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MINÎSTÈIU; nt: L’INSTRLCTIOX plbliouk et des deaix-auts
A^^\LES Dl MISÉE GllMET
BIBLIÜTHÈQUK Ü’ÉTLDES
TOME VINGT-HUmÉME.
LE
TEXTE ARMÉNIEN DE L’EVANGILE
D’\PRÈS MATTHIEU ET MARE
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TEXTE ARMÉlMEX DE L’ÉVANGIEE
D’APRÈS VIATTHIKP KT MARC
PAR
FRKDÉIÜC MACLER
PROFESSEUR À L’ECOLE NATIOMALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES
DOCTEUR ÈS LETTRES
PARIS
IMPRIMERIE NATIONALE
MDCCCCXrX
AVANT-PROPOS.
Le texte arménien de la Bible, et, en particulier, de
l’Evangile est considéré comme la base et le point de dé-
part de tout le développement littéraire ultérieur de la
nation arménienne.
Et cependant l’histoire de cette traduction est encore
presque inconnue.
On tient en général cette version pour exécutée sur un
original syriaque, eu égard aux relations de la primitive
église arménienne du sud (le Tarôn) avec les provinces
septentrionales de la Mésopotamie et, notamment, avec
les écoles syriaques d’Edesse et de INisibe.
Mais dès le début, les influences grecques ont existé à
côté d’influences syriaques. Les mots chrétiens empruntés
par l’arménien le sont, les uns au syriaque, ainsi qahanah
«prêtre 11, les autres au grec, ainsi episkopos^^K
L’histoire, ici comme ailleurs, ne saurait se passer du
concours de la philologie. Chaque verset, pour ainsi dire,
du texte évangélique mériterait d’être traité à part, car
les raisons sont infiniment différentes qui provoquèrent
les altérations de chaque passage.
La présente étude est le premier travail où le texte
arménien du récit évangélique soit traité avec ensemble,
c’est-à-dire considéré en lui-même et dans ses rapports
avec des congénères grecs et syriaques. C’est dire qu’elle
présentera les lacunes et les imperfections inhérentes à un
travail de défrichement.
J’ai vu tous les manuscrits arméniens dont les variantes
Cf. II. IIünscHMANN, A niicnischo Grnin maille , 1897),!). 981-
.391 et 899-389.
II
LE TEXTE ARMÉNIEN.
figurent au cours du présent travail. .Te me suis astreint
à examiner les manuscrits les plus anciens, exactement
datés. De propos délibéré, j’ai laissé de coté ceux qui ne
portaient pas de date, bien que, par la paléographie, on
])rétende arriver à dater un manuscrit assez exactement.
Le travail préparatoire a été fait à Etchmiadzin et a
consisté à relever les variantes des manuscrits AB CD EF
par rapport à l’excellent texte de E 229. L’enquête n’a
pu porter c[ue sur les évangiles selon Matthieu et selon
Marc. Le temps m’a fait défaut pour examiner d’une ma-
nière complète et systématique le texte des deux autres
évangiles. Je me plais à reconnaître la parfaite bonne
grâce avec laquelle Souréniants, alors locum tenens,
actuellement Catholicos de tous les Arméniens sous le
nom de Georges V, m’a facilité l’accès de la bibliothèque
pontificale d’Etchmiadzin. Le bibliothécaire de ladite
bibliothèque, M?*' Mesrop épiskopos Têr-Movsésian, sait
la gratitude que je lui garde pour toutes ses prévenances
et son amabilité quasi fraternelle à mon égard. Ms'' Housik
arqépiskopos Movsisian et les vardapets Nersès et Isahak
Ter Mikhaêlian savent tout ce que je leur dois, eux qui
m’aidèrent de leurs conseils et de leurs lumières dans
mon travail de confrontation des sept manuscrits vus à
Etchmiadzin. Je ne saurais oublier de citer M. Galoust
Ter Mkrttchian, l’excellent ami et le savant critique, dont
les entretiens comptent parmi les plus précieux que j’aie
eus au cours de mes voyages.
Ij’enquête fut ensuite menée au couvent des PP. Mkhi-
tharistes de Saint-Lazare, lagune de Venise. J’y ai colla-
tionné, par rapport à E 229, les manuscrits M et H. Mal-
gré son âge sûrement respectable, je n’ai pas tenu compte
du manuscrit dit de Trébizonde, parce qu’il n’est pas daté.
Je suis très reconnaissant au B. P. Lazikian des services
qu’il voulut bien me rendre, et au R. P. Sargissian pour
la communication qu’il me fit des manuscrits confiés à ses
soins.
AVANT-PROPOS.
in
Une fois rentré à Paris, je me mis sans retard à la
longue et patiente tâche de confronter les textes armé-
niens et leurs variantes avec les originaux, syriaques,
latins et grecs. En ce qui concerne ces derniers, le travail
fut d’abord fait sur Xeditio octava critica maior de Tischen-
dorf (i 87 2 ) ; seulement à partir de 1 9 1 3 , je pus consulter
l’édition du N. T. de von Soden. J’ai maintenu dans mes
citations les sigles empruntés à chacun de ces auteurs.
Mais, comme il est peu probable que le système de dési-
gnation des manuscrits, imaginé par von Soden, puisse
jamais, en raison de sa grande complication, être adopté
d’une manière générale, j’ai ajouté entre parenthèses,
après les sigles de von Soden, leur traduction dans le
système de Tischendorf continué par Grégory.
Je n’ose songer aux lacunes qu’aurait présentées mon
étude, si elle n’avait été encouragée et suivie par mon
maître et ami, M. A. Meillet, professeur au Collège de
France. Avant moi, il avait visité Etcbmiadzin et vu sur
place les plus beaux et les plus vieux manuscrits de
l’Evangile arménien. Il avait même rapporté la matière
de deux travaux relatifs aux textes. Si, dans une certaine
mesure, le présent travail vise à être une page de l’histoire
universelle, il n’en reste pas moins et avant tout l’exposé
de résultats d’ordre purement philologique. Aussi, est-ce
dans cette pensée que je me suis permis d’inscrire en tête
de ces pages le nom de M. A. Meillet.
Je prie M. Emile Guimet et M. A. Moret d’agréer
l’expression de ma gratitude pour l’hospitalité qu’ils ont
bien voulu offrir à mon étude dans la Collection du Musée
Guimet.
M. le piofesseur Maurice Goguel m’a donné de pré-
cieuses indications relatives aux choses grec(jues du
Nouveau Testament. Je lui exprime, ainsi qu’à M. Jean
Ebersolt, ma vive reconnaissance.
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PRÉFACE.
ABRÉVIATIONS.
TEXTE ARMÉNIEN.
A = Tétraëvangile ai’uiéuien, copié en io45 de J.-C. , coté âS G à la Bi-
bliothèque d’Etchmiadzin. Voir F. Macler, Rapport sur une îiiisslon
scientifique en Arménie russe et en Annéîiie turque (juillet-octobre
1909) . . . (Paris, 1911), p. 37-89.
B = Tétraévangile arménien, copié en io53 de J.-G. , coté 363 à la Bi-
bliothèque d’Etchmiadzin. Voir F. Macler, Rapport. . . , p. 4o-4 1.
G = Tétraévangile arménien, copié en 1087 J-C., coté 862 G à la
Bibliothèque d’Etclimiadzin. Voir F. Macler , Rapport . . . , p. 4 1 -
45.
D = Tétraévangile arménien, copié en 1066 de J.-C., coté 869 à la Bi-
bliothèque d’Etchmiadzin. Voir F. Macler, Rapport. . . , p. 45-5o.
E = Tétraévangile arménien, copié en 1072 de J.-G., coté 260 à la Bi-
bliothèque d’Etchmiadzin. Voir F. Macler, Rapport. . . , p. So-Sq.
E 229 = Tétraévangile arménien, copié en 989 de J.-G. Voir F. Macler,
Rapport . . . , p. 27-37. Publié en édition phototypique, par mes
soins, sous ce titre: L’b'vangite arménien (Paris, iQii).
L’apparition du volume a été différée par le fait de la guerre. J’ai
donné le bon à tirer le 2 5 juillet 191 4.
F = Tétraévangile arménien, copié en 1099 de J.-G., coté 287 à la Bi-
bliothèque d’Etchmiadzin. Voir F. Macler, Rapport. . . , p. 89-63.
11 = Tétraévangile arménien, copié en 1007 de J.-C., coté 887 à la Bi-
bliothèque des PP. Mkhitharistes à Saint-Lazare, près Venise.
Voir F. Macler, Notices ck manuscrits arméniens vus dans quelques
VI
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Bibliothèques de l’Europe centrale, àons Journal asiatique, 1918, 11,
n° 28, — et le P. Basile Sarghissian, Grand catalogue des mss.
arméniens de la bibliothèque des PP. Mkhitharistes de Saint-Lazare ,
qui en a fait le n° 1 1 6 de son catalogue. Ce manuscrit provient
d’Andrinople.
iM = Tétraévangile arménien, copié en 902 (?) de J.-C., coté 11 44 à la
Bibliothèque des PP. Mkhitharistes à Saint-Lazare, près Venise.
Voir F. Macler, Notices. . , dons Journal asiatique, 1918, 11, n°27.
— Devenu le n° 86, dans le Catalogue i . . , du P. Basile Sarghis-
sian. Ce manuscrit est dit : de la reine Mlqê.
Mq = Tétraévangile arménien, copié en 887 de J.-G., coté 1111 à la Bi-
bliothèque de l’Institut Lazareff,.des langues orientales de Moscou.
Voir l’édition phototypique de ce manuscrit, donnée par les soins
de Gr. Khalatbiants (Moscou, 1899).
W = Nouveau Testament arménien, publié par les PP. Mkhitharistes de
Vienne (Vienne, i864), in- 16.
Z = Nouveau Testament arménien , publié par Zohrab ( 4' fascicule de sa
Bible), à Venise, i8o5. ln-16. — Désigne dans notre nomenclature,
le meilleui’ texte arménien, par opposition à Mq, qui est le
moins bon.
TEXTE GREC.
Pour l’ensemble des manuscrits grecs , il suffit de renvoyer aux nomen-
clatures proposées par Tischendorf, par Hermann von Soden et par
G. R. Gregory. De pareilles listes de sigles constituent à elles seules de véri-
tables volumes ; ce n’est pas le lieu de les reproduire ici.
On se contentera de dresser une table sommaire des manuscrits grecs
de l’Évangile, les plus importants et les plus connus. Dans plusieurs des
cas , la date qu’on leur attribue est malheureusement fort douteuse. —
(Voir p. VIII et lx.)
A cette liste des principaux manuscrits de l’Evangile , il convient d’ajouter
celle des auteurs chrétiens, qui sont souvent cités, et dont von Soden a
utilisé les variantes à côté de celles du texte évangélique. Gomme, pour
plus de simplicité , on reproduit dans le corps de l’ouvrage les abréviations
de von Soden, le plus pratique sera d’en donner la liste ici même:
.\S = Adamantins.
KO = Athanase.
h.dii]v = Athénagore.
A^p = Jules l’Africain.
Bapv = Barnabas (épître).
Bao- = Basile.
BRÉVIATIONS.
VII
BaffiXiS = Basiüdes (gnostique).
Tp*”* = Grégoire de Nazianze.
rpv'^ = Grégoire de Nysse.
A§ = Didachè.
AiS = Didyme.
AfSacrx = Didaskalia.
Aiov = Denys (Dionysius) d’Ale-
xandrie.
Atoy = Diognète (épître).
Et7i(P = Epiphane.
Eocr = Eusèbe.
= Théophanie d’ Eusèbe.
E^p ou Eplir = Ephrem.
UpxKX — Herakleon (gnoslique).
0§T = Theodorel.
BSf = Théodore de Mopsueste.
hSot = Theodote (gnostique).
Heoip = Théophile d’Antioche.
ly''= Ignace.
loO = Justin martyr.
lT77r = Hippolyte.
J P = Irénée.
K AP ou KA' = Klemens Romanus
(Clément Romain).
KA ou KA“ = Clément d’Alexandrie.
Ko = Cyrille d’Alexandrie.
Ko' = Cyrille de Jérusalem.
Meéi = Méthode.
MeA = Meletius d’Antioche.
MxA ou MksX/ = Marcel d’Ancyre.
Mp = Marcion; Mpe = chez Epi-
phane; Mp' ou Mp""' = chez Ter-
tullien.
Na*(T(T = Naasséniens.
OoaA = Valentin (gnostique).
Ilapip = Pamphile de Césarée.
IItoA = Ptolémée (gnostique).
Ta = Tatien ( Diatessaron ) ; Ta“ =
Texte arabe; Ta® = Texte chez
Ephrem.
Tit = Tite de Bostra.
Xp = Chrysostome.
= œuvres faussement altri-
huées à Athanase.
■'Ely*' Les lettres d’Ignace interpo-
lées.
A^KA Homélies clémentines,
fip = Origène.
Afr = Afraates.
Amb" ( ou Amb ) = Ambroise.
Ambrst = Ambrosiastre.
Aug = Augustin.
Bars = Barsalibi.
GyP = Cyprien.
ep. Lugd.-V = Lettre de Vienne et
de Lyon.
Ephr (ou E^p) = Ephrem.
Firm = Firmilien.
Hier = Jérôme.
Hil = Hilaire de Poitiers.
Ir = Irénée (latin).
Luc ou Lucif = Lucifer de Cagliari.
Man = Mânes (chez Epiphane).
Nov = No va tien.
Or = Origène (latin).
Prim = Primase.
Prise = Priscillien.
Tert = Tertullien.
Tim Aq = Dialogue de Timothée et
d’Aquila.
Vict = Vjetorin.
Vig = Vigile.
Hermann von Soden a établi trois types ou familles du texte grec de
l’Evangile; en voici l’indication sommaire :
H désigne la recension ou le texte établi par Hésycliiiis à Alexandrie,
vers l’an 3oo.
TABLE DES PRINCIPAUX MANUSCRITS GRECS
vin
LE TEXTE ARMÉNIEN.
X
LE TEXTE ARMÉNIEN.
I désigne le texte établi par Pamphile, à Césarée, vers l’an 3oo.
(1, initiale de Jérusalem, lepoeroAupa).
K (Koivr)) désigne le texte établi par Lucien, à Antioche , vers l’an 3oo.
Les sigles II I‘ représentent les types les plus anciens du texte de 1.
K* désigne le plus ancien type de K ; et K', une recension de K datant du
XII' siècle.
Pour les versions, af = le vieux texte latin d’Afrique; it = le vieux texte
latin d’Europe; lat = les deux textes latins réunis. — Sy désigne le vieux
texte syriaque; sy' = le texte de Cureton, et Sy’ le texte du Sinaï.
pa = lectionnaire palestinien. Von Soden prend rarement en considération
le texte de la Vulgate et celui de la Pechitto.
La grande édition du Nouveau Testament grec, donnée par von
Soden f*), se présente avec un apparatus crtticus d’apparence tout à fait
imposante. Il y a en réaüté beaucoup de façade et pas mal de bluff. Les
manuscrits n’ont pas été collationnés méthodiquement d’un bout à l’autre
On a procédé par coups de sonde plus ou moins sporadiques. C’est une
grave lacune dans l’œuvre de von Soden et de ses collaborateurs. On
ne saurait se dispenser de consulter cette édition, qui présente des
variantes qu’on ne trouve pas dans l’apparat de Tischendorf. L’édition
de von Soden ne peut toutefois prétendre remplacer Yoctava critica maior
de Tischendorf, qui reste jusqu’à nouvel ordre l’instrument de travail
indispensable à quiconque veut approfondir les problèmes de critique
du texte.
Cf. = Comparez,
ch. = Chapitre.
gg. = Gegen rr contre n : KggH =
K contre H.
Jn = Évangile selon Jean.
Le = Évangile selon Luc.
!Mc = Évangile selon Marc.
Ms. = Manuscrit.
Cf. le n° 99 de la Bibliographie.
Le nombre des collations nouvelles faites par von Soden et ses colla-
borateurs pour les évangiles est : pour Matthieu : 9 totales et 1 9 partielles ;
pour Marc : 1 3 totales et 7 partielles ; pour Luc : 8 totales et 1 2 par-
tielles pour Jean : 3 totales et 8 partielles.
Mss. = Manuscrits.
Mt. = Évangile selon Matthieu,
om. = Omis par.
pap. = papyrus.
V. = Verset.
VI '■ = Première partie du verset 1.
vi’’ = Deuxième partie du verset 1.
BIBLIOGRAPHIE.
M
BIBLIOGRAPHIE.
LISTE
DES PRINCIPAUX OUVRAGES CONSULTÉS.
(ORDRE CHRONOLOGIQDe(^1>
1. 168i. — Histoire critique de la Creance et des coutumes des nations du
Levant, publiée par le Sr. de Muni [pseudonyme de Richard Si-
mon]. A Francfort, chez Frédéric Arnaud, in-12, p. i45-i46.
.2. 1690. — Histoire critique des versions du Nouveau Testament, où l’on
fait connoître quel a été l’usage de la lecture des Livres sacrés
dans les principales églises du monde , par Richard Simon , prêtre.
(Rotterdam, chez Reinier Leers.) in-4°, p. ig6-2o5, et plus par-
ticulièrement p. 2o4-2o5.
3. 1739. — Histoire du christianisme d’Ethiopie et d’Arménie, par
M. Mathurin Veyssière La Croze [à La Haie, chés la veuve Le
Vier et Pierre Paupie), in-12, p. 333.
4. 1805. — dtuuilruMlt **ylf^* ^ *iinp i^uiuii^ui^uâUtAêt^ , putit 3^ ^pjim
Jhpng * jt ^Ir ^kÂMi. unntupJ\u ^
* ft piupp-iun^ , , . ^jiupfuuÊtituiu^pnufdl;^ tn*lê
t^^uÆlhi n L. ^o^puMUflru/u , , . ptnd-tuliêruji * ^ ^lumnpu i
<ftuutnp ^ppnpr^. jnpnuiT ^tttp l^uiuit^UipuSli ^ utf^uirmi
tk>
Y' ipnph-tiMptiMbl» upjü qutquipnu.^ ^ ÎD-IÔ, 58'7 -f- 92 p. [Nouveau
Testament, éd. Zohrab, Venise, Saint-Lazare].
5. 1822. — Introduction au Nouveau Testament, par Jean-David Michaë-
Lis. (Quatrième édition , traduite sur la troisième édition de Her-
bert Marsh , évêque de Peterhorough , faite à Londres en 1819;
avec une partie des notes de S. G. et des notes nouvelles, par
J. J. Chenevière (Genève, Paris), h vol. in-B”.
Un index par nom d’auteurs et ordre de matière, placé à la lin de la
présente liste, facilitera les recherches.
n.
xn
LE TEXTE ARMÉNIEN.
5 bis.
1833.—
uîlÉjintjPjt tlu/tirh^uji^pni^f9ln^,^ • jt , jt utu^tâtpuhj jt
uftp^njü f\œq^pnu, in-8', p. i-ag [Histoire de Mesrop par Ko-
riun].
6. 1838. JîutjilrttuJi^pnt-.pliLhi^, ^lumnp irpt^pnptp .
i/lrl^nt-P^l^ ^uit/iiipujpp.ujn- np J "/*A? ust-lrinujpuhj^^ÿ L.
^uuptf-Juhjnufdjtthj uin^kuipàMt^np puîïÊ^^ L. uti^IrmuÉpuhÊl^uht {^jt
inupÂâpuhi^ tippn^ 1 in-8°, 629 p. [Œuvres
de Saint-Ephrem , t. II, Venisej Saint-Lazare].
7. 1836. — Versuch einer Geschichte der armenischen Literalur, nach den
M'erken der Mechitaristen frei bearbeitet, von Cari Friedrich Neu-
mann (Leipzig, J. A. Barth), in-16, xii-3o8 p.
8. 1842. — Die Geschichte der heiligen Schrifteii Netten Testaments, ent-
worfen von Eduard Reüss. . . (Halle, G. A. Schwetschke und
Sohn), in-8°, vi 4- 278 p.
9. 1856. — Esquisse de l’histoire de l’Arménie. Coup d’œil sur l’Arménie
ancienne et sur son état actuel, par G. v. Ch.ahnazarian (Paris,
Cb. Meyrueis), in-16, p. 27.
10. 1858. — Les livres du Nouveau Testament, traduits pour la première
fois d’après le texte grec le plus ancien, avec les variantes de la
Vulgate latine et des manuscrits grecs jusques au x' siècle, les
citations de l’Ancien Testament suivant le texte hébreu et la ver-
sion des LXX, une division nouvelle de chaque livre et des notes
explicatives par Albert Rillet. . . (Paris-Genève), in-8°, xxxiii -h
377 + bb + 199 -1- 4i p.
11. 1864. — Bezae Codex Cantahrigiensis , being an exact copy, in ordi-
nary type, of the celebrated uncial graeco-latin manuscript of the
fom’ gospels and Acts of the apostles, written early in the sixtb
century, and presented to the Üniversity of Cambridge by Théo-
dore Beza, a. D. i58i. Edited with a critical introduction, anno-
tations, and facsimiles by Frederick H. Scrivener. . . (Cambridge-
London), in-4'’, Lxiv -1- 453 p.
12. 1864. — 't»"/* k intÂti^ujptiMÜ inlruMn^i ifhpry l> '{ipliiiinnul, (/.
f u?u^uA/ ». uâutnnt^uih-uà ^><^), in-8° [les évan-
giles, éd. des PP. Mkhitharistes de Vienne, p. 1-284].
13. 1869. — Collection des historiens anciens et modernes de l’Arménie
publiée en français. . . par Victor Langlois. . . (Paris, Firmin
Didot), gr. in-8°. H, p. 9-12. [Gorioun. Biographie du hienheu-
l'eux et saint docteur Mesrob.]
BIBLIOGRAPHIE.
Xlll
14. 1872. — Novum Testamentum graece. Ad antiquissimos testes dcnuo
recensait, apparatum criticum omni studio perfectum apposait
commentationem isag-ogicam .praetexuit Constantinus Tisciien-
DORF. Editio octava critica raaior. Voiumen 1 (Lipsiae, J. G. Hin-
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15. 1875. — Einleitung in dus Neue Testament, von Friedrich Bleek. . .
3‘ Auflage besoi^t von Dr. Wilhelm Mangold ... ( Berlin , G. Bei-
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16. 1876. — Evangetii concordantis expositio facta a sancto Ephraemo
doctore syro, in latinum translata a B. P. Joanne Baptista Aücher
. . . cujus versionem emendavit, adnotationihus illustra vit et
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17. 1877. — Dictionnaire topographique abrégé de la Terre-Sainte, par
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19. 1882. — L'Arménie et les Arméniens, par J.-A. Gatteyrias... (Paris,
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%
20. 1883. — J. P. Martin. Le Aià -ceacripwv de Talien. Dans Revue des
questions historiques.
21. 1885. — Lehrbuch der historisch kntischen Einleitung in dasNeue Tes-
tament, von Heinrich Julius Holtzmann... (Freiburg i. B.,
J. C. B. Mohr), in-8°, p. 55. — 3' éd. 1899.
22. 1884-1887. — De I iAGARDE. Mittheilungen. Die arabische UeberseUung
des eùayyéXiov Sià Tscrerépùjv, dans Mitteilungen , II, p. 3o-38
(Gœltingen, Dieterichsche Universilaetsbuchbandlung). In-8”.
23. 1888. — Tatiani. Evangeliorum harmoniae arabice. . . , ed. A. Ciasca
(Bomae ex typographia polyglotta S. C. de Propaganda 6de),
in-4°.
24. 1888. — IIemphili.. The Diatessaron ofTatiun (London).
25. 1889. — Cataloii lie des anciennes traductions arméniennes (siècles iv-
XIII ). su^nu^t *lêUi^hêL Uitf
(v'"f t-'^'t) [pai‘ le P. Garegin Zarrhanalian] (i|A^'
(Jut(it-u/iÊ uiufuipiitii) ^ in-i(), p. .59-945.
XIV
LE TEXTE ARMÉNIEN.
26. 1889. — Le Nouveau Testament, traduit sur le texte comparé des
meilleures éditions critiques, par Edmond Stapfer... (Paris,
Fischbacber), in-8°, 7^0 p.
27. 1889. — Lehrbuch der Einleitung in dos Neue Testament. . . von D.
Bernhard Weiss. . ., 9' éd. (Berlin, W. Hertz), in-8°, p. 689.
28. 1890. — J. R. Harris. The Diatessaron of Tatian ( Cambridge, Uni-
versity Press).
29. 1891. — Ernst Sellin. Der Text von A. Ciasca (Rom 1888) heraus-
gegebener arabischer Diatessaron untersucbt, dans Zahn. Forscltun-
gen zur Geschichte des neutestamentlichen Kanons (Erlangen), IV,
p. 995.
30. 1891. — Das Etschmiadzin-Evangeliar. Beitrage zur Gescbicbte der
armeniscben, ravennatiscben und syro-àgyptiscben Kunst, von D'
Josef Strzygowski. . . (Wien, Druck und Verlag der Mecbitba-
risten-Gongregation), gr. in-8°. [Byzantiniscbe Denkmâler, I.]
31. 1892. — Die armenische Kirche in ihren Beziehungen zur byzanti-
nischen (vom IV. bis zum XHI. labrbundert), von Dr. Arsak Ter-
Mikelian (Leipzig, g. Fock), in-16, 191 p.
32. 1894. — Einleitung in das Neue Testament, vonD. Adolf Jülicher...
1" et 9' éd. (Freiburg, i. B., J. G. B. Mobr), in-8', p. 344-346.
32 èis. *1894. — A plain introduction to tbe criticism of tbe new Testa-
ment for tbe use of bibbcal students, by... Frederick Henry
Ambrose Scrivener. . . fourtb édition edited by. . . Edward
Miller. . . (London, G. Bell and sons) 9 vol. in-8° [t. II, cbap. v,
p. 1 48-1 54, traite de la version arménienne et donne des rensei-
gnements souvent inexacts sur les mss. arméniens de l’Évangile,
p. i53-i54.]
33. 1894. — Novum Testamentum Graece ad antiquissimos testes denuo
recensuit apparatum criticum apposuit Gonstantinus Tischendorf.
Editio octava critica maior. Volumen HL Prolegomena scripsit
Caspar Renatus Gregory. . . (Lipsiae, J. G. Hinricbs), in-8°,
p. 912-999.
34. 1895. — J. Rendel Harris. Fragments qf the commentary ofS. Ephrem
Syrtts upon the Diatessaron. . . (London, G. J. Clay and Sons),
in-8'’, 101 p.
35. 1895. — The churches and monasteries of Egypt and some neigbbou-
ring countries attributed to Abu Sàliii, the Armenian, translated
BIBLIOGRAPHIE.
XV
from the original arable by B. T. A. Evetts . . . witb aclded notes
by Alfred J. Botler. . . (Oxford, at tbe Clarendon Press), in-8°,
XXV + 389 p.
35 bis. 1895. — Euthaliana. Studies of Euthalius Codex H of the Pauline
epistles and the Armenian Version. Will^ an Appendix containing
a collation of the Eton Ms ofthe Pseudo-Athanasian synopsis, by
J. Armitage Robinson. . . (Cambridge, at the University Press),
in-8°, X + 190 p. \^Texts and studies, III, 3.]
36. 1895. — H. Gelzer. Die Anfànge der armenischen Kirche, dans Be-
richle über die V erhandlungen der Kôniglich sâchsischen Gesellschaft
der Wissenschaften zu Leipzig. Pbilologisch-Historische Classe. I.
IL, p. 109-174.
37. 1895. — Catalog der armenischen Handschrijien in der Mechilharisten-
Bibliothek zu Wien, von P. Jacobus Dashian. . . (Wien, Me-
chitharisten-Buchdruckerei), gr. in-8°, n° 944.
38. 1896. — Some pages oj the Jour gospels, re-transcribed from the
sinaitic palimpsest wilh a translation of the whole text , by Agnes
Smith Lewis (London, G. J. Clay and Sons), in-4°, xxiii 4- i44 +
139 p.
39. 1897. — n utli ii^utai ifhuPjtL^ ( «^^</^
p^ui^Apuii^n^ rpu^pngtug ^tutliup * irppnpfp tnu^ujtppni-fApiJlj . , ^ (his-
toire littéraire de l’Arme'nie ancienne, par le P. Garegin Zarbha-
nalian] igupptuph-uiü uitntupu/ü'^ ^ in-i6, p. 980-999.
40. 1897. — Armenische Grammatik, von H. Hëbschmann. I. Theil. Ar-
menische Etymologie. (Leipzig, Breitkopf und Hàrtel), in-8°,
XXII -I- 575 p,
41. 1897. — Die vier kanonischen Evangelien nach ihrem altesten bekann-
ten Texte. Uebersetzung der syrischen im Sinaikloster gefunde-
nen Palimpsesthandschrift, von Adalbert Merx (Berlin, Georg
Reimer), in-8°, 958 p.
41 bis. — 1897. — Eb. Nkstle, article Bihelübersetzungen (Armenische),
dans R E \ III, p. 95-97 [Herzog et Hauck, Realencyklopœdie fiir
protestantische Théologie und Kirche. . .]
42. 1897. — Euangeliuni secunduin Luenm sive Lucae ad Thenphilim liber
prinr, Secundum formain quae videtur roinanam edidit Fridericiis
Blass. ( Lipsiae, B. G. Tciibner), in-8", i.xxxiv + i9o p.
XVI
LE TEXTE ARMÉNIEN.
42 bis. 1898. — Recherches sur la syntaxe comparée de l’arménien, par
A. Meillet I. Les démonstratifs. (Extrait des Mémoires de la Société
de linguistique de Paris, t. X.)
43. 1899. — j^u/fuiuipu/ii puut [i^uipiptlu^nL-pirtihi *Uiu^uUhu>g iftrpn^
iy_ p. i,uijng L juitlfi tntruin^Ê 887. . . Evaugile traduit en
langue arménienne ancienne et écrit en l'an 887. Édition phototy-
pique du manuscrit de l’Institut Lazareff des Langues orientales ,
aux frais du Prince S. Abamélek-Lazarefî. . . (Moscou), in-folio.
44. 1899. — The hiblical text of Clément oj Alexandrin in the four gospels
and the Acts of the apostles. Gollected and edited by P. Mordaunt
Barnard . . . With an introduction by F. G. Bdrkitt . . . ( Gam-
bridge, at the University Press), in-8°, xix -i- 64 p. [Texts and
A'tudtes, contributions to biblical and patristic literature, edited by
J. Armitage Robinson. Vol. V, n° 5.]
45. 1900-1909. — Textkritik des Neuen Testamentes , von Gaspar René
Gregory. (Leipzig, J. G. Hinricbs), 3 vol. in-8°. Voir t. II,
p. 565-573. [N’est guère qu’une traduction revisée et mise au
point du n°33.]
46. 1900. — A concordance to the Septuagint and the other greek versions
of the old testament (including the apocryphal books), by the laie
Edwin Hatch. . . and Henry A. Redpath . . . , assisted by many
scholars. Supplément by Henry A. Redpath . . . Fasc. I , contai-
ning a concordance to the proper names occuring in the Septua-
gint (Oxford, at the Glarendon Press), in-fol., 162 p.
46 bis. 1900. —
^uât-uutnu , , . tppirut^ *1./* *
llis), in-8°, 520 p. [Norayr N. Buzandatsi, Koriun vardapet et ses
traductions. ]
47. 1900. — B. W. Bacon. Tatians rearrangement of the fourlh gospel
(American Journal of theology).
48. 1900. — Des Wardapet Eznik von Kolb Wider die Sekten. Aus dem
Armenischen übersetzt und mit Einleitung, Inbalts-Uebersicbten und
Anmerkungen versehen, von Job. Michael Schmid. . (Wien,
Druch und Verlag der Mechitharisten-Gongregation), in-16,
p. 208 : Vei'zeichnis der von Eznik benützten Schriftstellen. B. Nenes
Testament.
48 bis. 1901. — Justinien et la civilisation byzantine au vi’ siècle, par
Gharles Diehl. . . (Paris, E. Leroux), gr. in-8'’, xl -|- 695 p.
BIBLIOGRAPHIE.
WII
49. 1901. — Tetraeuangelium sanctum juxta simplicera Syrorum ver-
sionem ad fidem codicum, massorae , editionuin denuo recognitum ,
leclionum supelleclilem quam conquisiverat Pliilippus Edwardus
PcsEV. . . auxit, digessit, edidit Georgius Henricus Gwilliam. . .
accedimt capitulorum notatio, concordiarum tabulae, Iranslatio
latina, annotationes (Oxonii, e lypographeo Clarendoniano) ,
in-4°, XVI 4- 6o8 p.
49 his. 1901. — Recherches sur la syntaxe comparée de l’arménien, par
A. Meillet. II. Les règles d’accord de l’adjectlj (Extrait des Mé-
moires de la Société de linguistique de Paris, t. XI).
50. 1901. — Euangelium secundum Matthaeum , cnm variae lectionis de-
lectu, edidit Fridericus Blass (Lipsiae, B. G, Tcubuer), in-8“‘
xvui + 1 1 O p.
51. 1902. — Euangelium secundum Johannem, cum variae lectionis de-
lectu, edidit Fridericus Beass (Lipsiae, B. G. Teiibner), in-8°,
LXIV + 111 p.
52. 1902. — MECPOrib TEPb-MoBCECHH-b. . . Ilcniopia nepeooda ôuti.iiu aa
apMncHKifi flSbiKi.. (Saint-Pétersbourg), gr. in-B". fMesrop Te«-
Movsesian, Histoire de la traduction delà bible en arménien.]
53. 1902. •“ piitit
909-1902 ( > "• in-l'ol. [Ornements de l'Evan-
gile de la reine Mlqê. . . Venise, Saint- Lazare. ]
54. 1902. — A. Hjelt. Die altsyrische Evangelienübersetzung und Tatians
Dlatessawti dans Zahx, Forschungen zur Geschichte des neutesta-
menllichen Kanons, VII, 1.
54 bis. 1902-1911. — Adalbert Merx. Die Vier kanonischen Evangellcn
nach ihrem àltesten bekannten Texte. Ubersetzung und Erlautei ung
der syrischen im Sinaikioster gefundenen Palimpsesthandscbrift. . .
(Berlin, G. Reimer), 3 vol. in-S”.
54 ter. 1902-1907. — Hermann Freiherr von Soden. Die Schriften des
Neuen Testaments in ihrer àltesten erreichbaren Textgestalt bergestellt
anf Grund ihrer Textgeschichte. . . I. Teil : Unlersuchnngen. . .
(Berlin, Glane; Duncker), 3 vol. in-S”.
55. 1903. — Die Icatholische Kirche In Arménien. Ihi’e Begriindung und
Entwicklung vor der Trennung. Ein Beitrag zur chi istlicben Kii -
chen-und Kulturgeschichte, von Simon Webe» .. (Freibiirg im
Breisgau, Herder), in-16, xix-532 p.
XVIII
LE TEXTE ARMÉNIEN.
56. 1903. — Esquisse d’une grammaire comparée de l’arménien classique,
par A. Meillet. (Vienne, impr. des PP. Mékhitharistes ) , in-8°,
p. XII.
57. 1903. — Forschungen auf dem Gebiete der alten grusinischen und ar-
menischen Litteratur. Referai von A. Harnack (Sitzung der philoso-
phisch-historischen Classe vom 3o. Juii 1903, p. 83i-84o).
58. 1903. — Vêtus Teslamentum in Novo. Die alttestamentlichen Parallelen
des Neuen Testaments im VV'^ortlaut der Urtexte und der Septua-
ginta, zusammengestellt von... Wilhelm Dittmar (Gôttingen,
Vandenhoeck und Ruprecht), in-8°, vu + 369 p.
59. 190A. — Recherches sur la syntaxe comparée de l’arménien, par A.
Meillet. III. Emploi des cas (Extrait des Mémoires de la Société dé
Linguistique de Paris, t. XII).
60. 1904. p tiij tjtmpinirgunjt II (3-ni^qP tnn,
ifîuJpl^nhk’u/lj , ^ p ui ^Ir tâM*ü II
U ir Ui*lj , t/btu^tui^u/ü ifujptn bpn^
uiruîhji'j , in-R” iflujng p /nju uih-lnli ptuq tiiutnt-^
^h-iujp. Abn-uiq-puj^ Il Airiuh pulhujujipuiq • C,uMtnnp uin_tu^gli ,
àrPP"Ot\ [Histoire des Arméniens, par Lazar de Pharpi, . . .
éditée par G. Têr-Mkrttchian et St. Malkhasian, Tiflis.]
61. 1904. — Die armenische Kirche in ihren Beziehungen zu den syrischen
Kirchen bis zum Ende des i3. Jalmliunderts , nach den armenischen
und syrischen Quellen bearbeitet von Dr. Erwand Ter-Minassiantz
. . . (Leipzig, J. G. Hinricbs), in-16, xii + 212 p.
62. 1905. — De quelques évangéliaires arméniens accentués, par A. Meil-
let (Extrait des Mémoires orientaux. Congrès de igoS, publiés
par l’Ecole nationale des langues orientales vivantes, p. i33-i68).
63. 1906. — H Kaivj7 \ia0r}Krj. Novum Teslamentum textûs Stefanici
A. D. i55o, cum variis lectionibus editionum Bezae, Elzeviri,
Lachmanni, Tischendorfii , Tregellesii, Westcott-Horlii, versionis
anglicanae emendatorum, curante F. H. A. Scrivener. .. accedunt
parallela S. Scripturae loca. lîditio quarta ab Eb. Nestle correcta.
(Londini et Cantabrigiae), in-16, xvi + 698 p.
64. 1906. — Vorfragen zur Entstehungsgeschichte der altarmenischen Bi-
belühersetzungen. Inaugural-Dissertation zur Erlangung der Dok-
torwürde der hohen philosophischen Fakultât der Universitat Mar-
burg, vorgelegt von Arlasches Abeghian . . . (Marburg, i. H.),
in-16 , 46 p.
BIBLIOGRAPHIE.
XIX
65. 1906. — Die Mission und Ausbreiiimg des Christentums in den ersten
drei Jahrhunderten , von Adolf Harnack. Zweite neu durchgearbei-
tete Auflage, mit elf Karten. . . (Leipzig, J. G. Hinrichs), m-8°,
t. II. p. 166 et suiv. etpnssim.
66. 1906. — Der Textdes Neuen Testaments. Neue Fragen, Funde und
Forschungen der Neutestamentlichen Textkritik, von... Rudolf
Knopf. . . (Giessen, A. Tôpelmann), in-8°, 48 p. [Vortriige der
theologischen Konferenz zu Giessen, aS. Folge. ]
67. 1907. — Geschichle der christlichen Litteraluren des Orients, von G.
Brockelmann, Franz Nikolaus Finck, Johannes Leipoldt, Enno Litt-
mann (Leipzig, G. F. Amelang), in-16 , p. 75-180).
67 bis. 1907. IJ. u^uâÊfiJni^ph’UÉlj
imp. de tt Banasêr « ) , in-8°, de 46 p. [Extrait de la Revue ffBana-
sérn] [Les sources de l’histoire de saint Mesrob et de la découverte
des lettres, et leur examen, par H. Adjarian).
68. 1908. — Die griechischen Handschriften des Neuen Testaments, von
Gaspar René Gregory (Leipzig, J. G. Hinrichs), in-8°, vi -t-
366 p.
69. 1909. — L’Evangile de Marc et ses rapports avec ceux de Mathieu et de
Luc. Essai d’une introduction critique à l’étude du second évan-
gile, par Maurice Goguel. . . (Paris, Ernest Leroux), in-8“, ix +
820 p. [Bibliothèque de l’Ecole des hautes études. Sciences reli-
gieuses. 22' volume.]
70. 1909. — Kévork Aslan. Etudes historiques sur le peuple arménien.
(Paris, G. Dujarric), in-12, p. 212 et suiv.
71. 1909. — Codex Climaci rescriptus. Fragments of sixth century pales-
tinien syriac texts of the gospels, of the acts of the apostles and of
St Paul’s epislles. AIso fragments of an early palestinien lectio-
nary of the old testament, etc. Transcribed and cdited hy Agnes
Smith Lewis. . . With seven facsimiles (Cambridge, at the Uni-
versity Press), in-4°, xxxi -|- 201 p. \ Home semilicae , n°VHI].
72. 1909. — Einführung in das griechische Neue Testament, von Eberhard
Nestle. Dritte, umgearbeitete Aullage. Mit 12 Handschrifteh-
Tafeln (Gôtlingen, Vandenhoeck und Buprecht), in-S", vin -t
298 p.
73. 1909. — Die Evangelienzitate des Origenes, von Ernst Hxiitscii. . .
( Leipzig. J. G. Hinrichs) , in-O", 169 p. [ Texte und Ihilersuchungen
x\
LE TEXTE ARMÉNIEN.
zur Gescliichte der altchrisüichen Literatur, 3. Reilie, 4. Band ,
Helf 9", der ganzen Reihe XXXIV, 9“.]
74. 1909. — Das latemischc Neuc Testament in Afrika zur Zeit Cyprinns ,
nach Bibelhandschriften und Vaterzeugnissea , mit Unterstützung
des Kgl. Preussisclien historischen Instituts, herausgegeben von
Hans Freiherr von Soden (Leipzig, J. G. Hinrichs). in-8°, x +
663 p. [Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchrist-
lichen Lileratur, 3. Reihe, 3. Band, der ganzen Reihe xxxiii.
Band.]
75. 1909. — Emleitung in das Nette Testament, von Gaspar René Gre-
«üRY (Leipzig, J. G. Hinrichs), in-8°, vi + 8o4 p. Voir p. 5i0-
5 17.
76. 1909-1912. — Nouvelle bibliographie arménienne et encyclopédie de
la vie arménienne, i5i9-ipo5. 'imp
L. ^UJltputf^jiunupuilÉ ^
ipupnu ifjt tf irui'ii . . . (Venise, impr. de Saint-Lazare), in-8°,
t. \,passim.
77. 1910. — Recherches sur la syntaxe comparée de l’arménien, par A.
Meillet. IV. Emploi deS formes personnelles des verbes (Extrait des
Mémoires de la Société de Linguistique de Paris, t. XVI).
78. 1910. — The old syriac Gospels, or Evangelion da-Mepharreshê ;
being the text of the Sinai or syro-Antiochene palimpsest, inclu-
ding the latest additions and emendations, vvith the variants of the
Guretonian text , corroborations from many other mss. , and a list
of quotations from ancient authors. Edited by Agnes Smith Lewis
. . . With four facsimiles. (London, Williams and Norgate), gr.
in-8°, Lxxviii + 334 p.
79. 1910. — Novvm Testamentvm graece. Textvi a retractatorihus anglis
adhibito brevem adnotationem criticam svbiecit Alexander Souter
. . . (Oxonii, e typographeo Glarendoniano), in- 8°, xxiv -1- un
texte non paginé portant la signa tm’e de 3o* feuilles.
80. [1910.] — Histoire politique et religieuse de l’Arménie, par Fr. Tour-
nebize. Tome I depuis les origines des Arméniens jusqu’à la mort
de leur dernier roi (l’an iSgS). Avec une table alphabétique des
noms et des matières et trois cartes. (Paris, Firmin-Didot et G'°),
gr. in-8°, p. 77, 5o3, 5o6, 635-636, 64o.
80 bis. 1910. — Synopse der drei ersten Evangelien, von. . . A. Hück. . ,
4". . . Aiillage (Tübingen, J.-G.-B. Mohr), in-8°, xxxvn -1- 993 p.
BIBLIOGRAPHIE.
XXI
81. 1911. — Remarques sur le texte de l’historien arménien Agathangc ,
par A. Meillet (Extrait du Journal asiatique, novembre-décembre
1910).
82. 1911. — Recherches sur la syntaxe comparée de l’arménien, par A.
* Meillet. V. E7nploi des formes du pluriel des substantifs (Extrait des
Mémoires de la Société de linguistique de Pai'is, t. XVIIi.
83. 1911. — Recherches sur les cai'acth'es du gt'ec dans le Nouveau Tes-
tament, d’après les inscriptions de Priène, par Jean Rouffiac . . .
(Paris, Ernest Leroux), iu-8°, loh p. [ Bibliothèque de l’Ecole des
hautes études. Sciences religieuses, ai' volume. Fascicule a.]
84. 1911, — Le Nouveau Testajnent dans l’Eglise chrétienne, par E. Jac-
quier. Tome 1. Préparation, formation et définition du Canon du
Nouveau Testament, a” édition (Paris, J. Gabalda), in-ia, p. 3o5
et 438.
85. 1911. — Hamelyn Hill. The earliest life of Christ ever compiled
from four gospels, being the Diatessaron of Tatian (circa A. D.
160) literally transiated from the arabic version and containing
tbe four gospels wowen into one slory with an Introduction and
notes. (Edinburgb, T. T. Clark), in-8°.
86. 1911. — Rapjm t sur une mission scientifique en Arménie, russe et en
Arménie turque (juillet-octobre 1909), par Frédéric Macler. (Ex-
trait des Nouvelles archives des înissions scientifiques , nouv. série ,
fasc. 2) (Paris, Imprimerie nationale), in-8°, p. 19-68 et passim.
87. 1911. — VoGELS. Die altsijrischeti Evangelien in ihrem Verhàltnis ui
Tatians Diatessaron (Freiburg i. B., Herder), in-8°. (Riblische Stu-
dien, XVI, 5.)
88. 1911. — Som'ces des évangiles, par G. Fulliqiiet. . . (Genève et
Paris), in-16, XI 254 p.
88 bis. 1911. — VV. Larfeld. Griechisch-deutsche Synopse dcr vier Neu-
iestamentlichen Evangelien. . . (Tiibingen, J.-G.-B. Mohr), in4°,
XXXII + 180 + 180 p. [p. XVI : arm. : 64 Handscbrilten , baupt-
siichlich inEngland und Deutschland; dieidteste (X.?) in I^eipzig],
lenseignement erroné, emprunté à Gregory.
89. 1911-1912. — D' Jos. Marquart, Ueber dus at'menische Alphabet in
Verbindung mit der Biographie des hl. Mast'oc', dans Uandes am-
sorya, Moiiatsschrift fiir anuenische Philologie (Wien), 1911,
col. 529-544, 678-684; 1912, col. 4i-54, 199-216, 667-666,
742-7.50.
XXII
LE TEXTE ARMÉNIEN.
90. 191â. — Sur les mots iraniens empi'untès par l’arménien, par A.
Meillet (Extrait des Mémoires de la Société de linguistique de Paris,
t. XVII).
91. 1912. — uâu^iuuint^iF • trl^h 1
J^^L. Jhft J^P^k^3 u^ajputij-uhjhpni^
u^utintfht-inh- « i^ptr^ Lup.piru^ltui^nu^nu p iPiu^ Ir uj^i , , «
(Constantinople), gr. in-8', 8 ai8 et col. 279-980. [En coui’s de
publication , suspendue par le fait de la guerre. )
92. 1912. — The New Testament manuscripts in tire Freer Collection.
Part I. The Washington manuscript of the four gospels, by Henry
A. Sanders. . . (New \ork, the Macmillan company), in-4°, vi -|-
267 p.
93. 1913. — Le Nouveau Testament dans l’Eglise chrétienne, par E. Jac-
quier. Tome IL Le texte du Nouveau Testament. (Paris, J. Ga-
balda), in-12, p. 267-271.
94. 1913. — De la composition en arménien, par A. Meiluet (Extrait des
Mémoires de la Société de linguistique de Paris, t. XVIll).
‘
95. 1913. — • Hypothèses sur quelques emprunts de l’ancien arménien au
latin, par A. Meillet (Extrait des Mémoires de la Société de lin-
guistique de Paris, t. XVIIl).
96. 1913. — Notices de manuscrits arméniens vus dans quelques biblio-
thèques de l’Europe centrale, par Frédéric Macler (Paris, Impri-
merie nationale), in-8°, passim. [Extrait du Journal asiatique,
sept.-oct. et nov.-décemb. 1913. ]
97. 1913. — Die Koridethi Evangelien. (-) o38. herausgegeben von Gus-
tav Beermann und GasparRené Gregory. Mit zwôll Tafeln und zwei
Karten (Leipzig, J. G. Hinrichs), in-8°, xii + 779 p. — [Le ms.
W o38 ne figure pas dans les prolégomènes de Tischendorf. Il n’a
donc pas été utilisé pour l'édition octava critica maior. Ce ms. a
été désigné autrefois par le n° i36o (encore dans Gregory, Text-
kritik), ce qui prouve qu’on parlait de lui sans le connaître, puis-
qu’on le prenait pour un minuscule. La liste de la Textkritik de
Gregory, celle de PEinfidirung in das gr. N. T. de Nestle ^ et celle
de Jacquier le donnent comme étant à Pétrograd, avec un point
d’interrogation, il est vrai. Von Soden, au commencement du t. I,
supprime le ms i36o comme introuvable. Dans la Textkritik de
Gregory, l’appendice, p. 1037, substitue la désignation W o38 à
i36o; de même, dans Die Griechischen Handschriften des N. T. —
Von Soden, dans ses additions (à la fin du 1. 1), introduit comme
I
BIBLIOGRAPHIE.
XXIII
remplaçant de l’ancien i36o : e. o5o et le donne comme étant à
Tiflis. II consacre des paragraphes importants à ce ms. (S 286 et
suiv., p. 1998 et suiv.) et à sa parenté avec S® (D), s. i33 (ancien
700) et e. 600 (ancien 379). II voit dans s. o5o un des meilleurs
représentants de la forme du texte qu’il appelle la, le meilleur type
de la recension palestinienne (Pamphile).]
98. 1913. — Griechtsches Neues Testament. Text mit kurzem Apparat
(Handausgabe), von Hermann Freiherr von Soden (Gôttingen,
Vandenhoeck und Ruprecht), in-8°, xxviii + 436 p.
99. 1913. — Die Schriji en des Neuen Testaments in ihrer âltesten erreich-
baren Textgestalt, hergestellt auf Grund ihrer Textgeschichte ,
von Hermann Freiherr von Soden. . . II. Teil. Text mit Apparat,
nebst Erganzungen zu Teil 1. (Gôttingen, Vandenhoeck und Ru-
precht), gr. in-8“, XXVIII + 908 p.
99 bis. 1914. — ^ u^irpifü Alrrnui^puit^
It ^tiitnnp ^^uipuls-q^
il^ . . , Grand catalogue des manuscrits arméniens de
la bibliothèque des PP. Mekbitharistes de Saint-Lazare. Premier vol.
par le P. Basile D' Sarghissian. . . à Venise, in-foL, pages
+ 838 colonnes.
100. 1914. — L’évangile arménien. Edition phototypique du manuscrit
n° 229 de la bibliothèque d’Etchmiadzin, publiée sous les aus-
pices de M. Léon Alexandrovitch Mantacheff, par Frédéric Macler.
(Paris, Paul Geuthner), in- 4”. [L’apparition de ce volume est
retardée du fait de la guerre.]
101. 1916. — Notre-Dame de Bitlis. Texte arménien traduit et annoté
par Frédéric Macler (Extrait du .Journal asiatique, novembre-
décembre 1916).
SSIV
LE TEXTE ARMÉNIEN.
INDEX DE LA BIBLIOGRAPHIE.
A. — AUTEURS.
(ORDRE ALPHABÉTIQUE.)
Abeghian (Arlasches), 64.
Abu Sàlili, 35.
Adjarian (H.), 67 bis.
Agatbange, 81.
Abcban (ie P. L.), 53.
Asian (Kévork), 70.
Aucher (J.-B.), 16.
Bacon (B.-W.), k'].
Barnard (P. Mordaunt), 44.
Beermann (Gustav), 97.
Bezae (Codex), 1 1 .
Biass (Fridericus), 42, 5o, 5i.
Bleek (Friedrich), i5.
[Bodourian (le P.)], 53.
Burkitt (F.-C.), 44.
Butler ( A.-J.), 35.
Chahnazarian (G.), 9.
Chenevière (J.-J.), 5.
Ciasca (A.), 28.
Clément d’Alexandrie, 44.
Cyprien, 74.
Dashian (le P. J.), 87.
Diehl (Charles), 48 bis.
Dittmar (W.), 58.
Ephrem (œuvres traduites en armé-
nien), 6, 16, 34.
Evetts ( B. T. A.) , 35.
Eznik de Kolb, 48.
Finck (F.-N.), 67.
Fulliquet (G.), 88.
Gatteyrias (J.-A.), 19.
Geizer (11.), 36.
Goguel (Maurice), 69.
Gorioun. Voir Koriun.
Gregory (C.-R.), 33, 45, 68. 7.5,
97-
Gwilliam (G.-H.), 49.
Harnack (A.), 57, 65.
Harris (J.-R.), 28, 34.
Hatch (Edwin), 46.
Hautsch (Ernst), 78.
Hemphill, 2 4.
Hiil (Hamelyn), 85.
Hjelt (A.), 54.
Holtzmann (H.-J.), ei.
Hübschmann (H.), 4o.
Huck (A.) 80 bis.
Jiilicher (Adolf), 82.
Jacquier (E.), 84, 98.
Knopf (Rudolf), 66.
Koriim, 5 bis, i3, 67 bis.
La Croze (Maturin Veyssière), 3.
Lagarde (de), 22.
Langlois (Victor), i3.
Larfeld (W.), 88 bis.
Lewis (A. Smith), 38, 71, 78.
Lazar Pharpétsi, 60.
Lazikian (le P. Arsên Lazaros), 76.
Macler (Frédéric), 86, 96, 100, toi .
Malkhasian (St.), 60.
Mangold (Wilhelm), i5.
Marquart (Jos.), 89.
Martin (J.-P. ), 20.
Meillet (A.), 42 bis, b^bis, 56, .89,
62, 77, 81, 82, 90. 94, 95.
INDEX DE LA BIBLIOGRAPHIE.
XXV
Merx (Adalbert), 4i, 54 bis.
Michaëlis (Jean-David), 5.
Miller (Edward), Sa bis.
Mlqê (Evangile de la reine), 53.
Moesinger (G.), i6.
Moni (sieur de), i.
Nestle (Eb.), 4i bis, 63, 7a.
Neumann (Cari Friedrich), 7.
Norayr N. Buzandatsi, 46 bis.
Origène, 73.
Ormanian (Mala(}ia), 91.
Pusey (P.-E.), 49.
lledpath (H.-A.), 46.
Reuss (Eduard), 8.
Billet (Albert), 10.
Robinson (J. Armitage), 35 bis.
Roufliac (Jean), 83.
Sanders (H.-A.), 9a.
Sarghissian (le P. Basile), 99 bis.
Saidcy (F. de), 17.
Schmid (J.-M.), 48.
Scrivener (F.-H.), n, Sa bis, 63.
Sellin (Ernst), 39.
Simon (Richard), a.
Soden (Hans von), 74,
Soden ( Hermann von), 54 1er, 98, 99.
Souter (Alexander), 79.
Stapfer (Edmond), 36.
Strzygowski (J.), 3o.
ïatien, 18, 30,33, aS, 3 4, 38, 39,
47, 54, 85, 87.
Ter-Mikelian (Arsak), 3i.
Ter-Minassiantz (Erwand), 61.
Ter-Mkrttchian (Galoust), 60.
Ter-Movséslan (Mesrop), 5a.
Tischendorf (G.), i4, 33.
Tournebize (Fr.), 80.
Vogels, 87.
Weber (Simon), 55.
Weiss (B.), 37.
Zahn, 18.
Zarbbanalian (le P. Garegin), 35, 89,
Zohrab, 4.
B. — MATIÈRE.
lOnDIlE ALPHABÉTIQUE.)
Arménie (Christianisme en), 3.
Arménie (Histoire de P), 9, i3, 19,
60, 70, 80, 81, 91.
Arménien (Alphabet), 89.
Arménienne (L’église), 3i, 36, 55,
61, 80, 86.
Arméniennes (Catalogue des anciennes
versions), a 5.
Dialessaron, 18, ao, aa, aS, aA, 38,
39, 34, 47, 54, 85, 87.
Égypte (églises et monastères d’), 35.
Etchmiadzin (l’évangile d’), 3o, 100.
Ethiopie (christianisme en), 3.
Eulhalius, 35 bis.
Grammaire arménienne, 4o, h-ibis,
hgbis, 56, 59, 77, 83, 90, 94,
95-
Koridethi (Evangiles de), 97.
Littérature arménienne, 7, 89, 67.
Manuscrits arméniens, 87, 86, 96,
99 bis, 101.
Moscou (Evangile de), 43.
Nouveau Testament. — en arménien,
4 , 13, 43 , 53 , 1 00.
Nouveau Testament. - en grec, 1 '1 ,
4a, 44, 5o, 5i, 63, 79, 93, 97,
9<<' 99-^
Nouveau Testament. — en latin, -jh.
ixyi
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Nouveau Testament. — ■ en syriaque,
àQ, 71, 78.
Nouveau Testament (introduction au)
5. 8, i5, ai, 37, Sa, 33, 45, 66,
72». 75. . . (
Nouveau Testament (traductions), 10,
38, il.
Pechitto, ig.
Septante (version des), 46.
Synopse, 80 6is, 88 bis.
Syriaque (vieux), 38, 4i, 78.
Terre-Sainte (topographie de la), 17.
Versions du N. T., a, 64.
INTRODUCTION HISTORIQUE.
, CHAPITRE PREMIER. .
DONNÉES HISTORIQUES SUR LA QUESTION,
CHEZ LES AUTEURS ARMÉNIENS ANCIENS. *
V
Un bref historique de la question sera peut-être la meilleui^
manière de faire comprendre comment elle se pose.
Cet exposé historique montrera de quelle façon les écrivains ar-
méniens se sont représenté l’œuvre de traduction de l’Evangile dans
leur langue; il fera voir ensuite comment les exégètes et les com-
mentateurs ont conçu la chose et de quelle manière ils' sont allés se
répétant les uns les autres, sans étudier le problème et sans aborder
la question par le côté philologique.
Pour cette raison, l’aperçu historique dont il s’agit ne visera
pas à être complet. Ce serait perdre son temps que de vouloir énu-
mérer tous les critiques, tous les commentateurs qui, d’une façon
généralement superficielle, ont exprimé leur opinion sur la nianièie
dont l’évangile arménien a du être .traduit.
M. Artasches Abeghian a exposé avec assez de bonheur et de
clarté ce que l’on peut savoir des écrivains arméniens qui ont traité
de la traduction arménienne de l’Évangile. Les principales sources
sont au nombre de trois : Koriun, Lazar de i’harpi et Moïse de
K-horên. On verra bientôt (jue ces sources se ramènent en réalité à
une seule : l’œuvre de Koriun. i
Dans son ^Histoire de la vie et de la mort du bienheureux ,var-
dapet Mesrop, notre traducteur», Koriun, contemporain, élève et
ce. le n° 64 de la l{iblw(frui)liif. . . . '
xxvm
INTRODLGTION HISTÜRIQLE.
collaborateur de Mesrop-Machtots, raconte comment son maître
inventa les caractères de l’alphabet arménien et collabora à l’œuvre
de la traduction des saintes écritures en arménien. On ne connaît
malheureusement la date ni de la naissance ni de la mort de iCoriun.
Ce qui n’empêche pas les écrivains arméniens de répéter les uns
après les autres qu’il étudia à Byzance et qu’en Zi34 il revint dans
sa patrie.
Deux recensions, souvent fort divergentes, portent le nom de
Koriun. L’une est plus complète et plus détaillée que l’autre;
celle-ci a reçu le nom de » Petit Koriunw, tandis que celle-là est
dénommée le tf Grand Koriunn. Le sujet est à peu près le même,
avec cette différence que le Grand Koriun présente une rédaction
plus abondante, plus circonstanciée que le petit.
De ces deux recensions, laquelle doit être tenue pour authen-
tique ? ^
M. Abeghian expose comment Noraÿr Buzandatsi tient la recen-
sion complète, c’est-à-dire le Grand Koriun, pour authentique,
alors que le Petit Koriun serait une œuvre du x®-xi® siècle. Le
P. Basile Sargisian est également pour l’authenticité du Grand
Koriun. Paul Vetter voit aussi dans le Petit Koriun un hagiographe
de date très basse.
Par contre, Langlois, Emin et M. Conybeare penchent pour
l’authenticité du Petit Koriun.
Le P. G. Zarbhanalian ne se prononce ni dans un sens ni dans
l’autre. Le P. L. Alichan emploie indifféremment les deux recen-
sions.
M. Abeghian admet l’authenticité du Grand Koriun et en date
la rédaction entre i5i et (p. 6-7). Le Petit Koriun n’est pas
sans intérêt; mais c’est une œuvre postérieure.
Voyons donc les renseignements fournis par le Grand Koriun (P.
Machtots se rendit en Syrie, où un évêque, Daniel, était célèbre
par sa science; il aurait inventé un alphabet arménien. Cet alphab(‘t
n’était pas complet, ne rendant pas tdes syllabes et les épellations (?)
de la langue arménienne (^qiiln-qnptyn Lq^iuupi
[p. 9 de l’éd.]. C’était sans doute un alphabet de type sémitique.
Non satisfait de cet alphabet, Machtots envoie un groupe de disciples
Cf. N° 5 bis de la Bibliographie, p, 10 et suiv.
DONNÉES ARMÉNIENNES.
XXIX
à l’école des Syriens, et un autre à l’école des Grecs. Machtols lui-
même donne à sa nation les signes de l’alphabet de la langue armé-
nienne ^uytpiît, ibqnulfu) et s’adressa à un nommé
Rufin, bon connaisseur de grec pour calligraphier les
caractères ainsi établis. Et, en effet, l’alphabet arménien, tel qu’on
le connaît , est manifestement fait sur le modèle de l’alphabet grec ,
avec les additions ne'cessaires.
Immédiatement, Machtots traduisit, aidé par Jean et Joseph,
les Proverbes de Salomon, qui furent calligraphiés (p. lo) par
Rufin. Machtots quitta la Syrie et revint en Arménie voir le roi et
le catholicos. Il accomplit ensuite différents voyages, chez les Géor-
giens, chez les Aluanq, pour lesquels il inventa aussi des alphabets
nationaux.
Au retour de ces voyages, il se remet à la traduction. Machtots et
Sahak envoyèrent deux de leurs disciples à Edesse, en Syrie, Joseph
déjà mentionné, et Eznik, de la province d’Aÿraral, du village de
Kolb, afin de traduire en arménien les traditions des saints pères
de ce pays. Joseph et Eznik arrivèrent à destination et ils tradui-
sirent des originaux syriaques ; puis ils se rendirent en pays grec.
Y ayant étudié, ils ont formé des traducteurs d’après le grec.
Peu de temps après, deux autres frères, du pays arménien, se
rendirent en pays grec; le premier se nommait Léwondès et
le second Koriun. Ils allèrent retrouver Eznik à Constantinople. Ces
Arméniens réunirent les exemplaires les plus authentiques des écri-
tures saintes, ainsi que beaucoup d’écrits des pères, les canons des
conciles de Nicée et d’Ephèse, et revinrent en Arménie.
Le bienheureux Sahak traduisit du grec en arménien la somme
des écrits ecclésiastiques, ainsi que beaucoup d’écrits des saints
pontifes. Ensuite ayant repris les traductions faites en hâte et sans
les précautions nécessaires «A), il h*s
confronta, avec l’assistance d’Eznik, avec les exemplaires authen-
tiques; et ils traduisirent des commentaires.
Machtots, de son côté, se mit à enseigner en de nombreuses
homélies très accessibles, écrites avec élégance, contenant
beaucoup de passages des livres saints.
En ce temps-là, parurent en Arménie des li\res pernicieux, con-
tenant les hérésies d’un Grec, du nom de Thêodios
Le synode arménien, ayant fait appel aux deux champions de la foi.
.Sahak et Machtots. ceux-ci réfutèrent ces écrits.
\x\
INTRODUCTION HISTORIQUE.
Sàlïak mourut très âgé, la première année de Hazkert(0ii/Y^frp«i^),
fils de Vram, roi de Persè^U dans la province de Bagrawand, au
village de Blrots, à la fin du mois de nawasard^^^, à l’anniversaire
de sa naissance, à la deuxième heure du jour.
Machtots, ayant appris la mort de Sahak, fut très attristé. Pour
se consoler, il s’adonna davantage à la piété et passa ses jours el
ses nuits à prêcher et à prier. Il envoyait partout des lettres pas-
torales. Six mois après la mort de Sahak, une cérémonie eut lieu
à Nor Qalaq (Nouvelle-\ille = Valarchapat) avec l’assistance de
l'armée arménienne; tous les saints vardapets y assistaient, ainsi
({ue Machtots. Là, après quelques jours de maladie, Machtots
rendit l’âme, le iS" jour du mois de méhéhan^^\ en bénissant
ses élèves réunis autour de lui, et dont les noms sont donnés
page 27.
Le passage capital de Koriun, et qui résume la question, est
donné p. 12-1 3 (éd. Venise, i833), en ces termes
irpii/üirf^ Iri^ guhiif^tn^^ tnp juiup^u uhiu^u^ JuiU ^
npnt^tP uilt^uipi- ni—plrifb opt^uni^uiyg -tflupt^uMpt^iul^uhi rptuumJh f
^juin,tu^unpl^tfL pn^uiUrpuil^ tun-iup ir itulfUâU tfhàrpntjb , ^tnhrpirpJi
tu^fvuip^uMlflr^n/^ uauhtnuipuilitmSi tl^ujürpuiJus^ hrl^trui ^^UMutrui ^
Alrn^t Irpi^nt^rj ^tnt^iuiju/pir^^i^ ^li^tuptuppiun. p ^uylrplrliiu^oup tptnuth »
passage qui nous apprend que: en ce temps-là, l’heureux et cher
pays d’Arménie devenait incontestablement admirable, où soudain
un législateur Movsès (Moïse), de l’ordre des prophètes, et Paulos,
qui marche à la tête de tous les apôtres, avec l’Évangile salutaire
du Christ, arrivèrent en même temps (virent le jour en même
temps), par les soins de deux égaux (Sahak et Machtots?), et se
trouvèrent (rendus) en arménien et en langage arménien.
Si l’analyse qui précède est exacte et ne trahit pas le texte armé-
nien , passablement obscur, on peut conclure que Sahak ou Machtots
ont traduit le texte de VEvnngile nrméniev sur un original grec. Et
Il s’agit de Yezdegerd II, 44o-457, fils de Bahram V. Sur la diffi-
culté d’établir la chronologie de cette période, cf. Nôldeke, Tabari. . .
(Leyden, E.-J. Brül, 1879), p. âaa et suiv.
Premier mois de Tannée arménienne, correspondant, dans le calen-
drier Julien, à l’espace de temps compris entre le 11 août et le 9 sep-
tembre.
Septième mois de Tannée arménienne, correspondant, dans le calen-
drier Julien , à l’espace de temps allant du 7 février au 7/8 mars.
DONNÉES ARMÉNIENNES.
iXXXt
le dernier passage, cité et analysé, indique très clairement que < la
Bible a été traduite dans son intégralité. ' ' ! ■ '
La deuxième source est «fThistoire des Arméniens « de Lazar
Pharpétsi (de Pharpi). Cet historien vécut, dit-on, à la fin dn. v*
et au début du vi® siècle. Son Histoire des Arméniens pourrait re-
monter à la première moitié du vi® siècle. Le chapitre x , où il se
réfère à Koriun , est consacré à la découverte des caractères armé-
niens par Machtots et renferme ces renseignements : tf Après avoir
visité différents savants de la Mésopotamie, Machtots arrive chez
Rufin, à Samosate... [Machtots] vit, non pas en songe dans le
sommeil , ni dans une vision pendant une veille, mais’dans le seerel
de son cœur, apparaître aux yeux de l’esprit une main qui écrivait
sur une pierre où se traçaient, comme. sur la neige, les traits les
plus fins. . . Se levant après sa prière, il inventa nos lettres, assisté
par Rufin qui dessina aussitôt la forme des caractères de Mesrob,
en disposant les lettres arméniennes précisément à la façon des syl-
labes grecques ... ils ( Machtots et ses disciples) prirent la résolution
de fonder des écoles. . . car chacun désirait ardemment s’appliquer
à l’étude de la langue arménienne, se consolant, pour ainsi dire,
d’avoir été délivré des entraves syriennes et dés ténèbres et d’êtré
arrivé à la lumière. Cependant ils se trouvèrent au dépourvu par
l’absence des livres et ils s’arrêtèrent dans leur travail , puisqu’on
n’avait pas encore, en arménien, les livres saints de l’Eglise^ En effet
le bienheureux Maschthotz ainsi que ses vénérables prêtres crai-
gnaient d’entreprendre une œuvre de tant d’importance et de valeur,
c’est-à-dire la traduction des textes grecs en langue arménienne,
car ils n’avaient pas une entière connaissance de la langue
grecque (Dn.
Dans le chapitre xi, Lazar expose, d’une façon très explicite,
comment fut faite la traduction des Saintes Ecritures : Machtots,
les prêtres d’Arménie, les satrapes et les grands du pays se rendent
auprès du roi Vramchapouh et du patriarche Sahak,, les priant de
faire traduire la Sainte Ecriture du grec en arménien. Sahak, tra-
vaillant le jour et la nuit, traduisit les livres .saints, écrits par les
prophètes, et le Nouveau Testament.
Ainsi, d’après le témoignage de Lazar de Pharpi, il n’y avait
ir
Cf. Langlois, Collerlion. . ., Il, p. «ififi-sOy.
WXII
INTRODUCTION HISTORIQUE.
pas de traduction faite sur le syriaque; on lisait le texte syriaque
à roffice; il a e'té fait, par les soins de Sahak, une traduction sui-
te grec.
Ce que dit Lazar de Pharpi a un caractère historique que n’a
pas Moïse de Khorên. Lazar dit (chap. x) qu’il a puisé dans Koriun;
mais il s’exprime avec plus de précision que le Koriun que nous
avons. Il déclare formellement qu’il n’y avait pas de traduction en
arménien, d’aucune espèce. On en a fait une sur le grec.
La troisième source est k l’histoire des Arméniens « de Moïse de
Khorên, qui concorde d’une manière parfaite avec le Petit Koriun.
Les idées de Gutschmid et de Carrière finissent par faire leur
chemin et pénètrent enfin dans l’esprit des auteurs arméniens.
M. Abeghian (p. 9-10) déclare nettement que Moïse de Khorên ne
peut pas être du v° siècle, qu’il a utilisé des sources de beaucoup
postérieures à cette date; en tant qu’historien. Moïse de Khorên
n’est pas un homme en qui l’on puisse avoir conBance (ist kein
zuyerlàssiger Mann), qu’il est de force à inventer des histoires
(Moses ist sogar imstande, ganze Erzàhlungen zu erfinden).
M. Abeghian (p. 10-11) termine son exposé en rappelant que
l’on possède une w histoire du saint patriarche Sahak et du vardapet
Mesrop», opuscule anonyme manifestement influencé par Moïse de
Khorên, et datant du moyen âge, — et une œuvre relative au même
sujet, émanant de l’évêque Karapet Sasnatsi, publiée par Mesrop
Ter Movsésian, et ne remontant pas au delà du xiP siècle.
D’après Moïse de Khorên, l’inventeur de l’alphabet arménien est
nommé Mesroh Pk 11 est fait allusion à une première traduction
qui aurait été exécutée sur le syriaque, et à une seconde traduction
faite sur le grec.
Cette tradition légendaire, consignée par Moïse de Khorên , se
retrouve chez le Petit Koriun.
Pour le Grand Koriun et Lazar, le personnage qui traduit l’ar-
ménien, après avoir inventé l’alphabet, se nomme Machtots (Æi^mny)
ou Machthots [jù,^ng). Pour Moïse de Khorên (lïl, 5^ et 61) et
le Petit Koriun, il a nom Mesroh.
Le Petit Koriun rapporte ([ue Mesroh, après avoir parcouru le
pays des Aluanq et leur avoir donné un alphabet, revint en Arménie
L’arménien porte indifféreminent : Mesrnb et Mesrop.
DONNEES ARMENIENNES.
x\xm
f“l Irouva le palriarche Sahak occupé à des traductions du syriaque,
caj' on manquait de livres grecs, ceux-ci ayant été brûlés sur l’ordre
de Méroujan. Alors Sahak et Mesrob se dirigèrent vers l’Arménie
grecque. . . Mesrob, ayant acquis beaucoup de livres grecs, écrits
par les Pères de l’Eglise (il ne s’agit donc pas de l’Evangile), revint
en Arménie et rendit compte de son voyage à Sahak. Tous deux
travaillèrent à développer la littérature de leur nation, à traduire
et à écrire des livres. Us envoyèrent Eznik et Joseph à Edesse pour
(ju’ils traduisissent de nouveau |en arménien les Saintes-Ecritures
sur le texte syriaque et qu’ils envoyassent la copie dans leur patrie . , .
Puis ils passèrent dans le pays des Grecs, à Byzance, aûn de se
livrer à l’étude de la philosophie. Là, ils étudièx’ent, s’instruisirent
et devinrent traducteurs de la langue grecque. . . S’étant munis de
copies 'authentiques des Saintes-Ecritures, des écrits dictés par la
grâce divine des patriarches (c’est-à-dire des pères de l’Église), et
des canons des saints conciles de Nicée et d’Ephèse, ils s’en retour-
nèrent dans le pays d’Arménie leur patrie, et présentèrent aux saints
Pères les saints livres religieux qu’ils avaient recueillis. De leur
côté, les bienheureux saints Sahak et Mesrob, qui avaient précé-
demment traduit du grec en arménien l’ensemble des livres ecclésiasti-
ques, firent encore passer dans leur langue un grand nombre de sages
et pieuses pensées des saints patriarches. Ensuite [Sahak] reprit en
sous-œuvre les livres qui avaient été traduits jd’abord à la hâte, sui-
des exemplaires défectueux, corrigea les premières versions sur des
textes authentiques qu’on leur avait apportés [de Byzance] et | com-
pléta] les traductions arméniennes par un grand nombre d’autres
commentaires sur les Saintes Ecritures...
Ces données du Petit Koriun concordent avec celles fournies par
Moïse de Khorên (III, 5A et 6 i) : Mesrob (juitte le pays des Aluan(|,
rentre en Arménie et va trouver Sahak occupé à traduire des livnxs
syriaques, car Méroujan avait fait brûler tous les livres grecs, les
gouverneurs jierses ne permettant à jiersonne d’apprendre le grec
sur le territoire perse.
Au chapitre lxi. Moïse de Khorên rap|)elle ipie Sahak et Mesrob
n’assistèrent pas au concile d’Ephèse, mais que les traducteurs
arméniens vinrent trouver Sahak et Mesrob à Acbtichat dans le
Tarôn, et leur remirent les lettres et les canons du concile d’Epbèse
Cf. Lanc.i.ois, (inllectinu. . II, p. ii-ia.
x.yxiv
INTRODUCTION HISTORIQUE.
et des copies authentiques des livres saints. tfSahak le Grand et
Mesrob. ayant reçu ces livres, traduisirent de jiouveau ceux qui
avaient déjà été traduits [du syriaque], et ils formèrent prompte-
ment avec leurs disciples une composition toute nouvelle; mais,
comme ! ces traducteurs ignoraient notre méthode, leur travail
fut trouve' défectueux en heaucouj) de points. C’est pourquoi
Sahak le Grand et Mesroh nous envoyèrent à Alexandrie, pour
étudier la langue savante et nous initier à la science philolo-
gique n 0).
En résumé, si l’on écarte Moïse de Khorên et le Petit Koriun,
qui sont manifestement postérieurs, la tradition arménienne nous
enseigne que la Bible toute entière a été traduite par les soins de
Sahak et de Machtots (Grand Koriun) et qu’elle l’a été sur le grec
(Grand Koriun et Lazar de Pharpi).
Comment les rnodernes ont-ils envisagé les choses? Au lieu de
prendre en considération les données fournies par le Grand Koriun
et Lazar de Pharpi, ils ont admis les renseignements fournis par
Moïse de Khorên et le Petit Koriun.
Cetle doctrine, enseignée par Oskan (Uscanus) à Richard Simon,
a élé reproduite par la presque totalité des commentateurs qui se
sont crus autorisés à formuler un jugement sur le texte qui servit
de hase à là \ersion arménienne de l’Evangile.
CHAPITRE IL
LE PROBLÈME ENVISAGÉ PAR LES MODERNES. .
Dans son ffistoire critiqua de la Creance et des Coûtumes des Nations du
LevanC^\ (i68à) Richard Simon donnait, sous le pseudonyme du
sieur de Moni, quelques généralités sur la traduction de la Bible
chez les Arméniens, wlls ont aussi toute la Bible traduite en leur lan-
gue, et leur traduction a esté prise du grec des Septante. Cette ver-
sion de la Bible fut faite vers le tems de saint .lean Chryso,stome
Cf. Langlois, Collecliou. . ., 11, p. i08.
Cf. N" 1 de la Bibliographie.
OPINIONS DES MODERNES.
XXXV
par <jueiques-uas de leurs docteurs qui avoient appris la langue
grecque, et entre autres par un certain Moïse nommé le Gram-
mairien, et par un certain David surnommé le Philosophe. L’on
remarquera ici, que les Arméniens l'ont auteur de leurs caractères,
un saint Hermite nommé Mesrop, qui les inventa dans la ville de
Balu proche de l'Euphrate; et ce Mesrop vivoit en mesme tems que
saint Jean Chrysostome. »
On le voit, Richard Simon ne parle ici, qu'incidemment de la
\ ersion de la Bible.
Dans son Histoire critique des versions du j\ ouveau Testament < 0 1 6 9 o ) ,
après avoir rappelé les destinées de l’imprimerie arménienne établie
h Marseille et les renseignements qu’il recueillit auprès de l’évêque
arménien üscan. en 1670, Richard Simon résume les données
relatives à la vie de Mesrop et à l'invention des caractères de l’al-
phabet arménien extraites d’un manuscrit arménien de la Biblio-
thèque royale de Paris. Pour lui. la Bible arménienne a d’abord
été traduite sur le syriaque, puis sur le grec. Voici comment il ex-
pose la chose :
(f Mesrop estant allé en Iberie^’^), il y établit aussi des écoles. Il
retourna ensuite en Arménie, où il D’^uva le patriarche Isaac qui
traduisoit les livres des Syriens en sa langue arménienne. On re-
marquera qu’il n’y avoit alors aucuns livres grecs chez les Arméniens,
ayant été tous brûlés par Merusan. Les gouverneurs Persans n’en soul-
l’roient aucuns dans leurs gouvernemens. Ils ne permettoient aux
Arméniens que la lecture des livres écrits en la langue des Syriens.
«Cela obligea Isaac d’envoyer Mesrop avec plusieurs de ses dis-
ciples à Constantinople, où il fut très bien reçu de l'Empereur
Theodose. Ce fut principalement après ce temps-là qu’Isaac patri-
arche des Arméniens et le moine .Mesrop s’appliquèrent à étendre
les traductions de la Bible en langue arménienne.
«Il est de plus marqué dans celle même Vie, qu'ils envoyèrent à
Edesse deux de leurs disciples, dont l’un s’appeloil Eznac. et l’autre
Joseph, pour \ traduire l’Ecriture sainte de* Syiiaque en Arménien
pour ceux de leur nation : ut ex Sf/rorum linifuâ Sanctas Scripluras
interprétantes in lingnam Armenicam litteras cominendarent svae regionis.
Je laisse à ceux qui entendent la langue arménienne, à examiner si
Cf. N" 2 de la Bibliographie.
Ou : Géorgie.
\.VXVI
INTRODUCTION HISTORIQUE.
la version que les Arméniens ont fait imprimer en Hollande est
tirée du grec, ou du syriaque. Il est constant que ces peuples ont
fait leur service en syriaque. J’ay vû une Liturgie en cette langue,
qui avoit été écrite pour l’usage des Arméniens.
wCes deux moines qu’on vient de nommer qui traduisirent la
Bible de Syriaque en arménien, passèrent aussi chez les Grecs, où
ayant appris leur langue, ils s’appliquèrent à traduire les livres
des Grecs en Arménien. On envoya plusieurs autres moines dans
la Grèce; qui s’étant rendus sçavans dans la langue et dans la théo-
logie des Grecs, interprétèrent les livres des saints Pères et les
conciles. En un mot, toute la doctrine des Grecs passa aux Eglises
arméniennes par le moyen des traductions qu’on fit de leurs livres
en Arménien, v
Maturin Veyssière La Croze sans donner d’indication
spéciale pour l’Evangile, rappelle tfque nous avons une excellente
version de toute la Bible, composée par de savans Arméniens, au
commencement du cinquième siècle, c’est-à-dire environ l’an
de N. S. J. C.^.
Le religieux mkhithariste Zohrab donnait en i8o5l^I une édi-
tion complète de la Bible. 11 fait précéder le texte sacré de quelques
indications malheureusement trop sommaires sur les manuscrits
qu’il a consultés et utilisés. En ce qui concerne le texte de l’Evan-
gile, il a d’abord utilisé les mêmes manuscrits que pour l’Ancien
Testament, au nombre de 9, et qu’il a brièvement décrits, p. 6.
11 a ensuite collationné une trentaine de manuscrits de l’Evangile,
des Actes et des Épîtres, et dont il juge inutile de parler séparé-
ment, p. 7. A la base de son édition, est le ms. n° 1 du catalogue
Sargissian 1^1. Ce texte a été écrit (copié) en iSiq, sur l’original de
Gêorg vardapet; c’est un texte ancien, bien établi et correct. Il a
consulté huit autres manuscrits de l’Ancien Testament, simplement
pour compléter le texte fourni par le n“ 1. Dans ses annotations en
bas de page, Zohrab emploie le déplorable procédé qui consiste à
dire : tf queiques-unsr) sans spécifier de quels manuscrits
il est question.
Cf. N° 3 de la Bibliographie.
Cf. N° 4 de la Bibliographie.
Cf. N” 99 bis de la Bibliographie.
OPINIONS DES MODERNES.
XXXVII
Michaélis, 1760, 1 788, présente quelques considérations intéres-
santes Après avoir déclaré qu’il ignore la langue arménienne et
qu’il s’en remet à l’autorité de Simon, de Schroeder, de La Croze,
etc., cet exégète rapporte que «les écrivains arméniens témoignent
unanimement que l’église de leur pays doit à Miesrob la traduction
des Ecritures. Il vivait à la fin du iv® et au commencement du
V® siècle; on dit qu’il finit sa version l’an àio; cela est attesté par
Moses Choren, qui ajoute qu’il commença par les Proverbes de
Salomon» (p. 608). Quelques lignes plus loin, Michaélis ajoute
(p. 609) que «Moses (Moïse de Kborên) parle de la première ver-
sion dont il ne se mêla point, mais il dit lui-même qu’il donna des
soins à la 3® vers, de la Bible. H vécut au cinquième siècle, comme
Wbiston l’a prouvé dans le Thésaurus la Crozianus, t. I et III. Plu-
sieurs critiques, et La Croze en particulier, bomme d’une grande
érudition, se sont convaincus, d’après le caractère interne et les
leçons de la version arménienne, qu’on ne lui donnait pas une trop
haute antiquité.
«Les savans n’ont pas été d’accord sur la question, si elle avait
été faite sur le grec ou sur la version syriaque : Simon embrasse la
dernière opinion, d’après la supposition que le service de l’église
arménienne se faisait alors en syriaque; mais La Croze, dans une
lettre que Beausofcre et Lenfant ont insérée dans leur préface du
JN.T. , objecte que Simon ignorait l’arménien, et qu’il ne peut être
juge de la question; d’un autre côté, on peut soupçonner La Croze
de partialité, relativement à une langue dans laquelle il n’avait point
de rival, et relativement à la version arménienne qu’il élève au-
dessus de toutes les autres; nous mettrons donc de côté toutes ces
autorités, et nous examinerons les argumens eux-mêmes, afin de
décider la question avec plus de certitude.»
Il est intéressant de relever comment Michaélis, en exégète con-
sciencieux, mais non arménisant, détermine sur quel original la
version arménienne de l’Evangile a été exécutée.
«Les Arméniens (écrit-il p. 610-611) prétendent ([u’elle a été
faite sur le syriaque, et Le Long, dans sa bibl. sac., t. I, p. 187,
cite le témoignage de Coriun, qui dit, dans la vie de Miesrob, que
Miesrob envoya Esnie ou Eznic et Joseph à Edesse, pour traduire
du syriaque les écrits sacrés. Mais ceci ne peut s’appliquer à notre
(1) ly» g Ig BihPograplne, 1. 1. 1, p. 606-616.
XXXVllI
INTRODUCTION HISTORIQUE.
sujet, car par les e'crits sacrés, on n’entend pas la Bible, mais les
écrits des Pères syriaques, comme on le voit, Moses Chor. p. 3i i.
Mais Moses lui-même dit quelque chose qui va droit au but, 1. III,
ch. 3oo. wMiesrob revint d’Ibérie en Arménie, et trouva le grand
Isaac, le patriarche d’Arménie, occupé à traduire du syriaque, ne
tf pouvant se procurer aucun manuscrit grec; tous les livres grecs
«avaient été brûlés par Meruzan, général persan, ennemi des chré-
« tiens, et les gouverneurs persans ne permettaient pas aux Grecs
«qui vivaienten Arménie, d’employer une autre langue que le syria-
«que.wCe passage est si formel, que je suis surpris que personne ne
l’ait cité jusqu’ici. Il est d’ailleurs certain que dans la version armé-
nienne, il y a des leçons qu’on ne trouve dans aucun manuscrit,
dans aucune version, excepté en syriaque; par exemple, l’addition,
Alatth., xxviii. i8, «comme mon père m'a envoyé, je vous envoies.
«Mais il y a dans Moses Chorenensis un autre passage aussi peu
connu que le précédent, et qui décide la question. . . «Nos traduc-
teurs, de retour du concile d’Ephèse, donnèrent à Isaac et à Miesroh
les lettres et les décrets de cette assemblée, avec une copie delà
Bible écrite avec soin; aussitôt qu’Isaac et Miesrob l’eurent reçue,
ils entreprirent volontiers la tâche de traduire encore ce qu’ils
axaient déjà traduit deux fois. Mais comme ils n’étaient pas assez
instruits, et que plusieurs endroits étaient mal rendus, ils nous
envoyèrent à la célèbre école d’Alexandrie ])our apprendre cette ex-
cellente langue. Aoilà un récit complet et digne de foi qui prouve
le soin que les Arméniens ont mis ài leur version de la Bible, et
montre qu’ils ont traduit ce livre deux fois du syi-iaque et une ti’oi-
sième fois du* grec . . . -n
Tel est l’avis de Micbaëlis, basé sur l’autorité de Moïse de Khorên.
On ne saurait lui tenir rigueur d’avoir reproduit cette tradition
arménienne. Mais il se trompe grandement, lorsqu’il impiime,
p. 612-61 3. «La version arménienne serait un trésor inestimable,
si elle était parvenue jusqu'à nous sans être altérée par le temps et
la superstition. Mais les églises de la Basse Arménie, ou de laCilicie.
se soumirent, au treizième siècle, à l’autorité du pape : Haitbo ou
Hetbom, qui régna depuis i224à i2'yo, se fit. peu avant sa mori ,
moine franciscain. Non-seulement ce prince était attaché à l'église
de Rome, mais il savait le latin, et en publiant une nouvelle version
de la Bible arménienne, il la changea ou plutôt la gâta d’après la Vul-
gale. . . on ne peut pas supposer qu’un homme qui coriâgeait par
OPINIONS DES MODERNES.
XXXIX
un motif de piété ait volontairement corrompu le tout. Cependant
ie sujet exige de nouvelles recherches, pour lesquelles il faut savoir
l’arménien et trouver d’anciens manuscrits antérieurs à Haitho. v
C’est précisément à un travail de ce genre qu’est consacrée la pré-
sente étude , dans laquelle on n’a fait état que de manuscrits armé-
niens du ix', du x' et du xi® siècles, datant par conséquent d’une
époque antérieure au royaume arménien de la Cilicie et à son con-
tact avec Rome.
D’après le titre même de son ouvrage sur la littérature aimié-
jiienne, C. F. Neumann, i836f*\ se donne comme l’écho de l’en-
seignement des PP. Mkhithai’istes de \enise. Pour lui, comme
pour eux, la version arménienne du Nouveau Testament, et par
conséquent celle de l’Evangile, est attribuée à Mesrop et a été
exécutée sur un original grec, prohahlement sur un texte alexan-
drin. wDie Uehersetzung des neuen Testaments wird von den Me-
chitaristen, ohne einen Grund anzufûhren -und ohne eine Quelle
zu nennen, geradezu dem Mesrop zugeschrieben. Sie ist, wie man
bei der Vergleichung mit dem Originale alsbald ersehen kann,
wôrtiich nach dem griechischen Texte gemaclit. Nach welcher Re-
cension sie verfertigt sein mag. habe ich ])is jetzt noch nicht un-
lersuchen kônnen. La Croze und nach ihm Hug behaupten. dass
sich die armenische Uehersetzung des neuen Testaments im Ganzen
an die àgyptische Recension anschliesse, doch nicht so strenge,
(lass sie nicht auch aus solchen Büchern Lesarten aufgenommen
liâtte, die vor Einfülirung einer Recension in Alexandrien im Ge-
brauche warenT) (p. 87).
k
L’hébraïsant Edouard Reuss, 1862, a été amené à formuler son
opinion sur la (juestion qui nous intéresse, dans son histoire des
saints livres du Nouveau Testament Pour le savant stiasbourgeois,
les Arméniens éprouvèrent eux aussi le besoin d’une version qui fûl
accessible au peuple. Les traducteurs arméniens, ne se contentant
pas de la version syriaque, rapportèrent du concile d’Epbèse (i3i )
une Bible giec(|ue; de jeunes hommes lu reni envoyés à Alexandih;
Cf. N° 7 de la Bibliographie, p. 87.
Cf. N° 8 de la Bibiiogi’aphie, p. iSi-iB-j.
INTRODUCTION HISTORIQUE.
XI.
pour se perlectionner dans le grec, et ainsi naquit la version armé-
nienne de la Bible.
ff Syrien schickie seine Boten in aile Lânder langs dem Euphral
und Tigris. An den Quellen dieser Strôme, in Arménien, regte sich
zuerst das BedüiTniss nach einer dem Volke verstàndlichen üeber-
setzung, und die geistliclien Führei' desselben sclieuten keine
Mühe, ihm diesen Schatz zu verschaffen. Mit dem syrischen Texte
sicli nicht begnügend, bracbten sie vom epbesiniscben Concilium
(43i) eine griecbiscbe Bibel mit; junge Alânner vvurden nach
Alexandrien gesandt, sich Sprachkenntnisse zu erwerben, und so
kam endlich durch Alehrere, Mesrop an der Spitze, der das Alpha-
bet dazu erfmden musste, und mit Hilfe der Peschito, die arme-
nische Bibel zu Stande, auch hier der Anfang einer vaterlàndi-
schen Literatur.w
Et Reuss cite sa source (p. 182) : Moïse de Kborên, et les com-
mentateurs : Lacroze, Richard Simon, Eichborn, Beausobre, Le
Long, Rosenmüller, Bredencamp.
Le vardapet Chahnazarian, 1856^0^ ne présente pas de vue ori-
ginale sur la manière dont a dû être faite la version arménienne
de TEvangile. tf . . .L’office divin se faisait dans l’Église arménienne,
en syriaque et en grec, depuis un siècle et demi ; les fidèles, ignorant
ces langues, demeuraient, malgré eux, privés de l’instruction
morale et religieuse. Saint Mesrobe, vardabed, homme vraiment
apostolique, plein de foi et d’énergie, et l’un des savants de cette
époque, créa en ûo4, les caractères des langues arméniennes,
albaniennes et géorgiennes. De nombreuses écoles furent bientôt
ouvertes dans toute l’Arménie persane (les Grecs ne les autorisèrent
pas dans la partie de l’Arménie qu’ils possédaient), et beaucoup de
jeunes Arméniens furent envoyés dans les écoles supérieures de
Constantinople, d’Edesse, d’Antioche, d’Alexandrie et d’Athènes
pour compléter leurs études commencées en Arménie. A leur retour,
une société de savants se forma sous la présidence de saint Isaac le
Partbe, qui connaissait lui-même à fond le grec. Elle procéda à la
traduction de la Bible, et d’un nombre inbni d’ouvrages de philo-
Sophie, de poésie, de mathématiques. . . d’auteurs grecs, romains
ou syriaques. U
Cf. N° 9 (le la Bibliographie.
OPINIONS DES MODERNES. xu
D’après cet auteur arménien, la Eüble semble donc avoir été tra-
duite sur le grec.
Victor Langlois, 1869, a donné dans sa Collection. . .d), la tra-
duction du Petit Koriun. Il ne formule aucun jugement sur l’original
sur lequel a dû être traduit le texte arménien de l’Évangile. Il con-
sacre simplement une longue note à l’invention des caractères alpha-
bétiques arméniens.
Bleek^^), 1875, ouvre, dans une certaine mesure, la liste de ces
exégètes qui iront se répétant l’un l’autre , sans se donner la peine
d’étudier les textes et de dégager les résultats de cette comparaison.
Pour lui, l’origine de la version arménienne de la Bible est mieux
connue que celle d’autres traductions , parce que l’on possède le
témoignage d’un collaborateur et d’un contemporain des traducteurs.
ffDie Entsteluing dieser Uebersetzung ist uns durch aussere Zeug-
nisse genauer bekannt als die meisten anderen alten Uebersel-
zungen, durch die Erzahlung eines Mitarbeiters an dei’selben, des
Moses Chorenensis (Historia Armen. libri III; herausgegeben ar-
menisch mit Latein. Uebersetzung u. Anmerkungen, von den Brü-
dern Wilhelm u. Georg Whiston, Lond. 1766, U). In wesentlicher
üebereinstimmung damit, obwohl weniger zuverlassig, ist in einer
auf der Pariser Bibliothek befmdlichen Lebensbeschreibung der
Heiligen das, wasdiese über Miesrob hat, was R. Simon nach einer
auf seinem Wunsch angefertigten Lateinischen Uebersetzung
benutzt hatn. Si Bleek n’a comme autorité historique que celle de
Moïse de Khorên, on peut juger sans peine de la valeur de son
commentaire.
Il imprime ensuite que l’arménien a été traduit du syriaque de la
Pechitto, puis que deux élèves de Mesrop rapportèrent du Concile
d’Ephèse un exenq)laire de la Bihle grecque, sur laquelle Mesrop
et Isaac retraduisirent la version arménienne, w... Miesrob und
(1er Patriarch Isaak waren auch die Hauptbeforderer der armeni-
schen Bibelübersetzung , A. und N. T. Anfangs wurde (durch Isaak)
ins Armenische aus der Peschito übersetzt, da man keine grieebi-
(') Cf. N» 13 de la Hibliograpliie.
Cl. N" 15 (le la Bibliographie. Je cite la 3" (idition, publiée a[)rès la
uïort de Bleek, survenue en 1859. La i" édition est de 1 8()a.
SIJV
I.M'RODÜGÏIÜN HISTÜRIQLË.
anciennes traductions arméniennes, 1889 (G ^ R a consacré un long
chapitre, p. 59-245, à l’examen de la traduction du Nouveau
Testament.
Se Rasant sur le témoignage de Koriuii, il pose en lait que Sahak
(Isaac) a traduit du grec les prières des olfices, c’est-à-dire les
psaumes et les évangiles. Mais du témoignage des trois auteurs qui
ont parlé de la traduction de la Bible, il ressort que Sahak a tra-
duit sur le syriaque, tandis que Mesrop opérait sur le grec,
puisqu’il se trouvait dans la partie de l’Asie Mineure appartenant à
l’empire byzantin. Sahak, il est vrai, ne possédait pas à fond le
syriaque, il n’était pas content de sa traduction, car il n’avait pas
pu travailler sur un texte correct et bien établi. A ce moment-là, il
y avait beaucoup d’hérétiques qui basaient leurs hérésies sur le
texte syriaque, et Sahak se méfiait de ce texte.
Lorsque le roi Vramchapouh voulut faire établir les écoles des
thargmanitchq (traducteurs), Sahak et Mesrop en profitèrent pour
envoyer les premiers traducteurs à Constantinople, à l’effet d’y
étudier et d’en rapporter un bon texte de la Bible. Mesrop, lui-
même, au dire de Zarbhanalian, serait allé à Byzance, où il aurait
été reçu par l’empereur Théodose et par le patriarche Maximinos.
Les traducteurs envoyés à Constantinople revinrent en Arménie ,
rapportant à Mesrop et à Sahak le texte grec de la Bible, et tous
ensemble se mirent à corriger et à retraduire sur le texte grec.
Une autre fois, ainsi le déclare Zarbhanalian, p. 2^2, on
envoya de jeunes élèves à Alexandrie pour recliercher le texte grec
qui avait été établi par Origène et les pères d’Alexandrie. Ces jeunes
gens rapportèrent ce texte en Arménie ; on se mit à l’œuvre et on
exécuta une nouvelle correction sur le texte alexandi in. Zarbhana-
lian estime que les passages arméniens qui , dans l’évangile, corres-
pondent souvent au texte d’Alexandrie, prouvent que la dernière
révision ou correction arménienne a^ été faite sur le texte
alexandrin.
Zarbhanalian relève le fait curieux , p. 121, que le texte armé-
nien concorde tantôt avec certains textes grecs, tantôt avec d’autres,
ce qui semblerait prouver que la version arménienne n’a pas l’anti-
quité de ces manuscrits grecs, mais qu’elle contient néanmoins
des passages très importants et dignes de la plus grande confiance;
Cf. N' 25 de le l]ibliograj)liie.
OPINIONS DKS \IODERNI<:S.
\LV
CP qui contribue, ajoute le religieux arménien, à attribuer une
grande valeur à la version arménienne, non seulement parmi le
peuple arménien, mais aussi chez les savants d’Europe.
Et Zarbhanalian, de conclure : l’œuvre des traducteurs armé-
niens est digne de tous éloges. Si parfait que soit te travail, on
sent, sous la traduction, les traces des originaux traduits ou con-
sultés. On a d’abord opéré sur le syriaque, puis sur le grec; on a
ensuite confronté le texte alexandrin et relevé les variantes de tra-
duction. On voit, à l’évidence, que la ti'aduction arménienne n’a
pas été faite sur un exemplaire unique, car, à côté des traces du
grec, qui fut le premier guide, on renconti’e 'des passages qui ne
peuvent procéder que du syriaque; on relève également, dit Zar-
bbanalian, l’influence de l’hébreu, et on ne saurait méconnaître
une ressemblance frappante avec les lectures d’Origène. Entre tous
ces documents, les traducteurs arméniens avaient à se prononcer et
à faire un choix; ils l’ont fait aussi judicieux que possible.
Zarbhanalian termine par une donnée statistique, qui n’est mani-
festement plus exacte maintenant , mais qu’il est bon de signaler :
dans les manuscrits grecs des quatre évangiles, on relève abo va-
riantes de lectures; de ces lectures, se retrouvent dans les mss.
arméniens, et 19Ô en sont rejetées, d’accord avec le texte cor-
rect (?); il y a seulement dix lacunes réelles. Tout ceci prouverait
que le texte actuel (arménien ?) concorde avec les textes grecs
d’Eusèbe Pamphile, rapportés de Byzance par les traducteurs
arméniens.
Ce religieux mkhithariste donne les mêmes renseignements dans
son Histoire littéraire de l’ Arménie, iSqy. Cf. N“ 89 de la Biblio-
graphie.
On regrettera, pour la mémoire scientifique d’Edmond Stapker,
1889 R), qu’il ait cru devoir formuler un jugement sur une ques-
tion où il ne connaissait rien. Lorsqu’il imprime : ffll. La version
arménienne (v® siècle). Elle n’a point de valeur critique, parce que
ses manuscrits sont modernes et ont été révisés en 1 92Ù-1 270 (date
de la soumission de l’Eglise arménienne à Borne) sur la Vulgate
latine. Elle a été publiée en 1G6G. Le Nouveau Testament a été
réédité en 1789. La Bible entière en i8o.b. On en a publié aussi
Cf. N° 26 (le la Bibliographie, p. 38.
XLVI
INTRODUCTION HISTORIQUE.
une belle édition à Venise, en 1816», on peut dire sans crainte
d’être démenti, que ces affirmations renferment à peu près autant
d’erreurs que de phrases : La version arménienne de la Bible a une
grande valeur critique; les manuscrits de l’Evangile ne sont pas
modernes; l’Église arménienne ne s’est jamais soumise à Rome;
l’édition de 1816 n’a pas été faite à Venise, mais à Pétrograd, en
1817, et une autre, en i8i6(?), à Siramphour (Cf. Lazikian, Non-
velk bihliographie arménienne .. . [Venise, 1909-1919], col. 9i^).
On en dira autant du jugement de B. Weiss, 1889 P), pour qui,
grâce aux renseignements de Moïse de Khorên , l’histoire de la
ver.sion arménienne de la Bible est parfaitement connue. Cette ver-
sion a été faite dans la première moitié du v® siècle, sur le grec,
mais non sans influence du syriaque de la Pecbitto, dont les Armé-
niens s’étaient servis auparavant; on relève aussi dans les manu-
scrits et les éditions des traces de l’influence de la Vulgate. Enfin,
ajoute B. Weiss, la version arabe de la Bible a encore moins de
valeur pour la critique textuelle que la version arménienne, ce qui
revient à dire que celle-ci n’en a pas beaucoup. Je cite :
ffDie Geschichte der armenischen Bibelûbersetzung ist uns aus
der Historia armenica des Moses von Chorene genau bekannt. Sie
wurde in der ersten Hâllte des fünften Jahrhundert aus dem
Griechischen gefertigt, aber wohl von vorn herein nicht ohne
Einfluss der Pescbittho, deren sich die Armenier bis dahin bedient
liatten. Aucb vermuthet man, dass in den Handschriften und
sogarin den Ausgaben (ed. Uscanus Amsterd. 1666. Zohrab, Vene-
dig 1789, i8o5, vgl. bei Tisch. arm.) der Einfluss der Vulg. sich
geltend gemacht hatn, et il ajoute en note : rrnoch werthloser für
die Textkritik ist, was wir von arabisclien Uebersetzungen ha-
ben...w. La version arménienne ne me paraît pas du tout
ff werthlosfl.
Archak Ter-AIikelian, 1899(2', dans la biographie qu’il donne
de Grégoire l’Illuminateur, dit de lui qu’il fut élevé à Césarée de
Cappadoce, instruit dans les langues syriaque et grecque, et qu’il
alla de préférence au culte .syriaque; la liturgie, qui était en usage
Cf. N" 27 de la Bibliographie.
(2) (]f_ l\» 31 ge ]a Bihliographie.
OPINIONS DES MODERNES.
XLVII
chez lui, a été' traduite du syriaque, la sainte Ecriture était lue
dans l’église sur le texte syriaque, et les caractères syriaques
étaient employés dans la langue arme'nienne (p. ii-ia).
Quelques pages plus loin (p. 33 et suiv.), le même savant en
vient à exposer sa conception de la traduction de la Bible. Mesrop
et deux de ses élèves auraient traduit l’Ancien Testament, tandis
que Sahak entreprenait de traduire le Nouveau Testament. Après
diverses péripe'ties et de nombreux voyages, d’où l’on rapporta
beaucoup de manuscrits, la traduction arménienne fut comparée
et achevée.
A ce propos, Ter-Mikelian fait observer, p. 35, n. 2, que les
livres de l’Ancien Testament ne peuvent avoir été traduits des lxx
et qu’il suffit de considérer quelques particularités de la Bible armé-
nienne pour se persuader que les traducteurs arme'niens ont utilisé
le texte hébreu de l’Ancien Testament; il cite, dans cette note,
quelques exemples à l’appui de son dire. Il suffit d’y renvoyer le
lecteur.
.lüLiCHER, 1894(0^ ne traite pas spécialement de la traduction
de l’évangile arménien. Mais, à propos de la littérature syriaque,
il parle incidemment de l’arménienne qui en est dépendante.
ffWenn die reichen Uberreste der syrischen Literatur einmal
allgemein zugtinglicb gemacbt und methodiscb durcbforscht sein
werden, wird die Geschicbte des N. T’s bei den Syrern - und
von ihnen sind die anderen orientaliscben Nationalkirchen , die
persische, die armenische abhangig — bis in die Neuzeit hinein
wol obne Lücken geschrieben werden konnen» (p. 3ùA).
La dépendance de l’arménien par rapport au syriaque est encore
plus nettement affirmée dans le passage suivant : trln Westsyrien
gewann der Monophysitismus die Oberhand. Die syrischen Mono-
physiten unterhielten die regsten Beziehungen zu ihren griechis-
chen und koptischen Gesinnungsgenossen; als sie nach 5oo lür
dire Bedürfnisse eine Révision der Peschitiha unternahmen, lag es
nahe, dass sie die Dreizahl (1er katholischen Briefe in die drüben
geltende Siebenzahl vcrwandelten. Aber auch die 2. Au.sgabe
jener Révision, die uns l)esser hekanni ist, die charklensiscln'
\on 61 G, bat die Apc. ursprünglicli noch nicht gehaht, sie isl
(If. N° 32 de la Bil)liograplii(*-
vr.vui
INTRODUCTION HISTORIOUE.
dort spater liinzugel'ügt worden und zuletzt dann auch nebsl den
h kleineren katholischen Briefen in Peschiltha — Manuscriptc
eingedrungen. Die antichalcedonensischen Armenier haben es ihren
syrischen Brüdern nachgemacht. . . -n
Caspar René Gregory, 1896 0), donne comme point de départ de
la Bible arménienne le texte syriaque: tcArmenii qui antea bibliis
Syriacis usi erant, studebant saeculo quinto ineunte versionem sibi
propriam facere ducibus Mesrobo atque Isaaco patriarcha Arme-
niaco. Libris nonnullis ut videtur iam e Syriaco versis, anno A3i
lohannes Ekelensis et losepbus Palnensis Mesrobi discipuli concilie
Ephesino interfuerunt et domum rettulerunt biblia graeca; quibus
visis reiecerunt Mesrobus et Isaacus ea quae e Syriaco interpretave-
rant, et, postquam lohannes et losepbus graecislitteris Alexandriae
operam navaverunt, omnia denuo Armeniace verterunt. Portasse
propter initia ilia Syriaca, fortasse propter emendationes posteriores,
reperiuntur in bac versione lectiones paucae quae e Syriaco fluxisse
videntur. Fabulam de transformatione eius, qua saeculo tertio decimo
procurante rege Haitho cum Latina concordans facta sit, prorsus
reiecit Tregellesius. Testibus Westcotto Hortioque praebet haec ver-
sio a. lectiones Occidentales antiques, e quibus multae cum Vetere
Latina contra Vulgatam Latinam faciunt; h. primitivas non Occi-
dentales; c. Antiochenas. Crozius (La Croze) Versionem Arme-
niacam «Versionum reginamw appellavit, ut quae Graeca optime
t edderet. n
ScRivENER O) (1894) expose que la version arménienne actuelle-
ment existante, faite peu après le concile d’Epbèse, basée sur une
version plus ancienne, repose à la fois sur un original syriaque et
sur un original grec. Il mentionne ensuite les renseignements
fournis par Koriun, Lazar de Pbarpi et Moïse de Khorên. Scrivener
considère comme acquis que la Bible fut traduite deux fois en
arménien avant la lin du quatrième siècle, par Mesrop pour le
grec, par Sahak pour le syriaque. 11 a soin de relever que les ren-
seignements de Moïse de Khorên contredisent souvent Koriun et
Lazar de Pharpi, et il se demande en quoi pouvaient bien consister
Cf. N“ 33 de la Bibliographie.
Cf. N° 32 his de la Bibliographie, p. 1/18-15/4.
OPINIONS DES MODERNES.
XI.IX
les impcM-feclions de la version arménienne poiii' la cori’oction des-
quelles Moïse de Khorên fut envoyé à Alexandrie. Il est bien évi-
dent, dit-il, que Mesrop, Sahak, Eznik et les autres docteurs qui
avaient déjà traduit les textes grecs apportés de Byzance netaient
pas à ce point ignorants du grec. Le voyage de Moïse à Alexandrie
eut probablement pour but d’ajouter au texte arménien les Sections
d’Ammonius, ainsi que les astérisques et les obeli de EHexaplaire
d’Origène (ceci, d’après l’avis du P. Karékin; cf. p. i53, n. i ).
Scrivener termine son paragraphe consacré à la vei'sion armé-
nienne en citant 17 manuscrits anciens de l’Evangile arménien;
quelques erreurs, imputables vraisemblablement au catalogue de
Kareniantz (Tiflis, i863) et aux renseignements puisés chez Karé-
kin, ne permettent pas d’utiliser cette liste en toute confiance. Je
me permets, sous ce rapport, de renvoyer à ce (jue je dis de ces
manuscrits dans les n"* 86, 96, 100 et 101 de la BibUngraphie du
présent volume, ainsi qu’à Etienne Asoeik de Tarôn, Histoire univer-
selle, 9® partie, trad. F. Macler (Paiâs, 1917), p. lxiii-l\x.
M. E. Jacquier (D imprime : cfCe qui est certain, c’est qu’il exista
une première traduction arménienne, faite d’après le syriaque, car
A. Robinson a démontré qu’il y a une étroite parenté entre la vieille
version syriaque et la version arménienne des évangiles et des
épîtres de saint Paul. Est-ce celle de .saint Mesrob ou une autre plus
ancienne, antérieure au vi® (sic) siècle? C’est ce que nous ne pou-
vons dire.fl
Il convient d’examiner en quoi consiste la démonstration de
J.-A. Robinson.
Ce savant . a, en effet, consacré dans ses Euthaliana, 1896
une étude à la version arménienne des évangiles ( The Armenian
Version of the Gospels). Il a examiné seize passages différents du
Tétraévangile. Il est élémentaire de soumettre ces passages à un
nouvel examen et de voir jusqu'à quel point on est autorisé à con-
clure à une étroite parenté entre le vieux syriaque et la version
arménienne du texte évangélique.
Robin.son commence par dire qu’il examinera quelques passages
Cf. N° 93 de la Bibliographie, p. 9,69.
CI. N” 35 bis de la Ribliographie, p. 76-89.
r. INTRODUCTION HISTORIQUE.
des évangiles, où la version arménienne semble ne pas dériver
directement d’un original grec cf We may begin by examining a few
passages from tbe Gospels, in whicb the Armenian Version offers us
a rendering whicb isnoteasily accounted for by supposing it to be a
direct translation of any known reading of the greek textw (p. 76).
1. Le premier point examiné (p. 76-77) concerne Mt. . v. 18 et
n’est pas concluant du tout; en effet, l’arménien porte : w. . .un
iôt, qui est une lettre. . . w et ne recouvre pas exactement le syr.
sin. : ffune lettre ioud ne passera pasn; le syriaque de Cureton
porte : ffune lettre iotid ou une corne iî. Ce n’est pas sur un pareil
exemple qu’on établira la filiation du vieux syriaque et de l’armé-
nien. Cf. infra, p, Ù22.
2. Le deuxième passage examiné (p- 7 7-7 8) concerne Mt., x, 10;
Mc, VI, 8; Le, IX, 3. On lit : pdQov en Mt., (xyjts pd^Sov en
Le, et si p-v pd£^ov p6vov en Mc. Ces trois textes emploient le mot
pd^^ov, le syr. sin. a un mot spécial pour le passage de Mc, et un
mot spécial pour les passages de Mt. et de Le. L’arménien porte :
lift tt un bâton w, Mt. , x, 10; iifiigjij rf-mi^mqu/ii «mais seule-
ment une canne n, Mc, vi, 8; /jf n.uiLuiqiu’i, «une canne n, Le, ix, 3.
fei encore, l’exemple ne porte pas, et l’on n’est pas en droit de
conclure à la traduction de l’arménien sur le vieux syriaque.
3. On en dira autant du troisième passage examiné (p. 78), où la
fin de Mt. est mutilée dans le syriaque ancien, sinaïtique et Cii-
reton. L’addition du verset Mt. , xxviii, 1 8 , que M. Robinson attribue
à une influence syriaque, se trouve dans le manuscrit grec de Kori-
dethi, dont la parenté avec l’original grec de la traduction armé-
nienne sera établie ci-dessous.
M. Robinson aborde des passages où la ressemblance lui paraît
frappante entre le vieux syriaque et l’arménien. «We may now
présent in the briefest possible form a few more instances in whicb
it appears that the Armenian Version, in spite of the careful correc-
tion to whicb it bas obviously been submitted, still retains traces
of its Syriac ancestryii (p. 78-79).
«ù. Mt. , VII, 6 : pn SôjTS TO dytov tois Kuaiv.
«Arm. ifuppiu.piiLli, . «holinessn = Syr"' p"'' T^3t.':\cvxa : Syr*"' varat. v
OPINIONS DES MODERNES. u
Cet exemple ne porte pas, car l’arménien, n’ayant pas de neutre,
ne pouvait pas traduire autrement le neutre grec.
?f5. Mt. , VIII, 3 : SKixOapi'a-Oti avTov )} Xsirpa.
ff Arm. «from him» = Syr*'" mxzn : Tisch. cites as
supporting «Tr’auTOu only rS al paucfl.r
L’exemple ne porte pas, car on lit ài:’ cànov en K*
[^1.1216(3*1178 (S 659 1279).
ff 6. Mt. , X, 1 1 : xà,KSi pLSi'vaTS ecas âv ê^éXôv^s.
ffArm. L u/üq ffand there be » = Syr’‘" i’'*'' ooo) ^=r>N\o :
Svr''“ vacal. v
Ici, il y a accord apparent entre l’arménien et le syriaque. Mais,
Mc, VI, 10, le grec exeT (xsvsts est rendu par l’arménien :
uu/hii ff hospitalisez-vous et Le, x, 7, pévSTS est traduit
par iuq-iifi,ii^.p ff logez». Ce sont trois cas différents, où le grec
psi'vaTS, fiévsTs ne pouvait pas être rendu par l’arménien
'f rester»; le vieux syriaque n’est pour rien dans l’affaire.
ff7. Mc, vu, 19 : 6ti ovx si(rrropev£Tai avToC sis irjv xapSiav
àXX’e/s Triv xoïkiav, xat sis tov dipsêp'^va sxTropeveTai — xadaptXcov
zrâvTO. Ta ^poifiaTO,.
ffArm. ffFor it entereth not into bis heart, but inlo bis belly,
ffand goeth forth outside, and cleanseth ail méats.» Witb ù. «//._
tr 1^1,1^ ffand goeth forth outside», cf. Syr’’" (Syr"^" vacat)
r<^^'ic\^c=na ffand is cast outside.» Cf. Mt., xv, 17, dÇisSp'jôv.
Mot grec embarrassant, qu’on a rendu d’une manière vague.
Il y a ici encore accord apparent entre le syriaque et l’arménien.
ff8. Mc, VIII, A : \{6dsv TOüTOts (sic)O) Svvtjasjai Tts wSs x®P”
idacLi X. T. X.
ff Arm. ffWhence canst thon satisly tbese men», etc.
Au lieu (le : toAtoks.
Lit
INTRODUCTION HISTOR lOUE.
tfThe oniy ovidence that I am aware of for tfcanst Ihoim
is Syr*'" (Syr"' varat),
Les seules variantes grecques signalées sont : êvvtjcrtjTat en lo^^'O
[to'j i) et SuvaTai en (W üd)) b cf.
Ici encore, il y a accord apparent entre le syriaque et l’armé-
nien. L’idée de on se rend normalement par la seconde personne.
ffq. Mc, VIII, 27 : TiW j2£ 'kéyovcriv ol avOpairot slvai :
ÇfArm, nutnnlr^ uttilrls
ffWhom say men concerning me, tbat I amîw
tfThis is an exact rendering of Syri’"'' (Syr™ racat). Syr'’" onlv
diffi'rs by baving cfwbatn for tfwbomn.w
L’accord n’est pas parfait enti’e l’arménien et le vieux syriaque,
et l’arménien rend le grec exactement.
ff 10. Mc, VIII. 38 : OTai» sXdr] èv TÎj tou 'srot.Tprjs avrov psTa
TÔJv àyyéXwv twv àyiwv.
tfArm. K and of tbe boly angelsn is supported only by SyC"
(Syr'" rncat).-/)
Double erreur : 1” on lit xai au lieu de fzera en 1®°*'' (von
Soden); — 2“ le syr. sin. porte : wet les anges saints?? au lieu de
ffavec les anges.. . v, soit : xa< 01 ayyeXot ot ayioi au lieu de : psTo.
TMv a.yys'Xcnv rcnv ayicov.
ffii. Le, r, 61 : xai el-nav 'cspbs avTtjv èri oùSe'ts S(7liv ix Tri>
auyyevsias aou os xclKsItcii hvépoLTi toi/tw.
ffArm. tfAnd tbey say to ber, Because tbere is no one in tby
cfkindred to wbom is called tbe name Jobn.??
(fin tby kindred?? (^.«^7/* Syr®‘“P'*'‘ (Syr"‘
vacat) : èv rfi avyyevei'at crov is attested by C^DF, tbe Ferrargroup
and tbe Latins. But tbe addition of eJobn?? is, so far as I ain
aware, found only in Syr®‘" (Syr™ vacat). . . ??
C’est exact, mais la chose peut aussi s’expliquer par un bomoio-
teleuton provoqué par le dernier mot du v. 60.
OPINIONS DES MODERNES.
LUI
w 1-j. Le. XI, 17 : Kai otKOi éTtt oîkov •aMei.
ff Arm. trand a Iiouse divided against itself fallethw. So exaclly
Syri’"'‘. . . Syr*'" is wanting : but Syr'” bas «and every bouse, that
tf against a bouse is divided, falleth». Tbere seems to be no further
evidence for the insertion of «divided» in S. Luke.»
Rien à conclure, puisque l’accord n’est pas absolu entre l’armé-
nien et le syriaque de Cureton, et ([u’il y a une lacune dans le syr.
sin.
«i3. Jo, IV, 3i : Ef TW (ÀSTOL^v rjpciircov avjov oi (XixOtjToi] \é-
yovTSs Paېe/, (paye.
« Arm. à-L. iri^irtu!
uiuliltii. n.aifipli' i(iri, «And vvhile tliey were not yet corne, the
disciples were beseeebing bim and saying, Rabbi, eat bread.»
«Syr*‘"'“ «And bis disciples were asking («from bim», Syr"*)
tbat he would eat bread with tbem.»
«The Armenian seems to bave been corrected by the Greek, a
paraphrase being introduced for the troublesome èv tw [xsTa^v,
wbich the Syriac had dropped; but a trace of the Syriac remains
in the phrase, «eat bread. v
La présence du mot «pain» n'est pas suffisante pour établir que
l’arménien est traduit sur le vieux syriaque. L’expression
«manger le pain», signifiant «prendre un repas», est aussi
fréquente en arménien qu’en hébreu. Les exemples surabondent; il
suffit de se reporter à une concordance des saintes Ecritures.
« i4. Jo, v, 32 : àXXà TTjv ftpiatv tsaaav M^wnev tw viy.
ffArm. «to his son», with Syr*'" "* TaPi’*'. The insertion of the
possessive pronoun is a marked feature of the Syriac language :
but there is no ground for saying this of the Armenian. A parallel
instance is.lo, xv, 16 « whatsoever ye askmyFather in my name»,
Syr’'"P'’'' (Syr'" racal) Arm.»
L’arménien />L-iiy «son» s’expliijue aussi bien pour rendre Par-
ticle grec TW que pour Iraduin'.le possessif syriaijue possessil
qui n’est jias rendu en latin «lilio».
LIV
INTRODUCTION HISTORIQUE.
tf i5. Jo, VI, 7 : \ia.KOcr(wv Stivapceov âpioi ovk àpxQvtJiv avrols
'ivct è'xacrios (Spa^v "kotëti.
«Arm. tralthough [pi^uiliin l) each should lake a Utile n. The
Syriac might be rendered either as «w'hen» or as ?? allhoughn. 15
L’arménien ^ «quoique», «soit que» ne rend pas plus
y
le syriaque ^ «quum», «quando», «dum», «tamen» que le grec
ïva. «pour que», «quand», «lorsque», «comme», «si».
«16. Jo. XVII, 2/1 : ■vrpo xaraëoXrjs xocrpov.
«Arm. «before that the world came to be», witb SyU‘" (Syr'''’
vacai ). »
La construction infinitive arménienne : jiurump ili
«avant le être du monde» correspond plus à la construc-
tion grecque qu’au mode personnel du syriaque «avant que le
monde était» yar^). La Pecbitto, qui opère
manifestement sur le grec, comme l’arménien, emploie également
une construction non personnelle : «ante fundamenta mundi»
M. Robinson conclut : «Tliese examples may suffice, ihough they
migbt easily be added to, especially if \ve were to include the very
numerous cases in whicli the Armenian and the Old Syriac are
together and are supported in greek only by the Ferrar group.
But the relation of the Ferrar group to the Syriac offers a difficult
problem in itself, and critics are by no means agreed upon a solu-
tion of it. I would only now hazard the opinion that the connec-
ting link between the Armenian and the Ferrar group will be
found in the Old Syriac base which I believe underlies the Arine-
nian Version.
«The points of resemblance which we hâve traced are in many
instances very minute : but it is just Ihis minuteness which has
enabled them to escape the careful révision by which, according
to our hypothesis, the first efforts of the Armenian translators
were brought into a doser correspondence Avith the greek codices.»
M. Robinson émet l’opinion que le lien que l’on constate entre
l’arménien et le groupe de Ferrare s’expliquera par le vieux
syriaque qui , (1 believe), se trouve sous la version arménienne.
OPINIONS DES MODERNES.
LV
C’est une hypothèse. Le savant anglais ne donne pas comme scien-
tifiquement établi (T qu’il exista une premièi’e traduction arménienne
faite d’après le syriaque n.
En réalité, on l’a vu, aucun des passages avancés par M. Robin-
son n’e'tablit sa thèse.
Adalbert Merx, 1897 0), reproduit la tradition des exégètes
allemands lorsqu’il imprime, sans fournir ses preuves, que la Bible
a e'té traduite en arménien vers l’an kko , sur un manuscrit grec
fourni par Maximiauos, le patriarche de Constantinople, et que
l’on est en droit d’admettre que cette version arniénienne a à sa
hase un manuscrit grec de Constantinople. trEtwa im Jahre kko
wurde die Bihel in’s Armenische übersetzt, die griechische Hand-
schrift dazu lieferte Maximianus, der Patriarch von Constautinopel,
man hat also Grund anzunehmen, dass die Uebersetzung einen in
Constautinopel anerkannten Text zum Ausdruck hriugt.»
iM. F.-C. CoNYBEARE, 1898^^), SB hasaut sur l’autorité de Moïse
de khorên, estime que le Nouveau Testament a été traduit sur le
syriaque, traduction suivie d’une révision opérée sur des manu-
scrits grecs provenant de Constantinople. Cette tradition est cer-
taine, au dire du savant professeur d’Oxford, puisque le professeur
Armitage Robinson a montré ([ue le Nouveau Testament arménien
porte des traces qu’il a été traduit sur une ancienne forme du texte
syriaque, tel que celui qui a été découvert au mont Sinaï par
Madame Lewis (Cf. supra, p. xlix).
Voici le passage de M. Conyheare <{ue je cite textuellement :
ff . . . Moses of Chorene asserts that the N T, like the 0 T, was
lirst rendered Irom syr. , and that this first version was, about
A. D. 43o, revised Irom more exact gr. texts from Constantinople.
This tradition is certainly correct, for Prof. Armitage Robinson
(Euthaliana, Cambridge, 1896) shows that the Arm. N. T. bears
traces ol having heen made from an ancient form of tlie Syr. text,
sucli as that which Mrs. Lewis recently discovered at Mount Sinaï.
This earlier version from Syr. may he the «lirst translation» o(
Cf. N’ 41 de la Bibliographie, p. 233 et suiv.
Au mol irnirnian version, dans A Dictionari) of lltp llihie, . . edited
by James llastings. . . (Edinburgh), gr. in-H’. p. lôS-iüA.
LVI
INTRODUCTION HISTORIQUE.
the gospels to wliich Tlieodoros Chrbthenavor (cou Ira Majragou-
matzi) refers in the 7*'' cent, as having contained the disputed
verses Lk (U. „
M. Conyheare conclut : cfTlie ahove passages warrant two infe-
rences, one certain, the other probable :
1. The Armenians had'a first or early version of N T whicli con-
Lained the verses Lk 2243,.^^ and also 3 Gorinthians.
2. Gregory had this early version. He quoled 3 Co. Irom it,
and lie vvould hâve quoted Lk 2 2,j3.4^ also, only his literary purposc
did nod require him to do so . . . «
Enlin, voici l’avis de ce savant sur la finale de Marc : ff . . . the
last twelve verses of Mk were rendered in the 5‘’'‘ cent. , for Eznik O)
cites fheni about A. D. 635; but they hardly appear in the
Mss. before the i3th. cent., and then not as an intégral part ot
the second gospel. In a loth. cent, codex of the gospels at Edsch-
niiatzin they are headed by the title ffol Ariston the Preshyterfl
Ce passage de M. Conybeare a provoqué la remarque suivante dans
le t. II. de M. E. Jacquier {Le N. T. dans l’église chrétienne, p. 269). crll
est possible en efl’et qu’une traduction arménienne ait existé à cette
époque (vi' siècle), puisqu’un écrivain arménien du vu' siècle, Théodore,
parle d’une ancienne traduction arménienne du Nouveau Testament qui
contenait les versets de la sueur du sang, Le, xxii, 63, 66, et la troisième
épître (apocryphe) de saint Paul aux Corinthiens, qui aurait été citée par
saint Grégoire l’IHuminateur, l’apôtre de l’Arménie, commencement du
iv‘ siècle, n
Je ne vois pas très bien où veulent en venir ces deux savants. Les versets
de la sueur de sang (Le, xxii, 63, 66) ne figurent pas dans le syr. sin. Ils
sont donnés dans les éditions de Tischendorf et de von Soden qui
établissent leur texte sur les meilleurs et les plus anciens témoins de ce
texte grec; ils figurent dans la Pechitto et dans les bonnes éditions armé-
niennes; ils manquent dans le ms. aiménien de Moscou (fol. 171'Ucol. a)
ainsi que dans le ms. d’Etchmiadzin, n° 229. Si de plus anciens mss.
arméniens renfermaient les versets en question ( as having contained the
disputed verses Lk 22,^3 J, cela prouverait précisément que ce vieux texte
arménien ne concordait pas avec le vieux syriaque.
Rien ne prouve qu’Eznik n’avait pas un Nouveau Testament grec à sa
disposition. Il est même très vraisemblahle qu’il opérait sur un original
grec.
OPINIONS DES MODERNES.
LVII
wrillon in small red uncials by tlie first Iiand . . . v Cette dernièic
pliiase a induit M. E. Jacquier en erreur [Le N. T. dans l’Eglise
chrétienne, II, p. 270) qui imprime tf . . . ils sont écrits en petites
onciales rouges . . . n Ce ne sont pas les 1 9 derniers versets de
.Marc qui sont à l’encre rouge, mais seulement le titre : ffd’Ariston
le prêtre, 15 dans le n° 929 des mss. d’Etchmiadzin.
Dans sa Textkritik^^\ Gregory, 1900-1909 (t. II, 1902) redit
en allemand ce qu’il a imprimé en latin dans ses Prolegomena
[supra, p. XLviii). A l’origine, les Arméniens ont utilisé la Bible
syriaque. Mesrop et Isaak ont traduit du syriaque quelques livres.
Après le Concile d’Épbèse, 43 1, Jean Ekelensis et Joseph Palnensis
se procurèrent des manuscrits grecs qu’ils rapportèrent en Arménie.
Mesrob et Isaak comprirent de suite la différence entre le texte
syriaque et le texte grec, et rejetèrent les versions qui avaient déjà
été laites sur le syriaque. On envoya Jean et Joseph à Alexandrie
pour se pei’l’ectionner dans le grec, et ils traduisirent tout le Nou-
veau Testament directement du grec en arménien. Gregory tient
cet exposé pour incertain, mais il faut attendre les résultats de
l’investigation poursuivie par les savants d’Etcbmiadzin.
tfin alter Zeit benutzlen die Armenier die syrische Bibel. Am
Anlang des fünften Jahrhunderts gingen sie darauf aus, eine Uber-
setzung für sich zu machen. Mesrob und der armenische Patriarcb
Isaak waren die Fübrer. Sie haben, wie es scheint, zuerst einige
Bûcher aus dem Syriscben übersetzt. Dann aber im Jahre 43 1
wobnten zwei von Mesrob’s Scbülei n, Johannes ff Ekelensisu und
Joseph (f Palnensis», dem Konzil von Ephesus bei. Dort erhieiten sie
jp iechische Handschriften , die sie mit nach Hanse brachten. Mesrob
und Isaak verstanden sofort den Unterschied zwischen dem syris-
cben und dem griechiscben Texte und vervvarfen die schonausdem
Syrischen angefertigten Libersetzungen. Johannes und .loseph wur-
den nach Alexandrien geschicki, um griechisch genau zu treiben.
und daraul haben sie das ganze Neue Testament unmittelbar aus dem
Griechiscben ins Armenische überselzl. Diese unsichereDarstellung
iiiag gelten, bis die neu und kniftig aufstrebende Scinde armenis-
cber Gelehrsamkeit in Etzscbmiadzin die Vkteu vollstàndiger
ei forscht haben vviid.»
''' Gf. 45 de la Hibliographie, I. Il, p. .'ibà-Syll.
LVIII
INTRODUCTION HISTORIQUE.
Ms’’ Mesrop Ter-Movsesian , 1902 a étudié le texte arménien
en lui-même, et il a réuni tout l’ensemble des matériaux connus
relatifs à ce texte. Mais il n’a pas examiné la question de la tra-
duction.
Simon Weber, n’a pas d’idée nouvelle relativement à
l’original sur lequel a été traduit le texte arménien de l’Evangile. Il
se base naturellement sur le témoignage de Koriun, de Lazar de
Pharpi et de Moïse de Khorên. Pour lui, les Arméniens ont été incités
à traduire la sainte Ecriture par Chrysostome lui-même. Mesrop
traduisit d’abord les Proverbes dits de Salomon. Dans la suite, Sahak
traduisit l’Ancien Testament, et Mesrop le Nouveau ... La première
ti aduction aurait été faite sur le syriaque. Seulement après le concile
d’Ephèse, Sahak réussit à se procurer un manuscrit grec de la
Bible, digne de confiance, sur lequel fut améliorée la première tra-
duction. Toutefois, on peut admettre que Sahak avait subi l’influence
du grec dès son premier travail.
«Die ersten Arbeiten galten der Ubersetzung der Heiligen Schrifl,
zu welcher Cbrysostomus die Annenier zuerst angeregt haben soll.
Mesrop niacbte den Anfang mit dem Bûche der Sprüche Salomons.
Die spatere Anschauung schrieb Sahak die Ubersetzung des Alten ,
Mesrop die des Neuen Testamentes zu . . . Die erste Ubersetzung dei’
Heiligen Scbrift musste nach syrischer Vorlage augefertigt werden.
Obwohl die altéré Zeit den griechischen Text gekannt batte, war
damais infolge der persischen Verfolgung allein der syriscbe vorhan-
den. Erst nach dem Konzil von Ephesus gelangte Sahak wieder
in den Besitz einer zuverlâssigen griechischen Bibelhandschrift ,
nach welcher nun die bereits geleistete Arbeit verbessert wurde.
Doch ist anzunehmen, dass die Bekanntschaft mit der griechischen
Bibel aus früherer Zeit Sahak schon bei seiner ersten Arbeit beein-
llusste.»
M. A. Meillet, 1908 observe que la structure delà phrase
ai ménienne se rapproche beaucoup de celle des autres langues indo-
européennes anciennes. La chose est si vraie que «l’Evangile a pu
Cf. n“ 52 de la Bibliographie.
Cf. n° 55 de la Bibliographie, p. ko<ô-ho-j.
Cf. n° 56 de la Bibliographie, p. io3, § io3.
OPINIONS DES MODERNES.
LIX
être traduit du grec littéralement, avec maintien presque absolu de
l’ordre des mots du texte grec, sans que l’aspect de la traduction
diffère gravement de celui des ouvrages arméniens originaux n. Les
différents ouvrages du savant professeur au Collège de France don-
nent de nombreux exemples où l’on relève à l’évidence les rapports
qui existent entre le grec et l’arménien.
Après avoir reproduit les données relatives à l’invention de l’al-
phabet arme'nien par l’évêque Daniel et par Mesrop, Ter-Minas-
siANTz , 1 90Ù me semble être avec Abegbian l’auteur qui a écrit les
choses les plus sensées sur la question qui nous occupe. Il prévient sou
lecteur qu’il n’entrera pas dans le détail des contradictions des
anciens historiens, relatives à la traduction arménienne de la Bible;
toutefois, il se croit autorisé à affirmer que, sui' le témoignagne de
Koriun, Mesrop et deux de ses élèves ont traduit sur le syriaque,
(f ... soviel darfjedocb nach dem Kontext Koriuns als siclier gelteii ,
dass nach der Meinung dieses Historikers Mesrop und seine zwei
oben genannten Schüler die Ubersetzung aus dem syriscben Ori-
ginal besorgt baben, demi die Schrifl bat er in Mesopotamien
erfunden, und dort war nicht etwa griecbisch, sondern syriscb zu
Hausen (p. 22).
Ter-Minassiantz expose ensuite la donnée de Moïse de Kborên et
du Petit Koriun, d’après lesquels Mesrop, à son retour de Mésopo-
tamie, trouva le catholicos Sahak occupé à traduire sur le syriaque,
jiarce qu’il n’y avait pas de grec. Lazar de Pbarpi est en contra-
diction avec lui-même lorsqu’il parle d’abord de la peine que les
Arméniens avaient avec la langue syriaque, des longs voyag(*s
entrepris en Syrie et en Mésopotamie et des dépenses occasionnées
par ces voyages tf parce que l’office de l’Église et les lectures
de l’Écriture se faisaient en syriaque dans les couvents et les
églises de notre nation arménienne», — et qu’ensuite il relate que
tout le clergé et les princes prièrent saint Sahak de faire sur le
grec la traduction de la sainte Ecriture. C’est, dit Ter-Minassiantz.
un ex[)osé tendancieux.
Il est hors de doute , continue Ter-Minassiantz, que la Bible armé-
nienne a d’abord été traduite sur le syriaque, tout de suite a[)rès
l’invention de l’alphabet arménien, soit dans la première décade du
et. 11° 61 de la Bil)liogia|)lne, p. 21 et sui\.
INTRODUCTION HISTORIQUE.
LS
v' siècle. Plus tard, après 432. cette traduction a été soumise à une
levision radicale, lorsque les élèves de Salïak et de Mesrop eurent
rapporté de Grèce des exemplaires authentiques de la sainte Écri-
ture. Puis Sahak et Mesrop auraient enxoyé de leurs élèves à Edesse,
pour traduire du syriaque en arménien; la preuve en soit les tra-
ductions des pères de l’Eglise syrienne en arménien.
ffSo ist ohne Zweifel die armenisclie Bibel aus dem syrisclien
Original ursprünglich überset/.t worden gleicb nacb der Erlindung
des Alphabets, aiso im ersten Jahrzebnt des 5. Jabrbunderts. Spâl<-r
aber, genauer gesagt nacb 432, ist diese Ubersetzung einer sebr
eingebenden und gründlichen Révision unterzogen worden, nachdem
(lie Schüler des heiligen Sahak und Mesrop aus Griechenland
ffi icbtige Exemplare der heiligen Schrift'^ in griecbiscb nacb der
Synode zu Epbesus mithrachten» (p. 22).
ffAber damit begnügen sicb Sahak und Mesrop keineswegs. Sic
scbicken den Joseph Palnazi und Eznik Kolpazi. . . nacb der Sladt
Edessa, tf damit sie die Scbriftcn ibrer heiligen Vâter (der Edessener)
aus dem Syriscben ins Armenisclie übersetzens (p. 23-24).
Enfin, Ter-Minassiantz fait observer(p. 22, n. 6) qu’il est invrai-
semblable d'admettre que Sahak et Mesrop aient traduit à nouveau
du grec, la sainte Ecriture, sans prendre en considération leur tra-
duction antérieure, faite sur le syriaque. «Es ist durcbaus unwabr-
scbeinlich anzunebmen dass Sahak und Mesrop die beilige Scbrift
aus dem Griechischen von neuem übersetzt baben, ohne jede
Rücksicblnabme auf ihre frühere BiJielübersetzung aus dem Syri-
scben. Man beacbte docb, dass in beiden Fiillen die Personen die
gleicben sind !«
J’ai vu M. Artascbes Abeghian à Tillis, en septembre 1909. Il
me déclara avoir coiuju jadis le plan d’un vaste travail suiOes origines
de la Bible arménienne. Il avait renoncé à ce projet , cm raison de
devoirs nationaux et patriotiques plus impérieux. L’œuvre de ce
savant consiste donc en ses Vorfragen. . . , publiées en 1 906 U). L'ou-
vrage est divisé en quatre chapitres : 1" les sources; 2“ la proto-
histoire; 3" les traducteurs; 4° les (Mitions de la Bible.
Le chapitre iii, consacré aux traducteurs, donne des renseigne-
ments biographiques puisés aux sources arméniennes. On y décrit
Cf. 11° 64 de la Bibliographie.
OPFMOXS DES MODERNES.
i.\i
l’activité littéraire de Mesrop-Maclitots, de Salïak et de leurs élèves;
c’est la peinture de l'école des traducteurs laite avec toutes les don-
nées qu’il est possible de recueillir. Mais l’auteur n’est pas entre
dans le vif du sujet, de déterminer par voie philologique sur quel
original le texte arménien de l’Evangile a été traduit. Il réservait
sans doute l’examen de cette question pour un autre volume, «pii
aurait été la suite naturelle de ses tr questions préliminaires a.
Je profitai de mon séjour à Etclimiadzin (1909), pour prendre
des notes sur ce qu’on pourrait appeler l’enseignement officiel
d’Etchmiadzin au sujet de l’origine de l’évangile arménien. J’ai noté
en son temps D) la conception que M. Galoust Têr-Mkrttchian avait
sur ce sujet. J’ajouterai que le P. Garegin Têr-Hovséphiants m’exposa
également en ([uelques conversations malheureusement trop espacées
comment il voyait la chose : on devrait admettre deux époques dans
l’œuvre de traduction de la Bible; la première traduction serait du
v' siècle et constituerait l’œuvre de Sahak, de Mesrop et de leurs
élèves; ce seraient les premiers thargmanitchq (traducteurs). Dans les
siècles suivants (vi® et vu® siècles), un second groupe de traducteurs
aurait révisé et hellénisé l’œuvre de leurs prédécesseurs; ils ne
seraient pas les élèves directs de Mesrop et de Salïak, mais bien les
disciples d’une école de traducteurs, dite école des hellénophiles (|ui
a créé une langue spéciale, toute scolasti<]ue, pour traduire les
œuvres philosophitjues et grammaticales. L’arménien d’alors est sous
l’inlluence directe de la langue grecque. A cette école des helléno-
philes appartiendrait Moïse de Khorên.
Ces quelques lignes sont suffisantes pour esquisser ce que l’on
pourrait dénommer l’enseignement de l’école actuelle d’Etchmiadzin.
Un an après M. A. Abeghian, M. H. Adjarian publiait, 1907,
une étude sur les sources de l’histoire de Mesrop et de la découverlt*
des caractères arméniens Cette étude présente le grand incon-
vénient, pour la majorité des lecteurs, d’être écrite en arménien.
Une analyse de ce travail sera sans doute la bienvenue dans c(*ll'e
introduction histori(pie.
L’auteur répartit les sources consultées en deux catégories, l(*s
\ieill(‘s el les nouvelles. Il dénomme vieilles sources les auteurs qui se
Cf. n° 86 de la Bibliographie, p. aS-iî'i.
Cf. 11° 67 his de la Bibliographie.
1.XII INTRODUCTION HISTORIQUE.
lapportenl à la littérature ancienne; elles vont en réalité du v® au
xviU siècle.
Il aborde l’examen des sources anciennes.
1. Il débute par Koriun (éd. Venise i833). On connaît deux
lextes de Koriun, une recension détaillée ^ le Grand
koriun, et une abrégée le Petit Koriun. Ces deux édi-
tions ont provotjué de longues discussions parmi les savants; les
objets de la discussion étaient les suivants : de quelle nationalité
était Koriun? — Quelle est la rédaction authentique des deux textes
([ui portent son nom ? — A quelle époque écrivit Koriun ? — Quel
rapport peut-il y avoir entre Koriun, Agathange et Fauste de By-
zance ?
Adjarian répond ainsi à ces différentes questions : Koriun était
de nationalité arménienne et évêque de Géorgie. — La véritable
rédaction est le Grand Koriun, dont le Petit n’est qu’un résumé
estropié. — Koriun a dû rédiger son histoire entre liû3 et 45 o
.l.-G. — Agathange et Fauste avaient à leur disposition l’œuvre de
Koriun.
2. Lazar de Pharpi (éd. de Venise, 1873) a également provoqué de
nombreuses discussions, son histoire contenant un passage qui paraîl
..emprunté à Moïse de Khorèn. La discussion a été close par l’étude
de Miahan (Galoust Têr-Mkrttchian) qui a prouvé que ledit passage
concernant la découverte des caractères a été emprunté à Moïse de
Khorên sur un autre manuscrit (ms. B), et que Lazar de Pharpi
est né entre 44o et 443.
3. Moïse de Khorên (éd. de Tiflis, 1881), quoique n’étant pas
contemporain de la découverte des caractères arméniens, a pourtant
servi de guide pour tout ce qui concerne l’invention de ces carac-
tères. Il suffit de renvoyer le lecteur non arménisant aux traductions
de l’œuvre de Moïse de Khorên.
4. Moïse Kalankahtouatsi (éd. de Moscou, 1860) est considéré
par les écrivains arméniens comme un auteur du viU siècle. Mais
l’examen de son œuvre prouve qu’elle renferme deux travaux bien
différents. Le premier est attribué à Moïse Kalankahtouatsi lui-
même, auteui' du vu' siècle, tandis que le second est dû à la plume
OPINIONS DES MODERNES,
LXIII
de Moïse Dasklioranétsi , qui vivait au x® siècle. Le premier travail
renferme de nombreux détails sur la découverte des caractères armé-
niens.
5. Le Petit Koriun (éd. de Venise, i854)esl un résumé du Grand ,
fait entre le vi® et le vin® siècle, et dont certaines parties ont été
corrigées d’après Moïse de Khorèn.
6. Histoire du pontife saint Sahak et du vardapet Mesrop (éd. de
Venise, i853). C’est un petit travail qui a été publié à Venise, sans
introduction ni mémorial. Ce n’est pas une œuvre historique, comme
on pourrait le supposer d’après le titre, mais un simple panégy-
rique, prononcé à l’occasion de l’anniversaire de la mort de saint
Sahak. L’auteur de ce travail a dû consulter l’histoire de Moïse de
Kliorên; mais ce texte offre une grande parenté avec Jean Catholicos,
ch. XIV. Cette œuvre a dû être composée vers 85o.
7. Epître de saint Sahak. Adjarian renvoie le lecteur à la bio-
graphie de Mesrop dans laquelle il a consacré une longue étude
aux épitres de saint Sahak.
8. Eznik le prêtre. C’est un auteur du vu® siècle, qui assista à
la découverte des reliques des saintes Ripsimiennes et , tout enthou-
siasmé, écrivit la vie de ces saintes femmes. Il parle brièvement des
traducteurs. Ce texte est encore inédit.
9. Jean Catholicos (éd. de Jérusalem, 1867) est considéré comme
un auteur du ix® siècle. Il mourut en 92 5 et laissa une histoire qui
atteint l’an 928/92 A. Il parle très brièvement des événements
anciens et contient, par conséquent, peu de renseignements sur
l’œuvre des traducteurs.
10. Thomas Ardzrouni (éd. de Saint-Pétersbourg, 1887) est
riiistorien de parti par excellence. Tout ce qui n’est pas Ardzrouni
ne l’intéresse pas. 11 ne peut pas s’empêcher de consacrer un cha-
pitre au catholicat de saint Sahak, et il dit un mot de Mesrop.
*
11. Mesrop le prêtre (éd. de Venise, i853). L’œuvre de cel
auteur s’appelle ff Histoire de saint Nersès Parthew, pontife des
LMV
INTRODUCTION IIISTORIOUR.
Arméniens». D’après l’aveu de l’auteur, ce n’est pas un Iravail per-
sonnel, mais un extrait fait de différents écrivains arméniens, com-
pilé en 967.
12. Etienne Asolik (éd. de Saint-Pétersbourg, 1 885) est un histo-
rien du X® siècle qui parle d’une façon superficielle de la découverte
des caractères. Ses principales sources ont été Koriun et Lazar,
ainsi que Moïse de Khorên , quoiqu’il ne cite pas ce dernier.
13. Jean Sarkawag (le diacre). Kirakos de Gandsak raconte dans
son histoire (p. 64) que ce’t auteur écrivit un discours élogieux sur
le roi Tiridate, sur le saint pontife Nersès et sur les admirables
Sahak et Mesrop. Ce travail est malheureusement perdu.
14. Histoire anonyme de saint Nersès (éd. de Venise, i853). Le
titre de ce texte est : kA propos du pontificat de saint Nersès». Ce
texte a été reproduit dans le 7® volume des NopAcr^. C’est un discours
prononcé à l’occasion de la fête de saint Nersès, dont ni l’auteur ni
l’époque ne sont connus.
15. Nersès Chnorhali , histoire (éd. de Venise, i83o). C’est une
œuvre datant de l’époque où Nersès était encore étudiant et où il
composa une histoire de l’Arménie en vers. Il parle de Mesrop et de
la découverte des caractères arméniens, sans aborder le sujet des
«traducteurs». Nersès Chnorhali place Mesrop et la découverte d(*
l’alphabet sous le règne d’Archak et de Valarcbak (U. U accorde une
place prépondérante à Mesrop, et lorsqu’il en a fini l’bistoire, il
passe à Sabak.
16. Commentaire de Nersès Cbnorbali sur
«exaltez»; ce texte est inédit. Adjarian l’a consulté dans un manu-
scrit d’Etcbmiadzin , n” i466. Deux pages sont consacrées aux
«traducteurs». Ce texte ne contient rien de neuf, étant donné (|u(!
c’est une imitation de Moïse de Khorên.
Donc, en 382/383; cf. Langlois, Collection..., 11, p. i55, n. 4 :
«Arsace IV et Valarsace II montèrent sur le trône en 38*3. Celui-ci étant
mort en 383, Arsace régna seul de 383 à 8891’,
OPINIONS DES MODERNES.
i.w
17. Samuel d’Ani (éd. de Valarchapat, 1898) donne quelques
renseignements qui fixent les dates, qui ont été rapportées dans la
biographie de Alesrop, et qu’il est superflu de reproduire ici.
18. L’évêque Karapet Sasnatsi (éd. de Valarchapat, 1897) n’est
pas très connu [dans l’iiistoire littéraire de l’Arménie. Il a composé
un discours, à la prière d’un moine, sur la vie et la mort du saint et
bienheureux vardapet Mesrop, le traducteur et l’illuminateur. Ce
travail nous est parvenu dans le ms. i366 de la bibliotbèqm*
d’Etchmiadzin, que publia Mesrop vardapet Têr-Movsésian. Cet
auteur a dû vivre vers le xiC ou xiiC siècle.
19. Vardan l’iiistorien (éd. de Venise, 186 a), auteur du xiiC siècle,
a terminé son histoire en ia65. Son style est très laconique; mais
il consacre de longs passages à l’histoire de la découverte de l’al-
phahet arménien.
20. Kirakos de Gandsak (éd. de Venise, i865) est né vers laoo,
mort en 1373. 11 traite de la découverte des caractères arméniens (>t
il donne de nombreux détails.
21. Etienne Orbélian(éd. de Moscou, 1861), auteur du xm® siècle ;
en parlant de la Siounie, il fait l’historique de la découverte de
l’alphabet arménien. Il raconte aussi comment Mesrop se rendit en
Siounie et dans le pays des Aluanq. L’auteur a dû avoir sous la main
l’histoire de Pétros episkopos de Siounie.
22. Mkhithar Aÿrivanétsi (éd. de Moscou , 1 860). Ce chroniqueur
consacre deux lignes à Mesrop.
23. Siméon Aparantsi (éd. de Valarchapat, 1 870). Cet auteur, du
XVI® siècle, mit en vers l’histoire de f.azar de Pharpi et consacra
trois strophes à la mémoire de Mesrop.
24. Araqêl de Tauris (éd. de Valarcba|)at, i884), auteur du
XVII® siècle, raconte, entre autres, la restauration du tombeau de
Mesrop.
25. Haÿsmawourq. Dans ces recueils <!(> vies de saints, on parle
à quatre reprises dilîérentes de Sahak et de Mesrop.
LXVI
INTRODUCTION HISTORIQUE
26. Charakan. Comme dernière source relative à Mesrop, on
peut rappeler les recueils de Charakan, Gandsaran et Talaran, qui
contiennent de nombreux chants qui, en tant que produits litté-
raires, ne donnent aucun renseignement historique.
27. Divers. Dans cet alinéa, Adjarian range différenis pelils
écrits relatifs à la vie de Mesrop et à la découverte des caractères
arméniens.
Le deuxième chapitre de la publication d’Adjarian traite des
«nouvelles sources (ynp mqp/iup'ijbpy L’auteur dresse la liste à peu
près complète des savants, arméniens et étrangers, qui se sont
occupés de la question de la découverte de l’alphabet arménien et
des «traducteurs 15.
En résumé, le travail de M. Adjarian renferme de précieux élé-
ments d’information; il n’aborde pas le problème de la traduction
de l’Evangile arménien. Se conformant au titre de son article, il se
contente de mentionner les sources à consulter en vue d’un pareil
travail.
M. Kévork Aslan, 1909 U), émet, après tant d’autres, l’opinion
que les premièies traductions furent d’abord exécutées sur le sy-
riaque. L’œuvre de Mesrop, qui «n’était pas très versé dans la
langue grecques, consista à envoyer quelques-uns de ses élèves à
Athènes, à Alexandrie, à Constantinople, «pour apprendre le grec
et se procurer les manuscrits nécessaires n. Lorsque cette pléiade
de traducteurs fui de retour en Arménie, «les traductions faites
sur le syriaque furent corrigées et la version de la Bible fut
achevée».
Dans la troisième édition de son Introduction au N. T. grec
El)erbard Nestle, 1909, expose les deux opinions traditionnelles :
1“ Après que les Arméniens eurent été sous l’influence syriaque
jusqu’au v' siècle, deux élèves de Mesrop rapportèrent en A33 de
Constantinople, à leur retour du Concile d’Ephèse, une bible giec-
Cf. n° 70 de la Bibliographie.
Cf. n° 72 de la Bibliographie, p. iSô-iSy et 267 et suîv.
OPINIONS DES MODERNES.
LXVII
que, après qu’ils avaient appris le grec à Alexandrie (ce n’est pas la
même route!) et traduisirent du grec en arménien; 9“ D’après une
autre donnée, Sahak aurait procédé à cette opération en 4o6. Voici
le texte de Nestle (p. i56) :
ffDas arraenisclie N. T. wollte der Berliner Bibliothekar La Croze
als Kônigin der Lbersetzungen betrachtet wissen. Nacbdem di<‘
Armenier bis ins 5. labrli. ganz unter syriscben Einfluss gestanden
waren und zuerst aus der syr. Bibel das A. u. N. T. nbersetzt erbal-
len batten, sollen 9 Scbüler des Mesrob 433 von Konstantinopel
auf dem Heimweg von der Synode vom Ephesus eine griecbische
Bibel mitgebracbt und, nacbdem sie in ^\lexandrien Griecbisch ge-
lernt, ins Armenische übersetzt baben; nacb anderer Angabe bat es
St. Sahak (390-498) um 4o6 getan... Zohrab’s Text bat Bien für
Tregelles ^kollationiert, aus ihm scbeint Tiscbendorf gescbôpft zu
baben. «
Dans son Introduction au N. T., 1909O), C.-B. Gregory ne
léalise aucun progrès sur ce qu’il a dit précédemment dans les
Prolegomena et la Textlrilik. C’est le même procédé par affirmation :
les Arméniens ont d’abord utilisé la Bible syriaque; au v® siècle.
Mesrob et Sahak (Isaak) commencèrent à constituer une Bible
arménienne sur la Bil)le syriaque; puis, deux élèves de Mesrob,
Jean Ekelensis*et Joseph Palnensis, revinrent en 43 1 du concile
d’Ephèse et rapportèrent des manuscrits grecs; Mesrob et Sahak
reconnurent immédiatement la très 'grande valeur du texte grec et
mirent de côté tes tiaductions qui jus([ue là avaient été faites sur le
syriaque. Jean et Joseph furent envoyés à Alexandrie pour apprendre
exactement le grec; alors on traduisit tout le Nouveau Testameul
sur un original grec, etc.
Tl convient de faire quelques citations, pour ne pas être accusé
de dénaturer le sens de l’auteur :
ff Zuerst baben die .\rmenier die syriscbe Bibel gebrauclil. Im
fünl’ten Jahrbunderl fingeii Mesrob und der armenische Patriarcb
Isaak an, eine armenische Bibel aus der syriscben Bibel anzufer-
ligen. Da kehrten aber zwei Jünger Mesiobs, Johannes Ekelensis
und Joseph Palnensis, im Jabr 43 1 vom Konzil in Ephesus zuiück
und 'brachten giiecbiscbe Handscbrilten mit. Mesrob und Isaak
(’) Cf. n° 75 de la Bibliographie.
lAVMI
INTnODUCTION HISTOR lOCK.
(“ikaanlca solbi’l cloa orosseroa Wcrt dos }>ri(‘cliisclica T(‘xts iiiul
warfen die bis dahia aus deai Syrischen geaiaclitea llbersetzuaijea
beiseite; Johaanes uad Joseph wurdea nach Alexaadrien gescbickl
uai Griechiscb genau zu loraea. Dana übersetzlea sie das ganze
Neue Testament aus dem Griecbiscben. Niclits wae aatürlicber, als
Folge der jabrelangen Vei'wendung, dass das syriscJie Neue Tesla-
ment seine Formen so stai'k ilieem Geist eingepragt batte, dass sie
hier uad dort syrische Lesarten aawendeten. Die armenisclie
Synode vom Jahr 1669 schickte einen Geisllichen namens Oskan,
aus der Stadt Erivan nab bei dem Berg Ararat, nach dem Westeii,
ma womôglicb die armeniscbe Bibel drucken zu iassen. Oskan bli(*lt
lang in Rom, konnte aber dort niclits ausrichten. Schliessbcb
verôfTentliclite er im Jabr 1666 in Amsterdam die erste Ausgalie
der armeniscben Bibel. w
Le P. Tournebize [1910] (P parle à différentes reprises, et d’une
façon sporadique, de l’œuvre des traducteurs arméniens. P. 77 :
On traduit sur la version syriaque de la Pecbitto et on confronte
avec la version des Septante. Sahak et Mesrop envoient des jeunes
gens à Edesse, à Césarée, à Antioche, à Alexandrie, à Athènes, à
Gonstantinople ; (fils en rapportèrent un grand nombre d’écrits
religieux, (|uel(jues-uns en .syriaque, la jiluparl en grec, qu'ils
avaient traduits en arménien. Le |)atriarcbe grec de Constantinople,
Atticus (sic), fournit lui-même à Mesrob un exemplaire fidèle de la
traduction des Septante, d’après les Hexaples d’Origène. w
P. 635 : (( . . . Mesrob traduisit en arménien le livre des Pro-
verbes; puis, avec le concours de ses disciples, il traduisit l’Ancien
Testament, d’après la version syriaque Pescbilo, la seule qu’il eut
entre les mains, ])ai' suite de la destruction des écrits grecs. Un peu
plus tard, Sabag, aidé de quelques disciples, notamment d’Eznig,
tiaduisit les Prophètes et le Nouveau Testament du grec en aimé-
nien. Dans la suite, on attribua à Mesrob la traduction du Nouveau
Testament, et à Sabag, celle de l’Ancien; cela est invraisemblable,
pour Mesrob, qui, au témoignagne de Lazare, ne connaissait
qu’imparfaitement le grec. Quand leurs disciples envoyés à Cons-
tantinople eurent porté à Sabag et Mesrob, de la part d’Atticus, la
version des Septanti*, la vei'sion aiménienne faite sur le syriaipie
Cf. n" 80 «le la Ribliograpliie.
OPIMO.NS DES MODERNES. lxu
lui revisée et la nouvelle traduction lut approuvée au synode d’Ascli-
dicliad (A35?).’5
Dans le [ueinier volume de son Nouveau Testament dans l'Tglise
rlirétienne^'\ M. E. Jacquier, 1911, rappelle incidemment ipie
tr l’Eglise arménienne ne connut d’abord le Nouveau Testament
ipi’en syriaque Tî et que «c’est au v® siècle seulement que lut faite la
traduction arméniennes. Dans le tome II du même ouvrage,
le savant auteur, après avoir rangé la version arménienne du N. T.
parmi les «versions d'importance secondaires, rappelle qu'on ne
connut d’abord en Arménie les livres saints qu’en syriaque. La pre-
mière traduction est attribuée à Mesrop, aidé d’un scribe grec, Rufin.
«Elle fut faite probablement d'après le texte syriaque, vers l'an
SgS-Aoo. 11 est cependant des critiques qui pensent qu'elle fut faite
d'après le texte grec. Mais comme le grec et le syriaque étaient
connus en Arménie, et comme d’ailleurs il est dit qu’un scribe
grec aida saint Mesrob, il est probable que la traduction armé-
nienne a été faite d’après les deux langues. De quelle façon ? Nous
l’ignorons. D’autre part, saint Sabak avait traduit les Livres
saints en arménien, d’après lé syriaque; notons que, d’après Lazar
de Pbarpi, ce fut d’ajirès le texte grec. Conybeare pense que la
Bible a été traduite deux fois en arménien, une fois }>ar saint
Mesrob, d’après le grec, et une autrefois par saint Sabak, d'après
le syriaque. y>
Après avoir mentionné les opinions de AIM. Hyvernat, Gregorv.
Robinson, AL Jacijuier arrive à celle conclusion (p. 1269) :
«Des faits constatés il résulte (|ue l'on doit trouver dans la version
arménienne trois éléments distincts : 1° des textes vieux syriaques ;
9.” des textes grecs primitifs; 3” des textes grecs récents. C’est en
elfel ce (jue l’on constate; la base de la version est de type syrien,
mais elle présente en outre des leçons eu accord avec les vieilb's
versions syriaques et dans les épitres pauliniennes des leçons (|ui
s’accordent avec celles de N® fD et Eulbalius, qui représentent le
type grec de l’école de Césarée, type issu d’un ancien texte grec» . . .
«Rien (|u’on l’ait soutenu, aucum' leçon de la Vulgate n’a été intro-
duite dans la Bible arménienne.»
Cf. n” 84 de la Bibliographie.
Cf. 11° 93 de la Bibliographie.
LXX
INTRODUCTION HISTORIQUE.
L’ancien patriarche de Constantinople, M»'' Malaqia Ormainian,
dans son ouvrage monumental Azgapatoum dont le premier l'ascicule
|jarut en 1912 0) pt clont la publication est interrompue du fait de
la guerie, ne traite pas ex professa de la traduction de la Bible. Il a
néanmoins émis une opinion à ce sujet, qu’il est intéressant de
l’elever : Pai- raison patriotique et nationale, et pour soustraire le
peuple arménien aux influences grecque et syriaque , Mesrop éprouva
le besoin de traduire la Bible en arménien. Comme il ne savait pas
bien le grec, il a opéré sur le syriaque. Dans la suite, il pria Sabak
de traduire sur le grec. Il y aurait ainsi deux traductions. Tune de
Mesrop, comme piemière tentative, l’autre de Sabak, définitive.
On relève plusieurs variantes qui rappellent le syriaque; la traduc-
tion de Mesrop était destinée aux provinces arméniennes qui com-
prenaient l(! syria(|ue. Sabak a dû ou corriger la premièie version
sur le texte grec, ou traduire directement du giec, en ayant sous
les y(!ux le texte syriacjue.
En tout état de cause, M^’’ Ui manian ne se prononce pas et laisse
l’examen minutieux de la question aux philologues de profession. Il
pose cependant en fait, paragraphe 218, que l’on ne saurait
admettre les données de Moïse de Kborên , sur une traduction «hâ-
tive et refaite à nouveau»; il n’eût pas été prudent de reviser un
texte auquel le peuple était accoutumé depuis plus de trente ans.
Tel est l’avis de Ms*" Oinianian, dans l’ouvrage ci-dessus men-
tionné. Auparavant, j’avais prié le savant prélat de bien vouloir
m’exposer, dans une lettre privée, ce qu’il pensait de la question
si importante de la traduction arménienne de l’Evangile. Avec une
bonne grâce dont je ne saurais trop le louer et le remercier,
Mz'' Ormanian m’écrivait, à la date du 10 mars 1912 :
«L’Arménie, avant qu’elle ait eu sa littérature nationale, était
pai'tagée entre les deux écoles limitrophes d’Edesse et de Césaré(;.
Les provinces méridionales, Touroubéran, Vaspourakan et Agbtznik
étaient inféodées à l’école d’Edesse, tandis que les provinces septen-
trionales, Bartzrhaïk, Ararat et Sunik, relevaient de l’école de Cé-
sarée. De là, la domination des langues syriaque et grecque dans
les deux circonscriptions respectivement.
«Les deux traducteurs-chefs, Sahac et Mesrop, appartenaient à
ces deux langues différentes : Sahac était très versé en grec; Mesrop
Cf. n” 91 de la Bibliographie.
OPINIONS DES MODERNES.
LXXI
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excellait en syriaque. Sous la domination sassanide, tout ce qui
étail grec était interdit dans l’Arménie persane , de sorte que même
la Bible en usage était le texte syriaque.
«Les autres traducteurs étaient également pai’tagés entre les deux
langues; et je suis d’avis que ce nom leur venait, non du travail
écrit fait après, mais de la profession qu’ils exerçaient antérieure-
ment , en traduisant oralement ce que les lecteurs lisaient sur le texte
étranger.
«Or, la traduction ayant commencé dans l’Arménie persane, le
premier texte qui pouvait se trouver entre leurs mains était le sy-
riaque, et c’est de là qu’ils devaient commencer leur travail. Ce
n’est pas sans importance. Notez aussi que les premiers qui se sont
mis à l’œuvre étaient Mesrop et ses élèves, les traducteurs de la
langue syriaque.
«Mais les Arméniens étaient bien conscients de l’importance dont
l’Eglise grecque jouissait dans le monde; beaucoup d’entre eux,
Sahac en tête, étaient élèves de Césarée; leurs livres se trouvaient
entre leurs mains, bien que officiellement interdits; ils ne pouvaient
se passer de les consulter et de faire des études comparatives, pour
préciser scrupuleusement les mots et les phrases.
«Cet état de choses a été la raison principale j)our laquelle la
Bible arménienne, telle qu’elle a été formée et qu’elle se présente
aujourd’hui, n’est pas la traduction exclusive d’un texte donné,
mais elle présente un travail éclectique de plusieurs traductions et
(le divers exemplaires. Cela est plus clair encore dans le Vieux Testa-
ment à cause de la diversité des textes septanlo-grecs et hébréo-
syriaques. Aucun de ces textes n’est reproduit identiquement dans
la version arménienne; on peut y voir même les traces des divers
(‘xemplaires de la même langue . . .
«Le dernier travail fait après A3i sur rexem])laire envoyé })ar
le patriarche Maximin ne doit être considéré que comme une répé-
tition du travail éclectique antérieur, c’est-à-dire une nouvelle con-
frontation av(;c un nouvel exemplaire, et rien de plus... v
Il n’était pas sans intérêt de mentionner l’avis ('*clairé du savant
prélat arménien. C’est sur cette opinion cpie j’arrêterai les citations
et les jugements des commentateurs qui ont traité de la ([uestion
si controvei’sé(! (le l’original sur lequel le texte arménien de l’Evangile
a dà êlr(! traduit.
LXXII
INTRODUCTION HISTORIQUE.
Dans le travail projeté, destiné à déterminer par voie pRiiolo-
!>i(|ue si Tarménien a été traduit sur le syriaque ou sur le grec,
une niétliode s’imposait : comparer les variantes entre elles.
Ün s’(*st en effet tiouvé en face de deux traditions, l’une <jui
paraît autorisée; l'autre qui l’est beaucoup moins, d’après les textes
historiques. Seul, l’examen direct du texte peut permettre de tran-
cher la question.
LE
TEXTE ARMÉNIEN DE L’ÉVANGILE
D’APRÈS MATTHIEU ET MARC.
PREMIÈRE PARTIES
CHAPITRE PREMIER.
SUR QUEL TEXTE ARMÉNIEN FAUT-IL OPÉRER?
GROUPE Z.
Le texte arménien de l’Evangile imprimé par Zohrab (Venise,
i8o5) avec lequel concorde le texte des PP. Mkhitliaristes de
Vienne, publié en i86/i, à Vienne, reproduit le texte qu’on
trouve dans certains manuscrits, tels que M(9oa),E229(989),
B (io53), D (io6()), E (1072), F (1099). Ces excellents té-
moins du texte arménien dilTèrent assez peu entre eux. 11 en
sera traité avec plus de détail dans l’examen de cbacune des
variantes, prise isolément. Ce texte sera désigné icipar l’initiale /
du nom de Zohrab. Ces bons manuscrits semblent provenir d’un
même archétype.
La Bible est citée (raprès rorlliograplie usuelle des c'dilions modernes.
On sait que dans les anciens manuscrits, la lettre o n’existe pas et qu’eu
lit la diplitongue ««i- partout où les éditions modernes ont o. Il y a L et
non k dans la particule PL- (^pi; dans les éditions) et dans les imparfaits
tels que /'/•/'frf' des éditions), etc. On n’a repi’oduit l’orthographe
des anciens manuscrits que là où ceux-ci sont cités expressément.
I
2
LE TEXTE ARMÉNIEN.
GROUPE M<|.
Certains manuscrits offrent de nombreuses divergences par
rapport au groupe Z. Ces manuscrits ne concordent pas davantage
entre eux; ils sont autant de représentants de traditions diver-
gentes, et les particularités qu’ils présentent résultent de cor-
rections, non d’une tradition ancienne. Les unes sont de simples
erreurs, imputables aux copistes; les autres sont des corrections
spéciales à chaque manuscrit. A ce groupe, désigné par le
sigle Mq, appartiennent les manuscrits Mq (887), H (1007),
A(io/i5) et C(io57).
F pourrait, à certains égards, être rangé dans le groupe Mq.
,11 a de nombreuses variantes, qui sont communes à C et à A.
D’autre part, l’ensemble du texte s’écarte moins des témoins du
groupe Z.
Les variations offertes par le groupe Mq ne constituant pas un
système, il convient tout d’abord de les analyser et de dégager
la caractéristique de chacun des manuscrits. Celle opération fera
ressortir la valeur du texte des manuscrits du groupe Z, sur lequel
sera fait le travail.
MANUSCRIT Mq.
Ce manuscrit contient un tétraévangile arménien, copié
en 887, et conservé à l’Institut Lazareff de Moscou. Dans l’édition
phototypique qu’il en a donnée, Gr. Khalathiants a signalé
quelques-unes des particularités les plus marquantes de ce manu-
scrit, qui est le plus ancien des manuscrits arméniens datés
actuellement connus, mais dont le texte laisse beaucoup à désirer.
Le savant arméniste a rangé sous un certain nombre de ru-
briques les caractéristiques de ce texte, et la liste qu’il en a
dressée permet de se faire une idée des divergences les plus mar-
quantes. Il suffira de se reporter à la préface de Gr. Khalathiants
(en arménien) pour avoir quelques exemples des différences de
lecture, portant, les unes sur la place des mots dans Mq, les
autres sur le sens des mots, d’autres sur la disposition gramma-
MANUSCRIT Mq. 3
licale des phrases, d’autres enfin suries propositions qui figurent
dans Mq et qui manquent dans les autres témoins du texte armé-
nien de l’Evangile, ou inversement.
Il nous a paru que l’on pouvait disposer dans un autre ordre
les variations que présente le texte du manuscrit de Moscou. Ces
variantes sont fort nombreuses et, parmi les centaines qu’on en a
relevées, l’elfort consista avant tout, sans multiplier les rubriques
à l’infini, à en établir deux catégories bien déterminées.
La première comprendra les fautes, les légèretés qu’a laissé
passer un scribe inattentif. Il en sera traité en premier lieu, et
d’une manière abrégée; elles n’apparaîtront qu’aux arménistes et
seront citées pour faire mieux connaître Mq; elles ne changent
en rien la valeur du contexte.
Une fois ces inadvertances signalées et mises de côté, on abor-
dera les variantes proprement dites que présente le texte de Mq :
mots ajoutés ou retranchés, changements dans la place des mots,
variations qui s’expliquent soit par une révision sur un texte grec
ou syriaque, soit par des corrections apparemment arbitraires
du scribe.
Une telle catégorie comprendra forcément des subdivisions,
que l’on s’efforcera de ne pas multiplier à l’infini. Au début de
l’ouvrage, la description des variantes sera traitée avec quelque
détail, pour permettre au lecteur, surtout à celui qui n’est pas
familiarisé avec l’arménien, de comprendre le sens des variations
signalées. Dans la suite, les Iluctuations du texte arménien seront
présentées plus sobrement et l’on se Contentera d’indications
brèves pour arriver à la conclusion qui se dégagera naturelle-
ment de l’étude de chaque manuscrit et de chaque groupe de
manuscrits.
I
Fautes or copiste.
Les fautes sont nombreuses et donnent une impression fâclieuse
de Mq. Il su (lira d’ en signaler (juelques-unes, en suivant l’ordre
du texte évanjjélique.
h L\i TEXTE ARMÉNIEN.
Mfj fait exception à l’accord général des textes, lorsqu’il
lit :
Mt., Il, i3. — . . ., en Supprimant
le membre de phrase ; «et sois là jusqu’à ce que je te [le]
dise... V.
Mt. , IV, 10. — Z : qp ij-iitruj/ If «car il est écrit». Mq :
4 ; simple erreur du copiste.
Mt., IV, 9 3. — Z ; "il guérissait», le grec : ^epa-
nevcov. Mq : inadvertance, ou plutôt notation de la pro-
nonciation ?
Ml. J V, 6. Z : Il S-uifitULp mpq^iupnLpk utL «... et
[qui] ont soif de la justice», le grec : xa< SipcvvTSs t)?v Sixato-
auvijv. Mq : é^tupiuLpÿl/b Êjjpq.mpnLp hiuijh [le scribe a omis
de répéter p).
Mt. , V, 39. — Z : iuJh^ujjij np «quiconque», «ras b. Mq a
deux fois de suite ce mot.
Mt. , V, 38. — Z : luuuigiuL. «il a été dit», èppéBij. Mq :
iuguuL. .
Mt. , VII , 1 3 . — Z i^u/üifp « car » , oti. Mq et E 9 9 q : ^tubp ;
omission d’une lettre.
Mt., VIII, 3/l. Z : intru «ils virent», en grec : iSôvTss.
Me, ; omission de deux lettres.
Mc, I, 9 'J. — Z ; ilpJlrujhu «les uns les autres», aC-
rovs. Mq : [p^q- Jïïuhiu.
Mc, 1,33. — Z : (hnqnilhui! «réunie, rassemblée», êniav-
vrjypévv- Mq ; J~nqk'tu^
a
MANUSCRIT Mq.
Mc,i, Ixo. — Z : [inpnin Jfi K un léprcux», Xe7Tp65. Mq :
pLnuin Jft et om. luqtn^p «priait».
Mc, II, 9 1. — Z : l(intnlrfiin «lambeau, loque»; Mq :
ufkm «carpette y tapis?»; c’est la forme moderne du mot.
Mc, III, 9*7. — Z : «l’[homme] fort». Mq :
omis.
Mc , VII , 9 3 . — Z : î"i/' " toutes les mauvaises choses » ,
'üsdv’ia. TavToc râ ^ovtjpa. Mq ; uitT ^ omis.
Mc, VIII, 5. — Z : li- ^n^tu ululïh «et ils disent». Mq : U-
hn^tjuulrb , tu non répété.
Au contraire, Mc, viii, 6, A- tun.ttuf^ «et ayant pris», il y
a, dans Mq, redoublement inutile d’une lettre : hLutun hiui.
Mc, XI, 33. — Z ; ft^JuufünLpbiuJp «par (quelle) puis-
sance». Mq •. ft^Jutuünt-P kuuT,
Mc, XIII, 1 1. — Z : qJtntuL, dans la proposition ; qtTututu
uié^fiÿlj^^ «ne méditez pas», le grec ; ptjSè psXsràrs AXFAII.
Mq : qJiut-.,
Mc, XIV, 3. — Z : iiilunj ‘ünpiu, dans la phrase : «sur sa
tête». Mq écrit ;
II
Variantes portant sur la place des mots.
Mq est, avec H, un des manuscrits du tétraévangile arménien
(jui offrent le plus d’exemples de divergences portant sur l’ordre
des mots du texte évangélique.
Mt., III, i5. — Le texte Z porte . . .Mq fiinLf . . corres-
pondant au grec vp7v -crXMp&iiTai. Mq ; ^ni.^_M. q .
6
LR TEXTE A KM E N I EN.
Ml., IV, 1 y. — Au heu de / hI^uiul. ju « com-
rncnça |^aj prêcher Jésus 55, Aîrj et D ont uI^uiul. ^uipnglri
«commença Jésus [à] prêchera, d’après le grec rjp^aTo à Inaoîjs
xtjpvaastv.
S
Mt. , X, 4o. — Z : i^q^ni‘hfi qujn.u^g^Jp ^iT « reçoit l’en-
voyeur de moi 5?, correspondant au grec Sé)^STOLi toi» dTToalôtXavTa
fx£. Alq écrit qujrLiugfi^ fiiT f^quLüli (X l’envoyeur de moi , il [le]
reçoit?;.
Mt. , XIII, /i6. — Z : Jfi ufinuinLiul^ti/ü Juipq-ujp^in « une
précieuse perle ??, éW tso'kùjip.ov ptapyoLphtiv. Alq a Jiupq^tup^ut
JJt uqtuutnutul^u/L «perle une précieuse??, construction qui se
rapprocherait assez du syriaque de la Pechitto, mais qui s’écarte
du vieux syriaque.
Mc, I, 6. — Z : . . . intj^ujiiiLl^u qi^lfglrtui^. . Correspon-
dant au grec . . .ô Iwdvvris êvSeSvpiévos . . . Mq a utf-trglrtuf^^^
U,
Aie, I, 10. — Le texte de la plupart des mss. et de l’imprimé
porte ; . . .bmlru gbiJriui^ qkpl^^u, q^nq-fib luuinni-é-rg
fipplri- qturjiuL^^ qji /» ‘ünpiu « . . . il Vit fenduS
les cieux, et l’esprit de Dieu comme un pigeon, comme il descen-
dait sur lui??, d’après le grec ; slSev a-yi^ofxévovs tous oùpavovs xai
rb •ssvevp.a ùs 'ssepialspàv xaTaf3a.7vov e/s at/Tor; on consultera la
liste des variantes dans les éditions deTischendorf et de von Soden.
Le texte de Alq est : . . .bmbu gb-jbiui^ qbpl^^'Lu , L_
utuinniS-nj qjr jippbL. qujquji^^ ^ ijbpu(j %npuj K il
vit fendus les cieux , et l’esprit de Dieu , comme il descendait comme
un pigeon sur lui??.
Mc, II, 16. Z : [lull b t^iuipliubglip fippbi- mb^
ujhi' P HLUil^ [^q- Jiupuujt-npu b i/bquji-npu , iuub\i
Le « (s) initial prouve que le copiste prononçait /r la lettre </ (ÿ).
7
MANUSCRIT Mq.
"bnfiiu- 4"' *5^ 1^1:
utuLHfiu nLtn!;^ LpJ7nl;g; ce qui se traduit littéralement : «Or
les scribes et les pharisiens, lorsqu’ils virent qu’il mange avec
les douaniers et avec les pécheurs, disent aux disciples de lui :
qu’est-ce, que avec les pécheurs et avec les douaniers vous man-
gez et vous buvez ? »
Dans le second membre de cette phrase, au lieu de «avec les
pécheurs et avec les douaniers w, Mq porte [tiiq- tfîugutuL.nfiu L
i/bijmLnpu «avec les douaniers et avec les pécheurs». Et
ceci est d’accord avec D qui lit dans les deux membres de phrase ;
pLsjà jôjv Tskcovr^v xa< âfzapTcaXcai'.
Mc, IV, 38. — Mq : k ‘t'UP correspondant au
grec oi5 fzeXgi o-ot. Il semble que Mq corrige sur le grec, alors
que la plupart des témoins du texte arménien lisent 4"
pkip •{•yP, qui est plus correct au point de vue de la gram-
maire arménienne.
‘ Mc, V, q. — Tl ovoixda-oi; est le texte adopté sur l’autorité de
kABGKLMAII''* et de plusieurs versions. Quelques manuscrits
grecs, tels que etc., portent : a-o't 6vo[xa, quelques-uns
ajoutant même ; ealiv. Ce flottement du texte grec a sa réper-
cussion dans l’arménien, qui lit : piç iuLnL.% 4r «que,
quel nom est de toi?», tandis que Mq porte : 4^ luUnLh
«quel est ton nom?», révision probable sur le grec, ou influence
de Le, VIII, 3o.
Mc, V, 3o. Z : . . . tf-^intug jpinLU jiubJS^ fii.p « SUt
Jésus en lui-même » ; Mq : q-jtuiui^ juîuS^ pp ju « sut en lui-
même Jésus». Ce flottement arménien est conditionné par le flot-
tement du texte grec, dont quel(|ues manuscrits portent ô Irja-oüs
èTztyvovs SV éavrœ, tandis que d’autres, DL, etc., lisent stti-
yvoùs b 15. L’arménien traduit d’autant plus librement que la
phrase grecque est au 'participe, et que rarménien préfère un
mode personnel.
8
LR TEXTE
ARMEN
lEN.
Mc, XII, 5. / : qnJufbu L ijnJiuhu uu^ut^
‘bujibl^pi «quelques-uns, ils [les] frappaient et quelques autres,
ils [les] tuaient». Cet ordre des mots est conforme à celui des
textes syriaques et du grec : ovs y.èv ^épovTss, oûs Sè àitoK-vév-
VOVTSS. Mq, en lisant ijnilinifLu umiilhufbhliU U tjnijipiftju
<^tupliu/bh^^ «quelques-uns, ils [les] tuaient et quelques autres,
ils [les] frappaient», corrige ce passage de son propre chef ou
en se référant à une variante grecque qui reste à déterminer. Le
mode personnel du texte arménien correspond à certains mss.
grecs, qui lisent eSetpav . . . ànémzivav au lieu de ^épov^&s . . .
àTTOKTSVVOVTeS.
Mc, XIV, 3y. — Z : u^Jnit, Vb^lru , 'SilpL(i)v, xolSsvSsis; sy-
riaque : «Chemoun, as-tu dormi?». Mq : uftJhtfü «dors-
tu, Simon?», variante qui semble spéciale à ce manuscrit.
Le, XIX, 38. — En se basant sur leurs autorités respectives,
Tischendorf imprime : evXoytjfxévos ô ^aa-iXeùs év ôvopaTt xvptov
et von Soden : sCXoytjpLsvos ô épyôpLsvos (SaatXsvs èv bv6p.(xji xvpi'ov ;
ces variations ont leurs correspondantes dans Z : op^Ç^lrtui^ np
q-iy ptuif.iuunpip jiubnub inhtun'b «Béni [soit] Celui qui
vient, le roi, au nom du Seigneur»; Mq transpose en écrivant ;
uiLp^^Iriup^ p-iutpiuLnprp np juAiniJh utlriufA «Béni
[soit] le roi qui vient au nom du Seigneur».
Le, XXII, 9 0. Mq : U^U piuJ-iul^ %np ni-fuin liJnt^
lupbiuJp. «cette coupe nouvelle alliance est avec (par) mon
sang»; Z : piuJ-ujl^ 4“ “ïinp nL^vm jiiJnij^inplriuJp. «CCtte
coupe est nouvelle alliance avec (par) mon sang».
Jn, VII, 1. Z : l^iutJl;p fl ^pl^utuinu/üfi
fuüq^pl^fîL t^iu uu^ufLufiib'^^^xV^ lie voulait pas en
Judée circuler, car cherchaient lui les Juifs [pour] tuer»; Mq :
if^ujifi^p- zp^ i_ t ‘ip
utnuAu/btri^ i^iu «[il] ne voulait pas circuler en Judée, car
cherchaient les Juifs [à] tuer lui».
9
MANUSCRIT Mq.
Jn, XIX, 8. Mq : (nt-uiu mftLquÊinnu qpiuLu
unuftli «lorsqu’en tendit Pilate ces paroies-là»; Z :
tuL. qp-u/üu qu^unul^l^ « lorsqu'eiitcndit ces paroles-
là Pilate».
Jn, XIX, 34. — Mq ; Im, lupliL^ L «et
sortit immédiatement du sang et de l’eau»; Z : A ijiuqilwriujtili
ti_ tniifiL^ L 2r‘-V immédiatement sortit du sang et de
l’eau ».
III
Variantes portant sur les mots.
Le tétraévangile de àloscou présente une catégorie de va-
riantes plus importantes que celles relatives à la place des mots
dans la phrase; le scribe corrige de son propre chef ou, colla-
tionnant sur divers originaux, il adopte la leçon qui lui paraît
préférable.
Mt. , 1,9 1. — Z ; lin^uglru ^ en Conformité avec le grec xa-
'kéaets et avec les syriaques : «tu nommeras». H présente la
variante fautive : Mais Mq, G et F lisent linj^buyb%
R ils nommeront », « on nommera ». L’édition de von Soden signale
une lecture xakécrova-i dans (i94i). La variante armé-
nienne a donc son répondant en grec ou s’explique peut-être par
la leçon Mt. , i, 9 3.
Mt. , v, 39. — Z : îi/i/* nft «celui qui (quiconque)
congédie (répudie)», correspondant au participe grec «ras ô
à-Ko\v(ov des mss. nBKLMAH, etc. Mq a le subjonctif présent
lufiiiulflijl,. Ou bien Mq corrige d’après le verset précédent, où
le grec porte àTtoXva-rj, ou bien il reproduit un ori^ginal grec, et
en elfetles mss. grecs DEGSLV, etc., portent la leçon : oâ âv àno-
Àé<7>; (éd. Tisebendorf ).
10
LE TEXTE ARMENIEN.
Ml, h, a. — Z ; i-'iiujüfigli «naîtrait»; grec : ysvvajoLf, la
Pechitto «nascitiirus esset». Mq et C portent à-^uAli
K naît».
Mt. , V, AA. — Z : qP^iutlJiu llrp «VOS ennemis», comme
en syriaque et en grec : tous èyOpovs vpicSv. La lecture de Mq :
qP-^tuifli Ib-p «votre ennemi» n’a pas de répondant dans les
textes grecs connus.
Mt. , VI, i6. — ACDEF uim^ÇIrglrL « qu’ils jeûnent», au sub-
jonctif présent; E asq mutp^jtylrù^ Mq : u^ujp<Çlru^^ ^ 3' per-
sonne plurielle du futur.
Mt., VI, ly. — uiiu<^figbu «lorsque tu jeûnes» (fléchi en
-triP, comme il est usuel pour ce verbe); Mq : ufuup<Çliÿliu (fléchi
en
Mt. , VII, 6. — Z : hpipli&nuguibliglrü « qu’ils ne vous
déchirent», correspondant au grec prf^cocjiv Cpas et à la Pechitto;
Mq : hpipb6-nL.piujhligb% i^num « qu’ils ne les déchirent», va-
riante dont je ne trouve le répondant dans aucune des éditions
grecques. Syr. sin. a ici une lacune. •
Mt. , VIII, 2 0. — «Les renards ont des tanières.» Z porte :
tuqnulrunLg np^j^ « aux renai’ds les tanières sont», Mq, au
lieu de lit ipuîb «ils viennent», qui est absurde.
Mt. , VIII, 2 2. — Ce verset se lit généralement « . . .suis-moi
et laisse les morts ensevelir leurs morts». Toutefois, le syriaque
sinaïtique a un ordre différent : « . . . laisse les morts ensevelir
leurs morts et suis-moi ». La phrase arménienne . . .
jnTL^ fcbypinni-p Jb-nlr^n^ p-iufjjr^ cpPrnhiuiu jiLpb-iuhg est
calquée littéralement sur le grec : . . .àKoXovOei p.oi kol) atpes
701)5 vsKpovs B-a\p(xi TOUS éavTôSv vsKpovs. La chose est d’autant
plus frappante et digne d’être relevée que la phrase infinitive
n’est pas fréquente en arménien, où l’on préfère traduire un infi-
11
MANUSCRIT Mq.
nitif grec par un mode personne] arménien. — Au lieu de
«viens après» = «suis», Mq porte hlfu «il vint
après», «il suivit». C’est peut-être une faute de copiste; le tra-
ducteur avait sous les yeux un original qui portait «il suivit»
au lieu de «suis», la chose ne s’expliquerait pas^par le syriaque,
qui porte nettement «viens», impératif de )1) «venit».
Mt. jViii, 2 4. — Le texte arménien . .
correspondant au grec Strie to zsXoiqv KalMeadai vtto
rSv xvixoLTcov, est correct au point de vue de la grammaire armé-
nienne. AlqAGD portent ^ au lieu de ce qui n’a
pas d’importance; de plus, Mq et C lisent , d’après le grec
rè •zs'kdîov.
Mt. , IX, i6. — Ce verset présente de nombreuses variantes
grecques, qui trahissent un texte passablement tourmenté. Le
grec . . . a/pet yàp to ’zsXrjpœ^a avrov ... est rendu en arménien
par ^ iufLünL. ^n^iui . Au lieu de
pjiLh, Mq a qub «la solidité».
Mt., IX, 28. — Z : q^nri^fiuL « les sonneui’s de trompettes»;
Mq et C rétablissent le composé en écrivant ii^inq^<^ujpub.
Mt. , IX, 2/1. — Z ; Jbn-bu!^ l; « namque non an
mortua est ». Le texte de Mq 7^» Jbn.bim^ « namque non
est mortua» se rapproche davantage du grec où yàp txiiédctvev -,
comme bpi; ne sert à rien, Mq en révisant l’a supprimé, et
alors tombe grammaticalement sous l’inlluence de n^.
Mt. , X, i4. — Z : jÊnn^g Ibftny «la pousslère de
(hors de) vos pieds» (pulverem ex pedibus vestris), correspon-
dant au grec : rov xovioprhv èx rcSit zro^'xv ùpSv des mss. X C 88.
1.4-7, quelques italiques (k. a), (pii ont de, et de la Pecbitto,
qui lit : pulverem ex pedibus vestris ^). Mq et A
lisent ninfi^ . . . «la poussière de vos pieds», au génitif
12
LE TEXTE ARMÉNIEN.
pluriel, ceci d’accord avec la plupart des mss. grecs, qui n’ont
pas SX, ainsi que le syriaque sinaïtique, qui lit, au génitif :
Mc, I, 11. — Z : ^ujii IrqhL. «une voix fut des
cieux», éx Tâv oùpavwv, et syriaque. Une seule variante
grecque, signalée par von Soden lit jovoCpavov «du
ciel», au lieu de «des cieux». Mq : hqhL juidl^n^ «une
voix fut des nuages» ou «dans les nuages», variante qui est im-
putable à l’arbitraire du copiste de ce manuscrit, ou qu’il a rele-
vée dans un original qu’il reste à déterminer.
Mc, III, ig-ao. — Z : ft utnL% «ils viennent dans une
maison » , d’accord avec Xêpyoviai de N'^CL AIÏ , etc. , et la Peebitto
y y
«et venerunt domum» oL)o).Mq: il vient
dans une maison», d’accord avec le syriaque sinaïtique et les
mss. grecs N*BWr, etc. , ’épyzia.i. Ici encore Mq représente un texte
vraisemblablement révisé sur le grec, mais qui est d’accord avec
le syriaque tenu pour le plus ancien.
Mc, III, 2 0. — Par raison d’bomoioteleuton, le membre de
phrase suivant lit également L ij-iuj «et vient», correspondant,
sans le traduire intégralement, au grec : xai a‘vvép-)(ex(ii , et au
vieux syriaque «et vint», tandis que la Peebitto lit, au pluriel, I
«et se réunirent» (ajixal)o). Mq a eu des hésitations; il a d’abord |
écrit II ij-uj «et vient», puis, se trouvant en face de textes diver-
gents, il a gratté le j de et l’a remplacé, au-dessirs de cette
lettre, par p [y): L. q-tup «et venait», ce qui permettait d’éviter
le présent historique peu usité en arménien.
Mc, IV, i5. — Il jnpJ-LutP fulrb t^iu « et lorsqu’ils entendent
elle (la parole)»; cette lecture est conforme aux textes grecs et
syriaques. Mq oll're un texte tout différent : Il jnpth lUlT uhpJtu^
Wib ijijiu «et lorsqu’ils sèment elle (la parole)»; je ne relève
aucune variante permettant d’expliquer celle-ci,
13
MANUSCRIT Mq.
iMc, IV, ;j6. — Z : ujp^ujjni.p^L.'h 'tDj «le royaume de Dieu jj,
d’accord avec le grec et le syriaque. Mq : m^^uijnLp^t^
«le royaume des cieux», qui semble être, jusqu’à mieux
informé, une leçon spéciale à ce manuscrit.
Mc, V, y. — Cette variante est importante, car je ne crois
pas qu’on puisse l’imputer à unè distraction du copiste. Z :
inuAjtIrp qjiu « ne torture pas moi v , fit/ fxe (Souravtcr^s , et le syria-
que. Au lieu de (moi, fze), Mq lit « nous » , en corrigeant
probablement de son propre chef, parce qu’au verset 9 l’homme
possédé de l’esprit impur dit à Jésus : ta nous sommes nombreux».
Ce passage est typique et montre la liberté avec laquelle les
copistes — ou les théologiens — ont, au cours des âges, rema-
nié le texte évangélique.
Mc, v, 89. — J’en dirai autant de la variante que présente
Mq dans ce verset. Z ; «mais [elle] dort», àXXà xa-
devSeï et la Pechitto. La version syriaque sinaïtique a ici une
lacune du texte. En écrivant : «mais [elle est]
vivante», Mq corrige de lui-même le texte évangélique, de la
façon suivante : «l’enfant n’est pas morte, mais vivante». Cf.
X,n au lieu de xaBeôSet en (1082).
Mc , VII, 2 2. — Le texte arménien rend «or>;p/a< par^u/pni.^
«méchancetés»; mais Mq porte à cet endroit le mot
^uftuil^nLp «mauvais regards», «jalousie», ce qui cor-
respondrait au grec b<pOcikfios zsovrjpôs. En revanche, à l’endroit
où le grec lit àÇiôaXfJLbs ■zsovvpôs et l’arménien courant :
^iftiulîbnLp fuJu « mauvais regard » , « mauvais œil » , «jalousie » ,
Mq Wl ^iupni_p «méchancetés»; il a suivi dans sa révision
ou sa traduction un texte dont l’ordre des mots était interverti.
Mc , VIII, 16. — Z ; «des pains», grec apjovs («nous
n’avons pas de pains»). MqACE : «du pain», correspon-
dant au syriaque de la Pechitto et de la Sinaïtique. Von
LK TK\TE ARMÉMK.N.
l'i
Soden signale la lecture aprov au lieu de dpjovs dans ( i o 1 2 )
et les Syriaques, moins Cureton, qui a une lacune.
Mc, xin, 19. — Les traducteurs arméniens ont compris et
traduisent : bu/Ly «de tribulations», comme si
était au génitif et non pas au nominatif; Mq écrit ce mot au
singulier : 'ubqnLp^bufij «de tribulation». En réalité,
est l’attribut et il faut entendre «car ces jours-là seront une tri-
bulation. . . 11. Z a traduit S-X/\î^£«? qu’on lit dans plusieurs manu-
scrits au lieu de S-X7\}/is. Mq rétablit le singulier. Le syriaque lit :
«car sera en ces jours-là tribulation. . . », texte qui se retrouve
dans Tatien. C’est aussi au singulier que sont les passages de
Joël, II, 2 et Daniel, xii, 1, d’où est extraite la citation partielle
contenue dans Mc, xiii, 19.
.Mc , XV, 1 6 . — Z : /r- lin^b^ü « et ils appellent » , « ils convoquent » ,
xat t7vvxa.Xov<7iv. Mq, en écrivant b «et ils appelaient»,
pourrait avoir été iniluencé, dans sa traduction ou sa révision,
y
par le temps passé du sémitique : o;-oo «et advocaverunt».
Mc, XV, 36. — Z porte ; ummJbq- Jfi «une éponge
avec du vinaigre», correspondant au grec (ntàyyov o^ovs et au
syriaque. Mq lit : umnihtipi ^ ^mgiuluntj^ « l’éponge remplie
de vinaigre». Une telle variante ferait supposer une révision faite
sur le grec de Koridethi ou de D : xai Spotfxcjv eïs xai zsXriaas
aritôyyov o^ovs ou l’influence de Mt. , xxvii, 48.
Mc, XV, 4o. — «11 V avait aussi des femmes, qui regardaient
de loin». L’arménien porte exactement np <Çujjl;lib «qui regar-
daient», rendant le grec B-sœpovaai et correspondant à la Pe-
chitto «erant autem etiam mulieres procul, quae spectabant . . . ».
Le texte de Mq, qui lit np liuuffü «qui se tenaient», trahit un
llottement du grec, dont on retrouve la trace dans le syriaque
sinaïtique, qui lit : «Il y avait là des femmes, (jui se tenaient
loin, qui regardaient. . . ».
MANLiSCUIT Mq.
15
IV
Mots oü propositions qui manquent dans le texte arme'nien courant
ET SONT DANS Mq OU INVERSEMENT.
Le texte de Mq renferme certains mots ou certaines expres-
sions qui manquent dans Z; on a l’impression que le rédacteur
de ce manuscrit les a ajoutés pour donner plus de clarté à son
texte, soit qu’il le fasse de son propre chef, soit qu’il emprunte
ces additions à un original grec ou syriaque. Inversement, ce
même texte offre des suppressions, volontaires ou involontaires.
Voici quelques exemples :
Mt. , II, 8. Z : Il jnpé luiT
ffu2 èiroLv Sk tvprrxsy ànayysikaié [xot. Von Soden note (ju’on lit
aÜTor après svptjTs chez Ta sy; c’est la variante que présentent
Mq et G : . . . . . . Cette addition de lui ^auTou j
semble caractéristique des textes syriaques.
Mt. ,111, ’y. Z : . . . tjp-tUÊfnLiJu ^ uiuq^nLl^lrgi.ng^ L.
iftiup^tuhgt.ng ... «... plusieurs des sadducéens et des phari-
siens. . . », qui est contraire à l’ordre du grec : stoXXovs tcüv
(paptcra/eov xa) tjaSSovxm'iov et à cfelui du syriaque : «des phari-
siens et des sadducéens». L’édition de von Soden indique qu’un
groupe de manuscrits grecs, (N02), lit aaSSovxatœv . . .
(papiaai'cov,ce qui s’accorderait avec l’ordre des mots dans l’armé-
nien. En outre , Mq et H omettent // i^iufiftubrgLng « et des pha-
risiens», omission qui est peut-être arbitraire de la part de ces
deux témoins du texte arménien, ou qui a été exécutée sur un
original grec que ne signalent pas encore les éditions. Le flotte-
ment semble en tout cas provenir du grec.
Mt. , III, y. — Le texte «en vos personnes» corres-
pond au grec èv eauroîs. Mq renchérit en écrivant jii/ii2fîiiu ihg
«dans vos propres personnes»; on pourrait voir là une iniluencc
16
LE TEXTE ARMÉNIEN.
d’un texte apparenté à la Pechitto ( = dans vos per-
sonnes), alors que le syriaque sinaïtique omet ce membre de
phrase.
Mt. , IV, lîi. — Tischendorl imprime : àveycopriasv eh
Tahlixiav , tandis que von Soden édite : d7TS)(^ivpri(7ev . ... Le
syriaque sinaïtique porte : «il s’éloigna vers la Galilée et la Pe-
chitto : «il émigra en Galilée Le traducteur arménien, qui ne
traduit pas, à coup sûr, ici, sur le syriaque, se trouva en face du
grec et il hésita entre àTrejcipyjaev et àLve’)(Cûpriaev, il s’en tira en
traduisant JL «il s’éloigna il alla», texte que Mq,
M et G* pensent améliorer en écrivant: Jtl^lrguiL. b. g-'bnjg «il
s’éloigna et il alla». La lecture de von Soden est vraisemblable-
ment une faute d’impression.
Mt. , IV, 9 2 . — Le grec courant porte : . . . à(pévTes to •srXoî'oi^
xat Tov zsaTepa avTùiv yjxoXovOijaav olvtm , ce que les traducteurs
arméniens ont rigoureusement rendu par : %ngui pnqkiui^
ijujqijuÊqijjIffi qlltujL^ U. q^iujgb IlLphuÂig , i^iug^Ê q^hin
%npiu «eux ayant laissé immédiatement la barque et le père
d’eux, [ils] allèrent après lui». Le syriaque sinaïtique entend
qu’ils «laissèrent leur père dans la barque et allèrent après lui»
peut-êti’e sous l’influence de Mc, i, ao, tandis que la Pechitto,
d’accord avec le grec et l’arménien, porte (ju’ils «laissèrent la
barque et leur père et suivirent lui ». Les éditions ne signalent
pas de variante importante dans le grec de ce verset, mais elles
mentionnent (von Soden) que des versions (iE“ n j vg sy' sa)
lisent Ta Slxiva «les fdets», au lieu de to zsXoÏov «la banjue».
Mq trahit un original du même genre, lorsqu’il écrit (ju’ils aban-
donnèrent i^iuuL L qgnpé-fiub^^^ «la barque et les instru-
ments ».
Mt. , IV, 9 3. — Z : Il qj^Jhr'hujjii <^liL.ti/hq-nLp Itt^u
Il qinJlrLujjb uipinu J-nqnijpq^kuhlb «et d guél'lSSait tOUtCS
les maladies et toutes les infirmités dans le peuple», qui est
: iustrument, outil, machine, ustensile, organe.
17
MANUSCRIT Mq.
conforme au grec : xai B-spoLTievMv vfSaav vôfjov xal zsaaav p.aka-
xi'av èv T(W XoL'P. Le syriaque porte que Jésus guérissait
ywiaâo «omnem ianguorem et morbum«. C’est sur un original
de cette catégorie que semblent corriger A et C, lorsqu’ils écrivent
Êj^tT luluuiu II ij^tT <Ç^LuAiq,ni-p-liL^u « toutos les inflmiités et
toutes les maladies». Mq est encore plus radical, en supprimant
«toutes les maladies» et en lisant ; ifujif lufuutu fi é-nqn^
ilpnhuhfb «toutes les infirmités dans le peuple». Cette variante
le rapproche du grec de A, qui omet 'ssàia-av vôaov xcti «toute
maladie et».
Mt. , IV, 2 5. — Les textes, grecs et syriaijues, sont d’accord
pour rapporter que de grandes multitudes suivirent Jésus, venant
de Galilée, de la Décapole, etc. Seul, Mq omet [i ^
«de Galilée et». Cette omission pourrait être attribuée à un
moment d’inattention du scribe; on pourrait aussi admettre que
Mq corrige sur un original grec du genre de Ix'®^®(A82), qui lit
oyXoi •oroXXol après FaXiAa/as.
Mt., V, 1 6. — Mq n ’a pas ce verset.
Mt. , v, i8. — L’édition et les mss. ABC lisent : uiilly'h iitulriP
«en vérité je dis à vous», correspondant au^ grec : àyLvv
yctp Xeyw Le syriaque porte également. .. Jlj) t»)
Von Soden signale quelques manuscrits [ i 2/1 1] sa /S'-iois
'‘'”^‘^'*‘[565 1216 270 etc. 1 555] it) qui omettent yap. Ce fiotte-
ment du texte grec expliijuerait jusqu’à un certain point la leçon
de Mq et de E 2 2 (j , qui lisent luinfu utuhiT. . , « en vérité ,
en vérité, je dis. . . ». Le second utJl^ «en vérité» correspon-
drait au grec yap, qui est omis dans les mss. grecs susmentionnés
et dans les mss. arméniens ABC.
Mt. , V, KJ. — L’expression /r iltn^nthnj «des moindres»,
correspondant au grec iw éXax.ta'lcov , est omise par Mq dans le
texte, et ajoutée ensuite en marge. C’est vraisemblablement un
18-
LE TEXTE ARMÉNIEN.
oubli (lu copiste, (|ui a complété son texte en révisant sur son
original arménien. Rien dans cet accident ne trahit une iniluence
du grec ou du syriaque.
Mt. ,v, 3o. — Z : L It13 l^,Hou ei avec la Pechitto. Le syriaque
sinaïtique n’a pas ce verset. Mq et C omettent A «et?? et n’ont
que b[3lr «si??.
Mt., VI, i5. — ^Irp P nqg!^ Jilrq gjtuUgtuhu
« et votre père ne laissera pas à l'otts vos transgressions ??. Le
grec ht : ovSè ô 'SSaTtjp vfXcSv d^prfasi toc zsapoLitlooiicna v[xô3v « ni
votre père ne laissera (remettra) vos fautes??. La Pechitto, comme
l’arménien, ajoute : d vous qu’ont également D (üfxtr) et quehjues
minuscules latins (vobis). Mq : Ifrp «votre
père céleste??, en conformité avec les rnss. grecs M et S, qui
ajoutent ô oùpdvios.
Mt., VI, 17, — Z : i/h{ifruii «ton visage ??. Mq omet.^w
«ton??. Von Soden signale (pie aov est omis par (118 îiog)
af. Le syriaque sinaïtique a ici une lacune, et la Pechitto porte
« ton??.
Mt., VI, l8. . . .<^iuuinLugl^ « à7ro^C<?(TÊJ (TOlU. Le
syriaque sinaïtique a ici une lacune; la Pechitto lit comme le
grec. Mq offre cette variante : •ÇtuutnLug^ jtgjtnüuuuf^u
« te rendra manifestement ?? , d’accord avec la leçon év iw (pavepw
de EA et de quelques italiques. D’après ïuppnraius crllicus de von
Soden, cette dernière leçon est représentée par des manuscrits
des trois familles H, I et K,
Mt., VI, 9 0. - — A nt.ut[i2C' «et ni la teigne», ovre ^pwctiî^
d’accord avec la Pechitto. Mq lit A «et la teigne??; on
pourrait tenir l’omission de la négation pour un simple acci-
dent de ce manuscrit. Toutefois, une note de Tischendorf, qui
n’est pas très claire, semble indi(]uer un flottement dans le
'19
MANUSCRIT Mq.
fjrec : voine (U ou exeunte versu) (Bpôjais ; syC“ om (antea ou
pro oÜTe)v. On pourrait aussi comprendre que M({ estime suffi-
sante pour les deux mots «ver?? et «teigne’? la nég-ation qui se
trouve devant «ver??.
