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L'EUROPE
ECCLÉSIASTIQUE,
ETAT DU CLERGE;
CONTENANT,
l. l'Eglîfc Univerfclle ; là Cour de Rome ; les Ar-
chtvêquet '& Evêqcres des États Catholiques ; les Or*
dres Religieux ; les Univerfîtés de l'Europe.
|I« Le Clergé de France ; les Evèque»; les Vicaires gén*
les Dignitaires des Cathédrales; le Gouvernement
temporel du Clercé ; les Abbés Con^mendataires ;
les Chapitces Nobres ; le< Collégiales ; le Clergé
Régulier-; \es Univctfités. '^
m. Le Clergé de Paris , le Séculier , le Régulier ; le«
Chapitres; les ParoifTes; les MonaAères ; Ja Faculté
de Théologie , tous fcs Boâcurs ; celle deî Arts. ^
ÎV. La Chapelle du Roi ; ie« Dignités; la Chronoâ
logie de fcB principaux Officiers 5 les Prédicateurs
du Roi 5 les Maifons Royales. ( y s, , ^ // .
^Avec toutes les notions d^HiJtoîre, de Chronologie (^
de Géographie çui concernent chaque objet,
"Ecce divîfiones Sacerdocum & Lcvitarunij in omne minifteriw)^
Pomûf Pomini , ;iflîftunt tibi. Paralip, iit» i. cap» ïS.
Frix ^Z fols y en f milles*
Çhel DUCHESKE, Libraire, rue Saint Jacques ^
au>deilbns de la Fontaine S. Benoit,
au Temple du Goût*
M. DCC. LVIl.
Jbec Approbation û» Privilège^ du Roi^
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45;k Jï-t j»»rt A^k^xt *!!;* 4*t *»* js-t *»;»
y^ l^ERTISSEMENT.
CE Kecueil a deux objets : premieremenc
de développer les diâférences parties du
Gouvernement de l'Eglife ; l'origine & Ja na-
ture , les fonctions de les prérogatives des
dignités Ecciéfîaftiques : la fondation Ôc les
antiquités, les droits .& les privilèges des
principaux établiflemens qui ont rapport à
la Religion.
Secondement de donner Tétat Se le dénom-
brement des titulaires adluels , Se de mettre
par-là le Clergé à portée de connoîtrc lè«
principaux membres d*un bout du Royaume
à l'autre , & tous les Prélats dllperfés dans
les différentes parties de l'Eglilè.
" On a balancé pendant quelque tems fur la
forme que Ton donneroit à cette édition. Sî
on y ayoit réuni tous les objets qu'on s'étoit
propofè d'abord , & fi on leur avoit donna
toute l'étendue qu'ils paroiflbient exiger,'
l'Ouvrage eût été trop confidérable. Nous
avons préféré pour cette première fois une
forme plus commode. li a donc fallu choifir
& abréger. . >•» -^
Malgré cette réduâion il nous reftoît en-
cote allez de matière pour occuper plufieur*
volumes: ona chicrcLé un arrangement qui pûc
diminuer l'étendue de l'ouvrage fansendom*^
^aj^er les* détails, dc'qiîi Uui: donnât au cdrï«
aij
ÎT AVERTISSEMENT.
traire plus de netteté & de prédfîon. A I'
faveur des tables > divifées par colonnes »
ce vafte dénombrement fe trouve renfermé
dkns refpace que Ton voit. Mais ce qui abre-
* ge ainfî notre Recueil en a beaucoup prolon-
gé rimprelîion.
Tout le mérite de ces fortes d'ouvrage»,
concile dans le choix ôc la diftribution des
matières : nous n*avons rien négligé pour le
procurer à celui-ci. Voici Tordre que nous
obfervons.
Ce Recueil eft dîvifif en quatre parties :
La I. pour TEglifc Uriîverfelle,
La II. çoiït celle de France.
La m. pour le Clergé delà Capitale.
La IV. pour celui de la Cour.
Le détail augmente à mefure que les objets
■ font plus voi fins de nous « qu'ils întêreiTenc
^'avantage ; c'ell-à-dire , qu'il eft plus cir-
conftancié dans -la féconde Partie que dans la
première ; dans la troifîéme Se la quatrième ,
que dans la féconde.
Un Diocèfe eft à peu près» par rapport à
la France, ce que l'Eglifè d'un état particu-
lier eft par rapport à toute l'Europe. Une Pa-
to'iGk, un Menaftère, un Collège» font,
par rapjport à Paris ^ ce qu'un Diocèfè , ce
Î[u'une Société Religieulè, ce qu'une Unîver-
ité font par^ rapport à la France. Voilà , fi
l'on peut ainû parler > comme le modèle ôc
la mefure des proportions que nous avons ob-
ièrvées.
£n augmentant le détail dans la'troinéme
jfc la quatrième Partie » nous n'avons pas feu*
'Avertissement. v
ftment travaiti^ pour la Capitale ; maïs pour
/./ les Provinces > qui prennent autant d*intéréc
' I qu'êlle-mênie à ce qui la concerne > ^ à ce
;. \ qui regarde la Cour,
i
\
Dans la première Partie nous n*envifageons
que les objets les plus confidërables : comme
fétac de la Cour de Rome » les principales
. dignités du S. Si^ge » les Congr^ations de
\^- Cardinaux pour le dogme 6c la difcipline : le
Tk gouvernement des Eglifes Catholiques ; leurs
Diocèfès i leurs £veqies : les Ordres Reli*
gieux répandus dans rBglifc ; leur établi âè-
ment; leur régie; leur gouvernement; leurs
Supérieurs généraux ; ôcc. Il efl vraf que la
plupart des noms étrangers , dont efl remplie
; ' cette première Partie Ôc que nous fçavons à
^ peine prononcer , ne doivent pas beaucoup
intéreuer pris chacun en particulier. .On a
cru qu^il n*en feroit pas de même de leyr
coUeùlion , & que le public ne fèroît pa#
fâché de voir paffer en revue tous les Evéques
du monde Catholique , de içavoir leur âge
6c leur promotion , Tantiquité 6c le revenu
de leur Evcdié.
Dans la féconde Partie , qui appartiencau
Clergé de France , nous ne nous bornons
point aux dignités du premier ordre : nous y
avons raffemolé toute Télite du fécond ; les
foopérateors des Evéques dans le gouverne^
ment dés Diocèfès , les Vicaires généraux,
iti Dignitaires des Cathédrales > les Offi-
ciaux , 6cc. it temporel du Clergé , les afTem-
biées ffénéràles , hs Chambres Souveraines
^cléuaftiques* les Âbb^s gommendataircs^
a iij
les chapitres Nobles , les premières digtïft A
des Collégiales, \ts dignités fecuHéres poflTé*
dces par des perfonnes £ccIéfia(Hques , lé»
Univerfités du Royaume , leurs premiers O^
Aciers.
La troîfîéme Partie entre dan» le détail de
toutes Its Eglifès Se de tous les Monaflères
que renferme la Capitale , 6c généralement
de tous Its établifTemens qui ont rapport à la
Religion : la Faculté de Théologie de Paris
eneit; un des articles les plus confîderables.
La réputation dont cAte fçavante Ecole jouît
dans le Royaume dedans toute TEurôpe, nous
a fait croire qu*on verroit avec plaifir le dé*
nombrement de tous fcs Doi5leurs.
On rend compte dans la quatrième Partie
ÛQS dignités , des charges & des offices donc
la Chapelle du Roi ell compofée. Le peu
d'objets qu'on àvok à y traitera laifH^ aÔèa
d'efpace' pour y inférer la chronologie des
principaux Officiers Ecclélîaft. de la Cour i
on y a ajouté un état des Prédicateurs qui
ont prêché devant Sa Majeflé depuis 1700.
Nous avons faîfî cette occafion de rafTemblcr
les noms des Prédicateurs diflingués qui ont
paru depuis le commencement du fîécle,
Voye^dans la Table qui fuît cet avertîjfement un
flan plus ctrconfiantié de l'Ouvrage.
On auroît bien defîré pouvoir donner un6
notion exa6te des revenus de tous its béné-
fices dont on a parlé. Ce fêroît peut-être le
meilleur moyen de faire tomber la prévention
jui exajÇere d'une manière fî outrée les richef?
es du Clergé, Il a fallu nous borner au reventt
l
•f . :AVERTlSSiRMENT. vî|
' j £c& Evéckés êc des Abbayes > félon Tancien-
/ ne eftîmatLon des. biens Ecciéfiaftiques. Il
eft arrivé depuis cette équation une mulci-
cude de changemens dans le temporel de TE-»
glîiè : dts Bénéfices iè font détériorés , diza*
l très £è ibnt améliorés : les uns ont acquis »
d'autres ont perdu oa aliéné. La valeur delà
• L forme des monnoycs ont elTuyé des variations
[&. confîdérables.
^. Quant à la totalité des biens Eccléfîaflî^ues
• J' écoutons le témoignage d*un Auteur qui ne
peut être fuipeâ: de partialité, '' On fe falt>
„ dît r Auteur du Siècle de Louis XIV » des
•.^ „ idées vagues ôc des préjugés fîir tout , on
P' »> dît que rËglifè polTede le tiers du Royaume>
l 9, comme on dit au hafard qu il y a un mil*
„ lion d'habitans dans Paris Ceux qui
ont examiné cette matière avec des yeux
auili ièveres qu'attentifs , n'ont pu por-
ter les revenus de toute TEg'iic Gallîr
j, cane Séculière. Se Régulière au-delà de
„ 80 millions : ce n'eft pas une foihme exorr
„ bitante pour Tentretien de 90 mille per-
9, fonnes Religleufes > Se environ i5o mille
91 perfonnes Eccléfiafkîques que Ton comptoir
», en 1700» La (bmme répartie fur chaque
>, tête donne environ 300 1. à chacun. Ily a
9, des idoines conventuels qui ne coûtent pas
„ loo 1. j)ar an à leur Monailére« „ Si nous
.. citons ce pailage , ce n'ed pas que nous en
adoptions toutes ks fuppucatlons.il e(l zfkz
vraifèmblable qu'elles font encore exagérées*.
L II ne nous refle plus qà'à rendre compte
l' ^Auteurs que nous avons confultés»
99
Ynj 'JVERTISSEMENT.
Ulntroduâion au Droit Ecdéfiaftiqué^
par M. Fleury ; la Difciplinè de TEglife , par
le P. ThomafEn , & TÂbregédes Mémoire»
du Clergé nous oncifourni tout ce qui a rap-
port au droit Eccléfiaftique.
Vltaiia Sacra ; le GaUia Chrifliana ; rEtat
de la France , rédigé par M. de Boulainvîl-
iicrs , & la nouvelle Géographie de D. VaiP
fètte font nos guides & nos garands pour ce
qui concerne les Archevêchés > les Evéchés 6c
Its autres Bénéfices.
L'Hiftoire de Paris par D, Félibîen , & ÏX
Lobineau ; la Defcription de cette Ville par
Pi^anîol nous ont donné l'hiftorique de la
troidéme Partie : celui de la quatrième efl
tiré des Antiquités de la Chapelle du Roi »
par Peyrat , Ôc de THilloire de la même
Chapelle , par TAbbé Archon.
Les Diâionnaires nous ont encore été
d*un grand fècours : Moreri pour les faits :
la Martiniere pour les lieux : Trévoux & l'En-
cyclopédie pour les chofes.
On fera peut- être furpris que pourunaufG
petit ouvrage , nous ayons été puifer à tant
Ile fources : mais pour démêler une date >
tunnom , un fait» il ne falloit pas moins de
recherches que pour trouver un détail plus
ample , oïl ce nom^ où ce fait fe (rdfivoîent
eux-mêmes enveloppés ?
A regard des mémoires 6c deslifles qu'il
a fallu raffembler , rien n'efl entré dans notre
ouvrage fans être muni de la (ignature d'une
perfbnne digne de foi. Le Recueil intitulé
^otizie . imprimé à Rome , nous a beaucoup
fervipour le Clergé étranger j nous en avoqii
^AVÈRriSSEMEl4T. îx
>a/n extrait Tannée & le lieu de la oalilaace
des £véques François.
Malgré toutes nos précautions nous avon^
tout lieu de craindre qu'il ne feiôic gUffédans
cet Ouvrage un grand nombre de fautes:
c*eft le fort dts Recueils de cette nature.
L'Etat de la France rédigé par M, de Boul-
lainvillîers en e(l lui-même rempli , quoiqu'il
ait été compofé par ordre du Gouvernement
pour l'éducation d'un Prince , & fur des mé-
moires fournis par \ts Intendans des pro«*
vinces.
Nous craignons fur- tout pour Its noms
propres. Les mémoires qu'on a bien voulu
nous envoyer n'étoient paj toujours écrits
aulli liliblement qu'il auroit été nécellàire.
Il eneft plulieurs aue nous avons eu la plus
grande peine à dcchifrer: encore a- 1- il pu
nous arriver quelquefois (j[e prendre une
lettre j une fyllabe pour une autre. Au reile
fi nous n'ofons garantir abfblument l'exaéli-.
tude de notre ouvrage à cet égard, nous'
pouvoi\s alTurerle public que nous refpe£tons'
trop les noms qui décorent ce Recueil , pour*
n'avoir pas apporté l'attention la plus fcpu-
puleufè à ne les pas laijfer défigurer.
Il a pfl nous échaper des fautes plus con-i
fidérables dans les notions & dans l'hiftori-
âue : en a iuivi le$ guides les plus furs i mais
s ne font pas infaillibles. Quand on les a
trouvés en contradiétion , on a préféré le fuP
frage du plus renommé ou du plus moderne»
Comme nous ne prérendons pas donner ici
jDXX ouvrage d'érudition i no'us^ n'avons pas
4 V
X 'AVERTiSSEMENrt
toujours entrepris de confronter les différek^
témoignages , ou de remonter jufqu'aux pre-
mières fources. Nous nous fbmmes bornés
aux opinions les plus vraifemblables 6c les^
plus fui vies.
Que ces défauts ne décredîtent point un
ouvrage plus ample & plus exaCt, dont celui-*
ci n'cit que reflfai, Voci notre prbjet.
Comme ce Recueil éfl fujet à une multi-
tude de changëmens , foit par les morts ,
Toit par les mutations , Se qu'il eil par con*
f équent dans le cas de fè renouveller tous les
ans ; pour n*être point obligés de répéter
chaque année ïcs mêmes notions ^ nous nous
propofons de les mettre dans un volume
féparé , avec toutes les additions & les cor-
rè6lîons néceflaîres. On y développera Ie&
détails dont hous ne donnons encore que le
précis.
Les objets oubliés ou omis dans celui-ci y
trouveront leur place ; comme les antiquités
(de chaque EvêcM étranger ; la Chronologie
des Evêques François ; un état des anciens
Titulaires qui ont occupé les principales dig-
nités du fécond ordre (pour ceux-ci on fe.
bornera à quelque époque qui fera plus récu-
rée , à mefure que la dignité fera plus impor-
tante. ) La fondation des Abbayes & dts
Eglîfes Collégiales de France i ^ les Prieurés
à nomination Royale ; les principaux Patro-.
nages , avec le nombre & la qualité des Bé«
hénces qui en dépendent.
; Ce Recueil permanent fervîra d'explîcatÎQc(
a un autre qui fè reriouvellera chaque année;
'"avertisse me Nt. y
v!eluî-cî contiendra feulemenc les noms de*
titulaires aétiiels avec les dates qui les con*
cernent ; c'eft-à-dire , l'état préfent de i'E-
glife Univcrfelle. Délivré des notions qui en
occuperoient la plus grande partie : il fera
dans la forme la plus commode Si la plus por**
tative (i«-i8.)
L'exécution de notre projet exigera beau*
coup de tems & de recherches : il faudra con-
fulter tous les ouvrages qui ont traité de ces
matières : il faudra rafTembler des mémoires.
, £n attendant , nous publierons chaque anr
née un Supplément , pour avertir des chan-
gemens arrivés parmi les Titulaires depuis
cette première édition, nous y placerons Ie$
additions à mefure qu'elles le préfènteront*
Nous avons deflfein , par exemple, d'ajouter ,
dans le Supplément prochain, un détail plus
ample du gouvernement temporel du Clergé;
les Abbés Réguliers Se les AbbelTes ; les
ChanoineCiès des Monafléires où l'on exige
des preuves de Nobleffe. Par ce moyen nous
coni4?lcttci'ons infenfiblement les diÔérentes
parties de notre projet.
L'empreflèmeht avec lequel on a bien vou-i
lu fournir les lîfles que nous avions deman->
dées pour cette première édition, 6c les pfH-es
qu'on a eu la bonté de nous faite pour la fuite
éc pour de plusarfkpl^s écl^kciuemens , nous '
font ciperer que nous pourrons raflèmbler ai-
fément les mémoires qui nous feront nécef>
ikires.
Nous ofons eiperer la même &veur>de
xîj "AVERTISSEMENT.
quelques Dîocèfes ou l'on a négligé de noûf
répondre , Ibîc parce que la lettre circulaire y
cft arrivée trop tard , foit parce que l'on igno-»
roît le fujet de l'ouvrage*
Cet Effaî en fera connoître la nature?
plufîçurs Prélats qui ont bien voulu exami-
ner le projet , l'ont honoré de leur agrément.
Si l'exécution avoir le bonheur de ne pas dé-
plaire au Clergé ; cette bagatelle , encouragée
par ion approbation , pourroic devenir uti
jour alTez importante pour.ne lui pa^ être ina-
tîle»
AVIS AU LECTEUR.
>E Recueil devoîr paraître au commencement de
Vannée. Des difficultés qu*on n^avoit pu prévoiront
frolongé Vimprejfion jufqu'd la fin de Juin, Pour
donner une époque fixe à la partie de cet ouvrage
^ui doit fe renouveller tous les ans , nous diffère-'
Tonsjufqiûau commencement de l*année M.DCC.Llx*
le SUPPLEMENT que nous promettons.
On prie les perfonnesqui auront des ohfer votions
^rsicuUeres à nous communiquer ^ 6» qui remac^ue*
font quelque erreur fur dis ohjets qui les concernent^
de vouloir bien, envoyer leurs obfervations , frcng
i€ port , d l*adreffe du Libraire^
lOK9IOiQtOMQK
TABLE
ET PLAN DE L'OUVRAGE.
I. Pi4ftT/£. VEglife Univerfelle .
Art. I. Le Souverain Pondfe^ 5
Lrs «iroits & les attributs de fa prîmauré. Chro
noiogie des Papes » leur patrie » l'année de leur
cré.tion.
Art. H. Les Cardinaux y it
L'origine & les prérogative! du Cardinalat:
les Conclaves & les Con/lftoîres : Chronologie
des Cardinaux François depuis le XII* fiécle»
Ëtataôuel du Sacré Collège. La patrie , les dig«
nités , la naifTance & la création de chaîne Cai>
dînai.
Art. III. Les frineipales dignités du 5. Siège , 31
Le Camerlingue, le Secrétaire d'Etat > le Card^
Vicaire, le Grand Pénitencier , le Chancelier dfe
l'Egl. Rom. le Préfet des Brefs , les Préfets
^cs deux /îgnatures , le Prodataire , les Offi^
ciers du Sacré Palais, &c» On explique les fbne;
tions de ch^^e Dignité» T
Akt. IV* Lrj Congrégations four le dogme ^ la.
difiipiine , • 3t
Celles du Saint Office, de la Jurifdiâioa, du
Coccik, dea iUtf » de Hudex » de U Pcopaiç
CHAP. II. Le Gouvernement des Eglifes Carh* 4^
Notions préliminaires fur l'origine des Dio-
cères& des Métropoles ; Air le caraâère & le»
fondions , U promotion & la confécration des
Ëvêques ; fur les prérogatives des Archevêques^
des Primats & des Patriarches.
Les Cardinaux Prote^eurs des Nations CathoU 54,
Les ARCHEYESi^UES ET EVES^UES de l'E-
glife UniverfeUe , l'éreâion de chaque Evêcbé «
.. ion revenu , ie nom de l'Evêque , Ton âge &
Tannée de (h promotion» Nous les diAribuons
en 7* Articles.
Art*1. Eglifes d^ Italie t S4
• Etats du Pape ; la Tofcane ; le Milanois ; le Pié-
- mont ; le Royaume de Naples ; Ravenne , Fer-
rare éc Bologne ; les Republiques de Venife »
: de Géoes & de Lucqoes ; les Ifles de Sardaigne»
. deSiciU&deCorfe.
Art. II. Eglifes de France. 6f
Art. m. Eglifes d^ Allemagne (3^ des Pays-Bas , 70
- Les trois Èleâorats Eccléfiaftiques 3 la Bavière j
> la Bohème & TAutriche.
Art. IV. Eglifes d*Ef pagne 6» de Portugal , jf
Arî. V. Eglifes de Pologne r 7%,
Art. VI. Eglifes de Hongrie , d^Illyrie^ &c* 79
Art. vil Eglifes du Nouveau Monde , 8 1.
■ L'Amérique Efpagnolej TAinéri^uc Portugai|e|
l'Auérique Franjoife.
iîv TABLE.
gande : leurs drfférens départenens de leurs PréÇ ;
fets : celles dont les Cardinaux François fonc ,
membres. j
Art. V. Le Trihunal de la 'Rote y 40
Son origine & fa jurifdiâion : les auditeurs dons
il eft compofé : les nations qui les ont préfentés*
Art. VI. Les Légats, les Nonces f:^ les^Vice Leg. 41
> Leurs fonâions & leurs prérogauvçs : la Vicelé^
gadon d'Avignon.
r
t A B L E.' '«♦
ÀVt. y m. Patriarthats des Eglrfes Catholicités, 8>
Patriarchats d'Orient , d'Occident de des Indei*
Les Misons Oriemales. - -
CHAP. III. Les Ordres MonaJHgues , H
L'Origine & l^étal)tiirement de chaque Ordre ;
leurs principales Congrégations; leurs réforme»)
^ leurs révolutrons ; le«r état aftuel 5 ^efpnt & U
' fprme Ac leur mftitût St de leur G<yuvem€racnt î
l^urs Supérieurs généraax ; les Careiinauflc pro*
' tteâeurs. On entre dans le même détail par rap-
port à toits les OrdrerReligicQX comenus -da^s-
. les Chapitres fuiyii.nï»
Art. f. VOrdre de S, BajtU, ç4
Aff i\Tl. L'Ordre' de S'àiht Btm^t,' . f>p
A RT . J H • Ordres pifuhent la H, de S* Benoît , $> 7
Cluny , PB
Grammont , 99
Fonrevrduh y * 100
^esCamalduUSi . ihidé
Vallomhreufe ^ \h\à\les CeUJiins y loi
Art. IV. VOrdre de Cîte^uxy irfes reformes, ro«
les Bernardine y io%\la Trane^ 104
tes FtuiUans, io}\Sept'Fons y îbid;
■ - _ ' ' ^ : : ■ — ^— \
CH AP. I V. les Ordres Meniians î' lOf
Ajlt^I* L'Ordre des. Carmes, . iq^
Art.' If. VOrdre des Auguflim , ïq^
Art. m. VOrdre de S, Dominique, . lop»
Akt. IV. L'Ordre de Saint François , 110
LesCordeHers, m
Les' Capucins y , 112
t^s'Recolits I îbid.
Sainte Clairey ifi
Tiers- Ordre , m 4
I« FenîteiiSy . %ià^
ÇHAP» V. LeJ Chanoine^ KéguViers 6f /w Çhanoi'^'
nejlfes de &, Augujiin 6* de Prùnontré^ " ' 115"
w
lEv; TA.BLR-
Akt.I. OrârtàeS, Mguflin, • ^tij
Art. II. ^r^rc de Prémentré , ihiâ»
Art. m. Les Chane'mejfts Séculières 6* Ae'^a/* des
deux Ordres , 117
CHAP, VI. Les Clercs Réguliers^ H^
Art. K Le* Jifuites , Jao
ArT<II. VOratoîre, y.\. li»
A rt. III.. I« VoBrine Chrétîemu , . / p ^ * '
Art. IV. Lesthéatinsy ■ '_' \' ^z^
Art. V. Les Barnahites , 1^6
^T. Vi. Le* Uk\,mfiP9,r . jti<J»
CHAP* VII. Les autres Or if es Rtlîg* qui ne font,
point compris fous les divifions précédentes. , i %y
ÂRT.1. Ordres Kelig}<uit^ Hommes 9 118
Les Chartreux 9 . \%%\tATrin\té ^ 13c
Les Hermites,, 12$.
Les Servîtes , ibid.
Les Minimes t 130
La Mercy , ibicf,
Lej ReVgieu» de la ChU'
rite, 13J
Art. II. Ordres Religieux de Filles^ 134.
Les Annoncîades i 134
L'Adoration perfet^. 136
Lm Urfulïnes^ 136
Itff'i/îrflrion s îîj tfj Ht^irafirrcrf - rrr
Lu SS*^ de la Charité, ii»<
CHAP. VIII. Les Univerjités de l'Europe , ijar
Leur ércâion , leurs Fondateurs > leur gouver-
iKiaenc , leurs privilèges t leurs Collèges.
Art. I. Unîverfités d'Italie^ ' 139,
Art* II. Univ» d*Efpagne 6* dt Portugal^ 141
Art. III» UmverÎLtés S Allemagne y 144.
A«T.1V* Uniif/dtsPays'Bas.^ÀeUSuîJhy 14S
Art. V. Univ, des Ifles Britanniques ,. 1.47
Ai^T^VI* Univ. des Etats du Nord j, xj^
*.ï
T A B L Eé' ïv5
//. FARTIE. Le Cltrgé de France , 15»
— - - — •
CHAP. I. Gouvt Spîr. de VE^life de France 9 1 ji
Notions préliminaires fur le miniftere & les fohc-
tions des Grands Vicaires » des Officiaux , dea
Pi^itaires & des Chanoines des Cathédrales, &c«
& fur la nomination aux £vêchés Se aux autrci
Bénéfices confîftoriaux.
Les Diocèfes de France par ordre alphabétique y 164
!•. La Ville Epifcopale , fon nom Latin , la pro-
vince où elle eft iitnée, U rang qu'elle y tient,
la Métropole dont elle dépend : le fiécle oà cha-
que Evêché a été érigé ; les prérogatives qui 7 foat
attachés ; fous quelle invocation eA la Cathédrale»
a*» Le revenu ; la taxe en Cour de Rome i le
nombre des paroiiTes ; la diftance de Paris*
30. L'£vê4ùe aâuel ; fts noms 3 fes titres 5 f» pt-
trie i l'année de fa nai^T^ce & celle de fon facre.
4«. Les Grands Vicaires & les Officiaux; le
Syndic du Diocèfe $ la qualité des Pireâeurs du
Séminaire*
S*» Les Dignités & les Dignitaires de la'Cathé»
ilrale ; le nombre des Chanoines.
6^* La let:re A deiîgne ceux qui ont des Abbayei
Commendataires»
Voyei le SuppU placé à la fin de cette Partie , îof
CHAP* II. Gouvernement temporel du CUrgi t ^l9
La Répartition ôl le Recouvrement de fes Im-
pofîtions.
Art. L AffemhUes générales. du Clergé • 211
Leur convocation & leur tenue: les Député^
dont la dernière étoit compofçe » & fa cui)xi«
bution en diffîceat BuieauXf
nvn] TABLE.
Aht. II; Les Agens généraux du Clergé ^ nf
Leurs fondions : les provinces qui les nomment :
i les derniers Agess généraux nommés par cliaque
province.
Art. Ili, Les huit Chatnh. 5bw. Eccléfiafl, 130
Leur Jurifdiâion : leur relTort ; lesConfeillerf
dont elles font compofées»
Celle de Paris 9 131'
Celle de BourdeauK 9 t3 3
.Celle de Lyon, 232
Celle de Rouerie 33?
Celle de Bourges , t34>
Celle de Touloufe, ibid.
Celle de Tours , ibid.
Celle d' Ai», 235
;Aiit. IV* Les CKconnomats 6» la Regale ^ zys
;CHAP. IIL Abhayes Commendataîres 9 237
' L'origine & ïi nature des Commendes.
On a rangé par ordre alphabétique les noms des
Titulaires»
<HAP.iy. Chapitres Nobles 9 ^S7
Leur fondation ; leurs privilèges ; leurs ufagcs ;
lespreuves qu'ils exigent; leurs Dignités & leurs
Chanoines.
Chapitre de Strasbourg , 2^8
Chaphre de S, Jean de Lyon , 16e
^hipitre de S. Julien de Brioudé 9 26+
Chapitre de 5r Claudi , . a6f
Les Ch Jpirres de S. Pierre de Maçon , de S* Pierre
de Vienne 6- de S. Chef, i6S
CHAP. y. Les Collégiales du Royaume, i6r
Les Diocèfes où elles font (ItUces; le nombre
de le.irs Canonicats ; leurs premiers Dignitaire^ :
elles font rangées par ordre alphabétique.
On ajouté aux Collégiales les plus considérables
' ' leur étabiiiTement , leurs privilèges > &c. Ic9
CoUateurs de leurs Canonicats»- - •
tÀBLÈ. *
^* . ■ -^ .i
"CH àP. VI. - Le Clergé Réguïitr de Franc» , »«o
Les prérogatives Se les fonâioiïs def Abbéi Ré*
- guliers & des Abbefles. . ? . .
Art. !• Lts Chanoines Régulieirs t ■ z%i
Art. Il» Lei Ordres MenafiiqutSj «84
Voye^dans la 3. FartU à V Article des Couvens
de Boris i les Supérieurs Provinciaux des Ordres
Mendians , des Clercs Réguliers , &c*
^•Jtm
CHAP. VU. Dignitéi féculiens pbJTedéés par' des
■ Ecct^afiiquesy*'- - ~ »9s
Les Pairs Eccléjiafiiques'., aSjiS
Les ConfiiUets d'Etcw Eccléfiaftiques ^ 287
Les Confeillers Clercf des Parlemensy a8S
.CHAP. VIII. Univerjîtés du Royaume , 2p4
Leur éredion 5 leurs fondateurs; leur gouverne-
ment ; leurs privilèges ; leurs principaux o^n
ciers. Elles fon^ par oxdre alpHabécique. j
III. PARTIE. Le Clergé de P&rîs.
CHAPé I. UOrigine, VEtat 6* le Gouvernernent
■'■ ' du Diocèfe , &• de VEglife de Paris. \
Ak-ï.I* L* Arc iKvtchê de Paris, ibid«
Art. 11. L'£^/i/è dePam, i
Son Antiquité i-fon ét« préfent; les Chaneinefl
de N. D. leur patrie ; l'année de leur réception |
. les Hauts- Vicaires , &c.
^rt. nL''£t<it du Diocèfe ^fesJttrisd. EccU ^
Art. I5(^. Les Séminaires , • * lô
* iVoffS Fondateurs $ rinftîtiitîon desfocietés dc
f rêtrei ^ui les^gdunmcntY itvxÉ Sti]?érieai9r,
«8 TABLE.
CHAP. II. les CûUégiaies de Parisy 17
' . Leur ét^blidm^pt s Içur s Fondateurs; let Colla-
teurs de Icurt Canonicatf , leucs pignitairea Se
i ': leurs Chanoipes* . <
Art, 1. Les Collégiales files de VArchevê^. 17
Art. II. Les Collégiales filles de N. D» ao
Art. III. Les SS. Chapelles de Paris & de Vin-'
cennes , . a|
^ig^LKXKÏW ». Lex. Chapitres de Sj, Louis du Louvre ^ Ç^
^ 5 de S, Jacques VHâpital , 25
■ ■ • • ... . > .' , I
*CHA^, UU Les Paroîjfes de taris y ^ %7
^ La fondation de chaque Eglifc ; Ton éreâion en
l^aroiflfe ; les monatnens qu^elIe renfame ; les
perfoones diftin^uées qui y ont leur fépaltute.
Le Patron de là Cure ; le Curé ; ît^ Vicaires ; le
nombre de fon Clergé 5 celui de» Paroi fficnr.
Nous ne garantiffpns point Texaâitude de ce
nombre; tel qu*il eft il fuiîîra pour faire connoî-
tre à peu près l'étendue de thaque paroiflfe»
CHAP. IV. Maifons Relipeufes d'Hommesy $7
, «Leur fondation ; leurs ptincipaux moniumens ;
leurs tombeaux; le oombte de leurs Religieux ;
leurs Supéxieurs*
ArT. I. Les Abbayes , ^ 54
Akt. Il Les Chanoines Réguliers % 58
Art. IIL Les Clercs Réguliers , 6z
Art. IV» Les Ordres Monaftiques, 67
Art. V. Lis Ordres Mendians > 7a
CHAP. V. lej Couvents de Filles ^ 8|
Leur inilitut; leurs Supérieures, & les mêmes ddr
ttilc.^a'aux Cou venu d'kommfs*
^
table; «t
Les Âhhayes àt Filles^ - -Sj
Les Couvens du Quartier Saint Germain » 85
Ceux du Quartier S* Jacques, ■ ^, t?
Ceux du Quartier du Marais kf de S* Anteine » 90
Ceux (fu Quartier S. Derù^ & 5. Martin ^ 94
Ceux du Quartier S. Vi^or^ 9 S
Ceux du Quarner S. Honoré y $9
CHAP. VI. La Faculté de Théologie , ; 100
Son Qouverncmeot ; Tes principaux Officiers ;
fcs ProfelTcurs; comment elleconferclef Degrés»
Etat par ordre alphabëtîqfue de tous les Doâeurs
reçus depuis le commencement du fiécle. On
diftingue deux époques: i». Depuis 1700. îuf-
^u'en 1725. a^. Depuis 1715. jufqu'en 1748. Les
années fuivantes nous manquent» tes Doâeurs
font partagés en quarrc ordres. ^
Akt* I. Docteurs de la Mai/on de Sorhonne , io|
Art. lu DoQeurs de la Maifon de Navarre , 10^
Art.IIU Docteurs Ubiguifiesj 109
Akt • IV , DoSleurs Réguliers y 219
Les Bacheliers de la licence courante ^ 121
CHAP. VII. La Faculté des Arts ♦ 115
Les Principaux Officiers de .rUnîyerfité. Le»
nations & les tribus de la Faculté des Arts. Le».
Collèges; leur éreôion ; leurs fondateurs;. le
. nombre dei Bourfes ; les conditions requifes pour
les pofl*eder; ceux qui les confèrent ; les Princi*
paux Se autres Supérieurs. les Profeffeurs de Phi--»
fofopKie & de Rhétorique dans les Collèges de
plein exercice.
A>«T. J, CoUé^et 4fi plein exercice f 1 2^.
ÂKjtU» Collèges de ipiiyeaexertice, i izf
*i.
âa - ■ --^
S»ïî TABLE.
Cft AP, Vlîl. Lts 'Hôpitaux , 13^
Leurs Fondateurs Se )toh)CtAc leur fondation ^
leur adminiftratibnpourie temporel; leurs Direc*
teurs pour le fpiritue].
ir. P4ilTIH. Le Clergé de la Cour, - \^i
Les antiquités de la Chapelle du Roi ; les ufa-
' ges & les cérémonies qui s*y obfervent; l'ori-'*
gine , lc$ fondions & les prérogatives de Tes dig«
nités : ceux qui les ont polI*édées depuis leur,
éreaion. '" , ^
GHAP. I. Le Grand Aumônier de France 6» ie
• Premier Aumônier ^ 144
CHAP. II. Le Maître de U Chapelle &• celui de
' rOratoWey lyj.
CHAP.III. Les ConfeJJ'eurs de nos Rois i depuis S,^
Louis jufqu'd Louis XV* i$ç
CHAP. iV. Les Aumôniers de Quartier , 106
CHAP. V. Les Prédicateurs du Roi depuis le corn-
^ mencement du Jiécle , i6j
'Art. I. Ceux du Carême df de l'Avent ^ j6B^
A RT. Il . Ceux qui ^hnt prêché la Cène , 17g)
Art. III. Ceux qui ont prêché la Pentecôte , 174
Art. IV. Ceux qui 9nt prononcé le Panégyrique de
' Si Louis ; dans ta Chapelle du Louvre, devant VA*
• cadémie Françoife^ 1915
CHAP. VU Les Chapelains 6» Clercs de Chap. 178
CHAP. VII. La Chapelle de la Reine, celle de
Mad* la Dauphine , 6* celle de Madame , 183
CHAP. VIII. Maifons Royales. - - 187
Arï. I. ChapellesdeVer/étillei^deFontairi. iù-
ARf. II* Hôtel des Invalidas t <::... .jg^i
Art.III. Maifon de S.Cyr^
iQjU-* iV. l'Ecole Milit^jJ
191
AVIS DU LIBRAIRE.
Outrt les fautes qui ont dâ échaper à VÉdheu^
dans un Ouvrage de cette nature ; yen ai aujji laiffé "
pajftr quelques-unes dans l'impreffion : cet Errata va
le* reparerm
Dans la IIU Partie je n*ofe garantir tous les noms
des Supérieurs des Communautés Religieufes de Paris*
Plufieurs ont changé pendant le cours de Vimpreffionr
Quelques n^ms font omis ^ d'autres peuvent être dé"
figàrés , n'ayant pas toujours été fournis avec toute
l'exaSlitude pojjihle. Au re fie j'ai cru faire plaijîr au
Public de les ajoûtery tels qu'ils font,d l'hifiorique des
Monaftires,
Fage ] ligne 15 « efface^ les Ordres Relig. & Miiit*
P. îo/. 7» 1745»'- 16+5. P. 33 ^,\r'I743>^ 1753. --
IbidtL i6j efface^ 167s»
T. 3 3. (9* aihi ,Boulonoîs , L Bolonois.
P. 34 (. 20, 3787» /•I707»
F* $%l*i%, «p»o^, /• «p;^«f«
P. 54 '• « » Trojct , /. Trojer.
P. 5 7 / 14 , rArchcvcque de Pifc , /• l'Archevêché^
P. 5* '• « ï.SpaWo , i. Spawr*
P« 59 t. 3 j'douTiéme , /• XVe.
P« 63 /. a7, 1634, 1. 1734* V
P.66U t6, i5Si , L I75λ,
P. 67 /. II , Briçoon , '/• Breîgnou.
P* 69 L 18 , Boucauld , /. Bocauld. Ihid, h iO\
164? , l* 1743. ' .?
P. ifrid. l. dern» laPeroaïe, /• de Pcyroufe, "
P. 7J /• 9 ^ 10 > mettet Vienne avant Ncuftad. *'
p. 7d /• la , d'Onco , i, d'Ocon. ^
p. 82 /• 3 , de Mexique , /• du Mexicpie^ W
P* toi L i6 » hieti i U Alh'ien» '
P. 1 1 3 !• 3 6* 4 > Capucin» » /. Cordelier*. ' *
y. U8 /. 7 1 des Hftks , de Cry^, t'tfi ltmimtn<f^
V* 171 f. ï) , 6» alih. Bian<!os , /. Bîau^of;
P* 179 t» *♦» Labaudi, /. Rabaudi.
P- 181 /• 21 , dénombrement, /. démembremciltf
r* ip3 /• 19 , 1400 £!• L zsooû.
P. ip6 /. fto 6- ai , Provence, /. Province.
P. »03 U fyis Mai 173a , /. 18 Mai 1749*
/f». /• I o , j. Chant. 5. Poy en« , /. S. Chant. S. Dojri
F. ios Lsi 17*7, /. I7a2,
Jbid.L 16, Villot, i. Willot,
P. ao7 <• 4 , Daunois , /• Daunis»
Ibid» /• 14, joooo. /. 17000.
P. ail /. ip, Perfonats, û/oût. ArcÈidiacon^i;
Ibi<L U 20, de Gatufe , /. de Gatinois. "
P. aia /. 8 (:faliU, Hondout, /. Hodoul^
Ibià. /. 30 , Préchantrc , /. Premier Chanoine- né^
p. 213 /.a, IV. fîécle, l. XlV.fiéclc*
p. ai4 /. 18 , de Cairor, L de Cairol.
p. ai5 i. 1} , lao, /. 70.
P, atS /. 13 , de Prieve», /. de Brèves.
P. 22 3 6' alihj, de Gadague , /. de Gadagne.
P. a44 /. 13 ,'Chifrevart, /. Chifrevaft.
P. 246 /. 35 & 3^, Beaiilien , L Beaulieu.
P. 249 /. II , Toul, /. Boulogne.
Ihid. l. 28 , Marcé , L Macé.
iP« 25 1 /. a , Nan, /• Nau.
P. 25P /. 7 , en Autriche , ./. dans les fyzts d*Atttrt
P. ; /. Il , 174^» /. I74J.
P. 8 /. 1, 1734, /.173a.
P. 73"/« P» I73Î , /. 'i63î«
P. 9i/'2i,delamêmeRecle,/.de]aR.deS.Aug^
V.97 /. 1 1 Supérieur, M. /. Supérieure , Madame.
P. lov transfeniUl. it, d lap, 110, /. 13.
P. 150/. 14» 1693,, /. 1593» P.isil. 12, 733,;
/. 1453a- Ihid. L 27 , 1557 , /. i6s7' Ibid. /, ^7;
1557 > /- i6|7- P. 1^5 /. 22, 1563 , /. 1663,
liid. /. 2 j y 1570 , i. 1670. Ibid, U ay , 1570,
/. 1670.
jPç itfp /. 25 ; le P. Rofï, /. k P. Ion.
changement
[
I Changej/ens arrivés depuis Vimfrejïïon:
\ on met feulement les plus confiderahles»
r
le Carainal de Trautson Archev. de Vienne
en Autriche -, m«n le lo Mars i757. âgé de 5 3 anf»
U avoic été créé Cardinal l'année |>récédentc à U
nomination de Tlmpératrice Reine.
[ Le Cardinal Le KC A RL, Cardinal- Prêtre du titre
de S. Pierre- ès-Licns, mort à Rome le 23 Mars
1757« âgé de 81 ans. U avoit été créé Cardinal en
1726. par Benoit XUI.
Le Cardinal de la RoCHEFOUCAUtT , Cand.
Piètre du titie de Sainte Agnès-hors-lesirours, mort.
à Paris le 29 Avril I7f 7 , âjçé de f 6 ans. Voyez Ces
t'tres ôc fes dignités dans la Tecontie Ptitie àl article
^ des Oiocèfes.
7/ vaque àprefent onxepîare's dans le Sacré CoUtgel
Le Cardinal S A G R I P AKTI , Romàla , eft nomm^
Préfet de la Congrégation du Concile, fur la dé-
miiTiondo Cardinal S PIMEIII.
Mre.deVAY, Doyen des Auditeurs de Rete,.
r mort "h Rome le 1 6 Janvier 1 7$7« 1 1 éioit Auditeur
r ëc ce Tribunal p04ir la Tofcane depuis 17}}*
Ambassadeur de France auprès du S. Siée:e»-
M* TEvèque de Laon. U fuecede à Mt le Comte
de Stainville.
»i ■ ■ * ■ ■ ■
Ev^ues Morts , MM*
L'Archevêque de Grth ott deStrigonte, Cçrf^Wf-
Primat de Hongrie.
Le Bvon de BU7ECK, Evêiue * Abbé de Fulde
en Allemagne , Archichancelier de Tlmpérarrice.
Kciae, Primat de Germanie ^ élu en »737 Abbé-
L h
i
lÊxrj €kangemenfi
^e l'ABbaye àe Fulde , qui fut érigée en EVéc&é
en I75Z ) mort le 4 Décembre 1756»
Le Comte de STADION ♦ Evcque & t>rince de
Bdmherg y. nommé en 1753 ,, mort le 6 Mais i757>,
â^é de 77 ans*
L'Evcque de TerueI; , en Efpagne r Barojiu
L'Evêque de ToRTOSE , en Efpagne , Comackêf
ie Mdduegnon,
• L'Evêque dePuLATY, en Albanie ^Tomanî.
X'Archevêqiie de BURGos, en- Efpagne, GuUleUf,
mort dans le moi« d'Avril, âgé de 71 an$.
• L'Archev, de Leopol , en Pologne , îVtxechî».
L'Evêque de Maite , de Buffaiu
L'Evêque de CoutaNCE, Leonor Goyon der
Matignon » mort le 3 Avril , âgé de 80 ans.
. L'AcchevêqUe d« BoUKGES , le Cardinal de 1»
Mochefoucauh , Voycï ei-deflus.
L'Ancien Evê^ue )d'ORIEANS , de Padsymon à
Orléansle «f Juài, âgé'db 77mis»
Nouveaux Ev^ues., MM«-
Archevêque d'AviGWEXS, AfottO'* Crantftré ait
Csvaillon»
-. Evêqne de CAVAltlON d-anclie Comtat ,.Pierre-r
JoCe^. Artauit y né dansie/D&ocèfe (TÀpr en Pfo-*.
vence , ancien Curé de S. Mêry à Pari?. Sacr^ à-
Rome , le j Avril 1 757, dans TEglife de S. Ignace »
par lé Cardinal Doria. Sa Sainteté. Ta njis au- cang:
àea Evêqucg afliftans d« Thrône Apoftolique..
- Evèqtie d?- Put ATT en Albanie , Gitmchi*
E w dfe^ N o V A R Itr ♦. fu^ragjlnr de M iian ,. ReSlorî \
^réài^ome l6 i6'Jai^vler#.- ' ..
£v. de. MONTEPULCIANO., faoré à-Kosie àv^w
le mois de Janvier» ' • . •
£v. de J$4»RGOrSAM-ScPULCHRO> (acre à Rome
Ift mime moiff.
Ev. ^e FeLTRI , facré le 3 Avril.
Evtde Lerida, en Efpagne, Pedrejon»
Archevêque de LeowoL , en Pologne r Dem»
tovrski , CFcievantEvêijue de Kaminieck»
£v. de Sakzane , en Italie, LomeUini , Génoli^
Généiai des Clercs Réguliers Mineurs.
Ev. de COUTANCE , auQuefnoyy anciep Vicaire-
Général de cet Evècbé» né dans le m^me Dio-
cèfc en 1 7 • •
£ vé^que de S E H E 's^ , de Wohdes » ancien Vicaîrier
général de ^Archevêché d'Arles,
>4i*i
Abbés Morts y MM.
Abbé de Lefïayr , TEv. de Coutance , de Matignon*
Abbé de Cluny ,. le Card« de la RaçhefouCftuUf .
Abbé d'Aifnay , Hem»,
Abbé de Beaulieu, idem»
Abbé de S. Vandrille , idèmm , , .
Abbé de S. Acbeuil, de Brantes, Vîcaîre général
d'Amiens.
Abbé âc S* Loup de Troyei , Pajot de Dampîerrer
Doyen des Chan. Honor. de rj^life de Paris.
Abbé de S. Éloy Fontaine , Kranfin^ii', ci-devant.
premier Aumônier de la Reine . de Polt>gne »
DucheiTe de Lorraine , mort à Dantzick. ■
Abbé de S. Jean , Dioccfe d'Amiens t r'anciea Èv»
d'Orléans,
^bbé de Beaulieu , Frifony Chan. de Reims. '
Abba^udonnéa*. .. ^
Ab. ^e S.^ Qircntrn en l'iite , Te Prjnce de Sàlrm
Ab. dfe Leiïnyydifap^iïle, Premier Cc^mik dè^
atfaires étrangères > ci-de?aot Miniftre de FhUtcè
«Il Hollattdc'
îcxTiîj ' 'Ckangemenf»
Ab. de Noaîlié , de U Ville Mmmonu
Ab, de Si Eloy Fontaine, Tudertt Confeiller ^e
Grand'Clwmbre au Parlement de Paris.
Ah. de Livri , de Malherhe » Chan. de Paris.
Ab* de S. Acheiiil , Girard , Premier Aumônier de
Madame Infante DucheHe de Parme.
Ab. d'Aifnay , le Cardinal DE TencIN.
Ab. de Beaulieu , TArch. de Narbonre.
Ab. de S. Arnoul de Metï, de Stainvîlje»
Ab. de S. Loup de Troya , de Radonpiliers*
Grand Aumônier de France,
S.E.M. le Card. de Ta vannes, ci-devant Grand
Aumônier de la Reine.
Grand Aumônier de la Reine»
M. PEy déLAON, désigné Cardinal.
Premier Aumônier du Roi»
M. PAbbé Comte DE BouiLLE', Doyen dePEgli-
. fe de Lyon , ci-devant Maître l'Oratoire de S. M.
M. l'Evesq.xje DE Digne (deJarente) vient
d'être chargé par le Roi du département con*
cernant la nomination aux Bénéfices.
// faut ajouter aux nouveaux Evêques*
Arch, de Vienne en Autr. Mtgani, Ev. de Wcîtien»
Év.'de Baflhbcrg , 5«rrf t«w » Ev. de Wurtïbourg. -
Ev. de Plata au Pérou à'Arhi\a^ Ev. de Truxillo.
Ev. dé TruxilJo, A* Agramonty £• de Buenos- Ayren
Bir. dfi Buf nos-Ayrcs , D» Jof, Anu Bafiireo,
Ev. d'Arath , & fuC de Strasbourg, duVtrnïn»
Ahkayes Valantes au mois de Juin 17579
CreTpin ^Câmb, 1500c
Pl/îigycfeiye, Bvrdm aoooc
S. Eloy, Neyon» 14006
Falaifc» S4<if a^oolBeaulieu,** Tours* 28o«
Cluny , Maçon* 500C0
S. Vtfïidrillc , R» 4C000'
S, Jean , Amiens, 1 6oco
L Europe
ECCLÉSIASTIQUE.
PREMIERE PARTIE. ■
.L'EGLISE UNIVERSELLE.
IE Clergé comprend tout
le* Miniflres conlàcrés au fei-
vke de la Religion , & aif
gouvernement de lïgJifc, de-
puis la fimple Tonlure cléri-
cale iufqu'à la Prélacute.
On appelle Clergé régulier
les diJTérens Ordres Religieux. Le licre de
Clercs ne leur fut accordé que dans le IV.
fiécle.
L'étymologie de Cltné vient de tUfi ,fort,
farcMge , parce qu'en effet Dieu cil le Fartage
% L* E U R 0 P 1
de lès Mînîftres , 6c qu'ils font réciproque-»
ment le partage de Dieu. On appcrçoît l'o-
rigine de cette expreffion dès Tancieh Tefta-
ment , où la Tribu de Levî eft appellée de ce
nom* Saint Pierre dans fes Bpîties, feit ufa-
gc du inême mot dans Je même fcns : tf.equè'
tît dominantes in Clen's, Quelques EtymoJo-
giilcs modernes lui ont voulu trouver une
autre origine dans le vieux mot François
Clergît , qui (îgftifie/rftfnre , lifter attire , par-'^
ce que dans les premiers fîécles de notre na-
tion leê gens d'Eglîlë étoîertt les feuls favani,
les feuls ktttës ^maîs il eft évident qu'ils ont
pris le dérivé pour la racine , & que Ciergie
vient lui-même de Clergé , .qui eu beaucoup
plus ancien.
C'eft au fcul Clergé fi^cuJier qu'appartient
le gouvernement de l'Eglîfe & l'exercice des
fonèlions qui en dépendent : les Réguliers
tiy ont part qu'en qualité de Miniftrcs auxi-
liaires.
La fubordî nation qui règne parmi les dîf-
férens membres, du Clergé le nonmie Hiérar-
chie ( /f|5«t , facré , «f;t» > dignité ).
L'Evangile dîftîngue trois Ordres , celul-
|)es Evéques , le fbuverain Pontife à leur tête ; -
celui .deâ limples Prêtres > de celui des Dia-
cres. Le collège des Apôtres préddé par S,
Pierre , les Ibixante-dix Dilciples choifîs par
Jefus-Chtifl • les fèpt Diacres élus par les
Apôti-es , ic la forme du premier gouverne-
tncnt de TEelifc nous marquent bien expreP-
fément la didin^tion de ces trois Ordres à:
leur fubordination.
Pa a dan^ la fuite ajouté à cette Hiérai:?*
x&le Tordre des SoûdUcres 3c ceux d^Aeoly'*
«e > de Lcâcur , d'Exorcîfte , de de Portier»
De ces quatre Ordres qu'on appelle vuigai-
rement ks Miaeur« , ^our Ws dfftîngtrertlea
ordres Sacrés , les Grecs n'admettent que ce->
lui de Leâeiir.
A mefure que TEglife s'efl étendue , elle m
4lé obligée d'âjôtttér de nouveaux degr^ h
fa Hiérarchie » de-là Toriglne des Cardinaux*
des Pâtriatcheis , des Primats , des Archevlh
ques ou Métroj^oiltains , dont hous attona
placer dts notion* à 11 tête des Articfes fuî-
vans. Nous ocpofémns de même, chacufne
à (on rang , celles qui concernent le Clergé
réculier St les Ordres Relftieux. & Mîlitairei-»
Nous diviferons cette Partie en huit Cbâ«
• ]f îtres : nous retwirons compte ,
Dans le premier de TEglife Romaine tAs
de la Cour de Rome.
D^hÈ le fécond du gouvernement de tou-
• res le* EgHfcs catholiques.
Dans le troifiéme des ordres Monaftîquéit
Dans le quatrième des ordres Mendians»
Dans le cinquième des Chanoines régu»
lîers.
• Dans le fixîéme -des Cfercs réguliers.
Dans leieptiéme des autres- Ordres RelU
Vf leux fok d'hoihmes , foît de filles.
Nous ajouterons au Supérieur Géhérai do^
dâque Ordre le Cardinal Proceâeur,
î6>iv%K
Aîi
^
4 t* E U R 0 P É
:
CHAPITRE PREMIER..
VÈGLISE ROMAINE*
CETTEEoLiSEeft depuîs Tongine du
Chriftianifme , la mère & la maîtrefTe
de toutes les EglHès Catholiques > le fond^
ment de la Foi 6c le centre de l'unité i titrer
• qui lui font confirmés par la tradition la plus
confiante & la plus unanime de tous l^f
Pères.
Nous diflribuerons ce Chapitre en fix Af^
. ticles.
' Le premier pour le Pape.
J.Ç fecond pour les Cardinaux. Nous y par-
lerons aulîi dts Conclaves & des Confif'
toircs.
Le troîfîéme pour les dignités du S. Siège*
Le quatrième pour les principales Congre^
'gâtions. ^ "
Le cinquième pour le Tribunal des Audit
ceurs de Kote.
Le fîxîéme pour les Nonces , les légat$ i
.edwViçe-Légats,
î
r
"EcciàsiASTt^l/Êi . s
A & T. L Le Souverain Tontijb.
LE C H 1 F de TEglifè Romaine , qui eft en
mcmetems celui de TEglife Univerfellc,
fe nomme Ibuvcraîn Pontife > trcs-faint Père,
Vicaire de Jefus-Chrift , ôc plus ordiriairi—
ment N. S. P. le Pape, en latin Ta^a, L't-
tymologîc de ce nom le" rend très-refpeéta*
ble i c'eft un abrégé de Fater Patrum , Père
Àcs Pères , Palpeur des PaÛeurs^ &dans un
certain fèns Evcque des Evéques ; ce qui fai-
foit dire à M. Bofluet devant une alTemblcc
dts Evêques de France, (Sermon de T Unité )
.« Pafteurs à Tëgard des peuples , nous Ibm-
» mes brebis à 1 égard de Pierre ». Le titre
de Pape iè donnoit autreibjs à tous les Evê-
ques > comme le fait connoicre Tinfcriptioa
de plufîeurs Lettres dans S. Jérôme , S. Au-
guftin , &c. On leur donnoit au(Tî les titres
de votre Sainteté , de votre Béatitude, com-
me nous les donnons aujourd'hui au ibuve-
raîn Pontife. Ces titres. & le nom de Pape
ont commencé dans le XI. fîécie à ne {è don-
ner qu'au feul Evcque de Rome : Grégoire
[Vir.cn fit une loi.
Les attributs de cette dignité font la thîa-
re , les clefs 6c la triple croix. L'attribut des
clefs eft aufTî ancien que l'Evangile. On içaîc
les termes de la promefïè que j, C, fit à S.
Pierre : Je vous donnerai tes clefs du Royan^
we des Cieaxt La chiarc ou la triple courons
Aiij
^0
f , H\E VU 0* <
ne nVtoît d'abord qu'un fîmple bonnet' ; oà
j a fucceflivcmenc ajouté trois couronnes. Là
triple croix défîgne la fupériorîté du JPape fur
les Pi^rlafthes'» qui n ont qu'une crok dou-
We.
Il faut d'abord dîftinguer , dans la periàn-
ne du Pape , le Prince temporel d'avec le fpi-
rîtuel. Par les victoires Se la libéralité de nos
anciens Rois , il poflfede en titre de fouveraî-
«été toute cette contrée de Tltalie , dont Ro-
me cit la capitale ; il a même des droits fur
le Royaume de Naples , qui lui dgit foi H
hommage' & un certain tribut.
On peut encore envi&ger Ibus piufîcurs fa-
ces fon autorité ipirituelle : il eft i. Simple
Evéque de Rome, 2. Métropolitain d'un cer-
tain nombre de fufifragans. ?. PatrîarcH«
d'Occid-ent. 4, Enfin }1 eft le Chef de tQucc
FEglifè , Se e*eft à ce dernier Qbjet que nous
nous fixons.
En cette qualité il a des droits abfolumenc
«fTentîels à fbn autorité , il a des conceflîon*
de la part des Princes ou desEglifcs particuliè-
res. Il a de fîmples prétentions que le zèle in»*
diicrct de quelques Ultramontains a portées
quelquefois un peu loin.Nouspafferons celles-
ci fous fiience. Nous-parlerons dans T Article
du Clergé de France des arran^emens particu-
liers de nos Rois de de notre Clergé avec k S*
Siège. A l'égard de fes droits eflcntielsjnouj ne
pouvons les définir plus exaétement que par
ks propres termes de la célèbre Déclaration
du Clergé de France, en 168 t. qui porte : Qtifi
le fouverain Pomffe efl le Ckrf de lEglffç ,
h itmre de l'mhé; qiiUjom à'me $rmaip'
Ecc Lt SÏ4Sr ï flU E*
té iP autorité v dt jurifài6^on qni Im a é
conférée par J^ C. tui'-méme dans la-perfom
de S. Pierre. La même Déclaratîoii ajoute
In quisfhionibus fidei pracipuas ejfe ipfmt pa\
^-- -• ./• J _J ^^ C^^.A^m C
Cardinaux.
CHRONOLOGIE DES PAPES.
s. Pierre GalUéen , premier Apptre.
Nommé Chef de rÉglife par J, C» Taft 3
£ublit Ton ticge à Antiochç l'an 3
Le transfère k iLoinf l'an «f
M«urr Màrtyi le z$ Juin 4
PoUTlFES élAs far le Clergé ^ le
Peuple Kamatn.
'^V I
s. JLifi, Martyrp
S. Clet , M.
i. Clament, M.
S« A«aclet , M*
S« gyarifte,M.
3. Alexandre U M*
S. Xifte I. M.
S. T^lerpiipre , M«
S* H y gin , M.
S. Pic I. M.
Tofcan.
Romain
Romain
Athénim
Grec
Romain
Rom^i^,
Grec
Athénien
fAquiUe
7%
91
ne
13C
Hi
i6s
AXT.
f V E u K
0 ^ X
• $• Anicec , M*
Syrien
173
: $, Soter y M.
ie Funâi
177
$. Eleater.
Grec
19*
i. Viaor , M.
Africain
SOI
2>. Zéphirin.
Romain,
219
S. Calixtc J. M.
Romain ^
*24
* S. Urbain.!. M.
Romain
231
S. Pontien , M»
Romain
235
S. Anthère , M.
Grec
216
S. Fabien , M.
Romain
450
S. CoraeillcM.
Romain
253
S. Luce 1. M.
Romain
*5S
S« Etienne I. M.
Romain
257
S. Sixte 11. M.
Grtc
25 «
$• Denis.
Grec
270
S. Félix I, M.
Romain
275
S. Eurychien , M«
Tofcan
283
S. Marcellin , M»
Romain
304
S. Marcel , M.
Romain
J09
S. Eufebe.
Grec
in
S. iMelehiaire*
Africain
313
S. Sylveftre.
Romain
335
S« Marc*
Romain
336
S. Jules !•
Romain
35*
Libère.
Romain
367
S. Damafc L
Efpa^nol
384
S. Sirice.
Romain
3P8
S. Anaftafe !•
Romain
40a
S. Innocent II*
i'Albano
4»7
S. Zonme.
Grec
4l«
S* Boniface L
Romain
423
S. Celeflin I.
Romain
43»
S. Sixte III.
Romain
444
S. Léon le Gr. D*
Tofcan
4«i
S» Hilaire.
de Sardaigne
4*7
S. Simplice*
S. Félix II.
de Tivoli
483
Romain ^
49 a
^ - — ^«— w.
EcCL'éSlASTlQ,Ul.
l
S. Gchfe I.
S. Anaftafe II.
S. Symina(|ue
S. Honnifdas >
S. Jean !•
AfriiAin
^96
Romain f 493
ds Sardiigne
yi4
Romain - •
S^i
Tofcan
Sz6
■*aM*ap<
Pontifes nommés ou confirmés, far la
Pjiljfanceféiulierem
S. Félix III.
Boniface II*
Jean Ilr
S. Ag^apîti
Svlvere ,
s'. Vigile ,
S. Pelage I.
S. Jtan III.
$• Benoit I.
Pélaçe II.
S. Grégoire le G» D.
Sabtnicn I.
Boniface III.
S. Bonif-jce IV.
Deut-dedit ,
S. Boniface V.
Honorius I.
aicverin ,
Jtan IV.
Ihéodore,
S* Martin L
S. Kugenel*
S. Vicalien 3
<^
wiHÊ^m
^m
Samnite
Corh
Romain
Romain
Romain
Romain
Romain
Romain
Romain
Romain
Tofcan
Romain •
Mars
Romain
Napolitain-
de Campanie».
Romain
Dalmate
de Jérufalem
Tofcan
Romain
Ât Campante
530
531
SIS
53$
5 37
555
,560
573
578
590
604
606
607
6is
618
«25
638
640
641
649
&SS
6si
6ji
99 l* B U K
OPE
Adeodat
Romain
677
Donus
Romain
679
S. Agachon ,
Sicilien
6Sa
S. iéon 11.
Sicilien
6«4
Benoit II.
Romain
6ÏS
Jean V.
Syrien
687
ConoA ,
Skiliea
^S^
Serge 1.
Sicilien
701
Jean VI.
Grec
7C5
Jean VU.
Grec
707
Siflnnius»
Svri*e/i
708
Conftantift J,
SyriHi
RoiTiain
7*5
Grégoire II.
731
Grégoire 111. -
Syrien
741
S. Z.icharie
Grec
75»
Etienne U.
Romain
757
Paul I.
Romain
767
U Clergé & le Peut
9 en poffeffion de h
le Romain rentrent
'ur droit àt élire
4 les Papes.
.
j] Etienne liU
Sicilien .
77i
9 Adrjen I.
'iomain
79$
|S. Léon lU.
lamaii^
9l6
lËciepnelV.
Romain
817
|S. Pafcall.
Romain ,
$a4
J£ugene U« -^
3 Valentin ,
Romain
8*7
Romain
«a7
iGcégoirc IV.
Romain
844
^ Serge II.
Romain
«47
: S. Léon IV.
Romain
855
Benoit III.
Romain
8;8
f S. Nicolas le Grand ,
Romain
8^7
Adrien II.
Romain
87a
ECCtisiASTl^XTÈ,
JcmVJII.
Mirtin U.
Adrim III.
Edennf V.
Formofe ,
Etienne VI*
..lomiifi I.
Théodore IL
Jean IK« '
Benoît IV.
Léon V.
Chriûophe »
>ergc m.
i\naftaf« III.
Lftndon ,
Jean X*
Léon VI.
Etienne VII.
Jean XI.
Léon VII.
Etienne VIIU
vlardo IIU
Agapit lU
Jean XII.
Léon VII.
Jean XlII.
Benpît VI.
Donui II.
Benoit VU.
Jean XIV,
Jean XV.
Jean XVI.
3fégoire V.
Sylreftre II.
Jean XVIU
kan XVIir.
fJean
Romain
•Tofcan
Romain,
Romain,
le Porto
Romain
Romain
de Tivoli
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i'Ardée
Romaifi
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Sdbin
de Ravennt
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fiomain
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AUimanâ
Romain
Romain
Romain
Romain
Romain
Romain
Romain
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Romain
Nev» de C^m^tTt
Otkon
François
Romain
Romain
88a
884
885
891
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897
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984
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M.* E V n o f s
Serge IV.
Benoît VIII.
Jean XIX.
Benoit IX.
Grégoire VI.
Clément II*
Damafe IL
Léon IX»
Viaor II.
Etienne IX»
Benoît X.
Nicolas II*
Alexandre II.
Grégoire VIfe
Vidor III.
Urbain lU
Pafcal 11.
Gelafe II.
Ca liste II.
Hoiioriiis II. .
Romain
de FrefcAtî
de Frefcati
de Frefcati
Romain
Saxon
Bavarois
AThmânâ
Allemand
Lorrain
de Vélétrî
Fr^mçois
Milanais
Tofcan
François
Tofcan
de Gaëu
François
Boulonoîs
I012
XOÏ4
103 î
1045
1046
1047
1048
IOJ4
1057
1058
1059
loéi
1073
1085
1087
I0P9
1118
1119
1114
1130
PoNTiFis élus far les feuls ChKDiKAvx.
Ceft à cette éfoque que fon commence à
connoitre le nom de famille dçs Pafes
nous le placerons dans la 3*. colonne*
Innocent II.
C^leftin II.
Luce 11»
Eugène III. .
AhaftafMV.
Adrien IV.
Alexandre II»
Luce m.
Urbain III.
Rt^main
Tofcan
Boulonnois.
Fifan
Romain
Anglais
Sitnnois
Lucquoîs
Milanois
Gui
Gérard ,
Conrad
BFckfpeare
Rolland
Ubald
Crivelli
XI43
1144
1145
1150
iif4
H5»
2185
I1S7
3
I
•Il
^^^^H«a«i
.\
ECCLiSlASTldU s»
u
i Grégoire VIII,
Clément lil.
Céle/Un III.
innocent III.
Honorius III;
Grégoire IX.
Céleftitt IV.
Innocent IV.
Alexandre IV»
Urbain IV..
Clément IV.
Grégoire X.
innocent V»
Adrien V.
Jean XXI.
Nicolas IIU
Martin IV.
Honorius IV.
Nicolas IV*
Célettin V.
Boniface VIII.
Benoît XI.
Clément V.
Jean XXIU
{Benoit XII.
Clément VI.
Innocent Vl.
Urbain V.
Grégoire XI.
de Bénénnt,
Romain»
RoTTuin* .
À*4nagnu
Romain,
i*Anagnu
Milanois,
Génois.
à^Anagnw
François.
François,
Plaijandn,
de Savoye»
Génois,
Fortugaîs,
, Romain,
François,
Romain,
d*Afcoli.
Napolitain»
i*Anagmm
Trévi/aui,
François»
François,
François
Frariçois
françois
.François
François
Albert.
Segnî.
Savelli.
Segni.
Fiefco.
Segni. '
Panraleon.
Foucauld.
Vifconti.
Tarantaifc.
Ottobon.
I Orfini.
M«ntpincé.
Savelli.
d'Afcoli.
Moron»
Cajétan*
âoccaiTmi.
de Goutb.
fiUEufe.
Fournicr
Kogier
Aubert
Grimoald
Kcgier.
1187
IL9I
115^8
iai5
1227
1141
1x41
1254
I25I
12^4
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1285
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I2P4
Î'ÎOJ
1304
'ai4
134
U4».
»35~»
1)6»
1370
137»
Ici commence le Schifmc d'Occident.
Deiix partis divîfent TEglife : chacun d^eux
élit fon Pontife. Aucune des deux élections
n*cft décjarée illégitime. Où les diftîngue
en t'rbanrftes & en Clémcntîftcs , du nom
du premier Pape élu par chaque Parti depuis
Ml»i
mftmm
fm
1
t4
t* S V M 0 P Ê
JMH
Je Schifm«. Les Urbanîftes (îiégeoicnt à Ro^
me , ici Clémentifles à Avignon.
PoMTiF£$ furnommés Urbanijles*
Urbain VI.
Boniface IX»
Innocent VU*
Grégoire XII.
Alexandre V,
Jean XXIII,
Na]^olitain
Napolitain
le l*Ahru\t
yénitîen
Candiut
Napolitain
Prignani
138P
BQRacelli
1404
Melioraû
1406
Corario
1409
Philargc
1410
CofTa
141S
Fovrif ES furtwmmé/ Clémentifles ^ ils
ne font point comptés dans lafuccef-
Jion des Papes ^
it
Clémenc Vil.
Benoit XIIL
Clémnt VIU.
Genevois j de Genève
Catalan 1 de ^uni
d*Arr4gon |de Mugnos
1JJ4
1409
1429
Ce dernier Pape ayant abdiqué la Thîa-
re , le Schifine s éteint. Les deux obédien-
ces iè réunifient.
Martin V.
Eugène IV,
Félix V.
Nicolas V*
Calixte 111.
Pie IL
Paul II.
Sixte IV.
Innocent VIII.
Alexandre VI.
Romain
p'enitien
de Savoye
Italien
Efpagnol
Siennois
Vénitien
Savonois
Génois
Efpagnol
Colonne
Condolmere
Sayoye
Sar^nc
Borgia
'Plccolomiiti
Barbo
Larovere
Cibo
Lenïolî
i43>
14Î9
1+49
Ï458
1464
Ï47I
I4«4
149»
150Î
J
EC CLisî Ji s T 1 QU Ei
Pie lir.
Jules îl.
LéonX.
Adrien VI.
Clément VU.
Payl Iir.
JulïsUf. '
Marcel II.
Paul lY*
Pie IV,
Pie V.
Grégoire XII.
Sixte V.
Urbain VU.
Grégoire XIV.
tiuiocent IX.
Clément VIII.
Léon XI,
Paul V.^
Grégoire XV;
Ucb^ln Via.
innocent X.
Alexandre VII.
Clément IX.
Clément X.
Innocent XU
AlexandreVlII,
innocent XII.
Clément XI.
Innocent XIII.
Benoit Xfll.
Clément XII.
SiennQîs
Sdvonoîs
Flonntia
HolUndois
Florentin
Romain
Romain
ie Fano
Napolitain
Milanois
Ligurien
Boulonois
i'Ancâae
Génois
ie Crémone
Boulonois
Florentin
Florentin
Siennois
Bouhnois
Florentin
Romain
Siennois
Tofcan
Romain
Milanois
Vénitien
Napolitain
flfrbîn
Romain
Romain
Florentin
TQdeCchini
La Koverc
viédici«
Florent
HéàiciM
Farnefe
M. Senfarino
M. Pulcjano
Caraffe
Medichtni
tOhiflcri
B.Compagno
Peretti
Caftan C9
Sfondrati
FanchJinettî
Aldobrandk
Médicltf
Borghefe
iuiloviflo
Barberini
Pamphile
Chigi
^Ljafpigliofi
Alticri
Odefchalchi
Octoboni
Pignatelli
Aibdai
Contî
Orfîni
Corfini
lg>fl<^î^
f%'«««\%^ «'(^ '•tv;;,'* .
sn
$21
534
S ^9
555
555
555)
56$
572
S^5
i5PO
590
591
\59i
60$
[605
6x1
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17401
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L* E U R 0 f M
Le PAPE aCiuelîement régnant
BENOIST XIV,
^ROSPEU LâMBEUTIKI,
Né à Bouldgne le^ 31. Mars i^75>
Archevêque ^dc Théodofîc en 1704*
Enfuite Archcyêque de Boulogne fa patrie»
Créé Cardinal par Benoit Xlli» en 1728.
Élu Pape le 17 Août ' 1740.
Couronné le ai du même mois.
Nous ne quitterons point cet article fans
donner un détail plus cîrconftancié des Sou-
verains Pontifes que la France a donnés
à rEglîfe : on en compcc XV.
, \
I. Sylyestre n.
Gerôert, Auvergnac,
Moine d'AurtUac ,
Prcccpti du R. Robert ,
Arc* de Rheimsen 992
Ar. de Ravenne en 997
ÉlCi Pape en f>çç
4 ans de Papauté 1003
II. U R B A I N H.
BUOE s DELAGERI,
de Chârillon-fur'Marne,
Relig. de Cluny ,
Créé Card.parGrée. VII.
I'Bnfuiie Evêq. d'Oftie ,
Élu Pape en 10S8
ri -^ns de P. 169^)
III. CaLI XTE II.
Guy des C. de Bonfgog.
Arc. de Vienne en 1083
Élu pape en 1119
S ans de P. 1124
IV. Urbain ÏV.
JAcq. Pantaleon,
it Troyti en Çjtampagne,
Evèquc de Verdun ,
Élu Pape en 1261
3 ans de P. 12^4
Vf CLEMENT IV.
Gui le Gros.
ie S, Gilles en Langued»
Rvêqtie du Puy , [
i*i ■ ■■
E CCtiSÏ ASTtQ,Vt.
tf
}
t
Eaf, fité <ie Narbonne ,
Cardinal en ]z6i
élà Pape en 1165
ans de P« 1368
VI. Innocent V.
PlER. DE TARENTAISE
Religictix Dominicain ,
Arc; de {«yon éa iiji
Cardir.al en ^275
Êi&Papecn 127^
li» la même année*
* #
vn. Martin IV.
Simon de Brie,
fAnirecelks en BrU y
Tréf. dc$. M.dcTouff,
Cardir.al en ia6i
Êlû Pape en iiSi
4_anE de P. ' I2«5
VIII. ClementV*
Bertrand de GotH;
de Gafcogaey
Arc* de Bord, en i|Oo
Élu Pape en 1305
9 ans de P* 1314-
X. Benoist XII.
Jacc^. Fournie r,
deSaveriun au P. de Foix,
Religieux de Citeaux «
Evcq. depamicti,
Cardinal en 13*7
Klû Pape en 1334
S ans de P. lî^i
■^■•«■•■^^•■■.•■("^•■■•■^■■■■■^
XI. Clément VI.
P. Kogier , Limofin,
Evêque d'Arras >
Archev. de Rouen >
Archev. de Sens ,
Cardinal ^n 1337
ÉKiPapeen i34^
10 ans de Pv ià52
IX. Jean XXII.
jAq.d'OssAoad'EusE
de Cahors ,
Evèque de Fréjus ,
Enf. Ar. d'Avignon ,
Cardinal en H12
Élu Pape en 13 16
18 ans de P, 1334
XII. iNNOCtNT VI.
Et. Albert , Limofin ,
Ev. dcClcrroont,
Cardinal en 134»'
Élu Pape en I3S^
10 ans de P. ^à^a
•*
XIII. Urbain V.
GUILL. de GRISAC
du Glvaudan^
Élu Pape en I3tf
8 ans de P. 137
XIV. Grégoire X
P. ROGIER, timvjii
Nev. du P: Cl. VI.
Cardinal en ij
«I
Élu P»pe en
S ans de P.
i* E u n 0 f $
■ ■ ■ . —
137o|Ev. de Carobray,
1378
XV. CLAMENT VU.
«llpBERT PE GENEVE ,
Cardinal en
Éiû Pape en
1 6 ans de P.
1371
1379
C
«•
Art. 1 1, Les Cardinaux.
sa
LES Cardiîqaux font dcsPr<<Jats choîfîs
par le Souvemm Pontife , parmi toutes
les Nations Catholiques , pour lui compofcr
comme un Confcil Se un S^n^t. On varie iiir
Toriginc du mot CardinaL La plus vraifem-
blable eft Cardo : c'cft en effet fur les Car-
dinaux que roule , pour aînfî dire , le gou-
vernement de l'Eglîfe.
IJ fèroit inutile d'entrer danî le détail d'uno
inultitude de révolutions & de changemcn«
qui appartiennent beaucoup plus au mot qu'21
la choie. Le nom de Cardinal iè prbdiguoil
autrefois à des perfonnes qui n'étoîent rien
pioîns <jue ce que font aujourd'hui nos Car-'
dinaux. Il fliffifoit pour le porter d'avoir un^
p§lifè ou mcme une (impie Chapelle à defrcr?*
vir. Il fè donnoît cependant plus volontier$
^ux Curés & aux Chapelains de Rome*
Ce titre ne Ibrtit de cette confufion que
vers le XI, fiécle. Alors les Papes (è choiiî-»-
fent un Confeil bien différent de Tancieti
Clergé Romain. Les Prélats les plus diilin-^
guéâ d£ duque NsLtiûn £QiQPofçfça( ce nou*r
EceiiSI 4ST TQ,Vli l§
Tcaa Sénat > ic le titre de Cardinal leur fut
déformais réfervé.
Leurs honneurs & leurs prérogatives aug<«
menterent infenfiblement. ils obtinrent peu-^
^-peu la préféance fur les Eveques , de le prir
vilége d*éiire les Papes j qui apparcehoic au
Clergé ^ au Peuple Romain, Les Cardlr
naux jouifFoîent de cette prérogative dès Iç
douzième (lécle. Elle leur a é^é confirmée
folemnellement par pluiîeurs Papes , âc par
le confencement unanime de toute TEglife.
Boniface IV, donna aux Cardinaux le
Chapeau rouge , qu'ils portèrent pour là prer
mlere fois au ConcUe de Lyon en iz4|;
poniface VIII. y ajouta la Kobe de pour-
pre, Urbain VIII. leur attribua, p^r un Dé-
cret de 1630 > la qualité d'Eminence. Ils onc
dans toutes hs Cours de TEurope un rang
très-dîftingué,
C'eil le Pape qui crée les^ Cardinaux. Il
xft dans Tufage d'abandonner à chaque Cou*-
ronne la dîfpofîtion d'un certain nombre de
Ch^pjpaux, Il envole aux Etrangers , par uci
de îès Officiers , la Barecce ou le Bonnet
xougc , ( Byrftum ) qui eft le principal orne.-
ment du Cardinalat. Les Souverains onc
coutume de rimpofer eux-mêmes aux nou*
veaux Cardinaux de leurs Etats. Voici un
détail des cérémonies qqe Ton obferve à k
Cour de France dans cette occafion,
[ L'Introdu^eur des Arnbaffadeûrs va
prendre dans les caroffes du Roi ôc de la R«i«-
ne le nouveau Cardinal. Il le conduit chez
le Roi avec le Camérier du Pape, nommé par
^4 S^ÎAtçté poyc ^ppoftor k Bonnet. Avant
V.
16 l'ExfAôPS
!»> Mefle le Cam^rîer eft ciômîuît a Tvau-* .
dience du Roi , dans le Cabinet de Sa Ma- -
jcHé, Le Roi delcend à la Chapelle : le nou-
veau Cardinal y paroît à la fin de la Me/ïe»
accompagné de l incroduéteur des AmbaP i
fadeurs. Le Maître des Cérémonies le reçoit
à la porte. La nouvelle Emsnence fe met à
genoux fur un carreau auprès du Prié-Dieu
du Roi , duNcôcé de TEvangile. Le Camé-
rier , en habit de cérémonie , lui remet en-
tre les mains le Bref du Pape , va prendre
fur la crédence , du côté de l'Epître , un
•baffîn de vermeil , fur lequel eft le Bonnet,
& le préfente au Roi. Sa Majefté prend le
Bonnet, & le met fur la tête du Cardinal,
qui fait une profonde inclination , & à Tin-
itant même fe découvre. Pendant que le
Roi ibrt de la Chapelle, le Cardinal va pren-
dre à la Sacriftie \ts habits de (à nouvelle
dignité. Il monte en fuite chez le Roi , ac-
compagné du Maître des cérémonies. L'In-
croduéteur des Ambalfadeurs , qui eft tou-
jours refté auprès de lui , Tintroduit dans le
Cabinet du Roi , où le Cardinal fait ion re-
mercimenc à Sa Majefté. Il eft enluite con-
duit chez la Reine avec les mêmes céré-
monies. Pendant l'audience on apporte un
tabouret, & il s'afleoit : après l'audience
dts Princes & des Prîncefles , on le recoiv:
duît à fbn hôtel avec \ts cérémonies obier-
vées lorlqu'on avpit été l'y prendre pour
Tamener chez le Roi. ]
Le Sacré Collège eft divîft en trois or-
dres : celui des Evcqucs, celui des Prêtres,
& celui des Diacres : fix du prea^ier , ctn-
f
ÊC CLiSl'AS71(lUE0 '%t
qtiante du fécond , quatorze du troîfîeme.
'Leur nombre a beaucoup varié dans ces
trois cladês , avant d*ctre fixé , comme il
paroît récre , à ibixance-dix.
Les Cardinaux Evéques ont le titre de
leurs Evêcbés. Celui d'Oftie a le premier
^ rang & la prérogative de confacrer le Pape.
r hcs Cardinaux-Prêtres ont chacun pour leur
1» titre une Eglife de Rome. LTpifcopatn'eft
nullement incompatible avec la qualité de
Cardinal - Prêtre. Tous nos Cardinaux
François font Evcques , & n'ont cependant
eue le rang de Prêtres dans le Sacré Col*
Kge.
C'eft ici Foccafion de parler des Concla-
ves de des Conflfloires; mais auparavant di-
[i ions un mot de la vacance du S. Siège.
Dès que le Pontife eft expiré > le gouver-
nement pafTe entre hs mains du premier
^ Évêque , du premier Prêtre & du premier
Diacre du Sacré Collège. C'eft cependant
le Cardinal Camerlingue qui a le plus ^rand
appareil de jurifUi^ion. C*eft lui qui pré-
iide au Confiftoire > ôc qui publie les £dits«
K C'eft encore lui <^ui donne les ordres nécef-
faires pour ks funérailles du Pontife dé-
funt ; on les célèbre avec le plus grand ap-
Î^areil » elles durent l'efpace de neuf jours :
es Cardinaux iè renferment enfuite dans
Je Conclave pour élire un nouveau Pape,
Le Conclave eft au Vatican : toutes le$
avenues en ibnt fermées avec la plus grande
cxaditude : chaque Cardinal a une cellvilç
particulière, & deux conclavifles , c'eft-à-
I éltc, deux perfonnes po'^ lui tenir com«
4z t* £u n 0 p K
pagnîc.Tous les Conclaviftes portent le mfi^
me unilbrme.
C«t ulâge de fc renfermer pour IVleé^îon
du Paçe remonte julqu'au cielïîeme (îécle.-
En voici l'origine.
Les Cardinaux s'étoîent aflfemblds à Vî-
fcrbe pour élire un fucceiTeur à Clément IV.
trayant pu rien conclure pendant Tefpace de
deux ans , ils étoJcnc fur le point de fe fé-
parer. Les habitans de la ville , par le conièif
de S. Bonaventure , les enfermèrent dans lé
Palais potitifical , ât ne leur laifferent la li-
berté de fortir qu'après rélcdion. On re-
connut Tutilité de cette précaution : audî
à-t-elle paATc en ufagc , & en a-t-on fait une
Joi.
Les Cardinaux aînfi raflèmblés , procè-
dent à réledîon du Pape de difiétentes ma-
nières : les deux principales font le com-
j^romis de le fcrutîn. Le compromis confie k
Croîs Cardinaux choifis dans raffembléje la
puilTance de nommer le Pape , & déterminé
la durée de ce pouvoir, qui celTe ordinai-
tement à la chandelle éteinte. La voie du
fcrutin eft plus en ulage : les Eleéteur» por-
tent leurs futftages dans un calice place fu^
Fautel. Il faut que les deux tiers foient una-*
nimes pour conclure Téleétion ; maiS(}uand
les fufîrages font trop partagés , la voie d'ac-
cès a coutume de lever cette difficulté.
Quelques Cardinaux peuvent alors iè défil^
ter de leur premier avis , & réunir leurs fa^
frages au plus grand nombre pour complec-
tcr les deux tiers. Alors l'élédion clt va*
lide , de ne xtianctue januis d*ehtratner aprdi
1
i
EC CLisi ASTl^U E» t%
éUc au dernier (crudn le relie des iù|fîage5«
Immédlacemenc après cette éieé^ion on
conduit le nouveau Pontife à la Chapelle
du Conclave , où il reçoit radoration> c eft-
à'dlre » les hommages des Cardinaux. On
le porte enfuite à PEglife du Vatican fur
r Autel des Saints Apôtres , où la même ce*
rémonic eft renouvellée. Quelques jour*
après on procède à fon couronnement dans
ia place du Vatican : on le fait monter fur
un trône : on lui ôte la mitre pour lui mec--
tre la thiare. On le mené en triomphe à
S. Jean de Latran. A fon arrivée l*Archi-
prêtre de cette Eglife lui prélènte deux clefs.
Tune d'or & Tautre d'argent. Sa Sainteté •
après avoir reçu les hommages de tous les
Chanoines , donne la bén^diètion générale
au milieu des acclamations du peuple.
Dans le gouvernement général de rEglI-
iè le Pape arpour confeil 6c pour fénat le Sa-*
cré Collège des Cardinaux. C'ell ce qu'oft
appelle Conflffloire, Il n'appartient qu'au Pa-
pe de le convoquer & d'y préfider. On en
diftingue deux fortes ; le public , & le fecret*
Le public eu celui où le Souverain Pon-
tife;, paroît avec tout lappareil de fa digni^
té » dans les occafions d'éclat , dans les au-^
Pences fblemnelles qu'il donne aux Princes,
ou aux-Ambaifadeurs des Rois. U efl alors
revêtu de £(zs habits Pontificaux , 8c affis
fit un trdoe élevé. A fa droite font les Car»
dinaux Evêques > les Cardinaux Prêtres > les
Ambaifadeurs étrangers* A fa gauche font
les Cardinaux Diacres : fur les degrés de
Ion tronc ibnt ks Officiers delà cour i les
V
%4
%* E U RO FE
fiihplej couftîfans (ont afïis à terre.
Le Confiftoire fecret rcfïemble afîèz aci
Confeîl privé de nos Rois. Il le tient dans
lin appartement plus retiré. Le Pape , fans
aucun appareil , y difcure êc y décide les
affaires avec les Cardinaux. C'ell-la que Ton
propôfe & que Ton préconife les nouveaux
Evêques pour tous Its pays Catholiques ,
& qu^ Ton détermine la conceffion des Bul-
les pour tous les Bénéfices confiftoriaux.
Avant de rendre compte des Cardinaux "
iquî compofent actuellement k Sacré Col-
lège , voici un dénombrement de tous ceux
que la France a produits depuis le douziè-
me fîécle, ^
r^n
LES CARDINAUX FRANÇOIS.
DOUZIEME SIECLE,
MontbeiHard , tv^ de
Meî\.
Aimery de la Châtre.
Kainier de Bourgogne.
>lachieu , ev. d'Alhàno*
.Caflillon, depuis Célef-
tin ir.
Vves , ah, de S. Vî^lor.
Luc j ami de S, Bernard»
Drogon, Ben, e.d^Of-
' tie»
Chryfogon
Alberic , n de Cluny»
Etienije , r. de Cîteaux.
La Feuille , Bénéd.
{Bsa(, BéiK'4^
Jean , Bénéd, abbé de
Deols.
dernier , ah. de S^^ Crcfr
pin»
Pierre , e. de Meaux.
Mathieu.Bofon.Meliorw
Henry , ah» de Claire
vaux,
Gérard, archid.^ Autun^
Thibaut , ah, de Cluny*
Roland , e. de DoL
\
TREIZllME SIECLE.
' I ■! Il I IP«1 llll I «I ■#
Sully , arch, de Bourges.
Paré , ah, de Cîteaux.
Maynard , ah» de Pon^
tignif
LorraïAè
f
t
ECCLiSlAST Ï(IU Ei
Xorraîne , ev, de Liège*
Gérard , ah, de Pontigni,
Barthélémy de Vitry.
De Pons» e» de Périgueux»
^ully , ar» de Bourges*
Çaflard , ar* de Tours,
Columieres yii,deRouen>
Oàon deChateaurouz.
De Bar , ab. d'Igny.
Saluantes > ah» de 5« Kx-
cond»
^. Cher,^. desDominie,
Herberc , r. de Cîteaux.
Rigault , âr. de Rouen.
I.e Gros , «r* de Narhou*
Chcrvriers , ev. d'Evzeux,
Panraleon , neveu du Pa-
pe Urbain IV.
De Brai , arc, de Rheims^
Simon de Brie.
Guy , abbé de Clteaux.
Aiglcri , abbé de Lerins.
Tarentaife,ifp. P. Ina, V.
S. Martin , or, ^ Arles,
Lç/îgnet , e». d^Âuxerre.
Lânguifcl , ar, £ Arles,
tlioJet , cha» deBeauvais,
Gîancolet ou le C* du
Mans.
Geoâfroi , ev^ d^Evreux.
Seguin de Billon.
3srelis j r, de la Merci»
({UATORZUME SIECLE.
iBeai^lieu ,ar. de Bourges,
De Goul t aty dff Lyoa% \
Lemoine , ev. de Meau
Ferrier, prev, deMarfeil
Nonancour.
Kohctx, abbé deCtteau
Simon , r. de Cluny.
Taillefer, or, de Toulon
Chanteloup > or. de Bot
Fredoli , ev. de Bé[ie
Freaavilie, Domin.
De Suify, Chancelier
France.
Arnaud*
Des forges, \parens du
PcUegrue, J CUm,^
Villandraut) nev, duPai
Felquier > ar. d* Arles,
De» Bordes , ev. d*All
Fargis , neveu du Pape.
Nouveau , r. de Cîteau
Garvo.
Daux , ev. de Poitiers.
D'Eu fa , ey, de Préjus*
Mandagot, ar, d'Bmhri
Godin , Domitticain.
Dufour , Corielier.
Du Qcc, Orchid, de Pa
Tcftan.
Fredol, ev. de Béliers
Etienne, db.deKuflt
Chantenier , ev, d*A
Dévia , ev. dî Avignon
D'Eufe » neveu 4u Pa
Poyer,
D'Arrablay , Çham
de France,
Montfavence,
DeUmotce PreiTage
\
ii
L' E V K OPE
Devia ,ar, <t Avignon,
Laporte , or. de Bourges,
De la Tour, a, de Salerne.
Defprés , ar» é^Aix.
D'Afchiac , a. de Vienne.
Le TefTier.
Kabaftenis,ey« ieRieux,
Le Roux*
Cominget, d. deTouloufe,
^Durnier , e* de Mirepoix»
Mofleiuola > ev, de S. Pa-
pouL
Mortemer, e,étAuxerre»
DeChappes, e»dt Char-
^ très.
Du Puy.
Talerand > e, é^jiuxerre.
Bertrand , e. de Nevers»
D'Eufe , or. d'Embrun.
"Roger y€r» de Rouen»
Curti , ab. de Montoluîn,
D'Aure.
D'Albi , e. de Rhodes.
Montfbrt, r. de la Mercy,
Roger, ev.de Tulle.
De Châlus, e. deChdrtres.
D'Auvergne , a, de Lyon,
Aubert , e. de Clcrn^ont.
Robert , Auvergnacm
Domaruf,^. desDêmin,
De la Tour.
Lv Juge, ai, de Paiis,
Nabunal , CordeL
Du Colombier , evêq, de
Neversm
Bellefaye, e.deLimeges.
Aigrefeuille.
Canillac j a, de Teuloufe»
D'Aubenas , ar, d'Em^.
brun,
MoRtefquIou, ev. ^Alhy^
VUiemur,f. Je Pamiers»
Dumoulin, g. desJ)omini
Carmain, neveu du Pave
JeanXXlI.
Du Gros , e, ^Auxerrei
Kigaud , àh. de S. Denism
Serran , g^ de la Mercy m
Aubert , e. de Parh.
De S, Irier , €v. à^U^h.
Montirac , €V* de Pam*
pelune.
LzFottt t evêq. deParîs^
Chancelier de France»
Farinier, g. des Cùrd.
Fortanier y g. des CordeL
Montaigu, e, deLavaur^
Chancelier de France»
La Roche , ab. .de Clunyi
itier , evêq. d^Acqs.
Blandiac , e. de îsîmes,
Aubert , ev, de Carcaffoiu
Bragofe , ev. de Vahres^
De S. Martial.
De Grifac , ev. d^ÂvfgJ
Sudré , ev, de Marfeillei
D'Aigrefeuille,
Cabafcolle , tviq. deCtf^
vaillon»
Du Bofquet, a, de NapU
Dormant, e. de Beauvaisq
Pari» , evêq. de Paris»
De CiÛMÇt
r
ECCLiSlAST l ^ITfi.
%r
D'Efteing , d. «leBourffi.i Barrière , evêque^Aututu
Du Crosj f.if Limo^fjJclauiTe.
Lagier , f • de GUniève. Du Crot : «rcA. d^ArUsê
Cofoac > rv. df Côininges.
Chanac , (y. de Menât»
De Geneye , e* de Cambr*
Tibtï y evêq.ie Tulles.
Xatour , abbé de 5* £f n.
• fur- Loire,
-De Nouveau*
De Vcrache.
'De Juge, â. de ^drio/me.
Xfoocrelaix*
De Buffiere , a(2r^ de Gt.
Maillefec,ef. de Poitiers.
Xa Grange, ey, d'Amens»
3ernier«
Du Puy^ ofr* de Aformozir^
D'Alençon, dr. de Routa,
Monterac, ey. de Sifliron,
Sabran , evêque de Chieti^
Cardinaux créés à
UfinduKîV.Jiécle^
& au commencement
du XV. far les Anti-^
papes , Clément VIL
Benoît XUh & Fé-
' lix V.
Par X' Anti l'APE
CLEMENT vu.
H I. - I . I I.
De Vis , ar. d^Otrame,
Sarcenas , ar, d'Embrun» ____
Çlatamiii | g* de» Pomtit.|Vacembon^e«deLittt^ctnfl*
Magnac , eréque du Puy»
D'AigrefeuiUe , er. Jfjs^
vignen»
Montaigu , ey. de Lâon*
Neufchacel , ev. de TottF.
Pitîgny.i ev^i^tce de Pans*
\f ontenay , eveç. de PariSm
Chanaci or. de Bordeaux»
Lautrec , ev. de Cominges,
Murol, ey. de S, Paul j C«
Tavey, ey. de Maillerais.
Morellis , ey* deGenêvu
firoquier , art. i^ Arles*
Rolland * ey» d^ Amiens»
Pierre de Luxembourg*
Talaru ^ar,dt Lyon.
Flandrin 9 or, d'Auch»
Gérard , ey. de Lodève*
Vergi , ar. de Bt\anÇ9ni
Gorrevod^e. deMauritnn,
Rochechouart,a. d'Arleu
Par l'Antipapb
Benoist XIïl.
Blavi ou Blani.
Le Duc de Bar , ey^;. it
Verdun.
Ôc Foix , arch. d^ Arles»
D*Armagnac,iir, d'Avtiê»
Carrere.
Par l'Antipaps
Félix V.
1«
V E
J'rançois , ev, de Genève.
La Plaigne , ev» d'Acqs.
Dumoulin , ev, de Paris, >
Talaru t an de Lyon*
.Cpecquen , ar. de Tours,
Maleuroit , evêf, defaint
Brieux.
>lachet , ev, de Cafires,
.D'Arci archevêq, de Ta-
rentaîfe^
La Palu , f. deMcLunenne,
Huln , archîd. de Met^,
. CourccUc j ch* de Paris,
m > • . . ■ ■
QUINZIEME SIECLE.
D'Aillv , e. de Camhray,
Des Cnamps , evêque de
Coutanctm
Philaftre , arch. d^Aix,
Cpamaud , ar, de Rheims,
Rochetaiilée,^. de Rouen,
• Alieman , ar, d^ Arles.
Mairote , ev, de Cafires,
Mor.tefort > e, de S, Malo,
Lufîgnan»
Chartres , ar, de Rheîms,
Luxembourg , archev» de
Rouen , ChaneeU àt Fr,
4Coutay , evéfj. d^ Amiens,
D' Efloute ville , arch, de
Rouen,
Coetivi , âr, ^Avignon.
Rolin , ev. de Chaàlons,
Alieman , ar, d'Arles,
' D'Arcy , confirmé,
yarembon , evc^% de Mou*
U R 0 P É
De la Palu , confirmé*
Huln , confirmé,
Caftillon , eveq, de Covri
tances,
Longueil, evéq» de Cowi
tances,
Geoffroy , ev, d'Arras»
D'Albret , ev, de Cahêrsi
Balue , evêque d^Angersn
De Levis Çoufaas > arch^
d*Arles,
Hugonecyfi'. de Mâcom
SEIZIEME SlECiE.
Bourbon , or, de Lyon»
De Foix , ev, de Vannes^
Clugny , ev. de Tournay»
Bèur4eille , ev. de Tours»
Defpinay , ar, de Lyon,
D*Aubu(ron ^ G, M, d«
Malthe,
Villiers , ev, de Lomhèsm
Perault , ev, de Saintes,
BrifTonnet, ar, de Rheimu
De Luxembourg , evique
d^Arras,
D'Amboifetâr* de Roum;
prem. Min, de LouisXlU
D* Albret, ev, de Pamiers»
Clermonc-Lodève , archm
de Narbonne»
Guibé , ev. de Rennes»
LaTremoille , archevia;
d*Aufch,
De Prie, evêq, deBayeusfà
D'Amboife , ev. d!Alby.
Gouffîer^ef dt Çoiuanct^
lÈ C C'Zl s lA ST r QV Ei
i#
Bohjer > arc, de Bourges»
I>e Croy > e. de Camiray,
Boarboii , arc» de Sens,
Lomïnt , ev. de Meti»
"ÙuptzuChanc, de France»
Tournon, arc» de Lyon»
Correvod,f • de Maurienn.
Gramont, evêq» de Tarhes*
p'Orleans-Lpngiieville ,
archevêq, delouloufe.
Le Veneur , Gr. Aitmên,
de France, ev» de Li^îeux»
De Givri, ev. dehangres.
Colignv-Châtillon , arç»
de Touloufe,
Du Bellay , ev» de F ans,
La Chambre , ev» de Bou^
logne»
Denonville, e» ^ Amiens^
Lenoncour , arch. de Tou-
loufe , (yc»
Mentrevel, ar» de Befanç,
Meudon , ar, de Touloufe.
D'Armagnac, archevêque
de Touloufe»
D'Annebaut , ev» de Li-
i^ieùx»
D'Amboire,dr. de Rouen»
Lorraine-Guife > arc. de
Rheims,
Bourbon- Vendôme y arc*
de Rouen»
Lorraîne-Gttife , arc» de
Sens»
Bertrand , arc» de Sens, ^.
Gard, des Sceaws'de Fr»
Granvelle , ev» d^Arrasm
Le Bourdainere , evêqit»,
d*Auxerre»
Créquy , ev, d'Amiens.
Souchier , ab» de Ckeauxj
De Pellevé. ar, de Reimsm
Rambootileriev. du Mansm
Birac[ùe«CAanc. de Franc»
La Baume , ar. de Befançm
Lorraine-Guife , arc, de
Rheims ^tué d Blois pen»
dant les Etats»
Lorraine- Vaudemont» évm
de Toul.
Bourbon- Vendôme , arc^
de Rouen»
Joyeufe, ar» de Norhoiuiem
{Lenoncour, a* ds Rheims»
Nous ajouterons pour le xvii. ôc le xvim
fiécl^ , rannée de la création & celle de la
mort de chaque Cardinal ; le premier chiifre
indiquera Tune , le fécond l'autre.
1587 Gondi , ^ i6id
£vê^ue de Paris.
' — VerdaUy 15^5
pr* M*, de MfUth^*
ÏJ89 Lorraine , 1607
Evêq. de Strasbourg*
ï5p8 Voffat, 1^04
gvêî» de Bayenx»
*■ > • ^ -T» ••• -
I* JK V » 0 > r
■ DeScuriis, i6%S
Arcii* de Bordeaux.
1604 Olivier, 1609
• Evê^ de Rennes ,
— — Du Perron , 1618
Atch* de Sent*
>do7 La RochefoU' 1745
Evè^« de Senlif.
<jr. Aumon. de France.
16 15 Lorraine-G, x6ai
Arch. de Rheims.
itfiB De Rets y 1622
Evêq. de Paris.
1621 LaValettey i^sp
Arch. dé Touloufe.
W62i Richelieu , 1^42
Evêq. de Lucon»
Pr. Min* de Louis Xlil.
I6t6 Marquement ,1626
Arch. de Lyon 9
* BeruUe, lâap
Fond, de l'Orat» en Fr.
I tf 2p Richelieu , 1 65 3
Arch. de Lyon.
Gr. AumoB. de Fr.
'Maiariny ie6i
Ké à Rome , Pr. MinlA.
de Louis XIV.
x-^43 D'Efiampes , 1646
De rOrd. de Malihc.
i6xa De Rets y 1679
d'ab. Arch. de Corinthe,
enfuite Arch. de Paris.
l666 Vendôme , 1669
1669 Bouillon* 1675
Gr. Aumon. de Fr.
167a Boniif 1703
Arch. dè;Narbônne.
Gr. Aumôn* de la Reine»
^ VEfirées, 17x4
Eve). Duc de Laon.
1686 Le Camus , 1707
Evêq*. de Grenoble.
1690 DeJanfon, 171J
£vêq. de Beauvais.
Gr* Aumôn. de Fr.
169s La Grange y 1707
Père de la Reine de Pol*
1697 DeCoiJliny 1706
Gr. Aumôn. de Fr.
1706 LaTremoille y 171O
Arch. de Cambray.
De Tournony 17 10
Vific. Apoft. àlaChine<
1712 Rohan y 1749
£v£q. de Strasbourg,
Gr. Aumôn. de France.
1713 Polignac y 1741
171s DeBiJfyy 1737-
Evêq. de Meaux.
DeMaillyy 1721
Arch.de Rheims.
172 1» Du Bois y 1721
Arch. de Cambray*
I7a6 de Fleury y 1741
Ane* Evêq. de Fré';us« *
Précepteur du Roi ,
Miniftre d'Etat.
1737 Dî' Auvergne y 1747
Arch. de Vienne «
Abbé de Cluny.
1747 Sovbife , 175^
Evêq. de Strasbourg ,
Gr* Aumôn. deFr* "
lECCliilASTKlVti
3?
i.'^-"
tÊim
ETAT ACTUEL DUSACIŒ' COLLEGE.
Nous le partagerons en crois Ordres. UOr-*
dre des CardîfiauxtEvéques , celui des Car-
dinaux-PrétreS^ , cblui des Cardinaux-Dia-
cres. Nous marquerogis leur patrie , leurs di-
gnités > Tannée de leur naiflance , celle de
leur création ^ & le Pontife qui les a créés.
CARDINAUX EVESQUES.
LE Cardinal DELCI, Doyen du Sacré Col-
lège ; en cette qualité Evêque d'Ostie , né ^
Florence le 7 Mars 1670 , créé CardinâX. pac
Clément XII. le 20 Décembre 173 7*
GUADAGNI, Florentin
Evèque de Porto.
Sacripanti, Romain
Evêque de Frercati*
BoRGHESE, Romain
Evêque d'Albano.
Spinelli, Napolitain
Evêque de Paleftriae.
PORTOCARRERO , Efpdgnol
Evêque de Sabine*
1674
i68p
1497
i6p4
16Z1
1731
C. XiL
173P
c. xa.
17âp.
B. XII 1.
173s
c. XII.
1743
B. XIV,
I
CARDINAUX PRESTRES.
lE Cardinal d'ALSACE, de Bossu di
Chimay , Doyen de cet Ordre , Archevêque de
l/iAtiHES t né k Bruxelles en 1679, créé Car*
DINAL par Clément XK en i7ip»
Création ie Benoît XUL
L E R c A R I, Génois 1675 ^7xà
Création de Clément XIU
KX2ZONICO, Vénitien 169% i737
' N £?cftie de Padouc»
^^
t^ E V n 9 9 s,
■HÉMMBMkAarfHtfl
Be JLamberG, Allemand
£vêque de PalTaw*
"Passionei , Italhn
De Tencin , François
Archevêque de Lyon.
Création de Benoit XIV*
£>E Bavière, - Allemand
Prince de Liège*
Paulucci , de Forli
Calvalchini , de tortonne
Oddi, ^ dePérouxe
Evêqiie de Vitcrbc.
Xanti , Rêmain
Crescenzi ^ ^ Romain
Archevêque de Fcrrare.
DORIA, Génois
Iandi, dePlaifance
POZZOBON'EIII , Milaneis
Archevêque de' Milan.
Tamburini , Modenois
Bardi , Florentin
Wendoza , Efpagnol
Patriarche des Indes.
Del FIN o , Vénitien
La Rochefoucault , François
Arch. de Bourgec*
Gr. Aumôn* de France.
Trojer, Allemand
Evêque , Prince d'Olmutt.
Mesmkr, Milanois
PORTOGHESE , Portugais
Patriarche de Lisbonne»
Des tANCES , Piémontois
Gr. Aumôn* du Roi de Sard.
D'Atalaia , Portugais
P'YoRCK , Aaglois
^ PcMt-fils du Roi d'Angleterre»
itfSo
i68a
1680
1703
1691
1683
1679
1695
idP4
1708
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1695
1683
1685
1671
1684
1701
1699
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1747
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Milanûis
Flonmtin
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1695
1695
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1695
1687
1697
1702
i6pj
lépo
Ferroni,
Serbelloni f
Stoppani>
Te MPI ,
DuRli^i, Mïlanois 1691
Archevêque de Pado^e, |
Ancien Noacc en Fraiice, ^ |
Jmperiali , Genêîs] 1685
Malvezzi, BnuloROis 1715
ArchcTèquc de Boulogne*
idATTEl, ^^lU^ji"^
UiLLO , de Cafal
ARt5ENTliLIERES , Romain
GaILI , B(?u/ofioi5
Sersale » Napoiitain
Arcticvêque de Naples.
De Cordoue, Efpagnol
Archevêque de Tolède.
Pe Tavannes, - François
Archevêque de Rouen,
Gr. Aumôn. de la Rcioe de Fi;.
Nommé pai le Roi deFraitce.
PE Rodt, Allemand
Evcque de Confiance.
Nommé par rEmpcrcur.
Pe Trautson , Allemand
Archevêque de Vienne.
Nommé par l'Impératrice.
De Cardon ke , Efpagnol
Archevêque de Séville.
, Nommé par le Roi d'Efpagnc.
De Luynes, Ptdaçois
Archevêque de Sens.
Pr, Àumôn. de Mad, la Dauphîne.
Nommé par le Chev. de S. Georg:es.
KovERo; Piémontois\i6Si
Archevêque de Turin» •
1743
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1706
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l* E U n 0 9 9
Nommé par le Koi de Sardaigne,
De Cama, ' Portugais
PrincJp, de la Patr, de Lisbonne.
Nommé par le Roi de Portugal.
De Gesvres, François
£vêque de Beaurais.
Kommé par le Roi de Pologne*
Archinto, Rêmaîn
Secrétaire d*État de S. S*
Nommé par le Pape.
.«i.
1691
nsà
X
3
^
CARDINAUX DIACRES.
lE Cardinal ALBANl , Doyen de cet Ordre»
né à Urbin , en lôçi , créé CARDINAL pa» Inno^
cent Xlli. en 1721.
Créatioa dt Clément XIL 1
CORSINI , Florentin] 1685
J^OSCA , de Peiaro
Création de Benûît XJV.
Col ON N A > Romain
SCJARRA y Romain
Orsini y Napolitain
Albani » Romain
Chigi , Romain
BànchierI^ éle Pifloye
ÏORRIGIANI ,
ltf78
1708
3787
1719
i7ao
1711
I(JP4|
»7JO
173a
*74J
'747.
«753-
Florentin} i6ç7
I
Il vaque fîx places dans le Sstcxé Collège»
M. FFvéque de Laon ( de Rochechouart)
cft défîgné par le Roi de Pologne , pour
ta remplir une.
. *^.
EccLisi Airr ^ma ^f
A a T. III. Lcr principales Dignité/ dt$
5« SiégCm
LE CAMERLINGUE DU S. SIEGE.
L£^ Camealimguat eft une des pre«
mîeres Dignités de la Couc de Rome*
Ç*eft le Cardinal qui en eft revécu , qui
f»iéfide à la Chambre Apoftolique , où cous
es domaines & les revenus du S. Si^ge ibnc
adminiftrés. Il connoîc de toutes les cauies
attribuées à ce Tribunal. Il a une cleF dil
Tréfor du château S. Ange ; ( le Doyen du
Sacré^Collége en a une autre , êc le Pape
une troifieme ). On a vu ci-defllis les préro-
gatives dont il jouit pendant la vacance da
5. Siège.
Le Cardinal Qolohh a , Romain,
LE SECRETAIRE D'ETAT.
