàouâzît  criéguer-,  p.  19  1. 10  (  =  PB  1.  23/1].  p.  20  1.  2  [--PB 
1.  93i|],  l'orme  iactitive  en  [1,  sn-,  de  ~t^.  nudzou,  q.  r. 

SouânOu(?),  ou  potlI-ètl-O  Souâni(?),  subst.  masr.  :  nom  d'un 

canton  de  la  Syrie  méridionale,  p.  6  1.  4  [=  PB  1.  29,  où  PR  1.  53  =  p.  38  1.  4 
donne  *~  J|^,  Qiipaoïini,  Qdpouni  ;  cl'.  Vlnlroduclion.  p.  \l  et  secj.J. 

uÇï  \k    ifi,  iji,  sâouâou  -l'aire  passer,  faire  s'éloigner-,  p.  12  1. 15  (—PB 

I.  i3(;;  ci".  p.41  1.2  =  PR  1.  i-SiJ,  p.  24  1.6  [=  PB  1.  2(jo],  forme  factitive  en 

p,  sd- ,  'le  f[  ^  ***!  otidou,  q.  V. 

y\l     •    P^l      Sâouhît,  SOUOUhît,sul)st.  l'ém.:  -œuf^,  p.  9  1.  2  f -- PB  1.  (J8;  cf.  p.  40 
1.  3  =  PR  1.  (j3].  —  En  copte  coo>,-2G,  ccdo'^j'zc  T.   r,  ccuoyzi    '/■    [i  muni. 

n  V  W^  sâouîtOU,  subst.  fém.  :  rvents,  brises-,  p.  37  1.  7-8  [=  PR  I.  3;, .  où  PB  I.  1  i 

(loiiiie  "f*  V  |,  nifouou,  et  où  OC  1.  T.  est  mutilé]. 


171: 


V      o    ¥    Sâouâskhou,    sâoUOSkhou    -élargir,  agrandir-,  p.  9  1.4  |  ^  PB  1 

cf.  p.  40  1.  5  =  PR  I.  i(.'j],  forme  factitive  en  —,  sd-,  de  ^o^j-  otidskiiou, 
ouoskhou.  q.  V. 

i  '4=  J'    4=  fW    ^°^^''°"°"'  »"''*'•  '"«S''-  :  •'le   l'oi   de  la  Haute- 

Eg\  pte-.  puis,  de  manièi'e  générale,  rie  roi^,  p.  1  1.  2,  3,  4,  5  |  cf.  p.  27  1.  3,4 
etp.28  1.2  =  OC  1.  1,  p.33  1.3  =  PGl.  3  et  p.  35  1.  2,  3,4=  PR  1.  2,  3,  '1  |, 
p.  2  1.7  I  cf.  p.  33  1. 10  =  PG  1.  10  et  p.  36  1.  8  =  PR  l,  jtS],  p.  3  1. 1  [cf.  p.  29 
1.2  =  0C  1.  Zi,  p.33  1. 12  =  PG  I.  12  etp.36  1. 13  =  PR  1.  23].  p.  9  1. 1  [=- PB 
1.  G8;  cf.  p.  40  1.  3=PR  1.  .,3],  p.  14  1.9  [=  PB  1.  iG5],  p.  15  1.2,3,6,7 
[=PB  1.  17.5,  170.  180,  181],  p.  16  1.9  [=PB  1.  u)7],  p.  20  1.7,8  [=PB 
1.  2i/i,  2i5],  p.  21  1.2  [=PB  1.  25o],  p.  22  1.6,8,12  [=PB  1.  aGi,  2GG. 
270],  p.  24  1.1,3,4,5,13  (=PB  1.  286,  286,  288,  290,  2.j8],  p.  25  1.8 
[=PB  1.  3 10;  cf.  p.  42  1.6  =  01!  i.  7].  —  Le  mot  conserve  son  sens  de  rroi 
de  la  Haute-Égyptcfl  dans  le  titre  ^^,  soulonou  hditi,  p.  1  1.6  [cf.  p.  28 


— «.(  151  ).«- 

1.4  =  OC  i.  2  ("tp.35  1.6  =  PR  1.  6],p.6  1.9[=PB  1.  3(i,  où  PR  1.  (M)  =  p.  38 
1. 10  110  (lonnc!  \Hnnl  le  litro;  cf.  huroiliirlinti .  p.  \\\iii-x\\'iv  ],  p.  15  1. 1,  5  [=  PB 
I.  l'y.'!,  '711  ]•  ''"•'1  coiiiposition,  Il  passe  souvent  (l(!vant  le  mot  (Imiuel  il  dépend, 
p>r  n|)plicalion  du  principe  d'honueui-,  1 '^p,  1  '"  J  |\  j'  T^'  THlr^ 
^■^J  au  lieu  de  ^  4"  ^,  parou-SOUtonOK ,  ^\\^  ^^^  oiidzou  SOH- 
tnnmt,  *4=/^'  h«-tniUt  soulonou,  f[lP^j^j^*f^Jl,i'  masouon  soiilonou, 
ij.  r.  s.  r.  ^,  parait,  "f  ^  j,  oudzou,  ]^,  Ijamait,  (^^\  j^^,'^^  masouou. 


"V».  .  "Vtv  *^^  sâiâbOU,  sulisl.  niasc,  litl.  :  fcliaciiln,  litre  fréipwnl  dans  la  liiéiar- 
cliie  éjjyptienne  et  ((ui  lu;  sijjnilie  pas  f  juge,  magistral-,  mais  (pii  indicjue  un 
degré  supériiuirde  la  fonction  dont  le  nom  suit  (Maspero,  Eludes  ririipiiennes .  I.  II, 
]).  i/i3-iA8).  Il  n'est  employé  chez  notre  auteur  (pie  dans  h  titre  ^^  écrit 
Ih»"^^^'  sdidbou  (hou  -  mari  el  Ibi-^^C^'  midhou  tidou-mari, 
p.  1  1.1  I  cf.  p.  27  1. 1-2  =  OC  1.  i.p.33  1.1  =  PG  1.  i  et  p.  35  1. 1  =  PR  I.  i]. 


I  jNsws^A  sâanOUnOU,   ver])e  neutre  :  r'courir,  l'aire 

lutte,  être  pressé-,  p.  2  1.  8  |  cf.  p.  29  1. 1  =  OC  1.  ii ,  p.  33  1. 11  =  PC  1.  i  i  et 
p.  36  1. 10  =  PR  1.  2i].  —  Le  mot,  (pii  semlile  être  un  laclilif  eu  p,  m-,  de 
I^A,  anou,  s'est  peut-être  conservé  en  cojilc^  dans  ctixein  T.  saJiarc, 
ctiMiiii  M.  jarlare  se.  afritarc,  motiiare. 

^  P"  '  V^**  Sâârou  r,faire  mouler-,  p.  28  1.4  [=  OC  I.  a;  cf.  p.  33  1.5  =  PC  1.  5 
et  p.  35  1.  6  ==  PR  1.  7,  où  Ton  renconliv  le  synonyme  p  ^  ^,  sdharnm ,  q.  r.  ], 
forme  factitive  en  p,  sd-,  de  ^  i*i,  dron,  q.  r. 

n  ^*  I  •  *^S  sâouârît,  Saouêrît,  verbe  actif  et  neutre,  à  l'inlinitif  féminin  : 
rboire-,  p.  19  1.  9  [=  PR  I.  -iSB].  —  Le  mol  s'est  conservé,  avec  amuissement 
de  •=»,  va,  dans  le  copte  ccu  T.M.U..  ce  T. M.,  c.\  B..  hilm-e.  pnUur. 

n    I  *'W    C~3.  W  Sabâou,  suhsi.  masc.  :  rporl(t-,  p.  H  1.14  |  =  PR  1.  i  lOJ.  — 

Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  cbg   7'.  1/.  ri,  cbii  II..  J/iiiiki  ,  parla. 

■k.  .  A  Sibâou,  subsl.  masc.  :  rétoile-,  p.  23  1. 1  ]  =  PR  I.  271],  dans  le  nom  de 
la  déesse  "^  *  ^ ,  ntthnuil-sibdoH,  q.  r.  s.  r.  ■^,  nahou.  —  Le  mot  s'est 
conservé,   avec  vocalisation  du  b  médial,   dans  le  copte  cio^-   '/'.]/.  n,   siella. 

-  I  v\.  jT  |.     I  sibou,  il  riiiliiiilil  Toininin  1^  \   _  sibouît,  sâbît, 

verbe  actif  et  neiilro:  ffpa.sser,  déliler,  faire  déliter,  conduire,  envoyr,  ameiiei-. 


--^{  152  ).«— 

p.2  1.2|d'.  p.  28  1.  7  =  0Gi.  9,p.  331.  7  =  l>(;  I.  7  et  p.  36  1.  3  =  PB  1.  i  ij.p.  14 
1.13,14  [=1MÎ  1.  171,  1  72  J,  p.  16  1.3  [  =  1M{1.  i;,ij,p.2ûl.9  [=PBi.  265]. 

J  sibouîtOU,    siibst.  féni.  iihir.  :  ocrasse,  sal('l('!-.  —  Kiiuaii  liai]iiil  ce 

mot  par  rpou,  vermino(?)i%  fit  le  rapprodic  du  roptc  cik  T.  u.  iiciliciiliis.  vitltijro 
(  Fjjniflisrhes  Glossnr,  p.  io3). 

J\    sibou,  veil)p  arlif  :  rl'rancliir,  enjamber'^,  P  !    ''^  *4^  !  ^  J -^  ^ — ,  siboit-néi 
anbouitou-f  rj'a'i  IVaiu-hi  ses  clôtures-.,  p.  11  1. 14  [=  PB  1.  1  i  (j  ]. 

M  jS-^^SSabahou,  SabouhoU,  verbe  actif: -nier,  pousseï' un  cri-,  p.  13  1.3  [  =  PB 

1.  1  39  ].  —  Gest  peut-être  un  faclitil'en  0,  sd-,  de  J  i^i  hahou  -crier,  liurler-. 

^■■«j /|  SabqOU,  SobqOU,  subst.  masc,  à  l'origine  le  crcrocodile'î,  ici  le  dieu  crocodile 
du  Fa\oum,  p.  17  1.  8  [=  PB  1.  207].  —  Le  nom  sVst  conservé  en  transcriplion 
{[recque  sous  la  forme  'S,o\i)(ps,  jiar  vocalisation  du  b  médial. 

0  SapOU,  subst.  masc.  :  rfois,  occasion-.,  p.  20  1.12  |  ==  PB  1.  aiS],  p.  24  1.12 
[^  PB  1.  298].  11  entre  dans  plusieurs  idiotismes,  dont  notre  auteur  fournit 
quelques  exemples  :  — —  ^^,  j^,  ane-sapoti ,  lid.  :  rnou  fois,  jamais-,  p.  29 
1. 1  [=  OC  1.  3  ;  cf.  p.  33  1. 11  =  PG  1.  i  1  cl  p.  36  1. 10  =  PB  1.  i  .j ,  au  lieu  de 
'  itî)'  ^'''''  sapou  rrn'est-ce  pas  l'occasion  de-,  ([ue  donni!  PA  fragm.  P  1.  1 
=  p.  32  1.  6  et  p.  2  1.  9];  —  ^  î  ^'  sapou  nofir,  litt.  :  fffois  bonne,  bonheur-, 
p.  14  1.  5  [  =  PB  1.  160];  —  ffEst-ce  un  Bédouimi,  3^^,  irouîte-k  sapou- 
maou,  litt.  :  ffquand  lu  fais  la  fois  seconde^,  probablement  euphémisme  pour 
ren  (juoi  tu  t'es  transformé?-,  p.  22  1.1  |  =  PB  1.  aSç)];  —  "^ .«.« ^^ "T^ T 
y^  A  ^T^,  mpou  ni  anlît  ouùou  har  khounou  me  ouàoti,  litt.  :  rfois  de 
rien  l'un  ap|)rocher  Paulren,  en  d'autres  termes,  ?'tant  (pie  l'un  ne  s'approcha 
pas  de  l'autre,  ne  fondit  pas  sur  luin,  p.  12  1. 15  -  p.  13  1. 1  |=-  PB  1.  i36-i  37: 
cf.  p.  41  1.  2-3  =  PB  1.  1 82  ].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  con  T. M. , 
cxii  B.,  vices,  vicis. 

^11  .  ^     SapOUltOU,  subsl.féni.  phir.  : -resles-,p.  81.  10r=PBl.(;i; 

■  ©111    I    I       1    ^1    I    1        ^  _J_  ^ 

cf.  p. 39  1. 16 ^ PR  1.  89,  où  les  signes    _    ont  disparu].  —  Le  mot  s'est  con- 
servé en  copte  dans  ceene  T.  n,  cent  M.  n,  cHHni,  ciihiig  B.  ni.  n.  rcliqiiiim. 

C—3J\  sâparou,  sâpirou  rfaire  sortir-,  p.  12  1. 13  [=PB  1.  i35;  cf.  p.  41  1. 1  =  PB 

1.  181],  forme  facliiive  en  —,  sd-,  de  S-^parotl,  q.  i\ 


— «.(  153  ).«— 

-^»  sapirou,  vcild'  lUMihv  :  •Nillcindio,  arriver  à.  .  .-,  avcr  <=•,  m  ou  V,  me,  wi, 
(lu  coniplûincnl,  p.  3  1.  7  [=rB  I.  0;  cf.  p.  29  I.  9  =  OC  1.  5  ol  p.  37  1. 1  =  PR 
1.  .3o],  p.  16  1. 12  1=  PB  I.  if).)|. 

k\2  ^^P*^""'  Sopdou,  Mil.sl.  mixsc.  nom  du  <li<Mi  adoré  dans  le  noni('  Aralji(|nc, 
le  dieu  de  I  K>l  .  p.  17  1.  9  (  =  PB  I.  2o8]. 

I  Tk      ^^  sâfaOU,  verlie  arlif  :  vi„er.  égorjjer-.  p.  16  1.  8  |  =  PB  1.  i;»:)]. 

|l  Q  ^^  Sâfakhou,  Safkhou,  verl.e  aetif  et  nenire  :  -délier,  làrlier-,  par  niéla- 
|iliore  -ellacer,  délrnire-,  p.  23  1.4  |  =  PB  1.  ay'i],  lornie  factilive  en  0,  sd-, 

'''■V^'.M/'""-  '/■'•■ 
Safakhou,  sâfkhou,   nom  de  nombre  :  ffsoplr,  p.  1  1.  6  frf.  p.  28  1.  3  =  OC  1.  2  et 
p.  33  1.  4  =  l'G  I.  /.  ;  PR  I.  5  =  p.  35  1.  5,  a  ;  ;  ;  ;,  khmounou  -liuil^  ].  —  Le  mot 
s'est  conservé  en  rojile,  avec  inlerversion  des  deux  dernières  lettres,  dans  c.\u;m  , 
ceujH,  au  léni.  c\<i)<ig,  c.kujmg  7'..  ujauj'i  .1/.,  sppiciii. 

''^— ^  "^t-^  safni,  verbe  neutre  :  rètre  orpbeiin,  exiiéfl,  ou  bien  rs"essoutller,  ^e  laliiçuer-, 
p.  14  1.  6  [  =  PB  1.  1  G-!  ],  mais  le  sens  est  douteux. 

I  SafaOUÎtOU,   sulisl.  IV'iu.  phir.  :  -le-  liuiles  parrumées-,  dont  ou  enduisait 

les  momies,  p.  16  1  4  |  =  PB  I.  i  ;)  1 J.  l/orllii){;ra|die  la  plus  ancienne  parafl  cLi'e 
P,  ♦.  Le  mot  désignait  plus  particulièrement  l'une  des  sej)t  essences  canoni- 
ques dont  la  liste  est  donnée  dans  les  tombeaux,  peut-être  (fia  poixi,  si  le  rap- 
prochement avec  le  terme  sémiti(pie  ojj  est  admissible. 

P  >kT:  ^I- T%.i-  TV---  H- 1\  ^^">^-  "■' -  ■ 

f-joindre,  rejoindre,  unir,  sunir  à.  .  .-,  avec  V.  mp,  mi,  tlu  complément,  p. 4 
1.1  [=PB  1.  f);  cf.  p.  29  L12  =  0C  1.  5  et  p.  37  L3-4  =  PR1.  33].  p.  12  1.4 
[^  PB  1.  1  9  1-1  2  2  ] ,  d'où  la  locution  : 

j  ^  ^^.  samâ-tdou,  verbe  neutre,  litt.  :  tfrejoiadrc  la  l<'rre,  enlerrei-',  et  comme 
substantif  :  cf enterrement-^,  p.  16  1.  5  [=  PB  I.  1  f)3  ]. 

Il  (/  J  JS  Samaî,  verbe  actif:  ffairc  rap])ort,  annoncer'^,  p.  7  1. 11  [=PB  I.  5o;  -f.  p.  39 

1.  5  =  PR  1.  ■j5  J ,  p.  17  1.  5  [  =  PB  1.  o.oli].  —  Le  mot  semble  s'être  conservé  en 
copte  dans  cmm6  T.,  cgmi  iM.,  chmmi  B.,  nccusare,  inlcrrcilirc  i)ro .  .  . 
Bibl.  d'étude,  t.  I.  20 


n    s  \k    V    ^'^^   samâmOU,  verbe  actif  :  •'tuer,  massacrer^ ,  p.  11  1.  5  |  -=  PB  I.  i  oA  ]. 

Hi^  V  %  *^  simOU,  subst.  masc.  plur.  :  n-herba(jes,  l'ourraffc,  herbe-,  p.  11  1.4 
[=  PB  I.  102].  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  ie  copte  cim  T.  n,  M.  ni ,Jœnum, 
herba. 

sâmanou,  sâminou  rétaljlir,  s'établir-,  p.  12  1.4  [  =  PB  I.  192].  rorme  l'actitivc 
eu  -^^,  sd-,  de  ■*  j^  mdîlOU,  q.  v.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  à  l'in- 
finitif masculin  cmh  T.,  et  à  l'infinitif  féminin  ceniie,  cgmni  M.B..  cmiug  T. 
CM  1111  B.,  constituerc,  disponerc. 

