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""■^^H^
^05
MEMOIRES
DE LA
SOCim NIO-PHILOLO&IQUE
HELSINGFORS
I.
-4♦►
HELSIKGFORS,
ImPBIMERIE CeNTRALE DE HELSINaFOKS,
1893.
Table des matiferes.
Uno UndelSf. Introduction Page 1.
F. Gustafsson, Das Studium der neueren Sprachen in
Finland » 7.
Werner SMerhJelm, Le poeme de saint Laurent dans le
ms. Egerton 2,710 du Mus§e britannique ... » 21.
Werner BMerhJelm, Saint Martin et le roman de la Belle
H^l^ne de Constantinople » 32.
Werner S9derlgelm, Notice et extraits d'un manuscrit
latin-fran(;)ais du XY:e si^cle, se trouvant en Fin-
lande » 65.
Axel WallenskQld, Das Verhaltnis zwischen den deut-
sehen und den entsprechenden lateinischen Lie-
dern in den »Carmina Burana» » 71.
Anna Krook, The English Language in Finland ... » 110.
Edla Freudenthal, Gedanken fiber den neusprachlichen
Unterricht in Finland » 119.
Ivan Usehakoff, Zur Erklarung einiger franz5sischen Yer-
balformen » 131.
Johannes Ohqnist, tJber einige Schwankungen im deut-
schen Sprachgebraueh » 167.
W:m Juutilainen, Cber die Lektiire beim modemsprach-
lichen Unterricht » 209.
Uno Lindel9f, Beitr^ge zur Keimtnis des Altnorthum-
brischen Page 219.
Hanna Andersin, Lauttexte und ihre Verwertung im
fremdsprachlichen Unterricht » 303.
Werner SSderhJelm, iTber einige Falle sogenannter for-
maler Ausgleichung » 337.
Annie Edelfelt, Liste de mots fran9ais employes dans
la langue suedoise avec une signification detour-
n^e » 360.
Max Seilingr, Sveticismen in der deutschen Umgangs-
sprache in Finland » 372.
Joos. J. Mikkola, Etymologisches » 388.
M. Wasenios, Liste des manuels de fran^ais, d'allemand
et d'anglais publics par des auteurs finlandais ou
parus en Finlande 1600—1892 * 393.
Corrections » 411.
La Finlande est Men tin des pays oil la connaissance des
langues modernes est le plus r^pandue dans Us classes instrui'
tes, Uetude scientifique de ces langues est pourtant chex
nous de date trh r^cente.
Uouverture du premier cours de philologie modeme (ro^
mane) a V University d*Helsingfors ne remonte qu'au semestre
d^automne 1886, II s^op^rait alors en Allemagne, dans Pen-
seignement ^lementaire des langues modernes, un mouvement
de r4forme qui suggira en meme temps aussi dans notre
pays Videe d- ameliorations A entreprendre dans ce domaine.
L'interet pmir cet enseignement, jusqu'alors tres n^glig^ en
Finlande, paraissait ainsi sur le point d£ prendre un nou-
vel essor.
Quelques representants des langues modernes a VUniver-
site et dans les 4coles se proposerent alors de former une reu-
nion de personnes vouees A V enseignement de ces langues, et
on put hieyitdt constater que la soci6te fond4e dans ces vues
r^pondait h un hesoin r4eL
Le 15 Mars — anniversaire de la naissance de Diez —
les professeurs de langue (?. Biaudet, lecteur de fran^ais d
V University, L Uschakoff et G. R. W. Zilliaeus se r^unirent
stir Vinitiative du docteur W, Soderhjelm, mattre de conf^-
rences A VUniversM; la fondation d'un ^Club Neo-philologi-
que» fut prqjeiee, et Von decida de convoquer tme reunion
chargde de const itue?^ la nouvelle sociiM, A cette reunion, qui
eut lieu quelques semaines plus tard, assistereyit entre autres
M. C, G. Estlaiider, professeur d'esthdtique et de litterature
modeme a VUniversite, et M, C, J, Lindeqvist, professeur de
langues au Lycce normal suMois. La stance fut ouverte
par une conference de M, Soderhjelm sur »les lois des sons
et Vanalogie»y apres quoi la formation du Club fat dAcidee et
on proceda a Selection d'un comit6 d^action. M. Biaudet fut
du president, M. Soderhjelm vice-jjresident et JUL Uschakoff
secretaire.
Le Club Neo-philologique j?oursuivit son ceuiTe Vautomne
suivant; des lors, le nombre de ses membres a suivi une
tnarche constamvient a^cendante, et Viyitervt pour son but et
ses travaux n'a pas cesse de croitre et de s'etendi'e,
Le semestre de printemps 1891 fut de la plus haute
importance pour le Club, Cest alors qu'il monta d\m degre
sur Vichelle traditionnelle des societes scientifiques. Le Club
N40'philologique deviiit une Society Neo-philologique. Cette
transformation n'4tait pas seulement un changement de nom;
elle comportait la confirmation officielle de nos statuts et de
notre programme. Le d6cret du Senat Imperial contenant
cette confirmation fut communique a la Societe a la stance
du 4 Avril 1891. Cette date pent done etre cons!id4>r4e comme
le jour de naissance de la Societe. Aucune modification de
ses principes et de Vordre de ses travaux ne s'attacha a cet
avancement. L'oeuvre de la Society est la continuation nor-
9nale et ininterrompue de celle du Club. Aussi la Societe
celebre-t'elle son anniversaire le meme jour que Vancien
Club^ c'est a dire le 15 Mars, jour de naissance de Frederic
Diez, comme il a deja ete dit. Nous 7ie parleroiis done id,
pour plus de simplicite, que de la ^Societe N^O'philologique»,
de quelque epoque de sofi existence qu'il soit question. Void
d'ahord quelques donndes statistiques :
La Societe comj)te des membres honor aires et des mem-
hres ordinaires. Pendant la premihx ann^e de son existence,
les profe^seurs a V TJniversite C. G. Estlander, F. Gktstafsson
et 0, Donner ainsi que le professeur de langues C. J. Linde-
qvist furent elus memhres hoyim^aires. Deux membres hono-
raires ont ete nojuines dej)uis, le professeur A. 0. Freudenthal
(printemj>s de 1890) et M. G, Biaudet, qui avail ete prdsi-
dent de la Societe de 1887 a 1890, mais qui renon^ a une
reflection a la seance du 20 Septenibre 1890. Le jrroces-ver-
bal de cette seance dit a ce sujet qu'il fut decide: »d'elire
M. Biaudet membre honoraire avcc le droit, mais sans V obliga-
tion de remplir les fonctions de president hono^^aire aux seances.
Ce serait un faible temoignage de la vive reconnaissance due
au president demissionnaire, qui a les sympathies unanimes
de la Societe^,
IjC nombre des membres ordinaires va toujours en aug-
mentant. Void quelques chiffres tires des cmnptes-rendus
annueh', dresses et communiques par le secretaire a la pre-
7niere stance d'automne:
A la fm du semestre
de printemps . . 1887 — 16 membres.
A la fin du semestre
de printemps . . 1888 — 50, dant 28 dames et 22 messieurs.
Ala fin du semestre
de printemps . . 1889 — 66, „ 36 „ „ 30 „
A la fin du semestre
de printemps . . 1890 — 67, „ 37 „ „ 30 „
A la fin du semestre
de printemps . . 1891 — 72, dont 44 dames et 28 ?nessieurs.
A la fin du semestre
de printemps . . 1892 — 88, „ 51 „ „ 37 „
Deux membres de la SodMe, ayant quitte Helsingfo7's,
out fond4 en province des soct^tes ou clubs analogues en vue
de la propagation des interets de la philologie modeme, c'est-a-
dire M. I. Uschakoff dans la ville d'Abo et M. W, Hagelstam
dans la ville de Fredrikshamn, Une correspondence reguliere
entre la Sodite Neo-philologique a Helsingfors et celles d'Abo
et de Fredrikshamn n'a pourtant pas eu lieu, Leur activite
et leur programme ont 4t4 independants, tout en servant des
int&ets commu7is.
Pendant sa courte existence, la Society a d4ja eu a deplorer
des pertes douloureuses causees par la mort, L'automne de
1889 vit mourir deux de ses membreSj M:lle H, Simelius, un
de nos professeurs de langues les plus distinguis et le d:r Hj,
Neiglick, mattre de conferences a V Universite. Quoique n''etant
pas philologue de profession, M, Neiglick sHnteressait vivement
awx langues modernes, qu'il possedait d'une rnaniere remar-
quable. M, le baron H, af Schult4n, traducteur de la Chanson
de Roland, mowmt dans Vautomne de 1891 et M, K. Lind-
strom, professeur de su^dois, au printemps de 1892.
Le coniite d'action de la Soci^te est compost, d'apres les
statuts, d' accord sur ce point avec ceux du Club Neo-philologi-
que, d'un pres^ident, d'un vice-president et d'uyi secretaire,
remplissant en meme temps les foJictions de tresorier.
Ces postes ont 4t4 revolts par les membres suivants:
Presidents:
M. O, Biaudet: 1887 — ^^jx 1890;
M. W. Soderhjetm: ^^/ix 1890 —
Viceprisidents :
M. W, Soderhjelm: 1887 — ^^lix 1890;
M, A, Wallensk()ld: ^^lix 1890--
. Secretaires :
M. L Uschakoff: 1887 — ^«/y 1890, maintenant
etabli a Abo,
M, H, Pipping: ^^/x 1890 — ^^/ixl891, oH il renonfa
a une reelection,
M, U, Lindelof: ^^ix 1891 —
Pendant ce temps le nomhre des seances a et4 de 12 a 14
par an; elles ont etc remplies tantot par des coyiferences, tantdt
par des critiques de livres ou de meynoires, tantdt par des
discussions portant surtout sur des questions de pedagogic,
Les conferences ont ete faites en langue etrangere, ordi-
nairement en frangais ou en allemand, quelquefois en anglais,
ou Men en suedois ou en finnois. Ces communications ont
etc souvent suivies d'une vive discussion, surtout qimnd des
questions touchant a la pedagogic ctaient de nature a inte-
resser un auditoire plus nomhreux.
Les critiques approfondies et serieuses de manuels moder-
nes faites aux seajices de la Societe sont surtout dignes d'atten-
tion, Plusiews d^entre elles ont ete publiees dajis la » Revue
de la Societe Pedagogique de Finlande»,
Presque tout le printemps de 1889 fut occupe par les
discussions dont fut Vobjet le rapport du »Comite de gram-
niaire», nomme par le gouvernement, Ce comite avail pour
but de rediger le plan d'une construction et d'une termi?io-
logie generates, devant servir de base aux manuels de gram-
maire qui paraitraient cliex nous. Deja Vaiitomne precedent
6
la Societe avait n(mim4 une commission composee de MM,
Heikel, Lindstrom et Soderhjelm pour Vexamen de la publi-
cation offidelle. Guide par les avis de cette commission^ on
fit en detail Vexamen du rapport. Plusieurs regies et terrhes,
proposes par le comit4, furent souynis a une critique demon-
trant des erreurs et des inexactitudes incontestables, Cette
critique, ^manant dhm si grand nombre de representants de
la linguistique tMorique, pedagogique et pratique, merite d'etre
prise en consideration,
Le proces-verbal de ces discussions a ete public en 1889
aux frais de la Societe dans line brochure de 31 pages en
suedois, sous le litre de y>Examen du rapport du Comtte de
grammaire et de ses prqjets gram.maticaux>y ,
Apres un silence de quatre ans la Society N^o-philologiqtie
presente ynaintenant au public un ouvrage, contenant des
articles scientifiques et pedagogiques, tons dus a la plume de
7nembres honoraires et ordinaires de la Societe, Get opuscule
est sans pixtentions. Son but principal est de donner des
preuves de la vitality de notre Societe et de Vactivit^ qui regne
parmi les rejnxsentants de la phUologie moderne a Helsi^igfors.
La Socidt6 espdre aussi attirer Vattention du public lettre
finlandais stir une bra?iche de la science, jusqu'a present troj)
ndgUg^e chex 7ious, et si, de plus, les societes de philologie
moderne a IVtranger voulaient, en parcourant notre publication,
preter quelque attention a leur modeste soeur du nord lointain,
nos esperances les plus hardies seraient pleinement realisees,
Ilelsingfoi^s le 15 D^cembre 1892,
Uno Lindelof.
Secretaire actuel dc la Societe Neo-philologiquc.
Das Studium der neueren Sprachen in Finland.
Das Studium der grossen Kultursprachen hat in Finland
mit besonderen Schwierigkeiten zu kampfen, die teils in den
eigentumlichen Yerhaltnissen des Landes begriindet sind, teils
durch zufallige Umstande bedingt werden. Jenes ist in Bezug
auf die hoheren Schulen geltend zu machen, dieses ist in hohe-
rem Grade fiir unsere Universitat zutreffend. Da die Hochschule
naturgemass das Centrum bildet, von dem alle Bestrebungen
ausgehen, die von wissenschaftlicher Bedeutung sind oder sich
wenigstens an die Wissenschaft anlehnen, braucht es kaum gesagt
zu werden, dass die Pfleger und Freunde der neueren Philo-
logie in Finland wie anderswo ihr Augenmerk vorzliglich auf
die Erlangung einer stetigen Yertretung dieser Wissenschaft an
der Hochschule gerichtet haben.
Die Universitat zu Helsingfors, die jetzt eine Anzahl von
1,852 Studenten aufweist, von denen 449 zu der historisch-
philologischen Sektion der philosophischen Fakultat gehoren,
hat in der genannten Sektion sechs feste Lehrstiihle flir phi-
lologische Facher, je einen fiir die orientalische, griechische,
romische, russische, finnische und schwedische (inclusive alt-
nordische) Philologie. Fiir finnisch-ugriche Sprachforschung ist
8 F. Gustafsson.
in diesem Jahre ein siebenter Lehrstiihl errichtet worden. Von
den personlich angestellten ausserordentlichen Professoren vertritt
gegenwartig einer Sanskrit und vergleichende Sprachforschung,
ein anderer die griechische Philologie; von den Dozenten, die
in unserer Universitat eine festere Stellung haben als die
deutschen Privatdozenten, haben sich bis jetzt zwei fiir roma-
nische, einer fiir germanische Philologie und gegenwartig sechs
fiir andere philologische oder rein sprachliche Facher habilitirt.
Die Romanisten sind D:r Werner Soderhjelm (geb. 1859,
Dozent 1886) und D:r Axel Wallenskold (geb. 1864, Dozent
1891), der Germanist D:r Uno Lindelof (geb. 1868, Do-
zent 1892).
Fiir die neuere Philologie giebt es somit an der finlan-
dischen Hochschule keinen fest angestellten Veitreter. Denn
der ordentliche Professor der Aesthetik und der neueren Litte-
ratur hat zugleich liber Kunstgeschichte zu lesen; fiii* die
neueren Sprachen haben wir nur drei s. g. Lektoren, die in
ihren Sprachen (deutsch, englisch, franzosisch) Privatunterricht
erteilen, indem sie verpflichtet sind mtindliche und schriftliche
Uebungen mit den Studirenden vorzunehmen. Bei der Bewer-
bung urn ein Lektoramt an der Universitat hat der Kandidat
(einem Erlasse vom Jahre 1871 zufolge, der zugleich die Lehr-
thatigkeit der Lektoren in der eben angedeuteten Weise ein-
schrankt) nachzuweisen, dass er die betreffende Sprache sowohl
miindlich wie schriftlich gelaufig beherrscht und dass er fahig
ist in derselben Unterricht zu erteilen. Mehr wird von diesen
akademischen Lehrern nicht gefordert; liber die Leistungen ein-
zelner Inhaber der »Lektorate» soil natiirlich hiermit kein Urteil
ausgesprochen sein.
Von akademischer Seite sind mehrmals Versuche gemacht
worden diesen Mangel an einer wissens^haftlichen Vertretung
Das Studium der neueren Sprachen in FinlaDd. 9
der neueren Sprachen zii beseitigen *). Schon 1866 stellte der
hervorragende Sprachforscher, Prof. Ahlqvist, im akademischen
Senate (»Consiatorium») den Antrag, dass die Lektorate abge-
schafft und an ihrer Stelle zwei ordentliche Professuren, eine-
fiir die romanische, die andere fiir die germanische Philologie,
errichtet werden soUten; doch vergebens. Dreizehn Jahre spater
wurde auf den Antrag des Professors der Aesthetik und neueren
Litteratur, C. G. Estlander, der oben genannten Behorde die^
Errichtung eines neuen Lehrstuhles fiir moderne Philologie-
vorgeschlagen; doch auch diesmal vergebens.
Es vergingen wieder mehrere Jahre. Unterdessen hatte-
der jetzt verstorbene Freiherr Hugo af Schult6n sich diesen
Studien gewidmet, und auch andere, die wir schon als Dozenten
an der Uuiversitat kennen gelernt haben, hatten sich mit gros-
serer Beharrlichkeit und grosserem Erfolge der streng wissen-
schaftlichen Seite der neueren Philologie zugewendet. Gleich-
zeitig und zum grossen Teil durch die wissenschaftliche Beschafti-
gung mit den neueren Sprachen angeregt, hatten im Bereiche
des Schulunterrichts weiter gehende Bestrebungen sich geltend
gemacht. In einigen Staatsschulen wurden sogar Lektorate
(Oberlehrerstellen) fiir Deutsch und Franzosisch eingerichtet.
Im Jahre 1887 wurde von D:r Soderhjelm in der Centralabtei-
lung des padagogischen Vereins zu Helsingfors ein Vortrag iiber
den neusprachlichen Unterricht gehalten; in der sich daran
anschliessenden Discussion wurde der Antrag erneuert, dass doch
endlich eine feste Stelle fiir neuere Philologie an der Universitat
eroffnet wiirde. Der piidagogische Verein fasste den Beschluss^
der Oberschulbehorde (»Ofverstyrelsen for skolvasendet i Fin-
') Naheres hieriiber siehe Finsk Tidskrift, Tom. XXXIU, S. 27.
10 F. Gustafsson.
'land») die Schwierigkeiten klarzulegen, die einer wissenschaft-
lichen Ausbildung und Prufung derjenigen im Wege standen,
die Lehrer der neiieren Sprachen zu werden beabsichtigten.
Von dieser Behorde wurde das Schreiben des padagogischen
Vereins an den akademischen Senat gesandt mit dem ausdriick-
lichen Hinweis auf die Notwendigkeit einer oder moglicherweise
xweier Professuren fiir neuere Sprachen. Die historisch-philo-
logische Sektion und das Consistorium votirten diesmal (1889)
mit seltener Einstimmigkeit die Einrichtung einer ordendichen
Professur der germanischen und romanisehen Philologie. Da
aber am Anfang d. J. 1891, als der Landtag zusammentrat, noch
keine Antwort auf das Gesuch des akademischen Senats ver-
lautete, legten die beiden Yertreter der Universitat ira Land-
tage diesem die Frage aufs Neue vor. Der nicht gering zu
schatzende Erfolg dieses Schrittes war, dass nun wieder alle
vier Stande eine » Petition » betrefifend das von der Universitat
und den Schulbehorden ersehnte Lehramt beschlossen. Tantae
molis erat! Die Landesregirung (»Kejserliga Senaten for Fin-
land») soil das Gesuch befurwortet und auch ihr Prasident, der
Oeneral-Gouverneur, keine Einsprache dagegen gemacht haben.
Die Entseheidung am hochsten Orte aber lautete auch diesmal
auf Yerwerfung dor Gesuche der Universitat und des Landtages.
Die Universitat Finlands hat, wie aus dem Gesagten her-
vorgeht, eine lange Zeit hindurch die wissenschaftlichen Studien,
die besonders durch die unsterblichen Yerdienste eines Diez
und der Brtider Grimm ins Leben gerufen wurden, nicht fordern,
nicht aufrechterhalten konnen. In der Litteraturgeschichte waren
^war einige achtbare Leistungen auch bei uns zu Tage getreten;
aber die rein sprachliche Seite der modernen Philologie war ganz
Das Studium der neueren Sprachen in Finland. 11
und gar vernachlassigt worden. Die Beschaftigung mit den
neueren Sprachen beschrankte sieh in Finland anf das Notwen-
digste: die diirftige Frucht dereelben waren Textblicher, Spi-ach-
lehren, Worterblicher und Uebersetzungen, wenn wir nicht etwa
einige deutsch oder franzosisch geschriebene Werke in anderen
Wissenschaften hinzuzahlen woUen.
In den akademischen Studien haben folglich die neueren
Sprachen eigentlich keine nennenswerte Stellung eingenommen.
Um die Wtirde eines Kandidaten oder Magisters der Philosophic
zu erlangen, muss der Exaniinand, gleichgiiltig ob er sich der
Philologie widmet oder nicht, eine schriftliche Uebersetzung in
eine fremde Sprache unter Klausur abgefasst haben; in der
physisch-mathematischen Sektion kann er sich dabei nicht nur
der lateinischen Sprache bedienen, die in der historisch-philo-
logischen Sektion obligat ist, sondern auch die deutsche, englische
oder franzosiche Sprache wahleu. Diese Prlifung wird gewohn-
lich im ersten oder zweiten Semester bestanden, mit den iibrigen
Studien hat sie kaum irgend etwas gemein. In der Priifung in
der Aesthetik und neueren Litteratur, der sich tibrigens nicht
viele unterwerfen, wii^d die Konntniss einer oder mehrerer mo-
dernen Sprachen vorausgesetzt; auch eine immerhin beachtens-
werthe Litteraturkenntniss ist fiir diose Priifung unerlasslich.
Ein wjrkliches Sprachstudium tritt aber hierbei, wie wir schon
augedeutet haben, nicht zu Tage.
Die Priifung der Lehramtskandidaten ist in den neueren
Sprachen laut Gesetz auf die Forderung beschrankt, dass der Kan-
didat die betreffende Sprache »nicht nur richtig verstehen, sondern
auch miindlich und schriftlich gebrauchen» kann. Thatsachlich
haben die akademischen Lektoren, denen diese Priifung obliegt,
ihre Forderungen etwas hoher gestellt. Est ist aber sehr bezoich-
nend, dass das Gesetz einen ausdriicklichen Unterschied zwischen
12 r. Gustafsson.
den modernen Sprachen und anderea Fachern macht; ia den
letzteren werden namlich fiir die Lehrerprtifung dieselben For-
derungen aufgestellt, die fiir das bei uns als hoher angesehene
»Philosophiekandidat-Exameii» gelten. In dieser, wie in der
Licentiatprlifiing, die erst nach der eben erwahnten Priifung
bestanden wird und zur Doctorwiirde berechtigt, hat die neuere
Philologie keinen von Gesetzes wegen eingeraumten Platz, weil
eben kein fest angestellter Vertreter fiir dieses Fach vorhan-
den ist
Unter diesen Umstanden muss es als eine nicht gering zu
schatzende Aufopferung von Seiten der oben genannten Dozenten^
in gewissem Grade audi der Studirenden, betrachtet werden^
wenn dessen ungeachtet in der letzten Zeit den neueren Sprachen
an unserer XJniversitat eine echt wissenschaftliche Pflege zu Teil
geworden ist. Durch das liebenswiirdige Entgegenkommen de&
Professors der Aesthetik und neueren Litteratur so wie dea
Vertreters der vergleichenden Sprachforschung hatte die neuere
Philologie bei ihnen gewissermassen ein Obdach gefiinden, bis
in diesem Jahre auf besonderes Gesuch einer Anzahl Studi-
render ihnen gestattet wurde, die germanische und romanische
Sprachwissenschaft als ein selbstandiges Fach in ihr Examen
aufzunehmen.
Die Yorlesungen und Uebungen, die in diesen Jahren von
unseren neuphilologischen Dozenten gehalten worden sind, haben
verschiedene Gebiete der romanischen und germanischen Sprach-
wissenschaft umfasst; auf die Ausbildung tiich tiger Lehrer in
den modernen Sprachen ist dabei vor AUem Rticksicht genom-
men worden. Fiir dieses Jahr sind angekiindigt worden: deut-
sche Syntax; Italienisch, die heutige Aussprache des Franzo-
sischen mit Uebungen; das Niebelungenlied ; historische gram-
Das Stadium der neueren Sprachen in FinlaDd. 13
matik der deutschen Sprache; Gothisch (von einem Dozenten
der nordischen Philologie; auch andere VorlesuDgen streifen,
jetzt wie friiher, an das Oebiet der germanischen und romani-
schen Philologie).
Ueber den neuphilologischen Verein enthalt dieses Heft
einen separaten Bericht.
Von unseren akademiscben Lehrem in diesem Facbe, die
unter den jetzigen Yerhaltnissen nur zu viel auf padagogische
Thatigkeit angewiesen sind, sind folgende Scbriften herausge-
geben worden:
D:r SSderhjelm:
Jofiann Elias SchlegeL sarskildt som lustspeldiktare. Helsing-
fors 1884. — Zu den Plautinischen Einfliissen bei Holberg (in
»Ofversigt af Finska Vetenskapssocietetens forhandlingar 1884). —
Einleitung zu Tegners ausgewahlten poetischen Werken. Stuttgart
1886. — Petrarca in der deutschen Dichtung, H:fors 188G. —
Sur Videntite de Thomas auteur de Tristran et de Thomas auteur de
Horn (in »Romania> XV, 1886). — Les ireis moz, didaktiskt poem
af GuiDaume le Clerc (in >:Ofversigt 1886). — Uusien kielien ope-
iuksesta (= Uber den Unterricht der neueren Sprachen, in r>Val-
voja* 1886). — Einleitung zura »Sangen om Roland^, tibers. v. H.
af Sehnlten, Hrfors 1887. — Om undervisningen i frummande lef-
rande sprdk (in -Pedagogiska foreningens tidskrift» 1888). — De
saint Laurent, poeme anglo-normand du Xllre siecle, publie avec
introdnetion et notes. Paris 1888. — Jy Nils v. Bosensteins finska
korrespondens (in »ffistoriallinen Arkisto* 1889). — JRecensionen von
Nyrop's Spanischen Lehrbuchen u. von Pio Rajna's Schriften uber
die Minnehofe und Andreas CappeUanus (im Literaturblatt 1890). —
Le Jlystere de saint Laurent (im Verein mit A. Wallenskold). Hrfors
1890. — Flygande HoUdndaren (in Kaukomieli> 1S90). — Z/i
Dama sanxa mercede (in ^-Revue des langues romanes- 1891). —
Das Monrtinleben des Pean Gatineau. Hrfors 1891. — Frafisk Ele-
mentarhok (auch finniseh, im Verein mit N. Totterman). Hrfors
14 F. Gustafsson.
1891. 2. Aufl. 1892. — Medeltidens kdrleksdomstolar (in »Finsk
Tidskrift» 1891). — Germaniska och romaniska sprdkstudier (auch
finnisch). H:fors 1892. — Ffmisk Sprdkldra (auch finnisch, im Verein
mit N. TStterman). Hifors 1892. — Ube?- xwei GuUlaume Coquillart
xugeschriebcne Monologe (in der Bernays-schrift, 1893). — Die drama-
tische Kunst in Finland (in dem bald erscheinenden illustrirten
Sammelwerke »Finland im neunzehnten Jahrhundert»). — Zur
Veroffentlicliung ist vom Stuttgarter Litterarischen Verein ange-
nommen: Das Leben nnd die Wufider des IieiL Martin, Altfran-
zosisches Gedicht des XIII Jhdts. Mit Einleitung und Glossar.
D:r Wallenskold:
Till frdgan om skokinderrlstmigen i frdmmande sprdk (in »Nya
Svenska Larovarkets §,r8program» 1890). — Becension von U. Linde-
lofs »Die Sprache des Rituals von Durham» (im Literaturblatt
1890). — Le Mystere de Saint Laurent (in Verein mit W. Soder-
hjelm 1890). — Chansons de Conon de Betkune. Edition critique.
Helsingfors 1891. — Om lingvistikens hetydelse som vetensJcap (in
»Album utgifvet af Nylandingar X.» 1891). — En blick pa de7i
fomfranska kdrlekslyriken (in »Finsk Tidskrift» 1892). — Lingvisti-
kens roll vid skolundervisningen (in »Nya Svenska LSrovarket 1882
— 1892». 1892).
D:r Lindelof:
Die SpracJie des Rituals von Durliam, Helsingfors 1890. —
En romersk filologs uppfattni7ig af sprdkets vdsen (in Pedag. foiv
tidskrift 1890). — TJber die Verbreitung des sogenannten u-(o-)
Umlauts in der starken Verbalflexion des Altenglischen (in Herrigs
Archiv 1892). — Les cJumsons de Gautier d'^^}pinal (gedruckt;.
erscbeint rait einer Einleitung des Grafen de Pange).
Die genannten Manner haben daneben bei verschiedencn
Gelegenheiten, besonders in der »Tidskrift utgifven af Pedago-
giska foreningen i Finland », die Herren Soderhjelm und Wallen-
skold auch in »Finsk Tidskrift», der erstere noch in der finni-
schen Zeitschrift »Valvoja» Beurteilungen wissenschaftlicher und
padagogischer Litteratur verofiFentlicht.
Das Studiuin der neueren Sprachen in Finland.
15
Wir gehen jetzt zu unseren Schulen uber. Diese sind mit
zwei gleichberechtigten Landessprachen, finnisch und schwedisch^
begllickt. Die Vereinigung des Grossfiirstentums Finland mit
dem russischen Reiche lasst es, obgleich die Selbstandigkeit der
inneren Verwaltung gewahrt worden, nach der jetzt in Russland
herrschenden Ansicht als notwendig erscheinen, dass auch die^
mssische Spraebe in alien Knabenschulen schon in den unter-
sten Klassen gelehrt wird. In den s. g. klassiscben Lyceen
(Gymnasien) wird ausserdem — nach meiner Ueberzeugung zum
Nachteil des Latein — mit dieser Sprache schon in den untersten:
Klassen angefangen. Bei dieser Sachlage bleibt natiirlich ftir
andere Sprachen nicht viel librig. In den klassiscben Lyceea
konnen die Schiiler in den oberen Klassen die mssische Sprache
fallen lassen und statt derselben die griechische wiihlen. Fiir
die iibrigen Sprachen haben mr in diesen Schulen folgende
wochentliche Stundenanzahl in dem Lehrplane:
Klassische Lyceen
Seit 1883.
Klassen (I deutsche Sexta).
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
vni.
Deutsch ^) obi
Franz5sisch ^) fr. . . .
Englisch
3
3
2
3
2
3
2
Die Abiturienten der s. g. Reallyceen, in denen die alten
Sprachen gar nicht gelehrt werden, haben an unserer Univer-
*) Mit obi bezeichnen wird, dass die Sprache Zwangsfach ist, mit fr^
dass sie frei gewahlt werden kann.
16
F. Gustafsson.
sitat dieselben Berechtigungen wie die der Gymnasien, obgleich
bei vielen akademischen Studien einige Kenntniss der latenischen
Sprache gefordert wird. Hier finden wir mehr Stunden fiir neuere
Sprachen:
BeaUyceen
Seit 1883.
Klassen (I deutsche Sexta).
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VITT.
1
Deutsch obi
FranzSsisch obi
Englisch obi
5
4
3
2
4
1
4
2
1
2
2
1
2
2
Zu vergleichen sind die zwei Reallyceen in Helsingfors, in
•denen eine grossere Stundenzahl der russischen Sprache gewid-
met ist:
2 BeaUyceen
Seit 1891.
Klassen (I deutsche Sexta).
I.
II.
m.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
Deutsch
Franzosisch
Englisch
4
4
4
2
5
2
5
2
2
5
2
Die Madchenschulen des Staates haben einen obligatorischen
langeren Kiu^us entweder in der deutschen oder in der fran-
zosischen Sprache und daneben einen frei zu wahlenden, kiir-
zeren, »kompensativen» Kursus in der anderen Sprache:
Das Studimn der neuereu Sprachen in Finland.
17
Mddchensclmlen des Sta/ites.
Klassen (I III der obigen 1
Schulen.
I.
II.
III.
IV.
V.
Deutsch Oder FranzSsisch obi. .
Franzosisch oder Deutsch fr. . .
Englisch fr
6
5
5
2
2
5
3
3
5
3
3
Die privaten Knaben- und Madchen-Schulen nehmen im
Unterrichtswesen Finlands eine bedeutende Stelle ein; die
meisten geniessen eine jahrlicbe Untersttitzung vom Staate. In
der Hauptstadt, Helsingfors, giebt es gegenwartig neben 3 schwe-
dischen und 3 finnischen Staatsschulen nicht weniger als eine
finnische und 6 schwedische Privatlehranstalten mit hoherem
Kursus. XJnter diesen sind vier s. g. »samskolor», in denen Kna-
ben und Madchen zusammen unterrichtet und fiir das bei uns
auch von vielen jungen Damen bevorzugte akademische Studium
vorbereitet werden. Einige von diesen Schulen haben in den
oberen Klassen einen massigen Kursus in der lateinischen
Sprache; alle iibrigen privaten Schulen schliessen die alten
Sprachen aus. Hier soUen nur die zwei Privatschulen in Hel-
singfors, welche bis jetzt vollstandig organisirt sind und direkt
zur Universitat ftihren, Aufnahme finden.
Nya svenska Idro-
vik-ket, seit 1890.
Klassen (deutsche Sexta hier II).
I.
n.
III.
IV.
V.
VI.
vn.
Vill.
IX.
Deutsch
FranzSsisch . . .
Englisch
4
4
4
3
4
3
4
3
4
3
4
2
18
F. Gustafsson.
Ldrovdrket for
gossar och flicko7',
gegr. 1883. (Kna-
ben und Mad-
chen).
Klassen (deutsche Sexta hier II).
I.
II.
m.
IV.
Y.
VI.
VII.
VIII
IX.
Deutsch
Franzosisch . . .
Englisch
5
m0
4
3
5
2
o
3
2
3
2
5
3
Wahrend die fachwissenschaftliche AusbildungderLehr-
amtskandidaten fllr die neueren Sprachen bei uns noch vieles
zu wlinschen librig lasst, konnen wir uns in Bezug auf ihre
padagogische Yorbereitung einer festen, schon seit mehrerea
Jahren bestehenden, im Ganzen lobenswerthen Einrichtung rllh-
men. Zwar wird von denen, die den (unteren) philosophischen
Grad innehaben, nicht eine besondere Lehrerpriifung gefordert,
wohl aber ein (privates) »Tentamen» — diese Art von Priifung
muss iiberhaupt an unserer Universitiit vor jeder offentlichen
Priifung bestanden werden — und ein offentliches »Examen»
in der Padagogik und Didaktik, von der nur diejenigen befreit
werden, die die philosophische Doctorwiirde erlangt haben. Wei-
ter soil der Kandidat in dem finnischen oder schwedischen »Nor-
inallyceum» zu Helsingfors ein voiles Lehrjahr »auskultirt»
(hospitirt) haben, wobei er Probestunden erteilt, padagogische
Yortrage halt u. s. w. Um eine ordentliche Stelle zu bekommen,
muss er sich einer praktischen Lehrerpriifung am Normallyceum
unterwerfen; auf Grund derselben wird der Grad seiner Fahig-
keit als Lehrer von den vier Oberlehrern des Normallyceums
durch Noten (von 4 bis 24) bestimmt. Entsprechende Bestim-
mungen gelten flir die beiden weiblichen »Fortbildungslehr-
Das Studiiim der neueren Spmchen in Finland. 19
anstalten* in Helsingfors. Erst nach zweijahrigem Dienste wird
ein Lehrer in seinem Amte von der Schulverwaltung bestatigt.
An derselben sind »Schuloberinspectorcn» angestellt, die von
Zeit zu Zeit bei langeren »Inspectionen» die Verhaltnisse der
Schulen, die Thatigkeit der einzelnen Lehrer, die Resultate des
XJnterrichts u. s. w. prtifen und darliber der Oberverwaltung
ihren Bericht abstatten.
Was dieLehrmethode betrifft, die in dem neusprachlichen
XJnterrichte befolgt wird, so ist es nicbt leicht dieselbe annahernd
zu kennzeichnen. So viel diirfte jedoch behauptet werden, dass
die frllheren Methoden, die je nach den verschiedenen Qiiali-
fikationen der Lehrer und Lehrerinnen, zwischen einem trocknen
Grammatisiren und einer planlosen Verwertung der praktischen
Verfahrungsweise schwankten, in dieser Zeit allmahlich den
neuen, reformatorischen Bestrebungen weichen mlissen. We-
nigstens in der Theorie wird jetzt auf die Aussprache und die
phonetische Begrtindung derselben ein grosseres Gewicht gelegt
Die Anwendung der fremden Sprache ist um einen Schritt weiter
gekommen; die Auswahl der Lesetexte beginnt auf die heutige
Ldtteratur Riicksicht zu nehmen; die Schreibiibungen werden
regelmassiger. In der allgemoinen finlandischen Lehrerversamm-
lung, die im Juni 1890 zu Helsingfors abgehalten wurde, ver-
anlasste die Frage iiber den Unterricht in den lebenden Sprachen
die Bildung einer besonderen Section; in den Verhandlungen
derselben^) wurde unter Anderem hervorgehoben, dass der
Unterricht so viel wie moglich in der fremden Sprache zu erteilen
sei, besonders bei ausftihrlicheren Sprachkursen, und ferner, das5
das Elementarbuch moglichst frtih zusammenhangende Texte
') Vgl. Forhandlingarne vid tredjo ailinanna finska skoUararemotet,
Helsingfors 1891, S. 110—116 und 127—152 (zum TeiJ in finnischer Sprache).
20 F. Gustafsson.
enthalten solle. Als das Ziel des Unterrichts wurde das rechte
Verstandniss der Litteratur in den Vordergrund gestellt. Doch
warden auch Stimmen laut, die eine vollstandigere Reform des
neusprachlichen Unterrichts in Aussicht stellten, teilweise unter
Berufung auf die von sprachwissenschaftlicher Seite ausgegan-
genen Bestrebuugen in anderen Landern.
Das lebhafte Interesse, welches in unserem Lande pada-
gogischen Fragen tiberhaupt und nicht zum mindesten deni
neusprachlichen Unterrichte zu Teil wird, lasst uns hofifen, dass
es in Zukunft ebensoweuig wie jetzt an Leuten fehlen wird, die
ihre besten Krafte einsetzen, um die Hindernisse zu beseitigen,
die das Studium der neueren Sprachen in den hoheren Schulen
Knlands und besonders an der Universitat des Landes noch
beeintrachtigen. Jeder Freund der Wissenschaft und jeder
Freund unseres Landes wird alien jenen Bestrebungen seine
vollste Anerkennung zollen.
F. Gustafsson.
Le poeme de saint Laurent dans le ms. Egerton
2J10 du Musee britannique.
Dans le Bulletin de la Society des ariciens textes fran^ais
1889, 2, p. 72 et suivv., M. Paul Meyer a rendu compte d'un
manuscrit tout r6cemment acquis par le Mus6e britannique et
j usque-la inconnu aux romanistes. Ce manuscrit, c6t6 main-
tenant Egerton 2,710, provient de la fin du XIII:e siecle et
oflre, a ce que dit M. Meyer, un rapport assez 6troit avec le
ms. fr. 19,525 de la Bibliothdque nationale: sur dix compositions
il en renferme cinq qui se retrouvent dans le ms. parisien. Le
dernier de ces morceaux est le poeme De saint Laurent^ publi6
par moi en 1888 d'apres le manuscrit qu'on croyait alors unique.
Bien entendu, je me suis hat6 de me procurer une copie
du nouveau manuscrit de mon poome ^), pensant qu'il me
fournirait peut-etre des 6claircissements sur plus d'un point
obscur de la langue et surtout de la versification. Un premier
coup d'oeil sur la copie m'a convaincu cependant quil n'en serait
pas grand'chose: en effet, non seulement presque toutes les
^) Je dois cette copie a la gi*acieuse inlerventiou dc M:lle Emilie Klis.
22 AV e r n e r S 6 d e r h j e 1 m.
imperfections de la r6daction dii nis. B. N. 19,525 se retrou-
vent dans le ms. Egerton 2,710, mais celui-ci contient encore
nombre de fautes inconnues au manuscrit parisien. Je crois
pourtant qii'il ne sera pas tout a fait inutile de publier le r6sul-
tat de la comparaison d6taill6e des deux manuscrits (je les nom-
merai A et B); r6num6ration des variantes servira a controler
la classification que j'entreprendrai ensuite et en meme temps elle
pourra peut-etre contribuer en quelque mesure a la caract6risti-
que du manuscrit Egerton.
Void done la liste complete des formes qui dans le ms.
B different de celles du ms A.
1 — bosuing — drescez 2 — cum a — aidez 3 sovenge
— do eel — 4 (j[ue — dist G — ert ami verrei — 7 ad (et sic
sempe}') — li — 8 — pot (e, s, s,) sun (e, s. s.) — 9 kar (e, s. s.J
' — bosoing nert — 10 ne enemi — aduersitez 11 — lur de — 12
— lempeint del munt — 13 ami a bosoing — descouere 14 —
enemi — couere 15 — besuing — 16 u (e. s. s.) — 18 — raeins
qua treter (e, s. s.) — 19 — meperceif — purpens 20 isci —
serun fors un — 21 — sei dunt (e, s. s.) — nus (e, s. s.) —
23 — uus (e. s, s.) — tret (e, s. s.) — 24 — morent — 25 —
breue — 20 — glorie (e. s. s.) — 27 chescun — eschire — 28
— souei'einc — 29 eclesiaste — davi — 31 — tut (e, s. s.) —
i-en (e, s. s.) — reneue 32 ne nuuelte ^) — troue 33 — richesce
auer (e, s. s.) 34 — neit (e, s, s.) eu tel — 35 — nul — 36
sauer — pniesce 38 — u est — 39 — sens aristotles 40 — danz
— 41 — samson 42 — absolon 43 — ualt (e, s. s.J desir^) —
44 — que horn — 45 — mund — 46 trestuz — nent fe, s, s.)
— 47-48. Ccs vers ont change de 2)lace dans B. 48 qui — sun
^) Ainsi la con-ection de MM. Suchier (Literaturblatt 1888, 453) et
Wilmotto (Moyen Ago 1880, p. 5) est assuree.
*) Ma correction force ^ a Togard do laquello j'ai eu des scrupiiles (v. la
note), est done a I'ejeter.
Le po(*'me de saint Laurent. 23
— 49 fols — quel — 50 — morent e povre — 51 — mort
52 — iienent — demort 53 — ueie — uont 54 — miind 55
— CO que — feit — 57 — dalcun ouerainge 58 ken eel secle
— parmaingne 59 pur {e. s. s. sanf ime seide fois pour v, 180)
CO — comence — 60 — seit (e, s, s) — commune Gl passiun
{e. s. s.) — turmenz 62 — suifri (e, s. s.) seint liaurenz 63 —
samur (e. s. $.) — 65 ore — 66 — ]i (e. s, s.) — dolur 67 —
doint (e, s, s,) fere (e, s. s.) tel oueraigne 68 — almes — en manque
— 69 mais — decende 70 — dencunbrer — 73 — sa seinte
majeste — 75 cost ouere face — comence 76 — un ancel —
Lorence 77 ki — estorie (e. s. s.) 78 — uolt (e, s. s.) — memorie
80 — bon manque — atendre 81 — folur — 82 — si il — 83
deu aura ^) 84 — cume — 85 — bon ouere sixte — produme
86 — rume (e. s, s,) 87 — painime 88 — horn — plein — 89
deables par lur coveitise 90 eurent — eglise (e. s. s.) 91 — de-
strueit 92 — ces — 94 — que — 95 — nun — 96 — regiim
98 ore uet — 99 — cruelte quil uertisse 100 — destnire (e. s. s.)
104 — raime — fruit 105 — fundement 106 — tres manque —
107 asemble ad tut son clerge 108 — chef — euesque 109 cun-
forte — ci — sarmune 111 — sons — 113 — seez — 117 —
uent — 119 — remeindrez 120 amez — 121 felisicimus — 122
— deactre — 123 beal — uos manqtie — sans (e, s. s.) — 125
sain lorence — 131 — sur — 134 — mamenez 135 — frai ici
(jeo manque) 136 — respundi 137 — men — trestur 139 —
serrum tresqual tierz — 139 ne me — siueras 140 — od mei
serras 141 — de cest — 142 — lautri — uist 143 — dust 149
quantqne — fet — 150 as crestiens (e manqtie) uet puis ^) —
154 — sauter lentendi 157 justize — meint — 158 — membre
— 159 eusent^) — 160 si — resunable — 162 — que — co-
^) M. "Wilmotte, en rejetant ma coiTection: Deu Ven aura^ propose do
lire Deu en deux syllabes. Je doute fort que I'auteur ait, a ce seul endroit.
compte ce mot autrement que partout ailleui-s.
*) Exactement la le(;'on proposee par M. Suchier.
^) M. "Wilmotts s'efPorce de »personnifiei"» tglisse, en supposant que
I'auteur ait omis de devant ce mot comme devant les mots propres; il le fait
24 AV e r n e r S d e r h j e 1 in.
mande 163 si en — 164 — los — ne leust 167 — tyrant 168
se — 172 nos ^nanque — 173 — oil jo — - 174 — uen 175
saorefise — fras 176 — si co — mun-as 180 — pour — coueitise
182 quanque horn — 184 — ico — 188 — age 189 — morges
— 190 — metre — errur 191 que mal essample neient — 193
— durrai 198 come jo sui de greignur age 199 de tant deigne
deuz melz servir 200 — enciltre — 201 — nuls — 202 —
ueillesce leis 204 — comanda — 205 — leuer 206 — aurer 207
— comanda — 208 dune li meinent — 209 el — simymage 210
ce vers manque dans B, 211 image manque — noz ne ne ueiz ^)
213 — seie — confondue ^) 214 — dune — 217 — commeu ^) —
218 e manque — 219 — ]i seint 220 — uint — lateint 221 —
frai 222 — despendu — 223 — lai donez 226 — fuisse — 227
— unt — 228 — parz lunt — 229 — reconuit 230 — dit —
done lut *) 231 — le — 233 — desuz — munt 234 — dous —
236 — lis mencium — 237 — iluec — 239 — muster —. 240
— deperier 243 — lapostoille 244 — capitolie 245 — li deakne
246 — arcMdecne 248 artennius — 251 — lur tresor — 252 —
numer 254 — quil lameine — 255 — turne — 256 — comant
„ 257 — lies — 259 — se esleca 261 — enquert — 263 —
pour pouvoii* compter e-iissent^ mais il n'est guere possible de nier que
le poete n'ait employe des formes contractees (c'est aussi I'avis de M. G. Paris,
V. Romania 1888, p. 611). Comme notre poeme est de la fin du Xllie siecle
(M. Meyer 1. c. pretend meme, mais sans alleguer aucune espece de preuve,
qu'il soit du commencement du Xlll-.e) et que cette espece d'elision se trouve
dej^ dans des textes anglononnands d'une date beaucoup plus reculee, je ne
vois absoiument pas la necessito de coniger les vers qui sent bons en
acceptant I'elision.
^) Ceci prouve que la correction de MM. Suchier et Wilmotte est juste.
^) Je crois qu'on pourrait laisser ce vers comme il est dans A, en ne
donnant qu'une syllabe a I'imperatif soies.
*) Ma correction (cummeux) est done justifiee.
^) M. Wilmotte dit qu'il aurait fallu »respecter la mesure». Je ne
comprends pas ties bien, car dans le ms A (quant dist as povres donex les
ut) il y a certainement une syllabe de ti^op. M. Suchier propose de lire:
Que as povres danex les iit^ mais je suivrais plus volontiei"s la le9on de B
et au vers precedent je lii'ais le tresor au lieu de les tresor s.
Le poeme de saint Laurent. 25
iioleit — 264 cominoueir — 26G liuerer — 267 — prouost —
268 — pooste 269 — assait 273 — desuz — vicarie esteit 274
— jaole — 275 — le — 277 — paien — 278 — ultrage 280
grant tens — ja manque — 281 — quil ^) — 282 nel uoleit de
li justise fere ^) 286 — qui tant lunt — 287 — nit 289 — cieus
291 — si — crere uoleit 292 — crerra melx — sout 293 lucilius ®)
— que uolt — 294 — baptize en eire 301 ainceis — 302 —
grace rend — 303 — renome — 304 — cieu — 305 feuerus e
paraliti 306 languisant idropisi 308 grant manqtie — 319 rendum
les gmces — 312 — toz manque — 313 loez seit deuz — 314
e nos — 316 — pussum — 318 — lum auera — amen (a la fin)
321 — e od les uertuz 322 — ilueques — 323 — si dit — 327
— mustera 328 — auera 330 — tot manque — 332 — frai —
336 — uels — 337 — se tume — 338 — de mal — 342 —
lui manque 343 li euangelie — 346 dautre — daltri — 348 —
den — apostles ditz 349 — uos manque — 350 — prouoz —
ueseuntes 351 qui — 352 — a manque — 356 cum bel respunt
— 361 — apariller 362 — benestre — 363 de ce veis le copiste
a fait deux:
sain lorenz a lui dit
creies tu en jesu crist
365 — e peres — 366 e quil resceint — 371 — mesne 372 —
baptize 373 tuit — nof — 379 — que ad — 380 — en soit
manque — nun precius amen 385 e li dit — 387 — est — 390
— tresqua lui — 394 — leement 398 — qui les — 399 ore —
400 sis — 401 — e otrie 402 tei — 403 decio*) — 407 —
^) Ceci prouve que j'ai eu raison d'aj outer il; que il n'a rien d'etrange
pour notre auteui*. M. Suchier propose: — qu>e fu si debonaire.
^) Je crois que cette vaiiante donne la bonne le^on, si on lit volt pour
voleit^ ce qu'on a le droit de faire a cause dcs deux presents osent et funt
des vers suivants. La leyon du ms A: nel voloit justise desfaire me parait
un peu suspecte malgi'e la bonne niesure.
^) Evidemment il faut lire partout Lucilius^ comme I'avait deja propose
M. "Wilmotte.
^) Cmp. la coiTection de M. Suchier (1. c. 454).
26 W e r n e r S d e r h j e 1 m.
sunt despendu 409 — les ad en — 412 — el siez — 415 sein
lorenz ^) — 416 — quil out — 417 e dist trestuz oant en halt
418 veez ci — que ja ne faut 420 tel — namenusera 422 — en
est — 426 — frun — 432 aure — 433 nest lei — 434 surd
437 seint — yles — nome 439 ore — 441 les vers siiivants, dejd
hien einh'oiiiUes dans Ay U sont 'encwe davantage ioi:
u CO que home feit
u CO que fait decius dit
CO coment uet
qui est qui fet e que home fet
ki lorenz dit tun deu que uei ici
est CO que home fet
e ne fet ren^)
451 car manque — ceo matique — 453 — halt — 454 uoure —
home — le vers est 2^ci^'t(^ge en deux, 455 mais un fait — 456 —
tot oueraigne — /e ve7's est partage en deux. 457 — en — de
manque — 459 — tresquil — 460 tresquil — 462 kar tut —
465 — tot manque — 473 — estraine 477 virgine (2 foisj —
486 le deuxicme de manque — 487 — e mayiqne — 495 — cist ^) —
512 — el eel el soverein — 523 — lei manqtie — 527 — ei\
i-end — 532 — nest — 534 chaitifs — 546 — aportez 547 tu
serras — 549 — fol — delaisser 550 — dit al turmentur 552
— ne creu jo nent 555 que douce — 558 escumege 559 — le
reneie 560 — enseignez — 561 — frai — 565 — tels — 566
^) Si Von choisit cette le^on, ce que je crois qu'il faut faire, il doit y
avoir un point apivs ie vei-s precedent.
^) Pour le V. 441 j'accepterais la correction de M. Suchier: ou co qumn
faU ou cil qui fait'', pour le v. 443 la con*, de M. G. Paris (1. c.) Ke (ki)
est qui fait ct qu'om fait? Z>/, me semble donner un meilleur sens que celle
de M. Suchier, qui remplace di par ki. Cependant il faut reraarquer que ki
(qui) commence le vers suivant, ou il est peut-etre tombt' pai* erreun car je
ne comprends pas quon puisse, avec M. Suchier, admettre ce qui (=z cui)
au commencement du v. 444, qui sans cela est dejri trop long.
^ Ainsi ma coirection parait plus justifiee que celle de M. Wilmotte.
Le pot'me de saint Laurent. 27
— tels — 576 — vint fet sun se 578 — 79 ces deux vers nmnquent
580 — les ta — 583 — frai — 584 ne te fiez — 585 ke lim
alion metnin ton core 586 — tes tresore — 587 ke euntre —
588 eschive les turmenz 593 — deliuerer 594 guerpis emir e seu ^)
la lei 596 — quidez — 597 — cirntre — 605 — en lui — 608
— el — 609 que ne — 611 — tot manque — 613 — fere pos
— 621 — dicele — 622 — ore poez uer 630 — aueras 631 —
porter — 636 — del — 637 — bruille — 638 — coste — 639
— bruille — desquel — 640 dit lorenz deu — 641 aie — miei
646 — jesu Christ — 654 — tu mafique — 655 — ne deceueras ^)
658 que murir ^) — 659 — ne honores — 661 — guerpi 663 —
receuerai 666 — de plumbatis — 667 — de quel — 668 — que
sunt — 678 greinnur — 683 — ci — 685 — ne prince — 690
— acrauante 691 — castalla 692 — u home — 693 — en dreit
699 issi — 702 — ta amur 703 sofrent — 706 — cest — 713
— tret — 717 — angle — 718 — en turment — 724 — de
castalla 731 — nostre seignur — 733 primsene — 737 — sa
creance — 741 — fore de la — 743 — nume 745 uncore
lui gardent — 746 — aust — 749 — qui manque — 751 nui-
tantre — 754 — lad enterre 759 cume — 763 — soleient —
764 — le chartre — 769 — i seit mene 773 tais tei si te jois
775 — aprete 779 — quei — dune murir od tei 785 oez ma uoiz
si uenez 788 — esponter — 792 — ert si hidus 795 — quis
puisse descriure 798 — dartimage — 804 gramarie — lettrure
811 — ne rei 813 — te matique — 815 — en ci-ei — 816 —
ne dut Dule — 819 des peres — 820 te est — 831 car ynanque
— 832 — ca portez 833 — u il seit — 834 — lorgollous —
836 . — cume gredilz 839 — nu manque — 840 — i portent —
sergant 842 — esparpeillerent 846 sain lorenz dit quil uert — 849
— qui est — 854 — gredil 857 sparpeillent desuz — 862 — refri-
gerie 864 Decius set — 865 — meai — 869 — graces rend a —
874 — graces 877 — ardereies 879 — que ileuc — malure 881
*) H vaut peut-etre niieux lire ici sui la lei que si la (ta) lei.
') Ma le^on detenras peut bien dependre d'une faute de lecture.
*) Cmp. la correction de M. Suchier.
28 W e r n e r S o d e r h j e 1 m.
— deuerie 883 — mil — 884 — en char — 891 — simple
uoiz ^) — 892 — tei mar^ite — 893 que ci me deignastes — 894
ouere — 898 — graces — 900 — graces en rent 903 qui uers
tei — 904 — enterai 911 — sen uunt 914 — grant dulcur 916
— daromaut — 918 — comande 919 cume — 934 en la quart
ide — 937 plurent — 942 prium nus quil — 943 u regne —
945 — ne manque — 948 — sa sustenance.
De cet examen r^sultent les faits suivants:
l:o) La graphie du eopiste du ras. B est purement anglo-
normande: il emploie tc pour o (6), e pour ei et pour ie, il
6crit glorie, estorie pour gloire, estoire etc.
2:o) Les fautes de raesure et de langue du ms A se retrou-
vent presque toutes dans B.
3:o) Outre ces fautes il y en a encore uu grand nombre
d'autres de la meme nature: j'en ai compt6 70, sans faire atten-
tion a des n6gligences comme cume, ore pour cum, or et vice
versa, renome, Hex pour renomee, liees etc., ni a des vers omis.
4:o) II y a dans B une trentaine de vers qui pour la
mesure ou le sens sent meilleurs que les vers correspondants
de A. Je les 6num6rerai ici pour qu'on puisse plus ais^ment
comparer les le9ons des deux manuscrits (la le9on entre crochets
est celle de A):
32 ne nuuelte [nen ouelte] nul ne trueve
34 que autre nait eu tei [autel] aueir ^)
43 que vaut desir [manque] que vaut voleir
50 kar tuit muerent e [fnanque] povre e riche
51 e li sages cum [cumme] li fols muert
\) Sans doute la le^on de A imlt est meilleure, puisqu'il y a dans le
latin vultu ylari.
^) Le passe indefini vaut mieux ici a cause du v. 37, ou le meme temps
se retrouve.
Le poeme de saint Jjaurent 29
84 si cume [cum] lisum en lestoire
150 as [e as] crestiens le uait pois vendre
164 a los [loes] deu garde pas ne least [fust] ^)
171 vient e li [tnanqiie] dit sixte sez tu
198 tant com(ine) jo [manqiie] sui de greignur age
[graindre aage]
211 image qui nos ne ne [manque] ueiz
217 sunt cummeu [cummuz] par tant a ire
230 quant dist as povres done lut [donez les ut] ^)
281 pur CO que il [manque] fu debonaire
282 ne [nel] vol(ei)t de [tnanque] li [manque] justise faire
[desfedre] *)
332 jo frai [ferai] co que tu mas requis
403 decio [diceo] dit [die] quil en a fait
415 sein [quant] lorenz i a amene
433 nest [ne nest] lei que cresden aort
465 qui est qui de nient fist [fist tot] le mund
495 vie nos dona cist [icist] en cruiz
561 frei [ferei] les venir manger o tei
594 guerpis tesrour e sin [si] la lei*)
609 que ne [que tei ne] dout torment terrien
636 ardantes al coste del [de] saint
640 dune dit lorenz [iesus] deu uerai rei
657 que [ou] murir te frai a dolur
811 que tu ne criens ne deu ne rei [mei]
943 u [e] regne en joie parmanable.
A cot^ de ces vers, il faut en citer quelques-uns ou
la le^on donn^ par B difiere de celle de A, sans qu'on puisse
dire laquelle est la meilleure. Les void:
^) La le<^n de B est melQeure, parce que los (= laades) donne nn
mdllear sens que oes (= opus), et quelle offre Tavantage de ne pas faiie
rimer deux formes identiques: fustrfust (imparf. du subj.)
*) T. ciniessus p. 24 note 4.
*) T. ci-dessDS p. ^ note 2.
*) y. ci-dessus p. 27 note 1.
30 TV e r n e r S 6 d e r h j e 1 m.
107 asemble ad [il asemble] tut sun clerge
199 de tant deigne deuz melz [doi jeo miex deu] seruir
741 mainent lei fors de [defers] la cite
749 que saint lorenz i soit mene [soit amene]
832 dune dit decius ca portez [ja donez]
869 en graces rend [rent inerci] a iesu clirist.
De ces r6sultats on peut tirer les conclusions suivantes:
1) Le ras. B a 6t6 6crit en anglo-normand et tres proba-
blemcnt d'apres un module anglo-normand, puisqu'il n'y a rien
qui fasse soup9onner un autre original.
2) Le ms B est d'une parent6 6troite avec le ras A.
3) Le copiste de B montre une ignorance et une insou-
sciance supromes a r6gard de la versification et de la langue en
g6n6ral.
4) Quelques-unes des variantes 6num6r6es ci-dessus sous 4)
(p. ex. 51, 84, 332, 561, 640) ne rendraient peut-etre pas tout a
fait invraisemblable la supposition que B soit une copie directe de
A. Mais la plupart s'opposent absolument a une telle supposition
— a raoins qu'on ne veuille admettre que le scribe ait observe et
corrige quelques-unes des fautes de son pr6d6cesseur, ce qui,
en presence de ses nombreux p6ch6s a cet 6gard, est impossible.
Mais si B n'est pas une copie directe de A, ils remontent assu-
rement a une et meme source, c'est-a-dire a un manuscrit (anglo-
normand) ^) qui, lui d^ja, a 6t6 une assez mauvaise copie de
Toriginal.
^) Sans y trop roflechir, j'avais cDiis ropinion que le modole de A etait
de Test. C'est surtout par le changement de e atone en a que je m'etais
laisse induire en cette erreur; mais les exemples sont trop peu nombreux
poui' rien prouver; il se peut bien qu'on ait affaire u des habitudes tout a fait
individuelles et peut-eti'e a une analogie avec des mots ou a atone n'etait
pas encore devenu g, comme achater etc.
Le poeme de saint Laiu'ent.
31
Je crois done qu'on est autoris6 a dresser la figure sui-
vante pour d6montrer la filiation des manuserits.
Les traits qui donnent a B un cachet plus ancien que celui
de A, comrae la conservation de la dentale dans ad, od^ de e
dans ore, ctnne^ de o dans descoure, mort, demo7% la non-voca-
lisation de I etc. se sont peut-etre trouv6s dans la source des
deux mss.
Werner Soderhjelm.
Saint Martin et le roman de la Belle Helene de
Constantinople.
Saint Martin, Tillustre archeveque de Toui-s (f 397),
occupe dans la litt^rature l^gendaire du moyen age une place
considerable. Nous n'avons pas besoin de nommer ici les nom-
breuses ceuvres latines qui entierement ou en partie lui sont
consacr6es et parmi les auteurs desquelles Sulpice Severe
et Gr6goire de Tours doivent etre cit6s en premier lieu.
Quant a la litt^rature fran9aise, la vie et les miracles du saint
y ont aussi 6t6 trait^s plusieurs fois, non seulement dans des
traductions fideles du latin (surtout de Sulpice Severe) en prose ^),
mais aussi dans des ouvrages en vers con9us avec plus de libert6
et racontant quelquefois des choses que les hagiographes igno-
rent absolument. Ainsi le grand poeme de P6an Gatineau
rapporte plusieurs miracles qui semblent avoir pour source la
tradition tout a fait locale, et qu'on ne trouve pas par cette
^) n y a beaucoup de manuscrits qui en contiennent des copies plus
ou moins completes, conime p. ex. a la Bibliotheque nationale a Paxis les
mss. fi*. 411, 412, 818, 7,023, 23,112, a la Bibliotheque muDicipale de Tours
les mss. 869, 1,024, 1,025, 1,299, a la Bibliotheque de Chartres le ms. 333, etc.
Saint Martin et le roman de la Belle Heleue. 33
raison dans les "^vies^ latines du saint ni dans leurs reproduc-
tions fran9aises ^) ; d'lin autre cot6, les repr6sentations dramati-
ques dans lesquelles figure saint Martin comme personnage
principal et dont il n'existe pas moins de trois^), sont entre-
niel6es d'^l^ments comiques, qui n'ont d'autre origine que Fhabi-
tude d'6gayer par des bouflFonneries de toute espdce Taction
s6rieuse et lente des mysteres.
II y a encore, a c6t6 de ces ceu\Tes, oil Taction tourne
autour du personnage de saint Martin, d'autres, dans lesquelles
il ne joue qu'un role secondaire et auxquelles, par cons6quent,
la tradition litt^raire n'a pas donn6 son nom. Dans la morality
de VAveugle et dti boitetix d'Andr6 de la Vigne^), ou le
dernier miracle du saint est dramatist d'une maniere assez burles-
que, c'est son corps mort qui Topere. Mais dans le roman de
^) Cmp. Sbderhjelm^ Das Martinleben des Pean Gatineau, Helsiugfors
1891, p. 5 sui^'\^
^) Outre les deux mystores dont 1 analyse a eto donnee par M. Petit de
Mleville (Les Mysteres II, p. 535 suivv., cmp. aussi p. 67), et dont le plus
impoi*tant, celui d' Andre de la Yigne, reste encore incdit (B. N. ms. fr. 24,332,
voir maintenant la large analyse chez E. Serrigny^ La representation du
mystere de saint Martin ji Seuiie en 1496, Extr. des Momoires de TAcadomie
de Dijon 3:e Serie, t. X, Dijon 1888), il y en a encore un, (|ui fut represente
a Saint Jean de Maurienne en 1565 et qui a eto publio en 1882 sous le titre:
HistojTe de la vie du glorieulx Sainct Maiiin euesque de Toui-s en Touraine,
transcripte et mise en lumiere par Florimond Tntchet^ phaimacien. Sainct
Jehan de Maurienne (Travaux de la Societo d'histoire et d'archeologie de la
Maurienne, tome Y). Ce mystore, qui, scion la tradition, a etc compose par
Nicolas Martin^ »musicien en la cite de S:t Jean de Maurienne*, ne difPere
pas poui' le fond des autres, mais il contient quelques traits d'une humeui*
nistique et originale. — II ne fait pas ])artie des mystores du XYI:e siecle
analj^es par M. Petit de Julleville (1. c. p. 583 suivv.).
Citons encore un essai dramatique — fort insignifiant du reste — de
date tout a fait recente : Ahhe Georges MoreaUj Tja vie de S. Martin de Toui-s,
drame- mystore en 3 actes et 26 tableaux, Toui-s 1888.
^) Fourniei'^ Le Tlioatie franyais avant la Renaissance, p. 155 suivv.
3
34 W e r n e r S d e r h j e 1 m.
la Belle Heldne de Constantinople il montre une activity d'autant
plus grande: en eflfet, dans toute la seconde partie du roman
— des le bapteme des deux fils d'H61ene — Tarcheveque prend
part a toutes les aventures auxquelles sont expos6s les princi-
paux personnages, et parfois il intervient dans les 6v6nements
d'une maniere efficace. Ainsi il s'occupe des jeunes gar9ons,
les engage a son service et les emraene avec lui chez leurs
parents; il encourage le jeune Brice a ne pas refuser la main
de la belle Ludiane (non sans avoir fait d'abord un faible effort
pour la gagner lui-meme !), et de Tautre f rere, Martin, il fait son
successeur; a la fin il rejoint la main couple au bras d'H616ne.
Inutile de dire que tout cela — a Texception de quelques traits
isol6s et de quelques miracles — est puis6 dans Timagination
du poote. Naturellement c'est le renom du grand pr61at de Tours
qui Pa inspire, et il est possible qu'il ait voulu rendre un hom-
mage au saint de sa ville natale. Mais il I'a presque entierement
refait: ni Thistoire ni la 16gende ne connaissent un saint Martin
qui, comme autrefois Th^roique areheveque de Reims, dans sa
selle orn^e d'or et le glaive li la main, se pr6cipite sur les
sarracins, ou qui, 6pris des charmes d'une jeune princesse, »saute
avant» pour se presenter comme candidat a sa main et, quand
il 6choue, envie en soupirant le bonheur de son rival, qu'il vit
entrer dans la chambre nuptiale, tandis que lui-meme est forc6
de continuer a »dormir dans le celier». Ce qui cependant est
encore plus curieux, c'est qu'aussi le personnage du jeune Mar-
tin, le prot6g6 de Tarcheveque, a re9U des traits qui, historiques
ou non, semblent reposer sur la glorieuse renomm6e de saint
Martin de Tours: il fait difF6rents miracles (dans quelques ver-
sions du roman c'est lui qui restitue la main a H61ene), il est
excessivement bon pour les pauvres et il devient areheveque de
Saint Martin et le ronian de la Belle Helene. 35
Tours comme son protecteur ^). La figure historique ou l^gen-
daire de saint Martin se trouve ainsi partag^e en deux dans
le roman.
Le poeme de la Belle H61ene de Constantinople, qui, selon
toute apparence, provient du Xlllie siecle et qui a plusieurs
6gards ni6riterait d'etre 6tudi6 de plus pres, n'a pas encore 6t6
publi6. Certaines parties seulement en ont 6t6 mises en lumidre
par Froicheur (26 vers d'apres un manuscrit de Bruxelles?), et
Suchier (128 vers d'apres le fragment d'un manuscrit d'Oxford);
des analyses du roman en prose ont ^t6 donn6es par divers
savants 2). La Bibliotheque nationale a Paris possede un ma-
nuscrit, f. fr. 12,482, qui contient le roman en vers^ un autre,
^) Le roman, on ressabi.ssant le fil de Thistoire, raconte que saint Brice
devient le successeur de sr.int Martin (c'est-a-dire du jeune M.); il parlo
aussi de la dispute entre Martin et Brice, dont I'hagiographie de ce dernier
fait mention (cmp. Oregoire de Tours^ Historia Francorum, Lib. 11, Prologus,
dans Migne^ Patrol, lat. 71, p. 189 suiv.) 11 y a pourtant dans le roman une
certaine confusion entro les deux Brice, comme entre les deux Martin.
Yoici, du reste, un passage qui se rappoii:e au jeune Brice (cmp. ci-
dessous p. 40 v. 3 et la fin, p. 63 suiv.)
Adonc on fist noupces et Brice luy dona,
Le gentil dameisel, que loyalment ama.
La nuj-t gut avec elle quant la feste passa.
En ycelle nuyctie qu'avec elle coucha,
Fut Brice conceii, de ce ne doubtos ja,
Pour estre serfs a Dieu quand royaume laissa;
Servy [ms. et s.| Dieu tout son temps et loyament ama,
Et servy saint Mai-tin, son oncle, qu'il ama,
Archevesque de Tom's, qui poissement regna.
Et puis le fut saint Brice, qui maint raal endura,
Et ce fut pour ytant que son oncle mo(iua,
Ainsi que par desdaing bougres il I'appella,
Dont sept ans tons entiei's en paine demoui*a.
^ y. pour toute la bibliographic Suchier^ Oeuvres de Beaumanoir, I,
XXVn suivv.
36 "Werner S u d e r h j e Im.
f. fr. 1,489, renfermant une version en prose, qui est cependant
entrecoup6e de morceaux en vers^), et enfin un, f. fr. 19,167,
avec la version entiorement en prose. Tons ces manuscrits sont
du XV :e si^le.
Ci-apr6s suivent les passages du ms. 12,482 qui se rappor-
tent au role de saint Martin dans le roman de la Belle H61ene
de Constantinople. Je les ai transcrits dans un autre but; mais
^) Ces vera sont des aloxandrins, limant deux a deux ; le dobut seule-
ment est en laisses monorimes. Le voici:
Se [ms. se que] vos faittes chi paix, plaise vous d'escouter,
Et vous orres histoire qui moult fait a loer:
Oh'est d'armes et d'amoui-s et des fais d'oultre mer,
De paiens couvertir, de mescreans tuer
Et de chasteaulx abatre, de villes conquester,
Et de sains et de saintes c'on doibt moult honnourer;
Mais chilx qui cy le mist ne le pot tout rimer.
Car poeu ot les croniques, si Ten con^'int haster,
Pour ce le mist em prose, si con poiTa trouver.
Chest istoire droit cy, dont on vous contera,
C'est d'Elaiue la belle, qui maint mal endura,
Qui le corps saint Maiiin et son frere poi*ta,
Que li rois d'EngleteiTe de sa char engendra,
Et du roi Agaman (ms. Amauii ^), qu'Escoce gouverna,
Qui pour I'amour de Dieu le loy Mahom laissa
Et depuis sur paiens si bien il se porta;
(II fust crucifies, le corps saint gist droit la),
Et du bon roy Anthoine qui vaiilamment rengna,
Qui de Constantinoble le couronne porta.
Qui peres fust d'Elaine, comme on vous contem.
Mais droit chi nous fault rime, em prose on le dira.
^) let, comme daiis Ic roinan en vers^ il y a, re me semble, confu-
sion entre Amaurj', qui est m,ort, et son frere Agaman (ou Gaman; la
p7'e7niere forme est assurec par les w. o et 12 p. 47).
Saint Maitin et le roman de la Belle Helene. 37
je pense qu'il ne sera pas sans int6ret de connaitre ces spe-
cimens d'un roman remarquable et qui semble attendre impa-
tiemment son 6diteur. — Les corrections que j'ai faites sont
indiqu6es au bas des pages. Elles ne sont pas nombreuses; car
n'ayant eu recours a aucun des autres manuscrits, j'ai pr6f6r6
etre prudent: ainsi, a plusieurs endroits, j'ai admis des hiatus
qui, selon les regies de Tancienne versification, ne sont pas
impossibles, (p. ex. apros des noras propres et quand Ve f6minin
est pr6ced6 de certains groupes de consonnes), a d'autres, des
le9ons qui me semblent suspectes, mais que je n'ai pas os6
remplacer par des conjectures; de meme, j'ai laiss6 intacts quel-
ques vers ou vraye compte pour une syllabe et chrestien pour
deux.Cependant il y a dans la versification du manuscrit une
singularite qui 6videmment n'appartient pas a un aussi habile
versificateur que Test notre poote, et que par consequent j'ai
cm devoir eloigner: la ensure lyrique s'y trouve employ 6e quel-
quefois, mais comme les exemples en son fort rares et qu'ils
se laissent corriger facilement, j'ai introduit dans tons ces cas
la c6sure 6pique M.
^) 11 y a 15 cas de cosure lyricjue sur les 751 vei's que j'imprime. Dans
la plupart de ces vers il s'agit du mot V archevesque^ que j'ai change en le
arekevesqite en suivant un usage tros frequent du manuscrit. Je sais bien
qu'il n'est pas pennis de supposer I'hiatus ici (v. ce (ju'en dit M. G. Paris,
Romania, II, 106), mais je crois que I'auteur a ocrit li et que ce n'est que
le copiste du XV:e siocle (jui a introduit le tout en ne changeant pas la
mesure; du reste son ortographe offre des exemples de le pour It meme
au nom. du plur., (p. ex. p. 44, v. 80 p. 45, v. 4). Si cependant j'avais
introduit /^, je me serais senti force de corriger aussi Tortographe a maints
endroits ou elle porte trop visiblement des traces de son engine recente,
mais j'ai prefero etre consequent et ne rien changer. — Les autres cas de
ccjsure lyrique se corrigent par un changement leger de Tordre des mots
(changement qui doit etre opero ailleui's aussi pour restituer la bonne mesure)
ou par I'intercalation de quelque mot.
Ms. B. XT. f. £r. 12,482.
Oeii
f^88r^ w^eignurs, or escoutez gloriouse chanson!
En la cite d' Amiens furent les deux fillon,
La se sent herbergi^z sur I'ostel de Symon.
Adonc y avoit gens d'estrange region:
Ung archevesque y eust vemi celle sal son,
Archevesque de Tours % Martin avoit a nom,
Car cil gisoit malade en ycelle saison.
L'endemain au matin, si que lisant trouvon,
Vindrent les deux enfans dont je fay mention,
Par devant Parchevesque, devant parla Lion
Et dist: »Cil Damedieu qui soffry passion,
f^ 88 v^ II vous gart, gentilz sii-ez, et vous octroit pardon !»
»Enfans», ce dist Martin, I'archevesque de nom,
»Bien soyez vous venus en celle region!
Enfans, dont estez vous et comment avez nom?»
»Sire», ce dist Lion, »que vous celleroit hom?
Nous sommez cy deux frerez et se n'avons nul nom,
Ung hermite nous a nourry longue saison;
En ung bois nous trouva auecques ^) ung lion,
Et mon frere trouva avec I beuf felon:
Or voulons^) de baptesme avoir devotion,
Et vous venons prior, pour Dieu et a son nom, .
Que vous nous baptisiez, se il vous vient a bon;
^) Tourts — ^) aiiec(iue — ^) auons
Saint Maitin et le roman de la fielle Ht-loue. 30
De vous nous le voulons recevoir a bandon.>>
Et dist le archevesque ^) : Ne dictez se biennon!»
Done les maine an mostier en veneration,
Les fons fist aprester^) a sa devotion.
Puis les fist desvestir sens nulle arrestison;
Brae desvesti premier et cotte et ocqueton.
Tout nu prinst son eofin; la estoit, ee dist on,
Le brae qui fut Helaine a la elaie facvon.
L'archevesque Martin i'en a mis a rayson:
aAmis, et qu'es-se la? n'en :^etez eeleison!*
»Sire, <:-o est ') ung brae pour vray le vous dison,
-Que j'ay porte long temps, jjor bonne entention>.
.:Ung brae:, dist rarchevesque, »tu me tiens a bricon!*
»Non fay , ce *) dist I'enfant, done luy monstre a bandon,
Le brae hors du cotin a tire sens trenchon.
Qui estoit aussi blane et de celle far.f;on
Que tout le premier jour que coppc luy eust on.
Quant le brae fut saignie et la main fut monstive,
Le gentil arehevea|ue a la eoleur muee,
n a dit a Tenfant a moult aulte levee:
:>£nfant. je te conjur de la Yierge honnon'*e f^ 89r^
Que tu me diez voir, si te plait et agrfie:
Dont te vient ce bras ey? N'a pas tierce joum^-e
Que d'aulcune personne elle a este coppt^:.
'Sire?, ce dist I'enfant >par la Vierge bmoK-e.
H a XVII ans que la main ay port^-e,
Oncques ne se changa. c'est verity prouviC-e.
A moi Joience estoit ycelle main nom*!«,
Et pour itant^), beau sire, je lay tousjours pourtne.^
Et dist le archevesque •): A bonne destinn^'^e
*) larcheaes4(ue — ^» ai^areilller — ^\ cest — *> ce manqur —
*) poartant — **) lan.heues^jue
40 "Werner Soderlijelm.
Pour ce arez nom Brisse, il me plait et agr§e.»
La fut Brice clame a ycelle journee,
Mais ne fut pas saint Brice, dont il est renomm^.
Seigneurs, Fistoire nous demonstre ^) et aprent
Que le bon archevesque de Tours ot^) tenement,
Et Brisse baptisie, adonc dit liement:
»Lion, venez avant, sens faire arrestement,
Baptesme recevoir au nom du Sapient!
Vous avez bonne ehiere a mon avisement,
Et semble qu'avez chier a boire vin souvent.
Mon bouteillier vous fay a ce commancement ;
Martin arez a nom, il me vient a talent.»
»Sire», ce dist Lion, »bien me plait vrayement.»
Adonc se devesti sans nul delayement,
Le baptesme receupt, le digne sacrement.
Droictement en Amiens, I'amirable cite,
Furent les deulx enfans baptisie et leve.
Lion ot nom certain, selon Tauctorite,
Et par son propre nom fut ^) Martin appelle,
Filoeul a Farchevesque, que moult I'a ename,
Que de Tours en Touraine tenoit la dignite.
f^ 89 v^ Puis le tint son filhouel par la Dieu volente,
Ainsi que je diray qui m'ara escoute.
Ung mois a Amiens furent*) illecques sejourne.
Quant I'evesque dAmiens ot son corps respite.
Depuis si se partirent et si s^en s'ont ale
Et sent venus a Tours, celle noble cite,
Brice et I'archevesque % dont je vous ay parle —
Pourtoit darriere luy le sien chappel tree.
c
^) monsh'e — ^) le — ^) fut par son pr. n. — ^) furent a Amiens —
) et archevesque
Saint Martin et le roman de la Belle Holone. 41
Au mostder et partout avec luy est alo,
Et Martin estoit sire du vin et du clar6
Et donnoit le reliefz quant horn avoit disno.
Or est la belle Helaine a Tours, celle c-it^». f^ 04 ifi
Martin, son filz, luy fait tres grande charit<'.
Or diray de Martin que ainsi eust ouvn'
Que le pain et le vin eust tout pour Dieu donn(',
Oncques n'y demoura rost ne ehappon lard<'*.
Atant est Tarchevesque et le riche bamo
Que la messe ot chanU'^e au nom de Damed<';
Ung queux ce ^ ) luy a dit et trf stout racont*' :
i>Sire, par Jhesus Crist Martin a mal ouvr<'.
Car sachiez qu'il a tout i>our .Thesus Crist donn«',
Ung trestout seul ehappon n'y a pas demoun';
Ne s<,arez que mengier. par Dieu de majeste.-
Et quant le archevesque 2) Ta ') devant luy rnand*'*.
Et il y est venu qu'il n'y est ar^est*^
>Filloeul», dit larchevesque. vous av<'z mal ouvr«''I
J'avove cv endroit mes barons assembles
Et pour Tamour de moy estoient demoun':
Or seront povrement servy et conroy*':
Ce nest mie bien fait, par ma chrestient^^ %
Que vous donn<'z a jK)vrez a si grande plant*':
On ne leur doit donner, nv vver ne est/',
Fors relief*) de la table <jue on a jus ost<'.»
vSire:?, ce dist 3^1artin. Dieu vous en s^.-arrhe*} gr<'! /^.9/7r^
Cuydiez que Jhesus Crist, le roy de majest<'.
Prendra') en gr' oe fai«. done av<'s fol j>ens«''!
*) ce manqwf — *( larch '.^uevjue — ",.. a — *) ♦.•Lrc-stienuete — '") le
relief — *i soet — ') prendre
42 WernerSoderhjelm.
Janil, j'en suy certain, Dieu ne vous en scet gre,
Vons ne faictez pour luy ung denier monnoyC*
Quant la viande^) es chiens av6z pour lui donne.
Tant que seray seans, par vraye charite,
Auront les povrez Dieu, S9achi6z en verite,
Trestout, en verite, qu'on ara apreste;
Ja de viande ez chiens ne seront ilz goust6!»
Quant Tarchevesque Tot, si a heu ung pense
Et a dit a Martin, le dameisel loe:
»Par Dieu, f]lloeul», dist il, »vous av6z bien parle,
Oncques vous ne venistez de villain parente!»
Et atant vint ung queux qui a ault escrie
A I'archevesque dist: »N'ayez Martin blasme!
Car s^hachiez, beau, doulz sire, nous avons a plante
Et pain et char et vin et bons chapons larde;
Ne s^avons dont il vient, ne qui I'a rapporte.
Or endroit n'y avoit vaillant ung ail pele.»
»Seigneurs», dist I'archevesque, »vous avez bien parle !»
Puis a dit coyement: »Jhesu8 a cy ouvre.
Moult est le mien 2) fiUoeul de grande dignite:
Beneoicte ^) en soit Teure, qu'il vint en ce I'egne I»
Moult fut le archevesque joyeux et esbaudis,
Quant le parler des queux luy fut ensement dis;
Son filloeul acolla Tarchevesque gentilz.
Adonc sent au disner moult noblement servis.
Moult fut la court pleniere des barons seignoui'is,
Tant que chascun en rent et gracez et mercis.
f^ 95'ifi Le gentilz archevesque s'est en sa chambre mis,
A genoulz se gecta et dist: »Doulz Jhesus Crist,
Bien doit de chascun estre voustre nom benei's,
Qui envoye m'avez tel homme en ce pays!
^) viande inanqtie — -) est mon — ^) benoicte
Saint Martin et le roman de la Belle Helone. 48
Ne le vouldroye perdre pour le tresor Damis;
Miracle fait pour luy le vray saint e8peri8^>
Ainsi dist Tarchevesque, qui tant fut agensis.
Or est droit et raison, selon le mien advis,
Que des enfans me taise, par Dieu de paradis.
Si vous diray d^Anthoine, qui tant fut poSstis,
Et du roy d'Engleterre, (^ui fut nomme Henris,
Qui bien trente deux ans pass^z et aeomplis
S'en alarent ensemble en estrange pays,
Qu'ilz n'ont oy novellez, ne en fais ne en dis,
D'Elaine la courtoise, ne de ses deux beaux filz,
Dont chaseun d'eux estoit dolant et fort marris.
Or les mena tant Dieu, le roy de paradis,
Que les ^) roys honorablez au voloir Jhesus Crist,
Arriverent au lieu, ce nous dit le escris,
Ou Termite ot ein(,*ois 2) les deux enfans nourris;
Estoit encore en vie messire^) saint Felis,
Qui XYI ans gouvema les enfans seignouns.
Ens au bois arriverent les deux rois dont je dis;
Les bracquez et les chiens *) ont les adveneurs pris,
Au bois les vont menant pour faire leurs delis,
Canins et aultrez bestez y ont ilz asses pris.