Le Cardinal Secrétaire eft chargé de dref^
fer 6c de ibufcrire toutes les lettres du Pape
aux Princes , aux Nonces-, &c. Les Amb^
fadeurs doivent lui rendre compte de leurs
négociations ; il a fous fa direétion & iba
autorité tous les Secrétaires du Pape.
Le Cardinal Archimto > Romain,
LE CARDINAL VICAIRE. '
Il a fous fa jurifdidtion les Prêtres & les
Héguliers , Ôc toutes les Compagnies de
Piété.
Le Cardinal Guadag»] > Florentin.
Bvi
5^ , VE V n ô f É
LE GRAND PENITENCIER.
C'eft lui qui ablbuc dts cas rcffervés ad
Pape , ôc qui donne aux Confefleurs le pou-
voir d'en abfoudrc. Les Fêtes folcmnelies il
entend les confeflîons des cas léikiyés aflls
fur une chaire élevée ^ tenant à la main une
baguette , attribut de fk dignité.^
Le Cardinal Galli, Boulonots.
lE CHANCELIER DE L'EGLISE ROM^
Il préfide à l'expédition de toutes \ts Let-
tres apofloliques > excepté de celles fub an^
nulo fsfcatoris.
Le Cardinal Archinto » Romain*
mu
LE PREFET DES BREFS.
C'eft lui qui revoit & qui fîgne tes mi?-
nute^ des Brefs*
Le Cardinal Passio-nei , de FoJTornhrene»
PREF. DE LA SIGNAT. DE JUSTICE.
Il eft chargé de tous les Referits qui fe dé-
lèguent par Forme de juftice.
Le Cardinal Corsini, Florentin^
PREF. DE LA SIGNAT, DE GRACE. .
Il remplît les mêmes fbnélîons que le pré*
tédent , pour les grâces que le Pape accorde.
Le Card. Colonna de Sciarka , Romain.
LE PRODATAIRE.
II a dans fon département les affaires hé*
ftéEci«les , comme ks permutations, lesté'*
Ec ciisi A ST 1 dus; ^f
flgtiatîons , -les préventions , &c. Ce nom
lui vient de la datte qu'il met aux fuppli-
qucs qu'on lui préfente. Il a un Soudataîre
^ un Officier particulier pour les Bénéfices
vacans j>er obinan. Quand cette dignité eft
fur la tête d'uji fîmple Prélat , elle ne lui
donne que le titre de Dataire ; celui de Pro**
dataire eft réfervé aux Cardinaux.
Le Cardinal Millo , de CafaL
LE GENERAL DE LA Ste.EGLISE ROM.
C'eft le Chef du Militaire & de tout ce
qui concerne cette partie dans les Etats du,
Pape, Il eft comme Miniftre de la Guerre
& Connétable de Rome.
GOUVERNEUR DE ROME.
Il préfide à la police de cette Capitale.
Le Prélat Monti Caprara. Il efl frer^
du Marquis de Monti , Maréchal de Camp
au fervtce de France.
OFFICIERS DU SACRF PALAIS.
Le PjiaMAjoRDOME f^it Its fonctions de
Grand-Maître de la Maîlbn da Pape.
. Le Cardinal Colonna.
Le Maître du Sacré Palais eft toujour*
' de l'Ordre de S. Dominique. Il eft chargé
de revoir tous \ts Hvres que l'on veut im-
primer. Sa demeure eft au Vatican.
Le R. P. Orsi, Florentin,
te Sacristain de S, S. eft toujours de
l'Ordre de S, Anguftin, Il a fcin de toute»-
jt ii*E u n 0 9 B
les rlchefTes 6c de cous les ornemcûs de bl
^acriflie Pontificale.
M. Mer A VI , Génois , Ev. de Porphîre,
Art. IV. Les Congrégations %
tiiTMi m
LE Pape dlflrîbue à différentes Congré-
gations le détail & l'examen des afei-.
res ecdéfîafliques. EJles ont chacune leurs
attributions & leur dép^artement. Nous don-
nerons feulement le nom de leurs Préfets>
c'efl-à-dire , de leurs Prélîdens. Les prin-
cipales de les plus connues font l^s Congré-
gations :
I. Du S. Office , ou de l'Inquifition |^
pour veiller fur la pureté de la Foi.
Préfet , LE Pape lui-même.
IL De la JuRiSDicTiON furies Evéque»
fc les Réguliers.
Le Card, Cavalchini , de Tortene.
in. Du Concile , pour interpréter c«*
lui de Trente.
Le Card. Spimelli , Napolitain,
IV. Des RiTS , ( de Ruibus ) pour let
Cérémonies de rËgllfe de la Canonifation
des Saints.
Le Card. TAMEURiNi,Maie«o/j'.
V. De riwDEx , pour la ccnfure des U-
yres qui ihtéreffent la Religion.
Le Card. Landi , de VUifance,
VI. De la Propagande , ( depropagan^
id Fide ) pour la propagation de la Foi àiêz
tes Barbares Se les Idolâtres»
EC CliS lASTldUEi 1$
le Card. Colomma , Romain , Camei^
lingue du S. Siège,
La plupart des autres Congrégations font
pour la police de Rome > ou pour le gouver-
nement du Domaine de rEglife.
Quand il fè préiènce des affaires ou de«
^uemons qui ont befoin d*un examen par-
ticulier» le Pape établit pour leur difcuflion
de nouvelles Congrégations. Telle e(l la fàr
meufe Congrégation de Auxiliis : mais ellea
ne font point permanentes , elles doivent
finir avec TaiFaire dont Texamen leui; eft,
confié.
Chaque Congrégation qui a pour objet
k Dodtrine ou la Difcipline » a auprès
d'elle en qualité de Confulteurs un certaia
nombre de Théologiens & de Canoniftes ,
choliîs la plupart chez \ts Réguliers. Leur
voix , comme le défigne leur nom > n'efl que
confultative*
Nous croyons devoir ajouter ici les Con*
crégarions , dont nos Cardinaux François
font membres.
Le Cardinal de Tbncin,
Du Concile. Confiftorîale.
De la Propagande. Des Evéques & des
Des Rîts. Réguliers.
De l'Index, De l'examen dea^Evé-
De la Congrégation ques.
Le Cardinal d£ la Rochefoucault»
Du Concile. De l'Index.
De la Propagande, De la Congr, Conûft»
VE V K ô f E
Art, V- Le Tribunal de la Rote*
CE Tribanaï fut établi par Jean XXII .
L'étymologic qu'on lui donne paroîc
d'abord un peu puérile , mais elle pourroîc
très-bien être la véritable : elle vient , félon
Ducange , du pavé delà falie d'aflemblée,
donc les compartimens éfoienc jadis taillés
en forme de roue , rota.
Cette Jurildiétîon ell compofée de douze
Juges , nommés Atidtteurs de Rote* Ils font
cirés des principales Nations Catholiques.
L'Italie en donne huit à elle feule , dont trois
Romuins , un Tofcan , un Milanois, un Bou-
lenois , un Ferrarois , un Vénitien. La Fran-
ce n'en fournit qu'un , comme l'Allemagne.
L'Efpagne en a deux , un pour la Caflille,
Fautrc pour l'Arragon. Chaque Auditeur a
quatre Notaires fous lui.
Ce Tribunal juge en cas d'appel de tou-
tes les caufes civiles & bénéficiales. Il dé-
cîde auflfî en première & dernière înftance
tous les procès , dont l'objet excède çoo
écus||lo mains. Son reffort embraffe tous les
Etats du Pape. C'elt le Parlement de Rome»
Voîcî la îifle des Auditeurs , les Nations
qui les ont préfentés > 6c l'année de leur ré-
ception. . ,
Home. Bussi. 1734
3 Audi- Amadei. 17^0
ceurst Fakacciami, 1754
fofcdfte. DfiVAY. 1733
Milan. ^ Olivazzi. I75f
Boulogne» de Ratta^ i743
Ferrare, Faktuzzi. I74î
Venife vaque.
France. * de Canillac, i7Sf
Allemagne, de Stadion. 17 5 J
Caflille. Herreros. 175^
Arragon. Borrul. I7f5
Akt. VI. Lfx Légats y les Nonces y &let
Vices -Légats.
PO u R établir la correfpondance néceP-
faîre & une communication plus facile
entre Rome & les Etats catholiques , cha-
que Prince , chaque République a un Ana-
bafTadeur auprès du Pape , & le Pape en a
réciproquement auprès de chaque Puiflan-
ce. Les Ambaflàdeurs de Sa Sainteté s'ap-
pellent Nonces, Internonces , om Légats » le-
îon l'objet de leur miflîon.
Les Nonces font les réfîdens ordinaires.
Ils exercent tous une jurildîction eccléfia-
flîque dans \ts Etats de leur réfîdence ,
excepté dans, notre Royaume , où liront
réputés fîmples Ambaflàdeurs. Les Inter-
nonces font les Envoyés extraordinaires.
Les Légats font des Ambaflàdeurs plus
Iblemnels pour des affaires plus importan-
ces. Ils iè nomment à Latere , ou de Latere,
four fignifier qu'ils partent des côtés du
^»pe I Sa Sainteté ne confiant cet emjploi
^ I
5|î; t*E U R Ô 9 É
^vCk ùs plus étroits confidens , 8c depuis
Î?lufîeurs fiécles aux fèuls Cardinaux. Ils
ont comme les Lieutenans du faint Poa-
tife ; Ce font eux qui préfîdent pour lui aux
Conciles généraux, lis ne peuvent paroître
en Erance fans le conlbntement du Roi ,
ni exercer dans ce Royaume aucune juriP
diélion , avant que leurs pouvoirs aient
été revifés & enregiftrés jpar le Parlement,
On a coutume d'y appoler grand nombre
de modifications , pour mettre hors de tou*
te atteinte les Libertés de TEglifè Gallica-
ne. Ils font ferment au Roi de n'ufer de
leur pouvoir qu'autant qu'il plaira à Sa Ma-
jeflé. Quand leur légation efl admiiè , on
Its reçoit avec toute la folemnité Se la di-
ftindtion pofllbles. On envoie au-devant
d'eux un des premiers Princes du Sang.
Aux Lits de Juftice ils ont le pas fur ces
Princes. Voici l'étendue , ou plutôt Its bor-
nes de leur jurifdidtion. Ils peuvent faire
porter la croix devant eux , excepté en pré-
lênce du Roi. Ils peuvent légitimer les bâ-
tards pour les Dignités Eccléfiaftiques ,
mais jamais pour hs Magillratures. Ils ne
peuvent déléguer leur pouvoir^ peribnne,
ni prévenir Iqs Ordinaires & les Patrons
Eccl^/îaftjqties. Le dernier Légat qui ait pa-
ru en France cft le Cardinal Chigi , neveu
du Pape alors régnant. Il venoic réparer
folemnellement i'infulte faite à un de "nos
Ambaffadeurs. Depuis cette légation nou»
n'avons vu que dés Nonces.
hfonce ApofloUque auprès dé là Cour de France,
S. £xccU. Mgn Gualtski , d'Orvkte^ Ax*
r
«h^rcqiie de Mire. Il a fuccédé à S. Exe.
M^r. DuRiMi ,^ Milanais , aujourd'hui Car*
dinal , Archevêque de Pavie.
Ambajadeur de France auprès de la Cour
de Rome.
S. ExccU. M. le Comte DE Staiuvilli,
D a {accédé au Duc de Nivermois.
Outre \ts Légats » donc nous venons
de parler , le Pape a des Légats perma-^
nens , c'eft-à -dire, qui réfîdent perpé-
tuellement dans une province. On peut met-
tre de ce nombre \ts Légats nés : ce font
des Prélats qui jouiflènc de~ cette qualité en
vertu d'un privilège attaché à leur Siège ,
comme en France l'Archevêque de Reims.
Ceux que le Pape établit dans les pro*
vinces de ion domaine > font en même tems
Gouverneurs & comme Vicerols de leur
département.
Les Vice-légats ont la même autoriték
Nous ne parlerons que de celui d'Avignon>
jgui eft le fèul qui nous intéreflfe.
Avignon eft une ville fort ancienne , &,
félon quelques-uns , contemporaine de Mar-
feille. C'eft la capitale du Comté VénaiP-
fin 9 qui eft enclavé dans la France , entre
le Dauphîné, la Provence & le Languedoc.
Jeanne I. Reine de Napies , qui poifédoic
ce domaine en qualité deComteffede Pro-
vence , k céda au Pape Clément VL vers
le milieu du quatorzième ficcle , pour trente
mille écus d'or.
Cette ville qui n'etoît autrefois qu'un
Evéché dépendant de Vienne , & enfuite
d'Arles > fut érigée en Archevêché , ytts la
fia du même iîécle , par Sixte I V» £lk
44 L* E V n 0 T E
fcrvît d*aiyle aux fbuverains Pontîfts IVf-
pace de 70 ans , pendant les ichifmes 6c les
guerres qui ravageoient alors ritalie.
Le Vice-légat d'Avignon y fait Its fon-
dbions de Gouverneur fpirituel & tempo-
rel ; il y exerce la même jurildiélion que
le ibuverain Pontife à Rome. Pour l'expé-
dition des grâces eccléflafliques il a une
Daterîe , comme celle de la Chancellerie
Romaine pour les demandes bénéiiciales.
Toute la Gaule Narbonnoilè , comme le
Dauphiné , la Provence , partie du Langue-
doc , &c. peut y recourir pour ces diHerens
•bjets.
yicclégat, Mgr. Passiokei , deFoJfombrm
■ Dataire, l'Abbé Ceoli , d^ Pife.
Auditeur, ï Ahhé Couty , de Fayence,
Fifcal, l'Abbé Fa vie r,
Refîeur de Car^entras, l'Abbé Galli f
Romain*
vsi /is /i\ ^K IN ygi
****
E c c lisi A &ri dUEi ^f
4
CHAPITRE IL
lE GOUVERNEMENT DE TOUTES LES
Eglises Catholiques.
Divîjïon de VEglife en Diocèfis & en
Métrofoles^ Origine dis Archevêchésm
L'Eglise fuîvlc à peu près» dans I3
diltribudon de fon gouvernement , l'or-
dre politique établi dans l'Empire Romain»
Ctt Empire étoit divifé en Diocèfes ,
( A/wxwric , adminiflration , gouvernement ).
jChaque Diocèfë n'dtoit d'abord qu'un cer-
tain canton gouverné par un magiftrat par-
ticulier j à peu près comme nos grands Bail-
liages : une Province contenoit plufieurs
Diocèfes. Dans la fuite .l'ordre changea ;
un Diocèfe , au lieu de faire partie d'une
Province , en comprît lui-mcme plufieurs^
Selon cette nouvelle diilribution , chaque
Diocèfè avoic une Métropole , ( Mmj-
swMfi , ville mère , ville capitale ) où réii-*
doit un Proconful , qui avoir la préiéance ^
rin(pe6tion fur les Magiflrats Se les Gou-.
yerneurs particuliers de ion redbrt.
Suivant cette forme de gouvernement l'E-»
glife fè divifa d'abord en Diocçfes , fèmbla-
bles à ces premiers Diocèfes de l'Empire Rq-»
main , qui ne faifoienc que parciç d'une proi
"^t z* E u n 0 If B
vînce. Elle mît à la cêce de chacun un Evl-^
que , pour exercer dans Tordre ipirîtuel la
même autorité que le MagiUrat ou le GoU'«
verneur Romain dans Tordre politique.
A Timitatîon du gouvernemen^cîvil TE-
glife 'Voulut avoir aulTi des Métropoles. '£!«
le choilît les mêmes Capitales que TEm-
pire : elle donna à TEvéque , qui réddolc
dans chacune, une fupériorité de jurifdlc*-
tîon fur les Evcques de fa province.
Dans ItS' pays où T Empire n'avoir point
fix4 de Métropoles, le droit» de Métropoli-
tain appartenoît au plus ancien Evéque.
Cette diftinârion, dont T établi flement re-
tïionte au-delà du Concile de Nicée , qui
ne fît que la confirmer , ne s'introduifît dans
TEglifè Gallicane que vers le cinquième
fiécle.
L'Eglîlc a dans la fufte augmenté le nom-
bre de fcs Dîocèfes & celui de {es Métro-
poles , mais fans fè guider , comme aupara--
vant , fur Tordre politique , ni s'afTujétir aux
révolutions qui arrivent dans celui-ci. De-
, là vient que des contrées 6c des provinces
partagées entre différens Souverains, ne font
Ibuvent qu'un même ^iocèfè , qu'une même
Province eccléfîaftique , comme les Evêchés
de Strafbourg & de Tournay , les Archevc-*
chés de Mayence 8c de Befknçon.
• Dans le quatrième fîécle le titre d'Arche-
vêque prit naiflance en Orient , mais il n'é-
toit pas réfèrvé comme aujourd'hui aux feuis
Métropolitains : îl fe donnoit indifférem*
ment aux Evêques des Siéees les plus confî-
àéxsibl^ , £uifi leur fiippoler aucune fupé*
BccLisiAST I hue: 4t
rioric^ de jurifclîâion. Il eut beaucoup de
peine à palfer en Occident. Le mot d^m^
Prince , joint à vmmutim , Evéque y fèmbloic
aJors lui donner un air de pompe de de do-
mination , contraire à la (implicite évangé-
lique. Ce vain fcrupule difparut infenfible-
ment. Sous le règne de Charlemagne le ti-
tre d'Archevêque <étoit en ufàge dans rEsliiè
Latine. On s'en cft Icrvi depuis pour défi-
gner les Evéques Métropolitains.
L'Eglife efl donc aujourd'hui diftribuée
en Provinces ecclëfialliques , ces Province»
en Diocèfes, les Dîocèiès en ParoifTes. Nous
renvoyons l'origine des ParoifTes & leur gou-
vernement à la lecondç partie de ce Recueil.
Un Diocèfe eft l'étendue de la Jurifiiic-
don d'un tvéque. Une Province Eccléfîaftî-
que efl la colleèltion de plufieurs Diocèfes
K>us une même Métropole , fous un même
Archevêque.
Le caractère & les fondions des Evêquesi
Les Evêques font des Prélats d'un ca^
raéière au-deifus des Prêtres , ce mot vient
du Grec > •»« fur, #»•«• , veiller , tw#M«H , fu^-
vcîUant. Pour rendre l'Epilcopat plus ref-
pe^able , l'Eglife s'eft fait une loi de ne
foint multiplier cet ordre comme celui des
^rêtres , & de ne conûicrer aucun Evêque
•fens lui donner un Diocèiè à gouverner,
ou du moins un titre d'Evêché in partihui
infidelium. L'origine de ces Evéchés fans
Diocèfes eft aifes connue ; on fçait combîea
ic Sièges illulbes décoroicnc les Egliiès
Hl L'B U R 0 p s t
d'Orient. Les Sarazîns ayant détruit lé
Chriftianîfme dans l'Afrique & l' Afie , les
Evéques de ces contrées furent obligés de
4e réfugier en Occident , n'emportant avec
eux que le titre de leurs Evêcnés i l'Eglifè
n'a pas voulu laiiFer périr des titres û pré-
cieux : elle les a toujours conférés par une
iuccellîonrton-interrompue aux Prélats, que
oous appelions vulgairement Evéques in
féirtibtis. Ils remplirient auprès des Evéques
d'Occident \ts lonâions de Coadjuteui:s ,
comme autrefois les Chorévéques.
Sans entrer dans \ts diQ)utes des Sçavans
fiir le caractère & les fon6lions des Chor«
evéques y nous nous bornerons aux con«-
jectures les plus fuivîes. Leur nom défîgne
qu'ils étoient deftinés à veiller fur les cam-
pagnes & les bourgades ( ;t»s« » petite con*-
jrée , ) ils (ont repréfentés dans cette partie
par nos Doyens ruraux , lU avoient part au
gouvernement des Diocéfès, comme nos
Grands-Vicaires. On prétend enfin qu'ils
pouvoient exercer toutes les for Plions Epîl^
vocales du conlèntement de TEvêque Dio-
icéiàin, comme nos Evéques in parti bus ç
-ce qui leur donneroit le cara6lère Epifcopal
-que d'autres Critiques leur conteftent. Quoi
-qu'il en ibît, il n'en paroît plus depuis le
dixième fiécle ; les Evéques in fartikis fcm-
• blentleur avoir fuccédé.
Le miniftère d'un Evéque eft de gouver-
ner le Clergé 6c le peuple du Diocèfe qui
lui eft confié , de veiller à l'ordre & à la
décence du Culte divin > 6c au maintien
<de k Dilcipiine Ecdéiiaftique , de confèrvor
dans
\
ECCLiSIASTIdVEi 4#
dans Ton Eglliè la puretd du dogme & Fm-
cégrlté de la foi > de donner la milfion né*
celiaire aux Minîllres du fécond Ordre pouc
la Prédication , la Confefïion , &c. d'ad-
mettre à la Cléricature ceux qu'ils en jugeoC
dignes > '& de leur conférer les Ordres.
Ve la Promotion des Evê^uej y & de leur^
Confécrattofim
L A Promotion des Evéques a beaucoup
irarîé. Autrefois ils étoient élus par le Cler-
gé, & le peuple du Diocèfe. L'Ele^ion de-
voir être approuvée par le Souverain, Ôc
confirmée par le Métropolitain , & les Évc-
ques de la Province.
Dans la fuite le droit d'élîre TEvêque
palfa au Chapitre de chaque Cathédrale^ aux
mêmes conditions.
Les Papes ont auffî voulu jouir du droit
de nommer librement à tous les Evéchés de
l'Eglife ; d'abord par des réfèrves particuliè-
res , eniuite par des réfèrves générales. Mais
cet ufage n'a prévalu que pour l'Italie.
Aujourd'hui la Promotion aux Evéchés
cft différente félon les pays.
• Quand un Evcque efl élu par le Clergé ,
ou nommé par le Souverain , félon Tuâge
de la Nation , ion élection ou & nomination
cft envoyée à Rome ; le Pape le propofe Se
le préconife dans fon Confifloire , 6c lui
fait expédier les Bulles. Le nouveau Prélat:
efl enfuite fkcré. La Cérémonie de fa con-
i^ration exige la préiènce de trois Evé-
ques au moins « 7 compris le Confécrateur»
Q
1
jO l*E U li 0 P E
Attributs de VEpifcofati
^ La Croix jpeftoFale eft rornemcnt dîftînc-
t\f 4*un Eveque, U la porte partout 6c en
toute occafion, La Soutane violette eft Ion
habit 'ordinaire dans l'enceinte de fbn Dio-
cèfe ; ailleurs , c*eil Tiiabit noir avec de9
glands verds 6u éts glands d^or à la cein-
-cure. La Robe Violette étoît une marque de
diftinftion que les Erapt rçurs avoient cou-
tume d'accorder à leurs premiers Magiftrats
dans les Provinces. Ils accordèrent aux
flvéqucs des principaux Sièges j le mémq
honneur qui â*eft enfulte étendu fur tou^
TEpifcopat.
Dans les Cixémoxxiti publiques les Evé-^
ques font revêtus d'un rochet de d'un ca-
maîl violet, & dans les pompes funèbres
d'un camâil noir. Leurs ornemens Pontifi-
caux font la CroflTe & la Mitre. La Croflç
dcfigne la Jutifdi^ion de TEvêque , elle re^-
j>rèfènte la houlette d'un Pafteur. Avanç
d'être un ornement elle n'étoit qu'un (împl^
bâton pour, s'appuyer. Son ufàge» comme
celui de la Mitre , n'eft devenu une marque
de diftin^ion particulière aux Evéques de
aux Abbés que vers le dixième Siècle.
Tout ce que nous venons de dire de^
Evêques convient aufli aux. Archevêques^
Voici les prérogatives particiUières à ceux^
ci»
s ce LiSl AST I qUE» 51
frérogatlves des Archevêque/, des Primats^
des Patriarches.
" L'AucÀe VESQ.UE a uQe ûpéfiorîté (Thon-
rieur & de Jurifdi6lion fur les Erêques dé-
pendans de ùl Métropole. Cectc fupériorkA
lui donne le droit de préfîder au Concile
Provincial , de juger par appel les caufe»
I décidées en première Inllance par Ces Suffira-
j gans , de viilter ks Dîocèfès de fk Provin-
l ce j mais , jfelon le Concile de Trente , il
[ * ne. peut exercer ce droit de vînce que pour
dt^ raîfons approuvées par le Concile de la.
Province. Les Archevêques font porter une
Êroîx devant eux dans les cérémonies. Le
Pape leur accorde l'honneur du Paliiuml
Cet ornement fe porte autour des épaules
comme un collier d*Ordre ; il eft de laine
S blanche parfemée de petites croix noires ;
I c^étoic autrefois un valté manteau de cette
étoffe & de G^tte couleur.
! ^ l.ç.% S^eligieufes de S. Agnes ofl&ent tou»
^ lès ans le jour de ^^. Fête dans leur Couvent
V de Koçne à ^Agnus Dei de la Mefle > deux
Agneaux dont la toifoa eft deHinée aux
f Pallium*.
, ' On appelle Suffiragans de tel Archevêché
les Evêques qui dépendent de telle Métro-
pple« Ce nom leur vient du droit de fuâra-*
G^ dont ils jouiiTèht dans le Concile de leur
[ Province.
, Autrefois cous les Arçh^vêaues r elcvoîcnc
immédiatement du Saint Siège. On a de-
pMÏs établi aa-delfus d'euxtin nouveau degrtf
^ C ij
51 L* E V R 0 F E
de JurîfHîdîon , la Primatîc , cnfbrte qu*oii
at>pelie du Métropolitain au Primat , comme
de TEvéque au Métropolitain,
En France , F Archevêque de Ljron a Fexer-
dce de cette Jurilciî6lîon , depuis ronzîémc
Siècle. Sa Prîmatie comprend les Archevê-
diés de Paris , de Sens Ôc de Lyon.
Les Patriarches étoîent encore au-dedus
des Primats. Chacun d^eux étoît comme le
Chef de TEglifc de ik Nation, fans ceflèr
d'être iùbordonné au Souverain Pentife de
Borne , ( tkfKùç Chef, vetlfti ou Vatria , Pa^
trie;) mais aujourd'hui la plupart des Pa-
triarchats ne font plus que de fimples titres
d^honneur.Les Patriarches font porter devanc
eux la double Croix.
Les différentes AJfemhlées de fEgltfe*
O N diflingue dans TEglife quatre e&écea
' * d'Affembiées.
Les Conciles Généraux où ibnt convo-*
qués tous les Evéques du monde CatholU
^ue. ^ ' »
Les Conciles Nationaux qui ne font corn-
polés que des Evéques d*une Nation.
Les Conciles Provinciaux qui ne com--
Îrennent que les Evéques d'une Province
[ccléfiaftîque.
Les Conciles Diocé&in$ , ou les Synodes
Îue tient un Evéque avec le Clergé de fon
>iocèlè.
Ces Conciles ont toujours pour objet le
dogme ou la diibipline» il ae faut pas lc«
mmmtm^
iBccLÈsiASTîdvni yi
confondre avec les Af&mblées g^n^rales «
Provinciales ou Diocé&ines ^ qui ne tfaicenc
que des affaires temporelles de PEgliiè.
Nous allons donner un Etat de tous les
Evéchés Se de tous hs Evéques du monde Ca-
tholique i l'érection de chaque Evcché > Tan-
née de la promotion de chaque Evéque ; les
revenus attachés à chaque Siége;ils font éva-
lués en écus Romains , en diicats de Venîfè,
de Naplès , ou d'Elpagne ; en cruzades de
Portugal ; en florins d'Allemagne , ou en li-
vres de France ; félon Tufage « la monnoîc
de ces différens pays. Nous avons'fuîvî pour
cet objet la nouvelle édition de Vltalia Sa-^
cra , & pour la Chronologie , FAbbé de
Commainville , avec les corrections & les
additions de D. VailTette dans fa nouvellt
Géographie.
Voici Tordre que nous obfervons.
1. Les Egiifes dîtalie. IL Celles de France»
m. Celles d:Allemagne. IV. Celle de Po-
logne. V. Celles d'EfpagnciSc de Portugal.
VI. Celles de Hongrie , dlllyrie , &c. VII.
Celles du nouveau Monde. Nous ferons
peut-être obligés d'omettre dans cette édi*
tion un certain nombre d'Evéchés répandus,
Ibit dans TAfle , foit dans TAfrique , les
recherches nVtant pas encore finies.
Avant d'entrer dans le détail que nous
annonçons y nous croyons devoir placer ici
its Cardinaux protecteurs de chaque Nation
auprès du S. Siéj^e.
En Italie preique. toutes les villes ont cha^
C»»»
.14
5fi
VE Û K'& F t
tune leur Cardinal protefteur. Nous* noul
tomerons aux Etats les^ plus confîddrables.
Cardinaux Prot€6kurs àts Sations.
'Les deux Sîcilcs ,
Xa N. Sîehnoifc ,
Les Etats du Roi dé
Sardaiane ,
Rép. de uenes ,
L'Allemagne , 6c \ts
Etats die la Maifon
d'Autriche,
La Saxe ,
L'Elpagne,
Le Portugal ,
L'Angleterre,
L'EcolTe ,
L'Irlande ,
La N. Grecque ,
Les Arméniens,
le C. Oriînî.
le C. Borghefè.
le C. Aibani.
le C. Dorîa.
le C. Trojet.
le C. Aibani.
le C. Gain,
le C. Porto-carrero»
le C. Corfîni.
le C. Lantî.
le C. SpinelH.
le C Corfîni.
le C. de Sciarra*
le C. Gain.
fil
ssrai
Art, L Eglifcs de l'halte^
L'I T A L I E eft , à proprement parler ,
TEmpIre àts Ecdéfiaftiques. L'on y .
compte 40 Métropoles & 258 Evêchés. Dans
\qs Etats du Pape , prefque point de petite
TÎlle qui n'ait fbn Evcque.
' La nomination des Evcch^ varie fé-
lon les Souireraîn^ttfs dont ils dépendent.;
En Sardaigne , ç*eft le Roi aui y nomme ;
àans la Tolcane , le Grand-Duc préfente
irois jlijets au Pape , & le Pape choific i dans
t
t-
r-
f:
k
t
F ■
V
t"
1
ï
^
Eccti SI astkIue; ^
^k Royaume de Naples , 9Ù les Evéch^s aboc
dent, le Roi ne nomme qu'k t4> le Pajj
confère Jes autres. Ceux du Milaack , d
Mantoue, de Luques i ceux des Etats d
Gènes , de Parme , de Modêne , de Venîi
ic de Corfe , font tous à la nomination d
Souverain Pontife.
En Italie , fur-tout dans le domaine d
Souverain Pontife , tout le Clergé Séculic
£sdt fa principale étude.du Droit Canon > !
le Régulier de la Thiofogie.
• C'eît leipaysdu monde où Its Bénéfic
Ibnt en plus grand nombre ; mlis c'eft au
celui où les Bénéfîciersfontle moâns opuler
Il eft des Evéchés dans la moyenne de
badè Italie > qui ne valent pas un^ de f
Cures médiocres , fbit pour le revenu ,
t>our rétendue de la jurildi(^ion«
»* '■ t ■ I <■ I
ÉTATS DU PAPE DANS VIT AUE MOYEN
tit côm^tenneiH trdf Vtc^intd§ £ccléii#fHc
celle de Roin«, Méfri!>f ote dès Itf premier f
' celle de Fetmo & celte c^UrbiiiyMécropolCf
le feiiiéme*
Komt
I
LE sou VER AIN PON
Oilie
II
6000- é.
C.Delci
Porto
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Mornati
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C. Oddi
Lanucci
Silve(^ri
17* d Cafiro
Baldaffini
De Carti
Maculant
Terfaghi
Confolî
Formaliarî
Bonavifa
17SO
175^
174^'
1754
174^
1748
1754
1754
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174»
171s
I74I
174^
I74J
Ferniani
173a
Lartazi
1750
Sermattei
nss
Mafifei
1741
Chiappé
1714
Maocinforte
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U. d hecaniti
Compagnoni
1740
Fonfeca
1714
Vivani
I74tf
Leonardi
nss
Borgia
1724
Peruzïini
I75tf
Recchî
1747
Cecconî
I74t
Vignolt
174*
Guiglielmi
1739
Peruzuai
175^
Ko(C\
174^
Béai
I7il
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-Â. Angeio
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XVII I
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IV
looo é.
Cocconati i7î>
Boniiiuti
U.àS.Angeîo
1000 é. Bajardi
îooûé* Cingari
1747
ï74r
'747
REPUBLIQUE DE LUCQUBS.
jËlle eft comprife dans le Diocèfe de*cé nom ,quî
étoit de la Province de Rome avant d*ê(re érij;éi
en Archevêché en 1726*
Lucgu» I IV I
•|
Palma
|>74-J
.LE GRAND DUCHè DE TOSCANNE.
|1 comprend les Provinces de Florence & de Sienne,
érigées l'one & l'autre eu Métropole dans le
quinzième (îécle* L'Archevêtjue de Pife en fait
àufB partie : mai« fes futifragans font dans Tlfle
de Corfe.
♦
Florence
III
7000 é» Incontri
1741
.Fîcfole
v
5000 C' Ginori
1736
BorgodiS^Se.
XVI
700 e.
PoJtri
174^
Piftoyc
Areflo
X
aoooé.
Afamanni
173»
III
7000 é.
Ingherani
17 s s
£ort<meL
VI
120Q é.
1
Monte Pulci.
XVI
1500 é-
Magnont
^7^t.
S. Miniato *
XVII
tooé.
Pothi
^7SS
Colle
XVI
700 é.
Novellttccî
175 S
.Voltem
V
3500 é.
Dumernil
174»
Sienne
IV
Cervini
«747
JPienza
XV
io<x^é.
Piccolomioi
;i7+«
Chîâfi
IV
looo é.
Bagiieii
174*
Mont-Alâno
XV
700 e.
Cîani
1727
MalTa
200Ôé«
Ciani
I7I>
GroiTeto ■
VI
i7«>é*
Frantci
1737
m*
u
i 4k}ooé»
Gnidi
Cy
»7«
L* ÊV R Ô PB"
» ■> f ■
LE MILANOIS.
jQçt Ftat , qui ne comp^^fe ^u'iin« PtovïiKje Eccl^
. iiiaftique , eft partage entre la Maifon d'Auiriph»
. & celle de Savoye : Geoes- y poflcde aufli quel»
■■« m- 1
Miian
ÏI
iioeoé.
'Po^tobéiieili
i7ff
fiergame •
IV
poooé.
Ractetti
»730
Bredc
IV
'^oooé»
S|MIW<>
'»74«
Crémone
ÏV
ijooaé.
Fraganefchi
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lo-di
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GalLerati
► 174»
*P»vie
IV
©oov'e»
C. I>u«ttt
trsi
Vigev4no.
XV
4£>oci é.
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Novare
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, 4Qe.o é*
UoYefci
17^
Verceil .
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Solaro
174Î
Cafal
.XV'
USoé.
IrleUarOaiexa
,174^
\Afti
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Feiiflani
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Alexandrie
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Miroglio
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Tortone \
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Albe
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Natta
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IV
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Capi^
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Àavone
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DeMtti
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Vinttmillê •
V.l
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QiuÂinîani .
I74I
pjgncrol
xvin
•
D'Anie '
'74P
I E P I E M O N T;
H ne coatîetit que 1» Province Fc^Iéfîafltqtee (fe
Turin , érigée en- XiétMpolje dans le qmÀïténae
fiécle.
Yvréfe
Salucet
Folfino
Mondovi
\ Ul
40QO en
aovtêro
l'7^
\r
aooo é^
DeVkUà
r74i
XVI
7000 é.
Pornoratî
iVbrfetti
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R£PUBIIQU£ DE GENSS«
^acre la Proritfetf ÈMléifirf^pie de G«n«t étigéo
en Archevêché cUscis le dôiniéme £é«2é, P>n
l>omatâe conprdiiâ âufft TKlc ik Cotfet
Geitei
i *^
aooo é.
Saporiti
[i74tf
BoHto
V
LaïKciocti
174^
Bruig«iet0
X
tfQtoé.
De Tacit
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RAVENNE, FEKRAKS £:C BOLOGNE.
Çe« rtoîg Etats font fmis TcAéiflatice Hti Pepe, q«ï
les fait gouvernefr^ar des légats*. Dan s fe*pro^Mtf
de Bol<^gne , font tet Doflaainel du Duo àm
Panne & du Duc de Mcndéne.
Jtaveitne
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Cefentie
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JtinFiini
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1747
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REPUBLIQUE DE VENISE.
Oatre les Evêcbcs dépendant de la Métropole de
Veoife: elle partage avec la Maifon d'Autriche
ceux du Frittul &. deTlflrie, & les autres Aif*
fi-agant de l'ancien Patriarchat d'Aquilée*
Venife
VIII
laoood*
Fofcari
17+t
Cliiogia
X
800 d«
Rragadino
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Torccllo
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jiquiliè^ fapprimé dani le dix-huidéme fiécle*
h 740
Triefte
Capo d'Iftria
Citta-Nova
Pedena
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Pola
Concorde
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Trevife
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Camuzio
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I,
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ECCLÛ SIAST I aV Bi 'et
ROYAUME DE NAPLES»
La lettre R indique les Evcciiés de ce Royaume
qui font à la nominatioà du Roi $ tous les autrtt
fort à celle du Pape* '
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V
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V
Trramo
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Civica Duc.
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SLei trois premiers Evêchés font Tuffragans de Pxfe »
les deux autres de Gènes»
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5000 é.
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174*
Art. il EgUfes de France*
OUpique le Clergé de France appartienne
à la féconde partie qui lui eft entiè-
rement deftinée ; nous croyons devoir donner
d'avance la Table fuivante , fbît pour com*
pietter cette première Partie ; foit pour faire
connoître d'un feul coup d'œil la diibribu'
don des Métropoles âc de leurs fufTragans :
ce qui nous permettra de ranger ces mêmes
Diocèfès par ordre alphabétique dans Tarti-^
•h où nous ferons le détail de leur Gouveir
'46
l"E V % e f t
nement. On a marqué d'une; les Diocèfes
qui ne font point fous la domination tran-
foifci
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Chartrcf
Meaux -
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Cbarleval
Bezons
Becdelievre
Villeneuve
Pumel
Baiiin
Gueoet
Boucauld
Bcauteville
d'Avrincourt
Crua'ol
Verthamon
Çhampflour
Fontange
Catelan
de l^angle
Levîileran .
Jiimilhac
Belloy
Reboui
de Choixin
de Tilly •
Brancas
la Merliere
la Tour du P*
du Bellay
la Pcroufe
175»
1715
17^1
I74i
1730
174^5
«75»
I74J
1740
1730
I7î8
1749
I7a^*
nss
1745
I75f
I73«
173P
174»
174»
1738
1741
174^
175-5
1(541
1738
I73Ï
17»^
175»
17^*
17»
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t
u
i-
ECCl'iSÏAtTtdVSi
€0
Salteroa
V
If ooo !•
Laffiteau
i7if
Vienne
III
22000 1.
d'Huguet
1751
Grenoble
IV
aSooo 1.
Caulet
»7»5.
Viviers
V
33000 1.
de Monj
»74t
Vaieoce
IV
16000 U
Milon
17*5
Die
IV
15000 1.
Defaugiers
1741
Maurienne *
*ni
Savoye
GrifeUa
1741
Genève *
IV
Savcye
Chaumont
1741
Embrun
IV
2ZOOOl«
Fooquec
1740
Digne
V
lOOOO 1.
Jarence
17^
GraOe
Xlll
a 1000 1.
Prunierej
I75f
Vcnce
IV
7000 U
de Grâce
1751
Glandêve
V
looool.
TreCTemadef
17SS
Senez
V
1 0000 h
Mon en
I75«
Nice *
V
laooo i.
Ronco
i74t
Provinces E ccl e s i a s tiques
de l'Eglife Gallicane i|ui ne font point dn Clergé
de France. On a marque d'une * les Diocèfet
^ui ne font point du Royaume.
Befançon
III
34000 1.
ChoîfeuU
175*
Bellay
V
lOOOO 1.
Quincey
1751
Bile *
VI
4^000 1.
Ijiuzanne *
VI
Suiffe
Boccard
174^
Çambray
IV
laoooo 1.
9. Albin
17»?
Ârraf
VI
22000 1.
Bonneguife
17s»
s; Orner
XVI
40000 1.
Montlouet
1754
Toumay *
V
30000 1.
Salm
1731
Namur *
XVI
Flandre
Berlo
1740
Trêves* '-
m
Allemag.
V^aldendortf
17Î$
MetE
III
120000 1.
S* Simon
171»
Toul
IV
17000 1.
Drouas
1754
Verdun
IV
^50000 1.
Nicolay
X7î4
[Avignon *
III
Afort en
'17S<
Cayaillon *
VI
Manzi
1741
(iivpentiM *
VI
■
d'Iogttizobert
.1711
1.*
f
t* E U Jt B P B
Vmfofli *
IV
ltaUi«r«< 1
*74*
Tartntaift *
IV
ScLvoye
Roland
I75<1
Aouit *
V
6000 i.
de Sales
«741
Sioo *
VI
SmJTe
Kbotea «1752
«•■
AiLT. III. Eglifei ^Alkmagne & des,
Pays-Bas*
assasa
ij^ow^
3a
L*£gi.isb d'Allemagne I en, y comprcnanr
I ïcs Pays-Bas » ëcoit nnciennemenccom-;
poféc de 9 Provinces £ccléfîaûiques « Se de.
47 Evcch^s. Ces Pjrûvinccs fbnr aujûuni'ixui.
êédaicesàiix» &les£v€chés à 30. L^s Pro-
teilans ont aboli les autres. I>e celles qui
ledent , les unes dépendent de TAlleinagne
intérieure , ou «utremenc du Corps de i'tm-
pire , tes autres appartiennent à l'Ailemagnc*
extérieure > comme la Bohême , ihs dépen-
dances , St le pays des Suiifes. Les Bénéfi*
ces confîftoriaux de T Allemagne intérieure
K)nr éleétîfs. Les Archevêques $c Evcques-
font nommés par leurs Chapitres; les Ab-'
bés & Abbefles, par leurs Communautés*:
Quant à ceu^ de T Allemagne extérieure * il
n y a que \ts Abbajes qui foleif t fujeues à
i-LkiSiioa 9 les Evcchçs ^fOnt à la non^iqa-j
don du Prince » il en. eil do mcme des l?2^s^
Bas; • ;^ 1 •
||\La fîtutcion des £véchés Catholique»
d'Allemagne , environnés la plupart de Sou-
reraiiis Proteltans , a donnf! jaiqu^icl occa-'
mm
•cen à divers Princes d*en polFéder plulîeur»
cnfèmble , & quelquefois jufqu'à fix j fous
prétexte de its garantir de rinvaâon de
l*ennemi commun.
^ Le Clergé Séculier d* Allemagne eft çrès-
riche , fur-couc celui des Cathédrales , tour
i'ours compofé de la plus ancienne NobleiTe.
1 n'efl pas raj e de voir ïts Chanoines poÇ-
^der à Ja fois plufieurs Prébendes dans dif-
. férentes Eglifès.
Le Clergé Kégulier n*e(l pas moins riche
dans fbn genre que le Séculier, Il ne con-
noît point d'Abbés Commendataîres« Mal-
gré la multitude de Monaileres que le Fa-
natifme détruilît ces fiédes derniers en Al-
lemagne , le Clergé Régulier ]^ eil encore
très-nombreux. L Ordre 4e ^ §. Benoît y
pollède zoo Abba;^es » celui deCîteaux,
plus de x<o ; le; Charcxeux y ont 30 Mai-
fons i les Jéfuites « priés de 300 ; ôc les Men-
dians y abondent*
Le § déjîgne les Princes de VEmpîre. ^
La X colorant des chiffres contient l'année de la naxj^
fance des Evêçues : La 2 celle de leur promotion»
<■■•
LES PAYS-BAS.
La Province Ecdénafiique de Malinei appanîent
à la Maifon «l'Autriche > avec les Evêchés de
Namur & de Tournai , fiifiragani de Cambrai* *
MaJiines
Kuremonde
Anvert ,
Bruges
Gand
yprcj^
XVI
XVI
XVI
XVl
XVI
Vil
leC.d'Alface
de Robiano
de Gentil
Caimo
Vandemopc
Delvauï
1^96 X'49
1711
l«<S^a
'J4
»/iia
yt-74
L* E V n ô p È
0m
LES III. EiECTORATS ECCLÉSIASTIQUES.
Cette prérogative eft attachée aux Archevêchés dé
Cologne , de Mayence & de Trêves : le premier
cû Cnancelier du S. Empire pour l'iulie : le
fécond pour l'Allemagne ; le troifiéme pour lei
Gaulest Ils font Princes Souverains. -Tous leurs
Su&agans font Princes' du S* Empire ; 8c plii*-
fieurs d'enrr'eux font aufït Princes Souverains
dans leurs Diocèfes.
r
Cologne §
IV le P. de Bavière 11700
I72J
i
Klun/ler $
VHI
le P. de Bavière
170C
1707
OfBabruck $
VIII
le P. de Bavière
1700
17.8
|i .
Xiiége S
VIII
le C. de Bavière
1703
«744 J
lâayenct §
lil
d'Oflein
l6i9
174I
VTormes §
IV
l'Elêâ. de Trêves
*
Ï75J
Spire §
IV
Huttin
1706
17+7
Confiance §
VI
C. de Rodt
1706
175 1
Coire$
it
Frederfpilh
175$
^
Augsbourg $
IV
d'Armftat
1699
ï74t
Aichftet $
VIII
Frcysbert
1696
I7J7
'
\7irttbourg$
VIII
Seinsheim
17SS •
Bamberg $
XI
Stadion
1679
«751-
Paderborn §
VIII
le P. de Bavière
1700
1719
Hildesheim$
IV
le P. de Bavière
J700
I7»4' *
Strasbourg §
V
P.Cônft«deRohàft
175*
Trêves § ^
III
N^aldendorfF
17SS i.
ybyei fis trois fuffiragans à l'article précédente
rÉLECTORAT DE BAVIÈRE, LE ROYAUME
DE BOHEME ET L'ARCHIDUCRE' D'AUTRK
CHE.
SAÏtshoure §
paiTaw §
VIII
Scrattembarch . 1699
ir5»
V
le C. de Lasoberl
1680
X7a>
Ratiibonne$
ïjçiiiiigue §
VI.
le C, de Bavière
1703
1719
YUI
1
U G« de QaTkie
1701
nn
BccLtsiMsrJdusi t<
Biixen §
Levant ^
'Curk
Secon
Pragut -^
Leitomerîtz
Kinitzgracx
Olmutz
NeaAad.
Vieane
:«
Spawr
Thuaa» d9 Trente
1696]
1713
Blanckenheim
Ch.Adolit4«Saxc|
PnichoWifKy 1707
la Cardinal Trojer ^69p
^eC.TnucMbn 1704
d'Hatlwell ijoé
17^
174»
I7H
17J+
I74«
I75t
1741
S
«
;ARt. ÏV.Ëglifes d'Effagne & de Pçrtùgal.
c
£s;.<leùx Rojaumes fotif partages e(i
, I i|.PrpyîncesEccléfi4^quee. L'Efbagiie
A 8 lÀrcheyéchés i flç 44j Bveçnéf ; le Porçu^
igal Ëi ^ Affcliévéûhàâdif>Syé(!hé5.X^e rotic
'Jes Rois ;qui / tii6mmenc.> Ixs Bénéfices des
Cathédrales ibtir à ia nomination dir Pape
■4 mois de Tannée. - •
L'habit des :Prétres en Efpa^ne eft une
ïbucane^rfe fore npîre , couverte d'uht e<per
ie cje robe fkrii ffiitnchès » ^ quri manteaa
jpiO^ d'itofk, 4e Zàin£,: Ils ;n'c(nt point;jte
,j^b^ts « mais dies i çp\^isi cpts^rpc^ lesJéluJQcçs^
Xçuts EgHfirMfent^ricKes. ôc /nlagnifiaues |
deur Gra4Ûi-Mel& ^ ijoujouijs éa Mufique
Siiki mal: exécutée pour Tooditiaire. L'oi
on
tail
ibin d'éventer fiiuvQftfater/anigrandfév'eiM
.Jl le Prêtre ^ui; la aeâebrc. v : :.v
^ Le Clerg^fîlf^te^ll ïbrt richÈ , .fort
rttààlbre&r ac '&tc-cbt^dété > taht en Pc^itOi
Dij
7*
1* E 17 R d > »
jgal qu'en Efpagne. L'ufage des Commende^
y eft inconnu.
j Le premier Ordre y eft très-bîen cholfi ,
ic Ton ï>eut dire avec véri^cé qu'il n*y a pas
de Royaume cadiolique où les £véques mè-
nent une vie plus^ épiicopaie.
;GLISèS D'ESPAGN
£•
300000 é.lC* Cox4oue
40000 d. Barda '
lOOOQ d. Marin ■
' 24000 d. Faxarde '
50000 d. 0(rorio
40000 d. Santos Bidon
24000 d. Argiix
2 5000^ Atottét^ai
15000 d.- ffiJ^mzntt
4000e d.Ma3rdral '
looood* Therati
. aoooodc .Dçfpuig
4000Qd« Guillcii
_ s . d'Araiia
24000 d. Viguexar
isoood. dePorras
2joood. Argaîx
20000 4- Viflanova
ijroood. Comacîio
I7$0
i7ff
1738
1750
I74«
1755
I7J«
I7JO
1751
Ï755
I7J«
I75f
174»
ï75f
1720
«7^4
I7i«5
l75tf
i7Sr'
175^
ié4a
Tàlede
JCordouë
sfaeo
ACartàgtffte
Cuença
Signença
Segovie
Ofma
Valladolxd
VâUnét
Origuela
Majorca
^urgos
S. Àoder
Jpalencia
.Calahora
Pampelnnc
,T6rt6fe
Barielone
t<êrîda
Gironc
>Vk
Solfone'
Urgel
III
I III
XIII
m
XII
V
V
V
XVI
Y
XV
VI
XI
XVIII
V
VI
V
IV
V
IV
YV
V
VI
XVI
V
loooo d.
— *2O0O dt
aoood.
tfopod*
4000 dt
IV , 9000 d.
m ] 450^0 d*
5alét
Galindo
Palmero
Sarmcatero
Mefquja "
d'Onco
Bnâo
^50^0 d* JSntto ié4a
r
tcci'isiASTKivt,
n
Jacca
Balbaftro
Albara£a
Segorbe
Tcruel
Taraçona
SmlU
Cadix
Guadlx
Grenade
S. Marthe
Alnieria
Compofiella
Tui
Orenie
tugo
Mondonedo
Oviedo
leon
ZaïDora
Salamanqae
CiudadKod.
Avila
Coria
Plaifance
Badajox
. Aftorga
%l I 3000 d.
XII 8000 d.
XII 6000 d.
Y lioào d.
XiV iioood.
«y aooood*
III 1 00000 d.
VI laoood*
y SOQod*
ly 46000 d«
IV aooood*
y 6000 d*
XI 60000 d.
y looood,
VI 10000 d.
y 10000 d.
vl 4000 d.
VII iioood,
IV 'i30oad.
XII aooood.
VI 24000 d.
XII lOoood.
y sooood*
VI aoooo d.
XII 40000 d.
18000 d.
IV 1* 10000 dt
Lope^
de Rivera '
Navarro
Velarde
Baroja
Villanova
C. Cardonne
Delvalle
de. S.. Jofcph
Saiamaifqnes
Martinés
Môlior- : :
Rafoi
Caftahnon
d'Eura
Izqaierdo
Riomol
Manrigue
PantoSi
Cavanillai
de S. Martin
(fe la/Torre
Gonzalez
Alvaro
Corncjo
Uinajo
Cabezon
17S$
I7a7
I7TÏ
i7SS\
17SS
17SS\
175»
I7|0
^75*
175S,
174»
175'
175»
174«
175»
1754
17TJ
175^
1749
174»
I74f
1750
1750
I75jr
1750
EGLISES DE PORTUGAL.
Lisbonne
Conimbre
Leiria
Braguè
Miranda
Porto
V
1 00000 c*
VI
40000 d.
ZVI
30000 c.
. m
40000 d*
XVI
lOOood*
V
15000 d.
y^
18000 dt
C. Portogefe
dcirAnunz.
N.S.da Porta
de Bragance
délia Crucé
Felic.deN.S»
1754
1740
174<^
I75<
174».
7«
i* E V n 6 t B
Vifco .
VI
16000 d.
Oliveira
1^4»'
Guardt
XIII
22000 d.
Otorio
174»
lSw>r^ •
III
140000 Ct
T^vort
1740
Elvat
XVI
loooo d.
Vîllasboa^
174J
Portalegre
XVI
8o®o d.
Àzevedo
Alganre
V
300QQ Çt
de S. Marie
175a
■*•"
mmm»<m
Art. V. Eglifes de Polognii
IL y a en Pologne des Evêches du Rît
Latin , & des Evêchés du Rît Grec ou
Rudien. Nous ne parlerons que des pre*
micrs. Toutes les Prélatures Latines font à
la dîfpofîtîon du Roi , qui cft oblige d*y
nommer des Nobles du pays. Les Evêque».
Polonois jouiflènt de revenus confidérables.
ils tiennent après le Roi le premier rang'
dans la République , & font les premiers'
Sénateurs du Royaume. Leurs DIocèfès font
fort étendus , & ils ont Touveht plufîeur^
Evêques fuffragans. L'Archevêque de Gné^
ne prétend avoir droit de ba(cre monnoie >
& difpute le pas aux Cardinaux dont il por-
te FKabît depuis 174p. Le Référendaire de
la Couronne eft toujours un Eccléfiaftique»
Les Canonicats de la plupart des Cathédra-
les & d'un grand nombre de Collégiales ne
s'accordent qu'à des Nobles.
Le Clergé Régulier ell très-riche & très-
nombreux en Pologne» Anciennement \qs
Abbayes étoient éledbives , & ne pouvoient
éite polTédées que par de4 Rég^lîer&t elkiL
^.
.^-rilMMaH
&ût aafotird'huî la plupart Commendataî-
& toutes à la nomination du Roi ; mais
tes
Q ne peut y nommer que des nobles Po«
jionois.
Gnefne
Cracovie
Pofnanie
Plosko
BreiïaW
Culm
"Wirtmc
Luceorie
Wilna
Saja>ogitîe
^nolenfKo
Livonie .
LeopH
Prefinilie
Chelm
Kamhyéeck
X
KoijnorQufid
1699
174»
X
Zaluski
1694
174^
X
Czartoriskt
I7P9
173»
X
SzembccK
1697
i7St
X
Scaâgotsck
DemboWskî
1716
I74«
X
1673
175»
XIII
Liski
170a
1747.
XIII
Grabowskî
1702
174»
XIII
Wollowitx
17^5,
XIV
Ziencoricz
XV
Tyfzkicvicr
1709
1740
XVII
Hylzen
I59Î
174<
xvu
Otrowskt
I7I3
i7Si
XIV
Wiiyki
1701
1717
XIV
SierakoufKÎ
17OI
174»
XIV
WcxiK
1705
I75>
XIV
1 XV-
Woioticowicfi)
175^
Dçmbo.us^i ,
17QO
174»
Art, Vit Eglifes de Hongrie , dUliyrie ^
de r Archipel y &c.
m^^m^
CEs d;ff<^rens pays font partagés entrô
la Maifon .d'Autriche , FEmpire Otto*
man & les Vénitien?, ik République de Ra-
Sulè efl (bus la prote^on de la Tui;quie Ôc
e Venife.
. .Qa a 4iftî'3Su^^^I^omaia6j|dece3Pui£r
» Piv
îo
X* E U KO P B
fances par letf lettres fuîtantes. A d^fîgne Itêt
Diocèfes qui appartiennent à T Autriche jT,
ceux qui dépendent de la Turquie ; V, ceux
du Domaine de Venife j^R , ceux de la Ré-^
publique de Raguiè.
Les Evcchés de la Hongrie & des Provîn-
tes adjacentes , font à nomination Roya-
le ; c'cft le Pape qui nomme aux Evêcnés
dépendans , de Vehife , de Ragufe & à ceux^
des contrées fourni lès au Grand- Seigneur,
La Congrégation de la Propagande nom-
me aux Prélaturcs de l'Albanie.
Ces Eglîfes iont Jes ui>es du Rit Grec»
les autres du Rit Latin.
Strigonie
XI
A
Czackij Hong,
169S
»7^t
Vaccie
XI
^A
Dalthann,BoÀ.
170a
I73f
Ap;ria
XI
A
Luchefi
I75<S
Kitria
•
XI
A
Kflerbaxî
174»
Raab
XI
A
Vefpritt
^XI
A
Padani , Hong.
1693
I74jf
Cinq Eglifes
Kl
A
Climo , Hong*
1710
175»
Coloc^a
XI
A
KlobufîeïKi
1707
I7jr|
2agcab xil
3terem xii
3Pofnie XI ,.
A
ThzufzyiHong*
Gyvovich» H*
I5P8
175»
A
I75Î
T
Chiolnich
1691
175^
Chbnad
XX
A
Wagrein, Pan.
I7OG
I7ÎO
Varadin
XI
A
Porgach, Hon^*
iïaia , Hongr.
1696
1747
Trandlvanie
XVIIl
A
1699
174^
Bacou
XVIIl
T
Jeiierftti , PoL
JÔSfi
I7ÎS
Zara
IV
V
Caraman , Dal,
1700
1745;
Arbo
IV
V
Caraghini
'
ï7si
Veglia
Oflara
IX
V
Zùcchcri
1697
1719
IX
V
Oinaricio,Dai.
1700
i74r
Sfdlàtr»
VII
V
Bizza , Daim,
1697
ï74^
TraW 1 IX
V
Vfanola
175J
febenica
1 1^
V
Calebon^
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V
IX
V
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XVII
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XVII
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XVII
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XVII
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XVII
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T
XIV
V
XIII
V
XIII
T
XIII
V
xni
T
XIII
T
XIII
T
Becich, Hong,
Tripcovicb
Blafchovîcti
Bonajuci , Vtn,
Milcovkh
Tudifi» &a£uf»
Bu<faiuttii, Rag,
CdflTuich^ DaL
Uladagni» Al,
Campu
Torriani, Ven*
le Bar. de Putz
Radovani, j^lb.
Campii, Aiban.
Vladagni» Alb.
Zudïeri , Rag,
Fugliefi j Rag.
Tomicich,Aâ^*
Naoi> Venit*
Remondini,^.
Stephani» Grec
Guuchi s- Grec
Mennetta» Grec
Bavefirelli
ÉÉta
58p
699
691
700
688
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«75»
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173*
«74*
1710 1754
Art. VII* Eglifes du maveoH Mondes
LA Rdigion Chrétienne pénétra dant
le nouveau Monde-Xuilafin du quîn-*
ûeme ûi^^jh^ les SWoftMQ^^ f
r*
établîrent des Evêch^s au commençemenr
du fèizieme. Il y en a aujourdfhui trente
dans rAnvériquc Efpagnole , avçc cinq Ar-
chevêchés. C'cft le Roi d'Efpagne qui y
nomme. Le Bréfii a un Archevêché Se ûx
Evéchés ; ils ibnt à la nomination du Rot.
de Portugal. Le Canada n*a que TEvéché^
de Québec , dont leRoî de France efKcoUa*
teun '
Lei Evéchcs'l du nouveau Monde font de'
la plus grande étendue ; un feul comprend
quelquetois plulieurs Provinces enfèmble.Le
revenu de ceux de l'Amérique Efpagnole ell
confidérable. Il y en a qui rapporcent|plus de
cent fnille ducats.
Le Clergé Régulier y eft beaucoup plus
lîoniSreux 6c plus puiflant que le Séculier».
La plupart des Paroiflès font à là dcflerte.
En 17 10. les Jéfuîtcs avoîent dans la feule
Amérique Efpagnole cent vingt-cinq Mai-
fcns , êc depuis , leur nombre s*y efl beau-
coup augmenté.
Les Bénédidîiis ont dans le Bréfîl une
Congrégation célèbre , compoféc de dix à
douze Monafleres. Les Jéfuijces y ont plus de
quarante Réfîdences ou Mifïions. Ce font
cnccwre les Jéfuites , les Dominicains , les
Capucins , &c. qui partagent entre eux le
gouvernement fpirîtuel du Canada , Se fur-
tout des Ifles Antilles , & autres Ifles Fraur-
çoïfei de l'Amérique. ' . ^
Nous ajouterons au nom de chaque Evc-^
que fa Patrîe , ou bien fon Ordre , sli a été
ihoifî parmi le Clergé Régulier ,. ramrée de
là naifFance & celle de & pronotkxw
^ i
.■{
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ÈccLi s:îÂStrijrti
9i
*
AMERIQUE ESPAGNOLE.
{.a Province Eccjiéfîaftique de 2f» DpMINCUEV
comprend les Ifles Antillet. Celle de MEXIQUE*
toute la contrée $ie cenom« Celle de SANTA-Ee'
z>£ BA.GOTA , la Nouvelle-Grenade* Celle ^
Lima > le Pérou & le Royaume de Chili. Oellç
de la PlATA , le Paraguay.
^ Domingue
Cuba ^
Porto-Rîco
Benezueb
Coraayagua
Mtxique
Tlafcala
Ancequera
Méchoacaa
Yucatan
Chia^a
GuatimaU
Nicaragua
ISuadalaxara
. Duraneo
SfPMaogùta
Popayan
Carthaçéne
pu^mairga-
Cufcp^^
Aréqufp»
Truxillo
Quito
S«J. de Chili
LaC.de Chili
XVI I Curiel , Triniu
Xvi Morel» Amtric,
XVI de Porras , Ini^
XVI Julian , Ejfpo^.'
XVI Elfvas, Amène*
XVI Salina« , Effag.
XVI Abreu , Canarien. -
XVI Helçuero , Efpag»
XVI d*£li2acocchc«£/.
XVI Padillà, Augufi.
xvi^ .Montefnma^Afeif*
XVI* Figueredo
X VI de Ribei^ y Même,
XVI Texada
XVII deTagle, Efpifg.
XVI d'Araus, Feruv,
XVI fDelcorro, Efpag,
XVI
XVI
XVI
XVI
XVI
XVI
XVI
XVI
XVI
XVI
XVI
XYl
BetaHcur
Roias, Efpag.
Baroeta , E^agw
de Lara , Peruv,
Caftane4a , Pemv.
Cliacon, Pertif*
Hugarte , ?erwf*
delfAquihjMf*.
Alday-r Chilû
Zambrano , ChHu
de Luna , Ferw,
^MoUc4« , ?truv.
P
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Argandona , Ckilù
Agramont, Amer,' 16^3
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174^
AMERIQUE PORTUGAISE OU LE FRESa»
San-Salvaior
^aranhaik
Olinde
Kio-Jaseyro
3elem
S. Paul
l^arian»
XVI
^XVII
XVII
.xvli
XVIII
XVIll
;cviii
de Mattos , Port,
S. Jacques > Cord^
TKcrefe^ Cdrrru
Deâerro , Fortug*
Bulnoens , • Dcm,
Galrao, Capuc.
le P» Jofeph^^u^*
AI4ERIQUE FRANÇOISE.
hiii . .....i. Il iK
Xa France n'a ^u*ua feul Evècbé dans toute VAmé-
rique. Celui de Québec , fondé dans le xvilT
iîécle avec laooo 1. de revenu. Mais ee Dracèfe
eft d'une étendue trcs^eonlîdérable* II eomprend
le Canada , la Louifîane , TAcadie s tout le
pays acroCé parie âeuve Mifliflîpi , & toutes lec
. Mations Sauvages ^ui habitent dans le fond de
ces coïitréest
^es Ifles Françorfes comme la Martinique, Pt
Cayenne, la Guadeloupe'» &c» ne font foumifes
à aucun Evèque» Elles font adminiftrées pour
, le fpirituel par des Religieux de divers Ordres^
fous la jurifdiâion immédiate du S, Pontife»
EVESqUB DfiQUEB.EC;.
R relevé immédiatement du Saint Siége^
a. M. DU Breil de Pontbriand, facrë en i74'T*
pierre- Hermand DosqXTCT > facré EVêque de
Samoa , in-fortihusy en 1 727. sommé à rÊvêefaé
de Québec en iju^ % donné |ji;démiifi9a ^<l|
riM*
ECCLÎàSÏASTl aVKé if;
g ' ' ' ' " . --^
Art. VlII. Patrtarchats iet Eglifis
Catholiques^
■ ■ i I-— — a
PATRIARCHATS D'ORIENT.
L*A s I E comprenoît autrefois cinq Pk-
trîarchats i ceux de Jérufalem , d* Ancic>*
che , de Conflancinople » d'Alexandrie , de
Cilîcie ou des Arméniens. Depuis le Ichîf-
sne des Grecs & rinvafion des Sarra/lns,
TEglifc Romaine n'en confervc plus que les
titres. Les Croifades hii firent recouvrer une
partie de cçs.Dignités ôc desEvéchés qui en
dëpendoient ; mais l'expulfion des Chrétien»
les lui fit perdre une féconde fois*
PATRIARCHES,
âeCoKSTANTiNOPIE, de RofH » Romain t i7n
d'AiEXANDRiE, d'Avauinti, Archw de TranU 1741$
d'ANTioCHE> Caliw, Ëvégue de Crèmes 175X
de Je RUSAI. deMencada, or, deMeffint^ Dom.i7Si
des Arméniens ou de Cilîcie , Michèle , 1754
p* "■ " ' ' — '"m
LES INDES.
Dans ks Indes Oriçntales ïEgli£€ n*a
que très-peu d'EVcchés , mais un grand
nombre de Millionnaires qui travaillent à
la convcrfîon des Infidèles : elle met ordi-
nairement à leur tcte des Vicaires Apoftolî-
ques 1 qu'elle revêt du Caractère de de 1«
Jurifdiâion Epîfcopalc : elle ehoîfît la plu-
part de fes Mifîlonnaîres parmi ks Réguliers
^ui ont un nombre afTez confidérabie d'éta-
l^izâemens ^ deScmiaaires dans ce& contrées»
f^ L* E U -K 0 F s «
Il & forma en France, dans le dernier fi^cle ; ^i
une (bcî^té entièrement confacrée aux MiP
fions Etrangères , qui lui ont donné, leur
nom.
Nous rendrons compte une autre année
de r£tatde laReligîonCatholîquechez toutes
ces Nations.
Nous fommes encore obligés de différer
le détail de ce qui concerne la Religion ôz
l'Eglifè , dans les contrées de l'Afrique ,-
conquifes par les Ëipagnois ôc les Portugais.
PATRIARCHE DES INDES.
ie Cardinal 6^ Mendozza , Efpagnol , 1714 ^
EVESQUES FRANÇOIS
Employés dans 1er Miffions Orientales* avec U
qualité de VICAIRES APOSTOliqUES.
Tour la Parfit Occidentale du Royaume de Tonquîn^
TEvcque deCeomanie, Nées, f acre en 1739^
i'Evêquè DE Leri , de Vaux, facré en 1745 " *
Pour le Royaume de Siam,
i*Evêque IFE JuilOHOtls, dcLolierc/fiicrfen i7j.§
Peur lei Royaumes de Cochinchine , Camhayt
tf Cyampa.
rEvctpie DE NOEIENE , le Fevrc , facré en 174»
TEvêque d'EUCARPIE , Bennctat, facré en 174$
■ *j
PATRIARCHATS D'OCCIDENT.
Quoique le Pape Ibit Patriarche d'Occf-^
^enc > cette qualité n'étant point effacée par
la dignité de Chef de toute TEglife; Lîfbonne
6c 'Veniiè ont aufli leurs Patrîasrchcs.
PATRIARCHES,
^c Lisbonne, le C. d'Atalaya , PorM£^.iij , 1754
4 e Venise , Fofcari , -Vénitien , 1 741
fUui i'A<miléc , Aépéfu^grimédansUXyiUf ^
^ I J" ■ ' ■ • ' , M M
^ CHAPITRE IIL
LES ORDRES MONASTIQ^UEi
£T LEURS GÉNÉRAUX.
UrÊmmfmi^mmmmmmm^^mm.fmffmmmmmi^mÊmm'mm^'y^
No u s allons parcourir Içur origine ôc
kur établldèmeat ; leurs principales
Congrégations ; leurs Réformes j leurs révo-
lutions ; leur état préiènt ; TeTprit éc la fbr^-
sne de leur inftitut 6c de leur gouvernement*.
Mais avant d'encrer dans le détail def
.diiSéreos Ordres > examinons ce qui leureft
commun à tou$ , pour n'être pas obligé»
de nous répéter à çhaqae article.
Dans les premiers fîécl^s du ChriftianiC-
"Bit , toujs ks Fidèles éjcoient comme autant
de Religieux , qui s'étoient fait une loi, non-
feulement des préceptes > mais des confeils
de r£vangile , & du genre de vie le plus
parfait.
La Religion s'étanc étendue de toutes'
' ^arts , & la ferveur ne s'étant pas multipliée
à proportion , les Chrétiens qui aipiroienc
- à. la perfection , quitcoient le commerce des
hoinmes , ôc s'enfonçoient dans les defèrts*
Le jeûne , Toraifon , la foUtude > le filence ,
la médication des Écritures ^ & le travail
des mains , rempliflbîent tous leurs momens*
On appelloit cette forme de vie > Afcétique»
( affKivttVi exercer)^ C'étoit en effet un cxcr-
cke cbotinu^el dç toutes les vertus,.
m
«ta
it L^K V K Ô f E u^^
Les uns vlvoîenc , chacun en particulier; |
dans des cellules féparées. On leur donnoit |i ^
le nom àb Anachorètes, {AvAx«t'fn\ti^»folitai-^ ^
rf ) & celui de L^Mrf , à l'enceinte qui ren- ^ \
fermoit leurs petites habitations , ( A«o^« ^^
hameau , village ). Us ne s'aÛèmbloienc ^
Î|u'une fois la fèmaine , le Dimanche , pour
aire TOfficé » ôc prendre leur repas en cona*
mun ; ce> jour leur auflérité étoît moins ri-
goureufè , ils pouvoient &ire uiage de vin
ôc de légumes cuits»
^ Les autres vivoient avec la mêihe aufté-*
tïté , mais en commun , dans une mépiie
maifbn : de-là Torigin^ de la vie cénobiti*
^ue , ( xittfût litét , vie commune),
Ge fut vers le quatrième fîécle que l'un ^
de Tautre genre de vie commencèrent à ;^
prendre une forme plus confiante. S. Paul»
nermite , S. Hilarion î S. Pacôme , qui s'é- ^
toient retirés dans le deièrt pour fuir la per^
lî^cution des payens ou des hérétiques , 6c j
plus encore les dangers du monde , en fonc i
regardés cbmme les chefs Se les înftituteurA,
Chaque fbciété > (bit d'Anachorètes , fblc
de Cénobites , étoit gouvernée par un Su*
périeur qui avoit le titre d'Abbé ou d'Ar*-
chimandrite , { Abbas , Père ) ( «p;c*f >
chef, /Aêtii^eit étable , où Ton renferme un
.troupeau , & par métaphore , monaflere ) .
J^is les commencemens un grand nom*
bre de femmes vertueufes s'étoîent emprcf^
fées d'imiter ces deux genres de vie. Les
unes vivoient en (blîtudc comme les Ana-
chorètes ; Its autres , à Texemple èts Cé-
nobites vivoient en comsumautér II faut
EC CLiSI A ST 1 dUEi t^
les dîftingù.er des vierges & des veuves
confacr^es à Dieu > qui vécurenc d'abord
en particulier , enfuîce en commun , mais
(ans quitter abfolumenc le commerce ^ du
inonde. OW^ verra dans le détail desdîffé-
rens Ordres , que les femmes ont fait le mê-
me progrès que hs hommes dans I4 vie mo<«
nailique.
Dans hs premiers tems, les Moines ne
pouvoient parvenir à la Prétrifc , nî même
admettre dts Prêtres parmi eux. Les jours
de Fêtes ils venoienc du fond de leur ibli-
tude à TEglife la plus voîlîne, pour y affilier
à rOfficc divin avec Its autres Fidèles. Orï
accordoit feulement à ceux qui éroient trop
éloignés des villes, lapermîflion d'avoir un
Prêtre parmi eux pour leur célébrer laMeP-
iè , & pour fatîsfaire à leurs befoins frirî-
tuels Its plus prelTans. Ce ne fat que dans
le quatrième fîécle , fous le Pontificat du
Pape S. Sirîce , dans une dîlètte de Miniftres
où TEglife fe trouvoic alors, qu'ils furent
admis à la Cléricature.
De-là eft venue la diftîçâ:îon des Moi-*
fies proies ou clercs, 3t des Moines laïcs ou
convers , ( c*eft-à-dire , Laies convertis ). ,
L'ufàgc donne aux premiers le titre de Pè-
res , & celui de Frères aux féconds. Les Re-
ligieufès Ont imité cette djflîndiion. Elles
ont des Mères ou des Dames de chœur , Ôc
des Sœurs converfes : celles-ci font pour les
ouvrages pénibles , comme les Frères laïcs
chez les Religieux, ,
Nous ne connoîfTons plus aujourd'hui que
h vie cénobicique » celle où Ton vit en cotar
^Q ' L* E Ù R 0\f B
mun ; excepté les Chartreux, 6c quelques au-*
très Hçrmites , mais en très-petit nombre.
Les Ordres dont Tinilitut primitif exige
une iblitude plus parfaite , de dont le prin-
cipal objet efl de travailler dans la retraite à
&. propre fan^ification , ces Ordres ont le
titre de Monafliquès , par oppofition à ceux
^ui font deÛinds à travailler au fàlut du pro-
chain» comme le^ Mendians <Sç les Clercs Ré-
guliers.
S. Bafîle efl le premier qui ait compofô
iine Règle pour les Mojnes, Il s'éleva par fe»
foins , 3c (bus fa difcipline » une multitude dç
Monaftères dans l'Orient»
S, Benoît travailla en Occident , avec le
même fuccès « au progrès ôc kU. perfedlion
de la vie monaftiquc ; fon Ordre produifiç
dans la fuite une multitude de Congréga-
, tions , dont nous rendrons compte l?paré-
jnent.
L'eflènce des Ordres monaftiques , e{|
la pfofefïîon àts trois vœux folemnels & ir-
révocables de pauvreté , de chaftetéôc d'o-
béi^lànce.
Par le le vcea de pauvreté on s*engagç
a ne pofféder rien en propre , ni meuble , n£
, J.mmeuble, Ce vœu ne lie que chaque par-
ticulier , éc non pas tout le carps. Le pre-
ijttier^ inftitut des Mendians l'étendit du par-
ticulier au général > mais les Moines ont
toujours pu 3 & mênie dû pofleder en com-
mun un revenu fixe & affuré , pour n'être
pas dîftraits de leur retraite par la nécefllt^
de chercher leur fubfiftancc hors de leur fo-
}uude« Cette raifbn ne fubiîiloit point pour
'%
>
les Mendlans , qui écoîent obligés par Àac
de vivre au milieu, du monde pour rinftrul*
re & rédifier.
Un Religieux eft abiûlumenl inhabile k
Kéfiter, àtefler^ &c. Il eft mort civilement^
Le voeu de cl)aftetérobligeà.un célibat per<^
pécuel i & celui d'obéiflance « à la foumimoa
la plus entière envers fon Supérieur •
Les Ordres de filles ajoutent un quatrie-^
me voeu , celui de clôture > qui les aftreint 4
ne fbrtir jamais de leur cloître iàns de trcs-
:^rtes raikms approuvées par l'Eveque.
C^s quatre engagemens font irrévocables*
Kîen ne peut délier un Religieux une fois
engagé, qu'une preuve évidente de violen-
ce âc de contrainte dans rémilTion de fes
vœux , ou que la promotion à TEpifci^at ,
qui féçularife de droit tout Régulier. Rien
ne peut aufli autorifer un Ordre religieux à
congédier un iùjet qu'il a jime (bis admis àr
la profeffion.
Comme les Religieux font ccnlés tou-*
jours cendre à une plus grande perfe^îon »
ils peuvent quitter leur Ordre pour en>braf*
fer une obfervance plus auftère. Selon la let-!»
tre à^ cette loi , & non pas felon fon efprîr,
tout Moine peut paflTer dans l'Ordre de Clu-
ny, malgré le relâchement où il eft, tombé;
par k raifon que cette obfervance étoic la
plus auftere de toutes , ouandlaloî qui per«
met ces tranfmigracions mt portée.
Chaque Ordre eft dans Tufagc & dans
Tobliçation d'éprouver par un noviciat la;
vocation des fujets qui fe préfentent. Le
jConolkdeTrenteÀ fOrdoanaacçde Blois
Jt t' E V n 0 p t
ont Rxé à ièize ans l'âge où les Novicçar
pourroienc éae admis à Taprofedîon.
Tous les Ordres, fbit d'hommes, £olt.
de filles, ont chacun leur uniforme. Leca^
puchon efl rornementdiftinâif des Moines'
de des Mendians ; ce nVcoit point autrefois
un ajuflement fi extraordinaire. Il n'y a pas
encore bien des fjécles que tout le monde
le portoîc indifTdremment. Les Religieux onc
coiuèry^ l'ancien ufage.
^ Le vt)ile & la guimpe ibnt l'ajuilement
{>artîculier des Religieufes ; ils annoncent
'exacte modeflie dont elles font profeffion»
On voit par d'anciens portraits , que dans
un tems où le fexe étoît plus modefle > ils^
étoient en uiàge parmi les femmes du monde.
PafTon^ au gouvernement des Ordres
iDonailîques.
Suivant la Règle de S. Benoît , chaque
Monailere étoit gouverné par un Abbé , quî
avoir fur tous lès Moines la m^me autorité
qu'un père de Emilie fur fès enfans» Il étoic
élu par fes Religieux , & conf icré pgr TE-
véque. Dans les affaires importantes il de-
voit confulter fès Religieux ; mais il étoic
toujours le maître de la décidon. Dans les
Communautés nombreufes l'Abbé avoir un .
Prévôt pour partager avec lui les foins ât
les peines du gouvernement. U établi^oic.
aufli des Doyens, qui avoient chacun dix-
Religieux fbus leur dirc6lion , ( Dtcanus ,
Doyen, de ^f«« dix), U mettoit des Prieurs
à la tête des pecttes compagnies de Moines,
qu'il envoyoit régir les fermes éloignées de
^Abbaye* De-^là rorigioe de$ Prieurés.
IScçiisiAsri'çiyE: I^J
^ \ts Prieurés dépendoîent toujours de leut
Abbaye > maïs chaque Abbaye écoit iadé^
'{>endaate Tune de Taucre.
> Les MoQafl:eres<ie filles avoienc auifi leursr
Abbeïïès ou leurs Prieures.
- Odon , réformateur de ClùtiT » introduis*
Ile Tuiàge de réunir ibus un même chef « de
en un même corps > plufîeurs Monafteres*
.Depuis ce cems là pkiparc des.Congréga*
dons ont toujours eu un Supérieur général
«u-^deifiis des Abbé$ ^ des Pùetirs « Se des
autres Supérieurs particuliers. ^ f> .
Ce fut ce même Réformateur qui obtint
le premier l'exemption de la jurifdiâion des
Ordinaires , ^ lé privilège de relever immé-
diatement du S. Siège ; privilège qui s*efl
étendu fur preique tous les Ordres Relî«.
^îeux*
^ tVtabnfTement des Commendes > dont
nous parlecons-ailleurs, à introduit quelques
changemens dans la forme, du gouverne-^
ment monaflique. La plupart des Monafte-«
fes ne font plus gouvernés par des Abbés »
mais j^ar da^ Prieurs » excepté les Chefs
(TQ/dre ou de Congrégation , 6c lés Monaf-
tnres'de fîlics dont les Abbayes n'ont pQ
^cre érigées en Commende.
^ ;pans quelques nouvelles Réformes lesi '
Abbés réguliers ne font point perpétuels ..
comme autrefois , mais feulement triennaux*
C'efl à S. Bernard que l'on doit l'ufage
dé ces adèmblées ou de cçs chapitres géné^
raux » où chaque Monaflere envoie fès dé^
pûtes j folt pour l'élection des Supérieurs
^éaémux & des jprincipaux. Officiers t fgil
f 4 2*' B U K 0 f S r
pour demander coihpte aux Supérieurs, ifitt*
ticuliers de leui: adminiftracîon » foie «nfîli
pour veiQeràTobfervadonde la Règle., Cef
ufage.a été généralemeac adopté par tpus les
Ordres. .
' Lts Chanoiàts réguliers 6ç hs Chanoî-^
fieÛTes ont la même forme de gouvernement
que les Ordres monaftiqucs. Voyez ktircrpr
gine KT Uin différent infdtun. dans l^ Cha^
^.On peatjdiftînguec quzUtt efpeceA d'Or«
dres monailiques. - ^
r t'Ordre de S. Baffle.
' t'Ordre de S. Benoît. ^
•'Les Ordres que" celui-ci a produîtSé
: L'Ordre dé Citeaux.
' ^ Nous mettrons fousichacun de ces Oxdres
leurs Réformes , leurs différentes Congrié^
gâtions ; foir d'hoiiimcs > foi t- de filles, âc les
rejettons les plus conddérables. qui £>ntforr
fis de la principale tige.
ffÊmmmmmmmmÊÊmmmÊmmmmmmÊmmÊmmmÊtÊÊmÊÊÊÈ^iÊi^i
i»—— ■■ iiiiiiii] III 11 II mil mil I tétfmtmt^.
Art. I. VOrdre de S. Bafik.
SAiwT Basile , Evêque de Céfaréc-feil
Cappadoce , ôt furnômmé It Grand,,
àvoit eu beaucoup de rektîon avec les ft*
litaires d'Egypte : ce commerce l'avoîc r^li
à portée de taire une étude panicûiîere'de
Ja vie monaftîque. Pour perfeâionner de
plus en plus ce gente de vie , Il entreprttiveri
Je commencement du quatrième fiécle dé
toi&po^r imé liégle ; qui xoxnprxt* tour ce
■^^e la Morale évangélique a de plus fubln
me ^ de plus parfait. C'eft la première qui
aie paru , de qui aie ajouré aux obferVàiices
imonafliques l'engagement irrévocable de»
vœux, L'Egliiè s emprefla d'adopter cette
Régie & de la confirmer.
L'Ordre de S. Bafîle fc répandît bientôt
dans tout l'Orient , il n'a point ceffé dV
'fleurir jufqu'à l'invaiion des Sarrakins ; ft
eut alors le même fort que la Religion Chré-
tienne. Depuis cette ttifte épbquc , il ne pof»
fede plus qu'un petit nombre d'établiffemens
dans quelques contrées de la Grèce. Nous
ne parlons point des Moines Schifinatiqueè
d'Orient qui font fous cette Régie.'
Il a aufTi quelques Mônaftères en Italie ;
le^ Moines qui les habitent font tous Qttc%
de nation ; c'eft pour cette raifon qu'ils cé-
lèbrent leurofHce en langue Grecque^ quoir
qu'il foit à l'ulkgé de Rome.
Ils obfervent les conilitutions qui leut
furent données par Eugène I V. dans le
Concile de Florence. Leurs Malfons ouc
pour Chef un Archimandrite.
Prote^eur de cet Ordre ,
le Card. Albami , Romain,
AaT, IL VOrdre de 5. Benoît.
TO u T l'Ordre reconnoît pour fbn pre-
mier fondateur le Saint dont il porté
le nom. S; Benoît naquit ^Ond>xiç ve^ft
^£ fE u n ô F n
la ûtx du cinquième décle , ide rilluftre &*
mille des Avices >, d*où quelques Hiftoriens
font ibrcîr la Mailan d'Amriche. Dès {k
première jeunefTe il prie le parti de la foli-
Xude i, l'éclat de ù, vertu découvrit fa re-
traite.' Une foule de dilciples vinrent fe ran-
fer ibus ià diicipline » il en compoià pludeurs
lonaftères. Pour lui il fc retira avec félitc
de fes Religieux fur le mont Caffin. Il y éle-
va fur les débris d^un temple d'idoles un
célèbre Monaftè're, Ce fut là qu'il compo^
fa Régie.' Le nouvel inflîtut ne tarda pas
0, s'étendre ; la France le reçut des mains
de Saint Maur> premier difciple de Saine
Benoît.
, La plupart des Monaftères que S. Martin»
$, Colomban, &c. avoient déjà établis dans
ce Royaume , embralferent cette Régie. Sous
le règne de Charlemagne on ne connoiflbîc
pius^ en France d'autres Moines que les Bé-
.©édiékins.
S. Benoît fc fèrvît du minîftere de ùl
four , (ainte Scholaflique , pour initituer un
"Ordre religieux en faveur des femmes , fur
le modèle de félon l'eiprît de la Régie qu'il
venoit d*établîr en faveur des hommes. Pc*
là l'origine des Bénédictines.
- Le relâchement s'étant introduit parmi
les Bénédidtins , leur Ordre a éprouvé dif-
férentes réformes; les Moines qui n'ont poinc
Toulu s'y ipumettre , s'appellent Bénédictins
mnciens » ou non réformés, La plupart de
jçurs Monaileres font autant de Sociétés
particulières , qui n'ont point d'autre Supé-
fiem général que i'£vp^ue du Diocèfç» Ils
ne
EC CLisï ASTT (IVBi 9f*
fie font diftingués du Clergé fècuiier que par
un icapulaire tort écçpîc , qu'ils portent fur la'
iôutane pour repréfenter leur ancien habit.
Ceux qui ont accepté la réforme , prati-
quent une abftinencc rigoureulè. Leur ha-
bit ell une robe de un fcapulaire noir, un am-
ple manteau de la même couleur avec de
larges manches. La réforme la pluscélebre^
a commencé avec le dernier fîécle. En Fran-
ce elle a deux Congrégations , celle de iainC
Maur ôc celle de S. Vannes. Voyez le Clergé
régulier de France,
jLçs Bénédi6tines font auffi ou non réfor-
mées , ou réformées. La clôture & le gouver-
nement des unes de des autres font les mê-
mes. Toute ladiBTérence confif);e dans le plus
ou le moins d*auftérité; les mitigées font
celles dont la réforme efl adoucie.
Trotedew des BénédiCiins c'* la Congrégation
^ du Mont Caffin ,
Le Cardinal Tamburimi, Modénoh*
iVuTt III. Ordres qui fuîvent la Régie dâ,
5. Benoîte
CEs Ordres font, Cluny, GrammonCB
Vallombreufe , Fontevrault , les Car
inaldules« le$Çéleftlns«
^ L*Ê U R O f B
L'ORDRE DE CLUNY. '
L'Ordre de Cluny cft , après Cîceaux,
le plus confîdérable que celui de S. Be-
noît ait produit. Saint Odilon , Abbé du ce*
kbre Monaftere de Cluny en Bourgogne »
entreprit vers le dixième fîëcle d'y relever
la dilcipline monailique. Il crut devoir mo-
difier à quelques égards la Régie de S. Be-
Aoît > pour la faire adopter plus aifément à
fès Moines. Il en rétranchia le travail des
mains > il y fubflitua une prière de une pfal-
saoàlù contijiuelle. Son inAitut ne iè borna
pas à ion Ahbaye. Il réforma quantité d'an-
ciens Monaft^eres. Il en érigea un grand
nombre de nouveaux , pour la multitude de,
Religieux qui k pjréièntoient. Il mît tous ces
Monafleres fous la dépendance de Cluny, de
ne leur donna q^e le titre de Prieurés ; Clu-
ny fqul avoir le titre d'Abbaye. Nous avons
déjà remarqué que c'eft le premier Ordre qui
ait été réuni en Congrégation ibus un Cnef
fi>umis immédiatement au S. Siège.
Cette Réforme étant tombée dans un grand
telâchement , elle a été elle-même réformée
par les foins du Cardinal Mazarin , à peu
près dans le même tems ic de la même ma«
nlere que les Bénédi^ins.
Ceux qui ont accepté la nouvelle Réfor-
me, vivent comme les Bénédictins réfor*
teés ; ceux qui n'ont point voulu s'y (bu-
mettre , comme les Bénédiâins ancienst
Voyez l'article précédent.
Abbé Général de l'Ordre de Cluny\
\fi Cardinal x>x jla &0CHE?0i7CAUi.T|r
tcCLiSlASTIQ,UE0 9f
' L'ORDRE DE GRAMMONT.
L'Ordre de Grammont eft fous la Ré-
gie de S. Benoit. II fut inkicué vers la
fin du onzième flécle , à Muret dans le Li-
mofin , par Etienne de Muret , Gentilhom-
ine d'Auvergne. Après la mort de fon Inf-
tituceur il fut tranfporté à Grandmont «
montagne très-ftérîle du Di ocèfe de Limo-
ges » qui a donné fon nom à l'Ordre. Leur
Première vie fut celle d'Hermites. Louis le
eune en appella plufîeurs à fa Cour ; il leur
afligna dans k Bois de Vincennes un Etar
blîiiement qu'ils ont poifédé jufqu'au régné
d'Henri IIL qui leur donna en échange un
Collège à Paris. Avant cette permutation
îe Prieur des Grammontins de Vincennes
étoit Chancelier né de l'Ordre de S. Michel;
la Congrégation fut d'abord gouvernée par
des Prieurs : dans le 14. (lécle on leur donna
>m Abl>é général,qui jouit de ifooo 1, de rev»
Abbé G. M* PE JLA Maisomrouge. 1748*
L'ORDRE DE VALLOMBREUSE, .
^ ■ ■ ■<
CE T Ordre fut înftitué en Tofcane vers
le milieu du onzième Siècle par txin%
Guali>erc. Il fonda fon premier Monaflere
.encre les montagnes de l'Apennin dans une
vallée ombragée de forêts, appellée pour
.cette ralibn Vallombreufê. Il y renouvella
i'étroice Obfervance de fàint Benoît. Les
.Moines* ont été habillés fuccedlvement de
iéMfeg'O^^ çauleufs^ (i a^M^rd de gris , ^c^
îod L* E U R 0 P E ' ^
fuite de couleur tannée, %enfin de noîr, Leaf
IlcJigieufes de ion Ordre n'ont point été
établies par lui-même , mais quelque tems
après fa mort par une de fes Difciples feinte
Humilité. Lé Monallere de Valiombreufc
cft Chef de tout l'Ordre.
Pront'ieur le Card. Gitapagki, Florentin^
L'ORDRE DE FONTEVRAULT.
■ '■' ■ ■ "■ ' ■' ■ ■ ■■■■-' ■■ ■ im
LE Bienheureux Robert d'Abriflel l'éta-
blit au commencement du douzième
Siècle , fur les confins de la Touraine & du
Poitou dans la foret de ^Fontevrault. Le
Pape lui avoir donné Mifïion d'înftruîre
les peuples de cette contrée. Ses prédications
lui attirèrent en peu de tems un grand
nombre de Dilcîples de l'un & de l'autre
sèxc. Il fit conftruîre des cellules pour les
hommes , & un Monaftere féparé pour les
femmes. L'Abbeffe de Fontevrault cft Su-
périeure générale de tout l'Ordre des Re-
ligieux comme des Rcligieufès.
Abbejps o* Suférieun Générale , Madame
DE Valence.
L'ORDRE DES CAMALDUEES.
>— »—^^■ ■■■'■-' m ■ I I ■ I. .1 — 11^
L'Ordre des Camaldules fut établi vers
le dixième Siècle , dans l'affireufe folî-
tude de Camaldoli, Elle eft fituée fur l'A-
pennin. Saine Romuald Gentilhomme de
feavenne , qui s'étoîc retiré dans la folîtudé
dès râçje de zo ans , en fut le Fondateur,
Qa «ippella d*abof d fes Religieux Ro&iu^
tcct'isiASTi Q,u z; tôt:
Uns. Il leur donna Thabic blanc , êc les
mit fous k E.égle de ikinc Benoît. Leurs
Monafteres ne peuvent être iîtués qu'à une
diflance confîdérable des grandes villes :
nous n'en connoiflbns qu'un Icul dans toute
la France , celui de Groiboîs aux environs
de Paris.
TrotedeuTy le Card. Mattei , Romain,
' L'ORDRE DES CELESTINS.
■■Il I I M ■ II. 'i ■ »
JE s Céleftîns portent le nom de leur
j Fondateur Céleftin V. Souverain Pon-
tife. Pierre de Moron du Royaume de Na-
pies, ayant obtenu de Ibn Abbé la per-
midion de fe recirer dans une folicude
particulière , la faîntet^ & {ts miracles lui
attirèrent un grand nombre de Diiciples.
Il en compofa un nouvel Ordre fous la
Réele de faint Benoît. Il lit confirmer cet
^tablîdèment par Grégoire X. au fécond
Concile Général de Lyon en 1174. Quel-
ques années après ayant été élu Pape, il
prit le nom de Céleflin qui a paiTé à ibn
Ordre. C'eft Philippe le Bel qui a intro-
duit en France les Céleftins.
Supérieur Générai des Célefiins , le R. P,
XBIERI.
procureur Général» le R. P. Rollo.
Protefleur de l'Ordre ,
J^eXardinal Cavaixuimi, de Tortone^
toiî i'jB t; â 0 F i
mmmÊmamÊmÊmmÊmmmmmmmmÊmmmmmÊÊÊÊmmmÊmamÊmmmmmmm^mmÊmj
A Ji T. IV. L'Ordre de Ctteawc , & fis.
Réformes .
*-- ■ ■ ' - ' ...,..■■. ^ ^-
S On origine ed du onzième Siècle. SaînC
Robert , Abbé des Bénédiaîns de Mo-
léme en Bourgogne , peu content de la vie
de (ks Religieux , & ne pouvant \qs réfor-
mer tous , le retira avec ceux qui voulurent
|e lùîvre , dans un lieu foiitaire de la même
Province nommé Cîteaux ; il y rétablit
fObfervance littérale de la Régie de faint
Benoît. Saint Robert ayant été rappelle à
Molémc , fâint Etienne lui fuccéda. Saint
Bernard d*une famille îiluftie de la Bour-
gogne , fe rangea foti5 cette nouvelle DiP
cipline. Il entraîna avec lui trente Com-
pagnons , trois de ûs frères, & dans la fui-
re fon père lui-même. Il fît des progrès fî
prompts dans la vie fpîrîtuelle & monafli-
que , qu*à Tâge de 24 ans , & après une
feule -année de Profefïîon , on le chojfît pour
fonder u;i fécond Monaftcre à Clairvairx,
ëont il Ait le premier Abbé. Jamais Or-
dre Religieux n'euç des commcncemens
plusbriUans ni des accroîfTcmens plus ra-
pides. Saint Bernard eut la gloire avant
la mort de k répandre dans toutes 1er
parties de l'Europe ; il en eft regardé com-
me le Fondateur; c'efl ce qui a donné aux
Moines de Cîteaux le nom de Bernardins ^
fous lequel lis font plus connus.
Klen de plus auftère ni de plus rigoureux
^ue leur premier Indituc. Ce n'efl que vers
le milieu du feiziéme Siècle quMls onc été
diipenlës de Tabilinence. Leur habit c&
une tunique blanche ,' un icapuiaire 6c un
chaperon noir , & un ample manteau noir
avec de larges manches comme les Bénér
<dl^ns.
Les Bernardines jfbnt habillées de méme'«
Se obièrvent la même Règle.
L'Ordre de Cîteaux elt diftribué en dîffi^
cernes Filiations ou Congrégations. Chaque
ïiliation a pour Chef un Abbé dont dé-
pendent les Abbés panicuAiers & les Ab-
belTes. Tout TOrdre a pour Supérieur Gé-
néral TAbbé de Cîteaux.
Mâé Général de P Ordre , D. TROtJVR%
François > en 1748. 120000. 1. de revenu.
Frùteèieur de l'Ordre »
Le Card. Colohna de SciaIlra.
L'ORDRE DES FEUILLANS.
m " " "' ' ' ■ ■■■ ■ w ^mmmmmmm
LE s Feuillans ont pris naiâ[knce auprès
de Touloufe , dans l'Abbaye dont . lis
portent le nom. Le Bienheureux Jean de 1«
Barrière , Abbé de ce Monafterc , entref^lc
à la Hn du fèiziéme Siècle , de réformer
fes Religieux. Sa Réforme ne tarda pas à
fe répandre. Elle fut approuvée par Sixte V.
& confirmée Iblemnéllementpai^ Paul V. qui
lui pcrniit de fe détacher du ^ouvememenc
de Cîteaux» & d'avoir des Supérieurs par**
tfculiers. Les Feuillans ibnr vêtus de blaa<^
£•••■
lUJ
flKf4 '' t^Ë V jt à ri
Ils vivent fous rétroite Obfervance de faîne
Bernard.
Lts FeuîJlancincs font un Ordre de Rc-
Jjgieufes établi dans le même tems , & qui
fuit la même Régie.
^ Sttpérieur Général, D. RocH» François ,
élu fn 17^6. il ejf triennal.
Supérieur Général pour P Italie , D, DiL-
MATiN, ilréfideà Rome,
Frotedeur des Réformes de Citeaux ,
Le Cardinal Passionei , de FoJTombrone.
LA REFORME DE LA TRAPE
ET DE Sep t-F o n s.
IL n'eft point de Réforme plus parfaite
que celle de la Trape dans le Diocèiè
de Sets, Armand -Jean le Boutillîer de
Rancé , d'abord Abbé Commendataire , de
cnfuîte Abbé Régulier de ce Mbnaflere , y
établit en \66z, 1 Obfervance la plus étroite
de Cîceaux. L'année fuîvante Dom Eufta*
che de Beaufort , Abbé Régulier de Sept-
Tons dans le Bourbonnoîs , fit embraÔer
la même Régie à fcs Religieux. Cette Ré-
forme ne s'elt point étendue. Elle efl en-
core concentrée dans fun & Taucre Mo-
jaaflere , où elle conlèrvera plus long- tems
toute fa vigueur & fa fainteté. La Trape de
^ept-Fons font toujours dépendans de Ci-
■teaux.
Abbé de la Trapr, D.
: Abbé de Bept-Fons , D. ALPHERAinit
lECCLiSlASriÇ,VEi %9f^
CHAPITRE IV.
I£S ORDRES RELIGIEUX
Me ndi an s.
L'Es Mendians dlfifîfrenc des Moines >
en ce qu^îls font moins deiUnés à la
retraite qu*à Taô^ion , âc aux di0ërences
fondrions qui regardent le faluc du pro-
chain. Leur premier InClitut leur défendoic
de pôfTéder des fonds > 5c ne leur avoit afli-
gné d*autre revenu que les aumônes. La
multiplication de ces Keligieux , 5c le re-
froidiflèment de la charité parmi les Fidè-
les, a déterminé FEglife à modérer la rî-
?;ucur de cette loi. Le Concile de Trente
eur permet de poiTéder des immeubles ;
mais leur ordonne en méme-tems de con-^
ferver ia quêre comme un monument de
leur ancienne diicipline. On n^en voit qu ua
très-petit nombre qui n* aient point ulé de
cette permîfïion.
Excepté la différence que nous venons de
marquer , les Mendians font en tout fem-
blables aux Moines.
La forme de leur gouvernement n'eft paa
cependant tout-à-fait la même. Dans ks
commencemens ils n'avoient point d'autre
♦Supérieur que le Général de tout T Ordre.
Le nombre de leurs établlifemens étant coxu
ftti' * ^E U R 0 r t
ild^rablémenc augmenté , ils furent oWgfê
de iè partager en Provinces , & de mettre à
la tête de chacune un Supérieur qui porte
aujourd'hui le nom de Provincial.
.. Outre ks Chapitres que chaque Couvent-
g^' coutume de tenir pour Tes affaires particu-
lières , on en diftingue deux autres efpéces ;
Icc Chapitres Provinciaux où Ton élit le
Provincial & les Supérieurs de chaque Mal-
ipn» les Chapitres Généraux où Ton élit
1^ Général Se les principaux Oâicieis de tout
rOrdre.
Comme les Généraux de ces Ordres font
ordinairement Italiens , & réiidens à Rome»
nos Koîs ne voulant point qu'une partie de
leurs Sujets fût ibumiiè à une dominatioa
ëurangere, ont exigé que chaque Général
^t en France un vicaire naturel François »
■ pour y exercer ik Jurifdî^ion.
On diflingue quatre Ordres Mendîans»
Celui des Carmes , celui des Auguftins >
celui de iàint Dominique « celui de iainc
François.
».''■' ' ■ ' " g
Art. I. L'Ordre des Carmes.
*'■ ' ' r
CEt Ordre ikit remonter ion origine
juiqu*au Prophète Elle , dont il pré-
tend delcendre ians aucune interruption •«
On fçait que ce Prophète s'était retiré avec
quelques Difciples appelles dans TEeriturQ
ies enfans des Prophètes » fur le Moncr
Goind* Aaffi les Carmes om-ib fnrls leur
fiom de cette montagne. Le Bienheureux
Albert Parmeiàn» Pamardie de Jéraficlem >
fut TAuteur ou le Rédacteur de leur Régie
dans le commencement du treizième Siècle.
£Me fut confirmée dans le msme tems par
Honorius III. Saint Louis à ibn retour db
la Terre-Sainte , amena plufîeurs Cannes
avec lui pour établir leur Ordre dans fbn
Royaume.
. Les Religieufès de cet Ordre s^appellenc
Carmélites.
Frieur Général , le R. P. Joach. Mahib
t'oMTALTi j de Véronne » élu dans U Cbaptrt
Général tmu à Cézçm en 17^6.
Vrocureur Général, k R. P. B&umo PS
S. AiiTOiN£, Allemande Trofejjtetir de Théi^
logie à Cologne.
PrqteâleHr de P Ordre ,
Le Cardinal Lai^Te > Romain.
Au milieu du ièiziéme Siècle , faînte
Thérefe Carmélite Efpagnoie , entreprit la
Kéforme de Ton Ordre. Elle commença pat
les Couvents de filles. Aidée du Bienheu*
reux Jean de la Croix., elle îatroduifit la
Réforme dans plu/ieurs Couvents d^hom-
m^s. De-ik Forigine des Carmes Dé-
chauiCfs.
L'habit de cet Oidre eft doubfe , noir on
gris par-defibus, Ôc blanc par-deâus. La
Réforme de Top êc de l^autre sexe eit ex-
trêmement àuflere.
Prieur Général de la Réforme , le R. P.
HiLARiON DE Samtareparata , élû dans.
hÇluL^itit fçmàR^m m 1751-
£ ri
^éff t^£ V R ô p É
moK
Art. il V Ordre des Augaflins.
G Es Religieux font les fucceflTeurs'des
Hennîtes que faîne Auguilîn aroic
raflèmblés à Hîopone , après fa convcrfîon ,
Îour partager la iblitude 6c fa pénitence.
\s vécurent dlfperfés de côté & d'autre juP
qu*au milieu du treizième Siècle. Guillaù'-
me Duc de Guienne > ayant pris. Thabit de
leur Ordre , obtint par fbn crédit qu'ils
tiifent réunis en un même corps. C'eft en-
core à lui qu'ils doivent leur établiflèmenc
en France , qui eft aufïi ancien que leur
réunion. Ils portent un habit & un chape-
ïon noir d'une étoffe légère , & une ceinture
Àt CHÎr. Ils fui vent la Régie que fkint Au-
£uiUn avoit compoféc pour fès Hermites. .
La Réforme de cet Ordre cft connxie vul-
lgaireme;H fous le titre de Petits- Auguftîns >
3e petits Pères , d'Auguftins Déchaulfés.
Elle eft paït^gée en différentes Congréga-
tions , qui (tint chacune leurs Supérieurs Oé-
néraux.
Priewr Général des Auguflins, le R. F*
JjiAMçois Vasque's.
: Procureur Général, le R. P. AuGUSTi»
«Bazzami.
Proteâfeur de rordre >
Le Cardinal Dqkia , GénoU^
K
ECCLiSlASTIQUB» 10^;
mÊma^ÊÊmmmmÊÊÊmaamÊÊÊmÊÊÊÊmmammÊÊÊmHmÊiÊÊÊÊÊÊmm
^— — 111 ■ . I . ■ 1 1 II ti , 1^ ■ I —
Art, IIL V Ordre de S» Dominique*
DOMINIQUE de Guiman , Gentilhomme
Eipagnol^ Chanoine 6c Archidiacre
d'Ofma fa pacric j étant pafFé en France ,
ralTembla dans le Languedoc & la Gafr-
cogne , un grand nombre de Difciples pour
combattre avec lui Terreur des Albigeois.
Ce fut au commencement du douzième
Siècle qu il en compofa un Ordre Religieux
fous la Kégle de fkint Auguflin , ôc fous le
titre de Frères Prêcheurs » titre qui annonce
leur principal miniftère, qui fut & qui eft en- ,'
eore de prêcher TEvangile. Honorius IIL ^
confirma ce nouvel Ordre qui avoit été ap-*
prouvé par le Concile de Latran. La premiè-
re maifon de Dominicains fut établie à Tou-
loufe) en izi6. Quelques tems après ils cu-
rent un Couvent à Paris dans le Fauxbourg
faint Jacques , d'où leur eft venu le nom dé.
Jacobins.
Les premières aimées de leur Inftitut 11$
portoient le même habit que les Chanoines ,
ils la quittèrent avant la mort defaint Do-
minique > pour prendre celui qu'ils ont en-
core aujourd'hui; il efl double comme celui
des Carmes , le noir êfl fur le blanc.
Cet Ordre a douze Réformes particulières s
la plus connue dans ce Royaume efl celle
de ravant-dernicr Siècle > par le P. Mi-
chaëils.
Les Dominicaines fuîvenc la même Re<«
gie , Se portent le même habit que Its Do^
minîcams.. Elles pr^t^ndent être plus air-
cîchnes qu'eux de quelques années. Nom-
bre de leurs Couvents n'admettent que des
iiilcs de condition. On aiïure même flue
fcur premier Monaftere fondé à Proiiîlles
auprès de Touioufè j ne fiit établi par ikint
Dominique que pour de pauvres Demoi-
fcUcs. -
Il y a encore an Tiers-Ordre du même
Inftîtuteur. Ce fut d'abord un Ordre milî-
caire de Chevaliers , pour arrêter hs vio-
lences dts Albigeois. Quelque tems après
kur établiâèmenc , ils quittereat les armes ,
êc devinrent un Ordre de Pénîtens*
Mattre Général de P Ordre , le R. P.
Pierre-Jeaw de Buxadors, de Barcelon"
ne , élu dans le Chafitre Général tenu à Rome
in fréfence de Sa Sainteté; il a f accédé att
Jl. P. BKEtAom ,^de Marfeille.
Procureur Général , le R. P. Ferrettu
?rote€teur de VOrdre»
Le Card. Corsini > Florentin*
»■ m"' ', , ^ ^sssssasssssssssssan
Art. IV. VOrdre de 5. François.
SAïKT Frakçois , de la ville d'AfEic en
Ombrîe > ôc contemporain de S. Domi-
nique, établit un nouvel Ordre dont la pau-
vreté devoît être le fondement & Teflence.,
Soa infiituc fut appiouvé ^ confirmé par
tCCLisiASriQ.UB. Il*
Innocent III. Il renferme trois Ordres. Le
premier , pour les hommes ; le fécond, pour .
les 6llçs i Scie troiileme, pour ksperibnnes
de l'un ^ de fautre iëxe , obligées de vivre
dans le monde.
Le premier eft celui des Frères Mineurs ,
fondé *cn iio^. Le nom deCo^deiiers leur
eil venu de la corde dont ils ibnc ceints»
Ils étoiem autrefois habillés de gris. La plû'
part y ont fubftitué le noir. Le Supérieur par-
ticulier de chaque Couvent a le titre de Gar-
dien»
On dlflingue deux e^ecesde Cordeliers»
les Conventuels Se les Ob&rvantins. ^
• Les Conventuels font ks plus anciens;
ils poilédent les Couvents ks plus cékbrea de
rOrdrc , d'où leur eft venu k nom de Con-
ventuels.
Lts Obfervantins font ceux qui , par les
confeils de S. Bernardin de Sienne , ont eP>
fayé ks premiers de faire rentrer TOrdre
dans ia primitive obfervance.
.Gardien générai àss CordcUtrs^ le R. p. Cle- '
.MENT DE Palerme , Napolitain , élu à.
Murcie en Efpagne en i70. Son Gêné-
. ralat lui donne ks honneurs de Gra«d
d'Elpagne.
frocwrewr général, le R. P. Colombimi.
