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Full text of "Le trésor des pianistes : collection des uvres choisies de maitres de tous les pays et de toutes les époques depuis le XVIe siècle jusqu'a la moitié du XIXe; accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d'observations sur le caractère d'exécution qui convient a chaque auteur, des règles de l'appogiature, d'explications et d'exemples propres a faciliter l'intelligence des divers signes d'agrement, etc. / c recueillies et transcrites en notation moderne par Aristide Farrenc avec le concours de Mme. Louise Farrenc"

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Digitized  by  the  Internet  Archive 

in  2010  with  funding  from 

Univers ity  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/letrsordespian6814farr 


LE 


TRESOR  des  PIANISTES 


14me    LIVRAISON. 


Jean   MATTHESON 


Louis  van  BEETHOVEN 


Jacques  FROBERGER 


Pièces  diverses. 

Sonate  (W.  109. 
Sonate  Oeuv.  110. 
Sonate  o-uv.  ni. 

Huit  Toccates. 
Six  Suites. 


Georges  ALBRECHTSBERGER —  Dix-huit  Fugues. 

J.  N.  H  U  MM  EL Rondeau  brillant,  Csuv.  10a 

.  Sonate  Ouv.i3. 

Chrétien  FASCH Deux  Sonates  et  une  Pièce. 

Théophile  GOLDBERG Prélude  et  Fugue. 


M"?1'  V»e    L.  FARRESC,  EDITEUR 
Rue  Taitbout,10. 


LONDRES 

CRAMER,  BEALE  ET  VOOD.2W,) 

SCHOTT  ET  Ci»  159,         ) 


Régent  S! 


PARIS. 


1868. 


C.  PRILIPP,   EDITEUR    DE     MUSIQUE 
Boulevart  des  Italiens,  19. 

leipzk; 

BREITKOPF     ET      HAERTEL 
Universitaets  Strasse  goldner   Baer. 


?  d  /rto, 


LISTE  DES  SOUSCRIPTEURS 


FRANCE. 


PARIS.  ,       . 

Exempt. 

Le   Ministre  de  la   maison  de  l'Empereur  et   des 
Beaux-Arts 10 

Le  Conservatoire  impérial  de  musique 3 

Alexandre  (M.  Alfred),  vice-président  au  tribunal  de 
la  Seine 1 

Auber  (M.  Daniel-François-Esprit),  directeur  du  Conser- 
vatoire impérial  de  musique , 

Aunier  (M"e  Alexandrins) 

Barbet-Massin  (M") ,  née  Guenepin 

Béguin-Salomon  (Mmo  Louise),  professeur  de  piano 

Benoist  (M.  François),  professeur  d'orgue  au  Conserva 


toire. 


Bouton  (M™  Pauline) 

Busserole  (M.),  conseiller  à  la  Cour  impériale 

Bczin  (M.) 

Caff4relli  (M.  le  comte) 

Camus  (M.  Emile),  docteur  en  médecine 

Canneva  (M.  A.) 

Cassard   (  Mme  ) 

Catalan  (M.) 

Chesnay-Beaumetz  (Mm),  professeur  de  piano 

Clermont   (M.  de) 

Coizeau  (M.  Jean-Benjamin),  docteur  en  médecine 

Colin  (M"°  Marie),  professeur  de  piano 

Cocrcel  (M.  Valentin  de) 

Courtat  (M.),  chef  de  bureau  au  ministère  des  affaires 
étrangères 

Damcke  (M.  Berthold),  compositeur 

Dargent  (Mmo  Marie) 

Delate  fils  (M.  E.) 

Delore  (M"") 

Déroche  (M™") 

Didot  (M.  Paul) 

Donne  (M"e  Louise) 

Dorus  (M.  Louis',  première  flûte  à  l'Académie  impériale 
de  musique  et  à  la  Société  des  concerts,  professeur  au 
Conservatoire 

Drolenvaux  (M"°  Hélène) 

Dumoustier  (M.  Léon) 


Durand  (  Mm"  Jules) 

Érard  (Mm«  Veuve) 

Escudier-Kastner  (Mme  Bosa),  pianiste  de  S.  M.  l'Impéra- 
trice d'Autriche 

Estignard  (Mm°  M.) 

Filippi  (M.  Joseph  de),  professeur  de  langue  et  de  litté- 
rature italiennes 

Franck  (Mlu  Léonie) 

Gevaert  (M.  F. -A.),  compositeur 

Gouffé  (M.  Achille),  première  contrebasse  à  l'Académie 
impériale  de  musique  et  à  la  Société  des  concerts. . . . 

Guidou  (M.),  avoué 

Hadamard  (Mme) 

Hamot  (M"°) 

Hecht  (M.  Mtrtil) 

Hulot  (M.),  directeur  des  timbres-poste 

Kastner  (M.  Georges),  membre  de  l'Institut  de  France. 

Lambert  (M.  l'abbé  Edmond) 

Lavenat  (M.  Victor  de)  ,  conseiller  d'État 

Leclercq  (  M.  Louis) ,. 

Lecocq  (M"cs  Caroline  et  Louise) 

Lecointe  (M"e  Adèle) 

Le  Couppey  (M.  Félix),  professeur  de  piano  au  Conserva- 
toire impérial 

Legouix  (M.  Napoléon),  éditeur  de  musique 

Lemoine  (M.  Achille),  éditeur  de  musique 

Leturc  (Mme  Achille) 

Lévy  (M11c  Caroline),  professeur  de  piano 

Malden  (Mlle  JosÈruE  de) 

Mannrerguer  (M"") 

Marit  (Mme  Ernestine) 

MAnMONTEL  (M.  A.),  professeur  de  piano  au  Conservatoire 
impérial 

Menvielle  (M"") 

Monduit  (M"e  Jeanne) 

Mongin  (M"e  Marie),  professeur  de  piano 

Navoit  (M1"  Paul) , 

Neukomm  (M.  Antoine) 

Norblin  (M.  Emile),  de  l'Académie  impériale  demusique. 


PARIS. 

Ex" 

Pajot  (M.  Henri) 

Pascal  (M.  Edouard) 

Paul  (M"«  F.) 

Pfeiffer  (M.  Georges),  professeur  de  piano 

Pierson-Bodin  (M"'),  professeur  de  piano  et  de  chant. . 

Pont  (M.  le  comte  du) 

Pdissan  (M.),  conseiller  à  la  Cour  impériale 

Refuge  ( M.  de) 

Riglet  (Mm0  Victor  ) 

Riottot  (M1"  Pauline),  professeur  de  piano 

Robin  (Mm°  Adolphe)    

Rothschild  (M1"'  la  baronne  Natiianiel  de  ) 

Rozan  (  M™) 

R.  Z.  (M.),  chez  M.  Borrani,  libraire 

Sayaud  (M.  Augustin),  profesr  d'harmonie  au  Cons'". 

Serrier  (M.),  organisle  et  compositeur 

Steuttel  (M.) 

Tardieu  deMalleville  (M""),  professeur  de  piano 

Tellefsen  (M.  T.-D.-A.),  professeur  de  piano 

Tournière-Blondeau  (M.) 

Viardot-Garcia  (Mme  Pauline) 

Wagner  (M.  Charles),  professeur  de  piano 

Waill  (M1Ie  Eugénie) 

Wolff  (M.Auguste),  chef  de  la  maison  Pleyel  et  Wolff. . 

H  LOIS. 

Thilorier  (Mmo  G.) 

BOaJïiO«XB'>SUR-IVSEK. 

Aly  (M.  Charles),  professeur  de  musique 

Gretton  (M.  G.),  organiste : 

Guilmant  (M.  Alex.),  organiste  et  maître  de  chapelle. . 

Kennedy  (M"e  ) 

Vale   (Mme) 

CAKCASSOXWK. 

Germa,  née  de  Nugon  (Mmc  Caroline) 

Lacombe  (M.  Paul) 

Rolland  du  Roquan  (M.  Charles  de) 

Scheurer  (M.  Charles)  ,  organiste  de  la  cathédrale   .... 
CASTEEUJAUMARY. 

Vésian  (M.  Hyacinthe  de)  ,  avocat 

CHATEAU  ME  CERCA1HP  (Pas-de-Calais). 
Fourment  (M™'  la  baronne  de) 

CHATEAU  ME  FORMEiVTIIV  (Ca'vados). 

Saint-alban  (Mlle  Louise  de) 

CHATEAU-DE-VILIiETTE  (Aisne). 
Oarpentier  (M.  Stéphane) 


CHATEAU-THIERRY . 

Brésillion  (M .  ) 

CHERBOURG  (Hanche). 

Auradou  (M.G.-M.),  ingénieur  de  la  marine 

DOUAI. 
Boulvin  jM.Walter-Albert-Eugène),  prof,  de  musique. 

Lagrange  (M.  le  baron  de ) 

HOï. 

Brôlemann  (M.  Arthur) 

Hainl  (M"?  Alice) 

Montgolfier  (Mme  Jenny),  professeur  de  piano 

Rivet  (M.  Théodore) 

MARSEILLE. 

Le  Conservatoire  de  musique 

MELYILLE-KOUPDLLIÈRES  (Eure). 

Assegond  (M.  Casimir) 

MONTAUBAItT. 

Gironde  (M„,c  la  vicomtesse  Henry  de) 

MONTPELLIER. 

Adhemar  (M.  le  comte  Roger  d') 

Chabert  (M.) 