Mt. , vi, 3 '7. — Z n [t «t/s <^è ûixôüvn et la Pechitto;
lacune dans le sinaïtique. Mq porte seulement « «qui? ??. Tisclien-
dorf signale que A omet e^. Von Soden donne la note cxpUcnlive
suivante : tlom H™ lat, om ù[xc5v a. Si peu clair que ce
soit, il ressort de là que Mq n’est pas le seul texte à supprimer
«de vous?? et qu’il a au moins un congénère latin.
Mt . , VIII, 3. — «Jésus étendit la main, le toucha et dit. . . ??.
Z : Iiihuig ipllrrA lii-p II ^Çuiufgg ^ 'îbuj i^^unt-u II tuu!^ tt il
étendit sa main et [la] fit parvenir vers lui Jésus et il dit??. Le
mot «Jésus?? est évidemment le sujet de ces trois verbes; mais
l’obscurité du texte arménien provient du grec, que Tischendorf,
sur l’autorité de nBC*, etc., édite ainsi : xoà êxretvoLS rinv ,^e7pa.
r{-^cLTo olùtou Aéycàv «et ayant étendu la main, il toucha lui, di-
sant??. Le syriaque sinaïtique omet le nom de Jésus; la Pechitto
porte : «et Jechoua étendit sa main, le toucha. . . ??. Certains
manuscrits grecs (C'-^EKLMSUVXrATI, etc.) ajoutent : à is, ce
qui est conforme au texte arménien courant. Mq, A et C, en
lisant . . /' A, . . «il étendit sa maini,
[la] fit parvenir vers lui et dit?? se rapprocheraient davantage
des textes qui passent pour anciens et qui ne portent pas le nom
de Jésus dans ce verset.
Mt. , VIII, 5. Z : JîumkiuL tun. "itut ZipOffriXêev (tÙTMD et
le syriaque. Mij et E 3 3q omettent tun. «de lui??. Cette sup-
pression, certainement volontaire, trahit le flottement du grec,
dont quelques manuscrits, au lieu de lire, au génitif absolu, elcr-
eXOôvTos Sè aÙTOu, portent, au datif : eiasXÔévTt. . . il
n’y avait pas lieu de répéter aÙTM. Ce mot, dans le grec du i\. T.,
est fréquemment répété dans des conditions semblahles.
20
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Ml, VllI, ;Î0. uj!^ npqi^nf t/tii^iify ^'Ij'
au fils de l’homme, n’esl pas où il place
(subj.) sa tête JJ, traduit : ô Sè vlos tov àv^peoTrov ovx s^st ztov
7rjv xe(pakrjv xklvt) «le fils de l’homme n’a pas où il pose la têtejj.
Mq lit ; i^nj uilrqli nuft « . , . n’est pas ^m lieu où. . . jj. —
Aucun texte grec ne semble renfermer l’addition «un lieujj,
de Alq.
Mt. , IX, 2 2. — D’accord avec le grec; ù zstahs cov oéawxév
(7£, xa.) ècTcôSu V yvvrj àito t^s cypas êxsi'vtjs, l’arménien Z lit :
^lui-ujin^ lilrÿnL.y^ , L ^ J tu ^
ififit jiuJijJutiilç «ta foi a vivifié (sauvé) toi, et fut sauvée la
femme à l’heure mêmejj^^ù Mq lit : « . . ,a sauvé toi, va en
paix et fut sauvée. . . jj (. . . tj^hr^lrpP^ jt jiJuiqiuqnL.pitt^ U.
tfiplft ÿtuL . . . ) , d’après une variante où 'sropevov eU siptjvtjv après
<T£ se voit, d’après von Soden, dans les textes Ta (i A2A) c.
Mt. , i\, 01. — Irplf^p^ . . . «dans tout ce
pays JJ, conformément au grec : êv o'Xrt Tfj êxetvtf et à la Pe-
chitto. Mq corrige probablement sur un original grec lorsqu’il,
supprime ujJlr^ujb «toutjj; N* omet également ainsi que
le syriaque sinaïtique.
Mt., X, 10. — Z : tUt mtupli «ni de sacjj, pù 'tsvpot-v. En
écrivant A */// mtupli «et pas de sacjj, Mq conforme son texte à
celui de D, k, etc., qui lisent ici //jj'ts «necjj, et à celui de la
Pecbitlo, qui lit jJo «ncquejj, comme, du reste, le syriaque
sinaïtique.
Mt. , x, 28. — Le grec toi» Swdpsvov «celui qui peut. . . jj
est rendu par l’arménien Z np liuipnrfb 4 «celui qui est pou-
vant jj; C lit np liuipnrj^l^, sans le^^ déterminatif; enfin Mq porte
np liutpnrfii, et Omet 4 «est JJ. La Peebitto lit également, sans
le verbe «estjj, ^ «qui potens [estjjj.
Littéralement : à partir de cette lieiii-e.
21
MANUSCRIT Mq.
Mc, I, 2. — Z : ui<yuiLutu^l£ tru lun^iupb iP K VOICI, IllOl j'cH-
voie. . . n, ïSoî) éyco aTTOcrl éXXco , d’accord avec xALPrAII, etc.
Mq omet hu k moi « , d’accord avec les mss. jailâ-oôo 93 f ^ g j) 0
565 28) it, qui omettent eyciî. L’original hébreu porte (Malachie,
lit, 1) . . .n)w‘ ’'::n «voici moi envoyant. . . Il n’est pas vrai-
semblable que le scribe de Mq se soit référé à l’hébreu , et l’on
sera plus dans la vérité en admettant qu’il supprime ce mot sur
l’autorité d’un texte grec tel que le Vaticanus.
Mc, I, 1 '7. — Z : Il uju^ g^nuuj ju ttet dit à cux Jésus»,
d’accord avec le syriaque et les mss. grecs, qui ont presque tous ;
xat elirev avToîs ô Itjcrovs. En supprimant, dans ce membre de
phrase, le nom de «Jésus», Mq se rapproche du texte grec repré-
senté, chez von Soden, par (t 1 q/t O).
Mc, U, 3. — «... un paralytique, porté par quatre hommes »;
c’est la leçon adoptée par l’arménien Z : u/biiujJiuifjé- Jfi
àhtui^lt /jHiliy «un paralytique porté par (juatre», ([ui est con-
forme au grec 'tsa.pixkijiixhv a/pof/sror ùtïo reaa-dpcüv. Le syriaque
sinaïtique a ici une lacune, et la Pecbitto construit différemment,
lorsqu’elle porte : «que ils portent lui entre quatre». Mq intro-
duit un élément nouveau dans la phrase, en écrivant . . .#/r
« . . . un paralytique dans un ht
porté par quatre». Von Soden signale cette addition ; /SacrVa-
^ovres iv xpa^di'ly après aùiov dans ) afc.
Mc, II, 16. — Lorsque les scribes et les pharisiens virent
«qu’il mange» avec les douaniers. . ., l’arménien porte exacte-
ment nutnl, «qu’il mange», d’accord avec le syriaque et le
grec ijt Tjadiev de nDL et '6ti d’autres manuscrits. Mq:
Lph nLinl, L. «qu’il mange et Imt-n se rapproche du texte
signalé par von Soden sous le sigle H^"'’ (5 79).
Mc, IV, h. — h. hlfü pn/nd «e/ vint oiseau», le grec : xa)
ijXOev tà ‘useieivd. Mq omet la conjonction U «cl» et semble le
faire de sa propre autorité.
22
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc , IV, 32. — Z : h- ijtijli i/té-,gujb « et il devient plus grand
que. . . c’est le grec : xa.) yiverai ixs7^ov, et la Pechitto «et il
devient plus grand que ...?;. Le syriaque sinaïtique a ici une
lacune. Mq : U. il^li é-uin. Jtôr ^ufu «et il devient arbre plus
grand que. . . ». Le mot arbre se lit Mt., xiii, 82 et Le, xiii, 1 9.
Mc,v, 10. — Z: «qu’ils le priaient beaucoup^ comme
dans la Pechitto et le grec 'isok'kà. Le syriaque sinaïtique omet
ce mot, ainsi que Mq, et les mss. cités par von Soden :
J(pk309 (t1132 (892.827.101 2) af.
Mc, V, 18. — Z : lurjui^p « , , .le démo-
niaque lui demandait . . . » , 'tsapsxoiXst avrov b SaipoviaBeî? et le
syriaque. Mq omet ff-ftuuj^^utpb «le démoniaque».
Mc, V, 19. — Le début de ce verset présente quelques va-
riantes intéressantes; Z : L jltunuu hm %Juj p-y^,
tMju^ «et Jésus ne permit pas à lui, mais il dit à lui. . . ».
Le grec, sur l’autorité de nABCKLMAIT, etc., est édité ainsi :
xou oùx à^pÿjxsv avTbv, àXXà Xéysi avTw, ce qui est d’accord avec le
syriaque. Quelques textes lisent, comme l’arménien : xa) ô Js
ovx . . . , en ajoutant le nom de Jésus comme sujet de la phrase;
Mq ; A Jd uju^ ÿbuj «et Jésus dit à lui», et omet «ne lui per-
mit pas, mais». Cette omission, accidentelle ou non, trahit dans
l’arménien de Mq le flottement de l’original grec.
Mc, v, 19. — Ici encore, l’incertitude du grec a sa répercus-
sion dans l’arménien, qui porte : A- nrinpJtÿtuL. «et a eu
pitié de toi», d’accord avec le syriaque et le grec : xa\ rjXéna-év
(TE. Mq omet ce membre de phrase, ce qui l’apparente, d’après
von Soden , à (273.4)0!.
Mc, V, 29. — Z : . . ./» JiupJfi'ü P fl «en son corps», la Pe-
P
chitto ; «dans son corps». Le syriaque sinaïtique a ici
une lacune. Mq, en omettant fn-fi «son», semble corriger sur le
grec, qui lit tw o-(yfxaTi,.sans adjectif possessif.
23
MANUSCRIT Mq.
Mc, vt, 1. — Z : «et il sortit de là, vint dans son pays. . . «
(. . .ufüutfi, tilfij. . Mq, C et F, en portant . . U
bifb . . . « . . .de là cMI vint. . . w, se conforment à la Pechitto
et au grec . . .èxsiOev xa< ... Le sinaïtique a une lacune
dans ce passage. Le flottement du grec suflit à expliquer la va-
riante arménienne : 1®°** (W) omet : éxeîdsv xai ^X9ev;
(i 1 q/i) omet èxsiOev, etc.; certains mss. portent ^lOsv au lieu de
epp^^exat, d’autres lisent xcà rj'kSsv au lieu de xa\ êp^SToti; autant
de variations grecques qui ont leur écho dans la version armé-
nienne.
Mc, VI, i8. — Jean disait à Hérode : «il ne t’est pas permis
d’avoir la femme de ton frère» (. . . brjpofi .^«).
C’est le syriaque et le grec ; . . . ê^siv jïjv ywoixa. toS àSeXtpoii
aov. Mq : . . . t l^nL p^k luL « d’avoir elle en ma-
riage», variante qui le rapproche de (33), qui lit aùtvv au
lieu de t^v yvvoLÎxa. toO dSsX(pov aov. Avt^v est la leçon du texte
parallèle Mt. , xiv, 4.
Mc, VI, 34. — Il ij-Piugutu « <?/ il eut pitié», xaî èo'TiXay-
yviaOti et la Pechitto. Mq omet la conjonction 4 «et», comme le
fait le syriaque sinaïtique.
Mc, VI, .5o. — Z : ^in^w^bfilrguif^inL^ «prenez courage»,
comme en syriaque et en grec ; B-apashe. Mq omet ce verbe, ce
qui le rapproche de G 44o 4q5 etc.
Mc, VII, 4. — La construction arménienne de ce verset repro-
duit exactement la grecijue; 4. pi^fs-tuqnLiP
niAibij illifiiiinupiii^ii . . . «et autre chose nombreux est
qu’ils ont admis avoir, les ablutions. . . », ce qui rend le grec :
xa.) dXXa 'USoWd èahv a 'crapéXa.ëov xpcaeiv, fiairl tapoi/s . ... La
leçon de M([ semble indiquer ([u’il n’a pas compris l’original
grec, et, en écrivant : '/"U «(ju’ils ont
reçu, les ablutions. . . », il supprime le verbe niAt/s-i^ «avoir»,
qui le gênait peut-être. Le grec n’a pas partout xpareiv; Tiseben-
LE TEXTE ARMÉNIEN.
2A
dorf signale que D lit : rjjpeTv, i!,>’'"’vg ; scrvare, b : knere, et a
ne rend pas ce verbe.
Mc, VIII, 29'’. — L luul^ ÿijuj «et [Petros] dit à lui»,
comme en syriaque et en grec : Xeyej aÙTu. Mq, en omettant
ÿijtii «à lui», se rapproche de Ta (33 /179 i5i5
1 o38).
Mc , IX, 3. — Le contexte de ce verset (2 dans l’arménien)
donne à entendre que, lors de la transfiguration, les vêtements
de Jésus devinrent uu^fiimulj jyJ- «resplendissants,
blancs beaucoup», ce qui doit s’entendre dans ce sens qu’ils
étaient d’une blancheur tout à fait resplendissante. C’est exacte-
ment le grec : a-h'X^ovTa Xeuxà h'av; le syriaque sinaïtique en-
tend que : «son vêtement était blanc comme neige», et la
Pechitto porte : «et resplendissait son vêtement, et blanc [il
était] beaucoup, comme neige». Cette construction paraît inac-
ceptable à Mq, qui écrit . . . U. utufuniul^ , . . « . . .res-
plendissants et blancs. . . », addition provoquée sans doute par
le flottement du grec, où, d’après von Soden, au lieu de alik-
€ovta. Xsvxà, on lit Xsvxà alîX^ovxa. dans (© 565), où
Xexjxè. est omis par ( 5 ù 4 ) hc; et où enfin alCxêovxa est omis
par Ta 1'’“'''*^’ j' ( 1 582 2198 1 209 34G) af/sy*['].
Mc, IX, 5 (4 en arménien). — ptnpLn^ 4" «bon est à
nous», rendant le grec : xaXôv éa-hv vyLÔis . . .. Mq om. 4 "Ü
est».
t
Mc, IX, 8 (7 en arménien). — Z : n^b^u qn^ dans la par-
tie de ce verset où l’auteur rapporte «qu’ils ne virent fins per-
sonne». Mq, D et F suppriment bm «encore», «plus», esti-
mant sans doute que leur lecture «pas quelqu’un» est
suffisante pour rendre le grec ovxéxt ovSéva..
Mc, XIII, 5. — " Dans la partie de ce verset où Z lit : /X tuu^
y%nuiu «et il dit à eux», Mq supprime la conjonction /t «et».
25
MANUSCRIT Mq.
C’est peut-être un oubli de la part du copiste; c’est peut-être
aussi une correction due au flottement du grec, dont certains
textes (nBL) lisent : «Jésus commença à dire à eux. . . tandis
que d’autres (AXCAII), d’accord avec l’arménien, ont ce texte :
«Jésus, répondant, commença à dire à eux. . . ».
Mc, XIII, 7. — Z : ^ ufuuftin 4" F‘^JU • • • "Car il
faut [ceci] arriver, mais. . . », le grec LXF Ail . . .'^Seïyàp
yevéa-Bai, àXk’ ov-nco . . . . Quelques témoins du texte grec omettent
yap; Mq et C : . . , ujJIrüutjbIt fiiyg . . . «car il
faut [ceci] arriver».
Mc, XV, 3 0. Z : L. luA-fiii lu^tiniu^u ij(i ji [uiu^ ^uJhglrij
ifbiu «et ils amenèrent dehors afin que à la croix ils fassent
monter lui » ; pour le traducteur arménien , le pronom « lui »
est suffisant comme complément direct des deux verbes contenus
dans cette phrase. Le syriaque dit explicitement «qu’ils firent
sortir pour qu’ils crucifient hiiv. Mq : L qijiu
uitngu tfjt l^uiu^ «et ils amenèrent lui dehors afin qu’il
soit crucifié». Ce flottement relevé dans le texte arménien pro-
cède directement du grec, où certains manuscrits [^])
ajoutent (dehors = uipmiugu^ après oiCtov, où d’autres
(laiGs [28]) lisent alavpcôôri «qu’il soit crucifié» au lieu de
alavpojacocriv avTov «qu’ils crucifient lui», tandis qu’ailleurs
Sale alavpSaai remplace tva alavpSaojaiv (I«‘337 I7J iib203 [i5A3
1654 lOSs 2iq3 1 872] af),oii enfin aCrbv «lui » à la fin du
verset est omis par 133 „ ai>203 (p» cxc ^,541 jy 1682
2198 1 872 i/12/i Diy ifiyS ii88)affi'-.
La leçon SaTe alctvpwaai et l’omission de aùzov sont peut-
être influencées par le texte parallèle de Mt. , xxvii, 3i.
Mc, XV, 29. — Ici encore, la variante relevée dans Mq ne
s’expli(|ue que par le grec. Z lit (|ue les passants, en voyant Jésus
crucifié, secouaient iileur tête», lu.^tk utb^. C’est égale-
ment ce (|ue portent le syriaijuc et la plupart des textes grecs :
26
i.E TEXTE ARMÉNIEN.
TOCS xsÇiaXàs avTcSv. Mq, en omettant fn-plriuhg «leur?), corrige
manifestement sur un original grec qui ne porte pas , comme
c’est le cas pour D Bq k n.
V
Variantes orthographiques. — Procédé de traduction.
Simples variantes grammaticales.
Mq présente des variantes qui sont spéciales à lui ou à de rares
congénères;- ce ne sont souvent que des variations orthogra-
phiques ou des procédés de traduction qui n’intéressent pas le
texte évangélique lui-même. On a l’impression que Mq corrige,
dans un hut d’amélioration, sur un original reconnu presque
toujours pour grec. Nombre de ces variations ne changent en
rien le sens du contexte et ne peuvent être rendues d’une ma-
nière tangible par le seul procédé de la traduction. Il sera indis-
pensable au lecteur qui voudra saisir ces nuances de posséder
quelques notions d’arménien; on s’efforcera d’en indiquer
quelques-unes aussi clairement que possible. Il va sans dire que
plusieurs de ces variantes amélioratives de Mq n’ont pas grande
valeur et qu’elles n’apportent aucune précision dans le passage
traduit.
Mt. , II, 9. — Le grec . . .ô jeyQsis ^aa-i'kevs est exactement
rendu en syriaque et en arménien par . . .ng è~%uiL. lup^j^tujb . . .
Mq ajoute un^/ (n) déterminatif et écrit : . . . «p 6^ujl^ tufi^ugh,
I
Mt. , II, 6. — La citation hébraïque de .Michée, v, i, qui
déclare que Bethléhem est petite entre les milliers de Juda a été
rendue par . . .e? èv toU -nysiiéaiv, traduction que les Armé-
niens ont suivie fidèlement, en écrivant . . .hu jft^juufuu . . .
«tu n’es pas la moindre jmrmi les princes de Juda». M(j écrit ici
Iru fl jfi^uiÉjLu. Ce n’est pas un simple accident de copie, et
quelques autres exemples suffiront à montrer ([ue cette manière
de réduplication de fi j .. . « dans . . . dans » est passée en sys-
27
MANUSCRIT Mq.
tème chez le scribe de Mq. Ainsi Mt. , v, i a , le texte porte :
; Mq écrit : fri» [i jb^il^liüu. Mt. , VI, 1 : jlrfiliptuU]
Mq : (, jtplili'bu'b. — Même remarque pour Mt. , vi, ao, etc.
C’est le type d’un usage extrêmement fréquent chez beaucoup de
manuscrits.
Mq croit être plus correct, au point de vue grammatical, en
rendant cas pour cas l’original sur lequel il opère ; ceci du reste
ne peut s’expliquer que s’il corrige sur du grec. Dans Mc, xiv,
79, le datif avTÔj et à lui?^ est rendu dans Z par ÿüui wà lui»,
composé de g «àw-f-i»»»/ «lui». Mq porte icii/»/«/ «à lui», datif
de ‘but, pour se rapprocher, sans doute, du texte grec.
Cette préposition g «à, vers» équivaut parfois à ^ «dans,
à, sur», et Mq emploie volontiers l’une pour l’autre. Quand
l’évangéliste rapporte que Joseph resta en Egypte jusqu’à la mort
d’Hérode (Mt. , ii, i5; lA en arménien), le grec . . .éws tIjs
TeXevTrjs . . . est bien rendu par . . .tlftb^L. gijutluT^utit . . ..
Mq et C estiment être plus corrects et plus précis en écrivant ;
ft tlwjuTi’uAtb , avec l’article.
Là où Jésus fait observer (Mc, xiv, Aq) à ceux qui l’entourent,
qu’il était chaque jour -erpos Jpas «auprès do vous», «au milieu
de vous», Z traduit littéralement par u/»i Jfr/^. Mq et A cor-
rigent en
De même, le grec «utoC (Mc, ui, 10, olùtov d^covTai'j est
traduit dans Z par utn. ‘but, tandis que M([ porte ft ‘but-, il fait
aussi une correction en écrivant /» ‘but, au lieu de mn. ‘but ren-
dant le 'uspos avrSv de Mc, xii, 1 3.
Une remarque analogue doit être faite au sujet des préposi-
tions /t (i) et (end), employées dans le sens de : dans,
parmi, au milieu de. Jésus dit (Mt., vi, 96) de regarder «vers
les oiseaux du ciel »... e/s rà vrerstvà . . . , ce que l’arménien rend
par ; fi [J n.^uJbit . . . et ce que M([ corrige en [^tq. pn.^uL‘bu.
H fait une correction du même genre deux versets plus bas
(Mt., VI, 98), où, pour rendre le grec xarapa^sTC rà xpAa tov
àypov. . . «observez les lis de la campagne», il écrit . . ./Htq
^ui.^ut‘b‘b . . ., alors ([ue Z porte : /» ^ut-^u/itit ijugiilriifi. C’est
en réalité un procédé de traduction ou de révision qu’il emploie
28
LE TEXTE ARMÉNIEN.
de préférence à un autre, mais qui n’affecte nullement le sens du
texte traduit, et qui, dans tous les cas, suppose derrière lui un
original grec.
Quelquefois Mq met un mot à la place d’un autre, ayant le
même sens, sans raison apparente du moins. Ainsi (Mc, xiv, 8)
le grec e/s tov évTaÇnaa-fjLov , que l’on traduit par «pour la sépul-
ture», est rendu en arménien par : /r uiuumuLujg «en
signe de bandelettes»; Mq lit ici : ^ u£iutitufbtuÿ \ or
et ont exactement le même sens de «signe», et
il faut entendre ici que la femme en question a répandu le pré-
cieux parfum sur Jésus comme pour parfumer à l’avance son
corps, en vue des bandelettes, c’est-à-dire de la sépulture.
L’adverbe «de là» est fréquemment employé dans Z,
comme d’autres adverbes de lieu, pour rendre l’article (cf. A. Meil-
LET, Altaimemsches Elementarhuch , p. 6 i , § 65 : vito twv (lâyœv
(Mt. , II, i6); l’arménien traduit dans Z : /r Jntf-nL-g
Mq et H ont : ft Jntf-nLgh, avec l’article au lieu de l’adverbe. —
De même (Mc, viii, 28), le grec sis twv 'srpoÇ'tjTcSv «un des pro-
phètes» est bien rendu par l’arménien ng ^ tJtupq.ujfiElig
ufuinfi. Mq et F omettent u/iiinli. — Mc, xiii, 1 , l’arménien : h
%nptit tnut2(\iipE uiUuj^ ^ luut^ . . . «dans le sortir
de lui du temple, dit à lui un des disciples de lui. . . », traduit
à sa façon le génitif absolu grec : xai sKTTopevofjLévov avTOv èx toS
ispov, léyei , . . . Dans ce membre de phrase, Mq supprime pure
ment et simplement u/binfi, et lit /r (sans article ou
déterminatif d’aucune sorte), tandis que F porte : /» tnuj2^tupl;‘b.
Ce qui vient d’être dit de l’adverbe déterminatif «Æw/f s’ap-
plique à un autre adverbe de lieu : «de là», également
employé comme article déterminatif. Il suffira d’un exemple pour
signaler le fait; le grec diro tov alavpov (Mc, xv, Sa) est bien
traduit, grammaticalement parlant, par l’arménien ; /r
uguift, que Mq corrige en : ^
Mq'ajoute souvent un (n) déterminatif, sans que cette addi-
Ce S 65 est, par faute d’impression, numéroté 56. Il s’agit bien des
adverbes de lieu traités à la p. 61 ,
29
MANUSCRIT Mq.
lion paraisse toujours justifiée, même par le grec. Ainsi, Mt. , v,
2q, le grec porte : ek yùwav tten géhenne w, ce que l’arménien
transcrit par (i Mq lit fi ii.b<ÇbVb « dans la géhenne « ,
ce qui le rapprocherait de la lecture de L : sis Tnv ysewav. Au
verset suivant (Mt. , v, 3o), le texte courant lit (i q-b^b'b «en
géhenne», d’accord avec le grec : ek ysewav. Mq corrige en : fi
if.b<ÇbVb «dans la géhenne», conformément à la leçon : ek tvv
yéevvav de L et de quelques autres textes.
Mt. , v, 46 et 47. — Dans le membre de phrase : «les pea-
gers (ou : les païens) ne font-ils pas la même [chose]?», le grec
To aviô est bien rendu par l’arménien «la même [chose] »;
quelques mss. grecs lisent toCto, d’autres : ovtws, au lieu de to
aÔTo. Ce flottement du grec a son correspondant chez Mq, qui
éc it
Mt . , VI, 5. — L’arménien ^ptuu^wptiilftug traduit Toii/ «Xa-
TeiMv. Mq met l’article : <Çpiuu^tuputl^iug‘it.
De même (Mt. , vi, 12), . . .Jbpny muipiniumuAiiiig . . ,
« . . .à nos débiteurs. . . » rend suffisamment le grec jok b<pei-
lérais rjn'JSv. Rien dans les mss. grecs consultés ne paraît justifier
la lecture de Mq : u^iufimuiu^uAnuÿ^.
Lorsque Jésus recommande à ses disciples de ne pas se mettre
en souci pour le lendemain (Mt., vi, 34), le grec sk irjv avpiov
est exactement traduit par l’arménien iltuuU i[wrjnLfi. Mq et E
rendent le tvv grec en écrivant ifuiqn^lfü, avec ^ (n) détermi-
natif.
Mt. , vil, i4. — L’arménien /r libufbn «à la vie» est le grec:
ek rrjv i^œv'v. Alq et C précisent davantage en écrivant : /r
llbtuitiiL, avecî»(n) déterminatif.
Quelquefois le phénomène contraire a lieu. Le grec ^ov isup6s
(Mt., V, 22) est traduit par Z : «du feu». Mq ht
«de feu», entendant sans doute que la détermination porte sur
30
• LE TEXTE ARMÉNIEN.
tf/ffl géhenne de feu» et non sur «ia géhenne du feu». C a la lec-
ture <Çpnjü R . , . qu’il soit passible de la géhenne
du feu » , au lieu du texte courant . .
L’accusatif déterminé est marqué en arménien ancien par la
lettre ip, que l’on se contente ordinairement de placer devant le
premier mot mis à l’accusatif; ainsi le passage «mes paroles»
(Mt. , vu, 9 4 et 96) du grec pov tous XSyovs est correctement
rendu par l’arménien qp-ufLu ^J] Mq écrit qp-u/uu qjtiT en répé-
tant q contre l’usage.
Quand il est écrit qu’il «suffit au disciple d’être comme son
maître» (Mt. , x, 95), le grec (ô SiSdaxaXos aÙTov) et l’arménien
(^jtpplriL iji^pq^ujuflrin ^t.^) sont d’accord. Mq écrit : ftp-phL.
qÿuipq^uiiqb utb « comme Ic maître».
Une remarque analogue s’applique à Mt. , x, 35, où Jésus
déclare qu’il est venu semer la division entre l’homme et soh
père, entre la fille et sa mère. L’arménien qjyp l> ^f>pk t^p^k
L qjpnuuutp fl tfopljr (ti-pJI; rend très exactement le grec . . . d.v-
Opcoirov xaià tov -nrarpos avTOv xai S-vyaTepa. xarà TÎj? ptirpbs
. ctvTfis. Mq est d’accord avec l’excellent texte de E999 pour sup-
primer ftLpJl; dans les deux cas; von Soden ne signale rien au
sujet de atÎToy, mais il relève que les deux aùxîis de ce verset sont
omis par Irénée. Nous avons ici à faire à un simple phénomène
de grammaire arménienne, sans qu’il soit nécessaire, absolu-
ment, de recourir à une influence du grec.
Mc, xiv, 3. — Dans ce récit de la femme répandant des par-
fums sur Jésus, le grec yvvri syovaa « . . .femme ayant. . . » a
manifestement influencé le texte de M(| : liffti np nthil^p
« . . .femme qui avait. . . », tandis que Z lit : . . .liffu Jfi np
nJisl^p ... «... femme une qui avait. . . ».
Dans Mc, xiv, 1/1, Z lit : qqutinlil£b, pour rendre le grec to
TSàayjx «la pâque». Mq et A lisent qqjumliliu.
Le syriaque sinaïtique poite ; entre le fils et sou père, comme aussi :
TaI»^'(D) it.
31
m
MANUSCRIT Mq.
Mt. , VI, 9 0. — L’arménien lit : q-u/ulu jkfil^ftbu «des tré-
sors dans le ciel», comme le grec : B-rja-avpovs èv ovpav^. Les
textes syriaques flottent entre «des trésors» et «un trésor». Mq
écrit : q-tMJbl fylrpl(liüu «un trésor dans le ciel», ce qui sem-
blerait dénoter une influence du syriaque, une correction arbi-
traire ou l’influence du v. 9 i .
Dans le récit du jeune homme (Mc, xiv, 69) qui s’enfuit tout
nu, abandonnant «son vêtement», l’arménien porte ; ijlitntuLü,
au singulier, comme le grec Tnv aivSova, et le syriaque Juo^
(sindonem). Mq et F lisent : «les vêtements».
Mq orihographie souvent à sa façon des mots arméniens, soit
qu’il reproduise une manière d’écrire plus ancienne, ou qu’il se
conforme à un usage dialectal propre à la contrée d’où son copiste
était originaire. Quelques exemples, sommairement indiqués,
suffiront à établir le fait.
-Mt. , 11, G. — Le grec o(7lts zsaipavei «qui paîtra» est bien
rendu par Z : np <^ni^Lh uyl; . Mq H A et C lisent : np <Çntjlrugl, ,
qui n’est en réalité qu’une variante orthographique.
Mt. ,111, il : puMuiul^itiib'^ Mq : pni^iul^uib. — Mt., v, 90 ;
iupif^ujpnLp-f$Lii M(J : iupq.ujpnLp^^LlMq_ . Mt. , V, li i :
uiiupinu^iup^iulp^ Mq : inujpiuinuj <^ujlp — Mt. , Vl, I *2 :
in^u Jhp «nos dettes»; M([ : mipupmu Jlrp, — Mt. , vin, 1 :
ptuqnLifp «beaucoup», « plusieurs »; Mq : pui^nt-iT. — Mt.,viii,
1 1 ; juiphultrifiy^ Mq : jtupbJmliy. Mt., IX, 9 0 : bplfn^
tnutuu/iMujJlrujj-^ Mq offrc peut-êtro une forme plus archaïque :
hpIf^nmiuuuitikiJb ly. Mt., X , 3 9 , Z lit ; litnumnij^ih-g^g ■,
Mq : luniiinnilinblTytu^j. — Mt. , X, 3 y, la forme négative du
verbe «être» : 4 , est fréquemment abrégée, ici et ailleurs,
parMqet par C, en ^4? qui est plus moderne. — MqetC ortho-
graphient (Mt., XI, i) : hplpitniuiiti/it , là 011 Z porte ; hplpt^
, Mc, 1,5; uiJh%h^k uîU\ M(j : lujh^iutjli.
Mc, I, 9 A : !pipnL.uuiUk M(j : IpiLpiiL-UiJutÊh p. Mc, II, 9 :
32
LE TEXTE ARMÉ.MEX.
uihqp Lu Mq ; inLq^ fiul^ n^. Mc, III , 10. Le gl'ec
éi-^(i)VTai, dans la phrase « . . .afin qu’ils le touchent. . . est
rendu par Z : JLfilLug^lb et, dans Mq, par JLfilLgfïu . —
Mc, IV, Sa : •. Mq : ugtluil^kuj. — Mc, xiv, i3 :
lufLUipl^-, Mq : uinu/phui. Mc, IV, 3 9 : liiuplihung; Mq :
l^ajpi^Liug. Ce n’est peut-être qu’une variante orthographique;
mais, dans l’état actuel de ces deux mots, le sens n’est pas le
même; signifie : faire taire, imposer silence, et
le sens de : ranger, ordonner, enjoindre. — Mc, v, 5 :
pcupuiilp^-, Mq : ^lupujJg. — Mc, VII, a : tjnJujhu-^ Mq :
ijnijiJiubu . Mc, XII, /la : %ujpiupujl^^m ; Mq : "hinptupiul^Lui,
— Mc, xiii, a 7 : h pif pli-, Mq : Lptfpl; .
Le texte de Mq diverge souvent de Z, sans pour cela être
incorrect.
Mt. , IV, 10 : le croü de tov ^eov aov est rendu par l’armé-
nien d), tandis que Mq porte ; pu.
De même, Mt.,vi, i, le premier v[jl63v est traduit par
puLiTj et Mq lit ; JLprg,
Mt., VII, a 6 : ujLuiq^ i Mq : utLuufp .
Mt. , VIII, 3a. — Le récit évangélique rapporte que le trou-
peau se précipita «dans la mer», sis Tnv B-oCkaa-aav; l’arménien
lit : ft LniJ^et CD précisent davantage eh écrivant : /» Lnljü,
avec ^ (n) déterminatif. Mq : ^ é-niJnLU «dans la mer» (au da-
tif); il a mal compris le texte; le verbe signifie : ren-
contrer, et Mq met au datif parce qu’il suppose qu’il n’y a pas
de mouvement.
Mt., IX, 37. — Dans le récit de la guérison de deux aveugles
par Jésus, il est dit qu’«ils le suivirent. . . », rj^oXovOticrav olùtm,
Cf. A. Meillet, Altarmenisches Elementaibucli . . .(Heidelberg, i9i3),
p. 65.
MANUSCniT Mq.
33
ce que L rend par bqb'h ‘iinpiü Ipup^ .... Mq omet
"bnpiu, correspondant à aÙTtp. C’est vraisemblablement une cor-
rection faite sur le grec de BD ou de leurs congénères, qui omet-
tent aÛTiw.
Mt., IX, 3li. — Le Sè du début du verset est rendu en armé-
men par et eu syriaque par Le syriaque sinaitique et
le grec D n’ont pas ce verset 3 h. Mq porte bt. c^et», qui semble
être une variation spéciale à ce manuscrit.
Mt. , X, 33. — Le grec avTov dans la pbra.se « . . .je le
renierai ...» est bien traduit par l’arménien de Z. En
écrivant au lieu de i^tu, Mq et C font une faute de
grammaire qui s’explique par le du v. 32 ; nLpuîhun^
gouverne l’accusatif.
Mc, IV, 2g. — L’arménien u^i^jnpthuiif «mais quand» ne
traduit pas exactement le grec otolv Sè. En écrivant b jnpfbujtT
«et quand», Mq se rapproche du xou otolv de (D) itvg; Se
est omis par 1“'’**' (W ggo) afi.
L’arménien nutbu/lftumop (Mc, v, 4) est remplacé par Mq :
nutülituu^ujÿ. — Mc, VI, 2 : Stà T(Sv ystpôjv «par les mains»,
est traduit par [t âhn tug, et par Mq : /r ^bnü. — Le mot àv-
BpcÔTTœv «des hommes» (Mc, xii, i/i) est rendu par Z : Jlupq^^
Ipub, et par Mq et F : iltupq^f^. — Mc, xiii, 3 : b Mq et
F : A t/fîb^f^bn-.
ün chapitre sera consacré ultérieurement à la technique de la
traduction, où l’on essaiera de déterminer le mécanisme par le-
quel les traducteurs arméniens ont rendu le texte évangéll([ue
original. Ce ne sera pas empiéter sur ce chapitre que de consa-
crer ([uelques remarques à la conjugaison et à l’emploi de cer-
tains temps dans Mq.
Le texte grec de l’évangile fait un usage fréquent du parti-
cipe. Le génie de la langue arménienne ne se prête pas à un tel
usage et les traducteurs se voient obligés de recourir à des modes
3
î
3/i LE TEXTE ARMÉNIEN.
personnels chaque fois qu’un participe grec ne peut pas être
rendu par un participe arménien ou syriaque.
]\It. , III, 2(1 en arménien). — Jean le Baptiste paraît, prê-
chant dans le désert et disant (Xeywi^). Le syriaque emploie un
mode personnel. L’arménien construit ainsi : Jean vient prê-
cher. . . et dire, tandis que Mq porte ; Jean vient prêcher. . . el
il dit.
Si le contexte comporte un sens passé (parfait ou imparfait),
le même Xéyoov c disant sera rendu par un temps passé ou pré-
sent. Ainsi, Mt. , III, 16, Jean «s’en défendait, disante est tra-
duit par l’arménien L tuuly «et il dit 55; le traducteur veut rendre
le participe présent par l’indicatif présent du même verhe à un
temps personnel. Au contraire, Mq, en révisant son texte, con-
state que SisKci'kvev est au passé, et il rend 'kéywv par uiul^p
«et il disait». A et G en font autant.
En raison même de la richesse de la conjugaison arménienne,
les traducteurs sont souvent embarrassés pour rendre un verbe
grec, et cette hésitation se trahit, en maints exemples, par l’em-
ploi non identique des aoristes, des subjonctifs, etc.
Ainsi (Mt. , VI, 27) le grec Svvaiai est rendu par Z: litupfiÿl^ . ;
Mq porte \ liiupujugl^. — Alt., VI, 3/i, ixepifjtvdcrsi «aura soin»
est traduit par Z <ÇnipiJuug[i-^ C présente la variante : ^ncf^mugl; . ;;
et Alq porte fautivement ; ■^ng.iuggl^. — Alt., vu, ‘i , ^tuilitugfi >
« il sera mesuré à vous » de Z rend le grec : peTpriOricreTcii upiv. ¥
Alq porte : ^lutfthgfig «je mesurerai à vous», variante qui ^
semble particulière à ce manuscrit. — Dans le passage (Alt., ^
VII , 6 ) « de peur qu’ils ne les foulent aux pieds . . . » , le grec
xa^cfîtctirio-ova-iv correspond à l’arménien : linful/gh^L-, Alq, A, *■
C et E lisent : linluhugh^. — Alt., vu, 7 et 8, l’arménien ,
p-iuggli rend exactement le grec àvo«y?;creTat «il sera ouvert. . . ».
Alq, au V. 7 (le V. 8 a une lacune), a la leçon
Alt., vu, 11. — Le grec . . .tols ahoua-tv avrov est rendu
par Z : np ^thir^pb^i fijui « . . .qui demandent lui»; c’est une , ,
MANUSCRIT Mq. :35
traduction littérale. Mq interprète à sa façon, lorsqu’il écrit : nft
.qui demandent de lui?? (. . .qui
petunt ab ipso).
Mt. , VII, 9/1 et 96. — En rendant le grec byLoiuOriaetai «res-
semblera» ^diV’uJu/Llrugli , Mq et E 999 Ont peut-être conservé
la forme originale de la version arménienne. Z, qui porte :
^iJiuLlrugli , est un exemple intéressant de l’adaptation d’un pas-
sif arménien à un passif grec, après révision sur le grec.
Mt. , VIII, 1. — Les traducteurs arméniens ne pouvaient pa.,
calquer la construction grecque ; Sk aÙTûj. . . «de
nombreuses foules suivirent lut descendant, de la montagne», et
ils ont tourné le texte par une construction à un mode person-
nel : [i ibn'ül^ . . . «mais comme [il] descendit
de la montagne. . . ». Mq, en révisant sur le grec, s’aperçut de
la présence de aÜT&î, qu’il rendit par "hm «il», et construisit :
. . "ituM ft. . . « . . .descendit lui de la montagne. . . ».
Le flottement entre le subjonctif présent et le subjonctif
aoriste révèle l’hésitation des traducteurs arméniens à rendre les
temps correspondants du grec; il révèle en même temps l’étroite
corrélation qui existe entre le grec et l’arménien. Ce sont des
nuances, presque imperceptibles, que l’on ne saurait expliquer
par un original syriaque sous-jacent.
Mt. , X, l/l. — Le grec exTimlare «secouez» est rendu dans
Z ^ar p^optui^ibu^lig et dans Mq par
Mt. , X, 17. — Wpoaéye-Te «soyez sur vos gardes» est rendu
dans Z par qq-njz^ P®*" —
Mt. , X, l’y. — Même hésitation entre le subjonctif aoriste et
le subjonctif présent; le grec fxaal tyoScrovcriv «ils flagelleront»
(Mt. , X, l'y) est exactement traduit par Z : utufu^hughrit , que
Mq et I) corrigent en tfiuiiij>ligl/ii .
36
LE TEXTE A H MÊME N.
]\lt. , X, i(). — ïlapaSM<7iv esl bien traduit par ,
Mq : Juiui^lruglrü , correspondant au 'zsapaScôaova-iv de DGLX etc.
jMt. , X, 128. — K Et n’ayez pas peur de ceux. . . en grec :
Ka'i (jL^n (po^sïcrOs «tto twv ... et dans Z : L. JJt jmju^
, que Mq corrige en ^ iJJî b ^ jujJiigijJîbl^ .
Mt. , X, 29. — Le grec dv Tseaehai «ne tombera pas» est
rendu par Z ; nj uîhl^g^ , et par Mq : utblf^uiUlig^ ,
Mc, III, 26. — Le grec dvéalrj, dans la phrase : « . . .si
Satan se livre bataille à lui-même ... », est traduit en Z par
gbiuL-, Mq : jiup[igl;. — De même, au verset suivant (Mc,iii,
27), le grec Stfcr^ « . . .s’il ne lie auparavant l’homme fort. . . »
est bien rendu par Z liuiiglig^-, Mq et H écrivent : liuitgbugl^.
Mc, ni, 29. — Le flottement des temps verbaux dans ce ver-
set a son écho dans l’arménien ; , dans la phrase «... ne
recoil pas le pardon ... », est exactement traduit par Z nifulig^ ,
au subjonctif à cause du contexte. Mq, en révisant sur le grec,
met au présent de l’indicatif : ni^^i « a ».
Mc, IV, 21. — Quand Jésus dit qu’il faut que la lampe «soit
placée» la traduction arménienne : est correcte.
La lecture de Mq : f^figb^ «qu’ils placent», «qu’on place»,
semble spéciale à ce ms., due peut-être à l’influence du texte
parallèle Mt. , v, i5.
Mc, IV, 27. — Dans le membre de phrase : « . . .la semence
germe. . . », le flottement du grec : iSXaala (BC*DLA. . .),
(nAC-GKMSUV. . .), jSXacrIdvet (EFH. . . ) a sa réper-
cussion dans Z : p-nmujb^g^ prés.), Mq : p.nuuufülîb
(ind. prés.).
Z rend par fnuuùhuJu (indic. prés.) le grec vi'^covtoli (Mc, vu,
3) «s’ils ne se lavent. . . », que Mq corrige en : innuLuigfiü
MANUSCRIT Mq. 37
(subj. prés.). Celte même préoccupation de Mq de corriger sur
le grec se manifeste également dans le passage (Mc, iv, () [lo])
où les disciples se demandent ce que c’est, t/ èa-'liv, de ressus-
citer des morts; ce que Mq met à l’indic. prés. : pir
tandis que Z met au subjonctif ; pi;
Mc, xii, 38. — Le participe présent grec embarrasse souvent
les traducteurs arméniens, qui rendent tSv B-sX6vtmv «qui
veulent» par (indic. prés.), tandis que Mq lit : nft
l^iUÊ/buypM (fut. 1 passif).
L’hésitation est encore plus grande lorsque le texte grec lui-
même flotte entre le participe et un mode personnel; ainsi (Mc,
XV, 43), le grec èX6wv «étant venu » des mss. iVABCKLMUrAII. . .
est traduit par l’arménien hlilrijui^ au participe, alors ([ue la
leçon ^XOev des mss. DEGHSV. . . est représentée, dans l’armé-
nien, par la copie de Mq : hip. Le syriaque a naturellement un
mode personnel.
Mc, XIII, 5. — Le flottement du grec entre zrXavrfasi (DHF)
et -aXavrfa^ « . . .que personne ne vous séduise» est sensible
dans Z, qui lit fuiuiihugl^ , et Mq, qui porte fuiu^Llrgl^.
Lorsque les scribes décident de ne pas faire mourir Jésus pen-
dant la fête, craignant un soulèvement du peuple (Mc, xiv, fî),
le grec ëalai S-6pu^os a manifestement inspiré la correction de
Mq : tandis que Z porte qui correspondrait davan-
tage au S-ôpuêos yëv)jTai de M.^i8 etc. La leçon yévrnai se trouve
dans le texte parallèle Mt. , xxvi, 5.
Mc, XV, a. — tint. uMuhu «tu [le] dis», exactement comme
en grec : aîi Xéyeis. En écrivant : q/»L lumughfi «tu |l’]as dit»,
M(j et C ^nl une correction arbitraire ou ils imitent le syriaque
U^) J^o) «lu dixisli».
Mc, vu, 33. — Dans le récit de la guérison d’un sourd-
muet, où il est ra|q)orlé que Jésus loucha la langue du malade,
38
LE TEXTE ARMÉNIEN.
le grec rj-i^cno est bien rendu par Z : à un temps per- ||
sonnel. Mq met au participe, E
Mc, vin, 3/1. — «Ayant appelé à lui la foule. . . le parti- |
cipe grec xai ’spoa-xaXscroL^svos est exactement traduit par Z ; A. ^ \
lun. Mq : A_ l^n^^uglrtui^ . . ^
Mc, XV, aS. — Mq lit ijgJn-biu^ (participe de là où , I
Z porte ijifn.ulriui_ (participe de pour désigner le vin ;
«mélangé de myrrhe jj. L’emploi de l’un et l’autre verbe est auto-
risé par la grammaire arménienne, pour rendre le grec êa-pvp-
vt(TfJLévov. (Cf. Hübschmann, Armenische Grmnmatih, p. 3q3.)
Mc, IV, 5. — Lorsque le récit évangélique rapporte qu’une
partie de la graine tomba sur un soi pierreux, où il 71 y avait pas . j
heaticoup de te7're, la construction grecque ottov o’J« d-)(ev yrjv /
'ssoXkv'v a certainement embarrassé les traducteurs arméniens,
qui ont rendu par n^p ‘t'VU " *^on erat » ce membre de
phrase, correspondant à la construction grecque ^vyii zsolXn de ^
Iet93 (565)rt. Mq porte np tprg « que il n’y a pas. . . », dans |
le but d’améliorer et d’arméniser son texte. i
La tendance qu’a Mq d’améliorer son texte eh le rapprochant ^
davantage du grec est encore plus manifeste dans ces exemples; l
c’est, en quelque sorte, une hellénisation de la version armé- f
nienne antérieure, qu’elle ait comme texte sous-jacent un ori- i
ginal grec ou syriaque. Ainsi (Mc, ix, 1 [2]), il est dit que Jésus \
fut tra7isfiguré , transformé, peTSfxoptpcôôr] , ce qui est traduit, élé-
ment pour élément, par Mq : mjqinlibpuilrgiuL, alors que Z ^
porte : jug/uililTptgu kqbu «il devint [d’June autre forme». v 1
De même (Mc, xvi, 7), dans la phrase « . . .il vous précède
en Galilée. . . », Z rend à sa façon, mais très exactement, le grec t
'zspoctyei optas par jujnuj£ujtprg^ bpj^ug ^iu% tjlbiptxW va plus
en avant ([ue vous». Mq et G hellénisent leur texte en écrivant :
MA\USGRIT Mq. 39
juin uj^iuUiu ^uhi «il s’avance que vous», c’est-à-dire «il
vous précède».
Ce souci de l’hellénisation est encore tangiblè dans des cas
comme ceux-ci : le parfait oùx. oihv (Mc, iv, 9 y), en français
comme en arménien, remplace le présent, ce qu’ont très bien
compris les traducteurs arméniens en écrivant «il ne
sait pas». Le reviseur du texte Mq s’est trouvé en face d’un
parfait grec, et il s’est dit : il faut un temps passé en arménien
pour rendre l’original grec; d’où sa lecture : «il ne
savait pas».
De même (Mt., xi, 6), Z ; /t. Irpu/iilrujf^ np «et heureux
est celui qui ...» correspond bien au grec : xa< fxaKapios êcrliv.
Mais trfiuiütruji^ a un aspect de participe, tandis que paKapios
est un adjectif; et Mq s’est dit : il faut rendre un adjectif grec
par un adjectif arménien, d’où sa lecture rectificative et helléni-
sante : U trpujüfi np ....
Mc, V, ùo. — Kaî elu-nopeysTOLi otiou. . . «et il entre là
où. . . », d’accord avec Z : fi JînufLt; ni-ft. Mq, en mettant au
passé : L. tnnuibf;ii HL-fi «et il entrait là où ... » et F, en por-
tant un participe passé : A- Jlntrun^ «et étant entré. . . », cor-
rigent d’eux-mêmes ou revisent sur un original qui avait ici un
temps au passé; c’est le cas pour le syriaque : «et in-
travit», et pour le grec et le latin de 565j af it, qui
lisent ; e/o-eTTOjoeueTO.
Mc, IV, h\. — Le texte porte partout : xoà èXeyov «et ils di-
saient. . . », ce que Ht aussi Z : A. uiufçftU. Mq, en écrivant A.
uinfrii «et ils disent», s’écarte du texte reçu, soit qu’il le fasse
de son propre chef, ou qu’il corrige sur un original actuellement
inconnu, (|ul aurait porté XéyovTSs au lieu de xai ikeyov.
Mc, VI, iy. — Lorsqu’il nous est dit ipi’liérode avait épousé
Hérodiade, le grec porte simplement : tn ainrjv êyclpuo-ev, sans
LE TEXTE ARMENIEN.
AO
exprimer explicitement, par un pronom, le sujet du verbe; c’est
ce que fait l’hellénisant Mq, qui lit : liffL uipiup ijhtu, con-
trairement à Z, qui précise en écrivant : qli ^tu tupujp
i^ui «car lui il prit elle pour femme 5).
Enfin, pour clore cette liste de variantes caractéristiques
de Mq, je citerai encore celle-ci. Quand il est raconté (Mc,
IV, 6) que la plante brûla, êxavfxaTta-Ori , Z porte et Mq :
ulrtUL. .
VI
Variations ou corrections de Mq,
QUI SEMBLENT PARTICULIÈRES À CE MANUSCRIT.
Dans le récit de la naissance de Jésus dans une grotte (Mt. ,
II, 9), aucun texte évangélique, sauf celui de Mq, ne faisait
mention de la grotte, et cette constatation a provoqué tout récem-
ment une discussion très savante de la part des PP. H. Vincent
et F.-M. Abel {^Bethléem, le sanctuaire de la Nativité, Paris,
19 lû, in-4°), qui écrivent, p. 7-8 : « . . .Au lieu de la teneur
universellement admise de Matth., ii, 9 ; «Et voici , l’étoile qu’ils
«avalent vue en Orient marcha devant eux, et, arrivée au-dessus
«^fe l’endroit où était l’enfançon, elle s’arrêta», le plus ancien
manuscrit arménien connu (887) présente cette leçon particu-
lière : «et l’étoile. . . vint et se tint au-dessus de la grotte où était
« l’enfant f'ù» Preuschen donne volontiers la préférence à cette
variante, dont la source serait à chercher, selon lui, dans l’ori-
ginal même de l’évangile de saint Matthieu. Plus tard, on aurait
trouvé la mention de la grotte assez délicate , à cause du rappro-
chement que des gens malintentionnés auraient pu se permettre
avec les grottes mithriaques; aussi l’aurait-on rayée des textes
Les (leux savants cités renvoient à Preuschen, Jesu Gchurt in einer
llôhle, dans Zeitschr. fur die neut. Wissensch,, Kjoa , p. SSg s.
MANUSCRIT Mq. Al
canoniques. On a déjà répliqué à cette hypothèse que la leçon
arménienne avait son explication dans les usages de l’Arménie
ancienne et moderne. Les demeures souterraines de ce pays,
creusées de main d’homme ou naturelles, qui abritent bêtes et
gens, sont désignées par un mot qui signifie aussi bien «étable»
que «maison», tout en s’appliquant à une grotte. Si Xénopbon
appelait ces demeures oîmai «maisons», un Arménien pouvait
aussi les appeler des «grottes». En fait, le traducteur arménien
de l’évangile, tandis qu’il usait du terme de grotte au verset 9,
employait celui de maison au verset 11, comme l’ensemble des
recensions grecques : «et (les mages) étant entrés dans la maison
«virent l’enfant avec Marie sa mère». Réplique aussi recherchée
que l’hypothèse à laquelle elle s’adresse. Pourquoi la variante
arménienne n’aurait-elle pas été simplement influencée par la tra-
dition des Apocryphes? Pourquoi ne refléterait -elle pas cette
même tradition, très vraisemblablement en cours au ix' siècle,
divulguée par les pèlerins et conservée par la liturgie? Cerne
sont pas les objections des exégètes tels que saint Epipbane qui
pouvaient arrêter son essor ... Le Protévangile amène les mages
au moment 011 Joseph se dispose à regagner Jérusalem pour
présenter l’Enfant Jésus au Temple. En tout cas, la mention de
la grotte est absente du texte authentique de saint Matthieu,
comme de celui de saint Luc. Mais, tandis que dans le fait de la
naissance du Sauveur la grotte est introduite par une tradition
ancienne et bien enchaînée, elle n’est pas admise aussi unani-
mement dans l’épisode de l’adoration des Mages. Pour ce der-
nier cas, la tradition est gênée par la mention que saint Mat-
thieu fait d’une maison. On peut même présumer que l’histoire
de l’Epiphanie a emprunté dans la tradition sa grotte aux cir-
constances locales de la Nativité. »
Ainsi pensent et écrivent les PP. Vincent et Abel, dont l’auto-
rité est universellement reconnue en matière de topographie
palestinienne. Et au cours du relevé des variantes que j’ai fait , '
Renvoi des PP. Vincent et Abel à M. Forslor, Nochmals Jesu (iebiirl
in einer llôkle, dans le mémo périodique, kjo.'J, p. 18G s.
^(2 LE TEXTE ARMÉNIEN.
j’avais noté, en effet, que seul le texte de Mq porte mention de
la grotte.
Les textes syriaques, que l’on tient pour très anciens, ignorent
cette variante. Le sinaïtique (éd, Lewis) lit :
yxTi
c’est-à-dire que l’étoile «vint, se tint là où était l’enfant?). Le
texte de Cureton porte yxjaa «et se tint?? et lit: ^ AaX, ce
qui le rapproche du texte de la Pechitto : ja.jo
jL^ «se tint au-dessus de où était l’enfant??.
Cette construction syriaque correspond tout à fait à la grecque :
èalaOrt êTrdvct) oS to TraiSt'ov. Tischendorf note que Dbcg^kq
portent tov 'zsaiSi'ov; on comprend malaisément qu’un génitif
soit le sujet d’un verbe à un mode personnel; ces mss. portent,
du reste, que l’étoile se tint «au-dessus de l’enfant?? [èaldOr)
èitdvw TOV TSatSi'ov =stetit supra puerum).
L’apparatus criticus de von Soden apporte un élément d’infor-
mation nouveau et important, quand il note que le ms. P^’'(5Aà)
ajoute TOV cnrtjXoLi'ov devant où, ce qui donne ce sens : l’étoile
«s’arrêta au-dessus de la grotte où était l’enfant??. C’est exac-
tement le texte de Mq.
Or ce ms. (544) serait du xiif siècle et serait apparenté
à (565) avec des contacts avec <5'^ (D) et avec (©).
(Cf. VON Soden, Die Schriften . . . , P’’ Teil, S aSo, 284-287, 289
etsuiv.) Or e®^(565), conservé à Pétrograd (Bibl. imp. 53),
serait du ixyx® siècle, et a été publié par Belsheim, Dns Evnn- ^
gelium des Maidms (Christiania, i885) — et e''^® (0) serait
également du x® siècle (cf. la Bibliographie, n” 97).
Si donc n’est pas du ix® siècle, il est apparenté à
des mss. qui sont de cette époque; et c’est précisément la date
de Mq (887).
La tradition qui fait naître Jésus dans une grotte se rencontre
chez Justin martyr (Dial. Trypho. 78). D’autres textes (Origène,
Eusèbe) ont été cités et utilisés par Usener, Das Weihnachtsfest ,
2®éd. (Bonn, 1911), p- 308, n. 3i et 291, n. 29. On consul-
43
MANUSCRIT Mc[.
tera également un extrait d’un ms. hagiographique du xi® siècle
publié par -Usener dans Zeitsch. J'iir die Neiitest. Wissenschaji ,
1 902 , p. 356 , n. 29, 3o.
En résumé, la variante de Mq ne doit plus être tenue pour
isolée et arbitraire. Elle a un correspondant en grec et elle est
conforme à une tradition relevée chez des Pères grecs. Voici
exactement reproduite la lecture de Mq, fol. 5 r°;
[précéda]
1 'ün^tu . iT eux jusqu’[à ce que é]
2 [t tant arrivée elle se tint au-des[susl
3 u{jel^ kp de la grotte où était ren[fant].
Mt. , V, 28. — Z : uitn/uujju nfi «quiconque» (omnis qui-
cunque), comme le grec: zsâsb, et le syriaque Mq :
np «tout homme qui».
Mt. , IX, 9. — Le grec de nD 1.21.209 porte j/xoXouÔej aünw
«il le suivait», tandis que B G et d’autres lisent : rjKoXoûdrja-ev,
que Z rend par ql^Lli ‘ünpuj «il alla après lui» (= il le
suivit); Mq porte Irliu «il vint» après lui.
Mt. , IX, 28. — . . fl innt^ « . . .il vint dans la maison
... », correspondant au datif grec : éXôôvzi Sè sis Trjv oixi'av.. .
et au syriaque «et comme il venait dans la maison. . . ». Alq lit
utniJiili • Jiuiitlrtiîh uin. %iu « et
lorsqu’ils vinrent dans la maison, s’approchèrent vers lui les
aveugles. . . ».
Mt. , X, 5. — Jésus recommande aux douze de ne pas entrer
dans une ville de Samaritains : xal sis zsôXiv ^afxapiTtSv pri siaéX-
OtjTs, ce (jue porte / : piuipup uiuJiupuiguny , ainsi que le
syriaque. Mq et I) lisent : ^pturjiupu . . . «dans les villes des
Samaritains», correction arbitraire qui s’expliipie par le pluriel
«des Samaritains».
LE TEXTE ARMÉNIEN.
AA
Mt. , XIII, Ixk. — qwtÆrbu^'ii . . . «il vend tout ce
que. . . 53, comme en grec : . . .'üsoSket ®aWa. . . En portant
11 vendit 33, Mq fait une correction arbitraire, ou
revise peut-être sur le syriaque qui a ici un temps passé : il ven-
dit, il a vendu.
Mc, I, lA. — Tous les textes sont d’accord pour rapporter
t|ue Jésus se rendit en Galilée «e/s ^i)v raXtXa/ai'33, /» m,
• Un ms. grec P, (07A) , est signalé par von Soden comme
omettant ce membre de phrase. Mq Ht : Ja ft if iurfliq^^
«vint Jésus de Galilée 33.
Mc, I, 9 1. — à Jtniuhb^ «et ils entrent 33 à Kapharnaoum,
HOU shTTopeûovTai . . . Tatien et le vieux syriaque omettent ce
début du verset, mais la Pecbitto lit : «et comme ils entraient à
Cepharnakhum 33 , ce qui la rapproche de la construction de Mq ;
L lipfik-L Jlnufulrpj. On relève en outre que (33 D) ahjl
lisent : eiaeTropevovTO au lieu de sîaTïopsvovjou.
Mc, I, 4o. — Les textes arméniens et grecs sont d’accord
pour mentionner que le ^lépreux va à Jésus = ep^srai).
Le syriaque a le passé : )lJo «et vint 33. Mq lit «allait 33.
Mc, III, A. — La construction de Z : lumpIrgnL^uj^
Up, hpi^ l£npni^uuAtri_{{ . . . de faire vivre une âme, ou de
(la] tuer? 33 est \ë calque du grec ; a-oiaou ^ ànomelvat ; et
correspond à la Pecbitto : animam servare, aut perdere? Le sy-
riaque sinaïtique a ici une lacune. Mq, en lisant : Jf,
luin^IrgnLgufbk-i^h nip^i tJfi l^npnt-uiublr^ ^{(\e faire vivrC
une âme ou de tuer une âme 33, complète la phrase.
Mc , III, 27. — Z : v^mnis personne ne peut
... 33, d’accord avec le grec : àXX’ otî Sévcnou ovSeU. Mq : Il
. . «et personne. . . 33, d’accord avec le m\ des mss.
K‘»'(C2?G).
45
MANUSCHlT Mq.
Mc, III, 34. — Vj. : ^iuinl;ltü «... qui étalent assis... 53,
le grec : xaQriyLévovs. Mq omet ce mot, comme P'®
Mc, V, 7. — Z ; lurj^fjiul^k lug ^ ^ujjL ilhër Zl inui^ «il
cria d’une voix grande et il dit 33, d’accord avec le syriaque et le
grec: xai xpd^a.5 <poi}vf} neyakri Xéysi. Mq ; uirjmrjwlf^lTiug Zl tuul^
«il cria et il dit 33. Le seul flottement grec relevé est celui de
(544) qui lit : (jLeydXti <poov^ au lieu de (pœvfi peyciX^.
Au même verset (Mc, v, 7), Z lit : npq.fi iuumnL.é-nj ptupl^
«fils du Dieu élevé (très haut) 33, comme le syriaque et le
grec : vis tov Bsov tov v\pt(7'Jov. Mq : npq.fi piupj[pkfjy% « fils de
l’élevé (du très haut) 33, omission spéciale à ce ms., mais qui le
rapproche de i, qui omet vlè tov 6sov tov.
Mc, V, q. — /j-.^u/üqfi piuqnLiTp htfp «car nous sommes
nombreux 33, comme le syriaque et le grec : '6ti tsoaXoi ècrpsv.
Mq : . . . puiqnLifp trfiü «... ils étaicnl nombreux 33.
Mc, V, 11. Z : funqujg tupoiniul^tuii ilh& «... pOI’COrum
pascens magnus33 ce qui donne à entendre que c’était le trou-
peau qui paissait, et non les porcs, comme dans le grec : . ..àyéXu
Xpipoiv peydXïj (Soa-xopévri , et dans le syriaque. Mq, en lisant:
uipiuLinuiliu/üuig «qui paissaicïitv, fait accorder ce mot avec
porcs et non avec troupeau. Cette variante suppose une révision
faite sur un grec (Soaxopévcov, ce qui est, en effet, le texte de
(x'L A i4o2 A) Wy et du texte parallèle
Le, VIII, 82.
Mc, V, i3. — Z : Zr. qfiilkuiy hpiuJiiil^i «et SC précipita le
troupeau 33, le grec: xat àipp.rjo’sv ù dysXn, et le syriaque. Mq :
Zr. qfiJiuig uiJt“bujjij hptuJîut^ «et SC précipita tout le trou-
peau 33, variante qui trahit une révision sur un texte apparenté à
j(p»e,<-j3o J ^ 1675 677 etc.), etc. : Tsàaa rt àyéXij, ce qui est
la leçon de Mt., viii ,82.
46
LK TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, V, i6. — Z : li- tltuuL lvnqp^% txel au sujet des
porcs», comme en syriaque et en grec : nai Tsep) tôjv yoipwv.
Mq, liuiiT qltb^iliuub . . , {{OU au sujet. . . ».
Mc, V, 9 0. — Z; qnfÊ ^'hj^tuptup'hJuijir ce qu’avait fait à
lui Jésus», texte un peu différent du grec, qui lit: èa-a è-Koinaev
. . . Toutefois, Ta et A*) lisent a au lieu de oaa.
Mq a une leçon qui lui est particulière et qui semble fautive,
lorsqu’il écrit ; np iQt u/btp lupmp %Jiii. Les trois lettres
luLip sont peut-être l’abréviation de u/biptutT t^fois».
Mc, vil, 3. — Z; n^ni.inlrL tt ne mangent pas», comme eu
syriaque et eu grec: ovx èaBiovaiv. Mq et F : nLuthlfii «ne
mangeaient pas ». La seule variante grecque relevée est celle de
r : èaSioiCTiv.
Mc, VIII, 96. — Z : ujplijul^lrujg i^ui jt iitniJb fiLp « reiivoya
lui dans sa maison », d’accord avec le syriaque et le grec Koà ânéa-
letXsv avTov . . . Mq omet «lui» et lit : Mjjphul^k-ujg fi
inntfü fiLp «renvoya dans sa maison». L’édition de Tischendorf,
qui ne signale aucun oubli de ce genre , laisserait croire que cette
variante est spéciale à Mq. Mais von Soden signale que 1°^®* (107/1)
omet aùrôv.
Mc, XII, 7. — Z : ü*. Jbp [bsb à-utn.uiLtpni-P jiihfib {{ct nôtre
sera l’héritage»; le grec : xaà ùp.(ov ealai 1) xXrjpovopti'cx., d’accord
avec le syriaque. Mq : L- qji Jlrp . . . «et car nôtre. . . ».
Mc, xiv, 7. — Z : . . .lun^bj "iingiu putp^u « . . , laire à eux
du bien», comme en syriaque et en grec : . . .adrois eJ •aoiiicrai.
Mq lit : tuniÊbri_p.iupltn «faire du bien » comme le porte l’édition
de Tischendorf : etJ Tsoiucrai , qui signale en note que aînoh repose
sur l’autorité de CDUFA, etc.
Mc, XV, 16. Z : quiJlrhutjiU «... tOUtC la CO-
horte » , le grec : oX»;i; tuv cmeîpcLv d’accord avec le syriaque. Mq
MANUSCRIT Mq. 'i7
omet n^inrhuiju «toute». Von Soden relève que o\r\v est omis
par {o 1222 ^ 9 1 4 5 ) c.
L’analyse qui précède suffira, pensons-nous, à faire connaître
et apprécier à sa juste valeur le texte arménien représenté par le
manuscrit de Moscou. A côté de nombreuses légèretés et d’erreurs
imputables au copiste, il présente de véritables variantes. Les
unes sont des corrections arbitraires, ou qui apparaissent comme
telles, tant qu’on n’aura pas identifié l’original sur lequel elles
ont été exécutées; les autres révèlent une révision manifestement
faite sur le grec, mais pas uniquement sur un même manuscrit.
On dirait que Mq confrontait plusieurs originaux en même temps
et qu’il choisissait les variantes qui lui paraissaient préférables.
Rien, dans ce relevé de variantes, ne trahit un système méthodi-
quement employé.
MANUSCRIT H.
La copie de ce tétraévangile arménien a été exécutée à Andri-
nople en l’an 05 G de l’ère arménienne (20 mars 1007-18 mars
1008 de J.-G.). J’en ai donné une description sommaire dans le
Journal asiatique, 191 3, II, p. 577-083; il portait alors le
n° 887 de la bibliothèque des PP. Mkbitharistes à Saint-Lazare,
lagune de Venise. Ce manuscrit est devenu le n” 116 dans le
Grand catalogue des manuscrits arméniens des PP. Mekhitharistes de
Saint-Lazare. Premier vol. Par le P. Basile D'' Sahguissian (à Ve-
nise, 1 9 1 4), in-folio, col. 5o9-5i8. (En arménien; le titre est
en arménien; la couverture porte un titre arménien et un sous-
titre français.)
Dès que j’eus pris contact avec ce tétraévangile et que j’en eus
examiné ([uelques chapitres, ma [)remière idée fut de ne pas en
tenir compte et de le considérer comme une quantité négli-
geable. Mais son âge, son aspect, certaines variantes relevées me
firent revenir sur ma décision première. Je ne crois pas avoir lieu
de le regretter. A côté de légèretés et de négligences inima{p'-
48
LE TEXTE ARMÉNIEN.
nables qui le rapprochent beaucoup de Mq, H présente par ail-
leurs des leçons excellentes qui permettent de le comparer à
Eaaq. La ressemblance est encore plus frappante avec M. De
l’examen attentif de ces deux mss. , l’impression se dégagerait
volontiers que H a .été copié, très mal il est vrai, sur M; les ca-
ractères se ressemblent, l’orthographe également, abstraction
faite, naturellement, des innombrables fautes du, copiste qui
émaillenl le texte de H.
Quelques exemples suffiront à caractériser ce tétraévangile
arménien.
Légèretés. - Négligences.
Mt. , I, i5. — Z : qi^utp^iuL. H : ij^irpuiL (confusion de
U'el.S).
Mt. , I, 2 0. — H : . . .écrit «dit» deux fois.
Mt. , 1,2 1. Z : , (70J<7£1. H ;
Mt., I, 2 2. — Z ; ifli fggli, 'iva. 'zs’krj pcoOrj . H : qiggfi.
Mt. , XXIII, 2 5. Z : qlt oïl X(x6apt^S1£. H : i/li
«car vous aimez». La confusion est facile, dans l’écriture
crkalhagir, entre /» et p et^.
Mc, III, 5. Z : tnpinJh-iujj (TVvXuTtOVp.£VOS. H : upinJpinlriui^
qui, si ce mot était orthographié: upinJlnlrujij signifierait : ir-
rité, en colère. Le copiste a subi l’influence du mot précédent
guiuJuiJp , fzex’ bpytjs «en colère».
Mc, X, 25. — Z: Jtuijunj «à un chameau», x<xp.r)\ov. H:
iPnilgnj.
Mc, XII, 28. — Z: il^2n^[$Vü «tandis qu’ils discu-
taient». Le participe grec àxovaas avicov auv^tjiovvicov «ayant
MANUSCRIT H.
A 9
entendu eux discutant r embarrasse le traducteur arménien. H , en
écrivant : i^3rîr^'î# , s’écarte manifestement de Z, mais ne
fait peut-être pas une faute de copiste; il interprète à sa façon :
le scribe du récit évangélique «écoutait d’eux ce quWs discu-
taient».
Particularités grammaticales.
H présente ensuite une catégorie de variantes qui ne consti-
tuent pas à proprement parler des fautes; ce sont des procédés
de traduction, des arménismes provenant d’une révision sur un
texte grec, dans le but d’améliorer Z.
Mt. , II, 1 3. — Z ; «fuis». H : La confusion
est fréquente entre (u et ■^dans certains parlers, surtout dans le
dialecte de Van.
Vit., Il, i6. — Z: dans le récit du massacre
des enfants âgés de deux ans et au-dessous, àno Sistovs. H : jtrp^
Mt.. II. i8. — Z: ^ , tsapaxXtiôijvai. II:
IJuiftlrtuf. La confusion est courante, dans certains mss. . entre
l’infinitif et le participe par suite de la simplification de la diph-
tongue friu dans les parlers.
Mt., III, q. — Z : s^ofjtev. H : au sub-
jonctif, qui est probablement conditionné par »//»'
tuub^fxnQ croyez pas dire».
Mt., IV, i5. — Z: frplflifi iiuiiLnL.qnil^ili « tcrrc dc Zabu-
lon», yîj 'La£ov\(t>v. H : Irftl^lnîh terre de Za-
bulon ».
Mt., IV, i8. — Z : ft é-mj «dans la mer» (accusatif), e/s
OclXolTO'C'.V. 11 : é nilm. ( datif).
li
50
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XII, 2 5. — Z : tuLlrpli «tombe en ruines», sptjfjioCTat.
H : uiLiup^.
Mt. , XIII, 2 y. Z: nLuinji qnpnîfL « d’oÙ a-t-ll
Tivraie?». H : . . . . . . «d’où as-tu l’ivraie?». Cette
faute s’explique par ce qui précède et par le besoin d’harmonisa-
tion du scribe de H , qui entend ainsi ce verset : « . . . Wns-tu pas
semé de la bonne semence?. . . d’où as-tu de l’ivraie?».
Mt. , XV, 1,3. — Z : fviJruÿli «sera déraciné», sHpi^coôtf'^eTat.
H : , qui constitue une faute manifeste,
Mt., XV, 29. — Z: \iuinl^p « était assis » , èxdOriTO. H •.'humua-
«s’assit»,
Mc, i, Al. — Z: JhplhgtuL «s’approcha, le toucha», le
grec : >7'\f/aTO. A cet aoriste du verbe neutre JlrplIrUiijp, employé
par Z, H préfère l’aoriste du verbe actif iIhplbgnLguhilri_^^'p-
procher, rapprocher»,
Mc, VII, 10. — Z: Jhijjjl^u ujul^ (indic. présent), Mcav-
crrjs yàp eiTrer^. -En écrivant ; qp iPnijupu ujumg «car Moïse a
dit», H a manifestement l’intention d’améliorer son texte en ren-
dant l’aoriste grec par un aoriste arménien.
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec.
Le texte de H contient un grand nombre de variations, dont
les unes paraissent être des corrections arbitraires, tandis que
d’autres attestent une révision sur un texte grec ou, à tout le
moins, sur un original arménien reproduisant un texte différent.
Mt. , 1,2 3. — Z : lin^uglrh «ils nommeront» (= on nom-
mera), xakéaovaiv. H : «tu nommes». Ou bien le scribe
a laissé tomber la (in du mot: ou bien il met au présent
MANUSCRIT H.
51
de l’indicatif, avec sens du futur, pour rendre la leçon xaXéasts
de (pb 1413(1), 3g
Mt. , II, 1. — Z : Jnq^jiLiplri-lrilig bl^lfü jlrl^iT « des mages
d’Orient (ablatif) vinrent à Jérusalem??, le grec : ixdyoi «tto àva-
ToXcSv 'ssa.psyévowo eh IspoaôXvfJLa. H : hfjîb jiupln-lri^g
L blffi'ü jlrl^iT «des mages sortirent d’Orient et vinrent à Jéru-
salem??, variante qui semble particulière à ce ms.
Mt., Il, 11. Z : nuisit II Ipjq^pnLl^ Il qJnLfLu r( de r br et
de T encens et de la myrrhe??, ypvaov xa\ Xl^avov xai (rpLvpvav.
H : nuiffi- l^ff_pnLlf II qJnurLu «de l’or, de l’encens et de la
myrrhe??, variante correspondant à l’omission de xaî devant Xt-
€avov dans it q vg.
Mt .,11, 12. Z : . . .^Ê^iunhjiupijuüfj.pl^^ uitL , . . « . . . de
ne pas retourner de nouveau vers. . . ??, le grec : . . dva~
xdpil/ai -nrpos. ... H : ^{^‘btup^tun. «de ne pas retourner vers?? et
omet u/Lrf^pl^% «de nouveau??, estimant sans doute que
^tui_ est suffisant pour rendre le grec à.vaxdp'ifia.i.
Mt. ,11, lA(l5]. Z : Il utLq. l^p g tjiu ^T^ufib
était jusqu’à la mort d’Hérode??, d’accord avec le
syriaque et le grec : xol\ êxei ïws TsXsvryjs Hpi^Sov. H omet
ce membre de phrase, omission que ne signalent pas les éditions
grecques (Tischendorf, Souter et von Soden).
Mt. , III , h. — Z : ^tjjLq.b pi « un vêtement ?? , to evSvpct oiùtov.
H : <^iuUnhpiu «des vêtements??.
Mt. , IV, 3. — Z : bp-!^ "r'tt ^ fils de Dieu??,
si vïos si 70V 3-sov, et le syriaque. H omet ce membre de phrase.
Mt. , IV, 5. — Z : « ayant pris??, pour rendre le grec
TsapaXapSdvsi , tandis que H lit lun^nL «il prend??; P : Tsapa-
Xd£ojv.
LE TEXTE ARMÉNIEN.
52
Mt ,1V, 9 0. — L : Ij~ ‘hngiu tte<eux. . . 5j, o\ Sè. H Oni. ^ngu!
tteuxw, alors que le syriaque est d’accord avec le grec :
Mt. , XIII, 10. — Z : Lu^il^hfiin^ «les disciples», le grec :
oi fxixdrjToù, tandis que le syriaque porte : ses disciples, corres-
pondant au [JLa6t]Tai avTov de Ta (C) sa bo
21 1298 1010), etc. H om. « les disciples ».
Mt . , XIll , 28. Z : . . ■ [ijk b. ^ Jftin uifAni- . . ,
celui qui «entend la parole et s’en pénètre», b tov Xôyov âxoûcüv
xaï cruvicjjv. H om. ijjmbAi Lu fi Jlim « . . .entend la parole
et dans l’esprit» [la prend = la comprend].
Mt., XIV, 16. — Z : bfipuji^ «aller», dans la phrase : il
n’est pas nécessaire qu’ils s’en aillent (. . .à eux d’aller), àTieX-
Qeiv. H : bfip «que vous alliez».
Mt. , XV, 22. — Z : ^uihuîibujglt «cananéenne», yoLvoLvaia et
le syriaque. H et C omettent ce mot.
Mt., XVI, 28. Z : uf^lrinftnu luul^ «s’étaut
tourné vers Pétros [il] dit», qui ne répond pas littéralement au
grec ; ô Aè alpaÇis)? sinsv tw IleTpai. H : q-mpluii. ^ u^bmpnu
Ll Luul^ «il se tourna vers Pétros et il dit». Cette variante trahit
le flottement grec, qui lit : sJttsv dans (892 ) ai,
aÙTùj au lieu de Hé'rpp) dans (1 2 4 etc.
Mt. , XVII, 16. — Z : JfîijjJjL jhpp tuLuujjgbiT Ibif «jusqu’à
quand supporterai-je vous?», le grec (v. 17) : é'cos wore àvé^o-
[xai vp-av', H omet ce membre de phrase, variante qui peut être
purement accidentelle, si le scribe révisait sur un texte grec du
genre de P' (826 548 846 etc.) ohcgjj'^, qui lisent: . . .à.vs-
^opat Cpôjv , . . psO’ vpôüv saopa.1.
MANUSCRIT H.
Mt., XVII, aB. — Z : L fipi.lM ujuujy «et comme il dit»
(passé défini); le grec : xai Xéyei (indic. présent) de
(5iy ifiyB 5yy etc.) ‘'‘^^^(fiBg), etc.; H omet II «et».
Mt. , XVIII, 17. — Z : q^^uuiLnp, dans la phrase : qu’il
soit pour toi comme ... et « un douanier ». , ô tsXcÔvïjs. H : nJut ^
^uiuLnpu «les douaniers».
Mt. , XIX, 1. — Z : It- hqhL., xai êyévsTO, et le syriaque. H
omet ce membre de phrase.
Mt., XIX, 3. — Z : ujfL “btn , et vinrent «à lui
les pharisiens», le grec : . . .avTw (paptaaioi^^K H ; ifnupfiulr^
gft^ mn î/a# « . . . les pharisiens à lui».
Mt. , XIX, iB. — Z : ^ tlhftug'bnguj , il plaça les mains «sur
eux», avToîs. H : ft ‘itnfiui «sur lui», variante qui peut
être une simple légèreté du copiste, ou qui s’expliquerait par le
flottement du grec, qui omet aÙToU (I»'’34fi''i3ai2i ^ _ [118 209
348]) ou qui ajoute ctv^ov {^nptu^ après ;^erpas (Ta 18
209]).
Mt., XX, 22. — Z ; l^iutP qifl^puinL p^^Llfii tjnp bu ill^puib ^
[ngij biP^ Jlffunlri^ « .. .OU du baptême dont je dois être bap-
tisé?». Cette phrase n’est pas donnée par les éditions grecques
et le syriaque sinaïtique. Toutefois, en note, xoà to (SoIttI ta-pa è
syd) I2a7r1i%0fxixi ^otTrltaOrjvat se trouve dans CEFGKMSUVXFA
n, etc., texte que présente H, qui lit : b qJ/ipujuLfc^fiL^'h . , .
«et. . . » au lieu de vouv, que porte aussi la Pechitto. Ce texte
pourrait provenir de Mc, x, 38.
Mt. , XXI, 10. — Z : b ujul^ «et dit», Xéyova-a.\ c’est la ville
(»; -w^Xis) qui parle. H : A umh'^ «et disent», comme la Pechitto
«et disaient»; ces deux textes font de «la ville» un sujet collec-
0( Çntpiacitoi : XDEFfillKSUVi", etc.: (papi<T7.ïoi (sans l’article) : RG
UMAII, etc.
LE TEXTE ARMENIEN.
5A
tif, et niellent leurs verbes au pluriel. On a \éyovtes au lieu
de 'kéyovaa dans ( 0 ) pa uè r^.
Ml., x\i, 36. — Z : A- lupiupjtii^ngiii’iif^inl^u «etils firent
à eux de mêmer; le grec : olùioÏs. H om. ‘Lngiu «à eux:?, ce qui
le rapproche de I<'’^505 66o) Xp, qui omettent aôxoî’s.
Ml, XXI , 4 1 . — Z : fl fhujJnL. fiL-fibtuüg « en leur temps w ,
èv Toîs xaipoîs avTcüv, avec variante de T<p xaipu dans sy pa. H
om. fl é-tuJnL. «dans le temps jj, ce qui fait supposer une lec-
ture : qufuinLqn fiufihtnUg, ils donneront «leurs fruits w.
Mt., XXII, 27. — Z : JlriLtuL. L l^fiVb «mourut aussi la
femme», comme la Pechitto et le grec xa) ù yvvrj de Dm^, etc.,
tandis que H lit : Jhn^uiL. li^Vb «mourut la femme», d’accord
avec le syriaque sinaïtique et le grec àTTsdavev v yvvïj de nBLUA
n*, etc. Cf. Mc, XII, 22 ; Le, xx, 32.
Mt. , XXII, 32. — Z ; IU&- , iu&- Jh-n-lring «et n’cst paS
Dieu [le] Dieu des morts», oùx ea-hv à B-sos Bsos vexpôSv. H :
Luà- Jlrn^lring «et n’est pas Dieu des morts»; cf. TaH”'^
1016 ^371 la ^5-GOO 168 ^ (p.- 109/i BC etC. , DOyOOetC., 1682 2198
1 etc., 1094 etc.) etc., qui omettent B&os (le deuxième) devant
vsxpSiv.
Mt. , XXVI, 8. — Z : fippbi- mbufiL «lorsque virent. . . »,
îSovrss Sè. H : bi- fipgbi- . . . «e/ lorsque. . . », variante qui ne
correspond pas au grec, et qui ne s’explique même pas par le
xvaiv consécutif du sémitique.
Mt. , XXVI, 49. Z : bl. if^ijtfuiq^l^fi JuJUinLgbujp^ «et
aussitôt s’étant approché», xa) eCOécos 'srpoo'eXOojv. H om. k aus-
sitôt v, comme le syriaque sinaïtique.
Mc, 1,11. — Z ; i^'j- "eiî toi '^q me suis
complu», le grec : èv a-oï evSoxrtcroL, et la Pechitto; le syr. sin. a
MANUSCRIT H.
55
une lacune. H : «en qui je tne suis complu»,
d’accord avec èv è de Am une® al pi bd [xn quem complacui)
Cf. Mt., III, 17.
Mc, VI, 18. — Z : pas permis à
toi», ovx s^ealtv aot, et le syriaque. H : tup<hu/h ^trip «il
n’est pas convenable à toi» (=il n’est pas digne de toi?).
Mc, VI, 87. — Z ; v"5 «du pain», et le syriaque; le grec
porte : àpTovs «des pains». H om. ce mot.
Mc , VI, 55. — Z : nLp «ow ils entendaient» (partout
où l’on apprenait sa présence); le grec : oirov vk-ovov, et le sy-
riaque. H : "r K qui entendaient».
Mc, VII, l4. Z ; inLiupoL.^ ujiHriib^k uÂi U- ^ if^iin
uin-l^g «écoutez-moi [vous] tous et comprenez», d’accord avec le
syriaque et le grec ; àxovaajé (xov 'ufdvTSs xcù auveTe. H :
pniL^ L. fl JJjui uin.l^_p ujJlriib^b uju « écoutez-moi et com-
prenez [vous] tous». Le flottement grec : 'usdv-za. au lieu de Tsdv-
Tes (K‘®® [H]), omission de waWes par LA 892 ) bo
(1 555), est probablement la cause de l’interversion relevée
dans H.
Mc, VIII, h. — Z : <^tugliL «avec du pain»; H om. ce mot.
Mc, vin, 28. Z ; 'iinpiu binniJii iguiuiiuiifuiuhli b iiiub'ii^
qjnil<Çiiithil^u . . . «ils répondirent et ih disent : Jean. . . », ol Sè
tlnav avzp Xéyovzes ozi Ywdvvriv . . . Le syria(|ue sinaïtlquc : «ils
disent à lui»; la Pechitto ; «mais ils dirent». 11 : bmnL^
uiutuluu/iifi ifjnil<Çiu^iiÉl,ii «ils répondirent : Jean. . . » et om. :
et ils disent.
Mc, VIII, 3 1 . — Z [i. P ui<Çuiibugiiju^binftg « dcS clicfs dcS
prêtres»; H om. ce mot, d’accord avec I®^®(565), qui ne porte
pas : xoà zœv dpytepécjv.
56
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc , IX, A8(^9).-Z «sera salé??, le syriaque,
et le grec : dXiarOrfcreTai. H ; juj^p-lruyli «sera vaincu, sera sur-
passé??, variante qui rapproche ce texte du grec de quelques
mss. , où on lit avaXwOriaeicii au lieu de à'kiaOrjaeia.i.
Mc, X, 3. — Z : «à vous??; H om. ce mot.
Mc, X, 35. — Z : kl. luulïL « et disent a lui ?? , le sy-
riaque, et le grec Xéyov-ïzs atÎTca. La leçon koli Xéyovmv se ren-
contre dans a Dp. H : /t- «et ils di-
saient??; l’omission de g^tu «à lui?? rapproche ce texte de celui
de (EFGHV D’9’) qui omettent aviS).
Mc, X, 35. — Z : [i «de loi??, dans la phrase : ce que
nous demanderons de toi, d’accord avec le vieux syriaque et le
grec (7S de xABCLA, etc. H om. ce mot, ce qui le rapproche de
la Pcchitto et du grec de XF une®, etc.
Mc, XI, 2. — Z : A luul; ^nuiu hgPugg «et il dit (J eux, :
allez. . . ??, d’accord avec la Pechitto et le grec xai Xéysi avrois '
vircLyeTs de la plupart des mss. H : L. luul^ « et il dit :
allez??, omet à eux, d’accord avec le vieux syriaque et le grec de
jaies 13371 ^ (28 t5^2 i654 i582 9ig3 1), qui ne portent pas
avroTs.
Mc, XI, 18. — Z : linpnLiigk'b «ils (le) perdraient??, le sy-
riaque, et le grec : âTioXéccoa-tv. H ; IfngnuugnL^ «vous (le)
perdriiez??.
Mc, XII, 3. — Z : l±- uiftliuï^bg^ «et (le) renvoyèrent??, le
syriaque, et le grec : xcà dTrécrletXav. H om. ce verhe.
Mc, XII, hi. — Z : fLu/ifuLif «beaucoup??, le syriaque et
le grec -croXXa. H om, ce mot.
MANUSCRIT A.
57
Mc, XIII, 6. — Z : qb «car», 'dans la phrase ; car plusieurs
viendront; d’accord avec le syriaque et le grec yàp de ADXFA
n, etc. H om. «car», d’accord avec le grec de nBL, etc.
Mc, XIV, 48. — Z : miuuiiuuluuiLli hui ju b luul^ «répondit
Jésus et il dit (indic. prés.). . . », le syriaque, et le grec : xa\
ànoxpiOs'is b ïri(70vs elirev ... H : "but mmutuiuluu/L^ trm h uiul^
«î7 répondit et il dit (indic. prés.)», variante qui rapproche H
de ( 44 O ) r^, qui omettent b ïva-ovs.
MANUSCRIT A.
Légèretés. — Négligences.
Ce tétraévanglle arménien , en parchemin , fut copié en l’an 4 q 4
de l’ère arménienne (lo mars io45 — q mars io46 de J.-C.),
sous le pontificat du catholicos Pierre P'" (mon Rapport. . p. Sy-
3 9). Comme les textes dont il vient d’être question, ce nouveau
manuscrit rentre franchement dans la catégorie des manuscrits
aberrants de l’évangile arménien. Il renferme moins de légèretés
et de fautes de copiste, mais le nombre des variantes qui repré-
sentent soit des particularités grammaticales ou orthographiques,
soit des variations arbitraires et des révisions sur le grec, est
encore fort respectable.
Mt. , IV, 24. — Z : lun. %uj «à lui», «vers lui», aviu. A ;
utrLü, qui est une mauvaise copie de uin "btu- le génitif-datif de
u^fi «homme» ne donnerait aucun sens dans le cas présent.
Mf., v, 35. — Z : ufujinnt.iubif.u/b « marchepied » , « esca-
beau ». A : munnnuujLii , qui ne figure pas au dictionnaire.
Mt, VI, 1. — Z ; u /' U'UÜ "biiÿui, Tspos TO
^£(x()i]voLi oLÙ-zots , dans la phrase : «gardez-vous de pratiquer
votre justice devant les hommes, pour en être reirardés n . A om. ce
membre de phrase.
58
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , VI, ig. — Z : HLf! ybtf K(oà la teigne ii, otiov (rrjs. AC :
n[i gbg « ÿwe la teigne ».
Mt., VII, 11. Z : jbgl^j^u , . . UMjUng^l^. . . A ; jk'p^
Mt. , XXI, 3*7. — Z : lufLiu^biug tufL *hnuiu «envoya vers
eux», aTréal siXev 'urpos avTOvs. A : uin-tu^lr i^rL ‘ünutu, ce (jui
ne donne aucun sens.
Mt. , XXI, Sq. Z ; utptntu^nj « horS de». A : mpinig, qui
n’est rien.
Mc, VI, 4 9. — Z : qlt i^ugp «qu’il marchait», 'aepiira.-
TOÜVTa. A : q^üugp.
Particularités grammaticales ou orthographiques.
A présente, comme Mq et H, des variantes qui ne sont pas
préci.sément des fautes, mais qui constituent plutôt des varia-
tions orthographiques, voire des dialectismes.
Mt. , I5 19. — Z : iiylr^buijU «sans rien dire», «en silence».
A : ^^lruuJb.
Mt. , I, 2 0. — Z : nptg^u <ÇpuiJÎÊglTuig « comme Ordonna»
(H : ^piuJtrg'^\ ùs 'apoaéra^SV. AF : npigl^u bt. ^punfùgbuig
«comme aussi ordonna».
Mt. , II, 1 1. — Z ; /» tnnLb «dans la maison (lat. do7num^v,
sans article. AC ; /r mnJijh, avec un second ‘ü (n), que l’on
pourrait tenir pour une révision sur le grec destinée à rendre le
Tïjv de : e/s rùv oimav.
Mt. , II, 2 2. — Z : ... ^opu fti-pnj ... «à la place de . . . son
phen, . . .Toy 'srarphs aÙTOv. ACD : ^tut-p, sans “b (n) déterminatif.
MANUSCRIT A.
59
Mt. , III, 12. Z : Il tififllruyl^ nji^L t*~[' > ^ J-nqn^
ilhugl^ . , , «et il purifiera son aire et il amassera . . . v, xa) Sia~
xa9apte7 Trjv aXcovot avTOv xaï crvvâ^ei , . . AC :
L é^nqnilbi_. . . « puHfier son aire et amasser. . . », variante
qui est peut-être une correction grammaticale de ces deux mss. ,
ou que l’on peut tenir pour inspirée par Le, iii, 17, ou par T(x Ir
(vers. lat. ) KX, qui portent Staxs.Ba.pai au lieu de xa\ SiaxaBapisî.
Mt. , iii, 16. — Z : q^ng^ffb «l’esprit», avec (n) détermi-
natif. A : «l’esprit», sansî# (n) déterminatif.
Mt. , IV, 1. — Z ; ilinplbq, infinitif, le grec zfstpaa-Orjvat.
Le syriaque a ce verbe à un mode personnel : « pour qu’il .soit
tenté». A : tenté», au participe de l’aoriste, avec la
double signification active et passive. Cette confusion que font les
manuscrits , de -A-^et de -b^ujj_, est très fréquente au moyen âge.
Je n’en signalerai pas les nombreux exemples.
Mt. , IV, 6. — / : h-L fl iflrpug « ct sur . . . », le syriaque et,
et le grec : xa'i stti. A : qfi fi ifbptig {war sur. . . ».
Mt., iv, 21. — Z ; fl ‘üLULfi «dans la barque», év tw 'zsXottjj.
ACD : fi'ütni.fi^^ avecî» (n) déterminatif, que ce soit un simple
arménisme, ou une révision sur le grec, destinée à rendre plus
explicitement le tw grec.
Mt. , V, 12. — Z : ... qjttrif lifiü, dans la phrase : les pro-
phètes «([ui étaient avant vous», le grec : . . .toù$ ®po lipcDv.
AC : l^f>^, avecîi (n) déterminatif à «vous».
Mt. , V, 26. — Z : qjh un ffb «le dernier». A : q^trmffb.
Mt. , V, dy. — Z : ikp fLuAi «votre parole», d’accord avec
vfirôv à Xôyos de /i 2 A ). C om. puAu «parole» et A lit ;
ptuiîb àhp «la parole vôtre», le grec : b Xbyoç vpi'jv de la plupart
des manuscrits.
60
LE TEXTE ARMÉNIEN.
IVIt. , V, 4/i. — Z : <^iuf^iu6-h‘h « persécutent 55 , tav ^iwkÔv-
tcov . . . A rend le participe grec par le subjonctif présent :
Mt. , VI, 5. — Z : ^ u^plrii, ÿri (pi\ov(7lv, A : np u^ipk^ü
r!.qni aiment 55, d’accord avec la Pecliitto.
Mt., VI, l6. Z ; tlfi l^llg qllhq&uJLnfiuU «ne
soyez pas comme les hypocrites 55 , iirj yîveaQs cbs oi vTtoHpnai,
A : L^tdh^ (^ ’• *^ npi^l^u l^hq^uit-np^,
Mt. , VI, 28. Z : luJl/hujJU JiupJ^q. «tout tOn corps 55,
okov To aufÀoî (70V. A : Itl. JlupJffLq. «et ton corps 55, ce qui
semble trahir l’influence de la syriaque de Cureton, où on lit kcù
devant okov.
Mt. , VI, 2q. — Z : Al unqnJntfh «car aussi pas Salo-
mon. . . 55, pour rendre le grec : ot< ovSè '^okop'jiv. A om.
«car 55, et C om. An., «aussi 55.
Mt. , VII, 4. — Z : ujuhu «dis-tu? 55, d’accord avec le kéytt?
de 700) lat'“^, tandis que la plupart des textes
grecs lisent ; èpeis «diras-tu? 55. A et C portent la variante inté-
ressante : liujplru tuulr^ «peux-tu dire? 55, correspondant au
Svva(7ai ks'yeiv de Ta sy'.
Mt., VII, 10. — Z : bt. l^tuiT luLqpItgl;^ «et OU qu’il
demande du poisson 55, n xa< îx^vv ahrjaei «ou aussi du poisson
il demandera 55, d’après Tischendorf, sur l’autorité de nBC 1. 33.
435, etc. L’édition de von Soden porte ; xoà êàv îx^vv ahrfcrrj
«et si du poisson il demande 55, et ajoute en note que v «ou 55
est mis devant xa< «et 55 dans Ta H"" (BxWC etc.,
872 565 28) etc., tandis que v «ou 55 au lieu de xa/ «et 55 se lit
en H*®**" ( 8q2 ) sy' lat , etc, A om. h* «et 55,
MANUSCRIT A.
61
Mt. , VII, 12. — Le grec B-éXrjTs «vous voulez» est rendu en
Z par qui est une forme vieillie. Les scribes arméniens
ont corrigé en rendant ce verbe grec par le subjonctif présent ou
le subjonctif aoriste : AD lisent : et G : l(ujJtu^[ig .
Alt., vil, 19. — Z : uftnniLq^ «du fruit», à l’accus. indéter-
miné, le grec: xapTiôv. A : le fruit», à l’accus. déter-
miné.
Mt. , VH, 28. — Le participe grec : oi épya^Sfzevoi «vous qui
faites» a rendu perplexes les traducteurs arméniens. Se référant
au contexte (Ps. vi, 9), le groupe Z traduit avec raison par
«vous qui faisiez», tandis que A et G, en révisant et
en se trouvant en face d’un participe présent grec, ont corrigé
en «vous qui faites».
Mt. , vil, 26-26. — Z : (junuut «les» (les paroles), olvtovs.
AGF : t^nuut,
Mt., viii, 26. — Z : y/» «car nous périssons»,
àTToXXüfze^a ; mais A : ot< àTioXkvp.e6a.. La Pechitto : «nous péris-
sons». A : y/» inuuiuftl^ «car voici nous périssons»,
variante qui rapproche ce texte de celui de Ta sy' pa , qui portent
iSoît après
Mt. , VIII, 26. — Z : <^nq^ng% , joïs àvspLois , et la Pecliitto.
AGE : ^^nqiTnfii «au vent » , d’accord avecTw âreja^de Ta®itH'^-*
(n*) sa (1,082 2198 1 22 etc. 1689 988 788 126
69 18 etc. 660) sy.
Mt. , IX, 2. — Z : JiuuinLgltiÉ «présentèrent», 'apo<Té(pepov.
G : vspoa(pépov(jtv , au présent de l’indicatif. A : JhiumLghiui^
«ayant présenté».
LE TEXTE ARMÉNIEN.
6l>
Mt.,ix, 3. — Z : Jfimu «dans leur esprit», «en soi-
même», èv écLVToîs, que C rend par ; Jltt/bufiju . A om. ce
memlire de phrase.
Mt., I.V, O. Z : . . .tnulrj^ pnqbtu! , « . . . de
dire : soient remis. . .?», comme le syriaque et le grec : . . .d-
Tldv • à(p(&VTCH .... A : tnutrj^ gu/üqtuJiu^jé^ ... « . . . de
dire au paralytique . . . » , qui est peut-être une correction spé-
ciale à ce manuscrit, ou que Ton pourrait tenir pour influencée
par Ta Tert. h*" 1211 1 s-u iGoG 1170) qui lisent
wapaXoTtxiw après dueiv.
Mt. , IX, 17. — Z ■. L- inpl^u/Llrh «et üs ne versent pas»
== « on ne verse pas » , d’accord avec le syriaque et le grec : ovSè
^dXkovaiv. A ; /a «et personne ne verse » (C om.
II. «et»); les copistes ou les reviseurs de ces deux textes ont
trouvé que le pluriel n’était pas clair et ils ont corrigé en écri-
vant : «personne».
Mt. , IX, 20. — Z : /» q^po^li «vers le pan» de son vête-
ment», TOv KpacnréSov. AC : q^ptuL^^ku «vers les pans».
Mt. , IX, 33. — Z ; p-^ bi- n^, le grec : oùSéTto’re. AG : ptr
Mt. , X, i5. — Z ; ^ujL pujquLpliij « . . .que pour
cette ville». AC : ^u/h qjpuiqui^ltL . . . , ce qui constitue une
faute au point de vue de l’arménien classique. C’est déjà de l’ar-
ménien moderne; ainsi, à Tiflis, on dit : ^ufuq = guAj ^. . ..
Mt. , X, 20. — Z : <^nq.pj «l’esprit». AC : <Çnq.li, sans ^ (n)
déterminatif.
Mt. , X, 20. — Le grec : to XaXoDr èv vpuv a embarrassé les
traducteurs arméniens. Z construit : np fuou^g^ Ihq^ et en-
tend : l’esprit de votre père qui parle en vous. Mq : fuuLLubuglt
MANUSCRIT A.
Ü3
ft 2b et entend : l’esprit parlera en vous. AC om. np «qui ?? et
comprennent : fuiuLu^gft «l’esprit. . . parle en vous 55.
Mt. , XIII, 5/1. — Z : qopnL.p^liL.%p «[ces] pulssances ? » ,
comme quelques syriaques et le grec : ai Swapsis. AG :
pni^pfiLü «[cette] puissance», que l’on peut tenir pour une
correction de ces manuscrits, ou qui est peut-être inspirée par la
leçon : >7 SvvoLiJLts de ( 4 ■y y ) sy'.
iVlt., XIV, 5. — Z : fl (hnqnilpij.b\il^ lubinli « [il avait peur] du
peuple», le grec : rhv 6y\ov. AC om. ufLinfi, qui joue dans la
phrase le rôle d’article déterminatif.
Mt. , XIV, 29. — Z ; tpjutg «marcha [sur les eaux] », le grec :
^epiendrrjaev. AC ; «marchait», correction grammati-
cale.
Mt. , XV, 6 ( 5 ). — Z : otptnfigfiii pour rendre le grec : d>(pe-
XrjO^s «[ce dont] tu serais assisté [par moi]». AG : uiLipuibu^
variante grammaticale.
Mt . , XV, 82. Z : b nLiiifigb*b «et ils w’oiît
fns quelque chose qu’ils mangent (à manger)», exactement con-
forme au grec : xou ovx s-^ovcriv il (paycoatv et au syriaque. AC ;
b- ‘lb‘^2. nuuifigb% «et rien ils n’ont pour qu’ils le
mangent» (et nihil habent lyMod edant).
Mt. , XVI, 21. — Z : gnugufhbp «montrer», Seixvveiv et la
Pechilto. Le syriaque sinaïtique a une lacune. A : nLunLgufübi^
«enseigner».
Mt., XVI , 26. — Z : oqinfig^ Jlupq. , dans la phrase : «à quoi
servira-t-il à un homme ...?», le grec : d)(^eXrtdijo'eTai avOpco-
TTOi, avec les variantes <j!)<pe'kshai et d)<pekriaei. A et (i corrigent
de la iaçon suivante : A : lULipni.ui f>gl, iltupi^rg^ et C : uili^ m-m
4 Jugmig «(pjclle utilité est (ou : serait) à l’homme?».
LE TEXTE ARMÉNIEN.
GA
Mt. , XVI, 2 y. — Z : [iiiin ij^np6-u liLp « sclon ses œuvres»;
le grec a le singulier : xarà Trjv zrpâ^iv olviov. AC : q^npS-u
l’Lp, dans ce sens : il rendra à chacun ses œuvres; rà spya
au lieu de T^nv 'zspS^iv se lit dans Ta Itttt sa bo
(28), etc.
Mt., XVII, 5. — Z : <^ui2i'lrguj «je me suis complu», eJ^o-
«>7o-a. AC : ^ui'2ÛTÿiij, variante orthographique.
Mt., XVII, 22 (28). — Z : uu^uiügk^ «ils tueront», ànoKie-
vovaiv gg'^ [D contre sa version latine] ; à-noKizivovaiv). A :
U miuLiui/^g Ê/L .
Mt. , XVIII, y. — Z ; if-ugp^ujl^qni_p^i^ «scaiidalo», «le
scandale » , to a-xoLv^akov. Le syriaque a ce mot au pluriel. AC :
ipugP^iuipqnLpftL^'L , avec ‘h (n) déterminatif, que l’on ait
affaire à une correction grammaticale intérieure, ou que les scribes
aient voulu rendre le to grec.
Mt. , xviii, i3. — Z : HLpujfu ifijfj «il devient joyeux», «il se
réjouit», yjxipzt. A : nt-pm^u ( subjonctif ) et C : nupiu^
lunÊ.pitL% iji'bli «joie est. . . », variantes qui n’ont pas leur
répondant exact en grec, mais dont la seconde pourrait avoir été
influencée par : (^7^)-
t
iMt.,xviii. 2/1. — Z : iIujinnLgujL «fut présenté», 'sspocrn-
véyOrj. AC : JujuiItujl. «s’approcha», dans le sens de «fut ap-
proché», «fut introduit», correction grammaticale.
Mt ., XIX, 5. — Z : A. «le père et. . . », tov zsaTépa
xcù ... AC : q^ug[’ (iLp II. . . ^^son père et», comme le syriaque
et le grec: . . .zsarépa olCtoü . . . de Ta (C 33 A
12/n) saho 1“^®® (28). . . K’ (655, '^76), etc.
Mt., XIX. 7. — Z : Itl lupltulfiri^ «et de [la] renvoyer», xot)
aTToXocrai. A : Il Uip^ml^lrpn f^ C : Il lup^iul^^b^^n , qui constl-
MANUSCRIT A.
65
tuent, aux yeux des scribes, des corrections grammaticales. Le
syriaque est différent.
Mt. , XIX, 9. — 7j . b L. tun'bligl; /^^«et en prenne une
autre» (subj.), xa< yafjLrja-ri . . . AC : A tun'bl^ ttet prend» (indic.
prés.); correction grammaticale.
Mt., XX, 1. — Z : ^ niSiilr^^ tt avoir à gages » ,
«louer». AC : il^plni-; l’omission de ^ est peut-être acciden-
telle; elle peut aussi trahir une correction grammaticale.
Mt. , XX, 4. — Z : uupé-ujü figl^ dans la phrase : «et ce qui
est juste. . . », le grec : xoù 0 éàv fi Si'xixtov . . . AC ; lupJ-u/ü
(indic. prés.), tandis que Z emploie le suhj. présent.
Mt., XX, 21. — Z : ujpüt^ . . . « . . .à
droite. . . à gauche». AC : jiupiJl; . . simple particu-
larité grammaticale
Mt., XX, 28. — Z : upu^^oü u//iî#/»i_^« adoration recevoir»,
«être adoré», StaxovtjOtjvat. A : tunini-f^ tgtu^jntuLb «recevoir
adoration», variante arménienne qui ne saurait être iniluencée
ni par le grec, ni par le syriaque.
Ml., \x, 29. — Z : ipUujglîb ij^but «allèrent après», «sui-
virent ». A : if/iipuli au lieu de q^bm .
Mt . , XX, .‘5 1 . — Z : b LU uin.ujLbp «encore plus», yLei'iov.
AC ; uin.uji.bf^ bLii «plus encore».
Mt. , XXI, 2. — Z : «vous trouvez», sù^rjaeie. AC :
, suhj. présent.
Mt., XXI, 24. — Z : qibiptxyiowsri (accus.), Cpas. AC ; ibq^
suppriment 7. contre l’usage constant de l’arménien clas-
sique.
5
66 LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXI, îiS. — Z : tf-npé-lrtu « travaille 5) , êpyd^ov. AC :
H-np&l;.
Mt., XXI, 3i. — Z : jiup^uynLpjiiJb «dans (acc.
Je mouvement) le royaume des cieuxv. AC : jiup^u^nt-pbuîL
bpl^ijfig «dans (dat.)le royaume'c/escieMj;». Le grec et le syriaque
lisent ; «dans le royaume ifc Dieuv. Malsla variante tôjv oCpavôJv
au lieu de toD ôeov se lit dans (i3)^Xp.
Mt. , XXI, kl. Z : q^uinLqu « leS fruitS 5) , TOUS KapTTOVS,
et le syriaque. A : quimm-q « le fruit v , tgv Kapitov de lat h h
ÿ (''0'^ Soden).
Mt. , XXII, 9. Z : npriurg fiLpanT «de SOU lils 5? OU «à son
fils » , TW ü/w aÙTOü. A : fiLpy , variante grammaticale.
Mt. , XXII, q. — Z : juiiigu «aux carrefours», sTri Tas
<5'oüs et le syriaque. A : jufug «au carrefour».
Mt. , XXII, i6. — Z ; turLiupb^ «ils envoient», àiroal éXXov-
atv. A : lurLiupbgfîh «ils envoyèrent», comme le syriaque.
Mt. , XXII, 9/1. — Z : yp^t; np «si quelqu’un», êdv t<s, et le
syriaque. A ora. np « quelqu’un ».
Mt.,xxil, 9 A. — Z : i/hn-gfi «meurt», âTrodctvri. AC : Jbmu^
aflaire de grammaire arménienne.
xMt. , XXII, 9 5. — Z : qlip pp femme», yvvaiKa
(xvTotj, et le syriaque. AC om. pp d’accord avec l’omission
de avTov dans H®® 1“®®® I ®® (L © oA 7 ) af Xp.
Mt. , XXII, 99. — Z : . . .y in ‘bngiu . . . «répondit à eux
Jésus et il dit»; le grec et le syriaque ; «ayant répondu, Jésus
dit () euxv. A om. %ngui «à eux» après : «répondit».
MANUSCRIT A.
(w
Mt.. x\ii. ->6. — Z : «dans la loi’). eV tm vofico. et
le syriaque. A : jujupliLub , avec adjonction d’un ^ (n) détermi-
natif.
Mt. , XXIII, i8. — Z ; nft «celui qui jure’’, os âv
ofjLoa^. AC : h-pii-ni_uiL. «jura)), affaire de grammaire armé-
nienne.
Vit., XXIII, Sy. — Z ; limJkgu^ «j’ai voulu)), tjÔéXtfcra,. AC :
limJIrgtu, variante orthographique.
Vit., XXIV, U. — Z : [uuipligli . dans la phrase : « . . .que
personne ne vous séduise n. -a’kavrfo'^. A : [muplfijgli . variante
grammaticale.
Vît.. XXIV. 5. — Le participe grec : XéyovTss «disant)) gêne
les traducteurs arméniens, d’où le llottement relevé : Z ; A unifia
gb^ «et qu’ils disent)), A : A- uiiituugbr% «et ils diront)).
Mt. , XXIV, 4.3. — Z : «cela)), èxetvo. AC :
riante grammaticale.
Vit., XXV, 1 .ï. — Z ; liuipft, dans la phrase : « . . .à chacun
selon sonpouvmrv, xaxà tùv iSiav Svvayuv, et le syriaque. AC ;
lpupq.lt «selon son rnngv. «par ordre)), variante qui est proba-
blement arbitraire, ou que l’on pourrait expliquer en supposant
<[ue les scribes, écrivant sous la dictée, entendirent kargi au lieu
de kari.
Mt . , XXVI, 1. — Z : guj^ujlfb-pifiu"L «aux disciples)), avec î»
(n) déterminatif, to7s paOuTaïs. AC : guj^jul^bpuiu , sans ^ (n)
déterminatif, estimant sans doute que la détermination est suffi-
samment exprimée par ln-p «ses».
Mt.. XXVI, 4.— Z : ‘bb'hq.nL.pbmJp «aveC l’USe)). AC :
lpit.pbujtJl>., variante orthojjraphique et dialectale.
68
LK TEXTE ARMÉNIEN.
Alt . , \x\i , 1 3. — Z : ujpujp f^iu «ce que fit celle-ci».
AC : qnp uifujifiii q-uj, variante grammaticale.
Alt., XXVI, i8. — Z : luuiu^lfig «dites», siiraTe. A : utuiuu^
«vous direz ».
Alt., XXVI, 26. — Z : lu^libpinujg^ü « aux disciples», toÏs
lxa6r]Ta7s. A : ÿui^/lilriiinuij, variante grammaticale.
Alt., xxvi, 2 y. — Z ; «le», avTo. A ; ^«/, variante
grammaticale.
Alt., XXVI, 35. — Z : ^4" "et si», nàv. AC : p^kuil^in
kt-, alFaire de grammaire arménienne.
Alt., XXVI, /i3. — Z : [iLpkiuiiÿ «d’eux», «leurs», avTMV,
A -.'lingui, variante grammaticale.
Alt . , XXVI, h h. — Z : puib «parole», Xôyov. AC : piuiiu
« paroles».
Alt., xxvii, h. — Z : Jhqwj «j’ai péché». AC : Jtijin, va-
riante orthographique.
Alt., XXVII, .3. — Z : /r tittuTiTuplib «dans le temple» (datif),
correspondant à êv iw va.& de Ku* K gg H“' I®
hiat). ...[EFG, etc, C A 892 1 2/11 contre N B L W 0,
lacune dans D] AC : /» tntuT^'uipL «au temple» (acc. de mouve-
ment), correspondant à eis tov volov des éditions.
Alt., XXVII, 5. — Z : L. «s’en alla el alla», le
grec : àveyjûprjasv KoCt oLTceXSav . . . AC : c^utg ^tptuL. «s’en
alla, alla», affaire de grammaire arménienne.
Alt., XXVII, 6. — Z : ^uj<^u/ibuiju£iqlrutlig‘L «les pontifes»,
avec^ (n) déterminatif. AC :
MANUSCRIT A.
09
Mt., xxvii, 10. — Z : jiuif-iuftujl^ K pour la ferme (= le
champ)», avec^/ (n) déterminatif. AC : jiuq^iuptul^.
Alt., XXVII, 9 1. — Z : ghnuuM «à ciix», aÙTOÏs et le syriaque.
A om. g^nuuj « à eux » ; at/Tofs est omis dans ^ ^ A 9 A ) ft.
Mt . , XXVII, 3o. — Z : qhqJ^if.VL «le roseau», lov xdlctfiov,
AC : tjlrfihtiL.
Mt. , XXVII, .38. — Z : jut^Jl; «à droite», ixês^r^v. A :
variante grammaticale.
Alt. , XXVII , 38. — Z ij «à gauche». A :
variante grammaticale.
Alt., XXVII, A3. — Z ; «car», yâp. A : « car » ,
affaire de grammaire arménienne.
Alt., XXVII, 6A. — Z : if.nq^'Lu^ÿlrü «de peur que. . . ne
volent » , xXéypci}(7tv. AC : q-nfjtuugl/ü f variante grammaticale.
f
Alt., XXVII, 6A. — Z ; ujufiÿlrb «qu’ils disent», emwaiv,
AC : luumuglrü , Correspondant à èpovcriv de ^^^(D).
Mt . , XXVII, 6.3. — Z : qqoiiiÉjl^ii/i/b «l’armée» (accusatif
déterminé par ^ )• A : tftuufiujIiuAîb , qui paraît être une correc-
tion sur le grec Kova-lojSi'av, sans article.
Alt., XXVIII, 90. Z : iii<Çiut-iun^t^ «voici». A : uj<^iului^
variante grammaticale.
Mc, 1 , 1 6. — Z : mil à'iti^jifh'fifA «sur le hord de la mer»,
■arapà Ttjv 3-aXacraav. On a 'csspt au lieu de «rapa : (■^)*
A ; ^mjL ijb pu , grammaire arménienne,
70
LE TEXTE AUMÉNIEN.
Aie, 1, ^Ii. — Z : /(yui «ellew (accus.), avTtfv, A : î/u/ «elle»
(nominatif); faute du copiste, selon toute vraisemblance.
Aie, I, 3i. — Z : qibnuuj «eux» (elle les servait), le grec :
aoTots et le syriaque. A ; ifhui «lui» (elle le servait), variante
arménienne spéciale à ce ms., mais qui le rapproche de
Iaoi4(5,y(j W), af d qui portent ayra au lieu de avTOÏs. d’accord
avec Alt. . vin, 1 5.
Aie, II. -J. — Z : A à^nqnijk^uÂÊ fiiuqnLJg «et se rassem-
blèrent plusieurs. . . », Koà svSéws crvvrlx^no'a.v 'sroXXot, et la Pe-
chitto; le syriaque sinaïtique a ici une lacune. A ; uin. %tu J~n^
pujqnLifg « vers lui foules nombreuses » , variante
qui peut s’expliquer par le llottement grec dont 1“^^^ c
ajoutent zsphs aùiov après crvvrix^'>i^<y-^ 6t dont l*» (i58?3 ‘^i()3
1 871 92118 209) ajoutent o;i(;^Acu devant zsoXXot.
Aie. Il, 28. — Z : lupinnpujju «les cbainpS». A : mpinn^
plrujju, variante orthographique.
Aie. III, 3i. — Z : lin^fiu «ils appelaient». ACF : lin^b-gftL
«ils appelèrent», llottement arménien pour rendre le participe
grec : xaXovvTss.
Mc, III, 3.5. — Z ; ql^uitfij ^ rb 3-éXrjfxa.. AGF : qJ^uitflAj , avec
î/(n) déterminatif.
Aie, IV, 29. — Z : Jiifütpiuq «la faucille». ACF ; Jufbî^ujq ,
variante orthographique.
Aie, IV, 89. — Z : ff-uiq^ujplrui « arrête-toi ». A ; qtuq.uiplç ,
variante orthographique.
Ale. vu, 6. — Z : Jujpipiiipl^ujÿiuL. « a prophétisé ». AC :
Jiuprpinpbnuyiui.. variante orthographique.
MANUSCRIT A.
71
Mc, vu, i5. — Z : «qui puisse v. A : liujplç «qui
peut», correction faite d’après le contexte arménien, ou inspirée
par le grec ; Svvarai.
Mc, VII, i5. — Z : uijU 4” «c’est ce qui souille»,
ACF : ujjh «cela souille», variante arménienne influen-
cée probablement par le grec . ..èaliv jà koivovvzol. . . Quelques
textes portent : êxeîva. sahv (Ta Kgg S 48 [EFGHSV
33892 etc. 1016] sa).
Mc, vu, i5. — Z : ijJwpq^ «l’homme», avec î# (n) déter-
minatif. AC : . .
Mc, VII, 18. — 7j : [iJu/bujj^ «ne comprenez-vous pas?»,
le syriaque et le grec : ov vostrs. AF : A. ftJu/hu^^ « et ne
comprenez-vous pas?».
Mc, VII, 22. — Z : tf-ftpnupftifü «Impureté», «débauche»,
da-sXyeia. A : q-fiTCnLpin^ , variante orthographique. C :
«impuretés», d’accord avec àaèXyeiai de H^^'^^(5ÿ9
12/11) sa I«”50 93 ^0 505^^ etc. Le pluriel est employé dans
Romains, Xlll, i3. ^
Mc, VIII, 1. — Z : L- nL.mlri^ «et quelque
chose ils n’avaient pas [à] manger», xa) fxi} èyôvzav zi (paiyco-
crtv. A : . . «et rien ils avaient [à] manger». Affaire
de grammaire arménienne.
Mc, viii, 1. — Z : nuinbp «[à] manger», zi (pciyuaiv, AC"
correction grammaticale.
.Mc, Mil, 36. — Z : q^i{uit/p<^u tStT «tous les pays». AF :
îDiP «tout le pays» = «tout le monde», d’accord
avec le grec : zhv xiaixov 6Xov, et avec le syriaque.
72
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, IX, 17. — Z : I(p2iutl^ (fil grince [des dents]»; A
qui constitue une simple variante grammaticale.
Mc, IX, 37(38). — Le participe grec éxëixXXovTa. ((chassant»
est rendu en Z par ((il chassait» et en A par ((il
chasse».
Mc, IX, ko ^ ^ i A : «/ l^nfinLugt^
((il ne perdra pas», variations grammaticales pour rendre le
grec : où yLtj àTToXéa-rj.
Mc, X, 8. — Z : ((tous deux». AF ; hpl£np^‘ü ,
variante grammaticale.
Mc, X, 39^ — Z : p'tq- ^ut ((à lui», dans la phrase : ce qui
devait lui arriver, aÙTÔi. AF ; ‘uJiu, correction grammaticale
011 l’on sent que les traducteurs veulent rendre le datif aùjM par
le datif î/iÆt#.
Mc, X, ki. — Z : quijL ((cela», dans la phrase : ayant en-
tendu cela, que ne porte pas le grec. AC ; q^u «ceci ».
Mc, X, 45. — Le grec SiaxovriBrivai (tpour être servi» est
rendu en Z par ujn^nuf_ u^iu^uidü et en AF par iqm^nuiL^
ujfikjnLp, aftaire de grammaire arménienne.
Mc, XI, 9. — Le participe grec sicTTropevépevoi ((étant entrés»
est rendu en Z par : (([aussitôt que] vous entrez», et
en AF par ((que vous entriez».
Mc, XI, 11. — Z : <Çu^trguiu ((il regarda». AF : <^iiijlTglruip
((ayant regardé», prohablemeni révisé sur le grec : 'crgpjêXçxf/a-
pevos.
MANUSCRIT A.
73
Mc, XI, 12. — — Z : ^ ^ i^iuq^L. u/üq.p «et Ic iendeiiiain » , le
grec : xaî êTravptov, et le syriaque. AF om. ce membre de
phrase. ^
Mc, XI, i3. — Z : é-tnJîubtuli p-qnj «le moment (la saison)
de la figue», le grec : la saison des figues. A : thuiiP p^ijunj,
variante grammaticale, é-tuiT et (hutJufbuuli ayant le même sens
de «temps», «heure», «saison».
Mc, XI, 17. — Z : tMJjpu «des cavernes». A : ujp «une ca-
verne», leçon qui provient de l’original sur lequel a été exécuté
ce manuscrit, ou qui est le fait d’une révision sur le grec»: a-nri-
Xaiov.
Mc, XI, 29. — Z : «vous», accusatif. ACF :
« vous ».
Aie, XI, 3.3. — Z : «nous ne savons pas», forme
plus moderne que celle de A :
Mc, XII, 1. — Z : if-nup «fosse». AC : forme dialec-
tale du mot.
Mc, XII, 12. — Z : q-fiiniuÿfîü (subjonctif), le grec : êyvojtrav.
A : q-ti in «ils savaient».
Mc, XII, 1.3. — Z : tfiujfi^ubgL.ny utUutlt « . . , des phari-
siens», 1WV (^apitraicov. AF : ifttupItulTyL.ng'u , affaire de gram-
maire arménienne. Au lieu de ce mot, la Pechitto porte «des
scribes»,
Mc , XII , 17. — Z : iiu « sur lui » , « de lui » ( accusatif ) ,
dans la phrase : ils s’étonnaient de lui =à son sujet, le grec :
êTT’avTÙ. A : i^n- ‘bJui, au datif, d’accord avec l’original sur
le(|uel est copié A, ou pour se conformer au datif grec.
LE TEXTE ARMÉNIEN.
7'i
Mc , XII , 2 0. — Z : uMfi- lllfL, sXaËev yvvaixa, et le syriaque.
AC : lufiiufi « fit V au lieu de mn. « prit n , qui est moins bon
comme arménien, et qui n’est pas justifié par une révision sur le
grec.
Mc , XIII, .5. — Z : « prenez garde » , ^"kéTcete.
A : fhpnL^ au lieu de simple variante grammaticale.
Mc, XIII, 35. Z : jlrplrl^nplru^ «le Soir?J. A : jtrpkl^n^
piruj; C : jlrptrliyphu^, variantes dialectales.
Mc* XIV, 2 5. — Z : ÿopi/ guujU «jusqu’à ce jour 55. A ; juiupL
juijü’, G ; giuupb ugü, variantes grammaticales.
Mc, XIV, 35. — Z : uujl^iuL^l^ Jfi «un peu ’j , fxixpov. A :
ijiul^iuL. iJli^ affaire de grammaire arménienne.
Vie, XIV, ki . — Z : "Çu/ijq.h-pnL.^ K àvaTiavsaOev. AC : ^tnib^
l^IrpHL^, prononciation dialectale.
Mc, XV, 36. — Z : ujugp pJlglrp^ «donnait [à] boires, etto-
Tilsv. A : trtn fu/Lqhi^ «donna [à] boire w, «fit boire 5).
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec.
A contient autant de variantes que Mq ou H; mais il renferme
beaucoup moins de légèretés ou de négligences imputables au
copiste. Il vient d’être fait mention de variations qui relèvent
purement de la grammaire arménienne ou qui sont dues au dia-
lecte du scribe ou de l’original arménien qu’il reproduit. Parmi
ces variantes, il en est qui semblent être le fait d’une révision
sur un original grec.
A offre, d’autre part, une quantité respectable de variantes,
qui sont des variations apparemment arbitraires. Ici, comme
VIANI SGRÎT A.
75
dans d’autres cas, C marche avec A; et l’occasion s’offrira sou-
vent de traiter simultanément les variantes qu’ils présentent. En
voici quelques exemples.
\!t. , II, 17. — Z ; luuuiglrut^ ^ ilrn^ ifiupt^iu ^
dans la phrase : alors fut accompli «le dit (ce qui avait été
dit) par Jérémie le prophète», le grec : to prjOèv Stà lepep-iov toC
ispo(pr}Tov , et le syriaque. A : muiugbuu^ ml^ fi itrn^
«le dit (ce qui avait été dit) par le Seigneur, par le
moyen (littér. : par la main) du prophète». C : luuiugbuj^
bfilrJliuj iliijfiq.ujpl7li «le dit de Jérémie le prophète». La leçon :
Ctto xvpt'ov devant Stà se rencontre Codex Bezae; elle trahit peut-
être l’influence de I, 93 et de H, i5.
Mt. , ni, 16. Z : . . . ug qlt ji^uîulçft fippirt. ifui^
/i ij-ujjp ^ tjbpug ^ünpuj « . . .l’esprit de Dieu, car il
descendait comme un pigeon et il venait sur lui » , construction
à un mode personnel, qui rend bien les participes grecs : tô
'avsvpLO. Tov S-eoD xaTaëaivov coast ’zssptalspàv êp^6pievov eV’ avTov,
d’accord avec la Pechitto : « . . .l’esprit de Dieu, qui descendit
comme un pigeon et vint sur lui», tandis que le syriaque sinaï-
' tique lit : « . . .l’esprit de Dieu, qui descendit dans la forme d’un
pigeon et resta sur lui». A : . . .ug fipplrL tpaquiifiilt qlt
"hl^P [t ilbpug "tinpiii « . . . l’esprit de Dieu, comme un pigeon,
car il descendait sur lui». C a la variante : . . .[i^'Ll^p jbp^
• • • « • • .descendait des deux, . . ». Von Soden signale
qu’on rencontre la variante : èx tou ovpavoC «du ciel», après
xaTaêaïvov, dans 0 ,379) it llil., — et qu’on lit
pevov au lieu de èpyhp&vov dans sy" pa Eos.
i
Mt. , i\ , 1 q. — Z : bL ujÊily g%nuuj « et il dit à eux » , le grec :
xa\ Xéyei avroîs, de même le syriaque sinaïtique. — A : A- ujui,
ghnum ju «et dit à eux Jésus», d’accord avec la Pechitto, et le
grec : . . . aÔTors 6 Is de Ta 1'^-"'^ ((? 1 .07 ) ar. h sy'*’ Ko ( von
Soden j.
7G
LK TEXTE ARMENIEN.
Mt., IV, 9 4. — Z : L. mni-ubntnu « et Ics luncitic|ues » , xai
ae'ktjvialoixévovs. Ce mot est omis par A et par le syriaque sinai-
tique.
Mt . , IV, 9 5. — Z : A ^ <^pliujumuiiil; «et de Judée», le sy-
riaque et le grec ; xai lovSai'as. A om. ces mots, variante qui est
spéciale à ce ms., jusqu’à mieux informé.
Alt., V, 99. — Z : ^ ^ vcar il vaut mieux»,
yap et le syriaque. A om. «car». Von Soden ne signale l’omis-
sion de car que dans af (le texte latin du N. T. en Afrique au
temps de Cyprien ).
Voici donc trois cas bien typiques. En Mt. , iv, 9 4, l’omission
signalée n’est commune qu’à A et à un texte syriaque. En Mt. ,
IV, 9 0, A est le seul texte connu qui ait une omission. En Alt.,
V, 99, A est seul, avec un texte latin, à avoir une omission. Que
conclure, sinon que A procède lui-même à des corrections qui
nous paraissent arbitraires, ou qu’il opère sur des originaux
grecs qui nous sont encore inconnus. Nous ne sommes pas en
possession de tous les éléments d’information nécessaires pour
identifier, à coup sûr, le texte d’un manuscrit arménien de
l’Evangile.
Mt. , v, 46. — Z : JîupuijjLnpg «les douaniers», le syriaque
et le grec : ol 'iskwvat. A : Jbq^Lnp^g «les pécheurs». Tiscben-
dorf signale que Théophile d’Antioche a écrit : . . .o< 'krialai xa)
oi Tslcovcti « . . .les voleurs et les douaniers».
Mt. , VI, 39. — Z : <Çlrpujbnu^ « les païens», và êôvïj, même
sens. A : <^bpiuijnu^ «les païens du monde (ou : de
la terre)», d’accord avec Ta portent toC
Koapov après sOvtj-
Mt., VII, 19. — Z : np «ce que» dans la phrase : «tout ce
que vous voulez ...» est ici au nominatif, le grec : 'ôa-a.., AC : ynp
«ce que» à l’accusatif déterminé.
MANUSCRIT A.
77
Mt. , VIII , 8. Z ; lujl^ uiuui p^u/b^L. , li JuÊÜnL-l^
K «mais dis en un mot, et guérira mon enfanta, le grec : âXXà
fi6vov eÎTiè \6ycj}, xai la.Orfae'cai o 'üsclis fiov «mais seulement parle
par un mot et guérira mon enfant»; c’est aussi le texte de la
Pechitto. A om. cette phrase, variante qui semble spéciale à ce
texte. — Le syr. sinaït. om. povov et Ht : «mais parle avec un
mot».
Mt. , VIII, q. — Z : trtT fi^^u/hnLp^lriiJt/p , dans la
phrase : «car moi qui suis sous la puissance d’autrui. . . », le sy-
riaque et le grec : . . .sifii vtto ê^ovulav. AC : . . .trif
if.lfini^ fAq. ... «... suis rangé sous la puissance ... ». Cette
variante est importante; elle révèle une lois de plus, mais d’une
façon nette, que A et C sont corrigés sur des mss. grecs d’autre
famille que le texte grec courant, si tant est qu’il soit exact de
parler de familles. Or une leçon . . . è^ovcriav taaaoyLevos ... se
lit dans Ta (B n) ho 273 A ) it Xp; c’est une
raison de douter de l’exactitude du système de von Soden, qui
établit des familles de textes, une leçon aussi importante se trou-
vant dans Tatien, dans H et dans 1.
Mt. , VIII, 26. — Z : juipni.ÿfi% «ils firent lever», «ils ré-
veillèrent», le grec : tfyeipav. A corrige manifestement sur le
grec, lorsqu’il écrit ; qujp[Jni.ÿffü «ils réveillèrent», quipp^nL^
signifiant «éveiller», «réveiller», au propre et au figuré.
Mt. , VIII. 26. — Z : /# ^nniu- ptq.t~p ijuMiniuiÊ^pin^p
lltul^lULIJU^UiLtUinp «et il dit à eux : pourquoi êtes-vous
pusillanimes, [gens] de peu de foi?», le syriaque et le grec : xa<
Xéyet avTOis " ti SeiXoi êale, àXiyÔTitalot (la Pechitto lit : «dit à
eux Jésus. . . »]. — A om. ce membre de phrase. Von Soden
signale simplement que bXiyàTttaloi est omis par Ta et syt*l', ec
que ô Is est ajouté après avions dans sy^'^ hchif. Nous avons affaire
ici ou à une variante arbitraire de A ou à un simple oubli du
cojiiste.
78
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt.. IX, k. — Z : . . .^uipltu fl ufiptnu Ihfi dans la phrase
« . . . pourquoi avez-vous de mauvaises dans vos cœurs ? n,
. . .zrovtjpà èv 7a7s xapSi'ais vpLvv. A oui. ^uipfiu «de mauvaises
[pensées]». G : /jup (i ufiptnu Ik-p «du mal (malum) dans vos
cœurs?». E : mu «dans vos esprits» au heu de : ft ufipmu .
Ce sont des variantes intérieures du texte arménien qui ne pa-
raissent pas conditionnées par des originaux grecs ou syriaques.
-Vit.. IX. 10. — Z : Im- hqpL. fipplru . . . «et il arriva,
comme. . . ». xai êyévsTo. A : A fipplri- «et comme. . . »; or
éysvsTO avTOv est omis par Ta (k* 892) bo.
Vit . . IX. 11. — Z : . . . ni-mi^ ifmpq.mu^lrutb Ibp «... Pour-
quoi votre maître mange-t-il avec. . .?», le grec : ècrOîei b SiSd-
o-xaXos CpLœv. Le syriaque sinaïtique : « . . .mangez-vous?. . . ».
— A : numl^ Il « . . .maiige-t-il et l)oit-il . . . ? » . d’accord
avec èdOlei xoCt ■zst'vsi de Ta 337 i"io54 0220 (pr72 [ 565
5/i/i 1689 346 M)
Mt. , IX , 12. — Z : liujpnqmg « les puissants » , « les capables » ,
rendant exactement le grec : oi iayyovTes. AC ; nqptg «les
sains » , « ceux qui sont en bonne santé ».
Mt.. IX. 1 7. — Z : . . .uqmmmiLlib tri- tp^fîb . , . dailS la
phrase : « . . les outres se rompent el le vin se répand ... », le
grec ; . . .oi ào-xoi xctï b oivos . . . ; le syriaque : et. — A :
. . . u^iummfLflh q.^bjiU , c’est-à-dire om. et.
Mt. , tx, 22. — Z : q.ni-ump «fille», ^vyaTsp, et le syriaque.
A om. ce mot.
K" est un type de textes qui se trouvent dans une centaine de mss.
assez récents, dont les plus anciens sont § 187 s ii a? 1197 (5^7 laaA
1199)-
MANUSCRIT
79
Mt. , IX . 9 5 . — Z : bi- fipfilîL. bp lutlpnlifh , . . ft et comme
sortit la fouie, . .y^, pour rendre le grec ; ots Sk 6
6x^os. . . Le syriaque : «et lorsqu’il eut fait sortir la foule . . .
— AC : (ip^phL. bp. . . «lorsque sortit. . . ». L’omission de tt
provient d’une révision sur le grec, qui n’a pas : xai.
Mt . , IX. 33. Z ; . . . qujpJtugujL <bnqni^t.pq^p^
« O . .s’émerveillèrent les foules», d’accord avec le syriaque et le
grec : . . . èSaipaaoLv oî o^^oi. — AC : qiupi/iugu/b uiiRrhu^
é-nrjnijnLpq^^^ «s’émerveillèrent toutes les foules».
Mt. , X, 3. — Z : pntliRuu «Thomas», Qwpàs- — A. om. ce
mot. Von Soden signale que le membre de phrase : ScopSis —
TeXoîrijs est omis par (1/12/1* M ).
Mt., X, 1/1. — Z : «non», «ne pas». AC : . la même
négation, accompagnée d’un î» (n) déterminatif.
Mt., XIII, 67. — Z : gijnuiu, awTois, et le syriaque (Jésus
leur dit). A ; «à lui».
Mt. , XIV. 6. Z : b <^ui2^fg p-nt-bgtuL. <^bpiiijfplt k et elle
plut à Hérode » , xa.) ripecrsv rcà . et le syriaque. — A om.
ce membre de phrase.
Vit., XIV, 7. — Z ; bu bpn^JuiiTp « d’où (lussi avec
serment. . . ». Le grec et le syriaque n’ont pas xa\ «aussi». —
yVC, om. bu «et», «aussi».
Mt. , XIV, 10. Z : . . .‘ul^uibuil^ lu qbpl^nuu . . , « . . . leS
pains et les deux poissons ... ». Grec : âp-tous xoù Toits. . . , et le
syriaque. AD om. bu «et».
Mt. . XIV. 28. — Z : îii/ii/ «à lui», dans la phrase : «Pierre
répondant à lui dit. . . », le grec : avry. Le syriaque et ACE oin.
80
LK TEXTE A 15 VI ÉM EN.
'ibJùj r.à luiîî. L’omission provient peut-être du fait que certains
textes lisent : répondant à lui, il dit; tandis que d’autres portent :
répondant, il dit à lui.
Mt. , xiv, a g. — / : h "but tnulj^ «et il dit 55, 0 Sè eiTtev. Syr.
sinaït. : «il dit à lui 11 \ Pechitto ; KJeshua autem dixit illiv. AC
om. «î7w.
Mt. , XIV, 3a. — Z : fl *btiiuib «ils entrèrent dans la
barque r . ... àva^dvTOôv ctùjwv ... ; la Pechitto et le sv r. sin. ont
aussi le pluriel. — AC ; lri_ (t^btnL.^ «il entra dans la barques,
d’accord avec : avTœ de ( 1 a4 1 ) sy' pa.
Vit.. XIV, 3a. — Z : <Çtifbf^iuftinlîuÆg <^nqpîj «le vent se
caïman, «s’apaisa», «se tut», le syriaque et le grec : èuoTiixcjtv
b dvefxos (xoTtd^eiv « se fatiguer » . «cesser»). — A : q^iurf^^tuphiug
^nqÿù «le vent cessa», «s’interrompit», «se reposa».
Mt . . XV, 1. — Z ; tun. jjtunLu «à Jésus», TÔî lïjo'ov, et la
Pechitto. Le syr. sin. : «à lui». On lit : zipos avrov «à lui», au
lieu de «à Jésus», dans Ta H'’ (D) lat'""' qf sy", etc. — A ora.
lUfL jftunLu «à Jésus», d’accord avec |«i>i225 c29'i
13^5 280).
Mt., xv, 8. — Z : ^ « est » , dans la phrase : «... son coeur
esl loin de moi», le grec : à.7téyj.i^ et la Pechitto. Le syr. sin.
entend ; il (le peuple) est dans son cœur éloigné de moi. —
AC : Aï# «sont» en donnant comme sujet à ce verbe le mot
nom. plur. de ufipm «cœur».
Mt. , XVI, iG. — Z : lilriiiiijjüLy «vivant» (du Dieu vivant),
le grec : tov Çwi'tos, et la Pechitto; le syr. sin. a une lacune. C :
lllrUq.ui%y. A om. ce mot. La seule variante grecque relevée est
qu’on lit ; (tmI,ovto? au Heu de Ç&Îi^tos dans 1“'^^*
MA^US(;^IT A.
81
Ml., XVII, .3. — Z : bphi-kyu/ü «apparurenhj, le grec :
à(p9tjaav, et le syriaque. — AC : hiihutrgiuL. « apparut w, d’ac-
cord avec cyÇ0>i de (Bn 33 i /i i D 0) laP" q f JJ
(Mc, IX, h).
Mt., xvii, (). - — Z : jliiinLii «Jésusr, le grec : b Itia-ovs, et le
syriaque. — A om. ce mot, d’accord avec Ir7’'3'ioi (tI2‘2ü i laso ( ^ jg
209 2A5 ^7^).
Mt., XVII, lA (l3). Z : ^uifiuj^tufi <^^LUj‘iÊq.iithug « ii CS-,
malade gravement 5?, d’accord avec le syriaque et le grec : xaKvs
'ssdfjysi. — A : jtuptu^uip b ^^jiLujhqujbug tf gravement
il est tourmenté et il est malades.
Mt. , xviii, 2. — Z ; If^ujgnjg q^iu «il plaça Imv, d’accord
avec le syriaque et le grec : êaritjuev «üto. — AC om. qijiu
«lui», d’accord avec 1°™* K'**'" ( iSyA Fj qui omettent : adro.
Mt. , XVIII, 10. — Z : luiilrJ'Ikq «je dis à vous»; le syriaque
et le grec lisent : «car je vous dis», Xé-yiu) yàp vpîv. — A om. ce
membre de phrase, d’accord avec (990).
Mt. , XV III, 12. — Z : qJninpbiu^i «Celle qui s’est égarée»,
d’accord avec le syriaque et le grec : to ■ay.xvcûfjLsvov. — AC :
qlinpni ubiu^ « celle qui s’est perdue ». La seule variante grecque
relevée est celle de : 'asuXavrjasvov au lieu de 'a’Xavwp.evov dans
^•^0^(1 57 j.
Mt. , XIX, .3. Z : . , .nL.JL^ uip^ujlf^lrf^
la phrase : «est-il permis d quelqu’un de renvoyer sa femme?».
Les éditions grecques lisent : àTio'kùaa.t rriv yvtxxïxa olCtov. Mais
n'vi se rencontre dans I«'^^( 70o). — AC ; hlJL^ l’H'
ujp^tulflri . . ,à quelqu’un, sa femme [de | renvoyer?»
Mt., XIX, l3. Z : ui^iilikputpib ‘bnpuM imiiiutl^^fli «seS
disciples réprimandaient. . . », d’accord avec le syriaque et le
()
8^
LE TEXTE ARMÉNIEN.
latin ; ses disciples de Ta « c Les éditions grecques portent :
01 Sè IxatOlITCtt , COniDie AC : in^jul^lr^tin^j uiuuml^^h . H :
. . .uiuuuthgjiU « , . . réprimandèrent
Mt. , \IX, l6. Z : ijujpq.ujiglrm guipât, ’ ' '
«maîire bon, quoi de èo« ferai-je? w, d’accord avec le syriaque et
le SiSdaHoXe àyaOè de Ta Ip Kgg H"*' ( E F G H etc. C 3 3 A ).
— A om. [iu^pl’ «bon 55, après tt maître 55, d’accord avec des
manuscrits grecs, qui portent (J'j^ao-xaXe seulement.
Mt. , XIX, il 9. — Z : iimiT qlflfb «ou femme 55, d’accord avec
la Pechitto et le grec : rj ywoïKct. — A om. ces mots d’accord
^vec “ I Siï a b r- ^ sy® Dp (BDibSa 51193 1 872
2 2 , etc., iSoàj pa.
Mt. , XX, 21. — Z : luul^ g^iu «dit à elle 55, d’accord avec le
syriaque et le grec : . . .slirs.v avril. - — AC om. giftu «à elle 55.
Le seul llottement grec relevé est celui de E*, qui porte : avroîs
«à eux 55, au lieu de avril.
Mt., XX, 2/1. Z : ^nub-tup iniuuuÂig^ , piupl^u/guiü , . .
« . . .les dix ayant entendu s’irritèrent 55, d’accord avec le syriaque
et le grec : ol Séxa tjyavdxrntrav ,, avec cette différence que le
génitif absolu arménien ne répond pas à un génitif absolu grec.
— A : tnujuujbg^ ul^uu/b piuplf^u/hiu^ « les dix commencèrent
à s’irriter 55, d’accord avec ijp^avro àyavaxreïv de 1093 1390
(n 1207 A73). C’est la leçon de Mc, x, /ii.
Mt., XXI, 3. Z ; . . . inhtunÜU ^uplru/bg tgjitnfg «au
Seigneur, d’eux ils sont nécessaires 55 («le Seigneur a besoin
d’eux 55], d’accord avec le grec : ô xvpios avrwv yjptiav ’éyei. Le
syr. sin. a une lacune. La Pechitto : «à noire Seigneur ils sont
nécessaires 55. — A : . . .(iLpaLiT ui^mrg 4" « . . .(au Seigneur)
de lui il est nécessaire 55 («le Seigneur a besoin de lui 55 [de
l’ânonj): H : inhumai ^t.pnLiT ig^uiig //il «au Seigneur, de lui
MANUSCRIT V.
s;')
ils sont nécessaires 7? (?). Ce singulier «de lui’?, «à Ini’i,
au lieu du pluriel « d’eux «à eux’’. est une correc-
tion manifestement faite sur le grec de
(x05A/i 119^ i5i5) qui lisent aÙTov au lieu de avTcSv.
Mt. , XXI, 'i'I. — Z : . . .7"^ b^lCt'3^'^ JluqolJn <yUl^
i^tuinnil^. . . « . . .ce que «<mi vous demanderez dans les prières
avec foi. .. V, pour rendre le participe du grec : . . .ocra âv ai-
Ttiarne èv Tfi ■apoaev^ij ztktIsuovtss . . . , d’accord avec le mode
personnel du syriaque. — A om. Wl. «aussi» et lit : <^iuLijjinnil
au lieu de <ÇiiiLiuuinij^. C : ^ftui-uuinntf jut^
q^Ê-P^u «ce que vous demanderez avec foi dans les prières 77.
Mt. , XXI, 37. — Z : h-L%tu «lui aussi 77, d’accord avec le syr.
sin. et le grec xat avTÔs. La Pecliitto et quelques textes grecs
lisent «Jésus 77 au lieu de «lui aussi 77. — A om. %tu «lui
aussi 77 , d’accord avec ( 7 0
Mt . , XXII, Al. — Z : g'bnuui «à eux77, dans la phrase : Jésus
demanda ù eux, d’accord avec atiTofs de 1'^^°’^' ’^o ^ ^5^
7 1 3 KnrF). — A, corrigeant manifestement sur le grec, porte :
qUnuiu «eux 77 (eos], d’accord avec aÙTovs de la plupart des mss.
grecs.
Mt. , XXIII, 3 A. — Z : fl "ungu/bl; «desquels 77, d’accord avec
le grec : aùjwv. — AC : tfi- fi "ùngufbl, txct desquels 77, d’ac-
cord avec le syriaque et lexai de Ta Ir AjA K (E FG 11 V H etc.).
Mt. , XXIV, I. — Z : tfbujjp «il allait 77, éTtopsveTO. — AF :
qjfbugp «il allait autour? 77,
Mt. , XXIV, 1. — Z : hi. iliÊiinh-iuii « et s’approchèrent 77 , d’ac-
cord avec le syriaipic et le grec : xat isrpoa-tiXÔov. — A om. /.#-
« et 77.
li.
LE TLXTE ARMÉNIEN.
8'(
lAlt. . xxiv, 9. — Z ; hi-‘buj «et luiw, pour rendre le grec : 6
Sè. A om. Itl. «etw.
Mt. , xxiv. 3(). — Z : «sera aussiv. dans la phrase :
ainsi sera aussi \a venue du fils de l’homme?», d’accord avec le
grec : . . .’éaltxi xotl . . . — AC om. bL. «et», «aussi», d’accord
avec l’omission de xai dans (B) sa ho 1“^^ (D) abhqrr^.
Alt . , XXIV, k 5 . Z : <^tULuJiutiupliJ' ^lun uij h ^Jîuuutnihj , . ,
«le fidèle serviteur et sage. . . », d’accord avec le grec : ô isialbs
SovXos x(xi (ppôvifxos, et avec le syriaque. — A : ^uuL.iuuiujfi^ir L
fiJujuinnuii è-iuniuj «le fidèle et sage serviteur». Certains textes
lisent àyoBos après SovXos (Ta®lr), et oixovopos après (ppovifios
(Ta 1<'’*09 [i y4]]. Dans ce même verset, é-njnujj «serviteur»
[SovAos) est employé pour rendre le grec : olxsTsta «la maison»,
«les gens» {[i ijlrpuj é-mn^u^ftg fininÿ = eVi Trjs oixSTetas
avTov ).
Alt . , XXIV, 5o. — Z : jn.pni.iT uil^ niJiiltgli ^ dans la
phrase : « . . .au jour où il ne s’y attendra pas. . . », d’accord
avec le syriaque et le grec : où ■zspouSoxa. — AC : japm-iT
Alt., XXV, là. — Z : lit. P «ses biens». Ta ÙTtâpypvTa
aÙTOv. — AC, d’accord avec le syriaque, préfèrent le singulier :
ijÿh^liLp «son bien», «sa possession».
Alt;, XXV, KJ. — Z : A- unAl, . . , dans la phrase : «et il
lait rendre compte. . . », xa'i cwaipsi . . et le syriaque. —
A om. bi- «et».
Alt., XXV, ho. Z : lipMJiniuuluuiL^ iniugl^ p^tuiptuLnpij . . .
«Répondra le roi », d’accord avec la Pechitto (le roi) et le grec :
. . .ànoxpiOsis ô j3a<7tXsv5 éps7 . . • — A : ju^bé-miT upuunuu^
iniujyli «aloi’s il répondra, . . ». Celte omission de «le
MANUSCRIT A.
85
roi 5? s’explique, soit en supposant que A suit un texte : . . .aù-
Tots à ^aa-tXsùs (1“'^^ [D]), ou plutôt le texte de sy* KX,
qui omettent : k roi. Peut-être y a-t-il l’influence de Mt. , xxv, A 5.
Mt. , xxv, 45. — Z : uiJl,‘h uttibiT «en vérité je dis à
vous w , d’accord avec le syriaque , et le grec : àfjLnv Xéyco v(xîv. —
A om. cette phrase, d’accord avec P«io5'i x' 1 200 i <5200 (168g 9‘jg
44o,)
Mt. , XXVI, 21. — Z : . . .ni.in^lib ^n^tu, dans la phrase :
«et tandis qu’iV.s mangeaient. . . n, d’accord avec le syriaque, et
le grec : . . . é<7di6v7(t)v avTÎov. . . — A om. %n^iu «ilsw.
Mt . , XXVI, 3i. — Z : uni- g «tous vous», (l’ac-
cord avec le syriaque, et le grec : 'srâvrss yf/eî"?. — A om. nnL^
« vous ».
Mt., XXVI, 45. — Z : luul; y^nutu «dit à eux», d’accord
avec le syriaque, et le grec : "ké-yei avTots. — A om. yLmiau «à
eux».
Mt. , XXVI, 54. /j : . . . uyuiyl^u tyiugm
‘hbri . . . « . . .les écritures, que ainsi il doit être. . . », d’accord
avec le syriaque, et le grec : .. .ai ypaÇ>a't oti owrca? Ssi ysvé-
(rOat. — A om. pk . . . et porte : . . tfinpif.iu_^
gkligL «les écrits des prophètes.», d’accord avec .. .ai ypat^ai
TÔiv 'ispo(pri'ro)v de 1^*^ (O 1200) if f jj.
Mt. , XXVI, 5'ÿ. — Z : «les scribes» (avec 4» dé-
terminatif ) , d’accord avec le grec ; ol ypanpaTet?. — ACl :
«les scribes», sans î» déterminatif.
Mt. , xxvn , .‘)4. — Z : gi/idiki^ «boire», d’accord avec le sy-
riaque, et le grec : -orieTr. — AC om. jukiiki «boire», d’accord
avec II'’’''’ l'?'' ( L 2y ), qui omettent 'csieJv,
]>E TEXTE AUMÉMEN.
8()
Mt xxvni, 8. — Z : bu b^buj^ ijujqijuiqiul^li «et étant sor-
ties immédiatement 55, d’accord avec le grec : koli àiieXOovaaii ’rayjj
{è^s.'kOovcjai dans Kgg etc. [EFGHVO, etc. A 89*?]).
— AF : ki, iJtnqiJ^qujl^li bfbiui^ «et immédiatement étant
sorties 5’.
Mc, 1,10. — 'A-. ft ^png^u «hors des eaux 55. Le grec : èx tov
v^aios, sur lequel ACF corrigent en ft «hors de l’eau 55.
Le pluriel arménien en Z est peut-être une inlluence du sémitique
où eaux est au pluriel : Jl^ao
Mc, II, 22. — Z : . . . q-fîbltL qui^l^üij . , . « . . . le vin les
outres 55, dans la phrase ; «...sinon fera éclater le vin les
outres. . . 55, d’accord avec le syriaque et le grec .6 oïvos
TOUS àcrxous. — A : . . . q-jib^ “iing qui^lf^uh « . . •le vin nou-
veau les outres 55, d’accord avec oïvos b véos de K contre
^'i876fj37i ^EFGHVLi, etc. C^ 33 A 892 i24i, etc.), b véos
pourrait provenir de Le, v, 87.
Mc, II, 2 3. — Z ; m^uilibpm^ «les disciples 55. La Pechitto
et le grec : «ses disciples 55, oi ^aOn^a) avTov.' — A : m^mlibpm^
%npiii «ses disciples 55. Z est ici d’accord avec 1®^^ (contre d) I
( D contre d et 1896) t.
Mc, III, 11. — Z : ujjii^ uqfiq&^ «les esprits immondes 55
(les deux mots sont au pluriel), comme en grec : rà tsvsôixaia.
Ta dxâôapTa. Le syriaque traduit différemment. Syr. sin. : et ceux
sur lesquels étaient des coups des esprits immondes 55 ; Pechitto :
«et ceux auxquels étaient les coups des esprits immondes 55. —
AC : uifu tgftq&p «esprit immondes 55 ou «ces immondes 55.
Mc, iii, 18. — Z : bu qP^ntJJuiu «et Thomas 55 (accus.),
d’accord avec le syriaque et avec le grec ; xa.) Scopôiv. — A om.
ces deux mots. Une telle omission n’est pas signalée en grec;
MANUSCRIT A.
87
mais le flottement du grec explique peut-être l’omission de A :
Kcà est omis devant Q'Mfxav dans (■ÿoo) a f c; on lit . . .
ScofjLàv. . . MarOaiov dans (33 998).
.Mc, ni, 33. - — Z : . . . ^iT i/lyp l^ujiP h qjLUjp.p «... ma
mère ou [mes] frères? 55, d’accord avec le grec : ù {xuTrip p-ov 17
ol dSeX(poi' (xov; et avec le syr. sin. : ma mère ou mes frères? —
A : tftpjp t'L- IrqfLujpp « . . .mère et frères?», d accoril avec la
Pechitto [etj, et avec le xai (au lieu de rj) de Ta
etc. (BnG'^ZLA892 5'79 laAi \V0 3ÿ2].
Mc, IV, 9 2. — Z : fl é-tu6-ni.lf «quelque chose en secret».
— AF corrigent sur le grec : t< xpoirlSv, lorsqu’ils écrivent :
S-uié-nt-l^ «quelque chose [de] secret», ce qui est aussi
d’accord avec la Pechitto.
Mc, V, 9. — Z : ujUnihj l; fitP «nom est mien» (mon nom
est. . .), pour rendre le grec : ovofxâ fxoï. — A : 4" ufibnLL fuT
«est nom mien» (mon nom est). Ce flottement de l’arménien
provient du flottement grec, où on lit : . . .jao/ êaliv dans :
j«^5-ooo < (B DW 0^00 372 168998378812469 17 4826 etc.)
it vg, et . . . éc/ltv pot ovopa 'keyeijv dans (D ) ^ r. Le syriaque
porte : noire nom».
Mc, V, 20. Z : bu iniWLb^liU Êjuipiluhiu^lfu «et tOUS
s’émerveillaient», d’accord avec le syriaque et avec le grec : xa)
'zsdvTes êOavpa^ov. La seule variante grecque relevée est que
j(pa<î3o 0129 (i/|24 2 i3)4cy^’- iiscnt èQoLKipaaav au heu de
è6(xxtp.(tlov. — A om. ce membre de phrase.
Mc, VI, 21. — Z : fippbi- «lorsque». — A : tn. fippbt. net
lorsque . . . » , d’accord avec le syriaque et le grec : xa) yevo-
pévris . . . Cependant quelques textes grecs portent Sè au lieu de
xai : Ooo 133 (U*0 ^00 ja I) c
88 LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, Yi, 9 2. — Z : ■Çu/'X^ij hqht. «elle fut agréable??, «elle
plut??, (l’accord avec le syriaque et le grec ; ijpecrev. — AC ;
<Çiu'2inj p^nt-bgiuL., qui a le même sens.
Aie, VI, 36. — Z : fn-gbu/Lg d’accord avec le syriaque et
le grec : éavioh. — A om. fn-gbiu^g «se??, d’accord avec
(54/.).
Mc, VII, 1 1. — Z : g<Çugg l^uitT gjtigp «à père ou à mère??,
d’accord avec le grec ; tw OTaTpl v //JirpL Le syr. sin. lit : «à
son père et à sa mère’?, tandis que la Pechitto porte ; «à son
père ou à sa mère??. — A : g^ugp fiLg «à son père??, d’accord
avec le •srarpl aÙTov de Ta 1“’^® (P''<5302 ^ [) g ^ 5 ) « c ^ i sy sa. G :
g'Çugp l^uitT giTugp fiLp «à père ou à sa mère??; d’accord avec
le poiTp) avTOv de Ta Jotosoi 93 ,ji>203^ ^0 ,-qq 5g5 872).
Aie, VII, 1 5. — Z ; /» Jwpq. Jtnbiup, dans la phrase ; « . . .il
n’y a rien d’extérieur qui dans l’homme étant entré. . . ??, pour
rendre le grec : . . . ela-7Topev6[ievov sis avTÔv ... et le syriaque :
«il n’est rien cjui [soit] en dehors de l’homme et pénètre en
lui . . . ??. Cette variante est importante en ce sens que l’armé-
nien s’écarte et du grec et du syriaque et ti’aduit conformément
au génie de la langue arménienne. — A ; Jlnbiui fi JLjpq.
« . . .étant entré dans l’homme. . . ??.
Aie, IX, 5(6). — Z ; ^ujüglt xuar il ne savait
pas??, d’accord avec la Pechitto et le grec : où yàp. . . - — AF :
bi vet il ne savait pas??, d’accord avec le syr. sin.
Aie, IX, 2/1 (25). — Z : bu ugp buu ilp «et cependant
encore n’entre plus ...??, d’accord avec le svriaque et le grec : xai
IxnxsTi. — F om. bt.u «encore”.
Aie, IX, 27 (98). — Z : ^uipgfiL g^tu «demandèrent à lui??,
d’accord avec le syriaque et le grec : çtd/P'Vtou? aùjov. ■ — A ;
MANUSCRIT A.
89
<^uipgf^ ghiubi. tuuh‘L « demandèrent à lui et disent yj, d’accord
avec le XéyovTes de Ta I i^sof (VV 0 700 565 28
1689 etc.) pa.
Mc, IX, à 1 (^2). — Z : bp-l^ tuftlihtui^ «SI était mise
(une meule d’âne)», d’accord avec le syriaque et le grec : si zrs-
pÎKsnoLi. — A : bpir l^p «si était suspendue. . . ».
Mc , X , 4 . — Z ; « lettre » , « écrit » , d’accord avec le grec :
jStêXtov, et le syriaque . — A om. ce mot.
Mc, X, 21. — Z : qfuin^ ii\a croix», accusatif déterminé.
— A : fvus^ «la croix», accus, indéterminé.
Mc, X, 2 4. — Z : q.iupllruui^ «derechef», d’accord avec le
syriaque ét le grec : ■aciXiv. — A om. ce mot, d’accord avec
jaoi'i oi222f(pi>io9o 2i45 i574 ii5 A) qui omettent ■craXiv.
iMc, XI, 3. — Z : «lui » (accus.), dans la phrase ; «... et
immédiatement il enverra lui ici», d’accord avec le grec : atÎToi'
ànocrléXXei, et le syriaque. — AC : tfUnuiu «eux» (l’ânesse et
l’ânon); les copistes sont vraisemblahlement influencés par le
récit de Matthieu, xxi, 2 et de Jean, xii, i4-i5, qui parlent
d’une ânesse et d’un ânon.
Mc, XI, 1 1 . — Z : . . . l;ft bgbl^njuighun^é-uilth .,,«... était
avancée l’heure », pour rendre le grec o^f/è rj^n oüutjs Tris Spas. . .
qui offre ici de nombreuses variantes (cf. von Soden). — A :
bpblf^y uÂigbiii^ thuuîfîi.
Mc, XI, 3 I . — Z : bpi^ jbfilfLly lujue du ciel », [lour rendre
le grec : 6ri ovpavoC de | 0.1:1 ^005 <• 30s 0 .-gg
826 543 34() 23o 828 ) sy. — ACKom. bpt; «(pie», d’accord
avec la majorité des mss. grecs cpii omettent ijt.
90
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, xii, 5. — Z : Itl. q^iuijni^Ju uijijj «et beaucoup
d’autres», d’accord avec le grec : xoà 'usoXkovs âXkovs, et le syr.
sin. La Pechitto lit : «et beaucoup d’autres serviteurs». — A :
bc. uyqu p.uiiinuru «et auti'es nombreux», d’accord avec. . .âX-
Xovs 'zsoXXovs de H®® ^ l 8 a '7 ) af.
Mc, XII, ai). — Z : tun.ujj^lîü gu/b ÊjuitWibii^ «le premier
de tous», d’accord avec le syr. sin. et le grec . .■zspcôzri 'ssdv-
Tcov (ou 'sraaaSvj de JaissT ^^3 (8^3 i5/ia i58a 2ig3
187a a a 118 a 09 X) sy'; les variantes sont très nombreuses
dans ce passage. — Aom. ce membre de phrase d’accord avec af,
ce qui constitue vraisemblablement un pur accident.
Mc, XII, àà. — Z : . . u^i^'btu. . ., dans la phrase :
« . . ..ont jeté de leur superflu, mais elle. . . », d’accord avec le
syriaque et le grec : . . . eêaXov, avTn Sè. . . — A : ... mpliftL
Jb^lUJL
"î/
Mc, XIII, 11. — Z : «que» (explétif). — A om. ce mot.
Mc, XIII, 11. — Z : ijh 4".^ «car non pas vous. . . »
(=car ce n’est pas vous qui parlerez), d’accord avec le grec : où
yâp sale vyLsU . . . — AF : ^ bpb q-nu^ ... « car non pas
pourtant vous . . . » , avec addition de bpb « si » , « si pourtant » ,
employé ici explétivement.
Mc,\III, 19. Z : bqjigitü lUi-nLji^^ ^ibqnL^
pbinLg « scront CCS jours-là des afflictions». Ce verset est très
tourmenté dans les différents témoins du texte évangélique. Le
syriaque : «car sera en ces jours affliction . . . ». Le grec : scrovrai
yàp aî nfiépai èxsîvcti 3-Xi\pts. — AF : bi. brj^g^ . . . «et
seront. . . ».
Mc, XIII, 3 1. — Z : uiLgufLligb^ii « ne passent pas» (subj.),
d’accord avec le grec : où pi) 'aapeXQojcriv de K (EFGHV O, etc.)
contre *‘'^5 (B N L 892 1^2/1 1676 677, etc.).
MANUSCRIT A.
91
— AG : il[i uMügylr% «ne passeront pasv, d’accord avec le sy-
riaque et le grec : ov (iv 'Sf(xpeXev<70vjat.
Aie, XIII, 35. — Z : uipri- «donc», comme premier mot du
verset. Le grec : ypti-yopsÏTS ovv «veillez donc-n. — A om. «donc»
probablement parce que, en révisant sur le grec, il n’a pas ren-
contré ce mot au début du verset. En syriaque, «tune»,
«ergo», «enim» est le deuxième mot du verset, comme en grec.
Mc, XIV, 10. — Z : tlkip «pour nous», d’accord avec le sy-
riaque, et avec le grec : n[x7v. — A : «la Pâque», au
lieu de «pour nous».
Mc, XIV, 17. — Z : hrL fipptrL. hphl^iy Irq^L. , tf-iuj hpl^n^
utiuuufibftL.^% <ÇuAirf.hpJi «et lorsque le soir fut, il [y] va avec
les douze», d’accord avec le grec : xa) àypias ysvofxévrjs spysrat
fiSToi TMv Soüdexa, et le syriaque. — A om. ce verset.
Mc, XIV, 18. — Z : np HLinl; ftul^ fAq. fiu «celui qui mange
avec moi», d’accord avec le syriaque et le grec : 0 ècrBiwv
pet' èixov. — A om. ce membre de phrase, soit par pur arbi-
traire, soit que, révisant sur un texte [B] sa) qui portait
7WV èaOiôvTwv au lieu de b èaBiwv, il n’ait pas compris cetle fin
de verset.
Mc, XIV, 9 1. — Z ; «malheur soit!», pour rendre
le syriaque et le grec : oôa\ Sk. — ACF, corrigeant sur le grec,
omettent : « soit » .
%
Mc , XIV, 9 1 . — Z : bpii /l^p (mil . . «si n’était pas
donc né cet homme». — A om. fiul^ «donc», pour se rappro-
cher du grec ; si ovx êyevvrfOn-
Mc, XIV, 33. — Z : infuplri «s’attrister», d’accord avec le
syriaque et le grec : êxôapëeio-Oat. — A : mpim/l.q , (jui a le
même sens.
92
LE TEXTE ARMENIEN.
Mc, XIV, 36. — Z : «de moiw (ablatif), d’accord avec
le syriaque et le grec ; àiv’ è^ov. — A om. «de moiw,
d’accord avec 1°®®^ qui omet toî/to «tt’ èiiov.
Mc, XIV, Aq. — Z : /r- l£uiiiupni.^ qpu «et VOUS ue ui’avez
pas appréhendé » , d’accord avec le syriaque et le grec : xoà ovx
sKparriacné f/e. — A om. ce membre de phrase, et l’ajoute en-
suite en marge.
Mc, XIV, 'ÿ 1 . — Z : ''[^1 jurer». — AF : ti.
hpn^HLi^ «et [à] jurer», d’accord avec le syriaque et le grec :
xa) bfxvveiv (ou : ôfivuvat).
Mc, XIV, y‘i. — Z : pii ^lïL. ftgli «que avant que ne. . . »,
pour rendre le grec : . . Axi 'ssp\v ... et la Pechitto. Le syr.
sin. om. ces mots. — A : pour se rapprocher du grec.
Mc, XV, h. — Z : <^uipgujij^p «interrogeait», d’accord avec
le temps passé du syriaque et êirti pcÔTtja-sv de K (EFGHVfl,etc.)
contre 1“'"'* (Bn C "4^ 33 892 AV), etc. — A :
<Çutpgu/ibli «interroge».
Mc, XV, 9/1. — Z : iupl£lrtui_ «ayant jeté», d’accord avec le
grec : ^dXkovies ou /SaXorres. — A : tuplfltb «ils jetèrent »,
d’accord avec le syriaque.
Mc, XV, 35. — Z : Ifiupqug «[il] appelle», d’accord avec le
syriaque et le grec : (pwveî. — AC ; Iftufiq-m ^il appelle»,
d’accord avec (^covs'i oStos de Ta ( D) c
Mc, XV, 4 9. Z : ^uiüqli nt.pp.utp l^p np fi ^ptup%
Jùiutblip. . , «car c’était vendredi, qui entrait dans le chabath
(samedi). . . », pour rendre le grec : én?] 'aapaaxsvn, '6 êcritv
MANUSCRIT G.
n
'BfpoadëëaTov «puisque c’était [la] préparation, c’est-à-dire le
pro-sabbat (=la veille du sabbat)» (le vendredi soir), d’accord
avec la Pechitto. Le syr. sin. lit : «et c’était au sabbath». — A :
. . . np inL-uu/bujp . . « . . .qui commençait à luire
au chabath (le samedi). . . », variante arbitraire dont on ne
trouve le correspondant dans aucun des textes actuellement pu-
bliés.
Mc, XVI, 3. — Z ; Itl. tuul^^ «et [elles] disaient. . . »,
d’accord avec le syriaque, et le grec : xai skeyov. — AC : tt.
iuuk% «et [elles] disent. . . », variante arbitraire, ou destinée
à rendre un 'kéyovTes non encore signalé dans les éditions.
MANUSCRIT C.
J’ai donné dans mon Rapport . . . . p. A i-45 . une description
de ce tétraévangile arménien, conservé à la bibliothèque d’Etch-
miadzin, écrit sur parchemin et copié à Mélitène en 5o6 E. A.
(= ÿ mars lOÔy-G mars io58 J.-C.). Le nombre des variantes
relevées se chiffre par centaines; ce ne sont plus des fautes de
copiste, des négligences ou des légèretés comme on en rencontre
tant d’exemples dans Mq et dans H. Ce sont avant tout des parti-
cularités grammaticales ou orthographiques, provenant sans
doute du lieu où fut exécutée la copie. Mais ce sont surtout, et
pour le plus grand nombre, dès variantes que l’on serait tenté
de qualifier d’arbitraires quand on ne réussit pas à les iden-
tifier, ou des variations du texte arménien qui dénotent une
révision incontestable sur le grec. Du coup, la rubrique négli-
gences, légèretés doit disparaître dans l’étude de ce nouveau
manuscrit.
C a de nombreux points de contact avec A; ils ont des leçons
communes qui trahissent une révision sur un original grec dont
LE TEXTE ARMÉNIEN.
9'f
les types différaient assez peu entre eux. et comme C est de
douze ans postérieur à A, on pourrait se demander si C n’est pas
une hellénisation renforcée de A. On sent que le scribe de C est
un homme instruit, qui n’a pas copié servilement son original,
mais qui a cherché à le corriger intelligemment sur les textes
grecs qu’il avait à sa disposition.
Après les premiers traducteurs, Koriun, Eznik, etc., qui se-
raient du v' siècle, il y a eu aux vf et vif siècles une école de
traducteurs, dite école des hellé?rophiles , qui a créé une langue
toute spéciale, n’ayant rien de commun avec celle de Koriun et
de ses contemporains. Moïse de Khorên aurait connu cette
école, dont la langue n’a exercé sur celle des textes de l’Evangile
aucune action.
Mais on a vu par les manuscrits étudiés ci-dessus que des
reviseurs du texte arménien se sont souvent reportés à des ori-
ginaux grecs divers.
C est un excellent exemple de ces manuscrits révisés sur des
textes grecs; il peut en être considéré comme le type idéal.
Pour plus de clarté dans l’exposition, les variantes seront
étudiées sous deux chefs principaux : i° les particularités gram-
maticales ou orthographiques; 2" les révisions faites sûrement
sur le grec, et des variations que l’on qualifie provisoirement
d’arbitraires, rien ne prouvant qu’on ne découvrira pas un jour
les originaux sur lesquels elles furent exécutées.
Particularités grammaticales ou orthographiques.
Mt. , I, ly. — Z : «les générations . avec (n) dé-
terminatif, ai yeveoà. — C : «les générations», sans î»
(n) déterminatif.
Mt. , 1. l 'y. — Z : ilfiiü^hL fl qtui-fip «jusqu’à Dawith». écas
AotVl'S. Mq A G : gq.iuLflp-.
MANUSCRIT C.
95
Mt. . 1,17. — Z: fl if.k «jusqu’à la capti-
vité 55. — _Vlq A C : iffth^lTL. g tf^b .
Mt. , II, 11. Z : ijJufhni-l^ ■^u/üij.bg^ iIujpbJiuL, Jîuppü
fii-pnijjx . . . l’enfant avec Marie sa mère -n , d’accord avec le sy-
riaque et le grec : to TsaiSlov fierà Motpi'as Trjs fjonpos. olvtov. —
C : qt/u/ünL.1^ JlupbtnâJL <^iiÂiq^bpJÎ ifiuppii C’esl ici
simple affaire de grammaire arménienne, d’ordre des mots armé-
niens.
Mt. , II, 11. — Z: bplffip tguiipiijLl;^ « adoraient 5? , «se
prosternaient». — C : l^^pliftp igunp/îb «adorèrent», qui rend
plus exactement le grec : 'orpoaexvvtja-ap.
Mt., Il, i3. — Z : gnpé-iutT «jusqu’à ce que». — C : gjnp^
é-iuiT, qui est plus correct, étymologiquement parlant.
Mt. , II, là. — Z: gl’Z^pl’ "de nuit», wxtÔs. — C F: ^
"dans la nuit», comme le syriaque : Ju'â^.
•
Mt.. Il, 16. — Z: JujibliniJLu «les enfants» (accus, indéter-
miné) Tov? tsalSas. — C: if^Juhjl^ni^iuü «les enfants» (accus,
déterminé); F : JufLl^nihju^ (avec î», n déterminatif].
Mt. , II, 16**. — Z : /r Jhg^ni-g^ « par les mages » , 'isapà tcjv
pdycov. — C : /f i/nqnug uthinft , variation grammaticale; 11 :
i/ni.ipnLg%, variante dialectale.
Mt. , II, 21. — Z: Êjifugp^Lnptu , Ttjv fir)TépoL oLinov (matrem
ejus). — C: qtfùgp [ft-p «matrem suam».
Mt. , II, aS. — Z: [i ^luqujpliij «dans la ville» (in civitate).
— Ci : (i ^uiqtu^i «dans la ville», ds zslXiv (in civitatern).
.Mt. , III, 3. — Z ; «i-7/»//^« drml ». — C : m-qliuq.
96
LE TEXTE ARMÉNIEX.
Mt., III, 10. — Z: é-iutLng f daiis la phrase: « . . . la
hache est mise à la racine des arbres -n, . . .^ôiv SivSpwv xenai. Le
syriaque a également des arbres. — G : ... éruin-nj l^iu « . . .se
tient à la racine de l’arbre n’, voir la leçon tou SsvSpov «de
l’arbre w, dans (^7'^)-
Mt. , III, 11. — Z : Jlgitnlrugl^ «baptisera», /SaTTT/o-ei , et le
syriaque. — G : «baptise».
Mt., III, ih. — Z: [iitl igfiutnj 4 l'à moi nécessaire est»
(= il me convient, il me faut), construction qui rappelle le
latin : mihi opus est, mais qui n’est ni le grec : èyœ xpetav
ni le syr. sin. : «je suis propre à», «je suis utile à»
(il me convient de), ni la Pechitto : JL») oa * j jo JLi) «j’ai be-
soin». — G H : /rbJ tguMfiin 4 «à moi obligation est».
Mt., III, l/l. — Z : baptiser » dans le sens de «être
baptisé», ^aTtliaOnvoLi. — G : baptisé».
Mt. , 111, l'y. — Z: rf-ui «celui-ci». — - G :
Mt. , IV, — Z : fl p.bpu/brg «de la bouche. . . », Sià alo-
pLCttOS. G : ^ glrpiubn.
Mt. , IV, 6. — Z : à l’état déterminé, dans la phrase :
« ... de peur que tu ne heurtes ton pied conive quelque pierre n ,
'srpbs XiBov. — G : «pierre», à l’état indéterminé.
Mt. , IV, q. — Z : /r'î/1 « à moi » , pot , dans la phrase : « ... tu
»î adores». — G : ujn-uiplt jtiT «devant moi».
Mt. , IV, i8. — Z: q-trn. qi^ugp «tandis qu’il mar-
chait ... », ^epiTTciTÔJv Sè i^'nsapdycûv dans Ta^ 1"'^® [D] af it sy® pa
Eus). — G : iiüugp, sans le q_{z) circumlatif.
MANUSCRIT C.
97
Mt. . IV, 2 1. — Le participe grec xaTapr/^orTas «raccommo-
dant» laissait le champ libre aux traducteurs arméniens. Z :
nhn. «tandis qu’ils apprêtaient (leurs filets)». — C :
. . . ... «... qu’ils apprêtent ... ».
Mt., V, 1. — Z: tu^wlilrpuig^ «les disciples (de lui)», oi
ItaBrrictl. — C : sans ^ (n) déterminatif.
Mt. , V, 6. — Z: juji^lruylêu «ils seront rassasiés». — C:
jtujq.bugffij.
Mt., V, -J. — Z: nqnpiTujè-tng « miséricoi’dieus » (datif),
pour rendre le grec : ol èXerffJLovss. — C : nfjnpJuié-iué-'L , avec
(n) déterminatif.
Mt., V, q. — Z: luiuquiqtupiuputj « aux pacifiques», pour
rendre le grec : oî slptivo-aoioi. — C : fuiuqujq^puigh ; A :
^luq^quipujg .
Mt., V, 10. — Z : "eis ovSévv. — G : ^illit-.p.
I
Mt. , V, i3. — Z: ^^/i^Zri/«L^«jeter », pour rendre le grec :
l3Xrj9sv. — C :
Ml., V, 1^. Z : . . .np ji ilhpu^ fjrp^'ij « . . .qui
se lient sur une montagne», pour rendre le grec: sttolvco opovs
xeifMsvtj : l’arménien traduit l’expression grecque juste. — C : ...
ikpfiVb libggl^ , ce qui constitue une faute de grammaire.
V
Mt., V, l5. Z : . . • frL , . .
« . . .mais sur le chandelier, et. . . », d’accord avec le syriaque
et le grec : âXX’ eTr) Ttjv XvyyicLv. — C : ...
gfrii Itl. . . K . , .sur le chandelier qu’on [la] place, et. . . ».
ce qui semble une faute d’arménien.
98
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , V, i6. — Z : intru^irb «afin qu’üs voient??, oncos
ïScüdtv. G : inlruiifii^glrü.
Mt. , V, 1 6. — Z ijlrplifîüu « dans les cieux ?? , sv to7s ovpa.vo75.
AC avec addition de T» (n) déterminatif.
Mt. . V, 9 1. — Z : ilp uunuibiuiblrp «ne tue pas??, pour
rendre le grec : où (poveva-eis «tu ne tueras pas??. Il y a différentes
façons de traduire ce passage, provenant de l’hébreu (^Eæode,
XX, 1 3). — G : Jp utnuihuhilr , qui se rapproche du (povevaet
de L (viif siècle).
Mt. , v, 9 1. — Z: mtuptnujl^u/ij «débiteur??, «responsable??,
«coupable??. — A G : muupututL.np, même sens.
Mt., V, 93. — Z : qunintniupinq. « ton don ?? , « ton of-
frande??, d’accord avec le syriaque et le grec : to Sôjpôv a-ov. —
A G : q^ujutiupuji^ «le don??.
Mt. .V, 3 1 . — Z : P E rip . que celui qui ...??, d’accord
avec le syriaque et le grec : os dv. — G ; hpir ujJtrUujjh np
« . . .que quiconque. . . ??.
Mt. , VI, h. — Z: uiItuuAiE «voit??, pour rendre le participe
grec : à (SXé-TTMv, que le syriaque’ rend aussi par un mode per-
sonnel. — G met le verbe personnel au subjonctif : mbuiuLfigli ,
affaire de grammaire arménienne.
Mt., VI, 5. — Z : JJi ijThftgpi «ne sois pas??. — Q, Jft
indic. présent), ce qui constitue une faute de gram-
maire. — On a le singulier dans l’arménien, la Pechitto et des
textes grecs: (iffpotTeux^ . . Ta K(EFGHVn, etc.) contre
loi*^ (Bn*Z 899)sabo (379 i589 l 99, etc.,
Gfio) pa it'^''^ vg Op Xp. Le syr. sin. n’a pas le v. 5. — On a
le pluriel (oùx icxeaOe) dans les éditions basant leur texte sur
BZ, etc.
MANUSCRIT C.
Mt., VI, 6. — Z : uihuufbl; revoit» dans ia phrase : « . . .ton
père qui voit. . . v. — C F : mlruuiL^glç (subj. présent). Les
traducteurs arméniens flottent pour traduire le participe grec
jSXeTTfiav.
Mt. , VI, 7. — Même remarque pour le particique: rspocrev^o-
(£vot Sè, que Z rend par : L- jafiJ-miP l^u^glç^^jiuqolp-u «et
lorsque vous vous tenez debout pour la prière», «lorsque vous
priez», et C par : . . jiuqwLpu «pour la prière vous
vous tènez debout», ce qui dénote une simple particularité gram-
maticale.
Mt. , VI, '7. — Z : q^h[J-u/ijnuu‘ti «comme les païens», pour
rendre le grec oï èOvixoi, d’accord avec le syr. sin. et la Pechitto.
— Mq C : ti^trf^ujünuu , avec suppression de (^n) détermina-
tif. On lit; vTtoKpna) (hypocrites) au lieu de êdvixot (païens),
dans Ta 1'?“ ^^'^ ( B 1/12 A) sy°. 11 est intéressant de relever ici
l’accord du Vaticanus grec avec le syriaque de Curelon, contre
les autres témoins de ce texte.
Mt., VI, 9. Z : unLft^t Irq^gl» utbniJb «Saint Solt toil
nom», d’accord avec le syriaque et le grec : dyiaaOtfTv rè ovopâ
aov. — C : unupfL ÊjJunûii «saint est ton nom».
Mt. , VI, 18. — /: np inkuwill; «qui voit», pour rendre le
participe grec ô ^Xéttûjv. — C: np mlruiuh^gl; (subj.); même
remarque que pour le v. 6.
Mt., VI, 26. — Z : JluptfLng ihpng « pour VOS corps
... », pour rendre le singulier syriaque et grec : tôÎ aojpati ùpwv
pour votre corps'». — C : Jîupîfiing h-pk «pour les corps»,
c’est-à-dire om. Ih-png « vos » , d’accord avec l’omission du se-
cond ü/awr dans H<^*(n*) b. — Cette variation est spéciale à la
traduction arménienne; du moment qu’il s’agit de plusieurs per-
sonnes, il y a plusieurs corps, d’où le pluriel arménien, contre
le singulier syriaque et grec.
7-
I
100
1J-: TEXTE ARMENIEN.
iMt . , VI, 3o. / : k'L. ji <^ng ujpl^u/b^ « ol (Ifiniaill
dans le four est jeté», pour rendre le grec : xa) avpiov sis xh-
ëavov (2aW6[ievov. — C : ilwq^iL ft ujgl^uiblrflt , ce der-
nier mot étant un adjectif destiné, dans la pensée du copiste, à
reproduire le participe grec jSa'k'kôçievov, [i «demain»,
n’est qu’une variation grammaticale.
Mt . , VII, 1. — Z •. dji q-tuinfiglig «afin que vous ne soyez
pas jugés», IVOL pv xpiOrjTS. C : qp qunn^gl;^.
Mt. , VII, h. — Z ; iifiqq- «le fétu», avec q. (d) déterminatif
de la deuxième personne (= ce fétu, par rapport à toi-même).
Le grec porte: to xdp(pos, sans indication de personne. — C :
qj^‘-q_> présente une variante orthographique arménienne et
révèle une révision sur le grec. — Une remarque analogue
s’applique au v. 5 , où le grec to xdp(pos «le fétu», est rendu en
Z par: qj^r^ , avecî/ (n) déterminatif de la troisième personne,
tandis que C porte : qzfiq^
Mt. , vil, 6. — Z : funqujg «[devant] les pourceaux». — G :
lunqlrg.
Ml., VII, q. — Z: inuggl; «donne» (subj.) pour rendre le
grec: sTTiS'Jcrei. — C: wuig^, d’accord, au v. ii, avec le
mujgl;^ de Z.
Mt. , VII , 1 5 . — Z : jiuiltiutujlinq^ « rapaces » ( en parlant des
loups). C : jiuiq^jniul^nq^.
Mt. , VIII, 3i. — Z: «demandaient», d’accord
avec le grec : zsapsxciAovv. — C : tuquj^lrg^'ü , à l’aoriste.
Mt. , IX, 10. Z : . . . hliIruJi^lrL l^q- . . .
« . . .venus et rassemblés étalent auprès de [Jésus]. . . », pour
rendre le grec : . . .èWévrss a-wavéxeivTO . . . — C : Irl^lruii^
b-^^ü h giuqJhu3^^ i^q^ • • • «... venus étaient et rassemblés
MANUSCRIT G.
101
auprès de. . . Le participe grec explique le flottement armé
nien.
Mt. , IX, 9 9. — Z: lilrgnLgl^ ''t’a sauvée » , d’accord
avec le syriaque et le grec : aéaojKsv as. — C; liujgnLgfîb ,
aoriste de placer», «poser», «faire» .
Mt. , X, 1. — Z ; lin^trghrujux di^sn\, appelé», d’accord avec le
grec : 'zspoaKaksactyLevos. — C : lin^huig «il appela», ce qui
rapproche ce texte du syriaque, qui ale verbe à un mode person-
nel. C’est un des rares exemples où G, faisant une correction,
s’écarte du grec au Heu de s’en rapprocher.
Mt. , X , 5. — Z : /r 2(u/ütuigujfr<Ç « dans la voie (des païens) » ,
d’accord avec le syriaque, et le grec: sis àSov. — C : ^
tgiug<^u «dans les voies». Ce texte met au pluriel ce mot. à
cause de «païens», qui est au pluriel.
Mt.,' X, 11. — Z : n . . . Kupie qui est [digne. . .] »
pour rendre le grec t/s èv avTfi a^tos. . . — A : pir —
C : nijjç «qui est», om. pi; «que».
Alt., X, 1 .3. — Z : tunfui ujp<f'uiLfi , ... «si elle
n’est pas digne,. . . », d’accord avec le grec : sàv Sè fxrj ^
— C : . . ■[•gk^ tupff^iubfi nq^^nL^fi , « n’est pas digne Je salut ^
...»
Alt., X, 1 3*. Z: nqPjgtiib Jhg Uin. q ugilgfi « [qUe]
votre salut à vous retourne», d’accord avec le grec : v eiprfvrj
VfJLÔJV 'srpbs vpSs èrcialpatprfTO). — C: uin. Ibq^qiuglg^i
PjlhjIjü (^sic) «[que] à vous retourne votre salut».
Mt. , X, 9 1 . — Z : . . • b-L. jiun^ii^tglrii «[. . .et le
père son] fils, et se lèveront. . . », d’accord avec le syriaipie et le
grec : . . .tsxvov, xat STiavaal Jaovrai . . . — C : qiqiqli ■
gbli « , , .[le père livrera son] flls. S’attacheront ... »,
i02
LR TEXTE AHMENIRN.
' Ml., XI, U. — Z: «vous avez entendu», àxovers. —
C : avec addition de ije (d) déterminatif.
Mt. , XI, 10. — Z : iM£UJuifiiuutntruffl^ «préparera», d’accord
avec le syriaque et le grec : xaTaaxsvolcrsi. — C : ufiumpui^
I
Mt. , XI, 12. — Z: « est pris par violence»,
«est violenté», d’accord avec le syriaque et le grec : /Stoc^sTctt. —
C : p-n^iufLiufifi , qui a le même sens.
Mt. , XI, i3. — Z : Jtufiif^inpl^uigu/ü « oiit pi'opliétisé » ,
d’accord avec le syriaque et le grec ; èTrpo(priTevaav. — C om. ce
verbe, ce qui semble être un simple accident.
Aft. , XI, i6. — Z: JuAl^inufif «aux enfants», ■ascttSioi?. —
C : Jiifüliuiig , autre forme du génitif-datif de
Mt., XI, 2). — .Z : ifwfjnL Iri-u «depuis longtemps», le
grec ; zsaXai dv. — C : ijwqnug , même sens.
Mt., XII, 11. Z: /r jungjungium «dans l’abîme». c :
^ ^np<^nfifijnptuui.
Mt. , XII, 2 3. — Z : npgit «fils», saiis déterminatif, par suite
du contexte : «n’est-il pas le Christ fils de David?». — C :
npujiL «le fils», avecî» (n) déterminatif vraisemblablement pour
se rapprocher du grec : ô vîbs Aay/<5'.
Mt. , XII, 2 5. — Z: n^lituggl^ «ne subsistera pas», le grec:
ot> alaôtfcrsTai. — C : l^hggl^.
Mt. , XII, 2q. — Z : «qu’il pille», SiapTToiaei.
— G: jiutg^muil^lrugl^ «pillera». Cette variante est surtout in-
téressante parce quelle révèle — on en a d’autres exemples —
MANUSCRIT C.
103
que, (levant les sifflantes, on (itait amené à prononcer des as-
pirées, au lieu des consonnes simples.
Mt. , XII, 3q. — Z : p-^^g np ^Pp-U " Duais
celui qui parle contre l’esprit saint n , qui ne rend pas exactement
le grec : 6s S’ âv sÏtt^ xarà toC zsvevparos tou dyiov. — - C : ptgjg
<Çntf.Lnjh upp.n «mais [contre] l’esprit saint n, simple particula-
rité grammaticale, provenant du fait que C estime suffisant np
np «celui qui >5, du début du verset, et ne juge pas à propos de
le répéter ici.
Mt. ,xii, 82. — Z: lu^iiup^fi «siècle 55, le grec: otiœvt —
C > lÆJ^JutUp^ItU .
Mt., XII, 36. — Z : <Çujt/îjup «compte» (ils rendront compte),
correspondant au grec : àTroSciaouai . . . Xôyov. — G : ^tuJiu^u,
Mt. , XII, ko. — Z : ‘hnjLuilçu «de même», d’accord avec le
grec: oütcos. — C: ug^tgliu «ainsi», «de cette façon», mau-
vaise traduction de outois.
Mt. , XII, 43. — Z : (subj.) pour rendre le grec :
ê^éXOtj «est sorti». — C: Piulhli (indic. présent); pure affaire
de grammaire arménienne.
Mt. , XII, 43. — Z: <ÇuAitf-^uin «du repos». — C:
Mt. , XII, 48. — Z: «il», pour rendre le grec : b Sè. —
C : k-L. %ui {{et il», pour tenir compte du Sè grec, ou pour re-
produire un original arménien plus ancien.
Mt. , XIII , 4. — Z : L'i. [i «et dans le semer. . . »
(== et lorsqu’il semait. . .), d’accord avec le grec: xa) èv tü
(TTtstpsiv . . . — G : lyi- uh ^tJu/Lbtu^.
10^1
LE TEXTE ARMENIEN.
Mt., XIII, 6. — Z: tuphi-ni- «le soleil» (génit. absolu),
d’accord avec le' grec : rjXi'ov. — C ; uiphum^, avec addition de
î# (n) déterminatif.
Alt., XIII, — Z : . . Itl Irjjiü . . . « . . . les épines el
grandirent les épines. . . », d’accord avec le syriaque et le grec,
. . . àx.âvQa? Ka) àvéëij<7lxv. — C : . . .
Alt., XIII, 9 3. Z: IrphrÊjni^ «trente». — G: Irpuiunifu ,
variante orthographique intéressante.
Alt., XIII, 3o. Z : h pl^ngni^g « tOUS leS dcUX » , âfiCpf^Tepa.
C : Irpl^nugnuli^.
Alt. , XIII , 3 1 . — Z : Jîuüiuiilunj « de moutarde ». — C : Jut^
%iuiitjuluig, autre forme du génitif, qui ne figure pas au diclion-
naire.
Alt. , XIII, 33. — Z ; i^ff-'bnuui «à eux», aCTo7s. Le syr. sin.
om. ce mol. — C ; tntt- ‘itnuiu f même sens.
Alt., XIII, 33. — Z: tuibp «de farine» (génit. de lufjii-py
— G : tuflrtup, affaire de phonétique arménienne.
Alt., XIII, 35. — Z : q&iué-litrtuiui/ «les choses cachées»,
d’accord avec le grec : xsKpvpfiévoi, sans arlicle. — G :
lllruiiu, sans î/ (n) déterminatif, soit sous l’influence du grec,
soit qu’il reproduise exactement l’original qu’il copie.
Alt., XIII, 36. — Z : «la parabole», d’accord avec le
grec : tfiv zsapaêoXriv, et le syr. sin. La Pochitlo et q i ^
2/1 5) lisent : «cette parabole», T>)r 'zsapaêoAïjv TavTt]v. — B G :
ifuin.iul(u , qui peut être l’accusatif plur. de ce mot, ou l’accu-
satif singulier augmenté du « (s) déterminatif de la i"” per-
MANUSCRIT C.
105
sonne. Le pluriel s’expliquerait par le pluriel du mot suivant :
des ivraies, et il faudrait entendre que les disciples demandent
l’explication «des paraboles des ivraies du champ».
Mt. , XIII, 36. — Z: nftnJuiU^ «des ivraies», (génit. plu-
riel), avec î/ (n) déterminatif, pour rendre le grec : -zwv X^îC^ol-
viojv. — C : nfinilii/Lg, sans (n) déterminatif.
Mt., xiii, 38. — Z : luigfiü «du méchant», avec ^ (n) dé-
terminatif, Tov urovtjpov. — C sans î# (n) déterminatif.
Mt., XIII, 39. — Z : «la moisson», avec î* (n) dé-
terminatif. — ^ C : sansî# (n) déterminatif.
Mt . , XIII, Al. — Z ; jujp^ugni.pirLl; tthors du royaume»,
d’accord avec le syriaque et le grec : ex rijs ^ctaiXeias. — C :
jtup^uujnup-liLht «dans le royaume» (accusatif de mouvement),
ce qui est une faute.
Mt. , XIII, 55. — Z : ^fiLuujVü «[le fils] du menuisier»,
d’accord avec la Pechitto, et le grec : toC tsxtovos. Au lieu de ce
mot,lesyr. sin. lit: [le fils] de Joseph; et on a la leçon : «de
Joseph le menuisier» dans sy', — G : ^[n-uufL, sans
(nj déterminatif.
Mt., XIII, 56. — Z : HLUinf^ • • "d’où est. . .?»; le grec:
‘îs69ev ouv TovTM zavra zsdvra. — C : nLum^
le grec n’a pas de verbe à un temps personnel, d’où le flotte-
ment de l’arménien.
Mt., XIV, 3. — Z : "hnpuÉ «de lui», le grec : aviov (ejus, il-
lius). — C. [“Pif «son» (sui).
Mt., XIV, (f, — Z: y/» «car», -yàp. — — (\ : ^piubiffi , mémo
sens.
106
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XIV, 6. — Z : q-ni-umpij «la fille J) , avec ^ (n) détermi-
natif, le grec : rj OvyoLTrjp. — C : q-ni.uinft , sans ^ (n) détermi-
natif.
Mt. , XIV, 8. — Z : fl « sur un plat», e7r< zsi-
vaKi. — C : ut ul^inlrq^^ , avec forme instrumentale.
Mt. , XIV, 19. — Z: . . .k-[ikli k-L trui «rompit et donna
... », d’accord avec le syriaque. Le participe grec: xXao-as sSco-
xev «ayant rompu, il donna. . . » comporte toujours un flotte-
ment chez les traducteurs* arméniens. — G: om. bru «et», et
orthographie : Irpulriulf^.
Mt. , XIV, 26. — Z: luuu^iupfiuo^ «stades», à l’instrumental
pluriel. — C : tuuuftufifiquti.g, variante orthographique.
Mt., XV, 1 . — Z : jlrfinuuiiirjkilï^ «de Jérusalem», à l’abla-
tif, d’accord avec le syriaque et le grec : difo lepoaoXviioov. —
G : np jbçiT, qui, sous cette forme abrégée, signifie : «à Jérusa-
lem», accusatif de mouvement; il peut se faire aussi que G con-
sidère Jérusalem comme un nom propre indéclinable et ne juge
pas utile d’ajouter la désinence casuelle de l’ablatif.
Mt., XV, 1. — Z: «scribes» (les scribes, ou: des
scribes), ypoL^jLixaTsls (legisperiti). — G : , avec (n)
déterminatif : les scribes. G’est peut-être une simple correction
grammaticale personnelle de G, ou une révision sur un texte
grec : oï «tto. . . ypapixarsls . . ., tel que K (EFG H VH, etc.),
contre (Bx 892) sa bo (D 0 700).
Mt., XV, 2. — Z : ijuiuii/Lq.nul3lruiJp «la tradition», à
l’instrumental singulier. — G : i/juuuA/i.nup^liu'L «la tradition »,
à l’accusatif sing.
MANUSCRIT C.
107
Mt. , XV, 5 (4). — Z : hi- np piuJptuul^ «el celui qui médit»,
xolÏ à xaxoXoyûüv. — H: pujJpujul^ (om. np ^tcelui qui»),
C : ptuUpuÈul^ .
Mt . , XV, 6 (5). — Z : . . .uputninpiutp 4" • • • " • • «don est»
{= c’est un don), le grec : — C ; miuiniuptunhui.
Mt. , XV, 1 1 . — Z : p-lrpufii « dans la bouche » , eîs to
a-léfjLa. — C : /t pkpu/L, affaire de grammaire arménienne, [i
indiquant mieux, dans l’esprit de C, l’idée de mouvement
«dans», «vers», que /Æq-.
Mt. , XV, 12. — Z; ipajp^uil^qlrgliü «SC Scandalisèrent»,
è(Txa.vSoLkt(TBriaoLv. — C ; ipu^p^tuÊpqjrugfÎL.
Mt. , XV, 17. — Z: tt- n/ ftJiuLug^ « ét ne comprenez-vous
pas?», d’accord avec otî vost-ce de BDZ 33 2 38, Ta sy, etc.
— C : Itl ^l. trm ^Jufüujgp, d’accord avec oÜitco vosits
dexCEFGKLMSUVXrAIl, etc.
Mt. , XV, 3o. — Z : puiqnL.irp « nombrcux » , -nroXXo/. — (i :
p^iuqnLiT.
Mt. , XV, 32. — Z : lupÂtul^lrf «congédier», iitoXyaoLi. —
C : tupiutl^kiuij
Mt., XV, 36. — Z : gin^jul^hpiniîii «aux disciples» (^g = à -j~
lu^tulf^lrpini/ij ~ les disciples). — C : tu^jul^lrpuiuig^ «aux
disciples», au datif pluriel, forme se rapprochant davantage du
grec : tois (laOrjraîs.
Mt . , XVI, i6. — Z: ^pfiuinnitb «le Christ», ô ^(^pialôs. Le
P X
syriaque porte naturellement la forme sémitique : Jl.«« .« jfc v>
(mechiklio), le Mesgie. — C: /></ «Christ», sans (n) déter-
minatif.
108
]Æ TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XVI, 21. — Z : souffrir [beaucoup de souf-
frances] 5), d’accord avec le grec: . . .-aroXXà 'csaBeiv. — C:
fAo.nLülrf^tf. recevoir 55 , « accepter ».
Mt. , XVII, 5. — Z : fj-tu «il ». — C :
Mt. , XVII, 12. — Z: qnp l^uiJkÿuîii «ce qu’ils ont
voulu» (quicquid voluerunt), pour rendre le grec : 6(7a rjOsXrjaav.
C : l^iuJIrgiiiIi,
Mt. , XVII, 20 (21). — Z : uf^uj<Çni^ «par le jeûne», vtja-leia
dans les textes grecs qui ont le v. 21 (TatipK [EFGHVIÎ,
etc.) contre [Bn* 33 892*] sa bo p o5o 1 1353
[0 160/1] pa sy*' aïjf. . . — C : muj'ÇtiJL^.
Mt. , XVIII, 2-3. Z : . . .i^tu ^ ifl^2 ^ngui , kt. tnu!^ , . .
«[mit] lui (l’enfant) au milieu d’eux, et il dit. . . », d’accord
avec le grec ; scrltjcrev avTO év fxéao) aùrc5v xa) elicev . . . — C :
. . .f^ut utn. fjufi h utu!^ «[mit] lui près de lut et il dit. . . ».
Mt., xvni, /i. — Z; qtuhi'ü «soi-même» (son âme, sa per-
sonne), éavrSv. — C : qu/hJ"L liLfi ksoïi âme» (= «soi-même» ,
avec addition de [ii-p «son», pour se rapprocher du syriaque:
^ P
«so« âme», «su personne» (= soi-même), sémitisme
classique pour rendre : seipsum.
Mt. , xviii, 6. — Z: Irplfu/h ^(une meule d’âne», pJXos
ovixôs. — C: k-plf^ufiju fi^ ^^des meules d’âne», variante qui
semble spéciale à ce manuscrit, mais que l’on pourrait rappro-
cher, quant au sens, de la traduction de Stapfer (3' édition,
Paris, 1899) «une de ces meules que tournent les ânes».
Mt ., xviii, 8. — Z : pii tpl^nuu «que deux», — C ;
^LUU If^lIpJt-U,
.MANIISCIUT C.
109
Mt., xviii, 10. — Z : J[i «ne méprisez
pas», yiv }ta,Ttx(^povrf(TtjTs. — C : ijjp<ÇujJujp<Çb
Mt . , XVIII, l 2. — Z : /r «dans les montagnes» (sur
I les montagnes), d’accord avec le grec : etti tol oprj. — C H ; /r
^bp^Uii «dans la montagne» (sur la montagne), d’accord avec
le syriaque : Le latin a le pluriel : «in montibus». Cette
variante est frappante, en ce sens que C et H marchent avec le
syriaque qui pourrait bien, même le syr. sin., ne pas être aussi
ancien qu’on veut bien le prétendre.
Mt., xviii, i5. — Z: jutiiq.fiilu/ühiju «gronde», sXsy^ov. —
C : jiuhfpjtJuIbl^ .
Mt. , XVIII, 17. — Z : q^hp^tuünuü «le païen», d’accord
avec le syriaque et le grec : ô éOvixés. — C*; tj^bp^utUnuu vies
païens ».
Mt., XVIII, iq. — Z; iJftiupufüliglrii «s’accordent» (subj.),
(TV(i(pù}vt{aOi}(jtv (FGKMSUXrn, etc. ) , et avpL(pojvt{croi)(Jiv ( N B
DEHILVA, 33, etc.). — C: Jliiupu/uhglîù «s’accordèrent».
Mt. , XVIII, iq. — Z: [t «de (mon) père», •crapà tov
tscLiphs, ‘ — C : <ÇuiLpl^%, avec addition de (n) détermina-
tif.
Mt. , xviii, 28. — Z : tÊ^iupinltur^ « tu dois » , oÇieiXsis. — C :
mtupuiftuü. L’article /j- ou ^ porte sur l’ensemble de la phrase.
-Mt. , XIX, 3. — Z : ujpé ujIj «s’il convient» (subj.).
— C : 4^ (indicatif présent) au lieu de pour se rapprocher
davantage du grec : ei i^ealiv.
Mt. , XIX, 2/1. — Z : uiuquth V d'une aiguille», d’accord avec
le syriaque et le grec : pa.(pîSos. — C : uiuq^Vh «de l’aiguille».
110
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt . , XIX, 9/1. — / : Jkàruiutuhi «à un riche w, 'sfXoxKTiov. —
C : Jhé-iutntuijL nau riche 5j.
Mt . , XIX, 9 g. — Z; qjtnpu les sœurs 55 , àSek(pcLs. — C:
Mt ., XX, 6. — Z: ffhfihli «le jour55, «en plein jour55, dans
l’expression : tjop^ gbrplrli «toute la journée 55, ^Xriv rrjv rjfxépav.
C ; gk-plrl^u.
Mt., XX, 18. — Z : q-mptug «aux scribes 55, d’accord avec
ypafÂ.(jLaTsva-i qui est déterminé par le toïs de joîs àpyiepsva-i
xa} ypapparevcri. — C : q.mpujg% , avec ^ (n) déterminatif.
Mt . , XX, 9 9. — Z: être baptisé 55, d’accord avec
ceux des mss. grecs qui portent: (3a.n1ia-9fiva.t (Ta K [EFGHV
iQ, etc.], contre [C 33 A 899 19/it]. — C :
Jlipinftij qui est une forme médiévale d’infinitif passif.
Mt . , XX, 9 9. — Z: liiMjpnrj^frJp « iious sommes pouvant 55,
«nous pouvons 55, le grec : Swdixsôa,. — C : l^iupIrJ^ «nous pou-
vons 55, qui est ou une correction grammaticale intérieure, ou
une révision sur le grec.
Mt. , XX, 9 3. — Z : liujjg «mais 55. — C : tgjqj même sens.
Mt. , x\i, 1 . — Z : Jkpl fl ihinn% «près de la montagne 55,
rendant à peu près le grec : wpos to opoç «wrs la montagne 55, de
la plupart des textes grecs : nDEGHLMNSUVXFAII,, etc.
— G : i/luLut [i ihturA «près (ou : auprès de) la montagne 55.
Mt., XXI, k. — Z: pu/b «parole 55 ou «la parole 55, pour
rendre le grec : to pridév. — C : puH/b «/^ parole 55, avec ’b (n)
déterminatif.
MANUSCRIT C.
111
Mt. ,x\i, ÿ. — Z: «autour d’eux», ou «sur eux»,
d’accord avec le grec: eV’ avTcSv (abstraction faite des nom-
breuses variantes grecques et syriaque de ce passage). — G :
Mt. , XXI, 10. — Z; (subj.) uin «qui est celui-ci?»,
ce qui est conforme à la grammaire arménienne, d’après le con-
texte. — C : "^4 «qui est celui-ci?» (indic. prés.) semble
corriger sur le grec: t/s èaltv oùtos, ou reproduire un original
qui avait le verbe au présent de l’indicatif.