PronBewr des Ohfervantins ,
Le Card. CotONKA > Romain^
Les Frères Mineurs ont deux RéfôrotM ^i
ks Capocios & les Eécolets.
i'EvR^ri
LES CAPUCINS.
MATTHIEU Baschi . Religieuj
rancin ■ eft l'auteur de cette I
Elle fut confirma folemnellemeni
irfc i<o8. Les Capucinsvootlespie
jBi laiffênc ccoîtce leur baibe , pour ]
plus à la lettre l'exemple &tai^gl
Pacriarchc S, François. L'ufaee i
leur eft atifolument interdit. Ils n'<
encore prolîté de la. permillion d
des fonda . qui fut accordée aux A
par ie Concile de Trente. Paul
avoir d'abord défendu de s'^[endr<
l'Italie ; Charles IX, ayant dcmant
Soire XIII. des Keligicus de cet C
léfenfe fut lev^e , non-lbulement
France , mais pour tous les pays '
ques.
OarUien général , le R. P. Sera
: Capricoi. , Uaiien.
Froieileur de fOrdre.
ht Card. Cavalchim . dt Tortot
LES RECOLETS.
LEs R^oletJ font une autre
établie peu d'années après i
Capucins. Elle fut approuvée par
Vit. en lut. & apportée d'Italie
et par quelques Religieux François
&n du mêine ùéde. Le nom de
leur vient de rtcoUigere , parce c
JLéftrme a comme iccueilU Se taSeï
les ReUgîeux qui vouloienc obièrver plus
écrolcemenc leur R^gle.
ils ont le ménip Général que les
LES FILLES DE SAINTE CLAIRE ,
ou LE SECOND OrDRE DE S. FrANÇOIS.
* — ■ m
SAiNT François inflitua cet Ordre en
faveur des femmes ; il rétablie fur le
même plan que le premier. Sainte Claire
en fut avec lui rinuitutrice. Cette Régie
cfl n auflcre, que les Souverains Pontifes
ont cru devoir l'adoucir. Les Religîeufès
qui n'ont point voulu profiter de cette con-
deiçendance , 6c qui ont toujours perdll^
dans la rigueur de leur Inftitut , s'appellene
en Italie Damianifles^ du nom de leur pre-
mière Maifpn > 6c en France > les Filles de
Sainte Claire , ou de VAve-Maria. Celles* qui
ont accepté radoucilfement » s'appellene
Cordelières , Clarîftes mitigées , UrbaniP-
tes, du nom du Pape Urbain qui mitigea
leur Régie. Parmi celles-ci quantité onc
fuivi la Réforme des Récolets & des Capu-
cins y d'où elles ont pris le nom de Récolet-
tes Se de Capucines.
Toutes les Religieûfcs qui compofènt le
fccond Ordre de S. François , font fous l'o-^
béKfance du General des Cordeliers j ou
des Capucins > félon la diiférence de leur
lûftirur. "-
LE TIERS-ORDRE.
LE troineme Ordre de S. François cft
appelle vulgairement le Tiers-Ordre.
Son origine eft de Tannée- 1 12 ï , & fa con-
firmation de 1ZZ9, par Nicolas IV. S. Fran-
çois rétablit pour \ts perfbnnes de l'un Se
de l'autre fexe , qui ne pourroient s'enga-
ger dans le Cloître , & qui voudroicnt me-
ner au milieu du monde une vie relîgieufe.
Il compofa en leur faveur une Régie qui
pût s'accorder avec leurs engagemcns & leur»
occupations. Les pcrfonnes de -cet Ordre
portent fous leurs habits une tunique , ou
tin fcapulaîre de ièrge griie , êc fe ceignent
d'un cordon. En Efpagne & en Italie on
voit âts féculîers porter publiquement l'ha-
bit de cet Ordre.
Prefque tous les Ordres 'Religieux ont
chacun un Tiers-Ordre , à peu près fembla-
ble à celui-ci.
Supérieur général , le R. P. Alex. Zemha#
élu dans la ville d'Affifè en 1755.
Trocureur générai, le R. P. Cornaldi.
Secrétaire général , le R. P. Barbella.
Froteéieur de rurdre »
!.€ Gard. Colonma , Romain. -
LES PENITENS DU TIERS-ORDRE.
UNE Régie établie d'abord en faveur de«
féculiers , a donné naiflance à un nou-
vel Cidre de Réguliecs. Les peiibnnes qui
r
•ne voulu obfèrver plus parfaitement Tlni^
tîtut du Tiers-Ordre , ont pris le parti de
ië retirer dans des Cloîtres : de- là l'orîgîne
des Religieux Pénitens, de des Religieufes
Pénitentes du Tiers-Ordre de S. François,
I
CHAPITRE V.
tES CHANOINES RÉGULIERS
ET LES CHANOINESSES DE S.AUGUSTIH
ET VE PRÉMOUTRÉ.
S
LA principale fonâlon de tout Chanel-»
ne , foît Régulier , foit Séculier , c*cft
la célébration ôc le chant de TOâice Divin.
Tous les Chanoines vivoient autrefois en
commun : ceux des Cathédrales feus la dif^
cipline de TEvéque ; ceux des Collégiales ,
fous Tobéiffancc d'un Abbé , ou d'un au-
tre Supérieur. Us obfervoient une Régie uni-
forme , d'où leur eft venu leur nom , ( K»9»f
Régie , Canonicus , Chanoine. )
Depuis cinq ou fix fîécles la plupart des
Chanoines ont été fécularifés , c'elt-à-dîre,
affranchis de cette Régie. Ceux qui ont jugé
à propos de la conferver, ou qui ont em-
brafTé depuis un genre de vie fèmbiablc, ont
plis le nom de Chanoines Réguliers : ils ont
ajouté à leur ancienne obfervance la profef»
ûoa des crois vœux iolemaels* Leur gouver*
kté , L*E V R 0 P E
ncment cft le même que celui des Ordres
Monaftiques. Ondiftîngue deux Ordres de
Chanoines Réguliers ; celui de S, Auguftîaj
& celui de Prémoncré»
[ A R T* I. Les Chanotnes de VOrdre dt
S» Augujlin*
ILs fuivenc la R^gle que S. Auguflin
avoit prefcrite au Clergé d'Hîppone. Ils
font Ibus-dîvifés en une multitude de Con-
grégations, donc rénumérarion feroit trop
longue. Nous rendrons compte de celles
qui font en France , à l'article du Clergé
]R<?gulîer de ce Royaume. Lts Chanoines
de cet Ordre font toujours vêtus d'un ro-
cher , même hors du Chœur & de la Maîlbn,
Chaque Congrégation a fon Supérieur
particulier.
frctcdeur des Chanoines Réguliers de S. Au^
guftin en Flandre cs^ en Allemagne ,
le Card. d'Alface de Bossu , Flamand»
' I — — — — ii>
Art. II. Les Chanoines de VOrdre de
trémontré.
rm
C
Et Ordre a pour Fondateur S. Nor-
berCj» né à Cologne» élu dépuis Ai-
Ec c Liàsi ASTîiiu É: 117
ctievêque de Magdebourg. Le Saint ayant
abandonné fk patrie , 6c les dignités qu'il
polïédoit dans l'Eglife de Cologne , fè re-
tira vers Je commencement du douzième
ficelé , dans la iblitude de Prémontré , au
Diôcèfe de Laon. Ce fut'là qu'il jetta les
fondemens d'une nouvelle Congrégation de
Chanoines Réguliers. La Régie qu'il leur
donna , de qui n'efl qu'un extrait ou une in-
terprétation de celle de S. Auguflîn > fut ap-
prouvée 6c confirmée fucceilivement par
piufieurs Papes. Il avoit obligé d*abordfès
Religieux à une abflinence perpétuelle. Mais
▼ers le milieu du quinzième uécle , le Sour
verain Pontife en modéra la rigueur. Leur
Inflituteur leur donna l'habit blanc , pout
leur rappeller ikns ceflè la dévotion parti-
culière qu'ils doivent à la Sainte Viergei
Cet habit a la même forme que celui oes
Eccléfiaftiques féculiers. Ils ont un icapu-
laire iiir la foutane. Les Prémontrés Réfor-
més ne différent des autres que par unç vie
plus auilere.
Mbé général de V Ordre , M. Recourt ;
François. Sa réfîdence efl à l'Abbaye do
Prémontré. 4^000. liv. de revenu»
fc I -■ - ■■ "^
AnT. III. Les Chanoinejfes Séculières c55
Régulières des deux Ordres,
Es Chanoineflès fuîvent à peu près Is
même Régie que les Chanoines» £lle^
ont le mêitie objet , celui de chaHter TO/fi-»
ce Divin. On -peut les diftinguer , comme
eux > en Séculières êc en Régulières.
Les Chanoinefles Régulières : font fous la
Régie de S. Augtiftîn , ou de Prémoncré.
Il s'en faut beaucoup que les premieret
Soient auffî anciennes que le Saint, dont
elles ont adopté la Régie , comme ïoat pxé*
tendu quelques Hiâoriens, Les monument
«uchentiques n'en font aucune mention
mvant le dixième fiéde. £lies font toujours
têtues d'un rochet. Au Choeur elles ont en
été une aumufiè fiir le bras , ^ un manteau
jtir les épaules en hyver.
Les Chanoinefiès de Pr/moit^r^' furent éta-
blies par le même IniHtutèuj: > dans le m^
mt tems , dans le même lieu , Ôc fous la me«
me Régie que les Chanoines de leur Ordrc«
Biles portent comme eux l'habit blanc.
' Les ChanoinefTes Séculières font pour la
Êûpart de TOrdiie de S* AugufHn > mais
ns faire de vœux » m garder la clôture»
Au chœur elles ont un habit de cérémo»
nie , mais ailleurs elles font habillées comb-
ine les perlbnnes du monde , avant feule-
ment quelque petite marque dîftinâive de
leur état. Elles n'ont point une Manfe com-
mune : elles jouiflènt chacune de leur prében-
ae.
' Elles ont les mêmes Supérieurs Cénérsus
(ue les Chanoines Réguliers.
^
I ECCLiSIASTItVEi 110
f CHAPITRE VL
I LES CLERCS RÉGULIERS^
DAns le feizîeme flécle il sVleva (bus ce
titre un nouveau genre de Religieux*
pour travaîlJer à la rétormadon desmœurs<»
^ p€>uf combattre les nourcHcs héréfies.Ce-
ibnt des Prêtres qui vivent en conunun Ibus
des Supérieurs de ibus une Dîfcipline unifor*
me ; leur gouvernement ell diiférent félon
les diffifrentes Sociétés.' Les unes exigent
des voeux folemnels > les autres feulement
des vcçux (impies i d'autres n'en demandent
aucuns.' Comme Fhabit monachal étoit fort
odieux aux hérétiques « Ôc que la plupart des
Clercs Réguliers avoient pour objet leur
converlîon , ils ne prirent point d'autre ha<-
bit que celui des Prêtres féculiers de leur
cems. Us ont conièrvé l'ancien u(âgé« fans
s^aifujétir au changement des modes. Leur
fremier inftitut les deltine 6c hs conlkcre
la îprédicatîon » aux miflions » à l'éducation
de la jeunefTe > fur-tout de la jeuneife ecclé-
fiaflique.
On diftingue plufîeurs Sociétés de cette
nature. La plus ancienne eft celle dts Théa<«
tins ; la plus célèbre & ta plus nombreulè
cft celle des Jélùites. Les autres (ont k»
Ptacoriens , les Doctrinaires , les Barnabtf»
1 10 L* E V R 0 f E
tes. Us Lazariftes. Il eft encore plufleurt
autres Sociétés de Clercs Réguliers , com-
me en Italie les Somafques , les Pères dalle
Scuole pie , &c. Mais elles font renfermée»
dans leur nation , ôc nous ne parlons ici
que des Sociétés répandues généralement
dans toute TEglife.
I Tsssssssssssa
Art* J. Les Jéfuites»
SAiNT Ignace de Loyola, gentilhomme
Efpagnol , d'abord Officier au fervicc
de fon Prince , devint Finflituteur de cet Or-
dre. On fçait la caufe , les cîrconftances &
les progrès de fa oonverfion. Ce fut dans
rUniverfité de Paris , où il étoit venu ache-
ver ics études à Tâgc de 30 ans, qu'il for-
ma le piemier projet de Ion Inflitut , & qu'il
raflembla fes premiers compagnons , entre
autres , le célèbre S. François Xavier , Apô-
tre des Indes. En 1538. il paffa à Rome
.pour offrir au Souverain Pontife les fèrvî-
ces de ià nouvelle Société. Paul III. les
agréa , approuva Its conflitutions drefl^es
par S. Ignace , & confirma fon Ordre ea
1 540. fous le titre de Compagnie de Jeftu ,
d'où l'on a formé le nom de Jéfuites, Ce
titre fut contefté dans la fuite aux Religieux
"de cette Compagnie ; on vouloit y fubfti-
cucr celui d'Ignatiensiie Concile de Trente
jes confirma dans la polïeffion du premier.
putre ks trois vœux ordinaifcs , les Jé^
fuitcf
■]
dîtes proies font celui de fè confacrer aux
miffîons Ôc à la converfîon des Idolâtres.
On fçait avec quel zèle Ôc quel fuccès ce -
vœu fut accompli par S. François Xavier'
dans fa million aux Indes, j
Ils font vœu de renoncer à toutes les di-
gnités Eccléfîafliques. Le Pape îèul peut le»
dilpenfer de cette renonciation ^ de ne le faic
que pour de très-^ fortes raifbns»
Cet Ordre a quatre elpeces de Religieux s^
les Profès , les Coadjuteurs Spirituels , le^
Ecoliers approuvés Ôc les Coadjuteurs tem-
porels : ces derniers font dans la Compa-.
ghie ce que font les Frères lais dans Its au-
tres Congr^ations. .Les.EcoJ:ierf :approuvé«
font les jeunes Religieux , qui après un no-
viciat de deux ans font admis dans la So-
ciété pour y achever leur cours d'étude , de
y: travailler énfaite à l'éducation de la jeu-<
iKOe dans les collées. Les crois vœux or-
dinaires qu'ils ont taits en fortant du no-
viciat* ne font, jpoîpt- irrévocables. Le Gé-
néral peut en dîlçenfer. Ce n'eft qu*aprèr
fèpf'Jî^nécs d^étude , autant de régence,
mie troifieme de noviciat, & 33 ans- ac--
çpmplis* qu'ils font admis auic trois vœux
{^iemnels >:dcrau. quatrième dotitnous avons-
^lé » en ua mot, 'qu'ils font profès. Le»-
Coadjuteurs ipirituels font des Prêtres ag-^
gr^és à la Congrégation; lis ne font point*
liés , comme les Profès, par le quatrième^
vœu par t'^lier à la Compagnie.
, Cet Ofdre eft gouverné par un GénéraF
- lîerpétuel , élu. par. les Députés àcs Provin--
(êiÇ9# Chaque, natioi^ a. un JVâillant auprè '
F
lit L*Eunôfi
de lui » pour lui fênrir non-fèulement de coii^
fêiller , maïs de iunreiilanc > Ôc pour régler
I^exercice de fbn autorité. C'eft le Général
qui nomme hs Supérieurs provinciaux. C'eft
le Provincial qui nomme les Supérieurs par-
ticuliers.
Supérieur général, le R, P. Louis Centu-
RIONE, Génois, élu à Rome en 1755.1!'
a fuccédé auR. P. Vi$comti,Mî/4iw//«
mort la même année.
Secrétaire général» le R. P. Ricci.
S
m Y
Art. II. L'Oratoire*
\ ggg
CEtte Congrégation fut înftîtuée:
peu de tems après la Compagnie de
Jefus, jpar S. Philippe de Nery , Florentin. •
.es Prêtres qui la compoiènt , ne font au^*
C(Uns vceux.
. Leur première Maifoa fut établie à Ro-
me. Sur fbn modèle il s'en éleva pluiieurs
autres en dîffércotes villes; mais rinilîtuteur,
pour éviter la confuiion , ne voulut point
permettre^ de les réunir (bus un même Chef
 on mçme gouvernement. Il voulut que
toutes les Mailons de fon Ordre fuflfent lé^
ciproquement indépendantes.
Cet Ordre fut introduit dans le Royau**
me , au commencement du dernier fîécle »
|)ar Pierre de Bérulle , depuis Cardinal. H'
poTc une Congrégation fous un même Chef
^i Cil eft le Supérieur général. Les Orato-
rieris ne furent admis dans le Royaume
qu'aux conditions qu'ils dépendtoienc im-
jnédiatement dçs £véques.
Supérieur général de POratoire de France »
Je R. P.Xouis-Thom. de la ValÈtte^^
Les trois AjMans.
Le I. le R. P. Louis Joucas.
Le II. le R. P. Bernard de la Borde.
Le III. le R. P. Sauye' Moisset,
Art. III, La DoQrîne Chrétienne»
CEttb Société commença à Rome vcr$
le milieu du feisieme fiéjcle. Marc Lu-
ùitd , Gentilhomme Milanois , en fut le pre-
mier . auteur. Ce fut .d'abord^ une Contrai-r
«îe de Prêtres & de Laïcs, qui s'étoient réu-
(iis par la permiflion & fous \qs auipices du
Pape , pour enièigner au peuple la do^rine
chrétienne. Animée par hs f^iveurs & paries
Indulgences des fouverains Pontifes , ellQ
ne tarda pas à fe répandre d^ns toute TJ-*
talic,
., Quoique cette Confiraîrie renferme cnco-
te des Laïcs avec des Prêtres , & qu'ils jouiP
fent les nti^-Bc les autres des mêmes privilé^
ges , les Prêtres formeno une Congrégatioa
particulière fous le titre de Prêtres de la-
JDto^rine Chrétienne. Ils font gouvetné^,
{4Ç Jria SupérieiM: ^ésxétdX. ïf«in:s coniVitu-^!
T44 i'£ Û R 0 PS '
tîons furent rédigées en léog. par le pef^
Dorvîette , alors Général de cette Compa*
goic. Eljes furent approuvées par Grégoî-.
re Xni. Il fut décidé en i6oç, dans un
Chapitre général , qu'après un an de novi-
ciat on s'engageroit à refter dans la Con*
gré^atîôn par un v<£a (blemnel , dont le Pa-
pe ieul.pourroit diipenfer : ce qui futrratiûé
par Grégoire XV. & Urbain VIII.
•Les Doctrinaires de France font un corps
féparé de ceux d'Italie. Le bienheureux Cé-
i^ de Bus, du Comté VenaifTin , Its établie
à Avignon en i^p^. Sa Congrégation fuc
confirmée en 155/7. par Clément VIII. Le
vœu d'obéiflance qu'il y voulut introduire ,
& qui fut approuvé par Paul V. lui fit pe»-
dre beaucoup de fujets , qui firent d'abord
une Société à part, & qui s'incorporeren|:
enf^ite avec les Oratoriens^ Son fiiçceflèur
voulut former de fa Congrégation un vérî-i
table Ordre religieux , 6c iauujétir aux trois
vœux folemnels : mais en 1647. Innocent X.
fit rentrer la Congrégation dans fon premier
état. Elle eft gouvernée par un Général tou-
jours François. Voyez le Clergé Réguliec
de France.
prote^ettr de POrdre, It Card. Guadagmi^
Florentin»
I
Art. IV. tes Théatins.
L s font les premiers qui aient pris le tî-'
tre de Qerc« Réguliers 1 leur origine rç^
•y
I
IRCCLliSÏASTJQ^UEi X%f
monte jpiqu*en i^£4. Le Bienheureux Caje-
tari , Gentilhomme Vénitien , jetta les pre-
miers fondemens de cet Ordre à Rome »
fous le pontificat de Clément VII. qui con-
£rnia cet établiffement. Jean-Pierre Cataf-
fe , Archevêque de Chiezjr , au Royaume de
Naplés , & depuis ibuverain Pontife Ibus le
nom de Paul I V. fut le coopératcur du
Bienheureux Cajetan , dahs ce nouvel Inf-
titut. La ville de Chiezy , qui s'appelloit au-
trefois Theate , a donné fbn ancien nom
aux Théatins,
Leur Règle leur interdit abfblument la
ÎjofTefiîon de tout revenu fixe Se afTuré , non-
èulemenc en particulier , mais en commun.
Ils ne peuvent rien demander ; ils font obli-
gés d'attendre leur fubflflance de la charité
des Fidèles 6c de la Providence #
Le Cardinal Maz^rîn les établit à Parl^
en 1^44. ôc leur donna la Maifon qu'ils y
poflcdent encore. On ne leur en connoic
l^oînt d'autre dans tout le Royaunie.
Les Théatines (ont des Keligieuiès du
même Ordre, établies à Naples en 158:^
Leur principale occupation eft Fadoration
perpétuelle. Elles iê/ diviiènt en deux Oon'»
grégations. La première ne demande que
des vœux flmples ; la féconde exige des
vœux irrévocables. Elles font fous Tobéif-
fknce $c la direéUon des Théacins. Cet Or«
dre n'eft guères connu que dans le Royauf .
me de Naples.
Si^érimr général» le R» P. WizzosuîtaUtn^
Fiiî
Tilt £' E tr jR ort
•
•tm'immm^mi^mtla^^mmmmmmmtimim^^mtm^-^tmm^-t^tÊm.^tm»^
Art, L Ordres Religieux d^ Hommes*
LES CHARTREUX.
LEs Chartreux furent inftitués à la fin du
onzicjmé fîécle , par S. Bruno ,né à Co-
logne , Ôc^d'abord Chanoine de TEglife de
Kneîms. Fort ému d'un miracle arrivé dans
ik Cathédrale , S. Bruno forma la réfblution
avec piufieurs de fes amis , témoins du mê-
me prodige , d'aller faire pénitence dans la
folitude. Il fè retira avec eux dans les mon-
iagnesdu Dauphiné. Dieu \ts avertît par
une vifion d'établir leur retraite aux env^-
•rons dé Grenoble , dans une afïreuic vallée
'bordée de précipices. Après avoir obtenu àt
TEvcque la permîflîon d'y habiter , ils y re-
inouvellérent les auftérités & la vie des an-
ciens Anachorètes. S. Bruno y dieûa les
i^onflitutions de fbn Ordre.
Les Chartreux vivent chacun dans un lo-
ffement iéparé. Toutes leurs habitations
lont renfermées dans un Cloître, d'dùils ne
fortent jamais.Rîén ne nous reprcfènte mieux
les anciennes Laures , dont nous avons déjà
Jparlé. Ils font tous \ts jours l'Office en com-
mun , mais ils ne peuvent manger enfem*-
ble , ni converfer entre eux que certains jours
fixés par leur Règle. Leur abftinencc^ per-
pétuelle. Ils portent l'habi^ blanc , pL fç^}
jeur lobe un ciiice.
Le nom de Chartreux leur vient de la
première folitude où ils furent établis , qui
étoit fîtuée dans un village appelle Char^'
treuft, D*autres dérivent ce mot de €hartre »
qui fîgnifîoit autrefois prrfon , 8l qui a beau-
coup de rapport à la retraite & à Texaâe
clôture de ces Hermites.
Chaque Chartreufè eil gouvernée par un
Prieur. Elles obéiflcnt toutes à un Supé-
rieur général » qui réiide dans celle de Gre-
noble , le berceau & le che^lieu'de TOrdre»
Frieur G. le R. P. D. de Larmage, FrançûiSm
LES HERMITES.
LEs uns font difperfés 3 les autres fbnc
réunis en congrégation. La plus célè-
bre & la plus nombreuiè efl celle des Hié-
ronymites. Leur nom pourroit faire croire
qu'ils auroient été inflituéspar S. Jérôme. Il
cft ^vrai que leur Règle eft tirée des Ecrits
de ce Père , mais leur établidement ne re-
monte pas plus haut que le treizième (lécle.
Les Hermites difperfés ne font ordinaiie-
ment que des vœux fimples. Ils font fbu9
la dépendance immédiate de leur Evéque»
C'efl à lui qu'il appartient de veiller fur leur
conduite, & de leur permettre ou défendre de
porter l'habit religieux.
■ '■'■■■-'■' Il II ai
LES SERVITES.
i»i I».
CE fut vers le milieu du treiziemfe fiécle»
peu de tems après l'établiffement des
4ifféxen$ Ordres de S» François^ que celui-
^ I
ci prie naîfiance au mont Senalre > près de
Florence, Sept Marchands de cette ville >
après avoir quitté leur commerce , fe cetif e-
ïcnt fur cette montagne , pour y mener une
YÎe iblîtaire. Us choi firent la Règle de S. Au-
guftin* En ttès^peu de tems leur nombre au-
gmenta , jufqu'au point de compolerun Or-
dre Religieux. Le Concile de Latran ajpprou-
va ce nouvel Inftîtut. Ces Religieux foiitpro-r
fcfllîon d'une dévotion particulière envers la
&inte Vierge , d'où leur èft vqnu le nom de
Serviteurs de la Vierge , ôc , pour abréger ,.
celui de Servites. En France , nous ne Ics^
connoifïbns guères que par un Ecrivain trop
fameux qu'îlis ont produit, Fra-Paolo.
Supérieur général , le R. P. Ant. Jofeph
K o s s I ^ élu par le Pape , le Chapitre
n'ayant pu s'accorder pour Télettion de fbn
Générah
procureur général » le R. P. Vilimpenta>
de Plaifance»
Secrémre générah le R. P. Vernizzi> Bcf
hnojs»
F rote^eur de l'Ordre ,
le Cardinal Corsini , Florentin,
LES MINIMES.
L*Humilite' de leur Inftîtuteur leur a^
donné ce nom, qui fîgnîfie les moindres,
les plus perits de tous les Religieux, S. Fran-
çois , lumommé de Paule, du lieu de lanaif^
iànce , eft le fondateur de cet Ordre, Il l'é-
tablit d'abord dans la province de Calabre^
iàpatrie, auKQy-aume dcNaples» La-coa&;«f
«iiation iblemnelle de ibn Inftlcut éft ^e la
lia du quinzîenie (iéde. Il inftitua aufTi un
Ordre de .Reiigieufes» Bc uti Tîers-ordre pou»
tes Séculiers.
• On fçait avec quelle dîflînâûon S. Fran*-
çoîs de jPaule fuc reçu en France par le Rot
Louis XI, qui Tavoîc appelle auprès de luî
dans là dernière maladie. C'eft-là Fépoque
6c Torigine de rétabliiTemenc der Minimes
dans ce Royaftm^*
Leur abftinencc eft rrès-auflferc. Leur ha-
bit doit être d^iine laine naturellement noire
€c {ans teinture. Ils ont pour ceinture un cor^*
don de la même couleur avec pludeurs nœuds;
cinq pour les Profès & trois feulement pour
les Freres.Le Supérieur particulier de chaque
Màilbn fe nomme Correétcur.
Correcteur général , le R. P. RiEto , Efj^a*
gnoL
Trots Ajjtflam,
ï. Pour la France, le K. P. Devaux.
II. Pour rEfpagnc , le R. P. Syresa.
III. Pour l'Italie , le R. P. Coscioni.
Trotef^ewr de fOrdre.
Le Card. d'Argenvilliers , Romain.
L'ORDRE DE N. D. DE LA MERCY ^
ET CELUI DE LA TRlNltE* POUR LA
REDEMPTION DES CaPTIFS.
»— — "■ ■ ■"■" -Il «1 II fc
L'Objet de ces deux Ordres eft d'aller
racheter des mains des Infidèles les
Captifs Chrétiens , & de recueillir des au-
mônes pour leur rançon. L'Ordre de là Merr
çf^argm naiffaac© en tfpagncdahs le Royau-»
F vi
13* l'E V R 0 P E
me d*Arragon. Il tire Ton nom de Mercei $
rançon. Il eft en cSét delUni à payer celle
des Eiclaves . Chr^ctens. ,
L'Ordre de la Trinité fut établi Ibus Tinr •
vocation de ce Myflère , à la fin du douziè-
me fiécle. S. Jean de Matha , né en Pro-«
vence > en eil le Fondateur. Ce fut à Paris
Îu'il conçut le projet de cet établiffement»
1 fît un voyage ea Italie pour fbUiciter Tap- j
probatîon du Souverain Pontife ; après Ta- |
voir obtenue il revint en France. Le Roî
Philippe A ugufle accorda ià proteéiion au ]
nouvel Inflitut. La première Mailbn de TOr- \
^e fut établie dans un-lieu nommé Cerfroy^ *j
iur les confins de la Brie ôc du Valois. C'efl j
îc Chef-lieu de tout TOrdrc ^ j
Les Trinitaires fuivent la Règle de S. Au- j
guftin. On peut les mettre au cang des Cha- j
sxoines Réguliers. En France^ leur habit eft
une .ibutane blanche > avec un fcapuJaire de
la même couleur > orné d'une croix pattée
jouge de bleue. Hors de leur Maifbnils por-
tent le. manteau noir. Avant que leur habil- •
lement eût cette forme ,. qui eft affez récen-
te > 'ils étoient toujours couverts , même ea
ville » d'un grand camail.
S. Jean de Matha établit des Religieufes
au même Ordre en Eipagne. Il n'exigea -^
'point d'abord qu'elles fe liaient par de» ' }
voeux i mais peu de tems après elles s'y feu*
ioiirent d'elles-mêmes , fous la conduite d'u-
ne Infante d'E^a^ne , qui embrafla leur Rer
gle > de qu'elles mirent à leur tête.
L'Ordre de la Trinité a éprouvé plufîeurs
réfoxmes en France » en fipagne de ça Porr
"t
Ctt^I , vers la fin du ièizieme fîécle. Chaque
Réforme a un Vicaire général , choifî 6c ap-
|«:ouvé par le SupérieurgénéraldetoucrOr**
dre.
^ Les Supérieurs des Trînîtaîres, ou Machu«>
rins > prennent la qualité de Minières.
Mintpre général des Trinit aires , M. Gvlû*
laume le Fevre , Français,
Vicaire général de la Mercy pour la France»
le R.P. Olive.
Prote6ie:ttr de la Trinité cr de la Mercj.
Le Card. Porto c\rrero , EfpagnoL
LES RELIGIEUX HOSPITALIERS ,
ET LES Frères dc la CHARIT£^
LEuR Ordre a commencé arec le fèî-
zieme (îécle. Il eft uniquement deflinë
au fèrvice àts malades. Ce fut à Grenade
en Efpagne qu'il prit naiffance. S. Jean de.
Dieu en eft Tinllituteur. Léon X, approuva
cet inflitut dès qu*il commença à ie former ;
mais il ne fut confirmé qu'un fîéde a^rè»
par Paul V.Lafon6Uon des Frères de la Cha-
rité eft de fervir les malades dans les Hôpi-
taux de leur Ordre. Ils n'ont parmi eux
ou'un très-petit nombre de Prêtres ; -autanc
ieulemenc qu'il en faut pour le gouverne*-
ment ipirituel de chaque Maifbn.
Il v avoit autrefois dans TEglifè un grand
nombre de Religieux hoipitaliers. La plûparc
^e fubfiilene plus. Ceux qui ne ibnt pas
éteints , ne conlexvenc de leur ancien inftituir
que le nom.
Celui donc nous Ycaoii& de rendre com*
'tj4 -t^Exf n ô f M
pte , eft prelque le feul qui en faflè les fbn-*
élîons.
ykaire général de cet Ordre four la France*
le R. P. Godefroy Rassent.
Art. II. Ordres Religieux de Filles.
LES ANNONCIADES.
mm
DEux Ordres dîfférçns portent ce nom.
Le premier fut établi vers Tan 1448.
par la Bienheureufe Jeanne de France , fille
de Louis XI. fœur de Charles VIII. & fem-
ïne de Louis XII. Ce fut dans la ville de
Bourges > où elle s'éroit retirée après fa ié^
paracîon volontaire d^avec le Roi fbn époux»
qu^elle inftitua cet Ordre. Elle en fonda tou-*
fe la Règle fur l'imitation des di:c vertus qui*
caraâérifènt les dix myflères de la Sainte
Vierge-, &qui ibnt l'objet des dix Fêtes que
TEglife lui a coniàcrées. C'efl ce qui a faîD
iùrnotoimer cetinflirut celui des dix Vertus.
'Alexandre VI. qui ne vouloit point multi-^
plier les Ordres Religieux, refufa jufqu'à
trois fois de confirmer celui-ci. Il fe lailï»
Vaincre enfin aux inftances de la Reine , &
le confirma Tan i ^01 . L'Inftitutrîce habillaJ
its Religieufes d'une robe grifè & d'un ica-«^
pulaire rouge , & leur donna une croix de ua
anneau d'or.
^es autres. Annonciades Ibnc fortunes
mécs les Célefles , de la couleur, die leur ha-r
hk M qui eft bleu -.célcfte. Elles furent four
décs en Italie par une Dame Génoiiè > au
commencement du dernier ûéclt. Quoique
leur inilitut ibit différent des premières An-
nonciades , Tefprit de leur Règle efl le mê-
me. Leur nom , comme celui des précéden-
tes , vient de leur dévotion particulière au
Myftère de TAtuionciation.
LA VISITATION.
» I ■ I I - iff IIIIB.I tf
G 'Est un Ordre de Religieufes înftitué
par S. François de Sales, Evéque de
Genève , 6c par le miniftère de la Bienheut
reufe Fremiot , veuve du Baron de ChaniaU
Cet établiifement commença en i^io. dans
la ville d'Annecy. Le nouvel inllitut n'exi-
geoit dans ion premier plan que des vœux
iîmples , fans même y comprendre celui de
clôture. Les Filles de la Vifîtatîon étoienf
deftinées à vilîter Its malades pour les confo-
1er & les fbulagcr. C'eft ce qui leur a donné
le nom qu'elles ont encore aujourd'hui »
quoique leur inftîtut Ibit changé , & qu'il les
renferme dans le cloître. Le Cardinal dé
Marquemont détermina S.^ François de Sa-
les à ce changement , en lui faifànt craindrô'
que fans la précaution de la clôture de des
vœux fblemnels , Ion Ordre ne dégénérât»
S. François de Sales dreflà de nouvelle»
cohllîtutîons , qui furent approuvées par Ur*
bain VIIL en i6z6, La Vi(îtatîon.iur alora
érigée en véritable Ordre religieux fous la
Kegle de S» Auguflin, Llnfiicuteuc a preC-r
f
%l4 L*E V n 0 P^s
trie pea de morclAcations corporelles • 7t6û
que ibn Ordre pût fervir d'afyic aux perlbn-
nes âgëes ouîn&rmes , qui n*auroîehc pas la
force d^embraifer une Règle auftère.
Cet Ordre eil fous la jurifdiétiondes Eyè*
qués de chaque Diocèfe.
Vrotctiewr de rOrdre ,^
Le Gard, de Tencin , François.
Îles religieuses du «.sacrement
ou DE l'Adoration perpétuelle.
• . _
mt' • ' ' ' ' ■ I I II ■
ELles font principalement deflinées au
culte du S. Sacrement , ce qu'elles ac-
compliiTent par une adoration perpétuelle i,
c'eft'à:dire , que dans chaque Monaflère il
y a toujours une ou plufieurs Religieufès de-
vant le S. Sacrement jour ôc nuit. Dans
quelques Maiibns elles ont la corde au coU
pendant l'adoration j pour repréfenter une
amende honorable.
"" LES URSULINES. '~'
CEt Ordre eft ibus la Règle de S. Au-
gullin. Il fut inftitué parMademoîfèl-
]e de fainte Beuve , au commencement du
dernier iîécle > pour travailler à rinflru^lion
Se à l'éducation des jeunes filles. I eur pre-
mière Mai (or fut celle de Paris m .Faux*
bourg S. Marceau. Elles font habillées de
fris de de noir» Leur inftitut fut appiouyé pav
tc'CLi$JAST-î (lu Ei *I37
—-■-■ ■■-- '^_ _ii ^— — ■ am— ^ L— t
LES HOSPITALIERES.
■Ma
c
Es Rellgieuies, outre les vœux ordinai-
res M font celui d'hofpicalicé envers les
pauvres >. les étrangers , ou les malade».
Leurs dîffifrentes Congrégations font preir*
que aufli nombreufes que leurs Hôpitaux.
.' LES SŒURS DE LA CHARITF.
EL LE s furent infti tuées dans le dernier
(îécle par S. Vincent de Paul, pour avoir
foin des pauvres & des malades , que la hon-
te ou d'autres raifbns empêchent de fe reti-
rer dans les hôpitaux. Une vertueufe veuve.
Madame U Gras, de Paris , lui avoir prêté
Ion minîftére pour cet établiflement : elle en
fut la première Supérieure.
Il n eft point de Congrégation de Filles
t\ms utile à la fbciété. Elles iedilperfèntdaas
les diftérens endroits où elles font appellées à
pour y exercer auprès des pauvres les fonc-
tions de leur inl^itut. Dès leur origine leur
utilité les répandit juiques dans le fond de
la Pologne.
La Comme requifè pour rétabliflèment d*une
(bcieté de Sœurs de la Charité eft fixée à
zoo I. de penfîon pour chacune.
• Leui- principale Maifon eft à Paris auprès
de S. Lazare. C'eft-là que la Congrégation
raflèmble , éprouve & forme (es fujets, pour
en fournir aux Paroîlïès qui lui en deman-
dent. Elles font fous la direction des Prêtres
$le la Million»
«T*-
fi^S L* E u R 0 ^ s
Il Nt nous aurokpa^ étë poflîble d€ fiiîre
•kî IVnumëration de toutes les Sociétés Re*-
ligieufès de Tun êc de Tautre fèxe , qui foAc
répandues dans toute TEglifè > mais il n^en
eu point > ou il en efl bien peu qui ne le
rapportent à quelqu'un des IniHcuts > donc
nous venons de donne^ le d<!caiL Des Maîi*
fofl» d'un même Ordre , d'une même Çon-*
grégatîon , font très-lbuvent fous Tinvoca-
^ tîon de différens Saints , de difFérens Myftè-
res : on en donne les noms aux Religieux
qui les habitent > ce qui fait croire à h plu-
part que ce font autant dlnflituts diffôrcny.
A regard de ceux qui différent réellement,
nous en rendrons compte à l'article de Pa-
ris. Il nous en échappera peu. Il n'eftguères
d'Inflirut qui n'ait un écabliffement dans
cette Capitale.
i*É<— ■^■f—*— «*i***«i^<y
CHAPITRE VIII.
LES UNIl^tRSirÉS DE L'EUROPE^
■■ Il ■' ' ' '■ :
/^ uoiQUÉ les Unîverfît^s renferment des
%^ parties qui ne font point du reflbrt dç
l'Eglife , cependant comme leur objet le plus
tioble & le plus important ell i'écude de 1«
Théologie & du Droit Canon,& que leur Fa-
culté l'a plus nombreufè > celle des Arts > eft
compofée pour rordinalre d'un grand hdmbio
' ECCLiSÏASTlilUEi ^J^
d'EccIéfiaftiques , elles ne font point ^tranpc-
res à ce Recueil. Nous ne ferons xiiention
que des Unîverfîcés les plus célèbres de cha^f
que Nation.
yoyez dans la féconde Partie , Chap. VIII*
les Notions fréliminaires fyr l* origine O* la
nature des Vniverfités en général»
Art. I. Vnîverfités ^Italie»
■" ■ ' •"' ■ ' ■ -^
UNIVESITÊ DE ROME.
EILE-fe nomme le Collège de Sapience. Ceft
le plus ancien de Rome , & le feui où l'on
prenne des dégrés dans les Facultés de Théo-
logie , des Arts , de Droit Canon , &c. Il y a dei
ProfeiTeurs pour toutes les fciences , pour toutes X^x
langues favantes de pour tous les arts. Ils font au
nombre de trente , fans comprendre les Airnumé-
raires&les Profefteurs émerites ou jubiles; c'eft
le Pape qui les nomme* Les ProfcflTcurs en Théo-
logie font tous choîfîs parmi le Clergé Réçuliep »
qui en fournit aufH plusieurs pour les châtres de
Khétorique , de Philofophie & des Langues* Le
Collège eft gouverné par un Reâeur* C'efttoujour»
un Avocat confiftorial : il eft élu par fes confrères*
Le Bâtiment du Collège eft magnifique. Il renferme
une no^reufe bibliothèque & un jardin de Simplet»
On compte à Rome vingt autres Collèges où l'ti^
enfeigne les Humanités & la Philofophie. '
Le Collège de Pràpaganda-fide , fondé par Urbain
VIII* eft pour les jeunes Ecclélîaftiques que I'or
deftine aux Misons EtFangêre«. Il y a onze Pre-
l^iTeur;! fous la direâion d'unPréfet^ pour leur cas
"140 L^ E V R 0 F E
feig^ncr let Humanicéi , U PHiiofophre , la Th^old^
gie , Ict Laogues Savames & les Langues Orien-
«alef*
UNIVERSITÉ DE BOi.OGNE<
Cette UnÎTcrfîté eft très-ancienne. Elle a dix-
neuf Collèges , une nonibreufe Bibliothèque ,
trn Jardin de Simples & un Théâtre anatomiqne«
L'Académie de rinftitut de Bologne , fondée en
1712» a des ProfeiTeurs pour toutes les fciences
^ tous les arts: fon Académie Utcéraire fe nomane
de Gli otiofi.
UNIVERSITÉ DE NAPLES.
ElLE fut établie dans le XIII iiécle par l'Empe-
reur Frédéric» La Maifon qu'on nomme de Gli
Stuiii novî , eft un bâtiment très- vafte qui renferme
trois Collèges : le premier pour les Théologiens ;
e fécond pour les Légiftes : le troifiéme pour les
Philofophes* Les Profcdours y ont leur logement:
leurs appointeftiens font confidérables» Naples a
deux Académiec, Pune de Gli otiojîf l'autre de
eu ardemi
UNIVERSITÉ DE TURIN.
Ellc étoit fondée dès 1405* Elle (jÉ reneu-
▼ellée en 1710. par le Roi ViÔor - AiiSdée II.
qui raffembla d'habiles Profcfieurs de divers en«
'droits de l'Europe pour en remplir les chaires»
^Elle a une bibliothèque» Celle du Palais du Pcineç
cAuè^ri€lle «a ouuiufcrict»
wm>^
E c c lis I AST tq^ve; ia^
■<•*■
UNIVERSITÉ PE MILAN.
te
ElLE a trente-deux Collèges, Les principaux
font le Collège Ambrofien, où Ton entretient
fei&e ProfelTeurs , le Collège Helvétique pour I9.
Natiop SuiiTe > & celui des Barnabites^
mrmmim^m^
UNIVERSITÉ DE PISE.
EtLE fut établie en i3)9* C'eftle Prince qu!
tiommeaux chiires. Elles font ordinairement refn>-'
pliei par d'habiles ProfelTeurs. Ily a 5 Collèges v
les principaux font ceux des Loix Sç de la Sapien^'t*
Elle pouede i^n Cabinet d'Hiftoiri: Naturelle.
LES AUTRES UNIVERSITÉS D'ITALIE.
Les plus connues font: I. Celle dePADOUE,fon*
âèe par l'Enipereur Frédéric II. Les Vénitiens on(
foin d*]^ attirer de favans ProfeiTeurs. padoue eft
la patrie de Titelive: elle a 'deux Académies»'
Gli recovatri & Gli inJUmmati, II. L- Univerfité de
Pavie , célèbre autrefois par l'étude du Droit
Civil, & qui regarde fans aucun foadeiâentrEm^-
pereur Cbarlemagne pour fon fondateur. III. L'U**
niyeriité de Perouze , fondée parle Pape Clé-;
ment V. & qui coniîfte en trois Collèges. IV. Celle
êe Parme , & l'Académie célèbre que RanucioT
Farnefe ,^Duc de Parme , y érigea en I5p8. foua
le titre àéQli innominatî , pu ici Anonymes , Se
4ui jouit de revenus très-confidérables. Les Je*
lliitey ont la direâon d*un Collège fondé en 160U
par le même Prince pour l'édacation de la jeune
NobleflTe. Lc9 écoliers de toutes les Nations y peu--
rtnt être admis aux preavcf • Il y a deux ceny m?
(uan(c pUçeis
14^ i* S V n 0 r X
Art. !!• Unîverjîtés d'Effagne & de
PortHgaL
m
S
UNIVERSITÉ DE SALAMANQUÈ.
A fondation eft du XIII. Aécle« Elle a 80 Pro-
I fcfieurs & 90000 écus de rente. Ses Profefleurt
étifent tous les ans un Reâeur ; c'eft un des pcin-
cipaux Seigneurs d'Efpagne. Le Maître des Ecoles >
qui eft immédiatement après le Reâeur doit être
lin Chanoine de la Cathédrale. On diftîngue U$
ProfelTeurs en Cathédratiques &. en Prétendons* JLec
premiers ont les uns mille écus, les autres cinq
<^ens écus d'appotntemens* Les Préttndansfea^
plifTem les Chaires vacantes , & n*bnt d*autre ho-
noraire/jue les rétributions de leurs écoliers » avec
T-efpérance d« devenir Cathédradques* La Ihéolo-
gie à huit profc^TeurS' Les leçons fe donnent dant.
uji vafte bâtiment, accompagné d'une Eglife &
d'une Bibliothèque , & d'un Hôpital pourIes4>au-
vres écoliers malades* Outre les Ecoles publiques
ilya}8 Collèges particuliers, dont af eAtretien-
nent chacun 30 bbMtHers* On compte dans cette
VniyerÂté quatre à cinq mille, écoliers, lis portent
tous rhabit long.
UNIVERSITÉ D'ALCALA.
On la nomme en Latin Complutenfis» Ellç eut
pour fondateur le célèbre Cardinal Ximenés. Soa
^cablilTement fut vers la fin du XV* iiéclc. Elle a
itoooo écus de rente , 4.5 chaires de ProfefTeurs j &
fBOxi^on 209P écoliers qui font habilléi uniform<:«3
«
ECCtàsiASTÏdUEi T4$
Ibent comme à SaUmanque Se dans toutet Jet Uni-
verfîcéj d'Efpagne. Le Cardinal affeâa 17 Cano-
nicars de la Collégiale de S» Juft , aux PcofdTeurs
Emerites : il établit audl irn iiôpital pour les paur
vres Ecoliers. Son TombcM «It 6am U Cfaapelter
du Collège.
UNIVERSITÉ DE COIMBRE EN PORTUGAL^
^ Son établiiTeoient eft de 1553» Elle occupe Vên^
âen palais des Rois de Portugal. Oa y compta
îufqu'à deux mille écoliers. Les Jéfuitetoot âu(H
clans cette ville ua Collège tièfYafte & crèi-nom«i
bceux.
3LES AUTRES UNIVERSITÉS D'ESPAGNE 4^
ET DE PORTUGAI.
On compte plus de vingt UniverfîtésenErpagne^
Nous avons rendu compte des plus célèbres* Parmi
les autres les plus connues font celle de ToLEPB »
fbndée en 1475* Celle de Sevule en 1531. Celle
de Valence en 1434, elle eft célèbre pour la
Médecine. Celle de GRENADE » établie en 1537*
par l'Empereur Charle V. Outre TUoi vérité de
Coimbre, le Portugais celle de Lisbonne, donc,
l*Drigine remoiite jufqa'en lapo. & celle d'EvoRA,'
établie en ISS9* par le Cardinal tieori} prCBÛetf
A^chevêciue de cette Métiopole.
•
X44 L* E U R O P M
tr— ^'
Art. III. Univerjîtés à^ Allemagne.
■ ' i . ^ ,
UNIVERSITÉ DE VIENNE.
ON éreâîon eft^e 1237, & Ton rétabliflèmenr'
de 1365. Elle e A compofée de cinq Facultés »
celle de Droit étant partagée en Droit Canon & en
Droit Civil. Le* Jéfuites y ont trois Collèges : le
f GranA,.le Vttit & le Théréfien. Le Petit eft deftiné
à l!édacatJoa des Eccléfîaftiques. 11 eft magnifique.'
par fon architedure , & par les peintures donrii'
s
nom. Les Jéfuites du Grand Collège occupent la
plupart des chaires de rUniverfîté. Les autres font
rempliei par des Séculiers. Il y a une Bibliothèque^
publique pour les étudians. La même Impératrice
a fait construire un vafte édifice , qui contient des
iogeroeps pour les Profeffeurs, & des falles pour
les leçons publiques. Le Prévôt de la Cathédrale*
^e Vienne, qui a droit d'officiei avec la mitre g
oft Chancelier de l'Univerfité.
!UN1VERS1TÉS DES TROIS ELECTORATS,
ECCLESIASTIQUES.
Celle de Trêves fiit établie en 1473. Celld
dé Mayemce en 1477* Celle de Cologne eft !a
plus ancienne : fon origine eft de 1338. «Ile doit
fon établiffementà fon Sénat. Elle jouit des mêmes
privilèges que celle de Paris. Lts Jéfuites ont la
Principale direftion de ces Univeiiltès.
, ~ JUNIYERSITg
.•1
JScaLiêlASTKlVEé I4f
■^M ■ ■ ■ ■ ■ ■ Il
UNIVERSITE DE LEYPSIC»
Elle fat établie en 1409. par l'Eleâeur Frédé-
ric le Belli<]uèux. Elle embrasa le Luthéranifme
•vec la Ville en 1549» Elle eft compofée de quatre
Bacîofus de Saxe, de Mifnie» de Franconie » de
Siléfle ; & de iix Collèges où l'on entretient ua
firand nombre de Bouriiera* Elle a une Eglife qui
ai eft aficâée » & qu'on nomme Académique : fa
^Bibliothèque contient plut de Sooo manufcritt^
Xe Sénat a auffi une Bibliothèque publique* Cetco
ville aboode eB Ceoi de Lettres. Une focicté
*<d'catr'eux donne depuit long-tema un Journal»
Intitulé 4^^ Ent4itorum, qui eft ion répandu dao»
toute l'furope.
UNIVERSITÉ DE Vt^lTTEMBERG EN SAXE»
Sa fondation eft de 1502* Son Fondateur eft Fré'
^ecic le Sage , Eleâeur de Saxe. C'eft une det piti4
«élébres Universités proteftantetd'AIlemagne.Elie
iie fait beaucoup de gloire de compter le £imeux
Martin Luther & Melaoâom patikii fca premiera
Profefteuri*
UNIVERSITÉ DE FRANCFORT.
L'Electeur Joachim I. la fonda en i/otf.
Elle a un grand nombre d'étudiant* Lc§ chahet
dt Théologie ne font.occupées que par det Refbr»
nés; n Ton excepte deux Fco^sifeurt extraordi-
naires de la Confêftlon d'Augsbourg. Les autres
chaires font remplies lidiâércmmeAt par Ici deuc
ILeligioiu^
G
«4^ l' E V n 0 F B
Art* IV. Univerfités des Pays-Bas & de,
laSuiJfe*
m^mmmmm n imi i i ii ■ mmfd
UNIVERSITÉ DE LOUVAIN.
EUE fût fondée en 141^ par Jean IV. Duc ^é
Brabanu Elle eft compofée de cinq Facultés :
1. Théologie : II» Droit Canon : III. Droit Civil:
IV. Médecine : V. les Arts. Elle a anffi des Prû-
ielTeurs ço«r l'Hebren , le Grec & le François ,
pour l'Hiftoire & pour les Mathématiques. On y
compte qoarante^un Collèges : mais il n'y en a que
quatre oîi l'on enfeigne la Philofopbie ; un feul oà
l'on profeflTe les humanités ; les autres font pouc
des Bour/îers. Cette Université jouit de grands pri-
yilcgcs>dpnt la confervation eft confiée au Prévôt àç.
Ste. Gertrude, Abbaye de Chanoines Réguliers de
S. Auçuftin, où pour être admis il faut faire preuve
àe huit quartiers de NoblefTe. Le Reâeur dé l'Uni*
verlîté , qu'on obange tous les ûx mois , étend fa-
jurifdiâion fur tous les écoUers* U a le pas fui tou«
les Magiftuts- de I9 Ville»
|.nJNIVERSlTÉ DE LEYDE EN HOLLANDE4
Etablie en 1574. On la connoSt en latin foug
le nom de Lugiunum Bata^orum* Elle eft célèbre
luf-tout par la Faculté de Droit & celle de Médo-<
cine, & par une très- belle Salle d'Anatomie 4 un
jardin de Plantes , & une Bibliothèque riche en
Idanufcrits. Ses CoÛéget , qu'on nomme auAî Audi-
toires > font au nombre d« ûxm Ella en a un fond^
^ur H ètudianj; en Théologie^
«
I.
IRC CL'i$IASTIQ,U B0 t^
L'UNIVERSITÉ DE BÀSLE EN SUISSE.
F o N D e'e en 143:9 , par le Pape Pîe II. Elle
î&ceû ztktre£oi» , Se elle «ft encore aaiourd'hài très-
célébrer C'eft elle qui a produit le fameux Mathé»
maficien Bernoullî. Parmi Tes Collèges , elle en
a un qui porte le nom d'Eratme , pour rappeller 1&
ibuvenir que ce favant homme y a profefTé. B&le
.«ft une des premières villea oùTArcde rimprimorîe
ait été ctiltîvé»
^ t ■■■'■■■ M , ■ ■ h
Art, V. UniverRtés d^ Angleterre , {Efo^
C^ m'IrtMtutev
UNIVERSITÉ D'OXFÔRT.
C'KST la plus célèbre det UniveriStéa Proteftan^.
tes» Elle a vingt-cinq Collèges , dont dix-haie
font autant de Palais , pour f étendue & la beauté
de leurs bâtimens* Près de mille Ecoliers y fonc
entretenus pendant le cours de leurs études. Chaqae
Collège a la Bibliothèque. La plus coflfidérable eft
celle de Êodley. Elle appartient à l'Univerilté qtti
"eirhtffic jonir le public. On voie dant ce«« Uni-
verlité un trèt-beau Théâtre pour les exercice!
^colaftjques«On vante beaucoup Ton Recueil d'An*
atquitét) fon Jardin de PUntei, & Ton Cabinet
d*HiAoire Naturelle. Elle a un Orateur publie»
feize ProfeiTeurs Ôc environ trois mille Ecoliecv*
• Son Chef eft un Chancelier qu'elle nomme elle-
même , ôc qu'elle choifit ordinairement parmi let
Pairs du Royaume. Un Viee-Cliancelier en fait le«
-^ii^af« BUe jouit d« pMvilégea çon£déiad»lef »
Gij
^4^ t* E U R Ô f Ê
Xe Maire &. les Echevins de la Ville font fonftiîil
fon autorité. Elle a droit d'envoyer deux Députft
à la Chambre - Baife du Parkmenrd'Angleterre.
m > ' ■« I ■ i«M ■■ Il . Il m
UNIVERSITÉ DE CAMBRIDGE.*
Son ETABLISSEMENT eft de la fin du XIII. £é-
cle ; c'cft la féconde Univerfité d'Angleterre. Elle
ft un Orateur public , dix profefTeurs , feize Collé«
5es femblables à ceux del Unîyerfité d'Oxfort. Cet
eux Univerfirés ont à peu près le même nombre
dVcoliers, & le même Gouvernement. Elles jouïf»
lent des mêmes privilèges. Le plus beau Collège
de Cambridge cft celui de la Trinité fondé pai
HenriVIlL
UNIVERSITÉ D'EDIMBOURG EN ECOSSE^}
Elle est compofée d'un Principal ,& de vingt
ProfetTeurs. Son Bâtiment eft très^fpacieux , & fa
bibliothèque fort nombreufe» Edimbourg a aufii
.■uji Collège de Jufticepourlei Jurifconfultes.
L'UNIVERSITE' fondée en 1412. dany la Ville
Be S. André j même Royaume , fubiifte encore :
elle a trois Collèges : on établit dans cette ville »
en 17)0, un nouveau Collège Ôc des ProfciTcura
^ur l'Hiûoire Ecclèiiaftique êc Profane.
•■ Il I I ■ I <
^UNIVERSITÉ DE DUBLIN EN IRLANE>E.
' Quoi<^u'elL£ tk été érigée dès l'année uto
jpar l'Archevêque Alexandre die Biknar, on peut re>
garder la Reine Elifabeth comme fa fondatrice;
lur-tout par l'ètabliiTement qu'elle fit, en 1591 ,
du Colléçe de la Trinité , qui form^ prefqu'à lui
lenl l'Univerfité de Dublin. Cette Compagnies
)|ipit d'çBvojrec jia Député au Pacieaea; d'irliindci
4S c e £ 2 ^ 1 4 1 1 1 c ir k; t4l(
•Art, VI. Univerfités des Etats du Nordê
UNIVERSITÉ DECRACOVIEEN POLOGNE.
CASIMIK m. Roi de Pologpne la fonda en 1364*
Elle fut confîdérablement aup^menrée en 140I
par le Roi îMifica Jagellon. Ce Prince fit venir des
UoSt. de Sorbonne pour y profcflçr la Théol* ce qal
la £iit regarder comme la fille de l'Univerfité de
Paris. Cet écablilTement eft l'un des plut fermes
foûtiens de la Religion Catholique en Pologne. Il
l'enferme onze Collèges. L'Evêque de Cracovie eft
Chancelier de l'Uni verdté. Les Etudians y abon-
dent & jouïflent de très*grands privilèges. Leur plus
belle prérogative eft que la plupart àcs dignités dc
àcs emplois du Royaume ne fe donnent pour l'or*
binaire qu'à ceux qui ont fait leur court d'étud*
dans cette Univerfité«
UNIVERSITÉ DE MOSCOU.
Elle vient d'être établie par l'Impératrice det
RuiBes> aâuellement régnante. L'ouvenure du
Gymnafe ^a Collège pitblic fe fit avec beaucoup
d'appareil le %6 Avril 175 j. On y prononça quatre
harangues : la i en Ruflfe. la z en Latin : la 3 e«
Allemand ; la 4 en François*
S. PetersboukC a une Académie célèbre ,
établie par le Cxar Pierre le Grand , pour touteg
les Sciences & tous les Arts. Ce Prince y raflTembla
de toutes les parties da^i*£urope les ProfcCeuri
Ici pluf célèbres*
fié VEmiêfz ïcciîs^id^TiQifntj
ÇNIVERSITÉ DR COP-ENHAGUi;
EN DANNEMAKCV*
C'est la feule du Royaume. Elle lût fondée en
'1479. Elle eft compofée de 41 Colléget. Le plus
confidérable cftle Collège Royal où l'on entretient
to Bouriîeri. Les Rots l'ont établi , depuis que lu
Kation a embralTé la Confcâion d'Ausbouig«
«■
UNIVERSITÉ D'UPSAL EN SUEDE.
Son établîflement eft du XV. ilécle : tnait eeOk
-BU Roi GufiaTe* Adolphe & à la Reine ChriAine
«in'elie doit tout ce qu'elle eft. Elle a zo Profeâeurs
Sl ordinairement fept ou huit cens écoliers dont le
Bombre a monté quelquefois jufqu'à 4000. Il y en a
foujoHM ùft certain nombre entretenus par le Roi
ft par dea Grands, du Royaume. Elle eft gouver-
née par un chancelier , un Vice-Cbancelier & u«
Keôeur* Le Chancelier eft toujours un des premiers
MIniftres é%tat: le Vice-Cbwicelier eft l'Arclie*
vèque d'Upfal : le Reâeur eft choifi parmi letPro*
fefteurff
Fin de ta première Parties
•é* 4fe^ ^ ^ ^ ^ 4fe ^ 4^ ^ ^ ^ ^^^ ^ ^
T >fv «V >^ >lv <^ >ïv Tv ^^ 7^ >I7 ^^ ;^ '^ '^ ^S ^^ V^
//. PARTIE.
LE CLERGÉ DE FRANCE.
fc— ^—M lii^MI»! ■ ■■■■ ■— ■■ »■ ■ I ■■■■<h »■ ■ » »^ «^ ■ ■ — ■■ ^l»,^ I m»^^ .1 ■ I
C'EsT le Corps des Eccléiîafliques de la
Nation. 11 eft le premîei: des Ordres
du Royaume. Dans les afiembiées policî-
g^Lies > celles qu'écoîenc autrefois les Etats
généraux , & telles que font aujourd'hui ceux
de Languedoc , de Bretagne , &c. Le Cler-
gé précède la Noblefle & le Tiers-Etat.
Nous diftribuerons cette Partie en huit
Chapitres. Le I. fera pour le gouvernemenc
fpirituel de TEglife de France. Le II. pour
(on gouvernement temporel. Le III. pour
les Abbayes Commendataires.LelV. pour
les Chapitres Nobles. Le V.pour les Collé-
giales. Le VI. pour le Clergé Régulier. Le
VlI*-pour les Dignités féculiéres poffédées
par des perfbnnes Eccléfîaftiques. Le VIII»
pour les Univerfités.
iSit
■I i ■ ■ ■ ■ I ■ • I ■! ' ' ' ' ^"^'
CHAPITRE 1.
'iSOUVERSEMENT SPIRiTUEt
V E l'E gl I se de Frahc e.
Ler Archevéauet & Evéquet; leurs Vicaires^
Généraux ;ùur s Officiaux'Jes Dignitairet
des Cathédrales , &€.
NOTIONS PRELIMINAIRES,
L'Egt.^e de France eft dîvîféc en feîze
Provinces , ou Métropoles ; celles de
Farts , Sens , Lyon , Rouen , Rheims , Tours •
Bourses , Alby , Bordeaux , Aufch , Narbon^
ne, Toulaufe , Arles , Aix , Vienne , Embrun.
Les autres Métropoles > comme celles de
Cambray 6c . de Befànçon , & cous les Evé-
chés des Pavs conquis , ne font point réputés
du Clergé de France. Nous avons parcouru
dans la première Partie les Dignités du pre-
mier Ordre. Voyez Archevêque, Evê^ueMé-
trofolitain, c^r, à (^article du Cierge de l'E*
glife Univerfelle. Venons au fécond Ordre»
Les Grawds-Vicaires.
Apre*s les Eyéques , ceiMX qui ont le plus
d'autorité dans TEglife , ce fonc les Grands-
Vicaires, dépo^taire^éc minîftres univcrfels
de la Juriidiè^ion Epiicopale. Rien ne fait
mieux cg^moicre la nature des fonctions du
I
r
2> s PR JÊ fi C E» 15$
^rand'Vkaire, que ce que die Sidoine Apol*
liliaire du Piétjre Çlaudlen, firere de S. Ma-*
mert » Evéque de Vienne. Ce Prélat trouvoic
en lui confiliarium in judicHs , vicarium m
eccUfiis , m UtUoni^ comitem , in itineri-
ên$t contuBemaicni » frcctiraforem in negotHi»
Selon nos Ordonnances les Grands- Vicai-
res doivent être François naturels , gradué9
Se conftitués en Ordre de Précrife. Edit de
Henry IL Ordon, de Blois, Ils font révoca-
bles à la volonté de rEvéque,
Les Officia ux, les Vice-gerehts , les
Promoteurs « dcc.
Les Officîaux partagent avec les Grands*-
Vicaires le dépôt de la puifTance épifcopa-
le. Ce qui les diflingue , c*efl que les Grands-
Vicaires exercent la jurifdiâion volontai-
re , Se les OÔiciaux , la jurifcii6\ion conten-
tieufe» ^ . ,
Il y a deux Officîalîtés. rOfikialité mé-
tropolitaine , 6c rOfficialité diocéfaine. L*on
appelle de celle-ci à la première» Voyez et-*
àeffus Porigine ^ la fufériorité des Métra^
foies.
L'Ofiicial a pour Tordînaire un Vice-Gé^
rent > qui exerce &s fon6tionsen (on abièn-
ce > pu qui les partie avec lui*
Le Promoteur de 1 Officialité remplit dans
ce Tribunal la même fonction > que les Pro-
cureurs-Généraux dans les Cours féculieres*.
' L'on pourroît joindre à ces premiers coo-
••pérateurs de TEpifcopat, le Pénitencier &.le
Théologal , comme étant chargés de fonc-
tions qui paroiiTent entièrement dé fon rcf?
Pi!
fort , maïs ils trouveront leurs phcts paim?
les Digni talres des Chiipîcres>donc il faut par*
1er maintenant.
Chapitres pis Cathédrales.
Un Chapitre cft un coi^^ de Chanoifie$
qui defTerrent une Egtife Cathédrale , ou
tme Collégiale.
Les Chanoines ont pzSé par trois états
dîfFérens. Us compofbîent d'abord le Clergé
de FËvéque , & étoienc connus fous le nom
dt Prafhyterium. Ife ont vécu enfuite dan»
des cloîtres^ de enfin Ils ont été fécularifés.
Le Chapitre a la régie du Diocèfè pen-
dant la vacance du Siège , Se l'adminiflra-
tîon du Ipirituel. Le Droit canonique lui at-
tribue aufîfî celle du temporel > mais k Roi ,
en vertu du Droit de Régak , le fait admi^
nîftrcr par fes Economats.
Il eft des Chapitres qui prétendent être
en droit de donner en tout tem« des démiP-
foires aux Clercs de leurs corps jCela dépend
des titres & de^ la poflTeflSon. D'autres fc
croient exempts de la jurîftiî^îon deTEvé*
que ; mais la Jurifprudçnce des derniers temir
a déclaré la plupart de ces exemptions nul-
les & abufives. Voyez à ce fuj€t les beaux ré^
qmfitohes de M, l* Avocat-Général Tahn » ']
"JoUrnal des Attd. ^ i
Un Chapitre a ordinairement à là tétc j
plulîeurs Dignitaires ; les uns plus , les autres *i
moins. Les principaux font le Doyen , le i
Trevot , V Archidiacre , le Chantre , k Fénh *^
iroarr I le I*fa/o^tf/ , «ce.
' • ■ - ri
^^ I •
i
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ï> 1 Fît A U e Mi ffU
Les Dote us,
l^or inditxicîon cft des plus anciennes^
On les appellok d^abord TrimictriL Von
peut èu^.uoytù. en deux manieics ; ou com-
me le premier en dignité» ou comme le pluf
ancien ea riécepcloa. Souvent le Doyen eft
à la téce du Chapitre , fans être du corps du
Chapitre» Pour en être il faut qu'il foit pré-
bende. Lorfque le Doyen n*ell: pas prében-
de , il n'a pas de voix au Chapitse j pour les
affaires temjporelles. Il peut néanmoins y en-
trer , Se même y préfider pour toutes les af-
faires qui concernent la Difcipiine , le Ser-
vice divin, âtc. Dans les délibérations du
Chapitre pour la nomination aux Bénéfices»
il a voix prépondérante ; dans toutes les an-
tres afiàires il n'a que fk voix comme les au-
tres. Le Doyen exerce les fonctions curia-
les envers les Chanoines 8c les autres Eçclé-
£aitiques qui dépendent du Chapitre.
Les Prévôts.
Ils ne font pas moins anciens (kns TE-
gliiè que les Doyens. Ils écoient après les
Abbés les premiers Supérieurs des MonaP
tères. Ces Monaftères ayant été fécularifôs,
ils en font devenus les Chefs ; 6c c'eflpoar
cela que dans prefque toutes les Egliiès qui
font régulières ah origine , le Prévôt eCt en-.
core aujourd'hui le premier Dignitaire.
Les Grands-Chamtres.
••I
Le Grand* Chantre efl aîn(i nommé , par-
ce ^u'il eft te flMicrç du Choeur. C'étoit lui
)tl6 E G L I S B 7
qui dîrigeoîc anciennement les Diacres $c
Us Miniltres inférieurs pour le chant ôc les
Autres fonctions de leur emploi. Il a âcolt
<ie porter la chape 6c le bâton cantôral dar^s
les Fêtes fblemnelles > il donne le ton au
Chœur, Se commence les pfeaumes 6c les an-
tiennes. Dans plufîeurs Chapitres il y a un
Souchantre»
Les Archidiacres.
L'Archidiacre étoit anciennement le chef,
ou le premier des Diacres. Il nY avoit que
les Diacres qui pufTent être élevés à cette
dignité i6cfi celui qui en étoit revécu , re*
cevaît rOrdre de Prcrrîfe, il ne pouvoir plus
exercer la fonction d'Archidiacre.- Aujour-
d'hui elle eft très-compatible avec la Pré-
crife. Le Concile de Trente exîçe même que
' ceux qui ont charge d'ames fbient Prêtres.
' On appelloit autrefois l'Archidiacre ia main
K^t'œil de L^Evêmi. Sa dignité lui donne inl^,
peâion fur les Curés de La campagne. lia
dro't de viïîter tous les ans \ts Paroifïès de
• ïàn diftriéi. Il y connoît des matières pro-
▼fiionnclies j 6c qui doivent ie juger fur le
champ. Lorfque l'Evêque donne ks Ordres,
c*efl lui qui nomme les Ordinans , 6c qui«
iépond de leur capacité. Quelques Cano-
nifles ont prétendu , d'après ie Concrle d* A- /
' quiiée , que la dignité d'Archidiacre eâr la
première du Chapitre. Il y a cependant ma
grand nombre de Diocèfes » où le Prévôt fie
le Doyen ont la préféance»
'W M F K A a C K, Hif,
IePemitencier;
* CTcft un Prccrc commis par TEvcquc pour
^bil)udre des cas téfcrvés. C'cft comme Ifc
ConfefFeuF général de tout le Dîocèfè. Le9
Pénitenciers commencèrent en Occident vers
le ièptieme fiécle , & en Orient fous lapcrfé-
<cution de l*£mpejreuF Deee» D'aboid les
Evéques ks ckoitillbient Hbrement. Dans
la fuite les Conciles leur firent une loi d'en
avoir. Depuis celui de Trente il x ^ ^^^^
prébende aifeétée au Pénitencier dans coû-
tes \€S Cathédrales. Cette dignité exice que
Ton ibit Doreur « ou Licencié ea Tnéolor
gie ou en Droit»
Le Théologal»
Il elV établi pour prêcher & pour enfe^»
gner la Théolo^e dans le Chapitre. Les
Conciles de Latran , de Baie 8c~de Trence«
Us Ordonnances d*Orléans & de Blois preP
crivenc yétabliffement d'un Théologal dans
chaque Cathédrale. Le Théologal doit étse
Doâeuv liccntié , ou Bachelier formé en
Théologie.
Telles font lesDrgnîtés ordinaires des Ca-
thédrales. Il en eil qui en ont de particuliè-
res , maïs k détail enferoit trop long, nous
aurons feulement foin de ks placer dans le
rang qu*elks doivent occuper. Chaque Cha-
pitre a auffi un certain nombre de Chapelains
qui aident les Chanoines à deflèrvir leur
Eglifè de à fd.irel'OfEce.Ilnercfte plus <Lu*à
lUÉe ua mot de& Séminaires^
t^t t C L I t B
X S. S S 1 M { M A I R E ^
C& font dt$ Maiibits où Ton inftrufc fes
jeunes Ecclédaftiques des devoirs & de#
fbnébions de leur écae. Le Concile de Tren*
te reuc que Ton prenne des cnfans au-deiTus
de Ti ans , pour les nourrir en commun , les
indruîre ôc Its Former à TEcac Eccléiîallîquer
Se îl ell enjoint à chaque Eglife Cathédrale
d^avoir au moins un Séminaire fous lia con*
duite de 1 Évcque. Huis en France TétabliP*
ièment des Séminaires n*efl pas tout-à-fak
conforme à Tordonnance du Concile. Oa
-ncend de. jeunes gens prêts à étudier eti
Théologie & à être ordonnés ; aînfi ïts Sér
sninaires (ont des maîfons de probation , où(
l'on examine la vocation des Clercs , & oà
on les prépare à recevoir ks Ordres» La plu-
part des Séminaires font dirieés par des
Clercs Ré^liers ; d'autres par Sts Sociétés
de Prêtres > établies principalement pour ce
ininiftère ; d'autres encore , mais en plus pe-
tit nombre , par àts Prêtres fécullers qui ne
tiennent à aucune Société. Ceux qui feront
curieux de fçavoir les différens Inuituts d^
ces Direâeurs , pourtont confuker pour le»
Jéfuites , les Oracoriens > les Barnâbites, les
Do^rinaires , &c. le Chapitre des Clerc»
Réguliers dans la première Partie de ce Re-
cueil t Se pour les Sulpitiens Jes Eudifles, &c»
f article des Séminaires dt Paris dans la
croîfieme Partie.
Nous avons promis , dans la première Par*
tie, de rendre jcompte dans celle-ci des ar-
xangemcns particuliers de nos Kois & de
aiotre Clergé avec le Sr Siège. Voici leui
principal objèr.
VOMINATION AUXEVESCHrs ET AUX
mura BénéfiCts Confifloriaux^
Avant le Concordat tous les Bénéfices de
FraxKC étoient élc(5tîfs > & l'éleélion appar-
tenoic au Clergé. Ce Traité fameux conclu
en 1510. à Bologne , entre Léon X^ & Fran-
çois I. abolie la liberté é&s éledlrons. II por-
te , entre autres chofès ^ que le Roi nommera,
dans les fix mois à tous les Evéchés ou Ar-
chevêchés de (bn Royaume > une perfonne au
moins âgée de 27 ans , pour en être pourvue
indifpehfablement par le Pape.
Le Parlement de Paris refufk long-tem»
de vérifier le Concordat, Il ne le jfit qu'après
éts ordres réitérés de la Cour^ mais demeu*
cane toujours attaché , comme auparavant^
-à la Pragmatique-lànàîon. C'eft ce qui fi
prendre à François î. le parti d'*attribuer au
Grand - Confeii la connoîflTance des Béné-
fices conflftoriaux. La Déclaration donnée
à ce fujet eft de 15 17.
Comme le Concordat ne fut fait que poux
abolir la Pragmatique-lànâiott,ce n'eft point
en vertu du Concordat que le Roi nomme
aux Evéchés , fitués dans des pajs qui n'é-
toîent pas ibumis à la domination Françoî-
fc, lorfque la Pragmati-que-lkn^îon fut faite;.
tds Ibnt , par exemple , \ts Evéchés de Pro-
yence ^ de Breugne » ceux des Aouvdkà
{• •.
"ïH E c i î s g
Conquêtes , comme Befançon , Cainbray^
Scrafbourg, &c. Le droit de conférer cc«
£véchés appartient au Roi , en vertu de quel-
ques Induits généraux > ou particuliers , obr-
cenus par lui , ou par {es prédécefTeurs.
Voici comment on eft pourvu en France
des Bénéfices confifloriaux à la nomina-
tion du Roi. Quand le Roi a choifî ceux
qu'il veut nommer à un Archevêché ou à an
£véché , il en fait drefTer un mémoire par
foti ConfefTeur , ou Dar celui à qui il a confié
la Feuille des Bénéfices ; il le figne lui-mc^
me & l'envoie au Secrétaire d'Etat qui a le
département du Clergé , afin qu'il expédie
le Brevet de nomination. Le Brevet expé-
dié > le Roi écrit trois lettres ; la première,
au Pape ; la féconde , au Cardinal protec-
teur des afifaires de France ; la troifîeme , à
ion Ambafladeur. Ces trois lettres font en-
voyées à Rome avec le Brevet , une informa-
tion de vie Se de mœurs ^ 6c la profefUon de
Foi de celui pour qui l'on demande des But*
les. Le Banauîer-expéditionnaire , à qui ie
paquet e(l aorefTé , porte d'abord les lettres
'à l'Ambâffadeur ; l' Ambafladeur met l'f*-
pediatur fur celle du Pape , ôc le Banquier
la porte au Dataire qui la remet à Sa Sainte-
té. Le Banquier donne enfuite au Cardinal
prote6leur celle que le Roi lui écrit. Dans le
premier Confîftoire le Cardinal proteé^eur
déclare que dans le Confîfloire fuivane il
jpropofcra une telle EgHiè pour un tel. Cet-
te décl aratîon s'appelle pr^Vonff^rioif. Quand
*le jour du fécond Coniîftoire eft arrivé>>e
^ardiaal proteâeui: propoTe Técat de l'Bw
» I F R A H t ii ^Ir
Aii pounroîr, & les qualités de* celui que lo
Koî y a nommé. Alors le Pape , après avoir
pris Tavis des Cardinaux > ordonne qu'on
expédie neuf Bulles. La première s'appelle U
Bulle de provifîon , elle s'adreflè à celui-là
même qui a été nommé par le Roi i par cette
Bulle le Pape lui dit qu'il le pourvoit d'un
tel £véché ; la iëconde eil appellée Munus
confecrationis, c'eft la commifiionque le Pa*
pe donne à un ^ ou à jplufteurs Eveques , de
raire la cérémonie du lacre ; la troifieme s'a'*
drefle au Roi ; la quatrième , au Métropoli-
tain , & quand c'cft un Archevéquè^aux Eve-
ques fum-agans ; la cinquième au Chapitre ;
la fixieme au Clergé; làfep«eme au peuple;
la huitième aux va^aux ; la neuvième eft la
Bulle d'abfolution. Pour obtenir ces Bulle*
il faut payer VAnnate au Pape.
UAnnate eft le revenu d'une année , qui %
été taxé félon l'évaluation du Bénéfice faite
au tems du Concordat. L'on prétend que ce
fut Jean XXH. qui introduint les Annatei
en France. Boniface les confirma à tous Çtt
iuccefieurs par une fentence décrétale ; 8c
Clément VII. porta une loi , par laquelle la
moitié du revenu de tous les Bénéfices de
France devoir lui appartenir ornais nos Rois
^ nos Parlemens ont beaucoup modifié ces
prétentions. Le Concile de Baie , (èff. 21 de
22 , abolit les Annates , de ce Décret fut in*
«iîfré dans la Pra^atique-fknétion drefl^e à
Bourges en préience de Charles VIL Lé
Concordat , en ilipprimant la Pragmatique-*
*&n£^ion ,a,ùùt revivre les Annates,
Avant de paiTerau déuil duGoiivemé^
>t'él E C L I s B
Bienc des Dîocefes , il faut remarquer:
!• Que nous avons proféré Tordre aJpha-
béci<]ue j qui (èrapUis commode pour k Lec-
ccur , à Tordre des Métropoles. Pour connoî-
tre celui-ci » on pourra confulcer la première
Partie de ce Recueil , chap. 2. arc' 2. où noua
jiyons pris la précaution de raixger les Diocè-
fes &I0U la diftrîbution des Provinces Ecclé*
^aftlques.
II. Voici, le détail où nous entrons fut
chaque Diocèiê. Nous mettons d*abord » le
f»lus fuccin^ement qu^il eft poffible » les no-
tions fuivantes ; la ville Epifcopale , fon nonx
latin , la province où elleeft (îtuée » le rang
Î[u'elle Y tient , la Métropole dont elle cR
u£Fragante : le fîécle où diaque Evéché a été
établi j Ion premier Evêque , les titres , les
prérogatives attachés à TEvéché^ (ous qucik
invocation eft la Cathédrale. Le revenu ,
la taxe en Gourde Rome^le nombre des Pas-
jroiiles , la diflance de Paris.
Vient cnfuite TEvêque aduel^ fes noms«
fa patrie , Tannée de fa naiflance , celle de
fa promotion 6c de fon facre.
Il eft fuivi de fes Grands-Vicaires , & des
Dignitaires de fa Cathédrale , en cet ordre i
dans la première colonne font les Vicaires-
Généraux ; dans la féconde > les Dignités»
dans la troifieme » ks Dignitaires & le nom-
bre des Chanoines;
Ce détail comprend auffi ïts Officiaux i^
le Syndic du Diocèfe , & la qualité des Dî-
ffcâeurs du Séminaire.
Nous délignons par la kccre A les Ab^
hés cmnmf ndarairrs»
91 F Jt A N 4: Mi " t?$'
ni. Nous devons prévenir le Le6leur
t®. qu'ayant commencé un peu tard notre
Coilc^on , il nous fiianque quelques Dio-
cè&s , ceux , par exemple > des frontières les
plus éloignées , mais en petit nombre. 2*^*
Que nous fommes bien éloignés de préten-
dre décider du rang des Dignités qui fe con«
relient le pas. jo. QuHlpeut nous arriver
quelquefois de confondre avec des Dignités
capitulaires de (impies perfonnats, faute d*é-r
claîrcîffemens fuHifans. 4'*. Que nous place-
rons à la fin de cette Partie un petit fupplé-
ment pour quelques Diocèfes> dont les détails
doivent nous arriver pendant le cours dt
Fédition.
AbBRE VI AT I OMS,
Vîc. Gén. Vicaires Qénérau».
Off. OflÇc/Vi/.
S. du D. SfJindic du Diocèfe.
D. du S. t>tre6Uurs du Séminairem
N. des Ç. Nombre des Chanoines^
Cat. CatHédraie.
P. Év. Premier Evêque.
Rev, Revenu*
Tax. Taxe en Cour de Rome,
Par. Nx>mbre des Paroijfes.
Pift. Diftance de Paris.
Voyez à la fin de cette Partie le fupflémenP
four les Diocèfu qui manquent dans la fre^
tmtre TaUe^
Wé4
E o i J s 1s
DIOCESES DE FRANCE.
AGDE, Agatha^ Languedoc , V.iiéele, ruffra^;*
de NaiiboknE. Catbéd. S, Etienne»
Rev* 30000 UTax* 1500 fi* Par. lerDift* 165*
'Jofefh^Françoïs DB Charleval, né dans la Vill«
d'Acqs en Gafcogae en 170P yfacié le xj No-
vembre 1740»
-yicaires Gén»
éc Boifay A
Colin ,
D. du S.
Prêt. SécuK
Dignîtà de la OithéL
Archid, Carrere
NmdesChan, ii
Officiai Buiic
5. du Dn Faucil
•■
AGENj Agennum^ IV. iîécle, fuC de BoKDEAUXt
Capitale de i*Àîg;enots. Cathéd. S.Étiemte*
Key. 3jrooo L Tax. 2440 â. Par* 400» Difi* laS*
Mfep.Gafpard'Gilhert i>e Chabannes i né dant
le Diocèfe de Clermoot en 170*» facré le a^
Janvier 1735*
Vicaires Gén»
Bouriérea
Pardét
Paifalaigve
<ât bfarbonne
D. du S.
jfciTiyiftfj
Dîçn. de la Cathid.
G, Archid» Bouriéies
Chantre Pinfemaillt
AT desCha/u ix
Officiai , Gardés
S, du Dm Botuiérct
?âîtwna
:\
9 s F S if ir C K.
»««
I
AIRS / Aturum , VI* S. fuff. d'ÂUSCH> Gafcognc*
Cathéd. Notrt'Dênu.
Rev }oooo U Tax. laoo fl« Par. ao. Dift* if ^,
François DE S ARRET DE Gaujax:, né l Beficrt^
Cfi JLanguedoc, en 1691.» fac.leaj Mari 173^^
Vicaires Gén»
de Lalane
de CapdeTille
Tcyffiné
D. du S.
Z«azariftefl
Dignités de la Catkéd.
G. Archidm de Lalane
Archidiacre de Lalane
M des Chan» ao
Officiai de CapdeWUe
S» du D» Laoéfranque
AIX , Aqua-Sextiée , Cap* de la Provence , III. S.
Métropole de 6 Diocèfei , l'Ârchevêoue eft Pré*
fident-né àte Eutt de Provence. C« o» SauveuF^
. Kev. laooo 1. Tax. 2400 fi. Par* So* Dift. itfo*
Jean- Antoine DE Brancas» nédant le Diocèfe
de Carpentrai » en i6p3 , facré Evêq. de U Ko*
chelle le ti Oâ, 17a;» fait Arch* d'Âxx en 171^/»
Vicaires Gén»
de S. Ferreol
ifle GalliâFct A
^e Montvalon A
de Pierrefeu
J). du$.
Prêt* Séculiers
Dignitis de la Cathéd*
Prîvât d'Oppede
ÂrcfûtUacre Valcroiflânt
N.dtsChan* i)
djf. ËSjitr* de Pienefea
Ojf. Dioc. Payan
Sm du D» de Pierrefeu
A
A
ALBY, Alhiga^ Ill.iiécle, Métropole en 167U
Capitale de l'Albigeois* Cathéd* S. Cécile,
Rev.f5oool. Tax* aooofl* Par*3a7. Dift. 150^
Dorrànique DE IA RocHEFOUCAULT « né dans
le Dioc.de Mende'en 171), facré le 2p Juin 1747*
Vicaires Gén. \ Dignités de la Métropole*
^e |>anat , Evéque xPrevôt de Caftiiea il
fEvriê
lArchidiicrê Breiul
1
t6é
de Ca(!rief
de Laftic
deNoé
de CaiTand
Thomaa
de i^anglade
Guerin
de Combettes
V* du 5.
Jéfuices^
E C L I S B
A
A
A
Chantre
5* Chantre
N. des Chan»
Of. Metrop.
Ojf. Dioc.
Banhe
GaufTeranl
Fcrricr
David
Thomas
de Combette4
Guerin
Druillet
AMIENS , AmhUnum-^lïl, fîéde, /ufT* de Reims«
' Capitile de Is Picardie. Cathéd» Afi^rre-PomA.
&€▼• 30000 L Tax. 4900 fl» Par. 776* Dift. aS*
Louis'Franç. Gabriel d'Orieans de la Motte,
né à Carpentras t dans la Comut y en 1683 ^
facré le 4 Juillet i734«
Vicaires Géiu
ide Leflocq
d'iRguimbert
At Modêne
^e Bontés
de Boifmont
de $• Saaveur
Ùfficiai
d'Ingtiimbert
S. au D»
2>. du S*
Pîgnitét
Doyen
Prévôt
Chancelier
Archidiacre
■^•~
F ^Chantre
Chantre
Ecolâcre
Pénitenc»
AT. disCbaa»
delà Cathéd^
de Leflocq
du Frefue
d'Ii^imbert
de Brantcs
de S. Sauveur
de Modêne
le Ciercq
de 1» Court
Piogr^
TEndorm/
47
A
A
. 1
* > f K A ne ti
««U
mt
ANGERS , Attdegavum , Cap* àe l'Ânjoa , iV.Sw
fuff.de Tours» Cathéd, S.MaurUe.
■ Rév, 26000 1. Tax. 1700 fL Par. 669m Dift. Su
^an DE Vaugiraui> , né dans le Dioc* d*Ai)gei(
en i6to » Sac* le »t JanTÎer 17} i*
VicMrts Gén.
Montecler
la Chalinniere
HoudbÎQe
«le K Bernard
Officiai^
Houdbîne
S. du.D*
Mezcray
D. du S.
Sûlpiciens
Dîgnitéi dt U Oahéi»
Dcyen Montecler
6. Arciàd. de Livonifie
Trefintf de K Bernard
ChAiitrt Rouftille
AfchiâiacH Monbault '
la Rocheibrds^i<
AT. d'£co/e Mole
Pémien€m la ChalilmieM
N» dei Charu 30
V
APT y Afta , en Provence , IV. £iScle SuC d'AlX^
Ciu^N. D. AS» Cafior.
Ktr» pooo 1. Tax. a; o É» Par. 3a* IMft. r^e* *
Félicien BocoN de la Merliere^ né dansld
IMocèfe de Vienne, en P^uphiaé^, en 1714 1
facréle 4 JaoWer 1741*
Vicahres Géiu
îde Renaud
de la Canorgue
2>. du.Sm
Jéfuitei
- Dîgnîtù de la Cdthé»
FrevSe de la Canorgu^
Archidiacre Olliec
Y. des Cban» la
Oficidl de Renaud
S^dnDm Trouties
aâ^nrg»
E s L X s B
Jt.ev.11000I.Tlx.4Boofl.F1r. 400. Din.40.
t/ttn DE BoHMEGUISB, né dam le Diocèfe dC^
Pcrîgucui en i
WJ.ricleii OâQbrei7fi.
ViciÙrt, Gén,
DignitisdcUC^théd,
D«h>i»
fmSt d'iDcouil
itCTT
Dinra LdUn
de Micenont
ËcoUcrc le Clercf
le Rom
G.^cAiJ. .le Roui
Àt RoTcre
.^rckidiacn Werbiec
Werbiir
iV.duCAan. 49
D.duS.
(^MDowly Tiifne
InanRtM
Rer. 1
« l.Tai. ifoofl. Pir. iSo. DÎA. 70.
fÙTK 7. S. DUKAND DE MlSST , né i Rou«
en ii9t,^Kiiïe «Oâobtci74t.
r^fainj GAi. Diffùtit de fa CarUil.
'Aiiui Dwfta Artut
de ï. Getiuia Ckantrt Denii
du Quefnoy TW/ôrùr Subiil
De ConuiOba A Archii, du QaeTnoj
Oficial Phlippot
de S. Germain Schalaft. de Verdua
X>. du'f. N.deiChin. 1;
9 Ë FJtiflfCS.
U0
AtJSCH, Augufiâ'Aufdorumt IV. lîécle. Métro».
dans le VI il. Capitale de rAnnag^Sc » dans Li
Province de Gafcogne. Le Roi , en- qualité de
Comre d'Armagoac , les Barons de Monttnc* de
Pafdaillaa , de Montefquiou & de Tlfle > font
Chanoines honoraires de la Métropole 9 N* Dm
ReY« 150000 L Tax* loooo fl« Pjv» 17a. Dift. if ••
Jtaih-Fraaçois DB MoNTlllET» né dans leDioc*
de • . • • . en 1701 $ fac. Evèque d'Olçron 1«
ft. Oâobre 1735 , transféré à Auch en 174a*
VicMre Géiu
àc Noë
4u Sendat
de Berchier A
de Bats A
de Caflâîgnelei
du Glas
D.du S,
Jéfuites
S» du D.
Symon
Vîpu de U Métrofm
PrevSt . de Noë
Archîâiaere du Sendac
; de Petit
■ de Berthier
' ■ Symon
■ de Soupetz
Hurau
■ de Clamottfe
K
AT» its Ckan. %f
Oft Métrop, Symon
Oj. Dioc. de Solle
AUTUN , AuguJlQdunum^JEiuorum , IV. S. faff.
de Lyon , Cap. de l'Autunois en Bourgogne.
P. Ev. S. Amateur. L'£vèque a le Pallium y de
jouît' idu droit de Régale fur FArchev. de Lyon
pendant la vacance du Siège. Il eft PréAdçnt né
des Ênts de Bourgogne. Catb. anc* S*Naiain »
nouv. S» Lâxare»
, Rev. 22000 1. Tax« 4080 fL Par. 6to, Dîft. 70*
'^U^oiat DB MAiriN de MoNTf Zet » né dani le
>fc>
E C $. l ;$ É
Dtocèfe <l'Agen en 1712 , fac» le 15 Août 174^
Vicaires Gén»
de Mange
éc la Goone
dé Maiziere
Ouarré
Hamatd
de Chanterac
Sulpitieqa
S.4uD.
Thiroux
Dignités die la Cathm
Doyen. de Montcrif
0. Chantre de Guipj
PrevSt de Morejr
G. ^rchU» de la Goutte
Archidiacre Efmonia
■■ ■ Tliiroux
de MaizierC
N.desChan. jo
0/% éAutun de Velle
Cg". dfcJlf oui. le Maicie
AUXE&KE, AnXiJfioiorum. Bbttrgo|:ne, IV* S»
Itiff. de &EN& Les Comtes de Cbatelus font
Chanoines de cette Eglife* Cathéd. SAintÈtvenm%
P. £v. S. Peregrîa , M.
Rev* 35000 1. Tax. 4400 fl. Par* »}tf. Dîft* 40*
Jacques-Marie j]^. Cakitat de Conpprcet«
né dans le D.Jlc Die en Dauph. en 1703 > fac»
£v, de Gap le aS Janv« 174s » tcanafcré à Au«
DigmthdeiaCath
Dcyen *****
G. Arehîd, Jiuet
Chantre Migpot
Treforier Clément
Archidiacre Dettey
Nniunc, d'Argênf^^l
Nt des Chaut» i>
& duD, Hnct
xerre e
ficaires Qén»
de J^ifle
là Perte . '
Patgenfol
de Malavec
Cfficiêh
de Line
D. duS.
ï«azartici
«
* t F n-Â H C K.
*7«
mm
S
wtt
BAZAS, Vafdtum^ Vi. liécle , fuff. d'AucH*
Cap. du ^axadpis ca Gafcogne.Cacb. S. J, Bapt^
B.ÇY. iSoool* Tax. <oo fl* Par. if o«piâ« i j; •
-ft^n^B^ft, ArneUt des* Sauveur , eé dam Id
Pibcèfe de Mende , en Languedoc eo i7ot |
. lacré le it Oâ9bre 174^»
Vicaires Gëiu
•de Combet
4c Piaf
4ie Culturet
Thuilleret
Cfieial
4c Combet
X>. du S.
Barnabitef
Archîd*
Digmis de U Cach»
Mongin
de Marbocia
de Combet
• Picdepeee
Mongia
Gauràa
N.desChan» 18
S. du Dm de Culturet
Chûmre
SacrîJL
Ouvn
«AVEUX, B^-wr*,IV. /îécle, fuff. de RoucM g
Cap* du Bemn en B.Norin. i» Ey. s. Exuper»
' Hfv. 70000 I. Tax. 4433 fï. Par, tf 1 1. DiÛ. 60.
fî&te-JùLC^' DE Rochecho\jakt Montigny
né dant le Dioc. d*Orléax)s en 1^99, facté^v*
d'Evreux en 1734 , transféré à Baycux en 17^$*
J^cAtres Giiu
Hugen
de Èiandos A
<ie Louceiles
dè'Chamillart A
Dumont A
de Gafca A
de Nicotat
de Cuenac
Dignités de la Cmkédm
Doyen de Biandoa
Chantre des Frcfnea
ChuaeeUer de l'Epina/
Tré/orier Hugon
Archi^dacre. de X.and«
— - de Cotiloht
de Caochy
j^ — . - - du Caftd
D.du$,deBMjeim Soûdoyen d'Aty
l.a£aiUtet .. i:i9Ûck9Mre «Saiadin
A
17* E
C l ï S E
de Céitt
Scolaftiq. Hupm
£udî(les
Penir. le Caval
Officiai
iV. des C. 49
tiufon
1
S* iuD* Hugon
BKÂUVAIS, Bellopocum. III. S futf. deRHEiMS»
Cap* de Beaiivoifîs. L'Kvcque e(l le premier des
CoBitcf & Pain Ëccléfiaftiquea* Catn. S,Pîerrem
Key. 55OO0 1* Tax* ^6go û. Par* §99* Dift. itf.
ttienat'René Potier« CardmalDf Gesvkes, nëà
Paris en i ^9], fac. le 6 Juin I7a9i Card»en 1756*
Vicaires Gén.
le Clerc -
^e Promleroi A
le Herat
Officiai
le Clerc
P. du S.
JLazariftea
Dignités de la Cathéi.
Doyen de la Motte
G. Ârchidm de Promlcroy A
VaUtn
Danfe
le Clerc
Chantre
Archid»
Souchantre
N. des Chan»
S. du D.
Bernard
BELLAY , BelîîciumyW. fiée. fu£r.de Besançon^
Cap. du Bugey.L'Evèque eft Seigneur de la Ville
& Prince du S. Empire.
Kev. loooo 1. Tax. jn A* Par. 21 a* Dift. iio;
Me! CoRTois DE QuiNCEr t né à Dljon en
1714, fac. 16 aa Août 1751.
yîcaires Gin,
de Montbrun
Off^pottrUBug^
BcacHx
four le D^uplùné
de Bonne
pour la Savoyê
Dignités de la Cathéd^
Doyen Rabat
Archidiacre Cbareot
Archiprêtre de Longeconb^
G. Chantre Barniec
N.desChan» 18
S. 4u C. Rubat
"DS F» A «es»
Ï7j;
f
*•
BtZIERS ; Bîterrit , laneuedoc , IV. iiécle , fnft
4e Narbonnc* Cathéd. 5. Naxairem
Kev, 30000 1. Tax. 20oS* fl* Par. lotf* DtA» itfo*
Jqftph' Bruno DB BOUSSET DE Ko<^Uefokt»
né dans le Dioçèfe de MarfcUle en 1702. ficrél
le s Jaillec 1746. ^
Vicaires Gin*
de Bouflanelle
de Cambacerés
de Roquefort
Ricard
Ojfieial
de Roquefi)rt
D. du S,
JLazartAei
Dignités
G» Arcfùd.
G Chantre,
Archidiacre
Sacriftain
Camtr'ier
Succenttur
AT. desChan»
S. du D.
de la Cathéi.
de Barréf
de Chauchard
de Booffanelle
de Cambacerés
de Roqucfoit
de Barbier
iz
de Barbier
BLOIS, Blefa, XVII. fîécle, fuiF. de PARIS,
démembré du Diocèfe deChartrei en 1697-
Rev. 35000 1* Tkx* 2533 fl» P>r« aoo. Dift. 45*
Charles- Gilbert de May de Termont, «é dani
le D. de Limoges en 1707, fac. le 30 Dec. 175 7*
Vicaires. Géiu
de Courtarvel A
de Lentilhac
de Tourny
de Pommerîe
Offldal
Cellier
5. duD.
Pommerîe
.V.duS.
iUdiftea
Dignités de la Çaxhéd»
Doyen Bouvet
G. Chantre Monginot
G. jirchid» de S. Simon
Archidiacre de Pommerîe
Soâdoyen
Prévôt
Tréforier
Prieur
If^desChan»
Chafelaias
de Lentilhac
d'itely
Montarou
RonftiUe
17
*^
>r4 t C L 1 s K'
.BOULOGNE, Bonomat B« Picataie,fa£ 4r
Reims , Ca^ éa Bouloooit. Erigé daot le Vllï»
S. iUt. dam le XYl^, Cathéd. %(re Dame*
Rev.zaoco 1* Tax. 1500 fl. Par. 420. Dift* 52*
Trj/ï;. Jùf* Gûft* de Partz de Pressy , né danf.
" le D* de Boulogne en 171 3 •facile II Aoi!iti743»
Vicaires Gâx.
Ke^nault
de MootgauA
MUlee
^eRcmorriers A
V.iu S.
Di^MÎtés it U CatbétL
Doyen de Bancret
Arcindm .4'lmbrctun
de Montgaxki
Chantre de Marciti/
Treforier Regnaulc
Pénitente Bourfe
Xaxarfftei Uf»4aChanm xt
^ ïï$» du D. dUmbretuo
"Bourges , Bimr7|»> Cap. du Berry> Evëché dgi
« le m. iîécle, Métropole en 1 1 1 5. £lle comprend -
^x Dioéèlet. L'Areiievè^ae prend le titre de Pa-
vlarcàe & de Primat d'Aquitaine. C« S. Étitiuiem
Kev.r 30000 U Taxe 403 3 fi. Par. Sôo. Dift. 54*
JFni* Jtn DE ROYE DE tA ROCHEFOUCAULT»
néàVerfailles en 1701. Cardinal-lhrèire de 1»
S* E« R* du Titre de & Agnis-hars-lts-murs en
3747. Sacré Arch. de Bourges le 7 Août i7ap»
Commandeur de FOrdre du S. Efpric en 1741»
Grand Aumônier de France en i75d,.Abbé ft
Supérieur Oénéral de l'Ordre de C^||gm en 1747»
Coadjuteur de cette Abbaye dès i73t* Chargé
parle Roi ea 175s. du «fetatl des aââîres ^ui
concernent la nomination aux Bénéfices.
Vîcains Gin. | Dignités ie la MérropoU^,
Gaultier ArDo^fn det Turreaux
de KadottrilUeM IChaatn -^Marpon '-
r
^.
4
itCteê
Me i%élt|Ma
de fivadion
Mottzaf ■
Komelot
D. du S»
Sulpitîent
m
HZ A
A Gk ArchiiL Qadtier À
Cfcân^riier de RadoBvillki*
>S.desChanm 30 .
Og.fnmu .Marpon
Off» Mitropm des Turretnx
Off.Diocéf. Gaultier A
£. dtt !>• Gaultier A
i*«
S. BRIEUX, fbizrm 5. i^norî. Hante- Brêtaçoe ,
IX. fiécle , TuiT. de ToUKS,^» liricux^ Apôtre de
cette contrée lui a donné Ton nom. C. S* Étitnnem
, Rcv. aaooo !• Tax. Soo â* Par* aoo. Dift» p5«
hené'Nic. ThBpault de BreignoU, nédana
le Dioc.de Tregutcc en 1 703 9 facrk i % Mara 1745*
Vicaires Gia,
du Bois
de CatuoUaa
Befnof '
Officiai
du Boit
|.axariftei
Di^mtéjfdelaCathéd*
Doyen de CatueUan
Tréforier de la Viîleoa
4rc}ûMacr9 . de Robien
— de Li^iMy
Scolafiiq, ' du Bols
G. Chaatm de la Guiecrandc)
S. du D. le Chevallier
CARCASSONKK» Çarcafi, Bas- Languedoc ,
fuif* de N ARBONNE , Vi. S. premier £v. S. Qiiier.
Rer. 95000 1. Tiuc 4000 0* ?«• s^ Di^ J^jf*
'.^Irmâiid BA2IK Di ^rzoNS , né è F»if en 1 700^
«.. Acréle 14 Jwvi^i ifiu
Vicaires Gétu i Digmù di la Cathéim
Blancafon D^en ' BUncafort
iigeac Archivée* Figeac
r«4iii4i iJnfinm -Amieux
r
^7^
X c t î.s t
4e Belle2;arde A
G«libert
de Juigné
2). du S.
Jefuitcf
Précfnteur Belîcfioif '
Théologal de Bellcgâr^e Jt
Officiai Blancafon
S. iuD. Nègre
CASTRES , Cafirum-Alhitnfîum , B* Languedoc ,
futf* d'AlBY , XIV« S. premier Ev. Dieudonné,
Abbé de Lagny» Le Chap. d'abord compofé de
\ BénédJâins , fuc fécularifé en ij:); • Cathéd*
S. BtnoU & S» Vinctnu
Rev. 3000o*l, Tax. ayoo fl. Par. loo. Dift. itfo.
'Jean-Sebafiien de Barra l , né à Grenoble en 1 7 lOi^
iacrélei7 Décembre 1752.
Vicaires Gétt.
Tic LeyfTin
Efcande
de Barrai
Dafpe
S» àuD.
de Leyflîn
P. du 5.
IPrêt. Séculiert
Dignités de la Cathéd^
Prêtât
G, ArcKid*
£• Archiâ»
Précenteur
Succemeur
U Archidm
4» Archid^
N. des Ckan^
Efcande
Chaflard
Juran
Lîeutand
H Rivière
Mîgeville
de Ltyffiti
i6
CH AALONS ; Catalûumm. Cfaainpaçne , IV. S»
fafT. de Reims « premier Ev. $• Memie. Ce Sié^e
donne le titre de Coo&te êc Pair. Les Canon, font
à la nomination du Chap» L'Evêque ne confère
• que les 4« Archid* & la Tréforeric. C. S» JÊn'ennf*
. Rev* 30000 U Tax« 3000 fl. Par. 300. Dift. 3 6»
Claude- Ant, de Choiseul-Beaupre' > facré le
7 Mars 1734»
Vicaires Gétt*
le Maître A
Dignités de U Cathéd»
Doyen ! Hocart
lG.Ar€hid. ^deChpifiiU . A
\
Cborés
Officiai
Hocart
D. du $0
Laiariftes
9 S F X if
ijÊrchiiU
VCEé
le Maître
le G91JL
Cazotte
N» àts Ckan* |o
S. du D. Caxotce
177
A
ÇHALON> Càbilhnunu Eoufgociie» lV,S.ruâw
de Lyon. Apôtre de cette Tille Saint Marcel*
Cathéd. S. Vînetnu
KeT* 140C0 1. Xax. 700 fl« Par* 7x0* Dift. 8o«
Louîs^Eenri àe RoCHEFORT-DAlLir , né dans le
Dioc. du Pn]r en 17 10 > facré le 18 Avril 1754»
Dîgnifés de U Cathtdm
Doyen Boiflèlier
Chantre Jornoc
Treforier du Mauny
G. Archid» do la Loyere
Archid* du Noyer
VoUlard
de la Vergne
Vicaires Gâi*
Boiflèlier
de Beauiieux A
0/. dt Chalons
de Beauiieux A
OJf. de Tovrmis
Martin fa
V^àuS.
Oratoriens
^,duD» Deroux
CHARTRES, Carnutes. Beaufle, lU.S.fuâTrde
Paris , Cap. du pays Chartrain, premier Evèq.
S. Aventin. Le Doyenné de la Cathéd. eft à la
nom. du Chap. le refte à celle de l'Ev. C* AT. Dm
Rev* 150Ô0 1* Tax. 4000 fl* Par* 810. Difi. 7*
?• Ang. DE ROSSET DE ROCOZEL DE FlEURr,
né dans le Dioc. de Narbonne en iji6 9 fac* lc(
t6 Oôobre X745. ~
Vieâîres Gin.
de Montîgfiy A
de Bonville
<le Saaxay A
Dignités de la Cathéd.
Doyen de " Montigny
Gi Ché^nt. de Gontaud
Sowj^jft» de Trufchia
A
A
y:
(de la Clue
André
de Moftuejouls
Officiai .
de la Rué
Promoteur
tl'Enftrt
DUuS.
***
*
É ^ t I s^
G. Ârchîd*
Arckid.
S» DoytUm
A* de Bloîs
de Finferays
de Vendôme
éeDrtUK
Chancelier
Chambrier
Prév.d^îiigré
de Normand.
de Ma^angei
itAnvnt
Ckefcitr
iV. desChan»
de la Cloe tI
de Sanfay i^
André -
de la Rue
de Moduejouls
d'Enfert
de Mttttncoart
de Segoniac ^
dcU Forêt
de Suville
de Bouville
de Fontenay^
Fournier
det diurcttx
7é
CLERMONT , CUaromons* Auvergne, HI. iïécle,,
. îfXff. de BoURGBS , Cap. de la Bafle-Auvergaer
z. £v. S. Ailremoine. Cathéd» N* D.
Rev. 1500 o4« Tas. 4550 H. P. Soo* Dift» 100»
François MÀrîe le Maistrc de la GARLAYE-i-
ancien Comte die Lyon , né dans le Diec* de
Nantes en 1701 • Tac. le 24 FéV. 1743.
î^mres Gén.
«le Laire
de Cocenge
^David
le Gailie
.Omerin
Imbert
SNlpitlCM
Dignités de la Ctttkéd*
Prevât Delaire Ar
Abhé de Charapfloiir
Doyen de la BitUTe h.
AT. desOi^M. ao
Officiai de Cotenge
Promoteur { ^^^X^
i^. du D. de Féligonde Ji
*
tHZ pKÀi9dÉè
^70
n»^
CONDOM , Coniomum. Gtiieane » XIV, S» fuif.
de Bqrdb AX7X > Cap* du Condomoi». Le Chap*
' liit fécuUrifé en i54P* Catfa, S. Bierrt.
Rev* 6oq6o L Tav« J1500 fl>Par* 140. Dift. X49>
Emmanuel 'Hen.Tim, de Cqsse' db Bki$sac>
." ancien Agent général du Clergé a né à Paris
en i69t , Tac» le ai Janv. 1716*
Vîcaîres Gén. DignUtM de la Cathéd.
Paguilhe Privât de Cariofte . ^
G. Arehid. Audié
Archid, Dagiûlbe
G. Chantre Dagùilhe
iy. des Chatim iz
$• du Dm Bacon
Bacon
Mcid
Dagailke
D. du 5.
Doârinalref
■«Mi
COMMINGES , Convena. Gaffogne , ;. • fîécle,
futf. (PAUCH. L'Ev; eft admit aux États de Lan-
. çiiedoc. La Catlucftà S^Caudena» C* S. Benraudm
. Rev. a tooo 1« Tax« 4000 B» Par* aoo • Dift* 1 tf d*
:^rome S>£ LasTIC , né dam le Dioc. de Sr Floi»
en 170P 9 Tac* le 9 Oûobre 1740*
ficaires Gén.
et LacoHr
Digîiités de la Cathéd.
Arckià. leNorèiint
de LaiTua
de LalTua
Lofli^ae
Cficial
de Lai(ua
G» Ouvrier
Précenttw
*N.desCkaim
le NènMint
de Labaudi
de Lafiiù
de Marîgoae
de LandordiQ
^redffulat
I
(SSç
E,G. Z I S.É^
COVSERANS , Confiramm, Gafcogne , luCi'
D'Auch« Cet Evêché e(l fort ancien : on- ea «
a Toulu faire remonter l'origine jufqu^au I* fiée»
La Cathédrale eft à S. Lizier*
Kev. 14000 l.Tax. icoofl* Par* 8i« Dif(« 170^
7ofeph DE S. Andre'-Marnays D£ Vercbl, nC
. à Patis' en 1 7 1 3 > Sac* le ai Oâobre 1 75 1*
Vicaires Gén. Dignités de la Cathé(U
^e Sanguis .
de Roquemaurel
d'Huart A
^e Belliceni
de Joni
de Villa
Officiai
Ât Ro^aemaurcl
D, du S.
