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Co B'itv,
MANUEL DE CONVERSATION
FRANCO -TONKINOIS
SACH dIn BXNG N6I TRUYfiN
bXnO TifNG PHALAHGSA vl TiCnG ANIUlf.
J
. 1
• I
Imprimatur.
Ke So^ die 15 Januarii 1889.
f PAULUS, Episcopus Vicarius Apostolicus
Tunkini Occidentalis.
*.
'^l
\l^'
S>Toi^A6fr
Pi
4375
!
^Td ft AG-e^
AVANT-PROPOS.
Quiconque 6tudie une langue .nouvelle sent imp^rieu-
sementle besoin de poss6der un livre Sl^mentaire, uq
recueil de mots usuels et de phrases pratiques qui facilite
les coramunications entre lui et l'6trangerdont il cherche
k se faire comprendre. Or, jusquMci, Fran<;ais et Annami-
tes, sauf d'honorables exceptions, ne se sont guftre com?,
pris qu'ft I'aide d'un ididme b&tard et d'une mimique
aussi expressive que possible. De toutes parts on reclame
quelque chose,, un petit livre, ^si petit qu!ilsoitl.«..« C'est
ce que nous osons offrir k la bienveillance du public.
Ce petit livre est bien loin d'etre complet: c'est xxnessai
qui n'a nuUement la pretention d'etre sans d^fauts. Com-
post d'abord pour I'usage des 61feves qui ^tudient le fran-
9ais a I'ecole de la Mission^ ce Manugl n'est qu'un simple
recueil des mots et des phrases les plus n6cessaires h, des
comniengants. C'est un debuty qui r6clame moins une in-
dulgence qu'ilsaitlui 6tre acquise d'avance qu'unebien-
veillante critique qui I'aidera k devenir de moins en
moins imparfait.
Entrons main tenant dans quelques details qui rendront
plus pratique et plus ais^ I'usage de ce modeste opuscule.
I
Les anciens missionnaires oni, depuis plus de deux
cents ans, invenldtine ortbograpbequi a4t6 universelle-
ment adoptee el que nous n'^pronvons nuUement le besoin
de modifier: elle a mibi victorieusement F^preuve du
temps et peat d^fier les r6formes« 6d peot I'apprendre en
une heurel... ce serait done une cruant^ de la roaltraiter.
Mais si la langue annamite est si facile & 6crire, eilc est
un pea plus difficile h parler; non point que la grammaire
en soit bien corapliqu^e, puisqu'elle ne oonsiste guire que
dans Temploi intelligent de quelques particules; roais
parce que notre organe fran^is n'a point Tbabitude d'en
modaler les sons. OnamfimedA employer quelques lettres
et qaelques signed conventionnels destine 4 repr^senter
certaines intonations inconnues k nos oreilles earop^ennes.
Quand une fois Ton eonnaitra ces signes et que Ton sera
un peu habitudiilaprononciation, F^tude de Fannamite
ne sera plus qu'une r^crtotion.
ni
ALPHABET.
y alphabet annamite se conpose de dix-sept donsonnes
et de douze voyelles.
Les consonnes sont: BCDBGHKLMNPQRSTV
X . Comme on le voit, I'annamite manque des lettres F
J(*) et Z:en revanche, il possMe deux D. Le Bcoupd trans-
versalement par un trait se nomme D barr^ei se prononce
</^ comme notre D fran^ais, dans la lecture de I'alphabet
annamite, tandis que le D non barr6 se prononce presque
Les voyelles sont: A.lAEfiIO0CrDirY. En Anna-
mite, Vk bref s'6nonce: A c ngft'a, c- k^d. A marqui
d\m C tourn4 en Pair; A fi s'6noncent: A E mA d4u,
c.-k-d. A E ayctnt un chapeaii sur la lite; (T ellT s'6-
noncent: U c6 r4u, c- k - d. barbu^ V barbu.
PRONONCIATION.
Nous allons indiquer ici, aussi briivement et anssi
exactement que possible, la prononciatiop des initiales et
des finmles dant se composent 4 pen prte tous led mots de
la langue annamite*
{*) La lettre J s'emploie cependant k la place de Gi dans
quelques noms propres. Ex. JSsu se prononce GiSsu^ Ji$us\
Judiu se prononce GiudSu^ Juif.
iV
Consonnes.
B = B fran^ais: Ba, trois =: darrique.
C i= C dur fran(dts: Ca, chanson i= cachoU II se rem-
place par K dcvant les lettres E fi t Y.
CH = presque Ti; il a exactement la prononciation
mottill^e de C, Ch el Qu ( Coeur, Choeur, Qui ) dans certai-
nes regions de la France et en particulier dans TOuest.
D se pronence eutre Z et Dz, un pen enlre les dents;
mais sou vent il se transform^ dans la prononciation en Qi
(Voyez Gi) du en R doux.
D = D frangais: 9a/banian -= Dame,
G = G dur fran^ais un peu mouill^i Gk^ poule =G(7min.
II est suivi de la tettre H devant E £ I et conserve ainsi le
son dur^ sinon
Gi se prononce k peu pr^s comme s'il h'y avait que la
voyelle I seule. Gi se prononce d'une seule emission de
voix avec la voyelle qui le iSttit) saiifpai'fois h voyelle £).
H au commencement d'un mot se prononce fortement
as^ri.
K se proboBce comme C dur*
Kii se proiioiice comme ]e C (fajr suivi d'une fort# expi-
ration qui lance I'haleine au sommet du palais.
L =r L frftBQftts: fca, erier = /apin.
M = M fran^ais: Ma, fentdme = m^ztin.
N = N frangais: Na^ pomme canelle = navire,
Ng est un son nasillard que I'on ne pent indiquer.
V
qui se rapproche da Ng dur prononc^ l^g^retnent, et qu'on
nepeutapprendre&prononcer quepar I'usage. Onajoute
la lettre Hi Ng devant E fi I.
Nh = Gn fran^ais doux: Nhi, maison, = ma^'wanime.
P4 la fin d'un mot = P franfais: Rap, hangar = rape.
Ph = presque F frangais: Pha, m6langer = fa,
Qu = se prononce Cou et forme diphtongue avec la
voyelle qui le suit: Qua, passer = Coward.
R a un son beaucoup plus doux que R frangais et tient
k la fois du J et de TR, sans 6tre jamais grassey6, C'est
presque I'R anglais*
8 = Ch frangais: Sa, tomber = Chai.
T = T frangais: Ta, nous = ^«pis,
Th = T suivi d'une assez forte aspiration.
Tr a quelque chose du Tr frangais, mais se prononce
beaucoup moins dur, sans jamais rouler Tr.
V =r4 peu prfes le V frangais k peine prononc6 du bout
des Ifevres.
X se prononce eomme S frangais Icgferement raouill^,
c. -4-d. entre Set Si.
A, sauf i la fin de certains mots, est ordinairement
long commLC 4 dans pdte ,
A estbrefetsec comme a dans patte.
A est toujours bref et se prononce ordinairement
comme notrQ e muet dans l€»
Ac = dque dans Vdque.
VI
Xg =3: ague dans aitaqiie.
JLc ( voyez A. ) = c c dans le crois6 (trds bref).
AcH = & suivi du son Ch (voyez A. eiCin)=zacq dans
acgniiier.
Ai est long et $e prononce comme aille dans pai//e.
Am = dme dans 4iwe.
Am = ame dans trofiie*
Am (voyez A )=e m dans le iM^rite ( Irfes bref).
An =(271€ dans dne,
Aii=amie dans fyzim«?.
An = ( voyez k)en dans k noir ( trfts bref ).
Ano est long et se prononce presque con^ime ent dans
comment avec un son de G final l%6rement nasillard
et peu acceniud.
An6 se prononce de la mSme fa^on, mais bref et sec.
Ano f ^unit les deux sons A et Ng ( voyez A et Ng ).
Aim est (oujours bref et se prononce comme affne dans
"pagne.
Ap ^=: dpe dans rdpe.
Ap = ape dans Vape.
Ap (voyez k)=ep dans le preux ( trfes bref ).
Ao = <ao dans Lycoonie.
At =zdte dans p^^e«
At= tfWe dans patte.
At = ( voyez k)'=et dans le /r^sor ( trte bref).
Au est bref et se prononce comme ahou dans \a hotisse.
Au (voyez A ) — e hou dans le houx.
At est bref et se prononce comme ail dans travo//.
At = ^dans ort««7.
\
vn
E = ^ dans p^he^
£=^edansf^.
ten z=£ suivi dn son ch ( voyez t eiGh) = 6q dans
^^itable.
EM.=i^medans taSme.
£M=ent dans ^inent.
Elf = aine dans bat/ie.
fill == ^ dans ^ergie.
fiifH = ri;^?}^ dans ipeigne.
Eo = e5 Ao dans 1^5 Aottes.
Ep=^/>edans cr^.
. t,i^r=iip dans ^e,
ET=^/e dans Ute.
fir = «Wc dans lette.
tx=^ie ou dans arm^ oti milice.
I se prononce comme en fran^ais. Aprte la lettre G, il
i/t lie soayent avec la voyelle qui k suit; aprfes touies les
antres consonnes, il se prononce s^pariment.
Y conserve toujours le son de I'l fran^ais, sanf dans
ies syllabes uy^ et uyHi seules ou pr^c^d^es d'une autre
consonne que la lettre Q et le KIl: il se lie, ces deux cas ex*
cept^s, avec les voyelles qui le suivent.
lA=y a dans: il y a. Aprds G«=ui dans Ilttfde.
Iag se prononce idk.
\lxi=iaque dans Wiaque,
lie (voyez Ac) se prononce ieuk (tr^s bref).
\jjF=dldmes dans nous yftxUdmes.
IXm se prononce uime.
VlII
liM (voyez kmy=ieu m dans le lieu m6me (tres bref).
Ian se prononce idne.
IIn = uine daos liane,
liw (voyez An)=: ieu n dans le lieu n* y fai t j!ien(trfes bref)
Iap se prononce idpe.
IXp se prononce iape.
Up (voyez Ap) se prononce ieup [tr^s bref]*
Iat se prononce idte.
Iat se prononce iatte.
liT [voyez At] se prononce ieute [trds bref]. Les quinze
finales prec6dentes ne se rencontrent qu'aprfes la lettre
G et se lient avec elle, se pronon^nt d'une seule Amis-
sion de voix.
IcH = I suivi duson Ch [voyez Ch], =15' dans Uyuider.
I£c = y ic dans: il y icni. Ne se lie pas apr^s G.
Iem = ieme dans troise^me. Ne se rencontre qu'aprfes
G et se lie avec cette lettre.
\tvL=^y im dans: il y Emigre. Se lie aprfes G.
I£n = y en dans: il y ^nonce. Se lie ap^s G.
IiNG=«en dans: setngrat, avec la prononciation spe-
ciale du Ng (Voyez Ng). Ne se lie pas aprfts G.
Iep se prononce iSpe. Ne se rencontre qu'aprfes la lettre
G et se lie avec elle.
to=y ^p dans: ily cpargne, Ne se rencontre pas aprds G.
ltT=.y eVdans: il y e'ta\U Se lie aprfes G.
I&u et Y^u = ie ou dans: pitie ow affection. Parfois I't se
prononce A, peine; se lie apr^s G. . V
Im = ime dans prime.
In -= ine dans marm^.
• • • ■
Inh = igne dans vigne*
lo •=! 10 dans Kiosqne,
16 = iau dans miauler.
Icr = ieu dans pieinrre (mais avec le son special de OT).
Ces trois finales ne se rencontreut qu'apr^s la la lettre 6^
avec laquelle elles se lient.
Ip = ipe dans ^ipe.
It = ite dans peUVe
lu = iou dans: hxudiou mardi; se lie aprds 6.
Iv seppononce presque yeiix dans les yeux (^voyez ir)«
Ne se rencontre qu'apres G et se lie avec cette lettre.
0( bref et sec ) =o dans hotte.
( trfts long )=d dans hdte.
■
(T( long )=zam dans «w/f , mais plus allong6«
OA=c*«dans hoa.
Oac se prononce o dque^ sans liaisoOj sauf apr^s Kh
( Voyez et Ac. )
Oac = oaque dans oXoaque.
Oanh se prononce oagne^ d'une senle Amission de voix/
quand il est seal, et o agne, sans liaison, en compositiona
(Voyez et Anh.)
Oai se prononce aiVfe, (Voyez et AiJ sans liaison,
sauf apr^s I'X.
Oay ne se rencontre qu'aprfes X et Kh et se prononce
ail (Voyez et Ay), un peu li6,
Oan, Oan, dang, 05ng, Oap^ Oap, Oat, OSt [Voyez et
An, An, Ang, Ang, Ap, Ap, At, At]; se prononcent sans
liaison, sauf apr^s X et Kh.
X
Oc (qui s' ^ivait aofirafoU A0c)c=: a qc dans: il a occupy.
Oc 2= d O' dans: dt gvie je voudraisj
Ob = 0^ dans po^teu
OsT = 0^/6 dans po^e.
0i=8e prononce aille en mouillant ks //.
Oi r=: se prononce auille en mouillant les //.
QTi = ^ dans om/,
Om z=:0mm6 dans pomnuu
Om k ot/me dans poiim^.
OTh se prononca etrm^ (Voyez (T).
Qjf z=: an92£ dans Umne.
On r= at'it^ dans jaune.
CTb = «/«e dans jeune [Voyea (y\.
Oii6(qui s'6crivait autrefois Aong)=0on dans Pbaraon
avee le petit naailleme|it sp^ial du n^ final. [Voyez Ng.)
OsG z=z on dans htXon^ avec la difference indiqu^e k Ng.
Or = 0^6 dans ^ope.
Op = aupe dans iaupe^
flTp = e p dans: le />etit.( Voyez 0*)
Ot ^ otte dans bo/^.
Or zn die dans h<)/e,
Ct == € I dans: le rters, (Voye? C)
H = (2t4 dans b<>t^he.
IT a un son oiitoyen entre I'U fran^ais et eu^ de eux^
mfimea.
Ua 3= 043; a dans: oi$ a l^il vu? Gette feyllabe, alnsi que
celles qui suivent, forment dipbtongue de I'U et de la
voyeUe qui s\iity quand dies Sont prtced6es de la lettre Q.
XI
ITa se proDonce presque tJHi (Voyez IT).
Uan se prononce oudncy d'une. seule Amission de voix.
UIn se prononce ouarme, c« - & - d. sn ouenne dans
couenne.
UiN se prononce oueune^ trfes bref, d'une seule Amission
de Yoix (Voyez ktn).
Uc = ouc dans houc.
ITc se prononce presque uc^ avec la difference indiqu^^
Air.
Ufi = (yu4€ dans hou4t..
Ui = ouille dans honille.
ITi est une diphtongue compos^e du son IT et du son I
mouilie, qui se rapproche du son uilt dans cuillev.
Um = oum dans Botim.
\]fir=zoiin dans: oir n'ira pas?,.
Ung reproduit le son Un nasilld (Voyez U et Ng ).
ITng, trfes-bref (Voyez IT et Ng).
U6c = ouo€ dans: ce tou oecupe.
ITcrc se prononce & peu pr^s euoc comme dans: le feu
(M;casionne.«.
U6i se compose des sons « et dt r^unis et li6s. (Voyez
U et 6i;.
IToi est un son tr^s difficile k d^ire« Gette syllabe %%
prononce presque u-aetl.
IToif = e omme dans: d^ homme k homme.
IToTN = euon dans: je^ honnfite.
U6ng = oit on dans: oii on chercbe (Voyez Ng).
ITo'NG = euon dans: votre few oncle (Voyez Ng).
Udp = ou aup dans: ou au /)oteau.
m
UcTP = euop dans: peu <;yK^rtuQ«
. U6t = ou o/ledaiDs: panier ou ho/ to*
IToT se proDonce presque eu otte avec le son sp^ial k
IT (Voyez IT).
U&T se prononee otmite excessivement bref et bien 116.
ITcru reproduit s^par6mcnt, mais asses rapidemeDt^ le
son des trois lettres qui le composent (Voyez IT, OT et U).
Up = otipe dans jfoupe.
Ut = aute dans taute.
ITt est bref et se prononee presqnecomine lanotei//,
avec le son particulier de I'U* (Voyez cette l6ttre)r
ITu = «u oti dans: le teu ou I'eau,
Uy = out dans otii«
Uya se prononee oui ya, (ya ^tant diphtongue)«
Uito se prononee ouillenne^ en mouillant les //•
Vitt = ouilktie dans eindouilletie. Ces deux derni^-
res finales ont n^annoins fort souvent pour 1' u un son
plus rapproch^ de Vu fran^ais que de You. Voyez auBsi ce
que nous en avons dit h la lettre Y.
TONS OU ACCENTS (dIu).
La langue annamite a six accents^ e** A-d» six intona-
tions di verses pouvant affecter la mdme mot et lui donner
des sens diffSSrents.
Ce sont:
Le recto tono (d«u bftng). a. Ba, trois.
L'accent aigu (sic) (\) 4. Bd, cent.
xm
L'accent gram (n&ng). (.) a. Ba catalogue o£Rciel (*)•
iJ^ce^vX descendant {JtiW'^iv).{'') k. B&, grand'm^re.
L'accent %nterrogatif{}[i(>\). {*) k. Bkj app&t empoisonni.
L'accent tbmbant (ng&). ( **) ft. B&, r^sidu ligneux.
Lesig^ne bref ("), Taccent circonflexe C") et labarbe
( ' ) changent la prononciation, mais non le ton C*"*).
Tons ces signes, toniques ou autres, n'affectent qne
Ics voyelles.
Le recto tonoj que nous nommerions volontiers Ion
affirmatif^ se prononce sans aucune inflexion de la toix,
carrement et trfes affirmativement: Ba, banian.
L'accent aigu (') se fait sur un ton assez ^Jev^, son-
vent un peu sec, et rappelle ce que nous nommons la voix
de tite: B4, pierre.
L'accent grave ( .) est assez $ec , se fait sur un ton
assez bas et se produit en ^tranglant absolument le son
dans le gosier: La, merveilleux.
L'accent descendant ( ') se fait en baissant progressive-
ment le ton de la voix et la laissant mourir doucenaent:
CAy aubergine.
L' accent mterrogatif { ' ) se produit par une inflexion
ascehdante de la voix rappelant assez bien le commenff
, .1 ' — '
(*) Les mots terminus par G, CH, P, T, sont toujours et
uniquement affect^s de l'accent aigu{') oude l'accent
gwve(,).
(**) Ces trois signes ne pr6judicient en rien k I'addition
d'un accent tonique, comme on peutle yoirpar les ex<-
emples suivants: Bit, arrdter; B&i, terre; M$t, fatigu^;
C&, cou; Bori, attendre; MiSra, vomir.
XIV
un pea traloi d'nne personne impati^nt^e: M&, iombt.
V accent tombant ( " ) se fait comme Taccent grave ( ,. ],
en laissant ^cbapper la voix comme par one f uitfe imibi-
diatemeat aprte Ptoaiiglement: BA, d^jA.
Nous reconnaissoDS que cette description, qui pourra
paraltre exacte k ceox qui connaissent di^jA rannamite,
est insuffisante pour les commeni^nts^ II faut 6couter un
mattre annamite, parler soi-mdme beaucoup et ne point
se rebuter des diflieult^s que Ton pent rencontrer au
d^but« II n'est personne, parmi ceux qui voudront bien
donner k cette itude quelques heures chaque jour, quioiie
puisse arriver k prononcer Tannamite It pen pris con*
venablement au bout de quelques semaines et JLlepartor
plus convenablement encore au bout de quelques mois.
f.
ABBREVIATIONS.
vztrsG nfine yitt rir.
m. —
masculin.
/-. -
f^minin.
tw.p/
masculin pluriel.
/.pi. =
f^minin pluriel.
«i/. =
des deux genres.
a. =
actif.
n. =:
neutre.
r. =
r^flichi.
«. 1. =
neutre irapersonnel
MANUEL DE CONVERSATION
FRANCO -TONKINOIS
SACH DIN BANG N6I TRUY$N
Bins Ti£n6 PHALARGSA vI T|6(G AMHAll.
■ ■■ wUwf >€i
PREMIERE PARTIE.
PhAn THti* NHXt.
VOCkBULAIRE.
TO' »l.
I.
US MONDE INVISIBLE.
bIng VA 8y* THitoO liAng.
Diea. m.
Le cr^ateur du ciel et de
la Urre.
Dieu le P^re
Dieu le Fib.
Dieu le Saint-Esprii.
La Trinili.
Un ange
Ang6lique, (^g).
Un S^raphia.
Uq Cl[i6robiQ.
Un saint, one sainte.
La grice.
Bt^c Chtia Uri, Thite Ghiia.
Bilng dumg ndn Idri dit mudn
v&i.
Btlrc ChQa Cha.
Bi:irc Chiia Con.
Burc Chua Phirit6 Sangt6.
Bdrc ChaaLdi ba ng6i.
Thidn thdn.
G6 tinh thito thSn.
Bing Xfiraphinh.
B&ng K^rubinb.
6ng tb^nh, b^ tbtoh.
an.
Le diable, led6mon.
Uq eqiritf uq ^ie.
Ua fantOme, un spectre.
Le Paradis.
Le Purgatoire.
Les limbes, m. pi.
Venter.
Infernal, e.
Les damnfo, m.pt.
Ma qui, qui.
Thftn.
Ma.
Thiftn Ahng.
Lfra giiLi t6i.
L&m b6.
dianguc.
Bdi dia ngi^c m^ ra.
N bflng U dl mil linh h6n.
11.
18 KONDfi.
XHlto HA .
La Nature.
La nature {(tune chose).
Naturel, le.
La mati^re.
Un atome, une molecule.
Un solide.
Un fluide.
Un gaz.
Thidn ba.
B&n tfnh, tfnh tir nbito
Tijr nbita.
Gidng v6 hdn.
Mun, m&y.
Gidng gt ct!i*ag.
Gidng gi chiy.
Rbi.
III.
CORPS CELESTES.
yfi nhAt ii6ut$t tinh Ttr.
Le ciel^ les cieux. L(ri, giCri, trdi.
Celeste, 2 9. Trftnieri.
— 3 —
Le firmament.
T]n astre.
Une plan^te.
V6aus.
Jupiter.
Mercure.
Mars.
Satame.
Le soleil. -^*^ rt^-^
Un rayon de soleil.
Le lever du soleiL
Le coucher du soleil.
Solaire, 2 g.
Se lever, se coucher. r.
Qu&ng khOng, thu'oiig thifta.
Tinh tii.
Sao th&t tinh.
Kim tinh.
Mdc tinh.
Th&y ttnh.
H6a tinh.
ThA tinh.
M&t IM (m&t giM, treri), nh&t.
Anh sing m&t gidri.
Mft giCri moc.
Hftt gidri Ito.
Thu6c vfi m&t giM.
Moc, Iftn.
La lune./^*^-tfA^ / /» '**« ^'^Mfttlftng(gitog, triing), nguy^t
Un rayon hiHaire.
Le croissant.
Le premier quartier.
La pleine lune.
Le dernier quartier.
Le clair de lune. *
Le lever de la lune.
Le coucher de la lune.
Une 6toile. da^^^^-^
Anh s&ng m&t gi&ng.
LirM lifim.
Thir^ghuyfin.
Ngliy r&m.
Ha huyfin.
S&ng gi&ng.
M&t gi&ng moc.
Mftt gi&ng l&n.
Ngdi sao, sao.
Tinh lac, sao dAi ngfti.
Une 6toile fllante.
L'^toile polaire. ^>4>«^^m^ ^ Sao b&c d&u.
Une com^te. Sao ch&i.
La queue ( d'une comMe ). BuOi ( sao ).
— 4 —
IV.
SUBSTANCES CHIMIQUBS,
UJTlftll BAR PHAP.
L'oxyg^ne, m,
L'hydrogfeDe, m.
l/acote, m.
Le carbone.
La phosphore*
Le soufre.
Acide sulfurique.
Le salp^tre.
Un acide.
Acide, 2 g.
Lesel.
Salin, e.
L'eau, f.
Aqueux, se.
L'air, m.
Airien, e.
A^riforme, 2 g.
L'alcali, m.
Les min^raux, m. pi.
Dtromg khi.
Am khI.
Bam khi.
Khi than, h6i khi.
Tur lai h6&.
Sinh.
Nirdrc khi siah.
Di^m.
Nir<yc manh, nirte khi.
Ghua.
Mu6i.
Min.
Nirdrc.
G6 nirdrc.
Khi, khi ar6.
Thudcv6khi,baytr^nkh6nf.
Gi6ng nhir khk
Nirdrc &&i qal.
LoM kim.
NHty^G Sir THu6c yi Ld*i bXt.
L'aroen-ciel, an.
L'atmosph^re, /*•
Une bourrasque.
Une brise.
Un brouillard, une brume.
Brumeux, se.
Un calme.
La cbaleur.
Ghaud^ e.
Chauffer, a,
Se chauffer, r,
IJn deluge.
Un Eclair.
II ^claire^ n, i.
Une 6clip»e de soleil.
Une Eclipse de lune.
Eciipser, a.
Une ^tincelle^une flamm^cbe.
Eiinceler, n. .
Etincelant, e.
Une Eruption volcaniqtte.
L'explo5k>n f, de la poudre.
Le feu^
Un feu follet.
Cftu v6ng.
Khi boc Idi 6&i.
m
Corn gi6ng, corn t4p.
Gio hiu biu.
Su'omg mil.
Mil mil, c6 su'omg.
Ltic y6n gi6, sy y6n gi6<
Sy n6ng, sir bt!irc.
Nong, bi]rc.
H&m cho n6ng, nung.
SurW, svciri lilra.
Lut.
*
GiU chd^p.
C6 chd'p.
Nh4t thu-c.
Nguy^t thirc.
Ghe, che khuftt.
T^n liira.
Nh&p nh&y, long Idnh.
Nh£[p nhdy.
Sir mii phun Iijra.
Sir thu6c s^ng n<i.
L^a.
Ma trai.
«
-6 —
1
i
4
La flamme.
Ngon Idra.
A
La braise.
B6ng than Idra, than d6.
La cendre.
Gio, ( lo, tro ).
Un charbou.
H6n than.
Uotison.
GAi Idra.
AUumer a. le feu.
Bdt li!ra.
AUumer la lampe.
Th&p d^n.
Flamber, a.
B4t qua ngon Ifra.
BrAler, n.
Ch&y.
Brftler, consumer^ a.
Bi)t.
Eteindre, a.
Tit, tit di.
S'allamer, r.
Ghiy 16n, b6ii Idra.
S'6teindr^> r.
Titdi.
La foadre.
S6t.
Frapp6 de la foudre.
Pbii s^t dinh.
Le froid.
Sr r6t, gieri r^, gidi lanh.
Froid &pre, piquant.
Gii T6t, gii budt.
Grand froid.
R6t lim, lanh c6ag.
Avoir froid.
Thiy r£t trong mhih.
Froid, e.
Ra, lanh.
La fum6e.
Kh6i.
Fameux, se.
G6 kh6i, x6ng kh6i 16n.
Fumer, n.
L6n kh6i.
Fumer a. ( un jambon).
ir(5rpkh6i(diiilgrn).
Fumer a. ( du tabac ).
An(thudc), hi:it(thu6c).
Fumer a. (Vopium).
Hut (thudc a phiftn).
La suie.
Md h6ng, nho bSp.
La fusion.
Sir due, syr chiy.
La gelie.
Si^ ntfd'c d6ng lai.
Gel^e blanche.
Suang mudi.
Geler, a.
liim cho d6ng lai.
Geler, n.
La lumifere.
Une lueur.
La ci'drti, r^clat^ m.
96ng lai.
Sir s&ng.
Anh s4ng.
Sur s&Dg.
Lumineux, se, brillant,. e. S&ng.
Eclairer, a. Soi^ soi sing.
BriUer,n. luire,n. reluire^ n . S&ng ra, nhftp nhij.
La neige. Tuyfit.
Neiger^ n. t. Tayfit sa.
Se fondre, r. Tan di.
La fonte des neiges. Mda tuy€t tan di.
Un nuage, une nu^e. M&y, ddm mfty.
Nuageux, se; nibuleux^ e. C6 mfty.
L'obscurit^, f.
Obscar, e.
Obscurcir, a.
S'obscurcir, r.
L'ombre, f.
Un orage.
Orageux^ se.
Un ouragan.
La pluie.
Une averse.
Une bruine.
Pluvieux, se.
Pleuvoir, n. u II pleut.
Brainer, n. i. II bruine.
Une rafale.
Laros^e.
Le serein.
Un souffle {devent).
S^ tdi, sir tdi t&m, sir mfi mit.
T6i, i6i Um.
Che tdi.
Ra tdi, ra i6i t&m.
B6ng.
Ccm tdp, b&o tdp, can gidng.
C6 can.
Bao.
Mu*a.
Trto mu*a, ecm mu*a.
Mu'a bui.
Hay mu'a.
Mu'a, giM mu'a.
Mu'a bui.
Ccm gi6ng, ccm Up.
Su'cmg.
Stfcmg chifiu h6m .
Hcri gi6.
.-if*
Le Tent souffle, n.
La temperature.
Le climat.
Une tempdte.
Le temps.
Beaa temps.
Temps chaud.
Temps clair.
S'^clairer, r.
Temps coayert, n^baleux.
8e couvrir, r.
Temps doux.
8'adoucir, r.
l*emps frais.
Se rafralchir, r^
Temps froid.
Se rcfpoidir, r.
Temps humide.
Temps malsain.
Temps orageux.
Temps pluvieux.
Temps sain.
Temps sec.
Temps serein.
Temps sombre, obscur.
Les t6ndbres, /. pL
Un tourbillon.
Le tonnerre.
Un coup de tonnerre.
Tonner, n, i.W tonne.
Mti tremblement de terre.
8-
Gi6 thAi.
Sir gi^ n6ng lanh.
Th&y thA.
Bio, b&o tip, phong ba.
Gidri, khi glM.
Tbanh gi^, thanh kbi.
G\(n D6ng, gidi burc.
Thanb gidi, giM sing.
Q\(n sang ra.
Gidri den.
GiOri Y&n miy.
GiCiri din, gidri im &m.
GiM ra im im.
GiOri mit, gidri mit mA.
GiOri ra mit.
GiM lanb, gi(H r£t.
Gi<yi ra lanb.
Gidri 4m iu.
GiM ning khi, kbi dAc.
Gidri c6 com.
GiCri bay mira.
Gieri linb, kbi linb.
Gidri beo.
Tbanb gieri, tbanh kbi.
Tdi giOri.
Sirtditim.
Corn 16c.
Sim.
Tifing sim.
Cosim.
Bt)ng dit^ d6ng diti.
Une trombe marine.
Une vapeur.
La v6g6tation.
Vegiter, n.
Le vent.
Le vent du nord.
Le vent du sud.
Le vent d*ouest.
Le vent d'est.
Le vent du nord-ouest.
Le vent du nord-est.
Le vent du sud-ouest.
Le vent du sud-est.
Un vent doux.
On vent favorable.
Un vent contraire.
Un vent frais.
Un vent fort.
Grand vent.
Ua vent faible.
Un petit vent.
Venter, n. i. faire du vent.
Le verglas.
9 —
Rdng nvr&e.
Hcri, khi.
Sir cAy c6 moc Ito.
Moc 16n.
Gi6.
Gi6 b&c, gi6 bftc.
Gi6 nam.
Gi6 t&y.
Gi6 d6ng.
Gi6 may.
Gi6 d6ng b&c.
Gi6 tAy nam.
Gi6 n6m.
Giohiu hiu.
Gio xu6i, gio thu^n,
Gi6 ngurgrc.
Gi6 m&t.
Gi6 manh.
Gi6 to.
Gio b6, nhd gi6.
Gi6 nh6, gid b6.
Gi6 thAi.
Mu'a gi& d6ng lai.
— 10-^
lbs ouatrb sais0n8.
b6n mCta.
\j% printemps.
Printanier, 6re.
L'automne, m.
L'hiver, iw.
Mta xuftn.
Tbu6c v2 mta xute.
Mtah^.
Mta tbu.
Mta d6Dg.
fix. ^v^*. -A^
vn.
^t«-y^
SldUBS 017 ZODUQUE.
Le verseau,
Les poissons, m. p/»
Le Mlier.
Le taureau.
Les g6meaux, m. p/.
Le cancer.
Le lion.
La vierge.
La balance.
Le scorpion.
Le sagittaire.
Le capricorne.
Ti cung.
Hgi cung.
TnSt cung.
Dftu cung.
Thto cung.
Mti cung.
Ngo cung.
Ti cung.
Thin cung*
Meo cung.
Din cung.
gdru cung.
w:H_
Janvier.
P^vrier.
Mars.
Avril.
Mai.
Juin
Juillet.
Ao6t.
Septembre.
Octobre.
Novembre.
D^cembre.
VIII.
uxrlriBAi thAng.
Tbdng gitog lAy.
Thing bai tfty.
Thing ba t&y.
ThAng tir tAy.
Thing nAm Uy,
ThAng s&u t&y.
ThAng bAy tAy.
ThAng lAm tAy.
ThAng chin tAy.
ThAng mirM tAy,
ThAng mirCri m6t tAy.
ThAng chap tAy.
Nota. - Les mois Annamites se dAsignent par le m^me rang
d'ordre que les mois frangais, en retranchant le mot iij^i* )
J^ '* .'Ml
^""^
(*) B6n thAng tAy sau h6i vi€t dirge tAt nhir th&nAy:
Septembre =7 bre. — Octobre = 8 bre. — Novembre. $±=
9 bre. — DAcembre ^^ iO bre hay lA X bre.
— « —
IX.
.
JOUBS
DB lA SBMAniB.
RGAt TIOHG ]M>T Tola li.
Dimanche.
Ng&7 fhtr nhit, ngkj II.
Lundi.
Ngiy ihtc hai.
Mardi.
Ngl^y thilr ba.
Mercredi.
Ng&y thiir tir.
Jeudi.
*
Ngiy thtir n&m.
Yendredi.
Nglty thur s&u.
Samedi.
NgSiy Ih* bky.
X.
/
t »
_^
■/
^^U'
'n^
OmSION DV TEMPS.
Le temps.
Un siftcle.
Stculaire, 3 ;.
Antique, S^.
Le XIX* Siicle.
Un cycle.
Un lustre.
Un an, une annie.
Annies d'Age.
DU TEMPS.
yt THt Gidr.
it CACH CHIA THl Gld*.
Thi gifir.
Mdt ddri,nhftt dai.mOt tr&m n&m
»ft liu ddri.
BW tnr<5rc.
BM thtir mtfdri chfn.
MOt gi&Pi s&tt mu'cri n&m.
Nftm n&m.
M6tn&m.
TuAi.
^a^vc^
- 13 —
Ann6e bissextile. N&m c6 ngiiy nhu^n.
Annuel, le. H&ng nSLm.
Un mois. M6t thdng.
Hois annamite de trente jours. Thing dA .
Mois annamitede vingt-neuf j. Thing thi^u.
Mois intercalaire. Thing nhuin.
Letroisi^me mois intercalaire. Thdng ba nhudn.
/^
p^*^ CLr^ £
Un semestre.
Un trimestre.
Une semaine.
Una decade.
Premiere decade.
Deuxi^me decade.
Troisi^me decade.
Un jour, unejourn^e.
Un jour ouvrable.
Un jour de f6te.
Un jour maigre.
Quotidien, ne ; joumalier,
^re.
De jour.
Quinzi^me jour de la lune.
Une heure.
Une demi-heure.
Une heure et demie.
Un quart d'heure.
Siu thdng, ndra ndm.
Ba thdng.
M6t tudn le.
M6t tuftn.
Thu-cmg tudn. ( *)
Trung tudn.
Ha tudn.
Ngdy. -rrxA^
Ngdy thu-dng.
Ngdy 15, ngdy 16 lay.
Ngdy ki6ng thit.
Hdng ngdy.
Ban ngdy.
Ngdy rdm.
M6t giCr. •>->-»-*^9
Nilra giCr. A>^^^y^ ^^^""^"^J
M6t gier ru-fli.
M6t khdc, khdc giCr d6ng h6 ^^^^ Vt- -7
( * ) Les mois annamites sont des mois lunaires: ils se di-
▼isent en trois d6cades, dont la derni^re ne compte parfois
que neuf jours. Quand on 6nonce un jour de la premidre
decade, il faut lefaire pr^c^der du mot hAng, Ex: le 2, mfing
hai; le 10, mdng mu*Cri.
3
f
Une heure apr^ midi.
Deux beores.
Trois henres ei demie.
Quatre henres an quart.
Cinq henres trois quarts.
Six henres moins un quart.
44 —
Gidr thii' nhit qu4 tnra.
Gi^thtlrhai.
Gidrthi]rbanr(yi.
Gid* thur tu- m6t khic.
Gidr thur n&m ba kb4c.
Tbigu m6t khic d£n gier thidr
s4a.
•
Une minute.
M6tphut. v^ -rU4^
Sept henres cinq minutes.
Gidr thur b&y n&m phtit.
•
Une seconde.
M6t giAy.
L'aube, I'aurore, /*•
Rang d6ng.
An lever du soleil*
Khi m&t gidi mdri moc 16n.
a>*<H4^
Le matin.
Ban s4ng,stog n^y,s4ng s(hn.
La matinee.
BuAi sAng.
Le milieu de la matinee.
Ni^a bu6i.
De grand matin, de bon
Sdng sdrm.
matin.
Midi, m.
Tnra, gifir thi3r mu-Cri hai ( ban
tru'a }.
:X^
L'aprfts midi, m.
BuAi chiSu.
La soirie.
Bu6i chifiu; h6m; t6i.
Le milieu de la soiree.
Nita h6m.
Le soir.
Ban chifiu; tdi.
Ci^o
Au coucher du soleil.
Kbi mat gieri Iftn.
^a^rtx.
La unit.
&6m.
' ^ A la nuit.
V6 chi6u t6i, chip tfii, W\
16n dto.
De nuit^ nocturne, S;.
Ban d6m.
Minuit, fTi,
Nita d6m; giCr thur mu'M hai
ban d6m.
11 y a trois jours.
HOm kia; d& ba h6m nay.
y-H^ ^c/^A^ ) -^
Yo--^^^ A rs^r^
Avant -hier.
Hier,
Aujourd*hui.
Demain.
Apres - demain.
Dans trois jours.
La veille.
Le lendemain.
Une fois.
Deux fois.
Vingt fois.
15 —
H6m kia.
H6m qua.
H6m nay.
Mai; ng^ymai.
NgJiy kia.
Ng^y kia.
H6m tru*drc.
H6m sau.
M6t Mh.
Hai l&n.
Hai mu'cri lln.
§ 2.
DES CYCLES.
GIAP.
Les Annamites, comme lesCbinois, out deux petit s cycles,
Tun de dix ans, Tautre de douze: la reunion de ces deux cy-
les forme le grand cycle de soixante ans.
CYCLE DE DIX ANS.
CYCLE DE DOUZE ANS.
TH^P
CAN.
TH|p NHI CHI.
Gidp.
Ti.
At.
Sfru.
Bmh.
DSn.
Meo, mSLo.
Binb.
Thin.
M^u, md.
Ti.
K^.
NgQ.
Canb.
Miu, vi.
Tin.
Thto. *
D&u.
NhAm.
Tu4t.
Qui.
Hcri.
- 16 -
Nous donnons
tuellement; c'est
GiApTi.
At Sijtn.
Binh D&n.
Binh Meo.
•
Mkn Thin.
•
K^Ti.
Canh Ngo.
Tto Miii.
NhUm TMn.
Quf DAu.
Gidp Tu4t.
AtHcri.
Binh TI.
Binh Sfru.
M^u Ddn.
K^ Meo.
Canh Thin.
TAnTi.
•
Nh&m Ng9.
Qni Mill.
Gidp ThAn.
At DAu.
•
Binh Tu4t.
Binh Hcri.
M^u Tf.
CYCLE DE SOIXANTE ANS.
Lyc thAp hoa giap tI.
ici le cycle dans lequel nous
le 76* cycle chinois.
1864 K:^Siliru.
1865 Canh DSn.
1866 T&n Meo.
1867 NhAm Thin.
1868 QuiTj.
1869 Gidp Ngo.
1870 AtMhi.
1871 Binh Thto.
1872 Binh D^u.
1873 MduTuftt.
•
1874 K:^Hcri.
1875 Canh Ti.
1876 TAnSfru.
1877 NhAm DSn.
1878 Qui Meo.
1879 GiApThin.
1880 AtTi.
1881 Binh Ngo.
1882 BinhMtii.
1883 M^uTh^n.
•
1884 K:^D4u.
1885 CanhTu&t.
1886 TAnHgri.
1887 Nh^m Ti.
1888 QufSfru.
sommes ac-
1889
1890
1891
1892
1893
1894
1895
1896
1897
1898
1899
1900
1901
1902
1903
1904
1905
1906
1907
1908
1909
1910
1911
1912
1913
■ 17 —
Gidp DAn.
1914
K^ Mtii.
1919
At Meo.
•
1915
Canh Th&n.
1930
Bfnh TUn,
1916
T&n D&u.
1921
Dinh Ti.
•
1917
Nh&m Tu&t.
183S
M&u Ngo.
1918
Qui H?i.
1993
L'ann^e 1924 commencera le 77' cycle et prendra de nou-
Teau le nom de Gi&p Ti.
§3.
DES HEURES. v£ Gld*.
Les Annamites et les Ghinois divisent la joum^e de vingt-
quatre heures en douze heures, dont voici les noms et la
valeur.
Gidr tf. De 11 heures du soir k 1 heure
du matin.
GidrsA'u. . Del heuredu matin ^3 heures.
Gidr ddn. De 3 heures du matin k 5 heu-
, res.
Gi(t meo. De 5 heures du matin h 7 heu-
res.
Gidr thin. De 7 heures du matin k 9 heu-
res.
Gidr ti. De 9 heures du matin ^11 heu-
G\(r ngo.
Gier miii.
Gier th4n.
Gier d^u.
•
GiCr tuSt.
Gi^ hori.
res.
De 11 heures du matin k 1 heu-
re du soir.
De 1 heure du soir k 3 heures
De 3 heures du soir k 5 heures.
De 5 heures du soir k 7 heures.
De 7 heures du soir k 9 heures.
De 9 heures du soir kii heures .
— 18 —
La nuit se parUgc aussi en cinq veilles, de deux heures
chacune, qui commencent h sept heures du soir et finissent
& cinq heures du matin.
Une veille, deux heures. MOt canh, m6t trfing canh.
La premiere veille. Ganhm6t.
La deuxi^me yeille. Ganhhai.
La troisifeme teiUe. Canh ba.
La quatridme veille. Canh tur.
La cinquifeme veille. Canh nim.
Une demi-veille, une heure. Niira trflng canh.
Une quart de veille, une demi- M6t khic trflng canh.
heure.
Commencement des veilles Thu canh.
de nuit.
Fin des veilles de nuit. Tan canh.
Au commencement de la pre- B4u canh mOt.
mi^re veille.
Aumilieudeladeuxitoe veille. Niira canh hai.
A la fin de la troisiJime veille. Cu6i canh ba.
Entrelaquatri6m« et lacin- H«t canh tu- sang canh
qui^me v«ille. ^^'^•
QUELQUES EXPBESSIONS INDI- Vfi mAy TI^NG ChI THI Gior.
QUANT LE TEMPS.
En un clin d'oeil . M6t nhdy mit.
he temps de m^cher une Tan mi^ng gi4u, tan ba gidu.
bouch6e de b6tel (trois ou
quatre minutes) .
— i9 —
Le temps de cuire une marmite Chin n6i corm.
de riz (marmite pourtrois ou
guatre personnes, environ
un quart dTieure. )
Le temps de cuire une marmite Ghinndimu*M.
de riz pour dix personnes
( environ une demi - heure. )
IX.
LA TERRE.
Vfi LAI »Xt.
§ I.
DIVISION G^OGRAPHIQUE.
Le globe terrestre, la terra.
Un h^misph^re.
L'6quateur^ m.
Les tropiques, m.pl.
Le tropique du Cancer.
Le tropique du Capricorne,
Une zone.
La zonetorride. ^
La zone temp^r^e.
La zone glaciale.
Les p61es, m, pL
Le p61e Nord.
Le p61e Sud.
DIA Dir,
Ldi dit, d&t.
NiSra Idi d4t.
Xfch dao.
HoSing dao.
Ho^ng dao b&c.
Ho^ng dao nam.
9^0.
Nhi^tdao.
On dao.
H^n dao.
Bia cxrcy chlnh cu*c
B4c cure.
Nam circ.
Le Nord, le Septentrion.
L'Est, rOrient, m.
Le Sud, le Midi.
L'Ouest, rOccident, m.
Un m6ridien.
La latitude.
La longitude.
Un degr6.
Une minute.
Une seconde.
Le solstice d'6t^.
Le solstice d'hiver.
L'6qtiinoxe tn. de prin temps.
L'6quinoze m. d'automne.
Un continent.
Une plaine.
Une valine, un vallon.
— 20 —
Bic, phu'crngb&c.
B6ng, phiro'ng d6ng.
Nam, phu'O'ng nam.
TAy, phu'O'ng tAy.
Y6ng chlnh ngo.
BO ngang.
B6 doc.
• •
Bd.
M6t phut.
M6t giAy.
Ha chf .
B6ng chi.
Xu4n phto.
Thu ph^n.
B&t li«n.
B6ng, canh dflng. y^^ ^
Thung, ddng.
Bit b6 hoang.
^ /it^"^ "^^^ A^«^
^^
Su*drn ddi, ddi.
B6i.
Une lande, terre vague.
Une butte^ un tertre, un ma- B6i nhA, d6ng d&t.
melon. / (/
Un coteau.
Une coUine.
Un mont, une montagne.
Le sommet^ la clme.
La pente, le penchant, le
flanc.
Le pied.
Une chalne de montagnefi.
Montagneux^ se.
Un plateau.
Und6fil6.
cr^<->
Niii. ^2(n^ /^yW*^
Binhm^ii. c^<n^ /f^A
Su'dn nui.
Ch^n nui. /t^ ^ /v<
Rang nui.
G6 nui, l&m nui.
B&t b&ng cao.
Khe niii, qu6n, eo, V7i^ ^ '>4c
^^u^
/
OU^
a^<'^/^^ => ^fi^>y\ , f^c^ ^^
— 21 -
Chemin escarp^. B&ng d^c, dJuig tr^o.
Un volcan. Nui phun Ifra.
Le crat^re. Mi6ng.
Un abime. Vyc.
Un cap, un promontoire. M6m dftt.
Un isthme. Gi&i d&t.
Une presqu'lle. Gd c6 giii dftt ntfi vutf i dftt li«n.
Une ile. 06.
Insulaire, ^g. K6 fr g6.
La c6te, les c6tes, /". p/. Bai, bai bA, bai biin.
Le rivage. Bai bifin.
La rive, les bords, m. p/,. Bd* s6ng, bai.
Un roc, un rocher. H6n dd. /^"^^ ^ ^"^ ''^^■^
Un 6cueil, un r^cif. H6n san, h6n da.
Un banc de sable. Cdn cat, bai cat, c6n s6i.
Un d6troit. Cfra hii hep.
Un marais. B6ng 14y.
Un golfe, une baie. Vung, vflng.
Un port. CiSra bA.
L'alluvion, f, Bftt b6i.
Un d6sert. Rtmg, rCmg hoang.
yfr- P ^ y^^^ a^^'c^ ^?<^4^
NOUS G^OGRAPHTQUBS. mXt t£n RI^NG THn6c y£ BIA DU*.
Les Annamites et les Chinois ignorant la plupart des noms
g^ographiques, nous donnons sans aucun signe ceux qui
sont employfe a peu prSs par tout le monde; nous marquons
d'un ast6risque (*) les noms tir^s d'une Geographic chinoise
et qui ne sont, prononc6s a la chinoise, qu'une traduction
— 22 —
de I'anglais; enfin nous mettons entre parenthfese les noms
plus latins employes dans nos colleges.
L'EUROPE, f.
La France.
Paris.
Lyon.
Marseille.
L'Angleterre, /.
L'Ecosse, /.
Llrlande, /.
Londres.
Le Danemark,
La Su^de.
La Norv^ge.
La Laponie.
La Russie.
La Pologne.
La Belgique.
La Hollande.
La Suisse.
L'AUemagne, f.
La Prusse.
Berlin.
Phito-ng Tay.
Nu^d-c Phalansa, nu-d'c Phu
lang sa, dai Ph&p qu6c.
Thinh Phari.
ThSinh Lyong.
Th^nh Massilia.
Nffdrc Hdng mao, * In ghi 11 qutfc
Anh cdt Ig*! qutfc.
* Td cdt Ian, ( Xu- Scotia).
*Ai nhu" Ian, (xu-Hibemia).
Th^tnh LuAn d6n.
* Liftn qu6c, L^ ni qu6c, (nu-d^c
Dania).
* T6 dl thifin qu6c, Thuy dito
qutfc. (nu'6'c Suecia.)
* Nd nhi h6i qu6c,(nu'drc Nor-
vegia).
Nu'(5*c chim chich. *L4plan,
{ phu'ong Laponia.)
Nu-a-c Galatu-, (nu*drc Russ6).
* Ba Ian qu6c, (Polonia. )
* Bic Icri theri qu6c, ( nxc&c Bel-
Nu*6*c l(m.
* Thuy si qu6c, (nirdrc Helvetia)^
Nu*6*c Aldmanha.
Nu-drc Pli6 16, (nu*6'cPruss6).
* Bic nhi Urn, ( th^nh Bero-
linum).
La Saxe.
La Bavi^re.
L'Autriche, f.
La Hongrie.
La Boh^me.
Yienne.
L'Espagne, /.
Madrid.
Le Portugal.
L'ltalie.
Le Pi6mont.
La Sardaigne.
Les Etats Romains.
Le Royaume de Naples.
La Sicile.
Reme.
Milan.
Malte.
La Turquie.
La Gr^ce.
Ath^nes.
23 —
(Nird^c Saxonia.)
(Nird^c Bavaria.)
* A6 dia Icri a qudc, ( nird'c Aus-
tria).
(Nu-drc Hungaria).
(Nu'd^c Bohemia).
* Vi y na, ( thinh Vienna. )
Nu*d'cHiphanho,*La t6ngqu6c.
*Ma dac; (tMnh Madritum).
Nu'd'c Phutnghft, mrOc Hoa
lang, * B6 dio nha qu6c.
Nu'drc Italia.
(Xu* Pedemontium).
(G5 Sardinia).
Nu'c^'c R6ma.
(Nu*d^cN6apoli).
*Tay tayly, (G6Sicilia).
Thanh R6ma.
Thanh Milong.
G5 M^lita.
*ThA nhi ky qu6c,(nu'5'c Turc6)
* Hi lap qu6c ( nu-d^c Gr6c0 ).
Thanh Athftnd.
t'ASIE/.
La Jud6e, la Terre Sainte, la
Palestine.
Jerusalem.
Samarie.
Bethl^em.
Le Jourdain.
PHirOT^G DdNG.
Nu*(5rc Judftu.
Thanh Jerusalem.
Thanh Samaria,
Thanh Belem.
S6ng T6ran6.
La Syrie.
Tyr.
Le montdesOliviers.
LeCalvaire.
Ninive. '
Babylone.
La Tartarie.
La Sib^rie.
Les monts Ourals.
L* Arable, f.
La Meckel
Aden.
La Perse.
L'Inde, /.
La Birmanie.
Ava.
Le royaumede Siam.
Bangkok.
Le Meynam.
La Presqu'ile de Malacca.
Malacca.
Syngapour, Syngapore.
Pinang.
Le Laos.
Le Gambodge.
Le Mekong.
Le Royaume d'Annam.
— 24 —
(Xtjr Syria).
Thknh Tir6.
Niii Olivets.
Ndi Ga1avari6.
Th&nh Niniyft.
ThknhBabilon.
NirdrcHungnd.
* TAy bftc Icri a, ( %it Siberia ).
Niii Ural6.
Nird^c ArAp , ( nir(5rc Arabia).
Th2inhM6ka.
Thknh Aden.
* Ba tir qu6c, (nir(5rc Persia)*
Nir(5rc Thifen triic.
Nird*c Xi6m mon.
Th^nh Ava.
Nirdrc Xiftm, Xi6m la.
Tbknb B&ng cdc.
S6ng Mi nam.
Nirdrc Chi vik.
Thinb Malaca.
Ph6 md'i, Chiu mcrt.
06 Phi n&ng.
NiritcLSio.
Nird*c Cao miftn.
Sdng Rh6ng giang.
NudrcAnnam. (*)
( * ) On a, depuis quelques ann^es^ adopts une division
g^ograpbique toute arbitaire du royaume d'Annam, dont or
forme trois regions: i* la Cochinchine^ qui ne comprend qu#
— 25 —
Tonkin, le Tong king, le bhngngohi,Bkokf.
Tonquin.
La Gochinchine.
La Gochinchine frangaise.
Saigon.
Gholen.
Mytho.
Tourane.
Lao Kay.
Le Song Goi.
Le Fleuve Rouge.
La Bivi^re Glaire.
La Riviere Noire.
Le Dai^ le Day.
PROYIMCES ANNAHITES.
Bing trong, Nam Kf.
Gia dinh, luc tinh Gia dinh.
Gia dinh, Ski g6n.
Gh^ Idrn.
MI tho.
CiesL Hkn, Ba N&ng
B&o th&ng, L&o giai.
S6ng cdi, H6ng Giang.
S6ng Thao, H6ng Giang.
S6ng Ck, Thanh Giang.
S6ng Ber, Hftc Giang.
Hdt Giang, Bki, Lach B^i.
Ek TInh.
CAC tInH trong miT&C ANNAH. Ngh^ An.
Ek Ti6n.
Chku Bdc (An Giang).
VInh Long.
Binh Tiremg (MI Tho).
Gia Binh.
Bito Ho^.
Binh Thu&n.
Khtoh Ho^ (Nha Trang).
Phil Y6n.
Thanh Hod.
Ninh Binh.
H^ N6i.
Nam Binh.
Hirng Y6n.
Son Tay,
Hirng Hod.
Tuyftn Quang.
B&c Ninh.
Thdi Nguyen.
Binh Binh (Qui Nhan).
Quing Nghia (Tu* Ngdi, Quing Lang Sorn.
Ngdi). Cao B&ng.
Qu&ng Nam. Hdi Du'crng.
ThCra Thifin (Qudng Burc). Qudng Y^n.
Qu&ng Tri. Phu'omg Ldm (Province Mu'drng
Qu&ng Binh. de fovmation r^cente).
la Gochinchine frangaise; 2^ VAnnam, qui va du sud du Binh
Thudn au nord de Thanh Hod; 3^ le Tongking ou Tonkin qui
comprend lespays situ6s entre Thanh Hod etla fronti^reda
La Chine.
La Mandchourie.
La Mongolie.
Le d6sert de Chamo
Le P6tch61i.
Le Chan T6ng.
Le Chan Si.
Le Ho Nan.
Le Chen Si.
Le Kan Sou.
Le Su Tehuen.
Le Hou Nan.
Le Hou P6.
Le Ngan Houi.
Le Kiang Sou.
Le Kiang Si.
Le Tch6 Kiang.
Le Fo Kien.
Canton.
Le Kouang Si.
Le Kouy Tcheou.
Le Yun Nan.
Hai nan.
Formose.
— 26 —
Nu-drc Bai Minh, Nu'd'C Bai
Thanh, mr&c Ng6. .
Man Gh4u.
M6ng C&.
Han hki Sa Mac.
Bic Tru-c L^.
Som B6ng.
SornTAy.
Eh Nam.
Hi6p T4y.
Cam Tiic.
Tii" Xuyftn.
H6 Nam.
Hd B&e.
An Huy.
Giang Ttf .
Giang TAy.
Tich Giang.
Phtic Ki«n.
Qu&ng B6ng.
Quihg Tiy.
Qui Chau.
VAn Nam.
Eki Nam.
Bki Loan.
Chine. Cette division ne saurait 6tre comprise des Amaamites.
Pour eux, cestrois pays n'enforment qu'un seul, rAnnam^
qui se subdivise en Cochinckine et Tongking.
La Cochinchine s'£tend du sud de la Cochinchine frauQaise
ausOng Gianh, un peu au nord de B6ng Hdi ( Qu&ngBinh),
et le long King va du s4ng Gianh k la fronti&re de Chine.
P6kin.
Nankin.
Hank^ou;
Shanghai.
Hong Kong.
Macao.
Sancian«
La Grande Muraille.
Le^ Monts Celestes.
Les Monts Himalayas.
Le Fleuve Bleu, le Yang tse
Kiang.
LeFleuveJaune,leHoangho.
Le Peiho.
a? —
B&c Kinh.
Nam Kinh.
HdnKhiu.
ThircrngHii.
HiromgCang, (H6ngC6ng).
Ma Cao.
Tam Chau.
Van 1;^ trftng th4nh.
Thi6n Son.
HI ma lap san.
Le Thibet.
Lhassa.
La Gor^e.
Le Japon.
l'afrique,
Le Ifeiroc.
L*Alg6rie, /.
La Tunisie.
Tripoli.
L'Egypte, f.
Le Nil.
La Nubie.
L'Abyssinie, f.
La S^n^gambie.
La Quince.
DiroTig tfr giang,
Ho^ng ha.
B&c ha.
Nirdrc Tay Tang.
Lap Tat.
Nird'c Cao Ly.
Niritc Nhat Ban.
PHirOTJG NAM.
* Ma lac kha, { nird-c Maroc ).
*Alcritir, (xd- Algeria).
* B6t ni tir, ( nird^c Tunes ).
* Bf ch ba ly, ( nu^d-c Tripolis )
Nu-d-c Ychitft.
S6ng Nil6.
*N6bi a, (xii'Nubia).
* A bac tay ni a, ( nu*(5*c Abys-
sinia ).
*Tay ni giang hi a, ( phu*OTig
Senegalia ).
* Kyn^a (auinea).
— 28 —
Le Congo. ( Nird-c Congo ).
Lt Cap de Bonne Esp^rance, * Khftp.
Madagascar. * Mft d$c gia tir c4ch, ( gb Ma-
dagascaria ).
Le Sahara. Bai han k&i Sahara.
Le Soudan. * T6 dan.
l'am^riqub.
L'Am^rique /. du Nord.
L'Am^rique /. du Sud.
L*Am6rique Russe, f.
Le Canada.
Le Saint - Laurent.
Le Niagara*
La Nouvelle Bretagne.
Les Etats - Unis, tn, pi,
LeMexique.
La Guyane.
Le Br^siL
Le Fieuve des Amazones,/.p/
Le P6rou.
Les Andes,-/. pL
La Plata.
Le Paraguay.
LTruguay, m,
Le Chili.
La Patagonie.
La Bolivie.
L'isthme m. de Panama.
TH£! gun m61, AMERICA.
America b&c.
America nam.
America Russ6.
Xi!r Canada.
S6ng 6ng thdnh Laosens6.
Thdc Niagara.
(Britannia mdi).
Nu'd'c Hoa KJ^, * Hcrp chiing
qu6c.
* Mftc t^y kha, {ji\r&c Mexic6).
* Khi a nky (Guyana).
* Ba tAy qu6c, ( nu'6'c Brasilia).
. * A ma t6n hk,(s6ng Maranho).
*Bil6, (nu-o-cPeruvia).
* Andia turson.
*Lap ba lap tha, (nu*(5rc La-
plata).
*Baiapkhu6, (nu'drc Paragua-
ria).
* lap khu6, (nu*drcUrugaria).
* Tri Igi, ( mt(fc Chili ).
*Batha nga ni, (Patagonia).
* Ba Igri phi d, (nu*<!rc Bolivia).
* Ba na ma th* yftu.
— 29 —
l'oceanie, f.
La Malaisie.
Java.
Les lies Philippines.
Manille.
La M^lan^sie.
L'Australie, /'.
La Micron^sie.
La Polyn6sie.
UGRS, /. pi.
PHirCTNG OGBAKIA.
Cha vi dio.
CM vi.
TiSu Lu- t6ng.
Manila.
H&c nh&n d&o.
* Ao dai loi a, (Gd Australia),
Tifia d&o.
&a d4o.
bi£n.
L'Oc^a Glacial arctique, m. BiSn b&c eye.
L'Oc^anGlacialantarctique^m. Bi^n nam eye*
L'Oc^an Atlantique, m.
L'0c6an Paciflque^m.
L'Oe^an In(]iien, m,
Xa Mer Blanche.
La Mer du Nord.
La Mer Baltique.
La Mer M^diterran6e.
La Mer Adriatique.
Ea Her Moire.
Iia Mer Caspienne.
Le detroit depehring.
Ija Mer da Japoik
La Mer Orientate, la mesdia B6ng h4i.
Gof^e.
La Mer Jaune.
Le CroKb du Ktchfli.
Le Golfe da Leao Tong.
La Mer de Chine.
Bai tiy dang.
Bai ddng dang, Th&i^inlidang,
Bi|n Thi6n Triic.
BiSn Tring.
Bi^n B&c.
(BiSn Balti06).
Biin Trung.
(Bi5n Adriaticft).
Biia Ben.
* Trung \xik.
GdrahMhepBerin.
Bi£nNb&tb&a.
Ho^ng h&i.
Phil hii.
Vu]atg Li0a B6ng^.
L« Golfe de Siam.
Le Golfe du Bengale.
La Mer d'Oman.
La Mer Rouge.
Le Golfe de Gain6e.
— 30 —
Yung Xi6m.
Vung Thito Tr6c.
Yung A r^p, ^ A Icri b^ b&i.
Bi£n BA.
* Ky nd a h&i c&.
§3.
SUBSTAHCES VIN^RALES.
Une pierrepr6cieuse.
Un mineral.
Mineral, e.
Uo m6tal.
, Mitalliqae, 2 g.
Une mine.
Le minerai.
Un minerai de fer.
Un minerai de cuivre.
Une couche.
Un lingot.
Un lingot d'or.
Un lingot d'argent.
L'acier, m. ^oA^^^
Acier damass6«
Tremper, a.
Une agate. ^
L'aimant^ fw.^>*^ ^^
Yt NGO KIM. (*).
B& ngoc^ ngpc.
Lo&i kim, lo^i d&.
ThudcvfiloJu kim, thu6ev£
lo&i d&.
Lo^i kim.
Thu6cYfi loU kim.
M6. /}^^
Quinh.
Qudnh s&t.
Qudnh ddng;
Ldrp, ting.
Khdi.
Khtfiving.
Khdi bac. .
Th^pciihoa.
T6i.
Bach mk n&o, ngoc thach.
B4 nam ch&m.^O ^^t> .
(*) LesChinois et les Ahnamites admettent cinq m^tauz:
KIM ( vAng ), Tor; ngan ( b^c ), I'argent; b6ng ( b^ng), le cuivre;
TiCH (THific), retain; raifiT^sAT), le fer.
Aimanter, a.
V airain, m,
L'alb&tre, m. fi^^^^ /<t^
L'alun, m. M >tx. 5cr>»^c-
L'ambre jaune, m. . ^ /
t/» xj
^ u e's^y
L'ambre rouge»,'7n, ^ ^/
line am^thyste.
L'amiante, m.
L'antimoine. tn.
L'ardoise, /".
L'argent, w. 7^4 ^^^^^^^
L*argile, /.
Argileux, se.
L'arsenic, m. <A*^^ rv.^^^^
L'asphalte, m.
Un Wrjrl.
^■.4.''.
Le bitume.
Bitumineux, se.
Le bronze.
La calc^doine.
Le charbon. '-/^
— 3! -
Luy^n nam ch4m.
B6ng. ^
Bachngoc. ^ o ^^7^^
Ph^n, phto chua.
Hd phAch.^
Ma nfto. \ "J
Tfr ngoc.
Ho& h&n.
Dirg'c tii, oa trach.
Bac thacb b&n^ (thd* da den
dilingm&Iapnh&).
-^l ^
Bac. r^^^
B&t s6t^ d&t gdm, dit thit»
C6d«tsa.
NhAn ng6n, thach tin, ^5^-6 .cJti
. .-* - . . .. y jj
Chai, nhya cbai. ^
Ngftn tinh thacb, thiiy ngoc.
Chai, nhira chai.
Thu6c vfi nhira chai.
B6ng pha, d6ng pha chi.
ThiroTig ngoc.
Than. oojV
Le charbon de ierre. /f- ^^^ Than m6.
V6i. S^V
Thu6c v6 v6i.
B& v6i.
Ghu sa, ngto ch^u.
B6ng siro'ng.
La chaux. Joot^v^^
Galcaire, 2^.
Pierre calcaire, /".
Le cinabre.
Le cobalt.
La corail^ti»^^ -r>tA^^*^ San h6, cAy boa dd. r> ^^ ^Ti> ph ^^
Une comaline. Hdng mSL n&o.
La couperose. • Tao ph^n.
'^"-^ J^/i<t^UjL. J^ CAVU.^ /,
C^9
tt
'M,..
^«^v^_
/^ /r.'^ J^
(
*/
a
•tH/*t.
^/fc.**--^^ ^O^
sOl^
V
t
La craie. y<^^i^^ ^c?
Crayeux, se.
Craie rouge.
Le cristal. /*<? ^*
• Le cristal de roche.
^Le cuivre.
c/ Le cuivre blanc.
Le cuivre noir.
^ ^'^^ Le cuivrcf rouge. _
yji diamant. Uj^^
L'imail, m.
Une 6meraude. vc»'/2. /^^^
L'toeri, m,
L'6tain, m. y^ «r**^c-
^. Lefer. ^c--
Ferrugineux,. ae*
Xa 0aise. c^x^ ^^*^
Le granit, v^. ' /^
Un gretnat.
Le gypse.
La houille.
Une mine de bouille.
LTluile fn de p6trole.
Cne hyaeintbe.
Le jade.
Lejaspe.
Lelaiton*
^ , Le lapis lazuli.
' La laque 6n bftton^^
fcalave. .
32 —
PbAn^ bo& tbacb pbftn.
C6 pbftn.
Son. y
Tbfly tinb. e ^nG /^
TbAy tinb mA.
B6ng. CO 9^ ^^^
Bdng bacb.
&6ng den.
B6ng tu, d6ng cua. «>:>P7 ^^}
Kim effcmg. 6 uo^ ^
Men. . ^ ^"^^ ^
Quinbngoc.^ "15* y^^
Mat tbiy tinb^^
Tbigc, co^T^^
C6s4tr
^4t s«, dit gfim^ da tbit.
Hoa b6ng thanh. S^ i^/
Xfcb ngoe.
B6ng n6 tbacb.
Tbacb cao, tb6 phin.
. ■ • • •"
Tban m6.
M6 tha»,_
O&u m&«
Xfch ngoc.
Ngoc, ngoc th|chi.
Bicb ngoc.
Thau.
Kim tinb tb^cb,
Gdnb kiSn.
6n tba^h*
La litharge.
La malacbite.
Le^nangandse.
vC>
— 33 —
Mat dk ikxxg.
Thach luc.
• «
B8ng khodng thach.
G4m thach, dd hoa.
Le marbre* /?!;
Le mercure, le vif-argent.^^ThAy ngto. o ^
Lenitre, /fX*'^*^^ A^ Di6m.
L'or, m. /</^a>.^^^-<^
La pierre, ^^ ^.e^ ^
La pierre de touche
La pierre ponce.
IM caillou.
Le pUtre,
Le plomb.
La DOudre^ r</^ c^t^t*^
V4ng. T>^
©4 th* v5n
;;^ V/?«-^
Bd hot.
^'^k, ^^^--^//oo^ 4v^y^ \^
>^-^^. ^f:
H5n s6i. ys^ ^^^^^^ a*
Thach cao; thA pMn.
>» •/£!
«/C^
c>?
Chi. :s^-^ ^^-er
Thuficsung,^^ ^5)^
•
Un roc, un rocher, une roche. H6n dd^»^/i.^n^ -^ 'A'i^ ^. ^
Un rubis. ^^ e^i^^ cct-^^^^^ Hdng ngoc, thach liru ch^u. \J
Le sable. ^ <W
Sablonneux, se.
Terrain sablonneux.
Une sablonni^re.
Le salp^tre.
Un fephir.
Des scories, //p/.
Scories de fer.
Le sel. MaUo^ "
Le sel gem me.
Le silex.
Le 80Ufre> ''P'yxa/^
Une topaze.
Le vermilion.
"V
Le verre. -^^
cat. ^^
Bat cat.
M6 cat.
Dito.
BIch ngoc, thanh ngoc.
Cirt,
Cii-t sit.
Mu6i.
Mu6i m6.
Ba lira.
Sinh".'>^ JJL, ^crtJ\M^ Oi^ yyi.ay^kZ^
Bam hoang ngoc.
Sontau, >a^ ^5
Thfiytinh. (tV^^^
— 34 —
Le vitriol. / Ph^n den, h&c ph&n.
Le zinc. /Ciyt.<^€i^ . YAm. ^ e
■\ 14.
R^COLTB DES CHAMPS. y£ DI£n sAn.
Les c^r^ales^ f. pi. Ngfl cdc.
L'aubergine, f,^-^M*^^ Gly ci. fij^^n C3^^
L'aubergine comestible. Gk gh6m.
L'aubergine \ longs fruits. Ci ngli voi.
L'arachide, /W^c/^^^^<- BAu lac. t.^'av?! ir*^ f>3L>
L'avoine, /. Hu'cmg mach.
La baselle. Rau m6ng tori.
Le bl4f Lua mi£n.
Le bl6 noir. Tarn gi&c mach.
Le chanvre. y^^^*--*^^^ Gai. y/K?
Lechaume. '?^^\^ |Ra. ^^^^^
Le dolique.. 9$u.
Le dolique de Cuba. B^u gi&i &o.
La ftve. •^•^-t^ A^ '^'^^^ H6 dfltu.
/y r^407 ^^ ^^^^' '^^ ^*^^ ^^ - ^* (gifing cho trAu b6 an).
^ Le froment. Liia mi^n.
Le haricot. »w»^* ats^^^^^w ^^^ lPx^^j^ cfl ^
Le haricot de Baria. BAu bach bi^n.
Llierbe, /*. >^'4^4fu ^ C6. ^>^^
La lentille. -7^. ^.J^*^*^ Phan dftu. ^ -a^.^. f-^^^t^
Le lin. Gai, gai lin6. <X^
fAo" V/^^* Le mais, le bl6 de Ti'rquie. Luang6. ^iJ/ ^Sy^^
Un 6pi de mais. B&p ng6.
La moutarde. ^^^*<^^ /^ Rau cii.
Le navet. C&i c&; c& c4i.
iV
^
o
— 35 —
^'ovge.f. Machnha.
L'ortie blanche, ^, Gai. ^ \/''''^f*^^J^^'
La patate douce.'' Khoai lang. L . ^, ^ ^< .
La pistacheV^-'c/r^^^^C^au lac. "a> ^^c^^ A^
La paille. >i^/^ /C^ Rcrm. o^^P ^ ^^^^
; Le pois vert. D^u xanh. ^ **' ^ -^ ^-^eA^*^^^^
Le pois noir BAu den. 0"6i>®j
Le pois blanc. BAu tring.
Le pois rouge. B4u d6.
Le.poisrond. B^u hoi Ian.
Le pois lablab. B4u v6n.
Lepoissoja. B$u tu-ong. ^,
La pomme de terre, • Khoai Uy. rlT '**-*^^;;>^ ^^^^
La l-amie. ^^i-^^fu^ Gai. aJfe> -
Le riz. ^ z^:.^ /-^-^/-n^tia. ^^e> C Si r^
Le riz de semence./^^'^^^A'A. Liia gitfng. ^ e-^ ^y
Le plant de. riz. Ma.
* . « ■
Le riz en grains. Liia, th6c. ^gi^O iT^JT^
Le riz d6cprtiqu6./«iv /^-•^i- Gao. _
Le riz cuitit^t>.^^<: ^^r> Gem. /t^ '^^ ^ **- ^ 7
Le riz ordinaire. Liia t6. '^^'^ ^^t^^^^"^^ /f^^yiac. f2^s>
Le riz gluant. Liia n€p. -u^ ^^i^^yC^^ ^^
La balle de riz. TrJu. - ,A>t**«^ ^. ^,
Les cassures^ /". /?/• T^m. ^
Le son. hayvr^^-^ Cdm. ^^^'^
Le sainfoin. Long dim th&o.
Le seigle. TiAu mach.
Le s&ame. VCmg.
Le th6. HmU -^-V Cb5. tOtJ
Le th6 de Chine. Gh^ tiu.
V
■i'u &iiy.^^l i^ ^j
— 36 —
Le '4M vert. Chfe tircri.
La vigne sauvage. Nho rtrng, nho dai. J
§5.
ARBBES ET ARBUSTES. * v£ Ckl c6l.
FRUITS. v£ GAG Gi6nG QUA.
Un abricotier. Gdy mor.
Un abricot. Qui mcr.
Un aglaia. C&y ng&u.
Un amandier. Hanh d&o.
Une amande. Hanh nhto.
Un ananas, uv^jo^^ p Qui giu'a.
L'aralie. Giy cb&n chim.
»x^
-y^^^C TTn artim,iflr -K<^ i»*.««^ HAv pun. o^^os/^^^ naC^
'^"^<^ Unartquier.-hS-«;ac^^i^ Ciy can. '^:1^^^!!:^^
•^ -^ffic^ IJb rfieine d'arfeques. Bu6ng cau. ^--^dec^ ^y^^J^t^
Ub rfigine d'arfeques. Bu6ng cau. ^^dec^ ^r^^At^
JQne noix d'ar^que. Qu& cau. nj^n
*UiJe aubergine. Qui ck«
^ ^^v, Un badamier. G4y bing.
La badiane, Tanis 6toil6. Bai hdi.
Un bambou(es/?(?cesrfeVers€s). Tre, btforng, nijra, true, h6p.
r^; ^.Un bananier. C4y chudi.
• . Une banane. k^(^-^''^^ Qui chu6i. hy S> O
Un regime de bananes. Bu6ng ebudi.
Une fraction de regime. Nii chufii.
La banane poire. ' Gbudi Id m6c.
La banane main-de-Boud- Ghu6i tay but.
dha. /^' (^4^^j ^
«
La banaiie royale. Chu6i 1^'nh ngir.
La banane bec-de-heron. Chu6i m6 rang.
^- _
^ — 37 —
La banane verte. Chu6i ti^u.
La banane de miel. Ghu6i m^t.
La banane ^ graines. Ghudi bat.
La petite banane. Gbufii m&n.
La banane sauvage. Cbndi rung.
Le bois defer. C&y lim.
Le buis. Hoing dircrng m6c ( c&y ngdu ).
"Un buisson d*^pines. Bui gai,
Un caf^ier. CAy ci phe»
Un grain de caf6. A^ y^ , flat ci phe. T? s c^S
Un cactier, un cactus, un Cay lirorir6ng, cay xu-cmgrfing,
cierge. cfty nfin.
Un camphrier. C&y long nao. .
Une canne a sucre. ^^^ Mia, cay mi'a. S> J> jj
Un entre-noBud. B6t mia.
Gouper a. la canne a sucre Tito mia.
par boucWes,
Une boucbSe. Kb&u mia«
Un cannellier- Cay qug.
Un arbre a caoutchouc. Cay da.
Un taprier, Cay 6ng lao.
Un carambolier. Cay kh6.
UnecaramboIe.f^iH/^y^««^/ Qui kh5. i>i>jf>7 u5^2> y
Un cfedre. Gay hu'ang nam.
Un cep de vigne. Gay nho.
Une grappe de raisin, un Bu6ng nho.
raisin.
Un grain de raisin. Qua nho,
Un p6pin de raisin. Hat qui nho.
Un cerisier. Gay anh dao.
Une cerise. Qu4 aAh dao.
^"^tiS*.
Un chalef.
Un cbAtaignier.
Une ch&taigne.
Ua cWne.
Un gland.
Un ch^vrefeuille.
Un citronnier.
Un citron. -UF*, -^7^
Un cocotier.
^ ^^^»^ Uncoco. ut'/^ c^^^
Un cycas.
Un cypres.
Un dattier.
Une dalle.
Un 6b6nier,
Un ^glantier.
Une 6pine.
Un frangipanier.
Un figuier.
^t . c^^\^ Une figue. vt/u frps>
Un flamboyant.
Un faux flamboyant.
Un fraisier.
Une fraise.
Un fr6ne.
Un fruit.
Le gensen.
Un goyavier. ^
"^» X^'^*^ Une goyave. jt^. s5^ n^)
Un grenadier.
Mc^A^ r^ UnB grenade. ji;aJtcP<0
38 —
GAy nh6t.
G&y d6 gai.
Qu4 den, tr&i den.
Cflly d6, cAy sfii,
Qu& dd, qu& sAi.
G&y kim ng&n.
G&y cbanh.
Qu& cbanh.
GAy dCra.
Qu& dO'a.
G&y van tu£, c&y tbi^n tu£.
Bacb du*cmg tbu, c&y tr&c.
G^y cb& 1^.
Qu& cbi Ik.
G4y mun.
G&y tdm xu&n.
Gai.
G&y dai.
GAy v4.
Qui v4.
Giy cb6i.
Ciy gao,
Giy x4 mai.
Qui x4 mai.
GAy v4.
Qu&, tr&i, Idi.
S&m, nh4n s4m.
G4y Ai.
Qu& 6i.
G4y tbacb liru.
1 ^ Qui tbacb liru.
— 39 -
tJn groseillier. Linh dang qu&.
Uq henn6. Ckj m6ng tay.
Le houx. ^ u. ^ C&y 6 r6.
Un^ixora. Gky m&u dcm.
Un j^cobosi^^ un pommier- G&y roi. "«
rose,
Une pomme-rose. Qui roi, >»
Un jaquier. jw . r^^ CAy mit. t^^^ C^
Un |6jubi€r. CAy tdo. ^
Un jujube?*,-^'^ Qui tdo. t^^-^ ^^ <^
Un jujube de Chine. Qud tdo tdu.
Un arbre d laque. Cdy s(rn.
Ua laurier - rose. Cdy triic ddo.
Un lilas- Dinh hirang hoa. ^ ^-^ _^
Un litchi. 7r> • c/a-^ r ^^ Cdy vdi, qui vdi. «^t^ - ^-^ 6 ^#
Un longanier. Cdy nhdn, cdy long nhdn.
Un mandarinier. Cdy quit.
Une mandarine. >^. >^>^/'»*- ^ Qui quit, <^^ r7 j y
Un manguier. Cdy mu6m, cdy qu^.
Une mangue.juK.O ^y . Qud mu&m, qui qu6o. ->n ^>^<^^ ^^ic^^i^
Un m^lia az^darach. ^ Cdy xoan.
Un rndrier. Cdy gidu ( ddu ).
Le mArier de Chine. Cdy gidu tdu.
Le mtirier d papier. Cdy du*<3rng.
Une mtlre { de mftrier). Qui gidu.
Une mAre ( de ronce ).^ ' ^ Qui mdm x6i. "^^
Un n6flier. , Cdy cA khfri. ^
Un noyer. Cdy hach ddo.
Un noyerMes Moluques. Cdy 1^, cdy lai.
Un Olivier. Cdy 6 li va. _ y^
Une olive.*/9ii«^ ^o^ c^^^t^ Qui 6 li va. ^^ j^ o ^StJ9 ^
— 40 —
Un Olivier odorant. CAy m6c.
Un Granger. Cky cam.
Une orange. -v^./fc^- Qu&cam» y^-^0 jj
"V^/^'Ji
Un pamplemousse. ^ Qky birW.
^H^^e^ Une pamplemousse. Qu& birdri. tn^ . l> 17
Une pamplemousse rouge. Bu'M d^o.
Un papayer, C4y d4 d4.
Une papaye./^ • J^o-^^^^of Qui di dft. ut^^ b 7
Une past^que. -^t^^ ^>^^ Qui du"a h4u. ^^nl^^^
Un p6cher. Ciy dio.
Le pficher & longues feuilles. G&y dio th&t thdn.
Une p^che« Qui dio.
Un peuplier. Ciy bach dtfong.
' tJn pin. -y^^^/s^e^^ Ciy tb6ng reo.^ ^^ b D
Un plaqueminier. Ciy b6ng, ciy thi. >
Un caki. Qui bdng.
Un poirier. Ciy 16.
Une poirfe. Qui 16.
Un pommier. Gfty tin.
Une pomme. Qui tin.
Une pomme-cannelI«. Qui na.
Un prunier. ' Ciy min.
Une prune. ^ Qui min.
Le rocou,/^^'»^>»W*^>**«-o/^ Ciy xi6m phii, ciy \ang.
Un rcJiseau. A'c^/^ ^ Ciy siy, ciy lau. /y^ ^
Un rosier. /Cj^ /'(tn^ /^^ ^^Y °^^^ ^^^'
Un rotin. »^ Ciy miy, ciy song, ciy mii.
Un sapin. ^n^r^ ^A^A. Ciy th6ng."^ ^pD
Un saule. Ciy vi nu*drc.
Un saule pleureur. Ciy liSu.
Un sycomore. Ciy sung. ,
^cCiH^ fSr-iM c>ji>9/^ >^ ^
— 41 —
Un tamarinier. Cdy chua me, c&y me.
Une goussedetamarukier. Qu&chuame.
Le Xh6. /</^// ;^^ cay ch^. ^ » ^ 7
Le thuya. CAy trie.
Le trofene. CayrAm.
Le \vampi. GAy quit hdng b!.
§6.
FLEURS. Vt HQA.
L'alpinie, /*, CAy r6.
L'amarante, f. CAy giSn.
L'amarante trXcotore. Gi€n tarn thS.
L'amarantine, ^ Hoa bdeh nh&t.
L'amaryllis, /*. C4y hi6n.
L'amome galanga, m. G^y rifing.
L'asGl6piade^ /*. Gfty ng9 tbl.
L'aster, t». Tinh hoa.
L'azal6e, /. 1^5 quydzi*
Le balisier. 6iQi|g: ^u» c^QiSI t^v^
ta balsaoQine. Boa mdng, hoa san 1^6.
lid bai3iU0, Bau iy cAy ti^n there.
Le begonia. G^y m&t dd.
Le bignonia. G&y c&m ch.
Le camellia. ^r^ mi, scm tri^ 6d:.
La chevehxre de Y<inu$> 9<)^ ngiru b^ng*
Le ehrysanthbrne. Hoa ciic, kim ciic» ciic d^i do4.
La cl6matite. 9oa 6ng Uo,
t4k d^i^^ndroji. Boa b&n.
La cr^ de coq. Hoa miu3 gk.
Ljf cuivale. T^ btog tr&ng.
■****■«. •
o-nt^
Le dahlia.
La gaillarde.
Le geranium.
La giroflte.
; Le glaieul.
L'h61iotrope, m.
Un hibiscus.
L'hibiscus variable, m.
Le jasmin.
Le lagerstroemia, le lilas des
Indes.
Le lis.
Le magnolia.
La margaerite.
Le narcisse.
Le n61ombo^ le lotus,
Le nenuphar.
L'oBillet, m.
L'oBiUet d'Inde.
— « —
Hoa xich thu'Q'c.
Ctic vfr.
C^y hu-ongdi^p.
Y6n chi hoa.
CAy vongiru.
Hoa v6i voi.
G&y r4m but.
G&y phil dong.
C&y nhki, c&y liti.
C4y t* vi.
G^y t6 hop.
CAy ra (da) hgp.
Hoa cdc.
Hoa th&y ti6n.
Hoa sen.
Hoa sting.
G&m tru'd^ng.
Gdc van tho.
Lapasse-rose.larosetr^miire, G&y mSln linh hdng.
ralc6e, f.
Le pavot.
La pervenche.
La pivoine.
La poinciane.
Le poinsettia.
Le r6s^da.
Le romarin.
La rose.
Le russelia.
GAy nhajphi^n, c&yaphi^n.
Hoa gitra can.
Hoa thtfcrc dtfcrc.
Giy kirn phu'gng.
G&y pham hdhg.
Hoa ph&n.
GAy ii htfang.
Hoa man c6i, hoa hdng, hoa
qu6.
Hoa cat tu'Crng.
f ^
. i
t .«^«
\'
Le soleil^ le tournesol.
La tub^reuse.
La tulipet ^ • • '
La verveine. '
La violette.
Le zinnia.
— 43 —
Hoa qui, boa nh^t qui.
Hoa hu6.
Som itr c6, Un du.
G&7 mE chito.
Rau ma tla.
Hoa bdch nh^t t&y«
§7.
PLANTES UTILES DIVERSES.
L'absinihe, f.
L'ail, m. ^^a/< /Xii^
Une t6te d'ail.
Une gousse d'ail
L*anis, in.
L'articbaut, m.
L'asperge, /*.* .
L' aubergine, f.
Labette.
Labetterave. :
Le caladium.
lid camomilie.
La carotte.
Le c61eri.
Le c^leri-rave.
Le oerfeuil.
Le chardon.
La chicor^e.
Le diiendent. ^
Le chou. i»^A^>^^^/^^^
Un chou.
Le chou-fleur.
yI! BCAY THtr RAU GO QUEN dCMG.
Ng&i cilru.
T6i. caJT^ cj^7^
CAtdi. ^
Gidnh t6i, &nh t6i.
Ti4u hfii.
Rau i\r thdi. '
Long tu thdi, thidn m6Q d6ng.
CAy ci.
Gftibe.
• ■ *
Ci Sd hiing,- rau c4 tfa.
Cd rdy.
Can cue hoa.
C6cir6t.
Rau cSlu rgc. - ' ".: . *.
Rau c4n cd.
Rau nguy^n.
C Ay mong.
Rau rigp qu&n.
C6g^.
G&i b&p.
Bip c&i.
C&i b&p hoa.
ri ^f^
iA^f.
y
— 44 —
Le chou-navet. Cki c&.
Le chou-rave. CA cfti Xi6m.
La citrouille.'>^^-^/2'^^^!a''-^BSu. ^iii# o^ f^y
Le concombre. />.^ £^^^ Dira chu6t. ^31^ - ^f r^ >
Le concombre amer. Mir6p ding, ^
Le coriandre. Ran mbi.
Le cornichon, Dira chu6t non.
La courge.^^/v^ ^YcA^^ Bftu, bi. jy ^, ^na^
Le cresson. Bau cftn Uy.
Le cresson al6nois. Ran cin can .
■
Le curcuma. ' G& ngh6.
L'^chaloUe, f. GA he.
Les 6pinard)s, m^pL Rau ba thdi.
Le fenouil. Rau tbl 1&.
Le galanga* GA riSng. ^
La guimauve. 6dy cdi xay.
Le gombo, Rau v6ng vang.
tJne iga5WC^4iVBPses«q?6«»)vC4 to-, ci coc gift\ik «^)il^ <|ft»
ngi, cA m&i.
La laitue. Ran ri^p.
La laitue romaine, le QbijH)!),- Rau nSp R6ma .
Ia liseron rampant. ^^L\k moAig.
La miche* Rau d6c boat.
La micre. lach&taigne d'^u. Q&y &u» c^ fiu.
Le manioc* $&n t4u«
La mauTe. ^u d6ng hi^n.
Le melon. *f*^/< ^^^ ^^"^^ D^a gang, du'a b*, irt^pt> ^^^)
^ Le iQelon d'eau. IHra hfiu^ ^^
La menthe. Rau hAng«
La moutarde. -.»^«***^ /^ Rau c4i.
— 45 —
Le navet. a d^^ CA c&i.
L'oignon, m.^^^^_^^ Gdhanh./
L'oseille, /*. '^ *""■
La persicaire.
Lepersil.y^/''^^' ;?^^
Le piment^>>4*A/A^/(
Rau chua me. ^
Rau ram.
Rau kh6m. >
.4>5s*«-^*'
?'
'^ i.4.
Le piment enrag6.
Le poireau.
Le radis. -r/a^^t^^^
La rave.
La r6glisse.-?^-*^ J^At^
Le ricin./^>t*/f ^c^^^j
Le ricin violet.
La rhubarbe.
Le safran. /CA^ o-^*-^
Le salsilis.
La sauge.
La scarole, Tescarole, /".
La scorzon^re.
Le serpolet.
Le tabac . t 'ct^
Le tabac h. fumer.
6*t. a>*5> <*^^Ss3t-^
dt phong.
Gu ki6u.
'/^^^ CA cii d6. ^>:>-? ChT^ -O/^
Camthio. O^ ^ ^^
Thau dSu.
ThSu dSu tia.
Dai ho^ng.
f<J
ilW^
Ngh^. mS" ej^ -o
Thi^n van d6ng.
Cdy dai bi, c^y tir bi.
Rau ri^p to W.
Thi6n m6n d6ng, thi^n van
d6ng.
K6 minh th&o, c6 g^- gdy. .
cay thu6c. 4f>
t^p ^s^
Thu6c la.
Le tabac (pour la pipe a eau). Thu6c lio, thu6c chin.
Lo tabac k c}iiquer. Thu6c s6ng, thu6c gh6m.
Le tabac h priser. to^^^t^ Thu6c hit.
Le taro. Khoai so.
Le.thylii. K6 Hiinh thio, c6 g^ gdy.
i^^^ e»'v^ (Jg_, /^ -Oa c^ ^cy^ ( e^ ^ J d) f
— 16
» 1
§8.
ORGANES DEs y|:g^taux. v£ cag phAn cAy ctfi.
L'amande f. ( d'un noyau ). Nh4n.
L^'anthfere, /*. Nhi hoa,
L'aubier, m. Rdc cAy.
La balle (de riz," de bl6, etc). Trftu. * '
Un bojurgeon. M&m, blip.
La bourse (du regime de I'ar^- Be m^o ( cau).
quier ).
Un bouton. Nu, nu boa.
Une branche, un rameau. Ng^nh c^y, c&nh c4y, cbinh
cAy,
Le calice ( d*une fleur ). 0ii ( boa ).
La chair, la pulpe (d'un fruit). Ru6t ( qu& )«
La pulpe du coco. Gtii diira.
Le coBur du bois. L5i cAy.
L'^corce, /*. V6 c4y.
Un entre-noeud. B6t cfty.
Un 6pi de riz. ^~ B6ng lua,
Un ^pi de bl6. B6ng liia mi£n.
Un 6pi de mais. B&p ng6.
La barbe du mal's. Rau ngd.
L'enveloppe de F^pi de mais* Be ng6.
Une excroissance. Bu*6*u c^y«
Les 6tamines^ /*./>/. Riu boa, tua boa.
La feuille. L&.
Une feuille de bananier, d'a- T^u cbu6iy t^u cau, t^u dura,
r^quier, de cocotier.
— 47 —
La fleur. Hoa.
Une fleur doable. Hoa k^p.
Le fruit. Qnk, trdi, Idi.
Le fruit du lotus. Gu'orng sen.
Une noix d'ar^que, de coco. Qu4 cau, gu& dtra.
Le germe. M^m, m6ng.
La graine, la semence. Hat, hat gidng.
Un jet, un rejeton. M^m clly^ mim cdy.
Un noBud. M&t ckj.
Un noyau. Hat cd'ng.
La peau, Tecorce, /. la coque V6 (qui).
( d'un fruit ).
Le p6doncule(d'une fleur. ) Gu6ng ( hoa).
Un p6pin« Hat.
Les p^tales, m. pi. Gtoh hoa.
Le petiole ( d'une feuille ). Gudng ( 1& ).
Le pistil. Gdi b6ng.
Le pollen. Ph&n nhi hoa.
La queue (d'un fruit). Gu6ng (qui), num.
La racine. ^ R8.
Unr6gimed'ar5ques,decocos. Bufing cau, bu6ng du*a.
Les s6pales^ m. pi. Ganh dhi hoa.
La sfeve. MA ciy. .^
Le sommet, la pointe ( d'un Ngon ( ciy ).
arbre ).
Une tranche ( d'orange ). Miii (cam). ^
Le trognon. N5.
Le tronc, la tige. G6c, MAocry^ ^^^ ch^
Un tubercule. GA.
— 48 —
§ 9,
SUBSTANCES VEG^TALES. NHITNG DO b6*I CAY C6l JIA BA.
L'alcool, m. n^o^^ xa Af HircTu manh, nrorucSt.
L'alo^s, m. L6h6i.
L'amidon, m. B6tloc.
Le camphre. /^*^'^^~*^ Longnao. nj ^f tr-^
y
Le caoutchouc. Nhira, nhya c^y.
Le carmin. Ph4m hong.
La cassonade. Bu'crnc cat.
La cire. fi /ft>uu^^ Sap, sap oiig. 60J^
La cire v6getale. Bach lap.
Lacolophane. Thach. ^
L'encens, m. A^v^ ^^^^ ^\^Xi hu^ang. ^^ ^^^
La farine (de froment, etc). B6t (mi^n, v. v.).
La fecule. B6t.
La glu. _^ NMra, nra (daiih chim).
La gomme azedarach. I^hira xoan.
L'huile, /. >T^tvv^ '>»v4i^r> Dau. -^Sif Jt^-U
L'huile d'arachides. D^u lac.
L'huile d'olive. DSu 61iva.
^^^^^^^/^'•^^'huile de ricin. Ddu thau dSu.
L'huile de sesame. DSu viTng.
L'huile i vernis. -rui^i M^'^y D4u triu. >OJ ^77
L'indigo, m. ff^liih^ /<^m^ Ch^m,4C>J /^^^ /
Lalaque. /vh^^^J San. ->?"
La m61asse. Mat mia.
Le miel. Mat ong.
La myrrhe. M6t dtrgc.
La poix. Nhira th6ng.
La r^sine.
R^sineux, se.
Le Sucre.
Le Sucre de canne.
Le Sucre candi.
Le tapioca.
La i^r^benthine.
Le vermicelle. .
Le vermicelle annamite.
— 49 —
Nhira th6ng.
Co nhu'a.
Bu'crng.
Bu'Crng mia.
Bu-^g ph^n.
B6t sin.
Ddu th6ng.
Mi£n.
Bun.
XIL
LEAU.
yi Niro'c.
Une baie.
Yung, vung.
Un calme.
Bi£n l^ng, im s6ng, gicri lang.
Un canal.
S6ng d^o,k6nh,k6nhd^o,ng6i.
Une cascade. ,
ThAc.
Un confluent.
Ng4 ba s6ng, cira s6ng.
Le courant de Teau,
D6ng nu'drc.
Couler, w.
Chiy.
Courant fort.
Nu*6*c chiy manh.
Un detroit. <• '
Cu*a h4i hep.
Un d6versoir. -
L4i,
L'eau, /".
^ixCrc.
Eau claire.
Nu'd'c trong.
Eau douce.
•
Nu'd'c ngot.
Eau filtr^e-
Nirac loc.
•
Eau de pluie.
Nirc^c mu*a.
tf ail de riviere.
Eau sal6e.
Eau saum&tre.
Eau de source.
Eau trouble.
Une embouchure.
Un 6tang.
Une flaque d'eau.
Un fleuve.
Les flots, (m. pL)
Leflux.
Une fontaine.
Un foss6.
Un golfe.
Un lac.
Un marais, un mar6cage.
Mar^cageux, se.
Une mare.
La mar^e.
Haute mar6e.
Basse mar^e.
La mer.
Maritime, 2^.
Les ondes, /. pL
Un puits.
Une rade.
Un rapide.
Le reflux.
Une riviere.
Le lit d'une riviere.
— 50 —
Nu'd'c sfing.
Nu'6'c min.
Nffd^c l<y Ig, n\T&c ngang.
Ntfd^c mach, n\r&c sufli.
Nu*<3rc due.
Ci5ra, cfra bA.
Ao, dftm, hd^ chu6m.
Yung nurd^c.
S6ng.
S6ng.
Chifiu nu'd'C'lftn, nurd'c diy.
Mach nvo&c, gi^ng.
H&o, /ftnh.
Vuing, vflng.
Hd, phd, 1)4.
B6ng Idy, bai ISy. d4t 14y.
Biin lij.
Vung nu*6*c, ddm, hfi.
livr&c thfly chiSu.
Chifiu nu'd'c 16n, nu*6'c d&y.
Chifiu n\r&c xuflng, nurtfc
r6ng.
Bh, biin.
Thu6c v8 b6, g4n hL
S6ng.
Gi^ng.
Yung, ci!ra.
Ghiy nu'd'c.
Chifiunu'd'c xu6ng, nir6'c r6ng.
S6ng, s6ngcon.
L6ng s6ng.
Un ruisseau.
Une source.
Un torrent.
Les vagues, f, pi.
— 61 —
Sudi, khe, rftnh.
Mach nird^c.
Khe, sTudi ( ch&y manh ).
S6Dg.
XIII.
LE GENRE HUMAIN.
VC LOAI NGircyi.
La race blanche.
Un blanc.
La race jaune.
La race rouge.
La race noire, la race nigre.
Un n6gre.
Un malais.
Les hommes, m. pL
Un homme.
Une femme.
Un mari, un 6poux.
Une femme marine, one Spou-
se.
Un, une c^libataire.
Un, une enfant.
Un garQon.
Une fille.
Un jeune homme.
Une jeune fille.
Un homme fait.
Bach nh&n, ngu*di triLhg.
Ngirdi trllng.
Hokng nh&n.
Xich nhto.
H&c nh^n.
Ngu-M den.
Ngu-eri Chk \h.
Ngu-dri ta, lo&i ngirdri.
Ngu'M nam, dkn 6ng.
Ngu'M nd*, dkn bh.
Gh6ng, ban.
Va, ban.
NgurM Ir vfty.
Tr4 con.
Con giai ( lai ), tr^ giai.
Con gdi, tri g&i.
Giai, con giai, con giai dang thi.
Con gai, con gdi dang thi.
Ngu-eri da IjH.
- 52
Un vieillard.
Une vieille femme.
Un veuf.
Une veuve.