GlNIEZ   (  M  ) 

Laurens  (M.  Joseph-Bonatenture)  ,  agent  comptable  de 

la  Facullé  de  médecine 

MUSEAUX,  près  VAEEKJÇAA  (Indre). 

JOURNEL  (M'nc  ALÏHONSINE) 

ariORT. 

Frappier  (M"6  Alfred) 

PARC  ME  SAIÎÏT-MAUR  (Seine). 
Louis,  néeLoizELLiER  (Mmc  Emile), professeur  de  piano. . 

PERPIGNAN. 
Baille  (M. Gabriel),  organiste  et  direcleur  de  l'Orphéon. 

Sèbe  (M.  A.) 

RIBEMONT  (Aisne). 
Bonjour  (Mlk  Caroline) 

UA  ROCHELLE. 

VlNCENS  (Mme) 

SAINT- LO  (Manche). 

Auvray  (M™0  Louis) 

Chevreux  (Mmo  Zoé),  professeur  de  piano 

TOULON. 

Nègre  (M"'  Rose) 

TOULOUSE. 

Martin  fils  aîné  (M.),  éditeur  de  musique 

LE  VERGER  ^Maine-et-Loire). 
Verger  (Mme  la  baronne  du) = . . .  . 

AESOUL. 
Parrot  (M.),  avocat 


te» 


3     — 


ETRANGER. 


BERLIN. 

Exempt 

Wagner  (M.  Richard),  docteur  en  médecine. . 1 

BOLOGNE. 

Le  Lycée  communal 

Gajani  (M.  Giovanni),  compositeur  et  professeur  de  piano 

Hercolani  (M""»  la  princesse  Maria) 

Simonetti  (Mme  la  princesse  Teresa-Angelelli) 

Zucciiini-Brunetti  (M""  la  comtesse) 

Zucchini  (M™  la  comtesse  Matilde) 

BRESCIA. 

Franchi  (Gaetano),  professeur 1 

BRUXELLES. 

Le  Conservatoire  royal  de  musique 1 

Fétis  (M.  Joseph-François),  maître  de  chapelle  de  S.  M. 
le  roi  des  Belges,  et  directeur  du  Conservatoire  royal 

de  musique 1 

Dupont  (M.),  professeur  de  piano  au  Conservatoire  royal 

de  musique 1 

Jefferys  (M.  P.-J.-H.) 1 

Hauman  (M.  Adolphe) 1 

Lavallée  (M.) 1 

Lemmens  (M.),  professeur  d'orgue  au  Conservatoire 1 

Vautier  (M.),  juge  au  Tribunal  de  première  instance. . .     1 
CALCUTTA. 

0.  von  Ernsthausen,  Esqre 1 

CATANE. 

Frataccia  (M.  Giacoho),  libraire 1 

CHICHESTER  (Angleterre). 

Rev.  Edward  ^Emilius  Goddard,  M.  A.  Cantab 1 

MIEFELD. 
Beckerath  (  M.  W°  VON  ) 1 


GAND. 

Le  Conservatoire  de  musique 

Heynderies  (M.  Max)  ,  professeur  de  piano  au  Conserva- 
toire      

KICHENEV  (Bessarabie). 

Abaza  (M.  Valérien  d') 

LEIPZIG. 
Moscheles  (M.Ignace),  compositeur,  professeur  de  piano 

au  Conservatoire  de  musique 

LIÈGE. 
Terri  (M.  L.),  professeur  de  chant  au  Conservatoire  de 

musique 

LISBONNE. 

Masoni  (M.  E.),  pianiste-compositeur 

LONDRES. 
Benedict  (M.  Jules),  compositeur  et  professeur  de  piano. 

Broadwood  (M.  H. -F.) 

Chappel  (M.  Arthur) 

Egville  (  M.  Louis  d') 

Ella  (M.  J.) 

Ewer  and  C°  (MM.  J.-J.),  éditeurs  de  musique 

Lonsdale  (M.  C.) 

Marshall  (Julian),  esq 

Pauer  (M.  Ernest),    professeur  de  piano  à  l'Académie 

royale  de  musique 

Rimbault  (le  docteur  Ëdouard-F.),  LL.  D.,  membre  de 
l'Académie  royale  de  musiquede  Stockholm,  etc.,  etc. 

Sciiott  et  C°  (MM.),  éditeurs  de  musique . 

Whittingham  (M.  Alfred),  dealer  in  Rare  Music 

MANCHESTER. 

Halle  (M.  Charles)  ,  professeur  de  piano 

MOSCOU. 

Honnoré  (M.  Léon),  professeur  de  piano 

RIO  DE  JANEIRO. 
SCHM0LL     (M.) • 


LE  TRÉSOR  DES  PIANISTES. 

Article  de  M.  F.-J.  Fétis  ,  maître  de  chapelle  de  S.  M.  le  roi  des  Belges,  et  directeur 
du  Conservatoire  royal  de  musique  de  Bruxelles  ,  extrait  du  journal  Revue  et  Gazette 
musicale  de  Paris. 


(9  Février  1868;  H'  6. 


LE   TRÉSOR  DES   PIANISTES, 

11e   ET   12e   LIVRAISONS. 

Un  meilleur  titre  que  Trésor  des  Pianistes  n'aurait  pu  être 
trouvé  pour  la  splendide  collection  des  chefs-d'œuvre  dont  la 
publication  a  été  commencée  par  feu  notre  excellent  ami 
Aristide  Farrenc,  et  que  sa  veuve,  si  digne  d'intérêt  par  son 
talent  viril  de  compositeur  et  par  les  résultats  de  son  ensei- 
gnement, continue  avec  autant  de  goût  et  d'intelligence  que 
d'abnégation.  Les  éloges  que  j'ai  donnés  à  cette  courageuse 
entreprise  dans  les  comptes  rendus  du  contenu  des  dix  pre- 
mières livraisons  ont  été  de  nouveau  justifiés  par  les  onzième 
et  douzième,  où  se  trouvent  réunies  des  compositions  d'une 
haute  valeur,  dont  la  plupart  sont  aujourd'hui  si  rares,  qu'il 
serait  à  peu  près  impossible  d'en  prendre  connaissance  si  l'é- 
diteur du  Trésor  des  Pianistes  ne  les  avait  remises  en  lu- 
mière. 

Le  volume  de  la  onzième  livraison  renferme  :  1°  cinq 
sonates  et  quatre  rondos  pour  clavecin,  10e  recueil  d'Emma- 
nuel Bach  ;  2°  onze  sonates  de  clavecin,  en  deux  suites,  par 
Christophe  Nichelmann;  3°  seize  pièces  de  Dominique  Scar- 
latti  (n°  78  à  94);  4°  cinq  caprices  et  six  suites  de  Jacques 
Froberger,  dont  la  vie  fut  un  roman,  et  le  talent  un  digne 
précurseur  de  Jean-Sébastien  Bach  ;  S0  et  enfin,  la  première 
partie  du  premier  œuvre  de  musique  de  clavecin  de  ce  grand 
Bach,  consistant  en  exercices  divisés  en  six  suites. 

Dans  la  douzième  livraison  se  trouvent  :  1°  le  troisième 
livre  des  pièces  de  clavecin  de  François  Couperin;  2°  une 
toccate  de  Jean  Kuhnau;  3°  introduction  et  rondo  par  J.-N. 
Hummel,  pour  piano,  op.  19;  4°  diverses  pièces  de  clavecin, 
2e  et  3e  recueils  de  Philippe  Kirnberger;  5°  deux  sonates  de 
Vollràth  Bnttstedt;  6°  six  préludes  et  fugues  par  Ernest  Eber- 
lin  ;  7°  la  sonate,  œuvre  lui,  et  la  grande  sonate,  œuvre  106, 
de  Beethoven.  C'est  le  monde  de  la  musique  traversé  d'un 
pôle  à  l'autre. 

Les  lecteurs  de  la  Revue  et  Gazette  musicale  n'attendent 
pas  de  moi,  sans  doute,  une  analyse  suivie  de  tant  d'œuvres 
de  styles  si  différents;  je  me  bornerai  à  l'aperçu  sommaire 
des  choses  les  moins  connues  aujourd'hui,  lesquelles,  n'eus- 
sent-elles pas  le  mérite  essentiel  qui  les  distingue,  seraient 
encore  dignes  d'intérêt,  ne  fût-ce  que  par  curiosité,  à  cause 
de  la  renommée  historique  de  leurs  auteurs  et  de  leur  rareté 
excessive. 