I>oârinaîre«
Archii^
Sacrifiaîn
''ouvrier
Precenteur
Aumônier
N^iesChah*
S. itt D.
de Sanguis
* * *
de Rofés
de Roqi^eaaurel
Fcrricr
de Ling»
Beflbn
Bouflâc
it
de Linga
.COUTANCE , Confianûa. B. Noimandie, VT-S*
futf. de Rouen, Cap* du CouuAtin* u Evêque
S. Ereplîole. Cathéd. N»D.
Kev.^2000 U Tax* zsQO fl. Pk 4jro« Dift* 7.o«^
lAonor GOYOK db Ma^tignon , facré le i^ JaiH
YÎer i7ai*
Vicaires Gin» '
lia Qaefnoy A
4e Vainf
de CafH '
deChifr«vaft A
du Planty
de Martinvaft
de Berniërea de
;^te« Hsnocinç
Chantre
Arthid.
Dignités de la Cathéd^
Ecolâtrt
^reforier
de Vaink
de Cu%
du Plant/
de ThévÛIe -
du Quefnloy
Gondoin
du Defeii
% des C.
(le Bcrniéres
D. du S.
Ëadiftca
Bi Fn^KCEi
N, des Chaiu %s
OfMCoutan. Nantier
Of.dsValog, de Bernîéret
Of.de S. Lo le Pegoc
f«
DIGNE, IHnÂf. Proycnee, V. S* fuff. d'EMBRUiCt
L'Evèque eik qualifié Baron de Xauxiéret* La
Cathéd. ancienne, fons l'inyocation de-N. D«
ayant été détruite par let Religionaires dans le
feiziéme fiécle » le Chapitre fut transféré dans
TEglife de S« Jérôme.
Key. loooo 1» Tax. 400 fl. P. 32. Dtft. 150*
tms'Sextius db Jarente de la Bruyère , né
à Marfeille en 1706» fac» le ai^ Oftob. X74r«
Vicaires Q4iu
évL Queyhr
'Caftcl
Officiai
du Queylar
. Dignités, de la Cathéd^
Prévôt Fornier
Archid* d» Queylar
N. des ChaUé la
DIJON, DîhV. Bourgogne, XVIII. S. fuft de
JLyon , Cap. du Duché de Bourgogne. Ce Dio-
<hfc eft un dénombrement d^ celui deLangt<t#
Cath. S. Etienne.
Rey. 28000 1. Tax. 1233 fl. Par.' m. Dift« 5o» ,
• • • • • d'Apchon , ùicm le ip Oftobre 175;^
Vicaires Gén*
^otivalo
de Bretagne A
de Gourmont A
de Caumont A
Dignités de la Cathédm
Ocyen de Bretagne > A
2 Jrchidaconés, 1 Ffévôt>\ Trtf.
. } \ Chanoines.
Ôff. de Bretagne
Ile S* Deais X). du ^« C^:atorieaift
tëtii*
VOUDêlupu Bretagne, VI. fîcc. fuff. dcToUR^*»
t Êv. S. StnfQm, Cathéd. AT. D. L'Evc^ue a Iç^
aroit défaire paner la Croi» devant lui. Cette
Eglifc a prétendu être Métropole delà Bretagne»
KcT. aaooo U Ta». 4000 fl. Par. 94» I>ïft» 76.
'jfiâM'Frénf* DONDÇb , n* dans le Dîoc de Yanncf
en itfp4» iac,le rtfFév. i74P*
IIH^ntt^i lie UCAthii^
e.Chantn le Biliaîe
Archid. la. Biochaye
Sioldftiq* des Lande»
Tréforitr àa Fou
N.4i*Ckan. 16
la Biliais
la Biochafe
Penc
4e Kerouû
Eobert
p. dtt^
Eudiflcfl
A^
Pg.enBrttûf.àt Keroiiff
Normandi Robert
^•. LefMurcbai^d'
\en Noi
t
ÉVREUX, &roicum,îi» K«nnandte III. S.fuff*^
de RoUEK. Les Canonie» font à la nomination
de l'Evêq. Cath. JV. D.
'Kev. aoooo 1. Tax; 2500 fl. Par. 4ty. Dîfi. zz*
ytrtkuf-Iikhaft DlLLON, né à S. Gent^n-en-Laye
' en 170 X » fac. le 28 Oâohre 17; 3*
Vicaires Géa*
'«de Savary
dé Lavaur
deOauYaie
Jiooth
idtt Hamel
et Luberfaç
ée Salba
Panviray
Ik da &
Dignité âe U CaxUl.
Doyen
Chantre
\4rcbid»
Tréforitr
Penh
N.dtiChitu
Officiai
de Savary
de Vaulx
de CaptDC
Lucas
de Lavaur
dte la CroiiC
Befucfiet
àd
^ de Lavauc
AUeatu&e
32 FRAÏidÉ0
riff
Jv>FLOUil , Florofolis. Cap. éc la'H* Auvergne »
%tv» S. fodr. de Bourges. Ses 13 premieM£v«'
farent tiret <le TOrdre du Béftédiâto^
Rev. laooo 1. Tax. 900 û. Par« 270. Dift. tio*^
^aul o« kitlYKB j né dans le Dioc. de Clen&QiK
en 1691 i facré le 2 a Août 174a*
Vtcâires Gém,
<jèe Mous
de Mcteoa
de b Rodie
dé Sereys
de Cebié
2>. dtt 5.
Laiaciftes
Dignità et la Cath»
Archii* dé Monclnc
Treferier de Mons At
Archip, . de Molena .^
MdfjC&4n« 17
C!^Mi de Mont M
3, <kX>. .de lai Roche
'FREJUS s Fero}uUwn. Provence, IV. S. ful&
d'Aix , Cathéd. JVl P. & 5. I^Bfe.
Jtev. aSooo 1. Tax. icoo fl. Par. €7* Dlft. ilo.
^^Al£m*iL DU Bell AT /né dans le Dioc. d'OtUo^^
en 170a. Sac. le 13 Décembre 1739*
Vicaires Gén*
4e Broves
Cavalier
Ogicial
Cavalier
-P, du S.
Piêtfct $écnlîeri
Dignitéi de U CathH^
PrevSt Albin
ArchiiL Cavalier
Sacriftâîtt de Suftrer
CapÙl Attanouir>
N.desChâtu 1%
S»djiD* TaxU
!lt4
t C L t s É
;CâP s Vapîneum. Daaphiné , V. S* fufiF. 6*Mx»
. Les Evèquei de Gap t'en qualifièrent Prhicts
jufquVu règne 4e Françoîi ]« Aujoard'hui ils ne
prennent plus que le titre de Comte. Cath» AT. D^
Jtev. xiooQ U Tax. 1400 a* Par. m* Dift* 140*.
pierre Annet de Perouse, né en Pauphiné^
facéle 16 Mars 17 jf.
Vicaires Gén*'
'la Condamine
Piole
Offidal
PioU
D* du S.
Doârinaires*
Dignités de la CathiL
Doyen de Lifle
Archid, de la Gâche
PrevSt Ceas
N<desCkan» ks
Se duD. Pafcal
A^
(CLANDEVES , Glandûte. Provence , V. $• fixffé
d'EMBRUN* LaiéiidcnceeftàEntreyaux. Catb*
S. Jufi,
Rev* icooo 1. Tax« 400 û* Par. 56. Dift* i6o»
Gafparil'Brunei deXKESSEMAKNES, facré le if
Oâbbre 175^*
yicairss Gin.
Bellin
d'Aiguillet A
de Chaylan
V.du S.
Prêtres Séculiers
S. du D*
iPaAdof/
Dignités de la Cdtlu
PrevSt Bellin
Archidm Bonnetty;
Sacrifi. Fabre
Capîfcol Broq
N, des Chan, j
Of* en France Bellin .
Of.enSavoye Cauflerandi
^.
>i rKànam
«f.
CRASSE, Graja. Prov. XIII. S. fuC d'KMBRUN^
l'£vèchéd*Antibet y a été vansftré à caufe de«
courfes des Pirater. CuKN.D*
4
Kev* 21000 1« Tax. 4a4 fl« Par. ta. dift. 170; ^
Frdtifoîs DE S. Jean de Prunibres > né dansfe
Dioc. de Gap en 1718* Sacré le ao Mai en 17514
Vicaire Gin. Di^mtés et U C:uhéd%
Pugnaire Sofrifiain Mati
OfficîAl Capijcol GÎYaadaa
Pugnaire Arciàà» Ifnard
!>• in S, N.desChat^ 4
Prètret Séculîert S* du D« Albaaellf
GRENOBLE, GratÎAnopoUs. d^. dn Dauphin^.
IV. S. fu£ de Vienne. L'Evèque prend le tïnm
de Prince de Grenoble* Cath« N% D.
Rer. 18000 1. Tax* 1008 il. Par. 9)4* Dift* 12» •
'itân deCauiet> né dana le Dioc. de Tonloufii
en 1693, facréle 14 Avril 1716»
Vicaires Géru Dignités de la Catlu
Doyen de Murac
Precenteur Penon
Chantre de Beauregard
N.desCkén» 18
Off. en Fran. de Baill|r
Hé df. en Suv* Alex
deBailly
de Roifoa
D dus,
Oratorient
»fi
jr 6 X I ir s T
JLAÔN, Laoiutum. Picardie. V. fiéde , fuC âè
KeîIiIS , Caj^ du Laonois» VEv» eft Due &
Pair de France » & porté la Ste. Ampoule au
Sscre de npê Rois* Caitliéd» ^. iX
tler* 30000 U Taxi 4000 IL Pifw 4tO. Dift. 30»* ^ •
^ean-Franç. Jof, de Rochechouart, né dani le
Dioc* à^ T«uioiif« > facré le 15 Qâobre 1741»
Vicaires Gén,
aela Rue A
de Mèyere A
v^ idc Rit . A
^^ de Malidc
le-CacUcE
le Coihte
Barbier
du Mtngeot
D.duS.
Dîgnhés de la CathO.
Doyen le Carlier
G^Afchià* le Comte
Àrchii. Barbier
Treforier de la Fare
6. Chaiurt Blot
N.ifsC. 84
Offidai le Reboofi
Kïc<^ereiit de Ris
frermttur Fleory
t& d» !}• Barbier
MiW
L AVAUR , Véurum. Lanrnedoc , XIV. S. fuff. d«
Totil.ot;si» Ciith* Sk Àlaia^
Kev. 35000 1. Tax* ajoo û. Par. %6* Dift. 140*
JeanBaptifie-Jofêfh de FoNTAtfGE, né dans le
Dioc. de S. Flous en 171t. facréle la péc. ]749>^
Vicaire» Gén*
Branque
Slanquec
Dupuy
Oficial
Duptty
Pignitis de U Cath.
Freine Branque
Archid* Blanquet
Sacnfidn Dupuy
Preehantre tfe Grevîflç^
iV. dirCfcaa. i»
Mf
9E FkjïitMi
r
9-
LESCAR , hafcurû. Bearn. V. $• fu£ d'AuClI,
* l'Ev^ae eft Président des Etatt de ^earn , &
premier Conferllèr au ParK de Pau, Cath; M D^
Rey, 15000 1. Tax* tioofUPar. aioI>ift.t7e*
HorioiRfi I>E CHASION-Dfi*MAISON-NOBLBi
facré le 5 Fév. 173**
Vicdîres Gén,
de Bachoué
-4'£ri>alun§ue A
de iezont A
d'Amon A
I.azariftefl
Dîpdtà de U Câtlh
Elu efi cwifofée 4f lé Châ*
noirusj 6^ it 18 Pribeniés,
M. delà Caftaigne, Ab. ie
Tarente en eft Chan. honotair*»
OJ^iki ^ de BacbMié
S»dMD0 laFargue
X.IMOGES, LemoFÎor» Op* du H* Limoufiny
IIL S. fuâw de Bourges. S. Martial eu TApèttc
de la Province, Cath. S. Étimm
' Ken 10000 1. Tax« léoo A. Par. foe» Dîft. ioo#
Jtari'GHlts DE COETIos(^UST , né dans le Dtoc*
de S. Paal-da^Leoa en Breugne en 1699» facr^
le 7 Fév. I740.
Vicaires Géu
d' Arçentré A
de Moncefquioa A
Pavid
Serviemifl
Bordier
deVerthamoA A
Romanéc
D. du S.
<ttlpitieai
Dignkis de la Càik*
Deyen Romanct
G« Chdnt» Ronuinet
Archià* Peyriere
N»dtsChan^ %9
Of» de Lim^ de Beaupré
Of, de Brhes Serre
OfMGueret de Ville
C^^de ChiMf* Motellon
S.duD. 4(l«Motli»
IHW^y»
£ 0 £ I J I
I-ISIEUX , Uaonam. H. NocnwiKlie , c», A
Licurin. V. S. TuE de Rouen. Othéd^A f Ùrrt
, I-'ETè^uc cil Comte de Lifieui.
. Ker. joooo 1, Tix. 4000 fl> Par. f lo. Dift. 40.
Rtarî-Igiutt DE Brancas, Dé à Cirpracrai a
iâl7* ric.le ij Jinvier i7ij>
' Dignitét il U Cti.
Doyn de CSeilui A
G. Chant, de Ctymt
Trejbrur '" ^'-"-J"
Chn.
EcvUir*
Archli.
■ ie Cheilof
Ceratil
May
Dcrpeim .1
S.iuD.
U VilUduboH
Dormant
de I* Fuie
Mery
le "Rcbouri
de F^eroH
LOMBES, Lombaria. drcoene. Denembrj de
Toulouredanile XIV. S, fuAdc Toulouse.
CitU. Jf.D.
Rw. 10000 L Tw. «f 00 fl. P«r. îo. Dift. 1 M.
'Jaepui RJCHIER Di c'erist , né en Noimuidfe
taiJOS.tàeiiletiAo&t i^fi.
m..! — r^j^ DigitUù de la Cat.
PnrSt de Cifliip>e«
ArcMi, de CafliigBCt
Saalfi, BiAot
y.dr,ChM. Il
Officiai . Boudo»
'^
■i I I
tUÇON, Lucîonîa. Bas-Poitou. XIV. S. fufT. de
Bordeaux. l'Evèque prend le titre de Baroa
de Luçon. Le Chapitre a été ftcularifé par le
. Pape Paul UU Cath. N. D.
Kev. aoooo LTaz looofl.'Pir a 30. Dift» no«
Samutl'GuîL de VerthamondeChatagnac,;
à iLimoges en lÔfii» facré le a Février iy%t»
Vicams Gén,
Coutîn
de Létnnge
Offidal
£ S* Marthe
D. du S.
Prêtrcf Séculierf
Dipdtés de Id Cau
Deyen la Cordiniere A
Archid^ de Létrange
■ ■ Gaborit A
— de VerthamoB A
Chantre • Ganeaa
N* des Chan. 10
S*iuD* Gaborit M
I.YON, Lugdunum , capitale du Lyonoif. ILS*
C«re Métropole palTe 9 avec raifon , pour la plut
ancienne des Gaules* Son Archevêque jouit de la
dignité Primatjale fur plufieurs Provinces, de
prend le titre de Primat des Qaules. Pendant 1*
vacance du Sié^è l'Evèque d^Autun a Tadmi-
niftration du fpirituel , & la jeuïlTaoce du tem-
porel dç. 1/ Archevêché ; mais pendant la vacanc^
de l'Evèché d'Aotun , l'Archevêque de Lvon
n'a que radminiftration fpirituelle du-Diocefe*'
Voyei k l'article des Chapitres Nobles > les
Dignités & les Chanoines Comtes de Lyon , avee .
l'ancienneté & les prérogatives de leur £glirç«
*Kev.4Soool* Taz« 3000 fl. Par* 7^^ Vlfi, loaj
fîerre deGuerin de TENClN»Cardinal-Prêtr«
de la S»v£, R. du titre des $$• Nérée & Aquiléç .
iné i Greaoble le tM AoAt i^So | créé Cardiîuiy
\
11^0, Jf (^ f. T s fi ..
par Clément XU. le ij Février 1719, Tac. Arch*
4'Ëiii^«« en 17*4* Transféré à Lyoa «« 1740»
. Provifeur de Sorboope, Proceâeur de l'Ordre
de la Vintarion » Commandeur de l'Ordre du
S« Erprit » Miniftre. d'Ecac.
St/FFRAGANT DE LYON , J. BapT. Morît BtOK»
né dans le Dtocèfe de Lyon en 1711 » faic Evè^*
«rigét 1Î11 panîhus en lyy^.,
ficaires Cén, t OfficUlhé frimatîaJe,
le C. d« Bpuilié | Oficiai . le C. de Rouilla
le C. de Ij^nijou- VUegennt Dumareft
vent
le C. ^S, Aubin ,
Ir C* de Mobtmo-
riUon
fe C. de la Cha-
tcîgneraye
Jk Pufignieu A
^'blmiéres A
4le la Forêt
Kavarre
Sulpîtrena
Promoteur Navarre
l^ictprvmot* Macheriot
Ofidâtké Métropolm
Officiai de la Croix
Vict^ertm de S. Didier
Promoteur Navarre
f^tctpronim Marcheriot
OficitU ' de la Forêt
Victgtrtnt Deville
Promoteur Navarre
yiceprom* Maclieriot
$• M ALO , Maclovîum. ïreragfne. VF. $• faff Be
ToVM . L'Evêché avoir été érigé dans l'ancienne
' \fllc d'A!ech« 11 fut transféré vers le Xll. fîécle
dans la prefqu'lile oà eA S* Malo. Ce ne fiie
- d'abord qu'un 11 onaftere Kpifcopal de Cbanoi*
ties Réguliers. L e Chapitre fut fécularifé en x 3 20W
Anne Dncheflè de Bretagne fonda la Villr. L'£t«
en eft Seigneur avec le Chapitre» C« 5« Vincent»
' Kev* 3 jTOoo !• Tax. 1000 fl. Par. aoo. Dift. lo« '
'Jkâ»'Jofeph F0U4SAS» Di^ lA Bastie, aéi
^ »
Avignon en 170^» facrélc «7 Novembre 174^^
. VicairtsGéiu
9e Villepepin
Noiiâil
4eXacicuu
Officiai
Nooail
V.éuS.
Laiariftet
Doyen
Arclài»
Dignités de IdCathéd.
G. Chant.
f^^iesChan*
5* dtt D.
^e VUlcpepia
Trublet
d'Aninif
Nouai!
ao
Bechtt
MARSEILLE , MaJfilU, Provence , fiiff. d'ÂRiBiJi
Ofi prétend que S« Laiare , leflufcité par Notrç
"- Seigneur, en fut le premier Evèque. Le Parle*»
ment d'Aix condamna an fén un écrit de M. de
Lnunbf qui coMbattoh cette tradition. Cathéd*
jN. D» dite la Majourt. Les Canonicau font à If
nomination du Chapitre*
Rev. 30000 !• Tax« 700IL Ptf. 2!9« Dift. t€si
'StawBafdfit de Belioy, né d|nt le Diocèft
de BeUay en 1708. facré Evèqne de Glaiv*
devele. io Janv* X75»* Transféré à MatfeiUç
. ^n 175X*
J^cavrts Gén*
Eymar
^e Maienod
^e S.Tropés
àc Milly
if.duS.
luizariftet
m
Dignités de la Cathéf^
Prévôt
ArcUd»
Sacriftaiu
Ca]4c9l ^
N.desChan^
Officiai
S.duD*
So/Hn
Eymar
lÀydiec
Capaa
IP
Eymar
de S. Trop^l
\
j_^ — ■■^——^~—^^^
MEAUX, Mdia. Cap. de UBck* UI. S. rutf. de
PARIS , Gathed. 5. Etienne.
llev* zaoool. Tax. 2000 fl« Par. 210. Dift. io« -
^JntoitU'Rèni DE LA UoCHS de FonteniiieS •
' né dans ^e Dioc* de Paris eo 1699» iactélc iz,
JaRvicr 1738*
p^icairts Géu»
àc Chalut , A
Carnier A
fle Ponnat
X.eger> Curé de
$• André 'des-
' ^rcsd Paris.
le Larbouft
Dignités de la Cathédé
Doyen Moncauglauft
Archid* de Chalut
■ Garnier
Chantre de Mar«uil
A
A
Treforier Dcnife
Chancelier Pefpofiz
N,desChan. 38
D. du S.fpin'tMf)fficiai Dcnife
-^ — 'Xi^ iu D. Servant
IvfENDE , Mimate. V. $• Cap. du Gcvaudan , fuC
a'AlBY. L'Evêquc a la Jurifdiôion de ce paya
en Paréage avec le Mu Cath. N. D. & S. Pierre^
Ker. 40000 1* Tax* 3500 £1. Par. 108. Dift. lao*
Çahrîel'Florent DE Choiseui-Beaupke' , né em
1686 , facré EvêquQ de S. Papoul le 17 Juillet
17189 transféré à Mende en 1723»
Vicaires Gén, Dignités de la Cathéd.
Jau^y Prevât de Châtea^neuf
delLetK Ar<^id. Jaufroy
Precenteur Cogolueahet
N.dfsChan» i;
Officiai de Retz
S, eu D. Jaufroy
X,ouis
DduS.
Poârinairat
MlHEPOIXi
^ B Fn A H Cté
ï«
MIREPOIX, Mîrapînçum. Languedoc* XIY. S«i
fu0. de Toulouse* Cath, $. Maurice,
Rev. *4oco 1. Tax. 1500 fi* Par* 6o» Diil. 170»
JeanBaptifie de Champfiour, facré lestFé^
Trier 1738»
VîcAÎres Gin»
Montlexua A
.^•Heliot A
Officiai
de Maynard
D* du s. ;
J^rêcrci Séculiers
Dignités de U Cathéd*
Prévôt Eaille
Archidiacre Montlezun
Sacrifi» de Meynard
P. Chantre Dclherm
N^desChan, la
5* (2u I>. Mondia
MOHrAUBAN, Monfalbanus, Ba5-Quercy,Cap«
de la H. Guienne.XlV* S. lïïtf. DE TOULOUSE :
' r£vê4ue a féaoce aux Etats de Languedoc : on a
uni au Cliapitre de U Cathéd. celui de la Collé"*
giate de S* Etienne , détruit par les Religionairef«
Cathéd. S* Afdrrf/z, & S.Théodore.
Rév* 25000 1* Tax. X400 fi. Par* 93* Difi. 150.
Idiohd DE Verthamonde Chavagnac, né 4
Limoges en 1688 , facré le 8 Janvier 1730*
'^Vicaires Gén. j Dignités de la Cathéd»
de Vertbamon Prevot Ramondis
Officiai Doyen de la Tour
-Blondeau , N. des Chan» 14
V.'duS. \S.duD. dePudet
X.aiari(lef
Y-
i^^îVT^
ff 4 Eglise
^ ' -Ht
MONTPELLIER., MQu/peffulanus. Langacdoc*
Vi. S* fufT. de Narboni^e: auparavant a Magiie-
lone, transféré à Montpeller dans le XVI. S«
Cathéd. S» Pierre» Ette aroit été dérruice par les
Relieionaites : ElJe fut rebâtie des bien£iitt da
Cardinal He Richelieu.
Rev* jacco L Tax. 4000 H. Par. 200. Dift. i j8*
François DE VlilENEUVE , né dant le Diocèfe
d'Acq^a en' 1684. facré Evê<|ue de Viviers le 1$
Août 1724* tcausferéi Montpellier eh 1748»
Vicaim Gin. Dignités, de la Cathéi.
Prevét Candillargues
G. Archid, le Noir 41
Archid» Arnihac
-. de Sarret
le Noir^ A
$• Bonnet A
la Prunarede A
de Barrai •
Loïs
D. du S.
Oratortent
i'Evêque a deux Canonîcm
N. des Chan» a4
Ogicial le Noir
S, du D* Arnihac
NANTES , Nannetes. IV. S. Bretagne , Capitale
du pays Nantois , fufT. deToURS. Les Anciens
k Ducs de Bretagne y avoient un Palais qui fub*
ûde encore. L'Kvèque eft Seigneur d'une partie
de, la Ville , & Confeiller-né au Parlement da
Bretagne. Cathéd. S. Pierre.
' Rev. 15000 1. Tax. aooo fl. Par. a 17* Dift«8}«
Pierre MAUCIERC DE LA MiUZANCHfiKE , nd
dans le Dioc. de Luçon en 1700* facré le p Oc«
tobre 174^*
Vicaires Gin* I Dignités de la Cathéd^
^eMenott' AlDq^en de Laubriére 41
l^erveriîo Al Archid^ d*£fpinoze
._i_ . -.
9
de Cfiambà Uan
éé S. Thiebiad
de Mazrere
4le Hercé
X>. du S»
Salpitiens
£
A
F H 4 Jf
Archid
G. Chantre
T reforîer
Scolafiique
N*desChanm
Officiai
S. du D.
de RegMA A
de Kervetfïo A
Dpy ennard
de Menou Jg
de Kerverito
de Kambart
ihi *■
9
K AUSÎtyf^E , Naibo. Languedoc. III. S. Métroftoltf
de onie fufiragans. Cette VifHe eft fort alvficmft S
elte a donné fon nom à la Gaule Narbonnoife ,
fi connue du cems dés Romains. Le Pape Jeait
^ XXII. divifa en trois Taocien Diocèfe de Nâr-
bonne* L'Archevêque prend lé titre de Primdt»
eft Préddent-né des Etats de Languedoc , Bc
joftit en cette qualité àcs plus gran4j honnetffs.
dans fa Province* Cathéd* $• Jufie & 5« Pajléur,
Rev. ^tOooo !• Tax« 9ot)ofl« Par. 240. dîft. i7jr*
Charles- Anfoîne DE la Rochaymon , né dansfe
Diocèfe de Limoges en i637t Sacré Eréque de
Sarcf^en i725,nomTnc à TÊvêché de Tarbesekt
1739» à TArchev. de Touloufe en 1740, à celui
de Narbonne en 1 752* Commandeur des Ordref
du Roi en I7jr3.
Vîcidns Gén,
de Rottoh
la MoUiere A
deDorforc A
le Blanc
deLordac
S. du D.
Qldopxéê
D. du $.
^L«zififtei •
Dignités de U Cathéd,
Prrm* Guerguil
Archidiacre Morel
Préceaeeur deCrillon
Archidiacre Viguier
Succenteur Hiiaire
N» des Chan» ao
Of. Primat, Pradier
yf.Métr. de Rouch
Cjf Dîoc* Rambaûd
*lMimum Ut U^iUétt
^ iij
iV
/
NEVERS, Niverna. VI. fîécle. Capitale àà
Nivcrnois, fuff. de SENS. 4 Ba.ons dont Uê
• Barotîies relèvent de l'Evêquc, font obligés de
le porter lorfqu'il feit fon e'htrée dans la viUc
Epifcopale , Cathéd. S. Cyr.
Rev aooool. Tax. aijo fL Par. I7i« Dift.^f#
Jcdin-i^nfoine TiNSEAU, né à Bexançoncn 1697^
facfé Evêqae de 'Bellay le la Septembre 174-St
. transféré à Nevcrs en 1751,
; Vicaires Gin.
deVilledieu
Dollet J
de Codgnon
de Medavy
de Cliabannes
de Chaâby à
JP« du &
Jéfuites
Dignités de la CatKéii
Doyen de Villedieu
G, Archîd. Dollet JH
Treforier de Cotignoa
G. Chantrt Châtelain
j^rchîd. de Bonneval
N. des Qidn* 40
OJcidZ Châtelain
S. du D. Châtelain
NISMES» Nemdufus.\*S, Languedoc, fiitf. de
N ARBONNE. C'étoit la féconde ville de la Pro-
vence du tems des Romaine ; on y voit encore
les débris d'un vafte am^^hithéatre. L'on croit que
* la Cathédrale , qui eft aujourd'hui fous rinvoca- .
tion de S. Caflor , premier Evêque du Diocèfe
étoit nn Temple dédié à l*Empereur Augufttf : te '
piocèfe appartenoit aux Comtes de Touloufe.
" S. Louis le réunit à fa Couronne par un traité de
Tan I22P Cet Evêché a beaucoup fouffert de«
guerres des Religionaires. Le Chapitre autrefois
compofé de Chanoines Réguliers de S« Augaftia
a été fécularifé en 1 539-
Rev.jaoool. Tax* laoofl* Par.fo. Bîft. i6o»
, Çharks-fruden/DB BëCDEUEYKS « né à Nwcct
9E f A A fi 6 Ëi
^tfOS» facré le ia Janvier lyjg.
»«
Vicnres Géru
Àc Merez
4'AigremoBt A
Officiai
Demerei
S. du D.
Ferrand
27. du S.
Dodrioaircfl
Prévôt
ArchidxacH
Precentew -
Treforier
N.desChan*
*
dt la Cathdd.
de Laugnac
de Montfalcoa
de Merci
d'Erponchéi
Ferrand
de Diona
j8
MOYON , Nonodumani VI. S-.Cap. duNoyonoit,
fuffragant de REIMS. L'£vcche avoic éxé érigé
4ans -la Capitale du VermandoU : là ville
ayant été ruinée par lei Barbaret t le Siège fut
transféré à Noyon en 5 5 1. TEvêque eft Comte d^
Koyon & Pair de France. Il porte le ceinturoa
au Sacfe du *Roi« Cathé JST. ^.
Rev. tjrooo l^Tax. 9000 A. Par* 740. Dift. 21*
Te^n-FrjRfMi de lA ÇroptedeBourzac, ni
à Paris en i6p7. facré le 7 NoveiQbrc 17H»
Vicaires Géru
iHe Franipalais
^ de Balanzac
de Vignay
Goflet
de Vienne
Cficial
de Vignay
27. <<u S.
JLazatiftcs
Dignités de la Cathéd.
Doyen de Frampalaîf
Archidiatre de Balanzac
Chamelier
Vréforier
G Chantre
Ecoldtre
N. dts Chan.
S. du D.
de Vignay
de Chamerac
de riUe
GoflTet
S6
du Candai
V
*lîil
«>
If^ft
t $t fi t 9[ M
S. OMER. LaVtH« àok Ton nam à S. Orner ,
Evê^ge 6e Terouenne , qui |>âtir dans ce liei»
un Monafièreyaujourd'iiui .AÏ»(Miye4ie$« Beiti»
& l'Eglife de N: I>. érigée en:Cathédrale v«s Je
milieu du XVI. S* oh l'on partagea en tFoit Dîo-
cèfet celui de Terouenne. Triois Canoiikats de
la Cathédrale font afFeâéc à des Nobles , & lîx
à des graduas en Théologie , f u en droit Canon»
'R.CTm 4000Û 1* Tax» 1000 fl» Par. i la* Dîft. 55.
Wi'ançoîs DE MÔKTIOUET , né diins le ©iocèfc de
Dol en Bretiigiic ca 1710* fscoé le Ji J«9Yic«
Vicaires Gén*
ide Bryas
4e LiUera
V. Wormboudt
Orout
«lu^bâtel
d'HertPMvillç
î>,, du S»
Pjrét. Sécutieri
Vî$nitéf de la Corhéd.
Doyen
Ppevôt
G. Cham
Archîd,
Archip»
Pinitenc.
N* des Chan,
Officiai
de Bryas
M. L'EVES<^Uii
GcDut
Dourlen i
de liU«rf
V.NTormhoode
é^Egtegatce
34
Barlot
ORLEANS , Awreliœ. III. S. Cap. de rOrléanoif»
^^Ejnpereur Aurelieo lui donna Ton nom : cUe
' quitta celui de Genabum qu'elle portoit aupara«
'>ant. Sa Cathéd* fut détruite p^r les Religional--
te% ; on en jcommejiça le rétmiiTement vers Yzii
1600. J.e Roi Henri IV* ea pofa la première
pierre* C'eft aujourd'hui un des beaux édifices du
Koyaume* L^vêque, le iour de Ton entrée dant'
fa viUe Epifcopale , eft porté par cinq Barons du
pays. Il avoir di<eH d« délivrer .tous lesprifon-
fiîers de la villei% Lç fLoiv^snt de reftreindre ce
f civil^ pac un édit ^ui ea excepte ceicaÎB»
«i!met , & ttiut criminel «u n'cft p*int t^ ^««
jardé comme le premier Chanoine, ncft mH t
.a tête de toutes les réiribuuons, «» fttt CK
portée à l'Hôtel-Dieu.
î
Rev. 2400^ 1. Tax. 1000 fl. Par. 11t. Dift. 31*
louîS'Jofeph DE MONTMORIINCY M ï-AVAlV
né dans le Dîoc. d'Angoulcme en i7*4«li€«e
dans la Cathéd. de Paris le 10 Fev. i754*
l^ncicn Erê^ttc Nicolas-Jofeph de Paris , ftcré
Evêque d*Europe in panibus le a6 Fev. i7H« »
a dooné fa démiflion en 1743»
r Vicaires Gén»
id'lntevlll^ A
de Momagu A
de' I-onr]^ A
de Maftin
d'Hymbercourt
le Jeune
Officiai
Paria
Promoteur
SinTon
S. du Dm
Muret
1^. du &
Prêt. Sécttl.
D^nità de la Coîhéi.
Doyen
5« Doyen
Chantre
Archii*
de Colbert
de la Gogué
V?.Uet
d*Intçyitle
d'Hymbercoua
HiUerio
Paris
de Gîoftnd
de Montarat
A
A
Schdafl*
G. Chantre Huart
p€nitencier Luyfi
Arcki^rêcrt Tourticr
iV". des Chan» 46
PARIS , voyeï fon antiquité , fet prérogatives, Sc<u
danaUin*Panîe« qui lui cft eiitiéremcw deftiné*
Rev. 1 80000 1. Tax. 42t3 fi* Par. 49a. .
JSfbut ne mettrons ici %fA Ccf Officialités & ton
Jiureau DiodùâUé
\
OFnClAlITE' METKOPOLIT. ET Dl#CESA>H^^
pficiat M. Regnanld * Archidiacre de Paris.
fromottur M. Ces , Curé de $• Pierre aux Bœafs*
Victyrom. M. RibaÛier delà M. & S. de Sorbonne.
Bureau Diocésain*
tie S. Evupery , Doyf n de Notre-Dame,
Dagoult » Cktn. ie Notre-Dame*
Conter , Frieur de $, Ff^or.
fCex , Promoteur de POfficiéliti,
Farquet , Syndic»
iCheyalier» Chaiu de N D. Greffier;
t. PAVL-DE-LEON , Eeoiàa. Bretagne. VI« S«
futf. de Tours. S* Paul premier Evêque de ce
pays , qui avoit fixé Ton (iége à Léon a donné
son nom à la ville* Ceft dans ce Diocèfe^a'eA
lîtué le fameux port de Breft*
Rey» ifooo U Tax. iôo fl. Par* izo* Dî(UiiO^
7éan'touis-Gcyon DE VauduRANT, né d^ns le
Diocèfe de Vannes en 1702* facré le la Oâor
bre 1745.
yîca'rei Qin»
Morînay
fde Maillé
JLhambellaa
fie Goyon
de la MalTe
îde Lefcoet
D* (fu ^.
|.ft2.ttiftei
Dign. deldCdthii.
Chantre Pic de la M irandot
G* jirchiit de GoyoA
ArcJàd. Kermengu/
: le Grand
Tréforier Kerengat
NdesChoM. 16
OffiMl Kermenguy
Promoteur Prigent ■
S. du D. Kenrili»
i
Au
9 £ F A À U à E, iôX :
S. PAUL-TROIS-CH ASTEAUX, Krum S.Fa"{!
tricajfinum, Dauphiné^ fuff, d'ARItS : ai"."
nommé d'un de fcs Evèques S. Ptul qui viv^'^-
dans le IV. S. Ce Diocèfe s'étend dansleDAU-i
λbiné>~dans la Provence & dair» le Comta
'Eviqae eft Seigneur de la Ville dont il poifedâ
le Domaine en pareage avec le Roi.
Rev* loooo 1. Tax« 400 il. Pdr. 341 difl. i}y«
TUrrt'Fmn, Zavîer de Reboul de Lambert,
né à Aix en 1704* fac. le 27 Février i744*
Vicaires Oén.
Eymard
Of. en Dauphîné
Eymard
Off. en Provence
SiDour
Off.dansleComtar
Guilhermier
Dignités de la CathéiU
Prevât Firfflin
Sacrîji, Eymard
Archid Jardin
Pricenteur Valcria»
M des Chan» i z
S. du D. Ri(>ere
* *
PfiRIGUEUX yPetrocorium. iV. S. Cap. du [>cri-
gord, anciennement appellée Vcrune,rufF. de
Bordeaux : la Cathédrale fut décruite en 1575
par les Religionaires , qui mirent la Tille à fei»
& à fang. Elle a été rransferée dans la Collégiale
de S« Fohr. Le« deux Chapitres ont été unit.
Rev* 24000 l.Taxt Z59ofl«Par» 400. Dift. xzo»
Jean-Chretien de Macheco de Premeaux , né
dans le Diocèfe de Di;on en 1698 , facré le 25
Mai J77*»
Vicaires Gén»
de Bourdcille A
de S. Geytat A
Dignités de la Carhéd^
G. Archid» de Bertin
G. Chantre ^ de Cremou»
4f Bertla .
de Crcvoiferet
ilie U Lande
d^ Murât
de Plancher
de Segonzac
17. du S.
Prêtres Séculiers
S ($ t I S B
ArchiL
Ecotâçre
Précentenr
N des Chan»
Officuil
S. du D.
dç Crevoîferer
des Romains
de $. Geyrat
de la Lande
de LoUiére ^
de Crcvoiferet
le même
•m»
PERPIGNAN , Pcrjtennjacum. . VL S. fu£F. de
Narbonne. Capitale du P.ouflfiUon; L*2vêque
réiîdoît autrefois à Elne. Le Clergé de h Cathé-
drale eft partagé e» deux corps ; U Chapitre
d'Elne & U Communauté de $.. Jean. Le Pape
nomme «ux Séfié/ices de ce Diocèff pendant
huit mois de Tannée. Caih» S» Jean» _ ^
Rev. 18000I. Tax. ij-oofl.Par, iSo. Diff. t«î.
Charles François' JUxanin de Cardivac dk
GoUï D^AVRINCOUHT , né dans le Dtoc* de
''Noyon en i^p8. ftcré le 17 Février 1744.
"P^ccàrts Gén»
Saunier
de Moatff rré
de Langlade
de Monteils.
X>. du 5,
Jéfuites
, Dignités de la Cathéi,
G. Archid, Serre
Archid, Sauniec
■■■ - . .1 ■ I ' Xaupt
G. Sacrifl. BaUnda .
N,desChan, ai
Officiai Serre
POITIERS , Piâavîum . . . . • S. Cap. du Poitou,
fuà de Bordeaux : c»eft une des plus anciea-
ne« ville» des Gaules. S. HiUire fi célèbre dant
l'Hiftoire de l'^gUfe en» été Evêque. Quoiquir^
les DÎQcèîfcs dcLuçon êc de la- Rochelle en ayent
été décembres 7 Poitierf eft encore uadcf^luc
Viftet Dfocèfet de Fnnet : il a ttÉàfi i^ grandi
ravages de la pan des Hérétiques. Câtk. SX^roWm
Rev. aïooo 1. Tax. aSeo fl. Pattras. D»ft« loo*
'Jean- Louis de lA Marthonie de Caussade ,
néàPerigueuxeni7i2. fac* le 15 Mai 173a
Vicairts Géa. \ Dignités dt la Cathéd.
deRaHereul A Dcyen Rabereul A
de Rybeyreya A Chantre Defchoify
d'Harambures A Prevot de NdTde
d'Argentre 1 5* Chantres Bourguoin
de S'« Aulaire A' 5« Doyet^s Nicolas
Bamard
d'Ahzac»
"Arnault
V.duS.
lazariftea
N,desCh2n, «4
Officiai le Csrlîer
Promoteur dcCicflac
S^duD, Bamard
$. PONS , Fanum $. Pontii Tomerianum. XI V. S.
Bas- Languedoc, fufft de Narbonne. Ce Siège
doit Ton origine à une Abbaye de Bénédictins %
fondée dans le XIV. S. par le Pape Jean XXII*
I:e Chapitre aéré fécnlarifé en 161 1. l'Evêque
eft Seigneur de la Ville* Cath* S* Pons.
^ Rey* 30000 L Tax. 3400 fi. Par* 40. Dift. iSS*
Paul-Alexanh deGuenet, aéàRoiieiiefiitftQf
lac. le 14 Mars 1718»
en litige
Aftruc
Galiberc
16
Deffîeux
Vicaires Gén*
Dignité.
d'Albin
ArcUL
Aftruc
Aumônier
Galibert
Precenteur
Foucaud
N, d's Chan,
Officiai
S.duD,
AiUuc
l «
\
>»i
%c4
M e L i s g
Xe PUY , Foiîunu Capitale du Vellay ^Aiffragànt
de £ourgct. Saint Voû ( Evodius ) Evêque du
pays Y établit fon Siège dans le VU. S. L'Evê^ue
* a toujours le Pallîum , & fe qualifie Gomte de
Velay* Les Chanoines ont droit de porter la Mi-
tre les grandes fcttu L'Ëvêché prétend relever
immédiatement du $• Siège quoique fîtué dan»
les limites de la P. de Bourges. Catli* N, P.
On y conferve plufîeurs reliques de la S. Vierge«.
Rcv. ajTOOo K Tax. 2650 fl Pïir.^ 155.. Dift. laf •
Jtan-Georges lE FRANC DE PoMPiGNAM , Cacr^
le II Août 1743*
Vlcairas Gin.
'^c la BroiTe
du Pinet
^e Sarrt
«lu Chayla
Officiai
de Laval
D. du S,
Stilpitien»
Doyen ^
Prévôt
lAbhé
Dignités de la Cath^
N'.desChan,
S. du D*
de Beget
de Crcaux
d'AUeinancet^
de- la BroiTe:
Valantin
Pi
ÊEIMS j Remï. Chatnpagne. in. S. Métropole de (\x^
«. Suffraeanf. Cétoit- autrefois une des deiix capiv
taies du Royaume d'Auftcafie.DepubleRoîRo»
loett , les Evèquec ont toujours été Seigheust-
de la cité de Reims. En cette qualité ils eurent
le premier rang parmi la fîx Pairs de France*.
Ils fe qualifient Primats de la Gaule Belgi-
que, Légats 'nés du Saint Siège, Ducs de
Keims,. Pairs de France; ils ont le privilège
de facrer nos Rois* Qn confocve dans r Ahbaye-
4c Saint Rèmy de Reims 1» Saiote Ampoule
\
B I France» iof
l|m y félon une ancienne tradition, fut apportée
par un Ange pour Fonâion de Clovist Cat. N,D'*
ReY.55oool. téx» 47fo fl* Par. 6po. Dift* )»•
^^rmand-Jules DE RoHANj né dans le Diocèfe
de Paris en ]dp4t facré le 23 Ao&t 1717.
Suffrag, de Reims Hfnri HACHETTE DK^PoRTES^,
Evêijue de. Cydon*
Dignités A? /i Métropole»
G Archii. r Evêq. de Cydoi»^
Archid» Favart
Vie ùres Gtn»
FEvêq,<leCy4oii
Jaquemart
Éfcouvette
Cf. MétropoU .
Charnel
Pjf. Diocéf.
Efcouvette
S. du D,
Jaquemart
D. du S.
Chan* Réguliers
Prévôt
Doyen
r/i inrre
Tréforîer
yiiâme
^colârre
Pénitent»
AT. des Chan»
de Vinay
Pommies
Clignet
Jaquemart
Favereau
Villôt
Cbambort
RENNES, Rhedones» Capit. de h Bretagne IVé St
fuff. de Tours. L*Evêque eft Seigneur d'une
pinie de la Ville, & Confeilter-né au Parle*
rnent de Provence* Cath. 5. Pierre»
Rev. 14000 1« Tax. 1000 fl. Par. a^y. Dift. 70*
JLouù-Gay de Guerapin de Vaurbal , né en
](^90 facrc le 24 Août 17)1. élu Maître de 1;^
Chapelle de Mufîque du Roi, en i7)a« Ambaw
fadeur eti Efpagne en i-r^j. Ambaflfadeur ex-
fraordiaiire ii (Plénipotentiaire auprès de la
i&ême Cour en 1744* pour le premier mariage de
M. te Dauphin ,,créé Grand d'Efpagne'en 1745^
HeçiT t^uj> des 40 de l'Académie Ftni£oif& tn
«745*
^t>4
Vicaires Gén»
âc la Borderie
de S. Aubin
Officiai
de la l^orderîc
S, du D,
HervagauU
D, du S.
Eudiftes
«*— — Il ■ Il «I ■ I
E C L 1 S g
Dignkés de la Cathéâ»
Tréforitr
Chantre
Archidiacre
Scolafi,
N*iesChan»
de BouteviUe
de Pombriand A
de Guerfans A
de la Borderie
de S. Aubin A
RIES , lUii. Provence. V. S. fuC d*AlX.' C N, Dm
Rev. 15000 1. Tax. S50 it. Par. 34* Dift. •••»
Uenri'Françm DELA ToURDU PiN de la Chau-
MONTAUIAN , né dans le Diocère de Valence
en 1706. fac.le 13 Janv. i7;a.
Vicaires Gén*
éc BUcons
Officiai
de Blacons
S. du D.
àc Seguiran
Dignités de la Cathéd*
Frevoc du ChafFaut
Archii. Ciericy
Sarlfi, ,dc Seguiran
^Capifcoi de Mazan
N.dttChan^ 8
1-^
RIEUX , Hivi. Languedoc. XIV, S. fuflT, de TOtï-
10 USE. Cath. N, D,
Rev* 1800Q 1. Taz« i50ofl,Par, 90. Dift. i j^.
Jean-Marie DE Cattelan , né à Touloufe es»
tôçS* facré le 18 Juin X748.
Vicaires Gétu
d'Kver A
^e Paient
de Commînget
Officiai
de Palene
Dignités de la Cathéd^
Prévôt de Palenc
Archid^ d'Efcuns
SacriJUitt Salvero(j.ue
Théologal Montagu^
Pncemeia Maiiné
D. du S,
Oraiorieaf
R F R A N C Ë0
\N,desChan, . it
l$»duD. Daram
[Ot
lA ROCHELLE , RupeUa. XVII. S. Cuff. de BoR/- '
DEAUX. Cap. du Pays d'Aunois. Cette Ville iut
pendinc long-temt h principale forterefle des
Keligionatres ;elle eft célèbre par le» /î^ges qu'ilt
y fo&cinrept fin t6%i & i6%9 contre Louis XilU
&.par la fatnetife digue que le Cardinal .de Ri-
chelieu* y fît conftruire. L'Evêché de MaiUefais
y fut transféré en i6^^. Le Grand Temple <lç*
keligionaires fervit dabord de Cathédrale. Oo-
en conftruit une nouveUe> fous l'invocation de S«
Louis»
RcT. f oooo 1. Tnit0 741 il. Par* tû8. Dift lotf»
'AugufiinrRêck ms. Menou deChaknisay, n^
dans le DiocèCe d'Auxene en 1^82. facré le ia>
Septembre 1730.
Vicaires Gtn»
de Menon
Griff:>n
Ojficial
Griffon
S. du D,
D.duS.
Jéfuites
Doyen
Ahhi
Treforier
^umonîer
jirchîdiac
Digmtés de la Cathéd.
de Roufly
Raffin
de LillerlO'
de RôuiTy
de Menou-
Griffon
de Gennef
G, Chantre Vairy
ji* Chaatre Fetret
f
i<a
E o L I s e
ttXXDtSj Ruthena, Capitale du Rouerie , V. S« '
fvtfl, d'ALBY Cath. N, D, Le Chapitre avanr
» d'être fécularifé ^toîc ancicTinement fous Ta Re-
S le de a» AuguOi». L'Evêqae prend la qualitd
e Comte de Rodés*
Kev. 50000 U Tax. s}26 fl. P« fco. Dift* laS»
IPharles DE Ghimaldy d*Antibes , né dans le
Diocèfe de Vence en 1705. facré le 2a Jv»;
vîer 1747.
I Dî^nîtù de la Cathéd»
de Laval
Cabrréres
du Batlleal
en Htigi
Vicaires Geh.
«âe Panât
^e Bompar
en Bailleul
icl'HerouvilIe
Cabriérea
f>îchard
Kfathat
le Groa
V. dit S,
^éfuitea
A
A
A
A
G* Orchid*
Archid*
Chantre
Sucriflitin
OuvTm
N^desQhan*
Officiai
le Normand
de Rorapar
de Renard
18
Matha»
S» du D* Cabrieret
ROUEN, Rotomagtis. Capitale de la Normandie,
Evêciié dès le 111. S. Métrofole dans le VIlï.
avec (îx fufïragant ; déclaré exempt de la Pri-*
niatie de Lyon par le Pape Caliile IJl. en 145-7.
JL'Archevêque fe qualifie Primat de Normandie..
Cacb* N.î)» Les Oâ^ooicats font à la nomtna'^
.tion de l'Archevêque. Le Cliapi^re nomme le
haut Doyen.
Rev. Scooo 1. Tax. laooo fl.- Par* t}88« Dîil. a»»
Wcolas^E Sauix TavannÈs, né l Paris em
lôpo. façré Evêque deCbaalonsle 9 Novem—
^re i/au Transféré à Rouen en i;^),» avec
>x. Faav ex.
»•>
tpnfenratîon des honneurs de Pair de France *
ttcachés au Siège qu*ii quittoit. G. Aumônier
de la Reine en •». . • Commandeur des Ordres
du Roi en Card. de la S. E. R« en 17564
à lanominat^n du Roi de France«
Vicaires Gin,
TerrilTe A
Rofe
de S. Piètre A
Efmangard
Sehitt
de S. Aulaire A
de Brienne A
d'Andigné A
de Cucé
S. du D.
Cornet '
D. du S.
Eudiftet
Dignités deld Métrop,
Doyen TeriiTe A
G. Chdtitre d'Ayoult
Tréforier de la Rue
G. ArchiL de S« Aulaire A
Arckid»
Chéncelier
N,desChan»
Off.Métrop. TeriflTe
C^4 Dioç, Rofe
de Leteau
Rofe
de Canappevillc
da S. Pierre
FofTard
de Gouy
31
SAINTES, Santones. Capit. de la Saintonçe* IV. S*
fufTragant de BORDEAUX. Les Chanoihes fooT
à la nomination du Chapitre. Cath* S, Pierre*
Rev. aoooo 1* Tax. aooo fl. Par. zpx. Dîft. 10^'
JSimon Pierre DS lA Co R E^E , né dans le Dioci
de Paris' -en itfpi. Sacré le 17 Sept. 174W
Vicaires Gén,
'de Bougainville
la Jaunie
Dudon A
de Boifmorand
de Laage A
de Qravea A
D*duS.
jLaxariflcff'
Dignités de la Cathéd^
Doyen de Bougainville
Archid* de Romans
Dudon
G. Chdnt. de Boifmona4'
N.desChan. ao
Off.de Saintes la Jaunie
Cognac Guillet
S.iuD^ Cothn
1
t e L î s m'
JLesCanonkats font àli nominacion de Tfîvêqac.
Cath. S. Gtrv&is & S. Protm. Le Chapitre fut
fécitUrifé «n 1547* Alençon , CApitâle de la
tcoiiiéme Généralité de Nocmandie , cil de c«
Diocèfit*
Rev« 1^00 1. Tax. |ooofl. Par. 500. DIft«42«
toms-Frénçois-Néd deChristot , néaRoteneii
itfpS. facréle 11 Décembre 1740*
OndwkliéieHous
envoyer la lifie
des Vie* Gén*
Cff, de Stes
Dadin
Off» à Martagjû
êc Beaville
S. éttD.
Dadin
Z>. du S.
Sudiûet
Dignités
Prévôt
ChATiire
Archidiacrt
Pénitencier
N^desChan»
de U Cathé
Agier
de Breft
de Maifons.
de Buuicpaii^
la Haye
de Rou^é
de S* Ai^nui
du PercAfi
SENLIS, Syivaneâum, Valois. IIJ*$. rufr.deREiMSh
Catb. N.D.
Rev* iSooo l.Tax. 1x54 fl. Par. 7^* I^îA* ><>•
Jtrmand de Ro<^UBLaure , né dans le Diocèfe
de Rodés en 1710. facré le itf Janvier 1754«
Vicaires Céa, Dignités de la Catlu
Koïiiyer , Deyen du Frefne
de Trudaioe Chantre Chardon
S.duD% Arcbid» Brion
Rouver N, desChdiu 24
p. du 5. Oficial Rouyec
ÏUidiftci m ^
1
k^
D B F R 4 V e Mi
Ax«
mmm
Métropp-
litain de Paris avapt Téreâion de ce Siège en
Archevêché* LesCanofiicattfontà la nomination
4c l'Af chevêque* Lt Doyen , le Prêche ntre 9i
le Célérier font éXui par le ChaP' €• S* Édtantm'
Rev. 70000 L Xai* ^i^fi. P«r. 77;. «DiU. 25.
Faul'Atben de Luynes , facré Evoque de BayeuX
ÏC2S Sffpembre 1729* Cardinal delà S* E* en
S 7> u. rrciiiîer Aiimônier de Madame la Daaphine^
lié dans le Diocèfe de Paris en 170a»
Vicaires Gin,
^e VillebreuU A
d'Hauteville
Morice
Bourras '
de BuUioud
de Ghalmat-ei A
de Murât
de SîoHçeat A
de Gabnac
de Rouvre A
p. du S»
JéêXàrUCB
Dignités de la MétropoUm
Archid»
Treforier
Doyen
Freeenteur
Celerier
de Villebreuil A
de Fourquettx A
d'Heiraia A
Morice
le Gria
de Gatlufe
de Meîun
de Provins
d^Etampes
N^deiÙian,
Officiai
S. du D.
Ferfonats
de la Neuville
Gradoc
Boum
de Bullioud
de BulliOu4
Morice
'^'
r/
1 *«-«
B c L î s m
mm
3ISTERON, Segufiero, Provence. V. S, fuff. d'A ïx*
Cath. AT. !>• La réfidence étoit autrefois à For*
calquier*
Ker. I jTOOO 1« Tix. Soc fl. Par/f o« Dift • 150.
fUrre-Françoîs Laffiteau « né \ Bordeaux tm
' Z685*racré le loMart 1710*
Vicaires Citt. Diguitéi de la Cathéd,
Ijondoul Prevêt CoUomboa
If Arnaud N,iesChdn» 12
Sauteiron Officiai Hondoul
V. du S. . S. du D. Hondoul
laiariftet ^ ^
BOISSONS, Sufjfwnes. IILS. Aifif. de Reims, au*
. trefois capitale du Royaume de ce nom* L'Evè-
que a droit de facrer nos Roî< en rabfeoce de
l'ArchcTçque de Reims*
Kev* 18000 1* Tax* 1400 fi* Par. 450 dift* it*
prançouDvic de FiTZ-JAM£S , Pair de France , né
dans le Dioc. de Paria en 165(8. facré le 31 Mai
17J9.
Vicaires Gin, -
â'Efcars
GoflTet /
de Breteuil
du Barail
Swancon
Officiai
Goflec
S. du D.
Go^et
V. du S.
Frcu Sécullera
Doyen
G Archid,
Trefirier
Archid,
Dïgmtés de la Cathédm
Prevâe d'Efcart
du Rofay ..
Beauvifage
de Varfaa
Swanton'
de Rochefbrt
Vernier
G. Chantre Prévôt
Ecoldtre GofTet
Préchant* de Safifeoagt
ATi des Cbaih é^2
»-£- Fa AKCii
*«l
TOHL , Tullum-Leucorum* U» Lorraine , fiifT. de
Trêves. iV. S. Soumis à la France vert le milieu
du quatrième* Ce Diocèfe cft le plus étendu dit
Royaume, Il contient 30 Abbayes j 33 Villes
' parmi lefqnelles on compte Nancy 1 Luneville ,
PontamouiTon de laoo villages ou hameaux*
L'Kvèque fe qualifie Comte de Toul , & Piinc^
du S* Empire. Cath* S, Étîeatu,
Kev« 17000 1. Tax« ajoofl. Par. 1700* Dift. 6fi
Claude Drouas de Boussey , né dans le Dioc4
d'Autun en 1713. fac. le la Mat 1754*
Vicaires Géiù Dîgnîtét de la Catkéd»
Doyen de Donner/ Ji
G. Orchid* de Huz
Archid» Tardif
' de Luker
— — Drouas
— — — Franfquîa
— Houdac
N, des Chan* 3 6
Dehuz
Drouas
Franfquîn
Houflat
de Clejy
de Treitan
.^e Luktrr
de FeneJon
D. du S.
Lazariftes
Off. de Toul de Clcry
Off.de Bar Baré/
TOULON , Telonîum ou Telo Martius, du nom
d'un Tribun qui y conduifit une Colonie Komaine^
B» Provence. TulF. d'ARLES. IV. S.
Rev. 15000 ]. Tax.40ofl. P. 20. Dift. i9o«
Loids'Aiy» JOLY DE Chouin , fac. le 1 Juin 173^^
Vicaires Qézu Dignités de la Cathéim
Gubert Prévôt Defparra
Officidl Archid. Vallavielle ^
Gubert Sacrifiain Imberc
D' du Sp Prdctnttur de Fraigne
.>94fuites ] AT. des Çhan^
1^4
Eglise
mim
.TOULOUSE, folofa. Capitale ' du /-angucdoc.
lllt S. Métropole daiu le XiV. S. Ce Diocèfe
comprenoit autrefois toute la Province Ecclé-
ilaftique qui en dépend* Jean XXII* le partagea
en huit.
Rev* ^eooo l. Tax. szoo fl. Par. i^o. Dîft. 150»
françois de CRUSSOL d'Amboise , né dans le
I>ioc. de Clcrdioîît en 1701. Sacré Eviêque de
Biois le 9 Janvier 173 5. tranaféréà Tculouic
en 17s i*
Vicaires Gin
^e Cairol
de S* Simon
d'Arguel
de Lavaur
de Cambon
Officiai
dq Cairot
P. du S*
Jéfuitea
Dignités de la Métrop»
Prévôt - de Béton
Chancel,, de Cairol
G. Orchid* de Cafltnd ^
Al-
Archid,
G4 Chantre
N, des Chan*
S. du D.
Hébert
dé la Tour
de Lavaur
de Carobon
de Cattellan
Dafpe
A
>*BiMHÉal
trOURS , Turones» Capitale de la Toûraine. III. S.
* La Manfe Abbatiale de la célèbre Abbaye de
Mairmoutier qui eft danj ce Diocèfe a été unie à
rArchevêché de Tour»» Câth.5. GtfTien.
* È.ev. 40000 1. Tax.9 joo fl» Par. 404» ^^^* 58»
^cnrî' Marie-Bernardin de Rôsset db Ceilhes
DE FlEURY , né dans le Didc. de Narbonnc ta
1708. facréle aoJuin 1751.
Vicafrev Gin. 1 Dîgnitis de la Mifrop,
iciJunicf H>qjre/t . Paydîc Ji
P 2
7Uttid A
de la Prun^rede
de Durfort A
d'Argenceuil A
Officiai
'de la Garde
D. du S*
Lazariflcfl
K
F R A
G. ÂrchifU
Tnforitr
G. Chantre
Chancelier
Chancelier
Archid.
G, Archip,
N.desChan.
det JuAÎet
de Charancaît
de Viilebois
de Dampierre A
Rigaud A
Audeben
Jouan
Faucillon
JTREGUIER, Trecorîum. B. Bretagne, futf. de
Tours. IX. S. L'Evêque en eft Seigneur & t'ca
qualifie Comte. Cathéd. 5. TugdudU
K.ev. looool. Tax.46ofl. Par. xao. Dîft. loy.
Charles-Guy LE Borgne de Kbmmorvan , ne
dans le Dioc. de S. Paul de Leôn en 1594. ^<cré
le II Juillet t74tf«
Vicaire Gén»
du Letard
de Kcrouiy^
de Villorbaine
delà Marche
Officiai ^
de Perrien
JD. du S»
Xazariftet
Dignités de la Cathéd.
Chantre du Lézard
Treforier du Coctlofquet
Archidiacre de Keroufy
;;■ Barin
Scoldtre de Villorbaine
AT. des Chaiu «4
S. du Dm de Keroury
/
TROYES , Treca. Capitale de la Champagne, fu£^ /
de MENS. IV. S. Cath. S, Pierre.
Rev. 14000 1. Tax. 2500 fl. Par. 174. Dift. 3 $• )
Mathîas Poncet de la Rivière , né à Paris e4
1707. facré le a Septembre 174a.
Vicaires Gin. \ DigrÙtés de la CatUi. \
IBouiult
Al Doyenné vac^ depids is ansm
%i6
B O L î s s^
ée S. Capraife
des Maiait
Officiai
UGalHiTonniereA
'S^du D, idem
D. du S.
Lazariftct
G. Archii. laGaUîflbanîeréJli
G. Chantre Gallien
Archidiacre de la Motte
— — de S. Capraifc
■ Varenne
— — — DagueiTeau
N.desChan, 37
^ULLE , Tutdla» Capît. du Bas-Llmoufîn , Aié^
de Bourges* XIV. S. Cathéd. S» Martin, Son
Chapitre a été Régulier jufqu'au conxmencemeat
du XVI. S.
KeT. laoool.Tax* 1400 fl« Par* 70* Dift. io;«
François de Beaumont d*Autichâmp, né dant
lePioc.de Valence en id^o. facile 11 Juin i74i«
Vicaires Gin»
de Pradc u
de S. Avid
de Beauvoirc
Officiai
de S. Avid
P. (fu S.
Sulpiticnt
Dignités de la Càthéi.
Doyen d'ArcI es
G* Prevoe de Fenis
G. Chantre de S. Avid
G, Tréjorier de Piadou
«AT* (/e5 C/ijn* 1 1
S,duD» la Porte
.V ABRES, Vahra. Roucrgue. fuff. d'A LBY XIV. S;
Vabres n'eft qu'un Village. L'Ëvêque fait fa réH-
dence à Iferij petite ville qui en eft à deux lieues.
Rev* 2000a l*TaY* 1000 â. Par. 150. Dift. 140»
Charles- AUxan» LE Filtevl de 1a Chapeiie,
né dans le Dioc- de Lifîcux en 1676* fac. le 4
Janvier 1711 «Doyen desEv. de France»
Dignités de la Cath»
Prévôt Bjftide
Archii^ Deniiot
Officié^
■ Vicaires Cén»
\ de Gravea
Mlide
OfficU^
de Mazerand
2>. du S.
JéCukct
DE FRAHCE»
Chmrre CaWairac
N^ des Chm* 9
i. du D»' de Graveg
"f
VEMCE , Vendée. B. Provence, fuflr, d'EMBRUw.
jy. S. Cath. JV; D. S.Véraa^ & S. Lamhen.
I.*EArêque partage le Doataiae delà Ville avec
l'ancienne Maifon de Villeneuve , qui pofledi
* fa portion fous le titre de Mar^ifac.
Rev, 7000 !• Tax. 200, fl. Dkr. 20. Dift. I7a#,
/afçu« DE Grasse , fac. le 13 Mars 17$$.
Vicaires i^én*
<Suevare
CjUîal
le même
J>. du S.
Doârinairet
Dignités de la Cûtkéd.
Prevât Guerin
Sacriflain Gucvare
Archidiacre Suche
N, des Chou. 6
$• du D* Gaenre
VEUDUN, Virodunum. H, Lorraine, fuff. de
TREVES. IV.S, Les Evêaues fc qualifient Comtcj
4e Verdun & Princes de l'Kmpire. Catiiéd. JV. D,
Lcf Canon, font à la Nom. du Roi & du Chap.
Rey, tfoooo L Tax. 4466 fl. Par. I50, Dift. 5g,
^Jymari'Chrétien-Franf. Michel de Nicolai, né
à Paris en 1720. fac le idJuin 1754,
' Vicaires Géa. , Digmtis de la Cât.
^è Noguci AlDoyen de Noguea A
Archidiacre Sauvare
Marfchal
deTÊclufc
du Saulzet
Seye
Cjiciat
de Nogues j
D. du S,
Prêtre» Séculierf
G. Chantre Pernec
Chancelier Hurault
Ecolâtre le Fcvrfc
N*desChaM* 41
• ' 'K
\
^jr
yiENNE , yîenna Allobrogum* Biw - Pauphip^
III. ^ y^çct|evéquQ«{^ Seigneur éè la Ville en
rareage ay.çp le Da^^n. il prenoic aiitrefoifl
le titre d'Ârchichanceiier du Royaume de Bour-'
g;ogiie & d'Arles, tl fe qualifie Primat àtg Prf*
outb Cathédial* & Maurice»
Rev« 22000 1. Tax. 1854 ù* Par. itfj. Dîd. iio«
fouillaum D'HycuES» né, d^osia Dite, de Qap
' en 1690. farré Ey^ue de Neve^s le 5 Mar» X74i*
transfivéà Vienne'en 1751.
^cozrfi Gin,
de Loraa
de Pf içivcf A
de Paulin
de Pingoo
de MontuUé
de Penichon
de BardoQVjtpcliQ
Piollc
^•iir&Oratorient
Dlgn^ de la Métroj^m
Dêyen de Lorat
PrecaiWtr M^vieux
Chantre de Corbean
Cûfifcol de Vaulferre
2^4^^. Çhan» so
Ûjf*. Primer- de Vaulferre
Of. Dioc. PioUe
S.~âuD. Piolle
yjVIERS, Vivmunu Capitale ^ Viwaît, ly^^
de^VjfSNN^ç. y.S. L'Ev^^e pr^ncl Uqualicéde
Comté âè^ Viyiqcf . Il fait fà réfidence à S. ^tir
deot , I deux lieues dç lia ville Epifcopale.
Bîev» 30o«o 1. Tai^ ^fOÇ^^* V^^» 3Pp*,Dift, u;.'
Jq/èph^RQi;N D^ MP,9fl Pemons., né dini^le
Di<Tc. à'kç%s fn iJiV. fa<ç^ le ^ Oâo]>re 1748».^
Vîcairet^ G^#
7Uugcrgtt0t
de Fra^cÇll^HÏ
Off, FlaugeigHe»
P. <2u S*'
Ijiilpiticni.
Sfignité^ de la Ciakiim
Privât de Fabriaa
Archid» de Cambit.
l^CfAf/ui; df S. Pftnt
&Kr#j?«ui Melchioa
ArcÛft» ' Blmigeigueft
£i<MlV. . . . de S. Mwria
N^dttCbarim ^f^
i
.1
BB FfL AUCit «IQH
!■ ■ I II II I LU
CHAPITRE IL
^f^O^UyERNËMENT TEMPOREL
DU Clergé 2>e FAaucm,
mSm
LE Ckrgé %> toujours été maintenu dacit
Je droit de rififtmr & de recouvrer luî-
meitte les fubûdes qu'il donne à TEcac , ^
4c jugea- de tottces lâs concefladons ^uî s'é-
Icrent itur ciette saaictere. La rëgaccicion jfe
&k par loa A&«nblé«s gte^aies fur chaque
Siliocc&j pas les Ghamores diocéiàines iqr
chaque Bénéfice ou Communauté , 6c le r^
«QuvvraJbefM. {>« ksh bublhis des Receveurs
iiîaçiét^nA ^ d^ua Receveur général. Les
conteflatîons fe portent en première inftan-^
ce devant le» Chamh«e».dîocéraiaes^ &par
wppitï de^ranc l.es Cliambf es Souveraines Écr
«lâiiaf^ique5«
La dôrmere Afleivkhlée générale vient dis
faire uB.ncuv^oaML'dépArcement» pour remé-
-dief à l^négftUoé qui.sJétoit gU^ dans Us
àiBdfifi»pBr'iaviGtffitude destems, •
' Le. Clergé avoîe réglé j ufqu'ici lès répa^
tltions fur te d^surtement de 1616» ôc fut
.celui. derili^i. rc^fiéen 1^4^» Il efl: facile
6t xoneevoic tout» 1?» chfvigemens qui doi-
vent être furvenus dans le tempprel du Clei«
•§é pendHor refpnca depkis d'un /îécle.
-.. Pès i7o^.le.Q9rgi.^i»Iil(.eat|eBfeadse
un nouveau département i mais la guç«(e
ito " E c t î s m*
qui agîtoîc alors^ i*£cac , fie dlffêrer ce cni«
vail ju^u à la paix. La more de Louis XIV;
& d'autres circonflances prolongèrent ce re-
tardement iu(qu*en 172^*
Depuis ce cems chaque Aflemblée du
Clergé s*e{l occupée à lever les obflaclesqul
s'oppofbient à ce grand ouvrage.
L'Aflemblée de 1730. dreua un plan er-
trêmemenc fkge ; elle ne fe guida pas ièu«
lemenc fur la valeur des Bénéfices , mais fur
la qualité & les forces des concribuàbles.Uh
Bénéfice à charge d*ames devoir moins
payer qu'un Bénéfice fimple ; un Bénéfice
confiçlérable dévoie ^re impofé à un taux
beaucoup plus fort , qu'un Bénéfice médio^
cre ; par exemple , au fixieme , tandis que
Fàutre ne payeroit que le dixième de fbn re-
venu.
L'Affemblée de 175^. aura fans doute eiv-
core ajouté , s'il a été poflible , à la fagefie
de ce premier plan.
Le Clergé eil dans^ Tufage de faire des
emprunts pour (ècourir plus promptemenc
rÉtat. Par ce moyen il fait palier fur le
champ fes dons gratuits dans les cof&es du '
Koi. Ses impoiitions annuelles fervent à
payer les intérêts des emprunts * & à fè 1»-
bérçr peu à peu des capitaux. Le don gratuit
de la dernière AHembiée eil de 15 millions.
Le Roi a ftué au denier 15 l'intérêt de Tem-
rrunt $ qui écoit auparavant au denier 2o«
es rentes fur .le Ckrgé font exemptes de
tout impôt.
Outre les dons gratuits, le Clergé paye eQ-
cote u^e pâme des rentes de l'Hôtel-de^Vil-
1
VE Fn A HC B» 1*1
Nous allons parcourir dans les articles fui'
>ratns tout ce oui a rapport à ces diâîfrens ob*
}ets> c'eft'à-dire , tout ce qui compofe le
gpuvernemenc temporel du Clergé, -
AaT« I. Jjfemhléex générales du Clergé
de trance*
L£ Clerj^é s'aflemble de ^ ans en 5 ah^.}
Uondiflînguedeux fortes d'Affemblées
générales » \ts unes grandes , les autres pe-
cîtes. Les premières fboc compofées de deux
Députés du premier Ordre ^ & de deux du fé-
cond , par cnaque Province £cclé(îaftique;oti
lç.s appelle UsAÛemblées du Co»fr4r.Les peti-
tes n ont qu^un Dépuré de chaque Ordre pour
chaque Province > on \ts nomme les Affenh^
blées des comptes. Elles fè tieimeiit a]ternatî->
yemenr. Elles s*ouvrent le 15 Mai. Les gran-
des durent iix mois , ^les petites trois. C*eft
le Roi qui fixe le lieu où elles doivent fè te-
nir 3 Se pour rbrdinaire c*e{l à Paris aux
Grands-Âuguftins. Sa Majeflé écrit une let-
tre aux Agens généraux du Clergé , par la-
quelle il ïts charge d'avertir chaque Arche-
vêque de convoquer Ion aflèmblée provin-
ciale pour le choix des Députés. Les Dépu«
ces 'idoivent être dans les Ordres , & poiféder
un Bénéfice dans la Province qui les députe.
Le rochet 6c le camail noir ibnt rhabic des
2épucés du premier Ordre. Ceux du iècood
ne en habit long de en bonnet carte. Ils
-< j '
zt€ ï « X r * «
font Têptitén ftéÇtnB à leur BéùéBatt&aitié
tems de TAflembUfe 9^ s'ils cnt des^iroeès» -
ik peuineiic ^en faire iùr&oâr 1^ pourfiiîtej»
Les Préfldeas Ibfit toujours iOhDÎÎif )da» ie
premier Ordre. Ils font Cardinaux , Arche-
vêques , ou Eréques > indifS^remment. VAP^*
(emblée iè parcage en difTérens Bureaux pour
le détail des différentes affaires qu'elle "doit
examiner. Voici fa lifle des Députés de la
dernière Ailèmblée^ de la diftrîbutîon de fes
S en eaux*
J>EPVTÉS, tant du premier que dtê
fécond Ordre > quî compdfohnt i AffirU'^
Mé^ GénéndeaU Cierge en if%s*
lui I iiii' .1 I II ■ I II ■ I ^m^mm^âmm^mÊmÊ^
Pkov. !• Ordre. II. Ordre.
XCCLES» Meffeignturt MM» Uê Abbéi
TUurtrf* /ic C. àcU R6chefouc.\(îfc Sarra
^^^ \rEvêque du Puy /de Moirt
xr,,i^„ frArchev.dcNarbonncTde Roqjiefbre
mrbon. -f ^,^^^ ^^ MontpeUicr /de Boifoy
f l'Archcv. d*Embrun | . , |^..,
< TEvêq. de Glandcvc , >5" ^jl^
\traruf.dMarf.eni7ssj^^ ^**
. j
JB/TiI^nin ^ l'Evêq. de Glandcvc .SI" ^eJ^ndJe
'^..rfc fr Archevêque d'Auch \de BcrtWer
-*.'*c» \l*Evêquc d'Oleron J de l'ArbottU
^JÊfks Ti'ArdiercQiie d'AiiosXdt Raft^nac
•^ . V£v.ik$,P«iai,ChJdcÇb%<î*unçii|:
os tnÀ^ciii
u$
1. OIlBl^l.
leurs
MMéies'Abbit
f rArçhcvé»iifèJ[^Alfey \de Bulo^de
l*A¥ehéV. ^c Toui* \ae Mo»itfcd!c*
jde Soultnge
'Afth* de tcAilôùfè
"^^ '^^£vêqà^d^Rhodé7 j'dc LmgUde
\l'Evcque de Quiiupcr
Taukufel |,j
f rArcîievcyic *«?".»>') ae MurtC
^ mV Oaràdal en i rr«. fd'Ofmont
(rEvêqtlrc de laitgtci \deMontîouvciH
l'EVéquè d'Aûtun /d« U Créik
l'Evcque de Qtenoble\ic Gouvcmel
Stns
Zyoti
VUnnt
Rougm
^l*Eviqùè dé Diê""'*''/dé Sôïtc»
f rEveque de Baveux \de S.
•î rEvèque d'fevreux J^^ B(
_. Au! tiré
JUÎ7M
paris
B^àsê.
tf«
'Evè^tte de Senlii
Evoque de MetcfX
Etê^uètleBlrûlt
{TEvèque d'Amîett'i
{TEvèque de SMiitcf
l'Evèque de SarUt
{TEvèque de Ries
FËvêouc d'Afiil
h!
{Trudaine
de Modèae
Apchon,nogi«
* <fe0îyoil
}deMott^Q«ou
Ûudon ^
}deGadagèe
délaCaooigui^
'^ Kit
a»4 E € i i s M
SBSSS I ... Il'' .. Ml
'- Dtfrièutîen dcr Bureaux de la même
AJfemblée
» • ■■■ ■ ' ■ Il . ^
PRBSIDENS DE L^ASSEMBLËK.
M E s s E I G N E U R s.
le C de la Rochefoucauh iVEvêque de Langres
TArchev. et Natbonne lL*Evèque de MontpelËe^
PAchev. d'Emj^rwm IrEvêque de Grenoble
TAf ch. d'Auch ^l^Ëvéqu^ de Bayeux
Promoteurs > illAf.
fÀbbé de Caftriei TAbbé de Raft^nae
Secrétaîrts , MM, ■
l'Abbé de Conolifl l*Abbé d'Ofaioat
Anciens Agtns » MM»
/ l'Abbé de Corîolit l'Abbé des Cafiriet
Nouveau» Jgensy MM»
l'Abbé de Crîllon. l'Abbé de Jnmilhac
Le Premier Préfident de l'AJfemhlée Cr les Agens
Généraux y tant anciens que nousteaux ^ fom di
twxts les Commijpons*^
BVRIJU ;four les eompiei des ancienne t
Décimes , & des anciennes Rentes depnts
:. i6^6é.jufqHen ijcj.
Mefeîgnturs MM. hi Abhù
l'Archevêque de Narbonne <^e Bcifay
'M&v^ue dt Laaçrei de SouUngc
ï»
v
>
3B
Pfflque âe Meaux
l'Evoque de Die
i'Kvèque de Saintec
l'Ev^ue de Blois
de Safrra
d'Apchon
de LangUde
de Modène
**f
Pour Ut nouvelle/
Mfffeîgneurs
TArchçv. d'Embrun
l'Evè^ue d'Amiens
l'EvÂque deQuimper
TEvèque de Sarlac
TEvêque de La va ur
l'Evoque de Glandeve
Rentes de 171^ , ^735»
& I747.
MM. Us Abhés
Démons
de Gouvernée •
de.Raftignsç
de Montefquiou
de Montjouvenr
de Cbâceauneuf^'
Pour tes nouvelles Rentes créées en ly^^
& 1748*
Meffkîgneun
l'Archevêque d'Auclr
l'Ëvêqire de Bayeuic
TEvèque d'Oleron
riEv. de S. Paul )• Chiteaux
TEvèque de Rhodét
l'Ev^uedeRiex
MM. les Ahhés
de Berthier
d'OiîBoiid
de Belboeuf
de la Canorgue
de Mûrit
de Lafbouii
i
Pour te nouveau Département général, <SK'
la vérification des dettes des Dïocèfes.
Mefffignfurs
PArcbevêque d'Alby.
rÊvèquede GrenobLe
ravèque de Meaux
TEvè^e de Quimper
fEvèque de Glandeve
l'Hvèqus d'Evreux
ITEvêque de SeûlU
MM- les Abbés
de la Croix
dQ S* Aulaire
de BeauteviUc
de Berthier
de Montjoye-
de Brèves
Tcudaine
ztâ
M C L i s i
Tour U Tcmford*
Mejjngneurs
l'Archevêque de Tourt
l'Svique de Grenoble
l'Evèque de Biyeux.
TEvêqiie de Lavjwr
l'Evêque de Riez
l'Evêque de Seolîs
MM* Us Mhàt
de Beaumelle
de Buloode
Tnidaine
de Roquefoct
de Chalabre
dé Montederc
Pour k Don gratuite
KfeJJngneurs
l'Archevêque d^ Touloufe
)'Bvê(|ue de Langret
l'Evêque de Sarlat
l'Eviqae de Rhodét
l'Eveque d'Apt
TEvêque de Senlia
MM. Us Ablis^
de Montjoye
de Qwrf lard
et Beaumelle
de Gouvenrec
de Morat
de MoBteclerc
*
«I
Tour la Jurifdiâttosi*
Mtjeîgneufs
l'Archevêque d^Arlea
l'Archevêque de Sens
l'Evêque de Montpellier
l'Evèqae d'Amîent
l'Evêque da Puy
l'Evêque de Nev«rf
l'Evêque d'Autun
i'Evê^ae ^Erttvt
MM. Us Abli^
Démons
de la Croix
Dudon
de Langlade
die Gadague
de Raftigfitc
de Beameville
de MoiKcli|«so#
Pour tés lettons, leur iêvije & hur
dtfttibutkn.
MtgHéntws MU* lis Méè
llEvêque du |>uy , <îe Brèves
rËvèque d*Apt ' de Ëoifa'7
Tout là vtfiti & FitsmÉâii Arthivesi
Mtffeiputtn MM. lis Abbéà
rEvèqtie dé Mofit^dlkr ^*OfAotft
l'Ëvè^ut de D70 DuHon
Pvwr h Rivifion dtè VHcès - VtrhM.
• MèJltiètmtri MU. hs Ahhés
TET^ae èe Nerdrs é/c Mofitjmiycflt
r£?è)ue d'Aututi de Soulang e ' :'•
Pour Finfiruâlion des Domefiiques^
Meffwsmmrt ; MM\ laMpér '^
l^téqùé dé Bloîi - «Te 1« Canorgue
TEvêque dt Senlit de Larbouft. >
y ■ ' ^ g
Ar t* II. Lee Agens gékiraux^ C'/ff^^
^ France» -
^
- ■ *
T Es affaires du CJei^éfont adminifïrée»
JLi par dttix Agetts gen^ràui , ^! Witiuc-
cSé âtix iyhdîcs ^Jrtéiraux du Cfer|f-i léç^-^,
Wis eb i iiSHi^Abiû]ss put T Aflbnbh*è ^iiie.-
H
iz8 E c i t 8 t
lûn en i<7P. Leur fonélîon dure cmq &n^#
c*e(l-à-dire > d*une Ademblée générale ordî^
naire à Tautre. Leurs places donnent le cicre
de Confèillers d*£cat , 6c font Toujours rem*
plies par des Abbés de dillinâion.
Les lé Provinces EccléfîaiUques nomment
les^Agens généraux de cinq ans en cinq,
ans , cour à cour, ôc de deux à, deux , en cet
ordre. Nous meccrons les derniers Agens'
généraux nommés par chaque province-
Anu* Provinces Agent Généraux ^ MMm.
{Bourges de Valrat, £9. de Macon-
VlENNE de Maugiron » C. de IfQiu
. i Lyon de BiiiTae , En. de Conipm^
'7îo^BoRDlAUX de ChabaRnes>.£9. d'Jgen,
{Rouen de Lanfac , Comte de Lyûrù
TouiOUSS Pou^uct , Arekev. ^ErArutu -
{Tour s. de RafHgnac, Ah 4e Barbeaux^
MX . de la Baftie ^ nommé d VEw^
% de Lavaur-t mort en ijs-
{Sens ' de Breteuil i Ab, de là Charité^-
ÂUCU de Nicolay > £v. de Verdun.
/Paris de Coriolis, Ah. de S. Gilles^
Agem Généraux âûuélst MM^
^^ V fjgliBRVN de CfîUc'ii, Ab^dêUdiiài^
*^^^\Aj^l%s . dejumilbac. f
Agfiis Génhêux dejîgnés , MM* .
^ rUBlMS de Broglie , Ai. de U C^d/«d!r
"•^ (^NAMOKNi de Juigoé dcNcufcbcifcj,.
Receveur général,
C'^toît autrcfofs une place érigée en chai>*
ge , aujourd'hui c'eft unt coramiflîon que ie
Clergé confie à qui il Juge à propos*
M* Bollîoud de S, Junen»
Garde des^ Archive/*
Il eft le Dépofîcaire de cous les titres du
Clcrgé.C'eft aux Grands-Augdlins que font
les Archives. M« de Beauvais,
Avocats du Clergé»
Le Clergé a trois Avocats au Parlement >
êç un Avocat aux Confeîls > pour Tes affaires
courantes. Le Confeil du Clergé iè tient tous
les quinze jours chez le plus ancien d'entr'eux.
Avocats au Parlement , MM.
Le Mêrre. Simon de Moikc.
TerrafTon. De Jouy » enfurv»
Avoeats aiux Confeils , MM.
Bronod* Brunet,en furvivartci.
mf# -- . R9 L î s M
Art. III. Chambrer Souverain^
Ectléfi^tfues , & Bureaux Diocéfaint^
' ;- ' ' "■ ■ . ,.■>
L'Es Chambres Sottvtraities EcdéHâfH-^
ques furent établies parrAflèmbléede
Mdun en 1 580. Elles Jbnc au nombre de hui^;.
Pkrîi , Lyon, Rouen , Tours, Bourges j Toà-
loufè , Boideaux , Aix. Elles partagent entre
elles cous les Dtocèfès de Fraficei cllei fbnc
compoféesde ÇonfeiUers-commiiTaires , dé'^
pûtes par chacun des Dfocèfès de leur reflbrt.
Pour Tordliiâite ettes ont tuifti qttel<]U«»
Ck)niëilkrs du Pariemetic de leur pi^vince»
Elks jugetit rôuteraiilemeât de louS lèè di6^
fétéùds qui tdtvttîriienc ks dé^lme^ fk filb-
vencîons du Clergd # & exercent leurs fonc-*
tions gratulceitiènc.
Outtt les huit Cfaaiûbfes Souverahies Ec^
cléfiaâlques , donc nous venons de parler, U
y a encore .dans chaque Diocèfe un Bureatr
Ecclériaftîque polit là tépSttilÏQti 'dès déci*
mcsi Ces Bureaux, (bâl ordinairement corn»-
pofes de T Archevêque^ ou Evéque du L'eUx
d'un Député du Chapitre de la Cathédrale»
d*un ou de deux pour Its autres Chapitres ,.
d'autant pour les Mguliers de pour les Curés,
& quelquefois poitf les Abbés Se Prieurs-
commendacairesc Les éledklons d^ ces Dé^ '
pûtes varient félon les Dîoccfes. Cette AP-
lêmblée juge les différeAds qui s'élèvent au^
fujet des impoiît^ons du Clergé. Quand IsL
ibmme , dont il s'agit 3 excède lo liv. il y a
appel aux Chaoxbres Souveraines £ccléfiam-r
guesr
Vt : Fit A ir CSi
***.
LES HUIT CHAMBRES
S00V£&AIilS« EcClÉStASTtQVSf»
■••••^
I. CèBe de Pétrit^
S« Jatîfiliâtoii compread les Provincet EccléiMÛi*
ques de Paris , de Sens & de Reims ; c'eft-à'dlre^
rjÛe de France 9 la Champagne » la^ Picardie»
& une partie de la Bourgogne ; ce qui compolb-
les dix-huit Dîocèfes » rangés ci-deftotts felûn».
Tordre d'ancienneté de leurs Députés*
Troît Conftill&s du Parlement ^ MIS*
éc Sallaber]r> d'Herîcottrt » ft TaAert^
Confiilkrt ééputù pat Us Dioc^ht, MM^
Biois < Bellot de Firanciére , Dcyeiu
Orisak» Cotbert, Dtyend'Méàtu^
Amiens Pruiroft, ..»••«'
Sens Huerne, Ckaneint ie Sent»
*rROYES Peret, ChàMine âtS, Îim9rêm
BouioGHE Millet , Princîfoi du ColUgtde fnj&ê-
L A o t4 le Comte , ?rinciptLl dtL CqïL de LaorUr
Paris de Cerbero», Chan. it M D. de Ptfrij^
Ax)XERRE 'de Maulnory» Chànûine d'Auxtrre*
Beauvais Thomas y Clan, de U Su. Chapelle.
SflMllS èaKttnei^ Abbé de SeptfontaiiteSm.
Mevers de PoBrqiteuv»^
Ch A ALOils Boret , Frofi de ThéeU d Nktarre^
Abim ft de LattaîgQinty Chonrinê dt Rewa^
SoissoNS* SiMnf9ii« ;
Durand*
Morin de Teincotw
NOYON
Mfaux
Chartres •••••*•
Fromoteur général Vaoieri ÇhoBoiae deVinctnntsi
fSreffier du Franc*
II. chambre Souveraine EccL de Lyow»
Bile t dant Ton Reflôrc let Provîncei Eccléiî«fU«
Î|ues de Lyon , Vienne & Emhnio \ c'eft-à-dire»
e Lyonnais & les contrées adjacentes, la Haute'- '
Bourgogne , le Dauphiné : en tout i% Diocèfèf»
LYONt Autun^ LMigres^ Mâcon, Châlotir*
Dijon y SAJBt' Claude,
VIENNE y Gre'nohlty Vinen^ Valence ^Dye 9
EMBKUN^ DigM GraJJè , Vcnce , GUnitn^
Scnis.
S. E« le Cardinjil de Tencin, Arch. deLyca»
Cônfeillers Commifféfti ^ MM»
de Bouille, Dcyeude l*EgHfi, Cmtt de Lyon*
Bernard de Kfontraori)lon • Çomtt de Lyon.
la Croix, Oheaiuierde S*Jufi, Vicaire GénéraU
de Variilàn , Qkamar'ier de S, PauL
Thevenet, Sacrfftain de S. Nimier»
Boëflè j Chatioine de S» Juft..
de la Forêt y Vicaire généraL
Pcsfranf ois , Cufi9de , Curé di Same^roî»^
de MongiiTond » Pwevât d'Aifnay,
De ville , Sacrifiam de S, Etienne» .
Poiliônneaux , Chanoine de S. Nîiîe^»
deFleurieu , Pr(fidinthon. à la Coût des Mênaoiesi,
Cholier , Préfideat d la Cow des Monnoies.
du Gas 9 Préfideat d la Cour des Monnaies.
BoUioud de Chanxieu » Cou/, d la Cour dis Mottiw
fKOVLQJtVK Tolauxan , Avocat généraU
!^
* .■•
= *4 A
9B F R A U C M. I.3J'
llh Chambre Souveraine EccL deRoueHm
Son ctépartement He borile au& iepc Oiocèfei dc
la province de Normandie.
Trois ConfiilUrs au Parlement , Af Af«
Àc Germond > de Canapeville 9 & de SuHandc*'
ConfiilUrs députés dfs Diocèfis , MM*
Rouen le Chevalier, Conf. CL aux EngM P4
Baveux de Canchy , Conf. Cl* d la G. Chambm
AVR ANCHES Derconrt, Conf, C/. aux Enquêtes^
EVREUX " de Prefne, Conf Cf. aux Enquêtesé
S s' E s de Maifonf , Conf CU aux Enquêtes.
LlsikUX d'Ofaiont.
CoUTANCE de Pierreville , Conf CL dUG, Ck4
IV. Chambre Souveraine EccL de Tourri
Son reflfort eft de la même étendue que la Province
Ecclénafiique deTourt. Il comprend la Touraine»
l'Anfou , le Maine , la Haute & Bafle Bretagne:
doute Diocèfea \ le nom des Députée noiM
manque : voici feulement les Diocèfes qui lea
députent»
TOURS, Angers , le Mans , Kewxes , Dol , Nantes^
Quimper , Vanna ^t S. Faut de Léon, Treguier^
S» BrieuXf 5. Malo..
■■ ■■ I I ■ ^
/
V* Chambre Souveraine EccL de Bordeaux^
Sa Jurirdiûion comprend la Guyenne» la Gafcognei
li Saiacooge , le Poitou , le Perigoid » &c»
■
Vl.0èafnbte Smvèrmne Eict.de Bi>urgtïk
Slle a dans fon idîâriâ la Province Eccléfitftiqirc
de Bourges Sç celle d'Alby; c*eft-à*dîrc« le
Berry , l'Auvergne , le Limoufin , le Velay ,
le Rouergue , le Quetcy & partie du Languedoc |
*ètiibat it DiocèTei,
BOURGES y Clermont > lîihoges, le Fvy, tulltf
* ALBYi Khodés , CtjZrn , Cahors , r«2ire^ ^
« •
S* £• le Cardinal de la Rôcrefoucault*
ConfiilUrs Comtriîffaîrts , Ji^lf.
le Large , Chanoint de la Cathédrale,
IrfoB'Jiay , Prieur de S» Vtfitt,
Agard de Tunreaux , Doyen de -la Cathédrale*
Jdurdaîfi de Br avignôYi , Cha)i* de h S« ChapAlkm
Champion > Curé du Fettrchault,
de Barathon » Chanoine de la Cathédrale^
Àgard de Motpgues , Chanoine de la CoMhiàraUi
Gaultier , Doytn de Levroui:*
Trois ConfàlUrs au Prtfidial» MM. ,
Coalom , Cierc , Efterlin , Archambaux*
ije$ Gens du Rdi eu Préjidial , font d ce Trilmkël
les fondions d^ Avocats & de Procureurs généréàue.
■ . ■ «
VU* Ckamhrt Souveraine EccUfiapique
de louloufe» <
Soa «st<iitveii4Snrtie 4ef Proviac«t Ec^éfiafliiiMFi
de Narbonnc dt de T^ulovie^ ce qoicompofe
|t Dîocèfe»!
'x
Coiifeitîers y Miff,
àt Ptlarîn , C»nJeiUtr Ùlerc au Purlement»
Ottftaing, Oonfeultr Clerc au ParUmenu
Davifard , Con[tiUer Cterc , Àhh'é éCArâiirél.
de Çatetlte , Ù.t^hanm dt là Çàthidralt»
^ VIII. thamhre Scruveiràfn^ BccL d*Akc.
Elh a^am foiiiléptrteinem kt Métro|>bltt d'Adcii
. d'An & kof s ftriff a^tn , c'^-à-difc , toute U
^rovewce , aVet U Didcère de Gsç en ï>auphiiié |
«n tont ^ Diocèfe&
il/lt£S, MUrfiîfh, %. ChâtettiOf, TettfM»
la Lifie dei Cottfcilfaers dépotés ne noue a pomt
été envoyée»
IV. Les Œconomats & te Droit de Régates
LEs (Economats fonc des Bareaux éca«*
blls pour ta i^îe des Béaé6ces pendant
la vacance. Ils doivent leur origine à Ift
couctsme où Ton ^tort dans les Cathédrales
de commettre des Ecdélîaftiques pour per-
fïcvok toiu k< revciMsde r£gtifa , oioc obh*
%l6 Eglise
lui de FEvéque oue celui du Chapitre. Vad^
minidration des cvéchés vacans appartenoit
à TEvéque le plus voifin ', ce oui fe prati^
Sue encore aujourd'hui entre 1 Archevêque
e Lyon 5c TEvéque d' Autun. Cet ufkge eft .
crès-ancien. On en trouve des exemples dans
FËglife Grecque. S.^ Athanafe dit de lui-r«
même qu'on lui avoit donné en œconomar
une Egliiè outre celle d'Alexandrie dont il
^toît Èvêque. Le Regiftre de Grégoire T. -
cft rempli de ces fortes d*oeconomats ou com-
miffions., donnés pendant rabfence ou la-
maladie de TEvéque, ou la vacance du Siège.
En France , c'eft le Roi oui fait admînîftrer
Us ipconomats en vertu du droit de Régale»
LJi Régale efl un Droit Royal reconnu par
pluuturs Papes , Ôc approuvé par diveifcs
AfTombiées du Clergé de France « notam-
ment par celle de 1682.
Cè^ Droit donne au Souverain, i®. la
jouîflance du revenu.de tous les Archevê-
chés 6c Evéchés pendant la vacance du Sié-
fe ; z'', la collation de cous les Bénéfices
mples , dont le patronage appartient au
Siège vacant , fans être expofé aux dévoJuts ,
aux préventions » ai afiujetti au droit des
Gradués. ^ ^
Nos Rais ont fait divers ufkges des re^
venus que ce Droit rapporte à la Couron-
ne. Ils les firent porter d'abord dans le Tré*
fbr Royal. Dans la fuite Charles V. en don-
na une partie à la Sainte Chapelle de Paris*
Charles VII. lui en accorda les profits pour
crois ans ; 6c les Rois fui vans pendant tout
Imc rcgnc • iujfqu'à Cksrles IX» fiâ le& lui.
I> B F R A K € Jff« %yf
clonna à perpétuité. Louis XIII. les fît paP-
fer en 1641. aux nouveaux Evéquesdes Siè-
ges vacans ; 6c pour dédommagement il unit
à la Sainte Chapelle la Manfè Abbatiale de
TAkbaye de S. Nicaiiè de Reims.
Louis XIV. aprèslati^ocaciondcrEdic
de Nantes , retint le tiers du revenu de la
Régale » pour écre employé à des penfions en
.faveur des nouveaux Convertis.
, Il y a auflî des (Economats pour la régîç
des biens des Relîgiooaires fugitifs , de pour
l'adminiftration du temporel des Abbayes
dont le Roi juge à propos d'aflèâer les re-
venus à des établi (Temens , à des fondations»
êc à d'autres ufapes utiles à la Religion : o|i
bien aux réparations de TAbbaye vacante.
DireÛewr général des œconomats o*^ de I4
régi^ des biens dei Religionair es fugitifs.
M. le Comte de Mu y , Conlèiller d*£tac
ordinaire , Commandant en Provence,
Oeconomes généraux du Clergé.
MM. Meny>, de Marchai de Sainicey,
9
CHAPITRE III.
»
^ABBAYES COMMENDATAIRES.
LEs Abbés Commendacaîres ont fuccédé
pour le temporel aux droite de$ Abbés
Hégulkrs» dont nous parlerons è T^tidc «^
Tl3<8 E C L î s 3
ClcFgé- Rtoilkr de France. AutrefbTs !et
Moines poifèdoîem féjLils prefque tous lies rc-
yehus eccléâaftiques. Les Commendes ont
^- éeftbiies pour leur fîiire partager leurs
ricb.efTQS avec le. Clergé S^cuîïer. L'ioii^inc
des Commeftdiçs eft très-ancienRC. On-peyc
en dîftîftguerdè deux fortes : dfes Commei^
écs^ ktiqMûs^x & dîc^Commeade^eccléfiaftf-
qi^es. Les Commendes laïq.ue9 commence-
rait en France fous Chyles MaTtd.Ce.PHo-
"ce dîftofo deplûficurs Abbayes en feveor
de ies- O'ffiders & de fes eourpfans. Do-Èl
vinrent 1^ noms ^AëhatçsfniltHs, ou Abhi
cûmitts. En- yaÎA Ita- Gbncjies rëelamerenc
avec force contre œt abus, l*li{kge des-Com:-
• tnendes laïques^ ne ftic aboiî que fous le ré-
gne: d'Hugtiçs Caj?er. 11 y ayok dcsr Com-
menides ecçHfî^mque^ des le fîxieme («Scie,
-maris elles^ ëtoient eç petit nombre^ Biles
ne font devenues- communes que da-ns- ït
quacoT^&m^ HiécJç. D^abord le Commenda-
tairen'^voic, cas. la jouiflance , maî^ feule-
ment radminiftratTon de^revenus de T'Ab-
.feaye. Cette adminiftration ëtoît même lî-
ailEéej^ ne.dufâk-pimr rojByjRaire.queJx
mois.Auiourd'hui les Abbés Commenda-
taires» j.Quârent.de£ifrttiti <le kmra.H.àiéfices,
& en jouiflent toute leur vie. lLts Commen-
,dfai',dpi,Priçar^ on^ l^.inçmftbrigîçet&l^
mêmes droits que celles àts Abbayes. L on
tfefl^gnc encoœ des Commendes lîfaret ^
des Commendes décrétées. Les premières
*fônc cdltes aine<}uellQfiri kP Pa|» na appdfé
auotfne'veâfiâionj: àlorsî.l& Bdnéiîce i^euc
jifaiièf Jàr» iin-auMMiav ^taâm^' tki£^ fiuvs^uiÎB
9 £ F n A If C S0 1}9
tîouvelle difpenfè. Les fécondes font celiet
auxquelles le Saint Pcre a appofé des ref^
triétions : alors le Bénéfice recourne en
règle après^ la démîflion ou le décès du Tî-
cuiaîre^ Le.s Abbés Commendacakes jopiit
lent des mêmes honneurs que ïts Abbés t}"
culaires, excepté qu'ils ne portent p^ Ul
croix pe^oraîe. Ils knt confîd^és dan«
PÈglife comme d^ vrais Prélats, Ils tien-
nent le fécond rang dans le- Clergé , de fbi^
îniShédîatement aj^ès les Evéques, Us onc
i^ançe dans les Conciles. Suivapt la dif^
pofklon du Concile de Trente « les Abbés
Commendataîres font tenus de fè faire pro-
mouvoir à rOidre de Pc^cûfe dans, l'an, do
leurs ipiAvîfiqns^, faute 4^ qiiçi ^u bout de
deux ans leurs Bénéfices fbnt détlarés im-
pétrables ; mais ils ob,tiennQnt ordii)aire-
ment à^t la Cour de RjDme des difpenfes
# âe nop promovcndo. pApb^ Commencl^caîr
re n'a,K)i(ic de jurifdidtiqn fiir fès Relinewç:
elle ef| exercée en fâ plaçe^ par le, itriei^
clauffa-al ,qui efl comme, fbj^ lieutenant, poiv
la.dif(;iplîne inférieure 4u MonafUre. tfifi
Abbés doivent laiflec a^x Religieux le| tie»
du revenu de leur Abbaye exempt de toute
charge. Les biens fe partagent en ^ lots •
le premier, pour f Abbjéi le fécond ,pouf
les Kçl^gieux » le troifiemie , ppiu; les r^ara*
tions,
Voicî an <tat dç toup les. Al^hfis Com-
mendataîres du Koy^uine» Confine lei^r
nom e(| p^us connu ^ <}V*ii ixi%éf^(Sk d^v^fv
l^ajÇ q*ie ceiyiî.dçf Aèpaye^j .noji».^Y9^
mieux aimé ranger par ordre alphaoétique lef
•
\^ E C L I s s
fioins des Titulaires que ceux dts Bértéûccs*
. La 1% colomne contient Tannée de leur nçH
minât ion : la i% le nom des Abbds : la 3 c. le j
Abbayes > Icjur Ordre , le Diocèfe où elle<
Ibnt Htuées : la 4'« leur revenu.
A. Hgnifie TOrdre de S. Auguftîn : B. celin
de S. Benoît : C, celui de Citcaux : P. celui
gie Prémontr^ : S. les Abbayes Sécularifées*
. Dans la z^ colomne £. (ignifîe Evcque de
fel Diodèfè : A. Archevêque : A. £. ancien
-Evéque : Cd. Cardinal : Ct. Comte.
N^ Que /< même nom répété pluJUunfois d^ne
fouwcnt é&fértns Titulaires,
ABBÉS COMMENDATAIRES.
173S
175-»
173Î
Î745
t7S4
J717
»754
175<î
;ï7»7
M7S*
J754
1742
J7»7
17*8
'l74«
1753
Îr74«
l*Ev. d'Acqi
.\dain
l'Ev. d'Agdc
i'Apult
d^Aigremont
l'Arch. d'Aix
174^ i'Ev. d'AUif
<• > Il •
d'Albereottt
r£v.4'Aleth
Allaire
i*Eyd*Anàths
AntfTon
rAnquevillc
(l'Ajitrag^ucf
d'Affcnceuil
d'Argentré
I
Il Catgnotte, Àcqs B
ie« Rochec, Aux, C
Pcflan , Auch I
Sonncvily Rhodes C
Franqttcvaux, N'f C
S. Pierre, Sens h
Viontmor«l , Avr, A
Valroagne, Agdt C
S. André 9 Sén
Locdicju» Rodés
S. MMwïn,. Agen
Huiron, Chdlens
Valloircf > Amiens
Iviy , Evreux
Pcntainejean^ Sens C
i'Aomonc, Blois B
NAajrmac» Limoge B
Olivet, Bourges C
C
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2700
4500
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J7JJ TAft
V E F n A N C E.
i7n»rArch. d'ArlesiBofincval, Chart. B
17x6
1709
1754
1726
>743
174s
d'Artagiiietce
(t'AubuiTon
d'Averncs
Aunillon
Laon , Bayonne, P
rilleChaavet^Lwf.B
Lorrotix , A^ers C
GuéderAnnay B
VAdvIfard Ardorel, Cafira. c\
l'E. d*Avrancli- Lieu dieu > Amiens* C
l'Ev. d'Autun
d'Aydic
171 B [jacqteroc
X731 Bacqteroc
173s Baillard
174s BaîUeul
J742 Baille
1752 de Barrai
2705 de Barcos
1745 Barrail
i73o|la Baftie
I7J3 Badide
1 74a la BatiiTe
1748 Baudron
1722 le Bauldry
2740 Sv« de Bazas
I7>8 Ëv. de Bayeux
2749 Beaulieu
2748 de Beaune .
2739 Beaudouin
2739 Beaupuid
173' Beaupied
2733 Bcauviliiers
2 754 Bellegarde
2746 Ev« de Belley
2724 Belleval
275J Bellon
1745 Belzunce
1756 Berni«
J7J4 Ëv. de Betléero
Monftier, Ckdions. C
Savigny, Avran, C
riflçdeMedocBor.A
Vladion, Saîntts, B
la BufTîere, Aut* C
Bazeiles, Bourg, C
^Etoile , Blois. P
Aurillac ,5. FUur* S
S^* JacqnesBf^ierj* A
Néefle , Troytt, B
Jofaphat , Char» B
Qiiincy , Laagres C
le Bouchet* CUrm, B
Ciialivpi , Bourg» C
S,FulcieOyAmieru B
Aubcpicrre , Lim, C
Bonnecombc, Rod. C
Val benoît , Lyon C
Andres, TouU B
Mauzac, Cierm» B
Pré-Benoit , Lim. C
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la Couronne, Ang. A
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S. Pierre, Auxerre A
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Froidmont , Becruv, C
Saivanes, Vahres C
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Souilhac, Cahors B
S. Nicolat, Ang* B
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Oimont , Aiich C
Preuilly, Tours B
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Cerîry, Bnyeux B
Corbie, Ainiens h
N.D. d'Eu, Roaen A
S. Manfuy , Toul B
Vallemont, Rouen B
Tiron , Chartres B
ValcroïfTant , Dfe C
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h Couture, le Mans h
Ribemont , Laon B
S. Qsmc[, Beauv. B
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de Meyere
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Montbeillard
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Montlezun
Mondciun
MontmilUn
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Moatvalon
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Belleyaix, Be\anç» C
S. Gilbert, C/erm. P
S. André , Avignon B
la Croix, Evreux B
Beauliea , le Mans A
Lareau , Pouiers A
S, Faron, Meaux B
Auberive, Lfl/i^êi C
S.Georges, leMans A
Tironneau, le Mans C
Ste. Colombe, S^enj B
Bonrepos , Quimp* B
S. Jacques, SfHJ A
S. Aphrodife , Bf^. B
Juroiegés , Rouen B
Bonlieu , Eordx, C
Bonnéfont,Comw2. C
Herraieref, Paris P
Scenieie«,Trqyfj C
Châteaulaudon SensK
Laflee , Poitiers B
Andres, Boulog. B
Calers , Rieux C
S.André, Clerm. V
ChanreQ\erle,Troy.A
S. Marcialj Limog. S
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le Mas DaïW jRîeux B
S. Sa vin , Tar^ei B
Bclleperche, Mont, C
N* D. Gourdon,C<iX
S* Lucien, Beaup. B
S. Rambert, Lyon B
Aniane, Mont,
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Il'Oroy., Bourges C
Lamercidieu , Poit. C
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Leur, Rieux B
Talmond , Luçon B
Bofchaud , Perig, C
Lanvaux , pannes C
S. Marit n, Anxerre P
Beaulieu , S, MttU A
Nogenc , Laon ■ B
Bernay, Ufieux B
S.Jean en V.Charr. A
la Boiflîerre , Ang. C
S. Guillin , Loiev* B
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S. Cbaffie, le Puy B
PoresMontier, Am,h
Braîfne, Sot/oM P
Marfrliac , Cahors B
S. Saa^ur, Contan.B
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S Lingualre, Saint. B
Niauîl, la RiB>eh» A
S. F^ierre, C/ji/ow B
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Beaulieu , Verdun B 1 4000
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1743 E.deS.P.jXh.
1740 S. Pierre
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S. Taurin , Evreux B
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S. Georges, Angers A
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Moiremont, Chdl. B
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Landeve, Reims A
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S« Denys, Rfimi A
S. André, Fienne B
S. Cybar, Angoul.B
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S* Pierre , Séès B
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S. Mahé, ^.P. de l. B
S.BadcArimi B
S. Maixan , PozV. B
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Coulomb, Chartres £
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S. Amand, Angoid* S
S* Riquier, Amiens B
Noyers , Tourj B
Ferrieres , Poitiers B
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Manlieu , Clermont B
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Charroux , Poitiers B
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de Viennois
de Vigneau
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du Vigier
ViUari
Villebrettil
VtUebreuil
VUlcfroy.
Viileneure
VUleveri
ViUevietle
deVqifeapa.