Mt. , XXI, 2 1. Z : . . . <ÇuJt.inuiu «[si] VOUS
aviez de la foi. .. », d’accord avec le grec : — C : nuufi^
«[si] vous avez . . ».
Mt . , XXI, 82. — Z: '2(ujLunnujp<^iuL. «avec le chemin»,
«dans le chemin» (instrumental), pour rendre le grec : èv bSw.
— C : 'XufLiutnu/p<Ç «le chemin» (accus, de mouvement).
Mt. , XXI, 82. — Z: ^uii-iuutujglfij ^Jlu «ont cru à lui»
(datif), rendant exactement le grec : ènîcrlsuaoLv olitm. — G :
<^uiLUJintupfiü fl ^Lu «ont cru en lui».
Mt., XXI, 86. Z : qminnLqu «les fl'UltS » , TOIIS XapTTOÛi.
— G : qu^mni.q^t{\e fi’uit». et 1 1 : qu^ifinLi^ «le fi'uit», au sin-
gulier, pris dans un sens collectif.
Mt . , XXI, 38. — Z: uÆulrb i^iq- Jfiuiu «disent dans leur
esprit» (= se disent les uns aux autres), le grec : elirov év éav-
ro7s. — G : ujub% jiifiJi n/bu , qui pourrait dénoter une ten-
dance à se rapprocher du grec, le texte de Z étant plus armé-
nien.
Mt. , XXI, 62. — Z : hi. 4^ tigu/ij^ÊTili «et est admirable»,
xoù êaliv OoLviJLOKTlti- — G : Iri- lytuiit^lriji «et admirable», omis-
sion de 4 «est», et orthographie n (s) = 7 (z).
112
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXII, 10. — Z: /i '2iÊdfLiuininp<Çu ttdaiis les chemins»,
fl’accorcl avec le syriaque et le grec : els ràs bSovs. — G ; /»
7iutibiuuiiiip<^liü « dans le chemin » (dat. sing.).
Mt., XXII, 2 1. — Z : qujuinnL.é-y «[ce qui est] de Dieu», Ta
TOU S-eou. — G : > avec ^ (n) déterminatif (. . .du Dieu).
Mt. , XXIII, 07. — Z : J-nqnif^ «rassemble» (3' pers. sing.
indic. prés.), d’accord avec le grec: èTcia-vvdyet. — G : J-nqn^
ijjryli (subjonctif).
Mt. , XXIII, 87. — Z ; [J^h-LniJ^ «avec [ses] ailes». — G;
Mt. , XXIII, Sq. — Z : inbuijjL[tyl^^p (subj.) dans la phrase :
«vous ne me verrez plus»; le grec : îSrjTe. — G :
« vous voyez».
Mt., XXIV, 3. — Z : . . fiyl; (suhj. prés.)^n/«/. , .,
dans la phrase : « . . .et quel sera le signe de ton avènement. . . ».
— G : . . .p-U ’ • • «quel esl le signe. . . ». Le grec :
t/ to a-rjfJistov Ttjs ... n’a pas de verbe, d’où le flottement armé-
nien.
pbi-nL.^
Mt . , xxiv, 5. — Z: JninpbgnL-gufiiltyb^i (subj.), dans la
phrase r « ils séduiront plusieurs » , le grec : 'aXavrfcrova-iv. — G :
tln^pbgnLugb'b.
Mt. , XXIV, y. — Z : uiguibtubltgb^ (subj.), dans la phrase
«ils vous tueront», àiiomevovaiv. — G :
Mt., XXIV, 10. — Z : q-ugP^tutiqbugb^L « se scandallsei’ont » ,
crxavSaXiaôn'o'OvTai. — G: tf-ugfcbiutf.qbglfh «se sont scanda-
lisés», et variante phonétique :
MANUSCRIT G.
113
Mt. , XXIV, 19. — Z : jqlruig (taux femmes enceintes — C :
, même sens, avec addition deî» (n) déterminatif.
Mt. , XXIV, 22. — Z: «étaient abrégés», èHoXoËœ-
dtiaoLv. — C : abréger».
Mt. , XXIV, 22. — Z : liuip'SÛïujIi^ «seront abrégés», x.oXoë'jj~
Oriaov-cai. — C : «ont été abrégés», peut-être un
simple accident, où la lettre « (s) du futur est tombée sous la
plume du copiste.
Mt . , XXIV, 2 A. — Z : bt. iji^iinpbiujuL «et Ics élus » , d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : xai tovs êxXsxTovs. — C om.
bu «et», «même», porte «les élus».
Mt., XXIV, 26. — Z : j^uibJlufiiuhu «dans les greniers»,
èv Tor? TafjLsi'ois. — c : [1 ^nl^JîuftuiLu , variante orthogra-
phique.
Mt., xxiv, 2y.
nfiq^nj.
Z : nfiq^unj «du flls » , TOO VÎOU. C
Mt . , XXIV, 28. — Z : « se rassembleront » , d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : a-uvayOyiaovTcii. — C : <bnqn^
Mt. , XXIV, 3o. — i
lutlpn^.
/j : lujinny «[sur] les nuages». — (i :
Mt. , XXIV, 82. —
Z: /» «du liguicr». — C : /»
P^qb^bnj.
Mt., XXIV, 82. — Z
(J :
• «pousse», le grec ; éx(pûrj. —
8
LE TEXTE ARMÉNIEN.
1 1 rt
Mf., XXIV, 82. — Z : «vous savez w, d’accord avec le
syriaque et le grec ; yivacrxeTe. — C : «sachez»,
ou «vous saurez».
Mt. , xxv, 8. — Z : «de votre huile». — ■
C : jfrqnjin, qui représente la forme «vulgaire» de ce mot,
cf. Mt., XXVI, 'J, infrn , p. 11 5.
Mt. , XXV, 10. — Z : q.nL.rLi/ii «la poi'te » , avec "h (n) déter-
minatif, >7 ôvpoL. — C : fj-HL-nA «porte», «la porte».
Mt. , xxv, 18. Z : p^iug^r^g «Cacha». C : [^uii^iyg.
Mt. , xxv. 2 0. — Z: np.,.tnrL «celui qui reçut», pour
rendre le participe grec: b, . .Xa/Sîét». — C np . . .mrLttui^ ^p
«celui qui avait reçu».
Mt. , xxv, 21. — Les anciens manuscrits du groupe Z ont :
Ipugnug^g «j’établirai» pour rendre le grec: xaTaal rfcrcj. L’édi-
tion de Zohrab porte : Ipugni^gli «j’ai établi» et note en bas
de page que beaucoup de mss. lisent : liingm^gfig «j’établirai».
■ — C porte également : liiugn^gfi «j’ai établi».
Mt. , xxv, 28. — Z : IpugnLglig «j’établirai», d’accord avec
le grec : xon:aa1ïl<^w. — G : liuigfi "je me suis tenu debout»,
faute de copiste que l’on pourrait qualifier de coquille s’il s’agis-
sait d’un texte imprimé.
xMt. , xxv, 2/1. — Z : uiltn.hgbp « [où tu n’as pas] étendu [de
gerbes]», pour rendre le grec : . . .Si£ax6pT:iaa.5. — C :
gbp, variante orthographique. .
Mt. , xxv, 26. — Z : utlinbgfi «j’ai étendu [des gerbes]»,
êisc7x6p7Tta-a. — C : q^nkgfi, même remarque que ci-dessus.
MANUSCRIT C.
115
Mt. , x\v, 3i. — Z: fii-pnilii «sa’i, pour rendre le grec :
avTov (dans sa gloire). — C : fn-piuL.^.
VU . , XXV, 32. — Z: J-nqnijbupfii rt se réuniront w, «seront
réunis», d’accord avec le syriaque et le grec : awayOric^ovrat. —
C : é'nqni^gliü.
Vit., XXV, 33. — Z
fl linfui/ly «à gauche». — C : p^ff^
Mt . , XXV, 36. — Z : Irlflip «VOUS êtes venus», rjXÔcne. —
G :
Mt. , XXV, ko. — Z : ifin^pl^iuLg « des plus petits», iwv è\a-
^l'alcov. — C : ifinppl^ufügu . avec addition de l’article « (s).
Mt . , XXV, 42. — Z: q^u «moi», accusatif sing., dans la
phrase « . . .vous ne m’avez pas fait boire», oCk ènoilaaié pe.
— C; /iî»J «à moi», datif sing., construisant probablement:
«vous n’avez pas donné à boire à moi-)i, pour rester fidèle au pa-
rallélisme de la phrase, puisque, dans la première partie du ver-
set, on lit : «vous n’avez pas donné à manger à moin, ffbÂ, pot.
Mt. , XXVI, 1. — Z: fippbL. «lorsque», ^re. — C; f>ppi
même sens.
Mt. , XXVI, y. — Z : . . «d’huile de
grand prix » , pour rendre le grec : pvpov jSapuTtpov , de préfé-
rence à: . . .isoXvTtpov. — G : hqnjb é-u/hputt^nj , autre
forme du génitif de é-u/bpujq.fib. — Mt. , xxvi, q. — Z :
lûrÂ-tui^fi « très cher » , 'croXXot;. — G -.Jt&tuq^y.
Mt. , XXVI, 11. — Z : pu^y «mais», pour rendre le Sk de
épè Sè. — G oni. piiyy « mais ».
116
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , xwi, 35. — Z : ^Çujuuiijfigl^ (subj.) dans la phrase :
V s\{ fnlhul , xâv Set}. — C : ^tuuu/u!^ (ind. prés.) «[s’il] faut».
Mt . , XXVI, 3 7. — Z : Irt- « et ayant pris», xal tsapa-
Aotêcyr. Le syriaque a un temps personnel. — C : ti- mn.’bnL
«et il prend».
Mt., xwi, 38. — Z: «veillez», yprjyopeirs. — C :
qui est la forme normale de ce verbe, portée au dic-
tionnaire.
.Mt., wvi, hi. — Z : u/Dliu/Llig[tg dans la phrase : «afin que
vous n entriez pas en tentation», pour rendre le grec : e/o-eX^ijxe.
C :
.Mt., XXVI, A3. - — Z : è^iuhfiiughuj^ «appesantis», avec ^
signe du pluriel, le grec: ^e^ctpriiiévot. — C : 6 lubptughunj
sans le signe du pluriel, ce qui est correct au point de vue de la
grammaire arménienne.
.Mt. , XXVI, 4 A. — Z : liuiy , dans la phrase «?7 se tint pour la
prière une troisième fois»(= il pria pour la troisième fois). —
C : Irl^tug.
.Mt . , .XXVI, 53. — Z: ufbliinîiltgfiU «tomberont», le grec:
rlTio'XoCvTat. — C : ufblig^.
Mt., XXVI, 5q. Z : . . . ifjltufÊLul^, qlj uiiiuîhuJhligb'L â^itu
« . . .contre Jésus, qu’ils le fassent mourir», construction qui,
exceptionnellement, ne rend pas mot pour molle grec : . . .xaxà
Tov ir](TOv, oTcœs avrov B-avarcicrojcriv. — C : . .
‘huiLlfi ij^iu « . . .contre Jésus [pour] faire mourir lui». Je ne
relève la forme infinitive en grec dans aucune édition; on a la
construction : ... B-avarcvcrciXTiv aviov dans K (EFGHVH)
contre (A 12A1).
MANUSCRIT G.
117
Mt. , xwi, 63. — Z : ij if^ conjure w, — •
G : bpq.ltbynL.yiiBbbir.
Mt. , XXVI, 64. — Z : ^uutbiuj «assis» au participe, comme
le grec : xaBrjyLtvov. — G : être assis», à l’infinitif.
Mt. , xxYi, 64. — Z : luJuiu «les nuages». — G ; tutl^Lu.
Mt. , XXVI, 71. — Z: lâ/bq.^ «là» avec î/ (n) déterminatif,
éxsT. — G : uÂiq..
Mt. , XXVI, 75. — Z : . . . faoubuif^ltÿ^'' bpfiyu . , . , dans la
phrase « avant que le coq ait chanté, trois fois. . . ». — G : bpfg^
bfiftyu.
Mt. , XXVII, 3. — Z : q-iufiJnjy «rendit», «restitua». — G ;
Mt., XXVII, 9. — Z: igujL «fut rempli», «fut accompli»,
d’accord avec le syriaque et le grec : êTrXnpcôôn. — G : igÿf-
Mt . , XXVII, 9. — Z : np luuiuyuiiHb «ce qui fut dit», avec
(n) déterminatif, to pnQév. — G : luuuiyiui^, sans ^ (n) déter-
minatif.
Mt., XXVII, 1 1. — Z : P ujqiuLnp^ «le roi», avec (n) dé-
terminatif, comme le grec : ô (SaaiXeus. — G : pu£q.iuLnp
«roi» ou «le roi», comme le latin «rex».
Mt. , XXVII, i9.. — Z : ft ^upujpoub^ «dans le être accusé
... » , eV xcnnyopsïo'Oat. — G : jjupuiluiuuub lufh.
Mt. , \xvii, ‘^7. — Z : jiuiquipu/bii «dans le palais», «au
prétoire» (^tuiqutpu/bg == palais, château, hôtel), le grec : e/s
tô 'opancopiov. — G : jujupupu/buii , avec addition de Vy (n) dé-
terminatif.
118
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Alt., XXVII, 3o. — Z : mn^nL^îü «prenaient?), le grec : eXa-
€ov. C : lUfLÜy^i.
Mt. , XXVII, 3 "y. — Z : [3-ujif-uiuniîh «le roi??, avec ^ (n) dé-
terminatif, b (2a.c7iXevs. C : p-utq.iuunp «roi?? ou «le roi??,
sansî# (n) déterminatif, le latin «rex??.
Mt., wvii, ho. — Z : ^ [uiu^q. «de la croix??, àno lov
crlavpov. — C :
Alt., XXVII, 5 O. — Z : «l’esprit??, «l’âme??, to 7tvsv(i(x.
— C : qfiiirt» sans (n) déterminatif.
Mt. , XXVIII, y. — Z ; tu^uilibpuitugb «aux disciples??, avec
î# (n) déterminatif, tois ixa.6t]rai5. — C : ui^uji^lrpinujÿ , sans
î» (n) déterminatif.
Mt. , XXVIII, y. — Z: jiufLiu^u/bu^ «il précède??, •apodyei.
— CF ; jiun.ui£u/bui.
Mt. , XXVIII, i6.. — Z : (i ibutni/ib «à la montagne??, avec
(n) déterminatif, eh to opos. — G : /? [bu/nA, sansî/ (n) dé-
terminatif.
Alt., XXVIII, l'y. — Z ; jbpl^nLuigu/ü «doutèrent??, êS/crla-
aav. C : jbpl^ni-bpu/b ,
Aie, I, h. — Z : jufüuiuiiuinfi «dans le désert??, le grec : èv
Tfi èpripcp. — C ; ju/biuintuin^hi , avec addition de (n) déter-
minatif.
Aie, I, 7. — Z ; funbtup^bi^ «se baisser??, pour rendre le
participe grec : xvrptxs. — C : fun^ujp<Çbujp, participe du même
verbe, peut-être sons l’inlluence du grec.
MANUSCRIT C.
119
Mc, I, i3. — Z : ^wfi-iuunL^ «quarante». — C : ^luniu^
unifiiu , avec addition de u (s) déterminatif.
Mc, I, 3i. — Z : litufbut^ part. aor. de «avoir»,
pour rendre le grec : xpaTrfa-as. — C : 3' pers. sing.
aor. du même verbe «avoir», d’accord avec le syriaque qui a ce
verbe à un mode personnel.
Mc, II, 6. — Z ; luitq- «là», le grec èxsX. Le syr. sin. a ici
une lacune, et la Pecbitlo om. «là» d’accord avec un seul ras.
grec 1'"^’ (A) et y. — G : utUm.
Mc, II, 9 0. — Z: tjhpuiu^li «sera élevé», «s’élèvera»,
pour rendre le grec : àttapO^ «sera enlevé». — C ;
«sera élevé».
Mc, III, 17. — Z: jntl^ujVunL. «à Jean», pour rendre le
grec : icootwnv. La différence de cas s’explique par la différence
de construction; le grec comprend ; «et il établit les douze (et
il donna [le] nom à Simon [de] Pierre) et Jacques le [Tds] de
Zébédée et Jean le frère de Jacques», tandis que l’arménien
construit: «et il mit (donna) nom à Simon: Pierre, et à Jacques
[fils] de Zébédée et à Jean frère de Jacques, il mit à eux les
noms [de] Banérégês. . . ». — C : lynil^uhfbnL. avec z détermi-
natif, peut-être sous l’influence de la construction grecque.
Mc, IV, 8. — Z : fitupi.n^ «bonne (terre)», le grec : Ttjv
xaXrfv. — Mq : p.utpLnJji , G : (lui et «bonne». Gette variation
arménienne provient peut-être du flottement original : quelques
textes (1®^^ sy), lisent : àyaOrjv au lieu de : xaXtfv.
Mc, IV, 3:1. Z : IfL. jnjij'uiir ulr(ufiuli^yji , (’uluujL^i , .
G : ... uL’piIu/ii^ f pnLuufü^i^^ . . .
120
LR TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, IV, 3 A. — Z : innu/bâ^Vü «à pai’bj , avec addition de
î/ (n) déterminatif, le grec : Kcn’îSi'av. — C : uiniubâlt% , sans
î/(n) déterminatif.
Mc, VI, 9 9. — Z ; Itl. ft Jutu/ülFi^q.uuiL-p^ . . . «et dans le
entrer de la fille ...» (et lorsque la fille entra . . . ). — C : /r#. ^
iTutu/iilr^. . ,, avec addition de ^ (n] déterminatif.
Mc, VI, 9 5. — Z : plateau ». — C : «le
plateau», avec^/(n) déterminatif.
Mc, VI, 98. — Z •. Itl. bin guiq^lfij «et il donna à la jeune
fille» = 5 -j- = jeune fille), le grec : . . .t&î xopcttji'fv.
— Ci : L bin uiq^fftiA/b, ce dernier mot étant le datif de luq^jili
rà la jeune fille», peut-être sous l’influence du grec.
Mc , VI ,3 1 . Zi : <^u/bq.[i^li^ « reposez-vous » , àvcmavaacrBs.
Mc, VI, 36. — Z: jiuqinpiut^u «dans les fermes». — C :
juil^uipuil^u .
Mc, VII, iq. — Z : jnpnijut^ «dans le ventre». — C ;
pnilujb.
Mc, vu, 99. Z : u/bqg-UjJnL-PliLÏi «folie», à(PpO(7VVtJ. —
c : uiibuq.iuJni-P^iL^ ; F : uÂiqiq iui/nL.plii^^ « follCS » , d’ac-
cord avec à(ppo(Tijrai de lao^oos ^0 5g5).
Mc, VII, 9/1. — Z: «révéler» ou «être révélé»,
pour rendre le grec : yvQvai. — C :ju(jinLbiui^
Mc, i.x, y (8). — Z : ju/ül^tup^iulfli «soudain». — C :
Mc, IX, y (8). — Z: ufbq^p «là», — -C : lubq., même sens.
MANUSCRIT C.
121
Mc, IX, 2 y (28). — Z : inrLufiiÂltVü «à part 55, avec î>(n)
déterminatif, xm^îSiav. — C : lurLu/uJfîü.
Mc 5 XI , 1 • Z : . . jm^julibftuitug ufbmfi • trL ... « (deUX )
des disciples, et. . . 55. Le syriaque. et le grec : Svo i&v (jLaOrjTiSv
avTov « . . . de ses disciples, et. . . 55. — F : . . ■juj2jjulib^mtuÿ
^Lfing bu. . . « . . . de ses disciples, et. . . 55; C : . .
ilbfiiftu/gh bu. . . « . . .des disciples, et. . . 55. Le j de l’armé-
nien correspond à la construction : S60 ex . . . de ’’
(348 i5y9 16 i588 1098) lat.
Mc, XI, 28. Z: . . .bqliÿ^ %Juj qnp
K . . .Arrivera à lui quoi qu’il dise 55 pour rendre le . . .ainw b
èoLv siTTs de la fin du verset dans K (EFGHVD, etc.), contre
[jexcjGjas ^-vp- 33 uiujiÿ^^ü, avec^/ (n) détermi-
natif, correspondant à la forme ujuI^^l (#i/i/4' -f î#) quelques
mots plus haut.
Mc, XI, 28. — Z : pnq^fti^yni-^ «que vous laissiez» (subj.
prés.), le grec : dÇii'sTS. — C : [c/^nqnu^ «laissez 55 (impér. ), ou
«vous laissez 55 (indic. prés.).
Mc, XII, 10. — Z : «les constructeurs 55, avec (n)
déterminatif, oi olxoSofxovvTes. — C : ^‘ünq^.
Mc, XII, 11. — Z : 4-jl 4" u^ufb^ilt «et elle est merveil-
leuse 55, xa< eahv B-aufiaaltj. — C : bu if^u/ib^b iji «et merveil-
leuse’5.
Mc, XII, 18. — Z : nfiuujti^li^i «qu’ils [le] prennent (au
piège) 55, àypevcrcoa-iv. — C : n^iuuy^L^.
Mc, XII, 28. — Z : «/P /» %nyufiil^ «duquel d’eux ?55, d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : tiVos aùri!Sv. — CF: nuJ' [i
%njufibly «auquel d’eux? 55.
122
LE TEXTE ARMÉNIEN.
iMc, \il, â5. — Z : . . tiglrL"
nft . . . K mais comme les anges ils sont (subj. prés.), qui (sont
dans les deux) 57, construction qui diffère de la grecque : âXX’
eîcAv dis âyyekoi èv rois ovpavo7s. — C : . . ./rV np (indic. prés.)
au lieu de . . np . .
Mc, XII, 4o. — Z: [^Ipuig^ «recevront;), futur aoriste
de /Aq-nHub-j^ Xrj'^OVTO.l. M G : f
futur simple de [Aq-nLUlri^K recewoxrn.
Mc, XII, 43. — Z : np inplift^ «qui ont mis (dans le tronc)
iiSv (2akX6vTCoii. — C F : np_p^ u/plfjfb.
Mc, XIII, 3. — Z : gijtu «(demandaient) à lui. . . — C :
i^ut «(interrogeaient) lui... », avec l’accusatif comme en grec:
STrnpcôra aÙTÔv.
Mc, xni, 8. — Z : tigii «cela». — G : ugu «ceci».
Mc, XIII, 11. — Z : [noufigfif^, avec (n) déterminatif,
dans la phrase : « . . .car ce n’est pas vous qui parlez. . . », ov
ydp sale vpeXs ol XotXovvrss. — G : (uiuLu^gfip.
Mc, XIII, i'j (16). — Z ; . . .np jujipujpujlf^^‘L ftgl^ . . . «que
celui qui est (subj.) à la ferme. . . », ô sis tov dyphv. . . — G :
. . .ju/ipuipuilifi [tgk , sans (n) déterminatif.
Mc, XIII, 17. — Z : uinLuinLujg «aux nouri’ices», TOLÎs B-tj-
Xa^ovaats. — G F : utnLuinLtug'b , avec addition de î» (n) dé-
terminatif.
Mc, XIII, 18. — Z: ^Jb-pti/bji «hiver», «en hiver», yeip-ôi-
vos. — G F : ^ IJlrpLuL^ II. dans l’hiver».
MANUSCRIT C.
123
.Mc, Mil, '2 '2, Z ; Jnimtbynt^yuhib (infilllllf gélîltll)
«pour égarer», ànoTïXavàv. — C : Jnfnfilrynt-yu/bh-^Kégavev :: ,
à l’infinitif non décliné.
Mc, XIII, 2 3. — Z: IrqbpnL^ « soyez » , dans l’expression
«soyez circonspects», /SAeTrere. — C : ; F ;
Mc, XIV, 3. — Z : /r tntuh «dans la maison» (datif), èv Tfi
oÎKioL. — C F : ^ innifü «dans la maison» (accus.).
Mc, XIV, k. — Z : «de cette (huile)». — C
Mc, XIV, 8. — Z : liibl(lTiuy «parfuma». — C : fuüi^k lug ,
même sens.
Mc, XIV, g. — Z : q-npfii «(en mémoire) d’elle», avTrjs. —
C : i^npui.
Mc, XIV, 12. — Z : bpp ftgnL.^ «(cjue) nous allions», pour
rendre le participe grec : olttsXOôvtss. — • ip
K que nous allions».
Mc, XIV, 38. — ^ Z ; tnl^tup «faible», daôsvrfs. — C : ml^iup
4" ^est faible».
Mc, XIV, /i3. — Z : iity% «cela», dans la phrase «comme il
disait cela » , pour rendre le grec : ht avroù XaXovvros. — C :
qtyu « ceci ».
Mc , XIV, 58. — Z ; . . fl q^ Juiibl^ « . . . nous avons
entendu de lui . . . », le grec : ... ilxovcraixev ahov . . . «... nous
lui avons entendu dire. . . ». — C : /ni-iuip ifu JuAil^.
m
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XIV, Gi. — Z : ini-n- c silencieux 55 (il se lut), èaicÔTra,.
— G : fni-ii «audition 55, «nouvelle 55, qui ne donne aucun sens
satisfaisant.
Mc, XIV, 63. — Z : «témoins 55, d’accord avec le sy-
riaque et le grec: fjtaprvpiMv. - — G: iUiujnL.pfiLbg^ «témoi-
gnages 55.
Mc, XV, 3. — Z : Ll ^uipinpoul^ftb «et ils accusaient 55 , d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : xai xa-rnyépow. — G F : Il fi
^Lupui/utuLub-i^^tet dans le accuser 55, c’est-à-dire «et lorsqu’ils
accusaient 55.
Mc, XV, 18. — Z : niiP Irfi «salut 55, xa.7pe, et le syriaque :
(f
«paix 55. — GF : nij^i^hp, simple variante grammaticale.
Mc, XVI, y. — Z : ÿiu^tnlf^lrpinu « aux disciples 55 (^ = à -j-
uj^l^hfimu = disciples, accusatif), rois ixa6tiTa7s. — G :
tu^j^lllrpinujÿ «aux disciples 55 . datif.
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec.
L’analyse détaillée de G nous amène à étudier une catégorie
de variantes, à la fois plus importantes et plus intéressantes. De
ces variantes, les unes sont à coup sûr le résultat de révisions
opérées, non pas sur tm original grec, mais sur des originaux
grecs, de telle sorte qu’il résulte ce fait essentiel : on ne saurait
grouper ces variations arméniennes répondant à des variations
grecques, pour les ériger en système. Ghaque variante est indé-
pendante, et toute idée de groupement par familles est exclue. Il
suffira, pour s’en rendre compte, de voir la correspondance qui
existe entre tel groupe de mss. grecs et le texte arménien de Z, et
celle qu’on relève entre tels aulres textes grecs et le texte armé-
nien de G. Le résultat obtenu est la négation de toute systémati-
sation, de tout groupement régulièrement établi.
MANUSCRIT C.
1:25
A côté de ces variations provenant de révisions opérées sur le
grec, on en comptera un bon nombre que l’on qualifie provisoi-
rement d’arbitraires; non qu’elles soient forcément et a priori le
fait du traducteur ou du copiste arménien, opérant sous sa
propre responsabilité; mais elles apparaissent dans le texte ar-
ménien sans équivalents dans le grec ou le syriaque; c’est-à-dire
que tous les originaux du récit évangélique ne sont pas encore
connus.
Les exemples qui suivent permettront de se rendre compte de
notre dire.
Mt., I, 2. — Z ; Irt- qhqpuipu %npui « et ses frères v ^accus.),
d’accord avec le syriaque et le grec : xal loits dSsKpovs avrov. —
G om. ces trois mots.
Mt., Il, à. Z : . . . J-nqntjpij^buhfh « . . . leS
scribes du peuple», d’accord avec le syria(|ue et le grec :
. . .ypoLfXfxaTsts tov XaoO. — - C : et les scribes ”, avec
addition de (n) déterminatif, et omet : «du peu-
ple ». On lit : Toîts ypappLaTsts dans : I'? “ ( 5 i 7 2NO 280).
Mt. , II, iq. — Z: bpbt-l^p «apparaissait», le grec : (pctlve-
Tai \ le syriaque : apparut. — C : bpbi-bgiuL «apparut», d’ac-
cord avec le syriaque elle latin «apparuit» de bf^.
Mt.,ii, 22. — Z: ^3 t ... « il alla vers
les confins. . . », le grec : dvey/jjptiasv sis Ta (léprj ... Le sy-
riaque construit dilféremment : (il fut informé) en songe (pi il
mile en Galilée. — C ; l^nqJîiAMu «ils allaient vers
les confins ... ».
Mt., 111, .5. — Z: "ibnpui (xses sentiers » , d’accord
avec le grec : ràs Tpî^oos avTov et la Peebitto. Le syr. sin. om.
ces mots. — C : ifiiui.fiqu ’iuj ilbpnj « les sentiers de notre
Dieu», d’accord avec Ta Ir b sy' ko, (jui portent : toü B-soC vpi'JSv
au lieu de atÎTow.
lâG LI-: TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , IV, 9 . — Z : luiniu- « ensuite 55 , vulepov. — G : In-
luiHUM K et ensuite
Mt.. IV, A. — Z: q-plriuf^l^ «il est écrit J5, d’accord avec le
syriaque et le grec : yé-ypaiclcti. — G om. ce verbe.
Mt. , IV, 7. — Z : ifinp^hugbu « tenteras w , d’accord avec le
syriaque et le grec : èKTteipdasts. — G : ifinpilru «tu [ne] tentes
[pas]?;, indic. présent.
Mt. , IV, 8. — Z : tri- tpJ^innLu ‘Lngtu «et leur gloii’e ?) , d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : xa< triv B6^av avT&v. Syr sin.
ora. ces mots. — G : bL. qijtmn.u ‘Lnpiu « et SU gloire v , d’ac-
cord avec avrov au lieu de aÜTcàr dans II^’’ (ibyq).
Mt. , IV, 9 0. — Z : q^np&ftuu « les instruments??, rà S/xtvo..
— G : nnun-l^u/ùu « les filets ?? , d’accord avec le syriaque et le
grec.
Mt. , IV, 98. Z ; . . tDiT t^nqifh ipiu^^biugi^ng •
riLunugiubl^p . . . «dans toute la contrée des Galiléens; il en-
seignait. . . ??, pour rendre le grec : . . .èv SXri FaX/Xa/a,
SiSda-xMv . . . (n* BG iby COp sy ét. ], ou : 6Xrjv Trjv FaXiXaiai?
^i^a(Tx&?i?(N*‘’DEKlat.),et le syriaque : « .. .dans toute la Galilée,
et il enseignait . . , ??. — G : ujifguiqmp bL. ^q- q.biuL.qu nuunt.^
giuül;p « . . .(dans) toute ville et dans les villages il enseignait
...??.
Mt. , V, i3. — Z : utii<^uiiljt «s’affadit??, pour rendre le grec:
pLoopoLvdfi. — G. ufL<^ujJbugfi s’affadira??, revise manifestement
sur le grec.
Mt. , V, 90. — ^ • qb «que??, d’accord avec le syriaque et le
grec : hn. — AG om. qb «que??.
MANUSCRIT C.
127
Mt. , V, 9 0. — Z : «des cieux», d’accord avec le
grec : TdDv QÙpoLv^Vy et la Pechilto : Le syr. sin. om.
«des deux». — C : «de Dieu»; c’est un accident, provenant
d’un point malade du texte évangélique; C traduit ou revise sur
un texte ressemblant au syr. sin.
Mt. , V, 2 9. — Z: uiujpiutnujfiinni^y « sans raison», d’ac-
cord avec le syriaque. Les éditions grecques om. ce mot. Cepen-
dant on lit : eix^ «en vain» dans DEKLMSUVFA’^Il, etc.
Voir la note de Tischendorf sur les discussions dont ce mot a été
l’objet dans l’antiquité, et la note dans l’édition de Souter. Cf.
Merx (5/i ètsde la Bibliographie), I,p.93i sqq;II, i,p.qosqq.
Mt. , V, 2 A. — Z : «va», pour rendre le syriaque et le
grec ; xai virotys. — AC : tru trpP «e/ va», ce qui dénote une
révision sur le grec; la conjonction hu «et» a une valeur plus
forte que xa\.
Mt. , V, 2/1. — Z : hqjLop «frère» (datif), tw dSeKpôi. —
CDF : kqpLiuLp'b «frère», avec addition de (n) déterminatif.
Mt.,v, 3q. — / : np . ., «(si) quelqu’un (te)»,
oalis as paTitasi. . . — C : np.
Mt., v, 89. — Z : é-’botn «mâchoire», «joue» (accus.), aia.-
yôva. — C ; é-'huiLuifi , au gén. datif.
Mt. , VI, 8. — Z : . . . nqnpJftLp-liuib iun^liglru . . . «(mais
toi lorsque) l’aumône tu feras ... », pour rendre le génitif absolu
grec : aov Ss zsoiovvios êXetjpoavvtjv. — C revise sur le grec ,
lorsiju’ll écrit ; . . , lun^ltglru nfjnpJnLl<f ^Lb ... « ( . . . loi’Sque )
tu feras l’aumône ».
Mt. , VI, 5. — Z : ... bpki^kujlfb Jîupq ... «... qu’ds
paraissent aux hommes. , . », itrcoi ^avôiaiv to7s àvOpoinots. —
LE TEXTE ALMÉNIEN.
128
C : iliiJUfLUJi.nptruglfL fi « . . . {|u’ils Soient glorifiés
par les hommes». C revise et précise la traduction arménienne
ordinaire.
iMt. , VI, l'y. — Z : u^j^q-nL. «mais toi», d’accord avec le
syriaque et le grec : aù Sè. — C om. q-ni- «toi».
Mt. , VI, 2/1. — Z : personne ne
peut (deux maîtres) servir», d’accord avec le grec : oücîeîs Svvazai
Svt'i xvpi'ois SovAsveiv. — C : érutfnujh p. . .If^uipl^ «per-
sonne ne servir (deux maîtres) peut».
Mt. , VII, A. — Z : c . -ju/l^iuul^ « . 5 . de ton œil» ,
oLTio Tov oÇ)6aXfiOil aov. — C : jiuliujibl^ hqfiujup «de
l’œil du frère de ton» (= de ton œil de frère). La présence du
moi IrqptuLp «du frère» ne peut être qu’une glose, provenant
peut-être d’un texte du genre de (x) qui ajoute dSsXÇe de-
vant d.(pes, ou de Ta, qui lit aAeAi^e et om. a(pe<7.
Mt. , vil, 1 2. Z : qp t^h ‘dtupq.iupp^
«car ceci donc sont la loi et les prophètes», pour rendre le grec:
oStos y dp écriiv b véfxos xoà ol ■7spo(prjrai , et d’accord avec la
Pechitto (le syr. sin. a une lacune). — C om. ce membre de
phrase.
Mt. , VII, 16 et 20. — Z : ^ uimqnj « du fi'uit » , «au fruit»,
le singulier employé dans un sens collectif; c’est la valeur pri-
mitive du mot, pour rendre le grec cl le syriaque : aTro tdiv xap-
TTcav «des fruits». — C : ^ tqtnqng « dcs fruits», révision mani-
feste sur le grec.
Mt., VII, 19. — Z : . . , uiplf^iuh^ «est jeté», d’accord avec
le grec : ^dXXetai. — C ; . . .lupliu/bli Itl. iqjp/t « . . .est jeté
et il brûle » , variante arbitraire ou qui dénote une révision sur
un ms. grec qui avait une interpolation correspondant à «et il
brûle » , et qui reste à découvrir.
iMANUSCniT C.
1-iÜ
\lt. . vu, -2 J (et !i5). Z : . . <^nq^, <^tupliij
qtnntVü . . . « . . .oiil souffl(^ les vents, ont frappé la maison »
(= les vents ont soufflé, ils ont frappé la maison), d’accord avec
le grec : . . . sttvsvctolv ol âvsixoi xai 'apoa-SH.O'^av rij oîxia èxslvrj
«les vents ont soufflé et ils ont donné contre (ou : se sont jetés
sur) cette maison «. — C : . . . <^nqj^ Ll fiujlulrgfîij , . . «(ont
soufflé) les vents et ils ont frappé. . . Le verbe ici
employé signifie «battre 5?, «frapper 55, « heurter w, et est syno-
nyme de « battre », «frapper», employé par Z. En
rapprochant ce verset du v. !2 5, on constate que le grec porte
au V. ‘ib : ’apocxéTcsa-av et Z : iLtnlvk-y^^ et au verset a y ; zspotT-
exod'oct' et Z : ^tupli'ii. f^e syriaque emploie, dans les deux ver-
P' f’'
sets, le même verbe : , Jhwil , en parlant du vent).
L’influence du grec est manifeste dans Z et dans C.
Mt. , Mil, 3. Z ; ... iifi^k-ÿujL fl %JuiLI^ y.npnuinL^
P^fii^i K . . .fut nettoyée (ou : purifiée, ou : guérie) de lui
(ablatif) la lèpre», pour rendre le grec : sxaOapîcrOn uCtov n
XÉTTpoL «fut purifiée de lui (génitif) la lèpre» (= sa lèpre fut
nettoyée), d’accord avec la Pechitto. La leçon àn’ avToù, corres-
pondant à Z, se rencontre dans Ri *02-7 jei-i-iio jS^ns
1 a 79) sy*‘’; la leçon ; «Tro Tt}s Xénpais aCrov «(fut nettoyé) do sa
lèpre» se lit en pa. — C ; au lieu de uiii'byiuL. txs’en alln
de lui la lèpre». — Cette variante, (jui n’est pas doctrinale et cpii
n’attire pas l’attention, est très importante parqe qu’elle dénote
le procédé de traduction; elle aurait pu, à ce titre, être signalée
sous la rubrique technique de la Ir/iduction ; ^e la mentionne ici,
puisqu’elle a été révélée par C, dont le texte est uniipie, jusqu’à
nouvel ordre, et ({u’elle supposerait un original ; àntj'kdsv, comme
en Mc, I, h 2 et Le, v, 1 3.
Mt., vin, h. — Z : . . qmiuinijipiuif^^ii qnp . . . « . . . le don
(pie. . . », d’accord avec le syriaipie et le grec : to S'^pov â. . .
C : iinpinniupuin‘li •/'" 7"/' '' Ic doil dc to! i^tOli doil) ([lie
<1
130
LE TEXTE ARMENIEN.
... », d’accord avec Scopov cmv de sa^** J»?' i2i)0ws35i 12/17
2N0 y 1 3 485) pac.
Mt. , Vm, 5-6. Z : . . .mqui^J^p ijhiu Itl. ujul^p . . .
«... priait lui et disait . . . » , d’accord avec le grec : . . . zsapa.-
kolXôHv txuTov Koà 'kéywv. — C : ... ^lupjtLpinmhm tJJi bplf^p
uiuiif^ujül^p'hiTuj ht. luul^p «(un centurion) se prosterunit devant
lui et disait».
Mt., viii, 6. — Z : fl uiujb «dans la maison ». d’accord avec
le synacpje et le grec : êv t»? o/xta. — C om. ces mots.
Mt.. VIII, 10. — Z : «en vérité», d’accord avec le
syriaque et le grec ; àpriv. — C : tuJL,% «en vérité, en
vérité » , d’accord avec àprjv bis de 1 ^ '' (788 1-2 h
69 17Z1 826 543 i3 23o 990).
Mt., VIII. 34. — Z : fipplrL uihufiij «lorsqu'ils virent», pour
rendre le grec : xoli ISovtss et le syriaque vel lorsqu’ils virent».
— - G : IrL fipptrt. mlruffü « c/ lorsqu’ils virent», révision mani-
feste sur le grec ou sur le syriaque. Si le texte de Z n’a pas
«et», cela constitue une petite déviation par rapport au grec;
c’est dans de pareils cas que l’on pourrait se demander s’il n’y
a pas une influence syriaque, les traducteurs arméniens ne vou-
lant pas toujours rendre le ive consécutif du syriaque.
-Mt, IX, 2. — Z : jfiunLufi «Jésus» (gén. absolu); le grec:
b \r)CTovs et la Pechitto; le syr. sin. porte: «notre Seigneur».
— C om. ce mot.
Mt., IX, l5. Z : Jfifd^k JuipP ifiuhl^u/bÿ
iuii.uÈtpiiiuuifi «est-ce qu’il serait possible aux paranym-
phes ...?», pour rendre le grec r pu SvvctvTai oi vîo) . . . —
Un maniisd'it sahidique contre un autro.
MANUSCRIT C.
131
C : . . . 4” iflupp- iJujhl^iuiiy . . . rt il n’est pas possible aux
paranymphes, . , n. On lit où au lieu de ft») dans (7*^*^)
Xp, et prÎTi au lieu de p-n dans 1*^^ (D) lat sy*’.
Mt. , IX, i5. — Z : piuplglt tfsera enlevé??, «élevé??, pour
rendre le grec : dTrapd^. — C : ijlrputugli «sera élevé??, «en-
levé??; on lit : àp6^ au lieu de ànapOri en i 5gy
qi(j3 1 872 22 118 2og 7 1) et wapeX^j; en (4 72 ).
Vit., IX, 1 7. — Z : . . .*bnpu Itl. trplf^nppj . . . « . . .nou-
veaux el tous deux. . . ??, d’accord avec le syriacjue et le grec :
. . .xaivovs Ka) àp(p6Tspa.. .*. — C : . . .‘iinpu trpl^nppL . . .
« . , .nouveaux, tous deux. . . ??, om ht- «et??.
Mt . , IX, 22. Z : ^ul^j^uHLu jtppbi- ff-tup^uiL. Itl Irtnlru
... «Or Jésus lorsqu’il se tourna et vit. . . ??, pour rendre le
grec : b <5'i lr)(70vs a-lpaÇeh Haï iScov . . , — C om. ftul^ «or?? et
porte : ftpptrL. g.ujpJ[u£L. Jn huthu , . . «lorsque se tourna Jésus
[il J vit. . . ??. On observera que naï iSojv «et voyant?? est omis
par le syr. sin., et que le nom de «Jésus?? est omis par
I l«<î5r 1341 P) i555) sy^aïnbcij, avec lesquels l’arménien a de
! nombreuses allinités.
Mt. , IX, .■)2. — Z : tufL "bui «à lui??, d’accord avec le sy-
riaque et le grec : aura. — C om. ces deux mots.
Mt. , IX, 35. — Z : . . .“boguÉ ht. ^tupni/l^p . . . «[dans les
synagogues) d’eux et il prêchait. . . ??. d’accord avec le syria(|ue
I et le grec : . . .atÎToDi? naï Hnjpùcrawv. — C : . . ."bngm -^uipn^
I « . . . d’eux. 11 prêchait ??.
' Mt. , IX, 3.5. — Z : . <Çlii.u/i/q .nLpiiLbu fhnqnijiiff^htuijL
« . . .(toutes les) maladies dans le peuple??, d’accord avec , . .
ftaXanlav èv tû \aw de contre Ta «îsc.'ie (;3
— C OUI. /r "dans??, et lit : «(toutes les) maladies du peujile??.
m
J J-: TKVTl': AliiVllilMKN.
Ml, i.\, 3G. — Z; hL. «el dispersés xcà êpif/.-
fxsvoi. — C om. ces mots, ainsi (jiie l’édition Oskan (i66fi),
d’accord avec l’omission de xoù èpiix(xévot en ^*^3
1679 n).
Mt. , X, -lo. — Z : qp np . . . « car non
que vous soyez ceux qui ...» (= car ce n’est pas vous qui . . .),
pour traduire le grec : ov yàp vfxe7s eV7e 0/. . . — C : . . .q-nt-p
np «(car non que) vous êtes ceux qui. . . correction qui
dénote une influence manifeste du grec sur C; «soyez» est
plus correct que «êtes» après
Mt.. X, ih. — L -. . . . lurLuiLlrp^.pii/ib ÊpJuipqiMJiqh in «...
plus que le maître», pour rendre le grec : . , .virèp lov StSda-
X.CÙ.OV. — c : ji^L- ^uiL ... tt . . . umUeiir (|uc ...» ; c’est une
addition propre à ce ms. qui pensait que tunnui-hi «plus»
n’était pas suffisant.
Mt. , X, — Z : ujuujyl;^ ^ friju « . . . dites[-le] à la lu-
mière» (= en plein jour), d’accord avec le syriaque et le grec:
siTTcae èv tç3 (pcaré. — C : [ptji [l'yl' /' " que ce soit en-
tendu dans la lumière», variante qui semble spéciale à ce ma-
nuscrit et qui doit être une correction faitë d’après un autre
passage de l’évangile, peut-être d’après Luc, xii, 3 : lyk'ip [byt
P [nju , èv Tiÿ (pwTi àKovaOri'crsrai «cela sera entendu dans la
lumière».
Mt. , XI, 5. — Z : . . .uppffib tru funuf^ «(les lépreux) sont
nettoyés et les sourds. . , », d’accord avec le syriaque et le grec:
, . . Kotdapi^ovTai ko.] xcotpo) . . . — C : . . . uppffü ■ funLi^ «...
sont nettoyés. Les sourds. . . », d’accord avec 'iV'‘°nbgq vg bo Dp
qui om. xa) devant xcoCpoi.
Mt., XI, 5. — Z : . . .julrb tfL Jktihiupp . . . «(les sourds)
entendent H les morts. . . », d’accord avec le syriaque et le grec :
. . .àxovovo-iv xcà vexpo) . . . C : ...julrij ■ jlrn^hiupp . . .
MAiNUSCRIT C.
133
« ...entendent. Les morts. . , w, d’accord avec l’omission de ho.)
devant vexpo'i en K'(EFGHViQ etc.) contre (G 33).
Mt. , XI, a/i. — Z: q-lii-ftaiiirjL «plus facile , pour rendre
le syriaque et le grec : àveK'T6^epov «plus supportable w. — C :
«plus au large”.
Mt., xii, 5. — / : . . . . rt^ou) n’est-d
pas lu?” (= n’avez-vous pas lu?), pour rendre le grec : 17 oùk
àvéyvwTS. — C : i^pir[iglTiuf^Ibfi , avec sujet exprimé.
Mt., XII, 93. — Z : tirgp bu <ÇiutIg « aveugle pt muet « , pour
rendre le grec : Tü(pXo? xa< xuCpos (ce dernier mot signifiant à la
fois sourd ou muet , mais plus souvent sourdy — C ;
«aveugle muet”.
Mt., XII, 99. — Z ; «(et il guérit) luiv, d’accord avec
le syriaque et le grec: olvtgv. — G : i^num «eux”, d’accord
avec avTovs de (^‘*)- On pourrait se demander si la variante
ne proviendrait pas de ce que les mots rvÇiXbs et ont été
rapportés à deux personnages différents.
Mt., XII, 96. — Z : bu bpi^ «et si”, xai si. — C om. bu
« et ”.
Ml., XII. 9’ÿ. — Z :%n^iu «ilsr.aÜTo). — G : bu ‘im^uj net
ils ”.
Mt., XII, 91). — Z : ijuini^jii «la maison”, •zrjv oixiav. —
G: «les instruments”, «les outils” (accus, plur.),
d’accord avec le latin d’Afrique « . . . nisi prius vinciat fortem, et
tune vnsfi eius diripiet?”, variante très imjiortante cpie ne si-
gnalent pas les éditions, crxsvrj se lit dans la première moitié du
verset.
LE TEXTE ARMEMEN.
1 lih
-\lt. , XII. /i."). — Z: f( l’esprit impur”, pour
rendre le grec : to àxdOapzov zsvevpa «l’impur esprit 55. — C
om. t^liqàr «impur»; par inadvertance, en révisant sur le grec,
il aura vu qu’il n’y a pas d’adjectif après -wreDfxa, et il l’aura
supprimé dans son texte.
Alt. , XII, 45. — Z : luji u^uu «sept avives esprits»,
d’accord avec la Pechitto et la plupart des grecs : é-mèt. l'repa
'Bveûfxa.Ta. — C \ u^uu « sept esprits » , om. u^i^« autres »,
d’accord avec le syr. sin. L’omission peut aussi provenir du flot-
tement grec où ETspa est tantôt avant, tantôt après £7r7d. Le mot
éVepa, étant flottant, pourrait n’être pas primitif; dans ce cas,
C pourrait être révisé sur un texte qui ne contenait pas ce mot.
Alt. , XIII, 1. — Z :jujt-nLfi jujbJfÊl^ «en ce jour-là» i^jiuu^
nupU serait plus exact), d’accord avec le syriaque et le grec ;
èv Ttj vfxépot. èmivY\. — G : jutunt-puii ju^nuPi «en ces jours-
là», d’accord avec : ev rais vp-spats EXEtvais de fl “ 1054 1 2']?* 55*
(1689 485* E*).
Mt., XIII, 4 (3). — Z : M4r^i/Zi/'î/Zr^« [pour] semer», d’accord
avec le syria([ue et le grec : tov cnrEtpEiv. — C : ulrpJu/blri
quh-pJiifüliu fiLp «[pour] semer sa semence», d’accord avec le
syr. sin. (qui om. .«/) et le grec : cniEipEiv ^ov cynopov olv7ov de
I<xl68|3a350an32l247 [gg 477 1012 485) hkff.
Alt. , XIII , 11. — Z : bi- uju^ g^nuui « et il dit à eux » ,
d’accord avec le syriaque et le grec : eIttev aÙ7oU de Ta K
(EFGHVn etc.) contre (B 33 LA). — G om. Jbnuuu
«à eux», d’accord avec eItiev de xGZffG etc.
Alt., XIII, 12. — Z : jujubigli « et il sera dans l’abondance » ,
d’accord avec le grec : xai ■ssEpiaa-EvOïjcrETat et les autres textes
moins le syr. sin. — G omet ces mots, d’accord avec le syr. sin;
c’est une coïncidence bizarre qu’il convient de signaler.
MAXUSCniT G.
135
Mt . , XIII, l4. Z ; . . .fiifutu^Jig tfL. uth utublrinif^ . .
« . . .(vous ne) comprendrez (pas) et en voyant. . . 55, d’accord
avec le syriaque et le grec : . . .avvrjTS xot) (^XéTrotnes. — G om.
Iri- « et » , ce qui paraît être un pur accident.
Mt . , XIII, 9 1. — Z ; /r ^Afr^wpour être», pour rendre le
grec ; ysvofjLévrjs Sè. — G : ht- fi pour être 55, d’accord
avec le syriaque et probablement pour faire état du Sk grec.
Mt. , XIII, 96. Z : . . . ÿuhtkuig ^ nfintfh . . .
«... sema dessus l’ivraie » , pour rendre le grec : eWo-îreipev
G : . . /» tjirpuy “hnftiu nfinîfii «(sema) sur lut
l’ivraie». Il ne devrait pas y avoir *Lnpuj «(sur) lui»; en grec,
il n’y a pas de pronom. L’arménien n’a pas de préverbe et rend
éTrécTTTetpev par «il a semé dessus». Le copiste de G a constaté
que cette expression constitue une gaucherie et il complète en
ajoutant «(sur) lui».
Mt., XIII, 26. — Z : . . .funinh Itl uipiup . . . dans le ver-
set: «lorsque l’herbe poussa el porta du fruit», d’accord avec le
syriaque et le grec : . . .y6prc/s xai xapnov . . . — G om. tu
«et», ce qui semble être un simple accident.
Mt. , XIII, 96. Z : . . .bpbukgiuL. bu npnîlîi «... parut
aussi l’ivraie » , d’accord avec là Pechitto et le grec : . . . ètpâvrj
xa.\ Toi ^t^olvta. — H G : bpb ubguju npntfîi «parut l’ivraie»,
d’accord avec l’omission de xa\ (et) en Ia^'>‘'i<p“^.ioci9of7rn ^[)0
1689 983 '78819469 ••• 14941293 1010 (I>)afit sy'"' sa
Eus Xp.
Mt., XIII, 28. — Z : utub'b ybut &ujrLu^^^ «disent à lui
les serviteurs», d’accord avec le grec : )^éyov(Tiv avTw oi SovXot
de D a b c e g' k syr”''', alors que les autres témoins du texte
grec portent : oi Sè SovXot Xéyova-tv ctvT'p. — G om. «/î»" « à lui » ,
d’accord avec l’omission de avTOj en W (1 194).
I.K TKXTE AUVlliMEN.
1 ‘M\
Mt., XIII, 29. — Z : . . .iJli • • «non, de [lour
que tandis que. . . 5), pour rendre le grec: où ^rinors. . . . —
C om. t:de peur que», k [leut-ctre » , qui n’a pas son
correspondant exact en grec.
iVlt., XIII, 29. — Z : trL qgniib uiVb K et ie froiïient», avec ^
(z) de l’accusatif déterminé. — C : bi- ynfilriuVii , sans ^(z),
Toi^ ahov. Dans ce membre de phrase, l’ordre arménien est l’in-
verse du grec.
Mt. , xiii, 3i. — Z : %ifufL 4r «est semblable», àfxoï'a êa-lt'v.
— C : ^JluhlrguiL a ressemblé», d’accord avec cbixoïcôdtj de H'’*’
p3“ ins l' lo'isf 1:^79 1216 1579); ®st la leçon du
V. 24.
Mt., XIII, 33. — Z : "hiluÂi 4" «est semblable», ôfjLoi'a èaltv.
— G : ‘hJufblr^iuL. «a ressemblé»; les éditions grecques ne
signalent aucun texte portant ici : cûfxotôüÔtT. Le phénomène est
probablement du même ordre que celui signalé au paragraphe
précédent.
Mt., XIII, 34. Z: [^q. chnqntjnLfiquli « aUX foules » , d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : ^oïs o-)(\ois. — C om. ces deux
mots, peut-être arbitrairement, peut-être parce qu’il suivait un
texte qui portait : rofs o)(Xois èv zffapctëoXtxïs (I [^*72
i5i5 1093] et ne voyant pas ces mots après «paraboles», il
les a laissé tomber.
iMt. , XIII, 38. Z : uhfiifL fLiUf^ilt ‘linpuu n^i npn lig^
utp^u^ni pbiuU b^- ftul^ K la semence bonne ce sont ceux qui
les fils du royaume sont, tandis que. . . ». — HC : . . .‘unpiu
b'h npqji^ lup^uyni^jy-biuiAi . , . . « . . . ceUX-lÙ SOIît IcS llls
du royaume, tandis que. . . », d’accord avec le syriaque et le
grec : ovtoi sîaiv ol uio) tjJs /SatJiXst'a? . . .
MANUSCRIT C.
i;î7
Mt. , XIII, ho et /ig. Z : utjhint,ii Irqliÿ^ I^tnuiiupujé-fi
ujllutn^i^fiii K ainsi sera à la fin du monde n, d’accord avec le sy-
riaque et le grec : ovzcos salai èv ifi avvrsXsta rov aiwvos. —
C : ... b'ubyt' liuiuiiupiuS- uj^uuip<Ç^ (v. /lo) et AC : . . .tr^
qjiÿli l£UJuiiujpujS- iu2juujff<Ç^u l^\ . ^ . Sera la fin du mondé
(ou : de ce monde) v, d’accord avec rj au lieu de èv rf} awreXsia
en (i /jg/i j du V. /io.
Mt., XIII, Al. — Z: tun lugtruÿ^ «enverrais, d’accord avec
le syriaque et le grec: àTtoalsXs'ï. — G : In- uiniu^lruglç ^et
enverra».
Mt., XIII, 43. — Z : (•yytrt- tf comme le soleil»,
d’accord avec le syriaque et le grec: cbs b ri'Xios. — C om. ces
mots, d’accord avec I<P'’'289 sy*.
Mt., XIII, 54. — Z: ^ é-nqnil[^ri.bujifü adans la synagogue»
(avec 4/ [n|) déterminatif, d’accord avec le grec: èv t»? awa-
ycü-yrj. — ¥ : (i (hnrjniJiifikuib « daiis la synagogue» (sansî# [n|)
déterminatif. — C: /» J-nqniJ^nL.pq^u «dans les synagogues»,
d’accord avec Taîs avvaycoyaîs de Ta p it vg sy sa bo.
Mt., XIV, 4. — ujyà-iuu «il n’est pas
convenable à toi [d’javoir elle » , pour rendre le grec : ovk s^saliv
aot systv avTrfv. C : n^blr^. . . « il n’est pas
à toi permis [d’javoir. . . »
Mt. , XIV, 5. — / : hi- Il LU lu iitnu/hiuhlri^inyy
«et il voulait lui (accus. ) tuer, mnis il craignait. . . »,
traduction qui ne rend pas exactement le grec, dont le participe
a géné les traducteurs arméniens : «al ^-éXcov aÙTov àitome'îvat
è(poër]8tj ... . — C : bu inniuhb/ ijüiu «et il voulait tuer
lui»; cette construction avec le complément direct venant après
le verbe n’a pas de correspondant dans les éditions grecques; on
pourrait à la rigueur y voir un vestige ou une influence du sy-
riaque : «pour tuer lui».
138
]Ai TEXTI-; AHMÉNIEN.
I
Mi., XIV, 8. — Z: innup ffbJt K donne-moi 55 (datif), d’accord
avec le syriaque et le grec : êos [xoi. — C om. [îbl « à moi 55 , d’ac-
cord avec Ia'3'’3 (tôoA).
Mt. , XIV, 9. — Z ; p.ujp^iul^guigib (à cause) des convives 55
(=des compagnons de coussin, de feux qui étaient couchés à
la même table avec lui), d’accord avec le syriaque et le grec :
^Qvs avvavaKSifxévovç. — C : lin^iut^u/ütijÿ^ wdes invités 55,
«des convives 55 (du mot : lin^niSh^ «banquet 55); cette variante
de (i pourrait être une correction arbitraire.
Mt. ,xiv, i5. — Z: «lorsque55, au début du verset,
pour rendre le Sè grec. — C : In- lorsque 55.
Mt. , XIV, 19. Z : hi. <ÇpuiJu^biu^ fLuiq^Jb-gni-^uiUlri
ijj nq^nijni-fir^ ji ijlr^uy funuiry « et il Ordonna |de| faire asseoir
la foule sur l’herbe 55 (^«i« = herbe, herbage, pâturage), ce qui
est exactement d’accord avec le syr. sin. et à peu près avec le
grec ; xa) xsXsvaas tous 6)(^Xovs àvaxXiOfivai eV) tov ;^opTOo « et
ayant ordonné les foules s’asseoir sur l’herbe (?)... 55 — C : frt-
<^fiutJu^lnug <bnr^nilpr^b liHfU niuijJL luj^ ^ ijbpiuj bpl^p^ . . .
«et il ordonna à la foule assise (?) sur la terre. . . 55, variante
qui correspond à la Pechitto : «et il ordonna aux foules de
s’asseoir sur la terre 55. Le flottement provient sans doute de ce
que le grec signifie à la fois «enceinte d’une bergerie 55,
«endroit clos pour une pâture 55, puis, par extension « pâturage ”,
puis enfin «ce que l’on mange dans un pâturage 55, «herbe 55.
Mt. , XIV, 19. — Z : i^liujbiuliub «les pains 55, toüs apTou?;
le syr. sin. construit «et rompit le pain et [le | donna à ses dis-
ciples 55. - — C om. ifuliufiiujliu^L «les pains 55, d’accord «vec af h
h Jf sy'’ Xp; ainsi, dans ce cas, C n’est d’accord qu’avec un seul
témoin grec, Chrysostome, et il marche avec la Pechitto contre
le vieux syriaque; celui-ci, il est vrai (Sin. et Cur.), porte «les
pains 55 avant «donna 55, de sorte qu’il est loisible de construire
MANUSCRIT C.
130
«et ayant rompu les pains, il [les] donna», ou «ayant rompu,
les pains il donna».
Mt., XIV, 26. — Z : . . . «lorsque virent
luiv (accus.), d’accord avec la Pechilto et le grec: xai iSôvTss
avTÔv. — C om. qhu! «lui», d’accord avec le syr. sin. qui
construit: lorsqu’ils virent qu’il marchait. . . Dans ce cas spécial,
C est d’accord avec syr. sin. contre les autres témoins du texte;
dans le passage suivant (v. 36), il s’écarte de syr. sin. et des
témoins avec lesquels il est généralement d’accord, pour marcher
avec d’autres textes, avec lesquels il n’a par ailleurs que fort peu
d’affinités. C’est toucher du doigt combien il est dangereux de
vouloir systématiser quand même.
Mt . , XIV, 3 6 . Z : ... f^ui tjli ... «...
priaient lui afin que. . . », d’accord avec le syriaque (et deman-
daient de lui ), et le grec : xcà -asctp&KctXouv (xùt6v . . . — C : . . .
ijli if.nuhui ... «... priaient afin que : . . . » , c’est-
à-dire om. «lui», d’accord avec l’omission de ainov par
Hpi t H^1*101G P 1341 (B* 892 l555) q.
Mt., XV, 3. — Z : ujul^ gLnuu! «dit (\ PU.T n , d’accord avec le
syriaque et le grec: siTtev avTOts. — C om. g^num «à eux»,
d’accord avec l’omission de avTo'is en (D) af. Ici, C marche
avec des textes tout différents de ceux mentionnés dans les deux
exemples précédents.
Mt. , XV, 6 (5). Z : . . bi^ iftiîigfi liLp «...
son père ot sa mère», d’accord avec le syr. sin., et un seul texte
grec h (ffi) cité par von Soden. La même leçon se trouve au
V. h. — C : q^ugfi l^ujJ' ifJùgg . bt. « soii père ou sa
mère. . . », d’accord avec la Pechitto et le grec : . . .tov 'zsaTépa
aVTOv rj Ttjv fxrjTépa. avTOV.
Mt., XV, 8. Z : . . , iifiiiinni ijliii «...
m’honore avec les lèvres» (instrum.), d’accord avec le gree ;
LK TKXTE ARMÉNIIÎN.
l'iO
. . .toU ysCksai fxe TtfiS, contre le syriaque « . . .de ses lèvres 55.
— C : ^puiiT i/tériupl^-^ /Æ-é-ui^Ar^ tç respecter » , w honorer 55,
synonyme de u^iuinni.b[_\ est une faute de copiste.
Mt., XV, 10. — Z : fni-uipnL^ trL. « écoutez et ... 57 , d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : àxoJere koï. — C om. ht. «et??.
Mt., XV, 20. Z : fLop nt-inb^
«mais manger avec des mains non lavées ne souille pas
l’homme??, d’accord avec le syriaque et le grec: rà Sk àvhlois
^ctysiv où Koivot TOI? avQpwTTOv. — c om. ce membre de
Mt., XV, 26. — Z : . . .but ^Jlu bL. . . . « . . .répondit à
elle et . . . ?? , d’accord avec le syriaque et le grec : ô Sè àiToxpi-
6s)s . . . — C : . . .but 'lJuijü friL « , . .répondit à elle Jésu
et. . . ’?.
Mt., XV, 29. — Z ; jfiunLufi «Jésus??, au génitif absolu
( : Jésus étant parti de là). Le syriaque et le grec ont ce mot au
nominatif : ô Itjaovs. — C : jü, qui est la forme abrégée du
nominatif, ce qui indique une révision sur le grec.
Mt. , XV, 3o. — Z : liijurju «des boiteux?? (accus, plur.), d’a-
cord avec le grec : ;^&?Xou5, dans une phrase: ayant avec eux
des boiteux, etc. — C : liiury^ «les boiteux??, au nom. pluriel,
soit que ce ms. n’applique pas la règle d’apposition , ou qu’il
construise comme le syriaque : « . . .des foules avec lesquelles
étaient des boiteux. . . ??.
Mt . , XVI, 6. Z : uuiij-niJ^b^L.n^M bi. ipiuppibyt nÿ « deS
sadducéens et des pharisiens??, ce qui serait d’accord avec le seul
ms. grec 1 3 1 . C : t^iuppjbgi^ngit bu ft uu/q-nt-lpyê-ii^
« des pharisiens et des sadducéens ?? , d’accord avec le svriaque
et le grec : iwv (papiaaloiv koli aatSSovKai'jov,
MANLSCniT 0.
iVlt., XVI, 17. — - Z : mujmujufuujb^ but «répondit??, le grec :
àizoxpiQûs Sè. — C ; kt- u£iuiniuu^ujü^ but tel répondit??,
d!accord avec : xai àTtoKpiOeis de K contre (EFGHC
LA)ir'a^//.
Mt., XVII, \lx. — Le début de ce verset est très tourmenté.
Z ; bi^ ^t^fibi- bl^jtL <bnrjnij^ufti^ «et iors(ju*ils vinrent vers
la foule ?? , d’accord avec le grec : xat èXOôvTCJv aînêv tspos tov
oyCkov et la Pechitto : et comme ils venaient vers la foule. On lit
ekBàv au lieu de êXôôvTœv en (D) pa lai"' q sf\ «et comme
Jésus venait vers la foule??. êXBœv est la leçon de Mc, ix, ih. —
C : bl^^ J- nqntjni-fiq.,^ «Vinrent les foules??.
Mt., XVII, 16 (17)- — ^
iflîL^bL ufijuujgbj' ibq^ «jusqu’à quand serai-je avec
vous? jusqu’à quand vous supporterai-je???, d’accord avec la
Pecliilto et le grec : êas -croTe [xsO' v/jt/Sv è'aofiai ; ëvs 'wore àvs-
^OpLOLl CfJLÔJV. C : tlfiü^b jlfg^L ^gbiT Lun. Jtbq Ll tifUuujjgb iT
«jusqu’à quand serai-je avec vous et [vous] supporterai-je???,
d’accord avec Ta® sy*' qui lisent xa) au lieu de ëcos zjÔts, comme
Luc, IX, à 1.
Mt. , XVII, 21 (as). — Z: . . ‘hn^ui «(et tandis
qu’ils) circulaient (en Galilée)?? ou «tandis qu’ils retournaient
en Galilée??, d’accord avec le syriaque, et le àvoLalpetpoyiévwv Sè
avTôJv de la plupart des mss. grecs — G om.^n^w «ils?? et lit :
fi^ut^bfiL «descendaient??, au lieu de 5 variante qui rap-
procherait G de (Tval peÇiofiévcov de 1”“ (Bn 892 1682
■2,yi ,)irc/vg.
Mt. , xviii, 1. — Z: ujrL jftuni^Êi « vers Jésus??, d’accord avec
la Pechitto et le grec : \-naotj. — C om. ces mots, ce qui le
rapproche de l<P‘''’i2io (i/ifj/i [117 1 (175, etc. , 65 q) et le syr.
sin., qui lisent aÔToO (ses disciples) au lieu de Irio-oC.
IJÎ TKXTK AHMEXIKN.
J V2
Mt., XVIII , i . — Z : ... friL luuk'ii ntj^ «... et disent :
qui . . . ? w , d’accord avec la Pechitlo et le grec ; ... ’ksyovTss.
Tjs. . . — C : h-L. ujuItL g‘ijui /i^«et disent à lui : qui . . Ai),
d’accord avec : Xéyovies de (i5'74)sy’' af.
Mt. , xviii, a. — Z : L lin^iug «et il appelai, d’accord avec
le syriaque , pour rendre le grec : Ha\ TspoaxoLkecrdi^evos. — C :
hi- l^n^gbujijx et ayant appelé « , comme en grec.
Mt. , xviii, d et li — Z: Irpl^fig «des deux», d’accord avec
le syriaque et le grec : tmv ovpavôjv. — C : «de Dieu ».
Mt. xviii, 5. — Z tL np «et celui qui», d’accord avec le
syriaque et le grec : xa.) 6s. — C om. tri. «et».
Mt. , XVIII, 8. — Z : IbfLü nuib «si la main
de toi ou le pied. . . » qui ne rend exactement ni le syriaque «si
la main ou Ion pied » , ni le grec : ei Sè v ys.ip a-ov rj ô otous aov.
— C : bfp-b IbnA l^ujiT nutb «si la main ou le pied de toi».
Mt. , .XVIII, 8. Z : . . bpl^ni_u ninii niJhligltu , bi- iub^
t^UÊLjtg^ÊÊ <^nLp%j luL jnnb%jig «... que tu aies . . . deux pieds
et que tu sois jeté dans le feu éternel», d’accord avec le syriaque
et le grec : . . . i'uo is6Sa.s syovTa jSXnOfjvai sis to 'avp to aicôvtov.
G ; ... ntnu niAibpJt ij^b^IrL ft ^nup juii-lttnb%lig «(^deuxj
pieds avoir dans la géhenne, dans le feu éternel [être jeté] » , va-
riante qui rapproche C du yéevva.v toü ■sropos de 1’»“ (ihSa
a i qS 1 ) sy' ff. Cette même leçon se retrouve au v. y.
Vit., xviii, 10. — Z : jbpliffüii «dans les deux» (le premier),
d’accord avec quelques syriaques et la plupart des grecs : èv ov-
ptxvofs. — c om. ces mots, d’accord avec Ta 1» 346 f ses _ _
(1682 2198 1 872 209 i3, etc.,) af jf sf sa KXHp Eus Bas Xp.
Mt., .xviii, i3. — Z : np ^gb% Jninpbuii^Kcpix ne sont pas
égarés » , d’accord avec le syriaque et le grec : toîs zssTz'kct-
MANdSCHIT C.
l'iS
vtjfiévots, — C : nfing mu^ui^uiupru-p-^i’ii «aux-
quelles n’est pas nécessaire la pénitence jj.
Mt. , XVllI, 2 0. Z ; l,gl/b «sont« (subj.), pour rendre le
grec ; sluiv. — C om. comme le syriaque et l’omission
de eiaiv en (sic ?).
:Mt. , xviii, 2 1. — Z : bL. pnq^tg txel pai’donnerai-je? 55 , Kcà
à(pri<7W. — G om. bL. «et 55, d’accord avec 1*“ (i68g q83 ) sy.
Mt. , xviii, 26. — Z ; %npuM «le maître de lui 55 (son
maître), d’accord avec le ô Kvptos avTov de Ta K contre
•76i<î37i|'gpQfj33^gg2 1261) et la Pechitto. La même leçon
se trouve au v. 82 et 34. Le syr. sin. porte «il 55. — C : in'p «le
maître 55, d’accord avec ô xvpios des éditions basées en théorie
sur les meilleurs mss. La phrase arménienne est du reste mal
construite; ml, pb ‘bnftiu «son maître ” devrait venir tout de suite
après <^pijutltjybmÿ «ordonna 55.
Mt. , xviii, 28. — Z : ifym «lui55 (accus.), d’accord avec
oLviov. — C om. ce mot.
Vit., xviii, 33. — Z : l^p mmpm hi.^pbtj «n’était-il pas
nécessaire aussi à toi 55, d’accord avec le grec : oùh eSsi xa) o-è. . .
— C : ^bip ufmpm ... « n’était-il pas à toi néces-
saire. . .?55, om. bt. «et, aussi 55, d’accord avec sa.
Mt. , XIX, 4. Z : iif^tumuiiipiub^ bm ‘bngiu bu. mut, «ré-
pondit à eux et dit 55, [)our rendre le grec : à Sè àiroKptÔets slirev,
en rapprochant du syriaque «il répondit et dit à eux 55. —
C :jü «Jésus 55, au lieu de ^ngm «à eux 55, d’accord avec b Sè
ïuaovs de Ta (348) it. La leçon eÏTrev olvto7s se Ht en Ta K
contre (EFG H G 33 A i ili t) af a h /f j/'-
Op.
\Ai TKXTK AHMÉNIKN.
IVi
iVll. , XIX, i/i. — Z ; venir , èXBeïv. — C om. ^
«venir??, peut-être parce qu’il revise sur des textes comme Ta
[<a(pa ^30 ct207 ggg gg3 1 57) sy af, qui construisent :
« laissez les enfants venir à moi , et ne les empêchez pas ?? , comme
Mc, X, 1 4 et Le, xviii, 1 6 , au lieu de «laissez les petits enfants
et ne les empêchez pas de venir à moi??.
Mt. , XIX, 18. — Z : pour rendre le to oC (tu ne tueras
pas). — C : , comme dans le reste de Z, et om. trois fois bt
« et ?? , comme en grec.
Mt., XIX, 9 1. — Z : «dans les cieux??, pour rendre
le grec ; èv ovpavw. Mais oCpavoï^- se lit en : (^C) sa
ja<55 . .c g. . . C’est la leçon de Luc,xviii, 99. — A : ^
jlrplif^jii, affaire de grammaire. — C : jlrgliffiiu , tn. uin
ijluiu^^n Itl . . . «... dans les cieux et prends (a croix et . . . ?? ,
d’accord avec xai apas toj^ criavpov <tov de Ta sy'' A6 (Mc, x, 91).
Mt., XI\, 99. Z : L. ^ni-UiL. iif^uiinujli^i q/iu^îh
«lorsque entendit le jeune homme la parole??, rendant ainsi le
grec: txKOvaas Sè ô vsavtaKOs rov Xôyov. — G : . . .ini^iui
miuinuih^i «(loi’sque) entendit la parole le jeune
homme??, d’accord avec : . . .toi» \6yov b veoLvlanos de
I) 1216 ^33 1/12 /j 51^^ 1676 etc. GBq) Dp.
Mt., XIX, 97. — Z: ht. uiul^ 5^*" dit à luin, d’accord
avec le syriaque et le grec : sÎTiev avra. — ■ C om. «à lui??.
Mt . , xix, 9q. — Z : qjibujiju^ «la vie??, avec ^ (n) déter-
minatif, pour rendre le grec sans l’article Ttiv- — C :
qllbiuüu «la vie??, sans (n) déterminatif, probablement sous
l’influence du grec.
Mt . , XX, 3. Z : . . . q Ujuitupl^ fl <ÇpuJu^ujpujlfii tnul^ . . .
«(qui se tenaient) inoccupés sur la place publique, il dit. . . ??,
d’accord avec le grec ; . . .écrlwTas èv rj? dyopa dpyovs. . . et le
MANUSCRIT C.
165
syriaque, bien que la construclion de la phrase soit différente.
C : . . . q-uiintupl^u , hrL. tuulj; «... inOCCUpés ; et il dit ... 55 ,
om. «sur la place publique 55.
Mt. , x.\, U. — Z : [tiP dans ma vigne 55, e/s ^hv âfZTre-
Àiîîm jwoü. — C : jujjn.fiij «à la vigne 55, d’accord avec le syriaque
et l’omission de pov en K (EFGH ). Cette leçon se retrouve au
V. 7.
Mt. , .\x, 5. — Z : lupuip «il fit 55, ê7T0i'tj<7£i\ — C : Irt-
tuftmp txet il fit 55, d’accord avec le syriaque, ce qui est un pur
accident.
Mt., XX, 8. — Z : uffulrujj «ayant commencé 55, àp^a'fjtevos ;
le syriaque a un mode personnel: «et commence 55. — C :
ul^utruji^ttet ayant commencé 55.
Mt., XX, 11. Z : ijinufiinLtnlÊUJrt^l^’ii bi-
« ils murmuraient contre le maître de maison et disaient n ,
d’accord avec le syriaque et le grec : èyéyyv^ov xarà toS olxoSea-
7t6tou XsyOVTSS. c : muIrlfL quiuiUni-inb
«ils murmuraient et disaient contre le maître de maison 55.
Mt. , \X, 1 G. Z : jk in^^b.p Itl. lun mplfU p
jb ut /'V < seront) les derniers les premiers et les premiers les
derniers 55, d’accord avec le syriaque et le grec : 01 ecryaToi
•vspôhoi xaà ol zspÜToi ecrycnoi. - — CD : uuitu^ltlt^jbui^^ ht^
jbuipj^ ujnutplfup «(seront) les premiers les derniers, elles
derniers les premiers 55 , d’accord avec I* n»» ‘ ^ 2 8 ih-ih
617 1675 etc., 1606 1:^95) pa (J sa. iMème leçon dans
xix, .^0.
’Mt., XX, 21. — Z : jiup^ttyuLp^b ii/ii ^pnLtP «dans ton
royaume 55, d’accord avec le syriaque et le grec : èv tt} fSaanXeîçi
— C : fl iftiiin.ii ^guLiPK dans ta gloire 55.
crou.
1/46
LE TEXTE ARMÉNIEN. ,
Mt. , XXI ,19. — Z : np tu te qui ven-
daient et achetaient’?, d’accord avec le grec ; tovs ■moj'kovvTas na)
àyopoL^ovTas. — C : np q^k-lfb bi^ ilwTiujnLh^ « qui achetaient
et vendaient” , d’accord avec la Pechitto.
Mt., XXI, l/l. — Z : l{njp^. hu l{uiq^ ft des aveugles et des
boiteux?’, d’accord avec !la Pechitto et le grec : tvi^Xo) xai yw\oi.
— C : l{inriji bu l{np^ «des boiteux et des aveugles??, d’accord
avec xeoXoi Ka.iTvÇ>Xoi de K (EFGH) contre ^ ^ (CA
12/1 1). Ce texte est d’accord avec Le, xiv, 1 3.
Mt. , XXI, 16. — Z : utqu^ng bu uinbq.ltbyiug « des enfants
et des nourrissons??, d’accord avec le grec : vïjttiwv xotc 3->jXa^ov-
Tcov. — C ; JluLliujbg uifpigng « dcs enfants des enfants ?? ;
l’expression t/ZiÆn<.i^ = jeune enfant??, variante qui rap-
proche ce texte de celui de la Pechitto, qui porte :
. . .(puerorum et infantium).
Mt. , XXI, 18. Z : bL. iigq.nu^ fippbu ij^iupJîiuu uiJj ^
qpty^ . , . ?? et de bonne heure quand il retourna de nouveau ( à
la ville)”, pour rendre le grec : •apcoias Sè sTiavâyav sis t^v
•zsSXtv . . . — C : bu uJhif.pl^*b ujjq.nu^ , . . «et de nouveau de
bonne heure. . . ??.
Mt., XXI, 21. Z: Jltug^ p^qb^turgq. ijunhj^gl^^ « non
seulement vous feriez ce [qui a été fait] à ce figuier??, d’accord
avec le syriaque et le grec ; oü p6vov to Trjs avxrjs Tsoiria-sis. — C
om. ce membre de phrase.
Mt. , x\i, 28. — Z : lunAbu qugq. « . . . fais-tu cela?”,
d’accord avec le syriaque et le grec : Tavra. tsoisIs (touto au lieu
de TaoTa dans Ip. — C : uin'hbu q.nu qugq- «lais-tu toi cela? ??.
Mt. , XXI, 28. — Z : qp^JunAnup-jiui/rp ifngH « CettC pUlS-
sance-là??, é^overlav xauTiji?. — - (i : fjnjq fi^uuflÉnup^liulj.
MANUSCRIT C.
l'il
^It., XXI, 2 4. Z : Irt- bu Ibq uiuujg^g «et lïlOl à
VOUS je dirai», d’accord avec le syriaque et le grec; xiyi) vfxïv
épcj. — Çi'. bu bu uMubtT^bif^txQi moi je dis à vous», variante
qui rapproche ce texte de Xey&) au lieu de spa en (^^7) 7-
Mt., XXI, 26. Z : nuuutfi p' jbfil^ltÿ . . «... .d’où
était-il? des deux ou. . .?», d’accord avec le grec : . . .zsôOev
ovpoLvov Y} . . . — C : . . kp P'^ • • • " = • • des
cieux était-il, ou. . .?», d’accord avec . . .ovpavov r]v de 1°^“^
^•207 1 118 5^4 1 5 ■y 660 ). C’est le texte de Mc, xi, 3o.
Mt. , XXI, 26. — Z : ujul; gJbij «il dit à nous», pour rendre
le futur syriaque et grec : e’peî T^pîv. — C : luulç ^fbii^
Mt., XXI, 28. — Z : bu Jujifinugbuii «et s’étant approché»,
d’accord avec le xaî ■apoaùSoûv de N'BCDXlIit vg syi*”'‘. — -
C om. bu «et», d’accord avec le 'sspocTekdûv (sansxalj de a*
LZefF cop sy". Von Soden édite : [xa<] zspoaekdwv.
Mt . , XXI, 3 O. — Z : JuÉuibuuu bu uiru , , . « il s’approcha
auisi vers. . . », d’accord avec la Pechitto, et pour rendre le xa<
zspoaeXOûv de Ta K (EFGH j contre (CA i24i).
sy" om. ces mots. — C om. bu «et».
Mt . , XXI, 32. — Z : bu Jùjpuujunp^ K et les douaniers»,
pour rendre le syriaque et le grec : oi Sè teX'jvai. — C om. bu
«et», vraisemblablement sous l’influence du grec.
Mt. , XXI, 42. — Z : trpp.b^. . . «n’a-t-il point été
lu. . .?» (= n’avez-vous pas lu. . .?), correspondant bp^
p^^) à oii^eTTOTe. — C. om. bppbp.
Mt., XXII, 9. ‘ — Z ; ujpq- «or», «donc», d’accord avec le
syriaque et le grec : ovv. — C : ugq «mais».
lu.
LE TEXTE AHMENIEX.
I'i8
^lt.,xxii, Il et 12. — Z : <Çuiijq.lTfiI «vêtement?’, d’accord
avec le singulier grec: ëvSufjLo.. — C : <Çu/bq.bfiIii «vêlements”,
d’accord avec le pluriel du syriaque.
Mt., XXII, i3. — Z : uitil^ piuif.iiii-nph «dit le roi”, d’ac-
cord avec le syriaque et eiTrer b ^aaikevs de K (EFGH) contre
iqcic ^ 3 "G ^ 371 12^1 ). C : ptiiq.iuLnp% ujul^ «le l’oi
dit”, d’accord avec à jSaa-i'kevs e'ittev des autres textes adoptés
par les éditeurs.
Mt., XXII, i3. — Z : «lui” (accus.), d’accord avec le
syriaque et le grec : aînov. — C. om. «lui”.
\lt., XXII, i5. — Z . . ‘liifiii npnij^uyp . . ,
«(comment) ils placeraient à lui un piège. . . pour rendre
le grec : ... avTov zsayiSevawaiv. — C : ij-liylrL au lieu de
r^üliglTh.
Ml, XXII, l6. Z: Irt- ^trif if HL V et liGSi
pas à toi souci de personne” (=-sans avoir souci de qui que ce
soit), pour rendre le grec : kol) où [xéXei croi 'srept où^evôs, et
d’accord avec le syriaque. — C om. ce membre de phrase.
Mt . , XXII, 32. Z : O . . 'uiS' luppiu^iuiJnL f luS-
l^ug Hl. îz/é- jujI^ntliLug « . . . le Dieu d’Abraliam, le Dieu
d’isaac et le Dieu de Jacob”, qui, à l’exception du premier et,
est d’accord avec le grec : ô 3-gos Àêpaàfz xai b Oeos tiraàx ko.) b
B-ebs lax'jjë, et avec le syr. sin. La Pechittolit : dieu d’Abraham,
dieu d’isaac, dieu de Jacob. — C om. les deux derniers îsA-
«Dieu”, et lit: «le Dieu d’Abrabam, d’isaac, de Jacob”.
Mt. , XXII, 4i. — Z : hL /t cf « et dans le se réunir
(des pharisiens)”, pour rendre le grec : crwrjyixévcov Sè . . . Le
syriaque a un mode personnel. — C : Al é^nqniljiuii, au par-
licipe , sous l’induence du grec.
MANUSCRIT G.
l'iO
Mt., Win, 11. — / \ kL. Jhè% fl «et le gr<!nd parmi
vous», d’accord avec le ô Sè ev vfxtv de Ta I“«3o/3 (© 348
la’yg/iyy 1216 1670 i6)part/jrr^sy, tandis que les édi -
tiens, basées sur les autres textes, lisent : . . .yiei^wv v[xôjv. —
C : Iri- np Jb^u ft . «et celui qui est grand parmi
vous. . . ».
Mt., WIII, 16. Z : . . .np hpfj.'ltni- jnulfffü np fi iniu^
^tupfîL I; , lupfhiuü 4” « . . .celui qui jure par l’or qui est dans
le temple, il est engagé», construction qui rappelle celle du
syriaque. — C ; . . . uitu'X'mplîh mpà-iifu , ce qui suppose ce
sens : «celui qui jure par l’or du temple. . . », d’accord avec le
grec : . . . àfx6(7^ êv tw y^pvcTW tov vtxov.
Mt., xxiii, 28. — Z : ijuuiilfip^ bt- q^uidluL «i’aneth et le
cumin » (accus. ), d’accord avec le syriaque et le grec : lo avriOov
xat To xvfitvov, — C : tj/iuJufb bu qutuilftp- « le cumin et
l’aneth ».
Mt., xxiii, 26. — Z : A'i# jmift^j^ujiii^i-PbiuJp «ils sont
remplis de rapine » , d’accord avec le syriaque et le grec : yé-
povcrtv dfjTtayrjs. — ■ [h k jutm^iniulpiLpbuiJ^^ «il
est rempli de rapines», d’accord avec yepet (Le, xi, 3qj de
{<t 207 5y ^ mais où rapine est au singulier.
Mt. , XXIII, 26. Z : uppbui i^bp^pltb ptuchutl^^^ bu
ipil^uji lun , ijli h L. uipinii^p^b/ü "iinyiu iinLpp
«purifie d’abord l’intérieur de la coupe et de l’assiette, afin que
soit aussi l’extérieur d’eux pur», ce qui est d’accord avec le grec:
. , .wpfiüTOv TO évTos Toô OTOTi/p/oü xai Trjs -arapoxf/Z^os de Ta H
K (ILxWL'T^Z 38 LA etc., EFGHj mais non avec les éditions
qui, basées sur d’autres textes (DI 2 0q), om. xat rrjs ©’apoxf/i^os,
membre de phrase suspect qui parait provenir du v. 28. — C :
uppl^ *Lui^u tjiuputti{plîii puiJ iul^^îli bi- ij iilf^uiL mn tulf ^lU ijli
ujpinujplib^tiiyui unipp. «purifie d’abord l'extérieur de
la coupe et de l’assiette afin (|ue soit l’extérieur d’eux pur».
150
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Ml . , XXllI, 28. — : Z ; lufiiniu^r^ hfihL^^p Juiftr^l^iuL
uipnuip,^ bu fl ‘bbiigy . . . «VOUS extérieurement apparaissez
aux hommes [comme] justes, et à l’intérieur. . . d’accord avec
le grec : . . . vfxsts e^codev (xèv (paivsaOe toïs àvBpwTioi? SUaioi ....
et avec le syriaque. — C : rf.nL^ bftbL^^ uipiniu^u
ht- fl. . . «vous apparaissez extérieurement justes et à l’inté-
rieur. . . ».
Mt., xxiii, 3A. — Z: iu<ÇtuLUMiilili «voici», d’accord avec le
syriaque et le grec : /^oD. — C om. tu^Çiui-tuufili «voici», d’ac-
cord avec ^l)2S8 Jicxr ^505*c^a <5 30 Id/l/l* ^3“ 121 I' 329 ^ 13'll 1 121l0 3T1
K* 55* ^54/, 22 -ygg 12A 17/1 826 5A3 3AG i3 etc. 162 A
1675* 348 1279 482 1.555 i355 4 E*).
Alt., XXIV, 2. — Z : n^t/hiuugl; «ne restera pas», d’accord
avec le grec ; ou prî àÇisBrj . .. . — C : bp^b n^. . . «(jue ne restera
pas. . . », d’accord avec OTt ou de 1“^® (D) n syM Eva^. Leçon
de XXVI ,21.
Alt., XXIV, 7. — Z : /» piuq.ujLn[inL^pbu/b «Contre
royaume ». — C : /» puji^uji-ngni_pbufb ijbpiig t^sur royaume » ;
le mot tjb[iuu «sur» est probablement une correction de C
voulant faire le parallélisme avec ijbguuj.
Alt., XXIV, l4. Z : ujLbuiiugu/bu tup^uu)nLpbii!L
Pu- . . «cet évangile du royaume dans. . . », d’accord avec le
syriaque et le grec : toSto to sùayyéXiov T175 ^ctaiksias èv . . .
— C : U! L. b mut g u/l U ugu pq^ « cet évangilc-ci dans. . . »,
utju «celui-ci», rend le grec toCto; l’omission «du royaume»
concorde avec le texte de 1*?“ ( 1 4 2 4 ) gr Elp Xp Ku.
Alt., XXIV, 21. — Z : bqbL «n’en fut pas», d’accord avec
le syriaque et le grec : où yéyovsv. — G : bipu «n’en furent
pas».
Alt., XXIV, 2 4. Z : ‘ü^ujLii i/bé-ujt/bé-u bu uipni-buuiii
«des signes très grands et des prodiges», pour rendre le grec :
MANUSCRIT C.
151
(Ttjfxe^a. (leyoLAa xat Tepara et le syr. sin. La Pechitto om. « et
des prodiges». — C : bL. lupHLbumu JbèrtuJh&u «des
signes et des prodiges très grands», d’accord avec . . .répara
pte/aXa de f® ( g S ih‘ih 617 1676 etc. 1 agS) lîp Eus.
Mt . , \xiv, 27. — Z : iQiU^l. jlufib-i-ilni.mii «jusqu’au cou-
chant», d’accord avec le syriaque et le grec : Sws SvafxcSv. —
C : Jlfb^L. fl iffiLuiu tupbi.nL. «jusque dans le coucher du
soleil» , peut-être sous l’influence du grec : si? Svapa? de
(998)-
Mt . , XXIV, 32. Z : ^nptu nuui^ l^utl^qwugfîü « . . . . de
lui les branches s’amollissent». - — C : nuuip^npin i^tul^qbu^
«(lorsque) les branches de lui s’amollissent», variante in-
diquant une révision manifeste sur le grec : ô xlctio? avTri? ys'vrj-
rat aTTaXos.
Mt. , XXIV, 33. — Z : qtuju tuJb^utJu «tout cela», d’accord
avec le svriaque et le grec: raüra 'tsâ.vTo.. — C : tuJb^
‘itu^ fci^m^«tout cela arrivé V, d’accord avec le 'aavTa.yivofieva
de Ta (33 i57Ai5i5 locj^^achfr. — C’est
le texte de Mc , xiii , 29 et de Le , xxi , 3 1 .
Mt ., XXIV, 38. — Z : juii.nL puL np «aux jours que. . . »,
d’accord avec le grec : êv txTs tjfxs'pai? raî? ... — G om. ces
mots.
Mt. , XXIV, 43. — Z : n^ uilpiiù <Çtuuui^bi_. . . «il ne
laisserait pas forcer . . . » , d’accord avec le grec : oùx &v siaa-sv
Siopvy^6r}v(Xl. C : . . .nj^ ^njip^tulpuli . . . , qui est
plus correct au point de vue de la grammaire.
Mt., XXV, 1. — Z : ‘üJiuubujft « ressemblera », d’accord avec
le syriaque et Ife grec : bpoiwBriasKxi. — IIC : ^Jithtbjutu
«ressembla», d’accord avec opoicoOti de P'" (1295).
15-2
LE TEXTE ARMENIEN.
Mt. , xw, 6. — Les édillons portent : i^ov à vvfjL(pios «voici
le fiancé». Z: iu<^ui t^lruuj tf.u^ «voici, le fiancé vient», d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : vvixÇnos epp^^exai de Ta Me0
K (EFGH) contre "o<î37i [«^5-133 12/11). — G : uj<Çuj
tf-uj ifibuut «voici, vient le fiancé».
\It., XXV, 20. — Z ; ujpii «or», «donc» que ne portent ni
Je syriaque ni le grec dans la phrase ; ’ih àXAa. — G om. ce
mol.
Mt. , XXV, 2 0. Z : . . .^Inügujfi ^ tjljpuj «...
(cinq autres encore) talents j’ai gagné», . . .zsévre rdXavTa
sKspStjaa. — G : ... «... que j’ai
gagnés», qn^ «que», au lieu àe^uthp_ujft «talents».
Mt., XXV, 2 2. Z : . . . Irpl^ni-U Itlu luj^p^iuU^iupit qnp
It ifbpu^ 2ju<ÇkgtJuj «(voici) deux encore autres talents que yàl
gagnés», pour rendre le grec ; ïSe âXXa Svo jdXavjo. êxépSnaa.
G : . . . tpl^nLU u^q^hi.u qnp /i ijhpiuj «...
deux autres encore que j’ai gagnés», om. ^ufb^iupu «talents»,
d’accord avec l’omission du troisième TaXavja en Ta (892)
sa / >225 rl3U* 1 70 1.'.42 75 (54/, 33 j555*
r 1 5 1 5 V) lat'^' q fff sy["] d’accord avec le v. 17.
Mt. , XXV, 3i. — Z ; %uing[i «s’assiéra», d’accord avec le
svriaque et le grec : xaQiaet. — G : %uut[t «est assis».
Mt. , XXV, 3i. — Z : fiLpny «(de) sa (gloire)», d’accord avec
le syriaque et le grec : . . .S6^ns avTov. — G om. (•‘-pnÿ «sa-,
et entend : « . . .est assis sur le trône de gloire».
Mt., XXV, 60. — Z : tlfÊnutT « à l’un » , d’accord avec le syriaque
et le grec : évi. — G om. ce mol.
Mt., XXVI, 1. — Z : quitnrLujJib «tous» d’accord avec la Pe-
chillo et le grec : •craera?; le syr. sin. lit : «ws discours». — G
MANUSCRIT C.
1 53
om. ce mot, d’accord avec l’omission de «ravTas en 1“®^ t<^
^1. 28- ^207 ^1. 1225 ^77 I 70 243 1246 370f 1442 (l) (555 54/, jggg gg3
12 4* 7 167 i375 Ar/i95 i355 273 /ii5i5 pa'’ (E) K'"
sfWXp.
Mt. , XXVI, h. — Z : . . .litu^gfiU ifjIlunLu «(afin C|u’ils)
s’emparent de Jésus. . . d’accord avec le syr. sin. et le grec :
iva Tov Ir}(70vv SoXo) xpaTiio-coCTir. La Pecliitto lit: «et ils tinrent
conseil au sujet de Jésus, pour qu’ils s’emparent de lui par
ruse. . . ». — C . . .Iiujiglrh t^ui « pour qu’ils s’emparent de
lui . . . ».
Mt. , XXVI, 6. — Z : /r pLhp^ujü^iu «à Béthanie», d’accord
avec le syriaque et le grec : êv ErjOavi'a. — C om. ces mots.
Mt., XXVI, i3. — Z: tt- qnp «et ce que», d’accord avec le
syriaque et le grec : xai o. — C om. bu «et».
Mt. , XXVI, i5. — Z : uiun^fful «donner à moi». — - C :
m£«^«me donner», révisant sur le grec : poi SoCvai.
Mt . , XXVI, 2 2. — Z : ujulr[_ÿijuj «dire à lui», d’accord avec
la Pechitto et le Xéyetv aura de Ta H K (BnWC etc., EFGH).
C’est le texte de Mc, xiv, 19. — C om. «à lui».
Mt., XWI, 29. Z : jujjuiT <Jlïinl^ ^ plrpy nfiP^nj
yopii ytuju «désormais du fruit de la vigne jusqu’à ce jour»,
d’accord avec le grec : â7r’ âpri êx toutou Voû yevripunos t»s âp-
Tié'kou Î(t35 Tr}s vfxépas éxsivrjs et le syriaque. — C om. ce membre
de phraseu
Mt., XXVI, 39. — Z : ^uijp ftiT « mon père » , d’accord avec
le syriaque et le grec : rsdTzp pou. — C om. /riT «mon», d’ac-
cord avec Ta Ip Qp (LA 892 1 .882 2 i 9.3 1 872
22118 209 2N0) Cyp. Xp vr.
L’apparat de von Soden porte 1 A ^1^12 ce (pii est inanifestenient une
erreni' lypogra[diiqiie.
15^1
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXVI, 4 O. — Z ; ÿuf^lruipnu «à Péli’osw, d’accord avec
le grec : HéTpœ et le syriaque : «à Kiphow (Pechilto), «à
Chim'’on5j (Syr. sin.). — C : yünutu «à eux», d’accord avec av-
7015 au lieu de 7(o UsTpco en I, ’’ i2u 72 laïf 3/19^1 1353
(i68(j 983 788 69 17/1 826 5/i3 346 i3 23o 828 M 348
1279 i579AKn etc., 270 1875 1200 etc. 2802 2 9 482 etc.
160 4 E). C’est le texte du v. 45 et de Ec, xxii, 46.
Mt. , XXVI, 4 O. — Z : ujjq^ml^u «ainsi», d’accord avec le
syriaque et le grec : ovtws. — C om. ce mot, d’accord avec
I„ *' 288f 1682 2198 1 872 209 A 1187 262 1673
i555, comme Mc, xiv, 87). Voici deux exemples bien typiques,
celui-ci et le précédent, où dans le même verset, C présente deux
variantes, qui ne correspondent pas, pour les deux cas, aux
mêmes manuscrits grecs; on saisit sur le vif la façon apparem-
ment arbitraire employée par le correcteur arménien.
Mt. , XXVI, 4 1. — Z ; tupP-niJb ht. tuqopu luptup^^
«tenez-vous éveillés et faites des prières» (= veillez et priez),
d’accord avec le syriaque et le grec : yp^yopstre xat Tspoasv-
ysaBs. — C : tupJS^niJb Itl. jtuii^Lp-u «tenez-vous
éveillés et pour les prières».
Mt. , XXVI, 47. Z : . . . ft S-lrpnÿ é-nrjnijpq.lruÂ/u «...
des anciens dn peuple v, d’accord avec le syriaque et le grec:
. . .70V Xaov. — C om. J-nqniJprplrujitU « du peuple».
Mt. , XXVI, 48. — Z : i[biu « saisissez-lc » , d’accord
avec le syriaque et le grec : xpaTiiVare ctv76v. — C om. ces
mots.
Mt. , XXVI, 55. — Z : ft uiLu'Xujp^'ü «dans le temple», d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : êv 7w isp/p. — C : ku ft
Tiuipitù il et dans le temple. . . ».
MANISCRIT C.
1 55
Ml . , XXVI, 56. — Z : uji^inju tuin/uuiju brq^L. K mais tout
ceci arriva. . . n, d’accord avec le syriaque et le grec : toCto Sè
'6\ov yéyovsv, — C om. ce membre de phrase.
Mt. , XXVI, 65. — Z : q^tubq.h-plu , . . «(ses) vêtements»,
d’accord avec le syriaque et le grec : và ïpcLxta.. — C : ip^ufu^
q-lrp^b . . . «son vêtement».
Mt., XXVI, 67. — Z : bpbuu «le visage», to zrpôcrcoTrov.
— C : bfiku, même sens.
\It. , XXVI, 6q. — Z : inpinuipy ^ «dehors, dans
la cour», d’accord avec le syriaque et je grec : s^co èv tî} avlïj.
— CF : uipuititpnj tf.tui-P^fïü «hors de la cour», ce qui est une
faute, ou un pur accident : la chute de ft «dans».
Mt. , XXVI, 76. — C om. ce verset.
Mt. , XXVII, 1. — Z : uinuhiuiUhi_ifuuj «(pour] faire mourir
lui», d’accord avec le syriaque (Pechitto : àe, quelle manière ils
tueraient lui ) et le grec : .wale ^-avaTàaat avTÔv. — C om. ces
mots.
Mt., xxvn, 7. — Z : ^ ipbplrtjJu/ü «en sépulture» (=pour
la sépulture], d’accord avec le syriaque et le grec : sis Taipn'v. —
C : (i q-bpbqJù/iiu «pour les sépultures».
Mt. , XXVII, 18. — Z : ^lubqji ij-^tn^p j^b «Car ?/ savait
que», d’accord avec le syr. sin. et le grec ; •^Set ydp. — C :
ml^p t^jirpuuinu ^Pilate Savait», d’accord avec la Pechitto.
Mt ., XXVII, 9.I1. — Z :,iflbnu «les mains» (Pilate se lava les
mains] d’accord avec le grec : ràs y^sïpas. — C : ijJibfLu fiLp
«ses mains», d’accord avec le syriaque et le avrov de
J mu 0C)3) (1 h r sa.
LE TEXTE ARMENIEN.
1 56
Mt, , XXVII, 43. — Z : «qu’il délivre 55, d’accord
avec le syriaque et le grec : pw/xa-Qw, — C : bu ifiglibugl^ « et
il délivrera 55.
Mt., XXVII, 5 O. — Z : /i lu^ Jb^ «d voix grande», pour
rendre le grec : <^o)vrt [jLsyâXi^. — C om. ft «à» , sans doute sous
l’influence du grec.
Mt. , XXVIII, 6. — Z •. ^ufüq^^ «car», d’accord avec la Pe-
chitto et le grec : ydp. Le syr. sin. om. ce mot d’accord avec
l’omission de yap en Ta j(p ^ '> un c r 1094 _ _ ^ ('g 3 ^ 1/194
.017 1675 577 34g 1188 1391 l 9 3 1010 1 9 9 3 945
1907 990 1194 etc) Jj'-, leçon de Mc, xvi, 6. — G : u(jq^
«mais».
Mt . , xxviii, 17. — Z : i^ui «lui» (accus.), d’accord avec la
Pechitto et le grec : atÎTor (lacune en syr. sin.). — C : ij'mp «le
Seigneur».
Mt., XXVIII, 18. — Z : jbplfpli «sur terre» (datif), d’accord
avec le syriaque (lacune en syr. sin.) et le grec : eVl yits. — C :
jbplflip «sur terre» (accus.). La préposition '/r gouverne le datif
et l’accusatif.
Mc, 1,3. — Z : %npui «les sentiers de lui», d’ac-
cord avec la Pechitto (lacune en syr. sin.) et le grec : Tas tpî-
^ovs avTOv. — C: ^ ''l^s sentiers de notre
Dieu», d’accord avec Ta (D) it; mais en se reportant au
texte même du Codex Bezae, édition Scrivener (Cambridge,
i864), p. 963, on voit que ce texte porte : tos rpiëoC tou S-ü
üfià) «de votre Dieu» et la traduction latine juxtaposée lit ;
«semitas di nostri». Le texte original hébreu porte (Esaïe,
XL, 3) : « . . .une route pour «otre Dieu» nVçp, d’accord
avec les lxx : Tas Tpt'^ous toû lîpwr.
MANUSCRIT G.
157
Mc ,1,21. — Z ; thnrjnilnLfiq.'ii K dans la synagogue » , d’ac-
cord avec le grec : eiV tyiv avvayojyriv, et le syr. sin. — C : /r
J-nrjnijnÊ.pq^uh «dans les synagogues 55 , d’accord avec le pluriel
de la Pechilto : «dans leurs synagogues 55 .
Mc, II, IQ. Z : nfiq.ng iun.intf.tiiutnli « leS fils de la
chambre nuptiale 55, pour rendre le grec : ol vlo't tov vvyL<^aivos ,
«les fils de la chambre nuptiale 55 (filii sponsi), que l’on rend
généralement par «les amis de l’époux 55. — C : JluLliutLg
R enfants 55. Cette expression: Jù/ül^nLii^ ujn.uiq.ujuutli «les pa-
ranymphes55 est peut-être plus arménienne que celle de Z qui
reproduit mot pour mot le grec.
Mc, II, 25. — Z : . . .tufiuiyL trqbi. bi. . . . «(lorsque)
nécessaire fut et (qu’il eut faim) 55 (=quand il fut contraint par
la nécessité), pour rendre le grec: ire ypeiav scryev xaî. . . —
C : . . .bqh-L. “u/w Ifl. . . «... nécessité fut à lui et. . . 55.
.Mc, II, 26. — Z : qnfi «ce que 55 (le pain que . . . ) pour rendre
le grec : otJs. — C : bu qnp « et que ... 55.
Mc, III, 1. — Z : fl é-nqnijnLpi^ «daus la synagogue 55,
d’accord avec le syriaque et le grec : e/s tùv awaywyriv. — Mq
C : fl ibnqnifriLpquü «daUS IcS SynagOgUeS 55.
Mc, III, 10. — Z : ifo/^ «jusqu’à venir se
presser. . . 55, pour rendre le grec : cüole è-mithreiv . . . —
C : Jffb^hi. qijuf , même sens.
jMc, III, 12. — /t\ qp Jfi jtujuiüfi iurLüfiqb‘tj t^iu R qu’ils ne
fassent pas connaître lui 55, d’accord avec le syriaque et le grec :
iVa fxrj aùrhv ^avspbv rsoir{a‘(t)crtv. — C : qfi i/fi ni.i/k^ju^^
inhfi . . . R(pi’ils ne fassent connaître à personne, . . v.
158
LK TEXTE AIIMÉNIEN.
Mc, III, 17. — Z ; Irrf. «il mit (à eux les noms de. . .)ii,
d’accord avec l’omission du troisième xa\ en r syM. — C ; Itl.
«e/ il mit. . . d’accord avec le grec : xai êTrédrjxsv.
Mc, IV, 11. — Z ; p-uyg'iingut . . . «mais à ceux. . . » (da-
tif), d’accord avec le syriaque et le grec : êxsi'vois Sè . . . — C :
pu^g^n^iu «mais ceux. . . (nominatif).
Mc, IV, 12. Z : Zrf_ Jji inhuglrli , hu ^uhint^
xct'i fiJi tScoa-i, KCLi àxovovTes àxovMcri « . . . et ils ne voient point,
et écoutant, ils entendent. . . 55. — C om. ces mots, qui sont
ajoutés ensuite par une seconde main.
Mc, IV, 82. — Z : pufL^utp «légume??, au singulier, dans un
sens collectif, pour rendre le pluriel du syriaque et du grec : tmv
Xax^âviiiv. — C : ptub^tupu «légumes??, au pluriel, par suite de
la révision sur le grec ... ou sur le syriaque.
Mc, V, 3. — Le grec : âs xaioix-naiv elyev . . . «qui avait
l’habitation. . . ?? (= qui avait sa demeure dans les tombeaux)
est différemment rendu par l’arménien. Z : nprg ht. —
pp pli. . . «dont aussi habitation de lui en effet. . . ??.
C : . . . ftuli fiLp ... « en effet de lui ...??. F om. « en effet ??.
L’arménien est d’accord avec . . . xcnoixïiaiv avTov de (1 o38).
Mc, v, 26. — Z : fiLp i^uji/lrijugL « tout son avoir??,
d’accord avec le grec : rà 'sfctp’ éavTrjs ■Bravra. — C : quiJliUu^
pp, d’accord avec zsdvTa rà Btap’ éavTris de 1“ (p**
(28 2 6 7 ) it vg.
Mc, v, 33. Z ; . . .ipuJlrlju^ jtpitii umnuipnLph'uiifp
«(dit) toutes les choses avec vérité??, pour rendre le syriaque et
le grec: •jsâaa.v 'rrjv àXrjôsiav «toute la vérité??. — C om. fipuit
«les choses??.
MANUSCRIT C.
159
Mc, V, 3 7. — Z : trL. Irpnq et et il ne laissa per-
sonne. . . d’accord avec le syriaque et le grec : xai oùx à(prixev
ovSéva. . . . — C ora. ifnp. personne».
Mc, VI, 8-10. — Ces trois versets se réduisent à ceci en C ;
hL miumni-^pb tug ^nijiu ht. utul^ • • •
c^et il ordonna à eux et il dit : dans quelque maison que vous
entriiez ... », ce qui supposerait un original : xa) 'nsa.prîyyeiXev
avToîs xal Xsysi ottov êav eiaéXOrjts sis olxiav . . , On a ici affaire
ou à un simple oubli du copiste ou à une correction arbitraire.
Le texte de ces versets a été très tourmenté au cours des siècles;
c’est ainsi que xett eXeyev avrois est omis par le syr . sin. , ottou est
omis par ( 1 5 8 8) ; e<s oixiav est omis par 1“ ( D ) t , etc.
Mc, VI, i5. — Z : iflupi^ujp^ l^iniP pti tpP^^ b
Juipif.iupl;ftg «il est prophète ou comme l’un d’entre les pro-
phètes » , ce qui ne rend pas exactement le grec ; ■arpocpi/rn? «âs
eis lüv ‘srpoÇ’tjTcüv. — C om. ce verset, puis l’ajoute ensuite en
marge, sous cette forme : tuu^ltb bpi^ hqpuj 4.
u^rij^ pi^ Jiiipq^tup^ 4 fjpl’ np Jujpq.iup^fiÿ « d’autl’es
disaient que [c’jest Eiie; tandis que les autres [disaient] que
[c’jest un prophète ou l’un quelconque d’entre les prophètes».
Mc, VI , 16. — Z : p'fibi^ ^jLiuL. <^bpnilj.liu «lorsque en-
tendit liérode. . . », àxovaas Sè à HpcôSns, d’accord avec le sy-
riaque. C : . . . ini-iUL. lup^uy <^bpnily.^ U «[lorsque)
entendit le roi liérode».
Mc, VI, 28. — Z : ptuipuiunpni-pbu/ii fiify «de mon
royaume». — CF : pujtf.tJui.npnLpbu/iiu, même sens, avec
« (s) déterminatif de la 1™ personne.
Mc, VI, /i8. — Z : qhnuui «eux» ( accus. plur.), d’accord
avec le syriaque et le grec: ocvtovs. — oin. ce mot.
160
LE TEXTE AllMÉ.MEX.
Mc, VI, 53. Z : IfL IfppIrL. luLgliL jiujUlp^u , kî^jtiu jbp^
llfipü q^IrVüIruiupl^p^ «et lorsqu’ils passèrent de l’autre côté, ils
vinrent dans le territoire de Génnésarêtli. . . d’accord avec le
syriaque, pour rendre le grec: xoù SioLirepda-avTss eVl Trjv yrjv . . .
— G : . . . uhtg ... « (lorsqu’) il pasm ...»
Mc, vu, 5. — Z : h-L. « les pharisiens
et les scribes » , d’accord avec le grec : ol (papmaïoi xa) oi ypap-
paTSis. — G : tru t^tup^iuk^fi^ «les scribes et les
pharisiens», d’accord avec le syriaque et Ta I'?’' 1280211309 (267
179 827)01^ sa. H'® (A) om. xat 01 ypacppareis.
Mc, vil, 7. — Z: tjiupq.ujtnb uinupinfüii « les enseigne-
ments», d’accord avec la Pechitto et le grec; SiSaaxaXtas. —
G : ifiupq-iutJulruiiiLpiiLL «l’enseignement», d’accord avec le
syr. sin.
Mc, vu, 8. — Z : «la tradition», d’accord
avec la Pechitto et le grec : tt/v ’aa.pdiSo'Tiv. Syr. sin. om. ce mol.
— C ; «les traditions», à cause du pluriel
«des hommes», à moins que « (s) ne soit le déterminatif; voir
le V. suivant.
Mc, MI, 9. — Z: tuLu/brj-nLp-^Lü «la tradition», d’accord
avec le grec : ■zsapâSoa-iv. — GF : avec
q- démonstralif. Ce (d) s’ap|jlit|uc à la 2'' pers. slng. , et non
au pluriel : Trjv 'TsapâSoa-iv vpôov.
.Mc, vu, 22. — Z : ^Luj^njnLp fiLb «blasphème», d’accord
avec le grec : /SXao-i^jjja/a et avec le syriaque. — CF : <Çuij^njni —
PftLÎip «blasphèmes», d’accord avec le ^Xcta(prjpia.i de
(contre'')-»"^ *' 1250 1 247 ri 1126 (D [contre'*]
W 0 5G5 3/1G 517 3/19 267 1200 085 476) h c r-. Le
pluriel se trouve Mt. , xv, 19.
MANUSCRIT C.
161
Mc, VII, q5. — Z ; ju^nnj « un csprit iiiipur», d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : ^vsvfxa dxddapTov. — C
ung tgq&ng ROSpritS lUipurS».
Mc, VIII, llx. Z; <^ujg ^uinî/uy^ «du pain prendre» (==
de prendre du pain), d’accord avec dprovs Xa^elv de p«<-b
1211 0 226 ^» ^ 30 b 1096 o551 (gg qSd 788 69 1 7 A 826 5A3
i3 23o 828 lA'iA 11 5 x'ôjh) q Jp r, contre le texte courant:
XoL^eiv dprovs, mais d’accord avec Mt. , xvi, 5. — C: <^tug
tun^nu^, même sens.
Mc, VIII, 2 5. Z : nql^giUL. trt- inlriiuAjl^ g . . . R fut guéri et
il voyait. . . », d’accord avec le syriaque et le grec : àTrexaréa-lt}
xai èvé^sirev . . . — GF om. ces mots.
Mc, IX, 7 (8). Z : nj_ buu gng nugb g uibuftii «et ne
virent plus personne». — C om. nLgbg.
Mc, IX, t3 (i^). — Z: bi. qquffiguit «et les scribes», avec
î/ (n) déterminatif, d’accord avec xat rovs ‘ypapp.areis de I«‘î5i2
93f^l 370f 1443^ ^ f) \j\[ ©^gy ggg 28 lg89 083 788 1 2 /t 69
174 826 543 3n6 i3 280 828 278 4 1098). — C : bt.
R et les (ou des) scribes», sansî/ (n) déterminatif, d’ac-
cord avec le syriaque et le xaî ypay.pa.rsis des autres textes grecs.
Mc, X, 2. — Z: iugSuilibi^ «congédier», «renvoyer»
d’accord avec le syriaque et le grec : àrto'kvaai. — C : pnqnt.g
R laisser».
Mc, X, 9. — Z: tugq. «or», «donc», d’accord avec le sy-
riaque et le grec : ovv. — G : 1/^7^ «mais».
#
Mc, X, 26. — Z: uin uuLbgbuu «plus encoren, pour rendre
le grec 'cxepiaaôis. — GF om. bi.u «encore», peut-être stius
l’influence de l’omission de rseptaa-âSs en (F).
U
LE TEXTE ARMÉNIEN.
1()2
Mc, XI, 5. — 7j : ijjt «que failes-vous?w, d’accord
avec le syriaque et le grec : t/ zsoiens. — - C om. ces mots. •
Mc, XI, 11. — Z : fri. qlt . . . <f.el parce que l’heure. . .
dans la phrase; rjSr) ovatjs . . . — G oin. «et».
Mc, XII, 1 . — Z: ujô- «il entoura», d’accord avec le syriaque
et le grec : 'srspisOtjxev. — C : «d mit».
Mc, XII, i3. — Z : Irt. fl ^bfinif^fiti/bnuujj «et d’entre les
Hérodiens», pour rendre un texte : -rivas ex. . . comme F'''’'
^b211 r 109^* 253 (jggq 983 788 69 I7A 826 5/l3 3/16 l3
23o 828 179 1 1 9A 7 1) lat (cf. Le, xi, t 5). Le syriaque porte :
«de la maison d’Hérode». — C om. fi «d’entre», c’est-à-dire
qu’il corrige sur le xai twv HpcoSiavav de la plupart des mss.
Mc, XII, 26. — Z : «je suis, dü-il, le Dieu d’Abra-
ham. . . ». — GF om. uiu^ «dit-il», d’accord avec le grec et le
syriaque.
Mc, XII, 29. — Z : ujuuinLuj& ilbfi «le Seigneur notre
Dieu » , d’accord avec la Pechitto et le grec : xipios b S-eos riptuv.
— G om. ces mots.
Mc, XII, 32. — Z : tnutuglrfi « tu as dit», d’accord avec le
syriaque et le grec : snres de a* DEFHLXVAÜ^, ou snras de
N'ABGKMSUrn*. — G : luulru «tu dis» (ind. prés.).
Mc, XII, 36. — Z : n-iuLfip «Dawith » (David), d’accord avec
le syriaque et le grec : ^avi'S. — G om. ce mot, d’accord avec
I'P''253*'(7 1 692).
Mc, XII, 37. — Z: fiuli «donc», explétif, dans la phrase:
«si lui-même donc David. . . » — G om. ce mot, d’accord avec
le grec.
MANUSCRIT C.
163
Mc, XII, Ixi, Z : Itl. p-Uiqat-iT Jlr&u/tnnA^ uipl^lib
qni-iP fîb^ «et beaucoup de riches jetaient beaucoup», d’accord
avec le syriaque et le grec : xa) zroXXol tsXovatoi êêaXXov moXXd.
— C : pujqni.i/p ujplifiU . . . «beaucoup jetaient. . . c’est-à-
dire om. «riches», peut-être sous l’influence de D qui om. de
^aXXei jusqu’à 'aXovatoi, ou d’un texte apparenté.
Mc, XIII, 2. — Z : bJiu «à lui», d’accord avec le syriaque et
le grec : avrü. — CF om. ^Jlu « à lui » , d’accord avec l’omission
de aüTfiti en l’i"" '' (1682 2198 1 118 209).
Mc, XIII, 8. — Z ; jtnpfiglç «se lèvera», d’accord avec le
grec : ê'yspQtja-sTOLi. — C : jtupfigk^ü «se lèveront».
Mc , XIII , 9 . — Z : uiJlAMUÊjU <^hl3^inhnuiug « à tous les païens » ,
d’accord avec le grec (v. 10 ): Titiwa. rà êBvrj, et le syriaque. —
C om. uÊiiyiiuijU «tous», omission qui s’explique très bien par
le flottement du grec; voir les variantes indiquées par von
Soden.
Mc, XIII, 11. — Z: tntjuüfigftb «conduisent», d’accord avec
le syriaque et le grec : âycoenv (xABDGKLM . . . ), et ayaycodtv
(EFHSVr). [cf. Le, XIX, 27 et Jn, vu, ày]. — C : tnnib^gb^u.
Mc, XIII, 28. Z : . . .tjturLiul^. jnpJ-tuiT utiul^inL.
nuin^ *bnpui
«...la parabole : lorsque peu à peu les branches de lui
s’amollissent et [que] feuille pousse. . . », qui n’est pas la tra-
duction littérale du syriaque et du grec : . . .t>)v tsapa^oXtfv’
Siav aÙTrjs ‘nSt] à xXdSos ànaXhs yévrjrai xal Tût (^vXXa . . .
C : ... ipunLiulpi gji jnpJ-tuiT niiuif^ 'bnptu Iftulfrpjjug^hi
b-L. tnbpbuij iupiuil^bugli ... «... la parabole que lorsque les
branches de lui s’amolliront et [que] la feuille poussera. . . » .
Mc, XIII, 82. — Z -.jbpliftUu «dans les deux», d’accord avec
le syr. sin. et le grec : év ovpoLv^. — C; bpl^^g «des deux»,
Il^utl^qt^iiggb*ü bu utbpbt- utpiuil^jtgjt . . ,
m LE TEXTE ARMÉNIEN.
d’accord avec la Pechitto et tuv ovpavojv de Ta H^37i laios^a^^ab
(iqAi 28 ”1689 983 ih^à 617 1675 577 369
1188 1 1 5, etc. C’est ie texte de Mt. ,xxiv, 36).
Mc, XIV, 3. ^ — 7j •. bu «et tandis qu’il était. . . »,
pour rendre ie grec : xaJ ovtos «ùtov. — G ; . . .I^p^tu «...
était lui ri sous l’influence du grec aùrov.
Mc, XIV, ih. — Z: bu «et», d’accord avec la Pechitto et la
majorité des mss. grecs : xou. — C om. bu «et», d’accord avec
H376 r/sy'M.
Mc, XIV, ik. — Z : ÿinu/Lnuutl;(fb « au maître de maison»,
d’accord avec le syriaque et le grec : oixoSsa‘7r6T^. — C :
gutntbnuutl^fi inuUHb « au maître de maison de la maison » ,
d’accord avec oixoSea-TroTt] tjjs oixtas de !<? ** 309 ^827 ). La même
le^on se trouve dans Le, xxii, 1 1 .
Mc, XIV, 16. Z : . . . ui^utl^bptno^u nuinjigbtr
utftl^ . . . « . . .avec mes disciples que je mange la pâque»,
pour rendre le grec : . . .to 'adc7)(a jaerà tôSv fxaOtjrûv (xov
(pdycû. — C : lu^utl^bpmuiu^b numbiT qquitn^l^ «... avec les
disciples je mange (indic. prés.) la pâque».
Mc, XIV, 2 5.^ — Z: uiutnnuérnj «de Dieu», d’accord avec le
syriaque et le, grec : toü 3-eoy. — G: ^utup fiJy «de mon
père», d’accord avec tou ‘aoLjpos pov de 1°^®* (^ibqh). Leçon de
Mt., XXVI, 29.
Mc, XIV, 29. Z: . . .tf-U^pmipqbug^ , « . . . Se
scandaliseront, mais. . . », d’accord avec le syriaque et le grec :
. . . (TxavSaXta-Odo'Ovrat , âXX’ . . . — G : tpijujp-iutpqb uyffu ft
lujri^ « . . .se scandaliseront en toi, mais. . . », d’accord
avec eu-(7o< de Ta 1’»*“*’ . . . K' ( 1 682 2198 t 118
209. , EG) â (cf. Mt.j XXVI, 33),
MANUSCTilT C.
165
Mc, XIV, 53. — Z : tuJlrLu^b «tous», d’accord avec le grej: :
tsdviti et le syriaque. — C oiu. ce mot, d’accord avec l’omis-
sion de tffaWes en
Mc , XV, 2 . — Z ' *ùJui « à lui » , d’accord avec aJrw et le sy-
riaque. — C om. ce mot, d’accord avec l’omission de awTca en
Ja 014 93 1337f(pr253 505 l 6 5 4 7 1 ) af C . j
Mc, XV, 5. Z : . . .qœfiJufljuJi^jf^é- uffiq^uinufi «...
s’étonner beaucoup Pilate», pour rendre le syriaque et, le grec :
. . . S-avii-d^eiv tov n<X(ÏToi> « . . .s’étonner Pilate». — C :
Ju/buj^q.u£inujL.np^ jnjJ' «s’étonner le juge beaucoup D .
Mc, XV, 43. — Z : ’btufutuptup «satrape», «conseiller»,
d’accord avec le syriaque et le grec : ^ovXevTtfs. — CF : frt.
'Uiufuiupuip net conseiller».
Mc, XV, 43. — Z : htlhutn «il entre», d’accord avec le grec :
elarj'kdev. — C : tri. lrJhi.in « et il entre » , d’accord avec le sy-
riaque.
Mc, XVI, 6. — Z : jiuphuML., ^ uMuui «il est ressuscité, il
n’est pas ici», d’accord avec le syriaque et le grec : vyépOtj, ovx
eali tiSe. — C : ^ uiuut tujq^ juiplruiL. «il n’est pas ici, mais il
est ressuscité».
Il était nécessaire d’entrer dans quelques détails pour per-
mettre de comprendre en quoi consiste le groupe de manuscrits
arméniens de l’Evangile, désigné par le sigle Mq. Ils ne pré-
sentent pas seulement des légèretés ou des fautes de copiste, tant
s’en faut. Parmi les variantes relevées, il en est même de très
intéressantes et de très importantes pour l’histoire du texte’évan-
gélique.
Mais ces manuscrits arméniens ne concordent pas entre eux;
ils ne représentent ni une tradilion constante, ni un système.
Chaque manuscrit a ses variantes à lui, qui peuvent, il est vrai.
Ui TKXtE ARMÉNIEN.
16()
se rencontrer ailleurs; mais c’est pur hasard et l’on ne peut
tabler sur ces rapprochements fortuits pour échafauder un
système.
On rencontre quelquefois des variantes d’un de ces te,\tes
aberrants arméniens qui n’ont de correspondant, dans l’état
actuel de nos connaissances, qu’avec un texte syriaque, ou un
texte latin, ou avec Tatien; mais deux lignes plus bas, le dés-
accord le plus complet se manifeste entre ces mêmes textes qui
naguère étaient d’accord. Il faut donc admettre, jusqu’à mieux
informé, ou que ces variations sont arbitraires, ou qu’elles pro-
cèdent d’originaux actuellement encore inconnus.
Dans l’ensemble, les manuscrits du groupe Mq sont dans
une dépendance presque absolue par rapport au grec; si l’on
rencontre, de ci delà, quelques variations qui répondent plutôt
à du syriaque, on n’en est pas moins autorisé à conclure que
presque toutes les variantes relevées le sont par rapport à un
texte grec.
Enfin, dans un certain nombre de cas où l’on constate un
accord de l’un ou de l’autre des manuscrits arméniens avec tel
ou tel ms. grec, l’accord relevé pour la version considérée avec
le texte du récit parallèle d’un autre évangile peut s’expliquer
par l’influence de ce récit ou d’un verset du même auteur. Ce
phénomène pourrait se produire sur le terrain de la version
arménienne sans influence directe du grec ou du syriaque, mais
parallèlement à un phénomène semblable produit sur le terrain
grec ou syriaque. Cela diminuerait alors l’importance de plu-
sieurs des cas où il y a accord entre un ms. arménien et une
leçon grecque isolée.
A ce point de vue, C est le type le plus parfait de ces ma-
nuscrits aberrants, représentant le texte arménien hellénisant; il
suffira, pour nous résumer, de rappeler quelques-uns des
exemples analysés ci-dessus :
C et H sont d’accord (Mt., xvm, i 2 , supra, 109) seule-
ment avec le syriaque; Mt. , xxiv, 22 [supra, p. 11 3), C n’est
d’accord qu’avec le sinaïticus; en Mt., xi, 5 [supra, p. i3‘j), C
est d’accord a\ec des versions et Origène, contre le grec; quel-
MANUSCRIT C.
167
ques lignes plus bas(Mt.,xii, 2^, supra, p. t 33) C est d’accord
avec le latin d’Afrique, contre tous les autres témoins du texte;
il est d’accord avec le vieux syriaque sinaïtique (Mt. , xii, /il 5,
supra, p. I 3/i) contre les autres textes, alors que Mt. , xviii, i3
[supra, p. 1/12), il est seul à avoir une variante très impor-
tante. Il est d’accord avec Tatien et le syriaque de Cureton en
Mt. , XIX-, 21 (supra, p. i4/i), alors que, Mt, xx, 21 [supra,
p. i/i5), il ne se rapproche que du texte de Cureton. Dans
Mc, XIV, ili, G présente une ressemblance frappante avec
[ipij309 [827] [supra, p. 16 4), pour s’en écarter aussitôt et se
rapprocher, sans raison apparente, de (iBy/ijen Mc, xiv,
2 5 [supra, p. 1 6/i).
Ces exemples sulfiront à faire connaître un groupe de ma-
nuscrits qui présentent un réel intérêt, dont plusieurs variantes
sont très importantes, quelques-unes représentant peut-être de
très vieilles leçons du texte évangélique; mais ce sont des correc-
tions auxquelles on ne saurait reconnaître l’importance de la
tradition ancienne et la valeur des manuscrits du groupe Z.
168
LE TEXTE ARMÉNIEN.
CHAPITRE II.
VARIANTES OFFERTES
PAR LES RONS MANUSCRITS ARMÉNIENS.
Les manuscrits du groupe Z diffèrent assez peu entre eux; les
quelques variantes que Ton y relève seront indiquées ici même;
elles montreront d’une part l’accord presque constant qui existe
entre ces divers témoins de la tradition arménienne ancienne
(exception faite de F); elles établiront d’autre part que tous les
bons manuscrits semblent provenir d’un même archétype.
L’enquête j)ortera, pour la raison indiquée ci-dessus (p. ii),
sur le texte des évangiles selon Matlhieu et selon Marc.
MANUSCRIT M.
La copie de ce manuscrit fut exécutée vraisemblablement en
902 11 présente un texte de premier ordre et je le classe tout
de suite après E 229. Il renft'nne un peu plus de variations; on
y relève quelques légèretés; mais les variantes qu’on y rencontre
prouvent avec quel soin il fut copié et révisé. On indiquera ici
même la plupart de ces variations, qui sont, au demeurant, peu
nombreuses, [)roportionnellement à celles qui émaillent les mss.
du groupe Mq. Le plus simple, dans cet exposé, sera de suivre
l’ordre du récit évangélique. Il suffira de rappeler, pour mé-
m lire, que ce tétraévangile est dit : de la reine Mlqê. J’ajouterai
enfin qu’il ne sera pas traité ici des variantes portant sur les noms
propres, lesquelles seront examinées ensemble.
Cf. F. Macler, Notices de manuscrits arméniens vus dans quelques bi-
bliothèques de l’Europe centrale, dans Journal Asiatique , 1918, 11, p. 574-577.
— P. Basile Sargiiissian, Grand catalogue des manuscrits arméniens delà
bibliothèque des PP. Mekhitharistes de Saint-Lazare . . • { Venise, 1 9 1 4 ) , I ,
n° 86, col. 874-892. — F. Macler apud Etienne Asolik de Tàrôn,
Histoire universelle , 2' partie (Paris, 1917), p. lxv-lxvii.
GROUPE Z.
169
MANUSCRIT E 229.
La copie de ce précieux létraévangile fut exécutée en 989
(mon Rapport. . . , p. 27-37). Je me permets de renvoyer à
l’édition pliolotypique que j’en prépare. C’est le type du texte
correct de l’évangile arménien. Voir Etienne Asolik de Tarôn,
Histoire universelle. . . (Paris, 1917), 2* partie, p. lxix.
MANUSCRIT B.
Télraévangile sur parchemin, conservé à la bibliothèque patri-
arcale d’Etchmiadzin; copié en 002 E. A. (=8 mars io53 —
7 mars 1 0 5 4 J--C. ) ; notice dans mon Rapport . . . , p. 4 o-4 1 .
MANUSCRIT D.
Tétraévangile sur parchemin, conservé à la bibliothèque
patriarcale d’Etcbmiadzin; copié en 5 1 5 E. A. (= 5 mars 1066-
4 mars 1067 J.-C.); notice dans mon Rapport. . . , p. 45-5o.
MANUSCRIT E.
Tétraévangile sur parchemin, conservé à la bibliothèque pa-
triarcale d’Etchmiadzin; copié en 1072 J.-G., mon Rapport. . . ,
p. 50-69 et surtout, p. 58, n. 1.
Les variantes que présentent ces quatre mss. , MBDE, par
rapport au type idéal de Z, en l’espèce £229, seront signalées
ici même. Les variantes, plus nombreuses, relevées en F seront
traitées à part.
170
LE TEXTE ARMÉNIEN.
GROUPE Z.
Caractéristique générale et particularités.
Titre du premier évangile. Z : (Evangile) selon Jutinpirnu[t
(Malthéos). — E229 : i/tupirnu ft (Mathéos). — E : in
Jiumpblt (Malthéi).
Mt., I, 18. — Z: luujL ubyk-tu^ «fiancée», jxvtiaTSvBeiat]?.
— M E 229 H : [uu/Lubuui^, même sens. Mq et C : lumiLubuji^
«était fiancée», ce qui se rapprocherait de la construction
personnelle du syriaque : comme était fiancée. . .
Mt., I, 18 et 20. — Z : /» <^nni.njü «de l’esprit», avec l’ar-
ticle (*^)> 'srvevfjiaTOs. — MBD : ^
Mt. , I, 19. — Z : ^npijj «le mari d’elle», ô àv^p
aÙTrjs. — ACD : uyp^nptu, sans î» (n) déterminatif.
Mt. , 1, üh. — B : l>i-p «la femme de lui», Trjv ywaixa
avTou. — E 2 2 9 et les autres ; tihliVü [ti-p.
Mt., Il, U. — Z ; qjtiu^Çuiîtiyujtubinuü «les grands
prêtres». M : ij^iw^iuLu^inu^b tnu . B: puj^iuiiii^tuufbinub.
Mt. , II, 8. — Z : ayant envoyé», zTep^pas. —
BE (et MqACH) : uiplmlibui^ «il envoya», comme en sy-
riaque: »^o.
A
Mt., Il, 8. Z; utnnLq.bÿl^^p ijœuü . . . «alIcZ,
informez-vous au sujet de. . . », d’accord avec le syriaque, pour
rendre la construction participiale du grec : 'sropsvOévrEs è^sid-
a-are anpiêiSs zrep't . . . — M : bu. umnL.if^bgl;^p . . .
«allez et informez-vous. . . ».
fiROl'lM- Z.
171
Mt. , M , 9. — Z : fc jusqu’à ce que étant
venu ... », é'aas skQwv. — - E 929 ; Irlf^lriui^, même sens.
Mt., Il, i3. — Z : ui<^uj ^pk^nuui^ tnlrtun^b b'fihi-l^f^
tn/ru^iiÂi «voici l’ange du Seigneur apparaissait en
songe.- . . », pour rendre le grec: iSoii ayye'Xos xvpi'ou (pai'vsTon
xar’ ovap . . . — r D : ■ • •/' uilruijruÂi trf^ib'L.^p . . . « . . . on
vision apparaissait. . . »; C : bfibulrguji. «apparut»; H . . .^
mbru^ujiiL bpbi-lrgujL. . . . «dans la vision apparut. . . » —
ÇiatveTat dans presque tous les mss. grecs; sÇiavr] en ^ 1'='
(B 372) et le latin; cf. i, 20.
Mt. , II, i3. — Le participe présent grec: \éycov est rendu
en Z par bi. uiul^fi «et il disait», pour se conformer à l’imparfait
du contexte : bpbi_t^p «apparaissait (et disait)». — E229 (et
Mq H) : bu tuul; «et il dit» (indic. présent).
Ml., Il, i3. — Z : luuujgfig «(jusqu’à ce que je te le) dise» ,
eiTtu). — B iuuuuuy^^ «dirai» (^sicj. (H: gnpé-ujJiuitujIpi
uiuiunfiu ).
Mt. , II, 1 3. — Z : II fuiiq-ftp . . . «car (Hérode) est à
la recherche . . . » , piéXXei yàp . . . Çijreî'r. — B :
/u^q^pi,- . . . «car recherche. . . ».
Mt., Il, 16. — Z : bu fl funLujp<Ç «et au-dessous», xa) xa-
TCüTépûJ (D et lat. : xarca). — ACFH : ifftü^bu fi [unUtup^ «jus-
qu’au-dessous ».
Ml., Il, 20. — Z: fJuqpl^ffu «(ceux qui) recherchaient». —
B: fii'üqpb'ii «recherchent», ilottement dû au participe grec: oi
ÎCvfovvre^.
Mt., Il, 23. — 7j\ qfi iggfi pufb Jlupqujpl^lib «afin que soit
[accomplie] la parole du prophète». — MD (et AE) : i/ùip^
172
LE TEXTE ARMÉNIEN.
tj-iupbfigh «des prophètes», d’acc(»rd avec le grec : to pr)Bèv Sià
T(5r •zspo(prncüv. On lit; tou iapo(pt]Tou en Ta sy pa af a . .
B; qp 193 1 np uju^^ bp^h %iuqni^iiigfi . , , «afin (jue
soit [accomplie] celte parole qui dit que Nazovratsi (il sera ap-
pelé)», c’est-à-dire om. «du prophète», ou «des prophètes».
Mt. , III, 1. — Z : jiui-ni-guü . . .«en ces jours. . . ». —
E 229 : juji.nLftu, même sens.
Mt., III , à . Z ; bi. l^bptulf^nLp "i/npuj l^p i/tupiup . . . ,
d’accord avec r) Sè TpoÇ>ij aÛTOu âxpi'èes ... de K contre
^3 laS5^ ^ [) i582 919 1 872 22 I18 2O9). A (et Mq
G) om. ^p.
Mt., III, 6. — Z : bt. iRiputlipi «et ils étaient baptisés». —
M om. bt..
Mt. , III, 6. — Z (et Mq): ft jnpq.tubu/ù nbm , d’accord avec:
èv TW lopSdvïj ■aoTapâ de Ta N BC*MA. . .q. — E 229 : ^
«j.u/ifw'if «dans le Jourdain», om, q-bm «fleuve», d’accord avec
l’omission de TsoTapo) en C^ÜEKLSlJVriI . . .
Mt. , III. 7. — Z : ybnûiiq^ «races» (nomin. plur.). — B :
é%nLbq.u , accus. plur. , yevvïipoLTo. (A^: yerjifxara).
Mt. , III, 7. — Z : gnjg «montra ». — B D (et Mq A G) : bgnjg.
Mt., III, 7. — Z : piupl^nLpb^lfb «la colère». - — E;
lpiL.pblbl^ .
Mt. , III, 10. — Z: tu^uii-tuulil^ «voici». — ME229;
utLutufili, même sens.
Mt. , III, 10. — Z : fruit». — MEQQ9 B(etH):
qu^uinL.q^tX le fruit».
GROUPE Z.
173
Mt,, 111, 11. — Z: rfft R:‘gj "DQfl'S celui cjui
après moi vient. . . d’accord avec le syriaque, pour rendre le
grec : b Sè oTria-ct) pov è^yhpzvoi. — E 2 2 9 : qlfi/lfü fiiT, avecî» (n)
déterminatif ; CF om. ng «celui qui» et portent : ptgjg
Mt. ,111, 16. — Z (BE ) : ujpif.lrint.~r.{ empêche ». — E 2 29 :
iupn.bprtjp «empêchait»; M H : utptpbinjp i^um L tuul^p «em-
pêchait lui et disait» pour rendre le grec : StexaiXvev aCrov >e-
ym, d’accord avec la Pechitto. Le syr. sin. : «empêchait lui et
dit à luin.
Mt. III, 17. — Z : jlrpl^fig «des cieux», ex twv ovpoLvwv.
— BF : [ijlrpl^lig, doublet de ft—j-
Mt. , IV, 3. — Z : ijUiftgltL «qu’( elles) deviennent», yévcov-
rat. — MB (et MqF): ibglj^i même sens.
Mt., IV. 6. — Z : ^pb^utiul^iug «aux anges». — ABC:
^p^iutpug^ E 229 : <ypb^utkl^iug , ce qui est une faute.
Mt., IV, 10. — Z; igiu^inkugtru «tu serviras», Xajpsvaeis.
— B : upu^liÿlru , d’accord avec XaTpevatjs de L et quelques
autres.
I
Mt., IV, 1 6 . — 'A: b L ft uutni-bpu «et dans les ombres (de la
mort)». — E229 : bu umnubpu «et les ombres», soit par
omission de /» «dans», soit par révision sur le grec, qui ne
répète pas êv devant axià, mais qui lit : év «rxia.
Ml., IV, 18. — Z : bqjiugp «frère» (fratrem), ce qui sup-
fioserait un original grec : àhX(pbv. — B E : qbqptujp, accus,
déterminé, ce qui semble indiquer une révision sur le grec : rbv
àSeX^bv.
174
LE TEXTE ARMENIEN.
Mt. , IV, i8. — Z : nun tiuÂj « filet d’accord avec le sing.
grec : àiJi(pîêXrjal pov. — ^ MqMHÂBCF : nuiLl^ufuu «filets», d’ac-
cord avec le pluriel syriaque : «retio».
Mt. , IV, 19. Z : npunpq.u «pêcheurS». M :
ui-n^iq.u.
M(., IV, 9 1. — Z : qnun-l^uÂjiÊ « les filets » (accus, déter-
miné), d’accord avec le grec : rà Stmvct. — D : ni.n.liujiju ,
accus, indéterminé. L’arménien et le syriaque emploient ici le
meme mot qu’au v. 18, tandis que le grec en a un autre.
Mt. , IV, 98. — Z : l^nq^ «contrée (des Galiléens)». — D:
l^nfpp^ ABH : linqJufhu «contrées. . . ».
Mt. , IV, 9/1. — Z : np ^bqbmi^l^ltb «qui étaient tour-
mentés». — D om. ce membre de phrase.
Mt., IV, 9/1. — Z : nj^liLuj<^ujpu «les démoniaques», Saipo-
vt^opévovs. — E 999 : tpj^lTLiJu^Çujpu.
Mt., V, 8. — Z : np uijLpp IrL upinfiLp « . . . qui sont purs
avec (leurs) cœurs». — MqABCF : unLppU «saints», avec
(n) déterminatif. L’instrumental pluriel uptnftLp indique qu’il y
a plusieurs cœurs, puisqu’il s’agit de plusieurs personnes. B:
upinfiL, à l’instrumental singulier, ce qui indique une révision
postérieure sur le grec : rij xapSi'a,.
Mt. , V, 11. — Z ; ‘jbiuluiuin^gliii . . . ^tufujS-IruÿlrL «...
qu’ils injurient. . . qu’ils persécutent. . . » — MqABCEF :
'itujfutnfigb^ . . . <^iupu&liÿlTij. Ce sont de pures variantes de
grammaire arménienne est une faute de corruption
du moyen âge.; <Çujpuérbugb\i est la bonne leçon des vieux mss.
arméniens. — Z : wuligb'ii «qu’ils disent»; BCE : iuuujugb%
«ils diront». Le grec : siTtwai:
GROUPE Z.
175
Ml., V, 1 5. Z : luJlrLlrgnuU np jt utu/î/u «à tOUS
ceux qui sont dans la maison 55, d’accord avec le grec : 'aS.aiv
lois èv Tf7 oÎKia et le syriaque. — B : . . .np Jutufu^gb'iAM
tous ceux) qui entrent 55, ce qui semble constituer une faute de
dictée.
Mt , V, 18. — Z ; jopliLtugh L. fl Jlupipujpl^fiÿ iJfiL^Jx. « de-
puis la loi et les prophètes jusqu’à. . . d’accord seulement
avec le grec awo too vopov xai tcov -srpoÇtiTcov sms de I® 93 < |3 w
(0565 1689 983 "788 etc. ,348 1279 477 etc., <1)2 NO)
pair. — ACE -.jiuupffLuig «depuis la loi. sansî» (n) dé-
terminatif. En tant que variante générale, cette variation prou-
verait que l’arménien ne marche pas avec le syriaque.
Mt. , V, 19. — Z : igujuinLfipiubujgu «des Commande-
ments», avec U (s) déterminatif. — E229: tgtninnL.fipuAiujy.
Mt. , v, 2 5. — Z ; nunfufi «adversaire». — E229 : lumn^
fufi.
Mt., v, 3i. — Z : luplinlffig^ «répudie» (subjonctif),
d’accord avec le grec : àTroXvatj. — ABC: uupJml^^ «répudie»
(indic. présent), variante qui n’a pas de correspondant dans le
grec actuellement connu, et qui semble influencée par le mp^
Jailli; «répudie » (indic. présent), ô (xtvoXvmv du verset suivant.
Mt., V, 37. — Z : uiulrifi^ «le surplus», avec (n) déter-
minatif, TO Sè 'usspiaaôv. — CD :
Ml., V, 39. — Z : ^uipftL «au méchant», avecî» (n) déter-
minatif, ■aovtjp'p. — E 229 : /lupfi,
Mt., V, 4*1. — Z : ifinfti uin'^iiiLi^fi pl^^b «emprunter de toi»,,
d’accord avec le seul grec : Savtaaadai ànb a-ov de (047).
— D : fl .pl/ii ifinfu ujfLhni^i^fxAQ toi emprunter», d’accord
176
LE TEXTE ARMÉNIEN.
avec la majorité des grecs : àno croîj SaviaatrOai. En outre, ano
aov est omis par 1“ (D S/iS) al low KX. Le flottement
arménien est conditionné par le flottement grec.
Mt. , V, 6/i. — Z : L. lurjop^u luftiup^-g If ilbftu^ «et prières
faites pour. . . » (=et priez pour), pour rendre le grec: xai
iffpoa-ev^saOe ù-irèp . . . — E 2 2 g : Il utrjiuLp ^ il^puy , . .
«et prière pour. . . », parce que ce ms. construit: « faites du bien
à vos ennemis et prière pour ceux qui. . ». AGD : luq^Lpu
ujptup^^ «prières faites», om. ht. «et».
Mt., V, 6/i. — Z : np uf^IrVü «qui oppriment», «qui per-
sécutent», lœv hwHovTwv. — E229 : np uJilrit, sans ^ (n)
déterminatif. F om. np «qui». D : np ufib-inb.
Mt., V, 45. — Z \ luipiug «des méchants». — ABD
pbutg.
Mt., V, 46. — Z: np ultpbVü «qui aiment (vous)», tovs
àyaTrôJVTSis. — E 2 2 p : np uftpb'ü.
Mt. , v, 48. — Z : tupq- «donc», d’accord avec le grec: o3v
et le syriaque. — E : ugq_^^ma[sn,.
Mt. , VI, 1. — Z : ipnLgl^ bf- ilutpJu. . . «de peur que aussi
les salaires ... », pour rendre le grec : et Sè pttjye, ptiadov. . . et
le syriaqi;e : iljS. — ABC : iluipj^u, c’est-à-dire
om. bt- «aussi», «et». L’absence de ce bu «et» pourrait être
due à une influence de l’original grec que l’on aurait conféré.
La conjonction arménienne bu «et» correspond plutôt, comme
intensité, au xa< grec qu’au vav sémitique.
Mt., VI,' 1. — Z : (t ^op^^ ibpJl; «de votre père», avec
(n) déterminatif, Tsapà toS •zsajpi. — E 2 2p: ft ^uiLp^
Jtbpi/I;.
GROUPE Z.
177
Mt. , VI, 9. — Z : <Çuiplfu/Llrp . . . çtne sonne pas (de
la trompette)», d’accord avec le grec : fxtî craXitiari? et le syriaque.
— D : <^uipl^ull^h|_^txàQ ne pas sonner...», variation
locale d’un ms. qui continue la construction du verset précé-
dent : prenez garde. . . de ne pas sonner
... ».
%
Mt. , VI, h. — Z: nqnpJnL.p [iLü « ton aumône», aou r?
êXerffjLOTivr}. — E 2 2q : nqnpJnt.p jiihUt , avec ^ (n) déter-
minatif. F om.^ff a ton»,* ce qui semble être un pur accident.
Mt., VI, 8. — Z : «ce que», pour rendre le grec: 3)v
«dont (vous avez besoin)». — BE : bpb «que» (conjonction),
ce qui est une faute de traduction («votre père sait que besoin
est à VOUS», (|ui ne s’explique ni par le grec (partout: c3r), ni
par le syriaque (partout : u»).
Mt., VI, 10. — Z : blibugi^ «vienne» (subj. aor.), sXOéTco.
E 2 2 9 : blibgl^.
Mt., VI, 11. — Z : . . .t/tipuguop K(donne-)nous aujour-
d’hui», . . .■nyûlv crrfixepov. — E 229 : . . .Jb-ipugutui-p , même
sens. Mq : . . .JbtpuiLppumuiupli « . . .nous jour par jour».
i
Mt. , VI, i3. — Z : \t ^iupl;% «du méchant», àiih tou
vrovtjpov. — E 229 : sans ^ (n) déterminatif.
Mt., VI, 21. — Z : bqligpM, pour rendre le grec : icrlai. —
E 229 : ibgpj.
Mt., VI, 28. — Z : [tuli tupn bpt; «or donc si. . . », pour
rendre le grec : e/ ovv. — E 229 : bp b, ce qui semble
être une faute de grammaire arménienne.
Mt., VI, 9 5. Z : tuif-uAfiglip, évSûcTtja'dE. D : q^b’hnL ,
gni-p,. même sens.
ta
178
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , YI, Q(). ’L \ juiiflrhujjh i^ujn.uli ^LpnL:tP «dans
toute sa gloire » , sv 'nsctart rfi S6^ri avToü. — AG : ^ ijiLun.u,
E 2 2Q : jtut/IrLujjh i^tuin.uL.
Mt., Yii, 2. — Z : q-ujuift^ «VOUS jugez » , xpivsrs. — B :
rj.tuinl^_p , même sens.
Mt. , Yii, 3. — Z : ”• — E 2 2 ^ même
sens.
Mt., YII, li. Z : . II. uj<Çmi-iuq.^li « . . .(de toil
œil) et voici ?5, koù iSov. — E 229 : ^nuJiJIç L lu^tUL luq^jilp
Mq F : ^pnLiIi/I^ . uL<ÇujL.iiJij.^lp^ l’omission de ti- «et» paraît
arbitraire, elle ne se justifie ni par le grec, ni par le sy-
riaque.
Mt., YII, à. Z : , . .ft ^nt-iT tul^u/iifj. Cf. b pu/il
« . . .dans ton œil poutre il y an, le grec ; rj Sokos èv h(p9otX-
p'2 aov. «il y 0” est là par raison de grammaire armé-
nienne. — E 229 : [i ^nt-if mliu/u . . . , sans (d) détermi-
natif.
Mt., YII, 6. — Z ; ipIiupiptLLp^inu ^bp « VOS perles » , d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : roàs papyctphas vpôSv. — Mq
et E 229 : iiJujpquip[im Jilrp «votre perle», ce qui est une
faute manifeste.
Mt. , YII, 9. — -Z : n (subj.) fi « qui est de vous?»,
tandis que le syriaque et le grec lisent : ou bien qui ... à' t/s èa-riv
ê^vpvv. I°®°(1]) om. rj «ou». Ainsi, dans ce cas spécial, tous
les mss. arméniens sont d’accord avec un seul ms. grec. — E:
niJJ; (ind.prés.) ^ J4^^«qui est de vous?»; ce ms. , bellénisani,
corrige sur le grec et porte un indicatif présent par suite do la
présence du même mode en grec.
GROUPE Z.
179
Mt., VII, g. — L : ynft «à (jui il demanderail » ,
ov èàv ahrfcr^. — E 229 : gn fuhfipfigi^, faute de grammaire,
C : np [lÂiq pligl; .
Mt., VII, 12. — Z ; ugiiiÊf^l^u II if..nLp lupiupl^^p 'hngtu
«ainsi aussi vous, faites à eux??, oviij)? koli ùpsïs itrotshs olCtoTs.
— Mcj : lupjÊgl^u uipuipl^ P ff.nL P %nguj «ainsi faites vous à
eux??. BC : . . .utpujpl^’p L tfnL^. . . « . . .faites aussi
vous ...??.
Mt. , vu, 1 5. — Z : uHLin Jinpff.iupl^l^ig'ij' np . . « des faux
prophètes ipii. . . ??, iwv '^svSoTt^o(prnô!)v o'inves. . . — E 229 :
Jiuptf.uipt,^g rtpp, l'CVISlOn SUr le grec. A: Jlupiputplr^ig
luLuiff, affaire de grammaire arménienne.
Mt. , VII, 1 5. — Z : if-utjf^ «loups ??. — BCE : ipugrpp, ortho-
graphe plus ancienne.
Mt., VII, 16. — Z: [i «des épines??, d’accord avec lë
grec : â7ro àxavBôûv. — E 229 ABCEF : ft au singulier
dans le sens collectif.
Mt. , VII, iG. — Z : IfiuiT «ou??, d’accord avec le syriaque et
le grec : rj. — E : A Ifujtr «et ou??.
Mt., VII, 28. — Z : fjpujiju « les paroles ?? , accus, déterminé.
— BF : fiti/hu, accus, indét.; DE: tjpufhuu, accus, déterm.
avec U (s) déterminatif.
Mt., VII, 28. — Z : ifiupi/uiituujli% J-nrfnijnLptf ph
«s’étonnaient les foules??, d’accord avec la Pechitto et le grec :
ê^S7r\r{(T<70VT0 oi o^Xoï. — M(| : ifiupifùi^lfug^fii iuJL%iujii Jn^
'lf>>/ni-pn.p^ii «s’étonnaient toutes les foules??, d’accord avcc
zsavres ot o)(Xoi de H'oiaOôo,; 1583 2198 i etc.)
pa Clp Xp. F om. J nquijiiL pq^p^u «les foules??, d’accord, pro-
180
LE TEXTE ARMÉNIEN.
bablement, avec la lecture zsavTes au lieu de oi op^Xo» en
(998)Eü<7, ou avec l’omission pure et simple de oi op^Xo» en sa.
Mt. , VII, g 8. — Z : ijwpr^uitnlTmnL.p^jtifij K^sa) doctrine».
— E g29 : iliU[tq.uiunlTtnnLp^liiSifL , avec î/ (n) déterminatif,
pour rendre l’article du grec :
Mt. , VII, 29. — Z: q-tuftp^ «les scribes» avec omission
de «leurs», d’accord avec l’omission de avrav en K contre
comme dans Mc, i, 22. — MqDF :
*bngut « leurs scribes » , d’accord avec la Pechitto et le grec : oi
ypapixone^s aCraSv.
Mt. , VIII, /|. — Z: Jiutnn «offre», tspocréveyxs. — ACDF :
Mt. , VIII, 8. — Z : JinuAi[fglru «que tu entres», e/crA0}js. —
Mq E 229 : Jîngku (subj.) «que tu entres». La leçon de Z est
le fait de copistes ou de traducteurs qui croyaient que Jlnglru
est un futur.
Mt. , VIII, 10. — Z : np tj^hinü kpP^ugfiü «qui venaient
après (qui le suivaient)», toU àxoXovBovatv. — G : sans
î» (n) déterminatif.
Mt. , VIII, 11. — Z : hlihuglrit «viendront», pour rendre
le grec : v^ovat. — E 299 : trlihgb'h, affaire de grammaire
arménienne.
Mt., VIII, i5. — Z : kpnfi «laissa», à(piixsv. — E929:
Pnq.
Mt. , VIII, i5. — L’édition de Vienne (186^) porte :
ml; P i^nuuM «elle servait euxv, d’accord avec le pluriel av-
tois de Ta H'^2cj48 50n' J^q JaOOO 93 m ‘ê30 l'287 1216 1441 m ^
^1132^b 1250 «329 ^470 1 3701 381 1385-1443 ggg 544 jggg 2198
GROUPE 1.
181
1 etc., 1689 988 788 etc., ik'ih 7 669 1606 9/18 M3A8
1279 677 etc., 1012 1200 482 i354 278 li i365 998
^72 i5i5 1098) sy*' it q vg. — L’apparat de von Soden^
porte bien mais il faut vraisemblablement lire H'^^'
il s’agit en effet d’une leçon qui se trouve dans la 3® main de x.
L’édition de Zobrab (180 5) et les mss. Mq E 229 ABCDEF
portent : i^iu «elle servait /m», d’accord avec le grec
Sttjxôvst avTÛ et la Pecbitto. Cette variante est caractéristique,
sans être d’une importance capitale; elle montre clairement que
l’arménien marche avec le grec (la Pecbitto étant revisée sur le
grec). Il apparaît du reste que plus les variantes sont apparemment
dénuées d’intérêt, plus elles sont probantes; ce sont des détails
qui échappaient aux correcteurs qui n’y attachaient pas grande
importance. On observera d’ailleurs que les textes parallèles,
Mc, I, 3 1 et Le, IV, 89 ont olvtois; en présence de l’abondance
des textes où Mt. lit aurais, on peut se demander si aurais ne
serait pas la leçon primitive. La leçon aurco, dont la tendance est
évidente (il faut que la belle-mère de Pierre serve Jésus seul et
non Jésus et ses disciples comme s’il s’agissait de personnages
de même rang), serait alors le fait d’un rédacteur de Mt. et
non, comme on l’admet en général, de Mt. lui-même corrigeant
la leçon qu’il trouvait dans sa source.
Mt. , VIII, 18. — raalXaiis oyXous «nombreuses foules (Ti-
schendorf) et 6-^\aus «foules» (von Soden) donnent lieu aux
variations arméniennes suivantes, qui relèvent de l’histoire in-
terne du texte arménien :
Z : é-nqni^Lpq.u p.uiqnL.Ju « les foules nombreuses».
MqA: é-nqniJnL.fii^ fiuÆqnLiT «foule nombreuse».
C : é-nrjntjnupq. p.iuqnLifîj «foule nombreuses».
E: dnqnilnLpq-u ^tuqnutT « foules nombreuse».
D : ii^nqnt^Lpfj.u fLujqni-Ju « les foules nombreuses ».
F : lacune allant de viii, 16 à xi, 1/1.
182 LE TEXTE ARMÉNIEN.
Ces variations ont leurs répondants en {jrec et en syriacpie;
on lit :
— ®oXXoüs o)(Xovs en TaK et la Pechitlo.
— oX^ov en (B).
— 'isoXvv ox^ov en sa 1“ ^ ( 5 /i /i i C 8 ^ p 8 3 i 4 y h
GBp 7 9G7) c g sf.
iMt., VIII, ig. — Z : jnf! kt. k^tp^ybu «où que aussi
tu ailles 55, pour rendre le grec : o-nov èiv àTrépxv. — Mq : ...
hgP^i^bu 55 . . . tu ailles loiv. D : . . . bgP^^^bu bt,
55 . . . tu ailles aussi toi v.
Mt., VIII, 2G. Z : 55 pourquoi
êtes-vous pusillanimes? 55 , pour rendre le grec: t/ Seiloî sais.
E 299 : ... i^tnujulipui 4^, affaire de grammaire arménienne.
On remarquera toutefois qu’en général ce ms., en révisant, a
une préférence marquée pour calquer le grec.
Mt., vin, 27. — Z : bu inub'L 55 et ils disent55. L’édition
de Zohrab : bu uiul^fi^ 55 et ils disaient 55. E 22g : /tl luubffL
55 et ils disaient 55. Le flottement arménien provient du participe
grec : léyovTss, dont les traducteurs arméniens n’avaient pas
l’équivalent.
Mt., vm, 28. — Z : b. Iifipbu lub^lth 55 et lorsqu’ils pas-
sèrent 55, d’accord avec sXBovtoûv correction de
— Mq E 22g : ufiig 55 passa 55, d’accord avec êXdSvTos avTov de
la grande majorité des grecs et avec le vieux syriaque. La Pe-
chitto lit : 55 et comme venait Jésus. . . 55. Des variantes de ce
genre semblent indiquer qu’après la première traduction, les
mss. arméniens ont encore été soumis à une révision.
Mt. , VIII, 28. Z : . . <Ç‘Luip uAjÿuAjb i^nuJb^
55 . . .il n’était pas possible de passer à quelqu’un 55, pour rendre
le grec : . . .fxrj Tirà zfotpsWsïv . . . A : ni-Jk^
GROUPE Z.
183
ufüy ufhb « 1 1 n’était pas à quelqu’un de passer 57. CP :
nLi/lr^ tubyuiblri^KÛ n’était pas possible à quelqu’un de
passer». CD donnent l’impression que les copistes ont le grec
sous les veux en établissant leur texte.
Mt. , VIII, 3/1. — - Z : ujqiu^byltU q^uiuyl^ ^ «deman-
dèrent qu’il parte de ... » d’accord avec le grec ; tsapsxâ'ksa-av
OTtœs psTaêri . . . _ Mq: luquj^JryltL t^iu ^ K . . .
prièrent lui [de] partir de. . . »; ce ms. est plus fidèle au génie
arménien, mais moins fidèle comme traduction; on lit : fzexa-
ërjvai comme dans Mc, v, 17 et Le, viii, 87 en (892
1682 2198 1 872 22 118209). C : « priaient » ,
révision sur un ms. grec qui avait l’imparfait. D :
^qLuj «prièrent lui», d’accord avec 'aa.psxaXeaa.v avTov de
Ta 1“ ‘ (1674 472)pa^/i sy W.
■ J
Mt. , IX, 3. Z : <^uy^njl^ q-tu «blasphème celui-là» (il
blasphème), d’accord avec la Pechitto et le grec ; oôtos /3Aao-(p>;-
fieT. — D om. quj «celui-là». Mq om. ces deux mots et les
remplace par ; uiu np bL. q^qu p^nqnL. «qui est celui-ci
qui même les péchés pardonne ?» qui rappelle le membre de
phrase ; tis Suvoltoli apapTias a(piev<xi si pr) povos 0 S-eos placé
après (3Xaa(pr)p£i en Ta a hl comme en Le, v, 21.
Mt. , IX, 10. Z : iu<Çuj puiqnLtT iJùjpuiut.np_p « Voici , (le
nombreux 'douaniers» (Mq E 229 A B G DE), d’accord avec le
grec : iSoù •sToXXoi TsX'Jovat. — Les éditions de Zohrab et de
Vienne (et probablement M et H) : uj<Çuj JuipuiuLnpp «voici,
des douaniers», d’accord avec l’omission de 'aoWoi en I?'
'■^‘*(1675 545).
Mt., IX, i5. — -Z ; «est-ce que?». — E 229 : #//»
bpb. D : l<f^b.
Mt. , IX, I 5. — Z ; blfbiiyb'ij «viendront», d’accord avec le
•syria(|ue et le grec : ê'ksvaovTat. — E 229 ABGE : hl^byb^i^
184
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Ml., IX, ly. — Z: «du vin nouveau », véov.
— Mq : «le vin nouveau», avec (n) délermi-
natif. E 2 20 : *Lnp,
Mt. , IX, 3/1. — Z : luuli^ «disent». — E 2Q0 : uiuk^
«disaient», d’après le grec; sXsyov el d’accord avec la Pechitto.
Ce verset est omis en Ta 1“ (D) af a sy*W Hil.
Mt. , X, 6. — Z : utti/b^ «de la maison», avec "b (n) déter-
minatif, pour rendre le grec : oÏkov. — E 229 BEF : muiL ,
sans ^ (n) déterminatif, ce qui ferait songer à une révision sur
le grec qui n’a pas l’arlicle tol». Du reste, dans ce cas, le grec:
oÏHQv lapoLrfk semble être un sémitisme plutôt que du grec pur,
et destiné à rendre le’^Tyjar ^ du syriaque. Il est vrai
qu’un sémitisme dans une parole évangélique n’est pas néces-
sairement le résultat de l’inlluence d’une version syriatjue; il
peut provenir directement de la source même de l’évangile.
Mt., X, 22. — Le grec: ô Sh CTTopeivas donne lieu, comme
de coutume, à un certain flottement arménien. Z : /fu// np
pbpbuglç «or celui qui persévérera. . . » (futur I actif). Mq :
<ÇtuJphrpli'b (indic. présent). E 229: ^luJpbp^gli (subj. pré-
sent). C : <ÇuuJplrplrgl^. En arménien on pouvait employer soit
l’une, soit l’autre de ces formes. Ce sont des nuances très fines,
des dilférences très minimes qui n’altèrent pas le sens de la phrase.
Mt. , X, 28. — Z : /» «dans une autre». — D : /r
Jliuub «dans l’autre», pour se rapprocher du grec : e/s t^v
iTépav.
Mt., X, 28. — Z ; btibugl; «vienne», éXdri. — E 229:
.blibg^, variante grammaticale.
Mt. , X, 2/1. — Z : bu i-tufLug Jbé- ^umü « et pas le servi-
teur grand que. . . », pour rendre le grec : oü<5'i SoüXos ùnèp.
GROUPE Z.
185
Ce membre de phrase est omis par le syr. sin, — Mq : frj-
n.ujj ^uhi wel le serviteur plus que. . . cette phrase est au
négatif par la négation du début du verset. E 22g : hu è-iu^
n.utj ^ufb «et pas le serviteur [plus] que. . . », correspond
exactement au grec. ^
Mt. , X, 26. — Z : 2^in «qu’il soit beaucoup» (que ce
soit sulTisant). — Mq C : Iç «c’est beaucoup» (c’est suffi-
sant). Le flottement provient du grec àpxeTov «suffisant», qui
n’est pas accompagné d’un verbe à un temps personnel.
Mt., X, 33. — Z : nfi Iç «qui est dans les cieux»,
pour rendre le grec : tou èv oùpavols. — E 2 2q : npi jlrplffibu
«qui dans les cieux» n’a pas 4 «est». C : np jlrpliffLu «qui
est dans les cieux», sans (n) déterminatif, ovpavoïs. On lit :
rois ovpavoïs (^jLplifàiuh^ en ^gg
174 828) et dans Mt. , vu, 11.
Mt. , XI, 2. — Z: iu^^libputmg fiupag «de ses disciples » ,
rûv padtjTÜv avTov. — E 2 2q : iu2jtfl{bpattuyh fiLpn^ , même
sens.
Mt., XI, 7. — Z : bq^ip*ü «un roseau ?». — E 229:
trqbtp%, même sens.
Mt . , XI, 10. — Z : ri^u/ütutntup<Çu «les chemins» (accus,
plur.). — E 229 : i^u/btumujp^ «le chemin», rtjv èS6v, et le
syriaque.
Mt. , XI, 12. — Z : tfiu/J-iT «jusqu’à présent», Sus apri. —
E 2 29 :ju^<hr, même sens.
Mt., XI, 21. — Z : bi-u uipfpbqp «et sans doute». —
E 229 : b LU u/pq-bi^, orthographe arménienne.
186
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt., XI, 28. — Z : nft ji ^tnj^bfjlrb «qui en loi furent
[faits] J5,' d’accord avec l’unique : a.i ev a-oi yevoixevat de (B).
— E 229 : /7^» bqjfh /i^_fr^«qui furent [faits] en toi«, d’accord
avec la Pechitto et le grec ; a.1 yevôç/.evai êv aoL CD : «ÎA-^«en
VOUS);, ce qui les rapproche du syr. sin. ([ui porte : «qui ont été
vus en vous 11.
Mt. , XI, 26, — Z : « que pour toi;;, d’accord avec
le grec ; ^ aoi et le syriaque. — C : affaire de
grammaire arménienne. — DF; .gu/u <fA^^«que pour vous;;,
d’accord avec n vniv de I^, (D 12/1 1A2A
669) af it sy'L
Mt. , XII, 1. — Z ; [^q- ujginngÊJLjuh %nyiu «à travers leurs
champs)), pour rendre le grec : Sià tmv a-Troptfxcov «à travers les
champs ensemencés;), et le syriaque «à travers le lieu des
semences )) (Jl:2.Vl — E 229 ; mginngujjü , au singulier.
C ; uipinuiLgbiqju , variante orthographique, au pluriel. F :
lupinnpit^u J au pluriel. La divergence entre l’arménien et le
grec est à remarquer, et la présence àe^ibngiu « leurs ;; est pour
le moins bizarre.
Mt. , XII, 2. — Z : qng ^ lugJ-iuL « cc qu’il Vl esl pas
permis )), d’accord avec le syriaque et le grec : 0 ovk ’é^ea-rtv. —
E 2 2 9 : qng nj . . . « ee qu’il n était pas . . . , ce qui est une
erreur de la part de ce ms. f
Mt. , XII, 5. — Z : ^ u «les sahhats;;, d’accord avec '
le grec : toîs crdëëoicriv. — C : [i «le sabhat;;. F : .*
^ ^pmpuü «les sabbals)), avecî/(n) déterminatif. L’armé- »
nien est pleinement d’accord avec le grec. ^
«
‘ . ,
Mt., XII, 5. — Z; uiq&h% «souillent)), «profanent;;, d’ac- •’
cord avec la Pechitto (lacune en syr. sin.) et avec le grec : /Seê»;-
XovcTiv. — B : fni-é-uJüIrL «Violent)).
GROl PE Z.
187
Mt., XII, y. — Z : q^u/bu^ujptnuij « Ics innoccnls», tovs àvon-
iîoxjs. — E 99g : qwJiniÈjftuiuii ^ même sens, avec une graphie
phonétique différente. L’arménien iuhu^uj[iin «innocent» cor-
respond exactement au grec avaî-zios, tandis que le syriaque
emploie une périphrase : «eos qui sine
reprehensione sunt».
Mt., XII, 10. — Z: uiujiitn ftyl; «s’il faudrait», pour
rendre le syriaque et le grec ; el ê^sa-hv «s’il est permis». —
B ; mujpuilt «ii faut». G : u^iupin «il est nécessaire».
Ml., XII, 11. — Z ; «// 4" «qui esi?», d’accord avec le sy-
riaque et le grec : tis sa-lai. — D et l’édition de Zohrah :
«qui serait?». Cette variation n’est pas très importante,
car ni k «est» ni [igl; «soit, serait» ne traduisent exactement
iala.1. De plus, ce verbe est omis dans beaucoup de textes
grecs : T-x I'"' (CL ihSq 98.8 788 etc.
967 9i3).
Mt., XII, 1.3. — Z : hi. %uj It^lriijg «et lui il étendit». —
E999: bu iipbujy «et il étendit », sans «lui», sous l’in-
lluence du grec : xai ê^sTetvev.
Mt., XII, 1^. — Z: funp^nupq^ uin ^1% «prirent conseil»,
d’accord avec : crvfxëovXtov tAaëov. — CE et probablement B.
qui est efiacé à cet endroit: «faisaient». Zohrah, sur
l’autorité de mss. qu’il ne désigne pas, porte : mpiuplfii
«firent», d’accord avec eTroitjaav (au lieu de eXa^oi^j de ID'’
(L) ir'iy vg.
Mt., XII, 17. — Z : q(t igg[i np muuugtuihi . . . «afin que
soit [accompli] ce qui fut dit. . . », d’accord avec le syriaque
et le grec : 'iva. 'TffXripcoOi} rà pvOèv . . , XéyovTos. — B : y/' lÿBl'
uiùmghuj^i . . . «afin que soit [accompli] le dit. . . », correc-
tion postérieure, calquée sur le grec. C : 7/» [ygli ii^t lÀÉtiUiyuit ,
188
LE TEXTE ARMÉNIEN.
même sens, sans (n) déterminatif. L’absence de XéyovTos
«disant JJ en arménien semble être ün pur accident.
Mt. , XII, 2 0. Z : q^tumpnjlîb «la mècbejj. E 22(J :
qufiuujpni^l^ ; C : qu^tumpaji^ , Variantes orthographiques.
Mt. , XII, 2 0. — Z(C): qij-uiututumu/ü « le jugement JJ , tjiu
Kpi'atv. — E 2 2q ABDE : qj-tMjmiuumu/ijb , même sens; ici
l’article (n) est ancien. *
Mt., XII, 22. — Z: fuoufiÿfi «parlejj (subj.) pour rendre le
grec: XaXeîv. — DF : [iiiuLubuff[i , même sens. Le llottement
arménien provient de l’infinitif grec que l’on rend par un mode
personnel.
Mt., XII, 3o. — Z ; np />" 4 «celui qui non avec
moi est JJ, pour rendre le grec : ô pri êv f/er’ êpov. — B : np
/?/ 4^ ftu «celui qui n’est pas avec moijj, révision opérée
sur le grec.
Mt., XII, 35. — Z : ^ piupjt t^uiibinL.^ upmjt ^Lpy
«du bon trésor de son cœur tire. . . jj, d’accord avec le grec:
e« fov ayctSov ôno-avpoü Trjs xapSias avTOv êxëdXXet de Ta
J<a 1054 {om. avTov) S 30* 1444 ^551 ^351 1 1353 (= 1054) L 1689
1^24* 1676 157/1 7^^ 160/1) pa sy" Xp. — E 229
ADEFHM ; ^ «du bon trésor tirejj,
d’accord avec èx tov àyaôov B-rjcraupov éxSotXket de tous les autres
mss. grecs.
Mt. , XII, 45. Z : Itl. jbmltifii Jlupq-f^ u^np^l£
^tup^u/ü. . . «et devient le dernier [état] de cet homme-là pire
que ... JJ , d’accord avec le grec : xa) yi'vsmi jà êcryata. tov dv-
Opcô-irov êxei'vov ys{pova . . . — M E 2 2 9 : tu Jlupq-njb
ugiinpltf^jb utftijb ^jup ^ufù . . . H : bu lïlupfpnjîi
jbutfiVb /utp ^ujü ... K et devient de cet bomme-là le dernier
GROUPE Z.
189
[état] pire que. . . d’accord avec . . .exsivov Ta eorp^ara. . .
de V (1689).
Mt. , XII, ^9. — Z : ayant étendu», rendant, par
extraordinaire, le participe grec: êxTstvas. — E : hj-lnug
«ii étendit». Cette variante pourrait aussi être traitée dans le
chapitre de la technique de la traduction (voyez infra). En
effet, iif-h ut ayant étendu» est extrêmement caractéristique
du calque fait sur le grec, avec emploi du participe.
donne l’impression d’un correcteur qui veut arméniser son texte.
On pourrait se demander si cette variante ne serait pas la trace
d’un vieux texte (syriaque?), qui aurait été hellénisé en
«ayant étendu».
Mt. , XII, 69. — «voici», iSot). —
ME229 et les autres (moins C ) : même sens.
Mt., XII, /19. — L’édition de Vienne : bt. bqptup^ «et
frères». — ME 229 ABCDEFH et Zohrab : In. brijiiufig ftiT
«et mes frères», d’accord avec le syriaque et le grec; xai ol
àSeX(poi ixov.
Mt. , XIII, 1. — Z-.'butnlj^p «était assis», d’accord avec eW-
Ortto. — ME 229 ABCDEFH : “buinujL. «s’assit», ce qui consti-
tue une simple variante de grammaire arménienne; on peut
songer à la rapprocher de exaOtaev de Irî'>3<>6f 209).
Mt. , XIII, 2. — Z : lun. é-mjbqbp^ «sur le hord de la
mer», ewl thv alyiakév. — M E 229 ABCDEFH : utn. èmijb^
qbpb, affaire de grammaire arménienne.
Mt. , XIII, i5. — Z: ujIpuL^^ «avec (leurs) oreilles». —
Zohrab, sur l’autorité de mss. (ju’il ne désigne pas:
même sens; d’après la prononciation de copistes, qu’il est inté-
ressant de signaler au point de vue linguistique.
190
LE TEXTE ARMÉ.NIEIS.
Mt., XIII, i6. — Z : Irpiuhli uu^uigi^ lieureux ies yeux
(bonheur à vos yeux)??, pour rendre le grec : . , .nandipioi ol
èÇ>9ixXfjLOi. — M E 929 ABCDEFH ; trpujL^ ^ tu^ujgip « bonheur
est à vos yeux??, alîaire de traduction arménienne.
Mt., xiii, 19. — Z : [i ujtptn^npuj «dans son cœur??, d’ac-
cord avec la Pechilto et le grec : èv t?/ xapiJ'/a aÙToS. — M : ^
uptnl^ ‘Lnpuj «de son cœur??, concordance singulière d’un seul
ms. arménien avec : sk this xapSias de sy” Eikt®.
Ml., XIII, 9 1. — Z ; jli\plrujii «en lui-même??, èv éavrèp. —
E 9 2() : même sens, variante intéressante au point de
vue phonétique.
Mt. , XIII, 9 1. — Z; tpugPujliqji «se scandalise??, axavSa-
X/^exai. BCEF : ipugPmipqji. D ; if-ugjp-uitpqfij .
Mt., XIII, 2 9. — Z: lu^Juiup^Çfiu «du monde??, avec « (s)
déterminatif, ^ov alüvos. — E : ui^Juiup'^li.
Ail., XIII, 28. Z : np inlpuii^u [Jilrinj'
«celui qui a des oreilles pour enlendre, qu’il entende??. Celte
phrase est omise par M E 999 ABCDEFH, par le grec et le
syriaque. Alais on lit : 0 eyyv 'jora axovsiv axovero en G AP* b m.
Ail., XIII, 98. — Z : IpnJliu i^t «veux-tu que???, — M:
IpuJfiu P h, même sens. La fluctuation entre qh et pt', pro-
vient de ce que l’original grec n’a pas de conjonction : S-eXets
ovv.
Alt., XIII, 3o. — Z : y<^^Inqu% «aux moissoiineurs ??. —
E 299 : g^'h^iuLquii . C ; ^^^nqiih.
Dans ce même verset, au lieu de : qnpnX/q. «l’ivraie??,
E 299 ; qnpntf^i , qui est une faute ou un oubli.
C.ROLPE Z.
191
Mt., XIII, 3o. — Z: fl [ufiInL^u «en faisceaux?). — !\1 ona.
[i « en ?) , d’accord avec l’omission de sis en I(^“ w'" ( 5 i 7 O).
Mt. , XIII, 33. ^ — Z(iMHDFj: u^[_ uin.ujl^ luoub^mL . . .
«une autre parabole il dit. . . ?? d’accord avec le syriaque et le
grec ; dWiiv zfapa^oX^v êXdXrjasv. — E 2 ABCE : tyq^uimui^
llujL [jjujLuIrgtJuL «par une autre parabole, il parla. . . ».
Mt. , XIII , 33. — Z •.<[J uji^r^y « cacba ». — M E 2 2 q : pui^
■^UU- C •> variantes orthographiques.
Mt . , XIII, 35. — Z : /r «par le prophète», Sid
ToS tffpo(ptj'TOLi. — E 22q : /» ifuiiiij.iup^l^ , sans ^ (n) détermi-
natif. C ; (t Juipipiupkl^% , variante orthographique.
Mt. , XIII, 36. — Z : lu^juli^tptn^ %nptu « les disciples de
lui», d’accord avec le syriaque et le grec : oï pLCtOrjtai aù-cov. —
E 229 II; in^f^lrptngij « les disciples», d’accord avec l’omis-
sion de avrou en af l’J' (1 582 2193 1).
Mt. , XIII, 36. — Z : uiipujpuil^fi «du champ», tov dypoC. —
DF : ujif.tupujfflîij , même sens, avec ^ (n) déterminatif. La Pe-
chitto lit : la parabole de l’ivraie et du champ.
Mt., XIII, 39. — Z ; np i^phtMjy «qui sema». — D : np
i[uipbtuj%, avec ‘il (n) déterminatif, probablement sous l’in-
lluence du grec : ô mtsipas.
Mt. , XIII , hh. — Z : bpP^uij ijui2rujn.l^ « il va , il vend » , pour
rendre le grec : v-jrdysi xat zfcoXeT «il va et il vend». — C : bp^
[J but pv élùnl allé». F : bpp tn,
Mt. , XIII, 46. — Z : tp^iT ipip m’u^i «tout ce qu’il a»,
pour rendre le grec ; tsavict Bua. slyev. — Mq : iftütT qnp
nuhljp «toutes les choses qu’il avait». C : iiwJ' fiip i/np ni‘Ll;p
192
LE TEXTE ARMÉNIEN.
toute chose qu’il avait». L’édition de Zohrab est d’accord avec
C et se rapproche ainsi de l’imparfait grec et syriaque.
Mt. , XIII, A8. Z : . . . ■<ÇiuiiÊTUj^ ^ guiiflu^ U. ^uinlruj^
« . . ayant tiré sur le sol et s’élant assis. . . », d’accord avec le
grec : dva.ët€a(raLVTSS en) zov CLlyiaXov xcà xaBiaavzss. — C :
<yui‘ühi_lt guuiTun^ «tirer sur le sol, s’étant assis»,
d’accord avec l’omission de «al «et» en jo oao > c 226 ^L0
■788 12/1 6 9 etc.) fl. F : ^ gtuJtii^ « sur le sol » , avec ^ ( n ) dé-
terminatif.
Mt. , XIII, 68. — Z : qpLtupli jiut/iuLu «le hon hon (ce
qui était très hon) dans les vases», sorte de superlatif sémitique
qui rendait le KaXkiala (au lieu de «aXa) de (D0
■700) af it"' c q jjl sy" Amhr. Aug Les autres textes grecs
et la Pechitlo lisent ; rà «aXa «les bons (poissons)». — Mq H :
qjLuipfîij gtupit jiuiTujbu. G : qpiug^^îj ^ gujpjt jiuJafLith ku
qjunmufh . . . , ce qui donnerait à entendre : «(ils mirent) le
hon (poisson) dans les bons vases. . . ».
Mt. , XIII, 52. — Z : [i q-uÂiI^ «du trésor», èx zov B-tjcrav-
pov. M : fl if-u/blni-l^ .
Mt., XIII, 53. — Z : qujnujl^u qujjunufil^ « ces paraboles-là » ,
d’accord avec le syriaque et le grec : zàs zsapaSoXas zavzas. —
A: qujfLUjI^u Êjugu^ même sens. CH : ijp.uîLu «ces paroles»,
«ces discours».
Mt., XIII, 56. — Z : «sœurs». — CD :
prgp «sœur».
Mt., XIII , 56. — Z : uipip nLutn^ «donc, d’où?. . . », cor-
respondant au grec: -aoôev oSv. — Zohrab, sur l’autorité de
mss. qu’il ne désigne pas : IfL. ujpq-. .. tact donc. . . ».
GROUPE Z.
193
Mt., xrv, 7. — Z : ujtuj *bJiu K donner à elle», d’acrord avet
SoCvai aVT^ de I« '•'3 |S <7207 1132f c 294 329 ,J470 1 124.i 1385-1443 (555
1682 2198 1 8/i8 1279 ^77 ^^7 1012 2/i5 AKn
etc., 280 kSfi 187/1 1878 i855 998 472 i5i5) Jf Qi
avec la leçon qui se lil au verset 8 et dans Mc, v, 48. —
M E 229 H : %Juj mut!^ «à elle donner», d’accord avec
aÙT^ SovvcLi des éditions reposant sur les meilleurs textes.
G : hfirj-t/iui/p^ tjn$jJi^^nuiniu^tuL. %Jiu U. « aveC
serment donner il promet à elle quoi que aussi elle demande-
rait». D : au lieu de (uüqpbuÿl; .
Mt., XIV, 11. — Z : tnq^JiuhiU «à là jeune fille», tw Kopa-
(ji'j). D : taq^n^uÂiii,
Mt., XIV, -1 5. — Z : Im- opu iniupiucf-tMJtÆ-uij^txel le jour [est]
sur son déclin», pour rendre le grec : xa) ^ épa. tjSti iffapfjXdev.
— M E 229 H : (htuJu «heure», «temps», au lieu de opu
«jour».
Mt. , XIV, i5. Z : é-nqntfnLpff^uq^ « ceS foules», aveC q- [d]
déterminatif, tovs oxXovs. — E 229 : qJ-nqnilnupq-uq.^ accusât,
déterminé. G : q^nqni^Lpq.fp «cette foule».
Mt. , XIV, 1 5. — Z : /r «dans les bourgades», eh ràs
xcôpas. — C : [i sans ^ (n) déterminatif. E : ft '
avec (d) déterminatif.
Mt., XIV, i5. — Z : l^kpiul^nLpu «des aliments», ^pûpxra.
— B : lilrpijjlinLp «de la nourriture», comme dans la Pechitto
«cibum», «alimentum».
Mt.,xiv, 19. — Z : q^nijni^ni-pq% « la foule » , d’accord avec
Tov oyXov de 1“ ( D© 7 0 0 ) it vg et Le , ix , 12. — E 2 2 9 :
q^nqntjnLpqiÂj « les foules » , d’accord avec Toùs cSp^Xoüf de
tous les autres textes.
194
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XIV, 10. — Z : o^i<^^ilrutg «bénit», eù'koytiaev. —
E â 29 : uuL^Çftiilriug ,
Mt . , XIV, 2 0. — Z ; i^^fuiupu l^ninnpn^ « ies Tcstes des mop-
ceaux», pour rendre le grec: to 'ureptaerevov (ou 'zsepia-asvfxa'j
rôüv TiXao'paT'iJv «le reste («l’excès») des morceaux». — E 229 :
i^j^uujp «le reste», probablement sous l’influence du grec.
Mt. , XIV, 2 1 . — /^ : ht- l(hpuji/L ^pplriL <^lfhcp
<Çutqwp «et ceux qui mangèrent étaient hommes environ cinq
mille » , pour rendre le grec : oi èaOîovies Ÿjcrav âvSpss ùas'i
sevTaxiaytXioi. La Pechitto : «ceux-là donc hommes qui man-
gèrent, ils étaient cinq mille». — E 229 : fr/rî/ l>pph^i- «étaient
environ » , d’accord avec l’omission de avSpes « hommes » , en
la (700) comme Mc, viii, C : tt- np^ I^IrptuVu ftppht-
«et étaient ceux qui mangèrent environ
hommes cinq mille». E : bt- upp l(lrpiMA. hliL tup^ ftppbt-
<^ujqw[i «et ceux qui mangèrent étaient hommes environ
cinq mille».
Mt. , XIV, 22. — Z : jtun.ui^kf «aller en avant», «prendre
les devants», d’accord avec zspoêtjvat de 1/2’ ‘^'^*(1279), tandis
que la Pechitto et le grec portent : ■zspoâyeiv avTÔv «le précé-
der»; avrov est omis en la (D 1295) af it comme dans
Mc, VI, 4.0. — AB : juin uj^ tu étant allé (ou: allés) en
avant». G : A-^u/'>/£r^« sortir en avant».
Mt., XIV, 22. — Z : tupluil^ltglç «qu’il congédie», àTtoXôcTYj.
— ME 229 : tupJuil^Irugh .
Mt. , XIV, 2D. — Z : filiihpnj^ «de la nuit». — E 229 ABI)
EF: q-[i^pt-fjii.
Mt. , XIV, 20. Z : hl^ lun-'hnuiu jjtunt-ii rpütujnij «VlCllt
à eux Jésvs marchant. . . » d’accord avec la Pechitto et ànii)£sv
ÜROLPE Z.
195
■srpoi avToiis b ïrjcovi zrspmaTüiv de Ta K contre H”' bo
( C' L). — M : ujn. %nuuj i^iu^ntj^rx . . ,à cux en marchant»,
d’accord avec l’omission de «Jésus» dans le vieuï syriaque et les
éditions grecques reposant sur les vieux témoins du texte.
Ml., XIV, :î8. — Z ; ^ ^"5“ «sur les eaux» (datif),
pour rendre le grec : ett) Ta ô'^ara. — D : . .
Ml., XIV, !3q. — Z : ijhpu^ «sur les eaux», èiù. Ta
vSma. — M E 3 31) ; /» tjjrpiiuj
Mt., Xl\, 3 1. Z : . . . ^if-lriuy q^lrn^i If^uJlJui iptut
ht. luul^ « . . .étendit sa main, le saisit et dit», d’accord avec le
syriaque. Le grec porte : ixTsi'vas tIjv x^ipa. èTzeXd^sTO avioü xa)
Xéyei. . . « . . .ayant étendu la main, il le saisit et dit. . . ». —
M : . . bt. , «sfl main et il le saisit. . . ”.
Mt. , XIV, 34. — Z : bl^liü II yujJuip^ « . . .vinrent sur le sol
... », d’accord avec le syriaque et le grec : îi'kBov eh Tnv yfjv.
— B : (i « sur le sol», avec 4# (n) déterminatif. C: h
fl giuiTui^ « il vint sur le sol ...» , probablement un simple
accident, car aucun autre texte relevé ne porte le singulier.
Mt., XIV, 36. — Z; JL pibugfiü «s’approchassent», d’accord
avec le syriaque et le grec : dypcovrai. — D : JbfiIb^Lu^gblb
corrigé plus tard en Jbfilbugffb.
Mt., XV, 6. — Z : qpiuVb «la parole», d’accord avec tcv
Xoyov de Ta ( Bx' 899 ) sa bo I® (D0 700) afa bj" jj'-
sy Ir Op’ *. Les éditions, sur l’autorité des autres témoins du
texte, portent : tov v6pov. - — AC : qgiiumnL.figu/ii'b «le com-
mandement». -M : ifjLuit/ii «la parole» et ajoute en marge :
qmiiimriLfipiuiiii «le Commandement», «la loi».
Mt., XV, 8. — Z : ijfiiiing fiupbu/hg «leurs cœurs», au
pluriel puisqu’il y a plusieurs personnes, le grec ; v Sè xap^éa
196
LE TEXTE ARMÉNIEN.
avTMv. — E 229 ; ufiptn «cœur 57, au singulier, probablement
sous l’influence du grec. *
Mt. , XV, 10. — Z : ii^nqnilni.pquL « les foules , d’accord
avec le syriaque et tovs byXous de ^ (119/1). Tous les autres
mss. grecs : ^ov o^Xov. — M : q^nqnt^upq^ «la foule».
Mt. , XV, i/(. — Z : tufLtn^npq^p « conducteui’s » , ôStiyot, et
le syriaque. — E 229 ; luntu^npip «conducteur».
Mt. , XV, 21. — Z : kl. Ar^£i/^«et étant sorti», d’accord avec
le syriaque et le grec : ««< ê^sXOciv. — E 229 : klikmi^ «et
étant venu».
Mt. , XV, 2/1. — Z : intuVu ftqji «de la maison d’Israël», avec
ï/ (n) déterminatif, ce qui supposerait un original: tou oihov.
— E 229 BDEF : uiufu [iq^ «de la maison d’Israël», d’accord
avec le grec : oixov laparfX.
Mt. , XV, 82. — Z ; l^n^kjktu^vdLyanl appelé», 's^poaKaXeaa-
uevos. Le syriaque a le mode personnel «il appela». — M E 220
BDEF : lin^kuii.
Mt. , XV, 82. Z : bu l^n^Jrgk luf^iuru qtu^jnl^kpinuit
«et ayant appelé à lui les disciples», om. «Jésus». — ME 229
ABDEF, d’accord avec le syriaque et le grec : fx Jésus ayant
appelé ... ».
Mt., XV, 8 '7. ^ — Z : lu i^^utupu l^ninnpn^ «et ils
enlevèrent les restes des morceaux», d’accord avec le syriaque et
le Kcà ^poLv TO Tsepfaazvov i&v xlaa-patcov de Ta K. — M E 229
ABCDEFH : bu t^^b^ujpu linmnpn^^ puipiffü «et les restes des
morceaux ils enlevèrent», d’accord avec : xai to zrspiaraevov tc3v
xXaujuaToyr ^pav des autres textes.
GROUPE Z.
497
Mt. , XV, 3 y. — Z : corbeille». — DF ; ijtuJpfit-q^
(orthographe). . -
Mt. , XV, 38. — Z: ti- P l^ir pujiiîj çc et ceux c|ui rnari”
gèrent», avecî» (n) déterminatif, oî Sè éaOi'ovTss. — D ; litrfiu/L ,
sansî» (n) déterminatif.
Mt. , XV, 38. — Z : 4"^^ iPP-P-
«étaient environ hommes quatre milliers», pour rendrè le grec :
ijaav (i)S TSTpcixia-)(^iXiot avSpes. — M : fipptrL /_npg «... environ
quatre. . . », om. uip^ «hommes», d’accord avec l’omission de
avSpss en (8^2). C : bpP^'- ^P^P «...
hommes environ quatre mille». A : tpP^^ ^"P~P
« . . .hommes environ quatre milliers».
Mt., XVI, 2*’-3. — Ces versets, depuis jusqu’à Svvaa9e,
sont entre parenthèses dans l’édition arménienne de Vienne, ne
figurent pas dans l’édition de Zohrab qui observe en note que
l’édition de Oskan les donne d’après le latin; sont entre crochets
dans les éditions de Tlschendorf et de von Soden; figurent dans
l’édition de Souter. Ils sont dans la Pechitto; mais sont omis par
le vieux syriaque et par les meilleure manuscrits arméniens
M E 229 ABCDEFH. Von Soden indique comme omettant ces
versets : T» 1-2 I/' 220 ^bl289 ^bi043 ^207 ^»073 ^^398| 70 1386
A3}(i75 (Bxy88 12/1 69 lyà 826 5à3 i3 280 828 267
1216 iBy Y 1673 r X y) sy Tlschendorf indique
comme les donnant : CDFGHKLMSUAII 1 22 33.
Mt., XVI, 8. — Z : fl Jfiinu Jttrp «dans vos esprits», pour
rendre le grec : év éainoTs. — CDFH : fi ufipuiu Jtirp «dans
vos cœurs».
Mt. , XVI, 8. — Z : n^nL%fi^ «vous n’avez pas», pour rendre
le syriaque et le grec : ovk êXdësTe «vous n’avez pas pris».
L’arménien ne traduit pas exactement le grec. — E 229 :
nL^bfiJ^ «nous n’avons pas».
198
LK TEXTK ARMÉNIEN.
Mt., .XM, 9. — Z : <^uiijwiiub «les cinq milliers». —
E 2 2 9 H : *Çujqtijp% « les cinq mille » , mais ^lui^ujpuii
«milliers», au verset suivant.
i\lt. , XVI, 1 0. Z : quJi/p^qu « COrbeillcS ». C : quiiQi^q
«corbeille». D : q^Jl-ltt-qu «corbeilles», et variante orthogra-
phique.
Ml., XVI, 11. — Z: «(d’)être circonspect»,
d’accord avec zspoaeyeiv de K contre (A 12/11 ). Les
autres textes grecs et la Pechitto ont le mode personnel :
■zspoaé^sTS. — B : qq-ni^^w^tn^ase garder».
Mt. , XYi , 1 !.. — Z (éd de Vienne): /» luJhftnj t^iiufi^uk ^
yt-ng% U. uujqni^lihgung « du levaiii des pharisiens et des sad-
ducéens » , d’accord avec le, syriaque et le grec : àrto tï}s K^fxrjs
t63v Ç>apt<7aicüv xoà aaSSovxoLicov . — M E 229 ABCDEFH : [t
luifnpnj utaq^nul^^lrgi-n^ Il t^UÊg^ukgi.ng « du levaill dcS Sad-
ducéens et des pharisiens » , d’accord avec I(p''
(yi2i/i5o/i7io93)g'.
Mt., XVI, i5. — Z : ti/t/iÇr ^nmu «dit à eux», d’accord avec
le syriaque et le grec : Xéyei olùtoÎs. — D : mul^ g^nuiu jn « dit
à eux Jésus», d’accord avec . . .avrois b Is de
1098 ^ ^351 1 1442f 33 399 21 1^93 1010 120'7 348 1279
477 etc. 7i3 i5i5 i093)pa“it.
Mt. , XVI, i5. — Z : qn luul^^ q[iblfb «qui dites-vous de
moi?», pour rendre le grec: tiW ps XsysTs. — E 229 H : qn
...
Mt. , XVI, 16. Z : tguJUtiuufvuAili bui %Juj
ujpnu bu tuul^ «répondit à lui Simon Pétros et il dit», pour
rendre le grec : iTroxpiôe'ts Sè 'Ztp.cov n/rpos elirev. — M E 229
H om. «à lui», et portent : b «pt il dit à hn^i,
d’accord avec enrev avrco de
GROUPE Z.
199
Mt., xvr, l'y. — Le givc : [Àtxxatptos si «heureux es-tu est
rendu en Z par hpu/üfi « bonheur e.s7 à toi v , et en E s? ()
H par bonheur à toi 75.
Mt,, XVI, KJ. — Z ; tjjtujliufhu «les clés’7, accusât, déter-
miné, Tas xXeiStx.?. — E “îiig BE : i^ujI^ujLu , accusât, indé-
terminé.
Mt. , XVI, 7^0. — Le grec : etncoa-iv «qu’ils disent 77 est rendu
en Z (AEF) par et en ME ïî-jj BCD par le subjonctif
aoriste utumugli^,
Mt., XVI, 9 1, — Z (éd. Vienne) . . .^uup^iuplri^bL. ufutufi^
^ui^uÂjiujunulrin^ÿ ... «... souffrir et être méprisé par
les grands- prêtres . . . 77, d’accord avec rsadsiv xat omoSoxiixct-
dOrivai ctTïo zrpsaëvTspcüv « souffrir et être réprouvé par les
anciens. . . ’7, de (i6o4) syt’^'. — M E 999 ABCDEFH
om. ku tuLujpiibp^K^Qi ‘être méprisé 77, d’accord avec l’omission
de xat aitoSoxipaaOrivai de la Pechitto et de tous les autres
grecs.
Mt., XVI, 99. — Z (éd. Vienne): illi' « n’arrivera
pas cela 77, om.^fr^«à toi?7, d’accord avec l’omission de aoi en
af a 4 ffjp- r- syW', c’est-à-dire dans aucun texte grec. — ME 999
ABCDEFII iJfi kfjjiylt «n’arrivera pas à (ot cela 77,
d’accord avec la Pechitto et tous les grecs : où fit} salai aot
TovTo.^ La seule variante relevée est : tovto aot en 1“<5’
(f^°0 (b 565 9 1 45).
Mt., XVI, 9.3. Z : funp<Çlia i^nL. «lu peUSeS <0177, pour
rendre le grec : (ppovsh. — M E 999 H : funp^liu «tu penses 77,
om. qnL. «toi 77, probablement sous l’influence du gn'c.
Mt., XVI, 9 4. — Z : liiuiJfi «veut 77, ^-éXet. — L’édition de
Zohrab, sur l’autorité de mss. qu’il ne désigne pas :
(subj.).
200
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt, , XVI, 9 4. — Z : ftJ ^tw/^«veut après moi
venir (me suivre )w, d’accord avec le grec.: ^ikei b-niaco fjtov
êX6s7v. — M E 2 9 9 ; liuiJli venir après
moi». H : liiuJlrÿfi (subj.) q-tui^ql^fi ftJ «veuille venir après
moi».
Mt., XVI, 24. — Z: Irlibugl^ « qu’il vienne (après)», àno-
XovOshot). E 2 2 9 BF : blibgl^.
Mt. , XVI, 26. — Z : «les mondes» ou «ce
monde-ci», le grec : tov y<6aitov. — E 229 : qtn2jutug^ «le
monde», probablement sous l’influence du grec.
Mt. , XVI, 26. — Z : tnnLj^bugfi «met à l’amende»,
ôrj. E 2 2 9 : innuJ-hrugl^ .
Mt., XVI, 28. — Z (ABC): inbuglrij « qu’ils Voient » , ïSco-
(7iv. — M E 229 DEFH : inbuu/bliijlïh , même sens.
Mt. , XVII, 1. — Z : tun^ni. ftt-p jflunuu «prend avec lui
Jésus», pour rendre le grec : •nrjtpaXa,uÉaW: ô Itjaovs. L’arménien
jiuft «avec lui» est destiné à faire ressortir le zsapa «auprès
de» du verbe 'aapotXafxêivsi. — ME229BCDEFH: uin^ni.
Ju «prend Jésus».
Mt. , XVII, 4. — Z : bpii liiuJltu «si tu veux», e< B-éXeis. —
L’édition de Zohrab : bi. l^iutJjtu «e< si tu veux». A ora.
«si tu veux», d’accord avec l’omission de et 3-eXet5 en c. La
Pechilto : «e< si lu veux».
Mt. , XVII, 9. — Z (éd. Vienne): qinbufij^q. q^jq- «celte
vision-là», d’accord avec touto to opafza de 1098)
pa“ syP y. — ME 229 ARCLEIH : qtnbtjlqq. «la vision»,
avec ij- (d) déterminatif, d’accord avec to 5papia de tous les
autres textes.
GROUPE Z.
201
Mt. , XVII, 12. — Z : uiji_ijuulrj' je dis à vous»,
pour rendre le grec : Xéyco Sè — CFH ; tu/i_lru tuuhJ
«mais moi je dis à vous».
Mt., XVII, 12. — Z ; bq^tu «qu’Elie», J>tj HXias. La Pe-
chitto : «que voici Eiie est venu». — ME 229 BDEH i qh bu
liqjiuu «que aussi Elie. . . », d’accord avec le syr. sin. et ort
xa< HXias de I«' (4 y 3) qui se retrouve dans Mc, ix, i3.
Mt., XVII, 16(1 7). — Z: UJ& i^iu ujn- [lu « apporte-le vers
moi...», d’accord avec le syriaque et Ta ((^epe). — MH:
^ui. . . «apportez-le . . . », d’accord avec le (pepere de
tous les mss. grecs.
Mt., XVII, iq(2o). — Z: «(ne) serait
impossible», àSwaTri'yet. — L’édition de Zohrab : [bqft, sur
l’autorité de mss. qu’il ne désigne pas.
Mt. , XVII, 20(21). — Z : bijnhl; «par rien ne
sort». — M E 229 ABCDEEH : A-^'5/4 «ne sort». Ce verset
est certainement une interpolation faite d’après Mc, ix, 29. Il
manque dans les plus anciens mss. grecs et dans syr. sin. Il est
donné par Talien et Origène et par le groupe K de von Soden,
auquel il faut ajouter des mss. comme N'’CD'‘LMUXrAn. On le
trouve aussi dans la Pecbitto.
Mt., XVII, 22(23). — Z : ku uqttnJb gufii jqjà' «et ds
s’affligèrent beaucoup » , d’accord avec le syriaque et le grec : nai
êXvTTrjdrjaav aÇiSSpa. — E229 om. ce membre de phrase, d’ac-
corp avec I«*'^^ (KA) pa.
✓
Mt. , XVII, 23(26). — Z : bu "inu uuiil^ «et lui il dit». — ^
M E 229 H : bu tuul, «et il dit», d’accord avec le xal Xéysi de
I?“"cj3obi2i6,3*bm5 (5,^ 1676 677 etc., 669 3/i8 1279
^77 etc., 1376) af /sy'. Le texte grec, sur l’autorité de tous les
autres mss. , porte : Xéyet.
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Ml., XV IJ, — Z : nf! « f|in soi’tii’a», tov
dvaëoLvra, et le syriaque. — E om. ces mots.
Ml., XVII, a6('J7). — Z : muiybu «que tu donnes (= tu
donneras, ou: donne) îj, d’accord avec le syriaque et le grec:
Sàs. — BDE : mujgbu , même sens.
Mt. , Win, 3. — Z : bu '' 6t soyez», xa< yévrjaOs. —
Zolirab : L même sens, sur l’autorité de mss. qu’il ne
désigne pas.
Mt., XVIII, h. — Z (ACE): lunbujp<^bynL.ÿufulç «humilie»,
pour rendre le grec: TctTieiv'Ja-ei. — E aiiq BF : [un^tup<^b^
ynuugl^ «humiliera», probablement sous l’inlluence du grec.
D : junLujp^b gnugl^ .
Mt. , XVIII, 6. — Z : q-iujP^inl^qbgni-iigl^ « offensera » , «scan-
dalisera», (JXOLvSctklar] . D: tf-ugPutr^qbynLglç.
Mt., xviii, 6. — Z : i^L. 4" «il est bon», «il vaut mieux»,
(7vix<pépsi. — MCDF : [uiL l^p «il était bon», «il vaudrait
mieux».
Mt. , XVIII, 6. — Z : Ipulufigli «soit suspendue», xpeuataOri,
et la Pechitto. Syr. sin. : «soit jetée». — C : lpulubLui_l;p
«était suspendue». D : Ipufuligl; ^ même sens que liujfufigfi.
Mt, , XVIII, 6. — Z : L «et soit engloutie»,
d’accord avec le syriaque et le grec : xai xaronTQvTKjôfj. — E 929
BE : bu 1 même sens.
Mt. , XVIII, '7. — Z : UJ^(uujp<^lt ^ ipugP^utliqnup^biuüg
«malheur au monde à cause des scandales», d’accord avec le
syriaque et le grec : ovoù tw xbapw dito Twr (TxaLvScLk(x)v. —
E ui^Juuip^Ç^ ipugP'Ujl^fjnupbujiig «malheur au
f
GROUPK 1.
:203
monde des scandales??. (1 : . . . nu^jJ ujnnni^pL ufü 't . . .à
cause du scandale??.
Mt., XVIII, 7. — Z : jnjf! Iknhi fcpac la main duquel (=par
lequel]??, <5';’ où. — D ; jmi tfpar lequel??.
Mt. , XVIII, 8. — Z : ^ujin t^uj hi. jj « coupe-lc
et jette [loin] ‘de loi??, d’accord avec le syr. sin. et le grec: sx-
xoipov avTov xa'i (SdXs àno aov. Pechitto : «coupe-le et jette-le
[loin] de toi;?. — C : ^lum qLuj «coupe, jette-le
[loin] de toi??. AD : i^l£bu^.
Mt . , XVIII, 8.-Z(B): L u/ijl^ii/üliÿliu « et que tu tombes ?? .
«que tu sois jeté?? , d’accord avec le syriaque, pour rendre le
grec : (2Xtj0r}vai «être jeté??. — - M E ADEFH : L. u/ul^u/hlrf^
«et tomber», sous l’inlluence du grec.
jMt., xv'iii, 8. — Z : «(le feu) de l’éternité??. —
M E 2 9 q H : jujc-fiuib^ujl^u^b « éternel ?? , to aiojviov.
Mt. , XVIII, q. — Z (AC ) : ^bq t/fiujliu/ij^ «meilleur
serait à toi borgne . . . » , pour rendre le grec ; xaXôv aoi
èaliv y.ovô(pBaXyLOv . — M E 2 2q BDEF : ftyl; Jfiinl^u/üli -,
omet .gtrq «à toi??, d’accord avec l’omission de aoi en
(700 ).