Je  n'ai  plus  d'éloges  nouveaux  à  donnera  Charles-Philippe- 
Emmanuel  Bach  ;  je  ne  pourrais  que  répéter  ce  que  j'ai  dit 
plusieurs  fois  du  sentiment  exquis  de  ce  grand  musicien  et  de  j 
son  génie  d'invention  dans  la  forme.  Je  ne  puis  cependant  I 
résister  au  désir  de  signaler  à  l'attention  des  artistes  la  cin- 
quième  sonate  de  ce  recueil  (en  fa  mineur),  où  tout  est  beau,  I 
original,  inspiré,  et  que  couronne  si  bien  la  fantaisie  en  ut  ! 
mineur  dont  elle  est  suivie.  Nichelmann,  qui  fut  attaché  à  la  I 
musique  du  roi  de  Prusse  Frédéric  II,  n'a  pas  laissé  un  des  [ 


grands  noms  qui  traversent  les  siècles.  Ses  inspirations  ne 
vont  pas  très-haut,  mais  elles  ont  du  charme,  une  certaine 
naïveté  gracieuse  et  de  l'élégance  dans  la  forme.  Il  était 
d'ailleurs  claveciniste,  et  sa  musique,  en  dépit  de  son  appa- 
rente simplicité,  n'est  pas  d'une  exécution  facile,  à  cause  de 
la  rapidité  des  mouvements.  La  troisième  sonate  de  son  pre- 
mier œuvre  (en  ut  mineur)  a  un  parfum  d'Emmanuel  Bach. 
Nichelmann  a  fait  un  livre  qui  a  pour  titre  :  La  Mélodie  consi- 
dérée en  elle-même  ainsi  que  dans  ses  propriétés  (1).  Il  avait  le 
droit  de  parler  sur  ce  sujet,  car  il  était  essentiellement  mélo- 
diste; ses  Lieder,  pleins  de  sentiment,  sont  répandus  dans 
les  recueils  de  son  temps.  Son  deuxième  œuvre  de  sonates  a 
paru  sous  ce  titre  naïf  :  Brevi  sonate  da  cembalo  all'uso  di  chi 
ama  il  cembalo,  massime  délie  Dame.  Massime  délie  Dame 
aurait  dû  procurer  un  succès  de  vogue  à  l'œuvre  de  Nichel- 
mann ;  mais  il  est  à  peu  près  certain  qu'il  n'en  vint  jamais  un 
exemplaire  en  France.  Imprimée  à  Nuremberg,  en  1749,  et 
quelques  années  plus  tard,  la  musique  de  cet  artiste  serait  à 
jamais  ignorée  si  M™e  Farrenc  ne  l'eût  fait  revivre  dans  sa 
belle  collection. 

Il  n'y  a  guère  de  pianiste  de  talent  aujourd'hui  qui  ne  con- 
sidère Dominique  Scarlatti  comme  un  homme  de  génie,  sauf 
ceux  de  l'école  échevelée  d'il  y  a  quelques  années,  qui  déjà 
sont  chauves,  et  ne  laisseront  rien  dont  on  se  souvienne.  Il 
paraît  donc  à  peu  près  inutile  de  parler  de  la  fécondité  d'ins- 
piration du  célèbre  claveciniste,  de  la  variété  de  ses  idées,  de 
î'originalilé  qui  a  fait  de  sa  musique  quelque  chose  à  part; 
mais  il  n'est  peut-être  pas  hors  de  propos  de  rappeler  que 
cette  musique  si  piquante  d'effet  est  l'œuvre  d'un  artiste  mort 
il  y  a  cent  onze  ans,  dans  un  âge  avancé. 

Artiste  de  premier  ordre,  par  l'habileté  dans  l'art  d'écrire 
comme  par  le  talent  d'exécution,  Froberger,  est  sans  aucun 
doute,  le  claveciniste  le  moins  connu  chez  Iesj  pianistes  de 
notre  époque;  cependant  il  fut,  ainsi  que  son  maître  Fresco- 
baldi,  le  créateur  de  la  grande  école  des  instruments  à  cla- 
vier ;  car  il  n'était  pas  moins  remarquable  dans  ses  improvi- 
sations sur  l'orgue  que  dans  ses  pièces  pour  le  clavicorde  et 
le  clavecin.  Bien  différent  des  artistes  de  notre  temps,  Fro- 
berger mourut  sans  avoir  rien  publié  de  ses  ouvrages.  Des 
admirateurs  de  son  talent  en  firent  imprimer  deux  recueils  à 
Mayence  après  son  décès,  en  1096  et  1714.  Les  exemplaires 
en  sont  si  rares,  que  j'ai  fait  chercher  en  vain  ces  ouvrages 
en  Allemagne,  depuis  un  grand  nombre  d'années.  Pour  les 
insérer  dans  son  Trésor  des  Pianistes,  Mmc  Farrenc  a  dû  en 
faire  prendre  des  copies  collationnées  d'après  les  exemplaires 
de  la  Bibliothèque  royale  de  Berlin. 

C'est  donc  dans  le  Trésor  des  Pianistes  que  les  pianistes 
peuvent  aujourd'hui  connaître  les  titres  de  Froberger  à  la 
grande  renommée  qu'il  obtint  de  son  temps  ;  mais  après,  avoir 
lu  et  exécuté  cette  musique  de  grande  école,  personne  ne 


(i)  Die  Mélodie  nach  ihr 
Danlzick,  1755. 


'•  Wtt 


old  als  nach   llircn  Eigenschaften, 


EXTRAIT  DE  LA  REVUE  ET  GAZETTE  MUSICALE  DE  PARIS. 


sera  tenté  de  lui  contester  la  légitimité  de  la  réputation  dont 
l'artiste  jouit  parmi  ses  contemporains.  Prédécesseur  de  Jean- 
Sébastien  Bach,  il  a,  comme  ce  grand  homme,  l'art  d'intro- 
duire dans  ses  caprices  fugues  des  épisodes  inattendus  dont 
s'accroît  l'intérêt  jusqu'à  la  fin  des  pièces.  L'harmonie,  riche, 
pure,  a  des  cadences  A'inganno  très-piquantes  et  d'heureuses 
modulations.  Comme  études  pour  les  pianistes,  cette  musique 
a  d'ailleurs  de  l'intérêt,  car  elle  offre  d'assez  grandes  difficul- 
tés d'exécution.  Dans  ses  suites,  Froberger  a  des  pièces  char- 
mantes parmi  ses  allemandes,  gigues,  courantes  et  saraban- 
des. La  sixième  suite  est  particulièrement  intéressante  par 
un  air  intitulé  la  Mayerin,  avec  cinq  variations,  une  courante 
et  une  sarabande  sur  le  même  thème. 

Les  suites  de  pièces  de  clavecin  de  Jean-Sébaslien  Bach, 
où  le  génie  du  maître  se  montre  à  chaque  page,  sont  moins 
connues  en  France  et  en  Belgique  que  ses  quarante-huit  pré- 
ludes et  fugues  du  clavecin  bien  tempéré  ;  j  e  ne  puis  donc  que 
féliciter  Mme  Farrenc  de  leur  avoir  donné  une  place  dans  son 
Trésor  des  Pianistes,  car  il  n'en  existe  pas,  je  crois,  d'édition 
française.  Comme  toute  sa  belle  collection,  la  sienne  est 
splendide  d'exécution  typographique  et  d'une  correction  irré- 
prochable. 

Tel  est  le  contenu  de  la  onzième  livraison  du  Trésor,  dont 
l'intérêt  peut  être  apprécié  par  ce  qui  vient  d'être  dit.  La 
douzième  livraison  n'est  pas  moins  digne  d'attention  par  la 
variété  de  style  des  maîtres  dont  les  compositions  y  sont 
réunies. 

Dans  les  comptes  rendus  des  premières  livraisons  du 
Trésor  des  Pianistes,  j'ai  dit  ce  qui  distingue  la  manière  de 
François  Couperin,  dit  le  grand  Couperin,  pour  le  distinguer 
des  autres  membres  de  sa  famille,  qui  étaient  néanmoins 
d'habiles  artistes.  Cette  manière,  plus  mélodique  que  celles 
de  maîtres  allemands  du  même  temps,  se  prononce  davantage 
dans  le  troisième  livre  que  dans  les  deux  précédents.  C'est  ce 
troisième  livre  que  Mme  Farrenc  a  reproduit  dans  la  douzième 
livraison  de  sa  collection.  Suivant  l'usage  de  son  temps  en 
France,  Couperin  ne  se  bornait  pas,  comme  les  clavecinistes 
de  l'Allemagne,  à  composer  ses  suites  de  préludes,  alle- 
mandes, courantes,  sarabandes,  gigues  et  autres  mouvements 
de  danse;  il  leur  donnait  des  titres  de  fantaisie  que  le  carac- 
tère de  la  musique  n'explique  guère,  et  dont  quelques-uns  ne 
sont  pas  exempts  de  ridicule,  comme  la  Pudeur  sous  le  do- 
mino couleur  de  rose,  l'Ardeur  sous  le  domino  couleur  d'in- 
carnat, l'Espérance  sous  le  domino  vert,  la  Persévérance  sous 
le  domino  gris  de  lin,  et  d'autres  de  ce  genre.  Il  est  évident 
que  la  musique  n'a  rien  à  faire  avec  ces  fadaises  ;  mais,  laissant 
à  part  le  mauvais  goût  de  ces  inscriptions  qui  appartenait  à 
la  mode  du  temps  de  la  régence,  on  comprend  que,  libre  de 
ses  allures  dans  cette  voie  de  fantaisie,  au  lieu  de  s'astreindre 
aux  mouvements  déterminés  de  certaines  danses,  le  talent  de 
Couperin  devait  se  manifester  avec  plus  d'originalité  et  de 
variété.  Telles  sont  en  réalité  les  qualités  qui  distinguent  émi- 
nemment ses  œuvres  et  leur  assurent  une  place  très-hono- 
rable parmi  les  monuments  de  l'histoire  de  l'art.  Couperin  n'a 
pas  la  force  d'harmonie  de  la  grande  école  allemande  de  son 
temps;  mais  il  aplus  de  grâce,  de  charme,  d'oppositions  heu- 
reuses dans  les  divers  caractères  de  ses  morceaux.  S'il  pro- 
cède jusqu'à  certain  point  de  l'école  française  de  Chambon  ■ 
nières,  il  a  bien  plus  d'abondance  d'idées,  plus  d'élégance 
dans  la  forme  que  ce  vieux  maître. 