I  \k  .^^'J^  samounou,  verbe  actif  :  raccorder  une  faveur,  favoriser  (?)-,  avec  <=. 

m,  re,  du  complément  P^^^^^;:^^^  J  ^-  samounou -h  m- 
raddit-md-i  bon  ^accorde  la  faveur(".')  de  me  faire  voir  le  lieu-,  p.  14  1.  3  [---PB 
L157J. 

nSÎSÎJ  sâmonkhou  ^consolider,  confirmer-,  p.  14  1.6  |^PB  1.  i(ii],  forme  factilive 
en  [1,  sd-,  de  "®,  monkhou ,  q.  V. 

NT  jK   rî)^^^  samîrou,  samerou,  au  pliuiel    It   jK    m  MD  ^    samî- 

rOUOU,  SamerouOU,  titre  de  cour  qu'on  traduit  rami-,  p.  16  1.2  [=-PB 
I.  189],  p.  21  1.2,9  [=PB  1.  35o,  956],  p.  23  L9[=PB  l  280],  p.24L10 
[=PB  1.  2()()].  —  Il  semble  y  avoir  eu  plusieurs  classes  de  ces  wamis-,  dont 
(piel(|ues-unes  sont  mentionnées  chez  Sinoubît  :  les  Py^('^'j|^^^-  P|  Jl. 
fi|"^^^v^,  samîrou  oiiditi  p-ami  unique-,  p.  1  1. 1  |  cf.  p.  27  1. 1  =  OC 
1.  1  et  p.  33  1. 1  =  PG  I.  1,  mais  PR  I.  1  =  p.  35  1. 1  passe  le  titre],  les  Pf  _^ 
fil  l'j^i  *  "^  ^  j-Lj ,  samirouou  non  satpotL-sdou  ffamis  du  palais-,  p.  2  1.6 
|cf.  p.  28  1.10-11  =  OC  1.3,  p.33  1.  9-10-=PG  I.  f)-io  etp.36  1.7  =  PR  I.  17], 
Pf  <^/^!^l'  S'^f"*'™'*  tapou  -ami  premier-,  p.  25  1.  6  [  =  PB  I.  807;  if.  p.  42 
1.4=0B  I.  5]. 

^I^k. ''**^  9  M /Jv  ^4^  Samahaî,  Simahî,  subst.  masc.  lilt.  :  Av  fils  du  Nord-, 
variaulr  du  iioni  de  ^^!^^"^-  SdiouIu'I ,  qu'on  rencontre  une  fois.  p.  23 
1.  6  [==PB  I.  27G],  partie  par  assonance,  partie  par  jeu  de  mois  :  .Sinoubît  a  11 1:1  it 
été  appelé  Siinahi  wle  fils  du  Nord-,  parce  qu'il  a\ait  résidé  l(in;;lenii>s  dans  les 
pays  situés  au  nord  de  l'Egypte.  Cf.  Inlrodiiction .  p.  xwv. 


_^^(   155   ).«— 

P  ^  T^   r  FA*  J"  \^  M^  sâmasou,  sâmsou,  subst.  masc.  :  rà.jé,  aîné-,  "î^  j 

P  ^  4^  ^  i^'  ^  }j^  "^  !^-  ■'*''  •W'««-SO"  "•'■  'il^  aint'^  l'Iun-itier'',  p.  2  1.2-3 
[d.  p.  28  1.8  =  OC  1.  0  ..lp.36  1.4^PRi.  12],  p.20  1.2[=PB  1.  289  ].  lise 
rencontre  sous  la  forme  : 

P^P!^^^-  Srt'msOMOH,  .subst.  masc,  litt.  :  tfle  vieux,  l'aîné",  nom  qu'on 
(lounail  à  plusieurs  dieux,  de  préférence  au  dieu  Tliot,  p.  17  1.  9  [=  PB  1.  208]. 

1 1  M^  sânaOU,  subst.  masc.  :  ra.ssocié,  allié-,  p.  H  1. 13  |  =  PB  1.  1  t  /i  ]  —  Le  mot  ne 
.s'est  pas  conservé  en  copte  :  il  est  apparenté  à  1  '^,  sdnaou  tffrère'',  en  copte 
coti  T.  M.  cxti  /?.  n,  frnter. 

II.  z  sanaou,  snaou,  au  pluriel   !  ^v  1  sânaouou,  et  avec  la  llexion  »  des 

ordinaux  ",  Scinounou,  nom  et  adjectif  numéral  rdeux,  second,  deuxi^nie^,  ®, 
sapou  stuiou  ffla  deuxième  foisi',  p.  20  1.12  [=PB  1.  268],  p.  22  1.1  [=PB 
1.  209  ],  cf.  s.  V.  ^,  sapou;  ^ 1 7^  ^,  ane- sdnouou-f  Ksaas  seconds-^,  p.  7 
1.  8  [=  PB  1.  i8 ;  cf.  p.  39  1.  3  =  PR  1.  72 ,  avec  la  variante  ^'l^,  ane  sdnou- 
noti-f  r sans  deuxièmen],  et  p.  11  1. 10  [=  PB  1.  1 10].  —  Le  mot  s'est  conservé 
en  copte  dans  ciix^-  T. M.,  au  féminin  cîjtg,  cetiTG  T.  CMoyl"  !^f-,  <'"o- 

-SOUnOU,  -senOU,  -sen,  pronom  sullixe  de  la  troisième  personne  du  pluriel  : 
feux,  elles-. 

("^wS  sanou,  veibe  actif  :  "flairer,  sentir-,  et  par  suite,  rbaiser-,  dans  l'expres- 
sion ^~/^3l^'  sanOM-to'OM,  litt.  :  rflairer  la  terre-,  (pii  correspond  au 
grec  Tspoaxvvetv  et  que  nous  rendrions  "baiser  la  terres,  p.  16  1. 1  |  =  PB  1.  1 88 ]. 
Les  Egyptiens  se  mettaient  face  contre  face  pour  se  saluer,  et  ils  se  frottaient  le 
nez  en  aspirant  foit<'ment,  d"où  pour  leurs  saluts  deux  expressions  dilTéreutes 
1*^^^,  mzou  Ijarott  ^frotter  la  face-,  «-'t^;::^^)'  ''''^"^"  tfflairer-;  cette 
dernière  s'est  localisée  surtout  dans  l'expression         i^âl-x-i"  Srt'W-/"'>". 


CPJ^"  ]•  rp|\  ^  •  *(P^Î^^   Sanofraouî,  Sanofrouî,  subst.  masc,  nom 


(l'un  roi  de  la  IV*^  dynastie  qui  entre  en  composition  dans  ^  ^  ou  ~  (  P  J  \      ' 
i4iou  Shdi  Sanofraouî ,  p. 41.1  [=PB  1.  <)];  cf.  Iiiirodiiciioii.  p.  xwvm-xwix. 

V^4-ifc-  V^.^^"?'  'VJZIjë  ^— '*".='- 

nouhît,  lin.  :  "le  iils  du  Sjcomore-,  ou  -'de  1  endroit  du  Sycoiiiore--.  nom  que 


-^».(   156  )<^~ 

porte  le  héros  de  ces  rMémoiresTi,  p.  1  1.3  [cf.  p.  27  1.  3  =  OC  1.  i .  p.  33  1. 1 
=  PG  I.  1  l'I  p.  35  1.2  =  PR  1.  2,  où  le  nom  est  inutile],  p.  15  1.6-7  |  =  1'B 
l.  i8o],  p.l7  1.5-6  |  =  PB  1.  2o/i],  p. 22  1.6  [=PB  I.  aGh].  Pour  le  sens 
mytliologi(iue  et  pour  la  variante  ^"^f^^l^^i  Samu/iai,  Swumlii,  du 
nom,  voir  fiilrodiirtion .  ]).  ww-xxxvi. 

(^■^  J^-  ^^"^  V  U^  sanadou,  snadou,  —  i"  verbe  neutre  et  actif  :  -rraindre. 
avoir  poiu-.  p.  4  1.  3  |  =  PB  1.  1 1;  d.  p.  29  1. 13  =  OC  1.  6  et  p.  37  1.6=  PB 
I.  3(;|,  p.  19  1.6  [=PB  I.  93o],  p.  22  1.1  [=PB  1.  aOo],  p.  23  1.8  |  =  PB 
1.  277,  27S  ];  —  2°  suhst.  masc.  :  ^crainte,  peur-,  p.  5  1.  3  |  =  PB  1.  i  S;  rf.  p.  30 
1.6  =  0G  1.  7  et  p.  37  1.12  =  PR  1.  /./i],  p.  7  1.6  [=PB  1.  hh;  cl.  p.  39  1.1 
=  PR  1.  (iS].  p. 18  1.1.4  |  =  PB  1.  212,  21:")],  p.  19  1.6  |  =  PB  I.  281];  — 
3"  (^  ^  Ifc^'  sanadoui,  subsl.  masc  :  c-peureux,  làclie-,  p.  22  1.  2  [=  PB 
1.  26 1].  —  Le  mot  s'est  conservé  dans  le  copte  cn.vr  7'.,  rcvci-eri ,  limcre. 

^^  Saraî,  subst.  masc.  :  -bélier-,  p.  16  1. 10  [=PB  1.  198]. 

p"y*  Htjj^J.  P"\^/^l  J^  saraOU,  subst.  masc.  plur.  :  -nobles,  barons-,  p.  15 
1.10|  =  PB  1.  i8/ij,p.23  1.9  [=PB  1.  281],  p.  24  1.5  |=- PB  1.  289]. 

I  ^  %\  sâroudou  -rendre  viffoureux,  consolider-,  p.  24  1.11  |  =  PB  I.  297],  forme 
l'actilive  en  p,  S(('-,  de  "^  ~^ ,  roudou,  q.  v. 

nS  I  ,  I  sihou,  Sahou,  subst.  masc.  :  trcouseil(?)'^,  p.  H  1. 11  I  -PB  i.  I  13], 
p.  15  1.  8, 10  [=  PB  1.  1  82 ,  i8i],  doù  dérive  le  nom  daocul  en  /  linal  : 

iXl^^,  PflXl^.  ~FfTl^!^'  -^idoui,  snijoili,  subst.  masc.  :  -habile,  sage(?)-. 
p.l2  1.4|  =  PB  I.  122]. 

IX  m  Nt^^I^  SahoU,  Saouhou,  verbe  actif:  -assembler,  convoquer,  réunir-,  p.  12 
1.10  [^PB  1.  i3o  |.  —  Le  mot  sest  conservé  en  coiile  dans  ccdo\-2,  cg^-2  T.. 


couffreffare. 


y\  fci   sâharou  -écarter,  repousser-,  p. 23  L3  [=  PB  I.  272],  forme  faclitive 

de  .^  j^,  Ijarou  T.s'éloigner,  être  loin-.  —  Le  mot  sest  conservé  en  copte 
dans  c-v-Jp  T.  (ilijiccrc.  et  avec  chule  de  -==> .  ra ,  liual.  cx2e  T..  averlor.  nmuvor. 


n    t   ift    n^^îi    PI    t    '      ■  sâharaouî,  sâharî,  vriho  laciiiir  :  .'faire 

sV'levci',  s'élcvci-,  monter^,  avec  «=-,  ra,  du  roiiiiilémcnl,  p.  1  1.  6  |  cf.  p.  31  1.4 
=  PA  Iragin.  M  1.  o,  où  la  partie  plionéti([ue  du  mol  csl  seule  consenée,  p.  33 
1.  5  =  PG  1.  F)  et  p.  35  1.  6  =  PB  1.  ■j,  où  le  second  (lélenuiualil'  inau<|ue;  (Xi  1.  3 
=  p.28  1.4,  donne  la  variante  P^  V  ^^  sûàrou,  q.  v.  |,  l'orme  l'aclitive  de 
^  I^v— j,  haraouî,  harouî  ffs'élever,  s'envoler-,  q.  r. 

0]^^  '^^.  ^l\  Sakhâou,  verhe  aelif,  d  au  i)as>ir  p^  ^^  |  |^.  .s7f/,//rû)H/ 
y.-.ii  ra|)|)(d(U',  èlre  conuuénioré.  restei-  dans  le  souvenir  de.  .  .-,  p.  14  1.2,12 
[=Pn  1.  i.5(;,  1  (if)  J,  p.  16  1.3  [=PB  I.  i()o|. 

^1  Sakhai(?),  suhst.  masc.  :  -llNre,  écril-.  p.  25  1.9  [  =  Pn  1.  .'il  i  ],  leelure  iueertaiue 
en  ce  sens;  peul-èlie  l'aul-ii  pronoucei'  zdùiiioil. 

n  V  sâkhâoUOU,  sulisl.  masc  plur.  :  -les  luatériaux  de  (•iioi\(?)-,  p.  25  1.4 

|  =  PH   I.  3o'i;   cf.  p.  42  1.2  =  015  1.  .'>  où  le  scril.e  a  mis  le  simple  •^-'^Til- 

M  %  Sakhopir,  Sakhpir  -l'aire  être,  produire-,  p.  22  1.4  [=PH  1.  aGa],  fiuiiie 
l'actitive  en  0,  sd,  de  S  ,  kitoptr,  q.  r.,  conservé  en  copte  avec  chute  de  ■=-, 
rff,  final  et  réduction  de  n©,  slih-ssh,  en  .x,  dans  x.no,  .xne  T.  xtix  li. 
gignerc,  xnei   T.  ccimiiararc .  (ulqiiirerv.  |)uis  dans  xni  T.  tlchrre,  in  en  esse  iil .  .  . 

-iV  V— I  sâkhîmou,  sâkhmOU,  verbe  neutre  :  rfétic  puissant,  être  fort-,  dans 
|V  ^i,  sâhitmou-idhouî  ffun  puissant  de  cœur,  un  intrépide^,  p.  34  1.10 
[=PG  1.  ti'i,  avec  une  leçon  différente  de  celle  des  autres  manuscrits]. 

I  ^  "jS  sakharou,  suLst.  masc.  :  «examen,  discussion-",  p.  18  1.6  |  =  Pn  I.  917]. 
Ce  mot  n"est  proliablement  qu'une  variante  du  suivant. 

P  ^  j,  o  I  sakharou,  sakhirou,  et  au  pluiiel  o  y,  ,  ,•  '  r^ 
sakharouOU,  sakhirouou  rplan,  dessein,  façon-,  p.  7  1.5,9  [=PB  I.  i3, 
/i.)  ;  cf.  p.  39  1. 4=  PR  I.  7.3  I ,  p.  11  1.  6  I  =  PB  1.  1  o(i  ],  p.  15  1. 10  [  =  PB  1. 1 85  ]. 

o  r^'.q  H[  sâkhârou  -'faire  lomher,  renverser-,  p.  13  1.  3  [-=  Pi$  I.  1  .'i()  ],  forme  l'acti- 
tive en  -^,  sd-,  de    ®  *-«  ,  khdivil  rlomber-i,  q.  v. 


-«.(  158  ).«- 

I  ^I    .^^  sâkhasfou  cfairo  ropousser,  lopoiisser,  (li'îlournori,  p.  11  1. 1  [=  PB  1.  ()S  ], 

Ibniic  laclilivc  en  p,  ad-,  do  «Î^L  .=—1,  khasfou  Tciioiissor^,  c/.  v. 

-»— ^^.  O-îi^  *"  sâkhakarOU  refaire  mnor,  (Iltoivi-.  p.  12  1.9  |  —  PB  1.  128], 
p. 25  1.6  [=PB  1.  3o7-,3oy;  cf.  p.  42  1.4-()l!  1.  (i  où  h-  mol  .-si  .■cili  p^« 
^,  mikliaroiiou,  par  erreur],  forme  faclilivc  en  p,  .sy('-,  de  ^^-  hlialarou 

(v.  ,•!.  >'■  ^  ^  I  ;^,  hlinkarouitou). 

J       wL^-   y  fo   Sakhît,  SakhmOUÎt,  subst.  fém.,  nom  de  la  déesse  à  lète  de 

lionne,  p.  7  1.  6  |  -  PH  1.  lti>  ;  cf.  p.  39  1. 2=-Pll  1.  (îy  ].  —  La  varianle  SahhmouU 
provient  jienl-èlre  d(!  ce  (jue  la  déesse  élail  adorée  dans  la  ville  de  SdJcIimoult, 
Lélopolis  :  le  nom  sijjnilierail  alors  "Celie  di'  Saklimoiin-  et  il  ne  sérail  (piiine 
sorle  d'ellini(pie. 

I  J  J  *  sakhît,  sokhît  -diamp.  plaine-,  p. 41.2  |  -  PH  1.  .  o  ;  cf.  p.  29  1. 10-- OC  1.  6. 
p.34  1.2  =  P(;  1.  i.S  el  p.37  1.4  =  PR  1.  .'i'i  ],  p.  25  1.  5  [=PB  1.  3or):  cf.  p.  42 
1.  3  =  OB  1.  li ,  où  le  sciil)e  ramesside  a  siil)stiLiié  au  nom  de  lieu  le  nom  d'ajjent 
qui  en  dérive,  J^  e  I  I  v— i  ^jt^,  sakiioulon  ^des  paysans,  des  lellalisi].  —  Le 
mot  s'est  conservé  en  copte  dans  ccucye  T.  -i-,  agcr,  caiiiinis.  De  là  déiive  : 

iU«^i"^i'  ^(t^^^'ûliou ,  *iij  "^  I  I  ^— '  ,^|i  i^akhoumi,  subst.  masc.  plur.  : 
•-paysan,  fellab-,  p.  20  1.  7  [=  PB  1.  2  ',4  et  p.  42  1.  3  =  OB  1.  /i ,  où  il  remplace 
le  nom  de  lieu  J^  ""^ ,  mkhU,  que  porte  le  Pti^iijvm  de  Bevlin]. 