Or sont en la cisteme les christians entrez. /^ 196 r*
Torches ai-dans avoient*) et fallos a plante;
Tant vont par dessoubs terre nous barons honoru,
Qu'en •) la Tour au Geant sont ensemble entn' ;
Les huis en hont ouvers, Henrj' en ot '^) les cMz ;
Cent Sarrasins avoit la dedans amas8<'z.
^) les manque — *) eiiivoLs manque — ') et messire — *j Les
diiens et les br. — ^) auoient ardans — ^) Quant — •) hont
44 "W" e r n e r S d e r h j e 1 m.
Quant ilz virent le peuple ([ui la fut arrive,
S(,^achez que moult en furent an cuer espavente,
Et Malore leur dist: »S(;*avez que vous fer^z!
Creez en Jhesus Crist, ou le chief z parderez!»
Lors leur compte comment son frere fut fin6;
Tant leur a Malon''^ de beaux motz sermone
Que ilz se sont trestous a nous loy accord^.
La fut le archevesque ^) et tons lez clercs mand^z,
A qui tout Testat fut et faitz et devise ;
Jhesus Crist en loa^) et sa saincte bonte;
S'y a^) tantost trestout et beny et sacr6:
Sarrasins se baptisent adoncques de tons les ;
Malor^ se baptise de bone volente,
(Ce jour fait le saint pere que la ost fut entre)
En I'onneur de saint pere fut Pierre appellez.
Moult estoit richez homs de grand tresor moeublez,
Mais il dist que lairoit terrez et richetez.
Asses pres de la tour s'est ly ber amassez.
Deux trais d'arbelestier *) y efist bien gecte.
La fist ung hermitaige et si s'est appenso
Qu^em Tonneur de saint Pierre, qui ainsi fut nomrae,
f^l96v^ Y fist fere une esglise qu'en aoura assez.
Adonc fut le mostier du saint Pere fondez,
Et Morant de Riviere, ([ui tant eust de bontoz,
II ordenna despuis terre et rante assez
Et fut canonisie du pape en verito.
Or diray de Henry, qui fut roy coronne,
Et du bon roy Anthoine, qui estoient entrez
En la Tour au Geant, ou parfont eust fossez.
Le fort terin qui furent en terre machonn6,
Furent si bien remplis et si bien ordonne,
Qu'oncque puis n'y passa personne qui soit ne.
Fort cellui de cantin, cellui est demoure.
*) larcheuesque — ^) loe — ^) Et sy a — ^) dun arbclestier
»
Saint Martin et le roman de la Belle Holvne. 45
Vm jours aprez c-e term sont ee roy reposo,
Et au IX:e jour ont^) leur gent apreste
Pour aler a l^cluse, ou prestez sont leur nofz.
Le droit roy debonnaire ont Morant appellor
»Sire, nous vous avons vous pays acquiete,
A vous prenons congie, cy serons desseun'',
Noustre Sire vous tiegne en vraye auctorite,
Par quoy puissiez avoir en la fin sainctit6!»
Seigneurs», ce dist Morant, »Dieu vous en scaehe giv!
Ja ne vis se la tour s'il n'y eust ouvn's
Or verray cy manoir et yver et estt'\
Et si ediffirav tres noble fermete,
I
Ou mon peuple sera entour moy amasso,
Car bon pays y a, bois, et riviere, et pre,
Et pour la grand riviere, dont il y a planto,
Ara la ville a nom Kiviere, en verite.»
»Sire», ce dist le roy, »vous Tavrz bien nommc*, /*<> 197 r**
Et Eiviere ait a nom, puis (jue c'est vrousti-e giv.>^
Adoncques ont Morant baise et acolo,
Et si fist I'archevesque et Mai-tin le doubto,
Et Price ensement: puis se sont desseuro,
Tout leur barnois estoit et chargie et torcho.
Vers I'Escluse s'en vont et en mer sont entrc.
Et le conte Morant si est la demouro,
Noble ville y fonda, ses gens y eust plento.
Et depuis luy a horn le sien nom transume:
S'y eust a non Donay, car hom en eust doubbo
La mere saint Morant, (^ui tant eust de bontO.
Seigneurs, cy vous larray du bon conte Morant
Et diray de nous gens, qui par mer vont vagant.
Le riche roy Henr}" et Anthoine le franc:
n eust oy nouvellez d'Engloterre la grand,
^) sy ont
46 WerneiSoderhjelm.
Quo le quenx de Clocestre aloit bien gouvernant.
Ainsi que par la mer se ^) vont nous gens wancrant
Trouverent une ville desus la mer seant;
Iji ville fut moult gi-ande et de moult bel semblant,
Hom Tappelloit Hantonne, ce trouvons nous lisant.
Layens eust img payen qui s'aloit gouvrenant,
Sy avoit*^) une femme aveucques luy manant;
Seur estoit Amaury, le chevalier vaillant,
Qui momt en la croix en Plaisanoe la grand;
Celliii estoit son frere, don je vous voy parlant,
Mais il ne creoit point au Pere tout puissant.
Oil estoit roi d'Escosse, le royaurae puissant,
Aganian ^) avoit nom, pour vray le vous creant,
N'avoit plus orgueilloux en ee monde vivant,
Ne qui tant haist*) ceulz qui sont en Dieu croant.
Ludiane, sa seur, eust le corps advenant,
f^ 197 v^ N'avoit telle pucelle en ce monde vivant:
Blanche estoit que nege (^ui de cieulz va negant,
Noire fut couleuree, les veulz avoit riant
Et se creoit moult bien au Pere tout puissant,
Mais dire ne I'oisoit^), ce scachioz ensciant,
Car eust ^) esto arse dedans ung feu bruyant
Se son frere sceusist de luv le convenant.
Belle fut la pucelle et de gente faic^on;
Je croy qu'en '') tout le monde telle ne trovast hom,
Tant belle ne tant gente n'a en nesun royon.
Or diray de nous gens, se il vous vient a bon.
Que Dieu fist arriver en celle region.
Quant ilz virent Hantonne, la ville de renom,
Au port sont arrivez sens nulle arrestison,
A ung homme demandent de la ville le nom.
^) sc manque — ^) sy avoit — •^i Amaury — ') baisist — ") ne I'oisoit
dire — ") elle eust — ') que
Saint Martin et le roman de la Belle Holcne. 47
Et horn leur diet Anthone et qu'ainsi Tappellon.
»Seigneur8», ce dist Henry, »oez m'intention!
Veez cy le grand royaume Amaury le baron,
Qui mourut en Plaisance en I'onneur de Jhesum.
Or y a cy un frere ^), Agaman a a nom;
Car Iny voulons mander, se il vous semble bon,
Que baptiser se veulhe sens nnlle arestison^);
Et 8 '11 prent le baptesme par bonne intention,
Ja ne luy mesferons la monoe d'un bouton.*
Et dist le roy Anthoine: »11 me vient bien a bon».
Lors ont prins ung messaige, n'y font demourison *),
Mais le roy Agaman *), dont je fays mention, P 19S r®
Yssoit de la cite a force et a bandon;
Trente mille Escoussois, qui furent du royon,
Avoit avecquez luy, pour ^Tay le vous dist hom;
Sur la rive de mer aqueurent a randon.
Done monterent nous gens, que Dieu face pardon,
Pour combactre aux payens font leur establison;
A I'approucher y eust ung estour moult felon,
Et si forte bataille et telle occision
Que les champs sont couvers entour et environ.
Grande fut la bataille et fiere la mesloe,
Et Ludiane fut sur la tour^) arrestee.
N'ot si belle pucelle en toute la contr6e,
Et avec la beaute fut de bonte par^e,
Et creoit bien en Dieu et la Vierge honnoree.
Puis luy fist Dieu tel grace, c'est verite provee.
Que de son corps yssi une telle portee,
Ce fut le corps saint Brice, Brice en fist Tengendr^e,
Cil que ®) par tant aura la pucelle espous^e,
Ainsi que vous orrez, si vous plait et agree.
*) filz — *) dilation — =') sont de mouiisou — ■*) Gaman — ^) mer —
•) Que paiiant
48 TTernerS.oderhjelDi.
Grande fut la bataille aux champs dessus la pree
Agaman ^) fut anne sur la mule afeutree
Et tenoit en sa main une trenchant espee,
ChristienB va ^) donnant mainte grande col6e
11 n'ateint^) chrestien que n'ait la vie ostee*).
Anthoine, le bon roy, trouva en la vallee,
Tel cop lui a donne par dessoubz Testhivee,
Que pou s*en est *) failli n'eust la cuisse coppee;
f^ 198 ?;^ De Tanguoisse qu'il sent en chey en la pree,
Prins fut et retenu, n'y puet avoir duree.
-Co8tantinoble!» crie, ce ne lui vault riens nee,
Car il fut enmene en la ville fermee,
A Ludiane fut la jouvente menee;
Et Agaman *), le ro}' d'Escousse honnouree,
Se fiert en la bataille a chiere desguisee:
L'archevesque de Tours donna tel hatreUee,
Petit fault ne luy a la cervelle espautree,
A teire Tabbatty de la selle doree,
Et fut prins des payens, celle gens mal senee.
Quant Brice les parceust, mie ne luy agree.
Brice fut moult dolant et x)lain de marrison,
Quant 11 vit retenir Tarehevesque de nom;
Done broche le cheval et se broche en Testour;
Le roy va approuchier, (|ui tant a de furour,
Tel cop luy a donne de son brant de coulour
Que le col luy coppa du destrier musadour,
Et puis s'est escrio: »Par ma foy, trai'ctour,
Ensemble n'enmerrez, se je puis, mon seignoiu^,
L'archevesque de Tours, qui tant a de valour !»
Le roy qui jut a terre i '') fut moult plain d'ardour
De ravoir son seignour, ou tant avoit d'onnour:
^) Gaman — ^) en va — ^) natiiist — ^) que la vie nait — ") est
manque — ") Gaman — ') i manque
Saint Martin et le roman de la Belle Holone. 49
Au roy donna tel cjop, sens avoir point d'amour,
Que le brae luy a fait chei'r sur la verdour.
Quant le roy sent le cop, adonc fut sens baudour:
U gecta ung tel cry et de si grand ydour
Que sa seur Ludiane Toy bien de sa tour;
Si dist a ses chambrierez: »Nou8 avons du peiour! f^l99f^
Le mien ^) frere y est mors, mal ycy en oe jour
Sur la gent chrestienne, qui sent de grant valour.*
La gecta Ludiane roaint souspir et maint plour,
Et le fort roy d'Escosse eust pardu sa vigour.
Brice fut assailli des ^) payens furicour,
Mais le franc combactant y acquist grand honnour:
De tons les combatans il emporta la flour.
Moult fut Brice vailhant, couraigeux et hardis,
II se fiert en bataille moult fort mal talentis.
Puis qu'il est aYrez, il fut bel et despis,
II n'a compte a morir vaillissant II parsis,
Mais tout adez avoit son corps a Jhesus Crist.
»Rendez moy ce glouton, franc chevalier de pris!
A tons les jours du monde je suy par lui honnis!»
Done fut Brice le bez de pluseurs assaillis;
Le enfant se deffend com chevalier hardis,
Et dist: »Vient moy aider Martin, le mien amy!
Je suy mort et destruit se des tars suy saisi!»
n crioit pour neant, le dameiseaux eslis,
Trop luy fut loing Martin et son pere Henry,
Sy qu'il fut des payens et retenu et prins
Et mene en Hantonne des payens mallei's.
Agaman *) s'est retrait bien dolant et maris
Et jure Mahommet, a qui il est subgis,
Que tons ceulz fera pendre qu'en bataille sont pris.
*) Mon — 2) de ces -^ ^) Et Gaman
50 WernetSoderhjelm.
Le roy Henry le chasse, qui fut au corps marris,
Durement fut dolant et en faitz et en ditz,
Quant vit qu'il east pardu ensement ses amis;
f^ 199 if^ Aussi en fut dolant Martin, le sien beau *) filz.
Agaman^) est entre en son palais de pris,
D'enchoste Ludiane, qui tant a le cler vis.
»Belle 8eur,» dist le roy, »ie suy trop mal baillis:
Cheans a ung chrestien, en ma chartre est mis.
Par qui suy affole, a tousjours en vaulz pis;
Voir^) par cellui Mahon, a qui je suy subgis,
Deraain sera pendu comme lairon chetis!*
Adonc le fist venir par devant ses marchis;
La fut admene Brice, le dameisel de pris,
Et le bon roi Anthoine, qui fut mal talentis,
Et le bon archevesque, qui fut beaux et flouris.
Et quant le roi les voit, si s'escrie a aultz cris:
»Belle seur, par cestui suy ainsi amenris!»
Adonc*) lieve img baston, qu'il eust en sa main pris,
Si en a feru Brice droictement sur le vis,
Sur le chiez le navra, le sang en est saillis;
IjC roy eust en feni, s'il ne se fust gautis.
Moult fut Brice dolant quant se senti feru;
II se fut bien vengez du felon malotru,
Quant le fort roy d'Escosse est arriere couru;
H escrie a ses hommez: »N'actendez, barons, plus,
Faictez que ce vassal soit vistement pendus!
Jamais ne mengeray qu'il sera confondus!»
Done fut Brice ahers et se fut tant battus
Que de son corps en est le vermeil sang yssus;
Le enfent fut navr^z en XV lieux ou plus.
L'archevesque de Tours, qui fut bel et quenus,
*) beau manque — ^) Et Gaman — ') Mahon — *) Done
Saint Maitin et le i*oman de la Belle Holone. 51
A dit au roy Anthoine: »Nou8 vecy tous perdus! p 200 f^
Tons serons mis a fin, car nous jour est venus;
Oncqnes mais horns ne fut ensement decheuz
Devant^) ce que je suy ycy aval venus.
J'amaisse mieulz que visse les deux enfcms rendus.»
Et dist le roy Anthoine: »Ce fut img grand abus:
Au jour d'huy en mourrez et j'en seray pendu8.»
Done fut le roy Anthoine vistement assallus,
Et le bon archevesque il fut mal recetis,
Brice sur tous les auttrez y fut trop mal venus,
Le roy oust affolle qui moult en fut confus.
n escrie: »Pendez ses niurtriers la dessu8l»
Ludiane, la belle, qui creoit en Jhesus,
Quant elle parceut Brice qui tant fut esleiiz,
Sy tresbel luy sembla, grand, jovensne et membrus,
C'un dart d'amor 2) luy est parmy le ceur ferus.
Ludiane la belle, qui fut seur Amaury,
Quant elle parceut Brice qu'om a ainsi servy,
Sy tresbeau luy sembla, pour vray le vous affy,
Que forment convoita le dameisel joly.
Et quant elle oj'^ dire que fut le filz Henry,
Le seigneur d'Angl^terre, adonc plus le chiery,
Et a luy mesmez dist 3): »Vray Dieu, qui ne menty,
Qu'ot pleiist a vous nom qu'eiisse ung tel amy
Et fuysse baptise, Dieu! s'il estoit ainsi,
Le cueur moult *) en aroye joyant et esbaudy.»
Brice ont admene les felons Araby,
Et pour le trayner furent prest LX roussi.
Agaman ^) fut monte et ses hommez aussi,
Et jure Mahommet, ou son corps a pleni, ^
Jamais n'arrestera qu'ara Brice honny. '
*) De ce — -) darner — ^) dist a luy m. — *) moult manqtie —
*) QuEDt Maury
52 Werner Soderhjelm.
Atant est Ludiane qui vint parler a ly:
»Beau frere», dist la dame, »veiillez parler a my!
Tu as trois christians, qui sont tes ennemis,
Ja de les exillier n'aras de moy Poetry,
Gar s'il advenoit ja que le christian hardy
Prefissent nous barons, qui sont bien vous amis,
S'ilz scevent que leur gent soient si mal bailli,
Les tiens n'aront de port qu'ilz ne soient peris.
Or croiez mon conseil, car pour bien le vous dy,
Mect^z les en prison on ilz soient pourry,
Et n'ayent que du pain et de I'eaue autressi ^)
Et soient chascun jour bien battus, je vous pry;
Trop mieulz vous venger6z se le faictes ainsi.
Que ce qu'a une fois vous le feissi^z morir.
Pas ne se venge bien ^), ainsi je le vous dy,
Le horns qaant il occist le sien fel ennemy:
Qui est mors, il est mors, n'est pas vengioz de ly;
Trop mieulz vous vourroit faire ainsi que vous le^) dy.
»Sire roy,» dist la dame, >:se tu te veulz vengier
De tes faulz ennemis, que tu n'aimez n'as chier,
Ne les mez mie a mort, ce ne vault ung denier.»
»Belle seur», dist le roy, »ce fait a octroyer!
De croire bon conseil a le homs bon mestier;
Mais ne SQay homme au monde on me puisse fier
De garder prisonniers qui tant sont a prisier;
Ce sont les plus vaillans et les plus aultz princier
De Tost au roy Henry, qui nous veult asseigier:
fo 201 ?•* Celluy est le sien filz qui me veult mehaignier,
Et I'aultre est evesque pour leur loy enseignier,
Et le tiers est ung roy qui moult fait a prisier,
II a Costantinoble soubz luy a justicier.
*) aussi — ') bien ne se v. — •) le inanqiie
Saiut Maitin et le roman de la Belle Helone. 53
Et or fin et argent, fait tant a convoitier.
Tel lez pourroit garder que pour or ou denier
S'accorderoit a eulz pour yssir de dangler.*
»Sire», dist Ludiane, »8e me voulez baiUer
Ijes cl^fz de la prison, je vous veulz fiancier
Que pour voustre prouffit y vouldray cy veillier,
Que ja ne n'y lairay aler nid chevalier.*
»Ma 8eur», ce dist le roy, »ee fait a oetroyer!»
Et ce fist le vassaulz leur vie respitier.
Ens au palais lassus les I'emena arrier.
Or furent au palais remennez ly prison;
En une chartre ^) obscure tous trois les remist horn ;
Ilz en loerent Dieu qui souffri passion.
»Seigneurs», dist Tarchevesque, qui Martin eust a nom,
»Mieulz vault prison que mort, pour vray le vous dist liora.
Car horn eschappe bien pour payer la ranson,
Mes le horn qui est mors ne voult mie ung bouton;
Comment que cy scions en tabulation,
Jhesus nous aidera quant li vendra a bon.»
Et dist le roy Anthoine: »Ne dictes se voir non!
Mais hom nous a cy mis en moult laide prison.»
Ainsi que la parloient et font devision,
Atant vint^) Ludiane a la clare fai99on,
Qui entra en la chartre, en sa main ung brandon,
Nous gens a salue et leur dist a ault ton:
»Seigneurs», ce dist la dame, »entend6z ma raison : /^ 201 ifi
Par moy avez heii de mort salvation,
Mais tout ce ne vous vault la monce du bouton,
Ne povez eschapper par nuUe occaision,
Si vous ne voulez faire mon talent et mon bon;
S'obliger vous voulez a ma devotion.
*) charte — '^) y vint
54 "WernerSoderhjelm.
Je vous deslivreray a bien briefve raison.*
»Belle», ce dist Anthoine, »bien seriesmez brisson
Se nous nous veaissiemez a voustre intention !»
»Belle», oe dist Anthoine, »a la chiere menbr6e,
Pour Dieu ne vous gab^z, doulce dame loee!
Ne s^ariez commander en ce monde riens nee.
Que tantost ne fut fais, sens point de rarrest6e».
»Seigneurs,» dist la ro'ine, »vous 8(;*arez ma pens6e:
Seur suy a Amaury a la brasse quarree,
Et seur a roy d'Escousse, (jui tant a renommee,
Qu'avec le ro}'- Henry a este mainte ann6e;
Mais s^achiez de certain que je suis ^) atourn6e
A la loy Jhesus Crist, qui fist ciel et rous^e.
Moult voulentiers seroye baptisio et lev(?e,
Et a img de vous loy chevalier mariee;
Car Mahon si ne vault une pomme pellw.
Scans a ung vassal ou j'ay m'amor donnee:
Bel est et souffisant, bien seroie assen^e
S'il me vouloit avoir ycy sa foy jur6e
Que il me prenderoit 2) a mouUer espousee.
Tel tour je trouveroie % ains la tierce journee,
Dont delivrez seriez de la chartre muree.»
Quant I'archevesque eust la raison escoutee,
II a sailli avant, se lui dist: »Belle noe,
/"o 202 r^ Se me voulez avoir, bien ^erez assenee,
Messe vous chanterove chascune matinee !»
»Sire,» dist Ludiane, »je snis bien esooUee
Que gent de voustre ordre n'ont point femme esposee.
Si*) estez trop viellart, la barbe avez meslee;
J'aime mieulz cestuy la, 16z soubz la cheminee,
Qu'a mon frere trenoha la main de son espee;
') suis manqtie — ^) prendroit — ^) Je ti-ouveroie tel t -— *) Et si
Saint Martin et le roman de la Belle Holone. 56
Tost en ara vers moy aa paix bien acooid6e.»
Et quant Brioe Tentent, sy a colear mu6e:
Oncquez de femme avoir 11 n'eust nulle pens^e,
n fut tant esbay si que ne dist riens n€e,
L'archevesque de Toura n'y a fait arrestee,
Le dameisel appelle sens nulle demor^
»Brice», dist Tarchevesque, »ne^) s^ay ou vous corps b6e,
Eegard^z la pucelle qui est blanche <iue fa6e,
Qui n'aroit plus vaillant (]ue une telle acoll6e,
Et fusist un ami d'encoste tel derr6e,
Aroit*) ung meilliurz temps a passer la vespr^e
Qu'iceluy *) qui d'avoir ha une charretee.
Je vourroye qu'a moy se fust habondonn6e,
Et que messe ne fust jamais par moy chantee^
Et quant Brioe I'entent mie ne luy agr6e.
Quant la pucelle voit quil ne disoit riens nee,
Tout, sens plus dire mot, arriere est retomee
Et a par maltalent la prison refermee.
En sa chambre revint comme dame abomee;
La endroit fut d'amours tellement aprissee
Qu'elle ne dormesi^j^ pour toute la nuict6e,*)
Et a lu3' mesmez dist: »Je suy trop a\r6e,
De ce que ce vassal ay ainsi enamee^^
En ce point ce maintient jusquez a la vespree. f^ 202 ifi
Et le bon roy Anthoine eust moult la chiere iree
Aussi eust Tarchevesque, cil fist chiere denee.
^Brice^, dist Tarchevesque, qui tant eust de renom,
»Par vous arons la mort, bien prover le puet horn;
Ore ay ^t en vous corps malvaise nourressonj*
Et dist le roy Anthoine: »Qui refuse tel don
De telle dameiselle, il a cuer de bnsson^
*) ne memque — ') Qiiaroit — ') Qui denlz — *) cootree
56 Werner Soderhjelm.
»Par Dieu !» ce a dit ^) Brice, point ne dictez raison,
Aussi bien vous peust Dieu faire restablison,
Et gecter, s'il luy plait, hors de ceste prison,
Que se de la pucelle eiisse prins le don.
Jhesus est tant puissant, c'est mon intention.*
Et dist le archevesque: »Ne dictes ce bien non!
Hon scet bien que Dieu est plain de devotion,
Mais le bien qu'il envoye refuser ne doit horn;
Se vous luy heussiez dit une belle raison,
Laboure eussiez a ma devotion.
S'en fuissons tons richez, don nous sommez bricon.»
»Certez, ce poise moy» celuy a dit Brigon,
»Mais de dame enamer ja n'eus devotion.*
Et dist le archevesque ou le floury grenon:
»Ordre de manage moult bien prisier doit hom,
Ce fust le premier ordre, et de vray le scet hom,
Que Dieu establit oncquez, et ainsi le dist hom.»
Et dist le roy Anthoine: »Veez cy un bon sermon I
Si m'ayeut Dieu de gloire, ne dictez ce bien non!»
»Seigneurs», ce a dit Brice, »puis qu'il vous vient a bon,
Youz conseil je feray et vou devi s i o| i.»
Ainsi furent d'acort le vaillant compaignon.
'® 203 r® Or fut Brice d'acord qu^il prenderoit mouUer,
Ludiane la belle ^), qui tant fist a prisier,
Qui ^) ne povoit pour luy ne dormirTIe durer.
En Taultre nuyt aprez, si que j'oy noncer,
Entra en la prison, sens point de I'aterger;
Son torsin alume entra ens au celier,
Puis dist ce: »Damedieu, qui tout a a juger,
Garde bien*) ses barons de mal et d'emcombrier !»
»Dame», ce dist Anthoine, qui le corps eust entier.
^) ce dist — *) la pucelle — ^ Quil — *) bien manque
Saint Martin et le roman de la Belle Helene. 57
»Dieu V0U8 veulle garder, qui se laissa player
En la saincte vraye croix pour nous gecter d'enfer.
Bien vous devons, madame, loer et gmd^r,
Car vous nous av6z fait apporter a monger
De vous biens largement, dont nous avons mestier.»
»Anthoine,» dist la dame, »mal le puis employer,
Mais conjurer le veulz sur Dieu le droicturier.
Que vous me dictez voir, sens point de Tespargnier.*
»Demandez», dist Anthoine, »a voustre desirier,
Foy que doy ma coronne, qui est de fin ormier,
Ce que demanderez ne vous vouldray neyer,
Et ja horn me devist tons les membrez trencher;
Dessus celle paroule vous povez apoyer.»
»0r bien», dist Ludiane, »veull6z moy declairer
Se ce dameisel cy a femme ne mouller.»
»Nanil», ce dist Anthoine, »se Dieu me puist aider,
Oncquez n'eiiz talent d'en nullez fiancier!»
Sa vie luy compta et prins a desrennier.
»Orez», dist Ludiane. »s'il me veult affier
Et prendre a mariage ens ou noustre heretier,
Je vous deslivreray ains domain resclerier.»
»Oil», ce dist Anthoine, »et pour vous asseurer, f^ 203 v^
Donne ^) Costantinoble, dont les murs sont pleniers,
Apres ma fin arez ma terre justicier.»
»Sire», ce a dit Brice, »ce fait a octroyer!»
Adonc va la pucelle doulcement embrasser,
Tant la vit belle et gente, qu'amours le va lancer
Ungs de ses dars au cuer, et mettre en tel danger,
Quil ne peiist tenir de la dame baiser.
Seigneurs», dist la pucelle, »or ay mon destrier,
Or yssicz- de ce lieu, frans, gentilz chevalier,
En ma chambre verrez sens point de I'atargier!*
Ceuly ont respondu: »Ce fait a octroyer!»
»
*) vous donne
58 Werner Soderhj elm.
Qui veit le ardievesqiie % Jhesus prins a loer,
D pensist bien en luy et penser et cuider.
Que mieulz amast il la dormir que au celier. *)
f^ 216 r^ Le ^) dameisel Martin, qui tant eust renommee,
Se mist a deuxjgenoulz en la sale pavee,
*) larchevesquo — ^) Les
*) Void comment toute cette scone est racontee dans le ms. 1489
Et tantost nos barons em prison on mena,
Ludiane, *) la belle, les fist bien enfermer,
Mais elle ne diet mie au roy tout son penser.
Quant vint apres souper que couchiet estoit on,
La dame prist les clefz, s'ala vers la prison.
Quant rhuis ot deffermo, si est dedens entree.
Quant I'evesque le vit de Dieu I'a saluee.
»Amis», se dist la dame, »j'ay moult oi paiier
De ton Dieu, mais moult pou ay oi recoi'der
Des oeuvres qu'il a fait, voeulles m'en dire ung poy
Par quoy puisse ') svavoir li quelz a meilleur loy.»
Quant I'evesque I'entend que de Dieu voeult oir,
Si bien il le prescha qu'elle i prist grant plaisir,
De la Vierge Marie, de sa nati\dt6,
Et du cmcifiement que Dieu ot endure,
Et comment de son sane trestous nous racheta,
Et comment en enfer ses amis (luerro ala,
Et du benoit baptesme que ly meismes rechupt,
Qui ensy ne feroit tous jours seroit perdus.
»Ami8», se dist la dame, »vou8 aves belle loy,
Je voroye que pleust le Dieu en que je croy
Que j'eusse tel mari que je vodroie avoir.»
A ces mos se partit, ne volt plus attarger,
Mais assos loeur laissa a boire et a menger.
/"O 4g ^ Desy a I'endemain que le vespro approcha
^) La diane — '^) puisses
Saint Mutm et le roman de k Belle Hi^one. 58
£t dist line oieison qui doit estre eecoutt^:
- Glorieiix Dieii>, dist iL ^xu'en la Vierge honnouive
De leparler a eulx moult elle convoicta.
Quant vint aprvs souper es prisons est aloe:
Quant eUe roit Bri^-on * ), couleur lui est muoe.
Puis a dit en riant: >Toux vous tiengs en prison
£t seres longuement se je n'av ung baron.*
'Dame», ce dist Tevesque, ^renoncfaier je Toldioie ^
Be prestage, pour voir, s'avoir je vous povoie;
Je croy que tempiement seroie hois de chy,
Mais bien scay que \\o\ir vous j'ay le poll trop flouri,>
^Danie-, ce dist Anthoine. -s'avoir vous me voles,
Je suis a marier, ne suis pas assencs.^
^Bien vous ois^, dist la dame, »j'entens bien vos raison,
Mais che jovendau la ne dit ne ou ne non,
Est il point marios? Ne le me celos jal»
Par foy:, se dist Anthoine, je croy c'enques^n'oina,
N'en femme n*en pucelle ne vault ostudier,
Fors a ses heures dire et aler au moustier.^
>Le Dieu servir^, dist elle, :^ne voeuls je point blasmer,
Mais je croy que suis celle qui vous puis tous sauver.^
»Brixesi, se dist leves^iues, ^que ue respondos vous?
Ou chi nous fault morir, bien voy n'est que par vous:
La pucelle est tant belle com Ten ") poeult desiror,
mond mieulx ne querroie se me voloit amer.^*
»A, sire», se dist Brixe, »je ne s<,'ay voir <iue dire,
Yolentiers parleroie, may jay pour de mesdire,
De parler pou ou trop seroio plus repris*),
Qua lirre en mon psauttier, car piessa Fay apris.*
»Sire» dist Ludiane "), vo psauttier taut amt»s
Quermitte ou pappelart temprement devendros:
Mieulx vous vault belle dame avoir a vo coucher,
Et maintenir estat a lov de chevalier:
V 7
Se croire me voles, d'Escoce seres roy,
Et si cresray en Dieu <]ui momt en la ci*oix.^ f^ 50f^
Quant Brixes Tentendit, couleur priut a muer.
Amours le fiert au coeur, no i>ot ung mot sonner,
^) La diane
*) Brixes — ^) renonchier voldi'oie lordre — *') le — "*) plus tost —
iiane
60 Werner Soderhjelm.
Encorporas 9a jus, par miracle ordon^,
Et neufz mois le portas comme tresbien euree,
Et au chief de neufz mois fust vierge deslivree,
Trente II ans regnas entre la gent dervee,
Et adnon^as la loy qui fut rennouvell^;
Pour baptesme exaucer, c'est verite prouv6e,
Te baptisa saint Jehan en eaue consacree,
Et Judas te vendy par male destin^e,
Trente pieces d'argent ce fut grande denree,
En baisant te livra a le gent diffa^e,
Dont ta char precieuse fut a dueil ^) demenee,
Car a I'estace fus battus de randonnee.
Puis portas une croix sur la montaigne lee;
La fut ta digne char en la vraye croix posee,
Et Longis te fery d'une lance aseree,
La receus mort pour nous, par la gent difPa6e;
Mais au III:e jour fut ta char suscitee,
Et puis montas lassus en la gloire aduree,
Ou despuis fut ta mere rai'ne et adrescee,
En la gloire des cieulz des angelz eslevee,
A ses piez est la lune couchie et ordonee
Du precieux soleil est servie et loee. ^)
Sire, comme c'est vray saincte vertu nommee,
p216v^ 'Te vous pry et regnie^), s'il vous plait et agree,
^) ad ueil — *) honnouree — ^) regnier
Quant ung pou si s'est teu, son taion regaida
Et dist: »Sire, feray tout che qu'il vous piaira!>>
>Donc voeul je», dist Anthoine, >que la ^) dame prenes
Et deschy je vous donne quant seray defines
Toute Constantinoble dont j'ay la segnourie,
Jo vous en fay droit hoir, u'est nuls qui le desdie.*
Quant Brixes I'entendit, a genoubc se jetta,
Anthoine, son taion, doulcement mercia.
^) la manque
Saint Martin et le roman de la Belle Helene. 61
Que vous miracle soit cy endroit demonstr^
Par quoy ma mere Helaine en soit reconfort6e».
Done oy une voix coyement a cell6e,
Et luy a dit: »Martin, or entens ma pens^e:
Dieu te mande par moy: la main qui est copp^,
Besoit droit au moignon incontinent pos^,
Et Dieu si ara tost^) t'oreison escout6e.»
Martin le fist ainsi, qui a mil mal ne^) bee;
Aussi tost qu'ou moignon fust la main adjoust^e,
Par le vouloir de Dieu, et*) au brae ranov^e,
Et fut comment devant toute saine et sain6e.
La fut grande la feste et la joye men§e,
L'archevesque de Tours a la messe chantee,
Et le roy d'Angleterre I'a de cuer escoutee,
Et apr6z fut le corps exauci^ et doubl6e.
Helaine comm^nda, la rome sen^e,
Que son hostesse fut vistement deslivree,
Et la fist bien rancer en la ville mur6e.
Ensement fut la dame cognucte et ravis6e.
Henry coucha en luy joyant celle vespree.
Vni jours trestous entiers, c'est verite prouvee,
Sejoumerent a Tours, celle cit6 loee.
Seigneurs, apr6s ce terme et apres cellui jour
Departirent nous gens de la cite de Tours,
Et dyent qu'il iront a Romme la majour:
A Climent, I'apostole, en diront le veirour.
Comment ont retrouv6 Helaine et par quel tour.
Par Lombardie passent*) a vye et a baudour,
Et vinrent a Plaisance, une ville d'onnour. p 217 ^
La ont trouv6 Plaisance a la fresche colour
Qu'encore ne ravoit Costant, le sien seigneur.
*) tost manque — ') le — *) et manque — *) passant
62 Werner Sod erhj elm.
Helaine festia et luy fist grand honnour,
Et les barons aussi, et la furent III jour.
Avec eulz s'en ala coyement sens sejour;
Or se mettent a voys les vassaulz par honnour
Parmi une forest ou il ot une tour
Ou grand temps se estoient ^) log6z les murtreour ;
Les gens qui la manoient font a nous gens clamour;
Les larrons qui mettoient le pays a doulour;
Tant firent nous barons et tous les vassaour,
Que la tour eonquestarent et prinrent^) a oe jour.
La trouvarent en chartre Costant, le poigneour;
Quant les rois le cognurent, li6z furent sans tristour,
Adonc plus que devant y oust joye greignour;
Plaisance fut moult li6 et dist: »Dieu, je t'aour!»
La espousa Costant le bon roy de valour;
Puis alerent a Eomme, la grand cit6 majour;
La trouvarent Climent, I'apostole d'onnour,
Qui entre eulz ala et leur fist grand konnour
Pour la roi'ne Helaine, quant il seeust la veour.
Les barons Tenclinarent environ et entour.
Quant les barons parceurent le bon pape Climent,
Devant luy s'enclinarent a terre doulcement;
Le pape prinst Helaine et Tacolle forment.
La lui va racomptant la dame vistement,
Son estat et sa vie, ne luy cela neant.
Le pape le fist mectre en escript vistement,
217 iP Et du bon roy Henry y mist le sentement.
Au livre la trouve on en escript justement.
Les barons descendirent trestous covenement.
Puis montent au palais qui reluist clerement.
Le pape leur donna moult honnourablement
^) sestorient — ^) la prinrent
Saint Martin et le roman de la Belle Helene. 63
Saincte absolution et pardon plainement.
De toute Romainie, si loing qu'elle s'extent,
La fut la court pleniere et joyeuse ensement.
Ung mois y sejoumarent et amis et parens.
Le roy Anthoine prinst congi6 premierement;
Brice menne aveuc luy et sa femme ensement:
D'eulz n yssi saint Brice, on le scet clerement.
Anthoine prinst congi6 a Henry noblement
En leant Jhesus Crist, a qui le monde appent,
Que chrestient^ avoient exauci^ plainement.
A sa fille est venu, la baisa doulcement.
Devers Constantino ble a fait repairement.
A Dieu les comraanda des fi§z plus de cent.
Et le bon roy Henry, au gr^ du Sapient,
Morut par dedans Rome et a prins finement.
De dueul mourut Helaine assez prochainement.
Ens au mostier saint Pierre, S9achiez certainement,
Furent ilz enterrez moult solempnelement;
La messe leur chanta Tapostole Climent;
Et Martin, le gentilz, y fist delayement;
Pour servir Jhesus Crist, a qui le monde appent,
Se parti et s'embla ass^s priveement
Du gentil apostole qui le tint a parent.
Vers la cite de Tours s'en ala vistement,
Et en une forest, qui vers Touraine appent, /^ 218
Fut Termite longtemps au gre du Sapient.
Puis morut son parrin, mais par adnoncement
De Dieu nous Createur, qui ne fault ne ne ment,
Fut Martin archevesque de Tours perfaictement,
Et regna dedans Tours et vesqui longuement;
Et Brice en Angleten-e maintint le casement,
Et si fut empereur de Grrece noblement,
Et de Costantinoble maintint le tenement.
Mais saint Brice, son filz, ne vault tenir noient:
Ains vint servir son oncle a Tours devotement,
Despuis fut archevesque, se I'istoire ne ment.
64 TVernerSoderhjelm.
Mais le romant ne fait plus cy racomptement ;
Qui plus en veult s^avoir, a Bomme droictement
S'en voit le droit chemin sens nul soumoyement
Car toute la legende, iin et commanoement,
T trouver6z sens faille et la vie ensement
Du benoit saint Martin, que Dieu ama ferment
CJy endroit fineray mon livre maintenent,
n est temps que d'un auttre face racomptement.
Jhesus veuUe garder de mal et de torment
A tous jours de leur vie, sens nul empeschement,
Tons ceulz qui ont of et prins esbatement
Alosmes^) trestous boire, il est temps vrayement.
Cy finiray d'Maine qui tant oust de torment
Dieu en ait los ^) et graces, la fin est a present.
*) Alonsment — *) loengez
Werner Sfiderhjelm.
Notice et extraits d'un manuserit latin-fran^ais
du XV:e sieele, se trouvant en Finlande.
U y a quel que temps, un paiticulier ti Helsingfors, M. A.
von Co Han, me communiqua un beau petit manuserit latin-
fran9ais, qu'il avait achet6 chez un antiquaire de Strasbourg.
Le seul fait qu'un tel bouquin s'est 6gar6 jusque dans notre
pays, ou il est certainement unique dans son genre, m'a sembl6
justifier qu'on donne ici quelques renseigneraents sur lui.
C'est un petit in-8^ (137 -|- 100 mm.), en parcbemin,
de 222 feuilles non-numerot6es (16 lignes sur chaque page) et
contenant de nombreuses miniatures — il y en a une a c6t6 de
presque toutes les rubriques nommoes ci-dessous. Plusieurs de
ces miniatures sent tres jolies: surtout les petites figures des
cadres — des fleurs, des fruits, des instruments de torture, des
omements de toute espece — sent compos6es et ex6cut6es avec
un vrai gout d'artiste et en g6n6ral dans des couleurs d'une
d^licatesse remarquable. L'ecriture gothique est, a ce que je
crois, du commencement du XY:e siocle; le texte latin est 6crit
avec de I'encre noire, toutes les rubriques et les morceaux fran-
Vais avec de Tencre rouge.
5
60 WeruerSoderhjelm.
Sauf le calendiier du commencement, les nibriques et les
morceaux reproduits ci-dessous, tout le manuscrit est en latin.
La table suivante en indique le contenu:
1. Calendrier en francais f ^ 1 r^ — 12 v"
2. Pater noster et Credo, i^ 14 i-** — 15 r«
3. Initium sancti enanrfelii sancti domini ioheni. Gloria tibi
(lomim fnCr®— 17r^
2. Secundum lucam f ® 17 r** — 18 r*'
3. Serundum matheum f « 18 r**— 18 v^'
4. Sequentia san/t't euangeUi secundum marcum f ® 18 v^
— lOv®
5. Secimtur hr/re dc samta tnniiak f®20r® — 26 v®
G. Feria secunda horc pro defiawtis f ® 28 r** — 36 r"
7. Feria tertia hore de sanHo spiritu f ® 38 r® — 44 r®
8. Feria quarta hore de omnibus Sanctis f*45r® — 50 v®
9. Fe7'ia quinta hore de saeramento f®51i'® — 56 v®
10. Feria sejrta hore de sancta cruce f ® 51 r® — 73 v**
jpo 72 yO \i y ^^ ."j ^^ ^\^Q dune oraison, ces mots enfrancais:
Pape bonifache YI ottroya a la re([ueste de philippe roy
de franche a tous ceulx et a touttes celles qui deuotemewt
diront ceste oroison quant on lieue le corps et le sane de nostre
seigneur. Ou quant on dist trois fois Agmts del deux mille
ans de pardon.
Entre Toraison cj^ui suit et une autre, plus brove, il y a
(f0 73v0):
Quant on voelt recepuoir le coips de nostre seigneur
ihesu crist.
11. Iwijnt officiwn beate marie virginis secundum usum cune
romane ecclesie f ® 74 r® — 91 r*^
12. Ad laudes fo 92 r»— 102 r®
13. Livre dTieures (avec les rubriques suivantes accompa-
gnees de miniatures : Ad primam, Ad tertiam. Ad sextam, Ad nonam)
f » 103 ro— 125 yo
Sur un mauuscrit latiu-franvais. 67
14. Oraison a la sainte Vierge (sans rubriqae) f • 126 r®
—129 vo
15. Denote aiison a la vierge marie f ® 130 r® — 135 r*
16. F* 135 r** commence (sans nibrique), iramodiatement apres
le texte latin de I'oraison, le morceau suivant, qui s'etend jas<iu'a
la fin du f«136v«:
Ung hons q?// preudo?^s fat (fut) iadis de religio;^ li quel
estoit chanoine Emoul auoit anom et estoit bie?/ araet de dieu
et de la benoite vierge marie car nuit et iour le seruoit tawt
{\iie vne nuit la benoite vierge marie li apparu e?i sa visio/^ et
li mo/istra en escript vne moult bielle orison qui estoit de grant
deuotiow si co;/?me vous trouueres si apres en escript et li dist.
Ernoul rechois ceste oriso;/ et le dis deuote;//mewt cascu//
samedi en Ihoneur de my et laprens ta;/t de ge«s ^ue tu pues
Et tous ceulx (jui le diro;/t en Ihoneur do my grant ioie leur
anue7«ra Car il me veiTO/^t chincq//^ fois deuawt leur trespas en
leur aide et co/2fort. I^a p/emier fois i\iie il me vero/^t ce sera
en teille raaniere co;/^me ie fui qua>/t li angele gabriel manoncha.
Le seco7^de sera ensi co?//e ie fuy en ma gesine qua/it ialaitoie
mon chier enfa/?t. I^ tierche sera i\ue ie fui en grant doleur
quant le vicli morir e/? la sai/^te croix pour le raonde saluer.
La quarte sera ainsi (jue je le vich releuer de mort a vie au
benoit iour de pasciwe. La ([uinte ainsi oomiwQ ie fui assize ou
trosne des cieulx par dales mon chier enfant co?wme emperesse
de ciel et de la terre. Et au matin quant li boin preudons
sesuillat il luy souui//t de la vision quil eut en son dormant
si regratia dieu et la benoite vierge marie Et trouuat ly orison
escript que la benoite vierge marie li auoit laissiet adont lalla
il tantost anonchier a leuesque de la citet Li quel euesque
lanuncha et prescha par tout le pais.
17. Hymne a la sainte Vierge (sans rubrique) f® 137 r^
—143 vo
68 Werner Soderhjelm.
18. Symholwn anastctsianum (sic) f ® 144 r* — 147 v*
19. De la saint trinite antene f » 147 v* — 148 r^
20. De saint miciiel antene f » 148 r«— 148 v»
21. De saint piere et saint pol f* 149 r® — 149 v^
22. De sainct cristoffe antefie f® 149 v»— 151 r®
23. De saint sebasti&n f » 151 r»— 152 r»
24. De saint adrien antene f ® 152 r® — 153 r*^
25. De saint quintin i^ 153 r®— 153 v»
26. De saint nicolay f®153v® — 154 r®
27. De saifit Hubert f » 154 r"— 154 v®
28. De saint gishin antene f ® 154 v® — 155 v^
29. De sainct antJioine f® 155 v®— 156 r«
30. Des chincqne sains f®156r^ — 157 r®
31. De sainte anne antene f ® 157 r'^ — 157 v**
32. De sainte katherine f ^ 157 v®— 158 v«
33. De sainte harbe antene f » 158 v©— 159 v®
34. Secuntur septem psalmi penitentiales f ° 160 r® — 178 v®
35. Indpiunt vigilie mortuonim f ® 179 r^ — 222 v®
U reste a dire un mot sur le texte fran^ais reproduit
ci-dessus.
Pour ce qui est dii contenu de cette »vision de saint
Ernoul», je ne suis pas, faute de sources, a meme de I'identifier
avec son engine latine ni avec d'autres versions qui se trouve-
ront peut-etre dans des manuscrits fran(,*ais ^).
Quant a la langue des morceaux fran(,ais du manuscrit en
question, j'en relove les traits suivants^):
1. c est maintenu dans cascun\ devant un a latin qui
s'est transforme en ie il est devenu ch: chier.
') Fritsche^ Die lateinischen Visioneu des Mittelalters (Ronianische
ForschuDgen U — III), ne mentionne pas une vision semblable.
') IjOS noms dans le calendrior ne foumissent aiicun oclaircissement
sur le dialecte du scribe.
Sot un manascrit latiD-fran<;aLs. 60
2. € (levant e, l latins est devenu eh dans bonifache,
franche, rechois, aiioncha, anoncJiier, chineque, tierche: il s'est
maintenu dans del, deux.
3. a latin a donn6 ei- dans teille.
4. La tenninaison -ationem est de venue -ison dans
orison,
5. e ouv. lat en position a donn6 ie dans bielle (et tierche).
mais e dans ferre.
6. o ouv. lat est devenu oi dans boin.
7. Uarticle feminin au regime sing, est le^ au cas-sujet
une fois ly.
8. La forme du regime du. pron. pers. absolu est my,
9. La 1. pers. sing, du passe d^f. de videre est rich.
Si. a regard de la localisation du manuscrit. on osait
tirer quelques conclusions de ces faits linguistiques. qui pour
la plus grande partie sont isoles, on pourrait raisonner a peu
prt'S ainsi:
Dans leur ensemble, les traits dialectaux indiquent claire-
ment que le manuscrit est du Nord de la France. Pas un seul
n'exclut la provenance picarde^l: il est vrai que 5 (bielle)
semble plutot indiquer le wallon, mais ce dialecte est exclus
par 1 et 2. Le domaine ou le traitement picard de c + a.
c -|- £, I*, se rencontre avec *6 (a > ei au lieu de a > e) et avec
5 (e ouv. en pos. > ie}. c'est le Hainaut Je serais par cons6-
*) i'Les formes mi, tl appartieutieut a VeaU dit Horning ^I^angue et
litt. p. 48; mais Aeurnann^ Laut- il Fl^'xionslehre p. 22, api>elle mi »speziell
pikardisch . — Vich (pasw' d(4.) %;t du a Tanalogie des fonnes du present
en -eh; cette terminaisou semble n"etie pas tn^ fn'^juente au passe def.,
mais il s"y trouve pourtant. Cmp. Suchier, Auc. et NicoL'* p. 69.
70 AVemerSoderbjelm.
quent d'avis que le maDuserit provient de cette partie de la
Picardie.
L'inconstance dans le traitement de f -f- / atteste peut-etre
oil que le scribe habitait pres de la frontiere wallone ou bien
que son modele provenait de la France centrale.
Werner SSderhjelm.
Das Yerhaltiiiss zwisehen den deutsehen und den
entspreehenden lateinisehen Liedern in den
„Carmina Burana."
Id der K. B. Hof- und Staats-Bibliothek zu Miinchen fin-
det sich eine Haudsehrift des XTTI. Jahrhunderts (die s. g.
Benedictbeuemer Hs.), welche eine grossere Saminlung latei-
nischer und deutscher Gedichte enthalt Diese Gedichte, die
von J. A. Schmeller uuter dem Titel >Carmiua Buranai herau&-
gegeben worden sind (Stuttgart 1847 : zweite unveranderte Auf-
lage, Breslau 1883), haben in der philologischen Welt ziemlich
yiel von sich reden gemacht und zwar ist das innere Verhaltniss
der lateinisehen und deutsehen lieder zu einander mehrere Male
(iegenstand wissensehaftlicher Erorterungen gewesen. Um den
Grand und die Art dieser Erorterungen reeht zu verstehen,
mag es nicht uberflussig sein mit einer kurzen Beschreibung
des Inbalts und der Disposition der Lieder der Hs. zu beginnen.
Der lateinische Teil der :&Carmina Burana > ist, wenigstens
der Hauptsache nach. zu der s. g. Tagantenlitteratur zu rech-
nen. Die lateinisehen lieder ruhren von jener Elasse fahrender
Kleriker her, Vaganten oder Goliarden genannt, welche wahrend
72 Axel Wallenskold.
des Mittelalters von Ort zu Ort umherzogen und dabei, wenig-
stens teilweise, sich ein Gewerbe daraus machten lateinische
lieder religiosen oder weltlichen Inhalts vorzutragen, welche sie
gesamnielt oder selbst gedichtet hatten ^). Die hier vorliegende
Sammlung enthalt Lieder allerlei Art: religiose, satirische, mora-
lische Gedichte, Liebes- und Trinklieder, Scherzgedicbte, u. s. w.
Auch finden sich in der Hs. zwei Mysterien (»Ludus seenicus
de nativitate Domini» und »Ludus paschalis sive de passione
Domini») und einige Prosastiieke, ebenfalls der Yagantenlitteratur
angehorig. Zu dieser sind auch zu rechnen die nicht sehr zahl-
reichen »Mischgedichte» in lateinischer und deutscher Sprache
(in einem Palle auch in lateinischer und provenzalischer Sprache),
welche sich in der Hs. vorjBnden.
Ausser dieser ganzen lateinischen Yagantenlitteratur, welche
den grossten Teil der Hs. bildet, enthalt diese auch eine Anzahl
anonymer Lieder in deutscher Sprache, meistens erotischen
Charakters, von denen einige auch in anderen Hss. anzutrefiPen
sind, wo sie zum Teil bekannten »Minnesangern» zugeschrieben
werden. Diese deutschen Lieder, die fast samtlich nur aus
einer Strophe bestehen, bilden nicht eine von den lateinischen
abgesonderte Gruppe; sie kommen im Gegenteil zwischen den
lateinischen Liedern eingestreut vor, und zwar so, dass nie zwei
deutsche Lieder einander unmittelbar folgen.
Dass in einer Yagantenlieder enthaltenden Handschrift auch
deutsche Minnelieder sich vorfinden, ist nichts was uns besonders
tiberraschen dtirfte. A iwiori liegt die Yermutung nahe, dass
die deutschen Lieder in die Hs. geraten sind aus demselben
Grunde wie die lateinischen — ihrer selbst wegen, d. h. weil
^) S. 0. Hiibai'tsch, Die lateinischen Yagantenlieder des Mittelalters,
S. 14 f.
Carmina Buraoa. 73
der Sammler Gefallen an ihnen gefunden hatte and sie des-
wegen seiner liedersammlnng einverleibte. Eine genauere Beob-
acbtung zeigt aber sofort, dass die deutschen Strophen und die
jedesmal vorhergehenden lateinischen Lieder zusammengehoren;
in Betreff des Strophenbaus und bisweilen aucb des Inhalts
findet zwischen Beiden eine solche Ahnlichkeit Statt, dass man
zogeben mass, dass die lateinischen und die deutschen Lieder
nicht unabhangig von einander in die Hs. gekommen sind. Von
vomherein scheint es also glaoblich, dass entweder die deutschen
Lieder den lateinischen ihr Dasein verdanken, oder vice versa.
Die Hs. selbst deutet durch ihre aussere Einrichtung diesen
Zosammenhang zwischen den lateinischen und den deutschen
Liedem an: jedes deutsche Gedicht folgt unmittelbar (ohne
Zwischenraum) nach dera entsprechenden lateinischen und fangt
mit einer relativ kleinen Initiale an'}. Schmeller hat in seinen
>Carmina Burana> diesen Umstand dadurch gekennzeiehnet.
dass er deni deutschen Liede die Ordnungsnummer des vor-
hergehenden lateinischen liedes nebst einem zugefiigten a giebt
(98 a, u. s. w.)2). Ubrigens sei hier gleich envahnt. dass
Schmeller die ernsthaften Gedichte (^^seria*) von den ubrigen
(»amatoria. potatoria, lusoria) geschieden hat so dass die » Car-
mina Buranar> in zwei Teile zerfallen. Die handschriftliche
Reihenfolge der Lieder ist dabei in jedem Teile im Grossen und
Ganzen beibehalten und angegeben. Die Lieder des ersten
Teiles. die ernsthaften Lieder. werden mit romischen. die des
'; Xach einer gefallii:-frii MitUrilurjq des.s Heiru Dr. A^i^. IlartraaDu.
Custos an der Hof- nnd Staatr-Bibliothet zu MuncheD.
-) In einem Falle wendet Schmeller auch ein b an 044 bi. weil au
jener Stelle. auf Grand einer willkuriicheii Anderung der Keihenfolge dei
lieder von Seiten de^ Heraiisgel^rrs, ira'^i deutsc-he Lieder nach eiiiand-T
folgen.
74 Axel AV alien sk old.
zweiten Teiles mit arabischen Ziffern bezeichnet: LXXXVII ist
z. B. ein ernsthaftes Gedicht, 88 ein erotisches Lied.
Wie schon gesagt, zeigt der Strophenbau uud bisweilen
auch der Inbalt der Lieder, sowio die aussere Einrichtung der
Hs., ganz deutlich eine gewisse Zusammengehorigkeit der deut-
schen und der entsprechenden lateinischen Lieder. Es giebt
in der Hs. jedoch auch einige deutsche Verse, die vollkommen
isolirt stehen, namjich: 1) diejenigen, welche sich an verschie-
denen Stellen in Nr CCIII, dem schon genannten »Ludus pascha-
lis», finden, und 2) eine Sammlung von 27 auf einander fol-
genden, bis auf eine Ausnahme zweiversigen Freidank'schen
Sinnspriichen (Nr CCIV). Was die tibrigen deutschen Gedichte
betrifft, die samtlich von Schmeller als den lateinischen ange-
hangt bezeichnet worden sind, so sind sie, wie erwahnt, fast
samtlich erotischen Inhalts oder enthalten doch Ziige, wie z. B.
Naturschilderungen und Aufforderungen zum Tanz, die den
mittelhochdeutschen Minneliedern eigentumlich sind. Die ein-
zigen Ausnahmen bilden CLXXX a, eine Yariante der 69.
Strophe des Eckenliedes, und CLXXXVI a ^), die erste Strophe
eines Kreuzliedes Walthers von der Vogelweide (Lachm. 14, 38).
Im Ganzen haben wir 49 den lateinischen angehangte deutsche
Lieder: 94 a, 98 a — 117 a, 123 a — 137 a, 139 a — 144 a,
144 b, 163 a — 166 a, CLXXX a und CLXXXVI q.
Schon Docen in seinen »Miscellaneen zur Geschichte der
teutschen Literatur» 1807, II, 190 lenkte die Aufmerksamkeit
der Leser auf die formelle Ahnlichkeit der lateinischen und
deutschen Lieder. Er betrachtete die letzteren als Zusatze zu
den ersteren, damit man »zur Abwechsehing zugleich einiges
^) CIjXXXYI a ist ein lateinischer »Vei'sus* von 4 Zeilen.
Cannina BuraDa. 75
in der Muttersprache iu der namlicheD Melodie» vor sich habe.
Schmeller (C. B.* S. IV) fand in den deatschen Strophen der
Cannina Burana einen Beleg dafiir, dass >der deutsche, wenig-
stens der knnstmassige, MinnegesaDg» sich nach einem lateini-
schen gebildet habe, aber er beruhrte nicht uaber das Yerhaltniss
zwischen den deutschen und den lateinischen liedem der C. B.
Alle Anderen dagegen, die vor 1876 sich iiber dieses YerhSltniss
aosgesprochen haben, scheinen die lateinischen lieder als Nach-
bUdangen zu betrachten. So spricht Bartsch in seinen »Deut-
schen Liederdichtem» (1864) fortwahrend von den ^lateinischen
Nachbildungen» der deutschen Strophen der C. B. Er ftihrt
ausdriicklich als solche an: 98, 103, 107, 109, 112, 115, 128,
133, 136, 139, 140, 141 und 164 (D. L.^ S. 313, 375—378).
Soberer nennt, in den »Deutschen Studien II» (1874), C. B.
108, 144 und 164 Xachbildungen der entsprechenden deutschen
Lieder (Wiener Sitzungsber. d. phil.-hist CI. LXXVU. Bd., S.
440, 479, 489). In einer ahnlichen Richtung gehen iiberhaupt
die Ansichten jener ZeiL
Im Jahre 1876 veroffentlichte aber E. Martin in der Zs.
f. d. Alt, Bd. XX, 46—69 einen Aufsatz liber »Die Cannina
Burana und die anfange des deutschen minnesangs,» worin er,
in Anschluss an die oben angeftihrte Behauptung Schmellers, zu
beweisen suchte, dass die deutschen Lieder der C. B. den latei-
nischen nachgebildet seien. Yon den deutschen Strophen, die
er einer XJntersuchung unterwarf (er liess, ausser CCIU und
CCIY, auch 94 a, 144 b, CLXXX a und CLXXXYl a, als
isolirt stehend, bei Seite), seien nur und 129 a der deutsche Teil
von 112 ursprtinglich. Diese Behauptung rief bestimmte Pro-
teste von Seiten K. Burdachs hervor (Reinmar der Alte und
Walther von der Yogelweide, 1880, S. 155—168). Dieser sah das
Yerhaltniss der Lieder als ein ganz entgegongesetztes an: die
7(> AxelWallenskold.
deutschen Strophen seien, mit Ausnahme von 104 a, die Origi-
nale, welchen die lateinischen Vaganton nachgebildet hatten. Die-
ser Meinung schloss sich auch R. Becker an (Der altheimische
Minnesang, 1882, S. 221), doch mit der Einschrankung, dass er
sich nicht bestimmt tiber die Prioritat samtlicher deutscher Lie-
der aussprechen wolle, da es anzunehmen sei, dass mehrere
derselben gerade von Vaganten verfasst worden seien. Mit Bar-
dach glaiibt er jedoch keineswegs an einen »Einfluss der Vagan-
tendichtung auf die hofisclie Lyrik».
Da trat im Jahre 1885 R. M. Meyer mit einer sehr griind-
lichen Untersuchung tiber »Alte deutsche volksliedchen» (in ZfdA.
XXIX, 121—236) auf, wobei er Gelegenheit fand, dem Ver-
haltnisse zwischen den lateinischen und den deutschen Liedern der
C. B. eine zum Teii sehr eingehende Priifung von einem neuen
Gesichtspunkte aus zu widmen (S. 177—225). Er ging von der
Ansicht aus, dass es gar nicht berechtigt sei anzunehmen, es
mtissten samtliche deutsche Strophen »entweder vorbilder oder
nachahniungen der entsprechenden lat. strophen sein» (S. 178).
fiine deutsche Strophe konne ganz gut das Yorbild des entspre-
chenden lateinischen sein, wahrend eine andere deutsche Strophe
die Nachahmung der ihr entsprechenden lateinischen bilde. Er
kam auch bei seiner Untersuchung zu dem Resnltate, dass aller-
dings einige deutsche Strophen als die (meistenteils formalen)
Muster betrachtet werden konnen, nach denen die entsprechenden
lateinischen Lieder gedichtet worden sind (105 a, 106 a, 110 a,
112[a], 115 a, 125 a, 141 a und 142 a), dass aber die Mehrzahl
der Strophen, die er untersucht, in ihrer jetzigen Gestalt,
als formale Nachbildungen der lateinischen Yagantenlieder, meist
von den Verfassern eben dieser herriihrend, zu betrachten sind
(98 a — 104 a, 107 a, 108 a. 111 a, 116 a, 123 a, 124 a, 126 a,
127 a, 132 a — 134 a, 136 a, 139 a, 143 a und 166 a). Zwei
Cannina Banma. 77
deutsche Strophen (129 a und 165 a) sieht er als unabhangig von
den entsprechenden lateinischen Liedem entstanden an, und rice
versa. In Betreft der (ibrigen deutschen Strophen, die, mit Aus-
nahme von CLXXX a — der Strophe aus dem Eckenliede — ,
hofischen Charakters sind, spricht er sich nicht bestimmt aiis. Im
Allgemeinen sieht er in der relativ spaten Abfassungszeit ein Eri-
teriom fiir die Uniirspninglichkeit den lateinischen Liedem gegen-
uber, aber er behauptet andrerseits ausdruckiich, dass es nicht
gesagt sei, >dass alle hofisch gehaltenen strophen unserer samm-
lung spater als ihre lat. entsprechungen entstanden waren»
(S. 222), und ftihrt als Beispiele dafur die Strophen 105 a, 106 a,
110 a und 125 a an. Wie er tibrigens das ganze Verhaltniss
der lateinischen und deutschen Lieder zu einander betrachtet,
geht aus den folgenden Zeilen (S. 187) hervor: »ich halte diesen
ganzen teil der CB» (die Lieder 98 — 144) »fur zusammengestellt
mindestens mit benutzung des liederbuchs eines fahrenden (und
163—166 vielleicht eines zweiten solchen liederbuchs), der stiicke
gleicher melodic zusammenschrieb und, wo er deutsche sttLcke
gleicher weise nicht kannte, sie selbst hinzudichtete, ebenso aber
auch lateinisch neue lieder auf die alten melodien verfasste.*
Dasselbe spricht auch folgender Passus (S. 216) aus: >ein deut-
scher fahrender sammelt strophen, die er zu derselben melodic
singen kann, dichtet sie im notfall selbst* Meyer nimmt also
gewissemiassen einen vermittelnden Standpunkt z^vischen den
Ansichten Martins und Burdachs ein.
Nach R M. Meyer hat so viel ich weiss, Niemand das
Verhaltniss der lateinischen und deutschen Lieder der C. B. zu
einander einer naheren Untersuchung unterworfeu. E. Th.
Walters heftige Kritik der Meyerschen Abhandlung (in Ger-
mania XXXIV, 1 — 74, 141—156) vom Jahre 1889 beruhrt nicht
direkt die hier vorliegende Frage. Walter scheint im Allgemei-
78 Axel Wallenskold.
nen das Verhaltniss zwischen den lateinischen und den deutschen
liedern ebenso wie Meyer aufzufassen (S. 142—152 und beson-
ders S. 152, Note 4); nur sieht er C. B. 136 a auch in seiner
jetzigen Gestalt als ein urspriingliches Lied und daher als Vor-
bild des lateinischen Gedichtes an (S. 150—1).
Darf man also nach allem diesem annebmen, dass B. M.
Meyei, der sich mit den Carmina Burana in so eingehender
Weise beschaftigt hat, am Ende im Grossen und Ganzen die rich-
tige Losung der Frage gefunden hat? ^) Sind also wirklich die
deutschen Strophen der C. B. zum grossten Telle im Kxeise der
Yaganten und unter der Einwirkung vorher verfasster lateini-
scher Gedichte entstanden? 1st iiberhaupt die Auffassung richtig,
dass ein deutscher Fahrender »stucke gleicher melodic zusam-
menschrieb und, wo er deutsche stiicke gleicher weise nicht
kannte, sie selbst hinzudichtete»? Um es gleich zu sagen, ich
glaube es nicht. Meines Erachtens ist die alte, von Burdach
zuletzt verfochtene Ansicht, dass die lateinischen lieder Nach-
bildungen der deutschen seien, entschieden richtig. Und wenn
Burdach von C. B. 114 a sagt (a. 0. S. 166): »Irgend ein Fah-
render, der sie kannte, — — wollte ihre Melodie, die
ihm gefiel, in einem lateinischen Gedichte wiedergeben,» so mochte
ich jene Anschauungsweise auf samtliche deutsche Strophen, die
mit den vorhergehenden lateinischen Liedern in Zusaramenhang
stehen, ausgedehnt sehen. Lateinische Yaganten (denn schon
der verschiedene Stil der lateinischen Lieder lasst auf Mehrere
schliessen) bedienten sich der Melodie und der Strophenkon-
struktion ihnen bekannter deutscher Lieder, wahrscheinlich um
dadurch ihre eigene Dichterarbeit, vielleicht auch das Absingen
^) Es sclieint dies die Ansicht Yogt's zu sein (Paul's Grundriss II, 325).
< 'aniiina Bumna. 79
der latcinischen Lieder, zu erleichtern. Um den Inhalt der
deutschen Gedichte bekiimmerten sie sich im AUgemeinen sehr
wenig; nur hier iind da lasst sich ein Ziisammenhang in Betreif
des Inhaits zwischen den lateinischen iind den deutschen Lie-
dern nachweisen. Die deutschen Mustorstrophen, die also fur
unsere Vaganten keinen selbstandigen Wert hatten, wurden aus
irgend einer Ursache nach den betreifenden lateinischen Tiedem
eingetragen. — Die folgende Untersuchung soil zur Begriindung
dieser Ansicht dienen.
Zuerst sei bemerkt, dass fast samtliehe deutsche Strophen
nebst ihren lateinischen Entsprechungen eine abgesonderte
Gruppe in der Hs. bildon, auf den Blattern 56 v — 82 r. Doch
finden sich auf diesen Bliittorn anch niehrere alleinstehende
Gedichte, nanilich: Bl. i)2 r ein aus 8 Hexanietern bestehender
» Versus* (116 b), Bl. 63—64 funf lateinische Liebeslieder (118 —
122), Bl. 69 V wieder zwei zweizeilige »Vorsus» (137 b), Bl. 70 r
•
ein scherzhaftes latoinisch-deutsches Mischgedicht (138), Bl. 72
zwei andere solche Mischgedichte (145, 146), Bl. 72 v ein latei-
nisches Liebeslied (147), Bl. 73—77 Stucke lateinischer Poesie
und Prosa ernsten Inhaltes (CXLVIII — CLIII), iind schliesslich
Bl. 77 V — 80 V lateinische Lieder frohlichen Charakters (154—
162). Wie man hieraus ersieht, zerfallt die grosse Gruppe latei-
nischer und deutschor Lieder deutlioh in drei kleinere Gruppen,
auf den Blattern 56 v — 62 v, 65 r — 71 v und 81; die Versus
116 b und 137 b, ebenso wie das kurze Mischgedicht 138, sind
sicher als spatere Einschaltungen zu betrachten. Audi die
Gedichte 118 — 122 und 145 — 162 gehorten wohl ursprlinglich
nicht unserer Samnilung an, wonigstcns kann man es von den
ernsten Liedern mit ziemlicher Sicherheit behaupten. Somit
hatten wir eine fortlaufende Sammlung von 45 lateinischen Lie-
dern, deren jedem ein deutsches Lied angehangt ist, welche
80 Axel Wall ensk old.
SammluDg vielleicht einst eine Handschrift fur sich gebildet hat
JedeDfalls enhalt die Benedictbeuerner Hs. Elernente, die zu
verachiedenen Zeiten in die »Carmina BuraDa» geraten sind,
was iinter Anderm daraus hervorgeht, dass drei lateinische
Lieder zweimal in der Hs. vorkorameu (CCII, 45 = 53; CCII,
46 = 123; 58=: 121), aus denen gerade eins (123) unserer klei-
nen Sammlung angehort Wenn wir also eine urspriingliche
Specialhandschrift lateinischei und deutscher Lieder vor uns
haben, so liegt es, scheint es mir, a priori sehr nalie zu glauben,
dass das Verhaltniss dieser beiden Liederkategorien zu einander
ein homogenes ist, und nicht ein gemischtes, wie Meyer meint.
In welchem Yerhaltnisse zu dieser kleinen Sammlung die vier
ubiigen lateinisch-deutschen Doppellieder (XXIV — 144 b [Bl.
13 V. — 14 r], XCm + XCIV — 94 a [Bl. 54], 180 — CLXXi a
[Bl. 90] und CLXXXYI -CLXXXVI a [Bl. 92 b]) stehen, ist
nicht leicht zu sagen. Nur soviel scheint sicher, dass XCIII +
XCIV ^) und 94 a weder inhaltlich noch formell in Beziehung
zu einander stehen, weswegen also 94 a nichts mit den tibrigen
deutschen Liedern zu schaffen haben kann. Es ist ein drei-
strophiges Minnelied mit dera Schema: 4a3b^ 4a3bw 3c4c
4 d 3 d, wahrend das vorhergehende lateinische Lied ein sechs-
strophiges religioses Gedicht ist, das auf zwei wechselweise zur
Anwendung gekommenen Schemata gebaut ist:3a3a3a 3a
4b_ 4b_4c^4c^4d 3e^4d3e^und3a^ 3a^
3a^3as^4b 4b 3as^4b3a^3b3a^.2) Wir konnen
also von jetzt an das Lied 94 a ganz ausser Acht lassen; es ist ein
^) Es ist iiur (''in Lied, welches durch ein Versehen des Herausgebers
ill zwei geteilt worden ist (s. Schmeller, Carm. Bur.^ S. 258).
'^') Die tJberliefemng enthalt iiiehrere, auch das Metrurn storeude
Fehler.
Cannina Burana. 81
isolirtes liebeslied, das von einem Eopisten nach dem vorher-
gehenden lateinischen Gedichte aufgezeichnet worden ist, ohne
etwas Gemeinsames mit diesem zu habeD.
Wenn wir jetzt das Verhaltniss der lateinischen und deut-
schen lieder zu einander naher ins Auge fassen, so spricht
schon der Umstand, dass die deutschen Lieder mit sebr wenigen
Ausnahmen einstrophig, die lateinischen Lieder dagegen fast
durcbgangig mehrstrophig sind, fiir die Ansicht, dass jene ibrer
Herkunft nach von diesen ganz unabhangig sind. Wiirden die
deutschen Lieder von den Verfassem der lateinischen herriihren,
so wiirden sie wohl nicht in Betreff ibrer Lange den lateinischen
Liedem so durchaus unabnlich sein. Nun sind von den deut-
schen Liedem der C. B., mit denen wir uns bier beschaftigen,
nur drei zweistropbig, namlich 136 a, 141 a imd 142 a, und kein
einziges bestebt aus mehreren Stropben. Und von diesen drei
Liedem ist sogar 136 a im Grunde wahrscbeinlicb einstrophig.
Wir lesen in den C. B.:
Chume, chum(e), geselle min,
ih enbite harte din;
ih enbite harte din^
chumfej, chum geselle min,
Suxer, rosenvarwer^) munt,
chum und mmhe micti gesunt;
chum und mache mich gesunt,
suzeVj rosenvarwer^) munt,
Meyer meint (a. a. 0. S. 188 t), wir haben bier eine unter
dem Einfluss der vorhergehenden durchgereimten lateinischen
*) Hs. roservarwer.
82 Axel Wallenskold.
Strophen entstandene Bearbeitung eines alteren Liedes, das aiis
den zwei ersten Zeilen beider Strophen bestand. Das ware doch
eine sehr eigentiimliche Bearbeitung, und zwar nur um Beimein-
heit zu erreichen, wo es doch sonst mit der Reimubereinstimmung
zwischen den lateinischen und den deutschen Liedern nicht so
genau ist. Mit Walter (a. a. 0. S. 150 f.) glaube ich vielraehr,
dass der Grund der Verswiederholung in der Melodie zu suchen
ist. Meiner Ansicht nach haben wir hier ein einfaches vierzei-
liges Lied, das mit gewissen charakteristischen Wiederholungen
zu singen war. Jede der drei lateinischen Strophen sollte dann
auch auf dieselbe Weise gesungen werden ^). Leider kann man
eine bestimmte Behauptung nicht aufstellen, da die Melodie nicht
angegeben ist.
Was die beiden andern Lieder, 141 a und 142 a, betriflt,
so sind sie wirklich zweistrophig, jedes mit einem Refrain nach
der ersten Strophe. Diese Zweistrophigkeit ist allerdings tiber^
raschend, denn wenn, wie ich glaube, die deutschen Lieder
samtlich als Muster benutzt worden sind, so ist es schwer ein-
zusehen, warum zwei Strophen aufgeschrieben worden sind; 6ine
hatte ja geniigt. Immerhin kann man getrost annehmen, dass
auch diese beiden zweistrophigen Lieder als Muster der ent-
sprechenden lateinischen Lieder gedient haben, denn wenigstens
142 a ist in seiner jetzigen Gestalt sicher unvoUstandig — es
sieht ganz wie die einleitende Naturschilderung eines Minne-
liedes aus — und steht wobl somit nicht um seiner selbst willen
da. Wenn die Zweistrophigkeit dieser Lieder nicht ganz und
gar zufallig ist, so beruht sie vielleicht auf dem Streben des
Aufzeichners den Refrain hier auf diese Weise deutlich hervorr
^) In der ersten lateinischen Strophe sind die zwei letzteu Verse durch
einige sinulose AVoi'ter ereetzt.
Cainiina Buraua. 83
zuheben (der Refrain wird sonst durch »Refl.» angegeben), oder
auch die etwas verschiedene Reimbehandlung in den lateinischen
liedem anzudeiiten: in 141 a haben wir in den beiden Strophen
dieselben Reime, aber in entgegengesetzter Reihenfolge (aabb
und bbaa), in 141 hat jede Strophe andere Reime; in 142 a
haben die beiden Strophen verschiedene Reime, in 142 geht 6in
Reim durch alle vier Strophen. Der letztgenannte Grund hat
besonders deshalb eine gewisse Wahrscheinlichkeit, weil gerade
142 das einzige unserer lateinischen Lieder ist, das einen durch-
gehenden Reim hat (wenn man von C. B. 98 absieht, das auf
einem Reime gebaut ist).
Wenn schon die Einstrophigkeit der deutschen Lieder an
und ftir sich dafiir spricht, dass sie nieht von den Verfassern
der mehrstrophigen lateinischen Lieder herriihren, so leuchtet
ihre Urspriinglichkeit den lateinischen Liedern gegenliber noch
mehr ein, wenn man sieht, dass eine sehr grosse Anzahl der-
selben nur Bruchstilcke grosserer Lieder sind. Inhaltlich unvoll-
standige Strophen konnen wohl als formelle Muster lateinischer
Xachbildungen gedient haben, nicht aber den lateinischen Lie-
dern nachgedichtet worden sein. Als solche Bruchstiicke mtissen
vor AUem diejenigen deutschen Strophen der C. B. bezeichnet
werden, die in anderen Handschriften als Telle mehrstrophiger
Lieder vorkommen. Diese Strophen sind: 106 a, die erste Strophe
eines zweistrophigen, Reinmar zugeschriebenen Liedes der
Hs. e (MF. 203, 10); 110 a, die erste Strophe eines funfstro-
phigen Liedes desselben Dichters, das in den Hss. b und C
sich findet (MF. 177, 10); 114 a, die dritte Strophe eines sechs-
strophigen Liedes Walthers von der Vogelweide, welches voll-
standig in C, teilweise in A (und s) vorliegt (Lachm. 51, 13);
128 a, die erste (oder dritte) Strophe eines f iinfstrophigen Liedes,
das in den Hss. C und A sich findet und Reinmar zugeschrieben
84 Axel Wallenskold.
wird (MF. 185, 27); 130 a, die erste Strophe eines elfstrophigen
liedes Neidharts, welches die Hss. B, C und c aufbewahrt haben
(Haupt 11, 8); 131 a, die vierte Strophe (nach C) des oben-
genannten Liedes Walthers (114a); 144 b, die dritte Strophe eines
dreLstrophigen Tageliedes Ottos von Botenlouben, in den Hss.
C und A befindlich (MSH. I, 32 a); 164 a, die erste Strophe
eines dreistrophigen Liedes Dietmars von Eist nach den Hss.
B und C (MF. 32, 1); CLXXXa, wie schon genannt eine Va-
riante der 69. Strophe des Eckenliedes (Lassberg, S. 25); und
CLXXXVIa, die erste Strophe eines elfstrophigen Ereuzliedes
Walthers von der Vogelweide, in den Hss. A, B, C und E
befindUch (Lachm. 14, 38).
Nach diesen 10 Strophen der C. B. sind als unzweideutige
Bruchstticke langerer Lieder die mit einem Befrain versehenen
zu nennen: 125 a, 140 a, 143 a und 166 a ^). Ein einstrophiges
Gedicht mit Refrain ist ein Unding; zum Wesen des Refrains
gehort ja, dass er wiederholt wird.
Was die tibrigen deutschen Strophen betriffl, so giebt der
Inhalt mehrerer mehr oder weniger deutlich an, dass sie unvoU-
standig sind. Martin meint allerdings (a. a. 0. S. 62), dass die
deutschen Strophen »meist fiir sich abgeschlossen sind und eine
fortsetzung nicht erwarten lassen:^. Das kann allerdings fiir
viele gelten, aber unmogiich als etwas fiir die Gesamtheit Cha-
rakteristisches angesehen werden. Mit Bartsch (a. a. 0. S. 378)
glaube ich, dass die moisten unserer Lieder nur »einzelne
Strophen verlomer Lieder sind.» Ich gebe hier das Verzeichniss
der m. E. unvoUstandigen Lieder, wobei ich diejenigen, die es
unzweifelhaft sind, kursiv bezeichne: 98 a (Natureingang), 99 a
») In Betreff der Lieder 141 a und 142, s. oben S. 82 f.
Cannina Borana. ^
(Liebeserguss), 101 a (Natureingang), 102 a (Natureingang and
liebe), 104 a (Natureingang), 105 a (pastourellenartige Episode),
107 a (Naturschilderaug), 109 a (Liebeserguss), 111 a (refrainarti-
ges Wiederholen zweier unzusammenhangender Formeln), 115 a
(Natureingang), 123 a (Natureingang), 124 a (Liebeserguss), 126 a
(Liebesbekenntniss), 127 a (Liebesbekenntniss), 134 a (Naturein-
"druck und Liebesbekenntniss), 135 a (Liebeserguss), 136 a (scherz-
hafte Anrede an den Geliebten), 137 a (Ausspruch uber »die heim-
liche Liebe*), 142 a (s. oben S. 82), 144 a (Strophe eines Tage-
liedes), 163 a (Liebeserguss), und 165 a (aus einem Minneliede).
Von den noch tibrigen 12 Liedem (100 a, 103 a, 108 a,
112[a], 113 a, 116 a, 117 a, 129 a, 132 a, 133 a, 139 a und 141 a)
wage ich niclits Bestimmtes zu behaupten. Nur in Betreff eines
(113 a) spricht fur dessen ursprungliche Einstropliigkeit der Urn-
stand, dass es auch in der Hs. C, wo es vorkommt einstropliig
ist (MF. 142, 19). Von den anderen sind vier (100 a, 103 a,
129 a und 139 a) offenbar Tanzlieder, und von dem Charakter
der mittelhochdeutschen Tanzlieder wissen wir ja so gut wie
nichts; 108 a ist die bekannte freche Strophe aus der Zeit der
ikunegin von Engellant»^ Alienors von Poitou (MF. 3, 7); 117 a
ist nur eine trockne Haufung von klassischen Frauennamen;
116 a und 141 a sind hofische Minnelieder; 132 a enthalt eine
Huldignng von »Frau Venus* : 133 a fordert in ziemlich unzu-
sammenhangender Weise die Frauen auf frohlich zu sein; und
112[a] ist eine formell und inhaltlieh sehr unbeholfene »Frauen-
strophe.*
Also: von den in Bede stehenden 48 Liedem sind vermut-
lich zum mindesten 36, ^cher 18 unvollstandig. und das wird wohl
schon genugea, um zu zeigen, dass die deutsehen Strophen, als
einheitUche Sammlung betraehtet nicht nur nicht NaehbUdungen
der lateinischen lieder sein konnen (was ubrigens der Inhalt
86 Axel AVallonskold.
und die Herstammung mehrerer, wie schon Burdach und Meyer
dargethaii haben, anzunehmen verbietet), sondern nicht einmal
urn ihres Inhalts willen in dieseni Zusammenhange urspriinglich
aufgezeichnet worden sind. Ein Einwand liegt allerdings nahe:
ist es denn absolut sicher, dass die deiitsehen Lieder der C. B.
auch urspruDglich, als sie mit den lateiuisehen Liedem zasam-
mengestellt warden, unvollstiindig waren ? Ist es nicht annehm-
bar, dass unsere lieder ei-st spiiter, diirch das Zuthan eines
Kopisten, deni lange deutsche Lieder nicht gefielen, auf eine
Strophe reducirt warden? Nein, eine solclie Annahme ist hochst
anwahrscheinlich. Dann mdsste ja der Kopist gar kein Interesse
fiir den Inhalt der Lieder gehabt haben, and ware das der
Fall, so wtirde er wohi, wenn er dbch einmal die deutschen
Lieder nicht ganz weglassen wollte, jedesnial den Anfang der
Lieder bewahrt haben. Nun wissen wir aber mit Sicherheit,
dass wenigstens vier deutsche Strophen (114a, 131a, 144 bund
CLXXX a) nicht Anfangsstrophen gewesen sind (s. oben S. 83 f.),
and von mehreren anderen (z. B. von 125 a, 144 a und 165 a)
ist dies mehr als wahi*scheinlich. Bereits CLXXX a, die Strophe
aas dem Eckenliede, die allerdings nidit zu der eigentlichen
Sammlung gehort, ist Beweis genug, and auch der letzte Gedanke
an eine systematische Verkiirzung langerer Lieder muss ver-
schwinden, sobald wir wissen, dass 114 a und 1)51 a verschiedene
Strophen desselben Liedes sind.
Die Unvollstandigkeit einer grossen Auzahl (vielloicht der
allermeisten), unserer deutschen Lieder beweist also, wie gesagt,
dass diese deutschen lieder in ihror Oesamtheit nicht um
ihres Inhalts willen urspriinglich mit den lateinischen liederA
zusaramengestellt worden sind, sondern ausschliesslich ihror Me-
lodic und ihrer Struktur wegen. Sie hatten also ihro Be-
Carmina Burana. 87
deutung nur als formelle Muster ftir die entspreehen-
den lateinischen Lieder.
In Betreff dieser Musterstrophen sind nun zwei Erklarun-
gen moglich: entweder sind sie gerade die Strophen, deren
Melodie und Form die Vaganten benutzten, um ihre Lieder zu
dichten, oder sind sie spater den lateinischen Liedern angehangt
worden, um den niit der deutschen Lyrik vertrauten Lesern zu
zeigen, wie die lateinischen lieder zu singen waren oder gesun-
gen werden konnten. Diese letztere Hypothese ist aber aus
mehreren Griinden unhaltbar. Sowohl der In halt der deutschen
Lieder, wie besonders ihre aussere Form und auch die
Neumenbezeichung, die in einigen vorkommt, sprechen gegen
eine solche Annahme.
