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PAGES D'HISTOIRE - 1914
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L'ORDRE DU JOUR
DU 28 OCTOBRE AU P' NOVEMBRE 1914
CITATIONS, PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR
MÉDAILLE MILITAIRE
TROISIEME MILLE
Librairie Militaire Berger-Levrault
PARIS
NANCY
0-7, RUE DES BEAUX-ARTS l8, RUE DES GLACIS II, PLACE PEY-BERLAXD
BORDEAUX
17
iiu;i4 /
Prix : 60 centimes.
PAGES D'HISTOIRE- 1914
PLAN GÉNÉRAL
l'c Série. — L'Explosion vue de la frontière de l'Est (28 juillet -
5 août). 5 volumes parus : a) Le Guet-Apens ; b) La Tension diploma-
tique ; c) En Mobilisation ; d) La Journée du li août ; e) En Guerre.
2e Série. — Les Pourparlers diplomatiques.
^, à) Livre bleu anglais;
b) Livre gris belge ;
' • c) Livre orange russe ;
'• d) Livre blanc allemand;
,', e) Livre jaune français ;
'. /) Les déclarations de guerre et les séances des Parlements allemand,
anglais, belge et russe.
|«3e Série. — Les Communiqués officiels. Suite chronologique des dépêches
'*, du Gouvernement français. 5 volumes parus (du 5 août au 3o novembre).
'••4« Série. — Atlas-Index de tous les théâtres de la guerre.
• • a) Campagnes de France et de Belgique (.34 cartes en 4 couleurs, index
alphabétique);
.. . b) Campagne des Vosges, d'Alsace, de Lorraine, de l'Allemagne de TOuest ;
c) Cartes des principaux champs de bataille ;
/,' d) Front Est : Prusse Orientale, Galicie, Pologne, Hongrie ;
e) Front Sud : Serbie, Bosnie-Herzégovine, etc. ;
'. /') Cartes d'ensemble d'Europe. Colonies allemandes.
. .5' Série. —Les Mises à l'Ordre du Jour : Citations, Promotions j Légion
d'honneur y Médaille militaire. 5 volumes parus (du 8 août au k' novembre),
/.é« Série. — Pangermanisme.
, . ., a) Traduction d'ouvrages pangermanistes ;
.' 6) La Doctrine de guerre ;
c\ Les Faussaires ;
a) Les Huns (illustré) ;
. . " ?) Les Vandales (illustré) ;
• . ./■) ]Manifestes des 98 et des Universités allemandes.
. 7" Série. — L'Indignation du monde civilisé.
• • ' ' a) Devant l'Institut de France ;
//,\6) Devant l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres;
'.*, , c) Devant l'Académie Française ;
r/) La Protestation des grands hommes de l'étranger;
" • t) Ordres du jour des sociétés savantes et artistiques.
8' Série. — La Guerre et la Presse mondiale.
a) Extraits du Bulletin des Armées de la Réj)ublique ;
b) Articles choisis dans les grands quotidiens de Paris;
c) Presse de province ;
d) Presse des pays alliés;
e) Presse des pays neutres;
f) Presse des pays ennemis ;
g) Les meilleures Caricatures et les meilleures Chansons.
9" Série. — Pendant la Guerre.
a) La Vie à Paris ; — b) La Vie en Province ; — c) La Vie à l'Etranger, etc.
10« Série. — Les Opérations militaires.
Les Français en Alsace. — Les Français en Belgique. — La Retraite stra-
tégique. —'Le Grand Couronné de Nancy. — La Bataille de la Jfarnc. —
La Campagne des Vosges. — Bataille de l'Aisne. — Combats dans l'Ar-
gonne et dans la Woëvre. — Bataille du Nord, etc., etc.
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS — PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR — MÉDAILLE MILITAIRE
Du S8 octobre au l^r novembre 1914:
17. ORDRE DU JOl'R
// a été tiré de ce volume cinquante-cinq exem-
plaires numérotés à la presse, dont :
5 sur papier du Japon (N°^ i à 5);
5o sur papier de Hollande (;Y°^ 6 à 55).
l_-i O v-y I
Vif
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS - PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR -^ MÉDAILLE MILITAIRE
Du. S8 octobre an 1er novembre 1014
28 OCTOBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août iQiij
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur et de la
Médaille militaire, les militaires dont les noms
suivent :
LÉGION D'HONNEUR
Pour officier.
(Pour prendre rang du 8 octobre 191/i.)
MM.
Petaiu, général de division commandant la G^ division
d'infanterie ! officier général de la plus grande valeur
4 PAGES n HISTOIRE
qui dans les circonstances actuelles, se distingue par
des (jualités de premier ordre, remarquable par sa bra-
voure, son calme au feu, Texemple qu'il doiuie à ses
hommes du mépris du danger. A, au plus haut degré,
le sentiment du devoir.
Lamboley (J.-V.), chef de bataillon au 8^ rég. d'infanterie.
Quoique blessé au début d'un combat, le i5 août, a
conservé le commandement de son bataillon jusqu'à ce
qu'il reçût une deuxième blessure.
Momenteau (Louis-Gaston), chef de bataillon au 1^3^ rég.
d'infanterie : blessé grièvement au combat.
de La Ruelle, colonel, commandant le ii^ rég. de dra-
gons. Grièvement blessé. S'est particulièrement distin-
gué au feu.
Houssotte (Félix), capitaine au loge rég. d'infanterie, a,
par son attitude énergique, maintenu sur la ligne de
combat les compagnies de son bataillon exposées à un
feu violent ; a conservé son commandement malgré une
première blessure et ne s'est retiré de la ligne de feu
qu'après avoir été blessé une deuxième fois.
Delisle (Henri), chef d'escadron de réserve, artillerie de
la 8«= division de cavalerie : s'est particulièrement dis-
tingué depuis le début de la campagne. A été griève-
ment blessé d'un éclat d'obus.
(Pour prendre rang du g octobre igi^-)
Limai (A.-F.-L.), chef de bataillon au 77e rég. d'infan-
terie : a brillamment commandé l'attaque d'une posi-
tion ennemie et a été grièvement blessé.
Goureau (F.-M.), chef de bataillon au 1^ rég. de tirail-
leurs indigènes : a conduit avec un cournge et une éner-
gie remarquables son régiment à l'assaut des tranchées
ennemies. A été blessé grièvement en abordant les pre-
mières de ces tranchées.
Bardollet (P.-G.), chef de bataillon au 63^ rég. d'infante-
rie : ayant pris le commandement du régiment au mo-
ment où son colonel tombait grièvement blessé, a
continué l'attaque avec autant d'énergie que de sang-
froid et a enlevé, de nuit, les tranchées situées devant
le front de son régiment. A été à son tour très grave-
ment blessé.
A L ORURE DU JOUR ^
MM.
Cordonnier, général de brigade, commandant par intérim
la 3e division d'infanterie : a été blessé après avoir
depuis le début de la campagne, fait preuve à tous les
combats d'une éclatante bravoure et de qualités mili-
taires exceptionnelles.
Leroux, colonel, commandant le Si'^ rég. d'infanterie : a
commandé remarquablement son régiment. A été blessé
en le menant au feu.
Tarrit, capitaine au Si^rég. d'infanterie : a défendu, avec
la dernière énergie, une position avancée oîi il a été
grièvement blessé.
Fehner, capitaine au 5ie rég. d'infanterie : a reçu trois
blessures ; a fait preuve, depuis le début de la cam-
pagne, d'un entrain, d'une énergie, d'un courage au-
dessus de tout éloge.
Ferrard, chef de bataillon nu 88^ rég. d'infanterie : a bril-
lamment commandé son bataillon dans toutes les
affaires, depuis le 22 août. A été grièvement blessé
dans le combat.
Solomiac, chef d'escadron au 2'M rég. d'artillerie : a été
blessé grièvement le 27 août, alors qu'il dirigeait lui-
même le tir d'une de ses batteriss particulièrement
exposée.
Morel (J.-L.), chef de bataillon d'infanterie coloniale à
l'état-major de la 2^ division d'infanterie coloniale :
brillantes qualités militaires. Grièvement blessé.
Irigaray, chef de bataillon au 24^ rég. d'infanterie colo-
niale : a fait preuve d'une grande bravoure. Griève-
ment blessé à l'assaut de la ligne ennemie.
Chibas-Lasalle (J.-B.), chef de bataillon au 3e rég. d'in-
fanterie coloniale : grandes qualités militaires et n)o-
rales. Grièvement blessé.
Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 29 septembre I9i4-)
Philippe (A.-M.), lieutenant au régiment de marche au
ler zouaves : a commandé avec la plus grande énergie
et le plus grand sang-froid sa compagnie pendant la
défense d'une ferme, est resté à sa position de surveil-
6 PAGES d'histoire
lance aux tranchées sous une pluie de projectiles de
gros calibre, a été très grièvement blesse à son poste
le 23 septembre.
(Pour i)reiidre rang du 8 octobre lyiA-)
MM.
Moreau, capitaine au i^'' bataillon de chasseurs : son
calme et sa bravoure dans tous les combats du batail-
lon lui ont permis de maintenir sa compagnie brillam-
ment en ordre dans toutes les circonstances ; en parti-
culier au combat du 26, où, malgré une blessure à la
tète, il resta plusieurs heures dans la tranchée, sous un
bombardement des plus violents, ne vint au poste de
secours que le soir, et refusa de se faire évacuer.
de Metz (François), capitaine au 02^ rég. d'artillerie : a
continué à commander le tir jusqu'au dernier moment,
sous le feu d'une attaque rapprochée de l'infanterie
ennemie, et, étant blessé n'a consenti à se laisser
emporter que lorsque sa batterie fut dégagée par le tir
d'un autre groupe.
Kebufl'et (Auguste), capitaine au Cn^ rég. d'artillerie : a
continué à commander le tir jusqu'au dernier moment,
sous le feu d'une attaque rapprochée de l'infanterie
ennemie, et, étant blessé grièvement n'a consenti à se
laisser emporter que lorsque sa batterie fut dégagée
par le tir d'un autre groupe.
Vaudey, lieutenant au log^ rég. d'infanterie : a pris le
commandement d'une troupe qui se retirait devant un
feu violent, et l'a ramenée sur la ligne de combat. A élé
blessé très grièvement en portant des ordres.
Blanchy, capitaine au ii« rég. de dragons : blessé griè-
vement par un éclat d'obus, a fait preuve du plus
grand sang-froid.
de Gérard du Barry, lieutenant au ii^ rég. de dragons :
envoyé en reconnaissance, s'est trouvé nez à nez, dans
un village avec un escadron allemand en colonne par
quatre sur la roule. Sommé de se rendre, a chargé cet
escadron, l'a traversé tuant deux Allemands, recevant
lui-même deux balles et un coup de lance et a échappé
à l'ennemi.
Leclancher (P. -A.), lieutenant au 8«= rég. d'infanterie : a
toujours fait preuve de courage et de sang-froid ; blessé
A L ORDRE DU JOUR 7
de deux balles, est resté à la tête de sa troupe en l'en-
traînant vers l'ennemi.
Macs (M.-E.-M.J.), capitaine au 33« rég. d'infanterie : a
montré la plus grande énergie au combat, y mainte-
nant sa troupe, malgré la destruction presque totale
du village qu'elle occupait.
Robert (Georges), capitaine au 33^ rég. d'infanterie : a su
pendant un bombardement de quatre jours, inculquer
à sa troupe un esprit de sacrifice complet ; blessé griè-
vement au cours d'une attaque.
Geisen (L.-E.), capitaine au Sg^ rég. d'infanterie : ayant
reçu cinq blessures au cours de trois combats différents
livrés du 29 août au 18 septembre, a refusé de se lais-
ser évacuer et a repris le commandement de sa com-
pagnie le 27 septembre.
Bresson (H.-G.-J.), médecin-major de 2^ classe au 4® rég.
de zouaves : a montré une énergie et un sang-froid au
dessus de tout éloge, veillant sous une grêle d'obus à
l'évacuation des blessés, du personnel et du matériel,
et ne quittant le poste qu'après s'être assuré qu'aucun
homme vivant n'y restait.
Schneidarck (Joseph), lieutenaut au 4^ rég. de tirailleurs
indigènes : a pris part à toutes les affaires de la com-
pagnie et s'est particulièrement distingué le 3o août, le
i4 et le 21 septembre, en commandant sa compagnie
en l'absence de son capitaine malade il enleva par deux
fois à la baïonnette, une position et fut blessé à la main
gauche dans la deuxième de ces attaques.
George (H.-E.-C.), capitaine au régiment de marche du
ler zouaves : atteint de quatre blessures au cours d'un
combat, a conservé le commandement de sa compa-
gnie. S'est comporté au cours du combat du 20 sep-
tembre avec un courage héroïque, et y a été atteint
d'une cinquième blessure qui a nécessité son évacua-
tion.
Delalande, lieutenant au 53^ rég. d'artillerie : renversé
par l'explosion d'un obus, couvert de sang et de débris
humains, a continué à remplir sa mission d'observateur
et a pu fournir sur les objectifs à battre les renseigne-
ments les plus utiles. S'était déjà signalé par son
remarquable sang-froid au cours d'un précédent com-
bat où il a été fréquemment employé comme éclaireur
O PAGES D HISTOIRE
d'objectifs de toute Tartillerie à hauteur des tranchées
les plus avancées de Tennemi.
>'aissade (Léonce), sous-lieutenant au loS^ rég. d'infan-
terie : belle conduite au feu et blessé grièvement.
Madeline, sous-lieutenant au io5e rég. d'infanterie : belle
conduite au feu ; blessé, a conservé le commandement
de sa section jusqu'à sa rentrée à la réserve des avant-
postes. Blessure grave devant entraîner la perte de
l'œil.
Rouget, lieutenant de réserve au 98^ rég. d'infanterie :
grièvement blessé au cours d'un combat.
Uolin (Edouard-Charles), lieutenant au gS^ rég. d'infan-
terie : grièvement blessé par un obus, qui lui a coupé
la jambe droite.
Gallien (Victor), sous-lieutenant au 43^ rég. d'infanterie
coloniale : a été grièvement blessé le 26 septembre
d'un éclat d'obus à l'épaule au moment où il portait sa
section en avant, sous un feu violent d'artillerie.
Marnières, sous-lieutenant au [\Z^ rég. d'infanterie colo-
niale : a été blessé très grièvement le 28 septembre
d'un éclat d'obus pendant qu'il conduisait sa section à
l'attaque.
(Poiir })rendre rang du 9 octobre 1914-)
^'alery, lieutenant au 88^ rég. d'infanterie : a pris le
commandement de sa compagnie, le capitaine étant
blessé, l'a menée au feu avec sang-froid et a été griè-
vement blessé.
Fort, sous-lieutenant de réserve au 7e rég. d'infanterie :
a été grièvement blessé au cours d'un combat en con-
duisant sa section au feu, à l'attaque de tranchées
ennemies qu'il a réussi à occuper.
Blosse, capitaine au ge rég. d'infanterie : a commandé sa
compagnie avec la plus grande énergie depuis le début
de la campagne : a reçu trois blessures le 20 septem-
bre, dans des tranchées avancées.
Prouet, sous-lieutenant au ne rég. d'infanterie : s'est
fait remarquer par son énergie dans diflërents combats
et a été blessé grièvement.
Boulle, lieutenant au 20e rég. d'infanterie : a été griève-
ment blessé au combat le 22 août. A continué à diriger
A L ORDRE DU JOUR Q
sa compagnie jusqu'au moment où, à bout de forces, il
fut remplacé dans son commandement.
Arque, sous-lieutenant de réserve au 20^ rég. d'infan-
terie : grièvement blessé, est resté à la tête de sa
troupe pendant six jours et ne s'est laissé évacuer qu'a-
près y avoir été formellement obligé par son chef de
corps.
Bonneval, lieutenant au 18^ rég. d'artillerie : belle con-
duite aux combats des 22 août 6, 7 et 8 septembre, où
une blessure grave a déterminé son évacuation.
Feuga, capitaine au 83^ rég. d'infanterie : blessé très
grièvement le 22 août, en ramenant sa compagnie à
i'assaut des tranchées ennemies.
Fargues, lieutenant au 83^ rég. d'infanterie : a montré la
plus belle vaillance et la plus grande sérénité après
avoir été blessé grièvement.
Guinchan, sous-lieutenant de réserve au 83^ rég. d'infan-
terie : grièvement blessé à l'épaule en conduisant sa
section, sous une pluie de balles ; n'a abandonné son
commandement qu'après avoir été blessé une seconde
fois.
Barcet (Henri), capitaine au 2 3" rég. d'artillerie : griève-
ment blessé à son poste de commandement en but au
feu intense de l'ennemi.
Mialhe (E.-J.-G.), lieutenant au 23e rég. d'artillerie : griè-
vement blessé alors qu'il commandait sous le feu
intense de l'ennemi, avec le plus grand calme et la
plus grand énergie, le tir de la deuxième batterie
placée sous ses ordres.
Courtois de Viçose, lieutenant de réserve au 23^ rég.
d'artillerie : grièvement blessé à la jambe, le 8 sep-
lembre. Très belle attitude au feu.
Escarmel (Henri), lieutenant au 209^ rég. d'infanterie :
blessé grièvement, dans la matinée du 26 septembre, a
conservé le commandement de sa section jusqu'au
soir. A été évacué le lendemain.
Massol (M.-J.-H.), capitaine au 67^ rég. d'artillerie : a
réussi, le 28 août, par son sang-froid et son énergie, à
sauver, sous le feu de l'artillerie ennemie, le matériel
d'une batterie voisine de la sienne. A été grièvement
blessé le 17 septembre.
10 PA(tKS ]» HISTOJRE
MM.
Cazals (Joseph), capitaine à rélat-majorde la 67^ brigade
d'infanterie : blessé gravement à la tête et à l'épaule,
aux côtés de son général de brigade tué ; est venu
rejoindre son poste avant la guérison de ses bles-
sures.
Barthes, lieutenant au 5-]^ rég. d'artillerie : après avoir
eu au feu la plus brillante bravoure, a été atteint le
9 septembre, près d'une ferme, d'une très grave bles-
sure qui a nécessité l'amputation d'un membre.
Patoux, capitaine à l'état-major de la 3^ division d'infan-
terie : blessé grièvement, pendant qu'il rédigeait un
ordre urgent, à proximité d'un terrain systématique-
ment battu par l'artillerie .
Salvan, capitaine au 5ie rcg. d'infanterie : blessé, a con-
tinué à exercer le commandement de son unité, ne
s'est retiré que deux heures après, atteint de trois
nouvelles blessures très sérieuses.
Verdavaine, lieutenant au 87^ rég. d'infanterie ; a en-
traîné sa section à l'avant avec un courage admirable
et a été blessé trois fois.
l'^ombreteau, sous-lieutenant au 87* rég. d'infanterie : a
conduit avec vigueur et entrain sa section jusu'à
l'abordage et a été grièvement blessé.
Pelin, capitaine au 91* rég. d'infanterie : blessé grave-
ment au cours d'une charge à la baïonnette, n'a quitté
son commandement que plusieurs heures après et sur
Tordre de son chef de bataillon.
Pigache, sous-lieutenant au 1^7^ rég. d'infanterie : blessé
grièvement en s'élauçant à l'assaut, a dit à ses hommes
qui se précipitaient pour le relever : «. Laissez-moi,
mes amis, vous allez vous faire tuer. »
Weulf, capitaine au g» bataillon de chasseurs : très griè-
vement blessé en conduisant sa compagnie dans une
charge à la baïonnette.
Boucher, capitaine au 9e bataillon de chasseurs : blessé
grièvement à la tête de sa compagnie au moment où il
la conduisait à l'attaque d'un village.
Derendinger, capitaine au 9® bataillon de chasseurs :
blessé grièvement à la tète de sa compagnie, au mo-
ment où il la conduisait à l'attaque d'un village.
A L ORDRE DU JOUR I I
MM.
Chausse (J.-A.), capitaine au 77* rég. d'infauterie : bril-
lante conduite au cours de plusieurs combats. Griève-
ment blessé à la tête de sa compagnie.
Angély (N.-C.-P\), capitaine au 68^ rég. d'infanterie :
frappé de quatre blessures, a conservé le commande-
ment de sa compagnie pour défendre un village qu'il
venait d'occuper après un combat à la baïonnette.
Baudoin (L.-H.-M.-L.), sous-lieutenant de réserve au
77e rég. d'infanterie : commandant sa compagnie étant
seul officier, l'a ramenée en avant. A réussi à la lancer
à la baïonnette sur les Allemands qui pénétraient dans
la tranchée qu'elle venait d'abandonner. Est tombé
grièvement blessé d'une balle à l'épaule, n'a quitté sa
compagnie que lorsqu'elle eut réoccupé sa position.
Avant d'accepter d'être pansé a rendu compte au colo-
nel de la situation.
Perrier (Louis), lieutenant au 3^ rég. d'artillerie : griève-
ment blessé, a donné le plus bel exemple de calme et
d'énergie à tout son personnel, qu'il a tenu à conduire
lui-même dans une tranchée voisine, le service des
pièces étant dévenu momentanément impossible en rai-
son de l'intensité du tir.
Moufflet, capitaine au 62e bataillon de chasseurs : après
avoir combattu toute une journée, a été grièvement
blessé en cherchant un passage à sa compagnie à tra-
vers une localité occupée par l'ennemi.
(juillien (L.-J.-M.), lieutenant d'infanterie hors classe^
pilote de la ge escadrille : a effectué des reconnais-
sances à longue portée dès les premiers jours de la
mobilisation. A fait la plupart de ces reconnaissances
à longue portée étant seul à bord, et a fourni des ren-
seignements précis et fructueux. A, à l'heure actuelle,
parcouru plus4-ooo kilomètres, dont la moitié au moins
au-dessus du territoire ennemi et sous le feu de l'ar-
tillerie ennemie.
Bordes (P.-G.), lieutenant d'infanterie, pilote de la 5^ esca-
drille : depuis le début des opérations a exécuté avec
succès des reconnaissances au-dessus de l'ennemi.
Comme passager a bombardé une gare et un parc
d'artillerie ennemie. Pendant la deuxième partie de
cette reconnaissance, a dû maintenir avec sa ceinture,
I -2 PAGES D HISTOIRE
étant à cheval sur le moteur, une pièce brisée par les
balles et dont la rupture complète aurait entraîné la
chute de l'avion.
Fournier, capitaine d'infanterie, observateur en aéro-
plane : a fait preuve des plus belles qualités de sang-
froid et d'énergie en exécutant des reconnaissances
aériennes poussées jusqu'à i5o kilomètres en pays
ennemi. A souvent rencontré et combattu des avions
allemands et a eu maintes fois son appareil atteint par
des balles, sans jamais se laisser détourner de son iti-
néraire.
Moreau (A. -P.), chef de bataillon au 28^ rég. d'infante-
rie coloniale : brillante conduite au feu. Blessé par un
éclat d'obus^ a refusé de se faire panser.
Barc (P.-E.-), capitaine au 4^ rég. d'infanterie coloniale :
brillante conduite au feu : a eu la cuisse traversée par
une balle.
Clemençon (C.-M.), capitaine d'infanterie coloniale à
l'état-major de la 2^ division d'infanterie coloniale :
ayant eu la cuisse traversée par une balle, a rejoint sa
division aussitôt sa blessure cicatrisée.
Guillcmenet (A.), capitaine au 22^ rég. d'infanterie colo-
niale : blessé de deux balles, l'une au côté droit et
l'autre au côté gauche a encore accompagné son régi-
ment pendant trois jours. Évacué, revint au feu ses
blessures à peine fermées. Blessé de nouveau à la tête
de sa compagnie.
Garnier (Henri), lieutenant au 21^ rég. d'infanterie colo-
niale : brillante conduite au feu. Légèrement blessé, est
resté sur le front. Blessé de nouveau à la cuisse et à la
jambe^ a du être emporté pour être soigné.
Aujac (J.-P.), capitaine au 3^ rég. d'infanterie coloniale :
a brillamment cooduit sa compagnie au feu, griève-
ment blessé.
Conil (Raymond), capitaine au 24^ rég. d'infanterie colo-
niale : blessé à l'épaule, a conservé le commandement
de sa compagnie. N'a cessé de donner en toutes cir-
constances l'exemple du sang-froid et de la bravoure.
Schœffer (Ernest), sous-lieutenant de réserve au 21^ rég.
d'infanterie coloniale : brillante conduite au feu. Griè-
vement blessé au ventre.
A l'ordre du jour i3
MM.
Chrétien (Jules), capitaine au ler rég. d'artillerie colo-
niale : très belle conduite au feu oîi il a maintenu sa
batterie malgré des rafales violentes.
Colin (Jean), lieutenant au 3^ rég. d'infanterie coloniale :
conduite distinguée au cours des nombreux engage-
ments où sa batterie a pris part. Très grièvement
blessé.
Boullier (Louis), capitaine au 3e rég. d'artillerie colo-
niale : très grièvement blessé de plusieurs éclats d'obus,
à la face, à la joue, à l'oreille, au bras; aussitôt pansé,
a repris sa place qu'il n'a abandonnée que sur Tordre
du médecin en chef.
MÉDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du i5 septembre igi^-)
M. Dounet, soldat réserviste au 8^ rég. d'infanterie colo-
niale : a fait preuve du plus admirable sang-froid au
combat et, par son courage et son calme, a donné le
plus bel exemple à ses camarades.
(Pour prendre rang du i6 septembre igiAO
M. Muller, cavalier de 2^ classe au 8^ rég. de dragons :
blessé et séparé de la section de mitrailleuses, dont il
faisait partie, sut se dissimuler pendant vingt-quatre
heures dans un village occupé par l'ennemi, puis rap-
porter à son corps la mitrailleuse dont il avait la
garde.
(Pour prendre rang du i8 septembre 1914O
M. Bourgeois, brigadier au 2^ rég. de hussards : envoyé
le 7 septembre en reconnaissance avec deux cavaliers,
a fait preuve de la plus grande bravoure, en poussant
dans les lignes mêmes de l'ennemi; pris entre un pelo-
ton de cavalerie et un détachement d'infanterie ennemis,
a envoyé un de ses cavaliers porter le renseignement et
a traversé ensuite un village au galop, au milieu de la
fusillade. Le cavalier qui l'accompagnait a été tué et
lui-même atteint d'une balle : a rapporté à la suite de
cette reconnaissance des renseignements qui ont orienté
le tir de l'artillerie.
t
l4 PAGES d'histoire
(Pour prendre rang du 19 septembre 191/».)
MM.
Laniyj sergent réserviste au 366^ rég. crinfanterie : au
cours d'un combat, a reçu successivement cinq bles-
sures sans cesser de combattre et de maintenir ses
hommes; mis hors d'état de marcher, a continué en
rampant à se porter au secours de ses camarades
blessés, les encourageant, leur distribuant l'eau-de-vie
de son bidon et leur offrant comme prêtre les secours
de la religion. A soulevé l'admiration unanime par son
courage et son abnégation pendant qu'on le transpor-
tait à Tambulance.
Beurdin (L.-L.), sergent rengagé au rég. de marche du
ler zouaves : sous un feu extrêmement violent et en
)leine nuit, a établi, après plusieurs efforts infructueux,
ia liaison téléphonique entre les postes de commande-
ment des colonels de deux régiments. Renversé par un
obus mélinité, alors qu'il réparait la ligne, a eu la
jambe droite coupée au-dessus du genou. A donné
jusqu'à son transport à l'ambulance le plus bel exem-
ple de courage militaire.
(Pour prendre rang du 2^ septenabre I9i4-)
M. Aubinière, maître pointeur au 44* rég. d'artillerie :
son unité étant en batterie et exécutant un tir, son
capitaine recevant des coups de feu d'une patrouille
allemande, s'est porté de sa propre initiative, suivi de
six camarades, vers la patrouille, a tué deux Allemands
et en a blessé deux autres qu'il a fait prisonniers et
ramenés.
(Pour prendre rang du 25 septembre 191/».)
MM.
Guillot, maréchal des logis au 5e rég. d'artillerie : con-
duite particulièrement héroïque au cours du bombarde-
ment d'un fort.
Vasseur, brigadier au 5^ rég. d'artillerie : conduite par-
ticulièrement héroïque au cours du bombardement
d'un fort.
(Pour prendre rang du 27 septembre 1914.)
M. Pierre, maréchal des logis au /\2^ rég. d'artillerie : a
fait preuve, comme agent de liaison, d'un dévouement
À l'ordre du jour i5
absolu et du plus grand sang-froid. A été grièvement
blessé.
(Pour prendre rang du 8 octobre iqi^-)
MM.
Reghem, adjudant au 8^ rég. d'infanterie : blessé très
grièvement le i5 août, en entraînant sa section à l'at-
taque.
Caron (Arcade), adjudant au 73e rég. d'infanterie : blessé
dangereusement au cours d'un combat en entraînant
sa section.
Denis adjudant au iioerég. d'infanterie : s'est fait remar-
quer par son calme et son énergie au cours d'un
combat.
Conty, adjudant au 127e rég. d'infanterie : blessé grave-
ment au cours d'un combat, a maintenu sa section sous
le feu de l'ennemi.
Pelissier, adjudant au i5e rég. d'artillerie : très belle
conduite au feu, où il a montré, sous la canonnade
autant de sang-froid que d'entrain qu'il a su communi-
quer à sa section.
Decugis, maréchal des logis, rengagé au i5e rég. d'artil-
lerie : sous-officier modèle, qui s'est brillamment con-
duit au cours d'un combat où il a été grièvement
blessé.
Derbier (H.-L.), adjudant au 6^ rég. de tirailleurs indi-
gènes détaché au 4^ rég. de zouaves : sous-officier
merveilleux de sang-froid et de courage ; exemple
pour tous de l'esprit de sacrifice poussé jusqu'à Tex-
irême limite.
Bouteille (B.-J.), adjudant au 4^ rég. de tirailleurs : a
pris part à toutes les affaires de la compagnie et s'est
particulièrement distingué le 3o août.
Bazillon (Marcel), adjudant au 4^ rég. de tirailleurs indi-
gènes : a pris part à toutes les affaires de la compagnie
et s'est particulièrement distingué le 21 septemlire. A
été blessé au pied, au cours de la journée.
Lorson (Louis), adjudant au 4^ rég. de zouaves : très belle
conduite au feu. Blessé grièvement.
Burger (Albert), sergent-major au 4^ rég. de zouaves :
très belle conduite au feu. Blessé.
l6 PAGES d'hISTOIRF.
MM.
Kleiu, sergent réserviste au i^r bataillon de chasseurs : a
établi sa demi-section sur un point important. L'y a
maintenue définitivement maiffré des rafales d'artillerie
qui eu avaient chassé, la veille, les premiers occu-
pant. A été blessé grièvement.
Chevillot, maréchal des logis réserviste, automobiliste à
rétat-major du corps de cavalerie : a été attaqué par
un fort parti ennemi au retour d'une reconnaissance.
Blessé très grièvement de deux coups de feux et d'un
coup de lance.
Lenoir (François), cavalier au 8^ rég. de chasseurs : a eu
successivement deux chevaux tués sous lui étant en
reconnaissance. Blessé de quatre balles, le 26 septem-
bre, en rapportant un renseignement, n'a eu qu'une
pensée lorsque ayant été relevé, il a vu son capitaine :
lui remettre le pli qui lui avait été confié.
Bayard (J.), chasseur au 8^ rég. de chasseurs : faisant
partie d'une reconnaissance de cinq cavaliers comman-
dée par un officier, a fait preuve de la plus grande
bravoure en concourant à l'attaque et à la mise en
déroute d'un groupe de [\o à 5o dragons ennemis dont
deux ont été tués par lui à coup de pointe. A fait
preuve du même courage et de la plus grande audace
en se lançant seul sur une patrouille de uhlans et en
engageant avec cette patrouille une lutte au cours de
laquelle il a été blessé de trois coups de lance à la
figure.
Dumaine, soldat cycliste au 200^ rég. d'infanlerie : versé
dans le service auxiliaire pour une affection grave, et
affecté dans le service armé, sur sa demande, n'a cessé
de se faire remarquer par son courage, son initiative
et son dévouement. Blessé de deux balles au moment
où il portait un ordre dans les tranchées.
Portron (Eugène), maréchal des logis chef au 44^ rég.
d'artillerie : a été atteint d'un éclat d'obus à la cuisse
gauche. Malgré sa blessure et le désarroi produit dans
la batterie, a fait le nécessaire pour réorganiser les
attelages et amener les avant-trains quelques instants
après, dans un ordre parfait. Ce sous-officier s'était
déjà fait remarquer par son courage et son sang-froid
dans deux combats.
A L ORDRE DU JOUR I7
MM.
Granger (Emile), soldat au 4i^ rég. d'infanterie coloniale :
a été blessé par trois éclats d'obus au poignet droit, à
l'épaule gauche et à la nuque. Malgré ses blessures, a
tenté de sauver un officier tué à ses côtés. A montré la
plus grande énergie en continuant à rester à sa section,,
malgré l'avis du médecin-major.
(Pour prendre rang du 9 octobre igi^-)
Souiroli, adjudant au 68^ rég. d'infanterie : très belle
attitude au feu, très énergique. A reçu deux blessures.
Villeret, sergent-major au i35e rég. d'infanterie : quoique
grièvement blessé, a dirigé le feu de sa section et, en
battant en retraite, a continué de faire faire le coup de
feu à sa section.
Leroy, soldat réserviste au 135^ rég. d'infanterie : étant
homme de tête d'une patrouille chargée de reconnaître
une ligne de tranchées ennemies, s'est avancé jusqu'à
dix mètres de ces dernières, tomba grièvement blessé
sous un feu violent et dut être ramené par ses cama-
rades au village.
(-Cartier, caporal au 77^ rég. d'infanterie : agent de liaison
du colonel, blessé au bras et aux deux pieds, a, mal-
gré ses blessures, songé avant tout à la mission qui lui
avait été confiée.
Schultz, adjudant de réserve au 77^ rég. d'infanterie : a
montré la plus grande bravoure et a remarquablement
conduit sa section au feu. A été blessé sur une position
qu'il tenait depuis quatre jours.
Godineau (Auguste), sergent au 77^ rég. d'infanterie :
blessé au début du combat a tenu à conserver le com-
mandement de sa section de mitrailleuses, a vigoureu-
sement appuyé l'action offensive de son bataillon et a
été gravement blessé de nouveau en fin de combat.
S'était déjà signalé par son courage et sa calme bra-
voure.
Dubuisson, adjudant au Si^ rég. d'infanterie : blessé, a
conservé le commandement de sa section et l'a enlevée
à la charge jusqu'à ce qu'une nouvelle blessure le
mette hors de combat.
Simon, soldat de 2^ classe au 91^ rég. d'infanterie : blessé
17. ORDRE DU JOUR 2
i8
grièvement, a continué à combattre jusqu'à la fin de la
journée.
Dcfjros, soldat de 2*^ classe au gi^ régiment d'infanterie :
blessé grièvement, a continué à combattre jusqu'à la
fin de la journée.
Ladrière, cavalier au ig^ rég. de chasseurs à cheval : a
été grièvement blessé en portant secours à son briga-
dier, chef de patrouille, démonté.
Bernard, adjudant de réserve au iS^ bataillon de chas-
seurs : bravoure extrême; grièvement blessé.
Raymond, maître pointeur au 17^ rég. d'artillerie : griè-
vement blessé, a fait preuve, sous un feu Wolent, de
belles qualités militaires.
Maumenée, canonnier au 17e rég. d'artillerie : griève-
ment blessé, a donné à ses camarades un bel exemple
de courage par son attitude.
Brayer(M.-L.), adjudant au 332e rég. d'infanterie.
Martin (J.-B.), sergent réserviste au 332^ rég. d'infanterie :
Se sont très brillamment comportés et ont se-
condé énergiquement leur capitaine au cours
d'une retraite de quinze jours en arrière des
lignes ennemies.
Zwilling (Lucien), sergent-major au 62^ rég. d'infanterie :
ayant combattu toute la journée du 29 septembre et sa
section ayant épuisé ses munitions, a enlevé celle-ci
pour la jeter à la baïonnette sur l'ennemi. Blessé griè-
vement, a continué à commander sa section avec une
énergie au-dessus de tout éloge. N'a consenti à se laisser
soigner que sur l'ordre formel de son chef de corps,
dans l'espoir que les soins hâteraient son retour à la
tête de sa troupe.
Boiteau, adjudant aviateur, escadrille V. i4 : services
distingués en effectuant des reconnaissances. A atterri
sous un feu violent de l'artillerie lourde ennemie.
Dubuis, sergent aviateur, escadrille V. 14.
Trouvé, maréchal des logis, escadrille V. 21.
Fabry, maréchal des logis, escadrille V. i4 :
Ont témoigné au cours de nombreuses recon-
A L ORDRi: DU JOUR IQ
naissances des qualités de courage, de sang-
froid et des connaissances militaires qui ont fait
d'eux de précieux collaborateurs pour le com-
mandement.
Clin (E.-A.), maréchal des logis au 3^ rég. d'artillerie
lourde : s'est fait remarquer à plusieurs reprises par
son énergie et son sang-froid ; a été grièvement blessé.
Luiset, adjudant au ii^ bataillon de chasseurs : blessé, a
continué à faire progresser la compagnie qu'il com-
mandait ; ne s'est arrêté que frappé aune deuxième
balle qui l'a atteint grièvement à la poitrine.
Durand, adjudant au 22e rég. d'infanterie : a conduit
brillamment et bravement sa section au feu et a été
blessé grièvement.
France, sergent au 22'^ rég. d'infanterie : a conduit bril-
lamment sa section au feu et a été blessé grièvement.
Dupuis, soldat de 2^ classe au 75^= rég. d'infanterie :
engagé pour la durée de la guerre, a été grièvement
blessé le 26 septembre iQiA*
Pérrier, médecin auxiliaire au i^o^^ rég. d'infanterie : a
été grièvement blessé le 25 septembre 1914 au poste
de secours du régiment, pendant qu'il soignait un
blessé sous le feu cïe l'ennemi.
Bordeaux, le 24 octobre igid-
A. MiLLERAND.
29 OCTOBRE
MINISTÈRE DE LA GUERRE
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE
Les militaires dont les noms suivent sont
cités à l'ordre du jour de l'armée :
Gouvernement militaire de Paris.
MM.
Nicolle, adjudant au 6^ rég. de dragons : au cours du
combat du 22 août, a rassemblé sous un feu violent
tous les cavaliers démontés de son escadron. A tra-
versé avec eux une rivière à la nage et a rejoint son
corps après être resté quarante-huit heures dans les
lignes allemandes. (Ordre du 9 octobre igi4-)
Roger de Richemont, lieutenant au 28^ rég. de dragons :
ayant eu quatre chevaux tués dans sa patrouille, le
ig août, a su ramener sous le feu de l'ennemi ses
hommes démontés, donnant sa monture à Tun d'eux,
essoufflé; accueilli le 21 août par le feu de l'artillerie,
a mis son peloton à l'abri pour se porter de sa per-
sonne auprès de l'un de ses cavaliers mortellement
blessé dont il a pris les papiers personnels et qu'il n'a
quitté, pour continuer sa mission, qu'après l'avoir
confié à un paysan. (Ordre du 9 octobre 19 14-)
/er corps d'armée.
Bourgeois, adjudant au l[5^ rég. d'infanterie : très belle
conduite au feu, le 3o août. Grièvement blessé, a
A L ORDRE DU JOUR 2 1
refusé qu'on s'occupât de lui, engageant ses hommes
à retourner au feu et à marcher en avant. (Ordre du
5 octobre 19 14-)
2^ corps d'armée.
MM.
Levasseur, adjudant au l\ij^ rég. d'infanterie : sa section
étant très exposée au feu de Tennemi, est resté en
place et a riposté énergiquement sur un poste ennemi
qui causait des pertes à une compagnie voisine. A été
tué.
Tourneux, sergent rengagé au 45^ rég, d'infanterie : pen-
dant l'exécution d'un violent feu adverse, se déplaçait
constamment pour guider le tir et encourager ses
iiommes. Est venu spontanément avec sa section se
grouper autour du lieutenant pour quitter le village.
A été blessé.
Berton, sergent au 4'^^ rég. d'infanterie : chargé de
porter des munitions à des unités établies en tran-
chées en terrain découvert, à Goo mètres de la lisière
d'un village, a su entraîner son groupe ravitailler les
tireurs, rallier les survivants, panser et faire trans-
porter les blessés, tout cela malgré des pertes extrê-
mement sérieuses (sept blessés sur onze hommes).
Toulouze, caporal au 4^*^ rég. d'infanterie : a maintenu
ses hommes pendant vingt minutes sous un feu violent
et partant d'une lisière d'un verger ; a fait preuve du
plus grand courage au cours de deux assauts suc-
cessifs à la baïonnette, a eu deux fusils brisés dans
ses mains et sa serpe traversée par une balle. A été
tué le 28 septembre.
Picdepieu, caporal au 4^^ rég. d'infanterie.
André, caporal au Ziôe rég. d'infanterie.
Chard, soldat au 4'^" rég, d'infanterie :
Ont transporté leur capitaine grièvement
blessé jusqu'au poste de secours, pendant un
tir d'eflicacité de Taitillerie ennemie, et ne
Tont laissé qu'après l'avoir éloigné de la zone
dangereuse où ils ont aussitôt repris leur place
sur la ligne de l'eu.
2 2 PAGES D HISTOIRE
MM.
Beauvois, soldat de 2^ classe au 4^*^ rég. d'infanterie :
est resté pendant vingt minutes exposé à un feu vio-
lent partant d'une lisière de verger, à i5 mètres. Tou-
jours au premier rang, maintenant ses camarades par
son sang-froid et faisant preuve d'un entrain remar-
quable au cours de deux assauts successifs. Plus tard,
a été blessé.
Daudier, soldat de 2^ classe au 45^ rég. d'infanterie : est
resté vingt minutes exposé à un feu violent partant de
la lisière d'un verger, à i5 mètres. Toujours au pre-
mier rang, maintenant ses camarades par son sang-
froid et faisant preuve d'un entrain remarquable au
cours de deux assauts successifs à la baïonnette. A
tué de sa main cinq Allemands dont un officier. (Ordre
du 8 octobre igi4-)
Renan, capitaine au 148^ rég. d'infanterie : commandant
un détachement du 148^ rég. d'infanterie entouré par
l'ennemi, le 2 septembre, a réussi à se dégager ; est
tombé mortellement frappé, le i3 septembre,' au mo-
ment où il allait rejoindre l'armée française.
Germain, sergent réserviste au i48e rég. d'infanterie :
ayant traversé les lignes allemandes, du 2 au iG sep-
tembre, a rejoint l'armée française avec les soldats
([u'il avait pu grouper sous son commandement. (Ordre
du 0 octobre 1914O
3<^ corps d'armée.
Bouteloupt, lieutenant-colonel de l'infanterie coloniale,
commandant le 5^ rég. d'infanterie : ayant succédé
dans le commandement du 5^ rég. à deux colonels qui
avaient été successivement tués, a entretenu la tradi-
tion d'héroïsme de ses prédécesseurs et s'est montré
un véritable chef, sachant, par son exemple, tenir
élevé le moral de sa troupe, gardant, quoique blessé
à deux reprises et le bras en écharpe, la direction du
combat. Tué lui-même en repoussant, dans la nuit du
20 au 26 septembre, une attaque très violente dirigée
sur un village.
Chailly, lieutenant au ii^ rég. d'artillerie : commandant
le tir d'une section détachée en caponnière et ayant été
A l'ordre du jour 23
pris sous un feu violent d'artillerie et d'infanterie, a
continué à diriger son tir avec le plus grand calme et
le plus grand sang-froid.
Lecaplain, médecin aide-major de 2^ classe de réserve
au 274e rég. d'infanterie : dirigeant un poste de secours
pendant les journées des 17 et 18 septembre, dans des
conditions très périlleuses, puisqu'il a eu des blessés
et son cheval tues auprès de lui, a fait preuve de grand
sang-froid et d'énergie, évacuant tous les blessés res-
tant sous le feu de l'ennemi.
Oudard, chasseur réserviste au 7^ rég. de chasseurs à
cheval : a fait preuve d'une très grande bravoure, au
cours d'une reconnaissance, en se portant à 3o mètres
des tranchées ennemies. A eu son cheval tué sous lui.
S'est dégagé avec le plus grand sang-froid, a parcouru
3oo mètres sous le feu pour rejoindre la reconnais-
sance.
Lemen, sergent du génie du 3^ corps d'armée : le i^r sep-
tembre, travaillant avec sa section à la destruction
d'un pont sur un canal, a passé le canal à la nage,
sous le feu, pour mettre en place des charges de méli-
nite et a amorcé ces charges avec beaucoup de sang-
froid.
Landret, caporal du génie du 3^ corps d'armée.
Rey, sapeur mineur du génie du 3^ corps d'armée :
Le 3 septembre, l'ordre ayant été donné de
ne pas détruire un pont dont la destruction
avait été préparée, se sont proposés comme
volontaires pour aller retirer la mélinite sous
les balles ennemies et se sont acquittés avec
intrépidité de cette tâche périlleuse.
de Gallard, infirmier au 27^^ rég. d'infanterie.
Renault, brancardier au 274e rég. d'infanterie.
Besnier, infirmier de la 3^ section d'infirmiers.
Chaigneau, infirmier de la 3^ section d'infirmiers.
Ermenaux, infirmier de la 3^ section d'infirmiers.
Alatre, infirmier de la 3^ section d'infirmiers :
Ont fait preuve de la plus grande énergie, en
24 PAGES d'histoire
allant chercher des blessés sous un feu d'artil-
lerie très violent. (Ordre du 5 octobre igM»)
Je covps d'armée.
MM.
Dare, chef de bataillon au 46^ rég. d'infanterie ; depuis
le début de la campagne, a été un exemple constant
d'énergie, de courage et de décision. Au combat du
G septembre, par une contre-attaque hardie, a rétabli
une situation compromise et sauvé deux groupes d'ar-
tillerie d'une destruction certaine.
Bûuichot, maréchal des logis au i3e rég. d'artillerie : en
butte à deux reprises différentes aux coups de l'artil-
lerie de gros calibre qui blessèrent tous ses servants
et tuèrent deux de ses attelages, n'en a pas moins
rejoint sa batterie avec sa voiture et tous ses blessés.
(Ordre du 6 octobre igiA-)
6^ corps alarmée.
Recanicr, sous-lieutenanl au 22e rég. de dragons : belle
conduite et belle attitude au feu. (Ordre du 9 octobre
1914.)
Chatillon, caporal au 332^ rég. d'infanterie.
Moutte, soldat au 332^ rég. d'infanterie :
Ont fait particulièrement preuve de bravoure,
d'énergie et de sang-froid pendant la marche
de quinze jours à travers les lignes allemandes
que leur compagnie exécuta pour rejoindre l'ar-
mée française, dont elle s'était trouvée séparée ;
ont secondé avec vigueur et intelligence leur
commandant de compagnie, le capitaine Klipf-
fel. (Ordre du 6 octobre i9i4-)
7e corps d'armée.
Pedelnas, capitaine au 171^ rég. d'infanterie.
20
MM.
Cardot, lieutenant au 5^ bataillon de chasseurs.
Crivetie, adjudant au 233^ rég. d'infanterie :
Belle conduite el belle attitude au feu. (Ordre
du 9 octobre I9i4')
11^ corps d'armée.
Ronsin, soldat au 62e rég. d'infanterie : le 29 septembre,
au plus fort du combat, a, dans un moment critique,
enlevé ses camarades en criant : « En avant ! » et a
ainsi décidé du mouvement. (Ordre du 9 octobre igi/j-)
Drioux, cavalier de 2^ classe au 12^ rég. de hussards :
ayant été blessé au cours d'une reconnaissance, le
i3 septembre, et son cheval tué s'étant abattu sur lui,
est resté dans cette position pendant plus de huit
heures sans pouvoir se dégager ; a eu assez de pré-
sence d'esprit et de sang-froid pour faire le mort à
deux reprises différentes, malgré les brutalités de cava-
liers allemands qui le frappaient, afin de s'assurer de
sa mort. (Ordre du 9 octobre igii-)
/Je corps d'armée.
Desmonts, capitaine au 286e rég. d'infanterie.
Perrier, adjudant au 286^ cég. d'infanterie :
Pour leur belle conduite et leur belle attitude
au feu. (Ordre du 9 octobre 1914O
i4^ corps d'armée.
Gottave, capitaine au i^r rég. d'artillerie de montagne.
Banelle, capitaine au 3oe bataillon de chasseurs.
Bertrand, lieutenant au 3oe bataillon de chasseurs.
Piot, lieutenant au So^ bataillon de chasseurs.
Duchosal, maréchal des logis au ge rég. de huss rds.
Bernard, caporal au 3oe bataillon de chasseurs :
Pour leur belle conduite et leur belle attitude
au feu. (Ordre du 9 octobre i9i4-)
26
/Je corps d'armée.
M. Rifjollet-Dupré, capitaine au lôS^ rég. d'infanterie :
belle conduite et belle attitude au feu. (Ordre du
9 octobre 1914-)
16*^ corps d'armée.
MM.
Salvat, capitaine à Tétat-major de la 61e brigade.
Grau, capitaine au 122^ rég. d'infanterie.
Nadal, capitaine au 53^ rég. d'infanterie.
Lamic, lieutenant au i[\2^ rég. d'infanterie.
Barthe, adjudant au 80^ rég. d'infanterie.
Pour leur belle conduite et leur belle altitude
au feu. (Ordre du 9 octobre 1914-)
/7e corps d'armée.
Dupuis, général commandant la 67e brigade d'infanterie :
a conduit de la manière la plus brillante sa brigade
aux combats des 22, 27 et 28 août, des 7 et 8 sep-
tembre, où il a été tué dans une tranchée, par un obus
allemand, en donnant le plus bel exemple de crânerie
à la troupe qu'il a su maintenir intacte sous le feu.
Vieillefond, capitaine au 7^ rég. d'infanterie : s'est porté
à l'attaque d'un bois retranché, à la tête de sa com-
pagnie, a été blessé (première fois), est reparti à l'as-
saut, un fusil à la main, entraînant ses hommes par sa
rare audace, jusqu'à ce qu'il tombe frappé par les
balles allemandes le 22 août igi^-
Castaing, capitaine au 7^ rég. d'infanterie : a trouvé une
mort glorieuse, le 8 septembre igi^» à la tête de sa
compagnie, en soutenant jusqu'à la dernière minute le
feu d'une batterie d'artillerie, dont sa compagnie était
le soutien.
Regnault, lieutenant au 7» rég. d'infanterie : prenant
l'iniiiative de porter sa compagnie à l'attaque de tran-
chées allemandes, a arrêté la poursuite de l'ennemi.
Blessé une première fois, s'est relevé, est reparti à
l'assaut, est de nouveau tombé très grièvement blessé.
de Castelnau, lieutenant au 7^ rég. d'infanterie : a montré
27
le plus grand courage pendant toute la campagne et a
trouvé la mort en installant sous le feu sa section de
mitrailleuses, pour Tattaque d'une ferme.
Cadaux, sons-lieutenant au 7^ rég. d'infanterie : blessé le
7 septembre 1914» dès 8 heures du matin, a continué
à commander sa section durant toute la journée et a
été emporté par les brancardiers vers 20 heures.
Bouniols, caporal au 7* rég. d'infanterie : s'est signalé
pendant toute la campagne, par sa belle conduite.
Caillot, caporal au 7* rég. d'infanterie : pendant les com-
bats, s'est toujours montré au premier rang de la ligne,
faisant preuve du plus grand courage et a atteint le
premier avec son chef de section les tranchées alle-
mandes.
XefFe, soldat de i^e classe au 7*^ rég. d'infanterie : a mon-
tré la plus grande énergie en prenant le commande-
ment de sa section qui venait d'être décimée et en la
maintenant sur la position conquise.
Cohn, soldat de 2^ classe au 7^ rég. d'infanterie : belle
conduite le 27 août, en ralliant un groupe de ses cama-
rades et en les ramenant lui-même à l'attaque d'une
tranchée allemande dont il a réussi à s'emparer.
Rivaillé, soldat de 2^ classe au 7e rég. d'infanterie : au
cours de l'affaire de nuit du je"" au 2 septembre, s'est
avancé le premier sur l'ennemi posté dans le bois,
entraînant à sa suite un certain nombre de ses cama-
rades et tuant de sa main trois ennemis.
Mire, chef de bataillon au 9^ rég. d'infanterie : après avoir
conduit les opérations de son bataillon chargé de sou-
tenir une division de cavalerie avec une autorité qui lui
a valu les éloges du commandant de cette division, a
pris une part des plus actives au combat du 27 août,
où il a été blessé au poignet. A conservé, malgré cette
blessure, le commandement de son bataillon qu'il a con-
duit avec une remarquable énergie dans sa marche sur un
village, au cours de laquelle il a été mortellement frappé.
de Malet, capitaine au ge rég. d'infanterie : a montré
sous le feu un calme et un sang-froid remarquables, a
conduit sa compagnie à l'assaut d'un village le 27 août
1914, et est tombé à sa tête, mortellement frappé.
Gollomb, capitaine au g^ rég. d'infanterie : a fait preuve*
28 PAGES d'histoire
SOUS le feu d'une énergie et d'une bravoure remarqua-
bles au combat du 6 septembre, a ramené sa compagnie
décimée au feu et est tombé à sa tête.
Dupuy, lieutenant au g^ rég. d'infanterie f blessé d'une
balle à la cuisse à l'attaque d'un village, le 27 août, a
continué à marcher à la tête de sa section jusqu'au mo-
ment de l'assaut.
Ferrand, lieutenant au ge rég. d'infanterie : a fait preuve
depuis le début de la campagne des plus belles qualités
militaires. Placé dans les tranchées les plus avancées
les g et 10 septembre, a maintenu sa section sous le l'eu
le plus violent et a dirigé lui-même avec succès les
reconnaissances les plus dangereuses et les plus hardies.
DeKiguier, lieutenant au ge rég. d'infanterie : s'est parti-
culièrement distingué dans toutes les opérations aux-
quelles il a pris part, notamment le 28 août, en rame-
nant au feu ses hommes en même temps que les
éléments d'autres unités dont il prit le commandement
en disant : « Je suis le plus ancien, mes enfants, que
l'on me suive. » A 60 mètres de la tranchée ennemie
est tombé mortellement frappé.
Pellissier, lieutenant de réserve au ge rég. d'infanterie.
Blessé à l'épaule le 8 septembre, a conservé le com-
mandement de sa compagnie jusqu'à ce que sa bles-
sure le mette dans l'impossibilité de rester debout.
Bevincfcr, adjudant chef au g^ rég. d'infanterie : sous-
ofûcier énergique, s'est distingué dans le commandement
de sa section et de sa compagnie au cours des dernières
opérations.
Sournac, sergent au g^ rég. d'infanterie : s'est distingué
dans le commandement de son unité pendant les divers
combats du 8 au 11 septembre.
Monribeau, sergent au g^ rég. d'infanterie : affecté sur
sa demande à un régiment actif, a montré un entrain
merveilleux et s'est fait tuer à coups de baïonnette, à
la tête de sa demi-section, plutôt que de se replier, le
8 septembre igi4-
Just Justus, caporal réserviste au g^ rég. d'infanterie :
toujours prêt à marcher, s'est distingué depuis le début
de la campagne par son entrain au feu et son énergie.
Torrès, caporal au g^ rég. d'infanterie : blessé à la tête
A L ORDRE DU JOUR 29
et à la main, le 8 septembre, dans une tranchée, a
continué à faire le coup de feu jusqu'à ce que son
chef de section, le voyant près de défaillir lui ait donné
Tordre formel d'aller au poste de secours.
Bordenato, caporal au 9<= rég. d'infanterie : le 8 septem-
bre 1914» chargé d'une mission dangereuse, traversa
sans hésiter pour la remplir un espace fortement battu
par les feux de l'ennemi, et put ainsi porter à une
troupe voisine un renseignement important.
Marbeo, soldat de 2^ classe, brancardier au g^ réq. d'in-
fanterie : est allé relever sous le feu, avec un ûévoue-
ment inlassable, de nombreux camarades blessés et a
été lui-même atteint d'un éclat d'obus, le i4 septembre
en relevant les blessés.
Lascoube, caporal au g^ rég. d'infanterie : blessé dans la
tranchée le 8 septembre, a conservé le commandement
de son escouade et ne Ta quittée qu'après avoir reçu
une seconde blessure l'empêchant de continuer à com-
battre.
Mavail, caporal au g^ rég. d'infanterie : blessé dans la
tranchée le 8 septembre a continué à commander son
escouade et à encourager ses hommes pendant qu'on
les pansait.
Baise, soldat de 2^ classe au g^^ rég. d'infanterie : blessé
le 8 septembre, a continué pendant toute la journée à
suivre sa compagnie et à combattre avec elle ; après
s'être fait panser le soir, a repris sa place dans le rang.
Ladla, soldat au g^ rég. d'infanterie : le 27 août, à l'assaut
d'un village, est entré un des premiers dans ce village,
a pris un drapeau tricolore qu'il avait trouvé devant la
mairie et est allé le planter sur un toit. A été blessé en
continuant la lutte après avoir rejoint ses camarades.
Valcntini, soldat au ge rég. d'infanterie.
Castillo, soldat au g^ rég. d'infanterie.
Guillo, soldat au ge rég. d'infanterie :
Grièvement blessés le 8 septembre 191/i, pour
ne pas abandonner leur sergent blessé, alors que
l'ennemi était à moins de 10 mètres de leur
tranchée.
3o PAGES d'histoire
MM.
Cervantes, soldat au 9^ rég. d'infanterie : au cours d'un
combat, est resté le dernier dans la tranchée alors que
la section avait reçu Tordre de se retirer ; a continué
de tirer avec le plus grand sang-froid, a laissé venir les
ennemis jusqu'à 10 mètres de lui et en a abattu une
douzaine.
Belluque, soldat de 2*^ classe au (j^ rég. d'infanterie : le
8 septembre, envoyé avec son escouade pour chasser
les ennemis embusqués sur le flanc de sa compagnie,
s'est avancé avec courage et s'est installé pour tirer
avec une telle habileté et un tel sang-lVoid qu'il a pu
tenir en respect des forces beaucoup plus importantes.
Appert, colonel, cominandaut le ii^ rég. d'infanterie : a
eu, sous le feu, la j)lus belle tenue dans les combats
qui se sont li\Tés du 22 au 28 août; blessé le 28 août,
a conservé le commandement de son régiment et l'a
exercé avec une remarquable énergie jusqu'à la fin de
la journée.
Wildereulh, chef de bataillon au ii^ ré(j. d'infanterie :
a conduit son bataillon avec beaucoup d'intelligence et
de coup d'œil. A réussi à le rallier et à se faire jour, le
22 août. Blessé les 17 et 26 septembre en a conserve
le commandement, l'exerçant avec une autorité et un
savoir qui s'imposent à tous.
Gailhbaud, capitaine au ii^ rég. d'infanterie : a rallié sa
compagnie et dégagé son bataillon en faisant exécuter
des feux très efficaces, comme à la manœuvre. Tué le
26 septembre, en défendant une position.
Lanusse, capitaine au ii^ rég. d'infanterie : malgré un
feu terrible, le 22 août, a conduit sa compagnie à l'as-
saut en chantant la « Marseillaise », et a été blessé
(|lorieusement.
de Faramond, lieutenant au ii^ rég. d'infanterie : sous
un feu terrible, le 22 août, a conduit à l'assaut sa sec-
tion (jui a été à peu près entièrement anéantie, en cou-
rant à l'ennemi ; est tombé lui-même glorieusement à
sa tête.
Guimbail, sous-lieutenant au ii^ rég. d'infanterie : a pris
le commandement de sa compagnie et, à plusieurs re-
prises, celui du bataillon, faisant preuve des plus belles
qualités militaires aux combats des 22 et 28 août.
A l'ordre du jour 3i
MM.
DescoingSj sous-lieutenant au ii^ rég. d'infanterie : ad-
mirable attitude au feu dans toutes les affaires aux-
quelles il a pris part. A été tué glorieusement au
combat du 2G septembre en transmettant un ordre sous
un feu d'infanterie extrêmement violent.
Chaubet, adjudant au ii^ rég. d'infanterie : a maintenu
sa section en ordre sous un feu violent au combat du
i5 septembre, puis après la disparition du comman-
dant de la compagnie, a pris le commandement de la
compagnie, qu'il a portée en avant sous un feu violent.
Soulèrc, adjudant au ii^ rég. d'infanterie : a pris part,
le 10 septembre, comme volontaire, à une reconnais-
sance de nuit qui a été poussée à 2 kilomètres en avant
des lignes. A précédé seul cette reconnaissance jusqu'au
contact de l'ennemi qui ouvrit aussitôt un feu très vif
à bout portant.
Gaillard, sergent au ii^ rég. d'infanterie : a rendu de
grands services dans la bataille du 6 au 10 septembre,
soit comme observateur, en avant des tranchées, soit
comme chef de demi-section.
Tap, caporal au ii^ rég. d'infanterie : très .belle tenue
sous le feu dans divers engagements auxquels a pris
part sa compagnie notamment dans les combats du G
au 10 septembre.
Ibanez, caporal au ii^ rég. d'infanterie : a rendu de
grands services comme observateur dans les combals du
7 au 10 septembre, et a été blessé.
Debrieu, caporal au ii^ rég. d'infanterie : a rendu de
grands services comme observateur dans les combats
du 7 au 10 septembre et a élé blessé.
Gesse, caporal clairon au ii^ rég. d'infanterie : s'est
porté en tête du bataillon au combat du 28 août, pour
faire le coup de feu à courte portée de l'ennemi ; s'est
replié un des derniers à travers les rues d'un village
où il a été blessé.
Béraud, caporal tambour au ii^ rég. d'infanterie : s'est
fait remarquer à diverses reprises par sa très belle
attitude au feu.
Bastien, lieutenant-colonel au i[\^ rég. d'infanterie : les
7 et 8 septembre, a ramené quatre fois son bataillon à
32 PAGES d'histoire
la contre-attaque de forces ennemies et, grâce à son
énergie et à l'ascendant qu'il exerce sur ses troupes,
s'est maintenu sur la position qu'il avait été chargé de
défendre à tout prix.
Vergnet, sous-lieutenant au i4^ rég. d'infanterie : a fait
preuve des plus belles qualités d'énergie et de bravoure
aux différents combats du 22 août au 17 septembre.
Gantil, sous-lieutenant au i4^ rég. d'infanterie : belles
qualités de courage et d'abnégation au combat du
22 août et à celui du 7 septembre où il a été très griève-
ment blessé.
Détrie, colonel commandant le 20^ rég. d'infanterie, le
22 août commandant l'avant-garde de la 66^ brigade,
a engagé lui-même deux bataillons de son régiment
pour essayer de déboucher de la lisière d'une forêt.
S'est constamment tenu à la première ligne, sous les
balles et les shrapnels, donnant à tous l'exemple du
courage le plus calme et du dédain le plus héroïque de
la mort. Est tombé glorieusement en montrant aux
siens l'ennemi à atteindre.
de l'Etoile, capitaine au 20^= rég. d'infanterie : le 27 août,
chargé avec sa compagnie d'empêcher la réfection d'un
pont détruit, est resté au contact de l'adversaire durant
une partie de la matinée, remplissant sa mission avec
audace et adresse. A été tué d'une balle par des fan-
tassins ennemis qui s'avançaient dans la rue principale
de la localité en poussant devant eux un groupe d'ha-
bitants.
Robinet, lieutenant au 20^ rég. d'infanterie : le 27 août,
faisant partie de la compagnie chargée d'empêcher la
réfection d'un pont détruit, a assisté jusqu'au bout son
commandant de compagnie dans cette mission et a
été tué à ses côtés d'une balle tirée par des fantassins
allemands qui s'avançaient dans la rue principale de la
localité en poussant devant eux un groupe d'habitants.
Assemat, lieutenant de réserve au 20^ rég. d'infanterie :
blessé à la cuisse le i4 septembre, d'une balle de
shrapnel, a fait preuve de la plus grande énergie en
conservant le commandement de sa compagnie, durant
les opérations autour de cette localité, jusqu'au 21 sep-
tembre; l'a exercé avec beaucoup de hardiesse et de
33
sang-froid. N'a consenti à prendre du repos que lorsque
son unité a été mise en deuxième ligne.
Letrait, sous-lieutenant de réserve au 20^ rég. d'infan-
terie : le 22 août, a conduit sa section à l'ennemi, sous
un feu très violent et, un bras cassé, une balle dans la
mâchoire, cherchait encore à lancer sa troupe dans les
tranchées allemandes jusqu'au moment où il est tombé.
Durrat, sous-lieutenant de réserve au 20^ rég. d'infante-
rie : le 22 août, chargé de couvrir la retraite avec sa
section, a maintenu une compagnie allemande pendant
une heure ; l'a repoussée à trois reprises en la contre-
attaquant à la baïonnette. Blessé à la cuisse, a chargé
néanmoins à la tète de sa troupe. A été tué d'une balle
au front en se lançant avec sa section dans une der-
nière attaque.
Clavcrie, adjudant au 20e rég. d'infanterie : le 27 août,
après la disparition de son capitaine et de son lieute-
nant, a pris le commandement de sa compagnie et l'a
exercé avec sang-froid et énergie.
Lascoup, sergent réserviste au 20^ corps d'infanterie :
belle conduite aux combats du 22 août et du 20 sep-
tembre où, sous un feu violent de l'ennemi, il a entraîné
ses hommes dans un mouvement en avant qui a permis
l'occupation d'une position.
Leclerc, caporal au 20^ rég. d'infanterie : a donné le plus
bel exemple de courage et de ténacité en ralliant des
fractions étrangères à son corps qui n'avaient plus de
chef et en les ramenant plusieurs fois à l'attaque.
Bengué, caporal réserviste au 202 rég. d'infanterie : le
i4 septembre, alors que sa compagnie était obligée de
se replier sous un feu violent, est allé prendre son
capitaine, grièvement blessé, resté sur le terrain, et l'a
transporté sur son dos jusqu'à ce qu'il ait rencontré
les brancardiers.
François, soldat de 2^ classe au 20^ rég. d'infanterie : a
assuré, comme cycliste, avec le plus grand courage et
la plus grande intrépidité, pendant toute la journée du
20 septembre, la transmission des ordres du chef ôv
corps aux commandants d'unités.
Galand, soldat de 2^ classe au 20^ rég. d'infanterie : le
i4 septembre, a transporté en arrière son sous-lieute-
17. ORDRE DU JOUR 3
34
nant blessé et l'a sommairement pansé, puis, sous le
feu de rinfanterie et de l'artillerie, Ta de nouveau porté
jusqu'au poste de secours voisin ; a repris ensuite sa
place dans le rang.
Barrouille, soldat de 2^ classe au 20^ rég. d'infanterie : le
i4 septembre, a donné un bel exemple de courage en
accomplissant sous un feu violent la mission qui lui
était confiée, et d'énergie, en ralliant des camarades
égarés et en se mettant à leur tête pour coopérer à la
poursuite de l'ennemi.
Benêt, chef de bataillon au 83^ rég. d'infanterie : pendant
le combat du 22 août, a donné le plus bel exemple de
tranquille courage et de mépris du danger, en main-
tenant sous le feu des obus et des balles ses quatre
compagnies, les a ramenées deux fois sur la ligne et
a été tué au moment où l'une d'elles atteignait des tran-
chées ennemies.
Teyssier, capitaine au 83^ rég. d'infanterie : s'est tenu,
le 22 août, pendant deux heures, à la lisière d'un bois,
sous un feu des plus intenses, poussant plusieurs fois
à Tassant des tranchées ennemies ses sections; a été
tué en soutenant ses hommes par sa belle attitude.
Lagarde, lieutenant au 83^ rég. d'infanterie : très griève-
ment blessé le 22 août, a refusé le secours de deux
soldats qui voulaient le conduire à l'ambulance, pour
ne pas les distraire de la ligne de feu et a répondu aux
brancardiers : « Emportez d'abord les soldats plus
blessés que moi. » N'a pu de ce fait être ramené au
poste de secours et a dû être abandonné sur le champ
de bataille.
Lenat, sous-licutenant au 83^ rég. d'infanterie : blessé
mortellement le 22 août, après avoir ramené sa section
à Tassaut de tranchées très solides, a montré le plus
grand courage et la plus belle sérénité, disant simple-
ment à ceux qui lui portaient secours : « Vous direz à
ma mère que ma dernière pensée a été pour elle. »
Tourte, sous-lieutenant au 83^ rég. d'infanterie.
Médan, sous-lieutenant de réserve au 83^ rég. d'iufanterie :
Après un premier engagement, le 27 août,
dans lequel leur compagaie avait été très éprou-
A l'ordre du jour 35
vée, ont, avec des débris d'autres unités, recons-
titué une nouvelle compagnie qu'ils ont par trois
fois reconduite sur la ligne de feu, à travers une
zone effroyablement battue par l'artillerie et les
mitrailleuses.
Ghelle, sous-lieulenant do réserve au 83^ rég. d'infante-
rie : belles qualités de sang-froid et de bravoure au
combat du 29 septembre, comme dans les combats pré-
cédents. Blessé, n*a quitté sa compagnie qu'après en
avoir assuré le commandement.
Servat, sous-lieutenant au 83^ rég. d'infanterie : dans
une action {très vive, le 26 septembre, n'a cessé de
montrer le plus grand courage. A été blessé mortelle-
ment au moment où il maintenait sa section et des
sections voisines qu'il avait arrêtées au passage, sous
un feu d'artillerie violent et bien repéré.
Lagorse, sous-lieutenant au 83^ rég. d'infanterie : ayant,
au cours d'une reconnaissance, le 27 septembre, laissé
cinq hommes tombés sous les balles ennemies, à
3o mètres des tranchées allemandes, est retourné seul,
à la tombée de la nuit sur cet emplacement, a constaté
que quatre d'entre eux avaient été tués et a pu ramener
le cinquième qui n'était que blessé, en essuyant de
nouveau un feu nourri.
Bézac, adjudant au 83^ rég. d'infanterie : a conduit sa
section, le 22 août avec une énergie remarquable et a
été mortellement frappé au moment oi!i il entraînait ses
hommes à l'assaut de la tranchée ennemie.
Fauré, adjudant au 83^ rég. d'infanterie : malgré deux
blessures sérieuses reçues au combat du 22 août, a
tenu à conserver le commandement de sa section. A
fait face le 28 août à une attaque débordante de l'en-
nemi jusqu'au moment où son unité étant presque
totalement anéantie, il a été frappé de trois nouvelles
blessures graves.
Dandine, adjudant au 83^ rég. d'infanterie : la mâchoire
traversée par une balle, le 22 août, est demeuré sur
la ligne de feu et s'est résolument porté en avant pour
36 PAGES d'histoire
couper des fils de fer qui empêchaient sa section de
marcher à l'assaut des tranchées ennemies.
Cassan, adjudant au 83^ reg. d'infanterie : s'est particu-
lièrement distingué le 26 septembre, en maintenant au
feu plusieurs sections de sa compagnie et une section
voisine dont il avait pris le commandement. A fait
preuve de beaucoup d'autorité et de sang-froid, en
résistant sur des positions un instant compromises,
par re[)li d'unités voisines.
Feuillerac, sergent-major au 83^ rég. d'infanterie : blessé
sérieusement dans la matinée du 27 août, est demeuré
néanmoins sur le champ de bataille, a pris le comman-
dement d'éléments de plusieurs unités, les a conduits
vigoureusement au feu, a tué de sa main un capitaine
l)avarois et n'a quitté le combat que tard, ayant eu la
cuisse traversée.
Belbèze, sergent-major au 83^ rég. d'infanterie : a conduit,
le 26 septembre, avec sang-froid, sous le feu de l'en-
nemi, un groupe d'hommes résolus et a délogé de leurs
tranchées des fractions ennemies.
Dulion, sergent réserviste au 83^ rég. d'infanterie : belles
qualités de courage et de sang-froid dans les différents
combats.
Paspa, sergent au 83^ rég. d'infanterie : tué le 7 septem-
bre, après avoir maintenu plusieurs heures, sous un
feu violent d'artillerie, sa section qui était soutien d'une
batterie.
(lathary, caporal-fourrier au 83^ rég. d'infanterie : pen-
dant la journée du 28 août, a rempli ses fonctions
d'agent de liaison avec le plus grand courage et le plus
grand calme. Très grièvement blessé en plusieurs en-
droits, a fait l'admiration de tous par sa bonne humeur
et son mépris le plus absolu de la souffrance.
Londios, caporal au 83^ rég. d'infanterie : a été tué le
22 août, en entraînant, dans un élan admirable son
escouade à l'assaut.
Cau, soldat de 2^ classe au 83^ rég. d'infanterie : blessé,
le 22 août, a continué à donner à ses camarades l'exem-
ple du plus grand courage. A peine pansé, s'est préci-
pité sur une tranchée ennemie dont on n'avait pu jus-
qu'alors approcher, a planté sa baïonnette dans la
37
poitrine de deux Prussiens. Atteint lui-même il tomba
au milieu des ennemis.
Sajoux, soldat réserviste au 83^ rég. d'infanterie : au
combat du 22 août, le soldat Sajoux a coupé, sous une
pluie de balles, des fds de ronces artificielles en avant
des tranchées ennemies. Blessé assez grièvement, il a
continué pendant quelque temps encore son travail.
Mouton, soldat au 83^ rég. d'infanterie : a pris le com-
mandement d'un groupe de soldats et les a entraînés
impétueusement à l'assaut, culbutant l'ennemi (22 août).
Samouillan, soldat au 83^ rég. d'infanterie : blessé à la
tête par un éclat d*obus, le 22 août, s'est porté trois
fois à l'assaut et ne s'est retiré que longtemps après
que tous ses camarades furent tombés à côté de lui,
morts ou blessés.
Kofast, soldat au 83^ rég. d'infanterie.
Berges, soldai au 83^ rég. d'infanterie :
Entraînant un groupe d'hommes résolus, le
2G septembre, sont sortis de leur tranchée, se
sont précipités sur des tranchées ennemies d'où
partait un feu nourri et ont chassé l'ennemi de ses
abris, en lui tuant un certain nombre d'hommes.
Escarmel, lieutenant au 207e rég. de réserve : blessé
grièv'ement, dans la matinée du 26 septembre, a con-
servé le commandement de sa section jusqu'au soir.
Evacué le lendemain.
Courbis, adjudant au 209e rég. de réserve : s'est distingué
particulièrement au combat du 20 septembre, en faisant
prisonniers deux officiers et trois soldats.
Delgez, caporal au 209* rég. de réserve : est monté à
l'assaut d'une tranchée, suivi d'une poignée d'hommes,
a saute au milieu des Allemands, a désarmé de sa
main l'officier qui les commandait et les a obligés à se
rendre.
Laffargue, caporal au 209^ rég. de réserve : a été griève-
ment blessé de cinq balles en essayant d'emporter le
sous-lieutenant porte-drapeau (combat du 26 septem-
bre).
iOH4/
38 PAGES d'histoire
MM.
Segué, maréchal des logis au iS^ rég. d'artillerie : l)ellcs
qualités de sang-froid et de courage au feu.
Sabot, maréchal des logis au 18^ rég. d'artillerie : le
22 août, a passe crânement les munitions au chargeur
de sa pièce, sous une grêle de balles, et s'est retiré le
dernier de la batterie de tir.
Gabarre, maréchal des logis au i8« rég. d'artillerie.
(lardes, canonnier servant au iS^ rég. d'artillerie :
Belles qualités de sang-froid et de courage au
combat du 8 septembre.
Labit, capitaine au 28^ rég. d'artillerie : a été blessé
mortellement le 7 septembre, alors qu'il commandait
avec le plus grand calme sa bnlterie sous un feu violent
d'artillerie lourde.
Chiozzi, lieutenant au 23« rég. d'artillerie : a été blessé
mortellement au moment oij il venait de remplacer son
capitaine grièvement blessé au poste de commandement
de la batterie.
Woillot, lieutenant au 28^ rég. d'artillerie, a été blessé
mortellement le 9 septembre, en surveillant le service
de sa batterie, sous un feu violent d'artillerie lourde.
Delpech, lieutenant au 28= rég. d'artillerie ; avec un
mépris absolu du danger, s'est porté de nombreuses
fois en avant des premières lignes pour la reconnais-
sance des objectifs et des réglages de tir, sous les obus
de gros calibre ; a retiré à lui seul son commandant
de groupe à demi enterré sous son observatoire par un
projectile (24 septembre). Le 26 septembre, par son
sang-froid et sa décision, a contribué avec une section
d'artillerie, à arrêter net une violente attaque ennemie.
Bezet, sous-lieutenant au 28^ rég. d'artillerie : blessé, a
demandé à ne pas être évacué et a continué à remplir
à la batterie de tir les fonctions de chef de section.
Bousquet, maître pointeur au 28^ rég. d'artillerie : après
avoir été grièvement blessé, a demandé à rester à son
poste de pointeur, alors qu'il lui était matériellement
impossible de le faire.
Cassagne, maréchal des logis au 28^ rég. d'artillerie :
blessé au bras gauche, a continué à assurer le com-
mandement de sa pièce avec courage et sang-froid.
DU JOUR Sg
MM.
Clerc, maréchal des logis chef au 23^ rég. d' artillerie.
Baylac, maréchal des logis au 23e rég. d'artillerie.
Sillière, maréchal des logis au 23^ rég. d'artillerie :
Belle conduite pendant le combat du 7 sep-
tembre.
Feuilkrat, maréchal des logis chef au 23» rég. d'artil-
lerie : a ramassé sous le feu soa capitaine blessé mor-
tellement et a éteint le feu au caisson qui abritait cet
officier.
Bue, maréchal des logis chef au 23* rég. d'artillerie : le
28 août, premier jour de la campagne, où la batterie
se trouvait engagée, a fait preuve d'un esprit de déci-
sion et d'une énergie remarquable, en rétablissant,
sous un feu violent/l'ordre dans ses avant-trains.
Christophe, maréchal des logis mécanicien au 23e rég.
d'artillerie : a fait preuve d'énergie et du plus grand
courage en assurant le ravitaillement en munitions
sous le feu de l'ennemi.
Lona, maître pointeur au 23e rég. d'artillerie : blessé le
9 septembre au moment où il exécutait avec calme et
sang-froid son service de pointeur.
Darcjuée, maréchal des logis réserviste au 23* rég. d'ar-
tillerie : le 7 septembre, chargé du ravitaillement en
munitions de la batterie de tir, a eu son cheval et deux
chevaux de son caisson tués, deux conducteurs de sa
voiture blessés; montant lui-même un attelage, a
assuré sa mission.
Fossat, brigadier au 23» rég. d'artillerie : a été blessé au
moment où il prenait le commandement d'une pièce
déjà éprouvée, et dont le chef venait d'être tué. S'est
distingué par son sang-froid sous le feu.
Cidal, 2^ canonnier conducteur, réserviste au 23* rég.
d'artillerie ; conducteur d'un caisson de ravitaillement,
a eu sou attelage tué, l'a déharnaché sous le feu ; est
monté sur un autre attelage, et a achevé sa mission.
Glaudy, chef d'escadron au 67^ ré^. d'artillerie : blessé
mortellement le 7 septembre, près d'une ferme, a son
poste de combat au milieu de ses batteries, sous le teu
le plus violent et arrêtant par la précision et l'opportu-
4o PAGES d'histoire
iiité de leur tir le mouvement offensif des Allemands
débouchant de la crête dominant cette ferme.
Coudanni, capitaine au 57e rég d'artillerie : a fait preuve
non seulement au point de vue technique, mais encore
en tant que sang-froid, coup d'oeil et bravoure, des
qualités les plus remarquables. A puisamment contribué
au succès de la journée.
Eudeline, maréchal des logis au rég. d'artillerie lourde
(i55) : à deux reprises différentes (8 et 3o septembre
igi4), et sous un feu d'obus de gros calibre est sorti
de son abri pour éteindre un commencement d'incendie
causé par le tir ennemi et qui eût pu amener une véri-
table catastrophe dans sa batterie.
Pcrnelle, 2^ canonnicr servant au rég. d'artillerie lourde
(i55) : sous un feu très violent, est sorti spontanément
de son abri, pour aider son chef de pièce à éteindre un
commencement d'incendie causé par le tir ennemi, et
qui eût pu amener une véritable catastrophe dans sa
batterie.
Gilbert, 2e canonnicr conducteur au régiment d'artillerie
lourde (i55) : par son sang-froid et son dévouement a
sauvé un de ses camarades blessé par un éclat d'obus
et tombé dans une rivière où il pouvait se noyer, et a
retiré de l'eau un autre de ses camarades tué par un
obus;
Bonvallet, capitaine au 2^ rég. du génie : envoyé avec la
compagnie du génie qu'il commandait pour soutenir
une troupe d'infanterie, s'est trouvé dès son mouve-
ment en avant soumis à un feu violent de mitrailleuses
sous lequel il a réussi à maintenir ses hommes, puis
voyant ceux-ci menacés d'être pris à revers, s'est levé,
sans hésiter agitant son képi afin d'empêcher toute
méprise. Est tombé immédiatement frappé de plusieurs
balles.
Lemonier, sergent au 8^ rég. du génie : ayant eu, au
cours d'une construction de lignes, quatre hommes
blessés sur six, a transporté hors de la zone dange-
reuse l'un d'eux grièvement atteint ; a donné avec le
plus grand dévouement les premiers soins nécessaires
à tous les blessés et, après les avoir fait évacuer sans
retard, est revenu sur l'emplacement même où l'atelier
A L ORDRE DU JOUR ^I
avait été décimé reprendre les appareils téléphoniques
et les armes abandonnés par les quatre blessés.
Gély, lieutenant au 9«rég de chasseurs : le ic septembre,
dans un combat de nuit, à dix-neuf heures, ayant eu
son cheval tué sous lui et étant séparé de son peloton,
a pris le commandement d'une troupe d'infanterie de
la valeur d'une section qui se trouvait sans officier et
s'est élancé à sa tète sur l'ennemi dissimulé dans un
bois. A contribué aiosi, par sa bravoure, à faire cesser
un feu violent dirigé sur nos troupes. (Ordre du 9 octo-
bre i9i4-)
18^ corps d'armée.
Estère, chef de bataillon au 284* rég. d'infanterie.
Forgues, chef d'escadron au 14^^ rég. d'artillerie.
Charbonnol, chef d'escadron au 14^^ rég. d'artillerie:
Belle conduite et belle altitude au feu. (Ordre
du 9 octobre 19 14-)
ifj^ corps d'armée.
Balland, adjudant au Oc rég. de chasseurs d'Afrique : a
fait preuve d'une grande bravoure et d'une énergie
admirable en continuant une reconnaissance après
avoir été blessé grièvement. (Ordre du 5 octobre 1914O
Freyssenge, lieutenant au 3« rég. de chasseurs d'Afrique.
Vacherand, lieutenant au 3«= rég. rie chasseurs d'Afrique.
Blessés au combat du 22 août en dirigeant à
la lisière d'un village le combat à pied de son
peloton, sous un feu d'artillerie et d'infanterie
des plus violents.
Humbert, sous-lieutenant au 3^ rég. de chasseurs d'Afri-
que : au cours d'une reconnaissance, le 18 août, a
chargé à la tête de son peloton et mis en déroute un
parti de cavaliers ennemis, après en avoir mis i5 hors
de combat, sans perdre lui-même un seul homme, grâce
à la vigueur de son attaque,
de Faure, sous-lieutenant au 3'= rég. de chasseurs d'Afri-
que : le 22 août 1914? brillante attitude au feu. A été
blessé.
42
MM.
de Clermoat-Tonnerre, sous-lieutenant au 3^ rcg. de chas-
seurs d'Afrique : le 22 août, brillante altitude au feu. A
été blessé.
Painblanc, maréchal des logis au 3e rcg. de chasseurs
d'Afrique : blessé en reconnaissance, a continué sa
mission jusqu'au bout.
Pardon, maréchal des logis au 3^ rég. de chasseurs
d'Afrique : a pris le commandement d'un peloton dont
les chefs étaient blessés et a continué sa mission jus-
qu'au bout.
Sollacora, chasseur de 2^ classe au 3* rég. de chasseurs
d'Afrique.
Frère, chasseur de 2^ classe au 3« rég. de chasseurs
d'Afrique :
Ont rapporté en arrière, sous un feu violent,
un officier blessé. (Ordre du 9 octobre 1914-)
20^ corps d'armée.
Bouvier, sergent au 269^ rég. d'infanterie : blessé d'au
éclat d'obus le i^f septembre a refusé de se laisser
soigner, a conservé pendant six heures le commande-
ment de sa section sous un feu violent d'artillerie et
est mort à son poste dans la tranchée épuisé, sans
nouvelle blessure. (Ordre du 2 octobre 1914O
Bernard, capitaine au 237e rég. d'infanterie.
Gloxin, capitaine au 42* bataillon de chasseurs.
de Froidefond des Farges, capitaine au 12e rég. de dra-
gons.
Moreau, lieutenant au 237^ rég. d'infanterie.
Walter, adjudant au 237* rég. d'infanterie.
Camuzet, adjudant au 237* rég. d'infanterie.
Méline, maréchal des logis au 8^ rég. d'artillerie :
Belle conduite et belle attitude au feu. (Ordre
du 9 octobre 1914O
Corps d'armée colonial.
Leblois, général de division commandant la 2^ division
A l'ordre du jour 43
JMafantcrie coloniale : pour les hautes qualités mili-
taires, l'énergie, la bravoure qu'il n'a cessé de montrer
dans l'exercice de son commandement. A constamment
repoussé l'ennemi qui a subi de très fortes pertes et a
notamment perdu un drapeau conquis par un régiment
de la 2e division d'infanterie coloniale.
Benoît, chef d'escadron, sous-chef d'état-major du corps
colonial : s'est fait particulièrement remarquer depuis
l'entrée en campagne par ses connaissances techniques
étendues et ses brillantes aptitudes militaires, n'a cessé
de donner l'exemple en toutes circonstances et a fait
maintes fois preuve sur le terrain et pendant l'action,
de bravoure, d'entrain et de mépris du danger.
Prioux, capitaine à l'état-major du corps colonial.
Alerme, capitaine à l'état-major du corps colonial.
de Bazelaire de Ruppierre , capitaine à l'état-major du
corps colonial.
Ont, depuis le début des opérations, fait
preuve de très solides qualités militaires et
rendu des services très appréciés comme offi-
cier d'état-major, se sont acquittés parfaitement
de toutes les missions, souvent périlleuses et
délicates, qui leur ont été confiées.
Tambrun, capitaine à l'état-major de la 2'^ division :
excellents services rendus comme officier d'état-major.
N'a cessé de faire preuve sous le feu de l'ennemi,
d'énergie, d'entrain et des plus solides qualités mili-
taires. S'est distingué à plusieurs reprises en assurant
les liaisons dans des circonstances périlleuses.
Mignot, capitaine à l'état-major de la 3e division : excel-
lents services rendus depuis l'entrée en campagne.
S'est distingué par son entrain, ses aptitudes et ses
qualités militaires. N'a cessé en toutes circonstances,
de donner satisfaction dans ses fonctions d'offlcier
d'état-major.
Mury, capitaine à l'état-major de la 4^ brigade : excellents
services rendus comme officier d'état-major. N'a cessé
de faire preuve d'énergie, d'entrain et des plus solides
^^ PA(iEs d'histoire
qualités militaires. A de plus été blessé à la tête. A
continué néanmoins son service.
Cliaput, capitaine de réserve au i^r rég. d'infanterie colo-
niale : commandant un bataillon de son régiment, a fait
preuve de belles qualités de sang-froid et de bravoure,
en maintenant sur leurs positions et sous un feu violent
d'artillerie lourde ses unités non retranchées.
Vuilleminot, lieutenant au i^r rég. d'infanterie coloniale :
attitude très brillante à tous les combats auxquels a
pris part son régiment, notamment le i5 septembre,
où, commandant son bataillon, r la suite de la mise
hors de combat de tous les autres officiers plus anciens,
il a maintenu ce bataillon pendant neuf heures sous un
feu violent d'artillerie avec une remarquable autorité.
Marnet, adjudant chef au i^r rég. d'infanterie coloniale.
Sourou, sergent au i" rég. d'infanterie coloniale.
Bernard, sergent au i^r rég. d'infanterie coloniale :
Ont fait preuve de brillantes qualités militaires
dans le commandement de la troupe sur la ligne
de feu.
(^leray, sergent réserviste au i^r rég. d'infanterie colo-
niale : a fait preuve de sang-froid et d'intrépidité dans
la conduite d'une patrouille.
Postée, sergent au 2^ rég. d'infanterie coloniale : belle
conduite au feu, le i5 septembre.
Ciaittc, soldat de i^e classe au 2^ rég. d'infanterie colo-
niale : n'a cessé depuis le début de la campagne de
donner l'exemple de courage, de sang-froid et d'énergie,
en particulier le 22 août 1914^ alors qu'il faisait partie
de la garde du drapeau.
Ollivier, chef de bataillon au 2^ rég. d'infanterie colo-
niale : brillante conduite au feu le 26 septembre, où il
a été mortellement blessé, en faisant la reconnaissance
de la ligne ennemie.
Condamy, lieutenant-colonel au 3^ rég. d'infanterie colo-
niale : a montré les plus belles qualités militaires, le
i5 septembre, où il a dirigé avec vigueur et décision
l'offensive de deux de ses bataillons.
A l'ordre du jour 45
MM.
Ifartmann, capitaine au 3^ rég. d'infanterie coloniale : a
pris part à tous les combats où soq régiment a été
engagé depuis le début des opérations ; malgré sa santé
ébranlée, a donné les plus belles preuves de bravoure
et de fermeté.
Offner, lieutenant au 3« rég. d'infanterie coloniale : s'est
particulièrement distingué. Son capitaine ayant été tué,
il dirigea sa compagnie avec fermeté et coup d'œil,
malgré une blessure reçue à l'épaule.
Berthomé, lieutenant au 3^ rég. d'infanterie coloniale :
s'est particulièrement distingué le i5 septembre où il a
pris le commandement des unités de son bataillon dont
le chef venait d'être tué et a réussi à maintenir les
positions acquises, malgré les tentatives de l'ennemi
pour les enlever.
Mallet, lieutenant au 3e rég. d'infanterie coloniale : a fait
preuve des plus belles qualités militaires, en comman-
dant sa section avec autant de décision que d'entrain
jusqu'au moment où il fut atteint par un éclat d'obus.
Sautreau, lieutenant au 3^ rég. d'infanterie coloniale : a
donné un remarquable exemple de courage, le 22 août,
en conservant le commandement de sa section, alors
qu'une balle lui avait fracassé le bras.
Goudin, lieutenant de réserve au 3e rég. d'infanterie colo-
niale : s'est montré, le 6 septembre, un modèle d'éner-
gie et de bravoure, en entraînant sa section sur la
ligne ennemie, malgré deux blessures à la main et à la
face.
Goulard, sergent-major au 3e rég. d'infanterie coloniale :
belle conduite au feu où il a été blessé.
Constant, caporal au 3^ rég. d'infanterie coloniale : très
belle attitude militaire; a ramené en arrière sous le feu
de l'ennemi son chef de bataillon mortellement atteint.
Leiby, sergent au 3e rég. d'infanterie coloniale.
Meunier, soldat de 2^ classe réserviste au 3e i-ég. d'infan-
terie coloniale :
Ont ramené en arrière, sous une pluie de
balles, leur lieutenant tombé à moins de
5o mètres de la ligne ennemie.
46 PAGES d'histoire
MM.
IVrrin, licuteiinnl .-tu 4^ rég. (rinfjinterio coloniale : a ru
les deux cuisses traversées en enlevant sa section à la
baïonnette.
(lognon, lieutenant au 4^ rég. d'infanlerie coloniale :
blessé à la tête de sa section, au moment où il exécu-
tait un dernier bond pour la lancer à la baïonnette sur
l'ennemi.
Bonnet, lieutenant au 4^ rég. d'infanterie coloniale :
blessé le 27 août, au moment où il entraînait brillam-
ment sa section sous un feu très violent.
riole, médecin auxiliaire au 4^ rég. d'infanterie coloniale :
a fait preuve de bravoure et d'un absolu sentiment du
devoir en assurant d'une façon parfaite, sur le chamj)
de bataille, le traitement et l'évacuation des blessés.
Mazillier, colonel commandant le 7e rég. d'infanterie
coloniale : s'est montré chef de corps hors pair les 22,
27 août et 9 septembre, grâce à son sang-froid, son
calme et son sens tactique très sûr, a accompli intégra-
lement les missions difficiles confiées à son régiment.
L'admirable bravoure personnelle de ce brillant entraî-
neur d'hommes, la vigueur de son commandement ont
communiqué à son régiment, cependant très éprouvé,
une ardeur offensive remarquable.
Delpy, capitaine au 7^ rég. d'infanterie coloniale : a fait
preuve d'un remarquable sens tactique dans le com-
mandement de sa compagnie, le 22 août : a été blessé
et, malgré sa blessure, a conservé le commandement
de sa compagnie pendant treize jours.
Dechillot, lieutenant au 7^ rég. d'infanterie coloniale :
brillante conduite au combat du 27 août où il a fait
progresser sa compagnie avec beaucoup de décision et
de coup d'œil ; blessé au cours du combat.
Limasset, lieutenant au 7^ rég. d'infanterie coloniale :
brillante conduite le 22 août où, malgré une blessure
au cou, il a maintenu son peloton engagé dès le début
de l'action, l'un des derniers face à l'ennemi.
Maury, sous-lieutenant au 7^ rég. d'infanterie coloniale :
brillante conduite au feu. A été blessé.
Fauche, capitaine au 7^ rég. d'infanterie coloniale : s'est
fait remarquer le 22 août, par son activité et sa bra-
A l'ordre du jour 47
voure au feu : a été blessé le 27 août au moment où il
portait un ordre.
Dassy, médecin auxiliaire au 7^ rég. d'infanterie colo-
niale : a fait preuve de bravoure et d'un absolu senti-
ment du devoir, en assurant d'une façon parfaite sur le
champ de bataille le traitement et l'évacuation des
blessés.
Rousseau, adjudant au 7^ rég. d'infanterie coloniale.
Respaud, sergent au 7^ rég. d'infanterie coloniale.
Souchet, sergent réserviste au 7^ rég. d'infanterie colo-
niale.
Vannier, caporal au 7^ rég. d'infanterie coloniale :
Belle conduite au feu, où ils ont été blessés.
Trotzier, soldat de i^^^ classe au 7e rég. d'infanterie colo-
niale : blessé grièvement en faisant bravement son devoir.
Pourrat, colonel commandant le 8^ rég. d'infanterie colo-
niale : n'a cessé de montrer, depuis le début des opé-
rations, les plus rares qualités de bravoure et de sang-
froid ; son attitude personnelle a fortement contribué à
la belle conduite de son régiment.
Berthon, lieutenant de réserve au 8^ rég. d'infanterie
coloniale : belle attitude au feu. A été blessé le 7 sep-
tembre.
Fugit, adjudant chef au 8^ rég. d'infanterie coloniale :
bien que sérieusement malade, a refusé de se faire
évacuer, montrant à la tête de sa section une rare
énergie depuis le début de la campagne.
Deriaud, sergent au 8^ rég. d'infanterie coloniale : belle
conduite au feu. A ramené un blessé en arrière sous
un feu violent.
Leca, caporal au 8^ rég. d'infanterie coloniale : a pris le
commandement d'une tranchée, l'officier ayant été
blessé, et a arrêté par son feu, deux compagnies alle-
mandes.
Casanova, soldat de i^e classe au 8^ rég. d'infanterie
coloniale : occupant une tranchée avec quelques hom-
mes a, par son feu, arrêté l'ennemi.
Roques, soldat de 2e classe au 8^ rég. d*infanterie colo-
niale : belle attitijide ^u feu, où il a été blessé.
48
MiM.
lîonaelli, soldat de 2^ classe au 8^ rég. d'infanterie colo-
niale : belle conduite au feu. Placé en observation à un
poste dangereux, a donné des renseignements très
utiles sur l'emplacement des batteries allemandes.
Raymond, chef de bataillon au 21^ rég. d'infanterie colo-
niale : le 6 septembre, a tenu treize heures sur un front
violemment attaqué, et a été blessé à la tête de sa
troupe.
Courrier, lieutenant au 21* rég. d'infanterie coloniale : le
22 août, a dirigé sa section avec un parfait sang-froid
et a donné un bel exemple d'énergie en restant, quoi-
que blessé d'un éclat d'obus à la tête, au feu jusqu'au
soir.
Martin-Saint-Léon, lieutenant au 21^ rég. d'infanterie
coloniale : s'est distingué en assurant dans son batail-
lon les liaisons d'une façon parfaite, en dépit d'un feu
violent d'infanterie et d'artillerie, les 22 août, 3i août
et 6 septembre : blessé au cours de ce dernier combat.
Maugeis de Bourguesdon, lieutenant au 21^ rég. d'infan-
terie coloniale : a fait preuve d'uno bravoure superbe
en reprenant à plusieurs reprises l'offensive avec son
unité. Blessé à la tête de ses hommes.
Monot, médecin auxiliaire au 21^ rég. d'infanterie colo-
niale.
Phipps, médecin auxiliaire au 21e rég. d'infanterie colo-
niale.
Arrighi, médecin auxiliaire au 21^ rég. d'infanterie colo-
niale :
Ont fait preuve de bravoure et d^un aljsolu
sentiment du devoir en assurant d'une façon
parfaite, sur le champ de bataille, le traitement
et l'évacuation des blessés.
Marin, sergent réserviste au 21^ rég. d'infanterie colo-
niale.
Trotignon, sergent réserviste au 21^ rég. d'infanterie
coloniale.
Hémery, sergent au 21^ rég. d'infanterie coloniale.
Nicoli, sergent au 21^ rég. d'infanterie coloniale.
A L*ORDRE DU JOUR 49
MM.
Languedoc, soldat de 2^ classe au 21e rég. d'infanterie
coloniale.
Hanouet, soldat de 2^ classe au 21e rég. d'infanterie colo-
niale :
Belle conduite au feu, où ils ont été blessés.
Fcsnières, soldat de 2^ classe de réserve au 21e rég. d'in-
fanlerie coloniale.
Simon, soldat de 2^ classe de réserve du 2i« rég. d'infan-
terie coloniale.
Bernoud, soldat de 2= classe de réserve au 21^ rég. d'in-
fanterie coloniale :
Brillante attitude au feu. Ont reçu deux
blessures successives avant d'être évacués.
Manhin, caporal au 21e rég. d'infanterie coloniale : blessé
deux fois, a combattu jusqu'à ce qu'une troisième
blessure l'ait mis hors de combat.
BoLiilleaud, soldat de 2^ classe au 21^ rég. d'infanterie
coloniale : blessé deux fois, a continué à combattre avec
le plus grand courage.
Venlalon, sergent au 21^ rég. d'infanterie coloniale : a
contribué, par son sang-froid et la vigueur de son
commandement, à maintenir sur la ligne de feu une
section particulièrement éprouvée.
Pichet, soldat de 2^ classe au 21e rég. d'infanterie colo-
niale : blessé le 21 août et le 6 septembre, a, malgré
ses blessures, gardé sa place au combat.
Simon, sergent au 21^ rég. d'infanterie coloniale : belle
conduite au feu le 6 septembre.
Boullay, sergent-major au 21e rég. d'infanterie coloniale :
bel exemple de courage et d'énergie en conduisant sa
section au feu, les 22, 3i août et 6 septembre.
Chomillier, adjudant au 21e rég. d'infanterie coloniale :
s'est distingué par son intrépidité aux combats des 22,
3i août et 6 septembre.
Raulet, capitaine au 22^ rég. d'infanterie coloniale : très
brillante conduite les 22 et 27 août où il a reçu deux
blessures.
Amalric, lieutenant au 22^ rég. d'infanterie coloniale :
17. OKDRE DU JOUR i.
5u
a fait preuve d'une grande bravoure et d'excellentes
qualités militaires. A été blessé.
Jaffrees, lieutenant au 22^ rég. d'infanterie coloniale :
commandant une section de mitrailleuses, a appuyé
l'attaque de son régiment sur un village en infligeant
de grandes pertes à l'enneraij grâce à la précision de
son tir. Blessé à la fm de l'action.
Mouret, lieutenant au 22e rég. d'infanterie coloniale :
blessé à la tête de sa compagnie, en enlevant un vil-
lage à la baïonnette, le 22 août, a gardé son comman-
dement jusqu'au moment où il a été de nouveau
blessé, le 3o août, en enlevant sa compagnie à l'attaque
d'un autre village.
Sorel, médecin-major de i^e classe au 28^ rég. d'infan-
terie coloniale : le 22 août igi^j a réussi, grâce à son
énergie et à son dévouement, à ramener un nombre
considérable de blessés dont le chef de corps, qu'il est
allé chercher lui-même. A donné les mêmes preuves de
sang-froid et de courage dans deux autres combats.
Mathieu, lieutenant au 28^ rég. d'infanterie coloniale : a
fait preuve de décision et d'une remarquable ardeur
offensive, les 22, 3i août et 6 septembre.
Coulon, lieutenant au 23^ rég. d'infanterie coloniale : a
été blessé grièvement à la tète de sa section en enlevant
à la baïonnette une ferme occupée par l'ennemi.
Bcrmond-Gonet, lieutenant au 23^ rég. d'infanterie colo-
niale : officier d'une rare énergie et d'un parfait sang-
froid. Remplaçant son capitaine blessé mortellement, a
dirigé sa compagnie avec un remarquable sens pratique,
et, blessé lui-même, n'a quitté son commandement que
lorsqu'il s'est trouvé dans l'impossibilité de se déplacer.
Gabillet, adjudant au 28^ rég. d'infanterie coloniale.
Couget, sergent-major au 28^ rég. d'infanterie coloniale :
Belle conduite au feu, où ils ont été blessés.
Le Gall, sergent au 28* rég. d'infanterie coloniale.
Quillet, soldat de 2« classe au 28^ rég. d'infanterie colo-
niale :
Blessés grièvement eu faisant bravement leur
devoir.
A L ORDRE DU JOUR Q I
MM.
Watlé, caporal au 2,3= rég, d'infanterie coloniale : a
donné un brillant exemple de bravoure au combat du
6 septembre.
Vieuxmaire, caporal au 26^ rég. d'infanterie coloniale :
brillante conduite au feu.
Battestij sergent au 28^ rég. d'infanterie coloniale.
Picq, adjudant au 23^ rég. d'infanterie coloniale :
Brillante conduite au feu.
Tramiui, médecin auxiliaire au 23« rég. d'infanterie
coloniale : belle conduite au feu.
Berthelot de La Gletais, chef de bataillon au 24^^ rég. d'in-
fanterie coloniale : ses compagnies de première ligue
ayant dû céder du terrain devant la trop grande supé-
riorité de l'ennemi, a repris l'olVcnsive avec deux com-
pagnies de réserve et a repoussé les Allemands, puis a
ordonné un mouvement tournant très bien congu, grâce
auquel est tombée leur tranchée principale, laissant
entre nos mains une cinquantaine de prisonniers et un
drapeau.
Chartry, capitaine au lif rég. d'infanterie coloniale : a
fait preuve en toutes circontances, depuis le début de
la campagne, d'une bravoure et d'un sang-froid remar-
quables. Blessé le i5 septembre en contribuant à re-
pousser par un feu à courte distance une contre-attaque
allemande.
Trepsat, capitaine au 24° rég. d'infanterie coloniale :
depuis le début des opérations, a fait preuve à tous les
combats d'une bravoure et d'un sang-froid remarqua-
bles. Blessé le 27 août.
Magny, lieutenant au 24* rég. d'infanterie coloniale : a
fait preuve depuis le début de la campagne d'une bra-
voure et d'un entrain remarquables. Le 28 août, bien
que blessé deux fois légèrement, n'a quitté que le der-
nier la ligne de feu; a été blessé grièvement le 6 sep-
tembre, au moment où il dirigeait l'attaque de sa com-
pagnie sur un village.
Lamouroux, capitaine au 24* rég. d'infanterie coloniale :
a fait preuve dans tous les combats auxquels il a pris
part d'une bravoure et d'un sang-froid remarquables, a
52 PAGES d'histoire
été blessé en conduisant sa compagnie à l'attaque des
ligues ennemies.
Ficliepain, lieutenant au 2^^ rég. d'infanterie coloniale :
le 8 septembre, a fait preuve d'une remarquable téna-
cité en maintenant sa section sous le feu de quatre
mitrailleuses ennemies subitement démasquées à
200 mètres, et a permis ainsi aux tractions d'une com-
pagnie voisine de progresser suffisamment pour prendre
ces mitrailleuses à flanc et en tuer tous les servants.
Extrem Artigaut, sergent au 24* rég. d'infanterie colo-
niale : a fait preuve d'entrain et d'audace dans la con-
duite de patrouilles.
Figuères, soldat de 2e classe au il\* rég. d'infanterie
coloniale : belle conduite au feu. A ramené en arrière
un officier blessé, en le portant sur le dos.
Galhiis, soldat de 2^ classe au 24^ rég. d'infanterie colo-
niale : belle conduite au feu. A ramené en arrière, sous
le feu de l'ennemi, un de ses camarades blessé.
Dedieu, soldat de 2^ classe au 24^ rég. d'infanterie colo-
niale : belle conduite au feu où il a été blessé.
Palissé, soldat de i^e classe au 24^ rég. d'infanterie colo-
niale : belle conduite au combat du 27 août.
Lotte, chef d'escadron de l'état-major de l'arlillerie de la
2C division : atteint d'un éclat d'obus au cours d'un
combat, le 28 août, a continué, sous les rafales de l'ar-
tillerie ennemie, à diriger supérieurement le tir de son
groupe qu'il a maintenu en action jusqu'à la nuit.
Pol, chef d'escadron, de l'état-niajor de Tartilleric de la
2^ division : atteint d'un éclat d'obus à la cuisse, n'a
pas cessé, depuis, d'exercer le commandement de son
groupe dans les nombreux combats où il a été engagé
et en a obtenu le meilleur rendement.
Teissier, chef d'escadron de l'état-major du commande-
ment d'artillerie : s'est distingué aux combats des 22,
23 et 27 août, où il a infligé de fortes pertes à l'infanterie
allemande.
Thomas, sous-lieutenant au i^rrég. d'artillerie coloniale :
belle attitude et blessure grave au combat du 28 août.
Guilhem, sous-lieutenant au i^r rég. d'artillerie coloniale :
belle attitude et blessure grave au combat du 3i août.
A L ORDRE DU JOUR tfO
MM.
Millet, adjudant à l'artillerie de la 2^ division d'infanterie
coloniale.
Winter, maréchal des logis de la 2^ division d'infanterie
coloniale :
Belle conduite au feu, où ils ont été blessés.
Malicot, adjudant à l'artillerie de la 2^ division d'infan-
terie coloniale : brillante attitude au feu. A reçu deux
blessures successives avant d'être évacué.
Costa, maréchal des logis à l'artillerie de la 2« division
d'infanterie coloniale : grâce à son énergie a conduit
en sûreté ses voitures sous un feu très violent de l'en-
nemi, après avoir été deux fois blessé.
Le Moing, 2^ canonnier conducteur réserviste à rorlil-
lerie de la 2« division d'infanterie coloniale : a sauvé
les trois attelages d'un caisson atteint par un obus et
déjà en combustion. A été blessé pendant cette action.
Pelillon, 2e canonnier servant réserviste à l'artillerie de
la 2^ division d'infanterie coloniale : a réussi à relever
seul et à mettre à l'abri des blessés intransportables
qui étaient dans un bâtiment bombardé par l'ennemi.
Simon, capitaine au 3* rég. d'artillerie coloniale : bril-
lante conduite aux combats des 22, 28, 27, 28 et
3i août; blessé à la mâchoire lors de ce dernier com-
bat, n'a quitté le commandement de sa batterie qu'une
fois sa mission terminée.