Um  Sashou,  SeshoU,  suhst.  masc.  :  ttscribe,  peintre-,  ne  se  rencontre  (pie  p.  42  1.1 
1  =  01)  1.  2],  où  l'expression  H^  j^i  J  ^,  saslioii.  qiidonnuou,  répond  au  tenue 
plus  rare  Jf^  ^   'j^^,  itazadttOll  (T) ,  de  l'arcbélype. 


*    X 
-'— '.  .t.,_i..       i-ai-j  sashou,  SeshoU,    verbe  actif  el  neutre  :   -déolover, 

<léj;ai;er,  ouvrir-^,  avec  ^  du  complément  -j)asser",  p.  3  1.  3  [=PB  I.  3;  cf.  p.  29 
L5  =  0C1. /i  et  p.36  1.14  =  PRl.  2C],p.4  1.5[=PBl.  1 3;  cf.  p.  30  1.2  =  OC 
1.  G  et  p.  37  1.  8  =  PB  1.  3r)],  p.  12  1.  8  [=PB  1.  1  2S],  p.  17  L  1  f  =  PB  1.  201]. 

P^\il'  "P^'klt^i'  ~^1K._^  sâshsâou,  shâsaou, 

suhst.  masc.  :  -babilelé-.  p.  6  1.  7  |  =-  PB  1.  33;  cf.  p.  38  1.  8  =  PB  I.  r.7  |.  p.  18 
1.5  [=PB  1.  2)0].  —  Il  se  pourrait  que  ^PV^_^,  sdshsdou,  eut  été  à 
l'orieine  un  factitif  en  —,  «/'-,  de  '=»"P*3k.^"  ■'>/"'*"'''"<  sliOUndoK. 


— «.(  159  ).«— 
sashashou,  subst.  masc.  :  r sistre-,  p.  22  1. 10  [-=  PB  I.  «OS  J.  I).-  ci"  niul 


I 

riivc  le  VCI'I» 


=  — "^v— I,  sanliaxliouit,    vcrlic  m-ulii'  à  linliiiilil'  IV'iiiiiiiii  :  -joiicr  du  sistri'-, 
p.  22  1.11  |  =  PI5  1.  aGS]. 


I  \   ]■    tK  Jii       fT*' ji  1  sâshamou,  sâshmou,  au  pluriel    1  y^ 

-4^1|k   %  sâshmOUOU,  Mil)st.  niasc  :  -condition.  l'Iat,  riioun -.  p.  2 

1.7  Ici',  p.  28  1.12  =  OC  I.  ;5.  p.  33  1. 10=PG  1.  lo  .■!  p.  36  1.  8  =  PK  1.  i8], 
p. 15  1.1  [=PB  I.  173],  p.  19  1.1  |  =  PB  1.  92Ô]. 

/fl  .    l/w-A  Jft    saganounOU,  sagnounou  -laire  lonibcr,  abattie,  aniol- 

lii-,  p.  8  1.1  |  =  PB  1.  ô'i;  cf.  p.  39  1.  8  =  PK  I.  7Ç)  ],  lormc  fartitivc  en  — .  Srt-, 
de  '— ^,^.  f>'(iuounOH  r.s'alTaisser,  être  mou-^,  en  rople  ciioii   7".  1/.  mnllis  cssc 

fieux-,  p.  1  1.  8  [rf.  p.  28  1.  5  =  OC  I.  a  et  p.  36  1. 1  =  PR  I.  S  ],  forme  factilive 
en  p,  sd-,  de  ^^-  g'dt'Oll  -se  taire-. 

-■^^5        I  8'^-*   sâgàrahou,  sâgrahou  -mettre  en  repos,  arrêter,  suspendre-", 

forme  faclitive  en  0.  .sv('-,  de  ^  |  — • .  gârahou.  Klle  n'est  employée  (jue  dans  YOs- 
iracon  -i-j^ig.  p.  28  1.  7  [  =  0Ci.3],  p.  29  1.  8  [=0C1.  5].  p.  30  1.2,7  [=0C 
1.  6,  7],  p.  31  1.2  [=0C  1.  9],  pour  marquer  la  séparation  des  paragraphes,  et 
elle  peut  se  traduire  t pause-.  —  Le  mot  s"est  conservé  en  copte,  à  la  forme  en 
-.\.  -oiltou ,  final,  dans  cotazt  7'.,  cxpcar  .1/..  (jiiiesrere. 

U^^^^jf^,     ni  saoukou,    verl)c  actif  :  -anéantir,  détruire-,  p.  8  1.3  f -- PB 

1.  5(i;  cf  p.  39  1. 10  =  PR  1.  SiJ. 

I  j  j  I  m  |l  Mvw«^i_  j  sâqboubouî,  subst.  masc.  :  ^kiosque,  pavillon  où  prendre  le 
frais-,  p.  24  1.3  [=P1)  1.  386-2S7].  —  Le  mot  est  un  dérivé  du  factitif  en 
p,  sd-,  lie  ■•  J  J  jj^i  qdboubou,  qboubou,  verbe  neutre  :  fèlrc  frais-,  qui  sest 
conservé  en  cojite  dans  xrob  1/.,  refri/rerarc. 

I  ^^   sâqârOU,  veriie  actif,  litt.  :  xassomnier,  abattre-,  puis  rlrancber-,  p.  2  1.4 

I  cf.  p.  36  1.  5  =  PR  I.  I  (j  dans  un  passage  qui  manque  à  OC,  à  PA  et  à  PC  |.  De 
ce  verbe  dérive  le  terme  : 

P  .=1  ^  l!:'  *P «1  ^  ]  ^  J  !!!'  *P<I>  !  I^'  i  J=>  -^ '  sâq'iromou,  sdqdrouou, 


L 


h 


siil)st.  masr.  j)lur.,  niii|iloyi''  daiT;  l'expression  P^  \  ^^"^ '©^  \  ]  "^  J '. 
stujdrouum  fïnonhhnuou  rrcaplifs,  prisonniers  de  [juerre^,  p.  2  1.5  [cf.  p.  28 
1.  9-10  =  OC  I.  ;j ,  p.  32  I.  3  =  PA  lra{rin.  N  1.  A ,  p.  33  1.  9  =  PG  I.  9  et  p.  36  1.  5 
=  PR  1.  i5  |.  Elle  sijjnifie  iilléraloineni  -^les  assommés  vivants^,  les  prisonniers 
étant  par  (lélinition,  à  roiijjine,  ceux  des  ennemis  ipii  avaient  été  rrap])és  au 
Iront  peu  grièvement  de  la  masse  011  du  casse-tète,  el  ()iii  étaient  demeurés  sur 
le  rliamp  de  halaille  incapables  de  fuir,  ainsi  (pion  le  voit  à  I5éni-Hassan. 

■set,  pronom  sullixe  do  la  troisième  |)ersonne  du  sinjrulier  l'éminin,  roni'ondue  de  1res 
l)onne  lieure  avec  p.  -.s,  el  P  ^^.  -si .  ij.  r..  -eHe-,  ou  an  sens  neutre  -le.  cela-. 

,    -    sait,  samît,  au  |)liiri(M  saouîtou,  samouîtou,  suLst.  lém.  -.  ^'la 

montaffuc'-,  et,  |iar  o])position  à  _^^,  Uioil  Ai\  jilaiiie-  (pii  désigne  rÉgyple, 
rfles  pays  étiangers^v  p.  2  1. 4  [cf.  p.  36  1.  5  =  PU  1.  1  /i ,  dans  un  passage  que  ne 
donnent  ni  OC  ni  PG],p.6  1.4  [=  PB  1.  08-3 r,;  d'.  p.  38  1.4  =  PR  1.  59  où  le 
premier  groupe  est  mutilé],  p.  7  1.  4,  6, 10  |  =  PB  1.  'm  ,  iô,  .")o;  cf.  p.  39  1.  5 
=  PR1.  7/1],  p.  9  1.4,  7, 10,11  |  =  PB  1.  72,  75,  7f),.S,j,p.l01.2,4[=PB 
1.87,  89],?.  11  1.1,3  |  =  PB1.  98,  )oi|,p.l21.10[  =  PBl.  i3o],p.l3  1.10 
|  =  PB  1.1/19],  p.  14  1.7  [=PB1.  i(;o],p.l5  1.3,8  |  =  PB  1.171;,  ^^'^  l'^^a], 
p.l6  1.10  [=PB  1.  197],  p.l7  1.3,11  |  =  PB  1.  209,  909],  p.  18  1.1  [=PB 
1.  2i;5],  p.  19  1.7  (  =  PB  1.  93 1],  p.  21  1.10  [=PB  1.  957],  p.  24  1.7  [=  PB 
1.  292].  —  La  lecture  xP^^-  kluisît,  de  ce  mot  se  lenconire  quelquefois, 
suiloul  lorsqu'il  .s'agit  des  pays  étrangers  :  la  variante  xP®'~,  hhdshJiit,  n'est, 
je  crois,  qu'une  foniiul(!  ort]iograplii(|iir  pour  O  T  P  "^  •  liltdsH. 

^jr^.a     J,  y]^  SatOU,  verhe  actif  :  -lancer  une  llèclie  ou  une  javeline, 

])ercerT<,  p.  13  1.2  |  =  PB  1.  i38;  cf.  p. 41  1.4  =  PB  1.  18/1,  où  le  signe  initial 
*T*  a  disparu].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte,  à  l'infinitif  masculin  dans 
c\i-,  cei'  .1/.,  el  à  l'infinitif  féminin  dans  ci-|-  1/.  ./rtccrc.  projinrc.  On  rencontre 
l'iécpiemment  chez  Sinouhît  le  déri\é  : 

Iwii ,  SaUitiOU,  subst.  [)hir.  :  fies  archers,  les  lanceurs  de  javelines-,  nom  que  les 
l'igv|>tiens  donnaient  aux  Bédouins  d'Asie,  p.  1  1.2  [cf.  p.  27  1.2  ^  OC  1.  1  et 
p.  35  1.1  =  PU  1.  1],  p. 5  1.3  [=PB  1.  17;  cf.  p.  30  L5  =  0C  1.  7,  p.  34  L5 
=  PC  1.  21  etp.37  1.10  =  PR  1.  43],p.6Ll  [=PB  I.  95  :  cf.  p.  38  1. 1  =  PR 
1.  /19],  p.  9  1.5  [=PB  1.  72-,  cf.  p.  40  1.  6  =  PR  1.  97,  où  la  première  partie  ilu 
mot  a  disparu],  p. 10  1.10  [=PB  1.  97].  p.  20  1.  8-9  [=PB  1.  9i5].  p.  22  1.7 
[=PB1.  265]. 


— «.(  161  ).«— 

*^W    (j\.    P«^W   ^W  ,       ^       Satâou,    satââou,  veibe  a<lil'  el  iicutif  : 

rallur  ou  lirtT  à  la  cuidulle,  [)asser,  conduire-,  p.  14  1.1  |  =  PB  I.  lôZi  J,  p.  19 
1.5  [=PB  1.  93o],  p.  21  1.1  [=I'B  1.  2i.j],  p.  22  1.5  [=PB  I.  26/.].  —  Le 
mot  s'est  conservé  en  copti;  clans  cxxt  T.  trwisirc,  prieterijredi.  De  lui  dérivent  : 

n  Ç\l  \  |j^j,  satdouou,  subst.  |)lur.  niasc.  :  ^les  {;en.s  ([ui  conduisent,  les  conduc- 
teurs-, p.  21  1.3[=PB1.  25 1]. 

P7^~A^'V-'  ~a"'V-'  SaUiouil,    satdil,    verbe   neutre,   à   linlinilil'   féniinin   : 
repasser,  défaillirT,  p.  21  1.7  [=PB  I.  aCi]. 


avec 


n      r*^    r*-N   satapou,  SatpOU,  SOtpOU  :  —  1°  verl)e  actif:  rréiire,  cboisi 

y,  ma,  me,  du  coruplénuMit  indirect,  p.  9  1.10  |  =  PB  I.  7.)],  p.  10  1.2  [=PB 
l.8(jj;  —  2"  sul)sl.  |)lur.  inasc.  :  r:  morceaux  de  cboix,  élite-,  H  g  \  ^^^^  '  '  '^i| 
^^,  satpouou  ne-oudnoutl  hcnà-frrdcs  terrains  de  choix  qui  lui  appartenaient-, 
p.  9  1. 10  I  --=  PB  1.  cSo  ].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  ccdth  ,  cgtii 
T. M.,  cliifcrc,  aiitvponcrc,  et,  par  inversion  de  la  deuxième  et  de  la  troisième 
radicale,  cxtn-,  ccunr  B.,  eligerc,  melior  esse.  Il  sert  à  former  l'expression  : 

^  m ,  £^  n  ,  *'^  i  5^  "^  f  i  P'  xatpotl-sdou ,  sotpou-sàou,  subst.  masc,  litt.  : 
rf celui  qui  est  lélu  du  nœud  de  corde-^,  et  par  suite  rtcçlui  qui  possède  la  vertu 
magique  et  divine  qui  découle  de  cet  amulette,  le  Pharaon  et  le  palais  du  Pha- 
raon-, p.  2  1.  6  [cf.  p.  28  1.11  =  OC  1.  3,p.33L9-10  =  PG  1.  9-10  et  p.  36  1.  7 
=  PR  1.  17],  p.  18  !.  3  [=  PB  1.  ai5J.  Le  Pharaon  est  représenté  souvent  au 
moment  où,  agenouillé  devant  une  divinité,  il  reçoit  d'elle,  par  l'imposition  des 
mains,  le  9,  sdou,  q.  v.,  (fia  vertu  magique-»,  qui  fait  de  lui  le  souverain,  et 
dont  l'insigne,  le  tf sceaux,  est  le  nœud  de  corde  -Ht-  ou  Y  :  c'est  pour  cela  qu'il 
est  dit  Tcclui  qui  est  l'élu  du  sdou-n. 

IJ     Sadou,  verbe  neutre  :  ffse  revêtir,  se  vêtir-,  avec  V  ,  me,  mi,  du  com[)lénient 
indirect,  p.  24  1.8  |  =  PB  1.  2.J0]. 

""  \k  iL^-^t-:-,  *  "^ ^k  Ç  "^Éfc^-w^î  Sadâou,  subst.  ma.sc.  :  ^tremblement, 
frisson-,  p.3  1.4  [=PB  1.  3;  cf.  p.  29  L6  =  UC  I.  4,  p.  33  1.14  =  PG  1.  1  4  et 
p.  36  1.14=  PR  I.  26].  De  la  même  racine  dérive  par  redoublement  de  la 
secdutlc  radicale  : 

P^^,.sïw/«V/rt(î,  sadotldit,  sdoudit,  subst.  fém.  :  ^ tremblement,  frissou",  p.  11 1.3 
[=  PB  I.  102].  —  Le  mot  s'est  csuservé  eu  copte  dans  ctcut  T.  n ,  tremor,  metus. 
Bibl.d'c'iude,  l.l.  31 


— K..(  162  ).«— 

^  V  ,  <5^  V  1  sàdamOU,  sâdmou,  SOdmOU,  verbe  arlif  et  neutre  :  rrentendre, 
wouter^,  p.  3  1.  2  [=  PB  1.  )  ;  cf.  p.  29  1. 4  =  OC  i.  i ,  p.  33  1. 13  =  PG  1.  1 3  et 
p.36  1.13  =  PRl.  a5],  p.  5  1.  8  [=  PB  1.  ai;  cl.  p.  30  1.  H  =  OC  1.  8  et  p.  37 
1.16  =  PR1.  i8],p.6  1.6,7[=PBl.  3i,  82;  cf.  p.38  1.  7  =  PR  1.  56],  p.  7  1.  3 
[=PB  1.  hi],  p.  14  1.7,  10  [=  PB  i.  i63,  166],  p.  15  1.4  [=  PB  1.  lyOJ, 
p.  19  1.3  [=PB  1.  227].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  ccuFm  T.B. 
ccuTGM  M.  cxTGM  B.,  otidire ,  obedire,  exaudire. 

Il  ^i»«  H|  sadâdâît,  subst.  fém.  :  tftrcm])lement,  frissonT^,  forme  à  seconde  radicale 
redoublée  de  ^^%.  'îfc->  saddou,  q.  v. 

i^\)  y^  sâzâou(?),  subst.  masc.  :  tfhomme  au  sceau,  homme  au  collier-",  employé  dams  le 
titre  ^^)  \  ^|,  sdzdou  hdîti  ffhomme  au  sceau  du  roi  de  la  B asse- Egypte n,  p.  1 
1. 1  [cf.  p. 27  1. 1  =  OC  1.  1 ,  où  le  scribe  de  OC  i.  1  =  p. 29  1. 1 ,  na  pas  reconnu 
le  signe  hiératique  du  manuscrit  qu'il  copiait  et  l'a  rendu  parWç"^,  lidou,  qui 
n'offre  aucun  sens].  Ce  titre  paraît  dériver  de  l'usage,  qui  prévalut  très  ancien- 
nement en  Egypte,  de  porter  au  cou  un  sceau  pendu  à  une  cordelette  ^^  ou  à  un 
collier  de  perles  enfilées  sur  une  cordelette  ^.  La  traduction  la  plus  fréquente 
qu'on  en  donne  est  celle  de  «chancelier  du  roi-n,  mais  il  ne  me  semble  pas  qu'elle 
réponde  entièrement  aux  conditions  dans  lesquelles  on  le  trouve  employé  :  le 
sceau  n'était  pas  nécessairement  celui  dont  le  roi  cachetait  ses  lettres,  mais  un 
signe  matériel  qui  annonçait  l'attachement  au  roi  de  la  personne  qui  le  portait, 
et  rfl'homme  au  sceaun  était  moins  souvent  «le  chancelier^'  réel  du  roi  que  son 
homme-lige,  son  féal.  La  traduction  proposée  par  Erman  {.Egyptisches  Glossar, 
p.  i58),  «trésorier»,  me  paraît  plus  rapprochée  de  la  réalité,  bien  qu'un  peu  trop 
restreinte.  Dans  un  pays  organisé  comme  l'était  l'Egypte,  le  bien  du  roi,  celui 
des  dieux,  celui  même  de  tous  les  sujets,  consistait  en  objets  de  dimension  et  de 
quantité  souvent  considérables,  que  l'on  conservait  dans  des  magasins  spéciaux 
ou  dans  des  chambres  attenantes  à  l'habitation  du  maître,  et  sur  lesquels  on 
apposait  les  scellés  chaque  fois  qu'on  les  fermait.  Les  «gens  du  sceau-"  avaient 
la  garde  de  ces  chambres,  chacun  la  sienn»,  et  c'est  pour  cela  quon  trouve 
autour  du  roi,  des  dieux  ou  des  grands  seigneurs  tant  d'individus,  hommes  ou 
femmes,  qui  sintitulenl  ainsi.  C'étaient  ou  de  très  pauvres  hères  ou  des  person- 
nages très  importants,  selon  leur  naissance  ou  selon  leur  rang  auprès  du  maître  : 
les  uns  étaient  de  vrais  ministres  et  les  autres  les  gardiens  responsables  dune 
petite  chambre  à  provisions.  De  ce  mot  dérivent  : 
42)  \^  ,^,1  sauidhou{l),  subst.  masc.  plur.  -.  «des  artisans--,  ici  des  dessinateurs 


— «.(  163  ).«— 

et  (les  peintres  dépendant  de  la  nécropole  royale,  p.  25  1.2  [=  PB  1.  3o2;  le 
scribe  de  OB  I.  2  =  p. 42  1.1,  qui-  ce  mot  embarrassait,  la  remplacé  par  un 
terme  de  sens  analogue  ||^î^,  |  ,,  mahou  qddonomu  f  peintres- ]. 
i^lT^,  saz(iouUou{'?),  subst.  fém.  piur.,  lilt.  :  ries  cboses  du  sceau,  les  biens,  les 
approvisionnements^  enfermés  sous  le  sceau,  p.  24  1.4  [=PB  1.  287]. 