.Mt., XVIII, I O. — Z : ^/// /» . . « l’iin de. . . ??, évbs tôjv . . .
— M : qJli fl «l’un quelconque de. . . ».
Ml., XVIII, 12. — ABEF : Jlqmtfiyli «que s’égare’?, «Àa-
vr)0^. E 22q D : Jhin^fiyl^ , c : Jn^qihuyfi.
Ml., xviii, i(). — Z (AC) i^niji^l, «entende??, àxou<T>i. —
K 2?Hj BDEF :
204
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt., XVIII, i6. — Z : Jln-u Itlu «un autre encore». —
E229 ; JJi hi-u «un encore», sous l’influence du grec : ert
ëvOL.
-Mt. , XVIII, t8. Z; . . .Ilrq^np HUP • • • "(j® ^
que ce que (vous lierez)», d’accord avec oti oaa. de lcy35i 1 i4i6
(yiS 1896). ME 229 H : , c’est-à-dire om. qb
«que», d’accord avec tous les autres textes grecs. G: qnft Jfi
ufbliiutT «ce que M/ie fois vous liiez».
Mt. , XVIII, 19. — Z ; [uLq^pltgb% « qu’ils demandent», ahrî-
(TcovroLi. — E 229 : fi/bq^plrugl/h , même sens.
Mt . , XVIII, 20. Z ; q[i HLp [igb^L bpIf^nL. If^iuiT bplrp
qntjbuji_ «car OU Soient (seraient) deux ou trois réunis. . . »,
pour rendre le grec ; oJ y dp slaiv Sùo rj rpsis auvrjypsvoi. —
E 2 2 9 : ... <J-nqntlbuii^ IrU . . . «... sont réunis . . . » , sous
l’influence du présent de l’indicatif grec.
Mt. , XVIII, 28. Z : bL, qujiT np bu. nublig^ R et tOUt
ce que quoi aussi il avait (et aussi tout ce qu’il possédait)» , pour
rendre le grec : xcà 'usdv’ta. oaa. sîysv. — G : bu ffu^ qnp
nu'bftgli «et tout quoi que il possédait». D : . .
«(et tout ce que) quoi il avait», om. le deuxième bu «aussi».
Mt. , XVIII, 28. — Z: bu bibtup^v^et étant sorti», pour
rendre le grec : ê^eXdèv Sè. — M om. bu «et».
Mt. , XVIII, 28. — Z: é-u/fLtujb ugb «ce servlteur-là » , d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : ô SovXos énsîvos. — Zohrab
om. iuJl «ce-là», sans indiquer l’autorité sur laquelle il se base;
il est d’accord avec l’omission de éxeïvos en I<7l226 (B 2 45).
Mt. , XVIII, 28. — Z : "biliu «à lui», d’accord avec le syriaque
et le grec : avTÇ. — E om. ce mot.
GROUPE Z. 205
, ^ P
Mt., XVIII, 28. — Z : ij^ui^bliu/ü «denier», Stjvâpia,
— E 229 : (darhékan), même sens.
Mt., XVIII, 28. — Z : fukq^l^f! «ayant saisi
lui il étranglait», phrase équivoque comme en grec: xpaTrfaas
aÙTov ETtviyev, où l’on ne sait pas si i^ui « lui » , <xvt6v, est le
complément direct de «ayant saisi» ou de «étranglait». — CE :
fulrrjf^^p t^tu «il étranglait luin, comme en syriaque.
Mt. , XIX , 9 . — Z : lupltulf^ « répudie » , àTToXûa^. — M E 2 2 9
H : «répudiera». A : ^subj.).
Mt., XIX, 9. — Z : tunhsli «(celui qui) prend (= épouse)
la répudiée. . . », pour rendre le participe grec : ô ài:o\z\vp.é-
vr]v yoLp-Wv, — M E 229 : (subj.).
Mt. , XIX, 10. Z : u^q^lçu
uyp L «qu’ainsi une chose [de] dommage soit à homme
et à femme», pour rendre le grec : e< ouTCti? êaltv 17 ahta. tov
ivOproTtov psrà Trfs yvvatx6s, que l’on traduit : «si telle est la
condition de l’homme vis-à-vis de la femme, . . ». — C : . . .
u^qu^l^u îjütuu 4. F : u^quf^u ij^tuu
Mt. , XIX, là. Z : u^qm^uh lugq «pour de tels», Tùiv yàp
TOIOVT'jOV. E 2 2 9 : iqjfLinltuhujgq.
Mt. , XIX, 16. — Z : ^qn^bf/jfitT «que j’aie», cryS. — D :
/^qm^ftiT «que j’ai», eyw en K.
Mt. , XIX, 1 7. — Z : /» liiru/bu jujL fiinklbuil^iujiu «dans la vie
éternelle», contre le syriaque et le grec qui portent : «dans la
vie», e/s rrjv ^corfv. — ME 229 : jujufiuib^iüfig «(la vie) de l’éter-
nité». Tischendorf note que b h Amb ajoutent : atcoviov.
206
LE TEXTE AHMENIEX.
Alt. , XIX, 1 9. — Z : fifiplTL quiül^j « comme l’âme de toin
(= comme loi-même), le grec : ws aeoLviôv — AI om.^« «de
loir. I
Alt., XIX, — Z ; inpinilhiui^ «affligée, XüTroof/evos. — D :
Ênfunni.tT.
Alt., XIX, 36. Z ; iuJb^tijh qopuJLn^i « tOUte choSC
[est] forte (possible)r , 'WarTa Sward. — ACD : . . . qiuLptuLnp
4" «(toute chose) possible est», d’accord avec êvvaja eahv de
H(Î3‘' 286 1216 c igof ^362r 350 o55I tt H 0-207 (sttjtv) fl226 l96 <Î260 1385
lUG K1-^5*1027U26K--88 ((;3 D j /, 9 A 5 1 7 16756^.669
1298 ioio9A5A'I 119A 27 etc. A77 1674 O 157718245
1296 44o 998 1896 D. 46i 899 655 661 EFG.);
lat. C’est la leçon de Luc, xviii, 27.
Alt., XIX, 28. Z : q^ujfjjtntrinü «VCnue». ACD :
jutnlrufitL, même sens, avec^# (n) déterminatif.
Alt., XX, 4. — Z : tuu^ bi. g^nnuj «il dit aussi à eux», pour
rendre le xa< éxstvots (ou : xàxetvois^ sItisv de K contre
(BnA), ou le xoà sJnsv éxstvois supposé par af a 4 h fjf-. —
DH : luul^ gUnuiu «il dit à eux». Le flottement arménien pro-
vient du flottement grec.
Alt., XX, 5. — Z : J luJrtL «à l’heure», pour rendre l’accu-
satif SpoLv. — AIE 999 : <bujifiut.. BC; <biiJiJujiJb.
Alt. , XX, 5. — Z : // qltVij é-ujJnL «et à la neuvième heure»,
Koà êvaTrjv (kipav. — A : ijjfiiii même sens. B : b uiuêuU
é-uiJnL «et à la dixième heure».
Alt. , XX , 5 . — Z : M " d® même » , daavTcos. - — Zohrah :
ilg^ült^l;u «ainsi», d’accord avec o-jxus de (980).
GROUPE Z.
207
Mt., XX, 6. — Z : Irq-liut «trouva», et/pet» et la Pechitto. —
G ; btnhu «vit». BE : U. Irmbu «et il vit», d’accord avec le syr.
sin.
Mt. , XX, G. — Z ; uju^ «il dit», d’accord avec Ta sy\ —
MDF : bu mui; v.et il dit», Xa< Xéyei.
Mt. , XX, 6. — Z : i^uiinuipli « inoccupé[s] ». — E a 2 cj ;
«inoccupés», sous l’influence du grec : àpyot.
Mt. , XX, 10. — Z ; bl^biuj^bu «étant venus aussi (les pre-
miers)», pour rendre le kol) {kOôwes du grec. Mais : èXQàvjes Sk
en K. — {] -. L bl^btui^^iel étant venus». H om. bu «et». BE :
blifiL L «vinrent aussi», d’accord avec le mode personnel du
syriaque.
Mt., XX, 10. — Z : tuub^ «plus», xsXslov ou zsXeiova. —
BCEH : ujubfji «plus quelque chose (= quelque chose de
plus)».
Mt., XX, 12. — Z : ^ujuujptul^npq.u « égaux à nous»,
ïcTovs ù(jLtv, et le syriaque. — D : <^uiuuiuiupnpqu «compa-
gnons», «coparticipants».
Mt. , XX, 1/1. — Z ; npiqt^u comme aussi à toi»,
Kcà aot. — Zohrah : npiql^u ^bq «comme h toi», d’accord avec
le syriaque, sans indiquer ses sources.
Mt ., XX, 1 5. — Z :/i%J «à moi», f/oi et le syriaque. — B om.
«à moi».
Mt. , XX, i5. — Z : j/m/ôm «dans les miens» (=de mes
biens), avec « (s) déterminatif, êv rots èfiots. — AC : D :
j^ttlhuiJu .
208
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XX, 2 1. — Z : tuum qp K dis que » , d’accord avec la Pe-
chitto et le grec ; sÎTré ha.. Le syr. sîn. porte : v^mon seigneur, que
'ces deux fils miens. . . ii. — E 2 2q om. luuui «dis?;, d’accord
avec l’omission de £<7re en 1 1 8); et au lieu de ziTce
supposé par sy'".
Mt. , XX, 2 2. — Z : Itu iflipinbingh b iT «(le baptême dont)
je dois être baptisé» , d’accord avec les textes grecs qui ont, d’ac-
cord avec Marc, x, 38, l’addition : n to (BaTniafxa o eyco
(SaTTTt^Ofxai (SaTnicrdïivai en Ta K contre (G 33
A 8q2 I2A1). MH : qnp buh E 220 : bu
Jl^punbijig . ABCDEF : bu Jl^ppmbi^g biT,
,Mt . , XX, 2 3. Z : . . • Ar« Jl^pijnb^ng biP
«(le baptême) dont je dois être baptisé, vous serez baptisés»,
d’accord avec : «al to ^aTviiapa o eya (3a7rTtî^O(iai (SaTnialn-
asa-Oe de Ta K contre (G 33 A 892 12A1).
La même leçon se trouve dans Mc, x, 39. — E229 : qnp
bu Jl^puiltir tflfpuijtgltp «... dont JC SUIS baptisé, vous serez
baptisés».
Mt. , XX, 27. — Z : bqftglt Ibp &-ujn.iuj « soit (sera) de vous
serviteur», d’accord avec la Pechitto et le grec : ’éalai vpwv éoô-
Xos. — D : brqpgli ujJb%bgni^ A^uinug « soit de tous servi-
teur», d’accord avec 'isavacov au lieu de vpcov en
(M 348 T57A.) Même leçon dans Mc, x, 44.
Mt. , XX, 32. — Z : lin^ujg «appela», ê(^c6vn<Tev. — M : lu
l^n^uig «et appela», d’accord avec la Pecbitto.
Mt. , XXI, 2. Z ; juiuufbuil^ «ânon». D : jnipnibuil£ ,
même sens.
Mt., XXI, 2. — Z i «déliez, amenez. . . »,
pour rendre le grec : Xva-avTss aydysre. — D : inié-p^ bu
GROUPE Z.
209
tâii «déliez et amenez. . . tandis que la PechlUo porte :
«déliez, amenez. . . », o^) oC*..
Mt. , XXI, 3. — Z : mn ui^bisglç «eiivcri’a», dTtOTleXeJ. —
iM E 220 H : tun-iu^!^ «envoie», d’accord avec airoaleWei de K
et de Mc, xi, 3.
Mt., XXI, 5. — Z : p^titq.iiiLnft « (on roi » , ô ^aaiXsvs
aov, et la Pecliitto. — ME 229 : [J ujq.tJUL.nft «le roi», ce qui
n’est pas conforme à l’hébreu T|3‘7D de Zacuaiue, ix, 9.
Mt. , XXI, 5. — -Z. ht- ft jujLuj%ujtifi ^^^« et sur l’ânon (gén.-
dat.') de l’âne», pour rendre le grec : xal ettI 'ssôi'kov viov Ctto^v-
yiov «et sur un poulain, fils (petit) A'une bête de somme v. —
ABC : it jtjjt.uj^ujli (accus.) /r^«/ «et [surj ânon d’âne» (om. /r
«sur»). E : bi. jujL.uj^ujlffi (gén.-dal.) «et [sur] ânon d’âne»
(om. fl «sur»). H : bt- ft jtut-ujhujli fi^^ «et sur ânon d’âne».
Le deuvième stti «sur»,-/r, est onds en K. -nuXov ovov hü lieu
de ovov VTtoivyiov est supposé par Jf. La Pechitto : «et sur un
poulain, (ils d’ânesse», d’accord avec l’hébreu (Zacharie, ix, 9')
nl:nN"j3 «et sur un ânon, (ils d’ânesses».
. Mt. ,xxi,6. — Z ': «ordonna», avec (n) dé-
terminatif, 'srpoo’/Ta^ev. — ACDE : <Çptuilii^h tuÿ. F : bi- <Çptu^
tfu^b ujg «(comme) aussi ordonna».
Mt., XXI, 8. — Z ; tntiifitné^l^liü «étendaient», eadpwaciv. —
M E 2 2 9 A ; tntufttu&tiîitk ftii ^ même sens.
Mt. , XXI, 9. Z : ng ujn.ut^îh b ql^ifi k fPiigfib «(les
foules) qui devant et derrière allaient», pour rendre le grec : ol
'apooLyovxes aùxhv xai oi àxoXovSovvTss. avTOv «lui» est omis,
comme dans Mc, xi, 9, en k contre H*""'® (A 1261). —
AÜ : ujn.uj^t .E : ujiLiu^fih ql^jfi.
210
LE TEXTE ARMENIEN.
Ml., XXI, g. — Z : op^'ijnt.pfiLb «bénédiction» (E 22g :
, au lieu de ùaawd du grec et Jllv. iCo) de la
Pechitto (notre : hosanna).
Mt. , XXI, 9. — Z : o^^î»A-ij/^«béni», evXoytiiiévos. — E 229
H : tnL<^pblrtui_, même sens.
Mt., XXI, 10. — Z : q-qp/i-k-^iuL. «fut bouleversée», ^(7e/(T0;i.
A : i^qpfj^uiguji^^ BE : q.qffpq.lryuit-. CF ! q-qnfiq.lrgujL. , va-
riantes orthographiques.
Mt. , XXI, i5. — Z : tri- luul^lfu op^*bnL.pftLh «et disaient :
bénédiction ...» pour rendre la Pechitto « et disaient : Ou-
channa», et le grec : «al 'kéyovtaa" (àaavvd «et disant : ho-
sanna ... ». — D om. ce membre de phrase. F. nil^
uuiîi 11/ «disaient : ôsana».
Mt. , XXI, 16. — Z : uuiüq.fibguig «des nourrissons», B-tjXa-
^bv’CWV. A : uuiüqjtk gung , G : Uinl^q-liiijgi-ng, D : uinîiq^
ftiugunjgi Yj : umf^q^b giug . F : UÊitbq-liiugL.ng ^ Variantes Or-
thographiques.
Mt. , XXI, 2 5. — Z (AC) : (Aq. Jfiilbiubu «en eux-mêmes»,
Cap’ éavrots, ypotAStT*». — ME 229 HBDEF : [^q. t^mu,
même sens ; littéralement : dans leur esprit.
Mt. , XXI, 26. — Z : « avaient »,« tenaient pour » ,
d’accord avec le syriaque ete<;^ov de I (^7^ 1082
2198 1 872 acqf jf r’^. — E229 : «ont», «tien-
nent pour», d’accord avec expva-iv de tous les autres textes. C’est
le texte de Mc, xi, 82.
Mt., XXI, 28. — Z : tun. iuniu£ljVij « vers le premier», tw
srptvTçj. — E 229 ; uin.tu^VL «le premier»; om. wn. «vers».
GROUPE Z.
211
Mt., XXI, 33. — Z : gJ^wliu «à des rultivateursjî, yeojpyoh.
— B : Jiutlitugh «aux cultivateurs» (datif). G : giQujIiu^b «aux
cultivateurs» (= à -j- les cultivateurs), avec (n) déterminatif.
Mt. , XXI, 35. — Z : ... k-L. qnîfil ... «... tuèrent
et l’autre (ils lapidèrent)», le 'grec : . . . cxtt xTsirav, ov Sè . . .
— ME 2 2 0 om. li. « et » , probablement sous l’influence du grec.
Mt. , XXI, 36. — Z : ijiuniu^l^uL «que les premiers», d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : nSiv sfpojTœv. — D :
n-iu^fiVL «que le premier».
Mt., XXI, ko. — ■ Z : blibugl; «vienne» (=viendra), pou
rendre le grec : fkd^. — E 229 : blibgl^.
Mt. , XXI, 4i. — Z : inmgl; «il donnera», êxSûa-STat. —
D : uitujgl^.
Mt., XXI, 42. — Z : ^l’bnq^^'b « les constructcurs » , avec î# (n)
déterminatif, oi oUoSofxovvTes. — E 229 : , sansïi(n)
déterminatif.
Mt., XXI, 44. — Z : b jnjp i[bpug «et celui sur qui . . »,
pour rendre le grec : è(p' èv S’ av. — M : bi-jnpnj, variante
grammaticale.
Mt. , XXI, 45. — Z : b_ qufltp^ «et les scribes», entre «les
grands prêtres» et «les pharisiens». Omis par le syriaque et le
grec. Mais : xat ot ypappLaTSis en (998); ypapp-cnsis au lieu
de (paptcTotioi en (980). — BC : «les scribes»,
avec^i(n déterminatif.
Mt., XXI, 45. — Z : iliinpfiubgfi^ «les pharisiens», d’accord
avec le syriaque et le grec : oi Ç>apiaa7oi. — D : &bpg «les an-
ciens», à rapprocher de tepeisau lieu de (pap<o-a<o/ en (1 096).
./i.
212
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt., XXII, h. — Z : miutnpinuinbg^ « moiî dîner
j’ai préparé r> , d’accord avec le grec : to âpta-lév [jlov ijToi'fzaxa. La
Pechitto : «mon festin est prêt». Le syr. sin. abrège en : «tout
est prêt». — BC : «mon dîner», accus, indéterminé
(sans ^).
Mt. , XXII, 4v — Z : fl ^uipuuÂi^uu «aux noces» (avec « [s]
déterminatif de la prémière personne), e/s tous yctfiovs. — B :
f) <^iu(iuuAjIiuü , avec ^ (n) déterminatif.
Mt. , XXII, 'J. Z : Iri- q^ujqw^*Lngiu ujjfilriug «et la Ville
d’eux il incendia», d’accord avec la Pechitto et le grec : xa\
zsàXiv avz'2v èvéïrptiaev. Le syr. sin. : «et ils (les soldats) incen-
dièrent leur ville avec du feu», evsirptjcrav en (261). —
ACD : q^ujqujgu « les villes ?». B ; Ij^ujqiu^u%ngiu tui.bplrujg
«les villes d’eux il ruina».
Mt. , XXII, 10. Z : . , . quii/k%bubu/h ijnp bt. g.injîli
« . . .tous «eux qu’ils trouvèrent», dont le bt. n’a d’équivalent
ni dans le syriaque ni dans le grec ; zsâvzas oaovs eSpov. — ACDF :
guiinrhbultii gnpu bt- , même texte. B : qu/tT qnpu
q-utfib, sans bu «et», d’accord avec le grec.
Mt. , XXII ,12. — Z : ^ nuhl^fip ( E 2 2 q : ni^bfip ) « puisq ue
tu n’avais pas » , pour rendre le grec : prj eycov. — E : nubfiu
«tu n’as pas». Le flottement arménien provient du participe grec.
Mt. , XXII, i4. — Z : bu uiul^tuL^ fAtnpb «et peu nom-
breux les élus», d’accord avec le syriaque et le grec : b'kiyoi Sè
èx^sKzoi. — ACD : uiuI^iul^ b’h ^mpbiupp «peu nombreux
sont les élus».
Mt. , XXII, i5. — Z : tun-ffii junp^nupq. «tinrent
conseil à son sujet». Le syriaque et le grec ; «tinrent conseil»,
aupL^ov'kiov êXa^ov, On lit xar* ctozov en (G® 33 d) bo
GROUPE Z.
213
(© 872 2 2tl8 QO() 10 12) Qp. E 2 ‘i 9 :
, accus, déterminé.
Mt. , XXII, ly. — Z : i^tnufiff. pnLfi comment semble-t-il
à toi?» (que t’en semble.^), d’accord avec le syriaque et le grec ;
t/ croi Soxeî. — B. om. ces mots d’accord avec l’omission de t<
(701 Soxei en (i42?i 1098). Même texte dans Mc, xii,
i/i.
Mt. , XXII, 1 y. — Z : mtMJiiui 4“ « faut-il ? » , pour rendre la Pe-
chitto et le grec : ë^eahv «est-il permis?». Le syr. sin. : (xnous
convient-il?», d’accord avec e^s<7liv rjfxtv de I»» (1682 2198
1 8y2 etc.) et de Le, XX, 22. — B : uifiJ-m'u Iç «convient-il?».
Mt . , XXII, 18. Z : iijunpiuJuÂjl^nul^^ifii ‘lingiu «leuras-
tuce», «leur ruse», pour rendre le grec : Trjv 'tsovvptav olùtcôv
«leur méchanceté». On lit 'zs(xvovpyi(xv «fourberie», au lieu de
isovripietv, en 1“*^^ (700) sy’ ûp. De même Luc xx, 28. — D :
funpuiJu/bl^nLpIfiJi/ij. E ^n^iuJutbi^ni.p ^L^/h. H
q^pnptuJù/blinLp^LÜu (pluriel).
Mt. , XXII, 2 0. — Z : bt. luu^ g'hnuui «et dit à eux», «ai
Xéyei aviols. — E 229 : . . .yhnum Ju « . . .à eux Jésus»,
d’accord avec . . . auTois 0 I(t en T» 1010 33 l 892)
bo.I, ^51-600 , ^ ci9or« n a207 ‘l443([)W0yoo8y2l689988y88etC.
1298 lOioO t5y i098)palatsy.
Mt., XXII, 21. — Z : njiujjubft «ce qui est de César», rà
xaicrapos. — BG : qjiujubftü , avecî» (n) déterminatif.
Mt . , XXII, 28. — Z ; np uju^pj «qui disaient», pour rendre
le grec : XéyovTes. Le syriaque : «et disent à luin, et Ta. — A :
np^g. F : np tuub'L «qui disent», indic. présent, sous l’inlluence
du participe présent grec.
214
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXII, 2 4. — Z : q^ifiü’Lnpuj «la femme de lui», Tijv
ywoÛKa avTov. — E 2 2 g : qji^ilh %npiu , même sens , avec ^ ( n )
déterminatif.
Mt., XXII, 25. — Z : ujptnp Iffiü fit femme» (se maria), yrf-
poLs ou yapriaoLS. Omis en syr. sin. — B : tun. I^fîb «prit femme».
Mt. , XXII, 28. — Z : liuip^ ij^ut «eurent elle [pour]
femme», d’accord avec ecry^ov avTtiv ywoiixa de 1^^1168^1222270
^351 1^.87 ^33 .^3 2,/(5 /,/,3 ^13 G). C’est le texte de Mc,
XXII, 28 et de Le, XX, 33. — M E 22g H : ij^tu «eurent
elle», d’accord avec e(7ypv avTtjv de tous les autres textes, grecs
et syriaques.
Mt., XXII, 3 O. Z : Irii fipplrt- tp^pk^jnuif^u jlrpl^^u
« mais sont comme l(‘s anges dans les cieux » , pour rendre le grec :
àXÂ’ ùs ayyeXoi B-soS èv tw oùpoLvcp sta-iv, et la Pechitto. Le syr.
sin. : «mais comme les anges de Dieu, qui dans le ciel est, ils
sont». L’arménien om. «de Dieu», d accord avec l’omission de
Bsov en Ta (B) sa ^3^254 i>346f (D 0 -700 1 1 1 8 20g) af it
sy'. — B : . . .np jbplifibu . . . « . . .qui dans les deux».
Mt. , XXII, 3i. — Z : i^pbpghuii_v^nà-\.-\\ pas été
lu ? » , pour rendre le grec : oûx àvéyvcojs et le syriaque : « n’avez-
vous pas lu?». — BG '■ ^l>gh f^p^bpgbtup^ik p.
Mt. , XXII, 3i. — Z : qwuiugbuj^ «CO qui a été dit», Tà
pt]9sv, et le syriaque. — ABC ; qLuutugbu/ij/ü , au pluriel.
Mt. , XXII, 32. — Z : . . . Itutu<^uifftuj bu utir ... «... d’isaac
et le dieu de . . . », d’accord avec le grec : . . . lo-aàx xai ô &eos. . .
— ME 22g H : . . . fiuiu^iulpig UJ& . . . « ...(le dieu) d’isaac,
le dieu (de Jacob)», om. et. L’iiébreu (Exude, III, 6) ; ’n'7X
’ri'7X] pnv’ «le dieu d’isaac et le dieu de Jacob».
GROUPE Z.
215
Mt. , XXn, 33. Z : iltufiq^uju^k uiaLp^ffL^b ‘biiptu
«(s’étonnaient) de la doctrine de lui», d’accord avec le syriaque
et le grec : rr} aÙTOv. — ABC oni. %nput «de lui»,
aÙTOV.
Mt. , XXII, 3 y. — Z : «(de toute ton âme». — B :
uAI^fr, variante orthographique.
Mt., XXII, 38. — Z : Itl. luiLui^jiü «le grand et pre-
mier», ri fieydXrj noà 'ZSpcÔTrj. — AE : Jbé- «grand», sans ^ (n)
déterminatif.
Mt. , XXII, 38. — Z : uiiuurni.lifiujü «commandement», êv-
ToXrf. — B : unuiinni-liptuifb «le commandement».
Mt. , XXII, kh. — Z : ml;ft gurl^p [iif «le Seigneur à mon Sei-
gneur», xvpios (sans article) tw xuptu ptov. — DF : tnp'ü (avec
î» [n] déterminatif) gmg fnT «/e Seigneur à mon Seigneur».
Mt., XXIII, 5. — Z : ft gnjgu «pour l’ostentation», «pà? rà
S-eaôrjvai. Syriaque : «afin qu’ils soient vus. . . ». — E 229 :
gnjg, même sens.
Mt., XXIII, 9. — Z : jkpiilîbuij «dans les cieux», avecî» (n)
déterminatif, d’accord avec le syriaque, pour rendre le grec : ô
jvpdvios «le céleste»; mais : ev tois ovpavots «dans les cieux»,
en Ta KX Kgg (A). — E 229 : jlrglflîbu, d’accord avec
l’omission de tois en (AD0 1682 2198
I etcOSNO 1012 2^5 273 4.)
Mt . , XXIII, 11. — Z : uigujutaufig «serviteui’». — E 229 :
uigvuLnp, faute de copiste.
Mt., xxiii, 1 3. — Z : ht. ngng Jinu/bb^ «et à ceux qui
entrent», tous eîaepyppévov?. — A(]|) : JinujübVb , avec^/ (n)
déterminatif.
216
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt., xxiii, t4. — Ce verset, donné dans l’édition de Vienne,
est omis par Zohrab et dans tous les manuscrits arméniens que
j’ai conférés. 11 est composé d’une phrase empruntée à Mc, xii,
/i O et à Le, XX, /i y. 11 forme le verset i3 du textus receptus grec
et de la Pechitto ; il se lit, en grec, en Ta Kgg H"”'®
899' 1 aA 1 ).
'w -
Mt. , XXIII, 9 0. — Z : lrpri.ni.uiL. ft %uj «jura par lui (l’au-
tel)», pour rendre le grec ; bfxvjsi év aîny. — ME 999 : hpif.'bnt.
[i’Îliu «jure par lui», probablement sous rinduence du grec. Le
prétérit est plus conforme au contexte arménien.
Mt., XXIII, 9 1 . — Z : kpqni tuL fi "hiu «jura par lui » , pour
rendre le grec : bfxvvei iv aùjw. — P] 999 : bpqhnt. fi‘Luj «jure
par lui». H ; kpr^ni. Ll. f^ui • ■ • «jure aussi par celui
qui y habite», om. fi%iu «par lui». C : bpif.ni.uiL. ‘iiui bi. ^
f^uilfft^u ‘bnpuj «jura par lui et par eewa: (|ui y habitent», pour
rendre ie singulier du s, riaque et du grec ; xai êv xaToUrf-
(javTi avTÔv.
• 7
Mt., XXIII, 98. Z : ib kp lfbrf^iut.npni.p b uiJp. bu
uÂipplf'bnup btui/p «VOUS êtos remplis d’hvpocrisie el d’iniquité»,
d’accord avec le grec : sais psalol vnoKpîasws >ca) àvopias. —
AB ; . . . u/buii-ply^nL P bujJfL bL Ifbrf^uiLnpnL P b tuifp . . .
«d’iniquité el d’hypocrisie», d’accord avec . . .àvoplas xai imo-
xpi'ascos de Ta et la Pechitto. C ; fjt upp-m pbuiJp bi
u/hl pujuni.pbujJp. «VOUS êtes remplis de souill re et d’injus-
tice » ; aSixias au lieu de avopioLS en la^^^ «'^^^(5/14 4 8 9 ).
Ml., xxiii, 3o. — Z : <ÇuipyU . . . «des pères», ^wv isix'tépuv.
B : ^mpg , sansî», (n) dclerminatif.
Ml, xxiii, 3i. — Z •. np Ifntnnpl^pi «qui luaieni » , tôjv (po-
vsvadvTuv. — AE : np Ipiumpb ypi «qui tuèrent», comme en
syriaque el en grec.
GROUPE Z.
4
217
Mt., XXIH, 35. — Z : k-lihugl; «\ienne», fkdri. — E 229 :
klikg!^. . ‘
Mt. , xxm, 35. — Z : jf'pfii'l* «sur la terre» (gén.-dat), ém
Trjs yrjs. — E 229 : jtplifip «sur la terre» (nom. — accus.).
Mt. , xxiir, 3 y. — Z : np lintnnpi^fip « qui tuais » , pour rendre :
IJ dTTOXTStvovaa. — ME 229 H ; np l^nmnplip «qui tuait».
Ml., xxm, 3y. — Z ; ^tupffnS- tun^Llyfip «lapidais», \i6oSo-
Xovaa. — ME 229 H : ^luplinàr lun^l^p «lapidait».
Mt. , xxm, 3 y. — Z : lun. phq_^vers toi», d’accord avec -orpos
o-e de (D) lat Q,p Ir Eus, sy’M. La traduction allemande
du syr. sin. par Merx porte à tort : zu euch «à vous». —
ME 229 H : lun. ^lu «vers elle», d’accord avec la Pechitto et
tous les autres textes grecs : 'sspos aùxrjv.
Mt., xxm, 3y. — Z : qjtu/q.u fiLp «ses poussins», xà voa-ai'x
aÙTrjs, et le syriaque. — DF om. [itp «ses», d’accord avec
l’omission de aL/T>7s en (B* y 00) lr^ = i KX £îp--^ Eus^ -.
Mt., xxm, 38. — Z : pnqkuipi^figfi Jfr^«soit laissée à
vous», pour rendre le présent de l’indicalif du syriaipe et du
grec : àÇiisTai vpîv. — M o'm. «à vous», d’accord avec
l’omission de vp7v en 1,168, >^^1333 mi c, 200 rio94 1023 ^551 ,^1220 rio83
(28 1689983 1^2/i 5iy t6y3 etc. 1^02 1606990 119^1
2y 1 5y4 ülib 1 i8y 1093 j sy’M KX Hp^'^Eys MeôXp. F :
Si c’est une citation de Jérémie, xxii, 5, elle n’est’ pas rigoureu-
sement exacte. L’hébreu porte nin n’sn «car
(que) en désert sera (deviendra) cette maison», (|ui est d’ac-
cord avec les L.\X : &ti e/s èprjp'jjcriv ealai à olxos ovtos.
Mt. , XXIV, 1. — Z : ifL. Ir^ lup lupinujpu jjiunLu «et étant
sorti dehors Jésus», d’accord avec le giec : xa) i^îXôùv b IrjaoCs.
— CD : Jü tuputiu^u «... Jésus dehors ... ».
218
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXIV, 2. — Z : inlruutùl^'g « voyez-vous ? » , (l’accord avec
l’omission de où en Ta loie ^33 ^ 892) sa bo Ia^5-i33 ^
1454 bl216 ^270 ^1226 ^cl39on 1443 541 5^^ 35^ ^^3
2/16, 4^3, i354, 1093, 1 1 70) iat“' q sy’l^'b C’est la leçon de
Mc, XIII, 2. La Pechitto et tous les autres textes grecs lisent : ot5
/SAeTTÊTe «ne voyez-vous pas? 5;. — M : intu
Mt. , XXIV, 2. — Z : uttllfü luuhJ J£^^«en vérité je dis à
vous 51 , d’accord avec le syriaque et le grec : àju^r Xeysa viûv. —
ME 229 H : ujiIlfL ujJlfu uiubif Ihq^Ken vérité, en vérité, je
dis à vous».
Mt. , XXIV, 3 . — Z : fri- « et tandis qu’il était assis » ,
xadrifjLsvov Sè. — E 229 et Zohrab (sans indiquer ses sources) :
fri- JJfb^q^bn. . . même sens.
Mt . , XXIV, 6. — Z : Ê^iutntupiué- «la fin», tô TéXos. — B :
ll^intupiné^ «la fin», avecîi (n) déterminatif.
Mt., XXIV, 9. — Z ; [i "ibbrqnLp^fiLbu «aux afflictions», d’ac-
cord avec eh OXi^^ets de loie I» ^ *>1441 ei9of^bi349 ^bmoi 953701
(L 892 1682 2193 I 872 etc. 1606 1293 1010
1679 1200 0^7 27341606). ME229:/r %lrqnuPlii^
« à f affliction », d’accord avec le syr. sin. et eh de tous les
autres textes.
Mt., XXIV, i4. — Z : blibuglç «viendra», — E 229 :
hlibg^.
Mt., XXIV, i5. — Z : 111/iij japé-inif « or (donc) lorsque»,
pour rendre le grec oùv. — AE : iii/<2;_«mais» au lieu de
«or», peut-être sous f influence du Sk au lieu de oùv en
Ta H^2'56 (j^3 L) sa bo 2071 ( ^ 5 ^ 7 1 3 ) / syW If» = 1 EysBcts
Xp. Mc, XIII, i4 et Le, XXI, 20 lisent l’un et l’autre <î/.
GROUPE Z.
:219
Mt. , XXIV, 3i. — Z : « Ics angesjj, d’accord
avec le syriaque et le grec ; tovs dyyéXovs. — AB : ,
variante orthographique. C : «l’ange».
Mt., XXIV, 43. — Z : «il veillerait», êyprj'yôpriasv. —
C : même sens.
Mt., XXIV, 46. — Le grec paxdpios «heureux», sans mode
personnel, laisse le champ libre aux traducteurs armi^niens. Z :
hpu/hfi [igl; «heureux soit». E aaq : b-piuhli ^ «heureux est».
A : «heureux».
Mt., XXV, 1 . Z : uttLUjp bi. ^ujpu^"b «... à la
rencontre du fiancé et de la fiancée», d’accord avec le syriaque
et le grec : . . . vupJ^iov xai Ttjs vviiÇ>ns de Ta
^bl211*« 109 ^1222 ^»C17 ^ 77 1020* 175* 1 192 ^3* (D 0 390 iSSa
2193 1 872 209 12 4*? 174 2i45 2N0A 262* 899*
261 X*) lat (af hiat). — CF : i^buu^fiU, B : i^buti^^^L
^uipuutL^ .
Mt., XXV, 4. — Z : lunffh bu Ilip- «prirent aussi de l’huile».
— ME 329 : mn-p il, P «prirent de l’huile», d’accord avec
le syriaque et le grec : fXaëov f^aiov.
Mt., XXV, 5. — Z: bu ^ jtjjJb^ts.Q{ dans le larder (du fiancé)»,
pour rendre le grec ; ypovt^ovTOs Sè. . . Le syriaque a un mode
personnel. — E : bu larder».
Ml., XXV, 9. — Z : (t tpTTujn ujIfuAju «vers les marchands»,
vtpos TOUS 'üscoXovvTas. — ACDF : ft tl^Tiutrutuliu/btjL , avec
(n) déterminatif, probablement sous l’mlluence du grec.
«
Ml, XXV, 10. Z : fifipbu "bn^iij tpjui^p q.'hb^bu bip
«comme celles-ci allèrent acheter el vint. . . », pour rendre le
grec : àirspyopévcüv Sè avTÔHv dyopdaai fjXOev . . . — ME 229 :
220
LE TEXTE ARMÉNIEN.
ftpiplrL. t^tug^^Ln^tu t^lri^hl^ . . . «comme sortirent celles-ci
acheter, vint. . . sous l’inÛuence du grec.
Mt., XXV, 1 1. — Z : gtug /Æ^« ouvre à nous», d’accord avec
le syriaque et le grec : âvoi^ov ijixtv. — ME 22g : f^^ig tu
lÆ^KOuvre aussi a nous».
Mt. , XXV, 12. — Z : inJl^ù tuuiftT «en vérité je dis», d’ac-
cord avec le syriaque et le grec : à[Xïiv Xéyco. — E 229 : luJIîu
un/l;‘ü inuttf «en vérité, en vérité, je dis».
Mt . , XXV, 2 2. Z : Jtutnnughun^bu ngrg «s’approchant
aussi celui ... », ijspocrsXOùiv Sè xat ô. . . — E om. tu «et».
Mt . , XXV, 2 2. — Z •. ^ufb^utguib «talents», TaXavTa. —
ACE : ,ginLgiupb «talent»; en arménien, un substantif précédé
d’un adjectif numéral cardinal conserve la forme du singulier.
Mt. , XXV, 2/1. — Z : tun.tujf^l^p tu ujul^ « . . .avait reçu,
et il dit», . . .eiXT}(pà)s elusv. — E 229 om. tu «et».
Mt., XXV, 2 5. — Z : i^ujgfi tu p-tngnugli «je sujs allé et
j’ai caché. . . », àiteXOàv é'xpvipa. — F om. tu «et». C :
q-nLgP
Mt. , XXV, 26. Z : qjtufb^mpu «ce talent tien», th
Tokavriv (Tov. — BCEF : q^uAjptupù. A : iftupé-tupu «cet ar-
gent».
Mt . , XXV, 2 ■J. — Z : Êunif^nuto^ «avcc usurc » , aiiv —
A : inn^nuiuu^. C : uiiuul^iuuut tuup, E : tnnl^nup^.
Mt. , XXV, 29. — Z : tuJb'uu^li np «à celui qui», rcfi
yàp. . . isroLVTt. ARC : tnitt^ug^.
GROUPE Z.
221
Mt. , XXV, 3/i. — Z : uiutuugl^ «diraw, epef. — D ; luufigl^.
Mt. , XXV, 3/1. — Z ; op^Çübtuut «bénis», o< evXoytjpi-évot. —
E 2 9 g : tuL^p'blrtuf^.
Mt. , XXV, 35. — Z : tupgnLg!;^ «VOUS avez désaltéré», etto-
ihcne. — B : luppnLgfig.
Mt. , XXV, 36. — Z : i/bplf^ bi. «nu, et. . . », yupvos xai', et
le syr. sin. — AF : Jbpf^ bft, G : t/bpl^ «nu, j’étais», d’ac-
! cord avec les versions syriaques.
I .
Mt. , XXV, A2. — Z '.^luqgbug «j’ai eu faim». — BG
qgbuj.
Mt., XXVI, h. —r Z : [unp^nupq- «conseil». E 22q : [un^
^nupu.
Mt. , XXVI, 1 3. — Z : nup bu ^tupnqbugfi «que oîi aussi
'sera prêché», 6t:ov êàv KtjpvyGi}. On lit : oti onov en ''1349
loyq). — E 229 : nup ^uipnqbugft «car où sera
prêché», OU), bu «et», sous l’influence du grec. G ora. qli «que».
Mt. , XXVI, i3. — Z : utfu «celui-ci», tovto. — BD oin.
UIJU.
Mt. , XXVI, 1 3. — Z : iu2luiup<^ « monde». — BDE : tuilutu^
p^U , avec U (s) déterminatif.
Mt. , XXVI, 18. — Z : ft^ujqutpb «à la ville», eîs triv vséXiv.
— E 929 : sans î/ (n) déterminatif.
Mt., XXVI, 18. — Z : qqiuinfifiu, avcc « (s) déterminatif ;
«cette Pâque», ou «la Pâque», xo tsâa-ya, — E 299 :
qqutinfili «la Pâcjue», accusatif déterminé, sans u (s) détermi-
natif.
222
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXVI, 9 2. — Z : uliuu/u «commencèrent», ^p^otvro. —
C : bi. uliuuA {{et ils commencèrent», comme en syriaque.
Ml., XXVI, 28. Z : np iffiibiiig ^L.p Z»" «celui
qui trempa sa main avec moi. . . », d’accord avec . . .rr)v
fXST’ S[JLOV deTJa^®*^ (D©70o)pa syW. — ME 929 :/»// Jlubujg
fAfj. ftu qJbn.^ fl Lp «celui qui trempa avec moi sa main», d’ac-
cord avec . . .per’ spov rrjv de tous les autres textes. C om.
qibn% fiLp «sa main». A om. ftt-p «sa».
Mt., XXVI, 2 4. — Z : npuf^l^u bu if^pbtuf^lf «comme aussi il
est écrit. — ME 229 : npigl^u ij.pbiui_l^ «comme il est écrit»,
d’accord avec le syriaque et le grec : kolOws yéypa.'mai.
Mt. , XXVI , 3 1 . — Z : uiuli giinuui jû « dit à eux Jésus » , d’ac-
cord avec le syriaque et le grec i^Xéysi avjoîs b Itiaovs. — E 229
om.jï/ «Jésus», d’accord avec 1 7 1676)4.
Mt. , XXVI, 36. — Le grec leybpsvov «nommé» -est rendu en
Z par . . .luhnuL {{ . . .(dont) le nom était». — E 229 ;
. . .ufbnuU 4 «(dont) le nom est», comme en syriaque.
Mt. , XXVI, 42. — Z : bpi; <^%iup figl^ «s’il était possible»
(subj.), pour rendre le grec : si où Sovarat «si ne peut pas». On
relève l’omission de où enl,*’ S505 ^^mii ^>121 (gg 1676 348). —
BG : 4 « • . .est possible» (indic. prés.).
Mt., XXVI, 44. — Z : A^ni^« laissa ». — B : fri- bjp^nq^{{Qi
laissa», d’accord avec le syriaque et le grec : xa\ àÇ>eis.
Ml., XXVI, 47. — Z : upntj^p «avec des épées», fisià. (xoLyai-
pSiv. — CD : upiuu^. A : unuubpmu^, même sens.
Mt. , XXVI, 5i. — - Z : . . .np f^q.jufi l;fi% « . . .qui avec
Jésus étaient». Le syr. sin. ; «un des disciples de Jésus», —
GROUPE Z.
223
E 229 ; njt l^ffb jüfi «... qui étaient avec Jésus», sous l’in-
fluence du grec : eh tôHv fiejà Irja-oO.
Mt., XXVI, 53. — Z : «que je puisse». — ME 229 :
l^mpbiT «je peux», Svvaixat.
Mt., XXVI, 53. — Z : <^ptr2uiinliiug «d’anges». — E 229 ;
^pb-^jnlrl^iug,
Mt . , XXVI, 55. — Z : gtnJpn[ub « à la foule», d’accord avec
le syr. sin. — E 229 : guiJpnfuub «aux foules», d’accord
avec le grec : ro7s ox^ois et la Pechitto : Jl* i .
Mt., XXVI, 55. — Z : liujiugp «saisissiez», pour rendre le
grec : êxptxTtjaaTe. — CE : Ipui^pnu^.
Mt., XXVI, 60. — Z : /r puiq^iug « de beaucoup » , «d’entre
beaucoup», 'aoXkûv. — MC ; fi ptmjni-J'.
Mt . , XXVI ,62. — Z ; titJpiuuinu/bIî"ü «... accuseitt à
ton sujet», aov xcnaixaprupovatv. — E 229 : luJpujuinu/bq.lAj.
M *. uiJp uiUinuAjq- k'ü F : utigiuUÊJiufLbr^ip,
Mt. , XXVI, 65. — Z : ^ni-ug^ «vous avez entendu», rixoù-
aate. — AC : int-tup. D ; inLug^ ajouté après coup).
Mt., XXVI, y I . — Z : hmhu i^ui ugi^l^jib Jfi «vit lui unc
autre femme», pour rendre le grec : elSev aÙTov aX'Xtj; le syriaque
«une autre». — BF : . . .^ut Jli «(vit) lui une ser-
vante», qui se rapproche de aXXn nfatSKrxtj en (D) it.
C om. « autre ».
Mt. , XXVI, y 3. — Z : liugfiVL «se tenaient», éalôres. —
ACD : l(uglib, sans ^ (n) déterminatif.
LE TEXTE ARMÉNIEN.
22/i
Mt., XXVI, 'y 3. — Z : ujpq.iupliL. bu q-nu «Véritablement
aussi loi», d’accord avec la Pechitto et le grec : àktjôûs ko.]
crû. — E 22^ F : ujpqujplrLq.nu^ cjue l’oii peut couper en :
uMpqiupltL. qnu «Vraiment toi», ou en : utpqiup b-t. q.nu «vrai-
ment aussi toi», car ujpq.iup, eraplofé adverbialement, a le
même sens que lupqutpht. «jusiemeiit», «vraiment», «vérita-
blement», «en effet». Le syr. sin. lit: «vraiment tu es... », om.
«et».
Ml. , XXVII, 1. — Z « les grands prêtres »,
oi àp^iepsts. — E 22q : ^lu^ÇiaLijjjujiqh inp^ sans ^ (n) déter-
minatif.
Mt., XXVII, 2. — Z : q-iuinujunpli «dii jugc» (entre les mains
du — ), rjyepivi. — D ; q.tninuiunp^% , avec (n) détermi-
natif.
Mt. , XXVII, 3. — Z : bu ô-bpu «et [aux] anciens» («//i
<Çu/Lujiuiqbuiuü bu &bpu «d les grands prêtres et anciens»),
«ai zspsaËviépois. — E 229 : bu uin. àbpu «et à les anciens»,
répète usn. «à».
Mt. , XXVII, 6. — Z : /f linpptuVb «dans le trésor sacré (?)»,
pour rendre le grec sis tov xopëavav. On lit xopëav, comme l’ar-
ménien, en (^*) * l{nLppufh% (kour-
bann), qui se rapproche davantage de la graphie syriaque :
«
Mt. , XXVII, y. — Z : iiy^ii/pA-iz/^« ayant fait». — M E 229 :
inn biui_^^ ayant pris » , )^aë6vTss.
Mt. , XXVII, y. — Z : tujUnu «avec lui» c’est-à-dire avec le
prix du horhan ou «le prix du sang»), d’accord avec la Pechitto.
Le gi ec lit : e| avrvv, qui se rapporte au pluriel Ta ipyvpia. —
E 292 : tujhpu. A : uijbu. C : utjbfiu, variantes grammaticales
intéressantes.
GROUPE Z.
225
Mt., XXVII, g. Z : Iru lun fîh qbiilrunLb ujfiérujp^ « Cl
ils prirent les trente [ pièces j d’argent (gi'nilil)», xai ekaGov ici
rpidxovna àpyûpta «et ils reçurent les trente pièces d’argent».
La forme ekaêov est i™ pers. sing. et 3" pers. plurielle en
même temps. Le syriaque entend : «j’ai reçu...». L’original
hébreu [lorte : «Et je pris les trente sicles d’argent» (Zachahie,
XI, i3) nnpNl. Les lxx : xal sXa^ov donnent lieu au même doute
que le te\te grec de l E angile. — B : tn- lunli hu ijbiiirurit.%
ujfté-tnpitb «et je pris, moi, les trente [pièces] d’argent», a le
singulier, soit qu’il traduise comme le syriaque ou qu’il confère
l’hébreu. M : uifté-tup'h «argent».
Mt., XXVII, 10. — Z : htnniJij «donnèrent», eScoxav. —
BE : IrinnL «je donnai», d’accord avec le syriaque, avec le grec
ëScoxa de I^a3017 ^1290 ^17 ^ciml 1353 ( X 9 8 3 2 1 3' O 9 9 (J
160/i) [)a% et avec l’hébieu (Zacharie, xi, i3) :
«et je jetai». Même équivoque dans les lxx : èvé^aXov. Il est
intéressant de constater que le Sinaïticus marche avec Talien,
avec tous les syriaques, avec des grecs secondaires, avec un
arménien, contre l’Alexandrinus, le Vaticanus, tous les autres
grecs et la grande majorité des arméniens.
Mt. , XXVII, 10. — Z ; npu^l^u <^[iujifutjk tug «cornme or-
donna», d’accord avec le syriaque et le grec : xaOà awija^ev. —
BC : npu^l^u hu ^piuJu^bujy «comme aussi ordonna». H :
npml,u tuutug «comme dit. .. 71, qui pourrait être une rémi-
niscence de l’hébreu (Zacharie, xi, i3) : ’Px n]n;' «et dit
Yahveh à mol ... ».
Mt. , XXVII, 1 1 . — Z : k^utpg «interrogea», êirtipontiasv. —
M : , même sens.
Mt. , XXVII, 19. — Z : «tandis que». — CD :
même sens.
226
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt., XXVII, iÇj. — Z :jufüni-p^ «en songe», accus, plur.
de ufbni-p^, subst. plur. qui n’a pas de singulier, «songe»,
«rêve», pour rendre le grec xa-v' oj^ap, et le syriaque «dans mon
rêve». — ME 229 : jufuni-p^txen songe», au singulier.
Mt. , XXVII, 20. — Z : n^nqntfnL.pff.'ü «la foule», d’accord
avec le syr. sin. : «le peuple». — E 229 : q^nqn^
ilnL.pq.uh « les foules » , d’accord avec le grec : toî/s 6y\ovs et la
Pechitto : .
Mt. , XXVII, 21. — 'Z : jlrpl^nug ujuuift «des deux » , àm tcuv
Svo. — M E 229 ; uyutit. F ; u/huift, même sens.
Mt., XXVII, 29. — Z : p^uiq^un-np « roi » , ô (SaatXevs, .
— F : pmq-uLLnpq , avec q- (d) déterminatif de la 2® personne.
C : Lup^ug, autre mot arménien signifiant «roi». A : ujp^ugq.,
avec q. (d) déterminatif de la 2® personne. La seule variante
grecque relevée est qu’on lit ^aa-iXeu au lieu de 0 ^aatXsvs en
H^I 76 T ^5f94f ^l> 287 1222 17 « 73 285 (add o) c329 „ 1083f 1 1246 370f 1442
n la t) <P O Tt K "
(BAD0 899 21 1682 2198 1 etc. 7 2t45 O II 268
482 1187 262 i855 278 4 i5i5). C’est la leçon de Mc,
XV, 18.
Mt., XXVII, 81. Z : . . .q^qu/Jfiq!ü L iuq-ni.gfih . . .
«... la chlamyde , et revêtirent ... », t^v x.Xafiv^a xa) évéSvaav.
C : q^qu/ü^ph . A : qg-lrgnug^ aU lieU de uiq.ni.g^h , même
sens. Zohrab : q^qutJpf^ t^u/pi^p Al «la chlamyde rouge,
et ...» , sans désigner ses sources.
Mt. , XXVII, 84. — Z : huiniAü «ils donnèrent», ëScoxav. —
ABC : A-*. ttnnJh fxet ils donnèrent», xa.) sScoxav en 1“^^ (D)
lat®"y'. Même leçon dans Mc, xv, 28.
Mt., XXVII, 84 et 48. — Z : £t/ÎYA-^« boire». — BC : ,
variante orthographique.
GROUPE Z.
227
Mt., XXVII, 35. — Z : pu/J^tuLlrgli^ « partagèrent >5 ,
StSfÀSplCTaVTO. M : fjuié'iuUbgiuü. D : p.ujJ-iuhbgitfu ^
corrigé en putJ-ufbbglîü par une deuxième main.
Mt. , XXVII, 35. Z : q^uAiibpIu K «mes vêtements»,
d’accord avec Ta ifiaTia (jlou dans les textes qui ont cette deuxième
partie du verset : T“ JctosoT? ...(A© i582 2193 1 etc.)
ahchqr^. — E 229 : q^u/uqbpl ftif «mon vêtement».
Mt., XXVII, ho. — Z : uitqpbgn « sa U ve », o-wcrov. — ACDF :
tuiqpbgnj.
Mt., XXVII, hx. — Z : . . .qufpog% b luulfifb «... avec les
scribes et disaient», pour rendre le grec : fzeTa TÔîr ypayLpLajéwv
xaî 'orpea^vrép'jjv eXeyov. — ME 229 : q.ufpiut.^‘ii bt. ô-bpnil^
bu luubltit «avec les scribes et les anciens, et disaient», sous
l’influence du grec. Syr. sin. : les scribes et les pharisiens. Pe-
chitto : les scribes, les anciens et les pharisiens. Pour les autres
variantes grecques, qui n’intéressent pas directement l’arménien,
voir les éditions.
Mt., XXVII, hh. — Z : np fuiit^biui^l; %Jlu «qui cru-
cifiés étaient avec lui » , ol (jval avpcoB-évrss aiiv ahM. — A ;
^bui^ «crucifiés», avec (n) déterminatif. G : np ‘lJLj fi
luiu^b^buii^tilîh «qui avec lui à la croix montés étaient». EF :
np luiu^bibiui^blfij j^q. 'bJLj «qui à la croix montés étalent
avec lui».
Mt. , XXVII, 46. — Z : ugu 4 «c’est-à-dire», toüt' ea-hv.
— G : uiju 4. B om. 4^ «est».
Mt., XXVII, 4 y. — Z : u!hi^ «là», èneî. — G : uîuq. E :
u/ütnft, même sens.
Mt., XXVII, 4 y. — Z : qui «lui», oStos. — G : q^uj. MF
om. qui.
>5,
228
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXVII, A g. — Z : b^pii «si JJ, d. — MAC om. Irpk
« si JJ.
Mt. , XXVII, 5 y. — Z : np ht- lu^^l^hpmk gtuL. « qui anssi fut
élève JJ, t>s Ha) avTos êfxaôrjTsvasv, et le syriaque. — E et Zolirab
om. hu «aussi JJ.
t
Mt., XXVII, 6 O. — Z : (t ^np qJrplrijtlij/bli « daus un neuf
tombeau JJ, pour rendre le grec : êv naivw aÔTOv ixvrjpei'v, et
le syriaque qui porte aussi «de luijj, «sonjj. «ütoü est omis en
Ix (2/18) pa. — C om. "iinp « nouveau jj. B : [i "iinpiu^
tftnp . . . «dans un nouvellement creusé. . . jj. E : (t^np ft
pbq^iuhli^ qui est plus arménien, au point du vue grammatical.
Mt. , XXVII, 60. — Z : t^utg «il s’en allajj, àrcrjXBzv. —
MCD : ht. i^ujg ttet il s’en allajj, d’accord avec syr. sin. La
Pechilto : «et ils s’en allèrentjj.
Mt. , XXVII, 62. — Z : titbq.p «là JJ. — CD : tubq., dans la
phrase ; ht. ft t^q^t. uAïq-p, Tfj Sè ênavpiov «le lendemain jj.
Mt. , xxvii, 62. — Z : np Içjhin nt-pptupnLb «qui est après
le vendredi JJ, •fins ècrViv psTa Trjv zsapao-Heuri'v, et le syriaque. —
C : np jhtn ... « qui après . . . jj . E : #1^ l^p jhtn « qui était
après. . . JJ.
Mt., xxvii, 62. — Z: tfttupftuhglt^ «les pharisiens jj , oi
(paptaatoi. — BE : tfttupftuhgf^,
I
Mt. , XXVII, 64. — Z : <ÇpiuiIughut « ordonne jj, H£ksv<TOv, —
AD : <^ptutrtMgkug.
Mt., XXVII, 64. — Z : ht. ih^ltglt «et soitjj, pour rendre le
grec : na) ëcriat. — E 229 .ht. «et estjj, sous l’influence
du grec.
GROUPE Z.
229
Mt. , xxvni, !i. — Z : «comme morts’)
{^JbrLktu^^, sans marque du pluriel), «î»? vsKpoi, >^|. —
E 229 : . . . iiJtn.lT‘^1^ , ajouté après coup, avec u (s) du plu-
riel.
Mt., XXVIII, 5. — Z : *1^1-^ «VOUS)), vfjLsîs et le syriaque. —
B om. ce mot.
Mt. , XXVIII, 5. — Z : qluiu^hfbiu^ «le crucifié», ^ov êalav-
pcofiévov. — E 229 : q^iu^uj^, même sens.
Mt. , XXVIII, i4. — Z : lyip «ceci», toCto, et la Pecliilto. —
E om. ujii, d’accord avec af.
Mc ,1,1. ^ ( ^ ) • uJi-lrinujpuAjfi jfi npq.i-ry
tDj «commencement de l’évangile de Jésus-Christ, fils de Dieu»,
Toô sCayye'ktov Itja-ov ^ptalov viov rov B-sov, et la Pechitto.
— Mq ME 229 ABCEFH om. npq^ury tBj «fils de Dieu», d’ac-
cord avec l’omission de viov tou B-sou en (n*) sa r
(©28 i555*) pa Ip Hp OrBaî Kv‘ TtT Vict Hier. Ainsi, dans ce
cas précis, mais spécial, les bons mss. arméniens marchent avec
la grande majorité des grecs et la Pechitto. L’addition de uiou
Beau «fils de Dieu» se lit dans des mss. grecs B, D, L et chez
le premier correcteur de x.
Mc, I, 2. Z (D) : npml^u k-L. ipphuj^^ ji Juipi^jnpl^u
«comme aussi est écrit dans les prophètes», d’accord avec rots
vspo(^r]Tats de K.
Il y a en effet les citations de deux prophètes différents :
1° «Voici, j’envoie mon messager. . . le chemin», Malacuie,
III, 1;
2® «Une voix crie. . . scs sentiers», Esaïe, xl, 3.
Le texte préféré par les éditeurs porte ; xaOùs yé-ypctitTOLi èv
VlcraTa. zspo<ptf^*}‘ — Mq : tf.plrtu^ buiujus Jîijpi^tit^it
230
LE TEXTE ARMÉNIEN.
«écrit [d’jEsaïe du prophète». ME 22g H : jl^uu^fi
«est écrit d’Esaïe prophète». C : huu^hm
t^tuplr^ (génitif). F : . . .huutjli Jtupij.tuji^ (nominatif). Pe-
chillo : «est écrit en Echaya prophète».
Mc, I, 2. — Z : q^ujLuimujft<Çu « tes voies», d’accord
avec Tas o^ovs de (^79)' — ^^9 ^
‘ibinu^uifi^Ç «la voie», d’accord avec la Pechillo et 6S6v
(Tov de tous les autres textes actuellement connus. L’original
hébreu (Malachie, iii, 1) porte : «le chemin» (lll)-
Mc, I, 3. — Z : ij^u/buju^ujp<Ç uiij «la voie du Seigneur»,
d’accord avec la Pechitto, le grec : T>?r iSbv Kvp/ov, et l’hébreu
(Esaïe. XL, 3) « le chemin de Yaliveh »(np‘i’ ijll). — Mc| G : ^prîo^
‘biuii^tup^ii tn% «les chemins du Seigneur». F : tj^uÂjtnu^iup<Ç%
«le chemin», avec T» (n) déterminatif.
Mc, I, h. — Z : trL. hribt. qp .. . «ct il arriva que (Jean bap-
tisait). . . », pour rendre la Peih tto et le grec : iyévero. On ht
xa) syéveTO e.i (x* W). — M om. ht. «et», sous
l’influence du grec.
Mc, I, 5. — Z : ku JliptnlyfiU «e< ils étaient baptisés», xa\
êêxTnû^ovTo. Pechitto : «et il les baptisait». — M om. ht. «et»,
d’accord avec l’omission de xoà en bg) a.
Mc, 1, 8. — Z : dlip m ht "j’ ai baptisé», d’accord avec la
Pechitto et le grec : — MAD : Jl^pmltJ' «je baptise»,
d’accord avec /SaTTTj^fia de !« ^5 93( 04)) ^mo54 ^120 ^|j 555 168g
2 1 3 ) b cj jlf‘^ t. Mq : Jlpiinlrugfi.
Mc, I, 1 3. — Z : tenté » , -aeipx^'jpevos. — Mq :
i/r/7^/J/i^«êlre tenté». MF : t^nplhi_, infinitif actif à sens passif.
GROUPE Z,
231
Mc, I, i5. — Z : liLuintuplrtui^^ « est accompli (le temps)»,
iseTrXtfpcoTat , et le syriaque. — D : i/tpJlbuji_{^s'esi approché»,
«est venu».
Mc, I, i5. — Z : «le royaume», v
Xetct. — ABCEF : ujp^iujnLp^Ê^ , sans (n) déterminatif.
Mc, I, l'y. — Z : tuptup^g ^‘übi^npunpq.u «je ferai
vous devenir pêcheurs» , zroirfa-(o vpSs yevéa-Oai aMsU", le syriaque :
«je ferai vous pêcheurs». — M ; npuL.npq.u ^ variante orthogra-
phique. E 2 2 9 : ... npunpq.u ... «... VOUS pêcheurs » ,
d’accord avec l’omission de yevsaOai en T»
203f ^505 c257 368 a b 1096 1441 gain» ^1279 551 ( 5 'J 9 'JQO 28 54A
i582 2198 1 118 209 69 543 i3 1624517 1675 etc. 1 1 5
1606 1279 1071 1 576)4 rsyW ; même omission dans Mt., IV,
19. G ; accusatif indéterminé.
Mc, I, 28. — Z : "unguj «d’eux» (dans la synagogue d’eux),
aüTfiüi' et le syriaque. — B om. ‘bngtu «d’eux», d’accord avec
l’omission de avrwv en Ta (L 879) bo 1^^^5^12251371 ^j)
2 45 à) ai b cff’^ t.
Mc, I, 27. — Z ; ^A-<i-4r^« murmurer», crvv^meTv. — B :
Mc, I, 32. — Z ; ptrpfîh «apportèrent», comme en syriaque.
— Mq ME 229 : plrplrfib «apportaient», ëÇfepov. On lit : eÇ>s-
potrav en (D).
Mc, I, 33. Ztfpbs Trjv B-vpav «à la porte». Z : tnn. q.nLpub
«aux portes», Mq : tnn. q.nLpu «aux portes», sans ^ (n) dé-
terminatif., E 229 : tnn. if.piiûitu% «aux portes», d’accord
avec Tas S-ypas de I* 014 133 931 »b 1211 28 126) b
[foras].
Mc, I, 34. — Z : pujtjni.tr ^liL.tj/ijff.u fl uj^nujl^u . . . «(gué-
rissait) beaucoup de malades, de quelque. . . », troXXoùs xaKÜt
232
LE TEXTE ARMÉNIEN.
ëyovxai 'ssoiKtXctis . . . — DEF : qpmqnt.tr, accusatif délermiiié.
A : q^mqnuJu fi tqlçtitql^u , om «malades». Mq : qmi/k*bti^L
^liL.m%qnt.p ftifbu (.(.toutes ies maladies», ce qui le rapproche de
'savTas TOUS au lieu de tsoXXovs en I(p“* (1/126 Siy
lô'yS etc. 1067 672 i5i5).
Mc, I, 35. — Z :jmpnL.gtrmi^((s'étani levé», àvaalâs, et la
Pechillo. — D om. ce mot d’accord avec l’omission de avaa-las
en ‘ ( D io38)acsy“W.
Mc, I, 60. — Z ; purifier», «nettoyer», le syriaque
et le grec \ KctOapiacti. — Zohrab, sans indiquer ses sources :
" guérir ».
Mc, 1, 61. — Z : ju q.pm^lrm^^q.lrmÿ qjtbn^t « or
Jésus ému de pitié étendit la main», b Sè Itjcroùs auXa-yj^yiaOeis
èKTsivas Tnv olÙtov ((sa main » et le svriaque. — A : qibn-%
«sa main». UDF : qibnhi «la main». G '."ju lq.btui_tjibnlh
fit-p <Çmunjy ^ 'itm bt- mu^ . . . «Jésus ayant éti’ndu sa main
alleigiut à lui et dit . . ».
Mc, 1, 61. — - ’L \ bu mul^ 3^^ "ct dit à lui», xcà Xéysi
aÜTw, et le syr. sin. — M(| E 229 H om. ghm «à lui», d’accord
avec la Pechitto et l’oniis-.ion de auTCfô en jaoii b203 34g
,’io5<‘(xW 1082 2193 1 22 209 1689)0^'^.
Mc, 1, 63. — Z ‘.bu umuinbmf^Jlu «et menaçant lui», «a)
èfjiëpt[xt]a(X[j.evos avT^. — B : . . . ^Jmyu «... lui Jésus».
Mc, 1, 63. — Z : b^mU mpmm^u . . . «fit Sortir dehors
(immédiatementj . . . », è^é^xXev aCrlv. — E 229 : b<^mL t^m
ujptnm_gu «lit sortir lui dehors. . . », sous l’iiilluence du grec.
Le syr. sin. om. s^eSaXsv avrov.
GROUPE Z.
233
Mc, I, Uk. — Z X bru luul;^ (tel il dit». La Pechitto et le grec :
xa.) Xéyet OLirtw. — G : b^L. tuul^ 3^^** ^ dit à lut » , sons 1 in-
fluence du grec.
Mc, I, 45. — Z : fl g^iurjujÊ^ t/in uih b dans la ville entrer»,
sis 'SfôXiv . . . eiasXdsTv. — Mq : Juiuhjbi^fi ^tuquuf^ k entrer
dans la ville», eiasWeiv sis zroXiv en L {^) sy[*‘'U E:
^g^uiquiqiu «Villes». F le u ^s) du pluriel, en sur-
charge à l’encre rouge.
Mc, II, 2 (i). — Z : inu bqbt. «il fut entendu», «il fut
annoncé», tixovadn, Pechitto : «et lorsqu’ils entendirent», oo
gv^i^ , lacune en syr. sin. — Mq M E 22q H : [nt-p bqbt. «la
nouvelle fut», «il fut annoncé».
Mc, II, 4. — Z: Jbplbiitui «approcher». — E 22g : i/bp^
ItjuLiui_, même sens.
Mc, 11, 4. — Z : qJtu^fi'Sduü «le ht», accus, de
forme plurielle avec sens singulier, jov xpixëaTlov. — E :
même sens.
« Mc, II, '7. Z ; np fuoufi uut q^tuj^njni-PfiiJüu «^qu’est
ceci) que dit celui-ci, les blasphèmes?», t/ o^tos ovtoùs \a\si;
(2'^a(7(prjps7. On lit : ^\aa(priiiias en Ta E comme en Le, v, 2 1.
Mq : qnp fuiniLtifi uiu <Çujj<^njnLpiiiJbu « . . .que (aCCUS.
déterminé) dit celui-ci [comme] blasphèmes ?». E 229 : np
futuLuliu uut, avec U (s) déterminatif.
Mc, II, 7. — Z : nif l(tupl; «qui peut», t/s SvvaToti. — Mq
E 229 xnliiupl;^ même sens.
Mc, II, 8. — Z : fl ufipuin fLpbufug «dans leurs cœurs», èv
éavTots. Mais on lit ; sv tous xapSioiis avTcov enlr’* (A). Pechilu»
yOo%jk^xs> . — M E229 : fl i/fimu . . . «dans leurs esprits».
234
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, II, 12. Z : bL.jiuplruiL uin Iriuf^qiJtu^
«et il se leva immédiatement ayant pris le lit», pour
rendre le grec : xa! tjyépOrj xa) svôvs àipas . . . Mais : . . . ev6vs
xoà. . . en Ta I Kgg H®” (C® A 679 12/11 ). — Mq :
uji/b%lrgnL"ii « et
s’étant levé, il prit le lit devant tous». ME 229 : jiupbiuL.
bu il^qÿinriiutift . . . « . . . se leva et immédiatement. . . ». H :
bu jtufinugbtui_il^fi^qiuli^ . . . «et s’élant levé immédiate-
ment. . . ».
Mc, II, 12. — Z : fr^«il sortit», è^rjXOsv. — D : bu bi_v.et
il sortit», d’accord avec la Pechitto et le grec : xat t^tjXBev en
1/1390*
Mc, II, 12. — Z : tMjufj^fiuli /lî/^. . . «une telle chose (ja-
mais nous n’avons vue)», ovtojs ovSsttots siSopisv, et la Pechitto.
— D : u^uuffiufi «une telle personne. . . ».
Mc, II, lA. — Z ; butbu «il vit», eiSsv. — D : tnbu, même
sens.
Mc, II, 19. — Z ; i:i^iU'<>/Ér^« jeûner» , vvcrleuetv, — E 229 :
tHiup<^bi_, variante orthographique archaïsante. A om. uiiu<^bi
«jeûner»; j’ai oublié de noter lequel, je le regrette, car il y a
deux fois ce mot dans ce verset.
Mc, II, 26. — Z : qjfujjü qujfiiu^wunpnup^buA «le pain de
proposition», au singulier comme le syriaque: JL'sûJ^o. Le grec:
TOUS apTovs. . . «les pains». — Mq : gtun-ui^wunpnu^
pbuiifü «le pain à la proposition». A : i^^^g q^n^iu^ujun^
pni.pbtuVb, même sens qu’en Z, avec addition de î» (n) déter-
minatif. E 229 : q^iugub. . . «les pains... ». L’héhreu (I Sam.,
XXI, 6 [7]) a le singulier : D'':Dn onV «le pain de proposition».
Mc, II, 26. — Z : bu btn uijitngfiti np «et [en] donna à ceux
qui ... ». Le texte de ce verset est très tourmenté. Grec et Pe-
bu jutpnugbiup^ u/n. qtIiu^li2(u"L uin.u/^i
GROUPE Z.
235
chit'o : xal êScûxev xaî rots. . . «et donna aussi à ceux. . . ». —
M : bt. but bt- wjbngfili. . . « et [en] donna aussi à ceux. . . ».
Mc, III, 2. — Z : p-fb^Jibugl^ « guéi’ira » , B-epoLTisvaei. —
M E 22g : ' subjonctif. G : p.J-2jj[b ug^ fi ^tuptnp^niJb
«guérirait au sabbat», om. i^uj «lui» (lat. euni). avrov est omis
en la ^5f^ej47o(D w i356) lat.
Mc , III , 5 . — Z : ^Çugbgbujf^jliunLufi « regardant Jésus ... »,
génitif absolu. Le nom de Jésus est omis par le grec et le sy-
riaque. — E 2 2q : ju «Jésus», nominatif. B om. ju «Jésus».
Mc , III , 12 ( 1 1 ). — Z : npq.fl 'mj « fds de Dieu », ou « le lils
de Dieu» (filius dei), pour rendre le grec : b vlbs tov B-sov.> —
E 229 : npqftb uij «/e lils de Dieu», sous l’inlluence du grec.
j Mc, III, 16. — L’arménien n’a pas la première moitié de ce
I verset : xa) êTroitjaev tous SuiSexa, qui est omise, peut-être sous
j l’influence de Mt. ,x, 2 et Le vi, iZi, en I Kgg
I ^371 33 L 892 126 Ij. Z : bc. bq. utbni^ ^ftJnhft
^y\butpnu «et mit nom à Simon : Pétros», d’accord avec le
grec : xa) é-Tréônxev ovopa. lù Hérpov. Le syriaque : «et il
nomma Sim’on : Kepha». — M(| H D : ufhnLufbu «noms»,
d’accord avec ovopaja au lieu de ovopa. en
^1291^351 ^33 gg2 1261 0 2i3 loyi 'ÿi3). Le pluriel se
trouve au verset 17 et dans Mt, x, 2.
Mc, III, 20. — Z : i^q "üni/uj «vers eux» (la foule vient de
nouveau vers eux), d’accord seulement avec avTois de 1“^^^
(bùà). La Pechitto et tous les autres textes om. ce mot. —
MqE : phq.'bJùj «vers lui», d’accord avec le syr. sin.
Mc, III, 26. — Z : pujJ-utubiui^i^ «est divisé», èpLepiaOri ou
(iepéptalat. — M(| ME 229 H : pujJ-uAjbujpfigi^ (subj.). DF ;
ptupé-tjuùbuui^
236
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, III, 28. — Z : «qu’ils blasphèraent» (subj.),
^\a(T^tiy.r{(7(i)(Tiv. — E 2 2q ; <^uy^njbuglrib. K(à : ^uj^njbuÿ^.
E :
Mc, III, 2 0. — Z : uitupmuitguJh «coupablc de», êvoyo?. —
MHCF : uniuputtul^u/b , même sens.
Mc, III, 2 0. — Z : jiuLltuik*bfig^ Jb-rjutg «de pécbé de l’éler-
nité » , (xîwviov àfxapTrfixaTOS. — GDF : jutt-jtutb^ltg Jbqmg*ij « du
pécbé d’éternité».
Mc, III, 35. — Z ; fttTbq^ugp «mon frère», fiov aSeX(pos en
551 ^ 351 ^0 YV 167 A 'j 1^) ai (^[jLOt^ b (^(xoi) q — Mq
ME 2 2 0 H : bqp.ugp fiiT « frère mon » , dSeX(p6s ptov de tous les
autres textes. Le flottement arménien est conditionné par le
flottement grec, et ne saurait provenir du syriaque où le pro-.
nom est toujours atfixé au nom.
Mc, IV, 1. — Z ; J-nqntfnL-pr^^ ptugni Jp «foulcs nom-
breuses», pour rendre -le singulier grec : %Xos nr'ketcrlos. —
Mq : (bnqnifnLpq. piuqnt-tf « foule nombreuse», d’après le grec.
AE : J-nqni^i-pfj^ «la foule».
Mc, IV, 1. Z : luJb'iiut^ <f-nqni^ni-pq% « loute la foule»,
'ssâis b — E 2 20 : J'n/jniJnLpq.^^ « les foules » , peut-être
parce que le grec a le verbe au pluriel : ifo-av.
Mc, IV, 2. — Z : luul^p'bnguj «disait à eux» (datif), ’éXsyev
ctvToîs. — D : uiul^p ^nuui «disait à eux» (à-|-eux).
Mc, IV, A. — Z : nifii «quelque chose», «une partie», S
(lèv. — E 2 20 : niT Mq : ^p np «était qui ... », «il y en avait
qui. . . », comme en syriaque : «il y en eut qui
tomba ... ».
GROUPE Z.
237
Mc, IV, 8. — Z : iii «ayant crû». La construction
arménienne de ce verset rappelle celle de la Pechitto, et non
celle du grec. Z ; hu bihiuf^uiT^Trghuji uiugp tguini-qj^Ql étant
sorti, ayant crû, il donnait du fruit». Pechitto : «et monta, et
crût, et donna fruits». Grec : Koà êSi'Sov xapirov dvaSxtvovTct xa\
av^oiv6(xevov. — E om. « ayant crû», d’accord avec
l’omission de xa) av^oLvépLevov en (.565).
Mc, IV, lû. — Z : np ubpiTu/ijIfL «celui qui sème», avecTi
(n) déterminatif, b aTieipwv. — AGD : np ubpJuful^ , même
sens.
Mc, IV, 1 5. — Z : HLp «où » , èuov, — B : npng «auxquels»,
d’accord avec ois de I„<î5/'î505c ^2 g^p j
Mc, IV, i5. — Z : ft ufipinu "hngut «dans les cœurs d’euv»,
pour rendre le grec : èv a.vio'îs. — Mq : upm^g ^ngtu «hors
de leur cœur». H : ft ufipui^ ‘ungiu «hors de leur cœur». B :
fl ufipin%ngui «dans le cœur d’eux». — Syriaque : «dans leur
cœur»
Mc, IV, ly. — Z : ^uifjuA-i/u/ij «de la [)ersécution», Sicoypov.
— Mq D : <Çujpué-inLujg , même sens, mais génitif de <Çujiw^
&iuùp, à forme plurielle et sens singulier.
Mc, IV, 9 2. — Z : fl jugui t^ugg^ «(qui) ne vienne au
jour», 'ivOL sis <pavep6v. ACDF ; n^jugm tpuijgi; «ne
vienne clairement».
Mc, IV, 9 5. — Z : bt- gnp niifigfiü «même ce qu’il a (au-
rait)», subj., peut-être sous l’inlluence du Soxsi eyeiv de Ta
1/226 (3û6). — ME 9 2q : ni^fîü «d a», avec (n) déter-
minatif pour rendre le grec ; êx^i.
Mc , IV, 98. Z : . . . g^tuiil^ uiigui ggnpb'iulfu «... l’épi,
ensuite le froment . . . » , alâyuv, slra 'tsXrfprj ctîtov . . . — E 9 9 q :
(
238
LE TEXTE ARMÉNIEN.
q^iiiul^ kr luu^ui gnplrufb « . . .l’épi et ensuite froment». C :
ijgnplrijh. F : qgnplrti/ü.
Mc, IV, 2Q. — Z : qji ^^ujukiii^lrb «Car arrivée est
la moisson», 'Sapéalrjxev à ^epiapès. — E 22g '• ^ib
uufuk^u «car arrive la moisson». L’hébreu (Joël, iii,
i3) porte : «car la moisson est mûre», dans les traductions, et
(iv, i3) n’xp 13 «car a mûri la moisson».
Mc, IV, 3i. — Z : npigl^u <^iutnh « comme h grain», pour
rendre le grec : dos xôxkov, — ACDE : <Juiin «grain», «un
grain», sous l’influence du grec.
Mc, IV, 3 1 . — Z : ifinppujipnjL ^ « est la plus petite. . . »,
(jLiKpoTEpov. — D : •l'ngp «est petite. . . ».
Mc, IV, 3 t. — Z : ijuiif ubpJii/bliu «de toutes les semences,
'crdvTCov Tüiv cnrepiictTWV. — E 2 2 g ; quitT ptuh^wp ubptluhiliu
«de toutes les semences de légumes», peut-être sous l’influence
du Xa-xo-vctiv «légumes» de
Mc, IV, 37. — Z : Jlîb^ippbpi, iji bull i^bpjx^xx point de
devenir remplie » , wale rjSrj yepiZsadati to zsXo'tov. — DF :
pb, variante orthographique. Mq : qpkutpb pfi liuif
lllbt^p «au point qu’elle devenait remplie».
Mc, V, 2. — Z : b "huiLl^ ufbmb «de la barque», ex toü
zs'kolov, et le syriaque. — F : b "i/uii-^^, même sens. B H : /r
é-ni^ u/uuib «de la mer».
Mc, V, 5. — Z ; qu/bl^ b‘-p personne», «lui-même»,
éavTov. — E om. b'-p «sa».
Mc, V, 8. — Z : bp^ugurp. . . «sors, esprit», avec l’article
(d) de la 2' pers. sing. , to zsveZpa. — Mq E 22g : ugu «es-
prit».
GROUPE Z.
239
Mc, V, q. — Z ; ihif.l;ntfh «légion», orthographié : «légêôn»,
\eyià,v en ^371 (B* N* C Z 33 L A D), lat et
Xeyecov dans les autres témoins du texte. — ABE : qk^-bnlfu
«légéôn». G : «légéwôn ». Syr. :
Mc, V, 10. — Z : inpinui^u «dehors», «au dehors», adv.,
ê^co. — D : tuiitnuigiy «hors», «en dehors», «à l’extérieur».
Mc, V, 11. — Z : funqm^ « des porcs», yolpwv. — Mq
CEF ; [unqlig, autre forme de génitif pluriel.
Mc, V, 1 3. — Z : • • ' "étaient environ . . . » , &»?
StayCkioi. — CÜFM : bt. blib . . . «e< ils étaient. . . », pour
rendre le grec : tj(7oi.v Ss cos de Kgg H“' (C^ 33 679
12/11). Peut-être y a t-il dans cette variante influence devin,
9 et de Le, IX, 1 à.
Mc, V, 21. Z : é-nijni^b gtuL. «SC réunit», avvrj'yOrj et le
syr. sin. — ABCDF : fbnqntlbgtub «se réunirent», d’accord
avec la Pechitto, ce qui suppose un sujet : «les foules», au lieu
de «la foule».
Mc, V, 22. — Z : u/bl^tuL. utn, ninu "haput «tomha aux piods
de lui», 'tsf ittI St ntpbs tous vsôha.s atÎToC, et le syriaque. — D :
ufül^ujL. tufiui^t^npiu «tomba devant lui».
Mc,V, 28. 7j\ ^luLgli [unp'^l^p ^ p J^ugh Jbpâb^
gugg ft <Çu/Lq.bpIu “iinpiu , t^plibgugg «car elle pensait dans
[son] esprit si seulement je m’approcherai des vêtements de lui,
je serai sauvée», pour rendre le grec : ëXeyev yàp 6ti êàv axpeopat
K&v TCüv ipaticov avTOv, (Tcoôrfcjopai , et la Pechitto. — F : . .
<Çiip [, Jff mu pb iJ^mjL JbpJib^uJtr ^ ^ufbg.bpiu ’hnpuj
ilipllliif « . . .pensait dans [ses] esprits si seulement je m’ap-
proche des vêtements de lui, je suis sauvée». D ; . . .“bnpm bu
i^pl^bgugg « . . .de lui et je serai sauvée».
240
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, V, 35. — Z : qutjij «(disait) cela», sTt olvtoü XaXotJrTos.
— D : qi^u « ceci ».
Mc, V, 35. — Z ; [i inu/ibl^ é'nqnijpq.iuinhui «de la mai-
son du chef de la synagogue», pour rendre le grec : dm rov
dpy^iavvayojyov , tandis que la Perhitto porte : «des domestiques
du chef de la s\nagogue». — MqM E 229 H : /r J-nqnil/>pq^ui^
u^ktnli% «de [la part du] chef de la synagogue, soi;s l’influence
du grec.
Mc, V, 36. — Z : ^tuLtiJutui «crois», ‘nsla-leve. — E 2 2q
CDEF : <^utLtuintuj ^ variante orthographique.
✓
Mc, V, Al. — Z : tnujiJipui «tahtha», ToXiôd,
D : tnujiJtpu^. E 229 ; iriiuqlipui. — Dans ce verset, le sy-
riaque n’a naturellement pas la phrase : «ce qui se traduit :
jeune fdle, toi, à toi je dis : lève-toi», ceci prouve, dans une
certaine mesure, que l’arménien est traduit directement sur le
grec.
Mc, VI, 3. — Z : bi- npq^ «e< le fils», pour rendre le grec ;
ô vios. — MHACF om. bu «et», sous l’influence probable du
grec.
Mc, VI, 3. — Z : «les sœurs», ai â^eX(pa<. — C :
pnjpp. D : pnjp^. H : pnp^ , variantes grammaticales.
Mc, VI, A. — Z : bu uiul^ ÿbnutju «et il dit à eux». — Mq
M E 229 H : bu tuul^ ^mtui ju «et dit à eux Jésus», d’accord
avec la Peebitto et le grec : «al eksyev avioU b îijaoûs.
Mc, VI, 5. — Z ; "’l guérissait», pour rendre le
grec : êOepdTrevasv. — Mq B F : p.é iJibiug «il guérit» (aoriste).
Mc, VI, 11. — Z : [Alituig[bj, 3' pers. sing avec î/ (n) dé-
terminatif, ou 3® pers. plur. ,dans la phrase: bu np
GROUPE Z.
m
gfih qllrq^ael cclui qiii no recevra pas vous», pour rendre le
grec : xai 2s âv tottos fxr) êé^tjrat vfxàs. tottos est omis n
la ( C* ? 679 54/4 1682 2198 1 118 2ü9)syW.
Ce mot manque aussi dans Mt., x, i4. D’autre part, on a le
pluriel 0(704... êe^ovToii en T« Kgg PI- ^3c ^48 loio ^371 ((j3 .33
892 i24i). Syr. sin. a le sing. Pecliitto : le |)luriel. — Mq
BC : sin^jUlior. H : , pluriel.
Me, VI, i4. — Z ; kt- iniil^p pl^ (tet disait que. . . », xxà
eXeyev ou. — M(| om. pi^ «que», d’aceord avec l’omission de
0T4 en I<“ (i 689 9^3) syW. K 229 : tuul^ ph «et dit que. . .».
Me. VI, 26, Z : ku uiftinJbguji. jnjé^ p uit^uttnpi «et
s’affligea beaucoup le roi», pour rendre le grec ; xa< zrepi'Xunos
ysvéfxevos à (SaatXsus. — Mq E oin.jiifJ- «beaueoup». E 229
om. ce mot et l’ajoute ensuite. F : pujcf.iuL.nftL jnjch ... «... le
roi beaucoup».
Mc, VI, 27. — Z : qcffnLpü ^Hfijj «la tête de lui», avec^
(n) déterminatif, rnv xsÇ>aXrjv avrov. — ACDF : qtffntp^Lnftuj
«tête de lui». L’arménien est d’accord avec la grande majorité
des grecs, contre la lecture : xe(paXtjv Icoawov «la tête de Jean»,
en Ta (485 1896) sy^.Si l’arménien, dans les cas tour-
mentés, marche avec Tatien, il fait ici une notable exception 'à
cette règle générale.
Mc, VI, 29. — Z : qJuipiIfib%npuj «le corps do lui», d’ac-
cord avec (jw/^a de 3oi5 1250^ , 1082 1 200) sa, tandis
que tous les autres textes portent, to WTcâfia aÜTo0«Ie cadavre de
lui». — Mq M E 229 H ; cfJtuptfJîiiU «le corps», om.^npuj «de
lui ».
.Mc, VI, 3o. — Z : lun.tupkujff^j «les apôtres», d’accord
avec la Pechitto : , et le grec : o< àTiialoXot — B : uj^^uj^
Ifkftut^i «les disciples». H : uj^iulfkfiuip, même sens, sans
(n) déterminatif.
ifi
LE TEXTE ARMÉNIEN.
2/i2
Mc, TI, 33. — Z : bu uibuitu t^nuui «et ils virent eux55,
d’accord avec la Pechitto et le grec : xcti elSov avTOvs. — Mq : bu
inbubtuf^ «et ayant vu», d'accord avec iSovtss de ( 1682
2193 872 etc. 2 1 3 ). D : i^ui « lui » au lieu de i^nutu « eux » ,
d’accord avec aviov vTtayovTa de I„oi!i(orTeî) 133 yoo).
Mc, VI, 33. Z : bu i/tplb'hijylîib uin. "Unuiju «et appi’o^
chaient vers eux», pour rendre le grec : xai ■rsporjXdov avjovs.
Pechitto ; «et précédèrent lui là». — E 229 : t/tfilu/Lu^jiL ,
variante orthographique.
Mc, VI, 35. — Z : uiulç^’h «disaient», d’accord avec êXsyov
de xBLA 33. — MB : tuub'b «disent», d’accord avec Xeyovaiv
de ADrn.
Mc, VI, 36. Z : qji inuui nuaib/^n^ «car ici
quelque chose [à] manger ils n’ont pas», omis par le grec; se
rapproche de la Pechitto « car n’est pas à eux quelque chose pour
manger». Omis par le syr. sin. Mais Tischendorf signale : t<
[yap] (paycoatv [ov« eyovaiv^ avec Am une® al pler. h f. . . —
L’arménien présente les variantes suivantes de ce texte tour-
menté :
Mq E : y/» uuum nutnbi^fib^ « Car ici manger quelque
chose ils n’ont pas».
AB : nh luutjn nuinb^n ^ûülfb « car ici quelque chose à
manger ils n’ont pas».
C : tjji tuuin nuüfj^ nuinb jjnj « car ici quelque chose
ils n’ont pas à manger».
D : qp uiuin nuinb^ nubltii « Car ICI quelque chose
manger ils n’ont prs».
F ; qp tnuuj ^’h^n^nub^^ nuinbf^v c'dv ici quelque chose ils
n’ont pas [à] manger».
GROUPE Z.
243
Mc, VI, 3 y. — Z : IfL. ujul^ ^nuui «et dit à eux», elirev av-
lois, et ie syriaque. — D om. g^bnutu «à eux». A om. ce pas-
sage, compris dans E 2 29 , foL 85 r”, col. a, ligne 8-1 1 : tuuk’ü
giiiu b pP^gni-^ t^b ugnL.^ bpl^bp^p q.iu^bl^u^^ ^^3
uiujgni.^ q-ngiu « disent à lui : que nous allions, que
nous achetions deux cents deniers de pain , et que nous donnions
à eux [à] manger». F om. ce passage et l’ajoute plus tard à
l’encre rouge.
Mc, VI, 56. — Z : Itl. nup b-L. Jînuhil^p «et où ttussi il en-
trait», pour rendre le syriaque et le grec : noà Bttov âv siasTTo-
pevsTO. — D : . . .ni-p Jtniuulip « . . .où il entrait», om. bu
« aussi». H : bt. nt-p Jinu/b fl ipblut-qu , . ,
I
! Mc, VI, 56. — Z : ^uAjq.bpJtfi «du vêtement», tov IpaTtov,
et le syriaque. — Mq E 229 : <^ijjbqbpJtlig «des vêtements»,
T&>r <|«aT<(yr de I(p ( t 6'ÿ5 1194 4^2].
Mc, VI, 56. — Z : JL pAb’buijgb'h «qu’ils s’approchent»
(qu’ils touchassent), ci.'^cov’tai. — Mq : Jbpibgffu. ACD: JLp^
; iblbuggL J] E 229 : Jb pituLugglrh ,
Mc, VII, 2. — Z : ugiiffü^ 4" «ce qui est» (= c’est-à-dire),
tout’ eaiiv. Omis par Ta 4 c sy sa. — B om. 4 «est».
Mc, VII, 3. — Z : ptJhtui^p «à pleine main», pour rendre
le grec : tsuKvd «fréquemment», ou 'Btvypr} «avec le |)oing»:
omis par H’® (A) sa sy't'h Pechitto : «avec soin ». — F ■ pn^tu^.
E : Ibnbujilip , même sens.
Mc , vu, 4. Z ; bp^l^ n^^tufu Jl^pinfigfib nt.inb'u «si
d’abord ils ne se purifient par ablution, ils ne mangent pas», éàv
prj ^aTrVauvTai , oùx êaOtovcrtv. Addition de 'crpcorov devant (Saiilt-
crtOVTat en ( 82 7 ). Mq : bp b JtipinbfÎL ni.inbpi
if*.
LE TEXTE ARMÉNIEN.
«s’ils ne se baignaient pas, ils ne mangeaient pas 57. H :
Jlip If! [igh^b (subj.). E 229 EF om. ^tufu «d’abord»?, d’accord
avec le syriaque et la presque totalité des manuscrits grecs.
Mc, VII, 8. — Z : nuLfi^ «vous avcz « , pour rendre le grec :
xpaTSÎTs, et la Pechilto : «vous retenez 77. — B : hl.^
Mc, VII, 8. Ed. de Vienne ; p IilLu umnJuiliUjy
liL. piuchuilfuiÿ Iri. u^ng ^iTtijUbiiig unypj lunüjl^^ pLuiqnLt/u
«les baptêmes des pots et des coupes, et beaucoup d’autres choses
semblables vous faites 77, (SanTtapiovs xa\ zsoTïtpicov xa)
aXXa 'ssapop.oia. TotavTa sroXXà. zxoteire, d’accord avec la Pcchitto.
Omis par Ta H"" I ( 33 892 679 12A1 872 118)
203 34o^j2/,i 872 21 5 h à lüùj. — Omis par Mq ME 229
HABCDEF et Zohrab. Ici, les bons mss. arméniens marchent,
entre autres, avec Tatien.
Mc, vu, 1 1, — Z : otf.ink-ugliu « . , . tu serais assisté (par
moi) 77, W<ps'k‘nBpS. D ; uii.q.mlruglru. E : uiuif-tnlig^u.
Mc, VII, 12. — Z : . . .“bt/tu tun^h-j «à lui faire. . . 77 (et
vous ne permettez plus à lui de faire quelque chose pour son
père . . .), ovxén à.(pisTS avjov ovSèv rsoir}<Tai . . . — M E 229 H :
"bJiu^turAlFi^^^alu.i ne pas faire 77.
Mc, vu, i3. — Z : bi- p.ujqnL.tP "U uguiP^tllub ^
tun’b^g «et beaucoup de chose autre qui à ceci semblable est,
vous faites 77 , xa\ 'asa.pop.oia •usoXkà rotavTa Tsoieire. — Mq A : pj^
np ugutP, om. ii^^« autre 77. B : ptu^nuT ugri^p^^ «beaucoup
autre chose 77. aXXa -srapoiMota en !*?“(! /i 2/1 617 1 676 etc.). Om.
•zsapopLOtoL sy'l'b
Mc, VII, i3. — Z : 'hJujL 4 «semblable est??. — ABC om.
%
^ «est 77,
GROUPE Z.
245
j Mc, VII, i4. — Z : é-nqnijnt-fiij.uii « les foulesw; le grec : tov
I byXov. — Mcj E 22g H : J'nqnijnLftr^ «la foule», sous l’in-
' fluence du grec.
I
^ ' Mc, VII, 1 5. Z : tMJjj^fjfi ^*ijJijuibl^ tyb 4"
K mais ce qui sort de lui, cela est ce qui souille l’homme »,
d’accord avec la Pechitto et sKTropsvoixsva an avTov de Ta Kgg
j^«c 286f ^21 b h h). — Mq : . . .n[i tujh ^ K . . .qui
sort cela est», om. «de lui» ou «de l’homme». F : n^i
«mais ce qui chose. . . ». C : /» «de l’homme» (au
lieu de [i ‘üJu/l^ «de lui»), d’accord avec ex toü dvôp'Jnov des
autres textes grecs et le syr. sin. E 229 : «sort», avec
(n) déterminatif.
I
Mc, VII, 18. — Z ; uîhilliin l;^ «VOUS êtes insensé[s] » , àau-
vSTOi èals. — Mq E 229 : ufbilpui^ «vous êtes insensés»,
I avec^ du pluriel, sous l’influence du grec.
Mc , VII, 18. Z : miT n^i iupuitupnt_um ^ ‘blrppu Jinu/üt^
ft iTutpip. . . «tout ce qui du dehors dans l’intérieur enlre^dans
l’homme .T . » , pour rendre le grec zsâv rb ’é^coBev sia-nopsvbfjLSvov
sis TOV dvOpcOTTOV. Mq ; uiiP np ujpinujpnLutn tflnufbl^
'iiirp^u JlniMJhl; fi Jlupip « lout ce qui du dehors entre dans l’in-
térieur entre dans l’homme». DF om. fi^hp^u «dans l’inté-
rieur». F : ^ Jiâjpff.'h «dans l’homme», avec (n) détermi-
natif.
Mc , VII, 18. Z : Ipujpt^ t^ui ne peut le souil-
ler», où SuvaTat avTOV xoivôjaai. — Mq ADF : /(^pk
i^u£ «ne peut souiller lui», (i : npj^lnuj^^tu «souillé lui».
Mc , VII, 2 2. — Z ; ‘ülriuq.ni.p fiLbp « ruses » , d’accord avec
^oXot de (0 565) sa. — C : "üb^ijIfnLpitiJLip , variante
orlhographiqiie. AF : ‘itf/hlfnL pfitJh et D : %triiipnL.piiL.^ « ruse» ,
d’accord avec S6\os de tous les autres textes.
246
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, VII, q4. — Z : ni-Jb^ «à personne», pour rendre
OV^évcL. M(| : nL.JnL.^, E om.
Mc, VII. 28. — Z : /f t^^utUutg ubqtubi^ tlii/bl^uAjÿii «dos
miettes de la table des enfants», qui dill'ère du grec : vTroK<xT(o
TVS rpoLTré^rj? êaôiovcriv ành tc5v TraiSi'œv. Mais airo
TrjSTpOLTTS^nS T(OV TTOLl^tOûV 60 I,“ f™* “’f®) <7“^^ ('^89 1 0 1 2 ).
Mq : ft i^^puAiuÿ ifufLiq.uibij «des miettes dos enfants». G :
i^^puÂ/ui^ JuiLl^u/b «dos miettes de l’enfant». ABEF : /r i{>ipui^
^uig Jtubliuibtfb « dos micttes des enfants».
Mc, VII, 82. — Z : bu phijfîb «et apportèrent», pour rendre
le grec : xctt (pépovaiv. — E 229 : bu pb-qiblfü «et apportaient»;
le syr. a un temps passé.
Mc, VII. 34. — Z : bu tuul; «et il dit». — M : bu uiulç
y%iu «et il dit à lui», d’accord avec le syriaque et le grec : xaî
'kéysi ctVTÜ.
Mc, VIII, 3. — Z «ils mourront de faim», ^xXu-
O/fcTOVTixt et sxXvO'oeriv. — Mq et Zuhrab : "ijppfigb^b.
Mc, VIII, 12. — Z : bu qiujptuyiuu «et il s’indigna», à un
mode personnel comme en syriaque. — E : A. q^puiybiu/^^et
s’étant indigné», d’accord avec le grec : xa) avaerleva^as.
Mc, VIII, 12. — Z : jntf-li «dans l’esprit. . . », tw zsvsipuni.
— 229 : /r jnqfi, même sens.
Mc, VIII, i3. — Z : q.ujpJbui^biInuin ^^tuu «derechef il
monta en barque», pour rendre le grec : ets zrXoïov de T»
I Kgg (892 679 i24i). zsaXtv est dans une grande
quantité de mss. grecs : ep^as -sfaXiv en Kgg H"' j^eweoo
286f««cbi2ii 3^9 2 1 544 i 24 )-a7r»jX0ev ■araXiv en I
(179). 'csakiv epêasen nBCDLA. — E : bu q.tuplbu/^ « et dere-
chef». F : bu bJhutn «et il monta. . . ».
GROUPE Z.
247
Mc, VIII, i4. — Z : "bliu/biulf^ nubl^^ltü «mais UQe
miche ils avaient», pour rendre le grec ; xa) d (xn ha. âprov
otîx d‘)(Ov. D : et /Lin sva aprov eiypv. — E 22g : pugg Jfnujb
ÊlJt’Ltiufbuill. . . «mais seulement une miche. .. », ce qui le rap-
proche du texte de Koridethi : eva [xovov aprov syovrsi.
Mc, VIII, i5. — Z : i^ig^tqkpnL^ «gardez-vous», (3\é-
TTSTS et le syriaque. — GDF : . . variante grammati-
cale.
Mc, VIII, ly. ,Z : uiiH2puP quitputu Jlrp «la
stupidité possède vos cœurs», pour rendre le grec : rssTroüpojpévtjv
ê^ere rfjv xap^tav vpSv. — E : liuipuL. «a possédé» et, en marge,
on a écrit plus tard : nL.^fi «possède».
Mc, VIII, 18. — Z : q-nii tru. . . «des yeux sont, et
(vous ne voyez pas)», ce qui se rapproche de la construction sy-
riaque «et des yeux sont à vous». Le grec : b(p9a\povs eypvres.
— D : g-rgii, variante orthographique; la 3®pers. plur. imp. est :
q-njftb. L’original héhreu (Ezéchiel, xii, 2) porte : «(des re-
belles) que des yeux à eux pour voir», niN'i'? an*? lîÿN-
Mc, VIII, 19. — Z : umliiun^ f[i piupl.1^ qj^ninn^
png'b «combien de paniers pleins de morceaux emportâtes-
vous? 0, vrérrous xo<Ptvovs xXaapârcjv -aXtfpsiS ^pare, et la Pe-
chitto. Le syr. sin. abrège ce verset. — Zohrab : . . . utulpun.lt
ptupH^p ql^ntunpngit jfi « . . . de paniers emportâtes-vous de
morceaux pleins?». Mq ADFH om. ^ «pleins», d’accord avec
l’omission de zr'ktjpsis en 1, (^79 ^^^9 9^^ 7^^
etc. 476) af it.,
Mc , VIII , 19. — Z: Itl. tuub'jj g'i/tu « et ils disent à lui » , d’ac-
cord avec : xat Xéyovaiv aùrcpàQ I<P bio43fy^j ^5 3^3 1279
477 16 i588)/, et le syriaque. La grande majorité des grecs porte:
Xéyovaiv aùr^. — Mq E 229 : Irt- tuulrb «et ils disent», F : In-
%n^ut tuulrb «et eux disent», ce qui les rapprochent de T“ af
248
LE TEXTE ARMÉNIEN.
it, Cjui om. otvTco. M : tt. %ngin ÿijuu «et eux disent à
lui ».
Mc, VIII, 26. — Z : tq. ibn-u «posa les mains», ènéOtixev
TOCS )(^s7pas. — C : Ibnhj bq «la main, il posa». EF : bq. Ibn!^
«il posa la main», au singulier, d’accord avec le syria(pie «il
posa sa main ».
Mc , VIII ,26. Z : . . %nfim , bp.ujy L uibuufbl^p «... ^SUr
les yeux) di* lui, ouvrit, et il v'oyait», pour rendre le grec : . . .aû-
rov Ka\ êiéëXe^sv xaï àTrexoLTsalt] . . . Lacbne en syr. sin. Pe-
chilto : «sur les yeux de lui, et il fut rétabli, et il voyait tout. . . ».
— D : . . "Laptii bi ptuÿiui. ... «... de lui et fut ouvert . ».
F : . . .ptuguju bu inbuu/ijl, P « , . .fut ouvcrt et il voyait».
Mc, VIII, 27. — Z : fftu^wl^bpinub bu tuul^p « . . .(deman-
dait) aux discipb's et il disait», pour rendre le grec : êntjpcÔTot
Toiis pLaôrjzàs avzov Asycov olCtoi;. Mais avzov omis en Le
.syriaque : «scs discip'es». avzoïs i.mis en Ta L ‘^.f
i^54f ( 13* X* C 5y() 34(j). — CDF : ÿutj^ulibpmu^ fiup bu
« à ses disci|)les, et ... ».
Mc, Vlll, 2 y. Z : qn nuninb^ luiib^ Jiupq^lpt
^^£ri/*«qui de qindque endroit (explétif) disent les honimes que
je sois?», pour rendre le grec : zi'va p.e Xi-yavcriv 01 avOpu-noi
elvoLi. Syriaque : «([ue disent de moi les hommes que je sois?». —
q M E 220 H : . . .uiub^ Jiupqfit^u . , . « . . .disent
de moi les hommes?». F et Znhrab : Jiup q 1,1 fil.
Mc, vm, .33. — Z : qtuumnÊ.àrnjulb « les choses de f)ieu»,T<i
zoü 3-sov, el le syriaipie. — L) : q^Jb, sans „ (s).
Mc, VIII, 33. — Z ; qifiiipqlfiuü « les chuses de l’homme», le
syriaque et le grec : rà rjSv àvQpoûTtwv. — Mq ME 229 : qJtup^
qtpuüu, avec U (s) déterminatif.
GROUPE Z.
2/i9
Mc, VIII, 34. — Z h L. iflf^lrugl^ c|u’il vienne
après moi», le syriaque, et le grec : xal dxoXovôstT'M (xoi. —
E 2 2 g : tt- lfl(lrgli , même sens.
Mc, VIII, 38. — Z -.ju^ut/fil^ «cette», Taux»?. — ACF : u^uiffil^.
D : u^unpjtl^.
Mc, VIII, 38. — Z : jn^iJ-tutT Irl^lrngl^ «lorsqu’il Viendra
(vienne)»; orav eXS/j. — Mq : jn^cf-ujiT q-tuggl^ , même sens.
E 2 2g : jngthtuJ' hl^lrgl^. ‘
Mc, VIII, 38. — Z : bu <Çpb^ujliiijg «et avec les anges»,
instrumental, [xerà tôjv àyyskwv, et le syriaque. — F ; bu <^ufü^
q.bpl mj tulf^tug «et aoec les anges», pour rendre le fiexà
grec. E 2 2g : b^u ^Çpb^^hlpny. AB : bu <^p2_^ujlpijg ^ variantes
orlhographiques.
Mc, IX , 12 (i 3 ). — Z : "hSiu « à lui » , avn^. — E 2 2 g ;
fihij.'btu, même sens.
Mc. IX, 17(1 8). — Z : ^/» <^tu%gb^, bu. . . «qu’ils chassent,
et ...» , ’ivoL aÿro èx^dXojcT iv , xoà. . . , mais . . . sx&aXojijiv olvio . . .
en tt'’ (0 700 565 28 ii5^>) it vg peut-être sous
l’influence de Le, IX, 4 O. aoTo omis par (57g 168g
g 83 i555) rt. — MC : <^uiUyb'ii L «qu’ils chasssent lui,
et. . . ». BE ajoutent «lui» en marge.
Mc, IX, 18 (tg)- — Z ; . . .[lybiT £^q. Ibq^K . , . serai-je
avec vous?», . . .®pos Cfiàs eaopai, mais . . .eaofJLOLi ■srpos vfxas
en I?*' 1259 ^-2 lys 1354 1350 ( -j fl 7 iM oh"] 1 oh’] 472)0. — M E22g :
ftgbtf uin. ibq^, même sens.
Mc, IX, ig (20). — Z : ib «agita», avveaTrdpa.^sv.
— B : ^ijp2ibtiii_, variante orthographique et participe. C :
^jupJ-biug , même sens.
250
LË TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, IX, ig. — Z : «il écuraait». — E 22g : tf>p^
i^iplrijyp, même sens.
Mc, IX, 21 (22). Z : ft ^ni-p tupl^u/blf hi. fi ^nt.p . , .
« . . .dans le feu il jette, et dans l’eau. . . », pour rendre le
grec : eis 'srvp avrhv iêaXev xal sis vSona. — M E 2 2 g H : . . .
qj-tu triL fl ^i-p « . . .jette lui et dans l’eau. . . », sous
l’influence du grec. On pourrait se demander si le pluriel tiSara
n’est pas une réminiscence d’un original sémitique oîi eaux est
toujours au pluriel, comme ici, en syriaque : JuAdo.
Mc, IX, 2 1 (22). — Z : linpnuugl^ qq_ui « pour qu’ü perde
lui», le syriaque, et le grec : ïva ànoXiari aùrôv. — M E 22g H
om. qi^tu «lui», parce qu’ils l’ont mis après uipîpjJbl^ «il jette».
Mc, IX, 26 (26). — Z : ht. jnjfh uJihuig i^tu «et beaucoup
il tortura lui», xaî -isroXXà (nrapd^oLS. Mais aiToipoi^as olvtov en Ta
Kgg H'" ^2*^30^48 1016 ^371 (x” C3 33 8g2 1 2 A 1 ). — B om.
«lui». Dans la Pechltto, l’édition reporte «beaucoup» à «crier»
(et cria ce démon beaucoup).
Mc, IX, 3o (3 1). — Z : uuiufüufLfigh% « üs tuei’ont (= qu’ils
tuent)», ànoKTsvovaiv. — E 22g : uiqufbgk^L , affaire de gram-
maire arménienne.
Mc, IX, 3 O (3i). — Z : juÊiAI^ «il ressuscite», àvacrlrlasrai’,
mais : syspOr^aeicn, comme dans Mt., xvii, 2 3, en I,j*‘>'î5'‘7<«cbi2ii
(i5822ig3 i2og i68gg83’7886g 17A826 etc.) , et sysipsjai
en jaoi4 168 1337 gg t542). — AF : juipfigl^ «ressuscitera».
E 22g : juirA^ «ressuscite», et en marge : pfigl^ (= j^^pts^)
« [ressus] citera».
Mc, IX, 3i (32). — Z : ht. n^q.fiuil^fAi qp.u/ijb , ht.
hplfij^fîL <^tupgufiihi_g^tu «et eux ne comprenaient pas la
(cette) parole, et ils craignaient [de] demander à lui», oi Sè
rjyvôovv Th prjpa., xa\ sÇioëoOvTO avTbv i7Tepc>}Tt}<Tai. Mais : ... . ep<y-
GROUPE Z.
251
Ttjaat avTov , comme dans Le, ix, ^5 , en 1“ (579
565 i20o)c. — D : ^uj «lui» (interroger /ui), au lieu de
ÿ^tu «à lui» (demander à lui). F : Itl ‘bngtu ^ni-n. ifijkfîii ht.
^iupguJhhj^ ^ut «et eux muots devenaient (=se
taisaient) et ils craignaient [de] demander à lui».
Mc, IX, 36 (37). Z : . . jiujutufiuli Ju/bliuiÊ-nj
ÿl». ■ - « . • .(celui qui) reçoit un tel de ces enfants. v, os âv
êv TÛV ZSOLtSl'oûV rOVTO)V Sé^rjTai , . . — E 2 2 9 : iIu/bl^uiLy
F : u^uin^uji JluiinLl^ «... reçoit un tel
garçon».
Mc, IX, 36 (?7). — Z : trt- np qjiu «et celui qui
me reçoit», nai 'os av ipè ^ep^ijTat: omis par syr. sin. — ME 2 29
A6CDEH : It- np «et celui qui me recevra».
Mc, IX, 37 (38). — Z : qji ju/Lnui ,pn «que en ton nom»,
le syriaque: «qui»; le grec : tïSopév riva èv tw ov6paTi' aov. . .
— EF : np « que ».
Mc, IX, ^12 (43). — Z : subj. dans la phrase : «car il
serait meilleur. . . » (car il vaudrait mieux. . .); présent indic.
en syriaque et en grec : xa\6v êahv. — BCF : 4" «est» (il est
meilleur = il vaut mieux).
Mc, IX, 42 (43). Z : fuL-q^Jtnutitk-i^ ^ If^tr ufUuh
tnh'bliÿ «estropié entrer dans la vie de l’éternité (éternelle)»,
xüXXàv els Ttjv ^cotfv elcre’kôeîv en K. Le syriaque om. «éter-
nelle » (comme Mt. , xviii , 9 ). — M E 2 2 9 4BCDEFH et Zohrab :
l^Êruiüub jtui.fiutk%f$ÿ tTuiiuhb P «estropié dans la vie
de l’éternité (éternelle) entrer» , d’accord avec : xvXXàv eheXôeTv
eis T^v ^cot/v de nABCDLA, qui om. aussi «éternelle».
Mc, IX, 42 (43). — Z : b-pPuMj q.b^k*b «aller en gé-
henne», ànteXOeiv eis rrjv yéevvixv, et la Pechitto. Omis par syr.
252
LE TEXTE ARMÉNIEN.
sin. — GDF ; « tomber», «être versé, jeté dans»,
d’accord avec (S’ktjdijvoLi de Ta IaJ5(3“i2ibi349fo55i avonass 3/^g
15-79 i57/i2'73A 998) af a f. Il est intéressant de relever
que les te.vtes de Koridethi et de D (?^®) sont ici en désaccord j
alors qu’ils marchent très souvent ensemble.
Mc, IX, 43 (44). nup npi^ *bnpuu’ Jlrn-ufiilt b l.
<ÇnLp'b " où le ver d’eux ne meurt pas et le leu ne
s’éteint pas». Ces mots qui viennent du v. 48 sont omis par syr.
sin. et la plupart des grecs; la Pecbitlo les donne : ottov 0
a-KcSkrj^ avT(vv ov TeXeura xat to ■crup ou crêevvuTat en Ta K. —
Omis par M E 229 HABCDEF et Zohrab.
Mc, IX, 45-46 (grec 48). — Z : . . .ft ^n^pu uA^jf.ni^p
npr^ %npiu Jb-n-uÂilt bu <Çnuf^i « dans le fcU
inextinguible, où le ver d’eux ne meurt pas et le feu ne s’éteint
pas», d’accord avec la Pechitto, qui omet «dans le feu inextin-
guible», et avec oirou 0 axwXti^ auiwv ou TsXeuTa. xai to ■wop ou
aëevvuTai, en ADNXFII. — ME 229 HABCDEF Zohrab om.
ces mots d’accord avec les autres grecs et le syr. sin.
Mc, IX, 48 (49). Z : bu ’inJ' nq^julii^ij^iuqliu jtuqbupft
«et tout sacrifice avec du sel sera salé», omis par la majorité
des grecs et le syr. sin. Mais se lit en Pechitto et en grec : xai
zsaaa Q-uaia aXi aXicrôijaeTat en Ta K. — Omis par M E 229 H
et Zohrab.
Mc, X, 5. — Z: J4r^«à vous», ùptv et le syriaque. — Omis
par ME 229 H, d’accord avec les i468^ aia | <î 260 (DW
28 16 5 4 1689 983 788 etc. 349 44o) af4c r KX.
Mc, X, 12. — Z: bu bqjigli iniûL ugf^nutT. . . «et devient
(appartient) à un homme autre. . . », yoLp-rjcrri aXXor, et la Pe-
cbitto. On lit : yapnOn aXXce en Ta Kgg ( C^ 579
i24i). — F : bu tun^b ugqnutT «et qu’elle soit à un
GROUPE Z.
253
homme autre. . . ME 92g H : om. uitA «homme», d’accord
avec le grec. Le texte de syr. sin. est tout différent.
Mc , X , 9 1. — Z : ij-tnhlu « des trésors ». — E 2 2 g : ij-ufiii
«un trésor», d’accord avec le syriaque et le grec : B-rjiraupSv.
Mc, X, 22. — Z : fjiuVu «à cette parole», le syriaque et
le grec : stt) Xôyw tw Xoyco en Ta 1“ osoosf^esc» | jj 0
565 28 788 1 2/i 6q etc. J af it,) cf. Mt., xix, 11. — M :
fiu/bijb «à ces paroles».
\
Mc, X, 27. — Z : tub^‘ibinfifit ^ «est impossible». — D :
u/ü^iup même sens.
é
Mc, X, 99. — Z : tj^npu «les sœurs». — D : q^njpu, même
sens.
Mc, X, 3o. — Z : ^rtpu «des sœurs». — ACDF ; ^njpu,
même sens.
Mc, X, 3o. — Z : Iri- Juup «et mère», d’accord avec le syr.
sin. et xai prjispoi de loieff la-eoo les K'' C
892 579 12/11 DW0 etc.i X etc.) ah q J. — F et Zohrab :
ItL. Jiiypu «et mères», d’accord avec Pechitto et xa: ptjrspas des
éditions et de BEFGHIVSLIVA. E929: Jlujp «et mère»,
et en marge : Jiupu «mères».
Mc, X, 3 O. — Z : np q^iâjpip 4" «qui est à venir», tw épyo-
fiévù). — ACÜF : np q-ujinpL 4", même sens, avecî# (n) déter-
minatif.
Mc, X, 33. — Z : q-uuinbiiglrib «condamneront», xaraKpi-
vovtjtv, et le syriaque. — E229 ; quunkuglîh. A : q.iuuiuj^
igujpinkugb'ii , même sens.
254
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, X, 3 A. — Z: l(uitniulilruglrü «ils SC moqucroiit de»,
êlÀ7ra(^0Va-lV. E 2 2 q : l^iumiuli^glrü,
Mc, X, S'y. — Z: «de toi» , a-ov. — B : ^gn, même
sens, affaire de grammaire arménienne.
Mc, X, Sg. — Z : «vous serez baptisés», ^airn-
aOticreaOe. — B : F : grammaire armé-
nienne.
Mc, X, 42. — Z : k-L. luu^ «et il dit». — E 22g H : k-u
tnu^ gi/û « et il dit à eux » , d’accord avec le syriaque et le grec :
Xeyei «ütoîs.
Mc, X, 44. Z : bqj[iglt tuJk^bgniÜt értun.ug « qu’il Soit de
tous serviteur», d’accord avec le syriaque et tc/ïa.i tsdv-ruv é'ow-
Xof; ealco en 4^9 o55i ^ mi 1 95 1555 _ EF
Zohrab : bqjigft Jbg uiJb%bgnûti . . . «soit de vous tous. . . »,
d’accord avec v[i(ov tsavtwv en F (^)* ^
iruin ug « soit de VOUS serviteur » , d’accord avec vy.uv au lieu de
vsavTOJv en 1“ (DW0'yoü565)a. 11 semble que ces va-
riations proviennent de la confusion entre la fin du v. 43 et celle
du v. 44.
Mc, X, 45. — Z : bu nprifi «car et le fils» pour
rendre le grec: xa'i yàp b vî6s^ Pecbitto : «aussi le fils». Syr.
sin. : «comme», woTtepy d’accord avec Ta et c. — E 22g :
gu/bqp*npq^li , ajoute bu «et» , à la révision du scribe.
Mc, X, 5 1 . Z : ... liiuJ^u pl^ lupuigfig ^bq_ «... veUX-
tu que ']e fasse à toi?», t/ aoi B-sXeis ‘tffoitfo’O}, et le syriaque. —
BG : qh K car» , «que», au lieu de pl^ «que».
Mc, XI, 2. — Z: qjjiiuul;^ «vous trouvez», dans le sens du
futur; le grec: evptfo'eTe, et le syriaque. — E 22g : tpinu/üfig^,
sous l’influence du grec.
GROUPE Z.
255
Mc, XI, 2. — Z : jiuuujüuil^ Jli «un ânon», tsSiXov. — D:
jntl^%uili Jfi, variante orthographique. F om. «un», pro-
bablement sous l’influence du grec.
Mc, XI, 3. — Z : utumuglç dira à vous», Hurj. Mais
. . .eÎ7r»7 vfiiv en H'® (A) syP^. — M E Q2g : tuuiuugl^
même sens. ACF : tuuftg!^ «dise à vous». E ; g^bt^
«à-{-vous», ,
Mc, XI, 3. — Z : lun-mgbugl^ «enverra», d’accord avec
oLtto<j]ekei en 1“
7J ^ ^ Tl ^ ^
J(>87 ^-vp- yQQ 1682 9193 1 209 179 ll5 119^ 97 71 U
21 A 5 on 13/161219 etc. G) it vg (Mt., xxi, 3). — D :
iun.uj^^ « envoie » , d’accord avec œnoaleWei de tous les autres
textes. H : lué-h^^ «amenez».
Mc, XI, '7. — Z : bt. uipl^uîhb*L « et ils jettent » , è'm^âXKou-
(Tiv en xBCDLA. . . — M : bu lupl^u/ulilîh «et ils jetaient»,
d’accord avec le syriaque et xat sneSaXov en AXFü. . .
Mc, XI, 7. — Z : ^uAq^bp^u «les vêtements», accusatif
indéterminé ; rà l[xâTia. — E 2 2 9 : q^u/hq.bfilu , accus, déter-
miné. H : inglu, même sens.
Mc, XI, 7. — Z : bt- ^umujL. fl tjbpug %nput «et il s’assit
sur lui», xaî êxclBidev eV aù^àv, et le syr. sin. La Pechitto: «et
Jésus s’assit sur. . . ».
Mc, XI, 9. — Z : mn-uM^'b «devant», avec le déterminatif.
— ACD : ujo-ut^ , sans n.
Mc, XI, 10. — Z ; Jbgig «de notre. . . », r\[uS)v. — E:
JbgnuJ', même sens , affaire de grammaire arménienne.
Mc, XI, i4. — Z : n^uiLftuibufu fl . . . «(que per-
sonne) dans l’éternité de toi (du fruit ne mange)», [inuén eU
256
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Tov alôiva. sk (tov . . . , cl le syriaque. — C : ft
tnkujij (t . . .de toi dans l’élcrnilé. . . d’accord avec ex arov
en 10V atcova en Kgg H®" ( 3 3 Byq i aAi), qui se retrouve
dans Mt., xxi, 19- L): ^ jinL^mh u/ii , variante grammaticale.
Mc, XI, 1 5. — Z : tt. q^'boqu np 4/^^ b mui'2(tup^i «et les
achi'leurs qui étaient dans le temple» pour rendre le grec : xaî
70VS àyopdi^ovTas èv tw îepw, — A : tjt^nq^uU, BC :
F * tjjf^uji.qi/L inujTiujpl,^ K Ifs aclictcurs hors du temple».
Mc , XI, t'J. Z ; ht. nt.nnLpiuUl^p t^nuui ht. utul^p net
il enseignait eux et il disait», pour rendre le grec : ko.) êSiSao--
xsv xa) eXeyev avion. Mais : êSt'Saaxev aviovs en ^3/18).
— E 229 om. le premier «et». H : nLunL^u/ul^p ht. luut^p «il
enseignait et il disait».
Mc, XI, 17. — Z : innt^ {liT Kinaison mienne», ô olx6s (xov.
— E 229 : tnniAïq. fiif R Celle maison mienne», sous l’influence
du grec.
Mc; XI, 2 3. — Z : hpIpTinjtgl;: «doute», Staxptôfj, —
E 229 : hpliJtnfigfi , même sens.
Mc, XI, 2 3. — Z : <^uti-iumiiggl; «qu’il croie » , •zstalevT^. —
DF : <^uji.tuujujugl^ «il croira»,
Mc, XI, üli. — Z : piç tun^nugnt^ « que VOUS receviez»,
oTi èXdëeie. — Zohrab, sans indiquer ses sources : tun'hni.p
«vous recevez», d’accord avec Xap€avsie en Qp I Kgg H®”
37Gf ^j)0gt(.. 33 19/11 etc.).
%
Mc, XI, 29. — Z : uiutug^tg «je dirai», èpôi. — DF :
uiuhiT «je dis», d’accord avec Xeyco de 1“'^® (D).
Mc, XI, 32. Z ; . . .vuuhtfp' fl Jtupq.liutUl^ « . . .nous
disons : des hommes», d’accord avec la Pechitto et le grec :
GROUPE Z.
257
. . .si'TTûiJf/ev ■' àvdpcÔTtcov. — E 22g : . . .iuubiQ> bpb ^
inupu-l^ijuLli «... nous disons que : des hommes . . . » , d’accord
avec sy‘W.
Mc, XII, 1. — Z : ffutbif. «haie». — E 229 : gufuli, même
sens.
Mc, XII, 1. — Z : «pressoir». — Mq E229 ;
ufb , variante orthographique.
Mc, XII, II. — Z: lUfLut^biug ujjf^6ujfitig «envova un
autre serviteur», d’accord avec l’omission de zxpbs avrojs en
Ja93 ^Bb^457 ^565 i582 2 103 1 209). AC : è^turLiuju
«d’autres serviteurs». H : uirLui^btug ujn^%nuiu agf^é-u/nugu
«envoya vers eux d’autres serviteurs». Mq E 229 ; wn.utgbuig
utn. %nutu ugi 6-ujn.uij «envoya vers eux un autre serviteur»,
d’accord avec le syriaque et tous les autres grecs : àiréal etXev
urpbs avTotis aXXov SovXov.
Mc, XII, q, Z: . . .mbu^ i^tu qjt tf.iigp'. utub'h . . .
« . . .virent lui qu’il venait, ils disent. . . » pour rendre le grec:
. . . B-exa-a/ievo} avTov êpxppsvov . . . en Ino^o* a host 1216
3015 1413 1441 ^1279^351 H 1354 1386f 565 28 l5/l2 1689
983 788 etc. 1/12/1 517 1675 etc. 7 659 1082 1391
i6o6'io7i 713 270 1375 1200 etc. 10/17 ^7^ i5i5)
sy*"*, tandis que le syriaque et les autres grecs portent: . . .ol
yeeopyo't znpos éavToùs dnov . . . — Mq M E 229 : . . .i^tu pb
if-ug, tuub'ii . . . « . . .(virent) lui qu’il vient, ils disent». C om.
P b tf-ug «qu’il vient».
Mc, XII, 9. — Z : blibugl^ bL «il viendra et. . . », d’accord
avec le syriaque et le grec : èXevazTat xa). . . — E 229 :
suhj. F om. bu «et».
Mc, XII, 9. — Z: utiugli «qu’il donne» (= il donnera), ^cô-
(Tet. — AD : tnugg^ , variante grammaticale.
'7
258
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XII, 12. — Z: ^ u/'î/iw/ii « (üs eurent
peur) de ia foule». — Mq F : ft J-nqnilpq.l/bl^'b, même sens,
grammaire arménienne.
Mc, XII, i3. — Z : p-u/ülti. «par un mot», d’accord avec le
syriaque et le grec : Xôya. — Mq ADF : p-u/hfit-^ «par des
mots ».
Mc, XII, là. Z: Itl. ffh^ t^ryjp^
jbplruu Jîupi^lfufh , u^fJ2C'2jfujfiinni-p-lTiuirp. . . . «et
pas quelque chose (rien) important est à toi au sujet de quel-
qu’un, car tu ne regardes pas à l’apparence des hommes, mais
avec vérité. . . », pour rendre le syriaque, et le grec: xal où
fxéXst <701 «epl ovSsv6s. . . — C om. ce membre de phrase. D :
kt. l; tftnjP « et pas est important (souci) à toi. . . ».
Y : bt- 4 «et pas quelque chose (rien) est à
toi important (souci) . . . ».
Mc, XII, 1 A. Z : tupJ-u/b 4 iniuf^liu^ubp' ^4 "«L*
miugnu^ piç uttugm.^ « convient-ü le tribut donner à
l’empereur (kayser), ou non? donnerons-nous ou ne donnerons-
nous pas?», d’accord avec le syriaque et le grec: ’é^ecr'liv xrivaov
Halactpi Soüvai jj ou; Sôiixev ^ [xr} Sôjfxsv. On lit : xr^vaov Sovvcti
xaicrapi en !« i^s 449 ^ ^ g iQjcgr — Mq : muii
l^ijyubp bpb vntugni-^ «le tribut donner à l’empereur ou
ne donnerons-nous pas ? » , et en marge une note illisible. ABC
DEF : «les tributs». ACF om. bpb miugni-^ « OU
ne donnerons-nous pas?», qui se rapproche de l’omission Sufiev
>; fii; en 1“ (D 1 3/16) it. Cf. Mt. , xxii, t 7 et Le,
XX, 22.
Aie, XII, 16. — "L : bu %ngiu tuulrü « et eux disent», d’ac-
cord avec la Pechitto et l’omission de ayrca en 1337 b 2031
(W700 i5A2 1682 2iq3 1 118209) afc —
E 229 H • bu 'ün^tu uiub% ÿbul «et eux disent à lui», d’accord
avec le vieux syriaque et le grec : oi Sè elitov avTM.
GROUPE Z.
259
Mc, XII, i8. — Z: np luuItIj «qui disent»; le syriaque elle
grec : oitivss "kéyovŒiv. — ABDF : np luuk^^ «qui disaient».
Mc, XII, 2 0. — Z: laissa pas», ovx. d<pr}xsv. —
E 229 : pnrp, même sens, affaire de grammaire armé-
nienne. *
Mc, XII, 21. — Z : bu n^JüLu bpnq^ «et non plus lui
laissa», pour rendre : xai ovSs auTOs a(prixsv en ADXm©,
tandis qu’on lit : fzn xoltoXittcov en nBCLA. — F om. ’hm «lui».
D; bu %uj bu n^bpnqjiQi lui aussi ne laissa pas. . . ».
Mc, XII, 28. — Z : il’bl’gli «soit-elle (sera-t-elle)?» pour
rendre ealai. Mais ealo} en 1/3» ins (layg E), tcrliv en
(679) et ytvsTat en (0) cf. Le, xx, 33. — E229 :
même sens.
Mc, XII, 2.3. — Z : lifibh «la femme», alors que le grec
porte yuvtj «femme»; mais tj ywtj en Ta’ ja 1 uw
(679 D* 826 543 346 etc. A 1098. Cf. Le, xx, 33). — E 229 :
lllfb «femme», sous l’influence de la majorité des grecs.
Mc, XII, 2 4. — Z : tip «Car VOUS ne savez pas»,
af) eiSoTss. — Zohrab, sans indiquer ses sources ; n^q..
Mc. XII, 3g. — Z.Jp 4' tuêr «un est Dieu», d’accord avec
le vieux syriaque et le grec: sis eahv 0 S-eos en DEFGH Korid..
Les autres grecs et la Pecliitto ; sh sc/ltv. — AE om. 4 «est»
Mc, XII, 82. — Z: pujj ft'uJutuli «en dehors de lui», wX»?!/
atÎToô et le syriaque. — Mq E 229 : usage
curieux de pnijj «mais», dans le sens de piu^ (i «(‘xcepté».
Mc , XII, 34. — Z : <^ujpjuAjbj^qhtu «(|uelqu(‘ t hose
interroger lui», aùibv sTrepcoTijcrai. — E229 : ^4/ui «(de-
'7-
260
LE TEXTE ARMÉNIEN.
mander) à lui». Mq : <Çtupÿtuhlr^_lfh^ g%tu «demander quelque
chose à lui». ACF om. «quelque chose».
Mc, XII, S'J. Z: bu. p.utqnLJ' J-nqnt^Lpq. *üJui
^luqgpnt-pbtuJfL «et nombreuse foule écoutait lui avec
charme» (=avec plaisir), xa< ô ’zsoXiis op^Xos rjxovev avroS
tjSéûJs. — D om. ce passage, et l’ajoute ensuite en marge.
Mc, XII, 4o. Z: . . .ugpbiug iguttnTtiun-u/iio^jbpl^iii^
pbtup. . . «... des veuves , sous le prétexte . . . » , t6ûv
xoà Tupo^occst . . . — Mq ; ugpbu/bg. CF : ugpbtug bL. igium^
"Xurnuibu/L^ jbplf^ujpb^ ... «... des veuves el sous le pré-
texte. . . ». A: . . jhplf^iupbp^ E : . . .jbpl^iupblU.
Mc, XII, 4o. — Z: tuubi^ bt-u «plus encore», 'srepiaorSTe-
pov. — MCF om. buu «encore».
Mc, XII, 4o. — Z: q-uiuttuumutüu «jugements». — MqB
CF : q-ininuiuintub «jugement», d’accord avec le syriaque et le
grec : xp^pa. On pourrait aussi considérer « (s) comme un dé-
terminatif.
Mc, XII, 43. Z : . . . qw^Lul^bpinu^ ftt.p utu^ « . . . leS
disciples de lui, il dit. . . », le syriaque et le grec: tous fiaOtj-
tùs avTov. — E 2 2q om. (iLp «de lui», «ses», et l’ajoute en
marge. Mq : . . bt. u/ul^ «... de lui et il dit».
Mc, XIII, 6. — Z: blibugb% «viendront», le syriaque et le
grec : èXevaoviat. — Mq : iptugglih. Eaaq : blibgb'ii.
Mc, XIII, 6. — Z : Luuftgb'h «qu’ils disent» pour rendre le
XéyovTes du grec. — E jsq : luumugbii «diront», d’accord
avec le syriaque.
GROUP-E Z.
261
Mc, XIII, fi. — Z : JhfniilTgnuuglrL «égareront», (l’accord
avec le syriaque et le grec : ‘aXavrfaovatv. — Mq E 229 : Jhin^
pttgnt-guiüliglrL , ail Subj.
Mc, XIII, 7. — Z: Jli' furLntl^ghg « ne VOUS troublez pas», [xtj
B-pOetade. G : fufLniJhu^g. D : fun-niltuglig , pers. du
sing., faute probable de copiste.
Mc, XIII, 'J. — Z : l^tutntugtué- «la fin». — BCDF :
iniufiiiiér'h «la fin», avecî# (n) déterminatif, sous l’influence du
grec : rà tAos.
Mc, XIII, 11. — Z: utjq^jnpJ-iuiT «mais lorsque», pour
rendre le grec xcti otav en xBDL. — B : utpi jngJ-iuiT «or,
lorsque», sous l’influence de 'ôiav Sè en AXE AH.
Mc, XIII, 11. — Z : ''ce que vous direz»
«(que vous disiez)», ti X(xXtf<Tr}Ts. — BF: fuiumligl;;^, même
sens.
Mc, XIII, 12. — Z: jmpltglrb « se lèveront», ê'Travao’ltfo’Ov-
rai. — E Mq ; junLbfigk^ , même sens.
Mc, XIII, l3. Ta : juii/lrhlrgnL%g «par tOUS», OTTO TSciv-
7Cüv. — B : jiMjJtrülrgnL.'h , même sens.
Mc, XIII, i3. — Z : tuji^np ^iuJp.hplrugl;*L «mais celui qui
persévérera», d’accord avec le syriaque, pour rendre le grec :
b Sè vnoixei'vas. — Mq : <ÇujJp.lrugh‘L (faute). E 229 :
pk-pjigl^^ij. B : ^tuJp-bpb ugl^ . G ; ^luJJik pl;- , ^ uupurL, D :
^uiiPpkpl^.
Mc, XIII, 19. — Z : npig^u^ «telle», ola, se rapporte à
«affliction». — B ; npiiffiuftp «telles», se rapporte à «jour-
nées». A: npigftu^ bqki. fi uliqpufùl^ «telle que n’en fu
262
LE TEXTE ARMENIEN.
pas depuis le commencement. . . tandis que Z porte :
kijb*li « n’en furent pas».
Mc, XIII, 1^. — Z; K sera», d’accord avec le syriaque
et le grec ; yévrjrix.i, se rapportant au singulier «affliction». —
E 229 : «seront», «y aura», pluriel, en songeant à
«jours».
Mc, XIII, 22. Z : bi- unLin illupq.iupl^^ b iniuÿh% « ot
des faux prophètes, et ils donneront (feront)», d’accord avec le
syriaque et le grec : xa.) yl/£uSoTTpo(pfiTai xou Sdcrovcnv. — E :
iniuglrh « . . .prophètes donneront. . . », om.
bi- «et».
Mc , XIII, 26. Z : b Luuinbq^ jbpl^jig P op-iut^b ugjtb
«et les astres du ciel (ablatif) seront faits tomber», pour rendre
le grec : ot àalépss ea-ovrat èx lov ovpavov s’xTTtTnovTSS. — Mq :
puti^bugpu «se renverseront», «tomberont». G : bt. tuumbq^
ufbliifpi jbpl^ftg «et les astres tomberont du ciel», sous l’in-
lluence probable de TseaowTtxi en Iaoi4 133 93 ^129 rii» (XV ■700
565 219 A') af h ^ A \e mot uiuligliU «tomberont» en
marge.
Mc, XIII, 26. Z : tuJtgni^^ qopnLpbujJp. «dans leS
nuages, avec puissance. . . », d’accord avec le syriaque et le
grec : év vsCpsXats pLerà Svvdfxsœs. — Mq : luJigtuL^ bt.
pnLpbuitTp «dans les nuages et avec puissance. . . ». E 229 :
uiJpnij^ bi- qinLpnLp bujJ[t «dans les nuages et avec puis-
sance. . . ». G om. ujJigniJ^ bu «dans les nuages et». A: tuJl,
igiuLp, variante grammaticale. AF om. le premier bu «et», de
ce verset.
Mc, XIII, 28. — Z : nuu^tp «apprenez», pSete. — GE):
nuuiupnu^, même sens.
GROUPE Z.
26.3
Mc, XIII, 98. Z ; «pousse», éx^vt]. M(J
Ü : iupltnl^bu^li, même sens.
Mc, XIII, 3 O. — Z : «que ne», d’accord avec le grec:
'ou ov. . . et la Pechitto : Jjj». — D om. pi; «que», d’accord
avec syr. sin. et 1° I (218 /i85 ^72) af.
Mc, XIII, 82. — Z : [iuiig ÊJfiujJu «mais seul (seule-
ment) le père», pour rendre le syriaque et le grec «si ce n’est le
père » , ei fxrj b 'srcnrfp. — Mq E 2 2 9 et les autres mss. moins F :
p-ui/y JJtuyh «mais le père seul», sous l’influence pro-
bable de : . . .zsarrip povos en sa laoso 93 «et ^sos 1441 (S* i2if
bm ^17^.77^398 (^0 565 1689 988 788 1606 SliS 1279
1 6 O A 1 5 7 3 ) af rt c ( cf. Mt. , xxiv, 36).
Mc, XIV, h. — Z: «s’indignaient». — Mq E 229 :
u^iuplrp, même sens. ACDEF : affaire de graphie
arménienne.
Mc, XIV, !x. — Z : tï «pourquoi est. . . ?», pour
rendre le grec : e/s t/ . . . yéyovev. — Mq E 229 : bqkt. «fut»,
sous l’influence du grec.
Mc, XIV, 5. — Z : /rt-»^«( vendre) cette huile», toCto
^b (xûpov, omis par le syriaque et de nombreux grecs. — E 2 2 9 :
bi.q^ B: hi-qip. F : G om. le mot «huile».
Mc, XIV, 9. — Z : n^p ht. «où aussi V, pour rendre le grec :
&TTOV éctv. — D om. hiL «aussi».
Mc, XIV, i3. — Z: ^^tuqtu^pj «à la ville», e/s tùv -nsoXiv.
— Mq: Il ^utrjutpip, même sens. E 229 : pputqm^ ^ sans dé-
terminatif « in civilatem».
Mc, XIV, i3. — Z: uiiiiuiui<^hugl^ « l’cncontrera » , dTravrri-
aei. — D : lyujuiuj^Çliyl, , subj.
264
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XIV, 1 g. — Z : bu ‘hn^iu ul^uu/ü «et eux commen-
cèrent», pour rendre ot Se tjp^oLvro de I Kgg H'” (A 679
12/11), ou ie Kat rjp^avTo de Ta (°‘ '‘“0 (C 892
679) sa. — D om. "hngtu «eux», d’accord avec tjp^avT) en
nBL . . .
Mc, XIV, 21. — Z; npufl^u hu «comme aussi v. — E om.
bu «aussi», d’accord avec le syriaque et le grec : uadtSs.
Mc, XIV, 21. — Z; jnjp Itrtiu «(par) les mains de qui». Si’
oS. — CE : IbnA « la main ... ».
Mc, XIV, 28. — Z : . • . ij-n^iugtuu bu htn . . . «rendit
grâces et donna. . . », d’accord avec le syriaque. — ACE : q-n^
<Çtuÿuju hui «rendit grâces, donna. . . », sous l’influence du
grec : eù')(jxpi(7'ltj(7as êSojxev.
Mc, XIV, 27. Z : utJb%h^^^i q-iitjPiuq-qh^ng 4# « tOUS
serez scandalisés», -zscLvies axavSaXtaOrfa-eo'ôe. — CE add. qnu^
«tous vous serez scandalisés», d’accord avec le syriaque et le
®arT£s vpeis en sa I« ^^337 1337 m ^551 (5^^ D 5/,/,
i542 1689 988 788 etc. 848 1674 1578) af it (cf. Mt. ,
XXVI, 8 1 ).
Mc, XIV, 80. — Z: nupuiugfiu q^u « tu renieras moi», pe
àTrapvrfai^. — E 229 : nupuiugb u qliu ^ même sens.
Mc, XIV, 85. — Z : ^Pk ^ufp «que si possible
en quelque chose est», tW eî Sovcttov èaliv. — Mq: qji
b’Çiiuip, légèreté du copiste. B-F : [igl^ «soit» au lieu de 4"
«est». A : <Ç‘ijuip 4" «possible est».
Mc, XIV, 88. — Z : qfi tljt Jui^p^ «afin que vous n’entriez
pas», ha prj êXOrjTe. Serait plutôt d’accord avec eiaeXOvTe de
K qui reproduit le texte de Mt. , xxvi, 4 1 . — - Mq : JJi JutuîLft^
B ; ip Jutuiibliglj^^ , même sens.
GROUPE Z.
265
Mc, xiy, lio. — Z: fiiMipIiuL. ^retourna», d’accord avec le
syriaque. — Mq E 2 2q : étant retourné», vnoalpé-
Ainsi les plus vieux mss. arméniens marchent avec le grec.
Mc, XIV, 10. — Z : çtque quoi». — E om.
K que » , sous l’influence du grec qui n’a que : t/.
Mc, XIV, S'y. — Z : unuut qhJiuul; «témoignaient
faussement à son sujet», è'^svSop.apTvpow xar’ atÎToC. — D :
Ê^Ju/iili unLin «à son sujet faussement».
Mc, XIV, 6i. Z : ^uipÿuÂil^p i^iu tuLq^uiiT ImL.
ujul^p «interrogeait lui deuxième fois et disait», qui ne rend
exactement ni le grec: eTTripcira olCtov «ai Xsyei aCrà, ni le syr.
sin. : «interrogea lui pour la deuxième fois et dit à lui ». Pechitto
om. «pour la deuxième fois». On lit : avTov ex Sevrepov en
Ia014fr 93.(bl211^P,aA,v)^17|l380r Q 5^5 ^^3
788 etc. <I> ^79 i5i5). — Mq : . . .^tu ku uiul^p
uiUtptutT «(interrogeait) lui et disait (pour la) deuxième fois».
. E : «(demandait) à lui», au 1. d. i^ui «eum».
Mc, XIV, 6 1 . — Z : npqfi op^^h « fds du dieu béni »,
d’accord avec vios tov B-eov evXoytjrov en Ta I«'226|pi>309 ^eicbci39o
1 192 1240 (34g 827 AKn etc. 261 1 355). — Mq E 229 MH om.
«du dieu», d’accord avec le syriaque et ô viàs toS eùXoynroü
des autres textes grecs.
Mc, XIV, 6^. — Z: ui<^ui ^nLUij^ «voici vous avez entendu»,
d’accord avec le syriaque et iSe vw r}xova-aTE en N 122 2 59 0
N 1 124. — ABCDE : ini.iup, même sens, variante gramma-
ticale.
' Mc, XIV, 65. — Z : tuplimhk i^fx^Qicvy) , «mettre». — D:
I ayant mis ».
266 LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XIV, 65. — Z: «a frappé 5;. — -Easg: <Çiiipib,
même sens.
Mc, XIV, 68. — Z: irt- [ifiplrt- tr^t^et lorsqu’ü sortit», tan-
dis que le syriaque et le grec lisent; xat ê^rjXOev «et il sortit».
— A-F om. tri. «et» et lisent: «lorsqu’il sortit».
Mc, XV, 1 . — Z ; uin.iuL.oinü « le matin » , to 'ss^wi. — M :
utn-uiL-oinuU « les matins».
Mc, XV, 2. — Z : «interrogea». — ABCDF : k<Çujpg,
même sens, affaire de grammaire arménienne.
Mc, XV, 2. — 'Z : i^uj «(interrogea) lui». — AD : g^iu
«(demanda) à lui».
Mc, XV, 6. — Z : fth^lriuLg «ils», «eux-mêmes». — Mq
E229: grammaire arménienne.
Mc, XV, 1/1. — Z : «quoi chose», t/. — BC om.
«chose».
Mc, XV, 16. — Z : nt-p <^ptntgiuptul[ü t^p «OU le tribunal
était». — E 229 : «qui» au lieu de ni.p «où», d’accord avec
le syriaque et le grec: 6 ècriiv 'zspanaôpiov.
Mc , XV, 2 0. — Z : qp fl <^iifuglr'h t^iu « a6n que à la
croix iis fassent monter lui» , tW alavpcia-aaiv aùzôv d’accord avec
le syriaque et le grec de ABCLNP0. — ACDEF :
même sens, Mq : qp «afin que croix [il?]
monte», peut-être sous l’influence de (rloLvpaOtt en 1“ (28), ou
de Mais alavpcoa-at en laiss"? 203 (i5/i2 i65/l 1682 siqS
1 8 7 2 ) af .
Mc, XV, 2,3 ( 2 A). — Z : tri- . , «et ils firent monter
(à la croix)», d’accord avec le syriaque. — E 229: tri. <^ut^
GROUPE Z.
267
"lItl . . . «et ils font monter 5;, sous l’influence du grec: xa.\
(rlavpovcriv.
Mc, XV, 29. — Z : secouant » , xivoCvtss. — Mq
ABCD : ^[té-lrlib «secouaient», d’accord avec le syriaque.
Mc, XV, 3i. — Z : ''il ne peut pas», où Svvonoti.
— M E 2 2 9 : liiupiuugl^ « il ne pourra pas ».
Mc, XV, 89. — Z : . . qnif.li «(rendit) l’esprit, il dit»,
le syriaque et le grec : è^é-jivevasv, sJttsv. — Mq E 2 2 9 AGI) :
. . . qntf^fi . Itl. tuul^ R . . .l’esprit, el il dit».
Mc, XV, 46. Z : Ai- p-iuLtuihgnjg (i. , . «et fit
rouler pierremne vers (la porte. . .)», xa) 'spoasxûXtaev Xi'ôov
en). . . , et le syriaque. — Mq : Al p^ujuufb lugnLgbwi^ill^ir
Jt... «et ayant roulë pierre une. . . ». E : . . . ptumjfbgnL.^
gbutf^ . . « . , .avant roulé. . . », d’accord avec zspoaxukiacts
en ^5 (se » «“ •> 203 f ^ J) 2198 1 etc.) cf. Mt. , xxvii, 60.
E 229 : Al puiLujfbgnjg i^tT [i . . . «et fit roulei* pierre
vers. . . ». G : ... i/té ff... « . . .pierre une grande
vers. . . », d’accord avec Xidov p.eyctv de Ta (n) cf. Mt. ,
xxvii, 70.
Mc, XVI, 9. — Syr. sin. Mq MHABGDEF n’ont pas la finale
de Marc. — E229 : Al jtugnLgb s’étant levé»; la Pe-
chitto «se leva». Le grec : àvaa-làs êè. Mais : xoà avaalols en
(C).
Mc, XVI, 9. — Éditions : jfiunLu «Jésus». — Ge mot est omis
par E229, Pechitto et les grecs. Mais on lit: 0 lo- 'srpcàï en
H^371 Jal68 286^1.346f^^al444ffbl096 ^ . . K‘ «0 ( , g 4 j gg 2 1 ll8 2O9
1 689 988 788 etc. 1 676 5'7'7 849 1 1 5 E) K'" c r^JP’.
268
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XVI, 1 O. — Editions ; np «qui avec iui
étaient??, la Pechitto et le grec : ^oÏ5 //et’ aÔTov yevop-évois, —
E 22q : . . .‘bJtty'b « . . .(qui avec) lui avaient été??.
Mc, XVI, 10. — Editions : uipiujfj^ bu «étaient rn
deuil et pleuraient??, 'aevOovcriv xoà xkctlov(7iv. — E 2 2q :
bu utptyffb «pleuraient et étaient en deuil??.
Mc, XVI, 12. Editions : jbutnj bpbubgiuu u^iniUibp^
minpiubuju. . . «ensuite apparut en une autre forme??. —
E 229 : jbui uyunp^l^ bplf^nug jt ‘bnguüjl^ bpbubgiuu
... « après cela à deux d’entre eu.x il apparut avec d’autres
formes ?? , fierà Sk lavxa Sua\v avjôSv zsspi-ncnova-iv é(pavspoû9r)
èv érépa pop(p^ . . .
Mc, XVI , 12. Z : jbmr^ bpbubgiuu If^bpu^iupuÆ^
^uiu np^ bpp^u^ffu jiuhrj.tuuiniub «ensuite ü apparut avec une
autre forme, lesquels allaient à la campagne??; phrase incompré-
hensible en arménien. E 229 : jbm u^unp^l^ bpl^nug ji'LngiijLb
bpbubguiu uyjni^p l^bpu^tuptuLiuu.p npp bpP-u^^ jiuüiptu^
uiiiiuVib « après cela, à deux d’entre eux, il apparut avec une autre
forme qui allaient à la campagne ?? , qui rend le grec : perà Sè
TaÜTix Sva\v clviwv 'srepiTraToCa-iv è(pavepciS9ri èv étépa. pop(pr}
‘zsopsvopsvois els àypév. Mais 'ssspnia.TQvaiv est omis en (1 682
2198 1). Pechitto : «Post haec conspectus est duobus ex ipsis,
in similitudine alia, quum ambularent, et irent in vicum??.
Mc, XVI, 1 A. Z : . . .ijb np bpbubguMU ^nguÊ juipuu^
gbtu^^ Jbfub^ng f bu “hnpiu <ÇujLtuinuiÿ^ « . . . fet re-
procha l’incrédulité d’eux et la dureté de cœur) car lui qui [np'^
apparut à eux i^ngui'^ ressuscité des morts, et eux ne crurent
pas??. Le grec porte: 6ti tois Bsaa-oLfxévots avTbv êytjyepfiévov êx
vsxpiQv ovx èitiaievcraLv. Le texte arménien, incorrect, devrait
porter: npng bpbubgtuu ‘iiuj «à ceux auxquels apparut luiv,
pour donner un sens satisfaisant : « . . . car ils ne crurent pas à
ceux auxquels apparut lui ressuscité des morts??. Une telle faute
GROUPE Z.
269
ne peut s’expliquer que par un texte grec sous-jacent. Pechitto :
« . . .quod illis, qui vidissent ipsum, quod surrexisset, noncredi-
dissent» jli ^otojju»;
Mc, XVI, iU. Editions : hfiLiLbgiiiL. %ngiu bt.
iPufijbutg «apparut à eux et insulta. . . (insulta = injuria =
reprocha). — E 229 : bfibi-bgiuL. p^^iuJufubuMg « . . .ap-
parut, injuria (= reprocha)», . . . ê(pavepc69t] , xai <bvstStaev.
Mc, XVI, 1/1. Editions : bt. *Ln^iu ^tULututuigl^
«et eux ne crurent pas». — E 229 om. bt.. *Lngtu «et eux»,
d’accord avec le grec : ovk ênta1ev(Tav, et la Pechitto.
Mc, XVI, 16. — Editions : np ^wt-ututug «celui qui croit
... », ô 'naa-lsvatxs. — E 229 : np ^tuLuimutug^ «celui qui
croira ».
Mc, XVI, 16. — Editions : Jlfptnbugli «sera baptisé», (Bair-
TtaOsi's (près d’un futur). — E 229 : Jliputfigfi, subj.
Mc. XVI, i'j. — Editions: ugunp[ili «à ceux-ci. . . ». —
E 2 2 9 : ugbngjil^ « à ceux-là ...»
Mc, XVI, ly. Editions : np ^uji.ujiniuifü , bpP^gk%
q^btn. . . «(à) qui croient, vont après (= suivent). . . » to7s
‘STi&levaa.crtv ànokouOtitrei . . . — E ^99: np ^luit.iumuggb'b
bt. bpPftgb'b. . . «qui Croient (subj.) et vont (subj.). . . »
Mc, XVI, I'J. — Editions : q^bm u^ngPi «après ceux-là».
E 229 : q^bui ugun^Pi (sjc) «après ceux-ci», TaVTX.
Mc, XVI, 18. — Editions : Jiji<ÇtugnL. «quelque chose de
mortel»; Q-av(x<rip6v ti. — E 229 : Jiu<^liu/Lu£gnL. fîb^, même
sens.
270
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XVI, i8. — Editions: uippL^tru «(qu’) ils boivent» (==
qu’ils pourront boire)», — E aaq : vuppnuugb^ «boi-
ront».
Mc, XVI, l8. Editions : . . .‘Ungiu ij^iuukugl^
« . . .à eux [en] rien ne causera préjudice», où pri avTovs /SXaxf/jj.
— Eaaq; tj^inubugl/u «à eux ne causeront préju-
dice ».
Mc, XVI, 19. — Editions : <Çop «à la droite du
père», d’accord avec ex. Se^icov tou Tsarpos en “<5 254* l isse f
(5^A 1*^72 i5i5). — Ilüj «à la droite
de Dieu», d’accord avec la Pechitto et les autres grecs : èx Se^iwv
TOÜ 3-SOU.
Mc, XVI, 2 0. — Editions: bt.'Lnpiu «et eux», d’accord avec
xdxeivoi en 1454 — g 229: "hn^tu «or eux»,
d’accord avec la Pechitto et èxehoi §é des autres grecs.
Mc, XVI, 20. — Editions : ^uipnq^ffu «prêchaient». —
E 2 2 9 : ^inpnqbgltii « prêchèrent » , éxn'pv^av.
Mc, XVI, 20. — Editions : i^q-iDif hpl^fip «à toute la terre»,
TsoLVTax^ou, — E 229 : jutJlriiuiJh bp\pp^ «sur toute la terre
(datif)».
Mc, XVI, 20. Editions : . . .<^uuuuiUJtitl^^ ujiP ‘ib^uiLqp
«. . .consolidaient par tous signes» (= par toutes sortes de
signes). Le grec : . . . ^eSaiouvTos Sià tQv . . . La Pechitto «et
confirmait leurs paroles par des signes». — ^ E 229 : <^iuuinui^
uib^nil^b-L. . . « . . .consolidant et par des signes.»
Mc, XVI, 20. Editions : np bpP^tnjp q<^b-in %ngut vqui
allait après eux (= qui les suivait)»; le grec : Sià rœv êiraxoMu-
OoûvTcov CTJ7|U£<W; Pechitto : « . . . par des signes qu’ils faisaient».
— E229 : np bpPiug^'b «qui allèrent. . . ».
MANUSCRIT F.
271
MANUSCRIT F.
La copie de ce tétraévangile arménien fut exécutée en 5 A 8
E.A. (=2 5 février 1099-2/1 février 1100), probablement à
Alexandrie d’Egypte (mon Rapport. . . , p. 5 9-6 3). Le texte a
plusieurs points de contact avec A et avec C et pourrait, dans
une certaine mesure, être rangé dans le groupe Mq. Par ailleurs,
il est si souvent d’accord, dans des leçons très typiques, avec
les mss. de Z qu’il doit, en dernière analyse, faire partie de ce
groupement.
On signalera ici un certain nombre de variantes qui carac-
térisent F et le font connaître. On se bornera aux plus typiques,
celles qui permettront le mieux de classer ce ms. par rapport
aux autres mss. arméniens. On a rangé ces variations sous trois
rubriques principales :
1® Légèretés, omissions^ fautes imputables vraisemblable-
ment au seul copiste.
2° Particularités grammaticales et orthographiques.
3® Variantes qui paraissent arbitraires, ou qui sont des cor-
rections internes, ou qui sont le résultat de révisions opérées sur
un original grec ou syriaque.
Légèretés. — Omissions.
1
Mt. , XI, 21. — Z : fl Ik-qj. èv v[x7v. — F ; /».^A^«en toi»,
faute du copiste qui, dans le même verset, avait déjà écrit deux
fois. « (malheur) à toi», ovat aot.
Mt. , XII, 2. — Z: R les pharisiens», oi Sè
(^apiaatoi, — F : tftiuppuhyltli.
272
LE TEXTE ARMENIEN.
Ml, XIII, 17. — Z ; uilrutuLlri_, iSsîv. — F om. ce mot.
Ml, XXI, 35. — Z : qnifij uiu/h^bglfü Rl’im ils torturèrent»,
ov (xèv iSsipav. — F om. ce membre de phrase et l’ajoute plus
tard à l’encre rouge.
Mt. , XXVI, 3. — Z : tri- et les scribes», d’accord
avec le ptott 01 ypa[XfJt.aT£is de Ta Kgg (A 1 2/iij cf. Le,
XXII, 2 (et la Pechillo), tandis que les éditions grecques, sur
l’autorité des autres mss. om. ces mots. — F om. ces mots, et
les ajoute plus tard à l’encre rouge.
Mc, V, ^2. — F om. ce verset, qui a été ajouté plus tard, en
marge, à l’encre rouge.
Mc, VI, l3. Z : ht- fi'ü t^nuut, nutu d’accord
avec xai eBepanevov avrovs en Ta >33 931» (pr 72 13 a 12111)1349
'joo 5G5 28 1689 983 788 etc. M 3/i8 1279 1579]). —
F om. ces trois mots dans le corps du texte, et les ajoute plus
tard , en marge , à l’encre rouge.
Mc , VII , 5 . — Z : •> t/; — F :
Mc, VIII, 6. — Z : s’asseoir» , avaTisasiv, — F om.
ce passage à l’origine; il est ajouté plus tard, à l’encre rouge,
entre les lignes : hu <ÇpuiJuglTiug. . . «et ordonna. . . », et
hplfglt « terre ».
Mc, VIII, 26. Z : [i ijhftug ut^iug %npui ^ èlù TOUS Ô(pOaX-
[JLOvs avTOv. — F om. uj^iug «yeux».
Mc, XIV, 60. — Z: [i t/t^«au milieu», eis péaov, ou eis rb
pécrov. — F om. ces mots.
Mc, XIV, 71. — Z : k-L. ^UM ul^UtUL. , Ô Sè rlp^aTo. — F om.
‘blU.
MANUSCRIT F.
273
Mc, XV, 5. — Z : jnjJ- beaucoup» (. . .s’étonner beaucoup
Pilate). — F om.jnjj- «beaucoup», peut-être sous l’inlluence
du grec qui om. ce mot, car tous les autres témoins du texte
arménien onijnjJ-.
Particularités grammaticales et orthographiques.
Mt., V, A '7. — Z ; n2_ «n’esl-ce pas?», le grec:
oùy) Kai. — F : ^/» «car», qui se rapprocherait de oviws yap
xat de sy', ou de l’omission de en (^*)-
Mt. , VI, q. — Z : q.nL.^ jiur^opu « tenez-vous vous
pour la prière» (= priez), d’accord avec le syriaque et le grec :
'apo'7sv-)(ea9e vpisîs. — F : kt. q^nu^. . . «tenez-vous
aussi vous ... ».
Mt. , VII, l'y. — Z : uujuiql;u «ainsi», «comme ceci», oü-
ws. — F : injLtql^u « ainsi » , «comme cela».
Mt. , XII, 11. — Z : jiupnLgufijIigl^ « qu’ll [la] retire»,
èyepel. — F : juipnugti , même sens.
Mt. , XII, 20. — Z : ^i^^L-ugl; «il n’éteindra pas». — F :
' même sens; affaire de grammaire; les deux
formes sont possibles.
Mt., XII, 2 A. — Z : /»*-/[^ «par rien». — F : /ti. , même
sens.
Mt., XII, 3A. — Z: fiuupftu «de bonnes choses», àyaSd. —
F : l'Uipl’, au singulier: «du bien».
Mt., XIII, 25. — Z : gnph^nJiÊ «du fi’oinent». — F:
pl/bLnjü, même sens.
18
274
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XIII, hh. — Z f tt- ji fuLq.nLp^k%il^ u/binli R et de la
joie. . , r>, xcà duo Ti}s ^apSs. F ; tri. fuLq.nLl^lrhl^ «et par
la joie ... ».
Mt. , XIV, i3. — Z : ‘hiuLni. «en barque», év zs'koîw. — F :
‘buiunij, même sens.
Mt. , XVII, 19. — Z : lrlitruj[^ fiuli «venu certes est», pour
rendre le grec : — F : ftuli blitruij_l; «certes venu
est».
Mt., XX, 1 5. — Z: liuiJlnr «(ce que) je veux», ^-éXco, et le
syriaque. — F : liinJftgliir, subjonctif.
Mt. , XXI, — Z ; ujultg^ «disiez», «direz», tÏTtrjie. —
Y : uiutugl^^, même sens.
Mt., XXI, .3o. — Z : qq^guiL. «il se repentit». — F:
qnq^uigtui., même sens.
Mt. , XXI, 39. — Z : /7^ tjjPuigtuftnL^ «VOUS ne vous êtes
pas repentis». — F ; qnq^uigmgni-g, même sens.
Mt. , XXII, 36. — Z : Jlr& 4 «grand est», (leydXti. — F : 4"
lÆA- «est grand». Le flottement de l’arménien provient de
l’absence de verbe en grec.
Mt. , XXIII , 3 . — Z : tfli uinil^p « ne faites pas » , ixv 'ssoisîte.
F : tnn^^gl^^, SubjOnctlf.
Mt. , XXIV, 9 0. Z : Jti/lrpu/b^ tri. Jfi ^uiguipni. «...
hiver et pas en sabbat», . . . •j^sip.üvos [xrjSè o-aëëdTOJ. — G :
^ JJJrgu/h^ hi. iJfi jujinLg rxdans l’hiver et non
dans le jour du sabbat». — F : /» JLi/tgu/Lfi bu ilfi ^ ^giupnu
<f.dans l’hiver et non dans le sabbat», peut-être sous l’influence de
ev ■)(£iyLavi en 1?’““''^'’’^ (1/196 16 7 5 677 369 1 188) Xp.
MANUSCRIT F.
275
Mt. , XXIV, 89. — Z : q.m^Luinij nftr^unj R la venuc du
fils. avec (n) déterminalir, >7 zsapovaia tov vîoS . . . —
CF : q.tuinuuin nfiq-Hj «la venuG du fils . . . », sans ^ (n) déter-
minatif.
Mt. , XXV, 3i. — Z: viendra » , «vienne», eX^jj. —
F : blib-ÿl; , subjonctif.
Mt., XXV, /jfi. — Z: juiL^uik^iulf^iii^u «éternelle», aiâviov
(e/s Çît)/)r). — F : jtuL fiml/btulf^tubuij , même sens, avec^i(n)
déterminatif, comme si l’original portait : e/s ti]v
i
Ml., XXVI, il\. — Z : jk pl^nuttnutuL^y^ «(l’iin) desdouze».
— F : jkftlinjmiuuinbltj , affaire d’orlhograpbe arménienne.
Mt. , XXVI, ^9 et XXVII, 29. — Z: nqj^kft «porte-toi bien»,
«s.alut», «paix». - — F : même sens.
Mt. , XXVI, 62. — Z: tuu^ jiiiu «dit à lui», d’accord avec le
syriaque et le grec : iItisv ci’Jtm. — A om. «à lui». F :
gbtuj^ orthographe différente.
Mt. , xxvii, 11. — Z : «(demanda) à lui». — F : t^ut
«(interrogea) lui».
Mt. , XXVII, 1 2. — Z : ^ &kfing «des anciens», zrpeaS’jTépcjv.
Le s\r. sin. : «des pharisiens». — F : /r orlhogi-aphe
différente, même sens.
Mt. , XXVII, 19. — ^ ^h‘"J "ii n’y a (rien)», (== qu’il n’y
ail rien), priSèv ao) . . . — F : même sens. G : (fb^
Ijl. iupq.tiipnjrf. , même seiis. Variantes grammati-
cales.
t8.
276
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , XXVII, 19. — Z: [iLp «la femme de lui 55, d’accord
avec le syriaque elle grec; >7 ywtj avToîi. — F ; om. /ti-p «de
lui», «sa».
Mt., XXVII, 82. — Z : «corvée». — F ; u^tup^
même sens.
Mt. , XXVII, 33. — Z : «Az/i-u/'îiA-u#^ « nommé». — F :
uiLnuuibb lu^ «le nommé».
Mt., XXVII, A5. — Z : /> ijbg é-tuJl; luunupL «à partir de la
sixième heure du jour» , àirb Sè éxTjjs àipas. — F : qÿbg (f-tuiJl^
«autour de six heures».
Mt. , XXVII, 46. — Z ; é-tuJîuiJh «heure». — F : é-tuJnL^.
Mt. , XXVII, 48. Z : . . .ft 'iingufbl^'' tunu utgnt^q- fji
giufunt^^f. . . .(un) d’entre eux prit éponge remplie avec du
vinaigre», . . .els avTcSv xoà "ka^œv anoyyov tskTjaas ts
6^0VS , . . G : . . .jt ‘iüngufLlç bfjig uigniSbl^ JJt ffi ^lugm^
/u/»^« . . .(un) d’entre eux tendit éponge une remplie avec du
vinaigre». A : utgni^q. Jjli ^ «éponge une remplie...».
F : utgaLbli , pariante orthographique.
Mt. , XXVII, 64 et xxviii, i3. — Z : «de nuit»,
d’accord avec le syriaque et le wkiqs de Ta Kgg
(C^L 892). — CF : ft «dans la nuit».
Mt. , XXVIII, 10. — Z : kqpujpg% « aux frères. . . », to7s
àSe'k(po75. . . — F : bqjLiupg, même sens, sansî/ (n) détermi-
natif.
Mt., XXVIII, 10. — Z : uibuglrii «ils Verront», d’accord avec
le syriaque et le grec : S’if/ovrai. — F : «qu’ils
voient».
MANUSCRIT F.
277
Mt., xxviii, 2 0. — Z : i/wiT np «tout ce que. . .
zsâvTa èaoL. — C : np ffu^Jlnubl^uiir « . . .ce que une fois»
(= tout ce que). — F ; ^np Jfnuhti.ujJ' «ce que (accus, déter-
miné) une fois» (= tout ce que).
Mt. , xxviii, 2 0. — Z : btT «je suis», eipi et la Pechilto. —
F om. btT «je suis».
Mt., XXVIII, 20. — Z : . . .^ l^tutntuptuè- «(jusqu’)à la fin».
— F: . . .pl^tutntuptué- , même sens.
Mc, I, 5. — Z : funutnni^uAibiuf^tt ayant confessé», e^of/oXo-
yovfjisvoi. — AF : confesser» (pour confesser?).
G : funumni^'iib ^1^^^ en confessant».
Mc, 1,7. — Z : qopujif.njVb «le pi US puissaiit», 0 iayvp6~
Tepos. — AC : ijujLpiunnjL , sans "b (n) déterminatif. — F :
^ipuLptuifjtjü , même sens.
Mc, l, 62. Z : bt. ftppbt. tuuuip^ pLuj , . . «et
lorsqu’il dit à lui. . . », xat einévTOs avrou, qui est omis en Ta
f|exe^ 3 J 48 76 376f Ja^5f93 ^e«bi2U c226 (pb 309 (3 (BnC’T'ZL 8^2 D W
565 1689 983 788 etc. 827 3/18 1279 A77 etc.) af it sy^'^
(cf. Mt., VIII, 3 et Le, V, i3). — ACF : muiug «dit», sans ‘u
(n) déterminatif.
Mc, II, 6. — Z : utn. %iii «vers lui», 'uspoasyytaai avT<jif. —
Mq ; . . .ft ^ui ^puil^bp^li ijjiupl^ miulfu nup bp'ü ju . « . . .
dans (vers) lui, ils défirent le toit de la maison où était Jésus».
F : /f î/u/ « dans (vers) lui ».
Mc, n, ik. — Z : bt. jtupnt.ifbutptpüiitg «et s’etant levé, il
alla . . . » , xaî dvacriàs rjxoXovôtjcrsv. — F : bu jiupbutu ipi/utp
«et il se leva, alla. . . », ce qui rappellerait la construction de
la Pechitto «et il se leva, alla après lui»
278
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc , II, 1 5. — Z : i^q- ui^^uil^hfiinuu , . «avec les disciples
(accus.), rots (xaOrjTals. — F: ui2^tul^hpmiu^ ^
même sens, datif.
Mc, II, i6. — Z; ututrü « disent w, d’accord avec Xeyov(7iv
de (1/12A). — F : m/mA/tÎ/ «disaient», d’accord avec
ïXeyor de tous les autres textes.
Mc , Il , 17. — Z : fîii^ 4 uifiinnj « point n’est besoin » , où
yf/stav eypvaiv. — ACF: 4 «point besoin n’est»,
flotlerneni grammatical provenant de ce <|ue l’arménien ne rend
pas littéralement le grec.
Mc, II, 20. — Z : juii-nLp^ jiuJhJ^li «en ce jour-là», d’ac-
oord avec la Peehitlo et le grec : èv êxetvri rfi vp^épa. — A om.
ces mots. Mq F : juti.nLpu'h jtujbnu^li «on ces jours-là», à
cause du début du verset «vietulroui des jours», et d’accord avec
zv exeivais Tais tiftepais en Ta K. Cf. Le, v, 35.
Mc, in, 7. — Z: J-nqn JnLpq « foule » , d’accord avec la Pe-
ebitto et le grec : zs'krjBos. — Mq ACF : é-nqni^i^pq^
« foules ».
Mc, III, 8. Z: J-nqnifnLpij. «foule», 'ZsXridoS. F :
qnilnupri^p «foules», d’accoi’d avec la Peebitto: JLjoo . En grec
et en arménien, on a le même mot dans ces deux versets, tandis
I e le syriaque emploie deux mots différents. Le collectif «rX?-
6cs peut être indifféremment rendu par un singulier ou [lar un
Mc, III, 29. — Z : <Çuij-^njbujl^ « blaspb'mera » , jSXa<T<p>j-
pr{(j^. — F : <Çujj^nj^^lrü « blasplièmcnl » (subj.).
Mc, IV, 29. — Z : inuijgl; «donne» (subj.), zsapa^w. —
ACF : uttuy!^, même sens, affaire de grammaire arménienne.
MANUSCRIT F.
279
Mc, IV, 36. Z ; q^nqnÊlnL.pi^ «la foule», TOl^ o^Xov.
F : q^nqnilni-[iq.ub «les foules», d’accord avec la Pechitto :
JLaÎav. «les foules n.
Mc, V, 8. — Z : fl Juifiq-nj u^tn^ «de cet homme» , ex zov
dvOpaiirov. — F : /» Jujfiq.njq., même sens, grammaire armé-
nienne.
Mc, V, g. — Z : fc't- gijiu ■ «et de-
mandait à lui : quel. . . », pour rendre le grec: xal sTTnpcôra.
OLVTQV' rt. . . et le syriaque: «et il interrogea lui : quel. . . ».
On lit : STrtjpù)Tt](Tev en !« 93 1216 /3« 350 x a A4 ^555 1 A 2 A 617
1675 etc. 65y h'^'] A) af a ^ ^ ^ jp' (ch Le, viii, 3o). —
F : tru uiul^ . . «et il demanda à lui et
il dit : quel ... », d’accord avec Xsyuv rt en 1(3“ ^1279).
Mc, V, 12. — Z: luqwjkgjfu «prièrent», 'tscLpsKokecraLv. —
MqF : «priaient», qui est peut-être un simple acci-
dent provenant de la chute de 5, ou une correction faite sur
CrapeXaXOür de SSSSOf ^b 309 ^72 jSe« . 350 b 4491 ^377 ^exc bl225 c 1390
J. 1083|1493 ^P) 555 2J 5/^/^ 3/^g 1279 1216 1679
291 AKn etc. 1187 1 o38) lat°“ c (cf. Mt., viii, 3 1).
Mc, V, i3. — Z : <Çtrri^nLlîu «sont élouffés (noyés)» (du
verbe : ^tqJ[hnLi_'j , sTrvtyovTo. — G : <Çlrq^njffL , même sens,
variante grammaticale. F : ^kqlu/b «furent étouffés», aor. du
verbe ^k-qJi’Lni.f^, même sens que le précédent.
Mc, V, 2 3. — Z : qjt Irlpiuf^ «afin que étant venu,
il pose. . . », d’accord avec le seul eiriBri de I® (U), ou s7Ti9t]an
de I<?''253 (71). — F : qli klilruii_ij_liglru «afin que étant venu
tu poses. . . », d’accord avec le syriaque et èittO^s de tous les
autres grecs.
Mc, V, 3 1 . — Z : pii ni[. . . « que : qui . . . ? » , ris. — F :
pir nifb . . . «que: quelqu’un. . . ».
280
LE TEXTE ARMENIEN.
Mc, V, 33. — Z ; tf.li ittl^p tfl^^ hffbL. %Jui «car
[elle] savait ce qui arriva à elle», pour rendre le gr<'C : eîSvïa
6 yéyovsv stt’ avTrj. — F : ^uShifli if.^utuig jp-lr tffit^ k-qb-i.
^Jut «car elle sut ^ue ce qui arriva à elle»; p^b «que» est ici
explétif. Le flottement des temps arméniens provient du parti-
cipe grec.
Mc, V, 34. — Z: «de tes (tourments)», d’accord avec
le syriaque et le grec: (tov. — F om. ^ng «de tes», peut-être
par raison grammaticale, peut-être sous l’influence de l’omission
de KOA — <70v en 1“ (565 i223)pa.
Mc, V, 36. — Z : putjg JJtutJh «mais seulement», (jlSvov. —
F : iujq^Jliug% «mais seulement».
Mc, V, 3q. — Z : Jufbni-lp «l’enfant», to 'ssaiSlov, — Mq :
JiubnL.tftn. AF : JufLnulfq., même sens, variantes orthogra-
Mc, V, ho. — Z : ^uÂib uif^tuputtupu tfwt/bhtbub uA «ayant
fait sortir dehors tous». éKSxlùv TSavras. — F : . . .qwJbhtb^
upj utpinutgu « . . .tous dehors», affaire de grammaire armé-
nienne, ou révision sur un original . . . wai'ra? e^co, comme en
Ta (D 826 543 346 etc. 82 7)afif“'a.
Mc, V, 4o. — Z : bt. t^nuiu np [Aq. AJtujb i^pt «et eux qui
avec lui étaient», noà toÙs per’ avrov. — F : bt. quifunufilf np
P rp. . . , même sens.
Mc, V, 42. — Z : ifutpJiifbiufbo^ «avec admiration», êx-
aldaei. — F : qmptltubtufb-L^, même sens, variante graphi-
que.
Mc, VI, 3. — Z : JiiAnt-lf «l’enfant». — F : tlufuni.lf’h
même sens, avec T# (n) déterminatif, pour les textes qui portent:
«celui-ci n’est-il pas l’enfant du menuisier?».
MANUSCRIT F.
281
Mc, VI, 3. — Z : ij-nptu «de lui», avrov. — HCF : unpm ,
même sens, variante grammaticale.
Mc, VI, 8. — Z : fl yuAujupMjp<^ «pour la route», sis ôS6v.
— F : /r 2(u/Ltutnujp<Çfi «dans la route», peut-être une variante
grammaticale interne, ou une révision sur ev Ttj oSco en
(5/i/i K) laU"/i.
Mc, VI, 11. — Z: ntnfig Ihpng « de VOS pieds » (génitif),
tov yoüv rbv ù'uox.dTCt) tuv 'BoSoSv vfxôjv . . . — F : jnm^g . . . « de
(vos) pieds» (ablatif), ce qui le rapprocherait de aito au lieu de
Tov vTTOxaTi») en (^79)*
Mc, VI, i5. — Z: Itppti- n^li (t . . . «comme un d’entre
... n , ùs sis i(ûv .... — F : . . . np . . . «... un quel-
qu’un d’entre. . . ».
Mc, VI, q3. — Z : ^‘iiq-plrugk-u q.nL « . . . tu deman-
deras toi de moi», èdv ps ahrjW^s. — MqF : f^tiplrugb u jfi^
"lilfL « . . .tu demanderas de moi».
Mc, VI, 26. — Z: lrpi^JujUg% «dps serments», tous op-
xovs, et la Pechitto. — F : trpq^JtuVit «du serment», d’accord
avec le syr. sin.
Mc, VI, 3i. — Z : uutl^ujL. Jfi «un peu», bXiyov. — Mq A
CF: utul^uji-ftl^ tJfi «un petit peu».
Mc, VI, 32. — Z : ’hiuLnu «en barque», iw-aXolu. — F :
’iiuiutuu «avec une barque», instrumental.
Mc, VI, 34. — Z : ftppbrL. n^Jutupp «comme des brebis»,
d)s 'srpéSaTa. — F : npu£l^u ijn^luuipu , même sens, variante
grammaticale.
282
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, VI, 36. — Z ; que, étant allés. . . »,
hcL à-KskOôviss. — F : ijr/' tfipiigirii «afin qu’ils aillent. . . ».
Mc, VI, /17. — Z : . . .Irpklinj b-qbL. « . . .le soir fut»,
. . .b'i^ias yevonévîjs. — F : Irplrl^ «soir», variante lexicogra-
phique.
%
Mc, VI, 5 O. — Z : ku “hui " et lui de suite ... », ô
eùOiis. — Mq oui. «de suite». H : ht. tiîuq-l^‘b
«et de suite». AF : ufbq.filf'h «de nouveau».
Mc, VI, 62. — Z : uftpin «était le cœur. . . », . . .^v
avTôJv ^ xapSta . . . — F : ... ufifitng ... « étaient les
cœurs. . . ».
Mc, VIII, 3. — Z : ^ 7Cujbtuuiiup<^li «en route», év oSm.
— F : tî^uîhiumujfi<^iujü , meme sens, variante grammaticale.
Mc, VIII, 6. Z: kl. inu^p giU2ju1f^b-fiuiiÂi lupl^gb^h . Itl.
tuplifiij . . . «et il donnait aux disciples pour qu’ils présen-
ta^sent, et ils présentèrent. . . », pour rendre le grec: xaî êSi'Sov
Toîs (ladnTOLts avTOV, ïva 'Bsa.pa.’ttOSaiv, xcà 'ssctpédinx.a.v . . . Le
syriaque: «ses disciples». — F : Itl but ui^utl^b puiutj^ ( datif j
q[i utplf^u/b^pb"ii é'nrptijpq.b'uhtii U. utpl^jtb . . . « . . .etil donna
aux disciples pour qu’ils présentassent à la foule, et ils présen-
tèrent».
Mc, VIII, 9. — Z: ti- np (forme du singulier) lilrputVu
[•['[•lit. ^npp^ <Ça‘ipup^ «et étaient ceux qui mangèrent environ
quatre milliers». — ACF : npp «ceux qui», forme du pluriel.
Mc, VIII, i5. — Z \ Irt- uiul;p «et il disait», X/ywr. — F : A
utul; «et il dit»; flottement provenant du participe grec.
MANUSCRIT F.
283
Mc, VIII, l5. Z : j^uJhpnj tifUinfi i^tup^ulrgung «du le-
vain des pharisiens», inh rrjs ÇJjt/r;? tcSv (Papia-ai'ojv. — F : ft
fuJnpnjü tftuipliulrgi.ng , même sens. Variante grammaticale.
Mc, VIII, i6. — Z : funp<^l;lib « ils réfléchissaient», SisXoyî-
ÇovTO. — F : luüq^plîli’ij «ils demandaient».
Mc, VIII, 2 4. — Z ; q^ipqfifiu « los hommcs», tovs àvBpw-
TtOUS , Jl^l — F : ifJtupq^fifi^ même sens, mais sans l’ar-
ticle -U.
Mc, VIII, 3o. — Z : q[i Jli nuJbp iuii^jk% K que à personne
ils disent», 'ivx fjLtjSsv) Xéyjjaiv . . . — Mq : qji Jfi nt-Jm-p
tuufigh^, même sens, variante grammaticale. F : . .
tuufigiTh « . . .quelque chose ils disent». Zohrab : ^ nt-Jh^ JJi
tuufijh^ü «que à quelqu’un ils ne disent pas».
Mc, VIII, 34. — Z: IpuJp «veut», B-sXei. — Mq F :
i/t ugft «voudra».
Mc, VIII, 34. — Z: piuplgl^ «qu’il charge», àpcirœ. — F :
uungl; «qu’il prenne».
Mc, VIII, 3q. — Z : np iuum , . , «qui ici. . . ». — F : npp
luuÊJt, même sens. Ce verset est ix, i dans le grec et le syriaque.
Mc, IX, 6 (y)* Z ; . . .jiutluj^rg ujibtit^ bi. ujul^ .
(une voix fut) du nuage et elle dit. . . », pour rendre le grec :
. . £K Tris v£(péXï}s . . . — F : jinilignjh ki. , même sens,
variante grammaticale.
Mc, IX, 1 5 (i 6 ). — Z : g^rnuuj « ( demanda) à eux » , èitripé-
Tttaev aÔTovs. La Pechitto : «les scribes». — F : i^nuui «(in-
terrogea) eux».
284
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc , IX, 2 1 (92). — Z : Iru « ^si lu) es pouvaiitjî
(=si tu peux), Svvrj. — F : . . .ttglru (subj.) [si tu pouvais].
Mc, IX, 38(39). — ^ • ii^pnLp^ftubu K des puissances » , « des
miracles», d’accord avec la Pechitto. — F ; q^t.pni.pftL'L ^ au
singulier, d’accord avec Swapiv. Le syr. sin. : «quelque chose».
Mc, IX, 39 (4o). — Z: /Çr «n’est pas», avec î» (n) dé-
terminatif. — ¥ : même sens.
Mc. IX, Al (A2). — Z : ^nptu «(au cou) de lui», aÙTov. —
F : [ii-p, même sens.
Mc, IX, Al (A2). — Z : fl é-ni^K dans la mer», avec mouve-
ment, sis jt]? B-dXixaaav. — F : ^ é-ni^t. «dans la mer»,
sans mouvement, ce qui rappellerait le syriaque
Mc, IX, AA (A5). — Z : «il serait (préférable)». —
F : 4" «est», d’accord avec le syriaque et le grec : èc/liv.
Mc, IX, A8 (A9). — Z : «car», yap. — F : ^uhiq^ ,
même sens.
Mc, X, 1. — Z : ipu^ «vient», spysTai. — F : t^ujg
«vint», d’accord avec le seul r^XOev de (A), et le syriaque.
Mc, X, 2. — Z ; t^tu «(interrogeaient) lui». — F : g^m
«(demandaient) à lui».
Mc, X, 2. — Z : . . «s’il serait (permis)», ei ë^earliv.
. — F : 4" «(s’il) est (permis)».
Mc, X, II. — Z : «commet adultère». — GF
même sens , variante orthographique. *
MANUSCRIT F.
285
Mc, X, lA. — Z: ^ u^quffiuktuÿq., avec (d) ddtermi-
natif, «de tels 55, t<Sv yàp toiovtuv. — F : tyij-mliulrtuÿ , même
sens, sans n- (d) déterminatif.
Mc, X, 20. — Z; i^inl^utu [igbiT «(en) quoi en-
core défectueux serais-je?», qui manque dans le syriaque et dans
la majorité des grecs. Mais ; n sti valepco en Ta la ouf 93f 203
(W 0565 28 872)... a c sy***. Cf. Mt., xix, 20. — F : ...
ugulfuju figl; (3° pers. sing.) «défectueux serait?». Lé flotte-
ment arménien est conditionné par le flottement grec.
Mc, X, 2/1. — Z ; qtMjpiftugbtui^ 1^^ fi ijbpug « . . .étonnés
étaient au sujet de. . . », èôapëovvro stti. . . — F : quÆpJùi^
’bugliü fi ifbpuj « . . .s’étonnaient au sujet de. . . ».
Mc, X, 3q. — Z :“Lngui «à eux» (datif), aùjols. — C om.
ce mot. F : g^nutu « à-(-eux». H : ui^umt. ni-unugujiib^’itngtu
bt. tuul;p • • • «commença à enseigner à eux et disait
ce que. . . ».
Mc, X, 34. — Z : utguiLgb% « qu’ils tucnt » , « tueront »,â7ro-
KTevov(Tiv. — F : uigufuujibfigb% , même son?, variante gramma-
ticale.
Mc, X, 38. — Z : . . . Jlipuibfng’h btT n . . .(dont) je dois
être baptisé», 6 èyù> (2a7niXopai. — A(iF : . . . Jlgiinb^ng bJ]
même sens, sansî» (n) déterminatif.
Mc, X, 43. — Z ; ‘hnjiiuiliu figl^ . . . «que pas ainsi
soit . . . » , pour rendre le grec : ovy^ ovtojs Sé èaliv . . . — F :
ugbtgfiufi 4" 4l . . . «pas tel est . . , ».
Mc, X, 46. — Z ; jufùu Tiuîutuiguip^li «le long du che-
min», ■srapâ Tj)v ô^6v, jLl)o) — F : . . ."Xuîüuiigin^ÇftU,
même sens, variante orthographique et addition deî/ (n) déter-
minatif.
286
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XI, 3. — Z ; b^pii «si^j, èciv. — F om. ce mol.
Mc, XI, 5. — Z : u/iifpj «là», £«£?. — F : u/üfip , même
sens.
Mc, XI, 10. — Z : ptuij.uii.npni-PfiL.'üri. «règne», avec
(d) déterminalif, ti ^a.ai'Xela. — F ; pinif^tut-niintpIiLb , même
sens.
Mc, XI, 1 3. — Z: ijti n^liuf^ l;p «car pas certes était. . . »,
ô yàp xaipos ovk . . . — F : nb P^s
certes. . . ». Variante grammaticale.
Mc, XI, 2 A. — Z : ^iMJi-uiutiujgl^^ «vous croycz», ®i-
oleveTS. — F : <^iuL.uimuiglig, même sens, variante gramma-
ticale.
Mc, XII, 2. — Z : b ujüinb. . . «des vigne-
rons», •nrapà Tiwr ysiopyeUv. Le syr. sin. est tout différent. —
F : b JitulitugU, même sens, variante grammaticale.
Mc, XII, 7. — Z : J-tun tiihq-ni P b*-"^ «riicntage», >; xXrj-
povoiÀi'a. — F : J^tufLu/iüqnL pbL^u , même sens.
Mc, XII, 19. Z : b^Pk nLfinL.^ bqpnujp JbnutLbgb- • •
«si de (iiieLpi’un le frère meurt», èdv tivos d(^£X(pos àizoBdvri. —
F : . . . Jb fLufubgb ' ’ ’ " • • meurt le Irère. . . ».
Mc, XII, 21. — Z : lun. t^njii «prit la même», eXaësv aù-
TJ7». — Mc[ : ujn. qbtu «prit elle». F : uin. i^iu bpb b
«prit elle [pour]/êmme et. . . »
Mc, XII, 2A. — Z ; b^^k «or», «en effet». — F om. ce mot,
qui est explétif.
MANUSCRIT F. 287
Mc, XII, 28. — Z : lul^p ‘bngui «entendait eux», dnova-as
avTùSv. — F : Ufkp /' *bngui%l- « entendait d’eux ».
Mc, XII, 38. — Z : q.u^pujg utUutft « dcs scribcs». —
F orn. uAjinfi, qui joue le rôle d’article déterminatif.
Mc, XII, 3q. — Z : q^iJu^ujij^^Lfuu «les places d’honneur»,
'ts^wiQKkicricti. — F : qif-iu<Çbpl^gu «les présidents».
Mc, XII, Al. — Z: utplifth «jetèrent», êëixXov en laissas? 1331
V 167f 413 b 211 287 r 253 &> 1435 1132f «c a Si 71 bc 1390f S 3981370 1386f 1416 1493
<P ^ a H r
(q8 5AA iBAa 617 1676 3A9 179 7 71 i588 1019
905 n i3A6 1219 etc. 1673 273 A79 i5i5 1396 io38)
K^ — F : uipIpihjbfîL «jetaient», d’accord avec e^aWov des
autres textes.
Mc, XIII, 16. — Z: uiufubtu^ «(sur) les toits», avec (n)
déterminatif. — F : uiutubutg, même sens sansî».
Mc, XIII, 19. — Z ; ughigliufig «de tels (jours)». — F :
iigUtuftiift «une telle (affliction)», S-X/\|/i5 . . . Toiailï»;. Mais le
pluriel s’explique aussi en admettant que le texte de Z a été
traduit sur un original grec S-Xiif/eis oicti ovk eyevovro ToiavTat
en Ia55 050 [yeyovav) 93 (^yeyovaaiv) ï7b203^b 1096 1178 tt 17 ^yeyovixv)
(D 0 872 ii5 i2 79 <I>)lat.
Mc, XIII, 20. — ^ • kp Ipup'znruii^, . . «(et si n’) était pas
abrégé (de Dieu au sujet de ces jours) » , pour rendre le grec : xaî
d pr} é>io\6ëcoaev xûpios . . . et la Pecbitto. Le syr. sin. : «et si ces
jours n’étaient pas abrégés. . . », d’accord avec sxoXoSri9ri(Tav at
ttpepai . . . en 1“ ^^'^ ( 1 9 A i 5AA) b cf. Mt. , xxiv, 99. —
F '.liiupTPbtJui^lip «abrégé était».
Mc, XIII, 99. — Z; «(si possible) en quelque chose
(était)», explétif, d Swcnôv. — F om.
288
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, xiii , 9 g. — Z; lun. «à la porte», è-m S-ûpais.
— ■ GF : fl q-nLft U , même sens.
Mc , XIV, 1 . — Z : iimufiiu/iifijlrb (t qu’ils tuent v , àTroxTe/i'w-
(Tiv. — F : uu^tuhytrü , même sens, variante grammaticale.
Mc, XIV, 8. — Z; nL%l^[iq. tt(ce quelle) avait??; avec q. (d)
déterminatif, o eayev. — F : olUjI^ii , même sens , sans q , va-
riante de grammaire.
Mc, XIV, 9 0. — Z: ^ ul^uiLturiiul^q «dans l’assiette??, sîsib
rpvSXiov. — F : /r ul^tunun-uil^ , même sens, variante gram-
maticale.
Mc, XIV, 3g. — Z: . . . «se tint debout (pour la
prière)??. — F : même sens.
Mc, XIV, àà. — Z ; kt- uju^qi «et disait??, Xéycov. — Mq
AF : Itl. tuu^ «et dit??. Le flottement arménien provient du
participe grec.
Mc, XV, 3. — Z : uitqj[i «(ne) donnait (pas de réponse), ov-
Ssv (XTisKpivoLTo en Ta ® 1“ . . . ("'F 33 A 5 y g
W 0 565) a c sy*W. Cf. Mt. , xxvii, i9 et Le, xxiii, g. — F :
but «donna??.
Mc, XV, 3. — Z : ^lu^ÇuibutjiMJtqlïin^ « Ics grands-prêtres ?? ,
oï (xp)(^isp£7s. — F ;
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec.
Le manuscrit F a ceci de particulier, qu’il présente plusieurs
points de contact avec le groupe Mq. D’autre part, et dans l’en-
semble, il convient de le ranger dans Z, en raison des variantes
MANUSCRIT F.
289
de fond qu’il a en commun avec les représentants de ce dernier
groupement.
Dans le paragraphe qui précède, plusieurs variantes ont été
placées sous la rubrique particularités grammaticales ou orthogra-
phiques, bien qu’elles semblent résulter d’une révision opérée
j sur un original grec. Mais la chose n’apparaît pas d’une façon
I évidente; souvent une particularité de F n’a de répondant que
dans un seul texte grec; en pareil cas, le phénomène semble
j être plutôt un pur accident que le résultat d’une correction mé-
I thodique. Les exemples ne manquent pas dans les pages qui
I précèdent.
Par contre, il est des variations que l’on n’identifie pas à coup
sûr et que, pour cette raison, on classera sous la rubrique arbi-
traires. Comme elles ne constituent pas des fautes de copiste ou
des légèretés telles qu’on en rencontre particulièrement en Mq et
en H, on doit admettre ou que ce sont des variantes impulables
au seul copiste du manuscrit, ou que ce sont des corrections
exécutées au cours d’une révision sur un original encore in-
connu.
Enfin , pour un bon nombre d’entre elles , ces variantes sont
manifestement des corrections pratiquées sur un original que le
copiste avait sous les yeux, et l’on verra que ces variations cor-
respondent presque toujours à des variations grecques; d’où
l’étroite union qui existe entre le grec et l’arménien. Il n’y a pas
lieu de citer toutes les variantes relevées. Il sullira de choisir et
de mentionner les plus typiques.
Mt. , ], là. — Z ; . . .qmpltii. tupltii S-'ümi. . . . « . . .(en-
gendra) Aqin. Aqin engendra. . . jj, d’accord avec le syriaque
comme orthographe, et avec le grec comme sens: . . .rbv kysin,
A^e'ifxSè iyévvrtaev . . . — F om. ces mots.
Mt. , IV, q. — jjtuni.u «Jésus:?; ô [rio’ovs. — F om. ce mot.
Mt. , V, aq. — Z : . . .uilfij « . . .ton œil droit??, ô
bÇ>B(xX(i6s (TOU b — F om. droit??.
290
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mt. , V, A3. Z : . . ,pn ht. ututb ughu , . . «^tu
aimeras) ton prochain et tu haïras. ..•>•>, d’accord avec le sy-
riaque et le grec : Tor 'ssXrialov aov xoà [xiatfaeis. —
au lieu de 41/7, variante grammaticale. F om. ce membre de
phras e.
Ml., V, A 6. — Z : aimiez 55, àytxTrtfatiie.
— F : "[•[•ti.g. "(si) vous aimez??, d’accord avec (xycmait en
^ 30 1444 ^1226 ri34i ^i/jaAih’ySaASiBBB.)
Mt., XII, A 0. — Z : hq[iy\t ht. nfiq.fl « . . .(ainsi) sera amsi
le fils ...??, d’accord avec ecriai nat b vlSs en DEFL , etc. —
F om. hi- «aussi??, d’accord a\ecêa1at b viSs en nBCGKM.
Mt. , XVI, 2D. — Z : linfint-uglf «perdra??, ditoléa-et. — F ;
ht. linpnLuglf « et perdra ?? d’accord avec la Pechilto.
Mt. , XVI, 26. — Z: q^utgl; «trouvera??, d’accord avec la
Pechitto et le grec : evpr{aei. ■■ — F : lihgnt.ugl; «fera vivre??,
« sauvera ?? , d’accord avec cruasi au lieu de evpriaet en Ta
ï»7 |38i (^33 1682 2193 1 etc. i365) Ir ^ Op (cf. Mc,
VIII, 3 A et Le, IX, 2 A).
Mt. , XVII, i5 (16). — Z : /2cf^/^fr^« guérir ??. — F : i^tu
^cf^AF^«/e guérir??, d’accord avec le syriaque et le grec: aÜToi?
B-epoLTrevcrai.
Mt. , XVIII, II. — Z : qlqnpnLuhtu^ «le pei'du ?? , d’accord
avec la Pechitto et le grec : to a7roXa?Xo? en Ta Kgg H®“
(A 12A1); cf. Le, XIX, 10. — F : « les perdus ??.
Mt., XIX, 3. — Z: tun. %ui «vers lui??, d’accord avec le sy-
riaque et le grec : aÜTw. — F : u/n. ja «vers Jésus??.
MANUSCRIT F.
291
Mt. , XIX, 3g. — Z : i^ujuib ujbnuujL «à causc de mon
nom», ê'vexev tov ovofiaTos [jlov, et le syriaque. — F om. ces
mots.
Mt. , XXI, 7. — Z : Inpiu «les vêtements» ou «des vête-
ments», d’accord avec la majorité des grecs : rà ifiaTia. — F :
qirtfilu [ti-iilriubg « leurs vêtements», d’accord avec la Pechitto
et Ta tfjLOLTta avTtov en n^CNZ ““'i* _ _
Mt. . XXII, h. — Z : qni-ujpijjl^^ jiiT trc. tqujpujftiÆjlf^ ql/hb lu^
k% «les taureaux de moi et les bêtes engraissées sont immolés»,
oi TaCpot [xov xai rà antalà Ts9vp.éva.. — F : qnLiuiiiuli^ qb-
‘hbtni^b^ «les taureaux sont immolés»;- une deuxième main a
ajouté à l’encre rouge : bL. tqiuptuinulf^ «et les bêtes engrais-
sées».
Mt., XXII, 16. — Z: quj2ujlibpirtuL liLf^ibu/bj « leurs dis-
ciples», d’accord avec le grec : to s (xadiiTois aÔTcôv, et la Pecbitto :
I . Syr. sin. : «ses disciples». — CF: qiu^yjlibftmu
«les disciples», d’accord avec l’omission unique de ai;Ta»i; en af.
Mt., XXVI, ig. — Z: n^aql^n <Çiiiuiru^buig « couime Or-
donna», ùs auvéïa^sv, et le syriaque. — F; n^iiql^u bu. . .
«comme aussi (ordonna)».
Ml . , XXVI, 43. — Z : bq^ftin «il trouva» , eSpsv et la Pecbitto.
— F : bqftin «et il trouva», comme en syr. sin.
Mt. , XXVI, 58. — Z : . . .q^bui^iniiLu bp^uijfi « . . .der-
rière lui allait. . . », vxoXolBei aJrw, d’accord avec le s>ria(|ue.
— C om. ‘boftin «lui», d’accord avec l’omission de <xvkm en
ja if>s 1333 362^ p . «(derrière) euxn au Heu d(‘ ‘i/nfuu
« lui».
Mt., XXVII, 1 g. — Z : «était assis». — F: "üuinl^fi
"ibiu «était assis luiv, sous l’inlluence du grec : xaôriuévov Sè
292
LE TEXTE ARMÉNIEN.
auTOü. La Pechitto ; « mais comme était assis le président dans son
tribunal. . . v.
Mt. , XXVII, 58. — Z: inuipqJiupJliiiL « . . .(ordonna de)
donner le corps», comme dans la Pechitto et ànoSoOrjvat rà
(7ô3(xa en Ta Kgg 76^371 ^ 12/11). — F : utuip^Jui . . ,
« . . .donner à lui. . . », d’accord avec avTco Soôtjrai en F
(i555).
Mt. , XXVIII, i5. — Z : rtpm^u «comme», «üs et la Pechitto.
— F : npml^u bi- «comme aussi. . . ».
Mc, I, 10. — Z : ij^niplfu tBf «l’e.sprit de Diewn, d’accord
avec zrvsvfxa tou B-sov en 350 1 1349 (om. Tow)77f 1341 ^1 1126
(700 1279 1216 16 i588 A 1187 i555 Cf. Mt.,
III, 16). — F: «l’esprit», d’accord avec la Pechitto et
la grande majorité des grecs. Lacune en syr. sin.
Mc, I, 10. — Z : fip.pbL. qp fipuiLpp ^ tjbpu^
^jnpuj «comme un pigeon que [il] descendait sur lui», d’accord
avec la Pechitto et le grec : œs Tsspialspàv xaraëoûvov sis aînov.
Lacune en syr. sin. — Mq F : qp ftpufül^p ftp^ibu qmqmifLit fi
ijbpiuj ‘hnpiu «que [il] descendait comme un pigeon sur lui»,
d’accord avec xocTaëaivov ms z^spialspav ... en 1“ ^ **
(W 1/102 2).
Mc, 1,36. — Z : bu i^utg q^bin"ünpiu . , . «et alla après
lui. . . »; d’accord avec xareStM^sv en bo
1279 ^1132 1370 1354 1385 pg 01 94 (g 5^5 28 M ü IO7I
1012 270 1875 1200 726 273 10/17) Vg. •
qHjiuÿliü q^biit . . . « . . .allèrent après. . . », d’accord avec le
syriaque et xotreSiM^oLv de tous les autres grecs.
Mc, II, 1/1. — Z : ijjbgu£ül^p «(et tandis qu’)il passait»,
pour rendre le grec : kcù TSapdyMv, et d’accord avec la Pechitto.
MANUSCRIT F.
293
— F : . . . uiùguful^p «... passait par la (ou : de
là) Jésus??, qui réunit les variantes : 'csapaywv exsiôsv de
( 1 y/i 1 093), et zsapayc^v ô en Ta !<' 226f^b2ii mo 1333 iu3
K* i3 179 267 i/io2 1391
1223 9^5 etc. 399 F G H).
Mc, n, i5. — Z : [l 'ptuq^^^nptu «dans le être à table
de lui?? (= comme il était à table), pour rendre le grec xara-
KsXaBcLi avTov. — G : // p tuijJlrun , au participe passé. F
om. *Lnpui «de lui??.
Mc, III, 10. — Z: np^ «ceux qui??, tio-ot. — AF : np ,
même sens, avec forme du singulier.
Mc, III, i3. — Z: «il monte??. — Mq : h^u/ülrtu \
variante grammaticale. CF : Itl. «et il monte??; d’accord
avec le syriaque et le grec : ko.) âvaSatvsi.
Mc, III, 3à. — Z : ^u^k-gtuL. 21"-['2__ ” regarda au-
tour ...??, d’accord avec le syriaque. — Mq F : ^ujjlrgbujf^
«ayant regardé??, d’accord avec le grec: TSspiSke^dpevos.
Mc, IV, 21. — Z : ^pufif-1 prf'^i ipysTOti ô
\vyvos. — ' • •)• — ACF : ipnj TCptni^ « . . .est le
flambeau?. . . ??. q-nj «il y a??, au lieu de if-ug est peut-être le
résultat d’une révision sur un original grec qui om. spyerai,
I^al454| 371 (5^^
Mc, IV, 26. Z : nptql^u qji ugp iQt lupl^uib^gi^ . . .
«parce qu’un homme jetterait. . . ?? (—comme si un homme
jetait), d’accord avec ùs eàv dvOp'jonos /SaÀ?? en Kgg H"'
lot (Kg d) exe 600 28Gf ((] g 9 2' 3 7 2 2 1 5 à 'l ). — ACF : np.ql; u ugp
qji tupliiublig^ «comme un homme parce (lorsque) il
jetterait. . . ??, d’accord avec la Pechitto et le grec: us avQpu-
Ttos OTOLV ^aXri en I» oi'' ^osf 2193 1 i 18
209) af.
294
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, IV, Sq. — Z: Iri- qiupP HLÿlruij^i^ei s’étant réveillé»,
pour rendre le grec: ko.) Sisyspôsi's. — F : tn- qtu^rlJ^ Itiul. «et
il se réveilla», d’accord, comme mode personnel, avec la Pe-
chitto «et il se leva».
Mc, IV, hi, — Z : ^nqiT «le vent», b âvepos. — Mf| F :
<^nqJg «les vents», d’.iccord avec oi avspoi en
Ja ^ 5-133 93 ^exc b 203f 55 ^j^.3 gg [) \V © 'ÿ 0 O 565 l589
2198 1 118 209) it et la Pechilto.
Mc, V, 1 . Z .jiuJhlinj U é-ni^nifb tu^Juiu^^^h «au delà de
la mer, dans la contrée. . . », d’accord avec le syriaque et le
grec : e/s to -tsspav irjs ^aXdcrcrrjs sis Trjv ycôpav. — G :
linqJ' é-nilnJù «de l’aulre côté de la mer, dans la
terre...». F om. «de la mer», d’accord avec
l’omissioir de T?7S 0aXao-o->;s en !« <55 «<= >> 1211 c 226 ^j) 1689 9^^
788 etc. ), b ri (cf. Mt., viii, 28).
Mc, V, k. — Z : muipinki^ «dompter», d’accord avec le sy-
riaque et le grec : êapdaai. — A : « lier » , le Stiaûi de
— F a d’abord « garder » , puis au dessus,
à l’encre rouge: dompter».
Mc, V, 19. — Z : bpP^ [t mnidu lun. j^inujiiliu _pn «va
à la maison de toi auprès des familiers de toi», d’accord avec le
syriaque et le grec : viraye sis tov oIkLv aov •arpos tous tro-s. — F :
t pP ft uinidu mn. /^utiuhliuh «Va à la maison auprès des
familiers de toi».
Mc , V, 21. — Z : é-nqnijnLpq. piuqni-iP « foulc nombreuse » ,
byXos zsoXûs. — ACF : J'nqntjnL.prpp pujqnt-ifp « foules nom-
breuses», d’accord avec la Pechitto :
Mc , V, 2 1 . — Z : trt. I;p tun. S-nipqk'ppL « et était au bord
de la mer» (instrumental), xa.) j)v -arapà jrjv B-dXacraav. Pe-
MANUSCRIT F.
295
chitto : «comme était le long de la mer». Syr. sin, : «une
grande foule se rassembla de ce côté de la mer», ne traduit pas
ki. «et était», dont le sujet peut être Jésus ou la foule. — A
om. ce membre de phrase. F : wn. &niltqbfipj « sur le bord de
la mer» (génit.-datif).
Mc , V, 4 1 . — y, : Itl II luijt iltÂiLliiuijü luulç
«et ayant saisi par la main de l’enfant, il dit. . . », xou xpctrrf-
aas Trjs zsaiStov Xéysi . . . — Mq : bi. Iiiuih-tui^qllr^
rLuAj^ 'bnfiui uiul; «et ayant saisi par la main d'elle, il dit. . . ».
H : bu uifLbi qJbnuJbl^ pour ujn.biuifj «et ayant
pris par la main». F : iif.brAiuül^ «par la main», variante
grammaticale Intéressante.