Un orpbelin, une orpheline.
Ong lao, ngu^cri dS c6 tu6i.
Bk mo.
Ngu-M god vcr.
Ngu*cri goa ch6ng.
Tr6 m6 c6i.
XIV.
LE QORPS UUMAIN.
yi XAC NGirO*! TA.
PARTIES DU CORPS HUMAIN.
§«.
Vfi CAC PHAN THAN'thI
L*aine, /*.
L'aisselle, /".
L'anus, m.
Une artfere.
Une articulation.
La barbe.
Barbu, e.
Le bas-ventre.
La bave.
La boucbe.
Ijes boyaux, m, pL
Un bras.
Un cartilage.
La ceinture.
Le cerveau, la cervelle.
Cb5 gidp bdng.
Nach.
Hdu m6n.
Mach huy^t.
Khdp xu*OTig.
HAu.
Co r4u.
Bung du'di.
Dai.
Mi6ng.
Ru6t.
G&nb tay.
Xirorng non, g^n, {xu'cng sun).
Ngang thSt lu*ng.
Oc.
La chair.
Les cheveux, m. pL
Un cheveu.
Des cheveux frisks.
Une tresse.
Cbauve, 2 g.
ChevelU; e.
Les cils, 772. pL
La clavicule.
Le ccBur.
La colonne verKibrale.
Une c6te.
Une fausse c6te.
Le c6t6.
Le cou.
Le coude.
L'articulation interne
coude.
Le cr^ne.
Une cuisse.
Une dent.
Dent canine.
Dent incisive.
Dent molaire.
Dent de lait.
Un doigt, lesdoigts.
Le pouce.
L index, m,
Le majcur.
L'annulaire, m.
— 53 —
Thit,
T6c.
M6t scri t6c.
T6c quSin.
M6n toe gi6c.
Soi, s6i trdn.
Co t6c, d^i toe.
L6ng mi.
Xircrng quai xanb, xircmg d^n
g^h.
L^i tim, con t&m.
Xircrng s6ng.
Xirorng sirdu.
Xirorng sirfirn cut.
Ganh su'd'n.
CA.
Gdng tay.
du Kh&yu tay.
So.
B&i, y6.
R&ng.
RStng ch6.
R&ng ciSra.
R&ng h^m.
Nanh.
Ngon tay.
Ngon tay cdi.
Ng6n tay tr6.
Ngon tay giC^a.
Ng6n tay deo nhan.
L'auriculaire, m.
Une phalange.
Le dos.
Les entrailles, f. pi.
Une 6paule.
L'6pine dorsale, f.
L'e$tomac, m.
Le creux de restomac.
La face.
Les fay oris, m. pL
Le f6mur.
Les fesses, f. pL
Les flancs, m, pL
Le foie.
Le front.
Les gencives, f. pi,
Le genou.
Une glande.
La gorge^ le gosier.
La hanche.
Les intestins, m, pL
Le gros intestin.
L'intestin gr61e.
La jambe.
Le J arret.
Une jointure.
La joue.
La langue.
lies larmes, /. pi.
Le larynx.
Les l^vres, /". pi.
— 54 «-
Ngon tay tit.
B6i ng6n tay.
Lirng.
Ru6t.
Vai.
Xiromg s6ng.
Tivi.
M6dc.
Mat.
•
R&u md.
Xiromg ddi.
M6ng, m6ng.
H6ng.
Gan^ con can.
Trin.
Lcri, Igi rang.
Bin g6i.
Cii hach.
CA hong^ hong.
Xiro'ng b4, xircrng gi&m.
Ru6t.
Bai tr^ng.
TiAo tr^ng.
Gh4n, 6ng chkn.
Du*orng ch^n^ khu^'u ch&n
Kbdp xirong.
Md.
Ur&L
Nir(3rc mit.
Hdu.
M6i.
La idvre sup^eure.
La Ihwe inf6rieure.
La michoire.
La main.
La paume de la main.
Le re vers de la main.
Le poing.
Les mamelles, f. pi.
Les membres; m.pl.
Le menton.
Le moUet.
Les moustaches^ f.pL
Un muscle.
Les narines, f. pi.
Un nerf.
Nerveux, se.
Le nez.
Le nombril.
La nuque, Tocciput; m.
Un OS.
La moelle.
Les OS iliaques, m. pi.
Un oeil, les yeux,
La paupi^re.
La pupille, la prunelle.
L'(Bsophage, m.
L'omoplate, f.
Les ongles, m. pi.
Une oreille.
Le trou de roreille.
Le lobe de Toreille.
— 55 —
H6i tr6n.
M6i du-di.
Ekm, h^m r&ng.
Tay.
B^n tay, gi4ng lay.
Hu b&n tay.
N&m tay.
va.
Phftn th&n th£.
G&m.
Bftp ch&n.
Mu m6p.
G&n, g&n tbit.
L& mQi.
G&n.
Tbu6c y£ g&n, c6 g&n.
Mai.
Rdn.
GAy.
Xtfong.
Tt.
Xu^ong giim.
Con m&t.
Ml m&t.
Con ngtfoi.
Hong, cA hong.
Xu*Grng b& vai.
M6ng tay, m6ng chAin,
Tai.
Lfi tai.
L&i tai.
Un orteil.
Le gros orteil.
Le petit orteil.
Le palais.
La peau.
Un pied.
La cheville.
Le cou-de-pied.
La plantedu pied.
Le dessus du pied.
Le talon.
Le poignet.
Les poils.
La poitrine.
Les pommettes, f, pL
Les poumons, m. pL
Le pus.
La rate.
Les reins, les rognons,
La rotule.
Le sacrum.
La salive.
Gracher, n. a.
Le sang.
Le sein.
Les sourcils, m. pi.
Un squelett^ bumain.
La sueur.
Les tempes, f. pL
Un tendon.
La t^te.
— 56 -
Ng6n cMn.
Ng6n chto c^i.
Ng6n ch&n ut.
Gua.
Da.
Gh&n.
Mit c&.
G6 ch^.
Bin cMn.
Mub^nch&n.
G6t cMn.
CAtay.
LOng.
Ngirc.
Lu'Orng quyen.
Ph6i, con ph€.
Mik.
LA Idch.
m. pL Gon tMn.
Xinrng bdnh cb^.
Xu'O'ng ciing.
Nu'd'c bot, bot mi^ng,
Gi6.
Mdu, huy^t.
Vu.
L6ng m^y.
M6t bo xuang ngtfcri.
Md b6i.
Thai duang.
G^n.
Bau.
— 57 —
Le tibia. Xiromg dng chAn.
Un tronc humain. XAc ngirCri da ch6m d&u.
L'urine, /. Nir6'c tiiu, nird^c ddi.
Une veine. Mach m^ii, mach huyfit.
Le ventre. Bung.
Une vert^bre. M6t dot xircrng s6ng.
La vessie. Bong b6ng.
Le visage. H^t.
§ 2.
'^ PROPRI6t6s DU CORPS HUMAIN. NHU'NGSirTHUdC vfixACNGlTCri TA,
L'air, m; la mine, -y^ ^^ Tird'ng, rang, rdng. 3lj j^^ j^ 3xj
L'app6tit, m. K^>>^^ c/c%y^ Sy them an. -^ Tci ^o
L'assoupissement, m. Sir bu6n ngu. ^. .
S'assoupir, rr^^ ■^^' '^•^'^^^^^ ngu.-^-^-i^ -^Jt^ >>
Le baillement. Sir ng^p.
Bailler, 71. ^dxcM^i— Ng^p, ngdp dii. cn^ ^
La beauts. >2/«-»^« <^' Sir tot di;p, sir xinh.^^ji^ O
Beau, belle. -«^' T6t, tot dep, dep, xinh. o
Embellir, w. Ra dep ho*n.
Embellir, a, ^ L^m cho ra t6t dep ho*n. d -©
Joli, e. A*^ --^.^o^i^ Bep, xinh.
Le begaiemenf. ^ Sir noi 14p. ^
B^gayer, n. />^^ H^oH j^^^ ^^p Ja^^ y^ ^
Begayer; a. Noi b$p be.
La constitution. Tinh khi. J^
Un cri. ^^ ^yi.^^^ ^^^it%,C '^^^"^ ^^"' *^^°^ ^^ ^^^' ?• i?^ ^"^
La d6bilit6, la faibresse. Sir y€u du6i.
Debile; faible, 2^A^-v^'*'***^eu, y^'u du6i.p_^xj ^^-^i
Debi!iter, affaiblir, a. L^m cho ra yfiu. (^
^®^9 a/^A^^r^i^^ d-marche, le port.
^ La difformit^.
La digestion.
Digeste, 2 g.
Digestif, ve.
Dig^rer^ a. n.
L'embonpoint, m.
L'^terouement^ m.
Eternuer, n.
La faim. ^ **^«-^
Avoir faim.
La fatigae, la lassitude;
— 58 -
Ki£u di; r&ng di, di^u di.
Sif xiu xa.
Syr tito corm.
D& ti6u.
Giiip tidu com.
Ti6u.
Sir b^o, sy s^ bung.
Sir h&t hai, sy h&t xai.
H&t ho*i^ h&t xoi.
Sy46i. c)i^
B6i, d6i bung.
Sir m6t, sy nhoc, sy m6i m^t.-**^*^
Sii^c, sy kho6, sii'c manh.- ^ c<
Kho4, manb, kho6 manh. ^^
Ti^ng r^n^ tigng than thd*.
R6n, than th*,.^^?^
Sy hay, sy dep, sy xinh, sy
vui.
Hay, vui, dep, xinh. o
Sy mua tay. 5>^ , CsT^
lia force, la vigueur. A^
Fort, e, Yigoureiix[se.^
Un g^missement.
La gentillesse,
r
Gentil, le. ^*
Legeste. -^^^ ^"^^
L'haleine, /". le souffle. y^s^'^-^^^cri, hoi thfr.^^Oo
Souffler. fiy^^/^ ' Thfr, th* d^i. ^^ ^^
Haleter, n. Th<Jr v^t, thiJr y&n.
Lehoquet. ^o. /e,^c^ Nfllc, nftc vat. 2 •* c^/^
L'indigestion, f.^^ ^C^^^ sy kh6ng ti6u, sy d4y bung.
La laideur.
^7^
'4a a
c*^
Laid, e. /^*, ^ *^
Enlaidir, n.
Enlaidir, a.
La maigreur.
Maigre, 2 g./^^
Sy x4u xa. ,%^7)r t}<^
X&u, x&u xa.
Ra x&u hon.
L^m ra x&u ban.
Sy gfty, sy gdy gu6c.
G4y, gfiy gu6c. cJA^
— 59— .
llaigrir, n. /t A^^^f^^/^^"^ Ra gdy.
La marche. Syr di. : y- ^ \
Marcher, n. -^ /^i*^^ Di. «^j^ ^ /^ ^-x
Unij&s. MOtbirdrc.
La mastication. Sir nhai. «^ q
UkchQTya,^^,y(^B^ — Nhai. ^);> ^D^)^
Le mouvement. ^ ..^^i::.^^^ ^O^ag- ^ '^ c>> ^
Mouvoir, w. se mouvoir, r. B6iig, cura.
La nutrition.- Sy nu(^i.
Nutritif, ve. C6 sure nu6i, b6 su*c.
Nourrir, a. Nu6i.
Se nourrir, r. Nu6i minh.
La parole. /<^*^r^^^^-^ y^^^\f noi. 2r> s^olJ ^y>^
Parler, n. nJ^c.^^<K. N6i. ^J)*^ :>P
Las pleurs, m. p/. Nffcjrc mit, tifing k6u kh6c. .
Pleurer, n. ho*>^^-^j9^^ Kh6c, chiy nu*6*c mit ra. S^ ^lo
Lepouls.>^'^v6--^^^^^'*--Mach. -^ ^.^ ,<- ."^
Lerepos. a ^-/Z- ^^ j
Se reposer, r. -<^ /^^« Nghi, nghl ngori. ^ ^^ ^ >^
La respiration. o^^*^ Syth*. ^
Respirer, a. n. jn*^ cAe^^ Th*. «^-^ © 2>
Un r6ve, un songCy*^*-^^ Sy ma» sir chidm bao.
R6ver, a. n. yfcx-IXo Mo", chidm bao. // a->
Le r^veil. Syr thu^c d^y.
R6veiller, 6veiiler, a J^^*" Banh thu-c. ^, ^
Se r6veiller, s'6veiller, rA^^'^Thirc d^y. <^ ^
Uncride. y^^ -H^^t^%A^ Nh&n. ^/2^j ^^Jl)
Le rire. Ae^-^^^^ Sir cirCri. co^
Rire, n. /i^f^9L^ //c*^^ CirCri. ^-^^ cPjT
Ayoir envie de rire. Tire cirCri, bu6n cirM.
Risible, 2 q. Bdng cu*di, tire cirert.
— 60 — c
Roter.n. .^•CW---^^ ff. ^^^J^
Un sanglot./?c»^ ^^f^'^^^h^^^^^Txiw^ n4c.
Sangloter. r^r^o^c A- /-**- N^c. ^.
line sant6 bonne. ^(n^^<^yS\x kho6 manh. ^* 9? U? 1
/ cHV ^di Mauvaise sarit6. tJvo Sir y^u, sir y^dau V
Senti^a..C>^^^.^X-^^i_ Bi6t, tMy. o(z>^ ^^
Le silence./»-«^ ^ %i^ Sir lang y6n. ^yJi ^'^
Silencieux, se.>^^-»^ *^«^ Lang y6ttLkh6ng hay n6i.
Lasoif. /'^^ ->--w^*-»^!_ Sir khdt. J;>j;> jS^,iX&^
/CA^ i^^ lA c >»*-'?AtU6r6, e, Kh^t.
Avoir soif. Khat, khdt nird'c.
Le sommeil^^^ -^ ^»'»-«**'*'*^*-'Sir ngA. 6jl}j:> ^9 .<S>
-yi£:*<i#u- Dormir, sommeiller, n, Ngu.
S'endormir, r. Bu6n ngu, ngu, ngi gat.
Un somme. M6t gi4c.
Unsoupir. <A'^^/ Ti6ng th* dai. ^^7 ^
Soupirer jn. ^ Thfr dM. -^
Un sourire, un souris. Sir min circri. L^*^ u^.^'x.^ ^^^V
Sourire^ n, Min cu'M.
^^'"^^^f /^^^^/^^ taille, la stature. T4m ngu-eri.
Un homme de haute taille, Ngu-cri cao lorn,
de belle taille, d'une taille /^,/^,,^^ ■p'^ru^^^
<5levee.
Un homme de moyennetail- Ngu-eri tSm thu-d-c.
le.
/(^^ov -^S^^^ Un homme de petite taille. Ngu-cri th^p.
Le teint. ^-yv^t^c^^^^^-^ M^u da.
Basan6, bronz^. Ben, ngam ng&m.
A>i^^ Blanc, frais. ^/^ Ti^ng.
i.(^^ ^ ^^^HBlOme, paie^ :?/«» ^^p V5 cug, tai met.
T.olor6, vermeil. ^ B6, h6ng hat.
— 64
Plomb^, livide.
O*-''^^ "^l^. ^c^^
Rougir, n.
PAlir, n.
Le temperament.
Un trait (du visage).
La transpiration^ la sueur.
Transpirer, suer, n.
Le vagissement.
Vagir.
La veille.
Veiller, n.
La voix. -CZtjir^'^^
Voix claire. -^Ue^ .a ^^^^ Ti^ng trong.
Vbixvoil6e. ^ Ti^ngkh^ukhin.
Xanh xao, xim^ nkvsk m6t.
y^ 06m$tlto.^^ <^^^ ^^^
Tiimadi.
Tinh \^i\. ^ky/teX^ j^Uq^
N6t (m$t). A'X^^fc
M6 h6i. Al^oc C c/O 5^
Ra m6 h6i. -^i^o^ i^
Ti^ng tr6 con kh6c. -^
( TrA con ) kh6c. cJ ty%t>
Sir tinh thtrc, sir thtj-c khuyt.
Tinh thu-c, thu-c khnyz. r^AJ
Ti^ng, giong.
„v-''
MALADIiiS.
Un abc^s.
Un abc6s dans le dos.
Un abc^s sur la poitrine.
Aboutir, n,
Un acc^s.
Accoucher, n.
Accoucber, a.
L'agonie, f.
L'apoplexie, f.
Une blessure,
Bolter, n.
Boiteux, se.
Une bosse.
&"
§ 3.
Ung, ung thir, ung d6c. y^* cS
U&u b6i.
Ti6n b6i.
Chin, chin mbm. \
M6t ccrn. /^y/4^) y€^ y^ X'^ € 0.OJ? ^
Sinh, d6, sinhdi. <^c /c^/( 33j^
Bd". ^' '
H&p h6i. y^i%^ e/uL LcrAo^ tro^ hk^
Ph&i gi6^ trilng pheag.
D4u, d&uiich. C^xe^ ^^i/iT ^i.>v<^<^
Bi kb&p khiing. ^vi-**^ / ^^^ / <^
Qu6 chAn.
lu-<3r«. -y^%o(L \JU^>^
y
v^P ^*
. I
— 62 —
Bossu, e. C6 birchi.
UiJ^bbirton. 7* ' oJ Rot, c4i, dinh.
Une briilure. -d^^OJ^ Sur phii b6ng da.
L'echauboulure,labourbouille S4y, r6m.
co:
2/
Un cancer.
La cataracte.
La cecity.
Aveugle, 2 g.^
Aveugler, a.
Borgne, ^ g,
LoucM^, 2^.
Une chtite.
La chtite du si^ge.
Tomber, w.
Le cholera. jO /^ ^<^^^
La cholerine.
Un clou.
^t^^*^^*w, Lacolique. 1</^^^J
Forte colique.
Golique de miser6re.
Une congestion.
Une contusion.
•La constipation. 1(1^ v^ ^K
Un cor. c{,;^ q jjj
Une coupure.
Le crachement de sang.
Une crevasse.
Une dartre. HU J^dt
Une dartre farineuse.
La d^faillance.
^n-^n
Tri thu*cmg, b6nh trl.
Mai ih&t^ v&y mai.
Sir phii mti.
Mu, mil m&t.
L^m cho mil m&t.
Cb6t m&t, ipii m6t con m4t,
d6c long.
Hi^ng m&t, 16 milt.
Sy nga.
B^nh to^t giang.
Nga.
B6nhth6ti, b^nhti.
Ti nhi^t.
Cai, rot, dinh.
Bau bung, qu^n ru6t, c6n ruot.
Bau b^o.
Bau bung h&c loan.
Sir ph4i u^t mdu.
B^u tlm da.
Chu-ng di tdo . Mf^c /Ch i ^
Chin gian.
D^u dao du^t.
Ghijrng khac huytft.
B^u n§.
HJic l&o.
Bach di^n.
Sir ph&i giO; c4m khi, ngt 14.
— 63 —
Tomber eH d6faillance. Ph&i gi6, n^k IL
Ledelire. pac^^bm ^ Chung s4ng. ^^A^/^^ /Uo^
Etre en d61ire, avoir led61ire. S&ng, noi sing.
La demence. B6nh dai, b^nh dito.
La diarrh6e.;^'>,A ^t^^^^ B6nh di ti, b^nh di lanh da. -O^ COJ^
La dingue. . B^nh ciim.
La douleur. cJ»t^^u?ert/^o t^ Sy dau, sir dau dd^n. eT-c) O d'^ O
Douloureux, se. Bau, dau d6ii.
line douleur de poitrine. B^nh dau tire.
La dyssenterie. B^nhli. ^
Une ecorcbure. -^io^^vl^ D^u su*t da. € (JO,^
Ecorcher, a. L^m cho sul da.
Les ^crouelles, les bumeurs Trkng nhac.
froides, /*• pL
Scrofuleux, se. K6 phii b^nb tr^ng nbac.
Une egratignure. Jd(^ -^6 D^u c^o siy da, dllu c^o. o ^ j o'^O t?
Egratigner, a. Cho, cao sILy da.
Une enflure. khoM, ; ?^r<^ B6nb su'ng l^n; btob pbii. C/^ ^ x; M;
Enfler, n. Su'ng l^n; pbu.
L'enrouenaent,(m. . Sy kbin ti^ng, sir kbin c6.
Enroue, e. i^ ' Kbin ti^ng, kb4n cA. <c)a-> O H)
Une entorse. /"^oloC Cbu-ng sai (cbAn, tay ). ^^Q
Se donner r. une entorse. S^i ( ch^n, tay ).
L'6pilepsie, f. le mal caduc, le Bfenb d6ng kinb.
bautmal. ^^ ^^'Acn<^ 'i>y W
Tomber n, du baut mal. Pbii co^n d6ng kinb.
Epileptique, 2 ^. K4 pbil b6nb d6ng kinb.
L'esquinancie, /. Y^t bau.
Un ^tourdissement. Su* udt miu, su* uit l^n, su*
cb6ng mat. y
Un 6vanouissement, :ect <>^^ Su'ngab&ttinb,sirphiigi6. ^o* £/ c)
S'evanouir. r.
La fifevre. A^^
^^U^^Jt^^ Avoir la fievre.
^^
— 64 —
Ng& bit tinh, ra bit Unh,
ph&i gi6.
B6nh s6t ret, b^nh sdt.
Ph&i s6t; 16n corn sdt.
vU
l^-»^
V
Un accfes de fievre. K<t V2 /^*^ Corn s6t.
Fievre typhoide. B6nh thircmg bin.
c^**i ^XTo^
7
Fifevre tierce.
Fievre quarte.
La fievre des bois.
Une fistule.
Une fistule k Tanus.
Le flux de sang.
Le frisson. ^^^ cCc^nr^/^^^.
Frissonner, n.
Un furoncle. p^ CS
La gangrene, oe^^ i^ci.^
Se gangrener, r.
Un goitre. /(At^Jff^^
La goutte.
Goutteux, se.
La gravelle.
y
S6t cAch nhat.
S6t ba ng^y m6t com.
Bfenh nga nu'c^'c.
Am sang.
Tri ba.
Bi ra buy^t.
Su* gb6 minb, su* run gi^t.
Gbe minb^ run gi^t.
Cdiy rot, dinb.
Cbtfdg dau tbdi. t^^ ^^^
(Diu)tb6i.
Cbii^ng ri^u kbi. />* t^
B^nb c6t kbi.
YA pb&i b^nb c6t kbi.
B^nb k^n.
v:>
Lesr b^morrboides, /. p/. «i^iicTri ba. v^«- A^
Une bernie.
W nrvL^ ^^^'bydropisie, /'.
Hydropique, "ig:
Une indigestion.
Indigesle, 2 ;.
Une indisposition:
lndispos6, e.
Une infirmity. Ici^
B6nb tbifin Iruy.
B^nb tbuy tbttng.
K^ pb4i b6nb tbAy tbfing.
Su* ddy bung, su* kh6ng ti^u
corm.
Kbo ti^u.
Su* u'cnminb, su* 6m nbe.
U*orn minb, 6m nbe.
TAtnguyfin. Cc5^7S
— es —
iBfirme, 2 g, K£ t&t ngajfin. |
Un« insolation. Gburng ng& n&ng.
LMnsomnie, f.7?ory> &a ^^ Chtirng kh6ng ngii dirge, jljj^o o ^v \
La j^unisse. ^^ ^a^ B6nh hoing dim. 6^ ^ ,^^7^
La tepre. /cA^^ .^^c^-^ B^nh phoBg, Ut phong. 2" y> d j
UBe oxaladie. Bftnh, churng btoh. '^ |
Malade, gj'. 6m, c6 b^nh,
Le mal de coeur. Chirng Icrm, churng thA.
Le mal de dents. Ghirng dau r&ng. !
Le mal de t6te. Churng rurc dSu.
Le mal d'oreilles. Chirng d&ng dtog. i i
Manchot, e. 7^,>c. A:<ry^ Gut tay. JP p^
La migraine, o^^/^ Jx^^^k^ Ghirng thi^n dfiu thdng. cA^4^ vr:>^
Des naus6es, f. ft/./^^^^^^^^himg Igm.^ > ^o^ !
Avoir des nausees. Lcrna, mvidn tl^A, th6 khan. J
Une obstruction. Ghirngnghen,chu'ngng&CDgiV. !
Un p«anaris. G&i dftu giun. y'
La paralysie. /^^ ^ B6nh bAt toai. ^ '> X> ^
Paralytique^ 2 g. Ngu*6*i bftt toai.
Paralyser, a. Lhm ra b4t toai, lim ra t6.
Avoir une attaque de para- Ng& b&t toai, ph&i gi6.
Lapeste. /^ ^^' ^^^ Dich,6ndich,dichkhl,th4nkhi o^ Sy
Pestif6r6, e. K& ph4i dich.
La phthisie. B^nh lao.
Phthisique, 2 g. K6 phii b^nh lao.
La pierre; un calcul. Btoh k6n; hon ken.
Une plaie. Sa^ D^u, diu th6i. O^
Une plaie annaniite. S4u quing.
t» olne cicatrice. /^'-^^^'^ SeQ. c?5 ^ «»
Une^pustbl?. ".^ * n \!$lun.
Pustule maligne k la l^vre. Binh rAu.
La rage, k^.^'^^^^/^^^^ B6nh dai.
Un chien enrag^<
A*^ OC
2^t>
e*^
Yat^
Un rhnmatisme.
Un rhume.
Etre enrhum6, e.
S'enrhumer, r,
Un rhume de cerveau.
La rougeole.
Contracter la rougeole.
Le scorbut.
*Un squirre.
La surdrt6.'>-t^'''*-*'^
Un sourd, una sourde.
Dur, e d'oreille.
Assourdir, a.
Une taie.
La toux. i>^ ^^
Tousser, w.
cc^{ . x^W^ La variole, la petite verole.
Contracter la variole.
Marqu6 de petite verole.
Une marque de variole*
Le vomissement. 4a^<
Vomir, a. n,
Le vomissfetnent de sang.
Vomir le sang.
^e/^^^^
C^^^
-^^
Gho dai.
Ghu'ng tMp, churng ^(TVl^
chu*ng dau trong xu*orng.
B6nh ho. 7e> U4>^ S ^
Ho^ ph&i b^nh ho.
Phii ho.
B^nh s6 m(&i, b^nh ngat mCii .
Sdi.
L6n sfri.
Trl lo-i.
B^nh h6n.
Stfdi^c. Ih»^^
Ngu*d*i di^c.
N^ng tai, nghSnh ngSing.
L&m dinh tai.
M^ng, m^t k6o m&ng.
Sir ho, chu*ng ho.
Ho.
Bftu, hoa, miia, ttft.
L^n d^u, 16n hoa, il6n mtia,
16n t6t.
R6.
Niitr5.
Su" th6, sir mfra. ^yj^
Th6, mu*a.
B6nh th6 huya.
Th6 huy^t.
-/.
M
y>90
67
XV.
SENS.
Vfi NfiO QUAN. (*)
^
Les cinq sens, m.pl.
La Tue.
Un coup d'oBil, un regard.
IM clin d'oeil.
Visible, 2 ,^.
Inyisible, 2 47.
Clairvoyant, e.
Bonne vue.
Vne longue.
Vue courte.
Presbyte, 2 g.
Myope, 2^.
H6m6ralope, 2 ,^.
Voir, a.
Voir, n.
T A.percevoir, a,
Regarder, a.
. NgtL quan.
Sir xem, con ra&t.
Trdng m6t cii.
M6t nh&y m&t.
C6 thi tr6ng dtforc, c6 hinh
c6 ttfcrng.
Kh6ng c6 th6 trftng dtfcrc ,
v6 hinh v6 Itfcrng.
S&c m&t.
Tdt m&t, sing m&t.
Syr tr6ng xa dtforc.
Sir kh6ng trftng xa du*crc.
Lo&, vi6n thi.
C&n thi.
Qu&ng g^.
Xem, thfty, tr6ng, trdngthcly.
Tr6ng du*crc.
Th«y.
Nhin, xem, tr6ng, nom.
f-t
( * ) Les Annamites <^num^rent les sens comme il suit:
COM itiT, lesycu«;'Lft tat, les oreHles; l5 mOi,* les narines; mi$ng
Lirrn , la bouche^et la.langue; chan tat, les pieds et les mains.
— es —
Regard«r ^IraTors un trou^ R6m^ d6m, d6m ngd.
une fenie.
Regarder k la dirob^e.
L'ouie, /*.
Un bruit, un son.
Entendre, ouir^ a.
Entendre, ».
«
Avoir bonne ouie.
L'odorat, m.
Une odeur.
Une bonne adeur.
Une mauvaiseodeiir.
Sentir, a.
Sentir, ».
rfSairerv 4Ji.
Ijt gotLt.
La gustation.
Une sayeur, uu goAt.
GoAjter^ a.
SaTourer, a.
Savoureux, se.
Le tact, )e toucber.
Toneher, a.
Sentir, a.
Sensible, 2 g.
Insensible, 2 g,
L'insensibilit^, /.
Li^c.
Sur ngbe, 16 tai.
Ti^ng.
Ngbe, ngbe tb&y.
Rgh€ Air&c.
Thinb tai, sang tai.
Su* ngfri, sirnghe miii, I6ln(ii.
Miii, bo*i.
Mui tho^m, bu'cmgi i.
Mdi thdi, mill h6i.
NgiSrl, ngbe mtii, tbi)( mhU
C6 miii.
^giri, hit, d4nb hoi.
Su* bi^t miii, su* bi^t vi, mieng
ItfOri.
Su* n^m.
Miii, vi, vi.
N^m, nh&m, nbftoa.jiem.
L&y l^m ngon.
Ngon.
Su* cbAn lay bi^t/.ebto ^y.
B4d^n.
Bi^t, tbiy.
Bi^t du'crc, ii dfe, (lixac |
bi^t dau.
Kbdng dk din du'crc; kbdng
bi^tdau, t^.
Sirtft.
-«^—
tf\\\ ^
JLVI.
FACULT^S DE l'aME. YERTUS ET VICES.
CAG TAl NANG TRONG LINH HfiN. MHAN btrC TA N^T XAU.
J
L'admiratipn, f.
Admirable, 2 g.
- \ Admir^teur^ trice.
Admirer, a.
L'adresse, f,, la dext^rit^.
V Adroit, e.
%« » .% ^ • ■•
^ ;.. Adroitement.
L'affabilit6, /'...;
Affftble,-J^,
m. Vaffeetion, )f.
. AffectaaiiXc, se.
\ Affecti&i)Q6r a.
L'^ffliction, f.
S'alfliger, r.
'L'ambiU^n, f.
Ambitieux, se.
L'ime, f.
L'amiti^, f.
' Amioal, c.
.»-y
\
Amiqilement.
Uor ami, uneamie.
L'amour, m.
^
Sir \iy \km la.
La, la liing. -^^^cc^
Ki liiY l^m la.
L&y 1km la. ^
^o* \k\ n&ng, surkMo chftn tax- Itht^^ J^
Tki naog, \k\, khio, kljeo^ J^
cbAn tay.
Gdob kb^o, klx^o.
Su* dS dkng, syr hok nhSi.
: Dfi dkng, hoi nha. ^^^
Syr m^n, sir thicb, 16ng iqSu.
M£n, tbicb, y6u.
Y6u mfin^ thich. --^-v-i^^^ ^,
Sir liy 1km hxx&a Ikm cg'c.
Lfty 1km budo Ik^i ciro.^/^2cr*^<=^ ^*
Sir tbam danb, sir thamlai.
K6 tbam danb, k4 tb^m lo*i. < ' '^ / /
Linb b6n. >^V^c>t«-#«^«*-«-^
Sir ngbia thi^t, sir thuorng y^u . /oAm^*-«^^i^
Ngbia tbi^t, c6 mui tbircrni^'
C&cb nghia tbi^t.
Ban bfl-u, kA tbia nghia. ^/to^^
Sir m^n, sir yftu. .^^/i^*-*-
k** V
r^
t-*:.
u A-,
Aimer, a.
Gh^rir, a.
Cher, ch6re.
L'antipathie, f.
Antipathique, 2 g.
L'apathig, f,
Apathique, 2 g,
L'applicatioD, f,
S'appliquer, r.
• • L'atlention, f.
" At tent if, ve.
1/audace, f,
Audaeieuz, se.
Oser, a.
I/avarice, f.
"f Avare, 2 q:
L'avidit6, f,
" Avide, 2 (7.
La bienfaisance.
Bienfaisant, e.
La bienveillance.
Bienveillant, e.
Le b^n sens. ^ *
•> ^ Sense, e.
La bont6.
Bon, bonne.
T^a bravoure.
\
— 70 —
Mfe, yftu, thuromg, thircrng
y6u, thich. ^^c^^m^*
Yftu d4u.
Th&n thi^t.
Tinh nghich nhau, tfnh xung ,
kh&c.
Ngbich nhan, xung kh&c.
. Str lirdi, sy bi^ng nh&c.
Lirdi , bi^ng nhdc . kf, ^ , '\ / . /r^
Syr chSlm, sir si^ng. ^i^ ^m Au
Ctikm, ch&m chijit.
ttur.
L6ng manb bao, sir c4 gan. ^ ^b^
C& gan, manh bao. hl%jt^^^ ^^9-*ci
i
Ddm.
Su-h2iti6n. ^^ V?^
K6 hi ti^n. z^^,-^ ^ ^
Sir tham lam. A^ /^?^U-
K6 tham lam. f(^ km^^iU^ f!/^^^
\
Sir lim crn, sir lim phiic.
K6 IStm on, k6 lim phiic.
Sir c6 16ng thircmg. ^^^^ -^
C6 16ng thircmg.
Ly, tinh tirnhiftn.
C6 1}', kh6n.
L6nglinh, 16ng t6tlinh./^^^»^ ^
T6t linh, c6 16ng Iginh, c6
16ng nhftn tif, c6 nhftn.
Sir manh bao, sir can dini.
Manh bao, c& gan, can dim.
y-
M
Le calme.
Calmer, a.
Se calmer, r.
La calomnie.
Galomnieux, se*
Galomniateur^ trice.
Galomnier^ a,
Uh caprice, une fantaisie.
Gapricieux, se.
Le caractfere.
.Le chagrin.
Ghagrin, e.
Ghagriner, a.
Se chagriner, r.
La charit6.
Charitable, 2 g.
La chastet6.
Chaste, 2 g.
Garden la chastete.
Lai clemence,
G16tnent, e.
La colore.
Golfere, irascible, 2 g.
Se mettre en colere.
La compassion.
Gompalissant, e.
La complaisance.
Complaisant, e.
La conflance.
Coi}fiant,e.
Se conJBer, r.
/^^
S«r yftn him. U4i^ ^^ ^*
Lim cho y6n. ^
Ngu6i corn gi^n, ra yftn. ^t^^^f^^ ***}
Sir bA va, su* gieo va, sir vu va. p^^^^^"^
Dtfi tri. ; • .^ ^ ;
K6 b6 va. /tA^^ ^^^c^/^
B6 va, gieo va, vu va.
Yla.
f lh|
\ ^v,^
\
Hay d6i 5", thftt^iirdng.
Tinh. ^ ><eSe^
Sir bu6n ba, sir"r&u r!.
•X.
^ %
Bu6n ba, riu rl. -r^ — ^^
Lim cho ( ai ) bu6n rdu. ^aAx*?*** \^
Sinh 16ng bu6n. ^- -a^-^^^tr^f^^^
Burc y6u m^n, du*c thu*o*ng y^u.' 4»^^h^ ^^^i
G6 16ng thirang. /t^^^^^ £5<^^ ^ir*-^
Bu-csachse. _v^4^ /^ ^- ^
Co dire sach s6, sach s6.
6* d6ng trinh. <«^
Bu:c nh^n tO*, 16ng nhAn tu*. .^^e!Vf7<Sk ^ jfi
Nhan tir. f^/fox^ -»i«^ ^i^J4i^ •'^ *
Su- giftn. /K^u^^^y^^f
Hay gi$n, c6 tinh hay g^t.
Gi^n, gi4n d*.
Bu'c thiro*ng xot. ^^ w^S^^-^-^*-^
G6l6ngthcra'ngx6t,ianmSin.
Su* haygiup, sirs&n 16nggiup. /V'< c^cm^ ^
C616ngchung,s§nl6nggiup. ^c\A/i€>*^-^
Sur tin, sir tin cdy. €>^**^^^, A^^^^^^^^a
Co I6ng tin c4y.
Phd mtnh cho ..., tin.
t % •
6e'fier4,*.-\r.
' Ll caIlsdeIMS^.
j^loDscieacieux, se.
La cpnstance.
-yf
**-^ "^^^^ Constant, e.
gy/^cu Le covirage.
^c^^^ (^ouragQUx, se.
/^^^ La crainte.
^An^ AAZ^a^^t^ Graintif^ ve.
! /{^.^a Craindre, rc^outer, a.
^Jb'>^^ ^*'**^e crime; un cr^me.
Y^jy^jL^/^^^^ Un erimineh
"i^/fc^ Lacruauk
Ak^^ .<3ruel, le.
• '* Cruelk^mept.
•La curiosity.
-p^'^ Curieux, se.
Le d^courageoaent.
im? 1*^ /t^" Dicourager. a.
^J^ -^ ^^ Le d^goiit.
^
^
^efuy
^ ^(A^C
^ La d61icatesse»
D^licat; e.
Le depit.
Se depiter, r.
Le d^plaisir.
D^plaire, n.
Le d^sespoir.
D6sesp6rer, n.
Tin(ai).
Lo'orng t&m.
Ha J ctir lircrng t&ra.
..Sir ki6n t4m, sir vij^ng ting.
Ki6n, ki6n t4m, v(hig ving.
Gan, gan da, gan ru6t.
Gan, c6 gan, bao.
Su* scr, sir ngai.
Hay scr, hay ngai.
Scr, ngai, khi^p.
. T6i n^ng, t6i pham.
T6i nh&n, dura ph^m, Vk c6
t6i ndng.
Sir d6c dti*; tinh dfr t^n.
B6c dfr, dur tern.
C4cb dfr tern.
-Tinh ib m6; sir mudn bi^t.
T6 m6; mu6n bi£t.
Sir ng& 16ng, sur My lim chan.
' Xihxxi cbo Dgd 16ng.
S\r chAn, syngdn.-
. . Sir y4u di6u; sir m6 hfe.
Y4u 4i^u; m6 hfe.
Sir tfrc ininh, sir tire gidn.
Tfrc minh, tu^c git, git.
Sir kh6ng dircrc bing 16ng; sir
mil 16ng.
Kh6ng dircrc bang 16ng; m^t
I6ng.
Su" nga 16ng tr6ng cay.
Nga l^ng trdng cay.
It-
\:
*•- ->- '« *
•*v
D6sesp^rer, a,
D6sesp6re, e.
Nt^ d6slr.
Desireux, se.
Desirer, a.
La deisobeissance.
Desobeir, n.
La diligence.
Diligent, e.
La discretion.
Discret, hie.
La dissimulation.
Dissimuler, a.
Dissimul^^^ e.
La docility.
Docile, 2g.
La douceur.
— T3— '
hhm cho ng& 16ngtr6ng c^y.
Bk nga 16ng tr6ng cdy.
Sf;r trdrc ao, sur th^m. *
K* xc&c ao, k6 ihhm, AlA^^ /^'^^
€ ^ tot.
^
#e»
Ud^c ao^ th^tn, tham. i.c^,
«,A e
> ".
Doux, ce. t>Ct^^^
La douleur.
Douloureux, se.
Le doute.
Douteux, se.
Douter, n.
La duplicite.
La durete.
Ct* ^A^w^c€^
Sir kh6ng T^ng Wu /<^.^^.. i^;;/ ^"^^
Kh6ng v&ngldri, pham d£n
leri truyfin. ^jfa^^ ^'^^^ /^^^
Su* cftn ra&n, su* siSng n^ng.
Sifing nang, c&n min, '^
Sy bifit giu*.
Bi^t giu* kia, kin da.
Sir gi4 hinh^ su* gi^u.
Gii hinh, giftu. ^*»*^
• Ddi trd,, hay giiu tinh.
Su* d£ bdo.
D«bio. vi^«— ^-^---^^
Su* hi6n l^nh, su* diu d^ng, 0^\
su* ngot ng^o.
Hi^n l^nb, diu d^ng^ ngot.
S^ dau d,>n. ^.^ .j^e<^^ -
Bau d(yn.
■•* '^
Ua^
/itH*^ e^^,
^^
if^Cr^^
'a**--
Dur, e.
c».
y*^/
u>^
Sir hd nghi.
Hd nghi.
Hd nghi.
Tinh quanh co, tinh quanh
queo, su* hai 16ng.
Si^ ci!i'ng 16ng, su* kh6ng c6
16ng thurang.
Girng 16ng, kh6ng c61dng
thircmg. /<^^ie>a^
\
L'effroi, m,
L'eiFronterie, /*.
. £ffiont6, e.
Encourager, a.
^ * L'ennui, m.
Su* kinh khi^p.
Syr trcr trAo, su* xftc.
Trcr tr4o, xftc lio. ^ ^y
Sir true Igi, sir chl tim ichri^ng
minh.
Ngirdri true Igd, k& ehi tim
ieh ri^Dg minh.
Sir giue 16ng, su* y6n Ai.
Giuc 16ng, y6n Ai.
Sir eh4n ngdn, su* bu6a, su*
phi^n 16ng.
• **?-.
EnDuv&ux, se;ias]jdieux,se. Hay sinh budn, hay ^inh
JfA.^ Y^r^i4^^ phi6nl6ng.
• Ennx}^Qr, a.
^(^i>c ^o
S'ennuyer, r. ^«^^ /^X^*^
^. L'^nt^lement^.w.
^i^a ^Vii^^ -Ent^te, e.
S'ent6ter, r.
L'enihousiasme, w.
i4^4lP^vu /<*^ Jj'envie, /*.
* "^ * I Envieux, sib.
Ettvier, a.
> Uneenvie.
L'6quit6,/.
Equitable, 2 g.
Une erreur, une m^prise.
S'abuser^ se m^prendre, r. Sai l&m, Mm.
L'esp^rance /*., I'espoir, m, Su* tr6Dg e^y.
^j^^.^^-^A^^'tV^sp^rer, a. Tr6ng cAy. /5C
^t^i^iJ*^
>]U^^
Sinh chin, sinh budn, sinh
phi£n 16ng.
Ra ehdn, ra bu6n.
Sir cuTig ddu cu*ng c6.
Gijrng ddu cung c6^eh^p nhdt.
C6y.
Sy md (c4i gi).
Su* ir6*c ao;sir phen bijSir ghen.
K^ phen hi, k^ ghen.
ITcycao, tham; phen hi, ghen.
Y th^m phi thurCrng.
Sir giu* c6ng bJng.
K^ giu* c6ng b^ng;c6ng b4ng.
Su* sai Idm. -^^^^
if
L'espi^glerie, /".
Tlnh nghich; su* nghieh.
7S
Ngbich.
Tri kh6n. ^
Kh6n; t6ttrikh6n. >i
Sir troiig, sir chu6ng. -x^^^^Ae^ ^/U^^
B4ng trong, dang chu6ng. . y
Trong, chu6ng. 4 .--^
Btoh gia. /iP^;^^ /t/^^
L'6tonnement,m.la surprise,/". Sirliy l^m la, sir cMng ngcr.
Etonnant, e, surprenant, e. La, ch&ng ngtr.
Etonner, surprendre, a. Lkm cho (ai) My llim la. ^v^/-*^^ , . ^
Espi^gle, 2 g.
L'esprit, m,
Spirituel, le.
L'estime, /*.
Estimable, 2 g.
Estimer, priser, a.
Estimer, evaluer, a.
L*6tourderie, f.
Etourdi, e.
Studieux, se.
Etudier, a. w.
La faiblesse.
Faible, 2 g.
La fausset6.
Faux, fausse.
La fermet^.
Ferme, 2 g.
La fid^lite.
FidMe, 2 g.
La iiert^, la bauteur.
Fier, hve, bautain, e.
Flasque, 2^., mou, moUe.
La flatterie.
Flatteur, euse.
Flatter, a.
La foi.
Su- l^u Ido, sy v6JJ^, sir vd Urn.
L^u Uo, v6^, v6 tam.
Su* boc, sir* boc bknb.
Si6ng hoc. <^ ^'^ "^^^
Hoc, bocb^nh.
Su y^u du6i.
Y^u du6i. ct**^>^^ ,
Sir gian d6i, sir ddi trA. /tv4^
Gian d6i, dt5i trd. ^^ -^t^
Su* vu'ng \^ng, sir kiftn.
Vtog vdng, kifin t^m. /^^c^ ^^^
Sir trung tin. ^O^^^/^a^ '^^
Trung, trungj tin, c6 16ng
truDg. C^^t^ •'•iL • .
Sir ki^u cang. y<^«^ ^^
Ki^u, ki^u cdng.
L6t hifSt, let dfet.
Syduaninb. <y7-^J ' *' ''
K6 dua ninb/^^7*?*/f'^:?^^HQf
\
Dua ninb.
Su- tin. >/v^^
^ v-
X \
— 76 —
La bonne foi.^ L6ng thdt thk.
.^^ %^ i>m^ I^Vlie/ ^ \ Sir dito dai.
^Af^^0 <&^ Fou, foUe. Biftn dai.
" LaftSnchise. Sir n6i thAt tM.
• •
4u^c»Vcy /^^ Franc, che; ouvert, c. ThAt thk, hgay th^t.
La fu^eur. Sy c&m gi&n, sir gi&n dii*, sir
f%. Mrr^t^ n Furieux, se. ©ang giftn du*, dfr.
La gait6. Tfnh vui v6, suf vui v4.
fy^,/^. /^-^^«y Gai, e. Vui v6, vui.
S'^gayer, r. Chai cho vui.
La g6n6rosite. L6ng r6ng rfti.
G6n6reux, se. C6 tinh r6ng rai. /<A^>^ ^
/(A*-' ^^^^La gouraiandise. Sirmfeanudng.
' />v#}Ui-«e^ GouriuaQd, e. M^ &n u6ng.
L'habilete, f, Tii tri, sir kh^o.
//^mc. la^^Ji^ Habile , 2 ^ . Kh6o , Ui , gi6i .
• '*'' '"^ La haine. Sir gh6t.
- ^ Haineux^ se. K4 hay gh6t.
Hai'ssable, 2 ;. odieax, se; Bdng gh6t.
W * •* detestable, 2 jr.
V^^ Hair, detester, a. Ghet.
La hardiesse. Su* bao dan, sir gan.
,^;^ty^^-cc> i^V^Pt Hardly e. Gan, bao dan, bao.
L*h6roi'sme, m. Tinh anh hting.
Hiroique, 2 g. C6 anh hung mdi Ijtm dircrc.
M^iT^ ^j^i^^ a Un h^ros, une h^roi'n^. Anh hting.
/[/i{p^ f L'bonnaet6, /*. Sir that tha(kh6ngl4y c6a
gian);sir lichsir.
M^^^ Honnete,* 2 q. That thk; lich sir, tir t^^
Vi/^^ A4t?^^-r^ ' '-' Un hoi.
L'honiieur, m.
Honorable, 2 g.
La honte.
Honteux, se.
Ehont6, e.
— 77 —
Sir t6n kinh; sir c6 tifing \6i. J^%
Btog trong. j/^^^
Sy xftu h6, sir trdn, sir then.
Ph4i x4u h6; ddng then.
Kh6ng bi^t x4u h6, tro* trao.
Rougir, n,y avoir honte de... B6 mat 16n, then, x^u h6.
L*horreur, /*.
Horrible, 2 g.
Avoir horreurde...
L'humanit6, f,
Humain, e.
L'humilite, f.
Humble, 2 g.
L'hypocrisie, f.
Hypocrite, 2 g,
L'ignorance, f.
Ignorant, e.
L'imagination, f,
Imaginaire, 2 g,
Imaginer, a.
S'imaginer, r.
L'imb^cillite, /*,
Imbecile, 2 ^., idiot, e.
LHmpatiejice, /.
Impatient, e.
S'impatienter, r.
n^o
Sir gdrm ( cdi gi ). A^' ^^^^^¥^
Gd^m, gd^m ghific. - ^
Gd'm.
Bu'c nhto tir, nh^n. ^^^^hV^^
Nh^n , nh^n ttr. ^^^hX ^.l
Birc khi^m nhir6*ng.
Khi^m nhir6*ng. ^
Sy gii hinh. /^^ J^f^^**^ # ^ Q4e^^
YJk gii hinh. ^i;^^ ^-<^ -^s^=^ck^
Sir d6t nat; sir kh6ng bi^t. ^J^i^f^^^ * - -:'
D6t, d6t na. rhaf>*>^ ^f^^o •
Trivfi. ^
Tri khdn bky dat.
Bky, bay dat. • \
In tri; bay trong tri kh6n.
Sir dai.
• Dai. . .
Sir hay git, sir tire minh. ,
Hay gat g6ng, hay tijrc minh.^5v^?6'♦^>^•^
Git, gat g6ng, tu*c minh.
L'impolitesse,/*., rmcivilit6/. Sir bat lich sy, sy qu6 miia^>^^>^^^ ^e-^—
Impoli, e, incivil, e. Qu6 mtia, bat lich sy,-*^/^'-^ -^^^^^^
L'imprudence, /*. Sy lam lifiu.
Imprudent, e. Lifiu. ^^C*^^*^^^«^ -yr*/ju ^c ^ ^
L'impudence, /*. Sy xac lao. ^
>^i
;^/%4»«t
•^aAi^t**:^^mpudent, e<
^"^
^
a^
^iT*^
L*incertitude, /*.
Incertain, e.
L'inconstance, /*.
Inconstant, e.
L'ind^cencc, f.
Indecent, e.
L*indiff6rence, f.
Indifferent, e.
,, • L'indiscretionj f.
Indiscret, hiQ.
L'indolence, /".
Indolent, e,
L'indulgence, /*.
Indulgent, e.
L'infid61it6, f.
XU^^^~^ lpfidMe,2|7.
WA
*^
78 —
X4c Ido.
%\f kh6ng ch&c.
Kh6ng cMc.
Sir hay d6i J^.
Hay d6i ^.
Sir ching nfin; sir 16i nhto
dire sach s6,
Gh&ng n6n, tuc tSu.
Syr ch&ng mutfn y£ d&ng n^o
hom.
CMng mudn chon; d^ng
nio cflng dircrc.
Sir kh6ng bi^t gifr: sir trdng
da.
Khdng bi£t giu*, Ido; trdng
da.
Sir tr6n4i, syr lirM.
Tr6 nil, lir^i.
Sir dong thur.
K6 dong thu*.
Sir bilt trung.
fi&t trung.
f'/^^'^^
L'ingratitude, /'A'^^'^'^^^^^ir bdi bac, su* bac nghla.
t, e. Bac, b6ibac.
Un ennemi, une]ennemie.
L*iniquit6, f.
9 i^'^J Inique, 2^.
L'injustice, f,
./^la<^, <^ ^ Injuste, 3 g.
Llnnocence, /*.
Su* ghet nhau, sir hi£m khfch»
K6 thti ngbich, k^ thu.
T6i, sir trdi.
Trii, tr^i ph6p.
Su* 15i du'c c6ng b&ng.
L6i d(i*c c6ng b4ng, trdi.
Su* v6 t6i.
innocent, e.
L'inqui^tude, f.
Inquiet, ^te.
L'insensibilit6, f*
Insensible, 2 g,
L'msolence, f.
Insolent, e.
Une insulte.
Insulter, a.
Llntelligence, f.
Intelligent, e.
L'intemperance, f.
Intemp^rant, e.
L'int6r6t, m.
Int^resser, a.
S'int^resser ^...
L'intr6pidit6, f,
Intr6pide, 2 g.
La jalousie.
Jaloux, se.
La joie.
Joyeux, se.
Le jagement.
Bon jugement, jugement
droit.
Jugement faux.
i£*^
Sach t6i, v6 t6i. ^Z* ^^^'^'^, ^
Sir lo, sy lo ling, /i^^ />^m. ^ A^^^
Lo, lo \&ng.A^s>m c^0j^ ,^ BA^.^ on^
Sir cung 16ng, sir kh6ng bi^t ^
d6ngl6ng. , ^ ,
Cirng 16ng, kh6ng bi^t d6ng j ,
16ng. l^^ 7^1 i^ /'i^Q^y^*'^^ ^>»«-CC
Sir xftc 14o, sir v6 ph6p.
Xic, xSc Ido, v6 ph6p. nA^n^. ^^At^f^
Leri hay 1^ vi6c pbam d£n ai, ^ AAo^t^
ICri chiH.
Pham dfa ai, chfri rda. ^*^-^^
Trihifiu, trikh6n. ^;
Ttfttrfkh6n. /r>/cn^
Sir m6 an u6ng; sir kh6ng bi^t
giu" mirc.
^
M6, m6 an u6ng. *"^^^^?^i-^
Sir thich, sir 14y l^m hay; ich.
N6i (hay 1^ lUm) cho k6 khdc
Ifty lam hay.
Thich; thu-ong (ai).
Tinh gan ru6t. A^^
C6 gan, kh6ng bifit scr./^->^
Sir ghen. hAs^^^ ">^«f*-o^v
C6 tinh ghen. ^A^ AAc^^^^/cA^^
Sir vui mii-ng. o rf^o^y .
Vui v6, vui, vui mirng. C^m^c^
L5', sir xa \^. /C/,4^..s,.^ ^/ijC^
Ciing ly. ^ ^
Hay luin sai.
« .
t. -t-
•e-'
Judicieux, se.
Juger, a. n.
^j^^;::Uia justice.
^C^ Juste, 2 g.
La iachet6.
LAche, 2 g'.
La lenteur.
Lent e.
La 16g^ret6.
.L6ger, ere.
La Iib6ralit6.
i^/tA^'-ZAz Liberal, e.
La liberty.
Libre, 2 g.
Le libre arbitre.
Le loisir.
La loyautS.
Loyal e.
La malice.
Malicieux, se.
La malignite.
Malin, maligne.
La m6chancet6.
Mechfant, e.
^ La m^disance.
r^^ ^^ MMisant, e.
4/ -t^-u/^a. * Medire, n.
La m^lancolie.
M^lancolique, 2 g.
La memoire.
^ Qui a bonne m^moireT
80—
Bi^t x6t ly, ciing l5^
Bodn, x6t, lu^n.
Birc c6ng b&ng, sur c6ng bing.
C6ng b&ng.
Sy nhdt ( rdt) gan, tinb ci sgr.
Nhdt, ci sgr.
Sy cham chap.
Ghdm chap.
Tinh nhe da.
Nhe da.
Sir r6ng rai.
Co tinh rdng rai, dai lu-gmg.
Sir thong dong.
Thong dong.
Y thong dong.
Sir phong lu'u, sy thong thi,
Sy trung tin, sy that tha.
Trung tin, that tha.
Tinh nghich; sy nghich.
Nghich, c6 tinh nghich.
Sy tim lam hai; sy ii6i chaa.
K6 tim lam hai; k6 n6i chua.
Tinh d6c; sir d6c du*.
C6 tinh d6c du*.
Su* n6i hanh.
K6 n6i hanh.
Noi hanh.
Sy hay phifin rfiu.
Hay phifin rSu.
Tri nhdr.
sang da.
'J
Qui a mauvaise m^moire.
Un souvenir.
Se souvenir, serappeler, r.
Le mensonge.
Un mensonge.
Menteur, se.
Mentir, «.
Le mepris.
M6prisable, 2 g.
M^priser, a.
La modestie.
Modeste, 2 g.
La moquerie.
Se moquer, r.
La negligence.
Negligent, e.
Negliger, a.
Neglig^, e.
La nonchalance.
Nonchalant, e.
L'obeissance, f.
Obeissant, e.
Obeir, n.
L'obiigeance. /*.
Obligeant, e.
L'obstination, /".
Obstin6, e.
S'obstiner, r.
L'opiniMret6, /*.
Opinidtre, 2 g.
/i^4
^t^tOL
-%
ai —
T6ida. /cA^i^>.^ ^
Bifiu nh<5^. C^A^V^
Nhd*. ^w,^'€-- ^<^^
Sy n6i d6i. /<^^a^^-^ ^i^^
Bi^u n6i d6i.
K6 n6i d6i. F^A.<r>^jt^ ^J%*1 *^dLciL«.<^
N6i d6i. .Z^^^--^:^
Su* khinh dS, su* ch6.
Bdng khinh. •
Khinh, khinh dS, cb6. ^^^ /^^''C. ^
Bu*c hanh; du-c khiSm nhird-ng.
N^t na; khi^m nhu'Crng.i^vi^-^'i^ •^•/fw^
Sy nhao bdng, sy ch6 cu'cri.
. Nhao, nh^o bdng, ch6 cu'cri,
cu*di. I i^*^^^
Su- tr6 nii, su* b6 vi^c. AA^ -vT^^*^-'
B6. /^/fa^xjeL^^T^c^KL^
L6i th6i.
Sy 0" her. /-^
G her, tr6 nii. /t'/^ ' /^^ /^---^^
Sy vdng leri, dure chiu luy. ^
Hay vang leri, hay chiu luy. /^^"^i/i
Vdng leri, chiu luy. fC-^^^ ^^4t>^^-^^
Sy s&n ie)ng giup, 16ng chung.
C6l6ngchung,sanl5nggitip.iZr't^. ^wfcVt
Sy curng c6, sy u'omg 4ch.
Gu-ng c6, irang ^ch. ^<r^cf''>^ ^
(S cu*ng c6. AftA^ -ru?«C —
Sy cu* m6t ^ mai. *
Cu-cng, Chi cii- m6t ^./C^^ '^J
♦ ::
• •»
?%2^ ^SC^^m!^^ L'orgueil, m.
wvn£y
fXS^
<.i^t
Orgueilleux, se.
- S'enorgueiilir, r.
JL'oubli, m.
OublieuX;. se.
Oublier, a.
La paix.
Paisible, 2^.
Paficique, 2^.
La paresse.
^ Jf/Ati^rdL Ir Paresseux, se.
^/(ft/^V^^'*^ IJiiB passion.
I J^^fH^^^^] Se passionner pour... r.
i^ c^J^cAo^ L^^ patience. '
I '>Um^' ^^ t^atient, e.
'a*- ^«<^ ^^ Pati6ntfer, n.
-^I^^A^^^ ta peine.
/tX*^-^ La pens6e.
Pensif, ve.
Penser, a. n.
La perfidie.
Perfide, 2 y.
La pers6v6rance,
Pers^v^rer, n.
La j)eur.
Pdureux, se.
La pidt^. ^
fieux, «e.
/:^:?9«».w^
I
— 82 —
Tinh ki^u ngao.
Ki6u ngao.
Sinh 16ng ki6u ngao; khoe
mlnh.
Sir qu^n.
Hay quftn, lulSln.
Qu6n, nhang.
Sir bing y6n.
Y6n, bingySn; hifin.
L^nh, hiSn l^nh.
Sir lirCri, sir l^m bi^ng.
LirM, bi^ng nhdc.
Tinh m6 dim.
RamSvfi...
Bi5*c nhin nhuc.
Bi^tnhin.
■
Nhin: dai.
Sir kh6 16ng.
Kh6 I6ng.
^,J^ngh!.
K6 nghl, haynghl.
Nghl, tirfrng.
Sir gian tk.
Gian t^.
Surcu* m6tmtrc, sy vu*ngl6ng.
Cu*, cii- vii-ng.
Sir so*.
Nhat(rdt)scF, nhdtt
Sir s6t 3ing, 16ng dao.
S6t s&ng, ngoan dao," c6
16ng dao.
J^iAT^/^OytdTK >^^^iU*^v >^
/x_^ r
La piti^.
Pitoyable, 2g.
S'apitoyer, r,
Le plaisir.
Plaire, w.
Se plaire, r.
La politesse.
Poll, e.
Un prejug6.
La pr^somption.
Presomptueux, se.
La prevoyanee.
Pr6voyant, e.
Pr6voir, a.
La probite.
Probe, 2 g.
La prodigality,
Prodigue, 2 g.
Prodiguer, a.
La prudence.
Prudent, e.
La pudeur.
Pudique, 2 g.
La pusillanimity.
Pusillanime, 2 ^.
La rage.
Enrager, n.
La raison.
Raisonnable, 2 g.
83 —
Sir thu'crng, 16 ng thurang.
Bdng thu'ong; ching ra gi. .
BOng 16ng thu'O'ng, ^^/^Le^yxjuy
Sy vui long, sir vui. ^^ -s^^S^w
Bep 16ng, <^^^ c^ ;j^^^^«-«^
ITa, thich.
Su* lich su*. sir bifit 6*. i^^v^ ^<-'
Lich sy, bifit fr.
Bi^u d& in tri %lxi.
Sy c^y minh, sy cAy sti'c ri6ng
minh.
K6 c^y minh. o^t^<r^^ y-x>-^^!<^ .
Sy dfr ph6ng.
' D(i* ph6ng.
Di)* ph5ng, quan ph6ng.
Sy Itfang thi^n.
Lu'O'ng thi6n.
Sy xa xi, sy phung pha.
K6 xa xi, k(& phung phd. f^^^^^^^'^ -> <^fjz^
Xa xipphung phd. ,(^^i^ ^^tn-*-<-
Sy kh6n, sy bi^t lo. ^e^ ^fS^ ^tt^^jk-^
Kh6n, bifit lo./e^(>^ ^r-*^^^^ 9%'/^^i,/
Sy thanh tinh, sy nfit na. /:?*-v
Thanh tinh, n^t na. ^
Sy nh^t(rdt) gan.
Nhat gan, nhdt scr. /^X^^^. tc-"*^-^
Sy giftn m6 cu6ng, sy gi4n
hoing. kl^^^^^ y^^^xoL^
GiAn m6cu6ng, gi^n hoing. M/u^^^
Ly, chinh IJ^, 16. .^
Cy It, c6 ly, pbii 16, ^^^^ •^^^^'^^ A
fiUtr^
tAc
Kaisonner, w.
La rancune.
Rancuneux, se.
La reconnaissance.
Reconnaissant, e.
/ La reflexion.
l^/ltM^^'^^'^ R6fl6cu;r, n.
Reflechi, e.
Regrettable, 2 g,
Regretter, a.
Le repentir.
Se repentir, r.
La repugnance.
R^pugner, n.
A centre -coBur.
La resignation.
R^sign^^ e.
Se resigner, r.
< La resolution.
^Qi^tff^o^ #«i^Mf£li6solu, e, determine, e.
^ c^^ Le regret.
,|> ^
AjUA-^
^. ^pin<*^
\
84 -
N6i cijr IJr; cai 16.
Sir hd'n gidn, sir tich o^n.
Hdrn gidn, tich o^n«
Su" biet an.
*
Bi^t o*n.
Sir suy nghl, sur nghi lai.
Suy nghl, nghl lai.
Nghifim, bi6t nghl.
Sir tiec; sy phto nkn.
Bang tiec; ddng ph^n nkn.
Tiec; ph^n n^n.
Sir phkn nkn; 16ng an nan t6i.
Phan nan; an nan t6i.
Sir ching u*a, sir ngbich 5'.
Nghich ^,
Bat die dl.
Sir nbin, sir bing 16ngchiu.
Bang 15ng chiu, danh 16ng.
Bang 16ng cbiu, chiu, danh
16ng.
Sir nhat dinb.
Ba nhat dinh .
^4i.a^c^^^ Seresoudre,sedet6rminer,r. Nhat dinh.
Le resscntiment.
p . Ressentir, a.
^i-e**^ n/tf^ La ruse, la subtilite.
^ y^uw-^ Ruse, e, subtil, e.
Une ruse.
^ y-^a^*- La sagacite.
, ^ji€A.-^2W^ Sagace, 2 q.
La sagesse.
Sir bu6n (ai), sir h^n giaa.
BiSt.
Tinh qui quai, tinh gian d6i.
Qui quai, gian d6i, tri tra
Miru, mmi k^.
Sir mau tri, tri sau sie.
Mau tri, sau sac.
Su* kh6n ngoan.
Sage, 2 g,
Un sage.
Un scrupule.
Scrupuleux, se.
La sensibility.
Sensible, 2 g.
La s6v6rit^.
Severe, 2 ^.
La simplicity.
Simple, 2 ^.
La sincerity.
Sincere, 2 ^.
La sobri6t6.
Sobre, 2 ^.
Un souhait.
Souhaiter, a.
Le soupQon.
SoupQonneux, se.
SoupQonner, a.
La stupidity.
Stupide, 2 ^.
La superstition.
Superstitieux, se.
La sympathie.
Sympathique, 2 g.
La t6merit6.
T6m6raire, 2 ^.
La temperance.
Temperant, e.
La tendresse.
Tendre, 2 g.
A^?L £iN
— 85- ^
Jth6nSi,pan. '^^m^^^
On An tfr.
Bifiu Y^t sink bdi r6i.
B6i r6i diSu v^t vSlnh , c& nghi.
Tinh hay d6ng 16ng Ihircrng.
Hay d6ng 16ng thircrng. A^'^aoc^
Synghi^mnhat, sirthingph6p.
NghiSm nhat, th&ag pWp^/X^ ^^^*
Sir th^t thk, sir dcrn scr.-^^-yfe^;^' c^-j
TMt th^; dcrn scr. ,^ ^^
Sy ngay that, su* that IdSg.
Ngaythat, that thk, that Wng.X-
Sir an u6ng vira phii.
An u6ng vira phii. /^^-^^^ /W»^ -^^j^
LM chiic, sir chuc; sir irdrc ao.
Chiic; ir6*c ao. Cyf^(z<r>^t^ u-^^^^^^^^l^
Sy nghi nan, sy ngCr.
Hay nghi.
Nghi,ng<r. ^^^ ^'^
Sy u m^, tInh ngdc4igh£ch.
U m6, ng6c ngh^ch. -^te^-c —
Sir tin r6i, sir thCr r6i.
K6 tin r6i, k6 thCr r6i. A^A^n-^ a^t^c^^^
Sy ira, sy hcrp tinh. /cA^^^^cn^ /ia-o
ITa. /?
TinhliSu, syiamligu. S^xtA^^ <uk^
Li^u.
DiVc ti<5t ki6m.
•
Tia ki6m.
Sy y6u ddu.
C6l6nghay y^u d^u.
— 86
La terreur. a««^^ ^(f**- ^
Terrible, 2 ^. '^''^ *7J^
La timidity.
5^ /mZ i^V'^^-^ Intimider, a.
/
La tolerance.
Tol6rant, e.
Tol^rer, a.
La tristesse.
Triste, 2 ^.
Attrister, a.
S'attrisler, r.
La tromperie.
. r Trompeur, euse.
A^[f*^^ tromper, a.
^'^"^J . Se ttt>mper, r.
"^A^ f^^^^ La vanity.
Vantard, e.
Vain, e.
Se vanter, r.
y»riz^ j/^M^ Ba vengeance.
^ Vengeur, vengeresse.
. >; Vindicatif, ive.
iA-^ r<»^ Se venger, r.
fiK/c^r"^^-^ La v6rit6.
^ ^^^ tJo-^^ "Vrai, e, veritable, 2 j^.
^ ^"^^ Vraiserablable, 2 ^.
kcr^i. ^tr^ML. j^a verlu.
Vertueux, se.
e^a^ y(^^ Le vice.
f</n^ ^if^>yy>J YA^ Vicicux, se.
Sir kinh h^i, sir kinhkhi^p.
Kinh kbi^p.
Sir nhdt (rdt) scr. ,
Nbdt so*.
Gioa, nat.
Sir Ikm ngc^ sir l^m thinh.
Hay 1km ngcr, hay 1km think.
Lkm thinh, ngor, chiu.
Sir bu6n, sir bu6n ba.
Budn ba, bildn r&u.
Lamch6bu6n, Ikm r4u r!.
Sinh 16ng bu6n , sinh phi€n.
Sir ICra, sir lira dfii.
Gian, k6 lura.
Lira, danh lira.
Ldm, sai.
Sir khoe khoang; sy v6 ich.
Hay khoe minh.
V6ich.
Khoe minh.
Sir bao thti; sir thii oan.
KSbkothii.
Hay hkn thti.
Thii okn, bdo thti.
Sir that.
That.
Xem ra that, c6 khi that.
Nhan dure.
C6 nhan du*c.
N6t xSu .
XSu n^t, hir.
X i<~ «<no»^ c^j^^
>A'
HP«
La vigilance.
Vigilant, e.
La vivacity.
Vif, vive. '
Vivifier, a.
La volenti.
Vouloir, a.
La volupt6.
Voluptueux, se.
Le zMe.
Z616, e.
— 87
t^
Sir tinh, sir s&n soc. ^
Tinh, tinh, s&n s6c.
Tinh nong, su* n6ng tinh; sy
lie xic.
N6ng tinh; lie xie.
L^m cho s6ng.
Y mu6n. jy^Ji^'^A^
Mutfn. ^^«^ /fV'
Sir dim due. ^/j^ a^\^^^ ^^*^ -
M6 dim due; sinh dim due. c/
Sir him h<y, sysfit mfin. ^iac-
Him hfr, stft m6n.
ca^
CCtf^n^-
xvn.
DIFF^RENTS DEGR^S DE LA VIE.
v^ CAC bAc trong m6t b6*i NGirdT.
La vie.
Une vie d'homme.
Longue vie.
Vivre, n.
L'ige, m.
Le has ige.
La fleur de Tige.
L'ige de raison,
Le declin de Tige.
Sur le retour.
Ag6, e.
Avanee, e en ige.
BM; sif s6ng.
M6t dM ngu'M.
TrirCrng tho.
Sflng.
TuAi.
Tu6i tr6, tu6i non.
Tu6i xanh, thanh ni6n.
Tu6i kh6n.
Tu6i gii.
Bi gii.
Bi c6 tu6i.
Bi nhifiu tu6i.
^
Age de . . .ans.
Lanaissance.
Naitre, n.
La croissance.
L'^ge de croissance.
Grandir, crottre, n,
L'snfance, f.
Un nouveau-n6.
Un, une enfant.
L'adolescence, f.
• Adoles^cent, e.
Lajeunesse.
Jeune, 2 ^.
Un jeune homme.
Une jeuire fiUe.
La virilite.
Viril, e.
La maturity, I'dge mtlr.
Miir. e.
La vieillesse.
Vieux, vieille.
Vieillir, n.
La mort, le d6c^s.
Un mourant,une mourante.
Mourir, d6c6der, n.
• Mourir ( en parlant du jRoi),
Mourir h. la fleur de TAge.
Mourir subitement,
Mourir de maladie.
— 88 —
Bai6n. . . tu6i.
Sir sinh ra; luc sinh ra.
Sinh ra.
Sy Idrn l^n; luc 16'n 16n.
Bang I6*n.
Ld'n 16n.
Tu6i the.
Con d6.
Tr6 con.
Tu6i xuan xanh.
Dang 16*n, da lo^n.
Tu6i dang thi, thanh ni6n.
Tr6, it tu6i.
Con giai dang thi.
Con gdi dang tiii.
Tu6i thanh nhan, tuAi du*ng
dan.
Manh.
Tu6ilchigia.
Ba khi gia^ da gia gia.
Tu6i gia.
Gia, tu6i tac, gia ca.
N6n gia.
Sir ch^t; gidr ch^t.
Ngu'dri rinh chfit, ngu*cri sip
ch6t.
Cha, si^h thi.
Bang kh,
Ch^t s^-na.
CMt iircri.
Ch^t b^nh.
- 89 -
Mourir de vieillesse. Chfit b^nh gi&.
Un mart, une mprte, un d6- NgirCri ch^t.
funt, une d^fante.
Feu, e. Bk ch^t r6i.
Feu mon p6re. Cha t6i dSL ch^t r6i.
Ua cadavre. X4c ch^t.
Epsevelir, a. Li6m.
Ensevelir dans une natte. 6 chi^u.
Enterrer, a. Gh6n; du'a ma.
Utt enterrement, un convoi B4m ma.
fun^bre, les fun^railles,
/. pi.
Faire un enterrement. Bxxsl x^c, du'ama.
Un corbillard. Xe du*a xdc.
Une civi^re. Cfru, d6n du*a ma.
Une fosse. Huy^t.
Une tombe, un tombeau. M6, m6, m6 mi, ISing.
Une pierre tombale. Bia m6.
XVIII.
LA VIE CIVILE.
CAC Vl6C CHUNG TRONG DAW SIT.
• • •
L'adoption, f. Sir lAp tir; sir nu6i.
Adopter, a. 14V W) nu6i. ^
P^readoptif. Cha nu6i. / >^^ ^^^ W U9
M6re adoptive. Me nu6i.
Parents adoptifs, m.pl. Cha me nu6i.
Enfant adoptif* Con nu6i.
«
90 —
Les affaires, f.pL
Vi6c.
Une alliance.
Sir Wt ban,, sir vko ho.
S'allier i...,r.
K^t ban viifii, vJio ho ( ai ).
Le bien, les biens.
Gua c&i, gia t^i.
Biens meables.
Giian6i, d6 dac.
Biens immeubles.
G6a chim, cfra nh^ ru6ng
nircmg.
Biens communs.
Gda Chung.
Biens propres.
GAa riftng.
Une cr^ance.
Nor (ngirMta mic vudi minh).
Un cr6ancier.
GhA no*.
•
Un d6biteur.
K6 mic no-, k6 c6 ncr.
La d^pense, des d^penses.
Phi t6n.
D^pensier, 6re.
Hay phi cAa, phung phd.
Gotiteux, se; cher, ^re.
Bit.
A bon march6.
R6.
D6penser, a.
T6n cda, ti^u, ti^u tdn.
Un d6positaire.
K6 nh^n cAa gA*i.
Un dep6t.
GAa guri.
Mettre en d6p6t.
GiH.
La d6tresse.
Su- tiing.
En d^tresse.
Bang tiing.
Une dette, des dettes.
Ncr.
S'endetter, r, devoir, a.
Mic ncr, phii ncr.
Exiger, r6clamer une dette. B5i ncr.
YLm^^iQT^m. (outoute person- Kbach ncr.
ne envoyee pour reclamer
une dette).
Payer une dette.
Gii no*.
•
Rfemettre nne dette.
Tha ncr.
•
Le devoir, Hes devoirs.
Vi6c bic minh.
Le divorce.
Divorcer, n.
Un certificat de divorce.
Le domicile;
Domicilii, e ^.,.
Un don.
Donner^ a.
Une donation .
Une dot.
Un droit.
Les droits civils, m. pL
Un emprunt.
Emprunter^ a.
Un 6tat, une profession.
Les fianQailles, /*. pL
La filiation.
Filial, e.
Enfant legitime.
Enfant ill^gitime.
Enfant posthume.
La fortune.
Faire fortune.
La fraternity,
Fraternel, le.
91-
Sir riy vg; sir riy b6.
Riy vor; riy b6.
TCr pli6ng, td* rlly.
Quan trii, nhk or.
Trii tai...
Sir ban ci!La, su* cho.
Ban, cho.
Sir ban c&a, su* 16i c&a.
CAa cho convS nhk ch6ng.
Ph6p.
Nhtog ph6p chung trong d^n.
Su* vay ncr; su* mu'O'n. (*)
Vay, vay ncr; mu'o'n.
NghS, nghg nghi^p.
Su* nhAn iCri ( khi h6i vgr ).
T6ng ty.
C6 tinh con c4i.
Con b(5ri bai vg* ch6ng th^t
m^ sinh ra. ^-^/C ^
Gongiansinh, con ngoai tInh.
Con sinh ra khi cha 6k ch^t
doan.
Gia t^i; c^a c&i.
. N^ngidu.
Tinh anh em.
G6 tinh anh em.
( * ) Si la chose emprunt^e doit se rendre objectivement,
EMPRUMTER SO dit MirQTN, Ct FRITTER, GHO MU'O'N. Si TOU doit CU
rendre le prix, la valeur, emprunter se traduit par vay, et
PR^riER par cho vay.
La gloire.
Glorieux, se.
La grandeur, les grandeurs.
Grand, e.
Un gage.
Engager, a,
L'habitude, f.
Habituel, le.
Un heritage.
Un h^ritier, une h^riti^re.
Heriter, n.
HypO'Mquer, a.
Un imp6t.
Lever un imp6t.
Livrer rimp6t.
Recueillir rimp6t.
La capitation.
L'imp6t fonder.
L'ind^pendance, f. la liberty.
Ind6pendant, e, libre, 2 g,
D61ivrer, a.
Un legs.
Un 16gataire.
Leguer, a.
La majority.
Majeur, e.
Le malheur, des malheurs.
Avoir des malheurs.
92 -
Sir vinh hi4n,^ sy sdng danh.
Yinh hiSn, sdng danh; sinh
sang danh.
Chirc quyfin cao trong.
Gao trong.
C^ia c&m.
C4m, c6, dcr.
Sir quen, thoi quen.
BSl quen.
Skn nghi^p; cAa k& ch^t d^ lai.
K6 du'crc phfin cua k6 ch^t.
Bu*gc phdn cAa k6 oh^t.
C6, c4m c6, d(^.
Thu6.
Bdnh thud.
N6p thufi.
Thu thu6.
Thud s6 dinh.
Thud didn th6.
Sir dirgrc thong dong.
Thong dong.
Tha, ciru.
C6a 16i.
K6 dircc cila 16i.
»
L6i cda.
Tu6i ai ddn thi dirorc Ikm chiia
m
minh.
Ba ddn tu&i diro*c 1km chiia
minh.
Tai va, sir khtfn circ.
Phii sir khdn circ.
— 93 —
Kk ph&i sir kh6n cyrc.
Sirk^tban,sirl4yvcrlftyehtog.
Dirng vcr gi cMng«
K^tban.
Lily.
Benir un mariage,marier, a. L&m ph6p cirdi.
La maternity. Sir Ikm me; tinb me.
Maternel, le. Thu6c v6 me; c6 ttah me;
CO tinh me.
Malheureux, se.
Le mariage.
Marier, a,
Se marier, r.
Epouser, a.
Le manage.
Une m^nag^re.
Un metier.
La minority.
Mineur, e«
Les mcBurs,/*, pL
La n6cessit6.
N^cessiteux, se.
Les n^cessit^s, f, pL
N^cessaire, 2 g.
La noce, les noces.
Aller aux noces.
Un nom.
Le nom de famille,
Le nom propre.
GiJra nh&.
NgirCri dto b^ coi s6c cvck
nha.
Ngh6.
Tu6i U chira dircrc l^m chua
minh.
K^ chira d^n tu6i dircrc Ihm
chiia minh.
Tinh n^t; phong tuc.
Sir thiSu th^n.
M thi^u thdn.
Nhjing sir cftn.
Cftn.
L6 cirdi*
Bi an cird^i.
T6n.
T6n ho.
T6n tuc, tto goi.
T6n thdnh.
Le nom de baptfeme.
Nommer,a., donner un nom. Bftl tto.
Une occupation, un emploi. Viftc l^m.
Occup6, e. Mic vi6c, c6 vi^c.
8
La paternity.
Paternel, le.
Un patrimoine.
La pauvret^.
Pauvre, ^g,
S'appauvrir, r.
La possession.
Le possesseur.
Poss6der, a.
Unpr^nom.
Un prftt. {voyez Emprunt).
Prater, a.
Pr6ter k usure.
Prater sur gage.
La primogeniture.
Le premier-n6.
Le droit d'ainesse.
La propri6t6.
— 94 —
Sir Ihm cha, tinh tha.
Thudc vfi cha; c6 tinh t'.ha;
' c6 tinh cha.
Ca nghi^p cha me d£ cho con.
Sir ngh^o^ six kh6 kh&n.
Ngh^o, kh6 kh&n.
N6n ngh^o, ra ngh^o, sa sut.
Str dirgrc (cda gi), sir c6.
K£ c6 (c&a gi).
il6 (ciia gi).
T6n thdnh.
Sir cho vay; sir cho mircrn.
(xem ti^ng Emprunt).
Cho vay; cho mircm.
Cho ncr I&i.
Liy cdm, 14y c6.
Sir dircrc \hm con ci; sir dirotj
1km trircyng nam.
Con c&; trirdug nam.
Ph6p trirdug nam.
Sir dircrc 1km chua cAa (gi).
Une propri6t6,des propri6t6s Ciira nhk rudng nirang.
Un, une propri6taire.
Un, une pupille.
Une rente, un revenu.
Une rente viag^re.
Une rente perp^tuelle.
Chaa cAa; chua nhk.
Tr6 m6 c6i.
\A\ hkng ni^n (bd^i c&a gi mk ra)
Thu£ chiu cho ai cho d£a
khi ngirW fty ch^t.
Thu^ chiu van dai.
• • •
Une society, une association. H6i, phird'ng.
Soci6t6 commerciale. H6i bu6n bdn, phird^ng, hkng
bi^u.
Fonder une soci^t^.
Entrer dans une soci^ti
Une succession.
SuccMer^ n.
Le successeur.
Un surnom.
Surnommer, a.
Un testament.
Tester, n.
Lc travail •
Travailler, n.
Le tuteur.
L'usufruit, m.
L'usufruitier, ^re.
- 95 -
L^p hdi, l&p hi^u.
V^o h6i, yho hi6u.
G&a U ch^t d& lai.
Bu'orc cAa ki ch6t; n6i
quygn,
K& dircrc c&a k^ ch^t; U n6i
quyfin.
T6n goi c^oi, t^n goi nhao;
hi6u.
B|t t6n choi^ d^t t^n nbao;
dM hi6u.
Gbtic thu*.
hhm cbilc thu*.
Sir l^tm lung, sir 1^ vi6c; vi^c
Ihm.
L&m vi^c.
K6 coi s6c dtjra md c6i.
Syr du'g^c Icri l&i m^ kh6ng
dircrc c4a.
Kk dirgrc loi ISii khdng.
XIX.
DEGR^S DE PARENT^.
V£ GAG bAc TBONG HO HANG.
La g^n^alogie. Gia t6c, ddng ddi.
Les anc6tres, les ai'eux, les as- xA t6ng, tA ti^n, 6ng b^.
cendants, m. pL
Les descendants, m. pi. Con cb&u.
•e.
y4
-«».^
Les enfants, m. pL
Un enfant a.dpptif.
Un enfant adult^rin.
Un enfant naturel.
La ligne paternelle.
La ligne maternelle.
La ligne directe.
La lifspe collat^rale.
La consanguinity.
L'affinit6, f.
Le trisaieul.
La trisai'eule.
Le bisaieul.
La bisai'eule.
Le grand-pfere paternel, I'ai-
eul paternel.
La grand'm^re paternelle^ Tai
eule paternelle.
Le grand-pfere maternel.
La grand'm^re maternelle.
Le grand-p^re, Taieul, m.
>'M^ /^^<^*<-::^a grand'mfere, Taieule, f.
Le p^re. A^o x^
La m^re. ^td^
Le fils.
La fille.
Le petit -fils.
La petite-fille. ^
Un frfere ain^. u> ^^j
Un frfere cadet. Vp 7
Des fr^res, w. pL
r
^9 ^^s^iMA^
\
^ U^ pt^
OO^tTK^
96-
Con cdi. *\i^r*^ ^
Con nu6i. 2^
Con ngoai tinh.
Con gian sinh.
Hondi.
Ho ngoai.
Ho h^ng ngay.
Ho b^^g ngang.
Ho mdu.
Ho k£t ban.
6ng c6.
B2i cfi.
6ng cu.
B& cu.
•
Ong ndi.
- B& ndi.
6ng ngoai.
Bd ngoai.
Ong. u^ f>o^c^
Cha^ b6, 6ng%^nsinb.
Me, b^ th4n sinh.
Con, con giai ( lai, trai ).
Con, con gii.
Chdu^ chdu giai.
Chdu, chdu gdi.
Anh.
Em.
Anh em.
—
97 —
Les petits-^nfants^ m. pi.
GMu.
L'arri^re-petit-flls, Tarrifere-
Chit.(*)
petite-fille, les arrifere-
petits-enfants, m.pL
Une soBur ain^e.
Chi.
•
Une soBur cadette.
Em.
Des soBurs, f, pL
Chi em.
•
Pr^re, soBur, de pfere.
Anh em, chi em^ ctmg cha
\
khdc me.
•
Frfere, soBur, de m^re.
Anh em, chi em, cting me
kh&c cha.
Frfere, soBur, de lait.
Anh em, chi em, ddng nhu.
Le chef de famille.
TrirdTig t6c.
L'^n6 m. de la maison.
Trirdiig nam.
Le fils ain^.
Con giai c&.
La fiUe ain^e.
Con g&i c&.
Les cadets m. pL, les cadet -
Con thii-.
tes, f. pi.
Le demier-n6.
Con lit.
Des jameaux, m, pL
Con giai sinh d6i.
Des jumelles, f. pi.
Con gdi sinh d6i.
Les oncles, m. pi.
Le fr^re ain6 d<i p^re.
BAc.
Le fr^re cadet du pfere.
Chii.
Le frfere de la mfere.
C4u.
•
Le.mari d'une tante.
Gitf^ng. (")
I
•
(*) La langue annamite poss^de encore deux mots pour desi-
gner, les deux generations suiyantes: les enfants des chAt se
nomment chOt^ et Ton appelle ghIt les enfants des chCt.
(**) On designe les grands-oacles en plagant le mot 6ng de-
tant Tappellatif particulier i chacun: Ong bAg^ Ong chC, etc.
— 98 —
Les tantes, f. pi.
La s(Bur du p5re. C6.
La scBur de la m^re. Dl.
La femme du fr^re ain6 du Bdc gii.
pfere.
La femme du trhre cadet du Thim.
pftre.
La femme du fr^re de la Mor. ( * )
mhve.
Un neveu^ une ni^ce. Cbdu; chiu giai, chdu gdi.
Les cousins, m. pL Anh em ho.
Les cousineS; /*. pi. Ghi em ho.
Les cousins germains, les cou-
sines germaines:
Fils, filles, des deux fr^res. Con chu con bdc^ thuc b4.
Fils, fiUes, des deux soeurs. B6i con di.
Fils, fiUes, du frfere et de la Con c6 con c&u. (**)
soBur.
Une famille. M6t nh^, m6t ho.
Les parents, m. pi. ( le pere et Cha me.
la mere),
Les parents, (la parenti), Anh em, bi con.
Le mari, T^poux, m. Gh6ng,ban.
La femme, IVpouse, f, Vgr, ban.
Les fianc6s, m. pi. K& da nhto IW s6 14y nhau.
(*) Sauf pour bAc gai, on d^signe les grand*tantes en met-
tant le mot ba devant I'appellatif particulier h chacune : ba
c6, bX Di, etc; pour bag gai on dit ba bAc.
(**) Pour les cousins issus de germains, on remplace le mot
CON par le mot chau ; et s'il s'agit de degr6s plus 61oignfe, on
pent employer les mots chXt, chCt, chIt.
—
99
Le mari^.
Giai c\r&i vcr.
•
La marine.
Gdi l&y cbfing.
Le beau-p^re:
■^ C4 i^ 9»-v*.#c (^ ^^
Mari d'une m^re yeuve.
Cba ghS, gitfcmg gh«.
P^re du mari.
B6 cb6ng.
P^re de la femme.
B6vcr.
La belle-m^re:
Mar&tre, femme d'un p^re
Me ghi, di ghi.
veuf.
M^re du mari.
Me chfing.
Uhve de la femme.
Mevg*. ■^'^^^ 9^'^^
Un beau-fils, un gendre.
Con r4, ch^ng ri.
Une belle-fllle, une bru.
Gond&u^ n^ng dftu.
Le beau fr^re:
Mari de la soBur ain^e.
Anh rA.
Mari de la sceur cadette.
Em r6.
La belle-scBur:
Femme du fr^re ain^
Gbi d^u.
•
Femme du frfere cadet.
Em d&u.
Un parrain.
Gha c&m dSu.
Une marraine.
Mecimd&u.
Un fiUeul, unefilleule.
Gon c&m d&u.
Un pftre nourricier.
BO nu6i, b6 nu6i.
Une m^re nourrice.
Vii nu6i.
— loo-
s'
XX.
VfiTEMENTS. OBJETS DB TOILETTE.
v£ b6 mAg. yi nhO'ng b6 dCng don mInh cbo t£ chInh.
Une bague. Nhin. /iri^€^/C7tt^ ^ ye^
Une bague en or. Nh&n v&ng.
Des bas, m. p/. Bit tftt, bit tftt dJ^^A ^f ^^^^ ^i^ ^
Une paire de bas. - M6t «6i bit tit. \^^je^9 ^<^<^
Des bas de sole. Bit tftt ta.
Des bas de laine. Bit tftt 16ng.
Des bas de coton. Bit tftt vfti.
Des bas de fil. Bit tftt gai.
Des bas faits au m6tier. Bit tftt d^t.
Des bas tricot^s. Bit tftt dan.
Tricoter, a. Ban. ^^^^t^*^/ A'^
Des bijoux, des joyaux, in,, pi. Bfi vtog, i6 ngoc. /(-^^ — 9rc»«^''«^
Un bonnet ( de femme). MA (dkn b^).
Un bonnet de nuit. Md d6.
Des bottes, f. pi, tfng.
Une paire de bottes. M6t d6i Ang.
La tige. 6ng.
L'empeigne, f. Ma, mu.
Le talon. G6t.
La semelle. ^ B^.
Des bottines, f. pi. Mi6t dki 6ng. A^(^ ^Lfi^<H<^
Une bourse, un porte-mon- Tui dirng bac.
naie.*
Des bracelets, m. pi. V6ng tay. Y^^- /^-^^
I^-vJn/^
aaBBaHBBBMjB
s
«
— 101 —
Des bretelles, f. pL D&y treo qui©.
Des brodequins, m,pL Mi^t.
De la broderie. B6 th6u.
Une brosse. B&n ch&i.
Ub6 brosse & habits. BJm ch4i do . H* ^^'^
Une brosse i dents. Cai dAnh r&ng. -rrv«^ cA<€p^ Ma*.
Une brosse & cheveux. BAn chii t6c. Vc ^ ^ cpn-^
Une brosse & souliers. ' Bin chii ddnh gidy. i^<^" A'^^
Un cache-nez. Kh&n 16ng dan quin c6. //'' a*
Uncale«on. Quftn 16t. ^-^^r^"- ' n.^^^^^ ^
Une calotte. Ma, md d&u, mu so.
Une camisole. Ao kLi&ch^ do cdnh (m6 bung).
Une canne^ un b4ton. Gdy. ^y^o^ /^X*rw^^ -^^^^y^-^^
Un caoutchouc,un imperm^- Ao nhira*
able.
Un casque. MQ^ n6n.
La coiffe. Cdi hoc mA.
Une casquette. Mti c6 t&m da.
Une ceinture. Diy th&t limg^ dai.
Une chdne d'or. Xi tlch ving.
Un chile. Khin ( din hi ) khoac vai.
Unchapeau defemme(anna- N6n, n6n din bi.
mite).
Le cordon. Quai thao.
Un chapeau ( d'homme ). N6n. ->7n. c* o c_
Un chapeau veroi. N6n sen.
Un chapeau en feuilles. N6n la giijra.
Le cordon du chapeau, Quai n6n.
La garniture du sommet. Gh6p n6n.
Des chaussettes, f.pL Bit tSt vin. -^ift^y^J /^^ ^touy^
Des chaussons, m, pU Bao bit tit.
^ -^ ^^ -^<S5«.'
;
^'
C^ik^ A^*-^
'^y^^'^" j»tt^^^
-102 —
Une chemise.
Aol6t. ^f^*^ /^'^/^A — .
Ao lot sach.
•
Une chemiie blanche*
Une chemise sale.
Ao lot dSL m&c.
Une chemise pliss6e.
Ao 16t gSp U cau.
Une chemise de unit.
Ao Idt m&c d6m.
La coiffure.
NhCmg dfid6i dSu (nhur mfl,
n6n, kh&n, y. y. ).
Une coiffure de nuit.
MQ d6i d^m.
Un col.
CA&o.
Un faux-col. .
Un collier. 7oo /^^
G& do mu*orn.
Ydng cA, chu&i hat deo cA.
Un collier de perles.
Ghu&i hat trai.
•
Du cordon.
DAy.
Du cordonnet.
DAy nh6, dAy gidc. *
Un corset.
Ao nit ngyc ( dAn bA ).
Le lacet.
DAy.
Une ganse.
1
DAy gi6c.
Une cravache.
Khanbu6ccA.?>^^^^ ^^
Une cravate.
Un cure-dent.
Tftm xiaring. ^^ /^fW-^M;^
Un cure-oreille.
Cii ngody tai.
Une culotte.
Quftn cut 6ng.
Une dentelle.
Ren.
Des ^perons, m. pi.
Gdi thiic ngi^a.
Une ^pingle.
Kim ctlc.
Une ipingle & cheveux.
Gdi trAm.
Une ^pinglette.
Kim hoa c^i ( g^i ) do.
Une agrafe.
Md yit cM do.
yrru*/^J]ne Sponge.
TA dia, cdi lu6t.
Un ^ventail.
Quat. V^
Un 6ventail en papier.
Ouatgidy.
-ey/^ '^^t-^
^jOa y^^ ; -^
— 103 —
Ud eventail en plumes. Quat 16ng.
Du fard, du rouge. PMn.
Un fichu, unmouchoirdecou. Kh&n vai.
Un flacon ( h parfums ). Lo ( thu6c therm ).
Uhe fourrure. Ao da 16ng.
Une f range. ^ Tua.
Un galon. Dkj, ren.
Un gant, une paire de gants. Bao tay.
Des gants de peau.
Des gants de sole,
Des gants de fiL
Un gilet.
Un gilet de flanelle.
Un gilet tricots.
Un goussei.
Des gu6tres, f, pL
Une guirlande ( de fleurs).
Un habillement complet.
Habiller, a., s'habiller, r. MSc Ao.
mettre son habit.
D^shabiller, a., se d6sha- Gin do.
biller, r., 6ter son habit.
Un habit. Ao.
Un habit court (annamite). Ao kh&u.
Un habit brod^.
Un habit de chasse.
Un habit de c^rimonie (an-
namite).
Une basque.
Une couture.
Coudre, a.
fiao tay da.
Bao tay to*.
Bao tay gai. ;pg>t^^ ^^
Ao chit, Ao birle^^ ^^ A/i^ o
Ao 16t nhung^P
Ao I6t dan.
Ttii Ao { nh6 )•
Xk cap. -r^fi'^e
TrAng(hoa).
M6t b6 qu&n Ao.
A<*^^ rCA^
Ao th^u.
Ao di sAn.
Ao thung, Ao t&c.
Vat Ao.
BAng chi.
May, khAu.
^
/^
— 104 —
La coupe. Kiiuc&t.do. <
Une manche. Tay &o.
Une poche. T6i Ao. ^^/^^'nj
Un bouton. Gdc &o.
Goudre un bouton. Borm ctic do. ">24m1x^^ /ioLo^o**^^
Une boutonni^re. Khuy.
La doublure. V&i lOt ao.
Un ourlet. Bkng vi£n.
L^'ourlet d'en bas. G&u do.
Une jarreti^re. Dfty bu6c bit t&t.
Des jumelles, /*. p/. Song qu&n. yko-i^ 3^«ow
Unejupe. QuAnddnM. ^ c/
Un jupon. Qu&n.l6t (dkn b^).
Un k^pi. MQ quan, ma linb.
Une l^viie. Ao bit.
Une livr^e. Ao ri6ng nhk nao (cho ddy tdr
m&c).
Une lorgnette. dng d6m.
Unlorgnon, des lunettes, /.p/. Muc kinb.
Un mamillaire. T€m.
Un cordon de mamillaire. Gi&i y^m.
Des mancbettes, /*. p/. K£ tay do mu'crn.
Un manteau. Ao khoac.
Un manteau de feuilles. Ao tai.
Un mantelet, une pelerine. Ao khodc v&n.
Des mitaines, f.pL Bao tay.
Un miroir. Mdt gu'crng. t"^-^
Une montre. B6ng h6 quit, yx^ ck, /Cty
Le mouvement. Linb b6n.
Le spir^ DAy t6c.
Un ressort. Ddy.
105 -
Le grand ressort.
Le cad ran.
La petite aiguille.
La grande aiguille.
L'aiguille des secondes.
La chaine, le cordon.
La clef.
Monter une montre.
Ub moo choir de poche.
Un n6gljig6.
Une ombrelle.
Un paletot.
Un pantalon.
Une jambe de pantalon.
Le fond du pantalon.
La ceinture du pantalon.
Une poche du pantalon.
Des pantoufles, f, pL
Un parapluie.
Un pardessus.
Des parfums, m. pL
Un peigne.
Un d^mWoir.
Un peigne fin.
Un peigne h chignon.
Un peigne de come.
Un peigne d'^caille.
Un peigne d'ivoire.
Une pelote.
Des pendants m. pL d'oreille,
des boucles f. pL d'oreille
^(^^
D4y cAi.
M^t.
G4i chl gi£r.
Gai chl phut.
C&i chi gi4y.
DAy.
Ghla khod.
Y^ dSng hd.
Kh&ntay. y^''^^
66 quftn ko chi m^c^nhd.
nh6 che ning. y/4a^9^
Ao r6ng.
Quftn. ^c-iT^j
6ng qu&n.
BQng quftn.
Gap quftn.
Tiii quftn.
Gifty h* g6t.
0, 6 tay.
Ao mftc ngoki h6t.
Thu6c tho*m«
lAxqc. -^^.^^^
Lu-crc thu*a? Vv "M^
Lu'crc bS, Itfgc mau.
Lu'ac cM dftu.
Lu-ac stmg.
Lu'crc d6i mdi. ^
Lu'crc ngi.
Quft c&m kim.
Hoa tai. -a^m.-^^ a
<>oA »^ r?nr
/ii^ Ao
Une perruque.
line pince 6piIatoire.
De ia pommade.
Un rasoir.
Un cuir h rasoir.
Se raser, r.
Raser la t^te.
Une redingote.