Dans  mes  comptes  rendus  des  premières  livraisons  du  Tré- 


sor, j'ai  rendu  justice  au  mérite  considérable  des  compositions 
de  Jean  Ruhnau  pour  le  clavecin.  Aux  pièces  déjà  publiées  de 
cet  artiste  dans  cette  collection,  Mme  Farrenc  ajoute  ici  une 
toccate  très-digne  d'intérêt  par  le  caractère  dramatique  de 
toute  la  première  partie,  ainsi  que  par  l'élégance  du  mouve- 
ment fugué  dont  elle  est  suivie. 

L'introduction  et  rondo  de  Hummel,  qui  suit  cette  toccate, 
nous  introduit  dans  une  autre  province  du  monde  musical  : 
les  allures  y  sont  très-différentes  de  celles  que  nous  venons 
de  signaler.  Cette  composition  est  l'œuvre  dix-neuvième  de 
l'artiste;  je  ne  la  connaissais  pas  avant  de  la  voir  ici,  mais  j'y 
reconnais  pourtant  le  style  du  maître  :  cela  est  mélodique, 
gracieux  et  brillant  tour  à  tour  :  avec  cela  un  parfum  de  bonne 
harmonie  et  de  distinction  qui  se  sent  d'un  bout  à  l'autre. 

Des  menuets,  des  polonaises,  des  danses  de  divers  carac- 
tères, des  morceaux  sans  titres,  des  préludes  et  des  thèmes 
variés  composent  les  deuxième  et  troisième  recueils  des  piè- 
ces de  Kirnberger,  dont  j'ai  signalé  le  talent.  Tout  cela  compte 
déjà  plus  d'un  siècle  d'existence,  car  les  éditions  d'où 
Mme  Farrenc  a  tiré  ces  pièces  ont  paru  depuis  1761  jusqu'en 
1766.  Kirnberger  était  un  savant  musicien  connu  par  des 
traités  d'harmonie  et  de  contre-point  qui  ont  fait  sa  réputa- 
tion; cependant  il  méritait  davantage  par  ses  compositions, 
qui  sont  à  peine  connues  de  ses  compatriotes.  C'est  en  quel- 
qne  sorte  une  réhabilitation  que  Mme  Farrenc  procure  à  cet 
ancien  maître,  en  reproduisant  des  œuvres  d'un  mérite  réel 
tombées  dans  l'oubli. 

C'est  aussi  une  sorte  de  résurrection  que  la  nouvelle  pu- 
blication dans  le  Trésor  de  deux  sonates  de  Franz-Vollrath 
Buttstedt,  pauvre  organiste  d'un  comte  de  Weikersheim,  dans 
la  principauté  de  Hohenlohe.  Où  diable  le  talent  va-t-il  se  ni- 
cher? On  peut  le  demander  à  ce  propos,  car  le  talent  et  la 
distinction  ne  sont  pas  contestables  dans  ces  deux  sonates. 
Sans  vouloir  trop  insister  en  faveur  du  thème  des  génies  in- 
connus, on  ne  peut  nier  qu'il  a  existé  des  hommes  heureuse- 
ment doués  auxquels  il  n'a  manqué  que  d'être  placés  dans  un 
milieu  favorable  pour  développer  leurs  facultés  et  fixer  sur 
eux  l'attention  générale.  Tel  fut  le  pauvre  Buttstedt,  comme 
on  pourra  en  juger  par  l'exécution  de  ses  sonates. 

En  1747  parut  à  Augsbourg  un  recueil  intitulé  :  IX Toccate 
e  fugheper  l'Organo,  par  Jean-Ernest  Eberlin.  L'auteur,  dit 
Gerber,  était  porte-plat  et  maître  de  chapelle  de  l'archevêque 
de  Salzbourg.  En  vérité,  voilà  une  singulière  réunion  de  fonc- 
tions dans  le  même  homme.  Les  biographes  allemands  ne 
savent  rien  de  la  vie  de  ce  porte-plat,  qui  fut,  sans  aucun 
doute,  un  des  grands  musiciens  de  l'Allemagne  au  dix-hui- 
tième siècle,  quoiqu'on  n'en  eût  jamais  entendu  parler  en 
France.  Ce  fut  Clementi  qui,  dans  un  voyage  en  Bavière,  dé- 
couvrit l'œuvre  qui  constate  le  grand  talent  d'Eberlin;  et  le  fit 
connaître  en  s'empressant  de  le  publier  dans  sa  collection  de 
pièces  rares  des  grands  maîtres  pour  l'orgue  et  le  clavecin, 
qui  parut  à  Londres,  en  quatre  volumes.  Dès  ce  moment  l'at- 
tention des  artistes  se  fixa  sur  la  valeur  considérable  de  ces 
toccates  et  de  ces  fugues  dont  Mme  Farrenc  donne  aujourd'hui 
une  édition  nouvelle  et  qui  figureront  toujours  parmi  les  plus 
belles  choses  de  ce  genre. 

Je  n'ai  point  à  parler  ici  des  sonates  de  Beethoven,  œuvres 
101  et  106;  j'en  ai  dit  mon  sentiment  ailleurs;  mais  je  ne  puis 
que  louer  Mms  Farrenc  de  leur  avoir  donné  place  dans  sa  col- 
lection, qui  doit  présenter  l'art  sous  toutes  ses  formes. 

FÉTIS  père. 


NOTICE  BIOGRAPHIQUE 


JEAN  MATTHESON. 


Le  savant  musicien  qui  est  l'objet  de  cette  notice  ne  doit  être  considéré  ici  que  comme  compositeur  et 
claveciniste,  quoique  ses  travaux  les  plus  considérables  appartiennent  à  la  littérature  musicale.  Le  nombre 
de  ses  écrits  en  ce  genre  est  si  grand,  qu'on  a  peine  à  se  persuader  qu'ils  appartiennent  à  un  seul  homme  : 
ils  sont  à  la  fois  une  preuve  de  l'étendue  de  son  savoir  et  de  sa  prodigieuse  activité.  Les  plus  importantes  de 
ces  productions  seront  seules  citées  dans  cette  notice. 

Né  à  Hambourg,  le  28  septembre  1681,  Jean  Mattheson  apprit  la  musique  dès  ses  premières  années  et 
reçut  des  leçons  des  plus  habiles  maîtres  de  cette  ville,  Hanff,  Wohlag,  Brunmuller,  Prœtorius  et  Kœrner. 
A  l'âge  de  neuf  ans,  il  jouait  déjà  de  l'orgue  dans  plusieurs  églises  et  chantait  dans  les  concerts  des  morceaux 
de  sa  composition,  en  s'accompagnant  de  la  harpe.  Il  apprit  aussi  à  jouer  de  la  basse  de  viole,  du  violon,  de 
la  flûte  et  du  hautbois.  Ses  études  littéraires  commencèrent  en  1690.  Après  avoir  terminé  ses  humanités,  il 
suivit  un  cours  de  jurisprudence  et  apprit  les  langues  anglaise,  italienne  et  française.  Ce  fut  dans  le  même 
temps  que  Brunmuller,  Prœtorius  et  Kœrner  lui  enseignèrent  l'accompagnement  de  la  basse  continue,  le  contre- 
point et  la  fugue.  Il  reçut  aussi  des  leçons  de  chant  du  maître  de  chapelle  italien  Conradi.  Pendant  les  années 
1696  et  1697,  il  chanta  les  parties  de  soprano  à  l'opéra  de  Kiel.  De  retour  à  Hambourg,  il  donna  son  pre- 
mier opéra,  les  Pléiades,  qui  fut  représenté  en  1699  :  Mattheson  avait  alors  dix-huit  ans.  Vers  le  même 
temps,  il  entra  au  théâtre  de  sa  ville  natale  pour  y  chanter  les  rôles  de  ténor.  On  ignore  s'il  montra  quelque 
talent  dans  sa  carrière  dramatique.  En  1703,  il  se  lia  d'amitié  avec  Haendel,  qui  venait  d'arriver  à  Ham- 
bourg. Ils  firent  ensemble  le  voyage  de  Lubeck,  dans  le  but  de  concourir  pour  la  place  d'organiste  occupée 
jusqu'alors  par  Buxtehude;  mais  cet  artiste  célèbre  mettant  à  sa  retraite  la  condition  que  son  successeur 
épouserait  sa  fille,  Haendel  et  Mattheson  renoncèrent  à  cet  emploi,  dont  ils  étaient  dignes  par  leur 
talent. 