Mc, VI, ■ÿ. — L : bu inujjii «et il donnait», d’accord avec la
Pechitto et le grec: xai êSi'Sou, ou sScoxe en I“®^^(W)y’(de</j'<),
Sovs au lieu de xat eSiSov en 1^^5 93 ^j) 565 j af c jp. — F : A/-
ma/^«et donner», ce qui suppose la construction «il commença
à les envoyer. . . età leur donner. . . ».
Mc , VI , 1 5 . — Z : (luli ujji^ « mais les autres que . . . » ,
âXkoi é'i iXsyov. Pechitto : «et d’autres. . . ». - Mq , Hl
utfq^ tuubpj «or d’autres disaient que. . . ». F : pili
«mais les autres ... ».
Mc, VI, 2 0. — Z : b[ilpp;ii ft jntpJuüjLlç «avait peur de
Jean » , d’accord avec le syriaque et le grec : ê(po€e7To tov Iwav-
vrjv. — Mq : bfilp^fi fi ‘Ltluiibl^ «avait peur de /«i». F :
. . . fl "hJiifbiyL « , . .de luin, avec^/ fn) déterminatif.
Mc, VI, 2 0. — Z : 'uui bjbtui «elle, étant sortie. . . »,
comme en Pechitto : «elle donc sortit. . . » itsJaaj —
F : bu ‘hu! bibiuf^ K et elle étant sortie», d’accord avec le grec :
xat ê^eXOova-a, et le syr. sin. : «et la jeune fdle sortit. . . ».
296
LE TEXTE /VHVIÉNIEN.
Mc, VI, q5. — Z : . . ilçuq^uqwlffi . . , «à nioî immé-
diatement. . . 7), d’accord avec . . .(jloi Sms e^otvTrjs en Kgg H"'
<î 3c <î48 loiGir ^Q3 33 3^2 B'ÿg). — F om. «immé-
diatement», d’accord avec l’omission de e^ctvTtjs en sa
Ia^5fl370f(,26l DW 273 /. ) c/. Cf. Mt. , XIV, 8.
Mc, VI, 27. — Z ; q-w<yfi2r «[un] bourreau», o-Trexot^XaVopa ,
P P' ^ ^
(specuiatorem). — F : q-iu<Çli'2(u «[des] bour-
reaux ».
\
Mc, VI, 29. — Z : Irlifiü puiplfib « . . .vinrent, empor-
tèrent...», d’accord avec le syriaque : oi.)o «et vinrent,
emportèrent. . . ». — Mq CF : hlilîij hu fLiupJffb «vinrent et
emportèrent. . . », d’accord avec le grec : ^XOov xai vpotv.
Mc, VI, 33. Z : qlt hftp Itl. q^iug^ ptuqnn/^
« . . .que ils s’en allaient, et s’en aperçurent plusieurs . . »,
pour rendre le grec : . . .vTrdyovTas xoà è’néyvwaat.v [aÛToùs]
'üsoXkai. Syr. sin. : «et virent eux plusieurs et reconnurent eux».
Pechitto : «et virent eux [ilusieurs s’en allant et reconnurent
eux». — MqA: ku «et ils s’en allèrent», au lieu de
kt. qtf-ujÿfib «et S en aperçurent». C : bpp-iuj^ bu q^u^fîL
bu <Çbin . . . « . . .allaient et s’en allaient ; et après. . . ».
F : bu uif^tujlfü [lujqriuifp «et portaient le deuil plusieurs»;
mais la graphie uq.iujlib doit plutôt être tenue pour une va-
riante orthographique de «s’apercevaient».
Mc, VI, 30. Z: bu bfbuj^ b ut bu utJpn^ p.utqnuiP «et
étint sorti, il vit foule nombreuse», d’accord avec le grec: xaï
ê^eXOojv slSsv 'ssoXvv oyXov, ou mieux: . . . o;(,Xov isroXt;!' en
376 Jtt^c 17 ^ c 329 [ 3 3 2 N 0 4 8 2 ) û T / vg. — Mq: Lu
uibubuj^ ujJfin^ . . . « et ayant vu foule. . . ». F : J-nqui^u^iq.
«foule»*, au lieu de iuJpn[u «foule». Pechitto: «et étant sorti,
Jésus vit des foulci nombreuseuses».
MANUSCRIT F.
•297
Mc, VI, 36. Z : ij^nqntjnt.iir^uq^ «(rcnVoie) CCS foulcS » ,
d’accord avec l’unique tous oyXovs de (]gt accord
de l’arménien avec le texte grec de Koridelhi est frappant et
vaut d’être relevé. Il contribue, avec les autres variantes relevées
plus tard, à marquer le rapport étroit qui existe entre le texte
arménien d’une part, et le grec de Koridethi d’abord; puis du
Codex Bezae d’autre part. Syriaque et grec ; avTovs «eux??
— Mq : q^nqni^Lprf.ui «Cette foule , avec variante
orthographique : i/» au lieu de q-. F : ri^nqnt[ni.pq.q. «cette
foule».
Mc, VI, UZ. — Z: «pleins», «remplis de». — Foui, ce
mot, et l’ajoute après coup.
Mc, VI, kh. Z : bt. np l^bpu/i/b' ^ppbi. mp^
<^iuqujp «et étaient ceux qui mangèrent, environ hommes cinq
mille», pour rendre le grec et la Pechitto: xcà ^aotv oi (paySvTSs
Tovs alpTovs 'aevTaxtcry^tXioi dvSpes. Mais rovs aprovs «les pains»
est omis en Ta (xD W0 yoo etc. 1082
2198 1 ii8 209) lal"' c /"(af hiat) sy‘W. Cf. Mt., xiv, 21.
A : k i~ f^p.^ If^bpujiîii b^% ^ppbt. i^pp
«et ceux qui mangèrent étaient environ hommes cinq milliers».
CF : np^ au lieu de np. C : <Çuiqujp^ «milliers», au lieu de
^utquip «mille».
Mc, vu, 3. — Z : ^pu/itq[i nuü^^h «car ils ont», xpazovviss.
— Mq C : ^iubqli nthibliij «car ils avaient». F om. .pu/üifji
nJbl^ qujLujLri.nLfc^fiLü &bpnyit «car üs Ont la tradition des
anciens».
Mc, VII, 6. Z ; . . .<^bnujybuip putybtjui bh . , .
«(leurs cœurs) éloignés loin sont (de moi)». — Mq ; /»
AT/. C : /i ptup^ b%, F : <Çbit lupbuii^. t/blf^nLÊiji b’ii , même
sens, variantes ortlingrapliicpies et grammaticales, provenant
du grec : tj Sè xxpSi'a. aviwv •a6ppcû àné^ei dn’ êpov et des varia-
tions que ce dernier renferme.
298
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, vji, 11. — Z; lin/ipuih «korbanr, xop&ôiv. — F :
ILiuhu « mon korban » correspondant à ia Pechitto ««xdÿaô « obiatio
nriea».
Mc , VII, l3. Z : . . .u^ ibpnij^iuLtuiif^nLpirtui/^tb ,
luLufibqlrgl^^ «(et VOUS avilissGz la parole) de Dieu par votre
tradition que vous transmettez», pour rendre le grec : àxvpoüvTss
rhv '^6y6v tou B-soü TSapaSocrsi vpL65v, ^ TSapeSoixaTS. — A :
. . .Üij ijguuL ikprg lut-iuLgni-P b lulfü ijnp tuLuÂirj.jigl^^
« . . .de Dieu à cause de votre tradition que vous transmettez»
(subj.), d’accord avec le syriaque et le Sia Ttjv TsapaSoaiv . . .tjv
de [1071] (lat). C : . . .ujL.ufhq-bgl;^ «vous trans-
mettez», avecî» (n) déterminatif. F : . . .iuLufüq^nL.pbujJpq.
«tradition», avec rp (d) déterminatif.
Mc, VII, th. — Z ; uiulç «il dit», iXsyev. — HF : bt. tuul^
«et il dit», d’accord avec le syriaque. Xeyet en (B).
Mc, VII, 17. Z : ^mpgufhl^pj t^ut uj^tul^bputpJ
ilujc/b . . . «interrogeaient lui les disciples au sujet de. . . »,
d’accord avec l’omission de avTov en (A). — F : <^tupgfîü
g'üiu ui^ujf^bpinpj %nptu . «demandèrent à lui . les
disciples de lui au sujet de. . . », d’accord avec tous les autres
textes : ot paOnToiï avrov. Cet accord de l’arménien avec le seul
Sangallensis est frappant, mais, comme dans presque tous les
cas, il ne permet pas de conclure à un système. Ailleurs le texte
arménien sera d’accord avec le grec contre A.
i
Mc, VII, 18. — Z : bi- uju^ ghnutu «et dit à eux», xai
Xeyei avroTs et la Pecbitto. 0 au lieu de xa) en sy*W sa. —
F : bi-^uj tuul; . . . «et lui il dit. . . », peut-être sous l’in-
fluence du syr. sin.
Mc, VII, iq. — Z : bu lupinmpu b^ufLl^ «et dehors sort»,
xa\ sis rhv à(peSpô}va éxTTOcsûsTai ; s^co au lieu de sistov a(^sSpwva
MANUSCRIT F.
299
en sy*M. — F : . . .kpPiu bi. tupintugu . . . «... fmais dans
le ventre) va et dehors (sort)».
Mc, vil, 2 0. Z : trL. UJU^P np pj^ ^ 1/inpq.yij
biu/bl; K et il disait que ce qui de l’homme sort. . . » , D^sysv Sé, on
•zh SK Tov avOpcoTTov sKTtopeoôyLSvov, Le syriaque om. «et il disait».
— F : iMjul; np fl iTiu^iq^nJu «et il dit : ce qui de l’homme
(sort). . . ». G : . . .npt ^ h-^ufbl^ « . . . ce qui de la
bouche sort. . . »; le mot signifie «bouche», «orifice»;
je n’ai relevé aucune variante correspondant à celle-ci de G.
Mc, VII, 28. Z : fl %b p^nuuin b^iu^trlj «... (toules CeS
méchancetés) de l’intérieur sortent», sacoôsv sKTiope-jerat , et la
Pechllto. F : ^ Ijptnl^ bijnLb% « . . . de l’in-
térieur, du cœur (ablat.) sortent... », variante qui n’a de répon-
dant dans aucun texte consulté, mais qui pourrait être rappro-
chée de SK TOV avOpœnQv SKTZopsvsTai en (1/12/1).
Mc, VII, 26. — Z : bip u/blituL. « . . .vint, se prosterna»,
d’accord avec le syriaque (mode personnel), pour rendre le grec :
sÎ(7sXBov(t(x TSpocrsTzsŒSv . . . — F : bi. bip iu^u/lIiuju «et étant
venue, se prosterna», sous l’influence du grec.
Mc, VII, 2q. — Z : bu. luub yhtu «et dit à elle», xa) siTcsv
aÔT^, et le syr. sin. — Mq : bu. ‘biu tunl^ "6t dit à
elle». F : tuul; ÿUujjii «dit à elle Ji'susv, d’accord avec la Pe-
chitto et : xa'i eiirev avTtj 0 1» en (2N0).
Mc, VIII, 4. — Z : . . ni-uinit l^iu^ibii , . . «(répon-
dirent à lui les disciples) de lui : d’où peux-tu. ..?v, pour rendre
le grec : . . . o< [xotBrjTai avrov, 6ti tsÔÔsv tovtovs èvvr{o-STaî
TlS . . . G ; ... ^bnpuj A" JL njub^ii nuui/p ... « . . de lui cl
disent : d’où. . . ». F : . . .nt-um^ If^uipiunjnup «d’où pourrons-
nous ...?».
300
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc , VIII, 8. — Z : lilrpiuL Itl. jiuiplrjufb «ils mangèrent et
furent rassasiés», d’accord avec le syriaque et le grec ; s(payov Sè
xa) ê)(^opTâ<76t]aav. — C : ju^q-lrgulh , variante orthographique.
F ; libpujü minrhlr^lib L . . . «ils mangèrent tous et. . . », d’ac-
cord a\’ec etpayov zsavxts . . . en Ta (n 33 5 y g
2 1 3).
Mc, VIII 2 2. — Z : ^£1/1/ \i . . . «ils viennent à (Bethsaïda)»,
d’accord avec epyovTai en N' BCDLA0 i3 28 33 6g 12/1
366... — F : tf-uij fl « il vient à . . . », d’accord avec le syriaque :
^ 'T»
Ulo , et apysTott en N*A]NXrn. . . Celte variante est importante.
Elle devrait être décisive; elle ne l’est pas. Ici, l’arm. F marche
avec le grec N, comme supra, Mc, vu, 2g , contre A, comme en
Mc, VII, 17; tandis que Mc,viii, 8, F est d’accord [zsav-tes) avec
KMn. C’est, entre beaucoup, une variante typique qui montre
comme il est dangereux de vouloir systématiser et classer en
familles les manuscrits. Ils empruntent l’un à l’autre, d’une façon
apparemment capricieuse, des variantes qui défient toute systé-
matisation.
Mc, viii, 2 3. — Z : k<Çtuh tupinuj^nj . . . « . . . il conduisit
hors de . . . », d’accord avec l’omission de avTov en (565
6 '7 2). — F : Ir^u/b ifhuj . . . «conduisit lui (hors de). . . »,
d’accord avec le syriaque et ê^n'rsyxev olvtÔv de tous les autres
grecs. Ici, l’arménien F marche avec la grande majorité des
grecs, contre Z qui n’est d’accord qu’avec une infime minorité
grecque, comme en Mc, vu, 17, tandis qu’ailleurs, c’est le cas
contraire qui a lieu.
Mc, VIII, 26. Z : . . ./r Jl' Jinufiiligtru ,
^ innifij Iru jnpJ-iuiF ^ Jinuhijtglru' JJi nuJIr^ tuuji^
giru fl a . . .dans le (ton?) village, n’enire pas, mais va
dans la maison de toi; et lorsque dans le village tu entres, à
personne ne dis dans le village», tandis que le syr. sin. et le grec
portent : (irjSè sis Ttjv xiôpitjr da-é’kQris «et n’entre pas dans le
village». La Pechitto : «et n’entre pas dans le village, et ne dis
MANUSCRIT F.
301
à personne dans le village». Mais on lit : v-naye eis tov oikov
(jQi) «va dans ta maison» en Ia<55 o5o(om. toi») 93f les (om. tov) 1279
^17^1132 ^j)0 555 28 -88 126 69 i'jh loyi O loia)
it^'c vg, et : fMtjSe stTrtjs tivi ev t>i xcofxrj en Ta Kgg
loioiT ^CSSASgaSÿg). — F: le premier JintiiijIiglT U
«(n’)enlre(pas)»; la suite manque jusqu’au deuxième Jlnuhjfi^lru
«tu entres», probablement par raison d’homoteleuteion, et
ajoute : bt. Jft tuu^gbu ^ «e< à personne
quelque chose ne dis pas dans le village».
Mc, VIII, 2 ■y. Z : ht. bi^jjiuni-u tu2J^libpinq^b
q^bpA ^1 U libuiuiibuj . . . «et sortit Jésus avec les dlsci[)les
vers les villages de Césarée. . . », pour rendre le grec : xai è^ûX-
Oev ô lrj(70vs xat oi [xaOriTai olutov eis rois xcoixas Kaio-ap/as. . . «et
sortit Jésus et les disciples de lui vers les villages de (lésarée. . . »,
d’accord avec le syriaque. — Mq : bu. bjjju ^ 2^‘hu t^b utufibiu
lu^ujI^bf^iuiiitL^ <Çufuij^biià «et sortit Jésus vers les
villages de Césarée [dej Philippe avec les disciples. . . ». F :
bibiuq^ . . «et étant sorti ... ».
Mc, vin, 29. Z : u^iuiniuuluiuii^ bin u^bmfinu bi. ujulç
^ui «répondit Pélros et dit à luin, pour rendre le grec : ctTro-
xpiôeis Se b lleTpos Xéyet aCrœ, et la Pechitto « répondit Chém’oun
et dit à lui». Le syr. sin. om. «répondit» et porte :
«dit a lui Képha F ; u^imnuÉu^uujbli bin
%JuM. . . «répondit à lui».
Mc, vin, 38. — Z ; . . . iftujn.o^ ^0^1 bt. <^fib2yiui^
liujtj i'ininj « . . .dans la gloire du père de lui et des anges
saints», ce qui ne rend pas exactement le grec : èv Si^ri tov
TSaTpbs avTov fierâ tôjv àyyéXcov tcSv dyicov «... dans la gloire
du père de lui avec les anges les saints»; Pecbltlo «dans la
gloire de son père avec ses saints anges». Syr. sin. : «dans la
gloire de son père et les saints anges». — F : i^uifLuii^ <yo[i
[ii-pry bi. ^u/brpbiiJ . . . « . . .dans la gloire du père de lui et
avec. . . ».
302
I.E TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, IX, 8 (9). Z ; uf^iuinnL^pIruj^ ‘hngut tjp nt-JIr^
u^ininJb-uÿb’h ijnp ink ujîîîiü , jn^té-tuiT. . . «il ordonna à
eux que à personne iis ne racontent ce qu’ils virent, mais
lorsque ... v, StsaleiXaTQ avTo7s, tva firjSsv) et elSov, Sirjyrja-wvzai,
ei firf Sjav . . . et le syriaque qui porte : «qu’ils ne disent», au
lieu de «qu’ils ne racontent». — F : lunfiglTU «disent» au lieu
de u^uiinJk ugi/h «racontent». Mq : mujinni-lipbiug ^ngtu Itl.
tuu!^ ifji nuJnL^ «il or-
donna à eux et il dit : qu’à personne vous ne racontiez ce que vous
voyez, mais. . . », sous l’influence de Xeyœv au lieu de iva en
Io55i ^ i5'7./i) et de emv'cs to opafxa. ecos ov au lieu de a — otolv
en T„ lo^si (15-7/,).
Mc , IX , 9 (10). — Z : [i tftrrLlr^ng^ jinn^lr^ « d’entre les
morts ressusciter», to éx vsxpcov àvcccrlrivoLi; le syriaque : lors-
qu’il ressusciterait des morts». — F : ft tlbn.b^ng jturAb^
«d’entre les morts le ressusciter», avecî/ (n) déterminatif sur le
verbe, pour mieux rendre le to grec.
Mc, IX, 1 1 (12). — Z : igtuuiiutilu tl/il ft bin "iingui bi. tuu^
il il répondit à eux et dit», qui correspond à peu près au syr. sin. :
«il répondit et dit à euxv et au grec : 0 Se airoxpiBeis emev av-
Tois en ADNXrn. Mais la Perhitto ; «il dit à eux», d’accord avec
le grec : à Sè ê(pt] av-roîs en nBCLA. Il semble, par cet exemple,
que la forme abrégée ne soit pas la plus ancienne. En tout cas,
si A est du v® siècle, il marche avec le syr. sin., tandis que N et
B, réputés pour être du iv®, marchent avec la Pechitto. — AF
om. 'bnguj «à eux». A : tuul^ ^nutit «dit à eux».
Mc, IX, i3 (i4). — L : in bu^ «ils virent», d’accord avec
le syr. sin. et eiSov en NBLAk. — F : kmbu «il vit», d’accord
avec la Pechitto et eiSev en ACDINXFII ©. Celte variante est
importante. Elle semblerait indiquer, d’une façon péremptoire,
avec quel groupe de mss. grecs marche l’arménien (exception
faite de F); il n’en est cependant rien, et les exemples nombreux
MANUSCRIT F.
303
fournis ailleurs prouvent que l’arménien s’écarte nettement de xB
et du vieux syriaque.
Mc, IX, 9 0 (ai). — Z ; k<^ujiiy . . diW demanda au
père. . . pour rendre le grec : xai èTrrtp'jjTrjusv tov ■jsaiépa
il interrogea le père. . . ». Le syriaque : «et Jésus interro-
gea. . . », d’accord avec eTtripaiTjo-sv o K en Ta Ia°“°
(i94i0) ...acrf Ici l’arménien ne marche ni avec le sy-
ria jue, ni avec Tatien, ni avec Koridethi, avec lesquels, il a,
par ailleurs, des analogies frappantes. — F : frt. «e< il
demanda. . . », sous l’influence du grec.
Mc, IX, 9 3 (a A). — Z : <Çtui-tiitnuiir, ot^km «je crois,
aide. . . », zsialsvoj, ^orj'dst. . . Mais le syriaque : «je crois,
mon Seigneur-, aide ... », d’accord avec xvpie en C^NXFAII a b c f.
Ici l’arménien marche avec les vieux grecs : nABC*DL. . . contre
le syriaque jeune et vieux. — F : <Juji-unntuJ'iLnft on%biu «je
crois, Seigneur, aide. . . ».
Mc, IX, 94 (95). — Z ; ItL. vyu «muet (avec
q- [dj déterminatif) et sourd esprit», to dXaXov xcti xcü(pov ’srrevpat;
mais xcn(pov . . . aXotXov en af cdjf^ et syriaque «sourd. . .
muet. . . ». — A : luju «muet sourd esprit». CF :
q^kiJ' funLj^ lufu muct démou (dcw), sourd esprit»;
cette lecture est intéressante; les copistes ont lu : q^bu
txmuel dew (démon)» , au lieu de ^ujJfiq- bt. muet ( toi) et. . . ».
C’est probablement un simple accident de lecture.
Mc, IX, 98 (a 9). — Z : u^iu^ntl^g bi- ujqop^L^ «par jeune
et prière», d’accord avec le syriaque et vno-Tsia xai 'cspoaevyri
en Ta pa (von Soden). — yVC : iqiu<JuiLf>_, variante orthogra-
phique. F : mq^Ê-P bt- u^ui<ÇniJj» « par prière et par jeûne» ,
d’accord avec èv ■apoa-evx,*} xai vtj'rleta de presque tous les mss.
grecs.
LE TEXTE ARMÉNIEN.
.‘10 '4
Mc, IX, 29 (3o). — Z : ujbytuhl^lîu «passaient», d’accord
avec le syriaque et 'SfapsTropevovTo de presque tous les mss. grecs.
— F : ujb^ujbl^p « passait», d’accord avec le seul e^eXôoov
’ZsapsTTopsveTo de ('^72) et : ff- vinde egressi transiehatn ,
g^ Kinde profecti praelergrediebaturn (sic).
Mc, IX, 3o (3i). — Z : «ses (disciples)», d’accord avec
le syriaque et le grec : tovs fxaOtjTàs aCrov. — F om. [it-p «ses».
Mc , IX, 3o ( 3 1). — Z ; bu fipfilîL- uupuiig^ « et lorsqu’il sera
tué», d’accord avec la Pechitio’, pour rendre le grec : xaà à-xon-
TavdeTs. — F om. ces mots, d’accord avec (D) af a e. Ici,
F marche avec le Codex Bezae contre Koridelhi et tous les autres
grecs.
Mc, IX, 32 (33). — Z : <Çijupgiitijl;p i^num «interrogeait
eux», d’accord avec le syriaque, pour rendre le grec : ÈTTvpcÔTa
avTovs. — C : <Çuipgufhl^p g^nuui «demandait à eux». F :
<Çiupgiublçp i^nutu bu tuul^p «interrogeait eux et disait. . . »,
Mc, IX, 34 (35). — Z •. ijbplininiuutuiiu% « les douze», d’ac-
cord avec la Pechilto (Syr. sin : ses douze), et le grec : lovs
ScôSexa. — F : qw^^t^kpinuii «les disciples», peul-étre sous
l’iiilluence de SoiSexa plolOyitols en r^^®'^(/i72 i5i5)(jf.
Mc, IX, 34 (35 ). — Z: lipinubp «le plus jeune», « le moindre»,
pour rendre le syriaque et le grec : ë(rx,(x.T05 «le dernier». — F ;
ériunu^ «le serviteur».
Mc, IX, 37 (38). — Z : bu. qJtrp /^4//f . . . «et nous après
(ne suit pas)», 0? ovx dxoXovde'i vpitv. — F ; bu ttk-g «et
après nous. . . », sous rLnfluence du grec. Dans ce même verset,
l’arménien n’a pas ; oti omx axcdkovBei ripiv « parce qu’il ne nous
suit pas», qui ligurent en Ta H K. Cf. Le, ix, 49. C’est un écart
sensible entre l’arménien et ces textes avec lesquels il est géné-
ralement d’accord.
MANUSCRIT F.
305
Mc, IX, 38 (3g). — Z : bt- 'hiu luij^ «et lui il dit», d’ac-
cord avec syr. sin., ()Our rendre le grec : o Sè duev. Mais o <îe
Ij7o-ot^s ÊjTrer en Pechillo et en Ta H K, — F oni. "hm «lui».
Mc, IX, ho (^i). — Z : jmünLhu jiuju , avcc U (s) dtHer-
minalif, «en ce nom (que)», ou «en ce nom mien (que)», èv
bvéïxtxTt 6ri, et le syriaque «au nom que»; mais ; ovo[xa.Ti fxou
en Kgg (x* A). — F : juHiniSu jutju « en ce nom » ,
sans'" (s) déterminatif de la i™ personne.
Mc, IX, h\ (^2). Z : bi- nfi ij^uyp-uiif.qbgnLugl;^
t - ■ «et quiconque scandalisera l’un de. . . », xai os àv
axavSa.Xio'^ éW . . . — F : bu bpb ij^tigP-iui^rjibgnuugl:^ np
q^. . . «et si scandalisera quelqu’un l’un de, », peut-être
sous l’inlluence de eav en Kgg H"" ® ja®« 286 uo8 5^^
iq4i 21 i654).
Mc, IX, h h (^5). — Z : <^iuin' f^l^biu t^uu fl ^1;'^ «coupe,
jette-le de toi», d’accord avec le syr. sin. Le grec et la Pechitto :
àTTÔxo^ov avTov «coupe-le». Mais addition de : /3aXe ano (tov en
I14I6 ^i3g6), cf. Mt. , V, 3o. — F : <^iuui t^iut bu f^l^btu f
«coupe-le et jette de toi».
Mc, IX, 66 iyh-jY Z ; . . . Jf/ntfiul^uÉt/p. Jinu/ijb pjiup^
pujnupfûL ug ^u/ii . . . « avec un œil entrer dans le royaume
de Dieu, que. . . », pour rendre le grec : yLov6<pdakiiov siasXôsîv
sis tùv (SaaiXet'av tov 3-eov, rj . . . et la Pechilto. Syr. sin. : tandis
que tu as un œil ...» ; d ; cum uno oculo. — F : ... i/fimliuAif
Jininübi^fi libtuüi/h ^u/b . , . « . . . boi’gne entrer dans la vie,
que. . . ». Jfiinliu/bfi «borgne», sous l’inlluencc dù grec : (jlqv6<P-
OaXfjiov. Iibufbiib «la vie», d’accord avec ^corjv en i'‘54f
(.666 1626 617 1676 ti88). •
Mc, IX, 67 (68). — Z : nprpb’bngiu «lever d’cuxv, d’accord
avec le syriaque et le grec ; à a-xoiXri^ avTc5v. — F om. "ïingiu
«d’eux», d’accord avec l’omission de avTrov en 10231 ,351)
306
LE TEXTE ARMENIEN.
b 1043 ^ 1020 1 247 A3 Kl ^5 1027 K-87 (27 71 3 /( 8 I279 1679 t6
i588 962 485 XVSG) K'' c.
Mc, IX, 49 (5o). — Z : «vous», d’accord avec vfjLets
ouv e;^eTe en (W 565 1689 9^^ 7^^ etc.). —
F om. «vous?!, d’accord avec les autres grecs.
Mc , X , 1 . — Z : ht. hfip-u^ji q.uipJ[httt^ ^n*ühuti^ thnqntj^
ni-pr^ «et allait de nouveau rassemblée la foule ...» pour rendre
le grec : xoii o-vftTropevovTat 'sraXcv 6)(Xoi . . . Mais on lit : avfnto-
peüeTai . . . o;^Xo? en . (W28 i542 i654...).
Le participe rassemblée» n’est ni dans le syriaque, ni
dans le grec, ni dans G. — F : {unüthf^ «rassembler».
Mc, X, 2. — Z : ht. utu^füt «(interrogeaient lui) et disaient^).
Ces deux derniers mots sont omis par F, par le grec et par le
syriaque.
Mc, X, 3. — Z : ^ngut «(répondit) à eux». Grec : aitoxpi-
dsts stirev avTots, d’accord avec le syr. sin. Pechitto om. «répon-
dit à eux » , et porte : « dit à eux ». — F om. ^ngut « à eux ».
Mc, X, 8. — Z : JhigtIJtb tlft «chair une», d’accord avec cràp^
fx(a en xACFKM^Urn et Koridelhi. — F : ilîugt/fîii « une
chair», d’accord avec pua adp^ en BDEGHLM*NSVXA et le sy-
. ^ ^
riaque ^ .
Mc, X, 10. — Z : ghuj «(demandèrent) à lui», d’accord avec
le syriaque et le grec : atÎToi?. — F om. ghtu «à lui», d’accord
avec l’omission de avTov en (WM).
-Mc, X, I t. Z ; “hp^lç ugg uipluttihugl^ t’-f
lugttiug^ t^^«si un liomme renverra sa femme et prendra une
autre . . . » , eav avtjp airohjcr-n inv yvvaixa avTOV . . . — F : . . .
tugJtul^ly ‘ijiffit ht lun^ü^gl^ ... «... l'eiivoie Sa femme et
[qu’jil prenne. . . ».
MANUSCRIT F.
307
Mc, X, ly. — Z : ^uifiguiblçp «demandait à luin, êitri-
pôjTa avrSv, omis par le syr. sin. — F : ij^tu
«et interrogeait lui», d’accord avec la Pechitlo.
Mc, X, l’y. — Z : i^pr^-utuf^b tn ptupfi «maître bon», SiSda-
xaXe àyaôé et le syriacpie. — F ora. ces mots.
Mc, X, l'y. — Z ; jtuuftmlrLtulf^ujhu «étemelle», aldviov et
le syriaque. — F om. ce mot, d’accord avec l’omission de olio)-
viov en (^^)*
Mc, X, i8. — Z : ti-ju tuulç g^iu «et Jésus dit à lui», ô
Ii/croC? eluev aùicp. — F : bu mub g^btuyu «et dit à lui Jésus»,
ce qui se rapproche de la construction syriaque.
Mc, X, l 8. Z : pmpit' p-‘^3 "*1 fi y 3 pas
quelqu’un [de] bon, mais un : Dieu», pour rendre le grec : otlf^eî s’
àya66s, e! pv eJs b ^eos. — F : ...piupft b [J b Jfi inS-
« ...bon, sinon un : Dieu».
»
Mc, X, 28. Z : h U ^ugkgbtupjugulinju juijUtpnju "ju «et
ayant regardé çà et là, Jésus. . . », xal sfsptêXeypxfzsvos b Irjaovs,
et le sjriaque qui est à un mode personnel. — F : . . .jn
/(igu jiM^lf^igu . . . « . . .Jésus, çà et là. . . ».
Mc, X, 27. — Z : uiul; «dit», Xéysi. Syriaque : «dit à eux».
— F : bu tuu^ «et il dit».
Mc, X, 3o. — Z : é-utifii/btulifi «[en ce) temps», èv lÿ
xatp'M. . ., et le syriaque. — F : lu^uu/p^Çftu «[en ce) monde».
Mc, X, 82. — Z : iJliuuufüg.uiJ' «de nouveau» -nraXm, omis
par le syriaque et par T* [ 267. 7 1 8) pa & c sa. — F.
om. ce mot.
308
LE TEXTE AHMÉNIEM.
Mc, X, 38. L : uf^ujtniuu^ujiijt hin Itl. tuul^ ^nutu
«répondit Jésus et dit à eux», d’accord avec le syr. sin. et 1““'
mr^a b^457^l370f 1354 ([)W0 565 etc. i583 2193 1 2o4 1689
983 788 etc. 273 U 10/17) pa af it. Les autres grecs et la
Pecliitto : b Sè îrjo'oCs sItisv avTOts. — F : u^iuintuu^u/h^ km
^n^tuj'u hi- luul^ «répondit à eux Jésus et il dit».
Mc, X, 39. — Z : «à lui», d’accord avec le syriaque et
auTCü en Ta H K. Cf. Mt., xx, 22. — F om. ce mot, d’accord
avec D0 1 28 a b c i k q.
Mc, xj 61. — Z : uI^uujL « commencèrent [à]
s’irriter», d’accord avec le syriaque et le grec : vp^avTo dyavax-
reiv. — F : p-mpl^iugu/ij «s’irritèrent», d’accord avec rjyavaxjtj-
o-ai' en Ta (^79 1682 2198 1 118
209 i^SS A) q. Cf. Mt., XX, 26.
Mc, XI, 2. — Z : i^iu tu «détachez-le et
amenez», XvaaTe aCrov xoà (pépere. — F : fnuA^^ tu mé-^p
t^tu «détachez et amenez-le», d’accord avec la Pechitto.
\
Mc, XI, 3. — Z : ugup «ici», le syriaque et le grec : sy^e. —
F om. ce mot d’accord avec l’omission de ooSs en (^27)
af c, Cf. Mt. , XXI , 3 .
Mc, XI, 7. — Z : luAfh «ils amènent», pour rendre le grec :
xoà (pépovaiv, en N'BLA. . . — CF : tuAjfü «ils amenèrent»,
d’accord avec le syriaque et rjyoiyov en ADXm . . .
Mc, XI, 8. — Z : [i iJtpujj 2^iifhiuunujp<ÇI^ «sur le chemin»,
pour rendre le grec ; eh trjv àS6v en nBCDLXFA. . . — F om.
fl ijkpug «sur», c : fl 2^ufbiuigujp^^\i «dans le chemin»,
d’accord avec le syriaque et le grec ; ev tïj oSo) en AKMiNTI.
•
Mc, XI, 8. — /j : tu uipl^tuhl^fîü q2^uAjuiit^ujp<^ujuL «et je-
taient dans le chemin», omis par syr. sin. et beaucoup de grecs.
MANUSCRIT F.
309
eis Trjv oSov en Ta I Kgg (^79 — F : ïi//t
TCtuLiumut^iui^ «vers le chemin».
Mc, XI, i3. — Z : fl "but «(vint) vers lui», èXQâiv éTt’ avTtfv.
— F om. «vers lui», d’accord avec l’omission de ett avrnv
en Ta a syf'h parce qu’il reporte ces mots au membre de phrase
suivant.
Mc, XI, i3. — Z : puijy . . . «ne trouva rien,
si ce n’est. . . », oùSèv eupev eî [xn . . . et le syr. sin. — ACF :
bq-fitn fi %i/tu p.u^g . . . «ne ti’ouva l’ien en lui, si ce
n’est. . . », d’accord avec ... .eupev ev avTij en Ta (S'yq)
cq syP.
Mc, XI, 1 5. — Z : ij-uib jbfint-uiuq^iT «ils viennent à Jéru-
salem » , pour rendre le grec : xa'i êp')(pvtai eis ïepoa-ô'kupa. et la
Pechitto. — F : q^uij'n «vient Jésus à Jérusalem», d’accord
avec ep’jferrcti en la*^^ ( 700 ) è r i sa et eîae'kBojv au lieu de epyovTcti
en Ia^®(D). eiareXOcüv 0 I<j.en Ta Kgg (^9^ 12/11).
Mc , XI , 22. Z : bplç nuLfigfi^ q^uiutuinuU « si VOUS
aviez la foi de Dieu », pour rendre le grec : ei eye-te -ai'ahv 3-eov
en Ta® H^2^48 1^^5 050 93f ^^01091 rl094 ^1279 (f,. 00 565 28 1689
983 788 etc. 12 23 119/1 1071) pa“ abri", le syriaque :
«si en vous est la foi de Dieu» . — Le texte de
F est plus clair, quand il écrit : ^uii.iumu JïBj «la foi en Dieu».
A om. ce membre de phrase.
Mc, XI, 33. — Z : utub^ gyu «disent à Jésus», d’accord
avec la Pechitto et le grec : 'kéyovaiv tç3 Irja-ov. — F : umbit
giitu «disent à lui», d’accord avec aoTca en Ta Io‘279( 107 i)sy’M.
Mc, XI, 33. Z : b yu but ’hngui tgtuutiuufuuibft b i.
uiu^ «et Jésus donna à eux réponse et il dit», pour rendre le
grec : xa) d'iroxpideis b Î^o’oî's Xéyet avTots, comme ert syr. sin. :
310
LE TEXTE ARMÉNIEN.
«répondit Jésus et dit à eux». Pechitto : «dit à eux». —
Mq : bui miuiniuu^tâfb^ «donna réponse». F : kt.j'u tuu^
t^nuut bu n^. , . «et Jésus dit à eux ... », d’accord avec l’omis-
sion de aTtoHpiôeis en (Bn‘C''FZ, etc.
577... 399*)af a/
Mc, XII , 1 . — Z : tfmpbiug , bu ... «... il creusa , et . . . ».
— F : . . . t^nfibuig fl %Jui bu ... «... il creusa en elle et . . . »,
d’accord avec Ta et le syriaque.
Mc, XII, i3. — Z : tuiLtugb'ii «ils envoyent», d’accord avec
à’Koar'léXkouaiv de pn'sqne tons les mss. grecs. — - F : luntu^k^
^ffii «ils envoyèrent», d’accord avec le syriaque, anscrleiXav en
Il^“*i'® ( 1 279) af aTrocrIsXovariv en NX.
Mc, XII, 18. — Z : <^iupgiuLl^^ ^ tuul^ffü «deman-
daient à lui et disaient», pour rendre le grec : sTTnpoiTCüv avrov
’kéyovTes en xBCDLA. . . — CF : ^uifi^fiu bu ujulrU « de-
mandère.it à lui et ils disent», d’accord avec e7tnpwTn(Ta.v en
ANxrn.
Mc, XII, 19. — Z ; npij^fi «un fils», d’accord avec tskvov en
n“BLA0. . . — ACF : nprf.liu «des fils», d’accord avec le sy-
riaque et ^eKV(x en N*“‘’ACDXrn.
Mc, XII, 27. — Z : bu utitq- «et donc vous. . . »,
comme en syriaque et vps7s o5v dans la plupart des textes. —
I' om. «donc», d’accord avec romi>sion de vpLsis ovv en
He-^48I010cn 1^014 11354 1443 ( B 10/17 lOqd) of; cf. Mt. ,
XXII, 29.
Mc, XII, 28. Z : nf! muiinnufiiiu/ü ^ uin ui^fiU «quel
commandement est le premier?», pour rendre la Pechitto et le
grec : ■aro/a èo'Tiv èvioXtj zrp'jirn tsdvrcov. Syr. sin. : quel e^t le
premier commandement.?». — F : np upuuinufipufu Jbh- figl^
«quel commandement grand serait?» (= serait le plus grand?).
MANUSCRIT F.
311
Mc, XII, 3o. — Z : inê-^n juiJ'. . . «(lu aimeras j le
Seigneur Dieu de toi de tout (ton cœur. . .)», Kvpiov tov B-eSv
crov è^, . . , et le syriaque. — F : inp imé- iHp . . . «le Sei-
gneur Dieu de toi le seigneur. . . v.
Mc, XII, Sa. — Z : ÿijui «à lui», avr^ et le syriaque. — F
om. ce mot, d’accord avec (qZi5).
Mc, XII, 35. — Z : . . .^u ht-, tuu^ «(répondit) *
Jésus et dit, tandis qu’il (enseignait)», xa) dTroxpiôeis 6 Yrtaovs
iksyev . . . — F : . . .yu Jlfu^brL, om. L- umuIç «et dit».
Mc, XII, 38. — Z : ^p^^« circuler». — F : «cir-
culer et. .. n, d’accord avec le syriaque et le grec : zsepnta-retv
xai. '
Mc, XII, 38. — Z : (veulent . . .) désirer (les sa-
lutations). . . ». Le grec n’a pas ce verbe, aa-rraa-povs étant le
complément de B-elovrMv, comme TSspniaTsiv. Toutefois, on lit :
aaTraa-povs ^nTOVvTCüv en H^®('T'') et acnraapovs tsoiovvtcov en
11246 (i355). — Mq AF ; fuürj-pirb «désirent». C : fuüi^pb-tuf^
«ayant désiré», «désirant».
Mc , XIII , 1 . — Z : Itl. npuffiufi « et quelles con-
structions», xai 'sroTaTTai oixoSopat elle syriaque : «et ces con-
structions». F : uibu npuffiu^ trii «VOIS quelles
(combien grandes) sont les constructions». C : ^^nLtuè^u «les
constructions», accus, plur.
Mc, XIII, 2. Z : . . .bu uinl^. uibutâhjbn ipyq. ïüi/'^îli^
numS-u , tuJlfü uiubiT Jibip bp pnqg^ u^r^p t
.puipp . . «(répondit Jésus) et il dit : vois-<M toutes ces construc-
tions, en vérité je dis à vous que il ne sera pas laissé là pierre
sur pierre. . . », pour rendre le grec : xa.\ b I»7o-oDs elirev
(BXéneis Tavras Tas peycCkas oixoSopds; ov prj d(pedf} rZSe Xi'ôos
312
LE TEXTE ARMÉNIEN.
ètil \î9ov, F ; ... fc"*- usulç gbnuiU’ intruufbl^^ luiP
‘ünt.tué-u . , . p^nq[tg . . . « . . .et il dit à eux : vous voyez
toutes ces constructions... jette laisserai pas (pierre sur pierre)».
aoTots au lieu de auxw en To (D i 555) afit. Omission
de avTiw en l’J'”*’ ( 1 582 2198 1 118 209). EXeTrexe en
To (D 689 M 718) af it. txfxtjv Xeyca (rot en
Ta («f'^’OTiaulieudeffo») 050f93f_ _ f^>'87 ^J)0 5g5 28... G)
af it. . .
Mc, XIII, 8. — Z : ‘buutl^p %iu «était assis luiv, xotôtjfiévov
auToS, et le syr. sin. Pechitto : «était assis Jésusv. — MqCF :
*hum «était assis», om. ‘Lui «lui».
Mc, XIII, 1 1. — Z : qj^jL juiuuufig^^ «dites-le», toDto Xa-
Xene et le syriaque. — F om. ces mots.
Mc , XIII , 20. Z : . . . tjtuuL [^mpb^ng jii-gag, tuufpl^fi
ujiF JlupJlîL . . , « . . .(abrégé ces jours) à cause de ses élus, ne
vivrait aucune chair . . . (mais à cause des élus ...)». Ce membre
de phrase «à cause de ses élus» entre rifiépa.? et otîx &v èawOtt est
omis par le syriaque et par le grec. Mais ; . . .tiixspas Sict tovs exXsx-
Tovs avToo en la^® (D) it. — Mq : [^inglring‘h «les élus», avec
‘L (n) déterminatif. F : f^mgbpng jtugng qnpu [^uiphtug‘L
«de ses élus qu’il a élus».
Mc, XIII, 2/1. Z : jbtn ‘LkqnL.jpbufü'h ugLnpfili «après
cette affliction», d’accord avec le syriaque et le grec : (lerà inv
êK£i'vt]v. — F om. ces mots.
Mc, XIII, 27. Z : fl é-iuq.iug JftL^L. fl 6-iuq-U bp^
«depuis les extrémités de la terre jusqu’aux extrémités du
ciel», d’accord avec le syriaque et le grec : àti’ axpov yrj? §œs
(XKpOV OVpûLVOV, CF : /f é^tuipiug bplju^q fi é-uiq.u
"•JspLiis les extrémités du ciel jusqu’aux extrémités de la
terre».
MANUSCRIT F.
313
Mc, XIV, 6. — Z : tu^Jutuin uin!bl^^ «pourquoi impor-
lunez-vous?», d’accord avec le syriaque et le grec : t/ aCr^ x6-
irovs ‘sra.pé)(^£TS. — F om. qji «pourquoi».
Mc, XIV, 1 3. Z : np ututfinfi ^nj jnuu nthi^g^ « qui Cruche
d’eau sur épaule ait», pour rendre le syriaque et le grec : xepa-
fltov vSoLTOS jSoKrl d^ù)V . F : np nifuftgfi uu/i^np
«qui ait cruche d’eau sur /'épaule ». G : jnuuU «sur /'épaule».
Mc, XIV, l/l. — Z : if^pq^uitulrin utu^ «le maître dit», d’ac-
cord avec le grec : ô SiSdaxaXos Xsyst. Syriaque : ^nolre maître»
— F om. ces mots.
Mc, XIV, 2 2. Z : . . .op^^btug bu bpbl^ bm'iingui . . .
« . . .bénit et rompit, donna à eux. . . », d’accord avec le sy-
riaque, pour rendre le grec : evkoynaas exXaasv xa.i ëScoxev av-
Tots. — A : ujup<^bujg bpbl^. . . «bénit, rompit. . . ». CF :
iuupÇhbiug bu bpbli bu bin «bénit et rompit et donna». euXo-
yucrev xai au lieu de evXoytia-oLS en (D) af a / (Mt., xiv. ig).
Mc, XIV, 2 y. — Z : bu tuu^ K et dit», d’accord avec la Pe-
chillo et le grec : xai Xéyei. — F om. bu «et» d’accord avec
syr. sin. totê au lieu de xai en Ta Cf. Mt.,
XXVI, 3i.
Mc , XIV, 28. Z ; jiunùjpuiipr^ bpPugg ^ufh ^fc^«plus
avant j’irai que vous» (=je vous précéderai), d’accord avec le
syriaque et le grec : ‘tspoàL^'o CpSis. — F : jiun.uj^uj if.njij ^ufb
nibii_bpPuijg «plus avant que vous j’irai».
Mc, XIV, 36. — Z : npml^u r^nu IpuiIJtu « mais comme
toi tu veux», d’accord avec aXX cos av S-eXeis en L
(0565 /i'72 1 5 1 5 ) it sa bo. Cf. Mt. , XXVI, 39. Ici , la majorité
de l’arménien marche tris nettement avec koridelbi. — AF
om. liujJliu «lu veux», d’accord avec aXXa ti av de la grande
majorité des grecs, et avec le syriaque.
31/4
LE TEXTE ARMÉNIEN.
Mc, XIV, S'y. — Z : l^unitugh fl J-tuiT JJt « n’as-tu pas pu
heure une. . . n. — F : ki. Ifiupu/ÿtrp Jfi <hiuil' txel tu n'as
pas pu une heure. , . otî« ^ayjjcras (jliolv ôipav. Ici l’arménien
s’écarte complètement de D et de 0 qui portent : ovx icryuacne . ...
«vous n’avez pas pu...», ce qui prouve une fois de plus
comme il est dangereux et dilTicile de vouloir classer les variantes i
en familles et formuler des systèmes. !
Mc, XIV, 62. — Z : ptujg mlruiub^gl^^ K mais vous verrez», I
xoà o\l/eaûe, et le syriaque. — F : tuh-uu/b^^g «vous voyez». :
' I
, I
Mc, XV, 3. — Z : jnjà- «beaucoup», ^zroXXa et le syriaque. |i
— F. om. ce mot. |j
; j
Mc, XV, 82. — Z : tnjJ-tP «maintenant», vvv et la Pechitlo. '
— F om. ce mot, d’accord avec le syr. sin. |
i
Mc , XV, 36. — Z : bi. f^p^tugbuifji^ et ayant couru . . . » , xai
JpajLKilv en yoo 565 i5A2 i582 2iq3
1 i68q 983 ^88 etc.) af it. — F : ^puigtut « courut », 1
d’accord avec le mode personnel du syriaque.
Mc, XV, 38. — Z : /f ilbpnL-uui «d’en haut», d’accord avec
le syriaque et le grec : âw’ avcoôev. — F om. ces mots.
Conclusion.
De l’exposé détaillé qui précède, il semble bien que l’on
puisse à tout le moins tirer cette conclusion : sauf des écarts peu
nombreux et ne portant généralement pas sur le fond, les bons
manuscrits arméniens de l’Evangile semblent provenir d’un même
archétype. La chose sera rendue plus sensible encore par l’exposé
d’une faute qui est commune à tout le groupe Z, comme au
groupe Mq.
' CONCLUSION.
315
Pour «semeur», les textes bibliques en arménien offrent des
mots divers : ukpJufüiu<fUÊü (sermanahan) ; Mt,, xiii, k :
tu^iu lr^^ukpJuÂjiu<^iÊfu « voici sortit [un] semeur
[pour] semer»; II Cor., ix, lo ; tninptj.Llç ukpîfb uÊrpJluhiu^
<^ufütug « . . .celui qui fournit la semence aux semeurs. . . »
— uh-ftJuiUujguiü on encore t/it^»tÆ«î//i»^[sermanoï] «semant»;
Mc, IV, 3 : b i^ubgt/ujLnq^ub fiJu/ijifi «sortit un semeur [pour]
semer», et en Esaïe, lv, lo : bi. tntugi; ubfiîfL ubftJufunq^. —
Le dictionnaire porte encore la forme : //fr^t/Ziyb^^^sermanitch)
pour dire «semeur».
Or, dans les deux passages indiqués ci-dessus, Mt.,xiii, i8,
et Le, VIII, 5, tous les textes consultés portent : ub^Ju/btugu/ü
(sermanatsan j pour dire «semeur». La seule variante signalée
par Zohrab est : ubgîfbtugiuh (sermnatsan). Il n’est pas admis-
sible qu’un traducteur ait écrit ubpJii/huu ■^i«î/(Mt. , XIII, 6), et
ubpiPufuuiguiij (Mt., XIII, i8), en parlant de la même chose;
l’un des deux passages est altéré. La présence de cette contradic-
tion dans tous les manuscrits, les bons comme les mauvais,
semble bien prouver que ces anciens témoins du texte arménien,
malgré toutes les révisions et toutes les corrections auxquelles
ils ont été soumis au cours des âges, procèdent d’un même
archétype. Les manuscrits du type Z parais.sent reproduire assez
exactement cet archétype; les autres sont aberrants de manières
diverses.
Les manuscrits du groupe Z offrent un texte concordant.
Tous les autres manuscrits sont aberrants et entre eux et par rap-
port au groupe Z; les différences de textes qu’ils présentent résul-
tent, pour partie d’erreurs ou de corrections arbitraires, pour
une partie plus grande, de révisions sur des t. xtes grecs divers.
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1
DEUXIÈME PARTIE.
COMPARAISON
DE LA VERSION ARMÉNIENNE
AVEC LE TEXTE GREC ET LES ALTRES VERSIONS.
CHAPITRE PREMIER.
DE L’HYPOTHÈSE D’ÜNE VERSION FAITE SUR LE LATIN.
Quelques variantes sont parlicullères à la fois au texte armé-
nien (le l’Evangile et à de vieux textes latins. Il ne s’ensuit pas
que le premier ait été traduit sur les seconds; il convient néan-
moins de signaler quelques-uns de ces rapprochements choisis
parmi les plus typiques.
On pourra se familiariser avec les travaux les plus rt'cents
relatifs aux versions latines de la Bible, en se reportant aux ex-
posés analyti(|ues donnés par E. Nestle, Einführung in das
Griechische Neue Testament... .3® éd. (Gôtiingen, iqoq), p. 121-
1 6 8, et E. Jacquier , Le Nouveau Testament dans l'Eglise chrétienne...
t. II (Paris, 1913), p. Il 7-207.
On rappellera, pour mémoire, que, dans la nomenclature de
von Soden, af désigne le vieux texte latin d’.-Vfrique, à ré|»oque
de Cyprlen (200-958 J.-C.); il désigne le vieux texte latin d’Eu-
rope; lat désigne ces deux textes latins réunis; abc, etc. (ou les
318 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
mêmes lettres non italiques chez Tischendorf) désignent les dif-
férents manuscrits de it. Enfin, vg est le sigle de la Vulgate.
Les cas où le latin et l’arménien sont seuls à présenter une
variante sont rares et peu significatifs. En voici quelques
e.xemples :
Mt., IV, 1 4. — . . .ToS 'uspo<^rjtov Xéyovtos dans tous les grecs '
et dans le syriaque : «qui dit?;. L’arménien om. XéyovTos, d’ac-
cord avec laV“ cf.
Ml, V, Al. — vTiaye [xer’ aÙTov Suo, d’accord avec la Pe-
chitto. L’arménien : ht- «va avec lui
encore deux», ce qui rappelle ert aXXa Svo en D a bcg* k Chrom. ;
et alla duo en h vg.
Mt. , IX, 4. — elirev «il dit», d’accord avec la vieille version
sinaïtique, contre la Pecliilto. Mais l’arménien : mu!^ gimutu «il
dit à euxv, d’accord avec enrsv olotois en D aP c h, etc., Tatien
et la Pechitto.
Mt., IX, 28. — Z : . . «(que je puis)
faire pour vous cela » , d’accord avec 'tsoincrai vy.iv en iV" h q vg.
Tous les autres textes portent: tovto 'srotrja-ai. Il est bien rare que
l’arménien soit tout seul; il a copié quelque chose qui existait
par ailleurs. «Pour vous» ne se trouve que dans des textes latins,
mais aussi chez deux correcteurs du Sinaiticus signalés par
Tischendorf.
Mt. , XI, 1. Z : ,pitupnijlrj^IrL. nuuni-gufhk p «prêcher et
enseigner», contre le syriaque et le grec : SiSda-Ksiv xdï Ktjpva-
<7£iv. On lit : «prêcher et enseigner» dans af.
Mt. , XIV, 18. — (pépsTs yoi, d’accord avec le syriaque : «ap-
portez à moi», contre l’arménien : «apportez», qui omet
yot « à moi » , d’accord avec le latin J'.
LE TEXTE LATIN.
319
Mc, XII, 6. — Z : p^biibLu «peut-être», d’accord avec le
syriaque et lacos au lieu de ou ena b q (forsitan).
Mc , XIII , 2 . Z : mJlrltiuJh ^^nuin&u « toutes CeS
constructions», d’accord avec Tairas zsavTttç en lat®“ aev et
«rarras ravTas en kh il : omnes lias aedijicattones. Le grec et la
Pechitto : ravTas rds ^sydiXa.? oixoSofxds «ces grandes construc-
tions».
Mc, VI, 3i. — ' xoà Xsysi avToîs «et il dit à eux», d’accord
avec le syriaque. L’arménien : bi. mu^ gUnum jfiunuu «et dit
à eux Jésus n, d’accord avec D i3 28 61 69 12/i 238 3 AG
a b c i q qui ajoutent 0 is après avTots.
Mt., XIX, 17. — Arm. ; «dans la vie étei'nellev, d’accord avec
aiwviQv en b h Amb, alors que les autres textes portent : ds
rnv et om. «éternelle».
Mc, IX, 20 (2 1). — /j bi. uiul; «(demanda au père de lui)
et ditv, d’accord avec Xeyoïv avant 'ssocros en L®**^®^** (W0 565
28 1689 983 788 etc.)*” fl/. — Les autres textes om. Xsycov.
Mc, VI, 5i. — xa) ivéërj wpès aÙToiis eis to 'isXoTov «et il
monta avec eux dans la barque», d’accord avec le syriaque. —
Arménien : bt. bf^fi^iuiJb lun/hnutu «et il monta dans la barque
avec eux», d’accord avec .. .sis to TirXoïov vspos olvtovs en
D\V0 565 659
sa.
JtKÎ 5-133.93 (pbl216 287f 3015
7 267 i oS îi) C qrtj'^
Ml., IX, 5 , le grec de presque tous les mss. et la Pechitto
lisent : tI yâp. L’arménien porte : «quoi», d’accord avec
l’omission de yap dans Talien et le sinaïtique syriaque, dans les
vieux latins g h f, cl dans des grecs de la famille I (von Soden).
Tischendorf signale que yap est omis par LMUIl al a b c IT* q vg al
320 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Le plus souvent, en même temps qu’avec le latin, l’arménien
concorde et avec D ou avec un ou plusieurs manuscrits de même
groupe. Ainsi :
Mc, XII, 98. — sTitfpciTtjaev avTÔv «interrogea lui??, d’accord
avec le syriaque. — Arménien ; k-^tu^ig ghm b l. tuu!^ «demanda
à lui et ditv , d’accord avec l’addition de \sywv «disant??, en
Ia^5| 1416 ^j) J 896) aibcij/'^y L’arménien A om. iruuju^ «et il
dit??.
0
Mc,xîii, 20. — «Et si le Seigneur n’avait pas abrégé ces
jours. . . ??, dans presque tous les textes. — Arménien ajoute :
ijujuii «à cause de ses élus??, d’accord avec Sia
Tovs exXexTOüs avrov en D et en it a 1) fl 1 q.
Mc, xiii, 29. — oTav Tavra ïSrjis yivifieva «lorsque ces choses
vous voyez arrivées. . . ??, d’accord avec le syriaque. — Armé-
nien : jngé’uitP inbutihiligl^^ uuJlrhu^i lorsque
VOUS verrez ceci tout arrivé.. . ??, sous l’influence de •nrarra rauxa
en (D) i /sa, ou xauxa zfavia en (byq) c qr
Or, on verra ci-dessous que, d’une manière générale, l’armé-
nien concorde avec le groupe du Codex Bezae; les ressemblances
avec le latin n’ont donc aucune portée.
Du reste le désaccord entre ces différents textes est parfois
aussi patent que l’accord qui vient d’être signalé. Quelques cita-
tions suflTiront.
Mt., v, A et 5. — L’arménien a l’ordre suivant : . . .ug^tui —
nputg . . . <^hqng . . . «(hcureux) les affligés. . . les doux... ??,
d’accord avec la plupart des mss. grecs : .. .01 issvÔovvtss . . .
oi 'nspcteïs. — Le verset 5 est avant le A dans Ta* f^Jsias
93f94f337 ^C257 ^[)@ yoO 565 28 899 2 1 5AA 5A3)
laV” b q f sy" KX Qp Bas Fp*'".
lÆ TE\TE LATIN.
m
Mc, X, ^ 1 . — Arm. : tntuuu/ug^ «les dix», d’accord avec ie
syriaque et le grec : oi Ssxa; — tandis qu’on lit : oi \omoi Sskj.
«les autres dix » (les dix autres] en D , en © et en it ( a h c ff- i q )
cop'^' syr''L La chose est d’autant plus frappante qu’on verra par
la suite quelles ressemblances il y a précisément entre l’arménien
d’une part, ie Codex Bezae, le texte de Koridethi, les latins et le
syriaque de Jérusalem d’autre part.
Mc, X, txi). — Arm. : bi. qu/ü «et ils viennent», d’accord
avec la Pechitto et xai ëp')(^ovzai en nABCLAFA©, taudis qu’on
lit •.zpyzia.i «il vient , dans le syr. sin. , dans ( D ÿSS ),
et les It a b ff- r- i et Qp.
Voici des cas où quelques manuscrits arméniens sont d’accord
avec quelques manuscrits latins, tandis que la majorité des armé-
niens est d’accord avec le grec.
Mt. , XXII, i(). — Z ; quj^libguiuh ^Lfibujüg « leurs dis-
ciples», d’accord avec le syriaque et le grec : toùs (xaOvTàs clù-xwv.
— CF : qiu^iulfb^iunÊ «les disciples”, d’accord avec l’omission
de aüTOüi' «leurs”, en af.
Vit., xwiii, I — Z : ugn «ceci», d'accord avec le syriaipie
et le grec ; tovto. — F om. ngq "ceci». d’accord avec l’omis-
sion de TOVTO en af.
Mc, VI, a. — 'Z ; bL. «et il ne pouvait pas», xal
ovx sSvvaTo, et la Pechitto; lacune en syr. sin. — Mq MCF : kL.
l^uji/lyii «et il ne voulait pas», d’accord avec H tioluit en a f g--
iq.
Mc, VI, 45. Z; juin uJiiuiqigli ^pufh ffliiii b^iP iiij « ... de
le précéder. . . », d’accord avec le syriaque et -apoayeiv avTov en
OI'I r.ii() 2Sr.f (J.'i ,UT0U) jj"'’ » irs _ _ | |)© yoo (>|c. i58*.î.
COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
9ig3 1 etc. i68g 988 788 etc. 3A8 A77 1916 etc.) —
F : ifbnuiu «(de) les (précéder)», d’accord avec ul praecederent
ante eos en g^.
Enfin, Mt. , XVII, 4. — Z : liuiJlm «si tu veux», d’ac-
cord avec les autres textes : et B-éXets. — A om. «si tu veux»,
d’accord avec l’omission de et BeXeis en c.
L’arménien marche avec le vieux syriaque, 1) et le latin dans
Mt. , ], 99 : Jlrn^ huii^lru^ iILupipiup^ft «par Esaïe le
prophète», d’accord avec Sia Ho-aiou tov -nrpotpi/Too en
T„el„^5„al83*v ^^al454bm9([) 5^^ 9 6 7 ) 'Mc ‘ ^ ^ j-y - j ^ ^
tandis que la Pechitto et la grande majorité des grecs lisent :
Sid Tov zspo<pritov «par le prophète».
Très souvent l’arménien ne marche pas avec le latin :
Mt. , v, 89. — Z : jtup «sur la droite», d’accord avec la Pe-
chitto et le grec : e/s tyiv Se^idv. Ce mot est omis par Ta® la'^’’ (P)
sy‘' af Afr KX £lp AS (cf. Le. vi, 99).
Mt. , xii, 6. — Z : qyitu2(tufAi «que le temple», d’ac-
cord avec presque tous les textes ; tov lepov. — On lit snbbato
«que le sabbat», au lieu de tov lepov en b gh Jf-.
Mc , vi , 9 4 . — Z : “btu hihuij « elle étant sortie » , pour rendre
le grec : xal è^eXBovaa. — On lit ê^sXOovaa to Kopacriov «étant
sortie la jeune fille v , en b /'sy^f'L
Mt. , vu, i4. — Z : rpnLn^ «la porte», d’accord avec le sy-
riaque et le grec ; r? TSvXn. — Ces mots sont omis en
(544 489) af ah Tert Itttt KX £2p^’‘ Eus 4'KX tiAB Naa<ro-.
Mt., viii, 97. — Z : bu <^nqp[p bu Anifp et les vents et la mer»,
d’accord avec la Pechitto et le grec : 0/ dvepot xa\ n Bd
lÆ TEXTE LATIN.
32.3
Aaaa-a. Syr. sin. : rtia mer et le vent’5, d’accord avec af (von
Soden ). Cette dernière variante est très caractéristique; elle
montre l’accord entre le grec et l’arménien, ainsi que le désac-
cord avec le latin et le vieux syriaque.
Les ([uelques analogies signalées entre l’arménien et le latin
sont de simples accidetits. Les écarts sont beaucoup plus nom-
breux que les accords.
COMPARAI SON AVEC LES DIVERS TEXTES.
CHAPITRE 11.
DK L'HYPOTIIKSK D’UAE VKUSIOA
FAITE SCR LE SYRIAQUE.
Ou a exposé plus haut (p. xxxv sqq.) l’opinion d’après laquelle
le texte arménien de l’Evangile aurait été traduit sur un original
syriaque. Avant d’examiner les variantes topiques, Il convient d’in-
diquer en quelques mots l’état des connaissances relatives au texte
syriaque de l’Evangile.
Rubens Uuval (La littcmlure syriaque^, Paris, 1907, p.
/19 ) déclare qu’on n’est pas encore arrivé à une cojiclusion défi-
nitive sur la date respective des trois documents qui représentent
les plus vieilles formes de l’Evangile syriaque. Il résume les tra-
vaux de Burkitt et propose l’ordre chronologique suivant :
1° Le Diatessaron est la forme la plus ancienne de l’Evangile
syriaque. Il semble avoir été écrit primitivement en grec, proba-
blement à Rome, par Tatien, le disciple de Justin le Martyr, et
traduit en syriaque du vivant même de Tatien, vers 170 de notre
ère. Le texte évangéliaire du Diatessaron est très proche parent
du Codex Bezne (D = Ia^^) et des diflerentes formes de l’an-
cienne version latine. L’original du Diatessaron est aujourd’hui
perdu. Le commentaire que saint Ephrem en fit s’est conservé
dans une traduction arménienne que Mœsinger reproduisit en
latin en 1876. Le Diatessaron demeura en vigueur chez les
Syriens jusqu’à Rabboula, évêque d’Edesse (i /i35), qui en inter-
dit l’usage dans les églises et les couvents de son diocèse. Le Dia-
tessaron est parfois désigné sous le titre lY Evangile des textes mêlés.
2” L’évangile da-Mepharreshê ou des textes séparés date environ
de Tan 200 de notre ère. C’était la première version syriaque
des quatre évangiles séparés. Il est très probable que l’Evangile
da-Mepbarresbê fut préparé sous les auspices de Sérapion, Tévêque
\Æ TH\TE SVniAQüE.
3-2:)
d’Antioclio qui est meiilionné dans l’histoire ecclésiastique d’Eu-
sèbe, comme ayant supprimé l’Evangile apocryphe de Pierre. Le
texte de l’Evangile da-Mepharreshè, en tant que traduction di-
recte du grec, reproduit pour nous le texte qui était en usage à
Antioche à la lin du ii" siècle, texte d’une grande valeur cri-
tique, très médiocrement représenté dans les manuscrits grecs
existants, ra L’ Evaiifj-lle des (^textes) séparés est conservé dans deux
mss., G et S, qii’on croyait autrefois renfermer chacua une
version différente : G était la version éditée par Gureton, et
S, la version retrouvée par Mrs. Lewis, en 1892, dans un pa-
limpseste du couvent de Sainte-Gatherine au mont Slnaï. M. Bur-
kitt, qui fut l’un des éditeurs de cette dernière version, a reconnu
depuis que ces deux textes n’étaient que des recensions d’une
même versions (Hubeiss Duval, np. cil., p. 37-88 ).
« 11 est dilhcile d’admettre sans réserve que Palout fut l’auteur
de VEmnfrelion dn-Mepharreshé qu’il aurait traduit à l’instigation
de Sérapion sur le texte grec en usage à Antioche à la fin du
second siècle. Plus vraisemblable est l’hypothèse (jue la version
du Nouveau Ti(*stament attribuée à Bahhoula par le biographe de
cet évêque d’Edesse est la Peschitto du Nouveau Testament, de-
venue la Vulgate des Svriens ... G et S diffèrent entre eux par
de notables variantes. Tous deux, remarque M. Burkitt, ont subi
une révision d’après le Diatessaron , mais on ne doit pas conclure
que, là où ils s’écartent du Diatessaron, ils ont conservé le texte
|)rimitif. La divergence peut provenir d’une révision postérieure
faite sur les mss. grecs. G’est le cas pour G qui renferme des
leçons ou interpolations occidentales. Le texte de S est, au con-
traire, presque toujours le texte de Y Erangehoii da- Mophavreshè
ou celui du Diatessaron 5? (Bubens Duval, op. cil., p. 89-/10).
8” La Pechillo est une révision de YEraugeliou da-Mepharresliè ,
ayant surtout pour l)ut de cotdormer davantage la Iraduction au
text(! grec lu à Antioche au déinil du v' siècle. Elhi a été pré-
parée par Bahhoula, évêque d’Edesse (àit-à85), et [uihliée
comme substitut du Diatessaron. wlje l(‘xle de la Peschitto du
.\ouv('au Testament était. . . (li'finitivenuMit constitué' à la lin du
;J2ü COMPAI’.AISüN AVEC J. ES DIVERS TEXTES.
v' siècle, au moment de la scission (jni se produisit entre les
Syriens occidentaux et les Syriens orientaux. On ne trouve pas
de différence entre les textes reçus dans les deux communautés ??
(Rubens DuvaLjOjo. cit., p. Ai).
On Yondra bien se reporter, pour les autres versions syriaques
postérieures aux trois principales dont il vient d’être question , à
ce qu’en disent Rubens Duval, op. cit., p. A3-53, et E. Jacquier,
Le nouveau Testament dans F Eglise chrétienne, tome II (Paris,
1913), p. 9 08-9 A 6.
Quant au texte grec de l’Evangile, il est difficile, pour ne pas
dire impossible, de proposer une classification rigoureuse des
mss. D’après les derniers travaux de la critique, et en particulier
d’après ceux de Hermann von Soden, on pourrait distinguer ;
1“ Un texte alexandrin , le meilleur, représenté principalement
par Bn‘ Origène, versions coptes et, accessoirement, par AC LS;
il est à rapprocher de la recension d’Hésycbius (fin du 111' siècle).
9“ Un texte dit occidental, représenté par D, les versions sy-
riaques et latine (vêtus itala), Justin, Tertullien, Cyprien.
3“ Un texte syriaque ou antwcho-comtantinopolitam , représenté
parla majorité des mss. originaires de Syrie, vers 3oo; recension
de Lucien d’Antioche. Le texte passe à Constantinople, de là
dans la plupart des mss. récents et dans les premières éditions.
Il faut distinguer avec soin entre manuscrits (textes originaux)
et recensions. Von Soden distingue trois recensions :
H. Recension d’Hésychius, à Alexandrie d’Egypte, vers
l’an 3 00.
I. Recension de Jérusalem, par Pamphile de Césarée en Pa-
lestine, mort martyr en 3 09; c’est le texte d’Eusèbe et de Cyrille
de Jérusalem, intermédiaire entre H et K.
LE TEXTE SYRIAQUE. 3-27
K. Recension de Lucien à Antioche, mort martyr en Sia.
C’est la Kotrj;'.
Ainsi, d’après von Soden, ces grandes classes de recensions,
dont on trouvera les variantes indiquées presque à chaque page
du présent ouvrage, datent toutes trois des environs de l’an 3oo
de notre ère.
Il est temps d’arriver à l’examen même des ressemblances et
des différences qui existent entre l’arménien et les textes syria-
ques.
Quelques indications générales montreront en quoi l’arménien
j et le syriaque se ressemblent, et en quoi ils diffèrent; puis on
I examinera les rapports qui existent entre l’arménien et la Pe-
chitto, et l’on terminera en comparant l’arménien avec le vieux
syriaque, en l’espèce avec le syriaque sinaïtique.
Accord de e’\rménien \vec le syruque.
Le mot «sabbat’) se dit en grec; o-aê^arov (sabbatonj; ce
mot. d’origine sémitique, débute par une chuintante en hébreu :
naç? (cbabât) et en syriaque ; (chabeto). La graphie de
l’arménien est constante ; (chabath). Ceci prouve sim-
plement — ce qu’on sait d’ailleurs — que l’Eglise arménienne
a subi l’influence de l’Eglise syriaque et qu’il en est résulté l’em-
prunt de mots syriaques par l’arménien.
Mt. , v, 9 9. — Z ; «fou», pour rendre le grec paxâ et
le syriaque jLoi (raqa). Le traducteur arménien rend le mot sy-
riaque par son correspondant arménien, tandis (pie le grec laisse
l’injure sous sa forme première, aramiienne.
Un peu plus loin, l’arménien «fou» rend le grec
ficüpé, sous la forme du nominatif. Ceci indique une révision ou
une traduction sur le grec.
m COMPARAISON AVKC LES DIVERS TEXTES.
Mt., VII, ‘i'j. — Z : ftlrès’i, ft Iieaucoup , dans la pliraso
^(Pt était sa riiino grande beaucoup : omis dans le grec en général
et dans le syriaque, mais ; . . . peyaXv (T<poSpa. en
,»oai05/ic22G^^35-ff (33 0 21 988 788 12^ elc. (D2N0
718 1012 2/16) pa. En fait de syriaque, l’arménien ne mar-
che ici qu’avec celui de Jérusalem.
Mt., Mil, 21. Z : Ar/_ nîflj jiu^^ujl^lrpiniuÿ “iinpiu lunlç
^uj «et l’un d’entre les disciples de lui dit à luiw, pour rendre
le grec : S^spos twv paôrjTôHv t’mtv axiip'^ mais «de .ses disciples’)
en syriaque, d’accord avec p.a6rjTrov avroo en K.
Mt. , XIV, 27. — Z : fuoulryiuu %ntiuiyu U. utul^ «parla
à eux Jémn et il dit’), d’accord avec le syr. sin., la Pechitto et le
grec : êXdXvcrsv auroîs 6 ïtjc^oüs Xéyujv, mais Jésus est omis en
H*^-* -'I 1''"’’ sa bo ,''^01' (^‘'i^ni'(Xy* Qg/, 892 D 988 1298 1010)
sy'^Evs.
Mt. , XV, 4. — Le grec ; n'pa tov 'Tsa.iépa. «honore le père”.
— Z ; miutnni^h-iu ij<^uyp ^pn « lionore to)i père ’) , d’accord avec
warepa ^ot; en T, sa . . (CP 88
L i24i 0 565 544 1689 988 788 etc. i424) it"'^ vg
sy Xp; cf. Mc, VII, 1 0.
Mt., xviii, 1 5. — ÉotD Ss txp.a.pTrfa'yi o àSéX(p6s crov «si a péché
ton frère ” . — Z : Jkriligl, ^tnp trri^uyp ^pn « si a péché
contre toi ton frère”, d’accord avec le syriaque et apa.pTrja-t] ets
(T£ en Ta K.
Mt., xviii, 2.5. — / : fru qnprf^ftu «ellcs fils’), d’accoi’d avec
le syriaque, pour rendre le grec : nai rà lixva-, il est vrai que
l’arménien signifie aussi bien «enfant” (|ue «fils”. On lit
•aaiSiat au lieu de Tsxva en ( N‘ ) Xp.
Mt., XXII, .87. — Z : tri. j^uHÊ-u lunly yitu! 'I et Jésus dit a
lui”, d’accord avec le syriaque, pour rendre le grec ; à Sè £<ptj
LE TFATE lUAOUE.
.
«iÎtcD. Mais on lit : o <5'e Is en T, Kgg ^ i si/i i ), oin. o
Se ( D ) lat"" (J sy’^
Mt. , XXIV, k't. — Z : jnfinLiT é^iutfnt. n à quelle heure V, d’ac-
cord avec le syriaque, pour rendre le grec : -sro/a ufiépa «quel
jourv. Mais on lit copa ( heure] au lieu de up-spa. (jour ) en Ta flp
AO Kt; QSt Xp Kgg H®'' 56 ^3-1 l'p tQÙ i); cf. Le, xii, 89 ; add. tj
copa après upepa r Itttt Eus, add. copa tj avant upepa al.
Par contre, Mt., xxiv, .ïo, il y a accord complet entre armé-
nien : juiLnufi grec : èv ùpépa ^ et syriaque ; «au jour
où. . . n.
Mt., xxvi, 18. - — Z : hu %tu uml, g%niiui «et il dit rt eUX -n ,
d’accord avec le syriaque, pour rendre le grec : ô Sè sIttsv. Mais
snrev avTOts «dit ù euxn en Ta tt . . . (0 ^11^9
988 788 etc. lâaù 617 1676 MO2N0K ) u /» c^- r- sa ho
(cf. Mc, XIV, 18 et Le, XXII, 10).
Mt. , XXVI, '^8. Z ; ^ ^iP'lin^inj ni-juui^
«car ceci est sang mien de la nouvelle alliance ’i, d’accord avec le
syriaque et le ^rec : toüto ydip êahv io alpd pov to tus xatvfjs
SiaOrfxus. — xaivüs est omis en H"*' “ la'^’'*'’ (LA 892
laùi 0] Cyp (cf. Mc, XIV, 2 4].
Mc, I, 28. — Zj : Iri- «et était«, d’accord avec le syria(|ue,
pour rendre le grec : xa\ evOits ^v. Mais evOus est omis en Ta Kgg
H-- ^3 301^371 892 12/11 ).
Mc, III, .0. — / : Jif-hiu q^lrn'it «étends lu main«, d’ac-
cord avec le syriaque, pour rendre le grec : exTsivov tuv )ce7pa
«étends lu main v. Mais ; r* ( cL Le. vi, i o).
Mc, V, 8. — Z : ••['•J h I- iiiiuili'iL [J fiLii . . . «dont aussi
l’hahilation . . . (étaitjn, sorte de sémitisme destiné à rendre le
grec : os tjIjv xaToi'xncrtv slysv «qui avait l’habilation . . . r mais,
:î;}0 comparaison avec lrs divers textes.
qui, contrairement à ce qu’oti pourrait attendre, ne correspond
pas au syriaque : «et il habitait. . . ».
Aie, y, 82. — Z ; n iufiu£^> « qui avait fait cela » ,
d’accord avec le syriaque, pour rendre le grec : rrjv toüto zsoitf-
aacroLv «celle qui avait fait cela». 11 n’y a pas de genre en armé-
nien.
Mc, XV, iq. — Z ; trL. Pi^uiul^pj fpn h^huu «et ils cra-
chaient an vinage , », d’accord avec le syriaipie et Tatien, contre
le grec : svstttvov avTÜ «ils crachaient à luiv.
Désaccord entre l’arménien et le syriaque.
On vient de voir un certain nombre de cas où l’arménien va
de pair avec le syriaque, d’une manière générale, mais non d’une
façon exclusive du grec; on a même pu constater que, dans la
plupart des variantes relevées, il se trouve toujours une mino-
rité de textes grecs pour être d’accord avec ce que l’on pourrait
dénommer les particularités arméno-syriaques.
11 est, d’autre part, des cas où l’arménien ne marche pas avec
le syriaque, d’une façon générale; les cas particuliers seront si-
gnalés plus loin, lors de l’examen des rapports spéciaux entre
l’arménien d’une part, la Pechitto et le soi-disant vieux syriaque
d’autre part. Voyons quelques exemples du désaccord entre l’ar-
ménien et le syriaque.
Vit., 11, lù. Z : lru%iu jtufini-glrtui^ lun «et llù s’étailt
levé, prit. . . » , d’accord avec le grec : 0 Sè èyspBeU -srapeXaêer. . .
— Mais le syriaque, d’accord avec Ta et it lit ; «Mais Joneph
se leva, prit. . . ». Ici, l’arménien ne marche ni avec tous les
syriaques, ni avec la vieille latine, it, antérieure à la Vulgate.
Mt. , v, A 2. — Z : ujnt.fl «donne», le grec ; S6s. — Sy-
riaque : « donne à lui » , d’accord avec Sos avTco en Ta iP'" a h f ;
LE TEXTE SVRIAOUE.
:}31
ici, il y a accord entre la vieille italique, la Vuljjale, le syriaque
et Tatien, contre l’arménien et le grec.
Mt. , VIII, 2 3. — Z : Itl. htnn_ut «et lorsqu’il entrai,
d’accord avec le grec : xal é/xëoLVTi avTv. Pechitto : «et lorsque
montait ./é.w.s . . . w, d’accord avec T» (i 689 988 U o/i'ÿ )
syt'l. Dans ce chapitre, ainsi que dans les deux suivants, le syr.
sin. a toujours «Notre Seigneur au lieu de «Jésus?;.
Vit., IX, 10. Z : Itl Irqlri- pnuij^t/k lu^ ‘ijtu ^
muiihi «et il arriva, lorsqu’était assis [à table] lui dans la mai-
son ?? , d’accord avec le singulier du grec .: xai èyévzio avroC àva-
xeifxsvov SV TÎi olxicL, — Pechitto : « comme ils étaient à table à la
maison... », d’accord avec avaxsifievcov en T» H'^^* (^*892)
pa syt'l; lacune en syr. sin.
Mt., i\, 3o. — / : trL puujyufL «et furent ouverts. . . »,
d’accord avec le grec : nai àvsyyOtjcrav . . . — Syriaque : « et
immédiatement furent ouverts. . . », d’accord avec : 'aapaypüfjLa
ivs'Jyôiia-av en T» (12/1 <1^ 1093)'“ a/j li ( cf. Pc,
XVIII, 43).
Mt., X, 4. — Z : np tri- JuiinLhujgii «celui qui [aussi, meme]
livra», b xai 'aa.paSovs. — Syriaque om. xai «aussi», «même»,
d’accord avec K‘ (F) af it sa ho.
Mt. , X, 21. — / : tri. ^lujii [livrera] le
fils», d’accord avec le grec : xa) zscnnp léxvov. — Pechitto :
«et le père [livrera] non lils»; syr. siu. ; «et le père j livrera j
son lils à fa mortv.
Mt. , XI, 20. — Z : ju^^diui/' iilfiitui. «alors il commença»,
d’accord avec le grec : tote tjp^cno. — Syriaque : «alors com-
mença Jésus. . . », d’accord avec np^ctro 0 ts en Ta
(13 9'ic „e,cb3'ioi^^ 12-22 ^ ^ ( C Lf) 565 dqq' i582 2198 I, etc.
1689983788010. a i K' If II.
COMPAHAJSON AVKC LKS DIVERS TEXTES.
Mt., \iii, 35. — Z ; ^ uliqfLu/hi, uj^uujii<Çli «depuis le com-
mencement du mondes, pour rendre le grec : dirb Kcna^o'krjs
x6(tixol). — Mais ; omission àexo(7fxov en i589
2198 1 99), air oLp^rjs « depuis le commencement n , en sv*',
«avant les fondations du mondes en Pechitto, ab origine en af.
Ml., Mil, ‘l'y. — Z : inl^ii «seigneur 75, xvpis. — Syriaque :
^ 9 ,
tx notre seigneurs, yVio (moranj.
Dans ce même verset , l’arménien ulriiJufblrglrit « tu as semé n ,
correspond bien au grec : eo-Tretpas. Le grec scnreipes de H'^-'
‘200 ^1222 i .J5 2'.7f 1-353 ^3 Cüf 02 3^45
A85 i365 1606 XnVEFGH) correspondrait à un arménien:
iitriiJluLtrlui ,{^\\\ ne figure pas au nombre des variantes actuelle-
ment relevées.
Mt., MM, By. — Z .jfii-i iiii-tl' ij^tuLutn ji «dans son canton'),
«dans sa patrie'), pour rendre le grec : ed. iSi'tx 'axTpi'Si. —
Syriaque : «dans sa ville)),
Mt . , XIV, *18. — Z : In. lunt^ «et dit)), pour rendre le grec :
slirev. — Syriaque : «dit à luiv, d’accord avec snrsv avrco en T»
H^i <5''« >>1210 ^1220 j.13'11 33 1/12 4 5iy i6y5 669 9/j5
1 555 ) pa.
Mt. , x\, 19. — - Z : unLin « des faiix témoi-
gnages)), ypeuSofxapTvpi'ac. — Pecbitlo : «faux témoignage’); syr.
sin. construit : « . . .du cœur sortent les méchantes pensées du
- meurtre. . , du vol, du faux témoignage. . . ’).
Mt., XV, 9/1. — Z : trL lunl, «et dit'), sItisv. — Syriaque :
«et dit d ei/.D).
Mt. , XV, 9(). — Z : trihriu^ ^lnun% «étant monté à la mon-
tagne’), àva^à$ eh to opos, — Pecbilto : «et il monta à la mon-
Li: TEXTK S\ lU AQUE. 333
tagnc’i, mode personnel. Syr. sin, : «et il monta??; om. «à la
montagne??.
Mt. , XVn , lU ( 1 5 ]. Z : nqiiiiJIrujy iifiq urj ftiHiLir, . . .
«aie pitié dn fds de moi, car. . . ??, pour rendre le grec : èXéva-6v
fxov TOI? vlov, oTt. . . — Syriaque : «aie pitié de moi. Mon
lils ...??.
Mt. , xvin, 3 9. — Z : Iri- «et il dit??, d’accord avec
l’omission de avro? en (D0 ÿoo 92 ihah
677 0/17.). — Les autres grecs, d’accord avec le syriaque :
Xéyei (UJ7W «il dit à Iwn.
Mt. , x\ii, :tk. — Z : utiiujj «Moïse a dit??, Mojvarfjs
e'iTrev. — Syriaque et Tatien : « Moïse a dit à nous ?? , d’accord
avec af.
Mt., XXII, 69. — Z : iituL.pit «de David’?, joC Aavtê. —
Syriaque ; «/c fils de David??.
Mt , XXIV, 36. — / : /tl " Pt pas le lils?? (= ni le
(ilsj. Ces mots sont omis par le syriaque et par la grande majo-
rité des grecs. On lit : ovSk b vl6s en T» losp'e^^soÿ
c^rl„91 ^270*^1-190 1353 D0 98 788 1 9 4 l '] U 896 oho
3/16 etc. 119^ /i/i3* O 1995 160/1)1” af it Or Xp (cf. Mc,
xiii, 32).
Ml., XXVI, 17. — Z : /.t- lUiih-iÊ «et ils disent??, XéyovTss. —
Svriaque: «disent o lui'/), d’accord avec Xeyovies «üto? en T» Kgg
(l‘i4l). Cf. Mc, XIV, 19.
Mt. , XXVI, 97. — Z : /» n ifii/iil, « Imvez-en ?? , w/ere
avTov. — Syriaque : « prenez, buvez-en ?? , d’accord avec Xa^ere
isiz-ïs. . en Ta b gli bo KX.
COMPARA [SON AVEC LES DIVERS TEXTES.
;};vi
Mt. , XXVI, 3i. — Z : ^oin^ (t les brebis du trou-
peau ’j , Ta spôêaTa Tr}s 'sfoi'fjLvrjs. — Syriaque : « les brebis de non
troupeau». L’bébreu (Zacharie, xih, ÿ) porte : ;N2în «le menu
bétail», «troupeau de brebis».
Ml . , xx\j, /ly. — Z : «Juda», d’accord avec le grec
et le vieux syriaque. — La Pecbitto, d’accord avec Tatien : \ou-
Sa$ O zfpoSoTtjs «.ludas le traître».
Mt. , XXVI, /|8. Z ; Itl. nfi Juiiitülrin^ qUiu «et Celui
qui devait livrer lui», pour rendre le grec : ô 'ssapaSiSovs
avrSv. — Syriaque ; «Judas le traître», d’accord avec Tatien •
Ioü<îas 0 ’ZSpoSoTrjs.
Mc, 1, i6. — Z : ijjrqp.uyfi «André le
frère de Simon » , Avêpsav rov àSeX(pbv tov 2/|U<yvos. — Syriaque :
«André, son frère», d’accord avec avTov au lieu de tou 'Etp.covos
en TaH-î^»37o i^^5iT-üoom_ _ K'S' (33 679 DW© 700 372
2 8 G) [cf. Mt. , IV, 18] lat“' ar, . ..
Mc, I, fih. — Z : « nous connaissons toi»,
d’accord avec le grec : oUapLév as. — Syriaque : «je connais
toi » , d’accord avec. oiSa. en Ta I Kgg H"” ( BC 33 679
12/11); cf. Le , IV, 3 A .
Mc, I, 3 A. — Z : fuoiihi q^fiLuiy^i «il ne permet-
tait pas parler aux démons» (il ne permettait pas aux démons de
parler, ou : de dire), d’accord avec la Pecbitto et le grec : ovx
ij(pisv XàXstv Ta Saipiévia. — Mq :
%nyui « il ne permettait pas <) eux | de | dire » , d’accord avec syr.
sin. et aura au lieu de ra SaiçjLovta en (D) lat'^y.
Mc, vi, 2 3. — Z ; fLtJuqnt.il’ il jura à elle) plu-
sieurs fois» (= à plusieurs reprises). — Ces mots sont omis dans
LE TEXTE S\RIAQUE.
335
le syriaque et dans le grec. On lit toutefois : . . .«ut»? woXÀa en
(^£)VV0 565 28) qjf '^ i, et zsoXv (^^multumj en a.
Mc, VI, 98. — Z : Itl. trfilrfi ^n^iiu « et apporta la
tète de lui»; E 999 . trt- hplrp (sans n déterminatif)
“bapui, même sens; Mq A : trt- p/rpiuL. qim-ju ^nptu «et fut ap-
portée la tête de lui”, le grec : xai rjveyKsv Tnv K£<pa.\riv aÙTov. —
Syr. sin. : «ellew {avTriv) au lieu de^tsa tête”. Pecliitto om. «sa
tête ».
Mc, VI, 35. — Z : uj^lflr[iinpb « les disciples”, d’accord
avec la®*'' 98 879 90(.) 157/1 —
Tous les autres grecs et le syriaque : «.se.s disciples”.
Mc, vu, 34. — Z : np puijfip «c’est-à-dire : ouvre-toi”,
d’accord avec le grec : 0 êaliv Stavoi'ypmt, qui manque natu-
rellement dans le syriaque. Il était inutile en syriaque d’expliipier
le sémitisme : ê(p(pa6â (exactement —^^l)).
Mc, VIII, 1. — Z : q^usplhiuj «de nouveau”, vsakiv. — Ce
mot est omis pa pa ? q sy*’, et par syr. sin .
Vie, VI 11, 91. — Z ; qfiujpq ^il'uhiuij^ « 01’ com-
ment ne comprenez-vous pas? ”, d’accord avec OTcas ou crvvi£T& en
BEFCHSVr hdq. . .. — Syriaque: «comment ne comprenez-
\ous pas juxquà j>r6xpnl?n, ce qui se rapproche du grec : vs'os
ouTTfiü (TWISTS de Arj*‘'VlNÜX . . aclT- g*"’ 1 1 go.
Mc, IX, l8 (ly)" Zi : tquÊiniuiijuuhi^ h un ‘lÊnyuM ht. lutil,
«répondit « eux et il dit” (ind prés.), pour rendre le grec : ô Sè
àTtox.f>iBs\s avTois Xéysi — Syr. sin. : «répondit Jésus et dit d
euxn; Pecliitto : «réjiondit .lésus et dit ù /m< ”, d’accord avec o Ss
\<7 en Ta, et aurai au lieu de aurois en Kgg H®“' (C**). Cl.
Mt. , XVII , 17 et Le, IX , /il.
o% COMPARAISON AVKC LES DIVERS TEXTES.
•iVIt. , ix, ti 1 (^îa). — Z : . . ./r 4^1"^ ‘^V " • • pitié) 1
(le nousv, d’accord avec le grec : . . rjfzàs. — Syriacjue ;
(( aie pitié de moi » , d’accord avec Ta et pa.
iMc, X, h. — / : hin «a donné ordre», d’accord |
avec ej^eTe(AaTo en ‘ (i582 a i 9 3 1 etc. “^72). — Syria- j
(jue : « a permis », d’accord avec eWTpevf/er de tous les autres grecs. j
Mc, X, 17. — Z : nifii Jh&iuumihi « uii riclie » , ftcpielqu’un
I de] riche», d’accord avec ns 'aXovaios en _ (\V0
700 565 28 3^9 i5/i2 i65A), ou bien sis 'aXovaios en W
(3A8 1279 A77 1216 1579 16 i588). — Syriaque ;
« un » , « quelqu’un » , d’accord avec sis des autres textes grecs.
Mc, X, 21. Z : h'13 l^ujJftn Iftutniufilruii t( SI (il
veux être parfait » , d’accord avec si B-sXsis tsXsios sivcti en Ta KA
J^014f 93f U68 ^1)203 ^ , “■‘287 1216 3015 1413 r72... . . (W0 565 28
i65/i 872 1689 983 788 etc. 1/12/1 517 1675 7 669
1082 1891 M) sa. — Le syriaque om. ces mots ainsi que les
autres textes grecs.
Mc, X, 2/1. — Z : ^iil^ j^miÊLiÊ i^ui^iÀhijUj iif^uiuiiuii^uuihli
hin "hiiyiu luul; «or Jésus de nouveau répondit à eux et d
dit», d’accord à peu près avec le grec : b Ss Irja-ovs zsakiv àno-
xpiôsts Xsysi aÙToïs. — Syr. sin : «répondit Jésus et dit à eux»;
Pechitto : «et répondit de nouveau Jésus, et dit à eux».
Aie. X, 33. — Z ; ^^Irfchifijnuujg «aiix païeiis » , toîs sOvsaiv,
et la Pechitto : . — Syr. sin. ; «au peuple» Jbao.’a^, qui
est peut-être une faute provenant de l’omission d’un m.
iVIc, X, A 7. — Z ; jjtunLu «fils de David,
Jésus», d’accord avec le grec : b vibs (ou vis) AauiA Itjo-ov. —
Syriaque : «fils de David», om. «Jésus», d’accord avec l’omis-
LE TEXTE SYRIAQUE. 337
sion (le Iw en H(î^’ tp^
(■^L 5^9 0 i56a i65A tRyo 267 827 16 i555
1098) /.
Mc, XI, 80. — / : jlriil^lîg i, fi Ke7fl^<-il du ciel ? ” , e’^ owparoÿ
^t’. — Syriaque : «csmI du ciel? ”, d’accord avec Jf-.
Mc, XII, 2. — Z : &ujninj <//» rtun serviteur??, Sov\ov. —
Syriaque : «so« serviteur”, d’accord avec iovXov aurov en Ta
I>>»(8q7).
Mc , XII , 20. — / : . . . «#« i/J^q r . . . étaient c/ie: nous v ,
d’accord avec ; ntrav -srap npiv en ojo'' 23f 337 1337 (après
aSsXpoi) ^ ^ (n'0 700 565 28 5AA i5A2 267 8A8
1279 ^177, etc.) c; on a : rjcrav ow ^-aoip np-^v en Ta la*^^ (D)
nhjf'^ q ri (vptv). — Syriaque om, «chez nous”, d’accord avec
les autres textes grecs, qui portent ; ija-av.
Ale, XII, 87. — Z : «Seigneur”, d’accord avec xûpiov,
contre syr. sin. : ^ noire Seigneur”, et Pechitto : fxmon Sei-
gneur».
Mc, XIII, 1. — Z : Irt- jhiiubtri^ib^npiu «et dans le sortir de
lui” (= et comme il sortait), xai êx-ufopevopévov avTov. — Sy-
riaque : «et comme Jésus sortait. . . ”, d’accord avec tou 15 au
lieu de avrov en Ta
Mc, XIII, I(). Z : [i Iiliqftujül^ ijjfiujfiujé-nÿ tlJilijhL.
gtujé-tT «depuis le commencement des créatures jusqu’à mainte-
nant”, d’accord avec l’omission de nv exTia-ev 0 3-ôr en I,<î5 05003
^<■1008 ^«2851 i'i'i3 ^1)0 565 J207 265 1 098 ) af it'" à y r- /. —
Grec : âw’ àpyrjs xrîas'jjs nv exTicrev à ^-eis. Syr. sin. : tr du jour
où Dieu créa le monde”; Pechitto : «du commencement de la
créature que créa Dieu”.
82
;538 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, xiii, *2 5. — Z : ifo^inL-P^fiLiig « les forces dans
le ciel J5 , ai Svvdfisis ai êr tois otypavofs. — Syriaque : rt les forces
(lu ciel”, d’accord avec tcov ovpoLvwv en Ta la^^<p‘‘^^*’
I14/J3 1/12A ii5 K ioq3) O c Jf- / (cf. Mt. , XXIV, 2 y et
Le, XXI, 26).
Mc, XIII, d'y. Z : ludl/ulrgnihi ÊHuhiP «à lOUS |e (llS , 'SfSiTl
Àey&i. — - Syriaque : «à vous tous je dis», d’accord avec 'sraaiv
vfxiv en (1098) af.
Mc, XIV, G5. — Z : ntj^l^ tâ^ itfi h^yiu^hi est
celui qui a frappé toi?’. (Mq : n np «qui est qui», om.
«celui».] Ce membre de phrase a son correspondant dans : ns
ecriiv O ziaicras as en TaH^'‘® au üeu de , U ga bo
...2(-) 03 133- ^^abl096 28-^ _ . (33 A 892 879 W0 7OO
N {sic) 565 i5/i2 1689 983 788 etc. 1/12/1 517 1675
etc. ii5 7... X...) Cf. Mt., XXVI, 68 et Le, xxii, 6/1.
— Omis par le syriaque et les mss. grecs réputés les plus an-
ciens et les meilleurs. Ou remarquera le désaccord entre Tatien
et le syriaque.
Mc, XV, 10. — Z : if liuil^fi «car il savait», d’accord
avec le grec : èyivwaxsv ydp. — Le syriaque, d’accord avec Ta-
tieii, lit : «car Pilate savait». Cette variante, comparée à la pré-
cédente, montre que, même avec le syriaque où le nombre des
variantes est beaucoup plus restreint qu’en grec, il n’est pas pos-
sible de tirer des conclusions précises, et d’ériger des systèmes.
Mc x\, 36. — Z : ht. uiul^ «et dit» (M : In. ujul^p «et di-
sait»), pour rendre le grec : Xsycjv. — Syriaque : «et disaient»,
pluriel qui correspond à: 01 Ss Xonroi eXsyov en T» et !«*''** (28).
Cf. Mt. , xxvii, /ly.
Mc, XV,* /|/i. — Z : h<^tupÿ i^tuj ht- tunl; «iiiteiTOgea lui et
dit” ( A : uml, «demanda a lui el dit». — C om.
LE TEXTE SÏKIAQUE. — LA PECHITTO.
:53'.)
lr<Çujiig tfLuj Ifl. «interrogea lui et??). — Le syria([ue et le grec
om. «et dit 55; mais on rencontre : avTov Xsyojven F"’* (A*), et :
xai emev en (^)*
Des variantes ci-dessus exposées, il ressort clairement que
dans un grand nombre de cas, l’arménien concorde avec le sy-
riaque en général, mais la variante se retrouve en grec ou ail-
leurs. Il y a également, — on l’a vu , — quelques cas où la concor-
dan(.e n’existe qu’entre l’arménien et le syriaque seul. De tels cas
sont intéressants à relever et à signaler; ils ne sont pas sullisants
pour établir une fdiatlon directe et certaine de l’arménien par
rapport au syriaque.
Le problème se complique d’autant plus qu’il y a fréquemment
désaccord entre les trois représentants olliciels du syriaque. En
l’espèce, le texte du Diatessaron est aussi peu syriacisant que pos-
sible et l’on peut se demander s’il convient bien de le tenir pour
un témoin du texte syriaque plutôt que pour un témoin du texte
fortement remanié.
Ce qui précède ne constitue en réalité que des généralités
exposant les relations d’accord ou de désaccord entre l’arménien
et les textes syriaques pris dans leur ensemble. 11 convient donc
de pousser plus avant l’analyse et d’examiner dans quelle mesure
l’arménien concorde ou ne concorde pas avec les deux principaux
représentants du syriaque, la Peebitto et le prétendu vieux sy-
riaque : texte de Cureton et syriaque sinaïtique.
Acgoiu) kntke l’arménien et la I’eciiiïto.
IjOS études nombreuses et approfondies auxquelles se sont
livrés les savants à l’endroit de la Peebitto n’ont encore abouti
à aucun résultat définitif. liO résumé de la question qu’expose
très clairement IM. E. .Jacquier Nouveau Testament dans l'Efrlise
chrétienne. . ., t. Il, p. semble autoriser à tenir ce
texte poui’ une, révision du texL; syria(|Ue, datant du début
du v' siècle. Dans ces conditions, ou pourrait tenir |)our oiseux
MU •
340 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
de faire nue comparaison entre l’arménien et la Pecliitto, puis<|ue
ce texte n’est en aucun cas onginnl , mais qu’il se donne lui-même
comme le résultat de révisions et de corrections successives. Ce
ne serait pas une raison suffisante pour l’écarter a priori, car
l’arménien, lui aussi, apparaît comme un t(v\te révisé et complété,
et aucun critique ne s’aviserait de prétendre, après examen con-
sciencieux, que le texte arménien que l’on possède est une tra-
duction opérée sur un original fort ancien.
11 convient donc d’examiner, en tont état de cause, les res-
semblances et les dissemblances qui se peuvent relever entre
l’arménien et la Pecliitto. Voyons d’abord les ressemblances.
Mt. , VI, ’ÿ. — Z : «ne soyez pas bavards»
(^^ujut^ou = qui parle beaucoup). Mq ; J[i
C 2 ‘-Î q ; 5 F • ^
variantes ([ui ne changent pas le sens. D’accord avec Pecliitto :
«ne soyez pas beaucoup parlant» (ne sitis multiloqni), ]/
le paël jajaS de l’inus. signifiant «effutivit»,
«vana locntus est». Au point de vue de l’âge, il y a accord in-
contestable entre l’arménien et la Pechitto; le texte qu’ils offrent
est une mtri-prélation, et non une variante de traduction. —
Grec : fl») ^ai'lo'koyrjarns. «ne bredouillez pas»; syr. sin. : «ne
dites pas de choses inutiles » , . Mrs. Lewis observe
( The old syriac gospels . . . London, i q i o , p. xvii) que nous avons
dans ce texte sinaïtique une explication claire du mot fSaiTlaXo-
yv'o-tjTs- C’est un mot ii ride, composé du sémitique «in-
utile» (useless), et d’u finale dérivée du grec X6yo5.
Mt., M, -ir. — oTTov y dp ê(j1iv à ^■7^aclup6s (tov «car là où est
loti trésor». — - / : qj/ Jlrp IrL «car où vos trésors
sont»; G : y/» nr.p âhp A «cur où votre trésor est»;
f’ : ql^i HL P àhp Irit «car où vos trésors (avec n déter-
minatif] sont» , d’accord avec la Pechitto : «car où est votre tré-
sor» et le B-tjo-avpos opcov en T» K. Cf. Le, xii, 34. Lacune en
syr. sin.
LE TEXTE SVRIAOUE. — LA PECHITTO.
Même remarque pour la fiu du verset : nvolre cœur’? en ar-
ménien, Pechitto et les mêmes grecs que ci-dessus, contre «m»
cœur?? (xapSi'a crov^ de tous les autres grecs. Lacune on syr. sin.
Mt. , VIII, '1 . — Z : u/i/4 « dit à lui ./é.s‘ ». s ??, d’ac-
cord avec la Pechitto et avico o I? en Ta I K. — Les autres grecs
et le syr. sin. : «dit à lui??, Xéysi aùx'^.
Alt., \ui, A4. — Z : «de nouveau??, d’accord avec
la Pechitto ; ool, et xsa.'Xiv devant ôpoi'a en T, Kgg
(C 33 LA).
Mt. , XIII, 5 1. — Z : tujn «oui, Seigneur??, qui se rap-
proche de la Pechitto : «oui, notre Seigneur??, et est d’ac-
cord avec vai xupie en Ta K.
Mt . , XIV, q. — Z: ^Ç^iuiJii^biug mtn^ ’hJtu «ordonna [dej
donner à elle ?? , ce qui ne rend pas rigoureusement le grec : éxé-
Xevasv Sodijvai. Par contre, on relève ; Sodrivai avxri en Tal®**"*®
ÿ3^aiÇ)‘ ^0 565 i582 9193 i 1689 983 788 etc. lùaà
617 1675) et le syriaque (cf. Mc, v, 43). Or «à elle?? (oN)
est dans la Pechitto, tandis qu’il est ajouté entre crochets
dans les éditions du vieux syriaque.
Mt. , XIV, 9 4. — Z : hu "liiutfL JLI[i,b tu^ Êyj^i ^ yiuillnpt,\i
l’tuif nt.tr luniifujfilitiqp « ct la harcjue était éloignée du continent
de plusieurs stades??, exactement d’accord avec la Pechitto, pour
rendre le grec : alaSiovs ttoXXovs oitto xtjs yrjs onretye en Ta
••bojaosof ^ .-00 _ ^ Lacune en syr. sin. — Les autres
grecs, réputés les meilleurs, portent ; to Sè xsaoIov ijStj péaov
Ttjs B-aldaorris «la barque était déjà au milieu delà mer??.
Mt., XVII, 1 1. Z : tiiututiun^iiuilt^i but jlinnt ti Ll luni,'
yitnuut «répondit Jésus et dit à eux??, d’accord avec la Pechitto
COMPARAISON AVEC LES D[^E^S TEXTES.
;5'i2
qui, en plusieurs mss., porte : «répondit Jésus et dit à euxii
(éd. Gwilliam); lacune en syr. sin. — Le grec: b Sk à-noxpiBûs
ûtizv. Mais on lit : o lo- en Kgg H”' ^ (CAia/ii);
— et ÊiTrer avTOts en Ta K — avTois eiirev en I»?* ( i 682 9 1 qS
1 ) ; enfin, 0 Ss auoxpiBeis est omis par sy' et pa.
Alt . , XXI , 1 . Z : trfil^nLii jiu^^tul^hiiinui^ « deux
(Ip ses disciples ” , d’accord avec la Pechitto , et quelques grecs :
Tcov fj.a.6r]TCt)v aviov en Ta {«eoo ifis ^i>(add. e« devant tuv) ^207 _ _ _
3811410 p3 l'gg 0 2g .-gg jg/, gg j,y/j j5y i365 l3q6)
h r (om. avTovj Xp; cf. Mc, XI, 1. — et piaBriras avrov en
1^ 1226 J, 1341 ^2/1 5 1 555) af it. — Les autres grecs : 36o p.aO-n'iàs
«deux disciples 5’. Lacune en syr. sin.
Mt . , XXI, IxU. — Ce verset figure dans l’arménien et dans la
Pechitto. Il est omis par le syr. sin. et par I“'55 (^33 D)
al h Jl r Op.
Alt., XXll , y. Z : p-UJt^uJi_nfÂi jiftphu ^nt-uii- ptup^
IpuyiuL. «or le roi, lorsqu’il entendit [cela], se mit en colère??,
d’accord avec la Pechitto , pour rendre : xai axova-as 0 /Sao-iXevs en
Ta Kgg IT"^^ (CA 12A1). — Le grec de K et H : ô Sè
(iaaiASvs copyi'crdn OU 0 Se /SacriXeus axovcras en la^^f-Goo ^ (1)0
700 872 1689 983 788 etc. ) laf" 7 / Xp.
Alt., xxiii, 19. — Z : jfiJlupp b-i- l(ri/p.p «fous et aveugles??,
comme au verset 1 7, d’accord avec la Pechitto et poipot xai rvtpXoi
en Ta Kgg 70^371 (BC 33 A 12/11). — tuÇXoi H et
I presque universellement et syr. sin.
Alt., XXVII, 4 2. — Z : piuij-tuLnp fijlt «s’il est roi
d’Israël??, d’accord avec la Pechitto et si ^(xa-iXevs . . . en Ta K
Eva- gg H™ 76^^’^ (A 12/11 ), tandis que les autres grecs por-
tent : ^cta-ikevs Icrpaii'X èa-ltv «il est roi d’Israël??; le verset ko
asservi de modèle.
LE TEXTE SVRIAOLE. — LA PECHITTO. 3'i:A
Afc, 11, 4. — Z : nu^Ê ju «où était Jésus n , d’accord avec la
Pechitto, et qtzov rjv o en ^ s - osoff b looo uu ^1132 1390
^1083 ^^I)W0 lyoo Sya ih^li 5iy lôyS etc. ii5 1606
1012 ùyS 1187 af it”" 4 r^. Lacune en syr. sin.
Mc , Il , 5 . — Z ; « à toi » ( soient remis à toi tes péchés 55 ) ,
d’accord avec la Pechitto. Le grec; à^pésvTaî (tov ai àfxapTi'ai. On
relève aoi au lieu de aov en Ta Kgg (C*) Lacune en syr.
sin.
Mc, II, 2 5. — Z: ht- uiiil^ ^nuiu JU «et dit à eux Jésus
d’accord avec la Pechitto et Ta r (700 i24 A 1187
262, etc.). — Les autres grecs et le vieux syriaque : xai 'kéysi
avroîs.
Mc, VI, 2q. — Z : Irt- fl q^bfitrqJIuüfi «et placèrent
dans le tombeau « , d’accord avec la Pechitto. — Grec : xai edtj-
xav avTQ (var. auTor) èv fxvrjixsi'o). Von Sodeii signale l’omission
de avTo seulement en P™ ( 278 ).
Mc, XI, iq. — Z : «ils sortaient w, d’accord avec la
Pechitto et eimop&vovTo en '> P 93f 13371^1.203/. 1211 ^1.
1090 l'Cil 302 r 72*oI279 b 12.50 .. 1390 I 1.38r.f (' yQO 565 28
i5/i2 i654 872 124 ii5 1606 q45|M* 1071, AKIl, etc.
472 i5i5)crd — Les autres textes : è^eitopsésTo.
Dksaccori) iîntrk l’ahmknikn kt la Pechitto.
Par les quelques exemples cités ci-dessus, on a pu constater
l’accord réel entre l’arménien et le texte de la Pechitto; mais
c’est que ce dernier marche généralement de pair avec des textes
grecs.
-Vi/( COMPARAISON AVKC LKS DIVERS TEXTES.
11 y a souvent désacrord enlre Tarménien et la Pecliitto.
Voici quelques exemples de ce désaccord ;
\lt, , II, 9 1, — Z : Iru "bu/ jiuiinL.gb UÉ! uin «et hii s’élaut
levé, prit. . . n , d’accord avec le grec ; ô Sk èyepdeU -crapeXa-
êer, et le vieux syriaque. — Pechitto : «et Joseph se leva et
prit. . . 5?, d’accord avec Ta
Vît., V, 34. — Z: bftqlüni-p «de ne pas jurer», ph àpéa-ai.
— ^ : i/^ «ne jure pas». Syriaque : «ne jurez pas».
IbidetJi. — Z : Jfi « absolument ne pas
jurer», tandis que le grec lit : fxrj bpôaai 'àloos , comme en Pe-
chitto.
Mt. , vr, y. — Z : ft iLiuqriL.tr U y finibu/Lÿ « daiis les
nombreuses paroles d’eux » , pour rendre le grec : êv rfi -sfoXv-
Aoyia ocvTùJu. — Syriaque om. «d’eux».
Mt. , VI, it), — Z : utilL,'^ tuitbtr «en vérité je dis», àfxdv
Aéyco. — Pechitto: net en vérité, je dis».
Mt., VI, 9 3. — Z: futui.tu^i'b «l’obscurité», «les ténèbres»,
To a-xÔTos. — Pechitto, «ton obscurité», «/es ténèbres», d’ac-
cord avec (TxoTos crov en Ta.
Mt. , viii , 4 . — Z :^iu<Çu/üuylîii « au prêtre » , tw IspeT, et le syr .
sin. — Pechitto : «aux prêtres», d’accord avec tois lepsvai en
Ta h pa, d’après von Soden qui indique aussi sy (tout le sy-
riaque) comme ayant le pluriel.
Mt. , VIII , üh. — Z : ht- « et lui-même dormait »,
d’accord avec le vieux syriaque, et le grec : aù’ths Sè èKoibsohv.
— Pechitto: «mais Jésus lui-même dormait», d’accord avec av-
Tos Ss O 1(7 en Ta 4..
LE TEXTE SVniAQl’E. — LA PECHITTO.
S'if)
Mt. , viii, 32. ' — Z: Itl. uiul^ giinutu «et il dit à eux 55, d’ac-
cord avec le vieux syriaque , el le grec : koù elicsv avioîs. — Pe-
chitto ; K dit à eux Jésus » , d’accord avec : . . . aurais 0 Ict en
{Çi) b c gh pa.
Mt. , X, 2 1 . — Z
avec le grec : dSeKpâv.
Mt. , XI , 2 1 . — Au début du verset , l’arménien et le grec :
«malheur à toi». — Le syriaque (sin., ïatien, Pechitto) porte
d’abord : «et il disait: malheur. . . ». '
Mt., XII, 26. / : luJh^ujjb ^luqu^t IfuiJ' inntJb « toule
ville ou maison » , l’accord avec le grec : zràa-a rsôXts oUia. —
Syriaque : «toute maison ou ville»; le texte de syr. sin. est in-
complet.
Mt. , XIV, 3t. — Z : jIiuêil.u «Jésus», d’accord avec syr. sin.
et le grec : ô I»7o-ot;s. Ces mots sont omis en K‘ (E*).
— Pechitto: «notre Seigneur» (y^)-
Mt ., XVI, 6. — Z : uiii^ ^nuui j^unuu «dit à eux Jésus»,
d’accord avec le syr. sin., et le grec : 0 Sè Irja-oûs elnev avroïs. —
Pechitto om. «Jésus», d’accord avec vg.
Mt., XVII, 2. — Z : Itl. u^iuililrfiiqlrÿuii- «et il fut métamor-
phosé», xa't (jLSTSfjLoptp'jjôu. — Pechitto: «et fut métamorphosé
Jésus», d’accord avec Ta 1“^^ (D) pa af it'"' y /'/ r'^.
: qhqp.ixijg vi\ç frère» (fratrem), d’accord
— Syriaque: «so» frère» (fratrem suum.
Mt., XVII, 10. — Z : . . . b tuÊilrii «(de-
mandèrent à lui) les disciples et disent», d’accord avec le grec:
.. .ai fxaOrjra't Xéyovres. — Pechitto : « . . .ses disciples et disent
3.'j6 COMPA raison AVEC lÆS DIVERS TEXTES.
à lui}}; lacune en syr. sin. ^aOtnat avrov en Ta Kgg
(BCA 12/11).
Mt. , XVII, IQ (20). Z ; %ui luul^ g^nuui «et il dit à
eux » , d’accord avec le grec : à Sè Xéyei aùxoU. — Pechitto ; « dit
à eux Jésus}}, ce qui serait d’accord avec Ta K.
Mt. , XVII, 2/1 (25). Z ; tL. Iri/nL-tn ^ inmJb
« et lorsqu’i/ entra dans la maison n , pour rendre le grec : xat
éX66v7a sis Trjv oixîav . . . , et le vieux syriaque : « et comme il
entra dans sa maison ». — Pechitto : « et comme était entré Kiplio
à la maison...» (jl3jb^= Kipho = Pierre, éd. Pusey et
Gwilliam).
Mt. , XVII, 26 (26). — Z: kt. Itpplri- tuuuig «et lorsqu’i/
dit» pour rendre le grec: eÎTcôwos Sé, d’accord avec le syr. sin.
qui porte : «i/ dit à lui}}. — Pechitto: «dit à lui Chémouuv
) d’accord avec : Xeyei avrco 0 IlsTpos en Ta
K, om. O He-rpos (D) sy* . . .
Mt., XVIII, 28. — 7j: Itl. ujul^p «et il disait», Xéywv, et syr.
sin. : «et il disait». — Pechitto : «et il dit ù lui}}.
Mt. , XVIII, 2q. — Z : fri- inulyfi «et il disait», d’accord avec
syr. sin. et le grec: Xéyœv. — Pechitto : «et il dit à lui}}.
Mt. , XX, 3/1. — Z: i/ifrii/zii «ils virent», âveêXe\|/ar «ils re-
couvrèrent la vue»; lacune en syr. sin. — Pechitto : «leurs yeux
furent ouverts», d’accord avec avewyOrtaav en (1170).
Mt. , XXI, l5. Z •. ^u/^ufbiMgiuiglrui^ Itl. q « les
grands-prêtres et scrihes», oi àpyi£ps7s xa) oî ypafji.fjLa.TSis. —
Pechitto : « les grands-prêtres et les pharisiens » , d’accord avec
Ta. Lacune en syr. sin. Cureton : wles scrihes et les grands
prêtres».
LE TEXTE SVRIaQI E. — LA PEGHITTO. .Vi7
Mt . , XXI, 9 3. — Z : bl^ fl uiui2(tu^iU tf et lors(|u’</
vint dans le temple», d’accord avec le grec: xai ê'AÔôvTos avTov
eis To lepov, et avec le vieux syriaque. — Pechitto ; « comme
venait Jésus dans le temple».
Vit . , XXI, 9 3. — Z : ilfîii^rf.kn ni^uni-gufhl^^i « . . .(vinrent
à lui), tandis qu’il enseignait. . . », zspoaü'kBov aiÎTÿ StSdaxovTi.
— Pechitto : «vinrent à lui les chefs des prêtres et les anciens
du peuple, tandis qu’il enseignait. . . ». AiSaaxovTi est omis en
i !<?'’ (7) af it sy".
Mt . , XXI, 9 3. — Z : hi- iuiiItL «et ils disent», XéyovTes,
d’accord avec le grec et le vieux syriaque. — Pechitto : « et ils
disent à /m».
Mt., XXI , 97. Z : u^iuintiiufuu/bfi b’um unt^uji Iri^
tuutrb «répondirent ù Jésus et disent», xaï àtroxpiBévtss tw
Iijo-ot; e'iTfov, syr. sin. : «et ils répondirent et disent à Jésus». —
Pechitto : «ils répondirent et disent ù lui 11, d’accord avec: zi-nov
avTù) en Ta P (iSjù) syL
Mt. , XXI, 97. — Z : uiu!^ ^nuiu bu ^ui «dit à eux aussi
lui», ë(f>v avToîs xoà avros, d’accord avec syr. sin. — Pechitto :
«dit à eux Jésus n, d’accord avec : 0 lo- au lieu de xai ocvtos en
JP 2 j2/i7 485^ af c h Ifjp- (^xoLi la c syL
Mt . , XXVI, 9 5. — Z : tuiil; ÿ^tui «dit à lui», Xéyei avTip, et
syr. sin. — Pechitto : «dit à lui Jésusn, d’accord avec : . . .aoTca
O I<T en ^ h'’ I (N 19^ i3 i()75 i9q3
toi O 1 993 etc. A/io) it"' g-^/.
Mt. , XXVI, 5q. — Z: fiiil£ ^uj<^tu'iiu.jujiiibifqtii bu uhH. ^
‘biy'b luuib-tuthi «or les grands prêtres et tout le tribunal», ei
3'i8 COMPARAISON AVCC LES DIVERS TEXTES.
Sè dpx,tspsts xoà To a-vvéSpiov 6Xov; lacune en syr. sin. — Pe-
chitto : «mais les chefs des prêtres, et les anciens, et tout le
peuple», ce qui se rapproche^de : . . .ap^ispeis xoa oi tffpeo-êt/-
rspoi. . . en Ta Kgg H®"" <5^ (C 33 1261).
Mc, I, 45. — Z '.^hiTut «à lui» (il n’était plus possible à lui),
avTÔv, lacune en syr. sin. — Pechitto : «Jésus».
Mc, II, 6. — Z : fl «des scribes», tcSv ypa.p.p.a.iéwv,
lacune en syr. sin. — Pechitto ; «des scribes et des pharisiens ,
d’accord avec Ta.
Mc, U, 2 3. — Z : Itl %J1u «et il arriva à luin, xcà
êysvsTo avTÔv, d’accord avec syr. sin. — Pechitto; «et il arriva,
comme circulait Jésus. . . ».
Mc, III, 2 3. — Z : A-i_ i^nutu «et ayant appelé
eux. . . », xou 'srpoa-xaXsadpLsvos aÙTovs; lacune en syr. sin. — -
Pechitto : « et appela eux Jésus » , d’accord avec avTovs 0 \â en
ja 93 1.309 uifii 5 J .y 1 6 ^ 5 elc. 8 2 y 1606) 4 c.
Mc , III, 3 1 . ' — Z ; IrqfLUip^ bu ‘bn^tui « viennent
les frères et la mère de lui», xai spyovrtxi oi dSeXÇioi xcà n p-ntup
aÙToîi; lacune en syr. sin. — Pechitto: «et vinrent la mère de
lui et les frères de lui » , d’accord avec v pt-nttip ... 01 aSsXÇ>oi
en Ta — auTOU » (XTiTrfp) IfiS 28flf ^ b 1090 211 1289 l‘-16 ^
12791 243 1410 1443 ](■ 87 (BnC’^ZLA 892 ByQ 124l DW0 etC.
1582 2193 1 etc. i424 5iy i6y5 etc. ii5 179 267 609
loyi 496 1396 1093 G) lat.
Mc, IV, 10. — Z : ifmniuliuL « (au sujet) des paraboles»,
d’accord avec syr. sin. et Tas -crapa^oAas en (BnG'^^ZLA
892). — Pechitto: «au sujette cc/<e parabole», d’accord avec . . .
zirapaëoXrjv tolvtïjv en I*?'’ ( 8 2 y ) et d’une manière plus générale ,
avec le singulier: Ttjv 'srapa^oXrfv dans tous les autres lextes. Mq :
qwn ujI^ «la parabole».
LE TEXTE SYRIAQUE. — LA PECHITTO. 3A9
_Mc, IV, I 1 . — L : lri~ iuêêI^ ghnuui «et il dit à eux», xai é'Xe-
ysv aôiots, d’accord avec le syr. sin. — Pechitlo : «et dit à eux
Jésus JT.
Mc, IV, 2^. Z : "üni^ib ^uiifilruglt
J6^^«de la meme mesure que vous mesurez, de celle-là il sera
mesuré à vous»; MqC om. «de celle-là»;. lacune en syr.
sin. — Pechitto: «de la meme mesure que vous mesurez, il sera
mesuré à vous, et il sera ajouté à vous-mêmes qui écouteur , d’accord
avec le grec : èv w fZÊTpw [istpsÏTe, ^eTprjOriaexan v(x7v, xa\ zrpoals-
S-tja-eTai vfuv toTs axovova-iv. L’arménien semble être ici d’accord
avec I“^5f 93^33017 ^1.3015 ^77*1 243 1354 (5^ DW 565 988,
1082 A* à 95 1 o/l'y ) af / et avec l’omission de tois ixowva-iv
en Ta H®'" ^ '“1“ (BxC'T’ZLA 892 579 700) laU” q /.
Mc, IV, 33. — Z : luoul^fi «il parlait», «il disait», e’XaXec
acune en syr. sin. — Pechitto ; «parlait Jésus v.
Mc, IV, 33. — Z : qpuhîij «la parole», tov Xôyov, omis en af
b c. — Pechitto: «des paraboles».
Mc, IV, 38. — Z : Iri- fîibp% «et lui-même», xai aÙTÔs]
lacune en syr. sin. — Pechitto : «or, lui-même, Jésus. . . »,
d’accord avec olvtos 0 I<t en Ta.
Mc, v, 2 4. — Z : tri «et il alla», xat. àTrri'XOev, —
Pechitlo : «et alla Jésusv.
.Mc , VI , 3 1 . — Z : trliuijp qni^ ... « venez , vous ... », d’ac-
cord avec le grec : Ssvte vne7s avToi . . . — Pechitto : «venez,
allons dans un désert nous seuls. . . », ce qui se rapproche de
^6iiT£ VTTotycofxsv eii Ta 1“ (1)) a c r i Jj~ et syr. sin.
Mc, vu, 17" — Z : l’i- hiint.tii «et lorsqu il entra»,
xal ije ei(7ï}X6ev, d’accord avec syr. sin. — Pechitlo : «mais
omme .Jésus entrait», d’accord avec Ta.
."ÔO C()MPA^.A1S0^ AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, vil, -ik. — Z: kL. uj^uifi juninuglrtu^ «et s’étant levé
(le là», d’ accord avec syr. sin. — Pechilto : «de là se leva
Jésus V, d’accord avec avaalas o la en Ta^“ pa.
Mc, VIII, i3. — Z ; Itl nJjujg «et alla», dTrfjXôev, d’accord
avec syr. sin. — Pechitto : «et s’en allèrent», texte qui est à
rapprocher de I*? “ ( 3 à q ) , où on lit : a(pevTss au lieu de aÇieis.
Mc, IX, 1 ( j. — Z : lun lu^p "iingiu « dcvailt eUX » , SÇJLTTpO-
aOev avTiüv, et syr. sin. — Pechitto : «devant leurs yeux».
Mc , IX, li ( 5 ). — ~ \ u^iULntÂMujiMiiiliji irin u^trinpnu Ift^ ujtiiç
«répondit Pétros et dit à Jésus», xa) àTTOKpiOeis b Ile-
xpos \éyei I>;«toô, d’accord avec syr. sin. — Pechitto: «et dit
à lui Kipho». k.T:oxpi6ets est omis en 1“ (565) a « q.
Mc , IX , 3 ^ )• — ^ kJni-m jt utnthi « et lors-
qu’il entra dans la maison», xai èv o/x/a ytvô\i.tvo5\ syr. sin. :
«et comme il était entré dans .su maison». — Pechitto : «et
comme ils entraie/U à la maison».
Mc. IX, 3 à (35). — Z : ki- ^l'ftkL. %innujL. «et lorscjii’il
s’assit», Koà xa^/cras; svr. sin. : «et il s’assit», — Pechitto ; «et
s’assit Jésus •)■), d’accord avec r.
Mc, X, à 8. Z : turjiuquil^l^ii «criait». C : tuqtuqutl^l^ii
ku tuul^ii «criait et disait». H om. ce verset. Grec : ëxpa^sv,
d’accord avec le vieux syriaque. — Pechitto : « criait et disait » ,
d’accord avec expa^ev Xeycov en Ta sa.
Mc, X, 52. — Z : k^ip- vTiaye, et le syr. sin. — Pe-
chitto om. «va» et porte «vois» (»JU.), ce qui le rapproche de
uTiaye avaêXe>l/ov en l^(3à8 1:^79 1216 etc.).
LE TEXTE SYRIAQUE. — LA PEGllITTO.
351
Mc, X, Bq. Z; bt- b ij^biri %n^iiu ^ ^^uAïuti^uj^t^
^ffü «et il allait après lui (le suivait) dans le chemins, d’accord
avec syr. sin. : «il le suivait sur la route ’î, et le grec (Tischen-
dorl) : xa< rinoXovOst aùiw èv t»? d’après xABCDLM . . . ;
tandis que von Soden édite : xal rjxoXovôei tv Xrja-ov èv Trj oSv,
sans indiquer expressément ses sources. — Pechitto : « et il cir-
culait par le chemin 51.
Mc, XI, 2. — Z : n// Ibfi «qui se tient devant
vousv, d’accord avec syr. siii. et grec : T>)r xaTévavri vfi'Sv. —
Pechitto: «qui [est] contre nousv (=en face de nous).
Mc, XI, i5. — Z : (i inuiTiuntii «dans le temple», eis
iep6v. Syr. sin. ; «dans le temple de Dieuv. — Pechitto: «entra
Jésus dans le temple de Dieu » , d’accord avec eia-eXôœv 0 lâ en
Ta Kgg ^BnC^Z33LA, etc.).
Mc, XIII, lli. Z : . . . lULbiituè-fîb , qlt ji
inbqLH^. . . «... de la désolation , qui se tient là où . . . ^ ,
d’accord avec syr. sin., et grec : . . .tûs épuiJi'-vfzsojs éa-luxoTa
oTTou. . . — Pechitto : « . . .de la désolation, ce (jui a été dit dans
Daniel le prophète, se tenant là. . . », d’accord avec : to prjOev
wTro AavtuX tou 'zspotpuTov en Ta kgg H"' ( A Byq 12 lu ).
Mc, xiv, 12. — Z: qlrLnL.lfü «immolaient», sOvov. —
Pechitto : K .. .les Juifs immolent».
Mc, XIV, Q’j. — Z : « les brebis » , xà «rpéêaxa,
d’accord avec syr. sin. — Pechitto : «.ses brebis». L’hébreu (Za-
charie, xiii, “) porte: pxi’n «le petit bétail», troupeau de
chèvres ou de brebis.
■Mc, xiv, .3 1 . — Z : ippbip nt^^iiiigu^g «j(* lie le renierai
pas», d’accord avec le grec et le syr. sin. — Pechitto: «je ne le
renierai pas. mou Seifpieurv d’accord a\ec Ta.
352 COMPARAISON AVEC I.ES DIVERS TEXTES.
Mc, XIV, 3i. — Z : *hnjLinl^u Itl. . . «comme aussi. . .
d’accord avec le syr. sin. et le grec: dbaotvrcüs Sè Kat. . . — Pe-
chitlo : «et comme lui, aussi tous. . . v.
On vient de voir par quelques exemples dans quelle mesure
l’arménien s’accorde ou ne s’accorde pas avec le texte syriaque de
la Pechitto. Avant de conclure, il convient d’examiner les rela-
tions qui existent entre l’arménien et le vieux syriaque et d’essayer
de déterminer la filiation d’original à version qui pourrait exister
entre ces deux textes.
Le savant allemand Adalbert Merx posait en fait, sans appuyer
son dire d’aucun argument scientifique, que la Bible a été tra-
duite en arménien vers l’an 4Ao, sur un manuscrit grec fourni
par Alaximianus, le patriarche de Constantinople; d’où l’on se-
rait en droit de conclure que la version arménienne reproduit
un texte constantinopoiitain*^f
Si par bible il faut entendre l’Ancien et le Nouveau Testa-
ment, on peut, en employant le procédé de Alerx, que
ces deux recueils ifétaient pas traduits en arménien en l’an 44o
de notre ère. Et l’on aimerait en outre savoir sur quelles auto-
rités le savant allemand se base pour avancer que la version ar-
ménienne a été faite sur un original grec de Constantinople.
L’opinion de M. E. Jacquier^'-^ paraîtra également un peu aven-
turée, lorsqu’il écrit : «Ce qui est certain, c’est qu’il exista une
première traduction arménienne, faite d’après le syriaque, car
A. Robinson a démontré qu’il y a une étroite parenté entre la
vieille version syriaque et la version arménienne des évangiles et
des épîtres de saint Paul. Est-ce celle de saint Mesrob ou une autre
Adalbert Merx, Die vier kanonischen Evangelien nach ihrem altesten
bekannlen Texte. . . (Berlin, 1897), p. 933 : «Etwa im labre Uko xvurde
die Bibel in’s Armenische übersetzt, die griechiscbe Handschrift dazu lie-
ferte Maximianus, der Patriarch von Constantinopel , man bat also Grund
anzunehmen, dass die Uebersetzung einen in Constantinopel anerkannten
Text zum Ausdruck bringt^i.
Le Nouveau Testament dans T Eglise chrétienne..., t. II, p. 969-
270.
LE TEXTE SYRIAOLE. — SYR. SIX.
353
plus ancienne, antérieure au vi' siècle? C’est ce que nous ne
pouvons dire. Il est possible en effet qu’une traduction armé-
nienne ait existé à cette époque, puisqu’un écrivain arménien
du vif siècle, Théodore, parle d’une ancienne traduction armé-
nienne du Nouveau Testament qui contenait les versets de la
sueur du sang. Le, xxii, /i3, kh , et la troisième épître (apo-
cryphe) de saint Paul aux Corinthiens, qui aurait été citée par
saint Grégoire l’Illuminateur, l’apôtre de l’Arménie, commence-
ment du iv“ siècle. D’une discussion du témoignage de saint Gré-
goire, Conybeare conclut que la première traduction armé-
nienne a été faite au commencement du iv“ siècle, bien que les
historiens n’en parlent pas. Il nous semble que leurs récits
paraissent plutôt contredire cette conclusion.
« Des faits constatés il résulte que l’on doit trouver dans la
version arménienne trois éléments distincts: i° des textes vieux
syriaques; a" des textes grecs primitifs; 3“ des textes grecs
récents. C’est en effet ce que Ton constate; la hase de la version
est de type syrien , mais elle présente en outre des leçons en
accord avec les vieilles versions syriaques et dans les épitres
pauliniennes des leçons qui s’accordent avec celles de x' ID et
Euthalius, qui représentent le type grec de Técole de Césarée,
type issu d’un ancien texte grec. ^
En présence d’allirmations aussi catégoii(|ues et aussi diver-
gentes, une seule méthode s’impose: celle qui consiste à laisser
parler les faits.
AcCOllI) EXTKK c’AliMÉME.N KT LE VIELX SMUAQIE.
Voici quelques exemples où Ton prendra en considération,
comme vieux syriaque, le texte de Cureton et celui de Mrs Lewis.
Mt., XV, G (5). — Z: [tL^i «à son
père ou à sn mèrer, pour rendre le grec : -srarpï rj ri? {xtjrpî,
l' IIastings^ Dictioiiun/ of ihc liible , art. Anrteniuii version oj I^eir les-
tamciil , |). I .Vi , Efliiilnngl' • iRqR-
COMPARAISON WEC LES DIVERS TEXTES.
35 'i
qui porte comme la Pechitto : «à père ou à mère 55. — On lit :
«à son père ou à sa mère 55 en Ta sy*' I™ (F). Syr. sin. : «à son
père et à sa mère 55.
Mt., xvni, là. — Z : mn tu^ ^ofi [iifn/ «devant mon père»,
d’accord avec syr. sin. et ixov au lieu de v(jlcx)v en sa bo
Ta 050f 337 0» ,5 30 b 1510 1333 f S « l-222f n oO'l c 329 I 15 70 370 1353 1380 - l.'i(i3
~ ' (TH
liiop (B 33 0 ’ÿoo bàà lànà 669 t/102 1293
1010 i9!23 etc. 348 1279 4 77 etc. 9i45 1074 2NO
107 713 489 078 F 973 i6o4 479 i5i5 1093 1396
F H) r- Op. — « Vott'e père» (^sfjLTrpoa-Oev tov 'SoLTpos lî/awr) en
Pechitto et les autres textes grecs. Hpioi» en I" 0* (gg') Xp.
Mt. , XXV, iG. — Z : «les cinq», d’accord avec svr.
sin. — Grec et Pechitto : «les cinq jtalents», là •creWe TdXav’ta.
Mt., XXVI, Go-Gl. Z : . . .trfil^nL. unLut
« . . .(s’étant approchés) deux faux témoins, ils disaient. . . »,
d’accord avec syr. sin. et ^vo xf/eu^opapTupes en Ta K. — Pechitto
et les autres grecs: «deux» iyZspoas'kOôvTss Svo sIttov).
Mt. , XXVIII, 7. — Z : P 1^ jiufthruiL. «qu’il est ressuscité»,
d’accord avec syr. sin., et (D 565) lat Qp qui om. :
aTTO Toii; vexpcûv. — Pechitto et les autres grecs : « qu’il est res-
'T' ^ fi
suscité des morts» (^otj riyépôn àno iwv vexpcov, J6s»i<3 ^
ik^).
Mc, I, i3. — Z. luàirp «là» (et il était là) d’accord avec
syr. sin. et exet en 1“ o a *’
329 ,ÎV70 28, 700, i589, 9193, 1, etc., 788, 194, 69,
174, i494, 517, 1675, etc., 443, 991, KIl i346, etc. —
Pechitto : «là, dans le désert» ^L. Grec : «dans le
désert » , èv Tij èprip.w. Mais : exe« sv sptjpco en Kgg ^
(A 1 94 1 ).
LE TEXTE SVlUAQl E. — S\ H. SIN.
').).)
Mc, II, 'ih. /j : K CC (jUC
font tes disciples. . . ’i, d’accord avec syr. sin. et -ziroiova-tr oi (x.a-
Ovrai aov en Ta la^ 5-050' 93f „ , ?>> i096 272 ^ o 1279 , 1 135'. usoi ^[) e>
■700 565 28 i582 2198 1 etc. 1689 983 788 ii5
59 3/18 1279,477 etc. 1071 ^>2N0 10/17 i5i5)
— Pechitto : «ce qu’ils font >5, d’accord avec t/ -aoiovaiv des
autres textes grecs.
Mc, 111, 8. / : lri-.jhpnLuujqhilL, hi- jUJjiul^f^Êi
^lufbnL. « et de Jérusalem et d’au-delà du Jourdain n , d’accord
avec syr. sin. et I«oi4f ^«cboosf M033 m ^biaôo 1 i3Sü
W0 i582 2198 I 118 209 788 348 1200 â'jsjc. —
Pechitto et les autres grecs : «et de Jérusalem, et de l’idumée
et d’au-delà du Jourdain v , xai d7ro lepoo-oÀUjaîtir xai dm Tjf»
iSov/xatas xai tsepav lov lopSdvov.
Mc, V, 21. — Z : luLg jfiuHLu « . . .passa Jésus. . . », d’ac-
cord avec syr. sin. et ‘ (D\V0 700 565 28 i582
2198 1 788) af — Pechitto et les autres grecs: « . . .eût
passé dans une barque » , xai ^la.Tzspdcrav’ios tov Irjcroîl êv tw zrXoï'q).
Mc, VI, 8. — Z: »//» miupl^ »//f «ni sac, ni pain», d’ac-
cord avec le syriaque et . . . ■zstipotv . . . apTov en Ta Kgg H"*'
<5311 (i24i). — Grec : «ni pain, ni sac», prj aprov, pii zstfpav.
.Mc, vin, 29. — Z : ipnL. IriÊ _p^fi^iiinni/li « tU es le Christ » ,
d’accord avec le s\r. sin.: «tu es le Messie», et la majorité des
grecs : av si b /^ptalôs. — Pechitto: «In es le Messie, le (ils du
Dieu vivant», d’accord avec: ... 0 Xpurlos, 0 vios tov B-eov tov
ÇcaeTOS en Ta fa oi'i 337 (om. tou Çûjutoî) e pjj*' (om. tou Çoiutos)
(N LW' 544 1689 9^'^ 7^^) ^ (add. la- devant 0 vtos) r (cf.
Mt. , XVI, 16).
Mc, Xll, 3. Z: b-L^ngu! IfUJifriuf' giuh ^tupjiL iflitu , , ,
«et ceux-ci ayant saisi, viennent , frappèrent lui. . . ». — \ om.
i^ui «lui”. I' : Ifiuiltinj ifhuj iftiîii <Çujpftii h na’^aiil pris
•t3 .
3i)G GOMPAHAISON AVEC LKS D1VEI5S TEXTES.
lui, viennent; frappèrent et. . . jk — Svr. sin. : ftet ceux-ci Je
saisirent et Je frappèrent r. — (Jrec : Xafôi^re? clvtov sSeipav
xcà . . . _Le pronom avTov peut aussi bien être le complément
direct de Xa^ôvies que de eSeipav. — Pechitto : «ils le frappèrent
et le renvoyèrent. . . om. XolSovtss «avant pris».
Mc, XIII , 10. — Z : 'iiiu^ igujgtri tUÊ-hinuigu^ü^Êi
^uigiiqbi «mais d’abord il faut ce mien évangile être prêché»,
d’accord avec syr. sin. et presque tous les grecs. — Pechitto :
«... que soit prêché mon évangile cJiez tous Jes peupJes » ; . . . eu-
ayyeXiov ev zsotaiv tois edvscriv en '
Mc, XIII, i8. — Z : . . tuju K . . .(que) ce ne soit
pas (en hiver)», d’accord avec syr. sin. et le grec : iva (xn yévrj-
70.1 yeipLwvos. — - Pechitto : «que votre fuite ne soit pas en
hiver», d’accord avec : . . .yevrj7ai n (pvyn vpcvv en Ta Itttt k.
Mc, XIV, 1. — Z : «cherchaient», d’accord avec
syr. sin. — Pechitto: «et cherchaient», d’accord avec : xai
èX^riiovv.
Dksaccohd entre l’arménien et le vieux syriaque.
Là où il y a accord entre l’arménien et le vieux syriaque, les
variantes arméniennes relevées ont leurs correspondants dans
des textes autres que le syriaque de Cureton ou du Sinaï; on ne
saurait donc conclure, du fait de ces ressemblances, à une tra-
duction de l’arménien op(*rée sur ce te.xte syriaque. D’autre part,
les désaccords entre l’arménien et le vieux syriaque sont nom-
breux.
Mt. , 1, A. — Z : ^tiiujuni^ S-"biut- qtiiuq^ij^ «Naason en-
gendra Salmovn » , d’accord avec la Pechitto et le grec : Naao--
aàjv Sè èysvvrj(7ev 7ov 2aXjaa>u. — Vieux syriaque (Sin. et Cur.):
«Nahson engendra .Sela (2aXa)». — Mt., i, 5. — Z : utuq^ifb
LE TEXTE SYRIAQI E. — SYR. SIN.
ér^iiuu ii^nnu « Salmovn engendra Bons», d’accord avec la
Pechitto et le grec : 2aXfx<yr Sè êyévvtjuev tov Boo^. — Vieux
syriaque : tuSela engendra Bo’az«.
Mt. , I, iq. — U. inniul^bri t^tu «et d ne vou-
lait pas diffamer clhv, d’accord avec la Pechitto et le grec ; xa<
(irj B-ù-cov aCrrjv zsapaêsiyfxaTicrcxi. — Vieux syriaque: «Mariamji
au lieu de «elle» (avrtjvj, d’accord avec Ta^.
Mt. , I, 2 1. — Z: «elle enfantera un lils», d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : Té^sjai Sè vi6v. — Vieux sy-
riaque (sin. et Cur.): «mais elle enfantera d (oi (ou: pour toi)
un fds».
Mt. , I, 2 5. — Z : Iru Connaissait
pas elle» (il ne la connut pas), d’accord avec la Pechitto et le
grec : xaï oôx èyivwcrxzv oLviriv. — Vieux syriaque (sin.) orn.
cette phrase, d’accord avec af, tandis qu’on lit «vivait pure-
ment avec elle» en Ta® et Cur.
Mt. , I, 2 5. Z : àr^uiU qujibif.pu/bpli
«jusqu’à ce quelle enfanta son fils le premier né», d’accord avec
la Pechitto et le grec : . . . viov avTus ^ov zsp'jOTOToxov en Ta K
A6i gg H"' (C A 12^1 L). — Syr. sin.:«et
elle enfanta à lui un fds», ce qui ne correspond pas à; é'oos ov
hexev vi6v des autres textes grecs.
Mt. , n, 2. — Z: juiplrLb jÊ! vdans l’Orient». ( \ : jujfilri u.
H: jiuphi-ktitin), d’accord avec, la l’echitto et le grec: iv Ttj
àvçtToXr}. — Syr. sin. : «de l’Orient».
Mt., Il, 8. — Z: utiil, «il dit», el-TTev. — L(' syriacpie: «et
dit d rtur » , d’accord avec emer auTots en Ta 1°"^^ ( D 7 i >1 )•
,•558 GOMPARMSO^ AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt.. Il, l3. L : IfL. i^iuglÎL %n^iu u/hui^f
uj<Çui . . . «et lorsqu’ils partirent de là, voici. . . d’accord
avec la Pechitto , pour rendre le grec ; àvaxcopr^crctviojv Sè olvtôSv
iSov. . . — Vieux syriaque : «et après eux (ou : après ces
choses^ apparut à Joseph. . . »; psTo. raura au lieu de a.va)(jMpr}-
crdvTWv Se auTOJV iSov. •
'Vit., Il, 1 5. Z ; luuuiglriuiii ^ inbiunhil^ ^ Jhnhj
nfi luu^ «... ce qui fut dit par le Seigneur par l’inter-
médiaire du prophète qui dit» (C ; luntugbiu^ ji Juji^miuf^ilrlfü
Hfi . . . «ce qui fut dit par le prophète qui. . . »), d’accord avec
la Pechitto et le grec : to prjdèv utto xvpi'ov Sià toC 'apo<ptjTov Xé-
jovios. — Syr. sin. : «... ce qui avait été dit par le Seigneur
par la bouche i Esdie le prophète qui a dit». La citation se trouve
dans Osée, xi, i. En voulant trop préciser, notre syriaque cou-
fond la graphie yÿ’‘in (Hoséa = Osée='ù^jk.o« = Josué =■^0»!/
avec in’yç?’ (Jecha'eyahou Esa'ie = lxx : Ôcrai’as , Vulg. : Isaias).
Mt. , II, 2 2. — Z : fip-fihL. fnLtuL. «et lorsqu’il entendit»,
d’accord avec la Pechitto et le grec : àxova-as Se'. — Syr. sin. :
«Mais lorsque .loseph entendit».
Mt., Il, 2 2. — Z : <ÇpEiuuinu/ijli «(régna sur) la Judée»,
d’accord avec la Pechitto : «en Jehuda»,et le grec : (SaaiXevenris
lovSai'as (variante : eiri jrjs loL/à'aias). — Syr. sin. om. ce mot.
Mt., m, 3. — Z : Iru nLqjiq^ utpuupl;^ qjjui-liqu ^npiu « et
faites droits ses sentiers » , d’accord avec la Pechitto et le grec :
evOetcLS 'usoiene zàs rptSovs avTov. — Syr. sin. om. ce membre de
phrase.
Mt. , 1)1, 6. — Z : hL JIiiiinElhi «et ils étaient baptisés»
(M E 2 2q : Jlfj^iinlrliL^ H : Jlipuikm^ ), d’accoi’d avec la Pechitto
et le grec ; xai êêamiXovTo. — Syr. sin. : «et il les baptisait».
LE TEXTE SVlilAQl E. — SYR. SIN.
3.)9
Ml., III, g. — Z: Jfi luulr^^et fte pensez
pas dire» (McjC: ilfi luutr^, A : dfi ul^utuiifiglj^
iuuIfi^ «ne commencez pas à dire»), d’accord avec le grec: xai
fxv Sourire Xe'ystv. Pechitto : «et ne pensez pas et dites». — Vieux
syriatpie : «et ne dites pas».
Mt. , III, 11. Z : fl ^nq.fÎL uni-fi^ Itl. fi ^nuft «dans
l’esprit saint et dans le feu», d’accord avec le grec : èv zsv£V(j.aTt
àyi(p Kcti -aryp/ et avec la Pechitto. — Syr. sin. : «dans (ou :
par) le feu et dans (ou :par) l’esprit saint».
Mt.,iii, i4. — Z: . . Jlifiinlri «par toi être baptisé»,
d’accord avec la Pechitto et le grec : vtto a-ov j3onTTi<79fjvai. —
Syr. sin.: «que tu me baptises».
Mt. , iii, i5. — Z: Iru luufiii p-iyf hm %i/iu «et ensuite il
laissa (il permit) à lui», pour rendre la Pechitto et le grec: rôre
à(plr]cnv avTov. — Vieux syriaque: «alors il le laisse nfln quü
soit baptisé V.
Mt. , III, i6. — Z : Itl. fiftiiLt. Jl^fiuiIrguiL. jfiiint-ii «et lors-
que fut baptisé Jésus » , d’accoi'd avec la Pechitto , pour rendre le
grec : (SaTntaOs'is Sè o Jritrovs. — Syr. sin. om. «Jésus», d’ac-
cord avec P (983 1674).
Mt., III, 17. Z: Itl. ui<Jiu lutjh jb^il^fig «pi voici Ulie
VOIX du ciel», d’accord avec la Pechitto et le grec : xa) i^où (pcovrj
êx TÔiv ovpavôüv. — Vieux syriaque om. «voici» et syr. sin. porte:
«et une \oix fut entendue du ciel».
Mt. , III, 17. — Z: np iniilfii «ipii disait», d’accord avec la
Pechitto et le grec: Xéyovaa. — Vieux syriaipie: «qui dit à
luif), d’accord avec (I)) it.
oGO COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , III, ly. — Z : >1111 «celui-ci est mon
fils aimé » , d’accord avec la Pechitto et le grec : oviôs ècriiv o v\U
fiov à àyoLTctjTÔs. — Vieux syriaque ; « lu es mon fils et mon aimé,
loi en qui. . . n. d’accord avec pa.
Mt., îv, A. — / : "iiiu miuintuii^utuiMlt Irin Itl uMut^ «il répon-
dit et il ditw, d’accord avec la Pechitto, pour rendre le grec ; h Sè
ÙTionpiQù? siTtev. — Vieux syriaque: «JesMS répondit et dit à luiw;
O A'e Ict- en 1'“ (1689 988); airoxpiOsis Se 0 Itx en I“'î5-oon (om. o)
(D 0 '700 Sya ) it; emev avT'jj en 1“®^ (565 1 5^ ) pa.
Mt., I\ , "y. L : luu!^ r^.iu^iikun j[iiinLu >
Pk... «dit à lui de nouveau Jésus : il est écrit que. . . w. Pe-
chitto: «dit à lui Jésus : de nouveau il est écrit. . . d’accord
avec le grec : ê^rj olvtm ô Irjo'ovs' ■zsâXiv ysypocmai. — De nouveau
i^zsaXiv) est placé devant Jésus en it et Cureton; est omis en pa
et en syr. sin.
Mt. , IV, 9. Z : uijyhLUjli ^bq^intug «CCS cllOSeS
toutes à toi je donnerai», d’accord avec la Pechitto. Grec: TaCra
aoi -advioL Sdaw. Mais : . . .•srai'Ta croi en Ta Ir Kgg H®’''®'’”
(LA892 12A1). — Syr. sin. : « lu as vu ces royaumes et leur
magnificence, je te les donnerai. . . ».
Mt., IV, ly. — Z : luii^tu^uujfitrgl^p « Convertissez- VOUS » ,
d’accord avec la Pechitto et le grec : peravosne. — Vieux sy-
riaque om. ce mot, d’accord avec af lov KX Hp^-" Euo- |C
UJu(uiiptU[i<^lTg/^^ ] .
Mt., IV, 18. Z : Ip'l^ ^IP ^nijnL^ qui^liibtÆjgi.ng «le
long de la mer des Galiléens » , d’accord avec le grec : 'crapà inv
S-a'Xao-irar tus FaXiAaias, et avec la Pechitto
— Syr. sin. om, «de la Galilée».
LE TEXTE SVRIAQUE. — SYR. SIN.
.101
Ml., IV, i8. — Z : q^n^ylrtiij% «le nommë » (A :
d’accord avec le grec : rov Xeyô^ievov, et la Pechitto :
«Chém’oun qui s’appelle Kipha» (JLsJl^ yQisoi.j. —
Syr. sin. om. «le nommé Pierre (tov Xeyofxevov IleTpovj et
porte; «Chém’oun et André ■o. Ce texte juge inutile d’expliquer
au lecteur que Simon est Pierre.
Mt. , IV, 2 1. — Z: qbphq^btuj «le [fils] de Zébédée» (G :
q^pirptut'^, d’accord avec la Pechitto et le grec: rov toD Ze-
ëe^oLiov. — Svr. sin. om. ce mot.
Mt., IV, 2 1. — Z : qlrqpu^p ‘bnptij « soii frère , d’accord
avec la Pechitto et le grec : tov dSeA<pbv avzov. — Syr. sin. om.
ces mots.
Ml. , IV, 2 4. '/.-.hru tr/ ffiLp \inpiu [^iq- uiJlrliiÀtpj hpl^^ph
ujunpAng «et soi’tit (se répandit] la réputation de lui dans toute
la terre des Syriens » , d’accord avec la Pechitto et le grec : xat
aTiriXdev ri dxorj aCrov sis 'àX-nv r^v ^vptav. — Syr. sin. om. ce
membre de phrase.
Mt., IV, 24. Z : Iru pé-^b lug qLniÊiu « et il guél’it eUX ,
xat èOspixTreva-ev at/Tous, et la Pechitto. — Le texte de syr. sin.
est tout différent : « . . .et de graves maladies, et sur chacun
d’eux, il posait sa main, et il les guérit tous 55; evi sxa.a'l'jj aut'jjv
Tas xeipoLS STtiOeis eOspaTisvasv en Ta sy’"'; warTas au lieu de
avTovs en (D)p“ sv" it.
Mt. , V, 1 . 7i •. hri- inhubmi q^iiqjiiInLpqti^li «et VOyailt
les foules», d’accord avec la Pechitto et le grec ; iSùv Sè tovs
o^Xovs. — Syr. sin. : «les grandes (les pomhreuses] foules».
Mt. , V, 1 2. Z : . . . iH-piujii jbpiiLp qb lJuipAp ... «...
réjouissez-vous, car votre récompense. . . », d’accord avec la Pe-
cliitlo et le grec; . . . dyaXXiàaOs 6ti ô piaObs . . . — Vieux
syriaque ; «réjouissez-vous en ce jour, car. . . ».
.‘563 COMPARUSON AVKC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , \ , 1 a . Z : u^uuql^u UJ qJuqii^uqil^uij
Hfi juin lu^ g^uhi qlb-q^l^liL « Car ainsi ils persécutèrent les pro -
phètes qui avant vous étaient w, d’accord avec la Pecliitto et le
grec : ooTcas yoip èSi'œ^av tovs 'uspo^pritas lovs 'Sfpb vpLcjv. — Syr.
sin. : «car ainsi persécutèrent vos pères les prophètes», ce qui
se rapproche du texte : . . .vfxcov oi -nrarepes 'avrcov en Tert af
(fratres) c 1°®” (U).
Mt. , V, l'J. Z ; qOfilfL U l^uiiP qJujp q-iupl^u « la loi OU leS
prophètes», d’accord avec la Pechitto et le grec: Tor vôpov à'.
toi;? 'apo(ptiTOLs. — Vieux syriaque : « la loi et les prophètes » ,
d’accord avec Afr Itttt.
Mt. , V, l'y. — Z : mais accomplir», d’accord avec
la Pechitto et le grec : àXXà 'nrXtjpôSaai. — Syr. sin. : «mais le.'?
accomplir».
Mt. , V, ‘îh. — Z ; uin.ui^ uhqi^njb « devaiit l’autel», d’ac-
cord avec le grec : epirpocrSev tov B-vcrtaa-Itjpi'ov et la Pechitto :
)o^. — Syr. sin. : «swr l’autel» :
Mt. , V, 28. — Z : ufüinJfb «tout de suite», jd’accord avec la
Pechitto, pour rendre le grec : rjSrj. — Vieux syriaque om. ce
mot, d’accord avec Ta®.
Alt., V, 33. — Z : q-utpltruij «de nouveau», d’accord avec
la Pechitto et le grec : ■srctXiv. — Syr. sin. om. ce mot, d’accord
avec Ir fu.
Alt., V, 33. — Z : uin ui^uÿü «aux anciens», d’accord avec
la Pechitto et le grec : to7s àpyjxioi?. — Syr. sin. om. ce mot,
d’accord avec af Ir.
Alt., V, 33. — Z : qbpi^irnùuu K tes serments», d’accord
avec la Pechitto et le grec : tovs Spxovs aov. — - Syr. sin. om. tes
lÆ TEXTE SYI‘.l\Ol]E. — SYR. SIN.
Mt., V, 39. — Z : if-imiin ‘bJiâj bu « tourne-lui aussi
d’accord avec la Pechitto et le grec : alpé-^ov aùj'j xai . . .
Vieux syriaque om. bu « aussi n (xai), d’accord avec Afr,
Mt, , VI, 1. — Z ; iiif^nj2_ibiinu^ R prenez garde», d’accord
avec la Pechitto et le grec: zspoa-éx^sTs. — Syr. sin. : «ne faites
pas», au lieu de : «gardez-vous de faire».
Mt. , VI, h. — Z : K ton père», d’accord avec la
Pechitto et le grec : ô sraTtfp crov. — Svr. sin. : «le père».
Mt,, VI, '7. — 7^ '• ib «(comme les païens) car ils
pensent . . , » , d’accord avec la Pechitto et le grec : Soxovat ydp.
— Syr. sin. : «(païens) (jiii pensent. . . »; car est omis en pa.
Mt. , VIII , h, 10, i3, ih, i5, i9;ix, î23;x, 5;xi, 1,7.
— Z: jj^nnuu «Jésus», d’accord avec le grec : ô Ij/ctoôs, et la
Pechitto: (léchoua). — Syr. sin. : "Notre Seigneur»
(-^)-
Mt., VIII, 16. — Z : n buiu<Çiupu putqnL.i/ù « des démo-
niaques nombreux», Saipovi^ofxévovs zsoXXovs, d’accord avec la
Pechitto. — Svr. sin. : «/om.s les démoniaques», iravTas an lien
de TsoXXovs , d’accord avec Cur.
Mt. , VIII, 90. Z : tunl^ j[inrfLii «dit à lui Jésus»,
d’accord avec la Pechitto; le grec : xat Xs'yei aÙT'p ô Ina-ovs. —
Syr. sin. : «Notre Seigneur dit».
Mt,, vin, 18, 36; IX, 9, 97, 3o, 35. — Z : jftunuult
«Jésus», au génitif absolu ou au datif; d’accord avec «léchoua»
en Pechitto, et ô Xncrovç ou tw Iva-oC en grec. — Syr. sin. :
«Notre Seigneur».
.¥)'( COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , X, 3. L : Itl. qlrp.l^nu' nft ufUni^ufbb'gtui^ p-in^
q l^nu tt et Lébêos qui fut nommé Thadéos 55 , pour rendre le grec : j
xa] Ae^êafos ô èmxXvQs'is ©a^^afos. Pechitto : « et Labbi qui co-
gnominatus est Taddai» («»l uO^Lj; k*iîiCo). Syr. sin. om. ces '
mots. Aeé’êœî’osôe7rjxXj;0ÊÎ? omis en H'” L'’ (B N WC "FZ A etc. ,
■788 124 6g 174) it”'' / vg; à éTTtxXtiOeïs SaSSauos omis en |
laào^DjafOp; . . .SaSSatQs. . .As^êaios. . . en P' (826 543 |
346 i3 23o 828).
Enfin, Mt. , xi, 2. — / : ,pitfiijinnult «du Christ 55, d’accord
avec la Pechitto : «du Messie ?5, et le grec : tov Xpialov.
Mais : lü (Jésus) au lieu de Xü (Christ) en ^paio-i 413 i-ssi 1210
1413 ,3= 121 b 1349 ,.1020 195 1353 (D5l7 1676 34cj 7 669 I39I
348 1679 i6o4) sy'’Xp. — Syr. sin.: «de -notre
Seigneunn
Les variantes signalées dans ces paragraphes montrent l’écart |
considérable qu’il y a entre le syr. sin. et l’arménien d’une part, ;
et le syr. sin. et les autres textes, y compris le Curetonien, d’autre j
part. On a l’impression, en lisant Mt. , viii-xi dans le syr. sin. |
qu’il peut être question de n’importe qui aussi bien que de Jésus, j
dont le nom ne figure pas. 11 est toujours remplacé par « Notre j
Seigneur». Si ce texte syriaque sinaïtique est très ancien, sinon • !
le plus ancien , il faut admettre qu’au début et ce , probablement [
dans la communauté jérusalémitaine ou palestinienne, on em-
ployait celte expression de préférence au nom de Jésus. Ce serait
progressivement, au cours des siècles et des révisions, que le
nom de Jésus aurait été substitué à l’expression « Notre Seigneur». j
Il semble qu’il y en ait une trace bien marquée dans ce fait que .
fort souvent le grec porte : ô Sè «lui», «il», complété plus tard
en : ô Sè Itjcrovs.
Mt. , VIII, 6. — Z : «Seigneur», d’accord avec le grec :
xôpte, et la Pechitto : «mon Seigneur» («*«-^)- — Vieux syriaque
om. ce mot, d’accord avec (N‘*)af.
LE TEXTE SVIUAQüE. — SVR. SIN.
365
Mt., VIII, 6, 8, i3. — Z: JufünUiii fiiF «mon enfant»,
trufiinulfh « son enfant» (i3), d’accord avec le grec : b
■aaïs ixov ( 6 , 8 ) et b 'usais ( t 3 ) ; et la Pechitto ; ( 6 , 8 )
^ y
«mon enfant», et (i3j «son enfant», o usais fiov «mon
enfant» est omis en I»» (1682 21^3 1 etc.) af sa fip; (lov
«mon» est omis en h. Au verset i3 : 0 -osais aviov en Ta Eus k.
— Syr. sin. : «mon serviteur» (>tv-v>^j [v. Gj; «mon enfant»
[v. 8]; Cf son enfant» ( CfXj. \\,)[v. .3j.
\lt., VIII, 8. — Z ; ht- tunlç «et il dit», d’accord avec la Pe-
chitto; le grec : ë(pv- — Vieux syriaque : «il dit à Juin , d’accord
avec a b g h.
Mt. , VIII, i3. ' — Z : kl- Il et (fut guéri)», d’accord avec la
Pechitto et le grec : xa<-. — Vieux syriaque om. «et", d’accord
avec Ta sa ho I«'»0 337 ios3» 1 1-32 /r 3^^
56/1 O 1012 1376* 1187* 262) afitXp Eüs.
Mt. , VIII, 16. Z ; figfiki- kqki- kfiklfy' Jiuinni-ÿ^i lun^
‘hiu rj-fiL.UJ^ujgu piuqnt-Jii , kl- k^iuh qu^ut^ ^lufli^i-, kl- quJ^
Jk^ujh <^fii-uiijqu1b pJ-^hkuij «lorsque fut le soir, on apporta
à lui les démoniaques nombreux , et il chassa les esprits par la
parole, et tous les malades il guérit», d’accord avec la Pechitto
et le grec ; b-^ias Sè -yevofiévtjs -ospoa-rfve'yxav aérô! Saifiovi^Ofxévovs
■BSoXXoôs, Ka'i é^éëaXev Ta -osvsvfxaTa Xbyw na'i «aWas tous xaxàis
'é-ypv-ias êOepanevasv . — Syr. sin. : «au couclier du soleil, on lui
apporta ceux qui avaient un démon et il les chassa par la parole,
et ceux qui étaient malades, il [les] guérit»; om. : «oXXous . . .
Ta -osvevpaTa . . . •srarTas.
Mt. , VIII, 17. — Z : i/uniifiufrl^^lt «(d’Esaïe) le prophète",
d’accord avec la Pechitto et le grec : toù 'ospo<Pn'Tov. — Syr. sin.
* om. "du prophète», toü npot^n'^ov.
;î(i(i C0MPARA1S0.\ AVEC l>ES DIVERS TEXTES.
Vit., VIII, 17. — Z: tjbiiiu^njg «il a soulevé», «il a élevé»,
ce qui rendrait exactement aveXaêsv de I(3i>449 «aTii ^/,59
/i8g), tandis que les autres grecs portent : sXaSev «il a pris»,
rjpe en I<P'’'2i6 (65 g). — Pechitto : « suscipiet » , d’accord
avec Ta et sy’C L’hébreu (Esaïe, lui , A )a le verbe au passé : Xüa.
Vit., VIII, 18. — Z : Iriipiui^ jughliigu «(ordonna d’)aller
de l’autre côté», d’accord avec le grec : àiTsXOsïv eh ro 'nrépav.
— Syriaque ; «qu’ils aillent sur l’autre rive».
Vit., VIII, 21. — Z : «Seigneur», xvpts; Pechitto :
«mon Seigneur». — Syr. sin. om. ce mot.
Mt. , VIII, 21. — Z: ^i/’«( enterrer) mon père», d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec ; t6v Tsajépa. p.ov. — Syr. sin. :
«enterrer mon père, et je viendrais.
Vit., IX, 7. — Z : tri- jiugnL-glriui i^uig ^ uinifli fit-f’ « et
s’étant levé il alla dans sa maison», d’accord avec la Pechitto et
le grec : xoà éyepOe'is àTzrjXBev eh ptov oixov avrov. — Syr. sin. :
« et il se leva et prit son lit et alla 'dans sa maison » d’accord avec
Ta : npsv inv xXivtjv avrov.
Mt., IX, lA. — Z : tun \iui « à lui » , « vers lui » , d’accord avec
la Pechitto et le grec; atÎTÔ!. — Syr. sin. om. ce mot, d’accord
avec 68g X).
Ml., IX, 18. — Z : h-lftuip K élani venu», d’accord avec le
grec : êXOoüv. Pechitto: «viens». — Syr. sin. om. ce verbe.
Vit., IX, 18. — Z: Il ijjriiug ^infiiu «sur elle», d’accord avec
la Pechitto et le grec : eV avTrfv. — Syr. sin. om. ces mots.
Vît., IX, 2 5. — Z ; lïL. jmfilrujL. iur/Plilfij «et se leva la jeune
fille » , d’accord avec la Pechitto et le grec : xaï vyépOn to xopci-
LE TEXTE SYRIAQLE. — SYR. SIN.
367
aiov. — Syr. sin. : f(ot immédiatemenl [elle] se leva r , d’accord
avec Ta : evOvs au lieu de; to Kopaa-iov; svOvs to xopaa-iov en h.
Mt. , IX, 98. — Z : tujn tnl;ii "Oui, Seigneur d’accord avec
la Pechitto et le grec : vai xv pu. — Syr. sin. : «oui, Seigneur,
nous [/e] croyons y).
Vit., IX, .80. — Z : ///» nfiuiujÊiglç «que personne ne [le]
sache j; , d’accord avec la Pechitto et le grec ; fz»? Je/s yiv'jjaxéTœ.
— Syr. sin. : «que vous ne [le] disiez à personne 5), iva fxriSevi
siTrrjTS au lieu de fzijJe/s yivcoaxeTco.
Vit., IX, 35. — Z ; ujJlrbu^ ^utquji^n « daiis toutos les
villes», d’accord avec la Pechitto et le grec : tols zrô'Xsis -sroitras.
— Syr. sin. : «dans les villes».
Mt.,x, h. Z : l^tuLufbtug^ h. jni_ij_ug
iniugli «Simon kananatsi et Juda Skariovtatsi » , d’accord avec le
grec : ^tfxw à Kavavctïos xai loédas à la-xotpicÔTtjs. — Syr. sin. ;
«Simon le Qenanite rt Judu le Jils de .lucob et Juda le Skariote».
Pechitto : «Chémoun Zélote et Jouda Skariote».
Mt., X, 5. Z ; 'igtuirinL.^glrujg ‘linguj tri- tuiil, « ordonna
à eux et dit», d’accord avec la Pechitto et le grec: 'ssapoLyyeiXas
aÜTo/s Xéycov. — Syr. sin. : «les enseigna et dit à eitxv.
Mt. , X, 11. — Z : liuiif'li qtoq^t^ ou villagc » , d’accord avec
la Pechitto et le grec: n xvfxnv. — Syr. sin. om. ces mots, d’ac-
cord avec af a b h [[)(-) ^qq i589 2 1(j3 1, etc.).
Mt. , X, 99. — Z : jtuin/Lbgnthig «par tous», d’accord avec
la Pechitto et le grec : tÎTro OTaWoii». — Syr. sin. : « et les hommes
vous haïront » ; om. « tous » , zsdvtojv.
Mf. , X : 9y. — Z
lÊfiiip ijiiiTi^nn ftii «(*st-C(^ (pie deux moineaux ne sont pas vendus
368 COMPAUMSON AVEC LES DlVEILS TEXTES.
un denier??), d’accord avec ia Pechitlo et le grec : ov^) Svo
a-lpovôi'a. àa-a-cxpi'ov ■awXena.i. — Syr. sin. oin. ovy^i et traduit :
«deux moineaux sont vendus un denier??.
Me, X, 3)2. — Z : ujii iliufiii.lf^iub «devant les hommes??,
d’accord avec la Pechitto et le grec : 'ép-iipoaBzv iwv àvdpojTr'ov.
— Syr. sin. om. ces mots.
-Mt., X, 3 y. — Z ; r/fi iifnil; lituirijJuj^i «celui (jui
aime le père ou la mère??, d’accord avec la Pechitto e( le grec:
ô (piXàiv zaaTspa ^ (xurépa. — Syr. sin. : «Mais celui qui aime sou
père cl sa mère ??.
Mt. , X, A 9. — Z : juJbniJb ^{Seulement au
nom de disciple??, d’accord avec la Pechitto et le grec: (jlÔvov sis
ovopa padvTov. — Vieux syriaque om. «seulement??, d’accord
avec 337 14Vl J(>55* jgy5 Jjq (Jyp_
Mt. , XI, 2. — Z : /» Ibnhj «par la main de??, «par??, d’ac-
cord avec la Pechitto: et le grec: Sià. — Vieux syriaipie
om. ce mot, d’accord avec af it. Avo au lieu de Sia en Ta Hp*-*
Kgg .530 50 1010 (C3L 892).
Mt. , XI , 5 . Z : ki- luq^tuirip mukuiiupufljlili « et leS
pauvres sont évangélisés ?? , d’accord avec la Pechitto et le grec :
Ka'i Ts'icoyo'i eCayys'ktXovjai. — Syr. sm. om. cette phrase, d’ac-
cord avec Ta^ af KX.
Mt. , XI, y. — Z : bt- fipiikL. ^in^uj n'kiugltL «et loi’squc
ceux-ci s’en furent allés ?? , d’accord avec la Pechitto et le grec :
TovTcov Sè 'cropevopévcàv. — Syr. sin. : «et après ces choses??.
Mt., XII, 2. — 'A : tft lupjtuk ^fiplri- iritru^iîj' ujub%
. uj^iuLufb^l^ if-np^lrL t/np tupchiu^
qnpé-k/ ft ^lupiupnL. « les pliarisieiis lorsqu’ils virent, disent à
369
LE TEXTE SYRIAQUE. — SYR. SIX.
lui: voici, les disciples de toi font ce qu’il n’est pas convenable
faire dans le sabbats, d’accord avec le grec : oi Sè (papia-aîoi
iSovTss eiTTOv aÜTw . iSov oi (ictQv'Ta.i (Tov ■aoiovcriv 6 ovx ê^scrliv
vroieiv èv cra^^ctTcp. — Sy®' oni. ^e; syriaque : Xsyovaiv « disent ’i.
au lieu de : sittov « dirent ; tj au lieu de iSov en sv” ; iSov omis
par sy*’: sv o-aëêaTùJ omis par af ^ sy’".
Alt., \ii, J O. — / : .. .fl « . . .dans le
sabbat [de] guérir d’accord avec la Pecbitto et le grec : rofs
(T(z€ëaa-t ^spaTTSvetii. — Syr. sln. om. ce membre de phrase.
Alt. , \ll , 11. : t L. ‘liui luuly ÿ^nufij . nif fl ifùjpip
"(l'U n^fuujp ilfi , h U u/ljliu/bfigfi ugh . . . «et il dit à eux :
qui est parmi vous l’homme auquel serait une brebis, et que
tombe cellc-ci pour rendre le grec : o Sè sIttev avTots • tj's
ialat Cpiov avOpcoTio?, os e^ei -nrpoëixTov é'v, xat e’àv èfXTréa-ri
TovTo . . . — Syriaque om. ecriai «est?i, d’accord avec Ta
J|«CC 218 308 ^I>1289o129 L 1 6 8 () ()8.3 788 267 2 1 3) It. VlcUX
siriaque om. ev «unev. d’accord avec af ^ ff-. Syriaque om.
TOUT© «celle-ciw, d’accord avec Ta (ü) af <" ghfff-
Alt., Ml, iq. — / : fl ^iiujiipupuiliii «dans les places pu-
bliques», d’accord avec le grec : èv laîs nflarstais; Pecbitto :
«dans la place publique”. — Syr. sin. om. ces mots, d’accord
avec ‘3'"® (1/12^1 1679).
Mt. , XII, 7. — /: «et dit quelqu’un à lui ; voici, ta mère
et tes frères se tiennent dehors, et ils désirent parler avec toi”,
d’accord avec la Pecbitto. — Syr. sin. om. ce verset fi-j.
Alt., XllI, t5. Z : Iri- Iiiup^gfili kt. pj ylfhgfig ijliniivu
«et [qu’jils ne se convertissent, et je les guérirai», d’accord avec
le grec: xai èTita'lpé^'jJcri, xott ictaopai avrojs, et avec la Pechitto.
— Syr. sin. om. ce mendire de phrase.
•j'i
;’)70 COMPARAISON' AVEC LES DIVERS TEXTES.
iMt . , XIII, Ï3 0. — Z ; ijiuqÿiuquilffi (( immédiatement 55 , d’ac-
cord avec le grec ; ev9vs, et avec la Pechitto. — Syr. sin. om. ce
mot.
Vit. , XIII, 51 y. — Z : UÊUtiinLiiilriunVü « du maître de mai-
son 55, d’accord avec la Pechitto et le grec : tov olxohcniÔTov . — -
Syr. sin. : «les esclaves s’approchèrent de leur maître. . . 55.
Ait., XIII, 82. — Z : fp-n biilpjftg « les oiscaux du ciel 11.,
d’accord avec la Pechitto et le grec : rà 'aereivà tov oCpavov. —
Syr. sin. om. «du ciel 55.
Mt., XIII, AS. — Z ; ifîuftiiuiftfiinii qlrqbgliliÊi « des perles
belles 55, «aXoüs napyapiTois , et la Pechitto. — Syr. sin. : «des
perles 55; om. «belles 55.
\lt ., XIV, G. — Z : /» luiqi/îul^iuûpii « an milieu du han -
tjuet 55 , tandis que le grec porte ; èv tw piéacf} « dans le milieu 55 , et la
Pechitto : «devant les invités 55 (JL.a-.'^ûxo Mais : . . .pea-co
TOV avpLTioaiov « au milieu du banquet 55 , en Ta sy*" it e — Syr.
sin. om. ces mots.
Alt., XIV, 10. — Z : /» fiujbinlj «dans la prison 55, d’accord
avec la Pechitto et le grec: êv tî} (pvXaKfi. — Syr. sin. : «Aors de
la prison 55.
Mt . , XIV, 1 1. — Z : q.ini.lu %nfiuu «la tête de lui 55, d’accord
avec la Pechitto et le grec : n xeipaXê oivtov. — Syr. sin. : «la
tête de Jeanv.
Mt . , XIV, 12. — Z : Juiijinugb-uif^ « s’étant approchés 55, d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : 'üspoasXOovTes. — Syr. sin. om.
ce mot.
LE TEXTE SYRIAQUE. — SVR. SIN.
371
Mt., XIV, ly. — Z; Irt «et ies disciples '5,
d’accord avec la Pechitto et le grec : ol Sè ixaOrjzoLt. — Syr. sin. :
« et ses disciples w.
Mt., XIV, 28. — Z : «Seigneurs, «tlpie; Pechitto ; «mon
Seigneur». — Syr. sin. om. ce mot.
Mt. , XV, 1 . — Z : /tl tuutrü « et disent » ; d’accord avec la
Pechitto, pour rendre le grec: XéyovTss. — Vieux syriaque: «et
disent à luin.
Mt . , XV, i3. — Z : <1^// (il/' ((mon père», d’accord avec la
Pechitto et le grec : ô 'aarnp fj-ov. — ■ Syr. sin. : (de père».
Mt., XV, ly. Z: lunii<^nLfiq^ Êiiqiu^nuPItdL p ,
^inLp-fii^_p ... « les pensées mauvaises . les meurtres , les
adultères . . . » , d’accord avec la Pechitto et le grec : SioLkoyta-po'i
■aovrjpoî, <p6vQi, poiyslai . . . — Syr. sin. : «les mauvaises
pensées de meurtres, d’adultère. . . ».
' Mt . , XV, 27. — Z : lrL%iu tnu^ «et elle dit», d’accord avec
la Pechitto et le grec: tj Sè eî-ntv. — Syr. sin. : «elle dit à lui ri.
Mt., XV, 28. — Z : . . . iquttntuu^u/b^ h ut %i/îu j^unm
(( lui répondit Jésus » , pour rendre le grec : ^6^e ÙTioxpiOeU 6
Irtaovs. — Vieux syriaque om. «Jésus», d’accord avec I«^5^ei2(io
|7o ivi3 (D yyo r ioy3). Pechitto om. «répondit», d’accord avec
Ta pa, et construit : «alors dit à elle Jésus».
Mt., XV, 28. — Z”: if-nL.iiuip^ünpui ((sn fille», d’accord avec
la Pechitto et le grec : v ^vydinp avTrjs. — Syr. sin. : (dn fille».
Ml., XV, 3 1 . — Le grec énumère quatre fait» miraculeux :
t" x't)(povs XaXovvTas «les sourds-muets parlent»;
2" xvaXoÙs i/7<e7? « les estropiés sont guéris»;
•j/i.
372 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
3" xoLi yjjSkovs ’STepiTTcnovvTas «et les boiteux marchent 55 ;
h'’ xaï TvÇXovs /SAeTToi/Tas «et les aveugles voient».
D’accord avec la Pechitto :
1 ” quod muti loquerentur ;
2" et quod mutili redderentur sani;
3“ et quod claudi ambularent;
/r et quod caeci vidèrent.
Le syr. sin. n’énumère que trois faits :
1” les sourds-muets qui parlent;
2" les paralytiques qui marchent;
3“ et les aveugles qui voient.
L’arménien porte, avec un ordre différent du grec :
1° iflt fuoul,fiii «que les muets parlaient»; .
2° «les boiteux marchaient»;
3® i/liujlinq^ii/hlip, « les esli’opiés étaient guéris»;
/r inlruufbl^^% «les avcuglcs voyaient».
Mt., XV, 3 (J. — Z; fr/ [l'üiuL «monta en barque», d’accord
avec la Pechitto et le grec : évéërj sis to 'slotov. — Syr. sin. :
«monta et s’assit dans une barque».
Mt., x\i, 5. — / : bi. JnnAuguih «et ils Oublièrent», d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : sus'kdQovio. — Syr. sin. :
«avaient oublié ses disciples», 'd’accord avec : STis'kaOovto 01 pa-
ôijTOLi avTov en 0 ^00) af it syL
Mt. , XVI , (). — Z ; . . . Itl ... «...
des cinq milliers, et combien. . . », d’accord avec la Pechitto et
le grec ; tôjv 'tssviaxKT'^tCkiwv xai isoaovs . . . — Syr. sin. : «des
cinq mille, qui les ont mangés, et combien, . . ».
LE TEXTE SÏRIAQUE
SVR. SIN.
373
Mt., XVI, () et 10. — Z : « vous enlevâtes », d’accord
avec la Pechitto et le grec : éXdëers. — Syr. sin. : ft vous enlevâtes
(le (levant eux ».
Mt., XVI, 10. — Z : ^n['u <Çtuqiu^tu% hi- ^u/b^ « des quatre
milliers, et combien. . . », d’accord avec la Pechitto et le grec:
Tôûv Tszpaxi(T)(^i'Xi'cüv xat Tsôaas . . . — Syr. sin. : ft-des quatre
mille, (jui en ont mangé , et combien ... ».
Mt. , XVI, \k. — Z: Iri- ujulrL fret ils disent», pour
rendre le passé de la Pechitto et du grec : oi Sè sIttov. —
Vieux syriaque : « disent à lut » » , d’accord avec Ta I^“ ( i h 5 1 y
167.5 etc.)'’“.
Mt. , XVI, 1/1. Z ; If^uiiP ^ Jujggujgl^^gh ft OU l’un
des prophètes», d’accord avec la Pechitto et le grec : rj é'va. t'Jjp
zspotprjTôév. — Vieux syriaque : e d’autres disent: il est l’un des
prophètes», au lieu de: «ou».
Mt., XVII, i3. — Z: «les disciples», d’accord
avec la Pecbitto et le grec : oï piaOntoLt. — Vieux syriaipie : «se»
disciples», d’accord avec P"'' {^) //■
Mt. , XVII, ih (i5). — Z : tnl;ii «Seigneur», xupie, et la Pe-
chitto: «mon Seigneur». — Syr. sin. om. ce mot, d’accord avec
H^2 2o (
Mt., XVII, 18 (19). ^ • Ju^iJ un!' illuiiihiiéli uJ2uil^bg^
ujn h-L. lunl/h gjfiiÊiiLii « aloi’s s’approchèrent l(*s
disciples en particulier et ils disent à Jésus». Pechitto : «alors
s’approchèrent les disciples vers Jésus en particulier et dirent à
lui». Grec: Tj-xs zspQa’eXOôvTSs oi pctOuTcti roi ïncroC xar' iSi'av
elirov. — Syr. sin. : «alors s’ajiprochèrenl ses disciples entre
eux et lui et disent».
;}7/i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
iMt., XVII, 2 3 (3/1). — -/ ; 2h-^i {{Votre maître 5?,
d’accord avec la Pechilto et le grec : à SiSdaxoïXos vfiwv. — Syr.
sin. : {{ton maître», d’accord avec Gureton.
■ Mt . , XVIII, 1. — Z : ftles disciples», d’accord
avec la Pechitto et le grec : ol iKtOv^ctî. — Svr. sin. : «scs dis-
ciples».
Mt., xviii, 1 g. — 1-. Ir pii hr «si deux d’entre
vous » , d’accord avec la Pechitto et le grec ; èàv Sôo viiôiv en
JaOSOl |010 370l ^0 3.^2 1689 9^8 788 etc. A 1187 962
etc. o58 273 4). — Syr. sin. om. ces mots.
Mt. jXVIII, 20. Z ; ni-fi hplf^ni. l^iuiP kftlr^
qnijhuJi^juiUniJL juT, ufUq. triT Iru Jl,2_^inguj «car oÙ Soicilt
deux ou trois réunis en mon nom, là je suis moi au milieu
d’eux » , d’accord avec la Pechitto et le grec : oS ydp sia-iv Svo à'
Tpsts (TLivrjyfÂSvoi sis to êfiov ovopia, êxs7 eipi êv (/.éa-p) olCtoSv. —
Syr. sin. : «car il n’y en a pas deux ou trois, réunis ensemble
en mon nom et moi' non parmi eux » , variante très importante
qui se rapproche du Codex Bezae : ovx eiaiv yap Svo rj xpeis aw-
vypLSvoi SIS TO SfJLOv ovopa zsap ois ovx stpst sv pscrcv olvtcov
«lion enim sunt duo aut très collecti in meo nomine aput quos
non ero in medio eorum».
Mt. , xviii, 96. — Z ; tfilfp iqujtf-ujLiip "hJiu «se proster-
nait devant /»? », d’accord avec la Pechitto et le grec ; zspoas-
xvvsi aoT-w. — Vieux syriaque : «son maître» au lieu de «lui»,
d’accord avec af c f.
Mt., xviii, 26. — Z:^lrip{{k toi», d’accord avec la Pechitto
et le grec: aot. — Syr. sin. om. «à toi», d’accord avec l’omis-
sion de croi en I“^3-i33 0 700) 'àîh jf Jp r^.
Mt. , XVllI, 27. Z : rpP uiglruj^Lnlip énun u^'bnpP^
{{le nimtre ayant pitié de ce serviteur y> , d’accord avec la Pechitto
LE TEXTE SVRUQUE. — SVP.. SIX.
.375
et le grec : (TiT\(xy)(yia6ei5 bè b xvptos tov SovXov sxstvov. —
Vieux syriaque: «</ eut pitié de /î«».
Mt. xviii, aq. — Z toi», d’accord avec la Pechitto
et le grec : o-ot. — Vieux syriaque om. r(à toi».
Mt. , xviii, 3i. — Z: jnjé- «beaucoup», d’accord avec la Pe-
chitto et le grec: (T(p6^pcL. — Syr. siu. oui. ce mot, d’accord avec
af « /'//■
Mt. , xviii, .35. — Z : qjufLgufuu ^nyiu « les fautcs d’eux » ,
d’accord avec ra zrapctTrl'jüfxaTa olvtojv en Ta kgg
(G 33 A 12^11). Pechitto : «le péché de /wi» (aurou au lieu de
avrcov), d’accord avec 1200 jsr.s q/iS). Manque
en sy".
Mt. , XIX, iq — Z : Itl. Jfi «et ne vole
pas», d’accord avec la Pechitto et le grec: où xXéypets. — Syr.
sin. om. ces mots.
Mt . , XIX, 2 0. — Z : Z»*- u^iul^uju «or, en
quoi suis-je incomplet?» (=que me manque-t-il?) d’accord avec
la Pechitto , pour rendre le grec : t/ eri ùalep'Ji’, — Syr. sin. om.
ce membre de phrase.
Mt. , XIX, 28. — Z : uiÊil^ glunutuju «dit à eux Jésus», d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : b Sè irjarovs eï-Trev aÙTOts. — Syr.
sin. om. «à eux».
Mt., XIX, 2q. — Z: lituiT «ou père», d’accord avec la
Pechitto et le grec : n Tscnépa.. — Syr. sin. om. ces mots.
Mt. , XX, 1. — Z: ,ftti/bqli «car», d’accord avec la Pechitto
I et le grec: yap. — Syr. sin., om. ce mot, d’accord avec. Ta
I j|3i>ni35^35i 1 37of3si ^ J , 3 2^3 /, I 365) af i c ^^ho f2p' ■ h
376 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES
Mt. , XX, 5. — Z : ht. %n^tu «ils s’en allèrent aussi
eux», pour rendre le grec : oi Sè dTTijlOov, d’accord avec la Pe-
cliitto. — Syr. sin. om. ces mots, d’accord avec Ia28o i>ivii
(2 1 3/19 1 606).
Alt., XX, 7. — Z : ju^nfiü «à la vigne , d’accord avec la Pe-
chitto et le grec : sis tov àfjLTrsXâiva. — Syr. sin. : « à via vigne 57 ,
d’accord avec afx-nsXcjva [xov en 20 ^371 sa jajs 93 Moo ^220 173
109S 1200 r253 jS>>1435 ^18 ^excaTl 1)291 c29'i 139nf | 370 1442f ^ (J 3 1 “î A 1
D.)()5 lyA 3A6 23o loo'y 1010 71 i 588 SAIT i3A6 etc.
273 i5i5 1 093 ) af it Kv Xp.
Mt. , XX, 7. Z : kt. np ujfié-ufL , UJnhjnL.gnL^ «et
ce qui est convenable , vous recevrez » , d’accord avec la Pechitto
et le grec : nat 0 sav v Sixixiov en Ta Kgg
(C 33 A 1 2A1 ) Syr. sin. om. ce membre de phrase.
Mt. , XX, 8. — Z : in^fi ugij-uig^ «le maître de la vigne»,
d’accord avec la Pechitto et le grec : à xvf/ios tou dfjiTrsXcüvos. —
Syr. sin. : «le maître».
Mt., XX, 10. — Z ; utrAni-gnuU « qu’üs recevraient (davan-
tage)», d’accord avec la Pechitto et le grec : Xv'ypovTat. — Vieux
syriaque; «qu’il leur donnera plus».
Mt. , XX, 11. — Z : lnipbL. tunfîb «lorsqu’ils 'reçurent» ,
d’accord avec la Pechitto et le grec : Xa^ôvTss Sé. — Vieux sy-
riaque : «lorsiju’ils virent V.
Mt. , XX, lA. — Z: utn «prends ton tien», d’accord
avec la Pechitto et le grec : dpov to aSv. — Syr. sin. : «prends
ton denier:).
Mt. , XX, KJ. — Z : ^Irp-uiLnuiug « aux païens » , d’accord
avec le grec : Toh ëOvea-tv, et la Pechitto «aux peuples»
Jboiâ^). — - Syr. sin. : «au peuple» (rdsrxiA).
LE TEXTE SYRIAQUE. — SYR. SIN.
377
Mt. , XX, 2 2. — Z : ht. uiul^ «et il dit??, d’accord avec la
Pechitto et le grec : eliisv. — Syr. sin. : «et il dit à euxr> , d’ac-
cord avec h c ifp-
Mt. , XX, 2 2. — Z : utuh'it g^ut «ils disent à lui??, d’accord
avec la Pechitto et le grec : Xéyovaiv ainw. — Vieux syriaque :
«ils disent)?, om. «à lui??, d’accord avec
Mt., XX, 2 3. — Z : kl. qiJlgitnni.p-^ihîli tfng hu Jl^^iuih j^g
hiT^Jllpififiglig «et le baptême dont je dois être baptisé, vous
serez baptisés?), d’accord avec la Pechitto, et xat to larpa o
eycü fSoLTil i^OfÀOti iSairl Krltjcrecrôs en Ta Kgg H”*" ^ ^ (C 33
A 892), cf. Mt. , XIII, 5i. Sy. sin. om. ce membre de phrase.
Mt., XXI, 28. — Z : ugunp « aujourd’hui ?? , d’accord avec la
Pechitto et le grec a-tjixepov. — Syr. sin. om. ce mot, d’accord
avec (1093) af.
Mt. , XXI, 61. — Z : npp inuggk'b 'üiTui «qui donneront à
hity), d’afccord avec la Pechitto et le grec: o'tnves (XTToS(,)(70vcriv
aÙTw. — Vieux syriaque om. «à lui??, d’accord avec I*?
(1675 1606) Xp.
Mt. , XXII, 5. Z : Irt- %npiu jni.iutghtuf t^iug^ «et eUX
nonchalants s’en allèrent??, d’accord avec la Pechitto, pour
rendre le grec : oi Sè àfisXn'^avTss àTzrjXSov. — Syr. sin. : «mais
ils méprisèrent cela, et l’un alla. . . ??.
Mt., XXII, 17. — Z: utptp luuiu Jb-qj^oY, dis-nous ?) , d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : eiitk ovv vfüv. — Syr. sin. om.
ces mots, d’accord avec l“<î^ ^ ( D 1 1 0()3 ^ aï n b (j r
r-‘f\
Mt. , XXII, 2.b. - — Z: luft </Z^«chez nous??, d’accord avec la
Pechitto et le grec: zfap’ vpTv. — Syr. sin. om, ces mots, d’ac-
conl avec pa'’.
378 COMPARAISON WCC LCS DIA KRS TEXTES.
iVIt., XXII, 98. — / : /» juiftnup-bujii «or, à la résur-
reclioii « , d’accord avec le jjrec : èv Tfj àvaa'lda-ei oSv, et la Pe-
chitto : — Svr. sin. : «à la vie des morts w,
V-Kwia, d’accord avec Ta : tco ^ico tcov S-vtjtcov, ce que
Mrs. Lewis traduit par «in the last day» (au dernier jour) et
Merx: «Am Ende also» (à la fin donc).
Mt. , XXII, 29. — Z : Jnfnftlruji^ « égarés 5) , pour rendre le
grec : TssXavdaQe, d’accord avec la Pecliitto. — Syr. sin. : «vous
errez beaucoup
Mt. , XXII, 3/i. — Z: [nLii/ü «lorsqu’ils entendirent»,
d’accord avec la Pechitto, pour rendre le grec: àjiovaavTss. —
syriaque: «lorsqu’ils virent v, d’accord avec Ta af.
Mt . , XXII, S à. — Z : (hnqnilbgujL fi iffiiuufiL « se réunirent
en commun», d’accord avec la Pechitto et le grec : a-wrfxPnfrav
éirt To auTo. — Vieux syriaque : «se réunirent à lui», d’accord
avec ctt’ uvtov au lieu de eirt to avTo en Ta la^^-ooo ^j) 0 .-qq
.3 7 2 ) af it.
Mt. , XXIII, 1 (2). — 'Z: bc. luul^ «et il dit», pour rendre le
grec: Xéycov. Pechitto : «et il dit à eux». — Vieux syriaque om.
ces mots.
Mt. , XXIV, 9. — 7j : b L. bq^2h^ luinbgbun^ «et VOUS sei’ez
hais (par toutes les nations)», d’accord avec la Pechitto et le
grec : xa) screaOe (iicrovfievoi . . . — Syr. sm. : « et chacun vous
haïra. . . ».
Mt. , XXIV, 1 5 . Z : q^[i ^ inbqun^ uppLnup-buht
« car il se tiendra dans le lieu de la sainteté » , d’accord avec la
Pechitto, pour rendre le grec : éalos èv tÔtco àyio). — Syr. sin.
om. ces mots , d’accord avec (1010).
LE TEXTE SVRIAQLE. — SVR. SIX'.
;57<»
Mt. , \XIV, 3o. / ; bi- juijUé-iuJ' l^né-lrugfiL luJlrüu^i
uiq^il,^ "•bugk'h . . . «et alors se lamenteront toutes
les nations de la terre, et elles verront (le fds de riiomme
d’accord avec la Pechitto et le grec : xai xo^povrac tots -srao-at aL
(pvAcct Ttjs yrjs xai oipovTai tov viov . . . — Syr. sin. : «et vous
verrez le fds de l’homme ... 55 , et om. xai xo^'ovrai — rrjs jtjs.
Mt . , XXIV, ho. — Z : jvuif^iupujlfli «dans la ferme»; grec: év
TÔ! dypM «dans le champ», «à la campagne»; Pechitto :
«in agro». — Syr. sin. : «à la montagne»,
Mt. , XXV, h3. / : outtup 4A n^(hnqnijbgl^_p qpn
«j’étais étranger et vous ne m’avez pas accueilli», d’accord avec
la Pechitto et le grec : ^évos vp-vv xoà où awuydyexé (xe. — Syr.
sin. om. cette phrase.
Mt. , XXVI, 3. Z : npnttT luLniJu l^p l^u^fiuit^uj «doilt le
nom était Kayiapha» (ADF : , d’accord avec le grec :
100 Xeyofxévov Y^aidCpct, et la Pechitto : );jo&te9. — Syr.
sin. om. ces mots.
Mt . , XXVI, 8. — Z ; [iiupl^uuÿujhi «s’indignèrent», d’accord
avec la Pechitto et le grec : vyavdxiv(7(xv. — Syr. sin. om. ce
mot.
Mt. , XXVI, l'J. Z : . . .Jtuinlriuib myuil^bpinpü um
jIiiuil.u bu luubhj « . . .s’approchèrent les disciples vers Jésus et
ils disent», d’accord avec la Pechitto et le grec: ispoa-ijXOov oi
fiadriTtxl TW \v<roô Xéyovies. — Syr. sin. : « . . .les disciples de
Jésus».
Ml., XXVI, ah. — r- Z : jnjl' "C'it' dlum'ijbiigli
« . . .par les mains duquel le fils de l’homme sera livré», d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : Si' ov b vios lov ivOpd-nov zsa.-
paSîSoia.1. — Syr. sin. : «par la main duquel je serai livré».
380 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , XXVI , 33. — Z : hu uju^ « et il dit à lui v , d’accord
avec la Pechitto et le grec : el-nev aÙTÜ. — Syr. sin. om. « à
lui», d’accord avec l’omission de avTOJ en (700 1/19 A
5t7 1675 etc.) h c Jp Xp.
Mt. , XXVI, Ay. Z : ^tuJpni-f^ilrujg ^Juj «et il lui
donna un baiser», d’accord avec la Pechitto et le grec ; xa< xaTS-
(piXrjaev axnôv. — Syr. sin. construit différemment : «et il s’ap-
procha de Jésus el le baisa et dit à lui : salut, rabbi».
Alt . , XXVI. 5o. — Z : fl jfmnLurt sui* Jésus», d’accorcl avec la
Pechitto et le grec ; sttï tov \ri(Tovv. — Syr. sin. : «sur lui».
Mt . , XXVI, 5o. — Z ; h U i^iu «et saisirent /m » ,
d’accord avec la Pechitto et le grec : nai êxpdTtja-OLv olùtôv: — Syr.
sin. : «et saisirent ./é.sios».
Mt. , XXVI, 61. — Z : ijintu’Xiupii «le temple de Dieu»,
d’accord avec la Pechitto et le grec : tov vctov toS 3-eoC. — Syr.
sin. : «ce temple», d’accord avec tovtov en (C^)-
Mt. , XXVI , 6 A . — Z : luu!^ giiujyu « dit à lui Jésus » , d’accord
avec la Pechitto et le grec ; Xéysi ctv7& b Irjo-ovs. — Syr. sin. :
«?7 dit à lui», d’accord avec l’omission de 0 la en
( 1 A2A).
Mt. , XXVI, 70. — Z : qfiink-iT fuouliiiq. «je lie sais
pas ce que tu dis» , d’accord avec la Pechitto et le grec : oiîx oUa.
t/ Xéyeis. — Syr. sin. : «je ne sais pas ce cpie lu dis, et je ne
comprends pasv, d’accord avec l’addition de : ovSs enia'la.p.ai en
j^-îo(ot/Te) Ia<î5^|29pa ^P) ^5^2 2 1 () 3 1 etc. 0 q 0 ) O A T r'^, cf. Alc ,
XIV, 68. Cet accord du soi-disant vieux sinaïtique avec Codex Be-
zae et des latins montre que le texte le plus long n’est pas tou-
jours le plus récent.
LE TEXTE SYRIAQUE. — SYR. SIN.
381
Alt., XXVII, l'y. — Z: fi^'plrL. é-nqntjhyiub tt loi’squ’i/s furent
réunis», d’accord avec la Pechitto et le grec: a-wtjy^iévwv otjvav-
T'Jjv. — Syr. sin. : «comme tous les juifs étaient réunis. . . ».
Mt., XXVII, 2/1. Z ; jiuplrLl^ « du
sang de ce juste» , d’accord avec la Pechitto et le grec : aTro toü
aifiajos Tov Sikoliov toutou. — Syr. sin. : «de ce sang», d’accord
avec l’omission de tou Sixatov en sa xcj-ioo D 0 229)
a b jff'^ Itttt (auTOu au lieu de toutou) Xp.
Mt., .XXVII, 28. — Z : liiuptJfp «une qlamid
rouge » , d’accord avec le grec : xXaaôSa. xoxxi'vtjv, et la Pechilto :
. — Syr. sin. : «et le revêtirent de vêtement
d’écarlate et de pourpre», ce qui se rapproche du ifxaTtov urop-
Çivpovv KCLi . . . en Ta <7^“’ (om. xa») ^[) g/ig lO’ÿ) it;
Codex Bezne : eiptixTiov wop^pupouu xai ylapLuSav xoxxiioiu . . . « tu-
nicam purpuream et chlamydam coccineam circumdederunt ei».
Mt., xxvii, .00. — Z : iiiuplfruji «de nouveau», d’accord
avec la Pechitto et le grec : -acCkw. — Syr. sin. om. ce mot,
d’accor davec I'?'' o 395 K‘ ( L 1 Y 0 2 2 1 3 O 2 8 0
2Y8F)AnpAXp.
Mt., XXVII, O Y. — Z ; uipqujplrL. uij npuji l^p uiu « eii vérité,
de Dieu fils était celui-ci»; G : mputnphL npif^f 'mj i^p nui «en
vérité, fils de Dieu était celui-ci»; A : k ''est» au lieu de 4/»
«était». Grec : àîkob'xs S-eov vios fjv oStos. Pechitto : « . . .celui-
• « 9 9^9 ^ % 9 ^ •
ci était fils de Dieu » |o« w« . — Syr. sin. : «... ce-
lui-ci [e.vf] fils de Dieu» am m\=i (|ue Merx rend
par «dieser ist der Sohn Golles», tandis que Mrs Lewis traduit,
à tort selon nous, «this was (était) the Son of God». Ealtv
«est», au lieu de vv «était», en (^G) g f
Mc, I, d'y. — Z : uiJlriibp^fii fhiiiplrii if.pfrti tous cherchent
toi», d’accord avec la Pechitto et le grec : -aâvTes ^rirova-i cre. —
Syr. sin. : rt Plusieurs (beaucoup) te cherchent».
382 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, III , 9 1. Z ; Itl inLiub np " Cl
lorsque entendirent ceux qui étaient les siens» ('=ceux de sa
parenté), d’accord avec le grec : koa ànoua-av-ce? ol zsap’ avrov,
et la Pechitto ; asaoiLO «et audierunt cognaü ejus».
— Syr. sin. : « et lorsque ses frères entendirent ...» a\.rr>jc îva.o
ymcsMrd.
Mc, ni, ad. — Z : qpujfiii «comment peut (Satan
chasser Satan)?», d’accord avec la Pechitto et le grec: 'süs Sv-
voLTCLi . . . — Syr. sin. : «Satan ne peut pas chasser Satan».
Mc, III, 09. — Z : Iri- fi^ptri- luuiuglfii ^ut «et lorsqu’ils
dirent d /mi»; Pechitto : «et ils dirent à luiv: grec: xai Xéyov-
(jiv oM-xw. — Syr. sin. om. «à lui», d’accord avec I^ooofgaf
(0 700 565 28).
Mc, IV, 10. — Z : ^ijupgfîb jütu np . . . «demandèrent à lui
ceux ([ui . . . » (Mq: «(interrogèrent iui'jn, d’accord avec la
Pechitto et le grec : ripcÔToiv avTov ol 'orept avrév. — Syr. sin. :
«interrogèrent lui ses disciples-^ ^ qui se rapproche de: p-aSn^oii
av7ov au lieu de zsspi — Saihua en Ta (D \\ 0 565
28 1689 988 788 etc.) it.
Mc, V, i5. — Z : np nt^l^p qilnjJ^niJ'iML « celui qui avait la
légion » , d’accord avec la Pechitto et le grec : rov èaxnnora tov
Aeyeàiva. — Syr. sin. om. ce membre de phrase, d’accord avec
Ia(î5 ^J) j })Q
Mc, \, 18. — • Z : h'L- fippk-L. b-JnLin 'uuj jt'hiuiJL «et lors-
qu’il monta dans la barque», d’accord avec la Pechitto et le
grec : ncà êp.€ai'vovjos olCtov sis to xsaoIov. — Syr. sin. : «[et
Comme?] ses disciples dans la barque [montaient?]».
Mc, V, 2 3. Z : npiql^u qf tuiqplrugft Ll l^lrggl^ «afin
qu’elle soit sauvée et vive», d’accord avec le grec: iW a-cndfj xa<
LE TEXTE SYRIAQUE. — SYR. SIN.
.‘583
X.ri'TY). Pechitto ; «et elle sera sauvée (guérie) et vivrai'. — Syr.
sia. : « et elle vivra » , oui. iva awOr) « afin qu’elle soit sauvée n ,
d’accord avec af c sa.
Mc, VI, 7. — Z ; lJ^pl^^ln^uului^uL « les douze w , d’accord
avec le grec ; tovs ScüSekx. Pechitto : ttses douze i). — Syr. siii. :
nses douze disciples v, d’accord avec : ScoSeKa fxaOrjTois avjov en Ta
D 349 65
179 1071 119^ ^7 71 69!2)it(o“- ' h qjf'^ r i ( cf .
Mt. , X, 5, et Le, X, 1.)
Mc, VI, 10. Z ; Iri- uiulçfi «et il disait» ( Mq : In- tuul^
«et il dit»), d’accord avec la Pechitto et le grec: xai sksysv
(X£7e{ en [A 1875 280 229 /182 etc.] 7). — Syr.
sin. om. ces mots.
Mc, VI, 11. — Z: In- ini-figlrh « et ne écoutent
pas», d’accord avec la Pechitto et le grec : dxovcrcoaiv
— Syr. sin. : «et ne vous écoute pas», d’accord avec : axovau en
Jet üi'i ^e-'cb 2031 J 5^2 2198 1 118 209), et Mq :
.Mc, VI, là. Z : ^piuiiqli ju^uîh^ Ifqln- lulini^'hnpuM «Car
son nom (sa renommée?) devint connu», d’accord avec le grec :
(pavepov yàp éyévsro to ovopa avTov. Pechitto : «car son nom
était connu à lui». — Syr. sin. : «car sa renommée était bien
connue [à lui]». Variante peu probante.
Mc, VI, l/l. — Z : Êjopni-Plitfbp ‘tiniliuL. «des puis-
sances se font par lui», d’accord avec la Pechitto et le grec :
évepyovaiv ai Svvoipists êv avT^. — Syr. sin. : nsa puissance est
grande», evepyst rj Swapis.
Mc, VI, l5. Z : . . .iluipquipl^ 4 lliinrpl; Iqqili u qil/' fi
ifùiiiquipl^ltif « ...prophète il est,ow comme i’uii des prophèli's '■>
( \ : ifùipqnifil^ IfiuiP «prophète OM . . . « ) , (l’accoi’d avec : •srpo-
m COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES
Ç>r{Tï)S ij cbs els t63v 'SSpo(prjTwv en 1“ 203f ^1222 ^i7l 192
(AaSiBSa 2193 1.118 209 2iA5<[>25i)pa. — Les autres
grecs, la Pechitto et syr. sin. : «prophète il est, comme un
des prophètes?;; om. «ou».
Mc, VI, 1 G. — Z : . . , tjnftry Iru <yuiin^
<^ujlhini., utu ^Éiu juj[iIruJL fl ilknlr^ng «celui dont j’ai COUpé
la tête, de Jean, cesi lui, il est ressuscité des morts n
uui. %uj juipbuiL . . . ; F : uiu %u£ d’accord avec ea-ltv
auras on Kgg 1““' (C- 892 679 12^1
700 565 21 12A 826 543 Sh(ÿ); riyspOrj SH vsKpwv en Ta
Kgg PF'" <î3 loiüo ^371 Sya' I 24 t). Pechitto : «ce Jean, dont j’ai
coupé la tête, lui-même est ressuscité des morts». — Syr. sin. :
«ce Jean, dont dont j’ai coupé la tête, est ressuscité», d’accord
avec : oJtos tiyépOt] des autres textes grecs.