Une robe.
Une robe de chambre.
Un roban.
Un noBud de rubans.
Des sabots, m. pi.
Un sac.
Des sandales, f. pi.
106 —
Toe mircrn.
ttfp, nhip.
Thu6c therm b6i toe.
Dao cao. -y^^Y^ -^^^-e^
Da mM dao cao.
Cao r&u.
Gao d&u.
Ao bit v&n.
Aod2ii(dknbi).
Ao dki m^c trong phdng.
Ddy Ian can, ren, gi&i.
Hoa t^t.
GuAc.
Bao.
D6p.
Des sandales^semelle simple. D^p da m6t.
Des sandales en cuir noir. D^p da den.
Des sandales \ bride trans- D^p quai ngang.
versale.
Des savates.
Des savates en paille.
Du savon.
Une savonnette,
Une serviette.
Des souliers, m. pi,
Un Soulier.
Une paire de souliers.
Des souliers ferr6s.
Des clous, m. pi,
Le cirage.
Girer les souliers.
'^^
Gi4y h* g6t.
Gi4y ro'm.
Thutfc giat.
Thutfc rfra mat.
•
Khan lau mat.
Gidy. /<G^^
M6t chific gi4y.
M6t d6i gi4y.
GiSy danb.
Banh. ^^<^ ;^
Thu6c ddnh gidy.
Ddnh gidy.
Zx>-z^ /^«
(7\n^
z'?-?/**^
/^'^A
^
^-VtA. 0^
>1 -i>in^^ c>t' t^
Ai,^.
«>^ /^
t^
/au^.
Une come.
Mettre ses souliers.
Un surtout.
Une tabati^re.
Un tablier.
La toilette.
Une toilette de ville.
Une toilette de f^te.
Un trousseau.
Un turban.
Un petit turban.
Un turban en cr6pe.
Mettre son turban.
Mettre son turban les bouts
pendants.
Un voile,
Une voilette.
Les v^tements, m.jo/.
Un v^tement de deuii.
C4i m$c gi%, c4i x6 gi&y.
X6 gidy.
Ao m^c ngo^i h^t.
6ng thu6c hit.
Khto deo tru'drc bung.
B6 dd &n m&c lich sir.
fi6 d6 lich sy &n m&c ch& phd
phu'dng.
fid dd lich su* &n m&c di ddm.
B6 cdc qu&n &o.
Kh&n chit dftu, khSln d6i d&u.
/itr^Az^
Kh&n ngang.y^'
Kh&n nhiSu. ^ ^
Chit khan. /^^'— ^^
Chit khSin thA riu.
Kh&n trdm.
Kh&n che m^t.
Bd m^c, qudn &o.
Ao tang, do ch£.
y^-^*
Xo ^^
ETOFFES, TISSUS.
Vfi CAC »d DfiT.
De la batiste.
De la bourre de soie.
Du brocart d'argent.
Ydi lin6 nh6 nh&t hang.
G6c tor.
Y6c ngdn dit.
Du brocart d'or.
Du calico! .
Du camelot.
Du cr6pe.
De la cretonne.
Du damas.
De la dentelle*
Du drap.
Une 6toffe.
Une 6toffe de colon.
Une.6to£re de laine.
Une ^toUTe de sole.
De la filoselle.
De la flanelle.
Du galon.
Du galon d'or.
Du galdn d'argent.
Du galon de laine.
De la gaze.
De rindienne, f.
De la lustrine.
Du merinos.
De la mousseline.
De rorl6ans, f.
Une pi^ce (d'6toffe).
Du satin.
De la serge.
De la soie.
De la toile.
De la toile k voiles.
De grosse toile.
-108 —
V6c kim d«.
Gdt b^, tnic b&u.
Nhi xftu.
Nhi£u.
Du*d)mg b&u.
V6c, ninh trCru.
Ren.
Nhung, nl, gia.
Bd d^t.
B6 vii d6t.
B0 nhung d6t.
Bd tor d6t.
N4i.
Nhung.
Ren, d&y.
Ren v^ng, d&y vJuig.
Ren bac, Akj bac,
Ren nhung^ d&y nhung.
Lffgrt.
Vii t&y hoa.
y&i Idng m6ng.
Nhung xe.
Vii b6ng,.
VCtfr.
M6t t&m, mdt sue, m6t c&y. ^
LInh, l&ng.
Nhung x6.
Bfi to*, to-, lua, 1&, dai, lu-gl, vv.
y&i^ v&i gai.
Du^erng khau, vii hxiAvc^
X6 bd.
De la toile d'emballage.
De la toile peinte.
De la toile cir6e.
Du velours.
— 109 —
Vii x6.
Yii dfiu.
VAi sorn.
Thung thac.
XXII.
HABITATION.
Vfi NO"! 6*.
ASSEMBLAeB DE MAISONS.
Une ville, une cit6.
Une capitale.
Une m^lropole.
Un chef-lieu (de province
annamite^ de d^parte-
ment frangais),
Une prefecture.
Une sous-pr6fecture.
Un canton.
Une commune.
Un bourg, un village.
Un bameau.
Un quartier.
Une paroisse.
§i.
vfi nhO-ng no*i b6hg nhjL.
Thiinh.
Kinh, kinh d6.
Tinh chlnh.
Tinh.
Phd. (En France: Tlnh.^
Huy6n.
Ting.
xa.
Ling^ th6n.
X6m, ch6m, trai.
X6m.
Xu-.
Une auberge.
Une barri^re.
Mng qudn.
C6ng, chfit.
Un bee de gaz.
Une borne.
Un cabaret.
Un carrefour.
Un cimeti^re.
Un egottt.
Une fontaine.
Les faubourgs, m. pL
Un h6pital, un h6tel-Dieu.
Un h6tel.
Une impasse^ un cul-de-sac.
Le pave.
Une place.
Un pont.
Une arche.
L'arche du milieu.
Le parapet.
Une porte.
Une porte de rempart ex-
t^rieur.
Une promenade, un boule-
vard.
Un quai.
Un debarcad^re, ua em-
barcad^re.
Un restaurant.
Un reverb^re.
Une rue.
Une ruelle.
Un ruisseau.
Un trottoir.
IJO —
B^n khi.
B^ m6c.
H^ng nu'cjrc, h^ng ru'oti.
NgSL ba, ng§. tu*.
Tha ma, vu*Crn thdnh.
RSnb, cdng.
Gi^ng,
X6m ngo^i th^nh.
Nbi thu'OTig.
H^ng qudn cbura kbdch.
Ph6 ddc dao.
B4 Ut; du-^ng l^t di.
Cbcr, nga tu*.
CSu.
Rip ( nhip ) c4u.
L6ng c&u.
Bao Ian cdu.
Cura.
Cu'a6.
Ph6 CO c^y gi6ng bai b^ifi.
Bu'd'ng ( r6ng ) ria s6ng.
B£n.
H^ng cam.
B5n sol b5.ng ph6.
Ph6, du-Crng, d^ng.
Pbd Yikm, ng5 h6m.
Ranb.
Bu'Crng cao di bai bdn pj|^.
Ill —
§2.
BATIMENTS d'HABITATION.
Une cabane.
Une chaumi^re.
Une ferme.
Une hutte.
Une maison.
Une maison de campagne.
Une maison de plaisance.
Une maisonnette.
Un palais, un chateau.
yt NBA &.
L6\x,
NMgianb (nh6).
Trai.
LSu.
Nhk xu- qu6 (dgnghl chai).
Nhi chol,
Nhk nh6.
B^n, dki, ISu, cdc.
Une alc6ve.
Une all^e.
Une antichambre.
Un auyent.
Un balcon.
Une biblioth^que.
Un cabinet.
Une cave.
Un cellier.
Une cbambre.
Une cbambre k coucher.
Une cbemin^e.
L'&tre, m., le foyer.
Le tufau.
Une claie.
Buong ngii (nb6 ).
L6i di ( ngo^i vird*n ).
Ph6ng khach chira ch^n.
Mai th6.
He giinh ra ( c6 bao lona ),
Nh^ ( hay Id ph6ng ) d6 sach.
Bu6ng hoc h^nh, bu6ng yift
lacb.
Hdm d6 rirgru.
Bu6ng dS rirgru.
Ph6ng, bu6ng.
Nh^ bu6ng, bu6ng ngft.
L6 d6t lii-a, 16 sird^i.
Lb.
6ng kh6i.
Ph^n r6m.
— 112 —
Une cloison. Vdch ngan.
Une colonne. C6t.
Golonne du premier rang. G6t cai.
Colonne du second rang. G6t con.
Golonne de la varande. G6t hidn.
Les combles, m, pi. Gdc trdn hSU
Un contrevent. G&nh ciVa s6.
Un corridor. L6i di trong nhi.
Une crois6e. Gura sA.
La cuisine. Nh^ b^p.
Le derri^re ( d'une maison ). B^ng sau ( nhk ).
Un d6me. Mii tdm hum.
Un dortoir. Nh^ ngii.
Un escalier. Thang gdc.
Le grand escalier. Thang cii.
Un escalier h vis, en spirale. Thang tr6n 6c.
Un escalier d6rob^. Thang x6p.
Les degr6s, m, pL, les mar- Bftc thang.
ches, f. pL
La rampe. Tay vin.
Le palier. Ghtog thang.
Un etage. Tftng.
Une niaisoii k deux 6tages. Nh^ ba (*) t&ng.
La fagade. M^t d^ng tru'-d'c nha.
Une fenfttre. Cijra s6.
Un chassis de fen^tre. Khu6n g6 cira sA.
Une fenfitre vitr6e. Gii*a sA thiiy tinh.
Une fenfttre ronde, un oeil- Ci!ra sA mat nguyftt.
de-boBuf.
{*) Les Annamites comptent le rez-de-chauss^e pour un itag e.
— 113 —
Une fenfttre ogivale. CiSra s6 tr^i nh6t.
Une fenfire en plein cintre. Ci!ra s6 v5 v6.
Les fondations, f. pL N6a, chAn tir^g, chAn mong.
Une galerie. Hi^n; 16i trong nhh.
Une goutti^re. Mdng x6i, mdng nirdrc.
Un grenier fpartiesuperieure Gdc.
(Tune maison J .
NM lim.
Chuyfin song.
Chuy£n song s&t.
B6ng h6.
Nh^ kk ML
M^nh mhnh x&p ( b^ng g6 ).
Un grenier ( h grains ).
Une grille.
tine grille de fer.
Une horloge.
Une infirmerie.
Des jalousies, f. pL
Les latrines,/*.p/,les cabinets, Nh^ tiAu, nh^ xi.
leslieux m.p/.,d*aisance.
La lingerie.
La loge du portier.
Une lucame.
Une marquise.
Le marteau ( de la porte ).
Le mur, la muraille.
L'office, w.
Un paillasson.
Un paratonnerre.
Un parloir.
Le parquet.
Le perron.
Une persienne.
Un pignon.
Des pilotis, m. pi,
Enfoncer a. des pilotis.
Bu6ng x^p A6 v4i.
Budng k6 canh c6ng.
Gu*a sA nhfi.
Mai Cling.
Dili g6 ci!ra.
Tu'd'ng, vAch.
Nhk kho.
Gdi chili ch^n; triic tich.
C6t thu 16i.
Nh^ kh&cb.
S^n.
CAi k^, tb^m.
Gdnb ciVa song ngang.
Bit d6c.
Coc.
Bong coc.
— 114 —
Maison sur pilotis(des Mirdmg) NbiL gdc.
Le plafond. Trftn ^h&.
L« plancher. Cdi Hi nhh*
Ufie pompe. 6ng thut.
Une porte. Gilra.
Une porte cochfere. Cing ng&n.
Une porte h deux battants. Gdra hai c&nh.
Une porte suspendue. Gdra ch^ng, cAng ehAug.
Une porte vitr^e. CJra thiy tinh.
Les battants, m. pi. Gtoh ciira.
Le seuil. Ngach.
Le pas de la porte. Ngir^g cA'a.
Le guichet. Lb dbm.
Une serrure. Khod trong.
Un cadenas. Khod ngoM.
Le p^ne. Gon cd.
Le trou de la serrure. Giira kho4.
La clef. Ghia khod,
Les gonds, m, pi. M6ng cilra.
Un verrou. Then, then cki.
Un loquet. Then d6n gdnh.
Une barre. Ch6t cira.
Ouvrir la porte. Mfr ciira ra.
Fermerda porte. B6ng ciSra vko.
Fermer la porte h clef. Khod ci!ra.
Laisser la porte entre-bM116e. B6 hfr ciJra, d6 ng6 ci3ra.
Un portique. Tifin dird'ng.
Une poutre, une solive. • X^.
(Dans le sens de la longueur.) X5 doc.
( Dans le sens de la largeur. ) Xh ngang.
Un puits. Gifing.
~H5 —
La corde.
Day.
La poulie.
R6ng roc.
Le treuil.
True.
Le seau.
Thftng.
Un rtfectoire
Nhi C(Tm.
Le rez*d6*cliauss6e.
Tdng du-di.
Une salteil manger.
Nh^ ch5, nhit ecrniV
Un salon.
Nh^ chiu khdch^ nU bteg;
Un soliveau.
Rdm.
La sonnette, la cloche.
Ghu6ng.
Une soupente.
Gic.
Les stores, m. pL
M^nh m^nh.
Le toit, la toiture:
(Dansle sens de la longueur]
). MdinhSi.
( Aux bouts de la maison ).
Ghdi.
Le faite.
N6c nhi.
Faire le faltage.
Thu n6c.
Une ferme.
K^o.
Un chevron (en bois).
Ho^nh t&i.
Un chevron (en bambou).
B6n tay.
Une latte (transversale).
Rui.
Une latte (longitudinale).
Uh.
Une tuile.
Ng6i.
Gouvrir.
Lcrp nhi.
Une tourelle.
Thap.
Une trav6e,un entre-colonne
. Gian.
Une varande, veranda.
Hi6n, hb.
Un vestibule.
TiSn du*Orng.
Une vitre.
TSlmthAytinh.
Un volet.
G^nh cii'a s&.
Une voMe.
Mdi khuui khuBi.
— il6
§3.
DlgPBNDANGES.
T^ MAY NCri TUY.
Ub abreuYoir.
Une all£e d'arbres.
Une basse-cour.
Un bassio.
Un berceau.
Une bergerie.
Un bocage.
Un bois.
Un bois de haute futaie.
Uh bosquet.
Une bnanderie.
Un biicher.
Un champ.
Une ch&taigneraie.
Ub chenil.
Une citerne.
Une clairi^re.
Une cl6ture.
Une cour.
Une cressonni^re.
Une 6curie h chevaux.
Une ^curie k elephants.
Un enclos.
Une e table.
Une Stable k bufiles.
Une stable 4 bceufs.
Ao ({cho tr4u b6 ) u6Bg nirdrc.
L6i c6 rang c^y hai b^n.
Gh5 nu6i g^ Tit.
Ao, b^ can.
Gi^n d4y leo«
Ghn6ng chi^n.
Mu'&u nh6, ch6 rerp.
Mu'firu,
M\r&u cAy \&n.
Ch6m c4y.
Budng n&u quftn ^o.
Budng trii* c&i.
Rudng.
\\r(m gi6ng c&y dfe gai.
Ghu6ng ch6.
B& can.
Gh6 m\r&a th^a e4y.
Hang r^o, bCr g¥^«.
S^n.
Ao rau c£n.
T^u ngira.
Tiu voi.
Bdt c6 tu'Crng Idy bao.
Ghu6ng.
Ghudng tr4u.
Ghudng b6.
Une mangeoire.
Un r Atelier.
Une forfit.
Un foss6.
Une grange.
L'aire, f,
Une haie.
Un hangar.
Un jardin.
Un jardin potager.
Un jet d*eau.
Une laiterie.
Une niche h chien.
Un pare.
Un parterre.
Une montagne artificielle
Une pelouse.
Une p^pinifere.
Un pigeonnier.
Une pommeraie.
Une porcherie.
Une auge*.
Un poulailler.
Un juchoir.
Une prairie, un pr6.
Une remise.,
Un reservoir.
Une serre.
Ui^ Wilis.
Une t^rra^se.
Une treiile.
117 -
Mdng c6.
S^ch c6.
ROrng, rCrng xanh.
R&nh, h^o.
NhA di Ma bdng.
SAn lAm lua.
HSing rao, l(iy.
NhA rap.
Virern.
VirCrn rau.
Gi&m phun nirdc.
Bu6ng trfr stba b6.
Ctii ch6.
Mu-flru c6 tiring bao.
YirCrn c4nh.
Ntli c&nh.
S4n c6.
VirCrn ircmg hat.
Chudng b6 cAu.
VirCrn gidng cAy t&n.
Chu6ng Icrn.
M4ng 1cm.
Ghudng^gA.
Gi^n gA d^u.
Ru6ng c6.
Xirdng d& xe, xirfrng d^ ^6,
B6 can, ao.
NhA th&y tinh d^ giCnge^y.
Mur^u c&y md*! ch§.t.
San^d&p*
Gi^n nho.
r 1
J- A 'r
>tf/^
— ilB —
Une vacfaerie. Ghufing bd c4i.
La liti^re. Rcrm ra r&c cho trto b6 n&m.
Un verger. Virem cAy an qui.
Une vigne. Virfim nho.
Ua yiyier. Chu6m ihk c&.
XXIII.
LB MiNAGB.
t£ NHthie b6 THITOtNG DtNG TRONG BBA.
MBUBLBS D'APPARTEMEXT. CAC b6 TRONG PH6NG &.
Un accoudoir. Gtfi, g6i du*a.
Un ameublementfUn mobilier. Bd d6 trong nb^.
Une aigui^re. Gh^u.
Une armoire. --^^^''^^^^ TA. ^^
Une baignoire. Thtm^Ura.
Un ba1ai..^i#^v^ /t^*^^/^ Gb6i. (^ y^^jO
Le manche ^ balai. Gdn cboi.
Un balai en paille. Gh&i rorm.
Un balai en bambou. G^i giS.
Les balayures, f. pL Mtin nhh.
Balayer, a. Qu^t. * y
Un banc, une banquette. -?>i^Gh6 dM, ghg tring hf.^^$
Un bassin.i^w^n^ ^ip^m Gb^u.;^* U>^ W3'%
Uti bassin en gr^s. Ghftu s^nb. ^
•*•»
— 119 — v,^
Un bassin en cuirre. j^ij^lifm/'^'!" Hxiu. itf
y
Un berceau. Tr6ng.
Berccr, a., ^, Rq, ru ccHk
Une bibliofh^que. TA s&ch.
U<fe boite. TrSjj^ h6m. ^
line bolte i bttel. ><>ft>^ ^^/Xrdp gidu. '^-^ l^2^yjy
Un bougeoir. -^ Chin n£n.
Une bougie. Nfo m()r.
Un briquet. Gdi danb Idra.
La pierre \ fusil. B& Idra.
De Tamadou, m. -rO.t^ Biii nhW. jb»^
Des allumettes, /*. p/. B6m, d6m di6m, d6m qu^t.
Une botte d'allumettes. Bao d6m, bao di6m. ^.^
Allumer, a J£^*^' f"' B6t, thip."^ , ^j C iS
Un bureau. * (^^ Gh« i\6i, kvTmvt yifit.
Un cadre. Kbu6ng.
Une cage (pour oiseauxj, L6ng, Iflng chim. "^^^-^^^ ^t^>^ /Va^ -e/S^
Une cage /"pottr at<^re« ant- Cfli. ^
Un canap^. Gh5 Mng k^, ch6ng tay Yi».
Un cand^labre. Gh^n nSn nhiSu ngon.
Une chaise. Gh6, gM ng6i,
Une chanceli5re. Bao I6t da 16ng di dut chAm
vio.
Un chandelier. ChAn nfin.
Un bout de chandelle. Khuc nfin.
Une chaufferette. ^ L6ng ftp. /s^
Une chemin^e. -^/e /<^^ L6 su*di. c/J ^ cb
Du bois. s^/^f^ Cfti. t5"%
Une bftch^ Thanh ciii to. \ V^
I^ cendre. /%'-«^% J&y^'GiO; (lo, tro). ^ ^tx/* ^ n^ ^^J
» %<
KpdStMrbon de terre.
Dn charbon de hois.
De la braise, '^m^ y^in
De la braise ardente.
Une flamm6che.*t« A^
* La flaiDme.y6^£^< ^/^^
La fum6e'. /C^mt^^*^
^
)
i.^i
RamoDer uoe cbemin^e.
Les cbenets, m. pi.
Un coffre. .yf/'^
tJn coffre-fort.
'^ Un coffret.
Une commode.
Une console.
Une'corbeille.
Un coussin. >>^^^t^
Un crachoir. -^^'/i^^
vw
1^^^/
^^H^J^/
— J20 —
•'^^PWtJF m5.
Than. ^ ^
Than boa. o»3^ ^ u)
Than lu-a.
Thn liSra..
Ngonlira. tf't"
Khoi. )5 i>^
Nho, lo, md h6ng, m6ug
h6ng,
Nao 6ng khoi.
H6n ddurau. (*) ^
H6m; h6m gian, rirang. ^ |ji
H6m s&t dirng ti^n bac.
H6m nh&, trdii..
TA Ihip ( x^p qudn ao ).
C4i ban.
Thung, r6, gi6.
G6i ^^^s>JJ
Binh ph6ng, 6ng gid. ^ 7 <%
Y6, cong, chlnh, hdT
Gh&u.
Gh^u su*.
Bao d£ 66 qui.
Une cruche.
^MJne cuvette, ^^/fn^ ^*
Une cuvette en porcelaine.
Un 6crin.
Une 6poussette, un houssoir. Ph4t trin.
Une estrade. Phin.
Un 6teignoir. Chup n6n.
'Oyk^ Eteindre, a.; s'^teindre, r. T&t. jupo
(.A
( * ) Les Annamites ne connaissent pas fes chenets; les mots
^ . BAU R^u sfyiifient les trois briques plac^es dans le foyer pour
'^"^•'^s>ipp(HH^?la marmite, etc. *
— 124 —
t^ allp ^Oif.ltgBlt^peaa.
Bao n6n. ' . . .
s '
^^•^fn flambeau, unelumifere.
Gh6 blinh, gh« tay vircrn. ^ .^ •
Nfinsoi. <4^*^ ^Al>
Une fontaine.
Thimg, bft can.
Un robinet.
Khoi, gi&m.
Le filtre. . ^
Cdi loc nu"(3re.
R6 sit. ^ - —
Une glace.
Mat gu'irug.
Un gueridon.
B&n t&n, bkn xoay.
Une horloge.
B6ng li6.
Les poids, m. p/.
Tr&i d6ng h6, qui ddng b6.
"^ Remonter riiorkkge.
van diy, k6o diy.
Bfen, d5n quang. OTyjO
Une lampe. ^^»*^
Un abat-jour.
T,a mfeche. ^^* A/<^
Chupj^^n, n6n d^n.
B4c. ^.aL^'^^
Monter la m^che.
van bic^ van dfen.
Tirer la m^che.
Kh6u d^n.
Un verre de lampe.
Kinh d6n.
Une lanterne. . /c^0^
Bfen, dfen I6ng, d^n bong.
Une lanterne sourde.
B^n 16.
;^ ^ Un lavabo. .
fih£ ri!ra mat.
• Un lit. -^^$^j -y^^ho
Un lit de feamp.
Giu-dng. ^^j ^^Ji>
Phin. '^^
Un lit en fer.
Giu-Crng sit.
Le bois de lit.
Khu6n giu-Crng.
Une paillasse.
B6m ram.
•
Un matelas. r^v^^ -rv«^^^
B6m, d^m I6ng.
Un matelas cambodgien.
B^m x^p.
•7»^ Un trayersin, un oreiller.
G6i(d6g6i)diu.
Une taie d^orejiller.
Bao g6i.
f/
— iM —
./^
'^ •fCM/t^^i^C^ Les drapSy m. pL
J^ %«. 4^^ ^^ couvertures, /. pL
UiMl.caiivdfAure d8 laine.
Une couYerture de coton.
Une courte-pointe.
Les rideaux, m, pi.
La moustiquaire.
Un ciel de lit.
Le pied du lit.
La tMe du lit.
Sous le lit.
Un grabat.
Une Qirtte.
Una natte bord^e.
Une natte i dessins.
Un lustre.
Une malie. --^C^
Un miroir.
Les mouchettes, f. pi.
Moucher, a^/ y
Un panier.^^/^^^
Un paravent.
Une pelle.
Une pendule.
Le balancier.
Le cadran."*
Les pincettes, /". pL
Une planche.
Un plateau.
Un poMe.
Le tuyau.
Kh&n giu'd'ng. €^2 :^J\ j^;^^
Chkn, cJj^ Jt^Jj
Gh&n 16ng.
ChSLn vfti. -
Gh^n bdng.
Ukn.
M^n mu&i, mkn miing.
Binh thifin,
Cb^n giu*dmg.
Bin giirdng.
Du*dri gfim giu^Crng.
Giu'd'ng trSn kh6ng.
Gbi^u. jg^y
Ghi^u rai^Jlf/chi^u cap.
Chi6u boa.
Gbltn n€n tree.
M&t gircrng.
•^Binh pbong.
Bctn xuc b^p.
Wng b6.
Linb b6n treo.
M^t.
*
Gdi g&p tban.
V4n, t^m vdn.
MItm, khay,
L5 di^ng.
6ng.
C^
ct^^
7
Un portemanteau.
Eanf etetih«m&c do.kh&Bfa ttle
Tranh truy£n th&n.
Binh, v6.
Am mr&Cj btnh mr&c.
G4i t6m.
Cdi v6i.
Gh6 qui.
Gi^ gircrng.
N6ng.
B6ng h6 ddnh thu'c. ^
M^n, m^a gi6. cJ^ ^^
Man cu*a s6.
Bao, tiii. /j^ ,73 i>
Bao, h6m htoh iy.
Til vi^t.
Gh^ d^i 16t d^m.
B6. ^.yv
Un portrait.
Un j^oi.^^,j^A^^
Un pot & Feau.
Une anse.
Le bee.
Un prie-Dieu.
Une psych6.
Une queue-de-rat.
Un reveille-matin.
Un rideau^ //^ /^/i^
Un rideau de fendtre.
Un sac, /f-a ^c^^
Un sac de voyage.
Un secretaire.
Un sofa.
Un soufflet. •»c,4^v<^ „^. _ ^
Soufflerlefeu-pot/f,^^ TMi lira. ^ ^>>
Une sourici^re. Biy chu6t.
Une table.
Une table de nuit.
U
B^n, ^n thu*.
Gh^ diing biin dem (d^ yit
tied).
Untableau.^^^^A^ ^.-Of^ T7O
Un taboureV "^^ ^^"^^ Gh^. d^„ J
Un tapis. ^^^ /
La tapisserie.
Th4m
• ^ .-/" %n:
Un tiroir.
^ ;^
Ur"^K^
Une toilette. *^^^ ^^^*^
Une valise.
Giay hoa ( hay 1^ thim) gi^i
vdch.
Okeo. ^ o o "'^
Chinh thto bin.*^
Bao^ bi; bao dirng bac.
^^ >>if
^^ ^^yna^
?>
£^^^
Un vase de nuit.
line veilleuse.
— 124 —
Binh.
^AJ^ Vit. 9^ f
B^n chong.
§ 2.
USTENSILES DE TABLE.
De Targenterie, f.
Une assiette.
Une assiette ^ soupe.
Des^ b^lonnets^ m. pU
Des b&tonnets gamis d'ar-
gent.
Une boite k th6.
Un bol.
Un bol k couvercle.
Une bouteilie.
y^ buffet.
Une cafeti^re.
Une carafe.
Un bouchon en verre.
Une cave"^ liqueurs.
Uqe chocolali^re.
Un Gouteau.
Un eouteau k d^couper.
Un couvert.
Mettre le couvert.
Une cuiller.
Une cuiller ^ soupe.
Une cuiller \ ragoM.
dA dCng khi an com.
Bd ccrm b&ng bac.
Bla.
BTa s4u.
Btla.
BQa bit bac.
• % -
Bao ch6.
Bdt.
LiSn.
Ghai, lo.
T& xlfp dd to.
Binh ok phe.
Chai dirng nirdrc^lo dtrng nu*<5rc,
Niit thfty tinh.
Trdp dA ru*cru manb.
Binh ch^ vito.
Dao.
Dao gd* thit, dao thai thit.
Xi^n mu5m, bO dd ccrm.
Don b^n.
Mu5m.
M6i.
Mu5m Xdnx.
^ t
Une cuiller k caf6, une
petite cuiller.
Une ecuelle.
Un flacon.
Une fourchette.
Une gargoulette.
Un hailier ( tout Vappareil ).
Un huilier { flacon a Vhuile ).
Un moutardier, un pot^
moutarde.
Une nappe.
Un plat.
Un plateau.
Un poinQon ( a manger les
sucreriesj.
Une poivri^re.
Un pot au lait.
Un saladier.
Une sali^re.
Une saucifere.
Un service.
Un service deporcelaine.
Un service k th6.
Une serviette.
Une soucoupe.
Une soucoupe kih6.
Une soupi^re.
Un sucrier.
Une table.
Une tasse.
Une tasse k manger le riz.
125 —
Thia, muSm nh6.
Bdt.
Lo, lo nh6.
Xi6n.
B4u nu*drc.
Gid lo d&u lo gi&m.
Lo d&u.
Lo cao cdi.
•
Kfxkn hkn.
Bia 1611.
Khay; mdm.
Ti6m.
Binh h6 ti6u.
Binh sil-a.
GhAu tr6n rau.
Binh mu6i.
Binhnu'drccanh^nu'd'cthit v.v,
B6 dia bit.
Bd dia bit sur.
B^n chh, c6 d6 chfe.
Khkn corm.
B!a dirng bat,
Bia bin, dia gidm.
Choi dirng nir&c bung.
Binh dtfCmg.
Bin.
Bat, ch6n.
Bit sL
Verser le riz dans la tasse.
Une tasse h th6.
Une tasse k verser le th6.
Une th^ifere.
Un tire-bouchon.
Une toile cir6e.
De la vaisselle.
De la vaisselle d'6tain.
Du vermeil.
Un verre,
Un verre |a bords droits
(sans pied).
Un verre k liqueurs.
Un vinaigrier.
126 —
S& ccrm.
Chen u6ng ch^.
Ch^n tdng.
Binh chg, binh tich, &m chuy^n
Ru6t gi.
V4i sen.
Bia Wit.
DIa b^t bUng thi^c.
B6 ccrm bing bac xuy vtog.
Ctfc.
G6e vai.
C(3cDh6.
L9 giSm.
§3.
USXENSILES DE CUISINE.
b6 dOng tbono stba b£p.
Un baquet, une cuve.
B^tonnets w. p/. de cuisine.
La batterie de cuisine.
Un billot.
Un bluteau, un blutoir.
Une bouilloire.
Une broche.
Une casserole.
Une chaudiere, un chaudron.
Un couperet, un couteau de
cuisine.
Thing.
Biia ci.
B6 M Ikai b«p.
Thd-t.
Gidn, s^ng, vky.
Am quat^ ^m ddng.
N6ng quay.
Ohio.
Xanh, vac.
Dao phay.
Un couvercle.
La cr6maillfere.
Un crible.
Un dressoir.
Une 6cumoire.
Un ^grugeoir.
Un essuie-main.
Un 6vier.
Les fourneaux, w. pi.
Un garde-manger.
Un gril.
Un hacboir.
Une huehe.
Une lardoire.
Un lavoir.
Une marmite.
Un mortier.
Un moulin k caf6.
Une passoire.
Un pilon.
Une pofele.
Un po6Iou.
Une rApe,
Un r^chaud.
Une grille.
Une r6tissoire.
Un tamis, an sas.
Une terrine.
Un torchon.
--127 —
Nap, vung, phin.
M6 neo treo ndi.
Sio.
Chan.
MOi thira.
C6i tan mu6i.
Kh^n lau tay.
M4ng dd d6 nird'c bfip.
Bfip \b.
Quangtreo, cW (d6 d6 ^n),
16ng b^n.
R6 nirdug thit.
Dao nem.
Rirang d4 dd &u.
CAi thufin nb6t thit md" { v^o
midng thit khdc ).
Thiing giat rfra.
N6i.
G6\.
G6i xay c^ phe.
Cdi loc.
Gh^y.
Ohio dii chu6i.
N6i hSrig dii chu6i.
G^i gifla.
Ho& 16.
R6 hoi 16.
L6 quay.
Gidn, sing, r^y.
Ch4u sinh.
Khan lau.
r
Un tournebroche.
Un tripled.
428 —
True quay thit.
Ki^ng, b^p ki^ng.
§ 4.
USTENSILES DE CAVE.
nhO'ng b6 y& HAM Rircru.
Un barril.
Thiing nh6.
Une barrique.
Thiing.
Le bondon.
Nut thiing.
Les cercles, m. pL
Bai thting.
Les douves, f. pi.
VAn thting.
Le robinet, la cannelle.
Gi&m, khoj^.
Un vilebrequin, une vrillc
)f GAi khoan.
un perQoir.
.
Mettre un tonneau enperce
V
„ Khoan thung.
Tirer le vin.
Ra ru-o-u.
¥ne bouleille.
Ghai, lo.
Le bouchon.
•
Nat chai.
La cire.
Nhira gin chai.
Le goulot.
Mi^ng chai, c6 chai.
Boucher, a.
Bilt nat, d6ng nut.
D6boucher, a.
M<5r ntit, rut niit. ]
' Mettre eh bouteilles.
R6t rirgru v^o chai.
Un entonnoir.
Ph6u.
Une futaille, un tonneau, une
Thiing.
tonne.
— 129
XXIV.
REPAS. Ye
y& bC*a an.
^/^ Ai,0 c:j -^i f^jo 4
Le d6jeuner.
D6jeuner, nr
Le diner. /Ct^^^ ^ ^ y
Diner, n.
I gotlter.
Gotlter, n.
Le souper. ^ j^^'
Souper, n.
Un banquet, un festin.
Faire un festin.
Assister k un festin.
Un convive.
L'app6tit, m.
Avoir de Tapp^tit.
^ Bfra cam ,s4ng.
«^ ^li#« "^^^ An cam sdng, lot da.
Bfra cam tru*a.
An cam tnra.
Bfra nu'd'c.
U6ng nu'c^c.
Bfra cam t6i.
An cam t6i.
Ti6c.
Don ti6c.
• •
An ti^c.
NgtfCri da mdri an cam.
Su* th^m an, su* d6i.
Thfem an, d6i.
^u^^ii^^y^ ^pdt^^ /C^^^ 4>y :()^ 23p r^J^p
§i.
LE MANGER.
Le menu, la carte.
Un service.
Un mets, un plat.
st d6 an.
V6 d6 an.
Mdt l(>p dd an.
M6t dia dd an, m6t thu* d6 an.
Un pain.
Du pain.
Du pain blanc.
Du pain de manage.
Du pain chaud.
• ;■ D^ pain frais.
Du pain rassis.
Du petit pain.
Du pain grill6.
Un morceau de pain.
Une bouch^e de pain.
fouperdupain.
La croftte.
Un croAton.
La mie.
Une miette, des miettes.
La farine.
La farine de froment.
La fleur de farine.
Le son.
La p4te.
P6trir, a.
Le levain.
^ Du bouillon.
Du bouillon gras.
Bu bouillon de poule.
Du bouillon de boBuf,
Du bouillon maigre.
De la soupe, du potage.
De la soupe grasse.
De la soupe maigre.
- 130 -
M6tcdibdnb.
Bdnb.
Bdnh tr^ng.
B§.nh Tihh qu§.
Banh c&n n6ng.
Bdnh 016*1.
Banh cG.
Btoh nbd.
Bdnh nu*6tig.
Khuc bdnh.
Mitfng bdnh.
cat bdnh.
V6 bdnh.
Mi^ng \io bdnh.
Ru6t bdnh.
•
Mun banh.
B6t.
*
B6t miSn.
B6t mi^n nh&t hang*
Wm.
. BdtthSu.
Thau b6t.
Men.
Nu'd^c bung.
. Nu'd'c bung thit.
Nu'd'c bung g2i.
l^vr&c bung b5.
Canh.
Nu'd'c bung ( pha b&nh> v,v. ).
Nirdc bung thit.
Nu'6'c buBg d6 khetnt
— 131 —
De la soupe k Toignon. Nird'C bung hknh.
De la soupe aux cfaoux.
De la soupe au lait.
Du potage au riz.
Du potage au verrnicelle.
De la julienne.
De la bouillie.
De la panade.
De la panade de riz.
Des hors-d'oeuvre , m. pi
Plats d' entree, m. pL
De la Tiande.
Du gras.
Du maigre.
Une tranche.
De la viande fum^e.
Du bouilli.
Une 6tuv6e.
Une fricassee.
Une blanquette.
Un hachis.
Un ragotit.
Du r6ti.
Du buflle.
Du boBuf.
De la daube.
Un r6ti de boBuf.
Une grillade.
Un bifteck, un beefsteak.
Un aiet.
Un aloyau.~
N\r&c bung cii bip.
Nu'6'c bung sfl'a.
Nu*drc bung gao.
Nu'd'c bung mifin.
Nu'd'c bung rau pha.
Gb&o su*a pha b6t.
Chao bdnh.
Chdo boa.
Dd b^y s&n trdn b&n.
B6 ti^n thu-dng.
Thit.
Thit m&.
Thit nac.
Mi^ng thit thii.
Thit \T&T^ khoi.
Thit bung,
Thit h^m; c& om.
Thit dp ctxko.
Thit nSu nu'd'C trSng.
Thit bam, moc.
Thitndu vutfi rau.
Thit quay.
Thit tPAu.
Thit b5.
Thit bd niu rtfcru.
•
Thit b6 quay.
Thit b6 ntrdng.
Thit than bb chi6n.
Than Idng.
Than ehfn.
I*
)*
:>
It
fi
i{
i>
It
•
-132 —
•
Une langue de boeuf.
Lu-dri b6.
Du sang(cru).
Ti^t, hdng hoa.
t
Du sang (cuit).
Tifit (chin).
*
Du veau.
Thitb6con, thitb6.
Une c6telette de veau.
Thit su'^n b6 con.
•
Une tfete de veau.
S6 b6 con.
Un ris de veau.
Each c& b6 con.
•
Une fraise de veau.
Thit boc rudt b6 con.
• • •
,
Une longe de veau.
Nfra doc Itfng b6 con.
Une rouelle de veau.
Mi^ng thit dii b6 con cit
ngang.
Du mouton.
Thit chiftn, thit ciTu. ( * )
Uiie e^telette de mouton.
Thit su-ern chi6n.
•
i
Cn gigot de mouton.
Btii chi^n.
Une 6paule de mouton.
Vai chi^n.
De la poitrine de mouton.
Ngirc chi^n.
Un i langue de mouton.
• LtfOi chi^n.
1
i
De Tagneau, m.
Thit chito con.
•
Un quartier d'agneau.
M6t qu4y thit chi^n con.
De la cWvre.
Thit d6.
•
.
Du chevreau.
Thit d6 con.
Du cerf.
Thitnai.
•
k
Du sanglier.
Thit lorn 16i.
• •
Du pore.
Thit Ign.
• •*
Un cochon de lait.
Lcrn con (c6n bu).
Une c6telette de pore.
Thit au-ern Ign.
Une andouille.
Ddi ru6t l^-n.
■
Du boudin.
Ddi tigt 1cm.
(* ) CHi^K est le mouton d' Orient h large iqueue; cilru est le
mouton d'Europe k queue longue.
Un jambon.
Du lard.
Du lard sal^.
Des saucisses, /. pL
Du saucisson.
Du saindoux.
Des rognons, m. pi.
. Du fromage de cochon.
Du p41^.
De la venaison, du gibier.
Une gibelotte.
Un civet.
De la volaille.
Du poulet.
Un jeune poulet.
Du coq de bruyfere.
Du faisan.
Du dindon.
Du canard.
Du canard sauvage.
Du canard de Barbarie.
De Toie.
De Toie sauvage.
Une aile.
La carcasse.
Une cuisse.
Le foi«.
Le gesier.
Le croupion.
Du poisson.
— 133 —
Dili Icm.
Tbit mflr Icm.
Tbit m(f Igm irc^p mu6i.
D6i tbit Icm (nbd).
Dfii tbit 1cm (to).
Mar nurdrc.
B6 duc^ btmg due.
Tbit d6ng.
Moc thrt; gi6.
Tbit s^n b&n.
Tbittb6tbu6n.
Tbit tb6 ndu ru'oru.
Tbit g^ nb&, vit ng5ng
nbi, v.v.
Tbit g^.
Gagi6.
Tbit g^ rimg.
Tbit gi Idi, tbit cbim tri.
Tbit gi tAy.
Tbit vit.
Tbit vit giCri.
Tbit ngan.
Tbit ngSng,
Tbit ng5ng gidi.
Gdnb.
Xirorng lirng.
Dili.
Gan.
M6.
C6ng bdu.
Gd.
—
134 —
Une matelote.
Nhifiu thir cd nSu ru*oni.
m
De la friture.
CA rdn.
Des 16gumes, m. pi.
Rau.
Des (Bufs, m. pL
Trijrng.
Des OBufs depoule.
Tnjmggk.
Des GBufs de canard.
Trijmg vit.
Des OBufs k la coqae.
Tri^g bdn sinh bto thuc.
Des OBufs durs.
Trijrng lu6c chin.
Des OBufs frais.
Trirng m6i.
Des OBufspocWs.
Tam tinh nird'c.
Des oBufsaumiroir, dcsoeufs Trurig tarn tinh.
sur le plat.
Une omelette.
Trurng tring.
Une omelette an lard.
Tru'ng trdng pha thit mor.
Une omelette auxherbes.
Truing trdng pha rau.
Le blanc del'cBuf.
L6ng tring tn^g.
Le jaune de TcBuf .
L6ng d6 trihig.
De la farce.
Thitd6i.
«
Une salade.
Rau trftn.
•
Une salade de pommes de
Khoai tdy tr6n dJu giSm.
terre.
Du sel.
Mudi.
Du poivre.
H6 ti^u.
Du gingembre.
Girng.
De la cannelle.
Qu^.
Des clous 771. pL de girofle.
Dinh htfcng.
De la moutarde.
Cao bat cdi.
•
De rhuile, f.
D4u.
Du Yinaigre.
Gito.
Des anchois, m. pi.
MimtAy.
Des cApres, f, pL
Nu hoa 6ng lao.
Des cornichons, m. pi.
Des champignons, m. pi.
Des truffes, /*. pi.
De la sauce.
Une sauce blanche,
Une sauce au carry.
Une sauce piquante.
Du jus.
Le dessert.
De la patisserie.
Des massepains, m. pi.
Des gMeaux, m. pi.
Un gateau de Savoie.
Une tarte.
Du fromage.
Du beurre.
Du beurre frais.
Dn beurre sal6.
Une boite de beurre.
De la crSme.
Des fruits, m. pi.
Des confitures/*. p/.,de la com- M4t, cao.
pote, de lamarmeladC; de
la gel^e.
Des fruits confits, m. pL M4t qui.
135 —
Du'a chu6t non u'd'p giim.
N4m.
N^m den.
Nu'6'c.
Nu'd'c trJng.
e^ri.
Gi4m.
Nu'd'c thit.
•
B6 ch6.
Bdnh ngot.
Bdnh tru*ng.
Bdnh.
Bdnh tri^ng.
Bdnh mdt.
Banh sCha.
Mfir su*a b6.
MO" sfl-a b5 moi.
Md* s^a b6 mu6i.
H6p m& sfira b6.
Vdng sfra.
Qui.
Des oranges confites.
Des mandarines confites.
Des graines de nenuphar
confites.
De la courge confite.
Du cMrat confit.
Mit cam.
M&t quit.
M&t sen.
M4t hi.
MSt phit thiii, mftt thanh y to
Du gingembre confit.
Des pruneaux, m. pL
Des beignets, m. pL
Des beignets aux bananes.
Du nougat.
Du nougat aux arachides.
Des berlingots.
Du Sucre.
Du Sucre candi.
De la cassonade.
De la m^lasse.
Une pierre de sucre.
136 —
M^t gurng.
M^n kh6.
fidnh r^n.
Bdnb rdn ru6t chu6i.
Keo.
a
Keo lac.
• •
Keo mdt.
Bu'dmg.
Du'd'ng ph^n.
Bu'firng cdt.
MM mla.
Mifing du'^'ng.
LA BOISSON.
§2.
\& NHtJ*NG »6 u6nG.
De Tabsinthe, f.
De la bi^re.
Du caf6.
Du caf6 au lait.
Du caf6 k la cr6me.
Le marc.
Du chocolat.
De la citronade.
Del'eau, f,
De Teau-de-vie.
Du cognac.
Du lait.
De la limonade.
Ru*cru ng&i curu.
Ru'O'u bot.
G^ phe.
G^ pbe pha su*a.
G^ phe pha vdng sii'a.
Gin c^ phe.
Ntfdrc ch5 vi^n.
^iT&c chanh.
Ntrcrc, nu*(5'c la.
Ru'gii manh.
Ru'Q'u m^nh nho.
Sflra.
lS\x&c chanh.
Dcs liqueurs, /'. pL
Du punch:
Du rhum, du tafia.
Du siropde Sucre.
Du th6.
Du th6 vert.
Du the de Chine.
Faire du the (de Chine, se/on
lamethode annamite),
Servir le the {a Vannamite).
Faire le the {dansune iheiere),
Du vin.
Du vin blanc.
Du vin rouge.
Vin de table.
Du vin doux.
Du vin naturel.
Du vin falsifi6.
Du vin annamite.
Porter un toast.
137 —
Rtfcru ngot.
Ru'oru manh d6t.
Ru'O'u.mia.
Nu'drc du*6Tig.
Nu'd'c ch^.
Ch6 tu-o-i.
Gh^ t^u.
Quat nu'6'c.
ChuySn nu'6'c.
H&m nu'drc, ham ch5.
Rirau.
Ru*oru tr&ng.
Ru^oii d6.
Ru*cru ccrm.
Rtfcru cam ngot.
Ru'o'u nho.
•
Ru*cru gii.
Ru'au annam.
Utfng chiic.
XXV.
LE PERSONNEL DE LA MAISON.
Vfi NHtJ'NG NGirdT TRONG NBA.
Le mattre de la maison. Chila nhk, ch& nhk.
Un chapelain, un aumCnier. Th^y c&|cois6cri6ng nh&(n^o).
Un secretaire. Ky luc.
Un gouverneur.
Une gouvernante.
Un pr^cepteur.
Une institutrice.
Un homme d'affaires.
Un intendant.
Un maitre d'h6tel.
Un valet de chambre.
Une femme de chambre.
Une suivante.
Un cocher.
Un coureur.
Un laquais.
Un palefrenier,
Un valet d'6curie.
Un sommelier-
Un cuisinier.
Une cuisini^re.
Un aide de cuisine.
Un marmiton.
Unportier, une porti^re^un
concierge.
Un jardinier.
Une bonne d'enfant.
138 -
Kk coi s6c c4 nhct.
B^n b^ coi s6c nh^.
Th^y giao.
B^ giao, c6 giio,
Ngu*dri c4n bi6n.
Thiy cai.
NgJCri coi vi6c An u6ng.
Bay i& nam coi ph6ng.
B4y i& nur coi ph6ng.
Bay i& nu* chirc hdu.
B4y i& du'a xe.
B4y i& chay tru'd'c dep ding.
Bdy i& ( m|c ao ri6ng nha nio).
Biy t& thio ma,
Bdy i& coi iku ngi^'a.
B&y td" coi him ru'cru.
Ngu^di ( nam ) lim bfip.
Ngtfd-i ( nur ) \hm b€p.
Ki gilip 1km b^p.
B^p tuy,
Ngu'Cri canh c6ng.
NgtfCri lim vu'drn.
Bdy i& nii* coi s6c tri con.
B&Y td-nam. (*)
Un domestique.
Une domestique, une servante, Bfiy tor nu*.
Les gages, m.pl. Ti€n cdng.
Le service. Vi6c Ihm, vi6c hdu ha.
im^
»*"*i
■■MtM***
( *) Le mot anglais boy, si usit6 en ces pays, se traduitpar
le mot Bdi, uniquement par analogic de prononclation.
139
XXVI.
PRINGIPAtGS fiPOQUES D£ l'aNN^IE.
v6 May ngat thong hctr trong nam.
§ i.
f£;TES EDROPl&ENNeS.
Le jour de Tan^ le premier de
ran.
Souhaiter la bonne anni&e.
Les ^trennes^ f. pL
La Girconcision.
Le jour des Rois.
Le giteau des Rois.
La ftve.
La Ghandeleur.
Le mardi-gras.
Le mercredi des Gendres.
Le car^me.
Le dimanche de la Passion.
La dimanche des Rameaux.
La semaine-sainte.
Le jeudi-saint.
Le vendredl-saint.
Le samedi-saint.
CAC NGAY TUAN Tl^T b6H TAY.
Ngiy Hi. ,
Mung tu6i.
Q\ik mu'ng tu6i.
hi d^t t^n, ta Uy.
L£ ba vua.
B4nh ng^y IS ba vua.
Hat.
LSn^n.
Ng&y thurba s&p v^o mtia chay.
Ng^y 16 lo.
Mtia chay.
LS don chlu nan.
. . .
Ngiy 16 11.
Tufin 16 thdnh.
Ngiy truySn ph6p.
Ngliy chiunan,ngkyh6nch^.
Ng^y 16 gi^t m&n, don sdng lai.
— 140 —
P&ques, /*. pi, LS Phuc sinh.
Les rogations, /*. pL L6 c4u cho dirgrc miia.
L'Ascension, f. L6 Birc Chiia Jfisu 16n Icri.
La Pentec6te. LS hi^n xudng.
La Trinity. Lfi Burc Chua Lcri ba ng6i.
La F6te-Dieu. LS Santi.
La Saint-Jean. LS 6ng thinh Juong Baotixita.
La Saint-Pierre. LS6ngtb4nhPhdr6,6ngtb&nh
Bio 16c.
L'Assomption, f, L5 Bi!rc Bilftn iCri.
LaNativit^delaSainteVierge.LS sinh nhat Bfrc Bi.
La t^te du Rosaire. LS R6sa.
La Toussaint. lA cac thdnh.
Les Morts, la Gomm^moraison lA cdu cho cic linh hdn d* lu*a
des FidMes tr^pass6s. gi&i t6i.
L'Avent, m. Miia dt.
L'lmmacul^e Conception, /. LS Btjrc Bk ching h€ m&c t6i
tA tftng truy^n.
Noel, m. L£ Sinh nh&t Bi^c Ghiia J^su.
La fenaison. Miia c&t c6.
La moisson. Mtia g^t.
Les vendanges, /*. pL Miia hii qui nho.
Les vacances, f. pi. Miia nghl.
Un anniversairedenaissance. Ngiy sinh nhit.
Un anniversaire fun^bre. Ngiy gi6.
Une f6te. Ngky 16.
Une fdte patronale, une f^te. L6 quan thiy.
La fdte nationale. L6 chung nhi nirdrc.
141 —
§ 2.
PfiTES AMNAMITES. CAC NGAY fUAN TI^T ANNAM-
Le sacrifice de minuit entre T& giao thura.
Tancienne et la nouvelle
ann6e.
Le premier de Tan. T^t, tfit ci,
Faire les visites du nouvel an. Bi t^t.
Fftter le nouvel an. An t^t.
Saluer Tautel des anc^tres. Bi lay 6ng v4i.
Porter les 6trennes aux an- Bern nhk:' t
cStres ( chez le chef de la
famille).
Faire une visile porte-bon- X6ng nhk,
heur.
Gongedier les ^mes des anc6- Bira 6ng vU.
tres.
Abalire la perche du nouvel Ha cAy n^u.
an (le 7de lal® lune).
R^ouverture des tribunaux. Khai ^n.
Jour faste oil Ton peut com- Ng^y d6ng thA.
mencer k travailler la terre.
F^te de Tagriculture. Tfi tich difin.
Sacrifice au ciel et k la terre. T& thiSn dia, X€ giao.
Pri^res pour la paix. Ki y6n.
Pri^res pour la felicity. Ki phu'drc* 1
Sacrifices k Confucius, au prin-T^ th^nh xuAn thu nhi ki. \
temps et k Tautomne.
I
— 142 —
La f^te patronale du village Vao h6i, v^o dam.
(procession du Dragon).
Processions desf^tes d'amiti6. Giao hifiu, k^o h6i.
Reunion des citoyens d'un vil- Vi6c ling.
lage.
Distribution des rangs de Htfang km.
citoyen.
La f6te des Vieillards. Y^n lao.
La f^te des Gimeti^res. Thanh minh, iko m6.
F6te de la fin de la plantation Thu'crng di6n.
du riz ^3® lune).
Nativite de Bouddha (le 8 de Ngiy Butsinh.
la 4« lune).
La f6te du 5 de la 5® lune. TCt m6ng nam, t^t doan du-cng,
\&\ dban ngti.
Les sacrifices expiatoires. Lkm chay, x4m h6i.
Les sacrifices fun^bres(7'lune).D6t ma, hfe, b6i.
FMederAmnistiedesames(le Ngky Trung nguy^n tha t6i,
15 de la 7® lUne). ngky phd nguc.
La septifeme lune (mois oil Thdng ngdu.
Ton ne doit ni se fiancer ni
se marier).
Laf6te desLanternes (le 15 de Trung thu.
la 8« lune).
F^terle milieu del'automne. An trung thu.
Le sacrifice du riz nouveau. T^ thu'crng tin.
La f^te du riz nouveau. TCt co*m mcri.
La fftte de tons les G^nies, Ru*(5:c sic (bdch thdn).
Le sacrifice aux dmeserrantes T^ Am h6n.
(12Mune).
La fermeture des tribunaux Sdp &n, sip &n.
— 143 —
Un anniversaire fun^bre . Gi6.
Appel des m^nes des anc6tres Chap.
aux r^jouissances du nou-
vel an (12° lune).
Le 1" et le 15 de chaque mois. Ngiy tu4n, ngiy s6c vong.
Salut des mandarins k Tombre Li bdi vong.
du Roi ( le 1" et le 15 de
chaque mois ).
Pri^res pour la pluie. Bio vtt.
G^r^moniespourTexpulsionde Bu*a 6n.
la peste.
XXVII.
LE GOUVERNEMENT.
Vfi NHA H\T&C,
§ 1-
DIVISIONS TERRITORIALES. Vfi PHAN BIA HAT.
Un arrondissement, une sous- Huy^n.
pr6fecture.
Un canton. T6ng.
Une colonie. B4t ngoai qu6c.
Une commune. Xa.
Une confederation. ( Nhi^u nu*d^c ) hio h6i.
Une contr^e: Phu*ang, mifin.
Un d^partement. Tlnh.
Un diocese.
Un district.
Un duch^.
Ducal, e.
Un empire.
Imperial, e.
Un 6 tat.
Un etat tributaire.
Une federation.
Une fronti^re.
Une nation.
National, e.
Une paroisse.
La patrie.
Un pays.
Une peuplade.
Un peuple.
Une prefecture [fran(^aise).
Une prefecture ( annamite),
Une principaute.
Une province.
Provincial, e.
Une republique.
Un royaume.
Royal, e.
Un territoire.
Une tribu.
— 144 —
Bia pb^n Gidm muc.
Bia hat.
Bia hat 6ng c6ng.
Thu6c v5 6ng c6ng.
Nu'd'c thu^gmg vi.
Thu6c vfi nu-6'c {hay Id vua)
thir^^ng Yi.
Ntfdrc.
Nu*6*c chu* hdu.
(Nhigu n\r&c) bio b6i.
Bia gi6i, gidi ban.
Din ni6t nird-c.
Thu6c v6 din ci nu'd'c.
Xu-.
Qu6 hu^ong, quS.
Nu-d*c; phtforng, mifin.
Ddn mu*6iig. (*)
Din m6t nu'drc.
Tinh.
PhA.
Bia bat 6ng bolng.
Xu-; tinh.
Tbu6c t5 hlng tinh* tbu6c
\6 xu*.
Nu-5X5 (dfing din tri).
Nu'd'c (c6 vua tri).
Tbu6c vfi vua.
Bia bat.
Chi mu'drng.
(*) Au Tong King on d6signe tons les sauvages sous le nom
g^nerique de Mu'Cmg.
— 145 —
§2.
DIGNITAIRES.
vfi nhO^ng NGird*! c6 CHirc Tiro-c,
Un acadeniicien.
Un ambassadeur.
Une ambassadrice.
Un vice-ambassadeur.
Un archiduc.
Une archiduchesse.
Un baron.
Une baronne.
Un charge d'affaires.
Un chef de canton.
Un sous-chef de canton.
Un chef do cent families.
Un chef de clan, un chef
de tribu.
Un commissaire de police.
Un commissaire royal.
Un comte.
Une comtesse.
Un conducteur des travaux
publics.
Un conseiller d*6tat.
Un consul.
Un depute.
Un directeur des postes
( annamiies ).
Quan h^n l^m.
Ong chdnh su*; kh&m mang.
B^ chdnh su*.
Ong ph6 su*.
Ong qufic c6ng,
Bk q\i6c c6ng.
Ong nam.
B^ nam.
Khdm sai; llnh su*.
Cai t6ng.
Ph6 tong.
Bdh6.
Quan lang.
Quan tudn thinh,6ng d6i x^p.
Thanh tra; khAm sai.
Ong b4.
B^bd.
Quan luc 16.
Quan cor m^it.
Quan linh sy, ISnh su*.
Quan trieu d&n bau.
Thira tram.
— 146 —
Un soas-directeurdes postes Hue tram.
{annamites).
Un recevear des postes et Ngirdi coi diy thep.
t^l^graphes.
Un due. dng qu&n cAng.
Une duehesse. Bk quto e6ng.
Un 6euyer. Tham ki, tham th^ng.
Un empereur. Yua thu'gmg yi, Burc hotog A6,
Une imp^ratriee. B^ hokng h|u ( thurcmg vi ).
Un enyoy^. Sir; thanh tra; khkxn sai;
kh&m mang.
Le garde des seeaux. Quan ehu'dug ftn.
Un gendarme. LinhtrILn ph&.
Un gentilhomme. NgirCri uhh sang trong.
Un gouvemeur g6n6ral. Quan nguyto suy.
Un gouvemeur de province de T6ng d6e, quan thu'cmg.
premiere classe.
Un gouvemeur de province de Tu4n phfl.
deuxi^me classe.
Un gouvemeur de province Qu&n dao.
de troisi^me classe.
Un greffier. B6 lai, d& lai, ihcr lai, th6ng
lai fselon le grade),
Un inspecteur en chef des exa- Quan cMnh gidm khio, chinh
mens des lettr^s. ch& kh&o.
Un sous-inspecteur des exa- Quan ph6 chu khko.
mens des lettr^s.
Les deux inspecteurs adjoints. Quanso'kh^o, quanphuckhio*
Un inspecteur des 6coles. Quan kMo triing.
Un instituteur public de chef- Quan A6c hoc.
lieu.
Un instituteur public de
prefecture.
Un instituteur public de
sous-pr6fecture.
Un maire.
Un adjoint.
Un vice-adjoint.
Un conseiller municipal.
Un maire du palais.
Un marquis.
Une marquise.
Un ministre.
— 147 —
Quan gido thu.
Quan hu&n dao.
hf trtffrng.
Ph6 1y.
Hu'crng tru^frng.
Quan vi6n hkng xSl.
Chiia.
6ngh4u.
Bk h&u.
Quan tbu'crng thu*.
Le ministre des affaires 6tran- Tbu'crng tbir tbu'crng bac.
g^res et du commerce.
Le ministre de la guerre.
Le ministre des finances.
Le ministre de Tinterieur.
Le ministre de la justice.
Le ministre des cultes.
Tbu'crng tbu* binb b6.
Tbu'crng tbu-bObd.
Tbu'crng tbu* lai b6.
Tbu'crng tbu* binb b6.
Tbu'crng tbu* IS b6.
Le ministre des travaux publics Tbu'crng tbu' c6ng b6.
Le ministre de la marine.
Le ministre de I'instruction
pablique. (*)
Un cbefde cabinet.
Un monarque.
Un noble.
Un pl^nipotentiaire.
Un pr6fet {franqais,)
Un pr6fet {annamite.)
Tbu'crng tbu' tbiiy b6.
Tbu'crng tbu* boc b6.
T4 K .
Vua.
Ngu*d*i d6ng d5i sang trong,
Quan iokn quyfin.
Quan d6c tinh.
Quan pbA, tri pbu.
\
) Cos deux derniers minist^res n*exi>tent pas en Annam«
- 148 —
Le pr^fet fiscal. Quan b6, b6 cfainh.
Le pr6fet criminel. Quan dn, dn ?dt.
Un sous-pr6fet. Quan huy^ii, tri huy6n.
Un commissaire de premie- Thircrng bi6n, thircmg td.
re classe ( de prefecture ou
de sous-prefecture),
Un commissaire de deuxieme Bangbi6n, bang td.
classe.
Le pr6pos6 d la garde-robe Quan thdi b6c.
royale.
Un president de r^publique.
Un prince.
Un prince dusang.
Une princesse du sang.
Unmembredelafamille royale. Tdn th^t.
Le prince herilier. Thdi tii*.
Le pr^cepteur du prince li6- Thdi su*.
ritier.
Un regent.
Un resident g6n6ral.
Un resident sup^rieur.
Un resident.
Un r^sident-maire.
Un vice-resident.
Un chanceliei*.
Tru^frng qu6c.
6ngc6ng.
Ong ho^ng.
B^ c6ng cMa, bd chiia.
Un chancelier substitu6,
Un commis de' residence.
Un commis auxiliaire.
Un interpr^te.
Un secretaire.
Quan phti chdnh.
Quan toSin quy&i,
Quan thdng su*.
Quan c6ng su*.
Quan c6ng su* th^inh pho.
Quan c6ng su" bftc nhi.
Ong pho c6ng sur; 6ng pho
llnh su*.
6ng quy^n pho c6ng su*.
Ong ky luc tok c6ng su*.
Ong quySn k^^hic.
Th6ng ng6n.
K^ luc.
i
i
— 149 —
Un roi.
Vua.
'' Une reine.
6^ ho^ng Mu.
La reine-mfere.
•
B^qutfcmiu.
Le czar, le tzar.
Vua nu*drc Galatu*.
Le schah.
Vua nir6*c Persia.
Un sultan.
Vua x\xs(sz Turc6.
Un s6nateur.
Quan triSu thu'crng.
Un souverain.
Vua.
Une souveraine.
6^ ho^ng Mu.
Un vice -roi.
Quan kinh lu'crc.
Un vicomte.
Ong tfr.
Une vicomtesse.
Bitfr.
ETABLISSEMENTS d'aDMINISTRA- vfi NHU*NG NBA c6NG DAN.
TION PUBLIQUE.
L'acad6mie, f,
Une ambassade.
L'amiraute, f.
Les archives, f pi.
La banque.
Une bibliotheque.
Un bureau de police.
Un bureau de poste.
La Ghambre des D6put6s, le
Corps L6gislatif.
Une chancellerie.
Mn l^m vi^n.
Toi quan ch^nh sir.
Tok quan t6ng th6ng th^y dao.
Tru*^ng s6, tru*Crng ^n.
Nhk d6i bac.
Nhi trfr sdch. "
To^ quan tudn th^nh.
Nha tram.
Toi quan trifiu hi^p nghi.
To\ ph6 c6ng su*; toi ph6 lanh
sir.
■J
I
J
Un college, un lyc6e.
Le ttonseil prive.
Un consulat.
La douane.
tJne 6cole.
Un 6v6ch6.
150 —
Nhk tring thircrng djit.
Ccr mat vi6n.
Toi quan linh ( lanh ) sir.
Thiromg chinh.
Nha tr^ng, tr^ng hoc.
Tok Bti-c Gidm muc.
Les greniers publics, m. pi, Kho.
L'intendant m. des greniers. Quan gi^m Wm.
Le sous-intendant des gre- ChA kho.
niers.
Un h6pital, un hospice, un Nhi thu'O'ng.
h6tel-Dieu.
L'hospice des aveugles. Trai xim.
L'hospice des 16preux, la 16- Trai phong.
proserie.
Un h6tel de ville, une mairie. Binh,
L'h6tel de la prefecture ( en Dinh quan tinh.
Finance ).
L'h6tel de la pref ectura {en
Annam),
La sous-pr6fecture.
L'h6teldes monnaies.
Une legation.
Le minist^re des affaires
etrang^res.
Le minist^re des finances.
Le minist^re de la guerre.
Le minist^re de la justice.
Le minist^re descultes.
Leminist^re de rint^rieur.
Dinh quan phA.
Dinh quanhuy^n.
Tring ti^n.
Tok quan kh^m mang, tok
quan kh^m sal.
Tok thu*o*ng bac.
Tok h6 b6.
Tok binh b6.
•
Tok hinh bd.
Tok 16 bd.
Tok lai b6.
Le minist^re des travaux
publics.
Le minist^re de la marine.
Le ministdrede rinstruction
publique.
L'octroi, m.
Le palais du Gouverneur g6-
n^ral.
Le palais du Gouverneur
{(Tune province),
Le palais du pr^fet fiscal.
Le palais du pr^fet criminel.
La poste.
La residence g6n6rale.
La residence sup^rieure.
Une residence.
Une salle d'audience.
Le s6nat.
Le tr^sor.
Le tr6sorier.
45! —
To^ c6ng b6.
Toithfiyb6.
To^ hoc bd.
Thu'orng chinh (ridng ncri nJio).
B6n quan nguydn si^iy.
Dinh quan thu'crng; dinh quam
tuSn.
Dinh quan b6.
Dinh quan dn.
Nh^ tram.
Tok quanto&n quySn.
Tok quan th6ng su*.
Tok quan c6ng sir.
G6ng du'Crng.
Tok cac quan trifiu thu'crng.
Kho ti€n bac.
Quangiiml^m.
— 152 —
XXVIIL
LA RELIGION.
Vfi Sir DAO.
§i
LIEUX CONSACRfiS AU CULTE. V^ NHt^NG NCTl DIJNG MA TilO*
PBirCTNG.
Une abbaye, un couvent.
Une cellule.
Une chapelle.
Un cloitre.
Nh^ d6ng.
Ph6ng (ngirCri nhk d6ng).
Nh^ thCr nh6, nh^ nguy^n.
lii^n, nh^ hknh lang.
Vncloitve {(Tegliseannamite). Nha rSly.
Une 6glise. Nh^thCr.
Une 6glise cathMrale.
Une 6glise paroissiale.
Le chevet.
Le bas de T^glise, le porche.
Les tours, /*. pi.
Le clocher.
Une tribune.
Un monast^re (d'hommes).
Un monast^re (de femmes).
Un oratoire.
Une sacristie.
Nhc\ ther chinh to^.
Nhk ther tri sd".
Bin nhk ther.
Gu6i nhii ther.
Thdp.
Thdp chu6ng.
Gac.
Nhk d6ng,
Nhk d6ng, nhk mu.
Nhk nguy^n.
Nhk mac ko.
Un grand s6minaire.
Un petit s^riiinaire.
— 153 —
Nhh irkng \f doan.
Nh^ tr^ng latinh (ri^ng dia
pMn n^o).
Un bois sacr6.
Une bonzerie.
Une mosqu^e.
Un minaret.
Une pagode.
Un temple des anc6tres.
Une synagogue.
Un temple.
MirQru c&m, huyfin vG.
Nhk chtia.
Bgn thcr dao Mahtim^t.
Tbdp d&n ther dao Mahtim^t.
Chda, dfin, mi^u.
IShk thCr t6.
Nh^ ther dao Judfeu.
D6n ther, nh^ ther dao reSi.
§ 2.
OBJETSCONSACR^S AU GULTE DIVIN. \t NHO'NG h6 htm MA THer
PHirCTNG.
Un autel. Bkn ther.
Le maitre-autel. B^n ther chinh.
Lestentures /. p/.deTautel. Min dinh.
Un antipendium, un devant Mhn ch4n.
d'autel.
Une banni^re.
Un b6nitier.
La Bible.
L'ancien Testament.
Le nouveau Testament.
Un bougeoir.
Un brancard (de procession). G6kieu.
Un br6viaire. S&ch nguy^n.
Cerhi^u.
Binh nird'c ph6p.
Sdch thdnh, sdch S4m truySn.
Sdch SSm truySn cii.
Sach Sim truySn mcW.
Nfin soi.
Les burettes, f, pL
Le calice.
Les canons m,pL d'autel.
Un cat^chisme.
Une chaire.
Un chandelier.
Un chapelet.
Le choBur.
— 154 —
Lo rircru lo nircyc.
• • ■
Ch6n calix^, ch^n l£.
B6 Evan.
S^ch bAn.
To^ gi&ng.
Gh^n n^n.
Trkng hat.
C6r6.
Un conop6e,un voile de taber- M^n che nh& chdu, 4o nki
nacle. ch&u.
Un corporal. Khtothdnh.
Une credence. B&nthd'canh.
Le saint ciboire, une custode. Binh c6m6nbong.
Un cierge.
Les cloches, /*. pL
Un confessionnal.
La croix.
Le crucifix.
Un dais.
L'eau b6nite, /*.
Un encensoir.
La navette.
Encenser, a.
Un Evangile.
Les fonts baptismaux.
N^n s^p.
Ghu6ng.
Tok giii t6i.
G^u rut, thdnh gia.
Anh chu6c t6i.
Phu'o'ng du.
Ntfdrc ph^p.
Binh hiro'ng.
Tku htforng.
X6ng hu'crng.
S4ch Evan .
Gifing ri!ira t6i.
Que r4y nu'd'c ph6p.
B^nhlg.
Anh gi&y.
Un goupillon.
Une hostie, un pain d'autel.
Une image.
L'imagequisurmonterautel. Anh chfnh.
Les images qui ornent les Anh mdi.
tentures.
— 155 —
pes rang6es /*. pi, d'images CAu A6u
(superpos6es).
Une image encadree (d'6tof- Anh k6.
fe).
Un livre de pri^res.
Un lutrin.
Une m^daille.
Un missel.
Une nappe d'autel.
Une niche.
Un ombrellino.
L'orgue, m. les orgues,/*./?/.
Un ostensoir.
Un paroissien.
Une pat^ne.
Une pierre sacr6e.
Un prie-Dieu.
Un pupitre.
Un puriHcatoire.
Un reliquaire.
Des reliques, f, pi.
Un rituel.
Un rosaire.
Les saintes-huiles^/*. pL
La boite aux saintes-huiles*
Une sonnette.
Une statue.
Le tabernacle.
Les tentures, (/*. pL )
Le tronc.
Sdch kinh.
Y6n sdch bdt.
Anh indu.
Sdch 16.
Kh^n hkn.
Tok tircrng.
C^i t^n.
B^n.
Mat nh^t.
Sdch kinh.
Bia bac.
Bd thdnh.
Gh^ qui.
Y6n sdch.
Khan chtii.
H6p d&n thdnh.
D5u th4nh.
Sdch cac ph6p.
Tr^ng hat trdm ru'd'i,
Ddu thdnh.
fiinh ddu thtoh.
Chu6ng nh6.
Ttfcmg.
Nh^ ch&u.
M^n gian.
H6m ti€n l^m phuc.
— 156 —
§ 3.
OBJETS AFFECTlfeS AU CULTE vfi b6 THd" dOnG BfiN THICH.
PAYEN^
Un G^nie, un Esprit. Thdn.
La tablette du G6nie. Th4n vi.
Le tr6ne du G6nie. Ngai.
Sou tr6ne de procession. Ki6u h4u b&nh.
Le dipl6me du Genie. S^c thin.
Une idole. But, tffcmg but.
l)n brancard de procession h Ki^u b^t c6ng.
huit porteur^.
Un brancard de procession k Ki6u song h^nh.
quatre porteurs.
Une niche de procession. Long dinh.
Le brancard servant k porter G\k c6.
les mets de Toffrande.
Leshuit fruits, (lanternesou Bat bijru.
enseignes port^es sur de
longues hampes),
Un etendard. CCr.
Un autel. Bku thd*.
La table placee devant TauteL Hu'O'ng dn.
Le cadre de la forraule du sa- Gid van t^.
crifice.
Un support d'aigui^re. Gid quan t4y.
Un grand plateau rond &pied. Mdm b6ng.
Un grand plateau rectangulai- Mkm tor,
re a quatre pieds.
-157 —
Un parasol.
Long.
Un dais {k hampe unique).
T^n.
Un eventail.
Quat \k.
La clochette.
Chu6ng d4u.
Le bois creus6.
M5.
Le tambour.
Trfing.
Les cymbales, f,pL
Nao bat.
• •
Les objets en papier.
B6 ma.
Les feuilles /*./?/. d*or,d'argent Gifty ving, gi^y bac.
(faux).
Les lingots m,pl. d'or(faux). Ving mSL.
Les sapfeques /. pi. en papier. Tdr tiSn.
De Tencens, m. Hu*crng.
DesbMonnetsm.p/.d'encens. N6n hu'ang, ciy hu*ang.
De Tencens blanc. Hu*oiig tring, hu'angkin.
De I'encens noir. Hu*ang <Ien.
De Tencens enroule. Hu'ang v6ng.
Une cloche en pierre, Khdnh.
Un rechaud h encens. Lu* hu*orng.
Une navette. Hap htfong.
Un byule-parfums. Binb hu'O'ng.
Un pied de l^mpe. C^y d^n.
Un chandelier. Cdy n^n.
Un tube a b^tonnets d'encens. Ong hu'O'ng,
Un vase en bois (servant h ren- Bcii.
fermer les coupes).
Les sept objets. . B6 th&t su*.
Les cinq objets. (*) B6 ngu sy.
(*) Les cinq objets se composent: 1° d'un briile-parfums,
T dune paire de pieds de lampe, 3^* d'unepaire de chande-
12
— 158 —
Les tablettes des ancCtres. M6c vi, m6c chu.
Uft brtile-papiers. Phong thir.
Le Goran, T Alcoran, m.
Le croissant.
S^ch thdnh dao Mahtim^t.
V^nh giang khuy^'t (b^n dao
Mahtim6t ih(r).
S 4.
LE GLERG6 ET LE PEUPLE
CATHOLIQUES.
Le Pape, le Souverain Pon-
life.
La papaute.
Papal, e.
Le saint-si^ge.
Un concilC; un synode.
Un prelat.
Un cardinal.
Un l^gat.
Un nonce.
La nonciature.
Un patriarche.
GAG BANG VA NH0*NG NGITO*!
THUOC V^ THANH YGH^RfiGIA.
Birc thdnh Phapha, Birc giao
ho^ng.
ChiTc Bu*cthdnh Phapha.
Thu6c v6 Bii-c thdnh Phapha.
Toh thdnh.
C6ng d6ng.
B^ng CO chufc trong trong
thdnh Ygh^rdgia.
Bu*c cardinal^.
Kham su- Tok thdnh.
Khdm mang Tod thdnh.
Chu*c khdm mang Tod thdnh;
tod khdm mang Tod thdnh.
Bu'c vit v6 ng6i tod cdc thdnh
T6ng d6.
liers, 4° de deux tubes d bdtonnets d'encens et 5** de trois
vases d renfermer les coupes. — Les sept objets comprennent
en outre: 1° un rechaud d encens et 2° une navette.
Unarchev^que.
' Un archev^che.
Un evftque, un vicaire apos-
tolique.
Un ev^che.
Un coadjuteur.
Un pontife.
Un vicaire general, un pro-
vicaire.
Un chanoine.
Un archipr^tre.
Un doyen.
Un cur6.
Une cure, un presbytere.
Un vicaire.
Un pr^tre.
Un missionnaire,
Un diacre.
Un sous-diacre.
Un minore.
Un abb6.
Une abbesse.
Un prieur, une prieure.
Un p^re gardien..
Un sup^rieur.
159 —
Bu*c arkivitv6.
Bia pban ( hay 1^ to^ ) arki-
vitv6.
Giam muc, vit v6, Bu^c cha,
Birc th^y.
Bia phan ( hay jl^ to^ ) giam
muc.
Ph6 giam muc.
Bu-c giam muc (hay \k k^ c6
chu'c cao hern nu*a).
Co chinh.
Th^y ck canonicd.
Th^y ck chinh xu-phu huy^n.
Th^y ck chinh xu* dku. tong.
Gu chinh ( xijr ), cu xu*.
Nh^ XU-.
Cu pho.
Th^y ca, linh muc, cu dao.
Th^y ck gi4ng dao, c6, linh
muc Uy.
Th^y gih sau.
Th^y gi^ nam.
Th^y gik b6n.
• . . ..fj
Th^y ck ddu d6ng.
B^ mu ddu d6ng.
B6 tr6n nh^ d6ng.
B6 trfin nha d6ng ( trong ddng
6ng thanh Phanchicd ).
Th^y h& tr^n.
— 160 —
Une superieure. Bh mu.
Un moine, un religieux, un TMy d6ng.
frfere.
Une religieuse, une soeur. B^ d6ng, ngirCri chi em, ngird*!
nMmu.
Un ermite. Th^y tu h^nh.
Un catechiste.
Un chantre.
Un enfant de choeur, un ser-
vant de messe,
Un fossoveur.
Un marguillier.
Un organiste.
Un sacristain.
Un sonneur.
Un Suisse, un bedeau.
Un Chretien, une chr6tienne.
Un, une catholique.
TMy k6 giing.
K6 hit trong nhk thd*.
Chu giiip 1§, ki giup IS.
Ngu^d^i d^o huy^t.
Quan vi6n coi vi6c nhi thd";
6ng trtim,
Ngu*M dinh dkn.
Ngu*M don nh^ thdr.
Ngu*Cri dinh chu6ng.
Ngu'Cri canh trong nh^ thcr.
Bon dao, k& di dao Thi^n Chua.
Ngu*M di dao Catolica.
§5.
DE DIVERSES AUTRES RELIGIONS.
ViS MAY THtr »A0 KHAC,
Une h6resie.
B^ r6i, dao rdi.
Le protestantisme. ,
Un ministre, un pasteur,
Un protestant.
Bao Luth6r6, Calvind, v.v.
TMy gidng dao Luth6r6,v,T.
Ngu-M di dao Luth6r6,v.v.
La religion orthodoxe.
Un pope.
— 161 —
Bao Gr^c6.
Th^y ck dao Gr6c6:
Le Juda'isme.
Le grand pr^tre.
Un rabbin.
Un 16vite.
Un juif, une juive: un, une
Israelite.
Bao Jud^u.
Th^y ck thirgng pham,
Th^ycidao Jud6u.
Thiy giup vi^c i& IS.
NgirM Jud6u.
LeMahom6tisme,rislaniisme. Bao Mahdtn^t, daohdiboi.
Un mufti (muphti).
Un marabout.
Un derviche.
Un faquir.
Un mahom^tan.
Th^y ci thu^crng pham dao ^y.
Th^y ci dao Mahdmet.
Th^y tu h^nh dao Mahiimet.
Th^y d6ng dao &y di an m^y.
Ngu*d*i di dao Mahtim^t, ngu*dri
di dao h6i hfii.
Le paganisme, Tidol^trie, ( /*).
Un sectateur de Confucius.
Un sup6rieur de bonzerie.
Un bonze de premiere classe.
Un bonze dedeuxi^me classe.
Un bonze de troisifeme classe.
Un bonze de quatri^me classe.
Un bonze.
Un novice.
Une bonzesse.
Un lama.
Un druide.
Une druidesse.
Bao but.
Ngu*Cri di dao nho.
Ho^ thu*crng.
Su* 6ng, su* cu.
Sir phu.
Su* bdc.
Su* chii.
Th§iy su*, th^y chiia, nh^ bach*
Chu tiiu.
Vai, b^vai.
Th^y sir b6n nu*o*c Tky ting.
Thiy U 16 dao d^n Gall6 xu-a.
Ngu'crinii't^lStrongdao Gall6.
Un bouddhiste.
Tin pay en, un idol^tre.
Un devin.
Un sorcier.
— 162 —
NgirM di Thich.
NgirCri thcr but.
Th^y b6i.
Thky phti th6y.
§ 6.
I
1
>
1
VETEMENTS ET ORNEMENTS SA-
AO MAC VA AO LE THAY CA
*
1
CERDOTAUX ET MONASTIQUES.
VA THAY d6NG DUNG.
Un amict.
Khan vai, khan amict6.
Une aube.
Ao trdng dk\, do alba.
Un bonnet carr6,une barrette
. Mu, mii vu6ng.
Une calotte.
Mu so.
•
Un camail (d'6v§que).
Ao chan chiSn.
Un camail (d'ecclesiastique).
Ao vai, do Id sen.
Un capuchon.
Mu do thdy d6ng.
Une ceinture, un cordon.
D^y thit lu-ng, dai.
Une chape.
Ao cS-ppa.
Un cbapeau.
N6n.
Un tricorne.
N6n tarn gidc.
Une chasuble.
Ao'16.
Une crosse.
Gdy chan chi^n.
Une dalmatique.
Ao chu*c thdy gia sdu.
Une etole.
Ddy stola.
Un froc.
Ao thdy d5ng.
Un manipule.
Ddy manipul6.
One mitre.
Mu Gidm muc.
•
Un rochet.
Ao d6ng chen tay, do rok6t6
Une soutane.
Ao thdm ddi .
Un surplis.
Ao d6ng.
Une tiare.
Une tunique.
Les vMements pontificaux,
m. pi.
163 —
Ma Bu'c thanh Phapha.
Ao chu^ctMy gi^nam.
Ao 1§ Gidm muc.
§ '7.
VETEMENTS ET ORNEMENTS yt Y PHUG NHA SIT; Vl5 Y PHUG
• ' •
PAYENS. Tfi' THAN.
Le \6temeiit des bonzes.
Le chapeau des bonzes.
Ao nhcl sir.
N6n sai, n6n ih^y tu,
n6ntu iCr.
Mu nh^ su".
Muni.
La barrette bouddhiste.
La calotte des bonzes.
Leur v^tement de cer^monie. Ao ca sa.
La crosse abbatiale bond- GSiy xich trircrng.
dbiste.
Le cbapelet bouddhiste. Tring hat.
Un habit de cer^monie.
Le bonnet de lettre.
Le pantalon-jupe antique.
Les bottes.
Les v^tements des porte-
insignes.
(^manches).
( sans manches ).
Ao t^, do thung.
Mu tii t^i.
Xi6ra.
Ung.
Ao nAu.
■
Ao (n4u)van kiSn.
Ao (n^u) tgkiSn.
— 164 —
§8.
LE SERVICE DIVIN.
y£ CAC VIEC THCr PHirOTNG.
L'adoration, f.
Adorer, a.
L'adorationdu Saint-Sacre-
ment.
Le bapt^me.
Baptiser, a.
Supplier les ceremonies du
bapt^me.
La benediction.
B6nir, a.
La benediction du Saint-Sa-
crement, le salut.
La communion.
Gommunier, n.
La confession.
Confesser, a.
Se confesser, r.
La contrition,
Absoudre, a.
La confirmation,
Confirmer, a.
Un enterrement.
Enterrer, a.
L'Bucharistie, f.
Sir thCr phu-cmg.
ThCr phu'gng.
Chdu gier.
Ph6p n!ra t6i.
Rfra t6i.
Bii cdc ph6p.
Sir 1km ph^p.
lAm ph^p.
Chdu Minh thdnh.
Su* cbiu 16.
Chiu 15.
•
Sir xuTig t6i.
Gifti t6i.
Xu*ng t6i.
Su* &n n&n t6i.
Gi&i t6i.
Pli6p thfem su*c cho manh dao.
hkm pb^p th^m sire.
Su* ch6n xac, su* tdng xdc; sur
dira xdc.
Gh6n xdc, tang xic, du*a xac.
Ph^p M)nh th&nb.
\
L'Extr^me-Onction, f,
Les fun6railles, /*. pL
Le mariage.
Marier, a.
Se marier. r.
Une messe de mariage.
La messe.
Grand'messe.
Messe basse.
Dire la messe.
Entendre la messe.
Une neuvaine.
L'ordre, m.
Lesordres,m./3/.
Ordonner, a, conf^rer les
ordres.
Recevoir les ordres.
Une ordination.
Un sacre d*6v6que.
Un sacre de roi.
Les Piques, /. pL
Faire ses Piques.
La pri^re.
Prior, n.
Faire, reciter sa priere.
Une prifere.
La priere du matin.
La priere du soir.
165 —
Phep xijrc dduthanh cho kSliet.
Sir tingxdc; dam ma.
Ph6p cu'6'i; ph6pnhit phu nhit
phu.
Lim ph6p cu*d^i.
K^t ban, cu^c^i ycr, My vgl4y
chfing.
L.6 Q>\r(T'\:
L6, is misa.
hi trong, 16 hit.
LS thu*Crng.
Lim 16.
Xem 16.
Tuin ciu xin chin ngiy.
Ph^p truyfin chu'c.
Chu*c thinh..
Truyfin chu'c.
Ghiu chiirc.
L6 truyfin chu'c.
L6 truyfin chu'c vitv6.
L6 xu'c ddu cho vua.
Su* chiu 16 trong miia Phuc
Sinh.
Chiu 16 trong mil a Phuc Sinh.
Sy doc kinh, su* ciu nguy^n,
CSu nguy^n.
Boc kinh.
Kinh.
Kinh sing.
Kinh tdi.
— 166
Le Veni Sancte.
Kinh Bu-c Chua Phirito
Sangt6.
Kinh Thi6n Chua.
Le Pafer, Toraison Domini-
cale.
\SAve Maria^ la Salutation Kinh Ave.
angelique.
Le Credo, le Symbole des a- Kinh tin kinh.
p6tres.
Le Cnnfiteor.
Les Actes de Foi, d'Esp6ran-
ce et de Charity.
Kinh cdo minh.
Ba kinh Tin, C$y, Kinh m^n.
L'Acte de Contrition.
Kinh ba Ng6i.
Lc Salve Regina.
Kinh Than mllu phuc.
I/action de graces.
Kinh cdm o*n.
Les Litanies.
Kinh c4u.
Litanies des Saints.
Kinh c4u c^c thanh.
Litanies de la Sainte Vierge
i. Kinh c^u Bu-c Bh.
Reciter son chapelet.
Lan hat.
•
Une dizaine de chapelet.
M6t chnc hat.
Une procession.
Su* di kieu.
• •
Aller en procession, faire
Bi kieu.
*
une procession.
Un sacrement.
Ph6p Sacarament6.
Lenccessaire auxsacrements
. Trdp cdc ph6p.
Le Saint-Sacrement.
Minh Thdnh.
Sacr6, ee.
Thdnh.
Un sacrifice.
L6.
Offrir un sacrifice.
T^15.
Un sermon.
BM giing.
Pr^cher, a. n.
Giing. [ chu6ng.
La sonnerie.
Sir danh chu6ng; m6t b6
- 167 -
XXIX.
LA JUSTICE.
Yl5 VIEC AN TIP, KliN CAO.
Un avocat, un avoue.
Un bourreau, un ex6cuteur
des hautes ceuvres.
La cour d'assises.
Un geolier.
Un guichetier.
Un greffier.
Un huissier.
Un inspecteur des prisons.
Un juge.
Un juge de paix,
Un jur^.
Un jurisconsulte.
Un notaire.
Un president.
Un president d'exdcution.
Un sergent de ville, un gar-
dien de la paix.
Ghiia bdu, th^y ki^.n.
Ly hinh.
To^ luan trong an.
B6 lao, di^n nguc; k& canh tii.
K6 canh cfra nguc.
Ngu*Cri nha lai.
M6n lai.
Quan kh^m nguc.
Quan dn; quan xir ki^.n,
Quan xir vi^c thu'd'ng Mng
t6ng.
K^ lu^n hang tOi.
Ngu-M th6ng luit.
Thcr k:^.
Quan l^m ddu iok ( n^o ).
Quan gidm sat.
Lfnh tr^n phu.
Un bagne.
Un cachot.
Une cangue.
Les cent plaies//. pL
Des ceps, m. pi.
Une chaine, des chaines.
Un chevalet.
168 —
Nguc kh6 giam.
Nguc t6i.
G6ng.
Bd dao.
Ctim.
Xi6ng.
Ngtfa g6.
Lad6capitation, la decollation. Su* ch^m ddu, sy irkm quy^t.
D6capiter, a.
D^capiterun condamn^.
Un 6cliafaud.
De§ entraves, /*. pi.
L'exil m. perp^tuel.
L'exil temporaire.
L'exposition f. au soleil.
Garrotter, a,
Attacherles bras derri(fere
le dos.
Le greffe.
La guillotine.
Les raenottes.
La plancbette (d'ex6cution). Th6, thSxu*.
La potence. 6i4 th&t c6 tii.
Une prison. Tti, nguc, trai giam»
Emprisonner, a. Giam.
Un rotin, une verge. Roi.
Flageller, a, donner du rotin. Banh d6n, tin.
La strangulation. Sir xA* gi&o.
Etrangler, a. Xfr gi4o, thit c6.
Un supplice. Hinh, hinh xit.
Etre coup^ en morceaux. Phil iSing tri.
Ch^m, xir.
Ch6m tti, xTjr til.
Gdc xfr til.
Cong, khirc^c li^u.
Lu*u, dhjy l\Tu y6n tri.
B6.
Gia hi^u.
Troi.
Troi gi^t c^nhkhi.
Tr^ng dn.
May ch6m tii (b6n T4y ).
Thi^t li^u tay.
-- 169 -
Etrecondamneaux616phants. PMi voi x6.
La torture. Hinh khio.
Mettre h la torture. Khio cu*c hinh.
Un tribunal. Khdm ctu*e)mg; iok.
XXX
>
L ART. LA SCIENCE.
TBirO^G NGHfi. TAI HOC.
§ 1.
KOMS DES ARTS ET DES SCIENCES. T^N THirO*NG NGhIi, TAI HOC/
L'agriculture, f. Nghfi canh n6ng, nghS l^m
ru6ng.
Agricole, ( 2 ^. ) Thu6c v6 sy l^m ru6ng.
L'architecture, /*. Ph6p x^y nhSi.
L'arithmetique, /*. Ph6p tinh.
L'arpentage, m. Ph6p do d^t.
Arpenter, a. Bo d4t, do ru6ng.
L'art militaire, m. Nghfi v5.
Les arts lib^raux, les beaux- Luc ngh^. ( * )
arts, m,pL
(* ) Les BEAux-ABTS aunamites et chinois sont au nombre de
six: l£, les c6r6monies; nhac, la musique; xa, Tartde lancer
lesflfeches; NGirJ'equitation; thit, r6criture;s6, Tarithm^tique.
L'astronomie, f.
Labotanique.
Le chant.
Chanter, a. n.
m
La chimie.
La chirurgie.
La declamation.
Le dessin.
Dessiner, a.
Le droit,
L'6criture, f.
Ecrire, a.
L'enseignement, m.
Enseigner, a.
La geographic.
La g^om^trie.
La grammaire.
La gravure.
Graver, a.
L'histoire, /*.
L'imprimerie, /*.
Imprimer, a.
La jurisprudence.
La lecture.
Lire, a. n.
La lithographic.
La litterature, les lettres, f.
La logique.
Les math6matiques, /". pL
— 170 —
Phep thien van.
Ngh6 bin thio.
Sir hdt; phep hdt.
H4t.
Phep luyen dan.
Ngh^ chich c^t, nghfichijra diu
tich.
Bieunoi, cung noi.
Phep vS.
Phep day 1^ lu^t.
Sir vi^t; ki^u vi^t.
Vi^t, via Idch.
Sir day hoc, nghS day hoc.
Day, day hoc.
Phep dia du".
Ph6p do.
Ph6p day n6i xu6i meo; sdch
meo.
^%U Cham.
Cham, tac, tdch, thich.
Sdch sir ky.
NghS in.
In.
Phep giao \\xki,
Su* xem sach, su* doc sach.
Xem s4ch, doc s^ch.
Ph6p in b^n dd.
pL Ph6p van chu*orng.
Phep day luto 1^.
Ph6p tinh.
L 'addition, f.
La soustraction.
La multiplication.
La division.
Une fraction ordinaire.
Une fraction d^cimale.
La r6gle de trois simple.
R^gle de trois composee.
R^gle de society.
R^gle d'int^r^t.
La m^canique.
La m^decine.
La musique.
La navigation.
La peinture.
Peindre, a.
La pharmacie.
La philosophie.
La po6sie.
Versifier, w.
La politique.
La rhetorique.
La sculpture.
Sculpter, a.
La th^ologie.
— 171 —
Phep tu'o'ng hcrp.
Ph^p giim trir.
Phep nMn thira.
Ph6p qui trir.
Phln be tan thu'Crng.
Phdn b6 tan cu* h^ng mu'cri.
Phep tarn s6 dan.
Ph6p tam so kep.
Meo sai ph^n.
Meo tinh lai. ,
Phep din cdc then may.
NghS l^m thuoc.
Nghe hdt, nghS bat £Lm.
Ngh^ vu'crt bi^n.
Ph6p ve thu6c.
V6 thuoc.
Ngh^ thuc du^crc. ,
Phep each v^t.
Phep lam van tho*.
L^m van tho*.
Phep tri ddn.
Ph6p dS,n meo l^m bai.
Ngh€ cham tr6.
Cham tr6.
Ly dodn.
ARTISTES ET SAVA'NTS.
Un acteur, une actrice.
Un antiquaire.
§2.
yt k6 thi^n nghe, ta[ hoc,
Nhi tr6, phu*erng hat.
K6 thu tich ^6 thu^crng c6.
Un architecte.
Un arithm^ticien.
Un arpenteur.
Un astronome.
Un auteur.
Un botaniste.
— 172 —
K6 ra ki6u x^y nM.
K6 ihi tinh, k6 th6ng phep tinh.
K6 c6 nghS do d4t.
K^ th6ng thi6n van.
K6 l^m §dch, k6 ch6p sach.
R6 th6ng nghfi bin thio.
Un chanteur, une cantatrice. Ca c6ng, nh^ trd.
Un chirurgi^n.
Un dentiste.
Un dessinateur.
Un diplomate.
Un docteur.
Un licenci^.
Un bachelier.
Un docteur ( m^decin ).
Un 6colier, un ^Ifeve, un 6tu-
diant.
Un g^ograpiie.
Un geometre.
Un grammairien.
Un graveur.
Un historien.
Un imprimeur.
Un juris consulte.
Un lettr^.
Un lithographe.
Un litterateur.
Un logicien.
Un maitre de chant.
Thky chlch cit, th^y chu-a din.
Thiy chu-a b^nh rang.
Thg- vg, k& ve.
Qu6c sir.
Ti6n si.
Cu-nhan.
Ta tai.
Thay thudc^ ihky lang.
Hoc tr6.
K6 th6ng phep dia du*, k6
chep sdch dia du".
K6 bi^t ph6p do, k6c6 nghfido.
K6 thdng sdch meo, k6 \hm
sdch meo.
Tho" cham.
• •
K6 ch6p su* ki.
Tha in.
K6 th6ng 16 luat.
van than.
Tho" in ban da.
K6 thdng ph6p van chu'O'ng^
K6 hay lukn 1^.
Thay day hat.
Un maitre de dessin.
Ub maitre de musique.
Un maitre d'6criture.
Un maitre d'icole.
Ub math6maticien.
Un m^canicien.
Un m^decin.
Un musicien.
Un navigateur.
Un orateur.
Un peintre.
Un pharmacien.
Un philosophe.
Un philosophe (un sage).
Un po^te.
Un professear.
Un sculpteur.
Un th^ologien.
Un traducteur.
— 173 —
Thiy day v6.
Th^y day b&t ftm.
Thhj tap vKft.
thSiy d6.
K£ th6ng ph^p tinh.
Ki coi m&y.
Thkj thudc, th&y lang.
K« t^i Ui km.
K£ hay virgrt bi£n.
K& gi&ng bJd.
Thcr v6 thudc.
K& thuc dirg'c.
K£ th6ng ph6p c&ch tM.
Quto tA*.
K£ l^m y&n tho*.
Thky day hoc, th&y gi&o.
Th(T Cham trA.
Th&y th6ng 1^ do^n.
K& dich sdch.
§3.
IJSTBIVMLfiS POUR LES ARTS ET CAG b6 dCNG HOG hAnH TA BAH
LBS SCIENCES. THITOTNG RGH^.
Un agenda.
Un alambic.
Un appui-main, des appuis*
main.
Une ardoise.
C^p nh^t k^.
N6i c4t rircru, v. v.
Thirdrc k6 tay.
T&m d& (trA ikp vi^t).
13
Un barom^ire.
Un bistoari.
Une boussole.
Ua burin.
Un cachet, un sceau.
474 —
Phong vfi ch4m^ tinh Yii bi^u.
Dao chich.
La kinh, d|a b^.
Dae tdchy dao cham.
Con ch&m, in, dSu.
Sceller,a. (mettre le sceauj. Bong in, d6ng d^Lu.
Sceller^ a. (cacheter).
Un cahier.
Un canif .
Bu carton.
Un chevalet.
De la cire.
Un comet.
Des couleurs, f. pL
Des couleurs k Thuile.
Un crayon.
Crayonner, a.
Un creuset.
Une 6critoire.
De I'encre, /".
Phong,
cap, cap gidy.
Dao c&t but.
Bia.
Yto v6.
Nhira, sip.
B^i gifty.
Thu6c v6.
Thu6c v6 ddu.
But Chi.
V6 bing btit Chi.
Ndi due.
Nghidn.
Mu'c.
•
Mu'c't^u.
De I'encre de Chine.
Un bAton d'encre de Chine. Thoi mu'c.
Delayer a. de Tencre deChine. MM mire.
Un encricr.
De la gomme i§lastique.
Un grattoir.
Gratter, a,
Un livre.
Une loupe.
Une machine.
Un m^eani^me.