Collas, capitaine au 3^ rég. d'artillerie coloniale : bril-
lante conduite au feu ; a été blessé ; a fait preuve des
plus belles qualités militaires, bravoure, calme, apti-
tudes techniques à régler son tir.
Karcher, lieutenant au 3e rég. d'artillerie coloniale: bril-
lante attitude au feu, en particulier pendant les journées
des 5 et i5 septembre, où, bien que blessé légèrement,
il a fait preuve du plus grand sang-froid et d'un esprit
d'initiative au-dessus de tout éloge.
Feracci, lieutenant au 3^ rég. d'artillerie coloniale : le
22 août, gêné par le tir à courte distance de fantassins
ennemis embusqués derrière le mur du cimetière d'un
village, a réuni une poignée de servants et, les entraînant
à la baïonnette, a dégagé lui-même sa batterie forte-
ment menacée.
54
MM.
R.eytîaas, maréchal des logis fourrier au 3^ rég. d'infan-
terie coloniale : belle conduite au feu, le 22 août.
Lombard, maréchal des logis au 3» rég. d'artillerie colo-
niale : a fait preuve de sang-froid et de courage dans
les combats des 22 et 3 1 août.
Bourgeois, 2^ canonnier servant réserviste au 3e rég.
d'artillerie coloniale.
Bonifacy, i^r canonnier conducteur au 3^ rég. d'artillerie
coloniale :
Belle conduite au feu, où ils ont été blessés.
Le Goly, médecin auxiliaire nu 3»^ rég. d'artillerie colo-
niale.
Ouirriec, médecin auxiliaire au 3"^ rég. d'artillerie colo-
niale :
Ont fait preuve de bravoure et d'un absolu
sentiment du devoir en assurant d'une façon
parfaite, sur le champ de bataille, le traitement
et l'évacuation des blessés.
Weis, adjudant au 3^ rég. d'artillerie coloniale : belle
conduite au feu. A puissamment aidé à sauver le ma-
tériel de sa batterie sous le feu violent de l'ennemi.
Perret, maréchal des logis au 3^ rég. d'artillerie coloniale :
blessé à la tête, a continué son service et fait preuve
de courage et de sang-froid. (Ordre du 9 octobre 1914O
Marienaud, adjudant, section des infirmiers coloniaux •
a fait preuve d'un grand dévouement et de bravoure,
en conduisant dans les points les plus périlleux les
équipes de brancardiers, les 27, 28 août et 5 septembre.
Nicole, sergent, section des infirmiers coloniaux : a fait
preuve de dévouement et de bravoure dans les soins à
donner aux blessés sur le champ de bataille. (Ordre du
9 octobre igiA-)
Aviation.
Reymond, médecin-major de i^e classe de réserve, obser-
vateur en aéroplane : après plusieurs reconnaissances
longues et audacieuses a, le i3 septembre, par un
A L ORDRE DU JOUR 00
temps jugé très mauvais et dangereux par les pilotes,
été survoler une région à une altitude forcément faible
à cause des nuages et en a rapporté des renseigne-
ments importants.
Le Lareinty, lieutenant, pilote d'aéroplane : a pris part à
plusieurs reconnaissances longues et audacieuses et a
effectué, le i3 septembre, par un temps jugé très mau-
vais et dangereux par les pilotes, à une altitude forcé-
ment faible à cause des nuages, une reconnaissance
d'où ont pu être rapportés des renseignements impor-
tants. (Ordre du 9 octobre igiA-)
Pourpre, sapeur pilote d'aéroplane : violemment canonné
au cours d'une reconnaissance aérienne, son appareil
ayant été atteint par des éclats d'obus, les circonstances
atmosphériques étant tout à fait défavorables, a pour-
suivi jusqu'au bout l'exécution de sa mission. (Ordre
du 8 octobre 1914-)
Divers.
Laibe, préposé des douanes de i^e classe du bataillon de
forteresse de Belfort.
Caffot, sous-brigadier des douanes de i""* classe du batail-
lon de forteresse de Belfort :
Belle conduite et belle attitude au feu. (Ordre
du 9 octobre 1914-)
Divisions de cavalerie.
Pourcine, médecin-major de 3e classe, 5e division de
cavalerie : s'est signalé par son courage et son dévoue-
ment.
Viollette, capitaine de réserve, état-major de la 5^ division
de cavalerie : lors de l'attaque d'un groupe d'automo-
biles s'est conduit avec courage ; a été blessé d'une
balle à la cuisse gauche. (Ordre du 28 septembre igiA»)
31 OGTOBRB
MINISTERE DE LA GUERRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Est inscrit au tableau spé-
cial de la Médaille militaire, pour prendre rang
du 28 octobre 1914? le militaire dont le nom
suit :
M. Brenguier, caporal au 81 ^ rég. d'infanterie : grave
blessure de guerre.
Bordeaux, le 3o octobre 1914*
A. MlLLEILVND.
1er NOVEMBRE
MINISTERE DE LA QUERRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur et de la Mé-
daille militaire, les militaires dont les noms
suivent :
LÉGION D'HONNEUR
Pour commandeur.
(Pour prendre rang du ii octobre igiAO
M. Fayolle, général de brigade, commandant par intérim
la 70e division de réserve : pour sa belle attitude au
feu et les brillantes qualités de commandement qu'il a
déployées pendant la période du i^r au 6 octobre.
Pour officier.
(Pour prendre rang du 3i août igiAO
M. Varaigne (L.-C.-E.), chef de bataillon au 280^ rég.
d'infanterie : sous un feu extrêmement violent d'artil-
lerie et d'infanterie, a dirigé avec la plus grande
énergie et le plus beau sang-froid l'attaque de deux
58 PAGES d'histoire
compagnies de son bataillon. Est tombé blessé de plu-
sieurs balles.
(Pour prendre rang du lo octobre loiA-)
MM.
de Perdreauville, chef de bataillon au i38e rég. d'infan-
terie : a pris part à sept combats au cours desquels il
n'a cessé de donner à son bataillon le plus bel exemple
de sang-froid et d'énergie, maintenant ses hommes
sous le feu par la crànerie de son attitude; a été
grièvement blessé.
Mano, chef de bataillon au loS^ rég. d'infanterie : belle
conduite devant Tennemi; son bataillon ayant été très
éprouvé, plusieurs officiers tues ou blessés, l'a vite
réorganisé et conduit brillamment à l'assaut. Blessure
grave.
Sanglé-Ferrière, médecin principal de i'^ classe, médecin-
chef de la 24^ division : a dirigé son service avec une
activité, une compétence, un sang-froid et un courage
remarqués. Blessé d'un éclat d'obus, a continué à
diriger son service tout en recevant des soins, et a
repris ses fonctions aussitôt que son état le lui a per-
mis.
Mangeot, chef de bataillon, commandant le génie de la
69s division de réserve : grièvement blessé. Très belle
attitude au feu depuis le début des opérations.
Desthieux, lieutenant-colonel commandant le 3o2e pég.
d'infanterie : par son attitude énergique et calme a
contribué à maintenir sous le feu le plus violent des
lignes de tirailleurs prises d'enfdade. N'a quitté son
poste, de commandement que sur l'ordre de son général
de brigade. A été blessé de trois balles.
Julie (Auguste), chef d'escadron au 55^ rég. d'artillerie :
est resté six jours sur la même position, sous le feu de
grosse artillerie, sans relever ni quitter ses batteries,
guettant lui-même l'ennemi et lui infligeant des pertes
sensibles. Bien que blessé d'un éclat d'obus, a refusé
de quitter son commandement.
(Pour prendre rang du 11 octobre 191 '4.)
de Cadoudal, général de brigade, commandant la i3e di-
59
vision d'infanterie : pour sa belle attitude au feu et les
brillantes qualités de commandement qu'il a déployées
pendant la période du i^"" au 6 octobre.
Passaga, colonel commandant la 38^ brigade d'infanterie :
pour sa belle attitude au feu et les brillantes qualités
de commandement qu'il a déployées pendant la période
du i^r au 6 octobre.
Lapasset, médecin principal de i^e classe : a fait preuve
d'un véritable héroïsme en refusant d'abandonner un
emplacement rendu intenable par le feu de l'artillerie
lourde, avant d'avoir donné ses soins à des blessés.
Blessé grièvement.
Taillade (F.-P.-J.), capitaine au f\'^ rég. de tirailleurs
indigènes : a assisté à toutes les affaires de la cam-
pagne. S'est distingué particulièrement dans un combat
où sa compagnie s'est emparée à la baïonnette de la
lisière d'un bois occupé par l'ennemi. A reçu au cours
de cette attaque trois balles dont une lui a broyé le
bras gauche.
Aubert, chef de bataillon au 2o8«^ rég. d'infanterie : belle
conduite au feu en diverses circonstances, a été griève-
ment blessé.
Petitot, capitaine au 21^ bataillon de chasseurs : a montré
une grande bravoure. Blessé au visage d'un éclat
d'obus, est resté au combat au milieu de ses hommes.
De nouveau blessé aux deux mains, a conservé son
commandement sous le feu de l'ennemi jusqu'au soir.
de Gouvello, chef de bataillon au 298^ rég. d'infanterie :
très grand mérite; a demandé constamment à faire
campagne. Blessé grièvement, a continué à commander
son bataillon jusqu'à complet épuisement de ses forces.
(Pour prendre rang du 12 octobre iqiAO
M. Paulinier, colonel d'infanterie, chef d'état-major du
loe corps d'armée : cité à l'ordre des armées dès le
début de la campagne, chef d'état-major absolument
hors ligne. A toutes les qualités d'un chef de premier
ordre.
(Pour prendre rang du i3 octobre 1914-)
Guionie (Ambroise), chef de bataillon au 43^ rég. d'infan-
terie coloniale : a montré pendant tout le cours de la
6o PAGES d'histoire
campagne la plus grande énergie et a été un exemple
constant de bravoure et de calme. Blessé grièvement
d'un éclat d'obus, qui a entraîné Tamputation immé-
diate du pied.
Lagriffoul (I.-C.-E.), chef de bataillon au 267^ rég. d'in-
fanterie : pendant un bombardement, a fait preuve du
plus grand sang-froid en maintenant ses compagnies
sous un feu des plus violents d'artillerie lourde. Griève-
ment blessé à son poste de commandement.
Terris (P.-M.-M.-L.), colonel commandant la 148^ brigade
d'infanterie : a fait preuve d'une bravoure exemplaire
dans les combats. Est un modèle de vigueur et d'en-
train depuis le début de la campagne.
Brault, colonel, commandant le 169e rég. d'infanterie : a
fait preuve d'une très haute valeur militaire ; a été très
grièvement blessé.
Lansé (L.-F.-J.-A.), lieutenant-colonel, commandant le
23oe rég. territorial d'infanterie : a reçu plusieurs
blessures graves à la tête et sur le corps en conduisant
ses dernières compagnies au feu.
Aube (E.-C.-O.), capitaine au 287^ rég. d'infanterie :
grièvement blessé au combat, après avoir entraîné et
conduit sa compagnie au feu en déployant la plus
grande énergie.
Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 3 septembre iQi/l-)
M. Bouchut, sous-lieutenant au 3^ bataillon de chasseurs :
s'est fait remarquer par son sang-froid et son courage;
a entraîné sa section sous un feu très violent de mitrail-
leuses et, très grièvement blessé, surmonta la souffrance
pour ne pas atlbler ses chasseurs.
(Pour prendre rançj du i^ septembre l'ji'j.)
M. Avelot (R.-A.), capitaine au 261^ rég. d'infanterie :
grièvement blessé au ventre, a continué à donner des
ordres jusqu'au moment oîi ses forces l'ont trahi. Avait
précédemment et à plusieurs reprises fait preuve d'un
grand calme et d'un grand ascendant sur sa troupe.
A l'ordre du jour 6i
(Pour prendre rang du 9 octobre igiAO
MM.
Valude, sous-lieutenant au 95e rég. d'infanterie : bril-
lante conduite au combat. A été grièvement blessé.
Gluck, capitaine au 48^ rég. d'artillerie : blessé grave-
ment au combat du 26 août, au cours duquel il a très
bien dirigé le feu de sa batterie installée dans des
conditions très périlleuses.
(Pour prendre rang du 10 octobre 1914O
Bertelé, médecin-major de i^e classe au 107^ rég. d'in-
fanterie : blessé d'un éclat d'obus au moment où il
allait relever un capitaine blessé. A repris son service
bien que sa blessure ne fut pas complètement guérie.
Auzay de La Dure, lieutenant de réserve au 107e rég.
d'infanterie : a reçu une balle dans les reins en
entraînant sa section au feu; état très grave.
Durousseau de Frumini, capitaine au 107e rég. d'infan-
terie : blessé au combat d'un éclat d'obus à la cuisse
en se portant en avant pour entraîner sa compagnie.
Benier, capitaine au 107e réff. d'infanterie : grièvement
blessé d'un coup de feu qui lui a fracturé la cuisse en
deux endroits, a continué à pousser sa compagnie en
avant.
Ravoux, lieutenant de réserve au 107e rég. d'infanterie :
grièvement blessé au combat.
Hcrier, sous-lieutenant au loS^ réa. d'infanterie : bles-
sure très grave. A très bien dirige sa section au feu et
a eu la force et le courage de commander : « En
avant ! » après avoir reçu sa blessure.
de Salleneuve, capitaine au 108^ rég. d'infanterie : a
brillamment commandé sa compagnie et a été griève-
ment blessé en la conduisant au combat.
Maury, lieutenant au 126^ rég. d'infanterie : blessure très
sérieuse consécutive à une conduite très brillante avec
sa section.
Pillot, lieutenant de réserve au 126^ rég. d'infanterie :
officier d'une grande énergie, qui a conduit sa section
au combat avec un mordant remarquable. Blessé
grièvement.
()2 l'AGES D fllSTOlRE
MM.
Tajasque (A .-IL), capitaine au 205^ rég. d'infaiilerie :
très bel exemple d'énergie, de sang-froid et de bravoure
militaire.
Manceaux, lieutenant de réserve au 329^ rég. d'infan-
terie : dans un combat, resté le dernier avec sa section
sur le dernier repli, a été acclamé par ses hommes.
Blessé deux fois au bras, est resté à son poste. Ce
n'est que blessé pour la troisième fois (gravement à la
tète) qu'il a dû quitter le commandement de sa
section.
Bois, sergent au 224^ rég. d'infanterie : a fait preuve, en
maintes circonstances, de dévouement, de sang-froid
et de courage. Blessé grièvement par un éclat d'obus à
la jambe.
Canonne, capitaine d'infanterie à l'état-major de la
42e division d'infanterie : a fait preuve de beaucoup de
bravoure, de dévouement, d'intelligence et d'expérience.
A été grièvement blessé.
Gannc de Beaucoudray, lieutenant au i4o*^ rég. d'infan-
terie : a rallié après quatorze jours, ramenant avec lui
.^5o hommes ([u'il a su conserver au milieu des lignes
ennemies.
Le Bihan, lieutenant au iGO^ rég. d'infanterie : blessé
très grièvement de deux balles, a montré le plus grand
courage sous un feu violent.
Fouquel, capitaine au 07^ rég. d'infanterie : a, dans
toutes les circonstances, brillamment entraîné sa com-
pagnie, en particulier dans l'attaque d'une position.
Blessé trois fois, ne s'est laissé évacuer que sur un
ordre formel.
Desquilbet, capitaine au iSi^ rég. d'infanterie : a donné
les plus grandes preuves de calme au feu et d'un
esprit de "décision remarquable. Blessé grièvement au
combat du 24 août.
Lavaud, lieutenant au 106e rég. d'infanterie : au combat
du 26 août, a su maintenir la section de mitrailleuses
qu'il commandait sur un emplacement des plus péril-
leux. Blessé, est resté à son poste de combat. Griève-
ment blessé, le 24 août.
Launay, lieutenant de réserve au g*^ rég. du génie : au
A l'ordre du jour 63
cours cruii combat, blessé à 9 heures du matia d'un
éclat d'obus qui lui avait traverse le bras ; après un
pansement sommaire, est resté toute la journée à la
tête de sa section; ne l'a quittée que la poitrine tra-
versée par une balle, vers i3 heures.
Fourcade, capitaine au 46^ rég. d'artillerie : très belle
tenue au feu. Blessé grièvement.
Heym (François-Xavier), capitaine au 166^ rég. d'infan-
terie : grièvement blessé à la défense d'un fort à
laquelle il a concouru d'une façon particulièrement
active et utile.
Le Camus (A.-R.-C), capitaine au 82e rég. d'infanterie :
blessé deux fois au combat, le 6 septembre, a conservé
le commandement de sa compagnie et n'a pas consenti
à être évacué. A été de nouveau blessé gravement cette
fois au combat, le 16 septembre.
Bernay (E.-A.), lieuîenant au 82e rég. d'infanterie :
blessé grièvement au combat, le 6 septembre, a continué
à commander sa compagnie sous le feu le plus violent.
Blessé gravement une deuxième fois dans un nouveau
combat, a refusé de se laisser emmener par ses
hommes.
Bouchot (F.-C), sous-lieutenant au 8?.^ rég. d'infanterie :
blessé grièvement au combat, le 6 septembre, a conti-
nué à commander sa compagnie. Ne s'est retiré de la
ligne de feu que lorsqu'il a été à bout de forces.
(Pour prendre rang du 11 octobre 1914.)
IMlinard, heutenant au 4^ rég. de zouaves : conduite
exceptionnellement brillante au feu. Blessure extrême-
ment grave, à la suite de laquelle cet officier avait été
laissé pour mort sur le champ de bataille.
Pouzergue, capitaine au 4^ rég. de zouaves : blessé le
4 septembre, a conservé le commandement de sa com-
pagnie; a montré de nouveau, le 17 septembre, les plus
belles qualités de calme et de sang-froid.
Desmazières(L.-E.-M.), capitaine au 4^ rég. de zouaves :
chargé avec sa compagnie de tenir la lisière d'un bois,
en face d'un village occupé par l'ennemi, a rempli
cette mission avec intelligence et un très grand cou-
rage, malgré le feu combiné des mortiers et de l'in-
64 PAGES D*HISTOIRÉ
fanterie allemande. A perdu les deux officiers de sa
compagnie ; a de plus laissé la moitié de son effectif
sur le terrain, mais a rempli sa mission. A reçu deux
blessures graves.
Canet (P.-E.), capitaine au 87^ rég. d'infanterie : griève-
ment blessé, a refusé de se laisser soigner pour ne pas
distraire les hommes de la ligne de feu. A exigé qu'on
ne s'occupât pas de lui, mais du combat. Laissé pour
mort par les Allemands, réussit à rallier en tuant une
sentinelle de son revolver.
Texier (M.-C), capitaine au i23« rég. d'infanterie : s'est
fait remarquer par sa belle conduite dans un combat
où il a pris le commandement de son bataillon.
Missaut (M.-J.-E.), capitaine au i23e rég. d'infanterie :
ayant reçu l'ordre de tenir coûte que coûte dans une
tranchée, s'est strictement conformé à cet ordre, main-
tenant sa compagnie sous une grêle de projectiles
pendant trois jours entiers. Blessé grièvement, n'a
accepté de se faire panser que lorsque la situation fut
devenue moins précaire et qu'après avoir donné au
seul officier indemne de la compagnie toutes les
instructions nécessaires pour emmener la compagnie
avec le minimum de perles.
Gorostarzu (F.-C), capitaine au i23e rég. d'infanterie : a
donné le plus bel exemple de calme sous le feu, en
recherchant lui-même, au contact avec les patrouilles
ennemies, une liaison difficile à établir.
Maigret (Henri), sous-lieutenant de réserve au i44^ rég.
d'infanterie : dans un combat, est resté sous un feu
intense d'artillerie et n'a quitté la position que sur
l'ordre de son capitaine, ramenant ses hommes dans
un ordre parfait, malgré une pluie d'obus. Grièvement
blessé.
Biagne (J.-J.-P.), capitaine au 12^ rég. d'infanterie :
atteint de trois blessures, est allé se faire sommaire-
ment panser et est revenu prendre le commandement
de la compagnie en refusant énergiquement d'être
évacué. A reçu une quatrième blessure.
•Manein, adjudant-chef au 128^ rég. d'infanterie : très
belle conduite au feu. A été grièvement blessé.
Leseble (R.-L.-G.), capitaine d'infanterie breveté à Tétat-
65
major de la 38^ division d'infanterie : a fait preuve du
plus grand courage et du plus grand mépris du danger
dans les situations les plus délicates et les plus péril-
leuses. Blessé grièvement.
Simon, lieutenant de réserve d'infanterie à Tétat-major
de la 102e brigade d'infanterie : belle conduite au feu
en diverses circonstances. A été grièvement blessé.
Lapointe, capitaine au 21e bataillon de chasseurs : a
déployé dans plusieurs combats les qualités les plus
rares de sang-froid et de bravoure. A été sérieusement
blessé.
de Violet, capitaine au i«f bataillon de chasseurs : doué
d'un courage superbe, d'une énergie peu commune ;
frappé de quatre blessures, n'a quitté son poste qu'après
avoir établi sa compagnie en bonne situation et passé
régulièrement son commandement et rendu compte.
Gerboin, capitaine au 20^ bataillon de chasseurs : blessé
une première fois, a repris presque immédiatement le
commandement de sa compagnie. A reçu plusieurs
autres blessures.
Caruel, capitaine au 62e rég. d'artillerie : conduisant son
tir avec une grande précision sous un feu violent, fut
légèrement blessé à la tête et au cou; continua néan-
moins à commander sa batterie jusqu'au moment où il
reçut l'ordre d'évacuer la position.
Arnaud, lieutenant au 4^ rég. de chasseurs : blessé
grièvement d'une balle au ventre au cours d'une
reconnaissance, ne consentit à se laisser soigner
qu'après s'être assuré que les renseignements recueillis
parviendraient à destination.
Lacombe de La Tour, lieutenant au 4^ rég. de chasseurs :
brillante conduite dans une reconnaissance au cours de
laquelle il a été grièvement blessé.
Cayrac (Jean), sous-lieutenant au 64^ rég. d'infanterie :
blessé une première fois aux reins et pouvant à peine
marcher, a assuré le commandement de sa compagnie ;
blessé une deuxième fois au bras assez grièvement, a
continué à conduire sa compagnie au feu avec la même
bravoure.
Batigne(J.-R.), chef de bataillon au 64^ rég. d'infanterie :
a assumé, comme chef de bataillon, avec autorité, le
17. ORDRE DU JOUR 5
66
commandement du régiment qu'il a tenu, sous le feu,
dans les tranchées, du 29 septembre au 3 octobre. Est
constamment resté sur la première ligne pour encou-
rager ses hommes ; n'a cessé de faire preuve de sang-
froid et de bravoure depuis le commencement de la
campagne.
Leuiilier (C.-A.-P.-E.), capitaine au 4^^ rég. d'artillerie :
a commandé avec sang-froid le tir de sa batterie sous
un feu violent d'une batterie allemande de io5, jusqu'au
moment où il fut blessé grièvement par l'explosion du
caisson observatoire.
V'ergnette, sous-lieutenant au ig^ rég. de dragons; au
cours d'une reconnaissance des plus périlleuses qu'il a
exécutée avec beaucoup de sang-froid et d'énergie, a
reçu deux blessures dont Puue grave.
(Pour prendre rang du 12 octobre 1914-)
Berntzvviller(G.-P.-H.), capitaine au 43« rég. d'artillerie:
blessé, a continué son service. S'est distingué dans
l'exercice de son commandement par ses qualités de
bravoure et de calme au feu.
Thorel (M.-C.-J.), capitaine au 74® rég. d'infanterie : a
eu une conduite très énergique en commandant sa
compagnie au combat; a été grièvement blessé d'un
éclat d obus.
(Pour prendre rang du i3 octobre 1914-)
Vidal, lieutenant au 17^ bataillon de chasseurs : a été
grièvement blessé en enlevant sa compagnie à l'assaut
de la ligne ennemie, le 10 septembre 1914-
Grardel (P.-J.), chef de bataillon d'infanterie breveté à
l'état-major du i4^ corps d'armée : très brilhmte
conduite dans un combat oij, comme commandant
d'armes de la ville, il a organisé et dirigé la défense
avec une grande énergie, jusqu'au moment où il a reçu
deux blessures dont une assez grave. A peine remis, a
repris son service à l'état-major du corps d'armée.
de Pighetti (J.-E.-M.-R.), chef de bataillon au 5oe ba-
taillon de chasseurs : blessé deux fois. Bien qu'incom-
plètement guéri, a tenu à venir prendre le commande-
ment du 2e bataillon de chasseurs auquel il avait été
A l'ordre du jour 67
affeclé et qu'il a conduit au feu avec un remarquable
sang-froid.
Touchon(B.-A.), capitaine au 5oe bataillon de chasseurs :
a fait preuve des plus belles qualités militaires à diffé-
rents combats où il s*est emparé de 25o prisonniers et
du convoi d'une division ennemie.
Remy (P. -A .-A.), lieutenant au i5e bataillon de chas-
seurs : est entré le premier en tête de sa section dans
les rues d'une ville encore occupée par l'ennemi qu'il a
dispersé par la vigueur de sa poursuite. Blessé griève-
ment, le 2 septembre, à l'attaque d'un bois.
Vidal (J.-M.-L.-A.), sous-lieutenant de réserve au 286^ ré^.
d'infanterie : a montré un courage héroïque en conti-
nuant, bien que blessé successivement et grièvement
de trois balles, de commander sa section à l^attaque de
la position ennemie, pendant trois heures.
Delorme, adjudant-chef au 286e rég. d'infanterie : a
montré le plus grand courage en menant sa section à
l'attaque, bien que très grièvement blessé.
Petit (A.-P.-E.), capitaine au 206e rég. d'infanterie : sa
compagnie étant fortement engagée, est resté jusqu'au
dernier moment sur la position et a pu ramener, en les
faisant porter par ses camarades, dix-sept blessés de
sa compagnie.
Mulot (L.-P.-B.), lieutenant de réserve au 212^ rég. d'in-
fanterie : s'est élancé sur un pont battu par les balles
pour rejoindre son capitaine passé sur la rive occupée
par l'ennemi et y a entraîné toute la compagnie. Blessé
au genou, est revenu au feu, après pansement som-
maire ; a été blessé le lendemain à la tête.
Vignes (J.-J.-L.), capitaine au 145^ rég. d'infanterie :
grièvement blessé au combat, n'a quitté le commande-
ment qu'à l'extrême limite de ses forces.
Tissané (Albert), capitaine au 8oe rég. d'infanterie :
grièvement blessé en faisant une reconnaissance du
terrain, en vue d'une attaque que devait prononcer sa
compagnie.
Emmery (Maurice), capitaine au 142^ rég. d'infanterie :
s'expose froidement à tout danger dès qu'il s'agit de
montrer l'exemple. Contusionné deux fois par des
éclats d'obus. Blessé gravement à la tête.
68 PAGES d'histoire
MM.
Perchenet (L.-A.), chef de bataillon au 8ic rég. d'infan-
terie : a fait preuve depuis le début de la campagne de
qualités exceptionnelles et de la plus brillante bravoure.
Foessel (G.-P.), capitaine au 860^ rég. d'infanterie :
blessé de quatre balles, n'a abandonné son commande-
ment qu'après la troisième blessure.
Lardet (G. -H.), capitaine au 36oe rég. d'infanterie :
blessé d'une balle à la poitrine, a néanmoins conservé
le commandement de sa compagnie.
Bazoche (O.-E.-H.-C), capitaine au 287^ rég. d'infan-
terie : s'est particulièrement distingué en entrant dans
un village et en y tenant sous le feu. A brillamment
conduit sa troupe au feu les jours suivants.
Louis (N.-M.), capitaine au 226^ rég. d'infanterie : au
cours d'un combat a déployé une énergie farouche, un
sang-froid superbe, une activité extraordinaire.
Genêt (E.-M.), chef de bataillon, commandant le l\2^ ba-
taillon de chasseurs : officier énergique qui, par son
opiniâtreté sous le feu et sa vigueur, a inscrit une belle
page à l'historique de son bataillon.
l'etetin (H.-G.), chef d'escadron au 6o«^ rég. d'artillerie :
officier de haute valeur. A pris part aux affaires des 20
et 26 août. En particulier le 26 août a obtenu avec ses
batteries des résultats décisifs.
Bouyer (L.-L.), capitaine au iSge rég. d'infanterie : a
conduit sa compagnie avec une énergie et un courage
remarquables au combat où il a été grièvement blessé.
Barthe (P.-L.), capitaine au log^ rég. d'infanterie : le
ler septembre, a traversé, dans la matinée, la ligne
ennemie, pour aller porter un ordre. L'après-midi a été
blessé en essayant de lancer une seconde fois à la
baïonnette les éléments du régiment repoussés par une
violente contre-attaque ennemie.
MÉDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 3i août 1914-)
M. Bodet, adjudant au 20e bataillon de chasseurs. Très
belle conduite au feu. Blessé grièvement.
6o
(Pour prendre rang du 22 septembre 1914.)
MM.
Hcry (Gaston), 2^ canonnier réserviste au 3e rég. d'artil-
lerie à pied : très belle attitude au feu. A été très griè-
vement blessé à la défense d'un fort.
Jacquet (Paul-Clément), soldat de i^e classe au i/^S^ rég.
d'infanterie : étant en arrière de la ligne de feu et à
Tabri, est venu de lui-même prendre la place du tireur
tué de sa section mitrailleuse; a été lui-même griève-
ment blessé un instant après.
(Pour prendre rang du 26 septembre 1914-)
M. Rose, maréchal des logis au 8^ rég. de dragons :
engagé dès 5 heures du matin avec son escadron pen-
dant toute la journée du 2G septembre à Tattaque d'un
village, s'est trouvé à plusieurs reprises sous un feu
violent d'nrtillerie et de inousqueterie ; a donné un très
bel exemple de sang-froid et de courage sur la ligne
de feu. Très grièvement blessé.
(Pour prendre rang du 27 septembre iQi^-)
MM.
Gauthier, maréchal des logis au 8« rég. de dragons :
envoyé en reconnaissance, recevant une fusillade
nourrie et se trouvant au milieu des éclatements
d'obus des deux artilleries, a réussi à recueillir les
renseignements les plus précis qui lui étaient demandés
sur les emplacements d'artillerie et les forces d'infan-
terie ennemie.
(iauché, caporal au groupe cycliste de la 2^ division de
cavalerie : s'est offert à plusieurs reprises pour aller
chercher des blessés sous le feu et les a ramenés.
Blessé le 20 août par une balle, a continué son service.
(Pour prendre rang du 28 septembre iQiA-)
Merlou, adjudant au 12e rég. de dragons : a fait preuve,
depuis le commencement de la compagne, notamment
pendant les quatre journées de bombardement d'un
village, du plus grand sang-froid et du plus grand cou-
rage.
Richard, maréchal des logis au 12^ rég. de dragons : a
70
fait preuve à plusieurs reprises, depuis le début de la
campagne, du plus grand sang-froid et du plus grand
courage ; a dégagé sous un feu violent un cavalier dont
le cheval était à demi engagé sous un ponceau; est
revenu chercher dans un village occupé par l'ennemi
un cavalier blessé. A, au cours d'un bombardement
d'un village et d^ns une situation des plus périlleuses^
maintenu son peloton dont l'officier était malade.
Vigne, cavalier au 4^ rég. de dragons, a montré le plus
grand courage dans la défense du débouché d'un vil-
lage durant laquelle il a été grièvement blessé.
Mathy, maréchal des logis à l'artillerie de la 2^ division
de cavalerie : s'est montré chef de pièce très remar-
quable depuis le début de la campagne et a fait preuve
de beaucoup de sang-froid en emmenant son matériel
à bras sous un feu violent et parfaitement réglé, qui
avait complètement affolé les attelages de ses avant-
trains.
(Pour prendre rang du 3 octobre I9i4-)
M. Ossude (Paul -Marie-Joseph), caporal réserviste au
ioi<2 rég. d'infanterie : a, dans les journées des 8 et
i8 septembre, fait preuve d'un magnifique courage et
d'intelligente initiative en conduisant des patrouilles
d'exploration et assurant le service de liaison de son
bataillon.
(Pour prendre rang du l\ octx)bre 1914O
M. Moine, maréchal des logis au 6^ rég. d'artillerie :
très belle conduite au feu. Est resté longtemps seul
exposé au feu violent de l'artillerie ennemie pour
dégager les hommes de sa pièce et son lieutenant, qui
étaient enfouis dans une tranchée bouleversée par un
obus, et sur le point d'être étouffés.
(Pour prendre rang du 5 octobre igi^-)
MM.
Petit, sergent au 346^ rég. d'infanterie : blessé par trois
balles, a continué à commander sa demi-section et ne
s'est fait panser qu'après la fin du combat.
Pauvin, caporal brancardier au 356^ rég. d'infanterie :
belle conduite depuis le début de la campagne.
A l'ordre du jour 71
MM.
Petitdant, soldat de 2^ classe au ,169e rég. d'infanterie :
blessé au début de l'action d'une balle à la main, a
continué le feu; atteint ensuite à la cuisse, est resté à
son poste de combat ; ne s'est retiré qu'après une troi-
sième blessure dans le côté.
Bousquet (Émile-Charles), caporal au gOe rég. d'infan-
terie : le 4 octobre 1914» a pris une part active à l'en-
lèvement de vive force d'une tranchée allemande, au
cours duquel on a fait six prisonniers et tué onze
hommes.
Gille (Julien-Jean), caporal au 96^ rég. d'infanterie : le
4 octobre 1914? étant chef de demi-section, a entraîné
sa troupe à l'assaut d'une tranchée ennemie qu'il a
enlevée à la baïonnette. A fait au cours de l'action trois
prisonniers, tué ou blessé deux hommes et mis en fuite
le reste.
(Four prendre rang du 7 octobre igi^-)
Maillard, soldat de 2e classe au 27e rég. d'infanterie :
tombé dès le matin d'un combat, la cuisse traversée
par une balle, a donné le plus bel exemple de dévoue-
ment et d'abnégation en ramenant, le soir, dans nos
lignes, un de ses camarades grièvement blessé, qu'il
était obligé de porter, alors que lui-même ne pouvait
plus se traîner.
l-'ondet, maréchal des logis de cavalerie, affecté au
85e rég. d'infanterie : chargé d'assurer la liaison avec
un fort assiégé par l'ennemi, s'est acquitté (accom-
pagné d'un cavalier) de cette mission avec un courage
et une bravoure qui ont fait l'admiration de tous.
(Pour prendre rang du 8 octobre loi/j-)
Descours-Desaères, sergent au 3 19e rég. d'infanterie :
engagé à 62 ans, pour la durée de la guerre, a, le
28 septembre, dirigé avec un admirable sang-froid une
équipe de brancardiers chargés d'aller relever des
blessés à 100 mètres des lignes ennemies; le 3o sep-
tembre, dans un nouvel engagement, où il a reçu trois
blessures, s'est efforcé d'organiser la relève des l3lessés.
Rolvin (Emile), adjudant au iio^ rég. d'infanterie : en-
gagé volontaire à 48 ans, n'a cessé de donner l'exemple
72
de l'ardeur et de l'énergie; le i^^ octobre, au risque
d'être brûlé vif et sous un feu violent d'artillerie, a
assuré le sauvetage d'un blessé et des armes et muni-
tions de sa section.
(Pour prendre rang du lo octobre 1914.)
MM.
Morcel (Louis), maréchal des logis chef au 7^ rég. d'ar-
tillerie : blessé le 8 septembre par un éclat d'obus, a
maintenu le calme parmi les conducteurs des avant-
trains, au milieu desquels était tombé l'obus, et ne s'est
fait soigner qu'après avoir exécuté les ordres qu'il
avait reçus.
I^arnic (Gaston), sergent-major au 27 1^ rég. d'infanterie :
grièvement blessé, le 26 septembre, dans les tranchées,
n'a pas voulu se faire transporter, maintenant sa sec-
lion en ordre, sous le feu.
Bianchini (François), préposé des douanes.
Maurice (Jean- François- Charles), sous-brigadier des
douanes.
Thenus (François-Emile), garde forestier :
Ont accompli plusieurs missions périlleuses
avec beaucoup de dévouement et d'intelligence
et ont rendu ainsi de signalés services à Tannée.
Couland, caporal au 107e rég. d'infanterie : blessé griè-
vement au combat, bras et jambes brisés, a encore eu
la force, tandis que les brancardiers le transportaient,
d'adresser des paroles d'encouragement à tous ses
camarades.
Ducharlet, soldat de 2^ classe au 107^ rég. d'infanterie :
bien qu'ayant le bras fracturé, a participé au mouve-
ment en avant pendant la charge, en entraînant ses
camarades jusqu'à ce qu'il ait perdu connaissance.
Barrière, sergent-major au 108^ rég. d'infanterie : griève-
ment blessé après avoir pris le commandement de sa
compagnie dont le capitaine et le lieutenant venaient
d'être tués.
Rebellac, adjudant au loo^ rég. d'infanterie : blessé par
deux éclats d'obus, a continué à assurer son service.
A l'ordre du jour 73
MM.
Barthe, sergent-major au 126e rég. d'infanterie : dans
une attaque de nuit, a été blessé grièvement au bras.
A continué à entraîner ses hommes jusqu'à épuisement.
Louette, caporal au 126e réq. d'infanterie : dans une
attaque de nuit, a été blesse grièvement. A continué à
pousser ses hommes jusqu'à épuisement complet.
Vedry, adjudant au 34^ rég. d'artillerie : blessé griève-
ment à la jambe par un éclat d'obus, après avoir fait
preuve de la plus grande bravoure et s'être dépensé
sans compter.
Delacy, sapeur mineur à la compagnie du génie n^ 12/2
de la 24^ division d'infanterie : s'est offert comme
volontaire pour faire sauter à la mélinite une section
de mitrailleuses allemandes. Quoique blessé de trois
balles, a aidé son capitaine à amorcer la charge
explosible.
Boiselle, adjudant au 320^ rég. d'infanterie : a été, pen-
dant tous les combats auxquels le régiment a pris part,
un très bel exemple pour sa section qu'il a conduite
avec intelligence, entrain et bravoure; a reçu trois
blessures.
Début, adjudant au 326^ rég. d'infanterie : a montré le
plus grand courage; blessé grièvement, n'a eu comme
préoccupation que la crainte de diminuer le moral de
sa troupe.
Darbion, maréchal des logis au 2^ rég. d'artillerie : a été
grièvement blessé pendant qu'il commandait sa pièce
sous un feu très violent de la grosse artillerie ennemie.
Gerhardi, maréchal des logis de réserve au 21^ rég. de
chasseurs à cheval : a reçu une balle qui lui a tra-
versé les deux joues et a fait preuve de la plus grande
énergie en restant à cheval jusqu'à la fin du combat.
Foulquies, sergent au 26 1^ rég. d'infanterie : blessé légè-
rement, a gardé le commandement de sa section et l'a
maintenue au feu jusqu'à ce qu'une deuxième balle
l'ait grièvement blessé.
Drouet, adjudant-chef au iGi^ rég. d'infanterie : blessé,
n'en est pas moins resté sur la ligne de feu et n'a été
se faire panser qu'à la fin du combat,
74 PAGES d'histoire
MM.
Pierrot, adjudant au i3ie rég. d'infanterie : grièvement
blessé le 22 août igi^-
Roussin, sergent au loGe rég. d'infanterie : remarquable
chef de section. Blessé légèrement le 6 septembre.
Grièvement blessé le 10.
Menneteau (Louis), adjudant-chef au 45^ rég. d'artillerie :
le 22 septembre, au combat, le capitaine et le lieute-
nant ayant été blessés, a commandé avec beaucoup de
sang-froid sa batterie prise sous le feu d'une artillerie
lourde. Blessé à son tour par un éclat d'obus, ne l'a
quittée qu'après avoir pris les dispositions nécessaires?
pour qu'elle puisse continuer à remplir sa mission.
(Pour prendre rang du 11 octobre 191/».)
Langlois, cycliste au 45^ rég. d'infanterie, chargé par son
capitaine de porter un renseignement, a été grièvement
blessé en s'acquittant de sa mission et n'a pensé qu'à
transmettre le message qui lui avait été confié.
Lesseur (Philippe), sergent réserviste au 4^ zouaves :
après un feu nourri et prolongé, les munitions com-
mençant à s'épuiser, a ramassé lui-même, sous la
rafale, les cartouches des nombreux tués et blessés
autour de lui et en fit la répartition aux hommes de sa
section qui put ainsi tenir facilement jusqu'à l'arrivée
des troupes voisines.
(iaillaud (D.-E.-L.), adjudant au 128^ rég. d'infanterie :
très grièvement blessé, n'a consenti à se laisser panser
que cinq heures plus tard, lors(iue la situation eut
cessé d'être critique.
Dequeant (Clément), adjudant au i48'^ rég. d'infanterie :
blessé à la tête au cours d'une attaque de nuit, a repris,
après avoir été pansé, le commandement de sa section
et a été de nouveau grièvement atteint.
Dcschin (Charles), sergent-major au i48^ rég. d'infan-
terie : ayant perdu la moitié de sa section à l'attaque
d'une position, contusionné lui-même par la chute d'un
mur, a rapporte un de ses hommes grièvement blessé,
a rallié ce qui restait de sa section et l'a ramenée au
leu.
Ponce (Charles), caporal au 21^ rég. d'infanterie : s'est
A l'ordre du jour 75
distingué à deux reprises au combat. A été grièvement
blessé.
Dupas (F. -M.), sergent-major de réserve au 65^ rég.
d'infanterie : n'a pas hésité à sortir de sa tranchée,
accompagné de six hommes résolus, pour se porter
sur une tranchée ennemie, pendant que le reste de sa
section continuait le feu; est arrivé sur l'ennemi par
surprise et lui a fait i4 prisonniers sans éprouver de
son côté aucune perte.
Ronchon (G.-J.-H.), maréchal des logis de réserve au
3e rég. de hussards : envoyé en reconnaissance le
2\ août dernier, s'est emparé d'une automobile alle-
mande; y a saisi un ordre d'opération ennemi et a
ainsi contribué au succès de l'attaque du 25 août; est
revenu sous une grêle de balles en ramenant tous les
hommes tués ou blessés de sa patrouille.
Auger, sapeur-mineur de i^e classe au G^ rég. du génie,
très grièvement blessé par un obus, une jambe coupée
et l'autre brisée en plusieurs endroits, a su dompter sa
souffrance et, pendant qu'on le pansait, n'a cessé de
plaisanter et d encourager ses camarades blessés qui
se trouvaient autour de lui, donnant à tous le plus bel
exemple d'énergie et de sang-froid.
M. Ghotard (Eugène), sapeur-mineur au 0^ rég. du génie :
ayant eu le bras droit sectionné par un éclat d'obus,
s'est fait panser sans aucune plainte, est revenu ensuite
serrer la main à tous ses camarades en leur souhaitant
bon courage. Depuis le début de la campagne, a tou-
jours montré la plus grande énergie.
Rousseau (Frédéric), adjudant au 6^ rég. du génie : a
été blessé plusieurs fois sans interrompre son serv'ce
jusqu'à ce qu'une blessure plus grave nécessite son
évacuation. A toujours montré le plus grand courage
au feu.
Nicaud, cavalier de 2^ classe au 20e rég. de dragons : a
été grièvement blessé au cours d'une patrouille en-
voyée avec l'ordre de reconnaître coûte que coûte
l'ennemi.
(Pour prendre rang du 12 octobre iQiAO
Desmaires, adjudant au 74^ rég. d'infanterie : s'est
signalé par sa bravoure au cours de plusieurs combats
76
et, en dernier lieu, dans Torganisation de la défense
d'un château sous le feu des ennemis avancés à une
distance de 5o mètres du bâtiment.
Dagono, sergent au 74^ rég. d'infanterie : est resté pen-
dant deux jours en contact immédiat avec l'ennemi
dans un poste très périlleux et s'est maintenu, bien que
blessé, sous les feux combinés de l'artillerie loui'de,
des mitrailleuses et de l'infanterie allemande.
Le Boulch, soldat de 2« classe au 74^ rég. d'infanterie :
blessé d'une balle à la main, est demeuré avec sa
section malgré la fièvre et la dysenterie dont il était
atteint et a pris part à la défense d'un château ; blessé
une deuxième fois, est revenu prendre sa place aussitôt
pansé et a combattu jusqu'à ce qu'une troisième bles-
sure l'ait mis hors de combat.
Morcrette (André), adjudant au 347^ rég. d'infanterie :
blessé grièvement dès le début d'une attaque, a con-
servé le commandement de sa section et n'a consenti à
se faire panser qu'après que l'ennemi eut été repoussé.
Babin (P.-H.), maréchal des logis mécanicien au 43^ ré-
giment d'artillerie : a réussi, sous le feu de l'ennemi, à
rendre inutilisable un canon dont tous les attelages
étaient tués ; n'a voulu quitter la position qu'en même
temps que son capitaine et après lui avoir fourni un
cheval en remplacement de celui qui venait d'être tué ;
a continué son service malgré une blessure; est allé à
cheval, sous le feu, chercher un servant blessé, inca-
pable de marcher.
Nanquette, sergent au i48^ rég. d'infanterie : s'est porté
en observation à 100 mètres d'un village pour y recon-
naître la présence de l'ennemi; blessé, est revenu près
de son chef de bataillon et ne s'est laissé panser
qu'après avoir rendu compte de sa mission.
(Pour prendre rang du i3 octobre I9i4-)
Fontaine, soldat de 2e classe au 43^ rég. d'infanterie
coloniale : a assuré la liaison cycliste avec le plus
grand dévouement depuis le commencement de la
campagne; a été blessé en portant des ordres sur des
routes battues par un feu très violent et, malgré sa
blessure, est venu rendre compte de sa mission en se
traînant à terre.
A L ORDRE DU JOUR 77
MM.
xMeda (J.-J.)j sergent-major au 2^ bataillon de chasseurs :
a entraîné sa section en avant dans plusieurs circons-
tances particulièrement difficiles. Fusillé de flanc à
bout portant, a lancé ses hommes à la baïonnette et
repoussé ses adversaires. A été blessé.
Bouvard (Louis), soldat de 2^ classe au 2^ bîitaillon de
chasseurs : a fait preuve depuis le début de la cam-
pagne du plus brillant courage; s'est porté sans cesse
en avant comme éclaireur. S'est, de nuit, glissé avec
deux chasseurs jusqu'aux tranchées occupées par les
mitrailleuses allemandes, les a reconnues et a signalé
le départ de l'ennemi.
Girin (Gabriel), maréchal des logis au 5^ rég. d'artillerie :
sous un feu très vif d'obusiers allemands, a procédé
avec le plus grand calme au changement du timon
cassé de la pièce dont il était le chef, et au moment où
il remettait sa pièce en route a été grièvement blessé
par un obus, qui a en même temps blessé les conduc-
teurs et tué quatre chevaux de la pièce.
Fontaine, sergent au 280^ rég. d'infanterie : très belle
attitude sous le feu. A été grièvement blessé et laissé
pour mort dans la tranchée.
Vaillant de Guélis, sergent au 285^ rég. d'infanterie :
grièvement blessé, a continué pendant un certain
temps à diriger le feu de ses hommes.
Prud'homme, aspirant élève de l'Ecole de santé militaire,
28e bataillon de chasseurs : a eu le bras traversé en
soignant un blessé. Après un pansement sommaire, a
continué son service. Très belle attitude en tout temps.
Lambert, chasseur de 2^ classe au i3e bataillon de chas-
seurs : a eu le bras emporté par un éclat d'obus. A
montré la plus grande énergie malgré les souffrances
causées par sa blessure en continuant à marcher avec
les camarades jusqu'au moment où il est tombé épuisé.
Brunon (M.-J.), sergent fourrier de réserve au 2 12e rég.
d'infanterie : chargé de porter un ordre à son comman-
dant de compagnie, a été blessé au talon gauche, a eu
la jambe droite brisée, s'est traîné sur les genoux
pendant 200 mètres pour transmettre l'ordre.
Oancet (F.-L.), maître-pointeur au 2e rég. d'artillerie : a
78 PAGES d'histoire
rempli, pendant six heures et demie^ avec le plus grand
calme et d'une manière digne d'éloges, les fonctions
de chef de pièce et de pointeur, malgré une blessure
profonde à la tète, produite par un éclat d'obus.
Saugeay (Gabriel), sergent au 20= bataillon de chas-
seurs : grièvement blessé à la cuisse par un éclat
d'obus au moment où il entraînait sa section à l'assaut,
perdant son sang en abondance, maintenant avec la
main sa plaie béante, ne s'est arrêté qu'à bout de forces.
Lagrange, adjudant au 3oe bataillon de chasseurs : a
reçu deux blessures assez sérieuses, l'une au bras,
l'autre à la jambe. A abattu d'un coup de revolver
l'ennemi qui l'avait blessé. Belle conduite au ieu.
Maguin, sergent-major au So^ bataillon de chasseurs : a
entraîné sa section à l'assaut à la baïonnette avec
beaucoup d'énergie et d'entrain. Blessé d'un coup de
feu aux deux mams.
Prévost, soldat de 2^ classe au 85*^ rég. d'infanterie : a
montré beaucoup de courage à différents combats. A
été grièvement blessé à la poitrine.
Lelong, soldat de 2^ classe au 85^ rég. d'infanterie : a
montré beaucoup de courage à différents combats. A
été grièvement blessé à la poitrine.
Gaucher, soldat de 2^ classe au 85^ rég. d'infanterie :
grièvement blessé aux deux jambes. Malgré sa douleur,
a rendu compte de sa mission au capitaine, en donnant
avec calme des renseignements sur l'ennemi qu'il avait
continué à observer pendant une heure et demie, en
attendant des secours.
Saucier, sergent fourrier au 167^ rég. d'infanterie : ayant
eu la cuisse fracturée le 22 septembre, est resté sur le
champ de bataille jusqu'au 25, jour où il a été trouvé
épuise par son chef de bataillon. A demandé de prime
abord à cet officier, si le soldat, qu'il avait chargé de
lui transmettre un ordre au moment où il était tombé,
l'avait prévenu de l'exécution de la mission qui lui
avait été confiée. A été amputé de la cuisse gauche.
Merlon (Jean), adjudant de réserve au 12^ rég. de dra-
gons : resté trente-six heures dans les lignes ennemies,
sous le feu, faisant parvenir des renseignements pré-
cieux. A fait preuve de grand courage et de dévoue-
A L ORDRE DU JOUR 79
ment en venant chercher son officier grièvement blessé
et en le portant lui-même sous un feu nourri, pendant
80 mètres.
Luz (Ernest), adjudant au i43^ rég. d'infanterie : a été
grièvement blessé d'un éclat d'obus à la tète de sa
section. A gardé son commandement jusqu'à l'extrême
limite de ses forces.
Julliot (François), adjudant au 53^ rég. d'infanterie :
blessé grièvement en maintenant avec le plus grand
sang-froid et la plus grande énergie sa section sous un
feu violent d'artillerie et d'infanterie.
Poinsot (C.-M.-E.), adjudant au 36oe rég. d'infanterie :
blessé à la tête, a fait preuve d'une grande énergie en
ralliant les débris de sa section sous un feu très
violent. Est rentré au corps imparfaitement guéri et a
repris le commandement de sa section.
Bouf (Ferdinand), adjudant-chef au aSye rég. d'infanterie :
blessé deux fois après avoir fait preuve de la plus bril-
lante tenue au feu.
Vabre (Charles), adjudant au 237e rég. d'infanterie :
blessé au bras et à la jambe, après avoir conduit sa
section au feu avec le plus grand courage.
Genisson (G.-C), adjudant au 237e rég. d'infanterie :
grièvement blessé après avoir montré le plus grand
courage au feu.
Xevejans (Jean), adjudant au iSg^ rég. d'infanterie : a
fait preuve d'une énergie et d'un sang-froid remar-
quables. A maintenu sa section pendant trois heures,
sous un feu violent, en terrain découvert. Modèle de
dévouement et de modestie.
Vidal (Henri), adjudant au 97e rég. d'infanterie : a fait
preuve de la plus remarquable énergie et a été blessé.
Albran, sergent-major au 54^ bataillon de chasseurs : très
belle conduite au feu, grièvement blessé en entraînant
sa section qui abordait un village.
Dumazeau, brigadier au 2^ rég. de dragons : blessé
grièvement, est resté sur la ligne de feu et ne s'est fait
panser qu'après la rupture du combat.
Bordeaux, le 29 octobre 1914»
A. MiLLERAND.
NANCY-PARIS, IMPRIMERIE BKRGER-LKVnAULT — 3o NOVEMBRE I9l4
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS — PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR — MÉDAILLE MILITAIRE
Du 3 a\i lO novembre 1014:
19. ORDRE nu JOUR
// a été tiré de ce volume cinquante-cinq exem-
flaires numérotés à la presse, dont :
5 sur papier du Japon {N°^ i à 5);
5o sur papier de Hollande (N°^ 6 à 55).
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS — FROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR — MÉDAILLE MILITAIRE
DiA 0 ail 8 novembre 1014:
6 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Les militaires dont les noms suivent sont
cités à l'ordre de l'armée :
2^ corps d'année.
M. Vaucher, sergent au i47^ rég. d'infanterie : conduisant
une patrouille de douze hommes, a tué un observateur
ennemi juché dans un arbre, s'est approché d'une tran-
chée allemande, a jeté des grenades dans cette tranchée,
chassant ainsi les trente Allemands qui l'occupaient, a
poursuivi ceux-ci, leur tuant douze hommes; a reçu
lui-même trois blessures. (Ordre du i6 octobre I9i4-)
4 PAGES D HISTOIRE
Je corps d'armée.
MM.
Delaunay, sous-lieutenant de réserve au i3ie rég. d'in-
fanterie : blessé grièvement aux deux mains, le 22 août.
Brillante conduite au feu.
Rossignol, adjudant au i3ie rég. d'infanterie : s'est dis-
tingué par sa conduite dans tous les combats qui ont
eu lieu au début de la campagne. Blessé le 2 sep-
tembre. (Ordre du 16 octobre 1914O
6^ corps d'armée.
Petitjean, capitaine au 106^ rég. d'infanterie : grande
énergie et réel ascendant sur ses hommes. Grièvement
blessé le i^r septembre.
Éjée, soldat au 182^ rég. d'infanterie : au cours du
combat du 22 août, voyant son sergent mis en joue par
deux ennemis, s'est précipité au secours de son chef,
a abattu l'un des agresseurs d'un coup de feu et l^autre
d'un coup de baïonnette. (Ordre du i3 octobre igiA-)
de Roquette-Buisson, capitaine au l\^ rég. de hussards :
a montré de grandes qualités d'audace, d'énergie et
d'adresse en poussant une reconnaissance fort avant
dans les lignes ennemies et en rapportant des rensei-
gnements très utiles pour le commandement. (Ordre du
\l\ octobre 191 40
Grandpierre, sous-lieutenant au 25e rég. d'artillerie :
remplissant les fonctions d'observateur et son observa-
toire étant pris à partie par un feu violent de l'ennemi,
n'en a pas moins continué à accomplir sa mission.
Grièvement blessé. (Ordre du i5 octobre 1914-)
pe corps d^ armée.
Dcrouet, sous-lieutenant de réserve au 90e rég. d'infan-
terie : chargé d'exécuter avec son peloton une recon-
naissance des tranchées ennemies, a réussi à s'en
approcher en rampant avec sa troupe et sans se faire
découvrir. Après avoir observé un certain temps les
dispositions de l'ennemi, a poursuivi sa reconnaissance
à coups de fusil. Est resté sous des feux convergents
pendant plusieurs heures, puis a ramené son peloton
dans les lignes, après n'avoir perdu qu'un seul homme
et avoir recueilli des renseignements exacts et précieux
sur Tennemi.
Agobert, adjudant au go^ rég. d'infanterie : envoyé avec
sa section en reconnaissance des tranchées ennemies,
a réussi à s'en approcher à quelques mètres en ram-
pant avec sa troupe. Accueilli par des coups de fusil,
s'est maintenu ; a continué à observer et a recueilli des
renseignements exacts et précieux sur l'ennemi. Est
rentré avec son officier et sa section, après être resté
plusieurs heures sous le feu et avoir contribué par son
sang-froid et son énergie au succès de l'opération.
(Ordre du 17 octobre 19 14')
/Je corps (^ armée.
Didier, lieutenant-colonel commandant le gS^ rég. d'in-
fanterie : a été l'âme de la défense d'une position pen-
dant les journées des 5, 6, 7, 8 et 9 octonre ; pendant
cette période, les troupes d'infanterie et d'artillerie sous
ses ordres ont fait à l'ennemi de nombreux prisonniers
et lui ont infligé des pertes telles que le drapeau du
49^ régiment d'infanterie allemande a été relevé devant
nos lignes au milieu des morts et des blessés. (Ordre
du 17 octobre 1914O
i5^ corps d'armée.
Bertrand, sous-lieutenant au 6^ bataillon de chasseurs :
belle conduite au feu, où il a entraîné sa section et a
bousculé l'ennemi qui lui était opposé. Blessé, s'est
contenté d'un pansement sommaire et, dès le lende-
main, est retourné au combat. (Ordre du i5 octobre
• Ï914.)
Groupes de divisions territoriales.
Desjardins, matelot : le 4 octobre 191 4» étant resté avec
un conducteur sur une auto-mitrailleuse en traversant
une ville occupée par l'ennemi, a engagé tout seul une
série de combats à divers carrefours et est parvenu à
sortir de la ville en conservant la voiture.
Sergeant, conducteur d'automobile : a fait preuve d'éner-
gie, de coup d'œil et de sang-froid, en môme temps
6 PAGES d'histoire
que d'un grand courage, au cours d'une reconnaissance
en auto-mit railleuse. A incendié la voiture qu'il condui-
sait, sous le feu très rapproché de Tennemi.
Verrier, pilote d'aviation : blessé le 3o septembre au
cours d'une reconnaissance au-dessus de l'ennemi, a
néanmoins ramené sauf son avion sur le terrain d'atter-
rissage. (Ordre du 7 octobre 1914-)
Curé, général commandant la 88^ division territoriale :
au combat du 26 septembre igiA» s'est mis hardiment
à la tête d'une brigade de sa division placée en réserve
générale et a repris brillamment, sous un feu violent,
uue position qui venait d'être abandonnée, donnant
ainsi un bel exemple d'entrain et de bravoure. (Ordre
du 7 octobre igiA-)
Gay, lieutenant au 17^ chasseurs, détaché aux spahis
auxiliaires algériens : le 24 septembre 1914» ^ été blessé
à l'aine, a repris sa place après un traitement sommaire
et transmis, en automobile, pendant toute la soirée, les
ordres du chef de corps, traversant souvent la zone
dangereuse.
1:1 Hadji Mohamed Ould El Hadji Ahmed, chef de pelo-
ton indigène (sous-lieutenant à titre provisoire) : étant
en reconnaissance avec son escadron, a été blessé à
l'œil gauche, le 24 septembre 1914. A conservé le com-
mandement de son unité, l'a adroitement soustraite au
feu de l'artillerie adverse et est resté à sa place jusqu'à
la nuit.
Kl Hadji Demmouch Ould El Hadji El Habib, chef de
peloton indigène, khalifa du capitaine commandant : a
accompagné le capitaine adjoint au lieutenant-colonel
commandant les spahis algériens dans une reconnais-
sance en auto-mitrailleuse ; a conduit avec sancj-froid
et habileté les tireurs chargés de protéger les voitures,
a tué lui-même huit Allemands de sa main, grâce à la
précision de son tir.
Maldidier, soldat au ig'^ escadron du train des équipages,
automobiliste au quartier général du groupe des divi-
sions territoriales : chargé d'assurer la liaison entre les
spahis auxiliaires algériens et l'infanterie, a, le 24 sep-
tembre i9i4> pris spontanément le commandement d'un
petit détachement d'infanterie hésitant, l'a conduit à
l'ennemi et, malgré le feu de celui-ci, a réussi à tuer
7
un certain nombre d'Allemands et à faire les autres
prisonniers.
d'Esclaibes d'Hust, capitaine au 9^ rég. de cuirassiers :
a fait preuve de sang-froid et de bravoure en tenant
son escadron en contact avec une division de cavalerie
ennemie; a protégé la retraite de l'infanterie, restant
plusieurs heures sous le feu de Tennemi.
Marquezy, capitaine à rétat-major de la S/j^ division ter-
ritoriale d'infanterie : s'est distingué, le 24 et le 26 août,
à la défense d'une ville, par son autorité et sa ferme
attitude.
Bourrant, brigadier au régiment de cavalerie provisoire :
ayant poursuivi trois cavaliers ennemis, a mis l'un
d'eux hors de combat et en a fait un autre prisonnier.
(Ordre du 10 septembre 1914-)
Mazier, sous-lieutenant au 17^ rég. d'infanterie territo-
riale : a fait preuve de la plus grande énergie dans des
circonstances difficiles.
Le Gall (Isidore), maréchal des logis fourrier au 3^ rég.
de dragons : est resté toute la matinée du 24 août aux
côtés du général, dont il était agent de liaison, sous un
feu des plus violents. A traversé seul, l'après-midi, les
lignes snnemies. A ramassé un officier du 83^ rég. d'in-
fanterie grièvement blessé, lui a sauvé la vie en le his-
sant sur un cheval et en le ramenant avec lui, sous une
grêle de balles.
Iksnard, soldat au ig^ escadron du train des équipages :
a fait preuve du plus grand sang-froid, le 28 août, sous
le tir de l'artillerie ennemie. Est resté sous le feu pour
réparer sommairement son auto-mitrailleuse, dont un
éclat d'obus avait crevé le réservoir; a pu ramener en
dehors du village l'auto-mitrailleusc avec tout son per-
sonnel, dont deux hommes venaient d'être blessés.
Bourdrel, inspecteur de police mobile : a procédé seul à
l'arrestation d'un cavalier allemand qu'il a ramené au
([uartier général du groupe de divisions.
Hourraud, brigadier au g^ rég. de cuirassiers : envoyé en
patrouille le 3i août, attaqtie seul un groupe de deux
cavaliers ennemis, tue l'un d'eux et met l'autre en
fuite. Au retour de celte patrouille, fait prisonnier un
autre cavalier ennemi avec son cheval.
8 PAGES d'histoire
MM.
Puig, maréchal des logis au ge rég. de cuirassiers.
Sale, cavalier au même régiment :
Le 3o août, faisant partie d'une patrouille,
n'hésitent pas à revenir sous le feu de Tennenii
pour relever un camarade blessé qu'ils réussirent
à sauver. (Ordre du 7 septembre 191 4-)
Diveï's.
Beaussenat, médecin-chef de l'hôpital d'évacuation no 6 :
n'a interrompu son service que terrassé par la maladie
et après avoir assuré d'une manière remarquable l'hos-
pitalisation et l'évacuation d'un très grand nombre de
blessés. A peine remis, a demandé à être replacé à la
tête d'une formation quelconque.
Lozé, médecin-major de 2^ classe, du cadre auxiliaire :
affecté à la réserve du personnel du service de santé, a
demandé à être employé sur le front. Médecin-chef d'un
hôpital temporaire, a su évacuer ses blessés sous le feu,
au^ moment où les derniers éléments de nos troupes
quittaient la localité. Laissé dans une gare alors que
la D. E. S. quittait la localité, a, grâce à son initiative,
assuré l'évacuation de tous les blessés qui y arrivaient.
Actuellement à la tête d'un hôpital de fiévreux, où il
montre les mêmes qualités de dévouement, d'initiative
et de valeur professionnelle.
Choquet, médecin aide-major de i^e classe, du cadre
auxiliaire : a fait preuve d'énergie et d'initiative en
assurant l'évacuation à bras, par une passerelle, de
3oo malades ou blessés qu'il a enlevés avec un dernier
train laissé encore à la gare de la localité. (Ordre du
i5 octobre 1914)
Taillefer, préposé des douanes.
Rameil, préposé des douanes :
Faits prisonniers le i^' septembre, réussirent,
au péril de leur vie, à s'évader, à franchir les
lignes ennemies et arrivèrent à Rouen le 12 sep-
tembre. (Ordre du i3 octobre I9i4')
A L ORDRE DU JOUR
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Les militaires dont les noms suivent sont
cités à l'ordre de Tarmée :
Gouvernement iniliiaire de Paris.
M. Duloa, sapeur au 8^ rég. du génie : ayant déjà sauvé
un paralytique dans une maison que la chute d'un
obus venait d'anéantir, a donné peu après les premiers
soins à des passants grièvement blessés par un nou-
veau projectile. (Ordre du i3 octobre igiA*)
2^ corps d'armée.
MM.
Rénaux, sergent au 347^ rég. d'infanterie : brillante con-
duite dans la nuit du 3 au 4 octobre. Blessé à la cuisse,
n'en a pas moins conservé le commandement de ses
hommes et les a vigoureusement entraînés dans une
attaque à la baïonnette ; s'obstinait ensuite, malgré sa
blessure, à rester sur la ligne de feu qu'il n'a quittée
que sur un ordre formel.
Kistemann, capitaine au 29 1^ rég. d'infanterie : a tenu
tête avec deux compagnies à une attaque ennemie
qu'il a repoussée en lui infligeant de grandes pertes.
Grièvement blessé pendant l'action, n'a remis son com-
mandement qu'après avoir acquis la certitude que tout
danger était écarté.
Haustrade, brancardier au 348^ rég. d'infanterie : depuis
le début de la campagne, a fait preuve du plus grand
courage et du plus grand dévouement. Donnant l'exem-
ple aux autres brancardiers, il a ramassé sous le feu
des blessés grièvement atteints, leur assurant ainsi des
soins immédiats et les sauvant d'une mort certaine.
(Ordre du 9 octobre 1914O
Dewule, maréchal des logis au i^r rég. d'artillerie lourde :
a continué, bien que blessé, à diriger la manœuvre de
sa pièce jusqu'à la fin du tir.
Dumont, maréchal des logis au i^r rég. d'artillerie lourde :
ayant eu sa pièce atteinte par un obus qui a tué trois
10 PAGES D HISTOIRE
servants et blessé les trois autres, a continué seul à
assurer le service de sa pièce en attendant le personnel
de remplacement.
Barbieux, lieutenant au i^' rég. d'artillerie lourde: après
avoir commandé toute la journée sa batterie sous le
feu et avoir fait preuve du plus grand sang-froid, ayant
été blessé à la tète, a continué à régler son tir et ne
s'est fait transporter à Tambulance qu'après l'avoir ter-
miné. (Ordre du 7 octobre igiA-)
Tinel, maréchal des logis au i^r rég. d'artillerie lourde :
le 27 septembre, alors que le personnel de la batterie
s'était abrité par ordre pendant un feu violent de l'en-
nemi, a, à plusieurs reprises, servi et mis en action, à
lui seul, une pièce de la batterie. (Ordre du 12 octobre
1914.)
Je corps d'armée.
Dumontier, , sous-lieutenant au Sge rég. d'infanterie :
élèvera l'Ecole spéciale militaire, nommé sous-lieute-
nant à la mobilisation, a énergiquement et brillamment
conduit sa section. Mortellement frappé le 6 septembre,
au moment où, malgré une première blessure, il en-
traînait ses hommes dans une attaque à la baïonnette.
(Ordre du 9 octobre igiA)
Rigault, adjudant au 206^ rég. d'infanterie : couiage et
sang-froid admirables au combat ; blessé grièvement à
la jambe, n'a quitté son commandement que sur l'ordre
de son commandant de compagnie. (Ordre du 7 octobre
1914.)
de Lamarzelle, lieutenant au 43^ rég. d'artillerie : le
6 septembre, n'a pas hésité à s'installer à découvert,
malgré un feu violent, sur le toit d'une maison pour
observer plus facilement ses coups ; a pu ainsi obtenir
des effets très rapides sur l'artillerie ennemie. Le
i5 septembre, étant blessé, a conservé son commande-
ment, continuant à s'exposer à découvert sous un feu
intense pour observer son tir. (Ordre du 7 octobre
1914.)
Roche, lieutenant au 89* rég. d'infanterie, brillante con-
duite qui a fait l'admiration de tous, les 21 et 22 août.
Mortellement frappé au cours d'une attaque à la baïon-
nette, n'a cessé, jusqu'au moment où il a été évacué.
A L ORDRE DU JOUR 1 1
d'entraîner sa compagnie de la voix et du geste. (Ordre
du 12 octobre igiA-)
Sosson, caporal au 74^ rég. d'infanterie : le 29 septembre,
alors que sa compagnie était en réserve, s'est présenté
volontairement pour assurer sous le feu de l'ennemi
une liaison difficile ; blessé, a refusé les soins de ses
camarades en leur disant : « Laissez-moi marcher en
avant. » (Ordre du 12 octobre igi^O
4^ corps d'armée.
Moles, chef de bataillon au SoS^ rég. d'infanterie : bien
que blessé dès le début du combat, le 2 septembre, a
continué à commander son bataillon et a contribué,
par son exemple, à maintenir ses hommes sous un feu
meurtrier.
Pollet, lieutenant de réserve au 33oe rég. d'infanterie :
courage et sang-froid au-dessus de tout éloge dans le
commandement de sa compagnie.
Viatte, lieutenant de réserve au 3o3e rég. d'infanterie :
le 7 septembre, s'est maintenu le dernier dans un vil-
lage violemment battu par le feu de l'ennemi. Bien que
blessé, a continué à commander sa section jusqu'à la
fin de la journée.
Girard, sous-lieutenant de réserve au 3o3e rég. d'infan-
terie : grièvement blessé, a continué à mener sa sec-
tion au feu et ne s'est fait soigner que le soir, au can-
tonnement.
Ruenemann, adjudant au 3o3e rég. d'infanterie : a fait
preuve des vertus militaires les plus solides pendant
les combats des 7 et 8 septembre, maintenant ses
hommes au feu par son énergie, son calme et sa crà-
ncrie. (Ordre du 9 octobre igiA-)
Je corps d'armée.
Thiault, sergent au 82e rég. d'infanterie : le 2 octobre,
au cours d'un combat de nuit, le seul officier de sa
compagnie ayant été tué, en prit le commandement et,
par son énergie et son sang-froid, réussit à faire tête
à l'ennemi.
Lioret, soldat cycliste au 82^ rég. d'infanterie : dans un
12 PAGES D HISTOIRE
mouvement de repli et bien qu'atteint lui-même d'une
balle, n'hésita pas à revenir plusieurs fois en arrière
pour ramener les blessés. (Ordre du 9 octobre 191 4-)
6^ corps d'armée.
MM.
Leroux, soldat au 162e rég. d'infanterie : mortellement
blessé, la mâchoire et la gorge fracassées par un éclat
d'obus, a donné ses dernières pensées à sa patrie en
traçant ces mois sur une feuille de papier qu'il avait
réclamée par signe : « La France est-elle victorieuse
aujourd'hui? » (Ordre du 9 octobre 1914-)
Laffrat, sous-lieutenant de réserve au 48^ bataillon de
chasseurs : le 3 septembre, chargé avec sa compagnie
de protéger le passage d'un pont, resta jusqu'au der-
nier moment à son poste, repoussant les violentes atta-
ques de l'ennemi. Frappé mortellement au moment où
le pont sautait. (Ordre du 7 octobre 191 40
Hugues, lieutenant au i65e rég. d'infanterie.
Verpillot, soldat au 166^ rég. d'infanterie.
Labalette, soldat au i65e rég. d'infanterie :
Ont sauvé, sous le feu de l'ennemi, une mi-
trailleuse dont le chef de pièce et tous les ser-
vants, sauf un, avaient été tués. (Ordre du
9 octobre 19 14-)
Dresch, soldat brancardier au 164^ rég. d'infanterie :
sous les balles ennemies, a ramené, tout seul, vingt-
neuf blessés. (Ordre du 9 octobre 1914O
7^ corps d'armée.
Mailley, lieutenant au 44^ rég. d'infanterie : a été blessé
très grièvement, le 7 septembre, en portant sa section
à l'assaut d'une position allemande sous un feu violent
d'infanterie et de grosse artillerie.
Ponsard, sergent au 44^ rég. d'infanterie : chef d'une
reconnaissance chargée d'aller reconnaître les tran-
chées allemandes, a exécuté sa mission avec beaucoup
de hardiesse, a poussé avec sa patrouille de tête au
A L ORDRE DU JOUR I O
delà des défenses accessoires et jusqu'à quelques mètres
de la tranchée. Y a été tué. (Ordre du i3 octobre 1914-)
Bos, capitaine au 28^ rég. d'infanterie : belle conduite au
feu.
de Buretel de Ghassey, chef de bataillon au 23^ rég.
d'infanterie : est tombé mortellement frappé, à la tête
de ses hommes, en arrivant aux tranchées ennemies.
Limozin, soldat au 28^ rég. d'infanterie : blessé de cinq
balles dont deux à la tête, voyant venir à lui un Alle-
mand qui voulait le faire prisonnier, a retrouvé l'énergie
de prendre son arme, de tuer son adversaire et ne
s'est replié qu'ensuite, en encourageant ses camarades.
(Ordre du 11 octobre 1914-)
Decornoz, caporal au 5^ bataillon de chasseurs : a tué
quatre ennemis, alors qu'il se trouvait dans un bois
isolé du reste de ses hommes et a fait un prisonnier.
(Ordre du 10 octobre I9i4-)
de Buttet, capitaine au 23^ rég. d'infanterie.
Combe, lieutenant au i33e rég. d'infanterie.
Goudard, lieutenant au 4^ rég. d'artillerie.
Schwartz, adjudant au 171e rég. d'infanterie.
Buissonnière, chasseur au 5« bataillon de chasseurs.
Mayet, soldat au 28^ rég. d'infanterie :
Belle attitude et brillante conduite au feu.
(Ordre du 10 octobre 19 14-)
Brun, canonnier au 5^ rég. d'artillerie : depuis le com-
mencement de la campagne, a rendu les plus grands
services ; s'est distingué par son audace vraiment
héroïque dans plusieurs missions très périlleuses; a
trouvé la mort au cours de l'une d'elles en pays ennemi.
(Ordre du 10 octobre 1914-)
Brouct, lieutenant-colonel, commandant le 228^ rég. d'in-
fanterie : a été frappé d'une balle en pleine poitrine, le
25 août, au moment où, debout sur la tranchée, il
demandait à son régiment, arrêté par un feu violent, la
reprise du mouvement en avant.
Meullé-Desjardins, chef de bataillon au 172^ rég. d'infan-
terie : s'est distingué par son courage, son sang-froid
i4
et l'emploi qu'il a fait de son bataillon au mois d'août
et le II septembre.
Le Brizec, sous-lieutenant au 171e rég. d'infanterie :
conduisant sa section en tenue de saint-cyrien, est
tombé mortellement blessé après avoir abattu de sa
main trois Allemands à coups de revolver et à coups
de sabre. (Ordre du 10 octobre 1914)
Blancq, capitaine au i5e bataillon de chasseurs : s'est
conduit héroïquement le 9 août et a été tué en entraî-
nant ses chasseurs à une attaque qui a arrêté un mou-
vement débordant de l'ennemi.
de Guernon, capitaine au 5^ bataillon de chasseurs : le
i«r septembre, a lancé très vigoureusement sa compa-
gnie à l'attaque. Blessé sérieusement, a continué à
assurer le commandement de sa compagnie jusqu'à
ce qu'il fût dans l'impossibilité de marcner.
Chapelier, caporal au 5^ bataillon de chasseurs.
Turlot, chasseur au 5^ bataillon de chasseurs.
Coly, chasseur au 5^ bataillon de chasseurs :
Ont fait preuve de beaucoup de courage et de
dévouement en allant relever leur officier blessé,
sous le feu très violent de mitrailleuses enne-
mies. (Ordre du 10 octobre i9i4«)
Beucler, lieutenant au 5^ bataillon de chasseurs.
Maréchal, lieutenant au ii^ rég. de dragons.
Raminger, lieutenant au 5^ rég. d'artillerie.
Bernin, adjudant-chef au 5^ bataillon de chasseurs.
Lagarde, sergent au 5^ bataillon de chasseurs.
Paris, caporal au 5^ bataillon de chasseurs:
Belle attitude et brillante conduile au l'en.
(Ordre du 10 octobre 1914-)
8^ corps d armée.
Barrias, lieutenant au 218^ rég. d'infanterie : belle con-
duite au feu. (Ordre du 11 octobre igiA-)
Monnet, capitaine au 27^ rég. d'infanterie.
i5
M. Cambuzat, lieutenant au 87^ rég. d'artillerie :
Belle attitude et brillante conduite au feu.
(Ordre du 11 octobre igid-)
g^ corps d'armée.
M. Real, chet de bataillon au 822^ rég. d'infanterie : le
i3 septembre, a été gravement blessé à la tête de son
bataillon, qu'il maintenait pour couvrir la marche
d'une division. (Ordre du 7 octobre 191 4-)
10^ corps d'armée.
M. Blouet, lieutenant au 60^ rég. d'artillerie : a fait
preuve en plusieurs circonstances d'un rare sang-froid
et d'une habileté remarquable au tir. En particulier^ le
26 août, a immobilisé toute la journée l'infanterie
ennemie et lui a infligé des pertes considérables; le
27 août, a repoussé une attaque inopinée de cavalerie.
Tué le 28 septembre, dans la batterie qu'il continuait
de commander sous un feu violent d'obus explosifs.
(Ordre du 7 octobre 1914-)
//e corps d^ armée.
MM.
Devuns, chef de bataillon au 819e rég. d'infanterie : le
80 septembre, a tenté, en se portant lui-même en avant,
de faire passer un pont à une compagnie sous une
grêle de projectiles, rendant le passage très dangereux.
Blessé au bras droit, n'en a pas moins conservé le
commandement de son bataillon.
Brillant, chasseur de 2^ classe au l\i^ bataillon de chas-
seurs : faisant partie, le 2^ septembre, d'une patrouille
de trois chasseurs dont l'un venait de tomber blesse, a
été, sous le feu de l'artillerie, chercher de l'aide et,
n'en trouvant pas, est revenu à 200 mètres d'un village
occupé par l'ennemi chercher le blessé qu'il a ramené,
avec l'aide d'un chasseur resté près de ce dernier, à sa
section éloignée de 2 kilomètres.
Boutaut, soldat au 170^ rég. d'infanterie : au cours d'une
reconnaissance d'une maison derrière laquelle il décou-
i6
vrit un groupe ennemi, a prévenu ses camarades du
danger en criant : « A moi ! aux armes ! » A fait feu
sur ses adversaires jusqu'au moment où il est tombé
mortellement frappé.
Cholley, soldat au 170^ rég. d'infanterie : malgré une
violente fusillade, s'est offert pour aller porter des
renseignements. A été tué en accomplissant sa mission.
(Ordre du 11 octobre igiAO
Mouville, sergent au 170^ rég. d'infanterie.
Naëglen, caporal au 170e rég. d'infanterie.
Belle conduite au feu. (Ordre du 1 1 octobre
1914.)
i3^ corps d'armée.
Freyne, capitaine au 280^ rég. d'infanterie : a conduit sa
compagnie avec beaucoup d'énergie et de bravoure au
cours des combats des 6, 7, 8 septembre. Blessé griè-
vement le 8 septembre. (Ordre du i3 octobre igiA»)
Canel, médecin-major de i^e classe au 86^ rég. d'infan-
terie : a été grièvement blessé par un éclat d'obus, le
2/1 août, en surveillant le relèvement des blessés de
son régiment et a succombé quelques heures après à
ses blessures. (Ordre du 10 octobre igiA-)
Roudaud, chef de bataillon de réserve au iSge rég. d'in-
fanterie : a enlevé vigoureusement deux compagnies de
son bataillon à l'attaque d'un bois pour en chasser
l'ennemi^ le 16 septembre. A été tué d'une balle au
front à la tête de sa troupe. (Ordre du i3 octobre
i9t4.)
Dausse, lieutenant de réserve au 189^ rég. d'infanterie :
a brillamment enlevé sa compagnie à l'attaque d'un
bois, le 16 septembre. A tenu courageusement devant
des forces supérieures. A été tué à la tête de sa com-
pagnie. (Ordre du 18 octobre 1914-)
Granjon-Rozet, médecin auxiliaire au 189e rég. d'infan-
terie : dans toutes les rencontres, fait preuve d'un
sang-froid remarquable. Le 16 septembre, par son atti-
tude ferme et énergique, a réussi à emmener de nom-
breux blessés qui auraient pu tomber aux mains de
l'ennemi. (Ordre du i3 octobre igiA-)
A L ORDRE DU JOUR 1 7
MM.
Faure, sous-lieutenant de réserve au iSge rérj. d'infan-
terie : a vaillamment combattu le 16 septembre à la
tête de sa section. Son chef de bataillon et son com-
mandant de compagnie ayant été tués, a maintenu ses
hommes au feu ; a élé lui-même blessé ffricvement.
(Ordre du i3 octobre 1914-)
Puech, caporal brancardier au 189^ rég. d'infanterie :
depuis le début de la campagne, dirige son équipe
avec le plus grand sang -froid. Blessé grièvement le
lO septembre (perte de l'usage d'un membre), a fait
preuve d'une vigueur morale remarquable. (Ordre du
i3 octobre 1914O
i4^ corps d'armée.
Simon (Pierre), lieutenant au 28^ bataillon de chasseurs :
mortellement frappé en quittant la tranchée où il était
abrité avec sa section, pour se porter au secours d'un
de ses gradés.
Laurent, sergent-major au 22^ bataillon de chasseurs : a
arraché à l'ennemi et transporté à lui seul, pendant
3oo mètres, sur un terrain difflcile et battu par un feu
violent de l'ennemi, son capitaine grièvement blessé.
Est revenu au feu ensuile.
Malègue, médecin auxiliaire au 28^ bataillon de chas-
seurs : blessé mortellement en soignant des blessés
sous le feu.
•Viallefont, chasseur au 28e bataillon de chasseurs : étant
de service au téléphone, a donné un bel exemple de
courage et de sang-froid en restant à son poste, pen-
dant trois jours durant, sous une violente canonnade.
Un obus ayant mis le feu à la baraque en bois où il se
trouvait, n'a quitté son poste qu'au dernier moment,
en emportant le matériel téléphonique.
Champetier, chasseur, de la section de mitrailleuses du
3oe bataillon de chasseurs : blessé d'une balle de
shrapnel au pied, au moment d'un changement de
position, a transporté sa pièce pendant plus de
4oo mètres et n'a annoncé sa blessure qu'une fois la
pièce remontée sur l'affût.
Bovier-Lapierre, médecin-major de 2^ classe au 222e rég.
19. ORDUE DU JOL'U 2
l8 PAGES d'histoire
d'infanterie : le 3o août, a soigné des blessés sous un
feu très violent, non loin de la chaîne. A replié de
nombreux blessés malgré des pertes très sérieuses
dans son personnel d'infirmiers.
de Verdilhac, lieutenant au 22^ bataillon de chasseurs.
Memmler, lieutenant au 22^ bataillon de chasseurs.
M. Gérard, lieutenant au 22^ bataillon de chasseurs.
Léjard, lieutenant au 28e bataillon de chasseurs.
Beaudoins, lieutenant au 28e bataillon de chasseurs :
Belle conduite au feu. (Ordre du 11 octobre
1914.)
Caillât, soldat au 252^ rég. d'infanterie : a rapporté sur
ses épaules un de ses camarades blessé et tombé à
quelques mètres des tranchées allemandes. A été tué
quelques minutes plus tard au moment où il revenait
porter secours à un sergent grièvement blessé et tombé
au même endroit.
Ailloud, soldat au 222^ rég. d'infanterie : le 11 sep-
tembre, étant de patrouille, est allé de sa propre ini-
tiative chercher un blessé d'un autre régiment, à
200 mètres, sous le feu des tranchées allemandes.
(Ordre du 10 octobre 1914-)
Luisi, lieutenant au 299e rég. d'infanterie : belle attitude
au feu. (Ordre du 10 octobre igiAO
Pujol, sous-lieutenant au 252^ rég. d'infanterie : griève-
ment blessé et mis en présence du général de division,
a tout d'abord demandé si la position à l'attaque de
laquelle il avait contribué était enlevée, et a exprimé
son espoir de reprendre au plus tôt sa place dans son
régiment. (Ordre du 10 octobre 1914-)
Munier, sergent au 2 22e rég. d'infanterie : belle conduite
au feu. (Ordre du 10 octobre 1914-)
/Je corps d'armée.
Doligez, lieutenant au 23^ bataillon de chasseurs.
Itier, lieutenant au 28^ bataillon de chasseurs :
Belle conduite au feu. (Ordre du 1 1 octobre
1914.)
A L ORDRE DU JOUR I9
MM.
Picard, capitaine au 27e bataillon de chasseurs : a été
tué en portant bravement sa compagnie à Tattaque le
22 septembre. (Ordre du 11 octobre i9i4-)
Boutonnet, chasseur de 1^ classe au 27e bataillon de
chasseurs : avec beaucoup de calme, sous une pluie de
balles, a réapprovisionné en cartouches sa section dans
les tranchées pendant tout un combat. A l'ordre qui
lui était donné de rester en deuxième ligne a répondu
en retournant sous les balles : a II faut cependant que
je rapporte cette musette, puisqu'on m'a dit de la
rendre. » (Ordre du 10 octobre 1914-)
Lemeux, lieutenant au 27e bataillon de chasseurs.
Châtaignier, soldat de 2e classe au 27e bataillon de
chasseurs.
Perfetti, soldat de 2^ classe au 27e bataillon de chasseurs :
Belle attitude au feu. (Ordre du lo octobre
Baux, lieutenant au 27e bataillon de chasseurs : blessé
mortellement, le 22 septembre, a trouvé la force de
crier à ses hommes : « En avant ! en avant ! sur Ten-
nemi. »
Grasset, adjudant au 27e bataillon de chasseurs : belle
conduite au feu. (Ordre du 11 octobre 1914-)
Santini, chef de bataillon au 4o^ rég. d'infanterie : s'est
fait remarquer par sa bravoui'e dans de nombreuses
affaires où son bataillon a été engagé et plus particu-
lièrement le 20 août, où il organisa un repli, sous un
feu violent; le ler septembre où, malgré deux bles-
sures, il conserva son commandement, et, enlm, à
l'attaque de nuit du 21 septembre qu'il a dirigée avec
beaucoup de sang-froid, de méthode et d'énergie.
Nicolas, chef de bataillon au 173e rég. d'infanterie : a
fait preuve de la plus grande bravoure et d'une rare
énergie en conduisant son bataillon à l'attaque des
tranchées, dans la nuit du 20 septembre.
Genty, capitaine au 5.5* rég. d'infanterie : très l)elle con-
duite dans les combats des 19, 20 et 2G août. Quoique
blessé dans la journée du 28, a continué à commander
sa compagnie.
20 PAGES D HISTOIRE
MM.
Fautrière, capitaine au 2[\'^ bataillon de chasseurs à pied :
se trouvant en deuxième ligne, en arrière de troupes
très éprouvées par un feu violent de mitrailleuses, a
porlé sa compagnie en avant et a arrêté net l'offensive
ennemie. S'est maintenu, pendant huit heures, sous un
feu intense et ne s'est retiré qu'à la nuit, après avoir
épuisé ses munitions.
Pattachini, capitaine au Gi'^ rég. d'infanterie : ne cesse de
donner, depuis l'ouverture des hostilités, des preuves
de rare bravoure et d'esprit de décision. A donné
l'exemple de la plus grande énergie dans les combats
des 28 et 24 septembre.
Mourre, capitaine de réserve au Gi^ rég. d'infanterie :
dans la nuit du 28 au 24 septembre, se trouvant en-
touré de toutes parts par des fractions d'une brigade
ennemie, a su, par son énergie, maintenir toute la nuit
le bataillon qu'il commandait, groupé dans le plus
grand silence, sans attirer l'attention de l'adversaire;
puis, le jour venu, s'est ouvert un passage à la baïon-
nette, dans la direction des lignes françaises où il a
ramené toutes ses unités.
Theurelle, capitaine de réserve au iii^ rég. d'infanterie :
le 10 septem!)rc, a enlevé sa compagnie sous un feu
très violent. (Irièvement blessé, s'est éncrgiquement
opposé à être transporté en arrière, en disant à ses
hommes que leur devoir était de marcher à l'ennemi et
non de ramasser les blessés. (Ordre du g octobre igiAO
Davct, lieutenant au 55^ rég. d'infanterie : son capitaine
ayant été tué, et bien qu'ayant lui-même l'épaule tra-
versée par une balle, est resté à la tête de sa compa-
gnie toute la journée du 20 août et a su la maintenir
dans l'ordre le plus parfait, malgré la perte simultanée
de tous les chefs de section.
Leccia, lieutenant au 4o^ rég. d'infanterie : a fait preuve
de sang-froid et de la plus grande énergie en repous-
sant, avec trois sections, une attaque vigoureuse de
l'ennemi, dans la nuit du 2 au 3 septembre. N'ayant
plus de cartouches, a maintenu nos hommes dans les
tranchées et a mis l'ennemi en déroule par la menace
d'une attaque à la baïonnette.
Desmolins, sous-lieutenant au i4i^ rég. d'infanterie : a
A L ORDRE DU JOUR 2 1
fait preuve d'une grande énergie et de belles qualités
militaires, le 28 septembre, en tenant tête, avec sa sec-
tion, à des forces supérieures. Blessé de deux balles, a
conservé le commandement de sa section jusqu'au bout
et n'a consenti à se faire panser qu'après avoir rassem-
blé sa troupe en ordre.
Giustiniani, sous-lieutenant au i4i^ rég. d'infanterie :
étant chef de section au combat du 28 septembre, et
voyant la compagnie voisine céder légèrement par suite
de la mort de ses deux officiers, prit le commandement
de cette compagnie et la ramena sur la ligne de
combat.
de Jonchay, sous-licutenarit de réserve au C^ rég. de hus-
sards : n'a cessé de montrer la plus grande audace nu
cours des reconnaissances qu'il a etlectuées depuis le
début des opérations. Le 17 septembre, a donné en
temps utile, sur l'emplacement de batteries allemandes,
des renseignements qui ont permis leur destruction.
Nigoul, adjudant au 58^ rég. d'infanterie : après l'attaque
d'un bois, le 2.[\ septembre, est allé, avec quelques bran-
cardiers, ramasser des blessés à proximité de tranchées
occupées par l'ennemi et a réussi à les ramener dans
les lignes. (Ordre du 9 octobre 191 4-)
Fabre de Pallares, maréchal des logis au 19^ rég. d'artil-
lerie : étant chef de pièce, ayant deux servants blessés
et étant blessé lui-même à la tête par des éclats d'obus,
a fait continuer le tir avec le plus grand sang-froid
pendant vingt minutes au moins, et ne s'est retiré avec
ses blessés, pour se faire panser, qu'au commandement :
« Halte au feu. » (Ordre du 9 octobre 1914-)
16^ corps d'armée.
Poli-Marclietti, capitaine de l'état-major du 16^ corps.
Bouisset, capitaine de l'élat-major de la 64^ brigade :
Ont fait preuve de sang-froid et de bravoure
en transportant sous un feu violent le général de
la 64^ brigade, blessé morlellement le 2-7 sep-
tembre.
2 2 PAGES D HISTOIRE
MM.
Guet, lieutenant au i^^" rég. de hussards : a mené à bien,
malgré des pertes, une reconnaissance importante. A
réussi, grâce à son sang-froid, à ramener un de ses
cavaliers blessé.
Malevergne de Fressinat, lieutenant au i'^'" rég. de hus-
sards.
de La Rochette, lieutenant au i^r rég. de hussards :
Belle conduite au feu. (Ordre du ii octobre
1914.)
?£ corps d'armée.
Goursange, lieutenant-colonel, commandant le 212e rég.
d'infanterie : blessé mortellement le G septembre, en
])arcourant la ligne de feu de son régiment, pour en-
courager ses hommes. (Ordre du 10 octobre igiA-)
de Saint-Martin-Lacaze, capitaine au 57<î rég. d'infante-
rie : le 28 septembre, est resté, malgré une première
blessure, à la tête de son bataillon ]usqu'au moment
où, frappé à mort, il eut encore le courage et l'énergie
d'adresser un compte rendu à son colonel, avant
d'abandonner son commandement. (Ordre du g octobre
1914.)
Garrigues, sous-lieutenant au i23<-' rég. d'infanterie : en-
gagé volontaire au début de la guerre, malgré son clas-
sement antérieur dans le service auxiliaire, avait, par
sa brillante conduite, obtenu en deux mois l'épauletle.
A trouvé une mort glorieuse dans les tranchées en ob-
servant le tir d'une batterie en vue d'en repérer rem-
placement et de la réduire au silence. (Ordre du 12 oc-
tobre igi^O
i()^ corps d'année.
Ghaix de Lavarène, lieutenant au 3^ rég. de zouaves :
chargé avec deux compagnies placées momentanément
sous son commandement de rétablir un point de la
ligne particulièrement menacé, a conduit son demi-
bataillon avec le plus grand sang-froid, et après avoir
électrisé ses hommes par quelques paroles vibrantes, a
abordé l'ennemi à la baïonnette par un vigoureux assaut
au cours duquel il a été mortellement atteint. (Ordre
du i3 octobre igiA-)
23
MM.
Pitot, lieutenant au 6^ chasseurs d'Afrique : le i5 sep-
tembre, a fait preuve des plus belles qualités d'entrain,
d'énergie et de courage : a été grièvement blessé.
Pedeucoig, sous-lieutenant au 6^ chasseurs d'Afrique : a
trouvé une mort glorieuse en chargeant avec le plus bel
entrain et la plus mâle énergie rinfanterie ennemie en
retraite, le 8 septembre I9i4-
Fournigault, sous-lieutenant au 6^ chasseurs d'Afrique :
chef d'une reconnaissance, ne s'est pas laissé arrêter
par une troupe de cavalerie supérieure en nombre ; l'a
vigoureusement chargée et la mettait en déroute quand,
sur son cheval abattu, il a trouvé une mort glorieuse.
(Ordre du g octobre I0i4-)
Serraye Ahmed ben Mohammed, sergent au i^r rég. de
tirailleurs algériens : fait preuve d'énergie et d'audace,
donne le plus bel exemple de courage et d'entrain ; le
20 septembre, a brillamment refoulé à la baïonnette, à
la tête de sa section, sortie de la tranchée sur son com-
mandement, une attaque allemande. (Ordre du 12 oc-
tobre igi/iO
20^ corps d'armée.
de Laveaucoupet, sous-lieutenant au 87* rég. d'infante-
rie : élève à l'Ecole spéciale militaire, nommé sous-lieu-
tenant à la mobilisation. Mortellement frappé le 6 sep-
tembre, au moment où, malgré une première blessure,
il entraînait ses hommes dans une attaque à la baïon-
nette. (Ordre du 9 octobre igiAO
Bejard, capitaine au 209^^ rég. d'infanterie.
Dupic, lieutenant au 269e rég. d'infanterie :
Belle conduite au feu. (Ordre du 10 octobre
1914.)
Lacapelle, capitaine au 79e rég. d'infanterie : n'a cessé
depuis le début de la campagne de faire preuve de
belles qualités de sang-froid et de courage ; toujours à
la tête de ses hommes, a été frappé mortellement le
28 septembre igi^, au moment où il préparait à la
lisière d'un village, sous une grêle de balles, le débou-
ché de sa compagnie.
24 PAGES d'histoire
MM.
Cyrot, capitaine au ôoe.rég. d'artillerie : a été, le 4 octo-
bre 1914? blessé très grièvement à son poste de com-
mandement, au poignet, à la poitrine et à la jambe. A
commandé sa batterie dans les divers combats avec une
grande capacité et une froide bravoure. S'est opposé à
ce que ses hommes l'emportent sous le feu.
Schmidt, sous-lieutenant au 4^ bataillon de chasseurs :
attitude remarquable depuis le début de la guerre, et
notamment le 28 août, où sa section a été fort éprou-
vée. A su, le 2 octobre, par son énergie, par son exem-
ple, par son entrain, maintenir dans un moment cri-
tique le moral de sa troipe, diriger efficacement son
feu, infliger à l'ennemi des pertes sérieuses et l'obliger
à se replier. A été à deux reprises reconnaître dans le
cours de la nuit le champ de bataille, ramenant avec
lui plusieurs blessés ennemis.
Martin, sergent au 2^ bataillon de chasseurs à pied : a
été un exemple constant d'entrain et de vigueur au
cours d'une offensive difficile. S'est jeté le premier sur
l'ennemi à la baïonnette. A été blessé grièvement.
Lhuillier, sergent au 2^ bataillon de chasseurs à pied :
est resté pendant trente-six heures avec sa demi-section
sur la ligne de feu. Alors que les autres sections se
repliaient, a conservé sa position parce qu'il n'avait pas
reçu personnellement l'ordre de se retirer.
Lacroix, soldat de 2^ classe au 2^ bataillon de chasseurs
à pied : au cours du combat du 20 septembre, bien que
blessé au pied, est resté sur la ligne de feu ; a trans-
porté ensuite son lieutenant très grièvement blessé en
arrière de la section, à l'abri des balles ; est revenu
ensuite prendre sa place sur la ligne de feu. (Ordre du
i3 octobre 1914-)
Lelarge, capitaine au 353^ rég. d'infanterie : s'est conduit
héroïquement au combat du 22 septembre 1914» où il a
été blessé mortellement.
Sauvard, soldat au 353^ rég. d'infanterie : le 21 septem-
bre, a réussi, au milieu de grandes difficultés, à sauver
des mains de l'ennemi son lieutenant blessé, en le por-
tant sur son dos.
Jeanson, sergent au 353^ rég. d'infanterie,
A l'ordre du jour 25
M. Bourdin, soldat au 353* rég. d'infanterie.
Belle attitude an feu. (Ordre du ii octobre
1914.)
5/e corps d'armée.
MM.
Lacombe de La Tour, sous-lieutenant au 4^ rég. de chas-
seurs à cheval : le 29 août, étant officier de liaison du
2ie corps, avec la 27^ division, et chargé par le général
commandant cette division d'aller reconnaître un vil-
lage, a reçu deux blessures et a fait preuve d'un cou-
rage et d'un sang-froid au-dessus de tout éloge.
Retournard, capitaine au ?il\(f rég. d'infanterie : belle
conduite au feu. (Ordre du 10 octobre igi40
Division d'occupation de Tunisie.
Fadat, lieutenant au [\^ chasseurs d'Afrique : belle con-
duite au feu. (Ordre du 10 octobre igi-i-)
Groupes de divisions de réserve.
Mettelin, capitaine, artillerie de la 70^ division de réserve :
brillante conduite au feu. (Ordre du 10 octobre i9i4-)
Corps d'armée colonial.
Marchand, colonel, commandant la 2* briqade coloniale :
blessé le i^f octobre en entraînant sa brigade à l'assaut
d'une position fortifiée, défendit qu'on l'emportât et
resta sur le terrain jusqu'à la fin de l'aclion, continuant
à diriger le combat et exciter le moral de ses hommes.
N'a consenti à être évacué qu'à la tombée de la nuit et
sur l'ordre de ses chefs. Depuis sa prise de comman-
dement, a toujours fait preuve d'une bravoure excep-
tionnelle et a pris sur ses hommes un très grand ascen-
dant moral.
Souchard, médecin aide-major de 2^ classe du 5^ colo-
nial : au moment oij un obus allemand éclatait sur une
pièce d'artillerie, tuant un capitaine, un adjudant, un
pointeur et blessant plusieurs servants, s'est porté cou-
rageusement au secours des hommes atteints et a été
blessé lui-même par les éclats d'un second obus tom-
26 PAGES d'histoire
liant sur la batterie. N'a consenti à être évacué que le
lendemain, lorsque sa blessure lui eut enlevé tout usage
de sa main gauche. (Ordre du 12 octobre 1914-)
Aviation.
MM.
Guillabert, capitaine observateur en aéroplane.
Levasseur, lieutenant pilote aviateur :
Ayant eu, au cours d'une reconnaissance, leur
appareil atteint par le tir de l'ennemi au point
d^en compromettre la résistance, ont continué
cette reconnaissance, en la poussant très avant
dans les lignes adverses.
Pelège, lieutenant observateur on aéroplane : a fait preuve
depuis le début de la campagne, dans les nombreuses
reconnaissances dont il a été chargé, de la plus grande
énergie; ne s^'est jamais laissé détourner de son itiné-
raire par le tir de l'ennemi qui, souvent, a atteint son
appareil. (Ordre du 12 octobre 191 4.)
Boucher, capitaine, du service de l'aviation : belle con-
duite au feu.
Migaud, lieutenant, du service de l'aviation : belle con-
duite au feu. (Ordre du 10 octobre 191 4-)
Maugers-Devarennes, capitaine aviateur, commandant une
escadrille : a conçu et réalisé un appareil des plus ingé-
nieux pour le lancement des obus explosifs de forte
capacité du bord des avions.
Pégoud, soldat aviateur réserviste : se dépensant sans
compter, a fait preuve, depuis le début de la campagne,
de qualités exceptionnelles de hardiesse et de sang-
froid, particulièrement au cours d'une mission. A eu
par trois fois son avion criblé de projectiles. (Ordre du
9 octobre 1914-)
A L ORDRE DU JOUR 27
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Est inscrit au tableau spé-
cial de la Légion d'honneur pour le grade de
chevalier, à compter du 4 novembre 1914 '•
M. Faure (Paul-Louis-Albert-Jean), capitaine d'artillerie
du service de Taéronaulique militaire. i4 ans de services,
I campagne. Services exceptionnels rendus à Taéronau-
tique militaire.
Bordeaux, le 5 novembre i9i4-
A. MiLLERAND.
7 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Les militaires dont les noms suivent sont
cités à l'ordre de l'armée :
2^ corps d'armée.
MM.
Poignant, sergent réserviste au 4^^*^ rég. d'infanterie : ses
chefs de section et de demi-section ayant été tués, a
ramené la section à sa place dans la tranchée. A été
lui-même mortellement atteint. (Ordre du i5 octobre
1914.)
4'^ corps d'armée.
Durand, capitaine commandant la compagnie division-
naire du génie de la 7^ division : a donné depuis le
début de la campagne, au cours des différents combats
auxquels il a pris part, des preuves éclatantes de courage,
d'énergie et de capacité professionnelle. (Ordre du
i5 octobre 1914-)
Dubost, chef de bataillon au i3oe rég. d'infanterie : a fait
preuve de qualités de courage, d'énergie et de comman-
dement à un degré très remarquable; a, notamment,
le 12 septembre, franchi le premier, avec quelques
hommes, une rivière sous le feu de l'ennemi ; ramené,
le i3, au combat des fractions du i3o^ qui coramcn-
raieut à céder et porté de nuit son avant-garde dans
un village 011 il prit des dispositions très judicieuses
pour assurer le débouché de la division. A été blessé à
la jambe le 21 septembre. (Ordre du i4 octobre 191 40
A L ORDRE DU JOUR 2()
6^ corps d'armée.
MM.
Gravier, capitaine de réserve au 254^ rég. d'infanterie :
dans Tattaque de nuit d'un village, le 7 octobre 1914»
a entraîné avec la plus rare énergie sa troupe à l'as-
saut des tranchées défendues par des mitrailleuses.
Tomba frappé à mort au moment où il parvenait à en
chasser l'ennemi. (Ordre du i5 octobre igiA-)
7c corps d'armée.
Courlet de Vregille, lieutenant au ii^ dragons : faisant
Tavant-garde avec son peloton, fut accueilli par une
violente fusillade. Ayant eu son cheval tué et atteint
lui-même d'une balle à la cuisse, fit preuve du plus
grand sang-froid pour échapper à Tennemi. Malgré sa
blessure,, a toujours conservé le commandement de son
peloton. S'était déjcà signalé en surprenant une patrouille
allemande dont il tua le chef.
Pichon, lieutenant au 18^ rég, de dragons : étant en
reconnaissance avec cinq cavaliers, s'est trouvé en pré-
sence d'une reconnaissance de vingt hommes comman-
dée par un lieutenant ; marchant au galop sur eux, il
les a poursuivis pendant plus de 4 kilomètres, a
déchargé son revolver sur le lieutenant allemand qu'il
a atlciut d'une balle et l'a frappé avec son sabre d'un
coup de pointe qui a pénétré dans le corps. L'officier
étant tombé à terre, a ramené le cheval et les papiers
importants contenus dans sa sacoche. (Ordre du 14 oc-
tobre 19140
Léonard, brigadier au iS'^ rég. de dragons: allant cher-
cher le corps d'un de ses camarades qui venait d'être
tué, le i^r août, n'a pu approcher à cause des coups
de feu, mais voyant, quelques instants après, un de ses
camarades pris sous son cheval tué, a mis pied à terre,
l'a dégagé et l'a ramené en croupe sous les balles de
l'ennemi. (Ordre du i4 octobre 1914O
0^ corps d'armée.
Lcstoquoi, colonel commandant le 77^ rég. d'infanterie :
a conduit avec un entrain, un sang-froid et un courage
remarquables l'attaque d'une position, emmenant des
3o PAGES d'histoire
pièces à bras à petite distance, et par la prise de cette
position a grandement contribué au succès de la
journée.
de La Barre de Nanteuil, capitaine au 77^ rég. d'iniante-
rie : au combat du 29 août, le bataillon de réserve
ayant été tout à coup entouré et le drapeau du régi-
ment se trouvant en danger, à moins de 100 mètres de
l'ennemi, prit ce drapeau dans ses bras, sauta sur son
cheval et l'emporta au galop, malgré une fusillade
intense, jusqu'en un point où il fut en sécurité.
Hcnrion, capitaine au 77^ rég. d'infanterie : chargé avec
sa compagnie d'une reconnaissance périlleuse, s'en est
acquitté avec audace et habileté, et ayant été complète-
ment coupé de son régiment, a réussi à ramener sa
compagnie presque intacte avec deux prisonniers
ennemis.
d'Ythurbide, capitaine au 77^ rég. d'infanterie : com-
mande le 2^ bataillon qu'il a magnifiquement lancé, le
20 septembre, à l'attaque des tranchées allemandes
fortement occupées par les grenadiers de la Garde,
obligeant ceux-ci à quitter précipitamment leurs abris,
en abandonnant leurs armes. Le 26 septembre, a re-
poussé sur tout le front de son bataillon une très
vigoureuse offensive allemande, causant à l'ennemi des
pertes sérieuses.
Rochier, lieutenant de réserve au 77^ rég. d'infanterie :
({uoique blessé à la main, a conservé son commande-
ment et enlevé sa section à l'assaut avec le plus grand
courage.
Fuissaud, sous-lieutenant au 77^ rég. d'infanterie : le
23 septembre 1914» a conduit très brillamment sa sec-
tion sous un feu violent d'infanterie et d'artideric et,
grâce à son sang-froid, a permis au bataillon de prendre
i'offensiv^e clans des conditions exceptionnelles de dif-
ficultés.
Havard, sous-lieutenant au 77<^ rég. d'infanterie : le
2O septembre i9i4> ayant pris au cours du combat le
commandement de la 0^ compagnie dont le comman-
dant avait été blessé, a entraîné sa compagnie eu avant
et a réoccupe des tranchées, faisant encore preuve de la
plus grande énergie dans son commandement.
A l'ordre du jour 3i
MM.
Schultz, adjudant de réserve au 77e réçj. d'infanterie : a
montré la plus grande bravoure et a remarquablement
conduit sa section au feu. A été blessé sur une posi-
tion qu'il tenait depuis quatre jours.
Cartier, caporal au 77^ rég. d'infanterie : agent de liaison
du colonel. Blessé au bras et aux deux pieds, a, malgré
ses blessures, songé avant tout à la mission qui lui
avait été confiée.
Priant, capitaine à l'état-major de la 36^ brigade : au
cours du combat du i4 septembre 1914» est resté au
saillant nord d'un village et a fait le coup de feu pour
contenir l'offensive ennemie.
de Salvator, capitaine au 68^ rég. d'infanterie : le 20 sep-
tembre, a enlevé énergiquement sa compagnie dans une
attaque à la baïonnette sur des tranchées ennemies
qu'il a enlevées. Attaqué par des forces supérieures,
s'est dégagé par plusieurs charges et ayant été refoulé,
a ramené sa compagnie à l'attaque et réoccupé les
tranchées. A fait preuve dans les combats des 26, 26
et 27 septembre de la plus grande vigueur et du plus
grand courage.