Mc, VI, 21. Z : fipplrL op ilfi ifîbl^p igujpiuiipg fjnpthuiiP
f^Ppfiu inugp <Çlrpnifgl^u jiuLnLp S-'î/bi^ ng fiLpng'' ^ujfuiu,^
'I
ifillr uigung . . « coiimie joui' uii était de loisir, lorsque souper
donnait Hérovdès, au jour de sa naissance, à ses satrapes et
chiliarques et grands des Galiléens. . . »; Mq : . . . jujuaLp
A-'iAjq Iruhi fiLpng “hutfriiupiug . . . , qu’on peut traduire : « . . .
au jour de naissance de ses satrapes. . . »; F om. fit-png «de
ses». Grec; xa) yevopLévns iîpspas eùxatpov^ are ÛpcôSt}s rois ys-
vsaiois aùrou Sslrtvov STtoiria-sv to7s peyial âa-iv aÙTOV xa) to7s
yiXidpyoïs xa) to7s rs parais rds TahXai'as. Pechitto : «et factum
est certo quodam die, quum Herodes in natali suo cœnam
fecisset procerihus suis, et chiliarchis, et prlmoribus Gelilae ... ».
— Syr. sin.; «et il arriva, au jour de naissance d’Hérode,
comme il faisait un festin à ses grands, et à ses chiliarques et aux
chefs de Galilée. . . ». Zohrab note que quelques mss. portent ;
jujuni_pu 6^ibqng . . . « aux jours de iiaissances . . . », ce qui
donnerait à entendre que la fête durait plusieurs joiu’s.
pujpujg fii_png Itl S^iuquipiuinlr inutg Ir l tlhér iijJL A-iug
LE TEXTE SYRIAQUE. — SYR. SIX. 385
Mc , vi ,93. — Z ; ftfuqiilr uj qnp Ipiit/fiii « demande
de moi ce que tu veux ?? ; Mq : qnp Itl v ce que aussi
tu veuxw; CF : jjîLl^'b Itl. Iiiuilfiu « . . . de moi quoi aussi
tu veuxw, pour rendre le grec; o èàv ^skrts, d’accord avec la
Pechitto. — Syr. sin. om. o sav ^-sXrjs «ce que tu veux», et
•porte : «demande de moi et je te donnerai ... ».
Mc, VI, 3o. / : Iri- minini/lrglili i^np
uipuipflh «et racontèrent à lui tout ce ([üils avaient fait», d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec ; xa< à'nrjyyei'kav aviw 'usâvTo. oa-a
ènotvaav . . . — Syr. sin. : « . . .tout ce qu’// avait fait», d’ac-
cord avec: sttoivosv . . . sSi^aaKSv, en (\\j.
Mc, VI, d'y. — Z : Irpl^lrpfiLp iiuj<^trliujüfi « (leux cents de-
niers» , d’accord avec la Pechitto et le grec ; Srjva.pt'jüv Staxoa-i'cûy.
— Syr. sin.: vcent deniers».
Mc, VI, AS. — Z : q^ppnpn upu<^nL. «à la quatrième
veille»: A : nyappapi^nt-il' ^ ^ippapij^nuiP tniu<Çni.\
H; Itl fl accord avec la Pechitto et le grec: wep)
leidipTuv (pvXaxrjv. — Syr. si il. om. ces mots.
Mc, VI, 54. Z: ht. ^ipplri tr luLtn^t «et loi’S-
{^w'ils sortirent de la barque», d’accord avec la Pecliitfo ef le
grec: xai è^eX66vTcov avT'Sv éx toC urXoï'ov. — Syr. sin. : «et
comme il était sorti de la hanpie » , d’accord avec c ij jj'^ r /.
Mc, VI, 55. — Z : ulpiiuL i/ùj^2(qp ptrpL j u ,
HLp uiiiii «ils commencèrent avec des lits [à]
porter les malades, où ils «uitcuidaient ipie là il soit»; Mq ;
iilfuu/b iMiin/blr^pliU iHu^'SPuiL.p plrplri , . . « lls COmiIUMIcèrfMlt
tous avec des lits [à] porter. . . »; FF : /»/ uliunîii «e< ils com-
mencèrent. . . »; C ; d’accord avec la Pechitto et
le grec ; hou ijp^ixvTO è-rr'i loh xpa^ânois tovî xaX'Hs iyovTas -as-
;}8G COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
pi(pépetv, 'oTiov riKovov oti êcrltv. — Syr. sin. : «et ils portaionl
ceux qui élai(?nl malades en les porlaiit sur des lits», om. ottov
— ecrhv.
I\1c, VII, ïî. /: qniluÜÊU ^nnuig ufl$in^ , ijJ[i . . .
«(ayant vu) quelques-uns des disciples, que. . . »; Alq ; ...
in^ wlfhpinu/jü jvinn^lnul^ « . . . (les dlScipleS . . . » , OIU. f^/i
«que». Grec et Pechitto : «quelques-uns de .sr.s disciples», Tivàs
Tûüv fjLadtiTiSv avTov. — Syr. sin. : «et ils virent ses (hsctplos, qui
mangeaient. . . ».
Mc, vil, 9. — / ; . . . puitlpujub-gltij « . . .(mangeaient du
pain) médirent»; C : l'ui'üpinulrglîh , d’accord avec la Pechitto
et epLSpL'^avTO après apTOvs en Ta kgg H"' ^ ( .‘5 3 hyq).
Mc, vil, 3. / ; ç/» i^iiJup^ulrg^_^U Itl tut/lr^ug^i <Çptrugp
«car les pharisiens et tous les juifs», d’accord avec le grec : oi
yàp (papicroAQi Kai Tsd.vïts 'pi iovSaioi. — Pechitto et syr. sinaï-
tique : «car tous les juifs et les pharisiens», d’accord avec Ta.
Mc, \ii, ô. — / : ugi ^luii’tiiul^ ^Irii riLinh'h « mniH
avec impures mains, pain ils mangent» . qui est presque le grec:
àXkà. xotvats y^spa'iv êa-di'ovcri t6v apTov, d’accord avec la Pechitlo.
— Syr. sin. : «cnc ils ne lavent pas leurs mains et mangent du
pain». On relève : . . .aprov ecrOiovai en I< i-*' /^(jg/i 3/i8
1979 477 etc.).
Mc, vil, G. — Z : %iu ÊniMJtnuJujiJu^^ htn hi- inul^ gUnuiu
tnl répondit et dit à eux», pour rendre le grec : 0 Ss anoxpiBei?
S17TSV avTois, en Ta I KggIT*' (19/11). Les autres grecs et
Pechitto : «il dit donc à eux». — Syr. sin. : «dit à eux Jésus 7).
Mc, vil, 6. Z: tjiuub ^k-fi lftrqérujL.nputg « SIU' VOUS,
hypocrites » ; CF : lilr qé-iuunftiugi^ , d’accord avec la Pechitto et
le grec; •srepi vpLwv tôjv ÙTroxpnôjv. — Syr. sin. om. «hypo-
crites ».
LR TEXTK SYRIVQI R.
SVR. SIN.
387
Mc, vil, G. — Z : %ngm leur cœur'): AB : u^^iinp
^L jib- iâhjg , d’accord avec la Pecliitto et le grec : v xap<5'/a aiî-
— Syr. sin. : «mais dans son cœur, il est loin de moi)),
d’accord avec aviov au lieu de olutcov en (M yi). L’hé-
breu (Esaïe, xxix, i3), porte : «.soh cœur)) .
Mc, \11, y. — - Z ; uii-iiJÜif^ niLlctliLii . . . «aliii cjue
votre tradition ...’); A : ^ d’accord avec la Pechitto et le
grec : IW t>7d zsapctSocriv ùçàôjv Tripn^^v^s- — Syr. sin. lusionne
les versets 8 et 9 et porte: «pour que vous établissiez vos com-
niandements , svToXtjr au lieu de -aapotSoa-iv.
Mc, viii, 5. — / ■. lri_ i^nuin «et il interrogeait
(*u\ )) , d’accord avec la Pechitto et le grec : xcti êTrrjp^^To. avrovs
{^STTnpf^TVosv en l®’''-! |1VI 998] et ep(jjrrj(7ev eu [Wj). —
Svr. sin. : «et il les Interrogea et leur dilv, d’accord avec : avTovs
XeyiMv en Jatosoigs! isseï ^0 5^5 167/1).
/
Mc, vu. 11. Z : tuujiÿl, 11^ «si
dira quelqu’un au père ou à la mère)), d’accord avec la Pechitto
et le grec : tm zToirp) 1) rfi ptjTpi', contre syr. sin. : «à son père cl
à sa mèrc)). Mq : «p luujigl^ 3*>“Vl' /"-/'• • • "celui qui dira à
son père. . . )), d’accord avec waxpi avroo en I)-p® al^ fere a c
etc.
Mc, vin, 10. — Z: Itl ‘hftjii (hiuifu^i «et au même
instant)), d’accord avec la Pechitto et le grec : xal exiBîis. — Syr.
sin. om. ce mot; d’accord avec Ta 'J'’ ^jâi 5^5
af h c r t.
Mc, vin, 10. — Z : !■ 1(11 «il vint)), d’accord avec le grec :
^\6ev; Pechitto : «et il vint)). — Syr. sin. : «ils vinrent)), d’ac-
cord avec riXOov en (17/13/19).
Mc, viii, 1 7. — Z : qji ft illipulu Ih p «(pie pensez-
vous dans vos cœurs?”, d’accord avec ; rt SiaXoyiZea-Oe év savroïs
388 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
en (om. et») Ja014 ^g^c) ‘ («’JTotsl l> I333r '2 (au-) |3! 135i (579 W
1689 9^^ 7^^ 1^02 M 3/18 1279 677 etc. 10/17),
plus exactement avec : , . . SixXoyi^scrde £v rais xapSiais vfxi^v en
Ta Ia^5-133 93f;. 1211 109^1.309 ^90 ^17 ^1341 | 13301 0
28 12/1 17A 827 U<I>i555 A 7 2 i5i5)^*'it sy''*. — Les
autres jjrecs, d’accord avec la Pechitto et syr. sin., portent seule-
ment ; rt SiaXoyi^ecrBs.
Mc, Mil, 23. — Z : k^t- ^ui «et demandait a
lui » , d’accord avec le temps passé de la Pechitto pour rendre le
grec : ènrip'^ra avrov {^STiïjp'jûrija-sv en |^2 N 0]). — Syr.
sin. : «et l’interrogea et dit à Juin.
Mc, vin, 2 3. — Z : ply mh unhiftyl^ fiü^ «s’il voit quelque
chose», d’accord avec la Pechitto et le grec : sï n (SIsttsi. —
— Syr. sin. : «que vois-tu? v, d’accord avec iSXsnets en Ta
^3 7C37f) gg Pq Ja<Î5 (gg<I) —050—00093 (B^/X 579 D\V0 7OO 372
5()5).
Mc, Mil, 2 A. — Z : [LuigujL trL ujul^ii «il regarda et di-
sait 11 , d’accord avec la Pechitto , pour rendre le grec : xai dva-
êXerpas sXsyev. — Syr. sin. om. ces mots.
Mc, vin, 3i. — Z : tri- i/tnufhk-j «et mourir», xai ctTro-
xravdûvat; Pechitto: «et qu’il soit mis à mort». — Syr. sin. :
«et on le mettra à mort».
Mc, Mil, 32. Z: tri- <^uji/iup^ujl^ ijiiu/lAi fuoutr giuL. «et
ouvertement la parole il disait», d’accord avec la Pechitto et le
grec : xa< rsapprjiri'a rbv Xoyov êXdXsi. — Syr. sin. : «et ouverte-
ment il dira la pSrole » , d’accord avec XaXrja-st en Ta.
En réalité, W porte : ev eavrois oXiyoïrKr'/ot; par conséquent, figure
à tort (tans la 2' série indiquée par vou Soden.
LE TEXTE SYRIAOI E. — SYR. SIX.
389
Mc, VIII, Sa. - — L tr L- uiritriui^ Jklf^ÊiL-U^
uliuiuu uiuuinh-f^^Jlu «étayant pris lui à part Pierre (gcnit.
absolu), il commença [àj réprimander lui??, d’accord avec le
grec Cjui n’a pas le génitif absolu : xai 'SfpotrXaSôfisvos b Oerpos
aitov rip^oLTo èTinip.àv aviô. Pechitto ; «et kipha le prit et com-
mença. . . r. — Syr. sin. : «alors Chém’oun Kipha, comme il
avait pitié, dit à lui: que ce soit loin de toi!
Mc, IX, 3 (^)- : A“#jr/iu/ ilhijiitr ujiL <^u/brf^tr^i2 , Itl
fuoul^fîh f^q j^iunL ufi «... Elie , avec Moïse, et ils parlaient à
Jésus», d’accord avec la Pechitto et le grec : HX/as crùv Mcatio-eî',
xaï ^aav avXka\ovv7S5 Itjaov. — Syr. sin. : «Moïse et Elie»,
d’accord avec Ta c: «parlant à hiin, d’accord avec ff '.
Mc, IX, 6 (’y). — Z : uiillq fl ijtrf^iujj ^ngut «^et
lut) au nuage ombre au-dessus d’cua;»; A : inJiq ^nuumung
<^nijuhifi « nuage lumineux ombre » ; grec : vsÇiéXr} eTricxta^ooca
aÜToTs. et la Pechitto. — Svr. sin. : «et un nuage faisait ombre
sur /«/», d’accord avec ctvToo, au lieu de avTois, en I«'*^^'’(/i73).
Mc, IX, Il (19). — Z ; Irt. uAïqnuübugfi «et il Sera mé-
prisé » , d’accord avec la Pechitto et le grec : xai ê^ovSsvcodfj. —
Syr. sin. : «et il sera crucifié
Mc, IX, I 4 (10). Z : kl- ifhq lun glipuigbiiij «et Cfl
avant ayant couru»; : ht- lugbuji gibq um «et ayant
couru en avant», d’accord avec la Pechitto, pour rendre le grec:
■srpoalpéxoviss. — Syr. sin. om. : «toute la foule», et le verset
devient : «et aussitôt que ils (les disciples?) le virent, ils furent
étonnés et coururent [et] le saluèrent».
Mc, IX, 16 (1 y). — Z: //«/» mAy/» tuju <Çiut[fi «que possède
un esprit miielv, tandis que h' grec construit: . . .rbv uibv [xov
. . .ep^orra zrvevtJ.a aXaXov; Pechitto : «à qui est un esprit cpii ne
parle pas». — Syr. sin,: «ipii a un esprit”, om. aXaXop,
:590 COMPAHAISON WEC LPS ÜIVKRS TEXTES.
Mc, IX, i8 (iq)- — ^ lun ^tu « apportez-le
vers moi»; F: uiér «apporte»; grec: (pépsTe olvtov 'spôs ps,
d’accord avec la Pechitto. — Syr. sin. : «apporte-moi ton fds».
nj'e « ici » , au lieu de -crpos pe « vers moi » , en Ta I'^ ( i o i '.i ).
Mc, IX, KJ (20). — -Z: tri- nié-ltb « e1 ils apportèrent»,
d’accord avec la Pechitto et le grec: xcà rjvsyxav. — Syr. sin. :
« et il apporta . . . ”.
Mc, IX, 96 (97)- — Z : /tl liiiibn%trgiui- «et il se leva » ,
xai àvéalrj. omis par la Pechitto, qui porte seulement «et le fit
lever», rjyeipsv olvtov, jiugtgg — Svr. sin. : «et il le fit
lever et le rendu a son pèren, d’accord avec olttsScoxsv olvtov toi
TSoLTpL OLVTOV eii Ta, au lieu de avsa-itj-
Mc, IX, 35-30. Z : tri- uinhruii tfuÂinul^ tffi l^iugnjg ^
'iingui , tri- lu^ c^iu ^ fn-p > utul^ yhnuixi :
/»/#... «et ayant pris un garçon, il [le] plaça au milieu d’eux;
et ayant reçu lui dans ses bras, il dit à eux : celui qui. . . ». C :
. , .%ngiu Itl ululy np- le reste a été ajouté plus tard en
marge. F: . . ./» ^rtck H • • • .‘hnguj .
i^uj. Grec : xol\ XolSojv TSOLiSiov ê<7lrj<^£n olvto êv pscrcp
OLVTCJV, xai èvayxaXicrdpsvos olvto sivrev OLVToh ’ is . . . Pechitto :
« et il prit un garçon , et le mit au milieu , et le reçut dans ses
bras, et dit à eux». — Syr. sin. : «et il prit un garçon et le
plaça au milieu d’eux, et le regarda et dit à eux».
Mc, X, 1. Z : ilfii-uuhjtpuiif' nL.unugiifbl^p ijhnuiu «de
nouveau , il enseignait eux » , d’accord avec la Pechitto et le grec :
TSLxkiv êStSoLo-xev olvtovs. — Syr. sin. : «1/ guérissait et enseignait
eux».
Mc, X, 4. — Z : . . . i(pt^i tri- mpJttnl^trj « . . .écrire et ren-
voyer», d’accord avec la Pechitto et le grec : . . .ypa'ypoïc xai
à-nolva-oLi. — Syr. sin. : « . . .écrire et lui donner et [la] ren-
LE TEXTE SV ni vole. — S Y R. SLN.
.391
voyer», texte qui se rapproche de : . . .Sovvat ypaypoti . , . en
Ia.î3 ^D) c (jjp- et 3owai au lieu de ypa\}/ai en (99^)
Mc, X, 12. Z : trL 1^^‘l Irpi^ " Ct
une femme si elle sort d’avec son mari . . . » , texte qui se rap-
proche beaucoup de celui du Codex Bezae et de Koridethi : kcli
yuvï} sctv e^eX6ïi airo aivSpos, alors que le grec usuel porte : xol\
éàv avrrj âTroXuVaa-a tov (xvSpa. avTr}s . . . Mais yvvrj au lieu de
avTv en Ta I Kgg H'"' (i 24i). Pechitto : «et si une femme
abandonne son mari’?. — Syr. sin. intervertit les versets 1 1 et
1 g : « ^* 11 dit à eux : si une femme quitte son mari et devient à
un autre, elle commet adultère; et si un homme quitte sa
femme et en prend une autre, il commet adultérer.
Mc, X, l 6. L \ tr L. lun-truji i^nuiu , JIrii'b Irq
^ tjlrpuij tri.. opÇhtruiÿ ifbnuui « et ayant pris eux dans les bras ,
il plaça la main dessus et bénit eux??, d’accord avec la Pechitto,
pour rendre le grec : xai êvayxaXia-dpsvos avrà xarsvXoysi rtOsts
Tas OLVT(X. F: . . ./» nfiplfu fii p tri- àtrn^ Iriplruii
iui-p<Ç^briuy ifhnuuj «... dans SOU bras et ayant placé la main
il bénit eux??. — Syr. sin. : «et il les appela et mit ses mains sur
eux et les bénit??, d’accord avec zrpoa-xaXeaapLsvos en (D) it
au beu de évayxoïXia-dpsvos.
Mc, X, 2.3. Z : np q[iü^irp nifli^iU « CCUX qUI Ollf (leS
biens??; A : np PP • niJujiypi au lieu de
grec : ol là yprit^cna sypvTss, d’accord avec la Pechitto. — Syr.
sin. : « . . .à ceux qui .se confienl aux richesses??, ce qui suppost*
un original : ■asTroiOores au lien de syovTss probablement d’après
le v. g/i.
Mc, X, 26. — Z : . . .jiup^u^ni.piiiAi « . . ._dans le
royaume de Dienv, d’accord avec la Pechitto et le gn‘c : e/s ràe
(SoLCTiXetav Tov 3-sov. — Syr. sin. : «dans le royaume du cielv,
d’accord avec tou? ovpavcov en (b’yy).
39^ COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, X, ho. — / : f'gk «mais à
ceux pour qui c’est préparée, d’accord avec la Pecliitto et le
grec; àXX’ ois lÎTOtfxaa-lai. — Syr. sin. ; «mais pour un (lutre
c’est préparé??, texte qui pourrait s’expliquer par la confusion de
ctXkois au lieu de cùX ois, lecture qui se rencontre en af a hd p.
Mc, X, Ag. — Z ; ql^yphj «ils appellent l’aveugle??;
F : lin^lrglfb « ils appelèrent ?? , d’accord avec ^la Pechitto ; grec ;
xai (pcüvovaiv tov Tv(pXav. — Syr. sin. : «et d appela l’aveugle??.
Mc, X, 52. — Z; Irujii tuul^ ghitâj «et ./esws dit à lui??,
d’accord avec la Pechitto et le grec : b Ivirovs elnev aCrœ. —
Syr. sin. : «?7 parla à lui??, om. ; o I<t.
Mc, XI, 6. — Z : ku priji trmnihi %nÿut «et ils permirent
à eux??, pour rendre le grec : xai à^uxav olvtoÙs, d’accord avec
la Pechitto. — Syr. sin. om. ces mots.
Mc , ^XI , 8 . Z ; Iri- nuinu ^ <^uin.n^ ^uiinufibl^pb
«et d’autres, des branches des ;'.rhres (ex arhorihus) coupaient’?,
d’accord avec la Pechitto, tandis que le grec porte : aXkoi <5è
(tIi^olSols x6y\/avTes èx tôjv âypôiv. Mais : sx twv SevSpcov en Ta I
Kgg H"” (5^9 12A1). — Syr. sin. om. ce membre de
phrase.
Mc, XI, 28. — Z : np np uuuliÿli «celui qui dira??, d’accord
avec la Pechitto pour rendre le grec : os âv sïn^. — Syr. sin. :
«si vous dites’?, d’accord avec sav sittuts en Ta
Mc, XI, 27. — Z : iptuii «ils viennent?? ; grec : xoà spyovTai;
Pechitto; «et ils vinrent??. — Syr. sin. ; «et ü vint??, d’accord
avec epysTai en Ia<î593 337 ^3 ^i) 555 5/,/, Xj af it"' a r- l.
Mc, XII, 1. Z : Itl. ul^uiuL poulrp pbip "bnutu tun iul^op
ht. luutri «et il commença [à] parler avec eux en paraboles et
[à] dire’?, ce qui ne rend pas exactement le grec : xai vp^ono
LE TEXTE SYRIAQUE. — SYR. SIN.
39.3
avToîs êv 'isapotëoAais XaXsîv, qui est d’accord avec la Pechitto.
Von Soden signale : . , .XaXeiv Xsycov en a b c. Mq : . . .trc.
wul^ «et il- dit». — Syr,. sin. : «et il commença à parler en
paraboles » , d’accord avec l’omission de avTots en 1° ( 1 5 y ) c.
Mc, xn, ;î. — Z ; /» «au temps» (=à la sai-
son), d’accord avec le grec : tôî xaipw et la Pechitto : JLj.2>JIs . —
Syr. sin. : «au temps des fruits v, d’accord avec: . . .naip'M tcov
KOLpTC'jjv en Ta sa.
Mc, xii, y. — Z: utu l; €/-ujn tn'hq'b « cclui-ci pst l’héritier»,
d’accord avec la Pechitto et le grec : oSrôs êa-ltv b xXrjpov6pio$.
— Syr. sin. : «celui-ci est son fils, son héritier».
Mc, XII, /i/i. — Z : . . . if-njfL ql^lriu%u fi-p « tOUt Ce
qu’elle avait pour vivre » , d’accord avec la Pechitto et le grec :
oXov Tov (2tov avTris «toute sa vie» (= tout ce qu’elle avait pour
vivre). — Syr. sin. om. ces mots, d’accord avec Ta. — Dans le
même verset, syr. sin. om. : sx ms va-leprifTecns aums «de son
indigence», f
Mc , XIII, 1. Z ; ujiqL in , tnh U n^nqfuf fr'îi
«maître, vois combien grandes sont ces pierres», pour
rendre le grec : SiSdaxocXe , ïSe nsoioLiro) XîBot. Pechitto : « . . . maître
(malphono), voici, vois ces pierres», -JL-. )ot
làjb . A om. tJuqiii^iuÊqlrui «maître». — ^y*'* • " . • .rahbi,
vois, considère les pierres», texte qui se rapproche de Mq :
inlru ifuf^Êif^iuiqh ut uttru « . . .Vois, maître, VOIS. . . ».
Dans ce même verset, syr. sin. lit : « , . . la construction
grande», ce qui présuppose un original grec : otxoSopu ps-
yaXtj.
Mc, XIII, q. Z : h t-. liiill iluiufiih uy^îli jiuuih u/ltu ,
h t. f <hnqni^ni-pq u , h l. iiiii ut^li q ujiiiuil iqiuiy h L.
fi utq uiLiqituy t^uttÂt fil"' f ijl^uynt fi.^! ‘bn^ui ht-
COMP^^AISO^ WKC lks dimîrs textes.
unn/utuju <^lrpuîLnuujy «et VOUS (loiic üs livreront aux tri-
bunaux, et dans les synagogues vous serez tourmentés, et devant
juges et rois vous vous tiendrez à cause de moi eu témoignage
d’eux H dp tous les païens (peuples) w. L’arménien om. ; /SXeTrere
Sè vfjisîs éauTou$, d’accord avec 1“ (DW0 700
5<)5 fî8 i58‘^ ^^19 3 1 ^7^ Ptc. 1 ‘?4) fl r Grec : -srapa-
SfJ(70V<7iv vfiâs sis crovéSpia xctl sis avvaywyàs SaprjcrscrOs ko.] sn'i
nyspiévcov Kcà ^aai'kécov alaOncrscrOs é'vsxsv spov sis papruptov
avTois; nombreuses variantes grecques. Pecbitto ; «car ils vous
livreront aux juges, et dans leurs synagogues vous serez tor-
tur(?s, et devant rois et jnges vous vous tiendrez à cause de
moi, en témoignage d’eux «. — Syr. sin. ;«et iis vous livre-
ront au. peuple et à la synagogue, et devant des rois vous vous
tiendrez, et devant des juges vous serez ilagellés, <à cause de moi,
en témoignage à eux et à tous les peuples v.
VTc, xm, 10. — / : pujjg «mais 5?; i\fq ; A : ujjq^,
même sens; d’accord avec la Pecbitto. Grec : xa) «et^^ — Syr.
sin. : «carr, après «il faut?’, d’accord avec Ssi yap eti
( I boti) Itttt.
Mc, xiii, 9 0. — Z : uiuutni.é-ig «de Dieu » (abrégé de ou
par Dieu), d’accord avec 0 en Ia05o 9;if 1337 «c 1. ,2.1 ^io7<)
(■4^ © .565 98 i5/i9 1689 983 788 69 etc. loyi) ai
e. Les autres grecs ; xvptos «le seigneur??, d’accord avec la Pe-
cbillo : Jutao. — Syr. sin. om. ce mot, parce qu’il traduit:
«et si ces jours n’avaient pas été abrégés. . . ??.
Mc, XIII, 9 0. Z : l£iup'2!nTUjg ifuJLni-puü ij^uijUnu^l^ «il a
abrégé ces jours??: d’accord avec la Pecbitto et le 9' . . .npspoLs
sxsivas m Ta laOSo^abiMi mso ^is ^0 5^^ ibyb, etc.,
1 606 i588 2) sa. — Syr. sin.: «les jours sont abrégés??.
Mc, XIII, 33. — Z : iiiinj2^lTqhpnL,p «prenez garde??; Mq :
AGF : , d’accord avec la P«“-
chitto et le grec : ^Xsttsts. — Syr. sin. om. ce mot.
LE TEXTE SYRIA()l E. — SYR. SIX.
Mc, VIV, 1. / : trL. trc.
hiilinug uiL-nt-iig « et était la Pâque et les azymes après deux
jours», d’accord avec la Pechitto et le grec : ï\v Sè to Tsctcryjx xa<
Tcè d^vfjLa fzsTfX Svo ^[xépas. — Syr. sin. ; ffdeux jours avant (jiie
devaient être les azymes de la Pâque. . . ». Ici le syr. sin. a la
forme tandis (pie la Pechitto porte : P^*"’ <’'‘ndre
le grec : 'ssacry^jx.
Mc, XIV, h. — Z : trL lu^wl^lrfiin^ net les dis-
ciples s’indignaient», presque d’accord avec oi Se paOntTat avTov
SieTTovovvTo en I»^a0o0 9.i 0 5().5) « r i Jf-, tandis (pie la
majorité des grecs portent : rfo-av Sé rives àyavaxToCvres ^pos
éavTovs. Pechitto : «mais il y avait quelques-uns des disciples
... », d’accord avec rives rcov paôrirMv en Ta I* ). - — Syr.
sin. ; «et il y avait des gens à qui ... ».
Mc, XIV, O. Z : tjm'Xuin hri tnutr^fi ^u/b tr^ih]^ui^ilii_^i
iluj<Çlri^ut%^ . . . nse vendre plus de 3oo dahékan (deniers)'-!;
M(j : ijujTi^iinh^ h^itr^iupliLp if^tr^iup^ n se vendre 3oo dénar
(deniers)»; C ; tjiu'2(ujn triui k-ph-^ ^tup^Lp Êf tr^Liup^ ht. uiiui
«être vendue 3oo dénar (deniers) et donner. . . »: F : hpt.^»
<^uip^t.p. Pechitto : «être vendue plus de trois cents deniers”;
grec : zspa6r}vai éiravco SnvoLptOûv rpiaxocri'cov en {<(il)L0, et . . .
rpiaxocTKov Stjvapicov en AfiXTAII. — Svr. sin. : «soit vendiK'
3oo deniers», c’est-à-dire om. eiroLvco, d’accord avec
(hiy iG-yS 077) « c, et les arméniens : Mq C.
Mc, XIV, i‘i. — Z : ui^iulifrputph «les disciples», d’accord
av(îc I J) i5/|2 ) if" (J I / vg. — Syr. sin. : «ses dis-
ciples», d’accord avec la Pechitto et oi paOtirai avrov en nAIIF
LW'xrn, etc.
Mc, XIV, l3. Z : IrL ftppIrL. tluiuîhltyl^p fi ^piurjuiplb «et
lors(pie VOUS entrerez dans la ville”, d’accord avec eia-elOovrrjjv
vpœv eis rr)v rsoXiv (Levant arrctvrt^crei en om. eis mv uoAii»)
;WG COMPARAISON AVKC LKS DIVERS TEXTES.
931 1337 ^^18 0 5(^5 i5/i;2 i*>89 983 788 etc. 2) sa.
— Syr, sin. om- cette phrase, d’accord avec la Pechitto et les
autres textes.
Mc , XIV, lA. — Z : jnp innii ft daiis quelque maison (qu’il
entre)»; Pechitto et grec ; ottov «où ». — Les éditeurs et traduc-
teurs de syr. sin. coupent différemment les versets i3-iA, et
lisent : «suivez-le où il entre et dites ... ».
«
\lc , XIV, lA. — Z : nufi /rîj fi^juijuÂÊ^ « où soiit les hôtelle-
ries?»; la Pechitto a le singulier, d’accord avec le grec de Ta
kgg H®'' (899 379). Mais : To Kcnakvfid fjtov en nBCDLA.
— Syr. sin. : ration temps est venu, où est l’hôtellerie ot'i. . . »,
d’accord avec 0 xatpo? pov syryvs ealtv en Ta.
Mc, XIV, 9 1. — Z : iliniifiii lujii «(si lî’était pas né) cet
hommes, d’accord avec le grec; b- dvdpwTTOs èxstvos. — Syriaipie
om. «cet homme».
Mc, XIV, 99. — Z : uinlruijjliunLuli «ayant pris Jésus
le pain » , d’accord avec la Pechitto et Xaèojv 0 la apiov en x*'
ACLPW’XrAIK"'). Mais : 'kaëwv apiov (om. Jésus) en x'BD i
k. . . — Syr. sin. : «et comme ils mangeaient le pain, il dit la
bénédiction ... ».
Mc, XIV, 9 3. — Z : iut/h*blr^LufL « tous » , d’accoi'd avec la
Pechitto et le grec : ’zsdvTss. — Syr. sin. om. ce mot.
Mc, XIV, 9 5. — Z : . . ."bnfi juni^u^nufcHrufb «(je le hoii'ai)
nouveau dans le royaume . ; . » , d’accord avec la Pechitto « de
nouveau n et le grec : . . .'sri'voj naivov èv tj? (Saa-iXei'a. . . — Syr.
sin. : « . . .je le boirai avec vous de nouveau dans le royaume»,
texte qui se rapproche de Mq : pUii Àlripjujiipujrii [Jlru/b
. . . «nouveau avec vous dans le royaume. . . », et -arma» peA’
vpotv en Ta !•?'’ ( 1 1 5 1 5 7 A ).
LE TEXTE SYRIAQUE. — SYR. SIN.
.397
Aie, XIV, 34. Z : îfiiujyl^p uium hi- lupP^nub
«restez ici et veillez», d’accord avec la Pechitto et le grec. : [xet-
vars fiS^e xal ypiiyopeiTS. — Syr. sin. om. ces mots.
Mc, XIV, kl. — Z : ^ujuL~iui 4' ijiujii^u/h , trl^ (f'tui/'v CiW
la fin est arrivée, l’heure est venue», d’accord avec la Pechitto.
Grec: àiréy^ei, ^XOsv v oipa. Alais : aTrsyet to tsXos en Ta
1337 ^ 3015. ^ _ (DW 0565 i54a 1689 988 y88 etc.
108“? . . .). — Syr. sin. : «l’heure est venue, la fin est arrivée».
Mc, XIV, 45. Z : IjL Juiuinuylriui luul^
gLiu «et s’étant approché aussitôt, il dit à lui». Pechitto : «et
aussitôt il s’approcha et dit à lui». Grec : xai èXOùv sùBùs ^apoa-
sXÔSjv avT(p Xéyei. — Syr. sin. : «et aussitôt il vint à luin,
d’accord avec . . .svOvs sXBcov en 1/3“ 121 b i349f (3Ô8 1579 16),
et om. 'zspoaeXOcov d’accord avec I/^ ( 1 588).
Mc , XIV, 54. Z : trpP-it^p [j ^hn.uiutnuuiil^ q<Çlrui ktnpiu
«venait de loin derrière luiv ( = le suivait de loin); Mq : q^trur
'bnpui fl ^IrninuuiuiLl; « . . .derrière lui de loin. . . ». Pechitto:
«de loin venait derrière Imn. Grec: Ano [ictKpôBev tixoXov6tia-ev
oLÙTip. — Syr. sin. : «vint de loin derrière cwa:».
Mc , XIV, 54. — Z : iJffh^i. ftkibppu «jusqu’à rintérieiir » ,
é'fios ’écjrjj. — Syr. sin. om. eo-ao «à l’intérieur», d’accord avec
J* 5337 1337 ^^C3ÜS 1 2'i3 1380 UilG ^ 5/j/j i54!< 1 5 8 'J 2198 I CtC.
i3 495 472 1896) laP' (j rjp^. Cf. Mt., .XXVI, 58.
Mc, XIV, 54. — Z : quii-fip «cour», auXtjv. — Syr. sin. :
« maison » , oixiav au lieu de avkr\v.
Mc, XIV, 54. — Z : um jriLunipi « près de la lumière »
(== près du l’eu ),«pàsTà(paDs. — Syr. sin. om. ces mots, d’accord
avec Ta (1882 2198 1 etc. 281). Cf. Jn, xviii, 18.
ayS COMPARAISON A\EC CES DINERS TEXTES.
Mc, XIV, 6o. — Z : ht. tuul^ii «et disait d’accord avec la
Pecliitto, pour rendre le grec : Xéywv. — Syr. siii. ; «et dit d
lui n ,
Mc, XIV, 68. — / : ht. <^titL. . . «et le coq (chanta));, d’ac-
cord avec la Pechitto et le grec : xai àXéxmp è(pùjvricr£v. C om.
ht «et’). — Syr. sin. om. cette phrase, d’accord avec Ta
70,5371 jotOKi 2 33 L etc. VV )c; cf. Mt., xxvi, yo; Le,
XXII , 5^ ; Jn , xviii, ab.
Mc, XIV, ■ÿO. Z : ht. fuoii^fi fiulf %Jtuli h^ «et toil
jiarler est semblable”; Mq : finuLup G om..^/? «ton”.
D’accord avec la Pechitto et ; xai n XaXia crov ofjLota^et en Ta
Kgg (om. (370 om. ««) ^33 ^ 8^2 5,yy I-jAl ).
Syr. sin. om. cette phrase.
Mc, w, 1. — Z : tjturitfwq^utlfli «immédiatement”, d’accord
avec la Pechitto et le grec : eCOvs. — Syr. sin. om. ce mot, d’ac-
cord avec Ta a c sa.
Mc, XV, 1 . / \ ^ut<ZuAitAtjtMtu^hinligh ^tttbq.h^^i^ A-hfini^p’ît
ht q iqfiop ht. utJIriiutjU uMirthttfiîL «... les grands prêtres avec
les anciens et les scribes et tout le tribunal ” ; Mq : ^tu^Çufuuj^
jutiqhut^^ ht. quqpiuÿb ht. tutZh^tyîi tutnhutijL « ies grands
prêtres et les scribes et tout le tribunal”. Grec: ol (xpytepeîs f/erà
Twr ■srpecrêvTépcov xoà ypaupLaTéoov xa) oXov to mivéSpiov. Pechitto :
«les chefs des prêtres, avec les anciens et avec les scribes et avec
tout le tribunal” (f/era oXov tcv auveSpiov au lieu de: xett oXov to
a-vvsSpiovy — Syr. sin. : «les grands prêtres et les anciens et
les scribes et tout le peuples.
Mc, XV, k. — Z : tntutt tqtJutnutufuuAt^ « tu lie féponds pas
... ”, d’accord avec la Pechitto et le grec. — Syr. sin. : «ne
réponds-tu pas d eux . . . ? » , d’accord avec c.
LE TEXTE SVUIAOIE.
SVR. SI N.
:5'J9
Mc, xv, li. — Z ; inlni rtvoisîi, (l’accord avec la Pechitlo el
le grec : ïSe. — Syr. siii. : «ne vois-tu pas? ».
Mc, XV, 6. Z : ftuin 010%^ uuft^tul^l^p %nyui
ifl^uiinfriuf^, qnp ltb^k-uuL_^ fuijq_p^^ « mais à [cliaque] fête
il relâchait à eux un lié (prisonnier), que eux-mêmes deman-
daient»; C : iniUL^Ii unijrn^i r^ iuiniuLnfîîj lup^uul^lriui
‘ijnyuj l^iUÊulruii qnp ufüp l^iui/l^jib «à (clia(|Ue] fêU*
(imiit coutume le juge [de] relâcher à eux un lié (jue eux-mêmes
voulnient •>•) ; H : . . .qrifi ji^^truAjp l^uiJtjiU «que eux-mêmes
voulaient y). Grec ; xarà Sè éopztjv direXoev avTo7s ëva Séa-fxiov,
'ôvTrep rjTovvTo. Pechitto : «... avait coutume à chaque fête de
relâchera eux un lié, celui que. . . », d’accord avec sicoOsi o vys-
pcov aTToXueiv au lieu de anoXvev en Ta , (D lüSq q83
■788 etc.) lat ° nyefieuvj^ — Syr. sin. a ici un texte altéré; von
Soden signale la construction : . . . rrrowTO ev tu eopTrj «...
qu’ils demandaient dans la fête».
Mc, XV, 8. Z : npml^u iiitijnp l,p , iflt luphulfhuyl,
‘hnyuj ifp.ujptuppu^‘ii « . . .Comme il avait coutume, (ju’il relâche
à eux Barabba » , d’accord avec : holOws sOos tir tva. tov ^(xpaëëar
OŒo'kvat) oLVTOis en Ta ^dd. «utojî après nv) (© ^oo), tandis
(pie tous les autres grecs portent : uaBw? ènoUi avroïs. Pechitto :
«comme il avait coutume de leur faire». — Syr. sin. : . . .«et
commen(;a à demander qu’il ferait cela à eiix”, et oni. «qu’il
relâche à eux Barahha».
Mc, X', l3. Z : . . . ujqujqinlli;lili'' jiii.if/ruJi^ ji ^puu<Çuj^
'itutjiuinhÊnjtJii . . . « . . .criaient, soulevés par les grands prêtres,
...» (Mq : j/iLqbiuj ). Gc dernier memhre de phrase est omis
par le syriaque et le grec. Mais : . . expa^ov avaaetopevoi uiro
Tcov apyiepecvv xat sXeyov en !« J i.W)f (i5â2 i65â
t()8(j (j83 788 etc. /iq.5 âyi i.'iih G).
Mc, XV, I 7. Z : /»< hq^jîli jt Ê^jiÊL^ti ^Êilptii iqiiiulf tupui^
pbutj jt «(*t placiM’eiil sur la tête de lui une couronne faite
/lOO COMPVRAISON A^ EG LES DI^E^lS TEXTES.
d’épines w, tandis que le grec porte : ko.) isepniOéaLcriv aÙTy
zs'ké^avTes àncLvOivov ulsipavov. Mais : a-1s(ptx.vov anavBuv en Ta
H^37I la 050 1337'f^a 1,203 «a 1089*195 0 1 5 /l 9 1 6 5 A iSSq
2198 1 S'y 2 iS/it) oiy) af. Pechitto : « . . .et tressèrent,
posèrent à lui une couronne d’épines w. — Syr. sin. : . . .et
tressèrent une couronne d’épines et la mirent à lui».
Mc, XV, 9 0. — Z ; JtpIiuu^nLg^ « ds dé-
vêtirent la chlamidew. — Grec et syriaque: «ils /c dévêtirent
. . . 5? , ê^éSvcrav olvtov.
Mc, XV, 28 (26). Z : h-L ‘irtC ‘linptu if^iitrtuj
«et était l’inscription de. l’accusation de lui écrite. . . v, xat »
è7riypoL(pr} Trjs ahias olÙtov èiriyeypctuixévrT, Pechitto: «et était
écrite la cause de sa mort par une inscription 15. — Syr. sin. :
«et son accusation était écrite», a.nia au lieu de STTtypa.(Çti tvs
amas.
Mc, XV, 29. — Z : Zri_ ni^g ujiiyufhl;lîijij «et ceux qui pas-
saient», d’accord avec la Pechitto et le grec : Ka'ioi 'SfapaTropsv-
ôfjLSvot. — Syr. sin. om. ces mots.
Mc, XV, 29. — Z : '/«"S* «vah!», d’accord avec la Pechitto et
le grec : ova. — Syr. sin. om. ce mot, d’accord avec ^ü5o*f
j(pae.,c i/js'ii •vj/' P* ^ 1/12/1 817 1678 1 188) af d.
Mc, XV, 82. Z : Ari_ ^lULUJUiuJÊignL^ q_iluj «et IlüUS
croirons eu lui » , d’accord avec la Pechitto et xat 'osicrlsvcrwp.ev
avj(t) en C^DFGHM^PV™©. — Syr. sin. : «et nous croirons»,
d’accord avec xac 'zstalevcrcopLsv en nA BG*EKLM‘AS[JV*XAn* . . .
Mc, xv, 88. — Z : ijjuJhrLu^ «toute la terre», ré-
pondant au grec : e<p’ 6Xvv jrjv yriv, d’accord avec la Pechitto.
— Syr. sin. om. ces mots.
LE TEXTE SVHIAQLE. — SVR. SIX.
/lOl
Mc, XV, 'il. — Z : fl LU J (il /rut' ii<Çb'ui
%niitu Itl. . . . «celles qui, lorsqu’il était en Galilée,
s’attachaient à lui et. . . v : i^frin ‘ünpuj Grec :
ai, 0T£ ifr êv raAtXa/a, tjxoXovdovv aôry xat . . . , d’accord
avec la Pechitto. — Syr. sin. : «celles qui étaient venues avec
lui de Galilée «. Le texte arménien de ce verset diffère entière-
ment du syr. sin.
Mc, XV, h '2. - — Z : Iri- fipp/rL. hpfrl^y hqlrL. «et loi’Sque le
soir fut«, xa\ vSt] o\pi'as ysvo(iévr}s, d’accord avec la Pechitto. —
Syr. sin. om. ces mots.
Mc, XV, 62. — Z : ^piuLqli nL.ppiup^ « cai* Vendredi était’?,
£7r£i ■aapcLcrxevri \ Pechitto : «comme c’était le soir de la pa-
raskeuê??. — Syr. sin. om. ces mots, et porte, comme verset /12 ,
seulement ceci ; «et il arriva dans le sabbat??.
Mc, X\l, 3. Z : . . . ipl^îUi fl qpiuy ipfrplrqJlubfilÉ «(qui
nous roulera) la pierre des portes du tombeau???. Grec : . . .tov
AtOov SX Tfjs B-jpas Tov pLvijpLsiov, d’accord avec la Pecbitto. Le
pluriel arménien «des portes’? a ici la valeur d’un singulier. —
Syr. sin. om. «de la porte?? (^sx Tn? Bvpcis) et porte : «(qui
nous roulera) la pierre du sépulcre? car elle était très grosse v ,
d’accord avec le Codex Bezae : tjv yap peyas crÇioSpa, et Ta c n ff-.
Les autres textes ont cette phrase à la lin du versi't h.
Mc, xvi, h. — Z : ht. ^u^lr^hujj ifih ii fèl. « et avant regardé,
elles virent ?? , d’accord avec le grec : xoà àva€Xs\f/a(7at BscapoCcriv
et la Pecbitto. — Syr. sin. : «et elles allènuil et virent??, d’ac-
cord avec af.
Mc, XVI, (). — Z : nxp l.qfib ifiiuj «(le lieu) où ils ont placé
lui??, d’accord avec le grec : '6tiov ëôtjxav avriv. — Syriaque :
«011 il était placé”, d’accord avec Ta af il. Celte variante
/lOâ COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
marque une démarcation très nette entre grec et arménien d’une
part, syriaque et latin (moins la Vulgate) d’autre part.
Mc , XVI, 8. — Z : ft tf^hplnjJlubl^É «du tombeau» (ablatif;
e sepulcro), d’accord avec la Pecbitto et le grec ; àno toS fivtj-
{xei'ov. — Syr. sin. om. ces mots.
Mc , xvi, 8. — Z : <Çiuptriu^i^^ «car elles
étaient frappées de frayeur», là où la Pecbitto et le grec portent;
elx^v yàp aÙTÙs rpopos xai ëxalacris (tenebat enim eas stupor et
tremor). — Syr. sin. om. ce membre de phrase.
En résumé ;
La version arménienne n’a pas été faite sur le vieux syriaque
(Cureton ou Sin. de Lewis). Les exemples surabondent.
Les exemples abondent où il y a identité complète entre telle •
phrase arménienne et telle phrase syriaque de la Pecbitto. Mais
il ne faut pas oublier que la Pecbitto elle-même a été traduite
et revisée sur un original grec, et rien n’indique un accord
particulier entre l’arménien et la Pecbitto.
CHAPITRE 111.
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
En principe, et dans i’état actuel des textes, l’évangile
arménien semble calqué sur le grec. Il est loisible de citer de
nombreux exemples où le calque est manifeste. Mais ce ne serait
pas une raison suffisante et absolue pour démontrer la fdiation
du grec à l’arménien ; le calque pourrait s’expliquer par une série
de révisions successives, opérées sur le grec.
Mais, si l’arménien n’était pas traduit sur iê grec, on ne se
serait pas avisé de faire des contrescm explicables par le grec
seul (voir infra, p. /i2 2 ). Or, on relève un certain nombre de
fautes de traduction (|ui ne sauraient s’expliquer par une version
exécutée sur un original syriaque.
Toutefois, ces exemples pourraient ne pas paraître suffisam-
ment probants à un esprit prévenu, partisan a priori et par tra-
dition d’une traduction exécutée sur un original syriaque. Il
conviendra dès lors d’examiner le procédé de traduction et de re-
chercher comment l’arménien, en étant le plus fidèle possible,
rend le grec, non pas seulement en calquant, mais en adaptant,
conformément au génie propre de sa langue. On consacrera en
conséquence une étude particulière au mode Mc formation des
mots arméniens composés, par rapport à leurs correspondants
grecs et syriaques, à la place des verbes et des adjectifs dans la
phrase arménienne.
L’étude des noms propres fournira un apport essentiel à la solu-
tion du problème.
Enfin, un dernier paragraphe sera consacré à l’examen des
dirergences entre l’arménien et le grec. Dans ce cas particulier,
et après comparaison avec le syriaque, il semble qu’il failb'
expli(|uer ces divergences non par l’influence d’un original sénii-
'lü'i COMPARAISON WKC CCS DINERS TEXTES.
tique, mais bien plutôt parla grammaire arménienne, par l’usage
arménien, en un mot par ce qui constitue le caractère propre
d’une langue littéraire et savante.
On termineia l’examen de ces divergences en étudiant le mot
dalmatén'n (en dalmale) signiliaiit en latin; on verra que la pré-
sence de ce mot dans le texte arménien de l’Evangile pourrait être
d’un grand poids pour dater la traduction.
I/aHMÉNIIÎN SKMüLK CALQVÉ SLR LE GREC.
Les exemples surabondent, où l’arménien apparaît comme
manifestement calqué sur le grec. Il ne saurait être question de
reproduire ici les centaines de variantes relevées, qui atteslent
la chose. Une énumération qualitative sera aussi probante, sinon
plus, qu’une longue liste.
Mt. , vi , G. — Z : ilhi-ifi ^ '(entre dans la
cbambre de toi v , sia-eXOs sis to TOLfisiSv a-ov et la Peebitto. —
Syr. sin. : ttenire dans la cbambre 55, ora. «de toi», a-ov, d’ac-
cord avec (2) et Cur.
Mt. , IV, 6. — Z ; inplf «jelte-toi», d’accord avec ;
^ctks creaiiT6v,et la Peebitto. — Syr. sin. : «tombe (d’ici)».
Alt. , IV, 6. — Z : illi Irpptrp ^iupglru tjnirfu _pn «de
peur que tu ne beurtes à une pierre le pied de toi» (Mq ; . . .
<^iupyhu ij^tuplç qntil^ fArj'TTOTS 'SfpOCTxÔTpriS «pO? XlOov TQV
'zsôSoc crov, d’accord avec la Pecbillo : «pour que tu ne heurtes
pas à une pierre ton pied». — Syr. sin. ; «pour que lu ne
beurtes pas avec ton pied à une pierre».
AU., IV, 18. Z : tuplilriui^ni^n Ipiîh jSctXXoVTClS
npipi'SXtjal pov sis r^v B-akctaaav . Peebitto : «qui jetaient des
filels dans 1^ mer». — Syr. sin. : «lorsqu’ils arrangeaient leurs
blets e! [les] jetaient dans la mer”.
LA TKCHiMQl E DE LA TKADliCTION.
'lO.l
Alt., V, 97. — Dans ce verset, on lit : . . .to<s ap)(^atois
rt[il a été dit] aux nucicnsv, en loioso-onng'ir^i^i-isio cioni r72
^^35111 '159 I.e,c^398ri 192f^200 370fni« ^33 0 3^3
899 21 1689 983 788 etc. 669 1998 1010 AI3/18 1979
477 etc. 718 1019 945 A89 A 1187 969 901 1999 44o
978 4 1093)’’“ il"' «4 /'vg sy' Ip Eüs hp (v. 21). L’arménien
n’a pas cette addition.
Alt. , \ ni , 5. Z : 4-£_ tflrilruji fl \yuji^itun%iunLJ', Jluinlriui^
tun 'jtiu . . . ?fet étant entré (à Kapluirnaonm), s’approcha vers
lui un centurion...’?, pour rendre le grec : ei(TeX66vios Sk
aÙToC . . . Pechitto : t' lorsque donc fut entré Jésus. . . v. — Svr.
sin. ; «après ces choses, s’approche de lui un chiliarque et. . .
La phrase arménienne est inexacte, parce qu’elle est calquée sur
la phrase grecque; «étant entré” est en l’air et ne pe\it
se rapporter au centurion.
Alt., VIII, 2 4. — Z : ^/uit. fi, érui^lfi^. jiufiiuy uflÉitÊ^i
«jusqu’à la barque se cacher par les flots??, ücrle th vs'koïov kol-
XvTnecrOai vtto t'xv xvpoLTcov. Pechitto : « de sorte que la barque
était couverte par les Ilots??, d’accord avec syr. sin. La phrase
inlinitive arménienne ne peut être traduite que sur le grec.
Alt., VIII, 3o. — Z : luiioitiiuliufü «qui paît?? (adjectif), /3o-
a-xopivr] (c’est le troupeau qui paît); Pechitto; «ipii paissait??.
Alq : tufiuÆLifiiul^uiiiujÿ , plur. correspondant à jSoa-xopsvcüv en
Ta I® ‘^9 1 1380- ^3 (2 J 3 \j j| 1)0, f^os traducteurs arméniens
ne disposant pas d’un participe présent ont choisi une forme
adjective qui se rapprochait du participe grec qu’ils avaient à
traduire.
Alt., X, 9. — Z : iifilîiîpj' tiîiiiiLujiiliuifi Êifi $11^111,1 «Simon,
le nommé Pélros”, b Xsybpsvos Ilerpos. Pechitto : «(ihé-
m’oun (|ui est appelé kipho” ( JlsjL^ yoisai. ). — S\r.
sin. : «(ihém’oun kipho ”,om. 0 Xeyopevos,
/lOO COMPARAISON AVKG LES DIVERS TEXTES.
Mt., X, 5. — Z : t^nuui Ir^il^nunLuuiiJülTuliL lun tuplriuy
«eux les douze envoya (Jésus),», tovtovs tovs SaôSexct ÙTiéa-lst-
Xer. . ., d’accord avec la Pechilto : «hos duodecim misit. . . ».
— Syr. sin. ; «et envoya notre Seigneur ces douze disciples
siens et. . . ».
Mt., X, i8. — Z lurLiupp q^iuinuiLnpuig hi- P'iui^iUL.n ^
puiy « devant les jujjes et les rois » ; èir'i nyefiovas Sè xai ^acrt-
Xe<s, d’accord avec la Pecliitto. - — Syr. sin. : «devant les rois et
les gouverneurs», d’accord avec pa it bo. (D) oui. Se xa)
(Saa-iXeis.
Mt., X, ig. — Z : npmt^u l^tuir IJ ^oujiÿlip «com-
ment ou ce que vous direz » , ®â5s rj t/ ’kaXrio-n're , d’accord avec
la Pechitto. — Syr. sin. : «ce que vous direz», om. -aws v,
d’accord avec Ta af ai pa**.
Mt., X, 9 3. — Z : fl ^uiquipfiu jiujuilfitj «dans cette ville-
ci», èv Tfi Tsokzi TotvTr], d’accord avec le syriaque. — Ed. de
Zobrab ; fi jiujuJluhl^ «de cette ville-ci» (ablatif),
d’accord avec sx Trjs zroXscos ravTris en Ta Iot-53'^20/ usai ns (5/1 4
1019 660).
Mt. , X, 9 3. — Z : tfiiufufipfi^ juiji^K îuyez dans une autre»,
(pcvyete sis tÙv STSpav, d’accord avec la Pechitto. — Syv. sin. :
«fuy ez de celle-là dans une autre».
Mt., X, 9 3. — Z ; ij^tuqujpu jfiuptujk-jfi «les villes d’Is-
raël», jàs zirôXeis tov la-pa.tfk. — Syriaipie : toutes les villes de
lu maison d’Israël».
Mt., X, /i9. — Z : Iri- np luppni-uglç «et [qup] quelqu’un
fasse boire», pour rendre le grec : xcù 05 èàv -ctot/o-»;. — Sy-
riaque : «et quiconque donnera à boire».
LA TECHMQl K DK LA TRADUCTION.
A07
Mt., XI, 9. / •. bu lun^iuL-b'^ b'uu ^uA rt pt
plus même qu’un prophète w , xat 'csspiaaoTepov 'urpo(pt{TQv. —
Pechitto : «et meilleur que les prophètes v, syr. sin. : « . . .que
c’es< plus qu’un prophète». Von Soden indique que syr. sin. et
Cur. ont srpoÇitjTcev au lieu de zspotpriTov (sy*'). Après vérification,
je relève (éd. Lewis) que syr. sin. porte r‘ù%=x.\ (prophète) et
Cureton ; (prophètes).
Alt., XI, ih, — Z ; np ipuii^ng^ « qui est à venir», «qui
doit venir», b péXXcüv £p-)(e<TBai. Le syriaque porte : «qui était à
venir». C’est un cas intéressant où l’arménien aurait pu tra-
duire le temps passé du syriaque.
Mt. , XI, ‘ih. — Z : puyg luutriT «mais je dis à vousn,
d’accord avec le grec : ‘ssXriv Xéyw Cpiv. — Cpiv est omis par af
sy*'. On lit <70t «à toi», au lieu de vpiiv «à vous», en Ta et
Pechitto fém.). La phrase grecque est bizarre, lisant v(uv
«à vous» au début du verset, et aot «à toi», à la fin du verset.
L’arménien reproduit exactement ces pronoms grecs : . . .Ibnp. . .
«à vous» . . ^hrq «qu’à toi».
Mt. , XI, 9. à. — Z : jltJiuutn%np b^L fl « aux sages et
aux instruits»,^^’accord avec le grec : anh ao(pQv xa) avveTôôv et
la Pechitto : jii^o \£Oo — xat (TweTcov est omis
par le vieux syriaque (sy*') et Hil.
Mt. , XI , 26. — Z : « père » , 6 'ascnrjp. — « Mon père » ,
en Ta sy Ip.
Mt. , XII, 1 9. — Z : puipfiu qnpé-bf «bien faire» (C : pui^
pfi), le grec : xaX>Ss vsoie'tv. — Syr. : «faire ce qui est bon»,
Mt. , XII, 99. — Z : illuuinupuii. «lut apporté», -apoativéydn-
Mais 'srpoarjveyxav « oblulerunf » , «apportèrent», en TaH'^'bo
'i08 COMPAIUISO WEC i.ES I)I\KRS TEXTES.
j0»^3oi'ivi i/|2/, J GybjsyXp. C’est un bei exemple de l’accord
entre le grec et l’arménien.
Mt., XII, ko. — Z et C : lilnjiffu (kilin) ftde la baleine??;
cette graphie, un pur ilacisme, révèle un reviseur arménien qui
savait du grec par Constantinople. Los autres mss. arméniens,
MEs'iqABDEF portent ; lil^inf/ij (kétin), d’accord avec le
grec : tov xrjTovs-, celte dernière graphie arménienne dénote une
connaissance du grec de Cappadoce, où la prononciation c de jj
(4") était constante; on n’y connaissait pas l’itacisme. — Sy-
riaque : «du poisson??, au lieu de ttde la haleine??. L’ar-
ménien est donc calqué sur le grec.
Mt. , xii, 45. - — - Z ; ht, tfinlruji «et étant
entré, il habite là’?, d’accord avec le grec : xai sïcrsXOôvia.
xaTotxeî èxe't. Syr. ; «et ils entre/it et habite/U en elle’?. — On
attend en arménien le pluriel. Le grec a le singulier conformé-
ment à la règle : rà Tpé)(^£i; l’arménien ignore cette règle,
mais il est tellement influencé par le grec qu’il a mis lui aussi au
singulier.
Mt., XIII, 1 1. Z : q^urip'Çni.fiq U lup^ujnLp^lriiil/li
^^les mystères du royaume des cieux??, rà pLucrlrjpia rf/s (Saa-tXetas
Tôjv ovpoLvwv. — «Le mystère??, to p.var'lr)piov, en Ir k it sy KX.
Syr. sin. om. «des cieux??, d’accord avec af « à H ff''
«
Mt., XIII, ük et 3 1 . Z : iw/y ujii lulf^ ujpll uin ‘hnuiu Iïl.
mul; «une autre parabole il proposa à eux et dit??, calqué sur le
grec : dXXrjv •srapa.ëoX^v zsa.péOrjxsv avTols Xéy'jjv, d’accord avec la
Peclîitto. — Vieux syriaque ; «de nouveau il continua et dit une
autre parabole à eux??, d’accord avec les textes qui portent eXa-
Aïiaev au lieu de 'sapsBtjxev, comme : FP'’*
(L* D© lùSa Ü193 1 1689 983 788 etc. ih-2li 5iÿ
1675 etc. 2 N 0 1 5 7 à ) af iV” g (j r ffl et om. Xsywv.
LA TECHMQl E DE LA TRADLCTION. /i09
Mt. , XIII, 33. Z ; UJj^ujn lulf^ ^outrÿUJL. ^q.^Lnutu hi_
luul; «une autre parabole il prononça à eux et dit», calqué sur
le grec ; àùJ.tjv -nrapa^oX^r èXakija-ev olvtois, d’accord avec la Pe-
chitto : «aliam parabolam dixit illis». éXaX'ncrs.v avrois est omis
par (D) le sy*L zsapsOïjHSv au lieu de eXaXrjasv, en Ta
^371 sa Jj3ali78xl>l225-.38'i| 13.73 ^ 12^11 1 2 ^ 0 I 3 ’ÿ 5 1200 y 2 ()
1 6o/i ).
Ces deux exemples montrent à l’évidence la dépendance de
l’arménien par rapport au grec.
Mt. , XIII, 3o. — Z ; /» ^i/*«dans mca greniers»,
tandis que le grec a le sing. , sis Trjv ànoOrlKvv {xov, d’accord
avec la Peebitto. Le syr. sin. om. pou (me.s), d’accord avec P^''*’
Ir Xp, et porte le pluriel: «dans les greniers».
Mt., XIII, 3q. Z ; Art- np ijiuphujy quijh' uut^
uiuibu^ 4 «et l’ennemi qui sema elle (l’ivraie), Sataiiab est
(est Satan)», d’accord avec la Peebitto, pour rendre le grec: à
Sè èyfipos b entsipets avia. scritv b SiâëoXos. Le vieux syriaque om. :
eyOpos 0 et lit : «et leur semeur est le mécbant». avra est omis
par {^)ff sy'-
Mt. , XI v, 2. — Z : ^riiliuL « les puis-
sances sont (se font) par lui», reproduisant le grec : ai Svvâpsis
svepyovaiv eVaÜTÔî, ce que porte aussi le texte révisé de la Pe-
chitto : «virtiites fiunt per eum», ; tandis
^ St. ^ si/
que le syr. sin. lit : «son pouvoir [est] grand» ou «sa force [est |
abondante», >\t5o.
Mt., \iv, I q. — Z : piiiiîli ’utu.v disciples», toÎs
paOtirais. — - Syr. : «3 .ve.s disciples», d’accord avec: . . .paOrj-
TOLis avTov en Ta ( (m) j(J8q q83 ^88 etc. ohj) af it
Xp. •
VIO COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Ml., XIV, ‘iG. — / : ^ ijjrpu^ é-nijnihi «SUT la mer 51, èir) Ttjs
^■aXo^a■a■rJs. — Vieux syriaque : «sur les vagues de la mer»; Pe-
•« ^
chitto : « sur les eaux 55 , jLiïio
c
Alt . , XIV, 36. — Z : «furent sauvés», Stsacidtja'OLv
ou eawBria-av. — Svr. sin. : «étaient vivants», dans le sens de
«furent sauvés»; Pechitto ; «furent guéris», o^â»)!).
Mt. , XV, 2. — Z : «car», ydp. — Syr. sin. om. ce mot.
Pechitto : «et».
Mt., XV, 1.5. — Z : Jlrt^lriu «explique», (ppdcrov. — Pe-
chitto : «mon Seigneur (-tîo), explique. . . », d’accord avec;
xupie, (ppaa-ov, en Ta fossi ^ 1 S'y 4).
Mt. , XV, 2 y. Z : . . . uÂil^lri^ny ^ uhrquhjiy tnhiunhi
phtuLy «... qui tombent de la tahle de leur maître », ... tô5v
'üSntlôvTCûv omh Trjs TpaTré^rjs tcSv xvpi'cvv ainwv ( . . . de leurs
maître.s». (C : uhq^tnjY — Syr. sin. ; «les chiens
mangent des tables de leurs maîtres, et ils vivent -n-, Pechitto :
« les chiens mangent des miettes qui tombent des tables de leurs
maîtres, et ils vivent v, d’accord avec : . . . olvtcvv xat Çr; en Ta pa.
Mt . , XV, 3 O. — Z : utn ninu %npiu «aux pieds (h lui (à ses
pieds)», zrapà tov? 'urôSas aÙTov, d’accord avec le syr. sin.;
Pechitto ; «aux pieds de Jésus v.
Mt. , XVI, i3. — Z : ... ” • • • ^ue
soit le fils de l’homme?», d’accord avec la phrase infinitive
grecque : ehai tov vîbv toS àvBp'jir^ou. Le syriaque ajoute : moi,
d’accord avec Tira pe en Ta Olp A0 Ky' K et : 'Xeyova-tr pe en
H^3 3^^).
L4 TEGHNIQCK DK \A TRADUCTION.
'il 1
Mt., XVI, 2 5. — Z : tfu/ülit fiLft «l’ame de lui?) (son Ame),
exactement le grec : Trjv avrov. Le syriaque porte na-
P"
turellement, comme les langues sémitiques : o»jfc2u».
Mt. , XVII, à. / : inl^p , fiuupLn^ iJhij uiuin ifîiih-^
«Seigneur, bon est nous ici être», exactement le grec : xvpte,
kcCkÔv êcrliv rjpLàs shat. — Syriaque : «Mon Seigneur, bon
est a nous que ici nous soyons». ^ oot
)OOM.
Mt. , XVII, lA. — qp inLubnmp «car il lunatise» (=il est
lunatique), calqué sur le grec (i5) : on a-e'kvvioL^STai. — ^ Sy-
riaque : «mon fils, un esprit d’épilepsie le possède», et Pecbitto :
«mon fils, à qui est le fils du toit ( = le démon)».
Mt. , XVII, i8 (19). — Z : <^u/Llri tfuui tx chasser lui», calqué
sur le grec : sxêaXsTv avré. — Syriaque ; «le g^iénrv, d’accord
avec Ta.'
Mt. , XVII, 2/1 (96). — Z : ii<Çtu[il£u «les impôts», d’accord
avec le grec : TsXti ou Ta Tskrj. — Syriaque : «l’impôt», d’accord
avec : q^tuplpi en AC.
Mt. , XVII , 26 ( 2 y ). Z : hrpP P t^uipP « va
à la mer et jette l’hameçon», d’accord avec la Pecbitto, pour
calquer le grec : 'SopevOeis eis S-aXao-o-ar jSâXe aynialpov. —
Syr. sin. : «jette l’hameçon dans la mer», d’accord avec /•- Xp.
Mt., XVIII, 22. Z : tuup yltu! jpunLu. uiuhJ'^hip'
pp Êlpt^hi.jhop^i ui^m tu à lui .lésus : je ne dis pas à toi
jusqu’à sept fois. . . », calqué ,avec la Pecbitto, sur le grec ; \é-
ysi aÙTiv à Itjciovs' où Xéyo) aoi, icos éitldixis. — «Jésus» est omis
par Ta® Ta^ om. ov Xeyro crot-aXX; le vieux syr. oui. Xeyco
croi ecos, et porte : «il dit à lui : pas jusqu’à sept. . . ».
/jl2 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
l\It. , xviii, â3. — Z : iun% ttà un homme roiw,
qui, comme le syriaque : calqué sur le grec :
dvdpcôncp jSacriXsT.
Vit., xviii, 36. — Z : Iri. tuul^fi «et disait», pour rendre le
grec : léyœv. — Pechitto ; «et dit : Mon Seigneur, . . ». Ta :
. . .Xeycov avTco. Mais ; rca xvptco avTov au heu de ayTca, en af c
f^r-
Mt. , XVIII, 3o. — Z ; tri- "hiu «et lui ne voulait
pas « , calqué sur le grec : b Sk oùx rjdsXsv, d’accord avec la Pe-
chitto ; Jl^ ji o«. — Syr. sin. ; «mais il n’accepta pas sa
demande» mVvavrj A.=3jo ocn.
Mt. , XVIII, 3/1. — Z : iiiu<^iuy «aux bourreaux», calqué
sur le grec : toïs jSaa-avierlixîs , d’accord avec la Pechitto. — Syr.
sin. «pour qu’il soit flagellé».
Vît., XIX, — Z : «là», d’accord avec le grec ; éxsl, et
la Pechitto. — - Syr. sin. om. ce mot, d’accord avec Ta
(àya) h Xp,
Vit . , XIX, 3o. Z : fiuiijni-i/^ hqjigpi lun ui^fii^ jiruipU^,
tri. jlrinfhip uirLuiPltu^ «beaucoup sei'ont les premiers les der-
niers, et les derniers les premiers», calqué incontestablement
sur le grec : -CToAXot Sè scroviai TSpSnoi. ’écryctioi . xcCi ’édypLioi
'uspSt’ioi. — Syriaque: «Beaucoup en effet les premiers, qui se-
rrent les derniers, et les derniers les premiers»,
vi/* U/" * *
Vit., XXI, y. Z : ht- tué-pi hi- qjuiLUjliuilp, tri-
tufil^lhi t^npop AnpJtu hrL- ‘huinuii- ^ ijirpuy ‘hnyui « et lls
amenèrent l’ânesse et le poulain et ils jetèrent autour d’eux les
vêtements et il s’assit sur e?/,r», phrase équivoque : sur les vête-
LA TECHNIQUE DE LA THADUCTION.
'ii;}
ineiits? ou sur l’ânesse et le poulain?, provenant de l’ambiguïté
du texte grec : rjyayov t^v ovov xol\ tov zsôjXov, xa.) èTréOtixa-v stt’
avT'Jiv Ta iyiCLiicL, xaî èTtsxdBmev è-nâv'j} olùi'Hv. — On rencontre
le sing., aoTOü, au lieu du pluriel avrcov. en Ta af
it sy*’ «et insedit üli lechua’?. Lacune en syr. sin.
Mt., XXI, 19. Z : ht. tnhuhutj p-qh^^ il^i [i i/lrftu^ 3lu/^
‘hiniqutp^fîii'' hlp fi'htu «et ayant vu figuier un sur la route, il
vint à lui » , calqué sur le grec : xai iSùv avxrjv (ài'olv èiii rris ôSov
^Xôev ên’ avTtjv. — Syriaque : «et il vit un figuier dans la route,
et il vint à lui».
Mt. , XXI. 19. — Z : fl «de toi»; ablatif, calqué sur le
grec : ex aov. — Lacune en syr. sin. Pecbitto ; «en toi».
Mt. , XXI, 2 0. Z ; tJI^piftnLp^Lhhi jml^tuifünL. «le
baptême de Jean», calqué sur le grec ; to (SaTnicrpa to Icvdwov,
ou TOU Io)avvov ( [1]). — Syriaque : «son baptême de lou-
kbanan...», .
• Mt ., XXI, 34. Z' : iun\inLj qtqinnLqu ‘hnpiu «[^pourj
prendre les fruits de lui», calqué sur le grec : XaSeïv tous xap-
TTOvs otvTOv. — Syr. sin. ; «pour qu’ils lui envoient des (de les)
fruits». Pecbitto : «pour qu’ils lui envoient des (de les) fruits de
sa vigne», ce qui suppose un prototexte du genre de celui de
Tatien : TSSfnreiv olvto) cnro tcov xapTicov.
Mt. , xxii, 9. — Z : *üilu/iilr^iuL «ri^ssembla» , ^calqué sur le
grec; 'vfioi'JOrj , d’accord avec la Pecbitto : i6^ioc?L), et le vieux
syriaque, que M'"' Lewis rend par; «is likened», et Merx par ;
«er gleicht »,
Mt., XXII, 19. — Z ; ^1(1. P «compagnon», calqué sur le
grec ; éraipe. — Syriaque ; «mon ami»,
'il'i GOMPVr.AISON WKG LGS DIVERS TEXTES.
Mt . , XXII, l3. Z ; i^n^npiu qninu trL. ijifrn u
«liez (le lui les pieds et les mains», calquant l’ordre des mots
grec : Srja-oLVTSs avTov zsoSas xai )(^eïpas. — Syr. sin. : «saisissez-
le par les mains et les pieds » ; Pecliitto : « liez ses mains et ses
pieds», d’accord avec l’ordre: . . .x,s‘pas xai 'sfoSas en Ta
337 <bi09cn3 2I9 _ _ ( 5 (i 5 5 /l U 1 7 /( 9 3 O 8 9 8 . . . ) C /( r'-^ SB
Eüs Xp; cf. Le, XXIV, 3 (J et suiv.
Vit . , XXII, iq. — Z : qij^ui<^lrl^ufii ^lupl^ltb «la monnaie du
tribut», To vofjLtafta. tov Krfvaov. — Syr. sin. : «l’empreinti* de
l’argent de tête (de capitation)», rCÔe.'S ; Pecliitto:
^ * P' P P
«denarium pecuniae capitationis» , JLîk. i
Vit., XXII, 9 3. — Z : ^[tp jujpni_p-liL‘L «il n’y a pas de ré-
surrection», calquant le grec : fu) dva.i àvctalaaiv. — Syr. sin. :
«il u’y a pas de vie des morts», (^lov tcov ’B-vtitcov au lieu de
avaalaaiv, d’accord avec Ta. Pecliitto : «il n’y a pas de vie des
morts » ,
Mt. , XXII, 37. — Z : .. .J iiiif'upinl^ U jiuiT uJliSiilç
_pnuilly II jiuiT Jîriiuy «... de tout toii cceur, de toute ton
âme et de toute ta pensée calquant le grec : év oX^ Tjï xap-
Si'a (70V xa) èv oX)? TÎ; ^vx,fi (TOV xcù év oX>7 Tt} Siavoi'a crov. —
Vieux syriaque : «... et de toute ta force » , i(7)(vi au lieu de
Stavota, d’accord avec c KX Or^’'^. Pechitto : «de tout ton coeur
et de toute ton âme et de toute ta force et de toute ta pensée » .
d’accord avec : xat ev oXn Ttj i7)(yi aov après aov en Ta
I“O5o<(p^0 ibSq y83 788 eic. 1/19/1 617 1675 etc.).
Vit., XXII, /i9. — Z : iliuuL^pliuutnuli « au sujet du ChristVy
calqué sur le grec : -arepl rov Xpialov. — Syriaque : «sur le
Messie», JLLJLao'^.
LA TECHNIOUE DE LA TRADUCTION.
A15
Mt . , XXII, AG. / : . . .^lu^tytâ/lih'i i^iui /ri- (t , . .
interroger lui-même rien?>, calijué sur le grec ; . . . èirepuririaai
avTov ovxsTi. — Syriaque : «l’interroger de nouveau 5).
Mt., xxiii, 3. — Z : tru muj^Çlrif/^ «faites et con-
servez w, calqué sur le grec : zsoiriaaTe xai Tri^sne. — Pechitto :
«conservez et faites n, d’accord avec TtjpsiTs xcà -zsoiene en Ta Ir
kgg H"' (^33^ i-iAi). Syr. sin. «faites’^, om. «et
conservez n , d’accord avec l’omission de xott repsiTs en I ™
(x^oAATjXp.
Mt. , xxiii, 2G. — Z : iftuifiliuhÿli tinjp «pharisien aveugle»,
calqué sur le grec : (papicraïe Tv<p\é. — Syriaque : «pharisiens
aveugles», d’accord avec Tac.
Mt . , xxM, y. — Z : juiJlrhu^ luqi^tug «par toutes les na-
tions”, lÎTro sfdvr'jjv roSv èOvwv. C : jiuJlrii/rynihiy «par tous»,
d’accord avec l’omission de ^wv eOv'mv en j>7i?»^3ü1!i4'i i>rii3
kt^''*(C 1082 2iq3 1 etc. 1A2A 1676 i3q
1 G06 ... A6 1 j / sy*W yf/AÛ.
Mt. , xxiv, 3i. — Z : (hnqnil/ruy/r'ii «rassembleront», èitiau-
vâ^ov(7iv, d’accord avec la Pechitto. — Syr. sin. : «il rassem-
blera», d’accord avec eirtawa^ei en !«'’ 1 1333 tgyh
160 A).
Mt . , XXVI, 2 0. Z ; /rp/^nutuiuutli uj^uj/f/. fiiitiAi
«avec les douze disciples», perà tcHv SûSsxa [xaôtiTÔiv. — Syr.
sin. : «avec ses douze», d’accord avec kgg (B).
Mt. , XXVI, 6q. Z ; I^qjfium-uft if.iujliiJruMyi-y « aveC JésUS
Galiléen», calqué sur le grec: perà \va-ov toC VaXilaiov, d’ac-
avec le syr. sin. — Pechitto : «avec léchou Notsroio
J)», d’accord avec NaÇoipaiot; en P®(C 0A7).
'ilG C0MP\H\1S0N AVEC LES DIVEHS TEXTES.
Mt.. XXVI, 78. — Z : ^uAjq^ Itl. ^uou^ ju^in lunhtlrb
qjiJrq^tt car aussi ton parler fait connaître toiw, conformément au
grec : KO.) -yàp rj 'koiXid rrov Sifkov ers 'sfoisT, d’accord avec la Pe-
chilto. — Syr. sin. : «car aussi ton parler est semblalew, d’ac-
cord avec ofjioia^ei au Heu de êri\ov as zsoisi en Ta (D ) il.
F ; ^ufbqp n iuqjtqhujg^ Iru Itl. ^uji-up^r^. fiul^ "htHuU Irli
«car tu es Galiléen et ton parler en effet est semblable jj, G :
^ujbqli fuiULugq- V car ton parler 5). A om. A-#_ « aussi 5j. Aucun
de ces textes, même le syriaque sinaïtique, n’est le plus ancien,
puisque nous avons dans chacun d’eux des traces de remanie-
ment,'mais partout prédomine l’intluénce grecque.
Mt . , XXVII, 3 G. Z : tri- hq^i fi illrfiii^ q.^iiy . . . «et lls
mirent au-dessus de sa tête. . . n, calqué sur le grec (87 ) : xai
sTTsôtjxav èirdvù} 7ri5 xsÇidXrjs . . . , d’accord avec la Pechitto. —
Syr. sin. : « . . .ils inscrivirent le crime [et] placèrent au-dessus
de sa tête 5? .
Mt., \\\I1, h '2. Z ; . . . fi tri- <Çiui-UJUiujiijni-p
qifiu . .(qu’il descende) de la croix et que nous croyions en
lui», calqué sur le grec : . . • ctTrci tov alavpov xoà zsialeÿacopsv
£7r’ avTor; plusieurs textes portent : zsiaisvaopsv. Accord avec le
syriaque. A : . . ./» lutu^l^q tn- Uihuyni-p ht- <^tni-tuiniuu^
ynL.p q^i/iu « . . .(qu’il descende) de la croix cl (jue nous voyions
et que nous croyions en lui » , d’accord avec : . . . alavpov tva
tScaptev en Ta 1°“^*
Mt. , XXVII, 67. — Z ; utul^ItU qhqlitu l^utpipty qui «di-
saient; Elie appelle lui (= il appelle Elie)», calqué sur le grec :
sXsyov • \{\iav Çicüvet oÔtos. G : utuhlfù hpi^ qhq^iu ... « di-
saient que il appelle . . . » , d’accord avec : sXsyov oti en kgg H"''
^1 ^371 ( g (] 12/11). — Syriaque ; « . . . disaient : celui-là Elie
appelle».
Mt. , XXMI. /|(J. /j mtruyni-p ÇtliUSSG, VOyOIlSVj
calcjué sur le jjrec : i(ps.Sy — Syriaque : te laissez,
LA TECHNIQIE DE LA TRADUCTION.
417
voyons», d’accord avec en (33 167 713
09o)pa. Cf. Mt., XV, 36.
Mt . , xxvii, 5i. — Z : iIltLdi. fl ify^jp «jusqu’en bas», îws
xaTcw, d’accord avec la Pechitlo. C : ilffu^ fê funbuj^<^. — Syr.
sin. om. ces mois.
Mt. , XXVJII, 6. Z : rimlrqfth m^p k“ijr ” était»,
. . .Tov tÔttov ottov exetTo. Pechitlo ; «le lieu où était posé notre
Seigneur», ce qui se rapproche de ; . . .sksito 0 xvpios en Ta
Kgg 33).
Mc , 1 , 19. Z h L ifli nuiu fl ^uji-fili ilfihj^ l^iui^iJI^filj nLn ^
l^uiiiu «et eux (acc. plur.) dans la barque tandis qu’ils arran-
geaient les fdets»; la phrase est grammaticalement incorrecte
parce qu’elle calque le grec : xai aCroiis èv tsXoIw xcnapri-
X,ovicL5 Ta Sîmvct, d’accord avec la Pechitlo. — Syr. sin. : « . . .
eux aussi assis dans la barque et arrangeant leurs filets».
,Mc, 1, 3 O. — Z : . . .if^ilfp ^hpifuiyhuii «était couchée
enfiévrée», calqué sur le grec ; xcnéxsno zrvpéao’ova'a. Mq :
phpJluylruji l^p «était enfiévrée». — Syriaque : «était couchée
dans (par) la fièvre», |JtsKik.JL» lo«
Mc, I, 35. — Z : Ay Ifu «sortit et alla», calqué sur
le grec : è^fj'kôsv xoà dTTrjldsv, d’accord avec syr. sin. H :
pni.ykuii hu i^iiuy « . . , s’étant levé et alla»; Mq om. IrplfL.
«sortit et». — Pechilto : «se leva et alla», d’accord avec
l’omission de s^tjXOsv xai en I**^*'' ( W) ‘àîhff'^q.
Mc, I, hh. — Z : iiLilbp fîhj^ «à personne quelque chose
(==rien)», calqué sur le grec : p.ri^ev\ ptjSev. M([: ni^iInLp; om.
/'V- C : ilfi fiii^ni.Jlrp. — l.acune en syr. sin. Pechitlo ; «que -
lu ne dises à personne».
il8 COMPARAISON AVCC LES DIVERS TEXTES.
Mc, II, i8. — Z : Itl pn in^ujl^lrptn^tp «et (le toi les dis-
ciples», calqué sur la construction grecque: oi Sè ao'i ixadrirai'.
On relève : (70v au lieu de «rot en (A), et fxadtjTOLt a-ov au lieu
de <70 J fJLaOtjTat en JaOSoios ^1279 ^155* ^^<0 1071 E*) c.
Lacune en syriaque sinaïtique. Pecliitto : « les disciples tiens que
tu as»,»^^? pour rendre compte du aot grec.
Mc, II, 128. — Z : uitt^iu HÊ-phifii' mlçp 4” Z' nj h'L
2jui±ui[d HL. «finalement, seigneur (maître) est le fils de l’homme
et (aussi) du sabbat», calqué sur le grec : œa-le xépios èaliv o
vibs Tov âvôpcÔTTOv xat tov craŒcixov. Mq : t/ùjprpy ^wpuipnL.
«... de l’homme du sabbat » , d’accord avec f omission de xoù en
T<x pa sa. A om. ce verset a8, depuis tui^uj jusqu’à
l^uipui^nL. — Syr. sin. n’a pas le verset 28 et lit verset 27 :
«le sabbat est fait à cause du fils de fbomme, c’est pourquoi
est le seigneur du sabbat le lils de f homme». Pecliitto : «seigneur
est donc et aussi du sabbat le lils de l’homme».
Mc, 111, 35. — Z : np ujn%liÿl^ « . . .celui qui fait» (sub-
jonctif), sur le grec : àv Tsoiria-^. M([ : iun%l^ «fait» (indic.
présent). — Syriaque : «fera», d’accord avec -üTotriasi en
^^c329 (1207 482).
Mc, VI, 7. Z ; Irpl^riLU kplinm « dcUX dcilX», Allo <5^00,
^)l. — ava Svo en 1“*^® (D 565); Svo Svo omis par af.
Mc, VI, 7. Z : . . .uyung mqérng trL . . . « . . . leS
esprits impurs, et. . . », calcpié sur le grec : . . .tiSv TSv£vp.ch(t)v
iS)v àxadtxpTcov, xai. — Pecliitto : « . . . les esprits impurs, afn
(juüs les chassent. Et. . . ».
Mc, VI, 3i. — Z : jutiitiiÊiiuiin mhqh «daiis un désert
lieu», eis eprjp-ov tottov. CH : mhqju «lieux». — Syriacjue :
« dans le désert».
LA TECHlMQLE DE LA TRADUCTION.
/il 'J
.Mc, VI, Ù8. — Z : ^ ij^ptrfb ttdans le ramer ??; C ; /» ijuj^
plrtufL’, A : ft ijiuftuuiülr^^ èv TW ê'kavvsiv. — Syriaque : «tan-
dis qu’ils ramaient».
Mc, VII, 1. Z : iftuipfiuk-ÿlip^i fri- niTu/Up ^ q^it^puiy^j
« les pharisiens et quelques-uns des scribes » , oi (papia-aïoi xai
Tires Twr ypayLixctiérjjv. — Syriaque : « les pharisiens et les
scribes», d’accord avec Ta.
Mc, vu, h. — Z : piuqnLiT 1^ ifnp « nombreu.v est ce que
. . . »; Mq : pumnnP qnp-^ grec : . . .zsoWdi èaliv a. . . — Sy-
riaque : «et nombreux autres sont. . . ».
Mc, vu, 2 1. — Z ; «adultères»; grec (29) :
poiydai. — Syriaque : «adultère», au singulier.
Mc, viii, 11. — Ce verset oll're un bel exemple de l’arménien
calqué sur le grec : IrlflfL iliiupltu/rglip^ü ht. ul^uu/u 1 pp^i
’bifiu , Ifl. ^jif^pl^^ ji
«vinrent les pharisiens et commencèrent [à] contester avec lui,
et ils demandaient de lui un signe [venant] du ciel, tentant lui»,
xai è^ijXOov ol (papia-atoi xai rjp^avro (Tvv'^rjtsîv OLVirp, Çi/ToDrTes
wap’ CUJ10Ü crripsîov àiTo loü ovpoLvov weipa'ÇorTes ctinév, d’accord
avec Pechitto. — Syr. sin. om. «tentant lui».
Mc , IX, 32 (33). — Z : ifti7i\lip «que discutiez-
vous?»; C : . . . ijlt2('lip -, Tl . . . SieXo-yi^ecrOe, d’accord avec le
syriaijue. — A : iHiTÛrp^i «que discutaient-ils?», d’accord
avec SieXoyiî^ovTo en (M) q.
Mc, IX, 4i (^2). — Z : /» pnppl^u/iiÿu np « . . . des petits
(jui . . . » , Twr pixp&v Twr ... G : ^ piipplftn^u np
A : ipnpplfu/iiyu ju^uijuÊiÊp np ft des petits ceux-là ( de ces petits
i|ui. . . ». d’accord avec, : Twr pixpôjv TouTwr Twr en Ta
AâO COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
I^^5fi<93ti337( K'im (BnC^Z33 la etc. DW 0 700
505 98 i5/i9 i65A ... /176) lat syM.... CL Mt., xvm,
G; Le. XVII, 9. L’arménien suit les fluctuations du grec.
Mc, X, 10. — - Z : Ari_^ intiiL iiinpllriuj^ «et dans la maison de
nouveau. . . calqué sur ev ttj oixia en kgg (C); d’autres
te.xtes portent : ets Trjv oixlctv. — Syr. sin. ; «lorsqu’il entra dans
la maison, interrogèrent lui de nouveau. . . 51. Pechitto ; «et
interrogèrent lui de nouveau ses disciples à la maison au sujet
de . . . .
Mc, X, 18. — - Z : uMuinnLui& « Dieu » , ô 3-e(^s, d’accord avec
îe syriaque. — L’édition de Zohrab indique, sans dire lesquels,
que quelques niss. lisent : «Dieu le père?;,
d’accord avec : 3-sos 0 TsaTtjp en Hp''*. Une fois de plus, on re-
marque que toutes les fluctuations de l’arménien ont leur corres-
pondant dans le grec et non dans le syriaque.
Aie, X, 9q. — Z : iluiuh ^iT «à cause de moi», é'vexev spov ,
d’accord avec le syriaque. — C om. ces mots, d’accord avec n*.
Mc, XII, 9 5. Z : qji jnpJ^tuiP ji Jbn.tr pjg «Car
lorsque des morts ils ressusciteront», calqué sur le grec :
oTav yàp êx vsxpSiv avaalwcriv. — Syriaque : «lorsque donc ils
ressusciteront des morts».
-Mc., XII, 96. Z : npml^u luULUy uiuinnnuér « COHl-
ment parla à lui Dieu » , eJ-Trev olCtü à B-e6s. — Syriaque :
«comment du buisson pirla à lui Dieu».
-Mc, xn, 33. Z : /ri_ u^pb^ ifj^l^b^îii fippbL. f
nin iui.b^ ^ufü b tjqn'^u «et aimer le prochain
comme soi-mème, plus est que les holocaustes et les sacrifices»,
xa\ To àyoïTTixv tcjv 'tsXïjctÎov cos éavTov •aepicra-oTspôv êcriiv 'ssdv-
Tù)v TCüv ôXoxavTcopixTcov xoù Tôiv B-vaiwv. — Pechitto a le même
texte, mais à un temps personnel, de même que le syr. sin.
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION. 'i2l
Aie, XIII, 9. Z ; iiiiuiniiju[uulhlj Irin %ifiu j^tunLU irt. luul^
«répondit à lui Jésus et il dit», calqué sur la construction
grecque: koli cnroxpiOets o ïrja-ovs en H'*'
901^18^ J. 28 5AA i582 9198 1 118 909 1G89 983
788 etc. 1606 1298 1010 1998 etc. 3/18 1979 ^77 etc.
1071 2i4o i^'jk etc. 2 AKIl etc. A 1 187 269 etc. ) K/‘ lat"' q
et : avroj 0 Irja-Qvs en !« >55 1337 ^p) ^5/12^. — Syriaque : «et dit
léchoua à lui».
Aie, XIII, 19. — Z : Y"/"//' "le fils», Tsxvov. Alq : tjnpqftu
«les fils». — Syriaque : «so/< fils».
Aie, XIV, 9. Z : HL fl hu ^ujfiniflr
f^ff "uiiT iuiluuJfi<Ç, ht- qnp luptup q tu . . . « oÙ aUSSI Sei’O
prêché l’évangile celui-ci dans tout le monde, el ce que fit celle-
ci. .. », calqué sur le grec : . . .^ttov êàv xvpvyBfi to evtxyysXiov
sis 6Xov rbv xoa-ftov, xai 0 STTOitjosv avTtj . . . — - Pechitto : « . . .
mon évangile. . . », le reste d’accord avec le grec. Syr. sin. om.
OTTOV et aVTn-
Aie, XIV, hi. — Z : Jluuth^ '^P'it’ "est livré le fils de
l’homme » , cal(|ué sur le grec : wapaJ/AoTat à vibs toC dvÔpùJTrov.
Alq : «le fils de l’homme sera livré»,
d’accord avec syr. sin. U : "p'tl' «le fils de
f homme est livré».
Mc, XIV, ô8. — Z : [<Jly Jl.p fut iitp «que nous entendîmes
... », calqué sur le grec : otj nps7s tjxovarapiev. M(| om. pi,
«que». C om. tli.p «(pie nous». Ces omissions sont vrai-
semblablement dues à l’inlliience d’originaux grecs non encore
signalés dans les éditions. — Syriaque : «que nous avons en-
9 y'
tendu. . . », w.o»*iv^qa
tuLlriiiujpufUu ufju
Aie, XIV, Go. — Z : iijIiiiiii.u «Jésus» (acc. sing.), tbv
IrjcTOVv el le syriaque*. \I,, : .(U lit «lui» (acc. sing. j, d’accord avec
’rl'l COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
avTov en (i 348 h'j'] etc.). C om. ce mot.
Le Ilottement arménien est en raison directe du flottement grec.
Mc , XV, 3i. — Z : tuul;fiL «disaient», sksyov, et ie syr. sin.
— - CF : /tl utulritü «et disaient», d’accord avec la Pechitto. Mq :
Ari_ luulrb «et disent», pour rendre un 'kzyovies non encore
signalé dans les éditions.
Mc , XVI, 1 5. — Z : ri^uji-triniijpujijL « l’évaiigile » , To svayyé-
'kiov. — Pechitto ; « mon évangile » , d’accord avec pa.
Erreurs. — Contresens.
De tous ces faits, il résulte que l’arménien calque le grec.
Mais ce pourrait ne pas être une preuve rigoureuse d’une tra-
duction opérée directement sur un original grec. Des révisions
successives pourraient suffire à expliquer le fait. Si, au contraire,
on relève dans l’arménien des contresens dus à l’original grec
on devra bien admettre que la traduction a été faite sur le grec.
Or il n’en manque pas.
Mt. , V, 1 8. Z : jnijip Jfi np ‘L2ufüuj^lry Jfi 1^ yôt qut
est une pointe Me lettre » , pour rendre le grec : /«Dt» sv v
xepa/a « un iôta ou une petite pointe de lettre ». Pechitto : « un ioud
ou une ligne»; syr. sin. : «un ioud (une lettre) ne passera pas».
Le texte grec portait H, qu’il fallait accentuer : H «ou». Les
Arméniens ont compris H « qui » , « laquelle » , d’où leur faute de
traduction.
Mt., XI, 2 3. Z : unq.niT trqb'iu^ qopnL^
np fl , uitquipl^'ii IjL.u iJfîU^hi-
uop «car si à Sodome avaient été les miracles qui en toi furent,
certes mhsklermenl encore jusqu’à ce jour». Le syriaque porte, au
singulier; « . . .à Sedom. . .subsisterait. . . »
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
Zi23
Le grec a le pluriel : êv hoSofiois . . .êfxstvav. . . en Kgg Ta H"'
8y 9 ) et e/aeirov en im3 ^3 logS Xj, sçievov
en I(?'"î2;^i8f(i9-av) (M2N). On rencontre le singulier sfxetvsv en
nBC 1 33. Le traducteur arménien a calqué le grec, sans se
rendre compte que «Sodome» est au singulier en arménien. Une
telle faute n’aurait pu être faite par un traducteur opérant sur
le syriaque.
Mt. , XXVII, q. ^ — Z « . . .np luuujguiiAi fi ^lrn% Irplrilliii^
Jiupif^iuplçft (E 9 2q : IrplrJfiiÆ^fi’, C : IrplrJfiiiij «ce qui fut dit
par le prophète Jérémie v. Le syriaque ne donne pas le nom du
prophète, d’accord avec Ta (33 <I) iS'y) a b. Le
grec porte : ^<à lepeia/ot; rov ■zspoÇ'tlTov, {tov trrpo(p>;Toy lepeptoi»
en I/3’>13'i9 j'j 5^g]; lyj(j.a.ioD en j. En fait, la citation est
de Zacharie, xi, i9 et suiv. , à rapprocher de Jérémie, xxxii, G
et suiv. et xviii, 2. On lit ; 'La-^apiov au lieu de lepepion en Iri‘2ss
( 22 j. — L’arménien commet la même erreur que le grec, tandis
que le syriaque s’abstient de donner le nom du prophète.
Le, 111, 2 3. Z : . . -npny npml^u /^ujpé-l^p'' npilfi jni/^
uhifiuj « . . .dont (desquels] comme.il pensait, fils de Joseph 55.
Le grec portait: wv 0165 étant filsw. Les traducteurs arméniens
ont confondu HN (air], participe présent du verhe «être», avec
ON (oii^] génitif (iluriel de l’adjectif conjonctif '6s, n, 6 «ijui»,
«lequel», et ont traduit par «desquels». Ce mot car est omis en
J 5 133, ^0,091 ,.13^.1,11380 (0 700 1689 983 788 etC. 1223
P ^
1055 O2N0 ^72). Le syriaque porte : -.loo* «et
existimahatur filius ... ».
Jn, XII, 2 5. Z : ftp u^pl; (tf-p'' uipliul^l^ t^iui
«celui qui aime son âme, envoie elle», pour rendre le grec;
. . . fitTToXXuei aviriv. (aTroXecret en I k contre [A 892 579
12A1]). Syriaque : «celui qui aime son âme, la perdra». Dans
les passages parallèles, Mt. , x, 39; xvi, 26; Mc, vin, 35; Le,
IX, 2â; XVII, 33, l’arménien porte exactement : Ipiptti-ujI, i[uut
COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
perdra elle», à-nokéarei aÙTrfv. — L’erreur signalée ne peut
s’expliquer que pour un traducteur arménien qui aura lu ou
entendu d-n-oXvsi,
Sémitismes. '
Souvent le grec conserve le mot raddi, alors que dans de
nombreux passages il emploie SiSda-xaÀos «maître». Il y a
lieu d’examiner si l’arménien rend toujours «rabbi» .par
« rabbi » , et AiAacrxaAos par vardapet.
Le syriaque c»» (rab) signifie «grand, puissant» comme
adjectif, et «chef, prince» comme substantif. Accompagné d’un
pronom suffixe, ce mot devient «ôj (rabi), (rabouni) et
(rabouli) «mon maître», (raban) «notre maître»,
« notre docteur » , etc.
Mt. , XXIII, 7, 8, le grec porte : . . . pa&^î. vixsîs Sè fxti xXvdrjTS
, sis ydp êahv vpûv b SiSda-xoikos , ce que l’arménien traduit
par ; . . tljt
q^tutulrtn , tifi A ^Irp ni-uni-yli^ . , .rabbi, çabbi; mais vous
n’appelez personne vardapet ( = docteur = rabbi ) , car un seul
est votre ousoutsitch (= maître, professeur, didaskalos)». Syr.
sin. : «... rabbi , rabbi . 8 . . rabbi ... un seul est votre maître
(instituteur)»; ici, le texte emploie «malphono», tandis que la
Pechitto emploie les trois fois le mot rah: (In du v. 7 : «rabi»
et au v. 8 : rahi et rabekoun. L’arménien semble inspiré par
les textes grecs qui portent xaOrjytjTtjs au lieu de SiSacrxaXos,
tels : Ta K.
Par contre, Mc, ix, (5), tous les textes portent « rabbi » :
ntupp^ «rabi»); paSëî ou paëêet,
Mc , IX , 87 (38), l’arménien « vardapet » rend le grec : AiAa-
axaXs, alors que le syr. sin. porte : «raban», «notre maître»,
et la Pechitto «rabi» , «mon maître».
LA TECHlMQUE DE LA TRADUCTION.
/tââ
Mc, X, 5i. — Z : nnjfLfLnLii^ «rabbouni» (CFH : nujp.p.^
«rabbin?), d’accord avec le grec; paëêovvi. Mais : xupie paë€ei
au lieu de paSSouvi en Ta (D) u i i, et paêêt en
(19/11) af q. Syr. sin. : «rabbouliw; Pechitto : «rabijj.
En Mc, xni, 1, l’arménien «vardapet», rend le grec : SiSd-
crxaXe , d’accord avec la Pechitto « malphono » « magister , tandis
que syr. sin. porte : rabbi. Ce mot est omis en (L /i’ÿ2 ).
De même, Mt. , xxvi, 18, le grec porte : ô SiSdaxaXos , l’armé-
nien : vardapet, le syriaque : «rabban», «notre maître».
Par contre, Mt. , xxvi, ab, l’arménien vardapet rend le rabbi
du grec et du syriaque.
En Mc, X, 35, on a vardapet ^ StSdcrxaXe = Vec\iiüo : mal-
pbono «magister», contre syr. sin. : «rabbi».
Mais en Mc, xii, 1/1, arm. vardapet = SiSdaxa.Xe = s^i'. «mal-
phono» (magister). De même, en Mc, xii, iq.
Enfin, Mt. , xvii, 9 3 (*2/1), l’arménien vardapetn rend le grec :
b Si^da-xaXos. Peebitio : «rabekoun» «votre maître»; svr. sin.:
«ton maître».
On aurait pu s’attendre, a priori, à ce (|ue l’arménien eût
rabbi partout où ce mot se rencontrait dans le grec ; et vardapet
partout où le grec portait : SiSda-xaiXos et le syriaque : « mal-
phono». 11 n’en est rien; l’arménien a deux fois vardapet là même
où le grec a pa€ët; mais il se montre d’ailleurs fidèle au grec :
il n’a n.uji(tpli que dans les cas où, comme dans les passages
cités et comme dans Mc, xi, 91 <‘t \iv, /|5, le grec a pa^St.
i2G COMPARAISO^ AVKC LES DIVERS TEXTES.
Voyons quelques autres sémitismes.
Mt. , I, 28. Z : . . . b-JUîi/hnul^^, nfj p Juillet jpi'l
i/hii^iuuinnuuiàr « . . .Emmanuouêl, qui se traduit ttavec nous
«Dieu», d’accord avec le grec : . . . Éjuiuai'oia/’X, 6 ècrhv /jisOsp-
(xtjvsvôçisvov fxed’ ^(lœv 0 3-e&s. — Le syriaque (Ta et sy j porte :
« . . .avec nous, notre Dieu», . . .3-eos vpcov, . Or
on sait que le syriaque (^Amanouîl) rend exactement
l’hébreu SNiJDy «Dieu avec nous», et non pas miolre Dieu avec
nous».
Mc, vu, 1 1 . — 7j : mtuinujpiuij, «ce qui est (= c’est-
à-dire) don», '6 êcriiv ScHpov. fl : it^tnintuiituqlruj, — Syriaque
om. ces mots, qui sont, en effet, destinés à expliquer le sémitique
«korban».
Mc, VII, 3A, l’arménien (epbpbathah) est
exactement le grec e(p(pa^a, ^tandis que le syriaque porte, cor-
rectement : etpattab, G : Irtfituppiu «ephaththa»; e(p-
(^sOa. en (x' DW) lat (af hiat).
Mc, XV, 3 A, l’arménien (lama) transcrit exactement le Xaf/a
Je 109 la (î 5 050 93. _ _ (B 069 D0 56.5). On relève les variantes:
'kepoL en xCLA, etc.; kipa. en AkMNPUXm, etc.; ksipci en EFG
1
HSV, etc. Pourquoi se dit en syriaque leynono , ce que
portent exactement syr. sin. et Pechitto.
Mc, XV, 3 A. — Z : uujpLtugPufb^ (sabaqtbani) rend exacte-
ment le’ a-aëa^ôavi de EFKLMPSUXrAII©, etc., tja&ar/Ba.-
vei en x'CGH, etc. Mq : «sabagtliani»; G : uum^
ifitupPu/bft «saphaqtliani». Le syriaque a la chuintante :
« chebaqton[i] »,
Dans toutes ces expressions araméennes, l’arménien a la forme
fautive du grec contre la forme exacte du syriaque.
LA TECHNIOUL LL l-A TRADUCTION.
'»27
Procédé de traduction.
Quoi que soit l’âge de la version arménienne de l’Evangile, le
texte a une forme si correcte, une langue si riche, si souple et si
savante, qu’il rend aisément toutes les nuances de l’original tra-
duit. Et si l’on relève de multiples exemples où l’arménien est
manifestement cnhjné sur le grec , on en compte d’aussi nombreux
où le traducteur arménien a véritablement fait œuvre de traduc-
tion.
Il convient dès lors de rechercher de quelle façon la traduc-
tion a été opérée; dans quelle mesure le traducteur tradult-\\
littéralement, dans quelle mesure s’écarte- il de son texte? De
quelle façon emploie-t-il un même mot ou deux mots différents
pour rendre deux mots différents ou un même mot de l’original?
L’expression : [tuijy « mais cowl/'c
l’Esprit le blasphème. . . h (Mt. , xii, 3ij est conforme à l’ordre
grec : rj Sè tov tsvsvfxatros Ce n’est pas sémitique. Le
vieux syriaque porte : « celui qui blasphémera contre l’esprit . . . ’?
(os S av Kara 'Sfvcr •, d’accord avec Ta h h JJ, tandis
que la Pechitto , qui revise sur le grec , lit : « convitium
autem quod est contra spiritum. . . «, comme en arménien.
. . .
Un autre exemple sera plus significatif et plus instructif en-
core : le grec (Mt., xiii, üj Suis avuov sis •nsXotov SfxëâvTa xa-
diju6ai n’est pas exactement traduisible (m arménien ; le tour
arménien iIuiu/Lh'i^ %Jni ^ h t. ‘iiuinh ^ « au point
d’entrer à lui dans la barque et s’asseoir» est calqué sur le grec;
le participe grec est un idiotisme que l’arménien a remplacé par
le groupement de deux infinitifs coordonnés*. Le mot accessoire
'uJiu «à lui» ne pouvait être mis en tête du groupe; on a profilé
du remaniement pour mettrez Jinufiihi «entrer» en tête, et dès
lors tout allait bien. Le syriaque porte ; «et il monta et s’assit
dans une barque». La même observation s’applique au passage*
parallèle de Mc, iv, i , où le grec : Suis olCtov sis zs'ko'îov éfxëaivTa
/i28 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
KaOrjaôai èv t>7 est rendu par l’arménien : il[ih^L
%uiL. iTinutulriyiSiu Itl ‘buirilri^^ ^nilniJh au poiiit de dans une
barque entrer à lui et s’asseoir dans la mer?). Le syriaque porte :
«et il monta et s’assit dans une barque dans la mer».
Mt . , XXI, 2/1. — - Z : Itl. Iru Jfi «j’in-
terrogerai aussi moi vous une chose», rendant exactement le
grec : épaTrfcrco vfxas xàyco \6yov sva, construction conforme au
grec classique où «j’interroge quelqu’un sur quelque chose» se
dit : f’pcaTacü Tivd rt. Le syriaque : ya.2C^JLA.| «j’interrogerai-
vous».
Alt., XXVII, 60. — - Z : iinp t^inplriÆj^ ijpiJli « qu’ü creusa
dans la pierre » , d’accord avec le grec : 0 èXcnopL-na-ev èv zré-
Tptx. A ; iinp ijinptriuy ft ijliilL, « qu’ü ci’eusa de la pierre » ( abla-
tif) ; C : ijnfi t^nptruii fi « quc creusé de la pierre » ( ablatif] ,
sous l’influence de : 0 rjv Xs’kaTop.ripevov en Ta sy*f'^ et ex
•crerpas en (067). — Le passage parallèle. Aie, xv, A6,
montre encore mieux la fidélité de l’arménien au grec : iinp
Ê^nplruJi fl «que (accusatif) était creusé de la pierre», 0 ^v
XeXaToprjpsvov ex zséipa.s. Alq ; tipp i^nptruig fi tlftilfib ft qu’il
creusa dans la pierre». CF om. typ «était». Syr. sin. : «qu’il avait
creusé dans la pierre » ; Pechitto : « qui était creusé dans la
pierre».
11 conviendra, en poussant l’étude plus avant, de comparer
l’ordre des mots en grec, en syriaque et en arménien. On analysera
la formation de certains arméniens par rapport à un original
grec ou syriaque. On relèvera une certaine liberté de traduction
dans l’arménien , liberté qu’il faudra expliquer ou par le grec
ou par le syriaque; et l’on arrivera, à cette double conclusion :
1" Que l’ordre arménien reproduit l’ordre des mots grecs par-
tout où les règles de l’arménien le permettent;
9“ Que l’arménien emprunte au grec ses procédés d’expres-
sion.
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
/t29
PLACE DES PRONOMS.
Elle donne lieu, comme pour les adjectifs, à un certain flotte-
ment. Le pronom complément permettra des rapprochements
intéressants avec le grec seulement, puisqu’en syriaque il est
toujours suffixe.
Mt., V, 9. — Z : uiuinni-^r^ l^n^Jruglflj
«car eux fils de Dieu seront appelés 5), d’accord avec : otj aÙTo'i
vîot S-eov KkrjQriaoviai , en BEKMSUVrAIl, etc., syr. sin.; avToi
est omis par (n‘CD 788 i‘iA 69 17A etc.)
it vg sy*’. — Cette variante, sans grande importance, présente
cependant cet intérêt de montrer que l’arménien a conservé une
bonne leçon, qui ne se rencontre ni en A, ni en N, ni en Pechitto,
mais qui est néanmoins ancienne, puisqu’elle se trouve en B et
dans le syr. sin.
Mt. , XIV, 36. — Z : trL. itfi tlfiuÂii^utir Jl. guhht «et ceux
([ui um fois s’approchaient» , pour rendre le grec : ko.) oaot li'xf/arTo.
«Une fois)î n’existe ni dans le grec, ni dans le syriaque; il faut
probablement entendre l’expression arménienne «p u/i/*
dans le sens de «quiconque».
Mc, XIV, 65. — Z : A-t niFiuii^ nlinuhi « et quelques-uiis Com-
mencèrent » , tandis que le grec porte : Kcà ftp^ctvré rives, d’ac-
* ^
cord ayec le syriaque : «et commencèrent quelques-uns», a..;iA.o
( Pechitto); «et commencèrent d’entre eux », ç>mjs=n <u\yc.a
(syr. sin.).
Ml . , XI, 26. Z : fru ju^m^ih yhi! utquijny «et tu aS révélé
aux enfants»; grec : xai dTrexdXv^^as avrà vrjni'ots, d’accord avec
le syrbupie. L’arménien ne veut pas répéter « ceci » , Tadra ,
ou bien, n’ayant pas autant de pronoms anaphori([ues que le
430 COMPARAISON A\ CC LKS DIVERS TEXTES.
grec, il préfère ne pas employer mu «ce, celui-ci», cpii n’aurait
pas convenu ici, et qui désigne plutôt une personne.
Mt. , XII, i4. — Z : npml^u lf^nimi.iiglrü t^iu «comment ils
perdraient lui», pour rendre le grec ; otiws avrov àTroAscraaiv;
en syriaque, le pronom suffixe est toujours joint au verbe ;
P ^ P' ,
En arménien, le pronom personnel accusatif ne
peut être qu’après le verbe.
Mt. , XII , 1 5 . Z : qmJIrhlTuhuhi « toUS » ( G : nmi/lrblrulfu j ;
grec : aCnov? waWas, d’accord avec le syriaque. Le mot armé-
nien suffit; on ne pouvait pas mettre tfunuui «eux»; auTOus omis
en (i 098 ), et zsavicts omis en (D 0 1 279).
Dans les pronoms qui sont à un cas indirect, la même règle
semble observée, que l’arménien se conforme au génie de sa
propre langue pour rendi’e les pronoms de l’original qu’il tra-
duit :
I
Mt. , III , 6. Z : tfL. ^ ^ jn^ir^uhiiub q^lriu
«et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain fleuve», tandis
que le grec porte ; xcà éSairli^ovro év lop^aV»; zforafxr2 vtt* olvtov.
Pechitto, d’accord avec l’arménien : «et ils étaient baptisés par
/m/ dans le Jourdain fleuve». Syriaque sin. : «et il baptisait eux
dans le Jourdain fleuve».
Mt. , VI, 17. — Z ; ocT ht. jULui qjrpfruii
«parfume (oinsj la tête de toi et lave le visage de toi», pour
rendre le grec : aXsi‘>pai aou tvv x£(pa.Xùv xotï to 'apôa-conSv aov
vî^cti. Lacune en syr. sin. Pecbitto : «lave top visage et oins ta
tête», d’accord avec Ta.
Mt., XII, 38. Z : l^tuiJfiifp inlruu/hlr^ jt
«nous voulons un signe voir de toi», pour rendre le grec : B-é-
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
A31
XofÂSv àno <TOv (jrjfxeïov iSeïv. Svria([iie : « nous voulons fjue nous
voyions de loi un signe w. L’ordre arménien ne calque pas le grec;
il est conforme au génie de la langue.
Mt. , XVIII , 9. l . Z : ju^ié'iuJ'iIujinlrtUL. tun “litu mh ijipnii
frL. ujul; «alors s’approcha de lui Pétros et il dit», comme en
Pechitto : «tune accessit nd eum Cepha et di-xil», tandis que syr.
sin, lit ; «alors s’approcha Chem’oun Kipha et dit». Le grec ; Tore
TSpoasWoûv b rierpos sl-nev olùtco. Mais : us poaéXB'uv avTco en Ta
it sf.
Mt. , XIX, l6. / : ht. ui<^uj iflutnnLyh-uj^^ nîfîi tun %iu''
luul^ «et voici s’étant approché un (quelqu’un) de lui, il dit»,
comme en grec ; xai iSoù eïs uspocreXBwv o.vt'u elusv. La phrase
prête à équivoque; on peut entendre : «s’étant approché à lui il
dit», ou «s’étant approché, il dit à lui»; c’est de cette dernière
manière que traduit le syriaque. On lit ; . . .entev avTco en K,
om. avTM P'’ ‘211 (i 2^ ).
\lt. , XX , 1 3 . Z : ^tui mutin tu nlutuhjt Irtn iflmL-iT ^ ^njtuhlç
ht. tutti, «il répondit à l’un d’eux et dit», comme en grec : ô Sè
diroxpiBets évt avi'üv eiTrev, le syriaque : « . . .répondit et dit à
l’un d’eux». Mais on lit : . . .smev svt avTcov en K.
Mt. , XX, 9 3. Z : i^tq tu^l; ht. tu<^h l^l^ "è la
droite cl à la gauche mienne -ti. A : (^trp ut^Jl; [jpl
tu<Çlrlil^ «à la droite mienne et à la gauche». C om. ftilill,
«mienne»; grec : ix Se^iûv pLOv v £? svcovvpL'jov. Syriaque : «à ma
droite el à ma gauche», v>fc>>Qfo On lit : . . .eveo-
vutxrov [jLov en Ta K* K' gg H-''“^<^^37iKi-7.5m laAiV 655)
lat“'L
Mt. , XXVI, 65. — Z : q<^u^^tijni P ftt'it tf^ttpttt «le blasphème
- de lui », d’accord avec la Pechitto. Le grec : tvv ^\a<T<p-np.îciv, sur
l’auforilé de nBDLZ to9 a c ff g’ h I vg, ce ipii prouve (|ue
'i32 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
l’arménien ne marche pas avec ces textes; mais : ^r^v (2Xai(7<^)jfjitixv
avrov en ACFAG'^Il. . . «Le blasphème de sa bouche», en Ta
IttH ^(|)^ gys[c]_
Mc, Il , 3. ^ — Z : /rt q ujfi ‘iiui' « et ils allaient
vers lui, ils portaient. . . », tandis t[ue la Pechitto porte : «et
ils vinrent à lui et amenèrent à lui. . . »; lacune en syr. sin. Le
texte grec est très flottant : xa< sp^ovTai (pépovrss spos avTÔv,
d après nBL 33. 3/i6 . . , et : nat ep^ovrat zrpbs avrov (pépovres,
sur l’autorité de C*DG i 69 lah i3i 209...
Me, XII, 6. — Z ; u/iiinli « du fils mien » ; Mq :
jnfiiiLn iuêiuiIi «de 111011 fils»; F om. muinit. GrCC : TùV
vi6v p.ov, d’accord avec le syria([uc.
PLACE DES ADVERBES.
L’arménien dispose d’une telle liberté dans le construction de
la phrase qu’il n’est pas question d’attribuer une place déterminée
à chaque partie du discours. Cette constatation a fait dire à
M. Aleillet Allnrmemschps Elpmeidfirlmch , p. 122) que les textes
grecs peuvent être traduits en arménien en conservant intégrale-
ment l’ordre des mots de l’original, p. ex. Mc, x, i /i. Toutefois,
le traducteur arménien a dû se conformer à certains usages,
notamment pour la place des mots accessoires.
Ainsi, Mt. , I, 18, l’arménien porte : El. jftunLult
ujjuinl^u «et de Jésus-Christ la naissance était
ainsiii, tandis que le grec lit : lov Sè Inaov ^pialov v yéveais
. .9 .9^ 9
ovTcos Tnv, d accord avec le syriaque : )o« Juuûoi ...
Mt. , IV, 22. — Z : “îjngut p-nqEiui ijiuqtftnqtxilffi i^iulAli . . .
« eux ayant laissé immédiatement la barque . . . » , tandis que le
grec porte : oi Sk svOéws à(p£VTes to wXofor, d’accord avec la Pc-
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION
UU
chitto. Syr, sin. : « mais ils laissèrent leur père dans la barque. . . ».
On lit : . . .aÇisvTss evdscos . . . en Ix“’' (K.), et evOscjjs est omis
par sy’ af a Wi ( 5/i/l 726 25 1).
Mt. , XIV, i3. — 7j : <ÇlTinli «à pied» occupe dans la phrase
la même place que le grec : et que le mot syriaque corres-
pondant.
Mt. , XIV, 35. Z : Uin uJiIk%u^Ê niut-tun'h
«envoyèrent dans toute la contrée», tandis que le grec précise
davantage : inéa'lsiXctv sis èXrjv 'srspi^copov èxslvnv- Syr. sin. :
« ils envoyèrent dans leur contrée » ; Pechitto : « et ils envoyèrent
vers tous les bourgs qui [étaient] autour d’eux».
La désignation du lieu, comme les autres adverbes, semble
facultative en arménien; ainsi Aie, v, 2 :
«un homme hors des tombeaux», tandis que le grec porte :
ex TCûv [JLvrjpLSi'ct)v avOpcoTvos] mais : avBp'jJnos ex . . . en los
280f93 ^ I>1333l 370f [DWO'yoO 3 (J Q 1 /l O 2 2 7 3 4 ) af It. SjT.
sin. : «... le rencontra un homme dans lequel était un esprit
impur». Pechitto : «le rencontra du lieu des sépulcres un homme
dans lequel était un esprit impur».
Mc, VI, 2 5. — Z : // luill^iiT qji iniuytru i^iurjt^tu^
/' ■ ■ ■ «je veux que maintenant tu donnes à moi
immédiatement sur ...» ; Alq : l^unIfiJ' qji inuighn ujfhiT
[1 iljTiiiuj . . . «je veux que tu donnes à moi maintenant sur. . . »,
om. iltnqjiufjwlfli «immédiatement». Grec : B-éXeo tva è^avrris
Srps (jLOi stt) . . . Mais : . . . poi SiU)s s^avTnis en Kgg H'"”'
(G® 33 892 579 12/11); ...Srjûs poi e^oLUTrjs en 1,:®’'''' (2NO)
sy’f'let . . .e^avTtjs ivct en syi’ pa. L’arménien avait l’embarras
du choix et a utilisé deux adverbes au Heu d’un, pour être plus
complet.
Mc, VII, 37. — Z : ijUiilh^liUÊjlt i^n^iA-h uij nui
«toute chose bien Ht celui-ci», pour rendre le grec ; xaX'Ss
43^1 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
■zsdiwa. TseTToiriKsv. Mq : qiutT p.ujpi_n^ q.nfié-1^ um « tout bien fait
celui-ci)?, d’accord avec -nrojet en pi (oi3i ioq3); Pe-
chitto : «omnia bene facit??, d’accord
avec syr. sin.
PLACE DES PRÉPOSITIONS.
Les prépositions proprement dites, c’est-à-dire celles qui ne
sont ni inséparables, ni préfixes, n’ont pas de place fixe dans la
phrase; elles se placent avant ou après le substantif qu’elles ac-
compagnent, suivant l’usage de la grammaire arménienne.
Mt. , XX, 9 0. Z : npqi.ni^^^ ^u/bq^lrp^ « SeS flis
avec = avec ses fils», pour rendre le grec ; (xerà tcSv vlwv avirjs.
Syriaque : «elle et ses fils».
Mt. , XXVI , 1 8. — Z : lu^uililrptfioipu ^iuijif.trpl « mes disciples
avec = avec mes disciples » , jUCTa twv fiaOriTÜv p.ov. Syriaque ;
«avec mes disciples»,
Mc, III, 6. — Z ; ^ÇlrpHÊ^^jniÂinuopIi <^iuiii^lrp^ « leS Hél’O-
diens avec = avec les Hérodiens»; grec : luerà toiv Hpsa^jariwp,
d’accord avec la construction syriaque ; «avec [ceux] de la mai-
^ P ^ 'T' \
son d’Hérode», »flojo»o»
Mt. ,11, 5. — Z : fl àtrn^ Jujpipiupt^lth «par la main du pro-
phète», Sià roC 'STpoÇ'rfTov. Syriaque : «dans le prophète»,
A
' Mt. , IV, 1 h. — Z : ^ Ihn^i hiiu^lru^ tfuipniupl,^ «par la
main d’Esaïe le prophète » , Sià Htraibü tov zrpoÇfv'rov. Syriaque ;
« . . .par la main (—par) d’Echa'io le prophète», 1
LA TECUNIQLE DE LA ÏBADUCTION.
PLACE DES CONJONCTIONS.
L’arménien dispose également d’une liberté relative dans la
place occupée par les conjonctions; il les emploie conformément
à son génie, ne calquant pas servilement l’original qu’il traduit.
Mt. , VI, i6. — Z ; nf! luu^inl^uhilrU tt qui coiTompeiît 5? , alors
que le grec porte : à<pavî^ov(Ti yàp, d’accord avec la Pechitto.
yàp est omis par sy'W pa.
Mc, XIII, -J. — Z : u^i^jnfKhinif «mais lorsque w; Mq : tn.
« et . . . » ; grec : orav Sè. Syriaque : « lors donc que . . . » , jLao
'JS
•••?
LES NOMS.
Formntion en — Les- mots dans la formation desquels
entre sont intéressants à observer : -ktu est un second
terme de composé, nom verbal existant près du verbe
liglighi «joindre, unir, lier?^; il entre dans la composition de
mots correspondant, en grec, aux composés du type crur^oüXos ;
le syriaque n’olïre pas un procédé analogue aux composés grec
en cTvv- et arméniens en Voici quelques exemples :
A-tun (Alt., XVIII, îî 8 , 2q, 3i, 33; XXIV, /iq) signifie
«co-esclave», «compagnon d’esclavage», et correspond exactement
au grec: avv^ovXos «co-escla^e», «compagnon d’esclavage». Le
P
syriaque emploie le mot : (kenoto), de la môme racine
que l’araméen n:? et l’assyrien hinâlu, avec le sens de «compa-
gnon», «socius», d’où le sens dérivé de «conservus».
ItiuiÊàuilifty (Alt., XIV, q; Le, XIV, i o) «compagnon de cous-
sin» i^p-uiiiÀ = coussin), «convive», «compagnon de fable
composé sur le grec : awotvaxeîfxevos «assis (ou : couché) à la
/i;5G COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
même table??, «compagnon de table??. Le syriaque ;
«accumbentes??, de la racine (1^°) «s’appuyer??. C : ^'<1.-
‘ijiulfu/üujÿ^ «convives??, au lieu de fiujfilujl^ÿujg‘ij «compa-
gnons de coussin??.
IfujiJhiIfltÿ (Le, XI, 48) «vous êtes complices?? traduit :
(TvvsuSoxehs « vous êtes du même avis, de la même volonté??.
Pechitto : acquiescilis , de la racine JL^ «vo-
luit??, «sibi complacuit??. Syr. sin. : ^.-rxoXvxrno.
(Le, II, 44] «compagnon de route?? [nt^qp « che-
min «),«co-voyageur??, destiné à rappeler l’idée de «faire route
ensemble??, dans le grec ; èv rj? a-vvoSi'a, ce dernier mot signi-
fiant «voyage fait de compagnie??, «caravane??. Syriaque:
wa» « . . .quod curn comitibus suis (esset)??; le sy-
P* ^
riaque signifie « socius ?? , « compagnon ?? , et n’implique
pas l’idée de «co-voyageur??.
Ces quelques exemples de composés arméniens en bâtis
sur le type grec avvSov'kos ne s’expliquent pas en partant du
syriaque.
Composés. — Tous les composés grecs ne sont pas traduits
par des composés arméniens.
Ainsi, oïvottôtvs (Mt. , xi, 19) «buveur de vin??, «grand bu-
veur?? est rendu par l’arménien «buveur??, de
p.lrijtui «s’énivrer??, «se griser??, mot dans la composition du-
quel n’entre pas le vocable «vin?? [nffhfi, gini); les mots en
-ynq ne forment pas de composés où l’on aurait pu introduire
le mot «vin ??; de plus, ce mot semble formé, d’après le contexte,
pour conserver le parallélisme avec lilrpnq^ : m^uj lujp
k-L. tupplr^nq « voici un homme mangeant et buvant??. Le sy-
“* P ' ' P
riaque porte : «et buveur de vin??,
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION. A37
Les mots arméniens suivants sont bien construits sur un type
grec :
inufbni.uihiunhfij (Mt., xiii, 9 y J l'épond exactement à : tov
oixohaT76TQv ^ maison » -f- « maître v , tandis que le syriaque porte,
P' P
comme en français : «du maître de la maison jj, jw»?.
iJfiujIlLuLli (Mt. , xviii, qj « borgne w, «qui a un seul œil»,
rend exactement le grec : yLov6<p9aAyLOv. Syriaque : « . . .que,
avec un œil. . . », llL IL^?.
jirft (Mt., xviii, 96] « sois patient» (qui use de
loiignnmité) , parfaitement d’accord avec fiaixpoôvfxvçrov. Le sy-
riaque : JLLo» « loue sur moi l’esprit » , ;^) « conduxit
pretio», « subornavit » , et «locavit».
De même, utnl^ujLuj^ujLujinp (Mt. , vin, 96) «qui ont ppit
de foi», est exactement le grec : b’kiyôitta-'lot. Ce mot est omis
par Ta et le vieux syriaque. Pechitto ; ILox^oi «pauvres
de foi», «pusilli fide». — De même, c’est Sià.iriv oAiyoTricrh'av
vfXcSv (Mt., XMi , 9 0 j que rend l’arménien (verset 1 q) :
phpuj^uiLUJuinLp^lrufu «à cause de votre incrédulité».
C’est aTïicrliav qu’on lit en T, Kgg {CLA 19/ii).
Syr. sin. : «parce que n’est pas à vous la fol». Pechitto : «à
if P ^ I 4“
cause de votre incrédulité», JJ
Mc, X, 5 , tJiuÊÊ% ^uiiuiiuu^iinnLlcl hiuL IL «à causc (le la
dureté de cœur votre» «dur» «cœur»), exacte-
ment construit sur le grec : zspos tvv ax'KripoxapSi'av vijlvv. Sy-
riaque : «à cause de la dureté de votre cœur».
L’arménien (Mt., \iii, 5) «centurion» (v"«
«cent» + «chef») rend parfaitement le grec : êx<x-
'i38 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
TévTap)(^os. Syr. sin. ; « chiiiari|ue » = commandant
de m///e hommes). Pechitto.: qenterouno (Jhow^a-c) «centurion jj.
Mc, xni, 35. — Z : /» <Çtnuinfuoufi «au chant du coq»
«coq+^ofyA-^ «parler, chanter», correspondant exactement au
grec : dASKTOpoÇxovi'ois. Syr. sin. : à ^l’aube»; Pechitto, qui revise
sur le grec : «au chant du coq», );ja.'ba^.
Mc, XIV, 3. — Z : '• «de grand
prix», composé sur le grec : 'OoXvtsXoCs ou TsoAVTipov, qu’imite
la Pechitto : «magni pretii»,
Toutefois l’arménien, malgré la faculté qu’il a de composer
des mots sur le type des mots composés grecs, n’use pas tou-
jours de cette commodité, tandis que, ailleurs, il emploie un
mot composé là où le grec use d’une périphrase.
Ainsi (Mt. , XXI, 1 a), le mot composé mqiut^lrijuiTiuin uig^
« des marchands de pigeons » ( ujquiLü[i « pigeon » -|-
«commerce, vente, halle») traduit le grec : tcDv 'sswXovvtcûv tàs
‘aspialepcts , d’accord avec la Pechitto. Lacune en syr. sin.
De même (Mt., xxvi, 66) l’arménien ^ «il
mérite la mort» est un composé destiné à rendre la périphrase
grecque : êvoxos S-ai^aToo èaVv, comme en syriaque : «reus est
mortis», )la^ o«
9
Le mot uj^npij.lt (Mt. , xxn, a 4) «sans fils» [uA privatif
-p «fils») traduit le grec : pv ^éxva. Syriaque : «que
pas à lui de fils».
Par contre (Mc, vu, 3 y), le grec àXâXovs «qui ne parlent
pas» est rendu en arménien par le mot ^tut/Lfiÿ «muets»;
parce que l’arménien u/biuunL^ correspondant exactement à
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
439
àXfltXos a pris le sens particulier de « animal » ; le sens est le
même, mais l’étymologie diffère. Syr. sin. : «et les muets, il fait
qu’ils entendent, et parlent». Pechitto : «... les sourds, il
fait qy’ils entendent, et ceux qui ne parlent pas, qu’ils parlent».
Le même mot <^iui/^i «muet» est employé pour rendre le grec
fjLoyi'kctXov (Mc, VII, Sa) «qui parle avec difficulté», qui est
d’accord avec le syriaque : «un sourd qui balbutiait».
Les mots composés 4/ei/(îo7rpo(p^Ta< ( Mt. , xxiv, 1 1 ) et ^pevSS-
^ptalot xa) \pEvSo7rpo(p)fTai (Mt. , xxiv, g 4) sont rendus en armé-
nien par un adjectif et un substantif : unum «faux
prophètes » , et unt^m _pp^tJinnup hi- unt-in Jiupipiuplç^ «de
faux christs et de faux prophètes». Syriaque : «christs menteurs
et prophètes faux», )].ar>»o» Jl*^o jLLj^io.
Mc, XIV, 56. — Le grec : é\l/svSouapTvpovv «témoignaient
faussement», «rendaient de faux témoignages» devait embar-
rasser les traducteurs arméniens; ils s’en sont tirés en traduisant;
fLuiiint-tT unLin . . . «plusieurs un faux
témoignage témoignaient ... ( A : iJliu^nt.(JliL^u « témoignages »,
accusatif; — F : ijliujjnLp^^L^p «témoignages», nominatif; —
C : ^/' fLvuijnLJ' uni.u! ijJ^u^nLp-^ifbp i^i/luhl^ «Car
plusieurs, de faux témoignages (nominatif] témoignaient contre
lui»). Syriaque : «témoignaient»; «faux témoignage», en syr.
sin.; omis en Pechitto.
<Çu/üutu^iuijnpip (Mt., vi, 1 1) «continuel», «constant», «tou-
jours», «constamment», pour rendre le grec : tov sTriovaiov
«nécessaire pour la subsistance de chaque jour» (ovai'a. «essence»,
«vie», «biens», «fortune»]. Lacune en syr. sin. Pechitto : «de
notre besoin (=dont nous avons besoin)» (indigentiae nostrae)
Cotldianum en af it, supersuhstantialem en vg,
venant (= à venir?) en sa, pour demain en ho sa, constant, stable,
ferme (^hestandig'j en sy'', suffisant, abondant (^reiclilichj en pa. Si le
prec èiriovaiov doit rendre l’hébreu vn anS de Prov.. xxx, 8
/i/40 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
«mon pain déterminé», «mon pain fixé (par Dieu)», il semble
que le mot arménien se rapproche de la tradition représentée
par le syriaque curetonien.
Mc, VI, 1. — Z ; ^ [f^ÊULtun_ fiLfi «dans sa province», «dans
sa patrie » , exactement le grec : sis 7rjv 'ssaipiSct aCToC. Lacune en
fy
syr. sin. Pechitto : «dans sa ville»
L’arménien «personne», «âme», est employé cou-
ramment pour rendre le pronom réfléchi, comme en héhreu.
Ainsi, Mc, viii, 34, «son âme», «soi-même», tra-
dult le grec : éavTÔv, oyjkSiJ, icts:, tandis qu’il est également
employé pour rendre «âme» : y/' "f'
giuulri^ ijufbl% fiLg « car celui qui voudra sauver son âme » , âs
yàp éàv S-eXn t^v avTov crwa-ai, et, au même verset ; Itl.
np linpnuugl^ fiLp «et celui qui perdra son âme. . . »,
. . . 7ïiv éavTOv •^vyjuiv.
Génitif absolu . — L’arménien emploie, dans certains cas, une
construction de phrase qui rappelle le génitif absolu du grec ou
l’ablatif absolu du latin. L’usage que fait l’arménien de cette
construction montre à l’évidence que cette langue ne possède en
réalité pas de génitif absolu, mais elle use de cette façon de
s’exprimer sous l’influence directe du grec, là où le grec a des
participes apposés au sujet.
Ainsi, Alt., viii, i8, uilrulruj^ jfunLuf «ayant vu Jésus» a
tout à fait l’air d’un génitif absolu; le grec porte, au nominatif :
iSwv Sè b \na-ovs. Cet emploi, en arménien, n’a lieu que dans la
mesure où le mot jliunLuf (Jésus, au génitif) peut être sujet
d’un verbe ultérieur : ■Çpuiifiighiug «ordonna».
De même, Alt., XllI, 36, . . ,(3 nqh-uii^ jfunLuf ij^nqnijnuii^
. «... ayant laissé Jésus la foule, vint. . . » a l’air
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
liM
d’un génitif absolu, destiné à rendre le grec : . . .dÇ/ets toùs
ÔxXovs ^Xdsv. . tandis que le syriaque a le mode personnel;
Mt. , XV, 9 1 : frL. hibuJi^iJbuilt j^iunLu^ i^iuy ... « et étant
sorti de là Jésus vint. . . qui calque la tournure grecque ; xal
èxsïdev o Xrja-Qvs dvsyjûprjaev ... Le syriaque a le mode
personnel au lieu du participe; — ainsi encore, Mt., xv, 99 ; A-l
jljunLiifi, lrl[ü . . . «et étant parti de là Jésus,
[il] vint... », construction inspirée du grec : kcù ^eTtxêds êxe7-
Bev b \-naovs ^XQsv. Le syriaque : «et s’éloigna léchou de là et
vint. . . ».
Mt. , XIII, 3l, 7"^ lun htu! Jtupq^y' ulrfitluibh-iijy . . . «que
ayant pris un homme (génitif], [il] sema. . . », tandis que le
grec porte : tv Xa^èûv dvBpwTros eaneipev . . . Syriaque : «qu’un
homme prend et sème. . . »; — Mt. , xiii, 33,
llLn2_ptMin-nj^ . . . «que ayant pris une femme (génitif] [elle]
cacha. . . ». Syriaque : «qu’une femme prend et cache. . . »;
grec : fîv Xa^ovaa yvvrj év£xpv\pev. Au même verset,
ujJIriiujjii [uJni^ib'yujL. «jusqu’à ce que tout soit levé», Iws 00
ê^vpcôBri 'oXov; à une forme personnelle grecque correspond une
forme personnelle en arménien. .
Mt. , xiii, hk, nnft tu .. . «que ayant
trouvé un homme (génitif] [il] cacha. . . », bv evpdiv dvBpconos
expvy^sv. . . Syriaque : «que celui qui le trouva, cacha. . . ».
Mt. , XV, 19, . . . Jiuuint-yhiui iu2jnl(l>li‘/'uiyli*lin^iuif tuiili^
y^tu « . . .s’étant approchés les disciples (génitif] de lui, disent
à lui», . . .spousXBôvres oi paBtjrat Xéyovaiv atlrçà. Syria(|uc :
« . . .s’approchèrent ses disciples et disent à lui».
[jà où il y a un génitif absolu en arménien, il ne peut y avoir
de génitif absolu grec. Mais l’emploi de la phrase participiale est
caractéristique du calque de l’arménien sur le grec. Les traduc-
teurs arméniens emploient un participe pour rendre le particlp(î
1
/iA2 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
grec, et la forme personnelle pour traduire une forme person-
nelle grecque. Mais le nom au génitif est, en arménien, sujet du
verbe suivant.
On rencontre en assez grand nombre des cas où le génitif ab-
solu grec est rendu par un mode personnel, ou par une construc-
tion qui trouve en bébreu un parallèle exact, mais qui ne dé-
note pas une influence du syriaque.
Ainsi, Mt. , ii, i, le grec : tov Sè Itjo-ov ysvvrjOévTos est rendu
par l’arménien : Æ-l /r 6-%uîhlT^ jfiunt-u^ « et dans le naître de
Jésus. . . ». Syriaque : «lorsque donc était né lécbou. . . ».
Mt. , XXVI , 6 , 10V Sè Yrjaov ysvo^iévov est traduit en arménien :
tf pbrL. Iripj j^unuu « lorsque vint Jésus. . . ». Syriaque : «Et
comme était lécbou à Bétbanie ... », ce qui est plus conforme à
l’origmal grec.
Mt. , XXVI, 'J, àva.K£tfxévov est rendu par : fi «à
table » , ou « sur le siège » , alors que le syriaque , se rapprochant
du grec, porte : «lorsqu’il était couché [à table]».
Mc, VI, 2, Koù yevofiévov a-aëêdiov, traduit par l’arménien :
Itl. fl «et il arriva, au cbabath . . . ». La-
cune en syr. sin. Pechitto : «et comme c’était le cbabath. . . ».
Mc, VI, 22, l’arménien : Iru fi «et dans le dan-
ser. .. », pour rendre le grec ; xal bpyria-oLfiévn?. Syriaque : «et
elle dansa et plut. . . ».
Mc, VI, 35, le grec : xoà tjStj oipas ■zsoWrjs ysvopsvtjs était dif-
ficile à rendre en arménien; les traducteurs s’en tirent en faisant
une phrase personnelle : trt- fip-iiti- p-tuifnL.tT é-uitP trqtrL. « et
lorsque beaucoup [de] temps fut», ce qui se rapproche du texte
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION. m
t 9 ^ 9 y
de la Pechitto : «quumqiie esset tempus multum», )o« oo
, tandis que le syr. sin. porte ; « et lorsqu’il commença à
être soir».
Cet exemple, ainsi que le suivant, prouve qu’un vrai génitif
absolu grec ne peut pas être rendu par un pseudo -génitif absolu
arménien; en outre, l’arménien comme la Pechitto se rap-
proche plus du grec que du vieux syriaque.
Mc, XI, 27. — Z : Itl. il^îh^ ji ufbn^
«et tandis que dans le temple il circulait» (CD ; ft mut'Xujfilfü
, pour rendre le grec : xa) èv tsD lepw 'srepnraToCvTos
avTov. Syriaque : «et comme il circulait dans le temple... . ».
Mc, XIV, 66. /j : Itl iqlruipnu q hrn. ... « Et
Pétros, tandis qu’il était. . . » traduit par une forme personnelle
le grec : xaà ovios tov IléTpov. Syr. sin. : «et comme Kipha
[était]. . . ». Pechitto : «et comme Chémoun [était]. . . ».
Mc, XVI , 1 . Z : Itl- ftfiftlri- , Jîup^unT. . ,
« et lorsque fut passé le chahath , Mariam . » . », traduisant le grec ;
xcti SiaysvofÀSvov tov a-aëêaTov Mapia . . . — Pechitto : « et lorsque
fut passé le chabat Mariam. . . ». Syr. sin. : «et lorsque fut
passé le chabat, achetèrent de l’huile et des arômes Mariam. ..».
Mc, XVI, 2. — Z : uiglri-uiquj « au poiiit (lu jour»
(^tufilrL. « soleil »-j-<fa#^« venir»); le grec : dvxTeiXavjos tov n\{ov.
Syriaque : «comme était levé le soleil».
Enfin, Mt. , xxviii, i3, un dernier e.xemple montrera sur le
vif la manière employée parles traducteurs arméniens pour rendre
le génitif absolu grec ; rjpLÔiv xoipcüpévwv, où l’arménien porli* :
J£fi « tandis ipie nous dans le sommeil étions».
Lacune en syr. sin. Pechitto ; «tandis que nous dormions», o
y ^
/iVi COMPARAISON AVKC LES DIVERS TEXTES.
Le verbe. — Si les traducteurs arméniens avaient opéré sur un
original syriaque, il y a toutes les apparences "qu’ils auraient
conservé la forme personnelle de celui-ci, au lieu qu’ils ont
éprouvé des difficultés réelles à rendre un aspect de la phrase
grecque qui n’avait pas son correspondant en arménien.
Le participe Itl. trjjrujp^ «et étant sortit) rend exactement
(Mt. , XX, 3) le grec ; xai ê^eXOcôv tandis que le syriaque porte :
« et il sortit . . . w ; de même , Mt. , xxi , i q , Ztil uitrulnuj^ « et
ayant vu v , traduit le grec ; xai ISmv, alors que le syriaque lit :
«et il vit5j; Mt. , xviii, 26, A-l u/hlflrtui^Ket étant tombé», le
P"
grec : zseaàv ovv. Syriaque : «et tomba », . Par contre,
Mt. , XX, 2, le participe grec avix<p(>)vrj(jcts Ai est rendu par l’ar-
ménien : trL. UÊfili ifutplu «et il fit convention (= et il convint)»,
qui est d’accord avec le syriaque.
Il est des cas où le participe arménien correspond exacte-
ment à un participe grec; il en est d’autres où ce dernier est
rendu en arménien par un mode personnel. Est-ce pur effet du
hasard? ou le résultat d’un procédé de traduction méthodique-
ment appliqué?
Les exemples sont nombreux où le participe arménien rend un
participe grec, alors que le syriaque a le mode personnel.
Mt. , IV, 2. — Z : ht- uiut<^lTtui^KQi ayant jeûné» (Mq :
ACF ; u^uj<Çlrp^, d’accord avec le grec ; xa) vnfrlsvcras.
Syriaque : «et après qu’il eut jeûné. . . ».
Mt. , IX, 20. — Z : JujuinL.ghui^ jtruu^ «s’étant approchée
par derrière», 'Bpoa-sXOovaa omaOev. Syriaque : «vint par der-
rière».
Mt. , XIII , 5 û . — Z : Itl Irlilriup p q ujLtufi fiLp « et étant venu
dans son pays», xa\ éldcbv sis tuv -crarp/Aa aüroÿ. Syriaque : «et
vint dans sa ville», d’accord avec rjXSsv en H®'' (L) et cuni venmel
en af h Jf.
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
m
Mt. , XV, 9 5. - — Z : JiuiTini.ylruii^ « s’étaiit approchée», e’X-
Oova-ct. Syriaque ; «elle s’approcha» (syr. sin.). «Elle vint» (Pe-
chitto).
Mt. , XVI, i3. — Z : tri- ItiJtiui j^uni-u «et étant sorti (allé)
Jésus», èXOwv Sk b \riaov5. On lit ; e^sXôeov en Ta L'22G^rio94 ^12221
^bi225 ii353 K‘88 (3A6 119A 2 1 /i 5 1 5 7 6 iSyB ihoAHjXp;
xai eXOav en Iip’’ ( 1 4 2 6). Syriaque : « et lorsque léchou vint. . . ».
Mc, 111, 3i. — Z ; tri- uj^imiupy I^iu^Itiu^ « ct delîors se
tenant», xai ë^co almovzes. Texte altéré en syr. sin. Pechitto :
^ * ?
«se tenant dehors»,
Mc, VI, 9 5. — Z : bu Jinbiui^ «et étant entrée. . . », xai
sicrsXOovaa. Syriaque : «et elle entra».
Mc, VI, A8. — Z : ujft. 'hnutu q^'iiuifntJ^nviQni vei’s eux
[en] marchant», ■zirpos olùtovs 'ssepnraTÔJv. Syriaque :
«vint vers eux [tandis] qu’il marchait sur les eaux».
Ces quelques exemples montrent la dépendance de l’arménien
par rapport au grec. On relève certains cas oix le grec semble
llottant et ot'i le texte présente des traces manifestes de remanie-
ment, qui ont leur écho dans l’arménien et qui expliquent jus-
qu’à un certain point les préférences que ce dernier semble avoir
pour telle ou telle leçon de l’original grec.
7\insl, Mt. , IX, 6, le participe grec êyepOet's «t’étant levé» est
traduit en arménien par «lève-toi» (impér. de jiun^ibi ),
d’accord avec le syriaque : ^o© «lève-toi». C’est un procédé de
traduction de l’arménien qui no peut rendre ici le participe grec.
D’autre part, on relève : eyeipe en Ta j^(Î5-()(h) (H[)0 700
379) af it Tert.
Vi6 COMPARAISON WEC lÆS DIVERS TEXTES.
Au début de ce même verset (Mt. , i\, 6), ^ nfuntun^hg
«afin que vous sachiez» rend exactement le grec ha Sè eiSijTe,
alors que plusieurs manuscrits portent : iSrjrs « que vous voyez »
('jj<î3 5fl i^j5(gg<i) ^3 I^CLDEFXJ af); le syriaque : «afin
que vous sachiez». Le traducteur arménien ne s’est pas laissé
tromper par l’itacisme; il a choisi, entre deux leçons grecques,
la meilleure.
Un autre exemple de transition est offert en Mc, vi, 48. L’ar-
ménien porte : tri. trinlru «et il vit», d’accord avec le syriaque,
alors que les éditions impriment : «a) iSwv, sur l’autorité de
nBDLA. Mais le mode personnel : «at ei^&v se rencontre dans des
mss. réputés plus jeunes, tels que EFGHSUm.
Mc, viii, i. — Z : tin^trujy «il appela», d’accord avec le
syriaque. Le grec : ‘zspocrxalsaâçjLsvos est plus conforme au génie
de cette langue, tandis que l’arménien, en général, préfère
juxtaposer des verbes à un mode personnel.
Par contre, Mc, vu, i/i, le participe zspoa-xaXecroLfjLsvos est
rendu par l’arménien : «ayant appelé» (C : ((n^glrujn j,
tandis que F et H lisent ; lin^iug « il appela » , d’accord avec le
syriaque.
Le cas de beaucoup le plus fréquent est celui où le participe
grec est rendu par un tnode personnel, en arménien comme en
syriaque. Le grec a en effet deux façons d’exprimer l’action qui
est en train de s’accomplir :
1° Par l’indicatif présent : •sràs ouv oarhs àxovet (Mt. , vu,
96);
9“ Par le participe présent : zrSs b àxovcûv.
L’arménien, qui n’a pas de participe présent, n’en a qu’une,
l’indicatif présent ; luJlrUiuJh np «quiconque qui écoute»
LA TECHNIQUE DE LA TRVDUCTION.
liltl
(Mt. , VII, 3 A et 96 j. De même, )rt. , vu, 91, où wâts à Xsycüv
est exactement rendu par l'arménien : luiJlrbijjjh np mulç
«non quiconque qui dit».
Un exemple bien topique et un des plus fréquents est celui de
Xéycov, traduit par : In- «et il disait» (Mt. , vin, 9) et par ;
Itl. lunl; «et il dit» (Ml, vin, 3). L’arménien se conforme au
contexte et met à un temps personnel , suivant que l’autre verbe
juxtaposé est au présent ou au passé.
De même, Mt. , n, 9; xni, 36, XsyovTss est rendu par : An.
■X P
UÊulrib «et disent»; le syriaque : «et disant», ^;.âo)o.
Par contre, Mt., 11, 3 , àxovaas Sé est rendu en arménien par :
hu fipiitrt. fnLuiL. « et lorsqu’entendit ... », comme en syriaque :
P'
«entendit donc. . . », — Ces deux derniers exemples
montrent, entre le syriaque et l’arménien , une analogie qui résulte
dans les deux cas de la structure da la langue.
Ainsi, Mt. , 11, 7, xaXéaas se traduit en arménien par : l(n^
^/rujy «il appela», comme en syriaque :
Mt. , II, y. — / : fri- ^in^uj jiftfihrL. inLu/ii «et eux lorsqu’ils
entendirent», d’accord avec le syriaque, pour rendre le grec : oi
Sè àxovaavTss.
L<* grec : xXetd'OL? T'nv B-vpa.v <70v (Mt. , VI, 6) est rendu par
l’arménien : i^iiul^trui « ferme ta porte » , comme en
syriaque.
Mt. , VII, 9y, i/t • • • nÊLiinL-guJiil^^i «car... d enseignait... »;
Pccbltto : «car il enseignait eux», pour rendre le grec : yàp
SiSdcrxcov (xùrov?. — De même, Mt. , ix, 35 : SiSdcrxcov est rendu
par un mode personnel en syriaipie et en arménien : m
/i'-8 COMPARAISON AVCC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , XI, U. Z : miuiniuuluufb^ hin j^nnuu Iri- luul^
^nuiu «répondit Jésus et dit à eux?;, d’accord avec le syriaque;
grec : Ka) aTroxptOe'ts à Itja-oCs siirev avToh.
iMt. , XI , 1 8. — Z : nuril^ii Irt. « il ne mangeait
pas et il ne buvait pas?), comme en syriaque; grec : êcrOicov
ixtj're -usivwv.
Mt. , XII, 2. — Z : lifL[itrL intru^ « loi’scpic virent», d’accord
avec le syriaque ; grec ; iSôvTss.
Mt. , XII, 2 5. Z : ItfLphi- q^tiitug jftiinLu « loi’Sque SUt
Jésus?), ce c|ui, d’accord avec la Pechitto, traduit exactement le
grec : eiSà)s Sè . . . Les traducteurs arméniens ont évité avec soin
de lire : iScov, ce qu’ont fait syr. sin. et Cureton, «lorsqu’il
vilv, d’accord avec (n*' 33 892 D
i3 2i/i5).
Alt., xii, 46. — Z ; Il %ui (^1 <f~iiijni^L^in lût
[uoiil^li « tandis que lui aux foules il parlait ?? , d’accord avec le
syriaque, pour rendre le grec : hi Sè avTov Xa'XovvTos toîs oylois.
Alt., XII, 39; XllI, 11. Z : ^U! muMuimu^iuh^ trui ht.
tuul^ . . . «il répondit et il dit. . . ??, d’accord avec le syriaque,
pour traduire le grec : à Sè ànoxpiOsh sIttsv.
Ce sont des exemples de traduction, non calquée, mais faite
sur le grec; l’arménien, n’ayant pas l’usage fréquent du participe,
recourt plus généralement à un mode personnel et juxtapose des
phrases personnelles là où le grec combine des participes et des
verbes à un temps personnel. A^oici encore quelcjues exemples qui
montreront que l’arménien procède ainsi, non sous l’influence du
syriaque, mais pour se conformer à l’usage de sa propre gram-
maire.
LA TEGH.MQLE DE LA THADUCTIOiN.
Vil)
Alt., XIII, l3. Z ; iffi tnlruiuLlTL b uibuufbb^ , bu
lub^ bi. lub'b «car ils voient et ne voient pas, et ils en-
tendent et n’entendent pas ■n , pour rendre le grec : 6ti (3Xé7rovTss
ov (SXsTroveTiv xai dxovovTss ovx àxovov(7tv. On lit : jSXeTrova-t au
lieu de ^XsTrovTSs et axovovaiv au lieu de axovoines en Tert Ky‘
gg KX. Le syriaque a le mode personnel.
Alt., XIV, q. Z : bu in^iinilhrginu fj-uaj^tiiun^iü fiiujy
. . . «et fut attristé le roi, mais à cause de. . . d’accord
avec le syriaque, pour rendre le grec ; xa) XvtiyiBsU b ^aaiXsvs
Stà. . ., sur l’autorité de BD0, etc. Alais on lit : êXvTr rfO rj , dans
un grand nombre de mss. grecs.
Alt. , XIV, ih. — / : bu [ipiibu bf^ « et lorsque sortit . . . » ,
d’accord avec la Pechitto, pour rendre le grec : xai é^sXôdjv, omis
par le vieux syriaque, a b
Alt., XIV, i5. Z : Jujtnbiuli lun 7/u/ in^jnl^bfiinpii bu
tuiibïi «s’approchèrent de lui les disciples el disent n, pour tra-
duire le grec : zspoarjXBov cxvtôj oi çjLaBtjToà XéyovTes. Pechitto :
« . . .ses disciples et dirent à luiv. Lacune en syr. sin. Cependant,
von Soden note : XeyovTss aura) en Ta sy.
De meme, Alt., xvi, 5, bu uj^uilib^im^ juijhl^f^u
«allèrent aussi les disciples de l’autre côté» , pour rendre le grec :
xa\ èXSbvTss oi fxadnTat eis tù zrépav. Le syriaque a le verbe au
mode personnel.
Alt. , x\i, à , le grec ; xaï xaTaXnrojv ocvroiis à-rrnXÔev est rendu
par un mode personnel l'ii arménien : bu h[Jnii ifUiinui bu
«et il laissa eux et s’en alla», et en syriaque.
Alt., xvii, h. — Z : ! nui m tu U lu tu h fl but «répondit», d’ac-
cord avec la Pechitto, pour traduire le participe grec : àiroxpi-
Oe.\s, omis en Ta sy*")''^. Ici, comme flans plusieurs autres cas,
«9
/i50 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
ce mot devrait plutôt être traduit par «il prit la parole»; il peut
paraître étrange que Pierre réponde, alors que le dialogue n’a
pas encore commencé.
Mt., XVII, 1 A. — Z : /f é-nub^i hi- « à genOUX
tombait et disait», à un mode personnel comme en syriaque,
pouf rendre le grec : yowTrsTœv avrév.
Alt., XIX, 26. Z : ^u^hguiL. ^ ^muiu j^iini-n. tri- mul^
«regarda vers eux Jésus et [il] dit», tandis que le syriaque, plus
complet, porte : «regarda vers eux léchou et dit ù euxv, pour
rendre le participe grec : èfxQJ'^as Sè à Xricrovs eiitev aviols.
Alt., XX, 2q. — L’arménien : ht- ^ngiu
«et dans le sortir d’eux de Jéricho» rend très exactement,
par un sémitisme, au pluriel, le grec ; xai èxTropsvoixévaov nviwv
à-no lspixd>, tandis que la Pechitto lit : «et comme léchou
de Jéricho», d’accord avec ; exnopsvopievov tov Irjo-ov en Ta
J70 37of K'®’^ (C' r 2 y 3 A G) af et sxTTopsvopLsvov avTov en ho
J^l>287 rl09'i^a350 ^351 1220 ^l>1250 l ^ 200 UilO J(^''80 «8 g g ^ ^ 1 I9A
A77 718 2A5 1200 AAo i39(i,f’H) / B 0(7. Lacune en syr.
sin.
Alt., XXV, 87. — Z : /ri_ luuiuiiglrb «et diront», pour rendre
le grec : 'kéyovnes «disant», qui est placé, dans la phrase, après
un verbe au futur : à-noxpiOdcrovTai. Lacune en syr. sin. Pe-
cliitto : «alors diront. . . ».
Alt., XXVI, 26. — Z : ujn jltunLii ^tug , op^'b/ruig ht- Irghl^
Itl km in^likgmmg^ . . . «prit Jésus du pain, béiiit et rompit
et donna aux disciples ... » ; AC : lULp-Çiikiug kp-kl^ « . . . bénit,
rompit. . . »; C ; kpkli km «rompit, donna. . . » : la série
des participes 'grecs était malaisée rà rendre en arménien : Xa-
€cüv b I>7<T0t;s nov apnov xai svXoytfcras ix'kaaev xai Soi/s to7s fia-
On-raTs. Syriaque: «et benedixit,ac fregit et dédit discipulis suis».
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
'lôl
Vit., ,\\vi, '7 1 . La première partie de ce verset est très tour-
mentée. Le texte arménien en subit le contrecoup ; Itl.
Iri 'üui uifiiniu^u ^ «et lors(jue sortit lui hors de
la porte?;, pour rendre le grec : è^e'XôôvTa Sè avrov sh tov zsu~
Xôjva, complément direct de slSev. Mais on lit : e^sXôovros . . .
axjTov en (D O) ( af hiat), et s^sXdovrcov . . .
ctvTMv en 1210^ 129 11246 ((>5^ *2 1 3 i355). Pechitto : «comme il
sortait dans le vestibule??. Syr. sin. : «et lorsqu’il sortit vers
la porte de la cour??.
Alt., xxvii, 5. — Z : Itl. «et jeta?? (A : f^lilrtug^ (] :
d’accord avec le syriaque, pour rendre le participe
grec : xa) p/vj/a?.
Mt., XXVII, ()3. — - Z : lilriiqu/blib I,fi «tandis que vi-
vant il était??, d’accord avec le syriaque «lorsqu’il vivait??, pour
traduire le grec : ht ^65v.
Mc, I, 6. Z : Iri- If^lrfiiul^ni-^i "iinftuj iftu^iiu[u . . . «et
nourriture de lui sauterelle. . . ?? (Mq : Itl. l,fi litrfiujIfnLii . . .
«et était nourriture. . . ??; G : . . l^fi Jùi^iujfu « . . .de
lui était sauterelle??), construction qui est d’accord avec la Pe-
chitto. Lacune en syr. sin. Grec ; xa) èaQicov inpiSas, qu’il était
impossible de calquer en arménien. Le modèle était fourni par
Mt., 111, A, Itl. I^L [lujl^ni-fi ^inpiit ifuiputlu «et iiourrituri*
de lui était sauterelle. . . ??, qui reproduit le grec : >7 Sè Tpo(p>?
»)i? avrov àxpi^es. Syriaque : «et sa nourriture, sauterelles. . . ??.
Mc, VII, 1. — / : np b-lilriuj l,[îü «qui étalent venus??, d’ac-
cord avec le syriaque, pour traduire le participe grec ; sXOôvtss.
Mc, X, lA. Le grec : tScôv Sè ô i?;iToÿs est rendu par un mode
personnel en syriaque comme en arménien : t.-inh,i
jftiiiiLii «lorsipie vil Jésus 1?.
'i5'2 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, X? ^9. ^ : ijuitrqji lut! j^iiinLu Itl. uig
lin^lrj^tfijuu «s’arrêta Jésus et ordonna [d’jappeler Jui». Le texte
de ce verset est très tourmenté. La plupart des mss. grecs lisent :
xotl crias b IrjcrQvs sIttsv (pcavricraTS ainôv. Mais on lit ; . . .avaov
Ç>cüvrj6r]vai en Ta Clp K; (pcàvijOrivai avTOv en tt*® ( i5H2'
2198 1 etc. itioli 2) n\ exsXsva-ev (comme en arménien] au
lieu de enrsv en (^7^) '’S- • "s’arrêta léchou
et dit : qu’ils l’amènent», Pechilto : «et s’arrêta léchou et ordonna
qu’ils l’appellent». Voir le passage parallèle», Mt., xx, 82,
ifutlrqli mu jfiunun ... « s’arrêta Jésus . . . » , xai crias b Itjo-ovs. . .
Mc, XII, 85. Z ; iquiiriuiu^u/h^ Irm jltunLu Itl utul^ ,
nLiinL.ÿtJubl^li fl intuTiiufiltü «répondit (= prit la parole]
Jésus et dit (indic. prés.), tandis qu’il enseignait dans le temple».
Syr. sin. : «dit léchou dans le temple, enseignant. . . ». Pechitto :
«et répondit léchou et dit enseignant dans le temple». Grec :
xai ànoxpi6e'ts b \r)C70vs eXeyev SiSdaxwv èv lepy.
Mc, XIV, 87. — Z : q[t «qu’ils dormaient» (C : /r
^nLü «dans le sommeil»], pour rendre le grec : xaOevSovras.
Syr. sin. : «dormants»; Pechitto : ^ «que dor-
mants».
Mc , XIV, /19. Z : . . . lun. Itl nt-um-gtuhl^^ ^ tntu^
'Siujfiisb. . . « . . .avec VOUS j’élais et j’enseignais dans le temple. . . »
(Mq : . . . fl inuj'2i'iijfr^% Itl nLuni-^tâ/iitrli « . . .dans le tcmple
et j’enseignais » : F om. kr. «et» : kft mtuTiliqilîii nL.iinL.yuriih
« . . .j’étais [dans] le temple j’enseignais » ), pour rendre le grec :
rjfxtiv srpbs vfjLÔis èv tôî Ispôj StSda-xcov. Alais : . . .SiSacrxcov ev . , .
en I,a c * ( 1 (iSq 988 1606 i5’74 A itS'j
2G2 1 678 1 555 P 278 h q f d sy>’. Les fluctuations de
l’arménien sont conditionnées par celles du grec. Syr. sin. :
«je suis près de vous dans le temple enseignant». Pechitto :
« . . .je fus près de vous, lorsque j’enseignais dans le temple».
LA TECÜMQLE DE LA TRADUCTION.
/(:)3
Mc, XIV, o4. — Z : hi- uin^ ^nL-untlJü «el SC chauf-
fait près du feu?), pour traduire le participe grec : Koi S-epf/aj-
vSfievos zrpbs to ÇaSs. Syr. sin. : «et se chauffait??, om. «près
du feu??, d’accord avec Ta ( i hSa 2108 1 etc. 26 1).
Pechitto : «et se chauffait devant le feu??, )»aj ^a.o.
Mc, XIV, 70. — Z ; nfi «ceux qui autour se
tenaient??, à un mode personnel, d’accord avec le syriaque, pour
traduire le participe grec : oi 'Sapea'lwTS?.
Mc, XV, i5. Z : fip-f^rlrL ijiJ^iinu l^uui/IrguuL « lorsqu’d VOU-
lut , . . ?? , d’accord avec le syriaque. Grec î ^ouXôusvos.
Mc, XVI, 12. — juiUi^iuuuiiMhi «qui allaient
au champ??, comme en Pechitto. Lacune en syr. sin. Grec : 'oro-
peüO|«ei?o<s e/s àypbv.
Umdlcnti/ présent. — Ici encore, l’arménien, tout en étant
le plus fidèle possible, traduit en se conformant au contexte en
même temps qu’au génie de sa propre langue.
Ainsi, Mt. , ii, 22 , le présent ^aaiXsusi est rendu par le passé
en syriaque et en arménien ; putniuLinikiu^ «régna??, parce
que la phrase est au passé ; àKovcras Sé = lt~ fififiL-L iuluil. «et
lorsque entendit. . . ??. En français on traduirait exactement de
la même façon : «ayant appris qu’Archêlaos régnait w, et non
pas «règne??.
Le grec néotestamentaire emploie fréquemment le participe
Xéya)v pour introduire le discours de quelqu’un, et l’arménien
rend généralement ce participe par un mode personnel : ht. muL,
«et il dit?? ou : A/- «et il disaiti?, tandis ipie le grec em-
ploie également souvent le présent Xéysi et l’aoriste e/Trer,
i.Vi COMPARAISON AVEC LES l)\\ ERS TEXTES.
Ainsi, Mt., ni, ■ÿ, usn!^ «il ditw (indic. prés.), pour rendre
fiirev. Syriaque ; «il dit» (au parfait), v^o).
Par contre, le même mot wul, «il dit» (indic. prés.) rend
exactement le grec Xsysi (Mc, xiv, i3 ) de la plupart des textes;
on ht ; Xéycov au lieu de hoù Xéyei avToîs en 93
(add. aüTO(s) (D07OO 5 () 5 1071) it. Syriaque ; «il dit » (dixit =
Ce même luul^ (Mc, xv, i/i) «il dit» (indic. prés.) sert aussi
à rendre sXsyev; mais , on lit : Xsysi en (565 N). Sy-
riaque : «dit» (dixit = v^aj). — Il est intéressant de relever que
le début de ce verset : mul^ g^num tg^q^minnu « dit à eux Pi-
late» aurait plutôt l’air syriaque, tandis que le grec porte : ô Sè
ITiXaTos sXsysv aÜToî’?. Or, le syriaque porte exactement comme
le grec • oo» «lui donc Pilate dit à
eux».
Mc, IV, 2 1, Koà ëXsyev est rendu par Itl. uiul^ «et il dit»
(indic. prés.); mais Xéysi en (W i 582 siqB
1 etc. 827); — même remarque au v. 26 : xat eXsysv = Itl
utul^\ on lit : Xéyet en 1 582 aigS 1 etc. 267);
ce ne sont pas identiquement les mêmes mss. qu’au v. 2 1 ; —
au V. 26, «ai sXsyev est traduit par k-L. et disait», ainsi
qu’au V. 3o. — Au v. 35, «ai Xéyei est exactement rendu par
Itl iiiul^ «et il dit» (indic. prés.); mais on relève eXeysv en
Ia®^« (565 1689 983 788 etc.), et enrev en af. Mq : In- utul^fi
«et disait». — Par contre, le A-l uiut^ «et il dit» (indic. prés.)
du v. 4 O est destiné à traduire «ai sIttsv; on relève les variantes
sXsysv au lieu de em&v en (L), et Xeyst en (n*'W)
it®” nb \g. — Le syriaque a partout et régulièrement : •
« et il dit » ( dixit) , aux versets ; 21, 24. 26, 3o, 35, 4o, dans
la Pechitto. Lacune en syr. sin.
LA TECHNIQl E DE LA TRADUCTION.
Mc, X, i4, Art. tuul^ «et ditw (indic. prés.j rend le grec e'iiiev;
mais leyei au lieu de stTrei^ en ( i dgG i o38). Syriaque ;
;iâo)o « et dixit».
Par contre, Mc, xiv, 87, le grec porte : xcti Xéyei, que rend
exactement l’arménien : Irt. umuI^ «et dit» (indic. prés.j. Mais
enrev au lieu de Xeyet en la^"’ (565j af. Syriaque : ;.io|o
«et dixit».
Enfin, Mc, XI, 6, IjL. "iin^iu ujub^ ^nuut npml^u uiuiugb
jfiunLu «et ils disent à eux comme le dit (prétérit) Jésus» (C :
ht- ^nptu tuuh^ gUnuuM ui% ^i-^inLiP u^^iny «et lls disent à
eux : le Seigneur en a besoin»). Grec : ol Se elirov avTo7s, holBùs
slirev à ln<70Üs, et le syriaque, qui a les deux verbes au passé.
On terminera ce paragraphe relatif au verbe, en examinant
quelques passages où le subjonctif et l’aoriste arméniens corres-
pondent ou ne correspondent pas à un subjonctif ou à un
aoriste grec. En règle générale, il n’y a pas de corrélation entre
le subjonctif arménien et le subjonctif grec, non plus qu’entre
le futur arménien et le futur grec. Cbaque langue procède en
vertu de son propre génie.
Ainsi, Mt. , iv, 10, mut^inlrugbu « tu Serviras» (B :
uifigbu «que tu serves»), pour rendre le grec : AarpeuVets,
d’accord avec le syriaque.
Mt.,11,/1 ,nLg é-'iiu^t^glt « où naîtrait le Christ»,
'osov àXpicrlbs ysvvaTai. Syriaque : «où naîtra le Messie»,
JLi.**üao . Mq et C : n1.f1 ^i/h « où naît le Christ»;
les traducteurs ou les copistes de ces deux mss. ne se sont pas
rendu compte que yewàTai peut être un subjonctif.
Mt. , 111, 1 0 , le grec : pj) 'sfoiovv est bien rendu par le syriaque
«qui ne fait pas», et par Mij ACIJ : n^iun'iil^ ; B ; mn'ii^ig^
'i5(; COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
et E a-iç) et les autres : (^subjonctif); les variantes ar-
méniennes sont deux façons, également correctes, de rendre l’ori-
ginal grec.
Mt. , VI, 1 (5. — Z : lrt,jniiJ^iuJ'ititu<Çliÿl^ ( subj. ) «et lorsque
vous jeûnez n, ozav Sè vrjcrleûrjTs. On lit : uat otolv . . . en
Le syriaque a le présent de l’indicatif « lors donc que vous jeûnez w,
^ ^ A y
\Ic, iv, Al, l’indicatif présent de t/s apa. ov76s éa-hv est rendu
en arménien par le subjonctif : « np tnpqlro^ «qui
donc soit celui ...» ; A'Iq : n " 4^1 soit
donc celui ... » ; AC om. n^. Lacune en syr. sin. Pechitto ; « quis-
nam iste est», Jbo» ojas.
Mc, vi, Û5. — Z : (subj.) «jus-
qu’à ce qu’il renvoie. . . » (iMq : ; AC : ujfiJiuj^
llhugl, «renverra»), correspondant aux variantes du grec :
«TroXoet; aTiohjcrtj en Kgg ( 33 8q9 B'yq laài),
amo'kvasi en I^i33 los ^e,c ason cm, ^^1.1333 nas 1210 287t _ _ _
(80^2 70028 tG8û 788 126 etc. 1/102 i3Qt 65q 7 2(17.. . E*)
r, «TreXy^ei^ en Ia®M5dcB)(R.
■■ ATc, IX, 33 (34 ), t/s pei^cov «qui (est) plus grand?» ; syr. sin. :
«qui serait grand», v^am.i oA=nt\; Pecbitto : «qui grand entre
^ 9^ P'
eux», c»? axâo9. L’arménien interprète à sa façon : nif
«qui grand soit (serait)?»; C : mj^figl, Jtér «qui
serait grand » , variantes reposant sur celles du grec : . . . peiiojv
yevrjia.1 en Ia<î5oâOM @ 399); ce rapprochement entre l’ar-
ménien et les textes du Codex Bezae et de Koridethi est impor-
tant; peilœv en; en I„oi4 ,(301- „d,i. „) -01,1211 ^ 1222 270 ,.^393.^' W 1 689
988788 etc. 21 45 443 1873) lat ; ec77m en H‘^‘^(n)'’“.
11 y a une erreur dans les notes de von Soden, d’après lesquelles
H'"*” (892) donnerait à la fois moXvcrtj et stTToXvTei.
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
fiô7
iMc, xiii, lA. 67TOV ov Set «où il ne faut pas», d’accord avec
la Pechitto : jUo jJ? «ubi non oportet». Syr. sin. : «où il n’est
pas nécessité » , le mot àvdyxtf est dans ce texte :
>EmT£r Arménien : n^fi unithu/b «où ne soit pas
juste», «où il ne convienne pas».
Mc, XIII, 9 1. — Z : «si quelqu’un
dit à vous», exactement le grec : èdv rts vfxïv la Pechitto
et le syr. sin. : tioC «dira».
Mc, XIV, 1 A. — Z : Irt- jn^i inni'h « et dans quelque
maison qu’il entre» (C : Mq : «que
vous entriiez » ) , pour traduire le grec : xdi ottov èdv eîa-éXOrt ; sy-
riaque ; «où il entrera »,'^Jl'^?.
Mc, XV, là, Tl yâp éTToi'rja-sv, d’accord avec la Pechitto, qu’imite
Mq : . . .lupiu^ihiui^t,. Les autres textes portent : tmuu^itruii^
(subj.) «(quoi de mal] serait fait (de lui)?».
Mc, XV, i5. — Z : y/» /i hi^u/Lfiyl, «afin que en croix
il monte» (G : ^^u/hfiglrL « . , .ils [l’jélèvent»), rendant ainsi le
grec : 'iva aloLvpaOtj , d’accord avec le syriaque.
Les préverbes. — L’arménien possède, comme d’autres langues,
la faculté de préfixer à des verbes des particules, telles que ,
Y", 1 etc. -Mais l’emploi de ces préverbes arméniens, qui ont
été étudiés par M. MeiWei iAltarmeuisclies Elementarbucli, p. 1 1 fi-
ii^j, est peu fréquent. Par suite, les verbes grecs composés
d’une préposilion et d’un verbe sont souvent rendus en armé-
nien par un procédé qui a pour but de rendre compte du sens
de la préposilion juxtaposée au verbe.
Ainsi, Mt. , i, 90, l’arménien porte : //// hplpi^lifi ujn%nL.i
tun i/i/iufilitni/'K ne crains pas [de] prendre vers loi Mariani »;
le grec : prj TuapaXa^eiv Mapidp, Les mots tuû « vers
'158 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
toi» sont là pour rendre le wapa de ■sracpaXaëeïv ; leur présence
ne s’expliquerait pas en partant d’un orij^inal syriaque :
«de prendre».
De même, Aie, iii, i3, dans l’expression ^"^4 «il
appelle wr.s /ui», ces deux derniers mots sont mis là par le tra-
ducteur arménien pour rendre le -nrpos de 'srpoaxoLXstTai. Leur
P y
emploi ne serait pas justifié par le syriaque qui porte : );-oo «et
il appela».
Alêine remarque. Aie, vi, 7, où l’arménien ; bu linibmy mn
«et il appela vers lui. . . » traduit le ®pos dans spoa-xa-
P y ^
XeiTai. Syriaque : );-oo «et il appela», qui ne renferme aucune
particule correspondant au 'srpos du grec.
Egalement, dans Mc, vu, là, l’arménien ; bu l^n^bw^uin
«et ayant appelé vers luii^ rend très exactement l’idée de
'zspo? contenue dans ; xai 'ZSpoa-xa.Xsa-âptsvos (G : lin^bgbtu^-.,
FH ; lin^biug «il appela»). Syriaque, à un mode personnel ;
9 y
);^o «et il appela».
Alt . , XXV, 1 A. — Z : c^iugbiU! fl inmp iu^futup<y
«... un homme étant allé dmis un lointain pays » ; ces derniers
mots sont destinés à rendre l’idée d’éloignement, de distance,
y
renfermée dans àiro du grec : oLTroS-np.a>v. Syriaque : « qui
partit». — Alême remarque pour le passage analogue, Alt.,
XXI, .33, t^utg fl tniufi tu^futnp^ «et alla dans un lointain
pays», pour rendre ; xai àTceSrip-no-ev. Syr. sin. : «et partit» et
y y
Pechitto ; «et partit», JSjL»o. Cf. Aie, xii, i.
Alt., xxvn, 26. — Z : biTi fl Ibnu «donna aux mamsv (= il
le leur livra pour qu’il soit crucifié); les mots fi Iknu «aux
mains» sont mis là par le traducteur arménien pour rendre l’idée
LA TECHNIQ(n': DE LA TRADUCTION.
'1.59
de ®apa' contenue dans le grec ; ■ura.péScoxsv; leur présence ne
s’expliquerait pas en partant du syriaque ; «et le li-
vra»; syr. sin. add. : «à eux».
Mc, IV, 35. — Z : hliuij^ u/üggnL^ «allons passons», juxta-
position de deux verbes pour rendre exactement l’idée de «tra-
verser?? contenue dans le Sia de SiikOcofiev. Syriaque : ^
«traversons quant à nous».
Mc, IX, 3 (^)5 fuoul^liü [Aq. j^unLujt «et parlaient avec
Jésus»; [^q- «avec» est destiné à rendre crw de a-vXka.\ovvte?.
Les nuxilinires v.êtrev et v avoir n. — En latin, on dit : est rnihi
liber, et non : habeo libriim. De même, en hébreu, on dit :
« et était à Salomon » == « et Salomon avait » ; ou encore :
2nn. ï]D2 «argent et or au roi d’Israël» = «le roi
d’Israël a de l’argent et de l’or». Il n’y a cependant aucune res-
semblance entre l’hébreu et le latin. En syriaque, comme en
hébreu, le verbe avoir n’existe pas; on dit )o« «était à
lui» = «il avait»; de même, pour la négation :
n’est pas eux de pouvoir » = « ils n’ont pas de pou-
voir» (Rubens Düval, Traité de grammaire syr iaejae , p. 39'i-3‘i5).
Le grec, au contraire, emploie couramment ep^eti» dans le sens
de notre verbe «avoir», et ne recourt pas à la tournure latine
mentionnée ci-dessus. Or, l’arménien a souvent ni^fuT en pa-
reil cas.
Mt., VIII, q Z : niLtiftJ' i^q^ qfimunpn «j’ai SOUS
moi des soldats», reproduisant et imitant, au mode près, le
grec : ûtt’ êpavrov (rlponiMTOts. Syriaque : «et sont sous ma
main des soldats».
Mc, IV, 9 5. Z : iifi np «celiii qiii a»; np
nLUiftyfi «celui qui n’aura pas»; en grec : Ss yàp éyei . . . xa) 'bs
460 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
ovK Ixe». Lacune en syr. sin. Pechitto : «à celui à qui est», «et
celui a qui n est pas», oïv oî^
Mc, Vlll , 2 . Z : tri- ni-Ut «et iis
n’ont pas quelque chose qu’ils mangent», exactement le grec :
xai OVK e^ovatv ii (^djoiaiv. Syriaque : «et n’est pas à eux
quelque chose qu’ils mangent», JLiso yoo^
Mc, viii, i6. — /j ijp «car pains nous
n’avons pas», le grec : tu c^p^ov5 ovk eyoïiev, d’après nAGLNX
FAII . . . , e-/ovaiv d’après B . . . Syriaque : «parce que pain n’est
pas à nous».
Mais le tour par le génitif et le verhe « être » est aussi courant
en arménien , et il rend souvent eyeiv.
Ainsi, Mt. , xii , i i , //^«/ /r^4 « à qui serait une bre-
bis », pour rendre le grec : os é'^e< zsptëaTOv è'v, correspond exacte-
ment au latino-syriaque ; «cui sitovisuna», ^
Mt. , xiii, 12, âa-li? yàp ë'^ei «car celui qui a», rendu par :
7/' yi' "car à qui serait» et le syriaque : «ilii enim cui
«> . , P'
est » , oîv Ad»
Mt. , XXI, 28. Z : uin’it trfilinL. nftqlip «à Un
homme étaient deux fils», comme en syriaque, tandis que le
grec porte : àvOpoJTTOs eïysv réxva Svo.
Mt . , XXV, 2 5. — Z : uêuuiu^I^ ^njq yptrq « voici le tien à
loi», pour traduire le grec ; ïSe sysis to cr6v. Syriaque : «voici
9 9 9
est à toi le tien», )«.
Mc, ni, 22. — Z : q-Hj fl qt/iu « est en bu», d’accord avec
le syriaque, A.|, pour rendre le grec : sysi,
LA TEC11^'IQLE DE LA TRADUCTION.
m
Mc, \i, 3â. — Z : «auxquelles ne soit
pas un berger», d’accord avec le syriaque «quibus non est pas-
tor», tandis que le grec porte : m ê)(pvTa zsoifjLÉva.
Pauvreté dans la traducliou. — On relève dans l’arménien un
certain nombre de cas où les traducteurs semblent avoir été gênés
par le pauvreté de leur langue pour rendre l’original qu’ils
avaient sous les yeux.
Ml, II, l3. Z : Il Ifnpnl —
uutblri^il^'ijnL.l^fl^ «Car Héi’ode est en quête [pour] faire périr
l’enfant», (ÀéXXet yàp to xsaiStov, tov àTroXiaai
clùiô. Les traducteurs arméniens sont embarrassés pour traduire
fiéXXei . . . ^ïi'^elv , et cet embarras ne s’explique que par le grec.
Syriaque «est enim Herodes quaesiturus puerum utperdat eum»,
* ^ II!’ «>
Mt. , IV, i8 et 2 0. — Au V. i8, riLnl^uA «fdet», «rets» sert
à traduire le grec : àfjitpi'èXtjal pov «filet», et au v. 20, l’accusatif
pluriel : i/jpnpS^fiiiL «les instruments», «les outils», «les usten-
siles » est destiné à traduire le grec ; Ta Si'xTva « les filets » , « les
rets». Quand G porte i/nt.n liu/uu «les filets», au lieu de
qt^niiê-fiii'h «les outils», il corrige ou il traduit manifestement
sur le grec. Le texte des autres mss. arméniens : ii^npéftu^ «les
outils» trahit une traduction défectueuse du premier traducteur
qui ne savait comment se tirer de la difiiculté; c’est une traduction
un peu faible qui ne s’explicpie pas par le syriaque où les deux
versets portent le même mot : «relia» et «relia sua». Il et
Ml, VII, 1 7 . — Z : frt- é-uin juip'' iifinni r^^uip inn'bl^ « et arbre
mauvais fruit mauvais fait » , emploie deux fois le même mot « mau-
vais » , tandis que le grec a à sa disposition deux mots différents ;
Tù Sè acLTTpov SévSpov xapTToùs vrovupovs ■aoieî. Lacune en syr. sin.
'iG2 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Pechitto : «le mauvais arbre fait de mauvais fruits >5, JU^I
■T' ,1, I J
JLju>r> ) ) JLâ ^
-Mt. , IX , i'2. — Z ; mltmnj ^ « noii bosoiii est
médecin . . . » ( D : « non est besoin v ; — Mq ;
... « non quelque chose est besoin méde-
cin . . . ’î); grec : ov x^psiav ë^oua-iv oî ia^vouTss larpoC. Syriaque :
«non opus habent sani medico».
Mt. , IX, ib. Z : tri- trL-u ti^uiuiiun. nutfh ifiifi « et da-
vantage mauvaise la déchirure devient w , pour rendre le grec : xai
yslpov a-'/^lapLa yîvs7ai. On lit pLsya. au lieu de yfiipov en T* sa.
Pechitto : «et sit ruptura major». Svr. sin. : «et la déchirure
serait pire que la première v ou « que d’abord » , d’accord avec
pa. L’arménien ne traduit pas littéralement le grec, parce qu’il
ne peut pas traduire autrement.
Même remarque à propos de Mt. , x, 1, . . .u^uny mq&ng
<^tuijtri qUnuuM « . . . dcs esprits impurs, chasser eux», qui tra-
duit ainsi le grec : . . .7Svevp.ârcwv àxaBdpiwv, àîa-le sKëdXXeiv
avTd. Syriaque : «... pouvoir contre les esprits impurs pour
qu’ils les chassent. . . ».
Mt. , IX, 2 3. — Z : A-l Êjuilpnlu jnjé- «et uiie foule nom-
breuse» {jnjJ- est un adverbe signifiant «beaucoup», «très»),
pour traduire le grec : ihv 6y\ov B-opvëoûpsvov. Syriaque : «la
foule qui faisait du tumulte». Les traducteurs arméniens n’ont
pas su rendre le B-opuëovfjievov du grec ; c’est un des e.xemples les
plus topiques d’une inexactitude arménienne provenant de la
pauvreté de la langue.
Mt. , XI, 20. — Z : p.uiifnLJ' %npiu « iiombreux
miracles de lui » , qui ne traduit pas très e.xactement le grec : al
zs'ksîa-'lai SvvdpLEis avTov, et qui s’écarte encore davantage du vieux
syriaque : «de nombreuses puissantes œuvres» {Swdusis). Pe-
chitto : «virtutes ejus plurimae».
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
/i63
Mt. , XII, 10. Z : /ri. u/bq Jft nfinj Jlrn'L fiLft
q.ouiuglrtJu^ «et là était un homme dont la main sienne
(=dont sa main) séchée était», qui ne traduit exactement ni le
grec : xai iSov ivOpcotto? Tr}v x^Tpa ^rjpoLv, ni le vieux sy-
riaque : «et voici, là était un homme et sa main droite sèche»,
ni la Pechitto : «et un homme était là, dont la main sèche».
( La main droite en Ta et vieux syriaque. ) Les Arméniens ne pou-
vaient pas traduire autrement; ils n’avaient pas le choix et ont
mis ce qu’ils ont pu. L’arménien et le syriaque n’ont pas un par-
ticipe présent leur permettant de traduire littéralement le parti-
cipe grec. Même remarque à propos du passage parallèle, Mc,
III , 1 , où l’ordre des mots est le même que dans Matthieu en
arménien : npnj lb-n% Ituft q^ouui^/riju^ «dont la main sienne
séchée était», tandis que le grec porte : . . .avOpanros ê^tjpa.pi-
p-évriv êyjvv rrjv Syriaque : «que sèche [était] sa main»,
/
Mt. , XII, i3. — Z : Itl. irqt,L nq2_ qi/fiLiiii «et elle
devint saine comme l’autre»; le grec : xaï àTrexaTsalSrj vyiijs
c!)5 V dXXrj (ces trois derniers mots sont omis par
(n 8ya). Syriaque ; «et elle fut rétablie comme sa compagne».
trqfrL. R deviiit » est faible pour rendre le verbe grec; mais le
texte arménien n’est pas traduit sur le syriaque.
En Mt., XII, il est question d’un démoniaque qui est à la
fois aveugle et muet, rvtpXbs xaï xcütpôs , liijp /.#_ <^iiiiflf, Jésus
le guérit, «de sorte que le muet parlait et voyait», oiale tov
xcütpbv XaAsiv xoà ^"kéitsiv, ce que rarniénien rend par : n^tiql^u
qfi <ÇiUir^fli L l(qjltb fuoiijiy^ h inhuÊjjii^gl^ « (Ic SOI’tc (pie le
muet et /'aveugle parlait et voyait». Lacune en syr. sin. Pechitto;
«ita ut mutus et caecus loipieretur et videret». On a affaire ici à
un texte malade. Le traducteur arménien n’a pas compris que le
mc'me personnage était à la fois aveugle et muet; le double ar-
ticle en arménien semble indicpier cpie le traducteur a vu deux
personnages. Du reste, en grc'C, on a : lov xojt^ov, avec xBI)...;
'iG'i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
TOV TV(pX0V XOLl HCt)(pOV 0)1 CEGKMSUVm . . . ; 70V Xù)(pov XOLl
TvÇiXov en LXA ....
Mt., XIV, 9 G. — Le grec ot< (pdvTaLjfid èahv «que c’est un
fantôme aurait peut-être pu êti’e traduit par le mot arménien
HLpnL ou nLpnnuIpuh qui aüleui’s signifie exactement «fan-
tôme». Les traducteui’s arméniens ont préféré employer l’expres-
sion ti/zt uj^op " c’est un démon» (chida).
Pechitto :« que c’était une vision trompeuse » , o« lojLlf.
-Même observation pour -Aie, vi, Aq, où l’arménien emploie
l’aoxiliaire au lieu de tun ui^_p Lpt’ifl’)’
probablement sous l’influence du grec : eSo^av (pdvTaa-yLOL shon.
Alt., XV, l'y. — La fin de ce verset : xcù sis à<peSpô}voL èx-
êaXXerai a embarrassé les traducteurs; la partie latine du Codex
liezne porte: «et in secessum mittitur». Le syriaque, d’accord
avec Ta, traduit : «et de là est rejeté par la purification (purga-
tione?) dehors». L’arménien, forcément inexact, s’en tire en
traduisant : Itl- ujpmmpu «et dehors sort».
Aie, 1, 3q, xa\ ^XOsv xvpvcrcrojv «et il vint prêchant», ce que
l’arménien rend par In- ^u/pni^p «et il prêchait», qui est d’ac-
cord avec le syriaque. Ce n’est peut-être pas une preuve de
pauvreté de l’arménien, car on a le texte : xai rjv xrjpvacrcov «et il
était prêchant» (=et iPprêchait) en Ta kgg (CA
579 12Ù1).
Mc, 11, l5. /j : ptuLifh l^ffb pMjijnL-ifp np kplJiy^’b
if<Çhin^nptu «car ils étaient nombreux ceux qui allaient derrière
lui» (= qui le suivaient), ce qui ne rend pas rigoureusement le
grec : ^a-av yàp -sroXXo) xcti tj^oXovGow olvt^. Lacune en syr. sin.
Pechitto, fidèle au grec : «erant enim multi et vénérant post
eum». Il est vrai qu’on Ut ot au lieu de xai eu I« 05093 ^0 555)
af it"^ b jp r\
LV TECHNIOUI': DK KA TRADUCTION.
AG5
Aie, IV, 1, Kcà -cras b by\o? 'Sfpos Trjv ^-akaacroLv ênl rr}? yifs
^<jav « et toute la foule était au bord de la mer à terre , que ne
rend pas exactement l’arménien : In. utJb'htuJu J-nqnilnLfiii%
ifA-niIlriflr^Hiii ifgiuJuj^b « et toute la foule au bord de
la mer le sec (la terre) avaient». Le syriaque est conforme au
grec.
Mc, IV, 13. — Z : 7/1 utlniuîhlrjnil uibu^lrh Itl.
inlruylrL «afin quc Voyant ils voient et ne voient pas», emploie
trois fois le même verbe, comme le syriaque, ce qui ne rend pas
la nuance du grec : 'iva. fSXeTrovTss ^Xé-nwcri xat f/») Le texte
grec lui-même est très tourmenté, ce qui explique l’embarras des
traducteurs qui avaient, de fait, à rendre les sémitismes sous-
jacents d’Es.AÏE, VI, 9-10.
.Mc, vu, d'y. — Z : in- buu _^tuU i/ln-u «et davantage que
davantage» est un arménisme destiné à rendre le grec : xai
vTr&p’Tzspia-a-ws , pour lequel les traducteurs arméniens n’ont pas
trouvé de mot rigoureusement conforme. Syr. sin. ; «et très»,
Pechilto: «et violemment»
Hichesse dans la Iraductio». — En face de cette pauvreté rela-
tive et sporadique que l’on relève dans la version arménienne du
texte évangélique, il est d’autres cas ([ui dénotent au contraire
une riebesse de traduction qui permit aux Arméniens de prendre
leur avantage lorsque l’original sur lequel ils opéraient ne leur
paraissait pas assez clair. Leur langue était sufïisamment riebe
pour ne pas se tenir continuellement à la littéralité, et de bons
exemples permettront peut-être de rechercher et de déterminer
sur quel original s’est exercée cette richesse arménienne.
Ainsi, Mt., IV, 18-19, le grec porte : aAieîs (var. aXeets)
« . . .car iis étaient pi'clitairx . . . » et àXisTs àvBp'^ivwv « . . .et je
vous ferai jiêchrun d’hommes», que le syriaque rend par le même
mol : Lfîj « cbass''nrs » , «pêcheurs», de la racine sémitiipie nï
3(>
Zi66 COMP.MUISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
«chasser», «épier», «poser des pièges». L’arménien rend le
premier aXte?? par «pécheurs» (composé de
« poisson » et n^tu « chasse » ) , et le deuxième par nfiunfifi u
«chasseurs» (dérivé de «chasse»).
Mt. , IX, ‘Ji, le grec : sXsyev yàp èv éavTfj «car elle disait cm
elle-même» est rendu en syr. sin. par : «car elle disait entre elle
et son âme», et en Pechitto par : «car elle disait dans son âme»,
ce que Z rend par tuul^p Jutfi fiLpnLiT « car elle disait
en son esprit», et Mq : ^u/bi^i tuumy jt upmfi fiLfinLiT «car elle
dit en son cœur».
Mt . , XI, i8, le grec: §ai[x6viov cy^si prête à équivoque; on
pourrait entendre : «un démon [le] possède», ou «[il] possède
un démon», et une traduction arménienne littérale : nhi- nL%li
n’aurait rien signifié du tout. Les traducteurs arméniens, grâce
à la richesse de leur langue, se sont tirés d’affaire, avec un sens
clair et non équivoque, en traduisant : ipnj «un dew
(démon) est en lui», exactement comme le syriaque : )a*î
Mt. , xii, 36, le grec : àTroSwuovai Tsep'i avrov Xoyov êv
vpiépa. . . n’est pas très assuré, ■crépi avTov est omis en k* (V)
sy'i’ kX ; la lecture : Xoyov ■crépi avTov se trouve en ( L ) vg.
Les Arméniens traduisent : ^ÇuiJtup jtuL.nLp'b. . .
« . . .rendront compte au jour du jugement»; et omettent en,
sans que le sens en soit affecté. Le moindre détail grec se retrouve
souvent dans l’arménien; ici, il y avait un petit flottement
dans le grec et le contre-coup se fait sentir dans l’arménien.
«Bord de la mer» se dit en arménien è-nijlrrjp. En Mt. , xiii,
1 , Jésus était assis -crapà -zïjv B-d’kaaaav, ce que les Arméniens
rendent exactement par : wn é-nilfrifh^ppL. Au verset a , la foule
se tenait : eVi rbv alytaXôv «sur le rivage», ce que les Arméniens
rendent justement par l’instrumental ; mn &nillrqhpiâi. — En
LA TECHNIQUE DE LV TRADUCTION.
/iG7
Mt., XV, ‘i 9 , après le verbe de mouvement le grec em-
ploie la même expression : -arapà rnv B-olXaa-aav, tandis que les
Arméniens emploient la préposition [i «vers 55, pour mieux
.marquer le mouvement : /r 6-niflriip «vint vers (à) le bord
de-la-mer des Galiléensw. De même, Mc, iv, 1, Jésus se mita
enseigner tffapà Trjv B-dXaa-a-a.v == mn é^niltri/lr^ifi^ « au bord de la
mer» (instrumental avec ^ ), tandis que, plus bas, la foule était
sur terre ®pos tvv B-dAaa-crav; mais •zsapa. au lieu de tspo? en
j„exci)203f J 5g2 2198 1 118 209] et nTspav Ttjs S-aXacra-tjs
au lieu de rspos tw B-aXaaa-av eu (D). L’arménien coupe
court à ce flottement du grec en traduisant : «la foule tenait la
terre au bord de la mer», qgiuJuj^
Mt. , xiii, 1 3. — Le texte grec de ce verset est très tourmenté ;
une partie des mss. porte : . . . XaXcD, otj (SXsttovtss . . . av-
vtova-iv, d’autres mss. ont: ivot au lieu de on. L’arménien répond
au texte otj, qui paraît préférable; il traduit ovSè a-vviova-tv par :
Art- tun^jm^b fi iJltin «et üs ne prennent pas dans l’esprit»
(=ils ne comprennent pas). Le vieux syriaque ajoute : « . . .et
ne comprennent pas et ne se convertiront jamais , d’accord avec
Ia^5fr7=« ^p)0 i582 2198 1 1689 988 ^88 etc. ) af I) c gli
r-
Mt . , XV, 38. — Z ; ujii^uiiji <juig «tant de pain»,, au sin-
gulier, pour traduire le grec : aprot toctoutoi. Le syriaque om.
Too-oyTOJ «tant», d’accord avec Ta af
Mt. , XVII , 1 A (1 5 ). — Z : fLUiifnLtf' u/lininiP, . . frL hggkp
«plusieurs fois. . . et quelquefois», pour rendre le grec :
zsoXXoLKis yàp . . . «ai -aoXXdxis, cpii emploie deux fois le même
mot, comme le syriaque. Mais on lit : evioTe au lieu du deuxième
zsoXXoLKi? en (D0 1882 2198 1 22) Qp.
Mt. , XX, iG. — A la (in de ce verset, rarménien ajoute : y/»
f'iui£riLt/p h^i ht- uiulfiut^ h‘lt ftliinghuii_i> «Car
beaucoup sont appelés et peu sont élus», addition conforme au
3o.
i 08 CO M PA H \ 1 S ( ) ,N A \ C C I J<: S D I \ E R S T 1' MES.
syruujue, et au grec: TSoXkoi yap xXriToi okiyoi exÀexrot en
BaprTaHp kgg 33(?)
Alt., wiii, h. — Z : filrn érujhni^u hu ff iiLiUfiiul^^fiu
«des charges pesantes et diffîcilvs à porter v, tandis que le grec
porte : Ç>opTi'a ^cipéa. Mais on rencontre l’addition : xai Sva^a-
alamoL en KX Kgg Ta (n’L Sqa).
Alt., WIIJ, 5. Z : Iri- trpl^iMjjülrh
lii-plrujü^ « et ils allongent les franges de leurs vêtements r>, d’accord
avec le syriaque, tandis que les éditions grec(]ues, basées sur les
textes tenus pour bons, portent seulement : xai peyakôvooai
xpda-TTsSa. Alais on relève l’addition ; tcov ipaTicov avrcjv en Ta
kgg
Alt. , XXVI , 'ÿ 1 . Z : trL. ujul^ yu^'hnujilf^ np u/bq^j l^u^ltii
«et il dit à ceux qui là se tenaient», phrase plus riche et plus
claire que le grec : xai Xsyst toïs éxe7. La Pechilto porte : «et il
dit à eux» et reporte l’adverbe «là» au membre de phrase sui-
vant : «là fut aussi léchou . . . », d’accord avec Ta. Syr. sin. om.
exe J «là».
Alt. , xxvii , ‘J . — Z : trL. uin jib « et prirent allèrent » ;
ces deux verbes juxtaposés rendent le seul grec : àTidyctyov,
d’accord avec le syriaque : «et le conduisirent», »«â^ojo; la
juxtaposition de verbes de l’arménien rend le préverbe grec.
Mc, III, 26. — Le grec: àXXoi reXes eyei «il touche à sa
fin » est un idiotisme diflicih. à traduire. 1 /arménien s’en est tiré
par une traduction heureuse, mais non littérale : ijy[ iluijvTiuj^
“blruii 4 «mais il est mort» = « mais c’en est fait de lui». Sy-
riaque : «mais c’est sa fin».
Mc, Mil, 3i. — Le neutre grec: -aroXXà 'usctBelv, facilement
traduisible en syriaque, offrait quelques difficultés au\ traduc-
]A TECHMQL’K DE LA TRADUCTION.
m
(lucleurs arméniens, qui s’en sont tirés à leur avantage en tra-
duisant: « beaucouu de sup-
plices endurer w.
Mc, xii, 9 5. — Le grec : ovts yafiovaiv outs ya(ÂtXovTai «ne
se marient ni ne donnent en mariage» ne paraissait pas suffi-
samment clair aux traducteurs arméniens qui traduisent ainsi :
l^uJiiu^u lun'hlrh , ht- l^uhiiuj^^ lufiufüy « pas
les hommes des femmes prennent et pas les femmes à des
hommes sont», ce qui est conforme au génie latin : «non
accipiunt uxores, neque uxores etiam sunt viris». Syriaque :
«ils ne prendront pas de femmes, et des femmes ne seront pas
à des hommes».
Liberté dans la traduction. — Dans le paragraphe consacré au
caJfiue de la version arménienne [supra, p. Ao/i), on a pu
constater que les cas étaient nombreux où l’arménien reprodui-
sait servilement le texte grec. On rencontre par ailleurs de nom-
breux exemples où les traducteurs arméniens ont fait preuve à la
fois de liberté et d’intelligence à l’égard du texte. Cette liberté
relative ne les mène pas jusqu’à l’infidélité, et le texte qu’ils
obtiennent montre au contraire qu’ils rendaient intelligemment
un original où le procédé du simple calque n’eut pas été de mise.
En voici quelques exemples.
Mt., I, 6. — Le texte : ex Tfjs toC üùpiov «(David engendra
Salomon) de la (celle) d’Lrie» était suffisamment clair pour des
lecteurs grecs; il ne l’était pas assez pour les traducteurs armé-
niens qui traduisent: /» nt-iiltiy «de la femme d’Ou-
ria »; le procédé arménien s’imposait; ou ne pouvait pas traduire
autrement le grec. De même en svrianue : «ex uxore Uriae»,
^ A \ ‘
Ufojÿ otl^l
Mt., IV, y. Z : uml, utf jIiuhi II i nphuij l,
IJl, «dit à lui de noureau Jésus : il (‘sl écrit (pic, . , », tandis (pie
/(70 COMPARAISON WKG LES DIVERS TEXTES.
le grec, d’accord avec la Pecliitlo, porte: s(pt] avTÔi à X-narovs'
'ssd'kiv yéypoLTi'iot.i, On lit : ■zsoiXiv o Iria-ovs en it sy', et omission
de 'ssaXiv en sy® pa. n’est pas à la place de 'tsaXtv; il
est là pour avoir son sens de «de nouveau»; mis après le mot
«Jésus», on l’eût tenu pour le participe passé «s’étant tourné»
(: Jésus s’étant tourné).
Vit. , IV, y. — Z : ifu^u luiJlrLii^i inmy «Cela tOUt à toi
je donnerai», pour rendre le grec : tocStoc <701 tsavra Scoo-co. L’ar-
ménien use de liberté à l’égard de ce texte, ou bien se conforme
à la leçon : . . .Tsawa. aot en Ta Ir Kgg (LA
892 12/u). Pechitto : «ces choses toutes à toi je donne-
rai»,^L) Syr. sin. om. zsavja, par suite,
vraisemblablement, du flottement du grec. L’arménien a choisi
la leçon qui lui paraissait préférable.
Vit., V, Û5. — |je grec porte : èit) Sixai'ovs xoà dSi'xovs «...
sur les justes et les injustes n , d’accord avec le syriaque. Z : /r
luiifiuiitnÿ irt. i/tqwLnpujÿ « sur les justes et les pé-
cheurs ^1. L’arménien a au moins deux mots, u/u^hiuil. et lutT,
luuiiftim , pour (lire «injuste»; la liberté dont il use dans ce
passage est d’autant plus énigmatique que. Vit., ix, i3, il rend
exactement par : tjpjpqiufiu ujjp ijt/Irrjuji.npu « . . .les justes,
mais les pécheurs», le grec : . . .Stxai'ovs, àXXà àpiapTcoXovs.
Vit., VI, 2. — Le grec : dTiéyovcn tov picrSov avrœv «ils re-
çoivent leur récompense», est rendu littéralement par le sy-
riaque. L’arménien en use librement, lorsqu’il traduit : fiul^
Irii ijujiil^/ünytu «ceci donc sont récompenses à eux».
Vît., VI, 2 5. — Le grec: p-rj pepipvàTs Trj ^vyfj vp&v «ne
vous inquiétez pas en votre àme», d’accord avec le syriaque,
était sulfisamment clair par lui-méme. L’arménien porte : *//»
ilutidii niii..ny ^hpny «ne VOUS souciez pas uu sujet de
LA TECHNIQUL DE LA TRADUCTION.
671
vos âmes». Le datif, en arménien, eût été trop faible, pas suffi-
samment marqué. On l’a renforcé en ajoutant «au sujet
de».
Dans Mt. , vu, 3, «pourquoi rcgnrdes-tu la paille. . . et la
poutre. . . tu ne la remarques pas», le grec emploie deux verbes
différents, (^Xé-Trets et ov xarai^oeîs, comme le syriaque. L’armé-
nien emploie un seul et même verbe ; mlruuiblru « tu vois » et
n^uilruujblru «tu ne vois pas».
Mt., VII, G. — L’expression grecque et syriaque : èv -rois
uroa-tv aÙTcSr «aux pieds d’eux», est rendue en arménien par le
singulier: nuih «au pied». Le traducteur arménien ne suit
pas servilement l’original et emploie une expression toute faite :
u/n nuhi fouler au pied» (=aux pieds).
Mt. , VII, 9 5. — 7j-. Itl. itu/fuh-gfîh ijmnih/ij «et frappèrent la
maison», tandis que le grec, d’accord avec le syriaque, em-
ploie le démonstratif : xai 'apocréirscra.v t»? o/x/a èxsîvri. On aura
trouvé que l’article («) suffisait pour rendre le déterminatif :
êxstvr].
L’arménien fait preuve de beaucoup de liberté, mais non
d’inexactitude, lorsque, Mt. , viii, 3, il traduit «il
toucha», par <Çu/unjg «il fit parvenir»; car Mc, viii, 99, le
grec : iW av-rov ai|/>jTaj «qu’il le touchât» est traduit en armé-
nien : y/l «afin qu’il s’approchât de lui». Ce
même grec : iW dyprirat avrôiv, Mc, x, i3, est traduit dif-
féremment par l’arménien : y/i ^nym «afin qu’il
posât la main [sur] eux». Cette façon de traduire se rapproche
du syr. sin. ; «afin (ju’ii posât sa main sur eux», tandis que la
Pecbitto revise sur le grec: afin qu’il les touchât», «oouaj*
yooï^. Enfin, Mc, v, 3o, -ris ^(/ov ri'\>orro twv if/ajiW (^ifxotTicüv
[xovon [D] it vg) «qui a touché mes vêtements?» est d’accord
COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
hl'J
avec ia Pochitto; lacune en syr. sin. L’arménien traduit lil)re-
ment, mais en donnant bien le sens : fi ^utu^
^iT «qui s’approcha vers mes vêtements???.
Alt., X, 3o. / : u^i ^Ir^i IjL uiill.'ïiuipj l'ul^ ^tr^i qilui^
4 «mais votre aussi toute donc chevelure delà tête
comptée est??, ce qui n’est ni l’ordre du syriaque sinaïtique ;
«et si aussi les cheveux de votre chevelure sont tous comptés??,
ni celui de la Pechitto : « vestri autem etiam capilli capitis vestri
omnes numeratl sunt??, ni celui du grec: üf/cài» Sè xai aï rp/p^es
lijs x£<paXris zràaai yipiQ[j.-n(xévai ‘sla-i'v. On relève : aXXa au heu de
vfjLcov Se en 1“^® (D) it KX. Cette variation cjue l’on relève dans
l’ordre des mots prouve la liberté dont disposait l’arménien pour
rendre un original qu’il ne pouvait pas traduire littéralement.
Voici quelques exemples qui montreront que l’arménien, sans
être esclave du grec, s’en rapproche plus que du syriaque.
Alt., xni, 1. — jini^ni^iÊ «en ce jour-là??, traduit
parfaitement: èv rrj rjpepa êxsi'vti. Syriaque : «in lllo autem die??,
Nt-
Par contre, Alt., xvni, i. — juiJliT winni «en ce jour-là??
ne rend pas littéralement êv èxslvri otipa de la plupart des mss.
grecs, d’accord avec la Pechitto. Mais : vfxspa «jour?? au lieu de :
&?pa «heure??, en Ta (33 0 'joo 1682
2193 1 là 2/1 617 1676 etc. 7 1 3 ) af it sy*" Op.