6ng mtrc.
Nhira xod biit chi.
Dao cao mirc.
• a
Cao ( myc ).
Sdch.
Kinh hiin vi, hoi ilnh.
M4y.
Then m4y.
— «5 —
Une machine i vapeur. Mdy lii*a,
Une machine hydraulique. M4y nird'c.
Une machine ^lectrique. M^y thu khi &m diromg.
Une machine pneumatique. M4y thut khI.
Un microscope.
Un module.
Un niveau.
Un pain k cacheter.
Une palette.
Du papier.
Du papier h lettre.
Du papier buvard.
Une rame de papier.
Une main de papier.
Une feuille de papier.
Une demi-feuille de papier.
Une page.
Du papier (annamite) grand
foTmat.
Du papier (annamite) de pre-
miere quality.
Du papier (annamite) de der-
ni^re quality.
Du parchemin.
Un pinceau.
Une plume.
Une plume d'oie.
Une j)lume taillde.
Tailler une plume.
Une plume metallique.
* -
Un porte-crayon.
Kinh hi^n yi.
M&u.
6ng thang b&ng.
Bdnh ddn thu*.
Vdn thu6c v6.
Gi%.
Gidy vi^t thu*.
Gi^y th^m myc.
M6t x^p gifty-
M6t cap giSy.
M6t ter gidy.
Nira 16* gi^y.
Trang.
Gi% l^nh.
Gi% nhlt.
Gifty b6i.
Gi&y b&ng da.
But v6; btit vi6t (chO- nho).
But.
Biit I6ng.
But da cat r6i.
cat btit.
But sat, ng6i bdt sat.
Quan btit chi.
Ua porte-plame.
Un poudiier*
De la poudre.
Uae presse (d'imprimerie).
Un pupitre.
Un registre.
Une £i&gle.
R^ler, a.
Un scalpel.
Ub6 sphere celeste.
Une ^ili^re terrestre.
— 176 —
Qu&n btit.
6ng cit thilm mire.
Cdt thftm mirc.
Bkn in.
Y6n Ti^l; yftn sAch.
SA, s6 sach.
Thuf6*c k*.
K£, k£ gifty.
Dao chfch.
Biu gi6i.
B&u dit.
Vu telescope, unelongue-vae. 6ng d6ni, thita 1^ kinh*
Un thermom^tre. dng khi, hto tbd* ch&m.
§4.
COULEURS.
L'azur^ m,
Le blanc.
Le blanohAtre.
Le bleu.
Le bleu&tre.
Le brun.
Le carmin.
Le ch&tain.
Une couleur.
vfi ngO sAc. (*)
Xanh da giM ( nbdti nb0).
Tring.
Tr&ng tr&ng.
Xanh^ xanh da gidi.
Xanh non da giM.
Miii nAu.
( Nb&t ) ph4m hdng.
Mtii nAu s&m.
Mill; s&c.
(*) Les Annamites admettent cinq couleurs principales:
XANfl, le vert et le bleu; b6, le rouge; vang, le jaune; trAng,
le blanc; »en, le noir.
line coulear claire.
Une couleur fonc6e.
La coiileur de cendre, le cen<
drt.
La couleur de chair, la car-
nation.
La couleur de paille.
La couleur de rose.
Le cramoisi.
L'6car]ate, m.
Le gris.
L'incarnat, m.
Le jaune.
Le }aun&tre.
Le noir.
Le noirMre.
L'olive, TolivflLtre, m.
L'orang6y m.
Le pourpre.
Le rouge.
Le rouge^tre.
Le vert.
Le yermillon.
Le yiolet.
477 —
Miii ( n&o } ngot.
Mtii ( nko ) s&m ( tfa&m ).
Xtm, xam xim.
Mtiih6ngh6ng.
Mill v^ng rorm,
Bd ng6n ngot, diSu ngot.
B6 th&m, tia.
Bai h6ng.
Mtii xam xdm.
Mtii hdng hdng.
Ving.
. VingvSing.
Ben, th&m.
Ben den^ xdm.
Xanh Id den den.
Hung hung.
B6 t!a.
B6, di^u, dko, hdng.
B6 d6.
Xanh Id cam.
Bi6u.
Tim,
mSTRUMENTS DE MUSIQUE.
Un alto, une hasse.
Vn basson.
§5.
NHfrNG b6 bat AM^
Tibk.
K^n trdm cung.
— 178 —
Une cithare. Bkn tMp luc.
Une clarinettiB, un hautbois^ Quyftn doc.
un flageolet.
Un clairon.
Un cor.
Un cor de chasse.
Une comemuse.
Un comet k pistons.
Une cr6celle h sap^ques.
Des cymbales, f, pi.
Un fifre.
Une flftte.
Une guitare.
Une harpe, un luth.
Un hautbois fun^bre.
Une lyre.
Un monocorde.
Un orgue, un barmonium.
Un pavilion cbinois, un cha- Binh dang.
peau chinois.
Un piano.
Un tambour.
Une grosse caisse.
Un tambour de basque.
Un tambour k poign6e.
Un tambour plat.
Un tambour militairie.
Un tambourin long.
Un tam-tam, un gong.
Une trompe.
Une trompette.
K^n tr&n.
K^n d^g.
K^n di s^n.
K^n bao da.
K^n dfingbapbfm.
Stoh ti€n.
Nao bat. chi&m choe.
QuySn v4t.
9ich, sdo^ dug.
B^n tranb, d^n ddy.
Bkxi cSm.
R^n loa.
G6 cdm.
Bkn b&u.
Bkn phim.
Bkn phim d&y.
Tr6ng.
Tr6ng cai, trfing dai c&.
Trfing minb.
Trtfng ti^u cA, trflng khiu.
Tr6ng bin.
Trdng trAn.
Trfing corm.
Chiang; thanh la.
Ttyk.
Loa.
— 179 -
Une yielle, un orgue de Bar- Bkn quay.
barie.
Un violon. Ti hk nhfi.
Un violon a deux cordes. Nhi.
Un violon k trois cordes. Tarn.
Vkme f. d'un violon. Bftu d^.
Une anche. Lu*fli gk.
Un archel. Ma vl.
Une baguette de tambour. Gidi trtfng.
Un chevalet. Cdi ngtr*.
Un clavier. B^n phim.
Une clef, une touche. Phim.
Une corde. DAy.
Les p^dales f, pi. d'un piano, B2in dap.
d'un harmonium.
Jouer, a,
D'un instrument k cordes k K6o (d^n),
Taide d'un archet.
D'un instrument k touches. B^nh (d^n).
D'un instrument k vent. Th&i.
Pincer a.un instrument k Giy d&n.
cordes.
§6.
REMI^DeS ET OPERATIONS M^DI- v£ THUdC THANG vl cAc PH^P-
€ALES. GH0'AB£NH. ;
i
yne amputation. Sir chSlt (chin, tay, v.y.)
Amputer, a. Ghat (ch^n, lay, v.v.)
U& bain.
Prendre un bain.
Une biquille.
Un caut&re.
Caut^riser^ a.
La di^te.
Un empIAtre.
Une friction.
Frictionner, a.
Une incision.
Un lavement, un clystfere.
Le massage,
Masser, a.
Un m6dicament.
Un pansement.
■Panser, a.
Une ponction.
Une potion.
Un regime.
La purgation.
180 —
Nu'drc t&m; sir t&m, sur ng^M.
Tim.
Nang ch6ng.^
Mdi cull, mdi d6t.
B6t, curu.
Sir ki^ng ka,
Thudc dan, tbu6c cao.
Sir xoa.
Xoa.
Su* rach, su* mA.
Tbu6c thdng khoan.
Su* b6p.
B6p.
Thu6c, thu6c thang.
Su* rit thu6c, su* bu6c diu.
Rit; chii*a; bu6c dSu.
Sy chim chich.
Thang thu6c, ch6n thude.
Mirc ri^ng &n u6ng.
Sir tiy.
Un purgatif, une purgation. Thu6c t&y.
Purger, a.
Se purger, r.
La saign6e.
Saigner, a.
Un s^ton.
Une tisane.
La yaccine.
Yacciner, a.
T4y, iky di.
U6ng thu6c t&y.
Ph^p chich miu ra.
Ghich mdu.
N6ng rlit mi^.
Nird'c thutfc.
Ph^p chung d&u, ph^p kkln
diu.
Ghiing d$u, gi6ng d^u, kklH
diu.
_
181 —
Une ventouse.
6ng gidc.
Appliquer une ventouse
Gidc Tn4u.
(scarifi6e).
•
Un v6sicatoire.
Gao' ph6ng da.
Poser un v^sicatoire.
Ddn cao ph6ng da.
Un vomitif .
Thu6c tb6, thudc mCra
%^^
OBUVRES d'aBT ET DE
SGIBMCB.
v£ GAG yi£c THirOTNG N6Bi
• « •
TAI HOG.
Un air.
Une analyse.
Une analyse grammaticale.
Analyser, a.
L'aquarelle, f,
Une aquarelle.
Un bas-relief.
Un camfe.
Une cantate, une chanson.
Une chansonnette.
Un cboBur.
Une com^die.
Un concert.
Un conte.
Une copie.
Cung, bki.
Su- ( hay \k hhi ) x6t tilrng
phdn m6t.
Bhi d&n meo.
X^t Umg ph&n mdt; d&tt
meo.
m
Ph6p v6 Ihudc ntfdrc.
Tranh v6 thutfc nird^c.
Anh cham n6ng.
Ngoc cham.
Ga, ca hdt.
Ga Y&n, ca hdt chori.
Ca hdt ck h6i.
Tu6ng, tr6 chai.
H6i bdt km.
Truyfin bi^n ng6n.
Bkn sao; hkn h^t nhcf cblAh
hkn.
Copier, a,
Une copie ( d*6colier ).
Un couplet.
Un croquis.
Une d^couverte.
Decouvrir, a.
Une description.
D6crire, a.
Une definition.
D6finir, expliquer, a.
Un dessin.
Un dialogae«
Une ^bauche.
Ebaucher, a.
Une 6preuve (d'iraprimerie),
Une esqnisse.
Esquisser, a.
Une estampe.
Une fable.
Un fond.
La gouacbe.
Une gravure.
Un groupe (dessin).
Un groupe (sculpture).
Leiavis.
Une marine.
182 —
Sao,ch6p; l^m h^t nhu*, b&t
chtfctc.
van bki.
M6t khijc ca.
Tranh vS phdc.
Su* mdri da t!m du'O'e; su* tim
dtfccsu* m6i.
Tim du-crc ( sur mdi ).
BM y cacb tb«.
Di6n cdch tbfi.
Cau giai ngh!a( ti£ng hay la
sy nao ).
Giai ngbia, catnghla.
Tranh ( inb ) tbfty mac.
Bai vln dap.
Tranh ( hay la tu^orng ) m(f\
phac ra.
Phac qua.
Tdrinthu-.
Anb (tranh) v6 phac.
Phac qua.
Anh in.
Truy^n bife ng6n.
N6n.
PJi6p v6 thu6c keo.
Anh in (ban ddng, ban sftt^ban
Anh (tranh) vS c6 nhi^u ngu*di.
Tu^cmg cham c6 nhifii^ ngu*M.
Ph6p vg thu6c nu^drc kh6ng vdTi.
Tranh vg tau hh.
Des m6moires, m. pi.
Une narration, un r6cit.
Raconter, a.
^Une nuance.
Nuancer, a;
Une ombre.
Ombrer, a,
Un original.
Un panigyrique.
Une parodie.
Le pastel.
Un pastel.
Un pay sage.
Un plan.
Un po^me.
Un portrait.
Une preface,
Une romance.
Une statue.
Un tableau.
Un th^me.
Un ton (musical).
Une trag^die.
Un vers.
Une version.
183 —
Sdch k^ nhiS*ng truyto minh d&
xem thfty.
B^i k£ truy^n.
K4, k6 truyfin.
N6t vdm.
vem.
B6ng.
Vdn b6ng.
B&n chinb, cbinh b&n.
V&n m6; b^i khen.
B^i nhao ddi lai (bki nko).
Pb^p v& b&ng but cb! ngfL s&c.
Tranb v6 b&ng but chi ngA
sic.
Phong c&nb; tranh yS phoHf
cinh.
B&n dd.
van tha, van, yh vftn.
Anh truyfin th&n.
Tu-a.
Ca, ca bdt.
Tu'crng.
Tranb, &nb.
Bki ti^ng minh dich ra titng
khac, ( bai tb^ma ).
Cung.
Tufing kh6c hi.
can thor.
Bai dich ra ti^ng minh.
L'orthographe, /*.
Pb^p vifit cur meo.
Gorrectement.
La ponctuation.
Une apostrophe.
Une virgale.
Un point.
Un point et virgule.
Deux points.
Plusieurs points.
Un point d'interrogation,
Vn point d'^xclamation.
Un tr^ma.
Un trait d'union.
Un tiret*
Une parenth^se.
pes crochets, m, pL
Des guillemets, m. pi.
Una faute.
Un barbarisme.
Utt sol^cisme.
184 —
Ciir meo.
Ph^p chftm c&u.
. Phiy ihiromg ( ' ).
Ph4y.phiyha(,).
Gh£m(.)-
Ghto vi phiy ( ; ).
Hai cb&m, ch&m k6p ( : ).
R&ng chftm ( ).
Gh&m dftu h6i ( ? ).
Ghftm d&u l&y l^m la ( ! ).
Hai chim trto dftu chfr ( *• )
G&t n6i hai tifog ( * ).
G&t ngang kh! d^i ( — ).
D&u ngo&c di ngo^c lai ( ).
Dftu ngo^c qu^p ( [ ] ).
Dftu ngoftc k£p (« »}.
Sir vi<ft (hay li ndi) sai.
Ti^ng vi£t (hay 1& n6i} sai chinh
ti^ng.
Ti^ng vi^t (hay 1^ n6i) sai me •.
185 —
\
XXXI.
l'agbxculture, f,
yt ngh£ ganhmOng.
§1.
YBftSONNSS OCCUPIES AUX TRA* Vfi NH0*NG NGird^I LAV TiftC CIHK
TAUX DBS CHAMPS. 1V6NG.
Un agricnlteur. KA l&m ru6ng nirorng.
Xfn berger, une berg^re. ££ ch&n chito.
Un billcheron. . Kd di cAi; ki Um gi lat.
Un chevrier, une cheirri^re. K£ ch&n dd.
Un colon • Ki I km ru$ng. (Ki di <y dfti ngoai
quOc).
Un cuKivateur. K6 1km ruOng nirorng. n/7c^^Jit^\y7
Un fermier, une fermifere; un K6 Ikm rudng d6ng thol.
metayer, une m^tay^re*
Un gardeur d*oies, une gar- K4 ch&n ngftng;
dense d'oies.
Un glaneur, une glaneuse. YA di m6t.
Un jardinier^ une jardiniere. Kd 1km vurdm.
Un laboureur. Ki cky bilra.
Un laitier, une laiti^re. K£ bdn sHra b6.
Un meunier, une meuni^re. K£ xay b6t. j
Un muissonneur, une mois- Tho'g&t.
sonneuse.
'A^"^:
f>^r»-
.i
— 186 —
Un pitre. K4 ch&n trkn b5, v. v; muc
ddng.
Un porcher^ une porch^re. KS ch&n Igm.
Un vacher, anevach^re. Kk ch&nb5 cdi.
Un yendangear^ une yendan- Kk hai quk nho.
geuse.
Un vigneroQ, une vigneron- K6 lam vird'n nho.
ne.
Un, une, yillageois, e; un, une, NgvW kk quft, ngtfM xtjrquft
campagnard, e.
§ 2.
TRAyAUX ET OUTILS D'AGBIGUL- \& HEHTNG VltC Yk NHOTIG 96 L»X
TUJffi. RUdNG.
■
Un aiguiUon. G4y b6t thtic b6.
Aiguillonner, a. B^m, tbuc, giuc.
Un arrosoir. Binh tu^dri.
Arpofi^r, a. Tirdl.
Atteler ( un cheyal h un char) . Hii^e ( ngy a v^o xe ).
Atteler un boduf k la charrue« Bkc idi b6 yho C&jr*
Un bAt. Y6nlira.
Une beche. Mai, tbu6ng, m6Qg.
B^cher, a. B^o ( bitkg mai }.
Une botte de foin. B6 c6 kh6.
Un chariot, uae charpette. Xe ( ch<5rd6 ).
Le timon. Bi<fu xe, lay xe.
Un essieu. Ch^t xe.
Une roue. B^h xe.
— w —
Le moyeu de la roue. Turn xe.
Les rayons m. pi . de la roue. G&m xe.
Une charrue.
Le couture.
Le manche.
Le soc.
Le versoir.
Une courroie.
Un crible.
Cribler, a.
lit cidkure.
Cultiver, a.
Jbe .'ddffriehemeje^.
D6fricher, a.
Un ^chalas^ un paisseau.
L'engrais, m.
Engraisser, fumeir, a.
Ecussonner, a.
Une faucille.
iCfielbiux, ttoe f^ulx.
La faux annamtte.
CJQ fettle fauciU^, de faux.
Faucher, a.
La fenaison.
Fawo, a.
Un fltett.
Une fourche.
Le fumier.
G&i c^y.
Dao c^y (Uy).
Xeo ckj.
LtfOi ciy.
M6m ciy.
my da.
G&i sing, cii sio.
Sing, sio.
Sir lim vu'Cm, ru6ng, v.v.
Lim vu'Crn, ru6ng, v.v.
Sir \& ru6ng.
Vdr ru6ng.
Ciy chdng, cot chdng.
Phin.
B6 phin,
Chi^t mim ciy.
Li^m.
LiSm Id'n dii chu6i.
Ciia.
Lu*5*i lifim.
Git c6, ra, v.v. bing life
Idrn.
Sir pbori c6.
Phcri e6«
Tbia linb ( dip lua ).
Gii nang.
Phin.
Fumier de boeuf, de buffle, Pbin b6, triu, l{m, v. v.
de pore, etc.
Ftimier d'excr^ments
humains.
Une gerbe.
Uiie greffe.
Uo greffoir.
Greffer, a.
Uae herse.
Herser, a.
Ume hone.
Un hoyau.
L'irrigation, f.
Lesjavelles, /'./?/.
Javeler, a.n.
Un joug.
Mettre au joug.
Oter le joug.
Le labourage, le labour.
Labourer, a,
Une marcotte.
Marcotter, a.
Ua manche (long).
Bfii iQanche court, poign6e.
Une meule de foin, de b\6y
de paille, de chaume, etc.
Lt moisson.
Moissonner, a.n.
La faucille fannamite a mois- Gdi hdi.
9(mner le riz)^
— 188 —
Phftn bic.
B6(l<ia).
Ng&nh ti£p, cinh ti£p.
Dao ti^p ckob.
Ti6p chjobf chi£t.
Gii bilra.
Bura.
Cu6c quftp.
Gu6c chla.
fSur tat mr&c, sir Ifty nirdrc t&o
ru6ng.
Gfii Ma, don lua; b6 c&nh nho^
Btoh gdi.
Ach.
H&c dch.
Thdo ich.
Sif ciy, vi6c ciy.
Ciy.
Ng&nh chi^t; ngtob d& via
xudng dftt.
Cbi^t; Tin ngJuih c&y xudng
dflt.
G4n.
Chu6i, n&m.
Bdng c6 kh6, d6ng Ida, ddng
ram, ddng ra. ▼.▼.
Lda g$t; mda g^t.
Gdt, gki b^i.
— 189 —
Un mortier k piler le riz. C6i dkxri gao.
Un moulin k decortiquer. Coi xay liia.
Un panier. Thiing, gi6, r6, gi^nh.
Un pMurage. Ru6ngc6 (d&chrintraub6,v.v.)
Mener paitre. Chan, dem chail.
Meiier paitre un buffle, un Di tr4u, di b6.
boeuf.
Unepioche. Cdi cu6c.
Piocher, a. Cu6c.
Une planche (de 16gumes). Lu6ng (rau).
La plantation. Sir gi6ng, sir tr6ng.
Planter, a. Giong, tr6ng.
Planter le riz. G^y lua.
Un plantoir. CAi gi^m, edi ch^t, cdich6p.
Une plantation de. . . Vu'irn gidng cAy. . .
Un rdble. Ban trang.
Un rMeau. Bira c^o.
Rftteler, a. Cclo.
Ratisser, a. Nao c6.
La recolte. Liia gat, sir gat lua.
Larecolte-ducinquifememois. Yu chiem, vii ha, vu thdng
nam.
La recolte du dixi^memois. Vu mua, vu d6ng, vu th^ng
mircyi.
Recolter le ble, le riz. Gat lua.
R^colter le mais. B6 ng6.
Refcolter les haricots. H^i dan, 14y (tr4y) dftu.
R6colter les 16gumes. H;ii rau.
Recolter les arachides, les Dao lac, dao khoai; b(!ri lac,
patates. bdi khoai.
R6coller la canne k sucre. Chem mia,
44
— 190 —
Recolter ( cueQIir ) desfiroits. Lfty qui, tr&y qai.
Mepiquer ( le riz ). Cfty (lua).
Un rouleau. G4i true.
Vn sarcloir. Gii lem, c4i giim.
Sarcler, a. n. L^m cd.
Lea semailles, f.pl. Sir gieo ma; miia gieo seia.
Semer^ a. Gieo.
Une serpe. Dao qu&m.
Une serpette. Dao qu&m nh6 lu*Oi.
!fn sillon. Lu6ng ciy, d&ng c&y.
La taille. Syr phdt, sir c&t dknh.
Tailler la vigne. Ph4t cknh c&y nho.
•u terreau. Bit miin.
Transplanter un arbre. B6ng c&y, dtoh c&y.
Un van. Nong vura; nong; nia.
Yanner, a. R6, quat.
Un moulin h vanner, un Hdm r6 liia, hdm quat >Aa.
tarare.
La Tendange. Su* hdi qu& nho.
T«ndanger, a. n. Hii qu& nho.
lOi
XXXII.
COMMERCE ET FABRIQUfi.
irl Ti$c bu6n ban ya gag ngh£ nghi£f.
§ i.
AFFAIRES COMMERCIALES. y£ WtC BU^N bAn.
Une acceptation. Str nhan, sy chiu leri; IW chiu
Accepter^ a. NbAn, chiu, chiu iCri.
Un achat. Sir mua. sir t4u.
Un acheteur. Ki mua. k& Uu.
Acheter, a. faire emplelte Mua, t^ii.
de • . . •
Acheter du riz. Bong lua, dong gao.
Acheter du coton, de la soie. Gto b6ng, cka tor.
Acheter ( un champ, une Tftu ( ru6ng, nhk, tr^u ).
maison; un buflle ).
Un acquit. TCr bi^n lai,
Acquitter, a. Bi6n lai; gi& h£t (n^).
Une action. Phdn ti^n giup h6i.
Un actionnaire. K& c6 phdn ti£n trong h^i.
Un atfr^teur. K& thu6 m6t chi£c t&u.
Affr^ter, a. Thu6 (mdt chi«c tiu).
L'argent comptant.
Des arrhes, f.pl,
Un artidft.
Un assorio.
S'associer r. k . .
Un assortiment.
Assortir une boutique.
S'assortir, r.
Une assurance.
Des avaries, f.pL
— 192 -
Ti^n tu*ori.
Ti^n COG, li^n giam.
M6t Ihir hanghoa.
K6 \ho h6i, k^ vao phircmg.
NfiAn \ho lioi. c-^o vAo
V^oh6i vudi. • , v^o phurdrng
vuui. . .
M6t b6 [^6),
Sim du d6 mfl* cu'a hing.
Sim du (}l6 bu6n bin.
T6'(hayliYiec)ph6nglhi6ntai.
Sir hu* tiu, sirhu* ^6 ihxx ch(5r.
Des marchaiidises avarices. Hing hoi hir.
Une baisse.
Baisser, n.
Uoe balance.
Balancer, a.
Une balle demarchandises.
Un ballot.
Une banque.
Une banqueroute.
Un banqueroutier.
Un bilan.
Un billet.
Un billet de banque.
Le bon march6.
A bon march6.
Sir Slit gii, sir ha gii.
Slit gii, ha gii.
Sir so sinh ti^n diro'c vu6i ti6n
tiSu.
So sinh tiSn dircrc vu6i ti^n
tiSu.
Bo ^6 to, g6i ^6 to, ki^ndfi.
B6 ^6 (hay li goi ad) nh6 viy.
Nh^ d6i bac.
Sir vfir no*.
Sir cin nhic phan dircrc ph4»
tidu.
Vin kh^, tCr nhan no*.
Bac giiy.
Sir mua ban vi, gii r6,
R6.
Une boutique.
Un brevet d*invention.
Un bureau.'
La caisse.
Le caissier. *
Le capital. « ■
Une cargaisoTi.
Un chalanrf; une^-pratique.
Un cbaland ( batnau ).
Le change.
Changer, a.
Le chargement:*
Charger,* «.
»
,. Des colis, m. pL
Une commande.
Commander, a.
Uh commerQ^nt.
Commcrcer, n.
Le commerce.
Un commis.
Un commis voyageur.
Utie commisMon.
Un compte.
493 —
Hing bu6n, cira h^ng.
Tdr ba,n ph6p m6t minh dirgrc
l^m (i6 gl.
Nh^ giSy.
Hom dirng tifin bac; ch6 giu*
h6m dirng tign bac.
Ngu*M ihS. phu.
V6n, g6c.
B6 h^ng m6t chific t^u ch(5r.
K^ mua; k^ quen mua m6t cfra
hkng.
Thuy^n 15ng, tiu 16ng,
Sir d6i tign bac; gid v^ng bac;
ca v^ng, c[i bac.
B6i ti^n bac.
Cdc ({6 m6t cbi^c tdu ( hay la
m6t cdi xe ) cb*.
X^p d6 xu6ng tdu ; x^p ^6
16n xe.
Ki^n d6, ki^n h^ng 'hoa.
Su-dat, sir thira (dogi); ^6
da dat.
«
Bat, thiira.
Ngircri bu6n bdn, lai bu6n. •
Eu6n bdn.
Vi^c bu6n bdn; ngb^ bu6n
bdn.
K6 giiip vi6c ciTa hdng.
NgirM di m6*i hdng.
Vi^c cay lieu thay.
S6.
Porter en compte.
Faire un compte.
Un comptoir.
Uii comptoir ^colonial).
Etablir un comptoir.
Un connaissement.
Une consignation.
La contrebande.
Un contrebandier.
Passer en contrebande.
Une contrefaQon.
Un contrefacteur.
Contrefaire, a.
La correspondance.
Un correspondant.
Gorrcspondre avec. . .
Le cours.
Le courtage.
Un courtier.
Une cr6anee.
Un cr^ancier.
Le credit.
Vendre h, credit.
Acheter & credit.
Le d^bit.
D^biter, a.
— 194 —
fii^n v&o s6^ ghi vko s6.
Tinh s6.
D&ng b4n bkng.
Phd (l&p nai ngoai qu6c).
U(f ph^.
Tdr bito lai (hkng hod z^p
xu6ng t&u).
Sir k^ thdc A6 hay lit tiSn bac
(trong tay quan).
Sir chd* dd tr6n tu&n.
K£ chd* dd tr6n tuftn.
Gh<5r ^d6) tr6n tudn.
Sir gid dd; d6 gid, d6 mao.
KS gid ^6^ k6 mao dd.
Gid, mao.
Thu* to* vdng lai.
K£ th6ng tin.
Th6ng tin vu6i. . .
Gid chung (bac, hdng hod).
Ngh€ 1dm mdi hdng.
K£ 1dm m6i hdng.
Nor ngu'di ta mdc yu6i minh.
Ghd no*.
S6 bi6n tiSn du'orc; sir muabda
chiu.
Bdn chiu.
Mua chiu.
Sir bdn ddt; sir bdn hdng Tdt
hdng IS; s& bi^n tidn xudt.
Bdn ddt; bdn hdng vdt hdng
IS.
Ua debitant.
Un d^bitear.
Des d£bours6s, m.pl.
D^bourser, a.
Le dichargement.
D6charger, a.
Da d6chet.
Le detail.
Un d£taillant,unmarchand
au detail.
195 —
Kibtoh&ngy&thtogl«.
K6 m&c ngr.
Ti^n xuftt.
Xu&t ti^Q,
Sit tCt A6 hhng.
RCr d6, b6c M.
PhSn hai, phfln hir.
H^ng 16, h&ng v&t.
K£ b^n b&ng Id, ki b&n hiinf
vftt.
D6tailler,a. vendreau detail. B&n hiing li^ bto v&t.
Uae dette.
Devoir, a.
Un dividende.
Un 6chantillon.
Une6ch6ance.
Echoir, n.
L'emmagasinage, m.
Emmagasiner, a.
Une emplette.
Un emprunt.
Un emprunteur.
Emprunter, a.
L'entree, /*.
Un envoi, une expedition.
Envoyer, exp^dier, a.
L'escompte^ f.
fiscompter, a.
Des esp^ces, /. pi,
Espfeces courantes.
Ngr.
M&c nor.
Pbdn Ifti ngo^i.
MSLu b^ng ho&.
Han gi& nor.
B£n ban.
Sir dA v^o xirdrng trClr M.
&£ yko xiTiVng trilr b^g.
Sirmua; d6 d& mua.
Sy vay ncr.
K6 vay ncr.
Vay ngr, vay.
S6 d6 chfr v2io (ncri nJio).
Sir gilri b&ng bo&.
Gi3ri b&ng bo&.
Tito tri thfty.
Bai tifin ivh tbAy .
Tb&t tito, tbM ddng bac, tbAt
d6ng v^ng.
Ti^n th6ng dung.
Esp^ces sonnantes.
Un exp6ditionnaire.
Un expert.
Une expertise.
Expertiser, a.
L'exportation, /*.
Exporter, a.
La fabrication.
Un fabricant.
Fabriquer^ a.
Une facture.
Une failUte.
Des fonds, m, pi,
Les fonds publics.
Placer k fonds perdus.
Des frais, m. pi.
Le fret.
Le gain.
Gagner, rt.
Le gros.
Un marchand en gros.
Une liausse.
Hausser, n.
L'importation, f.
Importer, a.
L'int6r6t, m.
196 —
ThM ti«n.
K6 guri h^ng ho4.
6ng tb4ni nghi^m.
Sy tb4m ngbi^m.
Tblim ngbito.
Sir cbd" h^ng ho^ sangntrdrc
khac.
Cbd" h^ng hod sang nirdrc
kbac.
Sirmm(d6gi).
K61^m(d6gi).
L^m ( a6 gi ).
Born cura hkng, tcr bito gid d6
da mua.
Sy vor ngr.
Tien v6n.
Cua c6ng kh6.
Cho vav li^u ck v6n.
Phi t6n.
Ti^n qua giang; nhu*ng 66 m6t
chi^c t^u bu6n chfr; sir
thu6t^u. .
Loi lai.
Bu'o'clo'i.
Hkng bdn c^t.
Lai bu6n bdn cdt.
*
Sy nhdc gia l^n.
Nhac gia l^n.
Sy chd" 66 vao ( nu'd^c n^o ).
Chd* 66 vao ( nu'6'c n^o ).
Lai.
Prater ^ int^rftt.
Un int^r^t.
Inl(§resser, a,
Un inventaite.
Le journal.
Une lettre de change.
Payable k vue.
Payable h deux mois.
Tirer sur . . . , a.
Une lettre de voiture.
Un magasin.
Un mandat.
Un marchand.
Des marchandises, /*. pi.
Un marche.
Faire, passer, conclure un
march6,
Le inontant.
Un negociant.
N6gocier, n,
Negocier, a.
Un payement.
Payer, a.
Payer comptant.
Du papier-monnaie.
Un passe-port.
Le poids.
Un pr6t.
Un prdteur.
Un pr^teur sur gages.
197 —
Gho no* lai.
Phan lai.
Cho an phdn lai.
S6 cac d6.
S6 nbat k;^.
Td- d6i bac.
HS dira thi c6 tiSn ngay.
Cdcb hai thdng md*! dira ti^n.
L^y tiSn tai . . .
S6 d6 m6t xe chd*.
Xu-(jrng, xu*6Tig do.
To* bSo giao ti^n ( cho ai); tdr
6y vi6c.
Ngu^eri bu6n ban, lAi bu6n.
Hilng boa, d6 bu6n bdn.
Su* ma ck.
M^ ci.
S6 r6ng; ode ky d6ng.
Lai bu6n, ngirori bu6n b4n.
Bn6n, bu6n bdn.
M^ Cc^; li^u.
Sir gi& ti6n; sir giao ti^n.
Gi& ti^n, giao ti^n.
Giao ti^n tu'o'i.
Bac gi%.
TCr th6ng b5nb, dAn van.
can; sir nang nhe.
Sir cho vay; sir cho miran.
K6 cho vay; k& cho mtrcrn;
K6 cho vay cdm 66.
Prater, a.
Le profit.
Une promesse.
Uae quittance.
Quittancer, a.
Un rabais.
Rabattre a, vendre au ra-
bais.
Une raison sociale.
Un r6c6piss£^ un regu.
La recette; une recette.
Recevoir k compte.
Gho vay; cho mu*mi.
Lgi, Igi l&i.
Ldri bdra.
Tdr bien lai.
Bito lai.
Heri gid.
Bdn hdri gi4.
H6i bu6n, hi^u.
Td" bi^n lai, t(r bi^n nb^i
Ti^n th&u.
Nh^n ph&n ng.
Recevoir pour fln de compte. Nh^n ^ici ngr.
Une reconnaissance.
Reconnaitre une dette.
Un registre.
Enregistrer^ a.
Un remboursement.
Rembourser^ a.
Une remise (d'argent).
Le risque.
La signature.
Une soci6t6.
Fonder une soci^t^.
Entrer dans une soci^t^.
Solder un compte.
Un tarif.
Tarifer, a.
Un taux.
Une traite.
Un traits.
Ter nhan.
Nhdn no*.
SAy sds4ch.
Bito vao s6.
Sir gi& nor, ti£n gi& ncr.
(j\k ngr, gi&; d£n.
HCri gia; chu'orc nor, tba nor.
Nb&t may nbftt r&i.
Chu- k^; sur k^ tto.
H6i, hi6u, phu'drng.
L^phdi,l^phi6u,14p pbirdmg.
V^oh6i, v^o hi6u,y^ophu'dmg.
Gi& h^t (ncr n^o), gi& n6t.
Y6t thi gi^.
Binb quan gi4.
Y«t thi gi4; lai.
Born dAi bac.
Tdr giaO; diSu giao.
L'usure, f»
Un asurier.
Des valeurs, f, pL
La yente.
La vente au detail.
La vente en gros.
Une vente aux ench^res.
Vendre, a.
Yendre au comptant.
Yendre k credit.
Sir dftt n^ to I&i.
Ki dftt n? to i&i.
Bac gifty; t(r dAi bac.
Sir bdn, ^\f bto chto.
Sir bto htog v&t.
Sir bto htog cftt.
Sir bdn ganh gid.
Bto, bto chdc.
Bto ti£n ttrori.
Bto chiu.
§«•
ARTISANS, COMMERQANTS. vfi THOT, v£ NGirdl BU6ll BIn.
Un agent d'affaires. v
Un armurier, un arquebusier.
Un, une aubergiste.
Un banquier.
Un barbier.
Un, une, batelier, 6re.
Un batteur d'or.
Un bijoutier, un joaillier.
Un^ une, blanchisseur, se.
Un, une, boucher, 6re.
La boucherie.
Un, une,boulanger, ^re.
NgirW mfii vi6c.
Thcr rto sung, thgr vhn khi gidi.
Kibto htog qu to.
NgirM dAi bac.
Th(Tcao. J^^^^*^ ^*^ ^"^
K6 1km nghS thuyfin b^, chto
sto.
Thcr nit vtog.
Thor 1km (hky Ik ngirW bto)
nhihig dA bto ngoc.
Ki gikt (vk Ik) qu&n to.
K6 1km thit (b6, v.v.;; k4 bto
hkng thit.
Ngh6 1km hkng thit.
Thcr 1km btoh tky.
Uneboulangerie.
Uno bouquetiere.
Un bouquet.
Un bourrelier.
Un brasseur.
Un briquelier.
— 200' —
lUng bdnh Uy.
Thcr k^t gium hoa.
Gium hoa, b6 hoa.
Thcr l^m 66 ngira.
K6 \hm TiTcru hot.
Thcr gach.
Un brocheur, unebrocheuse. Ngu'M kh^u lu'crc sAch.
Un brodeur, unebrodeuse. Thcr th6u.
Un brossier.
Un cabareticr.
Un cafetier, un limonadier.
Un cardeur, une cardeuse.
Un carrossier.
Un earlier.
Un chamoiseur.
Un chandelier, ( fabricant de Thcr due n^n m&.
chandelles ).
Tho" \hm hhn ch4i.
K^ ban h^ng ch6, h^ng ru*cru.
K6 bdn h^ng ch phe v^ nhii*ng
thijrc u6ng mdt.
Tho* chki ru6t dem.
Thgr dong xe.
Tho" l^m c6 hhi.
Thcr thu6c da c& 16ng,
Un changeur.
Un chapelier.
Un charbonnier.
Un charcutier.
Un charpeniier.
Un charretier.
Un charron.
Un chaudronnier.
Un chiffonnier.
Un coifTeur, un perruquier.
Un colporteur.
Le colnorlac:©^
Ngu'M d6i bac.
Tho* \hm non.
Tho- d6t than.
K6 l^in hkng x6.
Tho* m6c.
K6 du*a xe (to).
Thcr d6ng xe ( to ).
Tho* due n6i, vac, v. v.
K6 nhat gi^ rich gily b6.
Thcr ng6i, thcr hiii dau, thcr
ch4it6c;k6b{int6cmu'cm.
K6 bdn rAi, k6 bdn h^ngxich*
Sy ( h.la nghS ) bdn hhng xach.
Un (iommissionnairc.
Un compositeur.
Un confiseiir.
Un cordier.
Un cordonnier, nnhoitier.
Un corroyeur.
Uu courlier.
—.201 —
NgirM k^ khac sai mirrrn.
Thcr x^p chu*in.
Tho- lam miit.
Thgdanh day, Iho'danh thung.
Tho giay. -^^^^J />c/^ jifL^
Un cnr.lciier.
Une couturi6re.
U[n couvreur.
Couvrir une maison.
Couvrir en tuiles.
Maison couverte en tuiles.
Couvrir en jonc marin.
Couvrir en paille.
Maison couverte en paille.
Couvrir en t61e.
Un crieur.
Un d^crotteur.
Un degraisseur.
Un distillateur.
Un doreur.
Un droguiste.
Un 6b6niste.
Un emballeur.
Un entrepreneur.
Un Spicier.
Un fabricant de • . .
Un facteur.
Un facteur d'instruments de
Ngucri m6i vi6c bu6n bdn.
Thcr n>ri dno.
Thgr may d^n b^.
Thcr Icrp nh^.
Lcrp nh^.
Lcrp ng6i.
Nh^ ng6i.
Lgrp b6i.
Lcrp gianh, lcrp ra.
Nh^ gianh.
Lcrp sit lay.
K^ rao m5.
K6 danh gidy.
Thcr giat v^ diu mOr.
Thcr c^t ru'o'u, v.v.
Thgr thi^p v^ng, tho* xuy v^ng.
K6 b^n h^ng thudc thang.
Thcr h^ng dkn.
Thgx^'p d6 v^o h6Tn, vio thting.
Ngu'M nhan vifickhodn tring.
K6 bdn h^ng x6n.
K6 l^m ....
Ngu'M chuySn thu* tram.
Thcr d6ng ^(> bdt am.
musique.
o^
/v.
Ct-C
U. i
^n marchand.
Un marchand au detail.
Un marchand en gros.
Un marchand de boBufs.
Un marchand de bufiles.
Un marchand de tabac.
Un marchand de vins.
Un mar^chal ferrant.
Ferrer un cheval.
Un m^canicicn.
Un menuisier.
Un mercier.
Un meunier.
Un miroitier.
Un opticien.
Unorftvre.
Un ouvrier, une ouvri^re.
Un papetier.
¥n parfumeur.
¥n pMissier.
De la patisserie.
Un paveur.
¥n prehear.
Un prehear k la ligne.
¥n plombier.
Un poissonnier, une poisson-
ni^re.
Vn poriefaiz.
Vb potier.
203 —
Ngtfdri bu6n b&n.
K^ bdn hhng v&t.
K& b4n h^ng cftt.
Ui b6.
lAi irku,
Ki bdn hiing thu6c U.
Ki bdn h&ng nrcru.
Thor bit m6ng ngyra.
Bit m6ng ngura.
Thor d6ng then m&y; U coi them
m4y.
Thg m6c.
Ki bdn h^ng x6n.
Thcr xay b6t.
Thcr l^m m^t gu'omg.
Thorl&mmuckinh, dng d6m. .
Thor bac.
Thof.
Thor \km gi&y; ki bdn gifty.
K^ bdn hdng thu6c therm.
Thor 1dm bdnh trd.
Bdnh trd.
Th(T Idt dk.
ILi c6 nghS ddnh cd^ thAy ca,
ngvc(n cdu k^o.
Ngu'd'i cdu cd.
Th(T thific.
Ki bdn cd, hdng cd.
Phu diu.
Thor g6m.
Un quincaillier.
Un raffineur de sucre.
Un raraoneur.
Une ravaudeuse.
Ravauder, a.
Un relieur.
Un restaurateur.
Un sabotier.
Un savetier.
Un scieur.
Un scieur de long.
Un sellier.
Un serrurier.
Xo^f ^^^ Un iailleur.
Un tailleur de pierre.
Un tanneur
Un tapissier.
Un leinlurier.
Un ti>s3rand.
Un tonnelier.
Un tourneur.
Un traiteur.
— 204 —
K6 bdn cac d6 s4t d6 d6ng.
K6 eSm dir^'ng, k6 loc dird*ng.
Thgr nao 6ng kh6i.
Biln b^ chfra bit t^t.
Chu-a bit t4t.
Thcr dong sach.
K^ bdn h^ng cgtib.
Thcrdeogufic.
Thcr chu^a giSy.
Tho* ctra.
«
Tha x6.
Th(T d6ng y6n ngy*a.
Thcr l^in khoa.
Thcr may, thcr khAu.
Thcr da.
Thcr thii6c da.
K6 bin h^ng thim.
Thcr nhu6m.
Thor det.
Thcr d6ng thung riroru.
Thcr ti en.
K6 bdn hing c(rm.
Un tricoteur, une tricoteuse. Thcr dan (bit t^t v.v. )
Un tuilier. Tho* ng6i.
Un vannier. Thcr dan lat.
Un vernisseur. Thcr sorn.
Un verrier. Thcr niiu thuy tinh.
Un vitrier. Thcr th6y tinh.
Un voiturier. K6 dira xe.
. »
— 205 —
Un apprenti, une apprentie. K6 dan^ hoc ngh^, kfi mcyi t4p
l^mnghS.
Un contre-maitre.
Un gargon.
Un garQon de caf^.
Une demoiselle de magasia.
Un homme de peine, un ma-
noeuvre.
Un prote d'imprimerie.
NgirM Mg c6ng.
K614pdich.
K6 Idp dich Mngc^ phe.
NgirM nu* bdn hkng thay cM.
Phu, phu phen.
K6 d6c vi6c in.
§3.
LIEUXDEFABRICATIONETDEVENTE. NHU^NG NOT LAM VA BAN b6.
Un atelier.
Une auberge.
Une boucherie.
Une boutique.
Une enseigne.
Une brasserie.
Une briqueterie.
Un cafe.
Une corderie.
Une distil lerie.
Un enlrep6t.
Une fabrique de . . .
Une filature de coton, etc.
Filer, a.
Une fonderie.
Une forge.
Nhk Ihm vi6c.
Mng qudn, hkng cam.
H^ng thit.
H^ng bu6D, cfra h^ng.
Bi^n hi^u.
H^ng l^m ru*gu bot.
Nai Ikm gach, 16 gach.
Hkng c^ phe.
Nai danh ddy d4nh thirng.
Nhii cat ru'O'ii.
Xu'6'ng chu*a tarn d6.
Nh^ l^ra . . .
Nh^ keo vii, v. v.
K6o scri, keo v4i.
NhJi dUc.
L6r^n, 16 r^o.
15
Vn four.
Un four h briques.
Unfour kchaux.
Une fourn^e.
Un hdtel, une hdtellerie.
Une imprimerie.
Un magasin.
Un marchi, les halles, f.pl.
Un moulia k farine.
Un moulin It eau.
Un moulin k vent.
Une papeterie.
Une poissonnerie.
Une ra£nerie de Sucre.
Un restaurant*.
Une tannerie.
Une Terrerie.
206 —
L6.
L6 gach.
L6 v6i.
M6t 16.
H^ng quto.
NM in.
Cher.
Nh^ xay b6t.
M^y xay b6t nirCrc quay.
Uky xay b6t gi6 quay.
Nh^ \km gifty.
Cher bdn c4.
Nhk c&m du*diig^nh^ loc Hvr&wg
H^ng corm.
Nhk thu6c da.
Nh& nftu thAy tinh.
§ 4.
eUTILS^ ETC.
f^^, /^^^i^/^-'Une aiguille. ^^^ 5/V
Le chas de I'aiguille .
Un aviron.
c^i^i
^i
J/ ^/^ Une
balance.
o<
nee. ^2 ^^>j
Un battoir. ^ /
Un brunissoir.
U» burin.
Bes oisailles, f. ph
C4i kirn.
L6 kirn, trftnkim.
Mdi ch^o, bd ch^o.
Gto th&ng bftng.
B&n gi|t.
B& ddnh b6ng.
Dao tdch, duct^ch.
K6o c&t s&t.
/' *•*-- * r^. » vT.
— 207 —
Un eiseau. CWTduc.
Un ciseau a taloD. 'Cdfch&ng,
,, .. . • - ♦
Vn Qlou.j;^' A^At' o^* Cdi danh. cS ^ •>
Une cognee. Cdi riu ch^m c4y. ^
Un coin. t^C-, ^-^^ C&i n6m. ^^^J»7>jf
De la colle. H6.
De la coUe forte, yf^**^ Keo. 7^/ © ^ -^^^ //W— - ^s^iV^ ^^ ^
Un compas. Gdi kim pa, cAi qui xfck. ^
Une coupelle, un creuset. N6i diic.
Un crochet. A'^ ^ >^^=^ C4i m6c. *? ^^ ^
Du cuir. ^y\a^9 Da thu6c. c^^ ^ . '
Un d6 ( i coudre ). G4i bao may.
Une demoiselle. V6 durng. ^^
Un dividoir. /Cc^-i^£>^A Cai gu6ng. V "^ ^
Un ecrou. R6t ( chtft ) danh 6c. .
Une enclume.^^'^!^^/^'^^ H6n de, cai de. 6^(V; rp Sco'y^
Une 6querre. Thirdrc thcr, thu*drc Tudng.
Un 6tabli. Bin (thgr lim vi6c). ^
Un 6tau. ;?M^f a /"^^^ aj( CAi cap, c4i kep. f^3^ y/ly ^^^ n <c^
Un filet. Chii, lirdi. o
Un foret. Gdi khoan.
Une forme. GAi khudn.
Un fuseau. Con quay, cAi gudn vAi.
Une hache^^'r^^^^^Ji-^^ GAi biia, cdi riu. ^^9-0 c" u> J
Un hamegon. -^ ^ Lu'W cAu. ^ t/^o
Une huche, un p^trin. MAng thftu b6t.
Un levier. B6n b4n^
Uneligne.^fecc^- t^^ G&n cAu. C ^'-^^ ^^) ^ S.
Unfe lime. ^^ ^^/. ^^^ C4i gifta, cdi thOra. €0^7^ ^ •^ hV
Um maillet. /r4^n^ ^/^ CAi v6, v6 sim.
g08 —
-'A'T^y /cc Till marteau. oo S> Aj ^^^Gii biia, bua danh.
/<x /a^ ^^^c^\]u metier k tisser.lJ^ #o n Kh6ng curi, giir^ng ciri.
Une meule. ^^'j /^ -r^t C6i xav bM. j^ j\ ^ »i
[r^>M; ^<s^**^ >^^Une nasse.$>. ^^ <^;
i Une navpttc ' "
Une pegSt'e. • . ^^^
Une pelle. ^t^t^-^-o^eT^'^
Un pinceau.
Une pioche. ^>^* ^^/'^
Un perc^oir.
Une quenouille.
Un rabot, une varlope.
Une rame.
Une r^gle.
Un rouet.
Une scie.
Un tamis. X^'^'^ff
Des tenailles, /"./)/. /tA^nn^
Un tour. /c^v^iP^y JX-<^^7
C- c^^^^^^^^l^^ tournevis.
Un treteau.
Une truelle. :^>ix^ ^cf^Aifiy
1^c :K^ v^^ Un vilebrequin. ^
La m^che.
Une vis. ^^y^.
O'U^
/Co^
iH^X^
C6i xay b6t. juzj OX^ ^ O
Bo, {riim, Icr, dang.
Cai thoi (d6t curi). ^9$ :^S>j
Giam bai.
Mai, thuong, mong.
But ve, biit 16ng.
Cdi cu6c. ^ ^
Cdi khoan.
Cdn k6o vii.
Cai b^o.
C^i ch^o.
C4i thu'o'c.
Cdi xa, xa k6o.
Cai cu*a.
C^i ray. ^ t^
C^ikim. rrip
B^nti^n. Trf^^ "^^v
Cdi van danh <5c.
Ch^n m§, chin ngira.
Cdi bay.^ cJj e/-,^^
Cdi khoan. r/a'b f/^^?^
Lu'd'i khoan.
Banh 6c.
n>p
f
^/
-^7©
^♦-w--
^^% 63*^ ^^p
209 —
XXXIII.
LA GUERRE.
VE V5 BI^N.
1.
DIFF^RENTS SERVICES.
\i CAC Tllir BINH LfNH.
Une armee.
Une armde de terre.
Une arin^e de mer.
Une armee de reserve.
L'avant-garde, f,
L'aile f. droite.
Le centre.
L'aile f. gauche.
L'arriere-garde, /.
L'artillerie, /.
L'artillerie ci pied.
L'artillerie 16g^re.
L'artillerie de marine.
Un bataillon.
La cavalerie.
Le commissariat de la marine.
Bao binh.
Bao binh b6.
Bao binh thuy.
Bao binh ti6p.
Ti^n dao, ti^n binh.
Hu*u dire, hu'u dao.
Trung dao.
Tk dire, ti dao.
Hdu dao, h^u binh.
Binh phao thu.
Binh phdo thu b6.
Binh phdo thu ki ma.
Binh phdo thu th6y dao.
PhSn CO- binh b6 (di b6n d6i).
Lfnh ki ma, ma binh.
Bo cdc quan gifr vi^c cho linh
thfiy dao.
liM
Vue compagDie,
Un esoidroD,
Una esconade.
1^ garde imp^riala, rojrale.
Jj2l garde nationale.
Les gardes m. pi. da corps.
Jja gendarmerie.
Le gtoie.
L'iafanterie, f.
LHnfanterie de marine.
L'intendance, /.
La l6gion ^trang^re.
La musique.
Un regiment.
LeK satellites, m.pL
210 -
lf6t d6i.
Pbin cor binh ki (dA b6n d6i).
M6t tbip l»nh; nbnmg Unh ▼£
quyfo m6t 6ng cai.
# « » # «
Hiromg dfing.
Thi v«.
Cor linh trSn phiL
Cor linh pbdng bi.
Binh b6.
Linh di thti ngoai qadc.
B6 cac quan di^n ti.
Linh rod ngoai qa6c.
Nhac binh.
Cor binh, t6 binh.
Linh 16, 16 binh.
J
Un arbal6trier.
Un archer.
Un artilleur.
Un carabinier.
Un cavalier.
Un chirurgien.
Un clairon.
Un cuirassier.
Un dragon.
Un fantassin.
Un fifre.
Un fusilier.
Un garde du corps.
Un garde national.
Linh b&n n&.
Linh b&n cung, linh b&n gikng.
Linh b&n sting tru.
Linh ki b&n sting hi6p.
Linh ki m&.
Quan tb^y thudc.
Linh tbAi k6n.
Linh ki mAc m& gidp.
Linh ki mang gu'orm.
Linh bd.
*
Lfnh tbAi quySn v&t.
Linh b&n siing hi6p.
Lfnh thi v6.
Linh hu'orng dCing.
Un grenadier.
Un hallebardier.
Un homme d'armes.
Un hussard.
Un intendant militaire.
Un lancier.
Un milicien.
Un mineur.
Un musicien.
Un pionnier.
Un pontonnier.
Un sapeur.
Un soldat.
Un soldat du g6nie.
. Un tambour.
Un tirailleur.
Un tirailleur tongkinois,
annamite.
Un trompette*
Un v6t6rinaire.
241 —
Linh k^n n6m trdi phk tay.
Linh cftm si6u dao, linh ci\
mdc.
Lfnh, linh trdng.
Binh ki nu'^'c Hungaria. (*)
Quan di£n ti.
Linh c&m gi&o.
Lfnh m6.
Lfnh d^o hftm dia 16i phuc.
Nhac binh.
Linh d^o d&t don d^ng.
Linh b^c cftu.
Linh mang bua don 6kng.
Linh, linh trdng.
Linh phdng hi.
Lfnh ddnh trdng.
Linh b&n r&i rdc.
Linh t^p, linh m6.
Linh th6i k^n.
Thiiy thu^c chil*a ngira.
Un can tinier, une cantinifere. K6 bdn hing rtfcru cho linh.
Un consent. Lfnh t&n gi&n.
Un ^claireur. Linh thdm binh.
Un espion. QuAn do.
Un guide. Ngu*dri hu'd'ng dao.
Un infirmier. Linh coi s6c k6 liftt.
Un instructeur. Ki t^p binh.
(*) Cdag da dat tftn 4y cho m6t ca binh ki airdrc Phalangsa,
— 212 —
Une recrue. Linh nK^i.
Recruter, a. Tuy^n binh, m6 binh.
Un vi\andier,une vivandiere. K6 b^n d6 an u6ng cho linh.
§ 2.
GRADES.
Un g6n^ralissime, un g6n6ral
en chef.
Un mar^chal.
Un g6n(5ral de division.
Un general de brigade.
Vfi PHAM TRAT ( * )
Un vice-g6n6ral de brigade.
Un 6tat-major.
Un chef d'6tat-jnajor.
Un aide-de-camp.
Un colonel.
Un lieutenant-colonel.
Un major.
* Quan t6ng th6ng, quan
tu(5rng.
* Quan t6ng thtfng,
Quan biy khoanh, quan ba
sao; * quan d^ d6c.
Quan s^u khoanh, quan hai
sao; * quan lanh binh,
chdnh I3nh.
* Quan pho lanh binh, quan
ph6 lanh.
Cac quan ph6ngb6 (quan nao).
Quandau ph6ngb6 (quan nho).
Quan ph6ng b6 (quan nao ).
Quan nam khoanh; * quan
chanh CO", qu4n co*.
Quan nam khoanh ( ba v^ng
hai bac; * quan ph6 co",
ph6 quin co*.
Quan giu* viec m6t co* binh.
f
(*) Les expressions marquees d'un
dans I'arm^e annamite.
sont les mots usit6s
Un chef de bataillon.
X
Un chef d'escadron,
Un adjudant-major.
Un capitaine.
Ua lieutenant.
Un sous-lieutenant. ^
Un off icier.
Un adjudant.
Un sergent-major.
— 213 —
Quan tu", quan btfn khoanh
( v6 binh b6 ); * quan hi6p
qu^n.
Quan tu*, quan b6n khoanh
( vS binh ki).
Quan ha giu* vi^cm6tphdncor.
Quan ba khoanh; * 6ng d6i,
su^t d6i.
Quan hai khoaiih; * quan ph6
d6i.
;^«i->, Quan m6t khoanh, quan m6t.
Ong quan, quan.
Quan m6t khoanh bac.
6ng d6i b6n (v^ binh b6 ).
Un marechal des logis chef. 6ng d6i b6n ( v6 binh ki. )
Un sergent-fourrier.
Un sergent.
Un marechal des logis.
Un fourrier.
Un sous- officier.
Un brigadier.
Un caporal.
Un porte-drapeau,unporte-
enseigne.
Un porte-6teni|ard.
Un trompette-major.
Un tambour-major.
Uu medecin, un chirurgien.
Un aum6nier.
Ong d6i thor lai.
Ong d6i (ve binhb6); * 6ng cai.
Ong d6i (v6 binh ki).
* Thcr lai.
Ong d6i.
Ong cai ( v5 binh ki ).
Ong cai ( vS binh b6: ) * ngu
tru'd'ng.
Quan cSm c6r, (v^ binh b6);
*c6r dSu .
Quan cdm cCr (y6 binh ki).
Ong d6i d6c linh th6i k^n.
Ong d6i d6c linh ddnh trflng.
Quan th^y thudc.
Thay ci coi linh.
— 314
^-^ 7J ^^
ARMBS
.Aa
§3.
ry
Une arbal^ie.' )t^
La g&chette.
^^^ Un arc. nf^i^fp^
Une arme It feu.
Une arme blanche.
Une arquebuse.
Une balonnette. -
Une bombe.
Un bouclier.
Un boulet.
Un boulet ram6.
Un boulet rouge.
Un caisson.
Un canon.
La lumi^re.
Une carabine.
Un carquois.
Un casque.
y£ KHf Giori.
Liy.
Cung, gitog. -^/f't/
Khi gicyi ho& mai, kh4u sung.
Gu'orm gido, d6 do&n.
Sung ho& mai.
MM vdrt x6 d&u Sling.
Trii pbd.
Khi6n, thu&n, m6c.
Ban Idrn.
Ban xich li^u.
Ban nung d&.
Xe chfr dan dtforc.
« •
Sungtru, sungth&n c6ng, sung
kbod S(m..
L5 nhl.
Sdng hi^p; silng hi^p v&n.
6ng t6n, bao i6n.
MQ chi^n (bing ddng).
Unchapeau6fesote?a^anna/m7e. N6n dSu.
Un cimeterre. Ma tftu.
Une coite de mailles. Ma giap dan.
Une couleuvrine. Sung tru tr^ng dai.
Un couteau de chasse. Bao di s^n.
Un coutelas;
Une cuirasse.
.^S^'
Bao nam.
Ma ^iap.
*^ to^i^^ eft y^uh'l
CtfiV'-^xAJ-J -yrKhi^fy icn^ A^
y^? c/^^^
C^^UL^
lot^t.^^ /^^4^
Unc dague, un stylet.
Un dard, un javelot.
Une ^p^e.
Vne flhch&, yfi^^^ ->^a^
Une fl^che empoisonn6e.
Unefronde.
Une fus6e incendiaire.
Un fusil. '^ ',
Un fusil de rempart.
Un fusil k m^che.
Un fusil k pierre.
Un fusil Lefaucheux.
Un fusil se cbargeant par la
culasse.
La crosse.
La g&chette.
Le chien.
La capsule^ Tamorce, f.
La chemin^e,
La baguette.
Une giberae.
Une grenade.
Une hache.
Une hallebarde.
Une lance.
La mitraille.
Un mortier, un obusier.
Un mousquet.
Un mousqueton.
Un obus.
Une pi^ce d*artillerie.
r^
— 2!5 —
Dao chAy thA,
Lao. .
Lu'ucdu, gu'crm.
T6n thufic.>»^ ^-» xtf^ ^ ^^9
Triinh qu&ng dd,tr6ng n6m di;
Hoi hi. Og
Sling, sting hi6p, j^i^'iPr> ^/J
Sling thftn c6ng.
Sling hoi mai.
Siing c6 miy di/** ^ ^y^ '^A-
Siingbfi. ^/«*S ^J^ cT^ ^
Sung nap hiu.
-^
Bing Sling.
Liy sung.
G6 miy.
Hat n6. ^
L5 nhl. ^^ /^d^t*-^^^'^*-*^ <<V/0/D c,
Gil th6ng hdng.
Bao tiu.
Trii phi tay.
B6a. Q
Bao phA, siftu dao, mic. ]<a%Ay^ <^ 3 O
Giio. -^trA: od^>o
Ban gh6m.
Sling bin trii phi.
Sling hi6p (hoi mai).
Sling hi^p binh ki.
Trii phi.
M6t khiu Sling tru.
J''
^
.^v^tv^
7^ c) aJ
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J/
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AM
O'-l^^^
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■^^^ Jjuy^sjjs^
'f.a on-^-Jl^-^
r
Une batterie.
Une pique.
Un pistolet.
Un pistolet d'arQon.
Un poignard.
Un revolver.
Un revolver \ six coups.
Un sabre.
Un sac.
— 2f 6 — ^
B6 sau kh4u sting tru.
C^i d6ng.
Sung tay.
Sung doin ma.
Dao gam.
Sling nhi^u 16ng.
Sung sdu 16ng, luc lidn.
Bao.
6ng xi d(5ng. ^
Une sarbacane.
^ ^s^ ^Ari^ c.^^^^ -/e^t./^ /ai^ ^n 7)<^
-^Auryy-xS
?^^'>>
t
itJ-
LIEUX ET OPERATIONS
Vfi CAC NOT LlNn CT VA CAC YlfeC
MILITAIRES.
LINU LAM.
Une citadelle, une place forte,
Thiinh.
un chateau fort.
Un camp relranch^.
Bai d6ri.
•
Un fort.
Bun.
Un fortin.
B6n ch6t.
Un blockhaus.
B6n kin.
Un rempart.
Thhnh, thinh Itiy.
Un fosse.
Ilio.
Un pont-levis.
Gdu rut.
Une porte.
Cura th^nh.
Un redan.
Mang cd.
Un bastion.
Hoa h6i tb^nh.
Un mirador.
Cb6i.
Une meurtri^re
, une embra-
Mi\ Sling.
sure.
Un abri de canon.
Un epaulement.
Un gabion.
Une poudriere.
Une ca.-CTne.
Un camp.
Un champ de manoeuvre.
Un corps de garde.
Une gu6rite.
Une cantine.
La salle de police.
217 -
V6m sung.
y Sling.
Sot do- dan.
Kho thudc.
Trai, trai binh:
Trdiig binii.
Tr^ng Mp.
©i6'm linh canh.
linh canh.
H^ng cam ru'cru linh.
Nhi phat.
Vay th^nh.
Trfeo thinh, dang thinh.
Ha thknh.
Giii v^y.
Bi gidn dao.
Tr4y qu4n thu*.
Assieger une place.
Donner Tassaut.
Prendre une place d'assaut.
Lever le si^ge.
Tourner une position.
Partir en campagne.
Prendre le contact avec Ten- Bi^t t6 gi$c,
nemi.
Rencontrer Tennemi. Gi^p dich.
Un combat, une bataille. Tr^n, chi^n.
Livrer bataille. Qiao chi^n, chi^n tr^n.
Ranger une arm6e en bataille. Sip qu^n.
Disperserlessoldats entirail- R&i binh.
leurs.
Charger un fusil, un canon. Nap sung.
Tireruncoupdefusil,decanon.B4n sung, bin m6t mai sung.
Tirer une fl6che. Bin tftn.
Lancer le javelot. Lao.
Donner un coup de lance. Bim giio.
Bonner un coup de sabre,
sabrer.
Vaincre, a.
Etre vaincu.
Poursuivre Tennemi.
Reeevoirune blessare.
Etre iu6 k I'ennemi.
AUer en reconnaissance.
Aller en marche militaire.
Monter la garde.
Prendre la garde.
Passer la garde.
Le mot d'ordre.
Passer une revue.
Faire I'appeL
Faire Tezercice.
Paire son service, 6tre au
service.
218 —
Gh^m.
Dirgrc tr&n, th&ng trftn.
Thua, bai tr&n.
Bu6i gi&c.
Pb&i d&u, bi gai.
Tilr irkir,
m
Bi nhAn dfLi.
Di t$p, di di£u qu&n.
Ganh, c&m canh.
LInh canh.
Giao canh.
Kh&u hi^u.
Ra binh.
Kiim binh, diim qu&n.
T$p; tftp binh, thao iVkm.
Bilinh.
— 119 —
XXXIV.
LA MARINE.
vft th6y BAO.
§ i.
ESP&CBS OE NATIRES ET y£ GAG THtJ* TAu ill.
d'bmbargations.
Ua bac. B5.
Une baleini^re. Xdng, xudng.
Vme barque, un bateau, une ThuySn.
jonque de riviere.
Une barque, etc. en bois. Thuy£n^v4n, tbuyte g6.
Une barque, etc. en bambou. TbuySn nan, thuy£n th^nf .
Une barque du haut Fleuve Thbi.
Rouge ( aigu6 aux deux
extr^mit^s).
Vne barque, etc. de mer, M^nh, g5, ghe b&u.
Un bateau p^cheur. ThuySn ch&i, x&ng c4, tftu b&t
cd.
Un bateau k voiles, un voilier. T^u bu6m.
Un bateau h yapeur. . T2iu liSra, ho& thuy^n. y^T'
Un bateau h hilice. T&u ch&n vit.
Ub bateau Ji roues. Tiu b&nh xe.
Un brick.
Un canot.
Un canot de sauvetage
Une chaloupe.
Un corsaire.
Une corveftte.
Une flotte.
Une frigate.
Une gabare*
Une galore
Une goeletle.
Une gondole.
Un navire marchand.
Un navire h voiles.
Un panier.
Un paquebot.
Une pirogue.
Un radeau.
Un remorqueur,
Un sampan.
Un torpilleur.
Un transport.
Un vaisseau,
Le vaisseau amiral.
Uu vaisseau cuirass6.
Un vaisseau de guerre.
Un vaisseau de ligne.
220 —
T^u nh6 hai cdt.
Xang, xudng.
Xdng ctru k^ ch^t du6i.
T^u vit, t^u ch^ d6; xdng.
T^u 6.
T^u chi^n binh thu'dng.
Boan t^u.
T^u chi^n hang nhi.
T^u ch(5r 66.
Tku chi^n dCri xu'a ( viira chay
bu6m vira c6 ch^o ).
T^u bu6m hai c6t.
Thuy^n nOng 16ng ( 6" thSinh
V6n6tia).
T^u buCn.
T^u bu6ra.
Thuyfin nan, thuygn thung,
thung c4u.
T^u d6.
ThuySn lu-d^n, ghe lu*ern.
Tiu d&t.
ThuySn, tam biu.
T^u ch(r thuy 16i phuc.
Tkn ch* linh.
T^u nh^t hang.
Tku ch(r quan ling thdng^
thdy dao.
T^u boc thinh sit.
Tku chitfn.
Tku chi^n \&n.
— 221 —
Un vaisseau h trois ponts. T^u ba tdng.
Un yacht. T^u di chcri.
Un youyou. Xdng, xudng.
§ 2.
PARTIES ET AGRfeS D'UN NAYIBE. vfi NHC^NG PhXn TAU YA €AC
b6 BlT&l TAU.
Une amarre.
Une ancre.
Une maitresse-ancre.
Jeter Tancre.
Courir sur ses ancres.
Eire k Tancre.
Lever Tancre.
cable, chaine de Tancre.
L'arri^re, m., lapoupe.
L'avant, m., la proue.
Un aviron.
Le babord.
BabordI
La barre ( du gouvernail ).
Le bastingage.
Une cabine,
^ Le cabestan.
Un edible.
La cale.
La cambuse.
La carina.
La chaudiere ( d'un bateau
k vapeur ).
DAy bu6c t^u; dAy buOc.
Neo.
Neo thdn, neo edi.
B6 neo.
Neo bC), neo c^y.
B^u, d§.
K6o neo, r6 neo.
D4y neo,
L^i, d^ng Idi. -<^^^^ '::^^'^^^
Mtii, d^ng mai. ;»<^^-w^^
Cdi chfeo.
B6n cay.
Gay!
Tay 14i; bdnb xe c4m Idi.
Man tin.
0, ph6ng.
C6t true neo.
D^y tam c6, dAy to.
L6ng tiu.
No*! trfr d6 an u6ng.
Su*Cm t^u.
Vac.
A.
16
'a^^
>^ -"^^^
i^y
^9^
Un cordage.
La dunette.
L'^chelle, A
Une ^chelle de cordes.
Le flanc d'un navire.
Une flamme.
Le fouraeau.
Le gaillard d'avant.
Le gaillard d'arri^re.
Une godille.
Godiller, n.
Le gouvernail.
Tenir le gouvernail.
Un grappin.
Un hamac.
Un hauban.
Une helice.
La hune.
Le lest.
Une ligne k sonder.
La machine k vapeur.
Un mM.
Le grand m4t.
Le m4t de misaine.
Le mat d'artimon,
Le mM de beaupr^ .
Le pavilion.
La pompe.
Le pont.
Un porte-voix.
Une poulie.
^^tJnc^K —
•7^
222 —
D^y, ching, l^o.
S^n cao d^ng Idi t&u.
Thang.
Thang d^y.
H6ng t^u.
GCr phirdrn.
L5.
Phdn cudi s4n t^u dkng mui.
Phdn cu6i s4n t^u d^ng lai. .
Gheo lau.
L^u.
Binh Idi, lAi.^^-^
Gdm Idi.
G4u m6c (b6n nam lird"!).
V6ng ngii.
Day ching c6t bu6m.
Chan vit.
V6m trSn c6t bu6m.
B6 nSing c^n tku.
Gdi d6, h6n d6.
May lu*a.
G6t bnom.
G6t 16ng, c6t loan.
G6t mui, cot 16c.
G6t lai, c6t u*ng.
G6t ch6t mui^ c6t nga.
Ger. ~
dng thut.
san tau.
6ng loa. dng goi.
Gai r6ng roc.
'T^^
— 223 — ■
La quille. LirCrn tiu. ^/*A,'ip Jt^--
Une rame. Cdi c h^o. c^^^
Ramer, n. Ch^o. -J^^^^^'^-c^ -<^ *-
Les roues d'un bateau ^ vapeur. Bdnh xe (tiu lira).
Un sabord.
' La sainte-barbe.
La sentine.
Une sonde.
Sonder, n.
La soute h. pain.
La soute \ poudre.
Le tribord.
Tribord !
Le tillac.
Le timon.
Un tolet.
Une vergue.
Une voile.
La grande voile.
Une voile d'artimon.
Un foe.
Une brigantine.
Voile de cacatois.
Grandes voiles de perroquet.
Voile du grand perroquet.
Voile du petit perroquet.
Aller i la voile.
Hisser les voiles, tendre les
voiles.
Carguer les voiles.
Cfra s6.
Khoang 6k thu6c siing.
LOng vet, tri tin.
H6n d6.
D5 nird'c.
Khoang tru* binh.
Khoang tru' thu6c sung.
B6n bdt.
Bdt!
Stot^u.
Tay Mi.
Coc ch^o.
True bu6m.
Bu6m, c^nh bu6m.
Bti6ni loan.
Bu6m cu*u.
Bu6m ednh 6n.
Bu6m u'ng.
Bu6m di^u.
Bu6m hokng, bu6m phung.
Bu6m hac.
Bu6m thu*d*c.
Chay bu6m.
K6o bu6m.
Ha bu6m, cutfn bu6m.
— 224 —
§ 3.
PKRSONNF.S KMPL0Y^:ES DATiS
LA MARINE.
Un amiral.
Un vice-amiral.
Un contre-amiral, un cbef
d'escadre.
Un armateur.
Un batelier.
Un capitaine de vaisseau.
Un capitaine de frigate.
Un capitaine de navire mar-
chand; un capitaine au
long cours.
Un capitaine de port.
vC nbC-ng NGirdi THUdC
yt Tutj DAO.
Quan tAng th6ng thi^y dao.
Quan b4y khoanh, quan ba sao.
Quan s4u khoanb^quan bai sao.
Ngu'M cbinb d6n t^u bu6n.
K& cbd* tbuySn; k^ l^m ngbS
thuySn b^.
Quan n&m kboanb.
Quan n^m kboanb ( ba y&ng
bai bac ).
6ngcbua t^u.
Quan thi ngu* cijra b4.
Un chirurgien de la n)arine,un Quan tb^y tbu6c binb tbiiy.
m^decin de la marine.
Un commissaire de la marine. Quan giii* vi^c binb tbiiy.
Un commissaire.
Le coq, le maitre-coq.
Un corsaire.
Un 61feve, un aspirant.
Un enseigne.
Un 6quipage.
Un gabier.
Quan giG* vi6c {dir&i tin).
K6 l^m b^p (d\T&i ihu).
QuAn ihix 6.
Quan m6t kboanb.
Quan bai kboanb.
M6t b6 tbijy thii.
Linh coi viec c6t bu6m.
Un lieutenant de vaisseau. Quan ba kboanb.
— 225 —
Un maitre d'6quipage, etc.
Un marinier.
Un matelot, un marin.
Un mousse.
Un patron.
Un pilot e.
Un pirate.
Un rameur.
Un timonier.
Une vigie. •
6ng d6i.
K6 \hm nghS thuyfin hh (dtfd^i
s6ng).
Linh thuy; ngu^M bu6m lat.
Trfi t4p nghg t^u b^.
L^i thuyfin; chi ihu. nhft.
Hoa ti6u, 6ng Ui.
Qu4n t^u 6.
Chan sho; ngu'd'i chho.
Ong Idi, k& cdm Idi.
Linh canh tr6n v6m c6t bu6m.
8 4
ETABLISSEMENTS POUR LA NH(J*NG NO*I Tnu6G T^ TAU BIE.
NAVIGATION.
Un arsenal de marine.
Tr^ng d6ng t^u; kho giu* cdc
dd t^u b^ cdn diling.
Un bassin.
Vung iku d^u; vGng chu*a tin.
Un canal.
S6ng d^o, k^nh d^o.
Une ecluse.
C6ng.
Un chantier de construction.
Tr^ng d6ng t^u.
Une chauss^e.
B^.
Un fanal.
B^n.
Une jet6e.
B6 dd.
Un lazaret,.
Ncri giu* tku cho kh6i dich lAy.
Un phare.
Thap d^n.
Un port de mer.
Cira, cijra b^.
Un quai.
B^n, b^ dd.
Une rade.
Cijra, vflDg; b^n.
XXXV.
D^PLACEMENT, YOTAGES.
yi Sir DI BANG.
§ *.
MOYENS DE COMMUHICATION.
y£ l6i bi.
Ud bac.
Passer en bac, a.
Passer en bac, n.
Ud chemin de fer.
line gare.
Une station.
Un viaduc.
Un chemin.
Un chemin d6toum6.
Un chemin ferr6.
Un chemin de traverse.
Un chemin de halage.
Un fleuve, une rivifer'e.
Un passage.
Un pont.
Un pont de bois.
Un pont de pierre.
B6, db ngang.
Gh<y d6.
Sang d6.
B^ng xe lura.
Nh^ khdch chu*a chAn.
Ch& dOmg lai.
Gdu.
L6i, d^ng, dirdmg.
Ldi di quanh.
BirCrng d4.
Ltfi t&t.
L6i k6o dfty.
S6ng.
L6i di; ldi h^m^ kSm.
Gdu.
Gdu g&.
Gdudd. ,
227
Un pont en fer.
Un pont flottant.
Un pont de bateaux.
Un pont tournant.
Unearche.
Unepile.
Une route.
La grande route.
La route royale anna mite.
Une chaussee, une digue.
Une rue.
Le trottoir.
Une ruelle.
Un sentier.
Un tunneL
Cdu sit.
Ciu phao.
Cau phao (bing thuyfin).
C&u quay.
Nhip cdu.
C6t cdu..
B^ng, du*6iig.
Bkng c^i.
Bkng thi6n ly, d^ng cdi»
d^ng quan bdo.
Ph6, dhng, du'd'ng.
L6i cao hai b^n ph6.
Ph6 h6m, k6m.
L6i, n6o.
L6i hdm du*6*i d^t.
§ 2.
MOYENS DE TRANSPORT.
Un adrostat, un ballon.
La nacelle.
Un attelage.
Le harnais.
Equiper un cheval.
Un cabriolet, une carriole.
Une caliche, uncayrosse.
Y^. nhOt^g cach bi bAng.
Thu bay, iku kht, phi dang.
Thiing (tku bay).
Mdt b6 ngira, b6, v.v. k^o xe,
v.v. vu6i nhau.
B6 d6 thing ngira, v.v.
Thing ngya.
Xe ngya nh6.
Xe ngira trong th4 (c6 btfn cii
hdnh xe).
— 228 —
Une chaise, line chaise h por- Song loan.
tears.
Un char, un chariot, une char- Xe to ( ngira bb chfr d6 ).
r^tte.
Un char h boBufs. Xe b6.
Une diligence. Xe h6i ( chfr ngirdri ).
Un fiacre. Xe, xe ngira chfr thu6 trong
ph6.
Un pousse-pousse, un jinrik- Xe, xe tay, nhAn lire xa.
sha.
Un fourgon. Xe c6 mui chir dan du'dc.
Une liti^re, nn palanquin. Vtog, cdng.
Palanquin k quatre porteurs. Vong tu*.
Palanquin d^couvert
Le bdton du palanquin.
Les supports, m. pi.
Le filet.
Les porteurs, m. pL
Aller en palanquin.
Monter en palanquin.
Descendre de palanquin.
Une locomotive.
Une malle-poste.
Une monture.
La selle.
La bride.
Le mors, le frein.
La gourmette.
Les r^nes, les guides, /*. pi.
Un licou.
V6ng ir&n.
B6n v5ng, d6n cang.
Ch4u v6ng.
Ra.
Phu vong, phu cdng.
Bi v6ng, di cang.
L6n v6ng, 16n c^ng.
Xu6ng v6ng, xu6ng c^ng.
M^y k6o xe lura.
Xe tram ( ch* thu* ).
Gi6ng v^t n^o c&\ 6\rac ( nhu*
ngya, lira, v. v. )
Y6n ngira, v. v.
D^y cirang.
I15m thi^t, khdrp.
Xh t;ch hkm thi^.
D^y cirang.
DAy tr6c c6 ngira, v. v.
1
I
229 —
' Les sangles, f, pi.
DAy.
La sous-ventri^re.
ThSing dai.
Les 6triers, w. pL
GhAn n^ng, ban dap.
La croupi^re.
Cai khdu du6i, cai chSlng h^u
Un bat.
Y6n (ch* M).
Un bat (i'616phant.
L&n voi.
Une cravache.
Roi ngya.
Un fouet.
Roi da, roi net.
Un navire, un vaisseau.
T^u.
Monter sur un navire.
Xufing t^u.
Descendre h terre.
L6n dat.
La poste.
Tram, tram thu'crng md; xe
tram.
•
Des chevaux de poste.
Ngya tram.
Un relais.
Nai thay ngya; tram.
Des chevaux de relais.
Ngya uK^i.
Relayer, n.
Thay ngya.
Un traineau.
cai c6, xe c6.
Une voiture.
Xe.
Le derri^re.
Khoang sau xe.
Le devant.
Khoang tru*drc xe.
Le marchepied.
Ban dap.
Le si6ge.
Gh^.
Le timon.
Bi^u xe.
Les brancards, m. pi.
Tay xe.
Une voiture k quatre che-
Xe b6n ngya.
vaux.
•
Conduire une voiture.
Bira xe.
Aller n. en voiture.
Bi xe.
Monter n. en voiture.
L6n xe.
Descendre w. de voiture.
Xu6ng xe.
— 230 —
Un wagon, un vagon. Xe lura.
Un convoi, un train (de M6t doan se Ifra.
vagons ).
XXXVI,
EXERCICES d'AGRI^MENT, PLAISIRS.
Vfi CACH GlAl TRi, CHOri bCTI.
de quelques exercices
d'agr6ment.
§ i.
v£ may Pe6P GIAI TRI.
Un bal.
Une salle de bal.
Donner un bal.
Un banquet.
L'amphytrion, m.
Un convive.
Une salle de banquet.-
Donner un banquet.
Porter un toast k...
• Boire h la sant6 de...
Trinquer, n.
La cbasse.
Bam mua.
Nhk h6i niua.
Md* d^m mila.
Ti^c.
K6 don ti6c.
K6 an ti6c.
Nba an ti6c.
Don ti6c, lam ti^c, md* ti6c.
Chuccho...
U6ng chiic kho6 cho...
Gbam cb^n.
Su* san bin.
La chasse au tir.
La chasse aux piseaux.
La chasse aux pi^ges.
La chasse k Taffiit.
Un cor de chasse
Un couteau de chasse.
Un fusil de chasse.
Un fusil k deux coups.
Un fusil Lefaucheux.
Une poire h poudre.
De la poudre de chasse.
Un sac k plomb.
Du plomb de chasse.
Une cartouche.
Une douiUe.
Une capsule.
Une gibecifere, une carnas-
si^re.
Un filet de chasse, des rets,
m. pi,
Un chasseur.
Un oiseleur.
Un louvetier.
Un braconnier.
Braconner, n.
Une chasse.
Une meute.
Un chien de chasse.
Chasser, a. n.
AUer k la chasse.
— 231 -
Sir sSn b&ng siing.
Su* bin chim.
Su* ddnh hkj:
Sir rinh m^ sSin bin.
K^ndi san.
Dao s^n.
Sung bin chim, siing di^H
thu'o'ng.
Sung hffi 16ng.
Sling b6.
Bao thu6c { sung ).
Thu6c sung bin chim.
Bao dan.
Ban gh^m.
Li€u dan du'cc.
V6 dan.
Hat n6.
■
Bao di sin.
L\r&i sin, do lu'c^ri.
Kk san bin.
K& dinh chim.
K6 sin cho s6i.
K6 sin tr6m.
Sin tr6m ph^p.
Bim sin.
M6t din ch6 sin.
Gh6 sin, mu6ng sin.
Sin, sin bin.
Bi sin, di bin.
Ghasser au tir.
Chasser aux oiseaux.
Coarir le cerf, etc.
Tuer, a.
Etre bless6, e.
Manquer son coup.
Un lacet.
Un pifege.
Tendre un pi6ge.
Prendre au pi^ge.
Qufeter, n.
Une piste (trace des pas).
Prendre la piste.
Etre sur la piste.
Suivre a, i la piste.
Perdre la piste.
Lancer (le gibier).
Prendre a. h la glu.
Un gluau.
Un concert.
Une chanteuse (annami^e).
La course.
Les courses (de chevaux).
La course h cheval.
— 232 —
Bi b4n.
Banb chim, bin chim.
San nai, v. v.
Bin ch^t, d^m cb^t, diuih
cb^t.
Pb&i d^u; pbii dan.
B4n b6ng, ddm h&ng.
C4i tr6ng.
C4i bay.
Bdnb biy, giu*omg cam,m&c
biy l^n.
Bdnb hly du-rrc,
(Cho) tim 16i.
Lot cb4n.
(Gbo; ddnb hoi.
(Ch6) b&t hori; bit 16i.
Theo 16i.
Lac 16i, m&t 16i,
Bu6i.
Bdnh nhu*a.
Que nhira.
H6i b^t km, ddm d^n bit, \l6\
hat.
Nbi tr6, con hit.
Sir chay; sir tbi chay.
Bim dua ngira.
Sir chay ngira; sir dua ngura.
Su* dua xe.
La course en char.
La course en canot,lesr6gates, Sir dua thuy^n, dim dua
/■. pi thuyen.
Un hippodrome. Tring dua ngira.
Ud pari.
Faire un pari, parier, n. a.
Gagner un pari.
Gagner un prix.
La danse.
Une danso.
Danser, a. n.
Pirouetter, n.
Danser sur la corde.
L'6quitation, f.
Un cavalier.
Une amazone.
Un ecu^er.
Exercer un cheval.
Un manage.
Aller n. au pas.
Aller au trot, trotter, n.
Aller ramble, m.
Aller au galop, galoper, n.
Courir k toute bride.
Franchir une barri^re.
Se cabrer, r,
Ruer, n.
Prendre le mors aux dents.
Aller n. k cheyal.
Monter n. ^cheval.
Descendre w. de cheval.
Tombern. de cheval.
Un masque.
Se masquer, r.
— 233 —
Cu6c.
Bdnh cu6c.
Bu'o'c cu6c.
Bu'crc giSi.
Sir mua^ phep miia.
Bdm mil a.
Mua.
Quay ch6ng ch6ng.
Leo d^y.
Syr cM ngira; ph6p cW ngtra.
B^n 6ng cfii ngira.
Bto hi c&i ngira.
K6 day ph6p c(5ri ngira; kA
quSn ngira.
Qudn ngya.
Trkng qu^n ngira.
Bird^c.
Chay nird'c ki6u.
Chay nird'c t^.
Chay mrdcdai.
(Ngira) phi.
Nhiy qua hing rio.
C2itti6n; cfllt h^u.
B4.
Chay di6n cu6ng.
Cfiringira,dingira,chay ngira.
C&i ngira, l^n ngya,
Xu6ng ngura.
NgSL ngira.
M^t na.
Beo m^t na.
— 234 —
Unemascarade,des masques, Phirdmg deo mat na.
tn. pL
Se deguiser, r. An m$c dAi hinh dang.
L'escrime, /. les armes, f,pl, PWp tip dua gircrm.
Faire n. des armes.
Un festin.
Une ffite.
Une f6te publique.
Un feu de joie.
Un feu d'artifice.
Tirer un feu d'artifice.
• Une fus^e volante.
Un petard.
Un paquet dep6tards.
Un marron.
Fumer, n.a.
Une pipe.
Un tuyau de pipe.
Une pipe h eau.
Bourrer une pipe.
Un cigare.
Une cigarette.
Fumer Topium.
Un fumeur d'opium inv6-
t^r6.
Des illuminations, f. pi.
Illumiuer, n.
Une lanterne chinoise.
La natation.
Un nageur.
Un plongeur.
Bua gu'crm, mua gu'Cm.
Ti^c, dim tific.
B^m, le.
Bdm chung c^ d^Ln.
Binh li^u.
CAy b6ng, c&y hoa.
B6t cdy b6ng.
Thang thi^n.
Phao.
M6t binh pMo.
Nhoi.
Hiit thu6c, an thudc.
Bi6u.
Xe di^u.
Bi^u nu'6'c.
Nap di^'u.
Cu6n thu6c.
Thu6c cudn gi^y.
Hut thu6c nha phi^n.
Ngu'M nghi^n a phi^n.
H6i song dang, h6i d6n.
Keo song dang, keo d6n.
B6n b6ng, dbn 16ng.
Sir rgoi, sir bori, sy 16i.
K6 ngoi, k6 bcri, k6 I6i.
Ki ianxu6ng nu'd'c.
Une ^cole de natation.
Nager, n.
Faire la planche.
Plonger, n.
Passer un fleuve h la nage.
La p^che.
P^cher, a,
Un harpon.
La pftche k la ligne.
P^cher kla ligne. .
La ligne.
La canne.
Un hamegon.
L'amorce, f.
Amercer, a.
Mordre, n.
La p^che au filet.
Un filet.
Jeter le filet.
La promenade.
Un promeneur.
Se promener, r.
Faire les cent pas.
Une reception.
Recevoir, a.
Un cortege.
Une reunion.
Le spectacle.
Aller au spectacle.
Le saut.
Sauter, n.
235 —
Tring t^p bai.
Bai, ngoi, 16i.
. Bori ngd'a, bori n^m.
Lan.
Bai qua s6ng.
Su* bdt cd, su* ddnh cd.
Bit ca, danh cd.
Gdi lao cd.
Su* cdu ca.
•
Gdu cd.
Ghicau.
Cdn cdu.
Lu-5i cdu.
Gdi m6i.
M&c m6i.
Gin.
Sir ddnh chdi, sir ddnh lu'd'i.
Liro'i, chki,
Qudng chdi, vai cMi,
Su* di chai.
NgirM di chcri.
Bi chai.
Bibachbd.
Su* don ru'O'c; su* chiu tro.
Bon ru'c^'c; chiu tro.
Bdm ru'o'c.
H6i, ddm.
Tr6, tu6ng.
Bixemtr6, dinghehdttu6ng.
Sir nhiy.
Nh4y.
236 —
§ 2.
JEUX.
vfi MAY ph6p CHori.
Une balle.
Jouer h la balle.
Les barres, f,pL
Jouer aux barres.
Un camp.
Un billard.
Une salle de billard.
Une bande.
Une blouse.
Une bille.
Une queue.
Jouer au billard.
Toucher la bille.
Garamboler, n.
Manquer de louche.
Les bbules.
Un jeu de boules.
Le cochonnet.
Les cartes, f. pL
Un jeu de cartes.
Une carte.
Jouer aux cartes.
Battre les cartes.
Donner les cartes^ donner,
Qu& cdu, h6n cdu. .
Mnh qnk cdu.
Ph6p choi bit qu&n.
Bit quin.
B6n.
Bin lin.
Ph6ngdS bin lin.
M^p, bCr.
Tui.
H6n lin.
Gin dinh lin.
Binh lin.
Cham.
•
Cham K6p.
Binh hut.
H6n lin.
Sin danh hbn lin: m6t b6
' • •
h6n lin.
H6n cai, cii.
Bii.
M6t c6 bii.
M6t con bii.
Binh bii.
Rfra bii.
a. Ghia bii.
— 237
Les dames, f, pL
G^ (b6n Annam kh6ng c6).
Un damier.
B3in cer.
Les pions, m. pL
QuAn cer.
Les d6s, m. pL
Th5 16.
Jouer aux d^s.
Binh th6 16.
Faire tourner le d6 ( anna-
Quay th6 16.
mite).
Les dominos, m. pL
Bo mi no.
1
Les tehees, m, pL
06", c6 ttfc^ng.
Un echiqtiier.
Bkn cd*.
' Une case.
t6. ^Ntfd-cC*)
Les pieces, /*. pi.
Qu&n 06".
Le roi.
Tu'd'ng.
f La reine.
Hokng h$u.
Un fou.
SI.
Un cavalier.
M&.
* Un iliphant.
Tu-gng.
Une tour.
Xe.
* Un canon.
PMo.
. Un pion.
T6t.
[ * Le fleuve.
S6ng.
Avancer, n. a.
Bi.
Avancer d^ deux cases.
Bi hai litfdrc.
Prendre, a.
Bit.
D6fendre, couvrir, a.
Ghe, don.
Arr^ter un coup.
Gin.
Sauver sa tour, etc.
Ciiay xe, v. v.
( * ) Les mots employes exclusivement pour les 6checsfran-
gais sont marques d'une croix f ; ceux employes exclusivement
pour les tehees annamitcs s6nt marques d'un ast6risqtie *.
17
Faire 6chec au roi.
Le roi est en danger.
Etre mat.
Un jeu dehasard.
Gagner au jeu.
Perdre au jeu.
Mettre au jeu.
Les enjeux, m. pL
Tricher n, au jeu.
Le jeu de Toie.
Pair ou impair.
Une partie.
Jouer une partie.
Gagner deux parties.
Perdre la partie.
Partie et revanche.
Les quillesy /. pi.
Jouer aux quilles.
238 —
Chi^u tu'drng.
T\r&ng hi.
Thua.
G(r bac.
Bdnh bac du'orc.
Binb bac thua.
G6p cbSu.
Lan.
An gian, ddnh gian.
Cor ngSng.
Gh&n U,
M6t van.
B4nh m6t v&n.
Bu'orc bai v4n.
Thua vin.
Vdndi vdnlai.
Tb&ngpb5ng.
B&nh pb5ng.
QUELQUES JOUETS.
§3.
V^ MAY »6 CHCI.
Des babiolesy f. pL
Une balanQoire.
Se balancer r. , aller k la
balanQoire.
Une balle.
Une balle ^lastique.
Un ballon.
Ua bilboquet.
B6 tr6 con choi.
C&i du.
B4nh du.
Quk cfiu.
H6n nhu*a.
•
Hdn hori.
Vi6n chAu.
¥n cerceau.
La baguette.
Jouer au cerceau.
Des billes, f. pL
Une canonni^re.
Un cerf-volant.
Une com^te.
La ficelle.
Le sifflet.
Lancer un cerf-volant.
Une escarpolette.
Un hochet.
Des joujoux, m,pl,
Une poup^e.
Une raquette.
Une toupie.
Un volant.
— 239 —
CAi v6ng.
Que dinh vdng.
Chay v6ng.
H6n qudn biing.
6ng b&n.
Cdi diSu.
G^i^n.
DAy ( di«u ).
G&i sdo.
Th4 digu.
G&i du.
Tr6ng b6i.
B6 choi.
Gon ph&ng, th^ng pbfing.
Bkn dd cAu.
Gdi ch6ng chong.
Tr^i cdu, qui cSu.
N /
.. «
XXXVII.
ANIMAUX.
Vfi CAC LOAI VAT. (*) a^ t . y^-ve^
§ 1.
QUADRUP^DES.
v6 muOng THC.
Un agouti, un cochon delude. Cbudt bach.
Un Ane. Gon lira; lira dire.
Une Anesse. Gon lira c4i.
(*) Les noms marques d'un ast^risque sont chinois.
Un dnon.
Un axis.
*-^ ^ Unebelette.
^iJn b^lier.
Unc breliis.
Un agneau.
^^-^ XJii mouton.
<M/*^C^^^
»»»
^
^ "jxm
4
to^
Kt-^-
Un bouc.
Une chfevre.
Un chevreau.
Un buffle.
Une bufflesse.
Un buffletin.
Un buffle blanc.
Un ccrf.
Une biche.
Un faon.
Un chameau^
Un chat.
Une cbatte;
Un chaton.
Un chat sauvage.
Une* chauve-souris.
Un cheval.
Une jument,
Un poulain, une pouliche.
Un cheval entier.
Un 4talon.
Un cheval hongre.
Un cheval de selle.
Un cheval de trait.
240 —
Con lira con.
Con hu*au, con htforu sao.
Con soc.
Con chi^n dire, con ciru dire.
Con chi^n(ciru) cai.
Con chiSn (ciru) con.
Con chi6n, con ciru (thi^n).
Con d^ dire.
Con d^^ con d^ cdi.
Con d6 con, .
Con Ir&u; con trftu dire.
Con tr4u cai.
Con ngh^.
Tr4u bac.
Con nai; con nai dye.
Con nai cai.
Con nai con.
Lac d^, con camdl6.
Con m^o; con mfeo dire.
Con mfeo cii.
Con m^o con.
Con cdo, con mfeo rtmg.
Con dai (giori). A ^^^3 . /^^^i^^O
Con ngira; ngya dire. ''^^
Con ngira c^i.
Con ngira con.
Con ngya dire.
Ngira gi6ng.
Ngira thi6'n.
Ngira c6i.
Ngya k6o.
Un chevreuil.
Un chien.
Una chienne.
Un petit chien.
Un chien de chasse.
Un molosse.
Un chien de garde.
Un chien de boucherie.
Une civette.
Un crocodile.
Un ^cureuil.
Un 616phant.
La trompe.
Les defenses, /*. pi.
Un h^risson.
Un lapin; un li^vre.
Une lapine; une hase.
Un lapereau; un levraut.
Un leopard.
Un lion.
Une lionne.
Un lionceau.
Un loup.
Une louve.
Un louveteau.
Une loutre.
Un mouflon.
Un mulct.
Un muse.
Un ours.
Une ourse.
%
241 —
Con hoang.
Con ch6; con ch6 dtrc.
Con ch6 cdi. ^
Con ch6 con.
Ch6 s^n.
Ch6 ngao.
Cho canh nhk, .
Ch6 thit.
Con cdy hirorng.
Con s6c.
Con voi.
Voi voi.
Ng^ voi.
:^c
c^T^*- e^
O^ , r/
Con nhim ( rim ). ^ ^\
Conth6. c-^ /^^,y *
Con th6 cdi.
Con th6 con.
Htimbeo. ^^^^^ / i^'^^*^
Con sir \^\ su* tur dire. i^
Con sir tfr cdi.
Su* tur con.
Con ch6 s6i.
Ch6 s6i cai.
Ch6 s6i con.
Con rdi, con t%.
Con san du'o'ng.
Con lira, con la, con mach.
Con xa hu'ang.
Con g^u; con gftu dye. -7'^*^
G&u cdi.
-yrc
U(h
'T^CkA^^
-7-^«^<t Cy
^J*^
^u /l/f^'^J La ounon.
342
Gftu con.
up pcngolin.
Une pantb^re.
Un paresseux. ^ '
Un porC'6pic.
Un rat.
Con td t6.
Hbm g&m.
Con cu ly.
Con nbfm, con lim.
Con cha6t.
Un rat d'6go6t.
Un rat musqu'e.
Un renard.
Ghu6t cdng.
Cbu6t cbii.
Con c4o^ con ciy.
Un rbinoc^ros.
Un sanglier.
Une laie.
Con tAy, con tAy giic.
CoTi lorn 16i, con lorn rurng.
Lorn 16i c&i.
Un marcassin.
Lorn 16i con.
"y
^^j-
Un singe.
Une guenon,
Une souris. ,
Con kbf.
Con kbi c4i.
Cbudt nb&t.
•
'X A^tn^
Une taupe.
Un taureau.
* L6 tbfr.
Con b6 dire.
, Une vacbe.
Con b6 c^.
Un veau^ une g^nissa.
B6 con, con b^.
\^{>x^^^
Un boBuf.
Un tigre.
Con b6 ( tbi^n ).
Con btim, bbm bam, beo, cop.
ioi'o
Une tigresse.
Une tortue de terre.
Hum cdi.
Con rtia.
/a^ Une tortue d'eau/?e/2V^.
f Une tortue d'eau grande.
nAg^t^<^'1]ne tortue caret.
Con ba ba.
Con gi&i; c^i gianb.
Con d6i m6i.
V
Un troupeau. M6t d^n { tr4u, b6, v. v. ).
Un verrat.'TJurM, #W^ ^Ai-^iiCon Icrn n6i, Jgn bdt.
,Une truie.
Tin POftbnn. iin nnro.
Con Ian sfi, con lorn ndi.
Cnn Inrn
rJ
— 243
Un cochon de lait.