Noirot, capitaine au 68^ rég. d'infanterie : le 26 septem-
bre, avec des fractions de diverses unités du régi-
ment qu'il a ralliées, a assuré pendant trois jours la
garde d'un secteur particulièrement important. A
coutre-attaqué à plusieurs reprises à la baïonnette et a
progressé sur les lignes allemandes malgré l'état de
fatigue dans lequel était sa troupe.
Rouvière, sergent-major au 68^ rég. d'infanterie : excel-
lent sous-officier qui s'est fait remarquer par sa belle
attitude au feu, notamment à difiérents combats.
Graux, lieutenant-colonel au iSS^rég. d'infanterie : blessé
le g septembre d'une balle dans le flanc et étant tombé
entre les mains de l'ennemi, réussit à s'évader pendant
la nuit et rejoignit, en se traînant, les lignes françaises.
de Solminihac, commandant au 1.35^ rég. d'infanterie : a
commandé énergiquement son bataillon pendant les
combats livrés les 2G et 27 septembre ; a repoussé
toutes les attaques allemandes et a brillamment conduit
une contre-attaque à la baïonnette.
32 PAGES d'histoire
MM.
Thomas, capitaine au i35e rég. d'infanterie : même cita-
tion.
Legraud, capitaine au i35e rég. d'infanterie : même cita-
tion.
Frilet, médecin aide-major de i^^^ classe : a soigné les
blessés dans un poste de secours à proximité de la
ligne de bataille ; a déployé une grande activité et a
gardé un sang-froid admirable au moment où le poste
de secours a été incendié par rartillerie allemande.
Rogerie, lieutenant au i35e rég. d'infanteriCc
Lhuillier, lieutenant au i35= rég. d'infanterie.
Chailloux, sous-lieutenant au i35e rég. d'infanterie.
Oueyon, sous-lieutenant au 135*^ rég. d'infanterie :
Ont énergiquement commandé leur compagnie
et l'ont brillamment entraînée dans une contre-
attaque de nuit à la baïonnette.
Lucquiaud, sous-lieutenant au 135^^ rég. d'infanterie ; le
2O septembre, a brillamment conduit sa compagnie
dans une contre-altaque à la baïonnette, a repris à
l'ennemi une position importante et s'y est mamtenu
pendant les quarante heures qu'a duré le combat, bien
que l'ennemi le débordât, à courte distance, sur sa
gauche.
Gouffier, sous-lieutenant au i35erég. d'infanterie : a bril-
lamment conduit sa compagnie dans une attaque de
nuit à la baïonnette, est tombé mortellement frappé en
pénétrant dans une tranchée allemande.
Merle, sous-licutenant au i35<^rég. d'infanterie: a brillam-
ment conduit sa compagnie dans une attaque de nuit
à la baïonnette ; a été mortellement frappé.
Villeret, sergent-major au i35e rég. d'infanterie : quoi-
que grièvement blessé, le 23 août, a continué à faire
faire le coup de feu à sa section.
Berson, soldat de 2^ classe au i35e rég. d'infanterie :
quoique blessé grièvement, s'est échappé des lignes
allemandes où il était tombé, pour venir donner des
renseignements sur les positions ennemies.
33
MM.
Leroy, soldat réserviste au i35e rég. d'infanterie : étant
homme de tête de patrouille chargée de reconnaître
une ligne de tranchées ennemies le 17 septembre, s'est
avancé jusqu'à 10 mètres de ces tranchées, tomba
grièvement blessé sous un feu violent et dut être
ramené par ses camarades au village.
Deschamps-Hilaire, colonel, commandant le 125^ rég.
d'infanterie : depuis le commencement des opérations
s'est signalé par sa vigueur et son entrain, a su com-
muniquer son ardeur à son régiment qui, en toutes
circonstances, malgré des pertes sérieuses, a su main-
tenir et garder les positions conquises.
de Grosourdy de Saint-Pierre, capitaine au 66^ rég. d'in-
fanterie : blessé à la tête et au poignet, le 25 septembre,
est resté à son poste dans les tranchées pendant quatre
jours encore et n'a quitté le commandement de sa com-
pagnie pour aller se faire soigner que sur l'injonction
formelle de son chef de corps. A donné en cette occa-
sion un bel exemple de dévouement et d'oubli de soi-
même.
Schoell, lieutenant au 66^ rég. d'infanterie : le 8 septem-
bre, entouré de toutes parts par l'ennemi, et soumis à
une grêle de balles et d'obus venant de tous côtes, a
continué à commander le feu de sa section de mitrail-
leuses jusqu'à ce qu'il fut blessé à mort, et a permis
ainsi à une fraction importante du régiment de se dé-
gager.
Malveau, sapeur au 66^ rég. d'infanterie : grâce à son
énergie, à son courage et sa présence d'esprit, après
avoir été cerné de tous côtés par l'ennemi, dans le
combat du 8 septembre, a réussi, avec le concours
d'un de ses camarades du 66^, à sauver le drapeau du
32e, en traversant les lignes ennemies sous un feu
nourri d'infanterie et d'artillerie.
Besse, sergent-fourrier au 32^ rég. d'infanterie : le 8 sep-
tembre, voyant le drapeau du 32'^ en danger d'être pris,
a rallié autour de lui quelques éléments du 32^ et du
C6e et, par son calme et son snng-froid, a réussi à le
sauver.
Joffret, caporal au 32^ rég. d'infanterie : s'est porté sous
19. ORDRE DU JOUR 3
34
un feu violent près de son commandant de compagnie
blessé et a été atteint pendant qu'il lui faisait un pan-
sement.
Bardet, sergent au go^ rég. d'infanterie : le 3o septembre,
sous un feu violent d'artillerie, a entraîné sa section
avec une grande énergie, à l'assaut d'une tranchée
allemande et s'en est emparé.
Moteau, soldat au go^ rég. d'infanterie : le 25 septembre,
s'est présenté volontairement pour porter un ordre aux
sections de première ligne, alors que l'artillerie avait
ouvert un feu violent. A été blessé grièvement après
avoir rempli sa mission.
Cazeau, soldat au ii4^ rég. d'infanterie : a rempli depuis
le commencement de la campagne les fonctions d'agent
de liaison dans des circonstances souvent très péril-
leuses, avec le plus grand dévouement. Le 5 octobre,
a été blessé à la jambe en portant un ordre, a néan-
moins achevé de remplir sa mission en rampant.
Parthenay, soldat au iid^ rég. d'infanterie : le 26 sep-
tembre, sous un feu extrêmement violent d'artillerie et
d'infanterie, n'a pas hésité à sortir de sa tranchée pour
ravitailler ses camarades en munitions. Le 6 octobre,
s'ofl'rit pour porter un ordre urgent sous un feu très
ajusté de l'infanterie ennemie. Grièvement blessé en
accomplissaDl sa mission.
Luc, cavalier au 7^ rég. de hussards : a ramené sous un
feu violent et très rapproché un cavalier blessé et a pu
l'empêcher de tomber aux mains de l'ennemi.
Bachv, lieutenant au 20^ rég. d'artillerie : a, par son
sang-froid, son énergie et son courage, en maintenant
sous un feu violent sa batterie à quelques centaines de
mètres de l'ennemi, grandement contribué à faire
échouer une violente attaque, le 26 septembre.
Bodin, maréchal des logis au 20^ rég. d'artillerie : le
9 septembre, a fait pousser sa pièce à bras sur la crête
et a tenu en échec pendant une demi-heure une fraction
d'infanterie abritée à 1.000 mètres environ; a continué
son tir jusqu'à ce que les avant-trains étant amenés
sous un feu d'artillerie très violent, le reste de la
batterie ait dû être retiré de la position.
Gaubard, maître pointeur au 20e rég. d'artillerie : blessé
A l'ordre du jour 35
à la tête et aux épaules, a continué de servir sa piôcc
pendant plus d'une heure sous le feu de Fennemi.
Naud, capitaine au 49^ rég. d'artillerie : le 28 août, n'a
pas hésité, sous un feu violent, à pousser ses pièces à
bras jusqu'à la crête pour atteindre des tirailleurs
ennemis, qu'il a ainsi contribué à repousser; s'est
maintenu pendant toute la soirée à moins de 000 mètres
de l'infanterie ennemie sous la seule protection de deux
sections. Est resté sur sa position pendant trois jours
sous un feu violent et meurtrier de l'artillerie lourde
ennemie; blessé à l'épaule et au coude.
de Boisricheux , capitaine au 49^ rég. d'artillerie : le
28 août, n'a pas hésité, sous un- feu violent, à pousser
ses pièces à bras jusqu'à la crête pour atteindre des
tirailleurs ennemis qu'il a ainsi contribué à repousser;
s'est maintenu pendant toute la soirée à moins de
5oo mètres de l'infanterie ennemie sous la seule pro-
tection de deux sections. Est resté sur sa position
pendant trois jours sous un feu violent et meurtrier de
l'artillerie lourde ennemie. Légèrement })lcssé à son
poste.
Méric, sous-lieutenant de réserve au 49^ rég- d'artillerie :
le 26 septembre, s'est porté bravement sous un feu
violent dans une tranchée avancée auprès du colonel
commandant le 125^ rég. d'infanterie, pour assurer la
liaison de son groupe avec ce régiment et contrôler le
lir d'une pièce envoyée en avant. A été tué à son
poste.
Richebœuf, canonnier conducteur au 49^ rég. d'artillerie :
signaleur à un poste intermédiaire entre celui du
capitaine et la batterie ; a été atteint d'une balle au
bras, a continué à assurer son service sous un feu des
plus violents pendant une demi-heure, sans demander
secours et sans se plaindre ; a été remplacé par ordre
du capitaine quand celui-ci s'est aperçu qu'il faiblissait.
Choblet, canonnier servant au 49^ rég. d'artillerie : le
27 septembre, grièvement blessé, avait été relevé par
ses camarades ; il les renvoya au service de leur pièce,
refusant tout secours qui aurait ralenti le feu de la
batterie.
Lanne, lieutenant au 33^ rég. , d'artillerie : a, par son
36
sang-froid, son énergie et son courage, en portant sous
un feu violent sa batterie à quelques centaines de
mètres de l'ennemi, grandement contribue à faire
échouer une violente attaque, le 26 septembre 1914-
Boulu Gaboriaud, i^r canonnier conducteur au 33^ rég.
d'artillerie : remplissant les fonctions d'éclaireur de
batterie, a fait preuve d'une intrépidité remarquable
en enlevant par son attitude et son geste une compa-
(jnie d'infanterie dont le chef était grièvement blessé à
ses côtés. (Ordre du 17 octobre 1914.)
//e corps d'armée.
Leffoudre, caporal au 19^ rég. d'infanterie : a, au cours
d'une patrouille faite de nuit, découvert des tranchées
ennemies ; ayant tué deux hommes qui s'y trouvaient,
il a rapporté des renseignements importants. (Ordre
du i5 octobre igiA-)
Lévêque, brigadier au 35^ rég. d'artillerie : étant éclai-
reur, a sauvé le capitaine de la 6^ batterie tombé
blessé. A lui-même été blessé au cours de cette action.
(Ordre du i5 octobre igiAO
/Je corps d'armée.
Percheron, médecin auxiliaire réserviste au 98"^ rég. d'in-
fanterie : s'est dévoué avec le plus grand courage
auprès des blessés sous le feu de l'ennemi. Fait prison-
nier le 17 septembre, a rassemblé tous les blesses, leur
a continué ses soins les plus dévoués et a fait preuve
de présence d'esprit et de sang-froid en profitant d'un
mouvement de retraite de l'ennemi pour ramener tous
les blessés dans les lignes françaises.
Dauverne, maréchal des logis mécanicien au 16^ rég.
d'artillerie : très belle attitude au feu depuis le début
des hostilités. Blessé le 21 août, a conservé un calme
parfait, est resté à son poste jusqu'à ce que la batterie
soit retirée de la ligne de feu. ^vacué et soigné à
Vichy, est parti de l'hôpital non complètement guéri
(a encore la balle dans le bras gauche) et a rejoint son
poste immédiatement, alors qu'il était porteur d'une
A l'ordre du jour 37
IK-riiiissiou de vingt jours accordée par le cominandant
du dépôt d'Issoire, à litre de convalescence.
Uainousse, caporal brancardier réserviste au loô^ réfj.
d'infanterie : légendaire au régiment pour son zèle et
son courage, qui sont au-dessus de tout éloge, ayant
du devoir un sentiment très élevé, s'est exposé sans
compter sur les divers champs de bataille, même dans
les zones les plus battues pour relever les blessés.
Inims, soldat de 2^ classe au io5e rég. d'infanterie : a
fait l'admiration de ses chefs par son entrain, son
endurance, son remarquable courage. A exposé maintes
fois sa vie pour les missions les plus périlleuses et a
été du plus merveilleux exemple pour toute sa compa-
gnie. (Ordre du i5 octobre 191 4-)
Boulaud, médecin-major au loS^ rég. d'infanterie : a,
dans tous les combats livrés par le régiment, assuré le
service médical presque sur la ligne de feu, quoique
malade depuis quelques jours, il a continué son ser-
vice ; blessé, il n'a pas voulu abandonner son poste et
a continué à donner ses soins aux nombreux blessés.
(Ordre du i4 octobre igiA-)
Flotard, capitaine au 3^ rég. de chasseurs : a montré
dans des circonstances difficiles, un grand mépris du
danger et a été tué le 17 septembre, en remplissant
une mission délicate qui lui avait été confiée.
Massacrier, capitaine au 92^ rég. d'infanterie : a com-
mandé sa compagnie avec beaucoup de calme et de
sang-froid, au cours des combats violents livrés les
3o septembre et i^r octobre, l'a maintenue pendant
trente-six heures dans les tranchées sans boire ni
manger et sous un feu violent d'infanterie, d'artillerie
et de mitrailleuses. A été grièvement blessé au moment
où il ralliait ses hommes pour les ramener au feu, et a
succombé à sa blessure.
Gazan, lieutenant au ,86^ rég. [d'infanterie : blessé une
première fois, a rejoint son poste étant à peine rétabli.
A été blessé une seconde fois, assez grièvement, le
24 septembre.
Fagot, lieutenant au 92^ rég. d'infanterie : a entraîné sa
compagnie avec vigueur et habileté à l'attaque d'un
bois très solidement défendu, où elle a subi de grosses
38 PAGES d'histoire
pertes. A réussi, grâce à son sang-froid, à la dégager
malgré la violence du feu.
Delbos, lieutenant de réserve au 92e rég. d'infanterie : a
commandé brillamment sa compagnie pendant les
combats particulièrement violents du 3o septembre et
du l'^r octobre. A su maintenir sa compagnie dans les
tranchées pendant trente-six heures, sans boire ni
manger et sous un feu violent d'Infanterie, d'artillerie
et de mitrailleuses. A repoussé deux attaques à la
baïonnette de l'ennemi et lui a infligé de grosses pertes.
Ne s'est replié que sur la menace d'un enveloppement
du village par une brigade d'infanterie ennemie.
Raymond, sous-lieutenant, chef de section de mitrailleuses
au 92e rég. d'infanterie : a tenu sa section sous un feu
violent d'artillerie et arrêté plusieurs fois l'ennemi par
le feu de ses mitrailleuses, lorsque ce dernier sortait
de la tranchée. Lorsque son bataillon s'est replié, est
resté un des derniers sur la position, dirigeant le feu
et donnant par son attitude énergique et son sang-froid
un exemple remarquable. A été tué d'une balle, au
front au moment où il cherchait une dernière fois à se
rendre compte de l'effet de son feu. A fait subir de
grosses pertes à l'ennemi.
Fagot, sous-lieutenant au 92e rég. d'infanterie : mortelle-
ment blessé dans un combat de nuit, à la tête de sa
section, chargeant à la baïonnette contre des tranchées
allemandes.
RoUnnd, sous-lieutenant au 92^ rég. d'infanterie : a été
tué en entraînant sa section sous un feu violent d'artil-
lerie et de mousqueterie.
Kigaud, sous-lieutenant de réserve au 92e rég. d'infan-
terie : a réussi, avec quelques hommes, A s'emparer
d'une pièce de canon maigre un feu violent d'infanterie
et de mitrailleuses. A été grièvement blessé.
Gervais, sous-lieutenant de réserve au 98^ rég. d'infan-
terie : a été mortellement blessé en entraînant sa com-
pagnie, dans des circonstances très difficiles, à une
contre-attaque de nuit à la baïonnette.
Fitïsse, adjudant au 80^ rég. d'infanterie : a très brillam-
ment conduit sa section, le 21 septembre, a pénétré
dans les caves, où il a fait quarante-deux prisonniers.
39
A exécuté deux reconnaissances les 27 et 29 septembre,
dont l'une avec un groupe de volontaires. Ces reconnais-
sances ont permis de découvrir un bivouac allemand
abandonné en hâte et de détruire des fusils et du matériel.
Caminade, sergent réserviste au 189^ rég. d'infanterie :
exemple permanent d'entrain et de bravoure pour ses
hommes. Blessé mortellement le 5 octobre, en diri-
geant le travail d'établissement d'une tranchée, à
200 mètres des tranchées allemandes.
Mikalowski, sergent réserviste au 38^ rég. d'infanterie :
a fait preuve d'une remarquable énergie, en entraînant
sa section à l'assaut d'une tranchée ennemie; a été
atteint de deux blessures.
Agenon, sergent au 92e rég. d'infanterie.
Domingue, caporal au 92e rég. d'infanterie.
Brugière, soldat de i''^ classe au 92^ rég. d'infanterie.
Amandias, soldat de i^e classe au 92e rég. d'infanterie :
Ont fait preuve d'énergie et de sang-froid
dans l'attaque menée par leur compagnie et
ont réussi à s'emparer d'un canon allemand
malgré un feu violent.
Canis, caporal au 189^ rég. d'infanterie : blessé au
combat du 16 septembre, a continué à commander son
escouade sans vouloir se reposer. Fait constamment
preuve de courage, d'énergie. Mène ses patrouilles au
plus près de l'ennemi. Toujours volontaire pour les
missions périlleuses.
Camboulives, caporal au 92e rég. d'infanterie.
Ameil, soldat au 92e rég. d'infanterie.
Nieras, soldat au 92^ rég. d'infanterie.
Daubas, soldat au 92e rég. d'infanterie :
Par deux fois se sont élancés en avant sous
un feu violent de fusils et de mitrailleuses pour
ramener le corps d'un officier de la compagnie,
et la deuxième fois, ont été grièvement atteints
chacun de plusieurs blessures.
4o PAGES d'histoire
MM.
Chauvet, soldat de 2^ classe au 92^ rég. d'infanterie :
dans une attaque de nuit, est arrivé le premier sur les
tranchées allemandes ; a traversé de sa baïonnette un
ennemi qui l'avait blessé grièvement.
Barras, soldat de 2^ classe réserviste au iSge rcg. d'in-
fanterie : le 16 septembre, a protégé presque seul,
sous une pluie de balles, la section qui se repliait.
Le 18, a mis hors de combat deux cavaliers allemands
dans une reconnaissance. Le 21, a été blessé au bras,
à 5o mètres d'une tranchée ennemie qu'il était chargé
de reconnaître. (Ordre du 17 octobre igiA-)
Puel, adjudant au [\^ rég. de génie : sa compagnie s'étant
trouvée engagée au cours de l'exécution d'une tranchée,
a, par trois fois, conduit avec vigueur sa section à
l'assaut, faisant ainsi preuve d^une énergie et d'une
initiative remarquables.
Marly, chef de bataillon au 22'^ rcg. d'infanterie : a
brillamment conduit le régiment à la contre-attaque
qui a permis de prendre pied dans un village et de s'y
maintenir.
Dcsgouilles, chef de bataillon au 02^ rég. d'infanterie : a
donné, au cours de la campagne, de nombreuses
preuves de sa bravoure et de son sang-froid. S'est
distingué tout particulièrement dans les combats du
25 au 29 septembre. Blessé au cours de la campagne,
a repris son poste à peine remis de sa blessure.
de Reynies, chef de bataillon au i4^ bataillon de chas-
seurs : grâce à son sang-froid et à sa grande énergie,
alors qu'une grande partie de ses cadres et tous ses
capitaines étaient mis hors de combat, a réussi à
repousser, dans la nuit du i^r au 2 octobre et dans
celle du 8 au 9 octobre, de violentes attaques sur un
village et à chasser les Allemands qui s'étaient emparés
d'une partie du village,
Chavelet, chef d'escadron au 2e rég. d'artillerie : a fait
preuve, à maintes reprises, d'une énergie et d'une bra-
voure remarquables. Au combat du 28 août, maintint
ses pièces sous une grêle de projectiles; le 3 septembre,
sauva sa batterie qui était sur le point d'être envahie.
A l'ordre du jour 4i
MM.
4^ compagnie du il[^ bataillon de chasseurs : sous la
direction vigoureuse du capitaine Latrabe, s'est signalée
maintes fois au cours de la campagne, et tout particu-
lièrement le 8 octobre, où, assaillie par des forces très
supérieures, elle a vigoureusement repoussé cette
attaque, infligeant à l'ennemi des pertes considérables,
et repris l'offensive avec la plus grande vigueur.
Aliène, lieutenant au yS^ rég. d'infanterie : a montré, les
24 et 26 septembre, les i^r et 2 octobre, les plus belles
qualités d'énergie et de sang-froid.
Labert, cavalier de 2^ classe au g^ rég. de hussards :
étant estafette et ayant appris la présence d'une pa-
trouille de cavaliers allemands, s'est élancé à leur
poursuite, a pris sa carabine et démonté l'un des cava-
liers qui fuyaient, a rejoint les autres et, les mettant
en joue, les a sommés de se rendre. A pu ainsi, avec
le concours d'une patrouille du 17^ chasseurs, attirée
par le coup de carabine, prendre un officier et trois
cavaliers ennemis. (Ordre du i5 octobre igMO
20^ corps d'armée.
Muuier, capitaine au 145^ rég. d'infanterie : à l'attaque
d'un village, le 2.5 septembre, a très brillamment
entraîné son bataillon en avant, malgré un feu violent
d'artillerie, d'infanterie et surtout de mitrailleuses.
A été blessé très grièvement et a refusé de se laisser
emporter de la ligne de feu avant la fin de l'action. Est
mort le lendemain des suites de ses blessures.
Chappuis, lieutenant de réserve au 26^ rég. d'infanterie :
a montré le plus grand sang-froid et la plus grande
énergie dans le commandement de sa section depuis le
commencement de la campagne et particulièrement à
l'attaque d'un village où il a reçu deux blessures, dont
une grave.
Richard, médecin aide-major de i^e classe de réserve au
20e rég. d'infanterie : sous un feu violent d'artillerie,
a fait preuve, le 26 septembre, de courage et de sang-
froid dans l'organisation de son poste de secours. Ren-
versé par un obus et blessé, a continué néanmoins ses
soins aux blessés, sous un feu violent d'infanterie et
d'artillerie.
42 PAGES d'histoire
MM.
Guyon, sous-lieutenant au 26^ rég. d'infanterie : blessé
deux fois, une première fois au bras, la seconde à la
lêtc, est resté à son poste et a maintenu sa troupe sous
un feu violent d'artillerie. Pendant des combats posté-
rieurs, a maintenu la possession de la station pendant
trois jours avec sa compagnie, malgré des pertes très
sérieuses.
Louis, sous-lieutenant au 26^ rég. d'infanterie : a montré
la plus grande énergie dans le commandement de sa
section depuis le commencement de la campagne; a
été blessé.
Collière, sergent au i46^ rég. d'infanterie : s'est fait
remarquer depuis le début de la campagne par ses
qualités^militaircs et a fait preuve, dans tous les com-
bats et actions auxquels il a pris part, d'un courage,
d'un sang-froid et d'une énergie au-dessus de tout
éloge. S'est particulièrement distingué dans une attaque
de. nuit, le i^*" septembre. Le 25 septembre, a su main-
tenir sa section dans le plus grand ordre et la porter
en avant malgré un très violent feu d'artillerie, d'infan-
terie et de mitrailleuses. A été très grièvement blessé
à la tète.
Garbonneau, caporal réserviste du détachement télégra-
phiste du 20e corps d'armée : étant chef d'un poste
téléphonique, n'a pas hésité, malgré un violent bom-
bardement, à sortir de son poste pour rétablir la ligne
coupée par les obus, et a reçu, en cette circonstance,
de graves blessures.
Buscaud, soldat de 2^ classe, réserviste au 26^ rég.
d'infanterie : à l'attaque d'un village, faisant partie
d'une patrouille dont trois hommes sur quatre furent
tués, a suivi courageusement, quoique blessé, son chef
de patrouille jusqu'au complet accomplissement de sa
mission.
Glaret, soldat infirmier au 26^ rég. d'infanterie : depuis
le début de la campagne, a fait preuve «les plus
grandes qualités de dévouement et de sang-froid En
particulier le 25 septembre, a été, sous la fusillade,
relever deux officiers et panser des blessés.
Martin, aumônier militaire au 26^ rég. d'infanterie :
blessé assez sérieusement à la main par un éclat
A l'ordre du jour 43
d'obus et évacué sur Tambulance, a fait preuve de
belles qualités d'énergie en revenant le lendemain à
son poste. (Ordre du i5 octobre 1914-)
de Pighetti, chef de bataillon au 2^ bataillon de chas-
seurs à pied : a fait preuve de beaucoup de décision et
d'une grande énergie en dirigeant son bataillon à l'at-
taque de nuit d'un villagie dont il s'est emparé.
Thomassin, capitaine au 2^ bataillon de chasseurs à
pied : a témoigné, au cours d'un combat, de grandes
qualités de coup d'œil, de calme et d'héroïque courage.
Commandant de la compagnie d'avant-garde, a déter-
miné les emplacements des tranchées ennemies, assuré
sous un feu violent un solide point d'appui retranché,
étayé l'attaque durant toute la nuit, manœuvrant avec
autant d'ordre et de précision que sur le terrain d'exer-
cices.
de Bort, capitaine au 2^ bataillon de chasseurs à pied :
pendant un combat de nuit, a, tout en protégeant le
flanc gauche du bataillon très menacé, pris une part
active à l'attaque du village. Il est tombé frappé à
mort alors qu'il allait, au milieu des balles, communi-
quer sa belle humeur et son courage aux différentes
fractions de sa compagnie.
Gay, sous-lieutenant de réserve au 2^ bataillon de chas-
seurs : au cours d'un combat de nuit, a assuré avec sa
section l'occupation d'un point avancé de la ligne,
malgré les contre-attaques allemandes et le feu nourri
des mitrailleuses. A, par son énergie et son activité,
étayé puissamment l'action du bataillon, et, au mépris
du danger, s'est dé|)en>=;é sans comptor, non seulen^ent
pour commander sa troupe, mais pour tenir le com-
mandant au courant des mo-ndres incidents et main-
tenir les fractions voisines dans le rôle qui leur était
fixé.
Proust, adjudant au 2^ bataillon de chasseurs à pied :
au cours d'un combat de nuit, a vigoureusement
conduit sa section, extr^'^me gauche de la ligne; s'est
emp;iré de trois caions allemands et, après en avoir
confié la garde à une fraction de deuxième ligne, s'est
reporté en avant à l'attaque du village.
Chaton, serqcnt réserviste au 2^ bataillon de chasseurs à
pied : a rassemblé un groupe de chasseurs énergiques
44 PAGES d'histoire
iiu moment critique d'une contre-attaque, pendant un
combat de nuit. A maintcmi celte fraction dans une
tranchée ([ue l'eimcmi s'essayait de reprendre et est
reste jusqu'à la fin du combat dans cette position
isolée à loo mètres en avant des premières liqnes.
Baussard, sergent au 2'^ bataillon de chasseurs à pied :
sa section s'élant emparée de trois canons allemands,
mais ne pouvant les emmener, s'est aussitôt efTorcéc
de les mettre hors d'usage. A repoussé avec sa demi-
section une fraction ennemie qui s'avançait pour
reprendre ces pièces, et en a assuré la possession jus-
qu'à ce que, relevé par une autre troupe, il ait reçu
l'ordre de se porter ailleurs. (Ordre du \[\ octobre
19'^^t-)
Loguiol, sous-licutcnant de réserve au 2^ bataillon de
chasseurs à pied : blessé le 20 août 1914? ^ repris son
service avant complète guérison ; n'a cessé depuis de
conduire sa troupe au feu avec un sang-froid et un
courage remanjuables. Vient d'être grièvement blessé
le 7 octobre, au moment où il portait sa troupe en
avant. A déjà été proposé pour la titularisation dans
l'armée active, le 27 août 191 4, pour avoir abordé avec
vigueur les tranchées ennemies de la lisière d'un bois
et avoir, malgré une blessure au cou, abattu plusieurs
Bavarois à coups de revolver. (Ordre du i5 octobre
Divisions de rc.s?ruc.
Saint-Agnès, lieutenant-colonel au SGi^ rég. d'infanterie:
a su reman{uablement entraîner le régiment de réserve
([u'il commande. A fait preuve depuis le début de la
campagne et dans des circonstances difficiles du plus
grand courage et du plus grand sang-froid.
Mullcr, chef d'escadron au 82^ rég. d'artillerie : a remar-
quablement engagé les deux groupes de l'arlillerie de
la 50"-' division de réserve qu'il avait sous ses ordres,
le 25 août, et a beaucoup contribué au succès de la
journée par la précision de son tir.
Bccquet, lieutenant au 6'^ rég. du génie : le 2 septembre,
a fait preuve de beaucoup de sang-froid et du plus
brillant courage en accomplissant, malgré le feu de
l'ennemi, une mission dont il était charge. Blessé griè-
vement, est mort des suites de sa blessure.
45
MM.
de Lescure, lieutenant au 3^ rég. de hussards : a exé-
cuté une reconnaissance à longue portée dans laquelle,
pris entre deux grosses colonnes allemandes, il est
parvenu à s'échapper avec sa patrouille en rampant à
travers champs, a passé dans un intervalle entre deux
colonnes ennemies et rapporté de précieux renseigne-
ments.
Vannerot, sous-lieutenant au 350^ rég. d'infanterie : dans
la nuit du 5 au 6 septembre, est entré avec une
patrouille de quatre hommes dans une localité occu-
pée par un détachement ennemi qu'il a mis en fuite
après en avoir tué de sa main le chef, et a ainsi
assuré la possession de ce point d'appui par la compa-
gnie qui le suivait.
Dernimeur, adjudant au 32^ rég. d'artillerie : étant com-
mandant de l'échelon de la batterie pendant les jour-
nées des 6, 7, 8 et 9 septembre, s'est acharné à assurer
le ravitaillement constant de la batterie de tir sous un
feu effroyable, par des chemins écrasés de projectiles,
et y a parfaitement réussi.
Leroy, maréchal des logis fourrier au 32^ rég. d'artillerie :
a manifesté un sang-froid à toute épreuve en ravitail-
lant l'échelon de la batterie qui se trouvait sous le feu
d'obusiers allemands.
Gouniot, adjudant au 32^ rég. d'artillerie : a conduit
l'échelon avec le plus grand sang-froid, dans plusieurs
circonstances périlleuses, sous le feu des obusiers alle-
mands, pour un ravitaillement indispensable.
Mittaine, adjudant au 32^ rég. d'artillerie : a fait preuve
du plus grand sang-froid, le 8 septembre 1914» en
maintenant l'ordre dans la batterie après la mort du
capitaine, tué à son poste, sous un feu très violent
d'obusiers allemands.
Gaucher, canonnier au 32^ rég. d'artillerie : a fait preuve
d'un grand courage en allant retirer du feu allumé
dans la paille par nos douilles qui explosaient, les
blessés du caisson atteint par un projectile ennemi.
Galloy, sous-lieutenant au 5^ rég. de hussards : faisant
partie d'une reconnaissance à longue portée, a recueilli
des renseignements très importants qu'il a réussi à
46 PAGES d'histoire
rapporter à ses chefs en traversant les colonnes enne-
mies. (Ordre du i5 octobre iQiA-)
Groupe des divisions territoriales.
MM.
Héry, chef de bataillon au 84^ rég. territorial : s'est mis,
le 29 septembre 1914» à la tète de ses troupes pour
prendre d'assaut un pont occupé par l'ennemi en
disant : « Il n'y a pas de Prussiens qui tiennenl, il faut
passer. » A été tué dans cet acte d'héroïsme.
Rousseau, capitaine au 84^ rég. territorial : le 29 sep-
tembre 1914? était chargé d'assurer avec sa compagnie
la garde d'un pont, lorsque, pendant la nuit, apparut
en vue du poste un détachement; une voix ayant crié :
« Ne tirez pas, amis, Anglais », le capitaine Rousseau
se porta en avant pour reconnaître; aussitôt un officier
saxon lui sauta à la gorge en lui disant : « Vous êtes
prisonnier ! » — « Un soldat français ne se rend
jamais », répondit fièrement le capitaine Rousseau, en
tombant mortellement frappé. (Ordre du 3 octobre
19^4.)
Aviation.
M. Maginel, capitaine observateur en aéroplane : belle
conduite comme observateur en aéroplane depuis le
commencement de la campagne. Violemment canonné
au cours d'une reconnaissance, l'appareil ayant été
atteint par des éclats d'obus, les circonstances atmo-
sphériques étant tout à fait défavorables, a poursuivi
jusqu'au bout l'exécution de sa mission. (Ordre du
i4 octobre 1914-)
8 NOVEMBRK
MINISTERE DE LA GUERRE
RAPPORT
AU PRÉSIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE
Bordeaux, le 3i octobre igiA'
Monsieur le Président,
Il est de tradition dans l'armée d'accorder la
croix de la Légion d'honneur au drapeau du
corps de troupe qui a pris un drapeau ou un
étendard à l'ennemi.
Or, le 7 septembre 191 4? à 20 heures, au
cours d'une charge à la baïonnette exécutée par
les 22^ et 23^ compagnies du 298*^ régiment d'in-
fanterie, le soldat Guillemàrd, dudit régiment, a
transpercé de sa baïonnette le porte-drapeau du
38^ régiment d'infanterie allemand et lui a enlevé
le drapeau de vive force.
En récompense de ce brillant fait d'armes,
et pour stimuler l'émulation parmi nos troupes
de réserve, j'ai l'honneur de vous demander
48 PAGES d'histoire
(l'attribuer la croix de la Légion d'honneur au
drapeau du 298^ régiment d'infanterie.
Si vous approuvez cette proposition, je vous
serai reconnaissant de vouloir bien revêtir de
votre signature le présent décret.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, Thom-
mage de mon respectueux dévouement.
Le Ministre de la Guerre,
A. MiLLERAND.
Le Président de la République Française,
Sur le rapport du ministre de la Guerre,
Décrète :
Art. I. — Le drapeau du 298^ régiment d'in-
fanterie est décoré de la Légion d'honneur.
Art. 2. — Le ministre de la Guerre et le
grand chancelier de la Légion d'honneur sont
chargés, chacun en ce qui le concerne^ de l'exé-
cution du présent décret.
Fait à Paris, le i^r novembre iQiA-
R. POLNGARÉ.
Par le Président de la République :
Le Ministre de la Guerre,
A. MiLLERAND.
A l'ordre du jour 49
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 19 14,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur et de la Mé-
daille militaire les militaires dont les noms
suivent :
LÉGION D'HONNEUR
Pour officier.
(Pour prendre rang du i4 octobre I9i4-)
M. Bailby, médecin-major de i^e classe au 66^ rég. d'in-
fanterie : grièvement blessé à Tavant-bras par un éclat
d'obus, est resté auprès des blessés français et alle-
mands et, malgré son état grave, a continué à diriger
les soins à leur donner.
Pour chevalier.
(Pour prendre rang du i3 octobre 1914O
M. Camps, lieutenant au 28e rég. d'artillerie : conduite
héroïque au feu. Blessé grièvement.
(Pour prendre rang du i4 octobre 1914-)
M. Luc (R.-P.-V,), capitaine au 2^ bataillon de chasseurs :
ofGcier d'une bravoure admirable. A été blessé griève-
ment alors qu'il entraînait sa compagnie à l'attaque,
sous un feu violent de mitrailleuses.
(Pour prendre rang du i5 octobre 1914-)
M.Lucien (Maurice), médecin aide-major de i^e classe au
79e rég. d'infanterie : a donné à tous un bel exemple
de calme et de courage. Avait déjà fait preuve des
mêmes qualités dans un combat de nuit en évacuant
pendant l'attaque ses blessés, son personnel, son maté-
riel. A fait preuve, au reste, pendant toute la cam-
pagne, de dévouement et zèle professionnels.
19. 0Rr>RE DU JOUR 4
5o PAGES d'histoire
MM.
Vallat, sous-lieuteaant de réserve au 8^ rég. de hussards :
chargé, le 27 août, d*une mission difficile, l'a remplie
avec une énergie remarquable. Grièvement, blessé a
réussi à s'échapper en continuant à assurer le com-
mandement de son peloton, qu'il est parvenu à ramener
à travers les lignes ennemies.
Gharlier(C.-A.), sous-lieutenant au 45^ rég. d'infanlorie :
atteint d'une blessure paralysant son bras droit, n'a
consenti à se reporter eu arrière que sur Tordre de son
chef de bataillon. A refusé de se laisser évacuer, et,
malgré ses souffrances, est revenu quatre jours après
reprendre le commandement de sa compagnie.
Jéhenne (A. -A.), capitaine au 128^ rég. d'infanterie : a
donné le 27 septembre igiA? aux tranchées, un bel
exemple de courage et de la haute conception qu'il
avait de ses devoirs de chef. A été blessé.
(Pour prendre rang du 16 octobre iQiAO
Rcynal (Jules), capitaine au 97c rég. d'infanterie : violem-
ment attaqué dans ses tranchées, a repoussé, à la tète
de sa compagnie, trois attaques à la baïonnette succes-
sives et a été grièvement blessé au cours de l'action.
(Pour prendre rang du 17 octobre igi^O
Fauchet (V.-A.-E.), médecin-major de 2^ classe de l'ar-
mée territoriale : chirurgien de la plus haute valeur,
d'une grande notoriété scientifique, qui, par son activité
inlassable et un dévouement au-dessus de tout éloge,
a, dans les circonstances les plus difficiles, sauvé la vie
d'un grand nombre de blessés des plus gravement
atteints.
Bastiani (Tibère), chef de bataillon au ç^i^ rég. d'infan-
tere : blessé, le 3o septembre, d'un éclat d'obus, a con-
servé le commandement de son bataillon, l'a maintenu
dans ses tranchées sous un feu violent d'artillerie et de
mousqueterie, repoussant toutes les attaques pendant
trente-six heures; blessé de nouveau le i^r octobre, a
conservé encore le commandement de son bataillon.
Kougier (M.-A.-J.-J.), capitaine au 92^ rég. d'infanterie :
A l'ordre du jour 5i
a montré les plus grandes qualités de calme, de cou-
rnge et de décision en exécutant avec une section une
contre-attaque qui a arrêté l^élan de l'ennemi.
Taillardat (Ferdinand), lieutenant de réserve au 92^ rég.
d'infanterie : blessé assez grièvement au cours d'un
combat de nuit, est resté à son poste jusqu'à la fin du
combat; a donné l'ass.'iut encore une fois avec sa sec-
tion et l'a r;i menée lui-même au point de rassemble-
ment de la compagnie avant de se rendre, trois heures
après sa blessure, au poste de secours.
Deux (C.-C.-A.), sous-lieutenant de réserve au 38^ rég.
d'infanterie : au combat du 25 août, a, à deux reprises,
ramené sa section à l'assaut d'une section ennemie
qu'il a refoulée; a été grièvement blessé au cours de
l'action.
Sabatier (A.G.-G.), capitaine au 52<^ rég. d'infanterie :
très brillant au feu. Très belle attitude aux différentes
affaires auxquelles il a pris part. Au cours d'un com-
bat, en particulier, presque complètement entouré avec
sa compagnie, a su la tenir au feu et la dégager.
Nicolle dcLong-Pray (I.-L.-M.-G.), capitaine au i^o^ rég.
d'infanterie : rentré au dépôt à la suite d'une blessure
à l'épiule, bien qu'incomplètement guéri, a pris, le
matin du 2 octobre, le commandement d'une compagnie
qui a été engagée aussitôt. A été blessé à l'oreille dès
le début de l'action; a conduit néanmoins, à deux
reprises différentes, sa compagnie à l'attaque à la baïon-
nette contre les tranchées ennemies et n'est venu se
faire panser qu'à la fin de la journée.
MEDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du iG septembre 1914-)
M. Jouveaux, sergent au 89^ rég. d'infanterie : appelé à
donner ses soins à un capitaine du régiment, s'est
trouvé pris au milieu de la fusillade et des projectiles
et n'en a pas moins continué à soigner une ({uarantaine
de blessés, donnant ainsi le plus bel exemple de sang-
froid et de dévouement.
02 PAGES D HISTOIRE
(Pour prendre rang du 27 septembre igiAO
MM.
Saiisard (Henri), soldat de 2^ classe au !«"■ rég. de
zouaves : n'écoutant que son courage et malgré une
violente fusillade de l'iufanteric allemande, aidé d'un
camarade, se précipita hors de Tenceinte de la posi-
tion, alla chercher une mitrailleuse ennemie aban-
donnée et la rapporta dans les lignes françaises, d'où
elle fut évacuée sur l'arrière.
Ract (L.-M.), soldat de 2^ classe au i^r rég. de zouaves :
n'écoutant que son courage et malgré une violente
fusillade de l'infanterie allemande, aidé d'un camarade,
se précipita hors de l'enceinte de la position, alla
chercher une mitrailleuse ennemie abandonnée et la
rapporta dans lesl ignés françaises, d'où elle fut évacuée
sur l'arrière.
(Pour prendre rang du 3o septembre 1914.)
M. Bourdais (E.), sergent réserviste au i3oe rég. d'infan-
terie : ayant reçu l'ordre de ravitailler dans une
tranchée de première ligne un bataillon qui commen-
çait à manquer de munitions, a, maigre l'indication
donnée de s'arrêter à un point abrité, dépassé ce point
en portant au galop sa voiture à hauteur de la tran-
chée, parcourant amsi i kilomètre à découvert sous
une pluie de balles et d'éclats d'obus de plus en plus
dense. A accompli sa mission en déchargeant sa voi-
ture à l'extrémité de la tranchée et a rétrogradé avec
un calme et un sang-froid remarquables, toujours au
milieu de projectiles nombreux.
(Pour prendre rang du /t octobre igiA-)
M. Pral (A. -F.), sergent réserviste au 217e rég. d'infan-
terie : grièvement blessé étant en patrouille, a continué
à diriger ses hommes, puis, s'etant traîné dans un
village, refusa de se laisser soigner avant d'avoir
donné à son chef les renseignements qu'il avait
recueillis.
(Pour prendre rang du 8 octobre I9i4-)
M. Wurms (Camille), soldat de 2^ classe au 89= rég.
d'infanterie : blessé à la jambe, le 19 septembre, a.
A l'ordre du jour 53
malgré ses cinquante-quatre ans, continué de marcher
sans se faire panser. A pris part au feu et n'a fait con-
naître sa blessure qu'après le combat; a voulu continuer
de marcher les jours suivants en refusant tout soin du
service de santé, de crainte d'être évacué.
(Pour prendre rang du 9 octobre 1914.)
MM.
Thomas, brigadier au 8« rég. d'artillerie : envoyé en
éclaireur, est parti avec un fusil abandonné pour dé-
livrer deux fantassins faits prisonniers par neuf cava-
liers allemands, les rencontra près d'un bois, eut son
cheval tué, mit en fuite les cavaliers et délivra les pri-
sonniers qu'il ramena dans les lignes en portant sa
selle sur ses épaules.
Hiof, sergent réserviste au 75e rég. d'infanterie : ayant
reçu l'ordre d'exécuter une reconnaissance offensive
dans une région très dangereuse et à portée des mi-
trailleuses ennemies, a accompli franchement sa mis-
sion malgré un feu intense; a continué malgré le feu sa
marche en avant qui l'a conduit à 100 mètres des
tranchées ennemies à reconnaître.
Leyronas (Henri), sergent au 75e rég. d'infanterie : capo-
ral conducteur au début de la campagne, nommé ser-
gent le 3 septembre, a pris une part courageuse à
différents combats. Le 25 septembre et dans la nuit du
2 au 3 octobre, entouré dans une tranchée, s'est dégagé
à coups de crosse et a rallié sa section. A conduit à
plusieurs reprises des reconnaissances dangereuses.
Allouis (Adrien), maréchal des logis au 2e rég. d'artil-
lerie : a donné un bel exemple de bravoure et de
dévouement en portant secours sous un feu violent et
très meurtrier à des canonniers qui venaient d'être à
moitié ensevelis dans une tranchée.
Rozier (Hubert), caporal au il^o^ rég. d'infanterie : étant
simple soldat, dans la journée du 2.5 septembre, alors
que sa compagnie était assaillie par des forces supé-
rieures et menaçait de se désorganiser, sut, par son
calme et son sang-froid, retenir sa section, en a pris
le commandement et fait exécuter des feux qui ont
protégé la retraite du restant de sa compagnie.
54 PAGES d'histoire
(Pour prendre rang dn lo octobre 1914.)
MM.
Peyrard (Pierre), adjudant de réserve au i4^ batailloa
de chasseurs : au combat du 8 octobre 1914 a fait
preuve d'une énergie et d'une ténacité remarquables,
maintenant ses hommes dans la tranchée jusqu'à l'a-
bordage; le lendemain matin, devant [sa section, le
terrain était jonché de cadavres ennemis. A de nou-
veau, le 9, mené l'attaque avec )n plus grande vigueur.
Jaubert (Abel), chasseur 'de i^e clysse au i4*^ bataillon
de chasseurs : s'éiait déjà signalé dans diflerents com-
bats et a été blessé. A fait preuve, le 8 octobre, du
plus brillynt courage et a été pour tous ses camarades
un exemple de bravoure, de discipline et de ténacité.
(Pour prendre rang du i^ octoliie loi^-)
Granès (Hippolyte), maréchal des logis au 24^ rég. d'ar-
tillerie : chef de section, au combat du 5 septembre, a
été blessé grièvement par un obus, qui lui enleva une
p;irtie de la jambe gauche.
Piichard (Pierre), sergent-fourrier au 128^ rég. d'infan-
terie : de service aux tranchées, eut la jambe fracturée
par un éclat d'obus. Continua à assurer son service,
donnant le plus bel exemple de calme et de courage.
Avait déjà donné de nombreuses preuves de bravoure
individuelle.
Aveline (Charles), adjudant au Sg^ rég. d'infanterie : a
fait preuve depuis le début de la campagne de la plus
grande énergie dans tous les combats et, utilisant ses
qualités de bon tireur, a mis hors de combat plus de
/|0 ennemis.
Saussaye, adjudant au 7/1* rég. d'infanterie : a fait preuve
d'énergie et de sang-froid dans la conduite de sa sec-
tion au feu; a été grièvement blessé au combat, le
17 septembre.
Moulin, adjudant au '-j[\^ rég. d'infanterie : a maintes fois
fait preuve de courage et d'énergie dans la conduite de
sa section, notamment aux combats dos 12 et 17 sep-
tembre. A été grièvement blessé au combat, le 22 sep-
tembre 191 4-
55
(Poui" prendre rang du i5 octobre iQiAO
MM.
Bertrand (Léon), sergent au 69e rég. d'infanterie : a
maintenu sa demi-section sous un feu violent d'artil-
lerie ; ayant le bras fracassé par un obus, a rallié la
section voisine,
Schlucht (AIoïs), soldat de 2^ classe au 69e rég. d'infan-
terie : après avoir transporté un blessé au cours d'un
combat de nuit, revint pour rejoindre sa compagnie
sous un feu violent, ne la trouva pas et resta toute la
nuit auprès de son lieutenant grièvement blessé. Ne
parvenant pas à le transporter, s'échappa des lignes
ennemies le matin à la faveur du brouillard.
Subes (R.-H.), sergent-major au 2.5^ bataillon de chas-
seurs : blessé, s'est porté sous le feu au secours de
son capitaine également blessé et incapable de marcher.
A réussi à le mettre à l'abri des balles.
Lesage (J.-C), adjudant au 125^^ rég. d'infanterie : a tenu
pendant dix jours, avec sa section, une tranchée repérée
par l'artillerie ennemie. Le 22 septembre, au cours
d'une violente canonnade, tous les hommes ayant par
ordre profité d'une accalmie pour évacuer la tranchée
et se porter à l'abri, a refusé de quitter son poste d'ob-
servation. A été blessé.
Rougerie (André), sergent-major au 6^ rég. d'infanterie :
sous-officier très énergique, ayant près de dix ans de
service, serviteur d'élite. A donné aux tranchées un
bel exemple de courage et de la haute conception qu'il
avait de ses devoirs de chef. Très grièvement blessé.
Tauzin (Pierre)^ soldat infirmier au 12^ rég. d'infanterie :
a soigné dans les tranchées les blessés avec une grande
bravoure et un dévouement admirable, A été griève-
ment blessé en accomplissant son service.
Dodard des Loges (René), maréchal des logis au 43^ rég.
d'artillerie : étant grièvement blessé au feu, refusa de
quitter son poste de chef de section avant que son capi-
taine lui en donnât l'ordre formel.
(Pour prfndre rang du 17 octobre igiAO
Grosperrin, sergent au 92^ rég. d'infanterie : son chef de
section ayant été tué, a pris le commandement de la
56
section de mitrailleuses et, par son énergie, a facilité
le mouvement effectué par son bataillon; a été blessé
de trois balles en emportant un blessé sur son dos.
Larroutis, adjudant au l'^g^ rég. d'infanterie : a fait
preuve, depuis le début de la campagne, du plus grand
courage. Blessé à la tête au conibat, le 20 août, a
repris le commandement d'une section le 2(3 septembre;
se montre un cbef énergique et résolu.
Vieille (D.-V.), sergent réserviste au 38^ rég. d'infanterie :
blesse au combat, le 24 août, par des éclats d'obus, a
refusé de se faire porter au poste de secours. Est
resté à genoux en dehors d(^ la tranchée à la tète de sa
section, In mniatenant ainsi par son exemple sous un
violent feu d'infauterie et d'artillerie.
Limet (L-'^andre), adjudant au 3^ rég. de chasseurs : a
fait preuve de courage et de sang-froid au passage
d'un pont oîi, sous un feu très violent, il a surveillé
l'écoulement de son escadron, maintenant Tordre dans
les rangs, et a été grièvement blessé en franchissant le
pont le dernier.
Boon (Fern;md), maréchal des logis au 3^ rég. de chas-
seurs : cité à Tordre de Tarmée, le 25 septembre, pour
sa belle conduite, s'est de nouveau distingué par son
courage et son sang-froid. Grièvement blessé.
Chassaing, sergent au 92^ rég. d'infanterie : étant blessé,
a continué à commander sa section, devant laquelle se
produisait une attaque très violente, et a infligé à l'ad-
versaire des perles énormes. Ne s'est retiré pour se
faire panser que vingt-quatre heures après le combat.
Lieurade (H.-E.-J.), adjudant de réserve au 139e rég.
d'infanterie : blessé le 4 septembre d'une balle et d'un
éclat d'obus au pied gauche, n'a pas voulu prendre de
repos. A continué à commander sa section en soignant
sa blessure tant bien que mal. Au combat du 16 sep-
tembre, a fait preuve du plus grand courage et sang-
froid en menant sa section au feu et à Tassant à la
baïonnette.
Giacomlni (Ottavicio), sergent réserviste au 38^ rég. d'in-
fanterie : fait prisonnier au cours de la nuit du iG sep-
tembre grâce à un subterfuge déloyal de Tennemi, et
sommé de le conduire à Templacement de sa compagnie
A L*ORDRE DU JOUR 67
qu'on essaya de surprendre en criant : « English,
Efiglish », s'est écrié : « Tirez, ce sont des Boches. »
S'est aplati pendant le feu et a profité de l'obscurité
Ï)our s'éc apper et rejoindre sa compagnie, après avoir
ait échouer l'attaque ennemie.
Bordeaux, le 3i octobre 1914-
A. MiLLERAND.
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Est inscrit au tableau spé-
cial de la Légion d'ijonneur, pour le grade de
chevalier, à compter du 3o octobre 1914 *
M. Tabbé Tessier (Louis), aumônier catholique au groupe
de brancardiers divisionnaire de la 7e division (titulaire
depuis 1907 d'une médaille d'honneur pour avoir sauvé
quatre personnes au cours des inondations de Mamers) :
a fait preuve en maintes circonstances du plus grand
courage et du plus grand dévouement sur le champ de
bataille. A été blessé au bras gauche par un éclat
d'obus; n'en a pas moins continué son service, qu'il a
repris le lendemain.
Bordeaux, le 6 novembre 19 14-
A. MiLLERAND.
58 PAGES D HISTOIRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 19 1 4?
Arrête :
Article unique. — Est inscrit au tableau
spécial de la Légion d'honneur, pour le grade
de chevalier, à compter du 3o octobre 191 4 •
M. l'abbé Régent, aumônier militaire du groupe de
brancardiers de corps du i^'^ corps d'armée : a donne,
depuis rentrée en campagne l'exemple de l'énergie, du
sang-froid et du dévouement ; sans souci du danger et
de la fatigue, se prodigue de jour cl de nuit pour
rechercher les blessés et leur porter, jusque su;* la
ligne de feu, ses soins et ses consolations.
Bordeaux, le 6 novembre 1914-
A. MiLLERAND.
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur et de la Mé-
daille militaire les militaires dont les noms sui-
vent :
LÉGION D'HONNEUR
Pour of/icier.
(Pour prendre rang du i8 octobre h.mAO
M. Gaudinot (H.-R. M.), chef d'escadron au C'^ rég. d'ar-
tillerie de campagne : le 3i août a, pendant toute la
A l'ordre du jour 59
journée, soutenu par le plus bel exemple d'intrépidité
le moral de son personnel, en butte à des rafales mces-
santes d'obusiers allemands. Blessé à la gorge, a
refusé de laisser distraire du feu un homme pour l'ac-
compagner à l'ambulance, située à 3 kilomètres, oij il
s'est rendu à pied.
M. Roux (O.-A.), chef d'escadron breveté au 2'- rég. d'ar-
tillerie de campMgnc : le 2/1 août, a su inspirer à tous
par sa bravoure, son énergie et sou opiniâtreté à la
lutte, un esprit de sacrifice admirable. Maintint ses
batteries au feu sous un bombardement intense et
extrêmement meurtrier. Ayant reçu une première bles-
sure, il reste actif et veille à tout sans la moindre dé-
faillance; blessé plus grièvement une deuxième fois et
n'ayant plus d'agent de liaison, il n'hésite pas à se
déplacer lui-même sous les balles ennemies pour
donner des ordres à ses batteries.
(Pour prendre rang du 20 octobre 191/1.)
M. de Vial (M.-J.-F.), chef de bataillon au 02^ rég. d'in-
fanterie : à peine guéri/ d'une première blessure reçue
le 22 août, a voulu reprendre son commandement.
Blessé une deuxième fois en coniiuisant avec une bra-
voure remarquable son bataillon au combat.
(Pour prendre rang du 22 octobre 191/1.)
MM.
de Certain (J.-J.), lieutenant-colonel au 35oe rég. d'in-
fanterie : a su entraîner son régiment en donnant
l'exemple d'une grande bravoure personnelle dans de
nombreux combats du 7 septembre, jusqu'à ce que,
blessé le 23 septembre, il ait dû être éwïcué.
Defaux (F.-A.), capitaine au 355* rég. d'infanterie : le
7 septembre 1914, a» pendant toute la journée, arrêté
avec sa compagnie le mouvement offensif de l'ennemi.
Blessé au moment où il prenait possession de la tran-
chée, est resté à la tête de sa compagnie jusqu'au
soir.
Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 8 septembre 1914.)
M. Jaumc (P.-G.-M.-M.), lieutenant au 2^ rég. d'artillerie
60 PAGES D*HISTOIRE
lourde ; le 8 septembre, très grièvement blesse pen-
dant qu'il dirigeait le tir de sa batterie, a fait preuve
de la plus grande énergie et du plus grand snng-froid
en transmettant au 2- lieutenant les renseignements
sur la conduite du tir Au moment où les brancardiers
le transportaient à l'ambulance, le lieutenant Jaume
dit à l'un de ses camarades : « Quel dommage de ne
pouvoir aller jusqu'au bout de la campagne ! »
(Pour prendre rang du i3 septembre igiAO
M. Solacroup (J.-V.), lieutenant de réserve au 53^ rég.
d'artillerie : a fait preuve en diverses circonstances de
très belles qualités militaires. Très grièvement blessé
le 4 septembre au côté droit par un éclat d'obus.
(Pour prendre rang du i«r octobre iQiA-)
M. Pelloux (P.-J.-G.-M.), lieutenant au 8^ rég. d'artil-
lerie : blessé très grièvement à la jambe au combat du
9 septembre, en plaçant des observateurs sous un feu
violent d'artillerie et d'infanterie, et en restant auprès
d'eux pour les maintenir à leur poste. A été ampute.
(Pour prendre rang du 10 octobre igiA-)
M. Gaubert (Ch.-C), capitaine au 3ie rég. d'artillerie :
grièvement blessé, a gardé le commandement de sa
batterie jusqu'à l'extrême limite de ses forces.
(Pour prendre rang du 18 octobre 1914-)
MM.
de Préaux (R.-M.-A.), lieutenant de réserve au 290e rég.
d'infanterie : aux combats des 28 août, 9 et 20 sep-
tembre, a montré beaucoup de vigueur et d'énergie.
Le 25 septembre, a brillamment enlevé sa compagnie
à l'assaut des tranchées ennemies oii il a reçu trois
blessures, dont une grave.
Duval (G.-J.), lieutenant de réserve au 290^ rég. d'infan-
terie : aux combats des 28 août, 9 et 25 septembre, a
montré beaucoup d'énergie et de vigueur dans le com-
mandement de son peloton. A été grièvement blessé,
le 25 septembre, en l'entraînant à l'assaut.
A l'ordre du jour 6i
(Pour prendre rang du 20 octobre 19140
MM.
Defaux (H.-L.), sous-lieutenant au 2ioerég. d'infanterie :
commandant la section d'avant-garde d'une reconnais-
sance chargée de constater l'existence d'un pont de
bateaux et de le détruire, a fait preuve de sang-froid
et d'une remarquable énergie dans la conduite de sa
troupe. Bien qu'atteint d'un coup de feu au bras gau-
che, a continué, en arrivant sur le pont, à commander
et à encourager ses hommes.
Dumont (E.-J.), capitaine au 102e rég. d'infanterie : a
' fait preuve depuis le commencement de la guerre, de
bravoure et de sang-froid. A su, en particulier, se
maintenir sur ses positions, le 22 septembre, sous des
rafales d'artillerie très violentes, et y fut blessé en fin
de combat.
Jamin (A.-L.-R.), capitaine au 44^ rég. d'artillerie : a
fait preuve de courage et d'énergie en refusant d'aller
se faire soigner à l'ambulance, après avoir été blessé
et en revenant prendre le commandement de sa bat-
terie qui avait reçu l'ordre de reprendre le feu sur l'in-
fanterie ennemie, dut être évacué sur une formation
sanitaire, après le combat.
Jourdan (Louis), capitaine au 26e régiment d'artillerie :
dans toutes les affaires, a été merveilleux de sang-
froid et d'habileté; blessé, évacué, a repris son ser-
vice.
Dumas (Hervé), lieutenant au 2^ rég. de chasseurs : le
22 août, reçu à coups de fusil pai' une embuscade en
forêt et blessé de deux balles, l'une au travers du corps
lui brisant une côte, et l'autre (dum-dum) lui coupant
en partie le bras gauche entre le poignet et le coude,
rallie son peloton et ne consent à se faire porter à
l'ambulance qu'après l'avoir reformé en ordre et après
avoir ramené ses blessés en arrière des premières
lignes d'infanterie.
Maciquois (P. -G.), sous-lieutenant au 187^ rég. d'infan-
terie : a eu la main enlevée par un éclat d'obus en
entraînant sa section à l'assaut.
Lesdos (G.-A.), capitaine au 62^ rég. d'infanterie : a
remarquablement commandé son bataillon ; s'est fait
02 PAGES d'histoire
distinguer par ses qualités de commandement et son
courage. A été l'objet d'une citation à l'ordre. Blessé
le 2 octobre à la tète de son bataillon en le guidant
pendant le combat avec sa bravoure ordinaire.
Le Duc (E.-L.), chef de bataillon au rég. mixte colonial :
les 21 et 22 septembre, a commandé son bataillon avec
la plus grande vigueur, la plus vive énergie et un cou-
rage digne d'éloges. A été blessé d'un éclat d'obus, le
2 0 septembre, aux tranchées.
Didier (M.-V.), capitaine au rég. mixte colonial : a con-
duit avec une audace et un sang-froid remarquables
deux reconnaissances successives (les 27 et 29 sep-
tembre). Est parvenu chaque fois, grâce à ses judicieu-
ses dispositions à s'approcher à courte dislance de
l'ennemi, à le surprendre complètement et à lui infliger
des pertes sérieuses sans en subir lui-même.
Sibenaler (P.-G.-A.), médecin-major de 2^ classe au rég.
mixte colonial : s'est brillamment conduit et a fait
preuve d'un dévouement remarquable au combat du
22 septembre. A élé grièvement blessé en relevant les
blessés sous un feu très meurtrier.
Honno (J.-L,), adjudant au rég. mixte colonial : a fait
preuve d'une très grande bravoure le 22 septembre. Les
officiers ayant été tués, a pris le commandement de sa
compajjnîe, l'a ramenée à l'attaque, a été blessé et a
couvert le mouvemejit de repli de son bataillon. N*a
consenti (jue le lendemain à se faire évacuer.
Souquières (M. -F. -G. -P.), capitaine au 53^ rég. d'artille-
rie : beaucoup de brio et de sang-froid sous le feu. A
reçu deux blessures dans une tranchée où il s'était
posté pour diriger plus sûrement le tir de sa batterie.
Germain (P.-L.), capitaine au 53^ réy. d'artillerie : très
belle conduite au feu. Grièvement blessé à la tête de
sa batterie très éprouvée par un feu violent d'infanterie
à très courte portée.
Marenda (C.-H.-J.), capitaine au 98^ rég. d'infanterie : le
20 août, commandant une section de mitrailleuses, a
fait preuve d'un héroïque saug-froid, pointant et tirant
lui-même après que ses hommes furent tous tombés
autour de lui. Le 26 août, a, par son énergie, entraîné
sa compagnie à la charge.
A L ORDRE DU JOUR 63
MM.
Marquis (A.-J.), capitaine au 5ie rég. d'artillerie : bril-
lante conduite au feu. A été blessé.
(Pour prendre rang du 21 octobre 1914.)
Morlureux (J.-C), lieutenant à Tescadrille re }3L. 0. 5
du ler corps de cavalerie : nombreuses reconnaissances
au-dessus des lignes ennemies dans des circonstances
périlleuses. A essuyé fréquemment le feu de l'ennemi,
notamment le 9 septembre, où son avion a été criblé de
balles.
Le Bihan (A.-E.-L.), lieutenant, escadrille 0. 11 : a fait,
presque chaque jour au-dessus de l'ennemi, des recon-
naissances au cours desquelles son avion a été atteint
de plusieurs projectiles, a toujours rapporté des rensei-
gnements précis et exacts. S'emploie très activement
au réglage du tir d'artillerie, y a obtenu des résultats
remarquables même par des temps où la hauteur du
vol rendait l'avion particulièrement vulnérable.
de Clerck (J.-M.-C.-A.-J.), lieutenant, escadrille V. i4 :
a fait journellement des reconnaissances du plus haut
intérêt. A, par deux fois, attaque des avions ennemis
et arrêté leurs reconnaissances. A eu, à trois reprises,
son avion gravement endommagé par des projectiles.
A toujours rapporté des renseignements précis et
exacts,
(Pour prendre rang du 22 octobre 1914O
Rozoy (Paul), sous-lieutenant au 22^ rég. de dragons : le
1 1 octobre, bien que blessé grièvement au bras, a
conservé le commandement du feu de son peloton jus-
qu'à l'arrivée du capitaine commandant, à qui il a fait
un compte rendu complet de la situation avant d'aller
se faire panser. Déjà blessé d'un coup de lance le
3o septembre.
Voiturier (Jean), capitaine au 35oe rég. d'infanterie : dans
l'attaque de nuit du 7 septembre, s'élance bravement à
l'attaque ; accueilli a 60 mètres par les feux de deux
mitrailleuses, décharge les six coups de son revolver sur
les servants, qui sont achevés par les hommes de sa
compagnie et parvient à faire emporter les mitrailleuses.
Donckele (R.-A.), sous-lieutenant de réserve au 66^ ba-
64
tailloii de chasseurs : blessé par une balle qui lui a
traversé Tépaule au combat le 6 octobre, n'a pas voulu
céder le commandement de sa section, ne s'est tait
panser qu'à la nuit et a refusé de se laisser évacuer.
Est revenu prendre son commandement, bien qu'in-
complètement guéri, le i4 octobre, donnant ainsi un
exemple de rare énergie et de haute sentiments de
devoir.
MÉDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du ai septembre iqiA-)
M. Dechelette (Yves), sergent au 98- rég. d'infanterie :
blessé grièvement au bras droit le 28 août en entraî-
nant ses hommes. A dû être amputé.
(Pour prendre rang du 22 septembre 1914-)
M. Fourneret (P.-E.), sergent-major au régiment mixte
colonial : au cours du combat du 21 septembre, a
remarquablement conduit sa section sous un violent
feu d'artillerie et a été grièvement blessé.
(Pour prendre rang du 24 septembre 1914O
M. de Garbinski (Jean), maréchal des logis au 25^ rég.
d'artillerie : après avoir fait preuve, le 22 août, de
hardiesse et de sang-froid, en commandant pendant
treize heures le feu de sa pièce avec le plus grand à-
propos, a réussi, le 25, à tirer le meilleur parti de sa
pièce et à la dégager par le feu, les tirailleurs ennemis
n'étant qu'à quelques centaines de mètres. A sauvé à
nouveau son canon en détresse faute d'attelage le soir
du même jour.
(Pour prendre rang du 28 septembre 1914-)
M. Vigoureux, caporal au 99e rég. d'infanterie : s'est tou-
jours signalé par son zèle et son sang-froid sous le feu de
l'ennemi : toujours à la tête de ses hommes, s'est par-
ticulièrement distingué dans la journée du 26 septembre,
en cherchant, au péril de sa vie, à retirer de la ligne
de feu un adjudant blessé qui a été tué entre ses
mains.
A l'ordre du jour 65
MM.
d'Hugues, sergent au So^ reg. d'infanterie : modèle
d'énergie et de courage, a refusé de se laisser évacuer
après une blessure, a rejoint le lendemain sa compa-
gnie et, malgré le danger imminent d'une inflammation
de sa plaie, a dirigé sa demi-section avec le même feu
et le même entrain.
Barthomeuf, adjudant de bataillon au 53^ bataillon de
chasseurs : a secondé vigoureusement son chef de
bataillon dans une attaque de nuit ; l'a fait relever lors-
qu'il est tombé grièvement blessé ; a encore aidé à
pousser en avant la première ligne jusqu'à 5o mètres
de l'adversaire, et finalement a réussi à ramener en
avant le reste de la troupe qui avait été repoussée et à
lui faire occuper des tranchées.
Culet, adjudant de réserve au 53^ bataillon de chasseurs :
dans une attaque de nuit de son bataillon, a poussé de
sa propre initiative sa section avec tant de vigueur,
({u'elle a dépassé la chaîne; a pris des dispositions
tactiques judicieuses pour attaquer le flanc de l'ennemi,
est resté, malgré l'intensité de la fusillade, dans une
zone éclairée par un incendie.
Vergniot, caporal réserviste au 62^ bataillon de chasseurs :
s'est toujours distingué par sa bravoure et son courage
en conduisant des patrouilles ; a été blessé le 26 sep-
tembre ; n'a voulu être pansé qu'après avoir donné des
renseignements recueillis par sa patrouille à son com-
mandant de compagnie.
(Four prendre rang du 29 septembre 191/i.)
Pontvienne (A. -M. -F.), sergent réserviste au 52^ rég.
d'infanterie : après un violent combat de nuit, s'est
offert volontairement pour aller reconnaître avec une
patrouille un bois occupé par les Allemands. A péné-
tré dans le bois, sous un ieu violent, au milieu des
lignes allemandes, rapportant les rens<'ignements
demandés.
(Pour prendre rang du 3o septembre igi^O
Jobard (J.-A.), soldat au io4^ rég. d'infanterie : a fait
preuve du plus grand courage et de la plus grande
19. ORDRE DU JOUR 5
66 PAGES
énergie depuis le commencement de la campagne. Le
i6 septembre, s'est oiïert spontanément pour aller
planter au faîte d'une ferme le drapeau de la conven-
tion de Genève, alors que la ferme, violemment canon-
née par l'ennemi, avait été évacuée par nos troupes et
ne renfermait plus que des blessés.
(Pour prendre rang du 2 octobre igi^O
M. Charles (Claude), caporal au 2io« rég. d'infanterie :
étant à l'avant-garde d'une reconnaissance destinée à
constater l'existence d'un pont de bateaux, a fait preuve
d'une énergie et d'une bravoure remarquables. A été
blessé au cours de l'opération.
(Pour prendre rang du C octobre 1914.)
M. Marée, soldat de 2e classe, 2e section de secrétaires
d'état-major : a fait preuve du plus grand courage et
du plus grand dévouement, dans l'accomplissement de
sa mission de porteur d'ordres, dans diverses circons-
tances périlleuses. Blessé très grièvement dans la nuit
du 5 au 6 octobre par des chasseurs cyclistes, alors
qu'il allait porter un ordre.
(Pour prendre rang du i5 octobre i9i4')
MM.
Freschard (Georges), sergent au 354^ rég. d'infanterie : a
fait preuve du plus grand sang-froid en résistant, avec
quelques hommes, à une nombreuse attaque allemande,
ce qui a permis à son lieutenant de rallier sa section
qui était dispersée et de repousser l'ennemi en lui fai-
sant cinquante prisonniers.
Maire (E.-L.), caporal mitrailleur au 354^ rég. d'infante-
rie : est allé chercher dans une mairie qui venait de
s'écrouler par suite d'incendie les pièces de sa section
de mitrailleuses, alors qu'il se trouvait entouré par les
Allemands à moins de 10 mètres, et est revenu cou-
vert de brûlures.
Guintrand (L.-E.), caporal au 8^ rég. d'infanterie colo-
niale : à plusieurs reprises s'est proposé comme chef
de patrouille et chaque fois a rapporté des renseigne-
ments intéressants. En dernier lieu, alors que le
67
contact ne permettait pas d'avoir de renseignements, a
passé une partie de la nuit dans les lignes allemandes
et a pu apporter un croquis des avant-postes allemands
et donner des explications très claires de la situation.
Trouvain (L.-A.-A.), caporal au 8^ rég. d'infanterie colo-
niale : ayant été en patrouille une partie de la nuit, a
rapporté des renseignements intéressants et tué l'ofti-
cier commandant une patrouille allemande.
(Pour prendre rang du i6 octobre igiA)
MM.
Gallard (H.-R.), sergent de réserve au 117^ rég. d'infan-
terie : a dirigé pendant quatre nuits consécutives des
patrouilles pour reconnaître et harceler l'ennemi et
tâcher de faire des prisonniers. A reçu, le 16 août,
d'une patrouille allemande, deux blessures. A donné
un exemple de courage remarquable en attirant sur lui
le feu de l'ennemi, ce qui lui a permis de lui infliger
des pertes.
Vaucher, sergent au 147^ rég. d'infanterie : à la tête
d'une petite reconnaissance, est allé jeter des grenades
dans les tranchées allemandes, a tué les observateurs
placés dans les arbres qui rendaient grand service à
l'artillerie ennemie et est rentré atteint de trois bles-
sures, en donnant des renseignements précis sur la
position des tranchées ennemies. A subi l'amputation
d'un bras à la suite de ses blessures.
Brunet, soldat territorial au 254^ rég. d'infanterie : dans
la nuit du 7 au 8 octobre, a sauté l'un des premiers
dans les tranchées allemandes, y a fait quatre piison-
niers; a, par l'exemple et par la parole, maintenu ses
camarades dans les tranchées allemandes, sous un feu
violent de mitrailleuses; est allé ensuite, sous un feu
ininterrompu, pour chercher un camarade blessé.
(Pour prendre rang du 17 octobre 1914-)
M. Lussan (R.-E.-A.), maréchal des logis chef au i8e rég.
de chasseurs : le i5 octobre 1914» a ^it preuve de
beaucoup d'audace en s'avançant et en se levant pour
tirer sur des ennemis cachés dans une haie. A été très
grièvement blessé à la tête.
68 PAGES D*HISTOIRE
(Pour prendre rang du i8 octobre 1914O
MM.
Verrier (Pierre), soldat de 2^ classe au 2^ groupe d'avia-
tion, escadrille H. F. 28 : a effectué de nombreuses
reconnaissances sous le feu de Tennemi et a permis à
l'officier observateur de rapporter d'utiles renseigne-
ments. A été blessé.
(Pour prendre rang du 19 octobre 1914)
Arnoux (Henri), adjudant au i4o^ rég. d'infanterie : bril-
lante conduite au feu dans les combats en Alsace.
Blessé à la tête de sa section.
Terras (Albert), adjudant au il^o^ rég. d'infanterie : bril-
lante conduite au feu depuis le début de la campagne.
Blessé en conduisant sa section au feu.
Gers (Maurice), sergent au i4oe rég. d'infanterie : pen-
dant neuf jours, dans un des points les plus exposés
du secteur, a, avec sa section, repoussé les attaques de
l'ennemi et lui a fait subir de grandes pertes. Blessé à
l'épaule à la fin du neuvième jour.
Latruffe (Robert), sergent au 140^ rég, d'infanterie : l)ril-
lante conduite au feu pendant les combats en Alsace.
Blessé au combat du 7 septembre.
Guignie (Georges), sergent au i4o- rég. d'infanterie :
grièvement blessé par l'éclatement d'un obus qui avait
tue deux de ses camarades de tranchée, est resté sans
se plaindre pendant de longues heures sur la ligne de
feu, cachant à ses hommes sa blessure pour les empê-
cher de se démoraliser pendant les ténèlDres de la nuit.
Sesque (Pierre), adjudant au 7^ bataillon de chasseurs :
a fait preuve de la plus grande énergie au cours du
combat du 26 septembre, en maintenant ses hommes à
leur place, malgré le feu violent de l'artillerie adverse.
A été très grièvement blessé.
Gastaud (Henri), sergent-major au 7^ bataillon de chas-
seurs : a montré les plus belles qualités d'énergie au
combat du 21 août. A été très grièvement blessé à la
tête de sa section.
Verdier (Clément), caporal brancardier au 22e rég. d'in-
fanterie : ayant été blessé au cours du relèvement des
A l'ordre du jour ' 69
blessés, n'a pas voulu se faire panser avant la fln de son
travail qui s'est prolongé de 20I1 3o à 5 heures, donnant
ainsi le meilleur exemple de couraqe, d'énergie et de
dévouement.
Guerrier (A.-M.), maître pointeur au 6e rég. d'artillerie :
appartenant à un détachement chargé d'aller recon-
naître sous le feu de l'ennemi trois pièces de canon
abandonnées, afin de pouvoir les servir puis les rame-
ner, les a examinées une à une et, au cours de sa mis-
sion, remplie avec le plus grand calme, a eu les deux
cuisses traversées par une balle de shrapnel.
Gérin-Roze, soldat de 2^ classe, territorial au 52e rég.
d infanterie, engagé volontaire à cinquante-cinq ans
pour la durée de la guerre : a ainsi donné un très bel
exemple de patriotisme. Agent de liaison du colonel, a
ete grièvement blessé le 3 septembre en portant un pli
a la division.
(Pour prendre rang du 21 octobre 1914.)
Wyckaert (B.-C.), adjudant au régiment mixte colonial :
très belle conduite au combat du 22 septembre. A reçu
trois blessures.
Freylon (M.-F.), sergent au régiment mixte colonial : très
^elle conduite au combat du 22 septem.bre. A reçu deux
blessures.
Hlairrassary (J.-D.), sergent-major au régiment mixte
colonial : très belle conduite au combat du 22 sep-
tembre ; a reçu deux blessures.
Sautereau (Joseph), sergent au régiment mixte colonial :
tTes be le conduite au combat du 22 septembre. A reçu
deux blessures.
Luppy (Félicien), sergent au régiment mixte colonial : au
combat du 22 septembre 1914, a montré les plus bril-
lantes qualités d'énergie, de sang-froid et de hardiesse.
A conduit sa section de façon remarquable, bien qu'il
ait ete atteint par un éclat d'obus. N'a été se faire pan-
ser que vingt-quatre heures plus tard, et n'a consenti
a se taire évacuer que parce que les blessures qu'il
avait reçues un mois plus tôt s'étaient rouvertes.
Moussa-Diarra, soldat de jre classe au régiment mixte
colonial : au combat du 22 septembre, ayant été griè-
70 PAGES D HISTOIRE
vement blessé, a continué à marcher avec sa section
jusqu'à épuisomeut complet de ses forces, donnant
ainsi à ses camarades un bel exemple d'énergie et de
courage.
Boulange (P.-E.), adjudant au 6^ rég. de tirailleurs indi-
gcDCs : brillante conduite au feu. A vigoureusement
entraîné sa section à l'assaut. A été blessé à la cuisse
en organisant la défense de la position conquise.
Baillet (Maurice), sergent au 8^ rég. de tirailleurs indi-
gènes : s'est brillamment comporté au combat du
22 septembre. A été grièvement blessé.
Barioz (Lucien), maréchal des logis, réserviste au 53^ rég.
d'artillerie : le i^r octobre, sa batterie se trouvant en
butte à un feu violent, d'infanterie, a continué seul le
service de sa pièce et a tir ; jusqu'à la dernière cartou-
che. Est parti ensuite après avoir déclaveté sa pièce.
Le 4 octobre, a été très grièvement blessé alors qu'il
commandait sa pièce sous un feu violent d'obusiers.
Durin (Jean), adjudant-chef au lô^ rég. d'artillerie :
belle conduite aux combats des 20 et 21 août pour
laquelle il a été cité à Tordre de l'armée. A montré
depuis, en toutes circonstances, de brillantes qualités
de courage et de sang-froid.
Moreau (A. -G.), maréchal des logis au 16^ rég. d'artille-
rie : déjà cité à Tordre de l'armée pour sa belle con-
duite dans les combats du \l\ au 26 août. Atteint le
[\ octobre de cinq éclats d'obus.
Touzin (Alphonse), maréchal des logis au 16^ rég. d'ar-
tillerie : très belle conduite en maintes circonstances.
Continue à rendre les plus grands services en accom-
plissant des reconnaissances souvent périlleuses à courte
distance des tranchées de l'ennemi. Une citation à
Tordre de la division et une à Tordre de l'armée.
Sulra (Pierre), sergent-major, brancardier au ii5" rég.
d'infanterie : grièvement blessé au combat du 26 sep-
tembre, s'est distingué depuis le début de la campagne
et particulièrement au combat du 2^ septembre.
Bosc, adjudant-chef au iio^ rég. d'infanterie : le 27 sep-
tembre, grièvement blessé à la tête de la section qu'il
a conduite avec sang-froid. A fait preuve de la plus
grande énergie. S'était déjà fait remarquer au combat
71
du 3i août par son attitude; il permit à une section
entière de se dégager.
Tanelte, sergent au iiS^ rég. d'infanterie : le 2^ septem-
bre, chargé avec sa section de couvrir le (l^nc droit
d'une compagnie, a fait preuve de la plus belle énergie.
Blessé assez grièvement et n'ayant personne à qui
passer le commandement, l'a exercé en se traînant à
terre jusqu'à ce que le capitaine ait pourvu au com-
mandement de cette section.
Henaux, sergent au 117^ rég. d'infanterie : a. pendant
plusieurs heures passées sous un feu violent d'artilh^rie,
soutenu sa section de son éne»*gie. Blessé de deux
balles en se portant à l'assaut des tranchées ennemies,
n'a quitté sa section qu'après la fin du combat.
Terouanne (Pierre), sergent au 117* rég. d'infanterie :
blessé de trois balles aux deux bras au moment de
l'assaut; obligé d'abandonner son arme, n'en continua
pas moins à se porter en avant en hurlant la « Marseil-
laise » et le « Chant du Départ », et soutenu, par son
chef de section, ne quitta son poste qu'après la fin du
combat.
Lamon (Léon), brigadier au 44* rég. d'artillerie : étant
blessé, a donné un bel exemple d'énergie et de courage
en refusant de quitter la batterie pour aller se faire
soigner. A reçu au même combat une seconde blessure
qui a nécessité l'amputation de la cuisse.
Pasquier (Kmiie), sergent mitrailleur au 64^ rég. d'infan-
terie : blessé aux deux épaules, a continué son service
de mitrailleur et n'a avoué son état que le lendemain.
A dû être évacué immédiatement.
Auger (H.-L.), sergent-major au gS^ rég.- d'infanterie : a
fait preuve d'un courage et d'un sang-froid remar-
quables en ramenant trois fois ses hommes au feu et en
les maintenant jusqu'à la fin. A été blessé à un combat
ultérieur.
Tubin (Auguste), caporal au 137e rég. d'infanterie : s'est
complètement dévoué avec son frère et quelques
hommes pour défendre un passage par où arrivaient les
Allemands. . Chargé d'une reconnaissance, n'a pas
hésité à se porter en avant, de sa personne, ses
hommes lui paraissant trop timides. A payé cette
conduite d'une balle en pleine poitrine.
72 PAGES D HISTOIRE
MM.
Callec (Edouard), adjudant au 62e rég. d'infanterie : a
vaillamment combattu cinq -eures durant et a contribué
à enlever la position. Blessé grièvement.
Brossier (Gaston), sergent-major au 62^ rég. d'infanterie :
dans la nuit du 6 au 7 octobre, a soutenu par son feu
une attaque ; a su maintenir ses hommes sous un feu
violent par son sang-froid et son courage et en donnant
à tous rexcmple de la ténacité. A été blessé griève-
ment à la poitrine.
Nardin (Charles), adjudant, escadrille V. i4 : exécute des
reconnaissances journalières. A eu plusieurs fois son
appareil atteint par des projectiles ennemis. A toujours,
malgré toutes les difficultés, rempli ses missions de la
façon la plus satisfaisante.
Mezergues, adjudant, escadrille V. 21 : fait preuve chaque
jour d'un dévouement, d'une ténacité remarquables et
d'un mépris absolu du danger. Volant jusqu'à l'extrême
limite de ses forces et de celles de son avion, exécute
jusqu'à quatre vols par jour pour revenir bombarder
plusieurs fois de suite les objectifs les mieux défendus
par l'artillerie ennemie. A lancé dans une même
journée jusqu'à 18 bombes et 5.5oo fléchettes. N'a pas
hésité à poursuivre un avion ennemi jusque dans ses
lignes et à attaquer à plusieurs reprises un Drachen
ballon.
Saint-André (G.-M.), adjudant, escadrille DO 22 : nom-
breuses reconnaissances au-dessus de l'ennemi. Le
27 août, ayant atterri auprès de l'artillerie lourde pour
lui donner un renseignement, n'a pu repartir par suite
de rupture d'un essieu. Est resté sous le feu pour
remonter son avion et a pu sauver son moteur en le
chargeant sur une voiture de la compagnie de sapeurs
d'arrière-garde. Le 12 octobre, poursuit un avion alle-
mand et le ramène dans ses ligues.
(Pour prendre rang du 22 octobre 1914)
Saint-Sernin, sergent au i5e rég. d'infanterie : s'es
signalé à deux reprises différentes dans des reconnais
sances périlleuses des tranchées ennemies. A été griè
vement blessé dans la dernière dont le résultat a été
l'enlèvement de la tranchée.
A l'ordre du jour 73
MM.
Fanjean (E.-V.), sergent au 96^ rég. d'infanterie : comme
chef de section, a enlevé de vive force une tranchée
allemande et a été blessé en entrant dans cette tranchée.
Henry (Yves), l'-r canonnier servant au S^rég. d'artillerie
à pied : le 4 octobre, installé au laîle d'un arbre, a,
sous une fusillade violente, assuré pendant plusieurs
heures le service d'observation d'une batterie de i55,
qui a pu, grâce à ses indications précises, diriger avec
sécurité un tir efficace contre les tranchées allemandes.
Blessé, a donné encore, avant de se laisser évacuer, des
indications sur les corrections à faire dans le tir.
Baudillon (Pierre), caporal infirmier au 27^ rég. d'infan-
terie : s'est rendu volontairement au poste de secours
d'un autre régiment pour aider à soigner les blessés.
Blessé grièvement, a dit à l'infirmier qui venait le
soigner : « Ne t'occupe pas de moi, je suis perdu. Va
panser les autres. »
Liarson (Louis), soldat de 2« classe, réserviste au gS^ rég.
d'infanterie : blessé le 9 septembre, n'a pas interrompu
son service. S'est distingué plusieurs fois sous le feu,
comme chef de patrouille et comme homme de liaison.
A fortement contribué, par son courage, son sang-froid
et son autorité réelle sur ses camarades, à les maintenir
dans les moments les plus critiques.
Brodier, brigadier réserviste au i2« rég. de dragons : le
i5 septembre, au cours d'une patrouille, grièvement
blessé et jeté à terre par son cheval, fit face, à pied, à
un uhlan, para son attaque et le blessa grièvement.
Gros, brigadier au 4^ rég. de dragons : rentrant d'une
reconnaissance dans laquelle deux de ses camarades
étaient tombés, est allé sous un feu violent, à 4oo mè-
tres des lignes ennemies, ramasser un des blessés qu'il
a rapporté dans ses bras.
Jacquet (Auguste-Charles), maréchal des logis réserviste
au 40*^ rég. d'artillerie : blessé d'une balle à la cuisse
au cours d'une mission qu'il exerçait comme éclaireur
d'objectifs, ne s'est laissé emporter qu'après s'être
assuré que son capitaine était prévenu qu'il ne pouvait
accomplir sa mission.
Marion (Joseph), sergent-major au 62^ rég. d'infanterie :
a eu deux doigts de la main droite emportés par un
74
PAGES
éclat d*obus en conduisant sa section. Malgré cette
blessure a conservé son commandement et s'est conduit
en brave. A passé sa comptabilité au sergent-fourrier,
a réuni les blessés pour les accompagner au poste de
secours.
Le Goff (H.-P.), adjudant au 116^ rég. d'infnnterie : blessé
au bras, noo seulement n'a pas cessé de commander sa
section sous uq feu violent, mais est encore resté trois
jours à la tête de sa troupe et a dû être évacué par
onlre. Rentré à sa compagnie depuis le 26 septembre,
s'est signalé dans tous les combats, s'est emparé de la
maison d'im passage à niveau avec sept hommes, s'y
maintenant contre un retour de l'ennemi jusqu'à l'ar-
rivée de sa compagnie.
Delaruelle (Raymond), adjudant-chef au 350^ rég. d'infan-
terie : dans l'attaque de nuit du 7 septembre igiA»
sous un feu violent, s'élance à la baïonnette avec sa
section et seconde puissamment le capitaine comman-
dant la 22e compagnie pour la prise de deux mitrail-
leuses.
Blanc (Alexandre), sergent réserviste au 35oe rég. d'in-
fanterie : dans l'attaque de nuit du 7 septembre iQil[,
blessé d'une balle à l'aine, continue à rallier ses hommes
et à les encourager, et répond à son capitaine qui lui
fait observer qu'il est blessé : « Ce n'est rien. »
Mestre, adjudant au 48^ rég. d'artillerie : le 29 août, sous
un bombardement réglé, un caisson ayant été atteint et
culbuté, les pourvoyeurs tués, a été blessé, s'est relevé
en criant bien haut que ce n'était rien, reconstitua une
pièce et continua le feu pendant toute la journée.
A. MiLLERAxND.
lO NOVEMBRK
MINISTERE DE LA GUERRE
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE
Les militaires dont les noms suivent, sont
cités à Tordre de l'armée :
Gouvernement militaire de Paris.
M. Jacob, maître-ouvrier au 8<^ rég. du génie : s'est pro-
posé pour porter un ordre l'obligeant à passer à deux
reprises dans une zone balayée par le feu. (Ordre du
20 septembre igiA-)
/er corps d'armée.
M. Hœrter, tieutenant-colonel, sous-chef d'état-major du
I er corps d'armée : a fait preuve de la plus grande bra-
voure au cours d'un combat; blessé au bras pendant
l'action, a continué à assurer son service sans la
moindre défaillance. (Ordre du i5 octobre 1914O
3^ corps d'armée.
5e batterie du 43^ régiment d'artillerie.
M. Lebreton, capitaine commandant la 5^ batterie du
43e rég. d'artillerie :
Établie à la lisière d'un village attaqué par
l'ennemi, la 5^ batterie s'est immédiatement
retranchée de la façon la plus adroite et a pu
76
ainsi continuer le tir sous le feu des obusiers en-
nemis, donnant un bel exemple de calme, de cou-
rage et de discipline. A brillamment contribué au
succès de notre contre-attaque. (Ordre du i5 oc-
tobre 19 14')
Petrcment, adjudant au 43^ rég. d'artillerie : très griève-
ment blessé le i5 septembre, a continué à commander
sa section sous le feu, jusqu'à complet épuisement de
ses forces.
Havel, adjudant au 43^ rég. d'artillerie : a été, le i5 sep-
tembre, grièvement blessé. (Ordre du 22 octobre 1914O
Lemonnier, maréchal des logis au 43^ rég. d'artillerie :
blessé à la cuisse le i5 septembre et désigné pour
être évacué, a voulu continuer son service. A dû, néan-
moins, être évacué par la suite, en raison de la gravité
de sa blessure.
Chauvin, maréchal des logis au 43^ rég. d'artillerie : a,
bien que grièvement blessé le i5 septembre, conservé
son poste de chef de pièce.
Burie, maréchal des logis au 22^ rég. d'artillerie : est
allé, le i5 septembre, reprendre^ sous un feu violent,
un caisson momentanément abandonné, les conducteurs
et les attelages ayant été tués.
d'Anselme, maréchal des logis au iierég. d'artillerie :
a été, le i5 septembre, grièvement blessé.
Hauchard, maître-pointeur au 22e rég. d'artillerie : le
6 septembre 1914* étant blessé, a continué à servir sa
pièce.
Legris, canonnier au ii^ rég. d'artillerie : a été, le i5 sep-
tembre, grièv^ement blessé.
Mouzard, canonnier au ii^ rég. d'artillerie : a été griève-
ment blessé le i5 septembre. (Ordre du 22 octobre
i9ï4-)
4^ corps d'armée.
Graff, lieutenant-colonel au iiS^ rég. d'infanterie : a,
depuis le début de la campagne, donné dans de nom-
breuses affaires, auxquelles a participé le régiment,
A L ORDRE DU JOUR 77
les preuves des qualités de commandement les plus
brillantes; a été tué à la tête de son régiment dans
une attaque de nuit.
Hély d'Oissel, sous-lieutenant de réserve au 44^ réçj.
d'artillerie : a fait preuve en maintes circonstances
d'à-propos, de sang-froid et de vaillance. I^e 22 sep-
tembre, le capitaine de sa batterie ayant été mortelle-
ment blessé, a pris le commandement du feu avec une
rare énergie et a infligé de sérieuses pertes à l'ennemi :
est allé avec quelques canonniers chercher le corps de
son capitaine au poste de commandement, à 200
mètres de la batterie, sous un feu violent d'artillerie
et d'infanterie. Le 29 septembre, ayant été lui-même
blessé par un obus lourd, ainsi que le commandant
de sa batterie, a, au poste de secours, dicté et fait
transmettre au chef de groupe les éléments du tir
nécessaires à la continuation du feu de la batterie.
Evacué pour traitement des blessures reçues, a refusé
le congé de convalescence qui lui était offert et a
rejoint sa batterie sur le front le 12 octobre.
Richard, adjudant au 102^ rég. d'infanterie : tous les
officiers de sa compagnie étant hors de combat, a pris
le commandement de cette unité et l'a maintenue au
mur du parc d'un château le 29 septembre, sous un feu
violent d'artillerie, jusqu'à 18 heures, en donnant à
tous un bel exemple de sang-froid et d'énergie.
Oppetit, maréchal des logis chef au sG^ rég. d'artillerie :
a toujours obtenu, dans les circonstances les plus diffi-
ciles, le plus grand calme de ses hommes et de ses
attelages, sous le feu. En impose à tous par son sang-
froid et sa présence d'esprit.
Salles, maréchal des logis au 26^ rég. d'artillerie : dans
plusieurs combats a fait preuve de courage et d'énergie,
en maintenant l'ordre dans les avant-trains soumis au
feu de l'artillerie, et a manœuvré habilement pour lui
éviter les pertes.
Rigault, soldat au 102^ rég. d'infanterie : le 29 sep-
tembre, sous un feu intense, a ramené un sergent
blessé, ne cherchant qu'à protéger de son corps ce
gradé. S'est déjà distingué antérieurement au Maroc
et depuis le début de la campagne actuelle par son
sang-froid et sa témérité. (Ordre du 22 octobre 1914O
78 ■ PAGES d'histoire
5e corps d'armée.
MM.
Robert, lieutenant au 8^ rég. de hussards : a, le 27 août,
chargé à la tête de son peloton un peloton ennemi et
l'a presque complètement détruit, tuant de sa main
trois cavaliers et en blessant un quatrième. (Ordre du
22 octobre igiAO
6^ corps d'armée.
Gerst, lieutenant-colonel, du 355^ rég. d'infanterie : le
2 octobre, arrivant avec son régiment à i4 heures,
après une marche de nuit et un trajet en chemin de
fer, s'est porté immédiatement à l'attaque d'un village,
a passé la nuit côte à côte avec l'ennemi, et est parvenu
à le réoccuper le lendemain. A fait ensuite preuve
d'une ténacité et d'une endurance remarquables en
restant pendant dix jours dans le voisinage immédiat
de l'ennemi, organisant solidement la résistance et
dirigeant le travail des tranchées. (Ordre du 22 octobre
Etienne, chef de bataillon au i55e rég. d'infanterie :
blessé grièvement le 10 septembre, au moment où il
exécutait, à la tête de deux compagnies de son batail-
lon, une contec-attaque; n'a cessé, depuis le début de
la campagne, de faire preuve de qualités militaires de
premier ordre. (Ordre du 18 octobre 1914O
de Royou, lieutenant au 4® rég. de dragons.
Vinot, cavalier au 4^ rég. de dragons :
Belle attitude et belle conduite au feu. (Ordre
du 24 octobre 191 4-)
7« corps d'armée.
M. de Gestas, aspirant au i4®rég. de chasseurs à cheval :
en reconnaissance le 23 août, ayant eu un cavalier
grièvement blessé et démonté, s'est porté courageu-
sement à son seours sous le feu à courte portée de
fantassins allemands retranchés, l'a pris en croupe sur
son cheval, et a réussi à le ramener. (Ordre du
24 octobre 1914O
79
8^ corps d'armée,
MM.
Perret, chef de bataillon au 56e i>ég. d'infanterie : blessé
à la cuisse le i^r octobre, est resté, après un pansement
sommaire, à la tête de sa troupe. Ta entraînée à Tas-
saut, et a été tué glorieusement à lo mètres des retran-
chements ennemis.
Hannequin, chef de bataillon au 85^ rég. d'infanterie :
ayant toujours fait preuve d'une bravoure remarquable
et d'un mépris absolu de la mort, est tombé, blessé
d'un éclat d'obus, au moment où, arrivant en pleine
nuit, il faisait la reconnaissance du terrain sur lequel
il devait mener son bataillon à l'attaque.
Paquet, capitaine au 56^ rég. d'infanterie,
Pecot, sous-lieutenant au 56^ rég. d'infanterie :
Tués en tête de la troupe qu'ils entraînaient à
l'assaut.
Fourton, lieutenant au 56^ rég. d'infanterie : revenu au
régiment non encore guéri de deux blessures, a été
tué en entraînant à l'assaut d'un bois sa compagnie
qu'il commandait brillamment.
Prost, adjudant au 27e rég. d'infanterie : chargé avec son
peloton de l'occupation d'un saillant de bois, s'y est
maintenu plus de deux heures dans une situation très
critique, sous un feu très meurtrier. N'a battu en
retraite que par ordre, en tenant tète à l'ennemi et en
lui infligeant des pertes sérieuses.
Moureaux, sergent au lo^ rég. d'infanterie.
Mougonaux, sergent au lo^ rég. d'infanterie.
Cofflnet, caporal au lo^ rég. d'infanterie.
Lamy, caporal au lo^ rég. d'infanterie.
Tcssier, caporal au lo^ rég. d'infanterie.
Champenois, caporal au lo^ rég. d'infanterie.
Bertaux, sergent au lo^ rég. d'infanterie.
Se sont présentés volontairement pour aller,
la nuit, chercher des blessés qui n'avaient pu
être relevés dans la journée. N'ont pas craint de
8o
s'approchera moins de loo mètres des tranchées
allemandes et ont ramené 42 blessés.
Paviot, sergent au 85^ rég. d'infanterie : blessé le 29 au
soir, à l'assaut à la baïonnette dans un bois, est resté
à son poste toute la journée du 3o.
Gaulard, caporal au 85^ rég. d'infanterie : a fait preuve,
comme chef de patrouille volontaire et en diverses cir-
constances, d'un grand courage. Blessé à la cuisse le
27 septembre, a répondu au commandant du régiment
qui le félicitait : « Je regrette de n'avoir pu faire
mieux. »
Humbert, caporal au 27e rég. d'infanterie : couvrant,
avec une patrouille, le flanc de sa section, ayant eu
quatre hommes tués, a renvoyé les autres et est resté
seul à tirer jusqu'à la retraite complète de sa section.
Pluchot, soldat au lo^ rég. d'infanterie : grièvement
blessé, est resté à sa place dans le rang jusqu'au
moment où, à bout de forces, il est tombé sans con-
naissance.
Truchot, soldat au 27e rég. d'infanterie : étant en pa-
trouille, et ayant reçu l'ordre de se retirer et de pré-
venir que les munitions s'épuisaient, est parti pour
transmettre le renseignement et est revenu sous un feu
très violent rapporter ses propres cartouches à son chef
on lui disant : « Voilà toujours les miennes que j'ai
oublié de vous remettre avant de partir. »
Milloux, caporal brancardier au 85^ rég. d'infanterie.
Messager, soldat brancardier au 85- rég. d'infanterie :
N'ont cessé, pendant huit heures de combat,
de panser les blessés sur la ligne de feu.
Deffarges, soldat au 27^ rég. d'infanterie : chargé de
reconnaître, sous un feu violent, si un fossé était utili-
sable pour abriter sa section, a été blessé deux fois, a
continué néanmoins sa mission, a fait parvenir le ren-
seignement et a été blessé une troisième fois en se
retirant.
Ruch, capitaine au lo^ rég. d'infanterie.
Duporcq, capitaine au lo^ rég. d'infanterie.
Catala, capitaine au lo^ rég. d'infanterie.
A l'ordre du jour Si
MM.
Jouguelet, lieutenant au io« rég. d'infanterie.
Girard, lieutenant au loe r<"g. d'infanterie.
Marquct, lieutenant au lo^ rég. d'infanterie.
Bouriand, lieutenant au 85^ rég; d'infanterie.
Halay, sergent-major au 85^ rég. d'infanterie.
Dumontet, sergent au lo^ rég. d'infanterie.
Dehaniot, sergent au 56^ rég. d'infanterie.
Bonnardot, médecin auxiliaire au 27e rég. d'infanterie.
Jennet, soldat au loe rég. d'infanterie.
Tremoy, soldat au lo^ rég. d'infrmtcrie.
Desloirs, dit Bailly, soldat an 7S^ rég. d'infanterie.
Massin, soldai au 50e péçj. rrinfanlerie.
Michaud, soldat au 27^ rég. d'mfantcrif :
Se sont distincpiés par leur attitude et leur
bel e conduite au feu. (Ordre du 23 octobre
1914.)
Geuifroy, marérhjil des logis au 2f) rég. do dragons :
étant en recoiin-ussance vi ayant été démonté, a été
poursuivi par huit CMvaliers ennemis. En a mis quatre
hors de combat à coups de carabine, et a nus les
autres en fuite. Est p-irvenu à rejoindre son escadron
sous le f'*u de fantassins allemands tirant sur lui à
courte distance, après avoir tiré sur eux toutes les
cartouches qui lui restaient.
Benoît, cavalier de \'^ classe au 17e rég. de dragons : en
vedctto le 27 septembre et blessé d'une b;dle, revenait
péniblement en arrière à pied, (|uand il s'aperçut qu'il
avait perdu sa lance. Est retourné la chercher et en
rejoignant son officier de peloton, lui a dit : « Ils
auront peut-èlre ma peau, mais ils n'auront ni ma
carabine ni ma bmce. «(Ordre du 24 octobre 1914-)
Malortigues, adjudant-chef au 17^ rég. de dragons : étant
en reconnaissance, a mis sa patrouille à l'abri et s'est
avancé seul pour reconnaître un petit bois. Blessé
d'une balle à la main et d'une autre à la cuisse, a
cependant eu l'énergie de rapporter à cheval ses ren-
seignements. (Ordre du 19 octobre 1914-)
19. ORDRE DU JOUR 6
82 PAGES d'histoire
W^ corps d'armée.
MM.
Couillaud, médecin principal de i^e classe, médecin-chef
de la 2ie division d'infanterie : a assuré l'évacualion
des blessés dans des conditions de rapidité tout à fait
remarquables.
Boizard, chef de musique de i^^ classe au 64^ réy. d'in-
fanterie : très énergique et dévoué, n'a pas hésité à
aborder les zones dangereuses pour secourir les blessés.
Plein d'entrain, même au milieu des plus rudes
épreuves.
Guyot, lieutenant au 28^ rég. d'artillerie : s'apercevant
de l'abandon de la i^e batterie, fît ramener quelques
avant-trains et, avec cinq ou six servants de bonne
volonté et quelques soldats du 19e d'infanterie, se porta
sur la ligne des pièces et réussit, malgré la violence
du feu, à sauver les canons.
Dubuch, sous-lieutenant au 28e rég, d'artillerie : a enlevé
sa section alors qu'elle était fortement éprouvée et est
entré le premier dans une position ennemie défendue
par des mitrailleuses. (Ordre du 24 octobre 1914-)
Quintin, soldat de 2^ classe réserviste au ii8e rég. d'in-
fanterie : étant chef de patrouille, s'est avancé au point
du jour, jusqu'à une tranchée qui avait été occupée par
les Allemands et y a fait un prisonnier qu'il a ramené.
Y est retourné seul une heure après pour voir si un
gradé allemand qui y avait été tué, n'était pas porteur
de documents intéressants et a trouvé sur lui un porte-
feuille contenant des notes militaires et des croquis
qu'il a remis au commandant du régiment. (Ordre du
21 octobre 1914O
Le Barillec, sous-lieutenant de réserve au 818^ rég. d'in-
fanterie : commandant sa compagnie, a attaqué et
enlevé brillamment à la baïonnette un village en faisant
plus de 5o prisonniers; a poursuivi l'ennemi avec la
plus grande vigueur, lui infligeant des pertes sensibles.
(Ordre du 20 septembre 1914.)
/Je corps d'armée.
Durouchoux, capitaine au 189^ rég. d'infanterie : a vail-
lamment commandé sa compagnie jusqu'au 20 août.
A l'ordre du jour 83
a pris à cette date le commandement du 3^ bataillon
en remplacement de son chef blessé et évacué; a
montré son énergie et son sang-froid dans différcn'.s
combats.
Krempp, capitaine au 92e rég. d'infanterie : s'est dis-
tiagué, le 20 août, en prenant le commandement du
bataillon, qu'il a su conduire en bon ordre sous un
feu intense; s'est de nouveau distingué en donnant à
tous l'exemple du courage et du sang-froid, le 3o sep-
tembre, a aussi maintenu l'ordre dans sa compagnie,
au cours d'une violente attaque de nuit.
Vignaud, caporal réserviste au 98^ rég. d'infanterie :
après un vif combat, le 9 septembre, a aidé pendant
la nuit à relever et à transporter 92 blessés tombés
près des lignes allemandes. A pris le commandement
d'un groupe de volontaires qui, sous un feu très violent
de l'infanterie et de l'artillerie ennemies, n'ont pas
hésité à aller chercher le corps de leur officier, le sous-
lieutenant Pichot, tué au cours d'une attaque, et l'ont
rapporté dans nos lignes. (Ordre du 24 octobre 19 14-)
Souquières, capitaine au 53^ rég. d'artillerie : beaucoup
de sang-froid sous le feu. A reçu deux blessures dans
la tranchée, où il s'était porté pour diriger plus sûre-
ment le tir de sa batterie.
Germain, capitaine au 53* rég. d'artillerie : très belle
conduite au feu. Grièvement blessé à la tête de sa
batterie, très éprouvée par un feu violent d'infanterie à
très courte portée.
Blanc, capitaine au 16^ rég. d'artillerie : depuis le com-
mencement de la campagne, a commandé sa batterie
avec un courage et un sang-froid au-dessus de tout
éloge; l'a maintenue en position, le 6 octobre, malgré
le feu de l'ennemi et en a réglé le tir jusqu'à ce qu'il
fût blessé mortellement par un éclat d'obus.
Martin, capitaine au i6« rég. d'infanterie : officier d'ap-
provisionnement au début des hostilités, a demandé
instamment à reprendre du service dans une compagnie.
Blessé une première fois le 5 septembre, pendant qu'il
assurait le ravitaillement du corps, a continué son
service. Appelé à prendre le commandement de la
première compagnie, y a donné des preuves inces-
84 PAGES d'histoire
santés d'entrain, de bonne humeur, d'ardeur et d'é-
nergie. A reçu le i^r octobre une nouvelle blessure,
puis a élé tué dans la nuit du 5 au 6 octobre, par une
balle isolée, alors qu'il dirigeait les travaux d'organi-
sation défensive de sa compagnie, à la lisière d'un
bois.
Rigault, capitaine au 98^ rég. d'infanterie : au cours du
combat livré le 5 octobre sur la lisière d'un village, a
maintenu avec fermeté sa compagnie dans les tran-
chées, en face d'une attaque très violente. A élé tué
le 7, en observant de sa tranchée les travaux de défense
que l'ennemi préparait à 200 mètres de sa position.
Bourseau, lieutenant au 98^ rég. d'infanterie : s'est bril-
lamment conduit. Blessé au début d'un engagement, il
a rejoint sa section et n'a quitté le champ de bataille
que l'un des derniers. S'est, depuis, signalé à maintes
reprises, dans les ditTérents combats par son initiative
et son esprit de dévouement.
Belin, lieutenant au 53^ rég. d'artillerie : a fait preuve
en plusieurs circonstances des qualités militaires les
plus brillantes. Le i^r octobre, a pris le commande-
ment d'une batterie dont deux officiers venaient d'être
blessés et dont le personnel, très éprouvé par un feu
d'enfilade d'infanterie à très courte portée, avait dû
être abrité. Est rentré le premier à la batterie, servant
lui-même une pièce avec un canonnier, a réussi à
déloger les tirailleurs ennemis et permis ainsi à son
personnel de rentrer en action.
Solacroup, lieutenant de réserve au 53- rég. d'artillerie :
a fait preuve en plusieurs circonstances de très belles
qualités militaires. Très grièvement blessé le 4 sep-
tembre au côté droit, par un éclat d'obus.