L'amitié  qui  unissait  Haendel  et  Mattheson  ne  se  démentit  pas  jusqu'à  la  fin  de  1704;  mais  le  5  décembre 
de  cette  année,  pendant  une  représentation  de  Cléopâtre,  troisième  opéra  de  ce  dernier,  Haendel  était  au 


2  JEAN  MATTHESON. 

clavecin  lorsque  Mattheson,  qui  jouait  le  rôle  d'Antoine  dans  son  ouvrage,  n'ayant  plus  à  paraître  dans  le 
troisième  acte,  revint  à  l'orchestre  et  voulut  reprendre  sa  place  de  conducteur,  conformément  à  l'usage  de 
l'Italie,  où  le  maître  est  au  clavecin  pendant  la  représentation  de  son  opéra;  mais  Haendel,  considérant 
comme  un  affront  pour  lui  la  prétention  de  son  ami,  ne  voulut  pas  céder  sa  place  au  clavier.  Furieux, 
Mattheson  l'entraîna  hors  du  théâtre  après  la  représentation.  Arrivés  dans  la  rue,  tous  deux  mirent  l'épée  à 
la  main,  et  là,  entourés  de  spectateurs  et  d'artistes  qui  les  avaient  suivis,  ils  se  battirent  avec  acharnement. 
C'en  était  fait  vraisemblablement  de  la  vie  de  Haendel  si  l'épée  de  Mattheson  n'eût  rencontré  sur  sa  poitrine 
un  large  bouton  de  métal  contre  lequel  elle  se  brisa.  Par  les  bons  offices  d'un  conseiller  de  la  ville  de  Ham- 
bourg, cette  affaire  n'eut  pas  de  suite,  et  les  jeunes  artistes  furent  réconciliés.  «  Le  30  décembre,  dit  Mattheson 
«  dans  un  de  ses  ouvrages  (1),  j'eus  l'honneur  d'avoir  Haendel  pour  hôte,  et  le  même  soir  nous  assistâmes  à 
«   la  répétition  de  son  opéra,  Almira,  après  quoi  nous  fûmes  meilleurs  amis  que  jamais.  » 

En  1705,  Mattheson  cessa  de  paraître  sur  la  scène.  Dans  la  même  année,  il  alla  à  Brunswick  pour  écrire 
la  musique  d'un  opéra  français,  intitulé:  le  Retour  de  V  Age  d'Or.  Déjà  il  ressentait  les  premières  atteintes 
d'une  surdité  qui  s'accrut  progressivement  et  qui  finit  par  devenir  complète.  De  retour  à  Hambourg,  il  fut 
nommé  gouverneur  des  fils  de  l'ambassadeur  d'Angleterre,  avec  qui  il  fit  plusieurs  voyages  à  Leipsig,  à 
Dresde  et  en  Hollande.  A  Harlem,  on  lui  offrit  la  place  d'organiste  avec  quinze  cents  florins  d'appointements  ; 
mais  il  ne  l'accepta  pas.  Le  père  de  son  pupille  lui  fit  ensuite  obtenir  l'emploi  de  secrétaire  de  la  légation 
anglaise.  En  1709,  il  épousa  la  fille  d'un  ecclésiastique  anglais.  Les  négociations  où  il  fut  employé  ayant  fait 
reconnaître  en  lui  autant  d'habileté  que  de  prudence,  il  obtint,  en  1712,  la  place  de  résident  par  intérim, 
après  la  mort  du  titulaire.  Depuis  plusieurs  années,  il  occupait  la  place  de  maître  de  chapelle  de  l'église 
Saint-Michel,  à  Hambourg  ;  mais  sa  surdité  l'obligea  à  demander  sa  retraite  en  1728;  elle  lui  fut  accordée 
avec  une  pension  dont  il  eut  la  jouissance  jusqu'à  sa  mort,  c'est-à-dire  pendant  trente-six  ans.  Il  cessa  de 
vivre  le  17  avril  1764,  à  l'âge  de  quatre-vingt-trois  ans.  Par  son  testament,  il  avait  légué  à  l'église  Saint- 
Michel  une  somme  de  quarante-quatre  mille  marcs,  pour  la  construction  d'un  grand  orgue  qui  fut  exécuté 
par  Hildebrand,  d'après  le  plan  de  Mattheson. 

Peu  d'hommes  ont  déployé  dans  leurs  travaux  autant  d'activité  que  ce  savant  musicien.  Nonobstant  ses 
occupations  multipliées,  ses  places  d'organiste  et  de  maître  de  chapelle,  ses  fonctions  de  secrétaire  de  léga- 
tion et  de  résident,  enfin,  les  leçons  qu'il  donnait  à  un  grand  nombre  d'élèves,  il  a  composé  beaucoup 
d'opéras,  d'oratorios,  de  cantates,  de  pièces  instrumentales  et  vocales  ;  il  a  écrit  une  prodigieuse  quantité  de 
livres,  de  journaux  et  de  pamphlets  relatifs  à  la  musique  ;  de  plus,  il  a  été  l'éditeur  ou  le  traducteur  de  beau- 
coup d'autres  ouvrages.  Sa  correspondance  était  d'ailleurs  si  étendue,  que  le  nombre  de  personnes  dont  il 
recevait  des  lettres,  et  à  qui  il  écrivait,  s'élevait  à  plus  de  deux  cents. 

Les  partitions  des  opéras  et  de  la  plupart  des  oratorios  de  Mattheson,  étant  restées  en  manuscrit,  comme 
toute  la  musique  allemande  de  son  temps,  se  sont  égarées.  Si  elles  existaient  à  Hambourg,  dans  quelque 
ancienne  collection,  elles  ont  dû  périr  dans  l'immense  incendie  qui  a  dévoré  la  plus  grande  partie  de  cette 
ville  en  1842.  Quoi  qu'il  en  soit,  dans  la  liste  de  ses  compositions,  on  remarque  celles  dont  voici  les  titres  : 
1°  les  Pléiades,  opéra  (allemand)  en  trois  actes;  Hambourg,  1699;  2°  Porsenna,  idem;  ibid.,  1702;  3°  la 
Mort  de  Pan,  idem  ;  ibid.,  1702;  4°  Cléopàtre,  idem  ;  ibid.,  1704  ;  5°  le  Retour  de.  F  Âge  d'Or;  Brunswick, 
1705;  6"  Boris;  Hambourg,  1710;  7°  Henri  IF,  roi  de  Castille;  ibid.,  1711.  On  a  publié  les  airs  choisis  de 
cet  opéra;  Hambourg,  1711;  8°  Prologo  per  il  re  Lodovico  XF,  1715;  9°  vingt-quatre  oratorios  composés 
pour  l'église  Sainte-Catherine  de  Hambourg,  et  exécutés  antérieurement  à  1728;  10°  Pièces  de  musique 
d'église  pour  le  jubilé  de  1717,  en  commémoration  de  la  réformation  de  Luther;  11°  Messe  de  requiem  à 

(1)  Grundlage  einer  Ekrenpforte,  p.  93. 


JEAN  MATTHESON.  3 

quatre  voix  et  orchestre,  exécutée  aux  funérailles  du  compositeur;  12°  Diverses  pièces  de  musique  pour  des 
cérémonies  funèbres,  pour  des  noces  et  d'autres  occasions,  au  nombre  d'environ  quinze  morceaux  ;  13°  Epice- 
dium,  musique  funèbre  pour  la  mort  du  roi  de  Suède,  Charles  XII,  achevée  le  26  février  1719.  De  toutes 
ces  productions,  je  ne  connais  que  l'oratorio  Der  fur  die  Sûnden  der  Welt  gemarlerte  Jésus  (Jésus  martyrisé 
pour  les  péchés  du  monde),  dont  la  partition  manuscrite  se  trouve  à  la  Bibliothèque  royale  de  Berlin.  Le  style 
de  cet  ouvrage  rappelle  la  manière  de  Keyser;  mais  on  n'y  reconnaît  pas  la  force  d'imagination  du  modèle. 
14°  Sérénade  pour  le  couronnement  du  roi  d'Angleterre  Georges  Ier,  publiée  à  Londres  en  1714  ;  15°  Odeon 
morale,  jucundumet  vitale,  recueil  de  pièces  de  chant,  paroles  et  musique  de  Mattheson;  Hambourg,  1751. 

Les  œuvres  de  musique  instrumentale  de  cet  artiste  sont  celles-ci  :  16°  douze  sonates  pour  deux  ou  trois 
flûtes;  Amsterdam,  1708,  trois  parties  in-fol.;  17°  sonates  pour  le  clavecin;  Hambourg,  1713;  18°  Monument 
harmonique,  consistant  en  douze  suitespour  le  clavecin;  Londres,  1714.  Ce  recueil,  gravé  sur  cuivre,  porte, 
sur  un  certain  nombre  d'exemplaires,  cet  autre  titre  :  Pièces  de  clavecin  en  deux  volumes,  contenant  des 
ouvertures,  préludes,  fugues  allemandes,  courentes  (sic),  sarabandes,  gigues  et  aires  (sic);  Londres,  J.-B. 
Fletcher,  1714,  in-fol.  Cet  ouvrage  classe  Mattheson  parmi  les  meilleurs  compositeurs  pour  le  clavecin;  on 
y  reconnaît  dans  la  plupart  des  pièces  un  maître  de  la  grande  école  allemande  du  dix-huitième  siècle. 
19o  Le  Langage  des  doigts,  recueil  de  fugues  pour  le  clavecin;  première  partie;  Hambourg,  1735;  deuxième 
partie;  ibid.,  1737. 