Was zuerst den In halt der deutschen Lieder betrifft, so
ist zu bemerken, dass sie aus dem Grande nicht nachtraglich
als Musterstrophen haben zugeftigt werden konnen, weil einige
derselben inhaltlich eine so grosse Ahnliclikeit mit den entspre-
chenden lateinischen Liedern zeigen, dass man unmoglich an
eine nur zufallige Ubereinstimmung denken kann; und zufallig
mtisste ja die Ubereinstimmung sein, wenn die deutschen Stro-
phen nur der Melodie und der Form wegen den lateinischen
Liedern angehangt worden waren, Dagegen ist es sehr denkbar,
dass die lateinischen Gedichte, wenn sie formelle Nachbildungen
dieser Strophen sind, auch in Betreff ihres Inhalts durch die
deutschen Strophen beeinflusst worden sind. Die Lieder, welche
einen entschieden libereinstimmenden Inhalt zeigen, sind: 98a
— 98, 112[a]— 112, 115 a — 115 (Str. 1), 136 a — 136 (Str. 1)
und 166 a — 166 (Str. 1). Ausserdem zeugt von naherer Ver-
wandtschaft der identische Refrain in 125 a und 125, und mit
Burdach (a. a. 0. S. 164) darf man vielleicht in dem Refrain
von 141 eine Art von Antwort auf denjenigen von 141 a sehen.
88 Axel Wallenskold.
Von den ubrigen lateinischen liedern wage ich nichts Bestimmtes
auszusagen; moglicherweise ist der Inhalt einiger eine freie
Bearbeitung des Inhalts der entsprechenden deutschen Strophen
Oder hat doch durch dieselben seinen ersten Anstoss bekommen.
Jedenfalls ist es sicher, dass ftir die lateinischen Vaganten bei
ihren Nachbildungen der Inhalt keine wesentliche RoUe spielte.
Von unseren 48 lateinischen Liedern haben wenigstens 20 (105,
106, 108—110, 113, 124, 127, 129, 133, 134, 137, 139, 140, 142,
144, 164, 165, 180 und CLXXXVl) einen von den entsprechen-
den deutschen Strophen ganz abweichenden Inhalt.
Der hauptsachlichste Beweis aber daftir, dass die deutschen
Strophen nicht spater von einem Samraler oder Abschreiber den
lateinischen Liedern angehangt worden sind, um diesen als Sing-
muster zu dienen, liegt in ihrer ausseren Form. Eine grosse
Anzahl derselben zeigt namlich eine Struktur, die unmoglich
dem anders gebauten lateinischen liede als musikalisches Vor-
bild direkt ntitzlich sein konnte. Es muss somit angenommen
werden, dass die lateinischen Lieder in Anlehnung an die deut-
schen Strophenformen entstanden sind, und dass sie also in
formeller Hinsicht wirkliche Nachbildungen der deutschen Stro-
phen sind. Ich werde hier eine systematische Ubersicht dieses
ausseren Verhaltnisses der lateinischen und deutschen Strophen
zu einander geben und benutze zugleich die Gelegenheit, nm die
erforderlichen Zusatze und Berichtigungen zu Martins Verbes-
serungsvorschlagen des lateinischen und des deutschen Textes
(a. a. 0. S. 48 flf.) zu liefern, insofern die formelle Seite der
Lieder dadurch beriihrt wird.
Einen mit den entsprechenden deutschen Strophen voU-
kommen identischen Strophen- und Reimbau haben oder hatten
die folgenden 17 lateinischen Lieder: 99, 100, 104, 108, 109,
117, 123—126, 128, 131, 137, 139, 141—143. Doch ist bei
Carmina Burana. 89
diesen, ebenso wie bei dea iibrigen lateinischen liedern zu be-
merken, dass der Auftakt nicht streng geregelt ist, was tibrigens
deutlich einen deutschen Einfluss verrat Doch ist in den latei-
nischen Liedern ein Streben sichtbar, konseqventer als in der
deutschen Lyrik entweder rein trochaische oder rein jambische
Verse zu bilden.
Ich gebe nun einige textkritische Bemerkungen zu den
oben genannten liedem.
C. B. 100. Der 5. Vers ist in den beiden Strophen eine
Waise und reimt nicht mit V. 7 und 8, wie Martin irrig meint
C. B. 104 und 104 a. Das lateinische lied scheint aus
zwei (oder drei) ungleich gebauten Liedern zusammengesetzt zu
sein. Nur die vier (nach Schmeller : zwei) ersten Strophen sind
sicher der deutschen Strophe nachgebildet (Schema: 4a 4a 4a
4 a), vielleicht auch Schmellers dritte Strophe, welche dann in
zwei Strophen zu teilen ware, von denen der ersten zwei Verse
(auf -is) fehlen. In den letzten von diesen Strophen ist (V. 3)
ta7n zu streichen. Die zwei iibrigen Strophen mit abweichendem
Schema (3a2a2a4a4b4b) sind moglicherweise spatere
Interpolationen. Meyer (a. a. 0. S. 221) meint irrig, dass die
deutsche Strophe zu diesen stimmt. — Was die deutsche Strophe
betrifift, so nehmen Martin (a. a. 0. S. 49), Burdach (a. a. 0. S.
160) und Meyer (a. a. 0. S. 179) fiir die zwei ersten Verse
Inreim an:
Diu heide/gj-unet und der icalt;
stolge meidejwesent palt!
Das ist doch gewiss unrichtig. Nach jener Annahme wiirde
der erste Vers zwei Halbverse von ungleicher Lange haben
(1 -f- 3 Hebungen), der zweite aber zwei Halbverse von gleicher
Lfinge (2 4-2 Hebungen). 1st aber unter solchen Bedingungen
90 Axel Wallenskold.
ein Inreim moglich? M. E. sind die Reime heide: meide, wenn
sie ursprtinglicli wirkliche Reime bildeten, nur zufSllig. Somit
fallt auch Burdachs Annahme (a. a. 0. S. 160), dass die deutsche
Strophe, wegen des in dem lateinischen liede nicht vorkommen-
den Inreims, die Nachbildung ware.
C. B. 117 und 117 a. Die vier letzten Verse jeder Strophe
haben nicht, wie Martin sagt, denselben Reim wie V. 2 und 4.
Die zweite Strophe zeigt es deutiich. In den librigen Stropheh
beachte man den reichenReim: Str. I: intima: plurima wmA
siispiria: regia: tristia (beispielsweise statt des unmoglichen
mtilta oder maxima): gaudia; Str. Ill: sedule: Herctile und
Cerere (statt Pallade): Venere: prospere: vincere. Man lese
tibrigens Str. II, 4 etwa: coi^da mea (statt mea viscera; Hs. -f-
cordis); 5: illud langueo (statt langueo); 7: eoceo (statt exero;
Hs. exsto); Str. Ill, 7: perprospere (stait prospere). Die letzte
Anderung ist notig, weil II, 7 deutiich drei Hebungen haben
muss; darnach hat auch die deutsche Strophe an derselben Stelle
drei Hebungen.
C. B. 143. Die dritte Strophe, die nicht wie die librigen
Strophen einen einheitlichen Reim hat, sondern die Reimstellung
aabb, ist vermutlich interpolirt. Y, 2 ist um eine Silbe zu lang;
vielleicht ist nur qui wegzuiassen.
Folgende 13 lateinische Lieder haben dann eine mit den
entsprechenden deutschen Strophen identische Strophenkonstruk-
tion, wenn man von der abweichenden Reim- und Casurbehand-
lung absieht: 101, 102, 105, 107, 111, 113—116, 130, 132, 136
und 165. Diese Lieder unterscheiden sich auf folgende Weise
von ihren deutschen Entsprechungen : 101, 102, 111 und 113
ersetzen 6inen (deutschen) Reim durch zwei, 136 im Gegenteil
zwei (deutsche) Reime durch 6inen; 115 und 165 ersetzen (deut-
sche) Waisen durch mit einander reimende Verse, 105 und 132
Carmina Bui-ana. 91
im Gegenteil reimende Verse durch Waisen; 107 iind 114 haben
innere Reime eiDgeftihrt, was auch 116 gethan hat, wo ausserdem
ein (deutscher) Reim von einem schon vorhandenen ersetzt wird;
130 hat einen Vers durch Casur in zwei Halft^n geteilt; and
135 schliesslich hat innere Reime teils eingefuhrt, teils wegge-
lassen und ausserdem mehrere Veranderungen in der Anordnung
der Reime gemacht
Zu den einzelnen Liedern will ich folgende Bemerkungen
machen:
C. B. 101. Wie Martin schon bemerkt hat, entsprechen
die zweite und die dritte Strophe ganz dem deutschen Liede.
Die beiden Strophen scheinen urspriinglich zu sein, da sie dem
Inhalte nach mit den anderen iibereinstimmen.
C. B. 102 und 102 a. Auch von diesem Liede stimmt ein
Teil, und sogar alle Strophen ausser der ersten (im Ganzen flinf)
vollkommen mit der deutschen Strophe liberein. Mit Martin
glaube ich, dass das deutsche Lied nach dem fiinften Vers einen
Vers auf -ilte verloren hat.
C. B. 107. Nur die erste Strophe vermisst den Inreim,
denn reviresdt: cessit in Str. II reimen sicher (vgl. Burdach,
a. a. 0. S. 159). Vielleicht darf man in der ersten Strophe,
V, 1 : terre statt prata lesen.
C. B. 111. In der dritten Strophe wird man wohl der
Konseqvens wegen pnellds: domieellds als stumpfe Reime auf-
fassen miissen.
C. B. 114. In der 5. Strophe, V. 10 muss natiirlich der
Reim auf -ecti sein; vielleicht darf man lesen: in secreto loco
lecti statt loco leto in sec7'eto,
C. B. 115. Nur die erste und die vierte Strophe haben
Reimverse anstatt der deutschen Waisen (I: apparuit: fnerit:
11: iuvenes: senes), Man konnte allerdings glauben, dass diesc
92 Axel Wallenskold.
Beime zufallig sind (in Str. I sind sie nicht, wie sonst gewohn-
lich, reich), aber da, wie schon Meyer (a. a. 0. S. 217) bemerkt
hat, die Strophen 11 und in auch dem Inhalte nach von den
zwei tibrigen sich unterscheiden, ist es moglich, dass sie spatere
Interpolationen sind. In Str. 11, V. 2 und 4 darf man jedenfalls
weder amove indritdli: re drtificidli (Martin) noch am&re mdri"
tdli: re drtificidli (Burdach, a. a. 0. S. 160) lesen, sondem mit
trochaischem Rytmus regelmassig : dmore maritali: re artificiali.
Eine solche falsche Betonung ist in den C. B. ausserordentlich
gewohnlich (vgl. schon den Refrain desselben Liedes).
C. B. 130 und 130 a. Str. Ill, 2 muss statt rubea ein mit
amabilis reimendes Attribut stehen, etwa gracilis. In der
deutschen Strophe sind die beiden letzten Verse des Schmeller-
schen Textes in 6inen zusammenzuziehen, wie eine Vergleichung
mit den anderen Strophen desselben liedes (Haupt 11, 8) zeigt
C. B. 186 und 136 a. S. S. 81 f.
Es bleiben noch zu besprechen die 18 lateinischen lAeder
die nicht dieselbe Strophenkonstruktion wie die deutschen
Lieder aufweisen, und welche also der Form nach wirkliche
Uberarbeitungen der entsprechenden deutschen Strophen sind,
Es sind dies die Lieder: XXIV, 98, 108, 106, 110, 112, 127, 129,
138—135, 140, 144, 168, 164, 166, 180 und CLXXXVL Von
diesen scheinen mir nur 129 und CLXXXVI wegen ihres ein-
fachen Baues ihren deutschen Entsprechungen so unahnlich, dass
man zweifeln kann, ob sie wirklich etwas mit einander zu
schaffen gehabt haben. Martin (a. a. 0. S. 47) und Meyer (a. a.
0. S. 178) betrachten 129 als unabhangig von 129 a entstanden,
Burdach (a. a. 0. S. 157) thut es aber nicht. Mit CLXXXVI a
befasst sich keiner von ihnen. Ich ziehe indessen vor diese
Lieder im Zusammenhang mit den iibrigen zu behandeln, da ja
eine Entlehnung der Melodie von Seiten der lateinischen Lieder
Cannina Burana. 93
recht gut moglich ist, und sonst nicht einzusehen ist, warum
die unvollstandigen deutschen Strophen (CTjXXXVIa ist ja
sicher unvollstandig) in die Hs. geraten waren.
Um dem Leser das fonnelle Verhaltniss der lateinischen
und deutschen Lieder dieser Gruppe zu einander klar zu machen,
lasse ich hier die Schemata systematisch geordnet folgen. Die
das Metrum storenden Abweichungen der lateinischen Lieder
deute ich durch kursive Schrift an. Zunachst fuhre ich den
Fall an, wo der Unterschied zwischen dem lateinischen liede
und der deutschen Strophe in der Anzahl der Senkungen inner-
halb der Verse liegt. Es betrifft unsere einzigen daktylischen
Lieder (1):
98: —^^ — ^^ — ^^— 98a: __>^ — s^ ,^ —
{
Darnach moge der Fall genannt werden, wo wegen des
Zusammenstosses zweier Hebungen im lateinischen Liede Klein-
verse angenommen werden miissen (2):
/l66 :3 3a 3 3a 3 5a + 26 Eefl. 3 3 -{- 2b
\l66a:3a3b3a3b3b 5b Refl. 3 c 5 c
Zusammenziehung zweier Verse, von denen der erste weib-
lich sehliesst und der zweite mit Auftakt anfangt, haben wir
im folgenden Falle (3):
180 : 4a 4a 3b— 4c 4c 3b^ 4 3d— 4 3d— 4e 6e
CLXXXa: 4a 4a 3b— 4a 4a 3b- 4d 3e-4d 3e— 4d 3- + 3d
Wir kommen dann zu dem Falle, wo das lateinische Lied
klingende Beime anstatt stumpfer mit Beibehalten derselben
Anzahl von Hebungen hat (4):
94 Axol AVallenskold.
106 : 2a^'\-2a^ 4b 2a^'\'2a^ 4b 4b 2c^'{'2c>^ 4b
106a: 4a 4b 4a 4b 4c 4c 4c
Das entgegengesetzto Verhaltniss — stumpfe Reime statt
klingender — findet auch Statt in einem Fallo (5):
164 : 4a 4b 4a 4b ':^ a 4b 2c Refl. 6c
164a: 4 +4a4w-f.4a4b^4-4b^ + 2cw 6c>-.
Wir haben dann den Fall, wo auch klingende Reime anstatt
stumpfer eingefiihrt worden sind, aber mit Weglassung einer
Hebung (6):
103 :4 Sa^ 4: 3a^ I 3b-^4 3bw4 3bw
103a: 4a 4a 4a 4a 4b3b^4b3c>-'4b3cw
Auch dor Fall, dass ein stumpfreimeuder Vers anstatt eines
klingendreimenden mit Hinzufiigung einer Hebung angewandt
worden ist, kommt, kombinirt mit dem Falie 5, vor (7):
163:3a56 3a 5/; 3 a. 3 b Ssi3a'\-2b
lG3a: 3a3bw3a3b- 3a3bw3a 4bw
Kombinationen der Falle 4 und 6 finden sich in den fol-
genden Liedern (8):
/l33 :3si3b^33i3b^S3iSii3b^3si
|l33a: 3a 4b 3a 4b 3a 3a 3b 3a
134 : 4a 3b ^ 4a 3b ^ 4c4c 3b ^
134 a: 4 3 a 4 3 a 4 b 4 b 4 b
Einfache Verlangerung oder Verkiirzung einzelner Verse .
kommt auch vor (9):
/no : 2a- + 2si^ 3b 2c-^ + 2c w 3b Id 2e^-\- 2e^+ 3d
\llOa: 4a-' 5b 4a 5b4c 6o
Carmiua Bui'aDa. 95
Auch erscheint Verlangerung einzelner Verse, kombinirt
mit den Fallen 5 und 7 (10):
j XXTY : 5 a 3a5a 5 a 3a 5 a JaJa3a5a Refl. 3
ll44b: 5aw 3b 5c 5a>- 3b 5c 4b 4b 3d 5d [Refl.] 2 w
Es bleiben noch diejenigen Falle, wo ganze Vei'se hinzuge-
fugt Oder weggelassen worden sind. Zuerst diejenigen ohne
sonstige Verandemng des Strophenbaues (11):
(112 : 4a 4a 3bw 3bw 3cw 3cw Rett. 4e 4e
\ll2[a]: 4a 4a 3bw 3b^ 3c>-' 3c^
127 :6a6a4b6a6a4b5c^G3cw
127a: 6a 6a 4b 6c 6c 4b
/129 : 4a 4a 4a 4b 4a 4b
\l29a: 4a 4a 4b 4b
X40 : 3aw 2b 3aw' 2b Refl. 4c 5c 5c
X40a: 3a>- 2b 3aw 2b 5c 2c 3b 3b Refl. 4a 3b+2d 2d-f 3b
Schliesslich Hinziif iigung oder Weglassiing einzelner Verse,
kombinirt toils mit dem Falle 9 (12):
/144 :4a4a3b3-3b^64c4c
1 144a: 4a4a3b3w3b3b
toils mit dem Falle 4 (13):
fCLXXXVI : 4aw 4a^ 4b 4h^ 4c^ 4c^
I CLXXXVI a: 4 a - 4b 4a-' 4b 4c 4c 4c
Zu diesen Liedern habe ich folgende Bemerkungen zu
machen:
C. B. XXIV. SchmoUors Stropheneinteilung ist oflfenbar
unrichtig; die 2. Strophe ist vier Verse zu lang. Sie fangt
wahrscheinlich mit Sunamitis etc. an, und die vorhergehenden
96 Axel Wallenskold.
vier Verse bilden den Schluss einer teilweise verloren gegan-
genen Strophe. Da indessen auch Schmellers Refrain zu der
ersten Strophe viel zu lang ist im Verhaltniss zu seiner deutschen
Entsprechung, glaube ich, dass der grosste Teil desselben, nam-
lich alles, was nach Exsurgat Dens folgt (3 Verse), zu der
unvoUstandigen Zwischenstrophe gehort. Dieser fehlen also
schliesslich nur drei Verse, vermutlich die drei ersten. Der
Inhalt ist so verdorben und unzusammenhangend, dass man
daraus keinen sicheren Schluss in dieser Hinsicht ziehen kann.
«
Des Metrums und des Reimes wegen sind ausserdem folgende
Fehler im Schmeller'schen Texte anzunehmen: 11, 5: es sind
zwei Verse, der erste verdorben, mit filio als Reimwort (: -lY);
10 : 7iisi, nicht ni; III, 1 : zwei Verse, der erste verdorben, mit
exerdtu als Reimwort (: -enY); 4:\venie gehort zum vorherge-
henden Verse nach ternpus; IV, 1 : zwei gute Verse; 4::voluit
gehort zum vorhergehenden Verse nach lerusalem,
C. B. 103 a. Mit Bartsch (a. a. 0. S. 294) lese ich V. 5:
Tanxen, reien, springen wol (statt ^vir) : sol : vol.
C. B. 112. In Betreff dieses Liedes nimmt auch Martin
(a. a. 0. S. 56 f.) an, dass der lateinische Teil die Nachbildung
ist. Diesen Schluss zieht er aus dem Umstande, dass im latei-
nischen Liede Senkungen nach altdeutscher Weise fehlen und
dadurch in paroxytonischen Wortern die letzte Silbe des Wortes
im Reime den Ton bekommt (antiquus : amicus, equitdvU :
amdbii), Ich kann mich jedoch unmoglich davon iiberzeugen,
dass die Strophe so beschafTen ist, wie Martin sagt. Erstens
spricht gegen eine Auslassung der letzten Senkung die Thatsache,
dass dergleichen sonst in den lateinischen liedem der C. B.
nicht vorkommt (s. Martin, a. a. 0. S. 57; von Burdachs zwei
Beispielen dafiir [a. a. 0. S. 160] ist das eine schon oben S. 92
verworfen worden; das andere hat ebensowenig GlUtigkeit,
Carmina Borana. 97
da, wie aus der obigen Darstellung hervorgeht, in mehreren
lateinischen Liedern Yerse mit klingendem Ausgange urn eine
Hebung langere stumpfreimende deutsche ersetzen); zweitens ist
aber eine solche Annahme ganz and gar tiberfllissig, sobald man
annimmt, dass der uberlieferte Text insofern verdorben ist, als
zwei Verse um eine oder zwei Silben verktirzt worden sind, denn
jene oben besprochenen Reime sind gut weiblich. Ich lese somit
beispielsweise:
Floret sUva iiohilis
floribus et foliis,
Ubi est antiqwis
metis fcarusj amicus?
fAbJhinc equitavii.
Eiaf quis me amabitf
Die zwei ersten Verse sind von vier Hebungen stumpf,
die tibrigen von drei Hebungen klingend. Im vierten Verse ist
die Betonung sprachlich unrichtig, wie sonst oft in den lateini-
schen Liedern. Das konnte vielleicht durch eine andere Ande-
rung vermieden werden. Antiquus : amicus reimen gut (vgl.
C B. 65, Str. 40 : lori^a : lectica : antiqua : amica\ ebenso equi-
taint : a'tnabit, wenn man bilabiale Ausspraehe von v und nach-
lassige (mitteldeutsche) Ausspraehe von b flir den Verfasser an-
nimmt. — Nach dieser lateinischen Strophe folgt der Refrain (mit
»Refl.» angegeben); die Frage ist nur, wo er endigt. Ich glaube:
mit dem zweiten Verse, weil die zwei ersten Verse, obgleich in
verschiedenen Sprachen, mit einander reimen:
Floret silva undique,
Nah mimey geseUen ist mir we.
*) Hs. mine
98 Axel Wallenskold.
Auch enthalt der deutsche Vers einen Gedanken, der in
der lateinischen Strophe keine Entsprechung hat; sonst aber ist
die inhaltliche Entsprechung vollstandig. — Es bleiben noch
vier deutsche Verse, die nach Martin stumpf reimen und aas
vier Hebungen bestehen sollen:
Oruonet der wait aUenthaXben :
wa ist min geselle alselange *) ?
Der ist geriten hinnen,
oiui, wer sol mich minnen?
Nun sind aber die zwei letzten Verse gut klingend und
von drei Hebungen und entsprechen somit ganz den zwei letzten
lateinischen Versen. Wie verhalt es sich schliesslich mit den zwei
ersten deutschen Versen? Da sie ofFenbar zu lang sind und
vier lateinischen Versen inhaltlich entsprechen, glaube ich, dass
sie von einem Bearbeiter aus vier mit den lateinischen gleich-
gebauten Versen zusammengezogen worden sind. Vielleicht las
man ursprtinglich z. B. folgendes:
AUenthaXben gruont der wait
mit lavbe und blumen manicvalt,
Wa ist min liber herre
alselange verve?
Das Wort geselle war vielleicht unter dem Einflusse des
Refrains eingedrungen. Somit wtirde die lateinische Strophe der
deutschen formell und inhaltlich ganz entsprechen. Der Refrain
wtirde also das Einzige sein, was der Vagant selbstandig gedich-
tet hatte, falls man annehmen darf, dass das deutsche Lied voll-
standig tiberliefert worden ist. Sehr kunstlos ist jedenfalls der
Strophenbau in seiner jetzigen Gestalt.
^) Hs. alsenlange.
Oarmina Borana. « 99
C. B. 129 a. Moglicherweise ist das lied, wie schon Bur-
dach (a. a. 0. S. 157) angenommen hat, in seiner jetzigen Qe-
stalt unvoUstandig. Sehr moglich ist jedoch auch, dass es in
musikalischer Hinsicht den lateinischen Strophen ganz entsprach,
vielleicht in der Weise, dass seine beiden letzten Zeilen zweimal
gesungen wurden.
G. B. 140. Ich finde es sehr wahrscheinlich, dass der
Refrain demjenigen der deutsehen Strophe metrisch ' ganz ent-
sprochen hat. Vollkommene Ubereinstimmung kann zu Wege
gebracht werden, wenn man einige inhaltlich tiberfliissige Worter
tilgt Ich lese:
0/ of totus floreo,
Amove virginali ardeo,
Novus amor est, quo jpereo.
C. B. 180 und CLXXX a. In Str. 3 des lateinischen Lie-
des reimen auch die Verse 7 und 9 (nimium : martyrum) .
Metrisch falsch sind: I, 4. 11; H, 5. 6. 10; III, 6. 11. Die
deutsche Strophe ist auch sehr mangelhaft tiberliefert. Metrisch
fedsch sind die Zeilen 1, 5 und 12. In dieser letzten ist ml
fosse statt rosse ml zu lesen (man vergleiche die tibrigen Stro-
phen des Eckenliedes). Es ist immerhin moglich anzunehmen,
der Verfasser von 180 habe selbst die unrichtige Wortstellung
aufgezeichnet und als Vorbild genommen, aber es ist doch kaum
glaublich, denn man miisste ihm dann vollstandige Unkenntniss
des ganzen Eckenliedes zuschreiben. Unrichtige Reimworter
Ueten die Verse 3 und 9. Dass die Zeilen 4, 5 denselben
Beim wie 1, 2, und 11, 13 denselben wie 7, 9 haben, ist nur
ein Zufall bet dieser Strophe.
G. B. CLXXXVI. Hier ist zu bemerken, dass die dritte
Strophe durchgereimt ist
100 Axel Wallenskold.
Aus der obigen Untersuchung geht also deutlich hervor,
dass die deutschen Strophea in ihrer Oesamtfaeit nicht von einem
spateren Sammler den lateinischen Liedem als etwaige willktir-
liche Singmuster angehaugt worden sind^ sondern dass sie mit
dem Entstehen der lateinischen lieder organiscfa verbanden
sind. Zu demselben Schlusse kommt man auch, wenn man die
rein musikalische Seite beachtet Nach Schmellers Angabe
(a. a. 0. S. 262) ist ftir 16 unserer lateinischen Lieder (XXTV,
106, 109, 110, 113, 114, 116, 123, 124, 126, 127—130, 140
und 141) die Melodie mit Noten bder Neumen angegeben, aber
ausserdem auch ftir 4 der entsprechenden deatschen Strophen:
110 a, 113 a, 114 a und 123 a, zu welchen noch 109 a hinzu-
zufiigen ist^). Dieser letztere TJmstand ware schon an und ftir
sich hochst auffallend, wenn man annahme, dass die deutschen
Strophen erst spater hinziigefiigt wurden; denn wozu zweimal
die Singweise anftihren? Eine solche Annahme wird aberganz
unhaltbar, sobald man den Umstand beachtet, dass die Melodien
der deutschen Strophen mit denen der entsprechenden lateini-
schen nicht Tollkommen iibereinstimmen. AlLerdings sind inbezug
auf 109 — 109 a (in beiden Liedern umfasst die Melodie nur
die vier ersten Zeilen), 113 — 113 a (die Melodie umfasst nur
ftinf Zeilen), 114 — 114 a (die Melodie umfasst im lateinischen
liede [zwei Strophen] sechs Zeilen, im deutschen zwei ZeUen
und ein Wort) und inbezug auf 123 — 123 a die Abweichungen
meist so unbedeutend, dass man einfach an schlechte Uberlie-
ferung glauben kann, um so mehr da die Strophenkonstruktionai
der lateinischen und der deutschen Lieder dieselben sind (s. oben
S. 88 und 90). In 110 aber, wo auch der Strophenbau dem-
jenigen der deutschen Strophe nicht ganz entspricht (s. oben
^) Nach einer giitigen Mitteilung des Herm Dr. Aug. Hartmann.
* •
4' •
CanniDa Burana. 101
8. 94), sind die Abweichungen, wenigstens im Grossen und
Ganzen, ohne Zweifel ursprtinglich: nur die Melodie der vier
ersten deutschen Verse findet sich deutlich im lateinischen liede
(nur die letzte Strophe ist mit Neumen versehen) wieder ^). — Es
ist also oflfenbar, das der Vagant, der 110 gedichtet, die Melodie
der deutschen Strophe seinem liede zu Grunde gelegt hat.
Ich habe bis jetzt unsere Samralung lateinischer und
deutseher lieder so behandelt, als wenn das Verhaltniss der
lateinischen und deutschen Lieder zu einander in jedem einzel-
nen Falle dasselbe ware, und glaube dabei unzweideutig gezeigt
zu haben, dass die alte Ansicht, es seien die lateinischen Lieder
die formalen Nachbildungen der entsprechenden deutschen Stro-
pfaen, die richtige ist. Nun meint aber R. M. Meyer dass man
kein Recht hat vorauszusetzen, dass samtliche lateinische
lieder Nachbildungen sind und er sucht auch zu beweisen, dass
mehrere lateinische Lieder es nicht sein konnen, sondem dass
im Gegenteil mehrere deutsche Strophen den lateinischen nach-
gebildet, oder auch nur des gleichen Strophenbaues halber mit
ihnen zusammengestellt worden sind (vgl. oben S. 76 f.). A priori
ist natiirlich eine solche Annahine moglich. Aber ist sie auch
wahrscheinlich? Ich glaube es nicht. Der Umstand, dass fast
samtliche deutsche Lieder einstrophig, und die moisten unvoU-
standig sind, spricht jedenfalls fiir die Annahme, dass dieselben
durchgangig als formale Vorbilder gedient haben. Dieser
Schluss wiirde noch mehr liberzeugend sein, wenn man anneh-
^) Meine ADgaben grunden sich auf eine Abschrift der Melodien, welche
Herr Dr. Aug. Haitmann giitigst fiir mich besorgt hat.
102 Axel Wallenskold.
men konnte, dass unsere lateinischen Lieder — wenigstens die,
welche die angenommene kleine Specialhandschrift gebildet haben
(s. oben S. 79 f.) — von einunddemselben Verfasser herriihren.
Das kann man aber nicht: die einzelnen lateinischen Lieder
sind in stilistiseher Hinsicht einander allzu unahnUch. Dieses
stiitzt wiederum andererseits meine Hjpothese, — denn es w&re
doch sonderbar, wenn von mehreren Yaganten, welche deutsche
Strophen zugedichtet batten, kein einziger auf den Einfall getom-
men ware mehrstrophige deutsche Lieder zu verfassen. Ich
will indessen die verschiedenen Beweisgrtinde Meyers fiir die
Unursprunglichkeit einzelner deutschen Strophen durchmustem
um zu zeigen, dass kein einziger bindender Grund vorliegt die
Ansicht von einem einheitlichen Verfahren der Vaganten auf-
zugeben.
Meyers wichtigstes Kriterium zur Beurteilung der Urspriing-
lichkeit oder Unursprunglichkeit eines deutschen Liedes ist fol-
gendes: wenn eine deutsche Strophe einfach gebaut und zugleich
inhaltlich ungeklinstelt oder zu einem abgeschlossenen Oanzen
aus anderswoher bekannten Versformeln zusammengesetzt ist,
so ist sie ursprtinglich; ist dagegen der Strophenbau komplicirter
(Eeimhaufung und Reirakreuzung) und der Inhalt gektinstelt
oder unzusammenhangend, so haben wir eine Nachbildung des
entsprechenden lateinischen Liedes oder, wenn man so will, eine
selbstandige Zudichtung des Vaganten auf dieselbe Melodic. So
betrachtet Meyer 112[a], 115 a, 129 a, 141a, 142 a und 165 a
als Originalgedichte, gerade woil ihre Form sehr einfach und
ihr Inhalt ungeklinstelt, volksttimlich ist (112[a], 141 a und 165 a:
Liebeslieder ; 115 a und 142 a: Frtihlingsstrophen ; 129 a: Tanz-
liedchen). Diese Griinde finde auch ich unstreitig; dagegen
kann ich nicht einsehen, dass os berechtigt ware, aus dem Um-
stande dass die Form eines Liedes zu kunstvoll und sein Inhalt
Oarmina Burana. 103
mcht rein volksttimlich ist, (wie bei 98 a, 99 a, .101 a — 104 a,
Ilia, 116a, 123a, 124a, 126a, 132a, 133a, 139a, 143a und
X66 a) den Scbluss zu ziehen, dass es eine Nachbildang eme$
lateinischen Vagantenliedes sei und nicht vice versa, Waram
sollten erstens die Vaganten nicht ebensowohl hofische Minne-
lieder als mehr oder weniger volkstlimliche Gedichte zu Vorbii-
dem genommen haben? Vorausgesetzt dass die Melodie eines
deutschen Liedes ihnen gefiel, so war es ihnen wohl gleichgtiltig
ob es volkstiimlichen oder hofischen Ursprungs war. Und dass
unsere Vaganten die ritterliche Hofpoesie kannten, geht aus dem.
Inhalt ihrer Lieder mehrmals hervor. Meyer giebt ja selbst
aasdrticklich zu (a. a. 0. S. 222), dass wenigstens 105 a, »eine
pastourelle wol nach franzosischem muster,* ebenso wie 106 a
und 110 a. zwei Strophen Eeinmars, und vielleicht noch 125 a
auch eine Pastourellenstrophe, die Vorbilder der entsprechenden
lateinischen Lieder gewesen sind. Also hindert principiell nichts
alle hofisch gehaltenen Strophen, vor Allem die, welche von
bekannten Dichtern herrtihren (113 a, 114 a, 128 a, 130 a, 131a,
144 b, 164 a und CLXXXVI a), als Vorbilder der entsprechenden
lateinischen Lieder zu betrachten. — Was wieder die deutschen
Strophen betrifft, deren Inhalt mehr oder weniger unzusammen-
hangend ist, wie 99 a und 111 a, die aus sinnlosen Formeln
bestehen, oder wie 100 a und 133 a, in denen der Inhalt in unge-
wohnlicher Weise geordnet vorliegt (das Naturbild am Schlusse
der Strophe), oder wie 103 a, die aus verschiedenen unvermittel-
ten Bestandteilen zusammengefligt ist, oder wie 123 a und 126 a,
die sonst inhaltlich unbeholfen sind, so ist es mir ebenso unbe-
greiflich, warum sie Nachbildungen der lateinischen Lieder sein
mtissen. Sie konnen ja, trotz ihres unbeholfenen Inhalts, sehr
wohl ihrer Melodie und Form halber als Muster genommen
worden sein.
104 Axel Wallenskold.
Meyer meint aber (a. a. 0. S. 215, 220), dass einige der
deutschen Strophen (101 a, 102 a, 104 a, 123 a und 133 a) ihren
Yagantenursprung auch dadarch deatlich verraten, dass sie Ans-
drttcke aus der lateinischen Vagantenpoesie in deutscher Ubeiv
tragung aufweisen. Er giebt folgende Falle an: 101a, 102 a^
104 a: manichimlt; 123 a: aller slahte (lat. omnium generum);
und 133a: rosen, lilien si uns git (vgl. C. B. 35, 16, 3 — 4:
0t lilium I rosaque periere; 40, 5, 6: rosam maritans lilio; 65,
58, 5 — 6: Sie emergunt lilia, / sic rose novelle; 103, 4, 7 — 8:
duldiis est carpere / iam lilium cum rosa; 126, 3, 3 — 5: rosa
rubet rubore, / et lilium convallium / tota vindt odore, u. 5.).
Sind aber diese Ausdriicke sicher der lateinischen Vaganten-
poesie endehnt? Ich bin keineswegs davon iiberzeugt ^e
kommen nicht selten im spateren Minnesang vor, der doch von
der lateinischen Poesie nur sehr wenig beeinflusst worden sein
kann. Manichvalt und manger hande leie sind schon von
Meyer (s. a. a. 0. S. 215) bei Walther von der Vogelweide
und Neidhart angetroffen worden. Fiir das erste Wort kann
ich noch folgende Stellen, ausser den bei Lexer angegebenen
(Neidh. 58, 13; U, 9; Rugge, MR 110, 33), anftihren: Konig
Tirol von Schotten: Got hat umnder manikvalt MSH-
I, 5a (I, 1, 1); Meister Stolle: Vrouwe Ere hat groxen
schaden, ir klage ist manikvalt MSH. Ill, 10 b (Str. 41, 1);
Konrad von Wlirzburg: Din gewalt / manikvalt MSH»
n, 310 b (I, 5, 1 — 2) und ux dem swarzen dome lachet / tviziu
bluot vil manikvalt MSH. II, 314a (UI, 1, 9—10); Hadloub:
Ich schouwete si vil manikvalt MSH. H, 287 a (XIH, 7, 1).
Mit manger hande leie Neidh. 32, 13 ist Neifen: maneger leige
(Haupt 31, 29) zu vergleichen. Was dann die Zusammenstellung
von Rosen und Lilien betrifft, so finde ich sie an folgenden
Stellen: Heinrich von Morungen: doch wart ir varwe
Cannina Burana. 105
liljen tvix und rosen rdt MP. 136, 5; Walthervonder
Vogelweide: kumt iu mit xiihten stn gemeit, / s6 stSt diu
lilje wol der rosen bt Lachm. 43, 31 — 2; Oot hat ir wengel
hdhen fMx, / er stretch sd tiure varwe dar^ / s6 reine rdt, sd
reine wtx, j dd rceseloht, da liljenvar Lachm. 53, 35—8; sin
liljerdsevarwe wart sd karkelvar Lachm. 68, 2; ir ivangen wur-
den rdty / same diu rdse, dd si bt der liljen stdt Lachm. 74,
30 — 1; Regenbogen: dax ieh den xukker suezen, rutin
roten munt / hi liljen tvixen tvengelin sack MSH. Ill, 452 a
(L, 1, 4 — 5). Lilien zusammen mit anderen Blumen (auch Rosen)
nennen ausserdem noch Der Marner (MSH. II, 239 a, [VII,
2, 3]), Hugo von Werbenwag (MSH. II, 69b [V, 10]),
Der Tannhauser (MSH. II, 84a [IU, 3, 4J), u. a. Aus
allem diesem geht hervor, dass man kein Recht hat, die oben
angeftihrten Ausdriicke als Plagiate aus dem Lateinischen anzu-
sehen, nur well sie zufallig in dem altesten deutschenMinnesang
nicfat aufzuweisen sind.
Hiemit will ich doch nicht ohne Weiteres behaupten, keine
von unseren deutschen Strophen konne von einem Vaganten
verfasst worden sein. Im Gegenteii, ich glaube mit Bestimtheit,
dass wenigstens einige derselben von Leuten mit klassischer
Bildnng, also wahrscheinlich von fahrenden Klerikern, herriihren.
117 a ist ja voll klassischer Frauennamen (Dido, Helena u. s. w.)
und in 111 a, 124 a und 132 a ist wohl die Erwahuung der
lErau Venus> nicht einem ritterlichen Sanger zuzuschreiben
(vgl. doch Burdach, a. a. 0. S. 162 f.). Aber dieser Umstand
beeintrachtigt nicht im Geringsten die Ansicht, es seien die
lateinischen Lieder Nachbildungen der angehangten deutschen
Strophen, denn nichts verbietet uns anzunehmen, dass ein Yagant
die Melodic eines deutschen Vagantenliedes, ebenso gut wie die
eines volkstiimlichen oder hofischen Liedes, benlitzte. Das Ver-
106 Axel Wallenskold.
haltniss der lateinischen Lieder der C. B. zu den deutsched
Strophen bleibt in jedem Falle dasselbe.
Meyer sttitzt aber seine Ansicht von der Unursprtinglioh-
keit gewisser deutscher Strophen in Bezug auf die entspreehen-
den lateinischen Lieder nicht nur auf die Form, und den Inhalt
eben dieser deutschen Strophen, sondern auch auf den Charakter
der lateinischen Lieder. Wenn diese echte Vagantengedichte
sind, d. h. nur echt lateinische Ausdrticke und Wendungen auf-
zuweisen haben (wie 98, 99, 101, 102, 104, 111, 116, 123, 124,
126, 127, 132, 136 (Str. II), 139 und 165), oder auch wenn sie
offenbar von der deutschen Lyrik beeinflusst sind, aber dem
Inhalte nach den deutschen Strophen nicht entsprechen (wie
100, 103 und 143), dann sind sie, nach Meyers Erachten, nicht
Nachbildungen der deutschen Strophen. Was zuerst die letztere
Kategorie — lateinische Lieder, entstanden unter dem Einflusse
deutscher Gedichte — betrifift, so sehe ich unmoglich ein, warum
sie nicht formelle Nachbildungen der entsprechenden deut^
schen Strophen sein konnen, obgleich sie inhaltlich von ihnen
nicht direkt beeinflusst worden sind. Einige sind es ja iibrigens
auch mehr oder weniger (s. oben S. 87 f.). Was war wohl natiir-
licher, als dass Yaganten, die lateinische Liebeslieder im Stil
der deutschen dichlen woUten, ftir die formelle Seite ihrer
Gedichte gewisse ihnen gelaufige deutsche Strophen — sie brauch-
ten ja nicht die ganzen Lieder aufzuschreiben — als Muster
nahmen? Und ist nicht auch ein ahnliches Yerfahren denkbar
bei den echten Yagantenliedern ? Ich kann mir wenigstens sehr
gut vorstellen, dass Yaganten, die nicht mit der deutschen
Minnelyrik so vertraut waren, dass sie die Ausdrucksweise der-
selben notwendig nachahmten, sich doch der Melodic und der
ausseren Form beliebter deutscher Liebeslieder bedienten, um
ihre Liebeslieder in der guten alten Weise zu dichten. Und
Carmina Burana. 107
wenn Meyer aus dem TJmstande, dass einige lateinische Lieder
(wie 107 und 108) Kompilationen so verschiedenartiger Elemente
sind, dass sie nur als Zusammenstellungen von Strophen des-
selben Masses zu beurteilen sind, die Schlussfolgerung zieht,
das9 die deutschen Strophen Zudichtungen des Yaganten, des
Sammlers, sein mtissen, so behaupte ich, dass es gar nicht
anwahrscheinlicher ist anzunehmen, dass die deutschen Strophen
die forroeilen Vorbilder der ursprtinglichen lateinischen Gedichte
gewesen sind, welche spat^r diirch Zudichtungen (wenn man
einmal den Liedem ein einheitliches Entstehen absprechen will)
verlangert wurden.
Schliesslich mag noch ein Erklarungsversuch Meyers, wie
die Vaganten dazu kamen auch deutsche Lieder den lateinischen
Liedem hinzuzudichten, erortert werden. Yon 108 a sprechend,
sagt Meyer (a. a. 0. S. 184), diese Strophe sei dem lateinischen
Liede »als ein weiteres muster des urspriinglich deutschen
masses nachgestellt, gleichsam zur erlauterung»
und fiigt hinzu, dass in den C. B. wiederholt »erlauternde
verse* grosseren Gedichten folgen, namentlich die »Yersus»
38 a, 39 a und 116 b den Liedem 38, 39 und 116 -f 116 a. Der
Yergleich ist indessen ungliicklich, wie Meyer selbst einzusehen
scheint. Diese lateinischen Zuthaten, welche in inhaltlicher Be-
ziehung zu den vorhergehenden lateinischen Liedern stehen, sind
ja der Form nach von diesen verschieden, einander aber gleich.
Ich zweifle gar nicht daran, dass sie, ebenso wie alle librigen
unselbstandigen hexametrischen Zudichtungen (im Ganzen 34,
unter denen die drei oben S. 79 genannten, welche mitten in
unserer kleinen Liedersammlung vorkommen) von einem Kopisten
Oder dem Besitzer einer friiheren Yorlage der Hs. herstammen.
C. B. 108 a betrachtet aber Meyer als eine Zudichtung des-
selben Yaganten, der 108 schuf. Somit haben wir unter den
108 Axel Wallenskold.
lateinischen Gedichten der C. B. keine Analogien ftir das Ver-
fahren, welches Meyer den Verfassern der lateinischen Lieder
zuschreibt.
Aus der ganzen vorhergehenden Untersuchung scheint mir
also deutlich hervorzugehen, dass man keinen hinreichenden
Grand hat der Ansicht entgegenzutreten, dass unsere samtlichen
lateinischen Lieder den entsprechenden deutsehen Strophen der
Form und bisweilen dem Inhalte nach nachgebildet sind. Was
uns bei diesem Resultate vor AUem tiberraschen muss, ist, dass
die Nachbildungen vor den Vorbildern in der Hs. stehen; man
wtirde natiirlich das Gegenteil erwarten, weil man a priori
geneigt ist in der Einrichtung der Handschrift die Hand des
Verfassers zu erkennen, und ein Verfasser muss ja zuerst das
Muster aufschreiben (wenn er einer Aufzeichnung bedarf), ehe
er es nachbilden kann; so muss man aber annehmen, dass der
erste Sammler aller dieser Lieder das Hauptsachlichste — die
vollstandigen lateinischen Gedichte — zuerst aufschrieb und erst
nachtraglich die Musterstrophen. Auch ein anderer Umstand
ist auffallend, der namlicli, dass iiberhaupt die Musterstrophen
bewahrt worden sind (einige sogar mit Neumen). Man hat ja
sonst in den mittelalterlichen Texten, so viel ich weiss, keine
Beispiele eines solchen Verfahrens. Vielleicht verdanken wir
die deutsehen Strophen nur einer originellen Idee des Sammlers,
der, moglicherweise in seiner Eigenschaft als einer der Verfasser,
an der Erhaltung der Musterstrophen Gefallen fand. Wenn ich
noch eine Yermutung liber das Entstehen unserer kleinen lie-
dersammlung aussprechen diirfte, so mochte ich als meine An-
sicht auftihren, dass die lateinischen Lieder in einem kleinen
Kreise guter Freunde auf Grund eines gemeinsamen Beschlusses
entstanden sind. Jeder unserer Vaganten soUte sich bekannte
Carmina Burana. 109
deatsche Strophen zum Muster nehmen und im Anschluss an
ihre Strophenformen und Melodien seine Lieder dichten. Ich
stiitze diese Ansicht teils auf die konsequente Benutzung
deutscher Lieder, teils auf den Umstand, dass nie dieselbe
deutsche Strophe mehreren lateinischen Liedern als Vorbild
gedient hat, obgleich nicht selten genau dieselbe Strophenform *)
(und damit vielleicht auch dieselbe Melodie) vorliegt. So erklart
sich auch leichter, dass zwei verschiedene Strophen aus
Walthers oben besprochenem Liede als Musterstrophen benutzt
sind: jeder Verfasser woUte seine Vorbilder haben.
In seinem Aufsatze in der »Zeitschrift fiir deutsches alter-
thum» untersucht Meyer vor Allem die deutschen (und lateinischen)
Lieder ihrer selbst wegen, um die volkstiimlichen Elemente her-
auszusondem. Ich will hier diese sehr interessante Frage nicht
beriihren, weil sie mich zu weit ftihren wtirde. Yielleicht finde
ich ein anderes Mai Gelegenheit Meyers Ansicht in diesem Punkt
n&her zu betrachten.
^) Vgl. C. B. 99 a — 101 a — 102 a — 132 a, 108 a — 137 a, 129a— 136 a.
Axel Wallenskold.
The English Language in Finland.
Finland is, no doubt, the only corner of the world, where
five modern languages are studied in almost every high school.
To a foreigner this state of things will seem monstrous, espe-
cially to an Englishman who, as a rule, learns his own language
thoroughly and manages to get on with it in all countries ; but to
us this appears to be the most natural thing in the world.
Swedish and Finnish must be learnt — not to speak of a cer-
tain impending necessity; the German language is indispen-
sable, being of so much use to the scientific student — and
French? Who could pretend to being properly educated without
having acquired, at least, an inkling, of the language of the
diplomatic and the polite world? Some would, perhaps, but,
of course, fashion prevails, and so French is learnt by almost
everybody in Finland.
Under these circumstances it seems cruel to speak of a
sixth language, cruel to pupils, I mean, who have quite enough
to learn, as it is. And yet, this is the very crime I am com-
mitting. The English language is of too much importance in
every respect, to be neglected in any country, yet in Finland
The English Language in Finland. Ill
this has been the case for years and years. It was not till
1886 that English was introduced into some of our State-Schools^
jEiS a free subject, to be chosen at will by the pupils from
among three others, German, French and Russian, though before
that time it was studied in some few private schools, even as
far back as the year 1857. This seems rather contradictory, but
what I mean to say, is, that, until the last five years, the State
and School-Board have done next to nothing to promote a more
general study of a language so useful and so beneficial to young
and old. The simple fact of there being, now, quite a number
of private schools in Finland where English is taught, and the
still greater number of private teachers of English, indeed prove
the interest which is taken in the language and in English
literature, while the number of Swedish translations alone, from
English works «For the Young», that crowd our bookshops at
Christmas, is the best sign of what our opinion is as to this
branch of its literature. On the other hand, to enlarge upon
the difBculty a mother or teacher will find in choosing a good
French book for her young daughter or pupil, is superfluous
here, this well-known fact speaking for itself.
The statement given above concerning the date when En-
glish was introduced into our State-School, is to be taken in regard
to Ladies' Schools only. In the lyceums, the so-called «Normal
Lyceums* for boys, English is still an unexplored field of
instruction, but in the «Realskolan» of Helsingfors, the Lyceums
(«Reallyceer») of Helsingfors, Abo, Tamraerfors and Nyslott, and
the Elementary School of Yiborg, it has been taught for some
years past, though to a small number of pupils. The following
statement will prove this.
To begin with Helsingfors and the Lyceum, the aver-
age Ji umber of pupils in English has been about 13; at the
112 Ansa Krook.
Lyceum of Tammerfors, where English is compulsory, there
have been from 8 — 15 pupils in the sixth class (since 1889),
from 7 — 12 in the seventh (since 1890), and 7 in the ei^t
(since 1891). As to the number of pupils at the Lyceum of Abo
I am Sony to say the specification I received from the Head*
Master, gives no certain number of pupils, it only says that «it
depends on the number of pupils in each class, as English is
compulsory. » This is also the case with the statement sent from
the Lyceum of Nyslott, where «English is compulsory and
learnt by the whole class» — it does not say by how many
pupils. The Elementary School of Viborg can boast of 18 pupils,
on an average, and the «Realskolan» of Helsingfors, of the
same number.
In learning these facts, the question forces itself upon us,
why should a language, so interesting and so useful in practical
life, be studied only by a limited number of pupils at a few of
the larger schools? The answer is easily found. It is not among
the subjects required for the student's examination, as in Swe-
den; the pupil, on leaving school, is not allowed to be examined
in English at the University — English «does not count*, and
the «white cap» being the highest ambition of every school-boy,
he will, of course, leave out any study that does not further this
end. I must confess, that to me it seems a curious inconsist-
ency that allows students to write pro exercitio in English
at the University (Phys. Mathemat Sec), and to go in for an
examination — also in English — for their bachelor's degree in
pedagogy. Why this leniency afterwards? It does not seem
consistent.
There are, however, certain schools in Finland, where more
attention is given to the English language (as to the number
of lessons, at least), viz. the Navigation Schools, and the Com-
The English Language in Finland. 113
mercial Schools, and this is natural enough — (though indeed,
there is a certain commercial school in our country, where some
years ago the English language was considered «unnecessar}'^
for girlsi>\ At last it was introduced, and proved very useful
indeed). At our Navigation Schools, English is indispensable,
and, of course, compulsory, and here we find a larger num-
ber of pupils. Thus, at the Navigation School of Abo the
number varies between 60 and 120 yearly, at that of Marie-
hamn there have been 32 every year for nineteen years past, at
Vasa an average of 14, since 1881, at Ule&borg 16, since 1880,
at Helsingfors 11, and at Viborg, during the period of eight
years, 8 pupils yearly.
In the Commercial Schools English is not compulsory, but
the pupils, those of Helsingfors, at least, seem to realize the neces-
sity of learning the language of a people that « rules the waves »,
and most of them take part in the English lessons. I regret to
say that I have not been successful in obtaining the <^ Prospectus*
of more than four commercial schools, viz. those of the Commer-
cial Institute of Helsingfors, the Commercial Schools of Kuopio,
Brahestad and Ule&borg. In the first-named the average number
of pupils has been 80. In the Commercial School of Kuopio
there were about 11, in that of UleSborg 40 and in that of Brahe-
stad 51. — In connection with these statements, it mav be
mentioned that the Polytechnic of Helsingfors can boast of an
average of 25 yearly.
Another detail to be considered in tliis paper, is the method
of teaching English at the different schools, as well as the text-
books which are used at present. The former being evidently
the consequence, more or less, of the latter, I shall proceed to
giving a complete list of the bof>ks:
114 Anna Krook.
1 a). Afxelius, »Engelsk elementarbok>, used at
HelnngforSy The Polytechnic,
Helsingfors, The :»ReaIskolan».
1 b). Afxeliiis, »Engelsk Handelskorrespondens», used at
Helsingfors, The Commercial Institute,
AbOy The Navigation School,
Kuopio, The Commercial School.
2 a). Brekke, »Larobok i engelska spraket for nybegynnare»,
used at
Helsi?igfors, The Swedish Ladies^
School.
2 b). Brekke-Andersin, ^Englanninkielen Oppikirja», used at
HelshigforSj The Finnish Ladies'
School,
Helsingfors, The Commercial School,
Tammerfors, The Lyceum,
Nyslott, The Lyceum,
Uledborg, The Commercial School,
Ktiopio, The Commercial School.
8. Burnett, »Little Lord Fauntleroy», used at
Tammerfors, The Lyceum.
4. Criiger, »Engelsk elementarbok, Sievers bearb.», used at
Vasa, The Navigation School,
Brahestad, The Commercial School.
5. Furuhjelm, «English Reading-Book for Senior Classes*
used at
Helsingfors, The Lyceum,
,, The «Realskolan».
6. Orng, «Tho Rule of the Road», used at
Hclsingfoj's, The Navigation School.
The English Language in Finland. 115
7. Ordnlund, »Larobok i engelska sprSket», used at
Marielutmn, The Navigation School.
8. Hernstedt, »Larobok i engelska*, used at
Viborg, The Elementary School.
9. Kjellberg, »Larobok for ungdom i engelska spr&ket»,
used at
HelsingforSy The Navigation School,
„ The Lyceum,
„ The Commercial Institute.
Brahestady The Commercial School.
Abo, The Lvceum.
10. Lamb, Ch. & M,, «Tales from Shakespeare», used at
HelsingforSy The Swedish Ladies'
School.
11. May, »Larobok i engelska spr&ket», used at
Mariehamn, The Navigation School.
12. M. C, »Englannin kielen kaannosharjoituksia», used at
Helsinyfors, The Finnish Ladies'
School.
13. M, H,, :^EnglanDin kielen lukukirja», used at
Uleaborg, The Navigation School,
Tammerfors, The Lyceum.
14. Maren, »Engelsk lasebok», used at
Helsingfors, The Commercial Institute,
Brahestad, The Commercial School.
15. Oppman, »Kielioppi», used at
Tammerfors, The Lyceum.
16. „ »Englannin kielon lukukirja», used at
Tammerfors, The Lyceum.
17. Rokde-Beriitx, »Praktisk larobok i engelska>>, used at
Uledborg, The Navigation School.
116 Anua Krook.
18. Rolide- Berlitz, «The Royal Readers, Sequel to N:o IV»,
used at
Helsingfors^ The Swedish Ladies'
School,
Helsingfm^Sy The Finnish Ladies'
School.
19. Swan, »Englannin kielioppi», used at
Nyslott, The Lyceum,
Uledborg, The Navigation School.
20. StKrxen- Becker, »Engelsk 8prdklara», used at
Mari^karnn, The Navigation School.
21. ,, »Engelsk Lasebok I», used at
Uledborg, The Commercial School.
22. Svensson-Roseiithal, »Masterskapssystemet», used at
Helsingfors, The Commercial
Institute,
Abo, The Navigation School.
From the above list it will be seen that a large number
of old-fashioned grammars, like those by Criiger, Gronlund,
Hernstedt, Kjellberg, May, Swan, etc. are still employed by most
of our schools, whereas a practical grammar, such as that by
Brekke, for instance, is used at one Swedish school only. The
Finnish edition by Brekke-Anderein seems to have attracted the
notice of some teachei*s, for we find it in use at six different
schools, which indeed, is a good beginning to a very desirable
reform. Brekke's Grammar, the Swedish edition as w^ell as the
Finnish, is a book, highly to be recommended to all teachers
who realize the convenience of having a practical grammar to
deal with, and to all those, who wish to teach their pupils
The English Language in Finland. 117
genuine, modern, good English, the living tongue of a practical
people, not a «dead» language pieced together from various
translations of foreign grammars. The sad fact of there being
still so many old-fashioned or inapplicable English school-books
in use, is the surest sign of what the method of teaching that
language must be in our country — all theory, or at least,
theory first and practice afterwards! In expressing this general
supposition, I, of course, do not mean to judge my brother-
teachers, without being conversant with their methods. I am
quite aware that a clever teacher can do wondere with an idiotic
school-book — but how much of his precious time does he not
waste? And what does he gain? And what might he not attain
with a good school-book?
Looking at the Prospectus of the Navigation School of
Ule&borg, I was struck by a most astonishing peculiarity there.
For the l:st class, «Styrmansklassen», a recently published book
of great value, Rohdes «Praktiska larobok i engelska sprSket»,
seems to have been introduced, while in the 2:nd, «Kaptens-
klassen», the unfortunate pupils are regaled with Swan's «Eng-
lannin kieli-oppi» ! The contrast is too great, to pass unnoticed.
— As to Rohde's book it is with the greatest satisfaction that I
note the introduction of this work into one of our schools. It
is to be hoped, that it will prove a success, and be used by
many teachers.
In speaking of the English language in Finland, I have,
as the reader will find, kept strictly to facts gathered almost
exclusively from our State-Schools. A more satisfactory field
of exploration, though a smaller one, is, of coui-se, presented by
our private schools, which, in general, enjoy more freedom with
regard to school-books and to new methods of teaching etc.
118 Anna Krook.
But interesting as such exploration would prove, it is beyond
the confines of these few pages.
It is with great pleasure that I add that the interest in
the English language, as shown by private classes, and by pri-
vate pupils in general, seems to be growing from year to year.
This is best proved by the number of young ladies who yearly
venture alone on the long voyage from Hango to Hull, and,
who return home delighted with what they have seen and heard
— and perfected in the language of «Albion». — But I now
take the liberty of asking a question, directed to anybody whom
it may concern:
«Where are all these young teachers, so full of energy,
of new ideas and new methods, to find work?»
Before closing this paper, I beg to express my most grate-
ful thanks to all those who so kindly supplied me with the
above-mentioned statistics.
Anna Krook.
Gedanken uber'den neuspraehliehen Untemeht
in Finland.
Obgleich wir Finlander uns nicht gern von Auslaudern
schlechtweg ftlr Russen erklaren lassen, sondern den verzeih-
lichen und kraft imserer Yerfassung berechtigten Stolz besitzen,
fiir eine in jeder Beziehung besondere Nation gelten zu woilen,
schmeicheln wir uns doch damit, ein Verdienst mit unseren
Nachbarn im Osten gemein zu haben — eine gewisse Fertigkeit
in der Anwendung fremder Sprachen. Was bei den Russen
jedoch auf anerkannten, natiirlichen Anlagen beruht, speziell
hinsichtlich der Ausspraclie, ist bei uns als das Ergebnis ethno-
graphisher, politischer und kulturgeschichtlicher Verhaltnisse
zusammengenommen, anzusehen. Einer Yerordnung des Jahres
1881 gemass ist jeder Bewerber uni ein noch so niederes Amt
gezwungen, ein Zeugnis liber Kenntnis sowohl der schwedischen
als auch der finnischen Sprache vorzulegen. Ja, in den letzten
Jahren ist es so weit gekommen, dass bei Besetzung von vielen
hohen und niederen Stellen audi noch eine besondere Riicksicht
auf Sprechfertigkeit im Russisehcn genoramen wird.
120 Edla Freudenthal.
Zur praktischen und theoretischen Beherrschung dreier von
einander so verschiedcnen Sprachen gelangt man offenbar nicht
ohne sich ciner teils recht an -tr engenden geistigen Dressur un-
terworfen zu haben. Die formelle Bildang, welche von vielen
als Hauptzweck des Sprachunterrichts angesehen. wird, miisste
also in der Schule sclion durch Erlernung dieser drei Idiome
einigermassen erreicht werden. Und doch ist es wohl noch
keinem weder Philologen noch Padagogeu unseres Landes bisher
eingefalien zu behaupten, dass wir uns nilt diesen drei Sprachen
geniigen lassen konnten. Nein, die Bandp, welche uns mit der
westeuropaischen Kultur verkniipfen, sind allzu fest, ala dass von
einem Ausscliluss oder auch nur einer Einschrankung des Stu-
diums hinsichtlich irgend einer der drei grossen Kulturspracheri
die Rede sein konnte; nicht nur in dem Stundenplane der zur
XJniversitat leitenden Privatschulen ist diesen Sprachen eine ge-
wisse Anzahl Stunden eingeraumt, sondern haben auch im Laufe
des letzten Jahizehntes Manner mit wissenschaftlicher Bildung
es nicht unter ihrer Wtirde geachtet, anstatt der alten die moder-
nen Sprachen zum Hauptgegenstande ihrer Studien zu machen.
Zu einer Professur in der roraanischen und germanischen
Philologie haben wir es trotz aller Anstrengungen der betref-
fenden Behorden bisher allerdings noch nicht gebracht, — wir
woUen annehmen, dass wir, wenn die Hoffnungen der moder-
nen Philologen seiner Zeit erfiillt werden, xivei Lehrsttihle
anstatt eines einzigen erhalten — aber trotzdem werden, wie an
der Hochschule so auch an den Elementarschulen, die Studien
der modernen Sprachen von Jahr zu Jahr mit grosserem Ernst
und Eifer getrieben. Auch sind die Eorderungen, die man
gegenwartig an den Lehrenden stellt, durchaus nicht gering.
Schon was die theoretischen Einsichten betrifft, ist der vom
Universitatslektor, dem die Priifung der Sprachlehrer bisher
Uber den neusprachlicheu Unteriicht. 121
obgelegen hat ^), vorgeschriebene Kui*sas durchaus kein uiibedeu-
tender. Hier mogen nur die Forderungen in der deutschen
Sprache angeftihrt werden. Der Examinaud soil nicht allein die
Ubungen in einem Lehrbuche (Calwagen) libersetzen konnen,
welches so grosse Schwierigkeiten enthalt, dass es den sehrift-
lichen Proben im Latein beim Abiturientenexamen an die Seite
gestellt wird, er soil ausserdem mit ziemlicher Qenauigkeit die
Regeln der fiir hohere Lehranstalten bearbeiteten Grammatik
von Ed. und Fr. Wetzel angebeu konnen. Dies was die eigent-
liche Sprachlehre betrifft. In der Litteratur wiederum wird eine
genaue Kenntnis der Geschichte der deutschen National-Litte-
ratiir von Dr. Herman Kluge verlangt, und ausserdem muss
man an die dreissig Werke von hervorragenden Schriftstellern
80 genau gelesen haben, dass man auf Wunsch des Examinators
den Inhalt irgend eines derselben erzahlen kann. Von den-
jenigen Lehrerinnenkandidaten, welche die s. g. »Fortbildungs-
anstaiten» beziehen, wird fiir die hochste Note ungefahr dasselbe
Mass verlangt; in der scliwedischen Fortbildungsanstalt tritt
anstatt Wetzel Heyse-Lyon, woueben noch Behaghel, Die deutsche
Sprache, hinzukommt. Wenn man daher liber geringe Vorbil-
dung unserer Sprachlehrer und -Lehrerinnen zu ihrem Berufe
bei uns klagt, muss ich gestehen, dass ich die Berechtigung
dieser Klagen nicht voUkommen einsehen kann, in so fern die
Lehrenden namlich derjenigen Generation angehoren, die eine
deraitige Priifung hat bestehen miissen.
In spateren Jahren ist zu diesen Forderungen noch die
hinzugefiigt worden, dass der Examinand einen langeren, selb-
*) Nurmiehr kann doch, auf spezielles Gesuch, ein Examen in der ger-
manischen und romanischen Philologie abgelegt werden; hiermit liat die
Fakult&t den aitesten neuphilologischen Dozenten beauftragt.
122 Edla Freudenthal.
standigen Aufsatz verfassen soil. Auch findet das Examen in
deutscher Sprache statt, wodurch also auch pi'aktische Fertigkeit
in Behandlung der Sprache an den Tag gelegt werden muss.
Gerade in diesem letzten Punkte aber haben wir unsere
schwache Seite zu suchen. Kraft jahrelanger Anstrengungen
und tJbungen kann der Betrefifende es wohl zu einer ansehn-
lichen Gelaufigkeit ira Sprechen gebracht haben, wahrend die
Sprsichrichtigkeit noch vieles zu wunschen ubrig lasst. Dieses
hat seinen Grund in verschiedenen Urastanden.
Zunachst muss man wohl zugeben, dass diese Thatsache
nicht allein fiir unsere Nation charakteristisch ist. In welchem
Lande, die Schweiz moglicherweise ausgenommen, werden wir
wohl Lehrer und Lehrerinnen finden, welche eine andere lebende
Sprache, und zwar eine der grossen Kultursprachen, ebenso gut
beherrschen wie die Muttersprache? Es kann dies nur aus-
nahmsweise, in Folge besonderer Yerhaltnisse, der Fall sein.
Bei uns ist dies um so leichter zu verstehen, wo sowohl Zeit als
Interesse von Kindheit an auf so viele Sprachen zersplittert
werden mlisseu, dass der grundlegende Unterricht in der Schule
nicht einen so langen Kur us urafassen kann, wie z. B. das
Franzosische in vieien deutschen Schulen.
Ein Umstand, der einer besonderen Erwahnung verdient,
ist die Ahnlichkeit, welche, wie bekannt, zwischen der schwedi-
schen und der deutschen Sprache existirt. Einerseits ist dies na-
tiirlich eine grosse Erleichterung bei Erlernung der deutschen
Sprache. Es dauert nicht lange, ehe es moglich ist, deutschen
Text leidlich zu verstehen, auch der Wortvorrat, dessen man beim
Sprechen bedarf, ist leichter anzueignen; aber dann beginnen
die Gefahren. Selbst solche, welche ursprtinglich Deutsch besser
sprachen als Schwedisch, miissen sich mit aller Energie dagegen
wehren, sich nicht allerlei Sveticisnien anzugewohnen. Wenn
Uber den neuspmchlichen Untenicht. 123
man den grossten Teil des Tages sich schwedisch ausgedriickt
hat, und dann plotzlich veranlasst wird liber ebendieselben
Dinge, die man vorher schwedisch besprochen, ein TJrteil in
deiitscher Sprache abzugeben, so gerat man unwillktirlich in's
TJbersetzen und macht sich dabei leicht mancher Pehler schuldig.
Bel der Wahl eines Lehrers oder einer Lehrerin hat man also
in den moisten Fallen zwischen zwei Ubelstanden zu wahlen:
Entweder ist der Lehrer mehr oder wenigor unbekannt rait der
Muttersprache der Schiiler, oder er lasst sich Fehler in der
fremden Sprache zu Sclmlden kommen.
In ersterem Falle ist der Lehrer nicht im Stande zu be-
urteilen, ob der Schiiler bei einer tJbersetzung den Sinn des
Textes in der fremden Sprache hat vollkommen richtig wieder-
geben konnen: er kann nur sagen, ob die Ubersetzung richtiges
Deutsch, Franzosisch oder Englisch an sich ist. Er kann ferner
nicht darauf hinweisen, worauf gewisse Fehler bei der Uber-
setzung beruhen, da er dem Schiiler in dessen Muttersprache
nichts nachkonstruiren oder nach-denken kann.
Ein grosser Teil von der Intelligenz des Schlilers wird auf
diese Weise von jeder Thatigkeit ausgeschlossen. Diese Mangel
konnen sogar bei dem ttichtigen und gewissenhaften Lehrer
vorkommen, aber wer garantirt nun daftir, dass es wirklich
immer die besten Padagogen sind, die eine Anstellung im fremden
Lande suchen? In diesem ist man selbstverstandiich nicht so
vertraut mit den Yerhaltnissen des Auslandes, dass man nicht
mogUcherweise den Wert eines glanzenden Zeugnisses, das der
Suchende vorzulegen im Stande ist, liberschatzen konnte. In
lebhafter Erinnerung sind mir noch die franzosischen und eng-
lischen Stunden, an welchen ich seiner Zeit in Dresden teilnahm.
In den unteren Klassen leitete die Yorsteherin der Schule selbst
den franzosischen Unterricht. Aus iibertriebener Bescheidenheit
124 Edla Freudenthal.
Oder Gewissenhaftigkeit dieser Dame jedoch warden diese Stun-
den in den hoheren Klassen einem Franzosen und einer Franzosin
anvertraut. Sicher ist, dass die Fortschritte von der Zeit an
bedeutend geringor warden. Der Lehrer hielt Vortrage in fran-
zosischer Spraclie, welche nur von einer geringen Anzahl der
Schlilerinnen verstanden warden, und die grammatischen und
stylistischen Ubungen warden bei weitem nicht so regelmassig
and sorgfaltig aasgefiihrt, als ansere werte Vorsteherin sich das
nioglicherweise dachte. Als Ansiander war anser Lehrer wohl
aach nicht ganz im Klaren dariiber, welche Forderungen er
in Bezag aaf Fleiss and Aafmerksamkeit an jange Damen von
13 — 16 Jaliren stellen konnte.
Ich denke mir, dass man in meinem lieben Vaterlande
bisweilen ahnliche Erfahrangen gemacht hat, denn ich habe wohl
von einzelnen Schulvoi'steherinnen versichern horen, dass sie
nicht zam zweiten Male das Experiment machen mochten, eine
Lehrerin anzustellen, welche nicht der Sprache des Landes
miichtig ist. Dass man bei ans auch Beispiele anfuhren konnte,
wo man za einer entgegengesetzten Erfahrung gelangt ist, will
ich natiirlich nicht laugnen; meine Absicht war nar die sowohl
in anserem Lande als anderwartig existirenden Gefahren anzu-
deuteu, welche mit dem Unterrichte eines Lehrers aas dem
Auslande verbunden sind.
An den Staatsschalen sind wir tibrigens dieser Gefahr nicht
mehr aasgesetzt, seitdem obenerwiihnte Yerordnang von 1881
die Kenntnis der schwedischen and finnischen Sprachen zu
einer Bedingung der Competenz gemacht hat; nar was die
Privatschalen anbelangt, hat der Vorsteher oder die Direktion
noch vollkommene Freiheit in der Wahl der Lehrkrafto Nun
fragt es sich also, ob die eben angedeuteten Nachteile mehr zu
bedeaten haben als etwaige Fehler, die von dem im eigenen
Uber den neusprachlichen Unteriicht. 125
Lande geborenen Lehrer begangen werden? Diese Frage lasst
sich wohl iiicht so ohne weiteres beantworten.
Vor allem muss man wohl auf die padagogische Ttichtig-
keit sowie auch auf die allgemeine Bildung und Begabung des
Lehrers Rticksicht nehmen. Je grosser diese sind, um so weniger
wird der Unterricht sowohl in dem einen als anderen Falle an
den erwahnten Mangeln leiden; diese mtissten sogar durch einige
Anstrengung und Gewissenhaftigkeit von Seiten des Lehrers
mit der Zeit beseitigt werden konnen. Wiihrend der Zeit aber,
wo der Lehrer seine Erfahrungan samraelt, und sich selbst ver-
voUkommnet, muss die eine Generation nach der anderen die
Schule verlassen, ohne einen in jeder Beziehung befriedigenden
Unterricht genossen zu haben.
Batsam ware es daher, dass die Schiiier auf einer hoheren
Stufe zwei Lehrer batten, einen mit der Muttersprache der
Schtiler, welcher toils durch Ubersetzungen, toils durch den
theoretischen Unterricht im Allgemeinen auf die charakteristi-
sohen Unterschiede zwisclien den beiden Sprachen aufmerksam
machen konnte, und einen andern, mit der fremden Sprache
als Mutterspraclie. Diesem soUte es obliegen, die stylistischen
Ubungen zu leiten und durch die eigene Gewandheit in der
Rede, den Schtilern ein lebendigeres und reicheres Bild von der
zu erlernenden Spraclie zu geben. Auch wiirden die beiden
Lehrer durch Yerkehr und gemeinsame Beratungen wesentlich
zur gegenseitigen Yervollkommnung beitragen.
Dies ware nun das Ideal, welches sich jedoch sicherlich
an vielen Orten nicht wlirde venvirklichen lassen konnen.
Auch muss man besinnen, dass man unter den Padagogen
wie unter anderen Berufsgenossen nicht allein Sterne erster
Grosse findet. Wo den betrefifenden Lehrorn und Lehrerinnen die
Gabe fehlt, selbst die besten Mittel auszudenken um den Unter-
126 £dla Freudenthal.
richt so fruclitbringend als moglich zu machen, da milssten
denselben bekannte und anerkannte Methoden zur Verfiigung
stehen, um die notige Anleitung zu finden.
Sei es mir nun vergonnt, in dem Folgenden einige person-
iiche Erfahrimgen in Bezug auf die Methode hinzuzufugen.
Wie Scliiagwellen sind in langen Zwisclienraumen durcb
die Gescliichte des Sprachunterrichtes Bewegungen gegangen,
welche gegeii ein einseitiges Theoretisiren und Grammatisiren
drangen.
Schon zu jener Zeit, als nocli die klassischen Sprachen die
AUeinlierrschaft in den Schulen besassen, batten sicli Ansichten
geltend gemacht, dass man durcli Anschauungsunterrieht lemen
miisse, Latein zu reden. Dies gelit unter anderem aus den noeh
erhaltenen illustrirten Lehrblichern ira Latein hervor. Jene
weisen Ansichten der Vater mtissen aber wieder in Vergessen-
heit geraten oder durcli verkehrte Anwendung in Yerruf gekom-
men sein, sicher ist, dass die abstrakte Methode des Begellemeus
seiner Zeit aueh dem TJnterrichte der modernen Sprachen ange-
passt wurde.
Gegenwartig stehen wir aber wieder mitten drinn in einer
jener Bewegungen, die anscliaulichen Unterricht und praktische
Kenntnis der lebenden Spraclien zum Ziele hat. Auch in
unseren sowohl Staats- als Privatschulen in Finland haben sich
verschiedene Lehrer und Lehrerinnen einzelnen Grundsatzen der
padagogischen Vereine Association Eon6tique und Quousque
Tandem sowohl im praktischen Unterachte als in der Bearbei-
tung von Lehrblichern angeschlossen.
Dass man jedoch schon friilier, besonders von Seiten der
Eltern, den Wunsch gehegt hatte, dass die Bander auch einige
Sprechfertigkeit durcli den Sprachuntemcht erreichen sollten,
ist solbstvei^tandlich, und besonders in Madchenschulen, wo der
tjber den neusprachlichen Unterricht. 127
Kursus ini Allgemeinen ein langerer ist, waren auch von Lehre-
rinneii, die sich beim TJnterrichte selbst der fremden Spraclie
bedienten, recht erfreuliche Resultate in der Beziehung erreicht
worden. Auch Yerfasserin dieses Aufsatzes hatte teils an einer
Madchenschule, teils in Privatstunden durch kieine, ftir den tag-
lichen Gebrauch anwendbare Gesprache, die ich diktirte, iind
durch zusammenhangende Beschreibungen von Bildem, welche
von den Schtilem wiederholt werden mussten, darauf hinge-
arheitet, einige Fertigkeit im Sprechen zu erzielen. An einer
Knabenschule (Svenska Normallyeeum), wo ich von 1880 — 1886
angestellt war, wagte ich nicht so vollkommen rait alten Tradi-
tionen zu brechen, sondern begniigte mich damit, den Unterricht
in deutscher Sprache zu erteilen. Da ward die Aufraerksamkeit
der Zeitungsleser im Herbet 1885 durch einen Artikel iiber den
Sprachunterricht in Amerika auf die Berlitzschen Schulen
daselbst gelenkt Die Erfolge grenzten wohl dem Berichte nach
an's Unglaubliche, aber ehe man die Methode probirt hatte,
durfte man sie doch nicht ohne Weiteres verwerfen. Das, was
an der amerikanischen Methode sofort als neu auffallen musste,
war, dass von Anfang an jegliche tJbersetzung ausgeschlossen
war. SoUte es moglich sein, das bei Anfangeni durchzufiihren?
Da Schtiler und Schtilerinnen mit verschiedenen Muttersprachen
an denselben Stunden teilgenommen hatten, musste dieser Um-
stand wenigstens seine Richtigkeit haben, wenn auch einiges
andere in der Schilderung, wie z. B. die gepriesenen, grossartigen
Fortschritte und die Freude der Lernenden am Unterricht von der
Person] ichkeit des Lehrers abhangen oder auf offenbarem Miss-
verstandnisse beruhen konnte.
Demtitigend war es jedenfalis, sich ohne Weiteres die
Annahme gefallen zu lassen, dass Sprachlehrer und Padagogen
bei uns nicht ebenso viel sollten leisten konneu, wie in Amerika.
]28 Edla Freud e nth al.
Am Ende war der Schritt von dem Yerfahren, das ich bis dahin
angewandt hatte, zu der neuen Metliode nicht so riesengross,
dass man ihn nicht wagen sollte! Man konnte es ja auf einen
Versuch ankommen lassen!
Binnen kurzer Zeit hatten sich mehr Privatschtiler and
Schtilerinnen angemeldet, als ich aufzunehmen im Stande war.
Mit 28, die in drei verschiedenen Abteilungen lernten, aber alle
Anfanger waren, wurde die Methode jedoch durchgeftihrt Der
Kursus umfasste 60 Stiinden; walirend dieser Zeit behandelte
ich die Grundrisse der deutschen Graraniatik in Beispielen, die,
so lange dies notig war, diirch Bild oder That anschaulich gemacht
warden. Die Regeln an sicli warden dabei selten ausdriicklich
angegeben. Wie ich die Methode in ihren Eizelheiten aasarbei-
tete, habe ich in Ped. Tidskrift 1886 Hft Y and 1892 Hft Yl
etwas naher auseinandergesetzt. Hier will ich nar so viel hervor-
heben, dass jede Stande eine gilindliche Yorbereitang erforderte,
am stafenweise sowohl neae Biegungsformen als neue Worte
einzaiiben.
In einer Beziehang war das Resaltat entschieden hochst
befriedigend. Das von Anfang an durchgeftihrte Prinzip jeden
Satz erst zu horen^ darnach erst schriftJich (an der schwarzen
Tafel) vor sich za sehen, brachte die vSchliler in ungewohnlich
karzer Zeit so weit, gesprochenes Deatsch zu verstehen. Wie
oft macht man nicht die entgegongesetzte Erfahrung, dass die
Schiller das verstehen, was sie lesen, aber nicht das, was sie
horen, weil sie eben die Sprache mehr mit Hiilfe der Augen
als der Ohren und Sprechwerkzeuge gelenit haben.
Was die Sprechfcrtigkeit anbelangte, waren die Leistungen
je nach Begabung, Fleiss and regelmassiger Teilnahme an den
Stunden ausserordentlich verschieden. Dass dor Erfolg jedoch
einigermassen den Erwartungen entsprochen hat, beweist der
Uber den neusprachlichen Unterricht. 139
Umstand, dass sich noch jedes Jahr neue Schiiler und Schtilerin-
nen melden, um einen ahnlichen Eursus durchzumachen.
Wenn oben von den Gefahren die Rede war, die teiis darin
fi^en, dass der Lehrer entweder die Muttersprache der Schiiler
nicht genau kennt, oder auch bisweilen Fehler in der fremden
Sprache macht, so glaube ioh in dieser Methode ein Mittel an-
ireisen zu konnen, um beide Uebelstande zu verringern. Ein
Lehrer, welcher die deutsche Sprache vollkommen beherrscht,
ger&t bei dieser Art des Unterrichts nicht so leicht in Gefahr sich
Sveticismen anzueignen. Nur soil der Lehrer mitteilen, ehe er
aosfragt. Wie mancher deutsche Ausdruck, auf den man bei
einer Ubersetzung garnicht gekommen ware, wird dadurch mit
der grossten Leichtigkeit eingepragt, sowohl bei der Beschreibung
eines Bildes mit einer passenden Situation, wie man deren genug
in alien illustrirten Zeitschriften findet, als bei einfachen Ge-
sprachen, die der Lehrer nach Bedtirfnis ausgedacht und auf-
geschrieben hat!
Derjenige wieder, dem die Sicherheit in der Behandlung
^er fremden Sprache mangelt, miisste sich an ein Buch mit
fertig ausgearbeiteten Beispielen sowohl der einen als andern
Art halten.
Nur mtissen die Ubersetzungen seiner Zeit auch ihren
Platz in dem Lehrplane erhalten, wiewohl sie meiner Ansicht
Bach nicht auf die erste Stufe gehoren. Der Schiiler muss schon
2ur Einsicht gelangt sein, dass er sich in der fremden Sprache
ausdriicken kann, dann werden die Ubersetzungen dazu beitragen,
durch genaueres Nachdenken die grammatischen BegrifiFe deut-
licher zu machen, und zu nlitzlichen Yergleichen zwischem dem
Bau der beiden Sprachen Anlass geben.
Auch hier wird man die Erfahrung machen, dass dasjenige
was man auf der Schulbank gelernt hat, einem das ganze Leben
9
130 £dla Freudenthal.
za gate kommt Wie oft haben wir nicht Gelegenheit zu
beobachten, dass Lehrer- und LehreriDnenkandidaten mit gerin-
gerem Erfolge in Bezug auf Sprachfertigkeit aus dem Auslande
zuruckkehreD, als man erwartete und als dies bei etwas besseren
Vorkenntnissen der Fall gewesen ware.
Es muss ja auch dem Fremden als ein seltsamer Kontrast
erscheinen, wenn er von derselben Person, die mit allem Eifer
die Werke eines ^Christian Weise »oder, »Johann Lauremberg»
einzupragen sucht, Fehler machen hort, die einem deutschen Schil-
ler der untersten Klasse auffallen wtirden. Und es ist erkllirlich,
wenn selbst der Lehrer einem solchen Schiller gegenilber ent-
weder an dem voUkommenen Ernst der Studien oder am notigen
Urteil zweifelt.
Mochte also durch eifrige Mitwirkung aller dazu Berufenen
gerade der grundlegende, praktische Unterricht zu immer
grosserer Vollkommenheit gelangen.
Edia Freudenthal.
Zur ErMarung einiger franzfisisehen Yerbalformen.
In den Endungen von Pras. Konj. 1. 2. 3. ^) mid Pras. Ind,
1. der meisten Verben auf Inf. -er des Franzosischen ist das
lautgesetzwidrige Auftreten eiues femininischen e zu bemerken.
Diese Unregelmassigkeit ist allgemein analogischer Einwirkung
zugeschrieben worden. Teils weichen aber die von verschiedeneii
Verfassern gegebenen Erklai-ungen von einander ab, teils schei-
nen sie mir meistens ungenligend. Ehe ich aber zur Unter-
suchung der Ursachen dieser Erscheiuungen iibergehe, will ich
die historischen Thatsachen hinsiehtlich dieser Poi-men feststellen.
Nach der lautgesetzlichen Entwickelung batten Pr. Konj.
1. 2. 3. im friiheren Aitfr. die Endungen 1. -e 2. -es 3. -et
(oder spater nur -e) bei den Yerben, die im Inf. nicht -er batten,
den nicht-er-Verben (Typus servir : serve -ea -eft)), sowie bei
denjenigen er -Verb en, deren Stammausgang einen stiitzenden
Tokal forderte (Typus livrer:livre -es -eft)); bei den tibrigen
er- Verben, d. h. der grossen Mehrzahl, waren die Endungen
dagegen 1. — 2. -5 3 -t (Typus jurer :jur -s -tj 2). Spater
^) Mit 1. (2. 3. 4. 5. 6.) meine ich immer die Form en der 1. (2. 3.)
Pars. Sing. (Plur.).
•) Ob und inwieweit c, wie in patrem y pere^ bei Yerben blieb, deren
Stammausgang bei dem Zeitpunkt des TVegfalles der unbetonten Ultimavokale
132 Ivan Uschakoff.
aber nahmen auch diese letzteren ganz allmahlich 1. -e 2. -es
3. -e an. Willenberg ^) hat die Gestaltung der Pr. Konj. 1. 2. 3.
der er-Yerben zum Gegenstand einer besonderen Untersuchung
gemacht, die als Materialsammlung einen grossen Wert hat,
deren Resultate aber in vielen Hinsichten unzuverlassig sind.