.  T)'  .  ^.  T)  sazarou,  verbe  neutre  :  ^passer  la  nuit,  se  coucher,  être  couché, 
dormir-^,  p.  12  1.7  [=PB  1.127],  P-24  1.8  [=PB  1.  298].  —  Le  mot  s'est 
conservé  en  copie,  avec  chut«  de  <=>,  ra,  final,  dans  cyro,  cyre  T. M.,  dccum- 
bere,  cithare,  slirncre. 


^  ^  Shaî,  subsl.  masc.  :  tfpuits,  étang,  laci,  puis  ffouady,  domainoii,  p.  5  1.  6 
[=  PB  1.  2 1  ;  cf.  p.  30  1.  9  =  OC  1.  7-8  et  p.  37  1. 14  =  PR  1.  46 ,  où  il  ne  reste 
plus  que  le  déterminatif  ■«.  du  mot],  p. 25  1.5  [=PB  i.  3o5].  —  Ce  mot  s'est 
conservé  en  copte  dans  cyHi  T.M.  tyHei  T.  n,  puteus,  cislerna,  canalis.  11  entre 
dans  des  titres  et  dans  des  noms  géographiques  : 

^^^,  nahou-shm  «maître  d'un  domaine^,  p.  24  1.10  [=PB  1.  296]. 


Ml|\     ,  shdi-Sanofraoui  rrle  puits  de  Sanofroui-,  p. 29  1.12  [=0G  1.  5, 


variaHle  de  ^  (Pl^,  '  ^^  Sanofraouî  ffl'île  Sanofrouni  que  portent  PB 
1.  9  [=p.4  1. 1]  et  PR  1.  33  [=p.37  1.4].  Cf.,  sur  celte  variante,  Vlntrodurtion, 

p.  XXXVIII-XXXIX. 

Illll  J^j  shaou,  au  pluriel  lill^j^  shâouou,  à  Imûnitif  féminin 
Illll  JV.  ii_^^'  ^^  3V_»^  shââouît,  shaaît,  shaît,  au  pluriel 
Illll  5V.i'T~i  ^^^'^^^''OU)  vcl^e  actif  :  ^prédestiner,  décréter,  attribuera, 
p.  7  1.11  |  =  PB  1.  5i;  cf.  p.  39  1.  6  =  PR  1.  76],  p.  12  1.3,7  [=PB  1.  191, 
126],  p.  14  1.2  |  =  PB  1.  i56],  p.  19  1.5  [=  PB  1.  329],  p.  22  1.4  [=  PB 
1.262]. 

Illll  ^  Shââ,  verbe  actif  :  «commencer'',  p.  16  1.2  [=PB  1.  189-190].  —  Le 

mot  s'est  conservé  en  copte  dans  le  terme  tyx-,  qui  entre  dans  plusieurs  noms 
composés,  ii-ufx-Mice  M.  primoffenitiis,  Ti-cyx-ccutn-  T.  primonlialls. 


— «^(  164  ).♦*— 

TrTtT   pi^     \y^  Shâbou,    suLst.   masc.  ])\m\   :   -mois.  mang(M-,  de  ]in'-f('-ience 

f  mets  fins,  friandisos-»,  p.  24  1. 12  [=  PB  i.  99S].  D'après  le  passage  en  question, 
il  semble  que  ce  mot  s'appliquât  surtout  aux  repas  que  le  roi  ou  les  nobles 
faisaient  porter  de  leur  cuisine,  une  ou  plusieurs  fois  par  joui',  à  des  favoris  ou 
à  des  fonctionnaires  qu'ils  voulaient  honoi'er;  il  était  employé  également  pour 
les  morts  à  qui  l'on  soidiaitait  ffune  quantité  de  viande  de  la  lable  d'Osiris-. 

.=.—>  shââouî,  subst.  masc.  :  tfsableii,  et  par  suite,  rdéserl-,  p.  24  1.  9  1  -  PB  1.  or.'i  1  et 
dans  le  nom  > — ^  j^^  ^  iT*i  ^  l'^r  nonmouiou-sluiâouinu ,  q.  r.  s.  r.  > — v  j^ 
\  j^  i"^, .  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  cyœ  T.  M.  u)o  T.  11,  amin. 

I  w  ii>l  %k  m  "^t-^  "j^  shouâou,  sulist.  masc.  phir.  :  -pauvre,  niiséralde-,  p.  25 
1.7  [=PR  1.  3of,]. 

r-nn    I    I  shâboubou,  shboubou,  verbe  actif  :  "mêler,  rbanger(?)-,  mais  plus 

ju'oljableiuent  -appro\  isionner-,  p.  20  1.11  | — PB  I.  a-17],  dans  la  foiinulc 
abrégée  où  les  trMémoiresii  nous  donnent  ce  mot;  cf.  s.  v.  ^^  ^,  àloukiinn,  et 
Renieil  de  Irnvnux,  t.  XXX,  p.  0/1-05. 


::3^  ,    "'^V^    J    shapOU,    shasapOU,    shsopOU,    shopOU,    verbe  actif  : 

reprendre,  recevoir^,  p.  5  1.  3  [=  PB  1.  ]  7  ;  cf.  p.  30  1.  6  =  OB  1.  7  et  p.  37  1. 11 
=  PR  1.  Uh],  p.20  1.10  [=PB  1.  itiC],  p.  25  1.2  [=PB  1.  3oi].  —  L.'  mot 
s'est  conservé  en  copte  dans  ujcon  T.M.B.,  arcipcve,  siinipre,  rcripere. 

^^   \    shapOU,  shasapOU,  shopOU,  subst.  -.  limage,  figure^,  peut-être  les  spbinx 

(|ui  sont  à  di'oite  et  à  gauclie  de  la  porte  d'entrée  du  palais,  p.  21  1.2  [-=  PB 
I.  0/.9]. 

^npi  shapSOUSOU,  shopSOUSOU  : —   1°  adj.  :   -auguste,   vénérable-,   p.  20   1.1 

[=PB  1.  937];  —  2"^[ip^,  xhopsomoumi ,  subst.  plur.  masc.  -.  ffricliesses, 
biens-,  p.  15  1.12  [-=PB  1.  1S7],  p.  24  1.  3  |  =  PB  1.  oSO]. 

"^^C-  "^W^-  ^\'  ^^  *^\I  ^hamou,  shem,  oU\  Imlinilif 

fi'ininin  "5?  Ik  shamOUÎt,  Shamît,  verbe  neutre  :  -aller,  cbeminer-, 

avec  f~~^^  ni,  ne,  du  complémeul  indiiecl,  p.  6  1.3  [^PB  1.  97;  cf.  p.  38  1.3 
=  PR  1.  r)i],  p.  21  1.1  [=PB  1.  2i.|],  p.  24  1.2  [=PB  1.  28:,];  ^55=^^, 


-_«.(  1G5  ).«— 

irnml-i  shamH  rjo  me  mis  en  route-,  lilt.  :  «je  fis  un  aller-,  p.  3  1.  6  f=PR 
1.  r,  ;  cf.  p.  29  1.  8  =  OC  1.  f) ,  p.  33  1. 15  =  I»G  I.  i  5  el  p.  37  1. 1  =  PR  I.  9.)  ]. 
p.  5  1.4-5  [^PB  1.  .  9;  rf.  p.  30  1.7  =  OC  1.  7  et  p.  37  1. 13  =  PR  1. /if)];  ^^ 
P!  âl'î'^  ^!ÂPrï^'  ~<nsaî-néi  shamil-sotinou  ffj'ordonnais  leur  aller-, 
p.  11  1.1  [=PB  I.  f)()].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte,  avec  rliiile  de  ^, 
me,  liiial,  Jans  (ye  T.  M.  u)c.i   T.  u;ii  /?.,  irr,  rniirc. 

î  ly\  shameSOU,  shaSOU,  shoSOU  :  —  1"  verbe  aclii'et  neutre  :  -suivre,  arrnmpa- 
<;ner.  uieuer-,  p.  1  1.  3  [cf.  p.  27  1.  4  =  OC  1.  1 ,  p.  33  1.  3  =  PC  1.  .'i ,  où  le  mol  a 
perdu  sou  déterminatif,  et  p.  36  1.  3  =  PR  1.  3],  p.  14  1.13,  14  [=PB  1.  170, 
171],  ^  ^ ^ ^  P  '^  ^  irouitnu-nnk  xhnmsou  -ou  le  l'ait  suile,  rouduite-,  p.  16 

1.5  1=  PB  I.  11)2];  —  9"  ^P^^,  "^p  X^-  *^  '^'^^  slinmesou,  au  pluriel 
îiP^^  J^î"  *^Pi?i-  •^liomcsouoil,  shosOUOU,  subst.  masc.  :  r^suivaut,  servi- 
teur-, p.l  1.2,3  |cf.  p.  27  1.3, 4  =  OC  1.  1,  p.  33  1.2,3  =  PG  I.  a,  3  el  p. 35 
1. 2, 3  =  PR  1.  9 ,  3 ] ,  p.  2  1. 10  [cf.  p.  29  1.  2  =  OC  1.  /i ,  p.  32  1.  7  =  PA  fragm.  P 
1.  9,  p.  33  1.12  =  Prx  1.  19  et  p.  36  1.10-11  =PR  1.  99],  p.  15  1.6  [=PB 
1.  l'So].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copie  dans  ûjTtujG,  ojgmojg  T.  ojeMii)!  M. 
ujHMcyi  B.,  mivixlrarc  setTire. 

W  ^Js    shani,  shini,  verbe  neutre  :  rsaluer-,  avec  •==-,  ra,  du  complément  indi- 

'■'^''l 'j^^^C^^X^^âlAk^lw-  «»»»«  rakiwn-f  rini-k  me 
sliani  nu(ioii-m-/ionnu-f  •'\nùsso-\-ï\  connaître  Ion  nom,  comme  [celui  de  qui] 
salue  de  loin  Sa  Majesié-,  p.  9  1.  6  [=PB  1.  7^].  —  Le  mot  s'est  conservé  en 
copte  dans  u;iiie  T.  u)\ni  M.B..  qmm-n-c.  mquirn-c.  xnhitarc.  inlnrognre. 

'   M-*,#,-  i,M-f^,^,-  [Al]!-fl,#,  ^-anouàtiou,,,,,»,. 

masc.  plur.,  lilt.  :  (fies  gens  du  cercle,  les  courtisans,  la  cour-,  p.  2  1. 1  [cf.  p.  28 

1.6  =  0C  1.  9  el  p.36  1.2  =  PRl.  10],  p.  23  1.10  [=PB  1.  281]. 

«  V^l^  shanou,  shonou,  subst.  masc.  :  tfjwil,  cbeveu-,  p.  241.  7  [=PB  I.991]. 

n     j      ç 

X    shanou,  shonou,  subst.  masc.  :  ffcercle-,  p. 41  1. 10  |  =  OR  1.  t,  en  varianle 

avec  le  terme  arcbaïijue  ••^  J^'  qdhnu,  (pie  PB  1.  3oi  =  p.  25  1.1,  donne 
en  cet  endroit].  De  ce  mot  dérive  : 

8   '~~*,  slianoiinouH ,  shanounit,  subsl.  fém.  :  -cercle,  parcours  en  cercle-,    9^ 
'    *  1  *^.  shanounouit  atonou  -le  cercle  iiarcouru  par  le  disipie,  la  course  du 


—!-».(  IGG  )^^ — 

disque  solaire^,  p.  18  1.2  [=PB  1.  ai  3].  Les  Egyptiens  désignaient  de  la  sorte 
la  partie  du  inonde  sur  le  pourtour  de  laquelle  le  soleil  navigue  pendant  les 
vingt-quatre  heures  de  sa  course,  c'est-à-dire  la  terre  habitée  :  cette  partie  avait 
la  forme  d'un  cercle  ou  plutôt  d'un  ovale  aplati  sur  les  deux  côtés  longs  <=>,  et 
ce  signe  sert  souvent  de  déterminatif  à    X  <^=^,shonou. 

I  li-,     Shonbît,  subst.  féni.  :  robuste,  poitiine-,  p.  17  1.2  [=PB  i.  aoi]. 


^^XAii»/x\'  ^^M     '  /a\  Shandouît,  Shendouît,  subst.  fém.  :  -la  shenti, 

le  jupon  court  des  Égyptiens^,  p.  25  1.  6  [=  PB  I.  3o8  ;  cf.  p.  42  1.  5  =  OB  I.  0  ]. 
—  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  ujeriTcu  T.  M.  veslis  lalarls,  pallium, 
sindon ,  tyNTO  T.  lorica. 

"^t-=-  sharaou,  adj.  :  f^petit^,  p.  21  l.  il  [=PB  1.  258].  —  Le  mot  s'est  conservé 
en  copte,  avec  un  de  ses  sens  dérivés,  dans  ujHpe  T.  tyHpi  M.B.  ujhxi  B.  films; 
il  n'a  gardé  son  sens  de  tfpelitii  que  dans  les  composés  2ep-ujii>e,  aex-ujirc  T. 
i)e\-U)if\,  i)e\-u)Hfi  M.juvmis,  adolescms,  en  grec  xaXacrîpis^  l'Mn-cyipe  T. 
pairiis  annits,  les  jours  épagomènes. 

-  shaSOU,  subst.  masc.  plur.  :  tfospèces,  sortes,  qualités^',  |  J  0  \ TT  \  *  77^  4^  ^  J' 
liabsouou  nou  shasou  soutonou  tfdes  étoffes  des  qualités  employées  pour  le 
roi-,  p.  24  L4  [=PB  1.  a88]. 

shaspOU,  shospOU,  voir  plus  haut  .sous  sliapou,  shopnn. 
qU  shasarOU,  subst.  masc  :  -javeline,  lance-,  p.  23  1.4  |  =  PB  1.  ay't]. 

.  ■^    V  H(  Shatoumou,  verbe  actif:  -combattre,  anéinlir  (?)-,  p.  10  1. 10  [=  PB  1.  98]. 


\.=>-_J  shadou,  shodou,  verbe  actif  :  ^prendre,  enleverr,  par  .suite  rdélivrer-, 
]2"~'^'^,  shodou-n-outotlf-néi  rlorsqu'il  me  fut  délivré,  remis-,  p.  16 
1.12  |  =  PB  I.  200],  p.  18  1.2  [=  PB  1.  sili,  avec  5|^,  me,  du  complément 
indirect].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte,  avec  un  de  ses  sens  secondaires, 
dans  CIJIT6  7'.  cyi-j-  M.,  exigere,  repcterc  p-elium. 


-«.(  167  )K^ 

a 

Q  %k     m  -w^  93011,  vprbe  artil'  :  rrlre  à  l'étroit,  (Hre  privé  de.  .  .  ",  dans  l'expression 

°^!^V^"^Jw'  S""*^"  /l«/'OU-/  (f  privé  de  messager^,  p.  14  1. 1  [  =  PB 
1.  i5/t].  —  Le  mot  semble  s'être  conservé  en  copte  dans  ecuov  Ï-.  furtari, 
roarcinri. 

Q'W  V'^WÇO,  nlk  "^0.  He"^©  Gâou,  nom  d'une  des  villes  que 
Sinouhîl  passe  pendaHt  sa  l'uite,  p.  4  1.  4  [=  PB  1.  i  3  ;  cf.  p.  30  1. 1-2  =  OC  l.  fi , 
p.  37  1.  7  =  PR  1.  87];  sur  son  emplacement  possible,  cf.  Vlntroduclion,  p.  \xxix. 

/^^^  fi'  ''^^  iKl  9^™°^»  giniOU,  verbe  actif:  tftrouver',  au  passif  ^^^|  \  '^  , 
gdmouit,  gimit  rètre  trouvé-",  p.  2  1.8  [cf.  p.  28  1.13  =  OC  i.  3  et  p.  36  1.9 
=  PR  1.  1 9 ] ,  p.  21  1. 4  [=  PB  1.  352  ] ,  p.  25  1.  9  [=  PB  I.  3 1 1  ].  —  Le  mot  s'est 
conservé  en  copte  dans  «cimi  B.  ximi  M.  et  ôTi,  eitie  T..  invenirc. 

mOUOU,  su])sl.  plur.  iiiasc.  :  crendeuillés,  gens  en  deuil',  p.  1  1.  8  |  cf.  p.  28  1.  5 
=  0G  L  2  etp.36  1.1  =  PRl.  .)]. 