Lorn con, lorn gidng.
/^.
La peau.
Unecome.
Un pied, ane patte
La queue.
Un ergot,
Le poiL
La crini^re.
/
Da.
Sifng. /tA
Ch4n, gid. To^^-
Bu6i. y^«^^^
L6ng, /C^iP^n
Gay, bCrm. /V^^^-c^
• , . I
.. .A
* '^-x
§ 2.
OISEAUX.
Un aigle.
Un aiglon.
Une aigrette.
Une alouette.
Un autour, un 6pervier.
Une becasse.
Un b6casseau.
Une b6cassine.
Une bergeronnette.
Une caille.
Un cailleteau.
Un canard.
Un canard domestique.
Un canard sauvage.
Un canard de Barbaric.
Une cane.
•^Jk^
^
y£ loai ghim.
Gbim phu*crng ho^ng.
Phu*crng ho^ng con;
C6 trdng. -r^-^ ^
Ghim tb^ng ca, chim thi^n ma,
Ghim di6u, chim cJt, chim 6,
Chim xkva giun, ' con ci cGng.
Chim choi choi.
Ghim gie.
Ghim chia v6i.
Ghim cun cut. ^ t^r^ /^^^'
Gun cut con.
Con vit; vit stfng.
Vit nh^.
Vit gieri . . .^j^ /^ ^^^ou7^ ^
Con ngan,
Vit mdi.
^€^t^t'^k<fn
-/^^
.,.\
/<^^.
y*^-.
i<
Un caneton, une canette.
Un chardonn^r^V-
^ Un chat-huanV ^
.«^^ ^'^^"TJne chouette.
Une cigogne/
Un coq.
Une poule.
Un poulet.
Un poussin.
Une poularde.
-Unchapon.
Un coq de combat.
Un coq d'Inde, un dindon.
Un coq de pagode.
. ,.^n coq de bruyfere.
Une poule d'eau.
^ Une poule sultane.
Un corbeau.
Un corbeau ii collier,
Un cormoran.
Une comeille.
Un coucou.
Un crabier.
Un cygne.
^ Un dominicain.
;^/r*-^/^Un faisan.
Un faisandeau.
Un faucon.
Une foulque.
Un geai.
Un grfebe.
%
244 —
Vit con.
* H6ng diu tbu-ijrc.
Ghim lorn, cu m^o. ,
Ghim cti.
Gbim c6.
Gd s6ng.
G^ mdi.
Gk gi6; con ga.
G^ con.
G^ m&i thi^n.
G^ s6nf^ thi^n.
G2l Choi.
Gk Uy.
Gon bim bip.
Gk rirng.
Con cu6c.
Con sit.
Con qua, chim §c.
Qua kboang cA.
C6c d«, * th6y lao ^c.
Con qua, * 6ng k6.
Chim tu hii.
C6 bg; c6 hu*orng.
* Thifen nga.
Chitii»chu;^t cho^.
G^ 16i.
G^ 16i con.
Chim u*ng, * giac u*ng.
SAra cdm.
* Bach c^p.
Con le le, vit le, con ]ia lia.
i
^^ -^riM^ /f^auV^^^, ^^.^/[^r
:•
1
Une grue.
Un h^ron.
Un hibou .
Une hirondelle.
Une huppe.
Un jacana.
Un loriot.
Un marabout.
245 —
Con s^u. -7Tx«>^ A^**
Chim di^c'chim rang (dang^, .
c6 dang^ rang rang, vac.
Chim cu, chim lorn.
Chim nhan, chim 6n.
Ch^o m^o rCrng.
Cit nird'c.
Chim v^ng anh.
Chim hac^
Un martin-p6cheur {diverses Chim tr4; tri khoang; tri ^-^^ c^c ca^^^^
especes),
Un merle.
Le merle siffleur.
Le merle mandarin.
Le merle combattant.
Une m^sange.
Un milan.
Un moineau, un passereau.
Une morelle.
Une oie.
Une oie domestique.
Une oie sauvage.
Un oison.
Un oiseau.
Un mdle.
Une femelle.
Un paon.
Une paonne.
Un pelican.
Une perdrix.
Un perroquet.
1/
quan; chim b6i ca.
Con sdo; sdo s^u; s^o ^k. ^hoc- ^^t^a* cm.
Con khtfcyu . -/x-c> t^ h.^-»^
Con y^ng. ^-n^oc- ce^^a
Chim hoa mi.
Cliim bacmd.
Con di^u.
Chims6. n^v^c^- C^c^.^^^
Con bo b^o.
Con ngfing.
Ng5ng nhk.
NgfinggiM.
Ng5ng con.
Con chim. >«.c^'^
(Chim) s6ng.
(Chim) mdi.
Con c6ng; con cdng s6ng. -rac^c^ ^^^^ot^^y
Con c6ng mdi.
Con b6 n6ng, Ignh d^nh. ^-^^ ^
Con -da da, con*d5td6t da da. -77^'^
Con vet. ^7 ^€^^<^ ^^xT
'iTri.,
^
— 246 -
i «^ • r.\Un§^i^ip. i.^^ China 4c Ik.
Une pie-gri^che. Con ohkng l&ng.
focX^ A^-Vn pigeon. China b6 cAu. . . '^••» .
Un pigeon ramie r^ un eo- China gd ghi, con gSrn ghi.
lombard.
k »
< Un pinson.
* Kim ti thtfcyc.
Un pi vert.
* Tr4c m6c difiu.
•
1 Un plongeon.
Chim c6c, thing c6c.
J Un roitelet.
Chim chich.
Un rossignol.
* Hoa mi.
•
Un rouge-gorge.
* Tu'orng tu* thu^drc.
Un sansonnet. un 6tourneau
. * Hat dich.
• •
!
fg4>/^A»Zz., tTf Une sarcelle.
M6ng, k6t, V. v.
i
Une sarcelle dor^e.
Vit nau.
•
•
' Un serin, un canari.
Bach y^n.
«
Une spatule.
C5 thia.
Un tantale.
Rang sen.
i
Une tourterelle fdiverses
Chim cu; chim gdy, chim ng6i,
^ especes.J
chim dAt, chim Ifra,
chim vay, chim v6.
4
J Une tourterelle verte.
^*^ Un vautour.
Chim xanh.
Cliim k6n kfin.
»
Un verdier^ un bruant.
* Thiiy thu-d-c.
X^
§3.
POTSSONS, ETC. vfi Th6y t6C.
Poisson m. de mer. Ca b6.
Poisson de riviere. Cd s6ng.
Poisson d'6tang. Gd ao, cd d6ng.
Une able^ une ablette.
De I'alevin, m.
Une alose.
Un anchois.
— 247 —
* H&c ho^n.
C4 b6t.
Ci \k\Xy * t^u bach ngir.
* Tiu ngir.
Vne angmWe f diverses especes.} Con lirom; con chach;
nh^ch; thi^t linh.
com
Une baleine.
Un barbeau.
Un brochet.
Une carpe.
Un crabe fdtverses especes,)
Un crabe de mer.
Un coquillage.
Une crevette.
Un cyprin dor6.
Un dauphin.
Une dorade.
Un esturgeon.
Un exocet, 7n., un poisson
volant.
Le Ire tin.
Un hareng.
Un hippocampe.
-^vUn homard.
Une huitre.
Une lamproie.
Un maquereau.
Un marsouin.
Une .m^duse.
Une morue.
Des moules, /*. pi.
GA voi.
C4 d6i.
Cd m&ng.
Ca ch^p.
Gua , cdy, ram, xk xa.
Cua hL y^
6c, hfin, s6, V. V. yio^
Con t6m, con t^p.
G^ v^ng.
G4 nu*crc, * hii tru*.
G4 kim.
Galom.
Cd chudn^ cd bay.
Gd con.
* Ho^ng boa.
Gdngira.
T6m htim.
H^u.
Thi^t linh.
Cd ch4y.
C4 vu^crc, cd ciii.
Gon su*a.
Gd thu.
Trai.
/f'A^-9
Cot
^^■^c
fl^ifKA^^ V^ -?^y^-in^>^^
/*
Un mulet.
^^ ,^4f*e^LdL naLCve.
Une palourde.
Un phoque^ un veau-marin.
^^lA^^^^^ Un poisson.
^^s^ ^€v^Aff^»^^ requin, un squale.
Un rouget.
ti^ne sardine.
Une sole.
Un souffleur.
Unetanche.
Un thon.
— 248 —
6c xh etc.
Con vam, xlch kh$u,
*Lao h6 ngur.
Con cd.
Ca du6i.
G4 m^p, c4 nhdm.
Cd h6rig.
Cd trich, cdlSm,
C4 \(rn hern.
Ca he, cd voi.
Thu- cd r6.
* Gidc ngu*.
7
§ 4. ^ ^
REPTILES, INSECTES, ETC. Vfi LOAI RAN, LOAI SAU BO, V.V.
^.nx^ ^ At^ Une abeille.
- La reine.
'^jf T^/ Unearaignte.
Une toile d'araign^e.
Un aspic,
Un boa.
r>\Mi>^J ^^^^ Une blatte, un cancrelat.
Un bourdon.
Un brachyne.
Un cam^l^on.
Un centpieds.
^'^^^'^ Une chenille.
-xT^^/*^
^Jno^ c4^oi^^^^^^ Une cigale.
A^ a>^n. ^^"^^
Con ong, ong mdt.
Tu'o'ng.'
Con r^n ( nh^n ).
Mdngrdn.
R4n luc.
Con trdn.
Con gidn.
Ong ngh6.
Con ddnh dit.
Con tdc kfi, con cd kh. M^/^ /t ^
Conra. /tX; /(Ai^A^
Sdu r6m.
Con ve sdu, con cdng csk^
^y^dh^^ f y ^^^ ArU<H. — ^
Un cloporte.
Uue cloporie des roches.
Une couleuvrff
Un cousin. .
Un crapaud.
Un dragon.
Un escarbot, un bousier.
Un escargot, un limagon.
Une fourmi.
*• 'Un^lid^de fourmis.
Une fourmi blanche*.
Un frelon. ^
Un gecko.
Une ^enouille.
La grenpuille boeuf.
Un grillon.
Une gu6pe.
Un hanneton.
Un iguane.
Un lezard.
Une Umace.
*
^ne luciole, un ver luisant.
; JUne mante religieuse.
Un margouillat.
Un millepieds.
Le millepieds aquatique.
Une mouche.
Un moucheron.
Un moustique.
Un naja.
Un papillon.
-r^
^'
2*& isX. -/^
Bo mU.
Siu d4.
R&n niro'c, rin rdo.
Mu5i.
Con coc. ^A^&^'^e^ A^Am f^
Con rung. -»^ r*^#_
Con bo hung.
6c nh6i, 6c van. ^^en^ ^X^
Con ki6n. oo-t^-:;^^
* <
T6ki«n. y**^
M6i. ^
Ong mdt.
Con tic k6. ^/vc* ^^t^
Gk ddng, £ch, nhai. H^/^ ,
£nh u'crng. .
Cond^. cA
Ong ve, ong b4u v6. -o^txje^^
Bo virng.
Con ky d^.
Bin thia lin. ^>^^' o^-
Con s6n.
Bom d6m. -^-i^v^to ^4^*^
Bo ngira.
Bin mdi, thach thting.
Gii gi6'i; cii cu6n chitfu.
Ru'oi.
Con ru6i. ->--^^-» -^^ -
Con bo m^t, rin. ^
Con mu5i. -y^-%, /<L.«-t*->
Rin mang hoa.
Con btfdrm bu'6'm..^r'>'«^»f ^« ^^-^
V
"J
\.
e_L.250 —
*
«
/
Une phal^ne.
^^ c>. . ^^Un P9U ( de tftte ).
Un pou(d'habits).
Un pou de bois.
'^►♦^^HUnepucc.
f Un puceron.
Une punaise.
Une rainette.
^ tyl^^9
>^<
•N
'71
a5
>ii
Une sangsue.
Une sangsue des bois.
Une santerelle,un criquet.
Un scarabee.
Un scorpion.
TJn serpent. .
Un serpent minute.
Un taon.
Un taupin.
Une tique.
Un ver, un vermisseau.
Unver de terre.
Un yer intestinal.
Un ver solitaire^ un t6nia.
Un ver ^ soie.
Le cocon.
La chrysalide.
Une vip^re.
t^
'/
'>>UO.
Con n&c \A.
Con chdy, con chi.
Con rto.
Mot.
Con bo chet.
CAi r6p (cSLy).
Cai r6p; con bo xit.
Con nbdi; con ch^u chu6c; con
nh4i b6n.
Condta. /"^ ^*^
Con s6n. z^*"*^
Con ch&u ch&u; con c^o cko.
Con bo hung.
Con bo cap. ^»t#^9
Con rin. ^^
R&n giun.
Con m6ng.
Con g^t gii.
Bo ch6.
S4u, gi6i.
Con giun. /t/%< ' -^^ ^.«<^»^
Con giun. A^At/ui, -/^'o
Sdn.
Con t&m. »-^<3u«
K6n.
TM- rin d6c
VT^
/.^
;. > — 254
SONS DE VOIX DES ANIMAUX. TIlSlNg LOAI yAt HtV.
Aboyer, n. Cin, sAa. /o€^^
Le chien aboie. Gh6 c&n, ch6 sAa.
B^ler, n. K6u be be.
Le mouton, labrebis, b^lent. Con chi^n k6u be be.
Beugler, w. R6ng.
Le boBuf, la vache, beuglent. Con b6 r6ng.
Bourdonner, n. K^u vti vii.
L'abeille, le mouslique, la Ong, mu6i, ru6i, kduyii vA.
mouche, bourdonnent. t^vA**^ ^a^*y
Braire, n. * (Con lu*a^) k6u.
Gaqueter, f2. Cue tdc. ^rt^^- /?^*^ ^<stc-v
La poule caquette. G^ cue tac.
Cbanter, w. H6t.
Les oiseaux chantent. Gbim h6t.
Chanter, w. Gdy. ^^"^ ^"^^
Le coq chante. G^ gdy.
Coasser, n. K6u 6p 6p. ^o*-*^ /f*«j^
La grenouille coasse. £ch k6u 6p 6p.
Crier, n. K6u. *7^***->^^
Criern. (comme r^lephant, ) Rdng, r6.
L'6l^jphant^CFi6. . Vol r6, voi rfing. /? y
Croasser, n. '" K6u qua qua. ;fee^^q c^^ -tij^**^^^
Le corbeau croasse. Con qua k^u qua qua. '
Gazouiller, n. K^u anh di, k^u y£ng Ai.
Les oiseaux gazouillent. Chim k^u dnh 6i. ^'*';/ -rto^ ^'-^^^^^
^^
rc^t^
G^mir, n.
La iourterelle g6mit.
Glapir, n.
Le renard glapit.
Glousser, n.
La poule glousse.
Grogner, n. .
Le cochon grogae.
Gronder, n.
Le chien gronde.
Hennir, v.,
-/^4ik ^A^-'^J Le cheval hennit.
^' ^ ^^ Hurler, n.
^ Le loup hurle.
Japper, n,
'^^•-^^ Le petit chien jappe.
Miauler, n.
-r»^^ /^*^**T^ ^® ^^^^ miaule,
_ Mugir, n.
<?? Ar* I a /J^<^ Le boBuf mugit.
P6pier, n.
Le moineau p6pie.
Le ramage des oiseaux.
Honronner, n.
Le chat ronronne.
Roucouler, n.
-?»#c ^^ Av*^i2^g pigeon roucoule.
RS^XJ ,Rugir, n.
/it'*^ Le tigre rugit.
Le merle siffle.
y^
252 -
Gti. A^J^^^^
Chim gdy gii.
K6u &ng &ng.
Con cdy k6u &ng &ng.
Kftu cue cue.
G^ mdi k^u cue cue.
H6c.
Con lom hdc.
• ■
Gir.
Ch6 gijp.
H6t.
Con ngya h6t.
Gim.
Con ch6 s6i gdm.
S&a, k6u ing &ng.
Cho con k^u &ng &ng.
K6u ngoao ngoao.
M^o k6u ngoao ngoao,
R6ng.
Con b6 r6ng.
Chifip chigp.
Chim s6 chi^p chi^p.
TiSng chim riu rft.
Khii khtr.
M^o khii khu*.
Gd.
Chim bd c&u gii.
G&m, th6t, rdng.
Htim th^t, hiim g&m.
Hot.
Con khu'6'u h6t.
25B
Siffler, n.
Phun.
Le serpent siffle.
R&n phun
§6.
LIEUX d'hABITATION DES ANl-
MAUX. REUNIONS d'aNIMAUX.
L'aire /". d'un aigle.
La bauge d'unsanglier.
La bauge d*un ^cureuiL
Une cage.
Uu clapier de lapins.
Une compagnie de perdrix.
Une couv6e.
Une 6curie.
Unessaim.
Une Stable h, boeufs, k buffles.
Unefourmilifere.
Une garenne.
Un guftpier.
Un haras.
Un nid.
Le nid d'une poule.
Un nid d'oiseaux.
Une port6e.
Un poulailler.
Un repaire, uneUni^re.
Une ruche.
Un trou de crabe, de gre-
nouiUe, d'anguille, de rat.
vl5 Ncri LOAi yAt 6*.
Vfi LOAI VAT h6i NHAU.
TA chim phu'ong ho^ng.
6 Icrn 16i.
Hang con s6c.
L6ng; cQi.
Hang con th6; chu6ngth6.
B^n chim da da.
M6t d^n chim con; m6tlti*a 4p.
T^u.
fifty ong.
Chufing b6, chu6ng trftu.
T6 ki^n.
Mtffiru rio d4 nu6i con th6. j ^ .
TA ong. ^a^^a nnn^^^9 ^'^^^
Nai nu6i dan ngira.
T6, 6.
6 gi. ^€^
T6 chim.
M6t lura d6.
Ghu6ng g^.
Hang. ^
Bdngong. /^/^^-^J
Wi cua, mk gidfing, m& ehach, /
m^ chu6t. ^^y
'y
^-^^^
'A
tct^-^
^^
C/^iy
c*-<<^
■toe c^
Wm tr«a de serpent.
Va TiTier.
Use Tol6e d'oiseaux.
¥ne Teliae.
L& rin.
Cha6m, ao choAnDu
Ban chim, biy chim.
L6ng r6ng nn6i nhi^H
chim.
XXXVIII.
NOMBRSS.
v£ stf.
§ i.
NOMBBBS GAftDINAUX.
* Z6re.
^ Un.
"* Deux.
H Troig.
'^ QHalre.
^ Cinq.
^Six.
"^ Sept.
^ Huit.
^ Neuf.
*» Di*.
Gbz*.
Dftro; stf khAng. tr*^^, om^^
M6t. -7'v*<^4'
Hai. «A^
Ba. ^y^
Bto. (A<^^ ^
Nam. /6^
Sdu. j»^
B4y ( % ). /^-/ ^,
TAm. ""v '
Cbin. «^^^
MirM. vy^ .
MirM mdt. ^ ^^
^'
louze.
Troize.
Quatorze,
Quinze.
Seize.
Dix-sept. .
Dix-huit.
Dix-neuf.
Vingt.
Vingt et un.
Vingt-deux.
Vingt-trois.
Vingt-quatre.
Vingt-cinq.
Trente.
Trente-quatre.
Trente-cinq.
Quaraate.
Ginquante.
Ginquante-cinq.
Soixante.
Soixante-dix.
Soixante et onze.
Soixante-^ouze.
Quatre-vingt.
Quatre-\ingt-dix.
Quatre-vingt-qnze.
Gent. »
Gent un.
Gent quatre.
Gent cinq.
- *»>.
Vbr(n hai. ^^t^<^^r^¥
Mu-eriba. t/t^^
MurM bfin. ^ ^A
Hirdi l&ra.
Mirdi s&u.
MirM b4y.
MirM tdm.
MirM chin.
Hai mircri.
'^et^yy^ l/c-^V^
Hai mircri mtft. iU^^ciS^^t^
Hai miroi hai. ^-^<y^^^**^
Hai mircri ha.
Hai mircri bfin, hai mircri tir.
Hai mirori l^m,
Ba mircri. -V^^-^^^
Ba mircri b6n, ba mircri tir.
Ba mircri Um.
B6n mircri. -i^W'^y^
N&m mircri. /^^^>A^
Nam mircri lam.
Sau mircri. " ^^^
Biy mircri. ^2
Biy mircri m6t.
B&y mircri hai.
Tim mircri. y(^^^/t.<fy^
Chin mircri.
Chin mircri mdt.
M6t tram.
B|6t tram m6t.
If^t tram b0n.
]||6ttram nam
'^C^-t'
— 256 —
•MAt tram mirCri, m6t trSLm mfit.
M6t tr^m hai miroi, m6t trSLm
hai.
Mot tram b6n mirori, m6ttram
lir.
Mot tr^m nam rrur(Ti, rri6t tram
rircyi.
Hai tram.
Nam tram.
M6t Dghin, m6t ng^n.
M6t nghin m6t.
M6t nghin mircri.
M6t nghin m6t tr^m, m6t
nghin m6t.
Mille quatre cents, quatorze M6t nghin b6n tram, mdt
cents. nghin tir.
Mille cinq cents, quinze cents. M6t nghin nam tram, m6t
Gent dix.
Cent vingt.
Cent quarante.
Cent cinquante.
' Deux cents.
Cinq cents,
Mille.
Mille un.
Mille dix.
Mille rent, onze cents.
iVIille six cents, seize cents.
Deux mille.
Quatre mille.
Six mille cinq cents.
Dix mille.
Yingt mille.
Cent mille.
Cinq cent mille.
Un million.
Dix millions.
Cent millions.
Un milliard.
nghin ru'di.
M6t nghin sau tram, mdt
nghin sdu.
Hai nghin.
B6n nghin.
sau nghin nam tram^ sau
nghin ru*fri.
M6t van, m6t mu6n.
Hai van.
Mu*M van.
Nam mu'cri van.
Mdt tram vail^ (mdt tri^u).
M6t nghin vam.
Mdt u-c.
Mirdi ire.
— 257 —
Nota, — De dix k cent, quatre ^e traduit par b6n ou tit.
Ex.: VINGT QUATRE, HAI MITO"! b6n OU HAI MlTCTl TIT. ClNQ Se dit
LAM (et parfois, mais dans un langage moins correct, nhAm).
Ex: QuiNZE, Mircri lam; cinquante-cinq, nam mitci lam.
De VINGT h CENT, le mot Mird*i ne prend plus d'accent. Ex.:
VINGT, HAI MirOT, SOIXANTE, SAU MCTO*!.
Le mot m6t remplace m6t h partir de vingt. Ex.: vingt et
UN, HAI MU'ori mCt; quarante et UN, BdN MU*o*i m6t. Au-dessus
de CENT, M<$T ( qui ne s'emploie alors que dans les nombres
abstraits, ) d^signe une unit^ du rang imm6diatement inf^-
rieur. Ex.: m6t tramm6t, cent dix; hainghIn m6t, deuxmille
cent; ba van m6t, trente et un mille. — Si le nombre est
concret, Ton compte comme ^ Tordinaire. Ex.: cent dix hom-
MES, MdT TRAM MU'd'I NGU'd'i; DEUXMILLE CENT MAISONS, HAI NGHIn
MdT TRAM CAI NHA.
Dans les nombres abstraits plus elev^s que cent, quand le
nombre est termini par un ou plusieurs z^ros, on peut h
volenti 6noncer ou omettre le rang de la dermi^re unit6 re-
presentee par un chiffre. Ex.: cent vingt, m6t trAm hai
MU'O'i ou m6t tram uAi; quatre mille trois cents, b6n nghIn
BA TRAM OU b<5n nghIn BA, ctc. Mais il faut 6viter d'employer
cette forme abr6g6e toutes les fois qu'il pourrait y avoir am-
phibologie.
Les observations pr6c6dentes s'appliquent ^galement aux
nombres ordinaux.
Le mot mr&i et ru'6'i (*), qui signifie et demi, d^signe la
moitie de la dernifere unit6 enonc6e. Ex.: douze et demi,
u[T(ri HAI RirdT, cent cinquante, m6t trXm Rirfri; deux mille
CI5Q CENTS, HAI HGhIn RU'frl.
(*) Au-dessousde cent, et demi s'exprime par Rird^; au-des-
sus, il s'exprime par RU*<!ri.
«i
"258
§ 2.
NOMBRES ORDINAUX.
Le premier, la premi&re.
Le second, laseconde; le, la
deuxi^me.
Le, latroisi^me.
Le, la qaatri^me.
Le, la cinqui^me.
Le, la sixi^me.
Le, la septi^me.
Le, la hniti^me.
Le, la neuvi^me.
Le, la dixi^me.
Le, la onzi^me.
Le, la.doitzi^me.
Le, la treizi^me.
Le, la quatorzidme.
Le^ la quinzi5me.
Le, la seizi^me.
Le, la dix-septi^me.
Le, la diX'huiti^me.
Le, la dix-neuvi^me.
Le, la vingtieme.
Le, la vingt et uni^me.
Le, la Yingt-deuxi^me.
Le, la vingt-quatri^me.
Le, la vingt-cinqui^me.
s6 ch! THtr Tir.
Th& nhftt.
TbA hai, thtir nhi.
Thijr ba.
Thii- tir, thii* btfn.
Thu* nftm.
Th* sdu,
Thijr biy.
Thir Urn.
Thfr chin.
Thu* m\T(n.
Thur mirdi m6t.
•
Thur mirCri hai.
Thir mirdri ba.
Thir mirM b6n.
Thu* mirCri l&m.
Thu* mirfiri sdu.
Thir mirdri biy.
Thii' mirM Urn.
Thur mxr&i chin.
Thur hai nitrori.
Thu* hai mu*oi m6t.
Thu* hai mu*oi hai.
Thu* hai murcri btfn, thu* hai
mxrcri tw.
Thii* hai mu^erilto.
—
S&9 —
Le
» la trenti^me.
Thir ba mircri.
Le,
, la quaranti^me.
Thu" bdn mircri.
Le,
la eiikquanti^me.
Thtc n^Lm/muxri.
Le,
, la soixanti&me.
Thu* sdu mirori.
Le,
, la soixante-diicidine.
Thur biy mircri.
Le,
la soixante eios^ihxn^'
Thur b4y mircri m0t.
Le,
, la quatre-vitt^^me.
Thi^ tdm mircri.
Le.
, la quatfe*Vit^t«'du(i^ine.
Thii" chin mircri.
Le,
la centi^me.
Tbu* m6t Ipl^m.
Le,
, la cent uni^me.
Thu- m6t tFjLm m6t.
Le,
, la denx centi&me.
Thurhaitr&m.
Le,
, la milli5me.
Thu* mOt Qghin.
Le,
la dix milli5me.
Thu' m6t van.
Le,
» la millioni^me.
Thu* m6t tram van.
L'avant-demier , Tavant-der- Chi c6n thi^u m6t ihi 1^ thix* sam
ni5re. h£t, tht^ gSn b6i.
Le dernier, la dernifere. Thu* sau h^t, thur r6i b6t, thi*
cu6i ciing.
§ 3.
MOMBRES APPROXIMATIFS.
Environ, k peu prfes.
Un ou deux.
A peu pres deux.
Environ trois.
A pea pr^s deux ou trois.
Environ trois ou quatre.
S6 b£m GHtTNG.
B6, chirng, chtrng chCrnj,
chtrng d6y ph6ng.
M6t hai, m6t vii.
V^i.
Hai ba, vki vk.
Ba b6n, vkbtfn, nam ba, giam
ba.
A peu pr^s cinq.
De cinq k dix.
Enyiron cinq ou six.
260 —
Gi&m.
N&m mirori.
N&m s4u, giam sAu, nam biy,
gi&m b&y.
Chin mirM.
Mirori mirdi hai.
Mirori mirdi \km.
Vii mirori, \hi chuc.
Neuf ou dix.
A pen pr^s de dix k douze.
De dix h quinze.
A peu pr5s vingt.
Environ deux ou trois dizaines. Y^i v^ chuc.
A peu prds cinq cents. Gi&m trSm.
Environ six ou sept mille. Gi&m b&y nghin.
A peu pr^s quinze cents. Ghirng dd nghin rir6i.
§4.
KOMBRBS FRACTIONNAIRES,
PROPORTIONNBLS.
v£ S6 PHAN, Sd gXf.
La moiti^.
Un demi, une demie.
Un tiers.
Deux tiers.
Un quart.
Trois quarts.
Un cinqui^Die.
Cinq centi^mes.
Quatre milli^mes.
M6t nura.
Niira, m6t nfra. /r^ *^^
M6t phdn (*}, ba phftn \&y m6t,
chia ba l&y m6t.
Hai ph&n, ba phin l&y hai.
66n phin liy m6t.
Bdn ph&n My ba.
N&m ph2n My mdt.
M6t tr&m phdn Idy n&m.
M6t nghin ph&n l&y bdn.
( * ) Le root PHAN, dont le sens propre est pahtie, s'emploie
trte fr^quemment dans le sens restrcint dc tiers.
Et demi.
Double.
Triple.
Quadruple.
Quintuple.
Decuple.
Centuple.
Une fois.
Deux fois.
Dix fois.
Cent fois.
Mille fois.
Dix mille fois.
261 —
Hu*^i, ru'd'i
Bkng hai, g^p hai^ g^p d6i..
B&ng ba, gip ba.
B^ng bdn, g^p tu*^ gdp b6n.
B^ng n^m, gdp n&m.
BSng mu'd'i, gSp nr»u'dfi.
B&ng m6t trarn, g&p trim.
Biling m6t.
B^ng hai, g&p bai.
Bing mu'd'i.
B&ng trim, b&ng m6t trim.
B^ng ngbm, b&ng m6t ngbin.
Bing m6t van.
XXXIX.
DES NUMitiRAUX.
La langue annamite n*a point d'ARiicLE proprement dit,
mais elle poss^de un grand nombrede mots, commun6ment
appelds NUM^RAUx, qui remplacent I'article, et, souvent aus-
si le PRONOH. 11 faut avoir une certaine habitude dela langue
pour employer k propos cette sorte dc mots, qui sont d'an
grand secours dans la conversation et qui donnent souvent
de Tel^gance h la phrase. Laissant uux grammairiens le soin
de fournir k Tetudiant de plus amples explications, nous nous
contenterons de donner ici une lisle des principaux num6ra»x.
Bah, numeral des tables, aatels, 6cbiquiers.
BAif , nom^ral des exemplaires, des eopies.
Bahh, nam^ral des pains, gftieaux, toarteaux*
Bao, immoral des objets contenus dans an sac, one envdop-
pe, on paqaet.
Bat, numeral des tronpeanx, des bandes d'animanx,
Bft, numeral des partis, des trains de bois.
Bfe, nnm^ral des feux (families).
B6, numeral des fagots, des objets li^s en bottes.
B6, numeral des reunions d'objets destine k un m^me usa-
ge ou dont Tensemble forme comme un seul tout.
Bon, numeral des bandes d'hommes ( un pen meprisant).
BC'A, numeral des joum6es, des repas.
Btrc, numeral des lettres, des tableaux, des cloisons.
Bui, numeral des buissons, des toufifes.
BuAi, numeral des demi-joum^es.
Bu^Ne, numeral des regimes de fruits.
Gai, numeral des objets inanim^.
GAt, numeral des arbres, des rouleaux d'6tofle, des bougies
et de certains objets allonges.
Gan^ numeral des liyres(poids).
Cahh, numeral des volets, battants de portes, des lettres,
des voiles (de bateaux^, des campagnes (cbamps),
des corps d'arm^e.
GAp, numeral des couples d'animaux, de quelques objets en
paire, des cahiers.
GiiJ^NG, numeral des distances, (g^n^ralement courtes ).
Ghi^in, numeral des quantit6s contenues dans une tasse, des
potions m^dicinales ( annamites ).
Gui^G, numeral des bateaux, des objets isol6s d'une paire.
Gh6m, numeral des petites agglomerations, des touffes.
Chug, numeral des dizaines.
€utJY£!i, i&titn^ral des voyages^ des fois ( atec nKnivem^iit ).
Chitng, nuin^ral des maladies, des d^faots,
€by itium^ral des tables servies, des assemblages d'objelsde
m^me genre, des brancards ( de procession ).
Con, numeral des 6tres animus, des instruments tranehants,
des cours d'eau, des cachets, etc. etc.
OcTN, numeral des acc^s ( maladie, folie, colore, etc. ), des
accidents m^t^orologiques.
€6, nnm^ral des tubercules.
€yc, numeral des mottes, des petites masses.
GuNG, numeral des airs de musique^ des relais de poste.
CotfN, G0dN, numeral des rouleaux ( objets enroul^s)^ des
pelotes de fil.
Day, numeral des cordes^ des lianes, des rang^es.
Bam, numeral des morceaux de terre, des reunions nom-
breuses ( d'hommes ).
Bam, numeral des coups de poing.
BAN (dokn), numeral des bandes, des troupeaux.
BAng, numeral des bandes ( de mauvais sujets ).
Bao, numeral des corps d'arm^e.
- Bau^ numeral des mesures de capacity pour les c^r^ales
( environ un litre ).
Bi£u, numeral des articles ( id^es couQues ou exprim^es ).
Bi^u, numeral des pipes, cigares, etc.
B5, numeral des distances, des intervalles de temps.
BoAN, numeral des trouQons, des morceaux coupes.
B6i, numeral des paires.
Bdi, numeral des vies d'homme, des generations.
B6mg, numeral des pieces de monnaie rondes^ des dixidmts
d'once.
— 26ft —
Maug, numeral des divisions de radeanx.
MAiiBy numeral des lambeaux, des fragments.
Mlu, numeral des images, des arp^its.
Mfe, numeral des coups de filet, des prises nombreuses.
HifyiQ, numeral des morceaux, des bouch^.
Mdr, numeral des assez fortes quantit^s d'objets.
M6( (nuoc), numeral des ligatures (liens).
M6v, numeral d es affaires (^ d^cide;r on d^idees)«des petites
quantitis.
MOa, numeral d^s saisons, des moissons.
MCi, numeral des tranches int6rieures des fruits.
My6x, numi§ral des cuiller6es.
MuN, numeral des pustules, de certaines unites.
NJI19 numeral des fractions de r^mes debananes.
NAm, numeral des poignies.
NGdi, numeral di^splume8(iicrire),despinceaux, desm^bes
(d'armes h feu), des rivieres.
Ngon, num^ra} des summet$, des poiotes de lance, des 1am-
pes, des pinceaux, des affluents.
NGird*!^ numeral des hommes« des individus*
N0, num^^ral des affaires, des dette$.
N6C; num^al des maisoni^ (prises isol^ent}.
Ny, numeral des boutonsde; fleurs.
NiTi^c, numeral des couches de peintuire, de teinture^ des
cases d'un 6chiquier.
6, numeral des cases d'un ea;sier> des tiroirs, des cellules.
Ohg, numeral des personnages hpnorabl^s.
6ng, numeral des tubes, d^ei ce qvii est content dans un tube.
PhAt^ num6ral des coups d'armes h feu.
Ph«, nima^ral d^s parti^,
Phen (phi^n), numeral des fois, des reprises.
— 2«I —
Phii£n, numeral des morceaux, des blocs.
Pho, numeral des ouvrages en plusieurs volames.
PH<Nf&, noin^ral des plis cacbet6s.
pHircncG^ numeral des boisseauz, des contries, des Fec«U«s
m^dicales.
PHirdTNG, numeral des associations, des sociit^s.
QuA, numeral des fruits, des objets sph^riques*
QuANy numeral des ligatures (monnaie); d%& ofIioler&> dts
mandarin^.
QuANG, numeral des distances faibles, des intervalies de ienips.
Qui, numifiral des paquets de feuilles d*or battu.
Quy£n, numeral des volumes (livres).
RiicGy numeral des rang^es, des alignements.
Roi, numeral des coups de verge.
SAi, numeral des brasses.
S&y numeral des lieux, des emplacements.
So*! , numeral des fils^ des cheveux.
SuCy numeral 4es pieces de bois courtes et grosses, des pieces
d'«offe. "^''^
Ta, numeral des piculs.
Tay, numeral des poign^es de riz gouj[)^, des cent brasses de
filet.
TXm, numeral des morceaux, des planches, des pij&ces. dti-
toffe.
Tao, numeral des tours d'un lien.
Ttm^ nnip6ial des indixidns (du saxe masculia et de petite
condition }.
ThanG; numeral des potions m^dicales.
T^ino, Bum^ral des enfants mltles, des individus de bass«
condition ( m6prisant )•
ThO^ numeral 4hes esp^ces dilKrentes.
— 268 —
TflfrA, numeral des parcelles de terrain.
Thi)'c, numeral des mets, des couleurs.
TfltJNG, num6ral des quanlit6s contenues dans la corbeille
de cenom.
ThCjng, numeral des barriques, des seaux.
Tcr, numeral des feuillets (recto et verso).
ToX, numeral des maisons de quelque importance.
T6p, numeral des handes ('un.peu m^prisant).
Trai, numeral des fruits, des objets sph^riques, des monta-
gnes.
TrAn, numeral des batailles^ des flagellations, des ohd^es.
Trang, numeral des pages ( recto ou verso ).
Trang, numeral des objets enfil6s en collier, en ohapelet,
des r^coles et des classes, des lieux publics affect6s h une
destination sp^ciale.
Vac, numeral des charges simples port^es sur une 4paule.
Van, numeral des parties de jeu.
Van, num6ral des stations de jonques. ,l^[ - mj J
Vi6n, numeral des pilules, des pierres, des briques.
Vdc ( b6c ), numeral des joint6es.
VdNG, numeral des cercles, des tours, des objets en cercle.
Vy, numeral des mpissons.
Vu6ng, »um6ral des carr6s d'^toffe.
Xau, numeral des brochettes d'objets enfil^s.
Nous ajoutons k cette Enumeration quelques exemplesqui
feront connaitre au lecteur la mani^re de se servir des nu-
meratiS,
Jl vient (Tentrer trots bateaux dam le port, deux grands ^t
un petit.
C6 ba chi^c t^u m6i v^o cA'a, hai chi^c Idrn, m6t chi£c nh6.
— 269 —
Wer fai recu vingt piastres, avjourd'huifen ai depense cinq.
Hdm qua tdi itirgrc hai cbuc d6ng boa vi6n, h6m nay t6i dSL
ti^u m&t n&m ddng.
I
f avals hier une paire de Soulier s, aujourd'hui je n*en ai plus \
quun,
H6m qua t6i c6 m6t d6i gidy,h6m nay t6i chl c6n m6t chific.
XL.
nU PRONOM PERSONNEL.
Ce chapitre devrait trouver sa place naturelle dans une
Graaimaire; mais comme, h notre connaissance, il n'existe
point encore de Grammaire sp6ciale de Tidiome tongkinois,
nous pensons que nos lecteurs nous sauront gr6 de leur don-
ner ici quelques brefs ddtails sur une partie du discours
qui revienl si souventdans la conversation. (*)
Les pronoms personnels proprement dits sont; T6i,je,moi;
MAT, tu, toi; n6, ily lui, elle; chOng t6i, nous\ chCng bay, v(ms\
CHUNG n6^ ils^ eux, elks. Chacun de ces mots demande une
explication particulifere.
TC>i s'emploie entre ^gaux, et surtout d'inferieur h supe-
rieur. Mm, d'ailleursassez peuusit6, apresque le m^mesens,
mais indique un leger degre de sup6riorit6 dans celui qui
remploie.TA, ausingulier, repond au Nous frauQais employ^
au singulier. Tao est employe par une personne d'un rang
(*) Les notions qui suivent nous sont fournies k peu pr^s
int6gralement par le R. P. Ravier, dans la preface latine du
Dictionnaire Annamite-Latin,
19
i
- 270 —
tr^ sup^rieur; c'est ce mot qu'emploiera un p&re parlant k
son fils, un maitre k son domestique, etc. Les gens en eol^re
se d^signent volontiers eux-m^mes par ce pronom , qui
alors deyient h lui seul^ une iojure; c'est pourquoi il n'en
faut user qu'ayec discretion. Con est au contraire un terme
humble et affectueux qui fait de celui qui I' emploie comme
1e nis de son interlocuteur. Survant sa propre condition et
celle de celui k qui Ton parle, on pent se designer k la pre-
miere personne par un grand norobre d'autres expressions.
Ex.: CH A, pere, 6ng, aieul, monsieur, me, mere, ba, aieule^ ma-
dame, thXy-, maitre^ cy, bisaieul, c6^ trisaieul, etc. En parlant
de soi, le Roi emploie le pronom tram.
Le nkot may est absolument corr61atif de tao, si bien que
ceiui qui se d^signe par le pronom tao doit appeler mat son
interlocuteur. Anh, frere aim, chi, soeur ainee, peuvent s'em-
ployer en parlant k des 6gaux. Un personnage honorable
qui veut faire une petite politesse k quelqu'un I'appellera
ch6, oncle (frere cadet duperej^ckv, oncle (frere de la mer^, s'il
s'agit d'un homme, et c6^ tdntefsceur du pere), s'il parle & une
femme. Entre gens du peuple, le mot b.\g^ oncle (frete aine
duperej, implique souvent une certaine superiority dans ce-
lui^ qui ils'adresse. Si Ton appelle famili^rement quelqu'un
TM, petit frere, petite sceur J ondevrase designer soi-m6me par
le mot ANH, frere aine^ ou chi, Boeurainie.
Le mot CON, k la seconde.personne, indique, dans celui qui
le prononce, une affection patemelle k regard de celui Ji qui
il patle;iIsedSsigne alors lui-m^me par led expressions decHA
on TELkt, qui signifient pere, Enfin, si Ton s'adresse kxxnt per-
sonne d'iin certain rang, on Fappellera 6ng ou ngAi, si c'est
\in homme^ bA, si c'est une femme. Souvent on ajoute k ces
mots le nom de la dignity de celui k quH'on adresse la parole*
— 271 —
Ex. : 6ng ly, monsieur le maire^Bk ly, madame Vepome du maire,
6ng l6*n, monsieur le grand mandarin^ etc. On appelle C-J.U les
fils des mandarins, et c6 leurs HUes, II est 6galement d'un
usage universel de nommer cu les prMres tongkinois^ et cd
les missionnaires europ^ens.
Le pronom de la troisi^me personne n6 est un terme de.
m6pris, qui sert mSme h. designer les animaux et les ^trcs
inanim^s. Pour I'^viter, on emploie parfois le mot hAn, qui
n'est guere plus poli. Si Ton veut parler sans respect d'une
tierce personne, on Tappellera thang ay, bu*a ay, quan ay^
t6n ay, si c'est un homme, et bu*a ay, con ay, con me ay, si.
c'est une femme. SiTonveut employer un terme indifferent,
Ton dira: ANu ay, cm ay, Kft ay, ngitcti ay. Enfin, si Ton de-
sire traiter avec honneur la personne dont on parle, on em-
ploiera, selonla dignite relative de cette personne, lestitres de
parents enum(§r6s ci-dessus (pronom de la deuxi^me person-
ne) en y ajoutant le mot ay, ce, cetj cette. 11 est d'usage d'ap- >
peler ngai les mandarins et les gens de haut parage. Le mot
NGircri, bien qu'il signifie sp6cialement homme, est n6anmoins
un terme honorifique qui pent s'appliquer non seulement aux
bommes et aux femmes de haut rang, mais m^me k Dieu, k
la Sainte Vierge et aux saints.
On forme le pluriel de la premiere personne en faisant pre-
c6der le singulier du mot chung{*).Ex.:chCng t6i, chung tao,
CH^NG TA, ou simplementTA, chung con. Ces expressions, qui
sent les plus usitees, different entre elles de la m^me fa^on
que t6i, tao et con.
A la seconde personne, ondit rriieux cuOng bayou bay que
*^'
{*) Le mot chCing ne s'emploie gu^re que devant les pronoms
personnels proprement dits.
— 272 —
chCngmay. On dit ^galement cfltiNG con, cac anh^ cic chu,
CAC CAU, CAC BAG, CAC C6, CAC 6nG, CAG BA, PH6 6nG, Pfl6 BA,
GAG NGAi,etc. Toutes les remarques que nous avons faites en
parlant du singulier de la seconde personne s'appliquent ega-
lement h ces expressions.
Enfin Ton oblient le pluriel de la troisifeme personne en en
faisant pr^c6derle singulier d^smots chung, gag, nhO'ng, etc.
Ex.: CHUNG N6, gag Bt'A AY, GAG 6nG AY, PH6 6NG AY, Pfl6 BA AY,
CAC Kfe AY, Nnt5*NG Kk AY, BAY NHi6u Kfe AY, otc. On sous-enteod
parfois les m6ts cbijng, cac et NHtj*NG quand le pluriel est suf-
fisamment exprim6 par le ^ontexte de la phrase.
DEUXIEME PARTIE-
PHAN THIJ- HAl.
PHRASES tUHLaTLiaiS-
kXy tlU I^C
•-''~'^i75:><&C<:!9-*:?2fcs-^
L
LE TEMPS.
yi khI Gid"! ( TRcri }.
Quel temps fait-il?
II fait UD temps magnifique.
Aujourd'hui nous aurons une
belle journ^e.
Gependant il pleuvait hier soir.
Le vent est chang6.
Le temps est h la pluie.
Le temps est h Torage.
Le del se couvre.
Le del est pris.
11 tombe des gouttes de pluie.
11 pleut k verse.
Entendez-vous le tonnerre?
Dieu! quel orage!
II afait^des 6dairstoute la nuit.
Jai commence i entendre gron-
der le tonnerre au moment
oil j'allais me mettre au lit.
Gieri th^ nko?
GiM t6t 1dm.
H6m nay s6 du'crc t6t giM.
[ CO mu'a.
Nhu'ng mk chiSu h6m qua
Ba trfr (gifr) gi6 t6L
GiCri mu6n mu'a.
Mu6n c6 can.
GiM dang \kn m^y.
I
C6 ccn mu'a &&n.
Sa hat mu'a.
Mu'a to, mu'a r^o.
C6 nghe ti^ng sftm kh6ng?
Ch^! can to chira!
C6 chc^p c4 d^m.
Khi t6i sdp di ngd cilng dk
nghe thiy tifing s&m.
— 274
La foudre est tombde.
11 gr61e; il tombe de la gr^le.
La pluie commenced diminaer .
Le temps s*£claircit.
Les nuages se dissipent.
y oyez quel saperbe arc-en-dell
La pluie a cess6.
Le temps s'est remis au beau.
Le soleil est brAlant.
11 fait une chaleur ^touffante.
Je suis tout en nage; je suis
tout tremp6 de sueur.
II y a beaucoup de poussi^re.
II y avait ce matin de la ro86e
dans la campagne.
II fait du vent; le vent souffle
bien fort.
II fait un vent frais.
Le vent est tomb6.
II fait grand froid.
11 fait un froid sec.
Je tremble de froid.
Le thermomfetre descend.
II tombe de la neige; il neige.
II neige h gros flocons.
La neige se fond.
II y a beaucoup de boue.
II fait un temps bumide et
malsain.
II fait sombre.
C6 set dinh.
Mura di; mura Uk d4.
Bk ngdl mu'a; d& bdt mura.
Da quang gidi.
Bft quang m&y; d&r&ng m&y.
Kia! xem dlu yfing dep li
du'dng n^o!
Tanh mu'a rdi.
B& tanb rdi; gidi lai n&ng.
N&ng rdt, n^g g&t.
Gidri burc turc kb6 cbiu l&m .
T6i ra md h^i vc&i ck mink;
tdi ra md b6i nbu* t&m.
Bui l&m.
SAng h6m nay ngo^i d6n^
c6 su'orng.
C6 gi6; gi6 tbAi manh.
Gio mdt.
Tit gi6 r6i.
R^t \km.
R^t khan.
T6i r6t lim, t6i run.
(3ng kh! dang xu6ng.
Tuy^t sa; tuy^t xu6ng.
Tuyfit sa to.
Tuy^t tan.
Biin 15y lim..
GiCri km khi,mk chAngUnk.
Mil giCri; gieri u md.
.*•
— 275 —
Hfnitnuit Gieri tdi; da t6i r6i.
II fait clair de lune. Sdng gi^ng.
H fait clair d*6toiles. S^ng gidi; sAng sao.
II fait jour. Basing.
H fait grajad jour. Ba sang rO; da sing bach.
II.
BE l'aGE ( ANNAMITE ). vfi Tu6l ( ANNAM ).
N. B. — En Annam, toute Nota. B^nAnnam,d{ikh6ng
ann^e commenc6e compte dircrc tr6n nam , thi cung kfi la
comme une ann6e finie; c'est m6t tu6i; cho n6n nhu*ng cau
pourquoi toutes les phrases de in vao doan nay, thi dat kiSu
ce chapitre sont dans le style annam ck,
annamite.
Pour ce chapitre et les sui- Y^ doan nay va cac doan sau
yants, il faudra changer, selon nhii*ng ti^ng ngoac di ngoac
qu'il en sera besoin, les mots lai thi phii d6i ttiy ti^n.
entre parenth^se.
Quel age avez-vous ? Quel est ( Con ) miy tu6i?
votre age?
J'ai douze ans. ( T6i ) 16n mu*6i hai tu6i.
Je n'ai que vingt ans, ( T6i ) mdri 16n hai mu^cri.
Quel age a madame votre ( Chi 6ng ) 16n miy ?
soBur?
EUe a quarante ans passes. Ba ngoai h6n mu*o*i.
Bile ne parait pas si ag^e. Ba ay xem ra chu'a d£n.
Elle parait encore jeane,mais
elle a de Tige.
Bk ij xem la c5b iri, nhimg
mi d2 c6 tnAi.
Ella a Hue fille de dix-hiiii ans. Bi dirorc m6l dura con gii Ito
miroi titm r6i.
Elle est dans la flear de TAge. ( Gd ) iij dang thanh nito; c5n
dang xoAn.
Quel kge donneriez-Tons imon ( 6ng ) nghi ring: cha t6i may
p^e? tail?
11 doit avoir pass£ la cinquan- Ph6ng dk ngoM n&m mircri.
taine.
C^estvrai. Uamaintenantcin- Phil. Rdy di nim miroi lam
r6i.
Ong dy con khoS manh 14m.
De quelle ann^e est votre fils? Con giai ( 6ng ) sinh ra nam
nio?
quante-cinq ans.
11 se porte encore fort bien.
De la vingt-cinqui^me ann^e
de Tit Btrc.
De Tannic giap tI.
De Tannte hoi.
N6 sinh ra nim Ttr Bu'c nhi
thip ngfi ni^n.
N6 sinh ra nim giap ti.
' No tuAi HO"!.
II BIS.
De l'Agb(feanqais).
Vfi Tu6l ( TAT ).
N. B. — La mani^re anna- Nota. — B6n tiy tlnh tu6i
nated'eslimerrigedii£6rantde cichkh^c, b6n niy tinh each
celle usit^e en Europe, lesphra- khic, cho n6n nh^ng ciu sau
ses annamites de ce chapitre nhy chi c6 f c&t nghia nhu*ng
— 277 —
sent uniquement destinies h ck\x b&ng ti^ng phalangsa cho
expliquer les expressions fran- hoc irb dfe hi^u.
Raises aux 61^yes.
Quel Age avez-vous? Quel est ( Con ) mfty nam?{ Con ) 16n
votre Age? miy?
J'ai douze ans et demi. (T6i ) mirM hai nAm rir6*i.
J'ai quinze ans passes. ( T6i ) quA mirM lAm nAm r6i.
Je viehs d'avoir vingt ans. ( T6i ) vira md"! 16n hai mirai.
J'aurai vingt-cinq ans h la fin Gu6i thAng n^y ( t6i ) s6 vira
du mois. dircrc hai mircri l&m nAm
Mon fvhre a eu trente et un ans ( Anh ). t6i 16n ba miro'i m6t
il y a huit jours. nam vu*a dtfgrc tAm ngky.
Quel Age a madame votre soBur? Bh [ chi 6ng ) 16n m Ay ?
EUe a quarante ans passes. £>A han b6n mu'O'i nAm r6i.
EUe a une fiUe de dix-huit ans. ( Chi ) t6i dA du*crc m6t con
gAi 16n mu'M tAm nAm r6i.
Yotre ni^ce est encore dans la GhAu(6ng)hAyc6ndangxuAn.
fleur de TAge.
Quel Age donneriez-vous bien ( Ong) ngh! cha t6i 16u d6 bao
A mon p6re? nhi6u?
Je pense qu'il a pass^ la cin- Ph6ng dA ngoAi nAm mu'O'i
quantaine. rdi.
Yous avezdeyin^. II a mainte- (<^ng) luAn d6ng 1 Am. BAy gi(r
nant cinquante-cinq ans. cha t6i dA nAm mu'ai lAm
nAm r6i.
Uestrobusteetsesoutientbien. Ong Ay kho^, cu* manh di^u.
De quelle ann6e est votre fils? Con giai (6ng) sinh ra n Am nAo?
Du moift de d^cembre mil N6 sinh ra thAng chap nAm
huitcentquatre-vingt-deux. m6t nghin tAm trAm tAm
mtforihai.
IJ «iil ne k tmq jaamer nfl 56 oak n Mihr mteg
hait cent soizaate-dix-kHtt. thteg ^ites naat mM
tain*
m.
POCB punu VHr^G cau xdi.
VoaleZ'TOQS me iaire on (^^g^ co bing ]5ng lAm cho
petit plaisir? t6i dmrc Toi m6i chut
khdng?
VouleZ'?ou» m'accorder (^g; c6 bing Idng lam cm
cette gr Ace? ukj cho t6i khdng?
PijiH'je vouft demander cette T6i xid (dng) l^Un om n^y cho
faveur? i6i, c6 dororc khdng?
Voiilez-votM avoir la bont^ (0ng)c6b4ngl6ngthinmgt6i
de...? Seriez-vous assezbon mh ?
poar,,.?
VottH me rendriez un service (dng) c6 b^ng 15ng..., thi 161
»ignal6, si vouft vouliez.... dirgrc nhdr o'n dng l&m.
V(iu» ne sauricz me faire un (6ng) c6..,^thil&m cho tdi vui
plus grand plaisir que de. . . Idng qu& bdi.
Voulez-vousmepermettrede..? Tdi xin phep dng, tdi ....
Oicrais-je vous prier de..? Tdi c6 n^n xin (dng)....?
Ne Hoycz pas sourd h mapridre. Xin (dng) hSLy nghe ICri tdi xin.
Un refus do voire part me (6ng) khdng nghe, thi tdi circ
causcraitune peine inHnie. Idng qud su*c.
Ayez, s'il vous plait, cette Xin(dng)(l^mvi^c4y)chotdi.
(lomplaisance pour moi.
— 279 —
Je vous prie. T6i xin.
Je vous en supplie. T6i nii xin.
Je sais que votre bont^ est T6i bi^t (6ng) 16ng IJinh vft
in^puisable. ciing.
G'est la seule grAce que je T6ichl xin( 6ng)mMornnJiy
vous demande. mk th6i.
Je suis d6sesp6r^ de vous im- T6i phifin ( 6ng ) th4 n^y, thi
portuner ainsi; mais ... t6i ISy \hm ctrc 16ng qud;
nhu'ng mk . . .
Excusez, je vous prie, mon im- T6i khu&y khu&t ( 6ng ) IJtm
portunit6. v^y, thi xin (ftng) mi6n
thtj* cho.
Dieu vous comblera de ses fa- ( Ong ) c6 . . , thi Thi6n Chiia
veurs, si . . . sS hd cho (6ng) dirac o*n
phi^c gikn giua.
Si vous avez de l*amiti6 pour ( Ong ) c6 thu-ong t6i, thi t6i
moi, j'esp^re que vous . . . tr6ng ring: { 6ng) s6 . . . .
Je compte sur vous pour . . ; T6i trdng chic ( 6ng ) s6 . . ;
n'est-ce pas? phiilth6ng?
Jevous serai bien oblig6, si , . (6ng)c6. . . , thit6is^ bifit
an ( 6ng ) lim.
Je vous eii saurai gr6toute ma T6i s§ nh6* o'n ( 6ng) ci dcri
vie. t6i.
Je conserverai une 6ternelle T6is§nh6*o'n{6ng)vandai,
reconnaissance de . . . . vi • . . .
- 280 -
IV.
POUR OFFRIR.
RHfhlG CAU DANG.
Permettez-moideYOUs offrir.... T6ixin ph£p d&ngcho (6Dg).«
Que Yous offrirai-je qui puisse T6i d^ng 61 gl cho b&ng Idng
Yous faire plaisir ?
Faites-moi le plaisir d'accepter
eette bagatelle.
Preaez-la pour Tamour de moi.
Daignez accepter cette I6ghre
marque de ma reconnais-
sance.
Yeuillez agr^er cet hommage.
Agr6ez Toffrande de mes yqbux.
Je n'ai rien qui ne soit k yous.
Le peu que j'aiest k YOtre dis-
position.
C'est de bonccBur queje yous Myl^c6at6ith^nhUm d^nf
1 'offre . h &u ; . . . thknh t^m d&i .
( 6ng ) du-grc ?
Xin ( 6ng ) b&ng 16ng nh^n
m6t cbut c^i n^y.
Xin ( 6ng ) d& 16ng thu'O'ng
t6i m^ nh&n.
Xin ( 6ng ) b&ng 16ng nh^n
chut IS mon t6i d^ng ta
orn(6ng).
Xin (6ng)nhdn &6 l&i n^y.
Xin ( 6ng ) nhAn nhtj*ng 16*1
t6i chiic mCmg ( 6ng }.
Bao nhi^u cAa t6i cdng I^
cikdL ( 6ng ) h^t.
T6i c6 chut gi, thi xin ( 6Dg )
cu* dting.
281
V.
POUR REFUSER.
NH(^x\G CAU CliOI.
Non.
Impossible.
Cela m*est impossible.
Cette affaire ne depend pas de
moi.
Cela ne me regarde pas.
J'en suis bieii f^ch^, mais cela
est tout h fait impossible.
Je ne puis vous accorder votre
demande.
Je suis au d6sespoir d'etre
oblig6 de vous refuser.
Soyez persuade qu'il n*y a pas
de mafaute.
Je ne le puis h present; actuel-
lement m'est impossible.
Le moment n'est pas favorable.
Excusez-moi, mon cher.
J'espfere que vous voudrez
bzen m'excuser.
H6 bien! ce sera pour une
autre fois.
Nous verrons un autre jour.
Kh6ng.
Cbing du*orc; kh6ng dtfcrc.
T6i kh6ng sao du^crc.
Vi6c nky kh6ng pbii vi^c tdi
li6u dtfac.
Cai niy kh6ng ph4i vi^c t6i.
T6i ph^h n^n 14m, nhung mk
bin cbAng sao du'crc.
T6i kh6ng sao cho nhu* iCri
(6ng) xin du'crc.
T6i bu6n birc vi ph4i ch6i IM
(6ng) xin.
Xin (6ng) tin tb^t kh6ng phii
tai t6i.
B4y giCr t6i kh6ng sao du*cre.
B6 n^y ching ti6n.
Xin anb miSn tbur cho t6i.
T6i tr6ng r4ng: (6ng) s6 bin j
16ng mi6n trich cbo t6i.
Tb« tbi lan kbdc, nb6I
Bu'a khdc s6 bay.
— 282
VI.
POUR GONSENTIR, POUR ACCORDER.
Oui.
Volontiers.
J'y cons6ns.
De tout mon coeur; de grand
Qpeur.
Avec plaisir.
Je suis h votre service.
Je suis h Yos ordres.
Comme il yous plaira.
Gomptez sur moi pour raffaire
dontYOus m'aYez charge.
Ordonnez, et vous serez ob6i.
Je suis tout k yous; je suis
tout k Yotre serYice.
Je le ferai avec plaisir.
Je suis charm^ d'aYoir cette
occasion deYous 6tre utile.
Je suis charmS que yous eh
usiez librement aYec moi.
Je ne saurais rien yous refuser
' de ce que yous demandez.
Je Youdrais pouYoir vous ren-
dre un plus grand service.
Je suis pr^t k faire pour vOiii
ce que je ne ferais pas
pour tout autre.
NHl5TiG CAU ITNG.
C6. IT. PMi. Da.
Bu'orc.
T6i b&ng 16ng; t6i u*ng.
T6i h^t 16ng cho; t6i u*ng h€t
16ng.
T6i Yui I6ng (1km); b&ng 16ng.
T6i skn 16ng giup ( 6ng ).
( 6ng ) b4o th^ nko, t6i xin
ving; vkng.
M$c^(6ng);tiiy(6ng).
( 6ng ) da c4y t6i vifec nky,
xin ( 6ng ) yft^i 16ng.
( Ong ) cijr bio, s6 vkng y.
T6i s^ 16ng giup (6ng) moi
ikng.
T6i Yui 16ng 1km.
T6i dirgrc dip giup ( 6ng ) lAm
\kj, thi tdi miriig l&m.
(6tig)xtf 5u6hg sa viifii tdi, ^
thi t6i mtrng lisd.
(6ng) xin dl ^, t6i kh6ng c6
thA ch6i dtf^c.
T6t U'6-c ao eh(t gi 66 th^ giiip
(6ng) Yi6c trong horn hifa.
NUihig (^ai t6i ch&ng chiu lAm
cho ai s6t, thi t6i s&n I5ng
lam cho ( 6ng ).
— 283 —
VII.
POUR REHERCIER.
NHITNG CAU GIA (TN.
Merci; grand merci; je vous Gia crn. Bdicm, Tacrn.Cdm
remercie.
Bien oblige.
Je vous suis infiniment oblige.
Je vous remercie infiniment.
Je Tous rends graces.
Je ne saurais oublier vos bon-
tts h mon 6gard. [tion.
Je vous ai beaucoup d'obliga-
Je ne sais comment repondre
h tant depolitesse.
Yous 6tes bien bon pour moi.
Vous me faites beaucoup trop
d'honneur.
Vous me comblez.
Comment pourrai-je m'acquit-
ter envers vous?
Cette nouvelle preuve d'amiti^
est au-dessus de ce que je
pouvais esperer.
Je siiis tout honteux de la peine
que je vous ai donn^e..
cni.(*)
B6io*n; gia anl6ng.
B6i an (6rig) van b6i.
Gia o-n (6ng) h^t sijrc.
T6i gia an (6ng). T6i d6i crn
(6ng). T6i ta en (6ng).
(6ng) thu'orng t6i th^ n^y, thi
t6i ch4ng h^ dam qu^n.
Th^t toi mang* an (6ng)14m.
(Ong) xu" lich sir vudi t6i th^
n^y, thi t6i kh6ng bi^t bdo
an (6ng) cho xu'ng du'gc.
(Ong) thu*ang t6i l^m thSit.
(Ong) xu- th6 niy, tM t6i 14y
lam trong qua. Kh6ng dam.
(Ong) thu'ang t6i quachimg.
T6i c6n su*c nao bao lai
•
nhu*ng an (6ng) du-ac?
(Ong) lai t6 ra 16ng thi^t
nghia vu6i t6i thS nay, tM
qua moi sir t6i dam tr6ng.
T5i da lam ban cho (6ng) lam
vay, thi t6i Wy lam ban
khoan lam.
{*) Les trois derniers termes s'emploient pour des sup^rienrs.
— 284 —
VIII.
POUR RECEVOIR LES REMBR- WHCTIGCAU NhAh LCTI GIA CTN.
GIEMENTS.
Vous vous moquez! (^i^g) i^oi chori, chd^!
Gela ne vaut pas la peine d*en Th6i! cdi ching ddng kS.
parler.
Ne parlez pas de cela. Th6i! dCrng k4, chi.
Je suis enchant6 de vous avoir T6ida dircrc giiip (6ng) chut
6ie de quelque utility. v4y, thi t6i mumg 14m.
J'en eprouve autant de plaisir T6i cQng miimg Mng (6ng)
que vous-m^me. chdc.
IX.
POUR EXPRIMER L* ADMIRATION, NHCTIG CAU ChI SU* LAT
l'^tonnement. lam la.
Quel prodige! La chu'a I
Quelle merveille! La that !
C'est au-dessus de tout 61oge. Ching ai khen cho xi^ng
dirorc.
On n'a jamais rien vu d'aussi Ching hfi thSy c^i gi dep th^.
beau.
J'en suis enchant^; j'en suis T6i mijrng 14m; t6i 14y l^m
dans le ravissement. vui murng qu4.
C*est h merveillel C'est admi- R4t hay th4t!
rable!
C'est charmant! Hayth4t!Yui!
— 285 —
C'est 6tonnaat!
Voil^ qui est strange!
Est-il possible ? se peut-il ? se-
rait-il possible ?
Qu'entends-je ?
Quevois-je?
C'est incroyable.
Plus j'y pense et plus j'en suis
6ionne.
Plus j'y pense et moins j'y puis
croire.
Qui s'en serait dout6 ? Qui se
le serait imaging ?
S'y serait-on attendu ?
H^bien! en voil^ une bonne!
Quoi! toot de bon ?
Vraiment? oui-dA?
Comment! ,
pomment? ,
La thay! la 15ng!
La thM!
G6 dftu? L6 n^o?
T^ghe cai quai gi ddy?
Tr6ng c4i quAi gi d4y?
Gh&ng tin du*crc; kh6ng nghe
du-orc.
T6i ckng nghl dfin, cinj; 14y
l^m la.
T6i cing ngh! d^n, thi cing
ch4ngtindu"crc.
Ai ngCr?
Ai ngCr d^n th^?
Ay! hay chu'a!
That, ^? That ru?
Vay, k ?Ui?
Cha chal
Gaigi?Gikia?
X.
POUH KXtBIMER LE CHAGRIN NHt^NG CAU t6 RA l6NG BU6pr
ET LA DOULEUR. HAY LA BAU b6*N.
Quel dommage!
Quel malheur!
Grand Dieu ! . ^
Grand Dieu! me voilibienl
Kh6n nan!
Kh6 that! Kh6n nan!
Gha di! Lay Ghua t6i!
Gha 6i! tOi phfti hay chu'a?
20
— 286 —
J'en suis bien f^che.
J'en suis on ne peut plus f^che.
J'en ressens une douleur pro-
fonde.
Combien je le regrelte!
Ah! que je vous plains!
Cela me fait bien de la peine.
J en suis si pein6 que ....
Je suis d6sesp^r6.
Cela est d^solant.
Cela est terrible.
Cela est bien d^sagr^able.
Ce recit fait dresser les clie
veux sur la t6te.
Quelle horreur!
Que je suis malheureux!
Je n'y tiens plus.
Helas!
Tant pis!
Tant pis pour (lui)!
Cai n^y t6i bu6n th4t.
T6i bu6n h^t sire.
Gdi nhj t6i dau 16ng l&m.
T6i tigc \k dirdmg nko! T6i
phkn n^n 1^ du*crng nhol
T6i thu^oTig ( 6ng ) Ik dirCrng
nko!
Cai nc\y t6i My l^m b^t rfit
lim.
Cai n^y t6i ISy 1km circ d^n
n6i ....
T6i nga 16ng thAt.
Bidu nky rdt s4u nfto.
Khi^p!
^ieu nky rau ri lim. ^
Nghe diSu nhj gidn toe Ifin;
... gid'n t6c gdy 16n.
Go'm chu'a.
Co- kho than t6i!
T6i ching chiu du*crc nura.
Her! Cha 6i!
Ckng kh6n! MSc! K^l
Ke thfty!
— 287 —
XI.
POUREXl'KIMERLECONTEJSTEMENT. NHLJ^NG CAU t6 RA LONG MLTNG.
J'en sLiis bien aise; j*en suis
bien content.
J'en suis enchante; j'en suis
ravi.
Jon ai une joie infinie.
Gel a me Tail le plus' grand
pl.iisir.
JesiiisT'iiiio peui plushcureux,
r«)ut in'ai'rive asonhail.
Je vous felicitc.
Je vous felioite de lout niun
Oii'wi'
>JlIo1 b .-uliourl .
(Juel plait>ir!
Quel a^^remont!
(JiK" i^. oil is <.■ )ijl'j:ul
Que je .>uis heureux!
A mt'iveilie!
Tres bien!
Tant mieux!
Th^, thi t6i murng.
Toi mirng lim that.
Toi mirng qud su^c.
Bieu nhy Ikm cho toi vui
mirng l^ni.
Toi chAng c6 th6 vui htrn
du*o'c nu'a.
Moi di^u t6i du'o'c nhir v.
T6i miYng (6ng).
Toi hdt long mirng (ong).
Phiio clura! Phiic that!
Vui Ihay! Tho4 chu'a!
Hay chu'a!
Toi mu'ngl^ du'crng uao!
Toi tlioi la du"6*ng Uilo!
lia tot! Hayddo d^!
Hay ddod^! Batl4m.
Gang hay!
— 288 —
XII
POUR BXPRWER LE MfeCONTENTE- NHU-5G CAU TU RA KHOnG BrCTC
MKNT ET FAIRE DES REPROCHES. BANG l6HG; CAU OOfr TRACH.
Fi! Fi done! Par exemple!
Que c'est vilain!
Quelle honte! G'est une honte.
C'esl honteux.
C'est une chose honteuse.
Que c'est affreux!
Comment avez-vous pu faire
cela?
Comment pouvez-vous 6tre si
m^chant?
Pourquoi 6tre si m6chant?.
C'est bien mal h vous.
Yous avez tort.
Je suis fort m^content de vous.
Finissez, vous dis-je!
Tenez-vous tranquille!
Oh! le petit m^chani!
La patience m'6chappe.
Taisez-vous! Paix!
Ch^! X§! Xhl iri Chkl
XSu chu*a!
Then chu-a! Bkn that! Xftu
hA that!
Vi^c nhy x4u h6 that.
G^m! Go*m that! Gdma thay!
Gan nho mh dim l^m thfi?
Su-c nao mh d& thi n^y?
Sao du- th6 nay?
(Ong)iamth«, thitMam.
( 6ng ) sai. (6ng) Idm. Ching
phii ly. Kh6ng phii.
T6i bu6n (anh) latn. T6i gian
(chii) lam. T6i chjng bang
16ng vu6i (anh) m6t ti n^o.
Th6i, ma! Th6i, chd"!
Im di! Nin!
0! cai thang nghich.
T6i kh6ng nhin dirge nCt^a.
Nin lang. Th6i. Im di.
289
Pas tant de raisoos! Pas de r^- Birng cai, chi.
plique!
Je ne le souffrirai plus.
Prenez garde pour une autre
fois.
Faites attention une autre fois.
T6i ch&ng chiu nu'a.
Ldn khdc thi giu*, nhe.
Souvenez-vous-en dans la suite.
L&n kMcphiicoita d&y, nh^*
LSn khdc ph4i ^ Xvt, nh6,
YS sau hay nh^*, nh6.
XIII.
POUR EXPRIMER LA COLERE. NhC'NG CAU t6 RA LONG GIAN.
Je suis fort en colore.
Je suis transports de colore.
Je siiis dans une colore epou-
van table.
Je ne me possede pas de colo-
re.
Je suis outre.
Je suis impatient^.
Je ne suis pas de bonne hu-
meur.
Laissez-moi tranquille.
Jse m'irritez pas.
II y a vraiment de quoi en de-
venir lou de colore,
Laissez-moi faire.
AHez vous promener.
(T6i) gian Idm.
(T6i) gidn qud sure.
(T6i) gidn gd-m ghi^c.
(T6i) gian qud chirng, ching
c6n bifitginfra.
(T6i) tu-c gidn qud.
(T6i) dang gSlt.
(T6i) kh6ng du-crc binh tinh.
D4(t6i)y^n.
DCrng tr^u (ngircri).
That da d6 mk gidn hoAng
16n. *
D^ m«1c (tao).
Bi cho rinh! XSo! Bu-(>c!
— 290 —
XIV.
FOUR EXPBIMBR LA STMPATHIE
ET L*AMmt.
G'est mon ami.
C'est mon amie.
C'est mon meillear ami; c*est
le meillear de mes amis.
Je Taime et jerestime.
Nuirs sommes intimes.
Nous sommes inseparables.
Nous sommes ^troitement
unis.
Nous nous accordons parfai-
tement.
(11) m'a donn6 mille preuves de
son amiti6.
Je me suis senti de rinclination
pour ( lui ) dhs le premier
abord.
RBrKG CAU 16 RA LONG
Ong &y tinh nghia Yu6i t6i.
(B^) ij tinh nghIa yu6i tdi.
6ng ^y Dghia thi^t Tu6i t6i
hem ck,
(Ong) iy t6i vira m^n viTa
trong.
Chung t6i ngbia thi(ft \km:
t6i vu6i (6ng) ly tinh nghia
l&m.
Chung tdi chdng lia nhau
du'ore; t6i vu6i (6ng) ^y
ching lia nhau du'ore .
Chung t6i thi^t tinh \u6i
nhau; t6i vu<5i (6ng) Ay
thi^t tinhl^m.
Chung t6i v6n m6t y m6t
16ng vudi nhau; t6i vudi
(6ng) 4y v6n m6t ^ m6t
16ng vutfi nhau.
(6ngj ij da l^m tram nghin
cdch 16 ra tinh nghia vu6i
t6i.
T6i gap (6ng) ay Idn tru^drc
h^t, thi t6i u'angay.
— 291 —
Nous n'avons point de secrets Chung t6i ch&ng hS giSu
Tun pour Tautre. nhau gi s6t.
XV.
POUR EXPRIMER l'ANTIPATHIE
ET l' AVERSION.
Get homme ne me revient pas.
Je n'aime point cet homme-lk.
Je nepuis le souffrir.
Je ne suis pas maitre de Taver-
sion que je ressens pour (lui).
(II) n'a pour moi que de Taver-
sion.
Ses mani5res sont rebutantes
pour tout le monde.
(11) n*a d*egards pour personne.
Cela lui attire la haine de tout
le monde.
Sa figure n'est pas prevenante.
Je I'evite autant que je puis.
( 11 ) ne fait que d6raisonner,
au grand ennui de tout le
monde.
(Juel ^tre insupportable!
Enfin le voila parti!
^ nhC^ng cau t6 ra
lOngchAngita.
Ngu-dri nky t6i ch4ngu*a.
Ngu'd'i nhj t6i ching thich.
T6i chSlng chiu no du'gc.
T6i khftng c6 thS cSm 16ng
m^ kh6ng g&t mM n6.
No chi c6 bung gh6t t6i.
Kiiu cdch no ai cOng ch^n.
No ching nS ai s6t.
Vi th^ cho nSn ai ai cilng
gh6t n6.
Mat mui n6 coi chSng u*a.
T6i Idnh no hdt siVc.
N6 chl n6i bdy, moi ngu*6*i
moi chdn.
(Th&ng) niiy ai chiu diroc!
A! may ! n6 x6o r6i! No di
kh6i r6i I
u
TROISIEME PARTIE.
-*
PHAN THir BA.
-^-«B?5&^fr<vg/^_x-'
CONVERSATIONS.
MAU NO^ TRUVEN.
I.
UN NOUVEL.ELEVE SE PRESENTE HOC TR6 MO*! XIN TAO JHOC NHA
A l'6cole. TRANG.
MiNH. — Bonjour,. Monsieur. Ai-
jeThonneurdeparler^ Mon-
sieur le Directeur de Tecole?
Le directeur.-— Oui. Que d6si-
rez-vous?
M. — Je d6sirerais 6tudier le
frangais.
D. - Tr^s bien. Mais dites-moi
d'abord voire nom.
M. - Je m'^ppelle Minh. .
D. - Quel Age avez-vous?
M. - J'ai quinze ans.
D. - D*ou 6tes-vous?
Minh. — B4m lay 6ng. Co
ph^i 6ng l^m M tr^n nh^
tr^ng day kh6ng?
Bfi TR^N.— PMi. Con xin gi?
M. — Con xin hoc ti^ng pha-
langsa.
B. T. — Btfcrc. Nhirng mk
ivw&c con ph^i noi t6n com
M . — T6n con 1^ Minh.
B. T. -Conm% tuAi?
M. - Con 16n m\r(Ti lam tu6i.
B. T. - Qu6 con <y diu?
M.— Je SHi« deX..., sous-prt- M.-Con ir R^ »^i IIbIi, L;^
— 294 —
fecture de Nam xang, pre-
fecture de L^ nh&n, pro-
vince de Hk n6i.
D. - Avez-vous d6jk 6tudi6?
M. -Oui, Monsieur; j'ai 6tudi6
dix volumes de chinois et
j'ocris d6ja bien.
D. - Pouvez-vous lire les livres
annamites 6crits en caract^-
res latins, c*est-k-dire ceque
nous nommons le ouCcngOT
M. - Non, Monsieur. Jen*aipas
encore 6tudi6 ces caracteres.
D. - Cela ne fait rien; vous avez
Tair intelligent, vous les ap-
prendrez bien vite, - Avez-
vous encore vos parents?
M. - Mon p^re est mort Tannee
derni^re; je n'ai plus que ma
mere.
D. - Gonsent-elle k vouslaisser
(Hudier le frangais?
M.-Oui, Monsieur. C*est elle
qui me I'a conseille.
D. - Votre famille est elle k rai-
se?
M.-Nous ne sommes ni ri-
ches ni pauvres, mais nous
avons le suffisant pour vivre.
D. -Vous savez que T^colene
nh^n ph^, Nam xang
huy^n, M6... xa.
B. T. - Con da hoc g! chira?
M. - B^m c6; con hoc nho da
du-gc mu-eri quySn mk vi«t
da thanh tu*.
B.T.-Con c6 xemdu'orc sdeh
annam in bang chG* n6m
latinh, ta quen goi la chu*
Qurtc NGU* kh6ng?
M. - B4m kh6ng; con chu*a
hoc chu* ay.
B. T.-Ching can gi; con
xem ra s^ng da, hoc s^
chong bi^t. - C5n cha me
kh6ng?
M. - Cha con m6"i ch^t nam
ngoai; con chi c5n me ma
thoi.
B. T. - Me con c6 bang 15ng
cho con hoc ti^ng pha-
la'ngsa kh6ng?
M. -Bim c6. Chinh me con
hko con hoc.
B. T. -Nha con CO kha Chang?
M.- Chung con kh6ng giau
kh6ng ngh^o, nhu'ng mi
du'O'e dh an.
B. T. - Con da bi^tnha trimg
— 295 -
prend pas de pensionnaires: khdng nu6i hoc tr5; tM
ou logerez-vous et chez qui thi con sS & diu \h sfi in
prendrez-vous pension? cam fr nhk ai?
M. - J'ai dans la Rue aux Pois M. - Con c6 m6t 6ng c^u 6"
un oncle maternel qui me lo- Ph6 hing B^u s6 cho tro
gera, me nourrira et s'occu- cungs6nu6i con vicoi s6c
pera de moi. cho con.
D.— Tr^sbien. Vous Mes-vous B. T. -ThS Ihi iirac. Con
procure des livres et autres da sdm sdch \k cdc d6 hoc
fournitures de classe? chu'a?
M. - Pas encore, car je ne sais M. — Bkm chu*a, vi con
pas ce qui me sera n§ces- kh6ng bi^t nhfl^ng d6 gi \k
saire. d6 cdn dting.
D.-Revenez ce soir, k cinq B. T. -Chi€u h6ni nay, gio*
heures, je vous ferai remet- thu* n^m, con lai v^odiy;
tre tout ce qu*il vous faut et s6 bio du'a cho con ckcd6
je vous confierai au profes- c^n dimgcting s^giaocon
seur de cinqui^me; car c'est cho th^y giao nam; vi con
dans cette classe que vous s6 phii v^o tr^ng ^y.
entrerez.
M.-Merci, Monsieur; je ne M.-Ta o*n ong; giCr thu*
manquerai pas de revenir k nam con se lai \ko,
cinq heures. chdng dam sai.
D. -Adieu, mon enfant. B. T. - Con di bing y^n.
M.- Monsieur, j'ai Thonneur M. -Lay6ng.
de vous saluer.
296 —
II.
FOURNITURES DE CLASSE.
. MiNH. - BoDsoir, monsieur. Me
void revenu comme vous
tne Tayiez dit. •
LE DiRECTEUR - Tr^s bien. Je
vais appeler votre profes-
seur. - Maitre YI
maItrC y. -Monsieur?
D. - Voiciunnouvel 616 ve nom-
m6 Minh^ que je vous con-
fie, Vous inscrirez son nom
sur le registre de T^cole et
vous lui remettrez toutes
les fournitures de classe.
M. Y. - Bien, monsieur.- Minh
venez avec moi. — Savez-vous
lire et icrire?
M. - Les caracteres chinois et
annamites, oui; maisTanna-
miteen caracteres latins ,non.
M. Y. — H6 bien! voici d'abord
un Abec^daire: c'est par ce
livre qu« vous commence-
rez. Je vais, tant que nous y
sommes, vous remettre aus-
si les livres qui vous seront
NH0*NG b6 DtJNG TRONG
NBA TRANG.
MiNH.- Bkm lay 6ug. T6i
vu'ng iCri 6ng b&o mk lai
ddy.
efi TRfiN.-Phii. ThSiy se goi
th^y gi&o con.— Thiy Y,
ai!
THAT y. - Da?
B. T. -Giao cho tbay hoc
trd mdri n^y, t^n \k Minh.
Thky s6 bi^n tftn vho sA
nh^ tr^ng cung s6 du'a cdc
d6c4ndiingchodu'crchoc.
T.Y.-Vang.— Minh theo ta
ddy. — Bk xem sach dtfcrc
\k vi^t du'O'c chtfa?
•
M. -Chfrnho \h chii- n6m
annam, thi c6; con chur
n6m latinh, thi chu*a.
T.Y. - Th^ thi giao cho chii
m6t bin A B G, 1^ s^ch anh
phii hoc tru^drc het. NhAii
th^ sg lai du*a nhu*ng s4ch
anh sS c&n ph&i dimg v£
sau n^y, 1^: m6t quy^n
— 297
necessaires plus tard: une
Grammaire, un Dictionnaire
Annamite-P>an^.ais, un Dic-
tionnaire Frangais-Annami-
te, un Manuel de Conversa-
tions, une Histoire, une G6o-
•graphie, une Arithm^tique
et, bi vous 6tes cbr6tien, un
Cat6chisme.
M. — Je ne suis pas Chretien;
mais c'est egal, je serai con-
tent de poss^der ce livre.
M . Y . — Voici en outre un Cahier
d'ecriture, du papier blanc,
un encrier, une bouteille
d'encre, une rfegle,nn crayon,
des plumes d'oie, un porte-
plume et des plumes d*acier.
M. — Mais, Monsieur, comment
peut-on 6crire avec ces plu-
mes d'oie dont le tuyau est
compl6tement ferm6?
M.Y.— Ilfautles tailler; c'est
pourquoi je vous remets
aussi un canif^quatre lames.
M. — Et ces plumes d'acier? . .
elles sont bien dures.
M.Y. - C*est vrai; aussi servent-
elles h ecrire sur le papier
d'Europe, qui ne bolt pas
sdch meo phalansa, m6t
quy^n Tir vi Annam-Pha-
lansa, m6t quy^nj Tir vi
Phalansa- Annam, m6t
quyin Sachtapn6itruy6n,
m6t quy^n Su* ky, m6t
quy^n Bia du*, m6t quy^n
Phep tinh, v^ khi anh c6
dao, thi cung giao cho
m6t quy&n B6n 16 cSn.
M. - T6i khdng dao; nhirng
m^ chingcangi, t6i cdng
mu6n c6 sach &y,
T.Y. - N^y lai giao cho anh
m.6t c$p t4p vifit, gi4y
tring, 6ng myc, lo mirc,
thu-d-c k6,but chi,but I6ng,
quin biit \h biit sAt.
M. -liay th^y, but 16ng n^y
* 6ng bit kin mit c4; vi^t
thi nho du*orc?
•
T.Y. - Phii cat, cho'nftn lai
du'a cho anh m6t con dao
nh6 b6n \\t&\.
M. -C6n but sitn^y? . . . n6
cO*ng \k du*^ng n^o!
T.Y.-Phii; cho n6n diing
but fty vi^t vlio gi4y t^y,
l^ thir gi^y kh6ng hay
— 298 —
rencfe,tanclis que nous nous tham mirc; c6n khi vi^t
servons de nos pinceaux
pour tracer les caracteres
sur notre papier annamite,
qui est un papier buvard.
M. -Dans la suite aurai-je en-
core besoin d'autre chose?
M.Y. -Oui; aussi je vais vous
remettre un Cours de Tha-
mes, un Cours de Versions,
un Gahier de brouillons, un
Gabier pour mettre vos com-
positions au net, uiic boite
de compas, une b^ite de cou-
leurs, des crayons de cou-
leur, un porte-crayon, dela
gomrae olastiqiie pour effa-
cer le crayon et iin bdton
d'encre de Ghiiie. - ?,l.ao, il
se fait tard, rentrez chez
vous: j'irai vous voir demain
matin etj'examinerai votre
trousseau.
M. -Bonsoir, Monsieur,
M.Y.-Bonsoir, Minh.
chu* vac giiy nam, \k giikj
tb^m myc, thi ph&i dung
but ta.
^1. — V^ sau t6i c6ncanph4i
CO c4i gi nu*a chang?
T.Y.-G6, cho nfen lai giao
cho anh m6t quyin sach
hki themes, m6t quy^n
sdch bM phM dich ra ti^ng
annam, m6t c^p rap bM,
ni6t cap viSt b^i lai, m6t
bao kim pa,m6t bao thudc
ve, but ngti sic, qu4n but
chi, m6t bdnh nhu'a xo^
but chi, v^ m6t thoi mu'c
tau. — Nhu'ng ma d^ chi^u
roi; chu hSiy v^ nh^; s^ng
mai se ra tham chii cimg
se kham nhu'ng d5 an mSc
cua chu.
M.— Lay th^y.
T.Y.— L^, dib^ngyen.
— 299 —
III.
EN VISITE. -LE THE.
THAM NHAU. — Nir6*C CBE.
l'oncle de minh .-On frappe k la
porte.Minh^vavoir qui est let.
MINH.- J*y, vais.-Mon oncle,
c'est Monsieur Y, inonpro-
fesseur.
O.— Fais-lo entrer. -Boiijour^
Monsieur: asseycz-vous, je
vous prie, sur I'estrade supe-
rieure ganiie (['uiio nalte
bordeede rouge. Est-il vrai
([lie voussoyei:le profcsseur
de men nevcu?
MAiTRE Y.- Qui, Monsieur. J*ai
dej<\ entendii p.irler de vous
etjeproiitedoceltc occasion
pour venir vov:S voir el fairc
voire coiinaissance.
0.-Tr5s honore: .Minli, apporte
du b6tel.-Mais faites-moi le
plaisir d'accepter quelquc
chose.
M.Y.-J'ai deja pris ce matin
une lasse de th6, une galette,
de la seiche et une banane;
mais il y a si loin de I'^cole h
CAU ANH MINH. - ThSy g5
cfra. Minh, di xem ai d^y.
MINH. - V^ng. — Lay c^u;
thay Y, \h thiy giao t6i.
C. -Cho v^o. - Ch^o thay:
mo'i ihhy ngoi phin tr^n
CO chieu mien d6. Thay c6
phai Ihhy gido ch^u toi
chang?
THAY Y. - PhM. T6i da
nghe ti^ng ong, nen toi
nho* dip nay mh dSn thani
ong vi \hm quen \n6i 6ng.
C. - Khong dam! - Minh, lay
giiiu. — Mcri ihhy xai ra6t
chut di gi.
T. Y.— Sang h6m nay toi da
u6ng m6t ch6n che, cimg
daanm^tcdi b^nhdavu^i
■
ca mirc v4 m6t qui chudi
— 300
la Rae aux Pois que je suis
tout en nage et j'accepterai
volontiers une tasse de th6
cbinois,
O.-Minh; prepare le th^. Void
1e rechaud; il y a da char-
bon dans ce panier et de
Teau de pluie dans cette
Jarre; la bouilloire et le pla-
teau sont dans le buffet;
tu trouveras dans cette boite
une th^i^re, des soucoupes,
une grande tasse et quatre
pctites tasses de porcelaine
garnies d'argent. — Quel th6
pr6f6rez-vou8?
M. Y. - S'il faisaitmoinscbaud,
je vous demanderais du Dra-
gon Noir; mais je pr^ftre au-
jourd hui le Coeur de Lotus,
il est plus rafralchissant.
0. -C'est vrai, mais il est
moins sain et donne facile-
mentla colique.
M. Y.-Je le sais; j'ai m6me
entendu dire qu'il devait sa
couleur verte h une teiuture
de vert-de-gris: mais je le
supporte trfes bien.
0. - Oui; les temperaments
Nhungm^ tur nh^ tr^g
d^n ph6 hing Bdu xa lim:
tdi ra md b6i u'drtcimlnb,
cho n^n t6i b&ng I5ng
u6ng m6t ch^n ch^ t^u.
0. - Hinh, quat nurdrc. N^y
bo& 16 diy; than trong
thung d6 yh nir&c mu*a
trong chum kia; ftm quat
v^kbay trong tA;c5n trong
trdp n^y mky s6 th^y &m
chuy6n,dla b&n,ch6n tdng
yk b6n ch6n sur bit bac. —
Tb^y tbicb xori che nko
bom?
T.Y.-Gieri kh6ng burc thS
nhyy tbi t6i xin 6ng m6t
cb6n chfe 6 long; songh6m
nay t6i xin Li^n ikm; n6
mdt born.
C.-C6, nbuTig m^ kb6ng
du*crc l^nh bing vk hay
sinh dau bung.
T.Y.-T6i cGng da bifit;
lai ngber^ngn6xanb l^m
yky vi ngtfCri ta nhu6m
tbanh d6ng; nhung mk
t6i cbiu khi.
C. - Pbii; songartinhhStn thl
— 301
froids ne le supportent pas.
J'ai aussi du th6 de Mang
Hao. C'est un th6 qui vient
du Yun Nan; il est peu pris6,
mais il est cependant tr^s
sain et facilite extraordinai-
rement la digestion.
M. Y.~Je le sais, aussi j*en
prends une tasse tous les
soirs. Quant aux repas, j'use
tant6t de the vert, tant6t de
the sec,tant6t de th6 de Hu6.
O.-Qu'est-ce que ceth6 deHu6?
M.Y. — C'est tout simplement
notre th6 vert, mais on le pre-
pare diff^remment. On pile
dans un mortier les feuilles
encore fraiches, puis on les
met en tas: elles fermentent
pendant un ou deux jours
et noircissent. On les fait cn-
suite secher. Pour preparer
la boisson, on en prend une
poign^e que Ton met dans
ime petite marmite en terre;
on fait bien bouillir et Ton
verse cette decoction dans
des 6cuelles ^-demi pleines
d'eau froide. Plus il y a
d*6cume, meilleur est le th£.
khdng chiu du-crc. T6i
cGng c6 ch6 Man HAo,
\k thu- ch^ er tr6n VAn Nam
du-a xu6ng; ngu-eri ta
ching thich Ik bao nhi^u;
nhu-ng man6 IJnh Iftm vi
giiip ti§u qud su-c.
T.Y. - Bia r6i, cho nto t«
nAo t6i cQng u6ng m6t bdt.
C6n khi An cam thi t6i
quen diing khi thi ch5
tu-o'i, khi thi chh kh6, khi
thi chh Hu^.
C— Ch6 Hu5 li chfeth^nAo?
T. Y.~Gung \k ch6 xanh ta
mk th6i, song le ngu-dri ta
l^m each khdc. Ngu^eri ta
My \k cdn tu-oi, bd vio
c6i mk dAm, doan thi
danh d6ng mk 6 m6t \ki
ngAy, thi n6 deil ra; rfii
thi phori kh6. Khi mutfn
nftu nu-d^c, thi 14y m6i
n4m, b6 yko ni^u dU mi
ndu ki; doan thi r6in\r&o
Sy vio bdt da lu'ng chCrng
nird-c la sin. Ch6 4y ckng
nhiSu hot, thi ckng ngon.
21
— 302
0. — C'est le contraire pour no-
ire th£ vert, qui offre an as-
pect repoassant quand il est
convert d'^cume.
M.Y. — C'est vrai. On ne sait
tropalorskquoi il ressemble.
0. - Minh, monsieur a mis les
lasses I'une dans I'autre;
dessers el apporte une bou-
leille de liqueur el deux pe-
tits verres.
M. Y. - Je vousremercie, mon-
sieur, je ne bois de vin que
tr^s rarement.
0. -Acceptez du mien; je le
distille moi-m^me. G'est une
liqueur Ir^s forlifiante, car
j'y fais macdrer du gensen de
Gor^e, de la canelle de
Thanh Hod, de la badiane el
de la^orne de cerf.
M. Y. - Trinquons k la franQai-
se. A voire sanl6!
0. -A la v6lrel
M. Y. - Voire liqueur est d61i-
cieuse. Mais Theure s'avan-
ce. Yeuillez me permellre de
visiter le trousseau de Minh
el de rentrer. Je craindrais
de ne pas arriver pourl'heu-
re de la classeg
G. - Gh^ Urori la lai khdc; hS
CO nhi£a bol, Ibi Irdng
g&m lim.
T- Y. - Phii; 16c bfty gier
kh6ng bi£t ra gi6ng gi.
G. — Minh,lhliy gi&o d& ch6ng
ch^n; cftt di, mk l&j mdt
chai ru'cru thufic yk hai c6c
nh6.
T.Y. — Gia cm 6ng; I6i ching
m&y khi u6ng nrcru.
G. — Thky hay utfng ru'cru I6i.
Ru'cru &y chinh t6i cftt, mh
n6 b6 sure l&m,vl 16] ng^m
Gao Ly sdm, qu^ Thanh,
dai h6i v^ 16c nhung v^o
dfty.
T.Y. — Ta cham ch6n nhu*
thoi Uy. Chtic cho 6ngl
G. — Ghiic cho thdy!
T,Y. — Ru'cru 6ng ngon lim.
Nhu*ng mk datru^a r6i. T6i
xin ph^p 6ng I6i khdm
qu&n ao anh Minh, r6i \6i
T6i sg k&o A6n kh6ng kip
gi(f day h^c.
— 303 —
0. -Faites. Au revoir, Mon- C— Mac ^ thiy. Ohio Ihiy.
sieur. *
M. Y.- J'ai rhonneur devous T.Y.— Kinh 6ng.
presenter mes respects.
IV.
LE TROUSSEAU.
Maitre Y . - Minh, avez-vous
une malle?
MiNH. — Pas encore, Monsieur;
plustardj'ach^terai une pai-
re de caisses carries; mais
actuellement tous mes v6te-
ments sont dans ce paquet.
M.Y. - Ouvrez-le et montrez-
moi ce qu'il y a dedans.
M.—Voici quatre chemises, un
habit en toile noire, un habit
brun, un habit en drap et un
habit rembourr6 pour Thi-
ver, unpantalon en satin noir,
deux pantalons en bourre de
•
soie, deux pairesdebas, une
ceinture en soie verte, deux
mouchoirs de poche et un
turban en cr^pe que je mets
aux jours de fMe; tous les
jours je porte un turban
en toile blanche, parce qu
b6 an mac; b6 DtlNG. *
That Y-Minh, c6 h6m
kh6ng?
MiNH. -B4m th^yjlchu-a; sau
t6i sg mua m6t d6i horn
vu6ng; c6n b^y gier t6i g6i
cac qu^n do t6i trongkhan
goi n^y.
T. Y. - Md- rami cho ta xem
nhu-ng cdi gi trong-%.
M. - iN^y bdn cdi ao|16t, mot
cdi do vai thdm, m6t cai
do ndu, m6t]cdi do nhung
vd mOt cdi do b6ng d^
mac m^a d6ng, m6t cdi
qudn iTnh thdm, hai cdi
quSn ndi, hai d6i bit tat,
m6t cdi thdt lu^ng lua
xanh, hai cdi khan tay vd
m6t;cai khan^^nhigu d^
. chit ngdy dinh dam; con
h&ng ngdy ^ t6i chit khdn
trdngji t6id6 tangb<5t6i.
— 304
je Huh en deuil de mon
p<fre. J'ai encore nn cha-
pea!i ciro, un cbapeau en
feu i lies, une paire de sou-
lior*. deux pains dc sandales
ordinaires /rriais j ai perdu
une sandale;« une paire de
< indales noires et une paire
iUt sabots. Enfin, j'ai une
couvcrture l^g^re et une
HMlre rembourr^e de colon
donl je me sers h la saison
Iroide.
M. Y. - Ou*est-re que ce panta-
lon et cet habit que je vois
p(;ndus&ce porte-manteau?
M. (Wi^i un habit dont la man-
chii r»st <\{t('Mr^Q ct que je
vais faire rapi6cer,et un pan-
talon auquel le tailleur a
i'alt une jambe trop longue
of Tautre trop courte.
M.Y. - Cette petite boite noire
est-elle h vous?
M. -Oui, monsieur; c'est ma
boite d'6colier. J'ai dedans
mes cahiers, mes livres chi-
nois, mespinceaux, mon en-
crier et un baton d'encre.
M. Y. - Et celte autre?
M.-r/est ma boite k b6tel.
Lai c6 m6t cai non son,
mot cai non giura^ m6t
d6i gi^T, hai d6i d^p da
mdt f nhuDg m^ di mlt
m6t chi^c }, m6t d6i d^p
da den \h m6i d6i gudc.
T6i laico m6t cbftn dcrn
\h rvM ck\ cbSn b6ngt6i
d4p mua ret.
T.Y. -Cii qu4n cdi ao th4y
treo v^o cdi khdnh nliy \h
qu^n ^onio?
M. -A6 n^y 1^ ^o r4ch tay
t6i s6 mu'cm ngu'Cri ta vd
lai; c6n quSn xAy thither
may may m6t dug dki qui
m6t 6ngT&nqu^.
T.Y.— Trdp denn^y c6 ph4i
ci&a anh khtog?