So sucht er nachzuweisen, dass die Stammausgange c, gn und
illy wenigstens teilweise, und in 2. st und ss ein sttitzendes e
gefordert hatten, sowie dass tiberhaupt das e in 2. fmher als in
1. und 3. aufgetreten ware, begeht aber dabei den unentschuld-
baren, in den Kritiken Romania YIII (1879) 299 f. und Zschr.
f. rom. Phil. Ill (1879) 461 fif. ubersehenen Pehler, als Belege
dafiir durchgangig oder fast durchgangig Pormen aus solcheo
Werken anzufiihren, die auch bei anderen Stammausglingen
bezw. in 1. und 3. schon ein e aufzuweisen hatten. Ohne hier
auf das successive chronologische Auftreten des e bei verschie-
denen Yerben und Personalformen naher einzugehen, begnlige
ich mich, auf Grund des von Willenberg gesammelten Materials
folgendes festzustellen. In Pr. Konj. 1. 2. 3. jurer (= cr- Yerben
ohne sttitzendes e) erschien das e vor dem 13. Jh. in nur
wenigen Texten haufig, bezw. ausschliesslich, wie im Oxforder
und Cambridger Psalter, im Buch der Konige, im Hiob, in
tibrigen Texten aber ganz ausnahmsweise, teils in unsicheren
Lesarten^). Im 13. Jh. wurden Formen mit e mehr und mehr
haufig und erscheinen gewohnlich neben den alten Formen im
selben Text, ira 14., mit Ausnahme der 3., beinahe die einzigen.
zwar yokalstiitze forderte, aber spater derselben entbehren konnte, kann ich
nicht entscheiden. Horning 52 citirt das einzelne, rait Pr. Konj. 1. 2. 3.
analog stehende Pr. Ind. 1. no^ne (fur nomne) aus Eracles.
*) Histoiische Untersuchung uber den Conjunctiv Prsesentis der ersten
schwachen Conjugation im Fianzosischen, in Roman. Studien HI (1878).
') Ygl. schon die seltsamen 3. degnet raneiet nebet laiat in der Eulalia^
Zur Erklfinmg einiger frz. Verbalformen. 133
Was das Verhaltnis der Formen der drei verschiedenen Per*
Bonen betriflft, kann zwischen 1. und 2. kein Unterschied sichejr
angenommen werden, auch kein besonderer Einfluss der Stammr
ansglUige st und ss ftir 2. (wie auch nicht der Stamraausgange
c gn ill fur 1. 2. 3.). Es hiess folglich 1. lais 2. lais. Die von
Willenberg als beweiskraftig eitirten Formen laisses etc. stam-
men aus dem 14. und 15. Jh.! Inbetreff des Verhaltnisses von
3. zu 1. (und 2.) scheint es, dass das e vereinzelt ebenso frtih
in 3. als in 1. auftrat und dass kein Text wo -c in 1. schon
gew5hn]ieh oder ausschliesslich vorkommt, in 3. noch ausschliess-
lich 't hat. 3, mit -t blieben aber, neben 3, -e, allgemeiner
und lilnger im Gebrauch als 1. — 2. -s. So kommen im Ox-
forfer Psalter und im Buche der Konige ausschliesslich 1. und
2. mit e vor, 3. aber haben wechselnd -t und -e (die erste
Endung im Oxf. Ps. die gewohnlichere). Auch in gewissen
Texten aus der zweiten Halfte des 13. Jh., in welchen -e in 1.
die gewohnliche, bezw. die einzige Endung ist, sind 3. -t noch
fiberwiegend oder mindestens gewohnlich. Noch im 14. und
15. Jh. kommen 3. -t, besonders bei gewissen Verben (s. naher
Willenberg), in Texten vor, die in 1. und 2. nur -e -es haben.
Aber schon friiher als sich diese tief eingreifende Anderung
im Endungssystem des Pr. Konj. voUzog, boten einige ein-
zelne Verben eine Abweichung von dem oben angegebenen
lautgesetzlichen Verhaltnis des fem. e in Pr. Konj. 1. 2. 3. dar.
Unter den er- Verben hatten naralich einige in diesen Formen
einen besonderen, vora Stamme der iibrigen Formen abweichen-
den Stamm mit e, obwohl der Stammausgang keines Sttitzevo-
kals bedurfte, namlich*): a) Stammausgang palatalisiertes ill
') Das folgende Verzeichnis sowohl der er-Yerben als der nicht-er-
Verben ist zusammengestellt nach Diez, Gramm. d. rom. Sprachen, Homing,
134 Ivan Uschakoff.
gn : aille (alei*; »wird im XIII. Jahrh. im Schriftfranzosischen
die ubliche» Schwan^ 207) und doigve doingne (doner; schon
ziemlieh friih, s. Horning 53 — 54); b) Stammaiisgang ss oder s:
pruisse (prover) ruisse (rover) truisse (trover); doinse (doner;
S. duinst und parduirist schon im Alexius) estoise (ester),
Ilieran schlossen sich einige Pr. Konj. der er-Yerben mit dem
besonderen Stammausgang g (= dz) (Ig ng rg), welcher doch
schon lautgesetzlich ein e forderte. Solche Formen, nach Diez
II 241 »mundartlich, hauptsachlich normannisch», waren: alge
auge (aler; schon im Alexius und im Hohen Lied), doinge
dunge didnge (doner; schon ziemlieh frtih, s. Diez II 236), und
weiter demurge (demorer) devorge (devorer) parolge paroge
(parler) (die letzten Formen bei Diez II 241 und Willenberg
385). Unter den nicht-er-Verben waren diese besonderen
Pr. Konj.-Stammausgange noch mehr verbreitet: chaille dieeiUe
(doille) faille soille (sueille) toille vaille vueille (voille); criegne
7naigne preigne (praingne Horning 59) tiegne viegne; estui'Sse
(estoveir) puisse voise; tolget vaitge (= valge) prenge tienge (3.
tenget schon im Alexius), vienge apierge courge dorge fierge
moerge perge querge sorgo.
Inbetreff des fem. e verhielten sich diese Pr. Konj.-
Formen in folgender Weise. 1. und 2. sowohl der er- als der
nicht-er-Verben hatten e, 3. batten bei den nicht-^-Verben,
ausser bei einigen Stammen auf ss (s), immer 'e(t). Von den
€r-Yerben hatten die Stamrae auf g lautgesetzlich 'e(t), Zu 1.
aille gehorte 3. alt (Roman d'Eneas, s. Horning 53)^), zu 1.
Oramm. de Tanc. fran^., Suchier, Die franz. und prov. Sprache in Grobers
Gnindr. d. lom. Phil, Schwan, Gramra. d. Altfr. 1. Aufl. 1888, 2. Aufl. 1893,
und der angefiihrten Abh. von Willenberg.
^) Willenberg 426 hat 3. aille (?), ohne die Quelle anzugeben.
Zur Erklanmg einiger fi'z. Verbalformen. 135
daigne 3. doint, selten doigne (Willenberg 437). Bei den Stam-
men auf ss (s) der beiden grossen Hauptgruppeu der franz. Verben
herrschte fiir 3. Schwanken zwischen Formen mit und ohne e;
80 werden angefiihrt: estoist (Willenberg aiis deni Oxf order
Psalter), truisse und truist (Willenberg 439), dainse und doinst
(Willenberg 436; doinst die allgemeine Form), estuisse (Horning
60), voi^e und voist (Willenberg 434, vaist die allgemeine Form),
puisse(t) und puist (Willenberg 432 Note 3, Horning 54). Nach
Willenbergs Untersuchungen war von den zwei letzten Formen
puist im Gebrauche durchaus iiberwiegend. Schwan^ 182 giebt
fiir die grosse Gruppe fenir Pr. Konj. 3. fenist statt fenisse
»etwa seit Mitte des XII. Jahrh.», eine, in dieser allgemeinen
Fassung, sicher unrichtige Angabe; dergleichen Formen werden
von den anderen Grammatikern nicht erwahnt. Endlich sind
noch Abweichungen 3. seit, spater soit, sowie ait, neben dem
in den altesten Texten auftretenden aiet^).
In Pr. Ind. 1. der er-Yerben war die Sachlage ursprting-
lich und lautgesetzlich der in Pr. Konj. 1. 2. 3. ganz gleich:
zu jurer gehorte jur, zu livrer livre. Aber auch hier traten
in der spateren Periode des Altfr. Formen wie jure auf, die
allmahlich die alten Formen verdrangten. Aus der Zeit vor
dem 13. Jh. citiren Schwan^ 164 aus dem Cambridger Psalter,
Brekke^) aus dem St. Brandan, aus St. Bernhards Predigten
Diez II 232 und Willenberg 376 Formen auf -e. Nach Willen-
berg 376 traten solche Formen »sparlich in der ersten Halfte,
^) Das lautgesetzwidrige bezw. gegen die Analogie der 1. 2. streitende
Fehlen des e in den genannton Pr. Konj. 3., sowie auch in Imp. Ind. 3.
-eit neben 1. -eie 2. -etes, wird in dem vorliegenden Aufsatz nicht behandelt;
ich behalte mir vor, bei einer anderen Gelegenheit darauf zunickzukommeu.
*) ;6tude sur la flexion dans le voyage de S. Brandan, 1885, S. 54.
186 IvanUschakoff.
haufiger schon in der zweiten Halfte des 13. Jahrh.» aiif, aacb
Schwan^ 165 waren sie »seit der 2. Halfte des XIV. Jabrh. di»
alleinigen», nach Suchier 609 dagegen waren »einzelne Formen
der alten Bildung bis ins 16. Jahrbundert erlaubt*. Es scbeint^
dass das e in Pr. Ind. 1. spater als in Pr. Konj. 1. 2. (3.) in
demselben Dialekt allgemein eindrang. So hat der Oxforder
Psalter nur Pr. Konj. 1. 2. mit e, Pr. Konj. 3. moistens mit -4
aber einigemal mit -e, Pr. Ind. 1. dagegen nur ohne e%
Die zu erklarenden, oben beschriebenen Unregelmassigkeiten
bestanden folglich darin, dass ein fem. e in der Endung laut-
gesetzwidrig auftrat: erstens seit Anfang der altfr. Periode in
Pr. Konj. 1. 2. teilweise 3. von einigen e^-Verben, und zweitens.
im spateren Altfr. in Pr. Konj. 1. 2. 3. und Pr. Ind. 1. von
alien er-Yerben, welche eines Sttitzevokals nicht bedurften.
Was Pr. Konj. aille doigrie pruisse ruisse truisse
doinse estoise anbelangt, ist die nahe analogische Bertihrung
der Stamme dieser Formen mit denjenigen der oben aufgezahl-
ten weit zahlreicheren bezw. frequenteren nicht-er-Verben mit
besonderen Pr. Konj.-Stammen zu bemerken; dieses gilt auch
alge und andere Stamme auf g. Weiter gehorten zu der Mehr-
zahl dieser Pr. Konj.-Formen, sowohl der er-Verben als der
nicht-er-Verben, eigentiimliche Pr. Ind. 1. : doing pruis ruis
truis doins estois; dueil fail sueil toil vail voil; crieng maing
preing tieng vieng {ng = ii); puis vois; tienc viefic moero
sore, Es ist klar, dass diese Pr. Konj. und Pr. Ind. 1. Stamme^
von denen die meisten nicht lautgesetzlich sind, durch anglei-
*)^Mei8ter, Die Flexion ira Oxforder Psalter 1877.
Zur ErklaruDg einiger frz. VerbalformeD. 137
chenden Einfiass zwischen Formen der zwei Tempora desselben
'Verbes bzw. zwischen Formen desselben Tempos verechiedener
Yerben entstanden sind ^). Es ist nicht meine Aafgabe, hier
n&her zu untersachen, in welcher Lautperiode, in welcher Weise
Qod aus welchen Ursaehen dieser verwickelte Prozess vor sieh
gegangen ist So viei scheint unzweideutig hervorzugeben and
ist auch fruher erwiesen worden (Suehier 618, Horning 53,
Schwan^ 162 — 3), dass diese Gestaltung der 8tamme von den-
jenigen der aufgezahlten nicht-^r-Verben ausgegangen sein mass,
deren hierher gehorige Formen lautgesetzlich sind (lat End.
-eo -to, -earn -iam\ wie vaille <^ valeam^ maing <^ maneo,
viegne <^ veniam, puisse <^ possiam (das letzte Suehier 618),
am dann auf die ubrigen eitirten nicht-er-Verben and auf die
geringe Anzahl er-Verben iibertragen zu werden '^). Die Stamme
aller dieser angeglichenen Verben in verschiedenf^n Formen :8tan-
den namlieh in besonders enger analogischer Beziehung zu den-
jenigen der entsprechenden angleicbenden Verben.
Unter Voraassetzang dieser Entstebungsweise haben sieh
natoilich aach die Endungen dieser er-Verben nach den jenigen
der nicht-^r- Verben geriehtet Eine Ubertragung der fftr einige
nicht-^r- Verben eigentamlichen Pr. Konj.-Stammaasgange ohne
gieicfazeitige Ubertragung der Endungen. welebe Pr. Konj. 1. 2. 3.
der nidit-^r- Verben auszeicbnen. ist andenkbar.
■^1 Aucfa in and«eren Verfc^n ^tand*^ Pr. Ind. 1. ind Pr. Konj. 1. 2. 3.
nahe: fax fa^e. plax plate *z and e mir demf-elben T^otwetti.
■od Doch melir Im Prov^ s. Iiiez II, 211.
*) Was 'leu .Scauifnaajigafi? Pr. Konj. g. Pr. Ii^d. 1. -? hethffr. j^ankt
Sodiier 61 S and ffh. daar- d«=^r»elf>* von Verhen ac-^r-esran^ec t-.t, wo sdkrfi
das LaL § hatre, wie JKifrye < ntrjam. pyjr^ < Mttryo. woeegen Homm^ .>5
wemjprteiifi for Pr. Konj. -ye eine direkte Ent^ickelon^ aas !at. -^riit -^i^m
138 Ivan Usohakoff.
Die spatere Einfiihrung des e in die Endungen von Pr.
Konj. 1. 2. 3., Pr. Ind. 1. der Gruppe jurer wird von alien
VerflF. angleichendem Einfluss zugeschrieben. Verschiedene
VerfP. haben dabei etwas abweichende Ansichten ausgesprochen,
und die Frage ist im allgemeinen nicht grtindlich untersucht
worden. Uber diese Erscheinung in Pr. Konj. geben Diez,
Horning und Suchier keine Erklarung. Schwan* 161 u. 174
nimmt Einfluss von Pr. Konj. 1. 2. 3. der er-Yerben mit
Stiitzevokal (livrer) und »der II und III Klasse der sekundaren
Verba* an (S. 174; S. 161 werden wohl dieselben Verben gemeint).
In der 1. Aufl. 130 u. 141 spricht er dieselbe Ansicht aus,
scheint aber zugleich den Pr. Konj. 1. 2. 3. livrer bei der Ein-
wirkung den Vorrang zu geben (seine Worte sind allerdings
nicht deutlich). Neumann in seiner Kritik dieser Aufl. ^) raeint
dagegen, dass »wohl in erster Linie» Pr. Konj. 1. 2. 3. »der 2.
und 3. sekundaren Konjiigation» gewirkt haben (S. 580). Meyer-
Liibke*) nennt als einwirkend Pr. Konj. 1. 2. 3. livrer und »le
subjonctif r^gulier de la 2® et de la 3® conjugaison» (S. 345) (= le
subj. des 2® et 3® conj. r^gulieres (?); was sonst?), ohne der
einen Gruppe den Yorzug vor der anderen zu geben.
Was Pr. Ind. 1. jurer betrifft, haben auch hier Diez und
Horning keine Erklarung. Schwan^ 130 sagt: »es geschah dies
in Analogie zu den Verben, deren nachtoniges o als e durch
eine Konsonantengruppe erhalten wurde» (folglich meint er wohl
nur Einfluss von Pr. Ind. 1. (nicht 2. 3.) livrer) »wobei
die Formen des Konjunktivs der franz. II und III sekundaren
Konjugation -e, -es, -e eingewirkt haben mogen» (vgl. die
*) Zeitschr. f. roman. PhUol. XIV (1890), 543-586.
*) La premiere personne du pluriel en fraD9ais, Romania XXI (1892),
338—351.
Zar ErklaruDg einiger frz. Verbalforinen. 139
Ungleichformigkeit, inbetreff des Pr. Konj* Einfluss von 1. 2. 3.,
aber inbetreff des Pr. Ind. nur von 1. anzunehmen). Diesen
Einfluss von Pr. Konj. findet Neumann 580 »wenig glaublich*,
und in seiner zweiten Auflage 164 erwahnt Schwan dessel-
ben auch nicht mehr und scheint nur Einfluss von Pr. Ind.
1. livrer anzunehmen. Suchier 609 endlich sagt, dass »die
Sprache statt einer lautlich stark abweichenden Form (ain aimes,
Jux jiyes, doins dones^ lef leves) aus der 2. u. 3. Sg. eine
Porm auf e entwickelte, — — — welche auch durch die Ab-
TYandlung des Subj. mete metes metet» [mete] »lat. mittam
u. s. w. empfohlen wurde».
Beztiglich dieser Erklarungen ist zuerst eine wohl un-
beabsichtigte Inkorrektheit zu bemerken. Sowohl Schwan als
Neumann und wohl Meyer-Lubke, jener sicherlich, dieser viel-
leicht im Anschluss an Schwan^, sprechen nur vom Einfluss des
Pr. Konj. »der 2. und 3. sekundaren (regelmassigen) Konjuga-
tion», d. h. der Gruppen vendre und fenir, sentir nebst den sich
an diese eng anschliessenden Verben. Es ist aber klar, dass
hier alle Pr. Konj. 1. 2. 3. mit fem. e in Betracht kommen,
d. h. nach Schwans, nebenbei gesagt, wenig angemessener Ein-
teiiung, noch alle »primaren» Yerben einschliesslich estre und
avoir (ausgenoramen 3. sait ait puist etc.) Diese Unrichtigkeit
ist wohl dadurch zu erkliiren, dass die Yerff. sich keinen richti-
gen Begriff von der grossen Frequepz der »primaren» Yerben
und von der Rolle, die diese bei Angleichungen spielt, gemacht
haben. Obgleich an Zahl geringer, waren diese Yerben namlich
den Gruppen vendre und fenir^ sentir an Frequenz bedeutend
tiberlegen (vgl. unten die Tabelle S. 141 und die Note 2 S.
142). Aber auch um nur auf die Anzahl Rticksicht zu nehmen,
waren die »primaren» Yerben nicht zu tibei^ehen.
140 Ivan Uschakoff.
Bei dem Versuch, die fraglichen lautgesetzwidrigen Formen
zu erklaren, ist es vom Gewicht, die allgemeine Sachlage in
Pr. Ind. und Pr. Konj. zu jener Zeit klar vor Aiigen za haben.
Wir finden daselbst die eigenttimliche Ungleichformigkeit, dass
in den Gruppen jurer und servir die Anwendung des fern, e in
den Endungen von Pr. Ind. 2. 3. und Pr. Konj. 1. 2. 3. umgekehrt
war: Pr. Ind. 2. 3. batten bei jenen Verben e, bei diesen fehlte
es, Pr. Konj. 1. 2. 3. batten bei diesen, mit Ausnahme der
einzelnen soit ait etc., e, bei jenen fehlte es. Die Gruppe
lini^er war niit jurer in Pr. Ind. 2. 3., mit servir in Pr. Konj.
1. 2. 3. analog. Dagegen waren Pr. Ind. 1. jur serf an und
fur sich analog und von Pr. Ind. 1. livre abweichend. In 4. 5. 6.
Pr. Ind., Pr. Konj. waren jurer {lixtrer) und servir analogy
vielleicht nur partiell in Pr. Konj. 4. 5. (-ons -ex und -^ons -dex),
Es ist klar, dass die Sprache darum bemiiht sein sollte,
diese eigenttimliche und tief eingreifende Anomalie wegzuarbei-
ten. Aber wie die Verhaltnisse lagen, war das keine leichte
Sache. Sehr starke Gruppen, jurer (bezw. jurer und livrer) und
servir (bezw. servir und livrer\ standen einander gegenCiber.
Bei der Untersuchung von Analogieeinfltissen hat man
bisher versaumt, eine oft entscheidende und jedenfalls die Sache
sehr beleuchtende Seite ernstlich in Betracht zu ziehen, namlich
die relative Frequenz der einzelnen auf einander einwirkenden
Gruppen in dem thatsachlichen Sprachgebrauch. Diese statistisch
zu ermittelnde Frequenz giebt wohl den einzigen objektiven
Ausdruck ftir die angleichende Starke einer Gruppe. Ich
telle hier das Ergebnis einer Statistik mit, die zwar wegen
des geringen Materials nicht absolut zuverlassig ist, doch aber
einen ungefahren Begriff von der Frequenz der wichtigsten hier
in Betracht kommenden Verbgruppen bezw. Verben giebt Ich
habe dazu benutzt: 1) das in Stengels Ausgaben und Abhand-
Zur Erklarung einiger frz. Yerbalformen.
141
lungen I (1882) aufgenomraene Worterbuch, das die altesten
altfr. Sprachdenkmaler bis auf die Stephansepistel mit voUstan-
digem Yerzeichnis der Formen und Stellen umfasst; 2) Molidres
Bourgeois gentilhomme Akt 11. und III. Sc. 1., 2. und von
der 3. Sc. bis gegen das Ende derselben. Die darin vorkom-
menden Verbalformen (einschl. Participien) verteilen sich auf die
verschiedenen Gruppen folgendermassen :
Alteste
altfr, Texte.
; Bourgeois gentilhomme.
alle Verbalformen
2,506
0/
/o
500
500
1,000
er-Verben ....
843
33,7
1
1
159
1
158
317
Gr. jurer ....
709
28,4
, 133
122
255
Gr. livt'ei' ....
134
5,3
26
1
36
62
nicht-er-Yerben . .
1,663
66,3
341
342
683
estre
349
13,9
88
84
172
flwcir
228
9,1
! 46
1
50
96
Hbrige nicht-er-Yer-
ben
1,086
43,4
1
207
!
208
415
142 Ivan Usohakoff.
Auf den ersten Blick bemerkt man die (iberraschend nabo
tJbereinstimmung in den Ergebnissen der altesten Texte and
des Bourgeois gentilhomme, eine Ubereinstimmung, die wohl
nicht ganz und gar zufallig sein diirfte. In Texten, wo die
Sprache gelehrter ist, steigt die relative Frequenz der er-Verben
bedeutend. So fand ich in einigen beschreibenden und erz&h-
lenden Abschnitten in einera Romane von Zola 165 er-Verben
auf nur 147 nicht-er-Verben. Im Oxforder Psalter *) ist diese
Frequenz der er-Verben ebenfalls bedeutend grosser als in
Stengels Worterbuch. Dieses muss so erklart werden, dass die
der Volkssprache fremden, nur in der gelehrter Litteratursprache
vorkommenden Verben beinahe ausschliesslich zu den er-Yerhen
gehoren. Zu den nicht-er-Verben gehoren dagegen die gebrauch-
lichsten Verben der Sprache. Je mehr sich die Sprache eines
franz. Textes von der nattlrlichen Volkssprache entfernt, desto
mehr muss daher die relative Frequenz der er- Verben auf
Kosten der nicht-er-Verben steigen. Dagegen ist wohl nicht
anzunehmen, dass die Frequenz-Proportion innerhalb der zwei
Hauptgruppen der franz. Verben durch den verschiedenen Stil
merkbar beeinflusst wird. Fiir die sprachlichen Kreise, wo die
Angleichungen entstehen, d. h. in der Sprache der Ungebildeten^
der Kinder u. d., ist sicherlich die relative Frequenz der nicht-
er-Verben noch hoher anzuschlagen, als die oben ermittelten
Prozente angeben; wie viel hoher, kann ohne besondere TJnter-
suchung auch nicht annahernd angegeben werden 2).
^) S. die angef. Abh. von Meister; leider sind alle Stellen der Formen
von estre nicht verzeichnet.
') Von den nicht-cr- Verben sind in Stengels Worterb., ausser estre
und aveir, die frequentesten folgende (einschl. der zusammengesetzten Ver-
ben): faire (135 mal) dif-e (79) venir (76) podetr (67) vedetr (60) voleir
(53) prendre (47) saveir (42) vois (35) tenir odir metre servir qtterre,
Zar Erklamng einiger frz. Yerbalfornien. 143
Was besondera das Verhaltnis des e in Pr. Konj. 1. 2. (3.)
betrifft, ist zu bemerken, dass die Frequenz der Gr. jtvrer be-
deutend dadurch vermindert wird, dass die Yerben aler doner^
ester prover rover trover sich hier der Gr. livrer, mit e in der
li^ndung, anschliessen. Dadurch bekommt in Stengels Worterb.
die Gruppe ohne e in Pr. Konj. 1. 2. die Frequenz 24,o ^/©^
die Gruppe mit e die Frequenz 9,7 7o«
TJm jetzt zu der Ungleichformigkeit bezuglich des fern, e
in Pr. Ind. 2. 3., Pr. Konj. 1. 2. 3. zurtickzukehren, so zeigt
ixns unser statistisches Material, um uns daran zu halten, wie
grosse Schwierigkeiten eine Beseitigung derselben dargeboten
hatte. In Pr. Ind. 2. 3. standen die Gruppen mit und ohne e
zu einander in einem Frequenzverhaltnis von etwa 1 zu 2 (St.
Wb. 33,7 und 66,3) in Pr. Konj. 1. 2. von etwa 3 zu 1 (St. Wb.
76,0 und 24,o), in Pr. Konj. 3. dagegen, wegen 3. soit aitj teil-
weise puist alt doin^t etc., von etwa 1 zu 1. Unter solchen
XJmstanden war die Moglichkeit einer Angleichung der nicht-
er-Verben, Pr. Ind. 2. 3. serves serve, Pr. Konj. 1. 2. (3.) serf
sers (sert)^ wohl an und fiir sich ausgeschlossen, da wohl ange-
nommen werden muss, dass eine Gruppe eine andere frequentere
gar nicht oder doch nur ausnahmsweise angleichen kann, wenn
nicht zugleich andere Nebeneinfllisse wirksam sind, wie der
Deutlichkeitstrieb. Auch kann eine schon befindliche besonders
enge Analogic zwischen den Stammen einzelner Yerben (wie in
pruisse etc. nach puisse) eine Angleichung herbeiftihren i).
deveir (18) etc. Die gewohnlichsten er- Yerben haben eine weit geringere
Frequenz: aler (34) preier (34) doner (33) parler (22) laissier (21) porter
(20) etc.
^) Durch solche partiellen Erobf^rungen kann eine weniger fre-
qaente Gruppe nach und nach eine frequentere angleichen, ohne dass in
irgend einem einzelnen Moment dieser Entwickelung eine Einwirkung von
einer weniger frequenten Gruppe auf eine frequentere stattgefunden hat.
144 Ivan Uschakoff.
Aber auch die entgegengesetzte Angleichung vermochte
die Sprache nicht vollstandig durchzufuhren. In Pr. Ind..2. 3.
war die Gnippe ohne e, die nicht-er-Verben mit Aasnahme von
itevre etc., der Gruppe mit e, den 6r-Verben, zwar liberlegen,
diese letzteren, die librigens ein grosses numerisches tJber-
gewicht iiber die nicht-er-Verben hatten, bildeten aber doch eine
sehr grosse, schwer zu bewegende Masse, und in einem Toil
derselben, der Gruppe livrer, war die Angleichung jedenfalls
schon aus phonetischen Griinden ausgesciilossen. Auf die Dauer
wurde doch die doppelte Ungleichformigkeit in sowohl Pr. Ind.
als Pr. Konj. dem Sprachgefuhl unertraglich, und eine partielle
Ausgleichung trat gerade auf dem Punkte ein, wo sie die ge-
ringsten Hindernisse vorfand, d. h. Pr. Konj. 1. 2. 3. jurer
nahmen e an.
Ich glaube, dass man bei Bestimmung der Ursachen einer
Angleichung, oder im allgeraeinen einer analogischen Einwirkung,
sich auf die weiteste Basis stellen und alle die Faktoren in Be-
tracht Ziehen muss, welche dazu haben mitwirken oder dem ent-
gegenwirken konnen, um dann so weit wie moglich zu versuchen,
das relative Gewicht dieser Faktoren gegen einander abzuwMgen
und somit das Nattirliche in der Einwirkung zu finden. Dagegen
scheinen mir die jetzigen Sprachforscher oft zu siindigen.
Um uns auf die Endungen der Verbformen zu beschran-
ken, gilt es furs erste, alle diejenigen Formen mit derselben
Funktion (dieselbe Person und dasselbe Tempus einer anderen
Verbgruppe) oder mit einer ahnlichen Funktion (dieselbe Person
aber ein anderes Tempus derselben oder auch einer anderen
Gruppe) festzustellen, mit welchen die neuen, angeglichenen
Formen durch die Einfiihrung der Angleichung mehr oder we-
niger analog geworden sind. Von alien solchen Formen kann
Zur Erklarung einiger frz. Verbalformen. 145
angeoommen werden, dass sie dea aageglichenen Formen, wenn
auch in hochst verschiedenem Grade, als Muster haben dienen
konnen. Neben diesen .zar Angleichung direkt mitwirkenden,
angleichenden Formen sind als zur Angleichung indirekt
mitwirkend, die Angleichung befordernde Formen, alle die-
jenigen Formen mit anderen Funktionen zu zahlen, welche unter
alien Formen der angleichenden und der angeglichenen Gruppe
schon analog sind, wenn die Angleichung zwischen Formen
desselben Tempus zweier Gruppen vor sich gegangen ist, oder
welche unter den Formen zweier Tempera schon analog sind,
wenn die Angleichung vom einen Tempus zum anderen vor
sich gegangen ist. Der Angleichung entgegenwirkend
sind endlich diejenigen Formen mit derselben oder einer ahn-
iichen Funktion, welche mit den frliheren, noch nicht ange-
glichenen Formen vielleicht analog waren.
Ich halte es fiir wahrscheinlich, wenn nicht sicher, dass
der Sprachgeist in seinem unbewussten Angleichungstrieb,
wenn auch in hochst verschiedenem Grade, unter dem Einfluss
aller dieser mit- und entgegenwirkenden Faktoren, auch der un-
bedeutendsten, steht. Wir haben wenigstens kein Recht, will-
ktirlich irgend einen ausser Betracht zu lassen. Bei Formen
derselben Funktion (dasselbe Tempus und verschiedene Verb-
gruppen) hangt der Grad des angleichenden Einflusses toils von
der relativen Frequenz der angleichenden Gruppe, toils von der
Zahl und Beschaffenheit der anderen schon analogischen Formen
mit anderer Funktion innerhalb der zwei Gruppen ab. Dazu kommt
noch, wenn es einzelne Verben gilt, die grossere oder geringere
Ahnlichkeit der Bedeutung und der Stamme der zwei Verben.
Handelt es sich dagegen um Formen mit ahnlicher Funktion
(verschiedene Tempera), hangt dieser Grad des Einflusses toils
von der grosseren oder geringeren funktionellen Zusammen-
10
146 Ivan Uschakoff.
geh5rigkeit des angleichenden Tempus mit dem angeglicheneD,
teils von der relativen Freqaenz der beiden Tempora^ teils von
der Zabl und Beschaffenheit der schon analogen Fonnen mit
anderer Fonktion innerhalb der zwei Tempera ab. Mit der Be-
schaffenheit dieser Formen mit anderer Fanktion meine ich
dabei ihre grdssere oder kleinere funktionelle and lantliche
Ahnlichkeit mit den angeglicbenen nnd angleichenden Formen
(so wirken 6. mehr als 4. auf 3.).
Wenden wir nun diese Grundsatze bei der TJntersuchung
der Entstehung von Pr. Konj. 1. 2. 3. jure -es -e an. Znr
Zeit des Anfangs dieser Angleichung besass die Sprache vier
Haupttypen von Personalendungen fur 1. 2. 3. (Imperativ 2.
ausgeschlossen): A) 1. — 2. -5 3. -t ( — ) in Fut. und Perf. aller
Verben, Pr. Ind. der nicht-er-Verben {pfrir etc. ausgenom-
men), Pr. Konj. jurer; B) 1. -e 2. -es 3. -e in Pr. Ind. livrer
und einiger nicht-er-Yerben : ofrir etc., Pr. Konj. livrer (und
teilweise pruisse etc.) und der nicht-er- Verben, ausser sole aie^
teilweise puisse etc.; C) 1. -e 2. -es 3. -t in Imp. Ind., Kond.
und Imp. Konj. aller Verben, Pr. Konj. der einzelnen saie me,
teilweise puisse pruisse etc.; D) 1. — 2. -es 3. -e in Pr. Ind.
jurer.
Mit . den angeglicbenen Pr. Konj. 1. 2. jure -es waren
folglich die Formen mit den Typen B und C tibereinstimmend,
die Formen mit dem Typus A aber analogiewidrig. Mit Pr.
Konj. 3. jure stimmten dagegen nur die Forraen mit dem Ty-
pus B, diejenigen mit den Typen A und C waren damit ana-
logiewidrig. Der Typns D kommt hier nicht in Betracht
Zar Erklanmg einiger frz. Verbalformen. 147
Nan ist es unleugbar, dass von den Formen mit e Pr.
Konj. 1. 2. 3. servir und livrer (nebst pruisse ruisse etc.) die
weitans grdsste angleichende fiolle gespielt haben, die eigontlich
wirkenden gewesen sind, da sie mit den angeglichenen Formen
fanktionell vollstandig ubereinstimmend waren. Die Angleiebung
mit diesen Formen beforderten die schon befindlichen vollstan-
dig Oder nur partiell analogen Endungen in einer grossen
Anzahl entsprechender Formen von servir und jurer^ in alien
ausser Pr. Ind. 1. (livre jur) von livrer und jurer. Besonders
kommen unter diesen schon analogen Formen in Betracht Pr.
Eonj. 6. jurent servent livrefit, zu demselben Tempus gehorend
und auch durch fern, e ausgezeichnet, und weiter Pr. Ind. 2. 3.
von livrer und jurer. Pr. Ind. 2. 3. livrer waren mit Pr. Konj.
2. 3. li^n-es livre gleich, Pr. Ind. 2. 3. jures jure boten dagegen
mit Pr. Konj. 2. 3. jurs jurt eine Ungleiehkeit dar, die durch
Mnftihrung von Pr. Konj. jures jure gehoben wurde. Unter
den schon analogen Formen zwischen livrer und jurer batten
auch Pr. Konj. 4. 5. eine besondere Einwirkung; ob und in-
wieweit diese Formen von servir mit den von jurer damals
analog waren, kann ich nicht entscheiden.
Die von Schwan und Neumann verschieden beantwortete
Frage, in welchem Verhaltnis der angleichende Einfluss zwischen
servir und livrer zu verteilen ist, ist von sekundarer Bedeutung.
Die Frequenz sowohl der 1. und 2. als auch der 3. mit e der
nicht-er-Verben ist in den altesten Texten 6 bis 7 mal so gross
als diejenige der entsprechenden Formen mit e der er-Verben;
dagegen steht die Gruppe livrer der Gr. jurer viel naher als
die Gr. servir. Weiter ist zu bemerken, dass in Pr. Konj. 1.
2. 3. livrer das fem. e eine etwas andere Stellung einnahm als
in den meisten Pr. Konj. 1. 2. 3. servir, indem es in den er-
steren Formen schon auf Grund der von der Sprache geforderten
148 Ivan Uschakoff.
Lautverhaltnisse vorhanden sein musste; dies trug nattirlich nicht
dazu bei, den von livrer ausgetibten Einfluss zu verstarken.
Wenn dazu die Erwagung kommt, dass wohl vielleicht servir]
nicht aber livrer stark genug gewesen wai^e, die Angleichung
allein zu bewirken, konnen wir kein Bedenken tragen, wie Neu-
mann den nicht-er-Yerben ein entschiedenes Ubergewicht
zuzusprechen.
Jedenfalls war die Gruppe livre^^ bei der fraglichen An-
gleichung ein ausserst wichtiger Faktor, ohne welchen sie viel-
leicht nicht stattgefunden hatte. Der Widerstand der grossen
Masse der er-Verben war namlich dadurch, dass sich die
Gruppe livrer hier an die nicht-er-Yerben anschloss, betraoht-
lich abgeschwacht. In Pr. Ind., wo sich livrer auf derselben
Seite wie jurer hielt, ist auch jede Ausgleichung zwischen
den zwei Hauptgruppen der fr. Yerben ausgeblieben. Der
Angleichungstrieb in Pr. Konj. trat auch erst dann auf, als die
Sprache die vorhistorische Lautperiode verlassen hatte, wo das
unbetonte letztsilbige a noch nicht in e tibergegangen war und
es folglich 1. jur (oder noch frtiher jure) livre, dagegen
aber serva hiess.
Aber wie verhielt es sich mit der Einwirkung der Formen
der anderen Tempera? Yorerst ist hier zu bemerken, dass Pr.
Ind. im Yerhaltnis zu Pr. Konj. eine Sonderstellung einnahm.
In den Formen dieser zwei Tempora war es namlich der Fall,
dass die Personalendungen bei fast alien Yerben das einzige
unterscheidende Merkmal zwischen den Formen derselben Per-
son verschiedener Tempora waren, da ein besonderes Tempus-
«lement in den Endungen fehlte. In Bezug auf die Endungen
derselben Person dieser zwei Tempora musste folglich der sonst
herrschende Angleichungstrieb aufgehoben werden und dera
Zur ErklaroDg einiger frz. Verbalformen. 149
entgegeagesetzten . Triebe Platz machen, die Verschiedeirfieit
dieser Endungen moglichst aufrecht zu erhalten. In den Formen
aller ubrigen Tempora war dagegen das Tempus durch beson-
dere Eadungselemente angegeben (ausser in Imp. Ind. 4. 5,,
die auch zum Teil mit den damit tibrigens nicht leicht zu
verwechselnden Pr. Konj. 4. 5. zusammenfielen), und es muss
wohl angenommen werden, dass in der psychischen Benihrung,
in der sie zu einander und zu den Formen von Pr. Konj.
dtanden, das Streben nach Eonformitat in den die Person
bezeichnenden Endungselementen waltete.
Wenn wir folglich Pr. Ind. ausschliessen, batten fiir die
ubrigen Tempora Fut und Perf. 1. — 2. -s, 3. -t ( — ), Imp.
Ind., Kond. und Imp. Konj. 1. -e 2. -es 3. -t.
Was Fut und Perf. betriffi, standen die Formen dieser
Tempora sonst in einem ziemlich losen Analogieverhaltnis
zu den Formen von Pr. Konj. Das Perf., das zwar ver-
haltnismassig sehr frequent war, hatte in 4. 5. 6. den Formen
der ubrigen Tempora fremde Pereonalendungen f-mes -tes
-rent) und zeichnete sich ausserdem durch verschiedene Tem-
pusvokale fiir verschiedene Verben, ja sogar fiir verschiedene
Personalformen desselben Verbes aus. Das weniger frequente
Fut hatte einen eigenartigen Ausgang fiir 6., und das Ver-
hfiltnis der Singularformen zu den Pluralformen war durch die
Tempusvokale ai a des Sing, ganz anders gestaltet als in Pr.
Konj. Dazu batten 1. at, 2. 3. a.
Dagegen standen besonders die Formen des Imp. Konj.,
das in funktioneller Hinsicht mit Pr. Konj. nahe zusammen-
gehorte, aber auch, obwohl in geringerem Grade, die des Imp.
Ind. und Kond., in naherem analogischen Verhaltnisse zu den
Formen des Pr. Konj. Durch Eintuhrung von Pr. Konj. 1. jure
2. jures entstand in 1. 2. 6. der vier Tempora eine vollstandige
150 Ivan TJschakoff.
Analogie (jure -es -ent, juroie -oies -oient, jurraie -oies '-oient,
jurasse -es -ent). Yon den Personalendungen abgesehen, war
das Verbal tnis von 4. 5.. zu 1. 2. 3. 6. in Imp. Konj. und Pr.
Konj. gleich; in Imp. Ind., Kond. im Vergleich zu Pr. Konj.
war es ungleich durch das Yorhandensein von ai in 1. 2. 3. 6.
Was die Personalendungen von 4. 5. dieser vier Tempora
anbelangt, begegnen uns wiihrend der langen Periode vom 11.
— 12. bis zum 16. Jahrh. in 4. die Endungen -ons -tens -ions,
in 5. die Endungen -ex -iex (und in gewissen Dialekten Imp.
Konj., Pr. Konj. -oix (-eix) <^ lat. -etis), Dem Imp. Ind. und Kond.
sind -ons -ex fremd, im. ubrigen kann wohl gesagt werden,
dass diese Endungen zu verschiedenen Zeiten und in verschie-
denen Dialekten in den Formen aller dieser Tempora und
in alien Yerbgruppen wechselweise auftraten. Nachdem die
wechselseitigen Angleichungen innerhalb dieser Formen und
zwischen denselben und den Formen von Pr. Ind., Fut sich
vollzogen batten, finden wir als Resiiltat der Entwickelung in
Pr. Konj., Imp. Ind., Kond., Imp. Konj. iiberall: -ions -iex,
wogegen Pr. Ind., Fut. -ons -ex haben.
Es ist sowohl inbezug auf die Chronologie wie die Dia-
Jekte noch lange nicht entschieden, in welcher Weise diese
Einheitlichkeit erzielt worden ist ^). Ich kann daher nicht
entscheiden, inwieweit analoge Endungen in 4. 5. der vier
Tempora, bezw. in Pr. Konj. 4. 5. der er- und nicht-er-
Yerben, zur Zeit der Angleichung von Pr. Konj. 1. 2. 3. jurer
vorkamen. Ist das der Fall gewesen, was wenigstens teilweise,
*) Ein Umstand, der bei der Cbertragimg von -on^ von Pr. Ind. wohl
eine grosse Rolle gesjnelt hat, meines AVissens aber nicht beachtet worden
ist, ist das lautgesetzliohe Vorkommen von -ex- f-iex) einerseits in Imp. Ind.,
Kond. alJer Verben und Pr. Konj. der nicht-cr-Verben, anderereeits in Pr.
Ind. der er- Verben.
Zar Erklarung einiger frz. YerlMdformeu. 151
z. B. in Imp. Eonj. und Pr. Eonj., wabrscheiDlick ist, so ist
klar, dass dies in hohem Grade den angleichenden Einfluss der
h 2. (3.) der drei anderen Tempora bezw. des Pr. Eonj. se^inr
auf Pr. Eonj. 1. 2. (3.) jurer beforderte. Der Umstand, dass
zwischen 4. 6. der verschiedenen Tempora Angleichung un-
zweifelhaft vorgekommen ist, macht an und fur sieh an-
gleichenden Einfluss in 1. 2. 3. wahi-scheinlich.
Aus dem oben Gesagten geht hervor, dass von don Zeiten
ausser Pr. Eonj. und Pr. Ind. diejenigen mit dem Typus 1. -c
2. "68 3. -f sich naher mit Pr. Eonj. associirten als die mit
dem Typus 1. — 2. s 3. -t ( — ), und daher einen tiberwiegen-
den Einfluss auf dieses Tempus bezw. 1. 2. (3.) jurer austiben
mussten. Aber wenn auch das Gegenteil der Fall gewesen ware,
batten wir kein Recht, die Association und folglich den wenn
auch so geringen angleichenden Einfluss des Typus 1. -e 2. -e.v
3. "t ausser Betracht zu lassen. Die Aufgabe des Spracb-
forsehers ist in erster Hand, alle die Formen zu kpnstatiren,
an welche sich die Angleichuug hat ankniipfen konnen. Erst
dann gilt es zu entscheiden, welche von diesen eine grossere,
welche eine geringere Rolle gespielt haben. Dass das Verhaltnis
der tibrigen Tempora nicht ohne eine gewisse Bedeutung ge-
wesen ist, finden wir, wenn wir uns den Fall vorstellen, dass
alle die iibrigen Tempora den Typus von Pr. Eonj. jur jurs
jurt aufgewiesen batten. Es ist in diesem Falle fraglich, ob
nicht der Einfluss von Pr. Eonj. servir livrer dadurch para-
lysirt worden ware, so dass Pr. Eonj. jur jurs jurt keine
Veranderung erlitten batten.
Eigenttimlich ist, dass dieselben Verfasser, die an eine
wenn auch unbedeutende Nebeneinwirkung aller Imp. Eonj.
1. 2., um nur von diesem Tempus zu sprechen, auf nur einen
Toil Pr. Eonj. 1. 2. (6r. /wr^r) gar nicht gedacht haben, kein
152 Ivan Uschakoff.
Bedenken tragen, die Einwirkung eines Teils Pr. Konj. 1,
2. (3.) (Or. servir bezw. servir und livrer) auf a He Imp. Eonj.
1. 2. (3.) so hoch anzuschlagen, dass sie nur dadurch das Vor-
kommen des e in den letztgenannten Formen erklaren wollen.
Es scheint, dass man bisher bei Erklaningen durch die Anat-
logie nur zu oft das bequeme Verfahren angewandt hat, zu den
nachsten zur Hand liegenden, mit den angeglichenen analogen
Formen zu greifen und diese ohne weiteres als alleinige
Ursaclie der Angleichung zu statuiren, ohne sich viel darum
zu beklimmern, ob sie zur Erklarung derselben hinreichend
sind, und ohne zu priifen, ob es etwa andere, ebenfalls ana-
loge Formen giebt, welche die Angleichung wahrscheinlicher
machen * ).
Wenn nun bei Erklarung von Pr. Konj. jure -es ^e in
erster linie der angleichende Einfluss der Pr. Konj.-Formen
mit e und weiter der oben erwahnten Formen anderer Tempera
mit in Betracht gezogen wird, erklaren sich 1. jure 2. jures
ganz natlirlich. Schon in Pr. Konj. hatten die Formen mit e
eine 3 mal so grosse Frequenz als die Formen ohne e, und
dazu kam noch der Nebeneinfluss der 1. 2. Imp. Konj., Imp.
Ind., Kond. besonders von jiirer, aber auch servir livrer. Bei
Um ein noch eigentiimlicheres Beispiel von diesem Verfahren zu ge-
ben, erklart man Imp. Konj. 1. -sse 2. -sses nur durch den ganz unzulanglicheu
Einfluss von Pr. Konj. 1. 2. serve -es (und livre -es)^ welcher durch den ent-
gegengesetzten Einfluss von Pr. Konj. jur jws zum guten Teile aufgehoben
wurde, ohne den wenigstens ebenso starken Einfluss von Imp. Ind. 1. 2.
aller Yerben, -eie -eies u. s. w., mit in Betracht zu ziehen. Die betref-
fenden Formen erklSren sich librigens wohl einfacher hauptsachlich daroli
den Trieb, den Unterschied zwischen 1. und. 2. aufrecht zu erhalten. Ich
beabsichtige, diese Frage bei einer anderen Gelegenheit ausfiihrlich zu un-
tersuchen.
Zor Erklarong einiger frz. Yerbalformen. 153
3. aber stellt sich die Sache anders. e in Pr. Eon j. hatte
nnr ungefabr die Halfte aller Verben (die meisten nicht-<T-
Verben, die Grappe livrer, teilweise pruisse etc.), ohne e wareii
dagegen, ausser der Gruppe jurer (ungefahr 25 %), soit ait
etc. (ungefahr 25 7«)- Dazu kamen die ubrigen 3. des Typ. C,
nicht aber des Typ. A, da hier aiich Proportionseinfluss (s. unten)
mit 1. 2. vorkam. Dass unter solchen Umstanden die Formen
auf 't nicht so schnell durch die neuen verdrangt warden,
als in 1. 2. (s. S. 133), kann nicht Wunder nehmen, vielmehr
dass die Formen auf -e doch endlich durchdrangen, ausser statt
soit ait (neben der letzteren Form kam noch im 16. Jahrh.
aie vor, Darmesteter-Hatzfeld, Le seizi^me siecle^ 241). Ich
finde fiir diese Thatsache keine andere Erklarung als diejenige,
dass die verschiedenen Stammausgango der Pr. Konj.-Formen
hier eine bedeutende RoUe spielten. Wie immer bei Endungs-
angleichungen, associirten sich wohl besonders die Formen mit
^eichen oder doch mehr oder weniger analogen Stammaus-
gSngen. Die Stamme der meisten Verben der Gr. jurer gingen
auf einen Konsonanten aus, und diese Formen mit konsonan-
tischem Stammausgang traten daher zunachst in Verbindung,
nicht mit soit ait, sondern mit den nicht-er- Verben mit
konsonantischem Stammausgang, welche die grosse Mehrzahl
dieser Verben bildeten und auf 3. -6 ausgingen, und wurden
in erster Linie von diesen beeinflusst. Mit anderen Worten,
soit und ait standen ein wenig isoliert da und batten darum
nicht den vollen Einfluss, den ihre grosse Frequenz (zusammen
beinahe 25 7o) ihnen zuteilte. Gerade darum blieben sie auch
voin der Angleichung mit den ubrigen Pr. Konj. 3. auf -e
unberiihrt Die Pr. Konj. 3. auf -t truist doinst pruist etc..
wie auch voist, gingen gleichzeitig mit dem Verschwinden
dieser besonderen Pr. Konj.-Stamme verloren, und ebenfalls
154 Ivan Usohakoff.
fuist, das sich, ausser an Imp. Eonj. 3. -st, aiich an pmist
etc. angelehnt hatte.
Ausserdem ist zu bemerken, dass die Endung -e den
Vorteil hatte, den Stamni unverandert zu lassen (siehe unten
S. 162). Jedenfalls beweist die allgemeine Einftihrung von 3.
jure statt jur, wenn daftir keine andre Erklarung als die
jetzt gegebene vorgebracht werden kann, dass der Einfluss der
3. der anderen Tempera im Vergleieh mit dem Einfluss von
Pr. Konj. 3. sehr klein war.
In Bezug auf die Einftihrung von e in Pr. Ind. 1. jure
liaben die von Schwan, Neumann und Suchier vorgebrachten
Erklarungen wiederum den wesentlichen Fehler, der Angleichung
alJzu wenige, ganz unzulangliche Formen zu Grunde zu legen,
wahrend sich doch eines angleichenden Einflusses fahige Formen
in tJberfluss darbieten. Die Verhaltnisse lagen hier sehr eigen*
tumlieh, indem die betreffenden Formen zwei ungleichartigen
Einfliissen ausgesetzt waren, von denen der eine fur die Bei-
behaltung von jur, der andere aber ftir die Gestaltung jure
iiberwiegend wirkte.
Wenn wir nur auf 1. Riicksicht nehmen, standen Pr.
Ind. 1. jur in Analogie mit den nicht-er-Verben, in deren
Pr. Ind. 1. das e ebenfalls regelrecht fehlte (serf), Nur die
sehr kleine Gruppe livrer, wie auch einige nicbt-er-Verben,
ofrir etc., hatten in dieser Form aus phonetischen Gilinden
fem. e. Da hier die Gestaltung der Pr. Ind.-Formen mass-
gebend war, hatten folglich Pr. Ind. 1. der nicht-er-Verben,
die mit der Gruppe j'wrer beinahe alle franz. Verben umfassten,
Zur Erklaruog einiger frz. A'^erbalformen. 155
im Gegenteil die Entstehung von Pr. Ind. 1. jure verhindern
soUen (siehe weiter unten).
Der einfache und aiisschliessliche Einfluss von 1., beson-
ders Pr. Ind. 1. servir, war aber liier nicht der einzig vorkom-
mende, sondern es gab auch einen zusammengesetzten Einfluss
von 1. 2. und teilweise 3. Wie nun bei naherer Betrachtung
der oben erwahnten vier Haupttypen der Personalendungen in
1. 2. 3. hervorgeht, war das Verhaltnis der Pr. Ind. 1. jurer
zu Pr. Ind. 2. 3. jurer hinsichtlich des Vorhandenseins des fern.
e mit dem Verhaltnis aller anderen 1. zu den entspre-
chenden 2. 3. analogiewidrig. Beim Typus B, v«ro das e
in 2. 3. vorkam, kam es auch in 1. vor. Auch beim Typus
C, wo es in 3. fehite, aber in 2. vorkam, kam es ebenfalls
in 1. vor^). Nur wo es in 2. und 3. fehite, namlich beim
Typus A, fehite es in 1. Durch Einfiihrung des e wurde
nun 1.: 2. 3. Pr. Ind. jurer mit 1.: 2. 3. der Typen A B
analog, wenigstens was femin. e anbelangt, und 1.: 2. Pr.
Ind. jurer mit 1.: 2. des Typus C analog. Man kann sogar
sagen, dass 1. jure: S,jure mit 1.: 3. des Typus C weniger ana-
logiewidrig war als 1 jur: 3. jure. Was besonders den Typus
A betriffi, ward das Verhaltnis der Endung 1. — zu 2. -s mit
dem Verhaltnis der Endung in jure zu der injures ganz gleich,
indem die letzten Formen nur ein in den ersteren fehlendes e
batten ; 3. wich durch das t von der voUkommenen Analogie ab.
1. jure : 2. jures (3. jure) analog mit z. B. 1. serf: 2.
sers (3. sertj nenne ich eine Proportionsanalogie im
engeren Sinne, wo die Proportion zwischen den Formen analog
ist, die Formen selbst nicht. Wir haben auch 1. jure: 2. jures
3. jure analog mit z. B. 1. serve: 2. serves 3. serve, and in-
Zu B (Oder C) gehorten schon teilweise Pr. Konj. 1. 2. (3.) jurer.
156 Ivan Uschakoff.
sofem liegt auch hier eine Proportionsanalogie vor. Hier ist
aber die Analogie der Proportionen nicht alles, ja vielleicht nicht
einmal die Hauptsache; schon 1. jure ist ja mit 1. serve analog.
Man kann folglich annehmen, dass 1. serve, und in gleicher
Weise alle 1. der Typen B und C, an nnd ftir sich 1. jur zu
jure angeglichen haben, allerdings unter dem stark befordernden
Einfluss der Analogie in 2. (3.) Die Einwirkung des Typus A
auf D hat folglich eine Proportionsangleichung hervorgebracht,
die Angleichung des Typus D an B C kann entweder ftir
eine Proportionsangleichung im weiteren Sinne gehalten warden
Oder ftir eine einfache Angleichung, durch schon befindliche
Analogie funktionell nahestehender Formen befordert.
In der Kegel lag bei einer Angleichung innerhalb
der franz. Verben rait ihrem reich entwickelten Formen-
system ein solches beforderndes Moment vor. Aber bei ein-
facheren Formensystemen, wie in den altfr. Nominalformen, ist
auch Angleichung ohne eine solche Beforderung vorgekommen.
Genau genonimen, liegt auch in solchen Fallen eine gewisse
Proportionsangleichung vor, wenn die gleiche oder doch analoge
Funktion der sich angleichenden Forraen mitgezahlt wird. Wir
bekommen dann: Funkt. A: Endung a = Funkt. A (A A) :
End. a,
Der Trieb der Sprache, solche Proportionsangleichungen
durchzuftihren, erklart sich psychologisch folgendermassen. Im
Sprachcentrum associiren sich nicht nur Formen verschiedener
Verben mit derselben oder gleichartiger Funktion, z. B. alle 1.
desselben oder verschiedener Tempera, sondem auch Formen
verschiedener Funktion mit demselben oder gleichartigem Stamm,
was ich zu derselben Flexion gehorende Formen nennen
mochte. Um als Beispiele Formen aus Pr. Ind. zu nehmen,
associirten sich folglich einerseits 2. dis mit 2. cries, wie auch
Zur ErklaruDg eiiiiger frz. Yerbalfonnen. 167
1. di mit 1. criy andererseits dis mit di, oiss mit eri, und durch
Wiederholung der Association der ersten Art weiter das Paar
dis di mit dem Paare cries cri, Bei dieser letzten Association
wurde dann die Disproportion der vier Glieder empfunden und
durch die Substitution von crie vollstandig getilgt, was freilich
die Zerstorung der Analogie di cri zur Folge hatte.
Neumann aussert sich zwar nicht bestimmt, aus seinen
Worten ist man aber berechtigt, den Schluss zu ziehen, dass er
glaublich findet, dass nur Pr. Ind. 1. bezw. auch 2. 3. livrer
zur Entstehung von Pr. Ind. 1. jure mitgewirkt batten. Auch
Schwan^ bekennt sich wohl, augenscheinlich von Neumann
beeinflusst, zu derselben Lehre. Ich babe nicht notig, die Un-
moglichkeit einer Angleichung nur aus diesem Grunde naher
darzulegen. Die Gruppe livrer nimmt ja im Verlialtnis zu
jurer eine ganz untergeordnete Stellung ein. Schwan^ nimmt
neben Pr. Ind. livrer, wenn auch ein wenig zogernd, in zweiter
linie Pr. Konj. servir mit. Auch Suchier spricht von der
Einwirkung der letztgenannten Formen. Der Einfluss dieser
Fonnen und der zu derselben Kategorie gehorenden, von Schwan
vergessenen Pr. Konj. 1. 2. 3. Iiv9'er (bezw. jurer) ist ohne
Zweifel relativ gross gewesen, und zwar aus verschiedenen
TJrsachen. Es gait namlich eine einfach angleichende tJber-
tragung des e, weiter haben sowohl 2. als. 3. sie befordert, und
endlich gehorten die angleichenden Formen zu demselben Tem-
pus als die angeglichenen, bezw. zu einem funktionell sehr nahe
stehenden Tempus. Andererseits handelte es sich, wenn Pr.
Konj. jurer ausgeschlossen werden, nur um einen Teil der Pr.
Konj .-Formen.
Der Einfluss aller dieser Fonnen ware doch nicht
gross genug gewesen um die Ubertragung zu erklaren.
158 Ivan Uschakoff.
Pr. Ind. hatte oine vielfach (in Stengels altesten Texten 7 d. 8
mal) grossere Frequenz als Pr. Konj., und daher waren Pr.
Ind. jurer den Pr. Ind. livrer^ Pr. Konj. servir livrer tiberiegen.
Weiter berechtigt uns nichts, wohl Pr. Konj., nicht aber Imp.
Ind., Kond., Imp. Konj. mitzunehmen, deren 1. und. 2. auch
haben mitwirken mtissen *).
Ausser diesen die Typen B oder C besitzenden Formen
sind die Formen mit dem Typus A in Betxacht ztt' zi^lieD. Von
diesen standen Perf. und Fut. aus vielen, bei d^it Behand-
lung von Pr. Konj. jure -es -e hervorgehobenen Ortltaden zwar
ziemlich fern, das Verhaltnis 1.: 2. 3. dieser Tempera ist doch
als einwiikend mitzuzahlen, besonders des Perf., welches in der
alten Sprache eine sehr grosse, mit der des Pr. Ind. vergleich-
bare Frequenz hatte. Aber in erster linie steht hier der Pro-
portionseinfluss von Pr. Ind. 1. 2. 3. servir , dessen Wirkung
nicht gering anzuschlagen ist. An und fiir sich ist der Ein-
fluss des Typus B, auch wohl des Typus C, starker als derjenige
des Typus A, da jene beiden sowohl einen direkten, einfachen^
als einen Proportiouseinfluss ausiiben. Pr. Ind. 1. 2. 3. servir
hatten aber, im Vergleich mit alien anderen Fonnen, die hier
* Konsequenter, obgleich absurd, is es dann, nur von dem Einfluss
von Pr. Ind. livrer zu sprechen, wie auch Schwan in seiner zweiten Aufl.
seine Ansicht geandert hat. Auch im Vergleich mit der ErMarung des e in
Tr. Konj. jurer entsteht bei Schwan^ eine Inkonsequenz. Bei Erklarung von
Pr. Ind. 1. jure zieht er den Einfluss e i n e s Toils der Formen eines
weit weniger frequenten Tempus, Pr. Konj., herbei, bei Erklarung von
Pr. Konj. 1. jure 2. jures aber nicht den Einfluss aller Fonnen des
beziiglich der Freciuenz mit Pr. Konj. gleichstehenden Imp. Konj. Es scheint
beinahe, dass man einer gewissen Formengruppe nur insoweit eine Ein-
wirkung zuschreibt, als diese Gruppe zur diirftigen Erklarung der Angleichtmg
absolut notig ist. Als ob die angleichende Einwirkung einer gewissen Formen-
gruppe dadurch vermindert worde, dass auch andere, machtigere Formen-
gruppen einwirken!
Znr Eitiinrag emiger hz. Terbalfoimen. 159
in Betracht konnmen, ein bedeatendes Ubergewicfat sowohl in-
folge der grossen Freqoenz der Gnippe und des Teinpas, als
auf Grand des UmstandesL dass sie zu demselben Tempos ah
die anzogleichenden Fonnen gehorten. Danim moss wohl
angenammen werden^ dass die Proportion sers seri: serf, an
and fur sich genonunen, kriftiger als alle anderen Einflnsse
wirksam war, 1. jure hervoizomfen. Damit ist aber die Frage
nicht erledigt denn der einfache, die Beibehaltung von 1. jur
unterstiiteende Eanfloss der 1. serf ist auch mit in Betracht za
zielien.
Das Vorfaandensein dieses der Angleiehung machtig ent-
geg^iwiikenden Einflusses liefert ans den thatsachliehen Beweis
dafiir, dass ein Proportionseinflass hier mit eingewirkt hat was
schon ans den oben gemachten theoretischen Erwagungen her-
voi^ng. Denn sehliessen wir diesen Proportionseinfluss ganz
und gar aus, so tritt der ^nfacfae Einflnss von 1. serf unge-
hemmt in Kraft und bei dem grossen Frequenziibergewicht
und der funktioneiien Ubereinstimmung dieser Formen wird
gegen den Einflnss von Pr. Ind. 1. serf und die Tragheitskraft
von 1. jur sicherlich kein hinreichender Gegeneinfluss dorch
die Formen auf 1. -^ in Pr. Ind. und anderen Zeiten gebildet
um den Ubergang in 1. jure zu motivieren, besonders da auch
in Perf., Fut 1. das e fehlte i).
') Nehmen wir, um fur dieses Verhaitnis einen mathematiscben Ans-
dnick — ohne alien Ansprucli auf Geoauigkeit — zu gewinneD, an^ dass auf
100 Pr. Ind. 1. zusammen 50 1. Imp. Ind., Kond., Pr. Konj., Imp. Konj. auf
-c Yorkamen, und dass von den 100 Pr. Ind. 1. 5 auf -e nocli andere 5 ohne
-e eliminirten. Dann standen gegen 50 Formen auf -e 90 Pr. Ind. ohne -f,
die ersteren zwar mit einer grosseren Zahl anderer schon analoger, die Anglei-
ehung befordemder Formen zusammenhangend. Zu den 90 Pr. Ind. 1. kamen
noch alle Perf., Fut 1.
160 Ivan Uschakoff.
Auch bei Annahnie eines tJbergewichtes des einfachen
Einflusses im Vergleich rait dein doch anerkannten Proportions-
einflusse erklart sich diese Angleichung schweriich, und zwar aus
denselben Grtinden. Ob aber die beiden Einfltisse einander
gleich stark entgegenstanden oder ob^der Proportionseinfluss die
Oberhand hatte, wage ich nicht zu entscheiden. Im ersteren
Falle ware alle positive Einwirkung der zu dem Typus A ge-
horigen Formen diirch den gegenseitigen Einfluss und Gegen-
einfluss so zu sagen aufgehoben, und Pr. Ind. 1. jure warden
nur einer angleichenden Kraft, die mit dem Einfluss der 1.
auf -e nebst den entsprechenden 2. (3.) gleich war, ihr -e ver-
danken. Besser und leichter wtirde sich doch die Angleichung
durch Annahme des zweiten Alternativs erklaren. Die psychische
Voraussetzung dafur ist, dass die Association zwischen den
Paaren dis di und cries cn(e) starker war als zwischen den
einfachen di und cri, was a priori nicht unwahrscheinlich vor-
kommt. Aber auch im ersteren Falle liegt ein Proportionsein-
fluss wie auch eine Proportionsangleichung vor, obgleich nicht
positiver Art Das Vorhandensein des einfachen Einflusses von
1. ist ebensowenig zu leugnen. Derselbe ist vielleicht als eine
Ursache dazu anzufiihren, dass 1. jm^e doch so spat durch-
drangen.
Der Einfluss von Pr. Ind. 1. livrer auf Pr. Ind. l.^urer
wurde natiirlich dadurch verstarkt, dass die beiden Gnippen
tibrigens analog waren, der Einfluss der tibrigen 1. mit -e
dadurch, dass, ausser 2. und teilweise 3., auch 6. und teil-
weise 4. 5. der betreff'enden Tempera schon analog waren. Bei
der Proportionsangleichung ist jede Beteiligung anderer schon
analogen Formen nattirlicherweise ausgeschlossen.
Zur ErkllU'ung einiger frz. Yerbalformen. 161
Es bleibt mir iibrig, die Ansicht Suchiers zu beriihren,
nach welcher e in 1. jure in erster Linie dadurch entstanden
ware, dass 2. 3. e batten. Vielleicht denkt sich der Verfasser
hierbei, mebr oder weniger unbewusst, hinzu, dass 2. 3. diese
Wirkung batten, weil das Verhaltnis von 1. zu 2. (3.) dadurch
mit dem Verbaltnisse von 1. zu 2. (3.) in anderen Verben bezw.
Zeiten analog wurde. Er erwahnt ja auch als eine Nebensache
Pr. £onj. servir. Sonst und absolut genomraen, schiiessen seine
Worte eine Annahme ein, die mir sehr fragiich vorkommt In
der That ware das ganz dasselbe, als wenn man annehmen
wlirde, dass auch falls in alien Verben und Zeiten 1. keine
Personalendung und 2. -es, 3. -e gehabt batten, der Sprache
ein Trieb innegewohnt hatte, ftir 1. eine Form auf -c zu
entwickeln. Nun ist allerdings wahr, dass 1. jure mebr als 1.
jur den 2. jures 3. jtire gleicht, so dass eine gewisse Anglei-
chung vorgelegen hatte, aber ohne auswartigen Einfluss sehe
ich nichty wo die Sprache den Antrieb zu einer solchen An-
gleichung genommen hatte. 1. batten ja mit 2. 3. ungleichartig
sein und verbleiben konnen, wie mit 4. 5. Der einzige Schritt,
wozu die Sprache bei dieser Yoraussetzung hatte getrieben
werden konnen. falls sonst keine Nachteile dadurch entstanden
waren, ware gewesen, 1. mit 2. ganz gleich zu machen, d h.
in L die Endung -es einzufiihren. Mit den femer stehenden 3.
hatte in diesem Falle die Angleichung nicht geschehen konnen ^).
* Man konnte gegen <liese Aaseinandenjetzung die apateren Ferf. 4
jmnumes serritrmes etc. stsitt juramen serrimeM naoh 5. jurtMUs ^ertitfUt
anfalirexi. Hier stellt sich dooh die Sache anders, indem erstens die EndnDgen
von 4. und. 5. schon die meisrten T^ate gemeinsam batten: a . . es hezw.
i , . €9. and wetter auch in den 4. 5. der anderen Tempora (4. ons ■=. ons
Oder 6IU := ens, 5. ex r= ets) der L'nterschied der Endongen, aasser in
11
162 Ivan Uschakoff.
Burch die Einftihrung des e in Pr. Konj. 1. 2. 3. jure
jures jure, Pr. Ind. 1. jure gewann die Sprache den Vorteil,
dass die er-Verben, bei welchen sich ja besonders ein Streben
nach grosserer oder vollstandiger Gleichheit der Stamme inner-
haib derselben Flexion geltend machen konnte nnd in der That
auch geltend machte, denselben Stammausgang ftir alle dersel-
ben Mexion angehorigen Formen ausnabmslos durchftihren konn*
ten. Diese Gleichformigkeit und Vereinfachung batten die auf
den blossen Stamm ausgehenden 1. Pr. Ind., Pr. Konj., sowie
noch aUgemeiner die Endangen -s -t der Pr. Konj. 2. 3. friiher
bei den meisten Verben nicht erlaubt (vgl. lief lies liet und
liei^e lieves liet^e), Dieser Umstand mag wohl als die Einftihrung
des e befordemd mit in Rechnung gezogen werden. Ftir Pr.
Ind. 1. wird dies auch von Suchier 609 (oben citirt) angedeutet
Irn Gegenteil verdanken wohl Pr. Ind. 2. 3. jures -e zum
Teil demselben Umstand die Beibehaltung des e. Denn durch
die Analogie 1. serf jur befordert, lag hier die Angleichung an
Formen ohne e, speciell die tiberlegenen 2. sers 3. sert^ sehr
nahe. Ausser dass sich die Gruppe livrer dieser Angleichung
nicht hatte ftigen konnen, ware freilich in einer friiheren Periode
noch der Nachteil eines Zusammenfalls mit Pr. Konj. 2. 3. jurs
't hinzugekommen, und spater, als Pr. Konj. 2. 3. jures -e allge-
mein wurden, batten auch schon Pr. Ind. jurer einen anderen
Weg, nSmlich 1. jure, eingeschlagen.
Wenn nun diese Vereinfachung des Stammes als ein die
Einftihrung des e befordernder Faktor angesehen werden kann,
giebt andererseits diese Einftihrung zu einem Nachteile Veran-
lassung, der vielleicht auf das Entstehen und Durchdringen der
dem Vokal, nur in dem Wechsel von n (dem m der Perf. 4. nahestehend)
und t, nicht aber in einem Plus von s oder dergl. fiir 5., bestand.
Zur Erkl&rang einiger frz. Verbalformen. 1H8
neixon Formen heramend und verzogernd eingewirkt hat. Sie
iiatte nUmlioh den Zusammenfall von Formen mit verschiedenen
3?an.ttionen zur Folge. Es fielen zusammen: a) Pr. Ind. 2. 3.
und Pr. Konj. 2. 3. jures. -e, statt Pr. Ind. jures -e, Pr. Konj.
y^^^^s- 't; b) Pr. Konj. 1. und 3. jure statt 1. jur, 3. jurt; c) Pr.
. 1. und 3. jure statt I. jur, 3. jure.
Eine Unterscheidung von entsprechenden Formen des Pr.
- - und Pr. Konj. war natiirlich ein Vorteil, den die Sprache
^^iol^t ohne weiteres aufgeben woUte, wenn sie auch, infolge der
ixrt^Xeichartigen Verwendung der beiden Modi, von keinem be-
grossen Gewicbt war. Aueh 6. beinahe aller Yerben
in beiden Zeiten gleich, und zu der Zeit, wo die moisten
m in Pr. Konj. 4. 5. -ons -ez batten, fielen auch diese
den entsprechenden Formen des Pr. Ind. zusammen. Wei-
waren in Pr. Ind. und Pr. Konj. 1. jur livre, sowie 2. 3.
H^kT^r^es li/vre gleich. Hier kommt folglich der eigentiimliche Fall
^^x*, dass einerseits der in der Sprache waltende Deutlichkeits-
^^eb auf der Unterscheidung (wie in der Gruppe servir) bestand,
"^^Shrend andererseits der Analogietrieb sowohl indirekt, wie oben
^^tchgewiesen worden ist, als auch direkt, um Gleichmassigkeit mit
^^hon befindlichen zusammenfallenden Formen zu erreichen^ dar-
^ach strebte, diese Unterscheidung aufzuheben. Der Analogietrieb
V^ehielt die Oberhand, aber es ist nicht unmoglich, dass dieser
^rfolg gerade durch den Deutlichkeitstrieb verzogert und in die
liftnge gezogen wurde.
Ein grosserer Nachteil war an und fiir sich die Verwechs-
lung zwischen 1. und 3. sowohl in Pr. Ind. als auch in Pr. Konj.
Tor dem Wegfall des t in 3. -et in einer friiheren Periode des
Altfr. hatte die Angleichung keinen Zusammenfall herbeigeftihrt,
aber diese wurde damals nicht durchgefiihrt, vielleicht zum Toil
darum, weil die Verhaltnisse in 4. 5. nicht so analog geordnet
164 Ivan Uschakoff.
warea als spater. Als t fiel, entstand Zweideutigkeit fiir 1. 3.
Pr. Ind., Pr. Konj. livre, Pr. Konj. serve (ausgenomnien soie
soit^ puisse puist^ etc.) ^). Schon frtiher kam Zasammenfall zwi-
^hen 1. und 3. Pr. Ind. servir^ Pr. Konj. jurer von Verben
mit dem Stammaasgang d t vor (vent part; gart chant\ sowie
1. und 2. Pr. Ind. servir^ Pr. Konj. jurer von Verben mit dem
Stammausgange s {finis; lais). Die Angleiehung brachte nun
neue Zusamraenfalle hervor. Die Sprache hatte doch einen
Ausweg, die hierdurch entstehende Zweideutigkeit aufzuheben,
namlich die Aussetzung der Subjektspronomina, was auch
wahrend der altfr. Periode mehr und mehr gewohnlich wurde,
bis es endlich obligatorisch ward. Es ist hier nicht der Ort zu
untersuchen, in welchem Verhaltnis dieser zunehmende Gebrauch
der Subjektspronomina zu den neuen auf der Lautentwickelung
Oder Angleiehung beruhenden Zusammenfallen stand. Es ver-
steht sich, dass diese z^vei Umstande sich gegenseitig beeinflussten.
Dass die fraglichen Angleichungen nicht friiher zu Stande ka-
men, beruht jedenfalls wahrscheinlich gerade darauf, dass die
Subjektspronomina damals noch nicht so allgemeine Verwendung
gefunden batten. Die besonders spate Beibehaltung von S.jtdrt
steht wohl auch daniit zum Teil im Zusammenhang.
Unter der Yoraussetzung, dass das e frtiher in Pr. Konj.
1. als in Pr. Ind. 1. auftrat und sich verbreitete, was dureh die
Texte wahrscheinlich gemacht wird, entstand wahrend einer
gewissen Ubergangsperiode ein friiher nicht befindlicher Unteiv
schied zwischen Pr. Ind. 1. jur und Pr. Konj. 1. jure, Meyer-
Ltibke (angef. St. 345) sagt in Bezug darauf, dass die Einftihnmg
^) Das Yerhaltnis dieser Ausnahmen, wie auch der Imp. Ind., Kond.
3. -eit -<w^, zu Imp. Konj. 3. st hatte eine eingehende Untersuchung notig,
die ich hier nicht untemehmen kann.
Zur Erklai-ung einiger frz. Verbalformen. lt)5
des e in Pr. Konj. jtirer »avait Tavantage de distinguer la V^
personne du subjonctif pr6sent de la 1"^® personne de Tindicatif
pr6sent». Er vergisst aber hinzuzufligen, dass dieser Vorteil
vollst&ndig Oder, um der geringeren Frequenz der 2. Rechnung
zu tragen, doch zum grossten Telle aufgehoben wurde durch
den Nachteil, dass die entsprechenden 2. (vielleicht auch 3.)
zugleich zusammenfielen. An die Annahme einer friiheren Ein-
filhrung des e in 1. als in 2. ist schon wegen der Zeugnisse der
Texte nicht zu denken. Ausserdem ware der aUen anderen 1. und
2. ganz fremde Typus 1. -e 2. -5 ein Ding der Unmoglichkeit.
Bei Gestaltung der lautgesetzwidrigen Formen mit e in
Pr. Konj., Pr. Ind. ist folglich die Rolle des Deutlichkeitstriebs
tiberwiegend negativ gewesen ^).
*) Die Existenz des Deutlichkeitstriebs, d. h. eines mehr oder
weniger unbewussten Tiiebes des spi-echenden Individuums, in seiner Rede
fur zwei verschiedene, nicht diu'ch andere Mittel bezeichnete Bedeutimgen
bezw. Funktionen zwei lautlich verechiedene Worter oder Aiisdriicke vor ei-
nem einzigen vorzuziehen, kann wohl nicht vemeint werden. Meiner Ansicht
nach spielt dieser Trieb eine nicht zu untei*schatzende Rolle in der sprach-
lichen Entwickelung, was bisher zwar von mehreren Sprachfoi-schem in ein-
zelnen Fallen angenomnien, theoretisch aber jneistens iibei'sehen worden ist
(eine Ausnahme bildet besondei-s Ziemer, Junggi-animatische Streifziige im
Gebiete der Syntax). Ich kann auf diesen Gegeustand hier nicht naher eingehen,
bemerke nui', dass auf dem Gebiete der Formenlehre drei hauptsachliche
Arten seines Einflusses zu untei-scheiden sind. Der Deutlichkeitstrieb kann
namlich bewirken oder doch dazu beiti*agen:
1) dass Formen, die sich der lautlichen Entwickelung nicht gefiigt
haben, im Sprachgebrauch bleiben, bezw. durch die lautgesetzliche Ent-
wickelung etw^a entstandene Nebenf ormen verdrangen (Der Deutlichkeits-
trieb als den Lautgesetzen entgegenwirkend. Beispiel: Imp.
Konj. 1. 2. jurasse -sses, servisse -sses etc. statt 1. 2. Juras sen- is) — den-
selben Eintluss kann auch der Analogietiieb haben;
2) dass neue Formen durch Angleichung entstehen, oder, vorsichtiger
ausgedriickt, durch blosse Angleichung entstandene Formen allgemein werden
und die nicht angeglichenen Nebenformen verdrangen (Der Deutlichkeits-
trieb als die Angleichung bef ordernd. Beispiel: Pr.Iud. 4. jurons <
im Ivan Uschakoff.
Zuletzt ist zu bemerken, dass durch die Annahme, dass
das e friiher in Pr. Konj. 1. 2. (3.) als in Pr. Ind. 1. auftrat,
die in den beiden Zeiten ausgeftihrten Angleiehungen besser zu
erklaren sind. Denn die Sprache vertrug gewissermassen leichter
den Zusammenfall der 2. (3.) durch die zu derselben Zeit ein-
tretende Aufhebung des Zusammenfalls in 1.; ware dagegen das
e in Pr. Ind. 1. eingedrungen, wahrend noch die alten Endun-
gen in Pr. Konj. 1. 2. 3. blieben, so hatte es der Sprache noch
weniger daran gelegen, darauf die Angleichung in Pr. Konj.
auszuftihren und somit die neuerworbene Unterscheidung zwischen
den Formen aller drei Personen wieder aufzuheben.
juromes (< vulg. lat. *juromos?) statt *jur antes « \[. juramos?)^ ausschliess-
lich (?) Oder hauptsachllch Angleichung an somes (< vl. somos?\ um die
Yerwechselimg mit Perf. 4. jurames « vl. *juramos?) zu vermeiden; ebenso
vielleicht in 4. Perf., Pr. Ind. servimes etc.);
3) dass der angleichende Einfluss liberhaupt nicht zur Angleicbxmg
fiihrt Oder diese doch verspatet wird (Der Deutlichkeitstrieb als der
Angleichung entgegenwirkend. Beispiele siehe S. 162 — 5).
Ivan Uschakoff.
Ober einige Sehwankungen im deutsehen
Spraehgebraueh.
Der Ansspruch Fouill^es >la langue allemaude est encore
a r^t nAuleox: elle D*a ni une fonne assez precise, ni des
regies exaetes. ni des limites nettes^ ist offenbar hart nnd on-
gerecht insoweit er uber die Sprache in Baoseh und Bogen
aburtdlt Aber inbezng aof einzelne Gebiete des Sprachgebranehs
entliilt er ein E5mchen Wahrheit: es giebt in der That im
Deutsehen einige Gebiete. wo nieht nor die Grammatikep and
Lehrbticher. sondem aucb der lebeudige Spraehgebraueh eine
Un^cherheit und Willkur bekunden. dass man sich vergeblich
nach einem uberzeugenden Enterium umsehaut das eine defi-
nitiTe Entseheidung naeh der einen oder anderen Bichtung
ennoglidite. Schon seit Jahrzehnteu bemtihen sieh nun deut-
sche Sprachforscher in solehe dunkle Gebiete lieht zu biingen
and das Allgemeingultige und Richtige vom Willkurlichen and
nar einzeln Aufrreienden zu scheiden. Diesen Zweck verfolgen
vor AUem die bereits Tor den 80-ger Jahren ersehienenen Bticher
Ton Sa5dek^. Eelleb. LEHyA55 und Axdbese^, abgesefaen
168 Johannes Ohquist.
von den alteren, hier und da ausgesprochenen Mabnworten
einzelner Schriftsteller, wie beispielsweise Schopenchaubbs
Philippika »Uber Schriftstellerei und StiU und »Uber Sprache
und Worte» *).
Sanders und Andresen konnten leider gegen die immer
allgemeiner um sich greifende Sprachverwilderung und Ab-
stumpfung gegen gewisse durch logische Unterscheidungen gebo-
tene Formen nicht viel ausrichten. Das Sandersche Worterbuch
ist durch die untibersichtliche Anordnung des ungeheuer rei-
chen StofiFes nur schwer zu gebrauchen und Andresen war in
seinen eigenen Entscheidungen zu unsicher und zuriickhaltend,
um selbst denjenigen, die sich ihrer Dnsicherheit schon bewusst
geworden waren, eine feste Handhabe zu bieten.
In ein neues Stadium trat endlich der Eampf gegen die
Sprachverwilderung im Jahre 1891, als Wustmann 2) seine
in den »Grenzboten» erschienenen Aufsatze »AQerhand Sprach-
dummheiten» in Buchform herausgab. In vielen Punkten stutzte
er sich auf Andresen und baute nur weiter aus, was dieser be-
gonnen hatte, so dass sein Buch inbezug auf den Inhalt nur
teilweise Neues enthalt. Das Hauptverdienst des Wustraannschen
') Parerga und Paralipomena. (4 Aufl. Leipzig 1878) S. 536 ff. und
S. 599 ff. Vgl. auch »Materialien zu einer Abhandlung iiber den argen Unfug,
der in jetziger Zeit mit der deutschen Sprache getrieben wird» im handschr.
Nachlass (Leipzig 1864) 8. 53 ff. Hierher gehoren auch die Aufsatze Hans
v. WoLzoQENS »Ueber Verrottung und Errettung der deutschen Sprache*
in den »Bayreuther Blattern* Jahrg. 1879. In eine etwas spatere Zeit fallen
die Biicher von Schroder »Yom papiemen Stil» und von Halatschka »Zei-
tungsdeutsch*.
*) D:r GusTAV Wustmann. Allerhand Sprachdummheiten. Kleine
deutsche Grammatik des Zweifelhaften, des Falschen und des Hasslichen.
Ein Hilfsbuch fiir Alle, die sich offentlich der deutschen Sprache bedienen.
Leipzig, F. W. Grunow. 1891.
Schwankungen im deutschen Sprachgebrauch. 169
Biicbes liegt in seiner Form. Allerdings nicht in dem Sinne,
als w^re sie an sich etwas Elassisches und Nachahmenswertes,
denn Wnstmann scbalmeistert und kanzelt in seinem Buche in
einer Weise, die schier an den seligen Schopenhauer erinnert
Aber gerade diesem seinem ubermiitigen, nichts weniger als
^ssenschaftliehen Ton verdankt das Buch seinen Erfolg und
seine Verbreitung. Was Sanders und Andresen mit ibren obne
Zweifel unvergleicblicb bedeutenderen Arbeiten nicbt vermocht,
das gelang Wustmann: die Tagespresse und die Schriftsteller, ja,
alles, was ein gebildetes, richtiges und scbones Deutsch zu
sprechen und zu schreiben sieh einbildete, ftihlte sich in seiner
Sicherheit erschiittert und begann sogar einzusehen, dass that-
sachlieh nicht alios in der Ordnung war. Die heilsame Folge
des Wustmannschen Buches war also nicht die, dass uns in
ihm et^va Schwarz auf Weiss und verbrieft und versiegelt ein
unumstosslich richtiges Deutsch in den Schoss gefallen ware,
zum Heil der geplagten Lehrer und den Papiernienschen zur
Nacheiferung, sondern die, dass man nun auf die vielverschlun-
genen Pfade, die der Sprachgebraueh wandelt, allgeraein auf-
merksam wurde, dass nun in weiten Kreisen ein Licht dariiber
aufging, dass es beim richtigen und schonen Sprechen nicht so
sehr auf gelaufiges Nachplappern widersinniger Neu- und Miss-
bildungen im Telegrammstil ankommt, als auf ein folgerichtiges
Benken und ein feines Gehor. Ob diese Einsicht sich in That
verdichtet, ist eine andere Frage, sie ist an sich schon GoAnnn
genug.