Isaac, lieutenant de réserve au iG<^ réq. d'artillerie : doué
des qualités militaires les plus remarquables; plein de
courage et d'entrain. A fait preuv^e de bravoure le
20 août, en retournant sous le feu chercher du maté-
riel, dont les attelages étaient démolis. A eu une très
brillante attitude au feu.
Balleydier, lieutenant de réserve au 98e rég. d'infanterie :
au cours d'un assaut violent des Allemands, a entraîné
sa section à la baïonnette, a bousculé ou tué les Aile-
A L*ORDRE DU JOUR 85
mands qui étaient devant lui et a eu un doigt coupe
par une balle tirée à bout portant. A fait preuve de
grandes qualités de commandement et d'une louable
énergie.
Lcncel, sous-lieutenant au 98e rég. d'infanterie : au cours
du combat livré le 5 octobre sur la lisière d'un village, a
conduit dans les premières maisons du village un vio-
lent combat de rues contre les fractions ennemies qui
s'y étaient lancées, puis, en cheminant de maison en
maison par les ouvertures qu'elles avaient préparées,
leur a fait mettre bas les armes et a reçu l'épee d'un
officier qui s'est constitué prisonnier. S'étant ensuite
porté à la lisière du village, a encore reçu la soumis-
sion de nombreuses fractions ennemies. (Ordre du
21 octobre 1914O
Gauthey, capitaine au 16e rég. d'artillerie : blessé le
i4 septembre par un éclat d'obus, a conservé le com-
mandement de la batterie et, le 20 septembre, a dirigé
pendant sept heures, d'un poste d'observation particu-
lièrement exposé, un tir très efficace contre l'infanterie
ennemie, dont il a puissamment contribué à repousser
l'attaque et a été blessé au cours de cette action. Mort
des suites de ses blessures.
Guignot, chef de bataillon au 298^ rég. d'infanterie : se
trouvant le plus ancien officier non blessé de son régi-
ment, en a pris le commandement. A tenu toute la
journée du 20 septembre dans un village où son régi-
ment était presque complètement cerné. A fait preuve
pendant le combat des plus belles qualités de comman-
dement et de courage. A réussi, dans la soirée, à déga-
ger son régiment et à faire un grand nombre de pri-
sonniers.
Dechelette, capitaine de territoriale au 298e rég. d'infan-
terie : a été tué le 3 octobre, alors qu'il entraînait sa
compagnie sous ua feu violent d'artillerie et d'infante-
rie et lui avait fait gagner 3oo mètres de terrain. Avant
de mourir, a demande au lieutenant-colonel comman-
dant le régiment si on avait gardé le terrain conquis,
et sur sa réponse affirmative lui a exprimé sa satisfac-
tion en ajoutant qu'il était heureux que sa mort servît
à la France.
Communal, capitaine au 298^ rég. d'infanterie : a fait
86 PAGES d'histoire
preuve de la plus grande bravoure au combat. Blessé
mortellement, n'a cessé d'encourager ses hommes jus-
qu'à ses derniers moments. A fait preuve, avant de
mourir, d'une énergie et d'un courage peu communs.
i*errin, lieutenant de réserve au 298^ rég. d'infanterie : a
exercé depuis le début de la campagne le commande-
ment de sa compagnie avec intelligence et autorité ;
toujours avec la première ligne, réussissait à entraîner
ses hommes dans les circonstances les plus criliques.
Tué le 20 septembre, alors qu'il conduisait sa compa-
gnie avec sa bravoure habituelle, à l'attaque des tran-
chées ennemies.
Charles (Auguste), sergent de réserve au 298^ rég. d'in-
fanterie : brillante conduite au feu. Le 8 septembre, a
puissamment contribué à rétablir l'ordre dans une
ligne très éprouvée par le feu de l'ennemi, restant
debout au milieu d'une grêle de balles. Tué au combat
du i3 septembre.
Boutillicr, capitaine au 288^ rég. d'infanterie : blessé
mortellement à l'ennemi dans le combat du 7 septembre,
répondit aux paroles de consolation que lui adressait
son chef de corps : « En avant, mon colonel, toujours
en avant. »
Rodde, brancardier de 2^ classe au 216^ rég. d'infanterie :
est allé, au péril de sa vie, chercher un blessé sur la
ligne de feu et a été tué en accomplissant sa mission.
de Laage de Meux, sous-lieulenant de réserve au i4^ rég.
de dragons : a exécuté, le 3i août, une reconnaissance
fructueuse dans des conditions difficiles ; a repris trois
fois et gardé pendant plusieurs heures le contact d'une
importante colonne ennemie (deux régiments de cava-
lerie accompagnés d'infanterie et de mitrailleuses).
Atteint d'une balle à la cuisse, et ayant eu ses vête-
ments traversés par d'autres balles, n'en a pas moins
continué sa reconnaissance, rapportant lui-même le
dernier renseignement. A ensuite continué son service
à son escadron, malgré sa blessure.
Lermet, cavalier de 2* classe au i4^ rég. de dragons : le
i3 septembre, de nuit, a spontanément accompagné des
officiers de son escadron qui avaient pris le commande-
ment de groupes d'infanterie dont les chefs avaient été
A l'ordre du jour 87
blessés. A contribué par son exemple et sa résolution
au succès de l'attaque commandée par ces officiers.
Grièvement blessé, a succombé depuis à ses blessures.
(Ordre du 20 septembre iQiA-)
Astolfi, adjudant de réserve au 98^ rég. d^infanterie :
s'est employé avec la plus grande activité sur la ligne
de feu, à la défense d'une position, le 22 septembre, et
a été grièvement blessé à la tête.
Frecaut, adjudant au 98e rég. d'infanterie : blessé d'une
balle en séton à la jambe, le 9 septembre, a conservé
son commandement et a été blessé grièvement le
19 septembre, à la tête de sa section.
Firmin, sergent-fourrier au 98^ rég. d'infanterie : blessé
les 20 et 25 août, a continué à rester dans le rang. A
été blessé grièvement à la tête de ses hommes pour la
troisième fois, le 3i août.
Moreau, maréchal des logis au 16^ rég. d'artillerie : belle
conduite dans les combats du i4 au 26 août; a été, le
4 octobre, atteint de cinq éclats d'obus.
Batteux, caporal au 98e rég. d'infanterie : très brillante
attitude au feu. Est allé, le 25 septembre, chercher
deux de ses camarades blessés à 3oo mètres en avant
de la ligne de feu et les a ramenés bien que visé direc-
tement par les balles ennemies. A été tué le 4 octobre.
Durand, soldat au 16e rég. d'infanterie : réformé et
engagé pour la durée de la guerre, s'est distingué dans
les combats du 7 octobre en s'élançant le premier à
l'assaut d'une tranchée allemande. Grièvement blessé,
a refusé le secours de ses camarades en leur disant :
« Laissez-moi, vous serez plus utiles au combat. » Est
mort le lendemain, des suites de sa blessure. (Ordre du
24 octobre 1914-)
j4^ corps d'armée.
Piet, capitaine au 2^ rég. d'artillerie : a fait preuve de
calme et d'énergie en maintenant sa batterie en action
dans un poste de sacrifice pendant un bombardement
de près de trois heures sans que celui-ci manifestât la
moindre défaillance et jusqu'à épuisement des muni-
tions. A rempli lui-même les fonctions de tireur à une
de ses pièces, qui n'avait plus qu'un seul servant, le
88 PAGES d'histoire
lieutenant de la batterie étant grièvement blessé et le
sous-lieutenant tué. (Ordre du 24 octobre igiAO
Berger, soldat au 2226 rég. d'infanterie : au cours d*une
charge à la baïonnette, le 20 août, a fait preuve du plus
brillant courage, entraînant ses camarades et entrant
parmi les premiers dans les tranchées ennemies. (Ordre
du 19 octobre igiAO
Schmidlin, capitaine au lôg^ rég. d'infanterie.
Paoli, sergent au lôg^ rég. d'infanterie.
Raymond, cavalier au 2^ rég. de dragons :
Belle conduite au feu. (Ordre du 19 octobre
1914.)
/Je corps d'armée.
Meyrueis, capitaine au 240^ rég. d'infanterie : bien que
grièvement blessé dans la soirée du i4 octobre, est
resté toute la nuit à la tête du bataillon qu'il comman-
dait sur une position battue par le feu de l'ennemi.
(Ordre du 28 octobre i9i4-)
j6^ corps d'armée.
Dirat, colonel au ge rég. d'artillerie : du 27 au 29 sep-
tembre, a maintenu son poste de commandement sous
un bombardement continu. A pu de ce fait saisir sous
son feu plusieurs batteries ennemies.
Le Pelley, chef de bataillon au 80^ rég. d'infanterie : a
donné un bel exemple de calme et de sang-froid au feu.
A été grièvement blessé de plusieurs éclats d'obus, le
28 septembre.
Saisset, capitaine au 53^ rég. d'infanterie : s'est distingué
le 23 septembre, entraînant à l'assaut, à plusieurs
reprises, les deux compagnies dont il avait le comman-
dement.
Chatel, lieutenant au i3e rég. de chasseurs à cheval : le
9 août, près d'un village, a tenu avec sa section de
mitrailleuses, sous un feu très violent. Obligé d'aban-
donner ses pièces par suite de pertes de chevaux, est
venu les rechercher en faisant preuve d'un grand cou-
rage.
Tabaries, soldat au 96^ rég. d'infanterie : le 24 septembre.
A l'ordre du jour S9
en patrouille, s'est heurté à une patrouille allemande
de nuit hommes, a pris la direction de l'engagement
en abattant trois hommes à coups de fusil et mettant
les autres en fuite.
Blanquet, soldat au 53e rég. d'infanterie : sa section ayant
dû se replier en abandonnant un sous-officier blessé,
est allé le rechercher sous le feu le plus violent et a
réussi à le ramener.
Fouet, soldat au 53^ rég. d'infanterie : est allé sous le feu
à la tombée de la nuit, chercher un de ses camarades
blessé, tombé à une cinquantaine de mètres de l'en-
nemi.
Barrier, soldat au 342^ rég. d'infanterie : le 6 octobre
dans la soirée, chargé de transmettre un ordre à faible
distance des tranchées allemandes, a néanmoins conti-
nué sa mission jusqu'au bout et a reçu au retour une
nouvelle blessure plus grave à la cuisse. Est mort le
lendemain des suites de ses blessures.
Dolceroca, lieutenant au 53^ rég. d'infanterie.
Maurel, sergent au 80e rég. d'infanterie.
Marty, sergent au 53^ rég. d'infanterie.
Lacouture, sergent au 96^ rég. d'infanterie :
Belle attitude au feu. (Ordre du 24 octobre
Séjourne, chef de bataillon au i43e rég. d'infanterie : par
son énergie et sa volonté, a réussi, le 5 septembre, à
dégager trois compagnies de son bataillon complète-
ment encerclées par 1 ennemi.
Vidal (Henri), soldat au 80^ rég. d'infanterie : a continué
à servir seul une mitrailleuse jusqu'au moment où l'en-
nemi étant arrivé à 3o mètres de lui, il a quitté sa pièce
en enlevant les parties essentielles.
Burgnière, maréchal des logis au i^r rég. de hussards :
étant en reconnaissance avec six cavaliers et engagé
dans un marécage à 200 mètres des lignes ennemies, a
mis pied à terre sous un feu violent pour venir au
secours d'un de ses cavahers tombé et pris sous son
cheval. A réussi à rallier sa troupe et à la ramener
intacte.
Moiselet, capitaine au 56^ rég. d'artillerie.
go PAGES D HISTOIRE
MM.
Benne, capitaine au 342« rég. d'infanterie.
Poli, capitaine au i5e rég. d'infanterie.
Vian^ lieutenant au 96^ rég. d'infanterie.
Collelieux, lieutenant au 96^ rég. d'infanterie.
Salomon, lieutenant au 142^ rég. d'infanterie.
Bourdeaux, lieutenant au 122^ rég. d'infanterie.
Allien, adjudant au 122e rég. d'infanterie.
Duclos, soldat au 143^ rég. d'infanterie :
Brillante conduite au feu. (Ordre du 19 oc-
tobre 1914-)
/pe coj'ps d'armée.
(le Font-Réaulx, capitaine au (^r rég. de tirailleurs algé-
riens : blessé devant les tranchées ennemies, n'en a
pas moins entraîné sa compagnie dans une attaque à
la baïonnette ; de nouveau blessé, à la tète du bataillon
dont il avait pris le commandement, s'est énergiquement
refusé à se laisser évacuer avant la fin de la journée.
Defrère, capitaine adjudant-major au i^f rég. de tirail-
leurs : blessé grièvement à l'attaque des tranchées
ennemies, est resté à cheval jusqu'à la fin de la journée,
assurant la transmission des ordres et l'organisation de
la position.
Dufôurcq, lieutenant au i^r rég. de tirailleurs : blessé, a
continué à diriger sa section de mitrailleuses ainsi
qu'une section voisine privée de son chef; brillante
conduite à l'assaut, comme commandant de compagnie.
Méziane, soldat au i^' rég. de tirailleurs : au cours d'une
attaque à la baïonnette, a entraîné par son exemple ses
voisins et, à leur tête, a mis en fuite un groupe d'enne-
mis commandés par un officier, qu'il a fait prisonnier.
Louzabli, soldat au i^r rég. de tirailleurs : dans des cir-
constances difficiles, a lait preuve de courage et d'ini-
tiative. (Ordre du i5 octobre 1914-)
20^ corps d'armée.
Thomassin, capitaine au 2^ bataillon de chasseurs : offi-
cier remarquable au feu par son courage, son sang-
A L ORDRE DU JOUR QI
froid et son moral. A fait preuve en maintes circons-
tances d'un coup d'œîl et d'un esprit de décision qui
ont eu le plus heureux effet sur les opérations. Contu-
sionné par un éclat d'obus, est resté à la tête .de sa
compagnie.
Coupe, adjudant-chef au 2^ bataillon de chasseurs :
adjudant-chef de bataillon, a, depuis le début de la
campagne, témoigné d'un dévouement inlassable. Sans
cesse en mission de reconnaissance ou de liaison avec
les unités, a rempli son rôle sans souci du danger,
donnant le plus bel exemple de courage et d'abnéga-
tion. (Ordre du 24 octobre 1914-)
Hugues Leroux, sous-lieutenant au 356^ rég. d'infanterie :
a fait preuve du plus grand courage en s'efforçant d'en-
traîner, malgré un feu meurtrier, sa section à l'attaque
des tranchées ennemies. A été blessé grièvement en se
portant au secours de son chef de bataillon atteint mor-
tellement.
Bessières, lieutenant au 12^ rég. de dragons.
Pouthieux, sergent au 867^ rég. d'infanterie :
Belle conduite au feu. (Ordre du 24 octobre
1914.)
Chesnot, chef de bataillon au 36oe rég. d'infanterie : a été
blessé le 26 août, d'une balle à la cuisse, et a donné
l'exemple d'un courage calme et de l'esprit de sacrifice
le plus absolu.
JuUien, chef d'escadron au 60^ rég. d'artillerie.
Béjard, capitaine au 269e rég. d'infanterie.
Berthelcmot, lieutenant au 287^ rég. d'infanterie.
Thominet, lieutenant au 60e rég. d'artillerie.
Picnnrd, sergent-major au 226^ rég. d'infanterie :
Belle conduite au feu. (Ordre du 19 octobre
1914.)
21^ corps d'armée.
Kuntz, capitaine au 69^ rég. d'artillerie : belle conduite
au feu. (Ordre du 19 octobre 1914-)
92 PAGES D HISTOIRE
Corps d'armée colonial.
MM.
Letouze, capitaine au i^r rég. mixte colonial : s'est fait
tuer bravement à la tête de sa compagnie, au moment
oij il la conduisait à Tattaque d'un village, le 21 sep-
tembre igiA'
Lefranc, capitaine au i^r rég. mixte colonial : déjà blessé
à la jambe par un éclat d'obus, a tenu néanmoins à
conduire sa compagnie à l'attaque d'un village, le
22 septembre 191 4j et a été une seconde fois grièvement
blesse au cours de cette opération.
Pellet, lieutenant au i^rrég. mixte colonial : sou capitaine
ayant été blessé, a pris, sous le feu, le commandement
de sa compagnie. A fait preuve d'une grande bravoure
en enlevant la première ligne de tranchées ennemies.
S'est heurté ensuite à une ligne très fortement organi-
sée sous bois, qu'il a attaquée avec la même énergie.
Jehl, lieutenant au i^r rég. mixte colonial : s'est fait tuer
bravement à la tête de sa compagnie au moment où il
la conduisait à l'attaque d'un village, le 22 septembre
1914.
Guillermet, sous-lieutenant au i^r rég. mixte d'infanterie
coloniale : a fait preuve de bravoure et de sang-froid le
22 septembre 1914? ^ conduit très vigoureusement sa
section à l'assaut des tranchées; a été grièvement
blessé et n'a consenti à se faire évacuer que le lende-
main. (Ordre du 21 octobre 1914-)
Toumane Samaké, sergent au i^r rég. mixte colonial : a
donné un bel exemple de courage en s'élançant avec
quelques hommes à l'assaut d'une tranchée allemande
fortement occupée, le 21 septembre, et a été tué au
moment où il arrivait sur l'ennemi.
Bequec, caporal au ic' rég. mixte d'infanterie coloniale :
a fait preuve d'une grande bravoure et de hardiesse, le
22 septembre 1914» en se portant spontanément à
proximité des tranchées ennemies sous une grêle de
{3alles, en compagnie d'un camarade, au secours de
son commandant de compagnie, tombé grièvement
blessé, et qu'il a réussi à transporter en arrière à l'abri
du feu. A été légèrement blessé à la main au cours de
cette action.
A l'ordre du jour ^3
MM.
Founeni Kesta, tirailleur de i'^ classe au i^r rég. mixte
d'infanterie coloniale : s'est constamment fait remar-
quer par son entrain et sa bravoure, notamment le
21 septembre, à l'attaque d'un village et a été tué au
moment où il arrivait le premier sur une tranchée
ennemie.
Giraud, soldat de 2^ classe, réserviste au i^r rég. mixte
colonial : a fait preuve de grande bravoure et de har-
diesse au combat du 22 septembre igiA» en se portant
spontanément à proximité des tranchées ennemies, sous
une grêle de balles, en compagnie d'un camarade, au
secours de son commandant de compagnie, tombé griè-
vement blessé et qu'il a réussi à transporter en arrière
à l'abri du feu. A été grièvement blessé à la cuisse au
cours de cette action.
Huet, sous-lieutenant de réserve au i^r rég. mixte d'in-
fanterie coloniale : tombé mortellement frappé à la tête
de ses hommes en les entraînant vers l'ennemi, au
combat du 22 septembre igiA- (Ordre du 21 octobre
Division d'occupation de Tunisie.
Mascart, capitaine au 8^ tirailleurs indigènes : étant griè-
vement blessé, a continué à ci»nduire sa compagnie en
avant jusqu'au moment où une deuxième balle l'a tué.
Rivais, capitaine au 8^ tirailleurs indigènes : pour sa
brillante conduite, son entrain et les nombreuses qua-
lités militaires qu'il a eu à dé[)lo)'er tant dans l'attaque
d'un village que dans l'organisation de la position.
Ménétrier, capitaine au 4° tirailleurs indigènes : par son
sang-froid et sa ténacité, a soutenu jusqu'au bout les
autres compagnies dans le mouvement qu'elles effec-
tuaient, restant le dernier avec une seule section dans
les tranchées, d'où il ne se retira que la nuit venue,
après avoir brisé une contre-attaque ennemie forte d'un
bataillon.
Soyet, capitaine au 4^ tirailleurs indigènes : par son
entrain, et en dépit de grosses pertes, a porté sa com-
pagnie jusqu'à i5o mètres des tranchées ennemies, et
arrêté ainsi le mouvement en avant de l'ennemi.
Merel, sergent au 4^ rég. de tirailleurs indigènes : a mené
94 PAGES D*HISTOIRE
sa section au feu dans des circonstances difficiles sous,un
violent feu de mitrailleuses. A été mortellement frappé.
Hamouda Ben Ammar, sous-lieutenant au 4^ rég. de
tirailleurs indigènes : a donné à sa section au feu un
bel exemple de courage et de sang-froid et a été blessé
eu Teutraînant en avant. (Ordre du 21 octobre i9i4-)
Mancis, adjudant au 8^ rég. de tirailleurs indigènes :
étant blessé, a refusé tous soins et par ses cris de
« En avant! » a rejeté sur la ligne des tirailleurs qui
l'entouraient.
Marcheschi, sergent-major au 8^ rég. de tirailleurs indi-
gènes : blessé d'une balle au menton, a été mortellement
frappé en continuant à entraîner sa section en avant.
Brcbant, sergent-major au 4^ rég. de tirailleurs indi-
gènes : est tombé glorieusement, tué par un obus, en
faisant progresser sa section sous le feu de rartillerie,
au combat du 21 septembre 1914-
Chevallier, sergent au 4^ rég. de tirailleurs indigènes : a
fait preuve de la plus grande bravoure. A remplacé son
chef de section tué; grièvement blessé, a refusé de se
laisser porter en arrière ; a continué à conduire sa sec-
tion et a reçu une nouvelle blessure.
Simorre, sergent au 4^ rég. de tirailleurs indigènes : a
secondé son chef de section avec le plus grand calme
et a été tué à 200 mètres des tranchées ennemies en
répartissant les cartouches enlevées aux morts et aux
blessés.
Mohamed Ben Aouichi, caporal au 8^ rég. de tirailleurs
indigènes : a été tué en se portant, sous le feu des
mitrailleuses, au secours de son capitaine mortellement
blessé.
Ammor, soldat de i^e classe au 8^ rég. de tirailleurs
indigènes : le 24 septembre, a été grièvement blessé à
la cheville en allant chercher sous le feu des tranchées
ennemies un lieutenant d'infanterie coloniale blessé.
Malgré sa blessure, a sauvé cet officier.
Sadok Ben Otman El Kellai, soldat au 4^ rég. de tirail-
leurs indigènes : s'est bravement conduit dans la jour-
née du 21 septembre, entraînant ses camarades en
avant, ramassant les cartouches des blessés, tirant
avec le plus grand calme. (Ordre du 21 octobre 1914O
A l'ordre du jour 96
Divisions de cavalerie.
M. Henry, sapeur motocycliste de Tétat-major de la
2e division de cavalerie : belle attitude au feu. (Ordre
du 24 octobre 19 14)
Groupes de divisions de réserve.
M. Raymond (François), médecin-major de i''^ classe,
chef du groupe de brancardiers de la 5^ division de
réserve : du 26 au 29 août, a fait preuve d'une activité,
d'une énergie et d'un sang-froid remarquables en
recueillant, pansant et évacuant, sous le feu, de nom-
breux blessés, dont aucun, grâce à lui, n'est resté aux
mains de l'ennemi. (Ordre du 19 octobre 1914O
Divers.
Mlle Guy, institutrice : depuis l'installation d'une ambu-
lance, soigne les blessés en qualité d'infirmière volon-
taire, avec un dévouement digne des plus grands
éloges.
M. Voillot, menuisier, et Mme Voillot : depuis le début
des hostilités, ont soigné chez eux avec le plus parfait
dévouement un grand nombre de blessés sans vouloir
accepter la moindre rétribution. Au cours d'un bom-
bardement, et bien que leur maison ait reçu des éclats
d'obus, y sont restés courageusement afin de confec-
tionner des cercueils qui leur avaient été commandés
pour des officiers tués à l'ennemi. (Ordre du 24 octobre
1914.)
NA^CY-l'AUIS, IMPRIMERIE BERGER-LEVRAOLT — 10 DÉCEMBRE I914
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS — PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR — MÉDAILLE MILITAIRE
Du. 11 aLi SI lioveiiibre 1014
l
31. oudrp: du Jwt a
// a été tiré de ce volume cinquante-cinq exem-
plaires numérotés à la presse, dont :
5 sur papier du Japon (N°^ i à 5);
5o sur papier de Hollande {N^^ 6 à 55).
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS — PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR — MÉDAILLE MILITAIRE
Du. 11 au. SI noveinbre 1014
11 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMEE
Les inilitairos doiil les noms suivent sonl cités
à l'ordre de l'armée :
7= corps d'drmcc.
MM.
Gaçjiion, sergent au iji»^ rég. frinlanterie : le 1 1 septem-
bre, s'est porté en rampant à pro.ximité d'un groupe
ennemi avec deux soldats, et avec le concours de ces
derniers a abattu presque à bout portant quinze Alle-
mands, dont un sous-officier. (Ordre du 19 octobre
Lassave, chef de bataillon au 228^^ rég. d'infanterie :
belle conduite et courage au feu. (Ordre du 19 octobre
1914.)
Il PAGES D HISTOIRE
6*c corps d'armée.
MM.
lAèvrc, cavalier au i6e rég. de chasseurs à cheval : le
aS septembre, étant en reconnaissance, a sauvé son
maréchal des logis démonté en venant à son secours
sous un feu violent, en lui offrant son cheval et en le
ramenant au peloton,
r^imier, médecin aide-major de i^^ classe au 85- rég.
d'infanterie : belle conduite au feu. (Ordre du 19 octobre
^<= corps d'armée.
Bert de la Bussière, lieutenant au go^ rég. d'infanterie :
commandant une section de mitrailleuses et blessé
mortellement le 8 septembre, a refusé de se laisser
porter en arrière, maintenant sa section sur la ligne de
ieu; a continué à donner, avant de mourir, à un de
ses camtu-ades, les indications sur la marche du combat,
remplissant ainsi jusqu'à la dernière minute son devoir
militaire.
Rolland de Chambaudoin d'L^rceville, lieutenant au
90e rég. d'infanterie : atteint grièvement de quatre
blessures le 0 septembre, a continué à donner des
ordres à sa section et a refusé de se laisser emporter
par ses hommes au poste de secours. (Ordre du 21 oc-
tobre 19140
12^ corps d'armée.
Antoine, chef de bataillon hors cadres, de l'état-mnjor du
12e corps d'armée : le 24 août 1914? s'est employé avec
succès à enrayer un mouvement de repli qui commen-
çait à se propager de la droite à la gouche des troupes
de première ligne et a montré sous le feu de la bra-
voure et du sang-froid.
Hurstel, capitaine d'infanterie hors cadres, de l'état-major
du 12= corps d'armée : s'est trouvé en permanence le
24 août, dans une localité menacée par l'ennemi. A fait
preuve du plus grand sang-froid en groupant aussitôt
les quelques isolés qui étaient dans la ville, les a placés
de façon à défendre les environs immédiats et a ainsi
constitué un noyau de résistance qui a donné le temps
A l'ordre du jour 5
nécessaire pour organiser la déiensc et, en fin de jour-
née, pour infliger à Tennemi une défaite sanglante.
Gueytat, chef de bataillon au 63^ rég. d'infanterie.
Olinet, capitaine au 63^ rég. d'infanterie.
Pasteau, capitaine au 03^^ rég. d'infanterie.
Tournie, sous-lieutenant au 03^ rég. d'infanterie.
Gandois, sous-lieutenant au 63^ rég. d'infanterie :
On fait preuve du plus grand courage, d'une
extrême ténacité et d'une rare énergie en main-
tenant sous un feu intense trois compagnies
attaquées de nuit, le 20 septembre, par une
brigade de la Garde prussienne. Ont été tués en
repoussant cette attaque.
de Rozier, capitaine au 63^ rég. d'infanterie : au combat
du 28 août, malgré une première blessure, a continué
à conduire avec vigueur une contre-attaque ; a été
blessé une seconde fois.
Pcnavayre, capitaine au G3c rég. d'infanlcric : restant
seul capitaine de son bataillon, après une attaque vio-
lente de nuit tentée le 26 septembre a, par son énergie
et son sang-froid, rallié tous les cléments du bataillon
et maintenu ses hommes sur les positions occupées.
Gaudriault, chef de bataillon au 78^ rég d'infanterie : a
été tué le 28 août 1914 au moment oîi il se dressait
dans une tranchée pour crier : « Bravo la ge 1 » à une
de ses compagnies qui, sur son ordre, prononçait un
mouvement en avant et qu'il tenait à encourager.
Meulet, capitaine au 78*^ rég. d'infanterie : le 28 août, a
chargé à la tête de sa compagnie et malgré la violence
du feu, est arrivé à quelques pas des mitrailleuses
ennemies dissimulées à la lisière et couvertes par des
fils de fer barbelés. Blessé grièvement et disparu.
PiCmlinger, capitaine au 70^ rég. d'infanterie : a fait
preuve de la plus grande ténacité le 28 août, et finale-
ment a été blessé à la tête d'un éclat d'obus.
M. DefTei.Y, caporal réserviste au 78e rég. d'infanterie :
caporal réserviste et prêtre, a, par son attitude, arrêté
D PAGES D HISTOIRE
un mouvement de repli de ses hommes, accomplissant
en même temps son ministère religieux auprès de ceux
qui étaient grièvement blesses.
Magrangcas, médecin aide-major de 2^ classe de reserve
au 78e rég. d'infanterie : malgré un feu très violent, a
soigné plus de soixante blessés au cours même des
combats des 7 et 8 septembre.
Dupecher, sous-lioutenant au 78^ rég, d'infanterie : le
28 août, blessé d'une balle au tendon d'Achille, vers
g heures, a continué le commaûdcment de sa section
et l'a exercé avec calme et courage, malgré la douleur
et la dilTicullé qu'il éprouvait à marcher.
Frcmon, adjudant au 78^ rég. d'infanterie : a fait preuve
de la plus grande bravoure et de réelles qualités de
commandement le 28 août.
Soury-Lavergne, adjudant de réserve au 78^ rég. d'infan-
terie : a fait preuve, le 28 août et les 7 et 8 septembre,
d'un merveilleux sang-froid au feu, en s'exposant lui-
même pour encourager les hommes et les entraîner. A
fait tous ses efforts pour sauver son chef de bataillon
blessé, et a été blessé lui-même en l'enlevant de la
ligne de feu.
Couloumy, soldat au 78e rég. d'infanterie : très belle
conduite dans un combat au cours duquel il a été
blessé.
Magord, capitaine au 107= rég. d'infanterie : a su, par
son attitude énergique et son sang-froid, inspirer au
bataillon qu'il commande, une conûancc absolue en
lui, de telle façon qu'il s'est brillamment comporté
dans tous les combats, notamment le 25 septembre.
Ducasse, capitaine au 107e rég. d'infanterie: s'est signalé
dans les combats du 0 au 10 septembre par son énergie,
son entrain et son sens tactique. Blessé au combat du
2G septembre, a repris le commandement de son unité
après avoir été pansé.
Fleuranceau, capitaine au 107e rég. d'infanterie : au
combat du 3i août, alors qu'il était blessé d'une balle
à l'épaule, a maintenu ses hommes en bon ordre devant
des forces ennemies très supérieures en nombre. A été
blessé une deuxième fois.
Brodin, capitaine au 107* rég. d'infanterie : progressant
A L ORDRE DU JOUR 7
SOUS un feu très violent d'artillerie, au combat du
27 septembre, a, yrâce à son énergie, arrêté les éléments
d'un autre régiment qui se repliaient, les a maintenus
sur la ligne de feu et en a pris le commandement.
Belhomme de Franqueville, lieutenant au 107e rég. d'in-
fanterie : a su, par son énergie, maintenir sa compagnie
sous des rafales très violentes et arrêter des fractions
des régiments de première ligne qui se repliaient; a
été tué par un éclat d'obus au moment où il dictait ses
ordres.
Lccouturier, lieutenant de réserve au 107^ rég. d'infan-
terie.
Paille, sous-lieutenant de réserve au 107e rég. d'infanterie.
Chagnaud, sous-lieutenant au 107e rég. d'infanterie.
Tapon, adjudant de réserve au 107e rég. d'infanterie.
Martinet, sergent au 107e rég. d'infanterie.
Sazeirat, sergent au 107^ rég. d'infanterie :
Au combat du 28 septembre 191 4? ont, sous
un feu d'artillerie très violent, arrêté et main-
tenu sous le feu, des unités qui se repliaient.
Cherpantier, lieutenant au 107e rég. d'infanterie : au
combat du 3i août, ayant reçu l'ordre d'aller recon-
naître un bois avec sa section, s'est acquitté de sa
mission avec la plus grande énergie en tenant tête à
un ennemi supérieur en nombre, a été blessé griève-
ment et à trois reprises différentes au cours de ce
combat.
Lureau, lieutenant au 107^ rég. d'infanterie : a commandé
avec beaucoup d'audace une patrouille qui a pénétré à
l'intérieur des lignes ennemies et a rapporté d'utiles
renseignements.
Danglade, lieutenant au 107e rég. d'infanterie : brillante
conduite au combat du 3i août; a maintenu sa section
au feu devant un ennemi très supérieur en nombre par
son énergie et son sang-froid. A été grièvement blessé.
Grenoilleau, lieutenant au 107^ rég. d'infanterie : au
combat du 3i août, étant blessé d'une balle à la jambe
a conservé néanmoins le commandement de sa section
et l'a ramenée au feu pour soutenir une section de
8 PAGES d'histoihe
mitrailleuses menacée d'être enlevée par rcrinemi. A
été tué dans ce mouvement en avant au moment où sa
section arrivait sur la position à occuper.
Schmidt, lieutenant au 107^ rég. d'infanterie : brillante
conduite au combat du 3i août, où il a f^it preuve
d'un sang-froid remarquable en maintenant sa section
de mitrailleuses en position, malgré un ennemi très
supérieur en nombre. A été tué au cours de ce combat.
Brunie, sous-lieutenant de réserve au 107e rég. d'infan-
terie : a, par son énergie et son exemple, maintenu sa
section dans les tranchées situées à 26 mètres des tran-
chées ennemies; a contribué à la reddition d'une cen-
taine de prisonniers.
Zoumarin, adjudant au 107e rég. d'infanterie : ayant reçu
l'ordre d'attaquer des tranchées ennemies situées à
5oo mètres, s'est élancé, malgré un feu d'artillerie très
violent, pour entraîner sa section et est tombé mortel-
lement blessé.
Longet, sergent au 107e rég. d'infanterie : s'est fait re-
marquer par son initiative et son courage dans diffé-
rents combats et notamment le 9 septembre, où il a
reconnu une section de mitrailleuses ennemies.
Ribleur, sergent au 107^ rég. d'infanterie : étant com-
mandé pour l'exécution d'une patrouille le 10 septembre,
s'est acquitté de sa mission avec un sang-froid et une
énergie remarquables, poussant sans hésiter jusqu'aux
retranchements ennemis qu'il avait mission de recon-
naître, et ramenant sa patrouille indemne.
Besse, sergent réserviste au 107^ rég. d'infanterie : a
remplacé son chef de section blessé ; a fait exécuter le
mouvement en avant prescrit par son chef, puis, par
son énergique attitude, a maintenu sa section au feu.
Lannes, sergent-major au 107^ rég. d'infanterie : au com-
bat du 9 septembre, a conduit avec sang-froid, énergie
et bravoure sa section en reconnaissance jusqu'au mi-
lieu des lignes ennemies, malgré des pertes sérieuses.
Lautier, sergent au 107^ rég. d'infanterie : chargé de
porter des renseignements urgents, a rempli sa mission
dans les conditions les plus périlleuses, sachant bien
que cinq soldats, successivement chargés de la même
mission, avaient été l)lessés.
A L ORDRE DU JOLR 9
MM.
Lnpeyronnie, caporal au 107^ rég. d'infanterie : a montré
;'i plusieurs reprises, en exécutant des patrouilles, beau-
coup d'audace et de sang-froid. Est allé chercher et a
ramené sous un feu violent de l'ennemi son officier très
grièvement blessé.
Gouineaud, caporal au 107^ rég. d'infanterie.
Joffre, soldat au 107^ rég. d'infanterie.
Clugnac, soldat au 107^ rég. d'infanterie :
Se sont complètement sacrifiés pour aller
chercher et ramener, sous un feu violent, deux
de leurs camarades ffrièvement blessés.
Richard, soldat réserviste brancardier au 107* rég. d'in-
fanterie.
Masbarlin, soldat réserviste brancardier au 107e rég. d'in-
fanterie :
Au combat du 2.3 septembre, ont, malgré le
feu violent de Tennemi, relevé des blessés sur la
ligne de combat et les ont ramenés en arrière.
Richard, soldat au 107^ rég. d'infanterie : s'est particu-
lièrement fait remarquer en donnant^ sous les rafales
d'obusiers, ses soins aux blessés ; a été lui-même blessé
à l'épaule par un éclat d'obus.
JoUet, soldat au 107^ rég. d'infanterie : placé comme
observateur dans un arbre, et ayant été blessé, a refusé
de se faire remplacer, est resté à son poste pendant
deux heures, continuant à renseigner jusqu'à la nuit
son chef de section sur les mouvements de l'ennemi.
Duret, soldat au 107e rég. d'infanterie : grièvement blessé
par un éclat d'obus dans un combat, a dit au capitaine
au moment où les brancardiers se disposaient à l'éva-
cuer : « C'est inutile, mon capitaine, je suis perdu et
je ne veux pas que les hommes exposent leur vie pour
moi. »
Moillard, lieutenant-colonel au 50^ rég, d'infanterie : n'a
cessé de faire preuve, depuis le début de la campagne,
de bravoure et d'entrain. A acquis sur ses hommes un
TO PAGES D HISTOIRE
ascendant absolu. Blessé le 29 septembre, a cependant
dirigé TiUlaquc sur un villarfe, le 3o.
Audibert, chef de bataillon au So^ rcg. d'infanterie : a
montré dans tous les combats auxquels il a pris part
comme commandant de compagnie ou de bataillon, un
courage et une énergie remarquables. Dans un combat
de nuit, du 2 au 3 septembre, se trouvant seul au
milieu d'une compagnie ennemie, s'est dégagé en tuant
de sa main six Allemands. A été blessé dans le combat
du 3o septembre.
Chapelle, capitaine au 5©^ rég. d'infanterie : a fait preuve
de la plus grande ténacité et de sang-froid dans la
défense d'un village, le 9 septembre igiA*
Pechambcrt, capitaine au 50^ rég. d'infanterie : le 2.\ sep-
tembre, a porté sa compagnie à l'attaque, sous un feu
d'artillerie extrêmement violent; le 26 septembre, a
arrêté net l'offensive allemande en lui imposant des
pertes énormes dans un premier combat de jour et un
deuxiènric de nuit.
Bilièrc, sous-lieutenant au 5oe rég. d'infanterie : a fait
preuve, au combat du 28 août, d'une énergie remar-
quable et du dévouement le plus absolu dans l'accom-
plissement d'une mission de sacrifice qui lui était
donnée : se maintenir seul en position pour permettre
à une batterie d'artillerie de se retirer. A reçu deux
blessures dont une grave, en faisant une contre-attaque.
Théremin d'Hame, sous-lieutenant au 5oe rég. d'infan-
terie : a, par sa belle attitude au feu, les 28 et 24 août,
entraîné sa section, sous une grêle de projectiles ; l'y a
maintenue par son énergie, alors que les sections voi-
sines se repliaient.
Dreleyre, sous-lieutenant au 60^ rég. d'infanterie.
Bartet, sergent au 5oe rég. d'infanterie.
Noël, caporal au So* rég. d'infanterie.
Ont maintenu leurs unités au feu, malgré la
retraite des troupes voisines.
Brissonnaud, sous-lieutenant de réserve au So^ rég. d'in-
fanterie : a constamment porté les ordres de son chef
de bataillon dans les circonstances les phis critiques.
A L ORDRE DU JOUR I I
MxM.
Lasternas, sous-lieutenant de réserve au 50^ rég. d'iaian-
teric.
Vieillefond, sous-lieutenant de réserve au 5o« rég. d'in-
fanterie.
Veunac, sous-lieutenant de réserve au So^ rég. d'infan-
terie :
Ont été tués, le 3o septembre, en entraînant
leur compagnie à Tattaque de tranchées qu'ils
savaient très fortement occupées.
Jolivet, adjudant au 5oc rég. d'infanterie : au cours du
combat du 29 septembre, a pris le commandement de
la compagnie qu'il a maintenue sur sa position, malgré
une canonnade des plus violentes.
Boudy, sergent réserviste au ^^ rég. d'infanterie : arrivé
à 5o mètres des tranchées ennemies, au combat du
29 septembre, a maintenu ses hommes sur la position
et ne les a ramenés que par ordre, à la nuit.
Pelletant, caporal au 5oe rég. d'infanterie : brillante
conduite dans divers combats, blessé le 28 août.
Trillaud, caporal au So^ rég. d'infanterie.
Miet, soldat au 5oe rég. d'infanterie :
Ont exécuté pendant la nuit des patrouilles
très audacieuses et rapporté d'utiles renseigne-
ments.
Soulagne, soldat au 5o«= rég. d'infanterie : a montré au
conîbat du 28 août un courage et un dévouement dignes
des plus grands éloges en emportant son lieutenant
grièvement blessé pendant plusieurs kilomètres de
retraite périlleuse.
Noche, soldat au 5oe rég. d'infanterie : très belle conduite
au feu, a tué à coups de baïonnette quatre Allemands
pour sauver des camarades dans une situation critique,
le 28 août.
Clugnac-Remy, soldat réserviste au 5oe rég. d'infanterie :
au combat du 22 août, a pris le commandement du
groupe de liraiijours iormant la gauche de la ligne
I 2 PAGES D HISTOIRE
d'assaut au moinenl où son lieutenant venait d'être
grièvement blessé et maintenu ses camarades sous le
ieu.
Vergnaud, soldat au So^ rég, d'infanterie : arrivé à
5o mètres des tranchées ennemies, au combat du
29 septembre, a contribué par son attitude à maintenir
ses camarades sur la position jusqu'à la nuit.
Sarraute, soldat au 5û« rég. d'infanterie : au cours do
l'attaque du 3o septembre, est arrivé à quelques pas
des tranchées ennemies; y a été blessé à l'épaule et,
se trouvant isolé au milieu d'ennemis, a simulé la mort ;
la nuit venue, est rentré à son unité après avoir traversé
en rampant la îigne de sentinelles allemandes.
Bobin, chef de bataillon au loo^ rég. d'infanterie : griè-
vement blessé à la tête de son bataillon, qu'il a vigou-
reusement conduit dans la nuit du 20 au 21 septembre
à l'attaque des tranchées.
M, Leca, lieutenant au loo^ rég. d'infanterie : a été tué
à la tête de sa section, le 27 septembre, au moment
où, avec sa crànerie habituelle, il la portait en avant
sous un feu intense d'artillerie.
Gioux, lieutenant de réserve au looe rég. d'infanterie : a
été tué le 28 septembre, à la tête de sa section qu'il
maintenait à 200 mètres de l'ennemi, sous un feu in-
tense d'infanterie et d'artillerie, pour exécuter l'ordre
de conserver le terrain conquis coûte que coûte.
Burgan, sous-lieutenant de réserve au loo^ rég, d'infan-
terie : blessé par un éclat d'obus, le 10 septembre, est
resté à la tête de sa section où il a été encore atteint
par deux balles qui l'ont tué.
Maury, caporal au loo^ rég. d'infanterie.
Lebon, caporal au loo^ rég. d'infanterie.
Au combat, ont donné le plus bel exemple de
courage en restant les derniers sur la ligne de
feu. Ne se sont retirés qu'en ramenant des cama-
rades blessés.
Reyrolle, soldat au loo^ rég. d'infanterie : au mom.enl
d'un léger repli de la ligne de feu, s'est porté, sous un
A L^ORDRE DU JOUR l3
feu violent, eu avant de cette ligue au secours de son
chef de bataillon blessé et a été blessé lui-même ea le
ramenant.
Coissac, capitaine au 126^ rég. d'infanterie : brillante
conduite en diverses circonstances et notamment dans
un combat où il a été blessé.
de Latour, lieutenant au 126^ rég. d'infanterie : belle
conduite sous le feu au combat du 24 août, où il a
reçu quatre blessures. ,,
Rivaud, sous-lieutenant de réserve au 126'^ rég. d'infan-
terie : a brillamment conduit sa section au combat du
24 août, au cours duquel il a été blessé.
Desbruères, adjudant au 126^ rég. d'infanterie : très belle
conduite au feu ; blessé d'une balle de shrapnell à la
tête, a continué son service (combat du 3i août).
Cogiiet, adjudant au 12(3^ rég. d'infanterie.
Laval, adjudant au 120^ rég. d'infanterie.
Marsac, adjudant au 126^ rég. d'infanterie :
Pendant la nuit du 28 au 29 septembre, ont,
par leur énergie, leur sang-froid et leur bravoure,
réussi à repousser une attaque violente, donnant
le plus bel exemple à leurs hommes ébranlés par
les grosses pertes subies au cours des combats
précédents.
Barthe, sergent-major au 126^ rég. d'infanterie : dans
une attaque de nuit, a vivement abordé l'ennemi eu
tète de sa section. Blessé grièvement au bras, d'un
coup de feu à bout portant, a continué à entraîner ses
hommes jusqu'à épuisement, en criant : « En avant ! »
Bûiron, sergent au i20^ rég. d'infanterie : s'est signalé
par son intrépidité et son courage au cours des com-
bats des 22, 23 et 24 août.
de Malet, maréchal des logis, adjoint au chef de batail-
lon du 126*^ rég. d'infanterie : après avoir montré un
zèle, un dévouement et une activité au-dessus de tout
éloge et avoir rempli, pour assurer les liaisons, des
missions périlleuses, a été grièvement blessé le 3i août.
l4 PAGES D^HISTOIRE
MM.
Desprez, sergent au 120*^ rég. d'infanterie : blesse dans
une attaque de nuit, a pu néanmoins rallier sa demi-
section et la déployer en tirailleurs pour répondre au
feu nourri de l'ennemi.
Faucher, sergent territorial au i2(3^ d'infanterie.
Picot, sergent réserviste au 126^ rég. d'infanterie :
Ont bi'illaniment conduit leur section à Tas-
saut et donné 1q plus bel exemple de courage
et de sang-froid.
Picaud, sergent territorial au 12G- régiment d'infanterie :
le 8 septembre, ayant été blesse à la jambe, a arraché
lui-même la balle restée dans la plaie et a continué de
commander sa demi-section avec son joyeux entrain
habituel. Après le combat, il s'est soigné lui-même en
cachette pour ne pas être évacué.
Chamoin, sergent réserviste au 120^= rég. d'infanterie :
agent de liaison du commandant de compagnie près
son chef de bataillon, a assuré la transmission des
ordres sous une pluie ininterrompue de balles et d'o-
bus. Blessé au genou droit pondant qu'il portait un
ordre, a rampé jusqu'au lieu de destination pour le
remettre; puis, sans se plaindre, a rejoint le chef de
bataillon, s'est fait panser et a refusé d'interrompre son
service.
Négrier, caporal réserviste au i26<^ rég. d'infanterie : griè-
vement blessé par deux fois, a contribué à donner à
ses camarades l'exemple du sang-froid et de la bra-
voure.
Escaravage, caporal au 126^ rég. d'infanterie : blessé au
combat du 24 août, n'a pas quitté la ligne de feu.
Louette, caporal au 126^ rég. d'infanterie : dans une atta-
que de nuit, a courageusement entraîné sa demi-section
à l'assaut à la baïonnette; blessé grièvement d'un coup
de feu à bout portant, a continué à pousser ses hommes
jusqu'à épuisement complet.
Doussaud, soldat au 126^ rég. d'infanterie : agent de liai-
son du commandant de la compagnie, a été griève-
ment blessé au bras droit et a montré beaucoup d'éner-
gie en continuant à porter les ordres de son capitaine.
A l'ordre du jour i5
MM.
Ilahoii, soldat au 126^ rég. d'inlanteric : a montré sur la
ligne de feu, et en jDarticulier dans les phases les plus
dangereuses du combat, un courage et un sang-froid
qui ont exercé sur ses camarades la plus heureuse
influence. A retiré de la première ligne, sous une
pluie de balles, un sous-officier blessé, et a repris im-
médiatement place dans le rang.
Chauzeix, soldat au 126^ rcg. d'infanleric : a donné de
nombreuses preuves de courage et a été blessé le
27 août.
Lalbresterie," soldat au 126^= rég. d'infanterie : sous une
rafale violente a, de son chef, précédé sa section pour
omTir un passage à travers un réseau de fils de fer.
Astord, soldat au i2Q^ rég. d'infanterie : dans une atta-
que de nuit, s'est précipité un des premiers dans une
tranchée et s'est signalé par son entrain, par son cou-
rage et le nombre d'ennemis qu'il a mis hors de com-
bat à la baïonnette.
Lespiuasse, soldat au i2G<^ rcg. d'infanleric.
Boisscrie, soldat au 126^ reLj. d'infanterie.
Bellot, soldat au 126^ rég. d'infanterie:
Dans une attaque de nuit à la baïonnette, se
sont lancés dans un bois occupé par l'ennemi et
y ont énergiquement résisté, pendant que le chef
de section, ralliant sa section, causait des pertes
sérieuses à l'ennemi, soit par le feu soit par la
baïonnette.
Brugère-Dupuy, capitaine au 32Q(^ rég. d'infanterie :
blessé le g septembre, dans un combat au cours fluqucl
il a constamment tenu sa compagnie sous un feu des
plus violents.
Collombier, capitaine au 320^ rég. d'infanterie : a assisté
le lieutenant-colonel Muzard quand il a été blessé, puis
a assuré le commandement du régiment jusqu'à l'arri-
vée, une heure après, du nouveau chef. A assisté à
tous les combats auxquels le régiment a pris part.
l6 PAGES d'hISïOI1\E
S'est eu paiticuliei' brillamment cûinpurlé sous uu
bombardement des plus violents.
Secrétain, lieutenant de réserve au 826^ ré(j. d'infanterie :
commandant sa compagnie, s'est l'ait remarquer par
son énergie, son entrain, sa bravoure. A été blessé ic
9 septembre.
Merpillat, sous-lieutenant de réserve au 320^ rég. d'in-
fanterie.
Sclafer, sous-lieutenant de réserve au 32G<^ rég. d'infan-
terie :
Ont fait preuViC, au cours des journées des 8 et
9 septembre, jusqu'au moment où ils ont été
blessés, des plus belles qualités d'énergie et
d'entrain.
Redempt, adjudant réserviste au 32t>'= rég. d'infanterie :
après que les trois officiers de sa compagnie eurent été
successivement blessés, a pris en main le commande-
ment de sa compagnie et, par son énergie et son
exemple, a maintenu tout le monde à son poste.
Laime, sergent au 826^ rég. d'infanterie: s'est fait remar-
quer par sa belle attitude ; s'est affirmé très énergi(}ue
en toutes circonstances pendant l'affaire du 9 septem-
bre, où il a été blessé.
Gathalifaud, sergent réserviste au 326*^ rég. d'infanterie :
très brave au feu, très courageux, a été un excellent
exemple pour tous.
Pabot, soldat de i^^ classe au 826^ rég. d'infanterie :
homme de liaison, a, plusieurs fois, dans une affaire,
au mépris de tout danger, reconnu les unités voisines
et maintenu la liaison.
Lajoinie, cycliste au 820^ rég. d'infanterie : dans l'ac-
complissement d'une mission, bien que blessé par un
éclat d'obus à la figure et à une jambe, à tenu à rem-
plir son devoir et ne s'est fait panser qu'après.
Werbier d'Antigneul, capitaine au 21e rég. d'artillerie :
a, par son sang-froid et son habileté professionnelle,
contribué puissamment à repousser les attaques de
l'ennemi, pendant les journées du 24 au 28 septembre.
17
MM.
Capdevielle, capitaine au 21^ rég. crarlillerie : a fait
preuve de la plus grande bravoure dans plusieurs
combats. A été blessé en dernier lieu.
Perret, maréchal des logis-chef au 21^ rég. d'artillerie :
le 6 septembre, a fait preuve de la plus grande éner-
gie dans des circonstances difficiles.
Perrier, 2^ canonnier servant au 21^ rég. d'artillerie :
quoique ayant eu la main droite mutilée, a continué
sous un feu des plus violents d'arlillerie et d'infanterie,
à servir sa pièce et n'a abandonné son poste de tireur
que sur l'ordre réitéré de son chef de section. (Combat
du 26 septembre.)
Pommier, capitaine au 34^ rég. d'artillerie : a donné
depuis le début de la campagne le plus bel exemple ;
blessé, a continué à accomplir la mission qui lui était
confiée.
Veyoaute, capitaine au 34^ rég. d'artillerie : a montré les
plus belles qualités de calme, de sang-froid et de cou-
rage en commandant sa batterie dans les circonstances
les plus difficiles et sous les feux les plus violents.
Robert, capitaine au 34^ rég. d'artillerie : a été griève-
ment blessé en portant un ordre urgent sous un feu
des plus violents.
Castel, lieutenant au 34^ rég. d'artillerie : belle attitude
au feu en toutes circonstances. A été tué.
de Livron, lieutenant de réserve au 34^ rég. d'artillerie :
s'est fait remarquer par son sang-froid et son courage
dans ses fonctions d'officier orienleur.
Nicoleau, lieutenant de réserve au 34^ rég. d'artillerie :
a constamment réussi, grâce à son sang-froid et à son
courage, à assurer la ravitaillement de ses batteries
sous le feu.
Virouleau, médecin aide-major de i^^ classe de réserve
au 34*^ rég. d'artillerie : a fait preuve, en toutes cir-
constances, du dévouement le plus absolu. Etant dans
une maison bombardée, est resté le dernier à donner
ses soins aux blessés et n'est parti qu'après complète
évacuation de tous les blessés.
Bouisseau, sous-lieutenant de reserve au 34^ rég. d'artil-
lerie : pendant la journée du 29 septembre, envoyé
31. ORDRE DU JOUR 2
l8 PAGES d'histoire
comme observateur dans un poste soumis toute la
journée à un tir violent d'artillerie, a rempli sa mission
avec un réel mépris du danger et reçu plusieurs bles-
sures.
Gaillard, adjudant-chef au 34^ rég. d'artillerie : a com-
mandé avec beaucoup d'habileté et de courage, pendant
deux jours et deux nuits, le tir d'un canon placé sur
une position avancée et très exposée. A aidé beaucoup
par son tir l'infanterie qu'il était chargé d'appuyer.
Girard, maréchal des logis au 34^ rég. d'artillerie.
Huguet, maréchal des logis au 34^ rég. d'arilllerie :
Le 3o août sont allés chercher sur le terrain
et ont contribué à ramener deux canons dont
les chevaux avaient été tués ou blessés.
Tronche, maréchal des logis au 34^ rég. d'artillerie : s'est
fait remarquer comme agent de liaison entre artillerie
et infanterie en traversant plusieurs fois par jour un
terrain découvert battu par l'artillerie lourde.
Michegue, maréchal des logis au 34^^ rég. d'artillerie.
V'intezou, 2^ canonnier servant au 34^ rég. d'artillerie :
Pendant une violente canonnade des obusiers
ennemis, se sont portés au secours d'un lieute-
nant qui venait d'être blessé et Font transporté
pendant un long parcours sous le feu.
Bonnet, maître pointeur au 34^ rég. d'artillerie : blessé
pendant le ravitaillement, a continué le service de sa
pièce.
Le Meunier de la Raillère, capitaine au d2^ rég. d'artil-
lerie : au cours du combat du 24 août, a fait preuve
d'une grande bravoure et a amené sur la ligne de feu
des éléments d'infanterie qui se repliaient ; a brillam-
ment commandé sa batterie aux combats du 6 au
1 1 septembre ; a été blessé grièvement le 28 septembre.
Ouenot, lieutenant au 52^ rég. d'artillerie : brillante
conduite aux combats du 0 au 11 septembre, où il a été
blesse.
A L ORDRE DU JOUR I9
MM.
Thomas, lieutenant de réserve au 02^ rég. d'artillerie : a,
comme agent de liaison, rempli des missions particu-
lièrement dangereuses ; a été blessé à la jambe au
cours d'une reconnaissance et n'a jamais interrompu
son service.
Dollinger, lieutenant observateur en aéroplane au 52^ rég.
d'artillerie : a fait, au cours de nombreux vols, les obser-
vations les plus intéressantes, photographiant en avion
les positions ennemies; a contribué ainsi à l'crficacilé
des tirs de l'artillerie.
Jullien, lieutenant au 62^ rég. d'artillerie : le 21 septem-
bre, dégagé de son observatoire qui venait d'être
détruit par un obus, a continué à commander sa batte-
rie avec le plus grand sang-froid.
Coché, sous-lieutenant au 32^ rég. d'artillerie : tué au
combat du 8 septembre au moment où, lieutenant de
tir, il quittait son abri pour aller par sa présence
réconforter ses hommes.
Larrue, sous-lieutenant de réserve au 02e rég. d'artillerie :
a fait preuve depuis le début de la campagne d'une
telle crànerie alliée à de telles connaissances techni-
ques, qu'on lui a confié dans une situation particuliè-
rement délicate le commandement d'une batterie, dont
le capitaine venait d'être grièvement blessé.
Lebois, sous-lieutenant de réserve au 52^ rég. d'artillerie :
sa brillante conduite et ses connaissances l'ayant fait
désigner pour commander une batterie le 21 septembre,
a été littéralement enterré dans son observatoire par
un éclatement d'obus ; aussitôt dégagé, a continué à
commander sa batterie.
Rive, adjudant au 52^ rég. d'artillerie : a été blessé le
10 septembre et a continué son service.
Bernazeaud, maréchal des logis au 52^ rég. d'artillerie :
cclaireur de groupe, a été grièvement blessé de deux
balles pendant une reconnaissance faite sous le feu do
l'ennemi.
Doumy, maître pointeur au 52^ rég. d'artillerie : blessé
au combat du 7 septembre, n'a quitté son poste pour
aller se faire panser que sur les instances de son capi-
taine. Picvenu immédiatement à son poste de pointeur,
a été de nouveau légèrement blessé à la main.
20 PAGES D HISTOIRE
MM.
Paravcrt, maître ouvrier au 52^ rég. d'artillerie.
Thomas, 2^ caoonnier servant au 52^ rég. d'artillerie.
G iltié, 2^ canonnier servant au 62^ rég. d'artillerie.
Se sont fait remarquer en assurant le ravitail-
lement en munitions sous un feu des plus vio-
leiils.
Marleix, 2^ canonnier servant au 52^ rég. d'artillerie :
blessé très grièvement le 10 septembre igiA? ^ répondu
à un capitaine qui essayait de l'encourager et de le
consoler : « Je suis perdu, mais vive la France ! »
Marchand, 2^ canonnier servant au 52^ rég. d'artillerie.
Picard, 2^ canonnier servant au 52^ rég. d'artillerie.
Se sont fait particulièrement remarquer en
assurant sous le feu, avec le plus grand sang-
froid, la liaison entre le commandant de leur
batterie et la batterie pendant cinq jours de
combat.
Pcrgay, 2^ canonnier servant au 52^ rég. d'artillerie :
s'est fait particulièrement remarquer en assurant sous
le feu, avec le plus grand sang-froid, la liaison entre le
commandant de sa batterie et cette batterie, pendant
cinq jours de combat.
Boudy, infirmier au 52^ rég. d'artillerie : a prodigué ses
soins aux blessés sous le feu de l'ennemi avec une bra-
voure au-dessus de tout éloge.
Fargès, 2^ canonnier conducteur au 52^ rég. d'artillerie.
Puirajoux, 2^ canonnier conducteur au 02^ rég. d'artil-
lerie.
Dussutour, 2C canonnier conducteur au 02^ ré<.j. d'artil-
lerie.
Parleur sang-froid et leur énergie, ont réussi
à maintenir l'ordre dans les attelages surpris par
le feu de l'ennemi.
Bernard, lieutenant au 21^ rég. de chasseurs à cheval :
21
s'est distingué dans plusieurs reconnaissances exécu-
tées dans des conditions parliculièrement difficiles et
notamment le 28 août.
Filioi de Rnymond, lieutenant au 21'' réfj. de chasseurs à
cheval : s'est distingué dans plusieurs reconnaissances
exécutées dans des conditions particulièrement difficiles
et périlleuses.
Renard, maréchal des lo()is au 31^ rég. de chasseurs à
cheval : le yf) août, commandant une reconnaissance,
et voyant des colonnes ennemies qui allaient arriver
dans une localité, a sauvé seize blessés français qui
s'y trouvaient. »
Yvon, maréchal des logis au 21^ rég. de chasseurs à
cheval : le i'^'' septembre, se trouvant avec trois chas-
seurs en reconnaissance, a poursuivi une patrouille
allemande composée d'un oificier et de huit cavaliers, a
abattu d'un coup de revolver un de ces cavaliers et mis
en fuite la patrouille.
Thuillas, chasseur de j^e classe au 21^ rég. de chasseurs
à cheval : le 28 août, se trouvant avec le lieutenant Ber-
nard, en pointe d'avant-garde, le cheval de cet officier
ayant été blessé, a mis pied à terre, sous le feu de l'en-
nemi, pour lui ofl'rir le sien.
Fauconnet, chasseur au 21^ rég. de chasseurs à cheval :
le 25 août, se trouvant avec un officier en reconnais-
sance et ajant eu son cheval tué sous lui, est monté à
l'assaut à pied avec de l'infanterie, a tiré toutes ses
cartouches sur la ligne de feu ; ses munitions étant
épuisées, s'est mis au service d'une batterie d'artillerie
avec la(|uelle il a fait le réapprovisionnement toute la
nuit. (Ordre du 21 octobre 19 14-)
i3- corps d'armée.
Rivas, chef de bataillon au 286^ rég. d'infanterie : a
entraîné son bataillon à l'attaque d'une position solide-
ment défendue qu'il a enlevée, s'y est fortifié, y a tenu
pendant dix-huit heures, puis, enveloppé complètement
par l'ennemi, s'est ouvert un passage à la baïonnette.
(Ordre du 19 octobre 191 4-)
Ravoux, soldat au 286^ rég. d'infanterie : au cours d'un
22 PAGES D HISTOIRE
combat sous bois, a pris le coniiiiaudemcnt de sept
isolés, s'est précipité sur douze Allemands, en a tué
trois de sa main et a mis les autres en fuite.
Coiivers, soldat brancardier au 280^^ rég. d'infanterie :
belle conduite et courage au l'eu. (Ordre du 19 octobre
i4^ corps d'armée.
Gaillard, sergent au 167^ rég. d'infanterie : belle con-
duite et courage au feu. (Ordre du 19 octobre 191 40
• i/e corps d'armée.
Benne, capitaine au 83^ rég. d'infanterie : par sa présence
constante pendant trois jours, du 2 au 4 octobre, dans
les tranchées, aux endroits les plus exposés, a exalté
le courage de tous ses honmies et a permis la progres-
sion continue d'une attaque dirigée à très courte portée
sur un ouvrage allemand.
Fournie, sous-lieutenant au 83^ rég. d'infanterie.
Duffaut, sous-lieutenant au 83«^ rég. d'infanterie :
Ont progressé avec leur unité, du 2 au 4 octo-
bre, .dans les tranchées, sous les feux conver-
gents de l'ennemi; sont arrivés à 20 mèlres des
lirjnes allemandes et n'ont suspendu leur mou-
vement en avant qu'après avoir reçu l'ordre de
s'arrêter.
Démange, adjudant au 83^ rég. d'infanterie : sérieuse-
ment blessé le 22 août, a fait preuve de beaucoup
(l'cnerçiie en refusant de se laisser évacuer et en con-
servant le commandement de sa section. En outre, le
i4 septembre, s'étant porté en avant des lignes de son
corps, est demeuré seul avec sa section sous le feu de
rennemi, de 16 à 20 heures ; a passé la nuit en gar-
dant le c.-nlact des Allemands et a rejoint le régiment
le lendemain malin.
. Maurcl, caporal au 83^ rég. d'inranleric.
Ouillol, soldat au 83^ rég. d'inianlerie.
23
MM.
Coupeau, soldat au 83^ rég. d'infanterie.
Dupuy, soldat au 83^ rég. d*infanlerie :
Ont fait preuve, du 2 au 4 octobre, de courage
et de sang-froid, en se portant plusieurs fois à
l'attaque d'une tranchée ennemie; sont restés
exposés plusieurs heures au feu de l'adversaire.
Ont facilité par leur feu la marche de leur com-
pagnie et l'exécution des travaux d'approche.
Guichebarou, soldat au 83^ rég. d'infanterie : depuis le
début de la campagne, a fait preuve d'un courage
remarquable ; s'est particulièrement distingué les 2 et
3 octobre devant les tranchées ennemies en exerçant
chaque jour aux points les plus périlleux, ses fonctions
de patrouilleur, avec un mépris du danger et une
ardeur qu'il fallait contenir.
Baures, sous-lieutenant au i4^ rég. d'infanterie : le
26 septembre, à la tète de trois sections et de sa propre
initiative, s'est lancé à l'assaut des tranchées alleman-
des, infligeant à l'ennemi des pertes cruelles, et s'est
maintenu dans la position qu'il avait enlevée.
Boistel de Welles, lieutenant au 23^ rég. d'arlillerie :
insouciant du danger, a porté du 4 au 1 1 octobre son
poste d'observation en avant de nos premières lignes à
200 mètres des tranchées allemandes pour assurer le
réglage du tir de l'artillerie lourde.
Perramon, maréchal des logis au 23<^ rég. d'artillerie :
adjoint au lieutenant observateur d'artillerie lourde
s'est particulièrement distingué le 4 octobre, en se por-
tant de lui-même pour observer, dans une cabane
éventrée par les obus près les tranchées ennemies.
Descazeaux, brigadier au 23^ rég. d'artillerie : a montré
un zèle courageux le 4 octobre en se portant à plu-
sieurs reprises de la première ligne à un poste d'obser-
vation près des tranchées allemandes pour recueillir et
rapporter les renseignements utiles au réglage du tir.
Adam, sous-lieutenant au 23^ rég. d'artillerie : est resté
pendant la journée du 4 octobre dans son observatoire.
24
sous un feu violent des batteries ennemies et a continué
à faire tirer sa section sur les tranchées allemandes.
Bossue, capitaine au 2^ rég. d'artillerie lourde : a rempli
son rôle d'agent de liaison avec entrain ; s'est ingénié
à aider le haut commandement dans rcxécutioiî des
missions confiées à rartilleric lourde, notamment en
s'oflrant spontanément, le 8 septembre, comme obser-
vateur dans une reconnaissance des objectifs en avion,
reconnaissance pendant laquelle il a subi un tir extrê-
mement nourri de Fartillerie ennemie.
Kahn, lieutenant de réserve au 2^ rég. d'artillerie lourde :
brillante conduite pendant les journées des 3, 9 et
10 septembre. A commandé le feu avec le plus grand
calme sous des rafales très violentes d'obus, pendant
ces trois journées.
Ilenuequin, maître pointeur au 2^ rég. d'artillerie lourde :
a fait preuve d'un grand sang-froid et d'une grande éner-
gie en contribuant pour la plus grande "part à per-
mettre le feu de sa pièce, dont il était pointeur et dont
le personnel était réduit à trois servants.
Petitdemange, maître ouvrier au 2^ rég. d'artillerie
lourde : a été grièvement blessé en continuant à assurer
le service d'une pièce dont le personnel était réduit à
trois servants.
Julien, sous-lieutenant au 4^ rég, d'artillerie lourde :
sous un feu violent d'artillerie et malgré le danger
d'explosion, s'est porté auprès d'un caisson enflammé
par un projectile ennemi, avec l'aide d'un brigadier a
retiré deux servav.ts blessés engagés sous le caisson,
puis a organisé l'extinction de l'incendie, évitant ainsi
une véritable catastrophe.
Coulon, lieutenant au 4^ rég. d'artillerie lourde : très
brillante conduite sous des feux violents d'artillerie.
Tué à l'ennemi le 8 septembre.
Mazoyer, brigadier réserviste au 4^ rég. d'artillerie lourde :
se mettant spontanément à la disposition de son chef
de section, a aidé cet officier, sous un feu violent d'ar-
tillerie et malgré le danger d'explosion, à retirer deux
servants blessés engagés sous un caisson enflammé par
un projectile ennemi et à éteindre l'incendie du caisson,
évitant ainsi une véritable catastrophe. (Ordre du
21 octobre 1914O
25
i8^ corps d'armée.
MM.
Rollet, sergent-major au 212^ rég. d'infanterie : blessé à
la jambe, est resté à son poste pendant quatre heures,
conservant son commandement. Ne fut enlevé par des
brancardiers qu'à la nuit.
Audie, lieutenant au 2 12e rég. d'infanterie : belle alti-
tude et courage au feu. (Ordre du 19 octobre igiA-)
20^ corps d'armée.
de Lattre de Tassigny, lieutenant nu 12c rég. de dra-
gons : a exécuté plusieurs reconnaissances périlleuses
avec une audace et une sûreté remarquables. A été
blessé une première fois d'un éclat d'obus le 25 août.
L'a été une deuxième fois d'un coup de lance, s'est
dégagé de cavaliers ennemis qui l'entouraient en en
tuant deux de sa main.
Ravinet, capitaine au 168*^ rég. d'infanterie.
Abel, médecin-major de 2^ classe au 350^ rég. d'infan-
terie.
Beaard, sergent-major au 226^ rég. d'infanterie :
Belle conduite et courage au feu. (Ordre du
19 octobre i9i4«)
21'^ corps d'armée.
Breuille, soldat au l\i^ bataillon de chasseurs : étant en
patrouille, est resté pendant une heure seul près d'un
camarade blessé, sous le feu de l'artillerie et à
200 mètres d'un village occupé par l'ennemi. A ramené
le blessé avec l'aide d'un autre chasseur jusqu'à sa
section, éloignée de 2 kilomètres.
Gualtori, sergent au 4^^ bataillon de chasseurs : belle
conduite et courage au feu. (Ordre du 19 octobre
1914)
Corps d^armée colonial.
Combler, clairon au 6^ rég. d'infanterie coloniale : s'est
distingué par sa bravoure téméraire les 20 et 24 août.
20 PAGES d'histoire
puis le 3 septembre, où, au plus fort de l'altaquc
ennemie, il a relevé sous un feu violent son seryent-
major, mortellement atteint, et, après l'avoir ramené
en arrière, est revenu ramasser les papiers de la caisse
de la compagnie, dont les Allemands allaient s'em-
parer.
Roux, caporal au 5e rcg. d'infanterie coloniale : a trans-
porté sur son dos au milieu d'un terrible bombarde-
ment, son capitaine qui venait d'avoir le pied enlevé.
(Ordre du 19 octobre i;)i4-)
Caudrelier, général commandant la 6^ brigade d'infan-
terie coloniale : a brillamment commandé sa brigade
depuis le début des opérations, donnant à tous
l'exemple de Ténergie, de la bravoure et des plus belles
qualités militaires. S'est particulièrement distingué
dans les combats successifs des 6 et 12 septembre où
blessé à la tête de ses troupes, il a cependant conservé
son commandement et assuré le succès et, dans la
bataille actuelle, où l'un de ses régiments a pris un
drapeau ennemi et fait de nombreux prisonniers.
Dehoey, colonel commandant le génie du corps d'armée
colonial : a fait preuve, depuis le début des opérations,
des plus hautes qualités militaires et techniques, se
dépensant sans compter et assurant son commande-
ment dans des circonstances diflîciles et souvent péril-
leuses. S'est particulièrement distingué en faisant
organiser le passage d'un fleuve le 3i août, et les
lignes de défense du corps d'armée, les 6 et 12 sep-
tembre.
Bergougnou, capitaine au 2e rég. d'infanterie coloniale :
blesse mortellement le 26 septembre en faisant brave-
ment son devoir.
Bollet, capitaine au 2^ rég. d'infanterie coloniale : blessé
mortellement le 26 septembre, en faisant bravement
sou devoir.
Fontenoy, chef de bataillon au 3^ rég. d'infanterie colo-
niale : tué glorieusement le 2G septembre.
Giard, lieutenant au 3^ rég. d'artilleiie coloniale : s'est
distingué par ses qualités militaires, son entrain et son
dévouement depuis le début de la campagne. Le
28 septembre, a été grièvement blessé en assurant,
A L ORDRE DU JOUR 27
dans les conditions les plus difficiles, les liaisons entre
le chef de corps et la ligne de feu.
Métivier, sergent-major au 3^ rég. d'infanterie coloniale :
a fait preuve dans le commandement de sa section de
très belles qualités militaires; a été grièvement blessé.
Guitton, sergent réserviste au 3e rég. d'infanterie colo-
niale : quoique blessé, est resté deux jours dans les
tranchées sans vouloir quitter sa section.
Mercier, soldat réserviste au 3^ rég. d'infanterie colo-
niale : a montré un bel exemple en reslant deux jours
à la tranchée, quoique blessé.
liichard, soldat de i^e classe au 3^ rég. d'infanterie colo-
niale : belle conduite au feu. A été blessé.
Chaix, capitaine au 4*^ rég. d'infanterie coloniale : blessé
mortellement le 26 septembre en faisant bravement son
devoir.
Abbé, sous-lieutenant au 4^ rég. d'infanterie coloniale :
blessé mortellement le 26 septembre en faisant brave-
ment son devoir.
Duchan, sous-lieutenant au ^''- réç{. d'infanterie coloniale:
blessé mortellement le 26 septembre en lassant brave-
ment son devoir.
Faucheux, adjudant au 4^ rég. d'infanterie coloniale :
belle attitude à la tête de sa section; grièvement blessé
au ventre.
Escouron, caporal au 4^ rég. d'infanterie coloniale : belle
conduite à la tête de sa section. Blessé, a néanmoins
conservé son commandement.
de Raignac, capitaine au 8^ rég. d'infanterie coloniale :
commandant provisoirement le 3^ bataillon aux tran-
chées de première ligne, a maintenu énergiquement ses
positions, repoussant une violente attaque de l'ennemi.
Blessé au cours du combat.
Gillette, capitaine au 8^ rég. d'infanterie coloniale : mor-
tellement blessé en faisant bravement son devoir.
Lacoste, capitaine au 8^ rég. d'infanterie coloniale : ayant
rencontré le général de division, au moment où blessé
grièvement à la tête, on le rapportait sur un brancard,
a trouvé la force de lui donner les renseignements les
plus précis sur la situation de son bataillon, aiin d'as-
surer l'envui de renforts nécessaires.
28 PAGES d'histoire
MM.
Sajot, capitaine au 8e rég. d'infanterie coloniale : a bril-
lamment enlevé, le 26 septembre, à la tête de sa com-
pagnie, les tranchées allemandes dans lesquelles a été
pris le drapeau du 69e rég. d'infanterie allemand.
Raphaël, lieutenant au 8^ rég. d'infanterie coloniale :
mortellement blessé en faisant braveiflent son devoir.
Lesboue, lieutenant au 8^ rég. d'infanterie coloniale :
grièvement blessé le 26 septembre en repoussant une
attaque d'infanterie ennemie.
Dauche, lieutenant au 8^ rég. d'infanterie coloniale : a
donné un exemple d'énergie au combat du 26 sep-
tembre où, ayant reçu successivement deux blessures,
il n'a quitté son commandement qu'après l'engagement
terminé.
Styskal, sous-lieutenant au 8^ rég. d'infanterie coloniale :
blessé en repoussant, à la tête de son peloton, l'attaque
d'un ennemi très supérieur en nombre.
Antonini, adjudant-chef au 8^ rég. d'infanterie coloniale :
a enlevé à la baïonnette des tranchées ennemies et fait
prisonnier un fort détachement commandé par un
officier.
Vincenti, adjudant au 8<^ rég. d'infanterie coloniale : très
belle attitude au combat du 26 septembre; sérieuse-
ment blessé, a voulu néanmoins conserver le comman-
dement de sa section.
Durain, sergent-fourrier au 8^ rég. d'infanterie coloniale :
blessé à la jambe, n'a consenti à se faire transporter
en arrière qu'après avoir épuisé ses munitions.
Guédon, sergent au 8^ rég. d'infanterie coloniale : très
bel exemple d'énergie donné à sa section en restant
sur la ligne de feu malgré une blessure.
Dolfus, capitaine au 22e rég. d'infanterie coloniale :
blessé à la tête, le 22 août, évacué et titulaire d'un
congé de convalescence, a rejoint son corps, sa bles-
sure non guérie, et sans vouloir prendre son congé ; s'est
distingué par son sang-froid et son intrépidité aux
combats du 6 et du i5 septembre où, grâce à un tir de
précision de sa section ae mitrailleuses, il arrêta net
l'attaque allemande, en infligeant à l'ennemi des
pertes considérables.
A l'ordre du jour 29
MM.
Lelondeur, adjudant au 22e Téfj. d'infanterie coloniale :
blessé grièvement, a conservé le commandement de sa
section jusqu'à ce qu'il soit remplacé.
Lorenzi, adjudant au 22^ rég. d'inianterie coloniale :
belle conduite à la tête de sa section. A fait de nom-
breux prisonniers.
Maurin, sergent réserviste au 22^ rég. d'infanterie colo-
niale : isolé avec sa section, s'est emparé de plusieurs
tranchées ennemies, a repoussé une contre-attaque et
ne s'est retiré qu'après avoir brûlé ses dernières car-
touches.
Dupuy, caporal infirmier au 23e rég. d'infanterie coloniale :
a fait preuve d'un grand courage en pansant des
blessés sous le feu. A été contusionné par un obus et a
continué son service.
Aaamemnon, capitaine au 24^ rég. d'infanterie coloniale :
a brillamment enlevé, le 26 septembre, à la tête de sa
compagnie, les tranchées allemandes dans lesquelles a
été pris le drapeau du 69e rég. d'infanterie allemand.
Cassou-Barbé, capitaine, artillerie de corps : s'est dis-
tingué par son calme et son sang-froid le 26 septembre,
où il a été blessé.
Husson, lieutenant-colonel, artillerie divisionnaire 2 : a
donné à ses batteries un admirable exemple de
stoïcisme en restant, malgré trois blessures successives,
à son poste de commandement et n'a consenti a se
laisser emmener que lorsque la perte de sang causée
par ses blessures ne lui laissa pas assez de forces pour
se tenir debout. (Ordre du 21 octobre 19 14-)
Aviation.
Reymond, médecin-major de i^^ classe, détaché comme
observa! cur en aéroplane : a exécuté, avec une grande
bravoure, de nombreuses reconnaissances aériennes des
plus audacieuses. S'est chargé, le 21 octobre, dune
reconnaissance extrêmement périlleuse, qu il na pu
accomplir avec fruit qu'en descendant au-dessous de
nuages très bas, exposé au feu très violent d'infanterie
et d'artillerie. A fait preuve en cette circonstance d un
véritable héroïsme. Obligé d'atterrir à 5o mètres des
3o PAGES d'histoire
lignes allemandes, a été blessé grièvement; n'a pu être
relevé qu'à la nuit et, malgré son extrême faiblesse, a
trouvé l'énergie de l'aire un compte rendu très précis
de sa reconnaissance. Est mort le lendemain des
suites de sa blessure.
Clamadieu, sous-lieutenant d'infanterie, pilote d'esca-
drille : a pris part le 21 octobre à une reconnaissance
aérienne extrêmement périlleuse, n'a pns hésité, pour
rendre la reconnaissance fructueuse, à descendre au-
dessous des nuages très bas, au milieu de feux très
violents d'infanterie et d'artillerie. Oblige d'atterrir à
00 mètres des lignes allemandes a été tué de plusieurs
balles, victime de son audace et de son haut sentiment
du devoir. (Ordre du 28 octobre 1914-)
Le Minisire de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 191/i,
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur el de la mé-
daille militaire, les militaires dont les noms
suivent :
LÉGION D'HONNEUR
Pour chevalier.
(Pour prendre rang du a'j octobre loi^-)
MM.
Wiart (Adrien), capitaine au 36^ rég. d'infanterie : blessé
griè\ cment le 27 septembre. Jusqu'à cette date a tou-
jours fait plus que son devoir. D'une énergie et d'une
audace extraordinaires au combat.
Roy(J.-R.), capitaine au 36^ rég. d'infanterie : cet officier
s'est conduit d'une façon particulièrement brillante.
Chef d'une section de mitrailleuses, a tiré plus de
A l/ORDRE DU JOUR 3l
3.000 cartouches à 5o mètres des Allemands qui
occupaient la lisière d'un bois, le 22 août. Ne s'est
retiré du combat que lorsque la ligne d'infanterie a
battu en retraite. A pu, malgré le manque complet de
personnel, emporter une de ses pièces. Blessé lui-même
à l'oreille et aux reins, a continué à faire son service.
Blessé grièvement depuis ce combat.
Koch (J.-E.), capitaine au 36^ rég. d'infanterie : blessé
grièvement le 29 août, conduite très brillante le 22 et
le 29 août.
Malfre (Paul), capitaine au 30^ rég. d'infanterie : blessé
grièvement le i5 septembre. Très belle conduite au feu.
A la moitié de la figure emportée par un éclat d'obus.
MÉDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du 24 octobre igi^-)
Tassel (J.-G.), soldat de 2^ classe au 39e rég. d'infan-
terie : blessé au combat du 29 août par un éclat
d'obus n'a pas voulu être évacué, a continué son
service et se fait toujours remarquer par son courage
et sa bonne conduite.
A. MiLLERAND.
12 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article u.moue. — Sont inscrits au tableau
spécial de la médaille militaire, les militaires
dont les noms suivent :
(Pour prendre rang du 9 septembre iQi^-)
M. Lemoine, adjudant au 16- bataillon de chasseurs :
malgré deux blessures a, par sa belle altitude, main-
tenu sa section au combat sous le feu de Tartillerie.
(Pour prendre rang du i5 septembre iqi^O
MM.
Lecousin, adjudant au 9^ groupe cycliste : a fait preuve
d'un courage réel en restant avec trois chasseurs dans
un village évacué et descendant successivement les
trois premiers cyclistes allemands qui se sont présentés
et rhomme qui leur indiquait le chemin en détail.
Le Bourlicr, maréchal des logis au 8^ rég. de cuirassiers :
s'est particulièrement distingué à la delense d'un pont.
Resté seul à une barricade attaquée par l'ennemi, a
abattu à coups de carabine, sous le feu, sept cavaliers
allemands.
A l'ordre du jour 33
MM.
Guyon, maréchal des logis d'artillerie au groupe à cheval
de la ge division de cavalerie : blessé à la figure et aux
yeux par un éclat d'obus au combat, a continué à
assurer, sous le feu, son service de chef de pièce avec
le plus grand sang-froid.
Guevel, aide-maréchal au S'^ rég. de dragons : a sauvé la
vie de son officier de peloton en Taidant à se dégager
des ronces artificielles dans lesquelles il était empêtré,
yprès avoir été désarçonné, en lui ramenant son
cheval et en l'aidant à se remettre en selle ; le tout
sous le feu à 5o mètres d'une dizaine de cavaliers pied
à terre, abrités derrière une haie, et qui avaient déjà
blessé ou démonté les six autres cavaliers de la pa-
trouille.
Massias, cavalier au 26^ rég. de dragons : au cours d'un
combat, démonté et resté seul auprès de son officier
blessé et entouré par un peloton ennemi, l'a emporté à
travers les lignes allemandes jusqu'à un village voisin
d'où il l'a ramené en voiture à son escadron.
(Pour prendre rang du 16 septembre 1914O
Terrai (Jules), sergent-fourrier des tirailleurs indigènes :
s'est brillamment distingué en prenant le commande-
ment de sa section après la mort de son lieutenant et
en entraînant les restes de sa section à la baïonnette
sur la position à enlever.
Perrin, sergent-major d'infanterie coloniale : très belle
conduite au combat. S'est reporté plusieurs fois en
avant sous un feu des plus violents pour ramener des
blessés.
Aubert, sergent de tirailleurs indigènes : a entraîné sa
section dans des circonstances de combat exceptionnel-
lement critiques.
L'Herbette, sergent de tirailleurs indigènes : très belle
conduite au combat, où il entraîna sa demi -section
à l'assaut d'un groupe allemand, tuant plusieurs
ennemis de sa main. Blessé au bras le surlendemain
au moment où sa section venait d'occuper une position
battue par les mitrailleuses ennemies.
Vergiat, soldat de 2^ classe d'infanterie coloniale : s'est
31. ORDRE DU JOUR 5
34 PAGES d'histoire
porté volontairement sur la ligne, battue par un feu
violent d'artillerie et d^nfanterie, pour rechercher le
corps de son capitaine mortellement blessé.
Amar Ben Ahmed, soldat de 2^ classe : a montré, sous
un feu violent d'artillerie et d'infanterie, le plus grand
sang-froid et a contribué à ramener et à mamtenir sur
la ligne de feu ses voisins de combat,
Dutilleul (Costa), soldat de 2^ classe au i^r rég. de
zouaves : a été blessé par un éclat d'obus au moment
où sa section se portait en avant; s'est pansé lui-même
et est revenu immédiatement sur la ligne de feu, don-
nant ainsi le plus bel exemple de bravoure.
Martin, soldat de 2^ classe au 3^ rég. de zouaves : s'est
fait remarquer à diiférentes reprises par son attitude
résolue et sa belle conduite au feu. S'est distingué en
particulier au combat où il fut un des derniers à
quitter les tranchées et le premier à y revenir, y
ralliant les camarades de son escouade.
Moncris (Marcel), soldat de 2^ classe au 3e rég. de
zouaves : au moment où la 7e compagnie, arrière-
garde du bataillon, quittait un village, le zouave Mon-
cris et dix de ses camarades eurent leur retraite coupée
et ne purent passer la rivière sur le pont à la suite de
la compagnie. Moncris, sachant nager, n'hésita pas à
sauter à l'eau, gagna à la nage le bord opposé et
amena à lui, sous un feu violent, tous ses camarades
au moyen de leurs ceintures de laine.
Prouvay (Léon), maître-pointeur de l'artillerie de la
division marocaine ( 8^ groupe d'artillerie de cam-
pagne d'Afrique) : sous un feu violent, est allé de sa
propre initiative rechercher la culasse et les appareils
de pointage d'un canon, les attelages ayant été abattus
par le feu de l'ennemi.
(Pour prendre rang du 19 septembre igi^-)
Bourgouin (André), soldat de 2^ classe au 66^ rég. d'in-
fanterie : grâce à son énergie, à son courage et à sa
présence d'esprit^ après avoir été cerné de tous côtés
par l'ennemi dans le combat, a réussi, de concert avec
un sapeur du 32^, à sauver le drapeau de ce régiment
en traversant les lignes ennemies sous un feu nourri
d'infanterie et d'artillerie.
A L ORDRE DU JOUR 35
MM.
Athomas, maréchal des logis chef au 33c ré(j. d'artil-
lerie : commandant un groupe des échelons pris sous
le feu des obusiers allemands, a maintenu le calme
dans son personnel par son exemple et son autorité.
Balaglia, adjudant-chef au 348^ rég. d'infanterie : au
combat, a ramassé sous le feu intense des mitrailleuses
de rinfanlerie ennemie, un capitaine grièvement blessé
à la tête et Ta transporté en le portant sur le dos à
près de loo mètres de là, dans le fossé de la roule,
pour le mettre à l'abri.
Grégoire, adjudant-chef au 348^ rég. d'infanterie : blessé
d'une balle à la cuisse au combat au moment où son
bataillon se repliait, a conservé le commandement de
sa section jusqu'au rassemblement en lieu sûr.
Lemaigre (Constant), adjudant au 245^ rég. d'infanterie :
bien qu'ayant reçu au combat un choc d'éclat sur le
ventre, malgré ses contusions, n'en continua pas
moins à diriger sa section sous le feu de l'infanterie et
de l'artillerie; le lendemain matin fut encore blessé au
pouce par une balle, n'a pas cessé son service et a
montré dans ces deux occasions un sang-froid et un
courage dignes d'être récompensés.
Courboin (Alphonse), sergent réserviste au 245^ rég. d'in-
fanterie : s'est dislingue au combat en prenant le com-
mandement de la section du sous -lieutenant blessé ;
blessé grièvement à la tête de sa section.
Laurent, sergent au 202e rég. d'infanterie : s'est fait
remarquer à la tète de sa section dans tous les com-
bats auxquels son régiment a pris part.
Kopp (Lucien), adjudant-chef au 247e rég. d'infanterie :
blessé grièvement après avoir donné aux militaires de
sa compagnie le plus bel exemple de courage et
d'énergie et dirigé sa section avec beaucoup de coup
d'oeil et de décision.
Carrière (Jean), adjudant au 271e rég. d'infanterie : s'est
lait constamment remarquer par son intrépidité au feu.
(Pour prendre rang du 20 septembi-e 1914.)
Groslier (Arthur-Lucien), maréchal des logis au loe rég.
de chasseurs : commandant une patrouille de deux
36 PAGES d'histoire
cavaliers, a attaqué un parti de quinze cavaliers alle-
mands, en a tué cinq et blessé deux. S'est en outre
distingué dans plusieurs patrouilles périlleuses sur le
front de l'armée.
Pérotin, maréchal des locjis au Oi^ rcg. d'artillerie :
belle conduite au leu. A clé fjrièvement blessé.
Desjardin, chasseur de 2^ classe au nj^ bataillon : a été
blessé d'un éclat d'obus en portant, comme volontaire,
un ordre sous le feu.
Bobière, sergent au 94*-' rég. d'infanterie : chef d'une
section de mitrailleuses, l'a coQimandée sous le feu
avec énergie. Blessé, est resté à son poste.
Charroy, sergent au 161^ rég. d'infanterie : a été blessé
en menant énergiquemenl au feu sa section.
Dieudonné, cavalier de i^e classe au 10- rég. de chas-
seurs : a été blessé au cours d'une patrouille extrême-
ment audacieuse.
Vetzel, adjudant au 162^ rég. d'infanterie : blessé au
combat, s'est acquitté avec succès de plusieurs mis-
sions périlleuses.
(Pour prendre rang du 21 septembre 191 V)
Belebeau, maréchal des logis au 20e rég. d'artillerie : au
combat, s'est précipité vers un caisson dont les obus,
sous l'effet du tir de l'artillerie ennemie, commençaient
à prendre feu; a rapidement écarté la paille qui entou-
rait le caisson, retiré les obus, fermé le colTre; et a
ainsi évité la perte du caisson et un accident grave à
la batterie.
Guillet, maréchal des logis au 49^ rég. d'artillerie : étant
agent de liaison entre le chef d'escadron et la batterie,
ce sous-officier n'a pas hésité à se porter au secours du
commandant qui venait d'être grièvement blessé. En
essayant de rapporter cet officier, a été blessé au bras
droit.
Royet, soldat de 2^ classe au 77e rég. d'infanterie : fait
prisonnier le 28 août, a réussi à s'évader et à l'action
du 1er septembre, a été atteint de deux blessures, dont
l'une occasionnant la perte de l'œil gauche.
Chopinet, caporal au 90^ rég. d'infanterie : s'est fait très
A l'ordre du jour 37
souvcnl rciiiarqucr par sou entrain, sou éneryie el sa
bravoure, notamment à la charge à la baïonnette à
rintéricur d'un vi!laç|C. S'est jeté sur un oflicier prus-
sien marchant à la tète de sa troupe et l'a transpercé
de sa baïonnette.
Douadic, sercjcnt-major au 08^ rég. d'infanterie : a fait
preuve de beaucoup de song-froiii et d'énergie dans la
conduite de sa section au feu. Blessé deux fois au
combnf.
Palmenty, sergent au 90^ rég. d'infanterie : s'est parti-
culièrement distingué à l'attaque d'un village où,
malgré une blessure au poignet, il conserva le com-
mandement de sa section et put, grâce à son sang-
froid, la ramener en ordre sous un feu violent d'infan-
terie et d'artillerie.
Douizcau, sergent au 82^ rég. d'infanterie : ayant été
très sérieusement contusionné sur la ligne de feu, s'est
retiré un instant pour se faire j)anser à 100 mètres en
arrière, a repris immédiatement le commandement de
sa section qu'il a maintenue sur la ligne de Icu durant
toute l'attaque. A eu le bras traversé par un éclat d'obus.
Geofl'rion, maréchal des logis au 7^ rég. de hussards :
étant en reconnaissance, a ramené un blessé sous le
feu, s'est enfermé avec lui dans une mairie pour le
défendre contre de nombreux cavaliers ennemis jus-
qu'au moment où il a été dégagé par son lieutenant
avec quelques cavaliers.
(Pour prendre rang du 22 septembre igi/i-)
Marlignon (Charles), adjudant au 68^ rég. d'infanterie :
donne journellement des preuves de sang-froid et de
bravoure. Blessé au bras droit, est resté à son poste et
a, depuis, continué son service sans interruption,
prenant juste le temps de se faire panser.
Guyot (Jean-Mathurin), adjudant au 77e rég. d'infanterie :
belle conduite à l'assaut d'un château.
Dutertre (Léon), adjudant au i35e rég. d'infanterie : belle
conduite dans plusieurs combats.
Bordeaux, le 11 novembre I9i4-
A. MlI.LERAND.
13 NOVKMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Les militaires dont les noms suivent sont cités
à Tordre de l'armée.
6^ corps d'année.
M. Brochette, caporal au 28e bataillon de chasseurs :
belle conduite et belle attitude au feu. (Ordre du
24 octobre ipi/f-)
7e corps (Ver niée.
MM.
Juf|uct, capitaine du génie à la 58^ division.
Massin, sous-licutcnant au i5e bataillon de chasseurs.
Dans la nuit du i3 au i4 septembre, ont tra-
versé les lignes ennemies avec quelques chas-
seurs du i5^ bataillon pour aller placer en arrière
des postes allemands une mine qui, quelques
jours plus tard, a fait sauter un train.
Rousseau, chef de bataillon au i52e rcg. d'infanterie.
Jacquot, lieutenant au i52e rég. d'infanterie.
Ghamparnaud, sous-lieutenant au 1626 rég, d'infanterie.
Flayeux, sergent au 1^2^ rég. dMnfanterie.
Vasselier, sergent au 162^ rég. d'infanterie.
A l'ordre du jour ?H)
MM.
Mougel, soldat au 162^ rég. d'infanterie.
Se sont distingués par leur brillant courage le
20 septembre 1914. (Ordre du 24 octobre I9i4-)
Nurdin, caporal au i5e bataillon de chasseurs : ayant
reçu la mission de recueillir sept de ses camarades
blessés, s'est sacrifié pour chercher à assurer leur enlè-
vement, faisant le coup de feu jusqu'au dernier mo-
ment.
Picard, soldat au 5^ bataillon de chasseurs : a assommé
d'un coup de crosse un fantassin allemand, qui mettait
son lieutenant en joue.
Cusenier, adjudant au i52e rég. d'infanterie.
Boissenou, adjudant au i52e rég. d'infanterie.
Robert, caporal au 23e rég. d'infanterie.
Chevrier, soldat au 5^ bataillon de chasseurs.
Belle attitude et courage au feu. (Ordre du
24 octobre I9i4-)
Lallemand, capitaine au 5^ bataillon de chasseurs.
Michet de la Baume, lieutenant au 5^ bataillon de chas-
seurs.
Roussel, lieutenant au 5^ bataillon de chasseurs.
Martin, adjudant au 5^ bataillon de chasseurs.
Limpaler, sergent-major au 5^ bataillon de chasseurs.
Liéger, caporal au service de santé de la 4i® division.
Belle attitude et courage au feu. (Ordre du
19 octobre 1914.)
<Çe corps d'armée.
Dautel, maréchal des logis au 48^ rég. d'artillerie.
Charconnet, maréchal des logis au 48^ rég. d'artillerie.
Galland, sous-chef mécanicien au 4^^ rég. d'artillerie.
Bien que blessés, se sont formés spontanément
en peloton de pièce sous le feu de l'ennemi, le
4o PAGES d'histoire
29 août, permettant ainsi à leur batterie, dont
la majeure partie du personnel était hors de com-
bat, de continuer le tir. (Ordre du 24octobre iQii-)
Têtu, sous-lieutenant au i^r rég. d'artillerie.
Vadrot, canonnier au 87^ rég. d'artillerie.
Belle conduite et belle altitude au feu. (Ordre
du 24 octobre i9i4-)
//e corps d'année.
Petel, brigadier au 3e rég. de dragons : démonté le
ic septembre, est resté depuis cette époque avec le
108e rég. d'infanterie, où il n'a cessé de donner le plus
bel exemple de dévouement, de courage, d'entrain,
faisant le coup de feu dans tous les combats,
Ternet, lieutenant, artillerie de la 9^ division de cavalerie :
le 26 septembre, pendant deux heures de combat et
sous une pluie d'obus de mortiers allemands, fît preuve
de sang-froid et d'énergie. Blessé à la figure, n'a pas
quitté les batteries.
Bonneau, lieutenant, artillerie de la ge division de cava-
lerie : le 26 septembre, pendant deux heures de combat
et sous une pluie d'obus de mortiers allemands, fit
preuve de sang-froid et d'énergie. (Ordre du 18 octobre
1914.)
12^ corps d'armée.
Descoings, général commandant la 24^ division d'infan-
terie.
Jacquot, colonel commandant la 4?^ brigade d'infanterie.
Roye, lieutenant-colonel commandant le 107* rég. d'in-
fanterie.
Larrieu, chef de bataillon commandant le 826^ rég. d'in-
fanterie.
Ont fait preuve des qualités les plus brillantes
pendant les combats du 7 au 10 septembre, au
cours desquels les unités qu'ils commandaient,
A l'ordre du jour 4t
placées sur un des points les plus attaqués, ont
constamment repoussé et contre-attaque l'en-
nemi en lui intligeanl des pertes considérables.
Dubois, colonel commandant le 48^ rég. d'infanterie : a
brillamment conduit son régiment, puis exercé le com-
mandement d'une brigade, depuis le 26 août s'est par-
ticulièrement distingué au combat du 3i août. A été
atteint, le 10 septembre 1914, d'une violente commotion
cérébrale par suite d'éclatements proches d'obus de
(jros calibre, alors qu'il commandait la brigade à l'at-
taque.
Bonafous, capitaine de réserve au 826^ rég. d'infanterie :
très calme soldat; a, dans la journée du 24 août,
conduit avec énergie la fraction de la compagnie avec
laquelle il se trouvait. Contusionné sérieusement par
un éclat d'obus, a continué à mener ses hommes et a
reçu une seconde blessure plus sérieuse. D'un dévoue-
ment et d'une énergie hautement méritoires.
Gros, sous-lieutenant de réserve au 826^ rég. d'infante»ie :
belle conduite au feu. Au cours d'un combat, est resté
dans les tranchées avec sa section, malgré des pertes.
Connaissant cette situation, a employé toute son éner-
gie pour maintenir à leur poste les vivants.
Dutournier, adjudant au 326<^ rég. d'infanterie : excellent
sous-officier, commandant sa section d'une façon remar-
(juable. Après s'être fait remarquer aux combats précé-
dents, a montré une énergie et un entrain remarqua-
bles.
Cheyroux, sergent-fourrier au 026* rég. d'infanterie : a
emporté sous les obus l'adjudant de bataillon griève-
ment blessé, et fait preuve dans la journée du G sep-
tembre, comme agent de liaison, de courage et d'ini-
tiative.
Bugeaud, tambour au 826^ rég. d'infanterie : sous le feu
très intense de l'artillerie, a permis à quinze reprises
différentes à des blessés de gagner un lieu sûr; a donné
pendant les journées des 8, 9 et 10 septembre un
admirable exemple de sang-froid et de courage.
Lamoureux, soldat au 326^ rég. d'infanterie : bravoure et
sang-froid remarquables dans tous les combats qui ont
42 PAGES d'histoire
eu lieu jusqu'ici. Le 24, en arrêtant par son attitude
énergique, en relevant le moral de ses camarades; le
28, en se déplaçant à maintes reprises sous la ligne de
feu pour renseigner et diriger le tir de ses camarades;
le 3i août, en allant rechercher sous le feu de l'ennemi
un camarade grièvement blessé; a contribué, le 8 sep-
tembre, à maintenir par son entrain l'énergie de ses
camarades demeurés pendant quatorze heures sous le
feu de l'artillerie.
Dumas, sergent au 826^ rég. d'infanterie : chef de
patrouille le 21 septembre, a réussi à détruire une
patrouille allemande commandée par un officier. A
rapporté, sous une grêle de balles, cet officier blessé,
en arrière de nos lignes. A fait preuve, au cours de
cette mission, de belles qualités de sang-froid et de
courage.
de Planchard de Cussac, capitaine au 188^ rég, d'infan-
terie : belle conduite au feu depuis le début des hosti-
lités, en particulier au combat du g septembre; a, par
ses dispositions judicieuses et par son énergie, contri-
bué à augmenter le trouble dans la fraction ennemie
battant en retraite, et s'est maintenu sur sa position
malqré un feu 1res violent d'artillerie qui l'a blessé,
ainsi qu un de ses otnciers.
MoUie, capitaine au i38^ rég. d'infanterie : belle conduite
au feu depuis le début des hostilités; au combat du
3i août, s'est particulièrement distingué en menant sa
compagnie au combat, et la maintenant sous les feux
très violents d'artillerie et d'infanterie dans des tran-
chées improvisées. Est resté sur sa position de 8 heures
à 18 heures, malgré l'effort de l'ennemi pour l'en
déloger.
Gracies, adjudant au 126^ rég. d'infanterie : très belle
conduite au feu ; a conduit sa section avec vigueur et
l'a utilisée parfaitement dans toutes les circonstances
du combat; blessé au combat du 28 août.
Massias, sergent au 126^ rég. d'infanterie : au cours du
combat du 24 août, ayant été blessé par une balle qui
lui a traversé la jambe n'a pas voulu quitter le champ
de bataille, où il n'a pas cessé de donner le plus bel
exemple, après avoir reçu les soins sommaires qu'il ne
A l'ordre du .tour 43
voulait pas accepter. Le lendemain, a refusé de se faire
évacuer et est resté à son poste dans sa compagnie.
Dutheil, soldat réserviste au 126^ rég. d'infanterie : après
que ses chefs ont été tombés, a pris le commandement
de sa section, lui a donné le plus bel exemple de cou-
rage, a fait vigoureusement face à l'attaque de nuit du
10' septembre, à 20 heures.
Pradeau, soldat réserviste au 126e rég. d'infanterie : dans
une attaque de nuit, envoyé au capitaine par son chef
de section faire un compte rendu, et blessé d'un coup
de feu pendant Taccomplissement de sa mission, est
revenu à sa section, atteint d'une nouvelle blessure. Ne
s'est retiré du combat que sur l'ordre formel de son
capitaine.
Courtin, soldat réserviste au 126e rég. d'infanterie : a
détourné une mitrailleuse ennemie en la saisissant par
le canon, tuant deux servants de cette mitrailleuse. A
sauté ensuite dans une tranchée occupée par une ving-
taine d'ennemis, les tuant presque tous à coups de feu
et à coups de baïonnette. Blessé légèrement au-dessous
du bras, n'a pas cessé de combattre. Ne s'est présenté
au médecin que le surlendemain, sur l'ordre de son
capitaine.
Bourgueil, capitaine au 126^ rég. d'infanterie : proposé
une première fois pour son calme et son sang-froid aux
combats des 28 et 26 août. A pris, depuis, le comman-
dement du ?y^ bataillon, Tcxerce convenablement, a
participé brillamment à la lutte livrée du 8 au 11 sep-
tembre.
Nourrisson, capitaine au 108^ rég. d'infanterie : conduite
héroïque au combat du 8 septembre, a arrêté les pro-
grès de l'ennemi à force de courage et d'énergie ; s'est
entièrement sacrifié avec sa compagnie. Blessé une
première fois, a donné l'exemple du plus admirable
sang-froid en retournant au feu et y maintenant sa
compagnie.
Bourand, capitaine au 108^ rég. d'infanterie : a dirigé sa
compagnie avec méthode et calme et un sang-froid
remarquable; ses quatre chefs de section blessés, a
rapidement réorganisé son unité sous une pluie de
balles.
44 PAGES
MM.
Fargeot, médecia de réserve au loS^ rég. d'infanterie :
conduite admirable dans les soins donnés aux blessés
sur la ligne de feu. Dévouement sans bornes.
Sesquet, adjudant-chef au loS^ rég. d'infanterie : le 8 sep-
tembre, son capitaine et les officiers de sa compagnie
ayant clé blessés, a commandé la compagnie avec la
plus grande énergie jusqu'au moment où lui-même a
été blessé.
Charbonnier, sous-lieutenant de réserve au 107^ rég.
d'infanterie : au combat du 28 août, a été blessé en
entraînant sa section au feu et signalé par son chef de
bataillon d'une manière toute particulière pour son
sang-froid et son entrain au combat.
Saubanère, sous-lieutenant de réserve au 107e rég. d'in-
fanterie : blessé de deux coups de feu en entraînant sa
section au feu, combat du 28 août.
Collin, adjudant au 107e rég. d'infanterie : a fait preuve
du plus grand sang-froid et de beaucoup de courage
dans le combat de nuit du 8 au 9 septembre. A fait
neuf prisonniers, dont un officier.
Marbœuf, sergent au 107^ rég. d'infanterie : a fait preuve
de beaucoup de sang-froid et de courage dans le combat
de nuit du 8 au 9 septembre, où il a contribué à la
capture de nombreux prisonniers.
Fortet, capitaine au looe rég. d'infanterie : a su mainte-
nir sa compagnie au feu, malgré des pertes sensibles.
Do, capitaine au loo^ rég. d'infanterie : a pris le com-
mandement du bataillon après la blessure de son chef;
et l'a dirigé avec vigueur et intelligence.
Dussaud, lieutenant au loo^ rég. d'infanterie : blessé au
combat du 21 août, où il a donné le meilleur exemple
à sa troupe.
Escourrou, adjudant au loo^ rég. d'infanterie : blessé au
combat du 10 septembre.
Chantecaille, adjudant au loo^ rég. d'infanterie.
Villanove, adjudant au looe rég. d'infanterie :
Blessés le 27 août.
Lanzalavi, du 100^ rég. d'infanterie : blessé le 6 septem-
bre à l'attaque d'un pont.
A l'ordre du jour 45
MM.
Layrenaudie, caporal réserviste au looe rég. d'infanterie :
èlessc au bras le 24 août, a continué à marcher jus-
qu'au 6 septembre.
Naïade, adjudant de réserve au 50^ rég. d'infanterie :
pendant l'attaque d'une position, s'est brillamment
comporté, a continué à conduire sa section avec entrain
sous le feu d'une compagnie de mitrailleuses, après
avoir re(;u un éclat d'obus à l'épaule.
Bcnlata, capitaine à Tétat-major de la ii^ brigade d'in-
fanterie : a pris part, comme capitaine adjoint au colo-
nel commandant le 126e, à tous les combats livrés de-
puis le 21 août jusqu'au 28, puis aux combats livrés
par la brigade du 29 août au 22 septembre^ comme
officier d'ordonnance du commandant de la brigade. A
porté des ordres importants au milieu d'une pluie
d'obus.
Vatin, lieutenant de réserve à l'état-major de la 48^ bri-
gade d'infanterie : s'est fait remarquer au combat en
ravitaillant personnellement en essence un aviateur
arrêté et cela, sous le feu de l'ennemi. A ainsi rendu
un service signalé à cet aviateur, chargé d'une mission
spéciale. D'une bravoure froide, rédéchie, a accompli
avec un beau courage toutes les missions périlleuses
(jui lui ont été confiées.
Kcnaud, colonel, commandant le 34^ rég. d'artillerie.
Mariaux, lieutenant-colonel de l'artillerie de corps
(52« rég. d'artillerie).
Hucher, chef d'escadron au 2^ rég. d'artillerie lourde.
Roy, chef d'escadron au 21e rég. d'artillerie.
Ont fait preuve des plus brillantes qualités
dans le commandement de leurs groupes qui,
malcjré de lourdes pertes, ont constamment sou-
tenu riurantcrie de leur feu et contribué ainsi à
la retraite de l'ennemi.