M.- B&m, ph&i; trdp nky 1^
tr6p hoc t6i, t6i dirng v<5r,
s^ch nho, but vi^t, nghi^n
v^ m6t thoi mu*c.
T. Y. - C6n cdi kia thi sao?
M. -BAy la trdp gidu t6i.
- 305^ -
Elte contient dix bouch6es
d'areque, dix bouch^es de
b6tel tout prepare, ua 6lui
k chaux en cuivre noir, une
boite h tabac en cuivre rou-
ge nielle de trois couleurs,
un cure-langue en argent,
un cure-oreille en cuivre,
deux poils de queue d'616-
phant emmanch6s d*or qui
servent de cure-dent, une
pince epilatoire, un couteau
pour couper les noix d*ar5-
que, un rasoir, un miroir et
un peigne.
M.Y. - Vous 6tes tr6s bien
moat^ et il ne vous manque
plus rien.
M.~Oh,si! quand j'aurai de
Targent, je veux encure a-
cheter un haoit en velours,
une paire de souliers euro-
pcens,desbrosses^ souliers,
une brosse h habits, une
brosse ci dents, dos ciseaux,
du fil^des aiguilles etmille et
mille autres choses; mais
j'ach^terai tout d'abord des
livres, afin d'apprendre bien
vite le frangais.
M.Y. -Tres bien parle! H6
Trong thi c6 m6t chuc
mi^ng cau, m6t chuc
mi^ng giSu da t6m sSn,
m6t6ngv6i b&ngddngden,
m6t 6ng thu6c b^ng d6ng
tu nh^n tarn khi, m6t c^i
cao lu'd'i b^ng bac, m6t cdi
ngody tai b^ng d6ng, hai
16ng du6i voi bit v^ng dting
l^m tam, m6tcdirip, mot
con dao cho du'crc bo cau,
m6t con dao cao, m6t mdt
gu*orng \h m6t cdi lu*crc.
T.Y. - Anh du-orc m6t bo d6
• • •
khd 1dm; chdng cOn thieu
gi-
M. ~ G6n thi^u: h6 t6i c6 tien
thisemuamOtcaidothung
thuc,m6t d6i giay tdy, m6t
b6 ban chdi ddnh gidy
m6t bdn chdi do, m6t cdi
ddnh rang, k6o, chi, kim
vd van van dd khdc; nhu*ng
md trir()'c h^t t6i s6 mua
sdch d^ hoc tidng phalang-
sa cho chong.
T. Y.-Anhn6i rdtphai.Th^
— 306 —
bien! venez avec moi h r6co-
le, car la classe ne tardera
pas k sonner.
thi h&y theo la y£ nhk
iThngy yi ch&ng bao l&u
nCira s^ dtoh hi6a vko hoc.
V.
EN GLASSE. — UN UAUYAIS £l£tE. TRONGGid* HOC. - HOC TR6
MaItbe Y. - Ngang, r^citez vo-
ire leQOQ.
Ngang. - Monsieur,....
M. Y. - Levez-vous pour me
r6pondre; vous savez bien
que c'est la r^gle de T^cole.
N. - Monsieur, j'ai mal au pied.
M. Y. - Cela.ne fait rien: tenez-
vous un instant sur un pied;
vous n'en ferez pas une ma-
ladie.
N.- Monsieur, j'ai eu grand
mal h la t^te hier.
M. Y. - Bon! encore une nou-
velle infirmity! Hier matin
vous aviez la fievre; avant-
hier vous vous 6tiez coupe le
doigt. Je ne crois pas plus h
votre mal de t6te qu'i votre
mal de pied.
N, - Mais, Monsieur, c'est vrai.
xau tinh.
Thay Y. - Ngang, doc b^i.
Ngang. - Lay thiy, ....
T-Y.-Bu-ngday m^ thtfa;
anh d&bi^t ph^p nh^ trying
day th^.
N. - Lay th^y, t6i dau chksx.
T.Y.-Chdng can gi: dthig
mdt ch&n m6t ch6c; ch&ng
sinh 6m vi th^ dAu.
N. — B4m lay th^y, h6m qua
t6i ru'c diu lim.
T.Y. -Hay! lai b^nh m6-i
nu'a! Sdng h6m qua mky
sdt; h6m kia m^y du'tngon
tay. Ru*c d&u, dau ch&n,
cfing th€; tao ch&ng tin.
N. - B&m th^y, that.
— 307 —
M.Y. - Cependant, tout&rheu-
re vous causiez et vous riiez
tout haut avec Ngirgc, et
je vous ai vu donner des
coups de pied dans les jambes
de Burc par-dessous la table.
N. — Non, Monsieur; ce n'esl
pas vrai.
M.Y. - Je pense que vous pour-
riez bien 6tre plus poll.
N. - Monsieur, je n'ai rien dit
d'incivil.
'M.Y.-Fort bien! vous metrai-
tez simplement de menteur.
C'est tr6s civil, vraiment?
N. - Monsieur...
M. Y.-SuffitI R^citez votre
legon de Grammaire.
N. - « La Grammaire frangai-
se . . . ))
M. Y.-Fermez done votre li-
vrequi est ouvertsur la table.
N.- Monsieur, je ne lis pas de-
dans.
M. Y. - Jen'oseraispas en dou-
ter!
N. — Du reste, je suis myope.
M. Y. - Oui, oui; vous fetes
myope ou presbyte k volen-
ti. Fermez votre livrequand
T.Y.-Nhtfng mk liic nSy
miy noi truyfen vi c\r(n
to ti^ng vu6i Ngufgc, vi
tao da th&y m^y d4 v4o
ch&n Burc, duHJri g&m hhn.
N. —Lay ihky, ching c6.
T.Y.— Ph6ng miy c6 th4n6i
lich su* hern, cbd*!
N.— Bim th^y,t6i kh6ng n6i
di^u gl v6 ph6p.
T.Y.— Phii! m^y chi bio tao
n6i d6i mk th6i. R&t lich
su* chiTdL ?
N. — Lay thiy, . . .
T.Y.— Th6il doc bii sdch
meo.
N.- «SAch meo phalangsa. . .»
T.Y.— Sich m^y dang m*
trfen b&n,m^y h&y gAp lai.
N. — Bim thJiy, t6i kh6ng
tr6ng yko sich m^ doc
Aku.
T.Y.— Tao ching ddm nghi!
N.— Vi lai t6i cin thi.
T.Y.— Phii, phii; h6 miy
mudn cin thi thi cin thi,
mu6n yiha thi thi viSnthi.
— 308 —
m^me et continuez k reciter
par ccBur. /
N. - a La Grammaire fraoQai-
se . . • enseigne . . . Tart. . .
de parler . . • »
M. Y. - Ngirgrc, ne soufflez
done pas.
N.— Monsieur, il ne me souffle
pas.
M. Y. - Bon! je Tentends d'ici,
Venez ici, devant mon bu-
reau. -Tiens! vousvous oubli-
ez: tout k Theure vous aviez
mal au pied et maintenant
Yousne boitez plus du tout.
N. — Monsieur. . .
M.Y. — Croisez les bras et r6ci-
tez votre leQon.
«
N. - «La grammaire frangaise..
enseigne . . enseigne ...»
M.Y. — Enseigne quoi?
N. — « . . . enseigne . . Tart . .
Tart ...»
M.Y.— L'art de quoi ?
N. — « . • . Tart . . . ; enseigne
I'art . . . Tart ...»
M.Y. — Ngang, vous ne savez
pas votre legon.
N. — Monsieur, j'ai malSt latftte.
M.Y.— Je crois que vous avez
Nhu'ng m^ cur viec gap
sdch lai m^ doc thu6c
• • •
I6ng di.
N. — «S6ch meo phalangsa..
day . . . ph^p . . . n6i . . .
T.Y. — Ngu'orc dirng c6 nb^c
giup chi.
N. — Lay tb^y, anb fty kb6ng
nh&c giiip.
T.Y.— ir;taod'd4y,taongbe.
M^y lai dHy, dijrng tru-<5rc
dn tbu* tao. — Hay chu'a!
m^y qu6n; luc nky mky
dau cb^n,[m^ biy giCr m^y
cb&ng qu^ tbi n^o nu'a.
N. - Lay tb^y, ...
T. Y. -Mky kboanb tav lai
ma cir doc bii.
N . - « Sacb meo pbalangsa . .
day . . . day ...»
T.Y. -Day gi?
N. — «,..day...pb^p...pbep..»
T.Y.-Pbepgi?
N. - «...ph6p ... ;daypb6p..
pb6p ...»
T. Y. - Ngang, mky kb6ng
tbudc.
N.— Bimtbky, t6i riirc d4u.
T. Y. -Tao nghl ring: mky
— 309 —
encore plus mal ' h Tesprit
q\i'k la t^te. Faites-moi voir
voire cahier d'^criture.
N. — Monsieur, je n'ai pas fini
ma page; j'avais trop grand
mal h la t6te.
M.Y. — Apportez-le quand m^-
me . . . Horreur! Qui a des-
sin6 dessus toutes ces cari-
catures?
N. — Monsieur, ce n'est pas moi.
M.Y. — Sans doute, et j'aurais
tort de ne pas vous croire,
car vous 6tes encore simple
comme Tenfant qui vient de
naitre. Mais encore^ qui les
a faites ?
N. — Monsieur, c'est mon petit
fr^re.
M.Y.— H6 bien! vous lui direz
que je lui envoie mes com-
pliments; s'il continue ci
s'exercer, il deviendra un fa-
meux artiste. Ngang, vous
dtes uu parcsseux; vous ne
faites tout le long du jour
que des espi^gleries; vous
mentez, vous vous battez
avec vos camarades. Depuis
un an que vous 6tes dans
cette classe, vous 6tes moins
con ru*c tri kh6n ho'n \k rirc
ddu. Btfa cap vi^t chp tao.
xem.
N. - Bim thky, t6i vi^tehu'a
xong trang; t6i ru'c d&u
qu4.
T. Y. -etc vi6c ISy ... Gci'm!
Ai v6 nhtog qudi v^o d&y?
N. - Bam th^y, t6i kli6ng ve.
T. Y. -Da chic roi; tao
kh6ng tin m^y thi kh6ng
phki, vi m^y c6n thM thi
nhu* con d6. NJiu*ng mi
ai ve?
N.~B4m thiy, em t6i.
T.Y.— Hay! th^ thi miy bao
no tao gu*i iCri khen n6: no
cu* tip thi sS n^n thor ve
danh ti^ng. — Ngang, miy
li thing lu'cri, chi nghich
ci ngiy; hay noi d6i cimg
dinh nhau vu6i anh em.
Miy hoc tring niy di m6t
nim r6i, mi lai k6m cic
k6 m6*i d'du'crc mdt thing.
Miy cu* nLu* th^, ching
bao giCr thu6c ti^ng pha-
— 310 —
avanc6 qae d'autres qui n*j
sont que depuis un mois. Si
vous eontinuez de la sorte,
vous ne saarez jamais le
fraoQais; vous ne pourrez
gagner votre vie et yous en
serez r^duit k aller mendier.
N. — Monsieur, je desire me
corriger.
M. Y. -C'est irhs bien. En at-
tendant^ allez vous mettre k
genoux en face du tableau.
II y fait frais, vous n'aurez
pas k craindre que le sang
vous mpnte k la t6te. - Con-
tinuons la classe.
langsa; mky ch4ng sac
ki^m kn dirac, cfmg sS
CO ng&y mky ph4i di ka
mky.
N. — Lay ihky, t6i xin ch^a.
T.Y.— Phii 14m; c6n bay
giCr cur di qiu ngay cki
b4ng. u d&y mat, mky
ch4ng ph&i lo b6c ho&. —
Ta cu* vi6c hoc.
4
VI.
AVIS SOR LA LECTURE
DAY MAY Difiu vfi CACH BOC SACfl.
Birc. — Monsieur, veuillez me
permettre de vous dire
quelque chose.
Maitre Y. — Parlez.
B, — Hier, je faisais une lecture
publique. Je la faisais de
mon mieux, quand un Fran-
gais; qui passait par \k,se mit
ii se moquer de mpi disant
Bu*c. — Lay thky, t6ixin trinh
thay ai6t diSu.
Thay Y.-Bu-grc.
Birc. - H6m qua t6i doc sdch
cho ngu'd'i ta nghe. T6i
doc cho kh6o hfit su*c;
nhu*ng mk c6 m6t 6ng Tiy
di qua d&y ch6 t6i r&ng:
- 311
que je ne savais pas mdme
tenir mon livre. Seriez-vous
assez bon pour m'enseigner
la mani^re de bien lire?
M.Y. - Messieurs, la question
de Bijrc est fort h, propos, et
Je vais vous donner aujour-
d'hui quelques avis sur lalec-
ture afin que vous en profi-
tiez tous.
Pour bien lire, il faut tenir
le livre des deux mains, en
prenanl avec la main droite
le c6t6 droit, avec la main
gaucbe le c6te gauche, et en
ayant soin d'appuyer 16g6re-
ment le pouce de chaque
main sur la marge et d'ap-
pliquer les autres doigts
contre la couverture.
On ne doit jamais tenir le livre
par le milieu avec les deux
mains r^unies; autrement
les pages sont bient6t frois-
s6es, us6es et d6chir6es en
cet endroit par le frottement
des pouces.
II faut tenir la t6te droite et fixe
et lire en portant seulement
lesyeux d'une ligne^Tautre.
dti c&ch c&m sdch t6i cang
chu'a bi£t. Xin th^y d&
16ng thu'omg m^ day t6i
cdch doc sdch cho ph&i
ph^p.
T. Y. - Bfrc h6i difiu niy thl
ph&i l&m; cho n6n h6m
nay s6 b&o anh em m&y
diSu v£ G^ch doc s^ch di
moi ngu'Cri du'grc nhdr ck.
G6 mudn doc sach cho ph&i
ph^p, thi ph&i c&m sdch
ck hai tay; tay hu'u c&m
bdn hO'u, tay Xk c&m b^n
t&. Hai ngon tay cdi ph&i
d^ m^p sdch hai b6n cho
nhe nhe, \k bij nhi^u
ng6n tay khdc thi d^ bia
sdch d^ng sau.
Ydn ch&ng n^n gidp hai tay
lai m^ cdm sdch d* giii'a;
kh6ng giu*, thi chAng kh6i
bao l^u s€ thiy, nai ng6n
•tay ck\ c4m, c^c tCr gidura
v^ m6n rdch di.
Khi doc sdch, d&ix ph&i dumg
ngay th&ng v^ im: chi du'a
con mki 16n d6ng no sang
— 312 —
Ilien de plus contraire h la
bonne tenue qu'on doit gar-
der en lisant que de faire aller
la t6te comme une narette
de tisserand.
Le livre doit 6tre k une port6e
convenable, ni trop pr^s ni
Iroploindesyeux.
La prononcialion doit Mre na-
turelle, ni pr^cipit^e ni trai-
nante. C'est un tr^s grand
d6faut d'h6siter,de compter,
pour ainsi dire, Ics syllabes
et de sembler 6pelerles mots
les uns apr6s les autres, en
mcttant entre chacun un
certain intervalle.
Mais il n'est pas moins contrai-
re aux regies de la lecture
d'aller trop vite, de bredouil-
ler, d« manger les mots ou
de ne pas assez 61ever la voix
en lisant; comme de ne pas
s*arr6ter aux repos indiqu6s
par la virgule, le point et vir-
gule, les deux points et le
point; de ne pas faire la liai-
son des mots; de donner h
certaineslettres un son qu'el-
les n'ont pas; par exemple,
de prononcer le j et Ic g
d5ng kia. Ai doc s4ch mk
ddudu'a di du'a lai nbu*
thoi d^t v&i vkj thi kb6 coi
qud sure.
C6n s^ch thi ph&i cdm vira
cho con m&t xem, dung
gdn qud, dirng xa qu^.
Gdch doc thi ph&i ra nhur
ti^ng tur nbi6n \ky: ch<5r co
lip b&p bay 1^ k6o dh\ vdn
qui. C6 doc ft a, bay Ik ra
nbir d^m tirng vdn m6t,
hay 1^ doc b6 quSng ra m6t
luc nbu* thi minb danb
vdn ti^ng no ti^ng kia vfty ,
thir&tcb&ngph&i.
G6n nbiSu cich sai meo doc
sdch cQng ch&ng x&\i k^m
d&u,nhu*kbidoc mau qnk,
hay \h doc lip di lip lai,
hay 1^ kn bd^t vdn di, bay
Ik doc kh6ng du'crc cung
cao vira phii; lai ching
nghi no'i di c6 diu chl, li
[yhky {virgule), chim phiy
[point et vlrgule), haichim
[deux points) J bay li chim
kh6ng (point); hay li
kh6ng n6i nhu*ng ti^ng v6n
pbii n6i;haylidocchu*no
I.T ~.~ »
— 313
comme un z, et de dire: zu-
ze pour juge; s comme ch,
et de dire: je chavais pour/e
savais, et c^ comme s et de
dire: sat pour /['A/i/.
C*est encore une faute de ne
pas maintenir le m^me ton
pendant toutela lecture et de
laissertomber la voix h la fin
de cbaque phrase; de ne pas
faire sentir par une inflexion
convenable les points d'in-
terrogation et d'exclamation.
II y a encore beaucoup d'au-
tres d6fauts ^ 6viter dans la
lecture. L'usage et une gran-
de application peuvent seuls
donner Thabitude de bien
lire, C'est pour cela qu'il
faut 6couter les personnes
qui lisent d'une fagon bien
correcte, qui donnent k leur
voix une bonne intonation,
qui ont, comme on dit^ un
hel accent, c*est- k -dire une
mani^re agrSable de pronon-
cer, afin de pouvoir lire
comme elles.
ra chu* kia, nhir doc chfi* J
vkchfr(7nhu'chu-zv^y; thi
du: doc zuze ihay yi Juge;
doc chfr s ra ch; thi du: doc
jc chavais tha y vi je savah^
hay lA chrrr^ranhu*chirsJ
thi du: docsat thay vi chat.
Boc s^ch ma kh6ng gift* m6t
cunh tvr dSu chi cu6i, hay
1^ cu6i c^u n^o cfing ha
ti^ng xu6ng, hay l^khi gfip
d4u h6i (point cTinter? oga-
tionj \k d3u 14y l^m la
(point d^ exclamation) mk
kh6ng u6n tifing cho vira
phii, thi cGng Ik sai.
C6n nhi^u difiu ch4nghay
phii Unh khi doc sdch.
Ai nang t^p yk c6 f tir 14m
m6'i c6 thfi quen doc s4ch
cho gi6i. BM d4y cho nto
ph&i c6 y nghe nhfing ki
doc s4ch phM ph6pv&udn
ti^ng cho ra cung d J nghe,
\k k6 ngu'd'i ta hay n6i
ring: doc ttft giong, nghia
\k\ doc c4c tifing cho 6m
k\ diu dkng, thi m(n c6 th£
b4t chu'6'c k6 4y d'jrcrc.
— 314 —
Une lecture bien faite exere6
DD grand channesorresprit
et fait mieox goAier ce qu'on
dit, car elledonnei la parole
une grande force de persua-
sion.
B, - Merci, Monsieur : d^sor-
mais je lirai selon les regies
et je ne m'exposerai plus k
faire rire de moi.
M.Y.— Voici la fin de la classe.
Allez vous amuser.
Boc sich cho khto thi sinh
Tui tri khdn 14m cimg 1^
cho nbfing kk ngheliy
lim ibich horn, ti I^ cho
ngu'dri ta sinh manh tin
nhung di£o d§ ngbe.
B. -B6i on thkv: iir rdy mil
di t6i s6 doc cdr ph6p;
ching c6n li£u m!nh cho
ngu'dri ta cu'di t6i nura.
T. Y. - Bk d&n gier nghl hoc.
Gic cha h&y di cbcri.
VII.
ENRl^CR^ATION.-LEJEUDEBARBES. TRONG Gld" CB0*I. - BAT QUAN.
MiNH. - Qui veutjoueraux bar-
res?
Les ^.LfevES. -Moi! -Moi!- Moi!
MiNH.- Nous sommes juste
Tingt. II fautnous mettre dix
de chaque c6t6.-Bu*c, trace
une ligne h chaque bout de
la cour pour indiquer les
camps.
Kim. - Oti sont les prisons?
MiNji. — L*une au pied de rar6-
quier, Tautre au pied du
banian.
MiNH. — Ai Mt quAn ?
Hoc TR6. - T6i! - T6i! - T6i!
MiNH. - Ta vira bai mu*oi
ngu-cri. Phii chia nhau Qj6i
bto mu-M ngu'di. — Anb
Bu*c ! anb vacb d^t ra bai
d^u s4n d^ l^m bai c^i
d6n.
Kim. — Gb5 giam tu 6* dAu ?
MiNH.— M6t cb6 noi cAy can,
m6t cb6 noi c&y da.
— 315 —
KiH. - Gombien fera-t-on de
prisonniers?
MiNH. ~Le camp qui fera trois
prisonniers gagnera la vie-
toire et Ton changera de
camp.
Kim. - II y a encore un point
qu'il faut r6gler d'avance:
est-il permis de p6netrer
dans le camp ennemi?
MiNH.-Bien entendu: et d'a-
prfes les regies du jeu de bar-
res annamite^ aussit6t qa'un
joueurestentr^ dansle camp
oppos^^ le jeu cesse jusqu'^
ce qu'il soil de retour dans
son propre camp,
km. — BienI qui commence?
MiNH.-Phuc, demande barres^
Birc; vous Mes les deux meil-
leurs coureurs de Tficole.
Phi&c. - Bu*c, tends la main
comme il faut; rentre le pied
dans les barres.^Unel Deux!
• TroisI
MiNH.-Thu*crc, cours sur Bu*c...
Du'gc^^ cours sur Ngang...
Efface toi, Thu'crc... Kim, va
au secours de Du'O'c....
Diro'c. — Pris!
Kim.— Bit mfty tii ?
MiNH.— B6n nho bit dtforc
ba tti tbi du'grc vin mh bai
b6n sS d6i d6n.
Kim. — C6n m6t di€u phii
dinh tru'6'c: c6 du*crc sang
d6n khdng?
MiNH. — C6, cho"! m^ cu* phep
bit quin b6n Annam ta,
h6 CO ai sang du'crc d6n
b^n kia tbi tb6i, cbing ai
cbo'i nu'a, cbo den kbi
ngtfCri iy lai gi* \& A6n
minb.
Kim. -Bu*crc! Ai bit dau?
MiNH. - Anb Pbuc, anh di v6
tay anb Bu'c; bai anb chay
lanb nbat nb^ tr^ng.
Phuc. - Anb Bu'c, gicr tay
cbo bin boi; rut cbin vio
dfin. M6t! Hai! Ba!
MiNH. - Anb Tbu'crc,. du6i
anb Burc... Du^crc, du6i
anb Ngang. . . . Tbu^crc!
trinh!. . . . Kim! cu'u anb
Dirorc!. . . .
Diro'c. - Bit r6i!
— 316 —
Nga5G. — Cen'estpasvrai! line
m'a pas touchy.
Lrs ELEVEs. — Si fail!
Mniu- — Ce Ngang est toajonrs
le m^me: quel yilain caract^-
re!
No AUG.- Tu nem'aspas louche!
Drnrc. — Si. Ton habit volait par
derri&re. Jel'aisi bien tou-
ch^ que tu as failli tomber.
Les tLk\E<. — Ngang, en prison
prftsdeTar^quier!
MiNn. — Du^rrc, va demander
barres.
Dr o'c. - Khang, tends la main.
Une! Doux! Trois!
Khang. — Au troisi^me coup, tu
lie m'as pas touch6 la main.
Drorc. — C'e?t vrai: je recom-
mence.— Une! Deux! Trois!
MiNH. -Kim,Du'0'ng, gardezle
prisonnier de peur qu'on le
d6livre.
Les <^]l^ves. - Ah! Ah! Khang
est pris! Cela fait deux!
MiNn. - Voici Dir^rc quideman-
de barres h Bii^c. — Phuc,
cours sur Birc pour sauver
Dtfac.
PntJc. - PrisI
Ngang. - Kh6ng phii! Khftng
Y& d^n lAi.
Hoc TRO.— C6, chdr!
Mnni. - Anh Ngang niy cur
mdt mire m&i; xin tinh
Ngang. ~ Anh kh6ngTdr &6n
t6i!
Du'orc. - Co. Aoanhbaydlddg
sau; tdi vdr manh Sin n5i
xuV't nihi anh ngft.
Hoc tb6. — Anh Ngang, \ko
ch5 giam tii gdn ciy cau.
MiNH. - Diro'c, anh di v5.
Drcrc. - Anh Khang, giortay
ra. M6tl Hai! Ba!
Khang. - V& Idn thi^r ba, anh
v6 hut tay t6i.
Diro'c. - Phii: t6i v6 lai.—
M6t! Hai! Ba!
MiNH.-Anh Kim^ anh Diromg,
giO* th k^o ho ddnh th^o
mlt.
Hoc TRO. - Ha! ha! bit auh
«
Khang r6i! Hai r6i!
MiNH. — Niy, anh Dirorc dang
v6 tay anh Bii*c. - Anh
Phuc, du6i anh Bu'c d4
ciru anh Du*crc.
PHtJC— Bit r6i!
— 347 —
Les «iy^fis. — Btte est tomM,'
cela ne compte pas. Coup
miL
Mwa. - T«^tuj fBJt mal?^
fiNj-c. - Iten; jeimesuis un peu
^corch6 le geiuMi, raais ce
n'est rien; je puis encore
Ngakg. - Est-ce qu'on va nous
laisseren prison jusqu'^ la
iin du monde?
Khakg. - Allons, Ngang, ne te
plaip^ pfts. J^ suis bien pri-
sonnier^ moi aussi, et je ne
dis ri^n. 11 faut sav4)ir sup-
p^tor <}u^Iq.ue cbose.
SfflN^i. ~Pi»is! St d^ troisf
Lk CAMP vAiNQflfjBUR. - Vietoire!!!
6baogeona de qa^mp^
Bthi.— Vow&avez gagni|la pre-
miere piprtie , mais vous serez
bdtVu$ 9a^ remission h la
Lb$ Msiiys. — Ah} B^h le pre-
mier signal! . • .
MuTH.— i0ui. Le temps passe
vitei eo vter^a(tion.
Birgrc— Je s«e k grosses gout-
. ie»^ vftm ^ me sm% bien
.acHiae.
Bft,%H. - AMi^ novs laver les
Boc T«6.— Anh BiVe ngS;
khOngkft. XfrhoJ;
MwHi - Amli^ e6 Am kMf^
l^(h:. -— IH^6ng ; s^\^ ibi« da
mri d4u gdi, m^ eMng
can g!; 46ieto chaji *r<rc.
Ngang. - C4c anh c6 d4 cho
ta phAi til mai A6n Un th«
sao?
Khang.— Anh Ngang, anh
dCmg l4m him chi. T6i
cGng ph4i th m^ lai kh6ng
k6u. Phdi bi«t. nhin HiM
chut, ch&l
MiNH.-B&tl Ba tiirfii!
J^NBirg'c.— BtfcrardilM Ta
d&icl6n.
&!/•€.— C4c anhdidurflseiii^h
dfiu r6i: vin stu c^e anh
phii thua,ch4ngiha.
Bqc tr6. - Hd! sao m& h^o
sbrm vu6i! . . .
MiNH. -Ph4i. UcdiadBg^y
gidf ch6ng qmat.
Bir?c. - T6i ra md h«l g(hn
ghi^c, Qhimg ttii da 4iikri
Yui that.
MmH.-Ta dirihi cfc^n d4
22
— .318 —
pieds afin d'etre pr^ts pour
Theure de la classe.
Dirgfc—Oii y a-t-il de Teau?
MiMH.. - Dang I'^tang et dans le
bassin qui estprfes de la qua-
triime. II y a mdme un go-
dei pour la puiser.
Le8 6L&VES. — Yoici le signal!
khi dinb hi^u vio boc ta
s&n.
DirflTc. - d dAu c6 n\r(rcf
MiNH. - Dvt&i ao T& trong b^
can gftn tr&ng tu*; lai c6
g4o mdc nirdre.
Hoc tr6. - D&nb hiftu rdi !
vm.
AVIS 8UR L'^CRITURB.
BO'C— Monsieur, vous nous
a?ez donn6 ce matin quel-
ques avis sur la lecture, qui
nous seront fort utiles:
seriei- vous assez bon pour
nous eni donner 6galement
sur r^criture?
MAifkE Y. - Je le veux bien, et
je le feral d'autant plus vo-
lontiers que nous avons,
nousautres Annamites,beau-
coup de d^fauts k corriger
sous ce rapport. Ainsi, les
jeuues ^tudiants en caractd-
fm chinois icrivent habituel-
lement couches sur le ven-
tre; ceuz qui sont plus avan-
hJ^Y MAY m£u v£ CACB Vl^T.
Br)'G.— Lay tb&y; stag b6in
nay ihky Ak day cb6ng tdi
n&m ba di£u r&t c6 icb
cho chiing t6i v6 c&cb doc
s&cb; nayxin ihky b&ng
16ng day ebbing t6i mfty
di£u y6 each \i6i.
ThAy Y. — Bvrm\ mh vi An-
nam ta c6 nbifiu tb6i quen
cb&ng hay v£ ph^p vi^l
ph&i sdra lai, cho n6n c&ng
b&ng 16ng day cdc chii
nhChag di£u ph&i gifl*. Ydn
nh^g tr£ mdi hoc chCk*
nho quen nftm stp xudng
mh yi6i; k& quen hem lai
lAy tay tr&i l&m gb£ vi^l.
— 3i9
ces se servent SQuvigtit de la
main gauche en guise de ta- '
ble^ etceuxqui veulent ^cri-
re les caract^res frangais
n'emploient ordinairement
qu'un petit banc fort has de-
vant lequel ils sont assis les
jambes crois^es^ selon la
mode habituelle de notre
pays. Gette posture est peu
commode et votltte facile-
ment le corps de Tenfant.
Yoici done, tout d'abord, ce
qu'il faut observer quant k
la position du corps. -II faut
avoir un si^ge commode et
une table de telle hauteur que
les bras agissent facilement
dessus. Le corps doit 6 Ire un
pen eloign^ de la table, le
bras gauche pose dessus jus-
qu'au coude,afinquela main
du m^me bras pui^se te-
nir le papier.— L'avant-bras
droit, appuyant legerement
sur la table et en sortant de
la moiti^ environ, sera 61oi-
gn6 du corps de dix k douze
centimetres. — La jambe gau-
che sera plus avanc6e que
Vautre: la pointe du pied
vk k& mu6n vidt chCt* t4y
thurd'ng diing gh£ vi^t
thftp thftp m& ng6i x€p
b&ng nhur th6i quen nu'<!rc
ta. Ng6i th« thi kh6 vh
hay sinh gd lurng cho tr^.
V^y tru'd'c h6t ph&i giti*
nhu*ng difiu n&y v£ c4ch
ng6i vi^t. - Phii c6 m6t
cdi gh^ dS ng6i vh c&i b^n
vi^t cao vCra cho cdnh tay
dg du^a di du*a lai tr^n m^t
b^n. Ph4i ngdi xa c4ch
hhn vi^t m6t chtit; c^nh
tay ik d^t trto bim d^n
khu^u tay, di b^n tay ik
db liy gifty dtfcrc. - Mdt
nfra c4nh tay hitu, tinh
tir khu^u tay d^n cA tay,
thi dkt \ko hkn nbe nhe
v^ xa cdch minh d6 hai
ba t&c. - Gh4n b^n tay
trdi thi du'a ra ho'n ch&n
bSn tay hCi'u^ d£ g6t ch4n
b6n ik yk ngon ch&n b^n
— 320 —
droit correspondra au talon
du pied gauche. - Le bras et
la jambe gauches, places de
cette mani^re, soutiendront
seals le poids du corps ct
donnerontau bras droit toute
facility pour agir.
Voici maintenant ce qu'il faut
observer pour la tenue du
cahier et de la plume. Le
cahier sera un peu incline
vers la gauche. - La plume,
tenue 16g^rement entre le
pouce, rindex et le majeur,
ne devra jamais tourner, soit
pour former les pleins, soil
pour former les liaisons. -
Lps deux demiers doigts,
appeli^s annlilaire et auricu-
laire, seront eloign 6s des
autres de I'^paiseur d'un
doigt et toucheront 16g6re-
ment le papier, en laissant
un espace suffisant pour
pouvoir y glisser une r^gle
de moyenne grosseur,
II faut avoir soin d'allonger
convenablement la plume h
rextr6mit6des doigts,- C est
un grand d6faut de ne tenir
bu'u ngang nhau. - G^nh
tay V^ chin b^n t4 d§t th^
ij thl dik mSt gifir cho
vCmg muih \h \km cho
c^h tay hi1*u d? dira di
du'a lai.
C6n T^ c^ch dat cdp gijy wk
dm but vi^t thl ph&i gifir
nhthigdiSu sau nky. - G$p
giSy thi dS chfch d4u v6
bftn tav trdi m6t chut..-
fiut vi£t tht ba ngon tay
c^m nhe nhe vdy, 1^ ng6a
tay cii, ngou tay trd \h,
Tig6n tay gifra: kh6ng
du*orc 16n n6 di I6n nd lai
• • • •
di vi^t n6t to hay \k n^t
ntfi chu". — C6n hai ng6n
tay kia, goi 1^ ngon tay
deo nhin vk ngon tay ut,
thi ph&i gifi" cich ba ngon
tru'6'c dd b&ng hai phdn:
n6 ph&i d^ nhe ttto m^t
giSy, m^ lai hfr vtra di
cho dtforc x6 thtfdrc kfi
vi^a viTa.
Vhki c6 S ti?' c4m biit ra
nfgo^i dSu ng6ti tay cho
. v«fa. - CAm btjt bing hai
ng6il tay xht th6i, hay \k
— 324r-
la pluipe qu's^yec deux
dpigts seulemei^t et si court
que lesdoigts trempentdans
r^Acre.
Quand on 6crit, on doit laisser
courir l^g^rement la main
sur le papier^conduire la plu-
me Avec les doigts,de telle
sorte qye la ma|n ^ejule soit
en mouvementet que le bras
droit ne remue pas et ne
change p>ts de position.
L'essentiel pour T^criture,
c'est d'etre r^guli^re, nette,
ni trop fine ni trop grosse.
— L'6criture est r^guli^re
quand toutes les lettres sont
cgalement espacies, 6gale-
ment inclin6es, bien ali-
gndes. — Elle est nette quand
les lettres sont bien form^es
et qu^on ne peut pas pren-
dre une lettre pour une au-
tre.— Si rdcriture ne rem-
plit pas ces deux conditions,
elle devient absolument illi-
sible, on du moins difficile
h lire.
Mais pour donner de la gr&ce
h r^criture, il faut que le
caract^re soit proportionn6
cSm g&n ng^i d^n Q5i t^y
Iftm ci myc, thi xftu J^pa.
Ipii ,vi£t pb&i dira bin tay ,di
lai trto m$t gifty nbe o||e
vfty; c6n ng6n tay tbi^ira
but di: tljiS fty, c6 mdil^ip
tay di lai mh th6i| c6n Q^nji
taybfruthicu'yfin.
Bifiu c&n nh4t trong vi^c vifit
Ik ph4i vi^t ii&u chu*,dir»g
to qua, di^g nh6 qu^, rx^k
r5 n6t. - HS chfl* xa cdeh
b&ngnbau, nghi^ng b&ng
nhau v^ hgay h^g b&ng
nhau, thi k6l^ vi^tdifiu. -
liS chu* di!i n6t mk khOng
lin du'o'c chu* no vu6i ohu*
kia, thi ki \k viSt r6 n6t. —
B&ng kh6ng giu* bai 4i£u
dy, chu* vifit ho&c khdng
xem du'O'c chut hko, mk it
l^kh6xemlim.
C6 mu6n cho chu' vifit ra dep
v^ d6 coi, thi chijc phjii to
vijra \i6c minh c6 f dung,
i rasageqa'on en Yeat faire,
c'eat-h-dire qa'ilsoil de moy-
eaoe grossear; qae les lei-
tres de chaqae mot soient
toatesli^es ensemble comme
si le mot 6tait fait d'nn seiil
trait; que les lignes soient
droites.
On ne doit jamais, quand on 6-
crit un mot, en interrompre
r^critore pour mettre les
points on les accents .
Quiconque vent avoir ane belle
Venture courante doit £ta-
dier et copier debons modu-
les, s'exercer h duller les
doigts et la main ponr 6crire
vile.
Un cahier propre, bien tenu,
une 6critnre soignee, bien
faite, annoncent un^l5ve qui
a du gotlt, qui est studieux et
qui comprend le prix de I'ins-
truction. — Heureux Tenfant
qui commence de bonne
heure h 6tre soigneux, k
aimer Tordre et la propret6;
qui conserve pr6<:ieuse-
raent tous ses cahiers, tous
ses livres de classe! Com-
bien tous ces souvenirs
ng^Ia \k phii to viira; bao
nhifo chfir vio m6t ti£ng
thi phii n6i nhir tb£ li vift
llfo n^t cky yh cac d5ng
chfr pUi th^g blUdg mdi
dircrc.
Trong kbi vi£t m6t ti^ng,
khtog b£ diroc b6 d^
tifog ij mk cblm d&u no
dftu kia.
Aimudn vi^tdep chfi'tburdmg
dtmg^ thi pb&i boc v^ rip
Ifty nhfimg m&u cbfi* t^t,
Yh Ikp cbo nhen ng6n tay
yh bto tay di vi^t nbanb
difoc.
Hoc tr6 nho giu* c^p vi^t cbo
sacb s&, c6 tbu" ty, v^
cbSim vi^t cbo r5 nit, 4y
\h din cb&c boc tr6 iy c6
16ng tbicb boc yh si6ng
nSLng cting biiu su* boc
b^nb qui bdu \h du'drng
n^o. — Pbuc cbo tr^ bi^t
lo s6'm yh tbicb nfi nfip
sacb s6, cbng gin gifl* ciic
c^p vi^t yh s^cb minb 6Sl
boc cbo c&n tbdn! \& saH
cdc ddsucticb luc kbi cdn
323 —
de son jeune ^ge lui seront
pr^ieux dans la suite! Avec
quel bonheur il regardera
ces pages qu'ii^crivaitquand
il allait h T^cole^ et compa-
rera les progr^s qu'il faisait
en passant d'un cahier h un
autre!
Sur ces cahiers il aura sans
doute quelques bons con-
seils qu'il n'aura pas godt6s
alors parce qu'il ^tait trop
jeune, mais qu'il compren-
dra mieux quand il les relira
dans un kge plus avanc6; et
qui lui seront tr^s utiles. II
se souviendra alors du mai-
tre qui Taura instruit, et les
leQons qu'il aura regues, et
qu'auront conserv6es ses ca-
hiers, conlinueront h I'ins-
truire et h I'exhorter.
tr&, thi s§ n6n quigi^cho
n6 hi6i \k dtfdngniio! Luc
n6 lai xem nhdug bfti no
d& y\6i kbi c6n di hoc
•
tr&ng^ vk luc n6 s&nh c^p
tru*<3rc vudi cap sau m^
th&y minh d& t&n tdri tb&
n2io, thi n6 s6 Avcac vui
mutig 1^ du*drng n^o!
Trong bfty nhi^u cap vi^t 4y
thu'^ng s6 c6 nhi^u di^u
day hko X6i Iknh ng^y
xtfa n6 chu'a c6 Ifty \km
thich, vi khi &y n6 c5n
b6 qua, song le khi no
16'n 16n m^ n6 lai xem
thi sS hi4u r5 hern vi se
du'crc ich Igfi rftt trong
bfri nhd*ng difiu Sy mira.
B4y gidr no s6 lai nh&
d^n ihky &k day minh;
\k nhfrng difiu n6 dk nghe
\k bi6n Vcio cftp s6 cir
day d6 khuT^n nhA no
mk\ mSii.
3i4 —
IX.
yfiOttKUMS A LA GITADELLB YAO CUCTl TR0N6 THAl^rH bA 19^1.
lA bA nAi.
Mvm. - Avani-hier, notre pro-
fesseur nous avail promis de
noas mener promener avec
lui; mais hier j'ai 6t6 souf-
ffant tOQte la joum^e. Je Tai
bien regrett^; car je d^sirais
TivemeDt me trouver avec
mes camarades. Oil done
Mes'vous all^s?
B{rc. — Nous sommes aMs h la
citadelle.
M. - Etiez-vous nombreux?
B. — Jene sais pas au juste com-
bien nous ^iions; mais cela
pouvait bieu aller k une cin-
quantaine.
M. — A quelle heure 6tes-vous
partis de T^cole?
B, -A deux heures un quart.
M.-En route avez-vous vu
quelque ebose de remarqua-
ble?
j^. - Nous n'avons absolument
MiNH. - H6m kia th&ygid0'ta
d& bura sS^^em cbtog t6i
dichcri vuAi; nbtrng mk
b6m qua t6i piiii ^^u ea
ng^y: t6i ti^c lim vl tdi
\r&c ao h^t si!irc <5ho cttriyc
di vadi anh em. Tb^ tbi
anb em di diu?
Birc.-Cbung tdi v^o Irong
th^nb.
M. - C6du*crc dOng kbdng?
B. -Tdi kbdng bi^t cbo y6 \h
bao nbi^u; nbu*ng liih ^
6€n 66 nam mircri ngir(ri.
M . - Cf nhk irkng di giCr tbir
mly?
B. -Gidr thi'r hai qud m6t
kb&c.
M.~Docdingc6 th% gi la
kbong?
B. — Ngo^iphd cb^ng Ib^y
825 —
rien vu d'exiraordiitak e dans
k rue, sinon deux hommes
qui sebatUti^t et qm ont
pHs la f uite h noire appro-
che.
M. - Par qudleporte 6tes-vous
eiitrfe dansla citadelle?
B.-^Nous soilimes entrSs par
la porte Est.
M. -Est-ce que la seniinelle a
fait des difficultcs pour vous
laisser entrer?
B. - Pas le moins du monde,
attendu que noire professeur
ayani d'abord pr6venu ie
colonel, celui-ci avait donn6
des ordres en consequence.
M.— Etes-vous all^s rendre vi-
site a quelqu'un?
B. ^ Oui. Tandis quelaplupart
de nos condisciples faisaient
une dilicieuse partie de bar-
res sur la pelouse, nous
sommes entr6s, noire pro-
fesseur et une dizaine d*en-
tre nous, ehez un capitaine
qui demeurait tout pr^s del^.
M. -Savez-vous son nom?
B. ' Non; mais onnesauraitle
confondre avec aucun autre.
G'esi un homme de haute
gi la s^t; cbl g$p hai ngu-M
dafBg ddnh nhau; ttbtg
IfaHy chang tCid^D, tilii na
ip6n di mit.
M. - Vio thinh thi v2io cfra
nio?
B.-V^o cfraBfthg.
M.—Luctoan v^o, Ifnh canh
c6 \hm ngtotrd^gi ch^ng?
B.- Cfaing lira ng&n trfr gi
s6t, vi th^y gi^o ta da irinh
quan n&m tru'd'c, cho n^n
6ng &j dan bio s&n.
M, - G6 vko tham ai chang?
B. - Co, BangkhiphdnnhiSu
ahb em bit quan ngoai san
c6 vui lam, thi chting t6i
do inirtri ngrfM theo thay
giao vao nham6t 6ng quan
ba * gAn day.
M. - C6 bi^tt^ndngiy chang?
B. - Rh6ng; nhu'ng ina chang
Ian du*crc vu^i 6ng khac.
Ong ay cao Ic^n, to ngang,
— 326 —
Utile, k large carnire, par-
Uat de magnifiqaes mous-
taches noires: a TodU vif^
Tair martial, le ton d'onbom-
me habito^ an commando-
ment; et malgr6 cela,c'estnn
homme trfes poll, tr^ donx,
qui nous a roQus comme si
nous eussions 6t6 ses pro-
pres enfants. II a appele son
ordonnance, nous a fait don-
ner un giteau de Savoie et
nous a r^gal6s d'excellent
thd du Dragon Noir.
M. -En quelle langue vous
a-t-il parle?
B.-En fran^ais; et nous lui a-
voDS r^pondu en fran^ais.
Ah! Comme nous cherchions
a ne pas faire de fautes !
11 nous a m^mc parl^ anna-
mite; mais il ne sail encore
notrc langue qu'imparfaite-
ment et ne fait gu^re que la
halbutier.
II . - Vous a-t-il montr6 sa mai-
son?
H. — ■ Out. II aquatre pieces:
iiA bureau oti il ^crit, une
ckambre h coucher, une sal-
rfta mip xanh tdt lim: mit
thi sic sio, mit tU m&t
anh hiing, cung n6i nhir
cnng ngirdi qnen imySn
bio; dh th£ mic 16ng,
cfing \k ngirM rit lich svr
yh hifo linh lim, xdr vndi
chung t6i nhir th£ chung
t6i \h chinh con 6ng fty
¥iy. Ong &y goi linh bin
cfing b&o liy binh tnijmg
cho chung t6i vi cho
chung tdi udng ch^ 6 long
ngon lim,
M. — Ong 4y n6i truyto vu6i
anh em, th! n6i ti^ng gi?
B. - 6ng &y n6i tiengphalan-
sa^ mil chung t6i lai thu'a
bing ti^ng phalansa.
Chung tdi scr sai meo, thi
c&m trf \k du*dtig nio! 6ng
&y cOng c6 n6i truyto
Yu6i chung t6i bing ti^ng
annam; nhung mi chu'a
thu6c li bao nbi^u, m<M
n6i bip be viy mi th6i.
M. - Ong Ay c6 cho xem
nha kh6ng?
B.-C6. Nhi 6ng iy c6 b6n
ph6ng, li m6t nhi giiy
di vi^t lich, m^t bufing
— 327
le k manger et une salle de
reception. Cette derni^re
pi^ce est ora^e de tr5s beaux
tableaux , d*incrustations,
d'armes de diverses nations,
etc. etc.
M. - Oti dtes-YOus all^s ensuite?
B.— Gem^me capitaine nous
a ensuite men6s voir les trois
casernes neuves. Ce sont de
vastes b&timents compre-
nant un rez-de-chauss6e et
iiQ etage, qui d^passent in-
finiment en beauts et en sa-
lubrity nos casernes anna-
inites. Nous avons vu Ik
beaucoup de soldats^ que
nous avous salu6s poliment
et qui nous ont rendu notre
salut en souriant.
M. - Et ensuite?
B. -Ensuite nous sommes al-
l^s k la tour. Au second ^ta-
ge. nous avons vu le t616-
graphe optique et une irhs
longue lunette d'approche.
Le capitaine nous a dit que
la lumi^re de ce t616graphc
peut ^tre apei*gue jusqu'i
une distance de dix lieues.
Nous sommes ensuite redes-
ng6^ m6t nhk chh vk m6t
rxhk chcri. Nb4 chori thi
treo nh(i*ng tranh v^ dep
l&m; lai c6 nbdmg M
kh&m xk ctr yk kbf gidi
nu'drc no nurdrc kia, v&n v to.
M. - RAi anh em di d&u?
B. - R6i cQng m6t 6ng ij
dem cbting t6i di xem ba
trai llnh mdi x&y. Nbtk'ng
trai &j Ik ba nh^ rftt r6ng
c6 t&ng du'dri t&ng trto m^
t6t ban yk Iknh hon trai
•
linh annam ta v6 ciing. (^
dij chilng t6i c6 g^p binb
linb nbi^u, thi chung t6i
ch^o licb su*. mk linh vu*a
chko lai vtra mln cu'd'i.
M.~Boan thi sao?
B. - Boan thi chung t6i 16n
c6l cdr. Bgn tSng thurhai,
chung t6i th^y d^n chi^u
v^ m6t ck\ thi^n 1^ kinhd^
i&y cho dtforc nom xa.
Quan ba bio chung tdi
r&ng: d^n chi£u &j cdch
mu*dri rftm c6n tr6ng th%
dircrc. R6i thi hoc tr6
lai xu^ng du*dri, mk ki thi
— 328 —
cendu^ les juiifi d*un c6t£, les
aptres 4e T^atre.
ApThs avoir coptoum^ quelqoe
temps, le rempart, noussom-
mes entr6s dans un jardin
rempli de beaax arbres etde
fleurs de.ioutes les couleurs.
Le capijtaiae nous a donn6
un gros bouquet que nous
avons rapport^ et d^pos^ sur
Tautel de la sainte Yierge
Nous nous sommes, du res-
te, bien gardes de toucher
h quoi que ce soit^de peur de
paraitre des gens mal 61ev^s.
Nous sommes passes de ce jar-
din k la Pagode des Paons. 11
y a U plusieurs gros banians
dont les racines s'enlacent
d'unefaQontrfes curieuse,et i
Tombre desquels nous nous
sommes reposes un instant.
Nous sommes ensuite entr6s
dans la cour de la iPagode
Royale. Nous y avons vu 1*6-
difice auxcinqportes qui ser-
vait de poudric>re h Monsieur
Garnier en 1873, ainsi quele
grand escalier en pierre gar-
d£ par des cbim^res. Kous
aurions bien d^sir^ entrer
di bto no, k£ tbil^n kia.
Bi quanh mil th&D)i itUo^
doan thi vko m6t cai yu'cm
. gi6ng diy nhihig c&y tdt
yk nhQug boji du moi s4c.
Quan ba ban cbo chtl^ng t6i
mdt b6 boa to^ m^ cbung
t6i dem y& d£ tr^n b.^ ihlf
Birc Bk. C6n cbiing t6i.tbi
giu*, ktL5ng. ddm d6ng d^n
di gi, kjfeo ra ngu*cri v6
ph^p.
Ra khAi vu'd'n iy thi anh em
chung t6i v^o Bfin Cong.
B6n Sy c6 miy c^y da to,
rS ch4ng nhau hay 14m;
chiing t6i v^o b6ng nbu'ng
c^y ^y m^ nghl m6t chdc.
R6i chung tdi \ko ska uhk
KinhThifin. (Td&y ta tr6ng
thiy nb^ N&m cura, 1j!i nba,
nam Qui D^u, 6ng An
Nghidp dung It'im kbo
thudc siiijg, lai tr6ng th^y
cAi tb€m dd r6ng CO r6ng
chau. Chung t6i vr6c ao
yko trong d^n l&m; nbirng
— 329 —
daos la pagode elle m^me;
malis laport'e eii ftait ferm^e
et il ne se trouvait 1^ person-
ne pour nous l^ouvrir.
M . — Mais pourquoi ne me par-
ley -vous ni du palais du Gbu-
verneur, ni de celui dii Pr6-
fet fiscal, ni de la residence
du t*^r6fet criminel?
B.-T/est que tout cela estd6mo-
li depuis d6j^ lorigtemps et
rexiiplac^ par des babita-
tions d*bfficiers fraiigais et
des casernes. Des anciens
b&timehts de la citadelle^ il
ne reste plus, outre la prison
et quelques pagodes, que
deux immenses greniers
aujourd'hui transform6s en
h5pital.
M, - Par oil fites-vous revenus?
S.— P^irlA porte Nord. Etant
nbtorit6s sur le mirador de
cette porte, nousavOns trou-
v^ un ai'tilleur qui nous a
montr6 un canon se char-
ge^iii prar la culasse; il Ta ou-
vef t et d6mont6 devant nous
pouf nous montter de quel-
les pieces il ^tait com'pos^:
il a m^me fait le simulacre
mh da d6ng cfra vi ir dfty
kUd'ng c6 ai mir cho.
M. ^ Sao anh kh6ng n6i g!
d^n dinh quan thircrng,
dinh quan bd, dinh quan
dn?
0.- Y\Uy nhifiu dinh &y phi
dS lau, mk A&y da xAy trai
binh vh nhh cho quan tAy
6*. Nhfrng nha xu-a vtfn c6
trong thanh, dirng kS nhi
nguc va mfty cdi dfin mi6u,
chi c6n hai kho dai bay gid"
da liy lam nha thu-orng.
M. - Anh em v6 I6i nk67
B.-V6 16i cfra Bic, Khi 16n
ch6i cfra Sy, chiing t'6i c6
gap mdt t§n linh phdo thtSi
cho chung t6i xem in6t
kh&u stog tru nap bau.
T6n ay CO m* va thdo
tru'6'C mat chiing tfti dA
hoc tr6 xem cac then may
sap dat trong Sling ay; mi
Un Knh ay ciing c6 gii
— 330 —
de charger, de viser et de ti-
rep.
M. - A quelle heure ^tes-vous
rentr^s i T^cole?
B.-N'ayant pas de montre,
j*ignore quelle heure il 6taii;
mais la nuit approchait. J'i-
taisfaligu^ et j'avais grand'-
faim; aussi ai-je din^ avec
app^tit et dormi d'un trait
depuis bier soir jusqu*i ce
matin.
nap, gii nh&m \k gii bdn
n(ht.
M. — Anhem y£ nb^ ir^ng
giCr thi^r m&y?
B. - T6i kh6ng e6 ddng h6
quit, cho n^n khftng bi^t
bfty gicr Ik gidr n^o, nhirng
m^ d& ch&p tdi. T6i nhoc
v^ d6i Urn; cho n^n t6i kn
cam l&y ]km ngon yk ngiii
m6t mach tCr tdi h6m qua
m&i A6n skng h6m nay.
X.
UN TVPflON.
BAO.
MiRH. - Quel temps sombre il
faitaujourd'hui!
Btrc. - Et ce vent qui souffle
par rafales! Je crains bien
que nous n'ayons un typhon.
MiNH. - En effet ; avant-hier
soir il V avail dans le ciel un
signe de temp^te; en outre
rhorizon 6tait tout jaune au
moment du coucher du so-
leil. Or^ vous savezle dicton:
<( Jaune, signe de vent; rou-
ge, signe de pluie. »
MiNH. — H6m nay gkri tdi
l&m, cbu*a!
BO-c. - Lai gi6 thAitirng ccrn
iivng luc. T6i ng^i ta pb4i
b&o.-
MiNH. - Ph&i. Ghi£nh6m kia
giM CO Tkng b&o; lai idc
m^t gidri l^n th&y v^g c4
ch&n gidri; mk anh bi€t Uri
tuc ngQ- r&ng: « Y&ng, gi6]
A6, mu'a.))
33! —
BtJ*c. - Ce matin, de bonne heu-
re, je suis all^ regarder le
barom^tre; il ^tait d6}k as-
sez bas: je Tai de nouveau
regard^ tout h Tbeure; il a-
vait encore baiss^. -
MiMH. - Void le vent qui souf-
fle de plus en plus fort. -
Monsieur le directeur regar-
de le del et parait inquiet.
Le directeur. -Dites au r^gle-
mentaire de battre le tam-
bour et de r^unir id tous les
61^ves de r^cole. -Que cha-
que professeur s'occupe de
sa dasse et T^tanQonne aus-
si solidement que possible.
Maitre Y. - Que les 616 ves de
dnqui^me viennent id. -
Minb, allezavecvingtdevos
condisciples chercher de
longs bambous. — Bijrc^ allez
couper des bambous verts
dans la bale et fendez-les
pour en faire des liens. —
Phdp, apportez dans la cour
des piquets et un maillet.
Mine. - Monsieur, void les gros
bambous.
MaItrb Y.-Trfes bien. Atta-
chez-les deuzpar deux sur le
Btrc— Sang $&m h6m nay
t6i CO di xem dng khi, thi
thay da xutfng khi : l6c
n^y t6i lai xem mh tbfty
hay c6n xu6ng nfi-a.
MiNH. - Nay, gi6 m^t lau mdt
manh. - 6ng b6 tr^n dang
nom gieri ma xem ra lo.
B& TRfiN. - Bio ngu'dri gifl*
hi$u danh trdng, h^i cac
hoc tr6 nha trang lai day
cS.—Thay giao trang nao
coi trang iy mk khm cho
vitng h^t s6*c.
Thay Y. - Hoc iv6 trang nam
' lai day. -,,Minh, Wj hai
mu*o*i ngu-Cri anh em ma
vac bu-ang dai vao day.-
Bu-c, ra lay chat tre twcri
ma ch6 lat. - Phap, Mang
v6 mang coc ra san.
MiNH.— Lay thay, bu-ang
day.
THAYY.-Bu*crc.X6 l^tvaoseo
dang dau bu'ong mk ku6c
— 332
, teii eB passant im lie&*4Bns
\e iron qui est ik I'estT^mit^
et laissez-les retomber com-
me ies deux montants d'une
ferme. Disposez-les ainsi de
deux mHres en deux mMres.
- Pb§p, prenezTotre maillet
et enfoncez profond^ment
en terre un pieupr^s de Tex-
t remits inf^rieure de chaque
^rosbambou. — Dure, appor-
tez vos liens etattachez soli-
dement Ies bambous aux
pieux. Gardez Ies plus soli-
des, c'est-^ dire ceux qui
sent munis de T^corce, pour
Ies quatre coins de lamaison,
qui sont plus expos6» aux
coups de vent.- H4tez-vous;
voici le vent qui redouble de
violence et la pluie qui com-
mence h^ tomber.
MwH. - Quel est le vent qui
souffle en ce moment?
Brc. -C'est levent du Nord-
Ouest.
MiffH.— C'est pour cela qu'il
est si froid, mtoieen cette
saison d'6t^.
M^iTi^e Y. - Vinh, 9(fZy appor-
tQC u^e ^cbelle et gfloipez
td'Bg d6i trte n6c nbi
d£ no xuAng mai vOk nbir
tfai' li hai cii Itko vAy.
Cur d&t th£ ttmg ngft nidt.
— Pbdp, cftm if6 mil cfr
m5i m6t gAe bircrag tbi
d6ng m6t coc mfing dM
cho s4u.- Burc, 14iy 1^ m^
bu6c tHTcmg v&o coc eho
Ghat. C5n lat t6t, li lat
c4t, tbi giur Ifty mk bude
nori bdn g6c nM, 1& nori
ph&i ^6daiAhmanh. bra.
— Mau, mau; kSo tb&j gi6
th6i manb h<m b6i jrii&ii
mSidfteohatmu'a.
MwH; ~ Giab&y gier \k gio gi?
Btj'G. - Gi6 QKty.
If 11^9^— -Vi tb& eli» nte, dti
mjia: b^, «aiag th^ t^iiii
tbi nky.
ThXx Y.-Mkib, Bfre, Iftj
ibeoH^ mi ti'to MRii6e nlA.
333 —
sur la maison. Accrochez-
voos au toit de peurdetom*
beret rattacbez ccs bambous
diont le lien s'est brise.
BCrc. — Quel vent! quelle pluie!
comme elle vous fouette le
visage!
Mma.-Ab! enfin voici une
accalmie,
Birc — II rie faut pas s*y fier.
AIiNH. - En effet, void que le
vent a tourn6 au Sud-Ouest
et souffle avec rage. Toute
la maison est cbranl6e et
tous les chevrons en bambou
eraquent.
Birc. - Voici la classede troisife-
nie qui penche: elle va tom-
ber; allons porter secours h
DOS camarades.
AfiNH. — Justementvoici un cA-
ble de chanvre qui ne sert en-
core ikrien; nous allons Tat-
tacher par un bout k une co-
lonne et enrouler I'autre
extr^mit6 autour du gros
jaquier.
Btrc. - Gourons vite et passons
sous les verandas; autrement
le vent pourrait nous jeter h.
terre.
Yin vko mii nh& kio ngli^
xah budc l.ai mliy c&y buxrng
da durt lat r6i.
«
Btrc. — Mtfa gio qui lh4t! m^
mu*a danh vko mat g&m
ghific!
MiNH. - H^! da thiy y^n gi6
r6i.
Bu-c.-BCrng v6i tin.
MiNH.— Pb&i that! nky da giiir
gi6 TAy-Nam mi thii gdrm
gfai^c Mm! Nha chuy^n
d6ng ci mk cdc d6n tay
b^ngludng n6 c^.
Bi3-c.— Kia, tring ba xiSu^
sip d6; ta chay h6 giup
anh em.
Mimn. — May, uky c6 d4y
gai to chu*a diing. d^n; ta
sg bu6c m6t d&u \ko m6t
edi c6t; c6n ddu kia thi ta
qu4n vao gdc c^y mit ta
kia.
BC'X-.-'Ta chay cho mau vi
cir hb ma di: khdng c6tbi
gio ddnh oga ta milt.
23
~^34 —
MiSH.- Tencz, V03'cz Ngang (Jui
poule au milieu de la coirr.
PoAP. — Les arbres sont d6j2i
tout ebranch^s et \o\\h mfeme
deux az^daraehs cassis au
beau milieu du Ironc.
©u*c. -Void le vent qui saute
au Sud-Est. C'est d6j^ sa
troisi^me direction: plaise k
Bieu queccsoit laderniftrri
Mi!fn. - Dans combien de di-
rections souffle done le vent
dans un typbon?
Birc. — Si Ton se trouve en
plain typbon, on le regoit suc-
cessivement de quatre cdtes;
mais il arrive souvent que
Ton ne remarque que deux
ou trois vents, et m^me
il arrive parfois, surtout
quand on ne regoitqu'ttne
queue de typbon^ qu'il ne
souffle que d'un seul c6t6.
Mflifl.-Voici Bfcbqui arrive
en courant. Qu'y a-t-ildonc?
BiCH.— Je suis 6pouvant6. J'ar-
rivedtt bord da fleuve: les
"ragues batteni les maisens
et left d^aK>lis$^t: Tune d'el-
les, fort solide, dont toutes
Mmn.-Kia! kia! xem aflb
Ngang dang Ian fr gklra
sAn.
Phap. - CAy c6i da gay mSt
ci ngknb, mk nky c6 bai
cAy xoan dSt g2iy chinh
giiha gdc.
Bu-c.-Kia! gi6 lai danh
quat sang n6m. CbiSu gi6
nky \k ba \&n dAl r6i; cM
g) \k Un sau b£t !
MiNii. - Th6' tbi khi bao c6
rody thur gi6?
Bi5*c. - C6 phAi cbinb gifra
bao, tbi tir din 64n cufrl
thAy Aii bdn tbu- gio;
nhuTJg mi nhiSu kbi ebt
thiy bai ba thij-, vk thinh
tboing, nhftt \k khi phii
cutfi bao, cbl IbSy ni6ttbir
gitimithfii.
Mind. -Kla, anh Bich cbaj
den.Vi^cgid«y?
BiCH. - T6ikbi^p!T6i*ngoai
h(f s6ng cbay vio; song
danh vfto tikk mk dd ci; c6
in<)t cai nba rat vO'&g, cH
CO da tingca, tbipbititich
— 335
Ifis colonnes rcposaicnt sup
des soubassements en picrrc,
a et6 deplac6e de qiiarante
(^entimetres ; seules celles
qui ont beaucoup de colon-
Des enfonc^es en terre peu-
vent r6sister. J'ai vu som-
brer deux grandes barques
de mer et beaucoup de sam-
pans. Les officiers franQais
organisent le sauvetage;
mais je pensc que beaucoup
de personncs ont cependant
dA senoyer. C'est affreux!
LES ELEVES. — Quel malhcur!
MiNH.— Ah! voici le vent qui s'a-
paise et la pluie qui com-
mence k tomber h verse.
Dire. - Tant mieux! Le lyphon
est pass^.
di d€n m6t thu'crc: chi c6
nhu*ng nhh nhieu c6t chon
cbiu du'O'c ma thoi. T6i da
th4y hai chiec m^nh 16*n \h
v6 sd Ihuy^n phii bat d^m .
Quan t^y dang lieu ci'i ii
ngirCri ta; nhu'ng mi\ t6i
nghi r^ng: cung c6 nhi(5ii
k^daphiichetduoi. Germ
that!
Hoc TRi). - Khon nan!
MiNH. - Hiil gi6 da diu roi vh
da thay mira r^o.
Dirc.-Cing hay! Lao da
y^n roi.
XI.
UN INCENWE.
CHAY NHA.
Le6 elites. - Au feu! au feu! Hoc Tn6. - Cbdy nh^! chay nh^I
Mim.r- Oil done? Minb. - 6* d4u?.
Birc.—C'est la cuisine du ba- BO^c. - Chay nbiJi b^p6ng ba
— 33G —
MiH'a. - Le proTerbe a bien rai- Mikh. — Tuc ngfr noi phih
soq: <( Un mulheur n'arrive « Hoa v6 dan cbi.»
jamais seul.»
Birc. — Comment a-t-ellc pu
prendre feu?
KuA^G. - Belle mervdille! Les
paroLs sont en paillottes:
le vent aura pouss6 dessus
une 6tincelle et le feu a pris
tout de suite.
Bu-c- Quoique ce vicux ba-
ronnet passe pour un avare,
il faut cependant alter ause-
cours, d'abord par charll6
fraternelle, et ensuite parce
que sa maison est lout prts
de r6cole.
Ngang.— Bah! lo vent souffle
en sens contraire; il n'y a
pas de danger.
BC-c— Tals-toi, Ngang; tu ne
sais dire que des sottises.
Le BARONKET.— Au secours! au
secours!
Bi'rc. — On appclle au secours;
parlons.
PflAP.— Void le feu qui prend
h la maison principale: il
faut essayef de sauver le
mobilier de ce pauvre vieux.
Maitrb Y.— Minb, allez cher-
Bii-c. — Nhh &y ch4y th4 nio
ctiro'c?
Khang. — - La gi ? Vich b4n^
gianh: ho&c gio ddnh tin
lira Y^o, tbi ben lu*a ngay.
BCc. — Dii ISio ba c6 ti^ng Ik
ngu'M hk ti^n, ta cuogpb&i
di cbu*a, mdt \h \\ 16ng
tbu'ong y^u ngu'M ta, bai
la vi uhh 6ng dy giap nhk
irhng.
Ngang. - Hir! gi6 ngirw,
cb&ng can gi!
Birc. - Im di^ Ngang; anh
chi bi^t noi hkj.
Ong ba. - & ling nu**cl &
ling nurdre!
Birc.- Ngu'Cri ta k6u ling
nu'd'c; ta di.
PfiAP.-Kia, ngon lura dk
tr^m Ain nbi trdn; ph&i c6
ra mi chay dd Ifto va.
TaAT Y.--Minh,di ISytkuns
— 337
cber les seaux en toile, —
Birc, apportez les godets h
long manche deposes sur les
poutres de la classe de so-
conde.— Phip, Bich,Khang,
apportez des ^cbelles, mon-
tez sur ratable k buffles et
arrachez les pailloltes du
toil. — Chinb, prenez une
serpe k long mancbc et cou-
pez les liens pour aider vos
camarades. — O^nh, appor-
tez des nattes mouill^es et
^tendez-lcs sur les toils voi-
sins.
BiNn.— Comnie la fumee est
^paisse!
L£. — Ce n'est pas 6tonnanl; le
toit est tout mouillc. '
MaItre Y. — Tuy, Dinh, enle-
vez ce buffet et transporlcz-
le dans la classe de seconde.
— Lfi, portez-y aussi celte
petite boUe.-Cht5, prenez la
boite quicontient les papiers
etgardez-la soigneuscment.
— Qu6, emportez ^ce service
h. th6; il est en porcelaine du
Japon. Ce sont des lasses dc
,r^eien teraps, qui valent
hfen cinq barrcs d'argent,—
\&i. -BiVc, liy gau vi\y d&
gac tr^n xk trJng bai. —
Phdp, Bich, Khang, vac
thang d^n d^y mk tr^o Ito
chufing trAu d^ ror gianh
mai nh{\. - Chinb^ l^y ck\i
li6ni mk cbatlat dO^anh em.
- Odnb, \&y chi^u x4pnu*(!rc
mk phfi c^c mai nb^ gan My,
BiNH.— Kboi dilc qua le !
Lfi. -Chang la gi; mii nhk
u'crt ca.
TiiAY Y. - Tuy, Binb, kbieng
1ft njy mil dem \ko nhA.
ti\\ngb li.-L^, hSy dem trip
n2iy \ho day nii*a. — Cbe,
ciim ong van tir mk giu* lay
cho ki cang. -Quo, cat c6
hhn cho nay; no bang sir
NhAtBan, Ch6n n^y,cb<5n
Ihu'O'ng c6y dang d^n nam
nen bac. - Quon, canh cvVa
mk dirng cho ngu-M nio la
ra vio. K6 trom quen nbir
— 338 —
Quin, gardcz la porte et ne
laissez entrer ni sortir aucun
inconnu. Lcs pillards ont
rhabitude de profiler des ia-
cendies pour volerles objets
de valeur, lout en ayanl Fair
de lcs sauver desflammes.
MiNu.- Ah! voiciuncapitaincct
vingtoulrcnte soldats fran-
gais qui arrivenl.
Birc. - Je vols unc pompe trai-
nee par uncheval.
Le capitaine. - La chalne! la
chaiae!
\jE DiRECTEUR. - Monsicurleca-
pUaiae; j*ai deux cents el^ves
que jemet$& voire disposi-
tion. Commandcz, et tout le
monde vous ob6ira.
Le capitaine. — Merci, Mon-
sieur. Oiiy a-t-il de Teau?
Le DIRECTEUR —Bans I'itang,
pr^s de chez moi.
Le capitaine. - Formez une
double chaine.Les uns pas-
seronl les seauxpleins, d'au-
ires repasseront les scaux
vides.
MaItrk Y. - L'6table va pren-
drd feu;emmenez les baffles.
Birc. - Voici le toil de la ciiisi-
luc ch^y nhi!^, gik chay d5
qui gid cho kh6i cMy, mk
lai an cip.
MiNU. -M! ihiy m6t 6ng
quan ba v^ hai ba miroi t^n
linh Uy dang k6o &6h.
BiPC.-T6i IhSy 6ng thut c6
ngira k6o.
Quan ba.— S4p d^y ngirM!
s8p day ngtfCri!
Bfi TRfiN.-Tdi CO hai tram
hoc lr6; 6ng mudn thS n&o
mSc f. Ong cur bdo, tW h^t
moi ngu'd'i di6u sg v&ng ci.
Quan BA.-Gia orn 6ng. Bka c6
nu'd'c?
Bfi TRfiN.~Bu*dri ao, g&n nhk
t6i.
Quan ba. ~ Sip hai diy. M6t
bftnchuyftnthiingmrdrcdi,
b^n kia chuy^n thung
kh6ng lai.
TflAY Y.--Chu6ng triu sip
chdy: dAt tr^lu ra.
BCx. - Kia, nh^ bfip Irut
8S9
ne qui s*<!ffoadre<^ Quelle bel-
le gerbo d'eiincelles!
ifmii.-Eatendez 6clater les
bambous de latoiture. On
diraii una troupe de cent
•bomoies faisant un feu kjcy-
l^ute.
fie CAFiTAiNc- Amei^ez la pom-
pe ici. Yisscz le tuyaii^adap-
tez la lance. Quatre horn-
it|6s k chaque manivelle 'de
la pompe. En avant!
MiNu. ~ Quelle 6norme quanti-
ty d eau projette cette pompe!
Lkcapitaine.- Gaporal, pcenez
dix hommesarm^s de baches
et reoversez-moi cette case,
car elle va briller.
Btrc. — La flamme diminue; la
fum6e devient plus ^paisse.
Heureusement it pleut abon-
damment; sans quoi toute la
rue y passait.
Le GAPiTAiNE.«Nousvoici mai-
tres de Tincendie; il n'y a
plus de danger.^ Monsieur,
je vous remercie; la condui-
te de Tos ^l^ves mirite.les
plus grands ^loges.
Lk DIEEGTEUR. - IlS U^OUt fait
que leur devoir.
mai xudog^ T^n bay 'I611
deplii du'crng nhol
MiNH.— Hay nghe lufing m&i
nh& dang nA; cb4ng kh4c
gl m6t tr&m t^n lin}i bin
sungnbury.
QuAR BA. — K^Q dng. thui
d£n. Y^n 6ng; m&c Itr&i.
M5i can 6ng thut bdn
, ngffM d6. Thutdi! •
MiKn. — dng tbut n^y pbuii
nu'6'c gdrm l^chtimgn&o!
QuAN BA.— Ong cai, cit
mu'd'i ngu'6'i cflm rlu mk
ddnh d& nhh nhy xu^Sng^
k6o n6 s&p chdy b&y gtdr.
BUrc. - Ngonld-ada b<H di
mil khoi d& thiy d&c hem.
May dang mu'a to; khAns
c6, thi chdiy ckfii6.
QuAN. - Ta d& depdu*orcHira
rdi; khdng can gl niinu
r-- Gil <rn 6ng: hoc tr&shi
Ang da giup vi^c c&ch ril
ding khen.
Bfi TRfiN. - Hoc tr6cUo6 Ihm
vi^c mlnh ml tk6L
— 340 —
Lft iahokhet. — Hessiears, je
passe poar an avare, mais
je saissimpleineiiteconome.
Vous avez sanv^ mamaison:
qnaod elle sera r^par^eyfai-'
tea-moi rhonbear d'y re?e*
sir: je laerai le plus gras de
mes b4Bufs et tous prepare-
rai OD fesUn.
«
Tovs. - BraTo! riTele barooBet
Tb$p!
6kg ba. — Lay c4c Abg, 161
CO ii^ng bh ti^n^ ttbung
fDk t6i chl \k ngirM khte
gifr cAa m^ th6i. C^ Ang
di chvrsL durcrc nbik t6i;
hi t6i sdra lai xong, tbi
xin c4c 6ng lai vio; con
b6 nio b^o nh^t; tiii t6i
s^ \hm tbit mk don ti^c
• • •
cbo c4c 6ng xoi.
Moi HGirdi.— Hi! hhl Iring
tbo cbo b4 Tb^p!
XII.
PROMENADE AU JARDIN,
BA CHOI NGOAI VirOTN.
liGBlA. -Minh, voulez-vous ve-
nir faire un petit tour de
promenade au jardin avec
moi?
JfiNH.— Jele veux bien; mais
je vous prie de m*attendre
un inistant.
N. - Pourquoi done Mes-vous
si lambin?
M. -C'est que je veux noter
quelques explications un peu
difiiciles que vient de nous
donner noire professeor.
Nghia. - Anb Minb, c6 mu6n
ra cboi vu6i t6i m6t ch6c
ngoM vu*^ chang?
Mmn. — T6i b&ng lOng di;
nhu'ng mk xin anh dcri t6i
mdt nhdt.
N. - Sao 16i th6i ih6 v^y?
M.— T6i c6 y bi^n m^y di^a
kbi kbo ihky gi^o ta cat
ngbfa Itic nay.
— 341
If. — Pourquoi icrivez-vous si
mal?
M.^ C'est que jemepressetrop.
N. - A quoi bon tant vous pres-
sefl
M. —C'est que j*ai peur d*6tre
grond^ si je n'achfeve pas ce
travail.
N, - Vous Tach^verez ce soir h
la lumifere. Pour le moment
c'est i'heure de la ricr6ation:
venez vous dilasser Tesprit;
sinon, je sors tout seul.
M. - La terre de ce jardin
est-elle bonne?
N. - Je ne le pense pas, car el-
le est pleine de cailloux et
11 y croit beaucoup de mau-
Taises berbes; mais on peut
Tamender en y mettant beau-
coup de fumier.
M. - Quel est le meilleur fumier
pour une terre de jardin?
N. - Je crois que c'est le fumier
de chevalbien consomm6.Le
fumier de pore n'est pas
maauvais non plus ; celui de
buifienevaul rien parce qu*il
esttrop cbaud. On peut aussi
employer la cendre et la pou-
drette\maiseti petitequantit^
N. - Sao anh vifit xSu tb^?
M. -Vi t6i vi^t v6i qui.
N. ~ Vi^c gi mill v6i tb& n^y?
M,-Vit6ilo lam vi6c nky
kb6ng xong bo^c pb4i
m&ng ch^ng.
N. - T6i b6m nay anh s6 vi^'t
d^n cho xong. BAy gidr lil^
gi^ cboriy anb bUy Mn mh
gi&i tri, khdng c6 tbl t6i
di m6t minh.
M.~Vu*dm n^y dftt c6 t6i
khdng?
N.- Ph6ng kh6ng, vi no day
nhC*ng dd s6i v^ sinh lim
c6 ra; nbu*ng mil bd nbiSa
pb to thi c6 tb^ cbu*a du*crc*
M. - B^t vu'd'n u*a tbu; pb4n
n^o ben?
N.-Toi nghi rSng: pbdn
ngira dk &i tbl t6t nb^t.
Pb4n 1cm cGng kbd; song
le ph4n tr4u x&u vi n6
n6ng qua. G6 mudn bo gio
yk pbAn bic cGng du*crc»
nhvng m^ pbdi bd H v^y.
- 3« -
M. -Quelle est la supcrfieie de
ce jardin?
N. - Elie est juste de cinq ar-
peats.
M . - Combien font cinq de nos
arpeuts en mesures frangai-
ses?
N. - Notre arpent ^lant uncar-
r6 de trente toises ou soi-
xaate metres fniuQais de c6t£
reoferme Irente-six are«; par
consequent, cinq arpeats
font juste un hectare quatre<
vingts ares.
M. - Que signifiele mot tee/are?
N. - 11 signiiie cent are$,
M. - Qu'est-ce que Vare^
N. - Vare est un carr6 de dix
metres de c6te. U se divise
en cent centiares, c'est-i-dire
en cent metres carr6s.
M. -Jene vois que trois pcr-
sonnes travailiant au jardin.
Comment si peu de monde
peut-il sufRre h la besogne?
N. - D'abord, on ajoute des
ouvriers quand cela est ne-
* cessaire; ensuite, le premier
.-Yu'drn nhj rdiig bao
nhi^u?
N. - Rdng viira n&m m&a«
M.-Ciir pb^ptAy nim miu
ta Ik bao nhita?
N. -Mdtm&utdlimMjrtt6ng
b6 ngang hi doc ba mmri
ngfi, cOng \k sau mum
tbu'drc Ulx, hoi ra durcrc
ba mvcai s4tt ares; oho nte
nam mlu Yura r6&g hSkng
mOt hectareitm lAircriares.
M. -Ti^ng hecta'^ iif^ia li
Him sao?
N.-Nghia 1^ m6ttr4ia ores.
M.-M6t are l&c^igi?
N. - Mdt are \k m6t ▼u6ng
d&i m5i b^ murdri thirdrc
iky. M6t are cbia \hm m6t
tr&m centiares^ nj^ila 14
m6t tr&m tbu*drc phtfcmi^
dito Uy.
M.— T6i chi tb&y ba ngurM
Ikm vu*drn. ft ngifOri th6
liim sao du'crc dtl vi^ ?
N. M6t 1^ khi c6 cin,tlu cho
th^m ngu-dri lπ hail4
dtmg c&i c&y anb.tbily dr
343 —
:, t
travail de dSfon^age est fort
alleg6 parremploi de la char-
rue que vous voyez 1^-bas.
C'est une charrue europeea-
ne^ h deuxmancbes, dont le
soccreuse lr6sprofond6ment
le sol. Cela diminue beau*
coup la fatigue, bien qu'il
faille encore herser, bfecher,
tracer les carr6s et planter
lesl6gumes.
M . - Quels sont les legumes que
Ton cultive ici?
N. - 11 y a des betleraves, des
carottes, des haricots, des
navets, des arachides, des
patates douces, des pommes
de terre, deTail, de Toignon,
des poireaux,deschoux pom-
mes^ des choux-fleurs, des
choux-raves, des concom-
bres, de la laitue, de la chi-
coree^ de la moutarde, de
Toseille, du persil, des sal-
sifis, du sesame et des radis.
M. - Est-ce que Ton a de ces
legumes en toute saison?
N.— Non; laplupart ne peuvent
supporter les grosses cba-
leurs et les grandes pluies
d6 mi chy \& \\r^n thi
dfirlSm lim. CAi ciy Sly
Ik ciy t^y, c6 hai xeo, mk
lirdd &n xudng d&t s^u I&ooi.
€ho vkng: c6n ph&i bira,
phii cu<$c, cting ph4i ddnh
ludngvigidngrau,nhinig
m& dSL && nhoc l&m.
M.— cr day gidagnhTrng raa
gi?
N. -Co ci ba hiing, c4 ci
r6t, dftu, cu c&i, d$u lac,
khoai lang, khoai t^y, t6i,
hJmh, ki6u, c&i bip, c&i
hoa, c6 c4i Xi6m, dtfa
chu6t, rau ri^p, rau ritfp
quSLn, rau cki, rau chua
me, rau kh6m, thidn vSn
dong^ virng \h. ci'i cii d5.
M. - Miia uho mtia B^o e6
dtfox bdy nhteu tbfr rau
Sy kh6ng?
N . - Kh6og : phfin nhieu
kh6ng chiu dtfcrc mtfa
n&ng to trongmiiah^; mk
— 344 —
de Veitf Undis qa^eu Europe Mn Uy^dte mjia d6Dg, Ift
on manque de legumes en
biver, i cause du froid.
If . — Vons ties bien sa?anl :
qui doncvou&aappris toutes
ces choses ?
N. - C'est un P^re (rancais, qui
parle tr^ correctement Tan-
namite et qui vient quelque-
fois cbez nous: car toute ma
famsUe est cbrelienne.
M. — Vous a-t'il dit s'il y arait
en Europe beaucoup d'ar-
bres fruitiers que nous
n*ayons pas en Annam ?
N. — 11 yaenEuropedesaman-
diers, dcs cerisiers^ des pom-
miers, des oliviers ; nous
n'avoDs pas ces arbres. II y a
nne grande variete de vignes,
et nous n'avons ici que de la
Tigne sauvage. II y a des
cbitaigniers et des noyers,
arbres qui n'existent ici que
dans les montagncs de Sorn
Tfty, Hu'ng Ilea. II y a aussi
des abricoliers, des Oguiers^
des p^cbers, des poiriers et
des pruniers de toute sorte,
qui donnent des fruits bien
meilletlTs qiie les D6tres.
kb6ng c6 rau ^ rit qua.
II.— Anb tb6Dg lim: ai day
anb hij nbi^u dija &y?
N. - Re day t6i \k m6t Co Uy
noi ti&ig annam s6i lim;
mi tbinb tboiuag A6n cbai
or nbk cbung t6i; vi nbJk
cbung t6i di dao ci.
M. - Ong Sy CO b&o anb rjtngr
b^n t4y c6 nbieu tbur c4y
sinb qui mh ben Annam
ta kb6ng c6 cbang?
N.- Bto t&y CO c&y banb dio,
cAy anb dilto, ciy itxk, cay
6liva, lei nhiimg Ibu* cdy
ta kb6ng c6. Co nbieu tbur
cllj nho; mk & dAy ta chi
CO nho rung mi lh6i.
Lai CO c4y d6 gai vi cAy
bach d^o \h nbirng ciy
(f ddy Irdn nui Sem Tiy.
Hung Hod tn&i c6. Lai c6
c4y mcr, cdy \k, cAy dio»
cdy l^ \h cAy m^n, di moi
thir, sinh qu& ngon bca
qu& ta nhi^u.
]
— 345 —
M. -^ Gestbien; maisne pos-
s^doQs-nous pas des fruits
quin'existent pas en Europe?
N. — Nous en poss6dons beau-
coup; ainsi I'ananas, la ea-
rambole, le coco, lagoyave,
le jaque, le litchi, le longan,
la maogue, iapamplemous-
^e, la papaye, la pomme-
cannellb, le wampi, la ba-
Bane, etc.
M. - Qu'est-ce que ce grand
caiT6 tout plant6.de si petits
arbres?
IV, -C'est une p6pini6re. On y
a sern^ des sauvageons sur
lesquels on a ensuite greff6
des arbres cultivfe et produi-
isant de bons fruits; quand
iis auront atteint la taifle
voulue, on les transplantera
dans un autre terrain.
M.-N'a-t-on pas d'autre mo-
yen de consen^er les bonnes
esp^ces ?
N. -Pardon. II y a encore
ie marcottage, que nous
pratiquons de 'deux fa-
i^ons^ soit en couchant une
brancheen terre,sans la el-
detacher de Varbre,afin qu'el-
M. - da T&y, nbu'ng \xA 06
qu& n&o ta c6 rah bta tiy
khdng c6 cb&ng?
N.-Ta c6 nhi£u, nhu* qui
giira^ qui kh^, qu& diiray
qui 6i, (JU& mit, qu& v&i,
qui nb&n, qu& mu5m^ qui
bu*(3ri, qu& d& dA^qu&nay
qu&t hfing bi, Qhu6i, v&a
vftn.
M.— Lufing nSio to Aky txA
' gidng ddy nhu*ng c&y nh6
th«?
N.-Bfty l^ YirCrn gi&m cfty.
(S d&y d^ u'ang hat c&y dai,
r6i da t i£p cac thit' cfty khOn
sinhqu& ngon: khi nfto n6
\(m vOra, thi s^ dftnh m&
gi6ng dUt khftc.
M . — Kh6ng c6 c&ch n&o kh^c
ma gifrdu-gpc thir cfty t6t, ft?
N. 'C6, cbu*! c6n c6 phip
chiSt ta Iftm hai cftch nfty:
mdt 1ft, d^ chftnh li£n vu6i
' cfty mft vin xudng dftt cho
n6 ra rj^; hai 1ft cftt ?6 chuag
quanh agftnh nao mft boo
— 34« —
le preoaeraciae, soil en en- dat lay. Nbumgc^nh ij lai
gioDg Uii se dirac chinli qnk
nhir cijda sinh ngtohiy.
M.~Binh gi bang sit thay
d4y?N6c6 voi gidngnhir
vdi im mh din irdi &j gi6ngr
nhir giromg sen.
toorant de terre on ramean
dont on a incise circnlaiie-
ment recorce. Ces branches
replanlees donnent exacte-
ment les mdmes fruits que
Tarbre d*oa elles Tiennent.
M. ' Qu'est ce done que ce vase
en fer que j^apercois ici? 11
est muni d*un tube en forme
de bee de bouilloire qui se
termine par quelque chose
ressemblantau fruitdulotus.
N. — C'est un arrosoir euro-
peen.La pomme qui s'adapte
au tube est cribl^e de petits
trous par lesquels Teau sort
en pluie et arrose les plantes,
m^me les plus delicates,
sans leur nuire.
M.~Je comprends. Get arro-
soir est bien sup^rieur h notre
vase en bambou ou en coco
que Ton est sans cesse oblig6
de replonger dans le seau
poqr y puiser I'eau n^ces-
sairp k Tarrosage.
N. - Void rheure de Fetude qui N. - Ba gan d^n gicr hoc; anh
^pproehe; si yous voul^z, c6 b&ng 16ng tbi ta . lai v^
npjus allons rentr^r h T^cole. nhh tr&ng.
M, -i%te vevix bi^ft^ et je vo«s M,— TAi bing Idng, \k t6i gig
N.— N6 \k binh tu*diUy. Cai
girong x6 vio diu v6i thi
ch4m nhumg 15 nh6 d&
nurdrc ra nhur mtfa mk Urdi
c4y: dh cky non ihh nka
macldng, cOng ch&ng hai.
M.- T6i hi^u r6u Binh tu>erl
Sy ti^n hem g4o tre gitQ
dura ta nhifiu; y\ ph&i mttc
v4o thiing luAn cho ivr^o
14y nu-drc ivr&i.
a4T
mmercie de toutes les expli-
cations que vous m'avezdon-
cm anhnhuTigdicSu anh da-
cat nebia cho tOi.
XIII.
LE POUSSE-POUSSE.
XE.
MiNH.-C'est aujourd'hui jour
de cong6; voulez-vous vcnir
en ville avec moi?
BO*c. - Qu'allez-vous doncfaire
en ville?
limH.-Je vaisyacheter une
foule d'objets.
B^^c— Que voulez-vous faire
de tout cela?
JAhih. - Ce n'est pas pour men
usage.Mon oncle ayant coiis-
truitune raaison europeen-
iie compos^e d'un rez-de-
chauss^e et d'un ^tage et
comprenant en tout huit pie-
ces, un ricbe franQais Ta
lon^e cent cinquante p^ias-
tres par mois; mais il exige
4}ae mon oncle foumisse le
mobilier et c'est moi qui
dois aller Tachetep.
MiNH. — Horn nay 1^ ngi\y
nghi; anh c6 mu6nraph<5
vu6i tCi kh6ng?
Brrc— Anh ra phd vi^c gi?
MiKD. — T6i di mua chan vaii
cdi.
Bi>G.-- Co y lam gi bay
nbi^u c6i &y?
MiNH.-^T6i cbing coy^ dting
dAu. C^u t6i da x^y ni6t
cAi nbi tAy c6 ting trfin
ting du*o*i, ci thiy I^ tim
phong, mh c6 mdt ngirW .
Pbalangsa gidu CQpbu qui
d^ xin tbu(^, m&i mot
thang Ih m6t tr&m ru*<yi
dong boa vi^n; nhirngm^
6Dg &y bdt c^u t6i pb&i
s&m cac dd hhnh: ngoii
trong nhii, oia t6i ph&i 4^
mua.. .
— 348 —
Bu-c.-C'cst bien, je vais avec
vous.
MiN;Ei.-Voici deax poussc-pous-
se qui passent; montez dans
Tun, je prendrai I'autre.
Bt}'C.— Tant mieux! Ce sera
moins fatigant de voyager
aiosi.
MiKii. - coolies^ venez ici. Je
prends tos deux voitures.
Gombien est-ce?
Un CooLiE.-Monsieor, c'est cin-
quante centimes la course
d'un quart d'heure, un franc
I'heure et une piastre la
journ^e.
MiNH. - C'est bien; je vous
prends pour toute la jour-
n6e. — Vous connaissez les
ruesde H^ N6i, n'est-ce pas?
Ux coOLiB. - Oui, monsieur.
Oil allez-vous?
MiNH. — Au Bazar universel,
<ians la rue Paul Bert.
BC^c— Pourquoi appelle-t-on
ces voitures poume-pausie?
Miiffl. — ^Sans doute parce qu'il
y a un coolie qui tire la voi-
4ure par devant et un autre
qui la pousse par derri^re.
Btrc. - Bu-crc; t6idi vu^i a^
MiKu.-— Kia, hai cdi xc di qu
ddy! anh Idn m6t c5i, U
16n mdtcii.-
Btrc— C§ng hay! Bi th6 ni;
thi bd't nhoc.
•
MiKfl.— Phu xe, lai dAy. Tac
thue c4hai c^ixe.Gac anfa
Idy bao nhidu ti6n?
Pflu XE.— Thtfa 6ng, c6 di
mdl kh&c ddnghd thi nam
tign, di mdt gid* thi mdt
quan, ma c6 di c& ng^y
thi m6t ddng hoa vi^n.
MiNH.— Btforc; tao thud xc
di ck ngky. Cac anh bi^t
cac pho Ek Mi, ph&i
khdng?
PflU XE.— Bim phii. Ong di
- d&u?
MiNH. — Xudng hi^u vj^n
HANG HOA, ir du'd^i ph5
H&ng khay.
Btrc. — Sao goi nhChag xe nkj
Ik pousse-pomsel
MiNH. - Ph&ug vi c6 ffl$t tte
phu k^o xe di Irirdrc v&mdt
tdn dun sau. Songt6i cQng
da thiy Qoi bto Nhit B&a
— 349
,.<il4ais i'aa oui'dir^ qu'au Ja-
pon on les nomme jin-rik^
,_ €ha\ ce. sont trois mots chi-
nois prononc^s ^ la japonai-
«e, qui sigaifient voiiure a
force d'hommey c'est-^ dire
voiture a bras. - Coolies, me-
nez vos voitures bien de
front afia que nous puis-
sions causer facilement.
Btrc. — En quel pays s'est-on
tout d'abord servi de, ces
voitures?
MiNH.-AuJapon.Liionenade
tr^sjolies, laqu6esetdor6es.
Coolies, tournez h gauche;
. c'est plus long, mais le che-
min est plus propre.
Birc.— J'apergois au milieu de
la rue un tas de cailloux qui
forme un gros obstacle et r6-
trecit beaucoup le passage.
— Attention, coolies; mar-
chez prudemment i la file
de peur de culbuter vos
voitures.
Mwa. — ^Tr^s bien, je suis pas-
si sans encombre.
©trc — Aie! vous 6tes plus heu"
reiix que moi; mon coolis
queu goi no li jin-rik-cha
ba tiShg &y l^ba ti^ng ngA
doc kiSu Nbat B&n, c6
nghia Ik nhan lyfc xa, ngbia
Ih xe tay. - Phu xe, k6o xe
di ngang nhau cho b^n hoi
d^ ta d& n6i trtiy^n.
Birc. — 6" nu'o'c nio diing xe
nky tr\r&c h^t?
MiNH. - B6n Nhc^t Bin. (> dSy
ngu'cri ta c6 xe dep lim,
san yk thifip vkng.— Phu
xe, gie dang tay trai; ding
fty xa han, nhu*ng mi sach
han.
Birc. - GiG-a ding thSy m6t
d6ng da vu'd'ng Idi lim mi
lim cho hep du'd'ng qui.
— Phu xe, kheo! di cho
y tir, k6 tru'd^c ngu'cri sau,
k^o 16n ci xe.
MiNH. — Hay! t6i da di qoa
bing yftn v6 sy.
Bu-c. - Cha 6i! anh t6t phuc
hon tOi: t6n phu k6o xe
24
— ^30 —
d'aTaot est tombe et men
prmsse-pcnsse a on brao-
cardcasfti.
II131H. — Ce ne semi ricn s^il v
avail ici d'aotre* voilares:
inaiscoflimejen'eQ Toispas,
il faat essayer de reparer
cet accident.
Usi coouE. — Monsieur, il y a
dans le cofire de la voitare^
sons le si^ge, qnelqnes mor-
ceanx de bambou et nn pa-
quet de cordes. Nous allons
rajuster le brancard, le gar-
nir de chaque cute d'nne
lame de hambou et lier le
tout forfement. - Quit, sou-
Uens le bout bris^. — Sur,
donne-moi un coup de main
pour bien serrer la licelle.
— C'est fait, ma voiture est
peut-6tre moins jolie qu'au-
paravant, mais elle parait
plus solide.
MiXH. -Tr6s-bien! Partons. -
Prenez la rue k droite et
prenez garde de nous faire
tomber dans ce fossa rempli
d'une boue noi e et puante.
Bifi*c. -Bon! je tombe de Gba-
rybde en Scylla.
t6i di Inr&c da nga, m^
six mil m6t cai tay xe.
Mi5fl. - Gia nbir day c6 xe
khic, tti ehing eangi: mit
Ti khungihaycainio, eho
nto phii thur xem c6 chura
duwc ching.
Phc xe. -B4m 6ng, Irong
hdmxe, dirdi ghe ngoi, e6
miy ddan tre \h mot bo^
diy. Chung toi se ndi lay
xe lai, hai b^n tapfbat
thanh tre mi bu6c rochSt.
— Anh Quit, dor cai dau
g5y. - Anh Sur, giup t6i
ddy d^ toi nit diy cho chat.
— Xong r6i! HoSc xe t6i
khdng dtfcrc dep hkng khi
trurdrc, nhu'og mk xem ra
vuDg ch4c horn.
MiNH.— Bu-crc! th^ thi di. -
Gie ra ph6 djing tay mat
mk giu* cho kh^o k^o ,ta
ngSL xu6ng cai rUnh day
nburng bim den \k th6i.
BiJ-c— Hay! toi tr^nh hhm
ph&i ham.
— 331 —
Me void dans la boue et je
me suis (5corch6 tout le bras
en tombant. Heureusement
Phdp demeure pr^s d*ivA et
nous sommes h peu pr^s de
la m6me taille; je vais lui
emprunter des vfitements et
me changer, puis nous con-
tinuerons notre route; mais
je marcherai h pied, car j'ai
peur de me casser lat6te s'il
arrive untroisi^me accident.
MiNH. - Soit; renvoyons les voi-
tures. - Voici un franc par
pousse-pousse: vous nous
avez trains h peu pr^s une
heure, je suppose que vous
n'avez point h vous plaindre.
Un coolie. — Monsieur, nous ne
Foserions pas. 11 y en a plus
d'un qui ne nous pajerait
qu*i coups de b^ton, vu no-
tre maladresse. — Bonjour,
messieurs.
T6i dang nim du'o'i bin
milailiic ngasAycddatay.
May nhh anh Phdp gan
ddy, m^ anh iy vu6i t6i
cao gdn gSn b^ng nhau;t6i
se mu'crn do m^ thay, r6i ta
cijf di; nhirng mh t6i di b6
vi SO" hoSc CO nhOr ISn n^o
nfl*a CO khi toi \& d&n mat
chang.
MiNii. -Btfcrc; ta cho xe v6.
Niy, cho m6i xe m6t quan
tiSn: da chd" ta chirng d6
mot giCr, ph6ng chAng c5n
k6u du'o'c.
Puu xi:. - Bam 6ng, chung
t6i kh6ng ddm, vt chung
t6i vung ve th^ niiy, cho
nSn c6 nhiSu k6 chi cho
mSy gAy thay vi %ik tien.
- Lay cdc 6ng.
— 352 --
XIV.
LE MOBILIER.
CAC DO HANrfNGCyiTRONGKHA.
MiNH. - Bonjour, monsieur. Je
voudrais acheter de quoi
meubler une maison.
Le marchand. -J'ai tout ce
qu' il vousfaut. Desirez-vous
des meubles de luxe?
MiNH. - Je desire quelque cho-
se de beauet desolide, mais
pas trop cher.
Le marchand. - Si vous voulez
prendre la peine d'entrer
dans le magasin, vous pour-
rez y faire votre choix.
MiNH. — 11 me faut pour Tanti-
<-.hambre deux banquettes
en bois de fer, un gu6ridon
laqu6 en rouge et un porte-
manteau.— Pour la salle h
manger Je dfisire acheter dix
chaises vernies, une table en
ch6ne pouvant s'allonger h
volont6, un buffet et deux
MiNH.-Ch^o 6ng. T6i c6^
mua d6 d6 cho du'O'c dou
nh^ 6*.