^r-y  V  8  ,«>- ,  r:^\^9J!*'>~  gamhou,  gimhou,  verbeactif:  ^apercevoir-,  p.6 
1.1  [=PB  1.  95;cf.  p.30  1.12  =  OG  1.  S  et  p.  38  1. 1  =  PR  1.  Zi.,]'. 

gârou,  et  à  la  forme  féminine  J^  gârouît,  gârît,  au  pluriel  J=^ 

"^S  I    gârOUÎtOU,  adv.  :  tror,  mais,  donc,  ainsi-,  p. 7  1.8, 11  [  =  PB  1.  /17,  Îji; 

cf.  p.  39  1.  3,  6  =  PR  1.7 1,7(3],  p.  10  1.1  [=PB1.  86],p.l21.4[=PBl.  122], 
p.  18  1.7  [=PB  1.  2i(j],p.  19  1.6|  =  PB  1.  23o],p.22  1.1  [  =  PB  1.25;,].  Les 
deux  lormes  paraissent  être  employées  :  la  masculine  ,  gdrou,  en  enclitiijue 
au  dernier  mot,  la  féminine  =-,  gârouîl,  gârîl,  en  enclitique  à  l'un  des 
premiers  mots  d'un  membre  de  phrase.  La  féminine  se  rencontre  également 
dans  la  locution  ^  ^  <â. ,  mil  gdrouit,  * ^  ^  -='  2)  !  '  ^''"  gdrouilou,  p.  2  1. 1 
[cf.  p.  28  1.7  =  OC  1.2  etp.36L3  =  PR  I.  11,  où  il  ne  reste  que  VT'^âîi]' 
litt.  :  ffce  fut  ainsi-,  qui  termine  un  développement. 

^  -^  -  I  gârOUÎt  :  —  1  "  verbe  actif  :  ^ préparer-,  ^  ^  ^  "f"  l!!!]'ï''  '^''"  gdrouil- 
néî  tfon  me  préparait  (des  vivres)-,  p.  10  1.  4  [=  PB  1.  8()-()o];  —  2°  *-x'iTï' 
garouitou,  subst.  plur.  :  (^approvisionnements,  mobilier-,  p. 42  1.  2  [=  OH  1.  /(, 


au  lieu  de  «Sr.""^,  Ichdrouitoil ,  q.r.].  —  On  n"a  conservé  en  copte  que  la  forme 
à  redoublement  final  de  la  prernièie  radicale  ^-^^  gdrgdou,  et  seulement 
dans  ses  sens  secondaires,  au  masculin  o-cupo-  T.  ii.  jirœjmrntio.  romVnmmtum .  au 
féminin  epHo-c  T.  6-|»hxi  .1/.  dos. 

gâsOU,  adj.  et  sul)st.  numéral  :  ^l'ioil'û'',  ^^{7'T^  I  ^'  iroui-iici  raiipil  ouàit 
gdsoti  ame  tfje  passai  là  un  an  et  demi-,  p.  6  1.4-5  [=PB  1.  3o;  cf.  p. 38  1.5 
^  PR  1.  56].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copie  dans  eoc  T.  x.oc  M.,  dimidium. 

gâsou,  siibsl.  masc.  :  ffcôlé-,  ^ fl '^\  ^fl^'  gdsou  arnciiiti  rh  lôté  de 
rUuest-,  p.  2  1.7  [cf.  p.  28  1.11 -OC  l.  3,  p.  33  1. 10  =  PG  l.  lo  el  p.  36  1.8 
=  PR  l.  17-18J,  ''^^p  ,  gdsoui-si  rrses  deux  côtés-,  où  l'emploi  de  la  forme 
n  ^^ ,  si,  du  pronom  implique  celui  du  duel  pour  ^,  gdsou,  p.  12  1. 10  [=  PB 
1.  i3i].  De  ce  mot  dérive  le  nom  d'agent  : 
^^^  \  1"^'  gdsoui,  subsL.  masc.  :  f  celui  qui  est  à  côté,  le  voisina,  peut-être  le 
rrprocliain-,  "5^^^^  1"^'  ddi-l  liou  ne  gdsoui  fje  donnai  du  pain  au 
voisin-,  p.  13  1.12  [=PB  1.  lûi-L^ia]. 


G 


CjâsOU,   verbe  actif:  «frotter,  oiudie-,  avec  V,  me,  ml,  du  roiiiplémeni  indir'cl, 
p.  24  1.8  [-PB  1.  a()3j. 


•"^»%  -k,  ])rononi  sulFixe  de  la  deuxième  personne  du  masculin  sin;;ulier  :  -'lu.  toi-.  —  Il 
s  est  conservé  en  copte  dans  -k,  T.M.B.,  tu,  te,  libi. 

U  kâ,  kâî,  au  pluriel  J    I  kaOU,  subst.  masc.  :  le  «double-,  se  rencontre  dans 

le  prénom  du  roi  ©  fj^  |J,  Kliapirkéi-iya  Ac  double  de  Rà  existei^,  p.  15  1. 1,  5 
[=PB  1.  173,  i7<j].  11  est  employé  également  comme  supjiort  des  pronoms 
suffixes,  p.  17  1.4,7  [=PB  l.  2o3,  20C],  p.  18  1. 10  [=PB  l.  222],  dans  tous 
ces  cas  en  parlant  du  roi.  —  Le  mot  ,s"esl  conservé  en  copte,  avec  son  sens  le 
plus  luatériel,  dans  kuj  T.  zTi ,  Staline,  iilola .  à  l'origine,  les  statues  du  double. 

U  ''^ffÇ.  U'^I^Ç,  ''^f^  kâou,  kâ,  subst.  masc  :  rlaureau-,  et  })ar  suite,  «mâle-. 
p.  12  Ll,2,5  [=PB  1.  118,  iifj,  133],  p.  16  L6  [=PB  l.  lyi].  —  Le  mot 
semble  s'être  conservé  dans  les  transcriptions  grecques  Kap;^is  de  U^  j|  ..^ . 
Kamaouitji ,  Ne;(^à£o,  de  i4k  V,  Nekdou,  etc.,  puis  en  copte  dans  lélémoul  k.\- 
de  Kx-xoYKi  M.  m,  bus,  litt.  :  «taureau  châtrée. 


__^(  1G9  )kh— 

X    "js  kâouî,  kâî,  ol  à  l'infinitif  féminin    -l*  '^S  kâouît,  kâît,  verbe 

actif  :  rpenser  à .  .  . ,  désirer.  .  .  i,,  p.  3  1. 7  [=-  PB  1.  C  ;  cf.  p.  29  1.  9  =  OC  I.  5 
el  p.  37  1. 1  =  PR  1.  3o,  où  le  mot  est  ninlUé'^  1^],  p.  9  1. 4  |  =  PB  1.  79; 
cf.  p.  40  1.  5-6  =  PR  1.  (,0  I ,  p.  11 1.  H  I  ^  PR  I.  1 1  o] ,  p.  12  1. 10  |  -  PU  1.  1  .'5 1  | , 
p.  13  1.7  [=PB  l.i  tih]. 

I  l^^^-l     I  kâî,  au  féminin         kâît,  kâîti,  pronom  : -autre-,  p.  71. 8  [=PB 

1.  iS  ;  cf.  p.  39  1.  3  PR  I.  7-.  I .  p.  9  1. 11  I  ^  PR  I.  .s ,  ] ,  p.  12  1. 13  [-  PB  I.  1 33  ; 
cf.  p.  40  1. 14  -  PR  1.  I  7()  |,  p.  13  1. 10  [-=  PR  I.  1  /u»].  —  Le  mot  s'est  conservé 
en  copte  dans  kg  T.M.B.  ac  T.  gh  B.,  aliiix,  alla. 

^■"^  ^1^-"  M  1    '. 

II  T  kait,  siilist.  fém.  :  fvacliei,  et,  d'une  manière  générale,  tout  animal  femelle, 

p.  12  1.2  [-PB  I.  iif)]. 

^.^  -kaOUl,  -koui  :  —  1"  forme  du  pronom  de  la  première  personne  dans  la  conju- 
gaison; —  2"  combinaison  du  pronom  -^i  -la,  -k,  sujet  de  la  deuxième 
personne  singulier  masculin,  avec  le  pronom  de  la  première  personne  du  sin- 
gulier V*^,  -ou-},  employé  comme  régime  d'un  verbe;  cf.  s.  r.  ^,  Oti. 

U  ^  jir  kâouâtiou,  subst.  ma.sc.  plur.  :  rf  travail  leurs,  ouvriers^,  nom  d'agent  dérivé 
de  ti  ^,  IcâouU  «■travail''.  Il  ne  se  rencontre,  cbez  Sinouhît,  que  dans  le  titre 
^  'J^iJ^,.  wuV  hiowiliou  Tadministrateur  des  ouvriers^',  p.  25  1.3  [=PB 
1.  3o3;  cf.  p.  42  1.1=- OR  1.  3  où  le  texte  ramesside  porte  la  variante  JJ,7Ti^ 
kaouUoii  cf travaux-]. 

-•-•  Kâpaouni,  Kâpouni,  forme  égyptienne  du  nom  asiati(iue  de  la  ville  de 
Ryblos,  employé  p.  38  1. 4  [=  PR  1.  53  ]  en  variante  du  nom  de  ^,  Sàouanou, 
Sàounon,  Sàoxmi,  que  le  texte  de  PR  1.  2f)  f  =  p.  6  1.4]  donne  en  cet  endroit; 
voir  ce  qui  est  dit  de  cette  variante  dans  \' Introduction ,  p.  xlii-xliii. 

W  n  kâfâou,  verbe  actif  :  farracber-,  par  suite,  mietlre  à  nu,  dépouiller, 
piller-,  p.  13  1.  7  [=  PR  1.  1 A6].  — Le  mol  paraît  s'être  conservé  en  copte  dans 

KCDCDBG,  KCUCUMG    T..  Vt  rOffCTP ,  l'cvore. 

,  ,  Kamît,  subst.  fém.,  litt.  :  ffle  pays  noir,  l'KgypIe-,  p.  6  1.2, 

6,8  |  =  PR  1.  96,  32,  36;  cf.  p.  31  1.  2  =  OC  1.  <)  et  p.  38  1.  2,  7,  8  =  PR  I.  5o, 
BM.  d'étude,  t.  I.  aa 


—«-».(  170  )^H — 

5G,  57],  p.9  1.7  [=PB  1.  70],  p. 14  1.9  [=1'B  i.  i05],  p.  15  1.5,13  [-^PB 
1.  178,  188].  —  Le  mot  se.st  conservé  en  eoplc  dans  kiimc  T.  kiihi  II.  xmmi 
M. ,  A'^gi/plus. 

iV^'^'-»-',      9«V  ^*|.**^'^  Kam-ouêri,    subst.   masc,   localité  (le 

rOuady  Toumilàt,  (|iii  donnait  son  nom  au  ^*  V^"-"-  ^fiûi  ne  Kamouêri, 
c'est-à-dire  au  iac  d"Ismaïliah,  p.  5  1.  6  [=  PB  1.  a  1  ;  cf.  p.  30  1.  9  =  OC  i.  8  et 
p.  37  1. 14  =  PR  1.  i6,  où  les  déterminatifs  sont  détruits];  cl',  à  ce  sujet  Vlnlro- 
duchon,  [).  XL. 

\  P5Î"     "T"^"^'      ""**"     a   ^^^°^'  ^^"  pluriel  Mili   kâsouou, 

subst.  masc.  :  ffcourbure,  inclinaison-^,  ^  J|!j '5' '^ P  \  f-ï "^  V  J  ^ \v, ^ - 
shaspou-néi  kdsou-i  me  bail  «'y  me  courbai  dans  la  brousse-',  litt.  :  rrje  pris 
mon  inclinaison  [var.  mes  inclinaisons]  dans  la  brousses,  p.  5  1.3  [=  PB  1.  18; 
cf.  p.30  1.6  =  OG  1.  7,  p.34  1.6  =  PGl.  a 9  el  p.  37  1.11  =  PB  1.  li'i]. 


I  fk  T  qâouî,  qaî,  qâ,  adj.  :  rbaut,  élevé,  long-,  dans  la  locution  -«^  ")[  Y-  'A'^"''~ 
sdou,  qd-sdou,  litt.  :  ffbaut  de  dos,  orgueilleux,  insolent-,  p.  19  1.6  [=PB 
1.  280].  Le  mot  entre  dans  la  composition  de  nombreux  noms  géograpbiques 
dont  un  seul  est  mentionné  cliez  Sinouhît  : 

'iv  '^14'  ''^  "^  ils'  n.  !  .®'  qd-nofr,  qd-nofirou,  nom  masc,  litt.  : 
tf celle  cpii  est  le  tertre  du  bon-i  ou  wdes  bons-,  nom  de  la  ville  attacbée  à  la 
pyramide  ■*  jk"^  A^-  qdoui,  qdi,  d'Amenembaît  I"',  près  de  Licbl,  p.  1  1.5 
|cf.  p.  28  1.2  =  OC  1.  1,  p.  33  1.4  =  PG  là  où  le  groupe  ^\t-  ?"'«"^  •'» 
disparu,  et  p.  35  1.  5  =  PB  1.  5];  cl",  htroduction ,  p.  xxxvn. 


•\1 

un  arc,  bander-,  p.  12  1.  7  (  =  PB  1.  1  27 ]. 
L^lk    V   |j  qâmamou,  subst.  masc.  :  rflornu-,  p.  22  1.  7  [=  PB  1.  aCS]. 


^^^^^^   qâbou    rcercle,  enceinte'-,  p.  16  1.9  [=PB  1.  it)G],  p. 23  1.9  [=  PB 

1.281],  p.  25  1.1  [=PB  1.  3oo-3oi,oùOBI.  1  donne  la  variante  ^>îî^^^ 
^,  me-khov7iou  shounou  ttdans  l'intérieur  du  cercle-,  p.  41  1. 10]. 

qaSOU,  verbe  actif:  fflier-,  et  ici,  plus  spécialement,  omettre  la  coi-de  à 


— ^>.(  171  )^~ 

A^  V  "j^  J^  qâmâou(?),  subst.  masc.  i.liir.  :  rrliantours-,  p.  16  1.6  |  =  PB 
1.  Kjli].  —  La  Il'cIuic  shdmd  a  été  proposéo  par  Stitlic  et  acce[>léc  par  Kniian 
(  Kgl/plisclu's  Ghssar,  p.  i  29,  i34),  pour  ce  mot  et  jwur  tous  ceux  qui  comuioii- 
cent  avec  le  signe  jj.;  (>lle  nie  paraît  être  très  probable,  mais  non  pas  encore 
enlièrcniont  certaine. 

%^^ — iH  qâmâ0USi(?),  shâmâousi(?),  subst.  masc.  :  rr la  couronne  du  Midi -^,  la 
couronne  blanciie  4^  que  le  Pbaraon  portait  comme  roi  de  l'Egypte  méridionale, 
p.23  1.2  [=PB  i.  271]. 

j\k  i— »«^wS  qâraadou,  verbe  actif:  tfs'afTligcr,  prendre  le  deuil^i,  "7"\"^â!^P' 
aiir  ndmadmi-l-s  rje  ne  ni'aflligeai  pas  de  ma  fuite^,  p.  18  1. 12  [=  PB  1.  a-ji  ]. 

T^  I   qânouiou,  suIjsI.  masc  phir.  :  racles  de  force,  exploits,  prouesses^,  p.  11  1.  7 
'      '  (  =  PB1.  107J. 

«=►  I  HT  qârasOU,  verlie  actif  el  neutre  :  r^nterrer,  mettre  au  tombeau-,  p.  16  1.3 
[=PB  1.  191]-  —  Le  mol  s'est  conservé  en  copte,  après  amuisscmeft*  de  <=-, 
m,  médial,  dans  kcdc  T. M.  curare  cadarer,  et  comme  substantif,  Ktuc  7"..!/.  ni 
mum'm,  et  K.vice  T.  -y.  kmci   1/.  -[-  sppullurn ,  fnsriœ  scpulcralcs. 

l  f^  ^>.^i  qâdou,  verbe  actif  :  tfbàtir,  construirez^,  p.  24  1. 11  [=  PB  1.  297  ].  —  Le  mot 

s'est  conservé  en  copte  dans  kcut  T.M.B.  œdifcare.  romtlrucrc. 

1  s  qâdou,  *qâdounOU.  subst.  masc.  :  «forme,  (pialité,  vertu-,  p.  6  1.7  [=PB 
1.  39;  cf.  p.  38  1.  7  =  PR  1.  50].  —  Le  mol  s'est  peut-être  conservé  en  copte, 
sous  la  forme  de  l'infinitif  féminin,  dans  k\-\-  M.  bmcfoliis.  pnidcns  cssc,  mteUifrirc. 
De  lui  dérive,  dans  un  sens  tout  matériel  : 
*  J^^""*^  qddounouou,  subst.  masc.  plur.  :  ^formes,  images-^,  plus  particulière- 
ment rdessins,  peintures-,  dans  le  titre  H^J^^T^i  sashou  qddoimouou  rscribe 
des  dessins  ou  des  peintures,  peintres,  dessinateurs-,  p.  42  1. 1  [=  OB  1.  3,  où 
PB  I.  3o3  =  p.  25  1.  2  donne  ^ifâ  V  i^r  ""'™"  sdzddtiotl,  q.  r.]. 

i  \  ^    ',  ^    ~  V  ^*~'.    [1]  y  !«"•-<  Qâdoumâ,  Kâdoumâ,  subst. masc, 

nom  du  pays  où  Sinoubil  se  réfugia  en  (piittanl  l'Egypte,  et  où  il  demeura  un 
an  et  demi,  p.6  L4  [=PB  1.  99;  cf.  p. 38  L5  =  PR  1.  53],  p.  15  L8  [=PB 
I.  183],  p.  18  1.8  [  =  PB  I.  919].  —  Sur  la  lecture  de  ce  mot  et  sur  l'emplace- 
ment du  pavs  (pi'il  désijjne,  cf.  l'Introduction,  p.  xi.-xlii;  si  la  lecture  Qddouim 
est  exacte,  il  est  une  Iranscriplion  de  l'Iiébreu  D"ip,  Kcdvni  ^l'Orient-. 