Urvoy
S. Pierre, C^loii B
FonteneUes,Lufon A
S. Sauveur, Chai* B
Leoncelle,Fa/eAre C
S. Benoit, Orléans B
Sauve, Aliis B
KeiTons, Aouen V
Aubignac, Bourges C
Chambons, Viviers C
Kemperlay,Qttz/»p. B
PreuiUy , Sens C
Saramon , Auch B
Acey, Befançon C
Naufle, CHdrtres h
S. Satur, Bourges A
S. Calais, le MunsU
B« Foncaine,fteiiRJ C
Tarpenay , Tours B
Ivernaux, Paris B
Tafque , Tarbes B
Baftac, Saintes B
Bonlieu , Limoges C
Gondom, Agea C
S. Marcel, Cahots C
Balerne, Befanç, C
la Celle , Troyes B
Blaaimont , Bn^as'h
S. Gildas, Vannes B
S. Pierre , Beiiers B
Valence , Poitiers C
le Jar, Sens A
Menât, ClvmQiu B
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C. d'York
S. Vincent, Bf/tfnf.R
S«Bai'thcleniy,Arjy.A
S. André, Perpig. B
S. Amand , Tourn* C
Anchin , Ams £
i735'leCe«i£ialaski<Fontenaî, ^urim C
25/
6c 00
70CO
800
5C00O
50000
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Abbayes vacantes ou en économats*
Crtfpin , Camhray B
PIcinefelve , Bordeaux P
S. Eloy de Noyoh , en économat B
S. Arnoitl de Mets» en économat B
S. Jean de Laon , uni à V Ecole Milîr» B
Falaife, Sées P
S. Quentin en Liflc, Noyon B
i5coa
a 000
14000
20000
IIOOO
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2JO0O
■i
CHAPITRE IV.
CHAPITRES NOBLES.
CE (ont ks Chapitres où Ton ne peut
être admis fans être d'une ancienne
Noblelïe , & fans fournir des preuves teiti-
monîales , ou par écrit , plus ou moins ri-
goureufes , félon les coniticutions de ks ufa*
ges de chaque Corps,
258 Eglise
fil ^ . ' ' - '- -»
Chapitre de Stuasbou&g.
Il e(l comporé de 24. Chanoines qui font
preuve de 16. quartiers de Nobleflè. Us ionc
parcages en Capitulaires Se en Domiciliai-
res. Les premiers compolènt i>ropremenc le
Chapitre i ce font eux qui élilenc TEvéque.
Us doivent être dans les Ordres facrds.Leur
habit de chceur eft de velours rouge doubla
d*hermine , avec des boutonnières d*or.Pour
gagner leur compétence , ils font obligés de
réftder trois mois de Tannée dans le Dio-
cèfè , & d'aflfifter fbîxante fois à TEglife. Les
Domiciliaires fuccedenc aux Capitulaires par
rang d'ancienneté. Ils jouiffcnt en atten-
dant du quart de la compétence. Ce Chapi-
tre n'admettoit autrefois que la Nobleife
Allemande , les Princes & les Comtes de
TEmpire ; depuis la réunion de TAlface à
la France > le tiers des Canonîcats eit affec-
té aux François , & il eft toujours rempli par
des fujets tirés des familles les plus diflin-
guées du Royaume. Les Luthériens ont qua-
tre prébendes dans cette Eglife , mais ils tCy
parpifTent que pour prendre polTenfion de leurs
canonicats. La première dignité du Chapitre
cft celle de grand Prévôt. Le Concordat Ger-
manique paifé en 1447. encre le Pape Nico-
las y. êc 1 Empereur Frédéric IIL mit cette
dignité à la nomination du S. Siège*
«ÎT»^^
DE F Ji A S C 10 %^f
Ckanoinei CafituUiret , MM,
Grand Prévôt» Armand-Jules Ptince de Kohaa»
Archevêque Vue de Reims,
La dignité de grand Doyen efl vacante»
Grand Custos Jean-Mmrice-Guftave Comte
de Manderfcheid BUnckenhcim & Cccolftein »
Archevêque de Prague en Autriche.
Vuuïçmt-^Umcà -Contftde Salm & Aeiffetfcbeid#
Evtgue de Tournai,
Fredcnc-Erneftc Comte de Salm 8c Reifferfcheid,
Grand Camerier M^tximiiiea Comte de Ko'nig-
fege Se Kofenfels»
ofepn
Joreph Comte de Manderfcheid Blanckenheim dC
Gerolftein.
Franc. Camille de Lorraine, Prince de Lambefc.
Grand Écolatrb Jofeph - Charles Tiucbreft» '
Comte deZeel, Baron de Waldbourg.
Jofeph Prince de Hohenlohe Pfedell>ach, Comte
de Waldenbourg.
Louis René Edouard , Prince de Rohan.
François Chriftophe-Antoine Comte de Hohen-
xoUeren Sigmaringen.
Chanoines DomiciUaires^ MM*
Clement-Charles^François Comte de Mahderfcbeid
Blanckenheim & Gerolftein»
François'Jean "^ilhelme Comte de Salm & Ktif»
ferfcheids,
Louis* Armand Confiantin Prince de Aohao»
Eugenc' Hercule Camille Prince de Rolun.
Oréti en-François Comte de Konigfegg de Rotes*
feld«.
Ferdinand-Maximilien Meriadec Prince de Rohan*
Cbarles-A^eaundf e-Louis-Auguile Piincc de Salm
'Salm» *
't4o .Eglise
Jçfçph Prince de Hohenlohe Bartendein , Comte
de VVaMenburg & Limboiirg.
Charles Meinrade Comte de Konigfegg à, Kotcen«
felds , Baron d'Aulendorff»
Qtretien Prince de Hohenlohe Bartenflcin Comte
de W^aMenbourg & Ltnibourg,
Charles-Godefrtde- Louis d'Auvergne Prince de
Turenne.
François - Jofeph - Chartes Prince de Hohenlohe
V^ildenburg Schillingfurft«
»*■ I 111 II- ■ ■ I >
Chapitre de S. Jean de Lyon.
Ceft un des plus illuftres de l'Europe. II
a le Roi pour premier Chanoine. Ses çano-
nicacs qui écoîenc au nombre de foixance-
di»uz6 »■ furent réduits à crente-deux en Tan-
née 1311. les huit dignités du Chapitre y
font comprifès. Celles de grand Sacriftaîn
ôc de grand Cuftode font à la collation de
rArchevêque; les autres à celle du Chapi-
tre. Les Chanoines de Lyon prennent le ti-
tre de Comtes. Voici l'origine de cette pré-
rogative. L'Empereur Frédéric I. avoit don-
né par une Bulle de 11 57. à Héraclius de
MontboîlTier , Archevêque de Lyon , & à ics
fuccefleurs» TExarquat du Royaume de Bour-
gogne , avec tous les droits régaliens fur la
ville de Lyon. Il s'éleva à cette occafion un
grand différend entre l'Archevêque &4e C.
de Forez , qui fè qualifioit Comte de Lyoïf.
La dîlpute ne put fe terminer que par une
trânfaâ:ion. Le Comte céda l'an 1175. ^^^
titre ^ tous {es droits à rÂrcheyéque ^ six'
» E Fn A N C S» lét
* Chapitre > moyennant huit cens marcs d'ar-
gent. Depuis cet échange les Chanoines onc
le titre de Comtes de L^on. L'Archevêque
êc le Chapitre n'ayant pu s'accorder enièm-
ble fur les droits attachés au Comt^ , cé-
dèrent le domaine temporel de la ville de
Lyon au Roi Philippe le Bel , qui leur con-
firma le titre de Comte. Ce titre leur a été
confirmé de nouveau par un Arrêt de i^^j.
qui les maintient dans le droit de fe dire
Comtes .de Lyon x unt en paiticuller qu'^a
nom collectif. Leur nobleife doit être prou-
vée de quatre quartiers paternels & mater-
nels. Il eil d'ufage que le cinquième quar-
tier fbit connu , & qu'il parôifle par énon-
ciatîon dans les autres titres. Les biens du
Chapitre ibnt de trois eipéce^. La preniieie
efl le domaine du Comté qui fe divifë ea
32 terres , on dîflingue dans chacune la man-
fion Se Tobéance ; la manfîon comprend le
château & les droits ièigneurlaux , l'obéani»
ce , Içs revenus Ôc les dixmes. La féconde
e(pece eft compofée dés rentes & des maî-
fons fitil^es dans la ville. Le troificme com-
prend les fondations qui paflënt en diftribu-
(ions manuelles. Cette dernière eipece Je
bic^nseft la feule, à laquelle lesnouveap^c C^
pitulans aient part. La Cathédrale de Lyon
eft ibus l'invocation de S. Jean. Elle réunie^
trois Hglifes ibus un même clocher , S, Jean,
Skinte Croix , S. Etienne. Un rit particulier
à cette Cathédrak eft de célébrer l'Offiée
îans Mafique , ni livres de chant. Quand
* l'Archevêque officie , on fait avant la confé-
c/ation l'elfai du pain & du vin ^ 01^ regarde
.Ht E ^ L l $ B
.cette c^r^monîe comme un tnonuffletit âe
la ibuveraineté donc ii jouiflbit aarreibîs.
Les Comtes de Lyon ont commencé dans
ce dernier flécle à porter une croix d*or
émaillée , attachée à un ruban amarantbe
bordé de bleu. Le P. Jean de S. Aubin rap*
forte dans fon Hiftoire de la ville de Lyon,
q\xû y avoît en même tems dans ce Chapi-
tre un Bis d'Empereur , 5» £U de Rois âc 14
fils de Ducs.
ifci^a
Chanoines de PÉgliJè Comtes de Lyoiu
LE R.OI> premier Chairoine*
M B s s I K s s*
171a Doyen NicoU« dé fiouîUé de & Geren, AS*
de S* N itoïu d'Angers^ Premier Ausnôiiixc
du Roi*
17O7 ArCHID. Friinçois- Alexandre d'Albon.
1716 PxtCiNT. HeQcQt de Lcvy, Prieur de Vco-
tadour, & de S', Romain-le-Puits en Forez»
t69s Chantre Jofeph de Fontanés de Chemé*
17%% CHAMARIER Louit- Albert de Letav 4e
Marnelîa , Abbé de Bellevanx , S^juuc,
'tjl7 C.SacRIST. Marie-Eugène de Momjouvent)
SywHcj Prieur de Chemilly, Vicaire géa«
iyi<î G* Custode Jetft de FiiUgny de Dimat >
Abl>é de Savigny. .
lyap Giabrieh-Cerar de Sain^Aolbin de Saligay,
Grand-Prêtte , Abbé de Préaux, Prévôt
de Fourvière^ en TE^lile de Lyon, Vic^éii*
J737 M. DU Choeur Antoîae-Beriuird de Niont-
morilloo » Prieur de Crouiieux , SynSc»
1718 Jol*. Defay de Maubourg, Ab* de Beaulieu*
1718 Claude-François de Moniboitlier de Canillac»
• ■ Atfdlt^t' de B»tt , Abbé de Ccrcami^*
DE Franc s» V^j
Montmaioiir & Pecamp , Commandeur de
l'Ordre du Saint-Erprir.
17«Î Picrre-Françoit de Chauvi^y de Blot, Ablié
des Abbayes royales de Ceile-frouin , <>f
dre de S. Aiiguftin , & de N« D. de Boras,
Ordre de $• Bernard , Prieur Commenda-
taire de Cefly , Ordre de S. Benoît.
17»^ Hyp. du Vivier de Lanfac, Abbé de Relec^*
ancien Agent gén. du Clergé*
17 zp Laurent-François de Montmorillon*
lyzp Jean de Chabans.
17 30 Franc, de Gruel du Villars*
1733 Jacquef de S*Aulbiii de Saligoy.
1733 Jofeph-Abel Allemand de Champier*
1735 Germain de la Chataigneraye » Abbé de Bau*
re^^ueil , Aumôoier du Roi, Vicaire gén*.
173S Louis de JaufFroy d'Uzelles.
1739 Pierre Allemand de Champier.
174a Gafpard de Pingonde Prangin^ Vicaire gén«
de Vienne.
Z743 Charles- Antoine^Gabriel d^Ofntond.
17S1 François de Clugny,
lyj: I Louis- Anguft.Cafîmir de Seytre de Caumoof»
I7fa Annet de Chabans.
173^3 Gabriel de Monrraorillon.
1750 François-Joachim de Pierre de Bernis, Abbé
dé S. Medard de SoiiTons , Miniftre d'État.
I7^a Yves- Alexandre de Marbeiif*
I7n tTean • Antoine de Caftellas*
1753 Pierre de Gain.
17;] Claude-Gafpard de Leiay*
Chanoines & Comtes ^honneur y MMm
17 IX Çharles-Louif de Froulayde Tefië, Evêfu»
du Mans,
I7»9 Jor. de Meallet de Fargues , £«« dtSkCUudb.
17 zS f|r. M. le Maiâre de la Garlaye, £» de Clemu
1732 Chriftophe deBeaumont> Arcif»* it^ariu
^(^4 E G L ï s s
Chapitre de S. Julien de Brioude.
Brîoude cft en Auvergne dans le Diocèfc
de S. Flour. Son Chapitre eft du onzième
fîéde. Il a fucc(?dé à un ancien Monaftere
&ndé pour honorer la mémoire de S.Julien,
*4ui avoir foufferc le martyre dans ce lieu
vers le quatrième (iécle. Selon d'autres , les
Chanoines de Brioude ont fuccéd^ à une
compagÈoîe de lo Chevaliers înftîtués dans
ce lieu par Guillaume I. Duc de Guyeime ,
pour faire la guerre aux Normands. Ce Cha-
•pître exige à peu près les mêmes preuves
que <:eluî de Lyon. Les Chanoines ont le ti-
tre de Comtes , à caufë de la ièigneurie de^
la ville qu*ils polTedent en commun. Les
Tvéques de Mende & du Puy , les Abbés de
la Chaifè-Dieu ,.de S. Julien dé Tours Se de
Pébrac » font toujours Chanoines de ce Cha-
pitre,
Chanoines Comtes de Brioude > MM»
Frfvot Dcfcrqrf . de Montmorillon*
Doyen de Laurie de la Rochecce*
de vichy. diiVcrnet.
de la Rochaimond-Bal- de Peftel-de-la-Majorîe*
mon* ' de la Rochaimond
de Gtiilhen-de- Verîere. de Peftel- de la- Chapelle*
du Rochain. Dethubac»
de Combre. de Cluny
^e Noiieret. de Peftel-la-Chapelle
de Couteufe. d'Anteroche.
4e BicûToUe»
Chapitre
r E F A il 2f C £• %if
Chapitre de S. Claude.
Il doit ion origine à une Ahbzy.c qui por^
toit d*abord le nom de S. Ouyan , & qui
.prît enfuice celui de S« Claude, qui en avoic
été Abbé. L'on commença dans le fèlzîeinlp
iîëcle à exiger des preuves d'une ancienne
nobleffe de cous les Religieux qu'on y rece-
volt. Le Monadere ayant été lecularifô , lêg
Chanoines qui ont fuccédé aux Religieux»
ont confèryé le même ufage.-La croix qu'il»"
portent actuellement eil à peu près ièmbla-
t)\e à celle des Comtes de Lyon , elle écok
auparavant comme celle des Lvéques,
,m
mm
Chanoines de Saint -Claude t MM.
C DoY£N Ant. Dorothé de Champagne, dep.i7aS
I. ARCHlD.Léon Antide dcKaincourt, dep.1717
II.ARCH*J«M.C*deFalondeRaincourt,dfj/.i7st
iG. Chant* Fr. Mar. de Croiey de Raiif, iep,\^%%
j 717 .François de Chargérc.
1719 George- Gjibrici de Champ d'Hyverf.
f 731 PieTrè-£duard d'Efpinchaf.
I73f Franc. Gabriel-Ëleon. de Jouflfroy d*Abaili«
«735: Françoij-Garparde Joutfroy Goufani.
I73(( Franc. Marie de Joutfroy Goufant.
1738 Charle de Gourcy.
1741 Franc. A bel dêMoyrîat de Maillac»
1747 Louis- Marie de Volontac.
;i748 Jean* Marc de X'^ubefpin.
. 2749 Ant. Ënnemocid de Moyriat de S. MartîoJ,
/7;o FrançoisFelix-Ignace de Reynach»
1754 Jean-Jofeph de Pefteilt.
^^75 5 Fcançoij- André de Pcftcils* "•*
M
Chapitre de S, Pierre pe Maçon,
Il eftcompofé dcdeùx' Dignités ( le Prîeui:
•Ac le Tréforier ) & de irKjbi&nolnes, Il exi-
<ge des preuves de 4 degrés de père 6c de mè-
re. ;La Collégiale étoic autrefois ibus la Re^
gle àç, S, /JLuguiUp. £lle fuc fécularifée en
/ M57.
»t I m ■. I '..1. JP' ■ ■ Il I l im
Chapitre de S, Pierre pe ViEnke,
C*éc6Icorîgînaireinenc une Abbaye confia
dérable de Bénédiâins. Elle aremerméjuf-
qu*à 500. Religieux. Elle fut fécularil^e en
j6i2. L'Eglife eft Fort ancienne. On croie
-que la terre y cache \ts cendres d'un gnufd
nombre de Martyrs çuî ont fouffert 4 V îen*
ne pendant les premières perfécutions ; auflt
cft'on dans Tulaige de n*y enterrer aucuh
' corps. Le Chapitre éfl compofé de 24. Cha*
noines qui doivent être nobles de 3. quartiers
paternels de maternels. UAbbé confère les
canonicats alternativement avec le Chapi-
tre. Il a la col|a(ionde iix Prieurés aiTez con-
^£dérablfs.
Abhi y TEvcque de Riez. Doytn ^ M* TAbbtf
de Blacon.
* Le C|iAPiTRÇ DE S, Chef..
Ancienne Abbaye fondée vers le milieu
éù fîxieme fiécle par S. Teudert , Péniten-
cier de rEglîfe d.e^Vienwe j -d^ns une forêt .
'*§l0g InhaDlcée» $oq nom |acia .cil celui de
ton Fondateur , 5. T€uderiu£\
fà R<*gle de S. Benoit julqffcn 1^33. qu'ait
fut ftcglarif<!fe & corjyerdc. en un Chapitre
noble, de 28. Çhanofn^j. Là manfe abba-
tiale a été fétrhic ^F ArchevccW de Vicn-
jit i ce qui donne à T Archevêque le >iroic
d'en conférer cous les canonle^ts; mais il ne
peut les donner qvL-à des habitués reçus pgï
le Chapitre , devant lequel ils foat leurj
|>reuves.
Doyen . M. T Abbd de Rachais.
ipWWiiPIPW>W|iWP^pBWi»IWPIiiPiifP^WM|>M*
CHAPITRE V.
LES COLLEQIALES DU ROYAUME,
^\T Oici un Etac des Egli&s Collégiales de
V France > le Diocèfe où elles font Cit\iées,
le nombre de leurs Cancuvcacs 6c leurs pre-
jniers Dignitaires^ Nous avons été obÛg^
<l^cn. omettre pluiîeiirs ', les iciaircii&mw
qu^on nous a envoyés n^ayanc pas toujours
été aufïi comi^lets que nous le déntioa^s.
Nous aurions Ibuhalté pouvoir déifigner le£
«di^érens Patronages; nous ne Tavons pu faii^
que pour un' très-petit nombre. La lettre R
«défigne les Chapitres qui'' font de fondation
ou à nomination Royale ; la lettre £ > le Pa-
tronage Eccléiîaftique ; L >. le Patronal
Laïc , ôc ie chiffre placé après le nom des
Dioçèfes • le nombre des. Canoniç^ts,. . , ^
,'■»•-<.
pcLisçs Collégiale s.^''
ABBEVii-j.E^ Amiens, R 14. Doyen , Fi^
Velîer.
S. Af&îque ^ Vabres , iz. Vr§v6t ^ Gamel;,
S. Agnàn , Bowrgts » 9, Doyen , Lacouche.
S, Agnan d'Orléans , 40. Dpvçt^ > TËvéquc
d^Orange.- Le Roi en ejt Abbé.
'Ainay , Lyon , iS. ^^M^ > le €»a»dînal de la
* * fiochefoucaulc. Lieu célèbre par un ternie
d^Augufte , gr far /«/ Martyrs de Lyon,
Abbaye de COrdre de S. Benoît fécularifée
en 1684 • Le/ ChAnoines doivent être ttobles
,4$* moins de p&rc f^ d^ayeuL Prevot , de
Mongîffonc , Prévôt honoraire,dt Faraman.
^ 'Aîrc en Flandres. Orner. Pr^otAt Moncby.
Arcï2LjyVienne» 18. 11. Sécu]ieh^^6.R^^Iiers
' de S. Ruf.C;eft jun Régulier dcijjettc Coa-
. grégacion qui en jeft Prieur.
., 'Ajnboife , Tours , R^ 8. Doyen , le Roy.
6;' Amour , S. Claude , E, Doyen , Conches.
''^*'S, AnatoIIe de Salins >Ee/dfff on ^ iz. Prcr
"* . vot , Quirot.
'Andely, Rouen. D<^en > Fouquec.
S. André de Chartres. Doyen » Vintant.
1S. André deChateaudua ^ Chartres^ Doyen^
de Tremàult.
S. André de Grenoble, 12. Prevot, de Rpîibn»
Chapelle Royale des anciens Daupkins.
S. Aphrodiiè > Beziers. Abbé , Mcrcorant^
ihrbqîs , Befançon > R. iz. Do^f^n , Demonc^
& Aitiçr » Périgtmtx.Abbé 9 de Plancby*
'Avalon , Aatun, tz. Doyen , de S. Pierre.
lT, A^bettmrrPérigttcux, Abbé , de Segonza,Cif
'^.* ^ubutton , Limoges» 6. Trevôt, de Margelcix.
Avefiiesi Cambray rK, ir. Prfx/of, G uillard#
Aups , Frejui , 7. Trevot , Blanc ^
Aurillac , 5. F/oi^r, 10. Doyen , de Fomanges^
Âuxerse > AHxorre ,18. Chantre , Maulnory.
BArjols , Frf/MX , 9. Prevot , Pafcalîs.
Bar-fiir- Aube , Langres , 24^ Doyen, Ma*
Beaujeu , L>o» , isr^ Doy^it^ Bernier. , ^
Beaumonc , Vabres ,10.. Frevôt deNarbon-'
ne , Pelet.
Èeaune , Amun ,28^ Doyen , de la Marre.
Bedoués , Mende , 8. Doyen, Chambonnet.
BellevIUe , I>on. Abbé Comm, de S. Amours
f PnVwr , Caze.
Êethune , Arras , R. Frevôt , Defcamps.
Bîllon ^ Çlermont, Doyen , Morîn.
Binch * (Hfmbray, Doyen » Mond^# ^
Blanzac , Angoulême , 7. ^j^^e.
Bolkne, S. Polj . f A. Doyen, de Guîllhermîef;
Bourg-en-Brefïe , Lyon, 18. Prf vo^ , Curtîlw
Bourmonc > Tom/« \o, Frevôt , Provencher» *
Sraux , Reims, Frevôt , Prudhomme.
Bray ,Sens, it. Doyen, Chevalier.
Bninon , Sens , 6, Tréforier , Paporî.,
Brîves , Limoges ,■ 10* Priettr, de Lau&ame*.v
CAen , Bayeux. Doyen , de Poignavanr*
Capeftang , Narbonne, Archip. Azain.
S. Caprais , Agen ,12, Prieur , Colouflac. .
^arcaifonne , Carcajfonne. Doyen , Bucec«
ICaflel-Jaloux f Bazasg Doyen*
iyo E € t I à M '
Cerdon , Lyon , 7, Doyen , Gorffbn.
Chablis , Lêngrcs , E. 12. Prev. d*Her5conrt#
S. Châmonc , Lyon ,i6.L. Doyen , Fulciron»
Champeaux, Rennes- Doyen , de Gennes.
Champîgny , Poitiers» Doyen, de GruîUy.
Ste. Chapelle de Bourges, 12. Tréforier , de
Lancôme. Fondée en 1400. ddlateur yU
Roi en qiMltté de Duc de Berry.
Ste. Chapelle de Chateaudun, Dàyen, Pierre.
^Ste. Chapelle deDijoniZé^Doy* de Grosboii*
fondée dans le douzième fiécle par Hugues
III. Duc de Botirgogàè. Les Chevalier f
de la Thifon tTor y tinrent leur chapitre en
i^^é. On^ y conferve dans un vafe dW une
Hoflie miraculeufe que l'on croit avoir ver^
fé dttfang. Le vafe eji orné de la couronne
• que Louis XL porta a fon facre.
La Chapelle au Riche, Dijon, ^.Dojp.puïTerd.
Ainfi nommée de Dominique le Riche fo»
Fondateur en 119^»
Le- Château , Bourges , 10. Prieur.
*Châtîilott , Lyon , 6, Doyen , de Ronzîerès.
Châcillon , Sens , 12. Doyen , Tonnelier.
La Châtre, Bowr^^j. PW«ir, La my.
' Chaumont , Langres , 4. Doyen ^ Sampîgny.
ChinoiT, Tours, 14. Ckefcier , le Breton.
Clamecy, Auxerre. Chantre, de h Poterie.
Clermont , Beauvais , 6. Prev, de Montange,
'©jflbn , Nantes, Doyen , Bureau.
S. Cloud ,.Paris, 8. Un Doyen , un Chantre^
Qolmài, Baie , 4- Prevot
Commercy , TouL Doyen ; Rouffel.
Compîegne , Soijfons , 6. Doyen .....
Candé , Cambray , L. 22. Pre^tût , Prouvcuf»
.Conques , Rodez , Prieur , Nicolas^ -*
t>È FKÀHCm Sn
Cbfîie i Auxerre, Chantre , Gromaîre*
Coiirp^lais, Sens j9» Doyen y Pelois.
Crclpy , Sentis , Doyen , Choron. '
Croîilahvnie > BayeuXé Tréforier • • • • •
Sre. Croix , Cambray , 12. Chanoines.
Cuilèaux > 5. Claude^ Doyen, Former.
DAmmartin , Meaux,L. f. Doyen » Isi
Mardnicrc.
Deneuvre, TouLPrevâe , le Bègue.
S,Dlcz,Tml , 28. G. Prevosj de Mareil»
Doyen , de Tonnoy.
Dole , Befahçon , R. 12. Doyen^ d*Avannes«
ponzy , Auxerre. Tréforier , Kouycr.
Le Dorât , Limoges , 14. ^A^e , Leiler.
Douay, ( S. Kmé)Arras , j. Dign. 24. Pré-
bendes. Prevof , Taifiie.
Le Roi nomme le f revêt » er celui -ci les
* Canonicats alternativement avec le Papf»
Le Chapitre élit le Dey en , CEviqueconJir'^
fhe réUaian.
Douay , ( S. Pierre ) Trevoi, de la FeuîHîe»
•- Cette Dignité efl à nomination Royale*
Le Pape, le Roi Ct» le Prévôt nomment au»
Prébendes , chacun dansJeur mois.
Dragui^nan , Frejus , é, Sacrift. Lombard*
Dxeux > Chartres, 13. Doyen, de SaiJly.
ECouis » Rouen* Dojfjen,dt Fab^s.
Eilampes , ( Src Qroix>Scii/ »io, Dofi,
dé S. Adon.
S. Etienne « Troyts, Doyen ^Gonaait.
Emoutiers^ Limoges , Prévit , Feletin»
FAmqujmfert « Boulogne» boy.lïMù^
Figeac « Cahors «11. Aahé, Lafenris.
.}'
S. f lour en Auvergne , ip. Vrevêt, Faulconr
Fonquedec* Treguier^ Prevof > Bloc.
ForcalquTer , Sifteron » 12. Prevos , Rouyt.
Fourvieres , Lyon , 10. Prevof , de Sàligny,.
S, Fr2ihboûr« Sentis , 17» Doj/en , le Guoy.
GAiLLAC, Alby^ Doyen, de CÔmhettcs.
S. Gaudens , Comminges, Sacriftain , d&
* la Barche Gifcaro.
S. Gênez , Clermom. Abbé , Imbert.
S. Gcngoult , Tout. Prévôt , de HaSr
« Doyen, de Treffan.
S. Georges de Châtons\ 12, Do/. Perf ucliet*
Gerberoy , Beauyais , E. xz. Doyen
S. Germain , Limoges, Doyen , du Faure.
Gien , Auxerre. Chantre , de Rancourt.
5. Gîlles,Niymfx, 6, Dign. Doy, Teiflbnnicr.
S. Girons , Aire, Abbé , de la Lane.
5. Giry de Cambray , 40. Prévôt, de Launoy.
Grancey , Langres, L. 10. Doyen , Loîfoo,
Gray , Befançon , 8» Prévôt, de Chargey.
La ijixfiïQht, Rennes, Çh^cier , Parîs.^
Gu.crrande. DoyeH, d'Alanzon^A*^^**'
Gtiifc , Laon , 11. Doyen , Confiant»
HEsDiN, S. Orner 12. Chantre, Cawer^
Hîercs*, Toulon. Prévôt, Martelly.
S. Hilaire > dt Poitiers , Tréforier , des Groîs.*
"T AKGEAV , Orléans, Doyen, Moîret. .
«|. JaufleJles . Beziers. Abbé, de Vîllevçrt»
Joînviile, Cfuialon, Do>«i, Paillette,
liïbudun, Bourges, Prieur, Agoberr.
S. Julien, rff Laon ii. Doyen, ...
S. jfunien^ Limoges 17. P*"et;(?/ , d' Argentr^,
Saim/uil, de Lyon, 4, Di^», i^. Chan. ÏU,
t
f
L
p'ennent h qualité de Barons. Le G. Ohé
fier efl orateur né dû Clergé de Lyon ■
€ette qualité , il porte la parole à J*eni
des Rois 3 des Princes, ce. G.Ohéanci
la Croix. Pr^x/o/ > Bocflc..
ocHES« Tours "R, ii. Doyen r^au^
_ Lasnieux, Lyon» Doyens Bâton.
S. Laud , d? Angers,!^, Doyen y G'illy.
Laucembac r Sftrashourg 14. Prevot ....
•Lautrce , Ci^re*. DojK» , de Puibufijue.
•l.eina« , Condem. Prieur , Fcr-rachapr.
Lens > Arras R. Doyen , de Cutickyi-
f. S. Léonard^ Limoges 10. Prieur , Jouvci
'Levroux , floMT^ej. i)o>^« , df Andac. = '
•Leuze , Canthray, Doyen , d*Aabr«ino.i *
Ligny , Toi#/. Po^en , Clément. '
^ Xîile yTournay 6. Dign, 48^ C/i^i». 4bv
r ' ^fw Benef /fondée par Beaudoin V. Co
^ : «Je Flandre r dans le XI. 5. leRoinonm
l Prevot ; leDoyenQpf le Chantre font élw
le Chaf, le Pape ct* le Prtvor ncmment
Cdnantcats jxhaàun dans- leur mais rie
vêt n^a qUe ceux de JminiMgrsi^sépt'ir,
CT* Décembre. . ' .
^liîlers, S. Orner ta Doyen , Ahfarc.
Lifle- Jourdain , Touloufe 13. Boyen>, Mar
S. Loiibouer*, Aire, ^^^f , deBburdeau
Lorgucs , Frejus^ Doyen , de Richery.
Jtuaarche , Paris L.6..Piiev6t .^^,\
S>:ainte Maftdcleiae* ir B^fançon^^Jj
) dé Belot Chevigney,. . f
V^Tn^ïié. Saintes. Dtiy en, ^Ahïtï , r-
Maintenonri Chartres L.
^Malzkuv ilîpMif 10». I^ojtfff > Pxoubeae*
174 E 0 t I ^ B
Mantes, Chartres 7. Doyen, Muî-dc-bled.'
S. Martial, Limog, 18. Ab, de Monteiquîoi^
5. Martin, de Tours, Doyen, de la Prunarede.^
Tréforier de Baudry.
Collégiale , célèbre par le tombeau de Sainf
M^irfih ,fécularifée dans le neuviemefiéclf^
Depuis Hugues Capet , nos Rois en font Ab^
hés. Le Chapitre efl compofé d'un Doypi , de
plt^nurs Chan. hom tant Eccléfîafiiquis ^ut
Laies , de dix autres Dignitaires, de if..
Trevots , de 4^ Chanoines > de 5^. Vicaires^
Les Chanoines honoraires laies font les Ducs
^\de Bourgogne , d'Anjou, de Bretagne , de
Vendinie , de Nevers. Les Comtes de Flan^
dres^' de Dunois. O* de Douglas, en Ecoghm,
Les Seigneurs de Vreuilly c^ de Vartenay,
• iescChandines honoraires Bccléfiaftipies fànt
Jes Archevêques, de Bourges , de Sens , de
' Cologne , de Mayence , les Evêques de Liège «
^ \^ à' Angers, de Poitiers., de Strasbourg^
',& Martin » d* Angers 15. Dofen
>.$> Martin ,> MarfeiHh 6. Prevof k Bourelly^
M^Twtjûis. y.M^de it. Dcyetki Afiiruc.
Maubeuge, Cambray, ?revâ$ »Htntitt*
S. Maatke de SaKos^ Befançen R» 2z. Fr^r
/ W/, Raclct*
S. Maxc de Bar, Tout, Doiyen„ Barr/.
M^hun , Bourges , Doyen ,. DuteiJ.
S. Melon de Pontoife » Romen 8. Doyen ,^a
' Melun^ Sens B. 8. Chantre, Mauroy.
xMtrû^o€[tt,Pêieiers. Tréforier, Vmctnu 1
Meflimiemc, Lyon. Dûyen, U Rèjaiffe.
Meung.» OrLemsy Doyen > Segretier. . :
Meiieres, Re^ms \i. Doyen ;GoècL
$. Michel dr Sftlîni , Befançon, Dit^ GarmdCt
P £ F'H A Hf C ^. tff
S. MîcBcl , Verdun, PrevSt^ de rËcfufe.
M iliy 9 Sens 6. Doyen , Ruelle.
Mirebeau > Po/werj. CÀ«/c;«r > RecoquiU^. -
Montaigu» Luç9n L* Doyen , éCHiilttm,
* Chantre, Dados. S9ut£hantfe, JoulIeniec«
, Montbrifon , Lyon 6, Doyen , de Tyraitg^.
Moncelimarc , Valence 9* Doyen ••...
ikioncfancon , Àeims^ Prevof, Vlart»
' Montreau , Se»J lo* Doyen, Brute:
Montuel, Lyon. Doyen, Ac^ffcU
Moriay , Trfg»/rr» Prevot
Morcapae> 5^ex ii» Doyen, Ckaipentrer..
Morcain , Avranches jç. Doyen , Moles,
Moulins y Auttm» Doyen > de la Machré.
Moy , Lâon^ Doyen , Capelet»
I
NAwc Y, T(5«/ 1 <. Primat, TArcb-de Befkn-
çon. Cette Eglife , eVijr^ p^r Clemtnt
Vît. 4 /f rjf^'ff de Trhnatiale , f /ir^^e ^f
fon Chef a la qualité de Primat, Cette dignité
hti donne fe droit i^officier en habits yon^
fificaux. Grand Doyen, 4e Bouzey.
Nancy, (S. George de) 14. Prévit
Neeûc/ Ndyo» 24. Dô>M , Dumont*
Neuville , Strasbourg. Preifôt
Nôîiflïcs , Limoges ^ . Doyen, de Long*
S. Niaer , Lyon 18. C Rejeter, Therenet.
N. D, éks Accôulcs , MaffetUe. Doy. Guetjjr.
N. D. Danroingy Cambray 15» Doyen, de
* Vauccne.
N. D. de Châlons 10. Doyen, celai it la C»
N.* D . de Cle'ry , Orieatis , R. L» 10. Doyen%
de Ctïâtcaà-Guiïlàume.
Nt D» de Naûtcs , Chefcitr, BetAefot»
276 E G L î .s X
N. D. de Poitiers E. Ahbé, Bamardw
N.D. du Porc, Clermcnt, Doy^n rOmtntki
Nuys> AufHM i6. Doyen, Durand,
o
B E M S , es») Aufch lé. Doyen de S»
Paul.
PArtemay r Vohîèrs. Doyen, de Lorgérev
S. Paul de Befançon. Aèhé ,Bol(ot. Ceff
un Chapitre, AbbatiaL Prieur clauffral, de-
S. Thicbaulr,
S. Paul de S. Derns, P^nV 16. Chantre .•...
S.Paul de Lyon 18. Chamarier, de Varifract-
Chantre , de Briandas. Sacriflain , de la>
Vcrnouze.
S. Paul de Narbonne. Abbé» Duverfc
S. Paul de Vence. Doyen , Flory.
Ferronne. R. ^6, Doyen , rArqucvat^
Pezenas , Agde. Doyen , de la Serre...
S^ Pierre d^Angers i^^DoyeiL.,,*,.
S, Pierre de Bar, TbuL Doyen .....
S. Pierre du Bourg , Valence S. Prévôt ,...;.
S. Pierre de Clermont. Doyen , Deffarges*. '
S.Pierre, Condom^ Doyen, Buret.
S. Pierre, de Laon ii,. Doyen ^ Fleury,.
S. Pierre, Poitiers. Doyen» Mallet.
S. Pierre en Vont , Orléans^ Doyen ,.. Sartùi^
boiiiTe.
S. Pierre le Puellîcr ^ Orléans^ Doyen, Lîm^
' 'Tîctge.
S. Pierre du Sault , Sens 8. Chantre , Bour-*
S,.Pierjre.de Spîflbns. Doyen, .de h Porte. .
* Mad, de là Rockefoucault , en qualité d^Ab^
Ufe de N; D. de SoijTons, efl Tréforiereprébenf
àéeUe uQiap.O' coitatrki du Canoniàits^ '
^
S. Pierre |e jeune>i de St^Mbourg^ j^; Vrtv^ ^
de Rcgemotte.
S. Pierre le vieux, de Strasbourg, i8. Trevot^
^Payer.
Fignans Tiréjus i8. Prevo^ , TEv. de Toulon.
Doyfff, Monginoc. .,„
Pîmbt) , Aire^ Abbé, la Rlvede.
Pithiviers > Orléans^ Chantre,. Froc, , ,^,
La Platricre, Ljroiî. Abbé^dc Nantes» ^newri»
•dfe Tardîvon. Sacrifiain, dé Vernon.
Le Pleflis-lezr Tours K. 12. Doy, de Lugré.
Péligny, Befançqn R. iz. Doyen, Martin.
Pont-à-Mouflbn , Toul 6, Prev. de CharvcTr .
Pondeveaux, Lyon 8'. Doyen, Bcrgier.
Poneins , Lyon, Doyen , MoFrec;
Provins ( Ste. Croix de )S«aj î4> Doyen , de
" Rouvre.
Provins ( N. D. de ) Sens iS. Doy. de VafTyf».
Ou E N TIN X- ( S. > Nêyon f 6. Dc^rw , de
Mode ne , 5. Quentin y fut martyrifé
ver^ la fin du ul. S^ O/re t/i7/f /«^ La
réfi^ence de PEvêqut dupaytjuf^u^en^^i*
/ ^ue 5. Medard transferaVEvtcke à Sojfom.
Outre fes Chanoines , elle a$i» Chapelains.
Le Roi efl premier Chanoine de ee Chapitre*
^ Coilateur des Canonicats^
Quezac ,.Mende lo^Doyen ,. Monteverc.
RAdegomde iStc.yPoitiers.Friew^i
Fumde.
La R eoJc , . Bazas^, Tréferiér .....
5. Rieul , Senlis 17. Doyen ,, Afïbity.
Ebn^,, Clermont^ Doyen , Pefilîîer.
La ^ôche , Terigtteux, Doyen , Chancel.
^manc ^Vienne £• i^SotCrifi* de S. Eçiemie^
Hozcf , Lfô» 15. Do^en , de Soyzei
Roye» Amitru K. 17^ Do^ew^ie Pîtw
SAlVy^ (S.) Alby ^ Prevot , àc1?aascejr
Evêqae à^Evrie.
Saugûes , Mende if .. Dojf» , Gcrencon,
Saulreu, ^Mftin. Doyen , de Vercherc.
la Sai^iïkye-> E'Vreux: Doyen , Harei.
Sk'SAfaftîcn, de Nar bonne, ?rev6t .JaSit»
StmMty.Autun. Dàyen,àt^?kà\tt. ^ •
S. Scrnjn , Tow/o/^T^ 24. ^W, dé Flcurîgny.
On y confeyOe les Rdiqttes de ce S, Mar^
* tyr premier Ei/fqué du pap dans le IIÎ. S»
Les anciens Comtes dé Touloufe avoient leur
JépuUure dàns^ U ciinetiere de S, Sernin, Vott
. ^obfitve encore ^Ufdge de h^èhtefrer perfonnè
. dans cène EgUfe^
5. Sernrrt , VdbYii. li. Prévôi , dlzarh.
5. Severjn di Bordx, on S. Sevtini autrefois
Ccrtlégiale di Qhan, RégxiL
Scngajes , Cambray, Vrevof , àt Bacre*
S; Sjpîre , Sewj R. ^. Chantre , . v • .
S, Symphoîîeni 12?»»/ £» ii« Doy» Graîttet;
TAiiLEBtHJRG, Saintes. Doyen, "Rîclwr»
Taill^fer , Limoges, Doyen , Bcffe.
Tanncy, ^'t^frx. Prct/fff >deBçze. *
Thîers , Clermont, Trevot , Cuffon.
^Tiouars, forri/y/ lï. Ooyeifj, Raymond. .
Toncy , Attxerre. Tréforier , Danjncry. ;
Tonnerre vLr/ppf^^J E.Lv i«?. Pr)^. Titrtbert^
Tournas, Chaton 12. Doyen, Motigîrot.
Chantre, Prodèjac: ÎVfT<?rfpr ,' M^rfinfii» :
Trévoux , Lj^ow. Doyen , de là Gencfte.
6tt. Ttinlté ,Chdtçns, Pu/, celui de laJ3aC#
p E'Fit il w c s. ^ri9,
'- V Lalon, . . . ^
Varembon , Lyon. Doyen , Boardîir^
Varzy , Auxerre^ Chantre , Regnard.
S. Vaft d'Origny , Laon, Prévôt , MoreaUr
VAheJeefi, Doyenne vPrelûte du Çkafiu
Vatan , Bourges. Doyen , las Châtre,
YzncQuïems , TûuL' Doyen , de. VilWrs»
Verdun , Verdun» Trevot , Marchai.
' Vernon , Êvreux > Do^en, d'Antâray» 7
Vefoul> Bifançon R.E. 8. Doyen, Lampînef»
Vefclay , AutunK.E, Doyen , Bcrthîer.
S» Viétor, de Marfeiile. Abbé , de LorraînCr
Prevot de Saine Tropea. Chantre de Vilk-
neQve, 'DréforierAthttTitt, Abb/^e^ondée
dûns le V. S. féddarifie e^ eônvertie «i»
- Collégiale depuis quelques années.^ Elle était
fhefïum nàmbretifi Congrégation fous l<i
RégU de S. Benoit. Elle a produit le Pafê^
Urbain qui fa fon tombeau. On y i*oit une
grotte que Ion prétend être la première CA4^
.peltedes Gàmes.
Villefrancho , hyon 6. Doyen, BtiTon.
Villefranche r Rhodes. Prevot , Rc|tiîc2..
Vitré, Rennes, Tréforier , de Croihc.
Vkry , Cbdlons i8. Doyen* de Boutneuf*- :
URBAiw, (S») de Troyes il. Doyen;,
^ dcfteins , fondée par le Pape Urbain IV-
. natif de Troyes, qui la fournis immWatemént
'au Se Siège.
,' S. Uffîn, Bourges ii. friViir, Mouzay,.
' tJzcrche , Limogés. Ahhé , Gaultîcr».
r Wzcfte , Bazas. Doyen • ^ ► . .
• XTBars (S,) Rieux. Doyen rQilf* *
X YthiiLp Limoges iz. Doyen» Latiaiw
«mmmmmmmâi^
CHAPITRE VL
LE CLERGÉ RÉGULIER DE FRANCE^
•Mp>B«itaMaMW^MKiai^-rflW
NOUS ne parlerons ici que des Chanoi-
nes Réguliers ^ des ordres Moaaftîque$«-
On trouvera dans la III Partie les Supérieurs
provinciaux de^ Cidres Réguliers &des Ot-
ares Mendians , à L'article des Couvens de*
leur Inllitut, C'eft ici Foccadon de rendre
coxnpte ^eTorigine , des prérogatives &de9>
fbnâionstfes Abbés Réguliers. Tous les Ab-
bés étoient Réguliers dans leur première
indltution , fuivant cette Loi tracée par'
-^les Cahons Regularia Re^tdaribus, Les Ab«
'bé» Réguliers ont de& privilèges que n'ooc
point les Abbés Commendataires. Ils ont le
droit de porter, la Croix peâorale comiÂe
les£véques. Ilsofitcie.nt pontifiealement dans
leur Aboaje. Ils ont fur leurs Religieux trois
fortes de puiflances canoniques. L'œconon»-
que > celle d'ordre & celle de jurîfdiction. L»
première confîfte dans radmfînifbation du
' cemporel. La Seconde à ordonner du fèrvicè
divin à recevoir les Religieux à profeiïion ,' à
leur donner la tonfure. La troifîeme dans le
droit d^ corriger les mœurs & tous les abus
concertrant la Régie. ^
Un Cardinale le privilège dé pouvoir poC»
Cder^quolqjueféculier j une Abb.RégulJ.erer
V s FK AN C £• 2S»
X*Inftîcucion des Abbeflfes cft poft^ïrîeure à
ctfife des Abb^s. Les premières Vierges qui
fe confacrerent à Dieu , demeuroiem dan»
leurs maîfbns paternelles ; ce ne fut que dans
le IV fiécle qu'elles s'aflemblerent dans des
Monafleres > Se c'efk à cette époque qu'il fauc
faire remonter Forigine des Abbeflcs, D'a-
bord l'Abbefle étoit élue par fk Gommunau-
té,&(prt autorité ëtoït perpétuelle. On avoit
Toujours- foin de la choiiir parmi lej plus an*>
detine^ êc les plus capables de gouverner*
Aujourd'hui les Ordonnances du Rovaume
exigent que toure Abbefle ait lo aâs de pro-
ftmonj ou qu*elle'ait exercé pendant 6 ans urt
OJiice claufcral. Les droits de TAbbelTe font
les mêmes que ceux de l'Abbé Régul'et. Il y
avoit anciennement des Abbefles qui^con-
feQbienr leurs Relîgieuies, On fin obligé de
leur retrancKer ce pouvoir. Il y à encore au-
jourd'hui dans quelques Monafleres une pra-
tique appellée la Coulpe qui eft un relie de
cet ancien ufag«.
Notre colfcdiori des Abbés Réguliers 6C
àc3 Abbeffes étant encore trop iiKomplette «
nous fomrmes obHgés de nous borner aux Ab'
bés généraux d'Ordre ou de Congrégation^
AnTt !• Les Chanùîms Régufws^
•• ^
Its ont en France un grand nombre de
Congrégations 6c de Reformes i nous né
rendrons compte que des plus coti&dét^bks^
iH EOLISÊ
Voyez dans la première Partie les Clivioî-*
nés Réguliers de Premonrrd 6c ceux de la
Sainte Trinité , dont le ChePlieu 6c k Gé*
néral font en France.
Chanoines Rëg. ie la Corig, de France*
Leur Chef-lieu eft 1* Abbaye de Sainte Ge-
neviève de Paris : c'eft ce qui leur a donne
le nom de Congrégation de France. Cette.
Réforme efl du commencement du derniei
fîecle.Eile doit fon origine auP.Faure Cha-
noine dé Saint Vincent de Senlis» Se au
Cardinal de la Rochefoucault , Abbé de
Sainte Geneviève qui Pappuya de ion cré-
dit. Le Roi renonça au droit de nommer
l'Abbé I r Abbaye devînt éledîve & trien-
nale. On obtint fagrément de la Cour de
Rome en 1634. Cette Congrégat. s'eft beau-
coup niultîpKée. Elle comprend plus de loo.
Monalleres : elle compte en France 67, Ab-
bayes, 28. Prieurés conventuels, 2. Prévô-
tés , 2. Hôpitaux. Sts Chanoines pofiedenr
un grand nombre de Cures , ^ dirigent plu-
iieurs Séminaires. Foyez ^art» des Abbayes
de Paris,
«whi
Chahoines Réguliers de S. Antoine en
Viennois. >
Ib font (bus la Régie de S. Aaguftm , leur
lirîncîpale maîfbn eft dans le Daupjiiné , à
dix lieues de Vienne. Ils prennent le nom de
S* Antoine , des Reliques de ce Saint qui onC-
donn^ lieu à leur écablifTement. Ce fut un
Gentilhomme de la province qui les apporta
de Conllantinople dans fà Patrie. Une ma-
ladie contagîeufe nomm<^e le feu S. Antoine,
err fie naître le ci^te i un nombre conûdéra*
ble de Pèlerins venoîent de toutes parts ho-
norer les Reliques du Saint. A cette occafioti
des Gentilshommes voiiins bâtirent dans le
voifînage un hôpital pour retirer les mala-
des, déformèrent un nouvel inftitut d*Ho(-
pitaliers , qui fut confirmé par le Pape^ Leur
Supcrîeur^eut la qualité de Commandeur juf
qu'à la fin du 13. fiécle qu'il prît celle d'Ab-»
bé. Il unit à fon Hôpital TEglife de S. An-
toine jquî de'pendoit de FAbbaye de Monc*-
majour d'Arles. Il donna à ion inllitut une
forme plus parfaite , Ôc le mit dans l'état où
il ell encore. Les Antonins font habillés corn*
me les Prêtre^ fèculiers > mais fans rabat , \l$
portent fur la poitrine une^croix bleue en
forme de T. Leur Chef-lieu renferme un
très-grand nombre de Religieux.
Abhé Général, M. l'Abbé Galamd.
Chamoimes Réguliers de S. Ruf.
Leur principale maîlbn efl à ValçrKC en
Dauphîné. Elle fut d^abord fondée à Avignoa
dans le XL S. Le fiécle fuivant elle fut trans-
férée dans une Ifle du Rhône près de Va-
lence, Ayant été ruinée ie fîécle dernîerpar'
les Rcligionnaires , elle a (té transférée dan*
Ja Ville. Cette Congrégation eft fous la Ré-
^le de S. Auguftîn.
* • Abbé Général , M; l'Abbé de Nantes* «
»g4 E^I^IS É
Art. n. Les Ordres Monaftiques*
^■■M**
Nous ne remplacerons point ici les Supe^
rieurs Généraux des Ordres Monalti-'
qats , dont le Chef-lieu eft dans le Royau-
me ; nous en avons rendu compte dans Itf
première Partie. Voyez à leurs articles Clu-
py , Grammont , Pontevrault , les Fcuillans jr
les Chartreux , &c.
«i»-^ i — ^*— — ■ ■ "
Les Bei*edictins; Refq^rme's.
ils ont en France deux Congrégations^
celle de S. Vannes & celle de S. MaUr, le
Chef-lieu de lapremiere eft en Lorraine dans
k Dîocèfe de Verdure Le Supérieur Générai
de la féconde reftde 4ans 1- Abbaye de SvGer-
inain das Prés de Paris.
Sup. G. de la Congrégation de S. Van-
ïïes,D , ^ ^,
Sup. G. de lai Congrégation de S. Maur ,
D. d'Elrue.
Jl - - ^-r- , ■ . 1111 ■
ï/OKDtiE I>E CiTEÀUX.
En France , li a f . filiations qui ont cha^
cune fous leur gouvernement un certain nom-
bre de Monafteres & d' Ab. Régulières. Leur
Sag^fuàié tùs ktur filiadon ne les empeckft
P E F R.4 N e È» tSf
a5. d*être loujours fubordonnécs à Cîteaux^
''ojci le nom de ces Abbayes de leur revenu.
D, Tro^uvé
D. Mayeur
1748
[740
I74Î
1I755
Citeaux» Châlons
Clairvaux, tangres
la Fcrté , Châlons
PontigDi , Austerre
Morimont, tangres
D; Gr^llot
D» Thirion
I 20C:00
900.Qd
JJCQp
xBoop
14009
Les Ceï.e^ti;NS. ^
Les Celeflios forment dans ce Royaume
(depuis 1417. une Con^égacion particulière «»
'.^ppellée la Congrégation de France ; elle e(î
compol^e de II. Monafteres , celui de Paris
eîi efl l^Chef^ quoiqu'il. ne foit pas le pli^^
Supf de 1^ Congrég. de Frakcë, D •...• '
m
9
CHAPITRE yil.
DIGNITÉS SECULIERES POSSÉDÊMJf
FAR DES FERSÔIfNES ECCJ^ÊSIASTIQUES»
Les Pairs EccléJiaJUqHes^
'Est au Roi Philippe Augufte qu'pa
i peut rapporter rinltitution des douze
s de France , 6, Eccléfiadiques & ' 6.
;s , ou plutôt la rédu^ion des grands
ifaux de la Couronne à' ce nombre : elle
de ia*fiR du XII. S» o^ducoipln^nç^
!^t4 E CLÏ s B ^
ment du XIII, Nous ne parlerons que dc^
Pairs Eccléfiaftioues, Parmi les anciens 5.
ibnt Ducs , & j. lonc Comtes. Les Ducs font
l'Archevêque cfe Reims , TEvéque de Laon ,
rEvêquc de Langres, Les Comtes font les
Evcques de Beauvais, de Noyon & de Chaa-
lons ; l'Archevêché de Paris n'a été érigé en
Duché'Pairie qu'en 1674. Le rang de cette
Pairie fe régie par le tems de fgn Erection.
Plufieurs de ces Prélats , transférés à d'autres
fiéges* ont obtenu des Brevets de confer-
vacions des honneurs attachés à la Pairie.
Patn Eccléfiafti^uei MM.
DcRohan, Archcv. Duc de Rtims.n
De Saint- Albin , Archev. Duc di CamBraf i
^ comme ancien Ëvfque de Laon,
Pc Rochcchouart , Evê^t0 Duc de Laon. if^
De Mont-Morin de Saini-Heren , Evêqut^
X>uc de Langres,j^
Le Card. de Gevres , Evêq. Comte de BejiU'-
vais.m^
te Card. de Tavannes , Archev. de Rotseut
« comnte ancien Evique 4e Çhaalonf*
De Choifeul, Evéque Comte de Chaalons^
I>e Saint-Simon, Evêque de Metx, comm
ancien Evêqm de Noypn,^ .
JPe la Cfopte de Bourzac , Evêque Comte de
J)e Beaumont , Archevêque de Paris , Due 4r
5. Cloud.
Grand ^Efpagne de la première Claj^t -
/fié 4e Viiuseftl^ Eviquî de Einnei,
!• ^
COMÇEÏLLERS d'EtaT EcÇLESIASTI<iUlS.
IJf a toujours 4ans Je Confeii dTcat z.
Conleillers ordinaires Ecçléfîaftiques. Les
«Icuic Açens G^n^raux du Clergé ont aufTiJe
4c ti cre de Coofeiliers d'Etgt pendant k cours
de leur agence.
^Cùnfiillers fEtaf ordinaires Eccléjiafliq*
174^ M. l'Abbé de S, Cyr.
175.3. M. l'Abbé de Marbeuf.
175^'. M. TAbbé de Bernis Comte de Lyoi
MinîfUc d^Etar.
Çonfeilkrt à^Etst en qualité 4" Agent Qéni^,
raux dn Clergé d$ France 9
M.rAbbédeCrnioa,
M.l'AbbédeJumîlbac,
^""■^•■^■«••i
Conseillers Cuhçs des Couj^s Sauv«
" Les Parlemet>s & Jes autres Cours Souve-
raines ont un certain noipbre do Con(eil«
1ers Clercs ou Eccléfîaftiques. Charjes IX ^
fftf tHi-ëdlcde ïf^^ , ordonnar^u'Jt y .en eue
a{4|n dans ch^,qv6sPréiidJ<^l dp .Royaume. Im
Confei tiers Clercs joui dent du Revenu de
leurs Bénéfices fans réfider. Ils n*â(1iftene
(oint au'jugement dcfs procès criminels»
ItSS
i ^ L I s s
^fm*
Parlement de Paris.
Confiîllfrs d'honneur nés , MM-
Je Beajumcvitxiu jBLepairé^ ^Ar£hey^^e de Paris»
Ç* de ia j^ochpfoucault^ enpiaUté i'Ahp de Clugwfp
ConfiUltfs CUrcs à la Grand-Chanére.
17 II de Fieubet*
171; de Da(npiercei
1716 Boucher.
171 8 Langlois»
17^0 deSalabery^
1714 fiotchtrt.
1724 Macc.
1730 d'H encourt»
17 i§ Chaban de la FoiI^4
1735 4e Tuderu
.l737Terftjr.
172^ dé Vienne 9 hoa^
Confeîllers Clercs aux Enquêta.
41737 d'Efpagnac.
173*4 d'Hauterivc.
1738 le Hoir./
1738 Chauvclin*
1738 d'Eftrabonne»
173P Sauveur.
I7Î9 d'Yrval.
i7ffo Pommier*
Ï743 Borry.
174J de Berthy.
1747 deMegrigny. >
1747 de Vigoo^cf.
1749 Richard de S. Nom*
1749 de Malezie'ib .
1750 de rAttaignan^
1751 Terré.
1755 delà Varenne.
■ I '. s-W
Parlement de Toulou^se, M^f»
4e Palarin*
Çaibing.
Baftide.
d'Avifard*
il 1 1
Parlement pe Grenoble, MiV;
iie Corbeau.
de BeUcaflàirCf
4c HevUlac.
43e la TQ^r»
4e .....#^ , !
^dc Barrai ï "*onôrii2;*è. *
Parlement
Parlement pb Dijon*
Confiillers d'honneur Eccléfiafiî^s i MM^
^*Apchon , Bifiqut de Dijon»
de Moncazet^ Evéque d'Autiau
de Quin^ay , Evêqiu de BclUy»
Confeillers^ttém
Dm Troùré 9 Ahhé général de Cîteaux*
Cwfdikrt Clerci^ MM*
Baïlm de S. -Pierre*
de S. Colombe* de Verchere*
de la Btiide* de l^ivroa.
m " M ' . ' <
PARIEMENt DE RaUEN.
ConfiilUrt Clercs dUGrAnà'Chéunhrc ^ MM* .
de Germont. deLeieau
de Suflande* d'AmfirevUle*
de Canapevilte* de la Rue.
de Pierrevilte. de Canchy*
Confeillers Clercs aux Enquêtes , MM»
le Chevalier. de S. Oueiu
de Sourdev4Û . le DwMÎa.
Defcourt. . de Bolcontfo
de MaiCons. Perchel*
it Frefne* ■■ ■' »
I ■ . ^i
. PARtCMENT D*A I X*
t
Unfeu^Ço^feUïer]ÇUr€i / ,
i •
tetisE .
Parlement de Renne $«
Confàllers ^honneur 9 MMm
ie V^nreal, Evéquç M ^/utes*
de la Muianchere , Evêque de Nantesp
PréJUent au menu farltmtm,
^. de Châmbalan » Vicairt général de Nàntisi
■Il .1 III. I I- ■ ■ . I ' ^^—^»
Parlement i>e Pau en Bearn*
M. l'Abbé de Sales, Théologal di Ufcar.
m . . ■ ■—I '" ' ■■III I ^
PARL.fiMENT DK BESANÇON*
MM* d'AndetfT, fc d'fifpîarr.
Par*lemeht de Douât*
MM. de U Feuillie , & da Thil*
fcii ii".i-'i II' r> ■■'! "1 1 1 •■ -1 -r ■ III Mil
Conseil Souverain p'A l s a c e«
.ConfeiÙer Chevalier ^honneur d^E^life^
M. Gàfficr , Ahhé de Neuhourg.
Confàllers Clercs^
{dM • Garoîec • k. de Regemorte*
.Coi^eillsrs HonoratriU
M. de Reçemorte > Pr^»zir B^oyal de Strasbourg.
M. de Poifgauthier.
Conseil Souverain d'Hatnault*
Confeîlltrs Bcclifiaftiqiut»
MM* leBiach, le i>o^n, & Mondé*
ti I ■
Cour Souveraine de Lorraine a Naiict« .
i-. ^ Coafdllen Fréljuu MM»
Drouat « Evhm 4f Jovl, .
de Choifeûl, Archevêque de Besançon 9 enquûUti
de Primat /fe -^N, J>, de f^çy»
de Bou!iey ^"0* Dey en ae U même Églife^
Vf^feul Çgnjeiller Clnç% M* A&dîoiftÇt ^
1>É FAaU^é; i^f
CHAPITRE VIÏÏ- ,
UNIVERSITÉS DB FRANCE^
mmmmi^mwtéééMm,, t li t • '< ■ Il !■■>■ i ■■ ■ m
ON entend par Univerficé Tunion de pIu"
fleurs Ecoles qui (bnc^liëes enièmbie pas
des loix communes > & qui ont 1^ pouvoir de
conférer les degrés. Leur nom vient « félon
quelques-uns ,aÀ univer/ttate Magifirerwn &
fchotarium , & félon d'autres , de r uaîverfk'^
lîté àts fciences qu'elles enfeignent. Elles onc
çn effet , quand elles font complettes » quatre
{«acuités auxquelles on peut rapporcec cous les
diâférens genres de fciences*
I. Celle des Arts pour les langues > les Hu**
inanités & la Rhétorique » pour la Logique, U
Métaphyfioue > la Morale» les Mathématî-^
ques , la Phyiîque : elle a le titre de praclara
Arfium Facultas,
^ IL Celle de Médecine pour toutes les par^
ties qui concernent cet Art. L*Anatomie , la
Bothanique , ' la Çhymie , dcc« Elle prend la;
qualité oe fahbtirr$ma Facilitas. . ^
. IIL Celle fit Droit , pour le Droit canoa
ou eccléfiilitique , de pour le Droit Civil qui
comprend le Droit Romain âc .leç loIx ou cou-
tumes nationales. Son titre efl çonfultijpma
Facuhas»
^ IV. Celle de Théologie , pour rétudc de 1a
^fbéçio^c aatuielle» furhaturelle » poflpiv^^
lia
mendia 9c dogmatique j donc lui vient le nom
Ûcfdcxa.Facultas.
Avajit IjécaJbliâcmcnt.de^ Unîverf}t^ • les
Ecoles étoleat dans les MAnafteres ^ dans
les Cathédrales.
Xe oââbtë Pierre Ld&ibarâ, Evé^e de
Paris , plus connu fous le nom de Maître des
Sentences , edle premier qui ait introduit la
forme fcholaflique.
les Universités commencèrent dans k Xllé
S. Celle de Paris, èc celle de Bologne enlta^
fie y font les plus ancîei^nes > on leur doit To*
figine des Degrés.
On en diftîngue trois i le de^é de Bache-
lier, celui de Licencié , & celui de Dodteun
Dans la Faculté des Arts , ces trois degrés
Ibnt confondus ou (è donnent cous \ts trois
prefqu'en même tems après deux ans de Phi-
loibphîe dans un Collège dépendant de V\3^
hiverficé. On fùbit deux examens for cette
icience 9c la Rhétorique. Bachelier après Icf
^emier examen ^ Licentié apf es le fécond «
on obtient le titre de Maître- es- Arts.
Ce titre efl nécefTaire pour être admis dans
îa Faculté de Théologie & dans celle de Mé-
decine; celle de Droit en di^nfe.
* I>ans ces trois Facultés , le degré de Ba-
chelier ne fe dbnne qu'après ttt>tS ans d'étu-*
de dans leurs Ecoles , plufieurs examens par-
tîcttliei^s & un a6te public; Quand on a at-
teint 2j. ans , on obtient dans la Faculté de
Droit dîfpeniè de temr d'étude. On fait alors
fon Droit dans l'efpace de quelques mois » ce
iju'on appelle le feîre par ^e/f^re ^àgt,
* Hhx varie for l-étymologic de Bachelier ]>
tf s Fr,a n c ié t^i^
flkiluei-linslaibni: rtsdt à BtCïii lawri ^
c*eil*à-dire , de la couronne de laurier «j que
l'on donnok aùcrefois aux ikvans , coflune oa
le fit à Rome tn faveur de Pécntfqtte'enij4t»
Quoi qifîl ea foie , le nom de Baçcilarù om
BacchatarH» £è donnoîD anckmifmetiE aux;
Seigneurs qui otcupoienc daiu la Milice un
degré inféneuf aux Ecajers « Ac fup^eur aux
» Gfaevsdiers. Quand les Uni verficés ooc adop*
lé ce moc « il eft zSez yraifèmblable.qu'elljes
ont voulu déii^ncr u» degré fupérieur .à. 1»
qualité d'Etudiant > dt iiSérieur à celle 4e
^ Maître ou de Doâeur*
m Les Licenciés , font les B^ii^Hef s qui ooc
p> firémiencé pendant im certain, tems* les ai^lea
publics « 6c qui eaont eus-oii&iies foute^u ui^:
certain nombre» Alafin du cours de ce»exer7
^ uces le CkanceHer de TUniverfité i^s Idcenr-
$ie,Sc leur donne la bénédSâton apoftollque*
. Le Doâeux efl le Liceiitié qiû àpris le bon^
net > cette cérémonie fè fit pour la première
fpts à Boioanc, >ett lapcrfconç. Jua .c^Mbte
Profedèur au Droit Romain/rferre Lombara
&. Gilbert M ta Porée , fçnt J<çs prmûm qft
aient eu le bonnet de Doâêur dans i Uni--
verfi^té de Parfs*. . - . -
Les principaux Officiers des Umverfités
ibnt > i<>» le Ke6^eur ^ il efl à la tête des <;^ua-*
tre Facultés ; il veille à Toblèrvation des Sta*
Cuts & à la confervation. des Privilèges. Il
préfide auxafièmblées âc^vû^âéciGiMa g^nf-^
talcs de FUniverfité. Dans quelques Univers
fîtes , comme dans ccITe de Parîs r cette dî-
§piU eil attachée à uik ftale Faculté*»^ Aiï^
Kiiî
4
leurs >coàces le» Facokés o'nc droit -d'y pti^
cendre* . ^
, 2o. Le Chancelier eft celui qai donne Isi
bénédiâion apdftblique aux Licenciés quL
ont fini leur cours. On reçoit, de ià main le-
bonnec de Doâew.. C*eft encore lui qui feeliéi
Je»' Ittttes & les prÀvi^onf qu'on, obdeot^daxis'
rUniveztic^We Chancelier eft ordinairémenC} "
rSvfiqueda lien , ou un Dignitaire delaCa-*
tixédrale. ' . r ;
30. Le Doyen de chaque Faculcf. Ueit
^ la tète de & compagnie. Ce n*efl pas tou-*
jours i^âge qui donne cette qualité i elle ciL
quelquefôl^ éteâive. : * . .
« 40. Les Syndics; diaqueFàculcéa ordinal»^
remenC'le ûenpùur Q^rer fes afBtires ât pour
Ttiller an maintien de la dîlcipline. . »
' Yoici uif Etat des Univerfiôés de France w
par ordre alphabétique. On r verra leur éreo».
tioA , leur gouvernement , leurs pâncipale&
dignités.
IPNjyBKSJ'rÉS I>U ROYAUME^
" UNIVERSITÉ D'Aide EN PROVENCE.
' "Clic a voit été fondée en 1407. par le P«peAlé<^
i^andrèlll* Henry IV. la rétablie en i^Oj»
CAtf ncf/ier-nc > l'Archevêqu* d'Aix*
* VicérOMUctlitr, l'ABbé de S«. FerreoU
i^-*
.. UNIVERSITÉ D'ANGERS*
La Mvtinîére prétend qu'elle fut érigée par le
ILoi $^ iLouii \ U tçicce du Çpmte d'jlinjou ro%
Itere. Elle eft compofée de quatre faculté» Se de ûx
Nations ri* d'Anjou , a» du Maine ,■ i.de France^
4» d'Aquitaine , j* de Bretagne , é. de Normandie»
la Faculté des Arts a deux Collèges. Ceft en Anfotv
^u'eft ficué le fameux Collège de la Flèche , fondé
par Henry IV. en i6oi 9 & dmgépar lea Jéfuitei^
Le Rcûeur de l^Udiverfité^ft èln pendant iix moît
par la Faculté de Dtoit; pehdant trois mois par cdle
de Théologie ôc de Médecine tour à toac» ka troia
autres mois (bor pour les fix Nations.^ le tout aller*
■attvement. f *.
ChancelierU. Giraulr de Mole » Maître EcoUd»
ia Cathédrale*
UNIVERSITÉ DE BESANÇPN,^
Elle avoit été établie è Dole vuerp- V^ 'i^^f
Depuis laconquêtede laFranche-Gpmté par Loutf>
XIV. Elle fot transférée à Befainfoo efi idpi.Ellf
aéunit les quatre Facultés.
Chancelier M. TArchevêqne de Befanfon.
iif âeur 6* Doyen de la Fac* dt 1 héoU M. DoUec^
UNIVERSITÉ DE BORDEAUX.
Elle doit fon origine au Pape Eugène IV. qui
t'établit en 1441* & fes prérogatives au Roi Louia
XI. qui augmenta Tes privilèges en 1473* Elle a
quatre Facultés, & deux Collèges : celui des JéAii-
tes qui eft aggrègè à celle àj:% Arts , & celui de 1»
ville qui fe nomme le Collège de Culenne*
m 1
. UNIVERSITÉ DE BO.URGE?. !
ht Roi Louis XI r qui étohné dans cette Tilt^l
tf(5nda une Univer(ité en 11163. ÇUe n'eut pen(t|nt
. 'og-u«5 que uoii J^actthéf» Celle de Théologie
ne f«r ajoAtée cpi'e» 1614 par Henri 4e BoorWfli
1« Faculié <les Aru eft entre les maint des Jéfukei^
fui occupefic aoâî les cl«îres de Théologie*
Conferpatewr ApcfioUquem
S. E. KLk Cardinal delà RocbeloncaMlt» Arche*
^èipie de Boovgea*
CkdnceUer M. FAhfaé de Ratfoardtentf
Viet^ùaferpottur D.CiieTalicr Ah«4e S»Sulp΀€^
Pour lit FAcultiàt Théohgitt MU*
Dêyenj M^rpon r Chantre de la Çadiédrale.
Syndic t de Barathon , Chanoine » Vicaire gén«
ricf Chaaetlier , de Mery « Chan. de la Cathéd*..
•^im
UNIVERSITÉ DET CAEN.
Inondée cà 143 1 par le Roî d'Angleterre Henri 1V#
pendant qvfc la Normandie étoir encore fout l»
domination des Anglois» Elle n'eut d'abord que
la Fatuité de Drok. On y ajonca depuis les trois
autres. Charles Vit. ayant reconquis la proYince>
confirma: cette fondation en i4ya. les Jéfuitet y
Ibnt a{^e|^és pour la Faculté des Artt reniement*
. Chancelier-ni^ hL l'Evêaue de Baytui* ^
Vice'Cha.ncelier ,*M. TAo. Hugon , Vîcaîre géia^.
Thréforier de la CathidraU de Boyti».
Doyetide la Faculté dt Théologie ^ M* CavaL
UNIVERSITÉ DE CAHORS*
Elle avoir été fondée en 1 3 )« par le Pape Jean
XXlk Jacques fRmfe « natif de Cahort , d'une
FamiUe noble», dr non pas fils d*un arrifan , comm^
«n le dit communément. Elle fut fupprimée 8c réu-
nie à celle de Toultoufe par Edit du mois d» KUii
ytyet VUmftrfiU de Tm/pvff^
, VE' FHANCJS, %9'f
UNIVERSITÉ DE DIJON.
Établie en 1722 pourkâciilté de Droit feule*
meut. Les iettret patentes d'éreâioh , & la Bulle
d'Innocent Xll. lui accordent tous les privilégei
dont jouifTent les autres Univerfîtés du Royaume.
Proteêieur , le Prince de Condé» Gouverneur de
la Province*
Çhanceliir,V Ahhé de Bretagnej Vicaire géndrftl»
Doyen de la Cathédrale.
Premier Diredeur , le P. Préndent du Parlement*
UNIVERSITÉ DB DOUAY.
Érigée en 156Z par le Pape Paul IV. & par Phi*
lippe II. Roi d'Efpagne pour les pays-bas VP^allons*
Elle a cinq Facultés , la Faculté de Droit étant
partagée en celle de Droit Canon & celle de Droit
CiviU Chaque Faculté a pour chef un Doyen : c6
»*eft point rage qui donne cette qualité* Les Vo^
teurj la poifedent tour-à-tour , refpace d*un an.
Les quatre principaux Collèges : font i«. Celui du
H oi nouvellement bâti : a»* Celui de l'Abbaye dé
S. Vaft d*Arras: j^.Celuides Bénédiains d'Anchin:
4.«. Celui de S. Amand , même ordre. Les Jéfuites
profeflent les humanités dans le Collège de l'Ab-
^ye d' Anchin , fous l'autoiité àcB Religieux de
ce Mpnaftère. Le Reâeur de l'Univerfîté exetce
vne Jurifdiâion contentieufe* civile & criminaiU*
Il e(l renouvelle tous les ans» L'élcâion s'en fiiir
au commencement de l'année fcholaftique. La dis*
nité de Chancelier eft attachée à celle ée PrevôlJc
S* Amé , première Collégiale de Douay»
Chancelier , M. Taifne , Prévôt de S. Ami»
t$9 E C L I È É
UNIVERSITÉ DE MONTPELLIER.
Fondé* en i tZ9 , 6c conûttaéc par Frtûçoit !• en
1537* Elle eft compofée de Quatre Facultés &
partagée en deu^ corps : l'un pour celle de Méde-
cine , qui eft une dct plus célèbres de toute TEu^
ropc : le fécond pour les croîs autres Facultés* Ce-
lui-ci eft gouverné par un Reâeur toujours tiré éé
la Faculté de Droit : celles de Théologie & des
Arts font gouvernées par les Jéfuites*
' Chancelief-ni t M* i'Evêque de Montpellier*
■— *
UNIVERSITÉ DE NANTES.
Érigée en 14^0* Elle a tfuatre Facultés ; mais de-
l»uis quelque tsms celle de Droit a été transférée t
Rennes , fejour du Parlement de Bretagne» Le
Reâeur eft annuel » la Faculté de Théologie Sc
celle des Arts Télifent alternativement 'avec celle
de Médecine. La Faculté de Droit a pour Chef le
Doyen de fes Profeflfeurs qui porte le dtre de
Comte*
ChanceViar'né j M. FEvèque de Nantes*
Reâeur , le P. de la Borde Oratoiien*
yice-ChaucelieTy M. Berthelot, Chefcier deN»D*
// efi à U tête de la Faculté de Théologie.
Doyen de la Foc* de Droit , M. de ta Boardelierr*
UNIVERSITÉ D'ORLÉANS.
Établie en 1)05 par Clément V» ft confirmée pat
Philippe le Bel en 137a. Elle n'a qu'une Faculté «
celle de Droit Canon et Civil.
Chancelier, M. l'Abbé de Montir«t« en qnafité
4c Scbolaftique de UCicUdUle,
9 s F Jl if K C E. X9f
m i ■ ■ ,'
UNIVERSITÉ DE PAU.
Elle n'eft que ponr le Droit Canon & le Droit
Civil. Lef Jéfuites y omun Collège , dont le Re^cur
cft en raèffie teres Reâeur 4e rUnÎTerfité.
C&âRceIîfr,M.rAbbé de Lezons>ChaiuVic*géo»
UNIVERSITÉ DE PERPIGNAN.
Établie en t34î par le Roi Piçrre d'Afa|;oB/
& compofée de quatre Facultés.
Chefit la Faculté de ThéologieM^*A\M Noguer,
Chanoine de la Collégiale de Perpignan.
-UNIVERSITÉ DE POITIERS.
* Fondée en 1431 par le Pape Eugène , IV» dk le
Roi Charles \iU Elle a quatre Facultés.
Affïfiir , M. l'Abbé de Belhoir de la Pond*
Chancelier , M. PAb. Richard des Groii(, ta qoa4
lité de Tréforier de S, Hilaire , Coll. de Poitiers.
W H ■ ■ ■ ■■ ■ Il f n .m'
' UNIV. DE PONTAMOUSSON , en Lorraine.*
Fondée en 157a. Les Jéfuites occupent les CHai*
rei de Théologie Se des Arts ; ils ont aufli la direc*
tion de rUniverfîté.
Rt^ewr , le R. P. Fagnier.
UNIVERSITÉ DE REIMS.
• Établie en 1 347. & conporée de quatre Facultés*
Celle des Arts a un Collège de plein exercice. JLa
Théologie a deux Profefieurs. L'Univ. de Reims eft
lille de celle de Paris qui Ta. adoptée» Le privilège
Recette adoption tfk, que l'Uniyerfité de Paris qui
n'a point d'égard i|ux études faites dans les autres
Universités » compte pour un an deux ans d'étudct
'dans celle de Reims. L'Univerjité de Çaen jouit d^
|a même prérogatjivç. ;
ReBeur, M.'Polon'eeau, Chan. de S. Symphorlenii
Chanc, M. . de Saule , Chanoine de R cims.
Pofcn 4i Th. m; de ta Salle 2 Çhm» 4c Rcmo*
foè E ^ l ï $ É
UNIVERSITÉ D£ STRASBOURG.
Erfgée par le Sénat dd cent vUkcn if t8« peut
les quatre Facnkés. Elle eft mélangée de Catholi*
q<acs & dé ProteAant. Les Jéfuîtet y enfeignentU
Théologie aux Catlioliqaes. Les autres Piofei&iirs
fontchoifit indifféreoimefit parmi les Catholiques!^
les Pcote&uis. Le Reâeur dm runiverlité eft tour
jours celui du Collège det Jefuites*
Chanctlier , le P. Tavernier*
Syndic p4r. rang d*ancieaaeté. M* Gon^*
S/ntUc enfonâi^u , le P. Geoxgia , Jéfuite*
UNIVERSITÉ DE TOULOUSE.
P9nè6e ea imj^ dr«omM£ée dequaueFacukéf»
Celle de Droit <}ai eu la plus célèbre a £x Piofef*
feurs. Oa n'enfcigne la Philorophie &ict Humani-
tét qne dans le Collège des Jefuites dr celui dec
Oratoriens* La Théologie a pour Pro£êfreurs tcoif
Sécnlters , deux Douâaicains, tiois Jéfuitea. t r§
principaux Collèges de moyen exeicice fom« i/»*
Celui de S» Martnl pour les Limoufins : z*« Cdui
de Bearn pour lesdtau de U Maifon de Foix : ]•#
Celui de Perigord. Le premier a ^oduit Êtiena^
Balufe; le fécond le fiimeux Cardinal d'Oifat , &
Pterre de Marca I Archevêque de Tottloufe, eafaitf
de Paris.
, Chamelier , M» l'Ab* Caîrol , Vicaire gén. Oilîc.
De^s dt Théologie , M. de Roubtniac.
UNIVERSITÉ DE VALENCE , en Dttphiaé.
Fondée à Grenoble en 1 339 par le Dauphm Hum*
l>ert IL de transfiftrée à Valence en 1 45 a par Louis Xf*
alors Dauphin* Elle a quatre Facultéf 5 celle de
Droit a été fort célèbre»
GhoAulier > l'Evèque de Valence*
Fîude ta ficoniz fmiu
t
If E' FKA N CEI )Q»t:
SUPPLÉMENT POUR L£J.DJ0CE5£S.
AÇQS, Aqua Tarif ellie^, Gafccgne. Àmfi notnmé^
* àf ciufe de fc» c»ux thermaies ou chauder. Evc:hé
avant le V. S. Catbed. N.^D, lo. Clrtn. Ceft le
plu#'^ ancien qal pf'éûdç à leursr d^bSr*tions«
Rcv. i^oool. Tax. 509 fl. Par. içd. Dift. ijo» •
Louis'Mar'u'pE S ju A R E^s DjA. U L À K , né à '
Avignon cn'i 6^7', facle »*iuifl 17J7.
j^LAlS , Alefium ,, dans les Cevennes , TufT* do
Narbonne .démembré du Diocèfe de Nifmçf'
, en i6p4. la Collégiale de $• Jean > fpndée daoi
\Jc XI Vy S# parles Scigneiira d'Alais, a été éri-
gée en Cathédrale. On lui a réuni celle de
PfalfflpiU ou d'Aigues-mortes* JLc Chapitre cft
tompofé'dc 5. Dignitaires & de 13. Chanoines*
• Rev. i6oc6 1. Tîyt. 500 !• Par, 8y. Dift, 140.
Jean-Louîs de Buisson de'Beauteville»
■►•■ - . * „ «
ALETH', £/fflttm. Lançu.edoc. XIV. S. fuflF. de^
" .Narjjon^e. Le Cfiaj)itrc étoit d'abord régulier,
' Il a été frctriàriré en ij-^i. Il tft compofé de is
* CHanoinfSt dont 4* dignitaires*
jRevv iSooo !• Tax. lyoo fl. Par* 80. Dift. i6om
François , Bocaud , né dans le Dioc* de idoncr
peilier eo i69s» ^>cré le 1 1. Juin 1714*
Tf I ' . M » I I ■ t
AMBRÔN, Ebrodunuhi, IV. S. Haut - Dauphîné#
I ^-ti^. 'Mo l'Ambrunois ) -ancienne Métropole dfe
U Province des Alpes maritimes» Catk, N. Dm
o -^
JtJîit ' . £ G IlJlï
Les Jéfuites |oui(lent des prébendes théologale
B.CY*.»iopoJLi .Xtx« 2400. fit .Par,a».».»-dîft» I4jr*-.
Beriiaj:iinrFrffnf»Fou<yJET , né ^ns le Diof. de
Rennes'en 1705. Agent gén. du Clergé c.ipi 17354
, facré le t. jjmviei^ -i 7.4 1.
des Augierf ...
Pafcalts ^
Gréai * '
- Dtgnkii de IdMétPop^
Pircy^c , ,d«At|gici^
AacnJÎ<i|n Pafcalit.
Àréhià, Jouve
•iViieiCfc; • ' li^. '•' •-'"
ANGOULF.ME, jhcuHfma., Capitale dei*An-
Î;oumois, Aiff. de BORDEAW. IV.S îesRc-
tgidnaires s^cn font rendus maîtres ^u^ fois*îls
aVoiçnr détruit h Cathédrale^qiu a êtéi rebâtiç'ca
iSiSé j. ' Dignités ,'a4.. 'Chanoines. :, !
Kev* 35000 h Tax»4^4pil* PV» fpo^^.Dilt* loOf
Jofeph'Amédée DE BroGIIE, néda^ns le DioCf
d'Arles en 1710. Sac. le 3* Mars 17H' r
ARLES , Ard^tu II. S.. Baflc-Provenee , . Métro*
Elle a zo« Cano'nicats , y compris 4. teignîtes &
.3« Perfoaars. Le Chapitré a éiéTécularifé ca
.iy84« ...
Rev. 33000 U Tax* »«oo fï. Par. 51. Dîft. ido«
ytan-Jofiph de S. /«w-db JUMltHACynéMaiif
le Dioc* de Limoges en. i j^^e* fac. Ey»:dp Vanf^
oeile II Aoiu 174s t cr^ajifcié à Atip< IP.i74<^f
i>M Fa if N es;
r30f
ÎAyONNË , Èaiona. IX.SV Gafcogne ,' Cap. du
- i>ayf des ttarquês^ Cath. M D. la. Chan. Lei
-<'Jéniit«lonf le Séminaire. Un <Jes fauxbourgs de
la ville , celui du S. Efprit , dépend du Dîoc»
d'Acqs. Ily a un grand nombre de Juifs à Rayon-
ne ; mais fan* Synagogue'.
Rev. 19000 î. Tax. 100, H. Par» 40» Difi. i6p*
Çuillaume Ô'Arçhb^ t né à Sofd^aux en .1702;
CiQfélt,is* Septembre 1745. ,
BESAliJÇON, VfJiiM^O' IH. fiécte> Captale de la
Franche- Comté. Métropole dC' trois Suif, dont
deux hors du Royaume. Ca:hédrale S. Jcaiim
Les Chanoines portent Thabit violet comme les
fivêques,*^ pfficient les jours folemnels^vec
les ornemens PôntiBcaux. L^Ar'chevèqtie fe c^ua*
: lific I^inc6 <fe l^EiHpire. '
Rev. 36oGO,l. Tax. 1023 fl. Par. 83i.t)îft. iS\
^Antoine- Clàiriadus DE CHOISÈUI-BEAt^pRÇ^ né
' en Septembre-] 70^. facré le aj Jnin 1755. Primât
de Lorraine , G. Aumônier du Roi de Pologne.
guATiagam ,- ■Clûniû'^JpiMt-DE' FfiANCHET db
,RAN$.f),lac. I^Vi de Rholyea. Syrie le aj M^i
Vicaifeâ Gin, -a D ignîtés dt la, C&MU .
fEv. de Rhofy
^nifellefl . A
Calois
BaiUy
du Tartre.
Ojf. du Tartre
ftdmotmtt
Varelet
î>aogirey;^
Jlurêtel
Hàut'Dcy* de.Noironte
G* ArchitL de U Kochelle
G.Chmtre d'Ufelles
G. Tréforier de Belot
jiréhld^
•ri
V. detÇh,
D. du S.
de Bclot Rofet
Arvifenet
Pérfînot '
HmOxt
: 41-
VtfA* Séculierf ;
: : ^. — r^
BORDEAUX, BuràîgAlûi IIU S. Cap* de Ja Pr<>-
vince & du Gouverncmriic 4c ùuftnntié Kféij-o-
pôle de 9. Suflf. Un grand nombre de Juifs ^ it^nt
le commerce fous le nom de Juifs Portugais : ils
n'ont point de Synagogue* Le Chapitre eft de lo
Dignités • & de 2.f Canonicais* L'Archevcque
prend le titre de Primat de la féconde Aquitaine*
Jl rele^oic autrefois de la Primatie de la première
Aquitaine. Mais Clément V« qui ^aveic occupé
. le Si^ge de Bordeaux l'ca .exempta* ... ^
. Rev. ss^o U Tar* vfôoo il. Par* 400* Dift* i aS*
Loms-JacqufS d'Audibert de Lus s an , nâ dana
le Dîoc* de Viviers en 1703 , facré le 22 Avril
'74+-
yicàires Géiuraux , MM."
Baâerot,' d'Antrague^, .le Cotise., ^lanc^rt»
Mombalig , ,de £oud.ens* ,
. ' . ■ i . ■ ." . ' . .1 '
N . Doyen df l'Egtîfe Métropolitaine»
}ki, TAb. Baâerot. Abbé Corm^ad* de Madioii,&
. de l'ille de Medoic.
<:ArtORS iCaiJMrrum, Capîttledif riaofQtiercî*
m» s. fuff* d'Al.BY , Son ancien nom écoit Di-
dirigé par les Laiariftes* L'Evêque
fe qualifie Comte de Cahors, Se met l'épée & le
gantelet à côté de l'Autel lorfqu'il officie*
Rev. 45ccol* Ta*x roôofl. Pa^ 422* DiU. {17*
Bertrand' Jean- Bdftîfle-René pu GUESCLlN i né
dans le Dioc. de Rennes CD j 701, (kc. le 1$
Oâobte 1741» ' '■> ■
VÉ FJtAîfCU
s«r
&
CAMB& AY » Cameraaimy Capicale d» Carabrefîf.
£vêché dao»le VI.. S, eoTuite réuni à celai d'Ar-
^Ms dont il ne fut fcparé qu*au XV, Archevcclié
. en 1559. llétoxt auparavant fous la~MecropoIe
de Reimt. L'Eglife de Cambrai eft la plut riche
det Pays-Bas , foît pout les revenus de TA rchrv,
foit pour ceux du ChapicrCé Cathédrale N. P.
6.-Dignîc. 43. Canoniean, 4. Semip. s. Hauts
"Vie. 95* Chapelains. P^rmi Jet Canon icati :
).. Cont âffc^éjf à la NohlefTe: 4. ï des- Gradues
, en Théologie ; 5. à des Gradue» en Droit , & u^
à un Prçtrc, Podeur en Médecine. L*Arch. fe
^ qualifie Prince de TEmpire*
Rev* looooo !• Taxé 6000 A. Par. 598. Dift. 40*
Charles DE S.'AlfilN , né à Paris le s Avril x6^U
. fac. Kvêq» de LaoA en lyzi*. transfiéré à Cam*
bray en ijxj,* avec coRfervjitÂon des honneurs de.
. Duc Se Pair.
Vicaires Gin»
Jacquerye'
d'Anterroches
de Millancourt A
le Maire
de Rochemont
Jalloitt
D du S.
Prêtres Sécul.
Dignités de h Cathéi»
Prévôt de Fumai
ArchiàidC*- Br^as
Archid*
Doyen
Officiai
Promoteur
Pcitavy
d< Millancourt A
de KonvaUe
Mutte '
de Millancourt A'
Boyçr
S. CLAUDE , ConiiSrf.Franche.Cftmté. XVlIf.S.
futf; de Lyon. Cathédrale S. Ciaiide, pny coq-
ferve le cprps de ce Saint, dans uns chafle pré**
cieufe*. t . j « . ' ,•
Rev. S7000 K Taif. l'joo fl» Pa^. « ••'Dfft. *•• .. ^
Jofeph DE-MSAirr DZ'TÀKGt^^^lt'étî^tir
Oiij
- Diocefe Je S.^ionr cb AwTcrgnCjt f?çrf i« -4
Août I74». _ . -, ^i *
• fV)rct /" Diptttés , & fw OttfnoiJie* du Cwf
pître i f amcZe des Chapitres Nobles.
DIE, Dea. Dauphmé, Evcché daos le IV. S. fnIflRr
de Vienne uni à celui de Valence en 1175. rétabli
danc Ton premier état en 1691- Cette ville a été^
long-items au pouv.oir des Religionafres qui eo^
: minèrent les ËgUfea. LfEvèquc en efi^eigaenr»
Rev. ï/000 1. Tax. aittf'fl. Par. 70. Dift. . »*
OafpcLr' Alexis de Plan des AUGierS , né dan»
le Dioc. dé Digne en i yoy.fac. le ao Fév» i7+*«
Po^fn de /a CdthiL M. de Moydieu. Il eft aufli
Vicaire Général,
Sacrifima de U même, Eglife r M. de Chaflc.
1 ANCRES, Lîngones, IV. S. Chahi^agne, faC de
LrpN. Ceft une de» plus anciehnei villes de*
Gaules. Elle padaau XII. S. dabs le Domaine de
fet Evèqites qui la pcfTedent à titre de Duehé-
Pairie. L'Eveque eft un des iix Pairs Eccléfiaf-
, tiques de France. Cathéd. & Mamets, 4s. Chaiu
* fr.Semiprél»endés»
Hev. r^ooo L Taie. 9006 fl. Par* tfoo* Diil. 560
Çilher^pE Montmokini>e S. Herem, nédanvr
le Dîoc. de Clermo^t en 1691* Sac. £v. Tiru*
laire de Cydon en 1723. Nommé à TEvêché
d'Aire la même année; transf.à Langresen i734t
. Commandeur des Ordres du Roi en 174a*
'Vicdhii Cêi.
AfBatt-^ A
de Lalane
Dignités de la Catfu
Doyen ' dliarlaf
Treforier de Lalane
.GrArcl^d* PtàUbert.
j^Sicc^eil^ AiAr^ldd:^^ Martelât:
<0SL,PliAVf(Siff. JQTT
^e BrczoU
p. duS.
Prêtres Sécul*
S. du JD.
Philibert
— • Pralari
-"— Simonner
■'-— * Nerct
O^ChAtitre^. de Change^
Of.ie Làng, du Fau
Off. de Bourg. CtcvoiHcr
Fé Comté Darand
LEYCTOURE, LaSioratum. Capitale du Paya de
X.oraagne« SuÀragant d'AuCH* L'Evcque eft Sei-
gneur de la Ville conjointement avec le Roi*
; Catbéd. 5. Gervcùs & S. Prothnii. 5* Dignités» ia«
, Chan* & 14* Semiprebendés.
Rev* itoooK fax* >^oo fl.Par. 7p. Dift* 140*
Claude François DE Narbonne-Pelet , né danf^
•. le Dioc. d'Arlet en i68y. Sac.ie ip. Mai 1746.
» I ■ ■ Wli. . I ■ 1^
lODEVE, Lttteva-y. S« futf. del^ARBONMB.
Cathédrale 5* G^it^i ^ & Fulcrand, ' j . Dignitéc
& 12. Canonicacs. La JuAiee eft excrtfée par let-
Officiera de TEvèçiue »& il n*y ad'autçe JuiUc^
Royale, dans le Diocèfe qu^àNerian»
ReV. azcoo L Tax. 1060 fl. Par. 48. DiflF. 140»
Jtan-Feli» Henri DE FUmel , né dans le Diocdè
Touloufe en 1715* facile »5 fàiÂijso^
I ■■ I I ' ■ mi . i,.i ■ -I. M - I... I ■
ki ACON , Matî/co,3ourgpg. V. S. fpfilde Lroi^
Çathéd. S, Vincent, p. Dignitéf : 19 Canonicats*
L'Evêque eft Préiîdent-né des États du pays. Ilr
' Sotii compoféi des trois Ordres , & s*a{{emblentt
.quelque tems avant ceu)& de Bourgogne, au»>
•quels ils envoient un député de chaque Ordre*.
. Celui du Oergé eft alternati«temenr tiré dm
Chapitre de la Oithédrale>.dE de celni de S. Pierta-
. ^eUmjèinctriHQ-
Eev* 1^7000 ^Tax* K>OQ:flVPar» ftn•^Bift• tsif
3o8 È G L I S R
Hetiri - Confiance de LORT DE SERI6NAN DB
Valras , né dans le Dioc. de Beiiers en lépi»
Agent Gén. <ki Clergé en 1715. Continué dant
l'Agence en 1730. Sacré EYC<iucdc Mâcon le
17 Juillet I7îa.
^oyei à r article des Chaj^es Nobles le ChapUrt
ie S, Pierre de Mâcon.
lE MANS, Cenomanum. III. S. fu(f. du ToURS.
Capit. du Maine; Cathéd. 5. Pierre, gr. Dignités »
' 3S. Can ont cars , 4. Semipreb* Les LazariOes
ont le Séminaire > de les Oratoriens le CcUégt«
Rev. z^oobl.Tax. aiitffl. Par,, • • Dift. 4«.
Charles ' Louis Frouliay de Tesse*, né en
Novembre i6$6. Sacré le zy Février 1714. ci-
devant Comte de i.yon , & Aumônier dn -Rot
en ijtS' Nommé en 17^5 premier Aumônier
de la feue Reine Douanière d'Ëfpagne» de la
Maifon id'Orliant*
METZ, ilifer^. Haute- Lorraine. Capitale du pays
MefTin, Catbéd. S. Etienne» la Dignités, & a8
Canonicatf. On compte dans cette ville aoooo
familles y Se près de 900G0 habitans, partagés en
17 paroiàes. Les Juifs y font tolérés. Ils y ont
même une Synagogue, & c'eft la feule ville diA
Royaume où ils ayenr l'exercice public de leuf
religion. Plus de 100 paroilfes du Dioc. de Metz
font occupées par des Luthériens* L'Evëq. pread
la qualité de Prince de l'Empire*
fi.ev, iioooo 1. Tax* 6coo fl. Par. 61 $• ViR» 68.
Claude de Rouvroy de S. Simon , né à Paris en
»ép7. S«cré Ëvê^ue de Noyon en I7}»* Trans-
féré à Metz en 1 73 3* avec cofifenràtion des boa*
fktW9 de Pair de France*
ûdu/' prêt Jt
9E Fn'A'NtE» 49J^
-OLERON , Ehroha^. Bcitn. y, $, fiiff. d'Auscifc
• Cathéd. N. D* Sba Ch«p. eft compofé d'un A r-
chidiacre , de i». Chm. & de 8. Cliapelains ; TE-
vêque prend le titre de premier £aron de Bêarn.
* • Rev. 1 3000 1. Tax. tfoo fl;Par. soo* Dift. i8o«
« *
François DE Reyol', hé dans le Dioc. de Vleûiie
-> en 1715* Tac. le s Août J741»
.ORANG^, Araujio. IV. S. Bas-Dauphîné. fufT.
d'ARLES. Cette ville fut ravagée par les Reli-
gioiiaires en i^6%» La Cathéd. cfl fous l'invo-
cation de la Vierge ^^c Tous les SS, âc âe S PiO"
'refit. L'on v a tenu idivers Conciles* Le /Lhapi*
'' tre ne confine qu'en 3 Dignimitcs » & 6 Chanoto.
Rev. 10000 1. Tax» 408 fl. Par. 19* Dift. 140*
François- André DE TjiIY , né dan» le Dîoc* d'Au»*
• ' TUN en i69S» f*cré le 17 Févé 1732*
Ancien Evesq. Louis Choiael , facréen i72i*
. Il adonné fa ' démi/Iîon en 1731.
t
I
PAMIERS, Jpamuz, au pays de Foîx. XIII; S.
. SuC de Toulouse. Autrefois Abbaye fous le
. nomdeS. Antonin de Fredelas» Le, Chapitre eft
, toujours demeuré régulier , ^ c'eft le feul qui le
' foit aujourd'hui en France. Il confifte en (5 Di*
gnités , if Chanoine* >^ zt $eoftipreb«-Cf ux*cî
. font fécpliers* , .. .
Revé a5:Qeo^*.)T^x**.2;oo fl. Par» loo. Dift. 17^*
HtnrlGafion de Levtléran , né dans le Dioc*
4e Mirepoix cm 711. :»acié le iii Fév. 174a*
Ytb •' É G^f ^r« iî
^âMiAa«ariM
s. PAPOÛL^ Pani(m'S..Aip«li«XIV« 9* h^n&t^
' doc, fuC de Toulouse. Cacbéd/» 5. Paptfulm
1* Dignité* ti* Chanoincf.
Kev« ftoooo 1. Tax. 1500 fl. Par. 56* Dift* i<?<S&
Vttnid^Bertrundi DE 'LANGLf , né dans lç-.l>ioci
♦ . ^c Rennes <w 1701. .Sac. le 5 Avril 173^*
■ I ■ ,,.1 ■!■ . . I II i_ .1.1 ,.,111. ■ iji II . Il» Il
X^mMPERCOW.NTINT Coriyàpitam»lX.S.fu&.
deToVRS « Baffe- Bretagne. Premier ETêtjiie S.
Corentin. La Cathérl. eft'fous fon înyocatioi**
6. Die;nit. & 24 Canon. L'Evéqueeft Seigneur de
. la Ville 9 & fe qualifie Çaron de Cornouaille.
• Kev. aaooo U Tax* 1000 ff* Par aoo. Dî/(« i »q.
^Augufie- Franc, Anknîhal dbiFarct de ÇvilitÉ*^
pé dans le pioc*.d* Angers , fac. le 8. Nov. 1719*
>— i*— «1 »■»■■ . I M «Il m ——Mi
SARLAT, SarZotitm. Cap. du Sarladoit dans le
. Per^ord, fufF. de BoKD. Cette Ville doit fon
origine à une^^bhayê de BénédiQins i|UÎ exiftoît
dès le Vil. si fous le nom de S. Sauveur orr de
** ^. Sardof Y &• 4fM -cmbrafîa la réfbupc. dc Clun^
au commenccfnent du X« Le P^pe Jean XXÏI*
rérigea en Evêché l'an'13 17. Le Chap. demeurii
régulier, fous la régie de S. Benoît, jntqu'en 1 J59
qu*ilfut fécularifé. Il eft compôfé de iSChan.
dont 6 font Digpit. L'Ev« eft Seign. de la Ville*
^ ^ il<etv %%o^çi U Tast /f 2 iLP«r*.i jo. DiA» • • »
Henri Jac^ DE Moi^TjçsQXnou, né d)nsle'X>!i»ct
' k' Auch eh i 7 ^0. Sac. It'tr S%^t.- i f 47«^ '
. / .
V
vs Frakc «• \ . . . ^J%
S£NÊS i Sanithim*. V. S. . Haute-Provence , fuA
. d'fMBRUN. Cath. AT. D]. 3 Dignités, s Ch^noin*
. 5 nuiitM Bénif.Xlf Çh«p* 9 été fecularifé en 1 650*
Rev. looooi. Taz. looii. Par. ja.'Dift. i5tf#
M. <Ie ^(rok'flES , ancien Vicaire gén. d'Arlcf 9
nommé, à cctEvéché au paois4'Avril )7f7«
T I : . r -j— ^■^-— »^
' ' * '
STRASBOURG , i^r^f«for<mm4 Capitale' de U
fiafle-Aiface , fiifF. de.MAYE^CE. V. $• Catlw
^ AT. D. on U nomme h iifunfteri Cette Ville avoit
cmbraifêle Luthéranirme en 15 zp* Loiitt XI V«
l'ayant foitmife en id8i. y rétaft>lit l'exercice dm
la Religion Cathblique. Les Catholiques y orft*^
6 paroifTest'<s Ëuthériens 7. Les Jéfuii^
-gouvernent le Séminaire & l'UnivcrHié* J«'£«
. vêque a féance.aux Diettet de l'Empire, Se.
. fait Ta rcfi<)ence à Sâvcrne à quaçre lieues de '
Strasbbtirg. ' ^,
Aevi ipoooo l. Tax. zsooÛf t^ar« • • « |)Ul. i6o«
XouiVO(4frCofi^4ntîn. Prince DE ROHAN GÙc-
^MÇNE', n,élea4Mars.id97. Sac. le..'., 175 7*
yîc. jfén, &• Ojic. de,itrashourg , M. du Verni'n^
Prgvicaire gén, b^ Vicegererit y M. Lantz.
Promoteur . KÏV "d'HcVbaîri. '^niie ; "M; Lantz* * ""
M^ét léiChAn,dtla.Cakk. àVaA. des Châp. TfabUsm
* ' '■ ' ' ■ ' -*'-' •■ '•■ " '• ' . M *
■I ' 1, . . ■ ' -•
jr^RBES I Tar!'^. Capé du Comté de Bigorre, fuff*
d'Aucnl Dès l'an ^oo^ un Evêque de cetteVille
-tvbit affifté au Concile d'Agde. Càih. N, P.l
L'Evêque préfide aux Etats de B'i^orii*'
K.ev« azoool. Tax. lao&iUPar* 140. Dift« i66é
fierre DE LA RoMAG^^-DE RONSSECY, n^
4ans U Dioc* de Perij^ùcux en 1799* Sac. le %9
iitékrA^f E C L î s E
VALENCE , VéUnna. IV. S. Baf-Dsophin^. Suff«:
de Vienne. Cach. & ApolHnaire» 4. Dignâréa*
' •• Perfonatt , & 14. ChanouKi* L*ETrle^aii£e
Conte de Valeaca • . •
Rev. itfoool. Tax« «189 fl. Par* 140* Dift* iis<
Alexandre MlLON , facile 31 Mart i7a<*
-VîcatraGéiu I Digmtis di U Caàu . ^^
Ctiomei Doyen. Chôme! ,
Prevât Précioa
Ab^deS^FtUxVotcle
Archid» Previllac
Perfonats*
Preantatr Chaix
Saarifiain de Roftaiag
Porele
Paia
CooAant
la Congreg. du
iU Sacrement*
•B-ifa
.VANNES .'Venenie. VI. S, Capitale de^f ancîehg
^Vr^f, i(î célèbres dans les Gaule*. Premier
Evèque S. Patern^ Qath. S* Pierre. j'Dignitaires.
1S Ctum* L'Et. eft Seigneur en partie de U Ville
' "R^ev. 24000 1. Tax. 3 50 fl* Par* i do* Dift* i oo* '.
Charles- Jesm BiRTiN, né à Périgueux en X7tt*
Sacré le 27 Septembre 174^.
USEZ, Ucftîii* Bès<r Languedoc «.ftiiT* de Narbon»;
. Cath. S,Theodoriti Mart]^r d'Ufez. 4 Dignités » ^
'. & 14 Chan. leChap* n'a'eté lëçûtàiité qo*eiri7i7r
Kev. 25000 1. Tax. leoo il. Par* 28 1* Diil. 154* -*
'Bonaventure Bauyn , né à Dijon en 16pp. fac. le
a4 Mars 1737*
J
1
I
T^ ^^ ^v 'T' >^ yfi ^^ ^s\ *îv /^ ^ ^K ^Tv ^^ ^v 'jv ^v ▼^
• 77/. PARTIE.
CLERGÉ DE PARIS.
— -^
CEtte Partie fera dîvifce en huit Cha*-
pitres. Le premier , pour l'origine , Té-
^at & le gouvernement du Diocèfè Ôc de TE-
^life de Paris ; le fécond , pour les Collégia-
les ; le troifieme , pour les Paroiflcs ; le qua-
trieme> pour les Couvents d'hommes i le cin-
quième , pour les CoUvens de filles ; le fixie-
me , pour la Faculté de Théologie ; le fep-
tîeme pour celle des Arts & fes Collèges ; ie
iîuitieme,pour l'adminiflration des Hôpitaux.
: ' , ' ' ^ . g
CHAPITRE PREMIER.
ORIGINE, ETAT ET GOUVERNEMENT
DU DIOCESE ET DEL^EGLISE DE PARIS*
Art. I. Archevêché de Taris*
9
• — i^M^ Il II L I I ■ I I > ■ I ■« Il I I I «1 ■ I 1^
PAris , en Latin , Unfetia , VarUîi, cgr
(îtué daas Tille de France. C'eft la Ça-:
pitale du Royaume. La Foi y fut apport
a
% ' Lb ClergI
•
«éc aa commeiiccmciit du troîfîeinc .fi^to
•yar S. Denfs , qui en cft regarda comme ir
premier Evcque. Plufieurs ont prétendu que
c'écoit f Aréopagite , coaTerri par S. Psuil»
Se dtpfiis Bvêque d* Ackênê» : mais Topinion
la ^ius probable eft , que cVFtoîc un autre
Saine m même nom > envoya dan5 les Gàu*
Jcs par le Pape S. Clément.
UEyêché de Paris demeura fournis à la
lilécropole de Sens juiqu'en i6z2, que Gré-
goire XV. rérîgca en Archevêché à la requi«>
£tion de Louis XIII. Uan 1^74. Louis XIV.
^outa une nouvelle dignité à ce Siège ; ce
Prince érigea en Duché-Pairie , pour FAr-
jchevêquc de Paris Se fcs fuccellears , les Tcia-
xcs 6c Seigneuries de S. Cloud , de Maiibns>
Je Cicteil, &c. fous le titre de S. Ciotid»
Depuis S. Denis , premier Evéque de Pa-
ris ; juiqu'à François de Gondy , qui en foc
le premier Archevêque , Ton compte 107
£veques ; dont il y en a iîx que TEglifè lé^
Jrctc co^me Saints , œuf qui ont été Car<Û«
naux^ & quelques-uns qui oat été. Chance*
lier« -de- Frsmce.
Depuis rércdîon du Sîéje épîicopal en
**Archevcché il y a eu HCirt Afdievequès .
dont voici les noms^ Jtéin-Françoii di Gon^
àf ; Jtan^françûii'FmU de G^ndy > Çardinsi
4e Retz; Pierre deMarca; HardomndePé^
réfixe ; Irançûis de Harîay ; Louii^Antoine ,
Cardmalde NMilks ; Charles-GAf^d^Gml*
laiime de Vintimille au Luc ; Jacques^Bovn^
4}igaulf de BeffatuL
ti-
\ Le ClercIS
autel par un de Tes Légats. On aroit coiiv»
mcncé la réparation du Chœur en i^pp, liir
}cs defleîns de J. H, Manlàrt, Elle fut cxé-
.cutée fur ceux de de Cotte le père , Se finie
par de Cotte le fils en 1 714. On doitrcgarr
<lcr Louis XIIL Se Louis XIV, comme les
reflauratçurs de cette Eglife. Le Cardina)
de Noailles y a auili contribué de plus de
.500000. liv.
Le fanétuaire efl du delTein le plus ma*
•jeflueux : les bas-reliefs & lesilatuesqui le
.décorent , ibnt des plus habiles maîtres. Der*
•fiere le grand autef efl Tau tel des Fériés,
•Pans renfoncement eft une Defcente de
Croix de Girardon ; aux deux cotés font les
flatues de Louis XIIL^ Se de Louis XIV. en
marbre blanc ; la première ti\ de Couflou le
jeune > la féconde , de Coyzevox. Les en-
trailles des deux Rois font dans un caveau
au bas des degrés du fanéluaire. La plupart
des tableaux dont TEglife efl ornée , font
des préfèns du Corps des Orfévres.Ils étoîenc
ci-devant dansTufage d*en ofïrlr un tousfes
ans le premier de Mai. Les tableaux du
chœur font de Jouvenet; c'efl une hifloke
continuée de la Sainte Vierge.