Alt., xwi, 1 1. — juiJIriiujjb (hunT «à toute heure??, «à tout
moment??, d’accord avec le syriaque: pour rendre le
grec : -tsavioie. Mais : où wa^Tore, d’accord avec le syriaque :
P, est rendu par l’arménien, prohahh'ment par pure
raison littéraire, par : « pas constamment??.
Ce même mot " coislamment?? est employé. Aie,
LV TECHNIOUK DE LA TRADUCTION.
i73
XIV, /k), pour rendre le grec: xa.d' vfjiépav et le syriaque
«chaque jour», «journellement».
Par contre, Mt. , viii, i3. — jujunufi «en ce jour-
là» ne rend pas le grec : èv rj; Spa sKsivri , ni le syriaque: «à
cette heure». Mais on lit : vpsp^ «jour», au lieu de : copa
«heure» en ('^oo i4aà), qui ne sont pas tons les
mêmes mss. que pour Mt., xviii, i ( ci-dessus j.
Mc, VI, 45. — L’expression arménienne : ‘hnjii é^unTu^^ «en
ce même temps » est destinée à rendre le grec svOûs et le syriaque
«aussitôt» |^.M,:ioo, tandis qu’ailleurs le même mot grec svOùs est
rendu par l’arménien : «aussitôt», Mt., ni, i6;
IV, ao; Mc, I, i8; II, la, etc.
Mc, XI, 10 (qj. Z : o^i<^‘hlriuf nfi jiuhnL%
UÊlrtniAi «héni [toi] qui viens au nom du Seigneur». Le texte
grec sv'koyn fiévos b épyôpsvos èv ovopari xupi'ov n’indique pas la
personne. Le traducteur arménien, n’ayant pas de construction
semblable à sa disposition, a dû se décider pour une personne;
il a pris la seconde. Au contraire, la traduction syriaque a le
verbe à la troisième personne du singulier.
Mt. , xx, I). — Yf/'" "toute la journée» (: littéra-
lement «le jour jusqu’au soir») ne traduit pas littéralement
le grec: rjaépav, syriaque «die hoc toto». Le traducteur
a recouru à une locution arménienne équivalente.
Mt., VIII, 9,1. Z : . . .y/» ‘liuil^u jJ luijirylty
fiiT « . . .(ordonne) que j’aille d’ahord que j’enterre mon
père», pour traduire : STnTpe^^bv pot 'apcoTOv à-TreXOeiv xcà S-a-
\J/ac . . . , comme en syriaque : « . . .d’ahord aller. . . ». La con-
jonction «et» entre «d’ahord» et «que j’enterre» manque en
arménien. C’est un procédé courant en arménien de juxtaposer
(leux ou plusieurs verbes,
hlli COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , XI, 7. — Z : inb'uuflib'i jinhiummui^iL
«qu êtes-vous sortis voir dans le désert? jj. Le grec porte : t/
è^rÇkOajs eis Trjv ëprjfxov ^-eda-aadai , d’accord avec le syriaque :
tt qu’êtes-vous sortis dans le désert pour voir? 55. La construction
était compliquée; l’arménien l’a simplifiée, en traduisant gauche-
ment.
Mt., XI, 8. Z : Jiitfiq. ji
ifuiiiq^ujplruj^ « un lioiume de vêtements de mollesse orné » , tra-
duction libre mais exacte du grec : ctvOpwizov év fzaXaxo7s rjp-
Çitecrpévov. On relève : paXctHois ipariois en Ta Kgg 1-2 20
(BnZ). Syriaque : «un homme qui est vêtu de vêtements mous».
Au même verset, Mt. , xi, 8, l’arménien emploie un autre
verbe, différent du grec, mais rendant le même sens ; tu<^iiiutu^
np ifiptr^lrut^ trîi . . . « voici , ceux qui de dé-
licats [vêtements] vêtus sont. . . tandis que le grec porte :
iSoi) ol TOL paXaxà (popoSures. . . — Syriaque : «voici, ceux qui
de [vêtements] délicats sont vêtus. . . ».
Mt. , XI, 18. — Le grec : ^XOsv yâp l&}ixvvt)s est d’accord avec
le syriaque ; «cur Jean vint». Arménien ; Irl^ jntl^nib^Ll^u «vint
Jean»; omet «car», parce que ce mot n’était pas facile à rendre
en arménien.
Mt. , XI, iq. L’arménien ; puiphliuiiP Jiuputiii.npiug Iru
JL rpuLnptug « ami des douaniers et des pécheurs » , traduit
comme il l’entend le texte flottant du grec ; izX(avS)v (pCxos xoà
àpapTOüXâiv (éditions), . . .(p/iXos tsXcovojv en H^-®'’bo 1“*'’'^
«ci.1211 ^129 ^201 q8 168g 983 788 etc. 2i3 157)
r KX Aug sy*""^ — • • • ctpaprwX(ov (piXos en (966)
it'”'" c h f fp- vg. Syriaque add. : «e< ami. . . ».
Alt., XII, hk. — Z : fiAupJugg mnJu fiJ' «je retournerai
dans ma maison», d’accord avec : sTnal péipco sis rbv olx6v pov en
LA TECHNIOUL DR LA TRADUCTION.
CEGkLMSUVXrAn. . . , et ia Pechitto. Les autres textes, sur
i’autorité de nBDZ. . . : sis tov oÏ>c6v fxov èTrialpé^oj. Syr. sin. :
«je retournerai [et] irai tà ma maison».
Mt., XII, /l8. / : miuintuuliiujh^ Êrtn n^i
iuutuy^ ^uM Itl. luut, : «il répondit à celui qui parla à lui et
dit», en désaccord avec le syriaque et le grec : ô àmox^[,Bs\s
siTTSv Ta5 XéyovTi (xv^w (sittovti au lieu de \syovTi en kgg
[CLA]). L’arménien ne traduit pas rigoureusement le grec
et ne peut pas le suivre exactement, parce qu’il considère que
Xe'yovTt dépend à la fois de dTroKpiôei's et de slusv.
Mt. , XIII, 8. Z : 4/' , Itl. np
uhuiL.np , Itl l^p np frplruiiujunp «était que cent, et était que
soixante, et était que trente», pour rendre le grec : i p'ev éxarév,
»6 Sè é^tfxQVTa, 6 Sè Tpiaxovra. Syriaque : «il est que cent, et il
est que soixante, et il est que trente».
L’arménien use également de liberté, Mc, vi, ko, lorsqu’il
rend ; xcnà éxarov xat xcnà ’ZSsvTifxovTa par ; n^p <Çuip^Lp Itl.
nLpjftunifu «où cent et où cinquante». Mqll : np <^ujpfii-p h u
9 9
np j^«rti_^«que cent et que cinquante». Svriaque : iJbo |Jbo?
.I»o «que cent cent et que cinquante cinquante»,
«centeni et quinquageni».
Mt. , XIV, 9 3. — Z : uhnp t,p «là il était seul», plus
conforme au génie de l’arménien , pour traduire : p6vos éxsi.
Syriaque : «seul il était là».
Mt., XV, q. Z : nuunÊ-yufhlili ifuipn^unnhutni.^^i^iu
iliJuipif^Ipuii mujtnnL^pIriupi «enseignent des doctrines com-
mandées par les hommes», à l’appositif, comme en grec; Si-
Sda-xov’Tss SiSao’xdXtas èvrocXpara àvOprÔTiav «enseignant des
didaskalies commandements des liommes». Svriaque : «qu’ils en-
seignent les doctrines des commandements des fils des hommes».
/i76 COMPARAISON \M-:G LES DIVERS TEXTES.
L’hébreu, Esaïe, xxix, i3-iA, porte ; « . . .etcjuele culte qu’ils
me rendent n’est qu’une leçon apprise des hommes??, '.nni
nnr:'7p d’'P*:n m.îjp ■'nfs* Les lxx ; ixarriv êè a-sêovrai fxs, (5'<-
SâiTKOVTss êvTaXfxona àvOp'jjTiwv xai SiSa<TKaXi'as.
Alt., XV, ?2 3 . / : Itl. “iiiu n^lrui\iJiu uf^iuinuiu^tiuiîi^ «et
lui ne donna pas à elle réponse??, tandis que le grec porto ; à Sè
ovK ÙTrexpiOrj avTtj Xôyov, ce que traduit exactement la Pechitto :
«ipsevero non respondlt ei verbum??. Le syr. sln. se rapproche-
rait de l’arménien ; «lui donc ne donna pas à elle de réponse.
Alt., XVII, 5. — Le grec : iSov vs(péXtj (pwTSivrj èirsaHiacjev
avTovs, était malaisé à rendre littéralement en arménien, qui
porte : m^Çuj luifu^ I^nmujt-np <Çni[tiib^ hqlrL. ^ ^bnyiu
«voici un nuage lumineux ombre devint sur eux??. Lacune en
svr. sin. Pechitto d’accord avec le grec.
De même, ibidem, Irrjb-i- jiuJlunJu Iri- tuul^ «une voix
fut du nuage (ablat. ) et dit (indic. prés.)?? traduit librement le
grec : xoà iSoù (pcüvt} éx Tfjs vsÇisXris Xsyova-a. Lacune en syr. sin.
Pecbitto : «et une voix fut du nuage, qui disait??.
Alt., XVII , '7. L’arménien ; In- Juiinm-gbnni^ jfium-U fLni-n.\i
lr<Çun, ifb ngiubl, hi- luul, « et s’étaiit approché Jésus le poing
tendit vers eux et il dit?? est une traduction libre du grec: xcù
’OspocrrjXSsv b Itjo-oSs xai à-^f/dfxsvos avTûv eiitev. Lacune en syr.
sin. Pechitto : «et s’approcha vers eux léchou et toucha eux et
dit ??.
De même, Alt., xviii, aq. — L’arménien : ujpn
S-tun.u^uil^g^^ lun ntnu %n^iiu «donc, étant tombé le co-servi-
teur aux pieds de lui?? traduit librement mais exactement le grec :
•zssaùjv ovv b auvSovXos avTov. 11 est vrai qu’on lit : ... avrou sis
jovs ■zaoSas wtov en Tôt Kgg (C^ 33 à laAi).
LA TECHNIQUE DE LV TRADUCTION.
Ml
Mt. , XIX, 38. — L’arménien : i/lnmu/bif^ujir if iu^utnlrujlb
ttdans une autre venues ne traduit pas rigoureusement le grec :
èv Tfi 'sfa.Xiyyevscri'çi, mais en rend bien le sens. Syr. sin. : «dans
la naissance nouvelle», ; Pecliitto : «dans le
i> ^
siècle nouveau»,
Mt . , XXII, 1. — Z ; Y lufiilriu^ miuuiuiu^ufu^i IruijliunLU
ht. utul, y^nutu tttrtuil^o^ «de iiouveau répondit Jésus et il dit
à eux en paraboles», pour traduire le grec ; xat àTroxptôs'ts à
ItjcToCs TSakiv eluev èv -arapaêoXaî's otv-roïs Xéycov. La liberté de
l’arménien procède du flottement grec , oii se rencontrent les
leçons : . . .entev vsakiv en ^33 yg Qp
Eus Xp; . . . avTots 'usaXiv en af it pa; zsaXiv oLiroxpiOeis en Ta
sy"; aiToxpiOeis zsaXiv en 1°®^* (iSy/l) syP; om. sraXiv 1200^302
(990 9/15 F) r-*” Xp.
Mt . , XXIII, 3 3. — Z ; luf^ithitfit 4/' utn'iihi^ «ceci conve-
nable était [de] faire», traduction libre du pluriel neutre : raî/Ta
iSsi Tffoiïja-ai. Syr. sin. : «ceci donc faites, et cela ne laissez
pas». Pechitto : «ces choses-ci donc il fallait que vous fassiez, et
celles-là non que vous omettiez».
Mt. , XXIV, 3. — - Z ; ht. t^tittF “hiuth •^Y/'Z/ Y*"/'-
fuiinhujiïit « et ou bien quel signe sernil de ta venue » , traduction
libre du grec ; xcà ii tô arjuslov a-fjs ^^apovai'as. Syriaque :
« et quoi le signe de ta venue», )l) «« U^o.
Mt. , XXIV, 6. — Z : Y if 1)2. « soyez circonspects »
(prenez garde), pour rendre le grec: ôpaTe. Syriaque : «voyez»,
oJL».
Mt . , XXIV, 6. — Ici encore , 1 arménien : y/* •ntttftut ^J^h^
itghif' tuinrhugitfi ^ht. L, Ifittuiutfiuté- « Car nécessité est
I d’jêtre à tout ceci, mais pas encore est la (in» rend à sa façon
le grec ; Set yàp sravra yevéa-Oai, àXX’ oîin'j) éaTtv to liXos. La-
/i7« COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
cune partielle en syr. sin. , qui n’a que «... mais ce n’est pas
encore la fin». Pechitto : «oportet enim ut haec omnia fiant; sed
nondum finis».
Ml . , XXIV, 8. Z : uiul^ujjli Itl. lupj uiJlrliu^i , , ,
«mais aussi ceci tout le commencement est. . . », traduction
libre de : Tsâvia. Sè raCra ... Le syriaque a aussi le plu-
riel : «haec autem omnia. . . »,
Mt. , XXV, AS. — Z : t/hfili Itl. « nu j’étais, et. .. . »; le
grec : yvpvos xcà. Mais ; «nu j’étais, et», en h sy*f'b
Mt. ,xxvn,35. — Z: « avec le sort » (instrumental),
traduction libre du grec: ^dXkowes xXripov. Syr. sin. : «et ils
jetèrent le sort sur eux» (sur les vêtements). Pechitto : «disper-
liverunt vestimenta ejus forte», JLoaas.
Mc, i, 28. — Le grec : dvBpcoTcos èv ■zsvsvp.aTi à.KtxBdLpi(p était
malaisé à rendre en arménien , qui porte : . . . uiji^ illt jnimt.J'
u^u 'l 'Ur t «... un homme dans lequel un esprit
impur était en lui». Syriaque: «dans lequel était un esprit im-
pur».
Mc, 111, A. — - Le grec : i^ealiv rots crdëëaa-iv àyaOoTioit}(jon
17 xaxo7ro£>;(Tai, d’accord avec Pechitto, qui porte «sabbat» au
singulier (lacune en syr. sin.) est rendu ainsi en arménien :
ft 2Jiif^!tup ni- ,
uin^tri «que convient-il dans le chabath, quelque chose [de]
bien [d’]œuvrer, ou mal [de] faire?». M(|; uifnf-uA l;
if^nfiA-/rf fl linfLUifiS^nL. liuififi fîlj^ujn^ilri^k-p^ly ^ujfi «que COll-
vient-il [d’jœuvrer dans le chabath: bon quelque chose faire ou
mauvais?». F : 4 im’d'uiii «quoi est convenable?». A :
pLUMiifi fib^iun^Llri^ hlJI^ ^j^l> q^nfi^h-f^ «boii quelque cliose faire
ou mauvais u'uvrer».
LA TECHNIQUE DE LA TRADUCTION.
470
Mc, III , 5. — Z: //. guiuJujJfj. « plein (le colère v ; grec : (mst’
bpyijs, (l’accord avec Pechitto : «avec colère Lacune en syr.
sin.
Mc , VI , 3 1 . Z : A-|_ ^tug uAïq^iuiF nuuilr^
«et (lu pain même ils n’avaient pas le temps [de] manger’?, tra-
duction libre du grec : xaJ oCSè (paye'iv svxctipcvv. Syriaque : « et
n’était pas à eux un endroit même pour manger. . . ??.
Mc, VI, 35. — Z : luLHLp «pendant qu’il
fait jourw, (F : tm-nupu liiuj , même sens), traduction
libre du grec ; xaî ijSv wpa. 'usoXktj- Syr. sin. ; «et le temps est
passé??. Pecbitto : «et tempus multum??, révisé sur le grec.
Mc, vil, flS. Z : npnj qnLiiutp ^/Irqhuj ^ ju^uy
mqà-y «dont la fille tourmentée était par un esprit impur??;
grec : fjs eiyev ^h ^vyct'rpiov olCtus 'avevp.a àxddapTOv. Syriaque :
«ciijiis llliae spiritus erat impunis??. C’est la construction qu’on
rencontrerait, comme en d’autres exemples, dans l’arménien
(supra, p. ^i5f)); ici l’arménien traduit le grec à sa façon.
Mc , IX , 1 3 ( 1 4 ). — Z : uuJpnfu « une foule ?? , contre le grec :
byXov •nroXiir ou zsoXvv oyXov ( I(p'’ '-soanio j,t-> q5,>i | laso l'iio [65q
ati’y 1089 M, ibyA, à'jü, i.Sgti]) et le syriaque: une foule
grande ?? , 11^
On relève que (pielques grecs, avec
lesquels l’arménien ne inarcbe généralement pas, omettent
ISoXvv : la'’*' 168 ^ a l> ^ /|57 [ 1354 ^\Y l589 21^3 1 90y
10/17].
Mc, X, 9. — Le grec rejette à la fin du verset le membre de
phrase : iseipoZovTss aCrov, tandis (pie le syriaque et l’arménien
le placent au début:' «or les pharisiens s’étant approchés en ten-
tant interrogeaient lui. . . ??, . . . t/iÆÆuinL^/rujj . . ,
Mc, XI, 9. — Z : 11^ iip fl Jiiipif l^u/iil, ^luiiituL «pas (pii'l-
([u’un d’entre les hommes s’a’ssil ??; A : /» Jiupif l^u/iil, iip “ini^
/i80 COMPAHAISON WKC LKS Dl\ KRS TEXTES.
intui. tal’entre les hommes pas (juelqu’un s’assit traduction
libre mais exacte du grec ; ouSsh ovttco àvOpoiTrcov xendBmev. La
place de ovttco est très llottante dans les mss. grecs (voir les ré-
férences apud von Soden); ce mot est omis en K. Syriaque :
«que aucun homme d’entre les fils d’hommes ne le montai.
Mc, xii, 9 5. — Z : nfi trb «qui dans les deux
sont?) (Mq : «p f^/r^ilfl/iju traduction libre du grec ; èv
Tois ovpavoU. Syriaque ; «qui dans le cielw.
Les idiotismes sont dilficiles, souvent impossibles, à rendre
rigoureusement d’une langue dans une autre. L’embarras c[ue
révèle alors la traduction fait découvrir du coup l’original sur
lequel opère le traducteur.
Ainsi, Alt., xii, 19, le grec : -nroo-w oùv Siatpépsi offrait une
réelle difficulté. L’arménien s’en tire en traduisant ;
np^juifi Itlij tun uilIti L ... « or donc , Combien encore
plus est l’homme que la brebis 55, ce fjui ne saurait être traduit
sur le syriaque : « combien donc est meilleur le fils de l’homme
que la brebis», ^ JLaj;.» ^?iJLsao.
Aie, v, 98. — Le grec : êarx^dreos que l’on rend par :
«(ma fillette) est a toute extrémité», ne pouvait pas être rendu
littéralement par l’arménien , qui traduit librement cet idiotisme :
4 [• «proche est de la mort»; AIE 999 : d/rfil ft
Jui<Ç ly «proche de la mort est»; Alq : 4/' t
«proche était de la mort». Ce flottement de l’arménien trahit
la diffiiculté du traducteur à rendre une expression grecque qui
n’avait pas son répondant en arménien. Dans le syriaque, il n’y
a pas le mot de «mort»; il traduit : «filia mea male affecta est».
Les exemples qui précèdent sont suffiisants, apparemment,
pour établir l’étroite corrélation qui existe entre l’arménien et le
LES NOMS PROPRES.
'i81
grec. S’il y a des ressemblances souvent frappantes entre l’armé-
nien et le texte syriaque de la Pechitto , c’est que ce dernier, on
le sait, est une révision opérée sur le grec.
A côté des rapprochements faciles à établir entre le grec et
l’arménien , il a été tenu compte des dissemblances , et là encore
le résultat a été en faveur d’une filiation de grec à arménien ,
dans l’état actuel des textes.
Les noms propres.
t
Voici d’abord deux exemples qui sont toujours écrits en abrégé
dans les manuscrits de l’Evangile, mais dont on a la graphie
pleine ailleurs.
Premier exemple. — Le nom propre « Jésus ?? se dit en armé-
nien : jftuHLu «Visons»; c’est la transcription pure et simple du
grec : Xt^crovs. La graphie svriaque est toute différente, qui écrit
'i'
ce mot : «lécbou», c’est-à-dire avec une chuintante au
milieu du mot , et sans sifflante à la fin du mot. C’est la forme
sémitique de l’hébreu ou devenu «Josué». La
forme arménienne repose sur la forme grecque.
Deuxième exemple. — Le nom de «Jérusalem» est presque
aussi fréquent que celui de Jésus. Or, ce mot s’écrit en arménien :
hpnuuiuq^tT « Erousalêm » que l’on doit prononcer : lérousalèm ,
à cause du Ir initial. Cette graphie n’est pas la sémitique; en
effet, l’hébreu orthographie ce mot : « lerouchalaïm » ,
avec une chuintante; de même, ie syriaque écrit :
«Ourichlem». Les textes grecs réputés bons et choisis par les
éditeurs portent : tepoaôXvfjia « lerosoluma», en xBC^DMSZF . . .
Mais on rencontre la graphie : UpovŒaXrjp. en C*EKLUVAn, etc.
Cette dernière orthographe est, à la chuintante près, celle de
l’araméen cVwT)' « lerouchelem " ( Cesenii's. Heln iiisehe.t iiiitl uni-
482 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
maisches Handivôrterbuch . . . , Leipzig, 1899, p. SAa). La sif-
flante du corps du mot répond, en arménien, à celle du grec; —
la vocalisation concorde avec Taraméen et avec une catégorie
nettement tranchée de manuscrits grecs.
Noms propres dans la généalogie de Jésus , donnée J-J 7.
— On suivra Tordre alphabétique , qui aura l’avantage de faciliter
les recherches.
Abu (Mt., i, y). — Grec : Aêta; syriaque : Jlü) (Ahia); ar-
ménien : wt ut (Abia). — Textes aberrants : G :
«Abbia»; FH : «Abiahîj. — AëiovS en 1033 «218*
(1689 983 788 826 5A3)pa‘‘'cÿ, Abiu en Abiuth en
g, AëiixS en (71 3)’ Aêtas au lieu de A€<a^ en H^-* (}<*)sa.
Abioud (Mt. , I, i3). — Grec : ÀSiovS; syriaque : «oidj
(Abioudj [syr. sin. : Xoj.=Drd «Abior»]; arménien :
«Abiouthjj; mais : «Abioud 55 en Mq M E 229. H :
. . AAjutL. . . « . . .engendra Abiouth.
Abioud engendi’a. . . w. — Textes aberrants : Aëiovr en
(kX*) c d (I“'î5 j^D] hiat), Abiutb en f g. Le flottement arménien
s’explique pai* le grec ou par le latin, mais pas par le syriaque.
Abraham ( Mt. , i , 1,2). — Grec ; . . . vloù kêpadix. Aêpaâg . . . ,
P P ^
indéclinable et sans h au milieu du mot; syriaque :
^ot;.d) « . . .fils d’Abraham. Abraham. . . 55, indéclinable, avec
h au milieu du mot; arménien : . . .ngr^Laj }^^iiui<JutJnL. :
ut<JuttP. . . « . . .fils d’ Abraham (au génitif j. Abraham
... 51. Accord entre l’arménien et le sémitique, quant à la gra-
phie du mot. Mais l’arménien prend une désinence casuelle
(Abrahamow), ce que ne fait pas le grec et naturellement pas le
syriaque.
Pour Abraham et Isaac , où le texte grec a -aa-, le traducteur
arménien sépare les deux a par/t, peut-être en s’inspirani de la
LES NOMS PROPRES.
483
forme sémitique du mot. Dans ia version latine, il y a un h en
Abraham, mais non dans Isac. L’arménien introduit h dans les
deux cas, alors que h en Abraham est le n [h) hébreu, mais
n (khet) dans Isahak.
Achaz (Mt. , I, q). — Grec : syriaque : JL-.) «Akhaz»;
arménien ; |^M/^«Aqaz». Textes aberrants : A;(,as en
(nC) af q.
Acheïm (Mt. , I, i4). — Grec : Ky&îfi en N‘*BGEKPürn, etc.;
Ap^tfi en n‘’ LMSV. Mais : A;i(pti' (Akhin) en Iv®*' “ iss 0.207 (aiqS
1 872 22 etc. O2N0 ib^) bo, et A;)^£iv (Akheïn) en H"''’
(A), d’accord avec le syriaque : (cAkiiiJ) et l’arménien :
«Aqin». Hébreu : DN'nx «Akhiâm» (1 Chron., xi, 35j.
La graphie «Akin» provient vraisemblablement de l’hébreu :
(Gen. xLvi, 10) ttlâkiiiTj. L’arménien est ici d’accord avec
le syriaque et avec des mss. grecs ( AD j , accompagnés d’une
traduction latine. On verra plus loin les rapprochements à faire
entre l’arménien et le Codex Bezae.
Aminadab (Mt. , 1, k). — Grec; A/xivolSolG; syriaque :
ea.AoNQV « Aminadab’j; arménien: \\/f/Ltuii.tuff. « Aminadabr.
— Textes aberrants : AfxivaS(X(x. en kF etc. Hébreu ; « Ani-
minadab^j (Exode, vi, 28; Nombres, 1, 7).
Amon (Mt. , I, 10). — Grec : Aacov en EKLMSUVH-. eic.:
syriaque : ya») «Amounw; arménien: \^^Jni/^ «Amôn». Mais :
AfjLMs (Amos) en NBCD''“MrAn*, etc.; et |\/ni/f/ ( Amùs ) en M
E2 2()H. Le llottement aiménien est conditionné par le llolte-
ment grec, provoqué lui-mêrne par le llottement hébr(*u :
(Ammonj, Nombres, xxi, 2/1, etc.; pDN (Amon j , 2 Chron.,
xxxiii, 21, ou ( Amots ) , AfAcés , 2 Chron., xxxii, 20.
AflAMfMt. , I, 3, 4 ). — Grec: Apdfx: syriacpie : " \ram«;
armériKMi : Araiii''''.
m COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Asaph (Mt. , I, 8). — ^Grec: Ào-a(p; arménien:
«Asaph:?. — Syriaque : JL») «Asa», d’accord avec Aaa en Kgg
jjejcioiG J37i (892 12A1). Le flottement provient de l’hébreu:
qoN «Asaphj: (Ào-a(p), 1 Chron., vi, Sg, etc.; ndn «Asa::
(Ào-à), 2 Chron, xiv, 1.
Azôr (Mt., I. i3, i4). — Grec: ÀÇwp ; syriaque: ïojL'^
«Azour»; arménien : «Azôr::. Cf. “lUJ? «Azzour», Néhé-
mie, X, 18.
Babylone (Mt. , 1, 11, 12, 17). — Grec: BaêuXôîros «de
'h P
Babylone:? (au génitif); syriaque : «de Babel»; armé-
nien : ^\tup.h-iwÿLnÿ «des Babyloniens»; BEF :
yung'^ M : ^\tufLb-qtugL.ng \ H : ^\iufLtrqnij^^ «de Babélôll »
(=de Babylone), mais: ^Kiuitlrquign^ «des Babyloniens », au
V. 12.
Ici, l’arménien a adopté l’usage «Babel:;. Le mot Babel est
dii à l’influence syriaque; il était fixé dans l’usage
BoÈs (Mt., I, 5). — Grec : Boes en (B n pap‘)“ af;
Boos en H^3 i«.2o- ((; 33 ^5^^. BooÇ en EKLMSUVrAn;
P
syriaque : «Boaz::; arménien : «Boos?: ( Mq :
[Knilptlu = hwws) , qui marche ici avec le Codex Ephraemi
(C = H^^). Hébreu: îy3«Boaz::, Butb, a, i5, etc.; 1 Chron.,
a, 11. Lacune en D et 0.
Booz. Voyez Boès.
David ( Mt. , i , 1 , 6 ). — Grec : Aay/A ou AavsiS, toujours avec
un S (d) final, d’accord avec le syriaque : j-o? «David?:. Armé-
nien : «Davvith:: , orthographe constante. L’hébreu or-
thographie : “n ou t:!/! «David::, toujours avec t (d) à la fin.
La graphie arménienne ne s’explique pas par le sémitique.
Cf. Genèse, xi, i).
LES NOMS PROPRES.
A 8 5
Le th final de l’arménien (Dawith) ne s’explique par aucun
fait connu, ni du grec ni du syriacpie. Même observation pour
Abioud, Elioud, etc. Le S final n’existe en grec que dans des
mots étrangers; sans doute, les Arméniens ont reproduit une
prononciation de ce S final comme une sourde douce en grec,
9P
Eléazar (Ml, I, i5). — Grec: EXeaÇap; syriaque :
« Eliazar ’î ; arménien : " EHazar’i en MqABC;1.7A^
« Eléazar 55 en ME 929. Hébreu: njs?bs « Elbazar55 (ÉXea-
Çàp) en Exode, vi, 28; Nombres, ni, 9,4, 3û, etc.; —
rtElhazar55 (ÉXjoÇap) 1 Cbron., xxni, 21, 22; ^ «Eli-
bézêr55 (EXia^ap), Gen., xv, 2; Exode, xviii, 4, etc.;
«Elbazar55 (ÉXia^ep) 1 Cbron., xn, 12 (où l’hébreu porte:
■i2î'?x = EX<Taêa^). Dans l’Evangile, le grec a toujours EXeaÇap
(d’après von Sodenj; la graphie EHazar de certains mss. armé-
niens provient sans doute de l’Ancien Testament.
Eliakeïm (Mt., I, 1 3 ). — Grec : ÉXtaxe/fz; syriaque :
«Eliaqim55 ; arménien : ftEliakim55, d’ac-
cord avec EXiaxjp en K* Ia93 (seult. iina 1-2 ^129 seuil. 1)
^ a -3, .1083 11580 1 no go laP ^6, Ptc 565 ,582 34,^
M 2i3 OSiNOn 1187 479 i3q6). Hébreu : «Elia-
qim55 2 Rois, xviii, 18; 2 Rois, xxiii, 34; 2 Cbron.,
xxxvi, 4.
Euoud (Mt. , i, lA, i5). — Grec : EXiou^; syriaque :
«Elioud 55; arménien : «Elioud 55; (i ; \\q/tni./c/
« Elioutb 55. Textes aberrants : EXioi/t en ( N*), EX<oy0 en af /’;
EXiouf/en h g. Hébreu: ou Nin'’'7N «Elibo iv (i.xx: ÉXioé^,
I (diron., XII, 20); l’hébreu ne connaît pas la graphie: Elioud.
La variation arménienne provient ou du latin ou, plus vraisem-
blablement, du grec; cl. .siipm , s. v. Damd.
Esrom (Ht., I, 3). — Grec: Éo-pfiéfz; syriaque : yôt-JLCtHr-
tsi-oun-5; ju'inénien : «Kzrôn*’. Hélireii : p-'Sn «He-
'(86 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
tsron», devenu Èa-pcûfx chez les lxx, en Josué, xv, 3; Ruth, iv,
8; et Ecrpoôv (Esrôn) i Chron., ii, 5, etc. d’arménien suit la
graphie sémitique, reproduite par une partie des textes latins.
Le Z de l’arménien indique une prononciation grecque.
Ezéchias (Mt., I, q, lo). — Grec: ÉÇex/as, avec s du nomi-
natif à la fin du mot; syriaque: «Hézaqia»; arménien :
« Ezékia » ; hébreu : njpî.n « Hizeqiah w , rendu par les
lxx: en i Chron.; iii, sS, etc., et ÉÇexias en Rois,
xviii, 1, 10, etc. Dans tous les cas de ce genre, l’arménien,
comme de juste , ne tient pas compte de la flexion grecque.
IsAAC (Mt. , I, [9). — Grec: îo-aax, sans h; syriaque :
Lcn . ) «Ishaqw; arménien : «Isahak». Textes aber-
rants : laaK en (x*) af; Isaach en f. Hébreu : pns’ «litse-
haq » , Gen. , xvii , 1 y, 1 9 ; xviii , 1 9 ; xxi ; — et « lisehaq » ,
Amos, VII, 9 et Ps. , cv^ 9. — Cf. s. v. Abraham.
Jacob, le patriarche hébreu (Mt. , i, 9). — Grec: loxcüê; sy-
riaque: «la'qoubw, avec nm, comme en hébreu : 3pi*'.
et 3ipy'. « la'aqob » , Gen., xxv, 96; xxvii, 36, etc. Arménien:
(^^lulini/p. «Yakôb» reproduit la graphie greccpie. Ce mot est
indéclinable en grec : psTci . . . laxcàê (Mt. , viii, 11); ô B-sbs
ïatxàë (Mt. , XXII, 39 et Mc, XII, 96); tov iaxcé^(Lc, iii, 34);
îaxfiàê (accusatif, en Le, xiii, 98); B-ebv laKooS (Le, xx, 3 y);
ïaxù)ê (datif, en .In, iv, 5), et laxcàê génilif, en Jn, iv, 6,
I 9). [Pour la forme hellénisée de ce mot : Idxeoëos, \o\t infra,
p. 099, s. V. Jacques.] Le nom du patriarche hébreu se décline
en arménien : (^tulfni/pni. «avec Yakôb» (Mt. , viii, 1 1);
iniJinnt-iuS- ilpiy « le dieu de Yakôh n ( Mt. , xxii , 3 9 et
Aie, XII, 96); nfi «(fils] de Ynkôhv (Le, iii, 3 A];
«Yakoh’î, accusatif (Le, xiii, 98); ifuiuinni-&nj
« Dieu de Yakôh n (Le, xx, 3y); Jn, iv,
[) ; , , . hin , , , « , , , CjUe doona YflIiÔl}
LES NOMS PROPRES.
'(87
à son fils ... J? ; Jn, IV, 6 : tLiqpifiLp Jli (^tul^nilpLu^ «... source
une de Yakôbv ou « . . .« Yakôhv; Jn, iv, la ;
Jhp ^tulfnilpL « que notre père Yakôb v , nominatif.
Jéchonias (Mt. , I, 11, 1 9 ). — Grec; \e-)(ov(oLs, avec .s final;
syriaque : «loukounia»; arménien : «Yéqo-
nia», A ; «Yéqôni’?, F : «Aoqônia??.
Hébreu : «lekonia», «lekania», «lekania-
hou», «lehoiakin», rendus par le)(^ovi'a5 dans les lxx.
L’arménien a le début du mot conforme au grec, et la finale
conforme au sémitique.
Jessaï (Mt. , I, 5, 6). — Grec ; leo-o-aé; syriaque :
«Ichaï»; ABCF : {^b-uu^ «Yessé»; Eaaq : (^Iruulr «Yessé’i;
H : «Yêsê». Hébreu: ’Çi’N «Ichaï», i Cbron., ii, i3:
«Ichaï», Ruth, iv, 17; i Sam., xvi, i,etc. L’arménien, d’ac-
cord avec le grec, n’a pas la chuintante du sémitique.
}>
JoATHAM (Mt. , I, q). — Grec: loaaôafz; syriaque :
«louthamw; arménien: (^ni/ajp^uiiT «Yôatbam» ( Mq :
« Yôaphathjî j. Hébreu; □ni'' «lotham». Juges, ix, 7; a
Rois, XV, 3o, etc. L’arménien est d’accord avec le grec.
JoBED (Mt., I, 5). — Grec: syriaque : «'Ou-
bid » ; arménien ; {\‘Lp^^P «Obêth»; AC : Wlp-bp^ «Obétb;
E aaq : «Obêd??. Hébreu: ■^3iy «'Obed», 1 Cbron. xi,
67 (lxx : ico^TjOy Textes aberrants : YlënS en K, Obeth en aîg q.
JoRAM (Mt. , I, 8). — Grec : I&>pa/a; syriaque: «lou-
ram n ; arménien : y^nijpiiitr « Yôram v (C : « A ram » ,
ytuuL. q^nilptuiT «Aram engendra Y()ram», d’accord avec : Ico-
aa(paT Se syevvtjaev tov Apafi, Apafi. . . en (ioq3|.
Hébreu: ünin^ «lelioram», 1 Rois, xxii, 5i. etc.; □ni'' «lo'
pam», •>. Sam., vin. 1 0, etc,
488 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
JosAPHAT (Mt. , 1, 8). — Grec : IcjoraÇ/ar; syriaque :
Jt'.iajLôoM « lohouchaphat ?) ; arménien ; {^niluiutfttuut «Yôsa-
phat»; MqM E '2*10 : « Yôsaphatli ; CH :
liiufLiup^ «Yôsabath. Textes aberrants: nao-aCpa en G*, D'“: toi-
g-aÇûK^. Hébreu : « lehochaphat , i Rois, xv, aA; a
Sam., vm, i6, etc,
Joseph (Mt. , i, i6). — Grec: iwcr»?^ ; syriaque : Aasol
«lauseph»; arménien: «Yôsêph», Hébreu:
«lehosepbj), Ps., lxxxi, 6;etqDi‘' «Joseph», Gen., xxx, a 3 etc.
JosiAs (Mt. , I, 10, 11). — Grec : \oj<Tia.s\ syriaque :
JL^al «louchia»; arménien : «Yôsia». Hébreu :
'in;!ÇN’ « lochiyahou » , Jér. , xxvii, i (lxx; et in’tÿiN'i
« lochiyahou » , i Rois, xiii, a , etc.
JüDA, le patriarche hébreu (Mt. , r, a, 3). — Grec: loupas;
syriaque : )?oom «Ihouda»; arménien: {^nLÊ^iu «Youda». Hé-
breu: niin’ «lehoudah», Gen. , xxix, 35, etc. Textes aberrants :
loy^a en 1^207 ^a-i (i5iy J{j. YouSd est fréquent chez les lxx.
Mais ioü^a (au génitif) Mt., n, 6; Le, t, 30; ni, 33. Voiri?0Yi„
s. V, Judas et Jdde, p. 537.
Manassé (Mt. , I, 10). — Grec : . . .^ov M.a.vaaaij , Molvolu-
a-rjs ... ; syriaque : «Menaché» et JL^iTidv (accus.), pas de
différence entre le nominatif et l’accusatif; arménien :
‘huMut^ . Juihuiul^ ... «... Manasê. Manasê . . . » , meme as-
pect au nominatif et à l’accusatif; M : tjJluLuiuul^ «Manassé»
avec deux s, comme en grec. Textes aberrants : tov M.a.vaa-ar)v
en 30 413 ^1220^1 mr, ^33 ^4^4 34^^
O2N0, Aya) K'' it Wg (af -cm'""); et au lieu de Mayato-ir»;? ,
on lit : Mavaxrariv en j'g(i) tandis que
‘') Von Soden commet ici une erreur. Les éditions du Valicçimis de
et (jp Tischendorf donnent M50’a(T(T>/,
LES NOMS PROPRES.
/i89
Tisclîondorf porte : n'’B fxavaacTr} Se. Hébreu : n^:p «Menach-
cliéjj; Gen., xu, 5 1, etc.
Marie (Mt. , i, 1 6 j. — Grec (éd. von Soden) : Mapiâix (Jacob
engendra Joseph; Joseph, auquel fut fiancée la vierge Mariam,
engendra Jésus dit Christ); éd. Tischendorf : «Jacob engendra
Joseph le mari de Marie (Mapia?) de laquelle est né Jésus dit
Christ Syriaque : «Jacob engendra Joseph, le mari de Mariam
( de laquelle est né léchou. . . v (Pechitto); syr. sin. :
«Jacob engendra Joseph; Joseph avec qui la vierge Mariam était
fiancée, engendra léchou. . . Arménien ; (^ujlintlfL
f apm-iPlijoulr^lruji if^Y^iup^utiP
linju ‘jnpill; é-%ujL^ •^punuu . . . .«Yakôh engendra Yôsêph, le
mari de Mar(^mnh (gén. de Mariam) auquel fiancée Mariam
vierge, de qui naquit Jésus. . . ». fi <129 : «Ma-
nama» (de Marie); Mq AH : «Mariamah» (de
Mariam); F : \^^iupfi/rJù^ «Mariémab» (de Mariam)» A part le
grec : Mapias, il y a accord entre les trois textes. Hébreu :
D’ip «Mireiam», fix., xv, 20, etc.
Matthan (Mt., 1, 1 5). — Grec : MaTÔav en iVCfihLMPSUVF
AH. . . QiMoBOav en (B* pap' 0); syriaque :
«Mathan»; arménien : W^utinlJuîij «Matthan», accord avec la
grande majorité des grecs. Textes aberrants : Marias au lieu de
Max^de (Je en H'^^*(.3.3) af Hébreu; |np «Maththan», 2 Chron.,
xxiii, 1 7, etc.
.Naasson (Mt. , i, l/l). — Grec: ’^a.aaafôv. Nao-orwi/ en LA;
syriaque; yoawj «Nahchoun»; arménien: '^[pninnnil^ «]\aa-
sôn » ; Mfi22q ; '^y^uiujuuntj^L «Naassùn»; H ; ‘iiniuml^i «i\a-
sùn». Le llotternent arménien provient du flottement grec.
Ifébrpu : «Nahechon», fix., \i, 2.3, etc.
0/F.ix (Mt,, I. S-(j ). — Grec: . . .tov OÇiW, O^/ats. . . ; sv-
(jaque: «rpujîia’i; ai'ménjen : «Gzia», Hébreu ;
'i90 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
xjy ct'Ouzzaj), nv «'Ouzzi??, innnx « Aliazeiahou » , etc., que les
i.xx rendent par : Ô^e/, Ôî:/, ÙKetd, ÔÇja, etc.j
Phares (Mt. , i, 3). — Grec : ^apés-, syriaque : j;.S
« Pharts V ; arménien : <[>tufi^u « Phares », M E ‘î 9 H : <]>ui^»/rM
ft Phares». Hébreu: 'ù*v“)5 «Phare'ch», Esdr., ii, 3, etc.; y“iD
ftPhéréts», Gen. , XXXVIII, 99, etc.
Rachab (Mt. , I, ,5). — Grec : Pa)(^aë; syriaque: ca-*» «Rhh»;
arménien : /r ^n lrgiufLu^ «... Réqahah » ; RE : /» IrgirfLiy
«... Réqébah » ; H : /i 4, n-l^lrp-u^ «... Rêqébah». Textes
aberrants: Vayjxp. en ^ 459 «3291 toi sse (489 /189 F ^79) af.
Hébreu ; ann «R[a]h[a]b», Jos., ii, 1, etc., que les lxx trans-
crivent : Paaê. L’e arménien de la première syllabe n’est pas
signalé dans d’autres textes.
(
Roboam (Mt. , I, 7). — Grec: PoSoap; syriaque: ya.v.~v^ÿ
«Rebab'am»; arménien: ^\\np.ni^tr «Robôam»; MEF : f'/»,
linuiiT «Roboam»; H: \^n[tnifwiP «Robôam». Hébreu: Dypnn
« Rehabe'am».
Ruth (Mt. , I, 5). - — Grec : ex tïjs PoéO; syriacpie ; ^
« de Re'outh » ; arménien : /r «... Routhah » ; A : /r
«... Routba». Hébreu; rin «Routh».
Sadok ( Mt. , 1 , 1 4 ). — Grec : Sa^cJx ; syriaque ; « Za-
douq»; arménien: \]ujrf.nij^ « Sadôk»; G : Wiui^nli «Sadok».
Hébreu : pins «Tsadoq», que les lxx transcrivent : SaJ'oux, 2a-
2a<5'(wx.
Salathiel (Mt. , 1, 19). — Grec: '^a'Xa.ôttjX; syriaque :
«Chélathil»; arménien : «Salathiel», et
MqME999 A : «Salathiel». Hébreu: ‘7N''ri%s‘ÿ*
« Cbealtbiêl » , 1 Cliron., iii, 17 et « Chalethiél » ,
Aggée, I, 19. Textes aberrants: "^eXaGa^X en R l>,
LES NOMS PROPRES.
491
Salmon (Mt., I, 4-5). — Grec: . . .^ov ^aÀficoif
Sè . . . ; syriaque : ^^c^vÆO . yONi^ctis, . . . « . . .Salmon; Sal-
mon. . . arménien : . . . . . «Sal-
môn. Salmon. . . w. Hébreu : «Salmon ’i, Ruth, iv. 20,
2 1.
Salomon ( Mt. , i , 6 , 7 j. — Grec : tov ’EoXofxtSva . . . 2oÀo-
H<î)v Sè. . . ; syriaque : « Cheleïmoun « ; arménien :
qnifnifit «Solomôn»; ME22q : ^^luqnt^^îfb «Salomon»; A :
WaïqnJntJh « Saiomoii » ; Variations provenant du grec ; tov 2o-
AOfjLcova en BCEELMSUrVlI; ^aX'jjfxcova en X*’; 2aXofz<yra en 33.
Hébreu: «Cbelomob».
Thamar (Mt. , I, 3). — Grec : ex Trjs Qâfxap; svriaque :
^ «de Thamar»; arménien : [i ^^^tut/lufiuy «... Thama-
If
ray » ; E 2 2 q : ^ ^^\tnJîufnu «... Thamara » , déclinable.
Urie (Mt., I, 6). — Grec : ex tov Ovptov. syriaque :
JLλo)i «de Ouria»; arménien : ^ «de la femme
d’Ouriay». L’hébreu porte: nniN «Ouriah», 2 Sam., xi, 3.
Zara (Mt. , 1, 3 j. — Grec : tov Lapa ( Laps en syriaque :
«Zarh» ou «Zarab»; arménien : wfitu «Zara». Hé-
breu : nnr «Zêrah», Gen., xxxvni, 3o, etc.
ZoHOBABEL (Mt., I, 1 2-1 3 ). — Grec : . . .Thv Zopo€âëeX,
ZopoëâêsX Sè. . . ; syriaque «Zourbabel»; arménien :
npiuptup^l, I « Zorababél » , M E 2 2 q : ^C) npnpuip.l^rjj^ Zoroba-
bél, Mq: /) uii-ptupitipl^ « Zorababél », B : C X npuiptupi,
"Zorababél», G : C} wLiinpiupl,q «Zôrobabél », A : npnj^
«Zoroÿbabél», H : qfiiy^ut.ptupujutrq^nZorahahel'^ an
V. 12, et O npiupuqtlrq^ « Zoi'ababel » au V. 1 3. Hébreu :
'7D31J «Zeroubabel », Textes aberrants : Zopo|u^a^eX en l''’‘-"7r
1124 (RSNO),
m COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
A part quelques noms d un usage fréquent, tels cpie Abraham,
Isaac, sans doute fixés par un usage antérieur à la traduction,
l’arménien est conforme au grec.
Noms propres dans la généalogie de Jésus, donnée Le , ni, 3-5-
38 :
Le nom du père figure chaque fois au génitif, précédé du
relatif ng (or), et suivi de l’article (n ).
Abraham (Le, ni. SA). — Cf. supra, p. A 83.
Adam (Le, ni, 38). — Grec: toü ASag; syriaque: *3
cfils d’Adam»; arménien : ng «fils d’Adam».
.P"
Addei (Le, ni, 38). — Grec: tov A33si: syriaque: -?)
«fils d’Adi»; arménien : ng «fils d’Addé», décli-
nable, génitif en -aij, avec deux d comme en grec, lxx : ASai,
ASatas, ASSd, ASSai', pour rendre l’hébreu : N'ny, kV'iy
(E. Hatcii and H. A. Redpath, d Concordance io the Septuagint. . .,
à ces mots).
Admein (Le, ni. 33). — Grec: tov ASgsi'v: syriaque : V3
P
«fils d’Aram» (lacune en syr. sin.), arménien: ng
ng \\iJLiyb «fils d’Aram, fils d’Admé», déclinables,
génitifs en -ay, d’accord avec ApoLg. too ASgstv en laoso^] i-sioAf/ei)
19-2 1353 (0 i583 3ic)3 I etc. 660 sBi 160A).
Aminadab (Le, ni, 33). — Grec: tov Ag(va3d€; syriaque:
uviv «fils d’Aminadab»; arménien : ng [
gnjh «fils d’Aminadab», déclinable, génitif en -ay. Textes
aberrants : AgtvaSag «Aminadam» en Iai68r?<'>^505^a,î30iû4ïi _
... (38 i583 9198 1 etc. 69 i43A 1675). Hébreu :
Sjjirpy «'Amroinadab» J E\ode vi, 38, Cf, supra, p. A 8 3.
LES NOMS PROPRES.
'(93
Amos (Le, III, “2 5). — Grec ; tov AfjLcôs; syriaque ;
jQia^ et . . . fils d’'Amouts n ; arménien : np \^^i/niluujij « fils
d’Amôs», déclinable, génitif en -ay. Hébreu : "Amots’5
Esaïe, I, i; -i Roisj,xix, -2, etc. lxx : ApeSs, constamment. Donc
accord entre l’arménien et le grec.
Abasi. Voyez Admein, et supra, p. A83.
Arnei (Le, III, 33 j. — Grec : tov Àpvet; syriaque orn. ce
mot; arménien ; np «fils d’Arné», déclinable,
génitif entre -ay, accord entre grec et amiénien. Textes aberrants :
\ù)pafjL au lieu de Apvsi en K. Apap. au lieu de Apvet en
(348 1^179 1216), TOV Apve< omis par 1*°’’
K‘ (33 D ihtili. . . EFGM) ir^Sg.
Arphaxad (Le, III, 36). — Grec; tov Ap(pa^àS-, syriaque:
" fils d’Arphakchad n , avec la chuintante ; arménien :
np \'jtpiupuuifi.uyL «fils d’Arbaqsad», déclinable, génitif en
-ay ; M : « Arpbaqsadaÿn » ; H :
'liijii « Arphagsadaÿmj. Accord entre l’arménien et le grec.
Hébreu: içfDEnx «Arpakchad», Gen., x, :2>2.
Booz (Le, III, 3:2 j. — Grec : tov BooÇ; syriaque : JLî»lr»
«fils de Bo'azw; arménien : np [\nnutyL «fils de Boos’i,
avec s au lieu de Ç, sans aïn, comme en syriaque; déclinable,
génitif en aÿ. Hébreu : «Bo'azv, Ruth., ii, i5. Redpatli
signale les formes BooÇ et B3os pour les iax; donc, accord entre
l’arménien et le grec des i.xx. L’édition de Cambridge donne
Bcéos sans variante. Cf. supra, s. v. Boès, p. 484.
David (Le, iii, 3 i ). — Grec: tov AauiS-, syriaque: ^ov
«fils de David w; arménien : np «fils de Dawitli". Cf.
xupr<i,p. ^i84.
49'i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
P f -T>
Dieu (Le, iii, 38). — Grec : tov Qsov-, syriaque : )oîi*)
«qui de Aioho» (= qui [est né] de Dieu); arménien : np
innL&nJh «fils d’Astouats’5 (=fils de Dieu). Rien à tirer, si ce
n’est que la construction de l’arménien, conforme à elle-même
dans ce passage, est d’accord avec le grec, tandis que le syriaque
. . 'T»
introduit la préposition ^ «de» (ablat.), alors qu’ailleurs il
emploie constamment le mot *3 «fils de».
Eber (Le, III, 35). — Grec : toD È^ep; syriaque ; w»
«fils de 'Obor»; arménien : «p «fils d’Eber»,
déclinable , génitif en -aij. Hébreu; ■)3y«'Eber», Gen., x, ai.
Textes aberrants : E(psp en (69).
Eliakim (Le, III, 3o). — Grec : toC EXiaxe/p (EXiaxtp en
H^48 101GI„ 11416 ^33 8^2 (D2iVO 1396]) lat, EXie«eip en
(983); syriaque : yaXûJS») «fils d’Eliaqim»; arménien :
n[i « fils d’Elékim», déclinable, génitif en -ay:
H ; \^qtlilri/uy’ü «Elékémaÿn». Cf. supra, s. v. Eliakeïm, p. A85.
Eliézer (Le, iii, ‘39). — Grec: toi; ÉXi^ep; syriaque: w»
♦ JL^I «fils d’Eli'azar»; arménien: np «fils
d’Eliazar», déclinable, génitif en -ay. Hébreu : «Eli'é-
zer», Gen., xv, 2, etc. Textes aberrants: EXiojÇep en
^ep)I^bi44i (jj* i6o6) af, EXeeÇep en b'’io33fc2i8r368 (^88 12A
3A6). EXeaÇep en I<‘’'î505c22Gc(*_aÇap) (g^ 346). Le flottement
grec explique la graphie arménienne.
Elmadam (Le, 111, 28). — Grec : ^ov ÉXiMOK^ap; syriaque ;
«fils d’Elmoudad», syr. sin. : tooaXsw Na «fils de
'Aldoum»; arménien ; np \^qJnilq.uiq^ijy^i «fils d’Elmôdad»,
déclinable, génitif en —ay. Hébreu : «Almodad», Gen.,
X, 26; 1 Ghron., i, 20. Les lxx : EXpw^aJ' et EXp(i;Aap. Textes
aberrants : EXpa^ en H'>“^6 76Hi„ai83i>»j3o i454,r (RxWCZ 33
L 12/11 1.582 9193 1/12/1 572 <l)2NO) laP^' q l\ EXcai^ap
LES NOMS PROPRES.
• 49:)
en (6/10), EXa<î'af4 en (iig4], ESaSav en
(i24i), EX|!/<y^ar en J» *><5 505 (-,?«) 1033 1 70 (1689 988 i^h
174 826 etc. r), EXfioSa^ en I01222 (^21 45). La graphie
arménienne se rapproche de la Pechitto , de i’héhreu et de grecs
aberrants. Le flottement provient sans doute du grec des lxx.
Enoch (Le, iii, 87). — Grec : rov Ércy;^; syriaque :
K fils de Khenouk » ; arménien ; np « fils de
Enôq», déchnable, génitif en —ay. Hébreu : et ■ii:n «Klia-
nok», Gen. , iv, 17. Accord entre l’arménien et le grec.
Enos (Le, III, 38). — Grec: toC Ercés; syriaque: *A.ojil
«fils de Anouch», avec chuintante; arménien : np \^niluui^
«fils de Enôs»», déclinable, génitif en -ay. Hébreu :
« Enoch w, Gen., iv, 26; cf. i Chron. i, 1. Accord de l’arménien
avec le grec.
Eslei (Le, III, 2 5). — Grec : tov Éo-Xe/; syriaque :
«fils de khesliii; arménien : np \xurjlru^'ij «fils de Es-
lé», déchnable, génitif en —ay. Hébreu : manque; cf. la racine
^Dn et le dérivé (khasilj «destructeurs. Voir les nom-
lireuses variantes : E(7X<, Eo-Xeiju, EXe<, Ea'keiv, 2eXt, Euaai.
Eo-Xif;! apud von Soden. Accord de l’arménien avec le grec.
EsbÔm (Le, iii, 33). — Grec : toO Éo-peyfx; syriaque:
«fils de Khétseroun»; arménien : np 'y^upmj^u^'b «fils
de Esrôms, déclinable, génitif en -ay. Hébreu: pTVri «Kbé-
tserons, Ruth, iv, 18. Les lxx : Éo-pcJ/2 et Éo-psév. Textes aber-
rants : Éo-pear en H^* 1/3*350 (g 477) h d, Aapcop en
(D 660). Ci. supra, p. 485.
Hrii (Le, iii, 28). — Grec : rov HXe/: syriaque :
«fils de Héli»; arménien : np .^hiiLu/Ju «fils de Hélés, dé-
clinable, génitif en -«y. Hébreu ; «'Klis, I Sam., i-i\, etc.
'i96 * COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Lxx : HXt, forme qui se retrouve en K. Accord parfait; rien à
tirer.
Hèr (Le, III, -iSj. — Grec : toC Hp; syriaque : «fils
de 'Irw; arménien: /ifi «fils de Erw, déclinable, gé-
nitif en -ay. Hébreu : “li? «'Erw, Gen., xxxviii, 3, ix* «'Ar;?,
Nombres, XXI, i5*et «'Irou??, i Chron., iv, i5, trois gra-
phies hébraïques différentes, que les lxx rendent par Hp. Accord
entre l’arménien et le grec,
IsAAc (Le, III, 34). — Gf. supra, p. 486.
Jacob, le patriarche hébreu (Le, iir, 34). — Grec : tov la-
xoiê; syriaque : caâarv* «fils de la'qoub»; arménien : «p
«fils de Yakôb», déclinable, génitif en -ai/.
Hébreu : et 2ip_v’. «Ya'aqobii. L’arménien est d’accord avec
le grec. Voir .siip/vf , p. 486, s. v. Jacob.
Jannaï (Le, 111, •i4j. — Grec : tov lawoit-, syriaque :
«fils de lani»; arménien ; «p «fils de
Yanné», déclinable, génitif en -aij, avec deux n comme en grec.
Hébreu : «la'enaï», i Chron., v, ta, rendu par lafa/ chez
les LXX. Accord entre l’arménien et le grec. Textes aberrants :
\avva., \(t)a.vvs, Xuxxvvcty Ycowa., IcooLvvav , lavvav, Avva,
Kaiv.
.Iared (Le, III, 37). — Grec : tov IdpeS; syriaque : îw
«fils de larédw; arménien : «p (^tup/rq^fîb «fils de Yaréd'?,
déclinable, génitif en Hébreu : npp, «lérédj;, Gen., v, i5. Ac-
cord parfait; rien à tirer. Textes aberrants : laper en H^**'-
(B* n) a q /, Iape0 en H<56 Ia050 28ü . . , (-qr© ^ ^ c r.
Jessaï (Le, III, 3:i ). — Grec : tov leo-o-a/; syriaque : ;..3
«fils d’Ichaïv; arméiueii : /»p •^Imulruyii «fils de Yessé'i,
LES NOMS PROPRES.
497
avec deux s comme en grec, déclinabie, génitif en Hébreu:
niç*' «Ichevahw, Gen. , xlvi, ly; les lxx : îea-a-ai. Cf. supra,
p. /187.
A • I •
Jésus (Le, iii, ap). — Grec : tou Irjtrov', syriaque : JLcoa^ v»
«fils de lousi» (Pechitto), et Jwa*. -va «fils de Ichou'» (syr.
sin.); arménien: np {^lruni.utju «fils de Yésou??, déclinable,
génitif en -aÿ. Hébreu: vie;; «léchou'a» (lxx: ïriaov), Esdras,
II, /io; Néh., VII, ^3, etc., forme post-exilique de «leho-
cliou'ajj, «Jésus?: et «Josué??. Textes aberrants: Ioio-j; en Ta Kgg
("T^A], liücrvx en H*'’*® 1°^^® A* (892 2i3 X), I&wo-»;
en P™‘^(2 73 4), leo-?; en P‘’‘^®®(2q). Cf. supra, p. 48 1.
JoANAN (Le, III, 27). — Grec : roO îcoava'v; syriaque :
^i^ai «fils de loukhanan??; arménien : np (^nîfuiuUuMju «fils
de Yônan??, déclinable, génitif en -ay. Hébreu : «leho-
khanan?? (lxx: Icoavdv), 2 Chron., xxiii, 1, etc. Textes aber-
rants : Icoavvav en K‘ (OV 46i etc.) fjsoioiG jaoso ^ ^
892 0...), Xoivvctv en (346^ 1574), Iwvav en
H^2*78 Ial33, _ ( X* O 1 2 4 7 O O . . . ) , W Cn P 1220 ( g 45 ) ,
Icuavva en laosoooo _ _ ^ (892 © 872), Jonae en 4 7, lavai»
en !>?'’ 288 ]^‘88 ^'22 H), lawav en Ii?a^30''287H4»i3 (1/127 7 ^^7
1093), lavva en I«337!i92 (54/, 25i). La graphie arménienne
se rapproche plus de la grecque que de la sémitique.
JoBED (Le, III, 82). — Grec : tou Icuët/^; syriaque : ^
«fils de 'Oubid?? (Pechitto); A.=a» •H.r» «fils de loubiL?
(syr. sin.); arménien : np «fils de Obéd??, décli-
nable, génitif en -ay. Hébreu: ‘73’ «labal?? (lxx : ieüSr/S), Gen..
IV, 20; I3ti* «'Obéd?? (lxx: fîêrj^), 1 Chron., ii, 12, etc. Textes
aberrants : üêtj^ en k, üêrjX en (D*), Oi>et/i en af it, Obed
en d y vg. Trop de flottement; rien à tirer.
Jo\AM (Le, III, 3o). — Grec : toù Icovdp; syriaque : 7»jal ta
«fils de lounam??: arménien: np ^nîfviuJu^i «fils de Yônam??,
3a
498 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
déclinable, génitif en -mj. Hébreu : manque; mais : î^n^n'’
«lehokhanan» (lxx : iwraV), i Chron., xxvi, 3, etc. Textes
aberrants : Yojvolv, \wava.v . . .
JoREiM (Le, III, 99). — Grec : tow îœpetfjL; syriaque: v»
^ A •
yiicL. «fils de louram»; arménien : np y^nifpiuJut/ii «fils de
Yôram», déclinable, génitif en -aij. Hébreu: «leboran^j
(lxx: tcopâfx), 1 Rois, xxii, 5i, etc.; «loram» (lxx : iw-
pâfji) 9 Rois, VIII, 16, etc. Accord de l’arménien avec les lxx et
lojpajtt en 13531 J P i6oA lo/iy). Cf. s. v. Joram,
supra, p. 48 7.
JosECH (Le, III, 96). — Grec : toD Iwariy^', syriaque:
>^xoQ.^ « fds de lauseph n ; arménien : np Ç^nifulrplru^^ « fils de
Yôséq», déclinable, génitif en -ay. Manque en hébreu. Accord
de l’arménien avec le grec. Textes aberrants : la-auÇ) en Ta contre
. 899); Icoavl en H^37I (12A1).
Joseph (Le, iii, 93, 9/1, 3o). — Grec: laao-r/tp. . . toC Iw-
arriÇ) . . . zov la>(Tj)(p; syriaque : ^3x00- «fils de lauseph??,
dans les trois versets; arménien : npqfi y^nifuinluy «fils de
Yôsépb??, déclinable, génitif en -ay avec (n) de l’article; 9/1 :
np {^nijulrtfiuij «fils de Yôséph??, déclinable, génitif en -ay,
sansî# (w) de l’article, ainsi qu’au v. 3o. Cf. supra, p. 488.
Jüda(Lc, ni, 96, 3o, 33). — Grec, 96 : Towlca^a; 3o: toO
louAa; 33 : toD lotlAa; syriaque, 96 : |?oo»^ v* «fils de lihou-
da??, ainsi qu’aux versets 3o et 33; arménien, 96 : np
qu^'ü «fils de Yôda??, déclinable, génitif en 3o et 33 : «/»
{^nuq^u^ftü «fils de Youda??, déclinable, génitif m-yi. Textes
aberrants, v. 96, louAa en KggH'*'*^® ("T^). Cf. supra, p. 488.
Kaïnam (Le, III, 36, 37). — Grec : toD KaW/M (v. 36); tov
Kaivàv (v. 37); syriaque : «fils de Qaïnan?', les deux
LES NOMS PROPRES.
499
' ■<
lois (Pechitto); \=i «fils de 'Aïlam» (v. 36); N.:d
«fils de Qaïnan» (v. 87) [syr. sin.]; arménien : np X^ujinu^
‘hutjh «fils de Kaÿnan», déclinable, génitif en -aÿ, les deux
fois. H : \\uMhuiiiuMjU «fils de Kanan», génitif en -aÿ, La gra-
phie «Kaïnam» (Kajraf/) manque en hébreu; cf. Gen., x, 2/1;
mais Kaimr «Kainan», cf. Gen., v, 9, 10, etc. Textes
aberrants (v. 36) : Kaivav en Ta Kgg (A 892
12/ii), Kottva en (1229), Abamon au lieu de Kaivafx en af,
TOü KaivafjL omis en I“'^®(D); v. 87 : KaivafjL en jaoso
(xL0) Le flottement grec suffit à expliquer la graphie armé-
nienne.
Kosam (Le, III, 28). — Grec : tou Kwa-afi; syriaque :
yaflpftX) «fils de Qousam»; arménien ; n(i X^nifutuJLyij «fils de
kôsam», déclinable, génitif en -ay. Manque en hébreu; voir Kws
et Kûjs (lxx), 1 Chron. xxiv, 10, s. v. yn. Textes aberrants :
Kfwo-a en (x*), Cosae en b q 1.
Lamech (Le, III, 36). — Grec : toD XetyLey^' syriaque :
^ y , .
yriv «fils de Lamék 555 ül*ÏIldll611 I tlM «fils de
Laméq77, déclinable, génitif en -ay. Hébreu : «Lêmêk»,
Gen. , IV, 18, etc. '
Lévi (Le, 111, 2/1). — Grec: too Asvst: syriaque : v»
«fils de Levi»; arménien : «p irulru^lu «fils de Léwiw, dé-
clinable, génitif en -u^. Hébreu : ■'i'? «Lévi», Gen., XXIX, 3V <"tc.
Maath (Le, III, 26). — Grec : ^oZ M(xdf)\ syriaque :
«fils de Moath»; arménien : «/» \]^uj<ÇutlJ «fils de
Maliath», déclinable, génitif en -ay, intercalation d’un h jiar
raison d’euphonie, comme dans : Abraham, Isahak. M :
tulJtujb «Maath», sous l’influence du grec. Hébreu : nnp «Ma-
khath» (lxx : Maa5), 1 Chron., vi, 35, etc. Textes aberrants :
Maaren P'"’’ >211 iw'. ^gg
826 5/1 3 etc. ihûU 877).
;ia.
500 CÜMPARAISOiN AVKC LES DIVERS TEXTES.
Maleleèl (Le, III, Sy). — Grec : toC MaXeXstfX; syriaque ;
«fils de Mahiolael» (ou : Mahaielel); arménien :
\y^uiq^q^h-flA «fils de MalalêéL), déclinable; génitif en -i.
Hébreu: « Mabalaleël w , Gen., v, 19, etc. Textes aber-
rants : MeXeXejiX enH<52*^37i* pi-e.. 1033 0^31. 449^ ^,7711 [370
1261* 12/i 69 176 826 543 346 etc., 16 O2N0AA 1187
262 273); MaXeXeXi en (2 i3). La graphie arménienne se
rapproche plus de la grecque que de la sémitique.
VIathoüsalem (Le, iii, 37). — Grec : tov MaOova-aXd-, sy-
riaque : « fils de Mathouclielakli » ; arménien :
\j^uilJ^nt.utuqu^lib «fils de Mathousala», déclinable, génitif
en -i. Hébreu : ‘7NC’inp « Methoucliaël w (lxx : Madova-aXâ),
Gen., IV, 18, et n'^^inp « Methouchêlakh » (lxx : MaOova-aXdj,
Gen., V, 2 1. Accord de l’arménien avec le grec.
Matthat (Le, 111, 24, 29). — Grec: rov MaT^ar; syriaque :
«fils de Matthath » ; arménien : nfi ^^luuiiup^b-uujb
«fils de Matath», déclinable, génitif en -ay. Hébreu: n’nnp
« Mattiteiab » (lxx : MenBaSias), Esdras, x, 43, etc., et
in’nnp «Mattiteiahou^j (lxx : MaT0/as), 1 Ghron., xv, 18, etc.
Mattatha (Le, III, 3i ). — Grec: too Marra^a; syriaque :
P"
J « fils de Mattha ; arménien : \^uiutinuM^uiJh « fils
de Mattath 5) , déclinable, génitif en -ay. Manque en hébreu; à
rapprocher de n\7np «Mattiteiah» (lxx : MaTra^/as), 1 Ghron.
IX, 3i, etc. Textes aberrants ; Merra^a en (B), MaiaBa
en A^ (X), Marra^ar en H^37i juHiass (i^/ii 1082 2193
1 998), MaTÔaôa en I*’’*'" (1^4) if'' cj/'-. . . Accord de l’armé-
nien avec le grec.
^ Mattathias (Le, ni, 26). — Grec: rov MaTraStov; syriaque :
)INo *3 «fils de Mattha 55; arménien: n(i \]*ujtnlJfru^^i «fils
de Matthéw, déclinable, génitif en -ny. Textes aberrants : Ma4-
LES NOMS PROPRES.
r)01
OolBiov en Mara-, en I‘“ (1^)89 983), MajcnSiou
en IWi2(i) A3 (X), Md-iBiou en ir,>-346i lanf ^115 K'»» (33
118 i^î99 716 MarBacov en iso'i (44o 10^7
G). Accord de rarménien avec certains textes grecs.
Melchi (Le, ni, 9 4, 98). — Grec: tou MeX^e»^; syriaque :
«fds de Méikiîj; arménien : np «fils de
VlélqiT?, déclinable, génitif en -ny. Accord général; rien à tirer.
A rapprocher de l’hébreu : «Malekiiah» (lxx : MeXp^eta et
MeX^efas ou MeXp^'a^)? ^ Chron., vi, Ao; ix, 19, etc. MeX^,» en
Kgg H«'^g^''«ioig (q^ 33 899).
^ Méléa (Le, III, 3i). — Grec : tou MeXeà; syriaque :
jL:^ « fils de Malia v ; arménien : np \^b-qP-u^^ « fils de Melth v ,
déclinable, génitif en -ay; (Ed. Zohrab : W'IrqP^lrÊAju txMé\-
thiaÿn»). L’hébreu n’a pas ce mot. MeXeja en I«“3on (983).
Accord entre le grec et le syriaque, contre l’arménien.
Menna (Le, ni, 3i). — Grec : rot; Mevvd\ syriaque : va
« fils de Mani n ; arménien : np \yiri/üu^ « fils de Men-
na», déclinable, génitif en -y. Manque en hébreu. Textes
aberrants : M.atva.v, Mevar, Matetva, Maiva, Mera, etc. Accord
de l’arménien avec le grec.
Naasson (Le, III, 39). — Grec : toD Naao-o-fiéi'; syriaque : va
^ y ^ ^
I «fils de Nakhehoun^j; arménien : np «fils
de Naasônjj, déclinable, génitif en -i, (lxx : 'Naaaa-civ et Na-
«(Tfiav), Exode, VI, 93; Nombres, vu, 19. Cf. supra, p. A89.
Nachor (Le, III, 3A). — Grec : tou Na;(,cép; syriaque : va
i(L*j «fils de Nokhourw ; arménien : np y^uipntjpuipj «fils de
0) La liste des inss. de von Soden ne comporte pas de n° A/iAa. S’agi-
rait-il de 1 A A a ( 1 .A 1 .5 )?
502 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Naqôr», déclinable, génitif en -ay. Hébreu : l'inj «Nakhorw
(lxx ; Na;i|/cép et Na;^(yp), Gen., xi, 22 , etc.
Nangaï (Le, III, 26). — Grec : tov Nayyal; syriaque : ^
P*
«fils de Nagi»; arménien : np '‘y^ufLcplmijh «fils de Nan-
gé55, déclinable, génitif en -ay. A rapprocher de l’hébreu :
nji «Nogah» (i.xx ; Nayat et Naye), 1 Chron., iii, Textes
aberrants : Nayaj en j«a^4 (i^Ai A), Nayye en I(t
(1012 A 1187 262 iSyd i555), Nayxat en (A),
^ayyxaj en (qqo), Ayyai en sa I/3<Ti226f| 192 {[11120
K'*® (892 3A8 1279 477 etc. 245 291 476 F), kyyaiou en
( 1 3 5 5 ). Accord de l’arménien avec le grec.
Naoum (Le , III , 26). — Grec : toC Naovp ; syriaque :
«fils de Nakhoum»; arménien : np '’y^utLnuJîuJh «fils de Na-
woum55, déclinable, génitif en -ai/. Hébreu ; Din: «lVakhoun«,
et mn: «Nekhoum», Néhémie, vu, 7. Accord de l’arménien avec
le grec. Le n du sémitique n’est pas rendu ici par h comme
dans IsaAak.
P
Nathan (Le, iii, 3i). — Grec : tov Naôav; syriaque : ^
« fils de Nathan y> ; arménien ; np ’^y^iup^utUiuJu « fils de Nathan r .
déclinable, génitif en -rtiy. Hébreu : «Nathan» (lxx : Na4ae],
2 Sam., V, i4; 2 Sam., vu, 2, etc. Textes aberrants : Na4ap
en H^i-2*I<^35i (Bn* -718) afc.
Nêrei (Le, III, 27). — Grec ; TOV Nvpe/; syriaque : -u» w» «fils
de Niri»; arménien : np '‘y^hplrujju «fils de Néré», décli-
nable, génitif en -«ÿ. Hébreu : Ij «Ner» (lAX : Nijpe/), 1 Sam.,
XIV, 5 O et nn: «Neriiah» (lxx : Ni/peias), Jérémie, xxxii, 12,
etc., et inn: «Neriiahou», Jérémie, xxxvi, i4, etc.
.< . i
NoÉ (Le, ni, 36). — Grec : tov Nwe; syriaque ; «•»-»
«fils de Noiikh»; arrnénien : np «fils de Noy», décli-
LES NOMS PROPRES.
503
nable, génitif en i. Hébreu : ni «Noakh??, Gen., v, 29, etc. Ac-
cord de l’arménien avec le grec, sans gutturale à la fin du mot,
comme en sémitique.
Phalek (Le, III, 35). — Grec : tov ^aXéx", syriaque : va
9 .
« fils de Polog » ; arménien : np t\ytuq^^i£u^'ü « fils de Pha-
• •
lek», décbnable, génitif en-ay. Hébreu : 37E «Pêlêg» (lxx :
<l>aXex), Gen., x, 25, etc.; «Pêlêg» (lxx : ^dXey),
1 Chron. , 1,2 5. Textes aberrants : OaXey en K, OaXep enl*^^®''
( 1 5 7 ) , OaXe en I*? ’’ (118 209), OaXe» en P (1187).
Phares (Le, iii, 33). — Grec : tov ^apés; syriaque : v*
«fils de Pbarts»; arménien : np f\ituplrupt «fils de Pha-
rés», déclinable, génitif en -i. Hébreu : yns «Pêrêts» (lxx :
Oapes et Oap^s), Gen., xxxviii, 29, etc. Mais «Pêrêch»,
1 Chron., vu, 16. Cf. supra, p. A 90.
Rogaü (Le, III, 35). — Grec : tov Payav; syriaque :
oxi) «fils de Ar'ou»; arménien : np «fils de Ra-
gaw», déclinable, génitif en -ay. Hébreu : lyn «Re'ou» (lxx:
Payai), Gen. ,xi, 18, 19, 20, etc. Textes aberrants : Paya€ en
PJ50 J*jb288 ^ _ ^ 22. . .) PayaS en I»®®! (157A), Peyay en
P b j 505* (69*^), Payap en P*’ ^505' (69'). Accord de l’arménien
avec le grec.
Rêsa (Le, III, 27). — Grec: tov Pno-d; syriaque: JLeo/
«fils deRoso»; arménien : np «fils de Résa», décli-
nable, génitif en -y, ou simplement: Résay=Résah = P»;(Tà.
Manque en hébreu. Textes aberrants : Pricraa en r'’<î505^35i
713), Paaa en ( i^)* Accord de l’arménien avec le grec.
Sala (Le, iii, 82, 35). — Grec: tov 2aXa; syriaque :
PP
«fils de Cbolokh»; arménien : np \]ujqu^ltlb «fils de Sa-
lah», déclinable, génitif en Hébreu : n*?:;; «Chêlakh» (lx\ :
2aXa), Gen., x, 2/1. Accord de l’arménien avec le grec.
50'( COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Salathiel (Le, ih, 2 y). — Grec : tov 2aXa0j>/A: svriaqiie :
«fils de Cliéiathilî), avec chuintante; arménien :
niiWiuqiyPfilrijtL «fils de Salathiél » , déclinable, génitif en î.
Cf. supra, p. A90.
Sem (Le, iH, 36). — Grec : tou syriaque ;
«fils de Chimj;; arménien : np «fils de Sém??, dé-
clinable, génitif en -ay. Hébreu «Chêmj? (iax ; 2>/'fA), Gen. ,
VI, 1, etc.
Séméein (Le, III, 26). — Grec : tou 'Esixssi'v, syriaque :
usèojL «fils de Cham'iîj; arménien : np «fils de
Sémé». Hébreu : «Chim'aw (lxx : ^epeet), 2 Sam.,
XXI, 21, etc., avec chuintante.
Seroükh (Le, III, 35). — Grec : tou 2epov^; syriaque :
i^Ceo «fils de Soroug^j; arménien : np \jlrpnL^u^'ii «fils de
Sérouqjj, déclinable, génitif en -ay. Hébreu : jnto «Seroug??,
Gen., XI, 20, etc. Textes aberrants : ^epoux en 1“^® (D), 2epox
en F® (0/17), Sepoua enH'^®'’* (à), Serut/i en af. Accord de l’ar-
ménien avec le grec.
Seth (Le, III, 38). — Grec : tou syriaque :
«fils de Chithjj; arménien : np «fils de Setb», décli-
nable, génitif en -ay. Hébreu : ntÿ «Chéthw, Gen., iv, 25, etc.
Accord de l’arménien avec le grec.
Simeon (Le, iii, 3o). — Grec : toü 'S^uueoiv, syriaque :
^ «fils de Chém'oun», avec chuintante; arménien :
«fils de Siméôn», déclinable, génitif en -/.
Hébreu : «Chlm'on?: (lxx : St/pecév), Gen., xxiv, 33, etc.
Accord de l’arménien avec le grec.
Thara (Le, III, 34). — Grec : toù ©apa; syriaque :
«fils de Tarakh; arménien : np ^^\ujpuij^% «fils de Tharah»,
LES NOMS PROPRES.
505
déclinable, génitif en-/. Hébreu: nin «Thêrakh», Gon.. xi, 96,
etc. Accord de l’arménien avec le grec.
ZoROBABEL (Lc, iii , a-j). — Gi'ec ; ToS Zopo€a€sX, syriaque :
«fils de Zourbabel??; arménien : fr/r
«fds de Zorababél», déclinable, génitif en /., Hébreu :
‘?33'iî « Zéroubabel » , 1 Chron., iii, iq, etc. Textes aberrants:
ZopofxëoLësA en (AA 1187) ZopaêëaëeX en
( ibyq), PoÇo^a^eA en I<'’^505 (6g). Cf. supra, p. /igi.
Dans cette généalogie, comme dans la précédente, l’acCord
est complet entre le grec et l’arménien. La chuintante des mots
sémitiques n’est pas reproduite dans l’arménien , qui adopte ré-
gulièrement la sifflante grecque.
Noms propres dans le corps du récit évangélique :
Abei. (Mt. , xxiii, 35 ; Le. xi, 5 1 ). — Grec : X^sX tov Sixatov
«d’Abel le juste??; syriaque ; «de Hobeil??; arménien :
«d’Abél??, déclinable, génitif en -1. AF : «Abé-
li??; G : «Abih??; Eaag : «Abêli??. Hébreu ;
^3n «Hébêl??, Gen., iv, 2, etc. Accord de l’arménien avec le
grec.
Abiathar (Mc, ii, q6). — Grec: eVj Àê«d0ap (génitif, indécli-
nable); syriaque : «Abitbor?? (nominatif); arménien :
tun. «au temps d’Abiathar??, déclinable, in-
strumental. Mq ABC : \^^i'[t[<ftuptuL « Abitliaraw?;. Hébreu :
«Ebeiathar??, 1 Sam., xxii, 20, etc. Accord des bons mss.
arméniens avec le grec, et des aberrants avec le syriaejue.
Alexandre, fds de Simon de (iyrèno (Mc, xv, 21]. — Grec :
XXe^dvSpou, déclinable, génitif; syriaque : ffdc*
Aleksandros??, indéclinable; arménien : " Alé)]-
506 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
sandri n , génitif en -i ; Mq : « Aléksandri ; E 2 2 q :
« Aléqsandrijj. Manque en hébreu.
Alphée. Mt. , X, 3 : ïaixcoëos 0 tov AXÇ>atov. Syriaque :
^ «et Ta'qoub fds de Khalphai^?. Arménien ;
^^ujl£ni^nu ^^ip.lru^ « Yakôbos Albiay 5: ; Mq : . . .y^^qi^/rtu
« . . .Alpbia»; E 2 2q : . . « , . .Alphiah^j.
-Mc, II, ih: AX(patov. Syriaque: VASirvI» «Khaiphai»; armé-
nien : «Aiphiay»; Mq : «Alpbêw; M :
tfitrtjy «Alphiah».
Mc, III, i8 : AX(paiov, syriaque : u>2i*v^ «Khaiphai?;. Armé-
nien : «Aiphiay»; M : \^^qwi^lru^ «Aîapbiayr.
André (Mt., iv, i8 [cf. Mc, i, i6]; x, 2 [cf. Mc, iii, 18;
Le, VI, 1 A]; Mc, I, 29; XIII, 3; Jn, i, Ao, AA; vi, 8; xii, 22).
— Grec : ÀvSpeav (accus.); syriaque : kOo)t^)o «et Andréos?»;
arménien : tuu «Andréas 55, accusatif déterminé avec
E229 : ql^^^q-filrtuu «Andréas 55, accusatif. — Mt. , x, 2 :
Ai5(5'pea? ; syriaque : «£ooG«j) «Andréos55; arménien: UMU
«Andréas 55; _Mq : \^^inftl^uiu «Antréas55; E 229 : lUU
«Andréas 55. Manque en hébreu. Accord de l’arménien avec le
grec.
Anne, grand-prétre. Voyez Hanne.
Anne, la propbétesse (Le, ii, 36). — Grec: Awa-, syriaque:
P
« Khana 55 ; arménien : ut «Anna 55. Hébreu: nsn «Khan-
na55, 1 Sam., ii, 2, etc. Accord de l’arménien avec le grec.
Archelaüs (Mt. , II, 22). — Grec : Ap^eXaos; syriaque :
tfioo)l.âÿ| «Arkélaos55; arménien : \^nphqu^nu «Arqélayos55;
C y y
MqABDH : \^^p^trquii-nu « Arqélawos 55 ; ME 229 : y^ji.ptrq^nu
LES NOMS PROPRES.
507
ftArqélaos»; C : \^jiftlrqbnu «Arqétéos». ( D : Ap;^iXaos ; LA:
kp-)(jxtkos). Manque en hébreu. Accord général; rien à tirer; le
^ rend exactement le x-
Arimathie (Mt. , XXVII, By). — Grec : «Tro Apt[xa.6a.ta5. Mais :
Apttxaeetas en hmi 02192.57 ^ en
1,93 ^bi4i3^i7 ^03291901240 (565^ 1 3 9 1 , <D. ASâ, l355),
lat (af hiat). Syriaque : ^ «de Romthar. Arménien :
jy^jtjtJîupk-Êi^ « Arimathiay » ; CF : jy^^pftJiupinu « Arimathiaw.
Même remarque pour .Mc, xv, ^i3. Accord de l’arménien avec
le grec.
Auguste, empereur romain (Le, ii, i). — Grec : Aù-^ovalov
(^Ayova-1ov en H'^2<î3* 7e A] q)-, syriaque : >aoQ
«Agoustos»; arménien: j\^^i-if-nuinnu «Augostosii, ablatif, in-
variable. La graphie arménienne se rapproche plus de la grecque
que de la syriaque.
Babylone. Yoyez supra, p. 48/i.
Barabbas (Mt. , XXVII, i6, ly, 30, ai, ah; Mc, xv, y, 1 i,
i5; Le, XXIII, 18; .In, xviii, hoj.
— Nominatif (Mc, xv, y; .In, xviii, 60): b Bapaê^às; sy-
riaque : c Bar Abba v ; arménien : ^\inpujftp.tuu « Ba-
rabbas»; manque en hébreu; textes aberrants : Bappaêêas en
0. — Bapaêau en I«'329l247 i38o (v. 1 1 ) p'>^50.5 ^«insf /,g3
A y a 69 i2y9 Ayy), Bapvaëas en fVV), Accord de l’ar-
ménien avec le grec.
— Accusatif [Ml. , xxvii, iG, ly, ao, ai, a6; Mc, xv, 11,
i5; Le, xxin, 18) : tou Bapaf^aiS syriaque : jL») «Bar
Abba»; arménien (Mt. , xxvii, iG, ly) (f^hunL
«Yésou Barabba», d’accord avec syr. sin, «lécbou bar Abba» et
.ins COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
avec lïi(70vv Bapaêêai^ en (0. i» 8'ÿ;^ elc.)
pa. E 9 90 : (^l^unt. ^\tupuip.fiu^ «Yêsou Barabbay»; F :
y^lruni. ^\ujfiiup.u^ «Yésou Barabay ; C : ^\iUfiiufLfi.uj
«Esou Barabba^?; H : ... «Barabbaÿn». Accord
très intéressant de l’arménien avec le vieux syriaque et , parmi les
manuscrits grecs, avec Koridetbi, de date plutôt récente et con-
temporaine de nos mss. arméniens.
Barachie (iMt. , xxni, 35). Grec : Bapap^/ot;; syriaque ;
JLi4=» rt Berakio » ; hébreu : « Bêrêkiahou « , Zacharie, i , y
(lxx ; Bapa;^«as). Arménien, au génitif: [Kuiftui^buuj «Bara
qiayw; D : ^Kinftuj^ujj «Baraqayw; C: rtBaréqia^?;
F: ^\iufih^lTujj «Baréqiay». Accord de l’arménien avec le
grec.
Barthélémy, apôtre (Mt., x, 3; Mc, iii, i8; Le, vi, lA).
^ '^4
Mt. , X , 3 : BapAoXof/aros ; syriaque : Uidvol « Bar Thoul-
maï??; arménien : ^KuifipnqnJl^nu k Bartholomêos 5? ; Mq AC :
nqniji/hnu « BartllolÔméoS 55 ; E999 : ^\tupp'nqnt/k-nu
cc Barthoîoméos55. Manque en hébreu. Accord de l’arménien avec
le grec.
— Mc, III, 18 : BapSoXoptafoi^, accusatif; syriaque
«Bar Thoulmaiw, comme au nominatif; arménien :
q^Kuip/J^fULq^J^rru « zBarthouHmêoS 55 ; ME99q :
qnJbnu « Bartholoméos 55 ; Mq : ^\iufip^nq^Jnu «Barthoîé-
mos 55 ; H : ^Kiufip^njqnilJlrnu « Barthoÿlôméos 55 , accusatif avec
y (z), avec désinence invariable. De même en Le, vi, l A.
Bartimée (Mc, X, A 6). — Grec : b vlbs Tiptaibv BapTipiaios;
syriaque: ^ «Timaï, fils de TimaÏ55; arménien :
"t"?/' "is fils de Timêi Bartimêosis;
manque en hébreu. Accord de l’arménien avec le grec. Textes
aberrants : Tipouos au lieu de vtos Tipaiov en Ta pa': 0 vtos
LES NOMS PROPRES.
509
Tifxaiov omis en al sa; Bap<Te(MjU<as en (Dj b JJ- /• /:
l^otpTtfxaios omis en (W) af.
Beelzébül (Mt., X, ‘îB; xii, '2I1, ^ly; Mc, ni, ‘î-2; Le, xi,
^ , 4 'T'
i5, 18, 19]. — Grec : BesA^e^ouX; syriaque:
ft Beelzeboub » ; arménien: Hé-
breu : 3i3î ^i'3 rtBa'ai Zeboubw; 2 Rois, i, 2, etc. Accord de
l’arménien avec le grec. Variations : Mt. , x, -JO, BsgÇeêovX en
f^^i-2 j(pa4i3 3/19); BeX-, en (L) sa bo Ia<î5
77*1 1443 ( D 1 6 A* 1 093 X) af b gff; — (^ovë en if” b gli f I
Eücr®; — Mt. , XII, 3/1 : BeXÇ-, en bo T'^ (LA) af b g
(seulement 27) ^2. gggÇ_ en (Bn) it vg; fSovê en Vg; Mc,
III, a‘i : BeeÇ-, en 1“*''^° (B 3y9); — Le, xi, i5 : BeeÇ-,
en (Bx :jo9), BeX^-, eiiH^'^bo 101279 loy
Be^-, en H*™ ( 5 y 9 ) ; — (Sovê en r vg.
V anations arméniennes. — Mt. , x, 26: Mq : ^\lrlrqqlr[tnLq
« Beelzeboul J5 ; — Mt. , xii, 2/1 : ^\I^trqqlrgnL.qwL. «Bêelze-
boulaw», instrumental; H : ^\lrliqqlrgni-q^i. «Beilzeboulavv ,
instioimental. L’accord est constant entre l’arménien et le grec ,
avec X = <2_(^)î l’accord est non moins constant entre l’hébreu,
le syriaque et plusieurs italiques , avec è à la fin du mot.
Be’THAnie (Mt. , XXI, iy;xxvi, 6; Mc, xi, 1, 11, 12; xiv, 3;
Le, XIX, 29; XXIV, 5o; Jn, XI, i, 18; xii, 1).
Accusatif (le mouvement : els ^nOoLvt'av (Mt. , xxi, ly; Mc, xi,
I, 11; Le, XIX, 29; XXIV, 5 O [•BTpos B>7^ar/av] ; Jn, XII, i);s\-
riaque : IIjL «vers Beth 'Allia 5K arménien : /r -
[ffiuL^tu «vers Béthania»; E229 : nBéthania?).
Complément indirect : êv htjôaviW (Mt. , xxvi. G; Mc, xiv, 3
( e<5 Brjôaviav au lieu de sv B>;Ôar<a en l'pi’ioyû [iiü]); sy-
riaque : jl^ «dans Betli ‘Anian; arménien : (q'i'bi-
510 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
(^fiunuu ^ ^Kk-p^uibfitu « ioi’sque vint Jésus à Béthaniaj^
(Mt . , XXVI, 6); A-l t [^trpufüfiuj «et tandis qu’ii était
à Béthania?) (Mc, xiv, 3).
Autre complément 'indirect : àtro B>;0arjas (Mc, xi, 12; Jn, xi,
1); svriaque : «de Beth 'Ania»; arménien ; /»
^Klrpiub^tn «de Béthania», invariable, avec/r(i) de l’ablatif;
BCDE : fl «à Bétbaniay».
i P ^ ^
ISominatif : n B»;0ar/a (Jn, xi, 18); syriaque :
«Betb 'Allia»; arménien: [\lrl<huLfiuj «Bétbailia».
La graphie arménienne est conforme à la grecque; elle n’a
pas le a'in du syriaque; mais elle ne prend pas les désinences
casuelles du grec , comme elle le fait en d’autres cas , puisqu’elle
forme ici les cas obliques conformément à son génie.
Béthesda (Jn, v, 2). — Grec : . . .éëpaïa-H EnO^aôd.
Syriaque : JL.;_d6*o? «qui est appelé en
bébreu Betb bhesda»; arménien : np Ipi^p Irppujjlrglrply^i
[\lrp<^lriliput «qui s’appelait en hébreu Betbhezda». Manque
en hébreu; cf. nüçtn n'*? «Beth Hacbchittab» (lxx ; Bn^o-ee^Ta ),
Juges, vu, 22 , sur les bords du Jourdain. Dans les apocryphes,
cf. B>7^Ça/i9, 1 Ma., VII, iq. Textes aberrants : Bii^eo-^a en Ta
k.H56{/3eM j^L] IaJ5(^eAÇ«a)p] af [Bez-] iP' qf{adrBelz.,p^
d r -zetha, b -zêta, l Betzafa) La Bethzetha) Eycr (B>;Ç-), Brjôa-aiSa en
(^T?ff<T-)99 (B'qr 09 5) sa bo c vg sj'^ Tert. L’annénien se
rapproche d’une bonne partie des ipss. grecs; mais la graphie
arménienne tient compte de la graphie syriaque.
Bethléem (Mt. , 11, 1, 5 , 6 , 8 , 1 6 ; Le, ii, /i , 1 5 ; Jn, mi,
•r ^
hi). — Grec : btjdAssp, constamment; syriaque: Jt'-o
«Beth Lekbem», comme en hébreu : cn^? n''?, Gen., xxxv, 19,
etc. Arménien: [\/r^<2;^'^4^i/’«Bethléhêm» dans les éditions.
LES NOMS PROPRES.
511
Mais (Mt, II, i) : ME aag FH : ^\b-pq^b-tr k Bethleem >7 ; B :
« Bedlêem » ; CD: ^\lrp-qhl^ir «Bethleêm»;
Mt. , Il , 5 : Mq : [\trq.q^<Çlrtr « Bedlahem 55 ; E :
« Bêthleem » ;
Mt. , II, 6 : E229 : [\l;P^qlrlrir K Bêthleem»; H:
quuiT «Bethlssm» (erreur du copiste);
Mt., Il, 8 : Mq : ^\lrq.qlrb-J' «Bedleem»; F :
« Bethleêm » ;
Mt., Il, 16 : Mq : [Klrtiq^tT «Bedleni»; E 229 :
ilhlrtr «Bêthleem». Malgré le flottement de l’arménien, accord
de ce dernier avec le grec.
Bkthsaïda de Galilée (Mt., xi, 21; Mc, vi, 45; viii, 22; Le,
IX, 10; X, i3; Jn, I, 44; xii, 21).^ — Grec : B>74<Taïéa (Mt. ,
\i, 21); mais ^riBaaiSav en ja05ofr93f94 . , , ^ ^^192102-;
1120 (BnA0 -700 872 565 28399...X461S476 EFGH),
en (x*) “ . . . , ^eBaaeiSa en (D).
'Mc, VI, 45 : -crpès ^riOcTaiSciv, mais : ^r^SaoLiêa en “
Iai68 i24i 28)..., B>7<5'o'- cn H*'® ... (579), B>7o-(J- en
ja^ô ^j)j fl ^ etc. Syriaque : «Beth Tsaïda», constam-
ment. Arménien : \\lrpuu^fir^tu « Bethsayida » : mais Jn, i,
44 : fl [\lrq-uuijfiq.ujj «à Bedsayidah » , tandis que Jn, xii, 21 :
fl ^\lrpuuijfiq.iu «à Bethsayida».
Manque en hébreu. Accord de l’arménien avec le grec.
Betphag^ (Mt. , XXI, i; Mc, xi, i; Le, xix, 29). — Grec :
hr)fi(payTi (Mt., XXI, i); mais: BtjôaÇayn en D.p-'^ K' K''gg H”'
5m<î3-i i.j4i), Bno^ay»? en H®® (Lj; syriaque : JS-o
512
COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
« Beth l’ogé 5? ; arménien : E a 2 9 : « Bêthphagê 5) ; A ;
«Bêthphagê»; B : «Bethhagê»; C ;
« Bethhac|ê ».
Mc, XI, 1, textes aberrants : hr}Oa<payri en K*" K'gg
iaAi),Bn<î?ay>; en (B*) sa, BiKpayn en 0218V
((>9, 8aG |?j), ^tjaÇia.yr] en I‘'^°*(i3). Manque en héhreu. Le
llottement arménien est conditionné par le flottement grec.
Boanerges, fils du tonnerre (Mc, iii, ly). — Grec: Boai^iip-
yés et Boavepyes ; ^otvrjpeyss en 93^ (700 565); sy-
riaque : «Benaï Regéchi»; arménien : ^KuAilrplr^
if-ljU «Banérégês»; E229 : [\uhilrftlrq.kru «Banérégés». Ac-
cord de l’arménien avec le grec.
CAÏPHE(Mt. , xxvi, 3, 57; Le, 111, a; Jn, xi, Aqixviii, i3,
1 4 , a^i , a 8). — Grec :
Nominatif: Kaïa(pas (Jn, xi, A 9 [Kait^as en 1“^^ (D), latsa];
xviii , lA); syriaque : j» « Qaïapha »; arménien : \^u^ltujtfiut
«Kayiapha». Manque en hébreu. Accord de l’arménien avec h*
syriaque.
Génitif: tov Xsyofxévov Katoi^a (Mt. , xxvi, 3); eV) âpyispéas
. . . KatdÇia. (Le, III, a); toü Kaiatpa (Jn, xviii, i3, a 8); sy-
riaque : «qui est appelé Qaïapha» (Pechitto; omis par syr. sin.).
pour Mt. , XXVI, 3; mais : flaLoi «de Qaïapha», Le, iii, a; Jn,
XMii, 10; J[ouô ^ «d’auprès Qaïapha»; Jn, xviii, a8.
Arménien : «dont le nom était Kayiapha (l]u^/ru////a#, Alt.,
XXVI, 3); [^u^liuiiliuif «Kayiaphay», «de Caiphe» (Le, iii, a);
X^u^liijutliu^fi « Kayiaphayi » , «de Caïphe», (Jn, xviii, i3);
« Kayiapliay » , «de Caïphe» (Jn, xviii , a 8).
LES NOMS PROPRES.
513
Accusatif : •sspos Kajoipav (Ml, XXVI, By; Jn, xviu, 2 A); sy-
riaque : Jis>«je) l(î^ «à Qaïapha »; arménien : mn y^u^ftiuifiu
«à Kayiapha»; AF : uin. \^uijfuii^iutj «à Kayiaphay».
Accord de l’arménien avec le syriaque. La graphie arménienne
pourrait s’expliquer par la graphie du génitif grec.
Calvaire. Voyez Golgotha.
Cana (Jn, II, 1, 11; IV, 46; xxi, 2). ’ — Grec : eV Karà,- e<s
1^ P
Karct (iv, 46); é oŒo Kar(î(xxi, 2); syriaque ; ]u kQo-
tné» ou «Qatna»; arménien : \^uAiiu «Kana». Hébreu : n:j?
«Qana^j, Josué, xix, 28. Accord de l’arménien avec le grec.
Cananéen (Mt. , x, 4; Mc, iii, 18). — Grec : b Kararaio?;
Tov Kararaior. Syriaque: JLiixo «Qenonoio». Arménien :
'ituiUuigIt «Kananatsi»; E22q : \^tuijLuJhtugfi « Kannanatsi».
Mc, III, 18 : BM : X^uiVüu/iiiuglt « Kannanatsi 55 ; E 229 :
X^u/ÜUuigji «Kannatsiî?. — Y>.ava.vnuv en Kgg (892).
Capernaüm ( Mt. , IV, 1 3 ; viii , 5 ; xi, 2 3 ; xvii , 2 4 ; Mc , 1 , 2 1 ; ii ,
1 ; IX, 33; Le, IV, 23; Jn, ii, 12; iv, 46; vi, 17, 24, 89). —
Grec : Ka7fepvaot/ja en CEKLMPSUVrA; Ka(papraoü|M en nBDZ,
etc.; syriaque : ^oLj *2ld «Kephar Nakhoum»; arménien :
\^ijutfiuin‘iiiui-nnr OU X^tuifiun^uinLtT « Kapharnavvoum » ou
« Kapharnaoum» , calqué sur le grec du type xBD, etc.
Cédron, le torrent (Jn, xviii, 1). — Grec : tou KéSpeuv; sy-
riaque : «de Qédroun»; arménien : IjUrq^pniffi «ké-
droni», génitif. Accord de l’arménien avec le grec.
Césarée, de Philippe (Mt. , xvi, i3). — Grec : Kata-apias Tijf^
(PiX/iTTrov (Kata-apeias en K contre (Bi 89a
i24i]); syriaque : «de Qésaria de Phili-
51/i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES,
pousîj; arménien : fi X^trutuplru^
«dans les contrées de Philippe de Késaré». L’arménien est seul
de son espèce.
Ghorazin (Ml, XI, 21). — Grec : Xopa^eiv. Mais : Xopa^iv en
K® K'' contre (^9^)5 Xopa^^rj en H®® (L), Xopa^tjv en
y
Ia286 (91), Xopo^atv en 1“'^® (D) vg. Syriaque : «Kora-
zin». Arménien: x^\nfnju^% «Qorazin^j; E 22g :
«Qôrazin»; G : v[\f7^ii//^ «Qoraziw. Accord de l’arménien
avec le grec : ^
Ghrist (Mt. , XXIV, 5; xxvi, 63). — Grec : ô Xptaiôs. Sy-
riaque : v> «Mechikho», «le Messie». Arménien :
uinnuU «Qristosn», «le Ghrist». Accord parfait de l’arménien
avec le grec.
Çléopas (Le, XXIV, 18). — Grec : KXeoTras; syriaque :
Jl^aiiLp «Qléiopha»; arménien : «Klêôpas»; ac-
cord de l’arménien avec le grec. Manque en hébreu.
Gyrénéen (Mc, XV, 21). — Grec : Ktip>;ra<or; syriaque :
jlluiaâ «Kom'inoio»; arménien : «Kurénatsi»;
E : \\ltftlrUuig\t «Kirénatsi». Ghaque langue transcrit conformé-
ment à son génie.
Üalmanoutha. Voyez infra, s. v. Magdala.
Daniel (Mt. , xxiv, i5). — Grec : A<cè AavirfX, invariable;
«dans Daniel», invariable; arménien, E 22g :
«Daniêïi», A : *^\uAlilrqli «Daniéli»; CD :
« Daniêli » , génitif , déclinable.
David (Mt. , i, 1; ix, 27, etc.). — Grec : Aavi'S ou AavetS, et
syriaque : y-o? «David», hébreu: ^n «David», toujours avec un
LES NOMS PROPRES.
515
d k la fin du mot. Arménien : *^\u£Lftp^ «Dawith», constam-
ment. Cf. supra, p. 484.
Décapole ( Mt. , IV, 26; Mc, V, 20; VII, 3i). — Grec : Aexa-
TToXecus (Mt. , IV, 2 5); syriaque : ) ^ «des dix
villes»; arménien : /r «i Dékapoliay»; Mq : fi
"i Dékapolê»; A : ft *^-\lrl^iuuituLqb-u^ «i Dé-
kapawliay»; C : «i Dkapawlê»; accord de
l’arménien avec le grec.
Mc, V, 20 : SV AsxonroXst; syriaque : ) J^^Al'>ao l’jaa'S.a
«dans les dix villes»; arménien : /r *^\tri£utufnilîL «i Dékapo-
lin » , accord de l’arménien avec le grec.
Diable (Mt. , iv, 1, 5, 8, 10, 11 [cf. Le, iv, 2,3, 5, 9,
1 3]; XIII, 89 ; XXV, 4i; Le, viii, 1 2 ; Jn, vi, 70 ; viii, 44 ; xiii,
‘^)-
Partout où il y a en grec '^aravà, l’arménien le maintient,
V. Satan. Mais de plus, l’arménien qui n’a pas de mot pour
«diable», rend SidëoXos par y^tuinu/i/u^ (^Sntannh ou Sa ta tiay y,
il en résulte des accords avec le texte syriaque.
9 ^ 'd' ^
Mt. , IV, 1 : iItto toC ScaêéXov; syriaque: ^ «ab accu-
satore»; arménien : /r uuMinuîutujl, «par Satan».
9 y ^ ^
Mt. , IV, 5 : ô StdSoXos; syriaque : Ijurtv^a) «l’accusateur»;
arménien : «Satan».
9
Mt., IV, 8 : ô StdëoXos; syriaque : «l’accusateur”
(Pechitto); syr. sin. : «Satan» dans l’édition; «l’accusateur» en
note (a); arménien: \)uitniifLu^ «Satan».
9’’ 9
Mt., IV, 10 : Sarava (vocatif); syriaque : «Satana»;
annénien : Wuimu/bu^ «Satanab».
516 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
.y
Mt. , IV, ii: ô ^laêoXos; syriaque : ij^rivoi «l’accusateur»
(Pechitto); «le tentateur» en syr. sin. dans le corps
du récit et, en note : «l’accusateur». Arménien; \^ujtnu/LtÉ^
«Satan». Désaccord général; rien à tirer.
1? ?
Mt. , XIII, Sg : ô SidSoXos; syriaque : «Satana»
(manque en syr. sin.); arménien : WtuinuÂnnj «Satanay». Ac-
cord de l’arménien avec la Pechitto pour rendre le grec : Sid.-
êoXoff.
Mt. , XXV, Al : T(w Siaê6\(f)\ syriaque: «à l’accusa-
teur»; arménien: \]uÊtnuihiujlt «à Satanay». Désaccord géné-
ral ; rien à tirer.
Le, VIII, 19 : ô ^ta&Xos; syriaque : «l’ennemi»; arménien:
WiumtuLu^ « Satanay » , qui se rapproche plus du grec que du
syriaque.
Jn, VI, 70 : Si(xÊo\o5\ syriaque : « Satana » ; arménien :
\^uMintubiuj «Satanay». Accord de l’arménien avec le syriaque,
pour rendre le grec : ^id^oXôs.
9
Jn, VIII, AA : Tov Sia.€6Xov; syriaque : «accusateur»
(omis en syr. sin.); arménien : /r «de Satanay»
(ablatif).
Jn, XIII, 9 : TOV SiaêôXov; syriaque ; «Satana»; ar-
ménien : \]iiiinii/huyli «Satanayi», gén. Accord de l’arménien
avec le syriaque pour rendre le même mot grec.
Voyez, infra, p. 559, au mot Satan.
Egypte ( Mt. , ii, i3, lA, i5, 19). — Grec : e/s MyvTirov
(i3, lA); e’^ AiyvTTTOv (i5); êv AlyonTcp (19): syriaque :
(le -Métsréin) «en Égypte» (i3, lA); ^ (mén
LES NOMS PROPRES.
.017
Métsréin) « d’Egypte (i5); (be Métsréin) «en Egypte «
(19); arménien : (hEgiptos) «en P-gypte» (t3,
1 (bEgiptosê) «d’Egypte» (1
(hÉgiptos) «en Egypte» (19)- Accord de l’arménien avec le
grec.
Élie (Mt. , XI, i4; XVI, l/l [cf. Mc, VIII, 28; Le, ix, 19];
XVII, 3, 4, 10, 11, 12 [cf. Mc, IX , A, 5, 11, 12, 1 3 ; Le, ix,
3o, 33]; XXVII, A7, A9 [cf. Mc, xv, 35, 36]; Mc, vi, i5 [cf.
Le, IX, 8] ; Le, I, 1 7 ; IV, 26 , 26 ; Jn, i, 21, 2 5).
Nominatif : HXias et HXeias (Mt. , xi, iA;^xviii, 3; Mc, vi,
t5; IX, 12 (i3); XV, 37, etc.); syriaque: 1^) « Elia »; hébreu :
«'Eli» (lxx: HXi), 1 Sam., i-iv; xiv, 3, etc. Arménien :
\^q^ui «Elia»; E 229 : «Elia». Accord de l’arménien
avec le syriaque. Le grec des lxx n’a pas la sifflante finale du
grec néotestamentaire.
Datif: HXi'a et HXeia (Mc, ix, A [5]); syriaque : JL^ li «à
Elia», indéclinable; arménien : «Eliayi» (à Elia);
E 2 2 9 : J « Eliai » ; BEF : ] « Eliayi » , déclinable
comme en grec.
Accusatif sujet : 6t( HX/av Set èXdeîv ( Mt. , xvii ,10); syriaque :
. . . «que Elia il faut qu’il vienne. . . »; phrase person-
nelle; arménien : «que à Eliay d’abord nécessaire est
venir » ; E 2 2 9 : ] « à Eliay » ; BEF : ] « à Eliay ».
La phrase infinitive arménienne correspond à la phrase infinitive
du grec.
Accusatif complément : HXiar en CÜLPA. . . , IlX^iav en xAB*
. . .(Mc, XV, 35); syriaque : Ju^JÜ «Elia», invariable; armé-
nien : ii\^iiliui «zEtia», accusatif déterminé avec E 229 :
vl '7/"" " zElia »,
518 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
A propos du cri que Jésus poussa en araméen et que ne
comprirent pas les assistants (Mc, xv, 3 A), la plupart des tnss.
grecs pôrtent : èXoji\ mais: jjXet en 1“^® (D0. 565),
en af it, eXe< en H*’® (059). Pechitto : «11 55; syr. sin. :
>mXrd «Elahi». Arménien : «Eli»; MqC : \;^qh «Eli»;
E 229 : «EH». La graphie arménienne se rapproche des
italiques et, par suite de l’itacisme, du Codex Bezae et de Kori-
dethi.
Elisabeth (Le, i, 6,7, i3, 2A, 36, Ao, Ai, 67). — Grec :
ÈXifTaêeT (EXeraêe^ en 1“'^®' '^S)’ syriaque :
«Elichaba», avec chuintante; arménien : \^qpuujp.lrlJ
«EHsabéth». Accord de l’arménien avec le grec.
Elisée (Le, iv, 27). — Grec: eV} ÈXt<Ta/oy;
«aux jours de. Elicha'»; arménien : tun. rendant
exactement la construction grecque. De plus, l’arménien, comme
le grec, n’a pas la chuintante du sémitique.
Emmanuel (Mt. , i, 2 3). — Grec : Èixfxavovti'X; syriaque :
« 'Ammanouïl » ; hébreu : '7X1 jpy «'Immanouël» ;
Esaie, vu, iA,etc. Arménien : «Emmanouêl».
Accord de l’arménien avec le grec.
Emmaüs (Le, XXIV, i3). — Grec : Èfifiaovs; syriaque :
«*Emaous»; manque en hébreu; arménien :
lhLu «Eminawous». Accord de l’arménien avec le grec.
Enon (Jn, III, 2 3). — Grec : AIvmv; syriaque : ^ «'In
Ion» (Pechitto); syr. sin. : «'In Non»; Diatessaron
arabe : «be'In Non» = «in Aennon». Arménien
jb^ntfü « Hayénon » , se rapprocherait davantage de la graphie
du vieux syriaque. Le Aivcôv des lxx rend l’hébreu : pip (Luc :
Ma^Aeir) de Josué, xv, 61, nom d’une ville dans le désert de
Juda.
LES NOMS PROPRES.
519
Ephraïm (Jn, XI, 54). — Grec : ÈÇ>pa)iJt. (Ei^pefzen
bo ja 050 ^351] 95 ^^t); syriaque : ctAphréim^j; hébreu :
«Ephraïm», 9 Sam., xiii, 93; arménien :
« Ephrayim » ; accord générai ; rien à tirer.
Esaïe (Mt., iii, 3 [cf. Mc, I, 9; Le, III, 4; Jn,i, 93]; iv,
1 4 ; viii , 1 7 ; XII , 1 7 ; xiii , 1 4 ; xv, 7 [ cf. Mc , vu , 6 ] ; Le , iv,
17 ; Jn, XII, 38, 39, 4i).
Nominatif: Ho-aia? (Mt. , xv, 7; Mc, vu, 6), avec une sifflante
dans le corps du mot et à ia fin. Syriaque : liiî « Echa'ia » ;
hébreu: tn’yç?’ « lecha'eiahou » (lxx : lïo-a/as), Esaïe, i, 1, etc.
Arménien : \^uutjfi «Esayi»; MDF : ] «Esayi»; E 999 :
«Esayi» et en surcharge ( Mt. , xv, 7) a#*/, pour donner
ia lecture : ] ^uu^ftutu «Esayias», qui s’en tient manifestement à
la graphie grecque.
Génitif : Stà Hcraiov ( Mt. , ni , 3 ; iv, i^4 ) ; à ‘Stpotprj'rei'a tla-aiov
(Mt., XIII, i4, etc.). Syriaque : jIs «par la main de
Echa'ia» (Mt. , iii, 3; iv, i4); arménien : ^ Ilrn%\^uu^tru^
« par la main de Esayiay » ; E 9 9 9 : ] ^uiujmj « Êsayay » , qui n’a
pas la chuintante du sémitique, mais en a la désinence. En Mt. ,
IV, i4, MqAD : «Esayay»; C : «Esmay».
— Mt. , XIII, i4 : «la prophétie d’Esaïe», en syriaque :
JL1:va.D «la prophétie de Echa'ia»; arménien : JuMftq_tup^ni.^
l<J^tJiA y^uu^lru^ «la prophétie de Esayiay»; ME 999 ;
] « Êsayay » ; D: «Esayay».
Gabbatha (Jn, XIX, i3). — Grec: sis ibTtov XeySfisvov At-
OàalpcoroVy Éèpaï<T7) Sè Ta£^a,BS. «en un endroit nommé Pavé en
mosaïque, en hébreu Gabbatha». Ta^aOa en 105/^1
(i94i 1689), KaTT^aôa en D®* ««nsi i>288 (565 1689 1 99),
\i(p^a6a en (0)^ VoXyoOa en _ pg_
chitto «... et sedit pro tribunal!, in loco qui vocaliir pavi-
520 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
mentum lapidum: hebraice autem dicitur Gaphiphta ;
lacune en syr. sin. — Arménien : ^ mlrqun^ nft
^tufiuyuiuttul^ , Iri- Irfuiu^b-ytriily^ \^iulhu^iuI^uj «... et
dans le lieu qui s’appelait Pavé en pierres, et en hébreu Kap-
patha V.
Le Faêa^a des lxx correspond à nynj « Gibe'atb 75 de Josué,
xvm, 28, et Ta&a.6cjv (lxx) à jirap «Gibetbon?) de Josué,
XIX, kU, etc. La graphie arménienne repose sur la graphie
KaTTi^a^a.
Gabriel l’ange (Le, 1,19, 36). — Grec : raêpn?'^; syriaque :
JL;^ «Gabriielîi; hébreu : ‘7K'’'p:?a « Gabriel 5j, Daniel, viii,
16; IX, 21; arménien ; « Gabriel » ; accord de l’ar-
ménien avec le grec.
•0
Gadaréniens (Mt. , VIII, 28). — Grec: tôjv ra^apurw; mais
Tepyearjvcov en Qp K H Fa^apt^veov (^*)’ ^'epas. sa.
Syriaque : « des Gadaréens ». Arménien : ^\'ktpij.lruiuÿLnÿ
«des Gergésatsiens». Désaccord avec le syriaque et une partie
des grecs; accord avec d’autres grecs. — Voyez Géraséniens.
Galilée (Mt., ii, 22 ; iii, 1 3 ; iv, 12, 1 5 , 18 [cf. Mc, 1,16;
VII, 3 1; Jn, VI, 1]).
— FaXjXaia (Mt., iv, i5); FaX<Xa<as en Ia<î5* | I4<i3 /
^ vg. Syriaque : U^^«Gelila»; arménien : «Ga-
liléa»; accord de l’arménien avec le grec. Mq : w
« Galiléa ».
— t{}s FaXiXaias (Mt. , ii, 22); syriaque : «de Ge-
lila», invariable; arménien : «des Galiléens»;
décline comme en grec. B : ^^^tuqliql, «des Galiléens».
LES NOMS PROPRES.
521
— àTTù Trjs rotXtXati'as (Mt. , iii, i3; XIX, i); syriaque : ^
»de (ablatif) Gelila;?, invariable; arménien : (t
tf *
«i Galilée??; Mq : [• 'kiuqjiq^ui r i Galilêa ?? ; E 2 2 9 : /i
« i Galilée ?? ; K'.ft ^y^tuqltqlrtu « i Galiléa ?? , abla-
tif. L’arménien décline, comme le grec.
— ek Tvv TaXtXai'av (Mt. , iv, 12); syriaque: «en
Gelila??, invariable; arménien : fi « i Galiléa??; Mq ;
h ^\\tju\nltn ]ttu/ «i Garilllêall ?? , E22q : h ^X'^uinbalruj « i
Le T oCkeiXaiaL (Fa^iXa/a, FaXtXea) des Lxx correspond à
‘73)3 «Gilegal?? de Josué, xii, a 3, à ‘7''‘73 «Galil?? de Josué, xx,
y, à «Galilab?? de 2 Rois, xv, 29, à «Gelilah?? de
Ezech, XLvii, 8 et à «Geliloth?? de Josué, xiii, 2 etc.
La graphie arménienne correspond à la grecque.
Galilée, la merde, (Mt., iv, t 8 ; xv, 29 [cf. Mc, i, 16; vu,
3t; Jn, VI, 1]).
— zrapà T?)i? B-(xX(xaaa.v rfis F aXiXoLtas ou sk . . . , et 'ssépav
Ttjs B-aXa^atis Trjç TaXtXctlas (Jn, vi, 1). Syriaque : «de
Gelila ?? , invariable. Arménien : ... é-ntjni^
« . . .de la mer des Galiléatsiens??. L’arménien met au génitif,
comme le grec.
Galiléen, Jésus le (Mt. , xxvi, 69). — Grec : (ueTot Iiktov tov
VaXtXatov, mais NaÇ&ipajou au lieu de FaXiXatou en
( G o/iy). Pechitto : yax. «avec lêcbou' tu étais
le Notsroio??; syr. sin. : « . . .le Galiléen??. Arménien ■ [^q
(^fiunLufi « avec Jésus le Galiléen??. Accord de
l’arménien avec la majorité des grecs et le vieux syriaque.
Galiléen (Mc, xiv, 70 ). — Grec : FaXiAaros; svriaque :
• PP,
Geldoio ??; arménien : «Gabléatsi??. .Ac-
cord général; rien à tirer.
522 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Géhenne (Mt., xxiii, 33). — Grec : ysévvrjs, sans h. Syr. :
«de Gihano»; arménien : «Géhéninw; l’ar-
ménien rétablit h, par coquetterie littéraire, comme dans Abra-
ham, Isahak, et quelques autres cas, fort rares.
Gennesareth ou Gennesaret (Mt., XIV, 3A; Le, v, i). — Grec :
Tsvvtja-aph. Mais VsvtjaaTST en ja93i346f_ (laAibbb
iiSaoq. . .), Tsvvtja-apeô en K*®’''*’’® K‘ »aia05093^ ^ .A^(n
VA61399S655 A76EFGHLA0565... X)q, revvr,<70Lp
en la-îs* -133 (O*© 700) P" lat. Syriaque : . «Génésarw. Ar-
ménien : ^^'^irîAIrutup^p^ « Gennésarêtli » ; E 229
umpb-p^ «Gennésaréth», et en marge, un pour corriger
le [th). M ; ^y^lAiiil^uujplrp « Gennêsaréth » et, en marge,
un ut au lieu de^ (<A). D: ^\\lrLl^uiuph-p^ « Génêsaréth 55. '
Le flottement arménien procède du flottement grec. De même
en Mc, VI, 53, syriaque : Génésar ». Arménien : Mq M :
^y^lrülruuMplrp^ « Génésareth » ; E 229 : ^y^lrifhl^uuiplrf^ «Gén-
nêsareth».
Géraséniens (Mc, V, 1 [cf. Le, VIII, 26, 37]). — Grec: twv
r£pa<7>;viî)e. Mais : Fa^apiii’wi' (Mt. , viii, 28) en Ta K;repyecT>;-
V(^V (Le, VIII, 26, 37) en H^48ff^3U Jaexcou 286f„^ar 1094 ^90 1279^.
,5398 [ 192 3701^33 LAi2AiD©700 CtC. l582 2198 1 , CtC. 1^2 A
51/1675 etc. 119411^071 1578251 273);r epyvcri tjvcov en
jaoi4 ^YV).^Pecliitto : «des Gadaréens»; syr. sin. :
«des Gergeséens». Arménien : ^\-^lrpijJruiuÿLnÿ
«des Gergésatsiens». Accord de l’arménien avec le vieux syriaque
et nombre de grecs qui ne passent pas pour les plus anciens.
— Voyez : Gadaréniens.
GETHSÉMANÉ(Mt. , XXVI, 36; Mc, XIV, 82). — Grec :
reA(T»7pai'ei en NAB^CKLMNSUVrAII . . .:
TeOtrrjpavt] en ©;
rrjcrapavsi en D;
. LES NOMS PROPRES.
523
reT(Jv fiavst en a B*;
Tsa-errjfxavsi en EFGHX, etc,;
Pechitto : ^»»*.^KGédsimann;
Syr. sin. : *i.3oinoo..^«Gousmani» ;
Arménien : ^\^lrpulrJtubfi « Géthsémanin.
— Mt. , XXVI, 36 : ^\\lr[J^uuiJîi/ijfi Géthsamani » en ADF;
E 99g : *-\^lrpu^Jutblt « Géthsêmani w ; C ; ^^\lrinuiÆJi/iÆ/b^
«Gétsamani??; E : Jii/Lfi « Gêthsêmani » ; M : ^
uuiJluü^ «Gêthsamani v; H: uiut/h^fi « Géthsaméni
— Mc, XIV, 39 : MqA : ^\^/rputuJti/bft « Géthsamani ;
E 99q : «Gêsêmani»; MCH : ^\\l^uiuJufLlt «Gêsa-
mani»; D: ^^^trutuJufujt «Gésamann?; F: ^y^l^ulnlutijli ç^Ge-
sémani».
Le flottement arménien est conditionné par le flottement
grec.
Golgotha (Calvaire) [Ml., xxvii, 33; Mc, xv, 99; Jn, \i\,
1 y]. — Grec, Alt., xxvii , 33 : VoXyadSi. Mais : FoXyo^ae en
^eicn ^ 1220 ^bc 1206 1390 (5/i/j 2N0 2A5 97O 1376 1900 796299
A 7 3 ). Syriaque ; ) « Gagoulta y> ou « Gogoulta » ; armé*-
nien : ^y^nqÿ^nput «Golgdtha».
— Mc, XV, 2 2 : èit'i Tov ToXyoOav tottov . . . Mais FoXyo^a en
kggH®”^^ (C 33). Syriaque : «à Gagoulta»; ar-
ménien : ^ «/<?«# «à Golgotha». Accord de l’arménien
avec le grec, — .In, xix, 17 : J5s Xéye-rai ÈëpaiaTi FoXyoBS.
Mais FoXyoô en H'^' (B) sa, FoXyo^as en ( 1 09.3), FoXyoT-
eii (D), raëëaôa en A'* (X). Syriaque : «en hébreu doue
est dit Gagoulta (|^a^^)» (Pechitto); lacune en svr. sin. Ar-
ménien : «et s’appelait en hébreu Golgotha (*|%/i//Yfi/ccyiü) ».
52'i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Manque en hébreu; F. de Sauicy le rapproche de Goatha
(nnyj)î Jerémie, xxxi, 89. Accord de l’arménien avec le grec.
Gomorrhe (Mt. , X, i5; Mc, vi, 11). — Grec, Mt. , x, i5 :
Fofxôppcov. Mais: TopLoppas en Ia<î5{-p_)i04r _ ^ ^ (G LD 0
899 2 1 ) af /< ^.Syriaque : «'Amoura». Arménien :
Jn^itugi-nÿ « des Gomoratsiens j; ; C : «des
Gomoréatsiensj). Hébreu : iTiÛV «'Amorah» ( lxx : rof/oppa ) ,
Gen., X, 19, etc. Accord de l’arménien avec le grec.
— Mc, VI, 11, Topoppois en Ta Kgg Ja«cl33f280:
(88679 700 87221 5A/i) lat"‘“’-^ (af hiat). Manque
dans la plupart des grecs, dans l’arménien, dans le syr. sin.,
mais se lit dans la Pechitto. Accord de l’arménien avec les grecs
réputés bons.
Grec, Grecs (Jn, vu, 85; xii, 20). — Grec : tous ÈXXi/uas
vu, 85); syriaque : JL2lLJ^ «ethnicos??, «les païens 5? (Pe-
cbitto); syr. sin. : «des Armaïa:?, «des Araméens??.
Arménien : q^trp^u/ijnuu «z Héthanossjj, «les païens».
iïaau Sè ÈXXrives (Jn, xii, 20); syriaque : «erant autem etiam
ex populis quidam » ( Pechitto ) , d’accord avec l’omission de EX-
Xtjvss en I'''<5505 (69); syr. sin.: Armaïa «des Araméens».
Arménien : <Çhpuiiinu^ (héthanosq) «des païens».
Aucune des langues examinées n’emploie le même mot pour
désigner les mêmes personnages.
Grecque, langue (Jn, xix, 20). — Grec: é'k'Xrivtalt; syriaque:
«iaounoït»; arménien : jnLhtupli^t (hounarên ou youna-
rên), chaque langue emploie son mot pour désigner la même
chose.
t’’ Diciiotinairc topographique abrégé de la Terre Sainte..., (Paris,
1877), p‘. 169 et 161.
LES NOMS PROPRES.
5i5
Gkecque, nationalité ou religion (Mc, vu, aG). — Grec :
ÈWtivi's [EXXtjv en [^]); syriacjue (Pechitto):
(khanphta) « païenne jj; syr. sin. : la femme était veuve v, faute
probable du copiste. Arménien : <Çlrp^ujbnu (bétbanos) «pa-
ïenne».
Désaccord général; chaque langue emploie un mot spécial
pour exprimer la même notion.
Hamne, grand-prêtre (Le, iii, 2; Jn,xviii, i3, 2/i). — Grec:
kvva (génitif), Le, III, 2; -erpos Ài^rar, Jn , xviii, i3; ôAvvas,
Jn, XVIII, 2/1.
P PP
Syriaque : «de Khanon»; «vers khanon»;
^11» «or Khanon».
Arménien : \^VLLyli «Annayi», génitif; «vers
Anna» lu «Anna». Accord de l’arménien avec le grec.
Hébraïque, langue (Jn, v, 2; xix, i3, 17, 20; xx, 16). —
Grec : é^païa-li. Le passage Jn, xx, 16 «elle dit à lui en hébreu:
rahbouni » prouve , par l’usage de ce mot « rabbouni » qui est sy-
riaque ou araméen, cpie, par «hébreu» il faut entendre ce der-
P '
nier dialecte. — Syriaque : «'Ebroït». Le passage Jn,
XX, 16 porte : «et dit à lui en hébreu : Rabbouli», dans la Pe-
chitto. Alais syr. sin. 'porte : «et dit à lui : Rabbouli», et ne
mentionne pas dans quelle langue la phrase est prononcée. Ge
qui prouve combien la Pechitto dépend du grec. — Arménien :
tri'itiujlrglTfil;*b ( ébraÿétsérên ) «en hébreu»; en xx, 16, l’armé-
nien porte : «et dit à lui en hébreu : Rabouni», ce qui se tra-
duit vardapet (docteur)».
Accord général ; rien à tirer.
Hérode, le grand (Mt., ii, 1,3,7,
22 ; Le, I, 5).
9
NominaliJ : HpoôSns (u, 3, 7, i3, 16); syriaijue :
«Hérodès»; arménien: «llérodês»; E2 2()
526 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
^inq^l^u «Hérodês»; BE : « Hêrôdês ». Accord géné-
ral ; rien à tirer.
Génitif: tlpoiSov (ii, i, i5, 19, 99; Le, i, 5); syriaque :
«aux jours [d’jHérodès», état construit (Mt. ,
U, 1); «de Hérodès» (ii, i5), invariable; arménien :
«Hérôdi»; l’arménien décline, comme le grec.
Accusatif : zspos lApœSrjv (ii, 19); syriaque : ü»?oja
«vers Hérodès», invariable; arménien : utnAi^lrpnilril^u «vers
Hérôdês » ; invariable comme en sy riaque.
Hérode Antipas (Mt. , xiv, 1, 3, 6; Mc, vi, lA, 16, 17, 18,
90 , 9 1, 9 9 ; VIII, 1 5).
Nominatif: Hpcy<J>?s (iMt. , xiv, 1, 3; Mc, vi, lA, 16, 17, 90,
^ P
9 1 ) ; syriaque : u»?oiw « Hérodès » ; arménien ;
«Hérôdês». Accord général; rien à tirer.
Génitif : tov ^pcoSou (Mt. , xiv, 6), iApwSov (Mc, vin, i5);
syriaque : «de Hérodès»; arménien: « Hé-
rôdi», génitif; en Mc, viii, i5 : Xjtrpnif^ftuMLnuiug «des Héro-
diens», d’accord avec t(ov HpcoStavMv et laoiü 931^ Mcbi2n| 192243
|y'8i 0 505 gg |i589 9193 1 879 etc. 1689 983 788 1
69 etc. 95 1 A95 G) af i sa. Accord de l’arménien avec cer-
tains grecs.
/ 0m
, , r . , SÂi 'T' ^
Datif : Tfiü HpcôSi^ (Mc, vi, 18); syriaque : w»?o»oî^ «à Hé-
rodès», invariable; arménien : «à Hérôdês», in-
variable, comme en syriaque.
Hérodias (Mt. , XIV, 3 [cf. Mc, vi, 17, 19; Le, iii, 19])-
LES NOMS PROPRES.
527
Nominatif: n ^çküSicls (Mc, vi, mais o en
^0®* ‘ *094 (1207 1 19/1). Syriaque: Jilioio» «Hérodia». Arménien:
h-L. -^k-pni^fitu «et Hérôdia»; MqBDF : In- ^b-pnfjJ^u «et
Hérôdês»; H : «Hérôdi». Le flottement arménien
procède du flottement grec.
Accusatif (^génitif en arménien) : <5'<à Hpw<J<a^a ( Mt. , xiv, 3;
Mc, VI, 17); syriaque : «à cause de Hérodia», in-
variable; arménien : il^uh «à cause de Hérô-
diay» (BDL); E929 : «Hêrôdiay»; A: ^irpnf,
tf-uij «Hérôdayjj; F ; -^l^pnf^^tjyujq.uj «Hêrôdiayadajj; G :
^lrpnilij.lttuq.uj «Hérôdiada». Le flottement arménien ne s’ex-
plique que par le grec.
Hérodias, la fille de (Mt., xrv, 6; Mc, vi, a 9). — Grec : tî}?
Hpfia^ia^os (en^Mt. , xiv, 6: avrov Hpfitxîias,
Syriaque : JlI?o»di? «de Hérodia», invariable. Arménien, Mt. ,
XIV, 6 : E 999 : «Hêrôdiay»; A: ^lrpnifg.ui «Hé-
rôda » ; G : ^h-pnf^lnur^uÆ « Hérôdiada » ; F :
« Hêrôdiayada». En Mc, vi, 22 : ^trpmJ^fitjy «Hêrôdiay»;
BEF add. pour donner la leçon : « Hé-
rôdiaday». Le flottement arménien ne s’expbque que par le grec.
Hérodiens (Mt., XXII, 16 [cf. Mc, XII, 1^]; Mc, iii, 6). —
(irec : perd tSîv Hpcüàiavœv ; syriaque : «avec
•jceux] de la maison d’Hérode». Arménien : ^Irpnily^fuMiiin^
uof^ <^uAq.lrpJt «avec les Hérôdianos», accord de l’arménien
avec le grec.
Idlmée (Mc, III, 8). — Grec : aTro rris ISovfxaias; syriaque :
yooi) ^ « de Adoum ». L’arménien omet ce mol, ainsi que syr. sin.
IsAAc; voir supra, p.ôSfi.
5^8 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Nominatif : lo-aax (Mt. , i, 2); syriaque: •jQ-Lqu.I «Iskhaq»;
arménien: ^'^uu/<^tui£ tdsahak».
Gémtif : B-ebs lo-aax (Mc, xii, 26), invariable; syriaque :
«O «de Iskhaq55, invariable; arménien-: ^\uuj<Çtul^u^
«Isahakay^j, génitif en -ay.
— Tov lo-aàx (Le, III, 3/1); syriaque : ijoJlaa..| «fds de
Iskhaq», invariable comme en grec. Arménien : nfi
liuifii «fils de Isabaka,» déclinable.
Accusatif : laaâx (Le, xiii, 28), invariable; syriaque :
ja.i.aiu. jj «llskbaq», invariable; arménien: «zlsa-
bakîj ,. accusatif déterminé avec z.
En général, l’arménien use de flexions, tandis que le grec el
le syriaque s’en tiennent à la forme invariable de l’bébreu.
Iscariote. Voyez Skariote.
Israël ( Mt. , 11 , 6 , 2 0 ; viii , 1 0 ; xix , 2 8 ; Mc , xii , 2 0 , etc. ).
— Grec: lapottj'X, constamment; syriaque : «Israiélw,
constamment ; arménien : « Israÿel » , constamment ; hé-
breu : '7NTP”; ttlsreël», constamment; lxx : la-parjX, constam-
ment.
Israélite (Jn, i, /ly). — Grec : lapanXiTTjs (Ia-pa)7XeiT7js en
k<(B"NEfGH); l^SpanXi^s en 1^7^. en
a hjp f. Syriaque : «fils de Israiël». Arménien :
K Israyélatsi 55 (= Israélite). Accord entre 1 ar-
ménien et le grec.
Jacob, fils d’Isaac, patriarche hébreu (Mt. , i, 2; viii, 11;
XXII, 82 ; Mc, XII, 26 ; Le, I, 33 : III, 3/i ; xiii, 28 ; xx, 87 ; Jn,
IV, 5 , 6 , 12).
LES NOMS PROPRES.
529
Nominatif : iaxàê (Mt. , i, a; Jn, iv, 5); syriaque : csaÂvI
(fla'qoubw; hébreu: apy’ «la'aqobjj et «la'aqôb^j. Armé-
nien: (^iuiinilp. «Yakôb» ou «Hakôb». Accord de l’arménien
avec le grec.
, P'
Génitif: fjtsTà. . . îaxwë (Mt., viii, ii); syriaque : ...jaî^
«avec . . la'qoub»; invariable. Arménien :
lini^nL. «... Yakôbouw ; Mq ACDF : ^yiul^nijptjy «...
Yakôbayjj. C’est une traduction arbitraire, puisque le grec ne
fléchit pas; les traducteurs arméniens se sont décidés comme ils
ont pu.
De même pour ô B-ebs laxcnë (Mt., xxii, 3a; Mc, xii, a6),
olxov lixxcôë (Le, I, 33 ), Bebv laxaéê (Le, xx, 3 y), tov laxeôë
(Jn, IV, 6); syriaque : oqJû;^? oioîL| «Dieu de la'qoub), in-
variable comme en grec. Arménien : wN î^iulinilfLtuj « Dieu de
Yakôb» (Yakôbay); dans la plupart de ces cas, l’arménien fait
le génitif en -ay.
Accusatif : tov lax^Jë (Mt., i, i5); syriaque : caaôvifv
«lla'qoub»; arménien: «zYakôb», accusatif avec e.
Jacques, fils de Zébédée (Mt., iv, ai; x, a; xvii, i; Mc,i,
ig, ag; iii, 17; v, dy; ix, a, etc.). C’est, en réalité, le même
mot que Jacob.
Nominatif :idxù)€o5 (Mt. , x, a ; Mc, x, 35; xiii, 3); syriaque •
«la'qoub», invariable. Arménien : (^^tulfnifp.nu «Ya-
kübos». Accord de l’arménien avec le grec.
Génitif: fxsià laxcôëou (Mc, 1, :Jg); toi; laxcoëov (Mc, iii,
ly); syriaque : ^v. «avec bùjoub», «de la'-
qotib», invariable. Arménien : , <Çuîiinl. ^iX
«avec Yakôb (Yakôbaw) » , Yakôb (Yakôbay)»:
l’arménien fléchit comme le gn'c.
530 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
-Mc, XV, ko : Map/a r; IomcûSov rov fJLUipov xa) laaijTOs fitjTrjp.
Pechitto; «et Mai’iam mère de la'qoub ie petit et de losi». Syr.
sin. : «et Mariam, ia fille de la'qoub le petit, la mère de Jo-
seph». Arménien : W^tup^uttTy^tuiinilpnL. «Mariam Yakôbou»;
ACF : J^^iupItunT^uil^nilpu^ «Mariam Yakôbay».
Accusatif: laxcaêor (Mt. , iv, 21; xvii, 1; Mc, i, 19, etc.);
syriaque : ^aajBiv.* « la'qoub » , indéclinable. Arménien :
f^nijpuu «zYakôbos»; la désinence est du nominatif, mais l’ac-
cusatif est marqué par z.
Mêmes observations pour Jacques, fils d’Alphée et les autres
personnages de ce nom.
Jacob, désignant un personnage de l’Ancien Testament, reste
invariable en grec ; il est fléchi en arménien. Ce mot, devenu
Yakobos, désignant des personnages du Nouveau Testament,
est fléchi en grec et en arménien.
Ces remarques s’appliquent également aux passages suivants :
Mc, I, 99 : fzsTa iaxcôëov, syriaque : «avec la'-
qoub»; arménien: (^uilinifpiui. «Yakôbaw»; MCF :
pnL. «Yakôbou».
Mc, V, 36 : loxciiêou; syriaque: wôojMfcü? «de la'qoub»; ar-
ménien : « \ akobay » ; C : (^tul^ni^ni- « Yakôbou » ,
sous l’influence du grec.
Mc, X, Al : zsepi laxcûêov; syriaque : «sur
(contre) la'qoub»; arménien : ^ytulfni^uy «Yakôbay»; C :
^yuul^ni^pui «Yakôba».
Jaïrus (îyc, V, 99; Le, VIII, Al). — Grec : ïdsipos-, sy-
riaque : «louaracli», avec une chuintante. .Arménien :
{^ijjjltnu «Yavros». Accord de l’arménien avec le grec.
LES NOMS PROPRES.
531
Jean (le Baptiste, et l’apôtre).
Nomimtif: itüâvvrjs {Iwavti? en 1“^^ [B*D] [Mt. , iii, i j;
\(iùâvvr]s (Mt., X, ü); Ywdvvrjs {\ù)OLvr}S en Ja^5-i33 (BD0
700]) [Mt., XIV, 9], etc. Syriaque; «loukhan an», cons-
tamment; manque en hébreu. Arménien : {^nil^ÊuVulçu «Yô-
hannês»; BCF : (^ntluA'h^u «Yôannês» (Mt. , xiv, 9). Le
flottement arménien est conditionné par le flottement grec.
Génitif : \o)dvvov (Mt. , xiv, 8); 'sseçn Icndvvov tov /Sanl tal oî/
(Mt. ,xvii, i3). Syriaque: «de loukhanan », invariable.
Arménien : ^mj^u/iiUnL. « Yôhannou»; tj^u^
^iHL. « au sujet de Yôhannou le Baptiste». Accord de l’ar-
ménien avec le grec.
Accusatif : jov tcndvvrjv (Mt. , xiv, 3); syriaque :
« lloukhanan » , infléchi. Arménien : iif^nifÇu/L^fu «zYôhan-
nês»; F : qfyni^'bfu «zYôanês»; infléchi, accusatif avec z.
— zspbs Tov Icüdvvtiv, syriaque : «vers loukha-
nan»; arménien : mn. (^ml’^uiVül^u «vers Yôhannês»; B: tun
y^ntl^VulyU «vers Yôannês», la désinence de l’accusatif est
semblable à celle du nominatif.
Jean ou Jonas, père de l’apôtre Pierre (Jn, 1, Ô9; xxi, i5,
16,17).
— 6 vibs Icodvvov (Jn, 1, Va). Mais : Xœva en Tal k. Icoavvoi
en (0), loJOLvov en (B). Syriaipie : Loi» « fils'
de loua». Arménien : "/"//» ^^ni^uAni. «fils de \ônan»,
avec ou, désinence du génitif. L’arménien fléchit, comme le
grec; mais la forme Fortm* est d’aspect plutôt sémitique.
— ^tpcov \(i)dvvov (Jn, XXI, i5, iG, 17); I'i»ea au lieu de
Icüavvov en Ta k; Icoava en li'’iî505 oiiuo 1071). S\ria(|U(‘
532 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Jljoi w» yOVOA « Chém'oun bar (fils de) lona 53. Arménien :
Jnit (^ntfhuiLnL. «Simon Yônanou55, qui est calqué sur le grec,
quant à la construction. La forme Yômn est plutôt sémitique.
Jeanne (Le, viii, 3; xxiv, lo). — Grec: Iwctwaijwavai en
ja^s 11416^ (BD 1896); VIII, 3; — XwoLva enH^® 1“'^®,(LD); xxiv, 10.
Syriaque: «Ioukhan53. Arménien: « Yôhan-
na55; accord de l’arménien avec le grec, avec addition de ^ (h)
dans le corps du mot.
Jérémie (Mt., Il, i7;xvi, i4;xxvii, 9).
Génitif : Stà hps(jiiov (ii, 17; xxvii, 9); jLfio») «par la
main de Eramia 55 ; hébreu *: '« Iremeiahou 55 ( lxx : îepsfxid
et ispeptas). Arménien: Ilrn'h y^plrJliu^ «par la main de
Erémiay 55.
’ . 9 K*' ^
Accusatif: Ispepi'av (xvi, lA); syriaque: JL^») «Eramia 53,
sans aucun signe d’accusatif. Arménien : « zErémia 33 ;
AF : «zEréraiay33, accusatif avec z. Accord générai;
rien à tirer sinon que, vraisemblablement, le nominatif n’a pas
en arménien le s final du grec.
Jéricho (Mt., xx, 99; Mc, x, A6; Le, x, 3o; xviii, 35; xix,
0-
Génitif : dm lepix" (Mt. , xx, 29; Mc, x, 46); syriaque :
^ «de Irikhou33; hébreu : in")'; «Ierékho33 et Inn' «le-
rikho33 (lxx : lepei)(cô et lept^aé), 9 Rois, xxv, 5, etc. Arménien :
jl//'/^"#(hEriqôê); G :j\^p/rgni/^ (hEréqôê) «de EriqÔ33,
«de Eréqô»; fléchit le mot, tandis que le grec et le syriaque ne
fléchissent pas.
Accusatif : els l£ptx<^ (Mc, x, 46; Le, x, 3o); T>7r lepix,*^
(Le, SIX, 1); syriaque : «lIrikhou33 (Le, x, 3o);
LES NOMS PROPRES.
533
«dans Irikhou)? (Le, xix, i); arménien :
«vers Eriqô»; [^q- «par Eriqô» (Le, xix, i). Aeeord
de l’arménien avee le gree. Variante, F : j\^pkp"4 «vers Ere-
qô» (Me, X, 46).
Jérusalem. Voyez supra, p. 48i.
Jérusalémitains (Me, i, 5). — Gree : ol lepoaoXvfxetTar, sy-
riaque : « les fds d’Ouriehlem v ; arménien :
K Erousalêmatsiq v .
Jésus. Voyez supra, p. 48 1.
JoNAS, le prophète (Mt., xii, Sq, 4o, 4i; xvi, 4; Le, xi,
yq, 3o, 82).
Nominatif: ïwvSis (Mt. , xii, 4o; Le, xi, 3o); syriaque :
«launanw: [arménien: {^ntjüufu «Yônanjj. Hébreu ; nir
«lonah», 2 Rois, xiv, 26; Jonas, i-iv. Aeeord de l’arménien
avee le syriaque.
Génitif: to anps'tov Icova (Mt. , xii, 3q; xvi, [4 ; Le, xi, 2q);
To xripvypa I(yr(î(Mt. , xii, 4i; Le, xi, 82); syriaque:
«de launan», invariable. Arménien : "üiu/i/b {\n!fibufunL. «le
signe de Yônan», ete. Aeeord de l’arménien et du gree qui llé-
ebissent; mais aeeord de l’arménien avee le syriaque pour la
forme même du mot.
Jonas, père de l’apôtre Pierre. Voyez supra, s. v. Jean p. 53 1 .
Joseph, fds de Jaeob, le patriarehe hébreu (voyez supra les
généalogies de Matthieu et de Lue). Jn iv, 5. — Gree : iwcrfitp «à
Joseph w; syriaque : >9i rno^lv. «à lauseph^;; arménien :
nhtftuij «Yôsephay», avee -atj du datif. Aeeord pour la forme
5.34 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES. '
du mot. L’arménien seul fléchit, alors que, dans d’autres cas,
il forme le datif avec g suivi du mot non fléchi.
Joseph, l’époux de Marie (Mt. , i, i6, i8, 19, 20, 26; ii,
1 3, 19, etc.).
Nominatif : Icna-ritp (Mt. , i, 16, 19, 20 [vocatif], 2^); sy-
riaque : «lauseph»; arménien ; «Yôsêph».
Accord parfait; rien à tirer.
Datif: TÛlcoantp (Mt., i, 18; il, i3, 19, etc.); syriaque ;
«à lausephîj, invariable; arménien : ^nijulriftnL.
«Yôséphou»; Mq ; ^yniful^i^ug «Yôsêphay»; A : y^nt^ulrifiug
«Yôséphay^j (Mt. , i, 18); MqACEF : (^niful^i^ug «Yôsêphay»
(Mt., Il, i3); BE ; f^niful^tfiiuj «Yôsêphay » ; D : ^ynm^ifinL.
« Yousêphou55. Le flottement arménien trahit l’hésitation des' tra-
ducteurs à rendre le datif grec.
Joseph d’Arimathée (Mt., xxvii, 67, 69; Mc, xv, A3,
A5 , etc.).
Nominatif : O IcoarjÇ", «lauseph??; " Yôsêph>?;
E : ^nijul^ifiug « Yôsêphay ».
Datif (Mc, XV, A5) : \wcrrj(p\ B syriaque : *g>JB»a*V
« à lauseph » ; arménien : {^nifulrtliug « Yôsêphay » ; k:i\nfulr^
i^nt. «Yôséphou». L’arménien fléchit.
Joseph, frère de Jésus (Mt. ,xiii, 55; xxvii, 56).
icna-riÇi (Mt., xiii, 55); mais : Icoaijs en Ta K’ £2p*'^;
lajiTH en . (700*21 1 1 8 209 23o) ho syP;
hjjotvvns au 1. d. lcoa-nÇ> en K* H*^^* I®^*. . . [Cl Y A61 etc.
N* 565 . . . X;). Syr. sin. : Joseph («axoo-.). Arménien :
LES NOMS PROPRES.
535
«Yôsês»; ME229 : Cyn^uku «Yôsês» et en marge :
«sêph », pour lire : ^nijul^ift «Yôsêph»; H : y^ni^h-ut
« Yôsia».
ï(o(T^ (génitif), Mt. , xxvii, 56. Mais : lcoa-tjÇ> en H^2*5(>>a?t«
|a ^5*fff207 ^ i5y)pa lat (af hiat), I<y<T>;TosenI*^“‘'( (D').
Syr. sin. «de Joseph 5?; Pechitto : «de lousi» (JLœa-ffo), Armé-
nien : ^nilub-ufj (Yôsiay) «de Yôsé»; E 229 :
(Yôsêay) «de Yôsê»; CF ; (Yôsia j «de Yôsé». Flotte-
ment générai ; rien à tirer.
JosÉs, fils d’une Marie, frère de Jacques le Petit (Mc, vi, 3;
XV, 4o, 47).
IwcTïiios , génitif (Mc, vi, 3), mais : leourj en Kgg
(C 892 i24i), loj(TtiÇ> en H^2 j(^b309 827) lat. Sy-
riaque : ittoffo «et de lausi». Arménien : tru ^nifulruy «et
de Yôsé» (Yôsiay). Accord de l’arménien avec la majorité des
grecs et la Pechitto; lacune en syr. sin.
iwiT^TOs, génitif (Mc, xv, 4o, 47); mais : en Ta Kgg
fjoTc j2* <î3 ^Gc 1016 ^371 ( 892 i2Ôi), \(o(jrt(p en it vg,
Iîi)o->77i’os en I’»’‘(i582 2198 1), IcoaijëTos en H’’®* [A*] (v. 4o);
— Icüatj en Kgg H*“ loie ff 33 5,^^ i24i),
lu)a-r)(p en (1676 2A) vg, laxwëov au 1. d. laxr.
en I« ^5ii386r ^j) 1 5 1 5) it (v. 47). Pechitto: JLûoi «lausi».
Syr. sin. : «Joseph» (v. 4o). Arménien : (^ntlulrujj
« mère de Yôsé » ( Yôséay). Accord de l’arménien avec une grande
partie des grecs.
Jourdain (Mt. , ni, 5, 6, i3; iv, i5, 25; xix, 1; Mc, i, 5,
9 ; III, 8 ; X, 1 ; etc.).
Gi'nkif : tov lopSavov (Mt., iii, 5; iv, t5, 25; xix, 1; Mc,
m, 8; X, 1; etc.). Syriaque : «de. lourdenon <1: ne se
536 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
fléchit pas, comme l’hébreu : «laredên». Arménien :
HuiUtuhnL. tt Yordananou 5) ; Üéchit, comme en grec.
Datif: èv TW \opSdv^ (Mt., iii, 6, etc.). Syriaque :
«dans lourdenonjj. Arménien : ^ (^n[iq.iuLiub «dans Yorda-
nan», ne fléchit pas, comme en syriaque.
Accusatif : sis tov \op^divr]v (Mc, i, qj; syriaque :
«dans lourdenon»; arménien : ft {^npq.tuüuMh «dans Yorda-
nan».
, Le nominatif (^npq.u/buA «Yordanan» se rapproche plus de
la graphie sémitique que de la grecque : ô lopSdvtjs-, mais l’ar-
ménien fléchit, comme en grec.
JüDA, fils de Jacob, patriarche hébreu (Alt. , ii, 6 ; Le, i, 3(j ;
ni, 33).
Génitif : yü îoti^a (t»j5 loüfîajas en 1“^® [D] af it pa), Mt. ,
II, 6. Syriaque : )?oc^î «de lehouda^j, infléchi; hébreu : nnin’
«lehoudahw. Arménien . (^ni-rj-ujj «Youdayw. Accord général;
rien à tirer.
Le, I, 39 : eh zsà'kiv lov^a. Syriaque ; ?ooi^1 «à la
ville de lehoudjj. Arménien : «à la ville
[de] Youday w. Accord général; rien à tirer.
Le, III, 33. Voyez, supra, p. A88.
Le nominatif est probablement : lou^a, comme chez les lxx,
d’accord avec la graphie sémitique.
Judas, l’apôtre qui trahit Jésus (Alt. , X, A ; XXVI, lA, 26, Ay;
xxvii, 3 ; Aie, III, 1 9 ; xiv, 10, A3, etc.).
LES NOMS PROPRES.
537
Nominatif : \ovSas (Mt., à; xxvi, i4, ^5, à-j; xxvii, 3;
Mc, XIV, 10, àS). Syriaque : )?oom «lehouda». Arménien:
«Youday»; mais : (^nLri.tu «Youda» xxvi, lA, 26,
A 7, etc., dans les éditions. Dans les mss., E 229 : (^nunui
«Youda»; B : (^nuq^tau «Youdas». L’arménien reproduit ici
la forme du nominatif grec, avec ? final.
' ^ >C
Accusatif : lovSav (Mc, iii, ig). Syriaque: )?o6mo «et Ic-
houdajj, non lléchi. Arménien : «Youda», avec ::
de l’accusatif.
Pour ce personnage du N. T. , le nom grec n’est pas main-
tenu intégralement dans l’arménien.
Judas ou Jdde, un des douze, surnommé Lebbée ou Taddéc
(Le, VI, 1 6 ; Jn, xiv, 22 ).
— loupas (Jn, XIV, 22); syriaque : )?ôo>- «lehouda::; armé-
nien : i^nLq.iu «Youdaw.
— Kcù lov^av iaxojëov (Le, vi, 16); syriaque : iS
wsdAv» « et lehouda fils de la'qoub » ; arménien : In- q lu
«etzYouda Yakôbay» (et Youda [fils] de Yakôb).
Généralement, l’arménien emploie le mot «fils», pour
indiquer la filiation; ici il ne le fait pas, sous l’influence du
grec.
Judas ou Jude, un frère de Jésus (Mt. , xiii, 55; Mc, vi, 3 ).
îou^as (Mt. , XIII, 55); syriaque : «lehouda»; armé-
nien : «Youday»; Mil : (^nuqui «Youda»; E 22g :
^nuqtu «Youda» et, en marge : qmn, pour lire : y^nL-qinn
« Youdas ».
xai lovSa «et [de] Judas» (Mc, \i, 3); syriaque : Ijôo^îo
«et de Yehouda», non fléchi: arménien : A/, (^nrqu^li «et
\ ouday », génitif en ?.
5;î8 comparaison avec ces divers textes.
Judée (Mt., ii, i , 29 ; in, 1, 5 ; xix, t; xxiv, 1 6 ; Mc, in, 7 ;
JjC, I, 5 ; etc.).
Nominatif : rj ioü^a/a(Mt, , ni, 5); syriaque : jéoM «lehoudjj;
hébreu ; « lehoud ah Juges, i, 3; Anios, vu, 12; Aggée,
1,1; Néhém., V, i /i; etc. (lxx : \ovSaia.). Arménien : ^pl^uuii^
inu/ü «Hrêastan??, mot arménien composé de hrê (juif)-|-fl,
voyelle de liaison stan, suffixe d’origine persane qui entre dans
la composition de plusieurs mots, et qui signifie «lieu» : Bélou-
tchistan, Afghanistan, etc.
Ghitif : TUS iovSaias (Mt. , n, 1, 22; iii, 1, etc.); syriaque ;
Iioom! «de lehouda?? (Mt., Il, i); ?oom? «de lehoud?? (Mt., ni,
t); joop^ «dans lehoud» (Mt. , iii, 29). Arménien :
ujutniuLfi «Hrêastani» (= de Judée).
Datif : èv Tfj iov<5'a<a; syriaque : ?ôop^ « b lehoud »; armé-
nien : /r ^pftuuinutLft « i Hrêastani » ( Mc , xiii , 1 5 )•
Juifs (Mt. , 11, 9; Jn, v, 1; xix, 19, 20). — Grec : t&v \ov-
SoLicov, syriaque : il’iôoM? «de lehoudoié» (= des Juifs). Armé-
nien : «Hrêits», génitif pluriel de (hrêay)
juif. H. Hûbschmann {^Armenische Grammatik, Leipzig, 1897,
p. 309) explique ainsi ce mot ; l’arménien hreay dérive de *hu-
reay = *huSeay pour *ihuSeay = syr. lliûSâyà, la terminaison eay
(eah) est purement arménienne et a été substituée au sémitique
-âyà.
Latine, langue (Jn, xix, 20). — Grec : pcopcüa-K^ syriaque :
>^.jlâoôotÿ «Roumoit»; arménien : q-iuqJtuinlrplfh «dalmatérên»
(en dalmate). Voyez infra, p. fidq, s. v. Dalmatérên.
Lazare, de Béthanie, et le pauvre de la parabole (Jn, xi, 1,
2,5, etc.; Le, xvi, 20, 2.3, etc.). — Grec : nominatif : Nâlct-
539
LES NOMS PROPRES.
>' PP P' P P
pof, accusatif: t6v Ad^apov. Syriaque : «Lo'ozar”;
« leLo'ozar , accus. Arménien : uiiitufinu «Lazarosn; accus. :
tuqtup (Jn, XI, 5) «zLazar«; mais ; ujifujpnu «zLaza-
ros», Le, XVI, ;3 3. Le flottement arménien ne s’explique que
par le grec. Manque en hébreu.
P'
LebbÉe (Mt. , X, 3). — Grec : Aeêëatos: syriaque :
«Labbi» (Pechitto); omis en syr. sin. Arménien ; /rp4"«
«Lébêos»; Mq D : lr[Lp.lrnu «Lébbéos»; E iup.fLlrnu
«Labbéos»; éd. Zohrab : tufLl^nu « Labêos». Accord de l’ar-
ménien avec le grec.
Lévi, ou Matthieu, l’apôtre (Mc, ii, lA). — Grec : Aeveh
(accusât.); Aeviv en K, Aeu* en bo . (33 A
28 5/1/1), Aeoet enH^^*(N*) sa. Syriaque : «Lévi»; armé-
nien : «Lévvi». Accord général.
Lot ( Le , XVII , 98, 99,39). — Grec : Août , mais Acoô en
H014 (W), it “'flc ^^vg; invariable. Syriaque : ^02^ «Lout».
Hébreu : toi*? «Lot» (lxx : Acor) Gen., xi, 97, etc., etü^*? «Lot»
(lxx : Afiüô) Ps. Lxxxiii, 9. Arménien : nifm «Lot», génitif :
ntjutu^ «Lôtay». Accord général.
Lysanias (Le, III, 1). — Grec : xat Aucrai^/ou ( génit. absolu);
Avaatou en (19/1). Syriaque : «Lousania». Armé-
nien : ] ^Luujijlru^ « Lusaniay » , génitif de ] fn-utuL^ « Lusani ».
Chaque langue a son orthographe particulière.
Madeleine (Mt., xxvii, fii). — Grec : Mapiàp. rj MayJ'aXiji'»).
Mais : M^aySaXtvu en 1 «93 «'*''■ ^50.5 '211^77^505 1689 983
788 194 etc. 348 1279 A) bo. Syriaque : fou;.^
«Mariam Magdalaila». Arménien, A : «Mag-
dalénatsi»; E999 G : «Makdalénatsi»; B :
W^tÉnthiuiryy^ÊMinninqly^Éitiyli « Maréain Magdalénatsi »; DEl'
;ViO COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Alagdaîênatsi 55. En Mc, xvi, i : 57 May^a-
\r)vri-, syriaque : « Magdalaita 55 ; arménien :
ttMagdaïénatsi55.
Magdala (Mt., xv, 3g). — Grec : Ma.ya.Sciv en xBD, MaysSav
en N'; May^aXa en EFGHKLSUVXFA^'^n, etc. Pechitto :
«de Magdou55; syr. sin. : «de Magdan55, var. : « de Magdoun 55.
Arménien : « Magdaliay 55 ; A : \y^iuq-q-iiif^iru^
« Magdalniay 55 ; G : | « Makdalniay 55.
Mc, VIII, 10 : sis Ta ixsprj Aa’XfxavovOd. Mais : MayiJ'aXa aul. d.
AaXf/avoD^a en 1“ (0 1689 2ig3 1
118 209 1689 983 788 69 etc. 973 A) pa, Maye^a en Ta
Ia93f ^565 28) af c, Magedam en b ri, MeXeyaJ'a en
(D*), Mayai^a en 1“'^^'" (D'), AaXgovvat en I“°**'(W). Syriaque :
)U)iJ«àr endroit de Dalmanoutha 55 (rov toicov au i. d.
^ ^
Ta nspï]). Syr. sin. : «à ia montagne de Magdan55 (to opos au
1. d. Ta pLspt] en 1“'^^'* igs j'\y ggj Arménien : ^ l^nq^'bu
*y^inq^ujhni^huuj «dans les confins de Daîmanouniay 55 ; F ;
\y^iuij.ri-ujqhu^ « Magdaliay 55.
Le flottement arménien procède du flottement grec.
Malchüs (Jn, XVIII, 10). — Grec : MaXyos; syriaque : t^soo
«Molék55; arménien : «Malqos55, d’accord avec le
grec.
Mamon (Mt. , VI, 2A; Le, XVI, i3). — Grec : papcûva (datif):
pLapLfjLcova en (^7^) it sa. Syriaque : JLia^ao «Momouno55,
non fléchi. Arménien : [j^iuJnhu^fi «Mamonayi55; Mq :
ilnüujli «Momonayi55; E929 : W^iuirnUiufi «MamonaÏ55, datif,
comme en grec.
Marie, mère de Jésus (Mt. , i, 16, 18, 90; ii, 11; xiii, 55;
Mc, VI, 3 ; Le, i, 97, 3o , 3A , etc.).
LES NOMS PROPRES.
541
NominnliJ : Mapjà|tZ'{Mt. , i, i6; xiii, 55); dans l’édition von
Soden : m éfjLvrjerlevôï) 'zsotpOévos Mapiafx; dans i’éd. de Tischen-
dorf : . . .èyévvncrsv tov lcüa-yj(p tov avSpa. Map/as. Syriaque :
« Mariam jj , constamment. Hébreu : anp « Miriam » (lxx :
MapidpLj, Exode, XV, ao,etc. Arménien : «Mariam?).
Accord général.
Génitif : Map/as (Mt. , i, i8; ii, ii); syriaque : « Mariam «,
non fléchi; arménien (ii, 1 1) <^uAiq.lr(tI yj^tuplrJùji^ «... Ma-
rémaw??, instrumental; E 229 : \]'^uifiltujt/iuL. « Mariamaw ??.
— Tris Map/as (Mc, VI, .S); mais Mapiap. en
P
syriaque : ya-waoj « fils de Mariam n , non fléchi. Arménien :
«Mariamay??; Mq : yy^iufïïfituJùi «Mariamar;
ABDEMH : \y^tuplri/tM^ «Marémay??; F : «Ma-
riéma??; G : W'mplri/iu «Maréma??. L’arménien fléchit, d’accord
avec le grec.
Accusatif : Maptà(M (Mt. , 1,20, etc.). Mais : Maptav en
56<î3-i gg }jQ j„ (^a 167 iui/i3 pgpl L la/ji i582 2ig3 i etc.
hiy 1098) Eü(7 Ku. Syriaque : «IMariam», non fléchi.
Arménien : «zMariam??, accusatif déterminé par 2.
Marie, mère de Jacques (Mt. , xxvii , 5G , G 1 ; xxviii, 1 ; Mc, xv,
!\o, 47; XVI, 1, etc.).
Mapià; mais : Mapiap en I<^ (CA 718). Il y a flot-
tement, en grec, entre les graphies : Mapia et Maptap. Syriaque :
«Mariam??, constamment. Arménien : W'uipftiutr «Ma-
riam??, constamment, d’accord avec une partie des grecs et le
syriaque.
Marie Madeleine (Mt. , xxvii, 5G, Gi; xxviii, 1; Mc, xv, 4o,
A7; XVI, 1, 9, etc.). Mapià (Mt., xx\ii, 5G); Mapiàp (Ml.,
xxvii , G 1); mais Mapia en Kgg H°“ (88 892 i24i ).
54â COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Maptà|U ( Mt. , XXVIII , i) ; mais Mapta, comme ci-dessus. Ici encore ,
le grec Hotte entre les graphies : Mapta et Maptap. Syriaque :
«Mariam». constamment. Arménien : « Ma-
nama?, constamment.
Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare {Le, x, 3(j ,
4!î;Jn,xi,i, 3, 19, 20, 28, etc.). — Map/a (Le, x, 39,42;
Jn, XI, 2, etc.). Mais : Maptap en jr/“ 01222^ _ _
(kVVC*NEZ etc. i582 2198 1 2i45). Syriaque' :
«Mariam?!, constamment. Arménien : «Mariamw,
constamment.
— Mapias «de Marie 55 (Jn, xi, 1); syriaque : jalwoj «de
Mariam?i, constamment. Arménien : \y^tJuplrJù^ «Maréraayj?,
génitif; fléchit, comme en grec.
— Map/av, accusatif (Jn, xi, 28); mais : Maptap en
014 ^3-1 Ia^5f «a e.c 1089 ^459 (BCZ 33 etc. D0AKn etc. ) lat.
Syriaque : «IMariami!, non fléchi». Arménien :
H^^^tuplituir tt zMariam » , accusatif déterminé par z.
En résumé, la graphie de l’arménien s’accorde avec une bonne
partie des grecs et le syriaque.
Marthe (Le, x, 38, 4o, 4i; Jn, xi, i, 5, 19, 20, 21,
2^1, etc.). — Grec : Map0a, génitif : Mâpôas. Syriaque : iLw^o
«Martha»; génitif : )l;^i «de Martha», invariable. Arménien :
yy^inpP^uj «Martha»; génitif ; «Marthayi», dé-
cliné, comme en grec.
Matthieu, l’apôtre (Mt., ix, 9 ; x, 3 ; Mc, ni, 18, etc.). Max-
9a7os ; mais : WolOBclios en sa 1“ ^^ . . . ( B*nD . . . ). Syriaque :
«Mathaï». Arménien : W^iuuip^l^nu «Matthêos», rendant
exactement le grec.
LES NOMS PROPRES.
Moïse (Mt. , viii, 4; xvii, 3,4; etc.). — Grec : Mais
Mfwo-r/s en K* KL Syriaque : JLk.âào « Mouché » , avec chuintante
comme en hébreu : nç?D «Mochëh». Arménien ;
a Môsês ». Accord de l’arménien avec le grec.
Génitif (Mt. , xxiii, 2) : MwûWfws; syriaque : «de
Mouché»; arménien : W^nijulruli «Môsési»; E229 :
«Môsêsi»; Z : «Môsisi».
Datif iftli., XVII, 4) : Matÿo-eT; syriaque : JLi^âvN. «IMouché»;
arménien : W^mluhufi Môsési»; E 229 K Môsési » ;
G : W'nilufult «Môsisi». L’arménien fléchit, comme le grec.
Naaman (Le, IV, 27). — Grec : NatjMàv. Mais : NeÊfZjav en Mp
Kgg H"*' (33 579 i24i), Neeptav en (■713),
Nateptar en H'« T i555), Neptai; en 1=^050^3 (©X) af
/2 r r2 / vg, Nespptat; en I™ K‘ s’’*’ 179 1120 (pGH 46 1 661
P ^
476), Naaman en bc TertOr, Inemanen a,. . . Syriaque ;
«Na'mon »; hébreu : «Na'aman» (lxx : Natfzar), Gen.,
xLvi, 21; Nombres, xxvi, 4o, etc. Arménien : 'y^lihJufü
ttNêéman», accord avec une partie des grecs.
Nain (Le, vu, 11). — Grec : Na/r. Mais : Naetr en h** 10331 <=
^ 121 ^77 J3981 70 1386 K‘55 8^ (788 124 826 543 346 etc.
348 A 1673 r 472 EG), Nosifi en I»* 1353 (^582 21 9 3
1 i6o4), Nûtt»t en I''’<î305 (69), Capharnaum en af /*. Syriaque :
^JL» «Nain». Arménien : «Nayin». Accord générai,
llien à tirer.
Nathanaël (Jn, 1, 46, 47; xxi, 2). — Grec : ^iaôavarfk. H»)-
riaque : «Nathanaiil» ; hébreu: ‘7N:n:j «Nethaneél»,
Nom!)., 1, 8, etc. Arménien uftiuijl^i «Nalhanayêl» ; se
rapproche plus du syriaque que du grec et de l’hébreu.
5M COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Nazaret et Nazareth (ML, ii, qS; iv, i3;xxi, ii; xxvi, 71;
Mc, I, 9; X, Ay, etc.). — Grec : Na^aper en nB^^'DLS. .
Na^apeô en B'''“ CEKMUVm . . Na^apa^ en AL Syriaque :
Ujj «Notsrath». Arménien : «Nazarêtliw; MH :
'^[fiuqiuplrp «Nazaréth». Accord de l’arménien avec le grec.
Mt. , IV, 1 3 : Na^apsT. Mais :
Na^apa en x'’ B* Z , . . ;
Na^apa^ en CPA;
Na^aper en B’-LSP;
Na^ape^ en x*DEKMÜV...
Syriaque : «Notsrathj?; arménien :
«zNazarêth^j; MqEaaq : çtzNazaréth w. Accord
de l’arménien avec le grec.
,9 9
>SJ
Nazaréen (Mt. , ii, 2 3). — Grec : Na^ctipa^os; syriaque : JL.
tt Notsroio w ; arménien : ''[fUjqnt/plrjlt « Nazôrétsi » ; Mq B :
qntjp^ujgfi Nazôratsi 75 ; H : '^yfUÆqujLfiujuÿfi « Nazawrastsi 55.
Aucun de ces mots ne dérive de Nazareth.
Mc, X, A 7 : O Na^apj;vos; mais ; Na^capaios en nACXFII;
Na^capivos en (28); Na^op^ros en (D*...).
t p^ ^ * / • c
Syriaque : «Notsroio 55; arménien : «Nazô-
rétsi >5. La graphie arménienne se rapproche plus de la grecque
que de la syriaque.
P? ^
Génitif (^Mt. , XXVI, 71) : Na^fiapaioL/ ; syriaque : «Nois-
l'oio 55 ; arménien : ^y^iuqni^ptuÿLy « Nazôratswoy 55 ; Ea 9 9 :
ijnijptrgLnj « NazÔrétsWOy 55 ; A : ^y^uiq^qjrmgunj « Galllé-
alswoy 55 ; F : *^yfUMquttlpiugLrg « Nazavratswoy 55 ; H : '’yjuiqnf^
l^trgnj «Nazôrétsoy 55. L’arménien fléchit, comme le grec.
Vocatif : Na^apijr^ (Mc, i, a A). NaCaap . . .
1 GoA) f/ÿ/*, Na?op... en ( Aya ). Syriaque :
en I< ^505 11353 ^ g
«Notsroio 55.
LES NOMS PROPRES.
345
Arménien : *^y^iuijnilplrglt «Nazôrétsiw; Mq :
«Nazauratsi»; E 229 : «Nazôratsi».
Nephthali (Mt., IV, i3, i5). — Grec ; Ne(p0aXe<|2 (infléchi);
syriaque ; «de Naphtholi??; hébreu : 'VripJ «Naph-
ihali??, Gen., xxx, 8 (l\x : Nei^ôaXe/). Variantes grecques :
^£(p6a\ri(x en L et Ng(p0aXt|2 en UV (v. i3). Arménien :
P uiqJiJu^ « Nephthaîimav 55 ; Mq H : *^yflri^Ptuqh-i/ijy «Neph-
lhaîémay55; D : ''[flri^puiqliir. w «Nephthahm.a55; G : ‘l,K
« Nimthaîima 55,
— V. 1 5 : Nefp^aXs/jM. Mais, D : Necp^aXetv; L : Ne(p^aX)7|2;
MV : Ne(p0aXt|a. Syriaque : «Naphtholi55. Arménien :
"^yplrifiPtuqjii/ù^ « Nephthahmay 55 ; Mq '‘y^uii^puiq^Ju^
«Naphthalimay55.
Le flottement arménien est conditionné par le flottement grec.
Nicodème (Jn, 111, 1, Ix, 9; VII, 5o;xix, 3 9). — Grec : Nt-
P P X
xôSrjfxos; syriaque : >jac>V5rn.<.» «Niqodimos55. Arménien :
linq.lrJhu « Nikodémos 55. Accord de l’arménien avec le grec.
Ninive et Ninivites (Mt. , xii, /ii; Le, xi, 32). — Grec : Nt-
vem-voLi. Mais : Ntreu»? en K* (lîV 46 1 etc. E*HA
892). K". . . Syriaque : JUToxo les hommes de Ninoié55;
hébreu : m:’: «]Ninevéh55 (lxx : Ntreu»/), Gen., x, 11, etc.
Arménien : '^y^ftUnt.lyUigli^ «lNinwèatsiq55, emploie l’ethnique,
comme le grec.
NoÉ(Mt., XXIV, 37, 38; Le, iii, 36, etc.). — Grec: N&îe;
syriaque : — qj « Noukh 5? ; hébreu : n: « Noakh 55 , Gen. , v, 2 9 , elc.
Arménien : «Nolns, ou «Noy55; génitif : «N0I1I55 ou
«Noyi5i, n’a pas la gutturale du sémitiipie.
5A6 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Pâque (Mt., XXVI, 2, i'7.[cf. Mc, xiv, 12, lA; Le, xxii, 11,
1 5 ; J n , xvm ,28]; xxvi ,18, etc. — Grec : to ’actaya. , d’accord
avec le syriaque : «Petskho». Arménien : «zatik».
Paradis ( Le , xxiii , A 3 ). — Grec : év iw ita.pa.'^zldw ; syriaque :
«dans le Pardaiso^j; arménien : ft f^pui^tn^ «dans
le drakht», (^ripiufum drakht^ signifiant «paradis», «jardin»,
«parc», alors que le mot «partez» signifie simple-
ment «jardin».
Pharisiens (Mt. , v, 20; xvi, 6, etc.). — Grec : (papi(7ai'oi-,
syriaque : JLibl;.d «periché», avec chuintante. Arménien :
pftub-gf^ « pharisétsiq » , conforme au grec.
Philippe (Mt., X, 3 ; Mc, III, i8;Lc,vi, lA, etc.).
Nominatif ( Mt. , x , 3 ) : O/Xittttos ; syriaque : >ma Pi <» g>
«Philippos»; arménien : «Philippos». Accord gé-
néral; rien à tirer.
Vocatif (Jn, xiv, 9) : OAiTrTre; syriaque : JlaJS.*a «Phi-
lippé » ; arménien : « Philippe » ; E 2 2 9 : {[i/trjfijutglr
«Philippé»; accord frappant des versions avec le grec. Lacune
en syr. sin.
Génitif (Mc, VI, 1 y ; Mt. , xiv, 3) : OtX/TrTrow; syriaque : «de
Philippos»; arménien : « Philipposi » , génitif de
« Philippos » ; M E 2 2 9 H : « Philiposi ».
Autre gémtf{}Ai., xvi, i3), dans la phrase : e/s xà pipn Kaj-
aetpioLs Ttjs tPtXiWoy. Syriaque : « dans le de Qésaria de Philip-
pos ». Arménien : « Philippiay » ; M E 229 :
« Phiüpiay » ; G : X^bub-pu^ « Philipia
Késéraÿn».
LES NOMS PROPRES.
547
Mc, vin, 3'ÿ : Kaicraptas tüs ^iXinnov; syriaque : et de Qé-
saria de Philippos». Arménien : \^lruuj(ilrti^
rtKésariav Philippiay»; F : X^lrutuptru^^ «Késa-
riaÿn Philippin w ; A : <\iliq^muilrujij « Philippiaÿn » ; M :
q^u^lru^ «Phihpiayj?.
L’arménien fléchit, comme le grec; mais la dualité des géni-
tifs prouve l’embarras du traducteur arménien.
Pierre, l’apôlre. Lors de sa vocation (Mt. , iv, i8; Mc, i.
i6, etc.), cet apôtre se nommait «Simon» : S/fx&wa tqv Xsy6-
fisvov îlérpov, syriaque : jlâjLs «Chém'oun qui
est appelé Kipha»; arménien : ijlj^n^glrtu^
uipnu «Simon l’appelé Pétros».
Il reçoit son nom dans les conditions suivantes (Mt. , x, 2) :
S/fzeav 6 Xsyôpsvos IXerpos; syriaque : «Chém'oun qui est appelé
Kipha»; arménien : ufhnLiuUk-iu^ ^X^lnnpnu «Simon,
le nommé Pétros». — Mc, ni, 16 : «donna le nom tw 'Stip.wvi
Tlézpovv; syriaque : «à Chém'oun, le nom [de] kiplia»; armé-
nien : ^l\trutpnu «à Simon, Pétros». — Le, vi, l A :
^tpcova âr xa) djvôpaaev ïléTpov; syriaque : «Chém'oun, qu’il
nomma Kipha»; arménien ; ifnp Êfl ^{^hmpnu ulun^
L.uhilruig « Simôn que aussi Pétros [il] nomma».
Dans ces exemples, l’accord est parfait entre le grec et l’ar-
ménien.
Il arrive que les deux noms de l’apôtre soient accolés dans le
récit évangélique; ainsi (Mt., xvi, 16) : ^ipav IleTpos; Pechitto :
«Chém'oun Kipha»; lacune en syr. sin.; arménien ;
^\\lrinpnu «Simon Pétros»; ME 229 : WfiJnlJu «Simôn»; AC
om. « Simôn » , ce qui les rapproche de I'? ( 1 A 2 A
517), où le texte porte b au 1. d. ’^tpcov. — Accord de l’armé-
nien avec le grec.
D’autres fois, le mot Pétros est seul; ainsi (^Mt. , xiv, 28, 29) :
b Ylérpos; Pechitto : «Kipha»; svr. sin. : «Chém'oun Kipha»;
arménien : *^\\Liitpni/ «Pétros»; de même, Mt. , \i\. 27 : b ile-
Tpos; Pechitto : «Kipha»; syr. sin. : «(ihém'oun Kipha»; armé-
5/i8 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
nien : *\\lrinpnu îcPétros»; voir encore : Mt., xxvi, 33, 35.
Par contre, Mt. , xxvi, 58, la Pechitto p'orte : «Chém'oun c’est-
à-dire Kipha«, contre le syr. sin. : Chém'oun » , tandis que le
grec et l’arménien ont : b Ai Il^Tpos Iru *\\trinfinu «et Pé-
trosw; ou vice versa Mt. , xxvi, 69, le syr. sin. lit «Chém'oun 55,
contre la Pechitto : « mais Kipha v , alors que le grec : b Ai Ilirpos
est d’accord avec l’arménien : «or Pétrosw; ou
encore, Mc, xiv, 5/t : b IIeTpos = «Pélros»; syr. sin. :
«Kipha 55; Pechitto : «Chém'oun».
Il en va de même à l’accusatif; ainsi, Mt. , xx^t, 87, tov Ili-
Tpor est exactement rendu par «zPétros», alors que
le syr. sin. porte ; «Chém'oun», contre le «Kipha» de la Pe-
chilto; même observation pour Mc , xiv, 33 , où les deux syriaques
sont d’accord : « Kipha » , contre le grec : tbv Hérpov, et l’armé-
nien : «zPétros».
Dans d’autres cas, c’est le nom de «Simon» qui est seul.
Ainsi, Mt. , xyii, 9 5 : S/pwv; WfiJnD «Simon»; syriaque: «Ché-
m'oun » ; l’accord est parfait.
Le datif (Mc, xiv, 87) dénote le même accord entre le grec et
l’arménien : xaï Xéyei tw UsTpco’ ^tficov. Arménien : . .
ÊJifinu • ... « à Pétros : Simon ... ». Syriaque :
« . . .à Kipha : Chém'oun. . . »; en Mt. , xvii, 28
ïleTpca; arménien : tun^ ^X^lrtnpnu «vers Pétros», contre le
syr. sin. : «vers Chém'oun», et la Pechitto : «vers Kipha»
( laia lii.).
Dans le fameux passage «tu es Pierre, et sur cette pierre
j’édifierai mon éghse» (Mt. , xvi, 18), le grec, le latin et le
syriaque ont la distinction du genre des mots, qui n’existe pas
en arménien; aussi : crv si ITerpos, xoù è-n\ TavTtj xj? «rerpa oixo-
SopricToj. . . , est parfaitement traduisible en latin : «tu es Petrus,
et super banc petram aedificabo ...» et en syriaque : « tu es
kipha, et sur cette kipha j’édifierai . . . ». L’arménien rend :
qni- bii tjktf' bi- fl il^bpu^ pierre, et sur
cette pierre je construirai mon église».
LES NOMS PROPRES.
5/i9
Dans Jn, I, /i2 (43), le grec porte : a-ù el b vibe ImoIwov ,
(TV K\r]6rjari Ktjipâls, è épfXtivsveTat Hérpos «tu es Simon le fils de
Jean; tu seras appelé Kêphas, ce qui se traduit Pélros». Sy-
riaque ; « tu es Chém'oun , le fils de lona ; tu seras appelé Kipha »
(Pechitto); le syr. sin. est plus complet : «tu es Chém'oun, le
fils de lona, tu seras nommé Kipha, ce qui se traduit en grec
Pétrosjn L’arménien est fidèle au grec : q^nt. hu }^fiJnii nfiq.^
• i^nlj^uHinu , q-Hi- l^n^p-ug^u l^lri^iuu , np p-tupq-tlutL^
utpnu «tu es Simon (s/c) fils de Yônanou, tu seras appelé Ké-
phas, qui se traduit Pétros^j.
Dans le premier de ces exemples, l’arménien rend exactement
le syriaque ; dans le second , il est conforme au grec.
En Mt. , XVI, 17, le grec '^ip.wv Bapiiwrdt (Simon fils de lona,
ou «de la colombe ») est conforme au syriaque : 0%’^ ^aviQA
lia:? «Chém'oun fils de launo» (lacune en syr. sin.); tandis
que l’arménien lit, en traduisant : "(’qf’ {^ntfLu/hnu
«Simon fils de Yônan[ou]», comme en Jn, i, 42.
Pilate (Mt., xxvii, 2 , i3, 17, 22 , 2/1 , 58 , 62 , 65 ; Mc, xv,
1 , 2,4, etc. ). Grec : b IIiXaTos et b IleiXàTos ; syriaque :
«Philatos»; arménien : «Pilatos?? et
«Pélatosjj; Mq : ^\\ftt.quiuÊnu «Piulatos» (Mc, xv, 2).
9 y ^ 9
TW WikÔTC}) (Mt. , XXVII, 58); syriaque : Ld^ «vers
Philatos57; arménien : tun ^\\ltqtu in nu «vers Pilatosr.
Ponce Pilate fMt., xxvii, 2). — Grec : Waviiv niX<rr(y en AC
XrAn, etc.; mais Uovtico est omis par Ta H®'' , . [}p.
Le syriaque omet «Pontius». Arménien ; *l]ninnin^i.n^ tl]/,q U/^
«Pontatswoy Pilatosi» (dans les mains de Ponce Pilate j;
C : *l]nïiqu/^i/^ «Pondatswoyw (Pilate, originaire du Pont).
Accord de l’arménien avec plusieurs grecs.
.mO comparaison avec les divers textes.
Racbel (Mt. , II, i8). — Grec : Pa)(^rfX-, syriaque
«Rkhéil»; hébreu : '7.n‘i «Rakhél??, Gen., xxix, 6. Arménien :
(i : K Hraqêl » ; A : « Hraqêï » ; Mq M Ea a q :
«Hraqêîî); ia transcription arménienne est rigoureu-
sement conforme à la grecque.
^ Rama (Mt. , ii, i8). — Grec: Pa/^tà; L : 'Eppefxà. Syriaque :
fi *
)J(oou> « dans Romtha » ; hébreu : nDT « Rama » , Jérémie , xxxi ,
I 5. Arménien : ft ^rLunfly « dans Hramay » ; Mq : ^ ^fLniJifly
«dans Hrômay?5 (Rome!); MH : /r ^rLiuJtu «dans Hrama::.
Accord parfait de l’arménien avec le grec.
Romains ( Jn , xi , 48 ). — Grec : ol P(opa7oi ; syriaque : jL2»ooi>
«Roumoiéîj; arménien : Z^nnni/p «Horomq??. Accord général;
rien à tirer.
Rdfüs (Mc, XV, 9i). — Grec : PovÇtov; syriaque : *£9aâo»?
« de Rouphos v ; arménien : « Rouphay » ; Mq :
‘f’uu «zRouphay».
^ADDUCÉENS (Mt., XVI, i; XXII, 5 3 ; Mc, XII, i8, etc.). —
Grec : aoL^^ovitcüor, syriaque : jLLooyf « Zadouqoié ; arménien :
uinq.ni-l^lrÿlig « sadoukétsiq » , d’accord avec le grec : « (s) =
cr(s).
Salem (Jn, iii, 28). — Grec : 2aXe/j2. Mais 'EaXtjp en K’^K'^:
2aXXejfz en (A); syriaque : «Chalim»; arménien :
\^ujqltir «Salim»; accord de l’arménien avec le grec.
Salomé (Mc, XV, 4o; .XVI, O- — Grec : SaXfWfi»;; syriaque :
^ P ’
« Chaloum v , avec chuintante. Arménien : \\nqnil^ « So-
lômê ; mais M E 2 2 q : y^iuqnif^ «Satôméw; G : \]utqni^Jlrtij
«Salôméa». Accord de l’arménien avec le grec.
LES NOMS PROPRES.
551
Salomon ( Mt. , vi , 2 g ; xii , A 2 , etc. ). — Grec : SoXo/i/wv ;
P
syriaque ; te Chléimon , avec chuintante, comme en
hébreu : ntsH* « Chelomoh » ( lxx : ’^o'kofxcôv). Arménien : MqB :
\^nqntlni^ « SoïomÔD » ; E 22^ : « Solômôn ; AD :
«Salomon»; EF : «Salômôn»; G :
\]nqnif^% «Soiômon», Accord de l’arménien avec le grec.
Samarie (Le, XVII, 1 1; Jn, IV, 6, 5, 7). — Grec : 'ïlafiapsi'a?
et ’S.afjLaptas (génitif); syriaque : «Chomeroié», avec
chuintante, comme en hébreu : Tipç; «Chamir» Josué, xv, 48
et pipt? «Chomeron», 1 Rois, xvi, 2 4 (lxx : Safzapeia et 2a-
pap/a). Arménien : \]tuiJtuptu^ «Samariay»; accord de l’armé-
nien avec le grec.
«
Samaritaine ( J n , iv, 9 ). — Grec : »j ^apapeirts ; mais 2apa~
ptTis en 31 56 1,^5 o83 LD). Génitif : 2apape/-
P P
TtSos. Syriaque : « Chomeraïta » dans les deux cas. Armé-
nien : \juii/îiiptjuy^ «Samaratsi», \]uji/iufru/^L./^ «Samarats-
woy » ; fléchit comme en grec , et n’a pas la chuintante du syriaque.
Samaritains (Mt., x, 5 ; Le, ix, 5a ; x, 33 ; xvii, 16, etc.).
PP P
Nominatif : 2apape<T>7? (Le, x, 33); syriaque : JLwmxj^ «Cho-
meroio»; arménien : WiuJiupujgli «Samaratsi», d’accord avec
le grec, sans chuintante.
Génitif pluriel : 2apapetT6St/ ( Mt. , x , 5 , etc. ) ; mais Sapapnekip
en ho n9 K'St (nWC etc. D0 700
1216 661 G), ^apaptraveov en I« ^5* Syriaque :
«Chomeroié». Arménien : «Samara-
tswots » ; accord de l’arménien avec le grec , sans chuintante.
Sarepta (Le, IV, 26). — Grec : 2aps7r7a; mais 2ope^ôa en
J(1 Wi* 170* 1027 1120 Jj^lc ^6 lOlOf Ja 0.50 168 .3.37 _ _ ^ (3qq* t)()l*
552 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
S ^76 33 L899 679 0 98 54A), 2apa7r7a en H®''*
I<P‘’28'7* (W 7 267) bq. Syriaque : ccTsarpalh»; hébreu :
rip7S t( Tsarepath 1 Rois, xvii, 9, etc. (lxx : 2ape7r7a), actuel-
lement OsjJyc ttSarfend». Arménien : Wtufilrififj^iju «Sareph-
tha » ; accord de l’arménien avec le grec.
Satan (Mt., iv, 10 [cf. Mc, i, i3; Le, iv, 8]; xii, 96 [cf. Mc,
III, 93, 96; Le, XI, 18]; xYi, 93 [cf. Mc, VIII, 33]; Mc, IV, i5 ;
Le, X, 18: xiii, 16, etc.),
Nominatif: o-aTafcts ( Mc , iii, 93, 96, etc.); syriaque :
«Satana». Arménien : WiutnutUuy «Satanayw.
.p P P
Yocalif : cratoLvoL (Mt. , iv, 10); syriaque : .ji ^co «Satanaw;
arménien : \]tuurÊufiiu^ «Satanay?;.
Datif : TW Si(x^6X^[Ml. , xxv, 4 1), partout. Syriaque ;
« lokélqartso 75 (à l’accusateur). Arménien : «à
Satan».
Voyez, supra, p. 5i5, s. v. diable. L’arménien n’emploie
jamais de vocable correspondant au grec SiciëoXos. Le mot
tntuLuy « Satanay » est la transcription pure et simple du grec
Saravas; le syriaque ctSatana», hébreu : «Satan»,
«ennemi», 1 Rols, v, 1 8 ; un être qui accuse les hommes devant
Dieu, Zacharie, iii, 1; 1 Chron., xxi, 1 (lxx ; SaraV et 2aTaȉs).
SiDON ( Mt. , XI , 9 1 , 9 9 ; XV, 9 1 ; Mc , III , 8 ; vu , 9 4 , 3 1 , etc. ).
p
Génitif: 'SiiSwvos ( Mt. , xv, 9 1 ) ; syriaque ; « de Tsaidon » ;
hébreu : «Tsidon», Gen., x, i5. Arménien :
«Sidôni». Accord de l’arménien avec le grec.
Datif : èv . . . 'S.iSSvi (Mt. , xi, 9 1 ); 'EiSiSvi (v. 99). Syriaque :
«beTsaidon» (dans Tsaidon); arménien : «i
LES NOMS PROPRES.
■ 55.*)
Sidon», «dans Sidon» (ai). — V. 22 : syriaque :
«ITsaidon»; arménien ; triilfftlîii . . . «à la
terre. . . de Sidôn». La graphie arménienne correspond à la
grecque.
SiLOÉ (Le, XIII, 4;Jn,ix,7, 11). — Grec : syriaque :
«Chiloukha», avec chuintante comme en hébreu :
«Chiloakh?? ou «Chêlakh», Néhémie, iii, i5. Armé-
nien : \]lr^nijiuir «Sélôam», plus proche du grec que du sémi-
tique.
SiMÉON, fils de Juda (Le, iii, 3o). — Grec ; toD
syriaque : ta «fils de Chém'oun?); arménien :
«fils de Simeon»; accord de l’arménien avec le grec.
SiMKON, juif croyant (Le, ii, 25, .34 j. — Grec : ^vfxscôv;
syriaque ; « Chém'oun » ; arménien : ntfb « Siméôn » ,
d’accord avec le grec.
Simon, frère de Jésus (Mt. , xiii, 55). — Grec : 'Zt(i(ov: sy-
riaque : yav’aQA « Chém'oun » ; arménien : « Simon » ;
d’accord avec le grec.
Simon , le lépreux ( Mt. , xxvi , 6). — Grec : syriaque :
«de Chém'oun » ; arménien : « Simôni » , d’ac-
cord avec le grec.
Simon, de Cyrène (Mt. , xxvii, .32). — Grec : 2//2<yra; sy-
A ^
riaque : «Chém'oun»; arménien : \)H"^ « Simon » ,
d’accord avec le grec.
SioN (Mt. , xxi, 5; Jn, XII, i5). — Grec ; «de Sion»,
indéclinable; syriaque : «Tséhioun » : hébreu : p'S «Tsion »,
554 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
9 Sam. , V, 7 , etc. Arménien ; « Siôni V , dont le nomi-
natif correspond au grec.
^Skariote (Mt. , X, 4). — Grec : b leTxa.ptcÔTns; syriaque ;
« Skariouto » , d’accord avec : axixpicorïts en D itala ,
sy'’. Arménien : \)liiuplintjiniuÿli « Skariôtatsi ; Mq E 9 9q :
^'kuliuupfini^utuj^fi «Iskariôtatsi w.
Mt. , XXVI, i4 : la-xapicûTns; mais : ^xapieoTrjs en (D) lat
(afhiat). Syriaque ; « Skariouto Arménien : |)
(f Skariôtatsi » ; A : ^'^ulftupfini^iu^fi « Iskariôtatsi .
Mc, XIV, 43 : è iaxolplcÔTt^s , en général. Mais : o ioxapn^ms
en 0, et a-xapicoTtjs en D. Lacune en syr. sin. Pechitto : « Ska-
riouto w. Arménien : lupltni^tuglt « Skariôtatsi 5> ; F : ^'^ul^iu-
P^ni^tuglt «Iskariôtatsi».
Mc, XIV, 10 ; ô I(T«aptciI4 en nBC* L a IF^. . . 0. Itrxapt&iTJis
en AC^W’XrAn, etc. 'SxapicoTvs en D. Syriaque : «Skariouto».
Arménien : y^l^tupjinij^iug^ «Skariôtatsi»; MF : ]
nij^utgft «Iskariôtatsi».
Mc, III, iq ; la-xapicôd. Mais: Io-xap«(yT);i; en K; scariotha af,
scariothen f, scariothis r^. Syriaque : «Skariouto». Arménien :
«Iskariôtatsi»; Mq M E 929 H :
tjmtugfi «Skariôtatsi».
Le flottement arménien est conditionné par le flottement grec.
Le flottement est encore plus considérable dans l’évangile selon
Jean.
SoDOME (Mt. , X, i5; XI, 28, 24; Mc, VI, 11; Le, X, 12;
XVII, 29).
. •f ^
Génitif : ^oS6pLCt)v (Mt., x, i5; xi, 2 4); syriaque :
«daSedoum» (de Sedonm); arménien : Mq : \]nqni^t/ùjgL ng
LES NOMS PROPRES.
555
«Sodômatswots»; E'29g ; Wnq.nJuigLng « Soclomatsvvots « ; A :
^nq^nJugiugi-ng (f SodomavatSWOtS ’l ; F : Wnq-nijJlrgi_ng « So-
dômétsvvots»; C : Wnq.ntJJhrtjugLng « SodÔméatSWOtS » . ffdes
Sodoméensr.
Datif : êv '^oSôfjLots (Mt. , xi, aSj; syriaque : «dans
Sedoum». Arménien : A 11"^ niP «dans Sodom : E‘29q : fi
WltiiniT «dans Sidom».
Le texte arménien a une certaine instabilité, des llottements
de détail qui, pour quelques noms propres, ne permettent pas
de préciser l’original sur lequel a été opérée la traduction.
Sychar (Jn, IV, 5). — Grec : ’^vy^dp. Mais : 2<;(^ap en
P . *
vg. Syriaque : ;-a-a «Chokarw (Pechitto); syr. sin.' :
«Chekim»; hébreu : üDtÿ «Chekêm», Gen., xxxiii, i8 (lxx :
et 2/xtfza). Arménien : WftLguip «Suqar»; accord frap-
pant de l’arménien avec le grec.
Syrie (Mt , iv, gAj. — Grec : eis oXtjv t>)v ^vpi'av. Syriaque
jLfôxs oi'v.Ld «dans toute la Souriaw; omis en syr. sin. Armé-
nien ; lîpq- uitT bglifipü \^jjnfii^ng « dans toute la terre des
Asorwots V ; ACH : \^^unpng « Asorots » , génitif pluriel de un^f
« Asori», «Syrien»; Asoriq «les Syriens», «la Syrie».
Syrien (Le, iv, 97). — Grec ; b 2upos; syriaque : JL^ÿ)
« Armoio», «Araméen». Arménien ; «Asori», « Syrien
Accord de l’arménien avec le grec.
Syrophénicienne (Mc, vu, 9 G). — Grec : 'i^vpo(poivUi(TaoL.
Mais: 2i;p(x(po<i^ . . . eiiKggH"' (B ), Ootvio-ira enl® '0(0^/,
— (potvta-aa en I»®*'' •''lol (VV .379 10A7). Sjriacjue :
Ji^iô,9> ^ «de Pounîqi de Souria» ( Pechitto j. S\r.
sin. : «de Tsour(Tyr) en Phénicie». Arménien : U/ü/yY#
jujifql, «Phunik syrienne par race», tournure (jui rappellerait
celle de la Pechitto.
556 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Thaddke (Mt. , X, 3). — Grec : SaSSaîos; syriaque ;
«Taddaï»; arménien : «Thadêosw; Eaaq :
if-lrnu tt Thaddéosjj.
Accusatif : SaSSoûiov (Mc, iii, iS); syriaque : «Taddaï». Ar-
ménien ; «Thadêosîj; M Eaaq : tf Thad-
déos». Accord de l’arménien avec le grec. Ae^Sonov au 1. d. SaS-
Sctiov en 1“'^^ (D) ahqjj'^^ri.
Théophile (Le, i, 3). — Grec : 0e(5(ptXe; syriaque ; )Lso|L
« Théophilé 5? ; arménien : «Théophile». Accord frap-
pant des versions avec le vocatif grec.
Thomas, apôtre (Mt. , x, 3; Mc, iii, i8; Le, vi, i5, etc.). —
Grec : 0(y|uaff; syriaque : jbtto)L «Toma » \ arménien : ^^xm^iliuu
«Thomas»; accord de l’arménien avec le grec.
^ 9
Accusatif : Sw^iav (Mc, iii, i8); syriaque : Jl^oU «Toma»,
indéclinable. Arménien : «zThômas», accusatif
avec Z.
Tibère, empereur romain (Le, iii, i). — Grec ; T<€ep/oy
(génitif); syriaque : «de Tibérios»; arménien :
^[ifilrplru^ « Tibériay » , génitif en -ay.
Timée (Mc, X, 46). — Grec : ô vibs Tipa/ou BapTipafo?. Sy-
riaque : «Timaibar (fils de) Timai». Arménien : npq.li
^\iupin^iJI^nu «le fils de Time Bartimêos»; E : np
Jbli ^Kuiputfiinrnu «le fils de Timé Bartiméos»; AEFH
inbJhnu «Bartéméos». Accord de l’arménien avec le grec.
Tyr (Mt., XI, 9 1, 99; XV, 9i: Mc, III, 8; VII, 9 4, 3i, etc.).
Génitif: Tûpov (Mt., xv, 9i; Mc, vu, 9 4); syriaque :
«de Tsour»; hébreu ; «Tsor», 9 Sam., v, ii, etc. (lxx :
LES NOMS PROPRES.
00 J
Tvpos). Arménien : ^ln-pnufi «Turosiw; Mq : ^liL.pnt^ufi «Tii-
rôsi»; C : «Tirosi», génitif de ttTurosw. Accord de
l’arménien avec le grec.
Datif : SV Tvpù) (Mt. , XI, ai); syriaque : «beTsourw;
arménien : (i ^[tt-pnu «dans Turos»; C : SAr"" ''dans Ti-
res».
Accusatif : 'csep't Tvpov (Mc, ni, 8); syriaque : ^ «de
Tsour», ablatif; arménien : /f «de Turos», ablatif.
Zabülon (Mt. , IV, i3, i5). — Grec : ZaëovXùw (génitifj;
P P
syriaque : «da Zebouloun»; bébreu : «Zebou-
loun», Gen., xxx, 20. Arménien : O wp.ni.qn^fi «Zaboulôni»
(= de Zaboulôn). Accord de l’arménien avec le grec.
Zacharie, fils de Baracbie (Mt. , xxni, 35). — Grec : Zayjx-
piov vhv Bapa^tov; syriaque ; *3 «de Zekario
bar (fils de) Berakio»; arménien : O w^iufifuy npquy
[tuiglruy «de Zaqariay fils de Baraqiay»; AC : O
«Zaqaria». Accord de l’arménien avec le grec '.g = x-
Zacharie, père de Jean-Baptiste (Le, i, 5, 12, i3, 18,
21, etc.). — Grec : Zay^aptas; syriaque : JLf;3f «Zekario»;
bébreu: nn?? «Zekaria» et innsî «Zekariabou» (i>xx : Zetya-
piW). Arménien : Ow^tufifitu «Zaqaria».
Zachée (Le, XIX, 2, 5, 8). — Grec ; Zaxya7os; syriaque ;
P' .
«Zaccai»; arménien : (.)^l^l,nu «Zakqêos».
P'
Vocatif : ZoMycCis (v. 5); syriaque : «Zaccai »; arménien :
O ^1(^1, «Zakqê». L’arménien reproduit ici la forme gramma-
ticale du grec.
Zébédée (Ml. , IV, 2i; \, 2; w, 20; XXVI, 37; xxvn, 5fi; Mc,
1, 19,20, etc.).
558 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
y P' y
Génitij : toC ZsêsSaiov (Mt. , x, a); syriaque ; -^1 rtfiis
de Zabdai ; arménien ; y) lrp.b-rf^bru^ «Zébédiay?); C :
ptrptriu «Zébétbia»; de même, Mt. , xxvi, 3 y; xxvii, 56.
y y y
— fzeTût Zeêe<5'a/oü (Mt. , iv, ai); syriaque : -jol yoi. «avec
Zabdai??, non fléchi. Arménien : yiyp.b-q^lrtuL. ^uAjrj.h-pi
« . . .Zébédiaw » ; C : O yp.Irp^lri^ ki . . . Zébétheww.
y y
Accusatif : Zeêe^aîoi^ (Mc, i, ao); syriaque : «leZab-
dai?5, non fléchi. Arménien : ij^iA hp-bq-l^nu « zZébédêos « ;
Mq E aaq BDE : hp.lrq-bnu «zZébédéos»; M :
q-bnu « zeZébédéos 5? ( ^ ainsi orthographié est constant dans M ).
En résumé, l’arménien suit la graphie du grec, sauf de rares
e.xceptions.
Les quelques cas où les noms propres du texte arménien
reproduisent la forme sémitique sont ceux de noms existant en
arménien avant l’époque de la traduction, et que les traducteurs
ont acceptés tels quels : Babel, Mariam, Yonan, etc. On sait que
l’arménien a emprunté au syriaque un certain nombre de termes
techniques de la religion chrétienne, comme : qahanah, cha-
bath, etc. Les mots qui ont une chuintante en sémitique n’en ont
ni dans le grec ni dans l’arménien.
Un fait frappant est celui-ci : les noms grecs à nominatif en
-os sont empruntés sous la forme de ce nominatif, et la flexion est
bâtie sur cette forme, soit mtrutpnu^ gén. dat. mk-uninult , en
face de IleTpos. Ainsi Mt. , vin, lâ, uikr m n u ft ivd^àmi flerpoi;,
alors que le syriaque a Chemoun. Le vocatif grec en -e est repro-
duit parfois.
DIVERGENCES.
Beaucoup des divergences qu’on observe entre le texte armé-
nien de l’Evangile et les textes grecs usuels proviennent de va-
riantes des textes grecs. .
DIVERGENCES.
559
On aura , dès lors , à examiner deux catégories de divergences
entre l’arménien et les originaux grecs ou syriaques. Les unes
seront réelles : la plupart tiennent aux procédés d’expression de
l’arménien. Les autres tiendront à des variantes du grec.
Divergences réelles. — Mt. , ni , 7 : tcjv (papiaai'av xai craSSov-
xaîcov, d’accord avec le syriaque : « des pharisiens et des saddu-
céens». — Z : ^ uuiff^ni-lf^Êrgi-n^ Itl. jt a d’entre
les saducéens et d’entre les pharisiens»?, d’accord avec le seul
groupe grec V’ ( 02 NO). L’arménien marche rarement d’accord
avec ce texte grec.
Mt. , III , g : Xéyo) yàp ûpÂv &ti , d’accord avec le syriaque « car
je vous dis que». — Z : ujubtT Ilrq^ qb «je vous dis que» :
«car» a été évité ou omis devant luu/nP par suite de la présence
du qp voisin.
Mt., IV, a 3 : oXnr Tnv TaXiXai'av ou év rfi TaXiXata, d’ac-
cord avec le syriaque «dans toute la Galilée — Z : (Aq "mil
IfnqXj «dans toutc la contrée des Galiléens».
L’arménien ne met pas le nom de pays, mais le nom de
peuple; c’est un procédé iranien.
Mt., v, 1. — Z : bt. fifipbi-“iiuuituL. u/iiq «et lorsqu’il s’assit
/d » ; cet adverbe manque en grec et en syriaque. Le traducteur
a éprouvé le besoin de déterminer
Mt. , \, a 3 : . . .eyet ti xarà (tov ne se traduit pas littérale-
ment en arménien. Le syriaque et l’arménien recourent à un pro-
cédé du même genre pour le traduire. Syriaque : «si ton frère
a inimitié contre toi». Z : bpi, bqpiujp ^pn niJiilt fylyP
qpl,^ «si ton frère a quelque haine contre toi». Il semble ([u’il
y ait ici contact entre le syriaque et l’arménien. Ceci me rappelle
une explication de mon maître. Carrière : il pensait que les tra-
ducteurs arméniens savaient mieux le syriaque que le grec, et
560 GOMPARAlSOrs AVEC LES DIVERS TEXTES.
qu’ils recouraient au syriaque comme dictionnaire, comme auxi-
liaire, devant un cas grec embarrassant; nous en aurions ici un
exemple.
Mt. , V, h 1 : xai oalts ers dyyapsûaei piXiov év, virays per’ olvtov
(îuo; on relève : aXXa Svo en la^s-Goo ^]r)0 sy^lat""
/ Ir, £Tt aXXa en Ia<îâ-ooo ^j)0 ^qq 3 7 a) sy® af if® vg?.
Pechitto : «si quelqu’un te contraint à un mille, va avec lui
deux 55. Z ; t'L np uitupujtntup ijtup^gl^ q_^lrq^ tlrp^
il[i , kplB^ ^ij. %Jîu k-L Irplinuu « et celui qui te soumettra à
une corvée d’un mille, va avec lui même deux 5;; E 299 : Jrjttnü
«mlion» au 1. d. Jqnb «mlorn;. L’arménien ne marche exacte-
ment ni avec le syriaque ni avec le grec; les traducteurs rendent
l’original à leur façon.