.(  172  )- 


Aux  lemps  du  premier  empire  lliébaiii,  les  srribes  paraissent  ne  pas  distinguer  enire  le  son  du  ^  et  celui 
du  s^,  et  la  dillérence  d'em])loi  entre  ces  deux  signes  pnrait  cire  surtout  une  dilTérence  graplii([ue  :  s=> 
s'était  stéréotypé  dans  certains  groupes,  où  il  carrait  mieux.  J'ai  donc  réuni  dans  un  même  chapitre  et  mêlé 
selon  Tordre  alpliabéticjue  les  mots  qui  commencent  par  te^  et  par  ^. 

s—),  •    -ît,    -et,    pronom  féminin  de  la  deuxième  personne  du  singulier  :  rtu,  loi", 

p.  22  1.  6  [=  PB  I.  26i].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte,  après  chute  du  -t 
final,  sous  la  forme  -e  T.M.B.,  tu,  te. 

^r^.    '"  ,  tâou,  tou,  to,  au  pluriel  ^jj)^"»-  tâou,  touou,  au  duel  ^^ 

taoui,  tOUOUi,  subst.  masc  :  (fia  terrei>  en  général,  puis,  «une  terre,  un  pays'^, 
au  duel,  tries  deux  terres  d'Egypte^,  l'Egypte  du  Nord  et  celle  du  Sud,  mais  aussi 
tous  les  pays  qui  peuvent  se  partager  géographi(juement  en  deux  parties,  tels  que 
celui  des  p - *^  ]  jt  J,  Sadtiou ,  celui  des  i^  ^  |^,  fenoukhouiou ,  ou  celui  des 
]\\\]  jit  J,  Timalmimi,  p.  1 1.2  [cf.  p.  32 1.2  =  PG  1.  2  et  p.  35  1. 1  =  PH  1. 1  ], 
p.  2  1. 2  [cf.  p.  28  1.  8  =  OC  1.  2 ,  p.  32  1. 1  =  PA  fragm.  N  1.  2  ] ,  p.  7  1. 1 ,  5  [  =  PB 
1.  38,  43;  cf. p.  38  1.12, 16  =  PR  1.62,67 ],  p.  9  1. 3,4,11  [=PBI.  70,71,81; 
cf.  p. 40  1.5  =  PR1.  95],  p.  10  1.9  [=PB  1.  i2()],  p.  13  1.13  [=PB  1.  162], 
p.  14  1.5,  8,  9  [=PB  1.  169,  16/1,  16G],  p.  15  1.12  [=PB  1.  186],  p.  16  1. 1, 
5,11  [=PB  1.  188,  193,  198],  p.  17  1.7,8,10  [=PB  1.  206,  007,  210], 
p.  18  1.1,7,  9  [=  PB  1.  21 3,  218,  221],  p.  19  1.3,6,7  [=  PB  1.  226,  23 1; 
ci.  p.  38  1.15  =  PB  1.  66],  p.20  1.12  [=PB  I.  2^8,  2/19],  p.23  1.3,6,7 
[=PB  1.  273,  976,  277],  p.  25  1.3  [=PB  1.  3oi].  Le  mot  entre  dans  un 
certain  nombre  d'expressions  composées  qu'on  rencontrera  chacune  en  son  lieu 
et  place  :  ^^|{"-i  Td-mourai,  s.  v.  ^|{-"i  mourai,  ^  ,^^, 
ndsît-tdoui,  s.  v.  °  ,  ndsit,  l^-^Y^,  honouit-ldoui,  s.  v.  |  *,  honouit, 
1©!^'  l.Ki^ou-ni-tdou ,  s.v.  ^^,  hazou,  J^^,  mimn-tdou,  «•'•  J^ 
— ',  sdmd,  ^(^2)^'  s(^^^ou-ldou ,  s.  r.  ^^2)'  *"'^'"""-  —  Le  mot  s'est 
conservé  en  copte  dans  qo  M.  ni,  orbis  terrarum,  cl  au  duel  dans  2t©o>,'c  T.  n, 
mane;  il  se  rencontre  en  transcription  grertjue  sous  les  formes  to,  d\i  et  au  duel 
TOU,  dans  plusieurs  noms  propres  tels  (jue  \ls^£<70{x■7o^^s ,  UoTnaifiTo ,  etc. 

^  ^k    ll^ïj—   Taît,  subst.  masc,  litt.  :  Tlbabilleuse-,  nom  île  la  déesse  qui  habille 
le  mort  de  bandelettes,  p.  16  1.  5  [=  PB  1.  192]. 


— «.(  173  ).«— 

g >  %k    Jl-w^  tâît,  subst.  féni.  :  «  blêmissement,  tristesse  (?)^,  j-—,^  |  \  ^î_|!^ 

V  ^,  une  Uiit-liarou  ni  inâi-harou-k ,  litt.  :  ;r point  blêmissement  Je  f;«ce 
à  qui  voit  la  face?'),  en  d'autres  termes,  trcelui-là  ne  blêmit-il  pas  qui  voit 
ta  lace?^,  p.  23  1.7-8  [=1'B  1.  -jjH].  —  11  serait  possible  (jue  le  mot  se  IVit 
conservé  en  copte,  à  riulinilit  réminin,  dans  jc.vio  T.  irisiis  cssc. 

_  %k  tâshou,  toshou,  au  pliiiiel  ^  ^k    V  tâshouou,  toshouou, 

sulisl.  masc.  :  ■'IVonlière,  limite-^,  p.  9  1.4,11  |  =  PB  I.  71,  80;  cl',  p.  40  1.5 
=  PU  1.  <j5,  où  il  ne  reste  de  tout  le  mot  que  le  sijjne  »  ].  —  Le  mot  s'est 
conservé  en  copte  dans  tou»  T.  Txcy  B.  n,  ou>u),  oou»  M.  ni,  limes ,  Jlnis , 
terminus,  provincia ,  twmits. 

m\\,  A  -ti,  -îtl,  sullixe  des  noms  et  adjectifs  d"a;;cnt,  bàlis  sur  les  foi'mrs  féminines 
du  nom  ou  du  verbe. 

ti,  -îti,  -ît  :  —  1°  sullixe,  marque  de  l'adjectif  verbal  avec  sens  de  participe 
présent  ou  passé.  Son  usage ,  de  préférence  à  la  forme  en  —  \ ,  -tou ,  est  quelque- 
fois amené  par  assonance  avec  les  lerminaisons  en  -/  des  mois  aux(]uels  il  se 
rallacbe;  ainsi  dans  -^^^^^f^^^]!'  raouiti-oitériti  khalmouili 
cle  palais  est  fermé",  p.  1  1.  8  [cf.  p.  28  1.  6  =  OC  I.  9  ].  Il  s'est  conservé  après 
cbute  de  Vl  final  dans  les  lerminaisons  en  "it,  "en-,  ~ht,  "6t,  ".vt,  du  copie; 
—  2°  préfixe,  et  suivi  soit  d'un  substantif  soit  d'un  pronom  absolu,  il  signifie  au 
propre,  «celui  (pii  appartient  à.  .  .  ",  et  il  peut  servira  former  des  elliniques,  des 
noms  de  métier  ou  d'ageni,  et  des  noms  propres.  11  n'c-sl  emjiloyê  cbez  Sinoulut 
que  dans  l'expression  ]  ^  ^  ^,  *]  4=  ^'  ti-soil,  renforcée  une  fois  de  "^^  ^, 
Ijnmou,  q.  r. .  ]  I  4\  '*'^  ^  jj  I  y\  ^-^  •  '*->''''"  hnmoH  aii-frov  donc  lui,  il  alla^', 
p.  2  1.3,4  [cf.  p.  28  1.9  — UG  1.  3,  p.  33  1.8  =  PG  I.  8  et  p.  36  1.4,6  =  PR 
1.  i3,  i5]. 

^^^  tiou,  sui)sl.  masc.  :  crpaiii,  niiclie  de  pain^,  p.  11  1.5  [--PB  1.  lo/i].  p.  13  1.12 
[=PBI.  i5i]. 

»l«,|7\,  »lAl\y\  taîti,  tîti,  verbe  actif  :  «frapper  du  pied,  foulem,  puis 
«frapper-,  en  général,  p.  8  1.  7  [=  PB  I.  Gi;  cf.  p.  34  1. 11  =  PG  1.  44  et  p.  39 
1.14  =  PR1.  8G]. 

»\k  ^  m  tou,  -OUtOU  :  —  1°  sullixe,  manpie  de  l'adjectif  verbal  avee  sens  de  pailiiipe 
passé  ou  de  passif,  conservé  en  copte,  après  cbute  de  Vou  final,  dans  "o>,-r, 


— 1^(  llli  )mh~ 

~Yt;  —  2°  préfixe,  l't  uni  au  pronom  suffixe  des  personnes,  il  sert  d'auxiliaire 
au  même  titre  que  |  J^ ,  COU.  Le  seul  exemple  qu'on  en  rencoutrerait  à  la 
rigueur  chez  Sinouliit  2>^^  — V  ^^'~-^'  najaà-i  lou-i  me-nefdtfdit, 
[=  PB  1.  3-4],  est  une  faute  du  copiste  :  le  texte  réel  est  !^"T"5^  V'^V 
'^wî'  ^i(rf<^('^-''^^î-ou-i  me-nefâtjdit ,  p.  3  1.4-5. 

^  m  -tOU,  pronom  sullixe  régime  de  la  seconde  jiersonnc  du  masculin  singulier  :  vloi^. 

*ol  fC^'ff^  touâouî,  au  pluriel  •^^W  V^  ^   touâouîou,  subst. 

nuise.  :  r-inendiant,  miséiable-",  peut-être,  rvanlard-,  p.  12  1.3  [^PB  1.  120], 
p.23  1.3[=PB  1.  273]. 

\f  n,     \ï   taOUtOU,    toutou,    taOU,    tOU,    verbe  neutre   :   r-êlre  établi,   poser 

sur...  11,  P  V^  j  .^"}  j  ^^  J  ,^1  s«0M  laoulou  me  ro-ni-honou-k  «la 
satiété  est  établie  dans  la  bouche  de  ta  Majesté-",  p.  23  1.  2  [=  PB  1.  272  ].  D "où 
dérive  : 
^|,  *7]'  fc^otitou,  toutou,  taou,  ton,  subst.  masc.  :  Tstatue,  image,  p. 25  1.6 
[=PB  1.  307;  cf.  p.  42  1.4  =  015  1.  5],  et  pris  au  figuré,  (^semblable,  pareil-. 
^]!JJ,  ane-taoutou-f,  litt.  :  "iioinl  images  de  lui,  sans  pareil-,  p.  7  1. 12 
[=  PB  1.  62  ;  cf.  p.  39  1.  6-7  =  PR  1.  77  ].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans 
ocDOYT  M.  oy,  statua,  idolum ,  simulacrum. 

*,  "'  *„  tapou  :  —  1°  subst.  masc.  :  r,tête-i,  p.  15  1.11  [=PB  1.  18G],  p.  16  1.5 
|  =  PB  1.  i()3],  p.  17  1.10  [=PB1.  20f)];—  2°adj.:rpremier,  fin,  excellent-, 
p.  25  1.  6  [=  PB  1.  307  ;  cf.  p.  42  1.  4  =  OB  1.  .5  ];  —  3°  adv.  et  prépos.  :  trsur-, 
p.  5  1.  4  [»=  PB  1.  1  <j  ;  cf.  p.  30  1.  7  =  OG  l.  7,  où  le  scribe  ramesside  a  interprété 
comme  [  |  la  forme  hiératique  du  signe  * ,  et  p.  37  1. 12  =  PR  1.  45  ],  et  avec  la 
valeur  adjectivc  dérivée  de  ce  sens,  au  féminin  *',  tapouit  tf l'assemblée  des 
dieux  ^  -^  ^  S'  ^^P^^^f  noui,  qui  est  sur  l'inondation,  qui  préside  à  l'inon- 
dation^, p.  17  1.10  [=PB  I.  209];  —  II"  entre  en  composition  avec  divers 
substantifs,  'y'^j^^'  tapou -mdsdlti,  tapvuisditi,  litt.  :  t tête-cuisses^,  se 
dit  des  gens  en  deuil  9.  W'-^i  ,^,^^  ^  \^  Hi'  sltaiwiuitiou  me  tnpnu- 
mdsdill  cries  gens  de  la  cour  sont  la  tête  aux  genoux^,  en  signe  de  détresse,  p.  2 
1. 1  [cf.  p.  28  1.  6  =  OC  1.  2 ,  p.  31  1.  5  =  PA  fragm.  N  1.  1  et  p.  36  1. 10  =  PR 
1.  10,  où  le  signe  •  a  disparu];  *  ^  .  tap-harou ,  litt.  :  -sur  la  face-,  ffsur, 
dessus,  par-dessusn,  ^  \  ,^,  lllll  ^  TTÎ  *  ^  ^J^ -  marnurouou  shdounu 
tap-harou- i  mie  ceux  qui  aiment  les  biens  dévolus  sur  moi-:  *  V^"t  '^. 


X 


— ^».(  175  )<-,— 

lapon- mû(\0U-î,  lin.  :  rt.'lo  du  nUé  do  moi-,  on  d'aiilros  lormos.  vpour  moi-, 
p.  20  1.11  [=  PB  1.  2/16]. 

Le  mot  semble  s'être  conservé  en  copto  dans  l'élément  Txn-  do   rxnpo  T.  t  os. 
De  lui  dérive  très  probablement  : 

-.111'  ((ipoudtiou ,  snbst.  plur.  :  ressences  fines,  primes  essences-^,  p.  24  1.  5,  8 
[=PB  1.  a88-98r),  a(,3]. 

tafou,  tefou,  verbe  neutre:  "liessauter,  sauterai,  |>ar suite,  fbésiler,  vacillent, 
p.  15  1.11  [=PB  1.  i85]. 

x (Q  jj\    taiOU,   tefou,   verbe  neutre  :  rcracber,  se  mouclier,  évacuer-,  employé 

par  erreur  du  scribe  dans  le  membre  de  phrase  ■  ^^^  ^*~'^'  «"^ 
tafou  me  khdit-i,  p.  7  1.2  [=PB  1.  89]  pour  cf^'^;^,  anttou-f  ma 
hhaît-i  rfil  nesl  pas  dans  mon  sein^^,  p.  21  1.8  [=PB  1.  ^'yh]^  cf.  Inlvn,h,riirm . 
p.  vin.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  txm,  twu  T.  n,  oam  1/.  ui, 
spuluni. 

j^jrr-rr  ^.OUmoU ,  ndv.,  qui  prend  les  pronoms  suffixes,  -que  ne  pas.  .  .-,  employé  une 
seule  fois  dans  la  phrase  Z^^V^JV!^,  ann-toumou-f  troui  hou-nofir 
«est-ce  qu'il  ne  fait  pas  le  bien-,  p.  9  1. 6-7  [=  PB  1.  7Z.  ].  —  Le  mot  s'est  conservé 
en  copte  dans  tm  T.B.  uixeM  M.D. 


non. 


\ 


Toumou.  subst.  masc,  nom  du  dieu  d'Héliopolis  qui  représente  le  Soleil 
avant  la  création,  p.  17  1.  8  [=PB  1.  207].  —  Le  mot,  qui  existe  anssi  comme 
1  *°=  m  ^ •  (itomnou,  avec  un  | ,  « ,  initial ,  s'est  conservé  en  transcription  grecque 
comme  Tô[ioi.  Tâfi,  SûpL  et  -aroO.uoî,  ce  dernier  dans  IlaToOfios,  '^  I   "  Vrt- 

XIV1,#,-  =XI1,#.  )Xi^l:è  JLU-  WmA 

TimahouîOU,  TimahîOU,  Timihou,  subst.  masc.  plur.,  nom  des  popu- 
lations de  lanjjue  berbère  qui  vivaient  dans  le  désert  à  l'est  de  l'Egypte,  p.  2 
1.2,4  [cf.  p. 28  L8,10  =  OG  L  2,  3,  p.  33  1.8  =  PG  1.  8  et  p.  36  L4  =  PR 
1.  f  2  ;  au  second  de  ces  passages  PB  1.  1 6  =  p.  36  1.  6  donne  TïïT  '  ^  ]  "^  J  '  '  ' . 
Tahounoiiou,  Tihoiinouou,  q.v.  au  lieu  de  Timalwuiouj.-p.l  H  [=PB  1.  38; 
cf.  p.38  1.12  =  PRl.  G2]. 

-toun,  -ten,  pronom  démonstratif  suffixe  du  féminin  singulier  :  tfcette«, 
écrit  une  fois  ^^,  touiiOU,  par  erreur,  p.  23  1.  5  [=  PB  1.  376]. 


— ^^(  176  ).«^— 

I  H»  teni  :  —  i"  vorbc  neutre  :  wêlre  vieux,  vieilli i-,  p.  16  1.2  |^  PB  I.  190];  — 
9"  suhsi.  masc.  :  tfle  vieillir,  la  vieillesse-,  p.  21  1.  10  [=  PB  I.  aoS]. 