Aber Wustnianns »Sprachdunimheiten» haben noch eine
andere erfreuliche Folge gehabt. Sie haben eine Anzahl kriti-
scher Streitschriften und Artikel ins Leben gerufen, die alle ihr
Scherflein zur Klarung und Schlichtung streitiger Falle beitragen
170 Johannes Ohquist
und manehe beachtenswerte Beobachtungen and Berichtigangen
alter Irrtiimer enthalten ^).
Schliesslich muss ich bier noch ein selbststandiges, unab-
b^gig von Wustmann vor Kurzem erscbienenes Buch erwih-
nen, das zugleich als das unzweifelbaft bedeutendste auf diesem
Oebiet zu betracbten ist; namiich: D:r Theodor Matthias,
Spracbleben und Spracbscbaden. Ein Ptihrer durcb die Schwan-
kungen und Scbwierigkeiten des deutscben Spracbgebrauchs.
') Mir sind folgende zuganglich gewesen: J. Minor. Allerfaand Spndi-
grobheiten. Eine hofliche Entgegnung. Stuttgart 1892. Beriihrt nur einlge
Mile und meistens ohne sich selbst in der einen oder anderen Richtung zu
entscheiden. Speciell liber wer und taelcher bringt er ziemlich viel Mateiiai
bei und zeigt, dass der durchschnittliche Gebrauch der beiden Worter sich
wie 2:1 verhalt. August Faulde. Beitrage zui* deutschen Gmmmatik und
deutschen Lektiire. Zum Teil im Anschluss an TVustmanns Buch: »Aller-
hand Sprachdummheiten*. Neisse. 1892. Bietet auch nui* Einzelnes, das
auf Wustmann Bezug hat, den er im Allgemeinen uberschwanglich lobt, aber
in Einzelheiten manchmal treffend widerlegt. Er giebt mehr eigene Beo-
bachtungen iiber Kleinigkeiten. D:r X * * *. AUerhand Sprachverstand. Kieine
deutsche Sprachlehre fur Alle, denen ihr deutsches Sprachgeftihl am Hensen
liegt. (Auf dem Umschlage: »Kritische Keile auf Wustmannsche Klotze»).
Bonn. 1892. Der Inhalt entspricht leider wenig dem grossthuerischen TiteL
D:r X. bei*iihrt allerdings jedes Kapitel in Wustmanns Buch, aber in der
oberflachlichsten Weise. Beinahe in samtlichen Fallen widei"spricht er Wust-
mann, aber ohne den geringsten Yersuch seinen Widerspruch zu moti-
viren oder zu belegen. Karl Erbe. Randbemerkungen zu D:r Wustinanns
»Alierhand Sprachdummheiten». Untersuchungen iiber wichtige Gegenstande
der deutschen Sprachlehre. Stuttgart. 1892. Ein sehr niitzliches Biichlein,
das eino Menge AVustmannscher Fragen in ziemlich eingehender "Weise
erortert. D:r August Sc'i»nTs. Der Kampf gegen die Sprachverwildermig.
Kolu. 1892. Eine sehr beachtenswerte Arbeit^ die in engem Rahmen viel
Beherzigenswertes und auch manches Neue bringt. Der Erw^nung
wert sind auch die Recensionen von 0. Erdmaw in der Zeitschr. f. deut-
sche Philologie. Bd. XXIV. Heft IV. S. 560 ff. und Rfunhold Bbchstwn
in der Zeitschi*. fiir den deutschen Unterricht 6 Jahrg. 1 Heft, S. 64 fL,
sowie H. AVi-NDKRuoHs Artikel *Die deutsche Syntaxforschung und die Schule»
in der Beilage N:o 139 zur AUgemeinen Zeitung. 1891.
Schwankuiigen im deutschen Sprachgebrauch. 171
(Ldpsdg. R Richter. 1892.) Im Gegeosatz sa Andreseos rein
beschreibender und Wustmanns diktatorischer, willktirlicbe Oe-
sefese vorschreibender Methode wahlt Matthias den Mittelweg,
indem er die geschichtliehe Entwickelung and Yeranderung
innerhalb langerer Zeitraume anerkennt und deshalb in manchen
fallen die Entscheidung dem Sprachgef iihl der gebildeten Majo-
ritat tiberlasst, daneben aber die Notwendigkeit zugiebt, »fur
^ine ktlrzere Spanne Zeit das in der Flucht ihrer grammatischen
ZErscheinungen Uberwiegende und Ublichere als das Begelrechte,
ijprachrichtigere und daber dem gewohnlichen Scbreibenden,
Bicht den vereinzelten Neuschopfern und Weiterbildnern der
Sprache^ als das Musterhafte und Naehabmenswerte binzustellen».
So verdienstvoU nun alls diese Werke einzeln genommen
sind; baftet ibnen dennocb, als Gesamtbeit betracbtet, ein Febler
an, der den Zweck, den sie alle verfolgen, namlicb das fur
heute Sprachricbtige endgiiltig festzustellen, leicbt illusoriscb
machen kann. Sie weicben namlieb in ibrem [Jrteii dariiber,
was »in der Flucbt der grammatischen Erscheinungen» schliess-
lich als das Eichtige festzuhalten sei, baufig von einander ab,
ja, wir stossen nicht selten auf vollstandigen Widersprucb.
Hat man sich heute von Andresen belehren lassen, dass die
Substantive auf al im Plural nie den Umlaut baben dtirfen, so
Uberzeugt uns morgen Lyon, dass die moisten den Umlaut tra-
gen, und iibermorgen erfahren wir scbliesslich von Matthias,
dass sowohl Andresen wie Lyon im Irrtum befangen sind, und
class Oenerdle ebenso gut eine Existenzberechtigung baben wie
•^dmirale.
Wem nun die Sprache bios zu eigenem Privatgebrauch
^geben, kann ja, wenn's ihm gefallt, Tenore anhoren und Jaunr-
'^idle lesen oder auch Palaste und Altare bauen; im schlimm-
^ten Fall kann es ihm passiren, dass Wustmann ibn einen unge-
172 Johannes Ohquist.
bildeten Papiermenschen schilt. Aber der Sprachlehrer? Woran
soil er sich halten, wenn er sich selbst und schliesslich ja auch
seinem Auditorium Becbenschaft daruber ablegen soil, warom
jdan denn nur Tenore und warum nur Altdre deklluiren darf?
Und dies ist doch nur ein hochst einfacher Streitfall unter vielen
anderen, die einem viel schlimmere Kopfschmerzen verursachen
konnen.
Der Lehrer in Deutschland bat nun allerdings in dieser
Lage einen Ausweg, der ibm die Losung vieler Fr^igen wesent-
lich erleicbtert: er lebt selbst mitten im Strom des lebendigen
Sprachgebrauchs; wo ibm die Biicher den Zweifel erregen, da
bringt ibm das Oebor den berubigenden Olauben: bei uns heisst
es einmal so. Das ist oft eine bequeme — und vollkommen
ausreiehende Losung. In ganz anderer und viel schlimmerer
Lage befindet sich der Lehrer der deutschen Sprache im Aus-
lande. Ihn lotst kein deutlicher, fester Sprachgebrauch durch
die Klippen der »Sprachverbesserer» und er verliert nur all-
zuleicht das Gleichgewicht, sobald er gar auf Wustmannsches
Glatteis gerat.
Diese bose Erfahrung babe auch ich nicht selten erlebt
Um mir aus der Not zu helfen, griff ich nun nach dem einzigen
Mittel, das hier Rat schafiFen kann, — ich begann die wider-
sprechenden Behauptungen und »Regeln» mit einander zu ver-
gleichen und an der Hand der massgebenden Schriftsteller die
Stichhaltigkeit ihrer Griinde zu priifen, um auf diesem Wage
hinter die thatsachliche Berechtigung und AUgemeingtiltigkeit
dieser oder jener umstrittenen Form zu gelangen.
Die nachfolgenden Ausfuhrungen sind also keine Unter-
suchungen iiber die historische Entwickelung gewisser gramma-
tischen Formen, sondem nur einige vergleichende Schlussfolge-
ningen aus den Ergebnissen, die der jungste Kampif mder die
Schwankungen im deutsohen Sprachgebrauch. 178
Sprachverwilderung vorlaufig geliefert hat. Sie baben also vor
Allem, ja, ausscbliesslicb den praktiscben Zweck, dem Lebrer
der deutscben Spracbe, insbesondere in unserem Lande, eine
sichere Handbabe dafiir zu bieten, was er im gegebenen Fall
trotz des Widersprucbs mancber spracbwissenscbaftlicben Auto-
ritat als das fiir heute Allgemeintiblicbe, also aucb Spracbricbtige
zxk halten hat Ich bin hierbei von dem Grundsatz ausgegangen,
c^ass nicht die Orammatik, sonderu der allgemeine Sprachgebrauch
^as entscbeidende Wort hat; d. b., dass immer nur das als das
2»einzig Richtige» zu gelten bat, was die Mebrzahl der Spracb-
^ebildeten fiir das Bichtige halt und als solcbes allgemein libt.
Im vorliegenden Aufsatz kann natiirlich von einer erschop-
:fenden Durchforschung jenes dunklen Gebietes keine Rede sein,
deb babe mich darum auf die Untersuchung einer nur ganz
Ueinen Anzabl von zweifelhaften Fragen beschrankt, die mit
einander in innigem Zusammenhang stehen und eben nur in
diesem Zusammenhang mit Nutzen ge^^ii^digt und gelost werden
konnen.
1. Yon hohem geschlchtllchem Werte oder von hohem
geschlchtUchen Werte?
Die deutsche Adjektivdeklination erfreut sich einer ebenso
klaren wie einfachen Kegel: das attributive Adjektiv erleidet die
Starke Flexion, sobald kein vorhergehendes Bestimmungswort
durch seine Endung das Geschlecht ausgedriickt hat. 1st das
Qeschlecht bereits ausgedriickt, so begniigt sich das Adjektiv
mit der schwacben Flexion. Es heisst also: guter Mensch, aber:
der gute Mensch und: manch guter Mensch, aber: mancher
gute Mensch, M. a. W. alle der Biegung unter\vorfenen Be-
174 Johannes Ohquist.
stimmungsw5rter erfordern das nacbfolgende Adjektiv in der
schwachen Fonn, sobald sie selbst eine Flexionsendung tragen.
Mit einigen Aosnafamen, die spHter berutirt werden solien, ^wird
diese R^el ganz allgemein befolgt, soweit sie die Deklinatioii
nur eines oder nur des ersten von mehreren vor einem Snb-
stantiv stehenden Adj^tiven betriffl.
Dagegen bildet einen der am meisten umstrittenen Ffille
die Deklination des zweiten oder der folgenden Adjektive vor
einem Substantiv. Soil es heissen: langem schvmrxem Haare
oder langem schwarzen Haare; langer sehwarxer naare oder
langer schwa/rxen Haare? Zu bemerken ist, dass sich der Strmt
nur um diese zwei Falle, den Dativ Sing. Mask, und Neutr.
und den Genetiv Piur. dreht; im Gen. Sing, hat sich ffir das
mannliche und sachliche Geschlecht die scbwache Endung allge^
mein eingeburgert, fiir das weibliche dagegen die starke Endang
noch durchweg beibehalten. Aucb inbezug auf die ubrigen
Easus besteht im AUgeraeinen kein Zweifel; es wird niemand
einfallen zu sagen: langes schwarze Haar, lange schvmrxen
Haare, Die Erklarung dafiir, warum gerade in diesen zwei
Fallen die schwache Endung eine so haufige Anwendung ge-
funden, dass selbst Grammatiker sich veranlasst gesehen haben,
sie durch Regeln in Schutz zu nehmen, liegt wohl vor Allem
in einer auf Bequemlichkeit beruhenden Nachlassigkeit der Aus-
sprache. Auch Matthias giebt diesen Grund an *) und fugt hinzu,
') a. a. 0. S. 55. »Dass Bequemlichkeit und Abneigung gegen gewisse
der Zunge nicht sonderlich bequem liegende Eodungen wirklich die Schuld
tragt, geht anch daraus hervor, dass oft in ganzen, sonst vortrefflich geschrie-
benen Buchem von zwei Adjektiven vor einem Femininum nie das erste
stark, das^ zweite schwach deklinirt gefimden wird, wohl aber haufig vor
mannlichen und sachlichen Dativen das erste mit der Endung m das zweite
mit «».
Schwankungen im deutschen Spnchgebranoh. 175
dass dies gerade die zwei Falle sind, »deren vor den anderen
iioch aufiallige, charakteristische Endungen unter der immer
starker werdenden Abneigang gegen die Easusendangen wie
unter der nicht geniigenden Elarfaeit iiber sie am meisten za
leiden haben».
Dass diese Bequemlichkeit — imfall die Umwandlung des
'971 isL n als solche zu betrachten ist — nicht erst neueren Da-
tmms ist, beweist allerdings schon der Satz Lathers » nicht allein
za nnserm eigen^ sondem auch zu anderer Leute grossem
'vnerklichen Schaden».
Sehen wir vorlaafig von den Sprachforschem and Oramma-
tikem ab and ziehen die Werke derer zu Rate, von denen
ftiglich ein richtiges and feines Sprachgefiihl erwartet werden
darf, die Werke der Dichter aus alter and neuer Zeit, so erleben
wir unsere erste Enttauschung auf diesem domenvollen Pfade.
Bei Elopstock and Lessing, bei Goethe und Schiller, Heine and
Aaerbach, von den Jiingsten ganz zu geschweigen, finden wir
bald die starke, bald die schwache Endung, ja oft in unmittel-
barer Folge nach einander, ohne dass aus dem Sinn za ersehen
ware, dass zu dem einen oder anderen Oebrauch irgend eine
logische Unterscheidung Anlass gegeben hatte.
Man ware infolgedessen versucht anziinehmen, dass das
Sprachgefiihl in dieser Frage tiberhaupt nicht mitspiele, wenn
Qicht die Thatsache vorlage, dass die eine Form, namlich die
Starke^), bei weitem haufiger vorkommt, als die schwache*).
Aus dem Umstande aber, dass auch die schwache Form von
*) Wir &nden die starke Endung haufig sogar in Fallen, wo die un-
V>equeme Aussprache doch noch ein n erklart und entschuldigt hatte, wie
c%U5 natilrliehem frommem Oefiihl bei Gccthe.
*) S. Sanders, S. 08, a.
176 Johannes Ohquist.
mustergtiltigen Schriftstellern gebraucht wird, haben einige Gram-
matiker eine Scblussfolgerung ziehen zu mussen geglaubt, die
schliesslich zur Aufstellung einer ebenso unsicheren wie will-
klirlicheu grammatiscben Regel geflibrt bat. Sie bebaupten
namlich, dass, wenn von mehreren vor einem Substantiv ste-
benden Adjektiven das dem Substantiv zunachst stebende mit
diesem zusammen einen einbeitiicben Begriff bildet, der als
solcber dem oder den librigen vorbergebenden Adjektiven gegen-
iiberstebt, nur das oder die ersten die starke, das dem Substantiv
zunachst stebende jedoch die schwacbe Endung erbalteii solle.
Es mlisse m. a. W. die logische Unterscbeidung zwischen
koordinirten und einander libergeordneten Adjektiven auch
grammatisch durch die scbwacbe Endung des untergeordnetea
Adjektivs zum Ausdruck gelangen. Diese Forderung stellen
ausser dem alten Heyse und Becker^) aucb Andresen und
Wetzel.
Andresen ^) (S. 56 fif.) gebt von den adjektiviseben Ftir-
und Zahlwortern aus, die dem attributiven Adjektiv, dem sie
vorangeben, nicbt beigeordnet sind, sondern sicb auf den durch
Substantiv und Adjektiv gebildeten Gesamtbegriflf beziehen und
infolgedessen das Adjektiv in der schwacben Foim veriangen.
Dieselbe RoUe sollen nach Andresen auch die eigentlicben
Adjektive tibernebmen, sobald eine Uberordnung vorliegt Es
sei also nicbt einerlei, ob es beisse nach zwdlfstilndigem heissen
Kampfe oder nach xtvolfstilndigem, heissem K. Doch bringt
er keine tiberzeugenden Beweise aus der Litteratur daftir bei,
dass der schwankende Gebrauch der starken und schwachen
*) Nach Matthias, S. 55 Anm. 2.
^) Karl Gustaf Axdreskn'. Sprachge branch und Sprachrichtigkeit im
Dentschen. 7:te Auflage. Leipzig. 0. R. Reisland. 1892.
Schwankangen im deutscfaen Sprachgebrauch. 177
form thatsachlich durch eine solche bewusste UDterscheidung
Yeranlasst worden w&re. Aus den von ihm angefiihrten Beispie-
len geht im Gegenteil deutlich bervor, dass, wo im Falle der
tJberordnang — also nach «einer Ansicht richtdg — die
schwache Flexion vorkommt, dies lediglich der Nachl&ssigkeit,
Gedankeniosigkeit, Willkur oder abulichen Ursaeben zugescbrie-
ben werden mass^).
Wetzel^) stellt (S. 116) kurz und biindig die Regel auf:
»l8t das erste Adjektiv dem andem grammatiscb unter-
geordnet'), d. b. bestimmt es einen Dingbegriff, der schon
darcb ein dem Substantiv naber stebendes Adjektiv enger be-
grenzt ist, so wird jenes stark, dieses scbwacb deklinirt».
Also: nefHgefn tdglichen Kopfschmerx. Ebenso Sebiller:
Denn geendigt nach langem verderhlichen Streit
War die kaiserlose, die schreckliche Zeit.
Horen wir nun die anderen Grammatiker und Spraebkun-
digen liber diesen Punkt.
Einen gleicbgiiitigen Standpunkt nimmt Schmits (S. 7
und 45.) ein; da ja das Chaos docb nicht gelicbtet ist will er
') So die Kolnische Zeitung: in roUster korperlichen und geisiiffen
Kraft und nur wenige Tage spater: in toiler korjjerlieher trie yeistiger
Frisehe.
*) Ed. Wetzkl ctDd Fa. Wktzkl. Die deutsche Sprache. I^e nach
methodischen Gnmdsatzen bearbeitete Grammatik fiir hohere LehraDstalten
Tmd znm Selbstunterricht 9:te Aufl. Berlin. 1887.
•) Charakteristisch fur den Wirrwarr, der in dieser ganzen Frage
hemchi, ist auch der Umstand, dass die Grammatiker niclit einmal dariiber
im Klaien zu sein scheinen, welches Adjektiv denn eigentiich als dan iiber-
geordnete und welches als das uutergeordnete zu betrachten sei. Nach
Wetzel und — wie es scheint — auch nach Sanders (S. 254, e) ist das dem
Substantiv zunllchst stehende Adjektiv das iibergeordnete, nach Schmits und
Heyse** ist es ontergeordnet. Die ubrigen driicken sich nicht deuttich genug
aus, doch scheinen sie offenbar auch der letzieren Ansicht zu sein.
12
178 Johannes Ohquist
noch »obne Oewissensbisse welter schwanken» und beide Gto-
braache zulassen, :»wenn auch nicbt gerade innerhalb desselben
Satze8» (!).
Erdmann^) (S. 44, 45) konstatirt von seinem historisob-
beschreibenden Standpunkt aus nur die Thatsache, dass die
Neigung dahin geht, dem zweiten Adjektiv bei engerer Zuge-
horigkeit zum Substantiv im Oen. und Dat. Sing. Mask, und
Neutr. und Gen. PI. die schwache Form zu geben, ohne sich
jedoch selbst ausdriicklich ftir die eine oder andere Form zu
entscheiden. Da er in seiner Recension des Wustmannschen
Buches der von Wustmann vertretenen Ansicht nur »teilwei8e»
beitritt, konnte man moglicherweise schliessen, dass er im Fall
der Uberordnung die schwache Form des zweiten Adjektivs nicht
unbedingt verwirft, im Fall der Nebenordnuug dagegen die starke
Form entschieden vorzieht.
Wdstmann (S. 44, 45) ist hier, wie an vielen anderen
Stellen widerspruchsvoll ; er meint namlich, dass einelogische
Unterscheidung zwischen neben- und tibergeordneten Adjektiven
unzweifelhaft notwendig sei und auch in der Interpunktion durch
ein Komma zwischen nebengeordneten Adjektiven ausgedriickt
werden soUe. Zugleich gesteht er aber doch ein, dass es in
vielen Fallen ganz unmoglich ist zu entscheiden, ob eine Ko-
ordination oder Uberordnung vorliegt Eine grammatische TJn-
terscheidung verwirft er jedenfalls ganz entschieden. Einzig
richtig nach ihm ist: von hohsm geschichtlichem Werte und
7i(ich langem, schwerem Leiden.
Auch Erbe (a. a. 0. S. 6) vertritt in seiner Broschtire
liber die »Sprachdummheiten» diese Ansicht Wustmanns.
*) OsKAR £rdmann. Grundziige der deutschen Syntax nach ihier
geschichtlichen Entwickeiung. Erste Abteilung. Stuttgart. 1886.
Schwankungen im deutschen Sprachgebrauch. 179
Blats^) (§ 270) berilcksichtigt nur in einer Anmerkung
Le Thatsache, dass ^bisweilen* auch die schwache Form statt-
^6.xidet, aber als Regel stellt er auf % dass s&mtliche auf einander
f^z^lgenden Adjektive vor einem Substantiv dies el be Flexion
^iiialten, ob eine Verbindung durch eine Eonjunktion stattfindet
nicht, and ob ein Eomma dazwiscben tritt oder nicht. Sogar
dass dem Substantiv zunllchst stehende Adjektiv mit sei-
em Substantiv einen Gesamtbegriff bildet, tritt nach Blatz jetzt
Y^aeistens die gleichformige Deklination mehrerer eigentlichen
..^.djektive ein. Es soil also auch heissen: naeh bestandenem
^^^asrisHschem Examen.
Noch viel entschiedener spricht sich Heyse-Lyon *) (S. 170)
^^egen die schwache Form aus. Die Begel, dass das zweite
- ^^djektivQm schwach deklinirt werden mtisse, wenn es unter-
^eordneten Ton babe, ist nach ihm unrichtig. »Das erste Adjek-
-tiiYiiin sinkt niemals zu einem blossen Bestimmworte herab,
^ondem bleibt immer wirkliches Adjektivum, die schwache
lE'orm des zweiten Adjektivs ist durch nichts berechtigt. Nur
pedantische Griibelei der Grammatiker schuf eine solche verkehrte
lElegeL Die lebendige Sprache kennt sie nicht*.
Sa.noeb8^), (S. 96 flf.) der in seinem W5rterbuch voile
^;echs Spalten dieser Frage widmet, bezeichnet die Umwandlung
*) Pbiedrich Blatz. Neuhochdeutsche Schulgrammatik fiii* hohere
Xiehianstalten. 3:te Aufl. Tauberbischofsheim. 1888.
•; Schmits (S. 6) rechnet Blatz zu den Grammatikem, die das unter-
Seordnete Adjektiv in der schwachen Form verlangen. Yielleicht geschieht
<^es in den ersten Auflagen, die mir nicht zur Hand sind. In der diitten
^nflage behauptet Blatz das GegenteiL
*) D:r Joh. Christ. Aug. Heysks Deutsche Graramatik oder Lehrbuch
cler deutschen Sprache. 24:te Auflage der Schulgrammatik Heyses. Neu
l)earbeitet von D:r Otto Lyon. Hannover. 1886.
*) Daniel Sanders. "Worterbuch der Hauptschwierigkeiten in der deut-
schen Sprache. Grosse lusgabe. 17:te Aufl. Berlin, 1888.
180 Johannes Ohquiat.
der zweiten Endung em in en bei nebengeordneten Adjektiven
als in jeder Beziehung verwerflich. Wenn nicht NebenordnuDg,
sondem Unterordnung obwaltet, also kein »und» zwischen-
geschoben werden kann und auch kein Eomma gesetzt werden
sollte, liege das Yerbaltnis allerdings anders. Es konne z. B.
der Satz »er hat einen neuen, schwarzen Anzug bekomnQ^en»
einen andem Sinn erhalten, wenn das Komma weggelassen
wiirde. Im ersten Fall sei von einem Anzug die Rede, der
neii and sehwarz ist, im letzteren dagegen von einem schwarzen
Anzug, der neu ist. Aber Sanders selbst legt dieser Unter-
scheidung keine Bedeutung bei und behauptet ausdriicklich, dass
der Sprachgebrauch diesen Unterschied nur bei den adjekti-
vischeu Pronomen und Zahlwortern mache, bei den reinen
Adjektiven gelte gewohnlich auch ftir den Fall der Unterord-
nung dieselbe Form wie ftir den der Nebenordnung.
Auch Matthias (S. 55) verwirft auf das entschiedenste
die schwache Form und meint, dass selbst bei iibergeordneten
Adjektiven nur die starke Endung zu gebrauchen sei, da tiber
das gegenseitige Verhaltnis der Bei-, Neben- und Unterordnung
bei eigentlichen Adjektiven eine allgemeine Ubereinstimmung
nie erzielt werden kann und wird ^). Die schwache Endung sei
nur eine Missbildung und werde »durch die ausgeklligelte Regel
vergeistigend zu einem feinen neuen Unterscheidungsmittel
emporgeschraubt». Aber auch Matthias, und zwar noch bestimm-
ter als Sanders, beschrankt dieses Urteil auf die eigentlichen
*) Ti"otz der absurden, auf die Spitze getriebenen Gleichmacherei, die
D:r X * ^ * in seiner Broschiire betreibt, trifft er hier doch das Richtige, wenn
er sagt: »diese logische Unterscheidung grenzt in vielen Fallen dicht an
Haarspalterei, und auch wo sie wohlberechtigt ist, braucht sie noch lange
nicht auf alle mogliche Weise ausgedrilckt zu werden, weil sie iiberfldssig
ist, und weil man ja nicht filr denkfaule Schlafmiitzen schreibt». S. 22.
SchwankuDgeD im deatscheD Spradigebrauoh. 181
Adjektive, die adjektivischen Ftir- und Zahlworter will auch er
davoD aosgenommen wissen jnd meint, dass dagegen nichts
eiozuwenden sei, wenn die letztgenannten, die ja keine Eigen-
schaft aosdrucken, allmahlich zu einfachen Bestimmangswortem
herabsinken.
Wir sehen also, dass, abgesehen von Wetzel and Andresen
(und der unbestimmten Haltung, die Erdmann und Schmits
einnehmen), die Graramatiker und Sprachkundigen derselben
Ansicht sind wie Wustmann. Dieser Umstand allein ware aller-
dings nach meiner Ansiebt nicht aussehlaggebend, wenn der
allgemeine lebendige Sprachgebrauch den Bestimmungen der
Sprachgelehrten widersprache. In vorliegendem Fall kann aber
von einem nennenswerten Widerspruch zwischen Sprachgebrauch
und Grammatik nicht gut die Rede sein. Der Gebrauch der
beiden Formen ist allerdings schwankend; es ist aber schon oben
darauf hingewiesen worden, dass der Gebrauch der starken Form
den der schwachen bedeutend tiberwiegt; die starke Endung
>vird also noch lebhaft als die richtigere Form empfunden *).
3Bin Sprachkundiger wie Lyon behauptet sogar, dass der leben-
dige Sprachgebrauch die schwache Form ilberhaupt nicht kenne.
Was nun den Standpunkt betrifft, den die Grammatik in
dieser Frage einnehmen soil, so darf man einerseits den richtigen
Grundsatz nicht ausser Acht lassen, dass es nicht ihre Aufgabe
ist, den lebendigen Sprachgebrauch nach rein logischen, oft iiber-
wundenen, formelhaften Anschauungen zu regeln, sondern dass
sie sich nach dem Sprachgebrauch zu richten hat und ihre Re-
geln nach ihm modeln soil, je nachdem die Sprache im leben-
digen Verkehr allgemein angenommene Umwandlungen erleidet
>) B^piele fiir die sogar each gewissen BestimmuDgswoitem noch
immer als richtig erapfundeue starke Form siehe welter unten.
182 Johannes Ohquist
So laDge aber anderseits eine grammatisch richtige Form auch
im Sprachbewusstsein noch lebhaft als solche empfanden wird,
darf die Grammatik nicht einer aus Nachlassigkeit oder TrUgfaeit
entstandenen und aus Gedankenlosigkeit verbreiteten Missbildong
durch neuerfundene Regeln Vorschub leisten. Sie muss im
Gegenteil die bedrohte Form nachdrticklich in Scbutz nehmen
und auf das Bestimmteste jegliche Abweichung von ihr als feh-
lerhaft verwerfen. Es ist ja moglich, dass ihre Miihe verloren
ist und dass sie einmal vor der Ubermacht des Sprachgebraachs
die Flagge streichen muss. Aber in einem solchen Fall wird
eben schon die neue »falsche» Form ganz allgemein als die
»einzig richtige » empfunden und vor diesem fait accompli wird
die Grammatik immer kapituliren mtissen.
Was sehliesslich den von D:r X*^* beliebten Ausspruch
betriflft: »bei dem m kommt doch als wichtiger (?) Umstand
hinzu, dass beim Aussprechen das m in der Endung viel lUsti-
ger ist als n, und dass allzu scharf schartig macht», so glaabe
ich, dass vor einer solchen Indolenz der Sprache gegentiber nicht
dringend genug gewarnt werden kann. Wenn man mit D:r
X %* sogar das Genetiv-s »lastig» findet und lieber des Herbst
statt des Herbstes schreibt und sagt, so ist ja das Ende dieser
zungensehonenden Bequemlichkeitswut gar nicht abzusehen; sie
miisste ja in ganz logischer Konsequenz sehliesslich in einer
von alien Buchstaben »entlasteten» Mimik oder Pantomime ihr
Ideal suchen ^).
') Als AVarnungszeichen mag hier Schopenhauer stehen: »Um Tage-
lohn dionende Btichermacher, grauelich unwissende IJtteraten und feile Zei-
tungsflchreiber beschneiden die deutschen Woiier von alien Seiten, wie Oau-
nor die Miinzen; Alles bloss zum Zweck beliebter Kiirze, — wie sie solche
verstehen. In diesem Streben werden sie den unbandigen Schwatzem gleich,
welche, um nur i-echt Vieles in kurzer Zeit imd in einem Athem herans sa
Schwankiingeii iin deutschen Spiachgebrauch. 183
Aus dem Obigen ergiebt sicb also Folgendes: bei mehreren
vor einem Substantiv stebenden eigentliehen Adjektiven be-
TOizugt der Spracbgebrauch noeb allgemein die starke Deklina-
tion aller Adjektive ohne Rucksicht darauf, ob Neben- oder
tjberordnung vorliegt Bei nebengeordneten Adjektiven wird
die schwache Form des zweiten Adjektivs aueh von den Gram-
matikem durchweg als falseh bezeichnet Im Fall der tjber-
ordnung wollen ailerdings einige Grammatiker dureh schwache
Deklination des z^veiten Adjektivs die Uberordnung auch gram-
matisch zum Ausdruck gebracbt wissen. Die anderen und zwar
die moisten Sprachforscher bestreiten dagegen auch in diesem
Fall die Notwendigkeit einer grammatischen Unterscheidung und
stutzen sich hierbei in erster linie auf die Thatsache, dass es
in den moisten Fallen tiberhaupt unmoglich ist zu entscheiden,
ob Koordination odor Uberordnung vorliegt Eine grammatische
RegeL die bei Ubeiordnung die schwache Form vorschriebe,
wlirde ausserdem nicht nur einer ungeziigelten Willkiir im
Sprachgebrauch Yorschub leisten, sondern zugleich zur Folge
haben, dass der notwendige Unterschied zwischen reinen Adjek-
tiven und Bestimmungswortern venvischt und selbst in diesen
vorlanfig noch verhaltnismassig klaren und festen Gebraucb
dasselbe Chaos hineingetragen wurde.
Die Schlussfolgerungen, die ich gezogen, verdichten sich
also zu folgender
RegeL
Stehen mehrere eigentliche Adjektive vor einem Substan-
tiv, so richten sie sich alle nach den fiir die Adjektivdeklination
sprodeln, Bachstaben und Silben verschlucken und, hastig nach Lnft schnap-
pend, ihre Ilirasen achzend abhaspeln, wobei sie denn die TTorte nur zur
HaUte aussprechen^^. Parerga und Paralipomena. II. 564.
184 Johannes Ohquist.
giiltigen Regeln. Sie werden also entweder alle stark oder alle
sehwach deklinirt
Anm. Findet zwischen ihnen Uberordnung statt, so kann
diese logische Unterscheidung durch Weglassen des sonst not-
wendigen Eommas ausgedriickt werden ^).
Beispiele ftir den richtigen Gebrauch: Mit voUem grauem,
kurzgehaltenem Haupthaar und blondem Barte (Aaerbach). Des
Vaters liebstem, lange gehegtem Wunscbe (Goethe). Mit ebea
so wildem, ausschweifendeni Jubel (Heine). Von hohem, den-
kendem Ansehn (Klopstock). Der kindische Hass ausserte sich
nun in frohem Erstaunen, erfreulichem Betrachten, gefalligem
Eingestehen, halb willigeni, halb unwilligem und doch notwen-
digem Annahen (Goethe).
2. SSmtliehe deutsche StSmme oder s&mtliche
deutschen 8t&mme2
Schon oben wies ich darauf bin, dass sowohl Sanders wie
Matthias, so entschieden sie die gleichformige Dekiination mehre-
rer auf einander folgenden eigentlicheu Adjektive befiirworten,
doch ausdrticklich hiervon die adjektivischen Ftir- und Zahl-
worter ansnehmen. Die Neigung des heutigen Sprachgebrauchs
geht offenbar dahin einer iramer grosseren Anzahl adjektivischer
*) Die in unseren Schulen gebrauchlichen Grammatiken von Paul,
Calwaokn und Lofoh*:n beriicksichtigen diese Frage in verschiedener Weise.
Am richtigsten ist die Fassung bei Paul, der die Schwankung bios konsta-
tirt und dio Beibehaltung der starken Form empfiehlt. Calwaoen folgt
ganz und gar Sanders; die unbestimmto Form, in der die Kegel bei ihm
vorkommt, ist fiir unsere Schulen hochst ungeeignet. Ganz unrichtig behan-
delt dagogen Lofgkkn den Fall, wenn er hier den schwachen Dativ fiir
ebenso hUufig und richtig erklait wie den schwachen Genitiv roten Weines.
Als Beispiel fiihrt er sogai* an: con armen Manne (!).
Schwankungen im deutschen Sprachgebrauch. 185
W5rter den Gharakter eines Bestimmungswortes zu verleihen
imd auf diese Weise die starke Flexion des nachfolgenden Ad-
jektivs durch die schwache zu verdrftngen ^).
Die Worter, die hier in Frage kommen, sind erstens die
unbestimmten Zahlworter, deren Gharakter als einfache Bestim-
mungBworter deutlich zu Tage tritt: all^ sdmtlich, mel, mehrere,
emig, einxeln^ etlieh, etwelch, manch, wenig und zweitens die
adjektivischen Fiirworter: ander^ folgend^ gem^s^ solnh^ verschieden^
an welche lotzteren sich eine Menge Worter mit ahnlicher Bedeu-
tung anschliessen^ die es unmoglieh ist auch nur annahernd auf-
znzahlen, da sie fortwahrend durch neue Bildungen erganzt und
bereichert werden, z. B. derartig, gedacfit, genannt, erivahnty
gegenivdrtig, jetxig, heutig, obig, wetter, soiistig, vorig, dortig
u. 8. w. Diese, ursprunglich vielleicht bios als Adjektive em-
pfundenen Formworter verlieren offenbar im Sprachbewusstsein
immer mehr diese Bedeutung und ubernehmen vielleicht in
Analogie mit dem bestimraten Artikel und dem demonstr. Pron.
dieselbe Rolle wie die eigentlichen Bestinimungsworter. Die
Ungewohnheit, zwischen den eigentlichen, qualitativen Adjek-
*) Wie schoD Schniits hervorgehobeii, wvt si(jli WustJiiaun, wenn er
meiut, dass das Adjektiv oach den adjektivischen Formwoi'tern ui-spriinglich
schwach deklimrt ^-urde, und dass also die starke Flexion, wo sie auftrete,
^e schwache verdrange. Es ist gerade das Gegenteil der Fall. Sogar nach
clem bestimmten Artikel stand fmher nicht selten die starke Form: die ^u
Totdon eingeschiffte tluchtlinge (F. H. Jacobi), die fieiligc alte Oebrduche
(Goethe im Prosaentwm-f der Iphigenie) und Sanders fiihrt aus Sfatk sogar
an: »e8 heisst und muss heissen: die arme Leute*. Auch Luther, Lessing,
Schiller u. A. liefem hierfiir Beispiele. Ebenso verhieit es sich mit den
tibrigen adjektivischen Formwortern : deine sii^se Lippen (Goethe), seine meiss-
nisehe Provinxialismen (J. Grimm), ikre iibrige gekhrte Arbeiten (Lessing),
wir soUen keine eigne Kbnige ni^hr haben (Schiller), gar keine vollkonifnen
deutliche Oedanken (Schopenhauer), alle diese schone Hoffnungen (Lessing),
aile endliche Substanxen (B.Qme)'VL. s. w.
186 Johannes Ohquist.
tiveii and diesen oft von Zeit- and Ortsadverbien gebildeten adjek-
tivischen Wortern im lebendigen Verkehr immer eine genane
Grenze zu Ziehen, hat wohl vor Allem dazu beigetragen, dass
bis heute von einer Klarimg auf diesem Oebiet kaum die Bede
sein kann.
Bevor ich die fiir uns notwendigen praktischen Schluss-
folgerongen ziehe, will ich einige Einzelheiten beruhren. Die
grosste Unsicherheit zeigt die Adjektivflexion nach solch. San-
debs meint, dass hier ein Unterschied zwischen Neben- und
Uberordnung gemacht werden miisse. Das untergeordnete solch
verlange das Adjektiv durchweg in der schwachen Form, iiach
dem nebengeordneten miisse jedoch ein Komnia gesetzt werden
und das Adjektiv die starke Flexion erhalten. Also: diese
Idpptsche Selbstkorrespondenxlerei, solcher, dem Spectator nach-
geahmter Wockenbldtter und ohne Komma: solclier nachgeahmten
W. Im ersten Fall bedeute es: solche Wochenblatter, die ... ,
im zweiten dagegen: Wochenblatter, die in solcher Weise dem
Spectator nachgeahmt sind. In derselben Richtung spricht sich
auch Wetzel aus; er fordert die starke Flexion, wenn solch
die Qualitat bezeichnet und soviel wie »so beschaffen, derartig*
bedeutet, dagegen die schwache, wenn es gleich dem Adverb
so den Grad ausdriickt. Also: solche bunte Kidder Hebe ich
nicht (aber wohl andere) und: solche bunten Kidder liebe ich
nicht (wohl aber weniger bunte). Andresen und Sghmits
verlaugen durchweg die schwache Deklination, ohne sich um
derartige, an den Haaren herbeigezogene Spitzfindigkeiten zu
ktimmern; Matthias und Blatz woUen im Nom. und Akk.
Plur. stark dekliniren. Heyse^* schwankt hier wie bei den
unbestimmten Zahlwortem und findet beide Foimen zulassig.
Ebenso will Sandebs im Gen. Plur. nach andere ver-
schieden, wenig u. a. die Neben- und Unterordnung unterscbieh
SchwankuDgen im dentschen Spraohgebrauch. 187
vdssen. Im erstgenannten Fall soil es andrety redlicher
heissen, im zweiten andrer redlichen Leute,
Aach all bietet ein charakteristisches Beispiel ftir die herr-
^sschende Unsicherheii Wie ich sehon oben erwahnte, wurde
-siuch Dach diesem Wort friiher haufig die starke Adjektivflexion
^^ebraucht; heate hat sich dagegen die schwache Form in alien
lEasus ganz allgemein eingebtii^rt. Aber wie schwankend der
Sprachgebrauch selbst bei diesem Worte noch heutzutage ist,
zeigen uns folgende Satze: »denselben Eindruck, den im ver-
gangnen Jahrhundert die »neue Heloise* auf alle xdrtlichen
Frauen, auf alle schwarmerisch erglilhende Jtinglinge aus-
getibt ...» (K. Frenzel) und alles Oedruektes Jst Unsinn (G.
Freytag), Sogar ein Grammatiker, Wetzel, behauptet noch
heute, dass »aach wohl nach keine und alle^ wenn sie unmittel-
bar vor dem Adjektiv stehen», dieses im Nom. und Akk. Plur
die Starke Flexion erleidet. Dieselbe Unsicherheit herrscht in-
bezug auf das gleichbedeutende sdmtlich,
Wenn nun Wustmann die Uberschrift dieses Kapitels in
seineu »Sprachdummheiten» in den Genet Plur. setzt, indem er
auf diese Weise die Genetivendung der Mehrzahl als schwankend
bezeichnet, so ist das insofern nicht ganz zutreiteipd, als er damit
nicht den eigentlich wunden Punkt dieser Streitfrage trifft, den
er erst am Schluss des betr. Kapitels behandelt. Nach den un-
bestimmten Zahlwortem und nach andere, geivisse, rerschiedene
und ahnliehen Wortern hat sich namlich die schwache Adjek-
tivendung im. Gen. Plur. bei-eits so allgemein eingebiirgert, dass
es hier im Grunde nicht mehr zweifelhaft erscheint in welcher
Richtang man sich zu entscheiden hat. Auch unter den Gram-
matikem findet sich inbezug auf diesen Kasus weniger Wider-
spmch. Der eigentliche Kampf dreht sich nun ausschliesslich
um den Nom. und Akk. Plur. Hier haust noch allerseits Will-
188 Johannen Ohquist
klir und Ratlosigkeit: Ooethe sagt: Verhdltmsse, in welehen sieh
manche gute Menschen abdngstigen-, Sanders verbessert: manche
guten, Schiller schreibt: so viele reiche, blilhende Pravinxen,
beim alten Heyse finden wir nur: lyiele objektiven Verba, Becker
(flandbuch d. deutschen Sprache) und Wetzel verlangen: kerne
grilne Blatter , die (ibrigen Orammatiker: keine grilnen B, u. s w.
Inbezug auf die unbestimmten Zahlworter lasst sicb hier
nun fiir den heutigen Gebrauch doch noch ein entschiedenes
Ubergewicht in einer Riehtung feststellen. Es hat sich namlich
nach ihnen, mit Ausnahme von all (und auch wohl sdmtUch)
im Norn, und Akk. Plur. die starke Adjektivflexion beibehalten,
und in Analogic mit diesem Gebrauch behauptet sich auch nach
anderen adjektivischen Wortem die starke Endung in diesen
Kasus noch mit Erfolg gegen das Uberhandnehmen der
schwachen.
ScHMiTS macht hier einen Vorschlag zur Giite, der recht
plausibel erscheint, nur dass er meines Erachtens etwas tiefer
begrtindet und genauer gefasst werden miisste. Die schwache
Form des attributiven Adjektivs hatte friiher eine isolirende
Bedeutung im Gegensatz zu der generalisirenden der starken
Form. Im Nhd. hat sich diese isolirende Bedeutung auf den
bestimmten Artikel und das demonstr. Pronomen beschr&nkt,
und der Gebrauch der beiden Formen stutzt sich nur auf den
rein formellen Unterschied der Endungen ^). Ankniipfend an
diese, aus dera Sprachbewusstsein also noch keineswegs ganz
entschwundene isolirende Bedeutung der schwachen Flexion
kann man nun fur den Gebrauch der umstrittenen adjektivischen
Worter eine gemeinverstandliche Norm aufstellen, die sowohl
*) VgL Erdmann, Gnindziige § 87.
Schwankangen im deutschen Sprachgebrauch. 189
<lem heute uberwiegenden Sprachgebrauch, als auch der rein
grammatischen Logik, soweit solches m5glich ist, gerecht wird.
Also die schwache Form isoliii;, d. b. sie umgrenzt, be-
stimmt Oder iDdividualisirt den im Adjektiv ausgedruckten
Begiiff. Oliickliche Mensclien sind beliebige Menschen, aber
nicht: die, jene, diese, solche, welche gliicklichen Merisehen.
Dasselbe ist mit alle und dessen geradem Gegenteii keine sowie
beide der Fall. Hier scheint die isolirende Bedeutung der
schwaehen Form noch empfunden zu werden.
Anders verhalt es sich aber mit den Wortern, die an sich
schon hichts bestimmt Umgrenztes oder Individualisirtes aus-
drucken konnen, namlich den unbestimmten Zahlwortern. Es
ist hier ganz belanglos wer und wie viel gemeint ist, es wird
weder isolirt noch gezahlt, sondern nur ganz allgemein eine
beliebige Menge oder ein unbestimmter Gegenstand ausgedriickt.
Hier tritt also die starke Form mit ihrer generalisirenden
£edeutung in ihre vollen Rechte. Es ist deshalb durehaus
nicht zu verwerfen, wenn der lebendige Sprachgebrauch nach
den unbestimmten Zahlwortern das Adjektiv im Nora, und Akk.
Plur. in der starken Form verlangt. Und wenn man diese
Betrachtungsweise auch auf andere unbestimmte adjektivische
Worter ubertragt, so braucht dies nicht willkiirlich zu erscheinen,
sondern findet auch in der rein grammatischen Logik Unter-
stfitzung und Erklai'ung. Aber hierdurch erhalt zugleich
der uberwiegende Sprachgebrauch eine feste Norm. Wenn er,
wie oben mehrfach hervorgehoben, die Neigung zeigt, die
schwache Form nach adjektivischen Formwortem auf Kosten der
starken zu bevorzugen, so beruht dies allerdings in diesem Fall
kaum auf einer bewussten Erkenntnis des Bedeutungsunter-
schiedes zwisclien der starken und schwaehen Form. Aber
warum soUte diese Erkenntnis nicht wieder lebendig gemacht
190 Johannes Ohqaist.
werden, damit Eoosequenz und bewusste, vernunftige Unter-
scheiduQg den Sprachgebrauch regele und nicht radose Willknr?
Dies widerspricht nicht dem, was ich oben iiber den Standpunkt
gesagt, den die Grammatik unter alien Umstanden einzunehmen
hat Hiermit wird keine Kegel aufgestellt, die im Sprach-
gebrauch keine oder nur teilweise Unterstiitzung findet, sondem
es wird einer ganz deutlichen, aber noch vollstandig ratiosen
Neigung ein sicherer und langst bekannter Weg gewiesen.
Die nicht qualitativen adjektivischen Worter sind demnach
analog einerseits mit dem bestimmten Artikel, andrerseits mit
den unbestimmten Zahlwortern zu behandeln. Sobald sie niehts
Bestimmtes, Individualisirtes ausdriicken, soil auch das nach-
folgende Adjektiv keine isolirende Bedeutung erhalten und
muss stark flektirt werden; weisen sie dagegen auf etwas Be-
stimmtes Oder Begrenztes hin, so widerstrebt dem Adjektiv die
generalisirende Bedeutung der starken Form und es wird
schwach deklinirt.
Yor alien Dingen hiite man sich dem Sprachgebrauch
Gewalt anzuthun, indem man alle jene an die Bedeutung des
hinweisenden Fiirworts erinnemden Worter unter einen Kamm
schert, ohne der tieferen Unterschiede zu achten, die in ihnen
verborgen liegen. So heisst es ganz richtig hiesige gevnegfte
Kenner, heutige radikale Anschauungen; trotz der deutlichen
Hinweisung liegt hiei keinerlei Individualisinmg vor. Dieser
Starke Nominativ behauptet sich vorlaufig auch nach einigen
Wortern, die richtiger eine schwache Flexion verlangen (z, B.
beide grosse Manner)^ aber vor der uberwiegenden Neigung zur
schwachen Form werden auch hier die starken Formen ver-
schwinden.
Auf den etwaigen Einwand^ dass nach den Zahlwortern,
die ja an Bestimmtheit niehts zu wiinschen iibrig lassen, das
Sdiwankangen im deutscben ^pnudigebnnich. 191
dv im Wideispruch mit deo obigen Ausfuhrungen starke
UlexioD erieidet, ist zu erwidern^ dass das nnfiektirte Zahlwort
gar nicht als Bestunmungswort betrachtet werden kann and in-
:f olge dessen in keiner Weise die Adjektivdeklination beeinflosst
IDas sehen wir am deatiiehsten in den Fallen, wo das Zahlwort
zwiachen einem Adjektiv and einem wirklicben Bestimmungs-
wort stebt; bier ricbtet sicb das Adjektiv nie nacb dem ibm
zunacbst stebenden Zablwort, sondem nacb dem entfemteren
Bestunmungswort — diese xicei fleissigen Ktmben — , wabrend
es sicb doeb sonst bei mebreren Torbergebenden Bestimmungs-
wdrtem obne Aasnabme nar nacb dem ibm zunacbst stebenden
ricbtet: dieser mein neuer Hut Das Zablwort ist also ganz
bedeutungslos und das nacbfolgende Adjektiv ist als artikeUos zu
bebandeln. Will man aber durcbaus das Zablwort als Bestim-
mungswort gelten lassen (xiceier reissenden Fliisse), so braucbe
icb bier nur auf die andere Grundregel der Adjektivdeklination
hinzuweisen, nacb welcber das Adjektiv nacb unflektirten Be-
stimmungswortem stets stark deklinirt wird.
Wie icb scbon oben bervorgeboben, berubrt dies Alles nur
den Nom. und Akk. der MebrzabL Im Genet Plur. sind die
Bedeutangsunterscbiede scbon dermassen verwiscbt, dass nur
eine dem lebendigen Spracbgebraucb fremd gegenuberstebende
eigensinnige Pedanterie nocb an der starken Flexion festbalten
kann ^). Dass diese sonderbare Pluraideklination mit starkem
Nominativ neben scbwacbem Genetiv wider alle grammatiscbe
Logik ist, kann man ja mit Adelung und seinen Anb&ngem
bedauem, aber meines Eracbtens ist eine Yersundigung gegen
^) »Mitglied mehrerer gelehrien GesellschaftoD* zeichnet &ch August
Lehicaiin anf dem Titelblatt seiner »Sprachlichen Sunden der G^enwart».
Weitere Bel^e sind iiberfliissig, da man ta^icfa welohe hdit nnd liest
192 Johannes Ohquist.
grammatiscbe Logik ganz harmlos gegeniiber einer Vergewal-
tigung des lebendigen Sprachgebraucbs. Der starke Genetiv
Plur. wird voraussichtlich fiber kurz oder lang ganz aus dem
lebendigen Gebrauch verschwinden and dasselbe Schicksal ist
vielleicht, ja, wahrscheinlich auch dem starken Nominativ be-
schieden. Wenn wir so weit sind, dann wollen wir eine neue
Kegel aufstellen.
Die praktischen Schlussfolgerungen, die sich aus dem
Obigen ziehen lassen, ergeben also folgende
Regel.
Nach den adjektivischen Pronomen und Zahlwortern wird
das Adjektiv schwach deklinirt. Wenn aber ein beliebiger,
nicht naher bestimmter Gegenstand bezeichnet wird, also ein
unbestimmtes Fiir- oder Zahlwort voraufgeht, so erhalt das Adjektiv
im Nom. und Akk. Plur. die starke Endung^).
Beispiele fiir den ricbtigen Gebrauch: 1) Alle durstenden
Gewachse. Unter Preisgabe samtlicher wichtigen Beschliisse.
Folgende massgebenden Untei'schriften. Solche merkwilrdigen
Schwankungen. Obige adjektivischen Formworter. Wie jung
starben beide grossen Manner! 2) Einige sonnige Tage. Mancbe
notgedrungene Zustande. Wenige deutsche Dichter. Sonstige
verkehrte Anschauungeu. Andere liebenswtirdige Menschen.
Verschiedene deutsche Str5rae. Ge^visse klatschslichtige Fraaen.
^) Paul, Calwaoen und Loforex beiiicksichtigen diesen Fall nur in
Anmerkungen; die beiden erstgenannten fiigen noch solche und welche
und L5fgren alle und solche hinzu, die aber nach dem Obigen als nicht
hierher gehorig elimmirt werden miissten.
I
Schwankungen im deutschen Sprachgebrauch. 193
3. Ein schSnes lusseres oder ein schSnes lussere?
Grosser Oelehrter oder grosser Oelehrten ?
Noch krausere Begriffe und wirrere Widerepriiche als in
vorigen Frage finden sich in der Dekiination des snbstan-
tdvirten Adjektivs. Hier scheint kaum ein einziger Kasus mebr
siuf sicheren Fussen zu steben. Folgende Bltitenlese mag davon
'tiberzeugen :
Nom. Sing.
Ein verklartes Alltagliche (Goethe). Ein eh^as wunder
licbes Aussere^ (Goethe). Bourgoing, franzosischer Gesandtc zu
Dresden (Goethe). Graf Aubespine, franzosischer Gesandt^r
(Schiller).
Dat. Sing.
Zu meines Hauses Bestem (Goethe). Weil an Europas
grossem Besten ihm mehr liegt (Schiller). Herm X. N. als
fraDzosischem Gesandt^?? und: Herrn S. X. als zweitem Yor-
8itzende;77.
Nom. Plur.
Dass ihn wahre Gelehrtf jederzeit verachtet haben (Les-
sing). Beitknecbte, Bedienten und ein Trupp Hnsaren folgten
nach (Goethe).
Genet Plur.
Die nicht geringe Anzabl bedeutender Gelehrt^ (Harden-
beig). Dorch Vermittlung judischer Gelebrt^ (Schack).
Ebenso bant siebt es bei den Sprachgelehrten aus und
zwar nicht nor in den Regeln, die sie selbst aufznstellen be-
liehen^ sondem auch in der Interpretation^ die «e den ein-
13
194 Johannes Ohquist.
schlagjgen Stellen bei den Dichtern angedeihen lassen. So
sagt Andresen liber Goethe, dass dieser aaf den unbestimm-
ten Artikel und das possess. Pronomen die starke Form folgen
lasst — ein glattes Ausseres — , sich aber, wenn kein Artikel
oder Pronomen vorhergeht, der schwachen Form bedient:
fremdes und eignes Netie, Sanders wiederum fiihrt aus
Goethe folgenden Satz an: *Sehr oft, wenn Avir uns von dem
Beabsichtigten fiir ewig getrennt sehen, haben wir schon auf
unserem Wege irgend ein anderes Wunschcnswertes gefunden»
und meint seinerseits, dass dies Beispiel gegen die von Goethe
meist befolgte Kegel verstosst. Jeder findet eben das, was er
von seinem Standpunkt aus sucht.
Wenn ich oben sagte, dass sich die deutsche Adjektiv-
deklination einer einfachen und klaren Kegel erfreut, so gilt
dies nicht weniger von der Deklination der substantivirten
Adjektive, sie werden namlich genau ebenso deklinirt, wie das
attributive Adjektiv. Belege liefern die Werke samtlicher
deutschen Schriftsteller. Nun stossen wir aber bei Sanders
auf folgende Bestimmung: »ein zwischengeschobenes starkfor-
miges attributives Adjektiv nach flexionslosen Formen des
unbestimmten Artikels oder adjektivischer Fiir- und Zahlworter
verwandelt tiberwiegend die starke Form des substantivirten
Adjektivs in die schwache». Darum ist es nach Sanders falsch,
wenn Goethe sagt: tvie sich in der politischen Welt irgend ein
ungeheures Bedrohliehes hervorthat
: Heyse^* und Wetzel verlangen dagegen durchweg die
gleiche Deklination fiir das attributive wie fiir das substantivirte
Adjektiv.
Blatz^ halt nach einem starkformigen attributiven Ad-
jektiv die starke Deklination fiir richtiger, meint aber, dass die
schwache Flexion durchweg haufiger vorkomme ; dem wider-
SchwankuDgen im deutschen Sprachgebrauch. 195
sprioht jedoch Sanders' Behaiiptung, dass im Nom. and Akk.
PlLxr. die starke Flexion haufiger sei.
Im Nom. Sing, halt Schmits ein ertrdumtes Wirkliches
fiif das einzig Richtige, Matthias dagegen zieht ein auffalliges
Ate^sere vor. Der Dativ endlich soil nach Matthias stark lauten
— ^on schdtiern Atcsserem — nach Andresen kennt der Sprach-
grel>xauch nur die schwache Form, doch mit Ausnahme der
I*ai*ticipien, wo es nach Andresen ziveitem Vorsitxendem, nach
Sanders aber im Gegenteil xweitem Vorsitxenden] heissen soil.
Es dtinkt mich wahrhaftig verlorene Liebesmuh in diesem
Clxaos die Spreu vom Weizen sondem zii wollen. Auf Grand
sololer einander strikt widersprechenden Urteile ist es nicht denk-
^^i:" das thatsSchlich tJberwiegende festzustellen, denn woUte man
Glaubwiirdigkeit dieser Behauptungen priifen, so mtisste
zum mindesten eine ganze Bibliothek deutscher Klassiker
dvix*chbuchstabiren. Nur einige Einzelheiten mogen bier einer
jren Betrachtung unterzogen werden.
Inbezug auf den Nom. Sing, ein schones Ganxes be-
ptet WusTMANN (S. 48): »die Sprache hat ofFenbar eine
xieigung gegen solche reimende Wortverbindungen» und in
lem Wohllautsbediirfnis verlangt Wustmann nach der
^^Ix^vachen Form. Genau 100 Seiten spater wird der Satz das
'4, das das Fahrxeug am Ufer Melt fiir tadellos erklart und
^r ein torichter Papiermensch geschollen, der an dieser
merei Anstoss findet. Dass "Wustmann sich damit selbst ad
^o^xirdum fiihrt, ist der Humor bei der Sache. Einem nicht
^^^■^^ingenommenen Betrachter wird es wohl auch schwerlich
^^•^Xeuchten, weshalb ein feines Sprachgefiihl durch die zwei
^^^^Hichen Endungen — ein schones Oanxes — sicli beleidigt
^*^len soUte, wenn doch selbst das empfindlichste Ohr bei
^ ^Tbindungen wie ein frohes, freivdiges HerXy ein liebliche^s
196 Johannes Ohquist.
junges Mddchen nicht den geringsten Misston empfindet Es
waltet hier ein ahnlicher sonderbarer Widerspruch ob, Avie in
dem ersten der von mir beschriebenen Falle. Wie dort einige
Orammatiker nach einem starkformigen Nominativ einen schwa-
chen Dativ verlangen zu mlissen vermeinten, so wollen hier
einige Andero einen starkformigen Dativ auf einen schwachen
Nominativ zuruckfiihren ^). Und wenn sie doch — wenn auch
in ihrer Willklir — wenigstens eine Methode beobachteten !
Aber Sanders z. B. halt inneres Wahres ftir richtig, yerlangt
dagegen die schwache Form, sobald der unbestimmte Artikel
davortritt: ein inneres Wahre, indem er sich hierbei auf einen
von Goethe bevorzugten Gebrauch zu sttitzen glaubt. »Aber
weder GcBthe noch Schiller hat sich die Mtihe genommen,
die Prage grammatisch zu envagen; andernfalls wtirden sie
sich hochst wahrscheinlich ftir eine der beiden Formen aus-
schliesslich entschieden haben». (Schmits). Zudem konstatirt
ja Andresen (s. oben S. 194) einen gerade entgegengesetzten
Gebrauch bei Goethe!
Ebenso verhalt es sich mit dem Genetiv der Mehrzahl.
Wenn uns die Einbildung tvunderlicher Heiliger, die Oenos-
senschaft deutscher Bilhnenangehdriger, der Zentralverband
deutscher IndiLstrieller ganz gelaufig ist, ohne dass wir das
geringste Bedtirfnis nach der schwachen Form verspliren, so
verstehe ich nicht, weshalb Avir uns gegen einen Kreis lieber
Verwandter und die Werke grosser Gelehrter strauben solleo.
Wenn Wustmann die Verbindung die Einbildtuig etlieher
umnderlicher Heiliger hasslich findet, so hat er vollkommen
Recht und kann sich auf den tiberwiegenden Sprachgebrauch
*) YgL Schmits S. 11. Bei Andresen liegt die Frage vom Nominativ
und Dativ — wie schon erwahnt — gerade umgekehrt: bei starkem Kcuni-
nativ verlangt er eineo schwaohen Dativ!
Schwankungen im deutschen Spi'achgebrauch. 197
stutzen, denn nach den unbestimmten Zahlwortern haben wir
uns im Genet. Plur. (wie oben ausgefiihrt woiden) schon voU-
kommen an die schwache Form gewohnt; eliminiren wir aber
das W5rtchen »etlicher», so erscheint uns die starke Form sofort
ganz nattirlich. Noch weniger am Platz scheint mir der Beleg,
den Matthias (s. 57) flir den schwachen Genetiv Plur. anfiihrt:
»wie auch Pfitzer einen Briefwechsel zweier Deutschen ge-
schrieben hat». Nach den flektirten Zahlwortern xiveier und
dreier kann wohl von einem eigentlichen Schwanken nicht mehr
gut die Rede sein ^).
Bei naherer Betrachtung ware nun allerdings eine An-
nahme moglich, namlich dass das Gefiihl ftir den rein adjek-
tivischen Charakter der in Frage stehenden Worter, we-
nigstens inbezug auf einige derselben, allmahlich abstumpft,
Avenn auch vorlaufig noch kein einziges zu einem reinen Substan-
tiv erhoben worden ist. Nach Sanders soil dies besonders bei
den wenigen substantivirten Adjektiven weiblichen Geschlechts
der Fall sein. Doch mochte ich dieses Letztere sehr bezweifeln.
Trotz des Biirgerschen Verses
Hier that mit seiner ^Iione
Der Herr sich trefflich bene
(wo vielleicht nur der witzige Reim die substantivische Flexion
verschuldet hat) wird sich das heutige Sprachgefiihl ohne Zwei-
fel von einer Flexion wie gleich der kostbaren Sprdde hochst
unangenehm beriihrt fiihlen. Eine einzige Ausnahme bildet
hier die Kokette, bei welchem Wort die substantivische Flexion
^) Ich bezweifle jedenfalls, dass man aus modernen mustergiiltigen
Schriftstellem Belege fiii* die starke Adjektivflexion nach xiveier uud drmet'
beibriogeo konntc. Auch fiihrt Matthias, der (S. 54) ein Schwanken hierin
konstatiren zu miissen glaubt, keinen einzigen Beleg dafiir an.
198 Johannes Ohquist.
thatsachlich richtiger klingt: an so einer gehomen Kokette
(GoBthe).
Ein Schwanken in dieser ^eziehung findet eigentlich nur
bei einigen Maskulinen statt, besonders bei Bediente und Beamte.
Ob diese Unsicherheit wirklich auf einer Abstumpfung des
Geftthls ftir den adjektivischen Charakter dieser Worter beruht,
Oder gar im Gegenteil darauf, dass dies Gefuhi noch nicht ge-
niigend geklart ist, will ieh dahin gestellt sein lassen. Bei
Grimm (Wb. I. 1206) heist es: »Der pi. von Beamte soUte aber
lauten Beamten^ nicht Beamte». Beim adjektivischen schwachen
Nom. Sing. Beamte kann ja der Nom. Piur. allerdings auch
nur schwach lauten, so dass Grimms Kegel von diesem Stand-
punkt ganz natiirlich erscheint und im Einklang mit dem heu-
tigen Sprachgebrauch steht, aber auffallend ist sie — Avie An-
dresen richtig bemerkt — insofern, als es ja hier eben auf den
XJnterschied zwischen Beamter und Beamte fiir den Singular
ankommt. Hin und wieder findet man nun auch thatsachlich
den sonderbaren substantivischen Singular ein Beamte, ein
Bediente.
Aber Zweifel in dieser Kichtung herrschen, wie gesagt,
nui' ausnahmsweise bei diesen wenigen Wortern. In den iibrigen
Fallen betrifft es nur einen scheinbar substantivischen Plural,
der auf andere mehr an der Oberflache liegende Ursachen zu-
ruckzufiiliren ist.
Da sich die Schwankungen in den moisten der in Erage
kommenden Kasus die Wage zu halten scheinen, mtisste man,
um dem lebendigen Sprachgebrauch gerecht zu werden, vom
rein beschreibenden Standpunkt sowohl den einen wie den an-
deren Gebrauch gestatten. Nun aber frage icli: soUen mr des-
halb wirklich unsere Schiiler mit einer Deklination behelligen,
wo alle Kasus abwechselnd bald schwache, bald starke Endun-
Schwankungen im deutscfaen Sprachgebrauch. 199
gen tragen? Ich fiir mein Teil verneine das entschieden. Ich
bezweifle sogar, dass in Deutschland ein Lehrer seinen SchtQem
zumuten wtirde im Nom. Sing, nur schwach, im Dat. Sing, nur
st^ark, u. s. w. in den anderen Fallen zu dekliniren; er wird sie
"v^ielmehr in Anbetracht der Schwankungen auf ihr eignes Gehor
"verweisen. Dieser Ausweg steht uns, Lehrern im Auslande, leider
Xfeicht oflPen. Aber ebenso wenig wie wir unsere Schiiler auf ihr
^igenes Gehor verweisen konnen, diirfen wir ihnen verschiedene
X>eklinationsweisen zur beliebigen Auswahl tiberlassen. Die
1)eklination (wie anderes Grammatisches) soil ja der Schuler
xiicht durch Auswendiglemen zusammenhangsloser Paradigmen?
soTidern durch stetigen Gebrauch in zusammenhangender Rede
sich aneignen. Wollte man ihn aber hier auf das dunkle Gebiet
der Schwankungen fiihren, so lage die Gefahr nahe, dass er in
seiner Unsicherheit gerade nach Paradigmen greift. Wenn
man nun auch, meines Erachtens, unseren Schulern einen festen
Gebrauch als den einzig richtigen vorschreiben muss, so folgt
hieraus noch nicht, dass man inbezug auf die substantivirten
Adjektive fiir den Gebrauch in der Schule eine ganz exceptio-
nelle Deklination aufstellen soli; denn diese wurde inmier nur
nach dem personlichen Geschmaek des jeweiligen Lehrers varii-
ren und der Behandlung dieser Worter den letzten Rest festen
Bodens unter den Fiissen rauben. Es ist auch kein triftiger
Grund dazu vorhanden. So lange der Sprachgebrauch, ^ie es
heute in dieser Frage noch der Fall ist, nicht durch augen-
scheinliches Ubergewicht in der einen oder anderen Richtung
eine Abweichung von der gewohnlichen Deklination dringend
fordert, sondern eine grammatisch einheitliche und logische
Fassung gestattet, ist deshalb diese jeder anderen vorzuziehen.
Da es nun niemand einfallen diirfte, der grammatischen Ein-
heitlichkeit halber in unserem Fall die starken Formen ganz
200 Johannes Ohciuist.
zu vertilgen und ausschliesslich durch alle Kasus sohwach de-
kliniren zu woUen, so bleibt nur die andere Alternative ubrig;
und diese ergiebt fur den praktischen Gebrauch folgende ein-
fache und mderspruchslose
Regel.
Die substantivirten Adjektive werden, ob sie allein oder
mit vorhergehendem Adjektiv stelien, stets wie die attributiven
Adjektive deklinirt, d. h. schwach, wenn ein stark flektiites
Bestimmungswort voraufgelit, sonst stark.
Nur die in ihrer reinen Grundforra ohne Konkre-
tionsendung gebraucliten substantivirten Adjektive sachlichen
Geschlechts: das Recht und Unrecht, das Deutsch^), das Blau
.etc. werden nach der starken Substantivdekiination gebeugt
Beispiele fiir den richtigen Gebrauch: das grosste Neue
zu schaffen, dadurch dass er grosses Altes vernichtet (G. Frey-
tag). Unentwickeltes Tiichtiges streitet gegen entfaltete Mittel-
massigkeit (Goethe). Die Sohne der Patricier und strebsamer
Adliger (Lasker). Nach dem Urteil sachverstandiger Betheiligter
Holtzendorff).
^) In der allgenieinen Konfusion mengt Wustniann alle substantivirten
Adjektive sachlichen Geschlechts ohne Unterschiod durcheinander, wenn er
meint: »daher sagt man aach das heutige Qriechisehj obleich es heisst: das
Qriechische*. Diese AVorter sind aber streng von einander zu trennen nod .
verschiedeu zu behandeln, je nachdem sie eine Konkretionsendung tragen
oder nicht. Mit dem blossen bestimmten Artikel gebraucht man besser die
attiibutive Form: ivh heJierrsche das Deutsche hesser ais das Orieehiaehe;
dagegen mit einem vorhergehenden Attribut oder mit dem unbestimmten
Artikel lieber die rein substantiWsche Form: er schreibt ein sonderbares
Dettischj du spriclist ein korrektes Qrieehisch.
SchwankuDgen im deutschen Sprachgebrauch. 201
4., Wlr Deutschen oder wir Deutsche? Llehe Freunde
Oder llehen Freunde?
Nach den Personalpronomen fanden in der Adjektivdekli-
nation nach Erdmainn*) schon im Ahd. Schwankungen statt.
Keute beschranken sie sich auf den Dativ. Sing, und Norn, und
^kk. Plur. Und zwar wird eine Entscheidung eigentlich nur
im Nom. Plur. schwieriger, obgleich auch hier das Gleichgewicht
der beiden Formen nur scheinbar ist.
In der Einzahl wird das attributive und substantivirte
Adjektiv nach den personlichen Ptinvortern jetzt so gut wie
ausschliesslich stark deklinirt. Im Dativ, wo noch Schwan-
kungen vorkommen, ist die starke Endung so entschieden iiber-
wiegend, dass die schwache, die auch die Grammatik gegen
sich hat, unbedingt als fehlerhaft venvorfen werden muss. Nur
zwei von den von mir zu Rate gezogenen Sprachforschern,
Matthias und Wetzel, wollen sich nicht ausschliesslich fur die
eine oder andere Form entscheiden, sondern finden beide zu-
Ifissig. Die ubrigen ziehen die starke Form unbedingt vor.
Bemerkenswert ist nur, dass, wahrend keiner von ihnen fur das
weibliche Geschlecht irjend welcher Ausnahmen Envahnung
thut, Sanders ftir das Femininum die schwache Form als vor-
wiegend angiebt — o weh tnir Armen ! (Biirger) — und gerade
aus diesem Grunde, um eine Yerwechslung der beiden Ge-
schlechter zu vermeiden, fiir den mannlichen und sachlichen
Dativ unbedingt die starke Form vorschreibt. Er fiihrt allerdings
») a. a. 0. § 79. Im Mhd. gait nach Heyse*-* (s. 167, Anm.) der
Weohsel zwischen schwacher und starker Form als schon, trotz entschiednen
t^berwiegens der starken Form.
202 Johannes Ohquist.
auch BUT fur den schwachen weiblichen Dativ Belege an; ob aber
sein Zeugnis allein als massgebend zu betrachten ist, wage ich
zu bezweifeln. Jedenfalls batten sich auch wohl die librigen
Grammatiker tiber diesen speciellen Fall bestimmter geaussert,
wenn die Schwankungen thatsachlich so bedeutend waren, oder
gar die schwache Form ftir das Femininum das Ubergewicht Mtte.
Im Plural scheint die grammatisch richtige, starke Endung
des Nominativs der schwachen weichen zu miissen. Dass die
letztere vom Sprachgebrauch schon unbedingt vorgezogen wird,
woUen allerdings nicht alle Sprachforscher mit Bestimmtheit
behaupten, aber die moisten glauben doch in Anbetracht der
deutlichen Neigung des Sprachgebrauchs sich ftir den schwachen
Nom. Plur. entscheiden zu miissen. Nur Sanderw will auch
hier eine Art von Neben- und Uberordnung unterscheiden und
meint, dass dies auch im Sprachgebrauch geschehe, wenn auch
nicht mit geniigender Konsequenz. Die starke Form sei *durch-
aus berechtigt und tiblich, wo die Apposition, als solche, scharf
gesondert von dem dadurch bestimmten Fiirwort auftritt, wahrend,
wo sie mit dem Fiirwort gleichsam in Eins verschmilzt, die
schwache Form die uberwiegende» sei. Er demonstrirt das an
folgenden Satzen: ivir heide bleiben hier, ihr andern Personefi
gehi — und ihr, andre Personen als solche Lumpen, braucht
euch an ihre Reden nicht zu kehren. Trotz des ungeschickten
Beispiels (er hatte statt »andre» ein reines Adjektiv wahlen
sollen) wird ja ohne Zweifel jeder »Feinhorende», wie Sanders
sagt, diese Unterscheidung als richtig anerkennen, es fragt sich
nur, ob sie fiir die Yerstandlichkeit der Rede unbedingt not-
wendig ist. Ich fiir meinen Toil bin tiberzeugt, dass derartige
feine Unterecheidungen im AUgemeinen nicht beobachtet werden,
am wenigsten im miindlichen Verkehr, wo der Accent und nicht
die formale Endung den Hauptverraittler spielt. Ubrigens dtirfte
Schwankungen im deutschen Sprachgebrauch. 208
Id diesem Fall eine Einigung tiber das gegenseitige YeiMltnis
der Neben- und UberordnuDg noch weniger emelt werden kon-
nen, als in jenen verhaltnismassig eiDfacheren Fallen, wo mehrere
qoalitative Adjektive auf einander folgen ^). Wenn ich dort eine
solche pedantische Unterscheidung als ganz uberfltissige Haar-
spalterei bezeichnete, so muss ich es in diesem Fall um so ent-
schiedener ihun. Die Sandersche Forderung, dass diese Unter-
scheidung von Allen gleichmassig durchgeftihrt werden sollte,
»damit das regellose, willkiirliche Schwanken endlich voUstandig
ein Ende fande», konnte, befiirchte ich, zur Folge haben, dass
das Schwanken nie ein Ende nahme. Die Hauptsache ist, dass
die Deutlichkeit der Rede durch Unterlassung solcher formalen
TJnterscheidungen thatsachlich keinen Abbruch erleidet. In den
Fallen, wo eine Nebenordnung ausdriicklich hervorgehoben wer-
den muss, wird sich der Sprachgebrauch gewohnlich kraftigerer
und handgreiflicherer Mittel bedienen (durch Zwischensetzen von :
und zwar, eines Pronomens oder dgl.). Abgesehen von dieser
kleinen Pedanterie zahlt aber auch Sanders zu jener Majoritat,
die ftir den schwachen Norn. Plur. eintritt*).
Um so eigentiimlicher erscheint der Eifer, mit dem
ScHMiTS ftir den starken Nom. Plur. eintritt, zumal er z. B.
ira ersten der hier behandelten Falle, wo eine feste Entscheidung
viel naher lag, eine neutrale Stellung vorzieht. Eine Erklarung
hierftir glaube ich darin zu finden, dass Schmits sich ausschliess-
lich an den Ausdruck vnr Deutsche halt. Es zeigt sich nam-
^) Vgl. oben S. 180.
•) Ganz liberfliissig und in-efiihi-end ist die Motivirung Ei'bes, der den
schwachen Nom. Plur. dadurch erkiart, dass der Kasus »schon deutlich durch
das Fiirwort bezeichnet» sei. Folgerichtig miisste er dann auch den Dat.
Sing, in schwacher Form verlangen. Es wirkt hier einfach die in der ganzen
Adjektivdeklination deutliche Neigung zur schwachen Flexion.
204 Johannes Ohquist
lich bei Schwankungen im Sprachgebrauch die eigentilniliche
Erscheinung, dass in manchen Fallen einzelne Worter diesen
Schwankungen mehr untenvorfen sind als andere^). Und so
geschieht es denn nicht selten, dass ein bestimmtes Wort, eine
Bedensart oder Wortverbindung, die, weil fester eingewurzelt,
gewissen Umwandlungen langer Widerstand geleistet hat als die
tibrigen, als scheinbar voUgultiger Beleg gegen eine thatsachlich
schon ganz allgeraein vollzogene Umwandlung ausgespielt wird.
WoUte man sich in solchen Fallen nicht an diese einzelnen
Worter klamraern, sondern die Gesamtheit der in Betracht kom-
menden Worter prtifen, so wurde man sogleich einsehen, dass
*) Die Ursachen konnen vei-schieden, manchnial entgegengesetzter Art
sein : ein Wort wird in einer bostimmten Fassung haufiger als andere gebraucht
und widersteht langer der Umwandlung; ein andres wird vielleicht sehr selten
gebraucht und infolgedessen vom allgemeinen Umwaudlungsprocess weniger
beriihrt. Dem feinen Ohr erscheint dann die noue Form fiir dieses einzelne
Wort sehr leicht sonderbar. So ha ben z. B. einige feststehende und sehr
haufig gebrauchte Wortverbindungen, wie frohes Mutes, grades Weges, ate-
hendes Fusses, retries Herxens (besonders dor letztgenannte Ausdnick) sich
mit Erfolg gegen die sonst ganz allgemcin eingodrungene schwache Genetiv-
endung des Adjektivs behauptet. lietnen Herxens ware auch noch heutzu-
tage ganz unmoglich ; es wiirde aber wohl niemand einfallen wegen der richti-
gen starken Endung in dieser Yerbindung auch erhobenes Hauptes fiir allein
nchtig zu erklaren. Ebensowcnig wird man trotz andemteUs die starken
Formen keineswegs, eincsteil-s etc. verwerfen wollen. In slhnlicher Weise
wird nach manch der schwache Nom. Plur. in der ein en A^erbindung manohe
bittern Erfahrungen nicht so storend empfunden wie sonst. Hier hat ohne
Zweifel der Hiatus mitgewirkt. Schmits fiihrt selbst gegen Wustmann
manche bitire Jjeiden an, wogegen sich niemand sti-auben diirfte. Im vor-
liegenden Fall wii-d fur den Dativ Sing, auffalligerweise stets das Adjektiv
arm herangezogen. Eine Zusammenstellung wie mir armem, dumment^
frommetn^ lahviem Mann beweist doch noch nicht, dass die starke Fonn
ungewohnlich ist. Eine andere einfachere und weniger gesuchte Verbindung
lasst die schwache Endung sofoii; als falsch empfinden: mir treueH^ alien
Beamtefi kUngt wie ein falscher Akkusativ des alten »Papa* Wrangel. Vg^.
auch den Schluss dieses Kapiteis.
Schwankungen im dentschen Spradigebrauch. 205
es Toreilig ist, die Schwankqngen nur auf Gxund eines dnzigen
Oder einiger wenigen Ausdrticke zu beurteilen. Fiir uir Dent-
9che bringt Schmits allerdings reeht beachtenswerte Belege bei,
und ich will es deshalb unentschieden lassen^ ob bei dieseni
"Wort die starke oder schwache Form allgemein als die richtigere
empfunden wird. Warum fuhrt aber Schiuits kein einziges
anderes Beispiel an? Sein eignes Gehor hatte ihn da vielleicht
XiUgen gestraft? Fur einen Satz wie: nun scJnveigt ihr Jwige
einmaly jetxi woUen wir Alte reden hat er oflPenbar nicht so
bestimmt und ausdrilcklich auftreteii wollen. Jedenfalls bricht
er seiner eigenen Beweisfuhrung die Spitze ab, indem er sich
auf dieses eine Wort beschrankt *). Da er tiberdies alien anderen
Sprachforschern allein gegeniibersteht, muss wohl das so gut wie
einstimmige Urteil der Letzteren als ausschlaggebond betrachtet
warden. Es lasst sich also in diesem wie im zweiten der oben
behandelten Falle eine Abweichung von einer einheitlich regel-
massigen Deklination nicht vermeiden, ohne dem lebendigen
Sprachgebrauch Gewalt anzuthun. Da iiber den Akk. Plur. kein
Zweifel herrscht, gestaltet sich also die Deklination nach heuti-
gem Sprachgebrauch folgendermassen :
Einxafd. Mehrxakl,
Num. ich alter, treuer Beamter wir alten, treuen Beamten
Gen. (nicht gebrauchlich).
Dat. mir alt em, treuem Beam tern uns alten, treuen Beamten
Akk. mich alten, treuen Beamten. uns alte, treuc Beamte.
^) Schmits hat sich auch nicht die Miihe genommen, im AUgemeinen
fiir dep starken Nom. Plur. Belege zu suchen, sondem das liierzu benutzto
Material nur auf diesen einen Ausdruck hin durchgesehen.
206 Johannes Ohquist.
Eiaen der besten Belege ftir die ebea angedeutete Eigen-
tiimlichkeit, die die SchwaDkungen inbezug auf einzelne Worter-
zeigen, liefert der Vokativ lieben Freunde, Das Adjektiv lieb,
das in der Anrede ohne Zweifel haufiger als alle anderen an-
gewandt wird, ist namlich das einzige, das in dieser schwachen
Form vorkommtM. Ihre Entstehung verdankt die Letztere wahr-
scheinlich dem Umstande, dass das personliche Piirwort bei
diesem taglich gebrauehten Wort unwillktirlich hinzugedacht
wurde: ihr lieben Freunde. Gegen die letztgenannte Form
kann nach heutigem Sprachgebrauch kein Einwand erhoben
werdeti, da sie allgemein durchgefiihrt ist; fehlt^ jedoch das
Fiirwort, so muss unbedingt die starke Endung als die einzig
richtige bezeichnet werden. Da ftir andere Adjektive ein
schwacher Vokativ als Beleg kaum beigebracht werden konnte,
ist auch kein triftiger Grand vorhanden, mit dem einen lieb
oine so willktirliche Ausnahme zu machen. Der heutige Sprach-
gebrauch ergiebt also fiir die zuletzt behandelten Falle folgende
Regel.
Nach einem personlichen Fiirwort wird ein attributives
Oder substantivirtes Adjektiv stark deklinirt, ausser im Nom
Plur., wo heute die schwache Endung richtiger ist 2).
Anm. Ohne vorhergehendes Fiirwort ist auch der Vokativ
stets stark.
^) Bezeichnend ist folgende Stelle, die Halatschka (Zeitungsdeutsch,
S. 43) aus G. Freytag anfiihrt: ^ansehnliche HeiTen und lieben Briider.*
*) Calwage.v und Lofgrkn verlangen nach dem personlichen Fiirwort
die sog. gemischte Deklination, d. h. nur fiir den Nom. Sing, die starke
Endung. Diese Regel ist nicht nur fiir heute, sondern auch iiberhaupt falsch ;
der Akk. Plur. ist nie schwach deklinirt worden. Paul verlangt richtiger-
weise nur nach wir, ihr die schwache Form.
Schwankungen im deutschen Sprachgebrauch. 207
Bdq^ele fur den richtigen Gebrauch: Sie haben Miileid
mit mir tbdrichtem Schwatzer (Gatzkow). Mir armem Teafel
(P. Heyse). Mir altem Warm (Spielhagen). Rosen, ihr blen-
denden, Balsam versendenden ! Mattemde, schwebende, heim-
lich belebende, Zweiglein beflugelte, knospenentsiegclte, eilet
za blnhn!^) (GoBthe). Gegrusset seid mir, edle Herm, ge«
grosst ihr, sdione Damen!') (Goethe). Ygl. auch den MoncH
log der Jongfran ron Orieans: Lebt wohl ihr Berge, ihr gelieb-
ten Triften etc.