Les  écrits  de  Mattheson  sur  la  musique  se  divisent  en  théoriques,  didactiques,  historiques  et  polémiques. 
Ceux  de  la  seconde  et  de  la  troisième  classe  peuvent  seuls  intéresser  aujourd'hui  les  artistes  et  les  amateurs. 
On  n'en  citera  ici  que  les  principaux.  Le  premier  en  date  est  un  traité  de  l'accompagnement  sur  les  instru- 
ments à  clavier  de  la  basse  chiffrée,  appelée  autrefois  basse  continue.  Il  a  pour  titre  :  Exemplarische  Orgà- 
nisten-Probeim  Artikel  vom  General-Bass,  etc.  (science  pratique  de  la  basse  continue,  contenant  son  explica- 
tion, mêlée  de  vingt-quatre  exercices,  etc.);  Hambourg,  1710,  1  vol.  in-4°.  L'introduction  historique  de  ce 
livre  renferme  des  principes  d'harmonie,  mêlés  de  calculs  sur  les  proportions  numériques  des  intervalles  et 
sans  indication  de  la  génération  des  accords,  qui  ne  se  trouve  dans  aucun  traité  de  basse  continue  publié 
antérieurement  à  1722,  où  parut  le  livre  de  Rameau  sur  ce  sujet.  Le  reste  du  livre  est  composé  de  vingt- 
quatre  exercices  de  basse  chiffrée  où  l'on  ne  remarque  aucun  ordre  progressif;  chaque  exercice  est  suivi 
d'une  explication  plus  ou  moins  étendue  sur  les  diverses  circonstances  harmoniques  qui  s'y  rencontrent.  La 
deuxième  édition  de  l'ouvrage  de  Mattheson  a  pour  titre  :  Grosse  General-Bass-Schule  (grande  école  de  la 
basse  continue,  etc.);  il  s'y  trouve  des  augmentations  considérables,  qui  en  font  en  quelque  sorte  un  livre 
nouveau.  Un  autre  livre  de  Mattheson,  sur  le  même  sujet,  est  intitulé  :  Kleine  General-Bass-Schule  (petite 
école  de  la  basse  continue).  Ce  n'est  pas,  comme  on  pourrait  le  croire,  un  abrégé  de  l'ouvrage  précédent, 
mais  un  véritable  traité  d'harmonie,  précédé  des  éléments  de  la  musique  et  de  la  connaissance  du 
clavier. 

A  ces  écrits  théoriques  doit  se  joindre  un  autre  ouvrage  de  Mattheson  intitulé  :  Der  Vollkommene 
Kapellmeister,  etc.  (le  parfait  maître  de  chapelle,  etc.);  Hambourg,  1739,  in-fol.  Une  bonne  préface  sert 
d'introduction  à  ce  livre  qui  renferme  un  traité  de  l'art  d'écrire  et  de  toutes  les  connaissances  nécessaires  à 
un  compositeur  et  à  un  maître  de  chapelle.  Le  Parfait  Maître  de  chapelle  est  incontestablement  le  meilleur 
livre  sorti  des  mains  de  Mattheson.  On  a  aussi  de  lui  un  traité  de  la  mélodie  {Kern  melodisches  Wissen- 
schaft,  etc.,  c'est-à-dire  :  Base  d'une  science  mélodique  ;  Hambourg,  1737  ;  1  vol.  in-4°.  Mattheson  traite 
dans  cet  ouvrage  des  divers  styles  de  musique  d'église,  de  pièces  vocales  d'opéra  et  de  chambre;  puis  des 
successions  d'intervalles  favorables  ou  défavorables  aux  voix,  de  la  forme  des  phrases  et  du  rhythme  des 
pièces  vocales  et  instrumentales  en  usage  de  son  temps. 

Parmi  les  ouvrages  historiques  de  ce  savant  musicien,  il  en  est  un  qui  conserve  encore  de  l'intérêt, 


4  JEAN  MATTHESON. 

parce  qu'il  concerne  la  vie  et  les  ouvrages  de  quelques  artistes  célèbres  des  dix-septième  et  dix-huitième 
siècles  ;  il  a  pour  titre  :  Base  d'un  arc  de  triomphe  où  se  trouvent  la  vie,  les  œuvres  et  le  mérite  des  plus 
habiles  maîtres  de  chapelle,  compositeurs,  savants  musiciens,  etc.  (en  allemand);  Hambourg,  1740; 
1  vol.  in-4°.  Quant  aux  nombreux  écrits  polémiques  de  Mattheson,  ils  se  rapportent  à  des  questions  agitées  de 
son  temps  et  n'ont  plus  aujourd'hui  d'intérêt. 

F.-J.  FÉTIS. 


17H- 


PIECES 

de 

CLAVECIN 

COMPOSÉES 
par 

Jean    MATTHESON 

Maître  de  Chapelle  de  l'Eglise  de  S.    Michel,  à  Hambourg. 


Tirées  des  deux   volumes  de   Pièces  de  cet  auteur,  gravés   a    Londres, 
en  1744,  chez  J.  D.  Fletcher. 


PUBLIE    PAR    [,.    FARRENC,—  PARIS,  1868. 


T.  H.  P.  (41  L. 


2       J.  MATTHESON. 


Prélude 


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FIN 


T.  d.P.  (4)  L. 


SONATE 

pour  le 

PIANO -FORTE, 

DÉDIÉE 

à  M1!    Maximiliana    BRENTANO 

PAR 

L.   van    BEETHOVEN. 

(Mvre  109.  Prix: 


l'UBLIE    HAR    L.  FARKENC,—  l'AKIS,  1868 


T.  d.  P   (15)    30 


L.  van  BEETHOVEN.  Op.  109. 


(1)591 


Vivace  nia  non  troppo.  sempre  legato 

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Sonata 


dimin. 


T.  à.  P.  (15)   30. 


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Val*.  3.  Àllearo  vivace 


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Vâr.4:.  Un  poco  meno  andante  cio  è  un  poco  più  adagio  come  il  Tema. 

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Val'.  5.  411egro  ma  non  troppo, 


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T.  H  P.  (15)  30. 


G0(j  (16) 

Var  6   Tempo  primo  del  tema^- can tabile . 


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T.  H.  F. (15)  30. 


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FINE. 


T.  d.  F.  (15)  30. 


SONATE 


pour   le 


PIANO -FORTE 


COMPOSEE 


par 

L.   van     BEETHOVEN. 

Gmvre  110.  Prix: 


PUBI.llï    Mit    L.  FARRENC,—  PARIS,  1868. 


T.  d  P.  (15)    31. 


L.v;.n   BEETHOVEN.Op.  110. 

Moderato  cautabile  molto  espressivo. 


Cl)  613 


Sonata. 


T.  H.  P(15)  31. 


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T.  d.P.  (15)  31 


(11)  623 


Adagio 
ma  non  troppo 


sempre  tcm, 
Cantiihile.  Meno  Adagio,  <  ten-    ^]o- 


Adagio 
ma  non  truppo. 


Arioso  dolente. 


T. d. P. (15)  31. 


624    (12) 


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L'istesso  tempo  délia  liiga  poi  a  poi  di  nuovo  vivente. 


T.  d.P.  (15)   31. 


(17)  629 


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poi  a  poi  tutte   le  corde. 


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(19)631 


1«PIP 


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FINE. 


T.d.P.(15)  31. 


SONATE 

pour  le 

PIANO-FORTE, 


DEDIEE 


A  SON   ALTESSE   IMPERIALE 


l'Archiduc  RODOLPHE  d'Autriche 
par 

L.    van    BEETHOVEN. 

0>uvre  111.  Prix: 


PUBLIÉ     PAR   L.  FAKKENC,—  PARIS,  1868. 


T.  <\.  P.    (15)  32. 


636   (2)  L.'vapi   BEETHOVEN.  Op*  111. 


Modérai 


Sonata 


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T..I.  P. (15)  32. 


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638(4) 


T.  .1   P.(ln)  32. 


T  à.  P  (15)  32.      v» 


640(6) 


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T.  d.  P.  (15)  32. 


(9)  643. 


T.  d.P..(15)  32 


644  (10) 


Arietta. 


Adagio   molto  sempliôe  cantabile 


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T.d.  P.  (15)  32. 


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L'istesso_teim 


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T.  d.V.  (15)32. 


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T.H.P.M5)  32 


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T.  d.  P.(15)   32. 


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FINE. 


T.d.P.(l5)  32 


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HUIT    TOCCATES 


pour   le 


CLAVECIN  oui' ORGUE 


COMPOSEES 


par 


Jean  Jacques  F RO  BERGER 


Organiste  de    la    Cour  de   Vienne. 


Tirées  du   1'.'    Recueil    de  ses  œuvres     (Muyence  1696) 


MHLIÉ     WK     L.    FARREIVC,—  PAKIS,  1* 


T.  d.  P.  (3)  1>.  3. 


Jean  Jacques  FKOBEKGER,  8  Toecates. 


(1)   49 


Toccata  I. 


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Toccata  II. 


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(5)  53 


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(9)  57 


Toccata  IV. 


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Toccata  V 


T.  a.  P.  (3)  I).  3 


(13)  61 


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T.  d.  P.  (S)  1).  3. 


(32  (141 


Toccata  VI. 


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Toccata  VIII. 


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68  (.20) 


T.  à.  P.  (3)    1).   3. 


(21)69. 


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FINE. 


SIX     SUITES 


pour  le 


CLAVECIN  ou  F  ORGUE 


COMPOSEES 


par 


Jean  Jacques  F RO BERGER 


Organiste   de  la  Cour   «!<■  Menue. 


(Manuscrit   de  la  Bibliothèque   royale  de  Berlin,  livre  4,   quatrième    partie.) 


PUBLIE    PAU    I     FA1IREKC,—  PARIS,  1868. 


T.  d.  P  '31  1).  4. 


•(74) 


Jran  Jacques  FKOIiERGEK,  (i    Suite 


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l' ORGUE  ou  le   PIANO 


COMPOSEES 


par 


J.   Georges   ALBRECHTSBERGER 

Maître  de  Chapelle  de  l'Église  Çathe'drale  <le  S?  Etienne,  à  Vienne. 


(27  RECUEIL) 


Ces  Fugues  sont  extraites  des  œuvres  8, 10,  11,  16  et  17  gravés  à   Vienne. 