Martin d'Escrienne, chef d'escadron au 34« rég. d'artille-
rie : pendant tous les combats de la 24*= division d'in-
fanterie a rempli aATC la plus grande énergie et le plus
40 PAGES d'histoire
beau sang-froid les missions d'accompayner au plus
près la marche de Pinfanterie. Blessé grièvement au
combat du 3i août,
de GcofTre de Fabrignac, capitaine au 34'^ rég. d'artille-
rie : a montré un sang-lVoid remarquable dans les dif-
férents combats où sa batterie a été engagée. A été
blessé.
Pommeret, capitaine au 34^ rég. d'artillerie : a été blessé
au combat le 8 septembre 1914-
Maschat, capitaine au 34^ rég. d'artillerie : a brillamment
commandé sa batterie dans les différents combats
depuis le commencement de la campagne jusqu'au
8 septembre, où il a été blessé.
Casten, sous-lieutenant au 34^ rég. d'artillerie : a été
blessé au combat le 8 septembre 1914-
Cavard, adjudant au 34^ rég. d'artillerie : a fait preuve
de courage et sang-froid au cours d'un combat, le
28 août, a été blessé d'une balle à la cuisse droite, est
resté à son poste pendant une heure, malgré sa bles-
sure.
Picbeyrol, maréchal des logis au 34^ rég. d'artillerie : a
fait preuve de sang-froid dans le commandement d'une
pièce détachée aux avant-postes ; a été blessé depuis
en accomplissant une autre mission très périlleuse.
Pradier, maréchal des logis au 34'^ rég. d'artillerie : sous-
officier ancien et d'un dévouement remarquable. C'est
le type du sous-officier parfait. La pièce qui précédait
la sienne ayant été pulvérisée par un obus explosif de
i4, s'est arrêté pour recueillir les blessés et vérifier les
morts, pendant que les projectiles continuaient à écla-
ter à côté de lui. Blessé à l'épaule.
Alexandre, maréchal des logis au 34^ rég. d'artillerie : a
eu le bras cassé par une balle au combat du 28 août
1914, en allant, sous le feu de l'artillerie ennemie,
chercher des renseignements auprès du commandant
de groupe. A continué sa mission malgré sa blessure
et ne s'est porté à l'arrière qu'une fois sa mission rem-
plie.
Potevin, 2^ canonnier conducteur au 34® rég. d'artillerie :
a,, au combat du 27 août, sauvé un arrière-train de
canon dans des circonstances très périlleuses. Avec
A l'ordre du jour 47
l'aide de trois hommes d'infanterie, il sortit un arrière-
train de canon de la lisière d'un bois, le descendit tout
seul pendant près de i5o mètres, sous un tir violent
d'obusiers, et l'accrocha à un avant-train pendant qu'une
rafale de ces obusiers tombait à quelques mètres de
lui.
Lagrange, lieutenant de réserve au 21^ rég. d'artillerie :
seul officier disponible d'un groupe sur la ligne de feu,
a exercé pendant plusieurs heures le commandement
de ce groupe, a préparé et fait exécuter des tirs des
plus meurtriers, qui ont contribué au succès de nos
armes.
Blanc, lieutenant de réserve à l'état-major de l'artillerie
du 12e corps d'armée : a fait preuve depuis le début de
la campagne du plus grand esprit d'initiative. Au
combat du 24 août, a vigoureusement combattu et n'a
quitté le champ de bataille qu'à la nuit.
Brémout, adjudant au 2^ rég. d'artillerie lourde : blessé
à la tête au combat du 8 septembre, est resté à son
poste de chef de section et a continué son service avec
le plus grand calme et beaucoup de courage.
Picot de Persilhon, capitaine de la compacjnie du génie
12/2, de la 24^ division d'infanterie : a fait preuve pen-
dant l'attaque de nuit des tranchées allemandes (nuit
du 20 au 21 septembre) d'un courage digne d'être cité
en exemple, en conduisant sa compagnie jusqu'à i5 mè-
tres des retranchements ennemis pour déposer une
gaine de vingt-cinq pétards et les faire détoner.
Desgeans, lieutenant, de la compagnie divisionnaire du
génie : a eu, sous le feu, au cours de l'attaque de nuit
menée par l'infanterie, une très belle attitude; a
entraîné un détachement de sapeurs volontaires en vue
de détruire à la mélinite une section de mitrailleuses
ennemies. A été blessé. (Ordre du 18 octobre 1914-)
/4^ corps d'armée.
Valentin, capitaine au 28^ bataillon de chasseurs : blessé
mortellement en s'exposant à découvert })Our encoura-
ger ses hommes en butte à une violente rafale de
grosse artillerie.
Vedel, caporal au 52^ bataillon de chasseurs : au cours
48 PAGES D'HISTOIRE
d'un iDceudie provoqué dans son cantonnement par des
obus ennemis qui avaient blessé des chasseurs de son
escouade, s'est dévoué à plusieurs reprises pour cher-
cher à retirer ceux-ci du brasier. A. été retrouvé com-
plètement carbonisé.
Duret, soldat au 297^ rég. d'infanterie : le 8 octobre, est
allé en terrain découvert rechercher un blessé tombé à
petite distance de Tennemi et l'a rapporté sur son dos
à l'abri.
de Lestrac, lieutenant au 62^ bataillon de chasseurs :
belle attitude au feu. (Ordre du 24 octobre 191 40
Coppaz, sergent au iS^ bataillon de chasseurs : fait pri-
sonnier deux fois le 17 août, s'est enfui chaque fois,
essuyant des coups de feu à bout portant. Après avoir
ramassé un fusil, a rejoint sa compagnie et repris sa
place dans le rang.
Emin, adjudant au i3e bataillon de chasseurs : le 27 août,
dans une attaque de nuit, a fait preuve d'une très
grande bravoure. A abattu à coups de revolver un Alle-
mand qui tirait à bout portant sur son chef de corps
dont il a ainsi sauvé la vie.
Cuguet, adjudant au 28^ bataillon de chasseurs.
Vallon, adjudant au 28^ bataillon de chasseurs.
Dans un combat sous bois, au cours duquel
trois chefs de section furent touchés, ont fait
preuve de sang-froid et de décision, en organi-
sant sous le feu une ligne d'attaque. Ont charge
brillamment avec cette ligne et ont mis l'ennemi
en fuite.
Grillet, sergent brancardier au 28^ bataillon de chasseurs :
le 8 septembre, est resté pendant quatre heures près
des blessés sous un feu violent d'artillerie ; a aidé à
faire de nombreux pansements et n'a quitté les postes
de secours que lorsque tous les blessés furent évacués.
Chnpre, caporal rengagé au So^ bataillon de chasseurs :
le 22 août, a fait preuve de la plus grande ténacité et
d'un beau sang-froid, en retardant notablement avec
A l'ordre du jour 49
son escouade la marche d'un important détachement
ennemi renforcé de mitrailleuses.
Boyer, sergent rengagé au 3oe bataillon de chasseurs :
blessé d'une balle à la cuisse, a gardé le commande-
ment de sa section jusqu'au soir, l'a ramenée au can-
tonnement, et ne s'est fait soigner qu'ensuite.
Montagne, soldat au 3oe bataillon de chasseurs : malgré
une grave blessure à l'épaule, n'en a pas moins conti-
nué à combattre avec ardeur toute la journée et n'a
accepté d'être pansé que le combat terminé.
Manicacci, capitaine au 3oe bataillon de chasseurs.
Destribas, adjudant au 28e bataillon de chasseurs.
Casanova, adjudant au 28e bataillon de chasseurs.
Lacour, adjudant au 3oe bataillon de chasseurs.
Pascal, sergent-major au 12e bataillon de chasseurs.
Longo-Rocco, soldat au 28e bataillon de chasseurs.
Bodinaud, soldat au 3oe bataillon de chasseurs :
Belle conduite et courage au feu. (Ordre du
19 octobre 1914).
/Je corps d'armée.
Bonnet, soldat au 46^^ bataillon de chasseurs : a tué un
capitaine allemand qui, revolver au poing, menaçait
son officier.
Nadaud, caporal au 46e bataillon de chasseurs : belle
conduite et bravoure au feu. (Ordre du 24 octobre
j6^ corps d'armée.
Daijthcyille, sergent au 281e rég. d'infanterie : ayant été
blessé une première fois, a continué à exercer avec
vigueur le commandement de sa demi-section; ayant
reçu deux nouvelles blessures, a conservé le comman-
dement jusqu'à la fin du combat.
Barreau, lieutenant au 343e rég. d'infanterie.
Tremolet, lieutenant au 281e rég. d'infanterie.
Bourles, lieutenant au 281e rég. d'infanterie.
Hall, sergent au 343e rég. d'infanterie :
31. ORnRE DU JOUR a
50 PAGES d'histoire
Belle conduite au feu. (Ordre du 24 octobre
1914.)
/7e corps d'armée.
MM.
Delmotte, général commandant la 67e brigade d'infan-
terie : chargé le 3o août du commandement de Tarrière-
garde du 17e corps d'armée, a fait preuve d'une grande
énergie, de décision et de sang-froid.
Dizot, lieutenant-colonel au 7e rég. d'infanterie : chargé
avec son régiment de tenir, les 2, 3, 4 et 5 octobre, la
gauche de la position de la 34^ division, a fait organi-
ser la défense d'un bois sous le feu même de Tennemi,
avec beaucoup de sang-froid, d'intelligence et d'éner-
gie.
Bruel, lieutenant de réserve au 7^ rég. d'infanterie : a
fait preuve dans tous les combats d'une bravoure admi-
rable. A été blessé mortellement le 26 septembre, au
moment où il allait, sous une pluie d'obus, exécuter
un ordre.
Octobon, capitaine au i4^ rég. d'infanterie : a exécuté,
le 4 octobre, sous le feu et à moins de 200 mètres des
tranchées allemandes, une reconnaissance topographi-
que qui a permis de dcfiuir exactement une partie de
la position ennemie et d'en entreprendre l'attaque dans
des conditions plus favorables.
Dardier, colonel commandant le Sg^ rég. d'infanterie :
tué après avoir dirigé pendant plus de deux heures
l'attacjue de son régiment sur des positions ennemies
(combat du 27 août 1914)-
de Resseguier, lieutenant-colonel au 69^ rég. d'infanterie :
venant de prendre le commandement du régiment, l'a
conduit d'une façon brillante à l'attaque de positions
très fortes jusqu'au moment où il est tombé (combat
du 27 août 1914)-
Mir, chef de bataillon au Bg^ rég. d'infanterie : tué à la
tète de son bataillon, qu'il conduisait à l'assaut de
tranchées ennemies très sérieusement défendues (com-
bat du 22 août).
Molins, chef de bataillon au 69^ rég. d'infanterie : griève-
ment blessé à la tête de son bataillon, qu'il conduisait
5i
à l'assaut de tranchées ennemies très sérieusement
défendues (combat du 22 août).
Bruyère, chef de bataillon au 5f)e rcg. d'infanterie : a
réussi à rassembler le régiment éprouvé dans des atta-
ques infructueuses et à le lancer de nouveau à l'atta-
que (combat du 28 août igiA)-
O'Byrne, capitaine au 69^ rég. d'infanterie : grièvement
blessé alors qu'il conduisait très brillamment sa com-
pagnie à l'attaque des positions ennemies (combat du
22 août).
d'Aran, lieutenant au Sge rég. d'infanterie : belle con-
duite au cours d'un combat parliculièrcment meurtrier,
a tenu tête avec une poignée de soldats, à un ennemi
très supérieur en nombre (combat du 22 août).
Medan, médecin aide-major de 2^ classe au Sg^ rég.
d'infanterie.
Seintein, médecin aide-major de 2^ classe de réserve au
59e rég. d'infanterie.
Le 25 septembre, ont donné un bel exemple
de calme et de courage en allant relever jusque
dans les tranchées, en butte au feu de Tarlillerie
ennemie, les corps de cinq officiers tués par un
obus et en ramenant au poste de secours sous
une pluie de projectiles tous les blessés de cette
tranchée.
Schmaltz, sergent-major au Sge rég. d'infanterie : a su,
par son énergie, maintenir sous un feu très violent sa
section. Grièvement blessé à la lèlc (combat du
22 août).
de Riencourt Masson de Longpré, chef de bataillon au
83e rég. d'infanterie : par les habiles dispositions qu'il
a su prendre, par l'énergie el la ténacité (ju'il a
déployées, a réussi, les 2 et 3 octobre, à faire pro-
gresser homme par homme son bataillon sous le feu
(le l'ennemi retranché à moins de 200 mètres de notre
ligne, à conquérir ainsi plusieurs tranchées succe^^sive
et à eu maintenir l'occupation.
02 PAGES D HISTOIRE
MM.
Bnuiloin, chef lic bataillon au 88^ rég. d'infanterie :
tombé glorieusement à la tète de son bataillon (aux
avant-posles de combat), après un combat violent pied
à pied contre un adversaire supérieur en nombre.
Hostalot, cnpilaine au 88^ rég. d'infanterie : tombé
glorieusement à la tète de sa compagnie, le 26 sep-
tembre au matin, alors qu'il faisait face à une attaque
de flanc des mitrailleuses allemandes.
Du!)oui.\', sous-lieutenant au 88^ rég. d'infanterie : tombé
fjlorieusemenl à la tète de sa section, le 2O septembre
au matin, à la suite d'un retour oITcasif contre un
ennemi qui le pressait de toutes parts.
Barrère, sous-lieutenant au 88* rég. d'infanterie : tombé
glorieusement frappé d'une balle au front, le 2G sep-
tembre, alors (ju'il dirigeait le tir do sa section de mi-
trailleuses.
Labaronnio, s:^rgent au 88*= rég. d'infanterie : a donné
l'exemple d'une bravoure extrême, le 26 septembre au
matin, en entraînant dans une charge à la baïonnette,
contre un ennemi très nombreux, sa demi-section cju'il
devançait de plusieurs pas. A succombé à ses bles-
sures le lendemain.
Szarvas, lieutenant-colonel au 2og^ rég. d'infanterie : a
été grièvement blessé, le 2G septembre, par un éclat
d'obus au moment où il prononçait une vigoureuse
contre-attaque à la tête de son régiment.
Dedieu, mar.'chal des logis au 9^ rég. de chasseurs : fai-
sant partie, le 29 août, d'une reconnaissance d'officier,
a eu son cheval tué sous lui, a traversé une rivière à
la nage, et, au travers de mille dangers, après un long
parcours à pied, a réussi à rejoindre son régiment
pour retourner aussitôt sur la liqne de feu.
Combes, brigadier au g* rég. de chasseurs : faisant par-
tie, le 29 août, d'une reconnaissance d'oTicier, s'est
trouvé coupé avec deux cavaliers en pleines lignes
allemandes. Ayant essayé sans succès et au milieu de
mille dangers de rejoindre son corps, a contourné les
lignes allemandes derrière lesquelles il a parcouru à
pied 200 kilomètres pour rejoindre son corps et a
demandé aussitôt de retourner sur la ligne de feu.
A L ORDRE DU JOUR 00
MM.
Barbazan, trompette au q^ rég. de chasseurs.
Leguy, cavalier au 9^ rég. de chasseurs :
Même inolif que le précédent.
Malet, lieutenant-colonel au 23^ rég. d'artillerie : les 7, 8,
9 et 10 septembre, a montré, comme commandant le
:>3e d'artillerie A. D. 3^, le plus remarquable exemple
de courage et de sang-froid, en maintenant ses batte-
ries en position et les faisant agir vigoureusement,
sous le feu écrasant des obusiers allemands.
Jacquemin, chef d'escadron au 23^ rég. d'artillerie : les
7, 8, 9 et 10 septembre, a montré le plus grand cou-
rage, le plus grand sang-froid et une rare habileté, en
maintenant son groupe sous le feu écrasant des obu-
siers allemands, et le faisant agir avec la plus grande
activité et une admirable précision; le tir de son groupe
a puissamment contribué au gain de la bataille sur le
front du corps d'armée.
Albafouille, capitaine au 23^ rég. d'artillerie : s'est signalé
les 7, 8 et 10 septembre par le courage, l'énergie, l'ac-
tivité et l'habileté avec lesquels il a commandé son
groupe d'artillerie, dont le tir a puissamment contri-
bué au gain de la bataille sur le front du corps d'ar-
mée (2^ citation).
Mercadier, capitaine au 23^ rég. d'artillerie : le i5 sep-
tembre 1914. amenant la section des munitions d'ar-
tillerie placée sous son commandement, a reçu deux
blessures.
Delpech, lieutenant au 23« rég. d'artillerie : avec un
mépris absolu du damjer, s'est porté sous le feu en
avant des tranchées occupées par l'infanterie, dans le
but d'observer le tir de l'artillerie. A constamment
rempli depuis le i4 septembre, avec la plus grande
intelligence et le plus grand sang-froid, la mission qui
lui avait été confiée sur sa demande.
Bcnedctti, lieutenant au 67^ rég. d'artillerie : a fait
preuve des plus belles qualités de courage et de sang-
froid au combat du 26 septembre, où il a continué à
soustraire aux coups de l'artillerie ennemie une partie
du matériel de sa batterie.
54 PAGES d'histoire
MM.
Chalon, sous-lieutenant de réserve au 07^ rég. d'artil-
lerie ; a fait preuve des plus belles qualités de courage
et de sang-froid au combat du 2f) septembre, où il a
contribué à soustraire aux coups de rarlilleric ennemie
une partie du matériel de sa batterie. A été tué en
cette circonstance.
Odal, maréchal des logis au 67^ rég. d'artillerie : a fait
preuve des plus belles qualités de courage et de sang-
froid au combat du 26 septembre, où il a contribué à
soustraire aux coups de l'artillerie ennemie une partie
du matériel de sa batterie. A été grièvement blessé en
cette circonstance.
Lasplaces, maréchal des logis au 07^ rcg. d'artillerie : le
28 août, blessé d'une balle cà l'épaule, est vaillamment
resté à son poste et, après avoir fait le lendemain pan-
ser sa blessure, a rejoint sa batterie et continué son
service.
Bonvallel, capitaine au 2^ rég. du génie : le 22 août, a
maintenu sa compagnie, prise d'enlilade par une mitrail-
leuse ennemie, sur la ligne de combat. Est tombé mor-
tellement blessé de deux balles en essayant de franchir
le premier une route battue par les feux de l'infanterie
et de l'artillerie.
Angelergue, capitaine au 2^ rég. du génie : chargé d'éta-
blir des défenses accessoires devant les tranchées de
première ligne, a exécuté pendant ce travail une recon-
naissance très dangereuse jus(ju'à 20 mètres des tran-
chées ennemies. A fait preuve de la plus grande
intelligence et d'un sang-froid exceptionnel au cours
de cette reconnaissance qui a permis de situer exacte-
ment plusieurs tranchées ennemies.
Bourgeois, intendant militaire, directeur de l'intendance :
a, depuis le début de la campagne, secondé le com-
mandement, avec une infatigable activité. A fait preuve
de la plus grande compétence professionnelle et de
l'initiative la plus féconde pour assurer la subsistance
des troupes et satisfaire à tous leurs besoins. A contri-
bué ainsi à maintenir excellente la situation matérielle
et morale du corps d'armée, malgré les épreuves pro-
longées (|ue celui-ci a eu à surmonter.
Rouvillois, médecin-major de ire classe, chef de l'am-
A l'ordre du jour 55
bulance no 5 : non loin de la ligne de feu, dans un
village incendié par l'ennemi, a assuré l'évacuation
d'un grand nombre de blessés, a installé une salle
d'opérations sur des ruines et surmontant toutes les
difficultés, a exécuté heureusement les opérations les
plus graves. Grâce à ses interventions résolues, comme
à sa haute valeur scientifique, a réussi à sauver la vie
à de nombreux blessés. (Ordre du i8 octobre 1914-)
21^ corps d'armée.
Lonjarret, sergent au Syo^ rég. d'infanterie.
Gosset, caporal au 870^ rég. d'infanterie.
Laugère, soldat au 870^ rég. d'infanterie.
Le 2 5 août, ont transporté pendant 2 kilo-
mètres, sous un feu violent d'artillerie et d'infan-
terie, leur capitaine grièvement blessé et ne Font
quitté qu'après l'avoir mis en lieu sûr. Laugère
a été blessé au cours de cet acte de dévouement.
Renaud, soldat au 349<^ rég. d'infanterie : le 24 septembre,
a sauvé des mains des Allemands son lieutenant blessé
en le portant sur son dos pendant plus d'un kilomètre
au milieu des balles et des obus. (Ordre du 24 octobre
19^4.)
Corps d'armée colonial.
Laurent, lieutenant au 87^ rég. d'infanterie coloniale :
belle conduite et bravoure au feu. (Ordre du 24 octo-
bre 1914.)
Groupes de divisions de réserve.
Clausse, capitaine au 336^ rég. d'infanterie : dans la nuit
du 27 septembre, a résisté avec le bataillon qu'il com-
mandait à une violente attaque de nuit, causant à l'en-
nemi des pertes considérables.
Morvan, sous-lieutenant au 330^ réa. d'infanterie : dans
la nuit du 27 septembre, a dirigé lui-même des
patrouilles près des lignes ennemies; s'est porté avec
50 PAGES d'histoire
son peloton jusqu'à 3oo mètres des lignes allemandes,
pour y organiser des tranchées.
Durosier, soldat au 336^ rég. d'infanterie : trois fois de
suite dans la même journée, est parti volontairement
pour reconnaître les tranchées ennemies, s'avançant
seul jusqu'à loo mètres de l'ennemi.
Thévenin, lieutenant au 27 1^ rég. d'infanterie : le 26 sep-
tembre, blessé au début de l'après-midi, est resté avec
ses hommes qu'il a maintenus sous un feu violent jus-
qu'au soir. N'a consenti à sortir de la tranchée qu'à
19 heures.
Pavageau, sous-lieulenant au 27 1^ rég. d'infanterie :
maintint, le 26 septembre, ses hommes en ordre dans
les tranchées, sous un feu violent d'artillerie qui causa
des pertes sérieuses, et prit le commandement de sa
compagnie après la disparition de son chef blessé.
Roger, capitaine au 248^ rég. d'infanterie : belle attitude
dans la défense d'une localité. Par son énergie aida à
prolonger la résistance.
Le Guerrannic, capitaine au 248^ rég. d'infanterie : a
montré en plusieurs cu'constances, comme agent de
liaison, un grand courage et un beau sang-froid, en
allant porter des ordres aux récjiments de la brigade
dans un bois sillonné de patrouilles allemandes.
Chartier, caporal au 247^ rég. d'infanterie : resté seul
avec deux hommes de sa section de mitrailleuses, tous
les autres ayant été tués ou blessés dans la tranchée
par des obus allemands, a continué à tirer jusqu'à ce
que sa pièce soit complètement mise hors de combat
et a rapporté tout son matériel.
du Mesnildot, soldat brancardier au 226^ rég. d'infan-
terie : grièvement blessé, en pansant un de ses cama-
rades, a, en plusieurs circonstances, fait preuve de
beaucoup de courage et d'un grand dévouement.
Poivé, soldat réserviste au 202e rég. d'infanterie : après
s'être signalé en maintes circonstances par son énergie
et sa bravoure, s'est particulièrement distingué en
allant seul chercher à 25o mètres des tranchées enne-
mies, sous les rafales de feu, plusieurs de ses cama-
rades blessés. (Ordre du 18 octobre 1914)
A L ORDRE DU JOUR ô']
Aviation.
MM.
Leclerc, capitaine d'infanterie : s'est employé avec le
plus grand dévouement au commandement d'une esca-
drille. Adjoint au directeur de l'aviation, s'est sponta-
nément oil'ert comme tireur observateur et a donné le
meilleur exemple en faisant la première expérience
périlleuse de lancement d'un projectile.
Ghalle, capitaine d'infanterie : adjoint au directeur d^
l'aviation, s'est spontanément offert comme tireur
observateur à bord des avions et a obtenu les plus
beaux résultats dans le bombardement des troupes
ennemies.
Fcquant, lieutenant au 72e rég. d'infanterie, détaché :
désigné d'office comme tireur observateur, a su faire
abstraction de sa personnalité de pilote hors ligne
pour remplir, avec de tout jeunes pilotes, les missions
les plus périlleuses. A obtenu les plus beaux résultats
dans le bombardement des troupes ennemies (2^ cita-
tion).
Laurens, lieutenant d'infanterie : a fourni journellement
des renseignements d'une précision remarquable, sur-
volant d'une façon continue les zones ennemies malgré
le feu violent et bien repéré de l'artillerie adverse.
Hirschauer, lieutenant de réserve : a exécuté journelle-
ment comme observateur-tireur des reconnaissances
au-dessus de l'ennemi et a obtenu les meilleurs résul-
tats dans le lancement des projectiles.
Rondeau, sergent-major, pilote et observateur-tireur :
fait preuve chaque jour d'une ténacité remarquable et
d'un mépris absolu du danger, survolant plusieurs fois
de suite pour les bombarder les objectifs les mieux
défendus de l'artillerie ennemie.
Chanteloup, caporal réserviste : a fait preuve de remar-
quables qualités d'adresse, d'intelligence et d'audace,
emmenant régulièrement son observateur sur l'ennemi
avec un avion des plus fatigués et le secondant dans
l'observation du tir. A pu obtenir ainsi, malgré les plus
grandes difficultés de pilotage, les renseignements les
plus intéressants pour l'artillerie. (Ordre du 18 octo-
bre 1914.)
58
PAGES D HISTOIRE
Divers.
M. V^icjou, maréchal des logis de geudaiDieriede lu prévôté
de la II 5e brigade: s'étaot trouvé, au cours d'une
patrouille exécutée sur le front pour la surveillance de
l'espionnage, en présence de deux sentinelles alle-
mandes qui ont pris la fuite devant lui, s'est lancé à
leur poursuite avec le plus grand courage et est tombé
glorieusement sous le feu d'un petit poste ennemi.
Mi!e Marie Pierron : a fait preuve du plus grand dévoue-
ment et du plus beau courage en allant elle-même
chercher dans les bois des blessés signalés comme dis-
parus, en organisant et dirigeant leur transport, mal-
gré la proximité immédiate de l'ennemi et en passant
la nuit à les soigner et à les panser. (Ordre du 2l\ oc-
tobre 191 40 «
20 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Les militaires dont les noms suivent sont cités
à Tordre de l'armée :
Gouvernement militaire de Pans.
M. Pelet, adjudant de la garde républicaine : affecté au
2^ zouaves, s'est porté bravement en avant, le 7 octobre,
au secours d'un blessé, et a été frappé mortellement
lorsqu'il ramenait le blessé sur son dos. (Ordre du
22 octobre 1914O
3^ corps d'armée.
M. Vaujour, adjudant de réserve au 236* rég. de réserve :
pour l'énergie, le sang-froid et la ténacité avec lesquels
il a conduit et maintenu sous le feu le plus intense un
détachement léger qu'il avait reçu mission de mener,
le 18 octobre, à l'attaque des tranchées allemandes.
Blessé, ce sous-officier a continué à commander ses
hommes avec autant d'autorité et de décision que sur
le terrain de manœuvre, jusqu'au moment où, atteint
de nouveau, il a succombé à ses blessures. (Ordre du
25 octobre 1914-)
4^ corps d'armée.
MM.
Thevenot, sous-lieutenant au \[\^ rég. de hussards : s'est
6o
fait remarquer en m.;iinles circonstances par son sang-
froid et son énergie. Etant en reconnaissance, a rapporté
à Hiflcrentes reprises et au prix des plus grandes diffi-
cultés des renseignements précieux sur l'ennemi; a, en
outre, fait des prisonniers. (Ordre du 26 octobre 19 14-)
Civravs, capitaine au 117e rég. d'infanterie : dans les
affaires où le régiment s'est trouvé engagé a su toujours
maintenir sa compagnie sous le feu, donnant l'exemple
du courage et de réaergie. A tout parliculièrement
montré un courage héroïque en défendant un hameau
jusqu'à la dernière extrémité.
Durand, capitaine au io4* rég. d'infanterie, détache à
l'état-major du 4^ corps d'armée : a rendu de très
grands services depuis l'entrée en campagne, au ser-
vice des renseignements. Appelé à l'état-major du corps
d'armée, a rempli plusieurs missions périlleuses à l'en-
tière satisfaction de ses chefs. Officier plein d'allant et
d'entrain, d'une énergie à toute épreuve.
Sandaucourt, capitaine au iSo^ rég. d'infanterie : a mon-
tré une grande ténacité et une grande autorité pendant
cinq jours, dans des tranchées qui ont été particuliè-
rement battues par le feu de rarlillcrie ennemie.
Nicolas, capitaine au loi^ rég. d'infanterie : a su insuf-
fler à son bataillon toute l'énergie dont il est animé
pour le maintenir dans ses tranchées pendant cinq jours
et cinq nuits au milieu d'un ouragan de fer.
Le Chauff de Iverguenec, capitaine au 124^ rég. d'infan-
terie : officier très actif, très vigoureux ; très belle
conduite au feu dans toutes les aifaires auxquelles il
a pris part avec le régiment depuis le début de la cam-
pagne. En particulier, s'est distingué aux combats des
2'6 et 24 septembre.
Marcel, capitaine au 117*^ rcg. d'infanterie : s'est particu-
lièrement distingué à différentes reprises; a été blessé
légèrement. Est resté néanmoins avec sa compagnie,
qu'il n'a fait replier que quand elle a été sur le point
d'être tournée par l'ennemi.
Mars, capitaine au Si^ rég. d'artillerie : blessé une pre-
mière fois, a conservé le commandement de sa batterie
jusqu'à ce qu'une deuxième blessure l'ait mis dans
l'impossibilité de continuer.
A l'ordre du jour 6i
MM.
Citrcux, capitaine au 44^ ^éç^. d'artillerie : a, malgré un
feu violent d'obusiers de i53 et de io5mi", dirigé
avec bravoure des tirs efficaces sur l'infanterie enne-
mie. Dans une autre circonstance a, par un tir pré-
cis, contribué à, arrêter une attaque de l'infanterie alle-
mande.
de Cassagnac, lieutenant au 3i5e rég. d'infanterie : sé-
rieusement blessé, s'est particulièrement distingué par
son énergie, son entrain au feu, son ascendant sur la
troupe exclusivenlent composée de réservistes, et aussi
son habileté manœuvrière.
Lefeuvre, adjudant au 117e rég. d'infanterie : s'est parti-
culièrement distingué les 17 et 18 septembre, en main-
tenant sa seclion sous le feu. Atteint par une balle, a
été grièvement blessé.
Baron, soldat au ii5e rég. d'infanterie : au combat du
22 septembre, bien que grièvement blessé, est resté sur
sa position sous un feu violent d'artillerie, assurant
ainsi la sécurité de ceux qui étaient en arrière jusqu'au
moment où la compagnie a pu se porter en avant.
(Ordre du 21 octobre igi/i.)
Blin, lieutenant-colonel au 102e rég, d'infanterie : donne
depuis le début de la campagne l'exemple des plus
belles qualités militaires. A, notamment, maintenu et
reporté en avant son régiment, sous un feu des plus
intenses d'obusiers, de canons, de mitrailleuses, de
fusils, et cela pendant cinq jours entiers,
Macker, chef de bataillon breveté, chef d'état-major de
la 7e division d'infanterie : s'est brillamment comporté
dans tous les combats dans lesquels la 7^ division a été
engagée; a rendu de précieux services, le 3i août, en
rassemblant sous le teu des troupes dispersées et en
les portant en avant pour dégager des batteries qui se
trouv'^aient sous le feu de l'infanterie allemande.
Treillard, chef de bataillon au 117e rég. d'infanterie :
depuis le début de la campagne, a fait preuve dans
toutes les affaires auxquelles a pris part le 117e de cou-
rage, de calme et de sang-froid, A contribué à la belle
altitude du régiment dans ces engagements par les
heureuses dispositions qu'il a prises avec son bataillon.
Signorino, chef de bataillon au 102^ rég. d'infanterie : a
02 PAGES D'HISTOIRE
été blessé, le 22 août, et, malgré celte blessure, a con-
servé le commandement de son bataillon jusqu'au mo-
ment où cette unité eut quille, par ordre, la position
qu'elle occupait.
Ernoul de La Chenelière, chef de bataillon au i3oe réq.
d'infanterie : a montré, depuis le commencement de la
campagne, un dévouement, une énergie, dignes du
plus grand éloge. A fait preuve de qualités de chef
remarquables.
Avice, capitaine au 117e rég. d'infanterie : a dirigé bril-
lamment sa compagnie, montrant toujours un courage
calme et froid dans tous les combats oii elle a été enga-
gée. Les Allemands ayant pris un village et ayant placé
devant eux des femmes et des enfants, a conduit vigou-
reusement la contre-attaque à la baïonnette.
Valet, capitaine, officier d'état-major de la iS^ brigade :
assure le service d'état-major de la brigade, au bureau,
avec la plus grande compétence, au feu, avec une bra-
voure remarquable. Se charge de toutes les missions
les plus difficiles et les plus dangereuses.
Fromont, capitaine au 102^ rég. d'infanterie: officier très
brave et très énergique, commandant admirablement
sa troupe. S'est distingué à toutes les affaires aux-
quelles il a assisté et en particulier le 2 octobre, eu
conduisant une attaque de nuit de trois compagnies.
Condé, capitaine au 44^ rég. d'artillerie : pendant trois
journées de combat a, sous un feu violent d'obusiers
de i53"^"^ et de loS^m^ dirigé avec le plus grand
calme un feu efficace contre l'artillerie ennemie et
obligé une batterie d'obusiers à cesser le feu. (Ordre
du 28 octobre 1914-)
Je corps d'armée.
M. Gauthier, lieutenant de réserve au 3^ rég. d'artillerie
lourde : mortellement blessé, a conservé tout son sang-
froid sous un feu violent d'artillerie et a continué à
commander sa troupe jusqu'au moment où ses forces
l'ont abandonné. (Ordre du 25 octobre 1914O
6^ corps d'armée.
M. Issertine, caporal au 06^ bataillon de chasseurs : dans
A l'ordre du jour 63
les combats du 5 au i4 octobre, a tué cinq Allemands
et en a blessé plus de vingt autres. (Ordre du 28 octo-
bre 1914.)
7^ corps d'armée.
M. Chollier, sous-lieutenant au 14*^ rég. de chasseurs à
cheval: le 7 octobre, a sollicité le commandement d'une
reconnaissance dans une région où il avait été envoyé
la veille; a été tué au cours de cette reconnaissance
au moment où il venait de faire abriter ses cavaliers,
continuant seul à explorer sur place. (Ordre du 24 oc-
tobre 1914-)
//e corps d'armée.
MM.
Lasne, chef d'escadron, commandant de groupe au
28e réa. d'artillerie : depuis le début de la campagne,
a conduit son groupe d'une façon très remarquable. A
plusieurs reprises, a fait preuve du plus grand courage.
Lorsque, notamment, dans un combat, il dut faire
amener les avant-trains sous un feu violent d'obusiers,
il se promena à cheval devant le front des batteries,
maintenant ainsi chez tous le calme et le sang-froid
qu'exigeait la situation. (Ordre du 25 octobre 1914-)
Costebouel, colonel, commandant par intérim la 43^ bri-
gade : blessé très grièvement au combat du 5 octobre,
s'est tout particulièrement distingué dans un moment
critique par sa bravoure, son énergie, son calme et
son coup d'œil. A maintenu, par son action person-
nelle, sa brigade au feu, sous une canonnade intense.
A donné à tous l'exemple des plus hautes vertus mili-
taires. Est mort à l'ambulance, le G octobre.
Bonne, lieutenant-colonel au 137e rég. d'infanterie: a pris
part, depuis le début de la campagne, comme chef de
bataillon et comme chef de corps, à toutes les opérations
du 137e d'infanterie. A notamment enlevé des tranchées
ennemies à la baïonnette, pris un drapeau et participé
à neuf attaques. Par son calme, son sang-froid, sa rare
bravoure, il a su prendie sur le régiment un très grand
ascendant qui n'a pas peu contribué à faire du 1^7^
un corps d'élite.
Parmentier, capitaine au 35^ rég. d'artillerie : au combat
du 22 août, la batterie étant envahie par l'infanterie
64
ennemie, a fait retirer une pièce à brns et a tenté de
reprendre le reste du matériel avec l'aide de ses ser-
vants et de quelques soldats d'infanterie qu'il avait
ralliés. Un caisson ayant brûlé et son lieutenant ayant
été tué, est tombé lui-même assez grièvement blessé à
la jambe et n'a pu être sauvé que par l'intervention
d'un brigadier éclaireur.
Phellion, lieutenant, adjoint à l'état-major de la 22^ divi-
sion : au combat du 22 août, a été détaché comme
agent de liaison avec le colonel du 19^ rég. d'infanterie,
commandant l'avant-garde, d'où il a envoyé d'utiles
renseignements pour le tir des batteries. A pénétré
dans un village avec le colonel du ig^ et y est resté
toute la nuit pendant les attaques des Allemands. A
souvent donné des preuves d'énergie et de grand cou-
rage.
Chrislini, lieutenant de réserve au 28^ rég. d'artillerie :
sa batterie ayant été surprise par une attaque rappro-
chée, est resté, malgré la violence du feu," auprès de
son capitaine blessé et l'a ramené au prix de grands
efforts. Le 8 octobre, un obus de i5cm étant tombé sur
un caisson, tuant trois servants et en blessant six
autres, a, par son calme et son sang-froid, réussi à
maintenir l'ordre dans la batterie, a pansé lui-même
les blessés et a contribué à permettre aux deux pièces
restantes de continuer le feu, quoique le feu des obu-
sicrs ennemis continuât sur la batterie.
Sevean, adjudant au 62^ rég. d'infanterie : blessé à la
bouche dans les tranchées, s'est fait panser et soigner
à l'ambulance, et a voulu regagner à tout prix son
poste et sa section pour prendre « sa revanche » et se
venger de la blessure reçue.
Ouvrard, sergent réserviste au 65«= rég. d'infanterie : sur
les indications de son chef, s'est porté en avant avec
si>: hommes vers douze Allemands cjui étaient derrière
une meule de paille et les a fait prisonniers.
liamard, soldat réserviste au 62^ rég. d'infanterie : sous
une pluie de projectiles et voyant plusieurs de ses ca-
marades blessés, est resté à son poste sur la lisière d'un
bois, disant à son capitaine « qu'il resterait là jusqu'au
bout )).
Le BeHer, soldat réserviste au 62^^ rég. d'infanterie : s'est
A l/ORDRIi DU JOUR 65
maintenu à sou poste sous une raCale d'artillerie, quoi-
que de nombreux camarades fussent blessés à ses côtés.
(Ordre du 21 octobre igiA-)
Delbos, capitaine au 5ie réy. d'artillerie : le 20 septem-
bre, a maintenu sa batterie toute la journée sous un
feu très violent qui a fait subir des pertes très sensibles
à cette batterie. N'a cessé de commander avec calme.
Perra, capitaine, adjoint au colonel commandant le
28e rég. d'artillerie : élève de rÉcolc supérieure de
guerre, et affecté au 28^ rég. d'artillerie, a rempli ses
fonctions, parfois si délicates et si périlleuses, avec une
intelligence, une ardeur et une énergie sans pareilles,
se dépensant nuit et jour sans compter. Pendant cinq
journées de bataille, est allé tous les matins sur les
premières lignes d'infanterie pour s'enquérir des faits
survenus pendant la nuit, des objectifs que l'infanterie
désirait voir battre et repérer sur le terrain les nou-
velles tranchées ennemies. A plusieurs reprises, il n'a
pu remplir cette mission qu'en traversant des terrains
fortement battus par le feu ennemi.
Finck, capitaine de réserve au 62e rég. d'infanterie :
depuis le commencement de la campagne, s'affirme
officier énergique, courageux et plein de bravoure. Sait
conduire et entraîner sa troupe; commande parfaite-
ment la compagnie qui lui a été donnée. Est considéré
par tous comme un commandant de compagnie brave
et expérimenté.
Daunizeau, sous-lieutenant au i37« rég. d'infanterie : au
combat du 27 août, a permis, par la vigoureuse offen-
sive qu'il a fait prendre à sa section, d'en arriver au
corps à corps et, par suite, a largement participé à la
prise du drapeau dont deux hommes de cette section
ont été les héros.
Picard, sous-lieutenant de réserve au 19^ rég. d'infante-
rie : a fait preuve d'un grand courage et d'une belle
énergie en ramenant deux fois ses hommes à l'assaut
de la position attaquée. A fait sonner la charge, lui-
même debout à 10 mètres des tranchées adverses, sous
le feu violent de deux mitrailleuses, en s'efforçant d'y
jjousser ses hommes. Officier remarquable par son éner-
gie, son allant, son mépris absolu du danger.
Sufiot, sergent au iSye rég. d'infanterie : a fait preuve
31. ORDRE Di; JOIR ô
66 PAGES d'histoire
du plus grand courage et du plus grand sang-froid. Au
soir d'un combat^ ralliant autour de lui quelques hom-
mes, a assuré avec eux la garde d'un front confié à sa
compagnie.
Tubin, caporal au iSy^ rég. d'infanterie : s'est complète-
ment dévoué avec son frère et quelques hommes pour
défendre un passage par où arrivaient les Allemands.
Chargé d'une reconnaissance, n'a pas hésité à se porter
en avant de sa personne, ses hommes lui paraissant
trop timides. A payé cette belle conduite d'une balle
en pleine poitrine.
Duchemin, chasseur de i^^ classe, éclaireur au 337^ rég.
d'infanterie : s'est distingué depuis le début de la cam-
pagne et, notamment, dans un combat où, voyant l'in-
î'auterie charger à la baïonnette, il a attelé son cheval
à un arbre, a ramassé le fusil d'un mort et a accompagné
le 337e. Le 4 octobre, s'est porté, malgré un feu très
violent d'artillerie, dans la direction d'une localité où il
était chargé de rendre compte des coups de fusil enten-
dus, a apporté des renseignements précieux, après avoir
essuyé le feu de l'infanterie allemande. Dans tous les
engagements a fait preuve de courage et de sang-froid.
A contribué, à plusieurs reprises, à maintenir des
hommes sous le feu, en restant à cheval.
Patillon, soldat de 2^ classe au 33^ rég. d'infanterie : a
fait preuve de beaucoup de courage au cours d'une
attaque de nuit. A pris une part brillante à trois assauts
successifs donnés à la baïonnette. (Ordre du 28 octobre
19140
Guyot, lieutenant, commandant provisoirement une bat-
terie de Tartillerie du ii^ corps d'armée : le 27 août,
la première batterie ayant été en partie détruite par un
feu violent d'obusiers de i5 «"i (ayant eu son capitaine
et le lieutenant blessés grièvement, plusieurs sous-
officiers et canonniers mis hors de combat), courait
un réel danger. S'en apercevant, le lieutenant Guyot,
de la 3e batterie, officier orienteur du groupe, assembla
quelques hommes et, avec leur aide, réussit, malgré
un feu des plus violents, à retirer le matériel et à le
ramener en arrière dans un ordre parfait. (?.ommande,
depuis celle époque, sa batterie avec une rare distinc-
tion. (Ordre du 24 octobre i9i4-) •
A l'ordre du jour 67
12^ corps d'armée.
MM.
Janicot, sous-lieutenant au 263e rég. d'infanterie : com-
mandant d'une section de mitrailleuses et officier mi-
trailleur remarquable, a fait preuve, le 28 août, d'un
courage digne de tous éloges et de qualités militaires
très brillantes. A, le 17 septembre, brisé à plusieurs
reprises Télan des attaques allemandes menées par un
ennemi très nombreux et a eu le bras fracturé par un
éclat d'obus.
Valentin, sergent au 3o8e rég. d'infanterie.
Bizot, caporal au 3o8e rég. d'infanterie.
Veyssières, soldat au 3o8e rég. d'infanterie.
Pirognot, soldat au 3o8e rég. d'infanterie.
Ferrier, soldat au 3o8e rég. d'infanterie :
Ont fait preuve d'une audace, d'un courage et
d'une ténacité remarquables en abordant, en
plein jour, une cabane qu'ils savaient occupée
par l'ennemi en nombre supérieur. Ont pu, bien
que trois d'entre eux sur cinq fussent blessés
par l'artillerie ennemie qui avait ouvert le feu
sur eux, regagner en rampant leur poste, rap-
portant au commandement des renseignements
très utiles. (Ordre du 26 octobre 1914.)
i3^ corps d'armée.
Escot, capitaine au 53^ rég. d'artillerie : très belle con-
duite au feu. A occupé pendant plusieurs jours un
poste d'observation particulièrement périlleux. A pu,
de ce poste, grâce à la ténacité et à la froide bravoure
dont il a fait preuve, diriger efficacement le tir de sa
batterie, au profit de la troupe d'infanterie qu'il appuyait.
Pradié, capitaine au 36^ rég. d'artillerie : très belle tenue
au leu. A, dans maintes circonstances, fait preuve de
sang-froid et de courage et exécuté des tirs particuliè-
rement heureux qui ont aidé les mouvements do notre
infanterie. (Ordre du 28 octobre 1914.)
68 PAGES d'histoire
MM.
Crussard, sous-lieutenant au i6e rég. d'infanterie : très
belle allitude au feu, a eu plusieurs fois ses eUets tra-
versés par des projectiles. A donné de nombreuses
preuves de calme et d'énergie. S'est oû'ert volontaire-
ment pour diriger une opération, le 7 septembre. A été
blessé le 16 à la tête de sa compagnie.
Pupat, sous-lien :enant au 16^ rég. d'infanterie : très belle
attitude au i'ou, constamment debout pour observer.
Communique son ardeur et sa bravoure à la compagnie
qu'il commande; s'est montré dans ce commandement
et même dans celui du bataillon, à certains moments
critiques, à la hauteur d'une tâche cependant ardue
pour une jeune expérience. A été cité à l'ordre du corps
d'armée le 5 octobre 191 4 et blessé dans un combat.
Gilles, sous-lieutenant de réserve au 53«^ rég. d'artillerie :
a fait preuve de sang-froid et de courage en diverses
circonstances, notamment le 3o septembre, en amenant
une pièce de canon à quelques mètres d'une maison
qu'il importait de détruire et, le 17 octobre, en occu-
pant un poste particulièrement périlleux, pour y obser-
ver le tir de sa batterie. A été, à cette occasion, très
grièvement blessé.
Martin, sous-lieutenant de réserve au 92^ rég. d'infante-
rie : blessé une première fois dans la matinée à la tête
de la section qu'il commandait, a pris le commande-
ment de la compagnie après la disparition du capitaine
et Ta conservé jusqu'au moment oij il a été blessé une
seconde fois grièvement.
RoUet, soldat au 16^ rég. d'infanterie : s'est offert volon-
tairement le 9 septembre pour porter un ordre, alors
que les agents de liaison du cnef de corps venaient
d'être tous mis hors de combat. A accompli cette mis-
sion avec un superbe sang-froid, sans chercher le che-
minement, ni dévier de la ligne droite.
Meyrieux, soldat au 98^ rég. d'infanterie : faisant partie
d'une contre-attaque qui refoulait les Allemands après
leur attaque, s'est avancé de lui-même, seul, jusqu'à
.3oo mètres de nos lignes vers des groupes de soldats
allemands, les a sommés de se rendre et a fait ainsi des
prisonniers jusqu'au moment où il a été blessé.
Veyre, soldat au i6e rég. d'infanterie : s'est distingué
dans les combats des 3, 5, 6 et 7 octobre, eu allant
A l'ordre du jour 69
chercher et rapportant constamment, sous le feu, des
munitions, puis en se rendant seul en avant des li(jncs
le 7 octobre pour faire prisonnier un lieutenant alle-
mand légèrement blessé.
Estrade, soldat au 92e rég. d'infanterie : le i^^ octobre, a
assuré, sous un feu très violent d'artillerie et d'infan-
terie, révacuation de son capitaine grièvement blessé.
Le 9 octobre, malgré le feu de Tartillerie ennemie, a
contribué à dégager son lieutenant, enfoui sous un
éboulcment de tranchée. (Ordre du 25 octobre 19 14-)
Perret, capitaine au 98^ rég. d'infanterie : a fait preuve
d'énergie et de courage dans un combat où il a reçu
, six blessures à la tête de sa compagnie. (Ordre du
24 octobre 1914-)
i4^ corps d'armée.
Sandraz, 2^ canonnier conducteur au 2^ rég. d'artillerie :
a montré, dans les combats du 20 août et du 25 sep-
tembre, un sang-froid et une crànerie remarquables.
A été blessé à la jambe.
Gros, 2^ canonnier servant au 2^ rég. d'artillerie : s'est
particulièrement signalé le 20 août, où il a continué
seul le feu de sa pièce jusqu'à complet épuisement des
munitions, tout le personnel de sa pièce ayant été mis
hors de combat. (Ordre du 25 octobre I9i4-)
Sammarcelli, chef de bataillon commandant le 54* batail-
lon de chasseurs : a commandé avec la plus grande
vigueur et le plus brillant courage son bataillon, sou-
tien de cavalerie. A été tué à sa tète le jour même où
il avait été promu ; avait été l'objet d'un témoignage
d'admiration de l'armée anglaise pour la conduite de
son bataillon, qui avait été cité la veille à l'ordre de
l'armée. (Ordre du 22 octobre ï9i4-)
ChoUet, sous-lieutenant au 22^ rég. d'infanterie : a été
mortellement frappé en attaquant une tranchée ennemie.
Quemin, sous-lieutenant au 22^ rég. d'infanterie : com-
mandait une section de liaison entre deux colonnes
d'attaque; a été mortellement blessé.
Maurin, sous-lieutenant au 53^ bataillon de chasseurs : a
été grièvement blessé dans une attaque de nuit. A, sous
un feu violent, enlevé à la baïonnette sh compagnie de
70 PAGES- D HISTOIRE
deuxième ligne et celle qui la précédait, dont le chef
avait été grièvement blessé.
Aubenas, sous-lieutenant à titre temporaire au 76^ rég.
d'infanterie : a toujours fait preuve sous le feu de coup
d'oeil et de saug-froid, payant sans cesse de sa per-
sonne. A été tué le 26 septembre à la tête de sa
section.
Berger, sous-lieutenant de réserve au 53^ bataillon de
chasseurs : grièvement blessé sur les tranchées enne-
mies en portant sa compagnie en avant à la baïonnette
et en la maintenant en bon ordre, malgré un feu
violent.
Mourrai, sous-lieutenant de réserve au 2^ rég. d'artillerie <
sous un feu meurtrier d'une batterie de i5o, montra le
plus grand calme et le plus grand sang-froid, se porta
personnellement au secours de plusieurs servants qui
venaient d'être ensevelis dans une tranchée et fut à ce
moment frappé d'un éclat d'obus qui lui fractura la
cuisse. Refusa d'être évacué pendant que le tir ennemi
continuait, pour ne pas exposer la vie de ses canon-
niers.
Mariton, adjudant-chef au 75^ rég. d'infanterie : a montré
en toutes circonstances et sous le feu le plus violent
un sang-froid, un courage et une ténacité remarquables,
ainsi qu'une très grande autorité sur sa troupe.
Froment, adjudant au 76^ rég. d'infanterie : s'est cons-
tamment fait remarquer par sa bravoure au feu, rele-
vant le moral de ses hommes en s'exposant personnel-
lement toutes les fois qu'il pouvait être utile. A été tué
le 26 août, à la tête de sa section.
Chalencon, adjudant au 76^ rég. d'infanterie : s'est tou-
jours distingué par son entrain, sa crânerie sous le
feu, son mépris au danger; a été frappé par une balle
au front, le 26 septembre, à la tête de sa section, au
moment où celle-ci faisait face à une violente attaque
ennemie; a été tué sur le coup.
Marchand-Liffoze, caporal au i4o« rég. d'infanterie : a
montré constamment, au cours de la campagne, de
belles qualités de crânerie au feu. A été blessé le
7 septembre.
Lauliër, soldat de 2^ classe au 52^ rég. d'infanterie : le
A L ORDRE DU JOUR 7I
8 octobre, s'est offert à servir de vedette dans un arbre,
sous le feu le plus violent; rentré dans le feu et blessé,
a su maintenir parmi ses camarades le plus grand
calme sous la rafale et les a entraînés lorsoue sa sec-
tion fut désignée pour se porter en avant. A été nommé
caporal.
Lionnaz, soldat de 2^ classe au 62e bataillon de chas-
seurs : envoyé en patrouille sur des tranchées contre
lesquelles avaient échoué plusieurs attaques, s'en est
approché à moins de .5o mètres sous un feu violent. A
été grièvement blessé.
Richard, soldat de 2^ classe au 62^ bataillon de chas-
. seurs : patrouillant sur des tranchées où nos attaques
s'étaient plusieurs fois brisées, a été mortellement
blessé à bout portant. (Ordre du 25 octobre 1914O
Tromelin, capitaine au So^ rég. d'infanterie : blessé deux
fois au cours de la campagne. A fait preuve comme
commandant de compagnie et comme commandant de
bataillon d'un sang-froid et d'une énergie incompa-
rables. Après sa première blessure, avait rejoint sa
compagnie avant d'être complètement guéri et a été
blessé à nouveau le 27 septembre en entraînant son
bataillon à l'attaque d'un bois.
Mounier, capitaine au 22^ rég. d'infanterie : a été mortel-
lement blessé en conduisant avec la plus grande éner-
gie une contre-attaque de deux compagnies.
Racle, capitaine au i4^ bataillon de chasseurs : en non-
activité pour infirmité temporaire, a voulu reprendre
du service actif. A repoussé à deux reprises à la baïon-
nette l'attaque de l'ennemi, le i^r octobre, à la tête de
ses chasseurs et a été tué.
Cornier, capitaine au 53^ bataillon de chasseurs : chargé
d'une attaque de nuit, a été grièvement blessé en
entraînant son bataillon. A continué à presser son
offensive par ses cris : « En avant ! » sans vouloir
accepter un secours immédiat.
de Foras, capitaine au 22e rég. d'infanterie : est tombé
mortellement atteint à la tête de sa compagnie, qui se
portait à l'attaque d'un cimetière.
Sertjeni-Alleaume, capitaine au 62^ rég. d'infanterie : a
fait preuve dans tous les combats d'un courage remar-
72 PAGES D HISTOIKF:
quable ; avait été proposé pour chef de bat;!illon, eu
raison de sa brillante conduite lorsqu'il fut grièvement
blessé à Saint-Rémy. Est mort des suites de ses bles-
sures.
Gard, capitaine à titre temporaire au i4^ bataillon de
chasseurs : a été un exemple de courage pour ses
hommes, le i^^ octobre, maintenant sa compagnie sous
. un feu des plus violents. Sérieusement blessé et mar-
chant à peine, a voulu venir seul au poste de secours.
Avait déjà été blessé une première fois.
Pizot, capitaine à titre temporaire au i4^ bataillon de
chasseurs : le i^r octobre, a commandé sa compagnie
avec une énergie et un sang-froid remarquables, est
tombé grièvement blessé à la fin de la journée.
Carsignol, lieutenant au 22^ rég. dMnfanteric : a été mor-
tellement frappé en enlevant la lisière d'un bois.
Marchand, lieutenant au 22e rég. d'infanterie : a été tué
à la tète de sa section dans une atta(jue à la baïon-
nette.
Berger, lieutenant au 22^ rég. d'infanterie : a été tué à
la tète de sa section, dans une attaque à la baïonnette.
Desmoutiers, soldai réserviste au lôg^ rég. d'infanterie :
chargé de porter une demande urgente de ravitaille-
ment en munitions, est parti sous un feu violent d'ar-
lillerie ; blessé mortellement, s'est traîné jusqu'à ce
qu'il rencontrât un officier d'artillerie auquel il a remis
l'ordre dont il était porteur.
Girard (Elie), sous-lieutenant au lôge rég. d'infanterie : a
arrêté, par les feux de son peloton, une attaque de nuit
de l'ennemi. Exposé le lendemain à une canonnade et
à une fusillade très violente, a tenu avec la plus grande
énergie. A ainsi permis la destruction complète d'une
compagnie d'infanterie ennemie.
Billaudeau, lieutenant au 169^ rég. d'infanterie : blessé
sérieusement le 25 août, a conservé toute la journée,
sans se faire panser, le commandement de sa section
sous un feu d'artillerie des plus violents. A été tué le
lendemain en ramenant au feu des groupes provenant
des différentes compagnies qui s'étaient perdues dans
les bois au cours des engagements de la veille. (Ordre
du 22 octobre igi4-)
A L ORDRE DU JOUR n^
/Je corps d'ormée.
MM.
Duret, sergent au 7e bataillon de chasseurs : a fait
preuve des plus belles qualités d'audace et de sang-
froid en conduisant à trois reprises différentes une
patrouille à travers les lignes allemandes et en rappor-
tant chaque fois d'utiles renseignements. (Ordre du
26 octobre 1914-)
Chaize, sergent-major au 7e bataillon de chasseurs : très
brillante conduite pendant la journée du 8 octobre;
s'est maintenu avec la plus grande énergie pendant
vingt-quatre heures sur ses positions bien qu'ayant
perdu un tiers de son effectif. Blessé d'une balle au
bras, n'a pas voulu être évacué avant d'avoir mis sa
comptabilité à jour et son successeur au courant.
(Ordre du 25 octobre 19 14.)
16^ corps d'armée.
Pertruc, lieutenant au 3^ rég. d'artillerie lourde : le
28 septembre, est resté en observation derrière une
meule de paille sous un feu violent d'artillerie de gros
calibre et n'a quitté son poste que sur l'ordre formel
de son capitaine, en prenant soin d'enrouler le fil télé-
phonique qui le reliait à sa batterie. Le 2 octobre, s'est
porté en avant des dernières tranchées françaises, à
100 mètres des tranchées allemandes, et a réglé un tir
qui a permis d'éteindre le feu d'une mitrailleuse et
d'une batterie ennemies. (Ordre du 25 octobre 1914.)
Lecomte-Denis, lieutenant-colonel, commandant le
290^ rég. d'infanterie : a montré une grande bravoure,
de l'intelligence et de l'énergie dans l'attaque d'un
village. (Ordre du 20 octobre 1914.)
ig^ corps d'armée.
Marseillan, sergent-major au 3^ rég. de zouaves : a été
tué en ralliant sa section sous ie feu très violent du
l'artillerie ennemie. (Ordre du 22 octobre 1914.)
20^ corps d'armée.
Simon, sous-lieutenant au 26e rég. d'infanterie : pendant
74 PAGES d'histoire
l'attaque de nuit du i3 octobre, a, par son action
personnelle, entraîné sa compagnie qui a atteint Tob-
jcctif assigné; a été blessé à la fin du combat et n'a
consenti à aller se faire panser qu^'après avoir assuré
Toccupation de la position conquise ainsi que le com-
mandement de sa compagnie et donné au chef de ba-
taillon tous les renseignements utiles.
Grandjean, médecin auxiliaire de réserve au i6oe rég.
d'infanterie : grièvement blessé au moment où, malgré
un bombardement violent, il continuait à donner ses
soins à des blessés. A fait preuve, depuis le début de
la campagne, d'un zèle, d'un dévouement et d'un cou-
rage remarquables.
Caroujat, caporal au 69e rég. d'infanterie : porteur d'un
ordre pour son chef de bataillon, l'a trouvé à la tombée
de la nuit, seul et blessé grièvement. Malgré la proxi-
mité des Allemands qui lui criaient de se rendre, a pu
le ramener jusqu'au village voisin sur une brouette.
Hegy, sous-lieutenant au 79e rég. d'infanterie : blessé
sur tout le corps par un shrapnel éclaté à côté de lui,
vers i4 heures, est demeuré à son poste jusqu'à la fm
de la journée.
Iglesis, sous-lieutenant de réserve au i56e rég. d'infan-
terie : blessé, dans la nuit du 4 ^u 5 octobre, d'une
balle à la tempe, est resté dans la tranchée qu'il com-
mandait pendant toute la nuit et n'est allé se faire
panser qu'au matin.
Merou, adjudant au 79e rég. d'infanterie : n'a cessé, au
cours d'un combat, de faire preuve des plus belles qua-
lités de chef, ralliant autour de lui ses hommes dé-
cimés par le feu ; est tombé mortellement frappé au
moment où il prenait pied définitivement sur l'objeclif
qui lui était assigné.
Chevrier, sergent-fourrier au 69e rég. d'infanterie : chargé
de la transmission d'un ordre à son capitaine, a exécuté
sa mission malgré un feu violent d'infanterie et d'artil-
lerie. Est tombé frappé mortellement eu arrivant à
destination et, malgré sa blessure, a transmis verbale-
ment l'ordre qu'il portait.
de Bo, caporal au 69e rég. d'infanterie : s'est offert pour
porter un ordre sous un feu violent. Atteint mortelle-
A l'ordre du jour "75
ment, est parvenu à transmettre Tordre à un camarade
en lui disant : « Ne t'occupe pas de moi, prends l'ordre
d'abord. »
Elley, soldat de 2^ classe au 69e rég. d'infanterie : con-
duite admirable au feu. Blessé grièvement, s'est employé
jusqu'à la fin de la journée à répartir entre les com-
battants les cartouches des blessés.
Cousin, soldat de 2^ classe au 69e rég. d'infanterie :
blessé de deux balles, après avoir fait preuve d'un
entrain remarquable, s'est montré un modèle de cou-
rage et d'énergie. (Ordre du 25 octobre 19 14.)
Perrenot, chef de bataillon au 26e rég. d'infanterie : a
conduit avec le plus grand courage et beaucoup de
vigueur un détachement qui a fait à l'ennemi quatre-
vingt-huit prisonniers et capturé un convoi.
Penancier, chef de bataillon au 26e rég. d'infanterie :
étant capitaine, a conduit son détachement avec la plus
grande vigueur et ua esprit de décision remarquable;
a capturé un convoi et fait cinquante prisonniers.
Weiller, chef de bataillon au 26e rég. d'infanterie : a, le
25 août,^ ramené sous un feu ^-iolent d'infanterie et
d'artillerie son colonel blessé qui, infailliblement,
serait tombé dans les mains de l'ennemi, dont la
contre-attaque pressait de très près notre première
ligne. A déjà, le i5 août, au Signal des Allemands et
dans les différents combats livrés depuis par le 26e
(28 août et ler septembre), fait preuve du plus grand
courage et donné à tous le meilleur exemple de sanq-
froid.
de Fontainieu, chef de bataillon au 876 rég. d'infanterie :
a eu une attitude superbe au feu. Étant blessé, a
conservé le commandement de son bataillon pendant
quatre heures, n'a pas voulu se laisser évacuer sur le
poste de secours et a maintenu son bataillon sur la
position jusqu'à la dernière extrémité.
Renon, chef de bataillon au i56e rég. d'infanterie : ayant
reçu, le i4 août au matin, la mission de conduire à
l'attaque deux compagnies de son bataillon, a fait
preuve du plus grand calme et d'un sang-froid remar-
quable sous le feu violent de l'infanterie ennemie. A su,
par son attitude, rétablir Tordre et la cohésion dans
,6
PAGES D HISTOIRE
certaines fractions de son bataillon particulièrement
éprouvées pendant le bombardement d un bois par l'ar-
tillerie ennemie. A été blessé le 25 août et a rejoint
son bataillon dès le 8 septembre.
Guilhot de Lagarde, chef de bataillon au i56« rég. d'in-
fanterie : étant capitaine et blessé d'un éclat d'obus le
25 août, a néanmoins continué à assurer normalement
son service d'adjoint au chef de corps, sans se préoc-
cuper de sa blessure; a fait preuve d'énergie en toute
circonstance.
Yvon, capitaine au 37<^ rég. d'infanterie : commandant
un poste détaché, a chargé l'ennemi à plusieurs
reprises pour dégager un détachement d'un autre régi-
ment et a trouvé la mort dans ce combat.
Bar, capitaine au i46^ rég. d'infanterie : très brillante
conduite au feu, au combat du 20 août ; a été blessé
par deux fois à la tête de sa compagnie et en a
conservé le commandement jusqu'à la limite de ses
forces.
Corda, capitaine au iA6^ rég. d'infanterie : brillante
conduite au feu au combat du 20 août, où il a été
blessé à la tête de sa compagnie.
Breymaun, capitaine au 5^ rég. de hussards : le 11 août,
avec son escadron, a tenu en échec l'avant-garde d'une
division de cavalerie bavaroise sous un feu très violent ;
a fait charger ses cavaliers, faisant preuve de beaucoup
de sang-froid et d'énergie.
Frebillot, capitaine adjoint au colonel commandant le
i55e rég. d'infanterie : s'est ac({uitté depuis les pre-
miers jours de la mobilisation, avec beaucoup de zèle,
de modestie et de courage, des fonctions d'adjoint au
chef de corps, pour lesquelles il avait été choisi par
ce dernier et à l'occasion desquelles il reçut plusieurs
blessures. Notamment le 20 août, atteint de plusieurs
blessures, il revint, après un pansement sommaire à
l'ambulance, sur le terrain, pour rallier et ramener à
l'attaque quelques groupes de son régiment et, le
25 septembre, il reçut une balle dans la cuisse, une
autre dans le bras en assurant la liaison du chef de
corps avec les bataillons et l'artillerie.
Gnvot, sôus-lieutenant au 87^ rég. d'infanterie : a, par
A L ORDRE DU JOUR 7-7
son attitude énergique, maintenu sa section sous un
feu violent d'artillerie ; a été grièvement blessé, est
mort des suites de ses l)lessures.
Aubrun, maréchal des logis chef au 5^ rég. de hussards :
le 1 1 août, en reconnaissance avec quatre cavaliers et
poursuivi par douze cavaliers ennemis, n'hésita pas à
faire front pour charger. Tombé avec son cheval au
passage d'un fossé, il î'ut pris par l'ennemi. Désarmé et
sommé de se rendre sous la menace des revolvers, il
refusa et gagnant du temps, grâce à ses appels et à
sou énergie, donna à un peloton le temps d'arriver
pour le dégager.
Lhomme, brigadier au 5^ rég. de hussards : le 1 1 août, a
fait preuve du plus grand sang-froid et de la plus
grande énergie dans une charge engagée par son
peloton contre une troupe de cavaliers d'un effectil
double. A tué de la pointe de son sabre trois ennemis,
dont un gradé.
Serot, capitaine au Sye rég. d'infanterie : a, depuis le
début de la campagne, fait preuve dans son commande-
ment des plus brillantes qualités militaires. S'est par-
ticulièrement signalé en plusieurs rencontres par son
sang-froid et son énergie. A été blessé. (Ordre du
20 octobre 191 4-)
Faure, capitaine au 79^ rég. d'infanterie : a fait preuve,
en différentes circonstances, des plus belles qualités de
bravoure, de sang-froid et de coup d'œil. A maintenu
son bataillon sur une position conquise, malgré des
pertes considérables. Légèrement blessé, a continué
d'exercer son commandement et ne s'est fait soigner
qu'au bout de vingt-quatre heures.
Henry, lieutenant au 79e rég. d'infanterie : a fait preuve
de la plus grande bravoure dans un combat. A enlevé
l'objectif quj lui était assigné et s'y est maintenu sous
un feu qui a mis hors de combat plus de la moitié de
sa compagnie; a été blessé depuis. (Ordre du 24 oc-
tobre 1914.)
BuCFe, chef de bataillon au 2876 rég. d'infanterie : a
défendu énergiquement un village, pendant deux jours,
malgré le bombardement violent et en dépit des
attaques répétées de l'infanterie ennemie. Blessé, est
tombé dans un village aux mains de l'ennemi.
78 PAGES d'histoire
MM.
Bouvier, sergent au 269^ rég. d'infanterie : blessé griè-
vement par un éclat d'obus, a continué, sans s'occuper
de sa blessure, à commander sa demi-section jusqu'au
moment de sa mort.
Houillon, capitaine au 226^ rég. d'infanterie : blessé le
25 août et évacué sur l'hôpital, est revenu reprendre,
le i^r septembre, le commandement de sa compagnie.
A été tué le même jour, en entraînant sa compagnie à
l'attaque d'une position.
Calini, sergent au 860^ rég. d'infanterie : blessé trois
fois, depuis le début de la guerre, a toujours conservé
le commandement de sa section, donnant à tous ses
hommes l'exemple de l'énergie, refusant d'aller à l'am-
bulance et ne se décidant à se faire panser qu'à la
dernière extrémité. (Ordre du 22 octobre igiA-)
21^ corps d'armée.
Bourzat, caporal au 60e bataillon de chasseurs : après
de patientes recherches, a réussi à pénétrer en rampant,
à la tombée de la nuit, dans un village occupé par
l'ennemi, a découvert et a tué le guetteur allemand
qui, depuis huit jours, installé dans une maison cré-
nelée, faisait de nombreuses victimes dans nos troupes.
(^Ordre du 28 octobre igiA-)
Corps d'armée colonial.
Makan Keita, clairon au rég. mixte colonial : s'est fait
remarquer pour sa bravoure à l'attaque d'un bois, le
II octobre, et a été grièvement blessé au moment où,
sous une grêle de balles, il se levait pour sonner la
charge. (Ordre du 20 octobre igiAO
Buhrer, capitaine au 43^ rég. d'infanterie coloniale : au
combat du 20 août, a été chargé de commander l'ex-
trême gauche de la ligne qui a subi tout le choc de
l'adversaire ; a fait preuve des plus belles qualités
militaires en tenant plus de sept heures sous le feu de
Tartillerie ; a montré, depuis, beaucoup de calme, de
sang-froid et In plus grande bravoure ainsi que la plus
grande aptitude au commandement. (Ordre du 26 oc-
tobre r9i4.)
A L ORDRE DU JOUR 79
MM.
Laignoux, capitaine au 4i^ rég. d^infanterie coloniale :
très grande bravoure et très grand sang-froid dans
toutes les circonstances. Blessé une première fois à la
tête, le 25 septembre, a conservé le commandement
de sa compagnie et a été blessé à nouveau et très
grièvement, le 29 septembre 1914» àe sept balles.
Billaut, capitaine de réserve au 43^ rég. d'infanterie
coloniale : blessé à la jambe au combat du 10 sep-
tembre, a conservé le commandement de sa compagnie
et a rempli avec vigueur et intelligence la mission dont
on l'avait chargé, repoussant pendant cinq jours et
cinq nuits toutes les tentatives de l'ennemi pour s'em-
parer de la position. A, depuis le début de la cam-
pagne, donne le plus bel exemple de dévouement,
d'entrain et d'abnégation et a su prendre, par son atti-
tude et son courage personnel, un grand ascendant
sur ses hommes. A dû être évacué, lorsque la fatigue
eut aggravé sa blessure.
Pasquet, lieutenant de réserve au 4^^ rég. d'infanterie
coloniale : bravoure et sang-froid remarquables. Blessé
une première fois le 27 septembre et une deuxième
fois le 29 septembre, a tenu à rester à la tête de la
compagnie qu'il commandait. A, le 3o septembre,
dirige habilement une reconnaissance contre une
reconnaissance allemande dans un village et fait
prisonniers, à cette occasion, dix-sept Allemands, dont
l'aspirant-officier. (Ordre du 24 octobre 1914-)
Division d'occupation de Tunisie.
Lacoste, adjudant au 8^ tirailleurs indigènes : a été
grièvement blessé de trois coups de feu en entraînant
sa section à l'attaque d'un bois, le 11 octobre 19 14-
(Ordre du 26 octobre 1914-)
Division de réserve.
Bordeaux, lieutenant-colonel, commandant le groupe
de chasseurs de la 77e division : a soutenu, avec deux
bataillons de chasseurs de réserve, la défense de deux
villages pendant trente-six heures ; obligé de se replier,
a, ({uoique légèrement blessé, maintenu un ordre
80 PAGES d'histoire
complet dans les unités prises sous un feu très violent.
S'est fait constamment remarquer, depuis le début de
la campagne, par son énergie calme et sa belle con-
duite au feu. (Ordre du 22 octobre 1914-)
Aviation.
MM.
Picrlot, capitaine dMnfanterie coloniale breveté, détaché
à rétat-major du il\^ corps d'armée, observateur en
aéroplane : par son sang-froid, son coup d'œil, son
mépris du danger, a dirigé le réglage du tir sur de
nombreuses batteries ennemies, et a obtenu d'excel-
lents résultats. Le 18 octobre, lors de l'attaque d'un
bois, n'a pas hésité, en raison du brouillard, à survoler
les lignes ennemies à 800 mètres à peine d'altitude,
pour fournir des renseignements sur l'organisation
défensive des Allemands. (Ordre du 24 octobre 1914O
de Vcrgnctte, capitaine commandant d'escadrille : a exé-
cuté des reconnaissances remarquables par l'impor-
tance des renseignements rapportés et la difficulté
d'exécution (nécessité de voler à faible altitude en
raison des nuages). A, par son exemple quotidien,
entraîné les pilotes de son escadrille, qui a rendu les
services les plus signalés depuis le début de la cam-
pagne.
Brault, lieutenant, pilote d'escadrille : a exécuté seul,
comme pilote et observateur, des reconnaissances
remarquables par la valeur des indications recueillies
et la difficulté d'exécution; a atterri de nuit, le
i4 octobre, pour remplir plus complètement sa mis-
sion ; s'est exposé à plusieurs reprises à un feu violent
d'artillerie ennemie. (Ordre du 21 octobre 1914O
Divers.
Hamonier, capitaine au i^"" rég. de zouaves de marche :
a été grièvement blessé en allant, sous un feu violent,
reconnaître le terrain oh il devait engager sa compa-
gnie. Est mort des suites de ses blessures.
Bagard, sous-lieutenant de réserve au i*^*" rég. de zouaves
de marche : a fait preuve d'une grande bravoure au
cours de nombreux combats. A, le .5 octobre, pro-
noncé un vigoureux retour offensif, avec sa section,
A l'ordre du jour 8i
pour permettre renlèvement d'un officier et de dix-sept
hommes blessés, malgré une violente attaque de Ten-
nemi.
Costa, médecin aide-major de i^e classe de réserve au
ler rég. de zouaves de marche : a fait preuve d'un
grand courage et donné Texemple du devoir militaire
en allant, à maintes reprises, chercher des blessés sous
le feu.
Combalat, caporal fourrier au 2^ rég. de zouaves de
marche : a fait preuve en toutes circonstances de la
plus grande bravoure et d'un mépris absolu du danger.
Le 7 octobre, a été frappé mortellement *en transmet-
tant un ordre à son capitaine.
Mlle Duvinage (Émilia), intérimaire des Postes, Télé-
graphes et Téléphones : après le départ prématuré de
la receveuse de son bureau, le 9 octobre, vers 16 heu-
res, n'a quitté son poste que le 1 1 octobre, en même
temps que les télégraphistes militaires, sous le feu de
l'attaque des Allemands, qui ont occupé le village
une demi-heure après, et a rejoint son poste le i5,
en même temps que les premiers éléments militaires
français rentraient. (Ordre du 22 octobre 1914O
CITATIONS A L'ORDRE DE L'ARMÉE
Les militaires dont les noms suivent sont cités
à Tordre de Pannée :
Gouvernement militaire de Paris.
M. Jourdain, lieutenant au 8e rég. du génie : est allé, sur
son initiative, dans une ville soumise à un fort bom-
bardement, afin d'essayer d'y rétablir les communica-
tions téléphoniques. S'était déjà distingué le 12 sep-
tembre en délogeant d'un moulin, avec ses sapeurs et
quelques chasseurs à pied, un groupe d'une cinquan-
taine d'Allemands retranchés. (Ordre du 10 octobre
1914.)
31. ORDRE DU JCUR 6
82 PAGKS d'histoire
MM.
Verlaine, cavalier au 23^ rég. de dragous : étant séparé
de son escadron, après avoir combattu avec un batail-
lon de chasseurs, est allé seul, au moment de la retraite,
relever les blessés pour les porter à l'ambulance .
Ligue, maréchal des logis au 27e rég. de dragons : a
chargé à deux reprises, les 1 1 et 2O août, les patrouilles
ennemies supérieures en nombre.
Heinz, brigadier au 27e rég. de dragons : a, à trois
reprises, vigoureusement attaqué Tennemi ; a fait deux
prisonniers* (Ordre du 18 octobre iQiA-)
/er corps d'armée.
Rogier, capitaine au 8^ rég. d'infanterie territoriale : le
5 octobre, dans un combat, s'est particulièrement dis-
tingué en entraînant ses hommes sous une grêle de
balles et, par son intrépidité et son sang-froid, a réussi
à s'emparer d'un canon allemand. (Ordre du 10 octobre
i9'4.)
Perron, lieutenant au 4^ rég. de cuirassiers : vingt-huit
cavaliers ennemis ayant été faits prisonniers par ses
hommes, a lait preuve de sang-froid et de décision en
allant, après avoir mis les prisonniers en lieu sûr,
rechercher douze chevaux de prise et les armes des
cavaliers. (Ordre du 18 octobre igi/j.)
i>e corps d'armée.
Bocher, chef d'escadrons au 28e rég. de dragons : a fait
preuve depuis le commencement de la campagne des
plus brillantes qualités militaires, notamment dans le
combat du 5 septembre, où, par son énergie, il a pu
ramener en bon ordre son demi-régiment sous un feu
violent d'inl'anterie et d'artillerie.
MarHer, capitaine au 4^^ rég. d'infanterie.
Michaud, capitaine au 45^ reg. d'infanterie.
Deveaux, capitaine au 45^ rég. d'infanterie :
Ont montré les plus brillantes qualités de
bravoure et de sang- froid, ont dirigé leurs
liommcs sous un feu très violent près de vingt-
A l'ordre du jour 83
quatre heures et contribué à la prise d'une po-
sition très importante. (Ordre du i8 octobre
5e corps d'armée.
MM.
\ îillat, sous-lieutenant au 8e rég. de hussards : blessé et
ayant sept hommes démontés, est parvenu, par sa
présence d'esprit, à ramener six de ses hommes dans
nos lignes.
Robert, lieutenant au 8e rég. de hussards : a chargé et
mis en déroute avec son peloton un peloton allemand •
a tue de sa mam trois cavaliers et blessé un quatrième!
Lahourcade, maréchal des logis au 8e rég. de hussards •
a, sous un leu violent, ramassé deux de ses cavaliers
démontes.
Leborel, cavalier de ire classe au 8e rég. de hussards •
désarçonne, a tenu tête à un groupe ennemi, lui tuant
cinq hommes.
Kiauz, maréchal des logis au 8e rég. de hussards : a fait
preuve de sang-froid et de décision au cours d'une
reconnaissance. (Ordre du 18 octobre 19 14.)
6^ corps d'armée,
Gouzil, colonel commandant le 2e rég. de hussards : s'est
distingue par sa bravoure en toutes circonstances, en
particulier au combat du 7 août, où il détruisit deux
escadrons ennemis et s'empara, après un très brillant
engagement, d'une automobile centre de renseigne-
Gousset cavalier au 5e rég. de dragons : démonté, s'est
détendu energiquement, puis s'est réfugié dans un vil-
lage ou il a revêtu des effets civils; a pu surprendre
des renseignements intéressants, qu'il a rapportés
après une marche de deux jours en pays occupé par
Pourcine, médecin-major de 2e classe au i6e rég de
dragons : s'est signalé par son courage et son dévoue-
ment lorsque sa division a été coupée de toute com-
munication. (Ordre du 18 octobre 1914)
84
MM.
Bérarcl, lieutenant au i5e rég. de chasseurs : le 20 sep-
tembre 1914» ayant été chargé de coopérer à une
contre-attaque, a porté ses mitrailleuses sur la ligne de
feu de l'infanterie, a tiré pusieurs salves efficaces et a
conservé sa position malgré un feu violent d'artillerie.
Poltin, brigadier au 16^ rég. de chasseurs : a été blessé
en secondant son lieutenant dans la conduite du feu
des mitrailleuses le 28 septembre 19143 sous un feu
violent d'artillerie. (Ordre du i5 octobre 1914O
7e corps d'armée.
Papillard, capitaine au 62 e rég. d'artillerie : à un
premier combat, a mis sa batterie en position sous un
feu violent, régla son tir avec la plus grande exactitude
et contribua à imposer le silence à l'artillerie ennemie.
Dans un nouveau combat, a maintenu sa batterie en
position pour protéger le départ de toutes les batteries
voisines, continua jusqu'au dernier moment à diriger
son tir avec la plus grande exactitude, malgré la vio-
lence du feu. Ne cessa de tirer que sur l'ordre qui lui
fut donné et ramena sa batterie en arrière dans le plus
grand ordre. (Ordre du 18 octobre 1914O
10^ corps d'armée.
de Champvallier, colonel commandant le iS^ rég. de
hussards : a fait preuve de brillantes qualités depuis le .
commencement de la campagne. (Ordre du 18 octobre
19^40
Delmas, colonel commandant le 4i^ rég. d'infanterie : a
conduit son régiment au feu avec la plus grande fer-
meté et la plus grande bravoure. A succombé en l'en-
traînant à l'attaque.
Magon de La Villehuchet, chef d'escadron au 50^ rég.
d'artillerie : a donné en toutes circonstances les preuves
de la plus brillante valeur. Tué en conduisant énergi-
quement ses hommes au feu. (Ordre du 10 octobre
1914.)
//e corps d'armée.
Bernard', sous-lieutenant de réserve au bi'^ rég. d'ar-
85
tillcrie : à quatre reprises successives, a (raversé une
région de i.5oo mètres de profondeur, entièrement
battue par un feu violent d'infanterie et d'artillerie et
a pu apporter chaque fois des renseignements précis
au chef d'escadron. Le 9 octobre, rencontrant un cais-
son d'infanterie chargé de ravitailler d'urgence en
munitions le 17^ bataillon de chasseurs et dont le
brigadier et le conducteur venaient d'être tués, a fait
preuve d'intelligente initiative en exécutant lui-même
le ravitaillement. (Ordre du 18 octobre 1914-)
12^ corps d'armée.
Gourret, maréchal des logis au 20^ rég. de dragons : le
21 août, ayant eu à commander, en avant des lignes,
un poste dans lequel, après un feu violent ouvert par
les Allemands, le cheval d'un brigadier avait été tué,
a dégagé le brigadier de son cheval et l'a ramené en
croupe sous le feu de l'ennemi.
Grimard, maréchal des logis de réserve au 20^ rég. de
dragons : ayant reçu l'ordre du capitaine commandant
la compagnie de chasseurs auprès de laquelle il était
détaché avec trois cavaliers, de rapporter coûte que
coûte des renseignements sur l'ennemi, a rempli sa
mission avec intelligence et vigueur et recueilli les
renseignements demandés ; a eu deux de ses hommes
sur trois mis hors de combat, dont un tué.
Gatala, maréchal des logis au 20^ rég. de dragons : étant
en patrouille et chargé de porter un renseignement, a
eu son cheval tué sous lui, n'a cessé de se préoccuper
de sa mission et, portant ses armes et son harnache-
ment, a gagné à pied un point où il a continué à la
remplir. (Ordre du 18 octobre i9i4-)
Verny, sous-lieutenant au 20^ rég. de dragons : envoyé
en reconnaissance et se trouvant en face d'un demi-
peloton de chevau-légers bavarois, l'a chargé avec une
telle vigueur, que tous les cavaliers sont tombés ; a
blessé mortellement de sa main le chef de peloton
bavarois, Vr fait prisonnier et a ramené plusieurs
hommes et plusieurs chevaux. (Ordre du 18 octobre
86 PAGES
/4^ corps d'cu'/née.
MM.
Huberdeau, chef de bataillon au 97e rég. d'infanterie : a
fait preuve, pendant la journée du 2 octobre, des plus
brillantes qualités militaires; violemment attaqué de-
puis le matin par des forces très supérieures, a
maintenu son bataillon dans le plus grand ordre ; a
combattu en retraite avec beaucoup d'habileté el d'é-
nerriie et, bien qu'ayant perdu cinq officiers et la moitié
de son effectif, n'a cédé le terrain que pied à pied,
repoussant toutes les attaques de l'ennemi en lui infli-
geant de grosses pertes.
Maroyer, capitaine au 54^ bataillon de chasseurs : les 26
et 27 août, a fait preuve des plus belles qualités mili-
taires : énergie, sang-froid, ténacité et ascendant sur
sa troupe dans le commandement de son bataillon lors
d'une affaire où le bataillon qu'il commandait a perdu
près du tiers de son effectif.
Albouy, sous-lieutenant au 97e rég. d'infanterie : pendant
la matinée du 2 octobre, a maintenu sa troupe sous le
feu le plus violent d'artillerie et d'infanterie; a repoussé
plusieurs attaques allemandes, n'a évacué sa positio >.
que sur l'ordre qui en a été donné ; a été grièvement
blessé au cours de cette opération.
Chabert, sergent au 97e rég. d'infanterie.
Rochas, sergent au 97e rég. d'infanterie :
Ont conduit leur troupe avec le plus grand
courage et le plus grand sang-froid dans des
circonstances critiques.
Normandin, caporal au 54^ bataillon de chasseurs : le
20 septembre, étant chef de patrouille, deux hommes
blessés étant restés sur le terrain entre nos lignes et
celles de l'ennemi, s'est porté vers eux par trois fois
sous un feu très violent, pour essayer de les ramener
et pour les encourager.
Brun, caporal réserviste au 54^ bataillon de chasseurs :
chef de patrouille, chargé de reconnaître une tranchée
ennemie et blessé très Grièvement de deux balles, s'est
tieroiquement reporte en arrière pour rendre compte
de sa mission à son officier.
A l'ordre du jour 87
MM.
Chapel, soldat réserviste au 109e réy. d'infanterie : le
24 septembre étant en patrouille, atteint de deux bles-
sures, a refusé de se laisser transporter au poste de
secours avant d'avoir indiqué au colonel l'emplacement
oîi il avait aperçu une batterie ennemie. (Ordre du
10 octobre 19 14-)
54^ bataillon de chasseurs : par son courage et sa bril-
lante conduite, a su exciter l'admiration des troupes
anglaises et du i^r corps de cavalerie. (Ordre du
25 octobre 1914O
j6^ corps d'armée.
Baron, maréchal des logis au ig^ rég. de dragons : étant
en reconnaissance avec un officier, a donné son cheval
à cet officier gravement blessé et l'a ramené sous le
feu de l'infanterie ennemie.
Lemoine, lieutenant au 19^ rég. de dragons : a été glo-
rieusement tué, le 4 septembre, en chargeant un pelo-
ton de uhians et est tombé en plantant une lance dans
la poitrine d'un de ses adversaires. (Ordre du 18 oc-
tobre 19140
/7e corps d'armée.
de Gardes, sous-lieutenant au lo^ rég. de dragons :
déjà cité à l'ordre de la division, a, depuis ce temps,
exécuté une reconnaissance des plus périlleuses dans
laquelle les trois hommes qui l'accompagnaient sont
restés. Est revenu seul à cheval à travers des cyclistes
ennemis, qu'il a chargés. A été blessé dans une troi-
sième reconnaissance. (Ordre du 18 octobre 1914.)
18^ corps d'armée.
•
Dobe, brigadier au 15^ rég. de dragons : le 24 août 1914»
l'officier chef de section de mitrailleuses ayant été tué
et le sous-officier démonté quelques instants aupara-
vant, ce brigadier a pris le commandement de la sec-
tion et, sous un feu d'artillerie des plus violents, a pris
le corps de son lieutenant, l'a placé sur une des voi-
tures et l'a ramené. Le timon d'une de ses pièces ayant
été brisé, a eu la présence d'esprit d'enlever la culasse.
88 PAGES D^HISTOIUE
A su, par son calme, ramener la section sans perles
d'hommes,
de Leobardy, capitaine au 16^ rég. de dragons : le
24 août 1914» commandé pour tenir avec son escadron
le plus longtemps possible par le combat à pied dans
un village, a maintenu avec le plus grand calme ses
hommes sous un feu violent d'artillerie et sous l'irrup-
tion de l'infanterie ennemie qui chargeait dans le vil-
lage, les a fait monter à cheval et les a ramenés dans
le plus grand ordre.
21^ corps d'armée.
Paysant, sergent au Sye bataillon de chasseurs : chef de
petit poste, attaqué par des forces très supérieures, n'a
prescrit le mouvement de retraite qu'après avoir exé-
cuté plusieurs rafnlcs. Ne s'est retiré que le dernier,
mais n'a pu rejoindre sa compagnie.
Jean, sergent au 57e bataillon de chasseurs : étant chef
de section en première ligne, sous les rafales d'artillerie,
avec de nombreux blessés, blessé lui-même, a rallié sa
troupe, l'a ramenée sur sa position et n'a quitté sa
place, pour aller se faire panser, qu'avec l'autorisation
du commandant de compagnie (blessure à la cuisse).
Luc, caporal au 67^ bataillon de chasseurs : blessé à la
main par une balle, est resté sur la ligne de feu et a
continué à commander sa troupe. Ne s'est fait em-
porter que lorsqu'il a été blessé plus grièvement au
ventre. (Ordre du 10 octobre 1914-)
Hennequin, chef de bataillon au Si^ bataillon de chas-
seurs : a fait preuve de la plus grande énergie en
tenant des tranchées pendant dix-sept jours avec son
bataillon, en résistant à toutes les attaques et en pre-
nant vigoureusement l'offensive avec trois compagnies
de son bataillon. «
Barillet, caporal au lo^ bataillon de chasseurs : s'est
avancé de nuit, seul et de sa propre initiative, sur le
flanc des premières tranchées ennemies, a repéré la
direction d'une batterie à l'aide de baguettes surmon-
tées de papillons et a permis ainsi à notre artillerie de
prendre cette batterie sous son feu. Blessé de trois
éclats d'obus.
Trinquet, soldat au i'^'' bataillon de chasseurs : blessé
A l'ordre du jour 8f)
grièvement au combat du 25 septembre, a donné un
î)el exemple de camaraderie en remettant à ses cama-
rades l'argent qu'il possédait.
Gaseris, soldat au lo^ bataillon de chasseurs : tombé par
suite d'une blessure au bras, s'est relevé pour crier à
ses camarades : « En avant ! » et est retombé frappé
d'une deuxième balle.
Espire, soldat au i58e rég. d'infanterie : chef de pa-
trouille, a reconnu, dans des circonstances particulière-
ment difficiles et périlleuses, la lisière d'un village; ne
s'est replié que lorsqu'il a pu rapporter un renseigne-
ment précis et de la plus haute importance sur la
position de quatre mitrailleuses allemandes cachées
dans les maisons. (6 octobre 1914-)
Dubarle, capitaine au 3ie bataillon de chasseurs : déjà
cité à l'ordre de l'armée pour sa belle conduite dans
un premier combat; s'est de nouveau distingué en
s'élançant à l'assaut avec une compagnie de cent cin-
quante chasseurs sur la première tranchée allemande
dont il s'est emparé. Officier d'une énergie indomp-
table. (Ordre du 18 octobre igi^O
Pignat, capitaine, état-major de la 85e brigade : actif et
dévoué, remplit ses fonctions avec un zèle inlassable
que ne ralentissent ni la fatigue, ni les difficultés, ni le
danger. A fait preuve dans tous les engagements du
plus grand sang-froid et du plus grand courage en
allant, sous le feu, porter aux chefs de corps les ordres
du commandant de la brigade.
Denet, cavalier de 2e classe (éclaireur) au 21e rég. d'in-
fanterie : éclaireur monté, voyant une quinzaine
d'hommes ramenés en arrière par un feu violent,
donna son cheval à un chasseur à pied blessé, prit sa
carabine, réunit les hommes et, par son exemple et
son énergie, les conduisit jusqu'à la crête.
Fagotât, sous-lieutenant au 4^ rég. de chasseurs : très
belle attitude au feu. Blessé d'un éclat d'obus, a conti-
nué à exercer son commandement.
Boucher, adjudant de réserve au 4^ rég. de chasseurs :
ce situs-officier, indépendamment de "fréquentes recon-
naissances périlleuses dans lesquelles il a donné
l'exemple en se mettant en extrême pointe, a énergi-
QO PAGES D HISTOIRE
quement seconde son lieutenant pendant la nuit du 2O
au 27 aoilt, dans une retraite à travers les lignes alle-
mandes, et a contribué à rnmener les hommes dont se
composait la patrouille de cet officier.
Dalphin, lieutenant de réserve au l[^ rég. de chasseurs :
le 10 octobre, faisant une reconnaissance très près de
l'ennemi pour dégager son peloton nu feu, a eu d'abord
son cheval tué sous lui et a été blessé mortellement
lui-même, quelques instants après.
de La Fay, sous-lieutenant mu loe bataillon de chasseurs
à pied : le 20 août, a ramené trois fois sa section au
feu et a été tué au moment où il allait donner l'assaut.
Bedue, sous-lieulenant au lo^ bataillon de chasseurs à
pied : le 25 août, tout en continuant à assurer le com-
mandement de sa section, a, sous un feu violent, trans-
porté à l'abri des balles son commandant blessé mor-
tellement. Le 80 septembre, a brillamment commandé
la section avant-garde de sa compagnie et, malgré des
feux de flanc et de face, a atteint la position qui lui
était indiquée.
Brunet, capitaine au lo^ bataillon de chasseurs à pied :
le 20 août, alors que sa compagnie se retirait, a refusé
de se laisser emporter par ses chasseurs. Ayant un re-
volver dans chaque main, a tiré sur l'ennemi qui s'ap-
prochait, protégeant ainsi le repli des derniers éléments
de sa troupe. A été alors atteint d'une deuxième bles-
sure.
Kayser, soldat au lo^ bataillon de chasseurs à pied : le
19 août, étant en patrouille, s'est trouvé seul en face
d'une patrouille ennemie commandée par un officier; a
simulé la mort, laissé passer la patrouille ennemie,
tué l'officier qui la commandait, blessé deux patrouil-
leurs et mis la patrouille en fuite. Blessé le 28 août.
Houssement, lieutenant-colonel au i58e rég. d'infanterie :
a toujours montré les plus belles qualités de comman-
dement et de bon sens. Le 1 1 octobre a défendu une
position jusqu'à la dernière extrémité avec le 8^ batail-
lon du 1.58e. Quoique cerné, il est parvenu à en sortir
avec sa troupe, grâce à son énergie et à ses habiles
dispositions.
Petit, capitaine commandant la 3^ compagnie du 21^ ba-
A L ORDRE DU JOUR Ql
taillon du génie : chargé d'organiser une position défen-
sive, le 20 aoùt^ en plein bois, sons la protection de
deux compagnies de chasseurs à pied, a été surpris en
plein travail par une attaque de Tennemi et tué en
assurant très énergiquement la défense de la position
qu'il occupait.
Cointenient, sous-lieutenant à la compagnie 2i/3 du gé-
nie : blessé au genou, le 2i août, à la tète de la section
qu'il commandait avec le plus grand sang-froid ; au
milieu des bois, est resté sur le terrain du combat pour
maintenir tous ses hommes sur la ligne de feu.
Lelorraln, capitaine au Sg^ rég. d'artillerie : sa batterie
ayant été soumise pendant sept heures à un feu très
violent d'artillerie de gros calibre, mettant hors de
combat le lieutenant, trois chefs de pièces et incen-
diant un caisson, quitta son poste d'observation, se
précipita dans sa batterie où, grâce à sa fermeté, s.tn
sang-froid et son courage, il sut maintenir le calme et
put faire continuer le tir. (Ordre du i8 octobre igiA-)
de Cadûudal, général de brigade, commandant la i3e di-
vision d'infanlerie : a montré de la vigueur, de l'énergie
et de l'habileté dans le commandement de sa brigade
dans les circonstances les plus difficiles, les 3, 4» 5 et
0 octobre 19 14- (Ordre du 10 octobre 19 14-)
Eveno, chef de bataillon, commandant le lo*^ bataillon de
chasseurs : le 20 août 191/i, a mené son bataillon à
l'attaque avec une compétence et une audace remar-
quables. A été tué au moment où il allait l'entraîner à
l'assaut.
Mery, capitaine au 3ie bataillon de chasseurs : a été tué
le 8 août 1914» ^n entraînant sa compagnie à Tas-
saut.
Nicolaysen, capitaine au 01^ bataillon de chasseurs : a
tenu la plus brillante conduite. Blessé grièvement en
soutenant la retaile du bataillon, le 21 août, est décédé
à l'ambulance des suites de ses blessures.
Mortagne, lieutenant au 3ie bataillon de chasseurs: a été
tué eu entraînant son peloton à l'attaque, le 23 août
1914.
Vogin, lieutenant au Si^ bataillon de chasseurs : a été
tué en entraînant son ])elolon à l'assaut, le 20 août i9i4'
g2 PAGES D HISTOIRE
MM.
Bize, lieutenant au 3ie bataillon de chasseurs : a été tué
en soutenant la retraite du bataillon le 21 août 1914-
Boux, sous-lieutenant au Si^ bataillon de chasseurs : a
été tué d'un éclat d'obus dans la tranchée le 26 sep-
tembre 1914» au moment où, se dressant hors de la
tranchée, il faisait des signaux pour correspondre avec
notre artillerie.
de Miribel, sous-lieutenanl au Si^ bataillon de chasseurs
à pied : s'est distingué par son mépris du danger, son
coup d'œil et son ascendant sur ses hommes : 1° le
21 août, a tenu sa section pendant cinq heures sous un
feu violent devant une infanterie supérieure en nombre;
2° le 5 août, a dirigé le feu de sa section dans un calme
parfait, bien qu'elle fût prise à revers; a donné aux
compagnies cernées dans un village le temps de se
dégager ; 3° le 9 septembre, a été blessé en enlevant sa
section avec un entrain remarquable, sous un feu vio-
lent.
Rondeau, sous-lieutenant de réserve au 3i<= bataillon de
chasseurs : a été tué en entraînant son peloton à l'as-
saut le 8 août 1914.
Colin, adjudant au 81^ bataillon de chasseurs.
Pairon, adjudant au Si^ bataillon de chasseurs.
Boudillet, sergent-major au 3ie bataillon de chasseurs :
Ont été tués en entraînant leur section à Tat-
taque d'une position, le 20 août 1914»
Oueney, adjudant au 21e bataillon de chasseurs : a fait
preuve d'une énergie remarquable dans toutes les
aflaires auxquelles il a pris part. A été tué le 16 sep-
tembre en enlevant sa section sous un feu violent.
Barthet, sergent au 21^ bataillon de chasseurs : a fait
preuve d'une grande énergie dans tous les combats
auxquels il a pris part. A été grièvement blessé le
16 septembre.
Noël, sergent au 20^ bataillon de chasseurs à pied : le
6 octobre 19 14 a organisé la défense d'un pont et a
conduit le combat de sa demi-section avec une habileté
et une énergie remarquables. Avec un eflectlf huit fois
inférieur à celui des troupes d'attaque et saus appui de
A L^ORDRE DU JOUR 98
rartlllerie, a su résister victorieusement à une attaque
d'infanterie et d'artillerie. (Ordre du i3 octobre 191 4-)
Corps d'armée colonial.
M. Drouet, capitaine de rartlllerie coloniale, commandant
une section d'autos-canons : par son habile et éner-
gique intervention, le 1 1 octobre, est parvenu à déga-
ger des compagnies d'infanterie cernées par l'enûemi.
(Ordre du i3 octobre 1914O
Corps d'armée provisoire.
M. Barbot, général de brigade, commandant par intérim
la ae division du corps d'armée provisoire : au combat
du 2 octobre, cet officier général a, par son énergie et
sa belle tenue au feu, maintenu sa troupe sous un feu
violent et rétabli la situation dans des circonstances
difiîciles. (Ordre du 10 octobre 1914-)
Divisions de cavalerie.
MM.
Brun, capitaine de l'état-major de la lo^ division de cava-
lerie : a fait, à plusieurs reprises, des reconnaissances
périlleuses et, notamment, le 9 septembre, a entraîné
les chasseurs cyclistes sur un pont battu par des tirail-
leurs embusqués.
Bulteau, sergent au groupe cycliste de la lo^ division de
cavalerie : le 9 septembre, a fait preuve de la plus
grande énergie et du plus vif entrain pour escalader
une barricade sous la fusillade nourrie de l'ennemi. Le
1 1 septembre, blessé dangereusement de deux balles,
a continué à commander le feu de sa section avec la
plus grande autorité jusqu'au moment où une troisième
ÎDalle l'a atteint mortellement.
Lefort, sergent au groupe cycliste de la lo^ division de
cavalerie : chef de section depuis la veille, a commandé
énergiquement sa section sous le feu; a été tué.
Roux, chasseur au groupe cycliste de la lo^ division de
cavalerie : le 1 1 septembre, bien que blessé à la jambe
au cours d'un assaut à la baïonnette, a poursuivi le
94 PAGES d'histoire
mouvement en avant et a été tué à la tête de sa frac-
tion.
Dacosta, chasseur au groupe cycliste de la lo^ division
de cavalerie : blessé mortellement après avoir à lui
seul fait cinq prisonniers, a fait appeler après le com-
bat son chef de section pour lui dire qu'il était content
de mourir pour son pays et lui demander de dire à ses
camarades et à sa famille comment il était mort.
Balestat, sergent au groupe cycliste de la lo^ division de
civalerie : chargé le ii septembre d'aller chercher du
renfort, a mis baïonnette au canon et est passé tout
près des tirailleurs ennemis. Frappé mortellement de
plusieurs balles.
Violette, capitaine de réserve à l'état-major de la 5^ divi-
sion de cavalerie : lors de l'attaque d'un groupe d'au-
tomobiles, s'est conduit avec cQurage, a été blessé d'une
balle à la cuisse gauche. (Ordre du 18 octobre 191 4-)
Aviation.
Baudot, lieutenant pilote aviateur : accomplissant comme
pilote des vols d'observation d'artillerie au milieu des
projectiles ennemis, a fait une chute mortelle.
Menard, lieutenant pilote aviateur : étant chargé d'établir
la liaison aérienne avec une ville coupée de toute com-
munication avec l'armée, a réussi à descendre sur la
ville au milieu des projectiles ennemis et à y atterrir,
apportant au gouverneur des ordres et des pigeons
voyageurs. (Ordre du i5 octobre 1914-)
Divers.
116^ brigade d'infanterie : dans les journées des 18, 19 et
20 octobre, a résisté victorieusement aux attaques vio-
lentes et réitérées de l'ennemi, malgré des pertes consi-
dérables. (Ordre du 28 octobre igiA-)
des Vallières, lieutenant-colonel de cavalerie, chef d'état-
major d'armée : a fait preuve d'intelligence et de
dévouement dans l'exercice de ses fonctions depuis la
constitution de l'armée. (Ordre du 10 octobre 1914.)
A l'ordre du jour 96
MM.
Wemaere, capitaine de l'état-major d'une armée.
Le Rochais, capitaine de l'état-major d'une armée :
N'ont cessé de remplir, sur leur demande, les
missions les plus délicates et les plus périlleuses
et s'en sont toujours acquittés d'une façon remar-
quable. (Ordre du 17 octobre igiAO
21 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
Le ministre de la Guerre,
Vu le décret du i5 août i9i4)
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur et de la mé-
daille militaire, les militaires dont les noms
suivent :
LÉGION D'HONNEUR
Pour officier.
(Pour prendre rang du 25 octobre 1914.)
MM.
Meau (E.-L.-E,), chef de bataillon au 120^ rég. d'infan-
terie : blessé une première fois le 9 septembre, a
conservé le commandement de son bataillon; a été
atteint le 18 septembre de trois nouvelles blessures
qui ont nécessite son évacuation. A donné le plus bel
exemple de bravoure et d'abnégation.
Kistemann (C.-E.), capitaine au 291^ rég. d'infanterie :
chargé avec deux compagnies de tenir coûte que coûte
un point important, s'y maintint avec succès pendant
six jours contre des forces importantes de l'ennemi
qu'il obligea à la retraite. A été blessé grièvement.
Baudelaire (H»-V.), chef d'escadron au Goe rég. d'artil-
A L ORDRE DU JOUR 97
lerie : blessé le 27 août, au bras droit, a repris sou
service huit jours plus tard; blessé le 10 septembre au
bras gauche, a refusé d'interrompre son sendce. Bril-
lante conduite dans la bataille actuellement engagée.
(Pour prendre rang du aO octobre 1914.)
MM.
Peyronnet (C.-J.), chef de bataillon au l\Q^ récf. d'infan-
terie : s'est particulièrement distingué les 7, o et 9 sep-
tembre. A été grièvement blessé ce dernier jour, en
menant pour la quatrième fois son bataillon à Tattoque.
Auberlin (G.-L.), chef d'escadron au iS^rég. d'artillerie :
blessé d'une balle à la jambe, le 2 septembre, est resté
au feu jusqu'au 6 septembre, jour où il a reçu deux
nouvelles blessures graves.
Revues (L.-J.-M.), lieutenant- colonel, commandant le
i4^ rég. d'infanterie : a, par son exemple et sa coura-
geuse attitude, sous un feu des plus violents, maintenu
le 2 septembre son régiment sur ses positions; s'est
de même brillamment conduit au combat du i5 sep-
tembre, où il a été grièvement blessé.
(Pour prendre rang du 28 octobre 1914O
M. de Belenet (J.-M.-M.), chef de bataillon au 29e rég.
d'infanterie : belle conduite partout, notamment devant
un bois où il a été très sérieusement blessé.
Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 22 août igi^-)
M. Legret (O.-A.), sous-lieutenant de réserve au 120^ rég.
d'infanterie : a eu une très belle attitude au combat
du 22 août; a été grièvement blessé en portant sa sec-
tion à l'attaque.
(Pour prendre rang du 17 septembre 1914.)
M. Touya (J.-J.), sous-lieutenant au 5^ rég. de tirailleurs :
le 7 septembre, a donné un bel exemple de bravoure
et d'énergie, en maintenant sous un feu violent et meur-
trier sa section qui commençait à (léchir. A eu une
jambe broyée par un obus.
31. ORDRE DU JOUR 7
()8 PAGES D*HISTOIRE
(Pour prendre rang du 8 octobre nji!].)
M. Pardieu (P.-G.-L.), sous-lieutenant au iS^ rég. de
chasseurs : n'a cessé, depuis le début de la campagne,
> de se distinguer en toute occasion, par un allant et
une bravoure remarquables.
(Pour prendre rang du i3 octobre 1914.)
M. Jirou, médecin-major de i^e classe, chef du service
de sauté du 2^ rég. de tirailleurs de marche : s*est dis-
tingué depuis le début de la guerre par sa remarquable
bravoure, en soignant sur la ligne de feu, sous une
véritable pluie d'obus et au péril de sa vie, plusieurs
centaines de blessés.
(Pour prendre rang du 21 octobre 1914-)
MM.
Reymond, médecin-major de i^e classe de réserve, obser-
vateur en aéroplane : pilote observateur particulière-
ment audacieux, bravant tous les dangers pour rem-
plir la mission assignée. Grièvement blessé au cours
d'une reconnaissance aérienne.
Clamadieu, adjudant-pilote, escadrille Bl. 9: pilote plein
de zèle et d'allant, toujours prêt à marcher, même dans
les circonstances les plus défavorables, a toujours eu
une très belle attitude sous le feu. Grièvement blessé
au cours d'une reconnaissance aérienne.
Pépin, capitaine au l\S^ rég. d'artillerie : très brillante
conduite au combat du 2 septembre. A été grièvement
blessé et a dû être amputé de la jambe gauche.
(Pour prendre rang du 22 octobre 1914O
Maigret, capitaine au i^r rég. de chasseurs indigènes :
brillante conduite au feu par son courage et l'exemple
qu'il donne à tous. A été grièvement blessé.
Blanc, capitaine au 2^ rég. de chasseurs indigènes : au
combat du 1 1 septembre, conduisit sa compagnie à
l'attaque avec tant de vigueur et de coup d'oeil qu'une
compagnie allemande fut obligée de se rendre. Le
lO septembre, a été gravement blessé en emportant
une tranchée ennemie.
99
MM.
Dentz, lieutenant au 2^ rég. de chasseurs indigènes :
atteint, le 16 septembre, d'une balle au cou, lorsqu'il
entraînait sa compagnie à Tattaque, a rejoint sa com-
pagnie après s'être fait panser et en a depuis conservé
le commandement.