Wie ieh schon im Anfang hervorgehoben, haben diese
SaForterangen nur den prakdschen Zweck, fur den Unterricht
in onseren Schulen eine brauehbare und feste Handhabe zu
l>ieten. Der gesetzgebende Charakter, den die Schlussfolgerungen
tnigen. mag aus diesem Grunde gereehtfertigt erscheinen, zumal
sie stets im Sprachgebrauch eine genugende Stutze finden. Im
lebendigen Terkehr liegen die Veriialtnisse anders. Hier mussen
mduere qrantitatiT gleichwerdge Fonnen neben einander gedul-
det werden ohne Rucksicht anf gnunmatische Fehlerhaftigkeit
der einen oder andem. Nur wo ein deutliches tJbergewicht
naeh einer Seite unveikennbar ist kann und muss die Ent-
scfaddung nur naeh dieser Richtung gehen. Aber diese Dul-
doDg Ton Schwankungen betrifft auch nur die Gesamtheit der
Gebildeten I von denen ja hier nur die Rede ist). Jeder Ein-
zelne fur ach musste in alien Fallen immer nur die eine Form
gebniuchen^ fur die er sich einmal entschieden. ob dies^^ nun
die Majoritat fur sich hac iider nicht Ein folgerichtiges and
*> Man beai'iiti. iass aaoc lem A".-^r*f^in*?>zeioh'iQ im n-iu^^fi ^iarz
sofort der ^arie Vokanv aTifcritt.
206 J h a n n e 8 h q u i s t.
geordnetes Sprechen ist immer eiii Vorzug. Der Unterricht,
dei^ dazu erzi^hen soil, miisste es deshalb zu vermeid^n suchen,
in . zweifelhaften Fallen unschliissig bin- und herzuschwanken,
sondem sich jedesmal entweder in der einen oder andem Bich-
tung fest entscheiden.
Johannes dhquist.
Ober die Lekture beim modernspraehliehen
Unterrieht.
U faut meubler les janes tetes eD les forgoant, et
il faut les forger en les meublant.
Mmitaigne.
Bis in die letzte Zeit haben die pliODetischen und gram-
matischen Fragen derartig das moderasprachliche Reformpro-
gramm ausgefuUt, dass fiir die ubrigen Gebiete des Sprachun-
teirichts nicht viel Zeit iibrig gebleiben ist. So finden sich in
den Schriften der Reformfreunde massenhaft Darstellungen der
ver*?hiedenen Methoden ftir Grammatik und Aussprache, aber
kaum eine erschopfende DarstelliiDg in Bezug auf die Behand-
lung der Lekture beim Unterrieht. Die zweckmassige Behand-
lung der Lekture ist aber bei der Reform des Sprachunterrichts
ein Umstand, den man keineswegs unbeachtet lassen darf, be-
sonders da auf diesem Gebiete gar manches dem modern-
spraehliehen ITnten-icht an unseren 8chulen anhaften dtirfte,
was weder zeitgemass noch gut ist.
Die Reformfreunde heben die Lekttire besonders hervor;
ihren Ansichten nach soil sie sowohl der Ausgangs- als der
Mittelpunkt des Sprachunterrichts sein. Dicse Ansicht ist schon
in einer so eingehenden und iiberzeugenden Weise verfochten
14
210 "W:in Juutilainen.
worden, dass sie es kaum notig haben wird hier noch einmal
verteidigt zu werden. Selbstverstandlich ist es ja gesiinder, aus
der reinen, frischen Quelle, welche die Sprache in ihrer ur-
spriinglichen Gestalt darstellt, zu schopfen, als das durch allerlei
zweifelhafte Zugaben verdorbene Gemisch zu geniessen, welche
die nach dem Muster der Grammatik zugeschnittenen, zusam-
raenhangslosen Lesestiicke dem Schiiler bieten.
Die Lektiire tritt also schon von Anfang an in den TJnter-
richt ein. Anfangs sind es kleinere Aufsatze aus solchen
Gebieten, auf denen die Gedanken des Schiilers sich haufig
bewegen, wie Schule und Haus, die umgebende Natur. Diese
Lesestiicke konnen in mehreren Weisen ausgeniitzt werden. Es
ist keineswegs notig, dass jedes Stiick ubersetzt wird, aber wenn
ein Stiick zum Ubersetzen gewahlt worden ist, so muss man
darauf achten, dass man eine moglichst gute Ubersetzung zu
Stande bringt. Eine Methode, die interessant ist und gute
Ergebnisse gezeigt hat, weshalb auch der Unterzeichnete sie
oft bei geeigneten Lesestiicken gebraucht hat, ist die folgende:
Der Lehrer liest langsam und deutlich und indem er sich um
eine moglichst gute Aussprache bemiiht, das betreffende Lese-
stiick ein oder zweimal vor. Dann miissen die Schiiler das,
was sie verstanden haben, in der Muttersprache wiedergeben;
der Lehrer erklart ihnen die fremden Ausdriicke und stellt in
der fremden Sprache Fragen liber den Inhalt, welche die Schu-
ler in derselben Sprache zu beantworten haben. Auch konnen
sich grammatische Ubungen an das Gelesene anschliessen. Zuletzt
wird das Lesestiick von den Schiilern in der fremden Sprache
wiedererzahlt ^).
*) Diese Methode ist beschrieben worden in A. Ki'ooks: »Notizen iiber
eine Koise in Danemark, Frankreich und Deutschland 1888— 89». Schul-
programm der Tochterschule zu Wasa 1890.
Uber die Lektiire. 211
Die schriftlic/ien tfbufigen konnen luid soUen sich an die
Lektare anschlissen. Die Schuler konnen sehriftliehe Wieder-
gaben in der fremden Sprache ausfilhren, sie konnen den Inhalt
eines poetischen Stuckes in Prosa wiedergeben, and wenn man
doichaas Ubersetzungen aus der Muttersprache in die fremde
Sprache haben will, so kann der Lehrer ja ein geeignetes Lese-
stuck umschreiben, damit der Schuler mit deni schon bekannten
Wortschatze auskommen konne und sich, wenigstens anfanglich,
nicht mit alien den fremden Ausdriicken des Worterbuches wie
auf Olatteis bewege. — Den von den Schulern so oft gefurch-
teten und gewohnlich als langweilig angesehenen schriftlichen
Ubersetzungen konnen sie sogar ein gewisses Interesse abge-
winnen, wenn man sie an dem Korrigieren teilnehmeu lasst
tJnterzeichneter ist dabei folgendermassen verfahren: Eino
Viertelstunde vor Schluss der Stunde hort das Schreiben auf.
Die Schiller tauschen mit einander die Hefte, und das Durcli-
sehen wird vorgenommen, Satz fiir Satz. Der Lehrer fragt,
welche Fehler im ersten Satze zu finden sind: gleieh werden
mehrere Hande erhoben, alle beeilen sich ihre Bemerkungen
zu machen. Der Lehrer billigt oder veiwirft die Kritik und
schreibt den Satz an die Tafel, je nachdem er verbessert wird.
Da hat nun jeder ein Muster, wonach er die Arbeit des Kanie-
raden verbessem kann, nachdem er durch die vorhergehende
Kjitik dariiber aufgeklart worden ist, warum es so und nicht
so heissen muss.
Eine Lektiire wie die oben genannte bietet ausserdem
noch einen vorziiglichen Stoff fiir die Sprechiibungen. Der
Schuler findet ein gewisses Yergniigen daran, sich in der gros-
sen fremden Kultursprache iiber dieses und jenes, was ihn in-
teressirt, aussprechen zu konnen. Unterzeichneter hat bisweilen
zu seiner grossen Freude die Schiller dabei iiberrascht, dass
212 W'.m Juutilainen.
sie auf Franzosisch irgend eine Aufforderung an einander rich-
teten oder sich uber etwas aussprachen, was sie zafalligerweise
interessirte. —
In Bezug auf die Wahl der Lekture fiir die hoheren
Elassen ist es ja schon ziemlich allgemein anerkannt, dass man
der Idtteratur des 19. Jahrhunderts den Vorzug geben muss,
da diese ja eben die lebende Sprache vertritt, in welche der
Schuler eingefiihrt werden soil. Dazu kommt, dass die neuere
Litteratur der geistigen Passungsfahigkeit und dem Gefuhlsleben
des Schiilers weit naher liegt, als die klassische. Die edle Sprache
und die erhabenen Gedanken in der »Junglrau von Orleans^,
in »Iphigenie auf Tauris», die subtilen Schonheiten in »Athalie»
oder »Britannicus» gehen verloren fiir Schiiler, welche die
Sprache noch nicht geniigend beherrschen, um ihre Feinheit in
diesen klassischen Meisterwerken zu empfinden, und welche
ausserdem gewohnlich nicht eine solche Entwickelungsstufe
erreicht haben, dass sie diese geistige Nahrung verdauen konnten.
Erst auf der hochsten Stufe und auch dann erst, wenn die
Schiiler wirklich in die Sprache eingedrungen sind und Ver-
schiedenes aus der neueren Litteratur gelesen haben, kann man
zur Lekture der klassischen Werke iibergehen.
Der Lesestoff muss so gewahlt werden, das er dem Schu-
ler einen Einblick in die Eigentiimlichkeiten des fremden Lan-
des und seiner Bewohner, sowie in die Kultur, Sitten und
Gebrauche der letzteren gewahrt, denn dadurch gewinnt er neue
Gesichtspunkte und seine allgemeine Bildung wird bedeutend
bereichert. Der Lehrer des Faches muss auch im Stande sein
die notigen Erklarungen zu geberi : eine unerlassliche Bedingung
diirfte aber sein, dass der Lehrer selbst in dem fremden Lande
gewesen ist und dort alles selbst beobachtet hat, was er beim
Unterricht erklart.
Uber die liekture. 213
Die Metibiode bei der Behandlung der Lektiire muss wohl
anfangs ausschliesslich statarisch sein. Der Lehrer muss, soweit
moglich^ immer xtierst selbst das Lesestuck vorlesen. Wenn
der Lehrer ein Lesestuck zum tJbersetzen geeignet findet, (wie
schon gesagt, brauchen nicht alle Stiicke iibersetzt zu werden),
hat er darauf zu achten, dass die Ubersetzung genau ist und
gut stUisirt, und also ein Gewinn fur den Unterricht der
JUiittersprache^ was man besonders bei uns, wo dem Unterricht
der Muttersprache so wenig Stunden zugeteilt sind und wo
derselbe auch sonst nicht sehr entwickelt ist, beach ten muss.
So eine gut ausgearbeitete Ubersetzung scharft, wie ein bekann-
ter Fachmann ^) bei uns behauptet hat, das Denkvermogen,
beleuchtet beide Sprachen und giebt Einsicht in Yieles, woran
man friiher nicht gedacht hat. An der Schule, wo Unter-
zeichneter unterrichtet, ist die Methode noch weitergefiihrt wor-
den, indem wir, der Lehrer der Muttersprache und ich, gelegent-
lich von den Schulem eine schriftliche Ubersetzung irgend
eines modemsprachlichen Textes haben ausfiihren lassen, und
zwar eine doppelte, so dass sie auf der linken Seite des
Heftes eine getreue, auf der rochten eine freiere Ubersetzung
des Originals haben geben miissen ; diese Methode wird sicher-
lich von grossem Nutzen sowohl fiir die fremde als auch fiir
die Muttersprache sein. —
Kursorisches Lesen wird wohl in den Oberklassen mit
entwickelten Schiilern stattfinden konnen; zuweilen miisste es
jedoch mit statarisehem abwechseln.
») W. Soderhjelm, Tidskrift utg. af J'edagogiska Foreuingen, 1889. S. 93.
214 W:ra Juutilainen.
Der fiir seine Aufgabe interessirte Lehrer muss sich aber
nicht damit begnugen, in die fremde Sprache zu iibersetzen,
sie bei Sprechiibungen zu benutzen, u. s. w.; er muss auch
bestrebt sein, dem Schiiier so viel wie moglich von deren
Eigentumlichkeiten zu geben, er soil den Blick des Schulers
auf das voile, lebendige, an eigentiimlichen Wendungen reiche
Idiom richten, auf die immergriine Sprache, welche wie ein
machtiger Baum aus dem gewaltigen, tiefwurzelnden Stamme
saftige griine Sprossen in's Leben treibt. Er soil den Schuler
auf den oft merkwiirdigen Inhalt der Worter aufmerksam machen,
er soil den Reichtum an Bildern betonen, dieses geheimniss-
volle Leben und Weben, welches dem Wesen der Sprache
innewohnt und welches die Bilder aus langst vergangenen
Zeiten in einer oft ganz unmittelbaren Frische bewahrt. Ganz
besonders ware die Muttei'sprache durch ein derartiges Acht-
geben auf deren inneres Wesen beim Unterricht gedient
Wir haben z. B. folgenden Satz von Lessing vor uns:
»In der Nachahmung haben sich unsere Lustspieldichter an
cine allzuflache Manier gew5hnt. Sie machen sie (die Original-
narren) ahnlich, aber nicht hervorspringend. Sie treflFen; aber
da sie ihren Gegenstand nicht voiteilhaft zu beleuchten gewusst,
so mangelt dem Bilde die Rundung, das Korperliche.» Der
Satz ist ein ausgezeichnetes Beispiel dafiir, wie ein Dichter es
versteht, den abgegriffenen Bildern in der Sprache ihren ur-
spriinglichen Wert wiederzugeben. Wie ernsthaft fasst er nicht
diese Begriffe wieder auf: flach, hervorspringend, Rundung!
Wir werden geradezu gezwungen das Bild in konkreter Gestalt
vor uns zu sehen, es zu empfinden, wie Lessing dies beabsich-
tigt hat, und wir fiihlen den ganzen BegrifF »flach», den er den
kritisirten Schriftstellem beilegt.
tJber die Lektuie. 215
Oder man hat den folgenden Satz zu ubersetzen: >le coeur
homain a des ablmes insondables^. Dieses wird wahrscheinlich
folgendermassen iibersetzt: das menschliche Herz hat unergrtiod-
liche Tiefen (sehw. outgrundltga djup). Der Sion des franzo-
siachen Ausdmckes ist ja getroffen, aber zum voUst&adig Ent-
sprechenden ist noch ein grosser Schritt so viel schwacher,
abstrakter sind die schwedischen Worter: T^outgrundligT^ und
T^dfupT^ in Yergleieh mit den franzosisehen »abime> und >in-
8ondable>.
An alte Sitten und Gebrauehe der Tergangenheit wird
unsere Phantasie von folgenden deutschen Ausdriieken gemahnt:
>sich zur Reise riistem^ >einem die Stange halten^^ ^kre-
denzen*^ von dem franzosisehen: ^an temps oil Berihe filaiU.
Diesem entspricht vielleieht das schwedische: >i kung Orres tid»,
und es ware wohl zu iibersetzen niit: »in grauen Zeiten; lange,
lange her*. Dies, mit der riehtigen Betonung ausgesproehen
und von einer bedeutungsvollen Gebarde der Hand oder des
Eopfes begleitet sagt schon viel. Es weekt die Phantasie des
Schulers und lasst ihn einen Bliek in diese geheimnisvolle Feme
werfen, woven alles, was ihn umgiebt, seinen Ursprung herleitet*).
Der franzosische Ausdruck giebt uns aber ein konkretes Bild aus
dieser alten Zeit er zaubert vor unser inneres Auge den alt-
franzosischen Hot die Eonigin Berthe im Kreise ihrer Hofdamen
spinnend, dem Gesange des Troubadours lauschend — ein rei-
zendes Stuck franzosischer Kulturgeschichte.
') Tgl. das uberans interessante and anregende Bach von R. Hilde-
brand: Tom deutschen Sprachunterricht Leipzig u. Berlin 1887.
216 W : m J u u t i 1 a i n e n.
Aus dem Obi^en dtirfte das Berechtigte in den folgenden
Siitzen hervorgehen;
1) Die Lektilre bildet den Mittelpunkt des modernsprachli-
chen Unterrichte.
2) Bei der Wabl des Lesestoffes soil die moderne Sprache
den Vorzug haben.
3) Der Hauptzweck der Lektilre ist, den Schlilem die
Kentnis der freniden lebendigen Sprache zu geben, sie muss
ihnen aber zugleich die Kenntnis des betreffenden Landes und
der Bewohner desselben bieten.
4) Auf der unteren Stufe herrscht die statarische Methode
vor, auf der oberen tritt auch die kursorische ein.
Bevor ich diesen Aufsatz abschliesse, nioge es mir erlaubt
sein, einige Worte liber die Lehrbiicher zu sagen, die uns in
dieser Hinsicht zu Gebote stehen.
Ftir den franzosischen Unterricht ist ausreichend gesorgt
durch das Lesebuch von Soderbjelm-Totterman, welches eine
allgemeine Anerkennung von Seiten der Lehrer und (wenigstens
meiner) Schiller gewonnen hat. Wenn dieses Lesebuch in den
Unter- und Mittelklassen durchgenommen worden ist, werden
die Schiller wohl an die Erzeugnisse der modemen Litteratur,
die Novellen und Dramen gehen konnen, von denen man eine
ausserordentlich reiche Auswahl in den deutschen Ausgaben^
Verlag von Velhagen & Klasing, Weidmann, Dickmann u. A.
hat. Die Lehranstalten, in welchen dem Franzosichen eine reich-
lichere Stundenanzahl zugeteilt ist, finden in H. Andersins »La
Uber die Lektiire. 217
france modeme» eine gate Auswahl modemer Novellen and
lEnsfthlungen aus der frz. Litteratur.
Fiir den deatschen Elementanmterricht haben wir ein recht
Terwendbares Werk: Lofgrens Elementarbuch, insfinnische iiber-
iragen von N. Totterman. Schwerer wird es, wenn man damit
zu Ende ist, was in unseren Reallvceen in der vierten Klasse
der Fall ist, denn das Lesebuch, welches der Orammatik von
Paul beigefiigt ist, kann niebt als zeitgemass betracbtet werden.
Die Stiicke sind fast sammtlich aus friiberen Litteraturperioden
herbeigebolt, so dass der Scbtiler sich auf ein ganz fremdes 6e-
biet versetzt ftihlen muss, wenn er aus der modernen Sprache bei
Lofgren plotzlich in die veraltete in Pauls Lesebucb gerat*).
Naebdem das Lesebucb durcbgenommen worden ist, haben vnr
in unserer Schule ein modernes deutsches Schriftwerk in Prosa
angefangen. Yon solcben giebt es eine gute Auswahl in den
Sammlungen von Calvagen u. Melin (Fiir Schule und Haus)
und Afzelius (Modern tysk lektyr), welche in Schweden erschei-
nen. Dann lesen wir ein klassisches Drama (Minna von Barn-
helm, Wilhelm Tell, Gotz v. Berlichingen), und wenn die Zeit es
erlaubt, wiedenim ein modernes und noch ein klassisches Werk.
Meiner Ansicht nach konnen die deutschen Elassiker mit Erfolg
von gut entwiekelten Schiilern gelesen werden, da sie dem Schil-
ler viel naher stehen, als die franzosischen. Ein modernes deut-
sches Drama konnte recht wohl zum Lesen aufgenommen werden,
wenn man nur ein modernes Stiick nachweisen konnte, wel-
*) Neulich ist im Verlag von G. W. Edlund ein neues »Deutsches
Lesebuch» erschienen, welches in mehreren Hinsichten Fortschritte zeigt £s
ist doch etwas einseitig, an mehreren Stellen sogar unzweckmassig zosam-
mengestellt and man scheint gute modeme Erzahiungen darin nicht geniigend
aosgeniitzt zu haben.
218 Wini Juutilainen.
ches denselben gediegenen Wert besasse, wie die genannten
klassischen. Die bis jetzt in Schweden erschienenen werden
kaum diesen klassischen Wert hahen, mit Ausnahme vielleicht
von »Die Journalisten».
W:m Juutilainen.
BeitrSge zur Kenntnis des Altnorthumbrisehen.
Es war urspriinglich meine Absicht, die Schwankungen
des Nominalgeschlechts in den altnorthumbrisehen Interiinear-
glossen der Handschriften Lindisfarne und Rushworth zum Ge-
genstand einer eingehenden Untersuchung zu machen. Die
Besultate dieser Untersuchung fllhrten mich, wie der Leser leicht
einsehen wird, zur Frage nach den Flexionsverhaltnissen der
Feminina im Northumbrischen, deren Erorterung den zweiten
Teil der nachstehenden Abhandlung bildet. Zum Schluss folgen
einige kurze Bemerkungen tiber die Sprache der beiden Glossen,
die sich aus der Betraehtung der besprochenen Yerhaltnisse
ergeben.
I.
Die Schwankungen des Nominalgeschlechts
im Altnorthumbrisehen.
Es ist schon langst als Thatsache anerkannt, dass im Nor-
tbombrischen das Geschlecht der Substantiva vieifachen Schwan-
kungen unterliegt, wahrend in den anderen altenglischen Dia-
220 U. Lindelof.
lekten der Geschlechtswechsel viel seltener und auf einige be-
stimmte Worter beschrankt ist. Vgl. Sievere, Angels. Gramm.
§ 236^ Anm. und § 251, Anm. Es fehlte aber bisber an einer
Untersuchung, die auf die Natur jenes Schwankens naher ein-
ginge und das Verhaltnis der einzelnen Denkmaler in Bezug
darauf erorterte.
Eine sichere und unzweideutige Bezeichnung des 6e-
schlechts ist bei weitem nicht bei alien in northumbrischen
Texten belegten Substantiven vorhanden. Substantiva, die nur
ohne attributive Adjectiv- oder Pronominalformen zu belegen
sind, konnen ihrem Geschlechte nach nicht bestimmt werden.
Aus den Casusendungen eines Wortes einen Schluss auf dessen
Genus zu ziehen, wSre bei der im Northumbrischen herrschenden
Unsicherheit der Flexion mehr als gewagt. Aus demselben
Grunde sind aber auch die adjectivischen Attribute in zahl-
reichen, vielleicht in den moisten Fallen fast wertlos. Die
Mischung von starken und schwachen Formen beim Adjectiv,
die darauf beruhende Schwierigkeit in jedem einzelnen Falle zu
entscheiden, ob man es mit einer starken oder mit einer schwa-
chen Form zu thun hat, endlich die nirgends zu verleugnende
M5glichkeit, dass der Glossator ganz einfach die lateinische
Adjectivform und deren Geschlecht hat wiedergeben woUen,
auch wo seine eigene Sprache ein anderes Geschlecht erfordert
hatte: diese Umstande machen den Beistand, den uns die Ad-
jectiva in der vorliegenden Frage leisten, sehr geringfiigig. Es
sind nur klare und durchsichtige Adjectivformen, wie der Ace.
Sg. auf -we (Masc), der Gen. u. Dat. Sg. auf -re (Fem.) und der
Dat. Sg. auf -urn (Masc. oder Neutr.), die hier in Betracht kom-
men konnen. Vgl die Darstellung der Adjectivflexion in mei-
ner Abhandlung »Die Sprache des Rituals von Durham» (Hel-
siugfors 1890). Es bleiben somit als einigermassen sichere
BeitrUge zur Kenotnis des Altnorthumbrischen. 221
JIfittel zur Entscheidung des grammatischen Oeschlechts nur die
init den Substantiven verbundenen Formen des Artikels and
einiger Ftlrworter. Doch bleibt man auch hier bei der allge-
meinen Regellosigkeit mehr als einmal im Zweifel.
Die Worter die im Northumbrischen mit einer Oeschlechts-
l>ezeichnung versehen sind and somit in der folgenden Unter-
suchang in Betracht kommen, zerf alien in drei Oruppen: l:o)
W5rter, die in sammtlichen vorhandenen Belegen ihr gemein-
altenglisches Geschlecht bewahren; 2:o) Worter, bei denen immer
dasselbe Geschlecht zum Yorschein kommt, dieses aber von dem
gemeinaltenglischen Oenus abweicht; 3:o) Worter, deren Ge-
schlecht in domselben Denkmal schwankt — Die erste Gruppe
ist von wenig Interesse; die zweite und vor allem die dritte
erfordem dagegen eine genauere Untersuchung.
Ich teile die folgende Erorterung in zwei Abschnitte. Der
erste wird die Yerhaltnisse in der Hs. Lindisfarne besprechen,
wozu sich die Betrachtung des Rituals von Durham anschliesst,
soweit das Denkmal fiir die vorliegende Frage von Interesse
ist Der zweite Abschnitt wird sich mit der Sprache der Hs.
Rnshworth beschaftigen.
A. Lindisfarne und Rituale.
1. Verzeichnis der Worter aus Lindisfarne ^), deren Ge-
schlecht in der Glosse bestimmbar ist, von dem gemeinalteng-
lifichen aber nicht abweicht. — In zahlreichen Fallen kommt
es vor, dass ein Substantiv nur als nicht-feminin erscheint, die
*) Lmdisfarne sowie Rushworth nach der Ausgabe von VV. W. Skeat,
Cambridge 1871 — 1887. — M. ==: Matthaus, Mc. = Marcus, L. =. Lucas,
J. =: Johannes (nach Kapiteln und Vei'sen citiert). Mpf., Mcpf., Lpf., Jpf.
bezeichnen die YoiTeden (Prefaces), Inhaltsverzeichnisse etc. der Evangelien
in der Hs. lindisf . ; sie werden nach Seite und Zeile der Skeatschen Ausgabe
citiert — Die Anfuhrang rein graphischer Varianten ist zwecklos. Die
Orthographie ist die der zuerst angefiihrten Belegstelle.
222 U. Lindelof.
Entscheidung aber, ob es der Glossator als masc. oder neutr.
aufgefasst hat, nicht moglich ist. Solche Worter sind in das
folgende Verzeichnis nicht aufgenommen worden.
a) Masculina:
aldor, apostol, biscop, boeeere, broder, brydguma, carnal,
caser, casering, cempa, centur, cepe, costere, (eor8)crypel, can-
nere, eyni(n)g, dead, diacon, doemere, drihten, duruard (ostia-
rius), 8egn, deodsdp, 8om, drcel, lic-drower, engel, esne, feeder^
fiond, fisc, fot, fulwihtere^ ymbgeong, middangeordf-geard) ,
hcelend, hiorde, hlaferd, hona, hucete, laruu, geleafa, lece, mmia^
monn, morsceade, noma, preost, (done) pricclu, pytt, regluord,
geroefa, sacerd, see, sedere, godspellere, sunu, torr, uudtvuta,
wer, imderbraca, witga, uulf.
b) Feminina:
cedeaunise, cellmissa, aerc(e), bryd, drice, cwoen, dohter,
deod, diwa und digyien (ancLUa), erftmrdnise, farma (cena), feer-
suigo mid deer maaste (stupore maximo), hond, (h)riofol^ hwil,
gelic7ies^ onlicnise^ rncegd, menniscnisse, nedre, onsuare, redo,
sago, gesaegdfiisse, saivel, gesihd(o), snytry, strengo, stret, tunga,
untrymnise, tvacan, idea, mid(i)ua^) (on da) tmsa, taitga {pro-
phetissa), gewitnesse, fonvyrd.
c) Neutra:
cecced, ceg, gebed, bread, gecynd, dear, ede, erfe, (dom-^
gest'^ spree-) em, (lehU)fa;t, feh, geflit, flod, foh, fulwiht, fyr,
geafel (gee f el), gold, hat, heafut, hrcegl, hits, lam, leht^ liCj lin,
luh, 7nceslen^ gemong, netf, ric (Ace. PI. ricas M. 4, 8), rim
N. PI. Hma^ Mpf. 4, 10), gescead, scip(p), godspell (A. PI.
*) Der Glossator iibersetzt Mcpf. 5, 6 die Worte »pauperem viduam»
mit done L da Sorfend widwa, d. h. er fasst erst »pauperem» als Ace. Sg.
Masc, bemerkt aber das folgende "Wort, uiid erinnert sich dass die latein.
Form auch Ace. Sg. Fern sein kann.
Beitrage zur Keuntnis des Altnorthuinbrischeu. 223
godspellas Mpf. 5, 1), stol (stolam), suord, tacon, wester, wcest(e)m,
zmgbed, tvin, woerc, wohen, ivard, wuldur,
Anm. Als Masc. ist in Lindisf. sceceft belegt: das sceceftes
Sone (creaturae quam) Me. 13, 19. Das Wort ist aber auch
sonst, wenn auch selten, als Masc. za belegeu (vgl. Bosworth-
Toller). Im Rit. ist gucceft regelmassig Fern. 99, 3. 9. 118,
18 etc.
2. Worter, die in derselben Quelle immer dasselbe Ge-
schlecht zeigen, dieses aber mit dem gemeinaltenglischen nicht
ubereinstimmt
Ich gebe zuerst die Beloge aus Lindisfarue.
a) Als Masculina erscheinen.
a) gemeinaltenglJsehe Feminina:
done endung (consummationem) Lpf. 3, 5. — dane flege
(culicem) M. 23, 24. — done fyllnisse Mcpf. 1, 14. — plantung
done (plantatio quam) M. 15, 13. — setnesa iiiera done (tradi-
tionem vestram quam) Mc. 7, 13. — In diesem Zusammenhange
fiihre ich auch die Falle an, avo ein gemeinaltengl. Femininum
von Adjectiv-, Pronominal- oder Artikelformen begleitet wird,
die masculines oder neutrales Geschlecht andeuten konnen : dees
cES M. 23, 23. — dcEs drinise Mcpf. 2, 8. — minum gigode
(juventute mea) L. 18, 21. — dees hefignise (pressurae) J. 16,
21. — dcEs ondspymise Mpf. 17, 2. — socnises dines L. 19, 44.
/3) gemeinaltenglische Neutra:
blod done sodfcest (sanguinem justum) M. 27, 4.
b)^Als Feminina erscheinen.
a) gemeinaltenglische Masculina:
in disser lego (in hac flamma) L. 16, 24. Doch ist es
moglich, dass der Glossator nur das lateinische »hac» mit disser
224 U. Lindelof.
tibersetzt und somit gar nicht das Genus des altengl. Haapt-
wortes bezeichnet.
|3) gemeinaltenglische Neutra:
dt:Ere hrippes (messis) L. 10, 2. — Weniger sicber sind
dio ilco gemet (eadem mensura) L. 6, 38 und scip min dio
(ovem meam quae) L. 15, 6, (wozu noch scip dio, Rit 166, 10),
weil liberall nur direkte Wiedergabe der lateinischen Prono-
minalformen vorliegen kann.
c) Als Neutra erscheinen:
a) gemeinaltenglische Masculina:
p *) brord (natum, vgl. Boswortb-ToUer) L. 8, 6. — p buma
(torrentem, Bosworth-Toller giebt buma, Masc. und btsm oder
burne. Fern.) J. 18, 1. — f eft-cerr Lpf. 8, 18. — fi cropp
(uvam) L. 6, 44. — p cyrtil (tunicam) L. 6, 29. J. 19, 23. —
8cEt dcel (partem) L. 24, 42. — p deadom (captivitatem Lpf. 10,
16. — p ende L. 21, 9. — p fostrad (manna, s. B-T.) J. 6, 49.
— p gefea Lpf. 8, 17. — p grand L. 14, 29. — p heofun
(-on) L. 16, 17. J. 1, 51. — p innod Lpf. 7, 7. — p lust Jpf.
1, 3. — p heofunlie met (manna) J. 6, 58. — p metbcelig
(peram) L. 22, 37. — p penning L. 20, 24. — p sdlling dcet
l. dio (dragmam quam) L. 15, 9. — p seam (sacculum) L. 22,
36. — p song L. 15, 25. — p styd M. 14, 15 etc. — p ivit-
gadom J. 19, 30 Randglosse.
^) gemeinaltenglische Feminina:
p ber Mc. 2, 4. 12. — p ymbcearfnise J. 7, 23. — p
ceiste (loculum) L. 7, 14. — cursung p inara L p maasio
(damnationem majorem) L. 20, 47. — p cydnise J. 5, 32. 21,
^) Um typographische Schwierigkeiten z\i venneiden, wii-d im folgenden
das einfache Runenzeichen anstatt der in der Hs. vorkommenden Abkurzung
der neutralen Artikelform verwendet.
fieitrUge zur Eenntnis des Altnorthumbrischen. 225
24; dazu niwes cydmses Mc. 14, 24. — dcet ebolsung Mc. 14,
64; dazu deem ebolsung J. 10, 33. — p feber-acbl J. 4, 52. —
J> flotving L. 8, 44. — p bcerlic feruitgiomis (publicam curio-
sitatem) Lpf. 3, 8. — p glcednise J. 16, 21. — p groefsdre L.
16, 3. — p hlaf (sic! uxor) Mc. 12, 19. — in dcet mearda (in
illud proemium) Mpf. 7, 4. — p miltheart(nise, misericordiam)
L. 10, 37. — p palmung J. 15, 2. — p spree Lpf. 7, 5. 11. —
p sunor (grex, vgl. B-T.) L. 8, 33. — p tidlicnisse L. 22, 6. —
p wanung Mc. 5, 38. — dcet tvitgiung Mpf. 5, 10. — dis wo-
rold M. 12, 32. — p wroeeco (vindictam) L. 18, 7. — hcet wyrt
M. 6, 28.
Wir sehen, dass die Zahl der Worter, die mit verandertem
— wenn auch in demselben Denkmal unveranderlichem — Ge-
schlecht auftreten, bedeutend ist. Zugleich bemerken wir, wie
selten das Femininum auf das Gebiet der anderen Genera ein-
gedrungen ist, wahrend es im Gegenteil selbst sehr oft dem
Masculinum und besondei*s dem Neutrum hat weichen mtissen.
Das Rituale von Durham (vgl. meine Dissertation § 61, I)
stimmt in den hauptsachlichsten Punkten mit Lindisf. tiberein.
Dort kommen somit neben Wortem, die ihr altes Geschlecbt
bewahren, auch soiche vor, die regelmassig ein anderes Genus
aufweisen.
Besonders zahlreich sind die Belege von gemeinaltengl.
Fern., welche von Artikel-, Pronominal- oder Adjectivformen
(Gen. u. Dat. Sg) begleitet werden, die masc. oder neutr. Genus
andeuten :
halgum ce 108, 7. — bilivitnisse dinum 125, 9. — bloet-
sunge(s) dines u. dinum 81, 19. 91, 19. 106, 10 etc. — nives I,
aMwm gicydnisse(s) 113, 8. 193, 20. — eadges elcennis' 103, 16.
— agenlices dedes 49, 14. — eces eadignisi' 51, 8. — Schwanken,
vielleicht nur infolge der latein. Form des Pron. possess., fin-
15
226 U. Lindelof.
det statt in erfevardnisse dinum L dinrce 173, 10; nur erfe-
vardnise dinrce 176, 5. — dives frofres 41, 18 u. dinum frofra
42, 18. — glcednise gcestlicum 89, 13. — eces hcdes 76, 7. 16.
8, 3 etc. — dinum hcese 98, 10. 16. — dines heannisse 2, 4.
— dines I, micles hernis(se') 92, 8. 121, 14 etc. — wyrdeli-
cum to higunge (digno affectu) 35, 19. — lesinges ecelices 38,
22. — mearde miclum 107, 4. — godlicum mersunge 8, 19. —
hcelgades oestes 38, 20; arfcestlicum, oeste 4, 12; mit deutlicher
Bezeichnung neutralen Geschlechts p ike oest 104, 18. — sawles
mines 20, 18; daneben aber saivel dio de (anima quae). —
giscildnisse dinum 17, 5 etc. — fadorlices giselenisses 24, 20.
— dines sibbes 94, 18; longlifum sibbe 110, 10. — leasum
synne 101, 19. 102, 17. — vordunges dines 92, 1. — eces
tuynsumnis* 103, 12. — Neutrum ist p ondspymis* 11, 7.
Von sonstigen Eigenttimlichkeiten im Bit. seien genannt:
folc dinne (populum tuum) 61, 18. 76, 12. 173, 10 und folc
Sin agef sorgleasne (populum tuum redde securum)
40, 8. — p ilea dead (eandem mortem) 94, 1. — dcet ilea hond
(eandem manum) 102, 6. — p lofsong 47, 15. — derh aline
worold 163, 13. — Als grobe Nachlassigkeit *) muss man das
neben regelrechtem done drihten belegte p ilea drihf (eundem
Dominum) 172, 6 betrachten, falls man nicht in dem so haufig
belegten p ilea vor Substantiven verschiedenen Geschlechts
irgend eine ei-starrte Zusammenziehung sehen will, wo der Ar-
tikel seine ursprtingliche Kraft vollstandig eingebtisst hat.
^) Als Beispiel fiir die Nachlassigkeit des Glossators sei eine Stelle
47, 4 angefiihrt, wo »verecundain sanotamque laetitiam» mit anryrdre kcUigne
€ec gkedinisej iibersetzt wird.
Beitrage zur Kenntuis des Altnorthumbrischen. 227
3. Es folgen nun die Worter, deren Geschlecht in dem-
selben Denkmal schwankt. Zugleich mit Lindisf. werde ich die
Belege aus Bit. besprechen. Nicht selten scheint es als ob das
Oenus der liateinischen Fonnen bei der Wiedergabe in der
Olosse von Einfluss gewesen ware.
a) Schwankung zwischen Masculinum und Neutrum.
a) Ich bespreche zuerst die gemeinaltenglischen Masculina,
die in Lindisf. (und Rit.)lsowohl als Masc. wie als Neutra auftreten.
beam: Masc. done beam M. 7, 3. 5. L. 6, 41. 42; done fic-
beom M. 21, 19. — Neutr. p beam Mc. 6, 42; p fie-
bea^n Mpf. 21, 4. Mc. 11, 13. 20. L. 21, 29. — Dazu
kommen einige Belege, die sowohl Masc. als Neutr. sein
konnen. Nichts als eine genaue Ubersetzung der latei-
nischen Pronominalform sehe ich in on fic-beame disser
(in ficulnea hac), das einmal belegt ist.
beg: Masc. dymenne beg (spineam coronam) Mc. 15, 17. —
Neutr. p dyrnenne beg (1 mal). Die Form des Adjectivs in
dem letzten Beispiele macht zwar das masc. Geschlecht der
ersten Belegstelle etwas zweifelhaft. — p sigbeg J. 19, 2.
ccelc (calicj : Masc. des ccelc (calix iste) M. 26, 39, 42; calic
diosne Mc. 14, 36. L. 22, 42; done calic (ccelic) L. 22, 20.
Mc. 10, 38. — Nur einmal erscheint das Wort als
Neutrum, wobei aber das folgende darauf beziigliche latei-
nische Pron. relat. (quern) mit masculiner Form iibersetzt
wird: p calic done (calicem quern) Mc. 10, 39.
enceht: Masc. {se, de, done) enceht M. 17, 18. L. 1, 80. 2, 43
etc. (11). — Daneben tritt das Wort dreimal mit neutraler
Artikelform auf: p enceht Mc. 9, 36. L. 18, 17. J. 16, 21.
— dees cncehtes etc. kann sowohl Masc. als Neutr. sein
und bleibt deshalb fiir die vorliegende Frage ohne Bedeu-
tung. — Kit. hat cneht se heah (puer excelsus) 198, 5.
228 U. Lindelol
diowl: Das Wort »Teufel» ist im AltengliscfaeQ bekanntlich
sowohl als Masc. wie als Neutr. zu belegen (vgL Bosworth-
Toller). In lindisf. siod die Falle^ wo es als Masc. er-
scheint^ bei weitem die zahlreichsten: (se, de, done)
diow(e)l (diwl) M. 9, 33. 17, 18. L. 18, 16 etc. (15).
Nut einmal p diowl L. 11, 14. — Aus dem Rit: done
divl 147, 2.
dom: Masc. 8e dom J. 3, 19. — Als Neutrum ebenfalls nur
einmal: p dom L. 11, 42.
fola: Masc. done folaf-o) M. 21, 5. 7. L. 19, 32 etc. (6). —
Dreimal ist das Wort als Neutrum belegt: p folo Mc. 19,
33; p fole Jpf. 6, 18 und p fola on dene (sic! pullum
super quem) Mc. 11, 27.
gast: Masc. fse, de done, halignej gast oder gaast Mc. 1, 12.
26. L. 11, 24. J. 7, 39 etc. (16). — Nur zweimal mit
neutraler Artikelform: p gast J. 19, 30. Lpf. 11, 13. —
Im Rit. ist das Wort regelmassig Masc.
god: Das Wort ist in Lindisf. zehnmal Masc. (^de, done, dinne
diosne, itsemej god M. 26, 63. L. 5, 21. 18, 19. J. 8, 54.
9, 29 etc. Im Rit. ist das Wort rgm. Masc. — In lindisl
kommt es einmal als Neutrum vor p god (deum) J. 5, 18,
wo nicht etwa von einem heidnischen, sondem vom judisch-
christlichen Gotte die Rede ist.
here: Masc. ("de, done, diosnej here M. 14, 19. Mc, 4, 36. L
9, 13 etc. (5); dazu einmal im Rit — Neutr. dreimal: p
here L. 18, 36. 22, 47. 23, 48. Ein Beispiel der tJber-
setzungsart des Glossators v. Lindisf. ist de here dio (turba
quae) J. 12, 29.
hlaf: Masc. ("diosne, itsemej hlaf M. 6, 11. L. 11, 3. J. 6,
34. 58. — Neutr. sechsmal p fhjlaf L. 24, 30. J. 6, 33.
13, 18 etc.
Beitrage zur Kenntnis des AltnorthumbrischeD. 229
Stan: Masc. {done, diosne) stan M. 7, 9. 21, 44. Mc. 16, 4 etc.
(8). — Daneben viermal als Neutr.: p (dcet) stan L. 24, 2.
J. 20, 1 etc. Eine Ubersetzung wie die unter here ange-
ftihrte liegt vor in p stan done (lapidem quern) Mc. 12, 10.
stream: Masc. (se, done) stream L. 6, 48. J. 1, 28. 10, 40. —
Neutr. p stream, nur L. 6, 49.
weg (woeg): Masc. ist das Wort dreimal: M. 12, 1. J. 14, 4. —
Neutr. einmal p ueg J. 14, 5.
Nur im Rit. mit Geschlechtsbezeichnung belegt ist das Wort
»Sieg.» Es erscheint da einmal als Masc. done sig 5, 17 und
einmal als Neutr. dios(!) is p gisig (haec est victoria) 28, 2.
Da aber gisig bei Bosworth-Toller eben nur aus dem Rit belegt
ist, kann es nicht entschieden werden, ob die Zusammensetzung
vielleicht regelmassig ein anderes Geschlecht gehabt hatte, als das
einfache Wort.
^) Es folgen die Worter, die gemeinaltenglisch Neutra sind,
deren Geschlecht aber in Lindisf. (Rit.) zw. Masc. u. Neutr.
schwankt.
becon: Neutr. p forma becon (einmal); in der Form beceno miclo
(signa magna) einen Beweis fiir neutrales Geschlecht zu
sehen, ware zwar in einer anderen Mundart durchaus
berechtigt; bei den eigenttimlichen Flexionsverhaltnissen
in Lindisf. lasst sich aber auf Grund dieser Form sehr
wenig behaupten. — Als Masc. erscheint das Wort ein-
mal: de cefterra becon J. 4, 54.
{be)bod: Neutr. p [dcet) bod (bebod) M. 22, 36. J. 14, 31. Lpf. 3,
18. — Als Masc. ist das Wort gleichfalls dreimal belegt:
de forma — de cefterra bod M. 22, 38. 39; bebod diosne
(praeceptum istud) Mc. 10, 5.
did: Neutr. p did (infantem) L. 2, 12. 16. — Daneben eben-
faUs zweimal als Masc. belegt: se did L. 1, 41. 44. Eine
230 U. Lindelof.
der Endung nach masculine Form ist auch dldas (paruoli)
M. 19, 13, vgl. aber dariiber das unter becon Gesagte.
cynn: Neutr. p cynn J. 11, 50. 19, 39. — Einmal mit masc.
Attribut cynn icseme L. 23, 2.
dor: Neutr. p dor L. 13, 25. — Masc. don dor (ianuam) Mc. 11, 4.
mot (festuca): Neutr. p (dcet) mot L. 6, 41. 42. — Masc. done mot
M. 7, 5. L. 6, 42.
salt: Neutr. p salt Mc. 9, 50. — Daneben dreimaliges se salt
Mc. 9, 50. L. 14, 34 etc.
tempel: Neutr. p (dcet. Sis) tempel Mc. 11, 15. 16. Mc. 15, 29
etc. (5). - Als Masc. tritt das Wort viermal auf : {8e, done)
tempel M. 23, 16. 17. 35. 27, 40
An die oben besprochenen Falle, wo ein gemeinaltengli-
sches Masculinum oder Neutrum in Lindisfarne (Rit.) sowohl als
Masc. wie als Neutr. zu belegen ist, schliessen sich einige noch
eigenttimlichere Erscheinungen an. Es kommt namlich vor,
dass ein Wort, das etymologisch und gemeinaltenglisch weibli-
chen Geschlechts ist, in Lindisf. (Rit.) gar nicht mit weibKcher
Genusbezeichnung belegt ist, sondern ein Schwanken zwischen
den beiden librigen Geschlechtern, Masc. und Neutr. aufweisi
Die in Frage kommenden Worter sind
onsion: Masc. done onsione (faciem) M. 18, 10. — Neutr. p on-
sion (vultum) L. 24, 5. — Masc. oder Neutr. ist onsione
dinum Rit. 71, 17 etc.
scyld: Masc. done scyld M. 18, 27. — Neutr. p scyld M. 18,
30. Lpf. 8, 19.
Ich habe oben gesagt, dass eine Flexionsform an und ftir
sich in Lindisf. und Rit. fiir das Geschlecht eines Wortes sehr
wenig beweist Die Darstellung der Nominalflexion liegt zwar
ausserhalb des Rahmens dieses Aufsatzes; ich will aber doch
meine Behauptung durch ein schlagendes Beispiel beleuchten.
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthuinbrischen. 231
Von dem Worte craft kommen auf derselben Seite der Skeat-
schen Ausgabe der Evangelien folgende Fonnen des Nom. Ace.
Plur. vor: crceftas M. 25, 15. 22; cr^fto M. 25, 16. 20; crefta
M. 25, 22 und crceft M. 25, 20, 28, sammtliehe das lateinische
»taleDta» tibersetzend ! Um noch eineii Beweis f iir die Unsicher-
heit des Glossators auch in der Geschlechtsbezeichnung zu lie-
fem, fiihre ich L 5, 9 an, wo »in captura piscium quam cepe-
rant» durch on gefeng fiscana done L p genomon wiedergegeben
wird. Die Beweise dieser Aii: lassen sich leicht vervielfaltigen.
b) Schwankung zwischen Mascalinum und Femininura.
Die Falle, wo von demselben Worte dasselbe Denkraal
sichere masculine und feminine Belege enthalt, sind sehr selten.
Viel zahlreicher sind die Schwankungen zwischen Femininum
und Neutrum; zahlreich sind schliesslicli die Falle, wo neben
femininen Belegen solche auftreten, die als Masc. oder als
Neutr. aufgefasst werden und von denen somit einige hierher
gehoren konnen.
doht: Masc. in don ilco docht (in eundem sensum) Mpf. 7, 16;
dabei ist aber die deutlich masculine lateinische Pronomi-
nalform in Betracht zu ziehen — in alle doht dinne (in
tota mente tua) M. 22, 37 ist ein Beweis fiir die Nach-
lassigkeit des Glossators, falls nicht dinne einfach din£
sein soil. Hierher gehort noch hales dohtes (sanae mentis)
Mc. 5, 15. — Weibliches Geschlecht scheint angedeutet zu
sein Mc. 12, 30: of alra doht din (ex tota mente tua),
wo jedoch die Form din schlecht zu den librigen passt.
Unbestirombar in Bezug auf Genus ist of alle dohte
L. 10, 27.
miltheortnis{e) : Fem. dinrce milcheortnis{s)e Rit. 41, 3. 9. 125,
10. 172, 1. — Masc. miltheorf dinne Rit. 34, 16. — Masc.
oder Neutr. in, dines Rit. 87, 2; amun m, Rit. 125, 1.
232 U. Lindelof.
tid: Dieses ungemein haufig belegte Wort ist in der Mehrzahl
der Falle Fern, (sio, 8io, deer, 8a) tid L. 18, 30. J. 5, 25.
28. 16, 25. 32 u. s. w. (39); im Rit. zweimal. — TJnzwei-
deutig Masc. ist nur done tid (horam) M. 25, 13, sowie
arwyrdlicne symbelt(id) Rit. 77, 13. — Zahlreich dagegen
sind die Belege die als Masc. oder Neutr. gelten konnen:
{dees, anes) tides L. 22, 59. Mcpf. 5, 7 etc. 8c&m tid Mc.
13, 11 etc. (12 mal Jn Lindisf., 8 mal im Rit).
Nichts als direkte Wiedergabe der lateinischon Fonnen
ohne irgend welche Beriicksichtigung des altenglischen 6e-
schlechts liegt meines Erachtens in folgenden Fallen vor:
in foremercinc dene (in titulo quern) Mpf. 9, 19, neben
dem regelrechten dios gemercong L. 2, 2. — das L dios is ece
lif (haec est vita aeterna) J. 17, 3, woneben ofters dcerriy dissum
life etc. Ebenso beurteile ich Rit. 48, 15: lif — ece
ondveardne (vitam sempiternam praesentem), wo der Glossator
bei »praesentem» den vorhergehenden Zusammenhang vergessen
und die latein. Form durch das zunachst liegende Genus, das
Masc, wiedergegeben hat. — Eine wirkliche Unsicherheit des
Glossators scheint dagegen in L. 4, 29 ihren Ausdruck gefunden
zu haben; er tibersetzt » mentis supra quern » mit mores ofer
done I, dio. Ist es aber das Geschlecht des latein. »mons» oder
das Geschlecht des entsprechenden Wortes in seiner eigenen
Sprache, das ihm Schwierigkeit bereitet hat? Das Wort mor
erscheint sonst regelmassig als Masc: done mor Mc. 5, 11. 15,
15 etc.
c) Schwankung zwischen Femininum und Neutrum.
a) Gemeinaltenglische Feminina.
asce {-a): Fem. da asea M. 10, 14. — Dreiraal erscheint das
Wort als Neutrum: p asea Mc. 6, 11. L. 9, 5. — Ein
Beitnige zur Eenntnis des Altnorthumbrischen. 233
schlagender Beweis ftir die gedankenlose Wiedergabe des
Lateinischen ist p asca sede (pulverem qui) L. 10, 11.
bisen: Fein, (dio, dios) bis{s)eno L. 8, 9. 11. — Dreimal neutral
p {8<Bt) bisen (-e, -o) L. 14, 17. 18, 1. Lpf. 7, 2.
boc: Fern, (dy, deer, disser) boc J. 20, 30. Mpf. 8, 1. Jpf. 1.
13. — Neutr. p (dis) boc L. 4, 17. 20 etc. (4).
burg: Fem. (diu, da) burg M. 4, 13. J. 11, 18 etc.; Scbt byrig
M. 2, 1. 4, 13 etc. (im ganzen 54 mal, wozu 6 Belege aus
Bit.). — Neutral ist das Wort nur ausnahmsweise : p (dcet)
bur(u)g L. 7, 1. 9, 10. J. 5, 2. Nicht beweiskraftig, weil
direkte tJbertragung der lateinischen Pronominalform, ist
Mc. 11, 2 in buHg p (in castellum quod). — Im Bit. ein-
mal deem byrig 196, 17.
byrgen: Fem. deer byrgenne Lpf. 11, 9. — Daneben kommt
das Wort tiberaus haufig als Neutr. vor: p {dcet) byrgenn
Mpf. 22, 6. M. 27, 61. 66. 28, 1. L. 23, 55 etc. 20). —
J. 20, 11 schwankt der Glossator bei der Ubersetzung des
lateinischen *ad monumentum» zvvischen ^to deer byrg(enne)
und cet deem byrg(enne),
eecLster : Fem. (8iu, da, deer, disscer) ceaster oder ceastre {-cb, -a)
L. 9, 52. 10, 12. J. 4, 8 etc. (21). — Zweimal Neutr. dcet
(p) ceastra L. 19, 41. J. 11, 30. Die letzte Belegstelle
entspricht dem lateinischen »castellum», dessen neutrales
Geschlecht mit eingewirkt haben kann, L. 19, 41 steht
aber im lateinischen Texte das gewohnliche »civitatem».
{ge)€08tung: Fem. gecostung dcerce ilea (tribulationem illam) Mc.
13, 24. — Von geringer Beweiskraft ist costung micelo
(tribulatio magna) M. 24, 21. — Neutr. p drifald costong
Lpf. 4, 11. — Bit. celcum costurige 146, 4. Eigentiimlich
costuncge usetme Bit. 43, 9. Eine deutlich masculine Form
wage ich kaum darin zu sehen, weil useme im Bit. sehr
234 U. Lindelof.
oft fehlerhaft verwendet und auch anderen Gasusformen
als dem Ace. Sg. beigefiigt wird, z. B. Nora. Sg. god
useme 45, 17.
eordo : Fern, eordo da ileo (terrain illam) M. 9, 26 ; m all eorSo
dy 1. diu (in tota terra ilia) M. 9, 31. Diese Belege sind
zwar wenig beweiskraftig, well die femininen Pronominal-
forraen nach dem Hauptwort stehen und vielleicht nur
direkte Ubersetzungen der lateinischen Pronominalformen
sind. — Neatr. p eordo L. 16, 17; dazu deem eordo M. 11,
24; 071 eo?'du godwn Mc. 4, 8.
geddung: Fern, geddung Bios (parabolam istam) L. 15, 3. 18, 9.
20, 9; 8a I, Bios L 8ns geddung L. 13, 6. — Neutr. J5
geddung L. 19, 11. Lpf. 7, 3.
gefe : In Lindisf . ist das Wort nur einmal mit Genusbezeichnung
belegt, und zwar als Neutrum p gefe M. 23, 19. — Im
Rit. Fem. gefe 8mrce 37, 1. 100, 1 etc. (6); Neutr.-Masc:
(8ines, 8inum, godcundes etc.) gefe 7, 10. 22, 1. 99, 8
etc. (11).
hehstald (virgo): Fem. (8a, Seer) hehstald{e) L. 1, 27. Jpf. 2, 4
etc. (4). — Neutr. p hehstald Jpf. 1, 13. — Rit. {eadges,
halgcBs) hehstaldes 51, 11. 69, 8 etc. (5).
lar: Fem. lar 8ius L 8as Mc. 1, 27. — N. p lar Mcpf. 3, 8.
Unsicher 8ces — lar Mcpf. 1, 4.
ear-lipprice (-o) (auricula): Fem. e.8io sui8ro L. 22, 51; 8io e,
Lpf. 11, 6, da e, Mc. 14, 47. — Neutral ist das Wort nur
J. 18, 10, wo »auriculam dextram» mit earlipprica 8to
suiSra iibersetzt, 8io aber vom Glossator zu p verbessert
worden ist.
lufu: Lindisf. nur 8c^ lufu J. 17, 26. — Im Rit. ofters belegt:
Fem. lufu 8inre (-ce) 93, 2. 95, 13. — Neutr. p ilea lufu
Beitrage zur Kenntnis des AltnoTthambrischen. 285
57, 3, worn lufu (-e) dinum 50, 3. Ill, 1 und micles
lufe" 49, 12.
naJU: Fem. {dioy dios, das etc.) tpiieht M. 21, 23. K 4, 6. 20,
2 (5). — Neatr. p nueht Mc. 11, 29. 14, 36 etc. (6). Der
Glossator scheint seiner Unsicherheit einen Ausdrack zu
geben, wenn er Mc. 11, 28 das lateinische >haiic pote8tatem>
mit dios L dis mceht iibersetzt — Im Rit dcrs mahtes
zweimal, dcpin mceht einmal belegt; es kommt aber dazu
ein Beleg mit masc. Attribut: aline maht (omnem virtu-
tem) 121, 8.
nenigo: Fem. {dio, bar etc.) menigo M. 9, 25. L. 1, 10. J. 7,
43 etc. (9). — Neutr. p (dcet) menigo M. 21, 26. L. 5, 6
etc. (4). — M. 14, 19 wlrd >tiirbam> mit done metiig L
done here wiedergegeben.
noder: Fem. (dio, da, deer etc.) moder (Dat auch moeder) M.
15, 4. 5. L. 2, 48. J. 19, 26 etc. (16). — Hochst unerwartet
und eigentiimlich ist es, sogar dieses Wort, wo doch na-
tiirliches und grammatisches Geschlecht so gut tibereinstim-
men, einmal als Neutrum belegt zu finden: p moder
(matrem) Lpf. 5, 17. Man ware fast geneigt hier eine
fehlerhafte Schreibung anzunehmen, wenn die Regellosig-
heit der Glosse nicht auch sonst so weit ginge.
''od: Fem. deer rode J. 19, 25. — Neutr. p rod L. 23, 26. —
Im Rit sind die Y'erhaltnisse ganz analog, indem das Wort
zweimal mit femininen, zweimal mit neutr. (masc.) Artikel-
oder Adjectivformen verbunden erscheint
nde: Das Wort ist nur einmal mit Geschlechtsbezeichnung be-
legt und zwar in einer Weise, die fiir die Unsicherheit
des Glossators ein unzweideutiges Zeugnis ablegt: da sidu
1. p sidu (latus) J. 20, 20.
286 D. Lindelof.
smirinis: Fern, smirinis Bios Mc. 14, 5. — Neutr. smirinis dis
M. 26, 16. J. 12, 5; daza Sees smirinise J. 12, 3.
{un)smyltnis : Nur zweimal mit Genusbezeichnung zu belegen,
und zwar eiDmal als Fern, dio smyltnise L. 8, 24, einmal
als Neutrum ^ unsmyltnise Mcpf. 3, 6.
somnung: Fem. (^iw, beer, da) somnung M. 26, 59. Mc. 3, 1.
J. 9, 22 etc. (5); dazu zweimal im Rit. — Neutr. p som-
nung Mc. 14, 55. Mcpf. 1, 12.
stow: Fem. {8iu, Seer etc.) stou{e) M. 28, 6. J. 3, 23. 6, 23 etc.
(8). _ Neutr. p stou(e) L. 10, 32. 14, 9. 10. J. 10, 6. 18,
1 etc.; dazu einigemal Sees, deem st. (im ganzen 11). Im
Bit. ist kein Beleg; deutlich feminin: Neben dcBm, dissum
etc. stove 36, 10. 120, 16 etc. (8) steht diosne stove (hunc
locum) 100, 9 und das damit gleichwertige stove Sios^
(locum istum) 100, 4.
|3) Gemeinaltenglische Neutra:
ego: Neutr. p ego Lpf. 7, 9. — Fem. 8y ego Mpf. 17, 9. Direkte
Ubersetzung des Lateinischen liegt M. 18, 9 vor: »si oculus
tuus scandalizat te, erue eum» = gif ego din ondspumad
dee genere hine,
ger: Neutr. (dees, deem) gerfes) L. 13, 9. J. 11, 51. 18, 13 (also
keine unzweideutige Gemisbezeichnung). — Fem. dios ger
(hoc anno) L. 13, 8.
ondget : Neutr. p ondget L. 24, 45. -• Fem. of allra ondget
(ex toto intellectu) Mc. 12. 33.
nice (g) den: Neutr. p ma (g) den Mc. 5, 39. 40, 2. Lpf. 6, 1 etc.
(11). — Fem. dcerce mcefgjdne M. 14, 11. Mc. 6, 28 etc.
(6). — Die Unsicherheit des Glossators aussert sich deutlich
M. 9, 24, wo er »puella» mit dy meiden I, p, maiden
tibersetzt. Bei diesem Worte ist das Schwanken ja sehr
Beitiige znr Eenntnis dee AltDorthambrischen. 287
begroiflich, da das Daturliche uDd das grammatische Gle-
schleeht Dicht abereinstimmen.
mctgen: Neatr.^ mann^mcegen J. 18, 3. — Fern, of alra mcegne
Sin (iota Yirtute tna) Mc. 12, 30, falls wir es nicht mit
diiekter Wiedergabe der lateinischeD Form za than haben.
wif: Neutr. p tcif (dazu daSy Scevi etc, wifes^ -e.) Mc. 12, 19.
L. 8, 47. J. 8, 9. 10 etc. (46); im Rit dreimaL — Ob-
gleich das von dem Daturlichen abweieheDde gramma-
tische Geschlecht dieses Wortes somit im Aligemeinen
bewahrt ist, fehlen doch nicht Tersuche das natiirliche
Geschlecht zur Geltang kommen zu lassen: dios wif
(haec molier, banc mulierem) L. 7, 44. J. 8, 4; dio icif
(qaae mnlier) L. 14, 8; p tcif dio (mulier quae) Mc. 5,
25. L. 13, 11 and wif dio L. 7,37. Die BedeutuDg dieser
femininen Attribute wird zwar dadurch viel geringer,
dass sie als genaue Ubertragungen der entsprechendeu
lateinischen ProDominatformen betrachtet werden kdnneiL
Das nentrale Geschlecht des Wortes muss wohl auch in
TJndisf. als das durchaus regelmassige angesehen werden.
(gejurii: Xeutr. p uritt J. 7, 38. 42 etc. (4). — Fem. (dioy
dies ge)icritt Mc. 15, 28. L. 4, 21. J. 10, 35 etc. (7);
dazu ans dem fiit dio rrit 79, 6.
In diesem Zusammenhange erwahne ich noch einen for
die grammadschen Verhaltnisse in Lindisf. recht bezeichnenden
FalL Das Wort icind ist bekanntlich et>'mologiseh und gemein-
altan^isch mannlichen Geschlechts. Gerade dieses Geschlecht
kommt aber in Dndisf. bei dem Worte nie zum Yorschein:
viermal deuten die beigefngten Attribute auf nentrales, einmal
anf wdbliches Geschlecht: p wind M. 14, 32. Mc. 4, 39. 6, 51.
Tx 8.24. — diu wind M. 14, 24.
288 U. Lindelof.
d) £s foigen die Falle, wo neben deutlich femininen Be-
legen solche auftreten, die als Masc. oder Neutr. aufgefasst
werden konnen. In den meisten Fallen diirfte man meines
Erachtens das Neutnun nicht das Masc., als das vom Glossator
beabsichtigte Oenus ansehen falls der Genusbegriff ihm uberhaupt
noch klar gewesen ist
berhtnisfse): Schwanken des Glossators: mid Scent I. mid deer
berhtnise (claritate) J. 17, 5. Im Bit. ist das Wort mit
neutraler Genusbezeichnung belegt: p berhtnisse 2, 16;
dines brihtnises lb, 4.
cneoreso: Fem. (dios, das etc.) cneoreso M. 12, 42. L. 11, 29
etc. (7); dazu aus dem Rit. dio cneoreso 96, 11. — Masc.-
Neutr. en. disses, dissum etc. Mc. 8, 12. L. 7, 31. 11, 30
etc. (5).
groeteng : Fem. dios groeieng L. 1, 29. — Masc.-Neutr.
groetenges dines L. 1, 44.
heorte (hea/rte). Die Genusangaben bei den Belegen dieses
Wortes scheinen rair besonders unsicher, weil das latein.
»cor» und dessen neutrale Attribute sehr leicht haben Ver-
wirrung hervorrufen konnen. — Fem. (alra, allra) h. Mc.
12, 30. L. 10, 27 etc. (4); dazu Rit. 5, 1. — Masc.-
Neutr. heartes iueres M. 19, 8 (2) und Rit. 39. 3 (2).
nceht: Fem. (dcsr, disser, dosser) nceht M. 26, 31. 34. J, 21, 3
etc. (5), dazu Rit 182, 5. — Masc.-Neutr. (deem, dissum)
nceht, alias ncehtes Mc. 13, 35; Rit. 37, 10 etc. (5).
Nur im Rit. mit Genusbezeichnung belegt sind folgende
hierhergehorigen Worter:
arfcestnis: siebenmal Fem. — funfmal Masc-Neutr.
hyht: Fem. in alra hyht 17, 4. — Masc-Neutr.; hcelges hygtes
3, 17.
Beitrage zur Eenntnis des Altnorthumbrischen. 239
mils(a, -e) : Fem. dinrcef-e) milsa' 67, IL 124, 17. — Masc-
Neiitr. dines milsd! 42, 12 etc. (3).
nedre: Fern, dio nedre 125, 15. — Masc.-Neutr. cetfnes nedres
{venenosi serpentis) 122, 13.
foresceatuung : Fem. Sinre fesceavnge 56, 15. — Masc.-Neutr.
f^esceavnges dines 110, 8.
wrceddo: Fem: dinra mrceddo (-e) 41, 8. 43, 10 (3). — Masc.-
Neutr. dines w, 8, 18. 15, 13.
Hierher gehort noch had, das gemeinaltengl. Masc. ist;
im Rit aber ist nebeii celcum hade 175, 13. auch das fem.
had da Uassa (gradum minorem) 194, 18 belegt.
e) Wir haben bisher Falle besprochen, wo dasselbe Wort
in demselben Denkmai zAvei versehiedene Genera aufweist Es
kommt aber auch vor, dass ein Wort mit sowohl masculinen
als femiuinen und neutralen Artikel-, Pronominal und Adjectiv-
formen verbunden wird. Die Regellosigkeit feiert hier ihren
grossten Triumph.
dceg (doeg) : Masc. (se, de, done, diosne) dag M. 28, 15. L. 6,
1. 9, 12 etc. (27). — Fem. dio forrma daege I. sunna-
doeg (prima sabbati) Mc. 16, 9; odero doege diu (altera
die quae) M. 27, 62; dcege dio (dies ilia) L. 21, 34. Es
muss jedoch zugegeben werden, dass die Belege fur das
Fem. recht dunkel und unsicher sind. — Neutr. p sunne-
daeg (sabbatum) Mc. 16, 1. Hat sich der Glossator viel-
leicht vom neutralen Geschlecht des zu ubersetzenden
Wortes beeinflussen lassen? Jedenfalls ein Zeugnis fur
ein nicht eben sicheres Gefiihl fur das grammatische
Geschlecht
dreat: Masc. (se, done) dreat Mc. 9, 25. 15, 11. J. 7, 40 etc.
(6). — Fem. (sio, dio, dios^ dor) dreed M. 9, 25. L. 8, 39.
J. 12, 12. 17 etc. (8). — Neutr. ^ {dai) dreat Mc. 5. 31.
240 U. Lindelof.
J. 6, 22 etc. (5); dazu drei Belege, wo Masc. oder Neutr.
angenommen werden kann. — Ein treffliches Beispiel
der in Ldf. herrschenden Unsicherheit.
vnngeard: Masc. (done, minne) vnngeard M. 21, 28. 33. —
Fein, dcere mn-gearde M. 20, 8. Mc. 12, 2 etc. (4). —
Neutr. p wingeard Mc. 10, 9. 20, 16 (3) ; Masc.-Neutr.
6 mal.
lichorna: Masc. 6e Kchoma M. 27, 59. L. 17, 37; Rit. 22, 18.
— Fern. 8io lichoma Mc. 14, 38; in lichoma anre (in
carne una) M. 19, 5; das ietzte Beispiel wenigisr bewei-
send. — Neutr. p lichoma L. 12, 4. 24, 3 etc. (4).
dura: Fern, ba dura J. 10, 2. — Masc. be dura M. 25, 10.
L. 11, 7. — Neutr. — ]> duro L. 13, 25.
stefn: Fern, stefn bius (vox haec). J. 12, 30; micelre siefne
M. 27, 50. — Masc. se (bone) stefn L. 9, 36. 11, 27. —
Neutr. p stefn L. 17, 13. — Rit. stefne miclum 44, 7 ;
stefn p (vocem quam) 47, 11.
lond: Neutr. p (beet) lond Mc. 5, 10. 14, 32 etc. (5). Die
daneben belegten Falle, die masc. oder fern. Geschlecht
anzudeuten scheinen, sind sammtiich weniger beweiskraftig.
Es sind lond ba ilea (regionem iliam) Mc. 6, 55; on
londe bio Rit. 197, 2 (in terra quae); lond bone 1. p
(agrum ilium) M. 13, 44. — Schwanken : in all 1. in allre
lond bcem (in universam regionem illam) M. 14, 35.
treo: Neutr. beet tre (1 mal); p taintreo J. 15, 5. — Masc.
bone treu Mpf. 19, 4; Masc.-Neutr. bcem, bissum t. drei-
mal. — Fern, bio palm-treo J. 15, 4. Genaue Wieder-
gabe der latein. Form in tree bio (arbor quae) L. 6, 43.
Das Nominalgeschlecht in Lindisfame und dem damit in
alien Hauptpunkten iibereinstimmenden Ritual, ist, wie die vor-
hergehende Darstellung gezeigt haben dtirfte, den verschieden-
BeitrSge zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 241
artigsten Schwankungea unterworfen. Bei der allgemeinen
Unsicherheit muss es als ein reiner Zufall betrachtet werden,
dass doch so viele Worter immer dasselbe Geschlecht aufwei-
sen. Dieses Verhaltnis beruht wabrscheinlich oft nur auf der
geringen Anzahl der mit deutlicher Geschlechtsbezeichnung
versehenen Wortformen. Wenn die Belege zahlreicher waren,
hlUite man wabrscheinlich mehrere Worter aus dem ersten oder
zweiten Abschnitt der obigen Einteilung in den dritten uber-
fahren mussen. — Es versteht sich von selbst, dass sich einige
Nomina gegen die Geschiechtsschwankungen widerstandfahiger
zeigen als andere. Am bestem geschiitzt sind die Worter, deren
grammatisches Geschlecht mit dem natiirlichen iibereinstimmt.
Masculina sind deshalb ausnahmslos feeder , sunu, broder, biscop,
oflwer, mony preost, sacerd, wer etc., feminina bryd, cwoen,
dohter u. a. Die Worter dagegen, deuen ein ausgepragtes na-
torliches Geschlecht gar nicht zukommt, sind der einzigen
Stutze beraubt, welehe das schwankende Geflihl fur das Nomi-
nalgeschlecht aufrecht erhalten konnte. Im Westsachsischen ist
mit gewissen Ableitungssilben regelmassig ein bestimmtes
Oeschleeht verknupft. Die Substantiva af -dom und -had
sind Masculina; die auf -ung und -nis Feminina. In unseren
Denkmalem erweist sich die Endung als kraftlos, wenn es gilt
das grammatische Genus eines Wortes zu bewahren. Durch-
mustem wir die oben angefiihrten Belegstellen aus Lindisfame,
80 sehen wir, das z. B. unter den Substantiven auf -nisfe) nur
8 ausnahmslos Feminina sind; 6 sind nur als Masculina, 6 nur
als Neutra belegt; 2 schliesslich schwanken zwischen Fem. und
Neutrum. Uberhaupt ist das Femininum den Schwankungen
am meisten unterworfen; dass diese Neigung der Feminina
mannliches oder sachliches Geschlecht anzunehmen auch in der
16
242 U. Lindelof.
Flexion einen Ausdruck gefunden hat, soil im zweiten Toil
dieser Abhandlung nachgewiesen werden.
B. Rushworth.
Gehea wir nun zur Betrachtung der Glosse Rushworth^
iiber. Der northumbrische Teil der Glosse in der Rushworfh-
Handschrift ist bedeutend ktirzer als die Glosse Lindisfarne,
welche nicht nur das Evangelium Matthai ^) sondern auch lange
Vorreden zu sarnmtlichen Evangelien enthalt. Das Worter-
buch der Glosse Rushworth ist deshalb selbstverstandlich nicht
so reich wie das der Glosse Lindisfarne. Es kommt nicht
selten vor, dass ein Wort, welches in Lindisfarne mit Genus-
bezeichnung zu belegen ist, in Rushworth entweder gar nicht,
Oder nur ohne eine solche vorkommt. Das Sprachmaterial
gentigt jedoch um die ganzlich verschiedenen Verhaltuisse in
den beiden Glossen zur Anschauung zu bringen.
Bei der Aufstellung der Belege bin ich in gleicher
Weise, wie bei der Darstellung der Sprache von Lindisfarne
verfahren.
Zuerst eine aligemeine Bemerkung: Die Worter auf -ung
und -nisfe)^ die in Lindisf. mit der grossten Willkiir behandelt
werden, bewahren in Rushworth regelmassig ihr gemeinalteng-
lisches Geschlecht, das Feraininum. Die einzigen Ausnahmen
sind dcet ymb-cerfnise (circumcisionem) J. 7, 23 und dcet
mara I, mast cursunge {AdLmwdAxon&xn majorem) L. 20, 47. —
Ich lasse bei der folgenden Aufzahlung die Worter auf -ung
und 'nis(e) bei Seite.
*) Die Glosse zum Evang. Matthai in der Hs. Rushworth gehort be-
kanntlich einer anderen Mundart an, als die Glosse zu den iibrigen Evan-
gelien. Ich spreche im folgenden aus Bequemlichkeitsnicksichten immer
nur von Rushworth, wo ich naturlicli den zweiten Teil der Glosse, die sog.
Glosse Rushworth' meine.
Beitrage zur Kenntnis des Altnoiihumbrischen. 243
1. Substantiva die ausnahmslos ihr gemeinaltenglisches
Geschlecht bewabren. Um die Vergleichung der Verhaltnisse
in beiden Giossen zu erleichtern, bezeichne ich mit ^) die Worter
die in lindisfarne regeimassig ein anderes Geschlecht als das
gemeinaltengl. zeigen, mit 2) diejenigen, deren Geschlecht in
lindisf. schwaukt
Masculina:
dldor, met'bcelig^, beg^y (ficjbeom^, broder, brydgu7na,
calie ^, casering, centurion, cnceht ^, cynig, cyrtel ^, dceg ^^ deod,
doni ^y doema, degn, deof, dreat (dreot) 2, engel, esne, fmcer,
(sic! digitus), fola^, fot, frimidj fultvihtere, gast^, (midden-,
tain-Jgeord 2, god 2, gigodhad, hcelend, heofun ^, here 2, hlaf^y
hlafard, hona, larow, liehoma^, man, mor, morsceada, noma,
ombor, pening ^, fisc-poll, port, pytt, see, sdlling, sedere, seoni,
stan^, stimor^ sunu, torr, udwuta, wcella, wcestem, wer^ vrind,
witga, woeg^, vmlf.
Feminina :
asce (-a) ^, bisin 2, boe ^, bryd, burftijg ^, byrgen ^, bytte,
ccesire^, eneoris(seJ'^, cyddo, eordo^, feormfej, fyrhto, diowe,
half, hehstald^, heorte^, hvril, lufo^, mceht^, mengo^, megd,
moder ^, nceht ^, nedre, rod ^, sawel, scyld ^, gisihd, spree ^,
stefn^, stow^, strengu, tid\ wacon, wid^ve^ ivise. Bio witga.
Neutra:
ceced, becun^, gibed, bibod^, bread., carcern, ccestel, dld^,
cynn^^ dor^, dust^ erfe, ('gest-, spree-Jem, feet, folc, fulvdht,
fyr, get ^, gers, halm, hlott, hits, lam, Uht, lin, lond ^. mcegden *-*,
mcBslen, gvmong, nett, rice^ salt^, sdp, sword, treo^, wceter,
eomp-weorod, wif^ (wif bio: mulier quae, L. 13, 11), win,
wolcen^ word, CgiJivrit(tJ^, wuldor.
2. Worter, die in Rushworth ein vom gemeinaltengl.
abweichendes Geschlecht haben.
244 U. Lindelof.
<e erscheint wie in Lindisfarne als Masc.-Neutr. bees ces J. 9,
13; CB iowrum J. 18, 31.
adl ist Neutrum: adle dinum Mc. 5, 34; ^ feferadol J. 4, 52.
Rushw. stimmt auch hier mit Lindisf. tiberein.
dcel ist wie in Ldf. Neutrum: p dcel (partem) L. 24, 42.
onsion ist Neutrum dcet onsion (vultum) L. 24, 5. In Lindisf.
schwankt das Wort zwischen Masc. und Neutrum.
3. Worter, deren Geschlecht in Rushworth schwankt.
dimvul erscheint als Masc. Mc. 3, 23. J. 10, 21 etc. (8) und
als Neutrum Mc. 7, 30 u. 11, 14. Das Wort schwankt
im Altenglischen auch sonst zwischen Masc. und Neutrum.
Masc. und Neutrum ist auch das seltene earliprica; Masc.
Mc. 14, 47 ; Neutr. L. 22, 50. J. 18, 10.
Masc. und Fem. ist duru: Masc. 8e dura L. 11, 7. —
Fem. 8a duro L. 13, 25; to deer dura Mc. 15, 46.
Die Grundverschiedenheit in der Behandlung des Nominal-
geschlechts ^) in den beiden grossen Glossen fallt gleich in die
Augen. AUgemeinere Betrachtungen werden im dritten Abschnitt
dieses Aufsatzes folgen.
^) Die strenge Consequenz in Rushworth im Vergleich mit der wusten
Regellosigkeit in Lindisf. geht u. a. aus einer statistischen tJbersicht der
Belege fiir Nom. Sg. Masc. des Artikels hervor. Lindisf. hat 447 mal «e,
295 mal de. Eigentiimlich ist dabei, dass se im Matth. nur 4 oder 5 mal
vorkommt, im Marc. c. 80 mal ; in Luc. u. Joh. iiberwiegt se durchaus an
Zahl. — Rit. hat 32 se, 7 5c. — Rushworth schliesslich hat 437 mal de^
nur 6 mal se. — Joh. 18, 1 — 2 kommen hierbei gar nicht in Betracht^ da
diese Terse von dem tjbei*setzer des Evang. Matthai glossiert sind und
mit Rushworth ^ iibereinstimmen.
Beitrgge zur KenDtnis des AltDorthunibrischeD. 245
n.
Die Flexion der Feminina in Lindisfarne
und Rushworth.
Der Gegenstand dieses zweiten Abschnittes meiner Unter-
sachang ergab sich von selbst aus den Resultaten des vorher-
gehenden Teiles. Die Schwaukiingen des Geschlechts gehen bei
den Femininen weiter als bei den Substantiven maseulinen oder
neatralen Geschlechts. Za dieser Unsicherheit des Genus kommt
bei den Femininen noch ein Umstand, der gleich in die Augen
fallt, wenn man einige Zeilen aus der Glosse Lindisfarne dureh-
liest Ich meine das ausserst haufige Vorkommen der masc-
neutr. Genitivendung -es in der Flexion derselben. Es muss
von vomherein als wahrscheinlich angesehen werden, dass diese
beiden Eigenttimlichkeiten mit einander in Zusammenhang ste-
hen und sich gegenseitig beleuchten und erklaren. Aus diesem
Grande eben schien es mir geeignet eine Darstellung der Fle-
xion der Feminina an die Untersuchung iiber das altnorthum-
brische Nominalgeschlecht zu kntipfen.
Unter »Feminina» zahle ich hier natiirlich alle die in den
beiden grossen northumbrischen Quellen vorkommenden Substan-
tiva, deren gemeinaltenglisches Geschlecht das Femininum ist
Ehe ich zur Dai-stellung der Flexion der Feminina gehe,
muss ich jedoch einige Bemerkungen iiber die besonderen
Schwierigkeiten vorausschicken, die sich derselben in den Weg
stellen. Es ist in zahlreichen Fallen fast unmoglich genau zu
ermitteln, welchen Casus man im Northumbrischen vor sich hat.
Wenn ein Wort Subjekt oder Objekt des Satzes ist oder im
Geoitiv steht, ist die Frage iiberhaupt leicht Schwieriger ist
246 U. Lindelof.
es schon, wenn man es mit einem lateinischen Dativ oder
Ablativ und dessen Wiedergabe in der Glosse zu thiin hat; die
grossten Bedenken stelien sich aber ein, wo im Lateinischen
und Northumbrischen eine Praeposition mit ihrem Casus vorliegt.
Man weiss oft nicht, ob der Glossator die latein. Praeposition
und deren Casus hat libei'setzen woUen, oder ob er auf die
altenglische Praeposition auch den von der altenglischen Gram-
matik erforderten Casus hat folgen lassen. Einige Beispiele
werden das Gesagte beleuchten. Sehr nahe liegt ein Irrtum in
den Fallen, wo ein lateinisches Wort verschiedene Casus ahn-
lieh bildet. Dies ist der Fall vor allem bei den zahlreichen
lateinischen Femininen auf -a bei denen Nom. wie Abl. Sing,
auf -a ausgehen. Zu den gewohnlichsten Wortern in den Evan-
gelientexten gehoren gratia, doctrina, hora, anima u. a. Wenn
nun ein solches Wort in Yerbindung mit den Praepositionen
de, exy a etc. auftritt^ oder sonst im Ablativ steht, liegt es fiir
den Glossator sehr nahe die latein. Form als Nom: Sg. auf-
zufassen. Ein Beispiel wie L. 24, 33, wo »eadem hora» (Abl.)
in Tiindisf. mit 8io ilco tid libersetzt wird, genligt urn zu zeigen,
dass die ausgesprochene Yermutung durchaus berechtigt ist.
Dazu kommt, dass eine lateinische Casusform grob missverstan-
den werden kann, wie Jpf. 8, 7 »tactu lateris ac manuum» = mid
rining Scent sidum (sic!) (& honda, wo »lateris» offenbar als
Dat. oder Abl. Plur. aufgefasst worden ist, oder L. 11, 32
(Rushworth) 7^ii5 cneoresivum dios (cum generatione hac),wo »hac»
wahrscheinJich als Nom. Sg. Fem. vom Glossator gedeutet wor-
den ist, Ubersetzungen, die unser Yertrauen zu den lateinischen
Kenntnissen der Glossatoren *) nicht gerade bestarken werden.
^) Ein Curiosum aus der Glosse Lindisfarne raag hier angefiihrt wer-
den. L. 6, 22 wird in dem Satze: »Beati eritis cum vos oderint homi-
nes et eiecerinct uomen vestrum tamquam malum propter filium
hominis* das "Wort »malum» mit yfel I. apoltre (^Apfelbaum !) iibersetzt.
Beitrage zur Kenntnis des AltnorthumbrischeD. 247
Die Hauptschwierigkeit liegt jedoch in der mllktirlicheu
Behandlung der Praepositionen mit ihren Casus. Einigemal wird
»in» mit Abl. in der Glosse mit in (mi) mit Dativ, anderemal
mit Accusativ wiedergegeben. J. 11, 30 (Ldf.) ivces in deer stoue
(erat in illo loco); J. 11, 6 dagegen (Ldf.) geiinade in Scet ilea
stmie I. styde (mansit in eodem loco); Rushworth ^hrQiht giivii-
nade in deer ilea stowive. »In peccato vestro», J. 8, 21, wird
in Ldf. durch in synno lueroy in Rushw. diirch in synnu7n
iotvrum wiedergegeben. — L. 24, 49 gie sittas in da ceastra
(Ldf.), g, s. in deer ccestre (Rushw.) = »vos sedete in civitate».
— Anderseits wird ein lateinischer Accusativ nach »in» nicht
selten diirch den Dativ tibersetzt. »Abiit in Galilaeam» heisst
in Ldf. J. 4, 3 foerde in deer meegd, J. 4, 43 eode in deer deade.
L. 24, 51 tibersetzt Ldf. »ferebatur in caelum » mit wees gefered
in heofnum, Rushw. mit n\ g. on heofnas. Nicht selten hat
der Glossator geschwankt und dabei nicht gescheut sein Schwan-
ken dem Leser mitzuteilen. J. 12, 27 tibersetzt Lindisf. »veni
in horam hanc» mit cyin i?i disei^ L in das fid; J. 10, 40 hat
Lindisf. eade on dcet I. dcei' stouue L styd (abiit in eum locum),
Rushw. eode in da I. in deer stoive; J. 4, 43 schreibt Lindisf.
cefter tueem daga^ L dagiim (post duos dies), Rushw. cefter
twoege daguni u. s. w.