PUBLIE     PAR    L.   FAKREiNC, —  PARIS,    1868. 


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ALBRECHTSBERGER,  18  Fugues,  2V  recueil. 
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N?14. 


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Vivace.  L — J 

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RONDEAU  BRILLANT 

pour  le 

PIANO 

DÉDIÉ  À 

Mnr  Adolphe  de  LAN  NE  AU 

par 

J.    N.    HUMMEL 

Maître  de  Chapelle  du  Grand  Due  de  Saxe-Weimar. 

Ouv.  109.  Prix: 


PUBLIÉ    PAK     L.  FARRENC, —  PARIS,  1868. 
Propriété    de  l'Editeur. 

T.  d.  P  (16)  10. 


cl)    145 


.!.  N.  HUMMEL,  Op.  109. 
Vivace. 


Rondeau 

brillant. 


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SONATE 

pour  le 

PIANO-FORTE 

DÉDIÉE 

à  JOSEPH     HAYDN 

par 

J.    N.    HUMMEL. 

Oeuvre  13.  Prix: 


TRI.1K    l'Ali    L.  FARREN'C,—  PARIS,    1868. 
T.  cl.  P  (16)  11. 


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T.  H. P.  (16)  1i. 


NOTICE  BIOGRAPHIQUE 


CHARLES-FRÉDÉRIC-GHRÉTIEN  FASGH. 


L'artiste,  objet  de  cette  notice,  a  offert  le  phénomène  assez  rare,  mais  non  sans  exemple,  d'une  organisa- 
tion musicale  qui  n'a  point  accompli  sa  destinée,  ayant  peu  produit,  et  n'ayant  pas  eu  dans  ses  travaux  le 
retentissement  auquel  il  pouvait  prétendre  par  son  talent  naturel.  C'est  que  le  talent  n'était  pas  accompagné 
de  la  volonté,  condition  indispensable  du  succès.  Chez  Fasch,  l'imagination  n'était  pas  stérile,  mais  l'âme 
était  timide  et  faible. 

Fils  d'un  maître  de  chapelle  fixé  à  Zerbst,  Charles-Frédéric-Christian  Fasch  naquit  dans  cette  ville,  le 
18  novembre  1736.  D'une  constitution  faible  et  maladive,  il  parut  d'abord  incapable  de  toute  espèce  de 
travail  manuel  ou  intellectuel,  et  liberté  entière  lui  fut  laissée  ;  cependant,  disposé  par  la  nature  pour  la 
musique,  et  constamment  excité  par  les  travaux  de  son  père,  il  composa  d'instinct  quelques  petits  morceaux 
qu'il  exécutait  au  clavecin  lorsqu'il  était  seul.  Cette  manifestation  des  heureuses  facultés  du  jeune  Fasch  lui 
fit  accorder  les  leçons  de  clavecin  qu'il  demandait.  Le  séjour  de  la  campagne  ayant  d'ailleurs  amélioré  sa 
santé,  il  lui  fut  permis  de  prendre  part  à  la  musique  qu'on  faisait  à  la  cour  et  à  la  chapelle  du  prince.  La 
solennité  du  service  divin  avait  fait  une  vive  impression  sur  son  cœur;  elle  le  disposa  particulièrement  à 
écrire  pour  l'église.  Cette  disposition  se  développa  quelques  années  après,  lorsqu'il  eut  occasion  d'entendre 
avec  son  père,  à  Dresde,  un  ouvrage  de  musique  religieuse  composé  par  Zelenka.  L'émotion  qu'il  en  éprouva 
fut  si  profonde,  que  son  père,  craignant  qu'il  ne  se  convertît  à  la  foi  catholique,  lui  interdit  la  fréquenta- 
tion des  églises. 

Les  progrès  de  Fasch  avaient  été  rapides  sur  le  clavecin,  sur  l'orgue  et  dans  la  composition;  déjà,  avant 
l'âge  de  vingt  ans,  il  avait  composé  plusieurs  ouvrages  qui  donnaient  des  espérances  pour  son  avenir.  La 
place  de  second  accompagnateur  de  la  chambre  et  de  claveciniste  du  roi  de  Prusse,  Frédéric  II,  étant  devenue 
vacante  en  1756,  par  la  retraite  de  INichelmann,  François  Benda,  qui  avait  été  charmé  de  la  manière  dont  il 
avait  été  accompagné  par  Fasch,  à  Strelitz,  quelque  temps  auparavant,  lui  fit  obtenir  cette  position.  Ses 
fonctions  consistaient  principalement  à  accompagner  au  clavecin,  chaque  jour,  les  solos  et  concertos  de  flûte 
exécutés  par  le  roi,  alternant  de  mois  en  mois,  pour  ce  service,  avec  Charles-Philippe-Emmanuel  Bach.  Ce 
début  avantageux  dans  la  carrière  du  jeune  artiste  semblait  lui  promettre  un  bel  avenir;  mais  l'âme  de 
Fasch  manquait  d'énergie  et  ne  lui  faisait  pas  faire  les  efforts  nécessaires  pour  arriver  à  la  réalisation  de  ce 


2  CHARLES-FRËDÉRIC-CHRÉTIEN  FASCH. 

qu'il  pouvait  être.  La  guerre  de  Sept  ans,  dont  les  vicissitudes  mirent  la  Prusse  à  deux  doigts  de  sa  perte, 
obligèrent  Frédéric  à  faire  des  réductions  dans  les  traitements  des  employés  de  sa  maison  ;  celui  de  Fasch, 
quoique  peu  considérable,  eut  le  sort  commun.  Obligé  de  chercher  des  ressources  dans  les  leçons  particu- 
lières, pour  son  existence,  sa  frêle  constitution  fut  un  obstacle  à  ses  succès  dans  l'enseignement.  D'autre 
part,  il  avait  si  peu  de  confiance  en  lui-même,  qu'il  anéantissait  ses  compositions  presque  à  l'instant  même 
où  elles  étaient  terminées.  C'est  ainsi  que  s'écoulèrent  les  plus  belles  années  de  sa  jeunesse,  et  qu'il  finit  par 
tomber  dans  le  découragement.  Pendant  une  assez  longue  période  de  sa  vie,  son  esprit  sembla  même  avoir 
perdu  l'amour  de  l'art,  pour  se  porter  sur  des  objets  puérils.  On  le  vit  passer  plusieurs  années  à  imaginer 
des  stratagèmes  qu'il  croyait  devoir  être  de  grande  ressource  dans  la  guerre  et  dans  la  marine,  et  à  construire 
artistement  des  maisons  de  cartes.  Devenu  superstitieux,  il  se  proposait  chaque  matin  la  solution  de  quelque 
problème  d'arithmétique  pour  connaître  la  portée  actuelle  de  ses  facultés  ;  s'il  réussissait  du  premier  coup,  il 
se  croyait  en  verve  pour  composer;  mais  si  la  preuve  lui  révélait  quelque  erreur  de  calcul,  il  demeurait 
convaincu  de  son  incapacité  de  faire  quelque  chose  dans  le  cours  de  la  journée  ;  il  était  inquiet,  et  les  heures 
s'écoulaient  pour  lui  dans  l'oisiveté  et  dans  la  mélancolie,  ou  bien  il  s'occupait  à  des  énigmes  musicales,  telles 
qu'en  faisaient  les  maîtres  des  seizième  et  dix-septième  siècles.  On  connaît  de  lui,  en  ce  genre,  un  canon  à 
cinq  sujets  et  à  vingt-cinq  voix  disposé  d'une  manière  fort  ingénieuse. 

Une  sorte  de  mécontentement  de  soi-même  est  inséparable  de  l'homme  qui  n'accomplit  pas  sa  destinée 
d'artiste,  et  cette  situation  de  l'âme  conduit  à  la  misanthropie  ou  au  mysticisme.  C'est  à  cette  dernière  situa- 
tion morale  que  Fasch  arriva  dans  la  solitude  où  sa  vie  s'écoulait.  11  fut  cependant  tiré  de  son  inactive 
rêverie,  lorsqu'en  1774  on  le  chargea  de  la  direction  de  la  musique  de  l'Opéra  au  clavecin:  pendant  deux 
années,  il  conserva  cet  emploi,  et  il  ne  cessa  d'en  remplir  les  fonctions  qu'après  le  retour  de  Reichardt  à 
Berlin.  Personne  moins  que  lui  n'était  propre  à  écrire  pour  le  théâtre  ;  cependant,  à  l'âge  de  cinquante-six 
ans,  il  céda  aux  instances  de  quelques  amis  imprudents  et  composa  un  Vasco  de  Gama  (en  1792)  qui  n'était 
qu'une  espèce  de  pasticcio,  car  tous  les  chanteurs  y  introduisirent  les  airs  qu'ils  voulurent.  Cette  faible 
production  n'eut  pas  de  succès.  Fasch  aurait  mieux  réussi  dans  le  style  religieux,  s'il  eût  voulu  se  livrer 
sérieusement  à  ce  genre  de  composition;  mais,  ainsi  qu'il  a  été  dit  précédemment,  trop  défiant  de  ses  forces, 
il  ne  laissa  subsister  qu'un  petit  nombre  de  ses  productions.  Le  plus  considérable  de  ses  ouvrages  écrits  pour 
l'église  est  une  messe  à  seize  voix,  faite  à  l'imitation  d'une  autre,  de  Benevoli,  que  Reichardt  avait  apportée 
d'Italie.  Cet  ouvrage,  entrepris  en  1783,  fut  terminé  en  peu  de  temps.  Le  système  de  Fasch  est  différent  de 
celui  du  maître  qu'il  imitait,  car  il  avait  voulu  éviter  les  licences  qu'on  trouve  dans  les  productions  de 
celui-ci,  et  qui  sont  admissibles,  parce  que  la  multiplicité  de  mouvements  de  toutes  les  parties  en  absorbe 
l'effet.  Fasch  avait  voulu,  d'ailleurs,  éviter  la  monotonie  du  style  de  Benevoli,  au  moyen  de  modu- 
lations appartenant  à  la  tonalité  moderne;  mais  ces  modulations,  incompatibles  avec  des  combinaisons  si 
compliquées,  jetèrent  de  l'obscurité  dans  l'ouvrage,  et,  lorsqu'on  voulut  l'exécuter,  il  ne  produisit  d'autre 
effet  que  celui  de  la  confusion.  En  vain,  les  chanteurs  firent  preuve  de  patience  dans  les  répétitions,  il  fallut 
renoncer  à  un  résultat  satisfaisant. 