• Le Chapitre de cette Eglile efl un des plus
célèbres de toute la France. Il a produit ûx Pa-
pes i Grégoire IX, Adrien V. Bonifece
VlII. Innocent VI. Grégoire XI. & Clé-
• ment VIII. Et il en efl lortî une multitude
de Cardinaux, d'Archevêques & d*Evéques.
Il V a à Notre-Dame 1 50 Chapelles^ dont
la plupart donnent droit de Committimus.
MLE^ C^Oniçats de S. Jean-le-Rond Se de
*>
F
DE PaKIS*" f
3; Dettfs-^tfpttB ibfit au(&4& lafj/yndanr
ce de ce.Cb^pjcre. L'Eglîfe Çql^gîale de
S>. Germain rÀuxcrroîs/lui fut incorporée
Tan 1744. le^ Canonîcacs rappofcenr' d&*
puis looo. Ih, jufqu^à 4000. IW, éc le re-
venu du Chapitré monte' à. 180000. livres.
Vingt-deux Canonicats & toutes les Digni-
tés , excepté le Doyenné , font à la nomina-
tion de M. l'Archevêque. Les autres Béné-
fices font conférés par le Chapitre » ôc iè
nomment Servitoriaux,
DiGMITE's biEL'EOLlSB DE P^KIS , MM. *
Doytn, DE Si Exupery, du dtarèfe de Sar^
fat ; Chan. le 3 Février 1730. Doyen , 1«
1 Avril 1747.
Vrand-Chantre , Ur vo y, du diocèfe de S.Ma-^
lo. Chan. le 12 Mai 1745. Chantre le zt
Septembre 1747.
^Archidiacre de Paris , Regmauld , du diûr
cèfe de Châlofis ,13 Janvier 17 3S.
\drchidiacre de Jofat , de la Chasse « dm
] diocèfe de ' Paris. Cha.n. le 4 Août I7i^«
' Archidiacre le 11 Mai 17^1.
^Archidiacre de Brie, Tkvdeav ,' dudiocifi
' de Limoges , lé Août 1739.
iSouchantre, Jeamsok , du dtocèfe de Tjroyes k
- Chàn. le 25 Juia 1740. Souch. le 17 Mai
* i'75»*. • ■'...'.
f^aneelier^ TfiiEKRT ^ du diocèfe de Sens»
Chan. le z6 ; Septembre 173^. Chancelier
' le 7- Aoûc^ ï739« i
fénitencftr , KJocaB , du diocèfe du Puy, It
U Oftobtc 1747,
£• es m «3
Chànirmt Prttm
MM.
*B<»tr
Pa«y
4D*:. i7î4
J-Eaubuu»
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Dcsfikhca
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i8 OâoL. 1717
^Agoult -
RitxtnP.
ï> Nov. 171$
SciSdouiii
Paru
40âob.i7*»
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10 Mai 17 îo
Hcnitûa
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ÉOaob.1730
du Four
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11 Mai 1731
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5 Juin .731
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4 Mai I7Î<
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Il Nov. 1738
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Il Avril 1741
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I» 174*
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Paris
9 Mai i74f
duHbraS)
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1$ JuiJkt 1749
d'IKtouYiUe
Paris
17 Fév. i?45
rue.1
Evrmn
1 JiHllet 17 1»
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Chdnoinei Diacris , MM#
et Moncempi^
de Gouffier
Delon
de Megrîgny
Lagau
Parti
Amiens
Sifu
Parts
Paris
i8 Nov.
15 Janv,
3 Juin
13 Mars
Cbanohss SêudiacrtSf MM#
de Corberoii
Chevalier.
I^agau, Jubilé
de S. Rçixiy
dç Vienne
Metz
PartÂ
Taris
Paris ,
Afifch
13 oa;
19 Mars
3 Avril
3^ Sept,
9 Wvr,
l7Mk
173^
I74J
I74|
174»
<7ijr
170*
173^
«74*
Chanoines in Minoribus » MM.
de Cbampigny
de la Luzerne
Radlx
Paris
Paris
Paris
I Fév.
2^ Avril
z Juillec
X7ft
1754
175^
CliAK^I^SS HqVQ RAXItE^ » Ex^qi^S*
1721 DEFoMTENli.l.ÇS
1728 Bavyim
1733 i>K Fleuhy
173^ DE NlCOl^AT
Chanoines Hon^skhm.
Evêqui ai Meau»*
Evêque d^Uzès.
Archevêque dcTours^
Evêque de Verdim^
Pajot
deBirottDfM^e^P.
Robert
Parquée
de Gouflljer
de Barcos
.CliauYclia
Paris
de Paris
Paris
Paris
Paris
Paris
Paris
i40â:oba70|t
30 Dec. 1712.
22 Sept. I7ijr
10 Nov. 1724
p Mars 172^
4 D^c. 172S
i^ Janv, 17 jo
a iv
i:
CoueC ^ -
Chauvelîn
' Artaud
Kegnauld
lie VieHne
%E CLETtci
lé Avril 1754
1 Mai 173^.
13 Mai 173 f
Parti
Paris
Aft . , , ^,
Châlons 13 Sept. 1737
Qhâlons '28 Juillet 17 3&
Hatat-Vicdires de rEglife de Parts.
Berthod , de Paris , 1717. S. Maur-des-Fo/Téf.
de la Frenaye, de Paris ji743. S. Denys de
la Chartre,
le Koux, de Paris, 173S. S. Vi6ior,
Marie • ile Bayewe » 17 54* ^« Martin-deS"
Champs,
Niort , itf Tro^e » 174p. S. Marcel.
Grîfel , Je Coûtâmes » 17 33, 5. Germain
CAuxerrois.
V
ÏM/ des Chanoines de S\ Denys-du-Pas &
de S. Jean-le-Rond, des Chapelains & des.
Chavires de la Métrofok*
5. Jeanrle-Rond.
Chan. Prêtres , i
Chan. Diacres , 3
.Chan. Soudîacres > 3
S.DenyS'du-Pas,
Chan. Prêtres, f
Chan. Diacres , 3
Chan. Soudîacres , «
Nombre des Chapelains de la Cathéd» 1 30
Nombre dts Chantres , 8;
Nombre des Clercs de Matines » ^
Nombres des Enfans de chœur ^ 1%
J
9- » P j( >a I «•
,U nfc
AnT. III. État du Diocèfe de Tarit , &^
fis Jurifdidions Eccléjtaftiques*
IL comprend ^çz Paroîflcs. II cft dîvî-
fé en 20. Doyennes > 13. dans la ville «
& 7* à la campagne ; ces derniers font ,
Chelles , Montmorency , Corbeîl , Lagny ,
Champigny , MontlKery & Châceaufort.
On compre dans Paris ^6, ParoifTes , dont
i- exceptées de FOrdinaîre ; 1 1. Collégiales;
2. Abbayes,& 41. autres Communautés Re-
ligieufes d'Hommes; 8. Abbayes , Se 44. au-
tres Couvens de Filles ; 15. Communautés
©on cloîtrées ; 10. Collèges de plein exerci-
ce > 17. autres Collèges ; i6'. Hôpitaux.
Les Jurîfdîélîons Eccléfîaftiques font ,
if s Officialités , Dio,céfaine CT* Métropolitain
fie. Vbyez l'Official dans k IL .Partie > à
r^art. du Diocèfe de Paris.
Les Jurîfdidions temporelles de TArche-
vcché & du Chapitre de N, D. font :
l.e Bailliage de la D, Pairie de V Archevêchés
Il jouit àts prérogatives attachées aux Ju^
tîfdi6tions ducales ; Tappel de ïts, fentences.
fc porte au Parlement.
Baitly , M# Lalourcé, Avocat au Farlementm
a Y
LaBarrç et Chapitre* ^ .
Elle Icoanok en première indance de totc*-
tes les çaufes civiles , criminelles & de po-^
L'ce dans Fétendue du Oorcre, &datttrin-
t(<rieur de la Cathédrale. Les droits reigneu--
rîâux de la cenfive du Chapitre font atiffi de
ùl cwn|iéte«ce,.'Toutffi les Juflices dépçn—
cjantei de Notre-Dame reflfbrtîf!ent par ap-r
pel à ce Bailliage , 6c de-là au Parlement.
Mailly , M. Bigot ,. Avocat au Varlçmwt..
JurifdifHo» de M^k G. Channc.
Elle s'exerce £ir toutes les petites Ecoles ^
cbat le G. Chancre de la Cath<fdrale eflcoK
kteur ^ dircâeur.
Jt^e , M. FAbbc Uiivay , G^ Chantre dm
fEgUfe de Paris.
Viçe-gérmt r M. MotIa du Marais, Chanoir-
d£ Niffre-Dame^
■BMBB^^B^ffrnmBBSS^CSPPSBBSW
»*»**—-••»«*
A&T» Vf m^SéwiiuMves de Paru*
mmÊÊiÊÊmmmmiÊmmmmÊmÊÊmÊmÊmmÊÊmmÊÊÊmmmmmmmK
Séminaire de S. Sulpice».
MK OikLIEr ,.Curé de S. Sulpîce ScAh^
hé de Pebrae > en- eft le ^Dodâteur, II;
avoir palTé dans le monde coure fa jeuneflor
feu occupé du foin de fon ûdut. Une faincQ-
f îUe de {'Ordre de S. Dominique lui prédic
un jour que Dieu fè ferviroic de lui pour for-
cer à I» f)4^éun grand nombre d'Jbccléiiafr
ffqaes. Elle contribua beaucoup pnr (es prie-»
jpes à raccomplifTemenc de fa prédiâion. M^ .
Oilierjecta les fondemens d'un Séminaire en
j64z. Il înflicua pour ie gouverner une So«
cîécé de Prêtres connus depuis fous le nom
de àtlpithns. Le Séminaire étoit fort pei»
avancé lorfqu'il mourut. M. de Bretonvii-*
lîers qui lui fuccéda dans la Cure de S. SuK
pice , acheva cet étabiiifement. Les peinture»
de la Chapelle font fort renommées; c'eft par
elles que le Brun commenta la grar^e repu*-
ration qu'il s'eil actjuiie. MM. de S. Sulpic«
«nt la direction d'un grand nombre de Se"
mînaires. Us en ont un à Québec , capitale .
du Canada ; leurs Millionnaires travail knc
avec beaucoup de fuccès à înftruire les na-»
tîons lauvages de cette contrée. Leur éta-
bliffcment de Paris com|>rend quî^tre mail-
lons , le grand & le petit Séminaire , de deux
Communautés. Us ont aulTi la dîreâion de
celle qui eft établie dans le Collège de Li--
£eux.
Supérieur général de la Société , M. Co«il«-
rier , Abbé de Chaumes.
^« ■ ■ '■ .-■ ■ ■■ ■ '^
S. Nicolas du Chardonnet.
Inftîtué pas Adrien Bourdoifc, Prérrc d'u*
ne émînente vertu> Ôc anû de S. Vincent de
Paul. Ce fut en i6\%, que M. Bourdoife
commença à former ià Société. Elle s'établît
d'abord au Collège de Reims ^ elle pafla fuc-
i:eillvement à ceux du Mans , du Cardinal
Je Moine ât de Montaîgu. Bile reili\ plos
long-tcms d^n^ celui dc$ Bons enf^ns» Lft:
premier dedèîn de fbn Inflicuteur ^coîr qu'ief^
le ne polTédac rien en propre ; mais LouÎ5
XIII. lui permit d'acquérir des biens & de
recevoir des donations. Armand de Bour«-
bon , Prince de Conty, lui donna. 40000. Jîv.
Îour acheter une maiibn. Elle fè fixailir 1%
^aroilTe de S. Nicolas du Chardonnet. M*
de Gondy érigea fbn établilTement en Sémi-
naire l'an 1^44. Le Roi confirma cette érec-
tion par des Lettres-patentes de la même an-
née. Ce Séminaire a la gloire d'avoir pro-
duit tous les autres par Ibn exemple. L'inP
titut en a paiu fi utile , qu'il a écé imité par
toutes les villes épifcopales du Royaume.
C^ette Société a deux maifbns dans Paris ;
tin Séminaire pour les Ecciéfiafliques qui
ft préparent aux Ordres , de une Comma-
nauté pour ceux qui étudient dans l'Uai-
verfîté.
ISttpérieur du Séminaire €?* àe toute la Sociétés
M. Tachard.
Supérieur de la Communauté, M. Dcflregard?
Les Eudistes.
Leur principal établifTcment efl à Caen»
capitale de la baflè Normandîe.IIs n'ont dan»
Paris qu'une maifbn , peu confîdérable , qui
leur fèrt feulement d'hofpîce. Elle nous don^
ne lieu de parler ici de leur Congrégation.
Le P. Eudes , frère de rHiflorien Mezeray ,
eft leur inflituteur. Il éfcoît d'abord Prêtre de
l'Oratoire. Il en fortit pour former une So-
ciété de Prêtres fous le titre de Congréga-
.tion de Je/us v* de Marie^ £lle eil delUnéi
feux mîifïîons de la campagne , 6t à IVduca-
tîon des jeunes Eccléfîalliques dans les Sé-
minaires. Elle sVcablie d'abord à Caen, d'oi^
elle s^eil répandue dans toute la Normandie
6 dans une par»e de la Bretagne. Le Chef-
lieu efl: dans la même ville. La maiibn au ii»
7 pofTedent, en ell un des plus^ beaux édînces*
Leur noviciat eft à Valognes en baflè Nor-
mandie. Ils ont la diredion de prefque tou«
les Séminaires de la province. Ils gouver*
nenc aufli ceux de Rennes , de Dol , &c. de
Meauxj de SenHsr&c. Ils ont commence
depuis queli^ues années à fe faire bâtir à Pa-
ris une mailon a{ïèz conlidérable.
Supérieur général de la Congrégation , M, de
S. André.
Suffériettr de la Maifon de Paris, Mr Fon-
taine.
r "'
Les Missions Etraugeres.
Bernard de fainte Thérefe , Ëvcque deBa-
bylone, ayant prêché larfbî avec fucccsdaiu
plufieurs contrées de TAfie , réfolut de^ fon-
der à Paris une maîfbn où Ton élevât des
midionnaires pour le même objet. Il confa-
crà tout ce qu'il poflîédoît à un écablifTemenc
û utile. Telle elt l'origine & la deftinatîoit
du Séminaire des Miflions Etrangères. On-
y raffemble & on y forme un certain nom-
bre d'Eccléïîaftîques & même de Laïcs, pour
les envoyer enfoîte à Ilpahan , où \h fe
perfeâ:ionnent dansJ'étude des langues 6c
dans la connoliïànce àzs mœurs du pays.
l«eur Fondateur avoir dans cette capitale d»
14 Xb CLznci
la Peric une maifon qu'il donna Si la novt*
▼elle Société Pour y établir un Séminaire ••
I^ur E^iie ae Paris fiic commencée en
1683. M. de Harlajr » Archevêque de Paris»
«yanc (ùpplié LouisXIV.de permettre que-
la première pierxe fut pofée au nom du £>uq
de Bour^gne , lie Roi répondit que ce Prin-»
ce écoit encore trop jeune. Il voulut faire
Jkii-même cet honneur à la nouvelle Eglîfe*
JLes fbndemens en furent donc jettes au nonti
de Louis XIV. La DuckelTe d'^Aiguillon «.
4c pluueurs autres^ Dames célèbres par leuc
nailTance 4i(J^ur piété , contribuèrent beau-*
coup par leurs largeifes^ au progrès du nou-»
yel établiÏÏeftient. Le cœur de TËvêque de
Babylone, fondateur» celui de M. TÂbbé'
d* Argenfe^ àc de MademoiTelle de BQulllor«>
repolent dans cette Eglife.
Supérieur ,J M,, de la Lane.
■■■ ■ ■ ■ ' «Il I ■ ■ «^ I I > I ■> 1^
S». M AGLOIKE.
C*étoit auparavant une Abbaye de "Ré^
nédiébins. La Reine Catherine ae Médicis-
ta fit féculariièr , êc en urut les revenu^
à TEv&rhé de Paris. Henry de Gondy ,
Cardinal de Retz , la convertit en Sé-
minaire ; il y aâèâa la men& capitu*^
laire de S. Magloire. L'établiflèment fuc
confiimé^ en 1618. par des Lettrcs-paten*
tes. La direâion en fut donnée en 1610, aux:
Prêtres de l'Oratoire. On y fonda en même-
tems douze places gratuites, qui ibnt à la no**-
mlnation des Archevêques de Paris. Les
%^yi^xu€s Conférences du P, Thomaâin fur
VE Pakis» Vf
ffs Sâfncs Pères êc les Conciles i- celles dw
P. Mafcaron , depui» Evéque d*Agen; cef»
les du P. Maffillon , mort Evoaue de Clert
inonc r ont rendu cetce maiibn tort câebre.
Sapérietêt , le P. le Seurre de Cbancemerle. .
Les B^hs-ënfavs. *
Autrefois Coll<^ge dece nom» Il étoicpreP-
flue entiéremeiu aDandonnéi loiiqueM. de
Gondy , Archevêque de Paris , en domia la-
princip&ilc^ à S. Viacent d£ Paul. C'efldan^
cette maifon quç ce fainc homme commença
récabil0ement de ùl Congrégation. Il le
convertît en S<fminajre,dt il en confia le gou-*
rernement à des Préaes de Ibn inûicut,.
Quoique ce ^^minaire foit fous Tinvocarion^
de S. Fîrmîn , on ne le connoît guères que-
fous l'ancien nom du Collège. Voyez rinfth
put de-^Vincem de Paul dans la L Farde.
Supérieur , M. It Roy.
Les TlLÇNTK-TROlS.
Cette Communauté n*étoît d^abord fon*-
dée que pour cinq écolkrsen Thonneur de$
cinq Plaies de Notpr-Seigneur. On les au-«
gmentajufqu'à ii. en Thonneur des 12. Apô-
tres ; de enHn julqu'à 33. en mémoire de»
53. années que J. C. a pafl^s fur la terre-
CTeft de ce nombre que lui vient fon nom. Il
porte encore celui delà Saim f c FamUle, CiaiUr^
de Bernard , connu, ibus le nofli du pauvr§
Prêtre , Térigea en Séminaire vers 1633, Lar
ILeine Anne d'Autriche âiibic dgnocf- i^-U^^
•rt Lm Cl Ë R o'É
WTCS de pain par jour pour les 33^o]îets.Cc$*
te largeâe fiic changée depuis en une penfiott
de yoo. lîr. fur le Tréfbr royal. Feu M. le
Duc d'Orléans donna à ceae maiibn une
ibmme coniîdérable pour acquitter les dettes^
dont eUe étoit obérée , ôc pour répaxcr foa
bâtiment.
Supérieur, M. de la Roche.
Semimaike de s. Louis.
"Erigé par le Cardinal de Noailles rers la
fin du iiécle dernier ^ 6c bâti en partie des
bienfaits de M. de Marillac , Curé de S. Jac-
ques de la Boucherie. Feu M. Ourlcl , Péni-
tencier de TEglilc de Paris ,*lui a légué fà
bibliothèque. Il y a dans cette maik>n un
grand nombre de places gratuites*
Supérieur > M. Garel.
»i ■ . . t ■ .11 ■ ,1
S. Marcel.
Oeft le Chapitre de S. Marcel qui Ta éta-
l5n avec Tagrémcnt des Archevêques de 1^
ris. Les Eccléfiaftîques de ce Séminaire a(^
iîftent le^ jours de Fêtes à TOffice célébré
par le Chapitre , de j font les fon6kions de
leurs Ordres.
Supérieur, M. Paiquer.
Séminaire du S. Esprit.
Les Eccléfiaftîques de ce Séminaire n'étu-
dient point dans FUniverfité ; ils vont pren-
dre des leçons de PHilofophie ou de Théo-
logie au Collège des Jéfuites»
Supérieur, M^Bouù:* . .
9E F AJil s; \f
» I ,.1111 >
Sbmimaire des Anglois.
«
Fondé des libéralités de Louis XXV. fiif
la fin du dernier fîécle , pour fèryir de re^
traite aux Ecclédafliques de cette nation qui
iè réfugient en France.
Supérieur, M.Howard.
4
CHAPITRE IL
COLLÉGIALES DE PARIS.
a ■■ I I I LUI Mil ■ Il I m I s
Art. I. Les quatre Collégiales , Filles de
V Archevêché*
Chapitre de S. MarceKt.
CEtte Eglise eft fort ancienne ; on
prétend qu'elle fut la première Eglîfe de
Paris >'& la demeure des premiers Evéques»
4e leur Chapitre de de leur Clergé. Celle que
nous voyons, fut bâtieparRolandj neveu d^
TEmpereur Charlemagne. Son fymbole eft
au pied du cloche^; c'eft la figure d*un bœuf
ruminant. Le fameux Pierre Lombard , maî-
tre des Sentences , a fbn tombeau dans cec^
te Eglifc. Il eft regardé comme le père de
Ifi Théologie fchplaftlque ; auffi la ^Lkeoct
Jl
câ-elie dans ïvSkgc (Taller en corps toiLsk#
ans chanter une Grand'-'Meflè à S» Marcel^
Cette Eglîfe étoit deâênrie par des Moines
tn ^i8« £lk comment à Fétre par à^ Cha-
noines en II 57. Le Chapitre eft compofif
d^un Dayen » ( ^ dernier, mort eft M. VAiy*
hé de Lowendal , frère du Marchai de ce
nom ) de de 14. .Chanoines > qui dans tou«
tes les cérémonies ont le pas immédiate-^
aient après la Cathédrale. Lts Canonîcat9>
font à la nomination de T Archevêque de
Paris. Le Chapitre nomme à plufîeurs Cure»
de Paris & des environs.r II eft Seigneur du
fauxbourg S. Marcel. Sa Juftice s'étcndoit
autrefois fût tout ce territoire. Elle eft ré-
duite aL-iourd'hui à Tenceinte du Cloître f
Je refte a été réuni au Chateiet.
Doyen » M* TAbbé le RÎchc.
Chanoiner, MM.
le Chevalier, le Jean. Potien, Chan^
Morln.^ Noflîn. de S, VtCfor^
Germaine Maurain* Millet.
Paignoo. Hériâknu Pre0aC*
^alas. le Roi. David.
S. Ge&maim l^Auxerrois.
Uni au Chai»tze de la Cathédrale en 1744»
Chapitre de S, Hohore\
• Fondé dans le treiaieme fiéck par Reaold
dk Chcreins. Ses canonicats paf&nc pour
les pkis riches de Paris. Us font à la nomi«
jutioa dû r Ascheré^ue depuis lai^untoa àm
OtPÛff àt S. Germain à celui de M. D^
te Cardinal Dubois , Archevêque cte Carrr^
bray > ]»rlnçîpai Mînîitre Çwxs la dernière R^
gence, mort en I7ij. a un très-beau mau-
lol^e dans cette Bglîfe, dont il avoît été Cha*
Boîne. Cet ott¥fft«e cA de Cooftou le jeunç^
Chantre j M. TAbbé Boucher*
Chanoims, MM.
Pcrer. Playne. de Beon,
FortckocCt le ChcrtfuBcr. Pekné. ^ >
Sauvage* 4ç^ la Sone« Peii^agniic.
lecoate* Seigneur. x, cùf^ainré
•Le Chapitre de Saimte Opportune.
Eglife Royale êc très-ancienne > nommée
é*abord N. D. àa Bois > rebâtie en . . * ,. ^
dédire à Sainte Opportoi*Q , Abbeffe d'Al-^
inetiêche« ies Chanoines jouiifent du droic
de Comminimtu , ic £q^ à la oominatioii
de ceux de N* D. Us oni iM^ Semîprendé^
ïf, ou *o. Chapelains. C'eft aaffi une Pa-f
»oi0c. yoy49f<m aiftklûàamU Chapjidvmu^
Xc Curéeft àia té(e du Chapitre en qualité
deChcfcier.
Ck^fckr , M. Brillon de Jouy * Cweé cU
Saintf Offcnme-
Huec. Pejeam Chatelus , 5^
laUier. ïkaiigec mifré^.
ie^ %E GLEkGË
Rrt. II. Les ir. Collégiales , Filles dé
Notre-Dame»
u. ' ■ a
Chafithb de s. Merrt.
S On Eglise ^toic originairement un
Oratoire (bus Tinvocation de $• Pierre.
S. Merry Abbé , ou > ièlon d'autres , fimpU
Religieux de S. Martin d' Autun > étant venu
viHter les tombeaux de S. Denys de de S.
Germain , mourut pendant fbn fejour à Pa-
' ris. Comme il. logeoit dans le voiiinage de
cette chapelle \ fbn corps y fut enfeveii. Sa
fainteté rendit cet Oratoire célèbre. Le
Chapitre de la Cathédrale y envoya plu-
Aeurs Ëcciéfîaflîques poury célébrer rO£&«
ce canonial. En iioo. on y bâtit une Eçiiiè
qui fut érigé» en ParoiÛlè. Les Chanoinet
remplirent d'abord alternativement les fonc-
tions curiales. Peu de tems après ils les con-
fièrent au plus ancien d'entre eux. Le nomr
bre des Paroi (liens s'étant beaucoup mulei--
plié , ils établirent un fécond Curé vers Taa
'l^oo. Mais fur la fin du flécle dernier cet
deux Bénéfices ont été réunie. Il n'y a piuî
à S. Merry qa'un fèul Curé : il cil à la cét0
du Chapitre en qualité de Chefcier. Les Ca-
nonicats font à la nomination de N. D. L*£-
glifè qui fubfifle aujourd'hui , fut commen»
cée fous le règne de François I. ôc achevée
en i5j2, Voyez fet embHliJTemens à Nrtïch
V Ë P Anî s: ti
tes VdroiJTes, Derrière l*œuvre eft F^pîtaphe
eu fameux Poè'te Chapelain. Dans une cha<«
pelle ed le tombeau d* Arnaud de Pomporte*
Secrétaire d'Etat, mort en i^pp.
Chefciet, M. de S. Pons, Curé de S. Mcrry^
* Chanoines, MM.
Soquart. Gilbert. de Ja Grive.
MouiTmet. Rivière. de Borne.
•^— — _ I ■ ■ ■II.. Il ■■III — !■> .11 , g»
Chapitre du S. Sepui^chre.
L'Eglife fut bâtie fan 1^2^, pour fervîf
aux Croîfés qui avoîçnt fait vœu de vîfiter
le S. Sdpulchre de Jérufklem. Elle étoît d'a-
bord dclTervie par des Chapelains. Les Ca-
nonicats font à la collation du Chapitre de
N. D: Le plus ancien Chanoine eit cenijf
Dignitaire.
Chanoines i MM.
Hérault. Fauvel. Doïfhel.
Quînon. Contlèl. . Boulard..
de la Mare. Guichon. Bâchelay.
Kofïignol. Breton. Pilletier.
«M
Chapitre de S. Benoist.
, Cette E^Iilè eut d'abord pour patrons 5,
Serge & S. Bacche , martyrîfés fous l'empi-
re de Maximilien. C'écolc anciennement un
Monadere de Bénédictins ; ce qui lui a fait
donner dans la fuite le nom de S. Benoît.
Henry Lia 4onna en 1^90, àlmbert, Evê-
que de Paris , & à fès Chanoines. Elle eft
'mujourd'hui delfervie par (îx Chanoines, tcn
-jiemiprébendé • un premier Chapelain sa
t% Le CLEKCi
^ùl cft le Cur^ de la ParoîiTe « dix Cliape«|
Jains de communauté* ft environ 12. Cha«
febdas forsûcs*
Chanoines 9 MM.
P;i^non. Gautier. Semipréi,
Lentendu. CafifareL Monchamps •
D.e Latigle; De la Roue » P. Ch. Bnué»
■ n ' f I ■■■ !■ ■ , , .1 ^ ^
S. Enimie des Gut's.
Ain^ nommée i gr^pkus, « cau(è de ouel^
Ques marches qui iroiem à la porte; a au-
tres di(ènc i Grircri[/.i fondée tous la premie-
le race de nos Kois. Les Canonicats font à
Ja nomination du Chapitre de N. D. Il y a
dans cette Eglîlè une Chapelle de la Sainte
.Vierge fous le titre de M D. dt bonne Déli"
•vrancè, S. François de Sales nVtant encore
^u^écolier , s*y retiroit (buvem pour prier»
Chefcter , M. Seconds.
Chanoines^ MM. '
Seguliu ^ ' Maillard. Brocas.
dela'Maîfbn* Deculex* Bernard.
Thibbuft. d'Alby. Benoît.
IKIefller* Sephcr. +
mÊÊÊ
JLb,T0 UL Les Saintes Chapelles de Parsii
^ de Vînoem^s.
I
La Saiiïte Chapelie de Pas.is.
SAiMT Louis la fonda fan 114^. pour f
d^poièr les Adiques qu'il aroïc obce^
1
V È P A R I $. &II
Hues de rEmpereur Baudouin. Il nVn eft
point de. plus authentiques , ni d*au(Ii pré-
«ieuies. La plus remarquable eft la Couron-
ne d'épines de J. C. On v conièrve aulii plu«*
iieurs inftrumens de la Paflîon. On ne pei^
voir le Tré&r &ns uAe lettre de cachet du
Koi. DfUicia {acriftle eft le Chef de S. Louis»
L*architeâure de TEglife Se de fa fieche eft
id^un deâèin fort délicat & très-hardi , qw>h*
^uç gothique. Les Chanoines portèrent le
nom de C)hapelains jufqu*au règne de Phi-
lippe le Bel.Ils ont produit 5* Cardinaux>& un
grand nombre d'£v«ques. Le Tréibrier eft la
premier .Dignitaire. Il a droit d'oiiicier avec
le rochet ^ la mitre , mais fans croûTe. Le«
Canqnicats (ont à la nomination du Roi«
de donnent le droit de Committimus.
Tréforier , M. de Vichi Chamron , I735^«
Chantre , M. de Saiilf , 1730,
Chanoines i MM.^
^7x3. More. 1745- Digautray.
172$. Mercier. 174^ Courdoumér.
172p. de Montîgny. 174p. Dargifourt.
1 735 . Bence. 1 7 50. Legros.
173^, de Brancas* ï75^. de Perthuy^,
Ï736. Thomas. HJH
- i> 'I i.i ■ «■■ .— — — ,^^'
La Saiktc Chapellede Vimcemkes.
Egliiè du château royal de Vincennesauf
^rès de Paris. £)k fiit fubftituée par Franc
çois L Se Henry II. à celle qu^avoit fait bâtir
Charles V. Elle eft remarquable par fes py
xamides. Ses vitreaux ont été pemtsfurks
4eileias de ilaphaëi j Se paifent pour les pluf^
«4^ Ls Clergï
iîcaux de TEurope. L'on conicrve dans te
Tréfor les Fonts qui ont jfèrvi pendant iong-
tems au baptême des enfans de France > âc
^^n furent portés à la Cour pour celui de
£.ouis XIII.
Tréforier , M. Arrault, I7i3»
Chantre , M. Michel , 1746.
Chanoines i MM.
•t7i^. Vanier. 1742. de Luzv,
1725. Boulé. 174Î. Saint-Joirc»
•1730. Laifhé. ^ i753« Texier.
-1737. de Noinvîllc. I7î5. Barre.
«73p. de Verpré. 17^^. Aliberr.
Vicaires Capitiilans , MM.
t73p. de Fronton, 1753* Garnîer.
^741. Aiberge. Ï75.3. '^ Roux.
2748. Baderon. 175^. Vicl.
^RT« IV. Les Chapitres de S* Louis du
^Louvre y&de S. Jacques de l' Hôpital*
^ r III tu I %
l^^— — ^— — Mi— — — — — — mmmmmmmm
Chap. de s. Louis* du Louvre.
NOmme' autrefois S, Thomas du Lou-
vre, fondé dans le douzième fiéclepar
Robert , Comte de Dreux , fils de Louis le
"Gros. L'Eglifè ayant été démolie, ou plu-
tôt s'étant écroulée d'elle-même , Ion Cha-
pitre fut uni à celui de S. Nicolas du Lou-
vre , qui a aufli quitté ion nom pour prendre
celui de S. Louis. La nouvelle Egiîiè , où
Kcs deux Chapitres ont été transférés , a été
bacie
Dcmeflc.
Gui ton.
Aubert,
Clément.
Ballin.
Delfaut.
Delàuzieres.
Panthon,
Bonnet,
Dutilienl.
Pubow,
Petit,
Roger.
Rofàmberg,
Ù i F A R l Ss 1^
l&tie (îir les deflfeîns de Germain , Orfèvre
du Roi. Le Cardinal de Fieurjr qui la dejp-
tinoit pour lui fèrvir de ftpulture , contri-
bua beaucoup à cet édifice. Les Canonicats
font à la nomination du Roi & de T Arche-
vêque de Paris.
Frev, M. Artaud , Chant. M. de la Touchew
Chanoines, MM.
de la Porte,
Pluyette.
Mondenois»
Bauny.
Carpentîer.
Detâx
Chapelains*
■' — '»
S* Jacques x'Hôpital.
CEtte Eglise doit fbn origine à une
Société de Bourgeois de Paris , qui
avoient fait le pèlerinage de S. Jacques ct%
Galice > leur confrérie s'étoit formée vers
là fin du treizième fîécle. Elle fut confirmée
^r des Lettres-patentes du Roi Louis X, ea-
13 1<. Peu de tems après ils entreprirent la:'
fondation d'un Hôpital pour lesPélerinSj $c'
d'une Eglife qui devoir être defTervîe par 4.
Chapelains perpétuels, dont l'un feroit Tré-
forier. Us fe réiervoient Tadminirtration de*
Biens & la prélèntation aux Bénéfices, Pour
k Tréforerie ils dévoient préfenter à l'Evc-
que • & pour les Chapelains , au Tréfbrier.
Jean XXII. & Clément yi. confirmèrent:
leur établifTement Se leurs droits.La première
fierté deTEglif^fut polëe en 13 z£, pa^eaa^
tf' ta CLEnei
ne de France , fille de Louis X. Le nombre
des Chapelains augmenta dans la fuite juf^
2u'à vingt. Huit d'entre eux <ftoient chargés
e célébrer fOfficc , les dou^e autres d'ac-
quitter feulement les Méfies. Les premier»
prirent le titre de Chanoines, ks féconds
conferverent celui de Chapelains. Cet éta-
t>lîllèment a e/Tuyé de grandes conteflations»
Elles intéreffoient beaucoup le publid dans
leur ceins ; en voici le précis^ La première
fut à Foccafion de la réunion momentanée
de (es revenus avec l'Ordre des Chevaliers
4e S. Laizare , en cofîféqu^ncç de l'Ëdlt de
1672. qui féunifToit à cet Ordre tous It^
l>iea5 des maifons ho^italieres , où l'ho^i-
talité n'étoit plus exercée ; mais on j^ait quç
cette Loi fut abrogée par un autre Êdit de
îCé^^é L'établiflement , dont il efl;^ ici quef^
don > 7 £ut encore uni en. i7££. Il en fut fé-
paré de nouveau en 17x4. Les plus -grandes
conteflations qu'il ait éprouvées , furent en«
tre l'Archevêque de Paris ,* le Tréfbrîer , les
Chanoines • les Chapelaiâs&: les Confrères,
$1^ fujet de l'adminiftratjon des })îens de la
Confrérie , & de la nominatk)n aux Bénéfi«*
ces qui en dépendoient. Chaque Partie
avoît fès prétentions particulières ,&réloî-*^
gne]?ient des rems avoit beaucoup obfcurct
leurs droits réciproques. Nous ne fuiyrons
5 oint le détail de cette prpcédure > qui dura
epuîs 1674. jufqu'en 1734. Voici fciikmcni:
comment TalFaire fut terminée par rapport
à la nomînatÎQn aux Bénéfices. Il fut or-
donné que des Adminîflrateurs qui feroîenc/
^ablis p9(^ gérer ks bUn9 ^ )^9 ^^r^
un T A k i s^ »7
4t la Confrérie , préfentcroient ic Tréforiec
k r Archevêque de Paris, &l^5 CliapeUia*.
au Txélbtier.
Tréforier , M. Thomas.
Chanoines » MM.
Goujet. Defchamps. Memarc.
Gauthier. Cuililîer» 4u Kenel dtt
deiaVarde. dePoilly. Bellay.
CHAPITRE IIL
PAROISSES DE ? ARISé
^— i— — — t» I ■— — — Il m.
•1 ■ *
VOrigine des Paroijfes & des Curés.
» ■ •
LEs Curés font des Minîflres du fécond
Ordre, chargés de la conduite des amey
dans une certaine écei\due de cersein ou de
pays , qu'on appelle Paràtffe. Le mot de 1^
foUrc vient du latin farochia, qui a été for-
mé du grec n«p«i»i« , commoratio , parce
que les premiers Chrétieas n*oiknt pas s'a(^
l^nblèr publiquement dans \cs villes> étoienc
Qblîgés de le faire Ccrétement dans Ici"
mailons particulières. On donnoit autrefois;
ce. riom à tout lé territoire d'un Evéque.
Ainfi Eufebe appelloit les Egiifes de France.
les faroiffes dès Gaules, Les Paroides d^ la
campagne ne commencèrent qu*au quatriè-
me ûéde 9 4clles des yilles font plus ancica-
b ii
tt l£ CL En et
hes. La ville ^ d'Alexandrie cil la première
qui ait été divifée en Paroiflcs.
Nous allons rendre compte de celles de Pa<-
rîs > de Tori^îne de chacune , de la fondation
de TEgHiè Paroi flîaie , de fbn antiquité , des
monumens qu'elle renferme , &c. de fes pré-
rogatives , ^c. Nous y ajouterons le nom-
bre du Clergé , celui des Communians , le
Curé actuel , fes Vicaires , le Patron de I4
Cwe.
N. du C. Nombre du Clergé.
N. des C. Nombre des Communians^
P. de la C, Patron de la Cure.
Hom. Nommé en (elle année.
m-
•■if"
I. ParoiJJes de la Cité*
La Magdelaine> n, du c. 20. n. desc. 4ooo«
Cette Eglîlè étoît d'abord Ibus l'invoca-
tion de S. Nicolas. Elle fut érigée en ParoiP-
fc Archiprelbytérale Tan I4pi. par Louis de
Beaumont , Ëvéque de Paris. Elle a une
Confrérie célèbre nommée la grande Con^
frériede N. D. aux Seigneurs , Prêtres , Rout"
geois O* Bourgeoises de Paris , qui eft fi an-
cienne > que fbn origine eft inconnue. La
Keîne Blanche de Caftille» mère de S. Louis»
«'y étant fait inlcrire en 1224.. les femmes 7
onr été admîiès. Depuis ce tems-là le Roi ^
la Reine en font toujours. Cette Confrérie
H fix Officîi^rs* Un Àbbtf qui ^ coujoi^ci^
s. Lanory , A. du c. 10. n» des c» zooo* '
C*étoii: anciennement uae .Chapelle qui
tiproit d'oracûùe à S* hànétf- » ËvéqiK de
Paris. On Térigea depuis enE^ftPatoiffiaic
lôns ion invocadon. La fiunilie.de Bouciie«>
raty afà f<^pulture. L'on y voie le beau Mau--
£>Iée du célèbre Sculpteur Clrardon » il eâ
avoit donné lui-même le naK>dele. S. Landry
a ies plus beaux Fonts bapcimaux de Paris.
Ils font de porpWre : les ornemens font de
bconze doré. La Cure e(l à la nomination de
^ TArchcréque de Paris tlepui^ !a réumon du
'Chapitre de S. Gentjàln FÂuxerrofs à celiÂ
de Notre-Dame.
iduré, M. franc. Mi^i/nV» Fauite 2>E Ri-
BIEKE, Iwmmi^fK 1740.
Vicaire , M. Grenier.
;- : : *— ^ ^
' Sainte Croix , n. du c. 10. n. des c. ^00. •
Cette Egiife étoit autrefois dédiée à faînt
Hîldevcrt', EJ^qutf dé Meaux. Lfsphrénéti^
ques f éi^vtm amenés de toutes. parts pour
obtenir leur guérifort par rifutercemon de ce
^nt. rUne aptre. Eglile appellée Sr^« Crw ,
^ qui étoit dans kfauxbourg , ayant été dér
5f ruitê par \ts Normands , Ton apporta dans
celle-ci \qs reliques qui a voient échappé au
pillage 9 elle changea de nom , & prit celui
At Sainte Crow. L'éredion de cette ParoîflGb
cft de 1 107. fous le Pontificat de Paul H.
P*.de la C. 1! Archevêque de Paris comme
Prieur deS. EToy. .^
Curé, M. Nicolas BruAianT , nom: en H754*
Vicaire ,,M, Barré*
î) E P Jt tSé ji
«*-^
s. PiE&iii DES Arcis , n. du c« lo.
n. des t# 6004
M. de Lauiioy a prétendu qu*il failoît dire
des AJjîi i parce que cette Eglîfc étoîc à Tu-*
Ikge de plusieurs familles Aflyrîennes éta-*
blies à Paris. D'autres font venir fon nom
du mot latin Arcifterium y qui dans la baffe
latinité fignifit Monaftere, parce que S.Pier-»
re dépendoît anciennement dts Monaftere»
de S. Martial 8c de S. Barthekiny. Il en fut
féparé, & érigé en Paroîffe Tan 1107. Il y
A dans cette £gliie quatre Chapelles qui w
de même que la Cure , font à la nomination
de r Archevêque de Paris*
Curé, Mé Jean-Charles-Louif Crespeaux*
nommé en 175 1.
P'icaire , M^ Merlier^
S. Barthélémy > n. du c. 30» n. des c. 5000*
C'étoît la Chapelle de nos Rois dans 1«
tems qu'ils demeuroient au Palais. Elle fuf
d'abord dcflcrvie par des Chanoines Régu-
liers , enfuite par des Bénédiétîns. Oh. Té-
rîgea eàPaioifle Taa 1 138. Par Arrêt du Par-
lement, le Curé & la Fabrique ont droit de
faire prêcher dans la Grand'-Salk les Di-
manches du Carême , le Vendredi S, de lc$
Fêtes de Pâques. C'eft au Cur^ qu'apparr
tiennent les oifirandes qui le donnent à ts
Meffe que l'on célèbre à la rentrée du Parie*
ment, P. de la C. T Archevêque de Paris,
Curé, M. Remy Chapeaux > en 17^6.
Vicaire , M» le Jay»
fi % M JC Z M.M SJt
«■■
■■te
Saikte Marine » n. du Cr u
Ceft la ParoiiTe de l' Axchevêchi?, EUe eft
très-ancienne. lien eft parlé dans des^ let-
tres de Guillaume , Evéque de Paris , dactées
de Tan iii8. Quelques-uns croient qu'eJlc
fut bâtie des libéralités d^un riche Vénitien.
Elle a commencé à être ParoiHè vers le rè-
gne de Philippe- AuguHe. C'eft dans cette
Bglife que fe font les mariages ordonnés par
rOfïicialité. ^
Curé , M. Nicolas Isoakd , nom. en 1723»
tmÊttÊKKmmmmmÊÊÊmÊÊÊÊaÊmÊmmÊimÊÊmmmmmÊÊÊÊmmÊKmmmimmm.
«■Il ■■■ ■ ■lin ■■ Il .1 ■!■ ■■ .1 ■.•«Il I ■
IL Taroiffes de Farts en la Ville,
•5. Germain l'Auxerrois , n. du c. 30,
n. des c. 40000.
■ Cette Eglife étoît d'abord fous Tinvoca-
tîon de S. Vincent, Plufîeurs Auteurs en
font remonter l'origine au tems de Chiide-
bert , & prétendent que ce Prince en fut le
fondateur. Le veftîbule de cette Eglife eft à
remarquer. Les Grecs ôc les Romains or-
noient ainfî l'entrée de leurs temples. C'eft-
là que fe tenoient , dans la primitive Egli-
fe, les Catéchumènes & les pécheurs publics
pendant l'Office divin. On travaille main-
tenant à décorer le Chœur. S. Germain eft
la Paroîfle du Roi à caufe du Louvre. La
Cure eft à la nomination de l'Archevc-.
^uc ^ depuis que le Chapitre de cette Egliiit
W É PAJt 1 Si
^^itétéivxi à celui de la Cach(fdrale. Le
eft premier Marguiliier d'honneur de cette
Eglife.
Curé M M. Michel Rauïiay , nom. en 1747.
Vicaires » MM, Fcefneau de Pion.
S. £usTACH£«n. du c. izo. n. des'c. poooor
Ûorigine de cette Parai (Te & Thidolre dé
ion Saint ibnt également incertaines. C*ef£
après Notre-Dame l'Egliiè la plus (pacieufè
de Paris , . 9c avec S. Sulpice Ja ParoifTe la
plus, nombreuiè. SI elle elb moins étendue
que celle-ci , elle ei\ à proportion beaucoup
plus peuplée : le quartier des Halles qui en
dépend , renferme une multitude proaigîeu'
fe d'habitanSr Uarchi'teélure de rEglilè A
les admirateurs : tout le monde efl d'accord
fur & hardiefle , mais on lui reproche xui
grand dé^ut, ion mélange de gothique ôc
de moderne» On travaille depuis quelque»
années à lui conflruire un magnifique portail.
M. Colbcrt voulut y contribuer avant de
mourir > par une donation confidérable* Le
I4aufblée de ce Minîflre elt derrière le
chœur >-c'eft un des plus beaux ouvrages de
.Coyzevox. P. de la C. le Chapitre de No-
tre-Dame.
Curé y M. /. FrajK, Re6, Sçcoussê ,en 1719;
Vicaires , MM. Pourez & Aubry.
S. KocH^ n. duc. fo. n. des c. i^ckDO.
> Dans fbn origine Annexe deS. Germaîn=
TAuxerroîs , fous le titre des cinq Plaies de
Notre- Seigneur ; on Térigea en Paroiffele
^r Juin 1611, Cette ËglUe > & fur-tout foa
b V
f
ti Le Ctïnci
Portaîl , font au rang des beaux édifices de
Paris, "C'eft un mohumenc des libéralité^
de Louis XIV, de de Louis XV, La cou-
pole de la Chapelle de la Vierge vient d'ê-
tre peinte à frelque par M. Pierre , premier
Peintre de M. le. Duc d'Orléans i le deP
îèîn eftune Aflbmptîon. Dans la chapelld
de Sf André eft le maulbléfe de le Nautre ,
dont le bufte e(l admiré àt9 connoîfleur»*
Xe grand Corneille > Madame Deshoulîe-
res, & le célèbre Fontenelle que nous venons
de perdre , y ont au(fi leur fépulcuie. P. de la
C rArchcvêquc de Paris.
Curé» M. Jean-Bap. MARDUEL»ttom, en 174^»
Vicaire » M. le Blanc.
■III. -»■■■■_ ■■■ I. . , -Il
Notre-Dame de Bommb Nouvelle»,.
n, du c 8» n, des e. looo.
Quelques-uns écrivent & prononcent Bon^
nes-Nouvelles , mais il paroît que c'cft une
faute. Ce titre eft rektîf à l'Annonciatioa
de la Vierge , & dans les Aâ:es latins con-
cernant cette Eglîfè , le Curé j eft qualifié
Taflor à bono nuntio. Avant d'être Paroiflc
tllc étoît fuccurfak de S. Laurent. Son pre-
mier nom étoit S» Louis C^ fainte Barbe^
Ayant été rafée peridant les troubles de la
ligue y elle fut rebâtie en 1^24.. & prit le
nom qu'elle porte aujourd'hui. Son ére^^tîoà
en ParoîfTe eft du 22. Juillet 1^73.. P.. de la
C. le Prieur & les Religieux de S,. Mardn-
des- Champs. Us en font auiïi Curés prt«> '
mi tifs.
Çuré^ M, fierre-lMiêi l^x^fyijwn.èn 17^5^
\
S. Leu > n. du c» iZwti, des Cr Sooor
Cette Eglife écoîcoriglnairemene unecEar
]pelie fuccurlkle à Tufàge des Paroiffîens de
S. Barthélémy qui demeuroîenc au-delà d«
font* Les habhans de ce quarcier sVranc
dans la £ûce con(kl^rablemenc multipliés ,
elle fut érigée en Paroiflè Fan 1617, Elle a
trois Patrons, S. Leu, S, Gilles, 5tSte*Cbr-
dule. A favénement de nos Rois au trône"
Ton y fait pendant neuf jours des prières
iblemnelles pour leur confervatlon. Dans le
Chœur eft un tableau pour rappeiier le {bw
venir de celles que i*on fie pour Louis XV«
Le Roi > le Duc d'Orléans , le Duc de Bour-
bon, la Ducheffe de Vantadour ,. te Duc de
Villeroy y font peints d'après nature.Le mau-
Iblée de Madame àe LamotTnon e(l dans une
chapelle à c6té du chœur. Elle avoir ordon^
né par tèftament que fon corps feroît pert^
aux Récolets de S. Denis;. mais ayant été
dépofée dans TEglife de S. Leu Jes pauvre^ de
cette Paroîflc qui Tavoîent toujours regar-
dée comme leur mère , pour empêcher qu'un'
dépôt fi cher ne leur fût enlevé , profiterenr
d'un indant où le Curé de la famille écoîenc
abfens. Ils crcufercnt promptement un tom-
beau , de y enfevelirent le corps de leur Bien--
faîtrîcc. P. de la C, TArchevcquc de Paris,
Curé , Mv Jacquet^laudt Pekrif , nomr
*n 17^4. ^ ,
Vicaire , M; de Villers*-
fcvj
^6 Le CLEJtcï
Le^ SS. Innocens y n. du c, 25. n. des c. .
Cette £glîfe eft Ç6u9 rinvocation des Saints
Innocens mafSacrés par Hërode. £Ue a été
|>âcie fur un fonds donné fuccedivement par
trois de nos Rois au Chapitre de Sainte Op-
portune , qui confcmit dans la fuite qu'elle
tût érigée en Paroiil'e. Parmi ks reliques que
contient (on tréfbr , on remarque une épine
de la couronne de J. C. le corps entier d'un
des SS. Innocens , & la tête d'un autre ieu-
ne martyr nommé Richard , né à Pontoiie,
•crucifié par les Juifs. Son cimetière eft le
plus ancien & le plus fpacieux de Paris. Les
Paroi {fes qui n'en ont point > ont coutume
d'y faire leurs inhumations. P. de la C* le
Chapitre de Sainte Opportune.
Ctfré » M. Paul Olivikk » nom. en 17^2.
Vicaire j, M. Benneroy*
■— — '■ Il IIP II ti lÉ I ■■ m
Sainte Oppoktune , n. des c. 100. •
Son éreôion en Paroi (Te eâ du neuvienve
iîécle. Depuis 8^3. jufqu'en 131 1. elle n'eut
point d'autres Marguilliers que les Chanoi-
nes. C'eft le Chefcier du Chapitre qui en
•ft Curé. Voyez farticle des Collégiales,
Çhefcier-Curé, M. Autoine-Fierre B&illon ,
nommé eu 1745»
S. Jacques de la Boucherie , n. du t. 40.
n. desi^c.^5000^
Cette Egliiè a pris fon nom de la Bouche^
9 E PAKIS» 37
rie qui 'tSt auprès de la Porte-Park. Elle a
ét^long-tems fous l'invocation de fainte An-
ne. L'opinion la plus commune eft qu'elle
fut érigée en Paroiffe fous le règne de Phi-
lippe-Auguûe. Le Prieur & les Religieux de
S. Marrîn-des-champs ont le patronage dé
la Cure, Us partagent avec le Curé le ca-
fuel. Ce dernier article a fouvent fait naître
des conteftations entre eux. Les Papes , les
Conciles même ont été pris pour arbitres.
L'an i6z6, le Parlement de Paris jugea que
le Curé auroît le choix , ou de donner tous
les ans ^oo. livres avec la moitié des cires >
ou de donner la moitié du cafuel.
Ctfré , M. Antoine de Lauzy , nom. en 17 JJ»
Vicaire , M.. Mièvre»
■ ■I .11 I I ■ .1 .. I I II I I ■ ■ ■ t m —
S. Mekry > n. du «. fo. n* des c. 25000. *
Elle fut érigée au commencement du trd-
aîeme fîécie. L'architedure de l'Eglife cfl
gothique & fort maflîve ; mais fon chœur
mérite d'être admiré pour fes nouveaux em-
belliflemens. Il eft revêtu jufqu'à la naiffan--
ce des voûtes , en partie de marbre , en par-
tie de ùuc : fbn fan^uaire a beaucoup d'é-
clat : le baldaquin & la gloire fon( des def»
feins de M. Slodtz. La cnâfTe de S. Merry eft
portée pas deux anges de grandeur naturel-
le. L'entrée du chœui eft décorée de deux
chapelles peintes par M» Vanloo ; à l'une ,
c'eft une Vierge « à l'autre , un S. Charles*
5.. Meriy eft auffi Eglife collégiale. Voyez,
/on article au Chap, IL P. de la C. le CLi-^
çitrc de Notrc-Daine*
'^t t X C L B Jt G i
Ancien Curé , M. Pierre^Jofepk ARi*Atrb J
17^, Il vienf d'être nommé par le Pape à-
FEvéchéde Cavaillon.
Citréaâhtel , M. Donzeau de S. Pons.
Vicaire/, MM. Charbonnier, Scrpc, Thîon--
ville &c Guinard.
s.' JossB >n. duc. 3.n.des c. jiDo.-
Originairemenc chapelle fuccui£iie dé S*'
Laurent , bâtie au même endroit où S. JoSc
avoitlofféen pa fiant par Paris. Elle fut éri-
gée enParoifie Tan 12^0. à condition que le
Curé de S. Jofl*c payeroît à celui de S. Lau-
rent dix livres Parihs chaque année par £br--
me de dédomoiagement. P. de laC. M. l'Ar--
ehevéque de Cambray , en qilalité de Prieur
de S. Martin-des-champs.
Ctiréy M. Jean'Bapnfle^ESSQiji,n9m»en 17 J3«.
Vicaire, M, Mocqueris.
S*' Nicof<AS-DEs-CHAMfs , n. duc. 40»'
n^desc. 50000.
Cette FaroîiÛfe ,■ aujourd'hui fi étendue >
ii'étoît originairement qu'une fimple chapel--
le bâtie fur le terreîn de Si Martîn-des*-
champs pour les domeftiques de ce Monaf*-
fere. Il en efi: Êiît mention dans^ une Bulle
de Calixte II. de iiip. Diverfes habitations
ayant formé iafènfiblement un ikuxbourg.
aux environs r on fut obligé de la convertir
en ParoifTe. Les Religieux de S. Martin, Pa-
trons delà Cure , en font aufli Curés primi-
«&» Delà vient le dreic qu'ils ont dV célér
htct rOffice.^ toutes les fonélîoiïs.CQrralev
les veilles & les jours des quatre Fêtes ïo^
Icmnelles > de d'y faire ceflèr l^s fermons \tS'
Dimanches qui précèdent & qui fui vent le»
&x^s de S. Martin & de S.Paxenty afin de
ne pas détourner Us Paroiffiens des Inlbruc-'
tîons qu'ils doivent recevoir ces jours-là-
•dans leur EgUiè matrice. Le j&vant Budé ^'
ie Philofophe Gaflèndi \ 6c Mademoifelle
Scudery y ont leur tombeau»
Curé» M. /4rjMexDEL'£cLUSE,ifoiti«e» 174^»-
Vicaires , MM, da Bertrand , de Latour » 6c
Coufin.^
S. Sauveur, n,.du c^4o. n. des cV 14000..
Autrefois Chapelle de la Tour » parce
qu'elle tenoit à la tour quarrée que Ton voie
encore au coin de la rue S. Sauveur. S. Loui^
y faîibit une ftatîon toutes les fois qu'il al-
loit à S. Denys. On ignore en quel tem» elle
fut érigée en Paroifle. L'Eglife d'aujour--
^hui eft du règne de François I. Trois Arr-
tîftes célèbres ont concouru à la décoration
de la Chapelle delà Vierge » Tarchite^iurc
e{l de Blondel , la fculpture eÀ dele Moine,-
& la peinture de Nocl-Nicoks Caypel.Dom-
télibîen & Dom Lobineau en parlant de cet-
te Paroîflc dans leur Hiftoiredc Paris , rap-
portent une anecdote qui par^oîtra fînguiie-
ïc , c'eft qy^ Alexandre Nacarf ,. qui en^ étoîr
Curé,étoît en même tems Procureur au Part
lement, & en exerçoit les fondions. Le Cha-*
pitre de S.Germain nomitibit à la Cure avàati
& ré^ziîon. à celui de motre-^^ame»
%ë Le CiEnei
Cwré» M. JeatyPkrre Jac^uin, ii9iii« enxj^fS
Vicaire ,■ M. Jac^în.
S. Gervâïs j II. du c. ^o. n. des c. zcxx)o«
C'eft une des plus anciennes Pacoilles de
Paris. Il en eft mie mention dans le (îxie-
me (i^cle. Fortunat rapporte dans la vie de S»
Germain , que ce Saint étant venu pour ùd^
re fa prière à S. Gervais > il en trouva le»
portes fermées , mais qu'ayant fait fur elles
le fiflne de la croix / elles s'ouvrirent audi^
tôt d'elles-mêmes. Le portail de cette Eglî-
iè efl un des plus beaux morceaux d'arcLi^
tedlure qu'il y ait en Europe. Quelqu'un à
dit qu'il ne l\n manquoit qu'une place 6c
des admirateurs. On voit dans la nef dedans
. les chapelles plufieurs beaux tableaux de le
Sueur, Les Chanceliers le TeJlier , Boucke-
rat 8c Voidn y ont-leur tombeau. P. de la C.
M. le Comte de Clermont en qualicé d'Ab«-
hé du Bec,
Ciéré , M. François Feu , en 169^. Cefl It
Doyen des Curés de Paris^
Vicatre, M. Villetard.
S.Jean en Gr e VE,n. du c. 34. n. des c. i4oo<j»
• Elle fallait autrefois partie de celle de S»
Gervais. Elle en fut dimaite en irig. par
Pierre de Nemours, Evêque de Paris. L'E-
Îlifè a été bâtie fous le règne de Charles IV.
.es dedans ont été réparés en 1724. Le
chœur ef): un des plus décorés de Paris. On
f conferye. l'Hoûie micaculeuiè dont nou$
l
, V M F A M t s, %|f
•arlerons à Taniclc des Bîlletces. Le célè-
bre Jean Ger/ow, Chancelier de rUïiîverfité
de Paris , Se û connu par Tes ouvrages ,sié(é
Cuié de cette Paroiffe. P. de la C. TAbbé
du Bec.
Curé , M. han-Baftifle ©e la Hogue, nom^
en 174a.
Vicaire , M. Richard.
mmm
S. Paul « n. du c. 70. n. des c. ^oooo. -
Originairement petite chapelle bâtie pat
S. Eloy. Elle fut érigée en Paroille vers le
douzième fîécle. L'Eglifèj que l'on voit au-
jouAl'hui y fut bâtie (ous le règne de Char-
les VI. Le premier jour de la Fête-Dieu, au
lieu de porter le S. Sacrement fous un dais »
on le porte fur une arche décorée magnifi-
quement. L'intérieur eft de vermeil , & rc-
préfente la converfîon de S.Paul.Ony voit cet
Apôtre renverié de cheval à la vue de l'éclac
miraculeux qui le frappa» cet éclat efl exprimé
par le ibleil qui renferme Thoflie. S. Pavl
a plufîeurs tombeaux qui méritentti'ctrerer,
marqués. Celui du Duc d9 Nwâilkifàx An^'
felme Flamen ; celui de Manfart , par Coy-
zevox i ôc celui de Claude Berbier Dimtetz ,
Lieutenant-général d'artillerie, par Girardon.
Cette ParoiflTes'étendoit jufqu'à Charonne ,
6c comprenoit tout le fauxbourg S. Antoi-
ne , avant que ^inte Marguerite , fa fuccur-
fkle, fut érigée en ParoilTe. P. de 1^ C. l'Ar-
chevêque de Paris.
Curé, M. N. P. GuERET , nom. en 17x1^ *
Vidons , MM, d' Avouft Sç Liévia«
N.
'^i tÉ C L E K ci
m . . ■ -wàk
s. Louis bm l'Isls> h. duogo^n.dcsc^oooâ
Cette I^aroîjfle comprend toute lifle No-
trc-^Dame , d'où elle a pris fon nom. CVtoir
'originairement une chapelle qu'avoît fait bâ-^
tir pout lui un particulier ( Nicolas le Jeune,
snaiCre Couvreur ). Elle fut érigée en Paroif*
"le Tan ï6i^, par Jcan-Françoîs de Gondjr,
fîremîcf Arclicvcquc de Paris* L'Eglilè a été
rebâtie depuis des bienfaits de Louis XIV*
le de Louis XV. & des libéralités des Pa"
roifïiens. La Dédicace en fut faite le 14. de
Juillet 1716. par M. de Caulet , Evéque de
Grenoble. Elle a été commencée furies deP-
feins de Louis le Vau , premier Archiceéte du
Roi y Ôc continuée par Gabriel le Duc, Elle
cft comptée parmi les plus belles de Paris.
P, de la C. le Chapitre de Notre-Dame*
Curét M. P/crre Guillaume.* «o«i. en ij^u
Vicaire y M. de la Marre^
■■■MHMWMHM>MMMnHMMHHHMMHrtaaHMHHiM«
III. Parotjfes du Çxanier de tUnfverJifég
t !
5. SevERiM , n. du c. 50. n. des c. loooo.
Les Auteurs font partagés fur le Patroit'
lîtulaîre de cette Eglîfe. Les Bénédidins »>
Auteurs de THifloire de Paris , prétendent
que,c'ei\ S. Severîn , Abbé d'Agaune , qui
▼int en cette ville vers l'an $06. 8c qui guérit
Ciovis d'une maladie q^ui le touimentoic
1^ M F A M I t. 4}
depuis lohg-cems. M. de Valois Ibuttent au
contraire que c'efl un autre S. Severrn qui
vécue plufieurs années en Anachorète daas
fin des fauxbourgs de Paris. Cette opinion
«ft coniînnée par une cKartre d'Henrv f . con«-
ièrvée dans les Archives de i'Eglîiè de Pariiw
^* Severin y eft appelle U Solitairem L'Eglîfe
» été bâtie à différentes repriiès. Elle fut
érigée en Paroiflè vers le onzième âécle*
Son Curé a le titre d^Aichiprétre des feux*
bourgiS , & en cette qualité il précède îtê
confrères au Synode , & fert d*ailîûant Ir
Jeudi'faint à la bdnédiâion des faintes Hul*
lei. P.'de la C. rArckev. de Paris, ' '
Curéy M. Ctaùde-Melihior Davhet deBrx*
- MON , «ojflméeii 1750^
Vicaires , MM. Lambert de Chemery.
■ Illl ■■■ ■■■! ■■■■ Ml ■■! ■■■■■■mil 1^
s» Nicolas du Cha&domnet»
n. du c* 1 20.
. L'on croit que cette Eglîfe doit (on norn
ii un ancien clos , dans lequel elle a éc^ bâ<-
tie , de qui s'appelloit le Clos du Char donnes »
à caufè des^ chardons dont il etoit rempli*.
Illc fut érigée en Paroiflè Tan 124J. par
Guillaume, Ëvéque de Paris.On commença
4 la rebâtir en 16^6. àc elle n'efl pas encore
entièrement achevée. On admire la déco^
^latioii de la chapelle de S. Charles, où>
* le Bran de là mère ont leur maufolée» Ce
erand Peintre en avoît donné lui-même le»
aefleîns , 6c y avoir déployé tout Ton arc 6c
tout fbn génie. Le tableau de Tautel qui
jfcpréfente S» Chackâ Borromée à genpuj^
%4 t.B VLnKCH
devant un crucifix ; & le bas-r€lief ^ùi ré^
préfènte le même Saint adminiilrant les Sa*
cremens à (on peuple dans une place publî^
que, au milieu de la contagion» ces deux
morceaux font des chefs-d'œuvre» Le Sémi-
naire 6c la Communauté de S. Nicolas four*
niflènt à cette Paroiffc un Clergé nom-
breux. Voyez Parficle des Séminaires dam
le Chapitre L P. de la C. T Archev. de Paris.
Ctiré , M. François Garmot > nom» en 1722.
JDejfervam , M. Tach ard r Su/p, du Sémtn,
S. Etienne du Mont , n. du c. 20.
n. des c. 40000,
Ainfî nommée à caufè de la montagne
fur laquelle TEglife eft fituée. Erigée en Pa-
foiife au comn>encement du treizième fié-
cle« Bâtie en 1121. Rebâtie fucçeiHvemenc
en i4p4« 1538. 1605.^. 9, & 18, L'on eftî-
me fcs voûtes , fbn jubé , le crucifix qui eft
à l'entrée du chœur , la chaire du Prédica-
teur qui efjb portée par la flatue de Samfbm
Cette Eglîfe & Ion cimetière renferment les
tombeaux de plufîeurs perfbnnes célèbres;
Pafcaî ,.de Saty , Racine, de Tournefbrt,
Euftache le Sueur. Le Curé eft toujours un
Chanoine Réçulicr. P. de la C. l'Abbaye de
fainte Geneviève.
Otré, M. Jean^hiic. Regnaud, nom^ en 1754»
Vicaires , MM. le Clerc & Durville.
S. Benoît , n. du c. 30. n. des c. 14000..
' Cette Egliic étoit Paroi^Siale avant le qu»;
iorsteme ûécle. Parmi ceux qui en ont rem-
pli .la Cure , on remarque Louis Laffiré, de la
Maîfbn de Navarre , qui fut député aux £cac»
du Royaume pendant la priibn de François !•
Oefl auffi une Collégiale. Voyez fon anicle
dans le Chaphre premier. P. de la C. le Char»
jpitre de N. D. À celui de S. Benoît.
Curé, M. Jean Brute*, en 1734,
Vicaire » M^ Guibert;*.
»' — ■ ■ <
S* HiLÂiRE * a. du c* i£. n. des c. 8oo.
. On ignore f année de ibn ére6kion en Pa*
coiffe. tUe a très^peu d'étendue ; cependant
la Cure eft une des plus riches de Paris. El-
le efl à la nomination du Chapitre de S.Nf ar-
cel.Le Collège d'Harcourt eft de la ParoifTe.
Chtré, M. Jean-Baptifle Bellanger , 1748.
Vicaire, M. Delchamps,
S. CoSME> n. du c^ 6, n. desx» 8oo«
Son éreélion eft de Tan itit. Les Reli-
gieux de S. Germain-des-prés en ont eu Ife
patronage jufqu en 1345. Ils en furent pri-
vés par Arrêt du Parlement à roccafion
d'une querelle (lirvenue entre les domeftî-
ques de cette Abbaye & les écoliers de TU-
niverfité. Depuis ce tems-là TUniverfîtéa
toujours conféré ce Bénéfice*. Il ne peut être
ni réfigné , ni permuté.
Caré, M. Chril^ophe Bblot> wm.^» ir}^«
Vicaire, M. Bellanger,
4^ Le CLtKci
I ' ' ' r
S. A N D R e'-d e s-a r t s , n. du c. 4o«
n« dts c. loooo.
Alnfl nommée, félon quelques-uns, ak
Mrtibus , & félon d'autres, aharculmf, V\nr
Cppe'Augufte , ayant entouré de murs la vil-
le de Paris , permit à T Abbé de S. Germain-
des-prés d'ériger deu< ParoifTcs fur le domai-
ne de fbn Abbaye.UAbbé fonda celles de S.
Corne & de S. André. L'Eglîfe de celle-cî
£it • bâtie fur \ts raines d'un oratoire appelle
S. Andéol ; mais cet ancien édifice ne fub-
fifle plus. L'EgliCè que l'on voit aujourd'hui
fut conflruite 1 an ... . Dans le chœur, aux
deux côtés du fan6hiaire > font les maufb-
lécs de la Princelfe de Conty , ( Martinoz-
z\) par Girardon, & du Prince de Conty ,
(François-Louis) par Couftou l'aîné. On
voit aans une chapelle \ts tombeaux de
Chrîftophe de Thou & du célèbre Hiflorien
du même nom. Plufîeurs autres perfonnes
diftinguées ont été inhumées à S. André»
Pierre Seguier, Préfîdent au Parlement;Nan-
teuil, fî connu par fès excellentes gravures;
M. de Tillemoni > le Jurifconiulte du Mou-
lin; le Poète de la Motte; Henry d'Agucf^
ieau , père du feu Chancelier, r • de la C»
rUniverlîté.
Curé, M. Claude Léger ,e» 1738.'
Vicaires , MM. Hilaire , Sticnne & Palerne.
1^ I,' ■ ■' I I ■ "■'■ ." ■ ' ■■■
• S. Jean du Car-dikal le Moyme.
Cette ParoiHè ne comprend que l'enceinte
.DE TAKIS0, 4y
ivL Collège de ce nom. Le Cardîna! le Moy«
ne y (établit un Prêtre , auquel il afiigna une
penfion de huit marcs d'argent. Clément V»
approuva cet établîfTement par une 3uUc
donnée à Poitiers en 1308.
Curé» M. CbarUi-tPatd m S. Paul»
%
AnT» IV. Faroîjfes des Fauxbourgt
de Parism
S. Martin , n.du c, 6.n, des c. 5000,
♦ > ■*
Egtife très- ancienne , dont il eft parlé dans,
ime Bulle du Pape Adrien IV. de Tan 1 1 58.,
érigée en Paroifle Tan 1480. & conlàcréela
même année par Louis de Beaumont > Evé"^
que de Paris* P. de la C. le Chapitre de S«
Marcel.
Oiré , M, Pierre^Denys Etienne , en 173 ç»
Vicaire, M. Barre.
•«4
S, Medard > n. du c. 6. n. des c. looo.
Bâtie en faveur des vafTaux qu'avoit dan$
cet endroit TAbbayc de fàînte Geneviève»
Les Pa|>es Innocent, Alexandre & Luce IU«
en confirmant les droits de ce MonaÂere »
font expreiTément mention de TEglifè de $•
Médard. Elle étoit d'abord fort petite* Elle
fut £;onfidérablement agrandie en i^S6, M*
Pacrx^ j& M. Nicole 7 ont été inhumés. Le
Curé efl toujours un Régulier P, de la C«.
f Abbé de faintç Geneviève*
48 Le CLE R ci
Curé , M. Tierre Hardy de Leyare*.
Vicaire , M. Cuflkc.
S. HiFPOLYTE j n. du c. 4. n. des c. ^ooo.
Cette Eglifè n'efl: pas moins ancienne que
S. Médard. Quelques-uns croient qu'elle a
été fondée par le Roi Robert. L'on ignore
le tems de fon ére6tion en ParoifTe. Le Curé
aie droit de prélènter à la Cure de S. Jac-
ques du Haut-pas alternativement avec le
chapitre de S. Benoît, P. de la C. le Cha-
pitre de S. Marcel.
Curé, M. Jean de la Fosse, fi» ly^j.
Vicaire» M. Savary*
•*•
S. jAfcQUEs DU Haut-pas.
. Son noQv4ui vient d'un ancien Hôpital
appelle S, Jacques du Haut-pas , lequel de-
voit lui*méme le fîen à un endroit nommé
Haut pas ou Maupas , (îtué fur 1* Arno en Ita-
lie i où s*étoitfait fon premier établilfement.
Les habitans du fauxbourg S. Jacques ob-
tinrent en 15^6. quelle fut érigée en fuc-
Éuifale de S.Benoît, de S. Hippolyte &de
S. Médard ; mais en iéjM[. elle en fut dé-
membrée éc créée Paroifle indépendante.
Alors on la rebâtit ; ce fut le Duc d'Orléans»
Ê:ere de Louis XIII. qui eapofa la première
pierre. M. Fléchier prêcha la Dédicace* Le
portail efl eflimé pour la r^ularité des pro-
portions. Le fameux Callini y fut inhumé
ea 1712. P« delà C.T Archevêque de Paris,
Curé
9 fi Pari ir« 40 .
ïùi là prciencatîon du Chapitre de S. Benoît
A du Curé de S; Hîppolyte.
Ctiré , M. . . . CocHiN , en i7^7\
S. Suz^FicE , n. du c. 300. n. dés c, looooo.
. Cette Eglife étoic anciennement au même
endroit où ell aujourd'hui celle des Religieux
de la Charité. £lle éeoit pour lo/sfbas Viiy
vocation de S. Fere ou de 5. Tierre, Le faux-
bourg S. Germain sVtant coniîdérablemenc
peuplé » l'on fut obligé en itii. d'en j^ire
bâtir une jplus vafte. Celle*ci s'étant trou-
vée elle-même trop petite, Ton jetta lesfon*
démens d'une troifieme en 1^46. H y avoit
déjà pluiieurs années qu'on y travailloit» lorl«
iju'on s^apperçut qu'elle nVtott pas encore
aâèz grande. . £Ile lut donc démolie » âc ea
iéf5. on en récommença une quatrième fur
les^defTcinsde le Vau, premier Archîceéte
du Roi. La Fabrique manquant de fonds,
lion fut contraint en 167^, de iùipendre les
tç^ypux^ & ils ne furent repris qu'en 17 ip«-
Le zèle de M. Languet triompha, des obfta-
cle5.' ir obtînt du Koî une Loterie en 1717.
Ceft avec ce fecoun, de les làrgelfes de»
Grands f dont cette Paroiâè efl remplie «>
que ce Curé célèbre a bâti 8c décoré nma*^
Qniâquement ion Lglife. La Dédicace s*Qfx
ht en 1745:. avec le plus grand appareil. M.
lEanguet piroâta de l'AiTemblée générale du
Clergé qui fe tenosc alors , pour avoir an
plus grand tiombrp d'Evéques confécrateurs.
Le détail de la cérémonie > qai fat envoyé
«Uns toutes les Cours de l'Europe > attint^
4S t. S Clsk ei
Qvr'.M. Tierre Hardv de Letabi
yùaire . M. Cuflac.
S. HiFPOLYTE.n. du c. t.n.àesK.ii
Cette Eglife n'ell pas moins ancienne
S. M^daid. Quelques-uns croient qa'el
f té fondée par ie Koi Robert. L'on j>
le tems de fon érc6li on en Paroîflë. Le C
K le droit de préiènier à Is. Cuiede^J
£ies du Haut-pas alternativement JW
hapitte de S. Benoit. P. de ta. C. leUi
pitre de S. ManceJ.
Curé ,Vi. ]tan de la FosSE,«i7jr.
yicMrt, M. Savaty.
S. IaCouf": nu HauT-PAS.
au Curé des Lettres <k £élkkation de h''
part de plufleurs; Soii^erains. On cravmi*
le à lui élever uq tombeau. Tout dl re-
marquable dans cette Egiife » le portail » le
chœur , le fanétuairç ,.lt tabernacle , lacha-
pdle de là Vierge , la plupart des autres
clmpoUes: », les. ornemens , les vafes- iiàcrés ,
Iqs tableaux >. les ftatues , le& maulblées*
S. Sulpiîce comprend tout le fkuxbourg S«.
Germain. Sos^étenduie âcla niuldtude deiès'
Paioifliens en fbnc la première Parôifiè de
Saris , âc régalent aux plus, grandes villes
diu Royaume. Le Séminaire de S. Sulpice
lui' donne ua' Cletgé eiçtxémcment nom*^
bfKtfx^ Elle .eft deiSérvie par une Commu*
nautié. xki fo. Précncs. Pour meccte de Ter*
4r<t dafis?uae admîniilration auâ^vafle , la^
Qftro^e, ell dîvifèe en plu^eurslquacûers,.
Le détail de chacun eâ) confié à un ancien*
ïi«tre*
Q4ré', NL Jean nv Lau D*Ai.LBMrANS, 174^».
]F£k!aiVv^.MM. NogufiC^ Sîgogn&ABremattCa.
mifm^^m t I II I ■■■! iiii.i ■ wi I I ■ in ..111. , ■
"Si Laurîékt, n. duc, 30. n. dbs.c. .... ;
. ]^iii)i(lA4a âatxiapurgt S^Mamm. CétoîD
ancjçiMftfi^Q|Ei^ Uflusr Abbaym II- en, eft' parlé*
<LH>f GrcgoJf e^^de! Tour% S.. Laurienr fat éri-
oà ea Ba^qiii^ l^an.iiSo^ fi^usle negner de
I^nilîiiva AîUgufljek lia^ été rebâti fucceflive-
iipk«^i(9;i4^i^<^ân{i59f>P*-dft.làCJe'£dett^
r^ 4e-.$, .Mariiftrdess^baBo^i *
^ B Pat R r^.: ft
SA-ïNfE Marguerite , n» du c. 24.
n, des c, 4000^. *
-jCj-dcvant i^ttP^imnà^ S.Pâul. KUcrti*
fut démembrée par lejCardinal de-J^JocdUes
en 17 12. Louis XIV. confirma fon éreélîon
Cette Eglile n'étoic dans fon ofigîxif qu'u-?
Curé de S. Paul, et« Êa^iir des habitans
de ce fauxbourg , & en confidération de l'é-
ItM^liomewe' ou iTt clorent êir Icui gglîle pa?
roillîale. Çetfe, çb^^elkJùbjTifte ctïcore ; elle
cil Bénéfice fimplè. C*eît "dans cette Pa-
r«iâE) Qi6câ^;artl9é.it. É^îiQolie dialM^r jf^rHi
&. iSsêteiÀem fite la ptiicause de A^aiflhe 1«
EaiTe ^ onenr céHebre Ik mémoârerousf its'
suas ! par •unoiprocèfliotr.fbieiniielle; ]2.ep»ffô^«
na^i do û Cure a oasufédTâ&fseatd^ cdifc^P-*
tadÎQiia.ên&rrKArcheTéqincide fîaits , TAI^
be(&idiej&> AnccÛAff>^ Efaïae^^ ^xbeu% •,-
ÔL ks Juéid^en» xiiit ^onda}ùsm^d«à»cikwpfeU&si
chevéque. . . " ■ - • : > ^ . : . •
C»re , M. CharleS'Btma/^Mm hav&tkK nw
BEAURECUEIL^ew 1745.
La MAGDELAliUE'rfE'iyï VltlÈ^-L'EVESQUE,
ijRtoûiflflb CI» idîjj^ Aupattivtent àhtic^t di?
&jCîcnnflîn.JlA«N!*rt?©îs^ fiftes',étend'fiii^ifoàr
^iâLURboiùs :S^Hôriôfé; GofTrfmè*lc:hôn*re*<
511^ Le CLiRCi
oa doit lui bâcir 4ine EglUeplo» confid/rabl^
dans la Place que la Ville deve à la^loi^e
de Louis XV. r. deja C.rArchev. de Pans.
Ciwr/ , M. Louis-Charles CATHBLiv.en 174^*
Vicaires, t^^ MM. Morei , de la Roncbére 8q
. Boiahe,
I : , _* "
• _
lA&T. V« Paroijfes des. Lieux ejccepféj i§
l'Qrdinairç* .
La Saiïitë Ch'àpjîlxe,
PAkoIsse your i^s cloRieftiques>dcB Chb«
aoînes , Chapelains , âtc. de la Sainte
Chapelle. Elle eft ficuée fous celle-ci. A
rentrée efl une ftatue* de la Vierge qui a
)a céce bai/Ce. L*on raconte que Scot allant-
dl^ucer pour rinnaaculée Concepdoa , fie
f^ pfierp devant cette Image • fc querim^-î
ge l^aîfia imracu^u&tnenc la: téce pour Taflu"» •
rer dç(à ptoroâion. L'Auteur, du ±wmirèf|
enterré dans cette Eglilè.
Qiêirc^ M. PgtJJiTEiRQii. ...
Î-P Temple, l
U a pri« fon nom des E^âfgièux Templiers
oujf YiaceAÇ f'fëcabliff A^Pvs$ yen le ntslfeu
4i; Jjbu?jîpme.fi^clc* l'on Içait rorîgînc^Jesf*
pjQgcèis 6c :1a chute deceç Ordre célèbre «ilo^
f lus ancien de. cohs les .Qisdres^ uûiicaisçj^'
jLa TIC des premiers . Templiers étoit ù ter
guliere » que S. ^ernard difoic d'eux^ ^mV//
josgnoienf la douceur dei^eligieux à la va^
Itur des , Guerriersé Mais iis d^^n^cerenc
tellement dans là fuite i qu'au commencer
ment du quatorzième décle les Papes &les
Kois furent contrai rits de \ts abolir. Tous
leurs bténs ont paffô à l'Ordre de Malthel
Le Temple eft un édifice gothique. L'on
|>rétend qu'il a été conûruit fur le modèle
^de celui de S. Jean de Jérufalem. On y a
ilevé un ma^fblée au Grand-Maître de i'I&r
le-Adan^. C'eft un cénotaphe» ,
J^rieur-rCuré , M. Cloud.
S. Jean de Latkan*
^ Commenderîe de l'Ordre de Malthe fon-
dée dans le douzième ficelé. LeCommen-
deurà haute , moyenne Ôcbaflé Jultîcel L'E-
cUfe.çft.deiTerYie par un Chapelain de l'Or-
ore avec titre deCuré.Le Grand-Prîeur/4c-
^ti0s de Souvré y a un beau maufoiéc pay
jingîtiere , Tun des plus habiles fculpteurs de
fon tems. *
Curé, M. Ûenier, Commendeur de Luniville.
I,ES QuïWZK-ViNGTS.
^ .ParoîflTe de ceux qui demeurent dans l'en»
clos de cet Hôpital. L'Eglîfe eft très-ancien-^
' heJ Sur la porte Ton voit une ftatue Dreîquc
"tfée qui repréfeAte S. Louis. Elle eft dune
très-médiocre exécution , mais on la dît fort
piTemblante» C'eft un uikge que le PiédI-'
Ltear qui iioît prêdicr T Aycnt ou le Carf-
« deiratic h Roi , le prêche auparavant
tx QuUîze-VinScj.t^ous entrerons danj ua
MS grand détail fut cette MailbB\ à Tarri-
c des HôpîtauK. .
«rre , lyi. T>î: MovRiCAUD.
I
^
S« SyMPHOUIBlI.
Paroiffe de ceux^oi demeurenc dans les
ours du Palais Abbatial de S. Ocmaaîn-
cs-prés , ou dans^ renceîntc du Monafte-
c. Le Cur^ cft un Kdîgicux de l'Abbaye.
Wé, Dom CA. Rabâche , Smtjrîewr àc
CHAPITRE IV.
TlàJXSûIiS REUGIMaUSES D'Hoimes.
mf'^m'lf^
mi'm'^m^mm^m'
•m-m*
mm
Art. I. Les Abbayes^
UAbbaye de Ste. <ÎEimVlEVE.
CL o V I s la fonda pour accpmpUr uc|
vceu qu'il avoir fait en marcKant ç«>ntr$
AlaricRoî des Vifjgots. L'Eglife fut com-
mencée par ce Prince > achevée par la Kcinç
Clotilde, & dédiée par S. ^emy,> fous le
titre de S. Pierre «c de S. Paul, Ruinée pen-
i
t-
éant tes guerres àcs Normands , elte fut re-
bâtie âc prie le nom de Su. Geneviève que
Ton Y avoit inhumée en çop. *Uon y voit en-
core ibntoifitbeau ,-6c ceux de Clovis &4e
Clotilde. La Châflc de Ste. Geneviève éft
élevée iùr ouacre eoionnes de jft^dofmées
par Louis XlII. & le Cardinal de la Roche-
Foucault. Nos Tlois '& nos Reines fe font
. diipuaf la^loire «de Tenrichir. Dans les oala-
. mités publiques on la porte en proceflion à
N. D, Tout le Clergé ic toutes les Cours fu-
. périeures affiftent à cette cérémonie. L'Abbé
a la droite fur rArchevéque» fès Religtetuc
marchent nuds pieds Se ont aufïi la droite for
le Chapitre de la Cathédrale. On voit à Sce,
Geneviève une multitude de Tableaux Ex"
Voto^ qui ibnt autant de monumens des mi-
racles opérés parrinterceflîon de cette Sainre*
C'eil dans c>ette £$Hfe que Louis XIV. £c
" apporter de Stockolm fan 16^7. \ts cendres
du fameux Descartes , mort en Suéde Tan
i6$o. On jette les fondemens d'une nouvelle
Egliie qui doit être un chef-d'œuvre d'iirchi-
tetiure> Se fun des j)lus beaux omemoRS de
la capitale. Feu M. le Duc d'Orléans avoir
choili cette maîibn pour le lieu de (à Tetraiie.
Cette Abbaye eft le Chef-lieu des Chanoi-
nes Rx^gulîerc de la Congrégation de P^itGe.
. Voy^zTeur article dans la IK Partie. La iBi-
bliothéque de Stç^ Geneviève eft uote è^splas
• belles ou'il y ak oft Eurdpe > iok pour le vaiif*
feau, toit pour le choix Se la quanttcé desM-
vres dont elle eft tomfflofife. Feu M. ^e Tel**
■ lier , Archevêque de Reims , lut légua tpstr td^
rament ijpoo. Volumes* EUeeft enrichiiedu
c iv •
5^ t M C LU n OfÉ
cabûiet de feu M. le Duc d^Orleans^^n. des
R. 70.
Jhbé, le R. P. Chaubert.
Bibliof. le P. Pingre de r.Académîc des
Sciences de Paris.
S. Victor.
' CVcoic d*abord un Prieuré dépendant de
FAbbaye de S. Vîékor de Madèîlle. Louis le
Gros en fit une Abbaye à la prière de Guil-
laume de Champeaux , qui en avoir été Reii*
gieux , & que Ion mérite avoit élevé depuis
à rEpilcopat. A peine l'Abbaye de S. V ic-
tor tut-elle fondée , qu'elle le rendît célèbre
par toute l'Europe. Sts Ecoles devinrent très-
fameufes. Elles furent les premières de FU-
niverfité avec celles de N. D. Dès le com-
mencement du XIII. S. elle avoit jufqu'à 40,
Abbayes dans le Royaume. Depuis l établi f-
femenc de la Congrégation de France qui lui
a enlevé toute* Tes Abbayes , tlic cft lêule 8c
ne forme plus de Congrégation. Ce fut
dans cette maifon que vint loger S.Thomas
de Cantorbery lorfqu il pafla par Paris : Ton
y coriferve encore Ibaciiice ; elle poflede un
des pieds de S. Viétor , celui qui. fut coupé
au S. Martyr pour venger l'Idole dont il avoit
renverlé l'autel. Elle a produit plufîeurs Car-
dinaux de une foule d'hommes illuâres. Nous
n'en citerons que deux Hugues de S. Vi6toc
Ôc Sanceuil.
La Bibliothèque de S. Viâor eft publique.
Elle eft compofée d*ènviroa4oooo. Volumes
imprimés Ôc d'un grand nombre d£ manuf*
crits.
V B PaHI s, 57
.jttiéÇom» TEv. de Solfions. n.desR, 25,
. Pr#W y M. Cameu Bi^/., M. PelîfEer.
*— — ^■»Pi»i»— IMI»|^» I I»!! ■■*■«■ «^i— .^la— M^H— — ^ .
. ^ S. Germaxk-des-Pr*s.'
Aînfî nommée d'une vafte Prairie où elle
^oîc fîtuée , fondée dans le VI. $• par Chil-
dcberc I. C*eft ia plus ancienne Communauté
Relîgrëufe de Paris. Son Egtife quitta en 754..'
le np.ra de Ste. Croix & de S. Vfnccnt'pour
prendre (iehii de S. Germam, donc le çorpsf
venoît d'y erre tran«f(^fé. Eli^ étoît d'une it
grande magnificence qu'on Tappelloît S. Ger-*
main le Doré, Mais elle fut ravagde par les
Normands dans le IX*'. fîecle. Celle d'au-»
Joirdliuî efl du XP. Le grand Autel a été:
ïebâti au commencement dunôtre. Le defTein;
en ell très - majeftueux. Cette Eglîfe fervic
ki'ng-tems de fépulturé à nos Roî«r L'Abbaye
de S. Germain avoît été reformée en 151 j.
Elle fut réformée de nouveau en iét{r« & ag-^
jjrégéeàla Congrégation deS. Maur. Elle
en eft comme le Chef-lieu. Le Général y fak
ïàréfîdençe;
* La Bibliothèque de cette Abbaye contient
plus de çoooo. Volumes i fans compter les
Manufcrits. n. à^% R. 60*
Abbé Commis S. A. S. le C de Clermo nt»
. Trhur , D» Gilliot^ Bihiiot. D. Patert.
Abeaye DE S. Denys.
Quorqu'elle ne Ipu^omt dans Parfs , elle
en eft trop voifîne , 5c elleefl trop re;harqua-
Elle pour ne pas trouvet ici là. place..
<8 Li CLERC'i
C*eil au tombeau de S. Denys qu^tlfe doîc
Ion origine. L'on bâtit une Chapelle icn Flioii-
ticttr de ce S. M^ftyr , êc Ton y joignit un
Monaflere. Dagobert I. en eil rej^ardé com-
me le principal Tondateur. Son rglifè eil un
des plus beaux gothi^es de TEiurope. Pépin ^
Charlemagne^ 5. Louis j les Abb^s Eudes àc
Suger , donnèrent des fommes conCdé^abiei^
pour & cociftru^iofi. C*eft 1^ que fioprcou*
rontie nos Rci|:tes , âc. que Tcu enterfe nos
Rois. Dagpbert eft le premier qui y ait été
inhumé. Les Maufolées des Rois , à$ précLé*
ceffeurs , ne font qiie des cénotaphes. No»
Rois ont accordé rhonneur de la fépultute
dans cette figlife, à pluileurs f^erfonnages
illufhres > comme auK Connétable du Guef*
din 9c de Sanfenre» unx Chambelans de ia ¥1-^
viere de de Barbtsan , Tun de Charles V. Tau*
trede Chades VIL auK Ducs de Chatilioio »
^ an Mtsquts de Saiuc^-Maigrin* Louis XJV^
y a fait élerar .ua iuperbe combeaa à M.dr
Turcime. Le Tféfor de S. Denys eft apte»
celui de Lorem » ^eçeiui de S. Marc à Veni-
•fè , le plus riche de toute la chrécienfié» Let-
Reitgteux (ùàt de la. CoagcésfajtKwt de S.
Maur. Le Mooafter^ a ét^ rebâti en entier
dans ce fîecle. La Meqlie Abbatiale eft unie
a iamaifon de S. Cyjc depuis iéj^^^
•IWi^pl««W««HaWMi«M|M«iMnp«|«4MaaWMWHM*(4«i«iii«M*W<WMM««V«iPBi»'
\m« - '- — • • • ^ I <•
A K T, n. Chanoines Kéguthru
Gmmmtm^ mil II . "■ ■ .. , iM
LEsPR&MONTBis>t2e fâ THC UauttfeHftle^,
Fondés vers k XJ^^ S. Cwc «nfiiion e&
deiîifi4e ^x études des Religieux de f Ordre»
flic a ëcë tdbâfiir 4kpab ipea lodf fe «Aién-
lac de Michel Colberr. \
Primr^ M. du 6oc. a, des E. i^.
wmÊÊt
Lis P&£MoiiTiiis« àt is €rfhc it»àge,
- Totkdés^a i&6i, Visfoat réfonnés. La Biekie
Anne d'Aucxichc les inaàduiiità Paris. Cette
- Princeflb poik eK^-mcme bi pnmkteptetrt de
leur.E^ife 4c de leur Couvent. L*£gli& «'■<-
tant troiivét trop petite a été rebackien i7f#«
n. des R. i{.
Vicaire Gén, de la Réforme » le P. Jnquoc •
Abbé » de Salivai.
Procureur Gén, lcP« Thomas.
Prieur de la maifon , le P. Dardehu
Le Petit S. Antoine.
«
Aînfî appelle pour le dîftinguer de TAb-
baye de S. Antoine , Autrefois Hoipîtalîers ;
aujourd'hui Chan. R^. -de fe CoiHjrég'. db
S. Antoine -en Viennois {Voyek tmr >àrt*c1ie'
dans la IL Partie) ^aWifi à Paris , fous te
r^gne de Cfiarles V. -pour exercer Tho^'ià^
lî te envers les pauvres , attaqués de la maUv'
•die facrée ou fett S, Antoine.
•On ^igea cette maifon en Commenderî*
vers le milieu du XIV. S. Ce Béniéfice a été
irolfédé par t8 r^uHers Se 5. fAîufiers. Pirtr-
mi les rAuliets Ton compte ie célèbre Card>-
'ttal de ifournon. Cette CommendcHe fitt
itippïitnée en 1615. ^ conveftk ett Ceâéit
. c vj
«u Séminaire pour les jeunes ReKgieuz Se
rOrdre.
Supérieur, M. Guidy. n. des R. lé. .
te Prieuré dt Stç. Catherive»
D^endanc de TAb. de Ste. Geneviève , an^
ciennemenc appeJié du Val des Eco lier s, p^rcc'
qu*il écoit membre d*une Congrégation de ce
nom : nommé de la culture ou ccmuire^ à cul-^
»wrâ; apparenunenc parce qu^il étoic dans un
endroit cultivé avec foin ; réformé en 1^07*
.Ce bénéfice fut mis en comme nde au com-
mencement du XVI S. n. desR. ii.
Prieur Commendataire » M. TEvéque de:
(Verdun.
Friewr Convent^ M. Roufleau»
S T E» Ckoix.». de ta Bretonnerie^
' Chanoines Réguliers appelles de Ste. Croix ,.
farce qu'ils. ont été principalement fondés:
pour méditer fur le myûeretk la Croix , Se
Jde la Bretonnerie , parce 91^ leur Couvent eft
dans lame de ce nom : inilitués au conunen-
cement du XII L S. paf^ Théodore de Celles >
Chanoine de Liège » attirés à Paris par S.
Louis. Ils étoiene d'^abord ibus la régie de S..
Dominique*. Ils ont embraflié depuis celle de*
S, Augûftîn.^ Leur Chef-lieu eli Claîrlieu fî-
tué entre Liège Se Namur. Ikont été réfor-
més dans le XVI. S. C'efl dans leur Eglifè:
.^«efiic inhumé kfameux.PréiîdentBriliba>.
p F Pari si 60
jKprès avoir été la victime de la furçur de^
.Seizes. n. des R. 11^
Stip, Gén, de la Congrégation , XL
Prieur cy Provincial ^ M- Peign E..
Les Mathurins^
' Ocft le nom fous lequel les Trinîtaîrey
font le pius^ connus ea France. IL leur vienc
du premrer ëtablîlTemenc qu'ils ont eu dans
la capitale. CVroic une £gli(e ôc un Hopical
Ibus nnvocatîon de S.^ Mathurîn oui leur fu-
rent donnés- par r£vêque^ie Chapitre de
Paris, vers le conunencement duXIIL S..
L*Eglilè que nous voyons a dté rebâtie. fuD
hs fondemens de ranciennc L'oay conïcij-
ve le Manteaa Royal de S.. Louis i dont on
« fait un^^çtofubk.. LUn^verfit/ tient fes
aflcmblées dans cette maifbn. n. des R, 30-
Minijîre » M., le Fë vre ^ Gén, de l'Ordre^
Les Religieux de la Mekcy*.
Etablis àParfsparla Reine Marie Medî-
cîs en 1^13.. Une des conditions de IVta-
blîflèmcnt , fut q.ue le Comme ndeor ou Supé-
rieur de cette maifoa iroit piéfentcr chaque
année ua cierge à la Reine le jour de la Pu*-
xification.. Leur régie efl la même pour le
fonds, que celle des Mathucins ,-. à cette diffé-
jence près , que ceux-ci fc bornent au vœu
d'aller racheter les efclaves , & que les Reli-
j^eux. de. la. Mercy y ajoutent celui, de d<;^
TTicure^'cn 6ta^ pont eux. Ih ont un Collè-
ge fondé en 1 520. dans le quartier de TÛni-
vcrfîié par AHaîii Dalbrct , pour les Religieux
de rOrdre qui 'viennent étudier à Paris, tu
4ie« R. so
Comwendeur » le P. Puys.
f**— ^'^— ^^'— ^^"'^''^— '^*'*— ^***— ^^^^*^*^
Art. Iir. Clercs Régulrers»
Les Jésuites, de la Mai/on Profejh.
Le Cardinal de Bourbon en eft fondateur.
X'Eglilèaété bâtie des libéralités de Louî«
XllL Ôc le portail de celles du C. de Riche-
lieu. Cet éaîiîce itit commencé en 1627. (k
tichevé en ie?4T. Le cœur de Louis XIÎL âc
•celui de Louis XIV. font Ibutcnus en l'air
^ar deux Anges d'argent , fous les deux arca-
des qui accompagnent le fan6tuaire. Les or-
nemeoi de bronze qui décorent la Chapelle
de Bourbon font fort admirés. C'eft le Pré-
sident Perault qui a fait élever ce monument
à la gloire de Henry de Bourbon , P. deCon*-
dé, Ton bienfaiteur. Il a fondé en mcmetcms
tm fervice qui fc célèbre tous les ans , 8t oà
l'on prononce TOraifon Funélwe de ce Prîn-"
ce, La falle de la Congrégation renferme plu*-
lîeurs Tableaux de l'Albane , du Titien , d<*s
Caraches. Sa Bibliothèque a été formée de
telles «lu C. de Bourbon , de M. Huet, & da
Ctvant Ménage* Cette maifon eftcékbfcpsir
B B P A n I $0 ^1f
iiiÊ\o\xr qu'y ont fait les hommes les pkiâ
télçbres de la bcïM. '
Provincial de France , 1^ R. P. Frcy.
• St$p, die 4a mai f on , k R. P. ChatiUon.
Bibliot. le R. P. le Bran.
Le Noviciat des Jesvitbs. ^i
On j reçoit Iqs Novices de .Franc«4 Nt^JL
(de Sainte Beuve donna Taiii i^io. rhotéi oe
Mezîeres pour cet établilïcmcnt. Le Séctér
taîredT.tat des Noyers, fit .bâtir TE^ife ea
ié3b. Le maître Autel a M conflruit iùrles
deaeins de J. H. Manfkrt, aux dépens de
Louis XIV. Il efi orné d'un des plus beaux
Tableaux du Poufjin. Cettç maiJo a ua bâ«*
tîmenraflTedté aux retraites. Oales ouvre. S.
(o\s Pan. Il y en a de parpîculîefes pour les
ïccJéfiaftiques. n. àts R. fo.
■ fteâiew , ic P. de ta "Croix.
Le Colleoe i>e Loms le Gaand.
C'efl la pMieinierc mal(ba que les Jcdi'tcs
aient eue en France» Nous en parlerons à
l\tu des Collèges.
m
Les Oratoutêtîs. IL Maifàns.
• Les Oratorfens de S. Honora. Cette maî-
ibn «ft cpnauneia mère de toutes les maifens
de l!Or<aoire de France » le Supérieur Qénér
:^^ Jl^fi^C. Ce fu(-ik <|ue M. de Berulle vinc
fJëtaWÎT avec fe^,foç}4cé ftaiffante. Il y fît ba*
tir bné Ëglîfc a laquelle il travailla de iç$
pfoprcs mains»* Cpmme la Cour y abcxndoic
â caufè de Ùl proxfniité du Lqovvc > le P.^
Bourgoing , pour repdre les courti(an» plus
attentifs, mit en mufiquelcs Pfeaumcs Se
quelques Cantiques , fur les aîrs qui écoïent
pour lors àUt^mode^De-^là efivenu le chanc
particulier qpe les Oratoriens ont fubftitué
jbins kof office auchatwGiiégorîen. L'Egfife
cft' demeurée imparfaire joiqu'en 1747. où
l'on a achevë^ le portaîL M. de Berulle y a
un beau mauiblife par F, Anguierre. Ce Sir
homme mourut à F Autel lorfqu'i^prononçoic
ces mots: Hanc igitur obtatfanem. Von a
vu brilfer lùcceflivemenr dans cette mai(b;i
les PPl Senâûkf de Ste;^ Marthe, Mafca-
roft, Maîlcbranche, Maflillon.
'" Supérieur >.le Ri P.- Jofeph Mariusf Pranc«.
LImstitutiom , près POkfirvatoire^ .
C'eft le Noviciat des Oratoriens. Elfe fut
fond<?e par Gafton de France , oncle de Louis
•XIV. & bâtie en 1650. Ellefertauffi de're^
'trafte à plufieors pe rfonnes de diftinétic/n qui
vont s'y occuper uniquement de leur ialut.
- 5wpér/ettr ,. le R. Pi. Sauvé Moiflcu . ..
Les THEATinr.
>
Leur Eglîfe nVtott d'abord qu*tiite Retire
'Chapelle qne Louis XIV. avoit nommé Sff.
yinne U Royalcl Celle d'aulourd'hut* dev^k
4rre îmmenfè , félon le projet de T Archîtefte,
Le cœur du Cardinal Mazarin , celui du Ma-
réchal de la Fcuilladc & du Chevalier de
Bouillon V repofcnt. Ce Couvent eft le feul
• que-les Théatins aient dans le Royaume. II
ell dans le plus beau quartier de Pari^ , fur le
bord de la Seine de en face du Lourre. a»
des R. 21. ;
Supérieur , le R. P. d'Hericourt.
PllETllES DE LA DoCTRiNE ChRETIEMME»
Cette SocîA^ vînt sVtablir en France ver»
Tan i^^o. Animée par la protection de Louis
XIII. eîlt acheta en 1^27 , la maifon qu'elle
pofTede à Paris. On la nomme la maifende
S. Charles , parce que rEglife eft fous l'in-
Tocatîon de ce Saint : le Général y fait la
réfidence. La Bibliothèque a été rendue pu-
blique par la fondation de M. l'Abbé Miron ,
Prêtre de la ville d'Orléans , Do6t. de Sorè,
La Congrégation de France fait un corps
féparé de celle d7talie. h lie a un Supérieur
Général toujours François. Elle eft diftri-
buée en trois Provinces » Avignon , Paris &
Toulouiê. Chaque province eft gouvernée par
un Vifiteur ProvîncîaL
Supérieur Génér. le R. P. Suret» Vrjtteurr
dit j. vrov. Paris, le P. de S. Genis. Avi'*
gnon , le P. Etienne. Touioufi'» le P» Boiir
nefbn»
éé Le CLERGi
Les Barmabites.
L^lifè île k m»foR de ces Pères doivent
leur origine à S. Eioi , qui avoic fondé dsLQS
> cet endroit tin Monetlere de 300. Filles fjas
k diieâ:ion de Sce. Aure. On leur fubflmia
dans le XW, S. -des Moines de S. Mscrrdes
Fofl'és. Ceux-ci furent remplacés en 1530.
^w" des Prêtres Séculiers , èc enfin ces der-
nrers le furent par les Barnabites dans le dé-
4de padff. n. éts R. 15.
Provincial de France ^ D. d*EfpaIung.
Smp, de la maifm » D* Patt-<I}hauviA.
Les Lazaristes.
S. Lazffve éaait aatuefbis cm iVieuné de
-Chanoines Réguliers , 6c un Hôpital deftiné
.au fbulagement des lépreux. Il rot donné à
S. Vincent de Paul, fnfti tuteur desPricres
de la Million. Il en fit le Chef-lieu ft: le Se-
mmatre de iaOongiégarton> Il y mourut en
1660. si a ëcé béatiâé en tyip , éccanoniié
en T7g7* ^on corps repoflè dans une dtikîSt
iùr TAutel d'une Chapelle. L'Eglîiècft ornée
de plufieurs beaux tableaux, qui exprinxetit
^^ piinciipales aâions de fà vie. Cette «aai-
ibn eft renommée pour les recraices : il y en a
tendant cauce Tannée pour les EcdélfiaitîqM
& pour \qs Laïcs. Quand l*on efl de-Pam »
l'on y eft reçu gratis. Celle des Curés du
Diocéfe « s'ouvre le lendemain de la quin^*
f
9 E P ARI s: ^7
Ettîne de Pâques. La fondation ed pour 400.
n. des R. 170.
Stip. GénéraL M. de Bras, JMlans , MM.
Jacquier , Jaubcrt , F Amy , Teflbrî. &fp. d»
ta inxt§èn , M. de Bras Sup, Gén.
Prefif^ tn Ihéolog. MM. Didier ôcBruner;
Art» IV* Ordres MonaJliqHesm
^mmmmimmmmmimmmmmmmmmÊÊmmÊiÊmmmmÊmmmm
m
• %
Les BLAiit:s Manteaux.
Bénédictins de la Congrégation de Si
Maur « aînH appelles de la rue où ils demeu'
rent ; laquelle doit elle-même fon nom à d'an-
ciens Religieux que le peu|Ue nomma Blancs
Manteaux, parce qu'ils portoîent des man-
teaux blancs. Le Cardinal de Ketz introduî*
fît les Bénédi<5tms dans ce Monaiiere au
commencement du fiéclt dernier. Il a éiê
jrebâtî en 1685. L'Eglifèn^eft pas encore ache-
vée. L'on y admire le maufodée de M. le Ca-
mus, Lieutenant - Civil > mort en 1710, n«
des R. 17.
Prtewr,.D^ Robart. Bi^/ïor. D. Pradîer.
Les. Bemepictijss Amglois.
Ce Monaftcre doit fon origine à des Reli-
gieux d|i cet ordre j réfugiés en France -au
commencement du fiécle dernier. Le corps
de Jacques II. Roi d'Angleterre , eft en dé^
i
f9 £^£ CZrE R O^i
poc.dans ieur Eglife. Ce Prince ne voulue
Ïoînt d'autre Epîtaphe que celle-ci : Ç> e//
acques II. Roi d'AngUterre. On voit à coré
ide {on cercueil Gl tête en cire» d'après nature»
félon Tiifàge d'Angleterre , où Ton çonfervc
dans 4^ Abbaye de Weilniinfler , les portraits
ktï cire des Rois dé cette nation»
Prieur , D# Wameton,
— 1 1 1 I 1 I ■ ■ ■ III*'
S. MARtiN DES Champs:.
1y abord Abbaye fondée en to^o. par le Kcfî
Henry I. L'on croit qu'elle fut bâiîe aumë'
me endrcSît où S. Martin avoît guâri miracu'
Uuiemeat un lépreux. S» Hugues, iixieme
Abbé de Cluny , y ayant envoyé , à la prkrc
de Philippe I. des Religieux de (a Congré-
gation , le Monaftcre cellk d'être Abbaye , 6c
devînt Prieuré , félon la régie de Cluny , qui
ne devoir avoir ^u^un ftul Abbéi ce qui fhi-
Ibit dire dans ce tems-lk qa'Hnj^ues cajfoip
Us crojfes. S. Martin eft la deuxième fille de
Clun^. Ce Bénéfice eft en commende , rap-
porte 4$ooo, livres de rente , donne le pa-
tronage de 23. Prieurés , de 5. Cures de Pa^
'ris,&c. n. des R. 40.
Prieur Ccmm* M. i'Archev. dç Cambray»
' SuprGéh. de la Cong, D. Boucher»
^-Prieur jCrmvem. D» Taupîn.
S. Dehys^de la Chautre»
Prieuré dépendant de celui de S. Martin
;^des Champs & fous la même Régie.. On Tap--
l^elle de la Charf re de Carcere . parce qu^U
eft conftruit'fur le cachot où Ton dit que
Sîfînnîus avoic fait enfermer S, Denys. Ce
Bénéfite e(l en commende & vaut environ
I2000. livres^^ rente, n, des R. 7.
• Trieur , M. Qourtin*/
- * ... • '
Le CotLEGs DE Cluky.
♦ ¥ondë en- iz^p. par Yves de Vergy , Abbé*
de Cluny , en faveur des Religîeux de cette
CongrégatÎQft q«H fomleurs^ étaécs à Parisr
Il y a dansl^ nvém^ maifoaj^cs CluniÂes
jrttormés & cfes hôn-réfdrmés. hVdes R. non-
i^formés 115^ XI. .des 'R. -reformés 7.^ .' »
_ GranâPrietir-f u, Juvanon; J^rçcHrenr G^
D. de S.' Vincent. Prieur da non^réformét i
D. AiTelin, f't[ieur des rçformés , D» Pom«
]padon.