Gallion, capitaine territorial au 2^ rég. de zouaves : étant
capitaine de territoriale, a demandé à faire campagne
avec un bataillon de réserve. Agent de liaison, a assuré
son service sous les feux les plus violents ; a été une
première fois blessé à la jambe et a repris son service
à peine pansé. Placé à la tête d'une compagnie a, dans
le combat de nuit du 28 septembre, été blessé à nou-
veau à la jambe et a néanmoins conservé le comman-
dement de sa compagnie dans des circonstances parti-
culièrement difficiles.
Pertus, lieutenant de réserve au 2^ rég. de tirailleurs : a
fait preuve, dans ses fonctions d'ofûcier de liaison, des
plus rares qualités militaires, coup d'ceil, sang-froid,
décision et esprit d'initiative. A porté de jour et de
nuit, sous le feu le plus violent et dans les circons-
tances les plus délicates, les ordres aux unités subor-
données. A été sérieusement blessé le 24 septembre.
(Pour prendre rang du a3 octobre 1914.)
Dubreuil (P.-V.-G.), lieutenant au lo^ rég. de chasseurs
à cheval : a fait preuve des plus belles qualités de
vigueur, d'intelligence et de bravoure dans les nom-
breuses reconnaissances dont il a été chargé. Ayant été
blessé grièvement, a ordonné à ses cavaliers de conti-
nuer leur mission et de le laisser seul dans un village
situé sous le feu de l'artillerie allemande, d'où il n'a
pu être évacué que le soir.
Geisz (Nicolas), capitaine au 348^ rég. d'infanterie :
blessé grièvement le 9 septembre, après avoir fait
preuve dans le combat des plus belles qualités mili-
taires et d'un sang-froid à toute épreuve.
de Marliave (G.-M.-G.), lieutenant d'artillerie, observa-
teur en aéroplane : a fait, sous le feu de l'artillerie
ennemie, de nombreux vols à la suite desquels il a rap-
porté des renseignements importants permettant à notre
100 PAGES D HISTOIRE
artilleriede régler son tir sur des batteries ennemies
et de les démonter.
Jallot (Victor), médecin-major de 2« classe médecin-chef
à l'ambulance n° 2 du 4^ corps d'armée : s'est dis-
tingué depuis le début de la campagne par son zèle,
son initiative et son dévouement. Cerné avec Tambu-
lance dont il était médecin-chef, a subi le feu de l'ar-
tillerie et a été blessé d'un éclat d'obus.
Weitzel (L.-F.), médecin-major de 1^ classe, chef de
l'ambulance n» 3 : a fait preuve du plus grand dévoue-
ment dans les soins qu'il n'a cessé de donner aux bles-
sés, sous le feu de l'ennemi. Le 29 septembre, en
particulier, a continué une opération alors que les
obus tombaient sur l'hôpital et ne s'est retiré qu'après
avoir évacué ses blessés.
Delaler (G.-A.), médecin-major de 2^ classe du groupe
de brancardiers de corps : s'est porté à plusieurs
reprises, sous le feu de l'infanterie et de l'artillerie
ennemie, pour rechercher et ramener les blessés tom-
bés sur le terrain du combat.
Martin (J.-G.-F.), capitaine commandant par intérim le
ler bataillon du io4^ rég. d'infanterie : a fait preuve
du plus grand courage au cours du combat du 22 août.
A maintenu sa compagnie sous un feu des plus violents
et permis ainsi au chef de bataillon de préparer la
défense immédiate d'un village. S'est depuis particu-
lièrement distingué dans le commandement de son
bataillon.
du Verdier de Genouillac (G.-M.-B.), lieutenant, com-
mandant de compagnie au 117^ rég. d'infanterie : a
montré depuis le début de la guerre les plus nobles
qualités militaires et la plus grande intrépidité. A été
grièvement blessé.
Pillon (J.-F.-P.), capitaine au 3^ rég. d'artillerie : a, par
l'excellence de son tir, forcé l'ennemi à abandonner, le
25 septembre, deux canons et deux caissons qu'il a été
chercher le lendemain au point du jour. A éteint, le
II octobre, le feu d'une batterie et a ramené dons la
nuit une pièce et un caisson.
Mailliart (P.-E.-E.), capitaine au 22^ rég. d'artilleri(^
s'est signalé par son énergie aux combats des 3o août
A L ORDRE DU JOUR lOI
et i6 septembre i9i4- Grièvement blessé le i6 sep-
tembre.
(Pour prendre rang du 24 octobre igi^-)
MM.
Orthîier (E.-M.-G.), capitaine au iio^ rég. d'infanterie : a
eu la plus brillante conduite dans tous les combats.
Blessé le 0 septembre, a néanmoins conservé le com-
mandement de sa compagnie et s'est de nouveau fait
remarquer aux combats du 17 et du 24 septembre.
Fulcrand (E.-L.-M.), médecin-major de 1^ classe au
2i8e rég. d'infanterit : le 26 septembre, a été atteint
de trois blessures par un obus tombant près de son
poste de secours et blessant en même temps deux infir-
miers. A montré le plus grand calme et le plus grand
sang-froid dans l'organisation des premiers secours et
n'a consenti à se laisser évacuer sur l'ambulance que
sur les instances du chef de corps.
Schenker, lieutenant au 22^ rég. territorial d'infanterie :
blessé le 26 septembre. Est resté sur la ligne de feu.
Laissé pour mort sur le terrain le 29 septembre à l'at-
taque d'une ferme, a été relevé très grièvement blessé.
Vercnocke, capitaine au 21^ rég. territorial d'infanterie :
blessé, le 2G septembre, d'un éclat d'obus sur la tête et
d'un autre sur l'épaule gauche. A, malgré ses bles-
sures, repris son service le surlendemain. A commandé
énergiquement et bravement sa compagnie le 4 octobre
et reçu deux nouvelles blessures à la suite desquelles
il a été évacué.
(Pour prendre rang du 25 octobre 1914)
Tisseyre (Joseph), chef de bataillon, commandant provi-
soirement le 'i^r rég. de tirailleurs algériens : grande
bravoure, officier supérieur de valeur, blessé le \l\ oc-
tobre 1914-
Blery (J,-A.), capitaine au 21e rég. de dragons : a reçu,
à la tète de son escadron, au combat du 8 septembre,
une balle dans le pied gauche. A conservé encore pen-
dant quarante-huit heures le commandement de son
escadron, donnant à tous le plus bel exemple d'énergie.
-X'a consenti à se laisser évacuer que lorsque tout
mouvement de la jambe lui est devenu impossible et
sons la menace de ganqrène du pied.
102 PAGES D HISTOIRE
MM.
Grincourt (L.-G.-E.), capitaine au 5^ rég. de tirailleurs
nigériens : le 0 septembre, enlevant sa compagnie,
s'est lancé sur les lignes allemandes à la baïonnette. A
été grièvement blessé aux jambes et à la poitrine au
cours de cette attaque.
Ferry (A.-L.-A.), capitaine au i^r rég. de marche colo-
nial : a fait preuve du plus grand courage dans tous
les combats, a pris part les 28 et 3o août aux attaques
des bataillons les plus engagés, en excitant par son
allant le courage des hommes ; blessé le 9 septembre,
est resté à son poste et s'est depuis continuellement
dépensé sous le feu, peur l'organisation et la défense
de nos lignes.
Jacquemet (A.-E.), capitaine au i^r rég. de marche colo-
nial : blessé le 8 août, a conservé son commandement.
A brillamment commandé une compagnie aux combats
des 6, 7, 8 et 9 septembre. Blessé de nouveau le
20 septembre, n'a quitté la ligne de feu qu'après avoir
assuré le passage du commandement de son service.
Aguillon (A.-L.-E.), lieutenant au 4^ rég. de tirailleurs
algériens : a montré dans tous les combats les plus
brillantes qualités de courage, d'énergie et d'entrain ; a
reçu deux blessures dont une grave.
Marteau (André), lieutenant au 21^ rég. de dragons : a
été atteint le 8 septembre de quatre blessures dont
trois particulièrement graves, au moment où il fran-
chissait une crête à la tête de son peloton.
Laurent (A.-J.-J.), lieutenant au 2^ rég. de zouaves :
blessé grièvement le 27 août, a conservé le commande-
ment de sa section se faisant transporter sur une
échelle jusqu'au moment où, ayant rencontré une com-
pagnie de tirailleurs, il a demandé au commandant de
cette unité de prendre sa section sous ses ordres.
de Sales de Saleles (H.-J.-M.-F.), lieutenant de réserve
au 3^ rég. de zouaves : blessé, a continué à mener le
combat avec la compagnie qu'il commandait après
s'être pansé sur place. N'a rejoint l'ambulance qu'à la
nuit et a repris dès le lendemain matin son commande-
ment sur la ligne de feu.
Daverède, lieutenant de réserve au i^"" rég. de marche
de tirailleurs algériens : blessé le 3o septembre, a
A T; ORDRE DU JOUR I o3
repris le commandement de sa section après avoir été
pansé et a continué jusqu'au soir. Presque au contact
(le l'ennemi pendant six jours consécutifs, du 25 au
3o s'^ptembre, il a constamment fait preuve du plus
bel entrain. A été gravement blessé de nouveau.
Delessalle (J.-A.-F.-J.), sous-lieutenant de réserve au
2ie réff. de dragons : au cours d'une reconnaissance le
25 août, a été accueilli par un feu violent à la lisière
d'un bois. A eu son cheval tué et a été atteint d'une
balle à la jambe. A ramené dans un village son
ordonnance grièvement blessé et a rejoint son escadron
dans la soirée. A pris part avec son escadron, le sur-
lendemain, à une marche de près de loo kilomètres,
après laquelle, complètement épuisé, il a dû consentir
à se laisser évacuer.
Giovannangeli (A .-F.), sous-lieutenant de réserve au
ye rég. de zouaves : grièvement blessé, le 20 août 1914?
au moment où il entraînait sa section à l'ennemi, a fait
preuve du plus grand courage et d'une belle abné-
gation en donnant aux zouaves qui voulaient l'emporter
l'ordre de continuer à combattre sans s'occuper de lui.
Après le combat, a encore refusé le secours des bran-
cardiers en leur donnant l'ordre de rechercher et
soigner son capitaine blessé.
Arnoult (J.-A.), lieutenant de réserve au 79e rég. d'infan-
terie : a brillamment enlevé sa compagnie sous une
vive fusillade. Blessé d'une balle qui lui a traversé la
poitrine et fracassé le bras droit, a passé le comman-
dement avec le plus grand sang-froid, puis, s'est
évanoui, après avoir rempli jusqu'au bout son devoir
de chef.
Jourdain de Mulzon, sous-lieutenant de réserve au
79e rég. d'infanterie : blessé de deux balles au moment
où il conduisait sa section avec courage et entrain,
s'est fait arrêter auprès d'une batterie et a eu l'énergie
de dominer sa douleur pour donner au chef de cette
batterie des renseignements précis, utiles à son tir.
Iloggard, sous-lieutenant au 79e rég. d'infanterie : a reçu
deux blessures, dont une très grave, pendant qu'il
exerçait avec vigueur le commandement de sa section
sous un feu de mousqueterie violent. A refusé de se
laisser enlever, a continué à commander avec calme ;
104 PAGES d'histoire
ne s'est laissé transporter que sur l'ordre de son capi-
taine.
Penancier (P. -H.), chef de bataillon à titre temporaire au
26« rég. d'infanterie : le premier est entré dans un
village occupé par Tennemi et a dirigé brillamment
toutes les attaques qui ont été faites dans la nuit du 29
au 3o septembre. A été blessé le lendemain matin.
Combraque (L.-L.-E.), capitaine au 26^ rég. d'infanterie :
a mené sa compagnie avec la plus grande énergie à
l'attaque d'un village occupé par l'ennemi. Après un
violent combat de nuit a maintenu la possession du
terrain conquis et a été blessé le lendemain matin.
Finat, chef de bataillon à titre temporaire au 92e rég.
d'infanterie : contusionné par un éclat d'obus, a tenu
à conserver le commandement de son bataillon. Le
4 octobre, a fait preuve, au cours de l'action, de beau-
coup de sang-froid, de courage et d'abnégation. A été
blessé grièvement.
Martin (J.-V.-M.), sous-lieutenant au i5ie rég. d'infan-
terie : le 7 septembre, sortit le premier de son abri
pour entraîner sa section vers la ligne ennemie distante
de 200 mètres, mais tomba aussitôt la tête traversée
d'une tempe à l'autre, lui causant une blessure qui le
laissera aveugle.
(Pour prendre rang du 26 octobre igi^-)
Durand (F.-P.), capitaine au i^r rég. du génie : s'est
signalé par de nombreux actes décourage et d'énergie.
Travaillant toutes les nuits en tête de sa compagnie,
ellcctuant dans le jour des reconnaissances dangereuses
sous le feu de l'ennemi. A couru de réels dangers avec
lesquels il n'a jamais compté.
Kalloch de Kerillis (H. -A.), sous-lieutenant au 16- rég.
de dragons : a fait preuve d'un courage admirable,
dans la nuit du 9 au 10 septembre, au cours d'une
attaque, que, très bravement, l'escadron dont il faisait
partie a dirigée sur un convoi automobile allemand. A
reçu trois blessures et a fait néanmoins les jours sui-
vants de surhu m ;ùns efforts pour envoyer des nouvelles
au commandement.
Garot (E.-A.), lieutenant au 83^ rég. d'infanterie : dans
io5
la matioée du 27 août, a pénétré deux fois dans un
village avec sa section, sous un feu extrêmement
violent. A été blessé grièvement au moment où il
entraînait pour la troisième fois ses hommes contre la
lisière de la localité.
Rizard (André), sous-lieutenant au ge rég. de chasseurs :
le 26 août, envoyé en reconnaissance, s'est porté en
avant des lignes d'infanterie, sous une pluie de pro-
jectiles, pour reconnaître la situation de l'ennemi; très
grièvement blessé, ne s'est fait porter à l'ambulance
({u'après avoir dicté et expédié les renseignements
qu'il avait recueillis.
Dorut (J.-J.), capitaine au 120^ rég. d'infanterie : a lait
preuve, le 22 août, d'un courage et d'une énergie
exemplaires, en maintenant sa compagnie pendant près
de cinq heures sous un feu extrêmement violent d'ar-
tillerie et d'infanterie. A été grièvement blessé.
Huet de Guerville (Marcel), sous-lieutenant au 120^ rég.
d'infanterie : a fait preuve, le 22 août, de la plus
grande bravoure et du plus grand sang-froid. A été
grièvement blessé.
Pre (G .-A.), sous-lieutenant de réserve au 120^ rég.
d'infanterie : a maintenu, le 22 août, sa section sous
un feu très violent, l'a ensuite brillamment entraînée
en avant. A été grièvement blessé.
Bonnef (Antony\ lieutenant au 18e bataillon de chas-
seurs : blesse une première fois, a repris, après un
p.însement sommaire, le commandement de sa section
et Va conservé^ refusant de se laisser évacuer. A été
blessé de nouveau deux fois ; a dû être évacué après sa
seconde blessure. A toujours commandé sa section
avec la plus grande bravoure, donnant à ses chasseurs
un bel exemple d'énergie.
de Sere (J.-P.-M.), capitaine au 120^ rég. d'infanterie :
très brillant officier. D'une énergie de fer, ayant beau-
coup d'autorité sur sa troupe. A été blessé le 22 août
et a voulu quand même assurer son service. A été
blessé à nouveau par deux fois après avoir combattu
toute la journée, soutenant un combat 1res vif contre
des forces nettement supérieures en nombre. A été
relevé par l'ennemi et délivré quehjues jours plus tard.
I06 PAGES d'hISTOIRK
(i'our prendre rang du 27 octobre 1914)
MM.
Bcauser (J.-J.-B.), chef de bataillon à titre tempornire
au 112e rég. d'infanterie : a eu la plus brillante con-
duite aux combats des 8 et 9 septembre. A été blessé
à deux reprises, la deuxième fois grièvement.
Debeuney (V.-C.-M.), sous-lieutenant au 26^ bataillon de
chasseurs : blessé gravement, à bout portant, en
entraînant sa compagnie dans une charge à la baïon-
nette.
Maligne (P.-F.), capitaine territorial au i5ie rég. d'in-
fanterie : a montré la plus grande énergie et a eu la
plus brillante conduite au cours des combats des
3o septembre, i^' et 2 octobre. A été blessé dans un
violent engagement et a refusé de quitter sa compagnie
malgré ses soixante ans.
Girardeau (M.-F.-N.), médecin aide-major de 2^ classe de
réserve à titre temporaire au 3ie rég. d'infanterie :
s'est signalé depuis le début de la campagne j)ar un
dévouement de tous les instants. Blessé le 3 septembre
par cinq éclats d'obus en prodiguant ses soins dans un
poste de secours, a dû subir l'amputation de la jambe
gauche.
Clrandpierre (A.-M.-E.). sous-lieutenant au 20^ rég.
d'artillerie : étant observateur, a, quoique grièvement
blessé, continué à remplir sa mission malgré le bom-
ba rtlement intense dont il était l'objet.
Danzel d'Aumont (H.-J.-M.), capitaine au 127e rég. d'in-
fanterie : a fait preuve du plus grand courage à
l'attaque du i5 octobre; blessé, n'a pas voulu que l'on
s'occupât de lui et n'a cessé d'exhorter ses hommes à
courir à l'ennemi.
Depommier (F. -A.), capitaine au 33^ rég. d'infanterie :
blessé le 3i août, est resté à la tète de sa compagnie;
a été blessé à nouveau et s'est distingué d'une façon
toute particulière aux combats des 12 et 17 octobre.
Nodiom (J.-A.), capitaine au i44^ rég. d'infanterie : le
12 octobre, a conduit sous les rafales constantes de
grosse artillerie, sa compagnie qu'il a électrisée par sa
superbe attitude et son mépris du danger.
Tasscl (P. -A.), capitaine au 4*^ bataillon de chasseurs :
A L ORDRE DU JOUR IO7
s'est particulièrement distingué par son courage, son
énergie et son sang-froid. Chargé avec sa compagnie
de Pattaque directe d'un village, a entraîné la ligne de
combat jusqu'cà la lisière opposée du village et a assuré
la conservation de la partie ouest, malgré de nombreux
retours offensifs.
Crozet (R.-L.-P.), capitaine au 4^ bataillon de chasseurs :
blessé sérieusement à la main, a conservé le comman-
dement de sa compagnie, ne s'est fait soigner que le
soir et a refusé, malgré l'avis du médecin, de quitter
son commandement. A pris part depuis à de nouveaux
combats, le bras en écharpe, sa blessure nécessitant
chaque soir des soins et un pansement nouveau.
Pierrejean (Charles), sous-lieutenant de réserve au
69S rég. d'infanterie : sous un feu violent d'infanterie
et d'artillerie, a continué néanmoins avec sa section
d'infliger des pertes sensibles à l'ennemi jusqu'au
moment où il est tombé grièvement blessé.
Lévy (P.-B.), lieutenant de réserve au 69^ rég. d'infan-
terie : a montré beaucoup de calme et d'énergie en
maintenant sa compagnie sous un feu violent d'infan-
terie et d'artillerie, jusqu'au moment où il a été blessé
grièvement.
Cuyon (C.-O.), sous-lieutenant au 26^ rég. d'infanterie :
ayant été envoyé en reconnaissance avec un peloton, a
fait preuve du plus grand courage en s'approchant à
100 mètres des tranchées ennemies. Est resté deux
jours au contact y maintenant énergiquement sa
troupe ; blessé, a refusé de quitter le commandement
de sa compagnie. N'a été relevé que plusieurs heures
après, en raison de sa blessure et sur l'ordi'e formel de
son chef de bataillon.
Riihrer (J.-A.), capitaine au 43"^ rég. d'infanterie colo-
niale : le 20 août, chargé de commander Textrême-
gauche de la ligne qui a subi tout le choc de l'adver-
saire, a fait preuve des plus belles qualités militaires
en tenant plus de sept heures sous le feu de l'artillerie ;
ne s'est replié que lorsque l'ordre écrit lui en a été
donné. A fait preuve depuis, de calme, de sang-froid
et de la plus grande bravoure ainsi que de la plus
grande aptitude au commandement.
Monter (Antoine), adjudant de réserve au 4''^® r^ÇJ- d'in-
I08 PAGES d'histoire
fanterie coloniale : ayant été blessé à la tète et au bras
le 20 août, a voulu rester à la tête de sa section. Le
2 0 septembre, a entraîné par son énergie et son cou-
rage, les sections voisines de la sienne qui venaient
d'être privées de leurs chefs et les a maintenues sur la
ligne sous un feu violent. Blessé à son tour, n'a
consenti à aller se faire panser que sur l'ordre formel
de son capitaine.
(Pour prendre rang du 28 octobre iQid-)
MM.
Godard (J.-C), capitaine au 160^ rég. d'infanterie : s'est
distingué depuis le commencement de la campagne
par son énergie et son grand sens pratique. Grièvement
blessé au pied et à la tête en conduisant, le 25 sep-
tembre, sa compagnie à l'attaque.
Duchesne (L.-C.-H.), capitaine au 160e rég. d'infanterie :
depuis le commencement de la campagne, s'est signalé
par sa science militaire, son courage et son énergie.
Le 4 octobre iQil[, a été blessé grièvement à la tète et
au cou, en faisant une reconnaissance à 200 mètres de
l'ennemi. N'a quitté son commandement que quand ses
forces le trahirent, ne cessant d'encourager ses hommes
et en leur recommandant d'être braves et de faire leur
devoir.
Roland (A.-M.-E.), capitaine au 105^ rég. d'infanterie :
blessé le 6 septembre, n'en a pas moins conservé le
commandement de sa compagnie, qu'il a encore
entraînée au feu les 7, 8 et 9 septembre.
Viatte (A.-V.), lieutenant de réserve au 3o3e rég. d'in-
fanterie : blessé le 7 septembre, a été de nouveau
blessé grièvement le 3o septembre au moment où, à la
tête de sa compagnie qu'il entraînait à l'assaut, ,il
allait pénétrer dans le village qu'il attaquait.
Frestel (M.-R.), capitaine commandant au 4^ rég. de
hussards : a fait preuve, sous le feu, dans diverses
circonstances, particulièrement le 3 octobre, des meil-
leures qualités de bravoure et de sang-froid, sous une
pluie d'obus qui a criblé ses vêtements sans le blesser.
Toussaint (J.-B.-A.-F.), lieutenant au 4o^ rég. d'artillerie,
groupe d'artillerie de la 4^ division de cavalerie, : a fait
preuve, sous le feu, depuis le début de la campagne,
A L ORDRE DU JOUR IO9
daus le commaiulement de sa section, des plus belles
qualités de sang-froid et de bravoure, en particulier le
4 octobre, où il a été grièvement blessé.
Lucereau (P.-M.-F.), lieutenant au 4^ rég. de hussards :
a fait preuve depuis le début de la campagne et dans
des circonstances périlleuses de la plus grande énergie
et du plus grand sang-froid. A montré, le 7 octobre, la
plus grande intrépidité et un souci particulier de la vie
de ses hommes, en allant lui-même reconnaître un
village occupé par l'ennemi. Très grièvement blessé.
Dupont (Marc), capitaine au i^r rég. d'artillerie, com-
mandant l'artillerie divisionnaire du 16- corps d'armée :
s'est particulièrement distingué. A su obtenir de sa
batterie un rendement des plus efficaces, même sous
le feu le plus violent. Grièvement blessé à son poste de
commandement le 4 octobre.
Pelletier (Jean), sous-lieutenant au 56^ rég. d'infanterie :
a commandé très bravement sa section à l'attaque le
20 août. Ayant perdu tous ses hommes, a dû, pour
échapper aux Allemands, passer une rivière à la nage.
A fait preuve du plus grand entrain le i^r octobre à
l'attaque d'un bois, où il a été blessé d'une balle à la
tête.
Brisson (M. -P.), capitaine au 61^ bataillon de chasseurs :
a été blessé, le 28 septembre, au cours d'une recon-
naissance audacieusement menée avec sa compagnie
sur les derrières de l'ennemi.
Thouvenot (T.-E.), lieutenant au 8^ rég. de dragons : a
commandé sa section avec beaucoup d'entente et de
sang-froid, dans les situations les plus périlleuses, en
particulier le 10 septembre, où il a été pris sous un
feu violent d'artillerie, et le 25 septembre, où il a eu
son cheval blessé mortellement sous lui.
de Benoist (E.-M.-P.), lieutenant au 8^ rég. de dragons :
en reconnaissance, le i4 septembre, avec son peloton
et ayant trouvé un village occupé et barricadé par les
Allemands, y a pénétré de nuit avec son sous-officier,
par les jardins; a obtenu d'habitants des renseigne-
ments importants et les a fait parvenir de suite au
commandant de la division.
Gérard (P.-M.-F.), lieutenant au Si^ rég. de dragons : a
IIO
exécuté à difTérentes reprises des reconnaissances
périlleuses et a donné des renseignements utiles, le
26 septembre, n été blessé et a continué jusqu'au soir
Texécution de sa mission.
Saison (M:-A.), lieutenant au Si^ rég. de dragons : le
19 août, a exécuté une reconnaissance dans des con-
ditions particulièrement dangereuses et délicates au
milieu des lignes ennemies; a attaqué avec 12 cavaliers
un peloton de 18 cavaliers ennemis, en a tué i4, a eu
son cheval tué et a rapporté d'excellents renseigne-
ments.
de Forsauz (J.-M.-A.), capitaine au 12^ rég. de dragons :
s'est particulièrement distingué en se maintenant dans
un village, pendant quatre jours, malgré les attaques
de l'ennemi, et a pu procurer les renseignements
utiles. En outre, le 4 octobre, a fait preuve d'un cou-
rage et d'une énergie remarquables en maintenant son
escadron dans les tranchées, malgré un feu violent
d'artillerie qui faisait replier les troupes d'infanterie
destinées à le relever dans ces tranchées.
MÉDAILLE MILITAIRE
(Pour prendre rang du aa août 191 40
MM.
Pemole, maréchal des logis fourrier au l\l\^ rég. d'artil-
lerie : blessé très grièvement, et voyant sa batterie sur
le point d'être envahie, a déclavelé quatre pièces avant
de se retirer.
Julien (G. -Henri), soldat musicien au i5oe rég. d'infan-
terie : s'est fait remarquer au combat du 7 septembre
et dans les affaires précédentes par son zèle à recher-
cher et à panser les blessés, soit à proximité de la
première ligne, soit sous le feu des obus ennemis. A
été grièvement blessé.
(Pour prendre rang du G septembre iQi^O
M. Démange, adjudant-chef au 28^ rég. d'infanterie
coloniale : au cours du combat du 0 septembre, a fait
preuve des plus belles qualités de courage et d'énergie,
en conservant, malgré une blessure, le commandement
de sa section sous des rafales d'artillerie.
III
(rcur prendre raiiy du lo septembre 191 ij.)
M. Duval, sergent, compagnie 3/4 du génie du 3^ corps
d'armée : a aidé avec beaucoup de sang-froid ses offi-
ciers au piquetage d'une tranchée, sous le feu de l'ar-
tillerie ennemie et a été blessé assez grièvement par un
éclat d'obus.
(Pour prendre rang du 16 septembre 1914O
MM.
Deve, maître-pointeur au 4^^ rég. d'artillerie : est resté
constamment à côté de ses chefs très c^rlèvement
blessé ; sans perdre un instant son sang-froid, a rallié
trois fois les hommes des pièces voisines pour abattre
l'observatoire du capitaine, qui servait de repère à
Tennemi.
Petithomme, maréchal des logis au 43^ rég. d'artillerie :
a, au combat du 23 août, sous les rafales d'un tir
d'efficacité, participé au tir de la batterie en relevant
après chaque coup, relèvement nécessité par le mauvais
élat du terrain.
(Pour prendre rang du 17 septembre iyi40
MM.
Carquille (H.-M.-L.), soldat de 2^ classe au 2^ bataillon
de chasseurs : a été chercher, à 5o mètres des tranchées
ennemies, sous un feu violent d'infanterie et de mitrail-
leuses, un lieutenant mortellement blessé et n'a pas
craint de se découvrir complètement pour accomplir
ce devoir.
Thirion, sergent réserviste au 160'= rég. d'infanterie : a
montré beaucoup d'enlrain depuis le début des opéra-
tions et notamment le 6 septembre, où, chargé d'oc-
cuper une écluse, n'a battu en retraite qu'après l'éva-
cuation entière du village voisin par son bataillon. En
cours de route a rencontré un officier blessé, l'a
transporté sur son épaule pendant un certain temps et
ne l'a laissé qu'après l'avoir mis en lieu sûr. Se trou-
vant dans les conditions pour passer dans l'armée
territoriale (père de 4 enfants), n'a pas demandé sa
désaffectation, afin de servir dans l'armée active.
Goupil, adjudant-chef au 74^ rég. d'infanterie : a tenu
avec la plus grande fermelc une position importante.
I I 2 PAGES D HISTOIRE
Ne Ta évacuée que sur l'ordre écrit du commandaal
de la compagnie ; est venu de lui-même se joindre
aussitôt à une contre-attaque.
Normand, adjudant au 74*= rég. d'infanterie : au cours
d'un combat, s'est joint de sa propre initiative à une
contre-attaque. A fait de nombreux prisonniers dont
trois officiers. Très grièvement blessé Je i/; septembre.
Beaucousin, sergent au 74^ rég. d'infanterie : n'a pas
hésité à prendre sur son dos son chef de section griève-
ment blessé et Ta transporté sous une pluie de balles
dans une maison voisine. A ensuite repris sa place
pour continuer le combat.
Leheu, sergent au 74^ rég. d'infanterie : a, sur l'ordre
du colonel commandant le régiment, été rechercher
dans un village le corps d'un lieutenant tué, alors que
le village était en flammes et l'objet d'un violent bom-
bardement.
(Pour prendre rang du 19 septembre igiA-)
Batlle (Joseph), sergent au 26^ bataillon de chasseurs :
très belle conduite au feu le 22 août. Atteint d'une
balle à la cuisse et couvert de sang, a continué à
marcher en avant ; lorsque sa compagnie a battu en
retraite, a refusé non seulement de se faire soigner,
mais même de donner son arme à un camarade ; a fait
ainsi près de i5-kilomètres.
Harling (M. -G.), sergent au 29^ bataillon de chasseurs :
pendant l'attaque de nuit du 10 au 11 septembre, a fait
preuve de la plus grande énergie, exaltant par ses
paroles et son exemple le courage de ses chasseurs.
Au moment de l'assaut, s'est porté en avant avec sa
section pour refouler l'ennemi et ne s'est replié qu'après
en avoir reçu l'ordre.
Moingeon (A.-E.), adjudant au i54^rég. d nfan e : par
son attitude courageuse et par son exeiaple au combat
le (j septembre, parvint à ramener en ligne presque
toute la chaîne qui avait battu en retraite et a permis
ainsi à son bataillon de se maintenir sur ses positions.
Ca fléau (Alexandre), sergent au i55e rég. d'infanterie :
brillante conduite au combat de nuit le 11 septembre.
Se trouvant face à face avec un officier allemand et
A l'ordre du jour ii3
trois hommes, tua à coups de baïonnette rolficier et
deux hommes et mit le troisième hors de combat d'un
coup de crosse. Blessé cjrièvement à la cuisse dans le
courant de la journée.
(Pour prendre rang du 22 septejnbrc 1914.)
MM.
Auvezou (Charles), sergent réserviste au io3^ rég. d'in-
fanterie; a fait preuve dans plusieurs circonstances de
qualités exceptionnelles de sang-froid et de dccisioîi
dans l'accomplissement de reconnaissances sous le
feu de l'ennemi. Au cours d'une de ces reconnaissances
a tenu tête à une patrouille cycliste allemande, tué
l'un de ces cyclistes et fait un prisonnier après l'avoir
grièvement blessé.
de Vigouroux d'Arvieu, sergent réserviste au 1^^ rég.
d'infanterie coloniale : belles qualités de courage et de
commandement dans les différents combats où il s'est
distingué.
(Pour prendre rang du 23 septembre 1914.)
Philipp, caporal au 24^ rég. d'infanterie coloniale : belle
conduite en se portant sur la ligue de feu sous une
violente fusillade pour relever un officier blessé. De
plus, étant en patrouille, a mis en fuite une troupe
bien supérieure en nombre et a assuré à nos trou|)es la
possession d'une tranchée. Blessé^ au début, d'une
balle à l'épaule, ne se fit panser que vingt-quatre
heures après et refusa de se laisser évacuer. A été
de nouveau blessé grièvement le 26 septembre.
Brument (Robert), soldat de 2^ classe au 829^ rég. d'in-
fanterie : blessé d'un éclat d'obus à la jambe et ne
pouvant marcher, est resté caché dans une meule de
paille, où il est resté sans soins et sans nourriture pen-
dant ne- " jours Ramené par une patrouille, a fourni
des rens^ jnements intéressants sur les faits et gestes
de l'ennemi et our ses positions.
(Pour prendre rang du 27 septembre igi^O
Guérin (G.-E.), maréchal des logis au 4"**^ rég. d'artil-
lerie : a fait preuve du plus grand courage en s'offrant
pour remplir une mission très périlleuse au cours de
laquelle il a été grièvement blessé.
31. ORDRE DU JOUR 8
Il4 PAGES d'histoire
(Pour prendre rang du 28 septembre 1914.)
MM.
Mourct (P.-L.), adjudant-chef au 7e rég. d'infanterie
coloniale : s'est signalé par sa magnifique attitude au
feu au cours de tous les engagements depuis le 22 août,
particulièrement le i5 septembre, en occupant le
premier les tranchées allemandes.
Orsini, sergent au 21^ rég. d'infanterie coloniale : a fait
preuve des plus belles qualités de bravoure, d'entrain
et d'initiative au combat, particulièrement dans la
journée du 6 septembre.
(Pour prendre rang du 39 septembre 191A.)
Moulin, sergent au 21® rég. d'infanterie coloniale : atteint
de deux blessures, a continué sous un feu très violent
à diriger sa section avec le plus grand sang-froid.
(Pour prendre rang du 3o septembre iqi^-)
Blary (G.-E.), adjudant au 5^ rég. d'infanterie : a eu
une conduite merveilleuse au feu pendant tous les
combats livrés depuis le commencement de la cam-
pagne.
Dutheil, adjudant au 5^ rég. d'infanterie : a fait preuve
des plus belles qualités militaires au cours de difle-
rents combats et notamment pendant la nuit du 26 au
27 septembre.
Petit (Florimond), adjudant au 5e rég. d'infanterie :
blessé au combat du 26 août, n'a pas voulu se laisser
évacuer, a repris son service après quelques jours de
repos. Continue à faire preuve des plus belles qualités
militaires en toute circonstance, bien que n'étant pas
encore complètement guéri de sa blessure.
Martin (Mathieu), adjudant-chef au iig^ré^. d'infanterie :
s'est distingué les 22, 28 et 29 août, ot^ maintenant sa
section dans un ordre parfait sous un feu violent ; a été
blessé sérieusement en lin de journée, le 29, au
moment où il tenait avec sa section une position de
repli d'où il pouvait protéger la retraite de son ba-
taillon.
Pelletier, maréchal des logis de réserve au 7e rég. de
ii5
chasseurs : a fait preuve de bravoure, d'intelligence et
du plus grand sang-froid en conduisant à plusieurs
reprises, depuis le début de la campagne et dans des
situations très périlleuses, les reconnaissances de ses
éclaireurs montés. A eu son cheval tué sous lui au
cours d'une reconnaissance nocturne et a continué à
pied sa mission.
Rasseneur, maréchal des logis chef au 22e rég. d'artil-
lerie : au combat du 22 août, est resté sur la ligne de
feu à 3oo mètres des tirailleurs ennemis pour ramener
un canon et un caisson momentanément immobilisés
sur la position par la mort de deux hommes et de
deux chevaux. Deux jours plus tard a également
ramené, sous le feu, un caisson momentanément aban-
donné.
(Pour prendre rang du 3 octobre igi^-)
Willieme, sergent au 91^ rég. d'infanterie : dans le
combat du 27 septembre, pour reprendre les tranchées
perdues, est rentré le premier, à la tête de sa demi-
section, dans les tranchées.
Delizy (Nicolas), sergent au 120e rég. d'infanterie : le
2 octobre a, au cours d'une violente attaque dirigée
contre sa tranchée, maintenu, grâce à son énergie, ses
hommes dans le calme, a repoussé l'ennemi en dé-
sordre en lui faisant éprouver des pertes sérieuses sans
en subir lui-même.
Monteil (François), soldat de 2^ classe au 120^ rég. d'in-
fanterie : blessé, a continué son service et s'est toujours
fait remarquer depuis comme homme de liaison par le
sang-froid et le courage avec lesquels il a assuré la
transmission des ordres, sous le feu de Pennemi. En
particulier dans le combat du 2 octobre, est, à plu-
sieurs reprises, sorti de la tranchée pour porter, sous
un feu violent et très rapproché d'artillerie et d'infan-
terie, les renseignements envoyés par son capitaine au
chef de bataillon.
Flamand, adjudant au 7e rég. de chasseurs : étant en
reconnaissance, accueilli par un feu très nourri de
l'ennemi, a continué sa mission et est parvenu, quoique
blessé, à ramener tous ses hommes dans les lignes.
Il6 PAGES d'histoire
(l\nir jnendi-.; rang du n oiiobic i<)i'j.)
MM.
Joannin (André), caporal au 121^ rég. d'infanterie : a
pris un drapeau à Tennemi.
Perat (P.-M.), adjudant de réserve au 97^ rég. d'infante-
rie : a chargé et pris avec 3o hommes 80 Allemands
maintenus dans leurs tranchées par le feu d'autres élé-
ments.
(Pour prendre rang du 12 octobre 1914.)
Kauffmann (Ferdinand), caporal au 9^ bataillon de chas-
seurs : étant en patrouille avec trois hommes seule-
ment, attaqua une tranchée allemande dont les occu-
pants se retirèrent, laissant plusieurs morts sur le
terrain ; s'élança aussitôt avec la plus grande bravoure
sur leurs traces, tua personnellement quatre Allemands
et fit prisonnier un sous-officier, donnant ainsi à tous
le plus bel exemple d'entrain et de courage.
Boulnot (Henri), soldat réserviste au 9^ bataillon de
chasseurs : blessé d'une balle le soir, vers 10 heures,
est resté toute la nuit dans la tranchée, commandant
les feux de salve de son escouade, et n'est allé se faire
panser que le lendemain à 6 heures.
Johais, adjudant au iS^ bataillon de chasseurs : déjà cité
à l'ordre de l'armée, a continué à faire preuve depuis
d'une bravoure exceptionnelle en maintenant pendant
trois jours sa section sous un feu violent d'artillerie et
de mitrailleuses avec le calme-le plus parfait.
Coremel, soldat au 18^ bataillon de chasseurs : a donné
le plus bel exemple à ses camarades par sa hardiesse
comme patrouilleur et comme observateur. A fini par
être blessé après avoir risqué sa vie à plusieurs
reprises pour rapporter à son capitaine des renseigne-
ments exacts.
(Pour prendi-e rang du i5 octobre 1914O
Granger (Marins), adjudant-chef au i^r rég. de zouaves :
([uoique grièvement blessé, a continué à commander
sa section, donnant à tous le plus bel exemple.
Verdier (Albert), soldat de i^e classe au 2^ rég. de
zouaves : est allé sous un feu violent chercher son lieu-
A L ORDRE DU JOUR II7
tenant blessé, et en le rapportant sur son dos a été
blessé lui-même.
Heitmann (Gustave), caporal fourrier au 5^ rég. de
zouaves : chargé de porter un ordre de son chef de
bataillon, a exécuté bravement sa mission sous un feu
très violent et a ramené sur son dos son lieutenant
grièvement blessé après lui avoir prodigué les premiers
soins que nécessitait son état.
Sellier (Léon), adjudant au 2^ rég. de tirailleurs : grâce
à sa bravoure et à son ascendant sur sa troupe, a pu
assurer Texécution d'un mouvement de deux compa-
gnies battues violemment de front et de flanc par le
feu des mitrailleuses ennemies. A été blessé en entraî-
nant sa section sur un terrain en glacis et sous une
pluie de feu.
Hubert (N.-J.), sergent au io4^ rég. d'infanterie : a
donné à maintes reprises l'exemple du plus grand
courage comme chef de patrouille, dans des circons-
tances très périlleuses ; a réussi à pénétrer dans les
lignes des Allemands pour reconnaître l'emplacement
de leurs tranchées, n'a pas hésité à se jeter à la baïon-
nette sur une petite troupe ennemie sous une grêle de
balles.
Maltei (P. -F.), adjudant au 2^ rég. de zouaves : les i5 et
i4 octobre, a fait preuve d'une bravoure exemplaire en
entraînant sa section en terrain découvert à l'attaque
d'un ennemi très fortement retranché sous un feu d'in-
fanterie et d'artillerie d'une violence inouïe. A amené,
le i4, sa section à 3o mètres des tranchées ennemies
devant un réseau de fil de fer très serré, malgré lequel
il a essayé d'enlever la tranchée à la baïonnette. A
reçu cinq blessures.
Orsini (Philippe), clairon au i^r rég. mixte : blessé deux
fois, a conservé sa place au feu après s'être fait panser,
a pris le commandement de son escouade après que
son caporal eut été tué ; a été chercher les fusils de nos
morts tombés dans le réseau de fil de fer devant une
tranchée ennemie.
(Pour prendre rang du 17 octobre kji^-)
Mourol (J.-ll.j, adjudant de réserve au 279"^ rég. d'inl'an-
ii8 PAGES d'histoire
lerlc : au cuiiibat du 20 août, a raineiié sur sou dos
son chef de bataillon grièvement blessé. A fait preuve
dans de nombreuses circonstances des plus belles
qualités de sang-froid et de décision.
Meliue (F.-C), maréchal des logis au 8^ rég. d'artillerie :
a fait preuve comme agent de liaison, depuis le début
de la campagne, en plus de vingt journées de combat,
du plus grand sang-froid et de la plus grande bravoure
en allant porter des ordres aux batteries sous le feu.
Chesne, maréchal des logis au 23^ rég. d'artillerie : au
combat du 26 septembre igiA? est resté en serre-file de
sa batterie qui se déplaçait sous un feu violent de
mitrailleuses ennemies; y a maintenu le plus grand
ordre. Blessé très grièvement et porté pour mort, a
été trépané et a perdu l'usage de la parole des suites
de sa blessure.
(Pour prendre rang du 18 octobre 1914-)
Poncico, soldat de 2^ classe, brancardier au 83^ rég.
d'infanterie : pendant l'attaque de nuit du 5 octobre, a
eu la courageuse initiative de se porter, avec deux
hommes qu'il entraîna par son exemple, sur un
chemin battu par les balles et les obus pour relever un
blessé ; n'hésita pas, peu d'instants après, à se porter
au même endroit dangereux pour y ramasser un
officier de sa compagnie blessé. S'est fait remarquer
depuis le début de la campagne par un magnifique
esprit de dévouement et un grand mépris du danger.
(Pour prendre rang du 21 octobre I9i4';
Lestrade (A.-M.-J.), sergent au i8e rég. territorial d'in-
fanterie : le 29 septembre, a relevé sur la ligne de feu
un de ses hommes blessés et l'a ramené sur ses
épaules pendant 5oo mètres sous le feu de l'ennemi.
S'est signalé en outre dans tous les combats par une
attitude extrêmement courageuse.
Gobin (L.-P.), sergent au 81 ^ rég. territorial d'infanterie :
étant chef de la i^e section de sa compagnie, a ré-
sisté avec beaucoup de courage et d'énergie à l'assaut
donné par une compagnie ennemie contre les tran-
chées, et lui a infligé de grosses pertes. A coopéré
A L ORDRE DU JOUR I I9
également à la prise de 38 prisonniers allemands qui
avaient réussi à s'introduire par escalade dans une
tranchée.
Poteau (H.-L.), soldat de l'e classe au 26 rég. territorial
d'infanterie : a relevé un capitaine blessé, Va mis en
sûreté sous une grêle de balles et est retourné de suite
au feu. Apprenant qu'un sergent était blessé, a fait
2 kilomètres sous la mitraille et a ramené ce sous-
officier dans les lignes françaises.
(Pour prendre rang du 22 octobre i9i4')
Bert (Marins), soldat de 2^ classe au 157e rég. d'infan-
terie : le 1 1 octobre iQili, est demeuré quinze heures
durant, à quelques mètres de la lisière d'un bois, sous
un feu des plus violents; a contribué par son tir à
éteindre le feu d'une mitrailleuse ennemie. S'est retiré
le dernier après avoir cherché des camarades blessés
de son unité. A continué cette recherche, d'un péril
extrême, à la place occupée par la compagnie voisine
et a rapporté un homme qui avait la jambe fracassée.
Boirin (A.-J.), caporal au 210^ rég. d'infanterie : ayant
eu à défendre un cimetière, dans la nuit du g au
10 octobre igi^j avec sa section privée d'officiers et de
sous-officiers et réduite par les circonstances du
combat à un petit nombre d'hommes, s'est montré
audacieux et habile. Il a su tromper l'ennemi sur la
faiblesse de sa troupe qu'il soutenait par son exemple
et a conservé le cimetière.
Mercié, caporal réserviste au i^^' rég. de chasseurs indi-
gènes : a fait preuve de bravoure et d'énergie en main-
tenant les hommes à leur place sous une violente
contre-attaque allemande par le feu ; a reçu une balle
qui l'a traversé de part en part en ramenant un chas-
seur qui se repliait et ne s'est porté au poste de secours
qu'après avoir fait parvenir son rapport au comman-
dant de la compagnie.
Lahoussine ben Abdallah, soldat de 2^ classe au i^r rég.
de chasseurs indigènes : blessé le 6 septembre iQiA,
n'a pas voulu quitter son rang. A été de nouveau
blessé grièvement au cours du même conii)at. A donne
le plus bel exemple de bravoure.
I 20 PAGES D HISTOIRE
(Pour prendre raurj du 23 octobre 1914O
MM,
Marcais, adjuJaiU-chef au 10 1^ rég. d'infanterie : s'est
distingué à plusieurs reprises par son attitude au l'eu.
A t'ait preuve, dans toutes les circonstances, d'aptitudes
cxce[)tionnclIes au commandement. Chargé de défendre
une barricade, est resté le dernier dans un village et a
réussi, malgré le feu violent des obusiers allemands, a
maintenir l'ordre dans sa section fortement éprouvée.
A été blessé le '2 octobre, en défendant les tranchées.
Paumard (François), soldat au 124^ rég. d'infanterie : le
24 septembre, s'est spécialement signalé par sa bra-
voure au cours de l'action. Sa section, sans aucun
gradé, reçut l'ordre de participer à une contre-attaque.
Le bras traversé d'une balle, il entraîne ses camarades,
fait le coup de feu avec son bras valide et ne se fait
panser qu'après le combat, six heures après avoir été
blessé.
David (Pierre), soldat au ii^ rég. d'infanterie : a retiré
au combat du 81 août igi4j sous le feu de l'artillerie,
son capitaine blessé et l'a ramené en arrière, se jetant
à plusieurs reprises à terre et le couvrant de son corps
à l'arrivé de chaque rafale. A réussi ainsi à déqagcr
son officier.
(Pour prendre rang du 2\ octobre 1914.)
Gendot (Marcel), soldat réserviste au 4*^ bataillon de chas-
seurs : voyant son capitaine blessé, n'a pas hésité à se
porter près de lui, malgré une rafale de billes et
d'obus, l'a transporté sur ses épaules, à l'abri dons une
tranchée, puis de là au premier poste de secours.
Piron (J.-L.-F.), adjudant-chef au 20^6 rég. d'infanterie:
au combat, le 28 août, s'est distingué par sa bravoure,
son grand sang-froid et la manière intelligente avec
laquelle il a employé sa section de mitrailleuses.
Le Gucnnec (J.-M.), sapeur de 2^ classe au 262^ rég.
d'infanterie : a sauvé le drapeau de son régiment, le
27 août. Est resté seul de la garde du drapeau qu'il a
emporté dans la nuit, recherchant son régiment. A été
rencontré par un officier du 3 18e d'infanterie qui a vu
cet homme serrant le drapeau dans ses bras et aj^ant
la craintB de ne pouvoir le sauver.
121
MM.
Roux (Marcel), soldat de 2^ classe au 64* bataillon de
chasseurs alpins : le 20 septembre, à la tête de six
chasseurs, s est porté à Tattaque d'une tranchée oc-
cupée avec des mitrailleuses par l'ennemi. Sous un feu
violent, il conduisit sa petite troupe avec intelligence et
fermeté et put arriver ainsi sur cette tranchée où il fit
prisonniers une dizaine d'Allemands et s'empara de
quatre mitrailleuses.
Lalauze (Charles), sergent-major au 265^ rég. d'infan-
terie : blessé grièvement au combat du 27 août et
incapable de se tenir debout, a continué à diriger sa
section à la voix et lui a fait exécuter deux bonds en
avant sous un feu violent d'artillerie.
Abraham (Edmond), adjudant au 205^ rég, d'infanterie :
blessé d'un éclat d'obus au côté gauche au combat du
iG septembre, et après extraction du projectile est
revenu, dès le lendemain matin, sur la ligne de feu
reprendre le commandement de sa section.
Zimberlin (Albert), maître-pointeur au 45^ rég. d'artil-
^lerle : resté seul du personnel d'une pièce dont le
caisson avait fait explosion, a demandé à reprendre son
service étant à peine remis de la commotion qu'il
avait subie; a été grièvement blessé au combat du
28 septembre pendant lequel, comme toujours, il a
[Jmontré autant de bravoure que de sang-froid.
Lonchamp, soldat de i^e classe au 26^ rég. d'infanterie :
a toujours fait preuve du plus grand courage depuis le
début. A défendu en particulier le drapeau confié à sa
garde contre des entreprises de cavaliers ennemis.
(Pour prendre rang du 2j octobre ioi4-)
Broca (P.-L.), adjudant au 4*^ ï'ég. de tirailleurs : a fait
preuve de la plus grande bravoure en diverses circons-
tances, particulièrement le 8 septembre, où, sous un
feu violent, il est allé à cheval porter des ordres étant
agent de liaison ; gravement blessé, a dû être amputé
de la jambe.
Geccaldi (Pierre), sergent-major au i^r rég. de zouaves:
a toujours fait preuve d'une énergie indomptable et
d'un courage admirable. Pendant le combat du 9 sep-
tembre, a entraîné sa section à l'assaut d'un château,
25. ORDRE DU JOUR *
122 PAGES D HISTOIRE
a pénétré dans la cour, a abattu deux ennemis à coups
de revolver; a été blessé de deux balles.
Charlon (Alexandre), sergent au 3^ rég. de zouaves :
pendant le combat du 28 août, grâce à son ascendant,
a maintenu sa demi-section dans le plu? grand ordre,
sous un feu violent; Va entraînée énergiquement à un
assaut à la baïonnette. Est tombé à la tête de ses
hommes, très grièvement blessé, ayant fait preuve des
plus belles qualités militaires.
Marmot (Constant), sergent au i^r rég. de zouaves : le
6 septembre, a été blessé à l'épaule. S'est fait panser
à Tambulance, puis a repris sa place sur la ligne de
feu, où il a été de nouveau blessé grièvement.
Tisson (Alphonse), caporal au 3^ rcg. de zouaves : le
21 septembre, chef d'une patrouille chargée de recon-
naître les tranchées ennemies dans des conditions dan-
gereuses, est tombé atteint de trois balles. Malgré la
gravité de ses blessures, a réussi, en se traînant, à
rejoindre sa compagnie et a rendu compte de sa mis-
sion.
Probin (Léopold), soldat de i^e classe au 3* rég. de
zouaves : pendant le combat du 28 août, a montré le
plus grand courage. Au combat du 29, a fait preuve
de nouveau des plus belles qualités militaires. Est
tombé grièvement atteint.
Lashab Bouabdallah, sergent indigène au 6e rég. de
tirailleurs algériens : le 28 août, parvenu, au cours
d'un assaut, à une très courte distance d'une batterie
de mitrailleuses allemandes, s'est bravement précipité
en avant pour aller relever son lieutenant grièvement
blessé. A eu le bras fracassé par une balle, au moment
où il l'atteignait.
Marietli (F.-J.), caporal fourrier au 6^ rég. de tirailleurs
indigènes : voyant son capitaine tomber mortellement
blessé, s'est porté à son secours, a reçu de lui ses
dernières volontés et une sacoche contenant les fonds
de la compagnie ; au moment où il le relevait, a eu la
main gauche enlevée par un obus. S'est néanmoins
acquitté de la mission qui venait de lui être confiée et
n'a été se faire panser qu'après avoir remis la sacoche
au lieutenant commandant la compagnie et lui avoir
transmis les instructions du capitaine.
123
MM.
Poli (Benjamin), caporal au 7e rég. de tirailleurs indi-
gènes : blessé très grièvement à la jambe, dont il a dû
être amputé, le 3o août, au moment où sous un feu
violent il emportait une des pièces de la section de
mitrailleuses du bataillon.
Latati, soldat de i^e classe au 7e rég. de tirailleurs indi-
gènes : blessé grièvement le 6 septembre et laissé sur
le terrain après le combat, a fait preuve de beaucoup
de courage et d'énergie pour se cacher et échapper aux
patrouilles allemandes. A été retrouvé deux jours et
demi plus tard avec un excellent moral.
Maouche, soldat de 2^ classe au 7^ rég. de tirailleurs
indigènes : le 20 septembre, étant chef de patrouille,
chargé d'aller reconnaître les tranchées allemandes, a
été blessé grièvement au cours de cette reconnais-
sance; a, malgré trois blessures, ramené sa patrouille
en bon ordre sous le feu de Tennerai et a pu fournir
sur son emplacement d'utiles renseignements.
Jullian (Raoul), adjudant à la compagnie 26/6 M du génie :
chargé d'une mission technique et commandant une
section du génie exposée au tir de l'artillerie ennemie,
a su la maintenir dans le calme ; ayant été blessé à la
main gauche par un éclat d'obus, n'est allé se faire
panser qu'après avoir accompli sa mission. A, par la
suite, complètement exécuté le travail technique dont il
avait en outre été chargé.
Libourel (L.-F.), adjudant au 121e rég. d'infanterie :
sous-officier modèle d'énergie et de courage. Blessé
très grièvement, a encore montré à ce moment ses
qualités rares en encourageant les autres blessés.
Boissier (J.-A.-E.), sergent résen^ste au 79e rég. d'infan-
terie : son chef ayant été blessé, a pris le commande-
ment de la section, qu'il a su, par son calme et sa
bravoure, maintenir sous un feu meurtrier. Blessé
d'une balle à la jambe, a, néanmoins, conservé le
commandement de sa section qu'il n'a quittée qu'après
une seconde blessure.
Denninger (J.-E.), caporal réserviste au 79e rég. d'infan-
terie : blessé grièvement, a continué à exercer son
commandement pendant deux heures ; puis, vaincu
par la souffrance, n'a pas voulu du moins qu'on le
124 PAGES d'histoire
retire du feu et a continué à encourager ses hommes
par son calme et son exemple.
Combes (Paul), sergent au 26^ rég. d'infanterie : étant
grièvement blessé, a fait preuve de la plus grande
énergie en continuant à conduire, avec un groupe de
blessés, la défense d'une lisière de bois violemment
battue par des feux d'infanterie et d'artillerie. A con-
tinué à exercer son commandement jusqu'à ce qu'une
deuxième blessure le mît hors de combat.
Colin (C.-R.), sergent au 26^ rég. d'infanterie : a donné,
depuis le commencement de la campagne, le plus bel
exemple de bravoure à ses hommes. Sous un feu
violent s'est porté en avant à plusieurs reprises pour
reconnaître la position de l'ennemi et a rapporte les
renseignements les plus précis. A été blessé dans la
nuit du 29 au 3o septembre.
Lepoix (Fernand), sergent au iCo^ rég. d'infanterie : le
4 octobre 1914, a entraîné sa section à l'assaut jus-
qu'aux premières maisons crénelées et barricadées d'un
village : grièvement blessé, n'a quitté son commande-
ment qu'après avoir dégagé ses hommes et emporté
ses blessés.
Gallien (H.-L.), sergent au i56e rég. d'infanterie : dans
la nuit du 26 septembre, étant en reconnaissance avec
sa demi-section, a été blessé de deux balles; ne s'est
laissé transporter à l'ambulance qu'après avoir rendu
compte de sa mission.
de Boiscuehenneuc, maréchal des logis au lo^ rég. de
chasseurs : le 10 septembre, au cours d'une recon-
naissance à très courte portée de l'ennemi, à un pas-
sage à niveau, a eu son cheval tué sous lui. A fait
preuve de la plus grande bravoure au cours de nom-
breuses reconnaissances. A été grièvement blessé, le
i3 septembre, par un ennemi qu'il força néanmoins à
se rendre.
Grosse, caporal au 162e rég. d'infanterie : le 3o sep-
tembre, a pris, comme soldat de 2^ classe, le comman-
dement d'une ligne de tirailleurs qu'il a réussi, grâce
à son énergie, à entraîner en avant et à faire coopérer
au combat.
Prieu, clairon au 94^ rég. d'infanterie : au combat du
6 septembre, a été blessé à l'épaule droite au moment
125
où ii sonnait la charge, a repris son clairon de la main
gauche et a continué à sonner jusqu'à épuisement.
Blazy, cavalier de 2^ classe au 9^ rég. de chasseurs : le
28 août, a reçu sept coups de lance et a eu son cheval
tué. Au moment oîi il montait sur un cheval de uhlan,
a eu la main gauche percée par une balle et la droite
par un coup de lance; saisissant alors les renés avec
les dents, est rentré au galop dans les lignes où il est
tombé évanoui.
Yellet (Emile), adjudant au 4^ rég. de tirailleurs algé-
riens : au combat du 3o août igiA? maintint sa section
îiu feu, dans des circonstances critiques, malgré une
blessure très grave. Se rendant compte qu'il faiblissait
et ne pouvait rester au combat, passa avec calme et
sang-froid le commandement de sa troupe à son subor-
donné immédiat et se rendit à l'ambulance.
(Pour prendre rang du 26 octobre iqi/j.)
Constaulini (Guiscppe), adjudant au 83= rég. d'infanterie :
a témoigné depuis le début de la campagne de la bra-
voure la plus grande. A été gravement blessé en
entraînant sa section à l'attaque d'un village, le
27 août.
Larguier (C.-A.), maréchal des logis au 17e rég. d'artil-
lerie : le 8 septembre, au cours d'un tir efficace, ayant
ayant eu quatre hommes hors de combat à sa pièce, a
continué à la servir avec les deux servants restants
sous un feu violent; a été grièvement blessé.
Duportail (Emile), canonnier servant au 17^ rég. d'artil-
lerie : le 22 août, alors que la batterie, pour la pre-
mière fois au feu, était soumise à un tir violent de
grosse artillerie, a donné un bel exemple de courage et
de dévouement en continuant à servir sa pièce après la
mise hors de combat de trois de ses camarades; a été
grièvement blessé.
Millet (Lucien), adjudant au i4^ rég. d'iafanterie : a fait
preuve, au combat du 16 septembre 1914» de belles
qualités militaires en maintenant son unité sur une
position battue par un feu très violent d'artillerie. A
été blessé grièvement en cette circonstance.
Berga, adjudant au 83^ rég. d'infanterie : blessé griève-
126 PAGES d'histoire
ment au combat du 27 août 191 4 où il a fait preuve du
plus griiud calme et de courage.
Dandine, adjudant au 83^ rég. d'infanterie : blessé griè-
vement à la figure en entraînant sa section à l'assaut
le 22 août.
Faure, adjudant au 83^ rég. d'infanterie : blessé sérieuse-
ment à la tête de sa section qu'il entraînait à l'assaut
devant les retranchements allemands.
Durrieu, sergent-major au 83^ rég. d'infanterie : atteint de
deux blessures très graves au combat du 28 août, a
fait preuve de la plus grande bravoure.
Fermaud, adjudant-chef au ge rég. d'infanterie : blessé à
la tête de sa section, a refusé le secours de ses soldats
à qui il a ordonné de le laisser sur place et de conti-
nuer à combattre.
Brunet, soldat de 2^ classe au 20^ rég. d'infanterie :
atteint par deux balles au bras gauche, est resté sur la
ligne de feu, donnant à ses camarades le plus bel
exemple de ténacité et de courage. A participé, malgré
ses blessures, à l'assaut des positions ennemies et n'a
accepté de soins que le lendemain sur un ordre reçu
de son chef de bataillon.
Guesdon, sergent au 23^ rég. d'infanterie coloniale : au
combat du iG septembre, a eu le bras droit à peu près
complètement détaché du corps par un obus : malgré
celte blessure, n'a cessé pendant le passage de sa com-
pagnie d'encourager ses hommes. Ne s'est rendu au
poste de secours que sur l'invitation de ses chefs, après
avoir fait l'admiration de tous par sa bravoure et son
énergie.
Chanal (Albert), soldat au 23^ rég. d'infanterie coloniale :
blesse une première fois, le 6 septembre, après s'être
bravement conduit, est resté à son poste. Atteint de
deux autres blessures, le i5 septembre, en maintenant
ses hommes au feu, ne s'est rendu au poste de secours,
sans être accompagné, qu'après avoir reçu une qua-
trième blessure qui le mettait hors de combat.
Potel, soldat au 3^ rég. d'infanterie coloniale : soldat
mitrailleur, blessé une première fois à la tête le 22 août,
a continué à servir sa pièce, n'a abandonné son poste
qu'à là suite d'une seconde blessure très grave à la
jambe, qui achevait de le mettre hors de combat.
127
MM.
Cardosi, soldat de r^ classe au 21^ rég. d'infanterie colo-
niale : très belle attitude au combat du 6 septembre.
A porté des ordres sous un feu très violent et a été
blessé très grièvement d'une balle qui lui a traversé la
mâchoire.
Legros (A.-C), caporal au 7^ rég. d'infanterie coloniale :
n'a cessé, depuis le commencement de la campagne,
de donner le plus bel exemple de courage. Grièvement
blessé en entraînant ses hommes à l'attaque.
Meyer (François), soldat de i'^ classe au 21^ rég. d'infan-
terie coloniîile : belle conduite au combat du 6 sep-
tembre oij il a reçu une grave blessure à l'épaule en
entraînant au feu ses jeunes camarades.
Lierenguth, sergent au 21^ rég. d'infanterie coloniale :
blessé trois fois au combat du 22 août, est néanmoins
resté à son poste de combat.
Lafaille, clairon au 28^ rég. d'infanterie coloniale : bril-
lante conduite au combat du 6 septembre où, quoique
blessé, il resta sur la ligne de feu, continuant à tirer et
à encourager ses camarades par son exemj.lc.
(Pour prendre rang du 27 octobre 191/1.)
Bera, adjudant au 127e rég. d'infanterie : s'est fait re-
marquer par son énerijie à entraîner sa section à l'at-
taque du i5 octobre. À eu le pied brisé d'une balle.
Gaillard (A.-E.), adjudant au 26^ rég. d'infanterie : a
maintenu le 10 octobre 1914» P^r son énergie et son
attitude, sa section sous le feu d'un ennemi très supé-
rieur en nombre, permettant ainsi le dégagement de sa
conipngnie contrc-attaquée de flanc pnr plusieurs ba-
taillons ennemis. Blessé le 10 octobre igiA-
François (Emile), soldat de 2^ classe, brancardier au
groupe de brancardiers de la 1 1^ division : s'est montré
d'un dévouement et d'une endurance à toute épreuve.
Le 3 octobre 191 4? ^ pansé des blessés du bataillon
sous un feu extrêmement violent et, au moment où il
relevait un blessé allemand, a reçu cinq blessures dont
une extrêmement grave.
Sinoncelli (A.-F.), sergcnt-inajor au 4" bataillon de chas-
seurs à pied : dcj>uis le commencement de la guerre
128 PAGES d'histoire
n'a cessé de inoutrer au feu ratlilude la plus bri Haute,
en particulier aux combats du 20 août, du 25 septembre
et au 2 octobre. A été blessé deux fois et a refusé de
quitter sa place pour se faire panser.
rPour prendre rang du 28 octobre i<ii4-)
MM.
Finck, sergent aviateur, escadrille 7 : très bon pilote, a
rendu les plus grands services. Grièvement blessé, a
dû subir l'amputation d'une jambe.
Benoist (J.-A.), sergent aviateur, escadrille V. 24 : a fait
preuve, depuis le début de la campagne, de qualités
remarquables d'audace, d'énergie, de sang-froid et
d'adresse qui ont permis aux officiers observateurs de
rapporter des renseignements précieux, malgré le feu
de l'ennemi. A exécuté, outre les reconnaissances, de
nombreux vols de lancement de bombes. A reçu plus
de vingt balles ou éclats d'obus dans son appareil,
depuis le début des reconnaissances.
Hostein (.J.-T.-W.), sergent aviateur, escadrille D. 6; a
fait preuve, depuis le début de la campagne, de qua-
lités remarquables d'audace, d'énergie et d'adresse. A
exécuté, du 6 août au 5 septembre, six reconnaissances
à lonque portée dont deux de plus de trois heures. A
été employé au 18e corps, pour le registre du tir de
l'artillerie au cours duquel son appareil a reçu des
projectiles ennemis.
Sœurs (L.-L.), serqent au 76e rég. d'infanterie : griève-
ment blessé, le 5 septembre, après être resté près juc
seul en avant de sa section; a subi l'amputation d'un
bras.
Grosse (Louis), sergent-major au 3*^ rég. d'infanterie :
atteint de trois coups de feu, est resté trois jours
entre les lignes allemandes et françaises. A réussi, en
se traînant, à rentrer dans nos lignes après avoir, pen-
dant qu'il était blessé, fait des observations utiles sur
les tranchées ennemies près desquelles il était tombé.
Aurel (Auguste), soldat de 2^ classe au G*^ bataillon de
chasseurs : le 29 septembre, étant en sentinelle, a
donné une grande marque de sang-froid cl de bravoure
en tiraul, debout, environ 80 coups de fusil contre un
parti ennemi qui cherchait à pénétrer dans nos liqnes.
A L ORDRE DU JOUR I29
A été grièvement blessé à la main droite, (ju'il perdra
probablement.
Herbin (Jules), adjudant au 26^ rég. d'artillerie : le
22 août fut grièvement blessé par un obus. Frappé à la
tète, n'en resta pas moins à sa batterie jusqu'à la fin
de l'engagement. A eu le tympan perforé cl demeurera
sourd.
Pcat (Benjamin), adjudant au So^ rég. d'artillerie : a
montré les plus brillantes qualités d'énergie et de cou-
rage au feu. A été blessé grièvement le 22 août.
Mery (M.-J.-E.), brigadier au i3« rég. d'artillerie : le
3i août, alors que sa batterie, prise sous un feu violent,
perdait 11 hommes et i5 chevaux, n'a pas hésité, pour
faciliter le mouvement d'une pièce, à prendre la place
du conducteur blessé. A été lui-même grièvement
blessé.
Farque (D.-A.), maréchal des logis au 4o^ rég. d'artil-
lerie : le i3 octobre, a été grièvement blessé aux mains,
à l'abdomen et aux cuisses par des éclats d'obus. N'en
a pas moins continué à s'occuper du service de sa
pièce.
Bertucci (J.-B.-R.-M.), maréchal des logis au 4^ rég. de
hussards : s'est particulièrement distingué le 3 octobre
par son sang-froid, son courage et son dévouement en
allant rechercher, sous un feu violent d'artillerie, un
cavalier blessé.
Durand (Lucien), cavalier de 2« classe au 4^ rég. de
hussards : a fait preuve, le 7 octobre, de belles qualités
de sang-froid, de courage et de dévouement en allant
rechercher, sous un feu violent d'infanterie, son officier
blessé.
Bordeaux^ le i5 novembre I9i4'
A. MiLLERAND.
NANt.Y-l'AHIS, IMPRIMERIIl HF.UGKR-LKVRAULT
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS — PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR — MÉDAILLE MILITAIRE
T>\\ S S au S 5 novembre 1914
33 ORDRE DU JOUR
// a été tiré de ce volume cînquante-cinq exem-
plaires numérotés à la presse, dont :
5 sur papier du Japon {N°^ i à 5);
5o sur papier de Hollande {N^^ 6 à 55).
A L'ORDRE DU JOUR
CITATIONS — PROMOTIONS
LÉGION D'HONNEUR — MÉDAILLE MILITAIRE
Dli S3 a\i S 5 novembre 1014:
22 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
Le Ministre de la Guerre,*
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits au tableau
spécial de la Légion d'honneur, les militaires
dont les noms suivent, à compter du 20 novem-
bre 1 9 1 4 :
Élevé à la dignité de grand-croix.
M. de Langle de Cary, général de division : dans la con-
duite d'une armée qui a eu à supporter au début des
4 PAGES d'histoire
Opérations l'effort de troupes ennemies supérieures, a
montré les plus belles qualités de caractère, de cou-
rage, de calme et de froide ténacité. A rendu les plus
cminents services au pa^'^s par la fermeté et l'habileté
de son commandement.
Élevés à la dignité de grand-officier.
MM.
Sarrail, général de division : a fait preuve de beaucoup
de sang-froid et de ténacité dans Taccomplissement de
la mission difficile qui lui a été confiée.
Gérard, général de division : a su très vite tirer un ensei-
gnement des premiers combats de la campagne ; montre
beaucoup de fermeté et d'à-propos tactique pour les
opérations qu'il est appelé à diriger.
Muteau, général de division : a fait preuve de beaucoup
de capacité et d'énergie dans la conduite de sa division.
Blessé, est revenu sur le front, à peine guéri.
Rabier, général de division : chef vigoureux, qui met
actuellement une opiniâtreté farouche pour la conduite
des opérations de sa division.
Dor de Lastours, général de division : malgré ses
soixante-quatre ans, supporte allègrement toutes les
fatigues de la campagne à la tète de sa division de
cavalerie, dont il a obtenu de brillants résultats.
Vautier, général de division : a fait du corps d'armée
dont il a pris le commandement une unité de premier
ordre, qu'il a brillamment employée au cours des opé-
rations.
Hache, général de division : a pris au combat le com-
mandement d'un corps d'armée un peu ébranlé, en a
fait en peu de jours une unité qui, depuis deux mois,
a obtenu de très remarquables succès.
Dubois, général de division : conduit avec maîtrise, de-
puis le début de la campagne, un corps d'armée qui a
été très souvent engagé et a toujours donné les résul-
tats qu'on en attendait.
Triboudet de Mainbray, général de brigade, géûéral du
cadre de réserve, vrai modèle de soldfat, énergique et
avisé: blessé, a tenu à conserver son commandement.
A L ORDRE DU JOUR [)
Promus au grade de commandeur.
MM.
de Dartein, général de division : par ses qualités d'éner-
gie, de bon sens et d'à-propos tactique, a fait de sa
division de réserve une unité bien tenue et d'une belle
altitude au feu.
Delbousquet, général de brigade : chef courageux et éner-
gique, véritable entraîneur d'hommes. A été blessé.
Leconte, général de brigade : bon tacticien, obtient d'une
division d'élite dont il a pris le commandement en plein
combat, le maximum d'efforts et de résultats.
Vallantin, colonel d'infanterie : a obtenu d'une formation
territoriale qui a été engagée dans trois affaires sérieuses^
des résultats absolument remarquables.
Farret, général de brigade, à titre temporaire : nombreu-
ses campagnes antérieures ; attitude très crâne et très
ferme au feu ; conduit très bien une brigade qui avait
été fortement éprouvée au début de la guerre.
Lanquetot, général de division : a conservé en très bon
état physique et moral une division qu'il avait consti-
tuée et qu'il commandait avec beaucoup de doigté
depuis le jour de la mobilisation.
Dumas, général de division : très sérieuses qualités de
commandement; en très peu de jours a fait de son
corps d'armée une unité manœuvrière et de belle attitude.
Blazer, général de brigade : véritable entraîneur d'hom-
mes ; très belle attitude au feu ; bon tacticien. Blessé, a
repris son commandement à peine guéri.
Rozée d'Infreville, général de brigade : s'était montré un
chef à la tête de sa brigade ; vient de remettre en état
une division éprouvée par plusieurs journées de durs
combats.
Nimier, médecin inspecteur général, chef du service de
santé d'une armée : rend de précieux services à une
armée, y a montré de réelles qualités d'organisation et
de technicien.
Lacrambe, intendant militaire, directeur des services de
l'intendance d'une armée : haut fonctionnaire dont la
compétence et l'activité ont été très appréciées depuis le
début de la campagne.
O PAGES
MM.
Seligmann-Lui, directeur du service télégraphique : fonc-
tionnaire de la plus haute valeur dont la compétence
incontestable n'a d'égale que son extrême dévouement.
A rendu des services inappréciables depuis le début de
la campagne, tâche que les événements ont rendue
souvent très ardue.
De Gornulier-Lucinière, général de brigade : n'a cessé
depuis le début de la campagne et parfois dans les cir-
constances les plus difficiles, de donner les preuves et
l'exemple de la plus belle énergie. A su, en particulier
dans un combat récent, maintenir au feu des troupes
de l'armée territoriale qui cédaient devant une attaque
de l'ennemi.
Robillot, colonel de cavalerie : n'a cessé depuis le début
de la campagne de donner des preuves de la plus belle
énergie. A su, en des circonstances difficiles,^ entraîner
par son exemple les troupes placées sous ses ordres et
en obtenir de Drillants résultats.
Promus au grade d'officier.
Gloxin, colonel, commandant le iS^ rég. d'infanterie : a
conduit avec la plus grande bravoure son régiment
au feu.
Berthelot, général de brigade : a rendu depuis le début
de la campagne des services inappréciables dans la
conduite des opérations.
Blondin, colonel d'infanterie : a brillamment conduit sou
régiment aux combats des 22 et 28 août.
Eon, général de brigade : a donné depuis le début de la
campagne les plus beaux exemples de courage. Le
7 septembre en particulier, envoyé à l'appui d'une divi-
sion violemment attaquée par des forces très supé-
rieures, a conduit vigoureusement une contre-attaque
qui a déterminé le recul de l'ennemi.
Glédat de Lavigerie, lieutenant-colonel, commandant le
824^ rég. d'infanterie : excellent chef de corps, a mon-
tré dans la direction d'un combat et dans l'organisa-
tion de la défense d'un village, avant l'arrivée des
troupes d'attaque, les qualités d'intelligence, de cons-
. 7
cience et d'altachenient au devoir qu'il manifeste en
toutes circonstances.
Renon, chef de balaillon au i56e rég. d'infanterie : a déjà
de nombreuses campagnes de guerre. S'est conduit très
brillamment au feu le i4 août et a, par son calme et
son sang-froid, maintenu sa troupe éprouvée par un
bombardement de pièces d'artillerie lourde.
Cornu, lieutenant-colonel au 3^ rég. de tirailleurs indi-
gènes.
Lestoquoi, colonel d'infanterie : a conduit avec un entrain,
un sang-froid et un courage remarquables, l'attaque
d'un château, emmenant des pièces à bras à petite dis-
tance et par la prise de cette position a grandement
contribué au succès de la journée.
Bordeaux, lieutenant-colonel, commandant le groupe de
chasseurs de réserve.
Marchai, chef de bataillon au 28= rég. d'infanterie : a fait
preuve d'énergie et de belles qualités militaires en
soutenant l'attaque d'un ennemi bien supérieur en
nombre.
Gramat, colonel d'infanterie.
Chesnot, chef de bataillon au 860^ rég. d'infanterie : a été
blessé le 25 août d'une balle à la cuisse; a donné
l'exemple d'un courage calme et de l'esprit de sacrifice
le plus absolu.
de Mac-Mahon, colonel d'infanterie.
Blin, lieutenant-colonel au 102^ rég. d'infanterie : donne
depuis le début de la campagne l'exemple des plus
belles qualités militaires. A maintenu et reporté en
avant son régiment sous un feu des plus intenses d'obu-
sierSj de canons, de mitrailleuses, de fusils et cela pen-
dant cinq jours entiers. Tout particulièrement méritant.
Bachelard, colonel.
Bourdieu, chef de bataillon au 45* rég. d'infanterie : a
montré le plus grand calme sous le feu, le 12 septembre,
et a fait preuve d'une grande autorité sur son bataillon
en conservant tout l'ascendant voulu pour faire pro-
gresser, sous UD feu violent de mousqueterie, de mi-
trailleuses et d'artillerie, les hommes de son bataillon,
enlevant successivement trois barricades barrant la rue
principale d'un pays.
8 PAGES d'histoire
MM.
Geoffroy, chef de bataillon au loô^ rég. d'infanterie.
Treillard, chef de bataillon au 117e rég. d'infanterie :
depuis le commencement de la campagne, a fait preuve
dans toutes les affaires auxquelles a pris part le
117e rég. d'infanterie, de courage, de calme et de sang-
froid. A contribué à la belle attitude du régiment dans
ses engagements par les heureuses dispositions qu'il a
prises avec son bataillon.
Borius, lieutenant-colonel au 7^ rég. d'infanterie.
Charpentier, lieutenant-colonel, commandant le 224^ rég.
d'infanterie : commande depuis le début de la cam-
pagne le 224^ qui a été cité à l'ordre de l'armée. A
donné lui-même l'exemple de la plus grande énergie et
de la plus brave ténacité aux combats livrés les i4 et
i5 septembre, et dans la défense d'un secteur où il
s'est employé avec son régiment, du 20 septembre au
5 octobre, sous un bombardement continuel et en butte
à de nombreuses attaques ou retours offensifs.
Esnol, lieutenant-colonel, commandant le i55e rég. d'in-
fanterie.
Garçon, lieutenant-colonel, commandant le 200^ rég. d'in-
fanterie : a conduit son régiment d'une façon tout à
fait remarquable et digne des plus vifs éloges, pendant
les journées des i4, i5, 16 et 17 septembre, particu-
lièrement dures. Officier remarquable, dont le régiment
a été mis à l'ordre du jour de l'armée.
Ordioni^ chef de bataillon au 4^ rég. d'infanterie.
Vannières, lieutenant-colonel, commandant le 329e rég.
d'infanterie : brillante conduite au cours de la campa-
gne. A commandé le 148^ lors de la prise d'un pays oîi
ce régiment a été cité. A, depuis, comme commandant
du Sage, commandé le secteur d'un pays avec la plus
grande énergie. A contribué par ses qualités person-
nelles, à la résistance acharnée de ce régiment, au bom-
bardement continuel et aux attaques allemandes, du
20 septembre au 5 octobre.
Bonnelet, lieutenant-colonel au 97e rég. d'infanterie.
Ferradini, lieutenant-colonel, état-major du 17e corps :
officier de toute première valeur, qui rend les plus
grands services à l'état-major; a été chargé de nom-
A L ORDRE DU JOUR 9
breuses missions difficiles et périlleuses qu'il a toujours
remplies avec un soin scrupuleux et un entrain admi-
rable. Très beaux services de guerre.
Giralt, lieutenant-colonel d'infanterie.
Fusil, chef de bataillon au 7e rég. d'infanterie : s'est mon-
tré très brave et très maître de lui au cours d'un com-
bat. A été blessé le 22 août.
Vinay, chef de bataillon au 75e rég. d'infanterie.
Géant, chef de bataillon au 186^ rég. d'infanterie : a com-
mandé son bataillon depuis le début de la campagne
avec la plus grande bravoure et la plus grande éner-
gie. Blessé d'un éclat d'obus le 5 octobre.
Leroy, colonel, commandant le 4^* rég. d'infanterie.
Petitjean-Roget, chef de bataillon au i44^ rég. d'infante-
rie : s'est imposé à l'admiration de tous et de son chef
de brigade, sous les ordres duquel il était placé, par la
splendide attaque et la défense héroïque d'une position
les 28 et 24 septembre.
Bougnoux, chef de bataillon au Ci^ rég. d'infanterie.
Lanusse, chef de bataillon au 80^ rég. d'infanterie : a fait
preuve de la plus grande énergie en conduisant son
bataillon à l'attaque d'un village. S'était distingué par
son entrain et sa bravoure dans tous les combats aux-
quels il a assisté.
Abadie, capitaine au 2^ zouaves.
Leblanc, chef de bataillon au 49® rég. d'infanterie : a
montré un véritable héroïsme dans tous les combats
auxquels le «égiment a pris part. S'est particulièrement
distingué au combat du 8 septembre où, à la tête de
son bataillon, il a conduit plusieurs assauts à la nuit
contre des tranchées allemandes qu'il a occupées baïon-
nette au canon, fusil chargé, toute la nuit, et dans une
tranchée où il a su maintenir son bataillon pendant le
jour et la nuit sous une pluie d'obus. Cité à l'ordre de
la division.
Marinier, colonel d'infanterie.
Cet, chef de bataillon au 4® rég. de tirailleurs : a assisté
à toutes les affaires de la campagne. A reçu une balle
dans la hanche le 3o août, une balle dans le bras droit
le 4 septembre et un éclat d'obus dans l'épaule droite
10 PAGES D HISTOIRE
le 22 septembre. A continué à commander son bataillon.
Besson, chef de bataillon au 122e rég. d'infanterie.
Nautille, chef de bataillon au i^r rég. de zouaves : vail-
lant soldat, officier supérieur, montrant en toutes cir-
constances un allant et un entrain remarquables. Adoré
de ses soldats, les a entraînés avec une bravoure
superbe le 22 août et le i5 septembre. Après avoir
maintenu son bataillon cinq jours et six nuits sur un
plateau, sous un feu meurtrier d'artillerie, a été blessé
le 25 septembre d'un éclat d'obus à la cuisse, à son
poste de commandement.
Rondenay, chef de bataillon au loS^ rég. d'infanterie.
Dibar, capitaine au 49^ rég. d'infanterie : s'est particu-
lièrement distingué au combat d'une ferme que sa com-
pagnie défendait le 29 août, y a tenu deux heures sous
une pluie d'obus et le feu de nombreuses mitrailleuses.
A fait avec son chef de bataillon deux contre-attaques
pour dégager la ligne de combat. A été blessé. Évacué.
Martin, chef de bataillon au i58e rég. d'infanterie.
Gaube, chef de bataillon au 98^ rég. d'infanterie : séparé
de tous renforts par la violence et la précision du tir
ennemi, a tenu seul pendant treize heures avec six com-
pagnies un village et une partie d'un bois et ne s'est
replié qu'à la nuit noire après avoir subi, sans broncher,
des pertes très sensibles.
Florentin, lieutenant-colonel au 167^ rég. d'infanterie.
Saint-Agnès, lieutenant-colonel commandant le Sôi^ rég.
d'infanterie : commande un régiment qui a été très for-
tement engagé depuis le début de la campagne. Remar-
quable de calme et de sang-froid, a conduit au feu
très brillamment son régiment de réserve.
Castaing, colonel d'infanterie.
Destival, chef de bataillon au 35 ic rég. d'infanterie : offi-
cier remarquable à tous les points de vue. A fait en
quelques jours de son bataillon de réserve une troupe
solide dont l'attitude au feu est excellente. Blessé le
25 août à la tête de sa troupe qui marchait sous le feu
de l'artillerie dans un ordre parfait. Avait le 24 au soir
par sa vigueur et son énergie, tenu en main sa troupe
qui s'était heurtée, dans une marche de nuit, aux
avant-postes ennemis.
A L ORDRE DU JOUR I I
MM.
Pérignon, chef de bataillon au lôi^ rég. d'infanterie.
Mourin, lieutenant-colonel commandant le 862^ rég. d'in-
fanterie : blessé le i^r septembre en conduisant à une
contre-attaque son régiment qui a progressé dans les
bois sous un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses,
et arrêté par la nuit, a regagné sa position initiale sans
aucun désordre. Bon chef de corps, a bien organisé son
régiment.
Stuhl, lieutenant-coloael au 19= rég. d'infanterie.
Duchesne, lieutenant -colonel d'infanterie : blessé, le
19 août, en conduisant très bravement son bataillon à
l'ennemi.
Neltner, lieutenant-colonel au 84*= rég. d'infanterie.
Lassave, chef de bataillon au 228'= rég. d'infanterie :
blessé le 25 août 191 4 en entraînant son bataillon avec
la plus grande énergie.
Caré, chef de bataillon au grand quartier général.
Marchand, chef de bataillon au 235^ rég. d'infanterie : le
i3 août, a maintenu ses unités au combat sous un feu
des plus violents. N'a quitté la ligne de feu que le der-
nier, les officiers et hommes de troupe placés à ses
côtés ayant été tués ou blessés.
Chassot, colonel commandant le 8^ rég. de chasseurs.
Hennocque, colonel de cavalerie : est resté sans cesse à
l'avant-garde, engageant avec une vigueur remarquable
son régiment en toutes circonstances.
Delecluse, colonel commandant le i5e rég. de chasseurs :
est resté sans cesse à l'avant-garde, engageant avec
une vigueur remarquable son régiment en toutes cir-
constances.
Dumas de Ghampvallicr, colonel commandant le l'M rég.
de hussards :^a su, tout en accomplissant un service
très dur, garder un régiment en partait état, et a
donné tous les jours des preuves de sa parfaite habileté
dans tous les devoirs difficiles d'un colonel de cavalerie
légère, notamment ces derniers jours.
Dumas de Champvallier, lieutenant-colonel au 2^ rég. de
chasseurs d'Afrique.
Gouzil, colonel commandant le 2^ rég. de hussards : charge
12
de diriger un détachement de découverte du 2^ hus-
sards, a justifié pleinement le choix dont il était l'objet
par les mesures prises, la décision et la bravoure dont
il a fait preuve.
Innocenti, chef d'escadrons au 6^ rég. de cuirassiers.
Violand, colonel commandant le 2ie rég. de dragons.
Germain, capitaine commandant au iS^ rég. de dragons :
le 28 août, le régiment étant sous le feu d'une violente
rafale de l'artillerie allemande et ne pouvant franchir
une rivière que sur un pont battu par les projectiles,
est venu prendre successivement chacun des pelotons
de son escadron pour les sortir de la zone dangereuse.
Le 4 octobre^ dans un combat, a déployé son escadron
à pied et s'est porté au combat avec l'infanterie, entraî-
nant et soutenant au début de l'action des unités terri-
toriales, a résisté par son feu à celui de l'infanterie
allemande déployée devant lui, est resté en ligne
exposé au tir de l'artillerie et de l'infanterie pendant
huit heures. Très belle attitude au feu.
Lancrenon, colonel d'artillerie : a dirigé l'artillerie de la
division ainsi qu'une fraction de l'A 0... avec une
intelligence, un sang-froid et une compétence vérita-
blement remarquables. Impassible sous les obus et les
balles, il conserve les moyens pour assurer son service,
même quand le feu est le plus violent.
Démange, général de division : a été chef d'état-major
de premier ordre. Beaucoup de sang-froid et grande
fermeté de caractère. Sens tactique très développé ;
travailleur acharné, collaborateur très précieux.
Meunier, colonel chef d'état-major d'un corps d'armée :
intelligence et labeur dignes de tous les éloges. Par
son calme et son sang-froid, a donné à tous un bel
exemple.
Falque, colonel commandant le 19e rég. d'artillerie :
activité toujours en éveil, coup d'oeil sûr, sachant ins-
pirer à tous une entière confiance, insouciant du dan-
ger; en un mot, un modèle de commandement savant
et énergique.
Jullian, colonel commandant le 82^ rég. d'artillerie.
MuUer, chef d'escadron au 32^ rég. d'artillerie : a main-
tenu son groupe pendant deux jours sous un feu violent,
A L ORDRE DU JOUR ÎÔ
malgré des pertes très sérieuses (les trois capitaines
tués ou blessés. A readu un très grand service à nos
troupes en faisant taire à 6.000 mètres plusieurs batte-
ries ennemies de gros calibre, grâce au concours d'un
avion.
Sentis, colonel, commandant le 56e rég. d'artillerie.
Martin d'Escrienne, chef d'escadron au 34^ rég. d'artil-
lerie : pendant tous les combats de la 24^ division
d'infanterie, a rempli avec la plus grande énergie et le
plus grand sang-froid les missions d'accompagner au
plus près la marche de l'infanterie. Blessé grièvement
au combat du 26 août.
Arthaut, colonel, commandant le 4i^ rég. d'artillerie.
Evrard, lieutenant-colonel au 21e rég. d'artillerie : a fait
preuve depuis le début de la campagne, d'énergie, de
bravoure et de sang-froid, notamment le 22 août, où
en plein combat, il a poussé une section d'artillerie à
600 mètres de Tennemi et l'a servie lui-même aidé de
quelques officiers et servants qui l'avaient suivi.
Dauvé, colonel, commandant le ii^ rég. d'artillerie.
Lasne, chef d'escadron au 28e rég. d'artillerie : depuis le
début de la campagne, a conduit son groupe d'une
façon très remarquable. A plusieurs reprises, a fait
preuve du plus grand courage : par exemple, quand,
l'infanterie territoriale s'étant repliée, il a dû faire
amener les avant-trains sous un feu violent d'obusiers,
il s'est promené à cheval devant le front des batteries
maintenant ainsi chez tous le calme et le sang-froid
qu'exigeait la situation.
Nudant, général de brigade, chef d'état-major d'armée :
après avoir brillamment commandé une division depuis
le début de la campagne, exerce les fonctions de chet
d'état-major d'armée avec une compétence hors de
pair.
Drouhard, chef d'escadron au 3ie rég. d'artillerie.
Linder, général de brigade : depuis le commencement de la
campagne, s'acquitte de fonctions difficiles avec le plus
grand dévouement.
Hoerter, lieutenant-colonel du génie : officier supérieur
des plus complets. A fait preuve de la plus grande
bravoure au cours d'un combat où un groupe de corps
l4 PAGES D^HISTOIRE
d'armée a été soumis pendant longtemps à un bombar-
dement intense. Bien que blessé au bras, a continué à
assurer son service sans la moindre défaillance.
Bois, colonel, directeur du génie.
Henry, lieutenant-colonel, état-major particulier du génie :
a montré du 29 septembre au 20 octobre une activité
remarquable dans l'organisation, sous le feu de l'ennemi,
des positions occupées par les divisions territoriales.
Couillaut, médecin principal de i^e classe.
Bemardy, médecin principal de 2« classe, chef de service :
officier de tous points remarquable par sa valeur tech-
nique exceptionnelle (bon médecin, chirurgien habile,
excellent administrateur), son zèle et son dévoûment
complet. Depuis le début de la campagne, a mérité
l'admiration de ses chefs pour son activité extraordi-
naire, son sang-froid dans les circonstances difficiles,
la bonne direction qu'il imprime à son personnel en
donnant à tous et à toute occasion l'exemple d'un
dévoûment absolu qui n'a d'égal qu'une extrême «»o-
destie.
Poy, médecin principal de 2^ classe.
Armynot du Chatelet, médecin principal de 2* classe :
montre depuis le commencement de la campagne un
zèle et un dévoûment au-dessus de tout éloge. Conseille
avec compétence le commandement dans les mesures
à prendre pour Thygiène générale et les évacuations.
Se porte de sa personne sur le champ de bataille après
chaque affaire pour diriger le groupe des brancardiers,
qui vont relever les blessés avec un courage tranquille
qui soutient celui de tout son personnel.
Buy, médecin principal de 2^ classe, hôpital militaire de
Nancy.
Patris de Broé, médecin principal de 2« classe : a dirigé
d'une façon parfaite le service de santé de sa division.
A fait preuve de beaucoup de courage en allant lui-
même, dans les secteurs battus par le feu, veiller à
l'enlèvement des blessés en faisant ce service.
Couzineau, lieutenant-colonel au 87^ rég. d'infanterie
coloniale.
Curault, capitaine au 8^ rég. d'infanterie coloniale : excel-
lent officier. A été blessé.
A L^ORDRE DU JOUR l5
MM.
Puyperoux, colonel d'infanterie coloniale.
Reymond, colonel d'infanterie coloniale.
Bonneau, médecin principal de 2^ classe (T. C), a dirigé
avec beaucoup de zèle et d'intelligence l'évacuation
des blessés de sa division.
Saunier, chef de bataillon au 36« rég. d'infanterie : blessé
grièvement au bras et à la cuisse.
Guérin, lieutenant au 6e rég. de tirailleurs : le 28 août,
entraînant ses hommes par son exemple, réussit sous
un feu violent de mitrailleuses allemandes à amener sa
section, malgré des pertes sensibles, à moins de 200
mètres de la position ennemie. Blessé grièvement à ce
moment, ne remit le commandement de sa section
qu'après l'avoir mise à l'abri.
Kahn, chef de bataillon au 30^ rég. d'infanterie : blessé
très grièvement au combat du 22 août. Traversé par
plusieurs balles. Cuisse brisée par un obus.
Escande de Messières, médecin-major de i'^ classe au
i4ie rég. d'infanterie : a fait preuve d'un beau courage
et d'un remarquable sang-froid dans un combat, en
soignant les blessés sous'une grêle de projectiles.
Nommés au grade de chevalier de la Légion d'honneur.
Plancke, chef de bataillon, chef d'état-major d'une divi-
sion d'infanterie : remplit les fonctions de chef d'état-
major de la 6e division avec une compétence et un zèle
qui ne se sont jamais démentis.
Bastien, chef de bataillon au 14*^ rég. d'infanterie : a
commandé son bataillon d'une façon particulièrement
brillante depuis le début de la campagne. Commande
le régiment depuis le 16 septembre et lui inspire une
confiance qui, en toutes circonstances, lui permet d'en
tirer le meilleur parti.
Commailleau, chef de bataillon au 265^ rég. d'infanterie :
le 28 août, a entraîné son bataillon à l'attaque sous un
feu combiné d'artillerie et de mousquet erie. S'est
emparé d'un village. La nuit venue, a rejoint la brigade
à sou cantonnement, en ramenant tous ses blessés
ramassés sur le terrain de combat. Officier des plus
méritants. A été blessé quatre fois très légèrement.
Lebreton, chef de bataillon au i6oe rég. d'infanterie : a
mené son bataillon avec une vigueur exceptionnelle
dans les combats des 19 et 20 août.
Richaud, chef de bataillon au i^r rég. de zouaves : a
exercé avec énergie et intelligence, du 19 au 27 sep-
tembre 1914, le commandement de son bataillon et des
sections de mitrailleuses du régiment. A repoussé
toutes les attaques de l'ennemi, quelle qu'en fût la
violence, et n'a quitté son poste que lorsque sa troupe
a été relevée par un bataillon frais.
Aymeric, capitaine au 3o8e rég. d'infanterie : le 28 août,
a porté les ordres sous un feu violent de mousqueterie
et d'artillerie; renversé par un obus qui lui a occa-
sionné une syncope, sans toutefois le blesser, a repris
sa place après un quart d'heure de soins et s'est
employé avec courage et énergie à enrayer le mouve-
ment de repli.
Ferrand, capitaine au 802^ rég. d'infanterie : a fait preuve
de la plus grande énergie et du plus beau courage
dans tous les combats auxquels il a pris part.
Sommet, capitaine au 49^ rég. d'infanterie : s'est parti-
culièrement distingué par sa bravoure, son calme et
son autorité sur sa troupe au cours des combats du
28 août et du 29 août 1914. A été blessé le i5 septem-
bre et a conservé jusqu'à la nuit la direction de sa
troupe. Obliqé d'abandonner ses tranchées prises d'en-
filade, a maintenu l'ordre et la discipline. A réclamé
l'honneur de les reconquérir lors d'une contre-attaque,
y est parvenu et s'y est maintenu jusqu'au moment où
l'ordre formel de se replier lui a été donné. A fait
preuve de la même bravoure le 29 août et a participé
à tous les assauts et contre-attaques faits au cours de
cette guerre.
Falgos, capitaine au 216^ rég. d'infanterie : blessé le
19 août, a tenu à conserver le commandement de sa
compagnie.
Gougeon de Lucé, capitaine au 3^ rég. de tirailleurs :
blessé à la cuisse au combat du 20 septembre, a rejoint
son corps à peine guéri.
A L ORDRE DU JOUR I "7
MM.
Martelly, capitaine à Tétat-major de la 58e brigade d'in-
fanterie : a parfaitement secondé son général de brigade
pendant les combats des i4, 19 et 20 août et s'est
particulièrement signalé par son sang-froid et son
mitiative en ralliant les éléments dispersés qu'il a
ramenés au feu. Légèrement contusionné par un éclat
d'obus.
De Bellaigue de Bughas, chef de bataiUon au i3ie rég.
d'infanterie : très grièvement blessé. Évacué.
Ernoul de la Chenelière, chef de bataillon au i3oe rég.
d'infanterie : a conduit le 4 novembre son bataillon à
l'attaque avec une autorité, un entrain et un courage
admirables. A été grièvement blessé. (Pour prendre
rang du 11 novembre igiA-)
Malmasson, chef de bataillon au 91e rég. d'infanterie : a
commandé au feu son bataillon avec autant d'audace
que d'énergie.
Malézieux, capitaine à l'état-major de la 4® armée : a
rempli avec intelligence et énergie toutes les missions
qui lui ont été confiées. A rendu les plus grands ser-
vices à l'état-major de l'armée.
Gailteaux, capitaine au 91e rég. d'infanterie : a conduit
une vigoureuse charge à la baïonnette à la tombée de
la nuit ; a refoulé Tennemi et occupé la position qu'il
défendait.
Siboulotte, capitaine au 3oe rég. d'infanterie : a été blessé
après avoir fait tout son devoir en conduisant sa com-
pagnie au feu.
Mercier, capitaine au i45e rég. d'infanterie : spéciale-
ment chargé des questions de matériel à la direction
d'aviation, a puissamment contribué à mettre sur pied
ce service improvisé.
Gaston, capitaine à l'état-major de la i^e armée : officier
de grarde valeur tant au point de vue moral qu'au
point de vue professionnel. A, par sa fermeté, son tact
et son intelligence, rendu les meilleurs services dans
les fonctions d'officier de liaison.
Courtois, capitaine au 82e rég. d'infanterie.
Benne, capitaine au 842^ rég. d'infanterie : blessé griève-
ment en transmettant un ordre le 3o août.
33. ORDRE DU JOUR 2
i8
MM.
Berges, capitaine au loS^ d'infanterie.
Ferré, capitaine au i^i^ rég. d'infanterie : a pris le com-
mandement du régiment après la disparition du colonel
et de tous les officiers supérieurs. A fait preuve dans
ces circonstances difficiles des plus brillantes qualités
d'énergie.
Ferraton, capitaine au lOi* rég. d'infanterie.
Binet, capitaine au 70e rég. d'infanterie : a montré beau-
coup de crânerie, de sang-froid et d'heureuse initiative
dans tous les combats auxquels il a pris part.
Clet, capitaine breveté hors cadres, état-major.
Gottmann, capitaine au 74^ rég. d'infanterie : belle
conduite à quatre combats différents.
Le Gouas, capitaine au 62^ rég. d'infanterie.
de Tassy de Mentluc, capitaine au [\2^ rég. d'infanterie :
très grièvement blessé en conduisant sa compagnie à
l'assaut.
Ané, capitaine au Sge rég. d'infanterie.
Gelin, capitaine à l'état-major de la 66^ division d'infan-
terie : blessé le 19 août en accomplissant vaillamment
son devoir.
Barberot, capitaine au 133^ rég. d'infanterie.
Valet, capitaine à l'état-major de la i3e brigade d'infan-
terie : assure le service d'état-major de la brigade : au
bureau avec la plus grande compétence ; au feu, avec
une bravoure remarquable. Se charge de toutes les
missions les plus difficiles et les plus dangereuses.
Chauvin, capitaine au 27e rég. d'infanterie.
Erhard, capitaine au 149^ rég. d'infanterie : s'est distingué
au combat du 9 août, par son entrain, son énergie et
son sang-froid.
Gery, capitaine au 3^ rég. d'infanterie.
de Bouchaud, capitaine au loB^ rég. d'infanterie : s'est
exposé à plusieurs reprises au feu avec beaucoup de
courage pour porter des ordres urgents aux troupes
engagées.
de Montlovier Roynac, capitaine au 188^ rég. d'infan-
terie.
A L ORDRE DU JOUR IC|
MM.
Koman, capitaine au i^Q*^ rég. d'infanterie.
Coulaux, capitaine au gi^ rég. d'infanterie : a conduit
vigoureusement une charge à la baïonnette, a délogé
l'ennemi avec un entrain et une bravoure remar-
quables.
Panouillot, capitaine au 4*^ rég. de zouaves.
Poignon, capitaine au 3^ rcg. de zouaves : blessé le
3o août, est revenu prendre son commandement après
s'clre fait panser. A rallié les hommes d'unités ayant
perdu leurs chefs et a continué avec eux le combat.
Malgré ses fatigues, a pris part aux combats du
i3 septembre et a infligé des pertes sérieuses à l'en-
nemi en tirant sous un feu violent d'artillerie. Blessé
de nouveau le 20 septembre, n'a quitté la ligne de feu
(ju'après avoir assuré le passage du commandement de
son unité.
de Lasteyrie du Saillant, chef de bataillon au 6^ rég.
d'infanterie.
Olivic, capitaine au i44^ rég. d'infanterie : a, dans
toutes les circonstances de la lutte, fait preuve d'acti-
vité, d'énergie, de courage au feu. A dirigé sa compa-
gnie avec une intelligence éclairée, l'a maintenue sous
le feu avec la plus grande énergie, soutenant le moral
de ses hommes et donnant l'exemple du plus grand
mépris de la mort.
Marchand, capitaine au i3e rég. d'infanterie.
Lavigne, capitaine au 97e rég. d'infanterie : a conduit
avec ardeur sa compagnie au feu. A été blessé griève-
ment.
Martin, capitaine au 97e rég. d'infanterie.
Matter, capitaine à l'état-major de la 33^ division : a
assisté à tous les combats depuis le i^' septembre. A
fait preuve d'un sang-froid et d'une intelligence hors
ligne dans toutes les missions qui lui ont été confiées.
Offlcier de haute valeur. Très brillant au feu.
Pesse-Charment, capitaine au 63^ rég. d'infanterie.
Leroux, capitaine au 277^ rég. d'infanterie : commandait
la compagnie qui a arrêté l'ennemi à la sortie d'un
village le 20 août, a résisté vigoureusement une partie
de la journée à un ennemi très supérieur en nombre.
aO PAGES D HISTOIRE
MM.
Humann, capitaine au iS^ rég. d'infanterie.
Bourgueil, capitaine au 126e rég. d'infanterie : a fait
preuve du plus grand calme et du plus beau sang-froid
sous le feu, aux combats des 28 et 26 août. A pris
depuis le commandement du 3^ bataillon et a participé
brillamment à la lutte livrée du 8 au 11 septembre.
Sangnier, capitaine au 4^^ rég. d'infanterie.
Magdelaine, lieutenant au 97e rég. d'infanterie : chargé
d'une mission en arrière, est revenu prendre le com-
mandement d'une section dans sa compagnie. A été
blessé.
Veysset, capitaine au 4^ rég. d'infanterie.
Chiquel, capitaine au 56e rég. d'infanterie : a été blessé
en entraînant sa section à l'attaque d'un village.
Pienard, capitaine au 68^ rég. d'infanterie.
l^escormes, capitaine au i58e rég. d'infanterie : a montré
les plus lîelles qualités d'énergie et de commandement
et a été blessé au combat du 23 août.
Roy, capitaine au 68^ rég. d'infanterie.
Douillet, capitaine au 87 1^ rég. d'infanterie ; a commu-
niqué à ses hommes sur la ligne de feu, un courage et
une énergie remarquables. A protégé les élérnents de
sa compagnie dans les conditions les plus périlleuses.
de Lapparent, chef de bataillon à l'état-major du 2^ corps.
Wciller, capitaine au 26e rég. d'infanterie : a, le 26 août,
sous un feu violent d'infanterie et d'artillerie, ramené
son colonel blessé qui serait infailliblement tombé dans
les mains de l'ennemi, dont la contre-attaque poussait
de très près notre première ligne. A toujours fait
preuve du plus grand courage et donné à tous le meil-
leur exemple de sang-froid.
de Douhet d'Auzers, chef de bataillon au 162^ rég. d'in-
fanterie.
Marteaux, lieutenant au 2^ bataillon de chasseurs : a
entraîné les chasseurs de la section hors rang sur des
Bavarois installés dans un bois et a été blessé au cours
de l'action.
d'Avout, capitaine au 07^ rég. d'infanterie.
A L ORDRE DU JOUR 21
MM.
Biesse, chef de bataillon à l'état-major du 20^ corps :
officier de très grande valeur, d'un zèle et d'une acti-
vité inlassables. Après avoir élé dans la troupe un chef
de bataillon des plus remarquables, n'a cesse depuis le
début de la campagne de rendre à l'étal-major du
2oe corps les plus grands services, remplissant de
façon parfaite toutes les missions qui lui ont été
confiées.
Bidegaray, capitaine au 137e rég. d'infanterie.
Poirel, capitaine à l'état-major du 20c corps : plciu de
zèle, toujours prêt à marcher sans souci du danger.
Très méritant.
Regelsperger, capitaine au 82^ rég. d'infanterie.
Houssais, chef de bataillon au 72^ rég. d'infanterie
énergie, sang-froid, attitude remarquable dans la
conduite de son bataillon. Blessé le 24 septembre.
Girardet, capitaine au Si^ rég. d'infanterie.
Robin, capitaine au 2i5e rég. d'infanterie : blessé le
9 août en conduisant sa compagnie à l'attaque.
Barbaroux, chef de bataillon au g4^ rég. d'infanterie.
Godfrin, capitaine au 6^ rég. d'infanterie : a fait preuve
des plus belles qualités de sang-froid, d'énergie et de
coup d'œil pendant les combats du 16 au 24 septembre.
Pouech^ capitaine au 12^ rég. d'infanterie.
Cotte, lieutenant au Si^ rég. d'infanterie : blessé à la
tête de sa section, qu'il conduisait à l'attaque.
?\Iusseau, capitaine au 26^ rég. d'infanterie : grièvement
blessé le i5 août. A été amputé.
Boizard, capitaine à Tétat-major de la III'^ armée, obser-
vateur en aéroplane : vient, sous le feu de l'ennemi,
d'accomplir une série de reconnaissances qui ont per-
mis de situer les batteries, les travaux et les troupes
de l'ennemi qui opèrent dans la AVoëvre.
Trinquier, capitaine au 5^ rég. de tirailleurs.
d'Inguimbert, capitaine au 9"^ rég. d'infanterie : a fait
preuve des plus belles qualités d'énergie dans la
conduite de sa compagnie au feu. Blessé au combat (hi
10 septembre.
2 2 PAGES d'histoire
MM.
Chauvet, clicf de bataillon au 85^; rég. d'infanterie.
Miran, capitaine au 20^ rég. d'infanterie : s'est vaillam-
ment conduit au combat du 28 août. Le i4 septembre
a hardiment attaque l'adversaire, a lutté pendant sept
heures sous un feu violent. Blessé à la raain, a continué
à exercer son commandement jusqu'à la fin de la
journée.
Chevalier, capitaine au i3e rég. d'infanterie (pour pren-
dre rang du 7 septembre igiA)-
Rodes, chef de bataillon au i4^ rég. d'infanterie : belle
conduite en toutes circonstances, notamment au combat
du i4 septembre où il a été blessé,
Linares, capitaine au 3ie rég. d'infanterie.
Brunet, capitaine au if\']^ rég. d'infanterie : blessé au
moment où il portait un ordre n'en a pas moins rempli
sa mission.
Pages, capitaine breveté hors cadres, état-major.
Etienne, chef de bataillon au 155^ rég. d'infanterie
blessé grièvement au combat du 10 septembre, au
moment où, à la tête de deux compagnies de son
bataillon, il exécutait une contre-attaque. N'a cessé
depuis le début de la campagne de faire preuve de
qualités militaires de premier ordre.
Baston, capitaine au 5-2^ rég. d'infanterie.
Gagnaire, capitaine au 24^ rég. d'infanterie : s'est conduit
brillamment dans plusieurs combats et a été l'objet
d'une proposition antérieure pour une citation. Blessé
le i5 de deux balles au bras en conduisant le bataillon
qu'il commandait depuis le matin.