En  1789,  Fasch  avait  pour  élève  une  demoiselle  Dietrich  qui  l'introduisit  chez  son  beau-père,  le  conseiller 
Milow.  Cette  maison  était  habituellement  fréquentée  par  quelques  bons  amateurs  de  musique  qui  donnaient 
entre  eux  de  petits  concerts  de  chant  d'ensemble.  Fasch  écrivit  plusieurs  morceaux  pour  cette  société,  dont  il 
avait  pris  la  direction.  Dans  l'été  de  1790,  il  commença  avec  ces  amateurs,  auxquels  plusieurs  autres  vinrent 
se  joindre,  le  noyau  d'une  société  qui,  par  la  suite,  est  devenue  la  belle  institution  appelée  Académie  de 
Chant  de  Berlin.  Fasch  s'y  dévoua  pendant  les  dix  dernières  années  de  sa  vie.  Zelter,  son  élève,  a  complété 
l'ouvrage  de  son  maître  par  des  travaux  constants  pendant  trente  ans ,  et  l'Académie  de  chant  de  Berlin  est 
devenue,  par  ses  soins,  la  société  de  ce  genre  la  mieux  organisée  et  celle  qui  entre  le  mieux  dans  l'esprit  des 


CHARLES-FRÉDÉRIC-CHRÉTIEN  FASCH.  3 

compositions  qu'elle  exécute.  C'est  à  l'organisation  de  cette  institution  musicale  que  Fasch  doit  la  réputation 
attachée  à  sa  mémoire  et  sa  gloire  la  plus  solide.  Il  mourut  à  Berlin  le  3  août  1800.  L'année  suivante,  Zelter 
publia  une  notice  sur  sa  vie  et  sur  ses  travaux,  ornée  de  son  portrait,  dont  l'aspect  explique  toute  la  vie  de 
celui  qui  y  est  représenté. 

La  Bibliothèque  royale  de  Berlin  possède  en  manuscrit  des  cantates  spirituelles  de  Fasch,  à  quatre  voix  et 
instruments  pour  les  cinquième,  sixième,  neuvième,  dixième  et  onzième  dimanches  après  la  Trinité,  ainsi 
que  des  pièces  de  clavecin.  Par  reconnaissance  pour  la  mémoire  de  son  bienfaiteur,  l'Académie  de  chant  de 
Berlin  a  publié  ses  œuvres  complètes  en  partition.  Ce  qui  a  paru  forme  sept  livraisons  qui  contiennent  des 
psaumes  allemands  à  six  et  à  huit  voix  ,  des  chorals  idem  ,  la  messe  à  seize  voix  et  d'autres  compositions 
religieuses.  Quelques  lieder  et  des  odes  à  voix  seule  du  même  artiste  ont  été  publiés  dans  divers  recueils.  Les 
oîuvres  de  musique  instrumentale,  composées  par  Fasch,  sont  :  1°  Andante,  avec  quatorze  variations; 
Amsterdam  et  Berlin,  Hummel,  1782;  2°  Allegretto  pour  clavecin;  sonatine  per  il  cembalo ;  fugue  pour 
l'orgue;  publiés  dans  le  recueil  intitulé  :  Musikalische  Mancherley,  1786;  3°  quatre  sonates  pour  cla- 
vecin; Berlin,  Bellstab,  1805,  œuvre  posthume;  4°  plusieurs  concertos  pour  divers  instruments,  en  ma- 
nuscrits. 

F.-J.  FÉTIS. 


DEUX    SONATES 

et 
UNE    PIÈCE 

intitulée:  LÀ    CECCHINÂ, 
pour  le 

CLAVECIN 

COMPOSÉES    PAR 

F.   Chrétien  FASCH. 


PURME     PAR    L.  FARREINC  —  PARIS,  1868. 

T.  (I.  P  (5)  I.  1 


2       C.  F.  Chrétien   FASCH,   2    Sonates   el    1    Pièce    intitulée    LA  CECCHINA   publiées   s  Hambourg  en  1770. 


Allegro  di  molto 


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NOTICE  BIOGRAPHIQUE 


JEAN-THÉOPHILE  GOLDBERG. 


11  y  a  peu  de  rapports  entre  le  sort  des  artistes  du  dix-huitième  siècle  et  celui  des  habiles  du  dix-neuvième. 
Les  premiers  n'avaient  pas  l'art  d'occuper  d'eux  leurs  contemporains  comme  on  sait  le  faire  aujourd'hui. 
La  réclame  était  inconnue;  le  musicien,  quel  que  fût  son  mérite,  vivait  dans  une  position  suffisante  à  peine 
pour  les  choses  de  première  nécessité  ;  il  n'imaginait  pas  qu'il  y  eût  en  ce  monde  d'autre  joie,  d'autre  plaisir, 
que  celui  de  cultiver  son  art  et  d'élever  son  talent.  En  Allemagne  particulièrement,  le  virtuose,  ainsi  que  le 
compositeur,  n'avait  guère  d'autre  ressource  qu'une  place  dans  la  maison  d'un  grand  seigneur  ou  quelque 
position  obscure  de  maître  de  chapelle  ;  hors  du  petit  cercle  dans  lequel  il  vivait,  son  existence  était  ignorée, 
et  lorsque  son  nom  était  révélé  par  ses  ouvrages,  personne  ne  s'informait  de  la  situation  de  leur 
auteur. 

Goldberg  (Jean-Gotslieb  ou  Théophile)  est  un  des  exemples  de  l'indifférence  du  monde  musical  pour  un 
des  clavecinistes  les  plus  remarquables  et  des  compositeurs  les  plus  distingués  du  siècle.  Aucun  renseigne- 
ment n'a  été  recueilli  sur  le  lieu  ni  sur  la  date  de  sa  naissance,  et  l'on  n'est  pas  mieux  informé  de  l'époque 
où  il  cessa  de  vivre.  On  sait  seulement  qu'en  1757  il  était  à  Dresde,  attaché  au  service  du  comte  de  Bruhl. 
Un  petit  nombre  de  connaisseurs  le  considéraient  comme  un  des  meilleurs  élèves  de  Jean-Sébastien  Bach. 
Son  caractère  était  mélancolique  et  son  penchant  le  portait  à  l'isolement,  ce  qui  le  fit  accuser  d'orgueil.  De 
pareils  jugements  se  portent  souvent  avec  légèreté  :  on  ne  sait  pas  ce  qu'il  y  a  de  souffrance  dans  l'âme  de 
l'artiste  qui  a  la  conscience  de  ce  qu'il  vaut  et  qui  se  voit  condamné  à  végéter  dans  une  situation  peu  digne 
de  son  mérite. 

Tout  ce  que  Goldberg  a  écrit  est  d'un  grand  style  et  offre  beaucoup  de  difficultés  dans  la  manière  de  Bach  ; 
il  avait  cependant  l'habitude  d'appeler  ses  ouvrages  des  Bagatelles  pour  les  dames.  Toutes  ses  compositions 
sont  restées  en  manuscrit  :  elles  consistent  en  plusieurs  concertos  pour  le  clavecin,  dont  un  en  mi  bémol  et 
un  autre  en  ré  mineur,  des  préludes  et  fugues  pour  le  même  instrument,  vingt-quatre  polonaises,  une 
sonate  avec  un  menuet  et  douze  variations,  et  six  trios  pour  flûte,  violon  et  basse.  La  Bibliothèque   de 


2  JEAN-THÉOPHILE  GOLDBERG. 

Berlin  possède  de  cet  artiste  des  préludes  et  fugues  pour  clavecin  ou  orgue,  et,  en  manuscrits  originaux,  un 
motet  allemand  à  six  voix,  deux  violons,  deux  altos,  basse  et  orgue,  ainsi  que  le  douzième  psaume  à  quatre 
voix,  deux  violons,  alto  et  basse. 

Goldberg  paraît  avoir  vécu  de  1720  à  1760.  Reichardt  a  donné  de  grands  éloges  à  son  talent;  il  le  consi- 
dérait comme  un  musicien  d'un  ordre  supérieur. 

F.-J.  FÉT1S. 


PRELUDE  et  FUGUE 


pour     le 

CLAVECIN 

COMPOSÉS 

par 


Jean  Théophile  GOLDBERG. 


PUBLIE     PAR    L.  FARRKNC, —  PARIS,  1868. 


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T.  H.  P  (il  K. 


J.  Théophile    GOLUBERG,   Prélude  .■!   Fugu 

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Prélude. 


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