Von Beispielen dieser Art konnte man ohne Mtihe hun-
derte zusammenstellen. Wo ein Casus durch beigefiigte Artikel-,
Adjectiv- oder Pronominalform deutlich gekennzeichnet ist, ist
ja keine Gefahr vorhanden. Schlimmer ist es abei; wenn eine
sonst gar nicht charakterisierte Nominalform nach einer Praepo-
sition steht. Welcher Casus liegt z. B. in from lav (a doctrina)
Mpf. 20, 2, to dongunge (ad gratias) Lpf. 9, 8 oder in den oft
belegten in (on) tid oder tid^ vor? Im Westsachsischen ware
es zwar ein Leichtes die Form sicher zu bestimmen, in Texten
248 U. Lindelof.
aber, deren Flexionen so regellos sind, wie dies besonders in
lindisf. der Fall ist, bleibt man mehr als einmal ratios im DunkeL
Das Angefiihrte dtirfte hinreichen um zu beweisen, dass
ein nicht geringer Teil des Sprachmaterials in den northumbri-
schen Quellen nur mit der grossten Vorsicht flir morphologische
Untersuchungen zu verwerten ist.
Ich gehe nun zur Darstellung der Flexion der Feminina
in Lindisfarne und Rushworth iiber. In der Anordnung des Ma-
terials folge ich Sievers Angelsachsischer Grammatik.
I. d'Deklination,
a) Heine d-Stdmme.
1. Kurzsilbige.
Lindisfarne. Im Singular ist zwischen Nom. und Ace.
kein Unterscbied vorhanden. Der Nom. geht toils wie im Wests,
auf -u, 'O aus, toils kommen andere Wortausgange vor. Die
Belege sind: snoru (nurus) L. 12, 53. — gefo J. 1, 17; lufo M.
24, 12; sago Mpf. 9, 10. Daneben belegt sind Nominative auf
-a; geafa Mc. 7, 11; lufa M. 15, 28; saga Mpf. 1, Bubrik^
sodsaga Mpf. 7, 2 und auf -e: gefe M. 23, 19; onsuare
Lpf. 9, 16.
Dieselben Yocale kommen ira Ace. Sg. als Wortausgange
vor: lufu M. 23, 23 etc. — geafo M. 9, 13; lufo L. 11, 42; saga
Mpf. 5, 2. 9; stalo M. 19, 18; wraco Lpf. 9, 12 u. wraceo L.
18, 7. — geafa Mc. 7, 11; lufa M. 8, 10; sceoma L. 3, 14. 11,
45. — ond^uare J. 19, 9 u. ondsuere M. 2, 12; w^^cecce L. 18, 8.
Aber nicht nur Nom. und Ace. sind derartig zusammen-
gefallen; auch die in Lindisf. belegten Formen des Dat Sing,
von kurzsilbigen Fem. zeigen genau dieselben Schwankungen
des Endvocals, wie der Nom. u. Ace. Belege: lufu J. 15, 10.
17, 26. — gefo M. 23, 18; lufo J. 15, 10. Mcpf. 1, 16. — lufa
Beitrage zur Kenntms des Altnoi'thumbrischen. 249
J. 15, 10 Randglosse; foresaga Lpf. 9, 6. — ondsuare Mpf.
19, 3 etc.
Wenn wir die Nom. Ace. und Dat. Sg. von kurzsilbigen
Fern, in lindisf. zahlen, kommen als Endvocale vor: u 11 mal,
o 14 mal, a 14 mal, e 8 mal.
Deutlicher charakterisiert ist der Genit. Sing. Die Belege
sind leider nicht zahlreich:
lufes Mpf. 14, 10. Mcpf. 5, 3; sceomaes Mpf. 3, 12; also
dreimal die Endung -es, Daneben ist niir einmal eine voca-
lisch ausgehende Form belegt: lufce Mpf. 21, 12, die zwar dem
latein. »dilectionis» entspricht, im Zusammenhange aber ebenso
gut als Nom. aufgefasst werden konnte. Es scheint mir jeden-
falls ausser allem Zweifel, dass der Gen. Sing, bei diesen
Wortern in der Sprache des Glossators auf -es ausging.
Im Plural ist die Zahl der Belege leider ausserst gering.
Nom. Ace. geafa M. 2, 11. Der Gen. ist nicht belegt. Dat.
geafum L. 21, 5; ondsucerum L. 20, 26; sagum Lpf. 2, 10. 11;
tvrceccum L. 12, 48.
Sievers, Ags. Gr.^ § 253, Anm. 2, charakterisiert das Ver-
haltnis der Glosse Lindisf. in Bezug auf diese Stamme sehr
zutrefiFend, indem er behauptet, dass die kurzsilbigen Feminina
fast ganz erstarrt sind. Mit Ausnahme des Gen. Sg. mit der
Endung -es und dem Dat. PI. mit der gewohnlichen Eadung
^mn (der Gen. Plur. ist nicht belegt) gehen sammtliche Formen
dieser Worter auf einen Yocal aus, der als -u, -o, -a und -e
auftritt, dessen Aussprache wohl somit recht unbestimmt gewesen
ist. — Auf die Umlautsverhaltnisse in den Stammsilben gehe
ich hier nicht ein, da die Darstellung derselben vielmehr in die
Lautlehre gehort.
Rush worth. Die Belege von kurzsilbigen a-Stammen
sind nicht zahlreich genug um sichere Auskunft tiber deren
1
250 U. Lindelof.
Plexion zu gewahren. Es scheint auch hier wie in Ldf. ein
grosses Schwanken beztiglich der Endvocale stattzufinden. Die
Andeutang Sievers' (a. a. 0.), u ware der ftir Rushw. charak-
teristische Vocal, im Gegensatz zum o in lindisf., lasst sich aus
den Belegen nicht bestatigen. Diese sind:
Sg. Nom. geofo J. 1, 17. — snora L. 12, 53. — gefe
L. 2, 40. Ace. scomu L. 3, 14. 11, 45. — geofo J. 1, 16; lufo
J. 5, 42. 15, 13; wraco L. 18. 7, 8. — snora L. 12, 53.
Dat. geofo J. 1, 16; lufo J. 15, 9. 10 (3); scmno L. 14,
9. — ondswore L. 20, 26.
Gen. gefe J. 1, 14.
Plur. Dat. ondsworum L. 2, 47; scomum Mc. 12, 4;
zvrcEceum L. 12, 48.
Interessant ist die Thatsache, dass Belege einer Genitiv-
endung -es in Rushworth fehlen.
Ein Wegfali des End vocals kommt bei den kurzsilbigen
weder in Lindisf. noch in Rushw. vor.
2. Langsilbige ^).
Lindisf arne.
Singular, Norainativ.
fefer-adol J. 4, 52. — ceaster M. 21, 10, aber ceastra
M. 5, 14. 8, 34 u. ceastre Mc. 1, 33. — darf M. 9, 12.
14, 16; dearf M. 6, 8; dcerf J. 2, 25; ned-darf J. 16, 30.
Lpf. 2, 8. — deod Mc. 8, 12. — far ma J. 13, 2. — (h)nofol
(lepra) M. 8, 3. Mc. 1, 42. L. 5, 13. — htcil M. 14, 15. 20, 12.
26, 45 (5). — lar M. 7, 28. 16, 12 (4). — meard L. 6, 35,
^) Wie die langsilbigen flectieren bekanntlich auch die urspninglich
dreisilbigen. Die Abstracta auf -ung (-irig) werde ich besonders besprechen,
da sie naturgemass eine Gruppe fur sich bilden.
Beitrage zur Kenntnis des Altnortliunibrischen. 251
woneben aber mearda L. 6, 23. — non (hora nona, nach Sweet
Fein., Bosworth-ToUer Neutrum) Mc. 15, 34. — 7nerca (titulus)
Mc. 15, 26; merce L. 16, 17; on-merca (inscriptio) Mc. 12, 16
— reord M. 26, 73. — riorda (cena) J. 13, 2. — sawel M. 6,
25. 26, 38. Mc. 14, 34 (6). — stefn M. 2, 18. 3, 3. 17. 17, 5
und stefne (vox) J. 1, 23. — waccen M. 14, 25; ivacan Mcpf.
3, 13. — womb L. 11, 27.
Wie aus den Belegen hervorgeht, wird die im Wests, gel-
tende Kegel, wonach im Nom. Sg. der lang- und mehrsilbigen
Feminina die urspriingliche Endung abgeworfen wird, auch in
lindisf. gewohnlich beobachtet. Yon grosser Bedeutung scbeint
es mir, dass gerade die am moisten vorkommenden Worter, wie
Am/, tor, satvel ausnahmslos ohne Endvocal auftreten. Aus den
Formen sparlich belegter und wenig gebrauchlicher Worter darf
man meines Erachtens iiberhaupt nicht weitgehende Schiiisse
inbezug auf die Declination ziehen. Derartige Formen sind
unter den angefiihrten Belegen z. B. farma^ on-merca (et^va
schwach?), riorda, Falsche Auflfassung der lateinischen Formen
liegt vielleicht einigemal vor. Unter den Belegen mit Endvocal
verdienen nur die Formen von ceaster: ceastra u. ceastre
einige Aufmerksamkeit. Man hat es wohl aber hier mit einem
sonantischen (silbenbildenden) r zu thun, dessen Wiedergabe
dem Schreiber schwierig erschienen ist und zu Schwankungen
Anlass gegeben hat.
Accusativ.
Der Ace. ist im Wests, vom Xom. strong geschieden, in-
dem e.r regelmassig die Endung -e hat. Die in Lindisf. belegten
Accusative von langsilbigen Fem. sind: ar Lpf. 4, 13. — be(e)r
Mc 2, 4. 11, 2 etc. (8), woneben here Mc. 2, 9. Jpf. 4, 8: bero
M. 9, 6. — ceastra M. 4, 5. 13. 10, 11. 14, 15. 21, 17. 26, 18
252 U. Lindelof.
etc.; ceastre M. 21, 18. L. 2, 4 etc.; ccestre J. 4, 5; ceastrce
L. 9, 52. Die erste ist die bei weitem haufigste von diesen
Formen. — ned-darf Mc. 2, 17. L. 14, 18. 23, 17. — eorlippric
(auriculam) J. 18, 26; e-ca J. 18, 10; e-co L. 22, 50. 51; e-ce
M. 26, 51. — farma Mc. 6, 21. L. 5, 29 (4); fcerma J. 12, 2.
— frofor (consolationem) L. 2, 25. — groefscire (vilicationem)
L. 16, 3. — half Mc. 6, 23. L. 19, 8. J. 21, 6. — da huik
M. 1, 25. 9, 15. 13, 33 (27), woneben zweimal huil Mc. 14, 32.
L. 5, 34. — hlaf (uxorem) Mc. 6, 17. 18. 12, 19 (4). — lar
Mcpf. 3, 8. 19. — mearde M. 5, 46. 6, 1. 2. 5. 16 (8); daneben
tnearda J. 4, 36. Mpf. 7, 4. 18, 16 und meard M. 10, 41. 42.
— rod M. 27, 32. L. 23, 26; roda M. 16, 24. 19, 17. — rest
M. 11, 29; rcest L. 11, 24. — liriord (prandium) L. 14, 12. —
satvel M. 2, 20. 10, 39. 20 28 etc. (21), wozu saul M. 16, 25.
M. 8, 35 (5); nur einmal satvele Mc. 3, 4. — spree M. 6, 2.
J. 11, 47 (6). - stefn M. 12, 19. L. 11, 27. J. 3, 8 (14); vier-
mal stefne Mc. 14, 30. J. 3, 29 etc. — strcBt M. 13, 4; stret
Mc. 4, 4; strete M. 13, 19 — wacan Mc. 6, 48 (2); waceane
L. 12, 38 — ivmnb Mc. 7, 19. L. 15, 16.
Die Yerhaitnisse sind, wie aus den Belegen deutlich her-
vorgeht, gar nicht leicht zu beurteiien. Hat der Ace. Sg. der
langsilbigen Feminina in der Sprache des Glossators tiberhaupt
noch eine Endung gehabt — der Endvocal mtisste dann jeden-
falls eine unbestimmte Klangfarbe gehabt haben, da er bald als
-e, bald als a, ce^ u. o auftritt — oder ist er, wie der Nona. Sg.,
endungslos gewesen? Es kommt mir principiell nicht wahr-
scheinlich vor, dass einunddasselbe Wort bald einen endangs-
losen, bald einen mit Endung versehenen Accusativ gebildet
hatte. Ich muss gestehen, dass meiner Meinung uach die An-
sicht, der Ace. ware in der lebendigen Rede des Glossators und
seiner Umgebung endungslos gewesen, leichter zu begrtinden
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 253
ist, als die entgegengesetzte. Die grosse Zahl endungsloser
Formen die durch half, sprec^ sawel^ stefn belegt sind, scheint
mir beachtenswert. Uber die Formen von ceaster vgl. das liber
den Norn. Gesagte. Das haufige Sa huih fallt ausserhalb des
Bereiohes der Declination, da es den lateinischen Wortem »dum,
donee, quamdia» entspricht und somit schon die Bedeutung einer
Conjunction angenommen hat. Ubrigens ist bei vielen Praepo-
sitionen die Moglichkeit vorhanden, dass dem lateinischen Accu-
sativ in der Glosse ein Dativ entspricht, der ja regelmassig auf
-e ausgeht Ich glaube deshalb behaupten za konnen, dass im
Dialekte des Glossators v. Lindisfarne der Ace. Sg. der lang-
silbigen femininen ^-Stamme dem Nom. Sg. gleichgelaiitet hat.
Der Zusammenfall der beiden Casus beruht auf Wirkung der
Analogie, wobei wohl auch die Verhaltnisse in der i-Declination
von Einfluss gewesen sind, da in derselben gemeinaltengl. Nom.
und Ace. einander ahnlich sind.
Dativ.
adle Mc. 5, 29. 34. J. 5, 4. — are M. 13, 57. — in here
M. 9, 2; ow ber L. 5, 18. — ceastre M. 10, 15. Mc. 11, 19.
L. 2, 4. 11. (10); daneben ceastrcE M. 10, 14 und ceastra L. 4,
29. 7, 3 (10). — deade J. 4, 43. 45 (4). — farma J. 13, 4. Jpf.
6, 19; fcermo J. 21, 20. — gigode (juventute, urspr. i-Stamm,
vgl. Sievers § 269, Anm. 4) Mc. 10, 20. L. 18, 21. — groefscire
L. 16, 4. — halfe M. 26, 64. Mc. 1. 45. J. 12, 6. Unsicher ist,
welcher Casus mi odre halfe (aliunde) J. 10, 1 sein soil. —
hriofle L. 5, 12. — Ace. oder Dat. ist ane huile (una hora, Abl.)
M. 26, 40; ebenso in huil tides (in memento temporis) L. 4,
5; to huil (ad tempus) L. 8, 13. letzteres wohl sicher Ace. —
lafe J. 6, 13. Mcpt 5, 2. — lare M. 10, 8 Randglosse. J. 18,
19. — mearde L. 10, 7. — rode M. 27, 26. 31. 40. Mc. 15, 30.
(12); on roda (in cruce) J. 19, 3. — sawle M. 12, 18. L. 12,
254 U. Lindelof.
19; sawele M. 22, 37. Mc. 12, 33. L. 10, 27; nur einmal en-
dungslos of alra sauel Mc. 12, 30. — Nur endungslose Formen
sind von dem Worte spree belegt: fore Sinre spree (propter
tuam loquellam) J. 4, 42. Dabei muss aber der lateinische Ace.
in Betracht gezogen werden. Siebenmal in {on) spree (= in
foro) Mc. 12, 38. 7, 32 etc., wo jedoch der Glossator, wie es so
oft bei in, on der Fall ist, einen Acciisativ geschrieben hat —
stefne M. 24, 31. 27, 46. 50 etc. (17); nur einmal stefn mid
miela (voce magna) L. 1, 42. — ivornbe J. 7, 38; ob in twmbe
J. 3, 4 Dat. Oder Ace. sein soil, geht aus der Stelle selbst nicht
deutlich hervor.
Aus der Betrachtung der Belege ergiebt sich meines Erach-
tens unzweifelhaft, dass der Dat Sg. noch die alte Endung -e
bewahrt hat. In den Fallen, wo endungslose Formen belegt
sind, kann man fast immer ohne Bedenken einen Ace. annehmen.
Genitiv.
Die Belege des Gen. Sg. sind:
eeastres L. 7, 12 (2), woneben dcere ceastre L. 14, 21;
dcerce eeastra Lpf. 2, 1. — farmes L. 14, 17; daneben fcerme
Mcpf. 5, 11 und fcerma Lpf. 11, 4. — groef scire (vilicationis)
L. 16, 2. — nedUs M. 19, 24. Mc. 10, 25. L. 18, 25. — nones
M. 27, 45. 46. — rodes Irf. 8, 12. — saules M. 6, 25. 16, 26
Mc. 8, 36. — stefnes Mcpf. 1, 9 und godeundes stefn (divinae
vocis) Mcpf. 1, 7.
Die normale Endung der Sprache des Glossators war wohl
sicher -es, d. h. die Endung der Mase. und Neutra, die durch
Analogie auch ins Femininum eingedrungen ist Da es kaom
glaublich ist, dass dasselbe Wort seinen Genitiv bald auf -e,
bald auf -es gebildet hatte, mtissen wohl die noch belegten Gen.
Sg. mit vocalischer Endung einfach auf Schreibertradition oder
auf dem Einfluss der stidlichen Schriftsprache beruhen.
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 255
Plural. Nom. Ace.
adU) L. 21, 11; adlo Mc. 3, 10 und adle M. 24, 7. —
byt(t)o (utres) M. 9, 17. Mc. 2, 22 L. 5, 37 (4). — ceastro K
13, 22. Lpf. 6, 15; ceastra L. 9, 12; ceastrce M. 9, 35; ceastre
Mc. 1, 38. — earliprico Mc. 7, 33; Ace. Plur. ist wahrschein-
lich auch 8a earelippt^ica (auricula) Mc. 14, 47. — farmo M.
22, 2. 8. 10. J. 2, 1. — feSra Mpf. 7, 15. — met-lafo (reliquias)
M. 14, 20. — 8a hlafo Mc. 6, 43. — lara M. 15, 9; laro J. 7,
38 u. laruo (doctrinas) Mc. 7, 7. — mearda M. 5, 12. — mondo
(cophinos, sportas) Mc. 8, 8. 19. — 8a hracengo (catenas), vgL
Bosworth-ToUer) Me. 5, 4. — resto M. 23, 6 ; hrcesto L. 14, 7*
satielo L. 21, 19. — sif8e (zizania) M. 13, 25; sif8a M. 13, 38.
— stefno L. 23, 23. — siiga M. 3, 3. Mpf. 7, 13; stigo Mc.
1, 3; stige Mpf. 2, 10. — streta Mpf. 7, 13. — ivacana L. 2,
8. — wombo L. 23, 29. — ivufido L. 10, 34 und tvund (viel-
leicht Nom. Sg.) L. 16, 21. Als Endungsvoeal erscheint somit
16 mal, a 10 mal, e 4 mal, cb 1 mal. Eine dunkelfarbige
Endung (o -a) ist ohne Zweifel als die echt northumbrische
anzusehen. Diese Endung wird von Sievers erwahnt (§ 252^
Anm. 3). Er vermutet dass wir es hier mit der schwachen
Endung zu thun haben, was ja sehr moglich ist, da die Ver-
mischung der schwachen und der starken Formen im Northum-
brischen nach dem Abfall des -n in den Endungen der ersteren
sehr nahe liegt. Auch im Westsachsischen zeigt sich der Ein-
fluss der schwachen Declination in den nicht seltenen Genit.
Plur. auf -ena bei sonst stark flectierten Femininen.
Genitiv.
Im Genitiv Plural ist in Lindisf. sowohl die starke Endung
'tty (-e) als die schwache — ena, -ana zu belegen.
256 U. Lindelof.
ndla M. 24, 8. — Seada M. 4, 15; dara deade (gera-
senorum) M. 8, 28; diese letzte Form ist jedoch vielleicht ein
Genit Sing. — Sara fanna Jpf. 3, 12. — dara lara Mpf. 6, 14.
ceastrana L. 5, 12. — dara farmana Jpf. 1, 9. — reordana
Jpf. 7, 10. — sifdenu (zizaniorum) Mpf. 19, 11.
Dativ.
adlum Mc. 1, 34. L. 4, 40 etc. (6). — ceastrujn M. 11, 1..
Mc. 6, 33. 56 etc. — fcermum M. 22, 3. 4. etc. (4) faimum
M. 23, 6 etc. (4); farmon M. 22, 9. — fedrum M. 23, 37. L.
13, 34. — huilum L. 22, 32. 23, 19. — mermm Mpf. 9, 14. —
(h)ra^(c)e7itegum Mc. 5, 3. 4. L. 8, 29. — gehriordmn Mpf.
19, 13. — saulum M. 11, 29. sprecum Mc. 16, 17. — stefnum
Jj. 23, 23. 46. — stigum Mpf. 4, 9. — wiindum L. 10, 30.
16, 20. Die Endung des Dat. Plur. ist somit die in alien alt-
englischen Dialekten gebrauchliche. Das vereinzelte fcermon
muss wohl als fehlerhafte Schreibung angesehen werden.
Anm. In Lindisfarne als Fem. belegt ist auch liehstald (viigo), bei
dem in Bosworth-ToUer das weibliche Geschlecht als unsicher bezeichnet
wird. Die Belege sind: Sg. Nom. heJistald M. 1, 23 etc. (4); Ace. JiehstcUd
Jpf. 1, 5; Dat. hehstalde L. 1, 27 (3); Gen. dcere hehstaldes L. 1, 27. Plar.
Nom. Ace. hehstaldo M. 25, 11; -e M. 25, 7. Dat. iiehstcddum M. 25, 1
etc. Die Formen stimmen vollstandig mit denen der langsilbigen ^-Stamme
iiberein.
Rushworth:
Singular. Nom.
fefer-adol J. 4, 52. — bytte Mc. 2, 22 (das Wort ist jedoch
vielleicht schwach?). — feorma (cena) J. 13, 2. Da das Wort
sowohl in lindisf. als in Rushworth nur mit Endungsvocal
(gew. -a) auftritt, konnte man vielleicht vermuten, dass man as
mit Nom. Plur. zu thun hatte, oder dass das Wort der Analogie
Beitiage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 257
der schwachen Declination gefolgt ware. — htvyl Mc. 13, 32.
— lar J. 7, 16. — iw- I. mimerca (inscriptio) Mc. 12, 16. —
Horde (refectio) Mc. 14, 14. — satvel Mc. 14, 34. L. 1, 46 (3).
— stefn Mc. 9, 7. L. 1, 44 (9). — womb L. 11, 27. Der Norn.
Sg. ist bei alien gewohnlichen iind haufig belegten Wortern
endangslos; Formen mit einem Endungsvocal sind niir durch
yerhlUtnismassig seltene, teilweise nicht ganz durchsichtige Wor-
ter belegt.
Accusativ.
here J. 5, 8. 9. 10. 11. 12. — ccrstre Mc. 11, 2. L. 2, 3.
4 etc. (17). — deade (regionem) Mc. 6, 54. — ear-lip^ica J.
18, 10. 26. L. 22, 51; cearliprica Mc. 14, 47. Die Formen
dieses Wortes, sowohl in Rushworth wie in lindisf. scheinen
fiir schwache Decb* nation zu sprechen; Bos worth-Toller ftihrt es
als starkes Fern, und als Neutrum an. Das Genus des Wortes
schwankt ja in den beiden northumbrischen Texten (vgl. Ab-
schnitt I dieses Aufsatzes). — fearme Mc. 6, 21; feorme L. 14,
16. 24. J. 11, 2. — frofre L. 2, 35. — halfe J. 21, 6. — halle
J. 18, 28. — hwile Mc. 4, 27. 9, 19 etc. (10) u. hwyle J. 9, 4. —
lafe Mc. 6, 17. 18. — mearde Mc. 9, 41 und meorde J. 4, 36.
— rceste (requiem) L. 11, 24. — riordo (prandium) L. 14, 12.
Dieses im Altengl. sparlich belegte Wort zeigt wie das der
Bedeutung nach verwandte feorm sowohl in Lindisf. als in
Rushw. eigenttimliche Schwankungen und Abweichungen von
iibrigen st. Fem. — rode Mc. 15, 21. L. 23, 26. — sawle Mc. 3,
4. 8, 35 (12); daneben sawla Mc. 8, 35 und sawel L. 2, 35.
J, 13, 38. — stefne L. 11, 27. J. 3, 29 etc. (11), einmal stefn
J. 3, 8. — strete Mc. 4, 4. — wacone L. 12, 38. — wacune
Mc. 6, 48. — wombe L. 2, 23. J. 3, 4; womba Mc. 7, 19.
17
258 U. Lindelol
Aus den Belegen geht unzweideatig hervor, dass die Er-
haltung der Accusativendung -e in Rushworth das regelmassige
ist Das Denkmal weicht in diesem Punkte von Lindisfarne ab.
Dativ.
adle Mc. 5, 29. 34. J. 5, 4. — ccestre Mc. 5, 14. L. 2, 4
etc. (14). — feorme J. 13, 4. — hvnle L. 4, 5. — lafe Mc. 8,
8. — lare Mc. 4, 2. J. 7, 17. 8, 19. — rode Mc. 15, 30. 32
(4). — sawle Mc. 8, 37. 12, 30. 33. — sprece Mc. 6, 2. L. 11,
42. 20, 46 (5). — stefne Mc. 5, 7. 15, 34 (7). — wombe J. 7,
38. — Die Endung ist somit ausnahmslos die gemeinalteng-
lische: -e.
Genitiv.
ccEstre L. 14, 21. — feorme L. 14, 17. — hehstalde L.
1, 27. — nedle L. 18, 25 u. nedles Mc. 10, 25. — nones Mc. 15,
34. — sawle Mc. 8, 34. — Die Belege sind leider nicht zahl-
reich. Indem ich mich einer eingehenderen Erorterung bis auf
weiteres enthalte, lenke ich jetzt nur die Aufmerksamkeit auf
die Seltenheit der Endung -es, die in Lindisf. die gewohnliche
ist. non ist vielleicht Neutrum, so dass nedles die einzige Form
auf -es von einem Pern, ist, woneben aber die vocalisch aus-
lautende Form nedle belegt ist
Plural.
Nom. Ace.
aiSulo (plagas) Mc. 3, 10. Es ist hochst eigenttimlich in
einem Denkmal aus dem 10. Jahrhundert eine entschieden
archaistische Form zu finden. Das Vorkommen einer solchen
Form ist ein Beweis fiir die Moglichkeit einer wirklichen Schrei-
bertradition schon in jenen Zeiten, dereo Culturverhaltnisse von
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 269
denen der neueren litterarischen Epochen so ganzlich vorschie-
den Bind. — byUe Mc. 2, 22. — ccestre Mc. 6, 56. L. 9, 12 etc.
(6). — (earUprica Mc. 7, 33). — feorme J. 2, 1. — lafe Mc.
6, 43. — racontege Mc. 5, 4. — sawle L. 21, 19 — wacone
L. 2, 8 — wombe L. 23, 29. Die Endung ist regelmassig -e^
d. h. dieselbe wie im alteren Westsachs. und im Psalter. Die
beiden Glossen, lindisf. und Rushw. weichen somit audi hier
von einander ab.
Genitiv. Belege fehlen.
Dativ.
berum M. 6, 55. — ccestrum Mc. 6, 33. — deodum L. 21,
24. — fedrum L. 13, 34. — feormum Mc. 12, 39 etc. — km"
lum L. 22, 32. 23, 19. — larum Mc. 6, 2. 12, 38. — raconie-
gum Mc. 5, 3. 4. 5. — sprecuni Mc. 16, 17. — stefnum L. 23,
23. Die Endung ist regelmassig -urn,
Sehr zahlreich sind in Lindisf und Rushw. die Abstracta
auf 'Ung, Da diese dem Sprachbewusstsein naturgemass als
eine unter sich abgeschlossene Gruppe erscheinen miissen, —
sie zeigen ja im Westsachsischen gewisse Eigentiimlichkeiten in
Bezug auf die Endungen (vgl. Sievers, § 255, 1) — so habe ich
es vorgezogen sie in einem Zusammenhange zu besprechen.
Lindisf arne.
Singular. Nom.
ceigung Mpf. 14, 2. 15, 1. — cliopung Mpf. 15, 1. —
castung M. 13, 21 (3). — cursung M. 5, 29 (2). — droung
Mcpf. 5, 16. — elnung J. 2, 17. — endung M. 13, 39 (5). —
ymbfastnung J. 19, 41. — feordung M. 5, 26 (2). — foregearuung
J. 19, 14. — geddung Lpf. 5, 14. — gristbiotung M. 13, 50-
22, 13 etc. — halgung J. 10, 22 (2). — htuestrung J. 7, 12.
260 U. Lindelof.
— intrahtung Mpf. 2, 7. — mersung M. 9, 26 (5). — riordung
Mc. 14, 14. — smea(w)ung L. 9, 46 (3). — (ge)somnung M.
26, 59 (2). — vntgiung M. 13, 14 (2). — wynnung M. 13, 25.
27. — Einen anderen Vocal als u in der Ableitungssilbe zeigen:
a) efolsong Mc. 7, 22. — gemercang (descriptio) L. 2, 2. —
mersong L. 4, 37. — b) groeteng L. 1, 29. — c) flotving L. 8,
44. — gearmng M. 27, 62. — eft-lesing L. 24, 21. — c anstatt
des gewohnlichen g hat plmitunc M. 15, 13.
Accusativ.
ofercostung J. 16, 33. — cunnung Mcpf. 1, 12. — cur-
sung L. 20, 47. — (gejdcehtung M. 28, 12. Mc. 3, 6 (4). —
dongung L. 17, 18. — dro(w)ung M. 10, 38 (4). — ebohung
Mc. 14, 64. — ediiiivung M. 19, 28. — endung Lpf. 3, 5. — ged-
dung L. 13, 6 (12). — huisliing L. 15, 25. — leasuung (men-
dacium) J. 8, 44. — (on)mercu7ig M. 14, 1. L. 20, 24. —
nidrung L. 23, 40. 24, 20. — ofersuidung J. 16, 33 (2). —
setnung L. 23, 19 (2) u. frumsettnung J. 17, 24. — somnung
Mc. 3, 1 (5). — wanung Mc. 5, 38. — wordung Mpf. 19, 13. —
Yocalische Abweichungen von dem Haupttypus zeigen ebolsong
Mcpf. 3, 2. — flouing M. 9, 20. — groeting L. 1, 41. — inn-
awritting L. 20, 24. — (eft)lesing M. 20, 28 (3). — scending
L. 11, 8. — uph^bbing L. 8, 8 (2). — Consonantische Abwei-
chungen zeigen drounc Mc. 8, 34. — mercwnc Lpf. 6, 2. —
suigiunc (moram) M. 24, 48. — costuncg M. 24, 9. — feorSungc
L. 21, 2; vocalische and consonantische Abweichung zugleich
zeigt cepinc M. 22, 5.
Neben diesen zahlreichen Belegen endangsloser Accusative
konunen nur dreimal solche mit Endung vor. Es sind: ge-
dcehtunge M. 27, 1. u. gedcehtungce M. 26, 4. — fiunge Jpf. 7,
12. Als Kegel konnen wir somit aufstellen: Der Ace. Sg. der
BeitrSge zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 261
Abstracta auf -ung ist in Lindisfarne endungslos. Das Ver-
hSltnis dieser Worter bestatigt in ekiatanter Weise meine oben
gemachte Behauptung, dass der Ace. Sg. der langsilbigen Femi-
nina tiberbaupt in lindisf. endungslos ist
Dativ.
ceigunge Jpf. 6, 8. — clcefusimge Mc. 1, 44 (5). — costunge
M. 24, 29. (8). — dcehttinge M. 27, 7. — droimge Jpf. 8, 12. —
heamunge (sic! merito) Jpf. 7, 10. — endunge M. 28, 20. —
fmnge (odio) M. 10, 22 (4). — grornunge L. 1, 6. — leasunge
(hypocrisi) M. 23, 28. — insceaunge Jpf. 8, 7. Mc. 1, 28. —
Mit consonantischer Abweichung gitsuncge L. 12, 15. Die
Belege von Dativen mit der regelmassigen Endung -e sind, wie
wir sehen, recht zahlreich. Es giebt aber in Lindisf. auch eine
betrachtliche Anzahl von Fallen, wo ein lateinischer Dat. (Abl.)
durch eine endungslose Form tibersetzt wird. Es sind: a) mit
Vocal u in der Ableitungssilbe : from endung Lpf. 2, 15. —
mid fraignung Mcpf. 4, 19. — mid frasung Mpf. 21, 10. —
in hwcerflung M. 24, 24. — under scemvung Mc. 12, 40. —
mi^ smeaumng L. 12, 25. — somnung Mc. 1, 21 etc. (6). —
buta worSung Mc. 6, 4 (2). — b) mit anderen Vocalen in der
Ableitungssilbe: ebolsong J. 10, 33. — on setnong Mc. 15, 7. —
ceigeng Mcpf. 2, 9. — ceping Mcpf. 2, 15 (2). — mid cnew-
beging M. 1, 41. — in floitnng L. 8, 43. — to lesinc Mc. 10,
45. — mid nednimincg (rapina, Abl., aber vielleicht als Nom.
tibersetzt) L. 11, 39. — mid rcedng Jpf. 7, 3 und mid racing
Jpf. 8, 11. — mid fore-scending L. 21, 25. —
Die Verhaltnisse sind beim Dativ recht verwickelt. Die
Belege mit der Endung -e halten denen ohne Endung so
ziemlieh die Wage. Es ist zwar sehr moglich, dass ein Tell der
endungslosen Formen, die ja fast immer nach Praepofdtion Bt^
262 U. Lindelof.
als Accusative zu fassen sind; einigemal ist dies sogar hochst
wahrscheinlich. Es bleiben aber doch einige endungslose For-
men, die nichts als Dative sein konnen. Es dtirfte somit im
Dativ dieser Worter im Dialekte des Glossators ein Schwanken
stattgefunden haben, indem der Casus bald durch eine Endung
charakterisiert gewesen, bald ohne Endung erschienen ware.
Principiell ist ja dagegen nichts einzuwenden, da ja z. B. in
der heutigen deutschen Schriftsprache ein ebensolches Schwan-
ken im Dativ stattfindet. Diese Erklarungsweise ist aber mei-
nesErachtens nicht befriedigend. Falls sammtliche Belege ohne
Endung nicht als Accusative gedeutet werden konnen, kommt
mir die Annahme nicht un wahrscheinlich vor, der Dativ ware
bei den Wortern auf -ung in der Rede des Glossators schon
endungslos gewesen. Die zahlreichen Falle mit -e wurden dann
nur auf traditioneller Schreibung beruhen. Eine Sttitze konnte
diese Auffassung darin finden, dass die Belege mit Ableitungs-
silbe 'ing, welche Form ja die spatere, mittel- und neuenglische
ist, ohne Endung auftreten, wahrend die Endung immer mit
der alteren Form der Ableitungssilbe (-ung) verbunden auftritt
— Ganz vereinzelt ist die Endung -a (Sievers, § 255, 1), som-
mmga Mcpf. 2, 10.
Genitiv.
clcensunges L. 2, 22. — cossetunges L. 7, 45. — costunges
L. 8, 13. — cursunges M. 23, 15. — dro(w)unges Mpf. 22, 6 (4).
— fcestnunges Mcpf. 2, 5. — gidstmges M. 6, 24 Randglosse.
— hnidrunges L. 10, 19. — leasunges Jpf. 5, 16. — scearp-
smeavmnges Mpf. 15, 3. — somnunges L. 8, 41, 49. — wit-
giunges Mpf. 21, 2. — mercunces Mpf. 9, 19. — ccepinces J.
2, 16. — groetenges L. 1, 44. — Der Genetiv geht somit bei
diesen Wortern in lindisf. ausnahmslos auf -es aus; die Ana-
Beih^lge zur Kenntnis des Altnortbumbrischen. 263
logie der Masc. und Neutra hat schon die ganze Gnippe ergriffen.
Die h&ufigen Schwankungen des Geschlechts und das Eintreten
dieser Endung erklaren sich gegenseitig. — Von der Kegel, dass
die Fem. auf -ung in Lindisf. die Genitivendung -es haben,
giebt es nur eine scheinbare Ausnahme. Der Glossator tiber-
setzt »dies illi tribulationis» (Mc. 13, 19) mit dagas da costungo
Er hat aber ofiFenbar »illi tribiilationes» (sic!) gelesen.
Plural.
Nona. Ace.
costungo Mc. 13, 19. — doncimgo Mc. 8, 6 (4). — fm-e-
mercungo Mcpf. 1, Ruhr. — mersungo Mc. 13, 7. — screadungo
L. 24, 43. — ymbseinungo L. 21, 9. — inndtmgo L. 3, 17. —
groetingo L. 20, 46; groetencgo L. 11, 43.
doncgunga L. 22, 19. — geddtinga Lpf. 5, 9. — leastinga
M. 13, 22. — mercunga Lpf. 3, 10 (2). — morunga Mcpf. 5,
8. — smeaunga L. 5, 22 (3). — ivinnuiiga M. 13, 38 u. ivyn-
nunga M. 13, 26. — mcrconga Lpf. 11, 20.
doncunge J. 6, 11. 23, 11 etc. (4).
ebolsungas('Song(zs) M, 12, 31. Mc. 3, 28 (4); efolsungas
M. 26, 65; efalsongas M. 12, 31. — feordunga^ L. 21, 2. —
gitsungas Mc. 7, 22. — smea{iv)ungas Mc. 7, 21 (5). — teig-
Suncgas L. 18, 12.
Vocalische Endung des Nom. Aec. Plur. ist somit 28 mal
belegt (12 mal -o, 12 mal -a, 4 mal -e). Das Vorkommen
s&mmtlicher Vocale (-o, -a, -e) bei demselben Worte (doncung)
sowie die sonstigen Schwankungen scheinen auf unbestimmte
Vocalqualitat zu deuten. Der Einfluss der schwachen Declina-
tion ist wohl hier wie bei den tibrigen langsilbigen ^-Stammen
mit im Spiele gewesen.
.264 U. Lindelof.
Neben den vocalischen Endungen ist aber 14 mal eine
masculine Endung belegt. Nur von einem Worte kommen
sowohl Belege mit vocalischer als auch mit consonantischer
Endung vor. Von den iibrigen Wortern mit Nom. Ace. Plur.
auf 'OS hat das erste (ebolsung) sehr oft o in der Ableitungs-
silbe. Man konnte vielleicht eine volksetymologische Anleh-
nung dieses Wortes an das Masc. so7ig vermuten. Die masc.
Form des Nom. Ace. Plur. wlirde sich auf diese Weise leieht
erklaren. feordung hat eine concrete Bedeutung angenommen^
womit vielleicht die Veranderung des Geschlechts Hand in Hand
gegangen ist. Dasselbe ist bei teigduncgas moglich. Sehwierig-
keiten machen nur gitsungas und smeawungas, besonders das
letztere, von dem daneben die regelmassige Form smeaunga
belegt ist.
Genitiv.
Die Endung ist die gemeinaltenglische, -a: gearuunga J.
19, 31. — giuunga Lpf. 7, 2. — mercunga Mpf. 9, 9. — screa-
dunga M. 14, 20. Me. 6, 43 (6). — tvinnunga Mpf. 19, 11. —
Hochst eigentumlich ist das Vorkommen der adjeetivisehen
Genitivendung -ra bei zwei Wortern auf -ung: cursungra
(tormentorum) L. 16, 28 und scraedungra (fragraentorum) L. 9, 17.
Dativ.
Der Dat. Plur. geht regelmassig auf -urn slus: costungum,
eunnungum, drowungum u. s. w. — gemoetingiim Me. 13, 9.
— vnnnuncum Mpf. 19, 10.
Rushworth.
Singular. Nom.
costimg, feordung, grist-bitung, halgung, leosung, mer-
Gung, mersung, snieoung, somnung, — groeting L. 1, 29;
Beitrage zur Kenntnis des Altnoithumbrischen. 265
efttesing L 24, 21. Nur einmal ist eine Form mit Endung
belegt: hwisp?^imge (murmur) J. 7, 12.
Accusativ.
ckenstinge J. 2, 6. — costunge L. 11, 4 (5) cursungc L.
20, 47. — (gi)Scehtunge Mc. 3, 6. 15, 1. — drowimge L. 9, 23.
14, 27. — eofiilsunge Mc. 14, 64. — geddnuge L. 15, 3 (4). —
Uosftinge J. 8. 44. — onmercunge L. 20, 24. — {frum)setnunge
L. 23, 25. J. 17, 24. — somnunge L. 22, 66. — groethige L.
1, 41. — lesinge L. 2, 38. — onwHtinge L. 20, 24. — Die
Endung -e ist in Rushw. ira Ace. Sg. dieser Worter durchaus
vorherrschend. Die daneben belegten anderen Bildungsweisen
konnen nur als zufallige Unregelmassigkeiten betrachtet warden.
Die im Wests, und Kent, vorkommende Endung -a, die beson-
ders im Dativ, aber auch im Ace. zu belegen ist (vgl. Sievers,
§ 255, 1), kommt in Rushw. zweimal vor: geddunga L. 13, 6.
— wanunga M. 5, 38. Zweimal ist der Ace. Sg. ohne Endung:
nidrung L. 23, 40. — dmicimc L. 18, 11.
Dativ.
basnunge L. 21, 26. — clcensunge J. 3. 25. — costunge L.
4. 13. — sceawtmge Mc. 12, 40. — smeimge L. 12, 25. —
smnnunge Mc. 5, 22 (4). — sivigunge Mc. 5, 42. — ^ swinsunge
-L. 21, 25. — tvordunge Mc. 6, 4. — setntinge Mc. 15, 7. —
eofol'Songe ^) J. 10, 33. — fionge J. 17, 14. — h'etinge L. 24,
35. — giinoetinge Mc. 13, 9. — rowings Mc. 6, 49. — fore-
scendinge L. 21, 25. Neben der gewohnlichen Endung -e ist
-a fiinfmal belegt: grornunga L. 1, 6. — sceawunga L. 23, 48.
— somnunga Mc. 3, 1. 6, 2. J. 18, 20.
*) In dieser Schreibweise finde ich eine Stiitze fiir meiiie Vennutung,
dass eine voU^setymologische Anlehnung an song hier vorb'egt.
266 U. Lindelof.
Genitiv.
clcensunge L. 2, 22. — fore-gearwunge L. 23, 54. —
nidrunge L. 10, 19. — somnunge L. 8, 41. — cepinge J. 2, 16.
— groetinge L. 1, 44. — Im scharfen Gegensatze zu Lindisf.
haben die Worter auf -ungy wie die tibrigen langsilbigen Femi-
nina, in Rushw. die gemeinaltengl. Femininendung -e bewahrt.
Jedoch koramt einmal eine Form rait der Endung -^s vor:
costunges Mc. 13. 19.
Plural.
Nora. Ace.
doncunge Mc. 8, 6, (5) u. Sancunge L. 17, 16 (2). — gitsunge
Mc. 7, 22, smeaunge L. 24, 38 u. snieounge L. 11, 17. —
ymbsetnunge L. 21, 9. — tegdunge (decimas) L. 18, 12. —
groetinge L. 11, 43 (2). Neben der Endung -e, die in Rushw.
die haufigste ist, kommen ein Paar andere vocalische Endungs-
formen vor: -a: mersunga Mc. 13, 7. — sereadunga J. 6, 12
— und smeaunga (die Hs. falsch sweaunga) Mc. 7, 21. Einmal
ist eine Endung -ce belegt: screadungce L. 24, 43.
Es kommen aber auch von zwei Wortern auf -img Nom.
Ace. Plur. mit masculiner Endung -as im Rushw. vor; es lassen
sich aber diese Falle gut erklaren ; eofulsongas Mc. 7, 22 be-
statigt meine oben geausserte Vermutung liber das Wort
eofulsung{'07ig) und dessen Geschlecht; feorStingas L. 21, 2
zeigt, dass das Wort feordting auch in der Mundart des Glossa-
tors von Rushw. Masculinum ist. — Eine zufallige Unregel-
massigkeit zeigt smeunges L. 2, 35.
Genitiv.
Die Belege sind ausserst dtirftig. Viermal, jedoch nur von
einem Worte, kommt ein Genitiv mit der gewohnlichen Endung
-a vor: sereadunga Mc. 8, 19. 20. J. 6. 13; fehlerhafte Schrei-
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischeu. 267
bang ist scradunga Mc. 6, 43. Eigentumlich ist, dass auch
Rashworth einmal die adjectivische Oenitivforni auf -ra bei
einem Fern, auf -v/ng zeigt, und zwar auf derselben Stelle, wo
lindisf. diese Endung hat: cursungra L. 16, 28.
Dativ.
cosiungum, gitsungum, scf'eadungum, setnungtim, som-
nungum. Die Endung des Dat. Plur. ist bier, wie in alien
tibrigen Declinationsklassen, sowohl in Lindisf. wie in Rushw.
die gemeinaltengi. : -urn.
Zur ^Declination gehoren auch die Abstracta, die den
gotischen auf -ipa entsprechen. Diese zeigen im Westsach-
sischen die Neigung zum Erstarren, indem das -w (-o) des Nom.
Sing, in die tibrigen Casus eindringt. Starke Beriihrungen rait
diesen Wortern zeigen die ihrem Ursprunge nach zur schwachen
Declination gehorigen Feminina auf -w, -o, die den gotischen
auf -ei (managei) entsprechen. Bei diesen letzteren ist im
Wests, der Erstarrungsprocess noch weiter gegangen, als bei den
ersteren; vgl. Sievers, § 255, 3 u. Anm. 2 und § 279 nebst
Anmerkungen. Da im Westsachsischen der Zusammenfall der
beiden, ihrem Ursprunge nach ganzUch verschiedenen Gruppen
von Femininen schon nahe liegt, ist es von vomherein zu ver-
muten, dass das Northumbrische den Unterschied noch weniger
hat aufrecht erhalten konnen. Dies ist denn auch wirklich der
Fall. Wir sind deshalb berechtigt die zu diesen Gruppen ge-
horigen Worter im Zusammenhang zu besprechen.
Lindisfarne.
Singular. Nom.
fyrhto Mc. 16, 8. L. 4, 36. — hcelo M. 5, 47. 10, 12 etc.
(6). — luBto (aestus) M. 20, 12. — mmigo M. 9, 25. Mc. 3, 8.
268 U. Lindelof.
20 etc. (14). — merdu (rumor) Mc. 1, 28. — snyttro L. 11, 49;
snytru Mc. 6, 2 xxnd snytry M. 13, 54. — tvrceddo L. 21, 23.
J. 3, 36 Q. tvuraddo M. 3, 7.
Accusativ.
celdo J. 9, 23. — {un)hcelo M. 16, 24. 4, 23 etc. (9). —
lacedo (iniuriara) M. 20, 13. — menigo M. 14, 19. 21, 26 etc.
(4). — snytro M. 12, 42 etc. (3). — wrced{d)o Mc. 3, 21 (2).
Dativ.
celdo L. 2, 52. — bceldo Mpf, 7, 2. — cyddo Mc. 6, 4.
L. 1, 61. — fyrhto Mc. 4, 41. L. 5, 26. 8, 37 und mit svara-
bhaktischem Vocal fyrihto M. 28, 4. — (im)hcelo M. 12, 13 (4).
— hendu (paenuria) Mc. 12, 44. — lce6{d)o M. 6, 24. J. 15, 18
etc. (5). — lengo M. 6, 27; len^go L. 19, 3. (Daneben to leng
his = ad staturam suam, L. 12, 25, zum Nom. leng, vgl. Bos-
worth-Toller). — menigo Mc. 3, 9 (2). — (un)snytro M. 11, 19
(4). — strengo Mc. 12, 33. — tvrceddo Mc. 3, 5; wrado L. 4.
28; daneben aber lorade L. 3, 7.
Genitiv.
Der Genit. Sg. ist leider nur zweimal belegt, und zwar
von demselben Worte aber mit verschiedenen Endungen: hales
L. 1. 77 u. hcelo (salutis) L. 1, 69. Die erste Form ist wohl
die der Mundart des Glossators eigene.
Plural.
Nom. Ace.
diostro M. 6, 23, 27, 45 etc. (8). — {un)halo M. 8, 17. —
menigo M. 9, 8. 33 etc.
Genitiv.
diostrana L. 22, 53 u. die eigentiimliche Form diostriona
L. 11, 36. Neben diesen beiden Belegen mit schwacher En-
Beitrage zui' Keimtnis des Altnorthiimbrischen. 269
dung kommt eine Form mit dem in den tibrigen Casus ge-
brliuchlichen Wortausgange -o vor: haelo (sanitatum) Mcpf. 3,
10, falls man hier liberhaupt einen Gen, Plur. vor sich hat.
Dativ.
Die Endung ist -uyn: 8iostru7n M. 4, 16. 10, 27 etc. (8).
— menigum M. 13, 34. 15, 32 etc. (4). Zweimal ist -om die
Form der Endung: menigom M. 11, 7. 12, 46.
Anm. Unsicher ist welche Casusform in unclcsno (immunditia) M. 23,
25 und unclaeficR (spurcitia) M. 23, 37 vorliegt. Die lateinischen Formen
sind beide Ablative, die aber der Glossator \iolleicht als Nom. Sg. aufge-
fasst hat.
Die Belege zeigen uns das fast vollige ErstaiTen der Fern,
auf -^^, -o in lindisf. Als Endvocal treffen wir in der tiberwie-
genden Mehrzahl der Falle -o, verhaltnismassig selten -u, Nur
der Gen. Sg. sowie der Gen. u. Dat. Plur. zeichnen sich durch
besondere — und zwar die sonst gebrauchlichen — Endungen aus.
Anm. Eine Sonderstellung nimmt das Wort 7}iegd (provinoia, etc.) ein.
!E3s hat sich der Analogic der tibrigen Fern, der eben besprochenen Klasse
vollstandig entzogen. Belegt sind da von der Dat. Sg. msgd J. 4, 54. 7, 1 (3) ;
aucb in der Gestalt meghS J. 1, 44, nieigd Jpf. 1, 11, mcegS J. 4, 3. 57. 7,
9 und der Genit. Plur. (?) dcere niegda Mc. 8, 10.
Rushworth.
Singular. Nom.
fyrhto Mc. 16, 8. — hcelo L. 19, 9 (2). — mengu Mc. 3,
8. 20 etc. (9) und mengo L. 8, 45 etc. (5). — snytro L. 11, 49
u. snytru Mc. 6, 2, — wrceddo L. 21, 23.
Accusativ.
celdo J. 9, 21 (2). — hcelo L. 2, 30. — snytro L. 11, 31
u. snytru L. 21, 15. — tarceddo Mc. 3, 21.
\
270 U. Lindelof.
Dativ.
aldu L, 2, 52. — cyddo M. 6, 4 (2). — oferfyllo L. 21,
34. — fyrhto Mc. 4, 41 (2). — Iceddo J. 15, 18. — Imgo L
19, 3; lengu L. 12, 25. — mengo J. 7, 43 (2) u. mengu Mc.
10, 46. — snytro L. 2, 47 u. snytru L. 2, 52. — strengu Mc.
12, 33. — ivrceddo L. 4, 28. — Auch in Rushw. nimmt das
Wort megd eine Sonderstellung ein; belegt ist da von der Dat
of deer megde J. 7, 41.
Genitiv.
Belegt ist nur hcelo (salutis) L. 1, 69.
Plural.
Nom. Ace.
diostro L. 23, 44 (3) u. diostru Mc. 15, 33 (2). — halo
L. 13, 32. — mengo L. 9, 11 (2).
Genitiv.
diostrana L. 11, 36. 22, 53.
Dativ.
diostrum L. 1, 79 etc. (5). — kendum Mc. 12, 44. —
mengum Mc. 3, 9 (2). — snytrum L. 2, 40.
Auch in Rushworth sind diese Worter so gut wie voll-
standig erstarrt. Eine besondere Form des Genit. Sing, ist nicht
belegt. Der Dativ PI. hat seine gewohnliche Endung; die ein-
zige belegte Form des Gen. Plur. hat schwache Endung. Sonst
geben alle Casus auf denselben Vocal aus, der gewohnlich als
'0, oft aber auch als -w auftritt.
b) jd'Stdmme.
Eine Unterscheidung von ursprtinglich kurzsilbigen und
ursprlinglich langsilbigen ist nicht notig, da diese beiden Elassen
Beitrage zur Kenntnis des Aitnorthumbrischen. 271
im Altenglischen tiberhaupt nicht auseinander gehalten werden.
— Die Declination der ausserst zahlreichen Feminina auf -ms(e),
die eine deutlich abgegrenzte Gruppe bilden, werde ich nach
der Besprechung der iibrigen ^a-Stamme besonders darstellen.
Lindisfarne.
Singular. Nom.
acas (securis) M. 3, 10 u. acasa L. 3, 9. — hyrSen M. 11,
30. 20, 12. Mc. 9, 42. — hjrgenn J. 19, 41. 42. — 8igne7i
(anciUa) L. 22, 56. J. 18, 17. — henne (gallina) M. 23, 37. —
sibb M. 10, 12. 13. L. 2, 14 etc. (8); dazu unsib (dissensio) J.
7, 43. — synn M. 12, 31. — yS Mc. 4, 37 (entspricht dem
latein. Ace. Plur. »fluctus», der aber wohl sicher als Nom. Sg.
aufgefasst worden ist). Es ist offenbar Kegel, dass der Nom.
Sg. der ya-Stamme, wie im Westsachsischen, endungslos ist.
Die wenigen Ausnahmen konnen nur als zufallige Unregel-
massigkeiten oder missverstandliche Wiedergabe der lateinischen
Pormen betrachtet w,^rden. In Beziig auf Consonantengemina-
tion verfahrt Lindisf. wie Rit. (vgl. meine Abhandlung § 45)
mit der grossten Willktir. Ich gehe darauf hier nicht naher
ein, da ja die Frage in die Lautlehre gehort.
Accusativ.
byrgenn M. 27, 61. 28, 8. L. 23, 35. Ace. oder Dat. ist in
byrgen = in monumento, Mc. 15, 46. 15, 5. — gerd (virgam,
harundinem) M. 12, 20 etc. (6). — helle M. 11, 23. — miocen
(sterculiniura) L. 11, 35. — sibb L. 12, 51. J. 14, 27 (4); db
Jpf. 7, 8; sibbe M. 10, 34. — synn J. 8, 31. 9, 41. 15, 22 etc.
(6); synne J. 1, 29 (2). Die Verbal tnisse sind nicht recht klar.
Doch glaube ich, dass auch bei diesen Fern, der Ace. Sg. in
Lindisf. vom Nom. nicht unterschieden wurde; die Formen mit
Endung -e waren dann nur Nachahmungen der wests. Schrift-
272 U. Lindelof.
sprache oder graphische Antiqvitaten. Es ist raeines Erachtens
leicht die mit Endung versehenen Pormen aiif diese Weise zu
erklaren; dagegen ware das Vorkommen endungsloser Forraen
schwer zu begreifen, wenn man annimmt, dass der Olossator
die Ace. mit der Endung -e noch gesprochen hatte. — Interes-
sant ist J. 8, 34, wo der Glossator erst synne geschrieben, es
aber nachlier in synn berichtigt hat
Dativ.
byrgenne M. 27, 60. 28, 8. Mc. 6, 29. 16, 1 etc. (20); nur
als Sehreibfehler mtissen wohl die daneben belegten Dative
byrgeim J. 20, 1 u. byrgeii Mc. 16, 8 angesehen werden. —
7niS gerd (harundine) Mc. 15, 19; es ware doch moglich, dass
wir es hier mit einem Ace. zu thun haben, vgl. Bouterwek,
Vorrede zu den Altnordh. Evangelien, S. CLXIV. — helle L
10, 15, 16, 23. — sibbe L. 7, 50. 19, 42. Daneben sind die
Formen on sibb L. 2, 29 und in sipp L. 8, 40 beiegt ; sie kon-
nen aber als Ace. aufgefasst werden. — sy?ine J. 16, 8. 9
etc. (6). Sonderbar — vielleicht nichts anderes als Sehreib-
fehler — sind of him^a synno (de peccato suo) J. 15, 22; from
synn (a peccatis) M. 1, 21 u. in synno luet^o (in peccato vestro)
J. 8, 21. Das Eintreten der Endung -e im Dat. Sg. muss wohl
auch bei dieser Klasse von Fem. in lindisf. als das regelmassige
betrachtet werden.
Genitiv.
6ces byrgennes M. 27, 60. Mc. 15, 46. 16, 3. — helles M.
16, 18. — sibbes L. 10, 6. 14, 32; fehlerhafte Schreibung liegt
vor in we sibb (uia pads) L. 1, 79. — synnes J. 8, 34. Jpt
5, 16. Die auf Analogie beruhende Endung -es im Genit. Sing,
ist somit bei diesen Fem. in Lindisf. voUstandig durchgedrungen.
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 273
Plural.
Nom. Ace.
byrdenna M. 23, 4 u. byrdenno M. 13, 30 — byrgenna
Hi. 23, 29 etc. (6) u. byrgenno M. 23, 29. — micxseno (stercora)
II 13, 8. — synna M. 3, 6. 6, 13 etc. (18) u. synno M. 9, 2.
IMc. 1, 5 etc. (9). In dem Schwanken zwischen -a und -o als
IBnduQgSYOcal des Nom. Ace. Plur. stimmen die y^-Stamme in
Xindisf. mit den ^-Stammen tiberein.
Genitiv.
Die Endung ist, soweit die sparlichen Belege einen Schluss
gestatten, die gewohnliche: -a: synna M. 26, 28. Mc. 1, 4 (8).
Dativ.
Die Endung ist -urn: byrgennum M. 8, 8 etc. — synnum
J. 9, 34 etc.
Anm. Der schwachen Declination scheint das Wort diwa (ancilla) zu
folgen, obgleich es, wie so viele Worter in Lindisf., ein Gemisch von ver-
schiedenen Declinationsformen zeigt: Nom. Sg. diwa (ditia) M. 26, t)9. 71
etc. (5). — Gen. dttk^s L. 1, 48. — Ace. Plur. nach Art des Masc. dmtoas
L. 12, 45. — Dat. dioicum Mc. 14, 66.
Rushworth.
Singular. Nom.
dcase L. 3, 9. — byrgen J. 19, 41. 42. — degnen (ancilla)
J. 18, 17. — sibb L. 2, 14. 10, 5 etc. (6); sib L. 24, 36. J. 20,
21; vereinzelt sibbe L. 10, 6 und unsibbe J. 7, 43. Eigentum-
licherweise ist nur der Nom. synne belegt J. 9. 41. — yd
Mc. 4, 87.
Accusativ.
byrgenne L. 23, 55 etc. (3). — gerde Mc. 6, 8. — sibbe
L 12, 51 (3). — synne J. 1, 29. 8, 34 etc. (6). Die Accusativ-
endung ist somit regelmassig -e.
274 U. Lindelef.
Dativ.
byrgemie Mc. 6, 29. 15, 46 etc. (24). — helle L. 10, 15.
— sibbe Mc. 5, 34. L. 2, 29 etc. (5). — synne J. 8, 7 etc. (3).
Die Endung ist -e.
Genitiv.
byrgenne Mc. 15. 46. 16, 3. — sibbe L. 1. 79 u. sibbes
L. 10, 6. — synnes J. 8, 34. Es ist eigentumlich, die Endung
-e^ hier zweimal neben dreimaligem -e zu finden, da diese
Endung in Rushw. iiberliaupt nur selten vorkommt.
Plural.
Nom. Ace.
byrgenne L. 11, 44. 47. 48. — synne Mc. 3, 28. 4, 12
etc. (6) Die Endung ist sorait regelmassig -e im Gegensatz zu
lindisf, wo sie als a oder o auftritt.
Genitiv.
Der Genit. Plur. ist nur dreimal belegt; zweimal (bei
demselben Worte) erscheint die gewohnlicbe starke Endung -a:
synna L. 1, 77. 3, 3, einmal die Endung der schwachen Decli-
nation -ana: ydana L. 21, 25.
Dativ.
byrgennum Mc. 5, 2. 3 etc. — synnum J. 8, 24. 46 etc.
— ydum M. 8, 24 etc.
Anm. Von bioice sind in Rushw. belegt: Nom. Sing, diowe Mc. 14,
69 u. diowa L. 1, 38. 22, 56. — Genit. diowe L. 1, 48. — Ace. Plur. diowe
L. 12, 45. — Dat. diowum Mc. 14, 66.
Die Hauptmasse der in den northumbrischen Quellen
vorkommenden y^-Stamme bilden die Abstracta auf -nis, zu
deren Besprechung ich nun tibergehe.
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 275
Lindisfarne.
Singular Nom.
Die Prage die wir zunachst zu beantworten haben ist die
folgende: Hat in Lindisf. der Nom. Sg. dieser Feminina die
Endung der Casus obliqui angenommen, oder geht er noeh, wie
im Ws., auf -nis (-lies) aus? — Auf die Schwankungen in
Bezug auf den Consonanten der Ableitungssilbe -7iis{e) oder
^niss(e) gehe ich hier nicht ein. Die Geminationsverhaltnisse
tiberhaupt sind in Lindisf. und Rit so regellos, dass eine genauere
Erorterung derselben als vergebliche Mtlhe angesehen werden
mtlsste.
Belege von Nom. Sing, ohne vocalische Endung:
cet-eaunis Jpf. 1, 1. — cydm's J. 8, 14 (2). — endebrednis
Mpf. 2, 16. — esuicnis Mc. 7, 21. — foresaegdnis J. 2, 16. —
gesihdnis Mpf. 7, 7. — here?iis Mpf. 6, 10. — hripnis (messis)
M. 13, 39. — hroernis M. 8, 24 (2). — andspyrnis M. 18, 7.
— unrehttvisnis M. 24, 11. — reihtniss Mpf. 14, 10. — smi-
rinis M. 26, 12 (2). — sinyltiiis Mc. 4, 35. — uif-giomis M.
15, 19. Dazu gelicnes Mc. 12, 16. — seines Mpf. 15, 3.
Nom. Sing, mit vocalischer Endung:
aecennise (2), aedeaunise (1), astignise (1), berhtnise (1),
cydnisse (1), cynnreccenisse (2), endebredms(s)e (5), erfeueardnise
(2), esuicnise (1), fordrifnise (1), forletnisse (1), fylnise (1),
gemnise (2), gescegdmse (2), ascegdnise (2), forescegdnis(s)e (2),
giornisse (1), glcednise (2), hefigjiise (1), hreo{w)nis(s)e (c. 5),
hroernisse (1), {on)lesnis(s)e (2), mennisenise (1), miltheortnise
(1), ofersu'idnisse (1), ondetnis(s)e (3), reccenisse (1), eftselenise
(1), smirinise (1), smyltnis(s)e (4), (un)sodfcestnis(s)e (7), styr(e)'
nise (2), todroefnise (1), tosUtnise (2), ungeleaffullnise (1), W7i-
rotnisse (1), unsceomfulnise (1), untrymmse (1), werignise (1),
276 U. Lindelof.
wohfulnise (1), woestenisse (1). Dazu kommen einige Falle mit
einem anderen Endungsvocale als -e: gecoreniso (electio) Mcpf.
2, 1. — gemeniso (cura) M. 22, 16. — ofersuidnisso L. 21, 23.
— gelicnesa M. 22, 20. — toslitnessa (scissura) Mc. 2, 21. —
uittnesa J. 8, 17.
Die Kegel ergiebt sich leicht: 70 bis 80 Nominativen rait
Endung stehen nur 20 nach der alteren Biidungsweise gegen-
liber. Es scheint mir ausser allem Zweifel, dass Lindisf. den
Unterschied zwischen einem endungslosen Nom. and mit Endung
versehenen Cas. obi. nicht hat anfrecht erhalten konnen. Die
Formen auf niso, -nesa sind vielleicht, wenigstens teilweise, als
Pluralformen anzusehen.
Accusativ.
accennise, berhtnise, bisignisse, bebyrgennisse, (ge)cydni8(s)e
(mehr als 30 mal), ecnisse (ebenfalls sehr oft), edmodnise^ em-
behtsumnise, endebredms(s)e (haufig), esuicnise, forgefnis(s)e
(ofters), foru'orpnise, froerfernise, fyllnis(s)e (haufig), gebrengnise,
gefcEl{l)nis(s)e, onlicnise, gemnise (oft), gesivipernise, giomisej
glcednis{s)e (haufig), heanis{s)€, hefignise, hemisse, hroemise,
idilnisse, lesnise^ geliomise^ miltheortnis(s)e (oft), niolnisse,
ofersuiSnise, ondspyrnisse, oehtnisse, rehtnis(s)e, unrehttvisnisse,
sdnisse, (ge)selenis($)e (oft), (ge)setnis(s)e, smyltnisse, sodfcesi-
nis(s)e (haufig), stidnise, styrenise, tehiise, tidlicnisse, todceU
nis{s)e, ton>yrpnise, ungeleaffulnise, ungeleferdse, migleownise,
unrotnise, unb^mnist, gewitnisse, ymbcearfnise. Den Vocal
-e in der Ableitungssilbe zeigen cydnes{s)e J. 1, 7. 34; onlic-
nes(s)e L. 4, 23 (4); setnesse Mc. 7, 3. 8; uritnesse, Einen
anderen Endungsvocal als -e zeigen folgende Formen, von
denen einige vielleicht als Plurale aufzufassen sind: forletnisse
M. 26, 28. — setnes(s)a M. 15, 2. Mc. 7, 13. Mcpf. 1, 14; onUc-
Beitrage zur Kenntnis des AltDorthumbrischen. 277
nessa L. 20, 24; 7vit(t)nes(s)a M. 8, 4. 19, 8; bibyrignisa M.
27, 7. — baeligniso (iniariam) M. 20, 13; cydneso L. 18, 20;
witneso M. 26, 60. L. 24, 48. — Nur auf nachlassiger Schrei-
bang beruhen wohl die ausserst selten (5 mal) belegten endungs-
losen Ace. Sg. in Lindisf.: alesenis M. 20, 28 u. les^nis L. 2,
38; feruitgiomis (curiositatem) Lpf. 3, 9; miltheartnis L. 10,
37; unfegemis (abominationem) M. 24, 15.
Aus der Betrachtung der Belege geht unzweideutig hervor,
dass die nonnale Form des Ace. Sg. der altengl. Abstraeta auf
-nis in Lindisf. die auf -nise oder -nisse ist. Diese Worter
weichen somit in ihrer Flexion von den bisher besprochenen Arten
von Fem. ab. Bei jenen ist der Ace. in der Regel endungslos und
stimmt mit deni Nom. Sg. vollstandig uberein. Bei diesen fallen
zwar aueh Nom. u. Ace. Sg. formell zusamnien, es ist aber die
Form des Aecusativs, die verallgemeinert wird und die alte
Nominativform verdrangt. Jedenfalls verdient es hervorgehoben
zu werden dass aueh hier eine Unterscheidung der Nom. u.
Ace. nicht mehr wahrzunehmen ist.
Dativ.
Der Dativ. Sing, geht regelmassig auf -nise, -nisse aus
Die Belege sind sehr zahlreieh, ich verzichte aber auf deren
vollstandige Aiifzahlung, da der Casus niehts von besonderem
Interesse darbietet. — Formen mit e in der Ableitungssilbe
sind onlienese Mepf. 5, 1 u. licnesse M. 6, 27 ; setnesse M. 13,
35; witnese M. 23, 31. Auf Nachlassigkeit der Schreibung
beruhen folgende, lateinisehen Dat. u. Abl. entspreehenden For-
men, sodfcestnis J. 18, 37. — untryrnnis L. 13, 12. — ivordnis
Me. 6, 4.
Genitiv.
Weniger einfaeh als beim Dativ liegen die Verhaltnisse
beim Gen. Sing. Es kommen namlich in Lindisf arne neben
278 U. Lindelof.
zahlreichen Belegen der analogischen Bildungsweise auf -es
noch zahlreichere Falle vor, wo einem latein Genitiv eine Form
auf 'nis(s)e entspricht.
Genitive auf -es: cydnises Mc. 14, 24. — gemnisses Mc. 3,
15. — hernis(s)es M. 11, 15. etc. (5). — hreownisses Mc. 1, 4. —
geliornises L. 9, 51. — lust-giomisses Mc. 4, 19. — oehtnisses
Mpf. 16, 12. — unrehtimsnisses L. 13, 27. 16, 8. 9; selenises Jpf.
7, 19. — smirinises Mc. 14, 3. J. 12, 3. — socnises L. 19, 44.
— sodfcestnisses J. 1, 14. 14, 17 (4). — telnisses Mpf. 3, 12.
— unrotnises Jpf. 7, 15. — untrymnises Mcpf. 2, 5. L. 13, 11.
Dazu mit e in der Ableitungssilbe geliorneses J. 2, 1 und mit
etwas abweiciiender Endung henisas L. 10, 19.
Genitive nach der gemeinaltenglischen Art: tid aceimise
(tempus pariendi) L. 1, 57. Lpf. 2, 15. — in dceg cedeaunise
(in diem ostensionis) L. 1, 80. Lpf. 3, 18. — dceg cennisse (die
natalis) M. 14, 6. Mc. 6, 21. — cydnise his halges (testamenti
sui sancti) L. 1, 72 ; cydnisse Mpf. 6, 3. — hoc cynn-reccenisse
liber generationis) Mpf. 7, 11. — mceht forgefnisse (potestatem
dimittendi) M. 9, 6. Mc. 2, 10. — of boec forletnise (de libello
repudii) Mpf. 20, 14. — hefignise (pressurae) J. 16, 21. — her-
sumnise (humilitatis) Mcpf. 4, 15. — fultviht hreaunise (bap-
tismum paenitentiae) L. 3, 3. — ondspymise (scandalizantis)
Mpf. 17, 2. — unrehhvisnise L. 18, 6 (2). — selenise L. 4, 19
(2) — gesetnisse Lpf. 2, 8. — smirinis(s)e M. 26, 7 (5). —
sodfcestnise M. 21, 32. — towyrpnise Mc. 3, 15. — trinise
Mpf. 16, 7 u. drinise Mcpf. 2, 8. Lpf. 4, 9. — lustgeomnisse
Mpf. 17, 3. — wrceccenisse L. 21, 22. — dcege ymbcorfnise (die
circumcisionis) Lpf. 4, 3. Mit e in der Ableitungssilbe: set-
nes(s)e Mpf. 6, 3. Jpf. 6. 5. — slitnese M. 24, 15. — smirinese
J. 12, 3. — gewitnessce M. 26, 28.
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 279
Die Zahl der Belege nach der alten Bildungsart (38) ist
somit etwas grosser als die der Belege nach der neuen analo-
gischen Flexionsweise (25). Diese Stamme weichen somit auch
in dieser Beziehung von den tibrigen schon besprochenen Fe-
mininen ab. Eine Erklarung dieser eigentumlichen Thatsache
kann ich nicht geben. Dass die Formen in derselben Mundart
neben einander existiert batten, ist kaum wahi'scheinlich. In den
zahlreichen Formen der alteren Art nichts als Arehaismen zu
sehen, kommt mir aber bei einem Denkmal, das im Xom. Sg.
eine analogisehe Neubildung diirchgeftihrt hat, ziemlich gewagt
vor. Sehreibfehler sind wohl gebi^ehtnis (clariticationis) Jpf. 6,
15 u. herenis (laudis) Mpf. 17, 7.
Plural.
Die pluralen Formen sind bei diesen Wortern abstracter
Bedeutung nicht haufig.
Nora. Ace.
Verschiedene Vocale treten als Endung auf: ced-eaunise
Jpf. 2, 1. — diopnise M. 13, 11. — eadignisse Mpf. 16, 12. —
hefignise M. 8, 17. — ondspymisse M. 13, 41. — untnpnnwe
M. 8, 17 (2).
cydnessa M. 27, 13. — flonmisa Mpf. 6, 14. — (ge)tvitnesa
M. 15, 19. Mc. 14, 63.
gecydnisso Mc. 14, 56. — eordhroernis{s)o M. 24, 7. L.
21. 11. — fyrhtnisso L. 21, 11. - - ondspymiso M. 18, 7.
L. 17, 1. — smiriniso L. 23, 56. — gemtneso M. 26, 60. L.
24, 48.
Es kommen somit neben sieben Belegen mit -e vier Belege
mit -a und neun mit -o in Lindisf. vor. Dasselbe Schwanken
ist ja auch bei tibrigen Fem. zu beobachten.
280 U. Lindelof.
Genitiv.
tvitnesa M. 18, 16. — Dunkel ist rair d(Bra hreonise
(paenitentium) Lpf. 8, 18.
Dativ.
Die Endung ist die gewohnliche: gemnissum, heanissum^
oehtnissum^ ondspymisum, (ajscegdmsum, smirinissum, sod-
fcRstnissum^ untry7nnis(s)um; zvitnesnm.
Die Ableitungssilbe dieser ungemein haufigen Worter zeigt,
wie durch die Belege deutlich hervorgeht, in der Regel den
Vocal i. Es giebt jedoch eine nicht ganz unbetrachtliche Mino-
ritat von Formen mit dem Vocal i. Oft sind von demselben Worte
Belege auf -nise and solche auf -nese vorhanden. Die Zabl
der Formen mit e in der Ableitungssilbe ist in Lindisfarne c. 40.
Rushworth.
Sing. Nom.
awestnisse (desolatio) L. 21, 20. — berhtnisse L. 1, 9. —
(gi)cySnisse Mc. 14, 59 (3). — glcednisse L. 1. 14. — onlesnisse
L. 21, 28. — mildheortnisse L. 1, 50. 54. — oferswiSnisse L
21, 25. — unrotnisse J. 16, 6. — smirnisse Mc. 14, 5. J. 12,
5. — smyltnisse Mc. 4, 39. J. 6, 16. — sodfastnisse J. 1, 17.
8, 32. — stymisse Mc. 14, 2. — toslitnisse J. 7, 43. — imtrym-
nisse J. 11, 4. — Mit Vocal e: toslitnesse Mc. 2, 21. Neben
diesen 20 Belegen mit vocalischer Endung kommen noch 6 mal
Formen nach der ursprtinglichen Bildungsart vor: erfe-wordnis
Mc. 12, 7. — eS'Sivicnis L. 12, 1. — flownis L. 8 44. — /br-
Utnis L. 21, 20. — eorSo hroemis (terrae motua, im Latein.
Nom. Plur., aber ofFenbar als Nom. Sg. aufgefasst) L. 2, 11. —
sodfcestnis J. 8, 44. Rushworth stimmt mit Lindisf. in Bezug
Beitrage zur KenntDis des Altnorthumbrischen. 281
auf das Verhaltnis der endungslosen Formen zu denen mit
Endung tiberein.
Accusativ.
Der Ace. Sg. ist haufig belegt. Mit Ausnahme von dem
vereinzelten ascegdnis (hostiam) L. 2, 24, das wahrscheinlich
nor ein Schreibfehler ist, gehen sammtliche Formen auf -nisse
(oder -nesse) aus. Die Falle mit -nesse sind selnesse Mc. 7, 3.
— settnesse Mc. 7, 3. — witnesse Mc. 10, 19. J. 1, 7.
Dativ.
Der haufig belegte Dat. Sing, endigt regelmassig auf -fiisse.
Genitiv.
acennisse L. 1, 57. — eet-eotvnisse L. 1, 80. — c]/dmsse
Mc. 14, 24. L. 1, 72. — gemnisse Mc. 3, 15. — hennisse L.
10, 19. — hemisse Mc. 4, 23. — hreotvnisse L. 3, 3. — lior-
nisse L. 9, 51. — rnild-keortnisse L. 1, 78. — eft'to-selenisse
L. 4, 19. — smimisse Mc. 14, 3. 4. J. 12, 3. — sodfcestnisse
J. 1, 14. 14, 17. — soecnisse L. 19, 44. — towarpnisse Mc. 3,
15. — untrymnisse L. 13, 11. — wrecnisse (ultionis) L. 21, 22.
Der Genit. Sing, wird somit in Rushw. ausnahmslos nach der
gemeinaltenglischen Art gebildet. Fiir die Endung -es kommt
kein einziges Beispiel vor.
Plural.
Nom. Ace.
gicydnisse Mc. 14, 56. — doed-bernisse (pestilentiae) L. 21,
11. — fyrhtnisse (terrores) L. 21, 11. — eordu hroemisse Mc.
13, 8. — unrekttvisnisse (nequitiae) Me. 7, 22. — smimisse
282 U. Lindelof.
(unguenta) L. 23, 56. 24, 1. — toitnisse L. 24, 48 iind geiviU
nesse Mc. 14, 63. Die Endung ist, wie wir sehen, regelmassig -6.
Der Genitiv Plural ist nicht belegt.
Dativ.
Der Dativ hat seine gewohnliche Endung -iim: (ajscpgdnis-
sum, heonissum, smimissum, untrymnissum,
Der Yocal e in der Ableitungssilbe ist in Rushworth im
ganzen 8 Mai belegt.
Inlautend ist in Rushworth die Gemination des 5 in der
Ableitungssilbe dieser Worter ausnahmslos bezeichnet.
c) tvd-Stdmme.
Yon i6?a-Stammen kommen in Lindisfarne und Rushworth
je ein langsilbiger und ein kurzsilbiger vor.
Langsilbig: stow.
Lindisfarne. Sing. Nom. stoii M. 14, 15. 28, 6. J. 4, 20.
Daneben sind aber auch mit vocalischer Endung versehene
Forraen belegt: stoiie Mc. 16, 6. L. 1, 7. 23, 33. J. 19, 20. u.
stowa M. 27, 33.
Es ist bei diesem Worte besonders schwierig zu entschei-
den, ob man es mit einem Dativ oder mit einem Accusativ zti
thun hat, da es gewohnlich nur in Verbindung mit Praepositio-
nen auftritt, vor allem m, on (latein. »in locum» und »in loco»
entsprechend, und dabei sehr leicht Yerwechslung hat stattfinden
konnen. Die haufigst belegte Form des Ace. u. Dat ist stotve;
diese Form giebt sowohl das latein. »in locum » wieder, z. B. M.
14, 13. 26, 52. 27, 33. Mc. 15, 22 u. s. w., wie das lat »in loco»:
M. 24, 15. L. 4, 17. u. s. w. Um die beiden lateinischen Aus-
driicke wiederzugeben kommen aber in Lindisf. auch endungs-
lose Formen des altengl. Wortes vor: stou (stow)^ dem Accus.
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 283
•
entsprechend, L. 10, 32 etc.; dem Dativ entspr. L. 6, 17. 9, 10
etc. Einmal (als Accus.) ist eine Form stoiUB belegt J. 14, 2.
Schreibfehler ist wohl on woesUgurn stcmo Mc. 1, 35. Das letzte
Beispiel zeigt zugleich, wie schwierig es ist das Verhaltois der
north. Formen zu den latein. zu ergriinden. Die angefiihrten
north. Worte geben namlich das latein. »in desertum locum»
wieder.
Genit. stawes M. 14, 35. — Plur. Nom. Ace. stoiva M. 12,
43. 24, 7. Mc. 13, 8 etc. — Dat. stowum Mpf. 10, 4 etc.
Rushworth. Sing. Nom. stow Mc. 6, 35. 15, 22. L. 23, 33
etc. (6); stowfwje Mc. 16, 6. L. 2, 7. — Ace. stotv(w)e Mc. 6,
31. 32. 15, 22. L. 10, 1 u. s. wv — Dat. stow(w)e Mc. 7, 4. L.
4, 17 etc. — Plur. Nom. Ace. stoiv{w)e Mc. 13, 8. L. 11, 24.
Die Flexion des Wortes zeigt wie zii erwarten war, in Rushw.
eine viel grossere Regelmassigkeit als in Lindisf.
Kurzsilbiger ^^^^-Stamm scheint im North, das Wort eneoreso
zu sein. Das tv tritt in den belegten Formen oft zum Vor-
schein. Es kommt eine fast untibei'sehbare Menge von (teilweise
sicher nur graphischon) Formenvarianten vor. Das Wort ist,
wie die Abstracta auf -u (-o) auf der Grenze des Erstarrens;
dieselben Schwankungen treten in den verschiedenen Casus auf.
Lindisf ame. Sg. Nom. u. Ace. eneoreso (cnetireso^ enewreso)
M. 16, 4. 17, 7. 24, 34. Me. 9, 19 etc. (12); cneorisso M. 12,
39; cnearesu Mpf. 14, 7 u. cneuresuu M. 1, 18. — Dat. e^ieorisso
M. 12, 41. 42; eneoreso L. 11, 30 (5); eneure^u Mpf. 14, 3;
dazu cynreswu (generationi) Mpf. 14, 3. — Gen. cneureso Mc.
8, 12. L. 11, 31. 32 u. cneurise M. 1, 1 (2); mit analogischer
Endung cneoreses (cneureses) L. 7, 31. Mepf. 2, 15 (3). — Plur.
Nom. Ace. eneuresa M. 1, 17; cneuresica M. 1, 17. (3); eneoreso
L 1, 48.
284 U. Lindelof.
Rush worth. Sing. Nom. cneorisse Mc. 8, 12. 9, 19; cneo-
reswe L. 11, 29 (3); cneoreswa L. 9, 41; cneoreswo Mc. 13, 30.
— Dat. cneorisse Mc. 8, 12; cneowreswe L. 11, 51; cneoreswa
L. 11, 30. 22, 18; cneoreswo L. 11, 50. — Gen. cneoreswo L.
11, 31. — Plur. Nom. cneoreswo L. 1, 48. — Dat. cneoreswwni
Mc. 8, 38 (3). Die Flexion dieses Wortes zeigt ein in Rushw.
sonst nicht vorkommendes Schwanken.
II. i'Declination ^).
Lindisfarne.
Sing. Nom.
ciien M. 12, 42 u. coen L. 11, 31. — ded Jpf. 1, 6. —
forwyrd (perditio) M. 26, 8. — mceht L. 1, 35. 22, 53. — ned
M. 14, 16. 18, 7 (3). — onsion J. 11, 44. Mpf. 7, 8. 9; onmone
M. 6, 16. 17, 2. L. 9, 53. — scyld M. 18, 25. — tid M. 2, 7.
16. 8, 29 etc. — wiht M. 14, 26. Mc. 6, 49 (3). — wyrt M. 6,
28. Der Nom. ist in der Regel endungslos; eigenttimlich sind
jedoch die Formen onsimie sowie dio biseno (parabola) L. 8, 9;
dios bisseno L. 8, 11 u. bisina Mpf. 20, 13. Nach der schwa-
chen Declination geht sicher port-ciwene (peccatrix) K 7, 37.
39, obgleich Bosworth -Toller das Wort nur als i-Stamm anfiihrt.
Accuse tiv.
Im Westsachsischen ist bekanntlich die Abwesenheit jegli-
cher Endung das Hauptmerkmal, wodurch die langsilbigen weib-
lichen i-Stamme sich von den a-Stammen und /a-Stammen
*) Mit Ausnahme des Nom. Sg. dene (vallis, chaos), Ldf. L, 3, 5. 16,
26 u. Rushw. L. 3, 5 kommen nur langsilbige i-Stamme vor. Dieser Nom.
Sg. dene ist ja der einzige Rest der «- Flexion bei kurzsilbigen Fern.; vgl.
Sievers §. 268.