Millot, capitaine au 4^^ rég. d'infanterie.
Chenouard, capitaine au 54^^ rég. d'infanterie.
Reynaud, capitaine au 229e récf. d'infanterie : belle
conduite dans un combat. A été blessé à un second
combat.
Mailly, capitaine au i44^ rég. d'infanterie.
Piron, capitaine au 56^ rég. d'infanterie : a été blessé en
attaquant un village avec sa compagnie qu'il entraînait
brillamment.
A l'ordre du jour 23
MM.
Bouchon, capitaine au i5e rég. d'infanterie.
Guillot de Lagarde, capitaine au i56e rég. d'infanterie :
blessé au bras d'un éclat d'obus, le 25 août, a continué
à assurer son service normal.
Thuriet, chef de bataillon au 3oe rég. d'infanterie.
Sallier, lieutenant pilote à l'escadrille M. F., n. 8 : au
retour d'une reconnaissance de longue durée, aperce-
vant de nombreux objectifs devant le front du corps
d'armée, se mit de lui-même à la disposition de l'artil-
lerie, régla trois tirs en survolant à 700 mètres les batte-
ries ennemies au milieu d'une cfrêle de projectiles, fai-
sant décimer un bataillon qui marchait à l'attaque.
Reçut, douze balles dans son avion, atterrit en pleine
nuit après avoir volé sept heures et demie dans sa jour-
née.
Gérardin, capitaine au 29e rég. d'infanterie.
Moris, capitaine pilote à l'escadrille M. F., n. 8 : au cours
d'une reconnaissance, prend en chasse un taube et,
bien que seul à bord, le mit en fuite en tirant dessus
six balles de mousqueton. Est poursuivi à son retour
par un autre avion allemand. Rentré dans les lignes
françaises, après une reconnaissance de cinq heures
avec un avion criblé de balles, repart aussitôt pour
lancer des bombes.
Pauly, capitaine au 125^ rég. d'infanterie.
Avice, capitaine au 117^ rég. d'infanterie : a dirigé bril-
lamment sa compagnie, montrant toujours un courage
calme et froid dans tous les combats où elle a été
engagée. Les Allemands ayant pris un village et placé
devant eux des femmes et des enfants, a conduit vigou-
reusement la contre-attaque à la baïonnette prescrite
par le colonel.
Royné, capitaine au 90^ rég. d'infanterie.
Fromont, capitaine au 102e rég. d'infanterie : officier très
brave et très énergique, commandant admirablement
sa troupe, s'est distmgué à toutes les affaires auxquelles
il a assisté et récemment, le 2 octobre, en conduisant
une contre-attaque de nuit de trois compagnies.
Desmoulins, capitaine au go^ rég. d'infanterie.
Beaujean, capitaine au 26e rég, d'infanterie : au combat
24 PAGES d'histoire
du 25 août, a fait preuve d'un sang-froid et d'une éner-
gie incomparables en se maintenant sur sa position,
malgré la situation critique où le plaçait la retraite des
éléments voisins.
Pelletier, capitaine au 92e rég. d'infanterie.
Verlin, lieutenant au 55^ rég. d'infanterie : détaché, les
19 et 20 août, en reconnaissance dans un bois, presque
entouré de toutes parts, a maintenu la discipline la
plus complète dans sa section et n'a pu rejoindre son
régiment que le lendemain 21 après avoir perdu ses
deux sergents et trente-sept hommes sur cinquante.
Vivier, capitaine au loi^ rég. d'infanterie.
Cochet, capitaine au 4o^ rég. d'infanterie : a eu une
conduite et une attitude remarquables au combat du
20 août ; a su maintenir dans sa compagnie très éprou-
vée par le feu, le réel ascendant du chef, qui a permis
de conjurer le péril et de conserver intacte une grande
partie de l'effectif.
Jubault, capitaine au 48^ rég. d'infanterie.
Poli, capitaine au i5e rég. d'infanterie : a fait preuve des
plus belles qualités de courage et de sang-froid, en
particulier en conduisant sa compagnie, le 26 septembre,
à l'attaque d'un bois dont il a fait la reconnaissance
lui-même avec sa section.
Mugnier, capitaine au 86^ rég. d'infanterie.
Jubert, capitaine au i33e rég. d'infanterie : a commandé
sa compagnie avec beaucoup d'énergie. A tenu sur ses
positions avec opiniâtreté et ne s'est retiré que lorsqu'il
a été débordé.
Gerde, capitaine au 72^ rég. d'infanterie.
Caput, capitaine à l'état-major de la 58^ division de
réserve : rend des services inappréciables à l'état-major
de la division. A su assurer les liaisons dans des condi-
tions très dangereuses. A, en différentes affaires, su
arrêter les soldats et les ramener au feu, grâce à son
attitude aussi calme qu'énergique et à son exemple.
Desmant, capitaine au 33^ rég. d'infanterie.
Barat, capitaine au 95e rég. d'infanterie : a brillamment
conduit sa compagnie au combat et a pu la maintenir
on place, sous une grêle d'obus, malgré des pertes
considérables.
25
MM.
Delafond, capitaine au 2^ rég. d'infanterie.
Richard, capitaine à rétat-major de la i^^ armée : officier
de grande valeur, tant au point de vue moral qu'au
point de vue professionnel. A, par sa fermeté, son tact
et son intelligence, rendu les meilleurs services dans
les fonctions d'officier de liaison.
Villard, capitaine au 117^ rég. d'infanterie.
Danzel d'Aumont, capitaine au 127e rég. d'infanterie : a
entraîné sa compagnie de la façon la plus brillante aux
combats des 24, 25, 3o août, 1 4, 16 et 17 septembre.
Donnet, capitaine au 62e rég. d'infanterie.
Mathieu, capitaine au 264^ rég. d'infanterie : le 20 sep-
tembre, a été blessé deux fois à la figure par des pro-
jectiles. A continué à commander son bataillon. Excel-
lent officier qui commande avec beaucoup de calme et
une grande énergie.
Daclin, capitaine au 35^ rég. d'infanterie.
Fuchs, capitaine au 6e rég. d'infanterie : a résisté pen-
dant onze jours consécutifs aux attaques incessantes
d'un ennemi supérieur en nombre, sous un feu terrible
d'artillerie. A montré les plus belles qualités de calme,
d'énergie et de ténacité.
Gilquin, capitaine au 35^ rég. d'infanterie.
Largeau, capitaine au i63e rég. d'infanterie : le 19 août,
s'est fait remarquer par son énergie au combat. A été
blessé avec ses deux lieutenants au moment de l'assaut.
Rivière, capitaine au i34^ rég. d'infanterie.
Bonnetti, capitaine au 1672 rég. d'infanterie : dans un
combat, a entraîné plusieurs fois à la charge sa compa-
gnie sous un feu très meurtrier.
Raguet, capitaine au 62e rég. d'infanterie.
Heym, capitaine au 97e rég. d'infanterie : a donné
l'exemple de la valeur, du courage et du calme au feu.
Blessé grièvement.
Poirée, capitaine au 54^ rég. d'infanterie.
Bessot, capitaine au 37 1^ rég. d'infanterie : dans un
combat de nuit, a, par son sang-froid, su maintenir
sans lui faire subir de fortes pertes, sa compagnie en
première ligne, sous un feu intense.
26
MM.
Macs, capitaine au 124^ rég. d'infanterie.
Molie, capitaine au i38e rég. d'infanterie : belle conduite
au feu depuis le commencement des hostilités. Le
3i août, s'est particulièrement distingué en menant sa
compagnie au combat et la maintenant sous les feux
violents d'artillerie et d'infanterie, dans des tranchées
improvisées. Est resté sur sa position de 8 heures à
18 heures, malgré l'effort de l'ennemi pour l'en déloger.
Roland, capitaine au 5ie rég. d'infanterie.
Henrion, capitaine au 77e rég. d'infanterie : chargé avec
sa compagnie d'une reconnaissance périlleuse, s'en est
acquitté avec audace et habileté et ayant été complète-
ment coupé de son régiment a réussi à ramener sa
compagnie presque intacte avec deux prisonniers enne-
mis. A été blessé.
Grunfelder, capitaine au 21e rég. d'infanterie.
Thomas, capitaine au 16^ rég. d'infanterie : a fait preuve
depuis le début de la campagne des plus parfaites qua-
lités de dévouement, d'inlassable labeur, d'un calme et
d'une sérénité admirables sous le feu. Blessé aux côtés
de son chef en écrivant ses ordres sous la dictée le
27 août.
Chauveau, capitaine au gS^ rég. d'infanterie.
Debenedetti, capitaine au lô^rég. d'infanterie : comman-
dant de compagnie parfait, actif, énergique, plein d'un
superbe élan. Devenu le commandant de son bataillon
le 20 août, l'a conduit dans les combats suivants avec
un remarquable entrain. Blessé le 27 août.
Rivière, capitaine au 126e rég. d'infanterie.
Pignat, capitaine à l'état-major de la 85^ brigade : a
montré un sang-froid, une activité, un dévouement
inlassables et une belle tenue au feu.
Chotin, capitaine au 162e rég. d'infanterie.
Coutisson, lieutenant aviateur escadrille V. i4 : a fait
depuis le début de la guerre, quotidiennement, des
reconnaissances et du bombardement au-dessus de l'en-
nemi. Son appareil a été fréquemment atteint par des
projectiles.
Ogé, capitaine au 5^ bataillon de chasseurs.
27
MM.
Hichct, capitaine au 182^ rég. d'infanterie, observateur :
le 22 août, avec un groupement de trois compagnies,
a dégagé le terrain en prenant l'initiative d'une contre-
attaque. Le 1er et le 16 septembre, a su, avec sa com-
pagnie, bien que très éprouvée, passer de la défensive
à l'offensive. Sait rendre sa bravoure contagieuse.
Dupuch, capitaine au i8e rég. d'infanterie.
Demoulin, capitaine au 4^ rég. de tirailleurs : le 3o août
191 4, quoique blessé très grièvement en portant sa
compagnie déployée en avant, ne quitta son comman-
dement qu'après avoir amené sa compagnie sur la ligne
de feu.
Bourgeois, capitaine au 72e rég. d'infanterie.
Mougel, capitaine aii 5^ bataillon de chasseurs : a enlevé
sa compagnie avec beaucoup d'élan et de courage ; a
été légèrement blessé.
Badille, capitaine au g^ rég. d'infanterie.
Jeanrot, capitaine au 2^ rég. de tirailleurs : le 28 août, a
été grièvement blessé en entraînant sa compagnie à
l'assaut d'une crête occupée par l'ennemi.
Driaucourt, capitaine au Sg^ rég. d'infanterie.
Clôt, capitaine au 2^ ré^. de tirailleurs : le 29 août a
maintenu pendant plusieurs heures, sous un feu violent
d'infanterie et d'artillerie, sa compagnie fortement
éprouvée, payant de sa personne et donnant un bel
exemple de bravoure et d'énergie.
Pingeon, capitaine au 45^ rég. d'infanterie.
Magdelaine, capitaine au 55^ rég. d'infanterie.
Apfel, capitaine au 26^ rég. d'infanterie : a, depuis le
commencement de la campagne, fait preuve dans son
commandement, des plus brillantes qualités militaires :
sang-froid, fermeté, coup d'oeil. S'est particulièrement
distingué au combat du 26 août.
Pauly, capitaine au iSB^ rég. d'infanterie.
Thomassin, capitaine au 2^ bataillon de chasseurs : offi-
cier remarquable au feu par son courage, son sang-
froid et son moral. A fait preuve en maintes circons-
tances d'un coup d'oeil et d'un esprit de décision qui
ont eu le plus heureux effet sur les opérations. Gontu-
28 PAGES D^HISTOIRE
sionné par un éclat d^obus, est resté à la tète de sa
compagnie.
Majorel, capitaine au iii^ rég. d'infanterie.
Doos, capitaine à Tétat-major de la ii^ division d'infan-
terie : officier calme, réfléchi, de tout premier ordre,
très rompu aux questions tactiques. A rendu les plus
grands services à Tétat-major de la division.
Mensier, capitaine au 6^ rég. de tirailleurs.
Corda, capitaine au i!\Q^ rég. d'infanterie : a éncrgique-
ment conduit sa compagnie sous le feu, le 20 août, et
a été blessé.
Sauzède, capitaine au i^r rég. de tirailleurs.
Richelieu, lieutenant au 3^ rég. de zouaves : le 28 août,
a été blessé grièvement à la tète de sa section, en
repoussant une charge de cavalerie qui menaçait la
ligne.
Guenée, chef de bataillon au 123^ rég. d'infanterie.
Durouchoux, capitaine au 189^ rég. d'infanterie : a vail-
lamment commandé sa compagnie jusqu'au 20 août, a
pris à cette date le commandement du bataillon en
remplacement de son chef blessé et évacué ; a montré
son énergie et son sang-froid dans tous les combats.
Lodenet, capitaine au 172^ rég. d'infanterie.
Krempp, capitaine au 92e rég. d'infanterie : s'est distin-
gué au combat du 20 août, en prenant le commande-
ment du bataillon qu'il a su ramener en bon ordre sous
un feu intense ; s'est de nouveau distingué en donnant
à tous l'exemple du courage et du sang-froid au com-
bat. A aussi maintenu l'ordre dans sa compagnie au
cours d'une violente attaque de nuit.
Lyonnet, capitaine au 3^ rég. de zouaves.
Campet, lieutenant au 4^ rég. de tirailleurs algériens : le
3o août, a été grièvement blessé en entraînant sa sec-
tion à l'attaque et, en cette circonstance, a fait preuve
d'un grand sang-froid et d'une grande maîtrise de soi-
même pour ramener ses tirailleurs.
llussac, capitaine au 56^ rég. d'infanterie.
Serain, capitaine au 97e rég. d'infanterie : a fait preuve
de la plus ])rillaute conduite au feu en continuant à
29
commander sa compagnie malgré plusieurs blessures
graves.
Gozé, capitaine au 44^ rég. d'infanterie.
Vidal, capitaine au 78^ rég. d'infanterie : blessé, le 6 sep-
tembre, en marchant à la tête de sa compagnie lancée
à Tassant où les autres capitaines du bataillon ont été
tués.
Provençal, capitaine au i4i^ rég. d'infanterie.
Lebrun, capitaine au i63e rég. d'infanterie : le 19 août,
est tombé atteint de deux blessures, en conduisant sa
compagnie à l'attaque.
Sturel, capitaine au 4^ bataillon de chasseurs.
Marchand, capitaine au g^ rég. de tirailleurs.
Riquicr, capitaine au iio^ rég. d'infanterie : blessé, le
6 septembre, est resté à la tête de sa compagnie et a
été blessé de nouveau à l'attaque du 17 septembre.
Meyer, capitaine au l\2^ rég. d'infanterie.
Bonardy, sous-lieutenant au ii^ rég. d'infanterie : com-
mandant une compagnie, a fait preuve d'une énergie,
d'un courage et d'un sang-froid remarquables au com-
bat du 26 septembre, en tenant tête pendant plusieurs
heures à des forces ennemies considérables qui Tatta-
quaient sur son front et sur ses flancs et en permettant
ainsi la reprise de l'offensive.
Guillerm, capitaine au 782 rég. d'infanterie.
Forzy, capitaine au i3e rég. d'infanterie : s'est distingué
par son entrain, son énergie et sa bravoure, le 29 sep-
tembre, en s'emparant, par un coup de main, d'un
point d'appui d'où l'ennemi prenait nos troupes d'enfi-
lade, dans la nuit du 9 au 10 octobre, et le 1 1 en
défendant une redoute.
Conte, capitaine au 65e rég. d'infanterie.
Richard, capitaine au lo^ rég. d'infanterie : grièvement
blessé à la tête de sa compagnie, avant-garde du
bataillon. Brillante conduite au combat.
Lardant, capitaine au iSge rég, d'infanterie.
Maginel, capitaine observateur (11^ armée) : belle conduite
comme observateur en aéroplane depuis le commence-
ment de In campagne. Violemment canonné au cours
30 PAGES d'jIISTOIRE
d'une reconnaissance, l'appareil ayant été atteint par
(les éclats d'obus, les circonstances atmosphériques
étant tout à fait défavorables, a poursuivi jusqu'nu
bout l'exécution de sa mission.
Blondeau, capitaine au 36^ rcg. d'infanterie : ])ellc
conduite au feu, blessure cfrave nyant entraîné la perte
de la vue.
Boizard, chef de musique au 64^ rég. d'infanleric : très
énergique et dévoué ; n'a pas hésite à aborder les zones
dangereuses pour secourir les blessés. Plein d'entrain,
même au milieu des plus rudes épreuves.
Gaudon, chef de musique au 82^ rég. d'infanterie : a
donné des preuves nombreuses de courage et d'énergie
depuis le début de la campagne, notamment les 25 août,
9, 12 septembre et 6 octobre, en allant sous le feu de
Tennemi relever de nombreux blessés.
Lelasseux, chef d'escadrons au 3^ rég. de chasseurs
d Afrique.
Dumont, chef d'escadrons à l'état-major de l'armée : a
rendu, depuis le début de la campagne, des services
exceptionnels comme commissaire militaire du réseau
du Nord ; a su, par son activité, par son énergie et son
talent de direction, obtenir dans les transports en cours
d'opérations des résultats qui ont dépassé de beaucoup
toutes les prévisions.
de Fournas-Labrosse, chef d'escadrons, chef d'état-major
de la 2^ division de cavalerie : a fait, à plusieurs
reprises, preuve du plus grand sang-froid sous le feu,
notamment au combat du 24 août i9i4) où, pendant
une heure et demie, sous un feu violent d'artillerie, il
a réussi à assurer la parfaite exécution des ordres
donnés par le général de division, quelque périlleuse
que fût cette dernière.
de Partouneaux, chef d'escadrons à l'état-major de l'ar-
mée : rend depuis le début de la campagne les plus
signalés services au 5^ bureau du grand quartier géné-
ral. S'acquitte d'une façon remarquable de toutes les
missions qui lui sont confiées.
Janet, chef d'escadrons à l'état-major de l'armée, sous-
chef d'état-major de la D. E. S. d'une armée : a, depuis
le début de la campagne, rendu les plus grands services
dans les états-majors auxquels il est affecté.
A l'ordre du jour 3i
INIM.
Breymann, capitaine au 5^ rég. de hussards : depuis le
commencement de la campagne, a fait preuve des plus
brillantes qualités comme capitaine et plus particulière-
rement le 1 1 août, où il a montré un sang-froid et une
énergie au-dessus de tout éloge.
Hauchecorne, lieutenant au 19e rég. de chasseurs : a eu
le bras traversé par une balle provenant d'un coup de
feu tiré à bout portant par une sentinelle allemande
alors qu'il était resté jusqu'à la nuit en contact avec
l'ennemi pour observer ses mouvements.
Molinier, lieutenant, 5e compagnie de remonte (Ecole de
guerre). Détaché à l'état-major de la 6^ division d'in-
fanterie : déploie dans ses fonctions une ardeur et une
activité inlassables, toujours prêt à marcher.
Hoarau de la Source, capitaine au 10? rég. de hussards :
a conduit son escadron avec à-propos et vigueur dans
différents combats et en particulier le 26 août, causant
à l'ennemi des pertes sérieuses.
Pinguet, lieutenant au lo^ rég. de cuirassiers.
Vallace, capitaine à l'étal-major de la 5- division de
cavalerie : a fait preuve de la plus grande vigueur et
de la plus grande énergie. Déjà cité deux fois à l'ordre.
de Barolet, capitaine au 32^ rég. de dragons.
d'Ariste, capitaine au 10e rég. de hussards : a conduit
son escadron avec à-propos et vigueur le 26 août 1914»
causant à l'ennemi, à l'arme blanche, des pertes
sérieuses malgré un feu violent et a tué de sa main
plusieurs cuirassiers de la garde allemande.
Dutech, chef d'escadron au 4^ rég. de chasseurs d'Afrique.
Chaverondier, lieutenant au 23^ rég. de dragons : a cou-
vert avec une quinzaine de gradés et de cavaliers,
parmi lesquels plusieurs blessés, le ralliement de son
escadron sous le feu le plus vif. Au cours de sa retraite
a attaqué un peloton de uhlans qui a pris la fuite en
laissant douze tués, dont l'officier, sur le terrain. A
ramené son détachement en bon ordre malgré la diffi-
culté de la situation.
Dezautière, lieutenant au 2^ rég. de dragons.
Larmoyer, capitaine au g^ rég. de cuirassiers : chargé.
32 PAGES d'histoire
le 20 août dernier, d'assurer avec son escadron la pro-
tection de la division sur son flanc droit et accueilli par
une fusillade très vive, est resté, grâce à son énergie
et à son sang-froid, sur la position qui lui avait été
assignée ; a assuré l'exécution complète de la mission
qui lui avait été confiée.
Thiébaut, lieutenant au 2^ rég. de cuirassiers.
d'Abzac, capitaine au 17^ rég. de chasseurs : a exécuté
le 12 et le 28 août, une opération de découverte parti-
culièrement réussie.
Pages, capitaine au iS^ rég. de hussards.
Courlet de Vregille, lieutenant au ii^ rég. de dragons :
faisant avec son peloton Tavant-garde d'une patrouille,
fut accueilli par une violente fusillade. Ayant eu son
cheval tué et atteint lui-même d'une balle à la cuisse,
fit preuve du plus grand sang-froid pour échapper à
l'ennemi. Malgré sa blessure, a toujours conservé le
commandement de son peloton. S'était déjà signalé en
surprenant une patrouille allemande, dont il tua le chef
et ramena le cheval.
Fontaine, capitaine au 6^ rég. de hussards.
Wemaere, capitaine instructeur à l*école d'application de
cavalerie. Détaché à l'état-major d'une armée. Dans la
nuit du 2 septembre, se trouvant dans une localité au
moment où la cavalerie allemande y pénétrait, a immé-
diatement organisé la défense avec des territoriaux et
a tenu pendant deux heures, sous le- feu de tirailleurs,
de mitrailleuses et même de canons installés à 200
mètres.
Gilbert, lieutenant au 2^ rég. de cuirassiers.
Nouvel, capitaine au 12e rég. de hussards : a fait preuve
de beaucoup d'énergie au combat, où il a reçu trois
blessures en commandant son escadron au combat à
pied.
Marcotte de Sainte-Marie, capitaine au 12^ rég. de cuiras-
siers.
Chanoine, capitaine au g^ rég. de chasseurs : brillante
conduite au combat du 10 septembre, a rapporté d'une
- reconnaissance personnelle des renseignements très
importants, dont la connaissance par le commande-
ment a déterminé le recul de l'ennemi.
A l'ordre du jour 33
MM.
Ouy, capitaine au 21e rég. de dragons.
Houdemon, lieutenant à Tétat-major de la 63« division de
réserve : a fait preuve de belles qualités militaires et
d'une grande bravoure au cours de la campagne. Blessé
grièvement le 20 septembre au poste de commande-
ment du général commandant la division.
Bureau, capitaine au ii^ rég. de hussards.
Duseigneur, lieutenant au 16^ rég. de dragons : lancé en
pointe devant son escadron, dans un chemin creux et
boisé, a été assailli par une grêle de balles, s'est mon-
tré héroïque en poussant de l'avant et ea continuant sa
mission ; a été chercher et a envoyé le renseignement,
objet de la reconnaissance confiée à l'escadron.
Haenijens, capitaine (Ecole de Saumur).
du Péricr de Larsan, capitaine au lo^ rég. de hussards :
a montré la décision la plus heureuse en bousculant,
le 22 août 19145 avec son peloton, à l'arme blanche, un
escadron ennemi déployé à pied en tirailleurs, et le plus
grand sang-froid en ralliant son peloton sous un feu
violent, sans perdre de prises en chevaux. A fait preuve
du plus grand courage et de l'entrain le plus vigou-
reux, le ^ août.
de Heine, capitaine au 2^ rég. de chasseurs d'Afrique»
Courtois, sous-lieutenant au 17^ rég. de dragons : a été
grièvement blessé en exécutant une reconnaissance.
West, capitaine au g^ rég. de cuirassiers.
de Lescure, lieutenant au 3^ rég. de hussards : a brillarii-
ment conduit une reconnaissance, s'est glissé entre
deux colonnes allemandes d'où il a pu les observer tout
à son aise et recueillir les renseignements les plus pré-
cieux. Ayant été éventé et sur le point d'être fait pri-
sonnier a abandonné ses chevaux, s'est glissé, la nuit,
dans un pays occupé par les troupes allemandes et est
parvenu avec ses hommes dans les avant-postes fran-
çais.
Gasser, chef d'escadrons au 82^ rég. de dragons.
Logelin, lieutenant au 4^ rég. de hussards : a fait preuve
de la plus audacieuse activité en même temps que de
beaucoup de sang-froid et d'un esprit de ressources
33. ORDRE DU JOUR 3
34 PAGES d'histoire
qui lui a permis de renseigner le commandement d'une
façon précise malgré tous les dangers dont il était
entouré.
Lavigne, lieutenant, l'e division de cavalerie : a fait
preuve de la plus grande énergie et d'un esprit de
décision remarquable en organisant la défense de son
convoi. N'a pas hésité à porter en avant les cavaliers
démontés du convoi et, par son exemple, les a entraînés
à l'attaque de l'infanterie allemande, ce qui permit de
dégager les voitures.
Urzel, capitaine à la 12^ légion de gendarmerie.
Gellie, capitafne au 21^ rég. d'artillerie : a assisté avec
sa batterie à tous les combats auxquels a pris part la
62e division de réserve.
Gonzalès, chef d'escadron, chef d'état-major par intérim
de la 29e division : a, dans des conditions critiques,
fait preuve de sang-froid et de courage en assurant la
préparation des ordres et proposant les mesures que
nécessitait la situation; a, en particulier, le 20 août,
pris de sa propre initiative et en l'absence du général,
appelé auprès du commandant du corps d'armée, les
dispositions nécessaires dans un mouvement de repli.
Delbos, capitaine au 61^ rég. d'artillerie : le 20 sep-
tembre, a maintenu sa batterie toute la journée sous
un feu très violent qui a fait subir des perles très sen-
sibles à cette batterie. N'a cessé de commander avec
calme.
Touzineau, capitaine au 52^ rég. d'artillerie : officier
d'artillerie des plus complets, s'est fait remarquer par
sa bravoure dans tous les combats auxquels il a pris
part.
Biraud, capitaine au 20e rég. d'artillerie (chef d'escadron
à titre temporaire au 33^ rég. d'artillerie) : a fait
preuve, au combat du 26 octobre 1914? de sang-froid,
de coup d'oeil et de réelles connaissances techniques en
arrivant, sans faire éprouver des pertes à son personnel,
à installer, à moins de 100 mètres d'une maison garnie
de mitrailleuses ennemies qui depuis la matinée arrê-
taient la progression du 11 4^ rég. d'infanterie, deux
batteries qui ont, en quelques minutes, éteint le feu des
mitrailleuses.
A l'ordre du jour 35
MM.
Dupont, capitaine à rétat-major de l'artillerie du i^r corps
aarmée : remarquable par son énergie, son calme et
sa brillante conduite au feu.
Hauser, capitaine à l'état-major de Tartillerie du 20^ corps
d'armée : remplit avec le plus grand dévouement et
une compétence absolument qualifiée les fonctions de
son grade à l'état-major du commandement de l'artille-
rie du 20e corps d'armée.
Cornu, capitaine au parc d'artillerie du i^r corps d'armée :
excellent officier qui assure d'une façon parfaite et
avec un zèle inlassable le service du ravitaillement en
munitions.
Lachèvre, capitaine au 22e rég. d'artillerie^ commandant
le 2e aroupe A. D. 53 : a, grâce à une habile occupa-
tion du terrain et à des travaux de protection remar-
quablement organisés, réduit dans des proportions
considérables les pertes de son groupe, qu'il a main-
tenu sous le feu pendant près de trois semaines, dans
le courant de septembre, sur la même position, assu-
rant d'une façon remarquable la liaison avec les corps
d'infanterie.
Jullien, chef d'escadron, commandant le 2^ groupe A. D.
70, éoe ré^. d'artillerie : a obtenu de son groupe, par
son autorité personnelle, des résultats remarquables.
Le 1 1 septembre, a déterminé la retraite de l'ennemi et
a aidé puissamment la progression de notre infanterie
en prenant lui-même le commandement d'une batterie.
A commencé par réduire deux batteries au silence, a
démoli la troisième dont deux canons et quatre caissons
sont restés entre nos mains.
Kuhnast, capitaine au 87^ rég. d'artillerie.
Calliès, capitaine au ig^ rég. d'artillerie : a tait preuve
du plus grand sang-froid pendant un combat particu-
lièrement meurtrier. Appelé à prendre le commande-
ment de son groupe, après la mise hors de combat du
chef d'escadron et des deux autres capitaines, a donné
des ordres très précis et très complets, qui ont permis
d'assurer le repli de son groupe en bon ordi-e.
Dumas, capitaine au parc d'artillerie du i3e corps d*ar-
rnée.
36 PAGES d'histoire
MM.
Navel, capitaine breveté à Tétat-major du 20e corps d'ar-
mée : d'un zèle à toute épreuve, a rendu les plus
grands services à l'état-major du 20e corps.
Rollat, capitaine au 26^ rég. d'artillerie.
De Koqueinaurel, capitaine à l'état-major du 17= corps
d'armée : officier d'élite, toujours sur la brèche, se
dépensant sans compter, dirige avec une compétence
remarquable le 2^ bureau de l'état-major.
Gautier, capitaine au Sg^ rég. d'artillerie.
Maschat, capitaine au 34^ rég. d'artillerie : a brillamment
commandé sa batterie dans les différents combats
depuis le commencement de la campagne jusqu'au
8 septembre où il a été blessé.
Menu, capitaine au 45^ rég. d'artillerie.
De Geoffre de Chabrignac, capitaine au 34^ rég. d'artille-
rie : a montré un sang-froid remarquable dans les dif-
férents combats où sa batterie a été engagée. A été
blessé.
Marchand, capitaine au 45^ rég. d'artillerie.
Martinet, capitaine au 4i^ rég. d'artillerie : a montré la
plus grande énergie dans tous les engagements, notam-
ment le 18 septembre où, blessé à la tête, il est resté
à son poste et a continué à commander sa batterie.
Langlois, capitaine au 3ie rég. d'artillerie.
Magnien, capitaine au 4^ rég. d'artillerie : belle conduite
au combat du i5 août 1914-
Lespagnol, capitaine au 5^ rég. d'artillerie à pied.
Escot, capitaine au 53^ rég. d'artillerie : très belle
conduite au feu; a occupé pendant plusieurs jours un
poste d'obserA^ation particulièrement périlleux. A pu,
de ce poste, grâce à la ténacité et à la froide bravoure
dont il a fait preuve, diriger efficacement le tir de sa
batterie au profit de la troupe d'infanterie qu'il
appuyait.
Rochet, capitaine au 32^ rég. d'artillerie.
Lelorrain, capitaine au 59^ rég. d'artillerie : d'une grande
brav^oure, plein d'entrain, aimé de sa batterie à laquelle
il sait communiquer sou ardeur. Au combat du i4se[v
37
tembre I9i4) a soutenu sa batterie dans un ordre par-
fait, pendant plus de cinq heures, sans cesser son tir
sous le feu d'une batterie d'obusiers non repérés.
"De Peyronnet, capitaine au parc d'artillerie du 9^ corps.
Biaise, capitaine au 4o^ rég. d'artillerie, observateur à la
3e armée : a accompli de nombreuses reconnaissances
sous le feu ennemi ; poursuivi par des avions ennemis,
les a écartés en ouvrant le feu sur eux. A rapporté
maints renseignements importants.
Guyot-Sionnest, capitaine au 60^ rég. d'artillerie.
Morisson, capitaine au 4i^ rég. d'artillerie, observateur :
le 27 septembre, commence à observer en aéroplane et
réussit parfaitement. Le 8 octobre, a fait preuve d'une
ténacité, d'une énergie et d'une bravoure remarquables
en venant à bout des plus grandes difficultés après
avoir couru les plus grands dangers et en parvenant,
malgré tout, à remplir jusqu'au bout la mission qui lui
avait été confiée. Se dévoue entièrement à sa tâche et
rend les plus grands services pour la préparation des
attaques.
Boutin, capitaine au parc d'artillerie du 12e corps d'ar-
mée.
Pons, capitaine au 2^ rég. d'artillerie lourde : belle tenue
au feu. Blessé le 8 septembre, a maintenu Tordre dans
sa batterie qui venait de perdre d'un seul coup son
capitaine, un lieutenant et plusieurs servants. A assuré
le passage du commandement avec calme avant de se
laisser conduire à l'ambulance.
Piccoura, capitaine au parc d'artillerie du i4® corps.
Pommeret, capitaine au 34^ rég. d'artillerie : brillante
conduite dans tous les combats auxquels il a pris part.
A été blessé le 8 septembre.
Mesnil, capitaine au 42^ rég. d'artillerie de la 3^ division
de cavalerie.
Moiselet, capitaine au 56e rég. d'artillerie : blessé d'une
balle à la cuisse, le 26 septembre, à un poste d'obser-
vation très périlleux. Brillante conduite au combat.
Lebel, capitaine au i^r rég. d'artillerie à pied (état-
major).
Vauthrin, capitaine au 4i^ rég. d'artillerie : a été grièvc-
38
ment blessé le 9 septembre, en maintenant Tordre et
le calme dans sa batterie soumise à un feu -Nnolent.
Desprès, capitaine au 44® rég. d'artillerie : a été blessé
grièvement, le 3i août, d'un éclat d'obus qui a déter-
miné l'ablation de l'œil gauche.
Trempât, capitaine au 22^ rég. d'artillerie : grièvement
blessé à la jambe étant à son poste de commande-
ment.
Malartre, lieutenant au 3^ escadron du train des équi-
pages : commandant le détachement du train du groupe
de brancardiers de la 5e division d'infanterie, a su
maintenir en état parfait son élément malgré les fati-
gues imposées dans la nuit du 17 au 18 septembre
1914» assistant au relèvement des blessés, à 200 mètres
des lignes ennemies, a, par son sang-froid et son éner-
gie, assuré l'ordre dans son détachement et permis
l'enlèvement de tous les blessés quelques instants avant
la contre-attaque allemande.
Teurret, capitaine au 8^ escadron du train des équipages
militaires.
Reymond, chef de bataillon au ministère de la Guerre.
Barbarin, capitaine au i^r rég. du génie : excellent offi-
cier, très actif, intelligent. A commandé depuis le
début de la guerre la compagnie 22/1 avec le plus entier
dévouement et a rendu les plus grands services. Vient
de prendre avec la même compétence le commande-
ment par intérim du[ génie de corps. A fait ses preuves
avec la 2^ division.
Boret, capitaine au i^r groupe aéronautique militaire.
Picot de Persilhon, capitaine à la compagnie du génie
12/2 de la 24® division d'infanterie : a fait preuve, pen-
dant l'attaque de nuit des tranchées allemandes, d'un
courage digne d'être cité en exemple, en conduisant sa
compagnie jusqu'à i5 mètres des retranchements enne-
mis pour déposer une gaine de vingt-cinq pétards et
les faire détoner. Assailli par le feu des mitrailleuses
et ne pouvant terminer sa piission, a continué la lutte
avec le i^r bataillon du loo^ d'infanterie et a, par son
exemple, entraîné sa compagnie et protégé le mouve-
ment de repli.
Jacquot, capitaine à Toul.
A l'ordre du jour 89
MM.
Lux, capitaine commandant la i^e compagnie de sapeurs
de chemins de fer : officier de premier ordre, qui a
commandé sa compagnie avec la plus grande énergie
pendant les opérations.
Déblaye, sous-intendant de 3^ classe.
Maxilien, sous-intendant de 3e classe, 2^ corps d'armée :
a fait preuve de beaucoup d'activité et de compétence
depuis le commencement des opérations.
Villeneuve, sous-intendant de 2^ classe.
Guyon, sous-intendant de 3^ classe, 2^ corps d'armée :
très actif, plein d'entrain et d'endurance, plusieurs
campagnes au Maroc, dirige avec une remarquable
compétence les services d'une division d'infanterie.
David de Drezigue, médecin-major de i'^ classç au
47S rég. d'infanterie.
Ozanne, médecin aide-major de i^e classe, ambulance de
la 69e division : blessé le 18 septembre par un éclat
d'obus dans la région occipitale, au moment où il soi-
gnait les blessés de l'ambulance n» 3 établie dans un
village soumis à un bombardement intense. A montré
dans cette circonstance une grande force d'àme et un
bel esprit de sacrifice.
Rispal, médecin-major de i^e classe au 83^ rég. d'infan-
terie.
Lefebvre, médecin-major de i^e classe à la 8e division
d'infanterie : excellent serviteur, très dévoué qui,
depuis le commencement de la campagne, a exécuté
avec le plus grand dévouement et beaucoup de compé-
tence, une tâche des plus dures.
Defoug, médecin-major de i^e classe au 34^ rég. d'infan-
terie.
Trassagnac, médecin-major de i^e classe au io4® rég.
d'infanterie : a fait preuve du plus grand dévouement,
particulièrement le 24 septembre, donnant des soins
aux blessés sous une pluie de projectiles et assurant
l'évacuation.
Baumelou, médecin-major de re classe au iC^ rég. d'ar-
tillerie.
40 PAGES D^HISTOIRE
MM.
Combe, médecin-major de 2^ classe au 6« rég. du génie.
Ra>Tnond, médecin-major de i*"^ classe, chef du groupe
de brancardiers de la 58e division de réserve : du 26 au
29 août, a fait preuve d'une grande énergie et d'un
sang-froid remarquable, en recueillant, pansant et éva-
cuant, sous le feu, de nombreux blesses dont aucun,
grâce à lui, n'est resté aux mains de l'ennemi.
Lesterlin, médecin-major de i^e classe au 85^ rég. d'in-
fanterie.
Cassau, médecin-major de i^e classe au 38e rég. d'infan-
terie : étant seul médecin de l'active dans son régiment
dès le début de la campagne, fait face à toutes les obli-
gations de son service, avec un zèle, une activité abso-
lument exceptionnels. En particulier, a fait organiser
et fonctionner avec le plus grand courage et le plus
grand sang-froid, les postes de secours dans les diver-
ses affaires auxquelles le régiment a pris part. Grâce
aux mesures prises, les postes de secours ont fonctionné
avec un rendement maximum dans un minimum de
temps et n'ont été déplacés qu'à la dernière minute et
sous le feu de l'ennemi.
Comte, médecin-major de 2^ classe au io4^ rég. d'infan-
terie.
Spire, médecin-major de i^e classe au iBge rég. d'infan-
terie : depuis le commencement de la campagne, a
assuré son service avec le plus grand dévouement,
n'ayant qu'une idée : se rapprocher de la ligne pour
soigner les blessés.
Roussel, médecin-major de 1^^ classe, groupe de brancar-
diers de la 45^ division.
Poirée, médecin-major de l'e classe au 62^ rég. d'infan-
terie : quoique ayant eu la joue perforée par une balle,
le i4 août, blessure ne lui permettant pas de s'alimen-
ter, refusant son évacuation, a continué à relever et à
prodiguer ses soins aux nombreux blessés de son régi-
ment.
Levai, officier d'administration de 2^ classe du service
d'état-major au i^r groupe de la 4^ armée : officier
d'administration d'un dévouement absolu.
Screpel, aumônier militaire : blessé le 18 septembre à
A l'ordre du jour 4i
rambulance no 3 au moment où il donnait des secours
aux blessés. Avait, pendant la retraite des jours précé-
dents, exercé une influence morale très efficace sur les
hommes en cherchant à remonter leur courage.
Champel, capitaine d'infanterie coloniale.
Triol, capitaine au 28^ rég. d'infanterie coloniale : a com-
mandé sa compagnie au cours des différents combats,
avec énergie, calme et sang-froid. S'est souvent pro-
posé pour des missions périlleuses. A été blessé.
Bonne, lieutenant d'infanterie coloniale.
André, lieutenant au 4^ rég. d'infanterie coloniale : bril-
lante conduite au feu ; ayant été blessé, a refusé formel-
lement qu'on s'occupe de lui.
Broch d'Hotelans, capitaine d'infanterie coloniale.
Laprun, lieutenant au 28^ rég. d'infanterie coloniale : a
enlevé brillamment sa compagnie et a été blessé d'une
balle au bras.
Milot, capitaine d'infanterie coloniale.
Louis, capitaine au i^r rég. d'infanterie coloniale : a fait
preuve de réelles qualités militaires. A été blessé.
Baffoy, capitaine d'infanterie coloniale.
Mussat, capitaine au 7^ rég. d'infanterie coloniale : belle
conduite au feu. Blessé à la jambe.
Rousseau, médecin-major de 2^ classe colonial : a fait
preuve de réelles qualités de calme et de dévouement
en dirigeant l'installation des postes de secours dans
des conditions particulièrement dangereuses, en raison
du tir de l'artillerie lourde allemande et en assurant,
jusqu'à 3 heures du matin, le pansement des blessés.
Maupetit, médecin-major de 2^ classe : officier de grand
mérite, d'une énergie inlassable. A fait preuve, depuis
le commencement de la campagne, de qualités militaires
et professionnelles éminentes. A assuré d'une façon
parfaite le service des évacuations de l'avant, relevant
les blessés sous le feu de l'ennemi. S'est signalé à l'at-
tention de tous les chefs militaires qui l'ont vu à
l'œuvre.
Blanchon, payeur principal de 3« classe : a assuré avec
une compétence remarquable la direction de son ser-
vice, Fonctionnaire intelligent, dévoué et plein d'initia-
42 PAGES d'histoire
tiye. Donne toute satisfaction au commandement depuis
le début de la (juerre. Ses services en guerre ainsi que
son ancienneté dans son emploi semblent justifier
entièrement l'attribution de la croix de la Légion
d'honneur.
Bordeaux, le 20 novembre 19 14.
A. Miller AND.
23 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits au tableau
spécial de la Légion d'honneur, les militaires
dont les noms suivent :
Au grade d'officier.
(Pour prendre rang du 2 novembre 1914O
-M. d'André (M.-E.-M.-B.), lieutenant-colonel au 5^ chas-
seurs à cheval : a brillamment conduit son régiment,
le 2 novembre, dans un combat contre l'infanterie
ennemie, où il a été grièvement blessé.
(Pour prendre rang du 8 novembre 1914O
M. Mordacq (J.-J.-H.), colonel d'infanterie : dans le com-
mandement du iSge rég. d'infanterie comme dans celui
d'une brigade, n'a cessé de montrer activité, courage,
calme confiant et connaissances militaires étendues.
Blessé en contrôlant les dispositions de sa troupe.
(Pour prendre rang du 12 novembre 1914.)
M. Mercier du Paty de Clam (A.-A.-C.-F.-M.), lieutenant-
44
colonel au 117e rég. d'infanterie : a donné les plus
beaux exemples de courage et d'autorité en entraînant
la troupe au feu et à l'assaut. Atteint de deux blessures
au bras et à la figure, a néanmoins conservé son com-
mandement jusqu'à la fin de l'action. Évacué, a repris
son poste le 10 octobre. A, le 3o octobre, contribué à
l'enlèvement d'un village, puis au maintien de nos
positions en risquant sa vie pour éventer une contre-
attaque ennemie.
Treillard (E.-H.-J.), chef de bataillon au 117e rég. d'in-
fanterie : énergique, excellent entraîneur d'hommes,
blessé, a rejoint son bataillon qu'il a commandé d'une
façon admirable à la prise d'un village. Vient d'être
atteint de quatre nouvelles blessures.
(Pour prendre rang du i5 novembre igi^O
M. Vieillard (F.-P.-F.L.), lieutenant-colonel, commandant
le ne rég. de dragons : chargé pendant la nuit et la
matinée du 10 octobre 19 14 d'attaquer un village, en
liaison avec des troupes d'infanterie territoriale déjà
très éprouvées, a conduit cette attaque avec une grande
énergie. Repoussé par une violente contre-attaque, a
ramené ses escadrons en bon ordre malgré de grandes
pertes et a fait preuve dans son commandement de
beaucoup de courage, de calme, d'ordre et de sang-
froid.
Bordeaux, le oj novombro 191 4-
A. Mtllerand.
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 191 4?
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur et de la Mé-
A l'ordre du jour 45
daille militaire, pour prendre rang du 20 no-
vembre 19 14) les militaires dont les noms sui-
vent :
LÉGION D'HONNEUR
Pour officier.
MM.
Simond, lieutenant-colonel au 70^ rég. territorial d'infan-
terie.
Pugnaire, capitaine au 4^^^ bataillon de chasseurs : ne
cesse d'être un exemple d'énergie et de mépris du
danger et fait l'admiration de tous par son courage et
son sang-froid. A repoussé onze attaques dont six à la
baïonnette poussées à moins de 5o mètres par des
forces supérieures.
Pathé, capitaine territorial, service des places de Paris.
Marty, capitaine au 253^ rég. d'infanterie : a été griève-
ment blessé en se comportant vaillamment au combat
du 19 août.
Lcfebvre-Desvallières, capitaine au 127e rég. territorial
d'infanterie.
Driant, chef de bataillon au groupe de bataillons de
chasseurs de la \l\Z^ brigade : le i^r septembre, a
conduit une contre-attaque en marchant pendant plus
d'une heure sous un feu violent d'artillerie lourde. A
enlevé la position avec entrain et vigueur malgré le tir
ininterrompu des mitrailleuses allemandes.
Braud, chef de bataillon au i4oe rég. territorial d'infan-
terie.
Amiot, lieutenant-colonel au ii^ rég. territorial d'infan-
terie : a montré, pendant la journée du 2G septembre,
une énergie et un sang-froid peu communs, se mettant
au début de l'action à la tête de ses hommes pour les
entraîner par son exemple et restant toute la journée
au milieu d'eux, empêchant toute défaillance.
Gruss, lieutenant-colonel d'artillerie territoriale du parc
de place de Vincennes.
Machart (P.-M.-G.-A.), lieutenant-colonel au 3oe rég.
d'artillerie : a commandé les 5, 6, 7 et 8 septembre
avec autant de décision que d'à-propos^, a toujours fait
46 PAGES d'histoire
preuve d'une bravoure allant jusqu'à la témérité, se
portant pour eiTectucr des reconnaissances jusau'à la
ligne des avant- postes. A eu ses deux adjoints messes
grièvement.
Pour chevalier.
MM.
Ottavi, lieutenant au 4*^ rég. de tirailleurs algériens.
Catel, lieutenant au i52e rég. d'infanterie : bien que
blessé à la tête pendant une reconnaissance, a conservé
son commandement et a assuré la mission qui lui était
confiée.
Quignard, capitaine d'infanterie au service des chemins
de fer et étapes de la 6^ région.
Flament (Jean), lieutenant au 12 1^ rég. d'infanterie : a
montré les plus belles qualités de bravoure et d'éner-
gie. A été blessé le il\ août.
Videau, capitaine au i55e rég. d'infanterie.
Rouge (Jules), lieutenant au 121e rég. d'infanterie : blessé
en portant le drapeau au combat du i[\ août igiA*
Braun, capitaine au 6^ bataillon territorial de chasseurs.
Pellet, capitaine au 7^ bataillon de chasseurs : blessé le
4 septembre à la tête de sa compagnie, a donné un bel
exemple de stoïcisme et de patriotisme à sa troupe.
Bigoudot, capitaine d'infanterie territoriale. Service des
chemins de fer et étapes, 20^ région.
Berthelemot (M.-J.-E.), lieutenant au 207e rég. d'infante-
rie : commandait sa compagnie avec zèle et autorité. A
été blessé aux deux jambes le 6 septembre en mainte-
nant ses hommes dans les tranchées sous un feu très
violent.
Géraut, lieutenant d'intanterie à la disposition des troupes
coloniales.
Audie (F.-J.), lieutenant au 212e rég. d'infanterie : blessé
le 7 septembre à la tête et au bras, maintint ses hom-
mes au feu, ne quitta son poste que sur ordre de son
chef de bataillon, rejoint les autres compagnies et ne se
fait panser que le dernier.
Baudin, lieutenant au 70e territorial d'inlanterie.
Viau, sous-lieutenant au gO'^ rég. d'infanterie : a fait
preuve de belles qualités militaires en entraînant sa
A l'ordre du jour 47
troupe au combat du 22 septembre. Blessé à l'épaule,
a continué à commander sa compagnie jusqu'à ce qu'il
ne puisse plus rester debout.
Gazanave, chef de bataillon d'infanterie, service d'état-
major de la i6« région.
CoUilieux, sous-lieutenant au 96^ rég. d'infanterie : assez
grièvement blessé au combat du 2l\ septembre I9i4> a
conservé le commandement de sa compagnie jusqu'à la
fin de la journée, dictant ses ordres avec le plus grand
calme.
Legris, capitaine au 1^2^ rég. territorial d'infanterie.
Salomon, sous-lieutenant au 142^ rég. d'infanterie : bril-
lante conduite au feu. Blessé deux fois, est resté dans
le rang. N'a interrompu son service que pendant huit
jours.
Giraud, capitaine au ge bataillon territorial de zouaves.
Bourdeaux (P.-L.), lieutenant au 122e rég. d'infanterie :
officier énergique et brave. Bien que blessé à la main
et à la figure, n'a cessé de commander sa compagnie
et de s'efforcer de maintenir ses hommes dans le
devoir.
Kastler, capitaine d'infanterie territoriale, service des
chemins de fer et étapes de la 20^ région.
Lamarzelle (L.-G.-G.), lieutenant au 344^ rég. d'infante-
rie : belle conduite au feu le 20 août. Blessé au bras
gauche, a dû subir l'amputation de l'avanl-bras.
Ropital, capitaine d'infanterie. Services spéciaux, Paris.
Schmitt (Gustave), capitaine territorial au 343^ rég. d'in-
fanterie : a fait preuve de qualités d'énergie et de com-
mandement en entraîn£Cnt sa compagnie à l'assaut. A
été blessé.
Mercier, lieutenant au rég. d'infanterie de Neufchâteau.
Heller, sous-lieutenant au 20e bataillon de chasseurs :
très grièvement blessé au combat offensif du 11 août
1914.
Blanquet du Chayla, chef de bataillon, loe territorinl
d'infanterie.
Baros (J.-E.), sous-lieutenaut au 28^ bataillon de chas-
seurs : depuis le début de la campagne, a dirigé bril-
48 PAGES d'histoire
lamment sa section. A été blessé très grièvement le
8 septembre.
Deleveau, chef de bataillon au 21e rég. territorial d'in-
fanterie.
Delouche, lieutenant au 142^ rég. d'infanterie : a été
blessé en entraînant brillammeut sa section à Tattaque.
Gaubert, capitaine au ii5e rég. territorial d'infanterie.
Dornier, lieutenant au 276^ rég. d'infanterie : bien que
blessé au combat du 20 août 1914, a conservé le com-
mandement de sa section, refusant de se rendre à l'am-
bulance pour se faire soigner.
Crépin, lieutenant au i5e rég. territorial d'infanterie.
Astelfi (Simon), adjudant au 98^ rég. d'infanterie : s'est
employé avec la plus grande activité sur la ligne de
feu, le 22 septembre, et a été grièvement blessé à la tête.
Retraité, s'est engagé pour la durée de la guerre.
Drouet, capitaine au 6^ rég. territorial d'infanterie.
Gérard (V.-A.), capitaine à l'état-major de la io5e bri-
gade d'infanterie : s'est signalé spécialement pendant
les journées des i4, i5, 16 et 17 septembre, notamment
en parcourant pendant ces quatre jours le champ de
bataille sous une grêle d'obus, assurant seul la trans-
mission des ordres entre la division, l'artillerie et les
différents régiments de la brigade.
Mathey, lieutenant au 5^ bataillon territorial 'de zouaves.
Picard (Jean), sous-lieutenant au lo^ rég, d'infanterie : a
fait preuve d'un grand courage et d'une belle énergie
en raçienant deux fois ses hommes à Tassant de la
position attaquée. A fait sonner la charge lui-même
debout à 10 mètres des tranchées adverses, sous le feu
violent de deux mitrailleuses, en s'efTorçant d'y pousser
ses hommes. Officier remarquable par son énergie, son
allant, son mépris absolu du danger.
Beaujoin, capitaine au 64^ territorial d'infanterie.
Leclerc, lieutenant au 160^ rég. d'infanterie : toujours
prêt à s'offrir pour les missions les plus dangereuses,
exécute celles-ci avec intelligence et une audace remar-
quables. Est suivi aveuglément par tous ses hommes.
Montre dans le métier d'officier de campagne l'intelli-
gence et la volonté qui ont fait de lui, dans l'Université,
A L*ORDRE DU JOUU 49
(l'un simple instituteur, un agrégé diiistoire et licencié
en droit.
Duhas, lieutenant d'infanterie territoriale, services spé-
ciaux du territoire.
Chastel, capitaine au 302^ rég. d'infanterie : belle con-
duite au feu. A été blessé à la jambe le i^' septembre.
Dumas, lieutenant au 4^ rég. de zouaves.
fie Labroue, sous-lieutenant au 302^ rég, d'infanterie :
belle conduite au feu. A été blessé à la poitrine le
ler septembre.
Mandrillon, lieutenant au 5^ bataillon territorial de
zouaves.
Girard, sous-lieutenant au 362^ rég. d'infanterie : belle
conduite au feu. A été blessé à la poitrine le ler sep-
tembre.
Ruf, lieutenant au ii4^ rég. territorial d'infanterie.
Laffiat, lieutenant au 362^ rég. d'infanterie : belle con-
duite au feu. A été blessé au combat du ler septembre.
Petit, capitaine au 120^ rég. territorial d'infanterie.
Dumanoir, sous-lieutenant au 362^ rég. d'infanterie : belle
conduite au feu. A été blessé au combat du i^"^ sep-
tembre.
SchaelTer, lieutenant au 269e rég. d'infanterie.
Houtard, lieutenant au 362^ rég. d'infanterie : belle con-
duite au feu. A été blessé à l'aine le 26 août.
Arbez, lieutenant au 34^ rég. territorial d'infanterie.
Richard, lieutenant au 362^ rég. d'infanterie : belle con-
duite au feu. Blessé à l'épaule au combat du i^r sep-
tembre.
Arqué, lieutenant au i3oe rég. territorial d'infanterie.
Delaunay (A.-E.), sous-lieutenant au i3ie rég. d'infante-
rie : blessé grièvement aux deux mains le 22 août.
Belle conduite au feu.
Haegeli, capitaine au 36^ rég. territorial d'infanterie.
Pélissier, sous-licutenant au ii^ rég. d'infanterie : a fait
preuve des qualités militaires les plus brillantes le
22 août. S'est de nouveau distingué le i5 septembre où
il a été blessé en conduisant sa compagnie au feu.
33. ORDRE DU JOUR 4
50 PAGES D HISTOIRE
MM.
Buhrcr, chef de bataillon territorial d'infanterie. Service
des chemins de fer et étapes de la 7e réçjion.
Seiglan, sous-lieutenant au 69^ rég. d'infanterie : le
26 septembre, le bras cassé par une balle, a maintenu
sa compagnie face à l'attaque allemande qu'il a reçue
à 10 mètres, tuant de sa main un officier. N'a quitté
son poste qu'après avoir dicté les renseignements qu'il
possédait.
Barres, lieutenant au 120e rég. territorial d'infanterie.
Gougenheim, lieutenant à Tétat-major de la 3e di\âsion
d'infanterie : a circulé sous le feu le plus violent pour
porter des ordres et a eu son cheval blessé, a été lui-
même blessé le i5 septembre.
Dominici, lieutenant au 173e rég. d'infanterie.
Provotelle, lieutenant au 5ie rég. d'infanterie : s'est, de-
puis le début de la campagne, fait particulièrement
remarquer par son courage, son sang-froid, ses qualités
militaires; brillante conduite au feu. A été blessé.
Brun, capitaine au 28^ rég. territorial d'infanterie.
Courtois, sous-lieutenant au 120^ rég. d'infanterie : blessé,
est resté à la tête de sa section, a brillamment contre-
attaque à la baïonnette et, depuis, n'a pas voulu quitter
sa compagnie.
Langlois, capitaine au 17e rég. territorial d'infanterie :
service de garde des voies de communication.
Chamard, lieutenant au 88^ rég. d'infanterie : brillante
conduite au combat. A reçu deux blessures.
Colonna, capitaine au 11 Ce rég. territorial d'infanterie.
Gros, sous-lieutenant au 88^ rég. d'infanterie : brillante
conduite le 27 août, où il a été blessé.
Filippini, lieutenant au i^r rég. de zouaves.
Coussineux, sous-lieutenant au 88^ rég. d'infanterie :
blessé le 17 septembre, alors qu'à la tête d'un atelier
de téléphonistes il établissait la liaison avec l'artil-
lerie.
Trioullier, capitaine au 97e rég. territorial d'infanterie.
Goetz (E.-H.), capitaine au 326^ rég. d'infanterie : a
brillamment commandé sa compagnie; a été blessé le
A l'ordre du jour 5i
^4 septembre on se portant à la têle de ses hommes à
l'attaque des positions allemandes.
l*écheur, lieutenant territorial au q^ hataillon de zouaves.
Parmenticr, lieutenant au 267^ rég. d'infanterie : a donne
à plusieurs reprises les preuves de son énergie, de sa
bravoure et de son sang-froid. Blessé légèrement le
23 septembre, a tenu à rejoindre son poste immédiate-
ment et a été grièvement blessé au cou le 3o, pendant
qu'il entraînait sa compagnie à l'attaque.
Augier, lieutenant au iii^ rcg. territorial d'infanterie.
Eckart (D.-T.-E.), lieutenant au 34^ rég. d'infanterie : le
i3 septembre, a fait preuve du plus bel entrain et du
plus grand courage. Blessé au bras, est resté à la tête
de sa section et a tenu jusqu'à la nuit, malgré un feu
violent d'artillerie et d'infanterie. N'est allé à l'ambu-
lance que le lendemain matin. Est resté depuis à son
poste malgré sa blessure.
Parry, lieutenant au i34^ rég. territorial d'infanterie.
Crescent (André), lieutenant au 3ge rég. d'infanterie : a
fait preuve d'une grande bravoure en demandant, le
0 et le 8 septembre, à faire la nuit une reconnaissance
de bois à proximité des avant-postes. A exécuté seul, à
21 heures, cette reconnaissance le 3 septembre et a
donné des renseignements précis. Commande sa com-
pagnie et la conduit au feu avec la plus grande
énergie.
Darroux, Heutenant au 207e rég. d'infanterie.
Mézières (R.-M.-J.), lieutenant au 348^ rég. d'infan-
terie : le 7 septembre, a été blessé à la main droite par
un éclat d'obus ; a conservé son commandement et
depuis n'a pas un instant interrompu son service.
Garnier, lieutenant au 82e rég. territorial d'infanterie.
Perrin, capitaine au 37 1^ rég. d'infanterie à l'état-major
de la 1 14^ brigade d'infanterie : est parti seul à bicy-
clette pour reconnaître un itinéraire dans une ville qui
lui était inconnue et était en partie aux mains de l'en-
nemi. A guidé un des bataillons dirigé vers l'ennemi
et a maintenu sa liaison avec le général commandant
la brigade. A continué ensuite à assurer sous un feu
violent la communication des ordres du commande-
ment aux unités engagées.
52 PAGES d'histoire
MM.
Lutcndu, lieutenant au 28^ bataillon de chasseurs.
Pcrdoncini (J.-M.), sous-lieutenant au i63e rég. d'infan-
terie : s'est fait remarquer par l'énergie avec laquelle
il a enlevé sa section à l'attaque. A été atteint de deux
blessures au moment de l'assaut.
Petavit, capitaine, services spéciaux du territoire ( 1 4*^ rérj.).
Rihouet, lieutenant au 162e rég. d'infanterie : au cours
du combat du 19 août, a donné l'assaut contre un
groupe ennemi avec une vigueur telle, que 35 soldats
avec un major et un lieutenant mirent bas les armes; a
entouré les prisonniers et continué à combattre.
Nierraont, capitaine au 55^ rég. territorial d'infanterie.
Gharbcunier, lieutenant au 97e rég. d'infanterie : a con-
duit sa section sous le feu avec un calme remarquable.
A été rechercher des hommes qui restaient en arrière
pour les conduire à Tassant et n'a cessé de calculer
avec précision les distances de tir même sous les rafales
d'artillerie et de mitrailleuses. Blessé d'une balle à
répaule droite.
Richter, capitaine au 3G<^ rég. territorial d'infanterie.
Croissant, lieutenant au 280e rég. d'infanterie : a été
blessé à la tête de sa compagnie qu'il conduisait à Tat-
taque le 19 août.
Gouot, capitaine au 96^ rég. territorial d'infanterie.
Richardeau, sous-lieutenant au 55^ bataillon de chas-
seurs : blessé d'une balle à la cuisse le 19 août, alors
que sa section avait subi de fortes pertes, a continué à
commander, a refusé de se laisser relever, n'a été en-
levé du champ de bataille que quand tous les hommes
blessés de sa section eurent été enlevés.
Clerc, capitaine d'infanterie. Services spéciaux du terri-
toire (i4^ région).
Junillon, sous-lieutenant au Syi^ rég. d'infanterie: blessé
trois fois le 9 août, est resté à la tête de sa section,
dirigeant le feu de ses hommes avec un calme et un
sang-froid remarquables. Blessé à la tête de sa section
le lendemain, n'a quitté sa troupe que sur l'injonction
de son chef de corps.
Bock, chef de bataillon au4i^ rég. territorial d'infanterie.
A l/oRDRE DU JOUR 53
MM.
Mantey, lieutenant au 242e rég. d'infanterie : a arrête par
le feu de sa section la progression des Allemands pen-
dant plus d'une demi-heure, leur infligeant de grosses
pertes. Quoique blessé, n'a pas cessé de commander sa
section jusqu'au bout.
Walter, chef de bataillon au 5oe rég. territorial d'infan-
terie.
Riu, lieutenant au 253e rég. d'infanterie : a été griève-
ment blessé le 19 août, en conduisant vaillamment sa
section au combat,
Pous, lieutenant au 125^ rég. territorial d'infanterie.
Mailhac, lieutenant au 280^ rég. d'infanterie : a été griè-
vement blessé à la tête de sa section qu'il menait à
l'attaque le 19 août.
Sereuil, lieutenant au rég. d'infanterie de Vitré.
Lacroix, lieutenant au 280^ rég. d'infanterie : a été blessé
en marchant à l'attaque portant le drapeau, le 19 août.
Vasseau, capitaine à l'état-major du 3^ corps d'armée.
Sandrin, sous-lieutenant au 97e rég. d'infanterie : s'est
conduit brillamment au feu. Blessé deux fois, a néan-
moins conservé le commandement de sa section.
Elis, lieutenant au 137e rég. territorial d'infanterie.
Deslcttres, lieutcnatit au 23e bataillon de chasseurs.
Charbonnier, sous-lieutenant au 107e rég. d'infanterie :
au combat du 28 août, a été blessé en entraînant sa
section au feu et s'est signalé d'une manière toute par-
ticulière par son sang-froid et son entrain.
Walser, capitaine au 49e rég. territorial d'infanterie.
Saubanèrc, sous-lieutenant au 107e rég. d'infanterie ;
blessé de deux coups de feu en entraînant sa section
au feu le 28 août.
Viard, capitaine au 47e rég. territorial d'infanterie. Garde
des voies de communication.
Thenevin (Jean), lieutenant au 271e rég. d'infanterie : le
26 septembre, blessé au début de l'après-midi est resté
avec ses hommes qu'il a maintenus sous un feu violent
jusqu'au soir. N'a consenti à sortir de la tranchée qu'à
19 heures.
54
MM.
Federici, lieutenant au 178^ rég. d'infanterie.
Henry(Gh.-E.-M.-P.), sous-lieutenant au 2^ rég. de zoua-
ves de marche : a entraîné vigoureusement sa section
le 5 octobre et l'a portée en avant sous le feu de mitrail-
leuses. Blessé d'une balle qui lui a traversé le bras est
allé se faire panser et est revenu le lendemain repren-
dre le commandement de sa sectien.
Chevreau, capitaine au 72^ rég. territorial d'infanterie.
Lemoine (E.-M.), lieutenant au iC4^ rég. d'infanterie : a
brillamment entraîné sa section à l'attaque et a été
blessé le i^r septembre.
Clerc, capitaine au iioe rég. territorial d'infanterie.
Chamorin, capitaine au 824^ rcg. d'infanterie : s'est fait
remarquer par l'entrain et le courage avec lesquels il a
mené sa compagnie à l'attaque d une tranchée enne-
mie. Avait déjà atteint le réseau de fil de fer et com-
mençait à le détruire lorsque la retraite d'une unité
voisine l'a forcé à reculer.
Robichon, capitaine au 40*^ rég. territorial d'infanterie.
de Fontanges, capitaine au 22^ rég. territorial d'infante-
rie : belle conduite au feu. A été blessé le 26 septembre
en portant un ordre du général de brigade.
Deron, capitaine d'infanterie territoriale. Etat-major G.
M. P.
Susini, lieutenant porte-drapeau au 18^ >ég. territorial
d'infanterie : le 26 septembre, sous un feu très violent
a rallié les éléments épars d'unités différentes, s'est
mis à leur tête pour les entraîner à la charge, donnant
l'exemple du devoir et du plus grand courage.
Aubel, capitaine d'infanterie. Service de garde des voies
de communication.
Antonini, capitaine au i25e rég. territorial d'infanterie.
Chambre, capitaine d'infanterie territoriale. Commissaire
de gare de débarquement. Officier très actif, très éner-
gique et audacieux : a su par son habileté et son initia-
tive maintenir la liaison pendant quatre jours consécu-
tifs avec le corps de cavalerie qu'il était chargé de
ravitailler dans des circonstances difficiles, poussant se3
ravitaillements dans une zone parcourue par les cou-
A l'ordre du jour 55
reurs ennemis, faisant le coup de feu avec son escorte
et les soutiens de la cavalerie.
Riverieux de Varax, capitaine à Tescadron territorial de
dragons, 16^ région.
Caillât, lieutenant au 3^ rég. de chasseurs : s'est distin-
gué dans plusieurs reconnaissances. Blessé, est resté à
la tête de son peloton.
Manach, lieutenant de réserve au 6^ rég. de chasseurs.
Mallet, sous-lieutenant de cavalerie, adjoint au chef du
2^ bataillon du 74^ rég. d'infanterie : blessé au bras
gauche, a continué à faire son service et a toujours été
au premier rang sur le champ de bataille.
Milcent, capitaine de réserve de cavalerie (service d'état-
major, i3e région).
Dinet, capitaine au 82^ rég. de dragons : le 5 septembre,
a été grièvement blessé à la cuisse après avoir fait la
reconnaissance du village occupé par des forces enne-
mies très nombreuses.
Girault de Mimorin, capitaine de réserve au 12^ rég. de
dragons.
Albaret, lieutenant au 19e rég. de dragons : très brillante
conduite au feu. Ayant eu son cheval tué sous lui au
combat du 19 août, a continué sa reconnaissance.
Fournier, lieutenant à l'escadron territorial de dragons,
i8e région.
des Isnards, capitaine de réserve à Tétat-major du le"* corps
de cavalerie : ancien officier, ayant une énergie rare,
beaucoup de commandement et se dépensant sans
compter. Rend complètement et des plus intelligem-
ment les mêmes services qu'un officier de l'active.
Hamet, capitaine au groupe territorial du 3^ rég. d'artil-
lerie (Brest).
Thominet, lieutenant de réserve au 60^ rég. d'artillerie :
blessé à l'épaule et à la jambe en s'empîoyant person-
nellement à l'enlèvement à bras du matériel de sa bat-
terie, sous un feu très violent. A donné maintes fois au
feu, depuis, des preuves éclatantes d'énergie et de sang-
froid.
Bernus, lieutenant de réserve d'artillerie aux troupes du
Maroc occidental.
56 PAGES d'histoire
MM.
Nerdeux (Léon-Jean), lieutenant de réserve au i^r rég.
d'artillerie : observateur d'artillerie, passe la nuit aux
avant-postes d'infanterie et y recueille sur l'ennemi et
sur ses moyens d'attaque les renseignements les plus
précieux. S'ingénie à fabriquer des engins nouveaux
et à installer pour l'infanterie des périscopes dans les
tranchées. Donne à tous par sa science et l'emploi qu'il
en fait avec intrépidité l'exemple du plus beau dévoue-
ment intelligent et actif.
Valentin, capitaine au groupe territorial du lo^ rég. d'ar-
tillerie à pied.
Duval, lieutenant au 17^ rég. d'artillerie : blessé en cir-
culant entre ses pièces pour donner du calme et de la
confiance à ses troupes.
Soîenue, capitaine d'artillerie territoriale au 45^ rég. d'ar-
tillerie.
Besse (R.-A.-M.-J.), sous-lieutenant de réserve au 6^ rég.
d'artillerie : officier d'une rare audace et de la plus
grande vigueur. A été blessé le 17 septembre.
Pantin de Landemont, chef d'escadron au groupe terri-
torial du 3e rég. d'artillerie à pied (Brest).
Dufour (M. -P.), capitaine au i^r groupe territorial du
ler rég. d'artillerie : pendant près d'un mois, a assuré
d'une manière continue l'évacuation d'énormes quan-
tités de matériel, opérant avec le plus grand dévoue-
ment et beaucoup de sang-froid à proximité de l'en-
nemi. Sans se laisser troubler par la présence de
l'ennemi, a fait év-acuer le matériel d'un ouvrage alors
que les ouvrages voisins étaient déjà occupés.
Boffinetj chef d'escadron territorial d'artillerie. Service
d'état-major du gouvernement militaire de Paris.
Brunot de Rouvre (A.-C.-C.-M.-P.), chef d'escadron de
réserve d'artillerie breveté, adjoint au commissaire
régulateur de Chaumont : a rendu des services excep-
tionnels depuis le début de la campagne dans la pré-
paration et l'exécution des transports de troupes et de
ravitaillements.
Dupré, lieutenant territorial à la compagnie territoriale
du génie d'Algérie.
Becquet, lieutenant de réserve au 6^ bataillon du génie :
57
brillante conduite pendant le combat du 2 septembre.
A réussi à mettre le feu aux magasins à fourrage d'une
ville occupée par les Allemands. A pu heureusement
regagner nos lignes sous le feu de l'ennemi et de nos
mitrailleuses.
Girod (A.-L.), chef de bataillon, adjoint au directeur du
service aéronautique au G. Q. G. : a eQ'ectué plusieurs
reconnaissances à longue portée, au-dessus de l'en-
nemi. Chef du groupe des escadrilles de bombarde-
ment, a obtenu des résultats remarquables et n'a cessé
de donner l'exemple en montant en avion dans des
circonstances difficiles et périlleuses, pour lancer des
projectiles au-dessus de l'ennemi.
Moineau (René), sous-lieutenant de réserve, pilote d'aé-
roplane : a montré les plus belles qualités d'énergie,
d'endurance et d'entrain.
Lefort, médecin-major de i^e classe, i^e région.
Lcmaire, médecin-major de 2^ classe de réserve au
i3e rég. d'infanterie : donne sans cesse l'exemple du
plus grand dévouement. Se rend chaque jour dans les
tranchées pour repérer l'emplacement des blessés tom-
bés entre les deux lignes et va les relever la nuit venue,
le plus souvent sous un feu violent. A été blessé lui-
même à la tête, d'un éclat d'obus.
Delahaye, médecin-major de i^e classe, i5e région.
Boulaud (L.-A.), médecin aide-major de i'^ classe au
io5e rég. d'infanterie : a, dans tous les combats livrés
par le régiment, assuré le service médical presque sur
la ligne de feu. Quoique malade depuis quelques jours,
a continué son service ; blessé le 6 septembre, n'a pas
voulu abandonner son poste et a continué à donner ses
soins à de nombreux blessés.
Robin, médecin aide-major de i^e classe, gouvernement
militaire de Paris.
Pouget, médecin aide-major de 2^ classe au 20^ rég.
d'infanterie : a établi un poste de secours du 16 au
21 septembre à 3oo mètres des tranchées malgré un
bombardement violent. Blessé le 19 septembre par un
éclat d'obus a conservé le commandement de son poste,
assurant l'évacuation de ses blessés. Le 21 septembre
a réussi ù sauver les blessés qui restaient dans le
58 PAGES d'histoire
village, accomplissant jusqu'au dernier moment son
devoir avec sang-froid et courage.
Adda, médecin-major de 2^ classe. Tunisie.
Buisson (G.-E.), médecin aide-major de i'^^ classe, terri-
torial à la 5e division : désigné à la mobilisation pour
un groupe territorial, a demandé à servir dans un régi-
ment de l'armée active. S'est fait remarquer à diverses
reprises par son dévouement et son sang-froid sous le
feu, a été blessé le 2.3 septembre 1914 au poste de
secours qu'il dirigeait.
Petit, médecin aide-major de 2^ classe, ge région.
Harismendy, médecin aide-major de 2^ classe au ^9^ rég.
d'infanterie : blessé d'une balle au front à son poste
pendant le combat du 3 septembre 1914» s'est fait
panser sommairement, a refusé de se laisser évacuer
et a continué à donner ses soins aux blessés jusque
sur la ligne de feu.
Gostenadal, lieutenant d'infanterie coloniale.
Sauvaine de Barthélémy, lieutenant au 21e rég. d'infan-
terie coloniale, E. M. 5^ brigade : brillante conduite
au feu. A été grièvement blessé.
Fournerie (J.-M.), lieutenant d'infanterie coloniale.
Sirven (H.), capitaine au 3^ rég. d'infanterie coloniale :
étant porte-drapeau et voyant son soutien décimé par
le feu, et son drapeau étant en danger, a rejoint son
colonel en rampant plus d'un kilomètre sous un feu
violent d'artillerie et d'infanterie. A été blessé.
Jiraux (J.-J.-H.), capitaine d'infanterie coloniale.
Coulon (Albert), lieutenant au 23e rég. d'infanterie colo-
niale : le 21 août, s'est élancé à la tête de sa compa-
gnie à l'assaut d'une ferme occupée par l'ennemi, qu'il
en a chassé. Blessé grièvement au cours de l'action.
Robardelle (H.-J.-J.), lieutenant d'artillerie coloniale.
Legardeur (J.), lieutenant au 3^ rég. d'artillerie coloniale :
blessé le 22 août 1914^ a, sous le feu des mitrailleuses
ennemies, assuré la retraite de l'échelon dans les meil-
leures conditions possibles.
Petit (E.-M.), médecin-major de 2^ classe des troupes
coloniales : chirurgien distingué, d'un zèle et d un
A l'ordre du jour 69
dévouement admirables à roccasion des circonstances
où l'ambulance 4 a été appelée à fonctionner.
Protche, officier interprète de i^e classe de réserve,
6e région.
Lehr, interprète de i^e classe de réserve, état-major du
i^r corps de cavalerie : modèle de dévouement, ne
craignant ni les balles ni les fatigues. Interprète des
plus précieux par sa connaissance de la langue alle-
mande, son tact et son adresse pour interroger et
« conclure » des renseignements fournis, une situa-
tion. A fait preuve, sous le feu, des plus belles qualités
de calme et de sang-froid.
Bordeaux, le 20 novembre igid-
A. Millerand.
24 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits aux tableaux
spéciaux de la Légion d'honneur et de la Mé-
daille militaire, les militaires dont les noms
suivent :
LÉGION D'KOKNEUR
Pour officier.
(Pour prendre rang du 28 octobre loi^O
MM.
Offret (E.-T.-V.), chef d'escadron au 48^ rég. d'artil-
lerie : a fait preuve des plus belles qualités militaires
pendant les combats auxquels il a pris part quotidien-
nement depuis le 20 août. Grièvement blessé au combat
du 3 septembre 1914» à son poste de commandement.
A été amputé d'un pied.
(Pour prendre rang du 29 octobre 1914.)
Toussaint (J.-N.-L.), capitaine au 808^ rég. d'infanterie :
blessé le 28 août, a conservé le commandement de sa
compagnie qu'il a conduite sous un feu violent avec
calme, sang-froid et bravoure. Ne s'est fait panser que
quatorze heures après avoir été blessé. Depuis, n'a
A l'oî\dre du jour 6i
cessé de faire preuve d'énergie et des plus belles
qualités militaires.
Dumas, capitaine au 3o8e rérj. d'infanterie : capitaine de
cavalerie en retraite qui a donné le plus bel exemple
en venant, à Tâge de 65 ans, reprendre du service dans
rinfanterie. N'a cessé de faire montre du plus grand
courage, animant ses hommes d'un souffle vraiment
héroïque. Sérieusement blessé le 28 septembre, a
refusé l'aide des brancardiers, est allé seul au poste
de secours et, après avoir été pansé, voulait revenir
sur la ligne de feu.
(Pour prendre rang du 3o octobre 1914O
Picat (R.-C.-H.), colonel d^artillerie : après s'être pro-
digué depuis le début de la guerre sur la ligne de feu,
assurant la direction énergique et active de ses groupes,
a été blessé au bras le 2 octobre.
Chasles (Armand), chef de bataillon de réserve au régi-
ment de tirailleurs sénégalais : pendant la durée du
combat du i5 au 16 octobre, sous un feu intense, a
donné les preuves les plus éclatantes d'énergie, de
sang-froid et de belle attitude militaire. A' eu la
mâchoire fracassée par une balle.
Marabail, capitaine au 6^ bataillon colonial du Maroc :
en instance de retraite après vingt-cinq ans de service,
il occupait, à la résidence générale du Maroc, un
emploi qui le rendait non disponible. A demandé à
reprendre du service et le commandement d'une com-
pagnie au moment de l'envoi en France de la i^e divi-
sion du Maroc. Légèrement blessé le 28 août, a
conservé le commandement de sa compagnie. A de
nouveau été blessé grièvement le 3o août en portant sa
compagnie à l'attaque.
(Pour prendre rang du l«r novembre 1914O
Cazenove, chef de bataillon au l\^ rég. de zouaves :
chargé de l'attaque d'un village, s'en est emparé après
plusieurs attaques de nuit, s'y est maintenu et, le len-
demain, a déployé la plus brillante énergie pour
conquérir des tranchées ennemies dont l'enlèvement
n'aurait pu avoir lieu qu'au prix de longs et patients
efforts.
02 PAGES d'histoire
MM.
I^cclerc (A[aric-Joscph-Paul), chef trcscadi'on ou lo* rcf(.
crartillerie : le 6 septembre, ol)ligé de ramener 4oo mè-
tres en arrière son groupe pris d'écharpe par un tir
réglé d'obusicrs de i5S, est retourné ensuite sur le
précédent emplacement avec plusieurs officiers et
canonniers pour ramener les blessés, le matériel et le
harnachement; a été deux fois blessé.
(Pour prendre rang du 2 novembre i9i/(.)
Dagues (F.-J.-M.), chef de bataillon au 78^ rég. d'in-
fanterie : très brillante conduite depuis le début des
opérations, notamment pendant la bataille de la Marne,
où il a été blessé très grièvement, le 8 septembre.
(Pour prendre rang du 3 novembre iQiA-)
Herteman (H.-J.-C), lieutenant-colonel, commandant le
2i6e rég. d'infanterie : a été pendant quatorze jours
presque constamment à Tavant-garde, aux avant-postes
ou en première ligne, n'a pas cessé un seul instant de
montrer la plus grande énergie et la plus grande
intrépidité. A été grièvement blessé le 20 septembre.
Ducros (J.-J.-M.-R.), lieutenant-colonel au 289^ rég.
d'infanterie : a conduit son régiment au feu avec la
plus grande bravoure, toujours avec les éléments de
tête pour leur donner l'exemple. Blessé de quatre
balles au combat du 6 septembre.
Lacour (Jean), chef de bataillon au 276^ rég. d'infanterie :
n'a commandé que pendant cinq jours le 5^ bataillon,
il a su prendre un ascendant remarquable sur sa troupe,
qu'il a conduite au feu avec un calme, un sang-froid,
une bravoure qui ont fait l'admiration de tous. Très
grièvement blessé à la jambe le 16 septembre.
Gobillard (M.-A.-D.), chef de bataillon au 3i6e rég.
d'infanterie : depuis le commencement de la campagne,
a dirigé son bataillon avec la plus grande vigueur et la
plus grande énergie. Très grièvement blessé au combat
du 17 septembre.
A l'ordre du jour 63
Pour chevalier.
(Pour prendre rang du 23 septembre lyi/i.)
MM.
Roux (A. -G.), lieutcnanl au 3oe rég. d'artillerie : a
fait preuve de qualités physiques et intellectuelles
remarquables, a toujours transmis les ordres ou ins-
tructions dont il était porteur avec toute la précision
désirable, sachant, quand il le fallait, leur apporter,
en raison des changements survenus dans la situation
pendant la transmission, les modifications nécessaires.
Ayant eu la cuisse brisée par un éclat d'obus, a montré
une fermeté de caractère et un moral au-dessus de tout
éloge.
(Pour prendre rang du 7 octobre 191/}.)
de Vanssay (C.-M.-R.), lieutenant au i8e bataillon de
chasseurs, groupe cycliste de la 3e division de cava-
lerie : a réussi, par son énergie et son entrain, et
malgré la mise hors de combat de presque tous ses
gradés, à entraîner son peloton jusqu'à 5o mètres des
tranchées fortement occupées par les fantassins et les
mitrailleuses ennemies. A été grièvement blessé.
(Pour prendre rang du 16 octobre igiA-)
Hurel, lieutenant d'infanterie, groupe cycliste de la
3e division de cavalerie : a entraîne son peloton avec
beaucoup de hardiesse et d'habileté, et sans perdre un
homme, à l'attaque des tranchées sous un feu violent
d'artillerie et d'infanterie.
(Pour prendre rang du 20 octobre 1914-)
Mallet, lieutenant au rég. de tirailleurs sénégalais : au
combat du i5 octobre, quoique très grièvement blessé,
a continué à donner l'exemple du stoïcisme et d'une
énergie indomptable.
(Pour prendre rang du 28 octobre 191 40
Massert (M.-D.-H,), sous-lieutenant au 20e rég. d'artil-
lerie : détaché en première ligne comme observateur,
a fait preuve de hardiesse, de courage et de sens pra-
tique, a contribué largement au succès du combat du
3o septembre, grâce à la précision de son observation.
64 PAGES d'histoire
Est resté en observation dans les tranchées de première
ligne, du i5 au 28 octobre. A été grièvement blessé le
28, après avoir réglé plusieurs tirs,
Soubirou (Pierre), sous-lieutenant de réserve au 9e rég.
d'artillerie : s'est maintenu pendant trois jours dans
un poste d'observation très dangereux. A reçu une
blessure sérieuse au cours du troisième jour.
Liberty adjudant de réserve au 33^ rég. d'infanterie : le
24 septembre, a brillamment enlevé sa section à l'as-
saut d'une position occupée par l'ennemi. A reçu trois
blessures dont une très grave.
Lamic, sous-lieutenant de réserve au 142^ rég. d'infan-
terie : le 3o septembre, a entraîné sa compagnie sous
le feu jusqu'à 200 mètres des tranchées ennemies et l'y
a maintenue. A reçu deux blessures qui l'ont forcé,
malgré lui, à quitter le champ de bataille.
(Pour prendre rang du 29 octobre 191^.)
Dubois, sous-lieutenant au 8^ rég. d'artillerie : au cours
d'une reconnaissance faite le 28 octobre, pour placer
une pièce dans les premières tranchées d'infanterie, a
été blessé très grièvement au ventre. Avait déjà placé
sa pièce la nuit précédente et commandé le feu pendant
l'attaque au point du jour.
Neveux (G.-J.-R.), lieutenant au 18* rég. de dragons :
blessé grièvement le 10 octobre 1914» par un éclat
d'obus. A été amputé de la jambe droite.
Perrodin, capitaine au i34^ rég. d'infanterie: grièvement
blessé aux reins, s'est fait adosser à la paroi de la
tranchée pour continuer à commander jusqu'à ce que
deux nouvelles blessures obligent à l'emporter*
(Pour prendre rang du 3o octobre 1914-)
Fribourg-Blanc (André), médecin aide-major de i^e classe
au 6e rég. de tirailleurs : a été blessé d'un éclat d'obus
au coté gauche de la poitrine et au poignet, le 28 août.
A continué à assurer tout son service malgré les
conseils qui lui étaient donnés. A été bless^ de nouveau
à la lèvre en allant relever son colonel blessé très
grièvement. A fait preuve de la plus grande énergie et
du plus grand sang-froid.
A l'ordre du jour 65
MM.
Pissot, lieutenant au 17* rég. d'infanterie : brillante
conduite dans Tattaque des tranchées ennemies. A été
blessé au visage à 10 mètres des tranchées et n'a quitté
son poste qu'à la dernière extrémité au moment où il
allait être fait prisonnier.
Bard (H.-M.-J.-G.), lieutenant au 295e rég. d'infanterie :
commandant sa compagnie, a franchi sous un feu des
plus violents d'artillerie et de mousqueterie une zone
très dangereuse ; a su, par son calme et son sang-froid,
en imposer à sa compagnie qui a traversé cette zone
comme sur la place d'exercice. Blessé légèrement dès
le début de la marche en avant, a continué à comman-
der sa compagnie sans se faire panser jusqu'à la fin de
la journée.
Chevrier (Pierre), lieutenant de cavalerie, pilote aviateur :
très allant, audacieux et énergique, a effectué de nom-
breuses reconnaissances pour le compte de la cavalerie
et de l'artillerie, au cours desquelles il a lancé avec
succès des bombes sur l'ennemi.
(Pour prendre rang du 3i octobre 1914O
Mathe (C.-L.), sous-lieutenant de réserve au 3e rég. de
zouaves : après une première blessure, a fait preuve
d'un rare courage. A été ensuite très grièvement
atteint.
Bourgeois (C.-J.-L.), capitaine d'infanterie à l'état-raajor
de la Si* brigade d'infanterie : a fait preuve d'énergie
et de courage. A été grièvement blessé.
Marcotte de Sainte-Marie (E.-M.-J.-A.), capitaine au
33e rég. d'artillerie : n'a cessé depuis le commencement
de la campagne de faire preuve d'un zèle et d'une
crànerie remarquables, allant constamment de sa per-
sonne occuper les postes les plus dangereux à proximité
des tirailleurs ennemis pour rendre plus efficace le tir
de sa batterie. Le 26 octobre, a été blessé d'une balle
d'infanterie à son poste de commandement établi à
petite distance des tranchées ennemies.
Lalanne-Caplhebat (P.-F.-G.), lieutenant au 90e rég.
d'infanterie : a montré pendant toute la campagne un
entrain, un courage, un mépris du danger au-dessus
33. ORDRE DU JOUR 5
66 PAGES d'histoire
de tous éloges. Le 24 octobre, a conduit la compagnie
qu'il commandait à l'attaque d'une position défendue
par des mitrailleuses. A été grièvement blessé dans
cette attaque qui a réussi.
(Pour prendre rang du ler novembre 1914.)
Glaizot (F.-M.-J.), lieutenant au C8e rég. d'infanterie :
n'a cessé depuis son arrivée au régiment qu'il avait
rejoint avant toute déclaration de guerre alors qu'il
était à l'étranger, de donner l'exemple du plus beau
courage. A été grièvement blessé au combat du
26 octobre, en sortant le premier des tranchées pour
porter sa compagnie à l'attaque de l'ennemi.
de France de Tersanl (J.-M.-J.-V.-G.), lieutenant au
ne rég. de dragons : le 10 octobre 1914? conduisant
une section du i6e territorial, encadrée et complétée
par des dragons à pied, l'a entraînée brillamment à
l'attaque d'un village, donnant l'exemple de la plus
calme intrépidité. A été blessé à l'épaule en exécutant
devant la troupe un bond sous le feu le plus violent.
Devaux (Louis), capitaine au 45« rég. d'infanterie : blessé
à l'épaule droite, a pris un fusil et fait le coup de feu
avec ses hommes, donnant ainsi un exemple remar-
quable de courage et de résistance qui eut le meilleur
effet moral sur ses hommes, étant le seul officier
encore présent à la compagnie.
Marie (Henri), chef de bataillon au 87^ rég. d'infanterie :
attaqué dans un village par des forces très supérieures
aux siennes, leur a résisté pendant toute la nuit et a
été blessé grièvement en conduisant une contre-attaque
à la baïonnette.
Schang (A.-E.), sous-lieutenant au 70e rég. d'infanterie :
a continué son service malgré une première blessure.
A été blessé grièvement une seconde fois en entraînant
sa section.
Clerget (H.-G.-H.), chef de bataillon au 4i^ rég. d'infan-
terie : a montré un entrain et une vigueur remarquables
et a été blessé en enlevant son bataillon à l'assaut.
Abadie (C.-M.-P.), capitaine au i36e rég. d'infanterie : a
montré au feu les plus brillantes qualités d'énergie et
de ténacité. Blessé par un éclat d'obus, a refusé de se
A l'ordre du jour 67
laisser évacuer et a continué à commander sa compa-
gnie. Blessé deux fois.
Duburquois (Alfred), capitaine au lo^ rég. d'artillerie : a
été grièvement blessé par un éclat d'obus qui Ta privé
de l'usage d'un œil. A peine rétabli, est revenu prendre
son commandement.
Rumen (P. -F.), lieutenant au 5o« rég. d'artillerie : a, par
son calme et son énergie, maintenu sous un feu violent
le personnel de sa batterie. A été blessé dans deux
affaires successives.
Mathiron (M.-E.-F.-X.), capitaine au lo^ rég. d'artillerie:
très belle attitude au feu. A éteint le feu d'au moins
deux batteries. Grièvement blessé le 5 octobre.
(Pour prendre rang du 2 novembre 1914-)
Desalle, lieutenant au i^r rég. d'artillerie : grièvement
blessé en faisant abriter les hommes de sa batterie et
incapable de parler, a eu le courage d'écrire ses
instructions relatives au tir.
Violand (M.-C), sous-lieutenant de réserve au 37e régt
d'infanterie : blessé une première fois, le 22 août, es
revenu sur le front incomplètement guéri et sans profiter
du congé de convalescence qui lui avait été accordé.
Blessé à nouveau, dès son retour, d'une balle qui lui a
traversé l'épaule, en entraînant sa section dans une
attaque de nuit, vient de revenir incomplètement guéri
encore prendre sa place dans son unité en donnant à
tous, après l'exemple d'un très grand courage au feu,
celui d'une indomptable énergie.
Jauze-Fredon (J.-M.), capitaine au 25^ rég. d'artillerie : a
montré beaucoup de courage et de sang-froid en com-
mandant pendant vingt-quatre heures, les 7 et 8 sep-
tembre, le tir de sa batterie, sous un feu d'artillerie
lourde parfaitement réglé. A reçu à son poste de
commandement une blessure grave à la tête, entraînant
la perte d'un œil.
Dulau (Paul), sous-lieutenant au 88^ rég. d'infanterie :
s'est particulièrement distingué, le 26 septembre au
matin, en luttant avec la dernière énergie, pour tenir
le point qui lui avait été assigné. A été blessé griève-
ment.
68 PAGES d'histoire
MM.
Colin (P. -A. -A.), capitaine au 63e rég. d'infanterie : blessé
deux fois légèrement au combat du 28 août, a continué
à commander sa compagnie, est resté sur la première
ligne de combat sous le feu le plus violent, donnant à
tous ses subordonnés l'exemple du plus grand calme
et du plus grand courage ; a de nouveau été blessé
deux fois et grièvement au combat du 26 septembre.
Gravelotte (J.-M.), capitaine au 63^ réa. d'infanterie :
très belle conduite sous le feu. Blesse légèrement, le
28 août, a conservé le commandement de sa compagnie
qu'il a continué à diriger avec le plus grand calme et
la plus grande énergie. A été blessé de nouveau le
3 septembre.
Causse (F.-F.), capitaine au 78e rég. d'infanterie : le
28 août, sous un feu intense de mitrailleuses, de mous-
queterie et d'artillerie, s'est exposé en première ligne
pour maintenir ses hommes dans la tranchée et a été
blessé de deux balles.
(Pour prendre rang du 3 novembre igi/j.)
Abrial (A.-C.-M.-J.), lieutenant au lo^ rég. de dragons :
s'est maintenu, le 19 octobre, sur sa position, sous un
feu violent d'artillerie et d'infanterie, jusqu'au moment
où un obus éclatant tout près de lui, le blessa de douze
blessures, dont trois graves.
Delahaye (H. -G.), sous-lieutenant au 32^ rég. de dragons :
chargé de reconnaître des positions d'infanterie enne-
mie, s'en est approché avec beaucoup de courage et a
été grièvement lilessé à la tête.
d'Astafort (Pierre), lieutenant au 27e rég. de dragons :
s'est avancé sur les positions retranchées de l'ennemi
à moins de 4o mètres et a été blessé grièvement d'une
balle au bas-ventre.
de Valence de La Minardièrc (P.-H.-]M.), lieutenant au
2ie rég. de dragons : ayant été deux fois blessé à huit
jours de distance, a voulu rester néanmoins à la tête
de son peloton. N'a cessé de faire preuve des plus
belles qualités militaires et en particulier d'une rare
énergie.
de Bancalis de Maurel d'Aragon (H. -J.-M.), lieutenant au
6&
2oe rég. de dragons : le 5 octobre 1914^ a conduit son
peloton au combat à pied avec le plus grand calme.
Blessé, n'a cessé de combattre et, malgré qu'il eut la
cuisse traversée, est resté plusieurs heures à cheval,
ne consentant à se faire soigner qu'à la fin de la
journée.
Privât de Fressenel (René), capitaine au i^r rég. de
marche de chasseurs indigènes : a été grièvement
blessé après avoir enlevé une ferme à la tête de son
escadron.
de Cardes, sous-lieutenant au lo^ rég. de dragons :
chargé d'une reconnaissance, le i3 septembre, Va
exécutée avec une intelligence et une audace remar-
quables. A été blessé d'une balle qui lui a traversé le
pied et n'en a pas moins continué sa mission jusqu'à
ce qu'il ait obtenu les renseignements qu'il devait
rapporter.
Rouault de Coligny (A.-J.-E.), lieutenant au 6e rég. de
dragons : a exécuté avec fruit plusieurs reconnaissances
difficiles et a été, au cours de l'une d'elles, le 6 octobre,
blessé au coude droit par une balle.
Vidal (E.-M.-S.), capitaine commandant au 19e rég. de
dragons : a été blessé d'un coup de lance à la cuisse
en chargeant avec le peloton d'avant-garde où il se
trouvait un peloton de uhlans qu'il refoula en lui
blessant plusieurs hommes.
Reusser (Jean), lieutenant observateur à l'aviation de la
6e armée : blessé au départ d'une reconnaissance, le
5 septembre 1914 (jambe fracturée). Ayant fait cam-
pagne pendant le mois d'août avec son régiment et
évacué pour indisponibilité empêchant tout service à
cheval, a demandé à passer observateur et a fait comme
tel quelques reconnaissances très utiles avant l'accident
du 5 septembre.
Boissonet (E.-M.-M.-J.-E.), capitaine au 3oe rég. d'artil-
lerie : a su se concilier l'affection de ses hommes, qu'il
conduisit au feu avec un entrain et une technique hors
de pair. Très grièvement blessé.
Bertrand (L.-J.-G.), capitaine au 64e bataillon de chas-
seurs alpins : a été grièvement blessé d'un éclat d'obus
à la tête de sa compagnie en allant prendre possession
de tranchées situées à 800 mètres de l'ennemi.
70
MM.
Savary (A.-D.), lieutenant au 2^ rég. de tirailleurs algé-
riens : a fait preuve de beaucoup d'initiative pendant
la durée de la campagne. S'est distingué dans la
défense d'un village, les iG et 17 septembre. A été
grièvement blessé le 23 septembre. Les blessures qu'il
a reçues à ce dernier combat ont nécessité l'amputation
de la jambe droite.
Mauger-Devarennes (L.), capitaine commandant l'esca-
drille M. F. 16 : a rendu les plus grands services en
installant à bord des avions le lancement des obus de
i55 à mélinite, qui ont permis de détruire de nom-
breuses formations ennemies.
Laurent (Pierre), sous-lieutenant au 2^ rég. de tirailleurs
algériens : blessé très grièvement au combat du
23 septembre 191 4 et très brillante conduite dans les
précédents combats.
Bacquère (Alexandre), lieutenant au 3^ groupe d'artillerie
de campagne d'Afrique : a été blessé très grièvement
le 27 septembre, alors qu'il procédait à l'installation
d'un observatoire aérien.
Dumesnil (J.-F.-L.), lieutenant au 246^ rég. d'infanterie :
affecté au dépôt, a demandé à partir avec le régiment.
Energique autant que brave, s'est brillamment conduit
au combat du 6 septembre, où il a pris le drapeau des
mains du porte-drapeau blessé et a entraîne à deux
reprises le régiment. Blessé lui-même, est resté en
première ligne jusqu'à la fin du combat. A rejoint le
corps avant d'être complètement guéri.
MÉDAILLE MILITAIRE
•(Pour prendre rang du 12 septembre 1914.)
M. Lousteau (J.-B.), adjudant-chef au 34^ rég. d'infan-
terie : le 29 août, fit preuve des plus belles qualités de
courage et de sang-froid. Son capitaine ayant été tué,
il contribua à maintenir sa compagnie sur la ligne, sut
rallier autour de sa section des hommes débandés et
retarda le mouvement en avant de l'ennemi par des
feux bien dirigés.
A L ORDRE DU JOUR 7 1
(Pour prendre rang du i3 septembre 1914O
MM.
Durquet (Paul), sergent au 49^ rég. d'infanterie : étant
dans la tranchée, s'est porté sur le parapet au moment
de l'attaque, a exhorté ses camarades à faire leur devoir,
les a absous en qualité de prêtre et a donné les secours
de la religion à tous les blessés. N'est sorti que le
dernier de sa tranchée.
Beduchaud (M.-O.), soldat de 2^ classe au 49^ rég. d'in-
fanterie : blessé à l'épaule le 3 septembre, ne pouvant
se servir de son arme, il se propose pour transmettre
lès ordres. Envoyé à l'ambulance par son capitaine, il
en revient après pansement sommaire pour ne pas
encombrer l'ambulance, dit-il, et reprend sa place dans
le rang. Dans une autre affaire, se trouvant en face de
deux sous-officiers allemands qui lui crient : « Haut les
mains », tue l'un d'eux, blesse le second de sa baïon-
nette et lui donne à boire après l'avoir désarmé.
Segui (J.-B.), adjudant au 12^ rég. d'infanterie : brillante
conduite au combat.
(Pour prendre rang du 17 septembre 1914-)
Ancelet (L.), sergent au 4i® récf. d'infanterie coloniale :
sous un feu violent d'artillerie, a essayé d'enlever le
corps de son chef de bataillon. N'a pu réussir, trahi
par ses forces. Blessé le 12 septembre d'un éclat d'obus
à l'épaule droite.
(Pour prendre rang du 28 septembre 1914.)
Potier (G.-E.), sergent au 21^ bataillon de chasseurs : a
fait preuve d'allant et de ténacité dans tous les combats
auxquels sa compagnie a pris part. Le 21 août, en
particulier, a montré une ardeur remarquable et fait
preuve de crânerie, de sang-froid et d'autorité pendant
l'assaut et pendant le repliement qui suivit l'assaut; a
une grande autorité sur ses hommes et montre la plus
grande énergie comme chef. Blessé le 16 septembre au
combat.
Fontan (A.-B.), adjudant au 126^ rég. d'infanterie : très
énergique. A commandé sa section avec intelligence et
sang-froid. Quoique blessé, a conservé le commande-
ment de sa section,
72
fPour prendre rang du 24 septembre 1914O
MM.
Maury (J.), soldat de 2^ classe au loo^ rég. d'infanterie :
s'est conduit avec beaucoup de bravoure et de sang-
froid au combat de nuit du 20 au 21 septembre 191 4)
en restant des derniers sur la ligne de leu et en ne se
retirant qu'en emmenant un de ses camarades blessés.
Pasco (François), adjudant au 6e rég. du génie : a donné
le plus bel exemple à ses hommes en occupant seul
une tranchée soumise au feu des mitrailleuses ennemies
et en ajustant sur l'ennemi, avec im calme remarquable,
un feu très efficace.
(Pour prendre rang du 2 octobre igi/i-)
Sarraute (L.), soldat de 1^^ classe au 60^ rég. d'infan-
terie : blessé à quelques mètres des tranchées alle-
mandes, est resté sur place pendant douze heures, s'est
laissé fouiller par les ennemis en faisant le mort, puis
a rejoint son régiment pendant la nuit et a rapporté
des renseignements précieux.
(Pour prendre rang du 4 octobre 1914.)
Theillaud (H.-J.), maître pointeur au 52^ rég. d'artil-
lerie : pendant les rudes journées des 7, 8, 9, 10 sep-
tembre, alors que les officiers, sous-officiers et beaucoup
des servants de la batterie étaient tués ou blessés, a
continué avec le plus bel esprit de sacrifice à pointer
sa pièce dans le plus grand calme et le plus beau
sang-froid. A vu tomber près de lui tous les camarades
de sa pièce, à deux reprises difïérentes.
(Pour prendre rang du 10 octobre 1914-)
Ménard (P.-G.-H.), sergent au 107e rég. d'infanterie :
sur la demande du commandant d'un régiment voisin,
s'est offert spontanément comme volontaire pour prendre
le commandement d'une patrouille, dans une situation
considérée comme très périlleuse. A parfaitement
rempli sa mission. Un homme de sa patrouille ayant
été jDlessé à i5o mètres des tranchées ennemies, est
revenu en arrière pour poser son fusil en lieu sûr et
est retourné sous les balles prendre le blessé qu'il a
rapporté sur son dos dans les lignes françaises, faisant
un parcours de 600 mètres sous la fusillade ennemie.
A l'ordre du jour «7 3
,,»* ^^^^ pi-endre rang du i4 octobre 19 14.)
MM.
Lumet (X.-E.), sergent réserviste au 90e rég. d'infanteri :
le 3o septembre, s'est porté ea avant avec sa section,
sous un feu des plus violents, gagnant plusieurs cen-
taines de mètres, est arrivé jusqu'à 80 mètres des
tranchées ennemies, s'y est maintenu trois heures avec
ses hommes, malgré des pertes sérieuses. Ne s'est
rephé que par ordre.
Malvaud (F.-G.-A.), sapeur de 2e classe au 826 rég. d'in-
fanterie : grâce à son énergie, à son courage et à sa
présence d'esprit, après avoir été cerné de tous côtés
par l'ennemi, dans le combat du 8 septembre, a réussi,
avec le concours d'un de ses camarades du 66% à
sauver^ le drapeau du 82% en traversant les lignes
ennemies sous un feu nourri d'infanterie et d'artillerie.
(Pour prendre rang du i5 octobre 1914.)
Dubois (L.-P.), sergent au 107e rég. d'infanterie : malgré
son jeune âge et sa faible ancienneté, s'est impose à
ses camarades et à ses hommes par son énergie, son
audace, son courage absolument exceptionnels. Au
combat du 12 octobre, a entraîné sa section en face
une section de mitrailleuses ennemies à 700 mètres, est
revenu^ par deux fois sous une grêle de balles aux
tranchées de deuxième ligne pour y chercher des
hommes qui y étaient restés et les a amenés au feu.
Poute de Puybaudct (J.-M.-A.-L.), caporal au 107e rég.
d infanterie : au combat du 12 octobre, les servants de
la mitrailleuse, aveuglés par la poussière ou blessés par
les éclats d'obus, s'étant réfugiés dans un abri, est
resté auprès de ses pièces, n'abandonnant la position
de tir que sur l'ordre du chef de section et après avoir
sauvé personnellement tout l^j. matériel en faisant plu-
sieurs allées et venues sous les rafales de balles et
d obus.
Isaac, caporal clairon au 19e rég. d'infanterie : au moment
de 1 attaque de la cote i4i, sonnait la charge aux côtés
de son sous-lieutenant; blessé, a continué jusqu'au
bout. Cite déjà à l'ordre du ne corps.
Lebreton (Jules), caporal au 65e rég. d'infanterie : une
attaque de flanc étant tentée par l'ennemi, un groupe
74 PAGES d'histoire
d'une vingtaine d'hommes a été déployé pour s'opposer
à ce mouvement. Le caporal Lebreton en a pris le
commandement sous la canonnade et la fusillade. Ta
commandé avec le plus grand calme et la plus grande
autorité ; commandant des feux de salve de façon
parfaite et assurant son approvisionnement en muni-
lions auprès des éléments non engagés de la compagnie.
S'est distingué plusieurs fois depuis le commencement
de la campagne.
(Pour prendre rang du 16 octobre 1914.)
Allard, cavalier au ii^ rég. de dragons : blessé gravement
deux fois en chargeant, sans baïonnette, avec les
cyclistes de sa division de cavalerie.
Truelle, brigadier au 3^ rég. de hussards : a chargé avec
la plus grande énergie.
Abdoulaye Démé, caporal au 2e bataillon de tirailleurs
sénégalais d'Algérie : a rendu les plus grands services
dans la tranchée comme tireur de positions. A été du
plus bel exemple pour ses camarades qu'il a entraînés
au cours des attaques de jour et de nuit des i3 et
il\ octobre. Blessé en se portant à l'attaque des lignes
allemandes, a refusé de se laisser évacuer. A repris sa
place sur la ligne de feu après avoir été pansé.
(Pour prendre rang du 20 octobre igiA-)
Thierno-Diop, tirailleur de 2® classe au i^f bataillon de
tirailleurs sénégalais d'Algérie : tombé sous le feu de
l'ennemi à très courte distance de ses tranchées, avait
la force et les moyens de rallier nos lignes la nuit
suivante. N'a pas voulu abandonner un camarade
blessé grièvement qui, lui, ne pouvait rallier, et, au
prix d'efforts surhumafts, n'avançant que la nuit, a
réussi à se rapprocher peu à peu de nos lignes où son
camarade et lui ont été recueillis la quatrième nuit qui
a suivi sa blessure.
Cuny (L.-G.), sergent réserviste au 3^ bataillon de chas-
seurs à pied : n'a cessé de faire preuve, en toutes
circonstances, d'entrain et de hardiesse ; a entraîné sa
section avec une vigueur et un courage remarquables
dans les derniers combats.
A L ORDRE DU JOUR n^
MM.
Matz (René), sergent au ler bataillon de chasseurs : a,
depuis le début de la campagne, fait preuve d'une
grande intelligence et d'une arande bravoure en exécu-
tant, en face des tranchées allemandes, des reconnais-
sances fort délicates; en dernier lieu, le 19 octobre, a
reçu une balle en pleine poitrine, en entraînant ses
hommes en avant, en renfort d'une ligne fort éprouvée
par le feu ennemi et qui ne se maintenait qu'avec peine
sur le terrain conquis.
Leclerc (G.-M.), chasseur réserviste de 2^ classe au
loe bataillon de chasseurs : s'est toujours présenté
comme volontaire pour les missions périlleuses, a été
blessé le 19 octobre en entrant le premier dans un
village attaqué; a conservé sa place au combat et a
encore tué quatre Allemands, dont un officier.
(Pour prendre rang du 22 octobre 1914.)
Rapiteau (G.-J.), sergent au iSye rég. d'infanterie : s'est
offert spontanément j^our aller reconnaître un boqueteau
qu'on savait occupé par l'ennemi. Accueilli par la
fusillade et blessé au bras, a continué à diriger sa
patrouille et n'est revenu qu'après avoir pu constater
I existence d'une tranchée allemande occupée par
l'ennemi. '^
Laurent (Augustin), sergent au 3 19e rég. d'infanterie :
au combat du 19 octobre, a accompli un bel acte de
bravoure en se portant seul, en rampant, sous un feu
intense d'artillerie et d'infanterie, à plus de i kilomètre
en avant de nos lignes; s'est approché à moins de
5o mètres de l'ennemi, a rapporte un croquis exact et
complet des emplacements des tranchées, des mitrail-
leuses et de deux batteries allemandes. Avait demandé
à remplir cette mission.