! ]^ Cof L^GE P£ GllAMMOtfTV'
'Notnmé d*abprd le Collège Mi^on , dt|
nom de fgn fondateur. Le Koi Henrj IIL
le donna en 1587. aux Religieux de uram-
itioflt en échjafnge du Prieuré qu'ils polTé-i'
doienc à Vîncennes. Ce Collège vient d'éttç
jrebâti, n. des R. 8» .
dXuàui^lde Ltii^ocott Anglbis^ Abl>é'<Iç
7d ^£ .CL»Ra%
Clkîrvaux, voufant ranimer Témulatian qui
ftinguiiSbic dans (on Ordre » fbi\dà à Paris le'
Cou^ éts Bernardins vei^ të milieu du
XIII'. S. Cette maîfbn demeura afièdtée aux-
ftttl» Religieux d^pendans de piaîrvaux juf-
qu^en i^zox où cBt eft' devenue commune à*
toutrOrdre. Benoît Xïl. ^tnii^oîc étf Pro-
fij|^ui>_C!eft. Cf Papf qui a fait commgnffifc
iTglilc. On ne peut la voir iàns ^repetttr
qu elle ne ioîejp^raéhcvéc: OrTy conlervc le
crâne de S. Jean Chryfoliônic.. Q.rdes '&• 9>«
' ttoviftmr , D*. Couceaii.
^1 fil i> 4fi"i| iliw 1 1 1 1 >*— «fcA4^— É<
Ceft Chatte V. qui leai a T^midùrr danè^
«{eceiHwibin. Daifi».4^s cnarces âcilèsptfvi--
Uges CRÛ leoriRlFen^ accdrdés par ce Prfnce
a&les^ Koû fesiiitcefieur»', ces* ^HgteuxTtsnr
appelles letiTs bien ornés Chavtlains CP^Onx^
tturs en Dieu, Leur. E^life eu aiu:à& 5L Her.
nys , celle de France qui renfeoxie le plus
grand niQm)»e'tfe''ftbÉnii!ten7 (Ihrflireai. Ce
ne Ibnt que .Byraaùde^ , . qtijC ^a4doi4^s^,^e
tfemi5eauT. Lei cctufs de !flufieur* Apis »,
Princes dt Prifacciflès y rcpeèiitT tTcû iâi
il?pulrure dcs^MontmorencI » dis i^ Trî^*
mouille , dt^s; Bdlfàc « des C&^c,. des '<^\
Prieur , D. de Salnt-Âl&ànl
• ' t > >u •* *
/I
9ÏÏ PjêRrfi 7.t
d'abord àGentîUî & peu de tems après îl.
leur ht préfent defon Hôtel de Valvei:t oii
ils font aujoutd'huî. LeurEgliieeftdu XtV%
S. £Jle e(l ornée d*un grarid nombre dp e^«
bleaux de nos plus habiles Peintres. Mais Ix
merveille des Chartreux eft THirtoire de la
vie 4e S. Bruno, exptimée en zi. Tableaux
q\iî décorent le Cloîtré, Us font d'Euftache '
le Sticuf . ta jalbufie de plùfieurs de (es rî- *
vaux qui ont défiguré ces inimitables peintu-
res , k iâUA akux qiw cous les éloges, a. des.
P. F. 30. n. des F. F. 10.
VifttpmisMt la Fr4fvmctidi France fw^ S(ine^
D. Rouviére , Prieur de Troyef.
Qr £^^- >: Pf^iiw de Bouf^i^ntaine^ ^
Sup, de la Chart, de Farts, D. du Pas,
Les Fbuillams.
Henry III. avoir pour ces Religieux unç
a^^ion particulière. Il les fit venir à Paris» :
et leur y fit conftrui.re un fuperbe Couvenè.'
l^enry IV. leur accorda les privilèges donc
jpuîflenc les Mbnafteres de fondation Royale.
ta premîefe pierre de lelir . Eglifc fur pofée:
par ce Prince. Louis XIII. a fait bâtir le por-
tail. Ccft le coup d'eflài du célèbre F. Man-
iàrt. Le nécrologe de cette EgUfe oflfre lei-
nqms de Lorraine , d'Uxclles ,4e Scombergi'
et M'arillac ,.de RoftaThg^ d^ L^ube|jihe » dp;
Plielypeaux. n, des R. 40. *
V ^Kmry D. ,.
•• • • , • f »
i • »
^ Xb CLSkC'É
Lis FsDiLLANS delarued^Ev^tr.
Cette maifbn eft £mis finvpcatîon des Anr
_ Gardiens. Elle avoît d*abord été defH-
née à fènrir de Noyidac. La première pierre
en futpoii^ fan i^J3. par Fîerre Seguicr»
pour lors Garde des Sceaux, n. des R. 13.
PrÙËtr, D. Terrier,
« Amt. V. Ltt Ordret Menàiansm
Les Cakmes, dt la flace Maukert,
C*eft k Collège de leur Ordre, & leur
premier ftabliflèmenc dans ce Royaume. On
SÏît qoe S. Louis qui avoit été les yiixrer au
MonirCarmel, en amena plusieurs avec lui^
à*C>n retour de la Terre Sainte. Ils babîterenc
d^aborddans le Couyent des Céleftins. Phi-
lippe le Bel leur donna une mai&n au pied
de la Montagne Sce. Genevieye. Philippe le
l^ong j en ajouta une autre , ils achecerenc
eux-mêmes un Collège voiiin . & infènfible-
ment leur Couvent eft devenu ce ^u'il eft
aujourd^bui. Jeanne d^Evreux, troifîeme fem-
me de Charles le Bel , donna ùl couronne Se
plufieursTauttes bjJQUx précieux pour la conf>
truâion de TEglift. La D^icace en fiit faite*
Fan 135;. La famille de Chauvellh y à Ik
^pylture. Cet Ordre a dans le Royaume 8.
Provinces
p^B Faut Si 75
ftoVÎnces dont 6, ont droit d*cnvoyer leur*
^tudians dans le Couvent de Patis. n. des
AjBftamde Frunce auprès du Gén, le R. P.
l^fféau. Prieur, le P. Carteau. JProfeJfè, de
Théol. le P. Azimont. Bibliof. le P. Jehan.
Les Carmes Bilettes«
Aind nommés de la rue où efl leurCou**
vent. Us oht été fubIHtués en 1733. aux^e-
res de la Charitf de N. D* Leur Egliiè que
V$m. vîenç de rebâtir , eft au même endroit
où arrJYft .W célèbre mlraide ibiis le règne
de Philippe le BeL Une femme avoit emprun-
i:é"à irtr Juif jorlôls'pgriiis. Inqaiïttéepour
cette dette, elle promit au Juirs*ilvouloîtla
lui remettre , de lui livrer la première Hoflie
qu'elle recevroit à la Communion. Elle n'a
pas pjutôt exécuté fbn horrible pro/nefle que
îê Juif renouvelle fur THoflie le déicide Se
£oates les fureurs de fès ancétr-es contre J« C*
Il lu âagclk; il. la cloue à un poteau; il la
jpercede plpfîeurs clous. Le iàng coule éa
abonaance^ 6c ce prodige ne le convertie
point. Il prend THoflie-Sc la jette danv-t»^
l>r ailler ardent. L]Hoflie voltige au^'deÛus de*
gammes. Il la jette de nouveau dans une -^^
xhafidiere bouillante: tout à Coup feaulfô^^
iconYerdt.eû fang A: J, C. fe montre à décoii-**^^"
yert ^ ïe^ yeu3^ Une Chrétienne qui fimq^
^ans lâ:^aifbn j reçut THofÛe qui voltigeoic
ci^çdre & là porta a S. Jean en Grève. Lo
J^ui^ fut ti;aié vif.. y ..
#
74 Le CxivE* ci i
Les Carmes Billecces font de la Proylncti
de Touraine.
Provincial, le P. EI07 de S. François*
Prtcur , le P. Félix de S. Aliène.
Lis Carmes Dechausse's.
Ils font de la réforme de Ste. Thérefi. Paiil
V, les envoya en France. Louis XIIL leur
permit de sVrablîr à Paris. La Reine Marie
ëe Medicis polàen 1612. la première pierre
de leur Eglife , l'on y admire une flatue de lar
Vierge» d* Antonio Raggi dit le Lombart. Le
Chevalier Bernin en avoît donné lé modèle*
Ceft un préfènc du Cardipal Barberin.
Les Grands âugustins.
Ce fût Ibus le règne de S. Louis qu'ils sV-
tablirenc à Paris. Ils demeurèrent d*abord au-
delà de la porte S. EudacKe , 6c enfuite au-'
près de celle de S. Vî6tor. En- 1235?. ils ache-
tèrent la maifbn qu'ails occupent aujourd'hui.
L'Eglifè commencée feus Charles V. fut ache-
tée fous Charles VII. Le célèbre Philippe
de Commines y a été inhumé. La cérémo-
nie des Cordons bleus s'y failbit ancienne*
ment. On voit dans le Chœur cinq grands
Tableaux qui repréièn(;ent autant de fiécep-
t ions (blèmnelles faîtes par nos cinq derniers
Rois. Cet Ordre a dans le Couvent quatre
iklies magnifiques bu fbnlt les portraits Se ie^
nrmcs de tous les Chevaliers reçus dcpuît
'inftitution. Le Clergé y ,9, aum pluûeui*
D9 PA1iI3ê . ^
telles: C*eft là ^u*il a coutume de tenir f^A
a&mbiées générales , Ôc où font Tes Archir-
ves. Ce Couvent n eft d'aucune province*-
II relevé immédiatement du Général. L'on j
6avo]re de coûtes Its provinces de France > de«
Religieux pour prendre leurs degrés dans TU?
niverdté. . . ,
Prifur , le P. Fournîcr. n.des R. po«
*■ ■ . ■ ^. ' I ■' i I ■ iW
Lss Petits Auovstiiis. '
Leur Couvent étoit d^abord occupé par des
Auguilins Déchaufiés. Marguetitt de Fran-»
ce première femme d'Henry IV. les avoJt
fondés pour chanrer des Cantiques fur. fer
airs que feraient faits par fan ordre. Cette
Princeffe leur (ùbllitua que^ue tems après.
des Augudins de la réforme «établie à Bour«
ges par le P. Rabâche» Les Petits Auguflin»
ne prennent aucuns grades dans les Unirer-
fîtes. Le ^meux P« Abdcé leBoulenger , con*
nu fous le nom du petit P. André , étoît de
cette rl!forme. Il à été inhumé dans IrCtoî*
tre de ce Couvent. Il étoit &U d'pn Préfî-
dent au Parlement de Paris, ri. des R. z6»
FrieuTiitl? ...
•L£S AuGusTiKS de la place des ViâloireSé
' Cefont ceux que la Reine Marguerite avoîc
fkît fortir du Couvent des Petits Auguftîns»
Ils fe retirèrent à Avignon, & en i6ip ils re«
yinrent à Paris. Leur réforme a été înfUtuée
fC LE C££liei
au milieu ^u feîzieme (îéclc par le P. Tho-^
mas de Jefus AugMilin Portugais. Us àoi*
vent leur npm de Petits Ttr^s à la pecirefTe
de, leur premier hoft>ke , oi? , fclon d'autres ,-
à lin bon piot <i*Henry IV. Ils regardent
Lmiis Xill. comme leur fondateur. Ce Prin-
ce leur a dpnné pour armoîr.ies une N,» D. de»-
V i^dH^s arcttroisfleiirs de lys. Leur Eglîfe
5it cpmmçnçëe en 1656. L'on eftime fbn por^
taîL Elle a aufli pluueurs beaux Tableaux*
Un même- tombeau 7 renferme les cendre^
des deux plus grands Muilciens de France,
Lully 6c Lambert. L'Abbé de Choify rapporte
3UC le Maréchal de la Feuiilade avoît deiTeia
'acheter un caveau dans cette EgHiè , Ôc de
fidre- conduire ie ïbu£ecrein juique ibus k mi-
tida de la pkœ des Viâoires , aiîn que fba
cercueil <fut placé. précifénxent fous la ftatue
âu'ii avoit én$ét à Louis XIV. La Biblio?
léque eft riche > âc le Cabinet des Médaille^
ibrr curieux* n. des R. 60,
' Suf. Gén, de êa Réforme, le P. Gervais.
1-^
LRi Jacobins , de ta rue S. 'Jacqites.
Cet Ordre eut des Religieux à Paris dès
qu'il futinititué. S.Dominique y en envoya
lui-même ièpt au commencement du treîzie-*
me iieclc. L'Univerfîté leur ayant accordé
la ChapçUe de S, Jacques, dont ejlc avQÎc
le patronage , ils furent appelli^s JacobinÇk
f Églifedû ç-and Couvent a été bâtie d.e«
bienfaits de S. Lpuis. Elle renferme hs tom*
^eaux de pluueurs de hos^ Rois» Elle a tt|if
k
k
1)2 t AÀi Si fff
Confrérie célèbre, celle 4u Rofaîre. Lçs Ea-
tkns de France y font mfcrîts dès qulls foxk
nés. Un Religieux du Couvent récite le Ror
iàirc pour eux. Près de TEglilè , ibrit lej.écb-
]es de S. Thomas ^ autrefois fî renoMinée»
dans tout lenionde clirédèn. Albert lé Grand
en a été le premier Proféfleur, Se S, Tïiomas
le fécond. L'on conferve dans une falle les
portraits dts hommes les plus îlluftres de cet
Ordre qui a produit douze Saints > quatre
Papes, près de fbixaiite Cardinaux, Tingt-
trois Patriarches , tous les Maîtres du Sacré
Palais fans interruption , depuis S. Domini-
que : vingt-huit Confeflcurs de nos Rois , êc
quarante - deux des Rois d*£fpagne# n. de»
R. 72. . . ,
Frteur , le P. Mareîller.
Profeffeurs» les P. des Granges , Aubîix>
BefTard , Thcas. B/^//o^. le P^Mombler*
«■MnB««MaM^Ml^»*»>iijOTf*iliriMMtairf^dh4*i
Ies Jacob. i# la rut S, pominiqHe^
Ce Couvent reconnpîtîe C* de, Richelieu!
Cour fondateur , il eil: de la plus étroite ob-
fcrvance. C*efl ier Noviciat Générât de tk
réforme. L'Eglife a été commencée en i68j*
& n'cfl pas entièrement achevée. On admi-
se la noble fimplicicé ' dû {maître Autel. Le
Chœur des Religieux efi: derïierë^ Il eft ornS
de plulteur^ Tableaux- du célèbre frère An^
dré. Religieux de la maifbn. Les peintures du
.»lafond font de le Moine. S^i Le Maréchal 8c
h> Mar^ale de Navailles» plufieurs de U ,
d iij
A
7§ Le C t e k g îi
maifen de Lorraine , plufîeurs du nom de
5oy ecourt , de Rochelin » de Belfond , de Re^
lîngue , d*Armencieres , de Chazeron , Ôc le
fameux Marquis de Vardes , honora de la
confiance de Louis XIV. Se eniuice difgra<-
cîé par ce Prince, n. des R. 70.
Prieur, le ¥.. P. Paradis.
Les Jacob, de ta rue 5. Honoré*
Pondes en i^ii. par Henry de Gondy ,
Evéque de Paris , & par Jean du Tillec de i«
Bumere. Ils fuîvenc la réforme du P. Micha-
lis , natif de Marièiile , qui en fut le premier
Prieur» Ôc qui eil more dans cette maifbn en
ixktir de faincecé.- Le Maréchal de Crequi a
dans l'Ëgliiê de ce Couvent un crès^beau
mauiblée , exécuté fur les defleins de le Brun.
L*épitaphe eft de Santeuil. n. des -R. 40.
Provincial de la P. de S. Louis , le R. P.
Barbier- Prieur , le P. Dermott. Profef. le»
P. P. Raiilet , & le P. Daille.
BiiHof, le P. Hubert.
T-^
Les Co r DELiEH s.
• Ils furent envoyés à Paris en in6. par S..
François d'Afiifè , qui avoir eu d*abord dtC-
ièiaoe venir les y établir lui-même. S. Louis
eft le Fondateur de leur £gii(è. Brûlée en
15S0. elle fut rebâtie par Henry Ill/en i^Sî.
Leur iànâuaice fut^répatié ea;i703. des lîbé»
V È P A IL î Si ff
Tûlitis et Louis XIV. Les Religieux de cette
^maiibn furent conventuels» julqu'en i<oi. que
GiUes Dauphin 4o«, Général de l'Ordre y in-
troduifit la Grahde Obfervance. Ce Cou-
vent eft le Collège général des Cordelîcrs.
Les 8. provinces quils ont en France ont
droit d'y envoyer chacune un certain nom-
• bre d'Etudians. Ceft dans ce Couvent que
fè tiennent les Chapitres de l'Ordre de S.
Michel , & ïts. aflemblées d'une Confrérie
célèbre , Ste. Croix de Jerufalem, établie pour
la vîfite des Saints lieux. On fait que l'E-
glifc , bâtie (ur le S,- Sépulchre , eft deflervic
par des Çordeliers. &p. Buliion • Lamoignoti»
"liriçonnet. L'Académie Françoife , à la more
de chaque Académicien , fait célebier^un fer-
vice aux Çordeliers. n. des R. 140.
. Voici un état des Supérieurs Généraux de
cet Ordre dans le Royaume.
3. Définiteurs Gén. les R R. PP. Clerc .
HufTonA la Pleine Récoiet* Provinciaux des.
4. grandes Provinces, France , le P. des Fon-
taines, Tourame , le P. Barbé. S. Bonaven^
ture , le P. Boudry. Aquitaine , le P. Ma-
jeau. Il y a encore quatre autres Provinces
moins confidéiabies.
Supérieurs du Couvent de Parts. Gardien ,
: le p. Clerc DéHn. Gén. Profef. les PP. 1«
Grand « Graimpré> GiâPey , Bonhomme.
•-^^
Les Capucins de S. Honoré.
C'eft le Couvent le plus conlldérable
qu'ils aient dans le Royaume, Ils le doivenc
d iv
Ma n Le CMte ji o^é
SL Catherine de Medîcîs. lis furent mtroduîttf
en France par le Cardinal de Lorraine apr4s
le Concile de Trente. Le Cardinal de Joyeu-
fè fit la Dédicace de kur Egliiê en 1610. On
voit dans la nef la tombe du fameux P* An-
ge de Joyeufe , âc celle du P» Joleph fi con-
nu par fes relations intimes avec le Cardi-
nal de Richelieu. Cette maifbn a pofTed^ plu-
sieurs autres Religieux d'une nai^ance dii^
cinguée, les PP. de Marillac, Brûlarc Mo-
le, de Crevecceur» n* des R. loo.
Provincial , le P. Dorothée de Paris»
Profej: le P. Hugues de Paris*
Les Capucins de S. Jucqms^
Pondes en 1^13. par François Godefroy <fe
la Tour. C'eft le Noviciat de la Province <ie
, Paris, n. des R. 40»
GarditH , le P, Athanafê d'Arias»
Les Capucins du Marais*
Fondes en 1^23. parles foins du P. Atha-
nafê Moléj frère du Garde des Sceaux de ce
noih. Feu M. d'Argenfbn Lieutenant de Po-
lice de cnfuiee Garde des Sceaux,^ a beau*
coup contribué à la conftniédoiiiie l'Egllfe»
n. des R. 40.
Gardien , le P. Maximîlien de Paris*
Frofef, le P» Fidek de Bethuoe»
-.4
ut P A k I.^* 8f
MM^a
Les Picpus.
Kelîgîeux du Tiers-Ordre aînfî appeJIis du
Village où ils font établis depuis léToo» La
maîlon de Mortemar s'en méund fondatrice*
Ce Couvent eft le chef de la réforme. L*E-
glife a été bâtie en i^ir. Louis XIII. en
pofa la première pierre. Les entrailles du
Cardinal duPeron y' ont été inhumées. Les
Picpus poffddent une partie* dé (a Biblio-*
thdque. Il y a dans cette maifbn un apparte-
ment pour les AmtbafïadeurS. C*èft-là où Tin-»
troduéteur va Its chercher datis les carrôfles
du Roi ,1e jour de leur entrée publique; âe
cm la cérémonie commence, à fe jnettre en
marche, n. des R. 75.
. Suf. le P. Gafpard. Profef. le P. Lcfevre»
Btbliot. le P. Anièlme^
Les PfaMvrEMS de Nazareth^
- Ce Couvent eft auflfî du Tier«-Ordre,& dc^
pend de la province de Normandie. Le Chan*-
€elier Seguieî ea eft le itrincipal fondaceurr
«• desR. fo.
. Slip, le P.. Jean Louis. Ppofef. k P. Ange;
*
■^
L E s R E e O L E T s».
Fondi^s vers ti^oo. par la Reîne Marîe dé
Medicis» Henrj: IV» protégea cet établiil&r
mette quIfuraufIifkvonré.deslibéi:alît^5 dxf^
fur-Incendanc de Birllion & du Chancelier
Seguier. L'Eglîfë cft ornée de pludeurs Ta-
bleaux du Frère Luc Récolet & Peintre eftî-^
nié. On lit fur les Epîcaphes les noms de
Roquelaure» de Laval, de Bullîon, de Bru-
lârt , de Bechune ôc de Crequî. La Biblio-
ihéque de ces Pères efl une des plus belles de
^aris. Leu^ Général ci\ le même que celui des
Cordelîers. H. des R, ^o.
Provincial de la Province de Paris , le P,,
Kicolas Henry.
Gardien , le P» Jeatt-Bapdfte» Profefeur ^
le P» Edouard*
Les Minimes de la Place Royale^
Fondés' en i^ii. par la Reîne Marie dr
Medjcis. MM. Lefevre d*Eaubonne & J-eft-
vre d'Ormeflbn qui deicendent de k Sœur de
S. François f & MM. de la Vîevîlle & de
5ourdis ,' contribuer enc à cet écabli^ement*.
Anne d'^Aucrîche venoit prefque tous les ven-
dredis dans cette £gli(e-, implorer Tînt ercef^
fion de S. François de Paule «pour obtenir
im Dauphin.. La plupart des Chapelles de
cette Eglîfè font remarquables par leurs Ta-^
bleaux de leurs^Maûfblées. Un Prince de Con*
dé Henry de Bourbon , repofè dans celle de
S* Françofs de Paule. Le Duc de la Vîevîlle
Surintendant des Finances » la maifon d*An-
Koulémc , Colbert de Villacerf , de FHôpital^
VJtry de Caftillev de Vcrtamon , le fkvânc
Xâunoy y ont leur fépiilture* n«. des Ri 3^»
' Cotreâeur, le P. Rouflet. Pr&fef, de Théol*
le P. Coufin. Bibliot, le P. de Bauffancourt.
CHAPITRE V.
COUVENTS DE FILLES.
L'Abbaye de S. Antoine.
Fondée en 1 198. par deux Miflionnaî-
res , dont Tiin Curé de Ncuilly , pour y re-
tirer plufleurs perfonnes du fexe qu'ils avoienc
-converties. Incorpore'e depuis à FOrdre de
Cîteaux, S» Louis lui accorda plufleurs pri-
vilèges. L'Abbçfle eft Dame de. tout leFaux-
bourff. On voit dans TEglifè le tombeau êç
les ffacues des deux (illcs de Charles V. n»
des R. iz,
Abbeje , Madame la Prînccflc de Condé.
Triture »lAzà. Mangot.
L'Abbaye de Pout-Royal. Réforme de
Cîteaux. Ce Monaftere eft aujourd'hui com-
-pofé des débris d'une Abbaye du même nom
fonddcen 1204. dans le Diocèfe de Chartres
par Mathieu de Montmorenci , & appeJlée
Port-Royal, parce que Philippe Augufte s*é-
tant égaré àla chafle, fe réfugia dans un
•Oratoire qui et oit en cet endroit. L'on con-
ferve dans l'Eglife une Epine ât la Cou**
f onne de N» S. Uae nièce du célèbre Paical
4vi
^4 tE Cl ERCi
fut mîraculeuièment guérie à Tâge de dîranar
d'une fiilule lacrymale par raccouchement 4e
cette fainte Relique. N. des R» 54...
Abhejft: , Màd- de Vauban-
L'Abbaye DU Val-de-Grace, occupées
^ par des Bénédictines Réformées qu!on trans-
féra de Biévre-le-Châtel à Paris en i^ii-
Fondée par Anne d'Autriche ^ qui fk bâtie
F£glife en a6tions de grâces de la naidance
^e Louis XIV. Ce Prince encore enfent.en<
poik la première pierre en 1645. Elle a été-
commencée par F. Manfart» continuée Se
achevée parle Mercier , le Muet , le Duc 6c
Duvah. Oefi un des plus beaux édifices mo-
dernes. L'on admire le grand autel, & les
peintures du Dôme par Mignard, Quand àl.
meurt un- Prince ou une Princefle de la Mai-
Ibn Royale» fbn cœur eft porté au Val-de-
Grace. L'on a uni à ce Mônaflere la Menfe
abbatiale de S. Corneille de Compiegne.
L'Abbeffc eft élcélive & triennale-Nombre
des R. 50.
Abbejpe^ Mad^dîi Quenof*.
. L'Abbaye de Pàntemont. Ordre de-
^; -tCîteaux. Fondée au commencement du trei—
• ^ zieme-flécle dans le Diocèlè de Beauvaî»-
Etablie à Paris, en 1671. & iûbftituée aux.
Filles du Kcri«r incarné, ^,Àts R; 20,
Abbefe , Mad. de Betizy de Mczieres-
• I>int6i,.D^.'ï.^3ftxn\tt., Bernardin,
L'Abbaye aux B015. Ordre de Cîteau»^
V^y[f* ïondéé en 1207. dans le dioçcfè deNoyon-
. Alniî appellée » parce que fa preipiere wsàr^
:r
v- E Pari s^ tf
^fatlon itoh au milieu des bois. Transférée à>
Paris pendant les guerres dufîécle dernier.
^llt s, lùccédé dans ce Couvent à des Relî^
gieufcs de FAnnonciade.
AbbeJJb , Mad; de Mornay^
L'Abbaye* de Montmartre. Ordk-c de
S. Benw Fondée en- 111*3. P^' ^^ ^oî Louis
le Gros &. la Reine Adélaïde. Située, fur. la
montagne où S. Denys & fes compagnons
ont ibulFcrt le martyre ; ce qui l'a fait nom*-
mer Montmartre , Monr Martyrum, Cette
Fondation fut confirmée par une Bulle du
Pape Eugène IIL q^iî fit lui-même la dédf-
cace de TEglifc. Il étoit afïîfté dans cette
cérémonie par S. Bernard & Pierre le Véné-
mbie.. L'Abbaye de Montmartre a été réfor*^
.mée, 1''. ea 1503. i^. en 1Ç47. V» en léocr.
Les Moines de §. Denys font dans l'ulage
d'y aller tous \ts fèpt ans en proceflion avec
le Chef de ce S, Martyr.
Abfkjfe , Mad.. de la Rochefoucauld ••
Qïiorttèr de S. Germain*
Le Calvaire, rue de Vaugirard, Ordre
de S.. Ben. Inflitué par le P. Jojeph , Capu-
cin , pour honorer CT* imiter le Myflère de
là Compajpon- de l'a Vierge aux douleurs de
fen adorable Fils» Fende en ié^i^3. par la Rei-
ne Marie de Médicis. Il y a continuellemenc
des Keligjeufc» aux. pieds- de la Croix» tant
la^nuit<iue lejour. N.desR. 33, ^
■ &^£^'Kffr.r4MQd» duColofçluec».
té tE Clergé
Les Filles du Précieux Sang , même
ntc. Ordre de Cit. Aînli appellées , parce
quelles font un vœu particulier de fe con*
»crer au culte du Frécieux Sang de /. C. Eta-
blies en cette Maîlbnen 165^. La Supérîeu*
ce eft triennale. N. des R. z6. àts S. p.
Supériofrc, Mad. de Sercy de S. Robert*
N. D. DES pREz , même me. Prieuré per-
pétuel dé Bénédiâines/ondé à Moufbn oans
le dernier iîécle par Henriette de la Viéville,
veuve d'Antoine de Joyeufc , Comte de
Grand-pré. Transféré enfuite à Paris. Le*
premières Religieufès furent tirées de T Ab-
baye de S. Pierre de Reims»
L'Eue AUT Jésus , rue dupethVaugirard^
Inflitué par £êu M. Languet Curé de S. Sul-
Î>ice , fur le modèle de S. Cyr. Cet Etablif-
êment eft pour 30 Demoifèlles. Les ReMr
Îieufes de S. Thomas de Villeneuve en obc
adminifbation.
Les Filles du S. Sacrement , rtte Cap
Jette, Etroit. oWèrv. de S.* Ben. Fondées par
Ja Reine Anne d'Autriche pour Tadoratioa
perpétuelle du S. Sacrement.
N* D. DE LA Miséricorde , rue du vieux
Cohmbier, Règle de S. Aug. Infli tuées à Aie
pour ièrvir d'afyle à des filles nobles , ou au-
tres d'honnête condition « à qui leur indi-
gence fermoir l'entrée des autres Couvens»
Attirées à Paris par la Reine Anne d'Autri-
che. Etablies dans cette Maifbn Tan léfi»
Supérieure, Mad* de Ste» Vi^oire»
N. D. DE Consolation, ou Kclfgîcufcs
du Cherche -mîdî^parce que leur Couvenc eft
dans la rue .de ce nohi. Prieuré de Bénédic-
tines , fondé dans le iiécle dernier par M^-
rie-Eléonore de Rokan , d'abord Abbefle dé
Caen , enfuice de Malnoue , Dame donc
Telpric égaloic la naifTance , Auteur .de la
Marflle du Sage. Son épitaphc eft dans TE-
glifc ; elle eft. de PélifTon. ^es AbbelTcs de
Malnoue ont le droit de confirmer les nour
Telles Prieures. N. des R. J2» à&& S^ 8»
Prieure » Mad» de la Garie»
S» Thomas de Villeneuve , me de Sé^
Vf. Hofpîtaiieres deFOrdrc de S. Auguftin,
înftîtu^es en i^éo. par lé P. Ange Prouft »
Auguftin, confacrées au fcrvicc des Paur
vres , à rimication de S. Thomas de Ville-
neuve, Archev. de Valence en Efpagne. Etar
telles à Paris en 1700» Ce Couvenc cdchef
de rinflicut.
Supérieure, Mad. du Vergier de Kerorlay..
Les Bened. de N, D. de Liesse , m^me
rue. Fondées à Rethel « Diocèfe de Reims ,
en 1631.. & à Paris en i^^é. par Anne de
Montaffié , ComcefTe de Soiubns. La Prieure
^fl éleâive-
• Les petites CaRDELiEHEsr , n«e de Gre^^
fielle. Fondées en 16J3. Elles- font UrbaniP
tts , Se relèvent du oenéral des Cordcliers..
Ce Couvent n*a plus que deux Religieulè4>
Supérieure , MstéL le Bas.
Les Carmélites , même rue. Fondées
par la Reine Anne d'Autriche, L'on Içaît ^uc
^ I
•8 Ls CLsnei
cVft aa Cardinal de BéruUe quVfl dû Pé-
tabiîfTement des Carmélites en France. Pa»-
j&l les fîx qu^il amena avec lui d'Efpagne , .
deux avoienc été diicîples de iàinte Thérefe. * ^
Ce Couvent eu: un démembrement de celui
de la rue S. Jacques. N. des R.- 4.V
Supériatrt » Mad. d*Havi:é«
Les Chahotoesses du S. SEPûLCHur;
ou de Belie-cÊaiTe , rue 5. Dominique, Aînâ
appeUées du nom que portoft autrefois Ten-
droît cù elles font établies. Inftituées en Pa^
leftine , où eHes avoient la garde du S. Sé^-
pulchre*. Attirées de CharlevUle à Paris par
la Barormt de FUincy^
Les FittES de S. Joseph-, ntême rtie.
Fondécseff 164 1, par Marie Delpeche de fE^
tan. Cène Maifbn a reçu de grands biens
de Mad. de Monteipan. L*on y reçoit des
eiphelines de 9. à 10. ans, & on les y garde
juiqu*à ce qu*on leur ait procuré un état. N>
dt^ R. la.
Supérieure y Mad. de Scnadon».
Ea Visitation, rue du Bac. Démem-
brée en 1673. du Couvent de la rue S. Jac-
ques. N. des R. 47.
Supérieure » Mad. d^Avejan. Maîtreffe des
^ovtces » Mad. de Brancas* Direâhur , M.-
TAbbé d^onty.
L'iMMAiPULE'fi CoNCEPTiow ,ou les Re*
•olettes >> même rue. Fondées par la Reine
Marie-Thérefe â^ Autriche vers i6éo, en ac-
tions de grâces de Theureuiè naifTancedu
Pauphin. Leur inftitut eft Je même que celui
9 ^ Pari « » tp
dtes-Religieufes du même dcre établies en£f-
pàgne. N. des R. 3[4;
Supérieure , Mad. de S, Prix-
|M*| i^
Qùanter S, factjuts* ' '
m^
La VisitATiok > rue S, Jacques. Fondée
en i6i6.Qt Couvent n'ecoic d'abord qu'un
aide de celui d« S. Antoine. Ç'eft aujout-
d'huî un des plus confidérables de fOrdre.
Supérieure > Mad. de Tourmonr. Maitreji
des Novices , Mad. de Lampignan.
. . Les Ursulisies > mhntruti, Dix^huitieme
iîécle. Règle de S. Aug.. D'abord Séculierei.
L'on fît veniv Anne de Rouily » Abbeâe de
S. Etienne de R«îms » pour les former aux
exercices du Cloître. Lu première pierre de
leur Eglife fiir pofée en i6io, p>ir la Reine
Anne d'Autriche. Mad. de Ste. Be'uve leur
. Fondatrice eft inhumée dans iechcéur-
Les Feuillantines. Dîx-fepiiremfc (\£dtm
Fondées par Mad. d'E/hurmeL Attirées à
Paris par Anne d'Autriche. Dirigées par dcs^
Feuillans. N. desR. 3f. .
5i#p- Mad. Claude de S. Aaguftiny . ^
Les C^vuttî1^s;méfne rut, Ç'eft. le pre-
mier Couvent qu'ait eu cet Ordre en Fran-
ce. L'Eglîfè eff très- ancienne. L^on prétend
flue cVtoit un temple de Céiès. Elle eil une
des mieux décorées de Paris « & une des plus
riches en peintures. L'on y admire fur^touc
k tableau de la Magdelaine pénitente ^ar
>«> Te CztJtài
le Bran. On croie qu îi n'eft qu*aIl^gonqatf.
C*ell dans ce Couvent que fe retira Mad. la
Duchefle de la Valliere. Elle y cft morte Rc-
'iîgieufè en 1710. N. de*R. 31* •
Supérieur^ , Mad. de S. Ange.
Les Filles de. la T?R,QYwziAC^^rMf clf
VArhalêtre. Inftituées en i6?o. par Mad. de
PollaUon , pour fervîr d'afyfe auxperfbnncs
du fèxe dont Ja vertu étoit en danser dans îe
monde. ,Les Filles de la Providence font
'après deux ans de noviciat des vœux (Impies
dechàfteté , d'obéiflfance , de ftabîlîté perpé-
tuelle &* de fervîr le "prochaiii félon leurs
^>Conftitutions.< La Sapërieure eft triennale.
'N. des Fl. 19, àts S. II.
Supérieure , Mad. Angélique du Vert.
La Présentation. Prieuré perpétuel de
. Bénédidtines mitigées, fondé en 1^43 • P^r
Mad. de Qarouge*
Ste. Aurb , rue neuve Ste, Geneviève.
Fondée fur k fin ^u fiéc'e dernier. Le ver-
tueux M. le Fevre , Sous-précepteur des En-
fans de FrancCi doit en être regardé comme
rinftituteur.
■fc-^^^-^t—^^— — »— ^— ■ ■ — — <f<
Quartier au Màràis & de^ S. Antoine*
1 . '
L*Ave-Maria »rué des Barrés, Louis XI.
«voit établi dans cette Maîfon des Reltgîeu-
f^s appellées félon le flyle de ce tems-là , de
la Tierce-Ordre , pénitence c^ vbfervançe dt
D R P AR t s; 91
Monjteûr S. François, II leur ût prendre le
nom de VAve^Maria , à caufe dç fa dévotion
particulière envers la Sainte Vierge. Elles
furent remplacées peu de tems après pftr dti
Filles de Ste; Claire qui ont contervé le
nom de VAve-Maria, Elles ne vivent que
d*aumônes , marchent nuds pieds en tout
tems ^ obfervenc une abUinence perpétuel-
le , jeûnent toute Tannée , n^ont point de
cellules > couchent fur la dure , & le lèvent
à minuit pour aller au choeur^ où elles font
toujours debout. Elles font dirigées par de^
Cordeliers. N. des R. 55,.
Abbeffè , Mad, d'Àrgentré. Confejltsr ^ le
P. Poftere.
Ste. AvoyKj rue de Ste. Avoye. Fondée
d'abord pour 40 veuves, occupée enfuite
par des Béguloes , aujourd'hui par des Ur-
fuiines.
S, Gervais, ouSte. Anastase.vw//^
rue du Temple^ Hoipitalieres de ia m43me Re-
gle. Deftinées à exercer rhofpitalité envers
Its pauvres -voyageurs. Elles ont été fubftî-
tuées en 1^08. à une Communauté de Re-
ligieux fondés pour le même objet. N. des
'R. 44. N. des lits 30.
Adminiflrateitr pour le htrimtt , F Ai^chè^.
'de Paris. Supérieure , Maa. de Tran.
»
Ste» Elizabeth , rue du Temple. Même
Réforme que les Picpus. Fondées par la R.
Marie de Médicis. N. des R. ^o.N.desS.'io*
Supérieure» Mad. Berrierde S. Ambroife*
Les Filles du $• Sac&euemt, rue S.
Lmh, B^n^di^înes* Fondées en 1^84» ^
Thérefe de Vign&rod , Duckeffe d'Aiguillon.
L'objet de leur ini^icut eft Tadoracion per- '
péca«Ue du S. Sacremenc^ Elks occupent
THôcel de TiUuffare Vicomte de Turennc.
N. des R. u*
frieuri, Mad« Colombien de Ste. Marle#
Le Calvaire du Marais ,^rMr S^ Claude,
Même Inflituteur & ménie înflifut que cé^
lui de {a rue de Vaugirard. Fondid eh i^3f.
Le Carainal de Bicnelîeu eft "bienfaiéièur
de ce Monaftere. N. àts R. ^4. -
Supérieure > Mad. de Vary de Sée. Placide.
Les FiLlES Bleues , ou Annoncîades
Céleftes , rue Culture Ste. Catherine. Intro-
duite^ à Paris dansk ftéck dernier par U
Marquifè de Vertteml. N. des R. 40.
St^érietu^ > Mad.* de Raymond.
Les Hospitaheres de la Place Royafe.
Ordre de S. Aug. InHiltuées^^ ibndées^en
téz^. par U Mtit Franfoife delà OroiV>
pour le fèrvice & k foui^emenc des paw-
très filles &fenmi;es malades<>N. de^ R. 40*'
Supérieure y Mad. de k Hogue.
•
Les Filles de la Q^oix^me S. Antt^
ne, Infti tuées par M^ Guérin , Curé de la vil-
le d'Amiens pour rlnftruâion des filles. J4«
des R. 40.
Super ^ Mad. Hyacinthe Tenîer.. •
La Vi^iTKTioisk, rue S^ Antoine. Etablie
Sir S. Pranfois de Sales lui-m^e âc par la
ii^nheuxeu/le de Chémtêl. Leur EgLtfe e& à»
i^' s 'F AU I *; 4f
étfCe\n 4e .F. Manfart, André dd Frémîot ,
Archevêque de Bourçcs , frère de Flnfliru-
trice,^ le &meux Surintendant Fouquetf
onc leur- fépulture. Mad. de Chantai avoîc
promis par écrit de donner fbn cœur à (:ette
Maifbn ; mais le Couvent de Moujins i'oirclf
te «ft morte , Ta confervé.
SupériefiTf ,Msid. . * . • ^ ^ '?^
Les ,Chakoihessês Régulières de^J*OV-
dfe de S. Aug. rue de Picp^s'. Fondées ea
1^40. par Jean-Françoù de Gondy, premier
Archev. de Paris. Les premières Keligieufe»
de ce Monafterc furent tirées de TAbbaye
de S* Etienne de Reims, l-a PrîèaiÎB çft-*
triennale. N. desR. 3<?, - •
. Friettr^»lâ2Lâ^ ûefvleuz* .. .... «.
La Conception , rue deChaienton. Au*
jguftiiies. Ce Couvent doit fbn origine à de»
Axigloifes réfugiées qili vinrent ^'y établir
en 1633.
I^&S HOSFITAUERES DB LA RaQUETTI ,
rue Ae la Raquette. Ordre de S^ Aug^ Fon-
dées en 1739. pour le. inéme obttf que celles
de la Place Royale. Ces deuxfRaifQns n'en
failbient d'abord qu'une. Elles n'ont plus
rien de commun que leurs yopux. N.des R.33«
Super. Mad» Bernard de S. Louis» ,
I^jiçs Filles de la Croik , rue de Cha^^
ronne^ Ordre de S. Dom. InfHcuéesen 1632^
par Marie de Senaux , autrement :1a M^re
Af^rVe de Jejus. Charlotte Deffiat , fille dii*
Maréchal de ce nom , en efl regardée comme
Jaibndatrice.flle yeftmorteRelig« en i^^ù*
|u^ I, JB .CL fi R C i
La MitGOELAINE BE.TRAISNtL , rut di
Charonne, Prieuré perpétuel de Bdncd. réf.
L'un des cinq qui furent fondés par la Com-
tçflc Mathildtt femme deThibaud, Comte
de Champagne ; établi d'abord à Trailhcl
en Champagne t transféré à Paris vers 1^40.
Il relevoit anciennement de l'Abbaye du Pa- .
raclet.^N. des R. ;?. ^ »
f Prieurf , Mad. de Francini.
' " K. D. DE BON Secours , mêwe rucVrlcu-^
ré perpétuel de B'énéd. mitigées. Fondé vers
1/650. par CUude de Bouchavanne, veuve .
d'un Dire£keur des Finances. Uellà la no- I
^ztihatioq de TArch. de Paris. N. des R. 3^.
* Prieuré , Mâd. Roffignol.
f », Qu^rtUrt 5, Denys & S. Martin*
Les Filles de S. Magloire , Originai-
rement pénitentes ou repenties. InftKuées
par Jean Tijfèrand , Cordclier, prédicateur
célèbre. Il falloit . pour être admiië dans ce^'
te Communauté faire preuve de proftitution.
"Von rCy reçoit plus que des peribimes de
bonnes mdcurs.
y
Ste. Catherine , rue S. Dewyx. Autrefois
Hôpital de Ste. Opportune , fondé dans le
onzième fîécle pour fervir d'afyle aux pau-
vres feinmefs de filles qui. cherchent condi-
tioijL i de pour procurer ht fépulture aux pcr-
îbnncs'-noyées ou trouvées mortes dans Pa-
ris. Cette Maifon'èft gouvernée par des HoP
pitalierec de TQrdfe de S« Aug.
«^ S/Chaumomt» rue S. ï>tnj^s. Commu-
nauté fécullere appeiUe de S. Chaumonc'>.
parce qu*en i68^. elles achcteredc Thotel
de ce nom. Inîlituées par Antie de Croze
pour rîndruétion des filles , & fpécîalemenc
des orphelines 9c des nouvelles converties.^
Cet IniHtuC comprend environ zo, Maifons,'
. Supérieure , l/izd, de Mongené. ^'' . '
Les PiLLES"-PiEUy9nénitf rue. Ori-ginai-*
remeiic Pénitences.' S. Louis eft r^mdécomr'
me leur iattfiaceur* Charles VILI. leur fubA
dtua des Rèligieufes de Fomcevraulc. Piga-^
ftioi rapporte que dans le tems oùles^crimir*.
nefs ëcoiënt'exécucés^ à ^ffbntÊtuccHl >:on le»
fkîibir. entrer dans' la covk de ce Gbovent »
de que là ils prenoicnt de Feauf bc^ice, bu->
UDÎent ua coup de vin , niangsôlent troi»
morceaux de pain , 8c baifbient un Crucifix
de bois drelTé contre le chevet de TEgliiè.
On ..appeUoic cette . cérémonie le dernier
-morceau des patiens. Les Filles-Dîeu font
tdiri^ées paf aes Religieux' de leur Ordre. N.
des R. *4« ■■ ~ ~ " -• • . ,
.Priew:e , Nfed. de rEffevilk.
Les Pilles de la Charité , autrement
les Sœurs Grifes , fauxbourg S. Denys, C*eft
le Noviciat de FInftirut & la principale Mai-
fbn. Il y a une Communauté de ces Filled
fer toutes le» grandes ParoifTes de Paris «
pour travailler au fbul^gement des maladea
6c à l'inflruétiondespauvlreis^. N. des R« too,
^' Super. 'génér, Mark^Annç Bonnejoye.
* Ajjiflantes de ^a Sup»génér. les SS^ RogUoi
Apcrvay de Gaftal.
' Les CÂRMStitES de lajrue Cbapùn ,fon-
déts «n iM^. par Catherine ^Orléans , Piîn«
ceâb de XongueTÎlle* ' .
Les Filles Dt. laMagdelaine, ouïes
Magdelonetces* Communauté de fiMts repen-
tîeis, Fpndéc^ cri i6zo, pzt Jyiarguerue-CLa*'
de dé Goridy^ Gouvernées d^abord par des
Kellgieufes de k Vilitatiûn , eiifuice par des
Urmllries^ , ^nâttpàr des: ièdlpi talierés. Elk$
formeabiKns claâès. La première eil de 30.
que:ron |r amifes par lorce« ^tJÊf conier-
Ttta leur habit iîécuiier. Elles ^Qent dans
la féconde à mefùre ' qu'elles, doonqic des
marques ëejrepencît , elles prènneBC> alors un
kabîr g[ri's. La croifiemeeftrcdmpofife de cel-
les qui iapiès plufieàrsamiéss^^'^reuves ont
cmbtaifè récar de Relifliori. biles lùî/vcm la
Règle de S^ Auguftin. N. dés R. é>o.
Sipérieur , Mad« de Chaûjbuville.
•»
Quartier, de S* ViClor*
La CoNGRBô'AtiON DE N. D. rue netwe
S, Etienne, Auguftines.Jnftîcuées paf le ver-
tueux Pierre Fourrier, Curé de Mathaincowrt,
L'objecde leur indicuced Tînllru^ion gra-
tuite des filles. Elles reçoivent des penuon-
«laires , tant filles • que femmes &, veuves.
N, desR. jo.. .'
• Sup* Madt Cplasd^ la Réiurri^^oa.
N. D. DE SïON , W des Fo0f S. f^iffor.
Chanoîneflcs Angloîïès' de l'Ordre de S. Au-
guftiii. Fondées en 1^33. Ni des K. 30. .
Supérieitr
DE PdRlU 9!l
, ^ 'Supérimr , M. Trogmoxtan*
La Miséricorde de Jésus y Hdipîta-
iieres i rue Mft^tard. Fondées en 165 d. pac
Mi d'Herbelais , Maîcre dès Requêtes J Leor
iskUiiMt <ift' de fervir , pmfer €p* faulager In
pauvres filles cr femmes malades. Elles fane
fyus la juriidi/^ion de rOrdU>aire.
. Les Filles de la Croix > rue d'Orléanfm
.Coniàci^es à i'iaftrucfcioa des pauvres de 1»
J^aroifTe S.Médard. EUerïeçpivenc despear
.iîonnaires. N. :des R^ ^« .
^ La Miséricorde , vieHle rue S, Jacquet»
lipipkali ères , fondées en 1624. par Antoine
Séguier , Prélîdent au Parlement , pourcenc
orphelines de père Çc de mère > natives de
Paris. On les reçoit dans cette malibn h
l'âge de 6, ou 7. ^ns , & on les y garde jut-
qu à 20. Ejie^ dorment la maîtri^ à ceiuc
ijui Its époufent. N. dcsR. 12.
Adminiftrateurs , le I. Préfident , le Pro-
cureur Gen. de le chef mâle de la Famille
de Séguier. Suj^ér, Mad. Dolé>
Les Corpelieres , rm d^pOurfine^ Foa-
.dées à Troyfis en 1270. pat jjliiband. Vif,
« Cpmte de Champa^ne^ Tnvf^r^es à I^ant
"Cn 128^. Blanche » fille aînée de S. ^ jpuû^, ,
s'étoic retirée dans ce CouyQnt« Elle y.n^pu-
rut en 13:22. N. desR, 3^.
Abbejfe , Mad, BTOuflin,
Les Amgloises.» me dee Filles Angloifetm
fiénédîâincs réitigiées -en France ««i««m'
». ynenc^ent du Hécle dernier. N. de^ R| 20.
.. ^«B^»^%c/..>Iad.Voodn»A. .. ^ ';^^;^
'0i Lé C££*kdi
Ste. Pélagie, tue du Puits^thermhe. Pi*
lûtences ça repenties , fondées dans le fiécle
^p^aCéùt Hsiàk de Mimmion It plufkur^ au-
tres Daiûes charitables. Cette Maifon dé-
|»end de rHôpital fiétjéi, ^ a Içs mimes Ad^
mîniibafeujrs»
Les MiiiAMioimEs , ou les ^Filles de Ste,
Geneviève > quay de la TournelU. Inftituées
Se fondées par Mlle; d» Bloffet 9ç^àxl/La4^
de Miramon. l>is \6^6. MUe^ du Blo^çl
avoît rademhié un cettaija nombre de allés
qui , &ns vœux & fans clôture , travailloîenc
txi conuxxun » récitoient le petit Office de la
iVierje . vUkoient les malaides * &c, «c qui
. cboifirent pour Patronc Ste. G^nevîcv*^ •
Ce ne fut ^ue i6. ans après que Mad. de
.Mîramipp^ veuve d'un Confeîllcr au Parle*
mecit/onda \ui ^tabliiTement à peu prèsfbm*
bïablc, Ces deux Communautés furent réu-
.nîes en iS6^, 6ç Mad. de Miramion en iùc
"inomméc première Supérieure.. Feu M. Fe-
Vct , Curé de S. Nicolas du Chardonet, dreÇ-
fa les conftitutions qui furent approuvée^
" Jpar le Cardinal de Vendôme , Légat à la:'
\ " ttrk ,' èc par %1. de Harlay , Arch. de Paris.
«LesMiramîoil^cs onfeignent (pratultement»
< ferveht 1^ majadefs^ prennent de» pendons
* lutires , &^ fottt des retraites^
Sip, Mad. Majie. Elifabeth Cailler^
-p^
(luartier de S. Hpnaré^
f> ^ ■ ■ . i ■ - . ^*
L'"AssoMPTiOM , rue S. HùHàré. Chanoi*
iieflês 4^ S. Ayg. jfimdéra ca i ^n» par runiMi
^oe fie le Cardinal de la Roche&ucauk des
biens de THôfiical des Haudikctes à cette
'Maliba. L*£glilë commencée en 1^70* furies
-deffelns d*£rard , ne confîflre'qu^ea un dô-*
mev L*«p y voit plusieurs tableaux efHmés
de la FofTe, des Coypelss de Boullongtie» dtc.
Super» Maj» le G. Aum« de France.
La ConSEipTiON, rue S. Honoré, Tîcrtr
rdre.. Fondée en 1^35. ^
Supérieure , Mad« DuibL
Ordre. Fondée en 1^35. Ni des R. 14.
lu'
Les Benedictimes de la Ville-l*È-
V ES QUE , fauxbowrg S. Hotàoré, Réforme de
. 5. Benoît. Fondées en 1613. fous le titre de
./ N. D. de Gr^ce par deux JPrîncefFes d'Or-
léans-^Longuetfiile» CeMonailere ell demeu-
^ ïé uni à celui de Montmartre jufqu'en 1647.
' La Prieuré eft trif nnale. N. des R. i4.
Prieure» Mad« deCatinat.
Les Capucines , rue neuve des Petits'^
' ckampr. Fondées par Louife de Lorraine ,
veuve de Henri* III. introduites dans ce
Courent en 16S8. Il à été bâti des Bienfait»
^ de Louis Xiy. La façade de TEçlifèdéco-
^ re une dei vues <ié la rlacè de Louis le G«
M. de Louvois &'le Duc de Crequy y ont
chacun un fuperbe maufolée. La vie des
'Capucines eft aufli auftere que celle des Fil-
les de V4ve-Maria. C'eftje feul Couvent
qu*elles aient en France. Elles font dirigées
par les Capucins. N.de^R. 59.
Sup. Maa. de la Ctoiit-Feydcau.
<
.. '..I<«s f»u$ .$. Thomas. d'Aq.vi»,vv-
^6 XE et £A9i
À-vis ia rue yivietme, Donûnicaîiiçs. Fon*-
ûées vers lézo. par Anne de Caumont, Coni-
tcffe de S. Paul. Elle tira. le$ premières Re-
ligieuiès du Couvent de Ste, Catheripc dfi
-tienne de-Touloufe. N. des R. z8,
. Primr* , Mad. de S^ Dominique,
Les NoOv. Catholiques, rueSteAn-'
j^, Commuiiiautéftculierieinttituée en 1^34.
par M, 4^ Gon4y . Arch, de Paris , jpo^r
retirer lés nouvelles Cacholîqufs. Cw au"
VicomcedeTurênne nouvellement converti,
qu'elles doivent la m^ifpn qu'elles occupent*
• Sï» des S. 40,
S.TE. Agne's. Communauté Rculîcre fon-
dée en 167S. pour ïtpprendre des métiers aux
' €lles pauvres de la Pairoîfle S, Euftachc. La
• Sœur Anne Pafquiertti eft regardée comji|e
rinftîcQtrice; N. des S. 4if
&4férkwre ,• Mad. Duquefne.
^m I 1 — — y II II 11 iii«i— — ^»a— ^^
,L. ' ■ g
CHAPITRE VL
tA FACULTÉ VETHÉOLOÇIE
P £ F A RI S.
LA Faculté de Théologie eft compofée
de Doâeurs qui .font dje quelques So-
ciétés particulières « comme de Sorbonne ât
de Navarre , 6c de Doéteufs Ubiquifles qui
0ii font 4'aucune Soclécég £lle «W^^lP
i^ È P Â Ji li» loi
f>6Uf rordinaire roubles premiers du mois/
9c ces affembl^es s'appellent Prima menfisj
EDc a un EXoyen êc un Syndic. Le Doyen
préfîde auH affetAblées ,< recueille lesfUftra-*
ges , Se prononce les concluions : c'eft le
plus ancien des Dpâears fécuiiers f^itdans
à Paris. Le Svïîdîc fait les r^quifîtoires ^
examine \e$ Tnèfes & veille à robfervacioii
de la diicipline. Qnlt change tous ies deux:
ans , ^ OR le tirr alrernatsvehifint dès Maî«
Xons de Sorbonne , de Na¥arre Se du corps
dti' Ubiquités. Les Degrés de la Faculté
de Théologie font , le Baccalauréat , la Li-
cence^ le Doétorat^ Pour afpîrer au premier
îl faut être Maîcre-ès-arts de f Univcrfité , Sç
avoh érudié trois ans dans les Ecoles de
Théologie. L*on fubît deux examens > Viith
iiir la Philofbphîe , Faarre fur cinq- Traités
de Tbéologip } Ton foutient une Tnèfe àpr
pcllée Tentative , & Ton tii Bachelier. Deu*
ans après IciBaccaiauréat Ton entre en Li-
cence. Elle eft précédée de deux examens^;
le premier fur tous les Traités de Schoiafti-^
que, le fécond fur ics Sacreinens, TËcriture S»
Se t'HiftcMre Ecclciiafliqi^e.Pendant ces deux
8UÏS Its Bacheirers argumentent aux Thèiès ^
Se en ibutiennenc trois , la Majeure y la Mi^
neure Se la Sorbonique. Quand ils ont fourni
cette carrière , le Chancelier de TEglifè de
Paris leur donne la bénédi6tion apoiiotiquev
Se ils font Dcentiés. ^Avant de recevoir le
bonnet de Dodeur , i^ls foutieunenc un nou-
vel Aéte appelle Vefpéries , parce qu'il fe fait
le foîr. Le jour de l'a prîfe du bonnet ils fou-
ciénnenc une dernière Thèfe nommée Aufi^
• •••
'\
TÔX .t£ CLERGÉ
Îiêc, de là Salle où clkiè jbadcnt, 49da ir c^e& ^
\ Salle de rArcheveché. Six aces après qu'il»
font Doâeurs , ils font obligés de fbutenir
encore une Thèfe» elle fe Romme RéfUmpte,
c*cft-à-dire , récapituladbn de cous les Trai-
tés de Théologie. Les Doâenrs ne commen*?
ce ne que de ce jour à préilder aux Thèfès , de
à jouir des Droits» communs à tout le Corps.
Doyen ,M, Dufour j Chanoine de N. D.
Syndic , M, Roche , Pénitencier deN.D*
Vrofeffewrs en Sorbonne» MM* Delorme^ '
Joly > Deculcure> le Mercier , Delauit^y, ,
TAdrocat. , * '
Prçfe^eurs à Navarre , MM» Souveftre ,
Burec , Plunket » Dulaurenc.
' Voici un Etat par ordre alphatx^cique de
xous Its Doâeurs en Théologie de k Faculté
de Paris , tant mores que vivans , jreçus de-
jpuis le commencement du iiécle> avec Tan-
née de leur réception.
Nous les partageons en 4« ordres. lo. La; l
MaîicH^ de dorbonne. %->. Celle de Navarre* '
•3*. Les Ubiquiftes. 4^. Les Réffulîers.
Dans chaque article nous dimt^uonsdeux
époaues: !*>• depcus itoo» ju(qu*en 171$:
3,'*, depuis 1725. ju(qu*en 1748. Nous n'avons
pu aller plus loin ne {cachant pas exaétement
ksnoms des Doâ. reçus depiiis lad. année,
Afn que chaque page fût contenir trçis co^
tonnes , nous avons retranché tes chijfres 17^
de r année de réception. Comme le Leâfettr e^
frévenu qu'il efl toujours qttefiion dM même fié-
cle, nous avons crûpQUvw nQHS di/^enfer de
wte répétition.
»ji' PAÈiSé <bj
éMI
'ÀKt. îé Maifin & Société dt Sorboimè*
LA maiibrt de Sorbonne (î c^kbre depui#
tanc d*ann^s ddqs tout le monde^ cnré-»
^îen eut des comnvencemens peu britians.
Elle fut fondée eu 12^2 par Robert de 5or-^
bon, ConfefTeur & AumôAîer du Roi S.
Louis , pour de pauvres Bcudîaris en Théo-
logie. Ç'efI à ce fonldaceur qu'elle doit Iç
nom qu'elle a toujours çorté. Jjt Caïdînal de
Kicheiieu Ta! fait rebâtir avec une magnifia
cence digne d*un Roi. La première pierre fut
pofée. le 4# Ju«n 1^2!^, La Tnéologie y eft
enfeign^ par ÇvL ProfelTeurSv Fe»M. k Duc
d'Oman» y jr fonda , peu de rems avant ùl
mort , une {epdeme Chaire pour l'Hébreu. Il
ne fkuf pTLS eoiffondre la maîibrr de Sârborï**
ne avec ik Société > l'on peut être de l'une
&ns être de Tautre^ Laf-Sôrbpnne tft gou'«
vernée p2tt un Bachelier en licence qui a le
titre de Pneus de que l'on change tous les answ
L'on eft dans Thabitude , fur-toùt dans le»
J^rovlnces , de prendre la Sotbonne pour tou**
e la Paculté de Théologie de Paris. Cela.
Tient de ce que les Afiemblé'es de lat Faculté
fê tiennent dani la maifbn de Sotbonne , 8c
que chaque Bachelier en licence^jr Ibucient
une Théfe nommée Sorbonicnu^
frovifewr de Sorùonntg
S« £• M. le Card. de Temciii»
êcnUwp ALjdc Loone,
ia4
tE CLÈKGi
•^i-m^
lAittkkÉi
DQCTEUJ&SDE LA MAISON DE SORBONNE
Depuis 1700.
£vâ;
qnes morts»
1700 te Cm à< Rohm r70| le Gftrd» de Tencîin
1700 d'Areentréj&^ue ,1719 delà Corée, £f« de
deTu//fj«
170} de Malezien » £p.
df Lopour»
»70p de Forbin , itfrch.
é^Arlts*
2710 Robufte 9 ^véî^ue
de ARrrîe;
Ev(quts vîvariSm
X71I de M«nt€ltf«y £!"# i7«9 Bauy^n, Ev. d'U^/t
d*^diV.
^7Tt de Valbelle, £tt^ç*
de 5. Orner.
J714 de Raftigoac , Arclu
de Tourj.
X741 le C«rd.deSoubîfe«
C* At^m^ (k France*
Saintes.
1720 de MiOy, £v. d'j^»
vr^ncAei.
I7SZ Bellan , Evêque d«
Mejfenne,
i7»7 de Valrae, Evêque
de Maçon,
17 )x Fotiquetyitf* d^Emb,
171 6 de Chabanee ^ fv?^*
d'itf^en.
1742 de Poropignan » E.
du Puy*
1748 de Monuzee » £ir«
d*Autun,
Doi^eurs reçus defvîf 1700* jufqu'en 172; •
If AmiToiK
oz de Ba»
ao Bellot
it Befoigne
Op Bioiidin
24 le Boucher
06 Bourfîer
^s Braille
co Bureau
«o Catherinet
»a Cetcain
10 la Cbaflâigne
11 Cbretîennet
17 de Coniac
ta Courcaiilc
20 Defmarais
16 Dcfverncyt
14 Douceur
«8 Dumans
10 le Févre
10 la Pleucerie
10 de FrMcierei
11
Gaillandc
t4
Gouffé
i|
Gueret
19
Gueret
14
Habert-
00
^^?
00
de Lan
03
de L angle
18
Langloir
03
Languet
19
le Large
,
«
»l
B£ PARXSé
64 ^c ieftocq
fti de Lorme
24 Macé
Ot de Macholles
00 MajainviUe
1« de Mailly
16 ée Mareuil
16 Metra
ao Mononorîn
CC Mouâe
la Ucl
04 le NorAant
18 Parquet
15 le Quiit
i| Robbe
10 de Romîjgny
01 Salmoiv
16 Sarrer
12 Savftlefte
op de Scoramet
lOf
01 Thoma/Hn
02 Tliamaffîn
i6*de la Tour *
la Touvenoc
r4 de Vaubruif
06 de Vencc
14 de Vienne
00 Witioc
DoSleurs reçus depuis lya;* fuf^en 174!»
4r Alaret
41 Aubry
af de Bacq
40 le Bel
2^ de Blamdn
4) deBonamonr
29 Bonnevie
40 Brillon
4» Obaret die 1»
Bouchardiere
4ar Cau1ine«urt
j<^deChaUaanes
iS la Cnambrr
40 Cotterel
4.6 du Croeq'
4*5 dir Culture
41 Davelluy
3-4 Davouft
3 s Dehut
30 Digaultrty
tp Doré
46 Duhamel;
4) Duranthon
a^d'Eftureatix
34 Farjonel ■
3 3' le Fcvrc
jodeFourqdeux ^u
44 dea Galloii I40
de la Tovr* 41
4a Candide
32 Garnier
40^ Gombaul»
45 Hachette
46 Hubert
3P Hylaire
3X Jaqueiper
Gautier
46 Jarry
48 JoUy
48 deLauiwy
s0 V Aa>«k^**
1)8 Lavocat
34 drLafaaye
40
44
39
*5
3<^
30
40
45
45
4«
4tf
27
48
4i
38
28
de LecluKe
de Lecluze
de Leigonia
Machet
de Malherbe
Marcilly
le Marcfchai
Mercier
de Mervye
du Mefaii
Metra
Minier
Moreair
de la Mote«is
dèa- Grange»
de MoDtcrif
de Monjoyç
Moufle
Mury
Negrei
#9
$o NTgon-ie-
Bcrci»
3» Omelane
9» Parant
^5 Perrier
45 de Plaine
3x QocfRcl
44 deRabaudy
4» la Roqncue
08 Riballier
97 de Ribîere
41 Richard
Le CL'E r Gi
45 Rivière
46 Robert
17 la Roche
45 Roffet
46 Ruellon
34 Saimoa
44 Sati»
4tf ilecondt
30 le Seigneur
jp Sepher
4Z de Suf!ret
17 Tandeau
44 le Teùer
|o Terrifie
37 Thebault
28 Thierry
44 le Valloir
45 Varé
îp Ville-Leoir
93 ViHevieillc
37 Vinot
13 de la Voye^
Pierre
A&T. IL Maifin & Société dt Havarre»-
LA nuufbn de Navarre fut fondît Tan»
1304. par Jeanne Reine de î^avarre»
£omieJè de Champagne» Cf femme de Philip^
fe le Bel. Elle a été le Berceau d une foule^
d'Hommes lUuibes. Ceft d*EUe que font fot-
Kis les Dailly, lei Gerfon, Ut Laimoy , 1er
Bojitet, Mais une particularité , qm ne lui
i&îcpa$ moins d'henneur, c*eft que de 12.
poâeurs que le Rof Charles IX. envoya au
Concile de Trente^ il y en avoit 7. de la
maifon de Navarre- La "Théologie y eft en-
feîgnéepai 4. Profeflèurs.. Les Docteurs det
Navarre demeurent au Collège de Boncourt».
réuni' à cette maiibn Tan- 1628^
Supérieur de la. Maifon. de Naware >
M. TEvêque de Laon.
G,Mahre/M. Gervaife, J^b.dcMifcreyr
frov^fasr, M^ Bemaid»
n:E B xjf rrr
T9T
*#■
■*-Ma^rfiMMaÉtl*a«H
DOCTEURS DE^ LA MAISON ROYALE
DE Navarre, depuîc 1700*
Eviquts mortsw
X700 Befliiet » Evêqut de
Troyes*
»70i de Rochcbonne ,
Arch* àrtyoïu
]i70A Laiiguct , Archevêq»
dt Sens.
X7Ptf Varlet , Evêqta de
Bàbylène
Eifiques vivans*
ii7»4 dà BâiTac > Evequt
die Condomm
fi7%S de CateUn , Et^àvê'
. deRiei^
1 7 }2 de Jitailbac » Anhm^
f Arles»
173) de la Mufancbére ».
EPé de Nantes*^
I734de Choifeul, Evêqw
' de Chaaloifs,
!i74i dé Rochechoutrt t
Epm de Laon^
174» Hachette , , Evêquê
de Cydon.
174^ Grîmaldy» Eif. d»
Rhodtu
1 754 Droiia«9 £• de TouU
poÛeurs reçus depuis 1-700 jti/Ju'e» 172 ;•
•0 d'Agoolt
so Antoine-
ip Barthélémy
14 Bafteror
x-SBaudouia-
%i Baulog
>8 de Beauâé
i»^ Benoit
10 Beraud
%i Bheot
s» Blondet
sa la Bodiîere
}6 Bonnard
27 de Brhfoii'
07 Carnet
1 1 de Cathe»
oat^elaChatetg-
neraye
ip le Chaulye
■ilChenvot
a a Choplet
ip de $• Crois
a'4 de S. Cyr
a 2 Duboafg-
blanc
aoDttgart
16 Dmnfrfh
▼ille !
aa Eftienne
la Hechier» •
04 Girard
q6 Goulard
la. Grégoire
27Giiii[letfx^
Malo
ar Guyonneai»
iS^ Hamelia
aoH«fattlt
24 HoulTet;
etf Hubi^
za Jandin
la le Jeune
02 k Juge >
toS
Le C t s m d
A4 de Langle
Il JLaaiy
xo Magnodet
fto Marchait
If
00
o(S
00
xa. Mefnil
II
•3 de Moncaran
XI
19. Monfbayen
ai Monte fquiett
06 Moreau
16
ai
19 Mouffînot
00
&4 le Myrc
so
UNeuvîUe
Penet
Pin
Pouffin
le Ridant
le Rouge
le Roux
Seeoufle
Sellier
de Serre
le Surce
16 Tliom*tt
16 duTreÂelé
20 le Vaflbr
14 Vaugon
00 Verdicr
i(S Vernon
,t; Villefraoclie
14 Vinot
ijr Vray
J4 Xaupy
DoBeurs reps âipuis 1725. jufqiâen 174s»-
Jj de la Croix 48 d'Hymbcf
}\ Daillan courr
39 Dervauv al Jonrdier
\5 Desbrteres ;33 Junot-
48 De(^eaux '45 de Laage
48dttPetit*CIia' «j ia Luxeme^
téail 43 de Lempa
3 7 DutihefrTe 3 1 de Leieau
S^Dum^reft 16 de Marqucx^
3^, de S, Pal. 37 Meycre
43 Fouch«tf ' 4$ de Montba-
3S FrÎB de la' len
Villegomier 41 Moncanniec
15 le Geay 35 de Morioa^
^1 Gervaife 31 Olivier
15 Gouault • -40 d'Origny
39 Gra^oa . 44 Patert
39 le Grog ♦ 40 Plttoket
40 Guiffuet^ . 3^ Robin ec
17 Guilletiix* 4o'de$aiUy.. '«i
Malo 39. Saacé
42 d'^mcry 41 du.Stuliei;
30 Adam
41 d'Aireaux
41 Botoox
37 Bernard
3 1 de Biamont
ifi la Bteçon-
niere
18 Brion
i9»Bruineftt
40 Burct
]3 de Canillsc
3 1 de Caftellane
40-duChateUier
$9 Chaumont-
r - de-MareiUes
39 Cliaumont de
laGaiaiTÎere*
30 Chauveliii .
15 Choderlo»
39 de ChatiUoff
41 ConUantin
44 Coppeuc
J8 Souvefise
iz Suanthon
35 de Vâlcourt
3^ deVariiTan ^
4.&deVilleneu?f
Art» III. Les IhCfeuri Uhîquijleu
IL s font ainir appelles parce que n'ifcanc
atcachés à aucune m^ifon particulière , ils^
fbnc répandus par- tout. Ubique*
DOCTEURS UBIQUISTES,
reçut depuis 1700.^
Evêques Morts*
JTOi Hanrîau , E'vfque
de Boulogne»
rroi de Sanfay , Evoque
de Nantes,
i7t>T Kelly, E. en hhndé
xyca deTburouvre, Ev
de Khodex*
1703 de Vanroiiy, Ev,
de Perpîgnam
1,704 de la Chapelle, Ev»
de Vahret.
^1704 'DïofratnWy.Evêque
de Verdun.
XTOt'le Blanc , Evêque
'd*Avrdncftes** '
1^708 de S. Aignan , Ev.
• de Beauvais^ ' '
B70S B^^tr^ Ev.ieToul.
ïjoç die MerinviUe , Efé;
de Chartres»
1710 Butler,i^.fn Irland*
17 10 de Vieuxville , Bvm
de Bayonne»
10 Matignon, £. de Coût»
171 X deCambouft,£v^<2«
dt Tarhes^ -
1 711- de Meanpeon ^ £y«
de Lombes*
171a Dargouges, Ev» de
Perigueux,
i7tA Strikland , Eveque
de Namup, 1
f 7 1 a Trttdaine,£. de Sent,
17 12 Bouliier,É« de Dijon
1714 db ViUeroy 9 Arcb»
de Lyon» * -
17 l's dc\itéiEvêq.dtj0^
17 r^ LaUemant} E»de$étâ,
fffo Le XLBstùi
I7ts Dtiitkii £• ieJUoig.\ 171; deBournc» Evfyà
iy tp de Lîfle Dvg;a(H £?>} de ATo^wa.
de Boulogne
97x9 êe Charenc^ « £i^*
de Montpellier,
tyit éc la Salle ,• EvéqUe
1715 le C de la Roche-'
foucault» G*Âum.
de France, mort U ,
spAprU^fS?»
iviques vivant.
tjtt de Kiehoti, £1^9. de
la Rochelle.
»7io de Brancas , Bvêque
de Ufiéux..
»7i I Bocaud, E. d'Aleth
17 14 Milou, £. iéValén.
»7i4de Vaurealr£v'* de
Rennrs^
T716 le C* deTavanncf*
»7id de Vertbamon , Ev,
.. . de MontaiSan..
177 p de Ribeyre , Èv. àt
1710 de Caulcf r £v« de
Grenohlei
»72i MoDtmorin, £iré^ue
de Utngresm
j^ii S* Albin 4 itfrcà. de
.Camhr4{yé
>72a de ChaloQ > Evê^e
, de le/câf.
1714 Ogara,^ Arch. •••••.
'»7*S 1« Rochaymon , A,\
et Nûrb ottMm
i<7»; de Prémeaux» Bwif,-
^ de Perigveux»
r7a7 de Beféhc , £*'• ^
Cartajfoaae»
>7? I de Lufllan ,- Archn*
de Borètaux»
1 711* du Qaefnoy, Eréque-
de Coutanct.
1734 deCuillé r Evêqut
de Quimper,
I7}4de Fitz-famett Et»-
de Soiffoiis.
i7}d De(M%\en rEvêaut
de Die.
17 fade Pontbnandj £f»
de Q&efrec»-
1737 Belloy r Èvique to'
Marfeîlle»
1737 delà Baftie, Evéqia
de 5. Mdlo»
I73« Bfon , Ev. ^Egéèj
fiiffidetyon*
173 8 Bertin , £v^ue« d#
K^cnneiw^
1735 deFàrgues, £y^iie
de y. CZâude. .
'173 8 dePrefly, Evêq* de
Boulogntm
1719 de Rochefort > Ev*'
de Chalon*
i74&deFleHry, Eveqùe
de Chartres^
1743 de Revol , Eveçùt-
é^OUron^
1743 de Pleiiry , ArcU^
deZovru
9 £ f Àni ^
^nw
1^741 ^ Câuflàde > £9.-
de Poitwu
1741 Artaud > EyéSgxr* <fe
Cavaitlon,
de f'trdun*^
i747de Beamnont) ÂrcK
dePariu
1747 Im. Kachcfo'ueault «•
rj^S àt Nicolay , B»iq*^ 1 747 <ïc Roqtielaurc, B»*
iie SeniÎJtt
DoÛeurs reçus depuis i-joo» piffu'en lyzj*-
ia Affoxvf
04 Agb
14 Alano
9X Aldigier
a3 AlUin
00 Artur
ao Afielm»
ot Aubrct
04 Auvray
13 Auvray
es d'Aynac
lâ Badoire
06 Baillard
17 Baill«t
jê Batlly
,jf Baha
et de Barcoi
01 Batedott
..Cl BardoB
s4 Barrîn
r4 de Barry
la. le Bas
18. Baflet
4)crd€ la Baftîe'
çrdelaBaftie
'ial« Baud
a4 B^'s^ichamps
19 de la Baunncj off Bonnai^iers
ae de Beaupoil 1 oa^ Bonneau
17 de BeaufTet
33 de BeauvilU
00 Becquereau
iS Btllanger
17 Belletts
08 Bence
19 Benoît
14 Beranger
00 Bert
P7 Bidet
a<3 Bigeaud* -
la Bignrgne
14 le Blanc
Jtf le Blpnd
18 BloUi»
b8 Bober
15'Boicervmfe
ip Boidot
06 Boifor
§6 Boi(fe«
\f Boîvin
c^ Bokher
10 Bonardy
op Bonhomme
08 Bonnsire >
06 Bonnedame'
17 Bonnefonr,
08 de Borfac
^4 Botté
05 Boucher
14 Boudée
14 Bondift^
03 Bouhon-
:2a Bouillerov
.23 Bourat
15 Bourreti
II Boutte
07 Boyer
16 de Bo^'
00 Brandtcourt^
I» Bretcuil
07 Bridelle
19 déBrinon
II deBroglie-
i« delaBroîOr
oa B^oquifle
ea de; la Broifê •
ii>^rovem6D€^
08 deBry
ip Buias j - -•
\
%9%
«3 Çogaîatre
o; Burgevia
fti de Cabaaif
^o Caillou
otf Canart
so de Canillac
os Gtnon
19 de Caqueray
t6 Cariou
oo le CaroB
•4 Cartia
oo le Cène
r> Chanmflour
10 Chardon
IS Chardon
ot Charpentier
07 Chartier
es ChafTàing;
11 delaChaife
2p ChaiTepoux
1 } de Cbaumont
14 Çhauviré
eS de la Ckaux
10 Cheret
2ol}eChe5palîef
04 Choliet
y Chriftln
08 Clément
14 Cleret
14 le Clerc
07 Cluiel
1$ Cochin
UCoffy ^ '
04 Colihds de
SCIT«
•9 Collibeàur
Ls CtKK0i
ot Collât
i6 Compaigoe
•4 le Comte
19 Coppier
ïo Cordeliev
i6Coftil
06 Coullemier
ai dtCoulombe
ip le Courtois
16 Cduâ^erott
09 Couftey
03 Coufture
*o Couturier
po de la Croix
16 de la Croix
17 Crofe
os Croufcr
iideÇroijy
01 Cuc^uemelle
17 Damoreai»
I) Dandigné
20 Daafe
1; Darçnies
19 Darcigear
la Davolé
ai Daxy
.02 de Bac(f
19 Delaulne
z| deS.^Denyt
.04 Dericgfon-
00 Derveaux
00 Dervieux
09 Defalleurs
14 Defcbateaux
16 Desiricbes
19 Desha}^!
19 DeTaïuids
ï<rDerni^<*
14 Devaolx -
»a Donnclanc
06 Dourlerv
09 Dourlen
la Do urlens»
14 le Dour <
XI Dronynoi
19 Dubois
ai Duboii»de^
liHe
07 Duffy
14 Dufrefne
22 Dugué
z] Dumanoir
1 3 Durand
23 Durand
os Duval
I
ao Elie
2 3 l'Epy
22 Efcouvette
09 Eftiennc
06 Eudes
24 de Faramanr
16 desFarges
2oFargus
ai F^ron
06 deFàyancouct^
09 Fault .
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Ifur ordre d' ancienneté , MM;
Stocer:eaii , d^ Pans.
Porapanon , Clunifle» R,
^eBellerivc, Cdrme,
Apervé, Cor délier.
lelong, Prem^ntp
Marliacj Augufi.
dk la Borie , de Sarlau
Moufty, Carme,
Arreftanc , de Paris%
Bofllc, CordtlUr^
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Paillé , de Paris.
Bonnet, BernardUim
Dueoarfoy, C«rdeiîfr.- •
de Saluées , de Soijjbntm
Defvallée», du Mans
Aldebert, de Mende»
Jwrthouil , de Condom.
delà FreloniércdeATû^i^'
Morel, Carme,
Taffin , Cêrdelier,
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Garr%uef, tfefibi/^.
Vill|tcè. (le Paris:
des noù({à]ret , ée Rouen,
dû Boisbafler , S. BrieuJt
•Chittittt 9 Cordelitr,
de Salçucff^ itCabors,
d^Auricourt» deBeâUfau,
le Boulanger, Bernard.
Pinetle, Bemariîa,
Rivière , Bernariiiu
X,augier« Jacc^in-
JMotre ■, de Lyon^
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Brigeat , de Tout '
de Verdos» fAfîgnon,
F€rran , de Vanius,
Palton, d'irlinde,
le Bcr , de Paris.
de VauxcUes , de Parisi
t>erpalUere8 , d^ Aucun»
PelpeiroBX, de Tulleu
Çonc^A'^f^' de Paris.
Petitjean , de CKalcns.
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ChefneJl » de Ûeanes*,
de Montieni , deRgnnes,
3oitel> (t Amiens,
le Mjntier» ie S. Md/«.
HaUvaOf ^Irlanéu
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Becquer, deRoueni
Bluget, de Langres*
Bouriier, aie Dijon,
Kennedy, d'Irlande.
Blondcau « de ChartrtSm
OumoDt» deBeaiofoism
duTillet» de Sens»
Dofne, de Châlons.
Lefevre , de Beauveàsm
Meftrcl , de Bayeux,
Botiillet /de Sourgtù
deBonnac, de Parts.
Acher, de Beauvais.
Prganiol , de S- Papoufm
de Carpilbet , de Grajfeè
Junot , à^Auhin,
ï'iiluM , de Paris.
de CorctUes," d'Autun»
Palàie,ideF4ffj.
Dut^MM^éPOrange.
deFrefriay, du Mans»
de MaurouBe» de Cahorfm
Turmine , ^Amiens,
de la Creixi de Rennes.
de Grancloff y'de S. Mâlo^
Quillci , de ififieimm
le Boulanger.
Magauran, éPlrlanâe.
de ChallemaifoMe Tref4
de Stlie 9 dti Condon.
de iaûiç , de Saint-, fi0iif$
»■
.il I ^ , ■»■» I I < Mil»— J^— IW—^^M^M^— ^»— <t
CHAPITRE VII.
ffACULtÉ DEPARTS DE L-l/NTfmmJÊ*
CEST le corps le plus nombreu5;,dé rUnî^-
verfiu^ i Se celui qui lui doaae fes prlncl^
l^aux Officiers.
Le Kejâ:eur ne peut être choî/t ' parmi le^
Doreurs des autres Facultés. Il e(l élu dé
frois mois en trpîâ mois; maïs ordinaîremenC
îîéft continué- ^Sôn autorité fur toutes les
facultés, i'éçend. jul^u'à pouvoir fufpendre',
quand il le juge à proposai leurs leçons Se levas
aâes,pubHcs« Il 9. droit de défendre. à touà
\hs prédicateurs de prêcher le jo,ur de & pro-
ceflion qui fe fait ordinairement .quatre {6I9
fannée- ^ .
Le titre de ïullc aînée de iios Roîs', doat
îoûît TUniverfité de Paris , donne au Rec-
teur- de grandes prétentions Se beaucoup dô
prérogatives* D-a^s les cérémonies publique;;
'il prétend avoir le pas a^ès Its Prînce& diî
JSsLng. Aux funérailles desPrin<;eiS il marche à
iôté de r Archevêque de Paris. Son habit de
;Cérémonîe.eil'iine rooe violette « un mantelec.
Tourré d'hermines « une peinture ornée df-
^land^ d!or.(8c À\\m^efc<irc(lk » ç'cft-àr^ire »
^\mt bourfe à rantiqué.
Outre les aiïembléèsr générales de l^Unff
Verfîté qui fe ticnnnent aux Mathur îns Je. Rcc-
ceur a chez 'lui un Tribunal 'compofé dei
Doyens de Théologie , de Droit Se ae Méde«
* • •
tM L S C £ £ X « i
cîne , des Procureurs des nations , donc nou#
parlons ci-après , du Syndic • du Greffier dt
du Pwcccvcur de rUiiivcrfité,
UUnivetfic^ a a\i(Ti deux Chanceliers Tun
9, Notre - Dame , èç Tautre à S. Genevîeycf
leur fonction e(l de donner la bénédiction de
licence > êc le pouvoir d'enfèî^er à Parî^
êc pactout aijjeurs, hic^p* uffiqf^e terrarum :
çelpi de Sainte Geneviève n*eft que pour b.
^Faculté des Arts. La dignité de Chancelier
cfî attachée à ces deux kglifes, parce que les
Dsemieres écoles de rUniverficé s^ouvrirent à
rîotre-Dame , &à F Abbaye de S. Vidor&
^ue TAbbaye de Ste. Geneviève a fucçédé
au (koit de celle-ci.
Là Faculté des Arts efl partagée en quatrp
J^aiipns,
i^. Celle de France , Jionàranda Galh^
fum natio , divifée en cinq tribus ou provîn-
tes , Farit^j Stns , Reims , Tours , Bourges,
zo. Celle de Picardie , Fidelf^ma Picar^
'àorwn natio, divifée ep cinq tribus> Beamjais»
^miens , Soyon , Laon & Terrouane.
30. Celle de Normandie , Veneranàa Nor^
fnanorum natio, hoinét à cette feule province.
4-, La Nation d*Ajlemaçiie pour les pro-
vinces conquifes ^ |es pays étrangers. t.ïie
fut fubftituée à celle d'Angleterre dans le
XIV. S. pendant les guerres de )a Francjb
contre les Angloîs..
* Chaque Nation a un Procureur qui préflde
2l iès.ademblées^ un Cenfeur qui veille à
robfervation de ladifciplîne ,^ & un Quefteujr
fOUi )a perception de &s droite»
*xr B f 4 n I Si lij!
Officiers de VUnîverfitfé
Redeu^i M. le Bel, Prof, de Rhété au Col. Mf ïaviir*
'SvnéUc, M.Guerin, Prof, dé Rh^t. au même Collé;*
CreffiertM» Fourneau, Pr.de Phil. ail C.des Graffiffi^
Jtfc^yfur, M. Hanbclin, Prini. du Coll. deBeauvais*
Chançetien de IVniverJi/é» "^ ,^
Chancelier de AT* D. M» Thierry*
Souchaaceliet , M. du HsmeK
Chaacm deStemOtnevigite, le P* Barré»
Souchaïuelier 9 M. Betaard, ProY» de Nf Tttte^ »
Dans les deux articles fiiivàns nous refi'"
drons compte de cous les Collèges dépendait»
de rUnivcrfîtè de Parir r on y ^ftra leur érec-
tion , leurs fondateurs^ le nombre àes boof»
{tSi les conditions requifes pour les poflèder*
<Aux Collèges de plein exercice nous ajoute-
rons le nom des Profefleurs de Philo&phic:
^de Rhéconq;uer
Art !• Collèges de plein exercice»
11— — ^— — I ■ ■ ■ !
Y S Collé je d'HARCotJ'Kr , fondé fcn iitfo. paf
JL^ BaouI iUarcourt, Chanoine ât l'Eglife de
Fattf , de l'ancienne jnaifdn d'Haircourt en Nor«
mandie* Il y a^huit'Bourrçipour la Th'èôlO|^ie^dont *
deux afieâéêa au Diocèfô de CouèaÂèea , deux à
Rouen , deux à Bayeux , deux à Evreux ; irente-
deux Bourfea pour les Humanités , dont vingt à 1«
Àoakîoilion du PiOTifeur» nuattc à la nominadoa dn^
Chipître de Coutancet , deux à la nomisatiofi ^
U vÛle de T. Lo, une^'Uncrm. drfai vHle d'Avra»-
chec» ^ .cuiq à-larnomifi. de différent particulier
,(dn pioc^fede Cootancec. Lea Boorâors eir Théo-
logie nommende Provifeurv
„ Prwifeztr^ M. AiTeUn^ Cd^i/uteuTs litJLoaveU
Pref.de PhilMl/L, Ba^tdc Bertbe, A&cV» M. Vallée»
^^^ . :
Le coi. dx; Cakdimai le Moymb, fondé cm
T}os« par un Cardinal de ce non, Ev* de Meauy
dlr Légat daPaf>eB«ni£ice ViUk Ménage rapporte
^ue-ïTitra^e « Bvctnaft & Alui?«t et» étpient <p
même tcms Profeifeurs*
^rofeffeurs de PkiU MM» Gcorget'& Vallé. Aliécor»
>!• le Rou If P^^mfÊffUrfêtfi^éUMX^rtl^
3tf ?#>ftffr Vééauit^ r ^
• Lê CôL'iEi&E ROYAf. DE Navakhe , fondé
^rn 1304. par la'AeiAeJMffne^ Pluiieort'denotXioii,
A efitre iiutte» FiSHiffôS' 1 .. Henry III» ftHenry IV.
7 ont étudié. Il y a ^ct Bourfps à'iâ'ffioimnatioa <%!
Koi, du Grand Aumônier , du Supérieur du Collé*
fc» dtt GcaadrMMCie-, de TAbbé de S* £loy,eii
flandret, &de l'ancien Pré fident de la prem^re
Chambre à9% Enquêtes. Le Rai vienr d^y feoder
«ne chaire de Phyfitjue expérimentales
Supéritur ,. PËvê<)i>e de taon. V^i la MûiJ^tt
ie' Navarre ians te Chapitre préèedint',
Grand-Maître i-M»^ Ge^rvaife*. Fw», M» 3etnar4.
jprincîfol , M. Fouchcr. Profeffi dePhiL MM. Gun.
" . Xe Côl'. DrMDNTAi6tJ , fondé en 1J14. par
ferZ/M yfz«/in , ' Atch. de Rouen'; ft par le Carrdt
HtMojirafgu foh-rieveo ,*£vêqocr de L'aoA«'Iè^i«pi
:t É t  t î Si, ttf
4e K «t)» eft Sofiérîiar du Golftge. l.e Prieur d«9
Chartreux préfente aux Bourfes.
, PriiÊeM, hLGMmmPi^. dtPhiU MM» ie^
stifiôé^ntaon* Bké^M^ Getnmin. J$ éetiyne^
l^» .ii>o^»^^£ ; ..- ^ -.> — .Li..^.- ij^
"1e Coi. du Piessis , fondé d'abord en i^w
Îmt Geoffoi'DupleJJh-Baiiffon , Secréwire de Phi-
ippe le Long , et' enfirite Religieux de l?Abfcrayfe
^e ManxM^nrtiér. Le-Card; de-RlehcUeii en cft It
fécond fondateur. LctBt>wrhs font à la nomination
é^Ê Ev^ev d'fivrenx , de S« Malo à de l*Abbé de
Marmomîer. P^if^Çorkati , Cbnt. de N. D# rient
ii^en «ttgmester le nombre» CcHerqu'H- « fendéei ~ ~
•^obtiennent ftur la voye du ^ Concnurj.
. Princip^MVi. ThebauU. ?ro/. de FAt^ MM. Mjc^
^nogh & Tingry. Rk&* M» Guenée» /^ éour/it^' .
■—**—■■■ *■ I i ■ I ■ ■ II»! ■*— — — ^
. Le Coi.. de LisihuJI > fojidé en xjjtf. psr Gvff
itôiifoo»;'» Ey.dcLyfteiix. Augmenté en 1414» par
Guillaume fEftoute ville ^ suffi Et» deXiiîeux. L*B^
fj^jue'de ee; LJ^cctèfe^ ^ l'Abbé de ïfanp ea font
Sii^rlett»&i(Gi|un^t.aux£o«rfef»- 1
FfincipaT, U- le Seigneur , Prefejf. de FWi.MM»
Ctgot& Can/er. IDE^r» M. Herivaux. tJ/ 6ou¥pttf
. m Coi,, »E BbAWAIS, fmdé en. -gyfo* ^
X de VçfmêM, Card« £vb de BeauvaiS' A Chan^sec ^
4ie Fcsmcew Les Bonifien ibnvôréa de Dèniiain> en
Cbampagrtir r pMrte du Fondateur» &(«lea'Diocèl%â
4e Soiftoiia, de Rcint & dcTroyet^ Ce(b U P^rk»*
inent qui le» nookme fi» b-préfentation de l'Abbd
4t S»< Jeaade» Vignes» PMii Ici Pk-ofoUèura qai
^ntiUiiftréL ce Co&ge*.«n comptas* Fi X*tier>
le Card. d'Offin & fon M. Vittement, Soiit*Préeep^ .
^nr dea ai£iAt dfc Phuice» fictniiu par f* mod^ftie
Mi ' > Vfur. f
vtl L n C£ I R (?
A fou jéfiot^refleraent* M. HoUîn en' éunt Prk^
cîpal.
Principal iu CoUéf^ , M. HarneUn. Prinàp^tl det
Bwrjiers , 4M. Cuneaax, Prf/ffl 4< F<|K« MM« Toi»
tB COIIEGE Dfi LA MaKCHE^ fondé <■
3423. par Guillaume y natif de la Marche daiif
le Duché de Bar. L'Archevêque de Paris en eft
y lovifeur & confère les Bourfet»
Princ. M. le Neveu. P/of. de Ph. MM. Gafton,
4r Seguy. Aââ. M. Lambert. MZ'^b
Lfi Cot. msGrassins, fondé enifdp* il porte
le nom de fe« fondateur!. Pierre GrafliA , Confcil-
1er au Parlement, lailTa une fomme pour cette
fondation. Il en remit l'exécution à Antoine de Neuf"
ehelles , Evéque d'Avranche» , l'un de» Pc re» cfâ
Concile de Trente. L'Archdv^Ue dëSens^ftSiipé-
»cur du Collège & nomme les ]Soiiriieri:Ouideiii.
^rent être d^fon Diocèfe. •
, Princip. M?d*Aircaax. Prof, de Ph. MM. Fouet
*F^im^u. Rhét. M. le Beau, tf ^^n}^]^
Le Col. Mazakin, fondé daasleiîécle dernier
far le Cardinal de ce nom. Cet établiflemem cft
pour ^o Nobles qui, félon les termes de la fon-
dation doivent être tirés, 15 du territoire de Pîgn^
roUn Italie , 15 du pays d' Al face , te àt célw de
Fhndres & 10 du RouiTillon, Conflana^&c.d'oè lui
•ftveottlenom de Collège des quatreNwions* Une
• Déclaration du Roi de 17*4^ fubftituc aux Nobleg
de Pigneiol, des Nobles de la Breflê, du Biigey
« du pays de Gex. Toutes ces places font à- la
Aommation des héritiers en. Fondateur.
GraU- Mette Cf Principal, M.Snlmoa. Pw^
de Phil. MM. Chevreuil & Rouflcl. Math. M. de
M Caillo» mit, MM. le Bel & Guerin» 6m. -
fil II III I • ■ ■ I f
léget de mùym txtrcicfkjflb
LB Col. dv TiTESom-Eit, place de SorbonneV
fondé en i%6Z* par Gmllawntiit.S^iit^'ttéh
de l'Églife de Honen^ pouf der étudia». de ai
Piocèfe. ^tmMaifUt^*' ^0"t à k.noipi&fttioifc de»
Archidiacres du pays de Cauju.
Brittcifid^ KLBrcxiueu
'^>7^«^^
l£ Col. DB^ Chalbxs 9 rue JeaA-ler.Maîtrey
lbndé>en^20if«par les>eiéciiteurs teftamentaire^ diL
Cardinal Jean ChoUt , pour les Diocèfes d'Aiiûcii^
AdeBeânvais. U y a ao eu ^a Bourfiers ^ les uni
iliéologieBs, les aiiifes arcieQs$^.aeux-ci font qomoiét
par les théologiens. m/ aT'pC
, Friiur dsf Bûiafiers ,. M.^ £)iipreirotf.r §6 ifi^tj^
§* artkit^ .V
Lb CoAn^^fiiivB^x^ me de la Harpfr^ fon^é
en 1308. par Guillaume Bonnet ^ Ev. de'Bayeux*
yzrBourfes 'à ^i nomination des Evèque» du M#0»
et d'Ançers pour des étudtans de ces^ux Diocèfc«v
FiineipaLy M^-de l»Tour** ffX 0#«$|tf-. 1
Ib Col«9bLaom, Montagne Sce.CçnfWevÇtft
fondé» cI(^14mM^ 0(4 4e Z^pn* Chanoine dej^i^on
&Tréfbrier de la Sainte-Chapelle, pour des étu-
diant du Dioc* de Laon. U y a des ]k>urfeiponf la
T|iéologie 9 la Philorophie , le Droit & 4a Alé4«^
cîne. Feu M. Couiîn , Préâc^at en la Cou« dea
Mci90oye«|4m(^ «\i>07. > en-i^/qndé f}3t99V^àet
£cclé(îaftiques» Eller durent depuis la Philofop»
^ft^b'à Uprife du bOiHiec 4« Doâei»«f Vfir^^'d^
^on.eft Supérieur du CpUégs» >«^ .; . r
Frinei^Ak^Hé U Qom$çi i% IhepiM- ; ^
M 1313. pâriT^oûZ de PreJUj Clerc & Sècréfâfrô
Ali^Koi. Les Bouffes, fiam pour ddlKtiKL daDioc.
^I^SoKComy Principal, tyu MillMPM||^jA^
Le Col» &e Narbonne ,rae de It Harpe , êyn*
idé CM 1} 17. par Bernard de Fargerou.du Furgis^,
Areh.Kle Ntrbonne , stfèûé à des Ênidtsfltt de ce:
JMcKièrteCkiiiene VI. «»tvoit été Bouciief.
(. ^*inàfali U. db 'Riiflom ^ ^^^
Le CotJnmii1(yL»4|ni0 ^Ams ^ feadé eirmi«>
l^ar Nicolas le Caudreliery Abbé de S. Vaaft d*Acras».
4fn favetir ide» Étttdians de cette Vill«..
Primipaly DcixLLoais Cormaa». /*i#»i|r% /fe
Le Col. DBSfiCOSSOIt , rue desFbfles^^înt-'
•VîAof i fôfidé«A F|«f . par &andy Ev,.de Morrra
^n &|pire| pour des écoliers de ce Royaume : conl^
'^ifMnmeiMit angmemé gac Jae^gtiftBu}^ > drimer
Arch. de Glafcow» > V '**^* * '^
I FrinépaL » Nf. Gofdoa^/^«»/fiMM-
*> . • , . . . . ■.
:. tS COE.DS BoURGOCras , rtted<M Cordélleiyi,
,ibifdé en i $'} Apar Jeanne de Bourgogne , Reine de
VJFran ce.- *liwi>qD utfbrs doiipent être de Franche-
'«bomté. Ils font tiommés par le Chancelier de l'U*
alveNrUté, & par le Gardien d<y Cèrdelicn».
(• Frincifoly M. Boulier <t#^ '
Xe^ Coi.* mbs LombaiMs r«e des Carnet,.
fèrtAècH ii$f» pour des Itali^^ns. Accordé en 1677^^
far Lobîs XlVt aux îrlandob séliigiéSk
• Prifu^y WL de Yreu& /f^'ùt Uf^^nm^
^-'Lc.46a{:<r']»#l>9T7W5l> me $«i^nte, fbndé en»
)3H* p^v £/?MWie dl^ BùuweUi A^h. de Toutt*.
é. Bo'urfbM H>11alelir rAvcW do Tmi«r
Principal M* Belluot» S4pi4nà' - ..t
L
jKoajjgacpSainte-Gcncvitve , fondi cii. IJ39» p«r
X d'Buhàiid , Fréfidènt au Parlement* ta foôdatio»
•à pour fis Bourâers , natil» d'Hubaoë dans I&
KivcrnoU« ou des environt , à la Aomination 4e
I'Ab.de Sce. Geneviève) Se daCMaurfrdoNîavasFC*
PrinàgOly M^ GrlUet.>4 •if^uté»
LÏCoL. d'Autun'ou DirC*ART>* BeKtr'an]»»
|PifeSwAndré^aès«'Atti, fbnié'tfil iiri?^ par:Plrrre
•Mertrani ^ Ctnfc & Evè^e d^Auruiu jba- fondtatioh
iponc qu'il 71 aufa quinze Bourfîers des Diocèr^i
àe Vienne ,. du Puy ^ de Clermentou<d9S. Ploub^
Ermi ces qoin«e ., çipt^ doivent éAiditor en Théo-r
gie , cinq en Philorophie & cinq en Droit Canons
'• ItOiE. BrCiiiiBirAr, eu Di^ÇTnK^rs-ÈVF^f.
place deCanftbrty, i)4f«»I^et fbh^Aitetirs foiif, Hlc-
fvfi de PcrtBit^' Sv. d'Atttttn: lignes d^Amw^^r*
4'Auxerre , & Gui d*AuJJflnne , Ev. de Cambray.
X,e< Bôurfîert doivent èttt tirée dé ce$ trois Dioç»-
CoUateur, le Chancelier de TUniVerfitâ de Pàrif»
^ PtincipAt y M» Mercier, yStftf ^!0»0^ké
tVtô^^J'"Ji:^trcç,.rûe«î^lJtHWrpe, ftmdé
eh , i|f 8* parve^i? de Jufiic^f Chantre de l'Eglife
Jde Ë^ayeuK, pour les Diocèfirs.de Pa^is» Iloucp
^ Bàrjrèux..l»es' Bourfes du Dioc. dé ^aris font ai»
'nomination du Prieur de S. Vi^r*.
PriB«pfl/^^,te JLa^>«/.^-#y.
, - Xir.CoftrDV.BoMsr, roe du- Cimetîetc' Sbintr
jicndfâ*dèt»AffcA„ftmié' en- Djv'^K pw Gitdefirei4e
Mtiffr Secrétaire do Boi Jean ,qpQiir un Principal»
^ iâiaf>fcl^n^ & 'Cinq* Bbtirfiei'&i|oi fpnv^'ir nom-
ièatM» dn Chahcelidr de Ffif;Ure dd Parit & d»
PriBcipia^.M^beviU«d<H r» A^fivè %
$3t ^^ ^^zsRci
lE COL/DE MAISTRE'dfeltVAlS , fuè Au Poîv ;.
Ibndé en nyo* par Maîfire Oervais , originaire déi
Diocèfe de Bayeux , premier Phy/îcien ou Mette*
on de Charles V. & Chanoine de l'EgKre de Pjiris;
Principalement affeâé aux £tudians ou Diocèfe de
Biyenx. Charles V. y fiahda-plufieori bourfet » dont
il donna le paotilfiig^u Grand^Aumônier»
Princi^dl , M. B.ufGirt*
L« CoL«ra Daikvtiia, me-dietCordefîeiv»
, en 1 1 Se par Michel de DaimmlU , Arc% dr
I^Eglift d'Arras. Les bourfet font à la noimnaiio»
4et Chapitres d'Arras & de Noyon»
Pnneipal , M. Lofmonc. i% B^êimS»
Ls CoL.^9 CfiR^ouAiiCE^ me du Plâtre 9^
Ibndé en i }8o* par Galeran Nicolas , Clerc Breton»
four le Dioc^e de Quimper on les Diecèiê* vol-*-
ÛM* A la nomination de TArch* de Cm- "^
Principal ^ M»^ Dulaurem. ## é^iÊtifr
Le Coi. de Fortet, rue des Sept- Voves ^
fende en 139 1 «par Pierre Fortet , Chan« de rEgf».
4e Paris. Le C^apitre de N. D. e/l Supérieur dU.
Collège , ïfc Collateor âca Boaifcs.^
PnncipêU M. de Vernhes^ ^i«^ fi^^M»
' Le Col. de S. Michec ou de Chanac*,
*>nc de Bievre , fondé en m.04. par G. de Chanae v
Sy. de Paris » pour des Étûdians du LimonJSn.- h^
Card. du BoifcnaVofrétébourfier*. * * •
Prinâpaly M . • • • » 4 é^nMie^
Le Col. de- Reims , nre^ àtt Sept- WàycM r
fondé en t44x« parGuc^e JI(^,.Avoh.' dé Heîf&i*'
l»et bourfes font, peflèdéea psr det^Ênklisns dn
•DiocèfMe JLeiff|i.: Un dtii» être iifttif' de RethelA
.an autre du Com^ Poirien. L' Asch. de Reims cft.
Supérieur^ da Collège, df coaftre let Boorfef^
Prmifal^ M« t^ojtittcé. /F^M Ams/- ^
ffn i427.jpar Grégoire Langloist Eyêque de Sées»
four âvs Btudiiimie ce Diocèfé Se decelui duMani»-
Les Bourfes fontàia nomination de TEv* de Séet^
A de PArchid-. de Paflaye dans le-Dibcc^dtiMant»-
Primcipal , «ii^i^rSiraon» # /#**tiWiy-
. LlCdt.4nj?l^ks, rne'd'Enfér, fondé en- r5't4^
ptrle Cardinal ik LuxenAoïtrf^ ,^v-. à» Manr»L'E^
véfurde ce Diocèfe oommrU PiiAçîpali le Pro-^
ciireur & les Bourdert» «^ A-„^V
Principal > M. Georget.* * ••«H^
. Le Ço£» 0e Sainte-Barbe, rue de Keiinr;
^ndë 1*. en 1430. par Jrân Hubert , Profefleur eif
prôît: a • . En' 1 5 f tf . par KotfrP <{r Ouafl auiïî PrcM
■feflênr Ctt Ehroit. Robert'Ccrtaîn', Cin;é de S. Hî^
litre , le même qui 1 donné- fon>nom*à uirpnitt ^
cft au]^rèf de cette 8|;lîre, en a été le premier i>nii4
«ipal. S. Ignace- y t. fait une pacôe de fea écudet*
Principal ,, M. de U Maifon*
• Il t'eftétabll dans l'enceinte dé ce Collège trois
Communautés « l'une peut les Théologiens » Tautts
pour les Philofophesi^ la trôtiîéme pour les Hu-
pianltés. Ces deux der.nîéres foot très-nombreufes:
elles voftt i»remUe leurs leçons au Collège du PleP
ûs , dont ai Principal e(V Supérieur .né de Sainte-
Barbe pour l'e temporel. * ^ g
SupéneitrdesTkéôl.M^Vc^OTlcr^Jf» «j«^-
£s Col.. dckBix-Huit, &: celui dé Treguier»
Quoique ces deux Collèges o'ayent plus d'empla**
cernent} leurs Bourfes fubfiAcnt toujours.Le Doyen
dé N. Ï3i tenfiSre ceUés du i^rèmiér :' celles dv
Second font à la- noimutiça ae l'Evèijiie de Tcei
\
LB COLLÈGE K^QY AU
Ï.L forme un, corps &jpré ék KUmvtrGti^
Françoiis^ L en e;ft k foad^Çjwr. Ce Prjace
êntan ifgi i dit Belfei^refl oanâ fën (îxlé-
ine livre' de rhiliûlife des Rofô^de Fisoce^
étnblit à Pmr douxeLeUmêffuilicren Uiit^
put Lmiiêê^ Grecque r HékrafiqM^PkiM'^fphêigi
Art Oratoé^MJf^ ^^édecine. Ce ^ànd Re#
avoit entreprisjt Ca mort ne Peut fit ôr affaiiii„
df drtfer un Collègue ou toutes les fciences &- \
(f/ largues euffint été gratuitement enfeignées^.
ty auquel il eut içnné foooo éciu de revtmf
ëumuil pou^ lia nourriture de éooEfoliers ,. Cf
èmrfitiett de^ Profefws liUm^ ordtnaireme^f:
en etCoU^e,4koifs d^entre les flus^ do€he4 d
hommes qu^jsn eut fçu trouver en la chrétientés 1
Ce que François I. n'aroît fait que connnen-
«er , fés fucccflfeurs Font âebev^. Henri IL »
fondé dans ceGoIli^ge une Chaire (fcPhiio*»
Ibphîe : Charles IX. uhe dfe Chîrurgîd'rHen*
si in. une d'Arabe : Henri IV. une d' Ana-
«omîe & de Boranâque : Louiis XIIÎ^ une d' Ar
rajje & une de Droit : & touis XîV.. une de
Syriaque ^^unc de Droit, louis XHÏ. a fair
ëlever les bâtîmensvLes Piofedeurs^^cenn^t
k citxe de ConlèiUers du Roi ,- & jouïflciir
Al droîrde Conimîtîinu9»
, Dindeur du Collège, M* le Cpmte de Si
feOKiEifTiN, Mîbiftred'Ecac.
îil
jreHrèti, MMi lés Ab, Sdlto &' Villefrof^
Grec, M, l'Ab*- Vatry, &.M, CapperonierV-
Mathénu^ M^- 4^1j"e & de Moncarville. '.
.PhilofaphJAyiAk Monnîer, & rAb^Batteux,^
.Elocp, MrTAb* de la Bkcerie >. &>M. le Beaa»>
«. >>■ , . ■ r ■ : • ■•y
iJE COLLÈGE DH LOIM LÉ (SBAND^
1t eft auiïï feparé de TUniverfîté': îl appar-
tient aux Jefuîtes^. On Tappelloît d!abordi
^Ic ColJdge de Clermont ; parce qyit (çn Jre-
. mîer bienfaiteur , Guillaume du Frat , éi^o\t
ïvêque de Clemidnt. Jlapm le nom4e Loui»:
le Grand en ifîSi.On y a vu briller prefque*
"â Fa fois les Maldbhat, les Sîrmohd-, tes-
■ Petau ,. les Labbe , les Jouvenci , le* Cbf--
""fart , les Rapîn , les Bouhours , les GbmK
mire ,. les Sanadon , les Poréc , &e. Ce*
,ColIégea toujours cinq à iîx cens pcnlîon';^
naires. La première NobklTe du Royaum^é
y eft dlévée;
Trincival , lè P. Bàrleuf: ^
'Prof, d$Réttr.les PP.Gcoifey ft:I>cfiioyÉrs^
'flBESSXSSESSBSE8SSES3SBE5SBSSB5SS3ESSBS8K^
.'' ■ ■ > ■ .^"^-ri,
L^HÔTEL-DlEtr, fijhtîë vers tftfw.|>ar ^. E-attiÎTÏ,
Evcq. de Cari»: confîdérablcment augtttW»*B
•f ttS* Louij : dcfferfii!* ii« Rciigicaftf de-lîôf
ère de S. Augaflin. L'on y reç«k toutes fortes £f
ndadet » horifiis^ les pefti^réi , lei incurabler ^
ceux ^tti fbflt atKcifits de mal caduc. Ces malades
Toot diftribués ea vingt faUes. Celte de S. TEomas
« été fondée par Henri IV. Celle de Ste. Marthe
par le Chancelier Duprat, 8c eefle de S. Charles par
ii,ie Pomponne. Par un aâe-caDÎtulaire de l^giife
4t Pacir dr i i4Sft« le Ib de l^Evèque & celui db cha-
^e Chanoine appartient irHôtel-Dieu après teoc
morcr . . _
^tifnimfraxewrs £k SpirTrûet'] quatre îiïe^eurs da
Chapitre de N. D* qui fonv, MM. de S* Exapery»
Doyen : Jeanfon, Souchant* de Barcos &le fifanc».