Cn6 flANG. -6ng fiau6n di gi
toi c6 cd. 6ng c6 mu6n sdna
do qui trong kh6ng?
MiNu.-T6i rau6n mua d6
vira t6t vira bfin, nhu*ng
miJtdCrngd&t qud.
Cu6 HANiJ. — 6ng c6 chiukh6
v^o nh^ dd^ thi s^ choa
du'crc nhir S-
MiNu.-Ph6ng kh^ch chira
chAn thi ph&i c6 mot d6i
ghS tring k^' bing g6 lim,
mdt c^i b&n xoay san son
\k mdt rang danh treo do.-
^h& ch^ t6i c5 ^ s&m m6t
chuc gh^ quang diu^ mdt
c^i b&nbingg5 dh k^o d^i
diTcrc tty li:^n, mot Cai t&
— 353 —
plateaux mcrust^s, Tun pla- x6p A6 an \h hai cdi khay
khim xh cir, m6i cdi khkm
chim, mdtcdi khim nii. —
C6n nhh gidy, thi phii c6
mot cdi tti vi^t, m6t c4igh^
bknh tircmg, bfo edi gh^
b6i thutf c den vh m6t c^i
rircrng sach. CAi n^y 6ng
binbaonhi^u?
Le MARCHAND.-Trente piastres. Chudang. -Ba mirai dong.
MiNH. - C'est bien cher. Minh.— Bat lim.
Le marchand.- C'est vrai; mais Cnfi bang. - Phii; song c^i
ne, Tautre en relief. — Pour le
bureau, il me faut un secr6-
taire, un fauteuil^ quatre
chaises peintes en noir et
une biblioth^que. Combieii
vendriez-vous celle-ci?
elle est faite en jaquier, ver-
nie avec le plus grand soin
et orn6e de filets dores.
ru'O'ng ay dong bdng g6 mit
ctingddquang^ddu ki l^m
vi bit chi ving.
Mind. -Avez-vous descoffres- MiNH.-^ng c6 h6m dirng
bac kh6ng?
Cu^ hang. - Co. N^y m6t cai
h6m b^ng sat kh6ng sao
chay du*rrc. Khi d&n xko
6" U^ vM, nam m6t nghiA
tdm tram tarn mirai biy,
da dircrc giai hang nhat.
^liNH. - No*i ph6ng ngii, tht •
toi CO V mua m<5t cai
giircrng sfit. (Jng co ban
cdc do theo \u6i giirO'ng
kh6ng?
CflUHANG. — Thu'a 6ng, c6.
M:Nii.-Thd thi 6ng cung ?^
li^u mot cai iora lot ram,
forts?
LEMAUcirAND. -Oui. Void un
coffre-fort onferahsolument
incombustible. II a obtenu
un premier prix fi I'Exposi-
tiondcHaN6i, en 1887.
Minh. -Pourlachambrei\cou-
. cbcr, je voudrais achetcr
un lit en for. Tencz-vous Ics
fournitures de literie?
Lb MARCiiAND. - Oui, Monsieur.
Mind.— En ce cas, vousyajou-
terez une paillasse, uh male-
laif ea i^ioe, deux caarertO'
res en laioe, une couverUire
en colon, one coorte-pointe,
nn oreiUer,trois laies d'orcil-
]er, qoatrepairesde draps en
ilLet cne moustiquaire en
s*}\e. Joignez-y memeun ma-
te]a« cambodgien el deux
nattes k de;>sins, afin que
Ton puisse reposer plus frai-
chement en et6.
4e iUih'ive e^ralcment une com-
miAahivoh tiroirs ferniant
bicn h clef. Je voudrais que
If; dcssus flit en marbre:
c'e:it plus fragile, niais plus
propre.
Ajoutez h lout cela un lavabo
eu inarbre, une cuvette et
un pot h eau en porcelaine,
uvx douzaine dc serviettes
en colon et une psyche; une
table et un vase de nuit, ain-
si qu'unbouj^coiren argent.
Eiifln,fournisscz-moi un porte-
nianteau afln qu'on puisse y
suspcndre les habits et une
armoiro dans laquelle on
puisse serrer lelinge.
m6t cai dem lot 16iig,
cai ch^ lAog, mot c4i
cbaa vii, m6t eti chin
b6Dg, m6l cai gui d& g5i
ddu, ba bao gdi, bdn d6i
kban gicrcrng b&og gai Ta
in6tcdi m^ mu5i bang
laa. Lai Ih^m mdtcai dem
X Jp v^ mot doi cbi^a boa,
d4 miia h^ ogbi cbo mat
horn.
T6i lai mnon m6t c^i tu
thap x^p qu^n do, c6 ba6
keo, m^ khoa kl du'orc.
Mtit tren toi mu6n nd
bdng da boa; luy ring:
gi5n hern, song sacb baa.
Lai lieu th^m cho mot cli
gh^ rira mat bang da hoa,
mdt cai chau va m6t cdi
• * •
binh nu'o'c bing su*, mu'flri
hai cdi khan yki vi m6t
•
cii gid gu'ong; mot cdi
gh6 dung ban d6m, mot
cdi vit, va m6t cai chkn
n^n bang bac nu*a.
Sau het 6ng li6u cho t6i m6t
cai khdnh treo do, \h m6t
cai tu de x^p cac d6 gai
do v4i.
— 355 —
lifi MARCUAND. — En voici une Cnfi HANG.-NSiy c6 in6t cai
d'un style ivhs ancien, sculp-
t6e avec beaucoup de gotit
Gt qui est fort commode. Ou-
Trez en les portes ct voyez: il
y a quatre etagferes et deux
tiroirs fermant a clef, ct de
plus elle n'est pas cli^re. Je
vous la passerai.pour vingt-
cinqpiastres; c'estpourrien.
lim kiSu thu'crng c&, dk
cham klieo l&m mk lai ti^n
• • •
I4m. Xin 6ng mcr cdnh cfra
ra m^ xem: n6 c6 b6n cdi
ngan \k hai cdi 6 k6o khoi
du'o'c, \k lai n6 r6 tiSn»
T6i se bdn cho 6ng hai
mu*o*i lam d6ng:cfing b^ng
cho kh6ng dSy.
MiNH. — Que me donnercz-vous . Minh. - Ong se lii^u cdi gi cho
pour meubler le salon?
Lemarcuand. — Voici unameu-
blement complet en bois do
cypres: un sofa rembourre de
crin et garni de satin rouge,
six fautcuils, six chaises, u-
ne table, un gu6Tidon incrus-
16, un lustre de douze lumi5-
res, deux lampes a petrole,
une pendule de cheminee et
une grande glace.
Voici enfin des chenets en
fonle, une pelle, des pin-
cettes et un soufflet.
MiNii, -Ajoutez-yun tapis bro-
d6 de quatre metres de long
sur trois de large.
du'O'c don nhk chiu khdch?
• • •
Cuu UANG.-Nky CO m6t bo d4
cac d6 b^ng g6 trSc: ni6fc
cdi ghd trkng k;^^ lot lung
ngira mh boc linh diSu,
sdu cai ghe hhnh tu'crng,
sdu gh^' ng6i, m6t cdi' to
Ihu", mot cdi bkn xoay
kham xa cir, mot cdi d^n
treo m\r(yi hai ngon, hai
cdi d^n d6t d&u m6, m6t
cdi d6ng h6 d^ tr^n 16 Ifra
\h mot cai gu*o'ng lo-n.
Sau bet nky c6 dSu rau b^ng
gang, mi)t cjii hkn xiie
b^p, cii g&p than vi niOt
cai b6 tlioi lura.
MiNii. - OnglaithCmchom^t
cdi^thim thOu tring h6n
thuro c lily khoat ba thuo'c.
— 356 —
]
Donnez-moi pour la cuisine u-
ne table 6paisse, quatre chai-
ses en bois commun, un
dressoir, unehache, un bil-
lot et deux baquets, Fun
. pour la braise, Tautre pour
Teau.
Le MARCH A5D. -Ne vous faut-il
rien pour rappartement des
domestiques?
Hind. -Si; mais je n'y mettrai
que des meubles annamiles:
trois lits, deuxestrades^ une
table, deux grands bancs en
lambou et six tabourets.
Lb marchand. - II n*y a rien
autre chose pour voire ser-
vice?
Mi NH , — Merci pour le moment.
Si vos prix ne sont pas trop
exag6r6s, je pourrai plus tard
vous acheler autre chose.
Quand apporterez-vous chez
raoi tout le mobilier que je
viens d*acheter?
Lb marchand. - )1 est trop tard
. pour vous le porter aujour-
d'hui; mais je le chargerai
demain matin sur des char-
rettes h boeufs et je vous le '
porterai moi-m6me.
C6n nhi bep thi 6ng li^a ch€»
t6i m6t cdi hhn ^ijr b^n
cdi gh^ bing g5 tap, n)6t
cii chan, m6t cdi h6ni
ru'cng^ m6t cii thdrt v^ hai
cai tbtingy mdt ck\ dijm^
than, mdt cdi dimgnu*drc.
Ch6 bang.— dng kh6ng X&j
gi v^ nh^ cdc ddy \(f &, hay
sao?
MiNB. — Go; nhu*ngm& & ddy
tdi chi don b&ng d6 nam,
1^: ba cdi giu*cmg, hai cdi
ph&n, m6t cdi dn thu*, hai
chong tre \h sdu gh^d^u..
Chu hang. — Ong CO Idy gi
nu-a kh6ng?
MiNH.— Nhu" bdy gicr thi
khong. N^u 6ng ra gia cac
d6 vira vira, hoac \& sau
t6i lai mua th^im cdi gt
nu'a chang. — Nhu*ng d6
161 m(yi mua, bao gidr 6ng
du*a d^n nhh t6i?
Chu hang. — Hom nay dd
tru'a qud, kh6ng dem di
du*crc; nbinig mi sdng mai
t6i sS x^p l^n xe b6, m^
chinh t6i cho* den nhd dug.
— 337 —
lIlHHi-Tr^s bien. Apportez,
'• s'ilvousplait,enm6me temps
de ritoffe bleue i ridcaux;
Tous poserez des rideaux k
toutesmes fenCtres. — Vous
roe pr^senierez voire note
et je paierai comptant. — Au
revoir, Monsieur.
Le karchand. — Monsieur, vo-
ire scrviteur.
MiNH.— Burcrc. Xin 6ngnhAn
tbS dem c4 yki xanh may
miin, mill 6ng s3 treo m^
viocaccuras6.-6ng sSdu*a
dorn h^ng cbo t6i^ m^ sd
giao tifin ngay.-Chko 6ng.
CuC HANG. - Lay 6ng.
XV.
L UEDRE.
Vfi GIO*.
MaItre Y. - Pbi^n, quelle beu-
re est-il?
PHifiN.— Monsieur, il doit 6lre
k peu pr^s midi, car Tom-
bre est stationnaire.
M. Y. -Maisje vous demande
rbeure exacte, k une minu-
te pr^s : allez regarder
rborloge.
Thay Y. — Pbi^'n, gicr tbir
m5y?
PniiiN. - Lay lhi\y, pb6ngd6
trira, vi da du'ng b6ng r6i.
T. Y. — Toi h6i chinh gi6-
cbinh phiit: di xem d6ng
b6.
— 338 —
P. — Veuillez m'excaser, mon-
sieur. Je ferais un voyage
inutile, car je ne sais pas
lire rheure sur le cadran.
M.Y. — H6 bicn! venez avec
moije vais vous Tapprendre.
— En combicn de parties est
divise ce cadran?
P. — En douze parties.
M. Y. - Savez-vousceque signi-
fient les lettres peintes h
chacune dc ces divisions?
P. - Qui, monsieur. Ce sent des
chiffrcs romains que je puis
lire: I signifie im;II signifie
deux; III signifie trois, IV
signifie guatre, V signifie
rinq^ YI signifie six, YII
signifie sept, VIII signifie
huUj IX signifie netif, X
signifie dix, XI signifie onze
et XII signifie douze.
M.Y. - Tres bien. Ces douze di-
visions indicjuent aulant
d'heures europ6ennes; mais
comme une de ces heures
n'equivant qu'i la moilie
d'une heure annamite ouchi-
P. >Xin tb^y tha. T6i c6 di
thi vd ich, vi I6i trdng^
d6ng hd cung kh6ng bift
xein gior.
T. Y. — Th5 thi anh di vu6i
t6i, t6i se day. — M^t d6n^
b6 n^y chia l^m mfty
kboang ?
P. - Thu'a, chia \hm mw&i
hai kho&ng.
T. Y. - Nhfrng chfr vg vho
bly nbiSu kboang ^y, anh
CO bi^t nghla la l^m sa»
chang ?
P.— Lay th^y, c6. Chfr Hy
\k cliQ- d^m R6ma, mi t6i
xem du crc: chu- 1 nghia Ik
MOT, chu* II Ih UAi, chfr III
W BA, chfr IV 1^ BON, chfr
Y Ik NAM, chfr VI la sAu,
chfr Villa BAY, chfr Ylllli
TAM, chfr IX la cuiN, chfrX
Ih Mu*tri, chfr XI \k mr(n
MOT \h chfr XII \k uv(n
HAI.
T. Y.-Phai.Mu-crihaikho&ng
«^y chi rau'iri hai giCr tiy;
songlem6tgiCrb^nt^ycht
b^ng nira gitr bpn Annam
hay Ik b6n NgO math6i;cha
, n^n trong m6t ngky m6t
-.359-.
noise, il faut les compter
deux fois dans Tespace d'un
jour et une nuit: une fois de
minuit h midi, et une fois
de midi k minuit; ce qui
donne un total de vingt-qua-
tre heures.
P. - J'avais d6]k entendu dire
cela; j'aiaussi entendu par-
ler de minutes, mais j'ignore
combien il y a de minutes
dans une heure.
M.Y.-Comptez combien il y a
. de petits points cntre cha-
que heure.
P. - II y en a cinq; ce qui, mul-
tiplie pardouze, donne soi-
xante.
M.Y. — Yous r6ppndez tort bicn
Connaissez-vous les a/^M?7/<?s?
P.— Oui, Monsieur. II y en a
deux: Tune plus courte, qui
va trcs lenteraent, et Tautre
plus longue, qui marche
beaucoup plus vite.
M ,Y . —Lsi petite aiguille est Tai-
guille des heures; la grande
aiguille est celle dcs minutes.
Tandis que la petite aiguille
fait le trajet d'une heure a
Tdutre, la grande fait tout Ic
d^m phii dSm nhii'ng giCr
Sy hai ISn: mot 14n tOr nira
d^m cho d^n tru*a, mOt Wa
tu* tru'a cho d^n nfra dSm;
chonenm6tng^ym6td^m
du'crc du hai miro'i bdn giCr.
P. - Bigu &y t6i da thSy noi ;
lai Cling CO thay noi v6
phut, song t6i kh6ng bi^t
m6t gid" \k mSy phiit.
T.Y.- Anh d6m tir gi<y no
sang gicr kia c6 mdy cdi
ch^m nh6.
P. -Go nam cdi; mk cd
nhto thira cho mu'o'i hai,
thi du'o'c sdu mu'o'i.
T.Y.-Anh thu'a ratphii. C6
bi^'t c^i chi \k c4i gi kh6ng?
P. - Bim CO. Co hai cai: m6t
cai v4n horn, di ratcham^
v^ m6t cai dai ban, di
nhanh ho*n nhieu.
T.Y.-Chf ykw \h chi gicr;.
chi diSii \h chi phiit. Bang
khi chi vJn di tu' gi6* no
sang gicr kia^ thi chi d^i
di kh&p ca mot v6ng; mi
bcri mOt gio* c6 sau mu'cri.
-^360 —
tourdu cadran; etcomme il phiit, cho n6n chi phut di
m6t v6ng 5y vira trong
m6t giCr. - Niy, chl phut
d^n che chl giCr vifa giu'a
chii-XII; d6ng h6 ddnh
mird'i hai ti^ng, cho nSn
da d€n chinh gid" thiV mircri
hai ban tnra. - Hoac i6i
CO bat chl phiit di d^nchu*
I, bfiy gi6* d6ng h6 s^ chl
gier n^o?
P. - Luc &y chl d^i di b^ng
namcdich^m phut, cho
n6n bSy gio* d^n giCr thu*
mircri hai qu^ nam phut:
mot cham nu*a thi d^n gidr
ihu* mird^ihai qua sdu phut
T.Y.Khichi phiit d^n ngang
chur III, thflvi^ ligicrthir
mSy?
P. -B5y giCr ke 1^ gicr thii-
mircri hai qua mird'i lan>
phut, cung \h gi^* mircri
hai mot khdc. Chi phut
den ngang chir VI, thi chi
rang: dad^n gicr thi'rmu'cri
hai rirc>i; khi nSio d^a
ngang chir IX, thi s6 chi
giCrthir mircri hai ba khSc.
M. y. - Vous coraprenez h T. Y. - Anhhi^u tdtlSm. Khi
yasoixanteminutesdansune
heure,eIleaccomplitcetrajet
juste une fois par heure.-Te-
nczy voici la grande aiguille
qui vien t se placer sur la peti-
' te juste en face le chiffre XII;
I'borloge sonne douze coups;
il est done juste midi.-Si je
faisavancer la grande aiguille
jusque sur le chiffrel, quelle
heure indiquera Thorloge?
P. - Comme la grande aiguille
aura alors parcouru cinq
points indiquantles minutes,
il sera midi cinq: un point
de plus, il sera midi six.
M.Y. - Quand la grande aiguille
sera en face du chiffre III,
quelle heure sera-t-il?
P. — 11 sera midi quinze minu-
tes, c'est-a-dire midi et quart.
Arrivee sur le chitfre VI, la
grande aiguille indiquera
qu'il est midi et demi; arri-
vee au chiffre IX, elle indi-
quera midi trois quarts.
— 361 —
merveille. Quand la grande nio chi phut lai di d^n
aiguille sera revenue sur le
chiffre XII, la petite aiguille
sera en face du chiffre I, et
rhorloge sonnera un coup;
il sera une heure, et vous
recommencerez i compter
les rainutes h partir du chif-
fre XII comme pour midi.
II en sera de m6me de lou-
tes les autres heures.
P. — Merci, monsieur; je n'ou-
blierai jamais cetle legon.
Je vois qu'une heure euro-
peenne correspond h une
demi-heure ou une demi-
veille; une demi-heure eu-
ropeenne vaut un quart de
veille, et un quart d'heure
vaut un demi-quart de veille.
M. Y,— C'est vrai, et les mar-
chands frangais nous ont
rendu un grand service en
important des horlpges dans
notre pays; car auparavant
nous ne connaissions Theure
que par k pen pr^s.
P. - Monsieur, je suis fils d'un
agriculteur; c'est pourquoi
* •
je suis au courant des usa-
ges de lacampagne. Or, voi-
ngang chu* XII, thi chi giCr
sg di den ngang chu* I, \h
d6ngh6s§ danh mdtti^ng;
biy giCr d^n giCr Ihur nh^t,
m^ sg lai bit d&u d^m phut
tir chu- XII cQng nhu- da
d^m trong gid* thu* m\r(ri
hai. Md cac gicr khic cQng
P. - B6i orn th^y ; hki hoc n^y
t6i ching bao gid* qu6n.
T6i hiSu mot gid" t^y Ih
vira nfra gio* hay \h nfra
tr6ng canh ta; nfra gi(r ikj
thi vira b^ng m6t khic
tr6ng canh, v^ m6t khic
gier d6ng h6 thi b&ng nfra
khdc tr6ng canh.
T.Y.— Phii; mh Idi bu6a
Phalangsa ch^ ddng h6
sang nu'6'c ta, thi dk Ihm
ich r4t lorn cho ta; yi
chu^ng khi tru'd'c ta chi
bifit gid* ph6ngchirrig \ky.
P. - Lay thiy, t6i 1^ coa
Dgurdri canh n6ng, cho n^n
t6i quen phong tuc nhi
qu6. Ay vAy, tu* sdng.no
— 362
ci comment nos paysans de-
signent les beures da matin
au matin:
L'aurore paraft^
11 fait assez jour pour bien re-
connaitre ui! visage^
II fait grand jour,
Le soleil se l^ve,
Le soleil est una toise au-des-
sus de rhorizon,
Le soleil est une perche (c'est-
4-dire environ trois toises)
au-dessus de Thorizon,
Le soleil est une ou deux toises
au-dcssus des bambous,
C'est presque le milieu de la
matinee^
C'est le milieu de la matinee,
Le milieu de la matinee est
passS,
II est presque midi,
II est midi, ou Tombre est sta-
tionnaire,
II est mid! un pen pass6, ou
Fombre est un pea inclin^e,
C'est presque le milieu de la
soir6e,
C'est le milieu de la soiree,
Le milieu de la soiree est passe ,
II s'en faut de une, de deux
d^n s§ng kia, nhung^
ngffM vhh qu6 xtf drng gitr
nhu* th£ nhy:
BA tang t&ng sang.
Ba sdng ro mat.
Ba sang ro.
M^t g\(ri moc.
M^t giori da Ito mot ngu.
Mat gicri da Ifen b^ng con sko
( nghia la dd ba ngu ).
Mat gicri l§n kboi ngon tre
mot ngu, bay lahai ngQ.
Ba non nu"a buoi.
Ba d^n nira buAi.
Gia n^a bu6i.
Non tru'a, gSn tru'a.
Ba trtra, hay li dfrng b6ng.
Qua tnra, gia tru*a, hay la
da %& bong r6i.
Ba non nu'a h6m.
Ba d^n nura h6m.
Ba quanta h6m, gia nfra
h6m.
C6n m6t ti%% hai ngiti, mat
— 363
toises que le soleil ait atteint
le sommet des bambous,
Le soleil a atteint le sommet
des bambous,
Le soleil a encore une perche,
deux toises, une toise h faire
avant de se coucher,
Le soleil se couchp,
C'est le soir,
La nuit approche,
On allume les lampes, les !am-
pes brillent,
II fait noir,
La nuit est avanc^e,
II est pr^s de minuit,
11 est minuit,
11 est minuit passe,
Le coq chante,
Le jour approche.
giCri d^nngontr'e.
M|lt gicri dtog ngon tre.
C6n m6t con s^o, hai ngu,
motngu, mat giM Ian.
MU gi^yiian.
Ba chi^u h{)m, da hom rm.
Ch^ptdi,
Ba len den, da t6 d^n.
Ba toi r6i.
Bakhuya.
Non nu*a d^m.
Nfra dSm.
Qua nira d^m.
Gagay.
Ba gan sang.
Pour la nuit, nous comptons .Con d^m, thi chung t6i cung
aussi par veilles. D'aprfes ce tinh tirng trdng canh. Gir
que je vois sur I'horloge,
notre premiere veille com-
mence a sept heures du soir
et la cinqui^me neilnit qu'a,
cinq heures du matin. On dit
done, parexemple:
nhu* dong h6 thi t6i thay
tr6ng m6t ta bat dSu tir
gitr thiii* bSy ban chi^u, ma
d&n gi(r thii* nam ban sang,
th! mdri h^t canh nam.
Vay, thi du, ngu'd'i ta n6i
th^ nay:
Bdu canh m6t.
Au commencement de la pre-
miere veille 9
Au milieu de la premiere veille,- Nu*a canb m^t.
— 364 —
A la fio de la premidre Teille,
Entre )a premiere etla seconde
veille.
La seconde yeille ^tant ddj^
commencee, et de m^me
pour toutes les autres veilles.
H. Y. —Comment poavez-vous
connaltre lesheures de null?
P. - Quand le ciel est serein et
qa'il fait clair delune, on les
calcule d'apr^s la marche de
la lunc; les plus habiles peu-
vent s'y connaltre aux etoiles;
les soldats, qui veillent dans
les posies, ont parfois des
clepsydres; enfin certains
oiseaux annoncent la fm
des veilles:
Le coq chante h la fin de la
premiere veille, . .
Le merle crie h la fin de la se-
conde,
La voix du dominicain annonce
la fin de la troisifeme,
Celle du vac nocturne annonce
la fin de la quatriftme,
Enfin, le coq chante de nou-
veau h la fin de la cinqui^me.
M. Y. — Vous 6tes vraiment
fort savant, et vous m'appre-
nezplus d'une cbose que j'i-
Cadi canh m6t,
H£t canh mdt sang canh hai,
Busang canh hai yk cac canh
khdc cung vkj.
T. Y. - B6m bi^t gidr thi n&e
dtfac?
P. —Go thanh giCri vh sang
giang, thi ngu^cri ta tr5ng
gi&ng di m^ tinh gid*; k&
th6ng hom xem Dg6i sao
m^ biet gior du'grc; linh
canh ddn thlnh tho&ng c6
ddng h6 nu'drc; v& lai c6
chim no chim kia chi cu6i
cic tr5ng canh:
Cu6i canh m6t g^ gdj.
Gu6i canh hai sio k^u.
B&ii cu6i canh ba nghe thSy
tifing chu^t chofe.
Gu6i canh tu* vac d^m kto.
yh cu6i canh nam g^ lai g4y.
T. Y. - Anh th6ng l&m thAt,
cung dh day t6i nhiSu di6u
t6i chtfa bifit. - Nhu'ng voA
— 365
^Qorais. — Mais, voyons si
Yous avez bien retenu ma
leQon. La petite aiguille est
pr5s d'arriver au chiflre I; la
grande a d^pass6 le chiffre
IX de trois petits points:
quelle heure est-il?
P. — Monsieur^ il est midi qua-
rante-buit minutes, ou une
heure moins douze, ce qui
revient au m^me.
M. Y. - C'est cela. Si vous ap-
portez la m&me application
h. ^tudier tout ce que Ton
vous enseignera k r^cole,
vous rSussirez promptement.
Pour le moment, allez jouer
avec vos camarades.
P. — Bonsoir, Monsieur.
M. Y. — Bonsoir, PbiSn.
ta/h&y tbfr xem anh c6 e6n
nbdr di£u t6i d& b&o. Chi
g\(r dSL gdn d^n chu- 1; cht
phut d& qud cbti* IX d£n ba
cai chSm nh&: vdy dad^n
gicr thu* mSy?
«
P. ^ Lay thiy , da dfe gidr thur
mu*M hai qud h6n mirai
tdm phut, hay 1^ c6n thitfu
mu-dri hai phut ASn gidr
thu* nh&t; cung \h m6^t.
T, Y. - Chinh phii. Anh co
cu* si^ng th^ mh hoc moi
sy* s6 Qghe day trong nhk
trilingthi ch6ng du'crc vi^c.
C6n nhu* bAy giCr, hay di
chai vudi anh em.
P. — Lay thay.
T. Y.-ir.
25
— 366 —
XVI.
LE AEPAS.
AN CCTM.
Lb MAITRE I)K MAISON. - Cui-
sinier!
Lb cuisiNiER. — Yoili, mon-
sieur.
Le mahre. — Je t'ai prevenu
hier que j'avais aujourd'hui
du monde k diner; as.-lu
fait les provisions?
Le cl-isinier. — Oui, monsieur.
Je suis all6 au march6 ce
malin et j'y 3i trouv6 de quoi
faire un bien bon repas.
Le MAITRE. —Qu'as-tu achet6?
Lk CUISINIER. — J*ai achet6
comme hors-d*(Buvre du
bcurre frais, des radis, des
cornichons, des sardines et
des crevelles.
J'ai tpouvo pour le polage
UQ fr^s beau moreeau de
Cni; NHA. - Nhi b^p!
NuA Rl^ip. — Da,
Chu nha. - H6m qua lao b4i>
mkyr^ng: cbi^u h6ni nay
se c6 khdch fm i^am d&y;
may d^ mua dd an cbu^a?
Nha b£!p. -B^m, da. S4ng
h6m nay t6i ra chnr mk d&
tim du*ac du 66 don m6^
bu'a phai ih£.
CiiONUA.-Mky miui nhit*ng
dfigi?
NoA b£p. ~ Bd hhj ^an trta
hkn, tbi 161 mua m& sii^a
b6 m<5ri, cA c4i d6, dira-
chudt vr&p glim, -cA trfch^
\k t6m tep..
G6n nu*(jrc bung tbi t6i da
tim du'orc m6t mi^ng tbjt
— 367 —
boeuf, des carottes, des na-
vels, et un chou violet.
Comme entreesj'ai une carpe
h la sauce piquante et du
jambon fuin6.
Outre le bouilli, nous avons des
c6telettes de moutonau cres-
son, un salmis de pigeons,
unc omelette h. Toseille, une
sole, un chapon r6ti et une
salade de chicoree.
,./
Enfin, je me suis procure du
fromage, des confitures, des
poires, des bananes, des
oranges et des cakis sees.
Le MAiTRE. — Tres bien. 11 fau-
dra ajouter k tout cela un
gMeau de Savoie et une cr6-
me au caf6.
Le cuisiNiER. — Oui, monsieur;
le marmiton estd6j^en train
de battre les oeufs.
Lemaitbe. -Tout sera-t-ilpr6t
pour six heures?
Le CUISINIER. -Oui, monsieur.
Le MAiTRE. —G'est bien.Appelle-
moi Ba, mon domestique.
Pour loi, retoume k la cui-
sine; iu n'as que juste le
temps de preparer lerepas.
b6 ttft 13m, cAci r6t, ci\
c4i \k m6t c^i b&p cJi tia.
B6 ti6n thu*erng, thi c6 ck
chep ndu giSm \k thit
diii Icrn \r&j^ kh6i.
Birng k6 thit bung, thi c6
thit su'Crn chifin vutfi rau
c^n t^y, thit b6 cAu nixi
ru*oru, tru'ngtr^ngpha rau
chua me, ck l(rn ban, gk
thi(5n quay v^ rau ri^p
quan d^ tr6n.
Yc\ lai toi da li^u du'crc banh
• • •
sira, m^t^ qui le, qui
chu6i, qui cam \k mat
h(5ng.
Ciiu NiiA. — Bu^ac. Se lai
phai tbcm banh Irirng \k
vdng sira pha ck phe vio
day.
NuABfiip. — Ving: Ihanggiup
b^p dang danh Irinig biy
gicr.
Gnu NiiA. — Biy nhiSu d6, gicr
thu* sau c6 sin ci kh6ng?
Nha h&?, — Bim, CO.
Cuu NDA. - ir. Th^ thi goi
thing Ba, li thing hiu
tao, vio diy. C6n miy, ciV
v6 nhi b^p; chi c6n vira
kip nia &6 an.
Le iot. - MoDsieor m'a fail
appeler. Qu* j a-l-il poor le
%enrice de monsiem?
Le haItie.— Monte la grande
table et mets le coorert pour
le diner de ce soir.
Le boy. — Combien monsieor
a-t'il de conTives?
Le haItie.-Noos serons six.
'Commence par mettre la
nappe.
Le Bov. — Oui, monsieur.
Le M aItbe. - Ne mots pas celle-
ci; clle est Tieille, dcchirte
et toutetacbiede vin. Ouvre
Tarmoire et prendsH^n une
neuve.
Le BOY, - Monsieur, elle est
trop longue.
Le maItre. — Mieux vaut
qu'clle soil trop longue
que trop courte. Replie un
peu Tun des bouts. — Mets
les assiettes, les cuillers,
les fourchettes, les couteaux
et les serviettes. Tu place-
ras pr&s de moi six assiettes
creuscs et la cuiller^ soupe.
Le BOY. — Monsieur combien
faut-il mettre de verrcs?
Le MAITRE.— Deux pour cha-
B6f . — Da. 6ng goi UK, 6i^
bio fi^ gt?
Ch6 raJL — Gh6ng bto Idnft
▼i don lAn d£ &n ccnn M.
B6f . - Bim, mar ngirOri xoi
arm vndi (^ng?
Ch( iTHA.— Ta sin ngirOri. —
Hif giii khin bin tnrdrc
da.
B6i. — Da.
Ca6 soX. — Bijrng giii cii
niy; no vi)ra cu vura rich
vOra 1dm nhOng y£t nrgu
ci. VLtf t& ra mi liy cii
mdi.
B6i. — Bim 6ng, no dii qni.
Ch6 nha. - Thi rang: no dii,
chdng thi nd yin. ~ 6ip
mdt diu lai mdt chut. —
• • •
Bit dia, xifin mufim, dao
vi khan corm. Gin noi tao
ng6i, miy dS sau dTa sia
vi cii m6i muc nu'd'c bung.
B6(. - B&m 6ng, dat mSycii
c6c?
CntNUA. - Moingu-crihaicii,
— 369 —
cun, un grand et un moyen. mdt cdi 1(^11, m6t c4i nho^.
— Celui-ci n'esi pas propre,
rince-le; ce couteau est lout
rouill£,aiguise-Ie; cette four-
chette est sale, essuie*Ia«
Le boy. - Monsieur, c'est fait*
Le maItre. - Bietl. Mets un va-
se de fleurs au milieu de la
table, une sali^re etunepoi-
vri^re de chaque c6l6; ap-
porte le vin, la carafe et le
tire-bouchon; coupe le pain
d'avance et mets-le dans une
assiette. Pour la glace, tula
. serviras quand nous serous
k table. - Pendant le repas,
fais bien attention au ser-
vice; car tu es ordinairement
tres distrait et fort maladroit;
plusieurs fois j'ai d^ji failli
te mettre h la porle.
Le cuisiNiKR. - Monsieur, voici
vos invitds qui arrivent.
Le MAITRE. - Tr^s bien. Je vais
It leur renconlre. - Bonsoir,
Mesdames ; bonsoir, Mes-
sieurs. Vcuillez done vous
donner la peine d'entrer
au salon.-Ba, allumclalam-
pe et apporte deux bougies.
— Cdi nky kh6ng dvcgc
sach, *miy trang n6 di;
con dao nJty gi gh^t c&,
m^y ph4i m^i; cdi xi^n
nky nhdrp, lau di.
B6i. ' B&m 6ng, xong rdi.
Cut NBA. - LT. Giurabin mky
ddt m6t c^i binh boa; bai
^ b^n tbi 6& bai cdi binh
mu6i b6 ti6u; Wy ru'cru*
cbai nu'd'c \h ruOtgi; thdi
bdnb sUn mh d^ \ho m6t
c^i dia.C6n nir(5rcd6nglai,
b6 ta ngoi binr6i,tbim0ri
bung. V& lai dang khi ta
an co*m, miiy bdu ha cbo
^' tu*, nhe! vi mhy thu'd'ng
hay nhdng 1dm mi vung
\& chang vira; da nbifiu
Idn miy xuyt phii duAi di.
NuA B^v,— Bkm 6ng, khach
Cnv NUA. — U*; tao ra don. —
Cbflo cAc 6ng cac hk. Mdri
cdc Cng cac hh \ho nhk
kbjich*
Ba, dot den va lay bai c^y
i:<5'n, - Birrg riroru ngii
ciS*u. - Cac La co mu6n
— 370 —
— Sers-noas Tabsinthe. —
Mesdames, d^sirez • vous
quelque aperitif?
Lbs dames. - Merci, monsieur;
nous n'aTons pas Thabitude
d'en prendre.
Lb MAiTRB. -116 bien! passons
k la salle k manger. — Ba ,
sets ' nous le potage et
appelle un tireur de pan*
ca.
MAoeMOiSELLE A. .. — Cebouil-
Ion est excellent.
Le MAiTRB. - Mademoiselle, vo-
ire compliment flatteramon
cuisinier, qui, du reste, est
assez habile. -Ba, enl^ve les
assieltes et les cuillers et
sers nous le boeuf.-Monsieur,
si vous desirez de la moutar-
de, en voici devant vous.
Madame B. . . - Je dig^remalle
boeuf bouilli, maisje pren-
drai des legumes.
Le maItre. — Comme il vous
plaira, madame.- Ba, sersle
poisson.
Monsieur C...-GarQon, vous
m'oubliez; donnez-moi un
peu de sauce.
Le maItre. — Ba, dis au marmi-
u6ng dd gi kh4i ti kh6ng?
CAc bA.— Giik 0*0 6ng; ckdng
I6i khftng quen dimg.
Gb6 mhA. - ThS thi ta sang
nhk chb. - Ba, bu'ng nur<^
bung yh goi ngu*di k6o
quat.
CO A . . — Nu*(>c bung nky ngon
Idm.
Ch6 nqa. - G6 khen 1km Ykj^
thi th&ng nhk hip t6i sS \&j
Ikm tho& l&m; mh n6 cflng
CO iki th^t.— Ba, di dia,
c&tmu5m, viibu*nglhitb6.
— 6ngc6 14y cao c4i, thi dk
c6 ivir&c mat 6ng.
Ba B . . - TOi Uy thit bung b^
\km kho ti^u, nhu*ng mk
t6i s6 liy rau.
Cn6 nhA. - Mac }' bi. -Ba,
bu*ng ca.
6ng C...-B6i kia! m5y b*
qu^Q tao; Ifly chut nu'6'a
chSm.
Cq6 NBA. -Ba, bio thing
37! —
ton de mieux cssuyer ses
assiotles, sinon. . .!
MoNSisuR C... — Mademoiselle,
veuillez me permettre de
vous verser h boire.
Mad£)moiselle a. - Je vous re-
mercie^ monsieur; je pren-
drai pcu de vin et beaucoup
d'eau.
liK M Ah'ne. -D^sirez-vous dela
glace?
Mab&moiselle a. — Merci. Tou*
leslesfois que j'en prends,
je suis stlre d'avoir la colique
Le MAiTRE. - GoMez, je vous
prie, ces c6telettes de mou-
ton.^— Peut 6tre ne les trou-
verez-vous pas assez cuites.
Madame B.— Pardon; j'aime que
le mouton ne soil pas trop
cuit. — Cette viande est deli-
cieuse.
MoNSiBORC..,-Gar(jon, donnez-
moi du pain.
Lii: MAiTRE.-Ba^sers les pigeons.
— Fais done attention, mal-
adroit! tu verses de la sauce
sur la nappe.
— Monsieur C... a un talent
special pour fkire la salade;
prions • le do la faire.
giup b^p lau did k! hern;
kh6nge6thl !
Ong C.,.— T6i xin r6t cho c*
u6ng.
C6 A. - Gia an 6ng; rircru t6t
l&y it, nvt&c thi My nhi^u.
Ch6 NnA.-C6 c6 Wy cue
nirdrc d6ng lai kbdng?
C6 A.— Kh6ng. Hi tdi udng
thi t6i ch&c s^ ph&i datt
bung.
Cfiu nhA. - Xin hh n£m
tbur thit su'6'n chidn nhj,
- Co khi hh sS lay I&m
khi sdng cbllng.
Ba B... - Kh6ng. Thit chtea
dirng chin qua thi tOi
m(yi thich. - Thit nhj rat
ngon thdit.
Ong C...— Bdi, lay bdnh.
Cu6 NHA.— -Ba, bung dia
chim bdo^u. - Kh6o, nh6t
th&ng vungr may dA n\r&G
thit v^o khan bin b^y giflr.
— 6ng G... tr6n rau c6 Vd
riftng;ta se xin 6ng ay tr6n*
MoMira (L. - Bien Tokntien*
Gareoo, passez-moi le sala-
dier et Umilier. - Comme
eette cbicorfe est blanche!
Comment ponrez-Toas en
avoir ile paralle i cette
ttison?
Le maItre* * C'est que mon
jardinier est habile; il salt
abriter ses plants et peat
ainsi me foamir de temps
en temps nne bonne salade,
m^me en ^U.
«^ Ba, passe-moi le rOti qae je
le d^coupe. - Donne-moi nn
couteau qui coupe bien. —
Celte fourcbette a une dent
cass^e^ apportes-en une au-
tre.-* Ifadame, veuillez me
permettre de tous offrir eet-
te aile de volaille.
Jtf ADAMB B. - Je vous remercie,
monsieur; j'ai d6']h mang6
bien plus qu'& Tordinaire.
Xb maItre. — Mais vous n'avez
ricn pris.
Madame B . — Pardon, monsieur;
je trouve que vous m'avcz
fait faire un \rai festin.
Le MAITRE. -Ba^ donne le des-
sert.-Yoici du fromage, des
372 —
OsG C... - Phil. B6i, dira
chin trte ran yh gH, lo
din h> glim cho Uio.^Rao
jiip qnin niy trtog Ito!
Ong lim th£ nio mi mika
niy h&y c6o c6 ran t6t th^T
ChC hba. - Yi tto lim vircm
tAi c6 tiu; no bi£t cbe ciy^
cho nSn, da miia b^, n6
c6n c6 tbi tbinb tbo&ng
lito cho t6i dirgrc ran ngon.
— ^Ba.du'athit quay d^ tao gor.
lily dao s&c.-Gai xi^n n^j
gly m&t m6t cii rang, l&y
caikhdc.-Xin dumgehobi
m6t cai cdnh gSi n^y.
Ba B. . . - Gia an 6ng; t6i da
kn hem moi khi nbi^u.
Ch6 nh.\. - B^ kh6ng an gi
s6t!
Ba B... -C6 ; t5i an bfira
ccrm Cng, thi Uy lira ngon
l§m.
Cfl6 NH\ - Ba,lSyd6ch6.—
Niy b&nb su'a d^y, vu6i lai
— 373 —
confitures d'abricots, plu«
siears sprtesde fruits et quel-
ques espdces de patisseries
annamites. — Je vous invite,
mesdames et messieurs, h
prendre ce qui sera le plus h
Totre goAt.
Ba, sers-nous le cafe et un
petit verre ds cognac.
mit ma, nhifu thi]r qu& \k
mfty thijr bdnh nam. — Miri
cdc 6ng cdc bk xcri t&y
thich.
Ba, bung c^ phe \k v6t
mdt c6c ru*cru manh.
BIadexoisgileA.- Je vous re-
mercie, monsieur; jene bois
ni caf6 ni cognac.
Le MA1TRE.-H6 bien, mademoi-
selle, jevais vous faire scr-
vir une tasse detb6.-Mesda-
mes et messieurs, je vous in-
vite h sorlir sous la verandah,
i oil il fait plus frais que dans
cette salle k manger.
Cd A... - Gi& an 6ng; ci phe»
ru'cru manh t6i kb6ng h\6t
u6ng.
Ch6 nda. - Tb6 thi s6 b&o r6t
m6t ehdn chh cho c6^—
MM c&c 6ng cdc hk ra
ngoii h6; 6* d&y mdt lio'n.
trong nha che niy.
— 374 —
XVII.
LK BAZAl UNIYEISEt.
niF.O TAX flAITG BOA.
Lk haacbakd. — Bonjour, mon-
sieur. 11 y a bien longtemps
que Dous n'avions ea Thon-
neur de voire visile.
Ij'acqbteur. — En effet, j'arrive
h peine d*un long voyage
»
qtie je viens de faire au Laos.
J'ai perdu lous mesbagages
au passage d'unrapide, etje
viens chez vous me remon-
tcr ill neuf.
M. - A voire service, monsieur.
A. — D'abord, je me suisaper-
(;a que la charpente de ma
maison 6tailenli^rement di-
vor6e par les fourmis blan-
ches el les poux de boi?.
Auriez-voas de quoi la r6-
parer?
Kk BAN. — Kiuh 6ng. Ba litt
l&m kh6ng thSy Ong via
nh& chung t5i.
Kk mua.— Phai.T6i di xaUm^
6* trong lAo mdri v£. Khi
- xu6ng ih^c 161 mSt h6i ck
A6y n&nt6i xlio nhk 6ng
cbo du'Cc sim d6 lai.
B. — Chung 16i xin sin Ibng
giup dap.
M. — Tru-d-c h^t, t6i th4y
cdc x^ keo nbk I6i m6i
mot ca. Ong c6 gi cho
du'o'c cl.iTa lai kh6ng?
— 375 —
II. - Oui, monsieur. Nous
avons en magasin des colon*
ues, des poutres et des so*
iiveaux en fer; il est impos^
sible que les insectes les at*
taquent.
A. — C'est vrai; mais je dois
vQus avouer que j'ai peur
de la foudre.
11. — Mais nous avons des pa-
ratonnerres tr^s solides.
A. — Je d6teste les paraton-
nerres. Est-ce que vousn'au-
rtez pas quelque bonne es-
peoe de bois ?
M. — Si, monsieur. Nous ve-
nons justement de recevoir
de San tAy un train de bois
de fer. U y a des pieces de
toutes les dimensions.
A. — Combien les vcndez-
vous?
M. — Cela depend. Nous pou-
vons vous ceder pour deux
piastres des pieces mesurant
qtiatre h cinq, metres de
longueur sur vingt centime-
tres d*6paisseur; mais les pife-
ees depassant cinq metres
et se trouvant par lilt
mfime d'une longueur plus
B. - Thtfa, CO. Trong nhJt
66 chung t6i c6 c6t, c6xdy
c6 tim b&ng sit c4; ch&ng
ph6p n^o sdu bo ^n du^orc.
M. — Bh Yky; nhimg mk t6i
ph&i thCi vutfi 6ng, t6i sgr
s6t di&nh.
B. - MA chiing t6i cd c6t
thu 16i vQng b£n l&m.
M. - T6i gh^t cdt thu 16i.
Ong khdng c6 thu* g5 nko
t6t, sao?
B. - Thu-a, c6. Chiing t6i
vira du*crc m6t hh g6 lim
<> trftn Sorn t^Ly xufing. C6
c^y trAng khoat dA moi
m!rc.
M. — Ong bdirbao nhi^u?
B. - Thy d&y. Nhu-ng cfty
tr&ng tnirai mirtri hai
thu'd'C; kho^t nSim tic, IM
b&n hai d6ng hoa vidn m6t
cGng du*crc: c6n nhfrng g6
vkt triing ho'n mu'd^i hai
thu'O'c, lb. thu* ngoai l^nh«
thi ddt hem nhiSu. Chung
t6i cang c6 mOtc^ly tring
— 376 —
qu'ordinaire, sent d'an d6 mircri ngii, khtog e&
prix bien plus HeYi. Nous
aTons m^nie une pidce
. d'ane Tingtaine de metres
qne noas ne pourrons pas
laisser k moins de soixante
piastres.
A. - Oh!je n'ai pas besoin de ce
m&t de navire. Mais je vous
eoverrai mon charpentier;
Tous Yous entendrez avec lui
et Tous lui fournirez tout le
bois n6cessaire h la repara-
tion de ma maison^ m6me les
soliveaux, les chevrons etles
th£ bto dircrc kto s4tt
cbuc ddng.
H. - Hur! t6i ch&ng can phii
diing A6n obi tau ay chi.
T6i sfi bio tbor ai6c nbk
toi A&n vu6i 6ng; 6ng s&
bkn Tu6i n6 mk giao cl^
d6 nhumg g5 cdn cho
diro'c chu'a nh^ t6i, c4
rdm, ci mi me*
lattes.
Jtf . — Avez-Tous besoin de men- B. - Ong c6 cdn ph&i s&m d6
bles? don dep Irong nM kh6ng?
A. -Merci. Mon mobilier n'est M. — Kh6ng. B6 h^nh ngoi
nallement avari^: mais ma nhk t6i kh6ng hir chiit
cave est compl^tement vide. nko; nhurng m^hSmt^i
Voire magasia de vins esl-il d^ rircrii da rftng kh6ng
bien monte pour le moment? cd. Nori 6ng Iru* ru'cru d6
nkj c6 ddy kha kh6ng?
B. — Thtfa, CO, Xin ph6p d Jn
6ng Vcio, 6ng se chon mac
y 6ng.
. — Oui> monsieur. Si vous
Toulez bien me permettre de
TOUS y faire entrer, vousferez
Totre choixcommevousren-
tendrez.
A.- Trfes volontiers. Faites
nous 6clairer par un domes -
M.— Bu*gc. Ong hko m6t I6n
ddy t<r cdm n^nsoi, mk
— 377 —
tique, et marchcz derant;
je Youssuis.
II. -Void ties vins rouges ordi-
naires h quarajale-sept pias-
tres la barrique; des vins
blancs dc table, qui cofttent
cin peu plus cher; d'excellent
Bordeaux h cinquante cinq
piastres, et une collection
dc vins fins k votre choix.
A.— Envoyez - moi d'abord
une barrique de chacutie des
trois espfeces que vous venez
de me montrer: je ferai en-
siiite mon choix en connais-
sance de cause.
M.— Mais, monsieur, veuillez
gouter nos vins.
A.—M^rci; je connais voire
probit6, et je m'en rapporte
h vous. ^Avez-vous dfe la
bihve?
H. — Oui, monsieur.
A. -H6 bien! envoyez-moi une
caisse de quarante-huit bou-
teilles decelJe que vous jugez
lai meilleure.- Et du Cham-
pagne?
M.-— Nous en avons des meil-
leures marques, et vous ne
6ng di irvr&c, d6 tfti theo.
B.— My la ru*o'u ccrm d6
Ihu^Crng, bdn b6n mtfcfi
biy d6ng m6t thiing: ddy
li TvrcTii cam trSng, khi
ddt ban; mi kia \h rirgru
Bordeaux ngon lim^ b&n
n&m mu'cri lam d6ng;lai c6
cdc thu* rtfcru ngon m$c f
6ng ebon.
M.-Ba thir 6ng md^i chi thi
hay guri cho t6i m6i thu:
m6t ihting da; rdi tdi s^
bitft mi chon.
B.— IftCri 6ngnSm thir cdc
Ihtr rtfcru chijing t6i.
M. - Th6i. T6i bi6t 6ng 1ft
ngudri that tha, thi d^ mac
6ng. - Ong c6 ru'O'u boi
kh6ng?
B.-Thtfa, c6.
M. - Th6 thi thu- nho ftngWy
lam ngon nhit, Ihi 6lig
gfri cho t6i m6t h6m bdn
mir^i tarn ehai. -C5n ritcta
' Champagne, thisao? •
B.-— Chung tfti c6 nhtYng thur
t6thi^u nhat. Mi xm 6ng
— 378 —
refaserez pas un verre de
celui que je mels le premier
de tons: la carte blanche de
la maison Z. . .
A. - Allons, je le veux bien,
11 serait trop pen poll de ma
part de to us refuser toujours.
M.'- Comment letrouYez-Yous?
A. •— Excellent, vraiment. Je
n'en ai jamais bu de meilleur,
mSme en France. Vous vou-
drez bien m'en envoyer qua-
ire caisses. Joignez-y, s'il
Tousplalt^ un assortimentde
liqueurs; mais peu de cba-
que esp^ce.
M. - Quel cognac prcKrez-
vous?
A. - J 'dime assez le Hob In et
le Martel trois etoiles; en-
Yoyez-m'en toujours une
caisse de chacun.
M. — Trfes bien, monsieur. N'y
a-t-il plus rien pour votre
serfice?
A. — Oh! pardon; ma garde-
robe est presque comme ma
cave; eten faitde v^tements,
il neme reste plus gu^rd que
ce quejeporte maintenant.
dimg ch6i mot c6c nrmi
thur t6i Idy l^m ngon hem
c4. Rvccm 4y c6 hi^u tr^ng
h^ngZ...
M.-Th5 thidtfcrc. T6i e6
chdi mai, thi ra bat tieh
sir qui.
B. — Ruroru ^y 6ng ngh! sao?
M. -Toi l&y l^m ngon lim
th$t. Dh Mn Phalangsa,
t6i ching hi u6ng thur
ru'oru n^o ngon hon. Ong
giSri cho t6i bdn horn. \k
lai nhto thi t6i xin tog
giH cho mdt bd c4c thur
ru'oru ngot, m5i ihtt m6i
it mk thoi.
B — Ong thich thur ru-gru
manh nlio horn?
M. — Rur^u c6 hi^u Robin v4
Mariel basao t/)i thich kh&;
cang gM mfii thur m6t
h6m.
B. - Y4ng. Ong comudn siia
gi nu'a kh6ng?
M, - C6,.. chu-! T4 t6i x«p d6
m^c dSL g&n g&d nhjcr hjim
ru'crn t6i; durng kiqu^a to
t5i dang m$c b&y gicr, thi
t6i ch^ng c5n m^y c^i.
— 379
H. - Mous avons des vete-
ments tout confectionnes;
jc vous pric de voir s'il
n'y en aurait point h voire
goiit.— Tenez, veuillez voir
si celui-ci vous va bien.
A. -Le pantalon est un peu
trop large et Thabit un peu
Irop 6Lroit. N*avez-vous rien
qui m'aillc mieux?
M. — Peut-Mre. Mais si vous
n'^tes pas trop presse, nous
allons vous prendre racsure
el vous fairc quelque chose
de bien.
A. -Soit. Prenez-moi mesure
tout de suite et faites-moi
- un v^tement k la fois com-
mode et el6gant.
M. — D6sirez-vous des poches
^ voire habit?
A. -Mais bien entendu!
M. — Quelle ^toffe preferez-
vous?
A. -L'hiver approche, faites-
moi un v^lement de drap:
au printemps je feral faire
quelque chose de plus 16ger.
-Quand aurai-je ce v6te-
ment?
M«- Dans deux jours.
B. - Chiing t6i c6 quSn 4o
mays&n;xin6ngxem ho«ic
CO cdi n^o vira y ch^ng.
— N^y, xin 6ng thiV cdi
nky, xem c6 vi>a kh6ng.
M. - Quan khi r^ng m^ do
khi hep. Ong khong c6 cdi
nao vira ho*n, sao?
B. — Go khi c6. Ma vi bang
6ng kh6ng voi qua, thi
chiing toi se lay kicli thirac
mk may mot bo lich
su*.
M, - Du'o^c. Th(5 thi lav kich
thu'crc ngay ma may qiian
do vira de mac vira d^ coi.
B. — Ong CO may tui ao
kh6ng?
M. - Go, chir!
B. — Ongmudn mayao bang
thir gi ban?
M. - Dd gan d(^'n miia ret,
cur may qudn ao nhung:
d^n mua xudn t6i se may
d6 nho ban. — Qudn do
ndy bao gidr du'crc?
B. - Hai ngiy thixong.
— 380 —
A. -Trds bien. Pour le mo- M. — Dirge. C6n My gior
meat, yeuillez me domicr
deux gilets et une doazaine
de chemises. — Combien les
vendez-vous?
H. — Monsieur, an gileten drap
coAte deux piastres, et nou»
vendons les chemises dix
piastres la doazaine.
A. - Enveloppez-moi tout cela
et faites-.le porter k ma yoi-
lure. — 11 me faudrait aussi
quelque chose pour faire des
nappes et des ser\'iettes. —
Combien vendez-yous cette
cotonnade?
Bf ."La pi6ce a quarante me-
tres. Nous la yendons trente-
deux francs en gros et un
franc le m^tre au detail.
A.— J'en prendrai deux pi&ces.
— Et cette ^toffe h rideaux?
M.— Nous la vendons uhe pias-
tre yingt le mdtre.
A.— C'est bien cher!
M.— Monsieur,c'est le plus jus-
te prix. Elle nous co(kte trois
francs cinquante le m^tre en
Europe; mats, comme elle
est gomm6e, elle s'avarie fa-
cilcmerit pendant la traver-
c§ag cbo t6i hai c^ do nit
yi mirdn hai cdi do 161. —
6ng bin bao nhidu?
B.— Thu-a 6ng: m^t cii io
nit gid Ih hai ddng; c6i»
inu'M hai cdi ao lot^ chung
t6i bdn m6t chuc ddng.
M. - G6i hij nhi^u cdi Ikm
m6i g6i md hko dtfa Idn xe
t6i. - T6i cQng mudn moa
cdi gi cho du'O'c may khdn
bdn khan cam. - Vdi ndy
bdn bao nhi^u?
B. •* Mdt t^m Id bdn muvi
ihir&cikj. Bdn cd sue, th^
ba mu*cri hai quan; bdn IS
thi m6t quan m6t thu'd^c.
M.^T6ildyhai tdm. — C6a
ydi mdn kia?
B. — Chung tfti ban mdlddng
hai hdo m6t thu*drc.
M.-Bdtldm!
B.— Thu^a 6ng, gid rdt phdi.
Chting t6i mua b^n Tdy ba
quan ndm mdt thu*drc; tak
vi vdi ndy Idvdihd, chon6a
khi chd* sang bdn ndy thI
dS hu* md phdi b6 nhi^ii.
— 381 -
^de et nous avons beaucoup
de d^chet. II est pourtant
bien justd que noire cli-
entele en supporte sa part,
n'est-ce pas?
A. — Vous avez parfaitement
raison; sans cela le commer-
ce deviendrait impossible
et serait une cause de ruine
universelle, — Envoyez-moi
cinquante mMres de cette
^toffe.-Avez-vous des chaus-
sures, des Cannes, des
parapluies?
M. — Oui, Monsieur. Veuillez
' vous donner la peine de pas-
ser par ici. — Voici d'excel-
lents souliers en veau.
A.— Cettepaireme va h mer-
veille. Veuillez en noter la
pointure et m'en envoyer
trois paires. Vousyjoindrez,
pour la chambre,deuz paires^
fie pantoufles en paille.
H.— Monsieur, yoici une canne
en tr^s fort rotin: le pom-
meau est en cuivre dor^ et
assez pesant pour servir d'ar-
me defensive.
A. - Je la prends; non que j'aie
K£ quen mua h&ng chting
t6i chiu m6t phSn cUng
\k ph&i; ph&i kh&ng?
M. -dngn6iph4il&m:kh6ng
c6 thi Idi6ng budn bin
dirgrc, mk moi ngurCri moi
15 ci gia thi. - Vii fty 6ng
gdri cho t6i hai mu'ai l^m
ngQ.-6ng c6 gidy, c6
gay, CO 6 kh6ng?
B. Thu'a, c6. MM 6ng sang
b6n niy. - Nky gi4y r4t
tdt d6ng b^ng da b6 con.
M. — B6i nJiy t6i di vura 14m.
Xin 6ng bi^n s6 n6 mk
giei cho t6i ba d6i. Lai s5
giri hai d6i gi4y rorm dA di
trong nbk nCfa.
B. - Thira 6ng; nky m6t cdi
g4y h&ng song rit bfo: di
qu&tr6c d&u n6 b&ng ddng
xuy v^g, mk n6 n^ng d&
cho dir?c dimg l&m khi
gidri gifl* mlnh.
M. — T6i Ifty; ching pWu vl
26
— 882 -
rhabitudede frapper sur les
gens; mais si je rencontre
quelque chien enragi, je
pourrai lui casser la t^te.
M. — Void main tenant des pa-
rapluies en soie tr^s solide,
monture en baleine.
A.-Tr^s bien. Donnez-m*en
un.
M . — Monsieur n' a plusbesoin
de rien?
A.— Si. Je vais prendre le porta-
monnaie que voici et vous
prier de me choisirune bon-
ne montre. La mienne ne va
plus depuis mon naufrage.
M. - En voici une excellente,
de la maison B... Elle estun
peu grosse; mais c'est le
meilleur syst6me pour les
pays chauds. Elle se d6range
tr^s peu et ne coilte pas cher:
Tingt piastres! Nous nous
chargeons gratuitement ^ des
reparations durant les deux
premieres annees.
A. — Si elle est vraiment bon-
ne, cette montre est k bon
march6.Je desire une chalne
en argent de cinq k six pias-
t6i quen d^nh ngu*dri ta
6ku; songngO khi g^p ch<>
dai, thi t6i sS c6 th^ ddnb
\& d4u n6 dtfofc.
m
B. — Bkj Ik 6 lorp b^ng lua
rftt b^n, mk gong bS.Dg
xu*0Dg cd Yoi.
M. — Bir^c. Lfty m6t cAi
cho t6i.
B. — Ong kh6ng dimg gi
nfi-a?
M. - C6n. T6i s6 Ifty ini
durng bac nky; \k lai s&
xin 6ng chon \kj cho t6i
m6t cki ddng hd quit t6t.
Tir khi ph&i d&m thuyfin,
d6ng hd t6ikh6ngdi nil'a.
B. - Myc6m6tcditdtlto,
hkng B... l^m. N6 khi t<>
m6t chut; nhu*ng m^ ki^u
d6ng hd iy Ik ki^u i6i
nhftt cho du'cnc dimg if
miSn bijrc s6t. N6 kh6ng
hay sai, mk lai chdng dit:
c6 hai mu*ori d6ng mk th6] .
Hai nkm trirac c6 sai^
thi Chung tdichu'a khAng.
M . - Mu ddng hd nky c6 that
tdt, thi r6. T6i mudn c6
cdi x^ tich bac dd gi^m
. s&u ddng hoa vidn. Ong
— 383
tres. Donnez moi en outre
une boite de cigares de
Manille et trois paquets de
cigarettes. — Veuillez faire
porter toutes mes emplettes
chez moi; le plus t6t sera le
mieux.
M. — Bien, monsieur.
A. — II doit me manquer en-
core bien des choses; mais
je reviendrai vous voir de-
main ou apr6s-demain.
M. — A votre service, mon-
sieur.
A. - Allons, au revoir.
M. — Monsieur, j'ai bien I'hon-
neur de vous saluer.
f
lai cbo mdt h6m cuon
thu6c Manila v&ba bao
tbu6c cu6n giiy. - Nhurng
d6 t6i mua 6ng b&o dem
v^o nhk tdi; cSing a&m
cJing hay.
B.— VAng.
M.— Ph6ng c6n tbi^unhi^u;
nhu'ng mJi mai kia t6i s^
lai d^nhang6ng.
B.-Macy 6ng.
M. -Ch^o 6ng.
B.-Kinh 6ng.
XVIII.
LE HKDBCIN.
THAY TOUdc
Dircrc, - Bonjour, monsieur le DircrG.-Bimlay6ng.T6inghe
docteur. J'ai entendu dire r&ng: 6ng c6 y tim ra6t
que vous cherchiez un infir- ngu'd'i vu'a coi s6c kfi li^t
mier qui pM en mSme temps vira c6 th^ \hm thdng
/
— 384 —
servir d'lnterprfete. Je vous ng6n dircrc. Xinfingnhto
prie de vouloir bien m'ac-
corder cette place.
Le MifeDECiN. — Soit; maissavez-
vous bien le fraiiQais?
Dircrc. - Sans lesavoirparfaite-
ment, je le parle assez cor-
rectement et Xais pen- de
fautes.
Le medecin. — Combien de
temps Tavez-vous 6tudi6?
Dirgrc. — Monsieur, je Tai ^tu-
di6 six ans.
Le medecin. -Vous pourrcz m'6-
Ire utile. Cen*estpas queje
ne puisse parler moi-ra6me
Tannamite; car, depuis deux
ans que je suis ici, je Tai
^tudi^ s6rieusement: mais je
rencontre de temps en temps
des mots que j'ai oubli^s ou
que je ne sais pas, et comme
je ne puis feuilleter mon
dictionnaire pendant ma visi-
te, j*6prouve alors le besoin
d'avoir un interprfete.- Con-
naissez-Yous d^j^ le m6tier
d'infirmier.
Drgrc. - Oui, monsieur; j*ai
d6j& servi k ThApital de Ek
t^i \hm yi^c ij.
ThXy THufic. — BiTGTc; nhumg
m^ tiSng pbalangsa anh
c6 tbudc khd kb6ng?
Dro'c . - B&m , t6i chira thn6c
cho \km, nhu'ng mk idi
n6i cQng xii6i kh& yk
kh6ng hay sai.
TaiY THu6c. - Anh hoc bao
lAu?
Dircrc. - B&m 6ng, t6i hoc
s&u nStm.
TflAYTHufic. - S6c6thAdiing
anh du'O'c. Gh4ng ph&i ta
kh6ng n6i du'orc ti^ng
annam d&u; vl ta ir ikj
dSLhai n&m nay, mk d&
sitog hoc : song thinh
tho&ng g^p ph&i ti^ng
qu6n,ti£ng la, mk yI khftng
c6 th& vtra th^m b^nh
•
vtra md" tu* vi, cho nfin
bfty giCr thSy cSn ph&i c6
th6ng ngftn. - Anh d& hiii
nghfi coi s6c k6 liM chura?
Drgrc.-B&m,d&; tdi Sk gktp
yi6c &nhk thircmgH&NdL
— 885 —
T^6i. II y a 1& des innrmiers
jmilitaires fraoQais, uu aum6-
nier qui vient chaque jour
Toir et consoler les malades
«t des religi6Q3es qui leur
t^moignent une affection
toute maternelle.
Xe m^begik. - Comment vous
appelez-YOus, et quel ^ge
avez-YOus?
Dirgrc. - Je m'appelle Dircrc et
j'ai vingt^trois ans.
Le MtoECiN. - D'oi 6teS-Y0US?
Dirgrc. - De la ville mfeme de
Hi N6i.
Le H^DECiN. - AYez-Y0us^tudi6
la m6decine?
Dirgrc— Non, monsieur; mais
j'ai retenu quelque peu de ce
que i'entendais dire aux doc-
teurs de rh6pital.
Lk m6decin. — Combien deman-
dez-vous par mois?
Dircrc. - Je vous prie de me
donner dix piastres le pre-
premier mois; yous voudrez
Men m*augmenter ensuite
peu h peu si yous 6tes con*
tent de mes services.
& diy CO linh t^y coi fcft
Ml; c6 thiy ck h&ng ngiy
h&ng d^n tb^m \h y6n M
ki 6m dauiv&laicobimu
t& ra 15ng tbiro'ng k& li^t
nbu* me thirorng con v^y.
ThXy THudc— T6n anb ]h gi,
yk anb Idn m4y?
Dirorc— T6n t6i lk Diro'o,
mk dk 16n bai mirori ba.
That THu6c.- Qu6 anb 6"
dau?
Diro-c.-cr cbinb pb6 Hi Noi.
ThAy THudc. -Bi boc tbudc
cbira?
Dirgrc. -Bim, cbira; nbimg
mi t6i ngbe cic quan
tbiy fbudc trong nbi
tbircrng, tbi di nhCt &\rqo
It nbiSu.
That thu6c. — Anb xin m6t
tbing bao nbi^u?
Dirgrc. -B4m, tbing tnTdc
xin 6ng cbo mirdri dfing;
r6i 6ng c6 ira vi^c tdilim^
tbi xin Ong tb6m dfin.
/
— 386
Lij MKDEcrN. — Bien. Je vous ac-
cepte d'abord pour un mois
afin de voir ce que vous pou-
vex faire.
Dirorc. — Gombien de fois par
jour faudra-t-il aller k I'hft-
pital?
Lc M^DEcnv. — Deux fois par
jour: le matin,de sept heures
k dix heures,et le soir de deux
h cinq.-Du reste, il est sept
beures moins dix h ma mon-
tre; partons ensemble et com-
mengons d^saujourd'bui....
Pourquoi cet homme est-il
couchi li?
Diro'c. - Monsieur, c*est un ti-
railleur qui a recu une fl6che
dans le pied en allant se bat-
tre contre les sauvages de
Hirng Hod.
J.E MEDECiN. - Y a-t-il long-
temps qu*il a 6t6 bless6?
DirtTc. — II y a juste dix jours.
Lemedecin. — A-t-on extrait la
fl^che ?
Diro'c.- Ce soldat dit que la
j>ointe est restee dans la plaie.
Th A Y THufic . — Birac .
nh&n anh gi6p.m6tthdng
d&,d^ xem t&i anh th& nho^
Dirgrc. -T6i phii vio nhh
thu'cng mdt ng&y mAy lin?
THAYTHcfic. — Gtjrmdt ng^y
bai l&n: bu6i sing, Or gidr
thu" biy cho dfo giCr ihtr
mu'di; bu6i chiSu ttr gidr
tbu* bai cho d6n giir ihvc
n&m.-Y& lai, ddng hd quit
ta, c6n mu'M phut 66n gidr
tbu* b4y; ta bSy di Yutfi
nbau mh b&t d&u tu* hbtn
nay...-Tto nJiy nJm iiy
vi \hm sao?
Diro'c. - Bim, n6 li Ifnh m6:
n6 di ddnb gi^c mu'dnag
Hirng Hod, tbi ph&ittodr
nai cbdn.
Thay THutfc. -No phii d4u
ddlftuhayldm6'i?
Diro'c. — ^VCra dtfcrc mu'W
• «
ngJiy.
ThAy THutfc. -Ba rut dtfcrc
tftn ra cbu*a?
Diro'c. - T6n fty n6i ring: c6ii
«
mQin6 6rtrongdda.
— 387
liE 116DECIN. - AUfez me cher-
cher matroosse,que j*exami-
ne cette blessure, et dites au
gargon de salle de m'appor-
ter de Teau, dela charpie,
des compresses et des ban-
des, afin que je puisse faire
le pansement et envelopper
le piedde cet homme...*Et
celui-ci, qu'a-t-il done?
Dxro*c. — Monsieur, il a la fifevre
depuis un mois.
IjE m6decin.— Quelle sorte de
fi^vre a-t-il?
Dircrc- C'estune fifevre palu-
d6enne, qu'il a contract^e
dans lesmontagnes de Tuy^n
Quang.
Le MtDECiN. — Donne-moi ta
main, quejetetdtelepouls..
-Fais-moi voir talangue...
~Tu as la langue blanche,
fliais le pouls n'est pas mau-
vais. AlIons,aie bon courage!
Ta maladie sera un peu lon-
gue, mais je te gu6rirai.-
l)u*g'c,vous lui donnerez deux
lois par jour, matin et soir,
cinquante centigrammes de
quinine, qu'il prendra une
heure avant le repas.
THAYxaufic. - Bi Wy bao d6
cho ta xem cai Aiix nky; lai
b&o t6n h&u d* pbdng nky
liynu'drc, tu*frpvii, viiboc
v^ gi&i T4i Ah ta chCIra yk
bu6c chftn n6 dtfcrc... —
* *
C6n t^n n&y, n6 ph&i I^m
sao?
DiriTc.— B4m, n6 s6t Hi dk
mdt thdng nay.
ThAythu6c. -N6 sdt retthS
nio?
Dircrc. - N6 \h churng s6t ret
nu^orc, vi n6 I6n rOrngTuyfen
Quang m^ nga nu^drc tr^a
Th AY Tflufic .— Btfa tay d4 tao
b4tmach...-Th5 Itffirira...
— M^y lu'O^i tr&ng,nhimg
mk mach chu'a k6m. N^y,
cur vfrng, dirng ngai, nh6!
B^nh m^y ph&i chiu khi
Uu, nhu*ng mlitao s^ chdra.
kh6i. - Du*crc, cij*m6tng^y
hai cbigu,tdi mdt l&n,s&iig
. m6t Idn, s@ cho n6 uteg
nSLm mu'O'i centigrammes
thu6c b6t Stdt ret; n6 s6
u6ng m6t giCr tru'd'c bfi*a to.
— 3B8
IhrGTc. — ^Ken, Monsieur. Si le
malade a soif ei demande h
boire, que faudra-t-il lui
donner?
Le m^dbcin. — Da ih6 liger^
chaud ou froid, k son goiit. —
Et celui-ci^ quelle est sa
maladie?
Dirorc. — Monsieur, il a la diar-
rh6e depuis six jours?
Le m^decin. — Eprouve-t-il de
la douleur en travers du
ventre?
Dirgrc. — Oui, monsieur. II va
sou vent h la selle et fait un
peu de sang.
Lb HtoECiN. — II a la dyssente-
rie. Qu'on lui donne du lait
et de Teau deriz It discretion;
ce matin, il ne devra manger
qu*un oeuf ^ la coque. Je le
reverrai ce soir et lui pres-
crirai les medicaments qu'il
doit prendre. — En voici un
qui a Tair bien malade: qu'a*
t-il done?
Dirgrc. — Monsieur, c'est un
charpentier qui travaille
pour le commandant et qui
a ete pris du cholera cette
nuit.
Dirorc« — V^. Ho^cU liftt
CO kbit nvc&cmkAbi^ng^
thi pUd cho udng 0?
That thu(Sc. — Cho d6 nird^c
ch^ lo&ng; udng nong hay
I^nga6i tily thich.-G6ii
anh nky, n6 ph&i b^nh gi?^
Dirorc. - B&m, no di ik 6Sl s&u
h6m nay.
TbAy THufic,— C6dau n^Dg:
bung khdng?
Dirorc— Bim,c6. N6 nlmg'di
rijra m^ cCing c6 ra thi mdu.
ThXy Tflufic. — N6 phii btoh
li. Cho n6 u6ng siira v^^
nirdrc ccrm nhir ^; sdng
hdm nay, n6 chi dycrc an
m6t cdi tru'ng g^ bdn sinh
bdnthuc m^ th6i. Cbi^u
ta sg lai d^n th&m mh ra
b^i b&o ph&i u6ng thu6c
gi. — Tto kia xem ra Mi
n^ngl&m: n6ph&il^ms^o?
Dirgrc— Bim, n6 Hi thcr m6c
l&m cho quan tir, mkph4i
th6 a lit dim.
^389
I«is h6decin.— II faut d'abord
Tisoler. Qu'on le couvre
l)ieQ et qu*on le iransporte
ea palanquin h la maison-
.nette qui ^st au bout de la
citadelle. II faut f aire chauf-
fer des briques, les envelop-^
per cbacune dans une ser-
viette et lui en mettre trois
ou quatre de chaque
c6t6 du corps. II faut lui
jnettre aux pieds deux
bouteilles d'eau chaude. On
mettra sur lui deux ou trois
grosses couvertures; on lui
frictionnera rapine dorsale
et on lui massera les mem-
bres avec de Talcool cam-
pbr6; mais 11 faut faire bien
attention de ne pas le d6-
couvrir le moins du monde.
Qu'on lui donne tout de suite
trente gouttes de laudanum
dans une tasse de th^ chaud.
De quart d'heure en quart
d'heure, on lui donnera une
tasse de tb^ punch6 bien
chaud. Quand la transpira-
tion aura commence, on se
contentera de lui donfter du
th6 chaud. — Infirmier»
m'avez-YOUs compris?
Thaythu6g,— Tru*drchgt phii
d£ n6 ri^ng. Hay d&p kin
cho n6 m^ v5ng ra cdi nh&
nh6 cu6i th&nh. Ph&i nung
gaeh cho nong m& hoc mdi
h6n yao m5i cdi kh^n, rdi
d$t hai b6n minh n6, m5i
bto ba bdn h6n..Lai cting
phif ISy hai chai nurdrc
n6ng, d^t dir&i cb^n n6.
Liy hai ba cii ch^n ddy
mh dip cho no; r6i lij
ru*cru manh pha long nao
T^o mh xoa xircrng sdng
yk b6p chin tay n6; nhu*ng
mi phii f tir, diTng d4 h*
chin ra. G6n biy gicr cho
n6 udngm6t ch6n ch^n6ng
pha ba chuc giot ru'cru a
phi^n. Cur m6t khic d6ng
h6 m6t, phii cho no uCSng
m6t ch6n ch^ ritnong pha
ru'ou manh vio. Khi nio
thiy U li6t da ra m6 h6i,
thi cho u6ng ch6 n6ng
kh6ng. — Anh coi kS li^t,
di hiiu chu'a?
- 390 -
L'ffiFiRMiER. — Oui^ monsieur.
Le m6decin. — Surveillez bien
ce malade; veillez aussi h
ce qu'il ne prenne pas froid.
J'irai le voir toot k Tbeare;
mais si vous voyez qu'il se
trouve plus mat, appelez I'au*
m6nier et accourez me pre-
venir tout de suite.
L'izffFiBMiER. — Oui, monsieur.
Dircrc. — Monsieur, en voici
un qui est enrhum6 et un
autre qui a une plaie anna-
mite h la cheville du pied.
Le mkdecin. — Ce n'est pas
inquietant. Que celui qui
tousse prenne,toutes les deux
heures, une infusion de r6-
glisse, et quel'autre frotte sa
plaie deux fois par jour avee
un pen de pommade mer-
curielle. — Et toi, quel est
ton mal?
Le malade. ~ Monsieur^ j*ai
des coliques s^ches.
La M^DECiN. — Vas-tu bien k
la selle?
Le malade. - Non, monsieur;
je suis trfes constip6.
Le Ml^DECix. — Qu'on lui d^nne
un purgatif. - Et toi?
NGrcricoiKfeLi|T.— Bim, dil*
Thay THufic.— Coi soc kfe li6t
n^y cho k!; pb&i gifi* dijrn^
d£ n6 lanb minb. Gh6c
nfra ta lai yho tbSim; b&ngp
thSy n6 ra ntog bon ihi
Tvr&c ihhy ci vi cbay dira
tin cbo ta ngay l&pturc.
NGirCri coi Kfe Li^T. — Ytog.
Du*orc. - fi&m, d^ym6tt6D
pb&i bo; lai mdt t^n nlira
pbdi s^u qu&ng ir nori mil
ck.
Thay thu6c. — C4I cbing^
pb&i lo. T6n bo, ctSc m6t
tr6ng canb m6t l&n,udng
nu'drc cam ihko; c5n tb&ng
kia, mdt ng^y bai Mn, Uy
cbt^t cao tbAy ng&n mk
b6i cb& skn qu&ng. —
C6n m^y tbi dau \km sac?
Kk utT, - B&m 6ng, tfti daa
bungkban.
ThXy THufic. — Bi dai tifitt
c6 Igri kb6ng?
Kfe LiET. — BJim, kb6ng;t6i
di tdolSm.
TflAY THurtc. — Cbo n6 ufing
tbufict&y.- C6amJiy, sao?
— S9f
l*E MALADE, — Ah! monsieur,
les Pavilions noirs m'ont cou-
p£ la main gauche pour me
faireavoueroii^tait ma for-
tune. J'ai pu prendre la fuile,
mais j'ai march6 sur une ^pi^
no, etj'ai maintenautlepied
tout pourri.
Le MfeDECiN. — Voyons ton pied.
— Hum! hum! iln'apas tr&s
bonne mine, etj*aibienpeur
d*6tre oblig6 de le couper.
— Je vais te le soigner, et
d*ici trois jours, je prendrai
une d6cision. — Quel est cet
homme?
Ihro*c. — C'est un coolie qui a
la fifevre tierce depuis long-
temps ; il a les pieds tout
enfl^s et il transpire beau-
coup.
Le M^DECiN. — Qu'on lui admi-
nistre chaque jourun gram-
me de quinino. — Et cet
autre?
Diro'c. — C'est un satellite du
pr^fet. II a la fifevre typhoide
depuis avant-hier.
Le M^DECiN. — C'est vrai. Qu'on
lui applique dix sangsuesau
bas-7entre. Je le reverrai ce
Kfe l4t. — B4m lay 6ng:
quftn Cer den ch^t tay tr&i
t6i ^ho du'grc khko c&a.
T6i trtfndi Avtqrc, song x^o
ph&i gai, mSt b4y gidrch&n
t6i th6i c4.
TflAY THufic. — Xem ch&n
Ikm sao. - HOr! hu*! kh6ng
du'crc t6t cho l&m, m^ taa
lo hoac thtfcmg phii ch|t
ch&ng. - Tao sg \km thude
cho; mk trong y6og ba
ngiy tao sfi dinh. - T6n
nkj \k ngirdri thi nko7
Dirgrc. - N6 l&t^nphuph&t
sAt cdch nhM Ak \k\x mk
m
&k phd ck chkn, lai ra md
h6i nhi^u.
TuXYTHuflc. —Cho n6 ufing
m5i ng^y m6t gramme
thufic b6t s6t r6t. — C6n
tftn ki a?
Dircrc. - Bfty 1^ m6t tdn linh
1^ quan phA. N6 ph&i
thu^ang h^n tir, hdm kia.
Thay THufic, - Ph4i thM.
Eky cho m6t chuc cki dta
cin bungdu'o'i. Chifiu s6
— 392 —- '
soir. — ECcdoi quia le bras
ea^barpe?
Bvvc. — C'est nn soldat quia
regti one baUe dans le gras
da bras*
Ls Mi^DECiN. — A-i-on exirail
la baUe?
Dirorc. — Pas encore.
Lb iil:oEcni. — Fais-lnirespirer
nnpende cbloroforme pour
Tendormir; puis nous extrai*
rons le projectile.
— Ettoi, pauvre vieux, qu'as-
tu done?
Lb MALADE.— Monsieur, depuis
trois mois, mon corps n'esi
plos qu'une plaie.
Lb m^decin. — Tu dois souffrir
beaucoup, n'est-ce pas?
Lehalade. — Oh! Monsieur, je
ne sais plus de quel c6t6 me
tourner. On est oblige de me
coucher sur des feuilles de
bananier; je ne puis plus sup-
porter la natte. Je ne sais si
j'ai la l&pre, la gale, ou sim-
plement des dartres. En our
tre, j'ai un panaris au pouce.
Le m^decin. r- Bien. Je vais te
preparer une pommade; tu
laiglpno. — G5iit£ntreo
cinb tay Ida tbi sa<^
Dirgnc. — NgirM iy Ik Ifoh
d& pbii dan dr ncri Ui c4iib
tay.
That tbu6c. — ©5 moc dvrqc
dan ra cbcra ?
Dc-crc. — Bim, cbtfa.
That thu6c. — Gbo no ngiki
m6t chut ihudc t^ d& n6
ng&; r6i ta ni6c dan ra.
— 6*, Ang VSlo kial ph&i sao
d4y?
K£ Lii^. - BAm lay 6ng,
t6i \ir kh&p ck minh d^ ba
th&ng rdi.
Thay THudc. - LSio dau l&m;
ph4i khdng?
Kk LiET.-B&m lay dng^tOi
kh6ng c5n bi^t gi<Sr minh
ra d^g n^o. Ph&i 16t Id
chudi di t6i n&m; chi^u^
t6i kh6ng chiu durgrc nfl^a.
Ch&ng bidt ph&i t4t phoDg^
hay 1^ ghSy bay \k h&c \ko
mk th6i. Vi lai t6i ph4i
dinh ddu giun nai ng(ki
tay c4i.
ThXy THufic. - IT. Ta s6 lim
tbudc cao cho l£lo; t6i sdrm
— 393 —
fen frotteras tout le corps
matin et soir, ettu ne seras
pas longtemps h gu6rir.—
Dircrc, donnez-moi mon bis-
touri, que je lui fasse une in-
cision au doigt.
Dcro^c. - Monsieur, void des
femmes qui apportent leurs
petits enfants pour les faire
vacciner.
Le m6decin. — A-t-on amen6
ceux que j*aivaccin6slase-
maine dernifere?
Dir(rc. - Oui, monsieur, il y en
a quatre.
Le m6decin. — Am5ne-les-moi.-
Voiciun petit garQon qui a
six jolis boutons.-Allons, ne
pleurepas,petit.-Du*o*c,allez
chercher des bonbons pour
tons ces enfants.
Dtrg*c. - Monsieur, en voici
quinze qui n'ont pas encore
ii6 Taccin6s.
Le H^DECiN. -Dites h leurs ma-
man&de leurenleverleur ha-
bit. Quandje les aurai vacci-
nas, qu'elles surveillent bien
leurs bras aHn que le vaccin
s^cheunpeu.Dites-leur bien
de ne pas Tessuyer.-EUes me
ISlQ s6 b6i khip ck minh,
m^ ching kh6i bao l^u s§
kh6i.-Du'crc, My dao chich
d& ta m6 ng6n tay ISLo.
Dircrc. - Lay 6ng, c6 din hk
h6 du*a b6 \ko cho du'O'c
chAng d^u.
TflAY THUdc. - Nhu*ng dii*a ta
da ching tudn trtfdrc, c6
h& vio kh6ng?
Dirgrc— Bim, c6; du*gc b6a
du*a.
That thu(5c. — Bu*a cho ta. —
Th&ngb6 nhy dirac sdu n6t
boa t6tlim. — Be be, dimg
kh6c, nh6!— Dtfcrc, dilfty
bdnh cho nhCbng dijra b6
nSiy.
Dircrc—Bim 6ng, niy c6
mirM lam du'a chu*a gidng
dAu.
That thu6c. - Bio mechiing
n6 cdri io n6 ra. Khi nib ta
chAng rdi, thi me chiingn6
phii giii* cinh tay n6 cho
f ivr, di gifing diu kh6 dt
m6t chilt. Din cic mu cho
kl ring: ittng chM.-^iu
— 394
ram^neront ces enfants dans
six jonrsy c'est-i-dire Yen-
dfcdi matin.'Allons mainte-
nant Toir comment va notre
chol^riqne; puis nous irons
d^jeAner, car il est d€}k dix
beures pass6es.... — Duorc,
Tous reyiendrez ce soir, k
deux henres.
Dircjrc. - Bien, monsieur. Bon-
jour^ monsieur.
Le MtDEcn. -Bonjour.
ngay niira, BfjbSi^ Ul s4ng
ngiy thur sto, thi s$ lai pii4i
dtfa My nhiftu dura t^o ncri
ta. - Biy gidr ta di xem
thing phi! th6 ti no ra
\hm sao; doan thi di an
corm sing, kto da qua gi^
thur mtfdri.-OTDircrc, clii£u
h6m nay, gid* thur hai, lai
\ko dfty, nh£!
Dirorc. — Ying. Lay 6ng.
That thu6c. — U*.
XIX,
EN RECONNAISSANCE.
LfNH Bl NllAN DAT.
Lb LIEUTENANT. - Sefgcnt, dltes
aux hommes de prendre leur
f usil^ leurs deux cartouchie-
res et leur couverture. Nous
allons partir en reconnais-
sance du c6t^ de An Cu* od,
ai-je ou'i dire, il vient de pas-
ser une bande de pirates.
QuAN HAi.- Ongcai, biolinh
liy Sling Yk mang cA hai
bao tin c& c&i chin. Ta
sg di nhin d&t \6 miSn An
Gtf, vi nghe ring: c6 mdt
loan giic mdi di qua dfly.
— 395 —
Le sergent. — Bien, mon lieu-
tenant. Faut-il prendre des
vivres?
Le LIEUTENANT. -C'est inutile;
nous trouverons k en ache-
ter en route, Occupez-vous
seulement de me procurer
un guide.
Le sergent. — J'aiun tirailleur
qui est de An Cu: m^me; il
nous conduira.
Le ueutenant. - Tr^s bien.
Partons.- Soldat, comment
se nomme le village que
j*aperQois 1^-bas sur la
gauche, dans la campagne.
Lb soldat. -Mon lieutenant,
c'est le village de Bi Hai.
Lfi UEUTENANT.-Bn connaisscz-
Yous les habitants?
Lb soldat. -Oui, mon lieute-
nant: ce sont des gens paisi-
bles, qui ont d^jk 6t6 pilles
trois fois par des brigands de
Cu'Omg Bao, mais qui ne se
isont jamais veng6s, sansdou-
te paree qu'ils etaient trop
faibles.
Lb lieutenant. - Oil se trouve
ce village de Gu'Crng Bao?
Le soldat.— Mon lieutenant^ il
6ng Ddi.— -Vang. C6 ph^i
dem lu'orng di khdng?
QuAN HAI. - Ching c4n; doc
dkng ta s6 mua du*crc. Ong
cai chi ph&i lo tim ngu'd'i
hu'd^ngdao mk tb6i.
Ong &6i.-T6i c6 m6t t6n '
llnh m6 chinh qu6 Ikng
An Cu*; no s6 din tadi,
QuAN HAI. — Bu-crc. Thd thi
di.-Linh, lang ta tr6ng
thiy ngoki d6ng 6" kia, v6
dkng tay trdi, \k Ikng gi?
#
LiNH. - Bkm 6ng, d^y \k
lAng Bi Hai.
QuAN HAI.-— Co quen ngu'd'i
I^g ^y kh6ng?
LiNH. — BAm c6; d^n day \k
ngurd'i hi^n Iknh, dSi ba
l£n pb&i qu^n Ikng Cu'Cmg
Bao \ko kn cirdp; nhu'ng
mk cung ch&ng h& b^o
thu, thu-erng vi kh6ng dii
sire mk Ikm.
QuAN HAI. — Lkng Cu'Cmg
BaoiJrdiu?
LiNH.-B&m, kh6ngc6n; nam
— 396 —
n'existe plus: il a 6ti ras^ il
y a deux ou trois ans par
ordre du g^n^ral de brigade
commandant la region.
Le lieutenant. - Combien faut-
il de temps pour aller d'ici
h Bi Hai?
Le soldat. — II nous faut pr^s
de deux beures; car nous
aTons h contourner un grand
6tang et nous n*aurons pour
traverser la plaine que des
talus fort 6troits.
Le lieutenant. -Ne pourrions-
nous pas trouver de sam-
pans pour passer cet 6tang?
Le SOLDAT. — Non, mon lieute-
nant: nous ne trouverons
tout au plus qu'un ou deux
petits paniers qui ne pour-
raient porter plus de deux
hommes sans sombrer.
Le lieutenant. — Quelle est la
distance de Bi Hai ^BaPhtic ?
« •
Le soldat. — Je n'en sais rien;
mais Yoici un bonhomme qui
est en train de labourer son
champ et qui pourra pent-
6tre nous renseigner.
Le lieutenant. - H^t IJi-basI
bonhommeT
kia nSlm kia quan sdu I&n
dflu miiSn nky dSL truygi
triM ha n6 rdi.
Quan hai. - Ttr d&y d£n l&ng
Bi Hai di m&t bao Ito ?
LfNH.— B&m, non trdng canb;
vl ta ph&idiquanhmdtcai
d&m to, rAi ph&i di qua
d6ng mh chi di dtrorc hdr
ru6ng hep l&m.
Quan hai. - Ta kh6ng cd th£
tim du*crc thuySn mi
sang qua dftm &y, sao?
LlNH. -B&m, kh6ng; hit qui
cht tim du'acm6tTilLi cM6c
thtlng c&u^ ch^ hem lial
ngu'M thi d&m.
Quan HAI.— L&ng Bi Hai xa
Ikng Ba PhUc bao ntrito f
LfNH.— B&m, t6i khdng bi^t;
nhung mh kia c6 6ng l&o
dang c&y ru<>ng, he$c sg
n6i du'O'c chtog.
QtJAN HAI. — (f kia! 6ng l§o
kia!
— 397 —
f^^ltK viEiLLARD. — Monsieur, j'ai
T dft fei rhonneur de voiis saluer.
l^ tiE LIEUTENANT. — Nc tremble
pas: dis-moiseulementcom-
StAu ^^^^ il y a de lieues de Bi
^ Hi Hai k Ba Phiic.
LrE VIEILLARD. - MoDsicur, je
^0 ne connais pas la longueur
Bkfl& d'une lieue; mais vous avez
jjji d'ici ^ Ba Phuc au moins
j^ trois bonnes heures die mar-
che.
Le lieutenant. - N'y aurait-il
rco^ pas un chemin de traverse?
^ I Le VIEILLARD. — Si, monsieur;
,4 il vous raccourcirait d'une
heure;inaisilestbienboueux
j^ Le lieutenant.— Gela ne fait
rien; montre-nous la route.
Le VIEILLARD. - Mais, monsieur,
j'ai men buffle et ma char-
j rue....
f Le ueutenant. — Confie-les k
|. eet enfant qui les ram^nera
^ chez toi et marche en t^te de
i mon d^tachement. Quand
nous serons arrives, je te
paierai de ta peine.
Le VIEILLARD.. .-Monsieur, nous
sommes k Ba Phiic.
6NGLA0*-B&m lay 6ng«
QuAN HAT. - BCrng run, chi:
chi ph&i cho ta bi^t ti!r Bi
Hai d£n Ba Phiic c6 m&y
d^m du'd'ng m^ thdi.
6ng LAO. — Lay 6ng, chiing
tdikh6ng bi^t m6t d^m
4ki bao nhi^u; nhu'ng m&
tir day d6n Ba Phtic 6ng
ph&i di it 1^ bing^m^t
triJng ru-d"! canh.
QuAN HAI. - Kh6ng c6 Wi
tit, sao?
Ong LAO. — Lay 6ng, c6; mk
I6i &y ch6ng ho*n dfin mVa
trdng canh; nhvrng mk
bdn My lim.
QuAN HAI. -Ching can gi;
dSin 16i cbo ta di.
Ong LAO.— Lay 6ng, chung
t6i c6 contriu v^ c^i ciy...
QuAN HAI. — Lao giao cho
thing b6 kia dit v5 nhk
lao; c6n minh thi cu* di
tru*6*c quin ta. Btonai^g
gii c6ng cho ISo.
Ong lao ... — Bim 6ng,
d^n ISng Ba Phiic rfii.
27
— 3«~
Lb libutenaist. — Y a-t-il ici
quelque pagode oti je puisse
loger tout mon monde?
Le yuillard. — ^Non, monsieur;
mai&il y auiie maison com-
^unale assez grande et gar-
nie de lits de camp; vos bom-
mes pourront s'y reposer,
et yous^mftme pourrez aller
cbez le maire, qui demeurc
tout aupr^s.
Le LiEUTENAtrx. — Tres bien!
cbnduis-nous-y et ya me
chercber le maire.
Le maire .-^Boujour, monsieur;
vous m'avez appel^; veuil-
lez me donner vos ordres.
Lb lieutenant. — Nous aliens
faire la grande balte dans
votre village; mais comme
nous n'avons pas encore d^-
jeCln6, vous allez fournir k
mes bommes soixante ra-
tions de rizblanc; un pore de
quinze ligatures, du bois, la
batterie de cuisine, la vais-
aelle et tout ce qui sera n^-
cessaire pour pri^parer leur
repas. Voici quatre piastres.
Lb maibb. — Monsieur, je u'ose
pas accepter d'argenL
QuAH UAi. — G^ dfty ao: tbiat
mi^u nho cbo lisli ta i£<>
du^^c b^t kbteg?
6ng lao. - Bkm, hfadiiig;
nbu'iig wh 06 m6t c^idlohr
rOng kh^ d& k6 pb&i;93m;
cdc ckn linb ngki ngki 6-
d&y du'GTc; cdn ogii tfai
vko nb^ ly iTirimg gin ^y
cQng du*crc.
Quan hai. — IT, dtfgrc. Mi>
la v^o diy vk di tim \^
iwfifhg cbo ta.
Ly TRird!NCr. — Bim lajimg;
6ng dA, cbo d6i t6i; xin
6ng truydn tbi nho.
Quan uai. — Ta ngbi tru*a
trong Rng 6iLg ly; song ta
cbu*a c6 corm sang;^ oho
ii^n 6ng ly pbAi li6u dio
linb ta sdu ckuc bdt g|o>
tr&ng, m6t con Ion mvttri
IStm. quan, dtU ndi ni^a^
dia b&t \k nbihiig &b ein
dting cbo du'O'C tb&i sin.
Naty cbo b6nd6ngboa vi^n
day.
Ly Trarfrsfi. - Lay tog, toi
kb6ng ddm liy tifia^
Le uEUTENANt.— Preaez-le tou- Qban hai. - C& \i^c Ifty, \A
jours ct payez exaotemeni
tous DOS vivres; car si J'en-
tends des reclamations,
\ous aurez de mes nouvelles.
Faites-moi preparer h d^jed-
ner chez vous; je sals man-
ger k Tannamite et je suis ha-
bitue h. me servir des b^ton-
nets. — Sergent, mettez una
seniinelle aux faisceaux.
Vous fercz manger le guide
avec les hommes; puis vous
lui donnerez dix sous et le
renverrez chez lui.
Lemaire... — Monsieur, votre
dejeuner est prc^t. Veuillez
entrer dans le principal corps
de logis et vous asseoir sur
I'estrade du milieu.
Le lieutenant. — Asseyez-
vous vous-m6me^ monsieur le
maire,etjecauseraiavecvous
tout en prenant mon repas,
Ls MAiRE. — Monsieur, je n'o-
serais m'asseoir; permettez-
moi de rester debout h vous
tenir compagnie.
Lelieuteinant. — Comme vous
voudrez. — Gombien y a-t-il
d'babitants dans ce village?
ti^n mua dd cho ta ka ^y
gi4 cho d&; vi g6 thiy ai
k^u thi ia kbdng Um tbi^h
d4u. Don cam cho ta 4o ^
nh^ Angl^; ta hi6i dn cam
kiiu annam v4 c&m d(ia
da quen. — Ong d6i, cdt
m6t t^n linb canh b6 sung.
Sg cho t6n dkn d^g a^n
cam vudi Ifnh; r6i cho n6
n^m ti€n mh cho \6 nh^.
Ly TRirfrNG... — B4m lay 6Dg,
cam 6ng d^ s&n; mCri 6og
16n nh^ tr^n mh ng6i phAn
giu'a.
QuANHAi. - OnglycQngngfii,
chdr! d6 ta vura &n cam
vira n6i truyfin vu6i 6ijg
Lf TRirfrNG. — Lay 6ng, t6i
kh6ng ddm ng6i; t6i xin
du'ng hfiu.
QuAN HAL— Mac y. - L^ng
n^y bao nhi^u nbin
danh?
— 400 —
Lb maibe. — Je n'en sais rien,
monsiear.
Lb ueuTEKANT. — Comment!
vons n'en savez rien ?...
IjR HA1RE. — Non, monsieur.
Je sals seulement que nous
avons seize inscrit^ et deux
soldafs.
Lb LIEUTENANT- — Ccla ferait
de deux cents k deux cent
cinquante imes pour toute
la commune.
Lb maire. - Oh! monsieur, je
ne pense pas que la popula-
tion atteigne cechiffre.
Lb lieutenant. — Vous pour-
rez toujours bien me fournir
tout h Theure six coolies et
un palanquin. Je paierai les
coolies. — La population est-
elle k raise?
Le maire. — Notre unique in-
dustrie est TagricuHure.
Gomme nous avons perdu
les deux r6coltes de rann6e
derni^re, nous avons eu
beaucoup k souffrir de la
famine; mais la r6colle d*6-
t6 de celte ann^e ayant 6t6
bonne, nous somraes un
pen plus k Taise.
Ly tru'A^g. — ^B&m 6ng, i6i
kh6Dg bi^t.
QuAN BAi. — U&! 6ng If khOng
bi^t, kt...
Ly TRi-frNG. — Bim, kh6ng.