(Pour prendre rang du 25 octobre 1914.)
Slribick (Emile), caporal pilote, escadrille H. F. 28 : le
24 octobre, faisant du réglage de tir, s'est trouvé en
présence d'un avion ennemi, a essuyé son feu, a
esquivé habilement l'attaque, a été prendre son méca-
nicien à terre avec une mitrailleuse, est reparti en
chasse et, à courte distance, a permis à son mécani-
76 PAGES d'histoire
cien de faire exploser Tavion allemand. A exécuté
depuis deux mois de nombreux vols. Blessé le 16 octo-
bre 191 4 en service commandé dans un atterrissage.
David (M. -F.), soldat de i^e classe, mécanicien, esca-
drille H. F. 28 : le 24 octobre, accompagnant son
pilote avec une mitrailleuse, a poursuivi un avion
ennemi qui gênait, en lançant des bombes, le tir
d'une batterie lourde ; a réussi, après une poursuite à
courte distance, à faire exploser l'avion allemand.
(Pour prendre rang du 26 octobre 19 14.)
Brizard (A.-L.-M.), sergent au 4^ rég. de zouaves : a
pénétré le premier avec son capitaine dans un ouvrage
ennemi. A défendu courageusement son chef. N'a pas
quitté le combat quoique blessé. A commandé avec
énergie dans des circonstances graves.
Laillier (R.-A.), sergent-major au ge bataillon de chas-
seurs : blessé et évacué, a demandé, à peine guéri, à
rejoindre son poste et a refusé un congé de convales-
cence. Le 24 octobre 1914? a réussi, avec sa section, à
attirer un détachement ennemi dans une embuscade et
l'a littéralement anéanti, les Allemands laissant trente-
cinq cadavres comptés sur le terrain, dont l'officier qui
commandait, et cela sans pertes de notre côté.
Waleau (Alfred), caporal réserviste au i3o« rég. d'infan-
terie : chef d'un petit poste de douze hommes pendant
vingt^trois jours, a héroïquement résisté aux plus
furieuses attaques et a maintenu, grâce à un sang-
froid inébranlable et à une vigilance mcessante, l'éner-
gie de ses hommes. Sa tranchée ayant été bouleversée
complètement par des obus, il l'a reconstruite aussitôt
et il l'a conservée. Il est resté sourd d'une oreille.
(Pour prendre rang du 27 octobre 1914-)
Doucet (Henri), caporal au 4^ rég. du génie : au
combat du 18 octobre, désigné avec deux sapeurs pour
faire une brèche dans un réseau de fil de fer au moyeu
d'explosifs, s'est aperçu, après avoir mis le feu à sa
charge, que celle du sapeur voisin n'avait pas pris feu,
est revenu allumer la mèche de ccllc-ci sous une vive
77
fusillade et a rejoint sa section en transportant un
sapeur blessé.
(Pour prendre raag du 29 octobre igiA-)
Philippe (Paul), soldat de i^e classe au 26e rég. d'infan-
terie : à trois reprises dilTérentes, les 24, 25 et 27 oc-
tobre 1914, a franchi dans la nuit les défenses acces-
soires ennemies et la ligne avancée des sentinelles, et
a assuré dans les lignes mêmes de Tennemi la destruc-
tion de postes retranchés occupés par lui.
Hoyaux (Pierre), caporal au ge bataillon de chasseurs : à
peine guéri d'une blessure, a repris sa place dans le
rang. Pendant quatre jours et quatre nuits, dans une
tranchée de première ligne, s'est signalé par son cou-
rage et son énergie, allant lui-même, à différentes
reprises, à quelques mètres de l'ennemi, lui lancer des
Erenades et des pétards. Le 27 octobre, s'est élancé à
1 baïonnette avec son lieutenant à la tête de quelques
hommes pour contre-attaquer Tennemi qui avait péné-
tré dans une tranchée et le repousser. Le lieutenant
ayant été blessé gravement, a pris le commandement
après l'avoir fait emporter et s'est maintenu énergique-
ment sur la position.
Séné (E.-F.), adjudant-chef au ii^ rég. territorial : s'est
distingué d'une façon tout à fait remarquable pendant
la journée du 26 septembre, en portant pendant la jour-
née, près de quatre heures, les ordres du général à son
chef de corps en traversant les premières lignes sous
le feu constant de l'artillerie ennemie.
Humbert, caporal réserviste au i^r bataillon de chasseurs :
a donné à ses hommes un bel exemple de courage en
les entraînant sur la ligne de feu et en les y mainte-
nant bien qu'il ait été blessé aux deux bras.
Bechemin (Auguste), adjudant au 807^ rég. d'infanterie :
a été blessé grièvement le 28 août en conduisant sa
section au feu.
(Pour prendre rang du 3o octobre 1914-)
Poggi (Maurice), sergent d'infanterie, aviateur mili-
taire : spécialisé pour le lancement des projectiles, sort
souvent plusieurs fois dans la journée pour aller bom-
barder les formations ennemies. A eu son appareil
jS PAGES d'histoire
incendié à 1.800 mètres de hauteur, a conservé tout
son calme et a réussi à ramener son appareil en sau-
vant son passager.
(Pour prendre rang du 3i octobre 1914)
Cacault (Charles), maître pointeur au 49^ rég. d'artille-
rie : a été grièvement blessé le 3o août, en se dévouant
pour démonter la culasse d'un canon en danger de
tomber entre les mains de l'ennemi.
Guenin (L.-V.), sapeur-mineur à la compagnie du génie
2/3 : chargé de faire exploser un fourneau de mine,
sous les pas de l'ennemi, a fait preuve dans l'accom-
plissement de cette mission d'une énergie et d'un cou-
rage remarquables. S'est engagé dans la galerie de
mine pour procéder plus sûrement à la mise de feu,
s'exposant ainsi à des brûlures certaines et a eu le
sang-froid de laisser les ennemis entrer dans la tran-
chée minée où il se trouvait lui-même. Ne s'est retiré
qu'après l'explosion, blessé à la face et aux mains, en
H^profitant, pour s'échapper, du trouble causé chez l'en-
nemi.
(l'our prendre rang du i<^i novembre igi4-)
Bernhard, maréchal des logis au 29e rég. de dragons : a
rempli plusieurs missions périlleuses avec intelligence
et courage. Dans l'engagement du 5 octobre, s'est porté
à l'attaque avec la plus grande bravoure. Blessé griè-
vement, ne s'est porté en arrière que sur un ordre for-
mel.
Maillet (André), adjudant au ii^ rég. de dragons : le
10 octobre igi^» conduisant à l'attaque de nuit d'un
village une section du 4^^ territorial, encadrée et ren-
forcée par des dragons à pied du ii^ rég., a eu une
attitude superbe en l'enlevant à l'attacjue du village
sous le feu le plus violent. Blessé à la jambe, ne s'est
laissé conduire sur l'arrière que sur l'ordre réitéré du
colonel.
Jahier (Paul), adjudant au ii^ rég. de dragons : le 10 oc-
tobre 1914^ à l'attaque à pied d'un village, a conduit
au combat avec la plus grande vigueur une section de
territoriaux complétée par des dragons. Ta maintenue
et fait agir sous un feu violent, a reçu deux blessures
en assurant ensuite son repli en bon ordre.
A L ORDRE DU JOUR 79
MM.
Perreau (Gustave), brigadier au i8e rég. de dragons : le
II octobre 191 4» blessé par un éclat d'obus, resta à sa
place disant à son capitaine commandant : « Cela ne
m'empêchera pas de tirer. » Plus tard, ne pouvant
marcher seul, refusa d'être emmené par ses camarades,
parce qu'il ne fallait pas, à cause de lui, diminuer le
nombre des tireurs.
Fierobe (P.-A.), sergent au groupe cycliste de la 8^ divi-
sion de cavalerie : blessé le 9 octobre igiA» a refusé
d'aller se faire panser et a déclaré vouloir suivre son
chef auprès duquel il est resté jusqu'à la fin de l'action.
Laplace (Marins), cavalier de 2e classe au 18^ rég. de
dragons : le 1 1 octobre 191 4j grièvement blessé au
côté gauche par un éclat d'obus, resta couché pendant
deux heures pour ne pas attirer sur ses camarades le
feu de Tennerai et ne consentit à se faire soigner que
sur l'ordre formel de son capitaine commandant au
moment oii il crachait le sang et commençait à défaillir.
Leytier (M.-A.), maréchal des logis au i8e rég. de dra-
gons : le 5 octobre 1914* étant en reconnaissance, a
ramené au galop, en le maintenant sur sa selle, un de
ses cavaliers grièvement blessé, le soigna derrière une
meule de paille. Ayant réquisitionné une voiture dans
un village violemment canonné à ce moment, conduisit
cet homme à l'ambulance. Le 11 octobre 1914» étant
avec son escadron, déployé à pied en tirailleurs, a été
blessé d'une balle au ventre.
Pagliero (Pierre), sergent au 4^ bataillon de chasseurs : a
fait preuve du plus grand courage et du plus grand
sang-froid. A résisté pendant quatre heures, avec sa
section, à un feu violent d'infanterie et à un bombarde-
ment de grenades à main. A été assez grièvement
blessé.
Marchand (Ladislas), adjudant de réserve au 4^ bataillon
de chasseurs : s'est toujours distingué au feu par son
sang-froid. Blessé le i3 octobre, à 8 heures, a continué
à commander sa section et n'a été se faire soigner qu'à
20 heures.
Lenoir (A.-A.), maréchal des logis mécanicien au 7^ rég.
d'artillerie : le 28 août, blessé d'un éclat d'obus, s'e*
chappe d'une ambulance tombée au pouvoir de l'en-
80 PAGES d'histoire
nemi, tue deux uhlans et parvient à travers bois à
rejoindre sa batterie. Evacué, est rentré au régiment
avant guérison complète.
Annette (Henri), sergent au 2* rég. d'infanterie : brillante
conduite dans tous les combats auxquels il a assisté.
Blessé grièvement en entraînant sa section.
Lechaux (J.-L.), médecin auxiliaire au 4?^ rég. d'infan-
terie : a montré le plus grand courage en soignant les
blessés sous un feu violent, a été blessé sur le champ
de bataille.
Malenier (Paul), adjudant au i36e rég. d'infanterie :
blessé par un projectile d'artillerie, a continué à com-
mander sa section et n'a consenti à se laisser évacuer
que lorsque sa plaie a commencé à s'infecter.
Comiti (Jules), adjudant au 70^ rég. d'infanterie : blessé
grièvement le 21 août, en entraînant sa section à Tas-
saut d'un village.
(Pour prendre rang du 2 novembre 1914-)
Meunier (Éléonor), adjudant au 21^ rég. d'artillerie : n'a
cessé de faire preuve de bravoure et de la plus intelli-
gente énergie depuis le début des opérations. Griève-
ment blessé le 7 septembre, a continué à servir sans
faiblesse, sous un feu des plus violents.
Grambes (J.-B.-A.), adjudant au 6e rég. du génie : dans
la matinée du 27 septembre, a fait preuve du plus grand
sang-froid en mamtenant ses sapeurs sous le feu.
Atteint de trois blessures, a refusé de se faire évacuer
et a continué à assurer son service avec un zèle et un
dévouement dignes de tous éloges.
Pellebeau (Marc), sergent au 63^ rég. d'infanterie : s'est
particulièrement distingué dans le combat du 28 août,
a conduit sa demi-section avec un sang-froid et un en-
train admirables. Malgré une grave blessure au bras et
une hémorragie abondante, a voulu conserver jusqu'à
la fin du combat le commandement de ses hommes qu'il
a ramenés plusieurs fois au feu.
Leffanon (François), sergent au 22^ rég. d'infanterie colo-
niale : blessé grièvement aux deux cuisses, le 26 sep-
tembre, a continué à commander sa section jusqu'à
complet épuisement.
A l'ordre du jour Si
MM.
Carlolti (Paul), sergent au 22» rég. d'infanterie coloniale :
blessé grièvement au combat du i5 septembre, a con-
tinué à commander sa section jusqu'à la fin du combat
et n'a été se faire panser que sur l'ordre de son com-
mandant de compagnie.
Tisserand (Constant), sergent au 22e rég. d'infanterie
coloniale : a demandé lui-même à diriger une patrouille
chargée d'une mission dangereuse au cours de laquelle
il a été grièvement blessé. S'est toujours montré au
combat intrépide et prêt à marcher le premier.
Aubouy (Aymé), adjudant de réserve au 22« rég. d'infan-
terie coloniale : a toujours donné l'exemple ae la bra-
voure et du sang-froid. Au combat de nuit du 25 sep-
tembre, grièvement blessé, a maintenu vigoureusement
sa section au feu, l'a ramenée en bon ordre et n'a fait
connaître sa blessure qu'à l'arrivée au cantonnement.
(Pour prendre rang du 3 novembre 1914.)
Favre (Camille), adjudant au 2^ rég. de tirailleurs algé-
riens ; a, par d'habiles dispositions et son énergie,
arrêté un mouvement débordant de l'ennemi. Blesse, a
néanmoins dirigé la marche de sa compagnie avec un
très remarquable sang-froid et dans le plus grand
ordre. A dû être évacue.
Proust ([Raymond), seraent-major au 2« rég. de tirailleurs
algériens : bien que messe à deux reprises successives
(dans deux combats différents), est resté à la tête de sa
section qu'il a énergiquement commandée dans des cir-
constances difficiles.
Trolez (Louis), adjudant au 2® rég. de zouaves : a montré
depuis le commencement de la campagne de réelles
qualités militaires et beaucoup de sang-froid et d'éner-
gie. A reçu plusieurs blessures au combat du 22 août.
Bentabet (Lazrog), soldat de i^e classe au 2^ rég. de
tirailleurs algériens : a entraîné un groupe de tirail-
leurs à la charge à la baïonnette le 20 septembre igiA*
Resté presque seul et quoique blessé légèrement à la
joue, continua à tirer en criant : « Tirailleurs, en avant ! »
Chalmi (Mohammed), sergent au 2^ rég. de tirailleurs :
blessé une première fois en rectifiant le tir de sa demi-
33. ORDRK DU JOUR 6
82
section, a, apiès s'être fait panser, demandé et obtenu
le commandement d'une patrouille chargée de recon-
naître la force ennemie qui attaquait la lisière est d'un
village pendant le combat du i6 septembre. Blessé une
deuxième fois au cours de cette mission, a continué à
diriger sa patrouille avec sang-froid et n'est revenu
qu'après avoir obtenu le renseignement cherché.
Maillât (A.-L.), adjudant au 3^ rég. de tirailleurs algé-
riens : a fait preuve de courage et d'énergie en char-
geant à la baïonnette à la tête de sa section et en
repoussant un groupe ennemi d'une demi-compagnie.
Blessé, a continué à combattre jusqu'à épuisement de
ses forces.
Morganti (J.-B,), caporal au 4® rég. de zouaves : blessé
au combat du i6 septembre, n'a pas voulu se laisser
panser par un camarade, a continué la progression en
avant malgré un feu très violent et n'a quitté la ligne
de feu qu'après avoir reçu deux autres blessures.
Mussot (Louis), adjudant au i^^ rég. de zouaves : s'est
particulièrement distingué à la tète de sa section en
dirigeant le feu, quoique blessé, et en a conservé le
commandement jusqu'à bout de forces.
Bertoldi, adjudant au 3^ rég. de zouaves : blessé le
22 août, a rejoint la ligne de feu à peine remis de sa
blessure ; a commandé sa section avec la plus grande
énergie au violent combat du 20 septembre et à l'atta-
que de nuit du 25 du même mois, au cours de laquelle
il a reçu une sérieuse blessure.
Gardahaut (J.-M.), caporal au 3i6e rég. d'infanterie : s'est
fait remarquer tout particulièrement par son ardeur,
son audace et son initiative ; s'est proposé constamment
pour les reconnaissances difficiles. A été grièvement
blessé à la jambe le 16 octobre, en allant reconnaître
de près les tranchées allemandes dont il avait atteint
le réseau de fil de fer.
Bordeaux, le 21 novembre i9i4'
A. MiLLERAND.
25 NOVEMBRE
MINISTERE DE LA GUERRE
Le Ministre de la Guerre,
Vu le décret du i3 août 1914?
Arrête :
Article unique. — Sont inscrits au tableau
spécial de la Médaille militaire, pour prendre
rang du 21 novembre 19 14? les militaires dont
les noms suivent :
MM.
Busser, soldat, garnison de Paris.
Colas, sergent réserviste au 20* bataillon de chasseurs :
voyant son capitaine grièvement blessé, le 10 août,
s'est porté à son secours à deux reprises, sous un feu
très violent. Ne s'est retiré que sur un ordre formel du
capitaine lui prescrivant de rejoindre sa compagnie.
Chouquet, soldat au i^r étranger.
Mengel, clairon au 5e bataillon de chasseurs : a fait le
coup de feu sur le front, de 11 heures à 171^50. A ce
moment, l'ordre étant donné de charger, n'a pas hésité
à se découvrir entièrement pour se faire mieux enten-
dre. Ne cessa de sonner, en se portant en avant, qu'à
l'instant où une balle le frappa au coude et lui fit aban-
donner son instrument.
84 PAGES D^HISTOIRE
MM.
Haddon Diidlali Bel Hadj, sergent au 2^ rég. de tirail-
leurs indigènes.
Douelle, sergent au 125^ rég. d'infanterie : blessé le
i4 août, a continué à commander sa section et ne
s'est laissé panser qu'après avoir donné toutes ses
instructions.
Perdigon (J.-M.), sergent au 3^ rég. de zouaves : à l'at-
taque de nuit du 25 septembre, tous les officiers de sa
compagnie étant tués, a groupé avec le plus grand
sang-froid à l'aile gauche de sa compagnie une poignée
de zouaves pour s'opposer à l'enveloppement dange-
reux d'un ennemi supérieur en nombre et a réussi à
dégager sa compagnie.
Marcotorchino, sergent-major au 152^ rég. d'infanterie :
blessé le i4 août, n'a consenti à quitter le commande-
ment de sa section que sur l'ordre formel de son capi-
taine.
Viriot, adjudant-chef au 79e rég. d'infanterie : sous-offi-
cier plein de courage, d'entrain et d'expérience. Au
cours des combats de nuit du 4 au 5 septembre, a, par
des dispositions heureuses, infligé de grandes pertes à
l'ennemi, et a permis de dégager sa compagnie.
Malasse, soldat au 162^ rég. d'infanterie : s'est fait remai*-
quer par sa bravoure sous le feu et a continué à com-
battre le 19 août avec sa section, malgré une grave
blessure intéressant les deux jambes.
Bourrel, adjudant au 4o^ rég. d'infanterie : très belle
conduite au combat du 20 août.
Valeix, soldat de 2e classe au 96^ rég. d'infanterie : a
relevé le drapeau au moment où le lieutenant porte-
drapeau a été tué, dans une contre-attaque, et l'a
conservé sous le feu jusqu'au moment où il a pu
le remettre à un sous-officier.
Hainaut, soldat musicien au 04^ rég. d'infanterie.
Bouvier, adjudant au gS^ rég. d'infanterie : a fait preuve
de courage et d'entrain. S'est particulièrement distingué
dans la défense d'un village en conduisant sous un feu
très violent, avec beaucoup de sang-froid, sa section à
l'emplacement qui lui avait été indiqué. A été blessé.
Hervé, adjudant au 74*- l'ég. territorial d'infanterie.
A l'ordre du jour 85
MM.
Chêne (Arthur), soldat de 2^ classe, réserviste au 29e rég.
d'infanterie : a fait preuve du plus grand courage et
du plus grand dévouement, en transportant sur son
dos, jusqu'à l'ambulance, et sous un feu violent, son
capitaine grièvement blessé. A plusieurs reprises, a
porté des ordres sur la ligne de feu, faisant preuve du
plus grand calme et courage.
Raffali, adjudant au 24^ rég. d'infanterie.
Dintra (Aubin), adjudant-chef au 29e rég. d'infanterie :
légèrement blessé, est resté au feu et a conduit, sous
un feu très vif, la section qu'il commandait le 26 août.
Derkaoui, soldat au ge rég. de tirailleurs.
Gheyret (Samuel-Gabriel), soldat de 2^ classe au 29e rég.
d'infanterie : a, à sept reprises différentes, traversé les
rues d'un village balayées par une grêle de balles et
d'obus pour porter des ordres, sans hésitation et avec
le plus grand calme.
Gabos, caporal au ne bataillon de chasseurs.
Reveniau (François), soldat de 2^ classe au 29e rég. d'in-
fanterie : blessé au combat du i4 août, est resté à sa
place dans le rang continuant à faire le coup de feu, et
n'a consenti après le combat à se laisser pansera l'am-
bulance qu'à la condition qu'on le laisse rejoindre sa
compagnie.
Lehmuller, sergent au 65e rég. d'infanterie.
Michaud (Michel), soldat de 2e classe au 29e rég. d'in-
fanterie : blessé au combat du i4 août, est resté à sa
place dans le rang, continuant à faire le coup de feu,
et n'a consenti, après le combat, à se faire panser à
1 ambulance, qu'à la condition qu'on lui laisse rejoindre
sa compagnie.
Kuhn, sergent au 36e rég. d'infanterie.
Gagneux (Jean-Louis), sergent-major au 29e rég. d'infan-
tene : blessé légèrement à la main au combat du
26 août a conservé le commandement de sa section, et
après pansement, a immédiatement rejoint sa compa-
gnie. A, nendant le combat, fait preuve du plus grand
sang-froid, en maintenant ses hommes sous un feu très
violent.
Garnicr, adjudant au 2e groupe aéronautique.
86 PAGES d'histoire
MM.
Roy (Louis), soldat de 2^ classe au 29e rég. d*iafantcrie :
resté blessé pendant les combats des 19 et 20 août.
Resté sur le terrain après le passage de Tennemi, a
traversé ses lignes pour rejoindre la compagnie.
Verbail, adjudant au 2^ rég. territorial d'infanterie.
Billon (Louis), soldat au 29e rég. d'infanterie : le 26 août,
s'est élancé en avant pour entraîner ses camarades. A
été blessé.
Mader, adjudant au 1" rég. étranger.
Ghollet, soldat de 2^ classe au i3e rég. d'infanterie :
blessé deux fois à la tête par des éclats d'obus, les 20
et 25 août, est resté sur la ligne de feu, encourageant
ses camarades.
Rahmouni Ammar ben Ammar, caporal au 2^ rég. de
tirailleurs indigènes.
Joguet, chasseur de 2^ classe au 11^ bataillon de chas-
seurs : blessé à la cuisse, a repris son poste sur la
ligne de feu aussitôt après avoir été pansé, et a fait
preuve ainsi d'un grand courage.
Baylon, adjudant au 81^ rég. d'infanterie.
Rousseau, soldat de 2^ classe au 21^ rég. d'infanterie :
au moment où sa compagnie était obligée de se replier
sous un feu violent, est resté seul en arrière pour
essayer de ramener un de ses camarades grièvement
blessé aux deux jambes, le 20 août igiA-
Giros, adjudant m lo^ bataillon de chasseurs.
Michelin, sergent-major au lo^ rég. d'infanterie : blessé,
a fait preuve de la plus belle conduite et du plus bril-
lant courage.
Burton, sergent tambour-major au 112^ rég. d'infanterie.
Muhlbach, sergent au lo^ rég. d'infanterie : le 20 août,
a pris et exercé brillamment le commandement de sa
section, après la blessure du chef de la section. A été
blessé à la tête de ses hommes le 25 août.
Bonnin, adjudant au i<^' rég. de zouaves.
Berthonier, chasseur au ii^ bataillon de chasseurs :
blessé le i3 août, est retourné sur la ligne de feu dès
son pansement fait et y a fait preuve du plus grand
courage.
A l'ordre du jour 87
MM.
Pierre, sergent au 45^ rég. territorial d'infanterie.
Caramel, adjudant au 92e rég. d'infanterie : blessé au
bras, a fait preuve du plus brillant courage (pour pren-
dre rang du i5 septembre 1914)-
Slauf, sergent au 2e rég. étranger.
Emin, adjudant au i3e bataillon de chasseurs : le 27 août,
à l'attaque de nuit d'un village, n'a cessé de fouiller
les maisons pour déloger l'ennemi qui s'y cachait. Par
sa présence d'esprit a dépisté une contre-attaque. A
abattu à coups de revolver un ennemi qui tirait à bout
portant sur son chef de bataillon, sauvant ainsi la vie
de son chef de corps.
Ammar ben Mohamed, soldat au 4^ rég. de tirailleurs.
Coppaz, sergent réserviste au i3e bataillon de chasseurs :
le 27 août, fait prisonnier deux fois, s'est enfui à
chaque fois, essuyant des coups de feu à bout portant.
Ayant ramassé un fusil, est rentré à la compagnie.
Vigny, adjudant-chef au 120e rég. d'infanterie.
Grillet, sergent, brancardier au 28e bataillon de chas-
seurs : depuis le début de la campagne a assuré la
relève des blessés sur le champ de bataille, et leur
installation dans des refuges. Le 8 septembre, est resté
près des blessés sous un feu violent d'artillerie qui a
duré de 1 1 heures à i5h 3o. A aidé à faire de nombreux
pansements et n'a quitté les postes de secours que
lorsque tous les blessés ont été évacués.
Quentin, adjudant au 35^ rég. d'Infanterie.
Guattari, sergent au 4i^ bataillon de chasseurs : a donné
le plus bel exemple de vigueur et de hardiesse en se
jetant avec ses hommes sur un village occupé par
l'ennemi, et en l'enlevant à des forces triples des
siennes.
Cognet, adjudant au 3^ rég. de zouaves.
Boyer, sergent rengagé au 3oe bataillon de chasseurs :
blessé d'une balle dans la cuisse, a gardé le comman-
dement de sa section jusqu'au soir; l'a ramenée au
cantonnement et ne s'est fait soigner qu'ensuite.
Tavernier, adjudant-chef au 46^ rég. d'infanterie.
Montagne, chasseur de 2^ classe au 3oe bataillon de
88
chasseurs : malgré une grave blessure à l'épaule, n'en
a pas moins continué à combattre avec ardeur toute la
journée, et n'a accepté d'être pansé que le combat terminé.
Meigne, adjudant au 227® rég. d'infanterie de réserve.
Pascal, sergent^major au 12* bataillon de chasseurs :
blessé au combat du 2 septembre, en maintenant
énergiquement sa section sous un feu violent d'artillerie
pendant toute la journée.
Weiller, adjudant au i" rég. étranger.
Combler, clairon au 6« rég. d'infanterie coloniale : s'est
distingué par sa bravoure téméraire aux combats des
20 et 24 août. Le 3 septembre, au plus fort de l'attaque
ennemie, a relevé sous un feu violent le sergent-major
mortellement atteint ; après l'avoir ramené en arrière,
est retourné à sa place, où ce sergent avait été blessé,
et a ramassé les papiers de la compagnie, dont les
Allemands allaient s'emparer.
Larbaoui Ali Bensalem, soldat au 5« rég. de tirailleurs
indigènes.
Gaillard, seraent au iBye rég. d'infanterie : la compagnie
ayant perdu les quatre chefs de section, a su, par
son énergie, maintenir tout un peloton. Blessé deux
fois très légèrement, est demeuré à son poste, faisant
partager à tous sa fermeté et sa résolution.
Heysch, adjudant-chef au 49^ rég. d'infanterie.
Roux (Pierre), caporal réserviste au 5^ rég. d'infanterie
coloniale : a été cité le 5 septembre à l'ordre du régi-
ment pour l'héroïsme qu'il a montré après la chute
d'un obus explosif en transportant sur son dos, au
milieu d'un terrible bombardement, son capitaine qui
venait d'avoir le pied enlevé. Courage au-dessus de
tout éloge.
Passille, adjudant au 19e rég. d'infanterie.
Renard (Albert-Cyrille), sergent-major au 226^ rég. d'in-
fanterie : au cours d'un combat le 1 1 septembre, a fait
preuve d'initiative, de sang-froid, de décision, en condui-
sant sa section sous le feu pour aller s'établir à la
lisière du bois dont l'occupation importait à la réussite
de la mission imposée à sa compagnie. A été blessé à
la cuisse au cours de cette opération. Avait été blessé
une première fois à la tête le 20 août.
A L ORDRE DU JOUR OQ
MM.
Calendini, adjudant au iSge rég. d'infanterie.
Berger(Henri), soldat au 222^ rég. d'infanterie de réserve :
au cours de l'action du 3o août, pendant l'assaut à la
baïonnette donné par les compagnies de tête du batail-
lon, a entraîné avec lui plusieurs hommes qui hésitaient
à se porter en avant et s'est porté aux tranchées des
premiers.
Segard, adjudant-chef de fanfare au 22^ bataillon de chas-
seurs.
Rollet (Sylvain-Remond), sergent-major au 212^ rég.
d'infanterie de réserve : blessé à la jambe, est resté à
son poste pendant quatre heures, conservant son com-
mandement. Ne fut enlevé par les brancardiers qu'à la
nuit.
Nauzières, sergent au 126e rég. territorial d'infanterie.
Convers, brancardier au 286e rég. d'infanterie de réserve :
a été blessé par un éclat d'obus au moment oi!i il don-
nait des soins à un blessé sous un feu violent.
Morana, soldat au 2^ rég. étranger.
Lieger (Léon-Prosper- Auguste), caporal fourrier à la
4i^ division d'infanterie : zèle et dévouement remar-
quables. A porté fréquemment des ordres sous un feu
violent. A recueilli et rapporté de la ligne de feu de
nombreux blessés qui allaient tomber aux mains de
l'ennemi, et a passé des nuits entières à faire des pan-
sements.
Ali ben Khalifa, caporal au 4* rég. de tirailleurs.
Limpaier, sergent-major au 5^ bataillon de chasseurs : a
fait preuve de très belles qualités de chef dans l'enga-
gement de sa section au combat du i^r septembre.
Sans commandement après la perte de la majeure partie
de ses hommes, s'est spontanément offert pour com-
mander une section dont le chef avait pris le comman-
dement de la compagnie. Blessé au cours du combat.
Mouricks, adjudant maître d'armes au i34<^ rég. d'infan-
terie.
Martin, adjudant au 5^ bataillon de chasseurs : fit preuve
au cours de la campagne, de beaucoup de courage et
d'énergie. Enleva brillamment sa section au cours du
90
combat du 22 août, et fut blessé d'une balle au genou
pendant l'engagement.
Duparc, sergent au 1876 rég. d'infanterie.
Allien (Henri), adjudant au 122e rég. d'infanterie : blessé
au pied, a conservé le commandement de son unité,
qu'il a maintenue sous un feu violent.
Nicolaï, adjudant au iSg^ rég. d'infanterie.
Duclos (Jean), soldat de 2^ classe au ii^S^ rég. d'infan-
terie : a rempli courageusement, sous le feu, sa mis-
sion d'agent de liaison, en particulier au combat du
5 septembre, où il a été blessé.
Orsini, sergent-major au ii^ rég. d'infanterie.
Lacouture (Léon), sergent au 96^ rég. d'infanterie : a été
blessé au cours de 1 attaque d'une tranchée ennemie. A
fait preuve du plus grand courage.
Rihn, adjudant au i49^ rég. d'infanterie.
Landry (P.), adjudant au 172e rég. d'infanterie : blessé
en entraînant sa troupe, avec une bravoure remar-
quable, à l'assaut des tranchées ennemies.
Denk, soldat au i^r rég. étranger.
Châtelain (A.), sergent réserviste au 172^ rég. d'infan-
terie : blessé sérieusement alors qu'il était en recon-
naissance, a rempli sa mission sous une vive fusillade
en se faisant soutenir par deux soldats.
Mohammed Ben Hassin Abid, caporal au 8^ rég. de
tirailleurs indigènes.
Magnien (L. 0.), sergent réserviste au 171* rég. d'infan-
terie : à la suite d'un assaut infructueux, a rassemblé
ses hommes sous le feu, en se plaçant au garde- à-vous
face à l'ennemi, et en commandant : « Sur moi, aligne-
ment I » Est allé, après le combat, chercher des blessés
jusque sous les tranchées ennemies.
Lestra, adjudant au 35^ rég. d'infanterie.
Hurtault (J.), adjudant-chef au i52e rég. d'infanterie : a
montré de réelles qualités d'énergie, d'entrain et de
courage depuis le début des hostilités. A brillamment
entraîné sa section à l'assaut le 20 septembre, et l'a
maintenue avec fermeté. Blessé.
Pianelli, adjudant-chef au Si^ rég. d'infanterie.
A l'ordre du jour 91
MM.
Guibert (M.-J.-A.), adjudant-chef au 52e bataillon de
chasseurs : par son calme et son sang-froid, a su main-
tenir sa section sous un feu d'artillerie des plus violents.
A été grièvement blessé à l'épaule droite (ler septembre
1914).
Izard, adjudant-chef au 7e rég. d'infanterie.
Baye (E.-J.-M.), chasseur de 2^ classe, réserviste au
i5e bataillon de chasseurs : a fait preuvc-^e la plus
grande audace dans l'attaque d'une maison fortifiée.
Ayant eu le bras fracturé à bout portant par un coup
de feu est revenu seul dans nos lignes, en disant : « Ça
m'est égal, j'en ai tué au moins quatre. »
Fleyrat, adjudant au l\o^ rég. d'infanterie.
Salvat, caporal au 242e rég. d'infanterie de réserve : le
26 août, sous un feu violent, renversé par l'éclatement
d'un obus, fît preuve de calme et d'énergie en cherchant
à maintenir ses hommes sous le feu, par les cris de :
«c Ce n'est rien, restez à vos places. » La compagnie
obligée de se retirer sous le feu, il resta pour emporter
un blessé et fut atteint à ce moment d'une balle à la
jambe.
Alaux, sergent au ge rég. territorial d'infanterie.
Simonetti (Jacques), adjudant au me rég. d'infanterie :
a fait preuve de la plus belle conduite et du plus bril-
lant courage. A été blessé.
Schell, sergent au i^f rég. étranger.
Dostoli, sergent réserviste au 96e rég. d'infanterie : s'est
distingué dans différents combats par son énergie et sa
bravoure ; a été blessé.
Hamonda Bel Hadj Salem, soldat au 4^ rég. de tirail-
leurs.
Zinnsz (Pierre), sergent au 2e bataillon de chasseurs :
quoique blessé, est resté au feu et a continué à com-
mander sa demi-section avec le plus grand sang-froid.
Ulrich, soldat au i23e rég. d'infanterie.
Berthelin (Marins), chasseur de 2e classe au 2^ bataillon
de chasseurs : blessé au combat du 25 août, 011 il a fait
preuve d'audace et de vigueur offensive.
Bérard, adjudant-chef au 12e rég. d'infanterie.
9 2 PAGES
MM.
Arthuis (Théodore), caporal au 2^ bataillon de chasseurs :
blessé au combat du 25 août, où il a contribué à
entraîner les chasseurs dans un combat sous bois,
corps à corps.
Nida, sergent au iii^ rég. d'infanterie.
Bragard (René), sergent rengagé au 2^ bataillon de chas-
seurs : le 22 août 19 14» étant aux avant-postes, a com-
mandé sa demi-section sous le feu avec le plus grand
sang-froid. Blessé au cours de l'action, a continué à
diriger scè hommes qu'il a ramenés à la réserve dans
le plus grand ordre.
Battini, adjudant au 111^ rég. d'infanterie.
Cartal (Henri), chasseur de 2^ classe au 2^ bataillon de
chasseurs : quoique blessé, a tenu à garder sa place
sur la ligne de feu.
Rabasse, adjudant au 118^ rég. territorial d'infanterie.
Marchai, adjudant au 87^ rég. d'infanterie : a conduit sa
section au combat le 20 août 191 4 avec le plus brillant
entrain et le plus grand courage, malgré un feu violent
d'infanterie et d'arlillerie. A été blessé sérieusement.
Diop-Birahim, soldat au i^r rég. étranger.
Bruelle, sergent au 87^ rég. d'infanterie : a commandé
une section de mitrailleuses au combat du 20 août avec
la plus grande énergie, malgré un feu violent d'infan-
terie et d'artillerie. Est resté jusqu'au dernier moment
à son poste de combat. A été blessé sérieusement.
Bourahla Mohammed, soldat au 6^ rég. de tirailleurs
indigènes.
Person, adjudant-chef au 69e rég. d'infanterie : a marché
à la tête de sa section le 26 août sur des tranchées
d'oii partait un feu violent d'infanterie. A été blessé au
cours de l'action.
Soler, adjudant au 170^ rég. d'infanterie.
Albertus, sergent au 26e rég. d'infanterie : s'est signalé
tout particulièrement par le courage et l'entrain avec
lesquels il a conduit ses hommes au feu. A été blessé.
L^rcher, adjudant-chef au 19e bataillon de chasseurs.
Sicard, adjudant au i46^ rég. d'infanterie : blessé le
20 août, n'a quitté son poste qu'en même temps que
sa compagnie.
A L*ORDRE DU JOUR oS
MM. ^
Lacombe, adjudant-chef au 45® rég. d'infanterie.
Dauguet (Joseph^, adjudant au 2676 rég. d'infanterie de
réserve : blessé à la cuisse au combat du 20 août 191 4,
a continué à commander sa section, Ta fait replier sous
le feu de Tartillerie, et ne Ta quittée pour se rendre à
l'ambulance qu'après Tavoir reformée.
Nardy, adjudant-chef au 3oe rég. d'infanterie.
Klein, adjudant au 35^ rég. d'infanterie coloniale : ayant
été atteint d'un éclat d'obus au pied droit au combat
du 26 août, a conservé le commandement de sa section
jusqu'au dernier moment.
Auge, adjudant au 69» rég. d'infanterie territoriale.
Ramousse (Henri), caporal, brancardier au io5e rég.
d'infanterie : légendaire au régiment pour son zèle et
son courage qui sont au-dessus de tout éloge. Senti-
ment du devoir très élevé. S'est exposé sans compter
sur les divers champs de bataille, même dans les zones
les plus battues pour relever les lîlessés.
Schaeffer, adjudant-chef au 4® rég. de tirailleurs.
Imms (Henri), soldat au io5e rég. d'infanterie : a fait
l'admiration de ses chefs par son entrain, son endu-
rance, son remarquable courage. A exposé maintes fois
sa vie pour les missions les plus périlleuses ; a été du
plus merveilleux exemple pour toute sa compagnie.
Akrich Moktar, soldat au 2^ rég. de tirailleurs.
Cambaz, sergent au 62e bataillon de chasseurs : a porté
sa section en avant, en terrain découvert, sous un feu
violent d'artillerie. A été blessé, mais n'a passé le
commandement que lorsque son unité a été mise à
l'abri.
Husson, adjudant au i64^ rég. d'infanterie.
Fontaine-Tranchant, sergent au 62e bataillon de chas-
seurs : le chef de section ayant été blessé, a pris le
commandement, et a continué le mouvement en avant
sous un feu violent d'artillerie, et malgré des pertes
nombreuses. A été blessé par un éclat d'obus.
OUagnier, adjudant au iSge rég. d'infanterie.
Cristan, adjudant au 7e bataillon de chasseurs : a brave-
ment entraîné sa section à l'attaque, et est tombe frappé
d'une balle à la jambe.
94 PAGES d'histoire
MM.
Franceschi, adjudant au iôqc rég. d'infanterie.
Perroud, sergent au 62e bataillon de chasseurs : son
lieutenant étant blessé, à pris le commandement de sa
compagnie et Ta portée résolument en avant. A été
blessé durant ce mouvement.
Rossignol, sergent au i36e rég. d'infanterie.
Dissard, sergent au 4i^ rég. d'infanterie coloniale : depuis
le début de la campagne, s'est signalé par son zèle,
son dévouement, son calme. Le 6 septembre, étant
détaché comme agent de liaison, a été grièvement
blessé.
Perrault, sergent-major au Goe rég. territorial d'infanterie.
Marin (Louis), chasseur de 2^ classe au i4« bataillon de
chasseurs : ayant été grièvement blessé au cours d'une
reconnaissance, a demandé avec insistance à ses cama-
rades de le laisser sur le terrain pour ne pas les exposer.
Bergmann, soldat au ler rég. étranger.
Ghezallier (Pierre), sergent au 4^ rég. de tirailleurs : a
fait preuve de la plus grande bravoure. A remplacé son
chef de section tué ; grièvement blessé a refusé de se
laisser porter en arrière, a continué à conduire sa
section et a reçu une nouvelle blessure.
Mohamed ben Sellam, soldat au 6^ rég. de tirailleurs
indigènes.
Firmin (André), sergent fourrier au 98e rég. d'infanterie :
blessé les 20 et 26 août, a continué à rester dans les
rangs. A été blessé grièvement à la tête de ses hommes
pour la troisième fois, le 3i août.
Perrette, adjudant au 16^ rég. d'infanterie.
Issertine (Sieman), caporal au 66^ bataillon de chasseurs :
dans les combats du 5 au i4 octobre, a tué cinq Alle-
mands et en a blessé plus de vingt autres. Fait preuve
du plus grand courage et de la plus belle énergie.
(Engagé volontaire pour la durée de la guerre à l'âge
de cinquante ans.)
Rué, adjudant au 4^ rég. de zouaves.
Bourzat (Jules), caporal au 66^ bataillon de chasseurs :
après de patientes recherches, a réussi à pénétrer en
rampant à la tombée de la nuit, dans un village occupé
par Teunemi. A découvert et a tué un guetteur alle-
mand qui, depuis huit jours installé dans une maison
crénelée, faisait de nombreuses victimes dans nos
troupes.
Peyrard, adjudant au 97e rég. d'infanterie.
Duret (Eugène), sergent au 7e bataillon de chasseurs : a
fait preuve des plus belles qualités d'audace et de
sang-froid en conduisant à trois reprises différentes une
patrouille à travers les lignes allemandes, et en rappor-
tant chaque fois d'utiles renseignements.
Apartoglou, adjudant-chef au 54^ rég. d'infanterie.
Baraize (Arsène-Francis), soldat de 2^ classe au 79e rég.
d'infanterie : blessé à l'épaule gauche, est demeuré au
feu, a continué à tirer avec un sang-froid remarquable
toutes ses munitions, est tombé ensuite épuisé.
Monnier, adjudant au iiS^ rég. territorial d'infanterie.
Leclerc (François-Emile), cavalier de 2^ classe, éclaircur
monté au 26e rég. d'infanterie : a été blessé deux fois,
une première fois à la tête par un éclat d'obus, la
seconde fois à la cuisse par un éclat d'obus. A chaque
fois, a refusé de quitter la ligne de feu et a continué à
assurer son service.
Flin, adjudant-chef au 9^ rég. de tirailleurs.
Dufour (Louis), brancardier au 26e rég. d'infanterie : a
été blessé deux fois par des éclats d'obus, le 25 août et
le 25 septembre. A continué néanmoins à assurer son
service avec le plus grand dévouement, refusant de se
faire évacuer.
Alleg Mohamed, soldat au 9^ rég. de tirailleurs.
Gaubert (Lucien-Louis-Albert), sergent au 79e rég. d'in-
fanterie : depuis le début de la campagne a fait preuve
d'une bravoure exceptionnelle en accomplissant les
missions les plus périlleuses avec un calme et un sang-
froid qui sont un exemple constant pour des hommes
qui rivalisent avec lui de courage et d'entrain.
Bardon, adjudant au 3^ rég. de zouaves.
Feuillot (Charles-André), adjudant réserviste au 26e rég.
d'infanterie : pendant le combat de nuit du 7 au
8 octobre, a coopéré de la façon la plus intelligente et
la plus active à la défense du village attaqué par sept
9«
compagnies allemandes. En l'absence des cadres, a pris
lui-même le commandement de plusieurs patrouilles
au contact immédiat de l'ennemi, et avec un détache-
ment de 5 hommes, a fait 45 Allemands prisonniers.
Tank, sergent au 69e rég. d'infanterie.
Hougarou (Charles), soldat de 2e classe, réserviste au
26e rég. d'infanterie ; pendant le combat de nuit du 7
au 8 octobre 1914» s*est offert à plusieurs reprises pour
les missions les plus difficiles. A contribue à la prise
de 123 prisonniers allemands faits par le détachement
chargé de la défense du village, s'avançant, bien que
reçu à coups de fusil, seul, devant des groupes alle-
mands qui se sont rendus.
Rousseau, sergent au 62^ rég. d'infanterie.
Dhom (Pierre), caporal réserviste au 26= rég. d'infanterie :
pendant le combat de nuit du 7 au 8 octobre, a montré
la plus grande énergie et la plus intelligente activité en
prenant à haute voix le commandement d'unités fictives
et en commandant un poste avancé où, grâce à sa
connaissance de la langue allemande, il a contribué à
la prise de 128 prisonniers allemands faits par le déta-
chement du village.
Chantecaille, adjudant au loo^ rég. d'infanterie. S'est fait
remarquer par son courage et son énergie. Blessé le
27 août.
Bonamy (René), caporal réserviste au 4i^ rég. d'infan-
terie : gradé vigoureux, énergique, qui s'est admira-
blement conduit pendant toute la campagne, s'est
particulièrement distingué le 8 octobre 1914» -^ été
blessé à la tête par une grenade à main lancée par les
Allemands.
Petitcolas, adjudant au 279e rég. d'infanterie.
Merlat (Jean), adjudant-chef au 62e bataillon de chas-
seurs : grièvement blessé le 29 août en entraînant sa
section à la charge.
Fourneret, soldat au 2« rég. étranger.
Ortoli (Josej)h-Quilicius-Noël), adjudant de réserve au
69e rég. d'infanterie : s'est élancé à la tête de sa section
à la baïonnette sur des tranchées allemandes fortement
occupées et est tombé à bout de souffle à proximité de
leurs défenses accessoires. Sa section étant réduite à
A L ORDRE DU JOUR qrj
quatre hommes a rejoint nos tranchées à la nuit et
légèrement blessé, a repris son service aussitôt pansé
rd'igèL^'^'"'"'''^^ '"^^'' "^ 9' ''^' ^^ ^'^^^^^eur,
^'& f ''"^^^^■^^"^ ^^ 36^' r^&- d'infanterie de réserve •
de Sutter, adjudant au i8e bataillon de chasseurs
^^^^^if'.^.^i^^^^^'^^^^^ au 362 rég. d'infanterie de réserve •
s est fait remarquer par son énergie et son courage, ei
a ete blesse le 2 septembre. ^
Charras, adjudant au iS;* rég. d'infanterie
362e reg. d mfanterie de réserve : n'ayant plus rien à
faire comme eclaireur, a couru sur la liqne, armé de
sa carabme. A fait le coup de feu jus^u'a'u dernier
îurb^ii:v;rar ^"^ "'^^^"^"^^^ ^'^ ^^^ ^^--
Anlonelli, adjudant au iGic rég. d'infanterie.
Hennion, chasseur au i8e bataillon de chasseurs : blessé
a deux endroits, a fait preuve de la plus grande énergie
pour rejoindre ses camarades sur 1^ ligne de repli. ^
Thibaudin, adjudant au 90e rég. d'infanterie.
Beauvais, chasseur au i8e bataillon de chasseurs • blessé
a deux endroits, a fait preuve de la plus grande énergie
pour rejoindre ses camarades sur fa position de repli
Fardet, adjudant au i43e rég. territorial d'infanterie.
Masset, chasseur au i8e bataillon de chasseurs : atteint
a la tête par un projectile, n'a pas abnndonné sa sec-
tion, maigre la gravite de sa blessure et les difficultés
rencontrées sur le terrain à parcourir pendant la marche
en retraite.
Malsang, sergent au 1er rég. étranger.
Chapot adjudant-chef au 5ie rég. d'infonterie : a montré
^^^ P "S brillantes qualités de courage et d'énergie. A
ete blesse a la tête de sa section. ^
Bouchelaghem, soldat au g* rég. de tirailleurs.
Halary adjudant au 5ie rég. d'infanterie : a montré les
Plus bril antes qualités de courage et d'énergie. A été
blesse à la tête de sa section. ^
33. ORDRE DU JOUR -
gS PAGES d'histoire
MM.
Degrese, adjudant maître d'armes au g^ bataillon de
chasseurs.
Bouret, sergent au 5ie rég. d'infanterie : blessé au cours
d'un combat où il a tué de sa main plusieurs fantassins
ennemis.
Onigkeit, sergent au i58e rég. d'infanterie.
Nouveau, sergent au 5ie rég. d'infanterie : belle conduite.
Blessé, est revenu au feu après pansement.
Mohamed, adjudant au lôg^ rég. d'infanterie.
Woff, éclaireur monté au 5ie rég. d'infanterie : s'est
volontairement et sans ordre porté près d'un camarade
tué pour prendre, sous une grêle de balles le pli dont
celui-ci était porteur, et a eu le bras traversé par une
balle.
Besançon, adjudant au 5e rég. d'infanterie.
Drouet, adjudant-chef au gi^ rég. d'infanterie : a conduit
très vigoureusement sa section à l'attaque et a été
blessé au cours du combat.
Dusson, adjudant, camp retranché de Paris.
Hutin, sergent au gi^ rég. d'infanterie : blessé, a montré
beaucoup d'énergie dans les déplacements successifs
exécutés par sa section de mitrailleuses, sous un feu
des plus violents.
Wigand, caporal au i^r rég. étranger.
Jourdan, soldat rengagé au gi^ rég. d'infanterie : s'est
fait remarquer par son courage et son sang-froid dans
tous les combats ; a été blessé et n'a cessé de donner
le plus bel exemple d'endurance et d'entrain.
Zorelli Amar Benkaci, soldat au 5^ rég. de tirailleurs
indigènes.
Varlier, adjudant au i8e bataillon de chasseurs : a fait
preuve d'une très brillante conduite et d'un grand
courage ; a été blessé.
Bonin, adjudant au 178^ rég. d'infanterie.
Lebon, sergent au 120^ rég. d'infanterie : blessé deux fois
depuis l'ouverture de ia campagne. Attitude remar-
quable au feu.
Fievet, sergent-major au 123^ rég. d'infanterie.
A L ORDRE DU JOUR 99
MM.
Moutel, soldat cycliste de compagnie, au 120e rég.
d'infanterie : belle conduite au feu; a été blessé près
de son capitaine tué.
Labroche, adjudant au î5q^ rég. d'infanterie.
Muller, sergent au 120e rég. d'infanterie : s'est particuliè-
rement distingué par sa brillante conduite au feu, où
il a été blessé.
Gonnet, adjudant-chef au 97e rég. d'infanterie.
Bellettre, sergent au 120e rég. d'infanterie : s'est parti-
culièrement distingué par sa brillante conduite au feu,
où il a été blessé.
Buffet, sergent au 123^ territorial d'infanterie.
Hubert, sergent au 126e rég. d'infanterie : s'est particu-
lièrement distingué par sa brillante conduite au feu, où
il a été blessé.
Dussert, adjudant au i4^ bataillon de chasseurs.
Froment, sergent au 120e rég. d'infanterie : s'est parti-
culièrement dislingué par sa brillante conduite au feu,
où il a été blessé.
Mohamed ben Fredj, soldat au 4^ rég. de tirailleurs.
Floury, sergent au 120^ rég. d'infanterie : s'est particu-
lièrement distingué par sa brillante conduite au feu,
où il a été blessé.
Roussel, adjudant au 112e rég. d'infanterie.
Devin, adjudant-chei au 147^ rég. d'infanterie : a com-
mandé avec la plus grande énergie une section envoyée
en reconnaissance, et en a conservé le commandement
jusqu'à la nuit, malgré une blessure reçue au début.
Beigner, adjudant au io5e rég. d'infanterie.
Wattiaux, sergent au i47® rég. d'infanterie : blessé, a
continué à commander sa demi-section, jusqu'à ce qu'il
ait été blessé une seconde fois.
Toubin, adjudant-chef au 171^ rég. d'infanterie.
Miet, sergent au 147^ rég. d'infanterie : blessé, a continué
à charger vigoureusement à la baïonnette.
Girard, adjudant au ii4® rég. d'infanterie.
Recourat, soldat au 1/17^ rég. d'infanterie : blessé en se
100 PAGES D HISTOIRE
portant sous un feu violent au secours de son lieutenant
Dlessé.
Français, sergent, régiment d'infanterie, Besançon.
Delpierre, caporal au g^ bataillon de chasseurs : blessé
au combat du i5 septembre, a continué, malgré sa
blessure, à remplir la mission périlleuse d'observateur
qui lui avait été confiée.
Millot, soldat au 2^ rég. étranger.
Caillibotier, caporal au ge bataillon de chasseurs : blessé
au combat du i5 septembre, a continué, malgré sa
blessure, la mission périlleuse d'observateur, qui lui
avait été confiée.
Hadab Abdel-Kader ben Ammar, sergent, tirailleurs
auxiliaires, Maroc.
Turlet, chasseur au g^ bataillon de chasseurs : blessé au
combat du i5 septembre, a continué, malgré sa bles-
sure, à remplir la mission périlleuse d'observateur qui
lui avait été confiée.
Ravot, adjudant au 6oe rég. d'infanterie.
Gesse, adjudant au 88^ rég. d'infanterie : brillante con-
duite au combat du 27 août, où il a été blessé à la
tête de sa section.
Lerouge, adjudant au i^"" rég. de zouaves.
Daspet, sergent-major au 83^ rég. d'infanterie : s'est
distingué par son courage et son énergie. A été blessé
grièvement le 22 août.
Bacquié, adjudant au 7e rég. d'infanterie.
Delboy, sergent-major au 83^ rég. d'infanterie : a montré
les plus belles qualités de courage et d'entrain. A été
blessé d'un coup de feu à la mâchoire le 27 août.
Bernard, adjudant au 2^ rég. de zouaves.
Feuillerac, sergent-major au 83^ rég. d'infanterie : blessé
le 22 août, a montré beaucoup de cràncrie à la tête de
sa section.
Jacotte, adjudant au 226^ rég. d'infanterie de réserve.
Gathary, caporal fourrier au 83e rég. d'infanterie : le
8 septembre, s'est employé seul à transporter une
dizaine de blessés et a été blessé par des éclats d'obus
à la tète, à la gorge et sur d'autres parties du corps.
A L ORDRE DU JOUR ICI
MM.
Lecointe, sergent au i^r rég. étranger.
Gouillée, sergent rengagé au i4^ rég. d'infanterie : s*est
signalé par sa bravoure au combat du i5 septembre,
où il a reçu deux blessures. Est entré le premier dans
un village à la tête d'une patrouille qui a eu trois
hommes blessés sur quatre.
Khoriche Tayeb, soldat au ge rég. de tirailleurs.
Rigoulet, sergent au 7e rég. d'infanterie : s'est distingué
au combat du 27 août, en assurant le service de sa
section de mitrailleuses sous un feu violent, et le
6 septembre, où il fut fortement contusionné à la poi-
trine. N'a quitté sa section que le lendemain, après
avoir reçu une nouvelle blessure à la main.
Lardevret, sergent au m* rég. d'infanterie.
Petitjean, adjudant au i52e rég. d'infanJerie.
Garcin, adjudant-chef au iSg^ rég. d'infanterie.
Braillard, sergent au 102^ rég. d'infanterie.
Gauche, sergent au i43^ rég. territorial d'infanterie.
Ouryoux, adjudant au 2^ rég. de zouaves.
Toufouti Ahmed Bennahammed, soldat au o^ rég. de
tirailleurs indigènes.
Speri, adjudant au loo^ rég. d'infanterie.
Jue, adjudant au 97e rég. d'infanterie.
Menière, adjudant au i52e rég. d'infanterie.
Groussaud (Henri), sergent au i38e rég. d'infanterie : le
21 août, s'est porté en avant sous un feu foudroyant de
mitrailleuses et a rapporté son capitaine mortellement
atteint. Blessé lui-même le 9 septembre, a continué à
commander sa demi-section et n'a été évacué qu'après
le combat.
Bourgeois, adjudant au i52e rég. d'infanterie.
Hannecart, sergent au 43^ rég. d'infanterie : quoique
blessé au combat du 28 août, a continué son service
pendant trois jours, jusqu'à épuisement de ses forces.
Surlacarrère, adjudant, rég. d'infanterie de Tarbes.
Guermonprez, sergent-major au iio^ rég. d'infanterie :
blessé de deux coups de feu, le 3o août, a montré le
plus grand sang-froid en remettant sur le terrain à un
102 PAGES d'histoire
soldat de sa compagnie, sa sacoche contenant les fonds
et la comptabilité.
Michler, sergent au 2^ rég. de zouaves.
Fensch (Jean-François), adjudant au 4^ rég. de tirailleurs
indigènes : blessé à l'épaule, le i4 septembre, au
moment où il conduisait sa section à Tassant, en a
conservé le commandement jusqu'à l'achèvement du
mouvement commencé.
Tarchoum ben Salah, soldat au 4^ rég. de tirailleurs.
Cousin (Théodore-Alain-Gaston), adjudant au i^' rég. de
zouaves : blessé sérieusement à la tête, est resté avec
sa demi-section. L'action terminée, a refusé d'aller à
l'ambulance parce que le régiment était encore main-
tenu en avant. Est ensuite parti à la tête de deux
sections en première ligne, où il est resté sept jours et
huit nuits sans recevoir aucun soin. A témoigné dans
son commandement d'une bravoure, d'un courage et
d'un entrain communicatif remarquables.
Bachet, adjudant au iSS^ rég. d'infanterie.
Moulin, soldat de 2^ classe au i*' rég. de zouaves : faisant
partie d'une patrouille de quatre hommes, dont un
homme venait d'être tué, a suivi son chef quoique
blessé, et a continué sa mission après avoir été blessé
une seconde fois.
Sarrola, adjudant au 17^ rég. d'infanterie.
Clément, adjudant au 25 1^ rég. d'infanterie de réserve :
a montré, le i4 septembre^ un grand sang-froid. A été
blessé pendant qu'il ramenait des hommes en retraite
d'une autre compagnie, et les incorporait dans sa
section.
Peltier, adjudant-chef au iSg^ rcg. d'infanterie.
Mathieu, sergent au 162e rég. d'infanterie : le G sep-
tembre, a été blessé à l'épaule, s'est fait panser à
l'ambulance, puis a repris sa place sur la ligne de feu,
où il a été de nouveau blessé grièvement.
Marchi, adjudant au lage rég. d'infanterie.
Rodembourg, sergent au i^' rég. de zouaves : le 28 août,
au matin, conduisant une patrouille de 4 hommes, n'a
pas hésité à attaquer une reconnaissance de 3o hommes,
qu'il a mise en fuite. A reçu deux blessures en char-
io3
géant à la baïonnette, à la tête de sa demi-section, le
soir de ce même jour.
Madet, adjudant, garnison place de Paris.
Doize (Elie), sergent au 348^ rég. d'infanterie de réserve :
dans la journée du 24 septembre, alors qu'il venait
d'être gravement blessé, s'est uniquement préoccupé
de faire rechercher un homme de sa demi-section qu'il
• jugeait enseveli non loin de lui et qui, effectivement,
fut retrouvé quelques instants après, mort. S'était déjà
signalé en recherchant toutes les missions périlleuses
et en montrant devant ses hommes, dans des circons-
tances particulièrement difficiles, un mépris absolu du
danger.
Gaa, sergent au i^r rég. étranger.
Souillar, sergent-major au 4® rég. de tirailleurs : le
28 août 1914^ maintenait avec beaucoup d'énergie sa
section sous le feu, lorsqu'il fut blessé par l'éclatement
d'un obus. A conservé son commandement malgré sa
blessure, et n'a rejoint l'ambulance que lorsque le repli
de sa section a été assuré.
Cheikh ben Moulay Larby, soldat au i^r rég. de tirailleurs
indigènes.
Reymand (Charles), soldat de 2^ classe au 89^ rég. d'in-
fanterie : étant en observation dans une tranchée le
23 août, a montré un sang-froid remarquable et,
quoique blessé, est resté à son poste. Ne s'est fait
évacuer que deux jours après, sur l'ordre de son
commandant de compagnie.
Schumacker, sergent au 52^ rég. d'infanterie.
Machu, soldat de 2^ classe au 127e rég. d'infanterie :
engagé volontaire pour la durée de la guerre, a fait
preuve depuis le début de la campagne d'un courage
et d'une endurance à toute épreuve. S'est particulière-
ment signalé dans les journées des i3, i4 et i5 octobre,
en risquant vingt fois sa vie pour transmettre des
renseignements.
Bonneteau, adjudant au 63^ rég. d'infanterie.
Perrigney, caporal réserviste au 42^ rég. d'infanterie : le
19 août a fait preuve sous le feu d'une bravoure
remarquable en escaladant une barrière derrière
laquelle se dissimulaient pour tirer une dizaine d'Aile-
I04 PAGES d'histoire
mands ; en a tué ou blessé plusieurs et n'a cessé le feu
qu'après avoir été blessé lui-même.
Prunon, adjudant au 157^ rég. d'infanterie.
Lablancherie (Yves), adjudant de réserve au 264^ rég.
d'infanterie de réserve : a fait preuve des plus belles
qualités de courage et d'énergie. A été blessé trois fois.
Miniconi, adjudant au i58e rég. d'infanterie.
Gintrand, adjudant au 2^ rég. de tirailleurs : a, pendant
quatre jours, en l'absence d'officiers, exercé brillam-
ment le commandement de sa compagnie. A, le 25 sep-
tembre, entraîné celle-ci à la baïonnette, enlevant une
tranchée occupée par des Allemands, déterminant ainsi
la retraite d'un ennemi nombreux qui, depuis six heures,
assaillait le bataillon avec une grande violence.
Corne, adjudant, régiment d'infanterie, Besançon.
Lalane, chasseur de i^e classe, au 29e chasseurs cyclis-
tes : dans une attaque violente contre l'état-major du
corps de cavalerie, a tenu tête courageusement, avec
trois camarades, pour sauver son général blessé à mort.
Leprince, soldat au 2^ rég. étranger.
Chacun (Joseph), sergent-major au 3i8e rég. d'infanterie
de réserve : a fait preuve de la plus grande bravoure
et du plus grand sang-froid dans toutes les circons-
tances où il a été engagé. Blessé sérieusement.
Mebarck (Mohammed), soldat au 2^ rég. de tirailleurs.
Léon (F,-J,-M.), adjudant au 219e rég. d'ini^anterie de ré-
serve : s'est fait remarquer tout particulièrement par
son ardeur et son initiative ; s'est proposé constam-
ment pour les reconnaissances difficiles. A été griève-
ment blessé.
Le Balche, adjudant au 5^ bataillon de chasseurs.
Bugugnani, sergent-major au i63e rég. d'infanterie : s'est
fait remarquer par son énergie et son courage en se
portant à l'assaut des positions ennemies. A été blessé.
Kiening, adjudant-chef au 121e rég. d'infanterie.
Aguillenti, sergent au^ i63e rég. d'infanterie : s'est fait
remarquer par son énergie et son courage en se por-
tant à l'assaut des positions ennemies. A été blessé.
Ayel, adjudant au i58e rég. d'infanterie.
A l'ordre du jour io5
MM.
Wlamink, adjudant au i63e rég. d'infanterie : grièvement
blessé à la "jambe, a continué à encourager les soldats
de sa section à gagner du terrain vers l'ennemi.
Martigny, adjudant-chef au 5ie rcg. d'infanterie (pour
prendre rang du 12 octobre 1914)-
Housseau, adjudant au lôS^ rég. d'infanterie : blessé au
pied et immobilisé, a continué à engager sa section à
gagner du terrain, et n'a gagné le poste de secours
qu'après avoir déterminé le mouvement en avant.
■Guinot, adjudant, rég. d'infanterie de Romans.
Riaucamaria, sergent-major au i63e rég. d'infanterie :
une balle lui ayant fracturé l'humérus, a conservé son
commandement jusqu'au moment où cette blessure l'a
paralysé.
Mathieu, adjudant au 7e rég. de tirailleurs indigènes.
Carlotti, sergent-major au i63e rég. d'infanterie : blessé
(jravement pendant l'assaut de la position ennemie, a
lait preuve du plus grand courage et de la plus belle
énergie.
Abdesselem ben Amor, soldat au 4^ rég. de tirailleurs
indigènes.
David, caporal au i63erég. d'infanterie : s'est fait remar-
quer par son courage et son énergie au combat. Blessé
grièvement.
Rieux, adjudant tambour-major au 38^ rég. d'infanterie.
Pellas, caporal au i63e rég. d'infanterie : blessé, a refusé
d'être assisté, et a ordonné à son escouade de continuer
le mouvement en avant sans s'occuper de lui.
Thibaud, adjudant au iio^ rég. d'infanterie.
Allègre, soldat de i^e classe au i63e réa. d'infanterie :
s'est fait remarquer par sa belle conduite au feu et
son courage. Grièvement blessé.
Georgel, adjudant au 34^ rég. d'infanterie.
Vidal, sergent au i63e rég. d'infanterie : s'est fait remar-
quer par son énergie et son courage. A été blessé.
Salles, adjudant au i58e rég. d'infanterie.
Richard, sergent au 235e rég. d'infanterie de réserve :
commandant une section de mitrailleuses a, sous un
I06 PAGES d'histoire
feu violent, remis en état une pièce enrayée. A été
blesse à la main gauche et a ramené lui-même une
pièce dans le mouvement de retraite.
Goureau, sergent clairon au 83^ rég. territorial d'infan-
terie.
Coing-Boyat, adjudant au ibi^ rég. d'infanterie : étant
en reconnaissance à la tête ae sa section, a été griève-
ment blessé à l'épaule après avoir abattu deux soldats
, ennemis de sa main.
Dierzé, soldat au i^r rég. étranger.
Azaïs, sergent au 2i5erég. d'infanterie de réserve ; blessé
en se conduisant vaillamment au feu.
Mahmoud ben Hassen, soldat au 4® rég. de tirailleurs.
Dougnac, adjudant au 21 5e rég. d'infanterie de réserve :
blessé en se conduisant vaillamment au feu.
Aublin, sergent au 88^ rég. d'infanterie.
Fronty, sergent au 2i5e rég. d'infanterie de réserve :
blessé en se conduisant vaillamment au feu.
Milou, adjudant au ii^ bataillon de chasseurs.
Benazeth, sergent au 280^ rég. d'infanterie de réserve :
blessé, a continué à donner l'exemple et à encourager
ses hommes jusqu'à la fin du combat.
Henu, adjudant au i^^ rég. d'infanterie.
Dusset, caporal réserviste au 253= rég. d'infanterie de ré-
serve : blessé pendant qu'il assurait avec dévouement
la garde du drapeau.
Cornu, adjudant-chef au i53e rég. d'infanterie.
Broussy, caporal au 2i5e rég. d'infanterie de réserve :
blessé en mettant en sûreté son capitaine blessé.
Francoine, sergent au 26^ rég. territorial d'infanterie.
Pla, adjudant au 2i5e rég. d'infanterie : blessé en se
conduisant vaillamment au feu.
Rasseck, adjudant au 2^ rég. étranger.
Escarguel, soldat de 2^ classe au 253^ récf. d'infanterie
de réserve : blessé en se conduisant vaillamment au
feu.
Ben Yava Tebai Ben Saïd, soldat au 7e rég. de tirailleurs
indigènes.
A L ORDRE DU JOUR IO7
MM.
Troncin, adjudant de réserve au 55e bataillon de chas-
seurs : attitude énergique au combat du 10 août, où il
a été blessé d'un éclat d'obus.
Lajeune, adjudant-chef au 44^ rég. d'infanterie.
Pannaux, sergent au 44^ rég. d'infanterie : blessé au
combat, a continué à marcher avec sa section. A été
blessé à nouveau.
Gabaude, adjudant au 170e rég. d'infanterie.
Berrendonner, adjudant au 35^ rég. d'infanterie : s'est
dégaaé d'un village occupé par l'ennemi en chargeant
à la baïonnette avec sa section, et a ramené neuf pri-
sonniers.
Legros, adjudant au 172e rég. d'infanterie.
Racine, soldat au 44^ rég. d'infanterie : a continué à
combattre bien qu'il ait eu deux doigts coupés par un
éclat d'obus.
Nardin, adjudant-chef au 162^ rég. d'infanterie.
Juignet, sergent au 35e rég. d'infanterie : quatre fois
blessé, a continué à combattre jusqu'à ce qu'il ait reçu
l'ordre de se faire panser.
Dussourd, adjudant au i4oe rég. d'infanterie.
Montendon, sergent au 35e rég. d'infanterie : deux fois
blessé, ne s'est arrêté qu'après avoir reçu une troisième
blessure dans l'abdomen.
Klemstein, soldat au i^r rég. étranger.
Perrigney, sergent au 35^ rég. d'infanterie : blessé en
escaladant une barrière qui abritait les ennemis.
Ben Allah Mohammed, soldat au 9e rég. de tirailleurs.
Vidal, adjudant au i5oe rég. d'infanterie : très brillante
conduite au combat du 19 août. Blessé.
Deguilhem, adjudant au 170- rég. d'infanterie.
Voiron, sergent-major au 159e rég. d'infanterie : griève-
ment blessé. N'a quitté la compagnie qu'à la fin du
combat.
Brun, adjudant au i/jo^ rég. d'infanterie.
Voiron (Auguste), sergent-major au iSg* rég. d'infante-
rie : grièvement blessé le 19 août.
I08 PAGES d'histoire
MM.
Raulet, adjudant au 162e rég. d'infanterie.
Beaudhuit, sergent au loge rég. d'infanterie : malgré deux
blessures, a continué à mener vigoureusement sa demi-
section.
Laurent, adjudant-chef au 166^ rég. d'infanterie.
Treille, sergent au iSge rég. d'infanterie : malgré deux
blessures a continué à combattre et a remplacé le chef
de section blessé.
Guiller, sergent au Sye rég. territorial d'infanterie.
Cazabon, sergent au iBge rég. d'infanterie : a pris le
commandement de sa section pour remplacer son chef
tombé; Ta conduite avec vigueur, a été blessé lui-même.
Schacherer, sergent au i^r rég. étranger.
Barneaud, sergent de réserve au iSge rég. d'infanterie :
blessé, a montré au feu les plus belles qualités de calme
et d'autorité.
Khadir Ahmed Belhadi, soldat au ge rég. de tirailleurs
indigènes.
Bedel, sergent au ioq^ rég. d'infanterie : blessé à la
jambe a ramené au feu une demi-section privée de son
chef.
Beuret, adjudant au io6e rég. d'infanterie.
Lafond, soldat réserviste au 87 1^ rég. d'infanterie de ré-
serve : blessé au bras, a refusé de quitter la ligne de
feu et a continué de combattre avec ses camarades.
Rousselet, adjudant au 20e bataillon de chasseurs.
Garagnon, soldat réserviste au i63c rég. d'infanterie :
atteint de trois blessures, a continué à tirer jusqu'au
moment où il reçut l'ordre d'aller se faire panser.
Beuter, sergent au iioe rég. d'infanterie.
Bouvière, sergent-major au tiS^ tcq. d'infanterie : s'est
fait remarquer par sa belle attitude au feu, notamment
le 23 et le 3o août. A été blessé.
Mandray, adjudant-chef au 170e rég. d'infanterie.
Vallade, adjudant de réserve au 5oe rég. : belle conduite
au feu. A continué à conduire sa section avec entrain
sous le feu d'une compagnie de mitrailleuses après
avoir reçu un éclat d'obus à l'épaule.
A L ORDRE DU JOUR 100
MM.
Perramond, sergent-major au i27erég. territorial d'infan-
terie.
Sesquet, adjudant-chef au loS^ ré g. d'infanterie : le 8 sep-
tembre, son capitaine et les officiers de sa compagnie
ayant été blessés; a commandé la compagnie avec la
plus grande énergie jusqu'au moment où lui-même a
été blessé.
Linden, soldat au 2^ étranger.
Escourrou, adjudant au loo^ rég. d'infanterie : s'est fait
remarquer par son courage et son énergie. Blessé au
combat du 10 septembre.
Benhamouda, soldat au 2^ rég. de tirailleurs.
Larrière, adjudant-chef au i55e rég. d'infanterie.
Villanove, adjudant au loo^ rég. d'infanterie : s'est fait
remarquer par son courage et son énergie. Blessé le
27 août.
de Saint-Michel, sergent au 129e rég. d'infanterie.
Lanzalavi, adjudant au loo^ rég. d'infanterie : s'est fait
remarquer par son courage et son énergie. Blessé le
6 septembre à l'attaque d'un pont.
Lagrenaudie, caporal réserviste au 100^ rég. d'infanterie :
blessé au bras le 24 août, a continué à marcher jus-
qu'au 6 septembre.
Dutheil, soldat réserviste au 126* rég. d'infanterie : après
3ue ses chefs ont été tombés, a pris le commandement
e sa section, lui a donné le plus bel exemple de cou-
rage, a ramené par la force quelques hésitants. A fait
vigoureusement face à l'attaque et s'est porté sur l'en-
nemi à la baïonnette, au cours de l'attaque de nuit du
10 septembre, à 20 heures.
Abadie, adjudant au 143^ rég. territorial d'infanterie.
Massias, sergent au 120^ rég. d'infanterie : au cours du
combat du 24 août, ayant été blessé par une balle qui
lui a traversé la jambe, n'a pas voulu quitter le champ
de bataille où il n'a pas cessé de donner le plus bel exem-
file, après avoir reçu les soins sommaires qu'il ne vou-
ait pas accepter. Le lendemain a refusé de se faire
évacuer et est resté à son poste dans sa compagnie.
Renaud, sergent au 8^ rég. de tirailleurs indigènes.
Gracies, adjudant au 126^ rég. d'infanterie : très belle
IIO PAGES D HISTOIRE
conduite au feu. A conduit sa section avec vigueur et
Va utilisée parfaitement dans toutes les circonstances
du combat. Blessé au combat du 28 août.
Dahmani Larbi Ben Dahmane, soldat au 3e tirailleurs
indigènes.
Pradeau, soldat réserviste au 1 26e récj. d'infanterie : dans
une attaque de nuit, envoyé au capitaine, par son chef
de section, faire un compte rendu et, blessé d'un coup
de feu pendant l'accomplissement de sa mission, est
revenu à sa section atteint d'une nouvelle blessure, ne
s'est retiré du combat que sur l'ordre formel de son
capitaine.
Courtin, soldat réserviste au 126e rég. d'infanterie: a dé-
tourné une mitrailleuse ennemie en la saisissant par le
canon, tuant deux servants de cette mitrailleuse. A
sauté ensuite dans cette tranchée occupée par une
vingtaine d'ennemis, les tuant presque tous à coups de
feu et à coups de baïonnette. Blessé légèrement au-
dessous du bras, n'a pas cessé de combattre. Ne s'est
présenté au médecin que le surlendemain, sur l'ordre
du capitaine.
Lamoureux, soldat au 326e rég. d'infanterie de réserve :
bravoure et sang-froid remarquables dans tous les com-
bats qui ont eu lieu jusqu'ici. Le 24, en arrêtant par
son attitude énergique le mouvement d'hésitation qui
s'était produit chez ses camarades. Le 28, en se dépla-
çant à maintes reprises sous la ligne de feu pour ren-
seigner et diriger le tir de ses camarades. Le 3i août,
en allant rechercher sous le feu de l'ennemi un cama-
rade grièvement blessé. A contribué le 8 septembre à
maintenir par son entrain l'énergie de ses camarades
demeurés pendant quatorze heures sous le feu de l'ar-
tillerie.
Dumas, sergent au 325^ rég. d'infanterie de réserve : chef
de patrouille le 21 septembre a réussi à détruire une
patrouille allemande commandée par un officier. A
apporté, sous une grêle de balles cet officier blessé en
arrière de nos lignes. A fait preuve au cours de celte
mission de qualités de sang-froid et de courage.
Poilvé (J.-M.-A.), soldat réserviste au 202^ rég. d'infan-
terie de réserve : après s'être signalé en maintes cir-
jconstancos par son énergie et sa bravoure, s'est parti-
A L ORDRE DU JOUR I I I
culièrement distingué en allant seul, le 21 septembre,
chercher à 25o mètres des tranchées ennemies, sous
les rafales de feu, plusieurs de ses camarades blessés.
Regnault, sergent-major au 78e rég. territorial d'infan-
terie.
Lesourd (Auguste), sergent-major au 164e rég. d'infante-
rie : quoique blessé, a entraîné sa section le jer sep-
tembre, jusqu'à l'assaut.
Lacroix, soldat au i" rég. étranger.
Aubry (Edmond), sergent au 164e rég. d'infanterie : blessé
au combat du i^r septembre, a fait preuve d'un courage
à toute épreuve.
Aissaoul Akil, soldat au 2e rég. de tirailleurs indigènes.
Ehrler (Henri), sergent au 164e rég. d'infanterie : blessé
au combat du ler septembre, a fait preuve d'un coU'
rage à toute épreuve.
Flamion (Lucien), caporal au 164e rég. d'infanterie : blessé
au combat du ler septembre, a fait preuve d'un couraqo
à toute épreuve.
Humbert (Joseph), caporal au 164e rég. d'infanterie ;
blessé au combat du ler septembre, a fait preuve d'un
courage à toute épreuve.
Guyardel, adjudant au 26^ bataillon de chasseurs : a
niontré en différentes circonstances, souvent très diffi-
ciles, de grandes qualités de sang-froid et de bravoure.
Chardon, adjudant au 4e rég. de zouaves : blessé très
grièvement le 28 septembre 1914 d'un éclat d'obus qui
lui a fracturé la colonne vertébrale.
Bonnel (Robert), adjudant de réserve, adjudant-chef de
bataillon au 45^ rég. d'infanterie : au combat du
23 août, a fait preuve du plus grand sang-froid et de
la plus grande bravoure. Son chef de bataillon venant
d'être tué près de lui, a groupé une trentaine d'hom-
mes et a résisté trois quarts d'heure à une attaque de
l'ennemi. S'est porté deux fois à l'assaut à la baïon-
nette et a ainsi facilité la retraite des quatre compa-
gnies du bataillon.
Gelot, adjudant de réserve au 12e rég. de dragons.
Malortigues, adjudant-chef au 17e rég. de dragons : étant
en reconnaissance, après avoir mis sa patrouille à l'abri.
I I 2 PAGES D HISTOIRE
s'avança seul pour reconnaître un petit bois. Blessé de
deux balles, Tune à la main, l'autre à la cuisse, rap-
porta à cheval ses renseignements.
Navarre, maréchal des logis maréchal ferrant au 3^ rég.
de spahis.
Raymond, cavalier de 2^ classe au 2^ rég. de dragons :
blessé, a refusé de se laisser panser pour permettre à
ses camarades blessés plus gravement de recevoir des
soins.
Kadri ben Abdelkader, cavalier au 3* rég. de spahis.
Bisson, soldat de 2^ classe au i4® rég. de chasseurs :
faisant partie d'une patrouille qui s'est heurtée à des
cavaliers allemands, pied à terre dans un village, les a
chargés bravement. Blessé grièvement d'une balle au
genou, a tenu tête pour donner le temps à un cama-
rade pris sous son cheval tué, de se dégager. A réussi
à échapper aux cavaliers ennemis et à rejoindre à che-
val l'escadron. Est tombé à bout de forces en y arrivant.
Léonard, adjudant-chef au 18^ rég. de dragons.
Grapazy, maréchal des logis maître maréchal au 3ie rég.
de dragons : blessé au pied et à la cuisse, a fait preuve
du plus grand sang-froid en continuant à assurer son
service.
Sébastiani, adjudant-chef au 18^ rég. de dragons.
Auduraud, cavalier au 12e rég. de dragons : le i5 sep-
tembre, au cours d'une patrouille, traversa rapidement
les ! ignés ennemies pour porter un renseignement im-
portant, sous un feu violent. Arrivé sur un cheval cinq
fois atteint.
Gentili, adjudant-chef au 18^ rég. de dragons.
Pothier, brigadier réserviste au 17e rég. de chasseurs :
au cours d'une reconnaissance exécutée le 23 août, a
eu la jambe traversée par une balle, est rentré à cheval
et a obligé ses chefs à lui donner l'ordre formel d'aller
à l'ambulance.
Litot, maréchal des logis maître maréchal au i8e rég. de
dragons.
Lemahieu, cavalier de 2^ classe au 17e rég. de chasseurs :
blessé à l'épaule, au cours d'une reconnaissance, a
rf^fusé d'interrompre son ser^nce. Excellent sujet.
A l'ordre du jour ii3
MM.
Brand, adjudant à Tescadron territorial de dragons de la
ire région.
Vinot, cavalier de 2^ classe au 4^ rég. de draaons : blessé,
s'est porté un des premiers au secours de ses cama-
rades qui étaient plus grièvement atteints que lui et ne
s'est fait soigner que lorsqu'il en a reçu l'ordre.
Lafargue, soldat au i^r rég. de chasseurs d'Afrique.
Aubrun, maréchal des logis chef au 5^ rég. de hussards :
le 1 1 août, a fait preuve d'une énergie remarquable.
Tombé de cheval, déjà attaché par un Allemand, a
, continué à se débattre ; refusa de se rendre sous la
menace d'un officier allemand et parvint à s'enfuir et à
rejoindre son régiment.
Ahmed ben el Hadj, soldat au 2« rég. de spahis.
Dhendlle, brigadier au 19= rég. de chasseurs : a mis pied
à terre sous le feu pour aller relever un cavalier blessé
et l'a ramené à l'aori. Blessé lui-même le lendemain,
n'a rendu compte de sa blessure qu'après avoir ramené
sa mitrailleuse à l'abri de l'artillerie ennemie.
Nicolas, maréchal des logis au 20^ rég. de chasseurs.
Husson, brigadier au lo^ rég. de dragons : accompagnant
deux officiers d'état-major qui ont été tués ou griève-
ment blessés est allé chercher le corps de l'un et porter
secours à l'autre sous le feu à moins de 200 mètres de
l'ennemi.
Sancinéna, maréchal des logis au 2^ rég. de chasseurs.
Coussin, maréchal des logis au 7^ rég. de chasseurs :
extraordinaire audace, s'est signalé dans plusieurs cir-
constances. Le 18 septembre est allé trois fois recon-
naître un village, est entré dedans la troisième fois. A
approché les Allemands d'assez près pour entendre
leurs commandements donnés à voix basse et est re-
venu sous une grêle de balles.
Vincent, brigadier prévôt d'armes au 16* rég. de chas-
seurs.
Galloy, adjudant-chef au 3^ rég. de hussards : excellent
sous-officier, commandant en second une reconnais-
sance, s'est glissé entre deux colonnes allemandes et
a recueilli des renseignements précieux. Sur le point
d'être pris et ayant encore des renseignements à envoyer
33. ORDRE DU JOUR 8
I I 4 PAGES d'histoire
a abandonné ses chevaux, s'est glissé la nuit à travers
le pays et est parvenu après les plus grands efforts dans
les lignes françaises.
Grey, adjudant trompette-major au g^ rég. de hussards.
Heintz, brigadier au 27e rég. de dragons : dans une
attaque violente contre Tétat-major du corps de cava-
lerie, a tenu tête courageusement avec trois camarades
pour sauver son général blessé à mort.
Dumoulin, maréchal des logis de réserve au ii^ rég. de
hussards.
Boucher, adjudant de réserve au 4^ rég. de chasseurs :
fréquentes reconnaissances périlleuses. A énergique-
ment secondé son lieutenant pendant la nuit du 26 au
27 août, dans une retraite à travers les lignes alleman-
des; a contribué à ramener cinq hommes sur les sept
dont se composait la patrouille, dont un blessé.
Gazes, adjudant au 5^ rég. de chasseurs d'Afrique.
Lehoucq, brigadier au 4^ rég. de cuirassiers : a, le
22 septembre 1914? fait preuve d'un courage et d'une
présence d'esprit remarquables et a fait prisonniers le
capitaine commandant, 3 officiers et 28 cavaliers du
25e rég. de dragons wurtembergeois.
Degaguerra Benouda ben Mohammed, cavalier au i^rrég.
de spahis.
Delbarre,^ cavalier de 2^ classe au [\^ rég. de cuirassiers :
a, le 22 septembre 1914? fait preuve d'un courage et
d'une présence d'esprit remarquables et a fait prison-
niers le capitaine commandant, 3 officiers et 20 cava-
liers du 25e rég. de dragons wurtembergeois.
Glerson, maréchal des logis au 4^ rég. de hussards.
Ghaty, maréchal des logis au ii^ rég. de chasseurs :
étant en reconnaissance, a été blessé de deux balles. A
fait preuve depuis le début de la campagne du plus
beau courage.
Barra, maréchal des logis-chef au 15^ rég. de dragons.
Ghamponnois, cavalier au ii^ rég. de chasseurs : blessé
de deux balles dans la poitrine, est resté à sa place
dans le rang et a continué à galoper pendant plus de
deux kilomètres avant de pouvoir être recueilli oans un
poste de secours.
A L*ORDRE DU JOUR Il5
MM.
Moris, adjudant au i6e rég. de chasseurs.
de Chauvigny, brigadier au ii^ rég. de chasseurs : blessé
d'un coup de feu à l'aine et ne pouvant restera cheval,
a tenu les chevaux de son peloton pendant qu'il com-
battait à pied.
Bietrix, maréchal des logis au g^ rég. de hussards.
Grenier, maréchal des logis au 19e rég. de dragons :
blessé, est resté toute la journée à son escadron et ne
s'est fait soigner que sur l'ordre de son capitaine.
Davaze, cavalier au 2^ rég. de chasseurs d'Afrique.
Roblot, cavalier au 14^ rég. de chasseurs : blessé aux
avant-postes se défendit seul contre plusieurs cavaliers
ennemis puis, dégagé, continua à se battre jusqu'à ce
qu'on doive l'évacuer sur une ambulance.
Davre, adjudant territorial au i4^ rég. d'artillerie.
Dauverné (Amédée-Ernest), maréchal des logis mécani-
cien au 16s rég. d'artillerie : très belle attitude au feu
depuis le début des hostilités. Blessé le 21 août, a
conservé un calme parfait, est resté à son poste iusqu'à
ce que la batterie soit retirée de la ligne de feu. Evacué,
est parti de l'hôpital non complètement guéri et a re-
joint son poste immédiatement.
Roux, maréchal des logis trompette au 6^ groupe d'artil-
lerie à pied d'Afrique.
Bremont, adjudant au 2^ rég. d'artillerie lourde : blessé
à la tête au combat du 8 septembre, est resté à son
poste de chef de section et a continué son service avec
le plus grand calme et beaucoup de courage.
Rojon (Joseph), adjudant-chef au 2^ rég. d'artillerie :
blessé le i3 août. Belle conduite au feu.
Carton, trompette au 2« rég. d'artillerie : au cours d'une
reconnaissance, accueilli à très courte distance par une
vive fusillade, n'a pas hésité à se porter au secours de
son chef d'escadron et de son capitaine qu'il avait vus
tomber. Ayant été blessé à ce moment de deux balles,
a continué à courir pour appeler l'infanterie et faire
dégager les deux officiers.
Dumas, maréchal des logis maréchal ferrant au 0« rég.
d'artillerie.
Verdaguez, maréchal des logis au 17 e rég. d'artillerie :
Il6 PAGES d'histoire
blessé, a continué à assurer le service de sa section en
refusant de se faire soigner, a assuré personnellement
le service d'une pièce en remplaçant le pointeur tué.
Alaux, maréchal des logis maréchal ferrant au 3^ rég.
d'artillerie
Bioche, maréchal des logis au 17^ rég. d'artillerie : a
assuré pendant trois jours, avec intelligence et dévoue-
ment, une liaison par un itinéraire découvert et conti-
nuellement battu par un feu des plus violents de Tartil-
lerie ennemie ; a été blessé.
Rimeyre, maréchal des logis maréchal ferrant au 36^ rég.
d'artillerie.
Persan, maréchal des logis au 17e rég. d'artillerie : blessé,
a commandé sa pièce au feu avec le plus grand calme,
ayant trois hommes sur six hors de combat.
Bennes, adjudant-chef au ne rég. d'artillerie.
Prigant, maréchal des logis au 17e rég. d'artillerie :
blessé, a eu une attitude brillante et courageuse.
Marchai, maréchal des logis territorial au 6^ groupe d'ar-
tillerie à pied d'Afrique.
Delannoy, maréchal des logis au 17e rég. d'artillerie :
blessé par un éclat d'obus qui a touché quatre hommes
de sa pièce, y a rétabli le service normal, a refusé de
se rendre à l'ambulance et a continué son service jus-
qu'à la fin du combat.
Bossler, adjudant au 6^ groupe d'artillerie à pied (Maroc
occidental).
Deletoile, canonnier au 17^ rég. d'artillerie : blessé en
trois endroits en conduisant un avant-train a fait preuve
du plus grand sang-froid pour accomplir, malgré tout,
sa mission.
Mignonac, maréchal des logis chef au [\^ rég. d'artillerie
à pied.
Roger, maréchal des logis au 4^^ rég. d'artillerie : bril-
lante conduite au feu. A été blessé au combat du
27 août.
Mir, adjudant au i4^ rég. d'artillerie.
Robin, maréchal des logis au 42® rég. d'artillerie : bril-
lante conduite au feu. A été blessé au combat du
27 août.
117
MM.
Rouy, maréchal des logis maréchal ferrant au 12* rég.
d'artillerie.
Donneu, maître pointeur au 42^ rég. d'artillerie : brillante
conduite au feu. A été blessé au combat du 27 août.
Chazeaud, maréchal des logis au 46^ rég. d'artillerie.
Morel, maître pointeur au [\2^ rég. d'artillerie : brillante
conduite au feu. A été blessé au combat du 27 août.
Baudry, sous-chef de musique au 17e rég. d'artillerie.
Pasco, maréchal des logis au 42^ rég. d'artillerie : bril-
lante conduite au feu. A été blessé au combat du
27 août.
Reboux, adjudant réserviste au i^r rég. d'artillerie lourde.
Debyans, maréchal des logis au 42^ rég. d'artillerie :
brillante conduite au feu. A été blesse au combat du
27 août.
Mottin, adjudant au 5^ groupe d'artillerie de campagne
d'Afrique.
Favry, maréchal des logis au 29e rég. d'artillerie : bril-
lante conduite au feu. A été blessé au combat du
27 août.
Delluc, maréchal des logis au 28^ rég. d'artillerie.
Lapic, maréchal des logis au 28^ rég. d'artillerie : a
montré le plus grand courage. A été grièvement blessé
à son poste de combat.
Cardot, adjudant i^r maître maréchal ferrant au 52^ rég.
d'artillerie.
Manche, maréchal des logis au 28^ rég. d'artillerie : a
montré le plus grand courage. A été grièvement blessé
à son poste de combat.
Boucherat, adjudant i^r maître maréchal ferrant au
loe d'artillerie.
de Lannemas, maréchal des logis de réserve au 23e rég.
d'artillerie : a rempli ses fonctions d'agent de liaison
avec intelligence et dévouement. A été blessé au com-
bat où, debout sous le feu, il attendait les ordres du
commandant de groupe.
Claverie, adjudant au 67^ rég. d'artillerie.
Raymond, maréchal des logis au 28^ rég. d'artillerie :
ii8
blessé, a assuré le service de sa pièce avec le plus
grand sang froid jusqu'à ce qu'il ait été relevé.
Brateau, adjudant i^r maître maréchal ferrant au i^r rég.
d'artillerie.
Guenaud, 2^ canonnier servant au 43^ rég. d'artillerie :
atteint de deux blessures dont une grave, a continué
son service de brancardier jusqu'à ce que ses forces
l'abandonnent.
Duriez, maréchal des logis chef au bataillon des canon-
niers sédentaires de Lille.
Potevin, 2^ canonnier conducteur au 34^ rég. d'artillerie :
a, au combat du 27 août, sauvé un arrière-train de
canon dans des circonstances très périlleuses. Avec
l'aide de trois hommes de l'infanterie, il sortit un
arrière-train de canon de la lisière d'un bois, le des-
cendit tout seul pendant près de i5o mètres sous un
tir violent d'obusiers et l'a accroché à un avant-train
pendant qu'une rafale de ces obusiers tombait à quel-
ques mètres de lui.
Picmigereau, maréchal des logis au 5^ groupe d'artillerie
de campagne d'Afrique, détaché aux troupes auxiliaires
du Maroc.
Rebeyrol, maréchal des logis au 34^ rég. d'artillerie : a
fait preuve de sang-froid dans le commandement d'une
pièce détachée aux avant-postes, a été blessé depuis en
accomplissant une autre mission très périlleuse.
Guérin, adjudant i^r maître maréchal ferrant au 33^^ rég.
d'artillerie, '
Cavard, adjudant au 34^ rég. d'artillerie : a fait preuve
de courage et de sang-froid au cours de la retraite qui
a suivi le combat du 28 août, a été blessé d'une balle à
la cuisse droite, est resté à son poste pendant une
heure malgré sa blessure.
Délaye, maréchal des logis ferrant au 27e rég. d'artillerie.
Pradier, maréchal des logis au 34^ rég. d'artillerie : sous-
officier ancien, d'un dévouement et d'un courage re-
marquables. Le 23 août, la pièce qui précédait la sienne
ayant été pulvérisée par un obus explosif allemand,
s'est arrêté pour recueillir les blessés pendant que les
projectiles continuaient à tomber autour de lui. A été
blessé le 28 août.
A L ORDRE DU JOUR II9
MM.
Savignon, adjudant au ii^ rég. d'artillerie à pied.
Alexandre, maréchal des logis au 34® rég. d'artillerie : a
eu le bras cassé par une balle, au combat du 28 août
191 4, en allant sous le feu de Tartillerie ennemie cher-
cher des renseignements auprès du commandant de
groupe. A continué sa mission malgré sa blessure et
ne s'est porté vers l'arrière qu'une fois sa mission rem-
plie.
Tissié, adjudan^t au 12^ rég. d'artillerie.
Gaubard, maître pointeur au 20® rég. d'artillerie : blessé
à la tête et aux épaules a continué de servir sa pièce
pendant plus d'une heure sous le feu de l'ennemi.
Montagne, adjudant-chef au 5^ rég. du génie.
Poret, adjudant de réserve à la 22e compagnie de sapeurs
de chemins de fer : a fait preuve depuis le début de la
campagne, dans les différentes missions que la 22e com-
pagnie a été chargée d'accomplir (évacuations de gares,
exploitation de lignes, chantier de réparations d'un
pont), des plus belles qualités d'énergie, d'initiative et
de dévouement.
Magnol, adjudant au 6^ rég. du génie.
Goulange, sergent à la compagnie du génie 8/4 : marchant
à la tête d'un détachement du génie (tête d'avant-garde)
et surpris par un feu violent d'artillerie, a su maintenir
l'ordre dans son détachement malgré les pertes et conti-
nuer sa mission. Attitude très digne et d'un exemple
superbe.
Perraud, adjudant au 3^ rég. du génie.
Escalier, sapeur-conducteur à la compagnie du génie 8/4 :
conduisant une voiture chargée d'explosifs destinés à
faire sauter un pont, s'est acquitté de sa mission sous
un feu violent, avec un calme et un courage remar-
quables.
Sîrier, adjudant au 7^ rég. du génie.
Puel, adjudant au 4° rég. du génie : sa compagnie s'étant
trouvée engagée au cours de l'exécution d'une tranchée,
a, par trois fois, conduit avec vigueur sa section A l'as-
saut, faisant ainsi preuve d'une énergie et d'une initia-
tive remarquables.
120 PAGES D HISTOIRE
MM.
Ancelot, adjudant au 7^ rég. du génie (Maroc occidental).
Feignon, adjudant au génie du corps colonial : sous-offi-
cier très méritant, sérieux, ayant du commandement.
Vient de rentrer des colonies 011 il a fait de nombreuses
campagnes.
Fiquet, soldat territorial du génie du camp retranché de
Paris.
Luciani, adjudant à la 24^ section de commis et ouvriers
d'administration.
Garcia, adjudant à la 24^ section de commis et ouvriers
d'administration : très bon adjudant, sujet actif, intel-
ligent et dévoué. Sert actuellement à la ge division de
cavalerie où il rend de bons services.
Gros, sergent à la i4^ section de commis et ouvriers d'ad-
ministration.
Rigal, adjudant de commis et ouvriers d'administration :
excellent sous-officier, d'un dévouement sans bornes.
Déjà ancien, ayant de nombreuses campagnes. A de
sérieux titres à la médaille militaire.
Goutenceau, adjudant de réserve d'infanterie coloniale.
Loup, sergent au 23^ rég. d'infanterie coloniale : dans
une attaque à la baïonnette contre un groupe ennemi
important, a été blessé au moment où il tuait l'officier
allemand qui commandait ce groupe.
Colombani, adjudant-chef au 5^ rég. d'infanterie coloniale
(Maroc).
Alfred, soldat au 7e rég. d'infanterie coloniale : après
avoir donné le plus bel exemple de bravoure et d'entrain
depuis le début de la campagne, a été blessé le 25 sep-
tembre. Est resté à son poste et ne s'est fait panser
qu'après que sa compagnie fut relevée aux tranchées.
Amadou Ba, adjudant d'infanterie coloniale.
Pommot, soldat au 21e rég. d'infanterie coloniale : blessé
le 6 septembre en portant des ordres urgents sur la
première ligne sous un feu des plus violents.
Cousin, adjudant au 3^ rég. d'infanterie coloniale : belles
qualités de courage au combat du 22 août où il a reçu
deux blessures.
faucheux, adjudant au 4^ rég. d'infanterie coloniale :
A L ORDRE DU JOUR 1 2 I
belles qualités d'éneraie et de bravoure. A été blessé au
combat du 26 septembre.
Bertrand, adjudant au 22e rég. d'infanterie coloniale :
belle conduite au combat du i5 septembre. N'a aban-
donné la lutte que plusieurs heures après son bataillon
qui avait reçu Tordre de retraite et a ramené en bon
ordre trois sections de sa compagnie.
Sauzet, sergent-major au 4^ rég. d'infanterie coloniale :
belles qualités de sang-froid, de calme et de courage
particulièrement au combat du 27 août, où il a été
blessé à la jambe.
Verrier, adjudant-chef d'infanterie coloniale.
Denier, sergent fourrier au 21^ rég. d'infanterie coloniale :
a montré le plus grand courage au combat du 6 sep-
tembre, où il reçut trois blessures.
Garsi, adjudant-chef d'infanterie coloniale.
Lendormy, soldat de 2^ classe au 21^ rég. d'infanterie
coloniale : très belle attitude au feu où, quoique blessé,
il conserve son poste en donnant à tous un bel exemple
de courage et de sang-froid.
Fischer, adjudant de réserve d'infanterie coloniale.
Doré, soldat au 8e rég. d'infanterie coloniale : belles
qualités de bravoure et de sang-froid. A été grièvement
blessé.
Remire, adjudant-chef au 5^ rég. d'infanterie coloniale
(Maroc).
Riva3rroI, adjudant au 7^ rég. d'infanterie coloniale :
belles qualités de courage et d'entrain au combat du
22 août, où il a été grièvement blessé.
Fady Sissoko, adjudant d'infanterie coloniale.
Aubry, sergent au 3^ rég. d'infanterie coloniale : malgré
une blessure reçue au cours d'un combat, le 22 août, a
contribué avec son lieutenant à sauver le drapeau de
son régiment d'une position très menacée.
Geins, adjudant-chef d'infanterie coloniale.
Lourtau, sergent au 7^ rég. d'infanterie coloniale : au
combat du 22 août, a pris le commandement d'un
groupe de soldats de plusieurs compagnies et a contri-
bué à protéger le mouvement de repli de son unité. A
été grièvement blessé.
122 PAGES D HISTOIRE
MM.
Desandre, adjudant-chef d'infanterie coloniale.
Godart, sergent au 8^ rég. d'infanterie coloniale : belle
conduite au feu. A été blessé au combat du 7 septem-
bre.
Dubois, adjudant-chef d'infanterie coloniale.
Combarnous, sergent au 7^ rég. d'infanterie coloniale •
brillante conduite au feu. A été grièvement blessé le
22 août.
Colombain, sergent d'infanterie coloniale.
Tardi, adjudant au 8^ rég. d'infanterie coloniale : bril-
lante conduite au feu. A été grièvement blessé le
22 août. -
Batissou, adjudant de réserve d'infanterie coloniale.
Palette, sergent au 7e rég. d'infanterie coloniale : bril-
lante conduite au feu. A été grièvement blessé le
22 août.
Guerrieri, adjudant au i^r rég. d'infanterie coloniale (Ma-
roc).
Desport, sergent au 24^ rég. d'infanterie coloniale : blessé
grièvement à la tête, au combat du 6 septembre, a
néanmoins conservé le commandement de sa section et
Ta conservé avec calme et sang-froid.
N'bé Kané, tirailleur de i^e classe d'infanterie coloniale.
Blinhaut, sergent fourrier au 8^ rég. d'infanterie colo-
niale : belle conduite au feu ; blessé deux fois au com-
bat du 22 août.
Le Blay, sergent d'infanterie coloniale.
Solinhac, sergent réserviste d'infanterie coloniale : belle
conduite au combat du G septembre. A entraîné vail-
lamment sa demi-section dans un bois rempli d'enne-
mis. A été blessé assez grièvement.
Alessandri, sergent d'infanterie coloniale.
Lafont, adjudant au 7^ rég. d'infanterie coloniale : belles
qualités de courage et d'entrain sur le champ de ba-
taille. A été blesse au combat du 17 septembre.
Wenig, soldat de i^e classe d'infanterie coloniale.
Casablanca, sergent au 21e rég. d'infanterie coloniale :
123
belles qualités d'énergie et d'initiative au combat du
22 août, où il a été grièvement blessé.
Chiaboni, adjudant-chef d'infanterie coloniale.
Gauthier, soldat au 8^ rég. d'infanterie coloniale : blessé
à la tête par un éclat d'obus, est resté à son poste de
combat.
Inizan, adjudant de réserve d'infanterie coloniale.
Laine, sergent-major retraité d'infanterie coloniale : grande
bravoure au combat du i4 septembre, où il a franchi le
premier un ruisseau, sous un feu très vif. A maintenu
vigoureusement sa section le lendemain i5, sous les
rafales d'artillerie.
Lavadière, sergent au 5« rég. d'infanterie coloniale (Ma-
roc).
Nicolas, sergent réserviste d'infanterie coloniale : s'est
distingué dans tous les combats depuis le commence-
ment de la guerre, par son énergie, son sang-froid, sa
bravoure; fait un admirable chef de section et malgré
la fatigue que lui occasionne son âge (quarante ans),
ne veut pas quitter son poste.
Maka Nomoa, caporal d'infanterie coloniale.
Lemoine, sergent au 22^ rég. d'infanterie coloniale : blessé
le 22 août, a repris volontairement son service le i^r sep-
tembre, a été blessé de nouveau le i5 septembre et a
fait continuellement et brillamment son devoir.
Torset, adjudant d'artillerie coloniale.
Cavalin (Eugène-Vincent), maréchal des logis d'artillerie
coloniale : blessé au combat du 28 août igiA» a conti-
nué son service d'agent de liaison sous un feu meur-
trier, n'a cessé depuis de donner des preuves d'une
bravoure calme et réfléchie. (Arrêté du 26 septembre
1914.)
Gaultier, maréchal des logis d'artillerie coloniale (Ma-
roc).
Lignier, 2^ canonnier conducteur d'artillerie coloniale :
grièvement blessé aux deux jambes n'en est pas moins
resté à cheval pour ramener sa voiture.
Demba Sire, maréchal des logis d'artillerie coloniale.
Brouillet (Camille), maréchal des logis d'artillerie colo-
niale : a toujours fait preuve de belles qualités de cou-
124 PAGES d'histoire
rage et de sang-froid depuis le début de la campagne.
A été blessé au combat du 3i août.
Lamy (A.), canonnier de i^e classe d'artillerie coloniale.
Dupont, 2^ canonnier conducteur d'artillerie coloniale : a,
par son sang-froid et sa présence d'esprit, sauvé d'une
destruction presque certaine une colonne de voitures
prise sou^ le feu de l'ennemi dans un village et dont il
conduisait un des premiers attelages. Est retourné dans
le village pour chercher sous le tir ennemi un de ses
camarades blessé.
Jaouen (P.), brigadier sellier d'artillerie coloniale.
Demartini, maréchal des logis d'artillerie coloniale : après
avoir eu son cheval blessé sous lui, a été blessé lui-
même et néanmoins a pu ramener en ordre sa pièce.
Theron, sergent à la 16^ section d'infirmiers militaires.
Adrian, médecin auxiliaire au groupe cycliste de la 2^ di-
vision de cavalerie : s'est toujours tenu à proximité
immédiate de la ligne de feu et est venu à plusieurs
reprises y donner des soins aux chasseurs blessés. Est
resté jusqu'à 21 heures, le 25 août, sur le champ de
bataille; ne l'a quitté qu'après avoir assuré les soins
et le transport de 59 blesses du groupe cycliste, avait
le même jour, avant l'engagement du groupe, donné ses
soins à plus de 5o fantassins blessés de corps divers.
Escudié, sergent concierge à la 21^ section d'infirmiers
militaires.
Percheron (Paul), médecin auxiliaire au 98^ rég. d'infan-
terie : s'est dévoué avec le plus grand courage auprès
des blessés sous le feu de l'ennemi. Fait prisonnier le
7 septembre a rassemblé tous les blessés, leur a conti-
nué ses soins les plus dévoués et a fait preuve de pré-
sence d'esprit et de sang-froid en profitant d'un mouve-
ment de retraite de l'ennemi pour ramener tous les
blessés dans les lignes françaises.
Florentin, adjudant au i^r groupe d'aérostation.
Hecfeuille, maréchal des logis aviateur : a rendu de pré-
cieux services aussi bien pour les reconnaissances à
longue portée que pour les lancements de projectiles.
Vandelle, adjudant au 2^ groupe d'aviation.
du Tremblay (Joseph-Victor-Marie), sergent aviateur : a
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effectué plus de vingt reconnaissances au-dessus de
l'ennemi dans des circonstances souvent difficiles et
sous le feu de canons spéciaux. Se fait remarquer par
son habileté, son sang-froid, ses aptitudes à se diriger
parfaitement. Tous les observateiu-s qu'il a emmenés
sont unanimes dans leurs éloges à son égard.
Corbeil, sergent au i^"^ groupe d'aviation.
Bourjault (Joseph-Elie), ouvrier d'état d'artillerie de
2e classe (aéronautique) : sous-officier de premier
ordre que tout chef serait heureux d'avoir auprès de
lui pour le seconder. A toujours fait parfaitement son
service méritant tous les éloges. Très entendu dans les
questions de matériel technique, a d'ailleurs le brevet
de mécanicien d'aviation depuis le i3 septembre 191 3.
Fait actuellement campagne sur sa demande.
Guitou, maréchal des logis, du i^f groupe d'aviation.
Jumel, adjudant à l'escadrille V. i4 : a exécuté journel-
lement des reconnaissances au-dessus de l'ennemi et
des lancements de bombes et y a obtenu les résultats
les plus satisfaisants.
Chaussé (Paul), sergent à l'escadrille C. 11 ; exécute
journellement, sous le feu de l'artillerie ennemie, des
reconnaissances de recherches d'objectifs et de réglage
de tir. Doté d'un avion déjà fatigué, qu'il monte en
monoplan, a fourni malgré ces conditions précaires des
renseignements particulièrement précis et intéressants.
Pelletier-Doisy, maréchal des logis de cavalerie, pilote à
l'escadrille HF 19 : pilote d'une adresse merveilleuse et
d'un courage à toute épreuve. A eu l'occasion depuis
le début de la campagne de faire preuve de rares qua-
lités d'audace et de sang-froid.
Thoret, caporal aviateur à l'escadrille Bl 10 : nombreuses
reconnaissances sous le feu de l'infanterie et de l'artil-
lerie ennemies.
Fait à Bordeaux, le 21 novembre 191 4-
A. MlLLERAND.
NANCY-PARIS, IMPRIMERIE BERGER-LE VRAULT — 20 FÉVRIER IQlB
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