-tOUnOU,  -tenon,  |irononi  sullixe  de  la  deiixiènie  |)ersonne  du  |iluiiel  :  "VOuS".  — 
Il  s'est  conservé  en  copte  dans  Teti,    tIi  T.  -ihmoy  T.  M.  IL,  -oHnoy  l/- 

TounouîtharOUÎtrleTounouit,leTonou  Supérieur-,  p.  6  1.  5-6  [-.PB  1.  3i; 
cl.  p.  38  1.6  =  PR  1.  5.")],  p.  11  1.2,8-9  [=PB  l.  100,  109],  p.  12  1.9  [=PB 
1.  199],  p.  15  1.8  f=PB  1.  182],  p.  18  1.10  j-PB  I.  002].  Sur  les  questions 
que  rortliojiraphe  de  ce  nom  .soulève  et  sur  la  position  que  le  pays  peut  occuper, 
voii'  ce  (]ui  est  dit  dans  Vlnlvnihiriioii .  p.  \i,i-xlii. 

m  tounouou,  tenOUOU,  snbst.    ma.se.    plur.   :  ^comptes,  nombres-,   pris 

comme  jironom  dans  le  sens  de  fclia()ue  chose  qui.  .  .,  I  )ut  ce  qui.  .  .-,  ^5  \ 
I  '  1  ^î^rnX^  ^  â)^'  tenouou  klioprrouou  me-marouitou-kdi-k  '-tout 
ce  qui  est  arrivé  par  amour  pour  toi-,  p.  18  1. 10  [  =  PB  1.  aai]. 

I  r  I  ^1    ^^^°^'  ^'^''^•^  ''^^'i'^-  ■'int'^ip"""'''  supplier-,  p.  4  1.  3  [=  PB  1.  1 1  ; 

cl.  p.  29  1.13^  OC  1.  6,  où  le  scribe  de  ràjje  ramesside,  ne  comprenant  plus  le 
sens  de  la  phrase,  a  remplacé  ^{  j^^^-  taroti-naf-ou-i  r^il  m"interpella-, 
par  ^  ^  {  0 ,  ra-taroui  rfà  la  sai-son-,  et  p.  37  1.  5  -=  PR  1.  3;")  ].  —  Le  mot  s'est 
peut-être  conservé  en  copte,  avec  un  sens  secondaire,  sous  la  forme  dérivée  de 
linfinitii  féminin,  dans  xcupe  T.,  ranere,  insirumenlis  emcinere.  C'est  de  lui 
probahhMncnt  que  provient  : 

^_^\  .  Itirnii ,  pailicule  (jui  j-enforce  tantôt  Tinterrojjation,  tantôt  la  négation,  '*' 
^^{|j^,  aiiP-noulii-larou  sdnaou-J  ^nw\ ,  ]p  n'ai  donc  pas  fraternisé 
avec  lui-,  p.  H  1.13  |  =  PB  1.  ah]. 

\  O  tarouî,  tarî,  subst.  masc.  -.  rsaison,  temps-,  p.  2  1.8  fcf.  p.  28  1. 13 -=  OC 
I.  3 ,  p.  32  1.  6  -=  PA  fragm.  P  1.  1 ,  p.  33  1. 11  =  PG  1.  1 1  et  p.  36  1.  9-10  =  PR 
1.  90],  p.4  1.3  [=PB  1.  19;  cf.  p.  30  1.1-OC  I.  G,  p.  34  1.3  =  PG  I.  19  et 
p. 37  1.6  =  PB  1.  3(;],  p.  5  1.4  1  =  PB  1.  90;  cf.  p. 30  1.  8  =  OC  I.  7,  p. 34  1.7 
=  PG  1.  21  etp.37  1.13  =  PR  I.  iS],  p.  29  1. 13  |  =  OC  I.  6,  ofi  il  se  trouve  au 
lieu  du  verbe  ^  {  j,  tarou ,  q.  v..  par  erreur  du  scribe  ivamesside].  —  Le  mot 
s'est  conservé  en  copte,  avec  chute  de  «=-,  ra,  médial.  'T^k  M  ®-  '"'•  |"'is 
résolution  de  d+  î  sur  é,  dans  th  T.  lempus. 


— «.(  177  k-.— 
\  7\.  ^k    \  J\  tahaOU,    mtIip  arlif  :  •'iiassor.  lrans<îrossor,  violer-',   p.  13  1.10 

m  i      m  .^  j  1  .) 

|  =  PB  1.  .i,S].p.l7  1.3  |  =  PB  1.902]. 
ifij  vjj^J.    Tïïr         l^^nJ         Tahounouou,  Tihounouou,  siil)si.  masc. 

phir.,  les  Talionou,  Iribu  iiltycimo  conlrc  IcsquoLs  Sanoiiosrîl  élail  eu  cxitédilion 
au  moment  de  la  mort  de  son  [lère,  p.  2  1.4,5  [rf.  p.  36  1.5-6  =  PR  1.  l 'i ,  id; 
dans  le  deuxième  de  ces  passages,  PR  I.  i  (i  doiiiie  re  nom  oîi  •)(]  1.  ;}  -^p.  28  1.  8 
l'omnil  ]  ^  I  \  )  ^^^  Tmahiou,  q.  v.].  (If.  V fnlroilurdnn ,  p.  \\\-\\\i  pour  re 
(pii  concerne  la  présence  de  ce  peuple  dans  les  -rMémoires". 

\^^ — I.  j^.      __     J  ^"^1  t'^'sou,  ol  à  I  infinilif  li'iiiinin  — •^  jT  i 

taSOUÎt,  veihe  actif  :  -lever,  soulever,  relever,  .se  lever-,  p.  5  1.  7  [=PB  1.  93; 
cf.  p.  30  1. 11  ^-  OC  1.  8  et  p.  37  1. 16  =  PR  1.  iS,  où  la  partie  plionéli(iiu«  ^  a 
disparu  dans  la  lacune],  p.  13  1. 10  [=  PB  1. 1  48],  p.  21  1.  9  |  =  PR  1.  9M-i^>-j]. 
—  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans  xice,  xocg  T.  .xici  /?.  <îicp.,  «ici  1/. 
crlollrrr,  fln'arc,  loiiles  formes  dérivées  de  rinfinilif  féminin. 

\'v^-  \\-  —»-  taâsou,  o\  à  linfinilif  féminin  — n-jj 

taâsOUÎt  :  —  i"  verhe  actif  :  --disposer,  ordonner,  commander-,  ;:;^  \  V  ^ 
^-»*|  ^  ^  *^  "^ Ll!  "^  i"^r  ^'^^  tadsou-ni-klinrouinn-f  kliaafnn  -ses 
ennemis  ne  peuvent  ordonner  des  gens  qui  lui  tiennent  ti*te-,  p.  8  1.2  |  =  PB 
1.54;  cf.  p.  39  1. 8  =  PR  1.  79 ] ,  ^  "*  ^  -^  -£- ^'  atonnu-lou  laduouit-nak 
fsera  écarté  ce  que  tu  avais  ordonné'^,  p.  15  1.10  |  =  PB  1.  i84  |;  —  9°  siibst. 
masc.  :  tfphrase,  sentence,  conseil,  projel-,  p.  7  1.  3  |-=  PB  1.  4  i  |.  p.  19  1.3 
f^PB  1.  927 ]■  —  r)e  ce  mot  dérive  : 

~  V  ^  "4^'  ~  \   ^  "4"'  '^'•'*''"''  tnisouî,  subst.  masc.  :  -commandanl.  clief. 

maître'!,  p.  H  1.2  |-^PB  I.  100],  p.  20  1.5  [=PB  1.  942]. 
Le  mot  s'est  conservé  en  copte  .sous  ce  dernier  sens  dans  .xoeic  T.  n,  (.-op.ic, 

6-oic,  ffc  M.B.  ni,  domimin,  lurus,  xoeic  T.  t,  domina. 

V  V  ¥1  tasimOUOU,  subst.  masc.  plur.  :  frlévriers-,  p.  10  1.  5  [=PB  1.  (ji  ].  p.  18 
l.H  [=PB  1.  923]. 

,Ty  tashâ,  verbe  actif  :  -briser,  fendre,  défoncer-,  p.  8  1.  2  |  =  PB  1.  55,  où  PR 

1.  80  ^  p.  39  1.  9  donne  la  variante  ^  J  x.  tfisllhoil ,  q.  r.  |. 
Bibl.  d'éiMde,  1.  I.  aS 


— «•(  178  )•«-.— 

X    tashabou,    tashbou,    verbe  actif  :  r-briser,   lendre,  défoncer^,  p.  39  1. 9 
[=  PR  1.  8o],  en  variante  du  verbe  précédent. 

J\  takanOU,  verije  actif:  «s'approcber  de.  .  .,  assaillir'^,  p.  14  1. 13  [=  PB  1.  i  70]. 
—  [|  se  peut  (pie  le  mot  .se  soit  conservé  en  copte  dans  tcucJTi  T.  rcpcllcrc. 
ileirudcre. 

^^ ^ ,'     ^^!^ I'  ^7^ ^ ,  taît,  taîtît,  au  passif  ^"V^  taîtou, 

verbe  actif  :  «éprendre,  saisir,  conquérir^^,  p.  7  1.  8  [=  PB  I.  àCt-à-j;  cf.  p.  39  1.  2 
=  PB  I.  71,  où  le  verbe  a  disparu  dans  la  lacune],  p.  8  1.  11  [=  PB  1.  (jlj; 
cf.  p.  40  1. 1  =  PR  1.  Qo,  avec  ^,  me,  poui'  iniroduire  son  régime  dans  le  sens 
partitif],  p.  9  1.  2, 4  [=  PB  1.  68 ,  7 1  ;  cf.  p.  40  1.  3 ,  5  =  PR  1.  98 ,  96  ] ,  p.  13  1.  7 
[=PB  1.  lif);  cf.  p.  41  1.9  =  PR  1.  191],  p.  18  1.6  [  =  PB  1.  ai8],  p.  21  1.6 
[=  PB  1.  aôi].  —  De  ce  mot  dérive  le  nom  propre  : 

^  ^  *j(,  taitou,  et  plus  complètement  ^  ^  ^  -^^^^  Taitou-ùioui ,  litt.  :  scelle 
où  sont  saisies  les  deux  terresii,  nom  de  la  résidence  des  Pliaraons  de  la  XII''  dy- 
nastie, p.  20  1. 12  [=PB  1.  247]. 

Le  mot  ])araîl  sV'Lie  conservé  en  copte  dans  xi  T.B.  ci  M.  rnpnc,  acnperc. 


dâî,  à  linfinitif  féminin  ,  daît,  ol  an  passif  m, 

V  dâouîtou,  àla  forme  redoulilée  siniitle  .         .  e 

dâdâî,  dâdâou,  ou  féminine  ^, |,  t,    1  dâdâît,  verbe  actif:  adonner, 

faire^,  p.  8  1. 4  [=  PB  1.  67;  cf.  p.  39  1. 10  =  PR  1.  .Si  ],  p.  9  1.  3  [=PB  1.  70]. 
p.  10  1.9  [=PB  1.  96],  p.  11  1.2  [=PB  1.  100],  p.  12  1.8,11  [=PB  1.  128: 
cf.  p.  40  1. 12  =  PR  1.  176  dans  un  passage  que  PB  ne  donne  pas],  p.  13  1.12 
[=PB  1.  i5i],p.l41.3,5  [  =  PB  1.  157,  iGo],  p.  15  1.8  [=  PB  1.  182],  p.  16 
1.6,10[=PB  1.  193,  198],  p.  17  1.1,12,13[=PB  1.  200,  201,  211,  319], 
p.  18  1.6  [=PB  1.  217],  p.  19  1.6,12  l=PB  1.  aSi,  93(j].  p.  22  1.12  [=PB 
1.  270],  p. 23  1.2  [=PB  1.  272],  p. 24  1.9, 13  f=  PB  1.  296,  299],  p. 25  1.4 
[=  PB  1.  .'5o'i;  cf.  p.  42  1.  2  =  OB  1.  /)].  —  Le  mot  s'est  conservé  à  la  forme 
simple  dans  le  copte  •]•  T.M.D.  tgi  T.  txm  B.  toi  M.  ilarc.  to  T.  dnri. 
roncedi. 


*  JV    ^^°"*''  '^^OU»  s»'>st-  masc.  :  rlc  matin-,  *"]^®,  d>iouî  sapou-maou,  Un.  -. 

cfiiialin  deuxu'ine  fois,  le  lendemain  matin-,  p.  20  1.12  [=PB  1.  2/18]. Le 

mot  sest  peut-être  conservé  en  copte  dans  tooyi  V.  manc,  si  ce  terme  n'est 
pas  pour  *2Toovi  =  2Toove  T.,  q.  r.  s.  v.  |^,  hazOU. 

:fie  sclanilik-',  litt.  :  frrappartement  intime  d'adoratim-,  la  salle  d'audience  où 
l'on  adorait  le  roi  et  où  se  passait  la  cérémonie  de  son  |)etit  lever  cha(pie  matin, 
p.  23  1. 10  [=  PB  1.  282  ];  cf.  s.  r.  ^  )W  .^  ]  n ,  àkhoumuiti. 

X  ^  >  '^~*'  ^^  daîârou,  et  à  linlinitif  leiiiinin  j^^V^^  daîârouît, 

verbe  actif:  r  commander,  maîtriser,  maltraiter-,  p.  7  1. 10  [=  PB  1.  5o;  cf.  p.  39 
1.5=PR1.  7/,],p.lOI.7[=PBl.  f)3]. 

V   J  TTl    I    I  '^^^^°^'  «"'J*'-  '"»*«'•  P'ur.  :  rrfigues-,  p.  9  1.  H  [=PB  1.  81 J. 

,  J  \^  j  dââbouît,  verbe  actif  :  rpurifier,  nettoyer-,  dans  la  phrase  ^2!^  J  C  | 
X^r' j^-  f>^^'^''^l  ddàhmiit  kluiouitou-i,  p.  14  1.4  [=  PB  1.  i5;,J,  dont  la 
variante  e^t  ^  ^  l!!^  J  \  j  J  ""^  ■^.  ««e  shamou  dààhouît  khait-ek,  p.  21 
1.11  [=PB  1.  358],  (fc'est  grande  chose  (var.  :  rrce  n'est  pas  petite  chose-) 
que  de  purifier  mes  corps,  mes  impuretés  corporelles^  (var.  :  wton  impureté 
corporelle,  ton  corps'i). 

!     1*1  11  ^^°^^'''  *"'^^'- ''■'"•  =  ■'Pl«'<l"ir'e('?),jugement(?)-,  p.  121.4  [=  PB  1.  122]. 

^     ^   douou,   .suhst.  masc.  :  rmoutagne-,  ^^^^.  ^,^\.  douou  dosliiri 
rla  montagne  Rouge-n,  p.  5  1. 1  [=  PB  1.  1 5  ;  cf.  p.  301.  3  =  OC  1.  (j  et  p.  37  1.  9 

=  PR  1.  4o-4i];  c'est  le  Gebel  Ahmar  du  Caire,  cf.  Introduclion ,  p.  xxxix. Le 

mot  s'est  conservé  en  copte  dans  tooy  T.  n,  tcuoy  M.  ni,  mons,  ToyeiH, 
■ro>,-iH  T.  2Ti .  montes. 


dâounou,  verbe  neutre  :  !f s'étendre,  s'allonger,  se  lever-,  p.  21  1.5  r=PB 
1.  203].  —  Le  mot  s'est  consen'é  en  copte  dans  TcooYti  T.M.B.  surgtre. 
resurgere ,  ferre ,  siistiiiere. 

""*"  J  ïr^\    do^b^^OUÎ^OU»    suJjsl.  fém.  piur.  :  -provisions,  olfrandes-,  p.  16  L8 
[=  PB  1.  if)ô],  (pi'on  présente  avec  une  prière. 

93. 


— «.(  180  ).« — 

|P  dapOU,  doupOu(?),  suljst.  masc.  :  r],aii(lcl(;tt.-,  diadi-nic-.  n-lal)li  coiij.'c- 
liiraleinciil  p.  15  1.11  [=  PB  1.  i8()J  au  lieu  do  _  H  (jue  porh;  le  manuscrit; 
(■!'.  Jiiiroduclkiii,  p.  viii-i\.  —  Le  mol  se  serait  conservé  en  copie  dans  txii  T. M. 

ion  T.  11  finbria,  camil  lintei. 

^\.  '~~[  '^'j\  dapOUÎt,  doupOUÎt,   subsl.  IVmu.  :  -jjoiil-.  p.  5  1.7 

I  -PB  I.  a3;  cl',  p.  37  1. 15  =  PR  1.  /i,Sj.  A  la  p.  30  1.  10  |-.0C  1.  M),  le  scril.e 
ramesside,  ne  comprenant  plus  la  phrase,  a  suljslilué  le  verbe  b___  ^  "^ -, 
dapouit-néi  tfj'ai  goùtéii,  au  substantif.  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte  dans 
Tcii,  Tcun  ï.  jjustare,  -|-ne,  TGine  T.  t,  -l-tii  M.  ■[-,  ffuslus. 

.— •-  ■k'N^^Tj  doumou,  til  à  linfinllif  léniiniii  -*».  \k^  v^    doumouît, 

Aerbe  actil  :  tfcouper,  laire  couper,  uijjuiser-^,  n'est  eiii|>iu\i'  cbcz  Sinoubil  ipicm 
relation  avec  ^,  rinou  [q.  c),  "y"  ^^- 3) '5^  lï "jt  !  ^'*'^^'  douinou- 
néi  ouii(m-(ime-nab<m  me  nnou-j  ffjinlcr|icllai  chacun  de  ces  <;ens  par  son 
noni^,  p.  20  1.9  [=PB  1.  ^4(3],  -••^  C^â)^'  doumouît  rinou-h  dénonce 
Ion  nouiT),  p.  22  1. 1  [=  PB  1.  2G0].  —  Le  mot  s'est  conservé  eu  copte  dans  toum 
7'.  ucuerc. 