T6i chi bi^t dkn dky mvrin
s4a su&t b6 yk hai tto If oh
m^ tbdi.
QuAN HAI . - Th^ thi c& x2t v^o
66 hai trim hai irksn rurM
nhin danh.
Ly TRirfrNG. — B4m 6ng,
ph6ng ch&ng d^n.
QuAN DAI. — Du thAnko, m6t
choc nii*a, 6ng 1^ cQng s6
li^u dtfcc cho ta sdu t6n
phu v^m6t cdi v6ng. Phu,
ta se gi4 c6ng cho. — Dkn
fr day CO khd chang?
Ly TRroTNG. — Bim, chung
t6i chi c6 nghS canh n6ng.
Nam ngo&i mlt mda ci
hai vu, cho n6n dH phii
d6i lim ; song dircrc vu
chiSm nam nay, cho nftn
chung t6i da khi kha hom
m6t chut.
— 401
Lb lieutenant. — Votre village
est done pauvre?
Lb maire. — Oui, monsieur.
II n'y a que deux families
qui ne doivent pas emprun-
ter; les autres empruntent
au troisi^me mois pour ren-
dre au cinquieme, et k la
huiii^me lune pour rendre h
la dixi^me.
Le lieutenant. - Est-ce que
les pirates viennent quelque-
fois par ici?
Le maire. — Non, monsieur;
sachant que nous sommes
pauvres, ils nous laissent
tranquilles ; mais ils ont pil-
16 trois fois le village de Bi
Hai, et, avant-hier, ils sont
alles attaquer le village de
An Cu" et y ont brul6 trois
maisons k Taide de fus6es
incendiaires.
Le lieutenant. — Y sont-ils
encore?
Le maire. — Non, monsieur.
Les habitants de An Cu* les
. ayant repousses, ils sont re-
partis, ont contourn^, sans
y entrer, le village de ^n et
se sont dirlg^s du c6t6 de
QuAN hai. — Vdy thi l^ng
6ng 15^ ngh^o?
Ly TRirfrNG. — Bim, phii.
Chi c6 hai nh^ kh6ng ph&i
vay; c6n bao nhi^u thi
thdng ba vay mk thang
n^m ^&, lai vay thdng tdm
mk gi& thdng mu*di.
QuAN HAI. — Qudn cu*d^p
thfnh thoAng c6 d&n dky
kh6ng?
Ly TRirfrNG. — BAm, kh6ng;
n6 bidt chung t6i ngh^o,
thi n6 d6 y^n; nhu^ng mk
Ikng Bi Hai n6 kn cvt&j^ ba
Idn, \k h6m kia no ddnh
l^ng An Cu*; no ddnh hoi
h&. \ko Ikng iy mk d6t mdt
ba cdi nhd.
Qui¥N HAI. — No c6n cr d%
kh6ng?
Lf TRirfrNG. -^ B4m, kh6ng
c5n. Ldng An Gir ddnh lai
du*crc, cho n6n[n6 b6; n6 di
quanh li!LngEn,songkbdng
v^o, md lai giS vdo ddng
Idng Phung cho iixqo fr
— 40» —
Phung, poor y Mre h proxi-
mity des montagoejs, et s'y
eacber an iiesotn.
Le UBUTEifA#r. - Ob se trou-
ve ce village de Phi^ng?
Lfl-MAiBfi. — A pea pvhs h une
heure et demie tie marche.
Lku«0teicant. — H4bien!vou»
allez nous y conduire.
Lb MAiRE. — Je vous prie de
ra'excoser ; je craindrais
qu'on ne nre reconntkt^et cela
attirerait infailliblement ill
mon village la vengeance de
ces coquins; mais les coolies
que je vous donnerai sont des
gens sftrs et vous y condui-
rofiit.
Lb iiEUTENANT. — Cctte bande
de brigands est-elle forte et
bien arm6e?
Lb MAIRE. — On dit qu'il peut
y avoir deux ou trois cents
hommes: maisilsneparais*
sent pas avoir beaucoup de
fusils, car je n'ai entendu que
cinq ou six coups de feu lors
de Tattaquo de An Gu*.
Le ubutenakt. — Comment se
nomme leur chef?
lifi jMfAiRE. — Je n'en sais rien:
gfln n6i 4& khi c6 vi^c
githlioMy.
QuAR HAi. — Uing phuiig &
din?
Lf TMJifeNG. — Xa dAy d6 ba
klilc fr6fig canh.
QuAN HAi. — Tb« thi 5ng 1^^
s^ dhn ta vl(odly.
Ly TR^frNG. — Bim lay 6ng,
xin 6ng-tha cho; t6i sor a6
bi^ mM tdii, tfa! chimg n6
lai dduh thti lUibg t6i,cMng
sai; nhimg mh phu t6i sS
c&t cho 6ng Hi ngu*di chic
ch^n mk s^ d&n 6ng di.
QuAN HAI. — Bon cvt&p SlJ
c6 dftng vfii CO t5t khi-gi<5ri
kbftng?
Ly TRirfrNG.-^Thlyn6irllng:
n6 d6 Yki ^h tr&m, song le
xem ra;n6 khOng co m&j
kh4u sung, vikhi n6 d^nh
Ikng An Cu" tdi chi nghe
giam s&VL ph4t mk \h6u
QuAN HAi. — ttr&ng ch6ng
n6i6n'ligl?
Ly TBirfiPN^. — T5i klidng
chef V&nh^tl-$iutres,q^ c*est
vli i^TENAfliT. >-*- Je^ous re-
nk&^diiid» ^aus^ces rensei-
^^ntii^ts. — /Altez dire au
^se(S^tUeJlreHlli3* me iparler.
tjfi»66|i6^rr.^'Moih lieoti^ant?
Ls<]^o?taiA*T. *- Fliites pr6^
parer vos hommes; nous aV-
Ions partir.
Le sergent. — Bien, mon lieu-
tenant.
Le guide. -^'MonsieuT, v^ici
le village de Phung,
;li«r,4«tewt««A«T. — 11 ime sera-
bfetft^'foptiltf. Lc^onnais-
sez-vous?
fefi^trtnm. - 0«i, mon«ieur.
It <i8tenloui?6 de trois ran-
. |A^:de^ba:fnbofi3,^d*>un^ rera-
piiart -et d'on fosa^ ; mais
^4)ann6 lets habiUnts sont
"^Ifiqaes et nese sent for*-
3fin6s^ que «pouF 6viter les in-
citmoaa des pirates, lis oii-
^ip^iit da^suit^ l^ursipiortcs.
Ls ii,i«tti?»NAiiT.-i- Tiettilitiens!
j^ite^ee ^ue oelte ibande
$Hpasiie qui so^t 4e cetie
iimiiiids.psigode, l^-^bad?
Vinh, ngu*drirbtoT4figiddc
iQuMHAt. — ^^fiiS.cm dug \f
Tim 6ng 46ijte» ddjr, ta
Mo.
cQuAN aAi. — Bio Ifnh s&p
sdn; ta^^riy.
OwGiBCii. — y^ng.
rsfGifd*! HU?ofiiG BAO. — Bim
quan li^n, n^iy l^ntg JNuing.
OtJAN uAi. - XemTaitencfi
Iftm. Awh e6 br*t Jltng Sy
kh6ng?
NGirCfi BtP<SPKG mo. — Mm
quan l(5sn, q6. LtogJfty ba
l&n Idy i:ne^ nf 6t dfin ibhvih
ngir^ri tcbs&infjre^n^ngay
vLd4ft ftliy bi^hilStih irak
^&.y tayidl&p th&nhlkm-vdy
eho dtfTOjngft* .quAn^iac
miiftha&i.
QuM HAi.-^KlaliiBift! qi^Un gl
cfim iEhi:^IAitraitg<<tda
l^nkia m^ira?
— 404 —
Le^uide. - Monsiear, cesont
les pirates;
Lelibutehart. -Sergeni, pre-
ne^ vingt homines avec Yoas,
r^quisitionnez des sampan^,
passez ce cours d'eau, tour-
nez la coUine qui est sur Tau-
ire rive et allez vous embus-
querdansce petit bois pour
difendre aux pirates le pas-
sage de la riviere. Yous
n'ouvrirez pas le feu le pre-
mier; c'est mon affaire.
JLe sergent. — Bien, mon lieu-
tenant.
Lb lieutenant. - H^! lli-basi
rendez-vous ou vous ^tes
morts.
— Personne ne r^pond.En void
m6me iin qui a Tair de se
moquer de nous. Envoyons-
leur quelques coups de
lusil^r^ Feu de salve! - At-
tention! — ^Joue! — Attention !
-Feu!- Feu ^ volont6!...Trfes
bien ! 11 en est tomb^ une .
dizaine; quelques-unssesau-
vent dans la forSt; mais la
pldpart mettent bas les armes
et nous saluent.-Gessez le
feu!-Garrottez ces hommes
NGirdi HirdTHG 0ao. — Bknt
6ng 1dm, gi&c.
QuAH HAi. — Ong ddif My hai
mu'ori t6n di Tadi, Mt
thuy£n d6 hk,6i quanlLd6i
b^n kia m^ v^o nftp mur(3ra
kia d& giur kh6ng cho
quto gi^c sangsdng.Bung:
bin trurdrc; d& m^c di;.
OwG Bdi. — Ving.
QuAN HAI. — Quin kia! bay r^t
thu; kh6ng c6 tbl cb£t.
— Ching c6 ai thu'a: lai 06-
m6tt^nxem ra nhao ta. Ta
hiy bin miy mai siing. —
Bin, ci toan. — Ngha
. diy! — Nhim! — Nghe-
diy I— Bin!— Bin mac y!.
Bu-grc! Bi ngi d6 mvt(jfi
tbing; c6 miy t^n chay vao
rtrag; nhu*ng mi phin
nhiSu b6 kbi gid^ixu6ng
mi lay ta.— Th6i bin!—
Troi nhO'ng quin niy. mi
dii^u vio ling thung.-Ong
— 405 —
et conduisez-les k Phung.
-Gaporal, prenez quelques
coolies et ramassez touies
ces armes. -Guide, appelez-
moi le maire.
LiE GUIDE. - Monsieur, il n'ya
pas de maire dans ce village.
Le LiEUTENANT.^Gomment cela?
Le guide. — La commune com-
prend* trois villages, et le
maire demeure h Giang; il
li'y a qu'un adjoint i Phung,
Lb lieutenant. — ^H6 bien! ap-
pelez-moi Tadjoint et deux
notables.
Les notables — Monsieur,
nous avons Thonneui* de vous
saluer. Vous nous avez fait
appeler; veuillez nous don-
ner vos ordres.
Le lieutenant. — Vous allez me
trouver un local fermant k
clef pour y enfermer ces pi-
. rates; vous allez me fournir
trente hommes arm^s de ba-
tons pour veiller sur eux efl
compagnie de mes soldats;
vous allez 6tendre quelques
- bottes de paille sur le sol de
cette maison communale afin
cai, b&t m&y t^n phu m^
nh&t liy b&y nhi6u khi giOi
— Anh hu*dTig dao, goi \f
tru'd'ng cho ta.
NGU*6*I HU*(yNG BAO.— BAm
quan Idrn, l^ng n&ykh6ng
c6 ]f tru'd'ng.
QuANHAi. -Sao thfi?
NGU*cri HU'o'NG DAO. - B4m, xa
nky CO ba th6n, mk ly
tru'd'ng d^ th6n Giang; l^ng
Phung chi c6 ph6 \f. .
Quan hai. — Th^ thi goi ph6
If yh hai t^n ki muc.
Ki MUC — Bimlay quan
Id'n. Quan Id'n dk cho d6i,
xinquanl<5rntruy6n.
QuAN HAI. — Gdc6ngph&i li$u
mdt nh^ khok du'ac d£
• • •
giam h&Y nhi^u qu&n gidc
dfty ; s3 lai li6u ba mu*cri tto
phu c&m gky dh canh
chiing n6 l^m m6t vu6i
linh ta; lai s6 riJLc m&y bo
ro'm tr6n nSn dinh n^y d6
ta tro d^m du'O'c; doan thi
s^ ph&i li§u dtji d6^cho ta
^m»—
mat fiomi pdisBions jiiasser
iftniui; enfm irons iHec nous
foucnir de qnoi sotaper; je
Tous remboQcserai.
Lss NOTABLES. — ^Monsieur, noas
tt'oseriims ^% accepter Car-
geat.VoiisTenez de noas ren-
dre un si grand service en
nous d^barrassant de cette
bande de pillards que nous
tons prions d'aocepter un
eepas.
Ls uEffFRBFAifT.— Oomme vous
voodrez/maisdonnez adssi
un peu de riz aux prisonniers;
il ne faut pas les laisser mou-
fir de faim.
Lstt'ROTABLES.-iQni, monsieur.
Lk lieutewant. — Sergeiit, pla-
cez les sentinelles k leur pos-
1c. Prenez avec vous dix ou
donze cooHes; faitesenterrer
i^smorlB, ramassezles bles-
ses etleb^tail que les pirates
o<i't abandonn6. Ayez soin
(}ue tout soil pp6t pour le de-
part & quaitre beores du ma*
tin; noits Sviterans lachaleur
otarnverons pourddjeAner.
i;f<:'$EiiGgN7. -Bien, mon lieu*
tcinant.
^ctrmiSi; ^!gii tife.
Ki MUG.— BJun qiian Idrn,
dhung t5i kh6ng dtoi i%
ti^n. Quan 1dm tr^t droe
qu&n cu'i^p n^y thi d&
chung t5i Htm lim; nOa
xm qnan lijrn bikig Hmg-dft
chung-t6i don m6ifa0ra1iSa
Quah /hai. - Mic f xAc tng;
nktrng m^ rftog pfaii cbo
qn^ til fin ttiiccrRi;'kli6ng
ntodi chung n6 dli£tt!6i.
Ki'iiyc. -Mn ivtag.
Qoms^vna. — dng d6i,^t linh
camfacicriai. Lailfty anrcri
mu'dri hai tte ptm di Tudi
iiilnh m^drtn k6 <sh£t A
debili^ k^ pMi'dam yS; lai
thu »lftj tr^ hb'quto gi^c
iXyMy. PhM 1%l xsbotnoi
stf moi.^dnvd£.gi£rtln3*tir
ban saisgiittd ta difdirgc.
TM ta kb6i pbii ntegqui^
mk d&i kip ocrins&Dg.
5HoaAi.— Vteg.
~M7 —
XX.
UN RESIDENT. — INTERROGATOIRE QUAN c6NG SU*. — TRA OUAIC
DS PIRATES. Qir&P.
Le RssilDiSNi'* - PlUfiton!
tlK >ijyim)N. - Void, irttMj>mieur.
Le R^mf^. - Appdez-moi
rintepp^fete.
Le fuiintm. ^ Oai, m<:>i^ieur.
Le resident. ^ N^dn, dites au
(»b^f id^d^idchemeiit de m'a-
mener ici les deux prison-
niers qu'on loi a llvtsgg bier
au sdir. Qu'il prenue deux
hammes avm^s de fusils^
bafoQuette au catton, pour
garder I'Un pendafirt^que j'in-
terrogerai rautpe.
Uh garde pRWNcaPAL. — Monsieur
le'Rg^ideut, \e^ pris^nniens
sont arrives.
LER4^siDBPfT. - Tr6s Kien/l?aites
comparaltre le plus lg6 et
gardez TaMre au bout de la
maison.
QiXAN cADiG'Sfr.*- ^y pWi!
TOY wiAi.— Da.
C6ngs0*.— Goi thftngngdu
cbo tao.
TOY *tfAT.— Ifa.
C6ng str.— Ng6n, bai tto tii
Dgu*M ta n6p cbo 6ng d^i
cbiSu b6m qua, hko 6ng
iy gili ra cbo ta d&y. dng
d6ipbdi l&Y bai >t6n linb
maag sutig d& x6 mfii vdrt
vko, 'di kbi ta h&i tndt
tb&ngtbin6 canb giO* dira
bia.
6fiG»6i. — L^ dug, qiikn
tti d£n rdi.
Cbm S**.— Bu*9^c. Bfty giii
tto liblSu ttf Ai hkrb V2i?tv;-c6n
t6n kia tbi ^ivr dftng dSu
dbk.
— 408 —
Honsieur Louis, Teuillez pren-
dre one plume et du papier
et remplir Tofiice de greffier.
Le gabde principal. — Monsieur
le Resident, voici le prison-
nier.
Ngh|Cu. — Je salue dix mille
fois Yotre Excellence.
Leb^sidert. — Bien: contentez-
Tous de rdpondre k mes ques-
tions. — Quel est voire nom?
Nghich. — ^Je m'appelle Nguyen
v&n Nghich.
Le resident. - Votre Age?
Nghich. — J'ai quarante-sept
ans.
Le RfisiDEMT. — Votre pays?
Nghich. — Monsieur, je n'en
sais rien. Orphelin de p^re
et de m^re d5s T^ge de cinq
ans, j'ai quitt^ mon pays
pour aller mendier ma vie et
je ne suis plus jamais retour-
n£ chez moi, en sorte que
j'ignore m^me si j'ai encore
des parents.
Le resident. — Ce que vous di-
tes est faux; mais cela im-
porto peu. Quel village ha-
i)itiez-vous en dernier lieu?
Ong Lui, xln (^ng c4m gi&jr
biit m^ l&y khiu cnng.
6xG bdi.— Lay tog, t^D til
day.
Nghich. — Lay quan Idn van
lay.
C6NCi stj*.— IT; taoh6id^n dkn
m<^y thira d6n d^y thi du.
— Tto miy \k gi?
Nghich. — B&m, tto t6i Ik
Nguyto vSin Nghich.
C6m str.— M4y tu6i?
Nghich. — ^B4m n&m nay toi
b6n mu'cri b4y.
C6ng str. — Qu6 quan mky &
dAu?
Nghich. — B&m quan 16'n,
t6i kh6ng bi^t. Cha me t6i
mAttirkhit6imdriltonlLm,
cho nto t6i b& qu6 (Airorc
mh di An mAy; tiir Ay mA
di t6i chAng h6 c6 v£ Itog
sdt.cho nto t6i kb6ng bi^t
c6 c6n anh em bA con hay
khdng.
CbNGStJ'.-MAyndiddi, nhvrng
mA kh6ng can gi. Y^y th!
ciing h£t mAy.d* lAng nAo?
409 —
Nghich. — Monsieur, je n'ai pas
de domicile fixe; je demeure
aajourd'hui en un lieu, de-
main dans un autre, cou-
chant dans les auberges ou
les marches.
LiB RESIDENT. — Quelle profes-
sion exercez-vous?
Nghich. — Tant6t j'exerce le
m6tier de portefaix^ tatit6t
on me loue comme laboureur
ou, comme moissonneur;
d'autres fois, je vais h lamon-
tagne chercher un fagot de
bois que je vends au march^,
ou bien je fais le metier de
terrassier; enfin, quand je
suis malade, je vais mendier.
Le tti^siDENT. — Depuis combien
de temps 6tiez-vous h Y^n
lAuh lorsqu'on vous y a ar-
rftt6?
Nghich.— J'v 6tais arriv6 la
veille au soir.
Le RissiDENT. — Des habitants
out attests que vous y 6tiez
depuis un mois. Vous 6tes
m^me soupQonn6 d'avoir
incendi6 la maison du chef
de ce village, il y a quinze
jours.
NonrcH.— B&m, t6i kh6ng &
dku cho h&n, nay ddy mai
d6, n&m chgr n^m qu&n.
C6ng s(r.- Mhy lim nghfi 0?
Nghich.- Bim, khi thi t6i
lim d^u, khi thi ngtfdi
ta thu6 t6i c^y bii*a
g$t h^i: lai c6 luc t6i di
rirng ki^m gdnh cAi dem
v6 bdn chcr; cflng c6 khi
t6i l^m phirdrng th6; mi
hoac t6i c6 6m dau, thidi
an may.
C6ng stj'.— Khi mky phii b&t,
m^y 6" l^ng Y6n Linh da
bao lAu?
Nghich. — T6i mdi d^nchifiu
h6m tru'6'c.
C6ng stj*. - Co ngu-d-i Ikng
1km chii'ng r^ng: m2iy &
d&y da d^n mot thdng r6i.
Lai c6 k^ nghi mhj dtft
nha tht![ chi Ikng ij da
nfira thang nay.
ItaBfca. - MoDsieiir, c'csloer-
taioeaieatfaux*
Lb Mt^hEMr.-TtH bien; alors
d'ofii Teniez-TOiis?
NcBfCH. — De la montagne.
Lbe/^ideht.- Qae faisez-Toos
i la montagne?
NeiiicH. — Je chercbais des
racines pour ma nounitare.
Le ntsiDEffT. — De qooi vous
servieZ'Vous pour les arra-
cher?
Ngbicd* — D'une pioche.
Le resident. — Oh est cette
piocbe?. . .-Yous ne ripondez
rien... Sivous aviezposs^d6
quelque instrument de tra-
vail^ vous I'auriez encore;
tandis que vous avez ^t6 ar-
r6t6 porteur de ce poignard,
et que Ton a trouv6 cette
lance dans le tas de paille
sous lequel vous 6liez blotti.
Que faisiez-vous de ces
armes?
N(yHiGU* — Monsieur, la lance
n'est pas k moi.
Lk R^ei. but. — Vous no diies
pas la v6rit6^mais peu impor-
te. Et le poignard?
li^BKB.— BJdl fsaii ktai,
qoikhdng.
C6H6 s€r.— C; th6 tbl m^j a
diad&i?
NGBiCB.'T6i & irong rirng
ra.
VAim sir. -Mkj if irong rwm^
miy I&m gff
Ngbich. - T6i dao c6 bi^m
in.
CMiiestj-.-Miy Uy gi i»a
cUio?
Ngbich. — T6i c6 cti cu6e.
GdBG st^. -Cu6c i^f fr dftu?..
— M^y kfa6ng ibu*a . . .. ^in
mhj c6 d5 gi lim n^i,
tbl c6n; mik khi miy pbii
bit tb&y mSky giM dao
limg nJty trong minh, lai
tbiy mdc nliy troog diSng
ra m&y nup hn. Hhj lini
gi bfiy nbiStt 66 4ac i&y?
Ngbich. — B4m quan 1dm,
mdc kbdng pb&i cAa t^.
C(ym BIT. - M&y n6i kb(^g
ib^t, nbirng qodi k6. Cbn
dao lu'ng tbi sao?
— Mi
NGeiCH. - Je I*a^i6 pour me
d^fendre contre le tigra.
LiB RESIDENT. — D'oi vous vicnt
cette balafre aa front?
Nghigq. — Monsieur, 6tant en-
fant, je suis tomb6 sur un
lesson de porcelaine.
Le resident. - Je ne puis vous
croire; la cicatrice est trop
longue et trop profonde.
Et cette blessure a la ciiis-
se?
Nghicu.— G'est un furoncle.
LBR^siDENT.—Un furoncle ne
traverse pas la cuisse. Vous
avez regu une balle.-Allons,
avouez que vous ^tes un pi-
rate et un rebelle; donnez-
moi le nom de vos chefs;
dites-moi oh ils demeurent,
et je vous epargoerai autant
qu'il me sera possible.
I><GHiCH. - Monsieur, je ne suis
ni pirate ni r6volt6, et je
n'ai jamais fait partie d'au-
cune bande.
Le resident. - Bien. Chef de
d^tachement, ramenez cet
bomme en prison et faites
comparaitre I'autre prison-
nier.
htim«
Ctm sij*. - Seo trteirtomifcy
thi bM dknt
Nghicb. — B4m quan Idrii^ khi
tdi c6n b^, tdi ng& pb4i
m&nh sir.
C6ng sir. - Tao ching tia
du'orc; seo d^ qua yk sftu
qud. G6n din ncri diH, tt&
n^o?
Nguigh. — Bim, t6i l^n e&i.
C6ng sijr. - Lto cdi kh^ag
th^u su6t c& dtii; m^y. Ak
phii dan. -N^y, miy tha
th^t mky Ik th^ng curcrp
th^ng giac; m^y h&y xumg
t^n tu'o^ng ddud&ng chung
bay ra ; hay t6 n6 d6ng u-
d^u, m^ tao se thu'crag
miiy h^t 16ng.
Nghich. — Bkm 6ng l&Uy t6i
chdng phii th&ng curc^
thing giac, cting ch4ng ho
v^o toan nko.
C6ng si>. - it. - Ong d6i, hay
giiith&ngnkyvgtraigiam
m^ di^u t^n ih kia ra d^y^
I
— 412 —
Le garde principal. - Oui, mon-
sieur .... Monsieur le Re-
sident, voici le prisonnier.
Le resident. - Comment vous
nommez-vous?
Kii^p. — ^J*ai nom Biii danh Ki^p.
Le RiiisiDENT.— Quel Age avez-
vous?
Kifip. — >Dix huit ans.
Le RESIDENT. - H'oh fttes-vous?
Kifip. — De la province de Bic
Ninh.
Le resident. - De quel village?
Kifip. - Je n'en sais rien.
Le residei^t. - Si, vous le savez
fort bien; mais vous craignez
de compromettre voire vil-
lage.
KiiSp. ~ Oui, monsieur.
Le resident. - Soyez sincere et
n'ayez point de crainte; per-
sonne ne sera compromis h.
cause de vous.
Kiiiip. — Monsieur, je crois h
voire parole et je vais vous
dire la v6rit6. Je suis de la
commune de Phi Tac, can-
ton de G^pGhfinh, sous-pre-
fecture de Bang Lang, pr^-
feciurejde B6ng L6ng«
Ong b6i. -Y&ng...Lay ftiffj
t6n tti d4y.
C6ng str. - Miy ifen gi?
Ki£p. - B&m, ten con 1^ Bi
danh Ki£p.
C6NGsO-.-M«y tuAi?
Ki£p.— Con mirCri tdm tu6i
C6ng sfr. - Qu6 dAii?
Kifip. - CT tinh B4c.
C6ng str. -^ 6" ling nlio?
Kijgp. - B&m, con khdng r5.
CdNG str. — XI ! mky tirdti{
l&m\ chir! nhtmg m& m^}
scr ling mky phii can lito<
Ki£p.-B4m, ph&i.
C6xNG sir.— Miy cur th&t thi^
mi dilrng lo; ch&ng ai bi
can vl miy.
Ki£p.— B4m quan Ic^n, con
tin IM quan Ktn n6i^ lA
se tha that. Con it B6ng
L6ng ph&, Bang Lang
huy^n, Gip Gh^nh t6ng,
PhiTacxa.
7«f
i?
il
oti
o:
1^
— «3
L«E BissiDENT.. - Tr^ bieii. Gon-
tinuez i me dire toute la
v6ritdetjeprometsd*adoucir
voire peine.- A quelle bande
appartejiez-vous?
Kifip. -A celle du chef V^nh.
LiE RESIDENT. — Depuis qtielle
6poque en faites-vous partie?
Kifip. - Depuis le douzi^me
mois de Fannie derni^re.
Le resident. — Qui vous a en-
train6 dans cette bande?
Ki£ip. - Monsieur, c*estNguy§n
vHn Nghich,
Le resident. - La bande du
chef V^nh est-elle conside-
rable?
Ki^p. - II n'a ordinairement
avec lui que quinze ou vingt
hommes; mais quand il veut
aller briganderquelque part,
il recrute des partisans; puis,
le coup fait, il les renvoie
tons chez eux.
Le resident. - Dans ces occa-
sions combien Mes-vous ?
Ki^p. — Cinquante ou soixan-
te environ.
Le Resident. — Avez-vous ja-
mais M plus nombreux ?
C6ng st5-. - IT. Mky cu- th6
th^t moi difiu, mh tao hira
s6 gi&m bd^t phdn phat
cho mky.— Miy v6 to^n
nio?
Kifip. - B^m, con vS todn
quAn V^nh.
C6ng str. - M^y nh^p v^o bon
&y tu* bao gier?
Ki^p.-Bltm, tirthdng chap
nam ngodi.
C6ng sir. - Ai r6 mSiy di theo
qudn ^y?
Ki£!p. -BAm,t6n Nguyen vdm
Nghich.
C6ng sir. - QuAn qu^n V^nh
c6d6ngkh6ng?
Kiiip. - Third'ngc6mircril&m
hai mu*o*i ngircri di vu6i
n6 mk th6i; song khi n6
mu6n di an cu'd'p ch6 nko,
thi n6 My th6m qu^n; r6i
h^t vi^c, n6cho vfinhi ci.
G6ng sir. — Luc biy gier
chiing bay dd bao nhidu?
Ki£p. - B6 nam sdu mirori
ngirM.
CftNGsC*. - Go bao gidr dtfgrc
d6ng ho'n kh6ng?
28
— 414
Kj^p. — Oui, monsieur. Une
nuit de la premiere lune de
cetle ann6e, trois bandes se
sont r^unies pour aller alia-
quer le poste de Ki^n H4o,
gard6par des miliciens.Ccite
fois-l&, nous etions au moins
irois cents.
Le Rj^siDENT. — Connaissez-
vous les deux autres chefs?
Ki^p. - Non, monsieur. J'ai
seulement enteudu dire que
Tun s'appelait le g6n6ral
Bdtetrautre le chef Thot.
Le resident. — Savez-vous ou
lis se liennent d'ordinaire?
Kijgp. - J'ai entendu dire qu'ils
se tenaient ordinairement
sur Hirng Y6n, dans la Plaine
des Roseaux; mais c'est tout
ce que j'en sais.
Le rissident. - Qaelles pertes
avez-vous ^prouvees h Tat-
taque du poste de Ki6n Hio?
Ki£ip, - Nous avons eu cinq
tu6s et vingt-deux blesses.
Le resident. -Aviez-vous h ce
combat des fusils a tir rapi-
de?
Kifip. — B4m, CO. Thang^
gifeng nam nay, c6 m6t
d^m ba to&n tu h6i cho
du-orc di ddnh ddn Kidn
H&o, CO llnh m6 d6ng. LsLn
&y Chung t6i dtforcit 1^ ba
tram ngwCri.
COx^G sir. ~ C6 bi^t hai
tu-c^ng kia kh6ng?
Ki^p. — B4m, kh6ng. Con
chi thiy n6i c6 m6t tu'ijrng
ten \h lanh B6t, ma tu^crng
kia goi la d6c Thot.
C6ng sir. - C6 bi^t chang
no quen dong d* dau khdngf
Kitip. - Con c6 thiy n6i no
quen dong Bai Say,v^ tinh
Hu-ng Y^n; song chi bi^t
iM ma th6i.
C6ng s&. — Khibay ddnh
d6n Ki^n Hio, bay mSt
may ngu'M?
Ki^p. — B4m, Chung t6i
phii nam ngu^dri bi tS \k
hai mu'O'i hai ngu'tri bi
thu'ang.
C61NG SU-. — Bay danh trdn
ay, bay co sung nap hau
kh6ng?
- 415
Kiiip. - Les deux autres bandes
en avaient beaucoup, peut-
6tre cinquante ou soixante;
mais celle du chef Viinh n'en
avail que sept.
Le resident. - Comment Vanh
se les 6tait-il procures ?
KiiSp. - II en avail pris qualre a
Tattaque du fort de Ba Hu*,
el il avail achete les Irois au-
tres h des soldats d6serteurs.
Le resident. - Le chef Yhnh
avait-il beaucoup de cartou-
ches k douille en cuivre ?
Ki^p. -J*ai oui dire qu'il en a-
vait autrefois une caisse tr6s
lourde; mais il n'en a plus
guere que cent.
Lb resident. - A-t-il d'autres
fusils ?
Ki£p. — Oui, monsieur. 11 a enco-
re un fusil de rempart, deux
ou trois fusils k capsule,
trois fusils k pierre el cinq
fusils k m^che.
Le RiESiDENT. -Quelles sont ses
autres armes?
Ki£p. - Des lances, des sabres
et des boucliers. Pour lui, il
a un sabre et un revolver k
sii coups.
Ki^p. — B4m, hai loan kia
CO nhiSu, c6 khi d^n giam
sau mu'O'i kh4u; c6n todn
qu^n Vanh, chi c6 biy
kh^u m^ th6i.
C6ng sir. - Qu§n V^nh lay
du-crc Sling iy & d^u?
KiiUp. -- Khi danh d6n Ba Hu*
Ihi \iy du'crc bdn khAu;
c6n bakh4u kia, thi mua
linh d^o.
COng su*. — LiSu dan diro°c
v6 dong, quan V^nh c6
nhiSu kh6ng?
Kiilip: — B&m, con nghe khi
tru'6'c c6 m6t h6m nSng
lim; ma b^y gid* chi c6n
d6 m6t tr&m Mix mk th6i.
COng sCr. — No c6 siing khac
nu-a kh6ng?
Kifi'p. -B4m, c6. No c6n mot
khiu thdn c6ng, v^i \k
khdu Sling hat n6, ba khiu
c6 mdy da va nSm kh4u
Sling hok mai.
C6ng si>. - No c6n nhu'ng
thii* khi giori n^o nu'a?
Ki^p. — C6n" giro'm gido,
khi^n m6c. C6n chinh no,
thi cdm giram v^ c6 m6t
kh^u Sling lucli^n.
— 416 —
Le resident. — Oil sont ces ar-
mes?
Kifip. — II en a toujours une
partie avec lui; les autres
sont cach6es dans une ca-
verne,
Le B^SIDENT.-Connaissez-Yous
cette grotte?
Kii^p. - J'y suis entr6 une fois:
mais comme elle est tr6s loin
dans la for^t, je ne pourrais
jamais en retrouver le che-
min.
Le R<5:siDENT. — Pres de quel vil-
lage est-elle?
Kifip. -Pres du village de Khl
Nh^n.
Le resident. — Connaissez-
vous les noms des soldats du
chef V^nh?
Kifip. — Monsieur le Resident,
je vous prie de ne pasm'obli-
ger h d^noncer des amis.
Le resident. - G'est bon. D'oti
est le chef Vtoh?
Kifip.-On dit qu'il est de la
province de San T^y, mais il
a I'accentdur du Ngh6 An,
Le resident. - Quel ^ge a-t-il h
pen pr^s?
C6ng su*. —^ Nhfrng d6 fiy &
dAu?
Kifip. - Bim, qu4n Yknh
' v6n gi{i* it nhiSu cdi, c6n
bao nhi^u, th! gi&u trong
hang.
C6ng sir. - M^y c6 bi^t hang
fiy kh6ng?
Ki£!p. - Bim, con c6 vko m6t
Idn; nhu*ng m^ v! hang ^y
mSli trong rirng xa Um^ con
chdng sire n^o ttm 16i lai
dtrcc nu'a.
G6ng sir. - Hang dy g4n l^ng
nio?
Kifip.— B4ni, g&n lling Khi
Nhan.
COng sit.— MAy c6 bi^t tto
nhu'ng qudn theo qu^n
VAnh kh6ng?
Kifip. — Lay quan \(sxi\ xin
quan Idn dirng b&t con
ph&i t& t^n Chung ban .
C6ng sC^— it. Qufiin V^nh
qu6 qudn dAu?
Ki^ip. - b^m, ngirdri ta \Ao
ring: ngirM tinh Son,
nhimg mk n6 n6i tro tre
nhu* giong xir Ngh6.
C6ng sO*. - N6 chtrng dd bao
nhiSu tuAi?
— 41t —
Kifip. — De trente-cinq & qua-
rante ans.
Lb resident. — Est-il grand?
Ki^p. - 11 est de taille moyenne .
Le resident. — Comment est son
visage?
Ki£p. — HM6 et un peu marqu6
de variole.
Le resident. — Oil se tient-il
d'habitude ?
KiiSp. — Sur la lisi^re de la mon-
tagne, de BSu i Cu6i. Quand
il n'a rien ^ craindre, il passe
la nuit dans quelque village;
quand on I'inqui^te, il se
r6fugie dans la for6t.
JjE resident. — Oti 6tait-illors
de votre a prestation?
Kifip. — A Y6n L^uh m^me.
Le resident. — Oil pensez-vous
qu'il soit maintenant?
Ki£[p. - Jene sais pas. Sachant
que Nghich et moi av6ns
6t6 arr^t6s, il a certainement
dA s'enfoncer dans les bois
ou peut-61re m^me changer
de province,
Le resident.— C'estjuste.-Que
Ki^p.-B4m, d6 ba mu'ai
nham b6n mu*o*i.
C6NG str.—N6 c6 cao Ion
kh6ng?
Kifip. — B4m, ngu*M tSm
tbu'drc.
C6ng sir. -Mit mai thS nio?
Ki^p. - B^m, ngam ng^m vi
r5 r6.
C6ng sir. - N6 quen d6ng ch6
n^o?
Ki£ip. - Bim, d" ria nui, tu*
l^ng Bdu d^n l^ng Cudi.
Khin^oy^n,thin6v^om6t
l^ngn^o mi tro d6m; hoSc
c6 th^y d6ng, thi chay vio
rirng.
C6ng sir. - Kbi miy ph4i b&t,
quAn Vinb dang 6* d^u ?
KiiSp.— Bim, b chinh ling
Y^n Linh.
C6ng si^*. — Miy ngbi ring:
biy giCr n6 6* diu ?
Kifip. - Con kb6ng r6. N6 bi€t
ring: con vi tfen Ngbich
pbii bit, cho n6n con
ph6ng cb&c n6 vio rtfng
bay W CO kbi sang tinb
kbic.
C6ng su*. - Phii. - Kbi miy
— 418 —
faisiez-vous, Nghicb et Toas,
chez le nomin^ Tnrorng c6ng
Oan quand on tous y a arr^-
tes?
Ki^p. — Nous allions riquisi •
tionner deux charges de riz
blanc et un pore.
Le besident. — Pourquoi faisiez-
vous ceite requisition?
Ki^p. - C'est le chef Viinh qui
nous envoyait chercher des
vivres pournourrirses hom-
mes.
Le resident. — Qu'est-ce que
cette lance trouv6e dans 1*6-
tang du nomm^ Oan?
Kifip. — C'est la mienne.
Le r^:sioent. - Pourquoi Vy
avez-vous jetee?
Kifip.— Quand j'ai vu entrer la
patrouille du village dans la
maison, j'ai eu peur et j'ai
jeii mon arme h I'^tang.
Le resident.— Qui a fabriqu6
cette lance?
Kifip. -Monsieur, c'est un for-
geron attach^ au chef Vtoh.
Lb resident. -O&travaille-t-il?
vKifip. — Dans la montagne.
Le resident. - Oil prend-il le
fer?
irk tftn Ns^ich ph&i b&t &
nhk tto Tnrcmg c6iig Oan,
chung bay \hm gi dSy?
Kigp.— Bim, chung con di
ttf ng hai ganh gao tring t4
ni6t con Ion.
C6kg su*. - Ttfngbiy nhi^ud6
iy Ikmchi?
Kifip. — Bim, quau VDinh sai
chiingt6i dil&y iu*orng nu6i
qu^n.
COng sir. — Cai m4c niy md
du'crc d\T&i ao danh Oan li
mac nilo ?
Kifip. — Bim, mdc con.
C6ng stj*.— Sao miy b6 d4y ?
Kifip. — Con thfty phiftn tu5n
Ikng iy \ho trong nh^, thi
con sg* mk T&t xudng ao.
C6ng si'r. — Mdc iy ai r^jn?
Ki^p. - Bim, t^n thcr rio v6n
theo qu^n V^nh.
CONG sir. - No mp 16 * da* ?
Kifip.- Trong rCmg.
C6ng su-. - N6 l(iy sit (Sr d^u?
419 -
KiiSp. - Nous loi remettons,
potir fabriquer des sabres et
des piques, les coutelas et
les dents de frerse que nous
volons.
IL.B BESiDENT.— Oil prend-il le
charbon ?
Kifip.-Nousallonsle fabriquer
nous-m§mes dans la forfit.
Le resident. Oil serre-t-il ses
outils?
Kifip. - Dans cette m6me grot-
te oil sont cach4es les armes.
Le resident. - Bien. C*est assez
pour aujourd'hui.
Kifip.- Monsieur le Resident,
je voas prie d'avoir pitie de
inoi%
Le resident. - J'aurai 6gard h
voire sinc6ril6.
Kifip. - Je vous prie de vouloir
bien me remettre en liberie.
Le RjgsiDENT. - Pas encore.
J'aurai encore besoin de vous
poser quelques questions.
Ki6P. - Monsieur le Resident. «.
Le RESIDENT. - Ng6n, dites au
chef de d^tachement de ra-
•mener ce garQon en prison.
•Qu'en nelui fassepasde mal;
xnais qu'on ne le laisse pas
Kifip. — Bkm, chung t6i an
trdm dao rira r&ng bira»
mi du*a cho n6 vbn guxrm
gido.
COng su-.-Than no 14y *
dAu?
Kifi'p. — Blim, chiing iCsii via
rtrng, chung t6i d6t ISy.
C6ng stj*.— B6 n6 Ikm ngh€,
no x^p 6* diu?
Kifip. - B&m, cftng trongmdt
hang gi^u cdc dfi khi gidl.
C6ng sir. - IT. H6m nay h6i
b&y nhi6u d& dA.
Kifip.— Lay quan Idn; xia
quan 16ti dA 16ng thtfong
con.
C6kg str.— Tao sg nhd* mhj
Ah thu'a chin chi.
Kifip. - Xinquanldrn thu'O'ng
mh tha con \i.
C6ng sir. -Chu'a. Tao cbtt
phii hAi miy m4y difiu
nu*a.
Ki£p. — Lay quan Id^n...
GANG sir.-NgAn, bio 6ng dAi
dem thing niy vS trai
giam. Biing lim khi
chi no, nh6 I nhtfng mi
dCrng &h cho no gip t^a
'4
— 4» —
eomniiiiiqoer arec Ngoyfai NgoySnYdnNg^ich, ng^l
xim Ngbicb.
L'lHTeiPReTE. — Ooi, mon^ear
le Risideni.
Le EfoiDEHT. — Monsieur Louis,
famassez tos papiers et al-
Ions faire nn petit tour de
promenade en attendant le
diner.
Th6hg xg6h. ' Ying.
C6hg s(r. — Oi^ x£p g^y ma,
rdi ta di chcri m6t nfiat d&
doi giOrcom.
XXi.
Un RESIDENT.
AFFAIRES DiYERSES.
QUAN c6ir&su'.
VlfeC NO YI^ KU.
Le RtisiDEHT.— Ng6n, quel jour
du mois annamite sommes-
nous?
L'iNTERFRfeTB. - Monsieur, c*est
* aujourd'liui le dix du sixi^me
mois.
Le RESIDENT. — Est-ce aujour-
d'hui que le Gouverneur de
la province vient me voir ?
li'iNTERPRfeTB. - Oul, monsleur;
il a dit qu'il viendrait k dix
heures du 'matin.
QuAW cdNGSti*. — Ng6n, ihdng
annam Mm nay 1^ ngiky
• m4y?
Th6ng NGdN. - Blim^ h6m nay
' 1& mdng mu*di thang sdu.
CONGStJ*. - G6pMi quanting
ddc sS d^n chai vu6i ta
hdm liay khftng ?
ThOng ng6n. — Bito, phdi;^
nghx n6i r&ng: gidr tbiJ*
mu'Cri ban s^ng s& d£n.
— 421 —
1 Le BfisiDENT. - Savez-vous s'il
Tieadra seul ?
L'iNTERPRfiTE. - J'ai entendu
iin homme de sa maison di-
re qu'il devait fttre accom-
• pagne du Pr6fet fiscal, du
Pr^fet criminel et duG6n6ral
de Division.
Le resident. — En ce cas, h^-
tons-nous d*exp6dier les af-
faires; nous aurons ensuite
plus de temps pour causer
airec eux. - Appelez un cour-
rier et dites-lui de porter
cette lettre au garde prin-
cipal qui commande le
poste deAi GMu.-Dites-lui
qu'il y a une r6ponse et qu'il
devra I'attendre.
L*mTERPRfeTE.-Oui, monsieur
le Resident.
Le resident. — Cherchez sur
mon bureau la requftte que
Ton m'a pr(5sent6e il y a trois
jours et dites au lettr^ d'ea
prendre deux copies en c'a-
ractferes chinois. Je veux en
envoyer une au Resident su-
pirieur et remettre I'autre au
' Gouvemeur de la province.
G6n6 St*. - Th^y c6 bi^t quan
thtfcrng c6 d^n m6t minh
kh6ng?
Tn6NG ng6n. -T6i c6 thfty
m6t ngu'M hSu 16 ngii n6i
ring: s6 c6 quan h6, quan
dn yk quan dfi d6c di vu6i
nu'a.
C6ng sf. - G6 phii tb^, thi
ta bay xu* cac vi^c cbo
nbanb; r6i ta du'gc dM giCr
ban mk n6i truy^n vu6i
cdcquan. — Goi m6t t^n
pbu tram m^ bio no du*a
tbu* nky cbo 6ng d6i d6n
AiGbiu.-Dan n6 ring
n6 phii dgi vi c6 tbu* lai.
Th6ng ng6n.— Ving.
C6ng sir, — Xem tr^n kn tbu*
ta viSt m^ tim cai dan
ngu'M ta qui b6m k!a; b&o
ky luc sao Wy baib&n bing
cbd" nbo. Ta c6 y gM m6t
bin l^n quan thdng sir;
c6n m6t bin tbi dtfa b6n
quan t6ng d6c.
— 422
L'lVTERPRiTE.-Bien, monsieur.
Le BESIDENT. - POUFTOUS.TOOS
traduirez ce soir cette pi^ce
en fran^ais et vous prendrez
une copie de la traduction.
L'lRTEtFBtTB. - Oui, monsieuF.
Quand faudra-t-il vous la re-
meltre ?
Le &6siDEKT.'~Deinain matin
au plus tard; c*e$t press6.
L'mTERPR^TE, — Bien, mon-
sieur.
UwPLAHTON. -Monsieur le Re-
sident, voici le maire de la
commune de Thu L6 qui
demande h vous voir.
Lb resident. - Que veut-il ?
Le planton. -II dit qu'il vient
payer rimp6t.
Le ri^sidbht.— Tr^sbien.Dites-
lui d'entrer.
Le maire. — Monsieur le Resi-
dent, j*ai rhonneur de vous
saluer.
Le resident. - Bien. - Ng6n,
apportez-moi le gros registre
qui est ouvert 1^-bas sur. le
banc. - Ou est situ6e la com-
mune do Thu L6?
Le maire. — Dans le canton de
TadNG !f66!i. - V4ng.
C6rg sO*. - Gdn ihky, ll^
chi^u h6m nay s6 phAi dkii
dom Slj ra ti^ng phalai^sa;
r6i lai ph&i l&y mAt bin
th^y 6k dich.
ThAxg ng6n. — B4m^ Ttog.
B£n bao gicr ph&i dura hia
quan \&n. ?
Cong sir. — B&tqu&s&ng mat,
vi 1^ yi^c kh4n.
Th6ng ng6n. - VAng.
Ttrr PHAi. - B&m quan Id^D,
CO ly trfffrng xJL Thtt L6
xin.Y^o hau quan \&n^
C6iiG s&, - Xin v&o vi6c gl?
TOY PHAI. - B^m,n6 noi rftng:
\ho ndp thu5.
C6ng sC^.— it. B4o n6 rho^
Li TRirfrNG. - Xin ph^p lay
quan lurn.
CONG si>. ~ ir. - Ng6n, liy
c^p s6 l<>n dh mir trto ghS
kia.-XaThuL6 6-d4u?
Lv tru*6*ng. - hkm^ Bai Tham
-^
423 —
Bai Lftn, sous-prifeclare de
Bai liam, prefecture de Bai
Thara.
S*E RESIDENT. - C'est blen cela.
— Vous avez encore un arri6-
r6 de cinq cent quarante-
trois ligatures huit tiSn dou-
ze sap^ques sur rimp6t de
Fannie derni^re.
Lb maire, -Oui, monsieur le
Resident; mais ce n*est ni ma
faute ni celle de la popula-
tion. L'imp6t a 6t6 remis in-
. t^gralement au maire pr6c6-
dent^ qui I'a d^pens^ h son
profit et que vous avez cass6
pour ce fait il y a trois mois,
Le resident.- Jelesaisbien.J'ai
m^me confisqu^ et fiiit ven-
dre sa maison et ses champs. "
Combien cette vente a-t-elle
produit?
Le maire. -Elle a produit cent
soixante - douze ligatures,
que J'ai fait apporter ici par
mes administr^s et que voici
empil^es dans la cour.
Le resident. — Et le reste ?
Lemaibe. Monsieur le Resident,
bien que notre village soit
phu^ Bai Lam huy^n, Bai
L^n t6ng.
C6ng su*. - Chinh phii. —
Thu^ nam ngoii x9L ihhj
Iv c6n khi^m n&m tr^m
b6n mu'O'i ba quan t^m
tiSn mu'd'i hai dfing,
Ly TRirfrNG. — Bhm quan Idm,
c6 th^t; nhtfug mh kh6ng
pb&i tai t6i hay Ik tai Akn
ddu. LS tra*frng tru*6*c da
thu thu^ du'crc dA, mk n6
tir ti6u, cho n6n quanl(hi
each n6 dSL du*crc ba thdng
nay.
C6ng sir. - Bi«t r6i. Ta d3L
tich k^^ \'k phdt mai cfra
nh^ru6ngnu*orngn6 chfic.
Bdn bSy nhi6u cfia, du*ac
bao nhiftu ti§n ?
Ly TRirdTs'G. — B&m, du'OPC
m6t trd,m b&y mu'oi quaa
ti€n t6i bao d^n l^ng t6i
gdnh l(fn trftn nky mk dSi
chSng ngo^i skn d&y^
C6ng str. - C6n phdn thifiu,
Ihi sao?
Ly TRirfrNG. — Bt\m quan Icrn,
dti din chung t6i nghfea
— 424 —
extr^mement pauvre, nous
nedemandons pas mieux que
de payer. Je vous prie seule-
ment de vouloir bien nous
accorder un d^lai de trois
mois et de ne point nous en-
voyer d'buissiers; nous vous
paierons tout exactement.
Le resident. - Soil: je vous ac-
corde ce que vous me de-
maudez; mais ne' d^passez
pas le terme fix6; sinon, je
vous r^voque.
Le maire. - Merci, monsieur le
Resident.
Le ri^sident. - Votre imp6t de
cette annee se monte k mille
qualre-vingt-onze ligatures
six tiSn, payables deux tiers
' en piastres et un tiers en
ligatures. Avez-vous cette
somme ?
Le maire. -Oui, monsieur le
Resident.
Le resident. - Portez-la au bu-
r^au de monsieur Jean, qui
est eharg6 de rimp6t; il vous
remettra.une quittance et
vous viendrez cbercher mon
visa.
ng^t l&m, chung t6i via
xin ndp tuc s6. Chi xin
quan Idmchokhitbathdng
ma miSn khdch sai, tM
chung t6i xin n6p du,
ch&ng ddm sai.
CAng sir. - IT: cho nhtfy ihkj
ly xin; nhung m^ d€rng
qua ban, kSo ta cdch.
Ly TRirfrNG.-Ta onquan Id^n*
C6ng SU-. - Thu5 thky 1^^ nam
nay pb&i tinh d^n mdt
ngbin cbin mu'oi mdt quan
sdu ii&Ti; hai pb&n pbii
n6p bac boa viSn, m6t
phdn n6p tiSn den. Ykj
kbo&n tifin bac iy tb^y ly
c6 skn kb6ng?
Ly TRirfrNG. - B4m quan l<3rn,
c6.
C6ng str.— Bem n6p nai 6ng
Juong, vi 6ng ky pb4i coi
vi6c thufi: 6ng 4y s6 cho i(r
bi^n lai, r6i ihkj ly phfti
v^o Ifty cbu* ta.
J
— 425
Lb uaire. — Oui, monsieur. J*ai
rhonneur de vous saluer.
Le peanton. - Monsieur le Resi-
dent, voici un caporal qui
am^ne un horame.
Le resident. - Qu'y a-t-il done?
Le caporal. - Monsieur le Resi-
dent, j'ai rencontre cethom-
me au moment ot je sortais
dans la rue. II 6tait ivre et bat-
tait un enfant. J'ai voulu Ten
emp^cher; il m*a frappe et
m'a insuUe.
Le resident. — Que t'a-t-il dit?
Le CAPORAL. — 11 a injuri6 mon
p^re et ma m^re . Je Tai arr^t6
etluiai attache les bras der-
ri^re le dos avec son turban.
11 s'est alors mis k vomir un
torrent de vilenies et m'a con-
vert d'imprecations.
Le resident. - G'estbon.M^ne-
le en prison, mais ne lui fais
pas de mal. Quand il aura
cuve son vin, nous examine-
rons son affaire.
Le planton. — Monsieur le Resi-
dent, voici les notables du
village de H6ng TMy qui
sont dans lacour et viennent
vous presenter un placet.
Ly TRircTNG. — Da. Xin phep
layquanlO'n.
TtiY PHAi. — Bkm quan I5*n, c6
t6n cai binh gi&im6tngu'M
vko.
C6NGS15-. -Cdigidiy?
Ong CAL—B^m quan \&n, t6i
vira ra ngoM ph6, t6i gap
t6n n^y da say ru'cru mi
du*oiig danh m6t du*a trS:
t6i mu6n can n6, thi n6
danh c4 t6i \h chu^i t6i nu^a.
C6ng su-. - N6 chfri M n^to ?
Ong CAi.-B^m, n6 churi h6
m^ t6i . T6i bit no cting Uy
khan n6 chit ddu mk tr6i
giat cdnh khi. B^y gi(x no
chfri tuc chdn chin mh rua
t6id6moidi6u.
C6ng str. - Bu*crc. Bem giaoi
n6 di, nhu*ngm^dirnglim
kh6 gi n6. H§ n6 tinh ru*gru
lai ta s6 tra viec n6 xem.
TtJY PUAi. - Lay quan \&n, c6
ki muc ling H6ng Thfiy
dang ir ngoii sin mi qui
dan quan 16*n.
— 426 —
Le resident. — Diles-leur d'en-
trer et de me conlcr leur
affaire.
Un NOTABLE. -Monsieurle R6-
.sidenty nous demandons la
permission de vous sa-
luer.
Le resident. — Bien. Quel est le
butde votre requite?
Le notable. — Monsieur le R.6-
sident, notre village est situ^
pr^s de la digue du grand
fleuve.L'an dernier,le quinze
du septi5me mois, la digue
s'est rompue: nous avons
perdu onze arpents de bons
champs, qui sont devcnus un
6tang profond, et nous avons
eu plus de soixante arpents
ensables. To us ces champs
^taient de premiere classe.
Cette ann6e, il nous a ete im-
possible de les cultiver; Ther-
be n'y pousse mSme pas.
Nous venons done vous prier
de vouloir bien changer la
classe et diminuer l'imp6t de
ces champs. Sinon, nous se-
rous obliges d'abandonner
notre village; carnosraaisons
ayant et6 emport6es par Ti-
C6ng sir. - Bio ngxriri la vio
trong n^y m^ trinh vif c.
M6t TtN Ki Muc. - Chung t6i
xin phep lay quan 16*n«
C6ng su*. — IT'. C^c ong c6 y
kftu vi^c gi ?
Ki MUC— B4m quan Idn^
l^ngchung t6i g^nd5 song
cai. Rim thang biy nam
ngodi \& d6, ma chiing I6i
rait mu*^i m6t miu ru6ng
phi di€n da thinh virc siu;
lai phii hem siu mu'ai mILu
phi'i cat gii. Nhfrng ru6ng
iy li r u6ng nhat ding difin
ci. Nim nay chung t6i
kh6ng c6 thi ciy ciy du*gc;
dti c6 cung kh6ng moc
du'o'c; cho n6n chung toi
xin quan Idrn thu^ong mi
cii hang vi giim thud
ru6ng iy cho. Kh6ng c6,
thi ling chung t6i phii
xiSu mit/vichu'ngcu'aDhi
chiing t6i phii lut trdi
ci, mi chuog t6i phii
ngh^o ngit eye kho,
ching c5n sire nio chiu
427 —
nondatioD, nous somiues r£-
duits^ a derni^re mis^reet
nousne pouvons plus suppor-
ter d'aussi lourdes charges.
LiE RESIDENT. — Je transmettrai
voire requite h la Residence
sup^rieure etaux Mandarins
de la province. Revenez dans
dix jours; je vous donnerai
une r6ponse.
Lbs notables. — Merci, mon-
sieur le Resident.
Lb resident. - Qu'est-ce done
que cette bande d*individus
qui arrive en se disputant
comme cela?
Tous. - Monsieur le Resident,
nous vous prions de venir h
notre secours.
Le resident. - Silence! Ne par-
lez pas tous h la fois; sinon je
vous fais mettre h la porte. —
Le maire est-il ici ?
Un notable, - Non, monsieur le
Resident.
Le resident. — H6 bien! que ce
vieillard k barbe et k cheveux
blancs parle le premier.
Qu' avez-vous k me dire ?
Un ancien sous-chefde canton.
Monsieur le Resident, je suis
bua quan ndng n6 ih6
durofc.
G6ng sij% - Ban cac 6ng ta
sg trinh quan thdng su* v^
s6 tu* cac quan tinh. Mu'd'i
ng5y nfra cdc 6ng lai d^n,
ta sg b&o lai.
•
Cac Ki MLJC. -Ta an quan
lo-n.
Cong sir. - Bon gi d^'n day
m^ cai nhau th^ vAy ?
Moi NGirdi. -Lay quan Ici'n!
xin quan Id'n ciru chiing
t6i vu6i !
C6ng su*. - Im di! Dirng noi
ci m6t tr^t; khdng co, thi
tao hko du6i bay di c4.
- L^ tru'orngcoday kli6ng?
M6t TiliN Ki MUG. — Bim quan
Icrn, kh6ng.
C6ng su-. - Th^ thi 6ng lao
bac ddu bac r^u kia n6i
trir6*c. Mu6n trinh vi6c gi?
Pu6 t6ng cyu. - Bdm quan
lorn, t6i 1^ pho tAngciru^
-m-
un ancien sous-chef de can-
ton et je demeure h B&t Binh.
Les notables et la population
de notre village viennent
vous demander justice.
Le resident. -Expliquez-moi
votre affaire.
L*ANCIEN SOUS-CHEF DE CANTON.
- Deux partis divisent la
population de Bdt Binh; le
quartier de TEst et celui
de rOuest se disputent trois
arpents de champs commu-
naux. Mon quartier, qui est
celui de TEst, les ayant plan-
t6s en riz cette ann6e, les
gens du quartier de TOuest
sont sortis dans la campagne
armes de batons pour nous
disputer la r^.colte. On en est
venu aux coups, et L6 vSLn
Li6u, mon neveu, a regu un
coup de bdtou sur le som-
met dela t6te; il s'est couch6
sur place pour protester et est
mortau bout de trois jours.
Nous sommes alles pr6venir
le sous-pr6fet, qui a dress6
proems -verbal; mats Tautre
parti lui a donn^ de raTgent et
il refuse de nousdonuerraison.
d- Ikng Bit Binh. Ei m^c
yk d^n chuog t6i Ito k^a
quan \&n minh chinh cho.
C6ng str. — K^ vi6c cho la
nghe.
Ph6 t6ng ciru. — Bim, d4n
B^t Binh c6 hai be: gidp
D6ng gi^p Tiy chanh nhau
ba mliu ru6ng c6ng difo.
. N^m nay gidp t6i, 1^ gidp
B6ng, c&y ba mau 4y,
nhu*ng mk dkn gidp Tiy
cdm gdy g6c do ra d6ng c6
y gat chanh; sinh ra ddnh
nhau; md chdu t6i, Ik U
v&n Lifiu, phii i»6t gSty Ir^n
dinh ddu; n6 n^m va & dij
mk cdch ba ngdy thi chft.
Chung t6i c6 16n kinh trinh
quan huyfin, thi ngki dtfn
khdm bi6n; nhu*ng mk b^n
kia chay bac, cho n6n ngdi
kh6ng chiu xu' cho chung
t6i.
— 429 —
Le RKSTDENT. -Qui est le chef COng str. -Ai 1km Mu gidp
du quartier de TOuest ?
UN' ancien maire. - Monsieur
le Resident, c'est moi, an-
cien maire. De tout temps
nons avons cultiv6 ces trois
arpents: ce n'est que depuis
trois ans que le quartier de
TEst nous en conteste la
propri6t6. Nous sommes Ics
plus pauvres, les plus nom-
breux, les plus surcharges
de corv6es, et notre part de
champs communaux est
moins considerable que celle
des habitants du quartier de
TEst. S'appuyant sur I'auto-
rit^ de ce vieux sous- chef de
canton, ite ne cessent de nous
faire subir des vexations.
Apr^s nous avoir laiss6 la-
bourer etherserceschamps,
lis sontvenus arm^s de lan-
<^es y piquer du riz. Nous a-
vons r6clam6; iis n'ont rien
voulu entendre. Sachant
bien que, loin de nous tenir
ccAs, nous essaierions de
moissonner ce riz, ils se sont
«ntendt(S av6c le neveiu du
sous^chef de canton, nomme
TAv.
Ly TRirfrNG cyiT.— B&m quan
.Wn, t6i, \k 15^ tru'frng cyu.
y6nxu*anaychungt6ilkm
ba mSu rudng ^y; m&\ c6
baiiam nay thdy gidp B6ng
chanh Icri ru6ng fty . Gh6ng
t6i vCra ngh^o hern vtra
d6ng hoTi, phdi chiu nhi^u
viScquan horn, lai du*g*c
it rudng quan difin horn
dkn gidp B6ng. B6n c4c
anh chung t6i cAy iM \ho
ph43t6ng, mkkhuiykhu^t
chung t6i mlii mSi. C6c
anh ^y dA chung t6i c&y
bira, rfii cdc anh 4y c5m
gidomdc ra mhciy. Chung
t6i c6k6u, songlecdcanh
Hj ching chiu nghe. Vi
di bi^t chijing t6i kh6ng di
y^n mk lai tim phtfcrng thfi
cho dircfc gM Ilia 4y, thi
cic anh iy bkn vudi lA vftn
Li^u, \h chdii phd t^ng.
T6n ij v6n khi dif ngirfii.
C^c anh &y b&o nd ddnh
chung t6i mk hura rkng:
n^u c6 ch^t thi sg Ikm dim
rfta trong thi cting s6 xkj
29
— 430-^
L6 van Li^u. C'elail ua iiom-
me un peu loqu^: its lui out
propos6 de se battrc contre
nous, lui promettant, s'il ve-
naii k elre lue, de lui faire
un bel enterrement , de lui
biLtir une petite pagode oil
on I'adorerait et d'exempter
son fr^re aia6 de toute char-
ge pour le resle de ses jours.
Le trois du cinqui^me mois,
nous sommes sortis dans Ics
cliamps dans Tintention de
moissonner nos trois ar-
pents; les gensdu quartier de
l'£st sont venus a notre ren-
contre arm6s de piques et de
batons. Nous n'avons frapp£
personne; c'est un d'entre
eux qui a cass^ la t^tc au
nomm6 Li^u. lis Font en sui-
te gard6 dans les champs
pendant trois jours et trois
nuits, expost^ h la pluie et au
soleil, sans lui donuer ni k
manger ni k boire. Nous som-
mes allis pr6venir le sous-
prifet; mais il ^tait absent et
n'est arrive chez nous qu'a-
pr^ la mort de LiSu.Il a fait
ies constatations legates et
m6t c&i mi^u thCr no, yk
lai s$ cho anh no mot t4n
nhidu nbit dai.
Ng^y m6ng ba thing nasir
chung t6i ra d6ng c6 y gat
ba m&u ru6ng cua chuvg
t6i, tbi dto gi&p Tky v&c
g4y giao dA ra don chung
t6i. Chung t6i kb6ng danb
ai; c6 ngu'dri b^n be ki»
d&nh \& d&u danh Li£u.
Rdi ckc anh &y cauh giOr
l&j no ngoki ddng ba ng^y
ba d^m, chiu mu'a chia
n&ng, mk kh6ng cho aa
udng gi s6t. Chung t6i I^d
kinh trioh quan huy^n;
song le ngki di ving, mk
tto Li£u ch6t r6i, tbi ngii
mdri \6 Ikag chiing t6L
Quan kh&m bi6n cir lu^tt^
rdi giam kl muc c& bai
b^n; nhu'ng mk ngki thdy
b^n chung tdi ph&i 1:^, Ibl
431 —
a mis en prison les notables
des deux partis; inais, re-
connaissant notre bon droit^
il nous a donn6 raison.
Le hesidbnt. — Cette affaire est
bien embrouill^e. Tenez-
Yous dans quelque auberge
pr^sd'iei. Demain malin^les
Mandarins de la province et
moi, nous nous r^unirons
pour examiner ce proces.
L'iNTERPRKTE. — Monsieur le
Resident, void trois grands
Mandarins qui arrivent. Le
Gouverneur est en palan-
quin decouvert, le Prefet fis-
cal vient en voilure et le Gene-
ral est k cheval. Us sont ac-
compagn^s de porteurs de
parasols et de drapeaux.
Le EESiDEiNT. - Bien. Allons
les recevoir.
xu* cho chung t6i dircrc.
G6ng su-. - Viec niy nghii^u
kh6 lim. Hay v^o tro b^ng
qu4n gan d^y. Sang raai
ck ta ck quan tinh se hi^p
nghi mk tra ki^n n^y.
Tu6ngng6n. -Lay quan Ian,
c6 ba quan lo'n d6n. Quan
thu-grngdivongtran; quan
btf di xe v^ quan d^ d6c
di ngya. Lai c6 ngu*Cri
Ciim long cam c6* di h&u.
COiNG sir. - IT. Ta ra d6n.
— 432 —
XXII,
UN BESIDENT.
CAUSERIE AYEGLES HANDAEINS.
OUAN cOng str.
NOl TBUYfiN VUdl CAC QUAN.
Les mandarins. — Bonjour,
monsieur le R6sident.
Le ri^sident. - BoDJour, mes-
sieurs. Veuillez done entrer
au salon. — Ba, donne des
siftges.
Le boy. — Voici, monsieur.
Le resident. — Messieurs,
veuillez vous donner la peine
de vous asseoir.
Lb godverneur. — Je suis reve-
nu hier au soir de la tourn^e
que vous m'avez envoy6 faire
dans la sous-pr6feclure de
Binh Loan, et j'ai tenu h ve-
nir d^s ce matin vous presen-
ter mes respects.
Le BESIDENT. -Je vous remercie.
Mais d*oii vient que le Pr6fet
criminel, qui 6tait all6 avec
vous. n'est pas revenu ?
Cac OUAN. — Bdm quan Idn.
Quan c6ng su*.— Kinh cSc
quan Id-n. M(ri cdc nghi Yio
nha b6ng. -Ba, \&j ghfi.
B6i.— Da.
C6ng su". — Md*i c4c ng^i tri
khi.
T6ng Ddc. -T6i di kinh lu-crc
huyen Binh Loan nhu*.ngM
d§L day, mdri v6 h6m qua,
m^ tOi d6n ti^p nghi ngay
sdng h6m nay.
C6ng str.-Gia orn ngM. Uk
quan dn di kinh lu'gc vutfi
Tigkif sao chira th&y v£?
— 433 —
Le gouyerneur. — Pardon; il est t6ng b6c, - Thtra, dSL; ciing
revenu avec moi, mais il se
trouve un peu souffrant et
m*a pri6 de Texcuser pr^s de
vous.
Le resident. — Qu'a-t-il done?
Le gouyerneur. — Un peu de
fi^Yre.
Le resident.- Enquel^ttitaYez-
Yous trouY6 la sous-pr6fec-
iure de Binh Loan ?
Le gouyerneur . — Assez bien
pacifi6e, mais ruin^e de fond
en comble.
Le resident. — Comment cela?
Le gouyerneur. — Les insurg6s,
sousla conduitedu chefQuai,
y ont presque tout mis k feu
et k -sang; et il a fallu quel-
qu'un ayant toute la valeur
du g6n6ral pour les r6duire
k rimpuissance.
Le resident. - Ba, sers-nous le
th6. - He bieni gen6ral, ra-
contez-nous vos exploits
pendant ces deux mois.
Le general. - Oh! monsieur le
Resident, c'est bicn simple.
J'ai d'abord 6tabli des postes
pour garder les passages et les
v6 12im m6 1 Yu6i t6i , nhu*ng
mkngu'd'iseminh, ctingdS.
c3iy t6i xin cdo Yu6i ng^i.
C6ng si5^.— Ngu-M ph4i sao ?
T6ng adc— S6t xi x4ng \ky,
C6ng St', — HtiyfinBinh Loan,
ngii da th^y sir th6 \km
sao? -
ToNG D(3c. - Ba yto kha r6i,
nhu'ng ma tan hai tu" gtfc
chi ngon.
C6ng sir.— Th& nao ?
T6ng b6c. - Nhu'ng thang
giac theo quan Quai, n6
dot Ya giSt hSu h^t; ma
phai c6 ngu'Cri can dam
nhu* quan d6 d6c day cho
du'O'c tri^t no di.
C6ng sr. -Ba, pha nu'6'c. —
Quan d& trong Y6ng hai
thang nay da lam nhii'Dg
Yi^c gi htmg h6, thi xin
ngai k^ cho chungt6i nghe.
Bfi b6c. — Bkm quan lorn,
ching kh6 gi. Inr&c
h^t t6i cho ban ng& cac
Itfi di cimg cac bfin do
— 434
bars trop ^loign^^ des en-
droiU occnp6s par la milice;
puis, apr^ avoir ^tabli ce
bloeus, j'ai agi de concert
avcc vos raillciens, visitant
cbaque jour un ou deux vil-
lages et resserrant ainsi de
^his en pluslaligne dlnves-
tissement.
Quand un village nous ouvrait
ses portes, nous nous fai-
sions livrer les rebelles qui
s'y trouvaient. Quand nous
^prouvions de la resistance,
nous combaltions, et tout
homme pris les armes h la
main 6tait imm^diatement
mis h mort.
Lf R^:siDEiNT.-Combien avez-
vous eu h livrer de combats ?
Lk g.^:n1i:hal. - Onze, dent un a
dnre trois jours.
Lk rksidf:nt. - Avez-vous eu k
dolruirc des villages?
Lk gi':xJ^:ral. -Pas un seul : les
piialcs avaiant soin de le
faire avant de les quitter.
L-: lu^siDENT.— Avez-vous pa
vous cmparer duchefQu^i?
xa ddn linh m6 qud : khi
t6i di b& vi l^m vky doan,
tbi t6i bi^p lire trti bien
vu6i cic linhm6ogU; m5i
nghj kbdm so^t m6t yld
l^ng, mk tb£ rdi v^y sat
m6t ng&y mdt horn.
Khi dton^omd'congradau,
thi chung t6i b&t n6p
nhfrng qu&n giSic & trong
ling 5y; d&u ch6nglai, tbi
chung t6i ddnh, mk nhimg
dira nko bit diro-c c6n
dang cdm khi gic^'i, thi xfr
ngay.
C6ng su*. - NgM phii danh
m% tr^n?
Bfi d3c - Mu*6ri m6t ; mh c6
m6t trftn phai ddnh ba
C6ng su*. - Ng^i c6 ph&i ddt
phd ling nko kh6ng?
Bi^D6c.-B^m, ch4ng 15ng
nko s6t: khi quin giacb6,
thi n6 da li^u pha tru^d^c
C6xG str. - C6 bit du'crc axxka
Quii kh6ng ?
435 —
1-E GENERAL. -Oui, mais ce n'a
pas 6te sans difficult^. Apres
im combat acharn6, il a pu
trouver le moyen de s'en-
fair : il s'etait d^guise en
marchand de buffles; mais
les habitants du pays qui le
connaissaient Font arr5l6,
et il est actuellement dans
la prison da Gouverneur.
Le resident. - Gen6ral, je sais
que vous vous ^tes donn6
beaueoup de peine et que
vos soldats se sont trfes bra-
Ycraent conduits. J'adresse-
rai U\-dessus au Resident
sup6rieur un rapport qu'il
transmettra au Gouverneur
general, et j'e^p^re que Ton
r6compensera dignement vos
m6rites.
>JjE G^iNERAL. - Je vous remcT-
cie, monsieur le R6s:dcnt.
L'^ R-S'DENT.-Ba, sersle Cham-
pagne, que nous buvions
aux exploits du G^n^ril.
L .SMANDAIINT. -AvOlfO S.lFjt^!
Le resident.— a la v6trel
BiS b6c. - G6 ; nhu*ng rak
ch&ng phki cAa dS d^u.
Banh m6t trAn that lire
doan, n6 c6ntlm th^ thodt
ra du'crc: no ihng hinh &a
mac nhur Idi tr^u: song
cdc ddn mi^n &y d^ quen
mat n6 thi bit dxrcrc, mk
• ft /
b^y gidr dang giam Mn
trai quan thu*o^ng.
CdNG Si5*. -Quan dfi, t6i bi^t
ng^i dd chiu kh6 Idm^ mh
linh ngM can tr^ng ISm.
T6i sg trinh quan th6ng
sir cac vi6c, mi ngu*M .s6
tu* b^m quan nguy^n suy.
T6i tr6ng ngM s§ du*<Tc
qii^n c6ng cho xi^ng.
Bl^' b6c. — Bdi o*n quan Id^nw
COnu su*. — Ba, \&Y ru'O^a
Champagne, di ta u6ng
mirnjvi(^c danhvongquaa
d3.
C\G (UAv. — fhiic mvmg
quan 1 r \\
C6ng sO*. — Chuc mirng cac
ngkil . ~
— 436 —
— Mais il nous resle k trailer
la question des iinp6ts de
Binb Loan. Qu'en pense le
Pr^fet fiscal?
Le pb^fet hscal. — Monsieur le
Resident, je crois que nous
ne pouvons rien en esp^rer
pour cette ann6e.
Le territoire de fiinh Loan ren-
ferme beaucoup. de champs
profonds, et les revoites
ayant ouvert les digues afin
d'emp^cher les operations
militaires, le pays est pres-
que enti^rement submerge
et ne produira aucune r^col-
te cette ann^e. Le peu de
terrains ^lev^s qui a 6chap-
p£ k rinondation ne donne-
ra que quelques patates et
peu de ma'is, qui ne pour-
ront m^me pas suffire k la
nourriture de la population.
£n outre, presque tons les villa-
ges ont 61^ incendi^s par les
rebelles, et ceux-ci ont eu
soin de devorer tout le riz et
tous les bestiiux de ceux
qu'ils ont laiss6s ialacts.
Enfki, {a popiulation de Binb
Loan est bonne; I98 maires et
— Nbong ta cdn ph4i b^
vi^c ihu^ dkn Binb Loan.
Quan b6 nghi sao?
QuAS b6. — Bkm quan lOn,
tdi ngbi nbu* nlim nay
cb&ng tr6ng du^gc gi.
Bia bat Binb Loan \km ru6ng
tbUm tuAn; mk qu4n giac
da d^o M c6 :f ngkn trcr
binb chi€n, cbo n^n nu6ii
&y pb&i ng^p lut gftn h£t,
n&m nay cb&ng sinb s4d
du'crc ^. C6n it rudng caa
tao da AiTcrc kb6i lut, chi
sinb du'crc m&y ci^ khoai
\k itlua ng6 mk tb6i, th^
cung cbu'a dA cbo dkn kn.
yk lai bfiu b^t cac \kn^
da pb&i qu^n giac ddt pbd;
mk Ikng nko n6 c6n de,
tbi n6 dk Mix kn b^t lua
th6c IrAu bo.
Sau b^t d^n Binb Loan Ik
d&n lurang thi^n : ma ly
— 437 —
les notables des villages nous
ont loujours tenus au cou-
rant des operations et des
mouvements des pirates:
tout cela m6rite bien uu peu
de compassion.
Le resident. — Vous avez rai-
son; mais ne pourra-t-on pas
46domaiager un peu I'Etat
. . en confisquant au profit du
tr6sor les biens des revolt6s?
Le pr6fet fiscal.— II faut m6-
me le faire, puisque c'est la
loi: mais cela ne rapportera
que peu de chose. En gene-
ral, les insurg^s n'ont pas
grand' chose et ils depensent
vite le fuit de leurs rapines.
Un satellite. — Monsieur le
Gbuverneur, madame m'en-
voie vous pr6venir quel'aine
de vos gargons va plus mal
et que votre petite demoisel-
le vient d'toe prise de la
fi^vre.
Le RliisiDENT. - Qu'adonc votre
petite famille?
Le gouverneur. — Oh ! des
maladies d'enfants; j'esp^re
tru'fi'ng dich muc cdc nai
v6n kinh trinh cho ta bitft
tinh hinh qu^n giac c\t
d6ng th6 n^o: bfty nhi^u
cung d^ng thu*crng mot
chdt.
CCng si3-. — Ng^i n6i ph&i;
nhu'ng gii nhu" tich ky ciVa
nh^ ruong nu*o'ng quto
giac mi nh^p c6ng kh6^
hoac c6 th^ hi6n boi
cho nhci nu'd^c it nhi^u
chang ?
QuAN b6. - V6n phiilim th^,
vi da c6 luat: nhirng mk
chAng du*o*c Ik bao.
. Thu'Crng IS qu^n iy chang
c6 may thi ciia, mk c6
ki^m chac du'crc gi thiti^u
phi ching du'crc bao lau.
LiNH LE* - Bim quan Ion
thtfcrng, ba lorn sai t6i
bam quan \(rn cau ck ra
nang hoTi mk c6 nh6 mo'i
phai s6t.
COngsit.— Con cai nhangai
phai sao day?
ToNG b6c. - G ! Phii sai :
ph6ng ch&nghSgi; nhu'ng
— 438 —
que ce ne sera rien ; nean-
moins je vous pric de m'ex-
cuser et je vous demande la
permission de me retirer.
Le resident. - Mais, cerlaine-
ment.
Le gouverneur. - Au revoir,
monsieur le Resident.
Le resident. - Au revoir, mon-
sieur le Gouvcmcur. — Quel
est le m6decin qui soigne les
cnfants du Gouverneur?
hEVf^tFET FISCAL. - C'est notrc
m6decinofficiel,quiest peut-
^tre le plus habile de toule
la province.
Lk ni::siDENT. - Ces enfants sont
biens gentils; je lesrcgrcttc-
rais beauconp s'ils venaient h
mourir et c'estde tout mon
coeur que je soubaite leur
gu6rison.— Mais nous avons
encore une question h trai-
ler: cclle du sous-pr^fet de
V6 Hfrn.
Le pr^fkt fiscal. - Je Tai dft}h
raand<5commc vous mel'a-
viez dit, ct il attend vos or-
dros chez moi.
L-: RKSiDENT. - Tres bien. Le
general m'a ccrit qu'il le
mk t6i cQng xin tbSt IS vi
xin ch5i.
C6ng si'-.-O! ph4i, chrr!
T^)!iG »6c. — Bhm quan Idrn
ngdi.
C6ng SL-. — Trong ngJii lai.
- Thhy lang nho coi tha6c
tr6 nh^ quanthu"crag?
Quan b6. — Quan difiu hd ta,
dS \h ngu'dri danh su* nhdt
ck tinh.
C6ng sir. — Cdc trfi &y hay
lim; n^u c6 mlit th! t6i
ti^c 1dm, n§n tCi h«5t I5ng
chuc cho n6 kh6i.-Nhu*ng
mh ta c6n m6t vi6c phfti
bfin nu*a : \h vi^c quan
huyen YO Hfru.
Quan b6. - T6i da cl6i Mn
nhir ngki da dan, mi h%si
tr bftn dinh t6i dang chirc
ng5i chi dinh thS nto.
CuN> Slt. -Bircrc. Quan d5
c6 tu* cho I6i rang: mloh
439 —
soupQonnait d'etre de conni-
vence avec les rebelles et
que son nomse trouvait sur
Tune des listes saisies parmi
les effetsdu chef Qudi.
Le PR^FET FISCAL. - G'est vrai;
mais il ne faut pas accorder
aux papiers des rebelles une
foi absolue.
Le resident.— Jele sais; aussi,
je laisse cela de c6t^ pour le
moment. Je vous rappelle
seulement que, d'apr^s les
reclamations unanimes de
toute la population, et d*a-
prfes vos propres renseigne-
ments, ce fonctionnaire fu-
me Topiura, laisse les affaires
en souff ranee et*griige ees
administres. Etes-vous cer-
tain de tons ces fails ?
Le prefet fiscal. - Je les crois
vrais; cependant je vous de-
raande la permission d'ou-
vrir Ik-dessus une enqu6te
dont je vous ferai conaaitre
lo resultat.
Le Ri&siDENT.-Je le veuxbien:
mais comme cela prendra
plusieurs jours, veuillez 6-
ciirc au commissaire de la
nghi cho h&n th6ng d6ng
vu6i giac, lai ihij tto bin
trong nguy tich da b4t
dircrc trong ddqu^n Quii.
QuAN b6. - C6 that; song
nhii*ng i(f b6i quftn gi<7c
kh6ng n^n tin cho h4n.
C6ng si'r. - T6i biSt rdi, cho
n6n t6i chu*a n6i d^n
khoin &y bdy gid*. T6i chf
nhi^c lai cho ng5i r^ng: cu"
nhir cdc dan d6ng dikn da
kh6ng \k cu* nhu* chinh
16*1 ngki da n6i, quan ij
vira hiit vura b6 vi^c quan
bAy ba vira tham lam cua
d^n. B^y nhiSu kho4n jiy
ng^i c6 chdc kh6ng ?
Quan b6. - T6i nghi rfmg:
that; song t6i xin phep
ci'ru bit)n cdc kho&n ly;
die that th6 nSio tin t6i
sS trinh.
CCxG sir. - Diro'c; nhu'ng mh
vi tra viAc niiy c6n phii
mdt mly iig^y, xin ng.\i
tu* cho quan bang day
— 440 —
sous-prefecture de faire Fia- c^g quyfin My huy^n.
t^rim.
Le pr^fet fiscal. - Je le lui
^crirai.
Lb resident. - L'enqa^te ter-
min^e^ vous me comiDuni-
querez tout le dossier. Nous
pourrons alors juger s'il est
bon de demander la revoca-
tion de ce fonctionnaire^ ou
une r^trogradation de deux
degr^s^ ou simplement son
changement.
Lepr6fet fiscal. -Oui, mon-
sieur le Resident.- Nous ne
voulons pas abuser trop long-
temps de vos moments et
nous vous demandons la
permission de nous retirer.
Le R]e:sident. - Comme vous
voudrez, messieurs. Revenez
me voir demain; j'aurai en-
core k causer avec vous de
quelques affaires.
Les mandarins. — Oui, monsieur
le Resident. Nous avons
rhonneur de vous saluer.
Le resident. - Au plaisir de
vous revoir, messieurs.
QoAN r6. — Vdng; tdi xin tu*^
C6ng su*. - Khi ctru bien
•
xong^ c4c dcm tir \6 vifc
iy, thi phii du'a tdi coi.
B&y gidr ta mdi dodn du'crc
c6 nto xin cho quan ^y
phki cdcb hay 1^ gi^ng nhi
cflp bay \k c&i thuy^n
kbdng m^ th6i.
Quan r6. - VJlng.- Chung tdi
kh6ng ddm b^ mSt ng^y
giCr quan \&n Idu qua;
chungtOi xin ph6p lai nh^.
C6ng sir. - M$c y cac ng^.
Bii'a mai mM c4c ng^i lai
qua t6i, vi c6n phii b^n
vu<5i nhau m6t \hi vi6c.
Cac quan. — Xin v4ng.
Chung t6i xin trong quan
. ld*n.
CdNG str. -Kinh c4cngii lai.
PIN.
CHUNG.
TABLE DES MATIERES.
Avant-Propos. I
Alphabet. . HI
Pronon elation . I H
Consonnes. IV
Voyelles. V
Tons et accents. XII
Abbreviations. XV
PREMIERE PARTI E.
VOCABULAIRE.
L— -Le monde invisible. 1
H. — Le monde. 2
III. — Corps celestes. 2
FV.— Substances chimiques. 4
y. — Ph^nomenes, m6t6ores. 5
\ VI. — Les quatre saisons. 10
yiL — Signes du zodiaque. 10
yiH.— Mois de Tann^e. it
IX.— Jours de la semaine. 42
X.— Du temps. 12
\ § 1.— Division du temps* 12
§ 2.— Des cycles. 15
— 442 —
§3. — DCd heures. 1'^
§4. — Quelqucs expressions indiquaot le temps. IB
XL— U lerre. f»
\ § 1 . — Division geographique. i^
§ 2. — Noms gtographiques . 2 1
§ 3. — Substances min^rales. 30
§ 4. — Recolte des champs. 34
§ 5. — Arbres et arbustes. Fruits. 3fi
§ 6.— Fleurs. 41
§ 7.— Plantes utiles diverses. 43
§ 8. — Organes des vegetaux. 46
§9. — Substances vcgetales. 48.
XIL— L'eau. 49
XIII. — Le genre humain. 51
XIV. — Le corps humain. 52
§ 1. — Parties du corps humain. 52
§ 2. — Proprietds du corps humain. 37
§ 3.— Maladies. 61
XV.— Sens. 67
XVL— Facult6s de TAme. Vertus et vices. 60
XVIL— Differents degr6s de la vie. 87
XVIIL— La vie civile, 89
XIX. — Degres de parent6. 95
XX. — V6tements. Objets de toilette. 100
XXI. — Etoffes^ tissus. 107
XXIL— Habitation. 109
§ 1. — Assemblage de maisons. 109
§ 2.— B&timents d'habitation. HI
§ 3.— Dependances. 116
XXllI. -Le manage. 118
§ 1. — Meubles d'appartement. 1 18
.M ■*.
— 443 —
§ 2. — Ustensiles cle table. 124
§ 3. — Ustensiles de cuisine. 126
§ 4. - Ustensiles de cave. 128
XXIV.— Repas. 129
§ 1 . — Le manger . 1 29
§ 2.— La boisson. 136
XXV. — Le personnel de la maison. 137
XXVL — Principales 6poques de Tann^e. 139
§ 1 . — F6tes europ6ennes. 439
§ 2. — F6tes annamites. 14L
XXVIL — Le gouvernement. 143
§ 1.— Divisions territoriales. 143
§ 2.— Dignitaires. 145
§ 3.— Etablissements d'administration publique. 149
XXVIU. — La religion. 152
§ 1. — Lieux consacres au culte. 152
§ 2. — Objets consacres au culte divin. 153
§ 3. — Objets affectes au culte pay en. 156
§ 4. — Le c]erg6 et le peuple catholiques. 158
§ 5. — De diverses autres religions. 160
§ 6. — Vfetements et ornements sacerdotaux et mo-
nastiques. 162
§ 7. — V^tements et ornements payens. 163
§ 8, — Le service divin. 164
XXIX, — La justice. 167
XXX. — L'art. La science. 169
§ 1. — Noms des arts et des sciences. 169
§ 2. — Artistes et savants. 171
§ 3. — Ustensiles pour les arts et les sciences. 173
§ 4. — Couleurs. 176
§ 5. •— Instruments de musique. 177
7*
N
— 444 —
§ 6. — Kem^des et operations mMicales. 179
§ 7. — OEuvres d'art et dc science. iM
XXXI. — L'agricnlture. 185
§ 1 . — Personnes uccapees anx travaux des champs. 185
§ 2. — Travaux et outils d'agricultare. 186
XXXIL — Commerce et fabrique. 191
§ I. — Affaires commerciales. 191
§ 2. — Artisans, commergants. 199
§ 3. — Licux de fabrication et de yente. 2(^
^ § 4. — Outils, etc. 206
XXXIII. — La guerre. 209
§ I . — Diffcrents services. 209
§2.— Grades. 212
V § 3. — Armes. 214
§ 4. — Lieux et operations militaires. 216^
XXXIV. — La marine. 219
§ 1. — Especes de navires et d'embarcations. 219
§ 2. — Parties et agr^s d'un navire. 221
§ 3. — Personnes employees dans la marine. 224
§ 4. — Etablissements pour la navigation. , 225
XXXV. - P^placement, voyages. 226
§ 1.— Moyens de communication. 226
§ 2. ~ Moyens de transport. 227
XXXVI. — Exercices d'agr6meni, plaisirs. 230
§ 1 . — De quelques exercices d'agrSment. 23ft
§ 2. — Jeux. see
§ 3. — Quelques jouets. 238
JCXXVll. — Animaux. 239
§ 1. — Quadrup^des. 239
§ 2. — Oiseaux. 243
\ § 3. — Poissons, ete. 246
— 445 —
§ 4. — Reptiles, insectes, eta 348
§ 5. *- Sons de voix des animaux. 251
^.^ § 6. — Lieux d*habitation des animaas. Reunions
d'animaux. 353
XXXVIII. — Nombres. 254
§ 1 . — Nombres cardinaux. 354
§ 3. — Nombres ordinaux. 258
§ 3. — Nombres approximatifs. 259
§ 4. — Nombres fractionnaires proportiofinels. 260
XXXIX. — Des num^raux* 36i
XL. — Du pronom personnel. 369
DEUXifeME PARTIE.
PHRASES eUMENTAlRES.
I. — Le temps. 273
II. — De rage ( annamite ). 275
ir. — Derage(franQaiis). 376
III. — Pour prier. 378
IV. — Pour offrir. 380
V. — Pour refuser. 281
VI. — Pour consentir, pour accorder, 283
VII. — Pour remercier. 383
VIII. — Pour recevoir les remerciements. 384
IX. — Pour exprimer Tadmiration, T^tonnemcnt. 284
X. — Pour exprimer le chagrin et la douleur. 285
XI. — Pour exprimer le contentement. 287
XII. — Pour exprimer le m^contentement et faire des
reproches. 288
XIII. — Pour exprimer la colore. 289
XIV. — Pour exprimer la sympatbie et I'amiti^. 290
XV. — Pour exprimer I'antipathie et I'ayersion. 291
— 446 —
TROISlfeME PARTIE.
CMVERSITIMS.
L -^ Cn nouyel ili^t se prfiaenie k I'^le. 993
II. -— Pourhtttireft de classe. S96
IH. — En yisiie.-Le th6. 9W
IV. — Le trousseau. 30^
V. — - En classe.-Un mauvais ^l^ve. 306
VI. — Atis sur U lecture. 340
VIL — En r£cr^tion.-Le jeu de barres. 314
Vin. — Avis sur Venture. 318
IX. -^ Promenade & la citadelle de Hlln6i. 324
X. — Un typhon. 330
XI. — Un incendie. 333
XIL — Promenade au jardin. 340
XIIL — Le pousse-pousse. 347
XIV. — Le mobilier. 358
XV. — L'heure. 337
XVL — Le repas, 366
XVII^ — Le bazar universel. 374
XVIH. — Le m^decin. 383
XIX. — En reconnaissance. 394
XX. — • Un resident;* Interrogatoire de pirates. 407
XXL — Un resident. Affaires diferses. 4^0
XXII. — Un resident. Causerie avec ies mandarins. 431
FJNDSU^ABIE.
k
MUC LUC.
t
m
PHAN THU" «PAT.
TV V|.
I . — V6 dftng vi sir tbiftng liftng. t
H.—Thifenha. ' 2
III. — V6 nhflit nguyfet tinh tu. 2
IV; — Luy^n dan phdp. ^
V. — Nhfrng sy thu6c vg IM dSt. S
VI. — B6nin&a. W
VII. — MurM hai cung gieri. 10
VIII. — Mu-M hai thdng. 4 «
IX. — Ngiy Irong radt tuftn 16 . 12
X. — Vfithigid*. 12
§ 1. — V« cAeh chia ihi gier. 12
§ 2. — V6 gidp. IS
§3._V6gi0r. 17
§ 4. — Vg miy ti^ng chf thi gier. 1«
XI.— Vfildidftt. 19
§4. — Biadtr. 19
§ 2. — M^y t6n ri^ng thu6c vfi dia dir. 21
§3.— Vgngukim. 30
§4. — V«di6nsin. * 34
§ 5. — V6 c4y c6i. Y& cac gi6ng qu4. 36
§6. — V«hoa. ^ fl
§ 7. — V^ miy th* rau c6 quen diing. 43
- 418 -
§ 8. -^ V« cic pbAn cAy cdL 46
§ 9. — Nh(l*ng A6 Mi cfty ctfi mi rai 48
XII. — V« nircSrc. 49
XIII- — Vfiloiingireri. 51
XIV. — V« xdc ngirM ta. 52
§ I . — Y£ cdc pb&n tbAn th^. 52
§ 2. — Nhflmg sy thu6c v6 x4c ngirM ta. 57
§3. — V6 b^nh. 61
XV. — V6 nga quan. 67
XVI. — G4c t&i n&ng trong linb bdn. NbAn du*c v^ n^t x&a« 69
XVII. — V6 cAc bAc trong m6t d(n ngirM. 87
XVIII. — Cdc vi^c cbung trong dAn sy. 89
XIX. — y& cdc bAc trong ho bing. 95
XX.— Vdd6inac, V6nb(h)g d6 diing don minh cho
t« cbiuh. 100
XXL— V«cacd6d^t. 107
XXII. — VSnori*. 109
§1.— V«nbfl-ngnaid6ngnb^. 109
§2.— Vgnhi*. Ill
§ 3. — V« miy nai tiiy. 116
XXIII. -r- V6 nbflTig d6 tbirCrng dung trong nbJi. 1 18
§ 1 . — C Ac d6 trong pb6ng *. 118
§ 2. — D6 diing kbi an ccm . 1 24
§ 3. — Bd diing trong nbA b^p. 126
§ 4. — Nbu^ng d6 v6 bSm nrgu. 128
XXIV. — V6 bCl-a an. 129
§1.— V6d6An. 129
§ 2. — Vfi nbil-ng d6 u6ng. 136
XXV. — V« nbii-ng ngireri trong nbA. 137
XXVI. — V€ mSy ngiy trong bcrn trong nftm. 139
§ 1 . — CAc ngAy tuAn ti«t bfin tAy. 139
\.
- 449 —
§ 2. — Cdc ngay tudn ti^t annam. 141
XXVII. — V« nM nird'c. 143
§ 1 . — V6 phan dia hat. 143
§ 2. — V6 nhu-ng ngirM c6 chti'c tir(5*c. 1 45
§ 3. — V^ nhChig nhi c6ng ddn. 149
XXVIII.— Vgsurdao. .152
§ 1. — VS nhfl*ng ncri dung mi thCr phirgrng. 152
§ 2. — V6 nhfrng ^^ diing mi ther phirgng. 153
§ 3. — Ve d6 ther ding b^n Thich. 156
§ 4. — Gdc dSng vi nhihig ngirM thu6c vfi thdnh
YghftrSgia. 158
§ 5. -- V« mdy thir dao khdc. 160
§ 6. — Ao m^c vi do l§ thay ci vi thiy d6ng dting. 162
§ 7. — V6 y phiic nhi sir; vS y phuc tS thdn. .163
§ 8. — V6 cac vi6c thd* phircrng. 164
XXIX. — V6 vi6c dn tir, ki^n cdo. 167
XXX. — Thircrng nghfe, tdi hoc. 169
§ 1. — T6n thircrng ngh6, tdi hoc. 169
§2. — V6k6 thi^nngh^, tdihoc. 171
§ 3. — Cdc ^(> dung hoc hinh vi 1dm thu^crng ngh^. 173
§4.— Vengiisdc. 176
§ 5. — Nhu-ng ^(i bdt dm. 177
§ 6. — V6 thu6c thang Yd cdc ph6p chfra b^nh. 179
§ 7, — V6 cdc vi^c thu*o*ng ngh^ tdi hoc. 181
XXXI. — V6 nghS canh n6ng. 185
§ 1. — V6 nhfi*ng ngu*Cri 1dm vi^c canh ndng. 185
§ 2. — V6 nhu'ng vi^c vd nhu*ng d6 1dm ru6ng. 186
XXXII. — V6 vi6c bu6n bdn vd cdc nghfi nghifip. 191
§ 1 . — V6 vi6c bu6n bdn. 191
§ 2. — V5 thg, v6 ngu-eri bu6n bdn. 199
§ 3. — Nhu-ng nol 1dm vd bdn ^^. 205
— «0 —
§ 4. — Nhurng dA Um Dgb£, t. t. 206
XXXIII. — V6v6bi«n. 209
§ 1 . — VS cic tbur binb UDb. 209
§2.— Y£pb4mtr4t. 212
§ 3. — V« khi gidri. 214
§ 4. — V£ c^c nori linb if v& c4c ri^c Unb lim. 216
XXXIV. — V« th4y dao. 219
§ 1. — yg c&c tbtr t&u bd. 219
§ 2. _ Y£ nbu-ng pbftn t&u vi c4c dft durdri Uu. 221
§ 3. _ y£ nbClrng ngirdri thu6c v£ ibAy dao, 214
§ 4. — Nbfrng ncri tbu6c v« tiu b^. 225
XXXV. — V6 SIT di dJtng. 226
§1.— VfiMidi. 226
§ 2. — V« nbtog cicb di ding. 227
XXXVI. — Vfi cdcb giii tri, cbcri bM. 230
§ 1 . — Vfe m4y ph6p giii tri. 230
§ 2. — Vfi mfty pb6p cbcri. 236
§ 3. — V6 mfty d6 cbori. 238
XXXVII. — V« cftc loM vftt. 239
§ 1 . — Vfi mu6ng tbu. 239
§2.-.V«lokicbim. 243
§3.— Vfitbiy t6c. 246
§ 4- — Vfi loii rin, loJii sAu bo, v. t. 248
§ 5 . — Tifog loii v4t kfeu. 251
§ 6. — V« na\ loii vftt *. V6 loii vM b^i nhau. 253
XXXVIII.— Vfistf. 254
§1. — S6d«m. 254
§ 2. — S6 chl thiS- tif . 258
§ 3. — S6 d«m cbirng. 259
§ 4. — V6 stf ph4n, s6 g^p. 260