Mt. , V, A3. — Z : inLtupmp tuigujpl,^ «VOUS avez entendu
doncti. Le grec et le syriaque n’ont pas ce dernier mot, qui est là
pour donner à cette phrase expressive une allure bien armé-
nienne.
Mt. , V, A 7. — Z ; . . . JujpuutL.npp Itl. JlrrpuLnpp t^njli
q^np6-b% «... les douaniers et les pécheurs ne font-ils pas la
même chose?)’; A : Iri- JiupuiuL np^ Itl JtqtuLnp^ « . . .e< les
douaniers et les pécheurs”; C om. Itl Jbqmt.npp «et les
pécheurs”. Grec : o< èOvixoî «les païens”; le v. Ay manque en
syr. sin. Pechitto : «les publicains» au v. A 6 et au v. A 7. On lit :
Tskojvai au 1. d. eOvixoi (v. A7) en Ta K comme au v. AG.
Le texte grec est très tourmenté.
Mt. , VI, 22 : éàv oôv ^ à o(p0aXfi6s erov aTrXoCs «si donc est ton
œil simple (clair)”; oùv est omis en I2'i'7 370 /jg5 278)
sy[»E It®’'' g-Ayvg; . . .aTrXoüs >7 en K. Lacune en syr. sin. Pechitto;
«si ton œil donc sera simple». Z : b^p-l^ lulîb^n uuntuui 4 «si
ton œil clair est”. On a affaire à une variante double; l’armé-
nien est à part et ne marche ni avec la Pechitto ni avec la
DIVERGENCES.
561
grande majorité des grecs, avec lesquels il est généralement d’ac-
cord.
Mt. , vil, 9 5 : Koà KOLTéëri, d’accord avec le syriaque «ci des-
cendit». Arménien : «descendirent». — Même omission de
«et», au V. 97. — Mt., xiii, 36; xv, 3o : xai vfpoo'iiXdov ,
d’accord avec le syriaque ; vet s’approchèrent». Arménien : Jiu^
inlruib «s’approchèrent». — Mt. , xiv, 16 : xaï iaTrXay^vîaôtj ,
d’accord avec le syriaque «et il fut ému de miséricorde». Armé-
nien : if.fi tuÿtui. «il eut pitié». — Mt. , xiv, 90; xv, 3 7 ; xeù
'é(p<iyov, d’accord avec le syriaque «et ils mangèrent». Arménien :
Iftrfiuiü «ils mangèrent». — Mc, vi, 3 ; xa) iSeX(p6s, d’accord
avec le syriaque : «et frère». Arménien ; Irq^ui/ft «frère». —
Ces quelques exemples montrent que l’arménien, si fidèle qu’il
soit à son original, traduit conformément à son propre génie:
kl- «et» est plus fort que le xat grec et le o syriaque; il a paru
de trop aux traducteurs arméniens, qui l’ont supprimé purement
et simplement.
Par contre , ils n’hésitent pas à l’employer, pour rendre le Sé
grec. Ainsi, Mt. , xiv, 1 6 : luut^ f^fiuni-u «et dit Jésus», alors
que le grec porte : à Sè irjaovs si-rrsv , et le syriaque : « lui donc
dit à eux».
Mt. , VII, 9 5 : reÔeixsXi'(t)To yàp éirt Tr/v uterpav. L’ordre armé-
nien est différent : fi iJkfiuMj illuJli <Çutumuiuikiuf^ l^ft
«car sur le roc fondé était»; il ne se rapproche pas davantage de
la construction syriaque : «fundamenta enim ejus super petram
posita erant».
Mt. , VIII , 3o : àyeXn} ypipwv croXXfiai» , d’accord avec le syriaque :
« un troupeaux de porcs nombreux ». floXXàJv est omis dans quelques
mss. grecs : laosoosi niw ^0 5^5 loqd). Arménien : kfttui/iulf
i/ft finqjtj «un troupeau de pores». Ou bien les traducteurs
ont pensé que «troupeau» était suflisant, d’où la particularité
arménienne; ou bien ils opèrent sur un texte parent de Rori-
dethi.
562 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
iVlt. , XI, 2 y. Z : trL. nuT l^iut/figli ju^uibb «et
à qui le fils veut révéler». Grec : koù ^ iàv ^ovXtjTai b vibs
(XTroxaXv^pat. Syriaque : «et cui voluerit filius revelare». L’armé-
nien a rapproché ju^u/blrf^dQ
Une divergence moins complète est celle-ci, Mt. , xii, 28 :
^ifiutnnuh nfiq.fi q.uÆL(S^fi « . . . est le Chi’ist, fils de Da-
Mith?». Grec et syriaque : èaltv b vibs Aaui'S. On relève bien :
o^pialos O vtos en bi2i6l2!i7* ifi^B 65q A85*).
Mais c’est un cas accidentel, puisque l’arménien, ici, n’est pas
d’accord avec les mss. grecs cités , Mt. , viii , 3 0 , ci-dessus p. 5 6 1 .
Mt. , XV, 3 2 . — Z : if^^lflrptnub « les disciples » , d’accord
seulement avec (x0 700) a, tandis que tous les autres
textes portent : tovs fjLaô.tjTas ciCtov; syriaque : «ses disciples».
De même, Mt. , xvi, 21, lu^libfimtuglu «aux disciples», contre
le grec : toi? (laOrnais avToS, et le syriaque : «à ses disciples».
Cf. Mt., XXIV, 1 : arménien : «les disciples», contre les autres
textes : «ses disciples». De même, Mc, vi, 45, arménien : «les
disciples»; grec et syriaque : «ces disciples». — Par contre,
Mt. , XV, 33, lu^^lfbfiui,^ «les disciples» est d’accord avec le
grec : oi contre le syriaque « ses disciples » et le [xaOtiTou
avTov de Ta K.
Mt., XIX, 5 : xa) xoXXriôrfaeTai yvvaixt avrov, d’accord avec
le syriaque : «et il s’attachera à sa femme». Arménien : bt. bp^
l^fiÿlf tp^bu! t’-PU après (il suivra) sa femme».
’L’hébreu, Gen., ii, 2/1, porte ; in2?N3 pani «et tient ferme
(s’attache) à sa femme».
Mt. , XIX, 10 : 01; (7V(Â(pépet yafirjaoLi, d’accord avec le syriaque
«il n’est pas avantageux (il n’importe pas) de se marier». Ar-
ménien : pnt- 4” /jni/nL.ubu/ütup «mieux est ne pas se marier».
Mt., XXI, 34. — Z : iqinqnj « du fniit», sens collectif. Grec :
Twr xapTicSv, d’accord avec le syriaque : «des fruits».
DIVERGENCES.
563
De même, Mt. , vu, 17, uiutHLaj^pnufifi v.îvmi bon» a une
valeur collective, pour rendre le pluriel de la Pechitto et du
grec : xapTToùs xaXous. Lacune en syr. sin.
Mt. , XXII , 1 0 : o< <5büXo< èxeivoi , d’accord avec le syriaque
vices esclaves». Arménien : é-iutLUMj^ tdes esclaves», parce que
(n) est suffisant comme déterminatif. ; ,
Mt. , XXII, 30 ; »j sixàv avTtj xa< v êTiiypaÇ^tj, d’accord avec le
syriaque : « . . .cette image et l’inscription». Arménien :
l^lrpu luju l^iutT cette image ou l’inscription».
Mt., XXII, 36. — Z : ÿlrop^lriinfir^ «jusqu’au Sep-
tième», contre le grec : é'aos tôjv éirld, et le syriaque «jusqu’aux
sept».
Mt. , xxiii, 35 ; neza^v tou vctoîj xai tov B-ua-taaltjpiou, d’ac-
cord avec le syriaque «entre le sanctuaire (naos) et l’autel».
Arménien : uhquhiU L. inui2Chip% « entre l’autel et
entre le temple».
Mt. , XXIV, /i6. — Z : «le seigneur» (= le maître),
contre le grec : b xvpios aÙTov, et le syriaque : nson maître».
Même observation pour Mt. , xxv,<3 6.
Mt. , xxvii, 4. — Z nous n’est pas soin»
(«nous n’en avons cure»), contre le grec : t/ vspbs vpLÔis, et le
P- . 9 , ,
syriaque : ^ Jbo ^ «quoi a iious.^» («que nous importe?»).
Mt. , xxvii, 4. — Z : if-fiL. if-liuilru «tu sais», pour rendre le
grec : av Syr. sin. ; «tu sais»; Pechitto :
«tu noveris». [/arménien se rapproche plus du syriaque
que du grec.
56'» COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , xxvii, 55. — Z : jt <^lrn luuuiuthl^ Itl ^
«elles se tenaient de loin et regardaient», pour rendre le grec :
«TTo (ia.Kp66ev B-sojpovaai , et le syriaque ; «qui regardaient de
loin».
Mt. , XXVII, 59. — Z : unL[tp. iiiniuLniJ^ «avec (dans) de
saintes toiles» (toiles de lin); C : Iiuiiuuiul.^. Grec ; aivSôvi
xaOapa. Syr. sin. : «dans un lin neuf»; Pechitto : «in fascia lini
niundi ». Chacun traduit à sa façon.
Mt. , XXVII, 65. — Z : niiuil^u trL q.^tnl^ « coinme aussi
vous savez», contre le grec : às otSare, et le syriaque : «comme
VOUS savez».
Mc, III, 3 0. Z : Ijb 1^*- ^*"3 J-UMiIufblrj^
nuinlri^ %ngut «au point que même du pain encore ne pas avoir
le temps [de] manger à eux» (au point qu’ils n’avaient même pas
le temps de manger du pain); l’arménien emploie le verbe
« avoir du temps » , dans le sens de « pouvoir » , « être
en état de», pour rendre le grec : Sais (xrj SvvaaOai ovtoùs fxtjSè
âpTov (payeiv. Syriaque : «au point qu’ils ne pouvaient pas man-
ger de pain».
Mc, V, 38 : To ^vyaTptôv fxov, d’accord avec le syriaque «ma
fille». Arménien : rf-ni-uinfitiniiui t^sa fille». L’arménien semble
seul de son espèce, jusqu’à plus ample information.
Mc, V, 33. — Z : trt- luuujg «et dit», contre le grec : xai
ii-Ttev oLinw et la Pechitto «et dit à lulv. Lacune en syr. sin.
Mc, VI, 3. — Z : jtJluutnni-p jii^u OU quelle
est la sagesse ... », contre le grec : xal t/s ù croÇ>i'a et la Pechitto :
«e< quelle est la sagesse. . . ». Lacune en syr. sin.
DIVERGENCES.
565
Mc, vn, Sa. — Z : uMmu^ 'hn^ui «devant lui»; C : lun
‘but «à lui»; grec : aÛTw, d’accord avec le syriaque : «à lui»,
oîi*.
Mc, XIII, 34 : éxctalcp to spyov avTou, d’accord avec le syriaque :
«à chacun son travail». Arménien : k-t.
fit-fi à chacun ses travaux».
Ces divergences dénotent une liberté relative de l’arménien
à l’égard de ses originaux.
Il en est d’autres, d’apparence moins radicale, dont l’examen
permet certains rapprochements avec tel ou tel groupe de ma-
nuscrits grecs. En voici quelques exemples ;
Mt. , XIV, 33, où l’arménien n’est d’accord qu’avec le seul
Codex Bezac et un latin , contre tous les autres témoins du texte.
Z : ^ if-HL. « fils de Dieu tu es toi » ; grec : 6eov vlbs
el, et le syriaque ; «tu es fils de Dieu». Mais : . . .e< «ru en
b. On verra au chapitre suivant les rapprochements
frappants que l’on peut faire entre l’arménien d’une part, le
Codex Bezae et le texte de Koridetlii d’autre part.
Divergences partielles. — Mt. , i, 20 : to yàp èv avTf} yevvr\Bsv
«car ce qui est né en elle»; mais : e| en sy"*”
Le syriaque et [l’arménien n’ont pas le neutre. Pechitto : «car
celui qui est né en elle». Arménien : np ft ^Jlujb
yiihiui 4 "car celui qui est né en elle»; A : fri. np , . .
«car aussi celui qui. . . ».
Mt., Il, 10. . Z : in-pui^ni.piii^ JL S'
«SC réjouirent fort joie grande» ; le grec ; éydptjtrav yapâv peyd-
\tir <7^6Spa, d’accord avec le syriaque : «gavisi sunt gaudio
magno valde». [/ordre des mots arméniens n’est pas rigoureuse-
ment conforme à celui des mots grecs.
566 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Ml., 111, 3. — Z : ijji U tu 4 ij^uii npty utuiuguiL ^ Hrn\t
\^uuijlrujj . . . ttoar celui-ci 'est [celui] au sujet duquel fui dit
par la main d’Esaïe. . . Mq : . . .utuutg «dit» au 1. d. ututu.^
y tut. «fut dit». Grec : oZ^o5 yâp êeritv ô prjdsh Sià. Hcaiou. Syr.
sin. : «celui-ci [est] au. sujet duquel dans Esaïe le prophète' il
est écrit». Pechitto : «Celui-ci donc est celui qui a été dit par
Esaïe.'. . ». La construction arménienne ne correspond ni à la
grecque ni à la syriaque.
Mt. , IV,' 3. — Z : <^uty « pain » (dis que ces pierres deviennent
du pain). Grec : apToi (dis que ces piçrres deviennent des pains).
Syr. 'sin.' : «dis à ces pierres qu’elles deviennent pain». Pechitto :
«dis que ces pierres deviennent pain». L’arménien se rapproche
de la Pechitto. •
• Mt. , IX, t. — Z ; ft putrjujp fiLp «dans sa ville», comme en
Pechitto; lacune en syr. sin. Rend le grec : sh Ttjv iSi'av ‘srSXtv.
Mt. , IX, iq. ^ — avTtS xa.) oî p.a6t]Ta.\ avTov, d’accord avec
le syriaque. Arménien : m^lib-puto^ ■^utUq.k-pl v^avec les dis-
ciples ».
Mt. , X, 9. — Z : trL. utn-uiplr^yii Irplf^ninuiuu/ü^y l^fi^
lu^uLuAip uyunplil^ «et des apôtres douze étaient les noms
c6ux-ci», ce qui n’est ni la construction du grec : tiSv Sè ScôSexa
ànocrloXcov rà dvopaToc ècrliv rai/Ta, d’accord avec Pechitto, ni le
texte de syr. sin. : «ce sont les noms de ses douze disciples
* - 1 V ' ■ .... 1 .
Mt. , XII, 1, 11. — Z : ^utputpnL. «le jour du Sahat»,
d’accord avec le singulier du syriaque. Grec : loh ad^ëixa-i.
f Mt., xiïi, 9 5. — Z : p^^uitlft Ibnput «l’ennemi de lui», pour
rendre le grec cvùtov o êy6p6s; en arménien on ne peut pas
dire : “hnptu «de lui l’ennemi». De plus, on relève : o
Sx6pO$. aVTOV en 1260llV<2 Kl 112<'> (i923
q/i5 igoy 990 i5i5 vg.
DIVERGENCES.
567
Mt. , XIV, 9 9 . Z : Iri. uuiltuilriug ijmqtjutqiul^lt « et il ptCSSa
aussitôt. . . l’arménien construit comme il l’entend, devant le
flottement grec : xa.) evôécos tjvctyxaa-ev. Mais evOecos est omis en
jjj2* <î3* 1016 892) syW% et on lit tots au lieu de xa.t
suOecüs en ff.
Mt., XVII, i4. — Z : t/iuinlnuu ujjp i/fi «s’approcha un
homme», d’accord avec syr. sin. Grec : tspoaitXdev avr/S avûp&>-
TTos, d’accord avec Pechitto.
Mt. , XX, 98. — Z : «mais à ceux. . . A :
«celui qui»; F : ugqng «aux autres» au lieu de ugfi_nfing «mais
à ceux ». Grec : âXX’ oJs. Mais : aXXots 9 9 5 ; aliis, d.
Mt. , XX, 96. Z : trL. ^ Urgnâ iT
«non ainsi qu’il soit aussi au milieu de vous», traduction libre
du grec : ovy ovtcos ëalat êv vfjitv, qui est d’accord avec Pechitto.
Lacune en syr. sin.
Mt., XXVI, 65. — Z : k «quoi agréable
est à vous?» pour rendre le grec : t/ ù[xiv Soxeî «que vous en
semble?». Syriaque : «que voulez-vous?». H : Jlnj^
« . . .agréable à nousiv.
Mc, IV, 96. — Z : «dans la terre» (accusatif); Mq :
«dans un champ» (locatif). Pechitto : «dans la
terre » ; lacune en syr. sin. Grec : êiri tîjs yrjs. Mais : tiiv ytjv en
H370 Ia 014 337 „.,cb 203f^b21l ^5^^ ^ 5/,^ ^589 ^
909 i79),et'T»;y»;enI(p“(iÔ9Ô Biy 1676 etc.) af r. La
divergence de l’arménien s’explique par quelques textes, grecs
ou latins.
Mc, IV, .34. — Z : Lu^uilftrfitnuigit «à ses disciples»;
MqH : om. fii-iing «ses»; grec : i6ïs iSloi? fiadrjraTs. Mais ;
fiaOrirais avrov en Kgg I|*''<3'‘'î37rif i9Ôt ).
568 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, VII, 35. — Z : Itl. «et à la même heure
(aussitôt)», d’accord avec le syriaque et une bonne partie des
grecs; svBéùJs est omis en H"' (BkC"^ etc. D oi3t)
it (cf. Mt. ,ix, 3 O etJn, ix, lô.)
Mc, XIII, 34. Z : nfiu^l^u ijyft Jft i^iugtruMi^ iniu^t
, p-nqni.gnu ntnnL'b fiLp « commc un homme parti
pour un pays lointain laisse sa maison. . . », pour rendre le
grec : ùs âvôpojTTos dTrôStifjLOS d(pe)s Tnv oixiav aùrov . . . Syr. sin.
«comme un homme qui est parti et a quitté sa maison. . . ».
Pechitto : « car il est comme un homme qui est parti au loin et
a laissé sa maison ... ».
Mc., XIV, 72. — Z : . . . ijnp luutuÿ 3^^ jjtuni-u
«(se rappela) la parole que dit à lui Jésus», d’accord avec une
partie des grecs : . . .to 6 eiitev avra à Itja-ovs. Mais : ct)s
enrev en Ta H”' I' <?‘=io9i 012791 551 270 x®'* a ^ I
(BnC'^^ etc. 23o 1 223 1071 2i45 1674 443 A
i346 1219 etc. 270 1376 1200 etc.) Syr. sin. : «se sou-
vint de la parole que Jésus lui avait dite». Pechitto : « . . .de
la parole de Jésus, qu’il lui avait dite».
Mc, XVI, 10. — Z Iri- ^ut «et elle», d’accord avec la Pe-
chilto. Lacune en syr. sin. qui n’a pas la finale de Marc. Grec :
êxetp*}. Mais ; xaxeivr] en P''^(495) pa.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
CHAPITRE IV.
EXAMEN DES VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
A quel type de manuscrits grecs se rattache le texte armé-
nien ?
Le codex Sinaiticus (x) et le Vaticanus (B) passent pour être
les meilleurs représentants du texte grec de l’Evangile. Ils seraient
du IV® ou du V® siècle.
L’examen des différents manuscrits conduit à un premier
résultat : tous les textes s’enchevêtrent les uns dans les autres
d’une façon telle qu’on est souvent fort embarrassé pour procé-
der à des classements rigoureux.
Dans certains cas, l’arménien marche franchement avec les
vieux grecs. Mais on relève un nombre de variantes topiques, où
l’écart est manifeste entre la version arménienne et les textes
grecs qui passent pour être les plus anciens et les meilleurs. Il
suffira de parcourir les exemples ci-dessous mentionnés pour
constater le désaccord, non pas fortuit, mais apparemment
systématique, qui existe entre la version arménienne et ces textes,
et l’on sera forcément conduit à cette conclusion que le texte
arménien de l’Evangile, tel qu’il se présente à nous, n’a pas
été traduit surx, B, ou des congénères de ces deux manuscrits
Le problème, du reste, est complexe et délicat à traiter. Ainsi,
Mt. , XI, 10, l’arménien porte «j’enverrai», contre
le présent de l’indicatif du syriaque et du grec : àrtoa-'léW'o.
Le futur àitoo'leXcÔ se trouve en 1'^'^'^'' ^ et (1^7 ^72 X).
Or, le futur se trouve en Mc, xni, 97 et en Le, xi, Aq. Eau-
dra-t-il conclure que l’arménien corrige, en se reportant à ces
passages parallèles ou bien qu’il traduit surX et les congénères?
Celte dernière hypothèse se trouve de suite contredite par
Mt., XIV, 18, oii l’arménien porte : ht- luul^ ^innui «et dit n
puxn, d’accord avec le syriaque, contre le grec : ô Sk e'insv.
570 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mais l’addition do aCrois se trouve en Ta 1333 01222 <7351 1 33
(700 1/102 2iA5 718 P) cghflvg. Ici, l’arménien, en
désaccord avec la grande majorité des grecs, ne marche pas
avec les mêmes manuscrits que dans l’exemple précédent. Que
pourra-t-on conclure ? *
Poussons l’examen de ces variations un peu plus avant.
Voici en effet, Mc, i, 9, un exemple où il semblerait que l’on
pût faire une sorte de classement. Z : /r jnil^utVul^ ft jn[tq.u/iju/ü
R (fut baptisé) par Jean dans le Jourdain», alors que presque tous
les mss. grecs réputés les meilleurs portent : sis tov lopSdvnv ûtto
Icodvvov, d’accord avec la Pechitto; lacune en syr. sin. Mq : ^
jngqtiAu/L fl «dans le Jourdain, par Jean». Or une
variante : ütto ïwdvvov sis tov ïopSdvt]v se lit en APrAULMU,
cf, etc. Serons-nous en droit de poser en fait que l’arménien
opère sur un groupe grec comprenant APrAIILML!, etc.? Mal-
gré des ressemblances frappantes, la conclusion s’imposera que
l’arménien n’a pas été traduit sur l’un de ces manuscrits ou l’un
de leurs congénères.
On relève des rapprochements vraiment significatifs entre le
texte arménien de l’Evangile et le grec du Codex Bezae (D).
La chose pourrait surprendre au premier abord, surtout si l’on
admet avec Scrivener, Scholz et Rendel Harris que D est d’ori-
gine gauloise et qu’il fut probablement copié à Lyon ou à Cler-
mont (Auvergne) Les relations ne devaient pas être fréquentes
entre l’Arménie et les Gaules au vi® siècle de notre ère On ob-
jectera, il est vrai, qu’une partie des œuvres d’Irénée, perdues
en grec, ont été récemment découvertes en arménien, à Erivan,
par Karapet Têr-Mkrttchian , et publiées per Erwand Têr-Minas-
siantz^**.
Cf. E. Jacquier , Le Nouveau Testament dans l’Eglise chrétienne . . .
(Paris, 1918), II, p. 88.
Voir toutefois F. Macler, La France et l’Arménie à travers T art et
l’histoire (Paris, 1917) in-4°, p. 8** et suiv.
Cf. Irenaeus, Gegen die Hàretiker . . . (Leipzig, J. G. Hinriclis),
1910, in-8°, VIII + 964 p.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
571
D’autre part, «le problème se complique par les rapports
bien constatés entre le texte grec du Codex de Bèze et celui de la
vieille version syriaque. Chase en conclut qu’un certain nombre
des variantes du codex de Bèze proviennent du syriaque. Ce
codex aurait été copié sur un manuscrit bilingue , grec et syriaque ,
dans lequel le syriaque avait déjà influé sur le grec. Certains
mots grecs seraient une traduction du mot syriaque. Il s’ensui-
vrait que le texte du codex de Bèze proviendrait d’Antioche et
que, par conséquent, le texte occidental, représenté surtout par
ce codex, devrait être appelé plutôt le texte syro-latin, ainsi que
le propose Chase. Remarquons que le codex de Bèze peut avoir
été copié sur un texte syriacisé et avoir été ensuite remanié pour
adapter le latin au grec et vice versa. »
Des différentes explications proposées par les exégètes pré-
cités, on retiendra celle ci, c’est que le grec de D représente
probablement un texte d’Antioche. Cette constatation est d’un
grand poids pour expliquer, géographiquement, les rapports
vraiment topiques que l’on relève entre D et l’arménien.
Il est, à côté de D, un autre texte grec qui offre aussi des
atialogies frappantes avec l’arménien. C’est le texte des évangiles
dit de Koridethi*^*.
Ce manuscrit du tétraévangile grec a été publié en dernier
lieu par Gustav Beermann et Caspar René Gregory sous ce titre :
Die Koridcthi Evnngelien 0 o 3 8 ( Leipzig , i q i 3 ).
Si l’on se réfère à la carte placée à la fin du volume ci-dessus
signalé, Koridethi est une localité qui se trouve dans la boucle
d’un affluent du Tchorokh, pas très loin de l’embouchure de ce
fleuve dans la mer Noire, dans le Lazistan, en ligne droite au
nord d’Erzeroum. Si l’on trace une ligne droite allant de Kori-
dethi, au nord, à Antioche de Syrie, patrie supposée du Codex
Bezae, au sud, on verra que cette ligne traverse l’Arménie par
son milieu. On comprendra dès lors la parenté qui existe entre la
version arménienne, Koridethi et le Codex Bezae.
Uif. E. Jacquier, Lo Nouveau Testament dans TEirlise chrétienne. . .
(Paris, i<)i3), II, p. 90.
Cf. supra, le n° 97 de la Ribliographie.
COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
572
La philologie prêterait son concours à l'histoire, pour éta-
blir que la religion chrétienne pénétra en Arménie par la Syrie
septentrionale et l’Arménie méridionale.
La question de la date a son importance.
P. 58 1, Gregory indique les notions précises où l’amènent
ses combinaisons. Je cite textuellement ;
«Die historische Übersicht ergibt inbezug auf die Ortzugehô-
rigkeit und die Zeit der Handschrift folgendes Résultat. Die
alteste Zeit und erste Période ist durch eine einzige Beischrift
bestimmt : Marlyropolis hsg, oder 878 bis etwa 900. Die
zweite Période ist durch den Namen Koridethi gekennzeichnet,
worauf sich die meisten Beischriften beziehen. Diese Koridethi-
Beischriften umfassen die Verwaltungszeit von sechs aufeinander-
folgenden Gliedern einer Eristawenfamilie : vom Jahr 965 bis
etwa i3oo. Von der dritten Période an war die Handschrift
nicht mehr im gottesdienstlichen Gebrauch. Sie iag in Kala,
etwa 1800-1869. Auf dem Umweg über Petersburg 1870
geriet sie nach Gelaty bei Kutais und verblieb dort bis 1901.
Von dieser Zeit an bat sie ihren Standort in dem kirchlichen
Muséum zu Tillis. 55
Ainsi, le manuscrit de Koridethi aurait existé déjà en 629.
En admettant qu’il ait été exécuté dans la première moitié du
viC siècle, il serait de très peu postérieur à D, que l’on date
du milieu du vP siècle, et presque contemporain de D‘“'’p’, dont
la correction et les révisions seraient postérieures de quelques
siècles. Ces synchronismes nous rapprochent de la date probable
de la traduction du texte arménien de l’Evangile : vC ou viC siècle.
Voici des variantes qui indiquent à quel groupe de manuscrits
grecs se rattache la version arménienne. La parenté de l’original
de la version arménienne, de D et de 0, ressort avec évidence.
Mt. , I, 16. Z : jinlinijp.
triu
unuu , n^i utlinuujUlryuii- p^ijtuinnu «Yakôb engendra Yôsêpli,
le mari de Marémah, à qui fiancée Mariam vierge, de qui naquit
Yisous, qui fut nommé Qristos??. Ce n’est pas le texte de Tischen-
ilu^ f n^tni-
J' (u
111 tTl^
\ARIA.\TES PORTANT SLR LE FOND.
57o
(lorf, basé sur N : laxàê Sè êyévvrjasv ’cov tov avSpa.
Map/as, éyervriOri Iiktovs à Asyôfxevos Xptalôs, ni le texte
de von Soden : . . .tov îoo<7)j(p Sè, w épLvna-lsvôti 'aa.pdévos
MaptajM, dysvvri(jsv Itjaovv tov AsyopLsvov X-picrlov. Sauf l’addi-
tion du rtfils de Mariam»,le texte arménien est d’accord avec
syr. sin. : «... Joseph, à qui Mariam vierge était fiancée, en-
gendra léchou, qui fut nommé Mechi'o (Messie)’) et là le texte
de Koridethi : tcvv tct)(7t}(p w pLvrta-levôiaa. zsap9evos tiapirtp. syev-
vticrev tv tov XsyopLSvov yy ; lacune en D.
Mt. , I, 2 5. — On lit môv (jusqu’à ce quelle eut enfanté «nn
fils 53 ) nBZ 1 33. Mais l’arménien porte :
« son fils premier-né v , d’accord avec tov viov auTrj? tod
'orpcoTOTOKov en CDEKLMSUVrAIl, etc., et la Pechitto. Le vieux
syriaque porte : «il prit sa femme, et elle lui enfanta un fils, et
il nomme son nom. . . ». Lacune en S.
Dans Mt. , ii, i8, l’arménien énumère : nq^nLÎfv Iru fut^
ipi-lfb h-L. uu2juiupnLÎfb jf^J- «lamentation et pleurs et cri de
douleur beaucoup», correspondant aux trois objets cités dans
syr. sin. : «cri d’angoisse et pleurs et lamentations beaucoup».
Le grec lit : xXa.v6fibs xai oSvppLos ■nroXus en nBZ , etc. , contre :
B-prjvos xai xXavôpLOs xcu o^vp(xos tsoXvs en CDELLMSUVrAFI,
etc. Lacune en 0. Pechitto: « llelusetejulatus magnus». L’hébreu
(Jérémie, xxxi, i5 [ià]j énumère deux choses : des lamenta-
tions, des larmes amères onnon ■'32 ’n:, littéralement «lamen-
tation, pleurs d’amertumes». Les i>xx (Jér., xxxviii, i5)
portent : Çicovrj . . .njxovaôrj B-prfvou xcà xXavOpLOv xai bSvppLOv,
ce que l’arménien rend par nq^utLiüi L f tuinLifii A. q.nLJ^nLiyîi.
Mt. , 11, 2 3. — Z : «du prophète»; (i :
Hiuftlrltb, variante orthographique. Mais : tftuiiqiuii/rftyh «des
prophètes n: M ; variante orthographique.
Syriaque : «par le prophète». Grec ; tôüv TspoiptjTÛv dans tous
les textes grecs. Mais le singulier : toi; tspoCprjTou en Ta pa af
574 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
fjfl Ici, l’arménien ne marche ni avec xB, ni avec le
groupe ACD, etc.
Mt . , III , 5 . Z : uiJIrtju^ Irfini-uiuq^jijugji^ K lOUS IcS
Jérusalémitains » , d’accord avec tsacra. ^>7) lepocoAuf/a en
jr; (p” 1 178-381 ^892 i582 2198 1 etc. 1A2A Siy 1678 etc.
660 261 1229 etc.) af, etc., contre lepodoXy^a. de presque
tous les mss. grecs et du syriaque.
Mt., III , 7 . — Z : ^ JI^putnup-^ÊLb %nfiin « à soti baptême v ,
d’accord avec syr. sin., et evri to ^airha^a axnov en x''CDEKLM
SUVrAn, etc., contre eiti to (Bcm'l la-çxa. eh N* B sah. Or'L . . , etc.
Lacune en 0. Ici,. la concordance avec D réapparaît."
Elle se maintient, Mt. ,iii, ih : /tl. jnij^<Çu^ftjl^u tu^n^lr^ni-. . .
«et Jean empêche . . . » , d’accord avec le syriaque et b Sè iwdwrjs
SisxcûXvsv en N''CD*“^’P‘EKLMPSUVrA, etc., contre b Sè SiSKcôXvev
en N*B sah. Eus, etc. Lacune en 0.
Mt. , III, 8. — Z : u^tTinufj^ ui^tJ-uiüji «du fruit digne», d’ac-
cord avec : xapnov ci^iov en xB; mais le singulier se rencontre
aussi en CD*‘“*’P‘EKMSVrAn. . ., tandis que d’autres grecs : LU
et le syriaque portent le pluriel : xapTiovs a^tovs. Lacune en 0.
Mt. , m , 1 1 . — Z : Jlfiiintrugl^ qllnj^ « il baptisera vous » ,
d’accord avecaÜTos /3a7r7<cret Cptas de CD*"i’'’‘EKLMSU VrATl , etc.,
contre canbs vp-à? (3a-jth'crei en nB, etc. Le syriaque a forcément
« baptisera vous » , avec le pronom suffixe. Lacune en 0.
Mt. , 111, 12. — Z : fl ^yib-Jùi^iuAu fit-fi «dans les greniers
(le d’accord avec le syriaque et le grec : sis xrjv ànoôtfKtiv
avTov de BELUaU®, etc., contre sis tvv àTioOrjxvv de nCD'“‘‘’1’’KMS
VFA, etc. On surprend ici sur le vif comme les mss. .grecs s’en-
chevêtrent, et qu’on ne saurait les grouper systématiquement.
Lacune en 0.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND. 575
Mt. , III, i6, p-uiguiU ‘hJiu «furent ouverts à lut les
deux 55, correspond à la Pechitto et à avr^ oi ovpavoi
en î<'’GD’"PP’EKLMPSUV FA, etc., contre àvewyQri(Ta.v en
syr. sin. , etc. Lacune en ©.
Mt., IV, 1. — Z : ijÊUfilrgiui. yu «fut conduit Jésus 55, d’ac-
cord avec àvriyOr] J'i 6 ts en C*L , contre ; ô IrjaoC? àvriyOti en xC
DËKL, etc. Lacune en 0.
Mt. , IV, 6. — Z ; uÆuut^ ji tjuyii «de là en bas 55, d’accord
avec èvrevBev y.d’tw en 0 G* sah cop. syr’’ ““j etc. , contre xarw des
autres textes.
Mt. , IV, 10. — Z : jtrtnu fl J' «va derrière moi 55, d’ac-
cord avec ütta.ye biriaco pou' en G^DELMUFZ , etc., contre unaye
en xBG*KPSVA, etc. Lacune en 0. Syr. : «va derrière toi 55
(= recule,
Mt. , IV, 1 3. — Z : A"*- fifiittri- i^HL-iuL yu «et lorsque entendit
Jésus V, d’accord avec àxoûa-as Sè à Irjcrovs en G**EKLMPSL)Vr
A0, etc., contre: Axovcras Sè en xBG*DZ,etc. Syr. sin. : «lors-
qu’i/ entendit 55. Pechitto : «lorque entendit donc léckourj.
Mt., IV, 1 8. — Z : 'f A-n. yu « tandis que circu-
lait Jésus 7), d’accord avec vstpmcnwv «Ji b Xrjaoûs en ELA, etc.,
contre tffepiTraxÆv <5“.^ en xBGKMPS, etc. Lacune en 0. D : -ora-
paycûv Se. Syriaque : ?7 (Gureton : «notre seigneur 55).
Mt. , V, a 5. — Z : Jiuuhi^gl^ « te livre 55 , une seule
fois, d’accord avec ae ‘aapaS(p de la plupart des grecs. Mais un
deuxième a-e 'usapaSo) après xpiTns en Ta K la^^ (D).
Mt. , V, aq. Z : . . .JiupJfîhff. .^// u/lil^u/üligli , , . «(^^(pi(‘j
ton corps (ne) tombe 55, pour rendre le grec : . . .rà a-'Jipd aov
ànéXO^. Mq AG : iHupJfîüq u/blfu/bfigfi ^ oïïï.^u « de loi 55 = « ton
370 CO.MPARAISOIS AVEC LES DIVERS TEXTES.
— Tous les arméniens ont : u/bl^uAfigf, qui répond à dTieXOrt
de Ta la*^® f®®’ (D2 1) pa sy* ' bo af- [k om.) it au
lieu de d’autres manuscrits. Cette variante est importante,
car elle indique ou une influence syriaque ancienne, ou une
parenté étroite avec le Codex Bezae et des textes latins.
Mt.,v, 3o. — Ici les manuscrits arméniens ne concordent
pas entre eux. Les éditions portent ; sis ysewav ànéXO^, sur
l’autorité de nB et d’autres; à ce verbe à-nùJdri correspond
tubliui^fiÿfi en ZAC. On relève le texte : (S'krjôp, au 1. d. àttskOv,
en EGKLMSUVrAIl©, syr. , et d’autres: à ce verbe cor-
respond tuplfuibliÿli de Mq E 2 20.
Mt. , v, 36. — Z : I^tuiT P^nL-ju (( blailC
faire ou noirw, d’accord avec : "ksoTi-nv 'sfoiijaa.t rj [xsXatva.v en N B
L0 a b c f flfC etc. , contre : Xsvxtjv yj pLsXatvav zroiria-ai en EKMSÜ
VAH, etc. , et le syriaque. D : tsoisiv Tpix°‘- p-siolv Xsvxrjv r) ps-
Xatvav.
Mt. , v, 3 y. — Z : lujn A-i_ et le oui oui et le non
non 55 , d’accord avec to va.i vai xai to ov ov en 1“ ® (0 2 1 3 )
\ov KX vftKX Eu? Kü Xp rp''“, contre les autres grecs qui portent :
vcLi va) où ov. Cet accord de la version arménienne avec 0 et le
texte de plusieurs pères plutôt qu’avec le texte grec courant est
frappant. De même, pour la présence de la conjonction xa)
«et», qui est dans les pères, et dans le syriaque.
Mt. , V, kk. — Z : ijm'ibfié-fijM Ilrp ttbénissez
ceux qui vous maudissent», d’accord avec la Pechitto et evXoysns
TOUS xaTapcofjLsvovs vpas en DEKLMSUAn©, etc., contre l’omis-
sion de ce membre de phrase .en syr. sin. et en nB.
Mt. , V, AA. — Z : np fiJ^lrî/b ifJUrtp Itl. ■‘Çtuiuié-trit «qui
oppriment vous et persécutent», d’accord avec la Pechitto, et
uTrep STTtipsa^ovTCov vpas xat tcov Sicoxovtcov vpas en DEKLMSUA
VARIANTES PORTANT. SL'R LE FOND.
577
00, etc., contre le syr. sin. et les autres majuscules grecs qui
omettent eirnpsa^ovT(t)v vjuas; ce dernier mot, vfxas, est omis par
D 167 Eus.
Mt. , V, /i5. — Z : qiuplrq.tulfb ftL-ft txcar son soleil. . .
accord parfait avec le grec : èti lov ijliov avroC, dans l’éd. de
Tischendorf; mais von Soden porte 6s au lieu de 6ti, et signale
la présence de Bti en I-H-K contre Mp lou Ta Aôtjv Ir >f/KX Tert
Hp Hil Luc Naaas Man sy pa? lat'“\ et oa-lts en P I
(1673 !J73 à 1093) Eucr.
Mt. , V, A7. — Z : f’ujfilrl^tuifutÿ Air^mg «à VOS avfiisv, d’ac-
cord avec (pCkovs CftiHv en EKLMSUAIl©, etc., contre àSeX(povs,
en X BDZ 1 i3 19 4 etc. Pechitto : «vos frères». Lacune en
syr. sin.
Mt. , V, 48. — Z ; nfiiglj^u /rt- « commc aussi d’accord avec
oüs xai en J(c22ü ^ bvio «0329 ^i24i 346 16 489) vg,
contre le syriaque et côs et SuTrsp des autres textes grecs, coa-
7rep en D©.
Mt. , VI, 1 . — Z ; nqniiJnLfi^tru/ij A/rpru-J' « votre aumône» ,
d’accord avec la Pechitto et êXsrtpLoavvuv en EKLMSUZAIl©, etc.,
contre Stxaioavvrtv en N* ‘’BD 1 909 etc., et syr. sin. Stxotio-
(TvvTfv paraît ancien ; l’idée d'aumône semble trahir un remanie-
ment, une retouche.
Mt. , VI, 4. — Z : <ÇuiirinL.ugi, .phq jugiiiiiiuiql^ u «rendra à
loi publiquement n , d’accord avec le svriacjue et aitoSroa-ei croi ev jai
(pavepco en EKliMSUX'"'' 0 ahcf, etc., contre airoSojuet rroi en xBI).
Le membre de phrase tv rsa Çarepfiü semble révéler un texte pos-
térieur, et constituer une addition destinée à faire le pendant de
ev T(y xpvTrlù); les mss. jeunes font des additions, cherchant à
compléter les vieux.
578 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Même remarque pour Mt. , vi, 6, avec celte différence que
syr. sin. n’a pas ici l’adverbe «publiquement».
Mt. , VI, 5. — Z : jn^J-uoT jturjop^u l^uij^lru «lorsquc en
prières tu te tiens » , d’accord avec Pechitto et ispoaev)(ri en DEK
LMSUX”'^ An0, etc., contre otav -CTpoo-evp^j/o-ôe en x*" BZ i
2 2 1 1 8 etc.
Ce verset 5 , qui ne concorde pas avec le récit, porte : jiuqoP^u
liujÿlru « en prières tu le tiens » , tandis qu’au verset 6 , on a :
IluygIriÊ junrjop^u « tu te tiens en prières».
Mt. , VI, 8. — Z : «votre père», d’accord avec b
zscnrjp vfxàSv de la majorité des grecs, y compris D et 0, et avec
syr. sin., contre o S-eos o zrarrjp en X*B.
Mt. , VI , 12. — Z ; npmlfU Itl. p-nqnLiQi « comme aussi
nous laissons»; D : nfiu^l^u qji Itl. p-nqgnu^ «afin que
aussi nous laissions». Grec : és xa) ■ny.eîs â(pt{xapsv. Mais aÇitepev
en X'GKMSUn*, etc. D0 : a.(ptop.ev. Le manuscrit arménien D cor-
rige manifestement sur du grec.
Mt. , VI, 1 3. Z : ^ k utp^u^nLp-ftL^ bt. ifOfiniLpfÊLÜ
bi^ i^iurt-^ jiut-lnfibtuLü utiH^ « car à loi est le règne et la
puissance et la gloire dans les siècles, amen», d’accord avec
Pechitto (lacune en syr. sin.j, et ot< <toü sahv rj (SaatXsta xat v
Swapis xai tj sis tovs atwvas aptjv en EGKLMSUVAn0, etc.;
D om. Les mss. minuscules omettent cette addition, ou l’ajoutent
en marge, ou préviennent qu’elle existe.
Mt. , VI , 1 5. — Z : qjufUÿuiiJu ^nguu « leurs transgressions » ,
d’accord avec : ra 'ssa.pomlojpa.Ta olvtùjv en BEGKLMSUVAn0 , etc.,
contre la Pechitto (lacune en syr. sin.) et xD i ii8 209 etc.
Mt. , VI, 2 5. — Z : «ce
que vous mangerez ou ce que vous boirez». Pechitto : «ce que
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
579
vous mangerez e/ ce que vous boirez Lacune en syr. sin. Les
éditions grecques portent seulement : r/tpayj/Te, sur l’autorité de
N 1 k 3 3. Mais on lit : xat tc srtvTs en EGKLMSUVrAII©, etc.
Enfin la leçon : ri ti 'uume se lit en B al“^, etc. et quelques ita-
liques. Lacune en D. Ici, par exception, l’arménien marche avec
le Vaticanus, contre les autres principaux grecs.
Mt. , VI, 33. Z : uiutnnuA-f^ bu
iliniinup^liiJb %nfnu «le règne de Dieu et la justice de lui»,
d’accord avec Pechitto et tyiv (SacriXetav tov 3-eoi» xai Trjv Sixotio-
Tvvriv avTov en EGKLMSUVAII© it. vg. , etc., contre rriv iSaai-
Xeiav xai Trjv Stxtxtoavvrjv auTov en M B g^ k m. Lacune en D.
Mt. , VII, 5. — Z : ifjf-biiu/Lif_ jiul^ujül, ^nuJl^ «(aiTaclie
d’abord) la poutre hors de ton œil», qui est l’ordre des mots en
EGKLM0, etc. : Tnv SoKov SK rov àÇfôaXfxoù aov, contre éx tov
à(pdaX(jLov (TOV Trjv Soxôv en nBC. Lacune en D.
Mt. , vil, 33. — Z : tuuLUÿfiÿ «je dirai», d’accord avec epoj
en lov Ta syW' af ne g h, contre àfJioXoyrfa(k) des autres textes,
y compris 0 (lacune en D ). L’arménien traduit sur l’un de ces
textes, ou harmonise d’après Le, xiii, 37 : xat épst, bu uMufiÿl,
«et dira».
Mt. , vil, 3 3. — Z : iuJI.%b^buîL rjg «loin de moi
[vous] tous qui. . . », d’accord avec àm’ èpov tsclvtss oi êpya^ô-
pLevoi en 0LU aP*^ fere h Hil al, contre tous les autres qui omettent
TSctvTes. Lacune en D.
Mt. , vu, 38, ifiKUthu lfu^unu|ll^ K lous CCS dis-
cours» est d’accord avec isavras tovs Xoyovs tovtovs en M al'^sl-,
contre les autres qui omettent •crai'Taï. \ compris la Pccliitto.
VI est du ix” siècle. Lacune en D.
580 COMPARAISON AVEC LES ÜIVERS TEXTES.
Mt. , viii, 3. — Z : ii^h-n'b liLfi {{SU main», d’accord avec la
Pechitlo et Ttjv ocvtov en N**" iqA Ta, contre
dans la majorité des grecs. Lacune en D.
Mt. , VIII, 10. — Z : n^jf$ufiu^lri^ « pas 611 Israël», d’accord
avec oüfîi év tw io-pa^X en xCEGKLMSUVXrAII©, etc. , contre
«ap ovSsvi ... £v TCO la-parjX tt chez personne ... en Israël », en B
1 /( 9 2 etc. Lacune en D.
Mt, , VIII, 12. — Z : Iriglrb «sortiront», d’accord avec e|s-
Xeuo-orrai en X* sy pa Ta Ir af (exient) it (ibunt) Et/o-, contre
éxëXrjOrjo'ovTat en BC© une rell et min, etc. Lacune en D. N*
est le seul ms. grec qui soit ici d’accord avec l’arménien et le
syriaque. L’arménien ne marche avec aucun des grecs avec les-
quels il est généralement d’accord.
Mt. , vin, i3. — Z : i/îiA ni- qu ^nptu {{son enfant», d’accord
avec le syriaque et ô zscus aiÎToû en CEGKLMSUVXrAII©, etc.,
contre b tsous en N B i 22 33 1 18 il vg etc. Lacune en D.
Mt. , vin, 22. — Z : ujul^ gUtu «dit à lui Jésus '1, d’ac-
cord avec Pechitto et b Sè Yna-oos Xéyei aÙT^ en BGEGKLMSUVX
PAR , etc., contre le syr. sin. et b Sè Xéyst aurü en x 33 b c k, etc.
0 : 0 Ss KJ stTTsv avTco. Lacune en D.
Mt. , vin, 26. — Z : « sauve-woMs » , d’accord
avec le syriaque et acoa-ov np-ots en EKLMSUVXrAIl©, etc., contre
(jrjjaov en X BG 1 i3 118 209 etc. Ce dernier texte est sûre-
ment le plus vieux et le meilleur. Après coup, par raison litté-
raire, on a ajouté npas «nous». 11 faut alors relever le désaccord
entre syr. sin. et xBC. Lacune en D.
Mt., vin, 2 5. — Z : IrL Jluijtni-gh-iup uJ2^l{trfnn^ü rt et
s’étant approchés les chsciplesv, syriaque : « . . .scs disciples».
Accord avec xat TSpoa-eXBôvTes oi aaOti^oLi en C'^EFKLMSUVrA
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
581
n , etc. , contre xai zspoaeXôovTss en x B 33''“* sah cop a c iï', etc.
0 : xai 'srpoae'kdovTes oi paTrjTixi avTov. Lacune en D.
Mt. , VIII, 98. — Z ; q.k-ftq.lrutugi.ng «dans le
pays des Gergésatsiq», d’accord avec yepyea-rivojv en iVC^ ERLS
UVXn, etc,, contre yepaarivùjv en itvgsah, etc., et contre y<x-
Sapi)vù)v du syriaque et de BC*MA©, etc. Lacune en D.
Cette variante indique un certain nombre de mss. grecs avec
lesquels marche parfois l’arménien : L en est le type.
Mt. , VIII, 9(j. Z : jfiunLU rrftq.li uiuutnué-rtj «JésUS flls
de Dieu», d’accord avec Pecliitto et iv vlè tov B-eov en C^EKAIS
UVXAn© a b c d f, etc., contre syr. sin. et viè tov 3-eov en xBC*
L 1 33 909 etc. Lacune en D. Ici, l’arménien marche avec
M contre L, tandis que dans la variante précédente, c’est le
contraire qui a lieu.
Mt. , VIII, 3i. — Z : <ÇptuJu/u utnLfi Jhq «ordre
donne à nous aller (donne-nous l’ordre d’aller)» d’accord avec
Pechitto et sirilpe^ov vpiv aireXOeiv en CEKLMSÜVXAIl, etc.,
contre à-Koaleikov tjpâs en syr. sin. et en x B0 199 etc. Lacune
en D.
Mt. , vin, 39. Z : qituÆg^'b jlrptuiluilfü junqlig «allèrent
dans le troupeau de porcs», d’accord avec ànnXôov sis jtjv dyéXw
TMv yotpMv en C'^EKLMSUVXAIl©, etc., contre le syriaque et
àTTÜXBov sis Toîts yotpovs en X BC* 1 9 9 33 1 18 etc. Lacune
en I).
Ml., I\, 9 et 5, Z : [J nriLtuf flrglrlr ./>«
nxoient laissés à loi tes péchés», d’accord (v. 9) avec aÇfscuvTon
en LEFKLMSU VXAn , (^aÇitovTS D) etc., et «toi ai apapriai crov
en EKKliSLVXn©, ek., contre à<pisvTai en X B Or' (I) ; a(piov-
582 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
joli), et (Tov ai dfxapTtai en xBCA* i 33 Lacune en syr.
sin. En Pechilto : «aie courage, mon fils, tes péchés te sont
remis».
Au V. 5, l’arménien est identique au v. 2. Mais en grec, on
relève un certain flottement : at^uvrai en N' B; aipecovrat en
(iE0, etc.; aov ai afiapriai en xBCDEFKLMVX0D , etc. ; aoi ai
apapriai en SUAIT 1, etc.
Mt. , i\, k. — Z : lun(i<Çli^ «méditez-vous vomy). d’ac-
cord avec êvôvpLeia-Os ùfxst? en EEKLMSUVXAIT, etc., contre
êvôvfxeïarôs en »vBD, etc., dont le grec est plus nerveux, vpsis
svSvfxeKjde en 0.
Mt.,ix, h. — Z : é-iu^nt-glriu^ «Sachant», correspondant
exactement à siScos de BME2ni0 1 209 etc., et le syriaque,
contre iScov en NCDE*FKLSUVXAn^, etc.
Mt. , IX, 8. — Z : ijtu[iiJiUÿtub «furent dans l’admiration»,
d’accord avec eSavpaaav en CEFKLMSUVrAn0, etc., contre £(po-
èriBrjaav xBD 1 22 33 69 118 etc., et le syriaque «eurent
peur».
Mt. , IX, 9. Z : A, uibgtriu^ '^Ct
étant passé de là Jésus, il vit. . . », d’accord avec : . . .exsiBev
oj5enD0i2/i cop it vg, etc. , contre ô lyjaovs éxsTBev en N'
BCEFKLMSUVXFAn, étc.
Mt. , IX, 12. Z : j^uni-u fipp/ru ^ni-iuL. ujul^ ^nuiu
« or Jésus lorsqu’il entendit , dit à eux » , d’accord avec Pechitto
et : O <5'£ Irjaovs àxoïja-as. . . en CE0 une rell et min omn fere
it, etc., contre 0 Se axova-as en nBD 268 etc., et syr. sin.
Mt., IX, lA. — Z : tifuj<)lrif^ jiêjTTuiIu « nous jeûnons fré-
quemment v , contre wo-leûofxev de nB, contre la Pechitto (jeûnons
beaucoup j, et vrjo'lsvofxsv ■sroXXa en N' CDEGKLMSUV.X rAn0 al
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
583
pler itvg sah cop, etc. Mais tsvKva. k fréquemment» dans une cor-
rection du Sinaiticus : n'' (vF siècle d’après Tischendorf); serait
aussi dans Ta it vg. Cette variante révèle un texte du vF siècle
qui reproduit manifestement un texte plus ancien, connu de
Tatien et du syr. sin.
Mt., IX, i5. — Z : «#7iL^ «avoir du chagrin»; A :
unLi^ ni^k-i^ avoir chagrin», pour rendre le grec srevdetv
«prendre le deuil», d’accord avec syr. sin., tandis que la Pe-
chitto porte «jeûner»; tandis qu’on lit wo-leveiv «jeûner» en D
(mais 'sfevdsîv 0)6 1* a b c f ff ‘"g'^hlq, etc., comme dans Mc et
Le.
Mt. , IX, 17. — Z : iri- «et les outres se
perdent», d’accord avec xcà oï àa-Koï àTtàXkvvzai en N B0 1
i3 etc.; tandis que la plupart des autres grecs, CEFGK, etc.,
portent, au futur : aTroXowTat. D a un texte plus développé :
xai O oivos cLTioWvTat nat 01 ourxoi; aTToXXvTOLt y est au présent.
Mt. , IX, 19. — Z : "Suivit», d’accord avec uxo-
Xovdtjcrsv en BFGKLSUXrAn0, etc., contre rjxoXovôei en K CD
33 etc.
Mt. , IX, 9 3. — Z : uiu!^ g^nuut «il dit (ind. prés.) à eux»,
d’accord avec Xeyet avrois en CEFGKLMSUrAn0, etc. , et le
syriaque, contre eXeysv en nBD 1 i3 33 118 mà etc.
Mt. , X, 8 : vexpovs éye/pere «ressuscitez les morts», en
BC*D 1 . 1 3. 33. 1 08 , etc. , et syr. sin. Ce membre de phrase est
omis par la Pechitto et l’arménien , d’accord avec 0Ta K Eus.
Mt. , X, 10. — Z : »/// ÿnuuf «ni un bâton», d’accord avec :
fzijâ'è j5aê<î'or en nBD0 1 33 118 etc. Mais: paêfî'ous en CEFGkL
MPSUVXF, etc. L’arménien concorde ici avec les vieux grecs, et
avec des mss. de basse époque, qui peuvent reproduire un ori-
ginal ancien.
58'i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt. ,x, 12. — Z : nq^njlt \it/ui II uiutuu^^p •
tntxhiu «saluez-Ia et dites : salut à celte maison v, d’accord
avec Asyovrss eiprjvn t«ü oixco tovtco en D0L i 33 20g
vg, etc., contre le syriaque et les autres majuscules grecs, qui
n’ont que : àaTnxaacrds auTr/v.
Mt., X, 10. — Z : trp-li [tgk utnLU% . . . «si serait la maison
digne», d’accord avec D qui om. xai, contre xcà èàv des autres
textes grecs, latins et syriaques, d : si enim.
Mt. , X, i3. — Z : trl^lrugl^ «que vienne», en ACD;
en E 2Qq. Grec : skdchù) en xCL; ekdszct) en BEFGKM©, etc.;
sale en D; syriaque : )lju «veniet». On a affaire ici à une va-
riante interne de l’arménien ; le flottement grec n’est pour rien
dans la chose. La forme h-litrgh-u est donnée comme plus ar-
chaïque que Irlih-ugh-u par A. Meillet, Altarmenisches Elemen-
tarbuch (iqi3), p. io5,è, s. v. q-unT.
Mt. , X, \h. Z : fl jugUJuiUl,
« lorsque vous sortirez de cette ville » , d’accord avec D , qui omet
T>?5 oixioLs n , contre les autres textes (y compris 0) qui portent :
è^epy6p.evot s^co Ttjs oixi'as ^ Trjs •nroXeaas sxsi'vrjs., et le syriaque :
«lorsque vous sortirez de cette maison ou de cette ville».
Mt. , X, 18. — Z : utu/ii^g^"b qiirtp tj^uL ^iP « on livrera
vous à cause de moi», pour rendre le grec ; àySrfasade ëvexsv
éfiov «vous serez accablés à cause de moi». Pechitto : «on livrera
vous à cause de moi». Par contre D, qui est si souvent d’accord
avec l’arménien, porte ; alcSnaeaBat, d’accord avec 111, le syr.
sin. «vous vous tiendrez à cause de mon nom», et la plupart des
italiques (af it gg Ir).
Le verbe mu/bfiJ' conjugue en ft au présent, de sorte que
le passif ne se distinguerait pas sulïisamment de l’actif en
Pour éviter toute confusion, on a traduit par la 3' pers. du plur.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
T) 8 5
, X, 'ÎO. k-L. b-pi^ jiujbJluhl:^ <^uiuuA-^ÿlrb ifllrtf ,
fl Jlit-u, contre la grande majorité des grecs et la
Pechitto, qui omettent ce membre de phrase. Mais, syr. sin. :
« et s’ils vous persécutent dans l’autre ville, fuyez dans une autres.
Le rapprochement est surtout frappant avec D L 0 et quelques
autres grecs : i . i 3. a. 1 1 8 , etc. : (psvyeTs sis jrjv srepav (DL
aXXrjv) xoLv (D solv J'e) ev Ttj sTSpa (D sv Trj aXXrj , L al'^
()pi,29D TavTrjs) Si'jJxcocTiv Vftas, Çisv-ysTS sis Trjv aXXrjv. 0 ; Çisv-
ysTS SIS Tiv aXXtjv xav sx toivtï)S Siojxrotjiv vpas " (psvysTS sis tiv
STSpOLV.
Mt., X, 2 5. Z : Itl é-uifLu^pj fip.[ilrL. fti-fi «et à
l’esclave, comme son maître d’accord avec le syriaque et t'jj
SovXct) en L0al paucbf ff*‘ g^- k vg, etc., contre les autres grecs
qui ont une anacoluthe de construction et portent : ô SovXos. Le
texte de L et de 0 doit être une correction , et le rapport est
frappant avec l’arménien.
Mt. , X, A2. — Z : p.uÆ<htul^ Jfi gnu^iiii «un Verre d’eau
froide 55, d’accord avec syr. sin. : JDiio* Jl^oâ, contre
le grec (y compris 0) : zroTjjpiov \pvypov « un verre de rafraîchis-
sement w (^\ptjyp6s « froid «frais»; au neutre ; to \f/uyp6v «ra-
fraîchissement», «eau fraîche»), et contre la Pechitto : poculum
frigidarura [aquarum] Juaao . Mais l’arménien est par-
faitement d’accord avec 1) it vg cop aeth go Or'*’®^'’ aii...i™^
lire : -aoiripiov u^aTOS ^pvypov.
Mt., XI, 5 : Tv(pXoi dva^XéTTOvcTiv xat yctfXoi ■srspiTraTova-iv en
NBCEFGlvLMPSUVXrAn0, etc., d’accord avec le syriaijue. Ar-
ménien : uibuufuli^ , . . «(les aveugles) voient, les boi-
teux.. . » d’accord avec ZA 28 flf’ g'-‘ h. vg, ([ui omettent xai.
Ici, l’arménien marche avec des mss. grecs tout autres (pie ci-
dessus. I) : TvÇ>Xoi avaëXsTTOvaiv Xsirpoi xaOapi^ovTai xai x'a)Ç>oi
axovovdtv . . .
586 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt., XI, 10. — Z : np 'iiuÊ 4" «car il est», d’accord avec
Pechilto et outos yap en CEFGKLMPSUVXrAn©, etc., contre
ouTos en nBDZ, etc., et le syr. sin.
Mt. , XI, l5. Z : «P nùh^g^ iulguhpu ^ulr^ig
«celui qui a des oreilles four entendre, qu’il entende», d’ac-
cord avec la Pechitto, et : ô cSra àxovetv dnovéTco en nCEFG
kLMSUVXFAII©, etc., contre : d i)(^cov «Sra àxovéTco en BD 3
k, etc., et le syr. sin. — En Mt. , xiii, 9, il y a le même llotte-
ment, mais pas dans les mêmes mss. , ce qui prouve bien l’im-
possibilité de systématiser : arménien lul^u/ü^ "des
oreilles pour entendre » , d’accord avec la Pechitto et ojja axovsiv
en CDEFGK0. . . , etc., contre coto. en nBL a e ff * k, et le syr. sin.
Mt. , XI, 16. — Z : qj^l(lritu «leurs camarades», d’accord
avec le syriaque et le grec : rots exctipois de GSUVII'^, etc. ; tandis
que les éditions portent : toi? erepois «les autres», sur l’autorité
de BCDEFKLMXZFAII*©, etc. — G : qp^lib-tupu , variante
phonétique indiquant que h-tu i^éa) = b- (é).
Mt., XI, 17. — Z : nqptuguip Jtlrq^ « nous nous sommes
lamentés pour vousv, d’accord avec le syriaque, et èOpnvrjtrapev
Cptv en CEFGKLMSUVXFAIl©, etc., contre sQpnvria-oLfxev en
nBDZ 12/18, etc.
Alt., XI, 19. Z : tri. tuprj.uiptugiuL. ^i/iuuuinL.p-^1^
Ht-ng [iLpng «et fut justifiée la sagesse par ses enfants:!'), d’accord
avec syr. sin., et lexvwv en B^CDEFGKLMSUVXrAII©, etc.,
contre epycov avrtjs «ses œuvres v en nB* 1 2/1 etc. et Pechitto.
Mt., XII, h. — Z : tri. Irl^lrfi ip^uig'ü . . . «et mangea le
pain. . . » d’accord avec Pechitto (lacune en syr. sin.), et avec
£<^«761» en CD© une et min rell it vg Eus, contre sÇiayov en nB o^^L
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
587
• XII, 9. — Z : jfiunuu frl^ «Jésus vint», d’accord avec
Pechitto et ô îi fjXôev en CEG al c h. , contre ^Xôsv des autres
grecs et contre syr. sin.
Mt., xn, 10. — Z : é-nrjnijni.pq_^ pujifnt.ifp ft foules nom-
breuses», d’accord avec le syriaque, et o-)(Xoi tsoXkoi en CDEGk
LMSUVrAn©, etc., contre zsoXkoî en nB abc etc.
Mt. , xii, 3 I . — 7. il[i P nqg^ «ne sera point laissé par-
donné]», d’accord avec ovk à(pedri(7£Tai de xB ai ‘“g-> Syr.
sin. : « . . , pardonné à luiv. Pechitto : « . . . aux 61s des hommes» ,
d’accord avec : ovx d<pedtj(T£T(xc to7s dvôpohrois en CDEGKLMSUV
XEAn©, etc.
Mt. , XII, 30. Z : fl P ipuibJnug upinfi f>L.pnj ^uTbl,
«du mauvais trésor de son cœur fait sortir», d’accord avec syr.
sin. et Ttjs xapSias avrov en L al, contre ex rov 'csovrjpov B-tjo-aupov
sxëaXXet dans les autres grecs et la Pechitto.
Mt. , XII, flf\. Z : ufiupiJJu^npq^ , ifiuppiriui hi- jujpij_ui^
ph-tuf^ « vide , nettoyée et ornée » , d’accord avec a-)(o\di^ovra , aeact-
p'j)pévov xai xexoapnpévov , en BC-DEFGKLMSUVXrAIl©, etc.,
contre le syriaque et o-p^oXa^ovra xai (recrapœpévov xcii xexorrpn-
aévov en xCZ , etc.
Mt. , XII, 46. Z : iliujp%npiii hu frqpiup^ 'hnpui «la mère
de lui et les frères de lui » , d’accord avec le svriaque et avec pump
avTOV en Ta 1'“ (3“in8 01222 asm xM20(1 91 46
7i3 399) lat'”'"' contre tous les autres textes actuellement
connus.
Mt. , XII, 48. — Z : . . .fiif'i/ii^p Ifiui/’nif h'ii . . . « . . .ma
mère on qui sont. . .?», d’accord avec syr. sin. et ù pd'^vp pov v
Ti'vss en I) et ©a h k q, contre : xaî rtves des autres grecs
et de la Pechitto.
r)88 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mt. , MI, 4 g. Z : jUJ^ujIilr^iuiiiL « . . . sa maiii
vers les disciples. . . v, rtjv p(;,e<pa avTov en BCZm©, etc.; D :
Tvv ici B n’est pas d’accord avec N. Syriaque : «srt main».
Mt. , XIII, 4. — Z : p-rr^nL^ Irppfig « oiseau du ciel», d’ac-
cord avec Ta ■zssTsivà tov oùpavov en E^kVÎII© aE® fere b fï*’ h , etc.
Ici, l’arménien marche avec M et 0 contre L et les autres.
^It. , xiii, 7. — Z : (t illy^ «au milieu des épines»,
tfdans les épines», d’accord avec els Tas àxdvôas en D 1 3 1 9 4
3 46 Or^"’’''^, et in spinas, in spinis en it vg, contre stt) Tas àxdvÔois
des autres textes.
Vit., XIII, 36. — Z : pnq^ujf «yésMs ayant laissé»,
d’accord avec la Pechitto; le nom de Jésus est omis dans les vieux
textes, mais il figure sous la forme ; »;X^ev 0 ïs en GEFGkLMS
LVXAn, etc.; rj^^Osv en D; >7X6ev eis tiv otxiav 0 is en 0.
Mt. , XIII, 36. — Z : [i innub, Jésus vinl «à la maison», e/s
Tïjv olxtav. H : /r uimJihi «dans sa maison». Tischendorf
signale l’addition d’aoTou (sa) dans 1. aPsPet^Or, etc.
Mt. , XIII, 37. — Z : , . .uiul, g^nuuj «dit à eiuoT, d’accord
avec le syriaque et elitev ainoïs en CEFGKLMSUVXrAn0, etc.,
contre e/7rev en xBD a b ff*--- g*' k 1 , etc.
Mt., XIII, 5i. — Z : luul^ g^num «dit à eux Jésus»,
d’accord avec la Pechitto, et Xeyei auTois 0 <s en GEFGKLVISEV
XrA0, etc., contre l’omission de ce membre de phrase en syr.
sin. et en nBD b c e ff g*' k 1, etc.; mais Xeyei avTota-enD,
au commencement du V. 62.
Mt. , XIV, 12. — Z : hi- ptuqIrgP « et cnsevellrent » , d’ac-
cord avec la Pechitto et le seul grec (0106), contre e^axfar
avTÔv en N*B a fl et . . . avTo en N'’GÜEFGkLMSUVXrAn0, etc.
VARIANTES PORTANT SIR LE FOND.
589
Ml., xiv, 26. — Z : K les disciples», d’accord
avec 01 (laOtiTai en CEFGKLMPSUVXrAII, etc.; Pechitto ; «ses
disciples», contre l’omission de ce mot en syr. sin. et en x*a b c
gi. jyi. 2. [j N*"BD : 01 Se fjLaOrjTat iSovres avrov. 0 ; tSovres
Se ctmov.
Mt., XIV, 3o. — Z : q^nqpL utnutnfii^ «le vcnl Violent v , d’ac-
cord avec le syriaque et jov avefxov ï(f)(yphv en DB^C0 unc'^ min
omn fere it vg al pl, contre les autres grecs qui omettent taxvpov.
Mt . , XV, 6. — 7^ ijb luutug «car Dieu a dit», d’accord
avec le syriaque, et : b yàp 3-eos eiTrev en Ta 24 1010 « i» ja
7?» (>> (Bn° 08/1 892 D0 700 i582 2198 1 788 12/1 (>9
17/i) lal"'-^ Ir, contre b yap 3-eos évereiXaTO \éyù)v en x*
CBFGK. . . , etc.
Ml . , XV, 12. Z : lU^utl^lrfttniMig^ «ses disciplos»,
d’accord avec le syriaque et : ol pLoBntoù avrov en Ta K.
Mt., XV, 1 3. Z : î/iM vniuintÀJujuuili^ trin ^ingm h. tuul,
«il répondit à eux et il dit» (ind. prés.], qui se rapproche de la
Pechitto et de b Sè àiToxpSe'i? eiirev ctvToh en Aalpauc, contre
syr. sin. et la très grande majorité des grecs.
Mt. , XVI, h. — Z : jntjhu/iinL. i/îufii^ tufil, ^ « dc \ ônaii le
prophète», d’accord avec le syriaque, et lawS. tov rspotprjTov en
CKFG11K-M0. . ..etc., contre ioivâ tout court en nBDL 2()2 , etc.
Mt. , x\i, I 2. — Z :.../» lutliniry , ujj ... « . . . du Icvaiii .
mais. . . », d’accord avec le syriaque et aTrà rtjs lopins, àXXà. . .
en 1)0 I 2/1* a h 11 -• L cil, contre . . .^vptjs tüv (papiaaicov . . .
àXXà des autres gi’ecs.
Ml., XVI, 21. Z : jt _piii*yu/tittyiiiiifh inlty /f t
hi. /i éhimy J niinilitÊiliiuVL «de la part des grands pi'élres.
590 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
des scribes et des anciens du peuple » , d’accord avec © : «tto tcov
(xp^ispeœv xat ypapaTecov xat zrpscrêvTepcûv tou Xaou, en accord
avec I‘“ (1689 988), contre les autres grecs : dnb tûjv ■zspea--
ëmepcov xa) dp^iepécov xoà ypa.p.p.aTéc>}v et la Pechitto «a senio-
ribus et a principibus sacerdotum et iegisperitis??. Lacune en
syr. sin.
.Vit., wii, k. — Z : ui[iuju^nLg et nous ferons 75, d’accord
avec Pechitto (lacune en syr. sin.), et zroitja-copLsv en C^DEFGH
KLMSUVrAn©, etc., contre 'aoivo-w en NBG*b ff* . . . , etc.
Mt. , ;;cvii[, 2 5. — Z : et la femme de lui», d’ac-
cord avec le syriaque et tyiv yuvouxa avrov en D unc^'^ ai pler \ \
pler Dam>’“'^ contre tvv ywaixa des autres textes.
Mt. , xviii, 28. — Z : ^iuinn ftul et reiids à 7uoiv, d’accord
avec le svriaque et dTrôSos p.01 en GTII'^ une***, etc., contre d-noSos
en xBDLn*©, etc.
Mt. , XIX , 18. — Z ; luul^ g%tu yu et dit à lui Jésus » , d’accord
avec le syriaque, et . . .enrev avTco en H alit‘'‘*‘'sah cop, etc.,
contre smev en nCD unc*^, etc. S : 0 Se is emev to o\j Ç>oveva-eis.
Mt. , XIX, 19. — Z : K ton père», d’accord avec le
svriaque et tov 'sraTspa a-ov en 33 69 etc., contre tov 'csaTspa
eaNBC*D0 unc^^, etc.
Mt. , XIX, 20. — Z : fl iflublini-P Irhl^ ^*^4 « dès ma jeu-
nesse», d’accord avec le syriaque et ex veoTtjTos p.ov en N'*' CD
(oui. (lov) unc*^ al pler a b c e f b q, etc. , contre les autres grecs
qui n’ont pas ces mots.
Mt. , XIX, ‘ik. Z ; qlit-iifài 4^ JluJunj ifuiu/hlri énul^
luuqulü ^u/ü Jh éruimuhi jtupf^u^nL.p^ ujumnuérr^ Juitu^
"iilri te il est [plus] facile à un chameau entrer dans un trou
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
3yi
(l’aiguille, qu’à un riche, dans le royaume de Dieu entrer td, d’ac-
cord avec la Pechitto, et . . .lov 3-eoy en nBCD0 une*®, contre
Tcov ovpavœv en Z i 33 124 ihy etc. , et syr. sin.; d’accord en
outre avec stasXôeiv eia mv ^aaiXetoLv en CX, etc., alors que
les autres textes ne répètent pas ce verbe.
Mt., XIX, 29. Z ; . . . b-pnq^ijutnÊjL q^q^tufiu . . .
«quitta maison ou frères. . . d’accord avec syriaque (maisons)
et atpnxev oixias en BC®DX©unc** al fere omn it vg, etc. , contre :
à(prjxev à3sk(po\)s . . . ^ oixi'as ëvsxa. . . . des autres textes.
Mt. , XX, 6. — Z : ^ q-UÉuitÆifil^ «d’autres qui
se tenaient oisifs», d’accord avec la Pechitto et aXXovs éalünas
àpyoùs en C* une*® al fere omn f h m q , etc. , contre dXXovs é<r1cjTas
en nBC^DL© 3 3 a b c e ff** etc.
Mt. , XX, 1 y. — Z : uMfL qb^ftl^nintuuu/üu% «il prit les douze».
Ici l’arménien marche avec ScoSexa en n DLZ© 1 , etc., contre
ScüSexa. (jiaôrjTas en BCNXII, etc. Svr. sin. «ses douze»; Pe-
chitto : «ses douze disciples».
Mt. , XX, 2 3. Z : tuu^ yïinuiu jfiuni-U «dit à eUX Jésus y),
d’accord avec syr. sin. et Xeyei avTois 0 ts en DA0 1 3 69 346 a
b c e ff *• ^' g‘^‘ h m n, contre la Pechitto et les autres majuscules
grecs qui portent : Xéyei avrois.
0
Mt. , XXI, 12. — Z : fl mut^dufi'b «dans le temple», d’accord
avec nBL0 al® b sah cop , etc. , contre eis t6 lepbv tov B-eov en CDE
FGHKMNS, etc., et Pechitto.
Vit., XXI, 2 8-3i. Arménien : «Mais comment semble-t-il à
vous? à un homme étaient deux fils, et s’étant approché du pre-
mier, il dit : enfant, va aujourd’hui, travaille dans la vigne.
29. Il répondit et il dit : je vais, seigneur, et il n’alla pas. 3o. 11
s’approcha aussi de l’autre et parla de même. 11 répondit et dit :
592 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Je ne ceux pas, mais ensuite il se repentit et ü alla à la vigne.
3i. Or, lequel des deux fit la volonté du père? Ils disent ; le
dernier. Dit à eux Jésus : en vérité, je dis à vous que les doua-
niers et les prostituées vous précèdent dans le royaume des
deux. 55
Ce texte est conforme à celui de Koridethi : 29. .. .0 Se
otTroxpiôets stnev’ vTïayco koli ovk airrjMev . . . 3o. .. .0 Se cmo-
xptôets etnev ov B-eXco. vcrlepov Se (leiapLeWinOeis airtiXOev . . .
3 1 . Tts ex Tcov SvQ eiTOina-ev to B-eAtjpiot. tov 'usps ' \eyo\j(7iv 0
ecryaros.
Adalbert Merx^*' a consacré une dissertation bien obscure
à expliquer que certains textes portent : «le dernier 55, vcriepos
ou ëayœros-, telles seraient les versions arm. , copte, syr. de Jéru-
salem, tandis que d’autres portent : «le premier 55, p. ex. :
étbiop., Jérôme, syr. cur. et Pechitto.
L’édition de Tischendorf porte ; ô TSpSnos «le premier 55,
pour la bonne raison qu’au v. 29, le premier fils dit : «je ne
veux pas; enfin s’élant repenti, il alla 55, tandis qu’au v. 3o, le
deuxième fils dit à son père : «moi, seigneur; et il n’alla pas 55.
Dans l’édition de von Soden, le premier fils(v. 29) dit : «je
vais, seigneur; et il n’alla pas 55; au v. 3o, le deuxième fils dit :
«je ne veux pas; enfin, s’étant repenti, il alla 55; c’est donc le
dernier, ô ’éayijtios, qui a fait la volonté de son père.
On relève Tspwroi au 1. d. e^yjnoe en Ta H K contre
ic.'caio54 J. ^j)0 .ygg jg/, qIç ^ 1187 15^3
1 5 5 5 ) pa af it sy' bo Itttt , ^euTepos en Ta® (273 à) ualepos
en (B 565).
Il semble donc que le llottement ne porte pas sur la place de
eayjxtos par rapport à 'sspuios, mais sur la place du verset 29 et
du verset 3o.
L’arménien , en portant : « le dernier 55 , marche avec ceux des
Die vier Icanonischen Eoangelieii nacli ilireni ültestea bekaiinlen
Texte. . . (Rerlin. 1897), P- 2^7 et suiv.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
593
textes qui ont, au v. 3o, «je ne veux pas, mais ensuite il se
repentit et il alla à la vigne;?. C’est celui des fils qui va tra-
vailler à la vigne, qui accomplit la volonté de son père.
Mt. , XXIII, 10. Z: nLunLÿfi^ ilrp ^ftutnnu ^ «Cai’
votre maître Christ est (=car votre maître est Christ)» d’accord
avec 0 : ot< xaOriynTns vyi'jjv saliv o et avec I» 1033 1132
(i58a 2193 1 872 etc. 788 126 1012) af a r r- d sj *
contre etrhv ets 0 des autres grecs et de la Pechitto :
«quoniam untis est dux vester, le Messie». — sis sahv en
(Ü) it vg, etc.
Mt. , XXV, 7. — Z : ‘tutf l(nLuii/ii^ «toutes les vierges»,
d’accord avec D 2 2", contre le syriaque et les autres textes : -csAjai
ai urapûévoi éxetvai.
Mt. , XXVIII, 18. Z : tun mg^ljiug i^u <Çugg , tri.
/ru uininp/rif q^lrii^ «comme envoya moi (acc.) le père, moi
aussi j’envoie vous»; C : «mon père». L’arménien est
d’accord avec la Pechitto (lacune en syr. sin.) et avec xaOœs ane-
(jlaXxev fjLS 0 vrazrip xay'j} airoal elXco ufias de 0, de Ta et
(160/i), contre tous les autres grecs qui omettent ce membre de
phrase.
Mc, 1, i. — viov Tov S-eov omis par I«o5o los^nii*
( x*0 28 i555*)'’* Ip Clp Or Bacr Kü‘T«t Vict Hier (lacune en
syr. sin.), et par les arméniens Mq ME 229 H. Accord de ces
bons témoins du texte arménien avec 0, contre inoy3-ôen D, les
P P
autres grecs, la Pechitto (joCi,)? o»;,») et les arméniens plus
récents : Ufiqi-fg iuuiiini.érig .
Mc, II, 8. — / : ht- luui, «et dit», d’accord avec H<5‘
jj|>203 ^30 8-y«j), contre les autres grecs : Xeyei avzots et la Pe-
chitto; lacune en syr. sin.
as
5Ü4 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, II, 9. — Z : . . . .à toi les péchés de
toi 55, d’accord avec la Pecbitto (lacune en syr. sin.); on relève :
(TOI ai afiapTiai en ACDSPA©*^, etc., et crot ai apiapriai trov i^tibt
peccata tua) en a c f q mt cop aeth go 2 A 7 268, contre crov ai
d[iapTi'ai de 0 et des autres textes. Dans ce cas, l’arménien
marche partiellement avec D pour <701 = «à toi 55, et com-
plètement avec les italiques et quelques versions.
Mc, 111, h. — Z : A- 'hn^iu traduit scricjTrïjuav de
1010 Ju 892 <I>2N0) aq. H : ^n^tu l^u^lîb «ils se
tenaient silencieux 55 traduit oi Sè éiricÔTrcov de D©, etc.
Mc , III , 1 5 . — Z : pLé-^irinj tfgtui.u II . , . « de guérir les
malades et. . . 55, d’accord avec le syriaque et B-epaneveiv ras
voa-ovs xai en A DP Fil une®, etc., contre l’omission de ce
membre de phrase dans les autres majuscules grecs. 0 : 3-epa-
TTSVSIV VOtTOVS.
Mc, III, 82. Z : Itl Irqpuip^ t^u/b lufiuiiup^y bru
fuLq^fitrit « et tes frères sont dehors et te cherchent 55,
d’accord avec le syriaque et nBCGKL Ail 1 i3 33 69 etc.,
contre : . . . xai oi àSeXÇ'oi' aov xai ai aSelCpat crov i^tjrovatv
cre en ADEFHMSUVr 22 12A 288 etc. Ici, comme fréquem-
ment ailleurs, l’arménien est d’accord avec L. 0 : xai 01 aSe}^(poi
(70V s^co ’^'nrovaiv as.
Mc, IV, 2. — Z : p.ujqnLiT . . Correspondant
au grec iv rsapaëoXais rsoXld, ce qui signifie que Jésus se servait
beaucoup de paraboles. Mq porte p.tuq^nLJ lun ml^uiLg , ce
qui signifierait que Jésus enseignait les foules par beaucoup
de paraboles; cette dernière leçon pourrait avoir été empruntée
par Mq au grec D qui lit rsoXXais au lieu de rsoXXid. Le
syriaque entend que Jésus enseignait : beaucoup par des
paraboles.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND. 5'J5
iVlc, IV, IQ. Z : Itl. miutn^nub^ t/tS-ni.f3-lruAj «et les
séductions des grandeurs», d’accord avec xal àtcdicti en D et en
q i; mais D porte tow xocrfiov au lieu de tov 'otXowtoü. © : xai ai
«TraTs TOV xoa-fjLov. Pechitto ; « les séductions des richesses » ;
lacune en syr. sin.
Dans ce même verset, xa< al srepi rà Aomà êTriOvfitai est omis
par !« «îsnesrf ^DW 98 1682 2198 1 etc.)afit.
Mc, n, 33. — Z : uy^uiftuli tun^uil^o^ «avec de telles para-
boles», d’accord avec la Pechitto (lacune en syr. sin.), et Totav-
Tats 'srapaêoXaîs en C*''‘'*LA 1 98 33 ti8 etc., contre . . .srapa-
ëoXais woXXaTs en nABC'^©*"!! unc^, etc ; ToiavTais zroXXais Tsapa-
jôoXa<s en D©.
Mc, IV, 89. Z : . . . uiuuinhujy iru ,
uiul, «... réprimanda le vent et la mer, il dit ...» , d’accord
avec . . . TfiS àvépLO) xai rf} S-aXatra^ xa'i sIttsv , en D 1 1 1 8 1 3 1
•î09bceff^' iq, contre : . . .tw àvépco xa\ eluev rfî B-aXacrcr^ ,
des autres textes grecs et de la Pechitto. Lacune en syr. sin.
Mc, — Z : ^ iiu^ fiJ’lri. «qu’y a-t-il à moi et à
toi?», d’accord avec le syriaque et le grec : tî épo't xa) crot. —
Mq : y/» liuij Jh P Itl. « qu’y a-t-il à nous et à toi ? » , d’accord
avec rjpLiv au lieu de epoi en laosooiaaa ^0 ^i/jS); cf. Mt. , viii,
99. Cette variante prouve que certains textes arméniens tra-
duisent ou corrigent sur Koridethi ou un congénère.
Mc, v, 10. — Z : «demandaient», au pluriel,
d’accord avec syr. sin. et zsapexaXow en AA© 1 28 etc., contri'
le singulier de la Pechitto et -jsrapexaXet en nBCDLII, etc.
Mc, V, t9. — Z : tuJI.^iuMjii nJiLftij «tous les démons»,
d’accord avec zsavjss 01 Saipoves en AKKGIISÜVIl etc. , et « ces
démons», en syriaque et 01 Satpovss en KMn'‘‘, etc., contre
l’omission de ces mots dans les autres majuscules grecs. I) : xa
SaipLOvta; © ; -aavja Ta êaipovia.
38.
590 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, V, 3i. — Z : «les disciples 5), d’accord
avec le seul grec 1“®*^ (W), contre ol ixoLOvrai olvtov et. la Pechitto
«ses disciples 57 (lacune en syr. sin.).
Mc, V, 33. — Il y a désaccord manifeste entre les originaux,
grecs ou syriaques, et l’arménien , qui lit ; h liffilü quifi<^nLphuti^
U. q.nqw^lrui^ ijwuh ripy ipiuquth luptnp , ij-ftml^p
brqbL. ‘ùJlu . . . «et la femme effrayée et tremblante à
cause de ce que, en secret, [elle] fit, car [elle] savait ce qui
était arrivé à elle. . . 55. Le grec porte : >7 yuvri (pol3n9s7a-a xoà
rpé(Movaa, siSvta â yéyovsv avTtj . . . Le syriaque sinaïtique a une
lacune, et la Pechitto lit «or la femme craignant et tremblant
[elle] qui savait ce qui avait été fait à elle. . . 55. L’arménien offre
un texte analogue à celui du Codex Bezae, de Koridethi et de
quelques autres grecs, ainsi que les italiques (fl^), qui lisent,
après TpsfÂOvcra : Si 0 zrenonixsi XaÔptx. Mq complète le mode per-
sonnel, en lisant ; q-nquiÿlruij^ l^p était tremblante 55.
Mc, V, 3A. — Z : trL. jftunt-u uMul; gbui «et Jésas dit à elle 55,
d’accord avec CDM"'^0 1 1 3 28 69 etc., contre bSè en xABLM*
An, etc., et la Pechitto (lacune en syr. sin.).
Mc, V, ^2. Z ; Itl. ipupJlugu/lj iltA-iuL. qutpifù/biuiJro^p
«et ils s’étonnèrent avec grand étonnement:’, d’accord avec Pe-
chitlo et xoù é^écrlticTOiv éxalâa-st peyaiX^ en ADR© unc'^ it vg, etc.,
contre xa.) ê^éalvo’av evdvs . . . , en XBGLA33, etc.; lacune en
syr. sin.
Mc, VI, 2. Z ; qujpi/u/bu^^ 1^1 ifuipqiuiqlrinni-P
"i/nptu tri. laul^fib «s’étonnaient de sa doctrine et disaient 55, d’ac-
cord avec s^STrXvo-aovTO eut tij StSaytj avTOv, XeyovTSS en D0 118
aP it (exce) vg, contre è^eTtXrjfraovro Xéyov^es des autres textes.
Mc, VI , 3. — Z : uui iÇr duhinulf^ « celui-ci n’est-il
pas l’enfant du menuisier? 55, d’accord avec 0 tow lexiovos vios
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
597
en 10 i3 33 69 etc., contre ovk ovt6s èahv b tsxtcüv en nAB
CDLAIT© une®, etc. , et la Peebitto (lacune en syr. sin.).
Mc, VI , 1 5. — Z : liuiiPpi^ comme l’un. . . 55 ,
d’accord avec rj ws sis en A t, etc., contre œs sis en nABCLII©
une®, etc. omis par D.
Mc, VI, ly. trL. l^uimlruig i^iu L Irq. jt p.u/üutli «et lia
lui et [le] mit en prisons, d’accord avec xai sS^asv avrov xai
sSaXsv sis (pvXaxtjv en D© i3 28 69 12/1 346 abfff^i, contre
xal êSrjasv avrbv sv Ç>vXaxfi des autres textes.
Mc, VI, 2 5. — Z : tuul^ «dits, d’accord avec snrsv en DA
t 28 1 18* 909 etc., dîxit en aff^i; ait en b q; «dit à luin en
syriaque; contre rj’^tfo-(XT0 Xéyova-a des autres majuscules grecs.
0 : smsv s^ avTrjs.
Mc, VI, 28. — Z: . . .trin ifop . . . «donna à sa mère. . . »,
d’accord avec D 33 968 acff®ivg, etc., contra iScjxsv avrilv
Tfi fxtjTpi avTrfs des autres majuscules grecs et de 0.
Mc, m,38.— Z : ^pplrL , tuulrL « lorsqu’ils
surent, ils disent à /m/», à peu près d’accord avec le grec ; xoà
yvbvTSs Xéyovo’iv. F : hrt- ^pplrL. . . . «et lorsqu’ils
allèrent», d’accord avec xai sXBoviss en N*. On Ht : Xsyovcriv
avTco en ADM"’*© i3 69 al'®fere a bfff’^i 1 q, etc. Syr. sin. : «ils
dirent « /m», om. «lorsqu’ils surent». Peebitto : «et lorsqu’ils
virent, ils disent à lui», li’armènien, sauf F, marebe ici avec AD
M'"K0.
Mc, VI, Z : . . .^uulihtuU iflbui tufip tntrqLfwpi iqj^‘
'linpftli R . . .connurent lui les hommes de rel endroit d’accord
avec la Peebitto et sTtiyvovTSS avrov 01 avSpss tov tottov sxsivov
en AGA I t3 98 33 (19 9i‘'al®" lercc (^hahilantes Ion dlhis^ B' ** •
((iq 938 al pauc om. sxsivovY © ; STriyvovrcss avTOv 01 avSpss tou
:m COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
TOTTov 'sseptsSpafxcov . . . , contre le syr. sin, et les autres grecs qui
portent seulement : s-trtyvôvTes avTov zseptéSpxfiov. D ; STteyvoùaav
avTOv 'crept Spapiovres Ss.
Mc, VII, 4. — Z ; b-t- Jîu^ÇTTutg R et des lits 5?, à la fin du
verset, d’accord avec la Pechitto et xa< xXivwv en ADXm© une'*
al plerit vggo Or; syr. sin. : «des coupes et des cruches», om.
tfL. mr^Ilrtug Ltl. Jlu’^Ç’Xiug «et des vases en cuivre et des lits».
Mc, VII, 5. — Z : uttgtu <ÇtupguiLlrU g^iu ensuite demandent
à lui » , d’àccord avec ztisvxo. eirep&rroxrtr aoror en AXm une'*, etc. ,
contre xcà ènzpwïwatv aÔTov en nBDL© 1 33 2oq etc. Syr.
sin. ; «et là-dessus»; Pechitto : «et interrogèrent lui».
Mc, VII, 5. — Z : i^u/h «pour-
quoi les disciples de toi ne vont-ils pas?. . . », d’accord avec SiaTi
01 pLaOrjTixi' (Tov ov zsepnt'x.Tovaiv . . . en ADXriI© une® al pler it
vg, etc., contre : Sia-rî ov zsspnza.rovaiv ol p.aBntoLÎ crov, en xBL
A 33 àq^’al pauc, etc.
Mc, VII, 6. — Z : ngigl^u luuiug « comme dit»; A : mul^
«dit», ind. prés. (G om. ces mots); se rapproche de xai smsv
en Di eff^' dicens, et est d’accord avec cas emev en 1. 2**, (0 :
os 'snrev) contre cas ysypcmloti (ïes autres majuscules grecs et de la
Pechitto. Syr.' sin^ ; «comme il est écrit qu’il disait».
Mg,,vh, i 4. — Z : thnqnijni-pf^i^ V toutes les foules»,
dliccord avec le syriaque et 'usé.wa. tov oyXov en AXril© une®, etc.,
contre les autres majuscules grecs qui omettent TsavTo. ou qui
portent 'sraXir au lieu <\e TstxvTa.. D :.TsaXiv tov oyXov.
Mc, VII, 16. — - Z ; nji nthiltg^ tul^u/ü^i fulrifg' fnt-ftgly
«celui qui a [art] des oreilles pour entendre, qu’il entende»;
H : np ni^ft «celui qui a». D’accord avec le syriaque et sï t<s
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
599
s^ei cSra àKovetv, ànovérct) en ADXF A“"*n0 une® al pler it vg
go, etc,, contre les autres majuscules grecs qui omettent ce
verset.
Mc, VII, 2/1. — Z : h-L. ufiq^n^fÊ «et de Sidon», d’accord
avec xai "StScovos en kABNXFII, etc.^ et Pechitto, contre l’omis-
sion de ces mots en syr. sin., (LDW0 565 28)
pa af i n r.
Mc, VII , 2 5. — Z : inLUiL. l^fîü Jfi « entendit une femme », d’ac-
cord avec syr. sin. , et axovcroLcra yap yvvrj en ANXFn0 une®, etc.,
contre dXXà svOvs àxoveraa-a. yvvrf en xBLA, etc., et la Pechitto
(mmsitôt car entendit femme une. . . ». D : ywrj Se evOsojs (oa
(xxovaroura.
Mc, VII, 2 y. — Z : k-L. j^uni-u mul^ Jésus dit (ind.
prés.) à elle», d’accord avec le syriaque et 0 ti enrsv. . . en
ANXFn une®, etc., contre xai èXeyev en xBLA 33, etc., qui sont
d’accord avec Mq : In- “Utu «et il dit à elle». D0 : xat
Xeyei avTv-
Mc , VII , 2 y . — Z : In- uiitliuÂilri^ 2}*>^g et jeter aux chiens » ,
d’accord avec le syriaque et (3aXs7v to7s xwaptots en ADLNXFA
n, etc., contre to7s xwaplois l3aXs7v en nB0 1 28 2oq etc.
Mc, VII, 28. — Z : . . .In- uiul, tnl^ft «(elle répondit) et
dit : Seigneur», d’accord avec syr. sin. et D0 i3 GqbcfT^-i,
([ui omettent ra<, contre les autres majuscules grecs et la Pe-
chitto, qui portent : va.i,xvpie.
Mc, vu, 2q. — Z : i^u/fÆ cause de cette
parole» (G om. ces mots) d’accord avec I) : Sià tovtov X6yov,
contre Siâ tovtov ràr X6yov des autres grecs.
Mc , VII , 3o, Z : In- hq-fiin h il. tu j y y h fi t, ifq nt. iiunfis ,
illi lublih ut! ii‘ltl,ii fl JîuyliXlii «(‘I elle trouva sorti le démon, «'t
600 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
la fillette, que tombée elle était placée dans le lit», d’accord
avec eSpev to Satfxôviov ê^eXtj'kvdés xaï S-yyatepa ^e^rjp.évrjv
£7Tt Trjs xkivns en ANXm une®, etc. , contre evpev to -rsctiSiov /Se-
êXtjpevQv in) ir\v xXtvrjv xcù to SatpSviov é^£Xt]Xv96s. D© : £vp£v
Ttjv 3-vyix9£pa (^& add. avTtjs) ^£€\r)pL£vnv £Tti iriv xXtvtjv xcti to
Saipoiviov £^£Xv'Xv9os. Syr. sin. : « . . .trouva sa fille, et était sorti
d’elle le démon, et elle gisait sur le lit». Pechitto : « . . .et
trouva sa fille couchée dans le lit et sorti d’elle son démon».
Mc, vil, 3i. — Z : Irt- u^q.n^li «et de Sidonv, d’accord
avec le syriaque et xat 2tS&)vos en ANXFIl une®, etc., contre A«à
SJôîros en nBDLA© 33 , etc.
Mc , viii , 9 . — Z : é-nqnilpq.lrufijq. « de la foule » , d’accoi’d
avec £7i) rbv oyXov de la grande majorité des grecs. G : ff-nqntfp^
H^lrufLq. «de cette foule», d’accord avec le syriaque, etti
TOI» o;i^Xor TOüToi; en L al pauc a b c f ff®, -etc., et stti tov oyXov
TOVTOV en D. 0 : stti to œyXoo.
Mc, VIII, "J . Z : tri- Iri-u op<^lruig , L. <ÇpuiiIîytriuy
tu[iliu/utr[ «et ceci encore il bénit, et il ordonna [de les] présen-
ter», contre xcà et3Xoy>/aras avrà 'srapé9nx£v de la plus grande
partie des majuscules grecs, mais d’accord avec .. .xat auTovs
£X£X£V(T£v isapa9£i9£vai en D. © : xat £vXo'ytjo-as avia etTrer zsapa-
9rjvai xat e(payov.
Mc, VIll, 1 5. Z : Itl. fl fuJnpiy <^lriintjfi^fiiubnuiug «et du
levain des Hérodiens», d’accord avec twv UpcoStaveov en !«
„,e.ebi2ii 1192 243 K'^(w© 565 28 i582 2198 1 etc. 1689
983 788 etc. 25i AqS G) af *sa, contre le syriaque et tous
les autres grecs : . . . tipepSov.
Mc, VIII, 16. — 7j : tri- uiui^fi^ «et disaient», d’accord avec
le syriaque, et XeyovTe? en ACLNXrAIT© une®, etc,, contre les
autres majuscules grecs qui omettent ce mol,
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
601
Mc, VIII, 17. — Z : pii nJbfig «que du pain vous
ii’avez pas», d’accord avec le syriaque. AC : . . nûLftJ^
« . . .nous n’avons pas». Mq : pi, <Çuiy [luipluig «que du
pain nous n’avons pas pris».
Grec : ovh dans la plupart des majuscules; ovk exof-teu
en à, etc.
Mc, VIII, 17. — Z : pirpui<^iuLiutnp «geus de peu de foi»
(C ; pirplr<Çiuuiuuipj ^ d’accord avec 0 : oXi-ycoirialoi, et o/tyo-
maloi en Ta i33 93r, «cason , i3S6f. _oo 565
1689 788 lüh etc. O A72 i5i5) sa sy h*, contre les autres
syriaques et les autres grecs qui omettent ce mot.
Mc, VIII, 18. — Z : Itl ^i/îà/üu^^ miulpuLpj . . . « et ne
comprenez-vous pas?. . . », d’accord avec 0 ; ... ovTtw vosns
ovSt. . et 7r«« n ^565 2NO), contre le syriaque et les
autres grecs, qui omettent ces mots.
Mc, VIII, 28. — Z : qltrn uiLli IfnLppt «par la main df
r aveugle V, d’accord avec le syriaque et tus toC ti^XoC. —
H : iillrnu/hl, ‘bnptu «par la main de lulv, d’accord avec t»?5
Xetpos avTov de Ia0i'.ir93r(^ a i) 1. .>03r, 1.1033 (\V0 555
1689 2198 1 118 209 788)7; cf. Mt. , VIII, 1 5.
Mc, VIII, 2^. Z ; inhuiiiiilrir qtluipujtl^u iffi tpl'^
ifè-iun U «je vois les hommes qu’ils marchent comme des arbres » ,
ne concorde pas avec : (BXéTrnü tovs avOpoiitovs '6ti ùs SévSpa dpv
TsepnraTovvTas en NABC*LM‘''N\rAn unc^, etc. L’arménien tra-
duit sur un original 'jjs SevSpa ■aepnraTowTas (omission de ot<
et de opco), attesté par C-l)M"'*'0 1 , etc. , et le syriaque : «... les
hommes comme des arbres, qui circulent».
Mc, VIII, 29. — Z : u/m4 piintiuê «dit à eux», d’accord avec
le syriaque et Xeyei avTois en AG-’.\\riI0. etc., contre x(x) (xCris
STrrtpdna avToCs en nIIG*I)LA 58, etc.
602 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, VIII, 35. — Z ; ijwuh uMLlriittufiuji/lfb «à causc de
l’évangile 5j, d’accofd avec D a b i n aeth Or contre êvsxev
êftov xaï Tov svotyyeXi'ov des autres majuscules grecs et de la
Pechitto. Syr. sin. : «à cause de mon évangile»,
Mc, IX, 9 (3). — Z : npml^u l^iuplrb. . .
« comme les foulons de la terre ne peuvent . . . » , pour rendre le
grec : ola. yvaÇisùs stti Ttjs yrjs où Svvarai ... Ce membre de
phrase est omis par syr. sin. et par Xa n. La Pechitto : «comme
lesyî/,'? des hommes ne peuvent faire blanc sur terre», texte qui se
rapproche de D : œs ou Swarai Tts levxavott stti Ttjs ytjs. 0 : oi
yvaÇfsvs stti Trjs ytj? ou Suvarai ovtws Xsuxavai.,
Mc, IX, 3 (A). — Z : trplri-lrguit. «appai’ut», d’accord avec
le singulier du grec ; Mais cû(p9ncrav en EM 19A, etc., et
en syriaque.
Mc, IX, 5(6). — Z : qlt iiiup<^nL.plruÆi l^jtü «car épouvantés
ils étaient», d’accord avec êkÇ>o€ot yàp êyévovTo en nBCDLA0
33, etc., contre no-av yap sx(po€ot en ANXTIlunc®, etc., et la
Pechitto. Syr. sin. : «car une crainte était tombée sur luin,
d’accord avec k : in metu enim fuerat. La construction arménienne
correspond au premier groupe des mss. grecs; le temps (impar-
fait) semble correspondre au second groupe; mais
/rut/ h-ftü peut traduire ex(poëoi êyévovTo.
Mc, IX, l'y (18). Z : Itl. l£utputglii/ «et
ils ne purent pas chasser lui», d’accord avec ; xat ovx layuaav
exSaXetv auTO, et ( - «uto exêaAe.t- ) (DW0 565) ahr,
contre le syriaque et les autres grecs : xat oùx layyaav.
Mc, IX, 18 (19). — Z : uAi'Çiunutn «(ô génération) incré-
dule», d’accord avec le syriaque et le grec c5 ysveà aTrtalos.
cmia'le en D0. — A : uiii<^UÈL.uitn fJ^Lp «incrédule et tortue
(corrompue)», d’accord avec . . .ania-los xai Sieal pappern en
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
603
Ta 1^,01^1337 <o55i (W). Le flottement arménien est conditionné par
le flottement grec.
Mc, IX, 2 1 (92). — Z : ?? Seigneur», d’accord avec r^^iv
xvpts en DG 2 1*0 a b g^‘ i q, contre les autres majuscules grecs et
la Pechitto qui omettent ce mot.
Mc, IX, 2 4 (25). — Z : ijyunjib ufqé-y «à l’esprit impur»,
d’accord avec la Pechitto et le grec : tw -zsvevp.a.Ti tw àxaOdpTù).
Syr. sin. ; «cet esprit». E 229 om. mq^nj «impur», et l’ajoute
en marge. MH om. ce mot, d’accord avec I^oinj? 1682
2198 1 etc.). Le flottement arménien est conditionné par le
flottement grec.
Mc, IX, 28 (29). — •^‘13 d’accord avec
Tovro rb yévos èv oùSst'i è^épysTai, Iai33/ alors que I*?'’287m3
ont otJx êxTTopsûsTai , et que la plupart des mss., y compris
I) et 0, ont év ovSsvi Svvarai è^eXBeïv.
Mc, IX, 29 (3o). Z : hu tuLm^ h-flrui^ luLgu/hl^ltü «et
de là étant sortis ils passaient», au pluriel comme en grec :
è^ek66vTz? et en syr. sin. Pechitto : «et comme il était sorti», au
singulier, à rapprocher de : inde egressi Irauaiehnl et de g'-^ ;
tude profecti praetergredipbntur ( sicy
Mc, IX, 82 (33). — Z : Irliu «vint», d’accord avec syr. sin.,
et ijXôev en ACLNX^rAn0, etc., contre ii'kOov en N B 1 118
209, etc., rjXôoa-av en D, et «vinrent» en Pechitto. — Mais,
Mc, I, 29, /r/(f4# «vint», d’accord avec tjXBsv en B 1)0 1 22 6()
i3i 209 etc. contre n'bBov en nACL1''ATT, etc., et le plu-
riel du syriaque. — En Mc , v, 1 , « vint » répond à v^Bsv
en CGLMA0, etc., et au singulier du syriaque, contre tjXBov en
nABDH, etc.
Mc, IX, 4 0. — Z : ill.q «contre nous»; H : /«# «contre
moi». Syr. sin. : «contre nous»; Pechitto : «contre vous».
60'i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
tjfXMv en nBC 1 i3 6 f) 909 0 etc., contre ; OfxcSv en ADNm,
etc.
Mc, IX, Ù6 (^7)- — Z : u/ulf^u/ülri^ i^lr<ÇlrL «tomber (être
renversé) dans la géhenne»; AH : utitliufLlri «être jeté». Grec :
^Xvdijvat; mais omslOsiv en D aP®, ire en di, introire en c; inci-
(lere en k. La variante arménienne procède de la variante grecque.
Mc, IX, A 9 (5o). — Z : fu <^ujJhJlrug^ « avcc quoi sera-t-il
salé?», d’accord avec 0D : sv Ttvt avTo apTuaerai et avecH^^^*"
jircic 1; X a ^4 88 (CL2N0AH), etc., contre év livi avro àprua-eTe
de la majorité des grecs, et «avec quoi le salerons-nous?» de
syr. sin. Pechitto : «quonam salietur?».
Mc , X , 1 . Z ; . . . <Çiil^uJuinuibjt jujpjl^rgu ... « . , , dc
Judée, de l’autre côté du. . . », d’accord avec le syriaque et . . .t>??
louSeas. 'üsspav tov . . . en DGA0, etc., contre thi? lovSaias xai
'csepav en nBC*L, etc.
Mc, X, l . — Z : h-L. trpPugii. . . (hnqnijnLpr^ «et allait. . .
la foule. . . », d’accord avec syr. sin., et 0 ; xcti awsp^)(^^a.l
zsaXtiv O o)(}.os . . ., et 1“^® contre (rvpTzopsùovjat. . . oyXot
de la majorité des grecs et le pluriel de la Pechitto. Mais avpTTo-
psvsTac . . . oyXos en I» 014 108 133/f _ _ 28 i5Ô9 i65/i) af
it sa.
«
Mc, X, 1. — Z : é-nqnijni.pn% «la foule » , d’accocd avec 0
o-/Xos en D0; de même «une foule» en syr. sin., et turha en
abcff^ikq, contre o^Xoi des autres* majuscules grecs et de la
Pechitto.
Mc , X , 9 . Z : i^uipltulrgli^b Jiutnni-glriu^ ... « 01’ IcS
pharisiens s’étant approchés. . . », d’accord avec : oi Se <papi-
croLioi 'sspocreXOovTes . . ., en Ia«i'i''93 133, i (\V0 565 i5^i9
i65/i), contre xcà tspoaeXBôvTes (papicrouoi de la majorité des
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
G05
{jrecs, contre la Pechitto : «et s’approchèrent des Pharisiens»,
et contre 1“ ^5(D)af a bsy, qui omettent ces mots.
Mc , X , 6 . — Z : . . , uÆ^iiu^i i^nuiu tuA- ItL. luut^ «... lit eux
Dmi et il dit», d’accord avec le syriaque qui omet «et il dit», et
avec STTOi'rjarsv aÙToùs à 3-eos en ADNXFII© une® al omn'"'' a b f, etc.,
contre ènoimtv aCrous en xBCLA c ff®, etc. D om. auTOvs.
Mc , X , 1 y . Z : . . . ^ 2^utbujtniup<^ , iM/<^tuLiuu^lf nlfîi
ilhèruMuinihi /^[Jiuglruti . ...... en chemin, voici quelqu’un
riche courant. . . », d’accord avec 0 : eis oSov. tSov tis zsXova-ios -
SpayL'jJv . . . et . . .rts -aXova-ios zspoaSpct^CiJv en Ja®’'' <î5i>oo 28üi _ _ _
(VV yoo 565 28 899 i5/i2 etc.), contre le syriaque et la
majorité des grecs : e/s ôJ'ov zspoaSpafiùv eï s xai yowTcsTnaoi.?.
D : e«s oSov 'tspoaSpa.p.oov eis xai yovvTïeTCJv . . .
Mc, X, 19. L : f êI^ uinu/biublrp f
'iiiuii, JJi unL.ui ij^u^trft «ne commels pas adultère, ne tue pas,
ne vole pas, ne témoigne pas faussement», d’accord avec B*KA
n 1 28 69* 218 etc., qui ne portent pas prj ànoalepticT^s
qu’on lit dans le syriaque et en xAB®CDLNXr0, etc.
Mc, X, 19. — Z : hi. qi/iyii «et la mère» (malrem), d’ac-
cord avec Trjv pLïirépa en N'ABDXrAIl une'*, etc., contre rriv
IxtjTépoL (TOU en n‘*CFN0 28 128 288 etc., et le syriaque : «et
ta mère».
Mc, X, 20. Z : "iiui muitniuu^u/li^ hu! ht. muL, jtiui «d
répondit et dit à lui», d’accord avec le syriaque et ô Sè airoxpi-
Os'is itpij avrip en Al)]NXr0 une®, etc., contre à Sè i<Pv (xùtm en
nBCA, etc.
Mc, X, 20. — Z : tufiutfilt «j’ai fait»; A : «j’ai
observé»; e-7iotïj<T(x en 1 209 2'"; Al) 28, etc.; £<pv-
XoL^afxriv en NBCi\\rAri0, etc. Ici, l’arménien s’écarle .‘;ensible-
(iüG. COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
ment des grecs avec lesquels il a coutume de s’accorder. Pechitto :
«j’ai gardé». Syr. sin. «maître, je l’ai fait; voici, depuis que
j’étais un enfant, je [l’jai observé».
Mc, X, ai. — Z ; Iri- tun^ L Irl^ fii/' K et prends
In croix et suis-moi » , d’accord avec le syriaque et «pas tov a1a.ii-
pov. . . en xAJVXrn unc^alplerq, etc., contre les autres majus-
cules grecs qui omettent ce membre de phrase.
Mc, X, a A. ^ — Z : jnLuiuytriny ceux qui se confient
aux biens», d’accord avec le syriaque et tqvs TSSTToidoTas siri
Xp^paaiv en ACDNXm© unc^vg, etc., contre les autres majus-
cules qui omettent ce membre de phrase.
Mc , X , a q . — Z : tluiuh fiiP liuiJ] . . « à cause de moi ou. . . »,
d’accord avec 0 : svexsv spov a evsxsv . . . et avec jD \\
565 158331931873 etc.) Op, conti’e le syriaque et la ma-
jorité des grecs : svsxev epov xai.
Mc, X, 39. — Z : Ifuiir l^ujtT «ou père ou
inère»^ d’accord avec la Pechitto (ou père, ou mèi*e, ou épouse),
et avec n zsatspa rj p.u'repa en NANXm une®, etc. , contre n pi/repa
>; 'ssarepa en BCA0 10 6, etc., et syr. sin. : «ou mère ou père».
D om. U TTarspa.
Mc, XI, 1. — Z : tru. jn^té'ujJ' JLpil trq^L «et lorsqu’ils
furent près. . . », au pluriel, d’accord avec syr. sin. et èyyC-
'iovatv en xABCLXrAn© une®, etc., contre le singulier de la
Pechitto et vyyt^ev en D al pauc b c f ff 2, etc.
Mc, XI, 1 . Z : jlr^inLuiuq^J' jt p-h-fJ tfituif.1, ht- ph^ut^
^[itMt «(lorsqu’ils furent près) de Jérusalem, de Bétliphagê et de
Béthania», d’accord avec sis lepoao'kvpa sis ^rjSÇx^yü xa) (e/s en
nC) en NABGLXrAII une®, etc., et avec le syriaque,
contre e/s ispoa6XvpLa xa\ e/s hriôavtav en Dabcff^’ g^’ '"‘’ik
vg, etc. 0 : ets lepoaoXvpa. sis I3tj9(^ayt] xai sis (2t6aviav.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
G()7
Mc, XI, 3. — Z : ^n-é-u/hlf p ijjuiLJuLijutiip «pour-
quoi détachez-vous l’ânon» , d’accord avec © : rt Xvsts tov 'ssoXov,
et avec t< Xvere tov tscûXov en D 98 69 12A 3A6 2**abf i
Qj-Sj-ïso^ contre t/ TsoteÎTs tovto des autres grecs et de la Pechitto.
Lacune en syr. sin.
Mc, XI, 9. — Z : nijuu/ijibiu ptufiâfilruyb « ôsanna au très
hautfl, d’accord avec 1279 . ^0yoo 565 28 1689 9^^
ÿ88 etc. 1 oy 1 ) wdOLva. TW vypia1w,et se rapproche de sv vil/icrlois
en c i, et sv v^k/Iw en a af, contre les autres textes qui portent
seulement wa-txwà ou àxjavd. D om. wacivct tco v'^ictIco. Syriaque :
Oucha'na ( jux*.o) ).
Mc, XI, 9. — Z : luqiuqiul^l^liL L tuutj^ftL «criaient et di-
saient», d’accord avec le syriaque et sxpet^ov XeyovTss en ADÎNX
rn © une*, etc. , contre êxpa^ov tout court dans les autres ma-
juscules.
Mc, XI, 10. Z : . . luuiqwqnLfJjiL.^ jtrpl^fiLu
ht. ifiiun^ ft p.iupInLüu « . . .de David; paix dans le ciel et
gloire dans les hauteurs» , d’accord avec © : . . .SotS’ siprjvri sv
ovpavco xai sv vipicrlots et avec l»» (i582, 2198, 1, etc.)
qui omet tois. 1 91 ii8 209 299 add siprjvv sv ovpavco xat
SoÇa sv v>l/tcr1ots. Les autres grecs portent : côcravvà sv to7s v^I^i'ct-
lots; D ; SavsiS oaaavva sv tois v^ialots^ syr. sin. : « . . .de Da-
vid; paix dans la hauteur»; Pechitto : « . . .de David; Oucha'na
dans les hauteurs».
Mc, XI, II. — Z : /ri_ hJhuuÊjii j^‘f' l> uiiu'3iuip'L «et entra
.lésus à Jérusalem dans le tem[)le», d’accord avec la Pechitto et
avec xa'i sicrrjXBsv à is sis tspoaSXvpta sis Th isp6v en ANXII
une*, etc., contre les autres majuscules qui omettent 0 Irjaovs. On
relève : siasXOcov en D et © [skjsXOov). Syr. sin. : «et Us enlnrenl
à Jérusalem et il entra dans le temple». — MH :.../»
ju . . . dans le temple Jésus».
G08 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, XI, — Z : «sortaient», d’accord avec
ê^eA66vTcov des bons mss. , y compris ©. On lit : e^eXOovra en DF
hcjf^q, et cette variante a donné lieu à la correction Iriu/bl^ii
«sortait» en AEF.
Mc, XI, 17. — Z : q[ilruii «il est écrit», d’accord avec
0 : yeypcnriat et avec U 1 liS 9i*bcikq cop, contre : où yéy-
ptxirlat en syriaque et dans les autres grecs : «n’est-il pas écrit?».
Mc, XI, 98. Z : 'hJut qnft ^ ujul^gi^ «Sera à
lui ce que aussi il dira», d’accord avec la Pecbitto et salat avjw 0
soLv enrri en ANXm unc'^, etc., (0 : yevtjcrsTa.1 avTco qo-olv erntj)
contre ecriixt aÙTtv en nBCÜLA et syr. sin. (D : 0 av sinri ysvtjasTai
auTCü).
Mc, XI, 96. — Ce verset manque dans ME999H et l’édi-
tion de Zobrab; il manque également en syr. sin. et dans les
éditions grecques. Il est donné dans les autres mss. arméniens
sous cette forme : qti q pnqnugnL^ , U
^trfi Hfi l-' p^nqgl^ llrq qjutLgufbu « car SI VOUS
ne laissez pas, aussi non votre père qui dans le ciel est, ne lais-
sera à vous vos transgressions » , d’accord avec la Pecbitto et ; si
Aè ùfjLsis ovx dÇ>/sTS, oùSè b 'sraTtjp vfjLow b êv rots ovpavoTs ài^rjcret
rà zstxpcmlcôpLOLja vfxwv en ACDEGHKMNUVXFII©, etc., contre
l’omission de ce verset en xBLSA 9., etc.
Mc, XI, 98. Z : bt- nil trui ^hq qp^hufbni-l^^i^q
qu^q- qui donna à toi ce pouvoir?», d’accord avec syr. sin.
et xat Tts. . . en ANXFIl une®, etc. , et sScoxev Ttjv s^ovatav TotvTtjv
en nBCLM^A, etc., contre la Pecbitto : «et quisnam dédit tibi
potestatem banc ut liaec Jaciuÿfv et l’addition iva ravra isoiris en
nABEFGMSVAÜ, etc, , et isoitts en HKLNUXF, etc. D:svisoia
s^ovata Tavrix isoteis. 0 : sv irotix s^ovaia javra isoisis. rj ns <701
sScoxsv Triv s^ovaiav tolvtyjv.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
609
Mc , XI , 2 Q . L : imuuiiuu^uAi^ hui ju hi- uiul^ gLnuiu
«répondit Jésus et il dit (ind. prés.) à eux», d’accord avec le
syriaque et b Sk i>7o-oDs dTroxptOsis sIttsu avroïs en ADNXFIl
0 unc^, etc., contre ô Sè Itja-ovs sItisv otÙTots en nBCLA 33, etc.
Mc, XI, 99. — Z : <^ujfiÿliÿ ht. hu n^hq «j’interrogerai
aussi moi vous», d’accord avec le syriaque, et : zittpwTnaw vfxas
xaycoen xDGMNF 0, etc., contre £TTepcüTt}(7Ci) up.oLs en BCLA, etc.
Ici encore on relève le désaccord entre B et x.
Mc, XI, 3 1 . — Z : ujii^ à nous» , d’accord avec
Xeyej en D®^, àml en bl, et r^pav en DM 1 i3 69 i9^J,-iO()
9 9 5 999abcdftT^ etc. , contre èpeî de 0 et des autres majus-
cules grecs, et «dira à nous» du syriaque. D (éd. Scrivener)
porte: vpsiv.
Mc, XI, 39. — Z : «mais si»; A : hu hp^l^ «et
si». Syriaque : «et si», eav aXXa en D al plus*^ g-’ g^’ *“* q vg.
Mais aXk sav en minuscaeth., etc., contre aXXa en xABCLA
33, etc. (sic dans Tischendorf). Je relève : earen D et aXX’ear
en 0.
Mc, XI, 39. — Z : hiil^^litrg «nous craignons», d’accord
avec (po^ovpLEv en 1)*, (poëovpeÔa en D^N 0 i3 98 69 196 etc.,
contre ê(po€ovvro des autres majuscules grecs et du syr. sin. Pe-
chitto : «timor est a populo».
Mc, XII, 1 . — Z : u^i' illi in^ilihuig « nn liommc planta
une vigne » , d’accord avec le syriaque et avOpronos Tts sÇivjevaev
a(x7reX(ova en N 0 i3 69 340 433 etc., contre àp-neX^va dv~
OprjjTtos é(pvrevarsv en xBGLA 33 9 0 9 , etc." I) : avireX^uvoL e(ptnsvcr£v
avOpcüTTos. — Si N et B font œuvre de puristes, comme il appert
dans cette variante, ils seraient postérieurs aux autres mss. grecs
réputés anciens, et ne dateraient pas de l’époque qu’on leur attri-
bue généralement.
3<»
610 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, xii, 2. — Z : (i « du fruit», d’accord avec cmo
Tov HapTTov en ADX, etc., contre utto iwv xapTrcov en nBCLNA
33’A33 etc. 0 : iva -zsap avzœv "kaêri tovs xapnous . . .
Mc , XII , h . — Z : Itê- uAujpif.lrui^ « et ren-
voyèrent déshonoré»; C : Iri. ti/üiupij.lruti^ «et
[le] déshonorèrent déshonoré», pour rendre a-Tvecrlsikav rmpLW-
fxevov en ACNXm©, etc., et la Pechitto, contre xa.) rjTi'fiaactv
en nBDL 33, etc. Lacune en syr. sln.
Mc, XII, 5. Z : Itl. q^uipJiruti^ utfLui^lruig «et de
nouveau un autre il envoya», d’accord avec la Pechitto, et xoà
zsâXiv aXkov dTréaleiXsv en ANX (om. aXlov) Fil© une®, etc.,
contre xoà dXkov à-iréalsikev en nBCDLA 33 a b c ff® i k, etc. Syr.
sin. fusionne les versets A et 5 : «... le battirent et le renvoyèrent
à vide, et de nouveau il envoya h eux un autre esclave. . . ».
Mc, xn, 8. — Z : Itl. Ifiuj^iu^ i^ui umujüpj «et ayant saisi
lui ils tuèrent», d’accord avec la Pechitto et xai XaSovTss olvtov
a-jTexTsivoLv en ADNXFII© , etc. , contre xcii XaëovTes oLirsxTsivav
(xvTov en nBCLA, etc. Syr. sin. : «et ils le saisirent, le tuèrent
et ...» .
Mc, XII, g. — Itl « . . .les ouvriers et. . . »,
d’accord avec la grande majorité des grecs, D 0, etc., et syr.
sin. — Mc[C : qu^nu^l^ L. i(.ces ouvriers et. . . »,
d’accord avec la Pechitto et tous yewpyovs tovtovs en 33, etc.,
et . . .sxeivovs en GN i 209 2 99 etc. Le flottement grec explique
le flottement des versions.
Mc, XII, ih. — Z : uiutu «donc, dis à nous»,
d’accord avec enre ovv rip.iv. . . en C*'*^DMN0, etc., contre
le syriaque et les autres majuscules grecs, qui omettent ces mots.
Mc, XII, lA. Z : Itl %n^iu Irl^lrijui^ jîh i^jiu
^Iriitf^nLl^lriuiJg Iri- uiul^lhi «et eux étant venus interrogeaient
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
611
lui avec ruse et disaient», d’accord avec & : ot Se eXSavres
sTTtipcoTov avTo ev SwXo) XeyovTss, contre le texte de Tischendorf :
xa.1 éXôôvTes Xéyovcxiv avTtp, basé sur xABCLNXm une®, etc., et
contre le texte de von Soden ; ol Sè êX96vTss rjp^avTo ép'MTâv
avTov SV S6X&> XéyovTss. D : STrrjpcjTCov ctvTOv oi (paptcraioi. Syr,
sin. : «et ils commencèrent à lui parler en ruse»; Pechitto : «illi
autem venerunt et interrogaverunt eum».
Mc, XII, i5. — Z ; Iri- ju if-jiinuig «et Jésus conuut», d’ac-
cord avec à Sè Js iSèv en DG0 11828 691183/16, etc. , contre
ô Sè des autres majuscules grecs et du syriaque.
Mc, XII, i5. — Z : lilrq^iuLnfi^ « hypocrites » , d’accord avec
uTTOKptTOLi en NFG0 1 i3 2888 69 etc., contre le syriaque
et les autres majuscules grecs, qui omettent ce mot.
Mc, XII, 17. — Z : miuiriuiu^uAi^ Irin ju Iri- tuul^ ghnuuM
«répondit Jésus et il dit (ind. prés.) à eux», d’accord avec syr.
sin. qI xai cntoxpiOeis o 'is enrev ctyiois en A(D)NXrn une®, etc.,
contre la Pechitto et ô Sh \ri<jov5 elirev aCTo7s en nBCLA 33, etc.
0 om. ts.
Me., XII, 18. — Z : rf-iuii iun “iitu uuMn^ni-l^lry^^ «Viennent
vers lui les saducéens » , d’accord avec ëpyovrai «pos tturov craS-
Sovxa7oi en Ü 28 1 06 b 11'®* g‘- i 1 q vg, contre ëpyovTai aaS-
Sovxa7ot üTpàs aÙTor de 0 et des autres majuscules grecs.
Mc, XII, 19* Z : if^ iun /rrfp.u^^i ^infiiu ‘[1(1^1 ‘lirifiiti
«que prenne le frère de lui (frater ejus) la lemme de lui (uxorem
ejus)», d’accord avec la Pechitto et tvet XdS^ à dSsXcpàs avTov Trjv
yyvdixa. avTOv en ADXm une® abc fl ®* g** ®' i 1 , etc. , contre rtjv
yuvatxtx en xBCLA0 i 6i 209, etc. Mq : 1/(1 uin‘ti^yl, iilfitl/h
/.q^uyii ^niiui n aiui quc prenne la femme f uxorem) le frère de*
lui (frater ejus)»; CK : ‘jlilîii ‘innim 'iimiiu «la femme
de lui (uxorem ejus) le frère de lui (frater ejus)».
3<j.
Gl^ COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, XII, 2 1-3 'J. Z : ’iinjhinj^u Iri- trppnfiq'îi lun
«de même aussi le troisième prit elle», presque d’accord avec
0 : Kai 0 TpiTos (t)s avTos s'kaësv avTtjv, von Soden note :
. . . TptTOS eXaêsv avTtjv en Ta 1“®^ jjexcbaoafja los'i (ptioso ^565
iSSa 2198 1 118 209 1689 ii5). Les autres grecs : xat
à TptTos cbaavTcos, d’accord avec le syriaque. D : xai cao-ai/TOJs
eXa€ov avTtjv 01 snla, d’accord avec i «similiter acceperunt eam
septemn, et fl-' «et acceperunt eam similiter septem??.
I
Mc, XII, 22. Z ; Iri- trojiÏLlr^Irufb fiul^ L p-nqjhi
ijiuLiul^ « et les sept donc et ils ne laissèrent pas de postérité n ,
d’accord avec syr. sin., contre le grec : xai oi énlà ovx dÇ>r}xav
cnreppia en nBCLA 0 28 33, etc. Mais : 01 sirla. xai ovx a(ptjxoLv
(jTTsppLO. en M* i3 69 3A6 etc. D : . . .eXaëov avrtjv 01 X-
ovx a(ptixa.v aireppa.
Mc, XII, 2 A. ' Z : tnuitfituu^iuij^ Irifi jii tri- ujuX gUnuiu
«répondit Jésus et il dit (ind. prés.) à eux», d’accord avec xai
OLTioxpiOets O ts tiTzzv avTois en A(D)Xrn0, etc. ; syr. sin. : «ré-
pondit et dit à eux notre Seigneur»; — eipv atÎTors 6 Itjaovs en
nBCLA et Pechitto.
Mc, XII, 26. Z : iJiuuU juifini-piru/b Jlfnh-jng
« mais au sujet de la résurreclion des morts » , d’accord avec ®ep)
Se Trjs àvacrlcLaeojs rtHv vexpcSv en i3 33 69 12A 3A6, contre
-crépi Sè tcSv vexpœv dans les majuscules grecs et en syriaque.
Mc, XII, 27. Z : Iri- JninfiiriUi 4^
«et donc, vous beaucoup égarés êtes»; omis en H. Ce texte cor-
respond à v[Àe7s oùv zsoXv zrXavSaôe de ADXm 0 , etc. , contre
•croXi) 'ssXavS.aOe en xBCLA, etc.
Mc, XII, 3o. Z : Iç lun u£tuuinLfiiituL « CCCI est
le premier commandement», d’accord avec le syriaque et avTa
■apcoTYi evToXr} en AÜXm unc^, etc. , (0 : ctvrtj -erpo^T» j'Om.erroX»)
VARIANTES PORTANT SUR UE FOND.
«13
contre les autres majuscules, qui omettent ce membre de phrase,
(i : u^u 4 ^ ^ uirLui^^ muiinni-lniuîü tt cecî est le grand et
premier commandements d’accord avec xai fjtsyaXtj en X*".
Mc, XII, 3o. Z ; juiillrhu^ upin!^ , L. jtui/hrLu^i
_pnuJI^ , Itl. jiuJIyhiàijU Jlnuig ^ng , Irt- juMiIhrltiitjli
ijoitnLpirLl^ ^ni-iH, «de tout ton cœur, et de toute ton âme, et
de tout ton esprit , et de toute ta force s , d’accord avec le syriaque
et le grec : èX-ns tt}? xapSias aov xoù rfis ipv^fis aov xat
oXtjs Trjs Siavoi'as crov xoà oXi/s irjs hyvos crov. (5ic en ©). —
C Om. ^nLi/iJIç trL. jtui/h^iu^i JIniug ^ng tri- jiuJIrbiujb
« . . .ton âme et de tout ton esprit et de tout s; xai oXtjs tms
^v^>7s (70V est omis en KII* i5y al** k; xat oXrjs Ttjs Siavotas
(70V est omis par DH iSy âg®’cff^‘ k, etc. Le flottement
du grec conditionne le flottement de l’arménien.'
Mc , XII , 3 1 . — Z : Irt- hiilgtngi^ uiifîb « et le .deuxième
semblable à celui-ci » , d’accord avec le syriaque et avec xat hv-
Tspa ofioia avTtj en AXm une®, etc., ou ofiota TavTt) en D 6q etc.,
(0 : SevTspa Ss optoia aoT»?) contre Sevrepa avTtj en N‘BLA, etc.
Mc, XII, 36. — Z : hu niuLfifJ (tel lui-même Da-
with s , sous l’influence du grec avTbs yàp ^avei'S en AXFH©, etc. ,
ou mieux : xat ovtos SavetS en 1), contre avTàs AavsïS en
nBLT'A i3 5q 69 etc.
Mc, XII, 37. — Z : i/liiufiii ftgl^ "/"/A «comment
serait-il fils de lui?»; C ; •ilttuim "/"/A 1*3^ «comment
fils de lui serait-il ? s. Grec : xa\ vs66ev avrov ê<7ltv vi6s en BLT'*, etc.
D :xat TToOev e(7ltv vtos avTov. 0 : xat 'usojs avrov ecritv vtos. Mais :
. . .vtos avTov sait en NAXm . . . syr. . . Le flottement armé-
nien s’explique par le flottement grec.
Mc, XII, 4 t. — Z : ju "se tenait Jhm vis à
vis. . . », d’accord avec le syriaipie et xat xaBtaas 0 is xarevavrt
en A\ni, etc., et les versions, contre xa) xaOîaas xaTévam en
61i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
nBLA, etc. D : Kai HonevcLVTi tou yci^o(pu'kaKiov xx9eKo[xsvos o itjs.
0; xai salcû? O is xonsvavTt tou. . .
Mc, XIII, 2. — Z : R ici 55, d’accord avec ie syriaque, et
wSe en nBDGLM^ÜA©, contre l’omission de cet adverbe en
AEFHK...
, Mç, XIII, 2. — Z : tuutriT «en vérité je dis à
vous 55, d’accord avec afjLw XeyûL) vfxiv en DG i i3 28 69 etc.,
contre le syriaque et les autres majuscules grecs, qui omettent
ces mots et portent : . . . oixoSoficts ; ov (xij ... S : afirjv Xeyco croi.
Mc, XIII, 3. — Z : <^tu[igiuLl^liü gijtu «demandaient à lui 55,
d’accord avec le pluriel du syriaque, et ènijpcÔTCiJv en ADXrAII©,
etc., contre èirripana. en nBL i3 28 33 69 229 etc.
Mc, x;ii, 4. — Z : uyrj, tniT «tout ceci 55, d’accord avec la
Péchitto et ^av^a . . . -nrai'Ta de la majorité des grecs ( D : tsavia.
raoTa), contre syr. sin. , ©A i3 229* 435. ..k, qui omettent
'ssavTa. Mq : «ceci 55 et om. ’inJ' «tout 55.
Mc, XIII, 5. Z : igiuintuttluu/ü^ Irin j^tunuu Itl luul^
g%nuui «répondit Jésus et il dit (ind. prés.) à eux 55, d’accord
avec © : xcti ctTroxpidsis 0 i? emev avrois, et avec D 2 3y 2'*aDa
kn, contre: à Sèlrjcrovs rip^ono Xéyeiv avTots en xBL, etc., et la
Pechltto, et contre : 0 Ss ts airoxpiOsts . . . en AXrAII, etc. Syr.
sin. : «léchou dit à eux 55.
Mc, xm, 6. — - Z : Iru IriT ^g^uiitnub «que je suis le
Christ y> , eyco etixi 0 , en Ta 1“ 1337 . <p b io96 1289 ,3»
in8bio43 ^77,î 398 ( 5 y 9 W © yoo 565 28 i542 1689 983
y 88 etc. ii5 26y I2y9 i2i6Ai5y3)èc / Cyp. D. : sycoeipt
tout court.
Mc, XIII, 8-9. Z : ugi^ Ujjh ujiUAjiujU ul^^gp^ Irgliu/bg
« mais ceci tout le commencement est des douleurs 55 , d’accord avec
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
615
jauTCL Ss 'Bavza o-pyti ooSeivwv, de Ta !« 05093<^ 1337 < <71132 1 use {apyat,
om^6)(© 565 28 i5A2 1689 983 788 etc. 1012 A'72). D :
apyri ooSsivcov ravra. Syriaque : «ce sont le commencement des
douleurs».
Mc, xiii, 9. — BX^ere Sè vfists éavTovs. Cette phrase est
omise par Ia'î5<iT93f yjeie b3i6f<bi2ii j'j) \V0 jQQ 565 28 1682
2193 1 872 22 lük) ariff"^.
Mc , XIII ,11. — Z : Itl. i/ft qipnuiL. tuS-fiyl^ « et ne méditez
pas. . . », d’accord avec Pechitto et (itjSe /aeXeraTe en AXTAII
une®, etc., contre syr. sin. et les autres majuscules grecs, qui
omettent ce membre de phrase. 0 : fitj 'srpofispipLvtjavTai [itiSe
'ZSpOp.skSTOLTS . . .
Mc,xiii, 16 (i5). — Z: lift t «qu’il ne descende
pas dam la maison v , d’accord avec syr. sin. et p.rj xaraËdTù) sis
rrjv oixi'av en ADXFAll© une®, etc., contre la Pechitto «qu’il ne
descende pas», et fxrj xara^arcy en nBL, etc. ’
Mc, XIII, 16. — Z : «enlever quelque chose»;
Mq : iurLbni.1^ «prendre», d’accord avec apai tj en xADXFA
0 n®, etc., contre t» apat en BKLII*, etc.
Mc, XIII, 19. — nv sxTicrsv à B-e6s. Cette phrase est omise par
|a <Î5 050 93(^0 1098^ a 285 I 14(13 ^[) 0 565 120^ 265'1093) af it*"
I) q r^l'j
Mc, XIII, 2 0. Z : quÆuni-ftu^ iju^nulil^ «CCS jourS » ,
d’accord avec le syriaque et ras nfispas sxeivas en EFGMA0 i
1369 etc., contre ras npiepas des autres majuscules grecs.
Mc, Xin , 2 1 . Z : 4 l^uti/' ujluj ^
«voici est le Christ, ou voilà v, d’accord avec ijSov coSe o X® j;
tSov sxei de ADXFAn ©unc'^, etc., contre . . .^pterUs, tSs êxst.
1); iSov (t)Se 0 x.p^ ^ etSsexet. Pechitto : «et». Syr. sin. oni, «ou»,
616 COMPARAISON AYEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, xiii, 2 1. — -Z : ^uti-uiinuijgl^^ ne ie croyez pus»,
d’accord avec \Lri SKrleva-me en GkMSUW'Xm, etc., contre
V! 1(7-1 svere en nABCDEFHLVA 0 (//>? 'ata'leva-sns'j, etc.
Mc, XIII, 2 3. — Z : iu<Çint-iuulili çt voici», d’accord avec le
syriaque et iSov en NAGDW’’Xr4n©i
Mc, XIII, 26. Z : qo^ini-Pb-iutl^ Itl. iftujno^
çtavec force et gloire beaucoup 55, d’accord avec nsra Swaixecos
)iat Sortis «roXXjis en AMAIl , etc. , contre fxsjà Svvdfiecos iiroXX^s
KOI,) en NBCDLW‘’Xr0, etc., et ie syriaque.
Mc, XIII, 27. — " Z : fi^plr^tntulfu fti-p tri-. . . iises anges,
et. . . », d’accord avec ie syriaque, et tous ay-yslovs otvrov en rA
CW*’XrAn0, contre tous çtyysXovs en BDE? etç,
Mc, XIII, 2 'J. — Z : q^uiptrui^u ^up Kises élus»; G :
mptruiiuh (iks éius». Syriaque : «ses élus», d’accord avec tooî
sxXsKTOvs avTov en nABCXF AII© , etc. , contre tous sxXsxtovs
en DL 1 28 91 etc. Ces deux dernières variantes montrent sur
le vif le flottement des mss. grecs, même des plus anciens.
Mc, XIII, 33. — Z : ul^lrÿl^ tri. Êfiuÿl^ jiuqof^u «veille/,
et priez » , d’accord avec le syriaque et dypvTtvslTs xa) -apoerev-
yscrde en {<ACLW‘'XrAn0, etc., contre le seul àypvTTvsÏTS de
BD 122, etc.
Mc, XIV, A. Z : tri- tii2^l(lrpuipli q^iJJpI^^ L. tuul^^-
ziHAr • • • «et les disciples s’indignaient et disaient : pour-
quoi. . .?», d’accord avec : 01 Se poiôtjTat avrov SieTrovovvro' xai
eXeyov ’ eis ti . . . de (D 0 565 ) a r ? Jf-, contre : Sirav
Sé Tives àyoïvotxTOvvTes nrpos éavTOvs ‘ eh li . . . On relève tive?
’xwv pcSy]'ï(>3v en (W 1689 988 ■788 etc.) syL Ici,
l’accord est parfait entre le Codex Bezae et Koridethi; dans
d’autres cas, ils offrent la plus grande dissemblance.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
617
Mc, XIV, 6. — Z : ^ tJfi ^car œuvre une
])OBno, , , », d’accord avec syr. sin. et yap enxG i 3 98 69 etc.,
contre l’omission de ce mot en Pechitto et dans les autres grecs.
Mc, XIV, 6. — Z : tîL. j^unt-u uiul^ g'iinuui «et Jésus dit à
eux J), d’accord avec ©: 0 is zi-ntv avTots et avec D 9** 988 a
cf g-- ikqsahcop et syr. sin., contre . . .ztTtzv des autres
grecs et de la Pechitto.
Mc, XIV, 10, Z : JiuinLlrugl^ t^tu “îbngiu « afin (ju’ll
livrât lui à eux», d’accord avec iva 'srapaSot avtov en AXEII, etc.,
D : tva 'cspoSot olvtov. 0 : tva ■zsatpaSco auTOv ; contre iva avTov
'tsapaSoi avTots en xBCLA, etc. Syr. sin. : «afin qu’il livrât lui».
Pechitto ; «afin qu'il livrât à eux léchou».
Mc, .XIV, 1 1. — Z : triiu^ ‘bJiu mpS-ujfcf^ «donner à lui
argent » ; Mq E 9 9 9 : 'üJlu miui tuiié^uilcf « à lui donner argent ».
Grec ; atÎTiw àpyùpiov Sovvoli. P : StSovai apyvpiov.
.Mc, XIV, 1 ^ - tri ilf^nLu jtu^^t^lr^iuiiuy luhuiji « deuX
des disciples» (ablatif), d’accord avec âuo ex ^a)v paQrnôiv en 1)
itvg, contre ; Svo tôjv fioBrirGiv des autres majuscules grecs.
Mc, XIV, iG. Z : trÊ- u^tuutfiuiuinlri^ ui^ui^
k-lffiij fl ^iuquup'ij . . ..«et allèrent préparer les
disciples (nomin.) de lui; ils vinrent à la ville. . . », d’accord
avec : xai e^uXOov eTOipLacroit («üto» I « «so 93 j1> 1211 |^0 565 >2â])
01 |9a0)7Tat avTov xcti tjXdov eis zrjv iffoXiv, de poi'ifos los 1337 < I>i2ii
1279 ^\V0 565 98 i5â9 i9â loyi) sa, contre : xai s^rjXOov
01 p.a.Ov'coLi en nBLA . . . et, . . . 01 paOrjroLi OLVTOV en ACDPXriI,
etc. Svr. sin. : «ses disciples allèrent comme il leur avait dit".
Pechitto ; «et sortirent ses disciples. . . ».
Mc, XIV, 9’7. — Z : jlitil,^i jiijuiF •i/'^l’i'l' «en moi, celle
niiil», d’accord avec Pechitto et ev spot ev tu wxti tolvtu en AU-
618 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
EFKMNUn*0, etc. , contre syr. si n. «en moi»,om. « cette nuit ,
et les autres majuscules grecs qui omettent ce membre de phrase.
Mc , XIV, 2 q . Z : muMunuuluu/L^ Irin u£lrtnpnu II luui^
^ut «répondit Pétros et il dit (ind. prés.) à luin, presque
d’accord avec S : o Ss ‘zssipos anoxpiBsis Xsyei. D : o 'aerpos
Xsyei avTso; c k : respondü et dixit lUi; a dfg** ilqvg : ail ei ou
illi; . . . onroxptBsts Xsyei. .. en i i3 69 12A 209 346 2>*et
syr. sin. : «répondit Kipha et dit à lui», — contre : ô Sè zférpos
sÇ>ti avrw des autres grecs et de la Pechitto.
Mc, XIV, 3o. — Z : jiujuiT «cette nuit», d’accord
avec 0 : Tavrtj Trj vvxti et avec DS 2P'af iq, contre le sy-
riaque et les autres grecs : crdp-spov Tayrjj rîj vvxti.
Mc, XIV, 3o. — Z : ^4-1. ■ÇtuLnL. fuouÈriup^ «avant
que le coq ait chanté», d’accord avec }<C*D 2 38 iSo^acff^’i
k, etc., qui omettent Sh, contre le syriaque et Tsp\v Sis dXéx-
Topct (pcüvrjtrai en ABC^LlNW’XrAn, etc., ou : (pcovrja-cti S'is en C“
sah. cop. i3 69 346. 0 : ■apiv aXexTcopa Sis (pwvnaai rpis
aTTapvtiarj.
Mc, XIV, 3 O. — Z ; q-nu «que tu», d’accord avec le
syriaque et on cry en ABEFGHKLMNSUVW'Xrn, etc. , contre
nCDA, etc., qui omettent av. C : pir Itl q.nL. «que aussi toi».
0:OT>7 (TOI TOLVTÏJ Tt] VVXTI,
Mc, XIV, 3l. Z : tglrtnpnu tufLiui-trp Iruu «or PétrOS
plus encore. . . », d’accord avec syr. sin., et b Sk ÜÉTpos exire-
pitTtTcus en ACGMNSU, etc., contre ô Sè en nBDEFHKLVW’XF
An, etc., et la Pechitto. 0: 0 Se werpos Tssptjerus.
Mc, XIV, 32. — Z : q-tuii «viennent»; F : b-u q-u/h «et
viennent», d’accord avec le syriaque et xai epypvTcti de la grande
majorité des grecs, D y compris, contre : epysTai de Ia05op3„b
3'“'>'r(0 565 118).
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
619
Mc, XIV, Sa. — Z : giu^utl^lrfiinuib tcaux disciples», d’accord
avec A , contre le syriaque et tous les autres : toÎ's fiaOriTaïs aCrov.
D , auTOis.
Mc, XIV, 3/1. — Z : ju^^J-uiiP «alors», d’accord avec tots,
deD0i369 i2/i3/i6 a**, contre xat des autres grecs et du sy-
riaque : «et».
Mc, XIV, 35. — Z : u/iilf^uiL ^ trfilruuig
ktu « tomba sur son visage sur terre » , d’accord avec 0 : eTTsa-ev
STTi •zs pocrcüTTOv sTTi Ti/v ynv , avcc DG 1 1 3 Gq al"® a c fï^' g"* i k q
gat et avec syr. sin., contre la Pechitto et les autres grecs :
èiriTzIsv (ou eirsaev^ éiri Trjs yrjs.
Mc, XIV, 35. — Z : thutifb «l’heure», d’accord avec le grec >7
wpa., et le syriaque, contre : v oîpa avTtj en D, hora haec.en d i q,
hora ilia en f , tlln hora en c fï^.
Mc, XIV, 63. — Z : . . .ujJp.nlv uni^uk-iio^ «Une foule avec
des épées » ; Mq : iuiffin/u pujqnL iP unuulrfintl^ « une foule nœn-
breuse avec des épées»; C : upnuL^ Itl c. à d.
omet : A-<_ ‘uJuj mJ^nfu «et avec lui une foule». 6yAos
psTa payaipwv en nB1j0 1 3 69 etc. ; o;^Xo? zsoXvs psTa. . en
ACDNW'’XrAn, etc., et le syriaque. Iæ ilottement grec condi-
tionne le lloitement arménien. Les traducteurs arméniens ont eu
connaissance du texte de koridetlii, qui, par exception, marche
avec xBL.
Mc, XIV, 63. — Z : h-L. ^tiu ijutfii faoul^p «et tandis
(ju’il disait cela», d’accord avec D 0 t 1 3 69 366, etc., qui
omettent euOvs ou svBeojs\ contre xaî eùBù? en avTOv XolXovvtos
dans les autres majuscules grecs.
Mc, XIV, 66. — Z ; .../t "biu Jth ii n. . . « sur lui les mains. . . " ,
d’accord avec le syriaque et ràs en X'^B1)L0 t 1 1
i3 69 1 t8 366 etc., contre ras avTOJv en N* CA, etc.
G20 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, XIV, Ix'-j. — Z \ Irt- lift ntfh «et Tuii . . . 55, d’accord avec
KOLi Tts en D, se rapproche de sis Se en nALM, etc., contre sis Ss
Tis en BCEFGHKNSUVXFAII©, etc. Le syriaque «mais un de
ceux. . . 55 n’est pour rien dans l’affaire.
Mc, XIV, Aq. — Z : «les écrits des pro-
phètes 55 , d’accord avec ai ypa(pa] twv srpoÇitjTôûv en N 0 1 3 6 q
I aA 3A6 etc., conlre le syriaque et ai ypa(pai des autres grecs.
Mc, XIV, 5 O. — Z : jutJb&uiJ' «alors 55, d’accord avec la
Pechitto et rore enN©i3 6qi9A3A6 etc., contre syr. sin. et
Ka\ chez les autres grecs.
Mc, XIV, 5 O. Z : jutJljé' uiJ'
utJh^hplîL II ifiuifutriuL « alors laissèrent lui les disciples tous et
s’enfuirent v ; Mq : ui^uÊl^b-pui^ tuJb^iujU qhtu II, . .
«les disciples tous laissèrent lui et , . . 55; AC :
tuJh^üb^liL pnqJîL tfhiu Itl . . . « les disciples tous laissèrent lui
et. . . 55. Syr. sin. : «et tous ses disciples l’avaient laissé et s’étaient
enfuis 55. Pechitto : «deseruerunt euin discipuli ejus et fugerunt55.
Grec : xai à(psv7ss avTov stpvyov ■srdvTSS. ( D : . . . -sravTss eÇfvyovj.
Mais 0 : TOTS 01 paOtjTai atpevjss avrov navres e(pvyov. On a éga-
lement : TOTS 01 fxaôrjTai en N i3 Gq 12A 3A6 etc., mais avec
omission de usavTss. L’arménien a donc les plus grands rapports
avec 0.
Mc, XIV, 5i. — Z ; ntSbl^lîL ifhut tri^^inuiuutpn,^ «avaient
lui les jeunes gens 55 (=les jeunes gens l’avaient saisi), d’accord
avec xai xpajouaiv aviov 01 veaviaxoi en AC^NPW’X m une®, etc.
D ora. 01 vsaviaxoi ; 0 : oi veaviaxoi xpaTOVcriv aviov. E 9 9 q om.
ce membre de phrase. Syr. sin. : «et plusieurs allèrent et le cher-
chèrent 55. Pechitto : « .. .et le prirent 55.
Mc, XIV, 5'?. — Z : tfiLululruiL ^ ^ngu/u!^ «s’enfuit nu
d’euxn, d’accord avec le syriaque et yvpLvos s(pvysv à-n'axtTwv en
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
(321
ADlNPXrAn0 une®, etc., contre yvfjivbs s(pvyev des autres ma-
juscules grecs.
Mc , XIV, 53. Z : tun ^tu<^u/iiu^iuu^h-uib l^u^^tni^iu « VerS
le grand-prêtre kayiaphajj, d’accord avec la Pechitto, et -nrpos tov
àpytepsa xaia(pav en AkMll© ii i3 6() lîj/i etc., contre: spos
Tov ipy^iepéa dans les autres majuscules grecs, D, etc. Syr.sin. :
«aux grands prêtres».
-Mc, XIV. 53. — Z : tri- hi. é-lrfig «et les scribes et
les vieillards», d’accord avec la Pechitto, et xai oi ypappLixTsis
xai 01 zspea-ëvTepoi en ADklI, etc., contre «et les anciens et les
scribes » en syr. sin. , et xai ot wpeo-êuTepoi xai oi ypappa-Tsi? de 0
et des autres majuscules grecs.
Mc, XIV, 55. — Z : ^ uuiuiüuiiiltgb^ «pour qu’ils tuent»,
d’accord avec le syriaque et iva. B-avarojo-ovatv en 0 D •i'’*, contre
sis To ^oLvcnwcrai des autres grecs.
Aie, XIV, 5 y. — Z : «d’autres», rendant assez exacte-
ment aXkoi de 0 i3 69 12A 3A6, contre xai Ttves de la
plupart des grecs, et xat aXXot de Daff^'kq, etc.
Mc, XIV, 58. — Z : ugj «je construirai un nuire
d’accord avec le syriaque et le grec : aXkov . . . oixoSofxrjaco.
D: aXXov avaalnfro). Mq : ^libtrgfig nntu «je le construirai»,
d’accord avec suscitabo illud en c.
Mc, XIV, 5:1. — Z miuiniuu^ix/li^ h'tn g'ii h l u$uly
«répondit Jésus et il dit (ind. prés.) à lui», d’accord avec syr.
sin. ; 0 et 1)2'“: 0 Se ts anoxpiOeis Xeyi avreo Or. ô Sè is airox-
piOets enrev, en G t i3 (iq 1 2A 3 Ab etc.; à Sè Inaroîjs sÏttsv
^lans les autres majuscules grecs. Pechitto : « ipseautem léchou
dixit ci ».
622 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc , XIV, 6 2 . Z ; "buintriu^ Cp'ir qo^nL.p-lrii/lÂi
«assis à la droite de la puissance», d’accord avec le syriaque et
xadtj'fjLsvov SX Se^iùjv en Al i 33 etc., contre êx Se^iâv xaBriiis-
vov . . ., en xBCDLNW'XrAn©, etc.
Mc, XIV, 62. Z : q-rtL. uiuuuglrp [3^1^ Iru triT « tU aS dit que
je [le] suis», d’accord avec 0 ; <ru enras ort eyco stfii et avec
i3 6q 1 2/1 346 Or., contre le syriaque et les autres grecs : éyco
eifxi (D, etc.).
Mc, XIV, 63. — Z : «aussitôt», d’accord avec
evOeœs en 12/1 2^® a' Or^’^®’’, contre tous les autres grecs qui
'T'
omettent ce mot. Syriaque : «alors», ^1.
.Mc, XIV, 64 fl. — Z ; u/Jlr^lr^liU « écoutez tousv,
d’accord avec syr. sin., et zsavres en GN 1 i24 etc., contre la
Pechitto et les autres majuscules grecs qui omettent ce mot.
Mc , XIV, 64. — Z : Itl uiJb^lr^^ txet tous», d’accord avec
0 : xoLt 'savTss et 1 i3 69 2** al pauc a f q, et syr. sin.,
contre 'ssavrts Se en D, onines auteni en cdk, ilb vero onmes en
Pechitto, et contre 01 Se -nravresdes autres grecs.
Mc, XIV, 64. Z : ^ p.lrfiuÂjnj q^nfiin «le
blasphème de sa bouche» (abl.), d’accord avec la Pechitto «ex
ore ejusaudivistisblasphemiam» , etT»7r ^\acr<pv(iioLv tov alopLaros
auTov en 0 i3 61 69 346 124 etc., contre Tris ^\oLcr(pviiioLs
en xBCEHIKLMNSUVW*'rAn, etc., et tyis jSXaa-ipriixias aurov en
DGIIV aP®, etc. Syr. sin. om. «de sa bouche».
.Mc, XIV, 65. — Z : %Jùj « . . .frappaient à lui»;
F ; [t ‘hiTtu «sur lui» (ou : vers lui). Presque tous les grecs
portent : atlroi' eXaËov, en NABCIfcLNSVrAII, etc. eêaXXof en
HE.MUW'X, etc . ; avTCûv eXafxëavov en 0. Alais : eXafxêavov avrov
en Dq, conformément à l’ordre arménien.
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
623
Mc, XIV, 65. — Z : Itl. uÉulri^ «et [à] dire», d’accord avec
ie syriaque et avec 1 1 1 3 69 , contre Xéysiv des autres grecs,
et contre e'keyov en D^^^ck go. (0 : xat 'keyv avrco.'j
Mc, XIV, 65. — Z ; i/iufiifjufitrutÿ Jttfj ^ft^utnnuri. «pro-
phétise à nous, ô Christosv, d’accord avec . . .rjfiiv Xpia-ls en Ta
pj^48 76ff.abo Ia014ff2 93 1337 ,^abl096 __ ^3 (gg ^ §93 679
W 0 700 N (sic) 565 i543 1689 983 788 etc. 1A2A 517
1675 etc., ii5. . . X) etc., contre ie syriaque et les autres
grecs qui omettent
Mc, XIV, 65. — Z : p^uiülri^ “haptu « cracher
au visage de lui», d’accord avec êpTrlveiv tç3 zrpocrohrfp avrov en
D a f go sah cop Pechitto, contre èpnlveiv avrœ des autres ma-
juscules grecs et de syr. sin. (0 : svirlveiv olvtov tco 'aspcoa-coTtœ.'^
Mc, XIV, 66. — Z : tf-utj «vient», d’accord avec la Pechitto.
et ie grec : epysTai, contre epyerai -srpos avrov en D 0 it. Ce.
verhe est omis par syr. sin.
Mc, XIV, 66. — Z : [1 lun%iup<^ fl ipuiL.p^ «en bas dans la
cour», d’accord avec Pechitto et xctroj èv rtj aCk^j en xBCLU^X
0, etc., contre sv rrj avXri xarco en ANW’’rAn, etc. D : ev rv avXtj
Syr. sin. : «dans la cour du grand-prêtre». F : /» fuiîhiup<Ç
q-tui-fcXfîL « dans le bas de la cour ? » ; C : fi fuiibtup<^ fi q^tui-fifJ^i
«en bas dans la cour» (accusât.).
•Mc, XIV, 66. — Z : ujqiufuftb »/// «une servante», d’accord
avec (xia rsaiStcrxrj en nC, contre' fzta rcov rsaiSia-xwv des autres
mss. (D 0, etc.). Syriaque : «une servante».
Mc, XIV, 67. Z : Itl. uni. jfiniiLufi ‘inuiinijplTguiy
«et toi avec Jésus Nazôrétsi tu étais»; ne corres()on(l pas à :
pera rov va^aptjvov rtcrOrj rov tv de IICL, ni à : pera rov iv rjcrOa
rov va^aprjvov de N et syr. Mais se rapproche de pera rov tv rov
m LE TEXTE ARMÉNIEN DE L’ÉVANGILE.
va^aptivov rjaBa en DA, etc. 0 : xai av psTa tov va^copoLiov rjaBa
TOV IV .
Mc, XIV, 67. — Z : A-/_ inlruujLl^ ifhut «et voit /wn) , d’ac-
cord avec le syriaque et xal iSovcra. avrov en t 6 g 346 etc.,
contre iSovcra. tov IléTpov des autres mss. grecs (D 0, etc.).
Mc, XIV, 6q. Z : i^u/^i^lriu^ hinlru t^ui luqiylvIiIÂi trL.
ut^uuuL. « de nouveau vit lui (acc.) la servante, et elle com-
mença. . . 55, d’accord avec syr. sin., avec 0 ; -araXtr iSovaa
ctvTcov (s?c) V 'STsSiKTXv vp^atoj {sic') Xeyeiv . . ., contre : xai ri
'aat^ta-xyj iSovaa avTOv tjp^aTô sraXiv , . . , en N‘CLA 108 127
etc., et contre : xai rj 'sra.iSia-xtj tSovaa. avTOv izsaXiv . . . , en AINXm,
etc. D-.^raXiv Se eiSovaa olvtov y) 'asa.iSiaxri. Pechitto ; «et viditeum
rursus puella ilia et coepit. . . w.
Mc, .XIV, 70. Z : Itl. %iu niupilnu^ ni-ptugiuL II . . . «et
lui de nouveau nia et. . . 5;; A : Iru tpiu^i^lruii nupiu^uiL u^lr
inpnu L. «et de nouveau nia Pétros et. . . b Sè TsdXiv r}pve7T0
en nABC0, etc. rjpvtjaaTo en F"GMNXA 1 i3 6qi24 etc.
D om. ce mot et porte : xai peia peixpov zsaXiv.
Mc, XIV, 71. Z : . . . qnpJI^ fpnLpip uiul^
« . . .l’homme au sujet duquel vous parlez», d’accord avec le
syriaque; grec : tov oivOpcoitov tovtov '6v XéyeTs. N om. tovtov ov
XéysTs. — D^KN aP om. tovtov, c’est avec ce dernier groupe
que marche l’arménien. MqC : qnpnj rpnL^q. «celui dont vous»
om. q^pL «l’homme».
Mc, XIV, 72. Z : ^k'L. l’gk ^utL.nL Irplf^^u jtioulruii qli
qrjL Irpfiÿu nLpujuÿfiu q^u «avant que le coq ait chanté deux
fois, car tu me renieras trois fois». Mq : . . -Ifffk fuiuLutriui
Irpligu «ait chanté trois fois»; G om. Irplffigu «dewa^fois»; DF :
hp^^u «trois fois». 2° Mq : qnt. k-pfi^u nL.piuugjiu
qpu «tandis que toi trois fois lu renieras moi»; AC : «tan-
dis que», au lieu de qji «car». Grec : 6ti -zsp'iv dXéxTopa Ç/covijerat
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
ü:25
Sis Tpis fxs àT:a.pvrj(Trj , en AC'^LNAFA, etc., contre Sts (p'Mvrfa-ai
en B 0, etc. Sts est omis par nC* A -25 1 . c ff-' g*’ q aelh. —
Tpis fis onrapvtjcrti en nBG*LA . . aTrcipvrjcrt) pis rpts en ANXm,
etc. D : xat svdeojs ex SsvTspov aXexTcop sÇcovrja-ev. Le flottement
arménien est conditionné par le flottement grec.
.Mc, XIV, -j-i. — Z : Itl iiliuuiL. i^iui^ «et il commença à
pleurer», d’accord avec le syriaque et xat rjp^cno xXatetv en D
0 it vg sah go, contre xat i7ri€(xXàv êxXaiev des autres majus-
cules grecs.
.Mc, XV, 1. — Z : «ayant fait (tenu conseil)» ,
d’accord avec zsoirja-otvTes en ABNXrAII, etc., contre sToipLot-
(javTss en nCL. On lit eiTotyjaotv en D 0 aL a c IT- k q, etc.,
d’accord avec le temps personnel du syriaque.
Mc, XV, 2. Z : /rt u^jiquÉinnu L. uiu!^ «et
interrogea lui Pilate et dit (ind. prés.)», d’accord avec xat èmr)-
pcÔTtjo'ev aCjbv à IletXàTos Xéywv, en0i3 flqck, etc., contre le
syriaque et les autres textes qui omettent Xeycov.
.Mc, XV, 3. Z : tri~ inu^^t muiinuiuluuilt^ «et
lui rien donnait réponse» (=et il ne faisait aucune réponse),
d’accord avec 0 : auTOs Se ovSev a-nexpivaao et avec MUA i3 33
(iq 126 i3i al'^ac, contre la Pechitto et les autres grecs,
(jui omettent cette phrase. Syr. sin. : «et il ne leur donna aucune
réponse».
Mc , XV, 5. 7i •. h L j'ii /_ h m lÊ^iiiuiui ^
nfuu/iifi «et Jésus à partir de ce moment ne répondit rien»;
Mq : Irt- ju . . «et Jésus rien. . . »; K om. quelque
chose». Grec: ôSèitjaoCs ovxért ovSèv àTrexptôv, d’accord avec le
syriaque. — 0 : ovSets ovxeri ovSev airexpiOv , variante que ne
signale pas von Soden.
626 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, XV, 8. Z : ft ^ÊJUjU p.utpJ^fi ul^uiuu tuqjuq^l^lr
uiJp.nfiiü. . . rA voix haute comruença [à] crier la fouie et à
demander. . . » , ce qui suppose un texte grec : dvotëoricras b
v'plaTO aheicrOoii en X''’ACNXrn©, etc., parent de la Pechitto :
K et clamavit popuius et coepit petere. . . contre àvaëàs b
’àyXos en nBD et le syr. sin.. «et le peuple s’éleva (monta) et
commença à demander. . . ».
Mc, XV, 11. — Z : Irt- « lesquels aussi » , d’accord avec :
01 Tires KOLi de la^^orgs ^0 565) (ouTot Se en I»‘’34ot i8
â oq ]) , contre le syriaque et tous les autres grecs : oi Sè (xp)(^tspets.
Mc, XV, 11. — Z : <5^ «afin que», d’accord avec : laosogs
(© 565) sy% contre iva juaXXor de tous les autres grecs.
Pechitto : . . . paXXor aveaeiaav.
Mc , XV, 1 2 . Z : iniuutuiujuÊjfüji Irui u^jiq^uinu
ht- utul; g%nuui rade nouveciu répondit Pilate et il dit (ind. prés.)
à eux»; Mq : q-iufiltrtuj^ mjtt-qwuinu tuul^ g^bnutu «de nouveau
Pilate dit à eux » ; C om. A-t. luut; g^nutu « et dit à eux ». — 'tsaXtv
oLTcoxpideis en nBC 33, etc.; attoxpiBeis ■zsaXtv en AEGHKMNSUV
XAIT, etc. D : O Tseikcnos OLTSsoxpideis emev avTOts. 0 : o Ae
'sseikœtos 'ssaXiv airexpiBri avTot?. Syr. sin. : «de nouveau Pilate
répondit et dit à eux»; Pechitto : «ipse autem Pilatus dixit eis».
Mc, XV, 19. — Z Pk «que je
ferai du roi des juifs», d’accord avec AD0 i i3 69 118 etc.,
contre le syriaque et . . .'sroitjo'co 'bv Xéyere rhv ^aa-tkéa twv
lovSatojv des autres majuscules grecs.
Mc, XV, l'y. Z : Ai. q^^gnt-gtuUlA ^iiPut k‘“V'‘
Jftft L «et ils revêtent à lui une chlamyde rouge et
pourpre » , d’accord avec ykapLvSa xoxxivrjv xai issop^upoLv en 0
1869 194 346 etc. , contre yXapLvSa xoxxivijv en 21 61 26a,
et 'isopÇivpav des autres textes. D : evSvSiaxoucrtv avrov isop^v(^(xv
G ; t^g-trgnt-gjtL IbtJîu IfiupiJ^p U. ér^ptiîib^u «et
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
027
revêtirent à lui un vêtement rouge et pourpre». Syr. sin. :
«et revêtirent lui avec vêtements de pourpre et tressèrent. . . ».
Pechitto : «et induerunt eum purpura et intorserunt. . . r.
Mc, XV, i8. — Z : Itl- luutrf^ «et dire», d’accord avec xai
\eyeiv en nC^NU ii 33 346, etc., ou ’keyovies en MaPc,
contre l’omission de ces mots dans les autres grecs (D0, etc.)
et dans le syriaque.
Mc, XV, 19. — Z : tru érlrérl^^ if lrqhif.iui/p. «et ds
frappaient la tête avec un roseau » ; MqC : q^^inufu 'hn^iu hqh^
tf^utiP (sfc) « . . .la tête de lui avec un roseau». Grec : avTov tvv
xeÇiaXtjv xaXtXfiùj; : avTOv xaXafXcv sis Ttjv^xe^aXriv; — c ff
k d ilium de harundine in caput. — Syriaque : « et frappèrent lui
sur sa tête».
Mc, XV, 1 9. L : Iti- u^uiipu/itl^^i
^iilîu «et tombés à genoux ils se prosternaient à lui»; G :
. . iuniu^li ‘ün[tui . . . « . . .tombés devant lui. . . »;
syr. sin. : «et tombèrent sur leurs genoux»; Pechitto ; «et llec-
tebant genua sua et adorabant eum». Grec : xat jiOévrss toi
yévaroi TSpoaexvvovv axtTw (0 : -crpoo-exüi'owv). Cette phrase est
omise par 33'''k.
Mc, XV, 3 0. — Z : U. n&jtiiufbftii «la chlamyde
et les pourpres», d’accord avec rriv yXoLfuSa. xcti Ttjv isoptpvpav en
19 i3 69 194 346 0, contre rriv ■aoptpvpav de D et de la
majorité des {jrecs, et tuv yXapvSa en 1 95 1 al'^.
Mc, XV, 9 3. — Z : hrL. 'Lut «et lui» rend aussi bien è? Sè de
nBF* 33, etc., que 0 h de ACLPXr‘'^An0, etc. Ü : KOii ovx
sXaloev.
Mc, XV, 93. — Z : tïL uiu^fîii ‘htHn «et ils donnaient à lui »;
A ; f/l Liiiiilü «et ils donnèrent»; accord avec s\r. sin. et xai
028 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
èSîSovv aùrw en nBC*LA cop, contre la Pechitto et 0AC‘^DP
xrn : xai sSiSouv zsieiv.
-Mc, XV, y 5. — Z ; é^iuiP hpimiu^ «heure troisième ?5 , d’ac-
cord avec le syriaque et wpa Tpnrj en nBC^DLPXFAII^ une* it vg
sah. cop. , etc. , contre capa exnrj en 0 , et en aeth.
Mc, XV, ‘J 6. — Z : puiij.iUL.np ^ "^lue roi il est
des Juifs» (=que c’est le roi des Juifs), contre : é (3aai\eùs tcov
louSatcov de 0 et de la grande majorité des grecs. Mais l’arménien
se rapproche de D, sans le reproduire absolument : owtos ealiv o
(SotcTt'kevs TCüv lovSaicüv en D go , comme en syriaque : « hic est
rex lehudaeorum ».
-Mc, XV, 98. Z ; ^ [9^1- uiul^ p^ u^opl^u
<^uii/uiplrguiL. «et fut accomplie l’écriture qui dit que avec les
injustes il a été compté», d’accord avec la Pechitto et xaà iit'kri-
pcSOti Y! ypai^tj )? Xéyovaa ’ xai pexà àvôpcov êXoyi'aOtj en EFGHKL
MPSUVrAn0, etc., contre le syr. sin. et les autres majuscules
grecs qui suppriment ce verset.
Mc, XV, 3o. — Z : tri- 4^ «et descends», d’accord avec le
syriaque, etxa< xajaêa en ACXFIIunc^ etc., contre xara^as en
nBD^LA0, etc. C om. A-t «et», sous l’influence de ce dernier
groupe grec.
Mc, xv, 3A. — Z ; Pl uiul^ «et dit», d’accord avec la Pe-
chitto, et Xsycov en ACPXFAII une® c 1 vg, etc., contre le syr. sin.
et les autres majuscules grecs (D0, etc.) qui omettent ce mot.
Mc, XV, 3A. — Z : uîA- pf'i K « mon Dieu , mon Dieu » ,
d’accord avec 0 S-eos pov 0 S-eos (lov en nCDHL.MSÜV, etc. ,
contre 0 B-eos 0 B-eos fiov en AEFGKPFAn0, etc. MqC : tuS-
iiiiF fl J' «Dieu, mon Dieu», sous l’influence du dernier groupe
de njss. grecs. Le syriaque de la Pechitto porte, sous l’influence
du grec : «11, 11, lemono chehakton; quod est, Deus mi, Deus
VARIANTES PORTANT SI R LE FOND.
()29
mi. . . », tandis que le syr, sin. n’a pas ce deimier membre de
phrase.
Mc, XV, 34. Z ; uiqinq^l^lruig j^unun «cria JésUSV,
d’accord avec la Pechitto et è^ànoev 6 ïria-ovs de presque tous les
grecs, contre «?7 cria» en syr. sin., et eCpcovva-sv en D, qui omet
O is, d’accord avec k. 0 : sëorjcrev (^rovri . . .
Mc, XV, 36. — Z : tritig «remplit», d’accord avec le syriaque
et 'aXtj<Tas en I» ^ 5 osnf 9.3 1 2/i3 ^j)0 5^5 4q5), contre
yefxiaas des autres grecs..
Mc, XV, 36. — Z : Iri. <Çujiilrtui net ayant fiché»; CF om.
/ri_ «et». Syriaque : «ci la plaça», xott iffepidsts en ©. 'sspiOsts
en nBD^'L, etc. 'aspideis re en ACPXFAII, etc.
Mc , XV, 36. — Z : P U! utnL^i tnlrugoL^ «laisse, que nous
voyons», d’accord avec a(^es tScofxev en xDV0 î i3 69 c i k,
contre altéré iScüpev en ABCLPXFAn, etc., et le pluriel du
syriaque.
Mc, XV, 39. — Z : uui'u u^u ^ ’iûj «homme ce (cet
homme) fils est de Dieu»; Mq : uuju tuftiitufi «homme
ce juste est»; E 229 : ujju ujj 4 «homme ce fils de
Dieu est». ABDF : 4^/» «était», au lieu de 4 «est». C : . . .uiju
«cet homme juste était». M : . . 4y' «fils
de Dieu était».
Crée ; owtos b âvOpcjTTOs vibs ijv 3-eov, en nBDLA 33 282 etc.,
contre : à dvôpcoTros ovros ... . en ACXFIl, etc.; vios tjv B-eou en
ACn, etc., contre vtos Beov tjv en nBLFA©, etc. Le llottement
arménien s’explique par le llottement grec.
Mc, XV, 45. — Z : ijtlujiiiJpiii «le corps», d’accord avec to
a'jüfioL en AtiECKViSDVXrAII , etc., conire to zsl'vpa en xBI)
L 0, etc.
(i30 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, w, — Z : Itl. jni^ul^i^ t^huig « et Joseph acheta ,
d’accord avec la Pechitto et o Ss tù)a-ti(p en D0 38 106 435 it
vg, etc., contre xa< dyopdcras des autres majuscules grecs, et «il
acheta» en syr. sin.
Mc , XV, 4 y . — Z : ifyilrqlîb HL fi trifUML « le heu où il fut placé » ,
d’accord avec tov toixov ottov en D, et locuni ubi en c d ff^, contre
«oO TsOenat du syriaque et des autres majuscules grecs (0,etc.).
Mc, XVI, 1. — Z : If fl Irlflrugfîh oi-glA t^tu «afin qu’elles
viennent, oignent lui», d’accord avec le syriaque et le grec ; 'iva
êXÔoüaat àXei'^cocnv ixvtÔv. Mais sXOova-at est omis par D c ff k
nq.
Mc, XVI, 9. — Z ; k-L. fAïf iun.tuLomu «et au matin», d’ac-
cord avec Dcknsyr. , qui omettent X«av, contre xa) Xtctv 'sspm
des autres textes. 0 ; Xiaav -Trpco'i.
Mc , XVI , 8 . — Z : k-u fifiplrL. fnt.iui/' k-ffîL ... « et lors-
qu’elles entendirent, elles sortirent», d’accord avec le syriaque
et xat axovaavTss en 0^093 ^0 565), contre xai e^eXSavactt de
la grande majorité des grecs.
Mc, XVI, q. — Z : Irphi-IrguÉL. « apparut » , d’accord avec
laoui pga contre è<pdvv 'sspwTov des autres grecs et de la
Pechitto. Syr. sin. n’a pas la finale de Marc.
Mc, XVI, 10. — Z : ufutuiJIrutg utjùnglilf np . , . « raconta à
ceux qui. . . », d’accord avec la Pechitto (lacune en syr. sin.) et
avec le grec : anuyysiXev tois peT’ avTOu, contre cnitjyyeiXev rots
poLOïi’ta.is avxov en 0 et en ( 1 5y3). D : omuyyeiXev canots
rots per avrov.
' Mc, XVI, 11. Z : Itl. trplrLb-gutL. ^iPum «et apparut (fut Vu)
à elle», d’accord avec la Pechitto (lacune en syr. sin.) et avec le
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
631
grec : koù èOectdri ütt’ acvTrjs , contre 0 : xat sdeaôti vtt avrots. (îette
lecture est probablement due à Titacisrae rj = oi ou une simple
faute d’ortbographe de 0.
Mc , XVI ,11. — Z : <Çuit.uiututgliîü « ne crurent pas » , qui
se rapproche de D : ovk sTTK/levaar avTrj «ne crurent pas ellen
(éd. Scrivener : ovk svicrlevaw avTw) contre les autres grecs :
mMrierav (0) «furent incrédules 55 et contre la Pechitto : «ne
crurent pas euxu', lacune en syr. sin.
Mc, XVI, ip. — Z : Itl. •"kc jf^uni-u «et lui-même le
Seigneur Jésus w, d’accord avec " I® (G* L W) i îp,
contre à pèv oSv xvpios t»;o-oDs des autres textes. Lacune en D.
0 : 0 fxsv ovv xar fiera. . . Pechitto : « léchou donc notre Seigneurie.
Lacune en syr. sin. On relève xa< au lieu de oui» en it vg.
La filiale de Marc manque dans les arméniens MqMHABCDEF.
Dans E 2 2 9 , après Mc , xvi , 8 , vient la mention , à l’encre rouge ,
«du prêtre Ariston» : uipfiutnnL puis Mc, xvi, 9-20.
Le passage manque en syr. sin. En grec, il figure en TalK
contre (B x) af. Il se trouve dans les éditions arméniennes,
d’accord avec D et 0. Ce fait prouve que le texte arménien
qui renferme ce passage rentre dans le groupe I (de von Soden),
auquel appartiennent précisément D et 0, contre xB, etc., qui
sont les bons représentants du type H (de von Soden). Presque
chaque fois qu’on relève une particularité en arménien, elle a
son correspondant en I, contre H, alors qu’on ne signale rien
de spécial pour K.
En somme, la traduction arménienne repose sur un ma-
nuscrit grec de la famille que von Soden désigne par I; ce
manuscrit est apparenté en particulier au Codex Bezae et à
l’Evangile de Koridethi. Bien entendu , on ne retrouvera pas dans
la version arménienne les additions qui donnent au texte de I)
un caractère particulier; ainsi l’addition qui figure dans I) à la
suite de Le, vi, 4 ne se retriuive pas dans la version arménienne
G32 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
pas plus que dans 0. A ceci près, les concordances tantôt avec 1)
tantôt avec 0 sont frappantes.
Variantes arméniennes sans équivalents grecs. — Parmi les mil-
liers de variantes que j’ai relevées en dépouillant les textes armé-
niens, grecs et syriaques, il en est quelques-unes qui semblent
n’avoir de correspondants ni dans le grec, ni dans le syriaque.
Elles sont au demeurant fort peu nombreuses; il convient de les
examiner rapidement, en recberebant à quelle cause il faut
attribuer leur présence dans le texte arménien. Sont-elles dues à
l’arbitraire des traducteurs arméniens, ou bien faut-il les supposer
exécutées sur des originaux actuellement perdus? C’est ce qu’un
rapide examen permettra peut-être de déterminer.
Mt. , IV, ùb. Z ; IfL. ju^l^njtt jnpij^u/huiüni-, Iru
t^nutu «et de l’autre côté du Jourdain, et il guérit
euxn; ce dernier membre de phrase ne se rencontre dans aucun
texte consulté; le copiste a répété par erreur la fin du v. 9 4.
Mt. ,vi, 9 0. — Z : Irt- «et non les voleurs», contre
le grec ; xai èirov xkéirlai, et le syriaque : «et uhi fures». Mais
oTtov est omis par syL
Mt. , IX, 9. — B-ctpaei, TSKvov omis par l’arménien. Ta om.
S-apirei; syr. sin. : fxn Ç>oëov au lieu de B-apaei.
Mt. , X, 8. — Z : Zri_ utnL^ «gratuitement
vous avez reçu et gratuitement donnez», contre le syriaque et le
grec : Saipeàv èXdëers, Soüpsàv SoTe. Simple fait de langue.
Mt. , X, 9 p. '/j •. IjU lift ft ^nyuhtl; '
utn.uâh^ Jlirgfy «et uii d’eux à terre ne tombera p,as sans
votre père», ce qui rend une partie des mss. grecs : xat §v e|
avrôüv ov zrsasÎTai evri rnv yrjv dvev rov -aarpos Cpcov. L’arménien
ne rend pas compte de ms jSovAn? ^ov zraTpo? en vf/KXlrTert
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
g.3:î
Cyp Op ' ■ ^ Or it sa , ni de zirayi^a au lieu de rtjv yw en ^ A6
Xp.
Mt. , XI, 1 3. Z : .puAijlt uiin/liutjh ht-
et car toute la loi et les prophètes», contre la Pechitto et le grec :
mdvTss yàp ol 'nrpoÇir}Toit kcù q vopos. Syr. sin. ; «car tous les
prophètes», om, «la loi». Un seul texte latin, h, marche avec
l’arménien : la loi, les prophètes. L’omission de syr. sin. et l’in-
terversion de l’arménien évoquent l’idée qu’en réparant le grec
ancien, l’arménien et h ont interverti par inadvertance, à moins
qu’ils n’aient voulu arbitrairement suivre un ordre chronolo-
gique ; la loi, d’ahord; les prophètes ensuite.
Mt. , XIII, 2 1. Z : . . .^b-qn^pb-u/h bt-- <^iUjjÉjé-uAitUÿ
«de l’affliction et des persécutions», contre le syriaque et le grec :
V StcoyfJLOv.
Mt., XVII, 2 4 (25). — oî ^aaiXeîs Ttjs yijs, d’accord avec le
syriaque. — Z : [ctuiif^ujLnp^ uiqq^my «les rois des nations»,
d’accord avec le seul 1“ (700) • eOvojv au lieu de Tris y fis.
C’est une rencontre tout à fait accidentelle entre l’arménien et ce
ms. grec.
Mt. , XVIII, 1. — ’/j •. ntl figl, fl illyL^ «qui est ontre nous? n,
contre le syriaque et le grec : t/s apa (sous l’influence de Le, i\,
46?).
Mt.,xxi, 3o. — Z: bL. ^nq.utL. il alla à Invignev,
d’accord avec le seul pa : a'nn'kOev ets tov a.p.itsX'ova , contre le
grec et le syriaque, qui omettent «à la vigne».
Mt. , XXII, i5. — Z : fLujiiliL,^ «par des paroles», contre le
singulier.du syriaque et du grec : èv Xhyw.
Ml., \\m, i3. — otJai Sè vfjLtv, ypappoLTSts . . . ; le svriaipn*
el l«' [jrer mettent les suhstanlirs au vocatif ajirès le dallft/pu'.
63'i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
tandis que l’arménien , conformément à la règle de l’apposition ,
met les substantifs au datif : ij^j «malheur à
vous, scribes (datif) et pharisiens (datif)».
Mt. , XXVII , 3 . — Z : Êjtupé-inp^ « l’argent » ( d’après les versets
5 et 6), contre le syriaque et le grec : Ta ipioLxovta apyvpia.
Mt. , XXVII, 36. — Z : avTov êxe7, d’accord avec le syriaque.
Arménien : «lui», om. «là», d’accord avec lat“‘ ^ (af biat)
Eu?, qui omettent exeL
Mc, I, 2 4. — Z ; p^nji^uinup 9. permets -n, avant : «quoi à
nous et à toi» (cf. Le, iv, 34). L’équivalent sa est omis en
grec (Le, iv, 34) en sa bo pa af it sy’W Xert.
Mc , VI , 4^ . — Z •. Iru « et lui-même » , contre le syriaque
et le grec : xa) at>Tos (lôvos.
Mc, VIII, 10. — Z : <^ufüqJrp^ uj^^l^h-puto^ « avcc Ics dis-
ciples»; Mq : ut^iJul^lrpinuiL^ <ÇuîLq.trpJ txles disciples avec»
(—avec les disciples), contre le grec : /aerà rcDr (xaOvTiSv avroC
et le syriaqué.
Mc, VIII, iq. — Le grec IxXacra «quand fai rompu les cinq
pains», n’apparaît pas dans l’arménien, dont la construction est
inintelligible : jnpJ-tuiT fpfjfutf- "iil^iÂhÊuilfb ^ . . .
«lorsque les cinq pains pour les cinq milliers. . . ». Il semble
qu’un mot ait été omis dans l’archétype de tous les manuscrits
arméniens d’après le verset lo; on a ici l’une des preuves du
fait que tous les manuscrits de l’Evangile procèdent d’un même
original. La Pechitto marche avec le grec. Syr. sin. : «... et
vous ne pensez pas à ces cinq pains, dont cinq mille ont mangé»
a un texte autre.
Mc, vni, 33. — Z ; ides disciples», contre
le syriaque et le grec ; tovs pLaOrjTas avTov «ses disciples».
VARIANTES PORTANT SUR LE FOND.
635
Même observation pour le verset 34 «avec les disciples 75 en
arménien; «avec ses disciples», en grec et en syriaque.
Le déterminatif^ (n) tient lieu d’adjectif possessif.
Mc, IX, 22 (aS). — Z : tuuiuglrp « tu [l’jas dit 77, dans la
phrase : «et Jésus dit à lui ; lu [/’]as dit, si tu peux, toute chose
est possible à celui qui croit 77. Ce mot est omis en grec et en
syriaque.
Mc, IX, 62 (43 j. — Z : «coupe, jette
[loin] de toi 77, contre le grec : aTroxoïpov olvtvv et le syriaque,
qui omettent «jette-la loin de toi 77.
Mc, IX, 48 (49). — Z : îM«/' fîbi «toute chose 77, contre le
syriaque « tout homme 77 , et le grec : -aras.
Mc, XI, 18. Z : p^UÊjg e!.mais ils craignaient 77 .
contre le syriaque «car 77, et le grec êtpo^ovvro y dp.
Même observation, Mc, xiv, 2, fugg binais ils
disaient77, contre eXeyov yap, et en Pechitto; Se au lieu de .yap
en Ta Kcontre H"' A 5 -y 9 1 2 4 1 ).
Mc, XI, 18. — Z : ini-iuii «entendirent 77, contre le syriaque
et le grec xal ijxova-av.
•Mc, XII, I G. — Z : . . , iguiuilfh^iu utju l^tutF «cette
elligle ou l’inscription 77 , contre le grec : rj etxojv avTtj xai rj eirt-
ypaÇiii, et le syriaque : « . . .cette image et l’inscription. . . 77.
Mc, XII, ly. — Z : hplJugp mnL.^ K allez, donnez. . . »
contre le grec et le syriaque, qui om. «allez 77 et portent seule-
ment « aTri^^o-re 77. L’addition de sert à traduire âTro- de
iTiSSote. VA. sujn'a , p. 45'7, \e,s prérerhes.
636 COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
Mc, XII, 4 2. Z : inulu^u n^i
Jlt « deux /oumuA (obole) , ce qui est un naqarakit (obole, denier) ,
pour rendre le grec: Xeirlà Svo, 6 èahv xoSpdvTtjs. On relève :
•)(a'kxovs au lieu de Xeirloi en cd iq KX Me6, aem minuta en h Jf-.
Syr. sin. « . . .jeta deux chamoun qui sont un quart ’j ; Merx (Z)/e vien
hnnonisclien Evangelien . . . ^ 11 i , p. i /ii) observe que l’hébreu pcç
est un tt huitième». Pechitto : «...jeta deux mnin qui sont
chamoun», JLia'^â*. .
Mc, XIV, 5. — Z : jnjé- «beaucoup» (et ils murmuraient
contre elle beaucoup)-, ce mot manque en syriaque et en grec.
Von Soden signale cependant «oXXa après aù-r^ en 20,11
(1682 2193 -1 118 209), avec lesquels l’arménien ne marche
généralement pas.
Mc, XIV, 29. — Z : uij!^ tru «mais moi non», contre :
àW ovx èyd. aXk’ov xau eyco en 0; aXX’ ovx syco ot; en D d ff-,
et le syriaque JIj) JU J^) «at non ego».
Mc, XV, 8. — Z : ul^utuL «Commença [à] crier» ;
Mq ; ul^uhuÆj^ «ayant Commencé, cria»; C :
. . . uiqÊuqiul^lruij^ ÎDiT pnuqipti-Pjti^lAÊ Irt- « . . .ayant
crié toute la multitude et demandait». — Syriaque et grec :
vp^aro aheta-Qai «commença à demander»; e-^i^tjTetv au lieu de
aneta-OoLi en ( 1 5 1 5 ).
Mc, XVI, 4. — Z : fl «(la pierre était roulée)
du tombeau » ; C : q-trglriiJtiAE^ « des portes du tom-
beau (abl.)». Manque en grec et en syriaque. Syr. sin. : « . . .que
la pierre était roulée et elles entrèrent dans le tombeau». Pe-
chitto : « . . . que la pierre était roulée, car elle était très grande ».
— Seul, a-TTO Tov fÀvnpt-stov en (.^gg).
Mc, XVI, i /i. — Z : ifti np lTplrL.lrgujL ^« car celui qui
apparut à euv', traduction défectueuse du grec otc to7s S-sacrix-
VARIANTES PORTANT SLR LE FOND.
037
(Msvois^ (dans la Pechitto «quod illis qui vidissenl ipsum. . . ?i).
Ce passage est une nouvelle preuve de l’unité de l’archétype
arménien.
Mc, Wl, 1^. — - Z : jiLHinLghiuj i/hnlring tt l’CSSUScité
(les morts V, d’accord avec l’édition de von Soden : èyrjyspyLévov
ex vexpcSv. ex vsxpàv est omis par Ta K contre
Ja93l',;eïcb3'iül',(pa cic 167fb309 |Sbl043f o 1279 Jï r77 1020* 1 95 1354 1385 lïï ^3
(C* 33 A 579 lühi 565 28 1682 2198 1 872 22 1689
983 788 etc. 1/126 677 369 etc. 827 1216 1079 A A
262*067 1067 998672 i5i5 X) et par la Pechitto; lacune
en syr. sin.
Mc, XVI, 17. — Z : ilrunLu fuou/rujli^ « üs parleront des
langues», contre le grec : yXcü(T(Tats XaiXt](jou<7iv xaivals et la
Pechiüo «linguis nocis loquentur»; lacune en syr. sin. Même
remarque qu’au v. 16.
G38 GOMPARAISUW AVEC LES D1VEI5S TEXTES.
LA DATE DE LA TRADUCTION.
DALMATÉRÉN.
La date de la traduction. — On n’a pas de données très pré-
cises permettant de fixer la date de ia traduction arménienne
de l’Evangile. Koriun a l’air de la dater du v® siècle. Pour Lazar
de Pharpi, dont l’œuvre porte un réel cachet d’authenticité,
cette œuvre aurait également été exécutée au v® siècle.
Certains indices feraient admettre qu’elle est postérieure. Le
professeur Marr, dont l’opinion a été signalée par M. Meillet
[Journal asiatique, i9i3, II, p. 687-688) k affirme maintenant
que la traduction arménienne de la Bible — et, par suite, toute
la littérature arménienne classique — ne saurait être plus
ancienne que le viiT siècle. . . Ce n’est là qu’une indication jetée
en passant; toute l’histoire ancienne de l’Arménie et de la litté-
rature arménienne est à constituer, autant que possible, en fai-
sant abstraction des textes hagiographiques, visiblement tendan-
cieux, ou des textes historiques, visant des fins intéressées, sur
lesquels on a bâti jusqu’ici. . . v
En tout état de cause, nous n’avons de manuscrits arméniens
de l’Evangile qu’à partir de 887. Ces manuscrits datent de la
période de renaissance littéraire, due à l’influence des Bagra-
tides. C’est ia grande époque de la floraison des couvents, si
complaisamment décrite par Etienne Asolik de Tarôn. La tra-
duction arménienne de l’Evangile est certainement antérieure
au ix*" siècle, mais la question ne peut être résolue d’une manière
complète que dans une étude critique, consacrée à l’histoire de
l’Eglise arménienne.
Un élément de solution sera peut-être fourni par l’examen du
mot dalmatérên, figurant dans le texte évangélique arménien,
comme synonyme de «en latin».
Dalmatérên. — L’évangile selon Matthieu, xxvii, 87, rapporte
que les soldats romains avaient placé une inscription au-dessus
DALMATÉRÈN.
G39
(le la tête de Jésus, pour indiquer son crime; mais on ne dit pas
en quelles langues cette inscription était rédigée. Il en va de
même du récit selon Marc, xv, 26.
Par contre, le texte de Luc, xxni, 38 donne ce renseignement
que l’inscription était écrite en caractères « helléniques , romaïques
et hébraïques, ypdfifJLaa-iv éXkrtvtKols xcà pûjfiaïxols xaï éêpai'xoîs;
ces mots sont omis en (B}<'C*L 579)”'”a8y".
Us figurent en arménien sous cette forme : jnûüuipt^% In.
mlrpl^^b tru lrp.iiuylrgbrpl^% (younarên iev dalmatérên iev
éhrayétsérên grov ) « en écriture grecque et dairaate et hébraïque ».
Cette graphie est constante; la seule variante relevée est dalma-
larên ( Mq E 2 2 9 ) au lieu de daimatérên.
Le récit de Jean, xix, 20 donne le même renseignement :
xai Ÿjv ysypappAvov éèpoCia] { ^ pcopatcrlt, éXXnvia-h'
/• L q.plnuf trp.puylrqlrpl^‘b , q.tuqJiuut Irpl^ii L jnuUtuptf'h
«et était écrit en hébreu, en dalmale et en grec».
(Mq : dalmatér[ên] ; E 999 : dalmatarên).
Ainsi la tradition arménienne est constante, pour rendre le
sens de «romain» ou «latin» par «dalmate». Il convient d’exa-
miner les résultats auxquels conduit une pareille constatation.
Lynch rappelle que son ami, M. E. C. Gonybeare, l’a rendu
attentif au fait que, dans les évangiles arméniens, dalmate est
synonyme de latin. D’autre part, Agathange raconte au chap. cxxvi
de son histoire que le roi d’Arménie Tiridate partit avec une
nombreuse escorte et «voyageant promptement et par terre et
par mer, ils arrivèrent enfin en Italie, dans la province des Dal-
Armeuia. Travels and studies. . . (London, 1901), I, p. 3oo, n. u.
Cf. Lasglois, Collection. . ., I, p. 187-188.
(ViO CüiMPAHAISO^ AVEC LES DIVERS TEXTES.
mates, et à la ville capitale de Romew. Langlois a soin d’expli-
quer en note (^Collection. . . , I, p. 1 88 , n. i) que r^les historiens
anciens de l’Arménie donnent assez souvent le nom de Dalmates
aux Latins, probablement parce qu’à cette époque, il y eut plu-
sieurs empereurs d’origine illyrienne ». La chose en soi est pos-
sible; mais le même Langlois a eu soin de prévenir son lecteur
(Collection. . ., I, p. i85, n. 4) «que le texte (d’Agathange)
qui nous est parvenu est postérieur de plusieurs siècles à la
rédaction primitive». C’est dire que l’on a affaire à un texte pos-
térieur de plusieurs siècles à Constantin et à Tiridate (début du
iv“ siècle).
L’excellente édition d’Agathange, donnée par G. Têr-Mkrt-
tchean et St. Kanayeants^^), porte que les voyageurs «atteignirent
le pays des Italiatsiq, le territoire des Dalmatatsiq, dans la ville-
résidence-royale des Hrômayétsiq», <Çtuuufbl^^
^'\inujjJjujgi-ng , jlrpl^^fÎL *^\uifjiliuiniugLny , jt p^iut^uJLn^
ftiul^ujÿ nildu^lrÿuny . 11 n’est donc pas question
de Rome, mais de la résidence royale. On regrettera sans doute
qu’Agalhange n’ait pas donné le nom de cette capitale. 11 s’agit
peut-être de Serdique, résidence de l’empereur Constantin en
lllyrie et l’on sait que la Dalmatie était la praefectura per lUy-
ricum (^4
Quoi qu’il en soit, les traducteurs arméniens de l’Evangile
emploient le mot dalmate comme synonyme de latin.
Une première constatation s’impose : au moment où a été tra-
duit le texte arménien de l’Evangile, on parlait latin en Dalmatie.
Les provinces du nord de l’Adriatique et jusqu’à l’embouchure
du Danube étaient, au moins officiellement, de langue latine, et
non grecque.
Il y a lieu , dès lors , de se demander si cette manière singu-
lière de désigner le latin ne daterait pas en quelque mesure la
traduction arménienne. Y a-t-il eu quelque période où, à Byzance,
, muiinJhuPpL'lJ ^uijag . . (1 iHÎS , I9O9), p. 46o.
Lynch, Armenia. . ., 1, p. 3oo.
Lynch, oyj. cil., p. 3oo, n. a.
DALiMATÉRÉN.
6/il
on pensait particulièrement à la Dalmatie quand il s’agissait de
l’Empire romain d’Occident?
La Dalmatie, qui s’était révoltée l’an 9 de J.-C., n’avait pas
tardé à être soumise. Après la chute de l’empire d’Occident
(4-76), elle fut conquise par les Goths. La mort de Népos fit
oublier à Zénon l’Occident les Romains furent bientôt dépos-
sédés de toutes leurs possessions à l’ouest des Alpes. «Après s’être
assuré. . . l’alliance des grandes royautés barbares voisines de
l’Italie, Odoacre s’occupa du petit Etat dalmate, dont le comte
Ovida, meurtrier de Népos, s’était fait proclamer roi. Depuis
que Marcellinus l’avait rendue indépendante, la Dalmatie n'avait
point cessé d’être un nid de Romains mécontents, et un instru-
ment de discorde sous la main dès empereurs orientaux : Odoacre
voulut la rattacher à l’Italie. Il conduisit cette entreprise en per-
sonne, battit le comte Ovida, le tua; et Salone, gouvernée par
un officier italien, ne fut plus pour Ravenne une menace perma-
nente
La Dalmatie a toujours été une province de langue latine. 11
y a un moment où l’expression «dalmatérên d s’applique particu-
lièrement bien : c’est celui où Justinien (5 27-665) réunit la
Dalmatie à l’empire de Constantinople. C’est donc après 627
qu’on a pu songera appeler le latin du dalmate, car il s’est trouvé
à ce moment que l’Empire d’Orient comprenait une province de
langue latine.
Le v' siècle avait marqué la chute de l’empire d’Occident; les
provinces se désagrègent et l’empire d’Orient s’en empare.
Rome, conquise par les Rarbares, ne compte plus aux yeux de
Ryzance, qui la tient pour complètement barbare.
La grande influence de Justinien explique la traduction armé-
nienne. La première influence serait orthodoxe, et lorsque, an
vu' siècle, l’empire byzantin eut les difficultés (|uc l’on sait,
l’Arménie se trouva sous des influences orientales; elle devient
Cf. Araédée Tiiibruy, Hécils de l’hi.stoire romaine au v" siècle. Derniers
temps de l’empire d’Occidenl. . . (Paris, 1860), p. agd et suiv.
Amédée Thierry, op. rii., p. a()().
/il
COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
monophysite par suite de son contact avec les églises orientales.
C’est ce qui fait la valeur extraordinaire de VHistoire d’Héraclius,
de Sebêos. On a affaire à des textes arméniens réels, qui racontent
des faits contemporains. On sent que Thistorien rapporte des
événements qu’il connaît et qui ne sont pas, pour lui et ses lec-
leurs, de vieilles affaires.
Du coup, la traduction arménienne de l’Evangile peut être
datée avec assez de vraisemblance, d’une époque postérieure à
l’avènement de Justinien , soit du milieu du vf siècle. Et si cette
datation se trouve être vérifiée, la question devient oiseuse de
rechercher ou d’admettre une influence syriaque.
CONCLUSION.
Le texte arménien présente quelques ressemblances avec le
vieux syriaque. Mais les écarts sont tels que l’on ne saurait
conclure à une traduction opérée sur ce texte syriaque ancien
(Sinaiticus de M”* Lewis).
Du reste, tous les faits concordent pour établir que la traduc-
tion arménienne, telle quelle est fixée, a été faite sur un original
grec. A cet égard, la tradition arménienne du Grand Koriun
et de Lazar de Pharbi est entièrement confirmée. Et l’on n’a
trouvé aucune trace du fait qui a été parfois supposé d’une
première traduction faite sur le texte syriaque, puis revisée sur
le grec.
On peut même déterminer sur quel type de textes grecs a été
faite la traduction arménienne.
Les ressemblances entre l’arménien et les manuscrits grecs tels
que L (viii® siècle), M (ix® siècle), F (844 J. -G.), Il (ix® siècle)
sont balancées par des dissemblances.
Par contre, l’arménien présente des ressemblances frappantes
avec le texte de manuscrits grecs d’Asie Mineure, l’Evangile de
Koridetbi et le Codex Bezae. Géographiquement, la chose s’ex-
plique bien.
On sait du reste que les manuscrits sont tous plus ou moins
croisés avec des manuscrits d’autres familles.
Le Codex Bezae ne coïncide pas exactement avec le manuscrit
• de Koridetbi, et le manuscrit sur lequel a été faite la traduction
arménienne, tout en étant d’un type analogue, ne concorde
exactement ni avec l’un ni avec l’autre de ces manuscrits. Les
divergences que l’on relève entre l’arménien d’une part et D ou
0, ou les deux ensemble, d’autre part, ne sont pas d’un ordre
différent de celles que l’on observe entre D et 0.
Le texte grec sur lequel on a traduit ajoute une unité aux
manuscrits du type f de von Soden et, comme l’ont montré les
exemples cités, une unité qui ne le cède pas en intérêt aux plus
anciens manuscrits de ce type.
G'i/i COMPARAISON AVEC LES DIVERS TEXTES.
La traduction arménienne, que la tradition attribue au
v® siècle, est peut-être seulement du vP ; l’expression «en dal-
mate w pour dire « en latin n s’expliquerait bien à cette date , on
l’a vu p. 689. Mais, quelle qu’en soit la date exacte, elle révèle
un exemplaire curieux du texte oriental de l’Evangile grec.
Du reste, les manuscrits que l’on possède de l’Evangile armé-
nien ne remontent pas au delà du ix® siècle; il est donc impossible
de déterminer dans quelle mesure la traduction originelle a pu
être revisée entre le moment où elle a été faite et celui où ont
été copiés les manuscrits. Les divergences que l’on observe
entre la traduction arménienne et les manuscrits du groupe I de
von Soden peuvent s’expliquer par des révisions faites entre
l’époque du premier traducteur’ et le ix® siècle.
Deux points sont acquis : la traduction arménienne a été faite
sur un texte grec, et ce texte était du type représenté par le
Codex Bezae et l’Evangile de Koridethi.
TABLE DES MATIÈRES.
Pages.
Avant-propos.. i
Abruti ATioNs v
Bibliographie (ordre chronologique) xi
Index de la Bibliographie ;
A. — Auteurs (ordre alphabétique) xxiv
B. — Matière (ordre alphabétique) xxv
Introddction historique :
Chapitre Premier. — Données historiques sur la question chez les au-
teurs arméniens anciens xxvii
Chapitre II. — Le problème envisagé par les modernes xxxiv
PREMIERE PARTIE.
Chapitre Premier. — Quel est le texte arménien sur lequel on opère. ... i
Groupe Z . . i
Groupe Mq a
Manuscrit Mq e
I. Fautes de copiste 3
II. Variantes portant sur la place des mots 5
III. Variantes portant sur le sens des mots q
IV. Lacunes ou expressions complémentaires i5
V. Variantes orthographiques. — Procédé de traduction 96
VI. Corrections apparemment arbitraires èo
Manuscrit 11
Légèretés. — Négligences /i8
Particularités grammaticales èq
646 TABLE DES MATIÈRES.
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec 5o
Manuscrit A 67
Légèretés. — Négligences 57
Particularités grammaticales ou orthographiques 58
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec 74
Manuscrit C 9.3
Particularités grammaticales ou orthographiques 9/1
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec 1 q/j
Chapitre II. — Variations offertes par les bons manuscrits arméniens
(groupe Z) 168
Manuscrit M 168
Manuscrit £339 - 169
Manuscrit B 169
Manuscrit D 169
Manuscrit E 169
Groupe Z. — Caractéristiquè générale et particularités 170
Manuscrit F. — Légèretés. — Omissions. — Fautes de copiste .... 371
Particularités grammaticales et orthographiques 378
Variantes arbitraires ou Révisions sur le grec 388
Groupe Z. — Conclusion 3 1 è
DEUXIÈME PARTIE.
Comparaison de la version arménienne avec le texte grec et les autres
VERSIONS 817
Chapitre Premier. — De l’hypothèse d’une version faite sur le latin 817
Chapitre II. — De l’hypothèse d’une version faite sur le syriaque. ...... ZüU
Accord de l’arménien avec le syriaque 837
Désaccord entre l’arménien et le syriaque 33o
Accord entre l’arménien et la Pechitto 889
Désaccord entre l’arménien et la Pechitto 343
Accord entre l’arménien et le vieux syriaque 353
Désaccord entre l’arménien et le vieux syriaque 356
TABLE DES MATIÈRES. 6^7
Chapitre III. — La technique de la traduction 4o3
L’arménien semble calqué sur le grec ho h
Erreurs. — Contre sens 4aa
Sémitismes hüh
Procédé de traduction h^q
Les noms propres. 48i
Divergences 558
Chapitre IV. — Examen des variantes portant sur le fond 569
La date de la traduction. Dalmatérên 638
Conclusion 643
' ' ” ' ' * ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ‘ ' '■''‘^'**<* rtrv^‘.ii»11(i*J
', , ■ ’ ' ■\<-r >'-'f- .' ..>(!*•«■ n'ifhoàr- • .. ^
,. Ji j Y ’ ■ ■■• • ’ .‘ ■ ■• •'.'■■'■*^* i ■ < ., V-v r.-'. ^'!ji].)jrft.nv!< •'■
^ ■•■••■.<■• ..'•■f.’W frl-4(|(>î<j- (‘(KÔjTiifl.i '. ._ A*;
r^'. ••”•■.■ ” •'''■' •.•■■-) •'• V -, '^'ï^üS.- ; . , ,•; . ; .-î' ^ M „'j(I
i'i’i Vijrmt 'ij'llfft iWhO(| >\lll,:îjtl')' ^ .fi H.,ï«:aifd
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• ' ■ *•'
•■v ^ U , • ^ ■,
; ■-., :■ ■^.•;' i
Lü-m.- " "K.
■'' ■■ 'V ■
VDDITÏONS ET CORRECTIONS.
P. VIII, an lien de : Tischeu, Use: : Tischentlorf.
J’, V , 1. 6 , au lieu de ; 1 1’’ P, lisez : I* I** P.
P. LUI, 1. 87, au lieu de : )wai>. (Pechilto), lisez ; (sy").
P. i65, 1. 18-19, au lieu de : il entre, lise: : il entra.
P. 819, 1. 5-6, au lieii de : wai'Tat», lisez : zscLacis.
P. 487, 1. i/4-i5; au lieu de : ttlocavit»), lise: : irprolongavit, pro-
traxitj).
P. '465, 1. 90, au lieu de ; violemment, lisez : excessivement.
P. ^169, 1. 6, au lieu de : ni ne donnent en mariage, lisez: ni ne sont
données en mariage. ^
P. 478, 1. 17, au lieu de: forte, lisez: sorte.
P. 545 , 1. '24, au lieu de : les hommes de Ninoié, lisez : les hommes Nini-
vites. Le syr. a l’ethnique comme l’arm, et le grec.
P. 55 1, 1. 9. Le syriaque a la périphrase (r >na/son des Samaritains» , ce
qui ajoute un argument en laveur de notre thèse.
P. 578 , 1. 5 , au lieu de: fils de Mariam, lisez: mari de Mariam.
P. 584, 1. 97, au lieu de : vous serez accablés, lisez: vous serez conduits.
P. 585, 1. 2, traduire ainsi l’ai'ménien : fret si dans celle-ci ils persécutent
vous, fuyez dans une autre».
P. 589, 1. 80, au lieu de : des autres grecs, lisez : de certains mss. grecs,
P. 589, 1. 81, au lieu de : L cif, lisez: Lucit.
P. 601, 1. 11, au lieu de : sy h*, lisez : sy*"*.
P. 618,1. 18 , lire : rrd'accord avec le syr. et avec hui Seorepa opoia av-n;
en AX une 9, etc., (m ont aOrt;).
P. 695, 1. 88, au lieu de : ooSeis, lisez : ovSs iô'.
P. 634,1. i3 (Mc, i, i4): om. caH^'-’-bo r” lat syW.
Date Due
faculti
f
f ,hCU l '
»
p\tyco\:^
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1
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