— ^l/l-^-A,  ^».\/ly\  doumaî,  età  rinlhiitir  réiiiinin  .— ^Vl        doumaît, 

verbe  uclil  :  "joindie,  loucher,  attribuer-?,  avec  •==>,  i(t,  du  réifiiue  indirecl, 
p.  5L2  l-PB  1.  lO;  cf.  p.  30  L  4  =  OC  1.  0  el  p.  37  L  9-10  =  PR  1.  hti\,  p.  10 
1. 1  [-=  PB  I.  cS[)  ],  p.  17  1. 1  [^  PB  1.  200  ].  —  Le  mot  s"est  conservé  eu  copte 
à  linfinitir  masculin  dans  tium,  à  riubuilil' l'éuiinin  dans  tcumi  .1/.  ronjurgci-e. 
annviierv ,  adluenre. 

-rfw-QI"*",    .^^2  J®.    .rf»,Q  J    *    damai,  *damaî[t],  subst.  masc.  :  (f ville, 

bour{;,  localilé-,  p.  4  L  4  |  =  PB  I.  1  a  ;  cf.  p.  30  Ll^OC  1.  G  et  p.  37  1.6-7 
=  PRL  37],  p.  20  1.11  [=PB  I.  2/17],  p.  25  L5  [^PB  1.  ;io7;  cl.  p.  42  L4 
=  OC  1.  5J.  —  Le  mol  s'est  conservé  en  copte  dans  -]mc  T.  n.  -|-mi  .17.7*.  m, 
pagus,  viens. 

j  VyN,'^^  danamOUÎ,  sui)st.  masc.  :  tréjjaré,  dévoyé-,  p.  10  1.9  [-=PB  1.  ;)G]. 
Hl  darou,  verbe  actil'  :  rrécraser,  délruire-,  p.  11  1.10  [--PB  I.  110]. 


— «.(  181  ).«— 

^  ^  dahânOU,  viM-k'  aclil'  :  •^saluer  du  lidnl,  toiiclicr  ilii  IVoiit-,  p.  21  1.  1  [=  PB 
I.  a').),  où  le  scribe  a  assiiiiil.-  le  — >,  ne,  liiial  par  erreur  avec,  la  llexion  , — ., 
ne,  (le  '^,  néi,  et  a  écrit  "J"  •  '5',  daki-néi,  au  lieu  de  "^  '^  'J',  daluin- 
nei;  iT.  Inlrudurtiaii ,  [).  \  ]. 

Q   3s'      a    Vl1^^  dagâou,  ul  à  l'inlinilif  ft^minin  *"J"\^^^ 

-''^\        dagâouît,  dagâît,  ^erl.e  neutre  :  -sacrroui-ir,  se  ca.lier-.  p.  3 

1.5  |  =  PB  I.  /.;  cl.  p.  29  1.7^0C  I.  ô,  p.  33  1. 15  - 1'(;  1.  ,5  et  p.  36  1  16 
=  rui.  2,SJ. 

Q    .^5».  dagàou,  \ei|je  aclil'et  niîulre  :  rrvoir,  aperce\oir-,  p.  23  1.8  [— l'H  I.  -y-jf)]. 

^_A_^  ^  daqârou,  \erlie  neutre  :  rr.senluir,  séloijfuer-,  avec  =>,  ra,  du  réjime  cir- 
constanciel, p.  14  1.  6  [=  PB  1.  i(Ja]. 

.  é.^  ,11,  daqarouou,  sulisl.  plur.  masc,  lin.  :  T|,|antations^,  mais  s'enlcnd  surtout  des 
légumes  et  des  Iruils  (jui  poussent  sur  des  arbrisseaux  légers,  p.  9  1.13  (  =  PB 
I.  cS,3],  p.  20  1.4  [-^PB  I.  1 /il].  —  Le  tbème  du  mot  s'est  conservé  en  copte 
avec  cbute  de  •=»,  va,  final,  dans  riue,  tcdoc  T.    rtDoi  'B.,  plautarc. 


^_^^,  œ  ^.  ^  doshîri,  doshirît,  adj.  :  rrrouge-,  dans  le  nom  géogia- 
1'''''!'"^'  ^^'^'^'  dou-doshin  An  montagne  Rougei.,  le  Gebel  Alimar  aux 
environs  du  Caire  (v.  s.  v.  ^,  dou).  —  Le  mol  s'est  conservé  en  colite  complet , 
mais  avec  interversion  des  deux  dernières  radicales,  dans  Tiupu;,  icpu;  T. 
ouufuj  .)/.  rubicundus,  rufus. 

m'  III    ^°"^''°"'  -"'J**'-  ''^''"-  P'"i'-  =  ^"lîiins^,  p.  8  1.1  [=PB  I.  r.ci;   vL  p.  39 

1.  8  =  PR  I.  7<j].  —  Le  mot  s'est  conservé  en  copte,  avec  cbute  du  -,  -/, 
final,  dans  le  -re  qui  entre  dans  la  composition  de  certaines  prépositions 
21-TC-N  .1/.  21-1^1  T.  jur,  iiropkr,  J)x- tc-n  .1/.  suh ,  ajiud.  et  avec  agglutination 
de  la  finale  ->^,  Otltou,  dans  roor  T.  t.v.vt  B.  tôt  .1/.  rnaiius,  dérivé  du 
ramesside  ^-^,  doui[tj-lou-,  dououle-,  devant  les  pronoms  sutli.xes. 

^  zâou,  abréviation  de  ^  i  ^y.  j,  outiinu  {q.  v.)  rrsain,  santé-,  dans  la  locution  ^  |  (1, 
dnoukhou,  ouzciou,  mmhou,  qui  suit  les  mots  dont  on  désigne  le  Pbaraon 
ou  les  objets  attachés  à  sa  personne;  cl",  s.  v.  ■Ç''^,  (hioukliou. 


i^i^^Ati"    i  JV^*^  zâouî,  zâî,  cl  à  rinfinitif  féniiniii  |  ^W  *•  |  Ik 

zaOUlt,  zaît,  verbe  actif  et  neiitiU  :  r-ijasser,  IVanrliir-  un  rouis  d'eau 
tfvoyagerii  dans  un  pays,  p.  4  1. 4  [=  PB  1.  i  ;j  ;  ci',  p.  30  1.  2  =  OC  I.  G  et  p.  37 
1.7  =  PRI.  38],  p.  25  1.3  [=  PB  i.  3o/4;  cf.  p.42  1.  2  =  OB  i.  3]. 

3^1k   ^>— I   zâou,   verbe  neutre  :  rrse  raser,  s'épiler  (?)'i,  p.  24  1.6  [=  PB  I.  a()i]. 

-î^'^k-'i^y-  ^"^X^-*  ^^^°'''  ^■"'•''"'  '''''^'--  -"'"'''^  ""M'^^iU-Hu-, 
p.  8  1.  7  [=  PB  I.  G 1  ;  cf.  p.  44  1. 11  =  PG  1.  /./.  et  p.  39  1. 13-14  =  PR  1.  80  ].  — 
Ce  mot  s'est  conservé  en  copte  à  la  forme  féminine  dans  xioye  T.  oioy  -'/• 
furari.  H  est  probai)leinent  apparenté  à  : 

j^\k  V^j,  i\v.l  I  I  ^^°"°"'  '^"'''^'-  '"'''^'"-  P''"'-  ■  "pillards,  voleursT,,  n'est 
employé  chez  Sinoulift  que  dans  le  collectif  T'i'WV^''  "^^i^  ^• 
razdomu,  p.  8  1. 1  [=  PB  1.  .53 ;  cf.  p.  39  1.  7-8  =  PR  I.  78 ],  q.  v. 

^\M^'*^i#,-  *^%^!M.,#,  '^°"î°"'  -'«t— pi-: 

frmàles,  homines-.  p.  9  1. 1  [=PB  i.  G7;  cf.  p.  40  1.  2  =  PR  1.  <)2,  où  la  [jarlie 
phonétique  du  mot  a  disparu  dans  la  lacune],  p.  12  1. 12  [=  PB  1.  i  3:2  ;  cf.  p.  40 
1.13  =  PR1.  177]. 

•  3V     1  m)    ^^®^°"^'  ^"-'''^"^  ^'^^^^  ■  "l'i^'ijlf'  iliiijfer,  commander-,  p.  11  1.1  [=PB 


1. 


1)',»_ 


>«^  II,  zaâtiou(?),  subst.  masc.  plur.  :  •'compagnons,  hommes-liges,  comtes', 
p.  19  1. 10  I  -=  PB  1.  2  35],  où  il  me  paraît  (pie  le  le\te  est  corrompu,  .le  le  réta- 
binais  vokmtie,.s:^>^v^|y_P^V^[O^LL;]3^7^J3;^v^ 
!  ^^iiî^^H^'  ^^"  baoukou-ame  m  sdotuizit  [klidouilou-f  ne]  zwitiou 
iroui[l]-nc-liaoiilmi  aine  me  sdit-toun  rrCe  Seiviteur  ici  présent,  léguera  [ses 
biens  aux]  hommes-liges  qu'il  s'est  faits  dans  cette  place-ci'^. 

â  â  .JhC.  zazânouîtou,  subst.  fém.  plur.  :  ffl'ensemble,  rassemblée^  des  notables, 

iZi  iZi  I    I    1 111 

des  prêtres,  des  dieux,  etc.,   ^  i^,^,  V '^!^S'  zduinouitou  tapouii 

nnui  tfl'assemblée  des  dieux  qui  sont  sur  l'eau  d'inondation,  (jui   |)résident  h 

l'inoudalioni^,  p.  17  1.10  [=PB  i.  209].  —  Le  mot  dérive  d*^  i  X  ^  iv  •  ■ 


OH 


f 


zduinu  -(('te,  flid-,  en  copie  .xtux  .]/.  tu,  rapiil .  prinrcps.  (Iiu\  par  addilion 
(lu  sulfixe  A— ^,  «?,-  ^  i^.  zaznnouiMi,  esl  au  pluriel,  —  d'où  »,  ho?/,  pour 
' — ^,  m,  du  sinjfuiier,  —  et  au  féiuinin  paire  ipi'il  marque  une  colleclivilé. 

zâzâ0UÎt0u(?),  siiksi.  r,Mn.  sinn.  :  rdoinaines-,  p.  1  1. 1  [cf.  p.  27  1.  2  =  OC  I.  i, 
p.33  1. 1  =  PG  1.1  el  p.  35  1. 1  =  PR  I.  i  où  le  {;roupe  est  mutilé].  —  La  lecture 
est  incertaine. 

zarou,  subst.  niasc.  :  -tolaiilé,  tout-^,  dans  lexpression  <=-  f*  ,  ra-zarou,  lilt.  : 
-'ju.s([u"à  limite,  toul-^,  <=>  ^\\ ,  ra-zarou-S  rjusqu'à  totalité  délie,  tout  entière-, 
p.  11  1.10  [=PB  1.  m],  et  X^^-  nabU-ra-zdrou  -la  dame  de  tout-, 
nom  de  la  déesse  des  morts,  p.  14  1. 14  [=  PB  1.  i  79  ],  p.  23  1. 4  (  =  PB  1.  27'i  ]. 
—  Le  mot  se  rattache  peut-être  au  terme  ^-»«\  f^^,  zarouotl  rlimite-.  Il 
s'est  conservé  en  copte  dans  Tiip-  T.M.B.  nmiiis. 

^  6  zarou(?),  verbe  actif  :  -envelopper,  ensevelir-,  ^^^  |  ;;^  j^  \  ^^^^^ 
5w  "^  _f  ^^,  ane  ddoulou-k  me  anoiimotiou  nc-sarou  irouilou  zdron-k 
fftu  ne  seras  pas  mis  dans  des  peaux  de  mouton  (piand  on  fensevelira(?)-,  p.  16 
L  10-11  [=PB  1.  198].  —  La  déterminatif  est  incertain.  S"il  faut  le  lire  a,  le 
mot  s'est  conservé  en  copte  dans  .xe\  M.  s\  T.  inducre,  xcux  M.  amicire, 
inrokcre fasciis .  et  à  linfinitif  féminin  000x6  T.  G\x\e  B.  vest^rc,  invokcre. 

^'^^\ff',^  *  ^\^-  *^^ff^  ZarOUOU,  subst.  masc.  plur.  : 
fflimites,  bornes-,  dans  l'expression  ^_#^-xà\  î^,((iic  zarouou,  litl.  :  tf point 
de  limites  de.  .  .,  sans  limite,  innombrable-,  p. 2  L  6  [  cf.  p.  28  L  10  =  OC  1.  3, 
p.  32  1.4  =  PA  fragm.  N  I.  5  et  p.  36  L  7  =  PR  1.  iG],  p.  10  L  1  |  =  PB  1.  8/1], 
p.  17  L  13  [=PB  I.  219].  —  Le  mot  s'est  conservé  peut-être  en  copie,  avec 
chute  de  •=»,  va,  dans  eiH,  emoy  M.  axri,  fines,  termini. 

W  zarou,  adv.  el  prépos.  :  -depuis-,  ^ [[]  p -.  ^  ^^-^ ,  zarou  Hi«SOî/ /te-/ -depuis  sa 
naissance-,  p.  9  L2  [=PB  1.  69].  —  Le  nmt  s'est  peut-être  conservé  en  copte 
avec  chute  de  -=>,  va,  dan.  le  xi  de  la  préposition  xiti  T.B.  a.  ex. 

.=><£=.  M^'j'Vl  !  I  ^^''^arOUÎtOU,  subsl.  lém.  plur.,  lill.  :  -balbulianis-  comme 
des  enfants,  -bégayants-,  el  par  suite,  -barbares-,  ^^|V^V(^*~^ 
^i.Ê.^!  ^''t^I-  b'K>tà(m-ame  talidou-nc-ùiliou-f  ra  saouitnu  zarza- 
rnuilou  -le  serviteur  ici  [)résent  que  sou  cœur  a  fait  passer  aux  pays  barbares-, 
p.  17  L3  l  =  PB  1.  209]. 


— ^*.(   iSk  ).«^ 

^    zaSOU,    suivi  (les  pronoms  sulllxes  des  jifiisonnos  :   rmêmoT,  ^,  zamuf  "lui- 
"~  mi^'iiip-.  p.  18  1.5  |  =  PB  1.  217]. 


ï\-ri 


zaît  :  —  1"  siilist.  tV'in.  :  -(IiumV  iiilinic,  (''liMiiilA-,  "^  |  *'^  faip-  ~ÛH 
nnc  linuanHi-st  rrréiornité  sans  fin-,  p.  18  1.1  [--PB  I.  910].  —  0°  adv.  : 
-('■tcrncllcnicnt,  à  jamais^.  ■^  V\  "^^  ^  1 1  ®  ^  (hinulilion  zdil  ra-nahah  -\  ivant 
à  jamais  et  à  Uni  jours-,  p.  15  1.6  [=PB  1.  180],  ■?'i^'^.  ânnukiiou-f  uiil 
-il  vil  à  jamais-,  p.  20  1.1  [==  PB  1.  238].  " 

^   zadou,  Ol  à  rinfiniliC  féminin  -^   zadouît,  verbe  actif  et  neutre  :  riVire^i, 

p.  1  1.  3  [cf.  p.  27  1.  3  =  OC  1.  1 ,  p.  33  1.  2  -=  PG  1.  9  et  p.  35  1.  2  =  PR  1.  9  ], 
p.  3  1.8  [=P1{  1.  7;  cf.  p.  29  1.10  =  OC  1.  ;j  et  p.  37  1.  2  =  PB  1.  3i],  p.  5  1.  7 
[=PB  1.  23;  cf.  p.  37  1.15  =  PR  1.  i8],  p.  6  1.6,8,10  [=  PB  i.  3i,  32,  34, 
37;  cf.  p.  38  1.6,  7,  8, 10, 11  =  PB  i.  .■..),  5(3,  t,8,  .5f),  Gi],  p.7  1.5,7  [=PB 
1.  iâ;  cf.  p.  38  1. 15  =  PB  I.  (".7  et  \'huvi<(h,rlmn ,  p.  xix  et  seq.],  p.  9  1.  7  [=  PB 
1.  7'i],  p.  11  1. 10,12  [=PB  i.  M  1,  m6],  p.  12  1.6,12  [=PB  1.  lo."),  iSg], 
p.  14  1.14  [PB  I.  17-.],  p.  15  1.1  [=PB  1.  173],  p.  17  1.6  [=PB  1.  2o5], 
p.  18  1.4  [=PB  I.  21.S],  p.  19  1.10  [=PB  1.  23/i],  p.  21  1.8,9  f=PB  1.  950, 
9r,7],p.22  1.2,6,8,9[-=PBI.  2f)  1,20/1,966,207  ],  p.  23  1.8  [=  PB  1.270]. 
La  locution  -=_^,  va-zodou  -à  dire,  à  .savoir,  disante,  si  fréquente  à  jinrlii- 
des  temps  Ahmessides,  ne  se  renconti-e  qu'une  fois  chez  Sinouhît,  p.  40  1.  14 
[=PB  1.  178],  où  elle  remplace  la  foiinule  ^P[^,  zadou-SOUllOii ,  ipi'ou 
lit  an  Papi/rus  de  Berlin  n°  1  [p.  12  1. 13  ^  PB  1.  1  32  ].  —  Le  mol  s'est  conservé 
en  copte,  avec  chute  du  --^,  d,  dans  .xai  T.M.Ji.  .xe  T.M.B.  ilicere. 

^       ^ — J  zadabou,  verbe  actif  :  -assembler-,  p.  12  1.  9  [-=  PB  I.  1  3o]. 

LECTURE  INCERTAINE. 

subst.  fém.  i.lur.  :  -cri,  clameur-,  4=fîiP^j^^'?^^M^â! 


-à 


,  I  I  j_i  I  ,  mamvon  snulonon  me-.  .  .nuîtou  ouàil  -les  infant.s  en  une  clameur 
commune-,  p.  22  1.  8  [-=PB  I.  26O]. 


ERRATA. 

P. 4  1.4,  lire  '~^  V  .  .  .,  anc-hamnn.  .  .,  au  lieu  de  *î"  V 


o 


/; 


PJ  Sanehet 

1735  I«s  I-Iémoires  de  Sinouhît 

S3 

1908 


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