Chano^es^
Cheù ie y'AdmintfirArionduTemporelt TArcher»
de Paris : les Premiers Préfîdcns des troisXoui^t
Souveraines i le Procureur-Général du Parle-
ment : le Lieutenant-Général de Police , & le
Prévôt des Marchands*-
Saint-Louis , ou Maîfon de Safité. Fondé ptr
fisnri ly. pour les peftiferés » 8c dédié à Saine
Xouis, parce que ce Prince mourut d'une maladie
concagieufe. Cette Maifon dépend de l'Hôtel- Dieli
^ui la fait deifervir pat feskeligieures-, 8c<jpï y
turoyc- fes convalefcens pourfe rétablir.
.: . Les QuiMtB-V2MGT&» S-Louîr fond» cet Hd-
fital pour 300 aveugles. Quelques Auteurs ont
•réiendh que c^éttfient 300 Chevaliers donnés «1
otage par ce Prince au Soudan du Grand-Caire Se
auxquels lesSanafins avoientQevé les yenx« Les
Q^insLe- Vingts font partagés en fteres aveugles ^
«nfîeres voyins, 140 aveugles, 60 vuyans & f9
femfîiestanc aveugles que voyantes t ce qui en com-
'ytant le maître & le portier fait trois cens ou quinze-
magM* Cecie Mtifoa a iioii de faire fuiter ^
]9 s F Mit 1 Si t$J
toux le Koyiume. Pour y être tcço il Aut êtc^
j^ranfoû ou nacuralifé en France* Toutes cet places
A)fit à Ul nominadon du G* Aumônier.
. Super uur- Général , te G* Aumômer cfe Frâace^
■*■
L'Hôpitai-Ge*ne'ral, éubli en itf^tf. par
£dit du Koi , pour y renfermer les pauvret qui
mendient dans Paris, les Chefs de Ton adminiftr»>
,tion font les mêmes que ceut de rHôtcl-Dicu» U
comprend ploficors Maifoos;
■ • \ •
lo. BiCETRB , an^îçii Chireaa ain(i noibm^«^
{>ar corruption, de Jean^Evèque de îVincefier qui
e fit bàcir en 1290. Rebâti vers 1400. par Jean'dS
France Duc de Berry : & en dernier lieu par Louia
XIII. qui remploya au foulagement d«s Soldat*
Utëér k Tarmée. Aacordé à l'Hôpital- Général
^ar Louis XIV» enr lôfé» L'on y compte près de
^ix teitl« «mer. It yft unè^Maifon de Force pour
leir^r'A: une lufre poarles libiertMi^
' »•• La SALFETKienfT» aSiilS nommée d'crtffagti
koquel Lo^is XlII. Pavott deflinée. Auffi accordée
à l'HôpiulGénéral par Louis XIV. L'on y reçoit
tdes enfans au deflous même d'e 4 ans, éc» femmes d«
tout âge dt de «oiate infirmité* L*o«i y compie 50
cellules pour les perfonnet mariées hors- d'état
de .travailler. L!ga^ cofsrae BhJSl dcitom$<. <W
puanvaife vie* .
• Bo.yH^PVTAt'p'e-i^ATvti^ymSèl'^an r(fiii
& réuni i4 ans après à l^Hô^ital-Générai.. L*ony
^leve un grand nombre d'enfâna pauvrett lU doi^
yent 4uc de Parii«
ï^wnwr . ,
XfiSAïNT- Esprit* fondé en ijtf». pour de
giiivrei orphelins. Louii XIV. en doniia Tadm^
tÛTBtfonl rHôpttal- Général l'âri i58o. Void ici
s*. 11 âut qu'ils foient de Paris : i^. Qu*îls foient
]k)és de légitime mariage ; '%<>» Que leur pete & letir
'mcrc foient morts à rHôtel Bien : 401 Qu'ils n'ayent
"jpat encore atteint râgeile- neuf ans. Leaadmîniftrf-
*eurf font Irr mêmes que c^ti» de l*Hôpiral-Gëfi»
Nombre des Garconr éo. Membre ée^ FiU€«.604>
Suféritifr ies Garçons ^ M* Trois* Supérieure dtf
*[//«, î^Wtmé'CHariforf. • -
: ... .1
L'H6p. de la ThinitC' , orîgifi. noiomé L*
Croix DE la reine, deftiné à retirer les Po»*
lerios & les pauvres Voyageurs. Deflmi f^ar 4oi
Prémontrés jufdiu'en J5,6^/. afieâé 4eçtûa iS47 » à
Ultcertaih jiQinbre 4f«n^KÎs^^yresi(|pi.o9(,eikcopçr
père & mcM, \U portant 4e«^^e%jb^eAePi^.4e|
bonnets de même couleur. Un leur apprend des mé«
tiers , ai iU donnée U nanrifieà'cett^ qoi le» inf-
«ruifent^ N. du Cm.é' N«>dea<^ia'çons:ioo. N.'d^
Filles 36.
Admin\^ateurpûur le Spirituels TArch. de Parîs^
Supérieur dM$r OirÇom , Û» Caftaeil^ Supéne^re du
Filles t Madann^ie £••• , . >
L'HÔP. ÙES EnfansTrouve's* fôiièfi'pdùr iéî
cnf«08 qufOft trouve exp^fés.d^ns. Paris, a.- Maifo/isar
3io. Celle du Fanxbouf^ $/Ahtb)neV z»^ Celle' de
ta'rué N« D» la Reine eii e({ bienfaitrice : Ses bltîr
mens font magnifiques» Toute l'Églifc eft peinte }
frefque. Elle repré fente l'Étabre de B^rhrcem 3t
la naidance dc'J. C^ Ces peintures font honneus
aux talens. de MM. Kïttôîrê''& Brunetty. Lesdeuv
mai fonr font gouvernées par deaScurs de UChaïké»
Supérieur » M» Fic^^ec»
I
■i^ii—— » I I !■ I I I II mil I — »MWP— — — ^p
L'HÔPITAL D£s Petites - Maisons , aînii
«ppeilé parce que Tes court font encaaréct de ma^
Ibfis fort petites & f^t balTet* Fondé fous le règne
de Charles yill» peur le (Vnilagemem cl^une isjaMjiç
jufqu'aicKs iflconnQe en France, & apportée d*Ar
xncrique par les Efpagnols. AâfeÂé depuis 1557 ^ux
Foux 8c aux femmes fujettes au mal caduc.
Supérieur, M» Trutfer»
»
L'HÔPITAL DES Incurables , deftîné au fou*
lagement des maladies fans remède. Deifervi par
des Sœurs de laCfiarité. Trois perfonnes ont con-
tribué à cet établi{!ement : le Caréinal de la Rocht'
foucauli : un Prêtre nommé Jean Joulet , fieur dr
Châtillon^ & Marguerite Rouillé 9 femme de JliKît-
fues U Bret , Confeill'er au Chltelet»
Les EN]î<i'«(»-pi&tr, atiQ-epem <^f IcsEnfan»
Rouges , parce qu^ils font rêtus de rouge 9 pour
marquer » félon les termes d'une Ordonnance de
François I. leur fondateur , que c'eft la charité qui
les fait fubfifter» Il faut qu'ils foient orphelins de
père Se de mère. N« du C }» N. des Eafaos S4»
- Supérieur, M* Dçnyfe. .^ ^
L'Hôpital ht lyi Charité' /de rinftitat de
5« Jean'de-Dieu 9 Portugais^ canonifé en 1690»
Fondé par Marie de Mf#^îsen itfo»; deifervi par
des Religieux, dont la foniAion eft de fenrir les ma-
lades;» L'on n'y reçoit qu« des hommes ; chacun f
m fon lit particulier* N. du R. 70» K« des Malade»
ar4»
Supérieur f le P* Donutea Mo«11jw
«4«
1.M CL-MMOÉ
LesComtalesccns i>e la Charité'»
ëét CD 1 «42 par if n^diçur Famé , femme de Clauàt
éiSmUkntkttnmtnétim àc» Finances. Tonte fane
Je con^alefccnt ^ fortenc de la Charité j font
icf», eaeefti lu Fwêtni, les SùlâéUM 6f kstifmaism
L*H6pital du Now ]>b Jésus » Ibodé par
X Fiacnr de PabZ» poor ferrir de retraite à de
^pmvrtt aniiâns qui ne pouvant plus g^nei leuc
^e, par vieiUefTc on par infirmité» fc trouYenr
tédotts à la mendicité. Deflcrri par dei Sccurc et
la Charité» N. dca liu ftf.
Aimmfrattur fcur le Spôrîme I » M. de Brat ,
lopétioir Géiu de la Congiégatioa de la MilHoii#
thiêtU IVof/Ste Fatdni
"éM LA (tOffti 14f
»I«
/r. PARTIE.
LE CLERGÉ DÇ LÀ COUR,
wêim
A le
OAïaïKA DE LA CHAFMLLE DV RoU !
NOS "Rois Qt^t eu un Clergé atuché ^
leur C<Hir 4^5 qu*ils ont été Cliréclens»
Mais le non> de Chapelle p*a cômmenc^ 4
ccre en ufage qu£ fo^s }e r/eg^e de Pépin,
Baronius le fait venir de Cap^a , qui chez les
anciens François fignifioic tente ou couver?
ture , parce qu'il y avoic toujours à Tarméç
dans 1^ quartier du Roi une tente deftinée à
la j:él^bratlon du (èrviçe flivln. Les fi:ere|
Pithpju veulent qu'il loit dérivé ^de 1^ Chappe
de S. Martin qu^ nos. Rois faifoien^ porter
^ar dévotion à Ja guerre ^ Ôc quç Ton appel?
oit Sam Martens CappeL
Cette Chapelle étgit ambulatoire^ Nos R0Î9
avoîent tou^our^ayec eu^ leur Clergé. Pénr
çtant la bataille de Bovines > Pnilippe avoip
juipres de fa perfonne un de (es Chapelain^
qui chantoît le pfèaume / Befiediêltu Bomir»
ntff qui dwet mamu mea* ad ^pralium ^ p^ di«
fiffs ffiJBQt ai MUfm,
f4f .fci Cl ji.«i(a|.
Ce Clei^ écoU beaucoup) plus nombreut
4u'U ne Vm aujourd'hui. Celui du Ko! Ro^
bert écoit compoifé de plusde i6o£cciéiîa(lï-
-^aes. L*on y admectoic indi€*éremmenc les
Réguliers iSc Us S($cuiiers. Quand nos Rois
voulplenc hofiorer quelque ËccléHaftique»
Se ijtéi^e quelque £v£que , fis Taflôcioicnc à
leur Clergé. S. Arnoul , parent de Clochai-*
ttlh Ôc Maire dv^ Palais écoit membre de
^lui de Dagoberc> de S.Modoâld, lîrer€ dm
Jetta femme de Pépin , ^toit aufii de la
Chapelle du même Prince.
Dans plu {leurs Chartes les Chapelains du
Roi lignent avant les. Evoques. Dans celle
4e Henri I. concernant la fondation de Sainç
Martindes Champs* deux de lès Chapelains
Voyfelîn Zc Richard (ignent avant ic5 Èv.
A' Amiens , de Meaux j de Laon de de Troyess
0c la Charte de Phil»ppe I. en faveur de l'Ab-
baye de Sj, Perc eft lignée par Philippe Cha-
{>elatn du Roi ,«ntre le Sénéchal de le Con*
netable qui étoît un Montmorency.
L*éclat de la Chapelle diminua un peu
fbps les derniers règnes oui précédèrent celui
àt François I. mais ce Prince le lui rendit
tout entier. La Chapelle de Henri II. ion
fuccefleur étoit fi brillante qu'il fembloitquc
ce fut un. confiftoire de Cardinaux : elle com*
frtoit parmi fes membres les Cardinaux de
Sourbon , de Lorraine, de CoHgny, de
Givry ; du Bellay , le Veneur , de Meudon •
ide Lenoncourt > d' Annebauk > d' Amboifè »
ji* Armagnac > Âcc.
'Mais on versa tout au long à la fin de cha^
fue article tous ceux qui ont occupé lesproi
A j| X if XJo vatj ii4|
inlcrcAdîgmr^s deia Cb^pelie dy EqL depuis
râcâion. de ces dl&nii». Ily aura quelque
interruption vers la nn du dernier fiécle» de le
conuneocement de celui-ci i le$ hiftoriens
que nous avoas confultés ayant terminé leur
4^itvrage au règne de Louis XIV. '^
Nos Reines Se nos Dauphines ont une
'Chapelle diftinguée decelle duKoi. Madame
aauâi la fjénne : nous en rendrons^ com^^
^parement, ' * ^
iGeae partieièra dtflrihurfe) cn.huît ChJiF
pitres :
Le I. pour le Grand Aumônier de France^
^.le Piemier Aamônier* - «
:*Le IL pour k- (Maître de la -Cirapelle ôi^
relui de rOtatdre* .
* Le IIL pour ks Conftllèurs Je no« Roi»
depuis* 6. Louis jufi}u*à Louis X V«
Le IV. pour les Aumômers de ^quartier. >
* Le V. pour Jes- Prédicat eurs^ui ont piéchd>
Pavent ou Jie Carême > la Pentecôte ou la
Cène devant le Roi depuis le comnwnce-»-
ment du'^fiécle. < , »^
- Le Vl.ipour les Chapelains , les C{eccs d^
•Chapelle: ft tous les. ^ Oificîers tant de la
Chapelle «& Oiatoire , que de la Chapelle»
Mu&que;.
Le Vn. pour la Chapelle 4c la Reine «
celle de M« laDauphinedc celle de Madame»
Xp Vm« 'pour les Maiibas. Royales.
!^.
• •
« ^
gi V
CHAPITRE!.
U GttAND /XJUpsmBR DE FRANCE^
La f't' "*
1^ JE ^ ' I
•^Aar. I. Le Grand Atim^nur de Franccm
gj 11,1. < ■ . ' 1 — — ; -
LE Grand Aumômier dlle Chef delà.
ChapèDe du Roi. C*eil^ à proprement
parier > TËvêque de la Cour ; il eo a les pié^.
iaogatîl(e6 âcea ifairkc fbnâîons^ Cette char-
ge eft prefque auffi aacieiuie que la Monar***
cbîé. Sous la pnemiere Raçe> celui q|il en étoic
revécu is'appellpic Apocrifaire : fous la fecon*
de on le nomma Acchichapelain • & ibus.i^^
troiiîème -Grand Aumônier.
Il fue d'abord appelle Apocrifake\> parce,
ilùe fil principale fon^ion écoic. de répondre
à ceux qui veooiefiC le- confulcer : ie tùoï
Apocriiàlre vient dx^Grec Av»»pitfi( , repon*'
fc. L* Apocrifaire parcageoic avec le Comte
' du Palais Tadminilhation des. ai^îres du
]ilt)yaume. Il étoit pour le Ipirituel cequVtoic
Je Comte pour le temporel : il occupolt un
4ts premiers rangs aux Etats (jénéraux > éç
^voit pour afTocié^^^o^rçoiléguete Chan-
celier. • r , . " %
UArchichapelain hérita dé Tautorité de
f Apo^rifiiirp. Il étoic chef de la Chapelle »
di^ofbit
f fi ^i€ Cou X^ I4f
llM^&Sc de toutes le& places £ccléfiaftîques
delà Cour> écoic appelle aux Etats g^né-
4'aux« pr^iidoit aux aflemblées de TËgliiè Gal-
licane > & jugeoiten dernier redbrt toutes les
affaires ô>irituelles du Roiraùme dont la con-
.Aoi0a|içe appaftenoit au Hoi : ibuvent même
4aj(Ugnité de Chancelier ^toit iiKorporée à Jft
iiènocw Gofltn Evéque de Paris ti\ qualifié
•;Àrchickapel^n ^ Arcbichancelicr de France
iotis Charles le Chauye • LoUis II. Se Car*
jloman.
. Le fucceflèur de TArchichapelain nVut pa»
<l'abord le titre qu il porte aujourd'hui. II
^toit d'abo«d.appell;tf Aumônier du Roi: on
4e tiiOAiQka enfuite.Grand Aunuônierdi^ Roi:
:;«a.lui donna. fcniin le titi?e de Grand Au-
mônier de France. Le Cardinal de Meudoa
-e le pre!mie# qui en ait été décoré.
Depuis le célèbre Amyot , Evéque d'Au^
>xerre > Précepteur des Rois Charles IX. Ôc
^HenrilII âc.Grand Aumooierde Frxnce»mais
qui e(l encore plus coiinu par (es. écries que
:far lès dîgnîcés i ks Crands^ilumoniers font
ccpnmiandeurs-tiés de TC^dre du S. Efprit.
Le Grand Aumônier prête fermelit de ftdé-
-lité entre les mains du Rot. Daas les {èrmeos
^d'alliance , il préfente à S. M. le livife des
.Evangiles. C'eftlui qui expédie le certificat
.tlu ferment de fidéliiî que Ton prête au Roi
• peur les dignités Eceléuaftiques ; icomme les
jnavtTcaux AKcherëqoes, ou fiiréqiieâ , les iGé-
- ikéràux d'Ordf e , quelques Abbés-; ou pour
« k» dignités qoi ont rapport à la Religion:
t'comme des Grandis Prieurs de rOsdie de
Malthe*
tJ(ê I B C L E ne i
I II fè trouve au lerér éc aa couclier du Rôi
I pour adîfler aux pri^reà de S. M. Il e(l pr^fenc
] aux repas publics du Roi > pour la b^nédic
] don de la table & pour \ts grâces.
^ A la MeiTe du Roi il pr^iènte à S. M. fbn
iirre de prière & lui donne Teau bénite.
Qoand k Roi va à rof&ande- il TacCoiinpa^
gne' depuis le Pri-e-Dieu jufqii^à TAuteh A
-certaines fêtes deifannée, il lui fait baî&r
4*£vangile 9c la paix. Quand le Grand Au-
mônier efl abfent cet honneur efl dévolu au
premier Aumônier»' d^ enrabfencedecelui'
ci aux Aumôniers de quartier ,préférablemenc
.aux Cardinaux qui fèroientpréfens. Ilefld*u-
tfa^é que le jour de la Cène le Grand Aum6-
mier; quand ileft Evéque, donne Tabibute
.avec la. croffe & la mitre.
C'eft lui qui adminiftre au Roi la commu-
nion àc les autres facremens , & qui le dîfpen-
fe , quand il eft befbin , de Tabitinence pen-
dant le carême &c les autres jours où Ton doic
robferver. • •-
U baptitè les> -Enfans de France-^ ceuûc
donc le Roi eil parrein. -Il -fiance & marie
devant \t Roi les Princes & les Princefles :
mais toujours en préfence du Curé , qui ins-
crit fur \gs regiftres de la Paroifle les aâes
qui fefont.en conféquence de ces cérémonies.
Quand le Roi dans un heureux événement,
«comme à^roccafion de ion Sacre j de la naîi^
ikiice 4^un Prince, de fa première entrée
.dans une ville > ou (^ quelque viâ6ire figna-
- lée j &c; donne la liberté à des priFonnicrs »
c'eiî le Grand Aumônier qui eft cinrgé de
^es délivrer.
*i5ftrfcm6^îon primUîve; , ôç celle qu! a donne
le nom à fa dîgnicé , eft la diflribucioa des
Aumônes du Soi. Il djipoièeÀ conféquence
de tous les fonds deftinés à cet pbjet. li a
auffi l'intendance de THôpital des Quinze-
vingts de Paris , ôc de quelques autres Maî-
fcns.
Ses anciens appoîntemens fur Tétat géné^
rai de la maifon du Roi > font de i zqo lir»
d'une part : laoo 1. depénfîon: ^ooo 1. pour
fon plat& là livrée ; éopol, en qualité 4c
Commendeur de l'Ordre.
Les Chefi 4^ la Qhafdle de nos liois , deputr
Pktltffe L jt^quau tenu cù ils ont eu lo
titre de Grand Aumônier de France*
Eufiache , Chapelain de Philippe I. lotfr.
'Roger f Evctjue àcSécTy Aum. de Louis Vllt i itfo*
Pierre ^ Chapelain de Philippe Augufte iiSj*
Simon de Sully, Archichapelain du Rot laxtf*
OtûiU de Senna , Archichapelain du Roi 1187.
Gilles </e Ponto'tje , Abbé de S. Denis , Archichtp^
de Philippe le Bel , & des Rois fes Enfans.
Ouili. Morin , Atfmônief du Roi ,vers 1 jai.
Ouill. de FeucheroleSt Avimon* du Roi, vers 1349^
Jean Droin , Anmôn. du Roi Jean, vers 135 j.
Michel de Bréichey Aumônier du Roi , Evê^ue dit
Mans nji. . *
Il fit bâtir rjSgUfe des Quînievîngts de Paris ; et
çuî d mis cet Hôpital fous la jurisdiaion dei Grands
iAumân* de France^ . t
Geoflfroi/e Bouteilîer, deSenlî>, Premior ChapeL'
du Roi en • 360. Chancelier de l^Eglife de Chatr
très» Chanoine de la S. Chapelle*
• ■ • ' . *.. . *..•«. ■.&»*,
■V
f4« 'Le Clbkc*
pierre di ProwtrvUle , Auroènier an Roî 1 171^1
Michel de Crinay^ Aumônier du Roi is8s»
Fierté à'Aiiiy , Ëvèqtde Ooibray, Amnon* du Koî
verfi}9X*
Jean de Cwntcuifft^ né eiv Normandie ^ CoDreiI-»
1er & Aumônier du Roi vers i4i8« Il Ait Evê^»
de Parif , enfuite de Genève.
Gilles d«i Champs, Premier Chapel. du Roi 1411.
il futEvêq. de Coutance & Cardinal: mort en 1418*
f,tictinç de Monmorel, Aumônier de Ckarles VU,
vers ï4a»» ;'**«*.»
Jetn dMajE^ , Aumôn. du Roi, Evè^ de Langres.
Jean de la Ballue , Aumônier de Louis XI. Evêq»
♦ d'Evrcax, Cardinal, mort en Italie en 14^9.
Ange Caiho de Beneventj Grand Aumônier de
Louis XI^ en 1476,, Archey. dç Vienne.
Jean l'HwMMr , Aumônier du Roi, Doyen de
• l'EgUfe de Parts , Ev. de Mrauy , mort en 1 500.
JeaiTîe Reh/» Aûp^rt* ^ Çorfcff; ^e Charma Vill.
Ev. d'Evreux & d'Angers , mort en 1498.
Geoffioi deFompadour, Grand Aumôn. du Roi
r vert 148 y-. Premier Priddent de$ Comptes, Ev»
d'Evrcux & du Puy. , , „ .
François le Roi Changnu Aumoa. du Roi en 1494*
Adrien Gouffier^ Grand Aumôn^ de François i. Ev*
de Cpupncc &i A'^]hy , mort en 1 5 Ȕ*
iTïançois des Moulins de Ko^heforr, Grand Aumôa»
de François i. en 15 1#^ depvîSj^vêq, de Condom»
JLe CardipaUe /^nwr. Grand Aumon, du Rot
en i5»8* Ev. de Liiîeux , mort à Rome en 1543.
Les Grands At^mStiiers di Francçw
I •
1. LE CaRDil de Meupon ( Antoîne Sangtan )
Archcv dç touloufe. Ceft le premier qui ait eu le
litre de Grand Aumônier de France, 11 lui fut donné
mx Lctftcj Patente* de ijrii. Ce Préla; wiTttUf
In^cter It paix avec rEmpereiir Cbarlet V, U fut
du nombre dei ôttges «domiét ^ ce Prince dêpuif
là mort de François I.U mourut en iS59»
IL PlBRHB DU Chastel » Tout le règne de
Henri II* Evêque de Tullec > puis de Mâcon , enfin
d'Orléaot : mort en 1 55 1 •
IIL Bbrnakd de Ruthib , Abbé de Pont^
levoi. Grand Aumônier en i5:$a: mort en 155^
il écoit firere d*uii Gentilhomoie ordinaire de 1a
Chambre du Roi.
IV. Louis de BKBsb* , TbréforSer de la Sainte
Chapelle de Parit : Grand Aumônier en 1559*
more en i;8p«
V. Jacques Amyot , né i Melun en isi4i
d*abord Religieux dans TAbbaye de S. Ambroifc
de Bourges. Son Abbé ne voulant pas lui lailTer
enfevelîr fec talens dans le cloître , lui procura la
connoiilànce d*un Secrétaire d'État t qui le produifit
à la cour àt Marguerite , DuchefTe de B'erry , faur
du Roi François I* Cette Princefle le fie profef-
feur en Grec Se en Latin dans l'Uni vtfrfité de Bour*
^cs, Amyor ne fe borna pas à enfeigner ; il écrivit
A 6t plnueinrt tr-^duâions dn Grec en François. U
préfenta fon premier ouvrage à François U Cet
Ciiài lui yataci'Abbslye de Bellteane.Souf le règne
Tuivâm il lut envoyé au Concile d<e Trente en qua-
lité de député dn Roi. De. Trente il pafla à Rome,
où fon mérite lui gagna l'amitié du Cardinal de
Tournon : Ce^ Prélat de retour en France propofii
Amyot au Roi Henri IL pour précepteur des deu«
Princes fes enfâna , qui ont regtié depuis foccefll->
"vexent fou^lesiunasde Charles IX. &de Henvi UI*
Charles IX. ne fut pas plutôt monté fut le TrÂne^*
^u'il combla fon précepteur d'honneurs ft de^
•••
S>1
bient. Il lé fit Abbé de Saint Corneille <fe Coa«
|>»ef ne , Kv. d'Auzerrc ; G» Anmonier de Fnipce«
Henri III* fon racceCcor s^aâ^^ ^ foutcrcet digni<*
tés celle de Commandeur de l'Ordre du S« Efprit
iiint la première inftitution'de i^TS. avec cette
prérogative pour tous les Grands Aumôniers de
France qu'ils feroient Commendeurt -nés de cet
Ordre • fans être obligés aux preuves de NoblefTe.
Tant d'honneurs n'étouffèrent pas le goàtd*Amyot
|»our l'étude ; ce fut depuis fa plut brillante for-
tune qu'il mit la dernière main à fec traduâions de
Plutarque. Sur la fin de fa vie il fut difgracté & privé
d'une partie de fes dignités. 11 fe retira dans fon
Diocèfe ou il inonrut eii itfps* âgéde 7p» aôs*
VI. Renaud de Beaunb , d'abord Préfi-
xent des Enquêtes du Parlement de Paris ; depuis
M^ des Requêtes : enfuite Ev. de Mende. Chance-
lier du Duc d'Alencon en 1572* Archev* de Bour-
ges en isSi» Grancf Aumônier en 1592* Arch.de
Sens en x^oa* Mort en 1606, 11 contribua beaucoup
à la converiîon du Roi Henri IV. Ce fut lui qui
reçut la profefHon de foi de ce Prince dans TEglife
éc S. Denis.
VIL Le Card. du Perron > (Jacques Dawy)
d'une famille noble de S. Lo en BaiTe^Nonnandiev
Evêque d'Evreux ft Arebèv* de Sens. G* Aumônier
de Henri IV* Ambaifadeurà Rome avec le Card.
d'OiïàtpottrFabfolutlon du Rot Sesparens étoiem
4e la religion prétendue réformée. On fait avec quel
Xuccès il a combattu l'erreur dans laquelle il étotc
né, & iiifqu'où il a porté la fcience Se le talent de
la comroverfe. Pendant les États de Blois il avoit
.paru avec éclat dev^t la Cour : ce fat-Ui'origiAe
4ie fa Sonune & de fon élévaûoa»
%s LA Cô V it0 vjr
;' VIII. Lb Gard, de la Rochefoucault ,
X François fils de Charles ) Soudoyen du Sacré Col-
lège ; Evsq. de Clermont & de Senlii $ Abbé dç
Tournuc & de Ste. Geneviève de Paris. Il contui-
kia beaucoup i la reforme de cette Abbaye. Il y
mourut en 1645. .igé de. 48 ans : On y voit fou
tombeau*
1X> L£ Cabd. de LYON ( Alplu Louit du PleJJîa
Kichelieu, frère du célèbre Cardinal de ce nom.)
Il eue d'abord l'Ëvêché de Luçon qu'il quitta pour
le faire Chartreux* Il fut depuis Arcb. d'Aix & de
^yon; Cardinale Grand Aumôoier en 1132. par la
démiilion du Cardinal de la Kocbefoucaulc. More
à Lyon en idjs* Son tombeau eft dansTEglife de
la Charité de Lyon*
X. Le CaUd. BarceUIN, Arch. de Reims»
£v. de Paleftrine , Duc de Segni , Abbé de Saint
Evroul , &c. 11 étoit neveu du Pape Urbain Vlll.
qui le fit Cardinal en 1627. IL eut rucce/Tivement
plu/îenrs Légationt, celles d'Avignon.» d'Uibin»
de Bologne « &c. Il fût Camerlingue du Saint Siège
Â; Génécalii&me det Armées de la Ste« EgUfe con-
tre les Princea ligué». Il avoit été Légat d laten
en Piémont en 1629. Le Roi de France le choilicea
165 1. pour Proteâeur des afi^aires du Royaume à
la Cour de Rome. Il le nomma la takmc année
Grand Aumônier » & en 1557» Archev* de RcimSé
Mort auprès de Ropne en 1671* âgé de -64 ans* li
avoit afiifté à l'éle^ipo de quatre Papes » Innôc* X»
Alexandre Vil* Clément IX* & Clément X.
1
XL Le Card. qe 30UILLOM ( EmmanueL
Théodofe de la Tour ) Abbé de Tournus , de Saine
pierre de Beaujeu , de S* Oiien de Rouen , de $.
Amand en Flandre Se de S* Vaaft d'Arras ; créé
Çv^ûial psir Clément IX* en 1 6 69» ftit G* Aumôn*.
ift L r € 1 M M o È
Mc LottkXIV. M 1671- Sactéà Rome Bv# ^'AF
ftaoo en itf8p«Il étoit neveu du Vicomte de Thr^
aemne » ft frète du Duc de Bouillon , Pdr dr Gr«n<f
Cbambelan de FtMice. U fuivit le Roi à la con-*
^ète de U HoUtade en 1672. UaififUà i'éleâtoi»
deePapctOeneittX. Uiuic. XL Alexandre Vtif*
Innocent XIL U fit la cérémonie de l'ouvettare de
la porte Sainte en 1699 ^ la place du Pape Se au
Poyen dn S. Collège* Il fut privé en 1700* de la
dignité de Grand Aun.6nier.
XII. LeCaxo. de CoiSLiii ( PieméeCjfnhoihy
Rv. d'Orléam en i6d6« Cardinal en K95. Grandi
Aumônier en 1700* Abbé de S. Vîâor de Psrit»
de S* Jean d'Amiens « de S. Gildas : Prieur d* At-
gentenil > de Longpont» drc. il i^iKAa-à'-l'élcâio»
de Clément XI. en 1700. 11 mourut en 1 706. âgé
de 70. ant.
XIIU lE Card. de Jeanson ( Toujfdîiit de
Forhin) Et. Comte de Beawais, Pair de France*
Etant Ambafiàdeur en Pologne en 1674* îl con«
tàbua beaucoup à l'élcâioo de Jean SobietJci. Ce
Prince pour lui marquer fa reconnoil&nce'li^of»
ànt le Cbapeau de Cardinal qui étoit à lanomin^
tion de la Couronne de Pologne» A fiit décoré de
cette dignité en lé^c. Après la mort du Pape il
Ât chargé des affaires de France auprès du S. 2»iére«
Stt négociations termincrent enfin le* diâ^rendjr de
la Cour de Rome avec la nôtre. U aiBâa à l'eltc-
aaoa du Pape Alexandre VIII* ft h celle de Cle^-
ment XI* auprès duquel il reâa iAfqu'cn i 70^. ^oe
le Roi le rappella en France & le nomma Grand
Aumônier» U mourut en 17 1 3 »
XIV. Le Gard, dc Rmtan ( AnMHti-GjJloit^
"et Rohan-Soitbife ) créé Cardinal en 1711. £r. di
Brioce de Strasbourg , Abbd de la Cbaiie-Dktt §
He MotiQfer en Argone , de S«i«t Vaa <^*Àrra<
A de Poigni ; l'an des 40 de l'Académie Franfôifc';
Iloikoratre de l' Académie derinfcriptions: ftotnatvé
Grand Attmonier en 1713* Mort' en 174^»
XV. Le Car». i>E SoXjbise ( Ârmctni de Ro*
Jian , né en 1717* ) £v. & Prince de Siras(>our|^ y
Abbé dé laCbaife-Dieu , &c. l'un Jes 40 de TAc*
Françoîfe. Il étoit frère du Piînc'c de Soubîfe. H
f ôrta d'abord le nôn& d'Abbé de Ventadour. UfiTt
iacré Evêque rimlaire de PtolérAaïd« es 174s. nom-
mé'Coadjuteur de Strasbourg la même année: créé
Cardinal en i747* fait Kvêçué de Strasbourg &
,Craiid Aumônier deFrancren 174^ ; mort en 17;^
XVU Le Cari>. de la Rochefoucauj-T
i Frédéric Jirome de Roye, né en 17,01.) Archev»
de Bourges en 172p. Ordinal en 1747» du titre de
Stc» Agnès hors'lefmurs : Ambaffadeur de France
à Rome en i748. Abbé & Supérieur général de
l'Ordre de Cluny en i747. Il étoit Coadjuteur de
cette Abbaye dès 173g. Abbé Commendaraire de
BeauUeu en i7ap. d'Aîfnay en i747*. de S» Van«
drille en 175 $' Chargé parle Roi en 175; du dé*
latl des afi&icet <]ui concernent la nomirtation aux
Bénéfices : nommé Grand Aumônier en-i75:.6« mort r
le îp Avril 1757. & inbumé dans le chœur de l'E-
glife de S. Sulpice. U avoir préiîdé aux Afiemblée*
générales duClfrgé de 17^0 & i75j«.
Akti^ il Les Pptmieri Attmomeri d» Rau
C'EsVlê fécond Officier Eccl(rftafti que de
13. Chapelle du Roi. Il cft comrne le
GtandrVicaixe-ûé du Graod Aumoiiier^ $c
gv
— - -*«^
if4 . Le ClergA
lorfqoe celui-ci eft abiènt> il en fait toutes le?
fondions. Cette charge qui n'a été érigée
en titre d'office que lous le règne de Fran-
çois I. exifloit long-tems auparavant ibus
une dénomination qui a lôuvent varié.
Ses appoîntertiens Ibnt de 1200 l. par te
'Thrcforîer de la Maifon : 6060 1. pour là dé-
penfe : 3000 I. de pcniîon au trefor Royal.
.m>'" ... 1 .... . ■ ■ ■ 1
Premiers Aumôniers du Roi.
X» Jacques Hamelaiiiy fous François !•
'2. Jean de Gdigny , fous le même reg^e.
5 . Bernard de Hutie, ^bhé de Pont*-le- Voy : depuis
Grand Aumônier fous François L Ôc Henri il.
<f. Jean le Hennuytr 9 Tous Henri il. depuis tssi*
jufqu'en 1557, & fous CbftTle» IX. feitEvêq»
de Lifîenx : il fut auiïî ConfefTeur de Henri ît*
5* Pieire de la Baulmt^ Evèque de S. Fleur ; fojis
Henri m. en 1^7$.
€• Nicolas Fumée i Er. deBeauvais.
7. Jacques Vavi , Ev. d'iiyreux , depuis Cardinal
du perron , Arch. de Sens & Grand Aumônier.
S* Bertrand é^Echaulty Ey. de Bayônrte ,' enfuite
Arch* de Tours , CoTOmen-deur de l'Ordre du S»
Efprit ; feus Henri IV* & Louis XIH*
9. Dominique Sfguier , Evêque de Meaux ; frère
du Chancelier de ce nom ; fous Louis XIH.
VtLfrm Us PrHati qui ont occupé cette place fous
lis deux Règnes fulvans ^ l* on. compte .'
pierre de Camboût, Duc de Co'yjlin , Ev. d'Orléans,
Cacdlfuii en atfpo. de Grttnd AttiDÔnier en i/oo*
Henri-Cbarles de Ctnjlin , Evcque de Mert, neveu
• du précedrw.-
François» Duc de FiiS'jamtSt Ev. de SoiiZâii«>
pourvu en 1742* ' , , ' ^
Xe Prince ConlUntin de RokiPii aujourd'hui E^Vt
^ 4c Priace dc^Straibourg ; pourvu ca 1 f^u
DE LyA CO V »i IJf
CHAPITRE II.
. LE MAISTRE DE LA CHAPELLE ,
ET CELUI DE L^ORATOÏRB.
w
Art. L Le Maître de la Chapelle*
C*EST CELUI qui a rîntendancc de la Cha*
pelle-Mufique. Anciennement il y avoic
une (econde Chapelle ; celle de Pleinchanc:
clic a été r<?unîe à celle de Mufîque.
Celle - ci eft de la plus grande antiquité.
Toutes les Eglifes du Royaume lui doivent
Ja Mufique tant vocale qu initrumehtale ÔC
même le chant réglé.
Le chant des anciens Gaulois étoît barbare.
Clovis fit venir d'Italie le plus célèbre Mufi-
cicn qu'il y eut alors. Ce Muflcien réforma
le Chant cfe la Cour , & le refte du Clergé
réforma le ficn lîir celui-ci.
Ce chant retomba bientôt après dans ia
première barbarie. Charlemagne pour le ré-
former une féconde fois , piîa le Pape
Adrien I. de lui envoyer douze de ièsMulî-
cicns. Mais on dit que ces Italiens voulant
que leur nation fut la feule qui polfédàt Je ta-
lent & la gloire de la Mulîque, firent enfemblc
le complot d'apprcn4rc aux' François un
chdiir bliarre^
V
De retour en France Charlemagne » dont
les oreilles éroienc accoutumées à la beauté
du chaot Italien 9c qui s^attendoit à le trou*^
ver établi dans Tes Etats ^ fut fert étonné d&
rétrange cacophonie qu'il y entendit.
Il envoya deux de ks Ciiapelains à Rome,,
pour y prendre de meilleures^ leçons (bus les
yeux dû* Pape, & le mettre en ^tàt d'en-
donner eux-mêmes à leurs compatrioces r
par ce moyen la Musique paÛa les Monts ,.
malgré la }aloufie qui vouloit la retenir toute
entière en Italie^
C'eftàcctte époque quîlfeut rapporter fe
chant réglé & uniforme qui règne en France-
Jv'Eglife de Paris , celles de Lyon Ôc de Met»
fiirent les pren>âeres qui réformèrent Je leur*.
La Chapelle-Mufique étoit prefque com*-
l>éc fous les premiers Règnes de la troidéme
Race. François J\ la rérablit Se Lui donna utv
Chef ou Maître de la Chapelle en i 543. '4k
a pour appointemens izoolîv. payés par 1er
Thréibrier des isienus plaiiirs r 3000 1. à 1%
Chambre aux deniers 1 1 500 liv.. au Thréfoc
Royal.
On vesradans le Chapitre IV. les Officier»
dont cette Chapelle efl comffoTée r & les cé^
temonies qu'on y obferveZ
■■ ■ ' ■ ■ ■'■■ " ■ •
Maitrts de U Chafelle - Mufique^
*jV Le Car cl. de Tournoriy Arch* d^Aufch; deputt
'J4î» jufquVn J5'47»
%, Pierre .(f? Cflwer, Ev. de Cahor* , fout Henri ^«.
dqjuit 1547. jttf^uVnM'Syj,-
%• L'Abbé di S^ Amamly Coiu le mâoie regnc^ ^
>« ij €0 itk; iff.
4» Un tV. d'Auxcrre de la Waifôn d'IntiVÎUe*
fw Jean iff /a R'ochëfottcAult » (bias Hemi II. Fraii-i
xoû il. ft CharU» IX.'
ék François deURochefaucaitlty neveu du précfr*^
dem ^ Abbé de Tournus , Ev. de Çlermont, .
7« Philippe iu Bec., Arch. de R.eim«.
t^ de f Etang ,*Ev. de Lodeve , dep. Ev. de Carcaii»
9. Jean- Franc deGondi, premier Arch». de Paris*
10. Cyrus del^illen la^ayty Abbé de Jâffin.
M. leTellîer^ Arch. de Reîms, 5r le Cardinal
ie Poïjgjtic oncpoifêdé cette charge fou* le Règne
de Louis XIV.
Charles le Tonnellîer de Breteuîl en fut pourvi»
en lyi^j fur la déifiiffion volontaire dtt' précédent^'
Maître de la. Chapettt aCIueL
Louîs Gui Guerapin de Vaureal y. Ev. de Renner
ancien AmbafljKieur à la Cour de Madrid • GrancI
d'Efpagn^, «ic. l'un des 40 de TAcadémie Fiatt»
fiife y &c. pourvu en 17 j a. ^
Art. Il» Le Maître de VOratotre.
Nos Rots onç toujours eu «ir- Oratoîrô-
dîftingué de leur Chapelle» Ils enten-
dolent Li Mdlè en public dans leur Chapelle
èi, en particulier dans leur Oratoii^e^ Celui--
ci étoît placé dans Tînténeur de leur appar-
oemeoc : IW ea avoienc auXH hors de îenç
palais. La charge de Maître de TOi^itoirë
ëtoit alors (\ importante , <iuc plufieUrs ,.flo
«ns9^«Bacres le Prétldenc Faueiiec ont coAfacidu(
celui qui iapoilcdoit a^vec rAcchichaiielaia^
115^ tM Cl, E R Q 4
Elle fut érigée en ckred'ofËûe par François T«
Louis XUL {c ût une loi d'adifler cqus les
jours à la MelTe en public. Ses deux fucceir-^
jfeurs ont fuivi Ton exemple. Depuis ce cems-
Jà le Maître de l'Oratoire n*a preique plus de
fonétîons : {es appointemens font de 1200 i.
fur le thréfor de la Maifbn , & de 3600 1. à
la Chambre aux deniers.
Maîtres de VOratotrem
1. Un Evoque de Bazas en ijaj. fous François I.
% Un Evéque d'Orléans , fous le même repne.
3. Le Canfinal de Meuion fn ry+o. fous le même
règne. Il- fut depuis Grand Aumônier.
4.» Jacques £ Annthault ^ en i5'45. fous le rnème
• règne. U fut depuis CardiniU
5. Pierre Palmitr , Arcb. de Vienne en 1547- fou#
Henri fi.
4* Louis Guillari , Ev. de Chalon , fous le même
rcgne en 15:5p. & fous Chades IX. en iy6i.
y\ Pierre de GonM , Ev. de Paris ; fous Charles IX»
Henri III. & Henri IV.
S. Henri de Gonii , depuis Cardinal de Retz ; fous
. Henri IV. & Louis Xill.
f» de Rieux, Ev. de lé-^n ; fous Louis XIÏT.
jo. Philippe de la, Fonzcàne^ Abbé de S. Leçer,
de Mortemer & dé Mariiilac ; fous Louis XIII. ôc
. Louis XIV.
ji. Nicolas de Masure , Protonotaire du S. Sîége ,
Curé de S. Paul de Paris ; fous Louis XIV.
• • • • * • • •
Ceux de Uurs Succeffeurs dont nous avons connoîfi
Jànctyfonti
Un Eyê^ie d*Agde. .
>1. dt VûlbeiU y Eyjè^uc de S« Omcr » aupvavtfit.
. £¥CÇl»C ll'Âi«tU» \ .. "...
ts LA Cou n» 1^
-M". l*Abbé de Valbelle , nerea du préccdenr ,
Doyen de S. pmer ; depuis £v. de ce Diocèfe»
M. de Vaureaty depuis Evêque de Kennes.
. Charles- Philippe Hu/nq/2jin ; pourvu en j 745.
M« le Comte ie Bouille ^ Doyen de rEglife d^
Lyon; pourvu en i/^-S*
Maître de VQratoîre ABuel*
M. l'Abbé 4e Feguilhan it rÂrhf^uJl , Abbé de
S* Chinian , Vicaire Général de Meaux.
t !.^l ^
CHAPITRE IIL
LES CONFESSEURS DE NOS ROIS.
PLUSIEURS ont prétendu que le Confei^
feur n'avoic commencé à être membre
de la Chapelle que fous S. Louis. Mais il
jouïiroit de la plus grande autorité fur le Cler-
gé de la Cour dès le règne de Philippe Au^
gufte. Il paroît même qu'il étoic alors ce
qu'étoient avant lui TApocrifaîre & TArchî-
chapelaîn, & ce que font aujourd'hui le Grand
Aumônier » le Maître de la Chapelle & le
Maître de l'Oratoire. Ce fentiment eftjuftî-
iié par les états de la Maifondu Roi fous \^^
règnes de Philippe Augufte & de Philippe ie
long. Dans les a6les de ce tcms-là il eft nom-
'mé' avant TAumônier; & des Çix chambré*
marquées par les;&»urrie£S. du Roi » le Con-
fefleur avoir la première après le ChapceijeB,
rAumonicT n'avoîtquela troifi^me. Le pre-
mier Officier Eccléûaftîquç de la Cour qui
^t été Cardinal eft Iç Coufeûcurt Çcuo
ySe t M CLE it a i.
prééminence du Confeflcuriùr les OfficWs
•de la Chapelle a duré jufqu'à Çharlcjs VIII.
Auiourd'huî il n'ell plus que le quatrième.
On ne conrmence à connoître bien exac-
tement les Confefleurs de nos Rois qu'au
règne de S.Louis. S, Gilles éroit Confefïcur
de Charlemagne : Gilàuin , premier Abbé de
S. Vî^or , l'étoit de Louis le Gro»,
Confejfeurs de Saint L»wi»
Robert Sarbon, premier fondateur de It Sorbonnew
Le B. H. Bartelemy de BrSgance , Dominicain,
Maître du Sac. Palaîs fous Inaoc* IV» Evêquc
de Vicencc , Patriarche de Jerufalrra*
Bartelemi de Tovr^r-Doi^inic* Dcfiniteur nvcc S*
Thomas d'Aquin au Chap. général de loadre»
en ia6|.
Madiieiv de Vendofme , 45:% Abbé de S. Benîsi
Un Archevêque de Tyr,
.Geoffroi de Beaulien de Bctomas » Dominic, Il ad^
, « mini(lra à S. Louis les dernicrrs Sacremens* 11
écrivit depmt la vie de cç Prince.
Saint Louis avoit pris atifH un ConfefTetir chez
les Cordeliers* Il avoit une telle affeâion pour
POrdrc de S. François & celai de S« Dominique ,■
■qu'il fit élever fes dcu-x enfants nés dans la Terre
Sainte , Kun chez les Cordelters , Pautre chez Its
Dominicains*
CeinffSeurs dt PhiUppe Ili. dit le Hardi.
HCittieu de Vendofme, le même qui avoit été Cou*
ftfTcur dtS. Louir»^
|.âucent le Fràn£ois > Deminicain^
itE LA Ce.uni râtt
Confeffaars de Philippe IF. ^t le BeU
Nicolas de Freauvïlîe^ Cardinal en ijOjT*
Ymben, qui fut depuii CoTtfrffetrr de Chtrbt IV^
Guillaume dt Paris , In({tii(jcettr généfal.
François de Jacques , d^Afcoli en Italie*
Regnauld ^Auhigni* ,
Ces 6* Confejfeursétoîent de POriftdt S. Domînîqiità
\ i>
Confejfeur de Louis X. dit Hutin.
tiTibert^onel/y , "Dominicain.
■ ■ . ^
Confejjeurs de Philippe V» dit le Long*
HeniMild éPAuhigm , qui Tavoit été de Philippe Vfi
JeanduTfmp/f, Dominicaiti*
Nicolat de Clermont , Dominicain*
t
Coofeffeurs di Charles IF^ditUBtL
Wibert Bonelly , qui l\|voit été de Louit X.
Ymben y qui Tavoic été de Philippe IV.
■■■ '' . > ■■ ' ■-' ' m
* ' ConfePurs de Philippe VU 4e rdoîs. ' '
Nie. de Coran , qui l'avoit été de Philippe le Bel»
Viocem de Bourgogne , Dcrminiçain. ■ '
Pierre de* Trigni , Ev» de Senlis » DQminicaifW -
* I ■ I ■ —7—^—^
Confffeurs du Koi JtcCn»
Guillaume de Kancé^ Domln. £v. de Sée«> ea ii6u
têt L'È C L 2 n G É
fiûzm de Nemours , Ev; de SraKt , en T^6çi
I.e F* « . • • l'un des exécuteuri ceftimentaires Ûu
Kou Àrchon croit ^iie c'éioit un P. Malirat;
mais Malitat étoit mort £vêq« ^e Vence eti 13 lo»
t • ■/ .
rr- — ' — ^ ^
ConfeJJkun ié Charles V.
«
Pierre de Villiers t Dominic. £v. de Neyert, en*
fuite dcTroyes, mort en i377«.
Maurice de Coulange , Dominic*
pQ croit que Raou l de Pr(JU » f podateur da Coll#
de ce nom, étoit aufTi Confçffeur de ce Roi.
ConfeJJeurs de Charles VU
m
Le même Maurice (f« Couldnge , Evêq. de î^cvcrit
Grand Pénit. de Clcmtnt VII.
Gui 11. deValen • de Valence , i/f Ka/on ou (PAvalon^
On lui donne ces quatre noms : d'abord Evêq*
de Bethléem; enfuiie Ev. d'fevreiix en i^ftp*
Michel de Cernay ou de Crefnay , ^Cardinal*
ëe»t^AUB€hon^iiGHi€$ 49^ Champs^ •. - --
ConfeJJeurs de Charles VU.
Un Evè<|ue de Caftres, vers 1439»
Chfilèophe d'Hareour^ Ev. de Chartret.
Mattieu Renault , Eveq. de Terrouene 9 vera i^s^
' Jean U^Auffy , Ev* de langres*
K.obert Baigàrdy Dominicain.
Girard Mathetiy qui le fut depuis de Henri lU
Louia de Mafure » Doâeur de Sorbonne*
9£ Là C 0 Vil. lé%
Çifdfijfcurs de Louis Xh
Pierre Bàri , CeleAin.
Louis de Majure , Doâenr de Sotbonne*
Jean Balue , Evêque d'£vreux , Cardinal 9 Aum^
nier & ConfeiTeur du Roi.
^«^
CpnfeSeurs de Ckârlts VUL
Yves Mdîchue , Pommicaîn*
Jean dt Rel^ , Chanoine de TEglife de Parii > cki
' fuite Eyeque d'Angers*
Confejeurs de Louis XII, dfr lePerg du PeupUm
Louis Chantereaut Augnftln) Ev« deMâcon.
Le P. Laurent Bureau , Carme., Ev» de Sifteron*
Le même Yves Maichue-, Ev« de Rennes , en isq6*
On a informé pour fa Béatification»
Jean Clerie , en 1504. élu Général des Dominicains
en 1507. mort la même année.
Antoine dt Fwrno ou du Four, Ev* de Mftrfeillaa
en 1507. mort en i;op.
Guillaume Pâm ou /e Petîc » DominicaÎA , Inqut«
iiteur général*
Confeffeurs de Pirançoîs U
L&mème Guill. Parvi, nommé par ce Prince Arch*
de Bourges Tan 1519* en vertu du Concordat:
Mats il céda Ton droit, & fut facré Ev. deTroyei
• en I s ao. transféré à Senlis en 1 5 a 8 . mort en 1 ; }^
t<licol4S Cojfart , & Henry It i/LùtU
^4 i^ ^ C i n n e Ë
C&nfejfimrs de Henri IL
Jlcin de Gwencourt , ^b« de S» GeorgfCt de Roiien*
Jean He/mBVfr en 15^7. Demîn. Ev. de Lilîeux.
Crefpin it Bnckanteatt , Bénédiâin de S. Denis ea
France, Ab. de S« Vincent de LaQn, Ev« de Senlis*
C^nfejew de Charles IX.
Guillaume Ruxé , Ev. d'Angert.
Conftffewrs d^Henri IIL
Le même Guillaume Ru[é.
Le P. Claude Matthieu , Jéf* natif de lomînew
Le P» Edmond i^v^er , Jéfoite « originaire de Se*
jtanue en Brie, On rapporte que Henri IIU qm
- ftiroit lire pendant fet repat & fea heures de
loiHr, demandoit : pûurçuoi les livres étoîene plus
beAux quand Maître Edmond Auger Itfiitm
^Mi
ConfeJIfeurs de Henri ÎV*
Kené Benoît^ Curé ^e S» Euftacbe » depuis £v. de
Troycs.
Xc 1*. Coton , Jéfune , né z Neronde en Forés de
Parens Nobles « en 15^4* nommé ConfcfTcur
du Roi. en 1604*
Sous les trois Règnes fuivans nos Rots choijîjl'eni
leurs Coaffffcurs parnd les Jéfuites»
Confcffturs de Louis XÎIL
Le même P. Coran, JiKll^i'cn lUy*
1
le p. Jean Jrnaux , de R iom en Auvergne.
J-c P, Gafpard Seguiran , né en Provence d'à né
Famille Noble & diftinguée dans la Robe dc
dans rÉpée.
hc P. Jean Suffren , de Salon en Provence* Il étoît
en même tems Confefleur de la Reine Mere.Cette
■PrincciTe fortanc du Royaume , le P. Snâfrçin de-
. manda au Roi la permimon de la fuivre ;. lui dî«
.faot.: jgu*il ne man^ueroit pas ^ Confejfeurs^kt
fon Royaume; mais que la Reine , dans ^ fin ixil
avoît befoin de çQi\p>leutux% U mourut â Fleflin*
gue en 1641.
te P« Alexandre JarU de Poitîert.
Le P. Chailet Mizi^^aAr > de Bellay. / -
Le P» Jacquet Goitrioik, EcoAbis , mort en i6i.ii
l,f P« Nicolas Caujjin , de Troues em €bampagA««
Le P. Jacques Syrmoni , de Riom en Auverga«-*,
depuii 1^37 jufqu*çn.ift4*'. . . .^
LeË. Jacques JÛiaet , de IvtouUnViJurqu'àUmort»
de Louis XIll.
Confejfeurs de Low XZF.
le P. Charles Paulin, d'Orléans , tnort en i5^)«
Le P. François Anaat, né en i!r90. dans le Rouer«»
' gue. U remplit ce pofle pernlant f&ize ans, ft le
\ quicca volontairement en j j7o. U mourut quatre
. mots aprèr.
le P. Jean Fermier 9 né dans le Rouergue > mor^
en 1674.
le P. Franc, de la Chaife , petit neveu du P. Cot-
ton , d'une Famille Noble du Forés ; nommé en
1575. mort en 1 709. âgé <1e 85 -ans. 11 avoit dirigé
la cqnfcience du Roi l'efface de 34- ans. *
Jte P. Michel U Tellier , né à Yi^e en Normandte'«
Cqofefleur. du R,oi depuis 1709» iufqii-en i^ijl
ç*eft-à-dire , jufqu'à la mort du Ro^i. Ce Rcli-
^ gieuv Bwufui an Collège do U Floche en 17 si»
^^éi t H Cle nGli
■ ■ t
Çoiiftffeurs de Louis XV*
l.'Abbé f7ewry , Prieur d'Argenteuil , ancien Sca:
précepteur ^es Enfans de France , nomnaé «ft
préfenté au Roi par M. le Régent en 171 6. C'eft
jîc 'célèbre Auteur de THiftoirc £ccléiîafli^ue.
te, P. Claude -Bertrand de Lignieres , natif de
. J'oufl d'une Faoulle diftinguée dans la Robe ^
nommé en 1 7I %•
it V.feruffeauy mort en i7fj.
Confeffeuf a&ud diSà Majefté.
Le R» P* Defmarefii nommé en 1753»
■ I ni j
C H A P I T R E IV.
AUMOSNIERS DE (^UARTIER.^
I 'institut ION des Aumôniers cft du
lJ règne d^ Charles VIII. Ils ont fuccédé
à ceux qui étoient appelles Clerici de lanre*
Leur fbnéklon efl.d'aiîifter au lever & au
coucher du Roi pour faire ia prière , de fè
trouver au commencement & à 1% fin de fes
tepas pour dire le BîneAicin Ac les Grâces»
A TEglifc ils lui préfentcnt ion livre de priè-
res , & le Roi leur dorfne ïçs gants & (ba
chapeau à garder. Ils y occupent toujours le
"côté droit , tandis que lei Evéques & \t%
autres Prélats qui ne font pas de la Chapelle
n'ont que le côté gauche.
Dans \ts cérémonies où le Roi & la Reine
•fe crouvenc enfemble» ce fômle^.Aumonkia
ilaltô! ^î font toutes les fonékîonsl Geux
de la Rerne ite font que fpedtateurs ; ceux
du Roi prétendent même avoir feuls le droic
de porter le rochet fous le manteau dans la
Chapelle.
' Quand ils ont finileui: quanier chez le Roi.
xlfi palTe'nt chez M. le Dauphin > chez. M..lë.
Duc de Botïrffogne & les Ëa&ns de France «
ft chez Meidame9. -
y y*
T
. . Aumôniers, de Quartier,
M. TAbb^de Raîgecourt,
M; TAbbé de. Lafcarîs. ' • *
' M.r Abbé' de k ehâteîgnerayé. *? - -'-
•■ m; r Abbé de Bfîirral. ' — i
~ M. l'Abbé de Saîntc - Aldegondei - «
M.rAbbéduChaftel.'
M. TAbbé de Chabannes. -
M. TAbbéde Scey-Montberllard.
•CHAPITRE V.
lES PREDICATEURS DU ROÙ
ILS étoîent anciennement membres de la
Chapelle & leul^ nombre étoit pour for-
dioaîce fixé à huit. Nos Rois donnoient ces
Î laces aux plus habiles Théologiens ^de leur
loyaume. Jean de Verdun , Bénédî^tînde
FAbbaye de S. Denys, étoit Prédfcateur en
titre de Charles TX; Arhauld S^orbinj connu
Ibus le nom de Stc, Fol , Eyéquc*de*î^vcr$,
.1
reçoit de cemcine Prince âc<k fes fiiccèdkufi^
Henri III. êc de Henri IV. le P. Dinct Mi-
nime , enfuite Evéque de Mâcon » le P. For-
cugay Cordelier , £veque ëe Sets i Pierre
Fenoillec , Ev. de Montpellier , ôc le fàvanC
Coefièceau Dominicain, Evéq. de Maricliie
Frfcoient d'Henri IV. Awiourd'hui le G. Au-;
môuiet'choifît parmi,les meilleure Prédicar.
ceursceux qui doivenc remplir cetcefoa^Jon*
Voici un écac de cous ceux qui ont prêché
ficvànt le Roi depuis Tannée 1700. Outre
r Avenc Sg^Ic Carême on ne prêche devant
Sa Majeflé que le jour de la Penceeôre Se
celui du Jeudi-Saine. On ne fera pas fâché
de voir pa(£br en revue les Prédicateurs cé-
lèbres qui ôht paru en France depuis Je corn-
« mencem^ç du tiécié. Pour, rendre ie Ke->
cueil pfus complet nous y joignons ceux qui
ont prononcé le Paniégyrique de Saint Louis
dans la Chapelle du Louvre de vantT Acadé-
mie Françoile. Il elt peu de Prédicateurs dis-
tingués qui n'aient paru dans quelqu'une 6%
ces occaiions.
C
;Zu
A&T. I. Prédicateurs qnî ofUfrêcbé l'Avem
* ou te Carême devant te Roù Le premier efi
le Prédicateur d^ l'AveHt : le fécond celui
du Carême*
mil 1 ■■p.^
»
,,^/ le P. Maflillon.
*^^\ l'Abbé Boileau.
^ , r le P. Maorç, Qratorlth.
»>0'1 le P. Z^aflUlon. '
t7M
V È LA C 0 Ù Ré t€f
^,^,Tle P. Bonneau, Jéfuîte»
^^^\ le P. GaUlard , J^/HÎte,
j.Q- r D. Jérôme, FeuîlUnt.
• J^ le Pi Lombard, Jéfuitté
,_- . / le P. de la Rae , Jéfuite.
\ ^« ^' Maffillon, Orat. dep. Ev. de Cltrm'
••^^ r le P, Maure , Oratoritn*
'705<^ le P. Gaillard , Jéjuitu
{l'Ab. de la Croix , Chap. de 5. Mm
leP.delaKuë, Jf/i/ite.
{le P. Palïa , Jéfuite.
le P. GaiUard , Jéfidtù
{Poncet de la Rivière , Ey. d^Angtn.
le P. de la Rue , Jéfmte.
i le P. Quinquet, ThéAtin.
X70P< l'Abbé Anfelmci
-f le ^, de la Rue, Jifidtu
I7IO-J 4^ P. .GaiUard , Jéfuitt.
{le P. PoifTon, Corddier.
le P. Quinquet , Théatin*
{le P. Gaillard , Jéfuite.
le P. de Canaptvillc, /^ttiVe.
{le P. de la Rue , Jéfuite,
le P. Quinqnet , Théatin.
{h P. Roii^, Jéfuite.
les PP. Gaillard & de U Rhc , Jéfmtes.
{l'Abbé Prevôr.
1* vêquc d^Anger«,
*7^7\ les PP. MJiiBilon & Terraflbn, Oratofim
Surîan, Oratoritn»
^7t%^ le P. Maflîllon, Oratorieiu
179 L.E C L E K G É
{le P. Cononay , Jéfuite.
le P. Gaillard , Jéfuite.
{le P. Bourfault , Théau-
les PP.
{le P.
le P.
(le P. Portail , Oratorieiu
le P. Suri^n , OrcLtoritn.
{TAbbé de Barcos , Vicaire gùu it Lyoa»
le P. Bourfault , ThéatiR. (
{le P. Quînquet , Théaùn*
TAbbé Prévôt, Chan. de^ Chartresi
{le P. d*Ardenne , DoBrinMre*.
ie P. Portail., Oratorien*
{le P. Bpyer , Théatm dt^. Ev, ie Mtrepoûe*
le P« d'Ardenne ^ DoQnnaire*
(l'Abl
le P.
{leP* Surian, Oratorieiu
le P. Quidqaet , Théatiiu
/ r Abbé de la Paufe.
Ï7i^i le P. Boyer , Théarin.
% TAbbé Hardoinn.
9 7*71^ le P. Surian , Orâtorîeflm
{VÀh. Prévôt , Chan. de Çhartreu
l'Ab. Couturier « Chaa. de S, Germ* VAiuu
^ f l'Abbé de Cîccn.
'7»P ^ le P. Boyer . Théatin.. . i
'Abbé Couturier, Chatu de S» Gemu VAmm»
1714^ le P. Raphaël de Paris , CapiiçiiU
le P, Bourfault, Théadiu
le P; Segaud , hfuitu
*!> R LA Cour* jjx
1710< '^ ^' Segaud , JifuittM
\ l'Afficeau , Evêqut de Sifiero^%
--,,/ le P. Cartonav, Jéfike*
' ^ ^ \ le P. PcruOetu , Jéfuite* ^
,-»»/ le P. Julien , Recoletm
^* \ le P. le ï^cvrc , Jéfuiti*
1» «a/ ^^ ^- Couyrigny , Jéfitîte»
'^*^\ le P. Tainturier, Jifuite. t
,. , ç / l'Ab. Ponctt de la Rir. df »• Ef. de Troye»«
»7'^\leP, iogoalt, Jf/ttire. ^ .
ïTitf/ ^*Abbé Hardonîn , Chànmne dt Sensh
''' \ le P. Codolct, Oratorien. i
,^,,/ le P. d'Hericourt, TWdrin.
^^^7-^ leP.Juliciu Kmhu i
le P; de Neuville, /t/iaw.
le P. Segaud, Jéfuite*
{le P. de Meiionx, Jéfiàtt»
l'Abbé 1
»7IP^ l'Abbé Hardouin; C^mu de &as»
, ^ fie P. Pons,: mite.
»74o<^ le p^ aç j^^^jl^ç^ j^j3^P^
{le P. Reiiaud , Jacobin.
le P. d*Hericoiirt , Tkéûtia.
'74« -^ le p. Taimurier , Jéfmte.
mm^if ^'^^- '^***" • Curé de S. Bankelmk
«^♦^ j^ le P. ChatiUoa., Jéfuite.
1«
i
X
t B c L S n c i
j^^ j^ fl ^ *. * « «^ -- ^^
(le P. Cony , Jifuîte.
le P.Pons, Jéfidte.
{le P. Cony , Jifuîte,
le P* Pons, Jéfidte.
{le P. de Bcauvait , Jifuîte.
le P. Scgaud , Jéfuite.
{r Abbé Hardouin , Chan. de Sens*
le P. de Newfvillc , Jifuite.
{leV.lmhctt^Thédtîn. \
le P. d'Hciicourt , ThiMUU
{le P. Griffer , Jifmte.
le P. Taimuricr , Jifuite.
{l'Abbé Joffet , Ch.ie Meft-
rAbbé Adam, Curé de S. Bart.
f le P. Laugîcr ♦ Jéfuitf^ .
1750< le P. dcBeauvaii , Jéfmtem
{l'Abbé Poulie.
leP.Griffct, J^/tfitf*
{l'Abbé Froquicrcs , Théohgal de Neyomt
le P. Dumas ,M/^«Jte,
{l'Ab. de BoifmQût , Ch. de AoiieiU
D.> SetàCtâe ^.Béaidiâiiu
{le P. CulhiatV \Ji9«UÉW
le P. JL»ug?or; J/fiiite*.
{le P. de Nebfvîlle , Jifmtiê
leP.Griâet, Jifuite.
{l'Abbé de la Tour-da*Pîii.
l'Abbé de Boifmont.
.*,. f r^tbé du Péni, Clerc de U Ch^lkm
^^57 < le P. de Nçttfvillc , Jifme.
K-
iB %A COVRi ^7S
^Avtnt prochain , le * * *
Carême proch^n , le P. ChapeUta» Jifuxte^
^
Art. II. Prédicateurs^ qui ont frêché
la Cène devant le Roi»
1700 l'Abbé de la Chateigneraye.
1701 l'Abbé de la Roche , Archid* de Parisi
170s • • . • • • •
1703 l'Abbé Mongin , dep. Ev. de Baïas.^
1704 l'Abbé Mito/1.
1705 l'Abbé Prévôt.
1706 l'Abbé duChcfnc.
1707 le P. Quinquet, Théatîn» , « .-.
1708 l'Abbé deConflani, Vicaire gea. de Soijfonsi
1709 l'Abbé Robert.
1710 l'Abbé de Mpntal, Deyen de Beauvais.
1711 leP. Capitan, BarnabitSm
171a l'Abbé Lopis de laFarre.
1714 l'Abbé d'Argentré, Aumônier du Rou
171 5 l'Ab. Foflfard, Vicaire gén. d! Evreu».
17 IIS l'Ab. de BolUoud.
1717 l'Abbé Bion.
1718 l'Abbé Rieutort
1719 le P. Béguin, dg /a Merci.
J720 l'Ab. de Bourdon, Chapelain du RaU
I7ai l'Abbé de la Meitela Myre.
172» TAbUé Huerne, Chanoine de SeilM.
I72Î l'Abbé de Monialet.
17*4 l'Abbé du Rofay, Théolog. de Soiffons.
i7iS l'Abbé Charaud.
J7a6 l'Abbé de la Nux, Théologal de Toul.
1717 l'Abbé Monrang.
f7U l'Abbé BurgcTiB , Thréf. de S. J. l'HôpitaU
hi'ii
\
174 LB CLEKSTÊ
1 7>f le P« Toulonfe , Jacobin^
1736 le P. Jk François 9 Capucin^
17 ji l'Abbé Seguy.
173» l'Abbé Pichault, théologal ie Mtavjfm
X 7j 3 TAbbé Poncet , Vicairt géa, de Sées^
1734 le P. Ptincbinac 4 Cof({fiier/ " "*
1735 l'Abbé dei Jardios,
1736 l'Abbé TeUo.
1737 l'Abbé Rouftille , Chtui* i' Angers.
1738 l'Abbé de Ciceri.
1739 *le P. Benjamin , Copucfn.
1 740 l'Ab. Fro<]uieres , Curé du DtûC» de Deâurals*
1741 le,P« Imbert, Théatiii,
174a le P. Bergeron, Recolet*
1743 le P. Duru , Cordelier.
1744 le P* Hiacynte» Capucin.
1 745 l'Ab. Clément , AumSnîer du Roi dePohgiu^
I74<$ l'Abbé de Bery , Chan.deTouU
1747 l'Abbé Borde de Charmoy.
1748 le P. le Frairc , Cordelier,
1749 l'Abbé Veres.
1750 l'Abbé Couturier , C. de Chamarantes»
1751 l'Abbé Berthier , Vicdiregin. de Troyes.
175Z l'Ab. de la Rivière , Chan. dtS»Mery.
17 Si D.SenrariCj BénédiSlînm
1754 le P. Sutil.
17 5 S l'Abbé de Treroouilhe , Théùleg, deTouru
17 s € l'Abbé Bon., ThéoL de Noyon,
AnT* IIL Prédicateurs qui ont Prêché
la Pentecôte devant le Roi*
i
X700 l'Abbé Gaillard.
1701 l'Abbé Grimaux.
a7oa le P« de li BoliTiére, Ortitorink^
j
'l»X ZA CÛ U'R. ^7f
tjoj TAbbé Baftidc,
)7«4 TAbbé de la Croix , Chap. de Sa Majefiém
tjos l'Abbé Pernaulc, Clercie IdChàp.
1706 l'Abbé de la Parifiére.
1707 l'Abbé Prévôt.
1708 le P. Rivière » Jéfuîte.
i70p leP. Drugeon, Jacobîiu
1710 TAbbé de Confîftns.
17' I l'Ab. de Goifcnvaux , Ab. de Chalhoy.
171» l'Ab. de Cambeforc , Curé de Bona:s NouVé
1713 TAbté Meron.
17«+ l'Abbé Coufturief.
17 î 5 l'Abbé Gobert.
1716: l'Abbé Favier.
1717 Iç P« Chanan, Aatonîn,
17 J 8 le P, d'Ardenne , Doclrin.
'1719 TAbbé Guyot.
17*0 TAbbé de la Niix , Théolog* de TouU
ï7ii TAbbc Eftor.
X7>2 rAbbé^ulanier.
I7>3 l'Abbé Cheret, Chancîne de Chartreu
1724 TAbbé de Montfort.
i725 l'Abbé Ciceri.
J7a6 l'Abbé le Boeuf, Chapelflîn di^Rou.
17*7 ieî*» Marié, M'âthurin. ' •
1718 l'Abbé Eftor.
1729 l'Abbé Huerne, Chin^deSens»
Ï7JO l'Abbé de la Rue , Chanoine de Tour&aL
1711 l'Abbé Caufle.
173a le P. Hericourt, Théatin,
1733 le P. Guilieaume , iàuFu^i/i dickauS^.
,734 l'Abbé Billard. .
1735 i'Abbé Kagon, Chapd, de la D. d'Orléans»
1736 l'Abbé d'Orvalle, Théologal de Sées. .
I7>7 le P. Dureau , Cordeiier»
1738 le P. Jouvenet, Cor délier *
1739 l'Abbé Log^uer, Voyea de Mantes*
1740 • f • ». ^ «
t7^ L M C L E n Qi
1741 TAbbé le Fevre , Théelogal deVerânn:
174s l'Abbé Desiardins, Curé de FranconvilUi
1743 D. Hermânt, Feuillant»
»744 IV.b >é Porto.
174J l'Abbé Dufuau, Chan, ieS.DtnU*
174$ le P. du Laurent, Carme du G. C.
Ka. Cei (ffux années 1745. ^ i74«- ^^ PentecSuné
fut préchée que devant la Reine ; le Roi étant à
la tête de fes armées^
1747 l'Abbé Bardonoet , Chap, du Roh
1748 l'Abbé de Bery, Vicaire gin, de Tout.
1749 l'Abbé de la Rivière, Chan.de S. Mtry»
171 o TAbbé Varé , dt la Maifon de Sorhonne,
J7SI le P* Sutil, Chan* Régulier»
2751 l'Abbé Dupont, Clerc de laChapelle.
1753 l'Abbé de la Rivière , Clerc de la Chapeltem
j 73:4 le P* Couterot t Barnàbîte,
1755 TAbbé Écrthicr , Ficaire gén. deTroyes.
1756 TAbbé Talbert, Chanoine de Befançon,
J757 TAb» de Cambaceres , Vie, gén, de Btiiers.
AnT, IV. Prédicateurs qui ont frononcé
le Panégyrique de 5. Louis , dans la Cka-
f elle du Louvre, devant VAcad. Françoife*
1700 le P. delà Roche, Oratorîen.
1701 l'Abbé Mongin , depuis Ev. de Baxas*
170a l'Abbé de la Roche, Archidm de Paris»
■ 703 l'Abbé Miton.
1704 rAb.de Dromefnil, dep.Ev, de Verdun»
1705 l'Abbé Prévôt.
170a le P. de S. Jacques, Antonin-
1707 l'Ab. de Cambefocc » CuréÀe Boimt-Nouft
»'£ LA COUtL. iTf,
170» -PAbbé de la Farre.
X709 TAbbé Fournier.
1710 l'Abbé du Buiflfon.
>7il TÂbbé Germain.
1712. le P. Bourrau( , Théatîn»
17 iJ TAbbé Bignon, de V Acaiénàe ¥^dnç9Îfu
17 «4 le P. Poiflbn, Corielier.
^71$ i'4bbéBioti.
t7i6 l'Abbé Favier.
1717 P Abbé Prévôt.
171 8 l'Abbé de Cheret.
1719 le P. Quin^uct, Théaùn,
17*0 le P, Portail, Oratorien,
1721 l'Abbé de Ciceri.
J7ai le P. Surian , Oratorkiim
I7i| l'Abbé Charoft.
1714 l'Abhé de Chance*
1725 D. Jerorme , Feuillant.
ilifi PAbbé Guichon.
I7»7 TAbbé Couturier, Cfean.de S. Germ* vAum.
1718 l'Abbé de la Paufe*
I7ap l'Abbé Seguy.
J730 l'Ab. Ragon, Chap. du Du£ i*Orléans,
X731 l'Abbé Laizeau.
1732 l'Abbé du RefneU
«733 le P« Tourneminc, Jéfuîce,
1734 l'Abbé Poncct , dep. Ev, deTroyes,
1735 l'Abbé de Roiey , Archid* ds SoiJfonS»
1736 l'Abbé Billard.
1737 le P. Pcruflfeau, Jéfuîte,
Î738 l'Abbé de Villefont.
1739 l'Abbé de S. Vincent.
1740 l'Abbé Léonard.
1741 l'Abbé Artaud , *dep. Ev. de Cavalllûn.
i73i l'Abbé Conti, Chan. rfe ViHîen-Fort-Oifean»
1743 le P. Griffet , Jéfidte.
1744 l'Ab. de Leclure des Logcf.
Ï745 l'Abbé Clément^
17^ .tl CLE R CE
174.6 i'Abbé le Couturier, C.d'ArmaneoVé
1747 TAJbbé JofTer , Chan. de iâft^.
174S l'Abbé Poulie*
1749 l'Abbé d'Arty.
1750 TAb. de Boifmont, ClUn* dt Roucêu
i7$.i TAbbé de la Tour- du- Pin»
175» le P. de Neufville, Jéfuite^
>7f 3 TAbbé Bon, Théoh d*Autun.
S754 TAbbé de Cambacerez.
175§ l'Abbé Talberc, ChAiu de Befinçoj^
1756 l'Abbé Palerne.
3
CHAPITRE VL
LES CHAPELAINS ET LES, CLERCS'
VB Chapelle*
LA fbnétîon des Cbapclaîns eft de célébrer
là MefTe devant le Roî t & celle de»
Clerc» de Cfeàpellc de la fcrvîr. On en dis-
tingue deux fortes : ceux de la Chapelle €?•
Oratoire, Se ceux de la Chapelle Mufique. Le*
premiers font pour les Méfies baffes : les fé-
conds pour \ts Grandes Meffes de TOâîcft
£)IemneL
A HT* I. Les Chapelains de la Qbafeltt
tf Oratoire du Rou
I
1.% njavoîent cî-derant que le titre de Cfcj-
felaim ou de Clercs âe L'Oratoire i parce
iqu'îls nt faîfoîenc leurs fondions que dan*
rOratoire du Roi. Les jours que S. M. en*-
tendoit la Mefle dans fa Chapelle , la Mefle
écoîc toujours célébrée par les Officiera de la
Mufique , ou du Plein-chant,
Nos Rois s^^tanc mis dans Tufkge d'en-
tendre tous lesjours la Mefïè en public « oH
réferVa les Officiers de la Mufique pour 16%
MefTes folemnellés ; & ceux de rOratoîrc
furent chargés de célébrer toutes \ts Mefle*
baffes qui fe diroien't dans la Chapelle de-
vant S. M. c*eft ce qui leur a fait ajouter dattj
leur titre la Chapelle à l'Oratoire. On dit
aujourd'hui un Chapelain , un Clerc de la
Chapelle O* Oratoire du R&L
. Les Chapelains font au nombre ^e huit.
Ils fervent deux par chaque quartier ; ces deux
ont chacun leurfèmaine.Ceîui qui n'eli point
de femaine a droit de fuivre le Roi à la Mefle
& de ie placer immédiatement aprèsles Ac^
mônîcrs.
Il en cft de même des Clercs de la Cha-
pelle , ibît pour kur nombre , foît pour leur
feryicc, &c.
Au commencement de là Mefl!e le Célé"-
brant préfente de l'eau bénite au Roi & à
la Reine : à la fin , il fait baifer à leurs Ma-
jeftés le Corporal fur lequel il a cotilacré.
Pendant la Melfe , la Chapelle Mujflquc,
dont nous parlerons dans l'Article fuivanc ,
exécute un motet.
Les Cnapclaîns & les Clercs de Chapelle,
ibnt réputés préfens à leurs bénéfices pendaric
tout le tems qu'eft cenlé durer leur lervice.
Au fortii de chez le Koi , ils paflènt chea
, ^ hvi
tSo
Z £ Clergé
M. le Dauphin , chez les Enfans de France
& chez Mefdames.
Les Clercs de Chapelle nVcoîenc autrefois
que de fîmples Clercs. Louis XIV. ordonna
en 1677. que ce? charges ne fëroîent remplies
à Tavenirque par des Précres^ qui pourroîenc
fuppléer aux Chapelains , & dire la MelTe
devant les Enfans de France-
Outre Its huit Chapelains Se les huit Clercs
de Chapelle, dont nous venons de parler»
il y a un Chapelain ôc un Clerc ordinaire »
pour remplir les fonctions des abièns.
Toutes ces charges ayant été rembourfeej
en I7ZO. leurs titulaires ne Ibnt plus let
maîtres d*en diipoièr.
Chapelains > MM.
^-- { m&
edob CJ^âtclaîn.
1 Bélon.
Clercs de Chaf. MM^
{Bunel.
Bulté.
{du HaufTec.
de Lifle.
{des Bruyeret.
du Puget.
/ Gci<?.
\ du Pont.
Chapelain ordinaire yU. Bcle.
€/w de Chap. ordin. M. de Béne.
ï .
»^
lE LA COVtti t¥t
Art* il Chapelle - Mujîque.
Nous avons déjà rendu compte de {on
origine. Il v avoic autrefois une Cha-
pelle de Plein*chant diftinguée de celle-ci &
Tune & Tautre ne forment plus aujourd'hui
qu'un même corps , qui comprend les Offi-
ciers des Grandes Meifes 8c les Muficiens de
la Chapelle , & qui eft fous la JurifHidtioQ
du même Chef, le Maître de la Chapelle «
Mufique. ( Voyez fon Art. au Chap, III, ) "
Lts Officiers des Grandes MefTes, celé-
brçnt hs Offices qui iè chantent dans la Cha*
pelle devant le Roi.
Les jours d'Office fblemnel font Noël,
la Circoncifîon , la Chandeleur , F Annon-
ciation > le Dimanche des Rameaux 8c les
Quatre derniers jours de la Semaine*Sainte »
^âques, la Pentecôte, la Fête-Dieu , la
Touifâînt, la Conception, là Nativité 8c
TAffomption. Le jour de 1* Afïbmptîon il y a
proceffion autour de la Chapelle immédiate-
ment après Vêpres : le Roi va quelquefois
entendre la Grand'MefTe à la Paroifle > fans
être fuivi de fa Chapelle-Mufîque.
. C'efl le Chapelaiii ordinaire qui officie
pendant toutes ces Fêtes tant le matin que
laprès midi , excepté les Fêtes les plus fo-
lemnelles, où f Office efl ordinairement celé*
bré par un Evêque»
Ces Fêtes font : i°. Celles de fOrdre du.
y
\%% Ce Cl Bn Gr§
S. Efprît . c'eft-à-dire , la Pentecôte ^ k
Cîrconcîfion & la Purification ; on choifîc
pour officier un Prélat Commandeur de TOr-
dre. i\ La Fête de Pâques , celle de la Toulr
faim 6c celle de Noël. Le Chapelain ordinal^
re fert d'afliftant à TEvêque officiant.
Les jours de Pâques, delà Pentecôte,
de la Toudaint & de Noël , TËvcque qui a
chanté la MefTe chante ordinairement lc9
Vêpres. Le jour, de la Circoncifion & celui
de la Chandeleur , il n'officie qu*à la MefTe :
les Vêpres ibnc chantées par le Chapelain
ordinaire.
C'ed le même Chapelain qui entonne les
le Dettm qui fe chantent dans la Chapelle :
c'eft encore lui qui officie dans toutes Us
Egiifes où le Roi va entendre l'Office » quanci
S. M, ordonne à la Çhapelle-Mulîque de s'y
«xouver.
A regard des Muficîens de la Chapelle ,
leur fèrvice ne fe borne ^pas aux Offices fo-
lemnels r ils chantent des nnotcts pendant les
Meifes baffes que les Officiers de la Chapelle
fc Oratoire célèbrent devant le Roi.
Chapelain ordinaire de la Mufîoîte »
M. l'Abbé Gergoy.
Art« il Les Aumon» de la Maîfon du Roû
Ow les nomme auflS les Aumônier* de
S. Roch. Us {ont au nombre de fix ; 6e
Icrrent trois par chaque icmelbe : ils prêtent
V B LA COVm iSf
arment au Roi entre les mains du Grand
Maître. Le Contefleur de Pr^dicaficur du
Commun ou de la Maifon du Roi , le prête
entre les mains du Grand Aumônier. Il ne
faut pas confondre ces Aumônier^ avec ceux
de la Maifon Militaire du Roi.
Mcjpmrs, Mejfîeurr,
( Bretignîeres. . f Tougard»
JatruA Poulain. JuillA Peronne.
l Grivault. ' l de Bulté..
Conf.O' Prédic. delà M. du R. M. Soldîgny»
CHAPITRE VIL
CHAPELLE VE la REINE , de MADAME
£T v& Madame la Daufrine*
Chafelle de la Retnc.
LA Chapelle de la Reine n'eft guère moîn»
ancienne que celle du Roi. Grégoire de
Tours fait mention de pluficurs Eccléfîafti-
qucs dont étoit compofée celle de la Reine
Fredegonde. Le Poète Fortunat , Evcquc de
Poitiers avoit été Chapelain dc.Stc^Rade-
gonde , & S. Genès Tétoit de Ste. Bathilde»
Nous n'aflurerons point que nos Reinca
»yeat eu j comme nos Rois » un Apoerifîaice
fS4 tjB CLERCi
Ibus la première Race , Se un Archlcliape*
kin fous la féconde : il paroîc au contraire
Sue tout le Clergé de la Cour écoic d'abord
)umis à rApocrîfîaire; qu'il le fut enfùite à
FArchichapelain, & en dernier lieu au Grand
Aumônier de France.
Audi lorfqu'on choifit , pour être Grand
Aumônier de la Reine Marie de Medicis ,
M. de Bon^y , Et. de Beziers , depuis Car-
dinal; M. deBcaune , 4.rch. de Sens , Grand
Aumônier de France , voulut y former oppo-
fition , prétendant qu'il ne devoit y avoir
qu'un Grand Aumônier en France : mais en
donner un à la Reine ce n'étoît point inno-
ver. Nicolas de Dicaftello l'avoit été d'Anne
de Bretacne , femme de Charles VIII. ôc de
Louis Xll. Le Cardinal Salviatî , Ev. de
Clermont , Louis le Bouthelibr Se l'Abbé de
Vendôme l'avoient été pareillement de Ca-
diérioe de Mddicis.
La Reine a au(Ti un Premier Aumônîcn
Les autres Officiers de fa Chapelle font
un Aumônier ordinaire > un Confeiïeur »
quatre Aumôniers de quartier « quatre Cha-
pelains Se quatre Clercs de Chapelle , un
Chapelain Se un Clerc de Chapelle ordinaire.
Leurs fonctions font les mêmes que celles
des Officiers de la Chapelle du Roi.
Grand Aumônier de la Reine ,
S, E. M. le Cardinal de Ta vannes*
Tremier Aumônier , M. l'Ev. de Cbaitres*
Aumônier Ordinaire , M. l' Ab. de Marbcuf»
Çonffifeur, le R. P* Bieganskl , JéJiMt^^
ifB LA Co un: . ï8jf
Aùmonitr dt Quartier*
M. TAbbé de Ste. Hermine.
M. l'Abbé de Gouyon.
M. l'Abbé d'Andîgné.
M. TAbl^ du Ghâccl.
Chapelain Ordin. M. TAb. Morîn.
Clerc de Chap. Ord.U. l'Ab. le Moine.
Chapelains <y Clercs' de Chapelle, fervani
par quartier.
Quartiers. Chapelains» Clercs de Chafi
Janvier. du Parc. • Rivière
Avril. du Broufteau. Fourni er.
fuillet: Poulain. Ducreau.
OÛobre. Ailbiiin. Bonhomme.
Chapelle de Madame la Dauphine^
ELLE efl: compolée des mêmes dighIrA
& des mêmes offices que celle de la
Reine , à l'exception du Grand Aumônier»
Premier Aumônier,
S. E. M. le Cardinal de Luy-nes.
Aumônier Ordinaire , M. l'Abbé de S. Cyr.
Confefeur , le R. P. Crouft , Jéfuite.
Aumôniers de Quartier,
M. FAbbé de Saîlly.
M. l'Abbé de Poudcns.
M. l'Abbé de Siougeat.
M» l'Abbé de Murât.
tîS Le Clsrgé i>z tsArCovKl
Chapelain flrdinaire , ^, TAb. de Jean.
CUrc de Ckap. Ordin. Mi TÀb. Jorrc.
Chapelains V Clercs de Chapelle ferijans par
quartier.
Quartiers. Chapelains. Clercs de Chap.
Janvier, Chéfielle. PaSgnan
uivril, Tougard. Mantcl.
Juillet. IcMée. Aftoiiin.
O^ohre, Pithou, Croze.
Chapelle de Madame. '
• - • •
Tremier Auménier, M. rEvéquedeMeaux*
Aumôniers de Quartier,
M. l'Abbé de Béon.
M. TAbbé de Panât.
M. l'Abbé de Soulangej.
M; TAbbé de Goyon.
Chapelahts o* Clercs de Chapelle.
•
Janvier. GqfTclîn. Rallet.
Avril. Gândras. Moiilard.
Juillet. Perthuît. Charpentier»
octobre. Mackelard. Mafiietce.
'^.
Maisons RorALts^ ttf
CHAPITRE VIIL
MAISONS ROYALES.
•■
Art. I. Verfaîller & Fontainebleau.
m' - ■ ■ ■ ' I ■ ■■ ■>
mÊiÊmmmimmmaammmÊmmmmmmmimmmÊmmÊÊmmaÊimÊmmÊÊmmmm
LES Maisons Royales ont chacune Icut
Chapelle : nous ne parierons que des
deux plus confîdérabies.
ChapelU de Ver failles.
C*EST le plus bel ornement de ce Palais»
Elle ne peut être plus richement décorée»
{bit pour Tarchiteé^ure > (bit pour la iculpture*
X,K tribune qui eft autour eft la plus belle
qu'on ait vue jufqu'à préiènt : cette Chapelle
a coûté dix années de travail. Elle fut ache*
vée en 1710. Toutes Çts voûtes font peinte*
de la main des plus habiles maîtres.
Louis XIV. établit en 1682. pour la delTer-
vîr , fîx Prêtres , (îx Clercs & deux Frères »
oui doivent tous être de la. Congrégation de
S. Lazare. C'edJa même Congrégation qui
fouverne Se qui deflêrt les deux paroiOTes d&
^erfaîlles, N. D. & S. Louis. Notre-Dame
éll la paroi (Te du Roi , de tout le Château
^ des bâtimens qui en dépendent.
Supérietsr d€s Mijpon. delaChap. M. Félix»
fis MAISONè ROTAlESé
Chapelle de Fontainebleau»
SAïKt Louis k donna en 12^5^ aux Reli*
^ gicux^ de la Trinité , donc plufîeurs l'a-
voient fuîW avec leur Général dans Ion pre-
mier voyage à la Terre Sainte. François I.
rebâtît cette Chapelle en 1 51p. & en fit le plui
bel.édlHce de ion téms. rienri IV. Se Louis
XIII. Tont décoré de plulîeurs peintures^ 8c
Louis XIV. d*un magnifique Autel , donc la
iculpcure efl de Girardon. Cette Chapelle eil
encore deifervie par des Religieux de la Tri-
nité : leur Mîniftre , c'eft-à-dire, le Supérieur
de leur Conununautéa le cicrede Conièiiler-
Aumônier du Roi , qui lui fur donné par
Charles IX. & confirmé par Henri IV.Quand
la Cour efl à Fonicainebleau , c'efl: lui qui
préfènce Teau bénite a la porce de la Chapelle
au Roi , à la Reine > aux Princes Se aux Prin-
celTes du Sang.
Fontainebleau dépendoic cî-devanc de la
Cure d'Avon qui appartient aux Trinitaires.
£n téi^^. Louis XIII. fit bâtir une Chapelle
fous rînyocation de S. Louis , pour fervir de
iliccurfale à cette parroifTe. Il y établit deux
Religieux de la Trinité. En 166 1, Louis XÏV,
érigea cette Chapelle en Paroîflè pour le
Bourg 5c le Château.' Il en donna la Cure Se
la deHerte aux Prêtres de S. Lazare , refcr-
vanc feulement aux Trinitaires le titre de Cu-
ré de TEglifè matrice , & le droic d'officfct
trou fois Tannée dans la nouvelle ParoilTe»
Maisons Royales» i90
Akt. II. V Hôtel Royal des Invalides,
JAMAIS fondadon ne fut plus digne de la
Religion Ôc de Thumanitéd^un Souverain.
Avant cecécabliffemenc^ les Officiers Ôc Its
Soldats forcés par leurs blelTures ou par leur
âge de quitter les armées > n'avoient ibuvenc
d^autre rdcompeniè de leur valeur que It»
triftes reftes d*unc vie & d'une fortune ëpui-
fét au fèrvice de l'Etat. Louis XIV. en fut
attendri : il voulut leur alTurer un afîle hono-
rable , où , libres de toute inquiétude , logés»
nourris , vêtus , entretenus , ils puilènt jouir
d*un repos fi bien mérité.
Il leur fit élever aux portes de la capitale»
en 167 1. un magnifique Hôtel > qui vient en^
cote d'être confidérablement augmenté par
louis XV. Près de 7000. hommes, tant Offir
ciers que Soldats , y trouvent tous les fecoura
jBc tous les fbulagemens qu'ils peuvent défi-*
•i?er. Pour les garantir de î'oîfiveté ôc de l'en*
-fiui ,' d'une manière qui les amuiè fans leâ
fatiguer, on les occupe de fonékions militai-^
Mes proportipnnées à lèucs forces , ôc qui leur
retracent Tlmage de leur ancien état. Loul^
XIV. avoît fait peindre fès vi<^oires dana
leurs {allés > pour leur rappeller continuelle-
menc les avions qui leur avoient mcrité cec
afiie.
. La dépenfe de cette maiibn eft immenfè^
s"c& rO Acier mànc Ôc le Soldat qui fouratf»
tpo Maisons Rotalss^
iènc les fonds néceffaîres , par la retenue qnt
le fait de trois deniers pour livre fur tous les |
payemens tant de fordi nair e que dç rçxtrapr- 1
dinalre des guerres. Moyennant ce petit tri- '
but , dont on s*acquîtte iàns preique s*en ap^ j
percevoir , on s*affure à foi-méme Tafile & les
iecours que Toti procure à lès devanciers. Le
Clergé y contribue aufli par les peniSons des
Oblats. Autrefois chaque Abbaye ië chargeoit
d'entretenir un foldar invalide. Le fbldat fai*
foit à peu près l'office de frère convers , d*où
lui vint le nom d*Oblat, On a évalué depuis
cet entretien à tant de penfîon par tête , donc
le Clergé tient compte à fhôtel des Invalides*
. Louis XIV. voulut que cet établiffemenc
jEutun monument de fâ grandeur aufiî bien
^ue de fbn humanité. Ce vafte édifice « qui \
renferme tout ce qui peut fërvir aux ufages êc !
yiux commodités de la vie > étale au dehors ce
que Farchiteâure a de plus noble & de plus
•jnajeftueux. On peut le mettre au rang det
{llus beaux palais de TEurope.
Le dôme de TEgiife eft d'un éclat & d'une
beauté qui ne le cède qu'à S. Pierre de Rome.
Il a été conftruit fur les deffeins de J . H. Manf
fert. On a employé plus de go. ans à le de*
corer : les peintres 6c its iculpteurs les plus
célèbres > Coypèl » Girardon » Couftou ,
Coîièvox » les deux Boulogne > Jouvenet*
la Foffe > y ont épuiië tout leur art. '**>'^
Mais un ipeâade encore plus frappant que '<
cette magnificence » c'eft la pieté de tous ces
militaires » chargés d'années 6t de bieflîircs»
Hiii fe rendent eh foule dans cette Egliic à
^(^ momens de. la journée » 6t qui montrent
Maisons Royales. f^f
four le ièrvice de Dieu la même ardeur & U
même Hdélîcé qu'ils avoienc faic voir pour
telui du Prince.
Les Invalides (ont diriges, pour le fpîrîtuel,
Ïar des Prêtres de la Congrégation de S.
^zare. Curé, M. Gaveau, en 1747*
Art. III. Saint - Cyr»
LOUIS XIV. en eft le fondateur , de Ma«
dame de Maîntenon Flnflitutrice. Ce
fut elle qui en donna au Roi la première idée:
en voici l'origine.
Madame de Brinon , Religieufè UrfuHne^
cibligée ipar la ruine de fon Couvent d'errer
id'un adle dans un autre > s'occupoit à inf*
Xruîre des^ enfans , pour remplir fon vœu
d*inflruâion. Ses talens lui méritèrent l'ellL-
me de Madame de Maîntenon qui l'établit à
Ruelle en i6Zz, de qui lui confia l'éducation
de foixante Pendonnaires » dont elle lui
paybit elle-même la penfîon.
Feu de tems après Madame de Maîntenon
>yant obtenu de Louis XIV. le Château de
^îoîfy , elle y transfera cette école. Le Roi
1^ Wînt voir avec fa Cour la nouvelle Commu-
r^tnauté. Il en fut fi (àtisfait , qu'il au^enta
jufqu'à cent le nombre de penfîonnaires.
Les conditions étoient confondues , lt$
unes étoient d'extraélion noble', les autr^
.d*honnête familkj les filles des Û£ders
^coienc préférées.
tpz 'Maisons RovAissm
Ces premiers fuccès développèrent de agra»
dirent les vues de Madame de Maîntehon.
Elle propola au Koi de faire une fondacioa
perpétuelle peur réducation des filles de con-
dition , dont les pères s'étoient ruinés au fer"
vice de rËtat. Louis XIV. fkifît avec em-
prefTeihent un projet fi conforme à lès fèn-
dmens pour la Noblcfle Françoife. Dans un
premier mouvement il voulut que la fonda-
tion fut pour cinq- cens pcrfbnnes. Comme
une éducation fl hombreufè aurbit pu deve*
oir trop difficile» on fc borna à la moicié,-
II falloir que cet écabliffement fut ailèz
tprès de Veriailles pour être toujours fous les
yeux du Monarque « & en même rems affez
écarté pour n'être pas expofé aux dan^rs de
la Cour, On çhoifiç S. Cyr qui réuniflofr ces
deux avantages. L'édifice comitïença dés
1-685. fur les detïcJns de Jul. Hen. Manfart;
X>eux mille fîx cens hommes furent employés
^ fa confirudion. Tout fut achevé dans Irf-
pace de 15 mois. '
Le Roi unit à cette maîfbn la Manfe Ab-
batiale de S. Denis , dont le revenu montoit
à 1 14000 lîv. Il lui affigna 50000 lîv. de
rente à pjrçndre fur les Domaines de la Gé<-
•néralitéde Paris : en attendant qu'on eût Bût
Je. fonds de cette fomme. En 16$%, il aug-
menta la dotatîcMi d'une rente de .^0000 L
■& d'une autre de 60000 1. à prendre fur là
même. Généralité. L'Edîtd'éreaîon défend
à S. Cyr de recevoir à l'avenir aucun bienfàîc
ique delà parc des Rois > Ou des Reines de
France, «• '
cofifticttckms furém clreffées par Ma*-
. - "dame
Maisons Royjllmw t^f
dame de Brinon , revue pour le flyle par
Racine 6c Boileau > de pour refiènciei par le
P. de la Challè , ConfeiTeur du Roi » Se par
TAbbé Gobelin, Direâeur de Madiuue de
Maintenon.-
Les , Daines char|ées: de réducadon det
Demoifeiles de S. Cyr nVcoîém tenues d'a-
bord qu!à des vœux fimples dont TEvéque
pouvoir difpenrçf. Piufîeurs proticoient de
cette liberté pour pafTer dans des maiibna
plus auftéres :. pour les retenir à S. Cyr il
fallut des vœux abfblus. On les mit fous, la
régie de S* Aùguftin« Madame Priolo » Reli-
gieufe de la Viiîcacion de Chailiot » vint hê
former aux exercices du Cloître.
> Louis XIV. avbit fixé leur nombre à 3^»
Se celui des Converfès à 24« en tout 60. Louis
XV. a permis d'augmenter ce nombrejufqu'à
80. Quand il. vaque une place parmi les Da^-
mes > elle ne peut être remplie^ que p^r un«
DembiiêUe élevée dans la Maifbn. C-efl la
Communauté qui la choifît à lai plura.li^é des
lùfirages.
La Supérieure eft éleâive , 6c change tout
les trois ans. Elle étoic d'abord perpétuelle.
Madame de Maincenon fut la première : tllfi
abdiqua en faveur de Madame de Brinon 1:
mais elle lui fit quitter; cette chaire quel^^
années après pour la rendre triennale, .■> ■ , _
^ La Maifon eft dirigée pour le Ipidt uel par
jàts Prêtres de S. Lazare « fous l'autorité de
i'Evêque de Chartres* en qualité d'Evéquc
'Diocézain. Le temporel efl gouveVné par ua
Directeur général , 6c par un ConfeU â)aUi
^ar Louis XIV. ,. .^
r
194 Maison sRoTAiB ^9'
Le nombre des élcvcs efl de 2^0. EJIcs
font preuve de quatre dégrés de Nobleiie
du côté paternel. On n'efl admis à S. Cyr
2 ue depuis ièptans jufqu^à douze > Se Ton n'y
emeure que ju{qu*à vingt. La Communauté
^euttenvx>yérIes'.Demoireiles à leurs parens
quand elle le juge à propos , Se les parens
peuvent Its retirer à leur volonté.
Les deniers des épargnes font employés à
dotter les Demoifeltes. Celles qui iont ap«
pellées à Tétat Religieux , entrent gratuite*
ment dans les Abba ves à nomination Royaie.
' Les plus petits détails de Téducatlon de
$. Cyr deviennent împorcans par la noblefle
de leur objer. Les Demoiièlles ont un habic
uniforme d*étamine brune : il eft encore fè«
Ion la mode du tems ou S. Cyr fut établi»
Elles ibnc partagées en plufieurs claffes dîl^
cînguées parla couleur du ruban delacoëfiu-
re , Se ibudivifies en brigades;
On leur apprend la Géographie , laMuH*
que 'f THiftoire ancienne Se moderne : on
les corrige des prononciations de provinces ;
•on forme leur flyle par des compofîtions*pro-
portionnées à leur fexe Se à leur âge : leurs
'exercices font entrecoupés par le travail des
^mains : afin de prévenir la difiipation on ne
^k^ permet d'aller au parloir que les quinze
derniers jours de chaque quartier.
"Le Fondateur ôc rinftitutrice n'épargne-*
'rent rien pour perfectionner ceae éducatioti«
Louis XlV. honomît ibuvent cène Maifbn
de fts vifites. Dès que Madame de Mainte-*
«non. pouvoir s!échapçr de la Cour elle voloic
à S. Cyr» elle y menoit (bavent avec elle Iji
Maisons RoYAisêt *9i
Jeune Duchefle de Bourgogne, mère de Louis
3tV. Pour former Tefork des Dcmoîfelles de
S, Cyr j elle leur failoit répeter des conver-
fations qu*elle avolc elle-même compofi'es.
Elle leur faifoit aufii répréiènter des Tragé-
dies. Racine conipofa pour elles Efllnr Bc
Athalie. Le Roi amfloic avec une Cour choî-
fîe à ces iped^acles înnocens. Us fucc<*dçrenc
aux fêtes brillantes quMl donnoit auparavant
* à fk Cour.
A la mort de Louis XIV. Mad. de Main-
tenon fixa fa retraite à Saint Cyr, où elle
, jouit, félon les intentions du Fondateur , d«
toutes les prérogatives de Fondatrices. Elle
y reçut en 17 . . la viiîte du Czar Pierre le
Grand. Elle y mourut en 1719, âgée de 83
ans. Sa tombe eft au milieu du Choeur.
, Supétteures de S, Cyr depuh Pinflittttion^
Madame de Maintenu m.
Mesdames»
de Brînon , Morte à Maubutjpon en 1701.
de Loubert. Elle fe retira aux Urful, de FoiJ)
en i6p8. •
Prîolo , Relig. delà Vi/îtation de Chaîllot.
de Fontaines , Morte en 1743. ^'^S^'^ '^^ ^5»
Travers du Perrou , Al. 1748. .4. 83.
Hallé, M, 1703. /ï. 50. ' ^
de la Poype de Vertrieux , Af. 171^. ^. 5f
de Glapion , Af. ï7ip. ^l» 5^«
de Roquiny de Bulonde de Linemare , Af«
174p. A. 6^.
GîBoufBersdeRemiencourt. Af. 17^1. A. 69.
de Mornay de Montchevrcuil , née en 1700,
4e Crevecœur,»ff fTi lyoî.éluele 1 3 Mai 17^5.
Tfp* 'MaÏSOUS k07ALE$i
oa
Art. IV. VEcolc MUitatrc.
Quoiqu'elle ait peu de rapport avec cet
ouvrage : elle en a trop avec les deux
fondations précédentes pour l'en féparer.
G'eft le Fondateur qui va expofer lui nîéme
les motifs ^ l'objet de cet établidèment.
" Après Inexpérience Cdit le Roi dans le
fi préambule de TEdit de création ) que nos
,, prédeceileurs 6c nous-méme . avons faite »
„ de ce que peuvent fur la Noblcffe Fran-
^ çoife \ts feuls principes de l'honneur > que
n'en devrions-nous pas attendre > û tous
ceux qui la compofènt y joignoient des lu-
mières acquifes par une heureufc éduca-
93
9i
^ tion l Mais nous n'avons çu envifager^ fans
^, attendriffemenc , que pluiieurs d'entr'eux ,
7>
après avoir confbmmé leurs biens à la dé-
fenfe de l'Etat, fe trouvaflent réduits à
9, laîffer fans éducation des enfans qui au-
roient pu ièrvir un jour d'appui à leur fa-
mille , & qu'ils éprouvaflcnt le fort de périr
'ou de vieillir dans nos armées , avec la
douleur de prévoir l'aviliflfenient de leur
a, npm dans ul^e poflerité hors d'^|ac d'en
,, Ibutenîf leluftre». . .. Nous ay^ réfblu
„ de fonder une EcoU Miluaire, & d'y faire
»% élever fous nos yeux ctnii cens jeunes Gen-
>, rilshommes nés ians bien , dans le choix
„ delquels nous préférerons ceux qui , en per-
», dant leurs pères à la guerre, font devenus
•; les enfans de l'Etat» j»
99
Maisons RoyaI'ES. 197
Comme le Roi s'eft particulièrement pror
pofé dans cet ^tabiiiTement 6& fècourir la
KoblefTe , qui e(l hors dVcat de procurer à
Tes enfans une éducation convenable ; il par-
cage les prétendans en huit claïïês» dont la
première doit erre préférée à la féconde » cel«
ie>ci à la fuivante » alnfi des autres.
La I*^. e(l des orphelins dont \ts pere$
auront été tués au fèrvice , ou ièront morts
de leurs blelTures , fbit au fervîce , ibit àprèj
s'en être retirés à caufe de leurs bleffures.
La IP* des orphelins dont les pères (bnc
morts au fervîce d'une mort naturelle , ou qui
ne s'en-{èront retirés qu'après trente ans dc^
comtnîrtion de quelque efpéceque ce foit., *
• La III^ des enfans qui feront à la charéc
de leur^ mères , leurs pères ayant été tues
au fervîce , ou étant morts de leurs blefïures»
ibit au fervîce > fbit après ^ta être retirés »
à caufe de leurs bleflures»
La IV% des enfans qui feront à la charge
de leurs mères , leurs pères étant morts au
fer vice dVnp mort naturelle , ou s'étant reti*
rés du fèrvice, après 30 ^t)sdç;4:ommilfion>
de quelque efpéce que ce foit.
La Vf. des enfans dot^ \ts pères fè trouve*
ront aâueilement au fervîce. . .
La W. des enfans dont les pères auront
Quitté le fèrvice par rapport à leur âge , leurs
infirmités , ou pour quelque autre caufe lé«
gitime.
La VIK. des enfans dont les percs rf au*
ront pas fervi , mais dont les ancêtres au-*
ront ièrvî.
La VUIS enfin dés enfans de coût le refte
i
ïpS Mais on s Rotalem.
et la NobleCTe qui , par fon indigence, fe troa-
v«ra dans le cas d^avoir befoin de ce fecours;
Le même Edic exige des précendans quatre
dégrés de Noblefle du côté paternel : on les
fcçoit depuis huit à neuf ans y jufqu^à dix à
tonEc ; à l'exception des orphelins qui peuvent
être reçus julqu'à treize. Ils doivent lavoir
lire & écrire > de façon qu'on puiife \ts ap-
|>liquer tout de fuite à l'étude dts langues.
Leur édu<^atlon comprend toutes les ici en-
ces qui ont rapport à la guerre , 5c toutes
celles qui doivent entrer dans l'éducation
d'un Gentilhomme.
r Le Roi veut que ceux qui auront atteint
rage de i8 à 20 ans , ou qui feront adez for-
Inès, foient employé* dans fes troupes de
dans les autres parties de la guerre , fuivant
les talens 5c les difpofîtîons qu'on remarque-
ra en eux; 5c qu'ils jouiflent alors d'une pen-
fion de aoo 1. fur Its fonds de l'Ecole Mîiîraîre,
L'Ecole Militaire eft dirigée pour le fpirî-
tiiel par des Docteurs de laMaifon 5c Socîét<é
de Sorbonne. Le Roi y a uni i' Abbaye d«
6, Jean d'Amiens.
DtrtUttvrs du Spirituel , MM.
4e Loîré , Varé , ChefTimont , Hubert 5ic
V ^.>. Troiiillet , DoU» de la M, er 5. de Sorbonne^
Fin de la fnàfriéme O'derni&e F^rtie»
i l| . Coiffa et^'^io€efe^e^ /\a.
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