Beitrage zur Kenntnis des Altnoithumbrischen. 285
unterscheiden. In Lindisf. gestalten sich die Verhaltnisse fol-
gendermassen :
bisin Mpf. 19, 9. 10, 12 (6); bisen M. 13, 31. 33. 36. L.
4, 7 etc. (7); bissen Mc. 7, 16; also im ganzen 14 mal ohne
Endimg; daneben bisene L. 8, 4 etc. (3) und biseno L. 18,
1. — da brydo (sponsam) J. 3, 29. — cwoen Mpf. 19, 6. Lpf.
7, 8, jedesmal mit der Artikelform des Nom. Sg. (dy, dio\ ob-
gleich das lateinische ^reginam* wiedergebeiid. — gedyld M.
18, 26. 29 u. geduild L. 18, 7. — 9n^ht M. 7, 29. 8, 9. 9, 6.
8. 10, 1 etc. — ned Mc. 2, 25. — onsione M. 6, 17. 11, 10.
16, 3. 17, 6 etc. (21); daneben omioii M. 22, 16. L. 20, 21. L.
24, 5. — scyld M. 18, 27. 30. 32. — worold M. 12, 32. —
vnfrt L. 11, 42.
Die endungslosen Formen sind entschieden im Ubergewicht.
Lindisf. hat wohl in diesem Punkte die alte Kegel bewahrt
Auch die ^-Declination strebt ja in der Sprache des Glossators
sichtbar nach der Durchftihrung der Nominativform auch in dem
Ace. Sing., und es mag dabei gerade die Analogie der i-Decli-
nation mitgewirkt haben. — onsione scheint zwar die gewohn-
liche Accusativform zu sein; dieselbe Form kommt ja aber oft
als Nominativ vor, so diass wir in der Endung -e kein Mittel
zur Unterscheidung der beiden Casus erblicken konnen. — brydo
ist vielleicht nur ein Schreibfehler; jedenfalls kann man die
Behauptung wagen, dass diese Accusativform nie in der leben-
digen Rede angewandt worden ist. — Ace. Plur. sehe ich in
gesihSe L. 1, 22. 4, 18. 24, 23 u. gesihda M. 17, 9, obgleich
tiberall im lateinischen Texte »visionem» steht. Es kommt mir
dies um so wahrscheinlicher vor, als da gesihdo Lpf. 3, 12 das
latein. »visio» wiedergiebt. Oder ware das Wort in die Gruppe
eyddo^ menigo etc. geraten. Ein echter Ace. Sing., wenn auch
mit Endung -e, ist wohl gesihde (visum) L. 7, 21.
286 U. Lindelof.
Dativ.
bisene Mcpf. 4, 15. Lpf. 9, 6; mid bisseno (exemplo) Lpf.
8, 5. — hryde M. 25, 1. — mid ded (faciendo, factu) L. 10, 25.
Mcpf. 2, 11. Es ist jedoch sehr moglich, dass wir es hier mit
einem Accusativ zu thun haben, vgl. Bouterwek, Vorrede z. d.
Altn. Evang. S. CLXIV. — in gedyld L. 8, 15; qn dyld (in
patientia) L. 21, 19; unsicher ist ob hier ein Dativ vorliegt, da
nach in, on auch der Ace. steht, and die latein. Form missver-
standlich als Nom. hat aufgefasst werden konnen. — mcehte L.
4, 36; mceghie Mc. 9, 1; daneben aber (in, mid) mceht M. 21,
23. 25, 31 etc. (14). Die Moglichkeit des Accusativs ist ja auch
hier nicht zu bestreiten. — sceafte Mc. 16, 15. — (m, of, to) tid
M. 12, 1. 14, 1. 15, 28. 17, 18 etc. (30); nur einmal alle tide
(omni tempore) L. 21, 36. — of unspoed (de paenuria) Mc. 12,
44. — wm^lde L. 1, 70. 20, 35. J. 9, 32.
Die Yerhaltnisse im Dativ sind ausserst schvnerig zu beur-
teilen. Einerseits sind zahlreiche Belege mit der herkommlichen
Endung -e vorhanden, anderseits kann man aber nicht die Be-
deutang der reichlich belegten endungslosen Dative von gewohn-
lichen Wortern wie mceht und fid bestreiten. Ich bin geneigt
anzunehmen, dass der Dativ in der Mundart des Glossators sehon
endungslos war, obgleich die traditionelle Schreibung in vielen
Fallen noch bewahrt ist.
Genitiv.
try des M. 2, 11. — mcehtes Mc. 14, 62; godcund-mcehtes
(majestatis) M. 19, 28; daneben he sittes ofer sedel godcund-
mceht his (majestatis suae) M. 25, 31. — onsiones Mpf. 4, 7;
als Genit. Sing, fasse ich auch onsiones Mpf. 8, 1, wo es dem
latein. »facies» (Nom. Plur.) entspricht. — sceceftes Mc. 10, 6.
13, 19. — dees ece scyld (aeterni delicti) Mc. 3, 29. — tides
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischen. 287
M. 25, 19. Mc. 9, 21. L. 4, 5 etc. (6). — woruldes M. 13, 22.
39. 40 etc. (9); woreldes L. 20, 34; worldes M. 13, 49. Die
normale Endung des Gen. Sing, der fera. i-Stamme ist somit
in lindisf. -es. Die Ausnahmen sind ohne Bedeutiing and
teilweise verdachtig.
Plural.
Nom. Ace.
cehta (possessiones) M. 19, 22. — biseno M. 13, 24. 53.
Mc. 13, 53; bissena Mpf. 1, 1. 13. — mcehto M. 7, 22. 11, 20.
13, 58 etc. (12); mcehte M. 11, 21 und ynceht M. 11, 23. Mc. 6,
14, falls nicht als Sing, aafznfassen. — (port-cwoeno M. 21, 31.
32). — scylda M. 6, 12. Mpf. 20, 11. — Uber gesikdo etc. s.
Ace. Sg. — tido L. 21, 24. — mhta Mpf. 8, 4. — uorulda J.
21, p. s. — tvyrto M. 23, 23 Randglosse; ivyrta Mc. 16, 1.
L. 12, 27.
Die Endung ist also -o oder -a. Hochinteressant ist die
einmal belegte Form gloedi asettedo ueron (prunas positas) J.
21, 9, wo die alte Endung der Nom. Ace. Plur. der ^-Stamme
(mceetij Hymn. Caedmons, vgl. Sievers § 269, Anm. 2) in einem
so jungen Denkmal wie Lindisf. hervortritt. Wie ist dem Glos-
sator ein solcher Archaismus aus der Feder geflossen?
Genitiv.
sceafta (rerum) Mpf. 14, 9. — boc dcera sighdana (apoca-
iipsen) Jpf. 1, 11. — wyrta L. 23, 56; Sara myrtana J. 19, 39.
Die Endungen sind also die gewohnlichen : -a und (schwach)
-ana. Eigentumlich ist dcera tid (temporum) M. 16, 3.
Dativ.
Die Endung ist -uvi: bisenum, dedurn, fysturrij gloedurn,
mcehtum, tidurn etc.
288 U. Lindelol
Anin. 1. Das Wort ce flectieii: in Lindisf. folgendermassen (vgl. Sie-
vers, § 269, Anm. 3): Sing. (Plur. ist nicht belegt) N. A. D. (b oder oe M.
5, 17. 18. 11, 13. L. 2, 24. 10, 26. 16, 17 etc. Gen. cbs M. 22, 35. 23, 23.
L. 5, 17 etc. (11); einmal ae (legis) Mpf. 6, 3.
Anm. 2. Ob sm in Lindisf. als Masc. oder als Fern, flectiert (vgl. Sie-
vere, § 266, Anm. 3, ist aus den belegten Formen nicht zu eraehen, da Masc.
und Fern, im Genit. Sg. dieselbe Endung haben. N. A. sce(8ae) M. 8, 32, 13,
I. 23, 15 etc. Dat. s^ M. 4, 13. 18. 8, 26. 17, 27; sae Mc. 4, 39. 6, 49;
s(B€ Mc. 6. 4S. Gen. sees M. 4, 15. 14, 24 etc. (5); scees M. 18, 6. Mc. 6, 47.
Dunkel ist imidas & saes (venti et mare) M. 8, 27.
Riishworth.
Sing. Norn.
civoen L. 11, 31. — mceht L. 1, 35. 22, 53. — tid Mc.
II, 13. 13, 32. 33 etc. (31); daneben tide Mc. 4, 29. J. 2, 4.
7, 6. Nom. Plur. ist sicher comon tide (venerat hora) J. 8, 20.
— iviht M. 6, 49. Mit Endung erscheint auch in Rushw.
onsione L. 9, 53.
Accusativ.
hisine (-ene) L. 13, 6. 14, 7. 18, 1. — bryde J. 3, 29. —
gisihde Mc. 9, 9 (vielleicht Plur.) L. 1, 22. 4, 18. 24, 23. —
mcehte Mc. 3, 15. 5, 30. 6, 7 etc. (18); daneben einmal mceht
L. 10, 19. — onsione Mc. 12, 14. 14, 65 etc. (9); einmal onsion
L. 24, 5. — tide L. 18, 4. 19, 44. 23, 44. 24, 33. J. 4, 52.
5, 4. 6.
Die normale Form dess Ace. Sg. ist unzweifelhaft die auf
-e. Diese Thatsache ist von grossem Interesse. Die Glosse
Rushwort die bei den ^-Stammen die herkommliche Endung
im Accus. bewahrt, und wo somit der Ace. mit dem Dativ
tibereinstimmt, vom Nom. aber abweicht, diese Glosse hat bei
den i-Stammen eine ahnliche Gruppierung durchgefiihrt, obgleich
dieselbe hier eine Abweichung von den historisch begrtindeten
Beitrage znr Kenntnis des AltDorthumbrischen. 289
VerhSltnissen bezeichnet Lindisf. dagegen ist bestrebt den
Accusatiy iiberall dem Nominativ gleich zu machen ; diese Glosse
hat deshalb bei den a-Staramen Neuerungen eingefiihrt, zu
denen bei den i-Stammen kein Anlass vorhanden war, weil
daselbst gemeinaltenglisch der Ace. mit dem Nora, tibereinstimmt.
Dativ.
Die Endung ist regelmassig -e: bisine Mc. 4, 34 — ge-
sccefte Me. 16, 15. — gisihde J. 20, 30. — mcehte Mc. 9, 1.
11, 28. 29 (7). — tide Mc. 10, 30. 12, 2. 13, 11 u. s. w. Accus.
Oder endungslose Dative liegen vor in on efern-tid (sero) und
on uhtu-tid (galli cantu), beide Mc. 13, 35. — iveorlde Mc. 10,
30. L. 1, 55. etc.
Genitiv.
Im strengen Gegensatze zu Lindisf. herrscht in Rushw. die
herkommliche Endung -e: gisccefte Mc. 10, 6. 13, 19. — tide
L. 4, 5. — weorulde L. 20. 34. Merkwurdig ist dcere ecan soyld
Mc. 3, 29, wo Lindisf. ebenfalls eine endungslose Form hat.
Plural.
Nom. Ace.
tehte (possessiones) Mc. 10, 22. — bisine Mc. 7, 13. —
gloede J. 21, 9. — mcehte Mc. 6, 2. 14. 13, 25. — tide J. 11,
9. — toyrte Mc. 16, 1. L. 11, 42. 12, 27. Die Endung ist rgm.
-e, d. h. die im Altwests. vorherrschende (vgl. Sievers, § 269,
Anm. 2).
Genitiv:
v}yrta J. 12, 3. — tvyrtana J. 19, 39.
Dativ.
dedurHy fystum, gloedum, mcehtum, tidum, unspoedum.
19
290 U. Lindelof.
Anm. (b: N. D. A. Sg. (b L. 23, 2. J. 1, 17. 7. 49. 8, 17 etc.; ew»
(legem) L. 23. 2. — Gen. Sg. ms L. 2, 27. 14, 3. J. 7, 32. Das Wort scheint
Masc. Oder Neutr. zu sein ;' vgl. Abschnitt I — s(b ist in Rushw. Masc. : N.
Sg. scB Mo. 4, 41. J. 6, 18. — Ace. (done) see Mc. 5, 21.J. 6, 1. 17. 19. —
Dat. {6mn) scb Mc. 4, 1. 6, 47. J. 6, 25. — Gen. sees Mc. 5, 1. L. 21'; 25.
m u-Declination.
Yon feraininen i^Stammen kommeii in Lindisf. und Rushw.
je ein kiirzsilbiger, durUy und ein langsilbiger, hond, vor. Belegt
sind von diesen beiden Wortern (vgl. Sievers, § 274, Anm. 2)
folgende Formen:
duru:
Lindisfarne. Sing. Nom. duru J. 10, 7. 9. Jpf. 6, 3: dura M. 25,
10. L. 11, 7. — Ace. duru J. 10, 1. 2, Jpf. 6, 2; duro L. 13, 25!; dure M. 7,
13. — Dat. duru M. 26, 71. 27, 60. Mc. 1, 33; dura L. 16, 20; duro Mc.
16, 3; dure M. 6, 6. J. 18, 16. — Plur. N. A. duro M. 16, 18. Jpf. 8. 5. —
Dat. durum Mc. 24, 33. Mc. 13, 29. Mit Ausnahme des Dat. PL, der seine
gewohnliche Endung hat, scheint das Wort ziemlich eretarrt. Dieselbe
Schwankung des EndvocaLs tritt in alien Casus hervor; ess kann daher in der
Verschiedenheit des Yocals kein Mittel zur Unterscheidiing der Casus gese-
hen werden.
Rushwort'h. Sing. N. dura L. 11, 7. J. 10, 7. — Ace. duro L. 13, 25;
dura J. 10, 1. 2. — Dat. diira Mc. 15, 46. 16, 3. J. 18, 16. — Plur. N. A.
duro J. 20, 19. — Dat. durum Mc. 12, 29. J. 20, 26. Auch in Rushw.
zeigen sich bedeutende Schwankungen des Endvocais, doch nicht so
weitgehend wie in Lindisf. Bemerkenswert ist, dass der Dat. Sg. immer
dura heisst.
hond:
Lindisfarne. Sing. N. A. hond M. 3, 12. 5, 30. 8, 3. 12, 49. 14, 31
etc. (15). — Dat. from hond (de manu) L. 1, 71 ; mid honde Mc. 14, 58 (2).
Eine Dativform honda, die Sievers (a. a. 0.) auch fiir Lindisf. angiebt, habe
ich nicht notiert; dagegen fehlt bei Sievers die zweimal belegte analogische
Form hofide, welche Form wahrscheinlich dem Glossator gelaufig war. —
Plur. N. A. honda. M. 18, 8. 26, 50 etc. (8); ho7ido Mc. 8, 55. 9, 43 (5);
hond Mc. 9, 31. 14, 41. L. 24, 7 etc. (9); es ist aber moglich dass das latein.
Beitrage zur Kenntnis des AltDorthumbrischen. 291
»manii8» (N. A. PI.) als N. Sg. aufgefasst und iibersetzt wordeii ist. — Gen.
honda Jpf. 8, 7. 11. — Dat. hondion M. 4, G. 11, 17 etc. (7).
Rnshwoith. Sg. N. hond L 1, 66. 22, 21; honda Me. 3, 5. 9, 43;
"wahrscheinlich missverstiindlich gebrauchte Nom. PI. — Ace. honda. Mc. 3,
1. 3. 5. 5, 41. 7, 32 etc. (7). Es ist gewiss kein Zufall, dass bei diesem
"Wort, wie bei den t-Stammen, der Ace. mit dem Dat. formell zusaminenfiillt.
— Dat. honda Mo. 6. 5. 14, 58. L. 1, 74 etc., einmal miS hond Mc. 5, 27.
— Plur. N. A. hcmda Mc. 5, 23. 6, 2. 7, 3 etc. (21); Jwnd {= manas, vgl.
Lindisf.) L. 13, 13. 20, 19 (5). — Dat. ho?idum Mc. 8, 23. L. J, 71 etc.
lY. Schivache Decli^iation,
Durch den ausnahmslosen Abfall des auslautenden flexi-
vischen -n ist die Gestalt der M-Stamme im Northumbrischen
bis zur Unkenntlichkeit vei*andert. Dies betiifft sowohl Lindisf.
als Rushworth. Durch die Unterdriickung des Endconsonanten
wurde der nunmehr auslautende Endsilbenvocal seiner Sttitze
beraubt uud unterlag den weitgehendsten Schwankungen.
Lindisfarne.
Singular. Nom.
celmessa M. 6, 2. 4. — ci?'ica Mpf. 5, 15. — culfra L. 3,
22. — Scecdlla (lucerna) Mc. 4, 21. L. 11, 34; -e J. 5, 35. —
hearta M. 6, 21. 13, 15 etc. — ^tncessa J. 7, 2. — mohda (tinea)
M. 6, 20. L. 12, 33 u. -e M. 6, 19. — redo Lpf. 11, 5. 16. —
Eigentumlich ist diu segni (rete) J. 22, 11. — sunna M. 13, 6.
43 etc. (8). — tunga L. 1, 64. — tmd(i)tia Mc. 12, 42 etc. (8).
— dio tuitga (prophetissa) L. 2, 36. — Der Nom. Sg. geht somit
Id Lindisf. in der Regel auf -a aus. Eine Ausnahme bildet das
Wort »Erde» (vgl. Sievers, § 276, Anm. 2), woven Nom. Ace.
Dat Sg. auf -u, -o ausgehen: eorhu M. 2, 6. 4, 15 etc. (16);
earhu Mc. 4, 31; e(yrbo (eardo) M. 2, 20. 5, 5 etc. (46). Verein-
zelt Nom. Sg. eorde M. 10, 15; Dat -e J. 6, 21. Nur der Gen.
292 U. Lindelof.
Sg. zeigt die in Lindisf. gewohnliche Endung -es and der Dat.
Plur. lautet eordum,
Accusativ.
asca M. 10, 14. 11, 21 etc. (6). — cellmis{s)a M. 6, 3 (3);
-e L. 12, 33. Ace. oder Dat. ist fore celmiso (propter elemo-
synam) Lpf. 7, 16. — c^ce M. 24, 38; -a Mpf. 6, 3. — ccego
L. 11, 52. - cirica M. 18, 17. L. 7, 5. — mlfre M. 3, 16 (2);
-ce J. 1, 32. — cunela (rutam) L. 11, 42. — dcecdlla L. 8, 16.
(2); -e M. 5, 15 (2). — flege (culicem) M. 23, 24. — gebede
(conjugem) M. 1, 20; daneben gebed M. 1, 24. — hearfa Mc.
7, 19. 8, 17 etc. — nedra L. 11, 11; -ce J. 3, 14; nedrie M.
7, 10. — scendla (improbitatem) L. 11, 8. — segna J. 21, 6;
-i J. 21, 8. — sidu J. 20, 20. — sunna M. 5, 45. — stddgo
(moram) M. 25, 5. — suiwpa (flagellum) J. 2, 15. — tunga Mc
7, 33. L. 16, 24 (3). ~ tvidua L. 21, 3. Mcpf. 5, 6. — tvisa
L. 15, 7 (3).
Dativ.
asca L. 10, 13. — cirice M. 18, 17. — feer-suigo Mc. 5,
42. — flege Mpf. 21, 16. — hearta (heorta) M. 5, 28. 12, 40
etc. (16); -e M. 5, 8. 11, 29 etc. (8); -ee M. 14, 15. Dabei ist
zu bemerkeD, dass die Belege mit -e als Endung fast sammtlich
mit den Praepositionen of from verbunden erscheinen, somit
sichere Dativfornien sind, wogegen den Belegen auf -a meisten-
teils die Praeposition in vorausgeht, die ebensogut den Ace.
regieren kann. Ware vielleicht eine Unterscheidung des Dat
u. des Ace. nach dem Muster der iibrigen Fern, (sowie der Mase.
u. Neutr.) auch in die schwaehe Declination eingedrungen ? —
segne M. 13, 47; Ace. oder Dat. ist segni J. 21, 8. — sidu J.
20, 25. 27. Dieses Wort erscheint gewissermassen erstarrt, wie
Beitrage zur KenDtms des Altnorthumbrischen. 293
die kurzsilbigen ^Stamme, die rgm. auf -u, -o ausgehen. —
sunna L. 21, 25. — uica Lpf. 11, 16. — uisa J. 14, 11.
Genitiv.
heartes (heortes) M, 19, 8. L. 1, 51 etc. (7); -ces Mc. 3,
5 ; daneben hearta mtdd (cordis os) M. 12, 34. — eordes (eardes)
M. 5, 13. 12, 40 etc. (10). — redes Mpf. 9, 16 (2). — tungces
Mc. 7, 35. — vddues Lpi 5, 11. Die normale Genitivendung
in Ldf. ist sicher auch bei diesen Stammeii -es; als zufallige
Unregelmassigkeiten erscheinen, neben dera angefuhrten hearta,
noch drica Mpf. 6, 7 (ecclesiae, vielleicht als Dativ aufgefasst^
and drica halgung J. 10, 22; die beiden Worter machen fast
den Eindruck eines Compositums.
Plural.
Nom. Ace.
ata (zizania) M. 13, 30. 38. — culfra M. 21, 12; -e M.
10, 16; -0 J. 2, 14. 16; dazu mit masculiner Endung culfras
Mc. 11, 15. L. 2, 24. — congas M. 16, 19. — Scecdllce L. 12,
35 u. -as Mpf. 7, 15. — hearpa^ Mpf. 8, 2. — hearta Mc. 4,
15 etc. (3); -o L. 21, 34. — lopestro (locustas) Mc. 1, 6. —
nedra M. 23, 23; -o M. 10, 16 (2). — pabno Jpf. 7, 9. — sido
M. 3, 4 etc. (3). — titto L. 11, 27. — tvidtm L. 4, 25. Eigen-
tUmlich ist das verhaltnismassig haufige Yorkommen masculiner
Pluralbildung. Die schwache feminine Pluralform ist jedoch
entschieden im Ubergewicht
Genitiv.
drica Mpf. 6, 19. — pahna Jpf. 6, 12 u. palmana J. 12,
13. — plcecena (platearum) M. 6, 5. — reda Mpf. 16, 1 (3). —
vndtiena L. 20, 47 u. tmdivicana Mc. 12, 40. Wie die schwache
294 U. Lindelof.
Genitivendung in die starke Declination eingedrungen ist, ist
auch, wie wir sehen, einigemal starke Form bei n-Stammen
belegt.
Dativ.
cElmessum, ccegum, bacdllum, ecn^bum, heortum, nedrum,
siduin u. s. w.
Anm. Yon eastro (pascha) sind belegt: N. A. eastro M. 26, 2. Mc.
14, 1 etc. (J 2) u. eostro Mc. 14, 12 etc, (9). — Dat. eastrcB J. 11, 55. —
Oenit. eastres {eostres) L. 2, 41 J. 12, 1 etc. (7). Der Genitiv zeigt, dass
das "Wort als Sing. gilt.
Rushworth.
Singular. Nom.
culfra L. 3, 22. — dcecele L. 11, 33 u. -a Mc. 4, 21 (2).
— heorte Mc. 7, 6 etc. (5) u. -a Mc. 6, 52. — mcessa J. 7, 2.
— mohda L. 12, 33. — synne Mc. 13, 24 etc. (3). — tunga
L. 1, 64. — tcid(u)we Mc. 12, 42. 43 etc. (6). — dio toitga L.
2, 36. — Als Nominativendung ist -e 15 mal, -a 8 mal belegt
Nur auf Rushworth passt somit die Bemerkung Sievers' (§ 276,
Anm. 2), dass der Nom. Sg. im North, meist auf -e, daneben
auch auf -a endige. In Lindisf. ist -a entschieden im tJber-
gewicht. — Auch in Rushw. nimmt eordo eine Sonderstellung
ein; das Wort ist hier noch vollstandiger erstarrt, als in Lindisf.
well sogar der Gen. Sg. auf -o ausgeht. Die belegten Formen
sind: Nom. eordo Mc. 4, 28 (2). Ace. -o Mc. 4, 5. 8, 26 etc.
Dat. '0 Mc. 6, 47 etc. (15) u. -u Mc. 4, 31 (2). Gen. -o Mc.
4, 5 etc. (5); fehlerhaft ist cord L. 4, 5.
Accusativ.
asca Mc. 6, 11 (2). — dcecela L. 15, 8. — almesse L. 12,
33; -a L. 11, 41. — heorte Mc. 7, 19 (2) u. -a Mc. 8, 17 (2).
Beitrage zur Kenntnis des Altnorthumbrischeu. 295
— nedre L. 11, 11 (2). — siviopa J. 2, 15. — tunga Mc. 7,
33. — vndwe L. 21, 2. — vnse L. 17, 24 (3) u. -a L. 15,
7. Auch in Rushw. zeigt das Wort ws. side Eigenttimliclikeiten
in Bezug auf den Endungsvocal : Ace. Sg. sklo J. 20, 25. 27;
Nom. PL sidu L. 12, 35. Ebenso Ace. Sg. cxego L. 11, 52.
Dativ.
asca L. 10, 13. — fcefne L. 1, 27. — heorte Me. 7, 21
etc. (9). — sunna L. 21, 25. — wica L. 18, 12.
Genitiv.
heorta Mc. 3, 5 etc. (3) ii. -e L. 15, 1. — ttmga Me. 7,
35. Eine Endung -es ist nielit belegt.
Plural.
Nom. Ace.
culfra J. 2, 16 (2). — heorta L. 1, 17. — 7iedre Me. 16,
18 (2). — plcpfsa L. 10, 10 (2). — tito L. 11, 27. — tviduwe
L. 4, 25.
Genitiv.
culfra L. 2, 24. — palmana J. 12, 13. — zvidica L. 20,
47 u. -awa Mc. 12, 40.
Dativ.
heortum, plccsum, su'iopmii.
Anm. In Rushw. ist das AYort *Osterii» offenbar Plui-al. Die Belege
sind: N. A. eostru Mc. 14, 1. 12 etc. (9) u. eosiro J. 18, 39. — Gen. eastra
L. 2, 41; eostro J. 13. 1; eostrana J. 18, 28 u. —:U7ia Mc. 14, 12. — Dat.
eostmm J. 2, 18 etc.
296 U. Lind^lof.
Y. Vereinzelte consonantische Stdmme.
1. hoc.
Lindisf arne. Norn. boc. M, 1, 1. 16. 20 (3). — Ace. boc, li. 5,
31. 19, 7 etc. =: Dat. fof^ on) boee L. 20, 42 etc. (4); daseben (on^ in) boc
Mc. 12, 26. L. 3, 4. Man konnte in den zuletzt genannten Belegen Accusa-
tive sehen, falls nicht im Gegenteil boc die schon iibliche Dativform war,
und boec nur auf Schreibertradition beruht. — Plur. Nom. Ace. boee J. 21,
25. Mpf. 1, 13. 2, 11. — Gen. boca Mpf. 4, 1, woneben die schwache Form
bocana Mpf. 9, 12. — Dat. bocum Mpf. 1, 9 etc.
R u s h w r t h. N. A. 6oc Mc. 10, 4 etc. — Dat. boec L. 20, 42. J.
20, 30. — Plur. N. A. boec J. 21, 25. — Dat. bocum M. 12, 26 etc.
2. btirg.
Lindisf arne. N. A. burg Mc. 2, 1 etc. (10) u. hurug M. 5, 14
etc. (18). — Dat. byrig M. 1, 3. 2, 1 etc. (40). — Gen. (?) dmrm burge Lpf.
2, 1. — Plur. N. A. lautetjausnahmslos burgas M. 9, 35. 10, 15 etc. —
Gen. dara buriga L. 4, 26. — Dat. burgum M. 10, 5. 11, 1 etc.
Rushworth. Nom. burug L. 4, 29 etc. (6;; byrug J. 5, 2. —
Ace. bu/nig Me. 10. 46 etc. (5); burg L. 19, 1 (2) u. burig J. 12, 1. —
Dat byrig Mc. 5, 20. 6, 45 etc. (22); burge J. 5, 2. — Gen. (?) dc&re burge
L. 11, 30. — Plur. Gen. dara btirga L. 4, 26. — Dat. burgtmi L. 17, 29.
3. CU.
Rushworth. Gen. PI. cyna (boum) L. 14 19.
4. ea,
Lindisfarne. Nom. Plur. ea (flumina) M. 7, 25.
5. nceht.
Lindisfarne. Nom. ncBht J. 9, 4 etc. — Dat. nceht M. 2, 14. 28,
13 etc. — Gen. ncehtes M. 14, 25 etc. (3) Ein Compositum liegt wohl vor
in nceht wacan (noetis vigilia) Mepf. 3, 13. — Plur. Gen. ncehta M. 4, 2
(2). — Dat. ncehtum M. 12, 40.
Beitrage zai* Kenntnis des Altnorthumbrischen. 297
Rushworth. Nom. naehi J. 9, 4 etc. — Dat. nceht Mc. 4, 27 etc.
(12) n. naht J. 7, 50. — Plur. Dat. ncBhium L. 21, 37.
6. Die Verwandtschaftsnamen.
a) dohter.
Lindisfarne. Nom. dohter M. 9, 18 etc. — Dat. doekter M. 21,
6. L. 12, 53 (8) u. dohter Mc. 7, 26. 29. — Plur. N. A. doktero L. 23, 28.
— Dat. dohierum L. 1, 5.
Rush worth. Nom. dohter Mc. 5, 23 etc. — Dat. doehter Mc. 7,
26. 29. Plnr. Dat. dohtrum L. 1, 5.
b) moder.
Lindisfarne. N. A. moder M. 1, 18 etc. — Dat. moeder M. 15,
4^ 5. Mc. 6, 24. 7, 11. L. 7, 15. 12, 53 und moder M. 14, 8. 11. Mc. 6, 28.
7, 10. J. 19, 26. — Gen. moderes L. 1, 15. 7, 12. J. 3, 4. 19, 25; niodres
M. 19, 12. Mpf. 19, 19; moederes Lpf. 4. 5; icidnes moder (viduae matris;
vom Glossator wohl missverstanden) Lpf. 5, 11. — Plur. N. A. modero Mc.
10, 30. Die Angaben bei Sievers, § 285, Anm. 4, sind somit in einigen
Pankten zu berichtigen.
Rush worth. N. A. moder Mc. 3, 31 etc. — Dat. moeder Mc. 6,
24. 28. 7, 10. 11. 12. — Gen. moeder L. 1, 15 u. modor J. 3, 4. — Plur.
Ace. moder Mc. 10, 30.
c) swoester,
Lindisfarne N. A. swoester (suoester) M. 12. 50 etc. (5);
aoester L. 10, 40. — Gen. stwester J. 11, 1. — Plur. N. A. suoestro Mc. 6,
3. 10, 29 etc. (5). soestra M. 19, 29; suoester M. 13, 50.
Rush worth. N. swester Mc. 3, 35. L. 10, 39 etc. — Gen. stoester
J. 11, 1. — Plur. N. A. Mc. 6, 3. 10 etc. (4); swestro J. 11, 3.
U. LindelS!.
III.
SohlusBbemerkungen.
I
In den beiden vorhergehenden Absehnitteo habe ich die
altnortbumbrischen Teste in Bezug auf die Sctiwankimg«n des
Nomioalgeschlechts und die Flexion der Feminioa durchmuatert.
Es bleibt nunmehr iibrig die zerstreiiteD Ziige der Untereuohung
in grfisster Kiirze zusammenzufassen.
Die Spraehe der Glosse Lindisfarne zeichnet sich im all-
gemeinen durch zahlreiche Inconsequenzen und eine weitgehende
Regellosigkeit in der Wiedergabe der Sprachlaiite und Formen
aus. Das Nominalgeschlecht ist den grossten SchwanVimgeil
unterworfen; mit AusnaLnte der 'Wfirter, deren natiirliches Qe-
schlecht deutlicli ausgepragt ist und mit dem grammatischen
Geschlecht iibereinatimmt, giebt es nur wenige Substantiva,
die ein testes gramraatisehes Genus aufweiseo. Vor allem be-
merken wir, dass die Ableitungssilben, die z. B. im WestsSch-
siscben regelmassig ein bestimmtes Geschlecht bedingen, in
Lindisfarne eine derartjge Kraft nicht mehr besitzen. Die
Schwankungen gehen so weit, dass man fast K^neigt ware, dem
Glossator alles lebendige Gefuhl fiir das grammatische Geschlecht
abzusprechen. Die Spraehe der Hs, Lindisfarne nimmt in
dieser Beziehong einen sehr vorgeruckten Standpunkt ein ; sie
ist schon weit auf dem Wege, der zu den neuenglischen Qenus-
verhaltnissen fiihrt.
Die Declination der Feminina weicht in der Spraehe von Lin-
disfarne von dem gemeinaltengliscben und westsachsischen Usus
vielfach ab. Mit Aui^nahme einiger altertiinilichen Uberreste, deren
es iu jeder Spraehe eine grossere oder kleinere Anzabl giebt,
i
BeitrSge zur ECeDutnis des Altnorthumbrischen.
eioen die Feminina sammtlicher Deelinationsklassen denselbeo
Hexionstvpus ausgebildet und diirchgefiihrt zu baben, dessen
Haaptziige ich im vorhei^henden verschiedene mal hervorzuheben
gesucht babe, Im Singular fatten der Nominativ und der Accu-
satiy formell ausammen. Es ist dies ja auch im 'Westsachsiscben
der Fall bei don i- Stammen, welcbe bei der northumbrischen
Ifotwickelung obne Zweifel von Einflnss gewesen sind. Dei"
fljgentliche Ausgangspunlit dieser Auggleicbuog von Nominativ
und A.ccasativ ist jedoch meines Eracbtens in der Flexion der
Mascnlina und Neutra zu sucben. Da man bei diesen ohne
iti^nd welche Unterscheidung von Subjects- und Objectscasus
aOBkam, lag es ja sebr nabe die Unterscbeidung auch im Fe-
mininum aufzugeben. — Der Dativ dagegen bewahrt seine
Eodung; hier vAxA dieselbe ja durch die Analogic der Mascu-
lina nod Neutra geschiitet. Ausserdem ist die functionelle
Bedentung des Dativs im Spraehbewusstsein scbarfer ausgepragt
als die des Accusativs. Es sind aber doeb einzelne Spurgn von
Znsammenfall des Dativs rait dera Nominativ und Accusafiv
voriianden, ein Vorgang, der sieb in der Entivickelung des
Nordengliscben jedenfalls bald volizog.
Ausser allem Zweifel steht die Beeinflussung des Genitiv
Singular der Feminina von Seiten der Mascnlina und Neutra.
In der Grammatit der Spracbe von Lindisfarne kann die Kegel
anfgestellt werdeo, dass der Genitiv Singulai' sammtlieber Substan-
tiva die Endung -es zeigt. Die Aiisnahmen, welche die Kegel
in der Glosse erleidet, beruhen wabrscheinlicb nur auf traditio-
neller Festhaltung an der alteren Schriftsprache ; es koramt mir
ntunlicb hochst unwahrseheinlich vor, dass einunddasselbe Wort
in derselben Mundart den Genitiv Singular bald mit der En-
dung -es, bald mit der Endung -e gebildet hiitte. Die Durch-
ffihrung der Endung -es ist ein fur die Sprache von Lindis-
300 U. Lindelof.
fame sehi* charakteristischer Zug, der mehr als alle anderen —
vielleicht mit Ausnahme der Geschlechtsschwankungen — den
vorgeriickten Standpunkt dieses Denkmals beleuchtet.
Im Plural weicht Lindisfarne von dem gemeinaltenglischen
Usus weniger ab. Bemerkenswert ist jedoch die Beliebtheit der
dunklen Yocale (-0, -a) in der Endung der Nominativ-Accu-
sativ. Man hat darin nach Sievers den Einfluss der scbwachen
Declination zu spiiren. Der Genetiv Plural zeigt dieselben
Schwankungen zwischen starker und schwacher Form, die im
Westsachsischen vorkommen. Der Dativ Plural ist von alien
Casus der einzige, der seine herkommliche Endung fest und
unveranderlich bewahrt.
Die Spraohe der Glosse Rushworth ^ hat im strengsten
Gegensatze zu Lindisfarne das grammatische Geschlecht der
Substantiva mit wenigen und geringen Ausnahmen bewahrt.
Der Accusativ Singular der langsilbigen d- Stamme
(und der jd- Stamme) unterscheidet sich wie im Westsach-
sischen durch die Endung -e von dem Nominativ. Diese Un-
terscheidung zwischen Nominativ und Accusativ hat Rushworth
aiich in die i- Declination eingefiihrt, wo sie historisch keine
Berechtigung hat.
Der Genetiv Singular hat seine alte vocalische Endung
beibehalten. Die Zahl der Ausnahmen ist verschwindend.
tJberhaupt zeichnet sich Rushworth durch grossere Conse-
quenz sowohl des Laut- als des Formensystems aus. Die
Sprache dieser Handschrift ist viel conservativer als die von
Lindisfarne. Wahrend das Paradigma der Feminina in lindis-
farne — wenigstens im Singular — fast ans Neuenglische erin-
nert, hat es in Rushworth noch im wesentlischen dieselbe Ge-
stalt wie im klassischen Westsachsisch.
Beiti-age zur Kenntnis des Altnorthunibrischen. 301
tJber das gegenseitige Verhaltnis der Mundarten von Lin-
disfame und Rushworth, ist, so viel ich weiss, noch keine XJn-
tersuchung angestellt worden. Sievers (Ags. Gramm. '-^ § 2,
Anm. 3) und Sweet (History of English Sounds, § 347) be-
haupten, dass die Glosse Rushworth ^ nur eine Abschrift der
Glosse Lindisfarne sei. Dass diese Behauptung nicht begriindet
ist, hofife ich durch die vorhergehende Untersuchung dargelegt
zu haben. Die sprachlichen Eigentiimlichkeiten der Glossen sind
viel zu ausgepragt, als dass man in der einen nichts als eine
Abschrift der anderen sehen konnte.
Etwas eingehender hat sich der Herausgeber der Texte,
W. W. Skeat, tiber die Sprache derselben geaussert. In der
Vorrede zum Evang. Marci bespricht er genauer einige Punkte
aus der Sprache von Lindisfarne. Uber die Glosse Rushworth
sagt er (S. XXXIl): »It is hardly necessary to say more of
the Rushworth Gloss than that it represents the same dialect in
a slightly later form, and presents similar terminations. Yet it
has some peculiarities of its own, . . . and the general system
of terminations simplified, so that the grammar of the Rush-
worth gloss becomes much more regular than that of the other».
In der Yorrede zum Evang. Johannes (S. XI Y) behauptet
Skeat, dass Owun (der Glossator von Rushworth 2) aus dem
Nordlande gebtirtig sei; »his copy of the Lindisfarne Ms.», sagt
er, »i8 evidently more decidedly and consistently northern than
the original, and is thus of some value in investigating the pro-
gress of the northern tongue, of which the remains are so
scanty*. Skeats Ansicht, dass Rushworth das Flexionssysteni
Lindisfarne gegentiber vereinfacht habe, kann ich nicht beistim-
raen. Im Gegenteil scheint es mir unleugbar, dass gerade Lin-
disfarne durch Ausgleichungen verschiedenster Art sich dem
neuenglischen Zustande betrachtlich nahert. Eine andere Sache
302 U. Lindelof.
ist es, dass die Schreibung in Lindisfarne durchgehend nach-
lassig ist. Man darf jedoch meines Erachtens nicht in jeder
Kleinigkeit der Schreibung einen Reflex der Mundart des Schrei-
bers sehen, muss aber in den Schwankungen der Schrift die
festen Ziige derselben zu entziffern suehen.
Einen grosseren Zeitunterschied zwisehen den Glossen
Lindisfarne und Eushworth zu statuieren ist nach den Aus-
fiihrungen Skeats in seinen Vorreden nicht moglich. Es bleibt
somit iibrig, die Yerschiedenheiten der Sprache durch die
Annahme verschiedener Heimat der Glossatoren zu erklaren.
Skeat scheint den Dialekt von Eushworth als den nordlicheren
zu betrachten. Wenn man aber, wie er es thut, den Verfall
des alten Formensystems als ein Hauptmerkmal der nordlichen
Mundart ansieht, miisste man meines Erachtens vielmehr in
dem Glossator von Lindisfarne den Yertreter des aussersten
Nordens im englischen Sprachgebiet sehen. Wie es sich damit
verhalt, bleibt dunkel. Es steht aber fest, dass zwisehen Lin-
disfarne und Eushworth bedeutende sprachliche DifFerenzen
existieren, aus deren Durchforschung fiir die altenglische Gram-
matik und die Geschichte der englischen Sprache vielleicht
interessante Gesichtspunkte zu gewinnen waren.
Uno Lindeldf.
Lauttexte und ihre Yerwertung im frerndspraeh-
liehen Unterrieht.
I.
Die Reformer, die in den Achtzigerjahren unseres Jahr-
hunderts weder Zeit noch Krafte sparten, um den Unterrieht
in den neueren Sprachen zweckmassiger zu gestalten, konnen
heut zu Tage mit berechtigtem Stolze auf die Friichte ihres Re-
formstrebens blicken. Die meisten ihrer Forderungen sind euro-
paisches Gemeingut geworden und bilden die Grundpfeiler des
modemen Sprachunterrichts: die inhaltlich zusammenhangende
Lekttire ist in den Mittelpunkt des Unterrichts getreten und hat
den friihern Alleinherrscher, die Grammatik, von ihrem Throne
gesttirzt und ihr die Stellung eines dienenden Gliedes im Spraeh-
unterricht angewiesen. Und durch die Lektiire ist ferner dem
Unsinn der bunt zusammengewiirfelten Satze und dem nicht
minder grossen Unsinn des Ubersetznngssystems im Anfangs-
unterricht ein Ende gemachtxworden. Die lebende, gesprochene
Sprache ist in den Yordergrund getreten, wahrend die tote,
d. h. die geschriebene Sprache ihr Platz gemacht hat, und jetzt
304 Hanna Andersin.
nur eine untergeordnete Stellung einnimmt. Es wird daram
auch, wenigstens in der Theorie, allgemein anerkannt, dass nicht
der Buchstabe, sondern der Laut, also die wirkliche, im Maude
der Menschen lebende Sprache, den Ausgangspunkt des fremd-
sprachlichen Unterrichts bilden soil.
Der XJixterricht in einer lebenden Sprache hat zunachst
die Aufgabe, den Schiller in die Aussprache einzuftihren. Dass
es so sein muss, wird im AUgemeinen tiberall anerkannt. Nur
herrscht in Betreff der Art und Weise, wie diese Aufgabe am
zweckmassigsten gelost werden kann, bei weitem keine Einstim-
migkeit unter den Lehrern. Besonders ist in den letzten Jahren
eine Frage in den Vordergrund gedrangt und lebhaft erortert
worden: die Frage, ob es ntitzlich sei eine Lautschrift d. h.
Texte in phonetischer Transkription im fremdsprachlichen An-
fangsunterricht anzuwenden. Zwei Parteien stehen hier einander
schroff gegentiber. Die eine, leider die Mehrheit der Padagogen
umfassend, verhalt sich auf Grund theoretischer Erwagungen
ablehnend gegen die Lautschrift und bricht einfach den Stab
liber die jahrelange, redliche Arbeit so vieler Manner, welche die
Erziehung der Jugend ernst nehmen; und dieses Stabbrechen
erlaubt sie sich obne sich auf irgend welche eigene Erfahrung
zu stiitzen. Die andere Partei, eine anfangs kleine Schaar,
welcher sich aber taglich neue Lehrerkrafte anschliessen, tritt
auf Grund angestellter Yersuche flir die Lautschrift ein. Es
gehoren zu jenem Hauflein die beriihmtesten der Reformer, die
dem Sprachunterricht ungemein grosse Dienste geleistet, und
durch die von ihnen befolgte Methode die glanzendsten Resul-
tate gewonnen haben, ein Ktihn, Walter und Klinghardt in
Deutschland, Jespersen in Danemark, Passy in Frankreich —
um nur einige zu nennen. Und ein jeder von diesen Lehrem
wird sicherlich den Worten Passy's beipflichten, die er vergange-
Lauttexte und ihre Yerwertung. 305
nen Sommer vor der Neaphilologenversammlung zu Kopenhagen
ansserte, nacbdem er von seiner elfjahrigen Erfahrung mit engli-
schen, fraDzosischen, deutschen und spanischen Laiittexten ge-
sprochen hatte: »Nu kan jeg sige, at jeg aldrig vil undervise i
et sprog uden lydskrift; og jeg tsenker, at alle de, som vil pr6ve
tiogen praktisky vil komme till samme beslutning^.
Praktische Rticksichten sind es also, welche die Reformer
bewogen haben, im Anfangsunterrieht sich der Lauttexte zu
bedienen. Es soil, ihrer Ansicht nach, die Lautschrift das gleich-
zeitige Lemen vieler verschiedenen Sachen verhuten, und dazu
noch eine, Schiilern und Lehrern Zeit ersparende Stiitze des Aus-
spracheunterrichts sein.
Wahrend*) verhaltnismassig kleine Forderungen in Bezug
auf die Muttersprache an den Schtiler gestcUt warden — die
Sprache beherrsciit er mtindlich beini Eintreten in die Schule,
und zum Lesen- und Schreibenlernen giebt man ilim geraume
Zeit, fordert also nicht, er soUe gleichzeitig die Sprache sprechen,
schreiben und lesen lernen — verlangen wir von unseren Schti-
lern, unter denen wohl auch 10 jahrige sich befinden, sie soUen
im Lemen der fremden Sprache eben das leisten, was von dem
Unterricht in der Muttersprache nie gefordert werden kann.
Statt unsere Schiiler zu zwingen, zu gleicher Zeit z. B. franzo-
sisch sprechen, lesen und schreiben zu lernen, miissten wir uns
dem Wege des Unterrichts in der Muttersprache zuwenden, um
nicht die Kinder mit dem gleichzeitigen Lernen so vieles Ver-
schiedenen zu qualen.
Gewissermassen konnen die ersten zwei Jahre oder wenig-
stens das erste Jahr des Unterrichts in der fremden Sprache mit
») Siehe: 0. Badkes Kritik von E. Koschwitz »Neufranz. Formeulehre*
in »Phonetische Studien» Band U.
20
306 Hanna Andersin.
der vor dem Beginn des Schulunterrichts liegenden Zeit vergli-
chen werden, in welcher das Kind sich die Muttersprache nur
mtindlich aneignet. Bekanntlich lernen die Kinder in dieser
Zeit schon oft einen ganzen Schatz von Kinderreimen, Gedichten
und Erzahlungen, die sie nur mtindlich aus dem Gedachtnis her-
sagen. Soil nun bei dem Unterricht in den fremden Sprachen
derselbe Weg eingeschlagen werden — und die ganze Reform-
bewegung geht in dieser Richtung — so muss auch hier mit solchen
Stoffen mtindlich angefangen werden. Es muss folglich der
Schtiler im Anfangsunterricht ebenso wenig von der gewohnlich
sehr schwereu und bei weitem nicht lautahnlichen Orthographie
der fremden Sprache wissen, wie das Kind beim Eriemen
seiner Muttersprache von der schriftlichen Wiedergabe dersel-
ben weiss.
Wenn nun auch folglich die Methode der Erlemung der
Muttersprache als die einzig nattirliche, auch bei der Erlernung
der Fremdsprache angewandt wird, gestaltet sich die Arbeitsweise
des Lehrers und Schtilers dennoch anders als die des Kindes und
seiner XJmgebung. Wahrend das Kind, wenn es zu sprechen
anfangt, in der Regel nur die Laute einer Sprache — bei uns
wohl oft zweier Sprachen, der schwedischen und der finnischen
— von alien Personen seiner Umgebung hort, und folglich
allmahlich und unbewusst nachahmend seine Sprachorgane an
die Laute der Muttersprache gewohnt, verhalt es sich ganz an-
ders mit dem Schtiler, der eine Fremdsprache lernen soil. Seine
Sprachorgane haben sich an das Lautsystem der Muttersprache
gewohnt; in seiner Umgebung spricht in der Regel niemand
anders als der Lehrer die Fremdsprache; nur wenige Stunden
in der Woche hort er sie sprechen, und ebenso selten hat er
Gelegenheit, sich selbst in ihren Lauten zu tiben. Da nun
die Erlernung der fremdsprachlichen Laute durch das stete
Lauttexte und ihre Verwertung. 307
Horen und Sprechen der Muttersprache gehemmt und erschwert
wird, muss an die Stelle der unbewussten Nachahmung eine
bewusste treten. Und jene bewusste Nachahmung kann nur so
bewirkt werden, dass der Schtiler an der Hand des Tjesestoffes
die Verschiedenheiten der Laute seiner Muttersprache und der-
jenigen der fremden Sprache kennen lernt. Der Lehrer muss
also ohne sich in ein weitlaufiges phonetisches Theoretisii-en zu
verlieren, die Schtiler auf die Eigenttimlichkeiten des fremd-
sprachlichen Lautsystems, je nachdem sie in dem von ihm
gesprochenen Satze sich finden, aufmerksam machen, und die
fremden Laute sorgfaltig und wiederholt tiben, also notige Arti-
kulationsgymnastik anwenden. Weil eben Erzielung einer guten
Aussprache die erste Aufgabe des Unterrichts ist, muss der
Lehrer bemiiht sein, alles was dazu beitragen kann, die Laut-
nachahmung zu fordem, in den Bereich seines Unterrichts zu
Ziehen. Von diesem Gesichtspunkt aus betrachtet, ist die Laut-
schrift ein hervorragendes Mittel zur Erreichung einer guten
Aussprache, indem sie einerseits dem Schuler die Moglichkeit
bietet, zu kontrolliren ob er wirklich richtig gehort hat, anderer-
seits ihm zu einer vortrefflichen Stiitze wird, mit deren Hiilfe
er zuhause das in der Schule lautlich geiibte leicht wieder ins
Gedachtniss zuriickrufen kann.
Um dem Leser klar zu machen, wie sich ein phonetisch
geschulter Lehrer im Anfangsunterricht der Lautschrift bedienen
wurde, erlaube ich mir, hier das erste »La salle d'6cole» be-
nannte Prosastiick aus dem franzosischen Elementarbuch von
Soderhjelm-Totterman zur Besprechung aufzunehmen. Ich setze
voraus, dass der Text mit lautahnlicher Umschrift gedruckt ist,
und dass dabei hauptsachlich die Lautzeichen der phonetischen
Zeitschrift »Le maitre phon6tique» angewandt sind.
306 Hanna Andersin.
Der Lehrer liest den ersten Satz vor: nu-som-a-le'kol (nous
sommes a 1'6cole). Nachdem er den Satz iibersetzt, sich also
davon iiberzeugt hat, dass die Schliler den Satz verstehen, geht
er zur Zergliederung desselben iiber, urn die Schiller auf die
darin enthaltenen Laute aufmerksam zu machen. Bei dieser
Zergliederung greift er zur Lautschrift, um das Gehorte zu ver-
anschaulichen, oder mit andern Worten, um den vom Gehor
aufgefassten Laut gleichsam zu photographiren und somit dem
Schiller vor die Augen zu stellen. Jeder Laut wird von ihm,
sobald vom Laute im Worte die Rede ist, durch das ent-
sprechende Lautzeichen an die Tafel geschrieben. So entsteht
allmaiich und immer als »Photographie» des ausgesproche-
nen Lautes und Wortes an der Tafel folgendes Lautbild:
nu-som-a-l-e'kol, wo alle Zeichen ausser dem o dem Schuler
von fruher her bekannt sind und ihm folglich keine Schwierig-
keit machen werden. Jetzt geht er an der Hand des Lehrers
zum Sprechen des ganzen Satzes iiber, wobei er lemt, dass, wenn
in der Umschrift die Worter durch Bindestrich ^) verbunden sind,
sie zusammen gesprochen werden miissen, als bildeten sie nur
ein einziges Wort. So lernt er ferner, dass im Satze die letzte
Silbe des letzten Wortes starker ausgesprochen werden soil, oder
mit anderen Worten, dass der Satzaccent auf jener Silbe ruht,
welches in der Umschrift durch ein ' bezeichnet wird. Er wird
also gleich vom ersten Satze an in ordentlichem franzosischem
Satzsprechen geiibt. — Und damit ist die Vorbereitung des
Satzes fertig. Der Lehrer kann getrost das endgiiltige Lemen
^) Im »raaitre phonetique» wird zwar nicht, wie ich es zu haben
wiinschte, Bindestrich zwischen alle "Worter des Satztaktes angewandt; doch
sind die "Worter innerhalb des Satztaktes nahe an einander gednickt, wShrend
der Abstand zwischen den Satztakten verhaltnismassig gross ist.
Lauttexte und ihre Verwertung. 309
des Satzes den Sohulem als Hausaufgabe liberlassen; die Schuler
werden den Satz nun frei und unbebindert aus ihrem Buche zu-
hause lesen und lernen, ohne sicb in den Zeicben zu tauscben
und den Satz falscb auszusprecben, weil eben jedes Zeicben nur
einen entsprecbenden Laut angiebt.
Anders verbalt es sicb, wenn ein gew5bnlicber Text dem
Unterricbt zu Grande gelegt wird. Folgt ein Lebrer einnial der
nenen Metbode, die vom Laut ausgebt, muss er die lautlicbe Zer-
gliedernng der Worter und des Satzes ebenso voraebmen wie
derjenige Lebrer, der die Lauttexte anwendet Nur kann er sicb
der grossen Hulfe der Lautscbrift nicht bedienen, sondern es
mussen die Scbuler die gelernten Laute nur im Kopfe bebalten.
obne sie zu seben. Lautscbrift kann er an die Tafel nicbt
schreiben, denn sie wurde die Schiiler, die nocb in derselben
Stunde die ortbograpbiscbe Form des Satzes lesen mussen, nur
durcb das Zweierlei verwirren. Aucb kann der Satz beim Zer-
gliedem nicbt in gewobnlieber Ortbograpbie an die Tafel gescbrie-
ben werden, weil da Laut und Scbrift nicht nach einander, son-
dern vielmebr gleicbzeitig den Scbulera vorgeftibrt werden, und
eine Gefabr daraus entsteben muss, dass er eines bort, das an-
dere, und zwar ein ganz anderes, siebt, also das Lautbild ira
Eopfe, das Scbriftbild vor den Augen bat
Der Lebrer bat also die Zergliederang des Satzes in Wor-
ter and Laute vornebmen mussen, obne irgend welcben Nutzen
vom Auge des Scbnlers, diesem sonst so wirksamen Htil&werk-
zeoge, zieben zu konnen. Wenn die Zergliederang fertig ist,
muss er, statt, wie der Lebrer, der s'cb der Lautscbrift bedient,
zar Zei^iederang des folgenden Satzes ubergeben zu konnen,
.einen grossen Scbritt ruckwarts tbun, und den im Bucbe befind-
lichen Satz mit dem ausgesprocbenen Satze vergleicben. Es muss
der Schuler dabei lernen: dass der u Laut in nous von zwei
310 Hanna Andersiu.
Buchstaben ou bezeichnet wird; dass jenen Buchstaben noch
ein 5 angehangt wird; das in sommes drei Buchstaben ^nes kei-
nen Laut bezeichnen (also auch dass sommes nicht mit doppel-
tera sondern einfachem m gesprochen werden muss); dass liber
a ein Zeichen ' ist; dass in V4cole zwischen I und 4 ein Apo-
stroph ist; dass tiber e ein Zeichen ' ist; dass der k Laut mit c
bezeichnet wird; schliesslich, dass das e am Ende des Wortes
keinen Laut bezeichnet. Nattirlich muss ausserdem, da das
Schriftbild so ganz vom Lautbilde verschieden ist, das Lesen und
Einiiben des Satzes mehr Zeit nehmen als bei der Lautschrift.
Erst wenn der Lehrer ganz davon tiberzeugt ist, dass das Laut-
bild in das Gedachtnis fest gepragt ist, dass also der Schiiler
das Schriftbild nicht zuhause falsch ausspricht, kann er weiter-
gehen und den zweiten Sate etwa zur selben Zeit beginnen, wo
der erstgenannte Lehrer schon einen grossen Theil desselben
zergliedert hat, und bald zura dritten tibergehen kann.
Im zweiten Satze: da-notr-e'kol il-j-a plyz'joB:r-'kla:s (dans
notre 6cole il y a plusieurs classes), der in der schon ge-
nannten Weise zergliedert und Laut ftir Laut an die Tafel
geschrieben wird, hat der Schiiler fiinf neue Lautzeichen zu
lernen: das ~, das alien Nasalvokalen gemeinsam ist, das z, das
oe und das a, sowie die :, die den langen Vokal angeben. Wenn
nun auch dieser Satz dem Schiiler einige neue Lautzeichen vor-
flihrt, bereitet er ihm verhaltnismassig geringe Schwierigkeit in
Betreff des Satzsprechens, da die ihm schon vom ersten Satze
her bekannten Binde- und Accentzeichen angeben, einerseits,
welche Worter zusammen ausgesprochen, andererseits, welche be-
tont werden soUen. Ausserdem braucht er nicht zu wissen:
dass in dans das n da ist, um den Nasalvokal zu bezeichnen,
dass s n\xv ein Zeichen ohne entsprechenden Laut ist; dass in
notre ein, keinen Laut bezeichnendes e angehangt werden muss;
Lauttexte und ihre Yei'^^ertung. 311
dass in il y a der j Laut mit y, der vom frtiheren Satze bekannte
Laut a bier nicht wie im ersten Satze mit a sondern mit blossem
a bezeichnet wird; dass in plusieurs der y Laut mit w, der z
Laut mit 5 (bei sommes hat er gehort, 5 bezeichne den s Laut;
also muss bier die Kegel zu Hiiife kommen: s = z zwischen
Vokalen), der j Laut mit i (in il y a wurde derselbe Laut mit
y bezeichnet), der oe Laut mit zwei Buchstaben eu bezeichnet
wird, und schliesslich, dass ein 5 angehangt werden muss, um
die Mehrzahl anzugeben. In classes stosst er auf ein a; das
hat or fruher ftir den a Laut gebraucht, jetzt muss er sich
erinnern, dass es hier einen ganz andern Laut, den a Laut be-
zeichnet; femer sieht er den s Laut hier durch zwei ss be-
zeichnet (in sommes nur von einem s; in plicsieurs hatte das 5
einerseits den z Laut, anderseits keinen Laut bezeichnet). Dabei
wird der Schiiler im Satzsprechen weder durch Bindestrich,
Accent oder Langezeichen unterstlitzt. Er muss sich also
immer nur auf das Gedachtnis verlassen. Und wie zuverlassig
ist das Gedachtnis des Kindes, besonders wenn es mit so vie-
lem Verschiedenartigen belastet wird?^).
Im folgenden Satze: nu-som-«-pr9'mjfi:r (nous sommes en
premiere) lemt der Schiiler die Laute und respektiven Zei-
chen 9 und e kennen. Dann folgt im Satze: la-sal-d-ekol
*-'gra:d; «l-€-'lo:g, 'lar5-e-'o:t (la salle d'6cole est grande; elle
^) Es wird mir wohl von Seiten vieler Padagogen erwideit, man miisse
alles Teoretisiren aus dem Aniangsuntemcht verbannen, also auch nicht Laut-
und Schriftbild mit einander vergleichen, sondern nui* vom Schiiler fordcm,
er solie zuhause auswendig lernen wie die Worter geschrieben werden.
Ist aber dieses Belasten des Gedachtnisses viel besser als das von mir oben
beschriebene? AViid denn das Kind etwa sclineller die Orthogiaphie lemen,
wenn der Lehrer ihm keine Ankniipfungspunkte, d. h. keine Regeln giebt?
Es scheint mir, die tjberbtirduiig bleibe im gi-ossen Ganzen dieseibe, welchen
Weg man auch hierbei einschlagen raoge.
312 Uanna Andersin.
est loDgue, large et haute) nur das 5 als neues ZeicheD. Im
folgenden Satze: d-a-de-pla'to e-a>pla5© (elle a un plafond et
un plancher), ist gleichfalls nur ein neues Zeichen, das S- Die
folgenden drei Satze, von denen zwei recht lang sind, bieten
kein neues Lautzeichen; der vierte hat in: bw« (bois) das w
Zeichen neu (ganz neu ist es zwar weder dem finnisch- noch
dem schwedischsprechenden). Dann folgen acht Satze ohne
irgend welches neue Lautzeichen. Im neunten kommt das q
im Worte: csqi (essuie) vor. Damit ist das erste, verhaltnis-
massig lange Sttick im Lesebuch durchgenommen. Der Schiller
hat nur noch zwei fremde Lautzeichen in der Zukunft zu lernen :
in: d0 (deux) und n in: egratiNO (6gratigner), welches letz*
tere erst im achten Stuck vorkommt; wohl aber sieht er die im
ersten Stuck gelernten Zeichen unaufhorlich vor seinen Augen,
immer in derselben Form, immer denselben Laut wiedei^ebend.
So kommen z. B. in dem kleinen, aus acht kurzen Zeilen beste-
henden Gedicht » Compters die dem Schtiler nicht aus der Mut-
tersprache bekannten Lautzeichen folgendermassen vor: das
Nasal vokalzeichen ' kommt 7 Mai vor; z, oe, e = 3 Mai, w,
5, a = 2 Mai und 0, q, o, = 1 Mai. Wenn nun ein so kur-
zes Stiick jene Zeichen so oft zeigt, wie viel ofter miissen sie
nicht in den langeren Stticken vertreten sein? Dass der Schtiler
bei dieser steten Wiederholung, bei diesem steten Yordieaugen-
stellen sehr bald die fremden Zeichen voUstandig beherrscht,
scheint mir keinem Zweifel unterworfen. Und dann muss es
ihm ein Leichtes sein, die an der Hand des Lehrers in der Schule
durchgenommenen Stiicke auf eigene Hand zuhause durch-
zunehmen und zu lernen. Dabei wird er unaufhorlich an die
richtige Aussprache der Laute und Worter, ebensowie an das
richtige Satzlesen erinnert, well ebon jedes Zeichen in ihm die
Vorstellung des entsprechenden Lautes erweckt, und er keiner
Laattexte mid ihre Verwertung. 313
orthogtHphisehen R^eln bedarf, am den Satz riehtig aassprechen
za kdnnen. Der Lanttext ist ihm gewissermassen ein Lehren
der ihm die Fehler nicht za komgiren braucht weil er sie
verhtltet
Au8 dem Obengesagten geht heiror, dass, wenn die Scha-
ler im Anfaogsunterriebt ein Lehrbach baben sollen — and ohne
Bach worde die ganze Arbeit aaf die Schale fallen, wodareh
bei grossem Zeitveilast verhaltnismassig wenig gelernt wurde —
Laattexte als vielfach leichter and einfacher den Texten mit
herkdmmlicher Ortbographie Torzuziehen sind:
1) weil sie jeden Lant darrh ein einziges entsprechendes
Zeichen, das immer denselben Laut bezeichnet wiedergeben,
wfihrend die gewdhnliehe Schrift in bnntem Dureheinander einer-
seits sehr oft einen Laut mit zwei, sogar zuweilen mit drei
Bastaben bezeichnet andererseits wieder einen Buchstaben bald
zar Bezeiehnang eines. bald eines andern, dritten, vierten Laa-
tes anwendet:
2) weil sie folglich keiner einzigen jener mehr oder weni-
ger verwickelten Regeln bedurfen, deren bei der gewohnlichen
Ortbographie der Schiiier sich immer erinnern mass, damit er
gleich beim Lesen wisse. hinter welchen rerschiedenen Buch-
staben sich dieser oder jener Laut versteckt and sofort die
Begeln zur Anwendung bringe:
3) weil diejenigen phonetischen Lautzeichen. die nicht zu-
gleich Schriftzeichen der iiuttersprache sind, verhaltnismassig
wenige sind and unaufhoriich wiederholt werden. so dass der
Schiller die Lautschrift in viel kdrzerer Zeit als die konven-
tionelle Schrift vollstandig beherrscht und selbstandig lesen
kann^ ohne wiederholte Aussprachefehler zu begehen:
4) weil die Lautschrift das Satzlesen in ungemein hohem
Grade erleichtert wahrend die herkommliche Schreibweise mit
314 HanDa Anders in.
Ausnahme der Interpunktion kein einziges Mittel besitzt, ein
gutes Satzlesen zu fordern. Im Vorhergehenden ist schon gesagt
worden, von wie grossem Niitzen der Biiidestrich und das Accent-
zeichen in der Lautschrift sind, indem sie in jedem Satze das
Zusammengehorige und das Betonte dem Schtiler anschaulich
darstellen. Auch andere Dienste als die obengenannten leistet die
Lautschrift dem Satzsprechen, indem sie den Schtiler ohne irgend
welche Schwierigkeit mit sehr wichtigen Eigenttimlichkeiten des
fremdsprachiichen Satzsprechens vertraut macht. Eine solche
Eigentiimlichkeit ist im Franzosischen das gewissen Gesetzen
unterworfene Weglassen oder Beibehalten des a Lautes in kurzer
ofiFener Siibe. Die konventionelie Schreibweise hat in jenen
Silben immer ein e; folglich muss der Schiller beim Lesen sich
immer der Regeln erinnern. Die Lautschrift dagegen bezeichnet
natiirlich den 9 Laut wo das Satzsprechen es fordert, sonst aber
nicht. Der Schuler gewohnt sein Ohr an jenes harmonische
Weglassen oder Beibehalten und kommt ohne Miihe zu gutem
Satzsprechen, wie es vom Franzosen gefordert wird. Einige
Beispiele mogen hier folgen:
cherche le livre Jt^S-'^-li-^^'
voici le livre vwasi-Z-li:vr
Paul te craint pol-^a-kri
tu te plains ty-^-pli
je ne te le dis pas xe-n-tdA-di-fa
je 726 te le dis pas z8-?i-t9-/-di-pa
une petite fiUe yn-patit-fi:j
la petite fiUe isL-ptit fi:j
une fenetre yn-/anfi:tr
deux fenetxes de-fnutr
Lauttexte und ihre Verwertung. 815
Wie sehr die Lautschrift das Satzsprechen erleichtert, wird
ferner ein Blick auf die englische Sprache zeigen. Wie bekannt,
warden in der Aussprache des Siidenglanders, also in der heut-
zutage immer gewohnlicher werdenden englischen Aussprache,
viele unbetonte Vokaie im Satze zum Neutralvokal a. Wahrend
nun die Lautschrift die Aussprache des Satzes, folglich auch die
durch das Satzsprechen eriangten Veranderungen der Vokaie in
e genau angiebt, giebt das Schriftenglisch die Worter nur in
ihrer unveranderlichen Form, welches das richtige Aussprechen
des Satzes keineswegs erleichtert Es moge folgender Satz aus
Sweet's »jFWmer» als Beispiel dienen:
ei V 9 kraun ev brait reiz, end oi send out mei reiz
evriwhce (I've a great crown of bright rays, and I send out ray
rays everywhere). Die Worter ei, e, ev, ond, eut, raei, haben,
wenn betont, verschiedene Vokaie, (bezeichnet durch i a o y),
welche aber in samtlichen hiergenannten Wortern in 9 iiber-
gehen.
Auch in anderer Weise ist die Lautschrift die Vermittlerin
eines guten Satzsprechens. Es wird durch sie ira Franzosischen
die s. g. Bindung im engeren Sinne wesentlich erleichtert, indem
im Texte immer, wo gebunden werden soil, die voile gebundene
Form, sonst aber die kiirzere steht.
Vergleiche: lex elt:v = les 61eves
le m^itr = les maitres.
Wenn nun auch das Binden des Artikels und Hauptwoiis
an der Hand der Schriftsprache verhaltnismassig leicht ist, giebt
es ja sehr viele Falle, deren sich der Schiiler nicht ebenso
leicht erinnei*t und wo er folglich das Binden unterlasst, was
natiirlich bei dem Lesen der Lauttexte nicht geschehen kann.
316 Hanna Andersin.
Im Englischen kommt dasselbe vor, wenn ein r am Schlusse
eines Wortes ausgesprochen und mit dem folgenden Worte
verbunden werden soil, z. B. :
fdr ai meik = for I make
fd dogz dount haet = for dogs don't hurt.
5) Das Einftihren der Lauttexte wiirde, abgesehen davon
dass es, wie oben dargelegt worden ist, die Arbeit des Schiilers
erieichtern und mit geringerem Zeitaufwande bessere Aussprache
und riehtigeres AufFassen der gehorten und gesprochenen
Sprache vermitteln wtirde, auch die Miihe des Lehrers ver-
ringern. Denn hat der Schiiler einmal die Laute der Fremd-
sprache unterscheiden gelemt, fallt es ihm nicht schwer, an
der Hand des Lauttextes, der ihm eine genaue, anschauliche
Darstellung der respektiven Laute giebt, ohne grosse Hiilfe des
Lehrers die Einzellaute und die Satze gut auszusprechen. Der
Lauttext nimrat faktisch dem Lehrer einen grossen Teil der
Arbeit mit der Aussprache ab. Statt gezwungen zu sein — wie
bei der konventionellen Orthographie — dem anfangenden Schiiler
die Satze zu wiederholten Malen vorzusprechen, unaufhorlicb
die, infolge der bunten Schreibweise entstehenden Fehler zu
korrigiren und wieder zu korrigiren, immer dieselben Regeln
zur Anwendung zu bringen — also unablassig zu wiederholen
und zu korrigiren, — statt dieser steten, ermtidenden, miind-
lichen Mahnung, richtig zu sprechen, giebt der Lehrer in dem
Lauttexte dem Schiiler ohne Worte eine unablassige und ebenso
kraftige Mahnung, sowohl bei dem Lesen in der Schule als
auch, und besonders, bei dem Lernen zuhause, wo der Schiiler
das berichtigende Wort des Lehrers nicht hort. Eben weil er
den lautlichen Satz in seinem Buche photographirt sieht, geben
ihm die Lautzeichen schon im Voraus, ehe er den Laut aus-
Laattexte und ihre Verweitung. 317
spricht, die BerichtigaDgen, die soDst mtindlich vom Lehrer nach
dem falsehen Sprechen gegeben werden. EigenMich kanti also
nicht von einem Korrigiren der Fehler, wohl aber von einem
Yeriititen derselben gesprochen werden.
Eine Erage, die mehrfach Gegenstand der Krortenmg
gewesen ist, ist die folgende: Wie iange sollen lauttretie
Texte in der Scbule angewandt werden? WUhrend oinigo He-
former die Ansicht vertreten, dass Laiittexto nur ho Iange
gebraucht werden miissen, bis die Laute eingeiibt sind, also einige
Wochen, einen Monat vielleicht mit einer Btundenzahl von unge-
fahr 4 in der Woche, fordern andere den Gebrauch dor Umschrift
so Iange, bis die Schtiler mit dem gewobnlichen Wortvorrato der
fremden Sprache vertraut geworden sind. Auf Onind der gros
seren Schnelligkeit, mit welcher der Unterricht bei lanttrenon
Texten vorscbreiten kann, wlirde also bei uns, in unsorn MMd-
chenschulen mit Schtiierinnen von 10 — 11 Jafaren etwa nach
dem Yerianfe von anderthalb bis zwei Jahren zur gowOhn-
lichen Orthc^rapbie nbergegangen werden. In den Hf'hulen, wo
der Unterridit der Fremdsprachen spater anf^ngt^ konnten die
Lauttexfte etwa im Veriaufe des zweiten Hemesters df;s ^mfiten
Jahres dnrch die gewohniicbe Schrift ersetzt werden. Mir s^;heint
es jedenfadls das ratlichste, nicht die Lantschrift aafzageben,
bevor der Scholer eine gate and fest eingewnrzelte Aasspracbe
der Eremdsprache und einen genng grossen Wortvorrat eriangt
haly am an einem leichten Oesprarh des Lehrer) teilnehmen
imd einen in Laatschrift gedrackten Text ohne vorh^rgehendes
Voibeicitai lesen and verstehen zu konnen. iMnn kann getrost
zor kokdniBilicben Orthographie iibergegangen werden. Ra
wild dabei wohl am besten sein, so za verfahren, wie PasRv
i
68 bei Minem Unterricht za than pflegt and wie er f^^ den in
vexsammelten Neaphilologen in folgenden Worten
318 Hanna Andersin.
darstellt: »Saa tager Isereren en tekst, eleveme kjender vel,
nsesten udenad, og lader dem se den i vanlig ortografi. De
mindes om meget, de gjaetter paa det de har glemt; alt i alt
laeser de teksten let og rigtig. Saa kommer en anden tekst, de
kjender lidt mindre; det gaar ogsaa vel. Man fortssetter saa
nogen tid; derefter tager man tekster, som eleverne ikke kjen-
der, men som indeholder bare kjendte ord; og man ser, at
eleveme enduu laeser rigtig. Saa er sagen afgjort; lydskriften
kan nu forlades, og meget snart glemmes den; men det som
ikke glemmes, er den gode udtale, det grundige kjendskap til
talesproget, som eleverne nu ved lydskriftens hjaelp besidder».
Ein Vorwurf, der die Anwendung der Lautschrift von
Seiten ihrer Gegner trifPt, ist, dass der Schiiler in der Ortho-
graphie immer schwanken werde, wenn er zuerst Lautschrift
angewandt hat. Hierzu versichern die Freunde der Lautschrift auf
Grund mehrjahriger Erfahrung, es sei nur wenig Gefahr da flir
Venvechselung der beiden Schriften. Die spatere Erlernung
der Orthographic falle nicht schwer, weil der Schiiler den Laut
bereits fest besitzt und jetzt nur an die Schrift zu denken
brauche. Bei seinem, im Yergleich mit dem Anfanger weit
vorgeschrittenen Verstandnis, eigne er sich deswegen das ortho-
graphische Zeichen leicht an, interessire sich auch weit mehr
dafur, als der Anfanger, der bei der bisher gewohnlichen Methode
nur durch das Vielerlei der lautlichen, orthographischen und
sprachlichen Schulung erschreckt wird. Und wenn es auch
eintreffen wtirde, dass der Schiiler im Laufe der nachsten Monate
nach dem Erlernen der Orthographic z. B. roxe ftir rose, thiif
fiir thief, leit ftir leid schreiben wtirde, konnen solche Schreib-
fehler viel leichter ausgerottet werden als eine schlechte Aus-
sprache. Ist man etwa unsicher, wie ein Wort geschrieben
werden soil, kann man es in dem ersten besten Worterbuch
lAattexte mid ihre Verwertang. 319
nachschlagen; fehlerfreies Ausspiecben wird aber nie and Dimmer
doich ein Worterbuch g^eben. Nimmt man es denn ausserdem
so ubel, weon noch in der dritten nnd vierten, ja wohl zuweilen
auch in noch hoheren Elassen die Rechtsscbreibung der Mutter-
sprache recht vieles zu wtinscben iibrig lasst?
Femer wird von den Gegnem der Lautschrift dieselbe
verworfen, weil bei ihrer Anwendung der grammatikalisohe
Unterricht auf die gesprochene und nicht auf die geschriebene
Sprache sich grunden moss. Es wurde dieses etwa eine Menge
unklarer, verwirrender Regeln und Ausnabmen in den Anfangs-
unterricht bringen. Daraof antworten die Reformer etwa folgen-
dermassen: wo giebt es mehr Regeln und Ausnahmen als in
der gewohnlichen Grammatik ? Man moge nur z. B. das Kapitel
der Verbkonjugation, das der Mehrzahl der Substantive und das
der weiblichen Adjektivformen im Frauzosischen, wie sie von
der Schrift- und der Lautgrammatik behandelt werden, vorneh-
men, um einzusehen, wie viel einfacher die letztgenannte ist
Es fallen ja eben in ihr alle die verschiedenen Buchstaben-
endungen, die die Schriftsprache belasten, weg. So hat das Pra-
sens der Yerben auf e (-er) nur zivei Endungen (1, 2 pers.
plur. = o, e) und nicht die fiinf der Schriftsprache, das Im-
perfekt drei statt fiinf u. s. w. Die Mehrzahl der Substantive
wird nur durch die Form des Artikels gegeben (ausser den
Subst auf al, die o in der Mehrzahl haben); von verschiedenen
Regeln, wann s, wann x gebraucht werden soil, weiss die Laut-
gnunmatik nichts. Das Geschlecht der Adjektive, jenes bunte
Kapitel der Schriftgrammatik, wird in der Lautgrammatik in
wenige Regeln gefasst, wobei das historische Princip in unge-
zwungenster Weise zur Geltung kommt, indem die langere, histo-
risch richtigere Form, namlich die weibliche, zum Ausgangspunkt
gewahlt wird. — Wie viel einfacher die englische Grammatik
320 Hanna Andersin.
wird, wenn sie vou der Lautsprache ausgeht, hat Sweet in
seinen beruhmten Lehrbuchern deutlich genug gezeigt Wie
einfach die Flexionen sich im Englischen auf dem Boden der
Laute gestalten, hat unter anderen Vietor im folgenden klar
gemacht, wo er sagt, der Schiller lerne an der Hand versehie-
dener Regeln ganz Gleichartiges, als sei es von einander him-
melweit verschiedeu, ohne zu ahnen, »dass genau die namliche
dreiteiiige Bildung:
ez nach den Zischlauten z s f §, z. B. foxes
z „ andern tonenden Lauten als z and z, z. B. dogs
s „ „ tonlosen „ „ s „ §, z. B. cats
nicht nur beim regelmassigen Plural, sondern auch beim Genitiv
der Einzahl und der nicht regelmassig gebildeten Mehrzahl, and
endlich bei der 3 pers. sing. ind. pras. zur Anwendung kommt
und dass mit Hinzunahnie der durchaus analogen prateritum-
und partizipialbildung durch
ed nach den Lauten d und t, z. B. endM
d „ andern tonenden Lauten als d, z. B. loved
t „ „ tonlosen „ „ t, z. B. asked,
der Form auf ing, der Komparation (er, est) und der Adverbial-
bildung (ly) der ganze regelmassige Flexionsapparat zusamraen-
gestellt ist».
Nachdem ich in dem Yorhergehenden darzustellen versucht
habe, warum und in welcher Anwendung die Lautschrift dem
Anfangsunterricht als wichtige Sttitze dienen kann, will ich
einen Blick auf die Lehrbuchlitteratur, die sich phonetischer
Texte bedient, werfen. Ich wage dieses zu thun, weil genannte
Lauttexte und ihre Yerwortang. 331
litterator bei uns verhaltDismassig wenig bekannt ist und ich
folglich hoffen darf, unseren Lehrern, die sicb moglicherweise
fOr einen Yersuch mit Lauttexten interessiren wtirden, durch
jeoe tJbemcht einen Dienst leisten za konnen.
II.
Die meisten Lauttexte eDthaltenden Lehrbticher bieten
Zweieriei: 1) sie sollen zunachst Studirende und Lehrer mit der
vom gebildeten Eingeborenen in natiirlicher Rede wirklich ge-
^rochenen Fremdspracbe bekannt machen, und 2) sie sollen zu
Unterrichtszwecken in der Schule verwendet werden. Es ist
leicbt zu ersehen, dass praktische Grtinde die Yerfasser von Lehr-
bUchern veranlasst haben jenes Zweieriei in einem Buche zu
verbinden, Sie mllssen eben den Stadirenden, ja oft sogar auch
den Lebrer gewissennassen erst bilden, ihm also Gelegenheit geben
seine in der Schule vemachlassigte Aussprache mit Leitung der
Lauttexte zu verbessern oder jedenfalls zu kontroUiren. Hat er
dieses getban, so wird er auch beim Unterricht die Lauttexte zu
Htilfe nehmen, und somit verhtiten, dass die jiingere Generation
mit derselben doppelten Arbeit mit Aussprachelernen und
spaterem Flicken der schlechten Aussprache belastet werde. In
der Zakunfty wenn die Lautschrift hofifentlich iiberall dem An-
fangsunterricht als Grundlage dienen wird, fallt selbstverstandlich
jener Zweck der lautlichen Schulung des Lehrers durch Laut-
texte weg, weil ein jeder Lehrer schon in seiner Schulzeit die
Sache abgemacht hat
Yon den Lehrblichern, die sich zur Anwendung im
Anfangsunterrieht eignen, sind an erster Stelle zu nennen:
fai8 EDgliscbe der »Primer of spoken english» vom be-
21
322 Hanna Andersin.
ruhmteu englischen Neuphilologen und Phonetiker, Professor
Henry Sweet, sowie die »E16mans d'anglais parl6» von dem
in phonetischen Kreisen wohlbekannten franzosischen Phonetiker
Paul Passy; fiirs Franzosische das »Elementarbuch des ge-
sprochenen Franzosisch» von Franz Beyer und Paul Passy,
ebenso wie das kleine Elementarbuch des bekannten danischen
Neuphilologen Otto Jespersen »Fransk Begynderbog». Das
Deutsche ist verhaltnismassig stiefmlitterlich behandelt worden;
es hat kein » Elementarbuch des gesprochenen Deutsche auf-
zuweisen, sondem muss sich vorlaufig mit den fiir englische
Kinder von Franz Lange herausgegebenen »Hey's Fab el n
fiir Kinder» begnligen. HofiFen wir, dass diesem Mangel raog-
lichst bald abgeholfen und dem Deutschlernenden eine eben so
zuverlassige Quelle des gesprochenen Deutsch gegeben werde, wie
sie dem Franzosisch- und Englischlernenden Sweet und Passy
gegeben haben. Es lebt ja doch in Deutschland der Mann, dem
eine solche Arbeit ein Leichtes ware, der tlichtige Kenner seiner
Muttersprache, der weit beriihmte Professor W. Vietor, der
durch seine kiihne Streitschrift »Der Sprachunterricht muss um-
kehren» mit einem Schlage die neue Methode der Spracherler-
nung begriindete.
Die vier obenerwahnten Lehrbiicher des Englischen und
Franzosischen haben nattirlich sehr vieles gemeinsam weil sie
eben hauptsachlich dasselbe Stadium des Unterrichts betreffen,
naml. den Anfangsunterricht. Die Verf. haben darum ihr Au-
genmerk besonders darauf gerichtet, dass die Texte leicht und
unterhaltend seien. Sie haben eine Menge im grossen Ganzen sehr
gut gewahlter Kinderreime und kleiner niedlicher Gedichte unter
die Prosastticke verteilt. Die Wahl der letztgenannten zeugt
ebenso von der vieljahrigen Erfahrung der ttichtigen P&dagogen,
die mit den Bedtirfnissen ihrer kleinen Schliler wohl vertraut
Laattexte and ihre Verwertong. 323
sdnd. Den Forderungen der heutigen Padagogik gemass greifen
die Yerf. keck ins taglicbe Leben hinein und machen ihre
kleinen Leser mit allem vertraut, was sich innerhalb des be-
schrlinkten Gesichtskreises des Kindes befindet. Schule und Haus,
Arbeit und Spiel wird ihnen voi^eftihrt in Lesestticken, deren
Form, in den ersten Stticken leicht, stofenweise schwerer wird,
ohne von der Alltagssprache abzuweichen. Manche anziehende
kleine Geschichtchen und Gesprache, die sich unter den be-
schreibenden Stticken finden, raachen den Inhalt nur abwech-
selnder, und bieten somit dem Lehrenden und dem Lemenden
einen reichen und anziehenden sowie niitzlichen Lesestoff.
Was die grossere oder geringere Schwierigkeit des Stoffes
betrifift, so gehoren die Bucher Passy's und Jespersen's einer-
Beits und das cElementarbuch* und der * Primer* andererseits zu-
sammen. Es scheint mir eben der Prosastoff der beiden letzt-
genannten im Durclischnitt (in Beyer-Passy nicht inbetreff
des Inhalts wohl aber der Form) fiir altere Schtiler sich besser
211 eignen, wahrend die Bucher Passy's und Jespersen's dem
kleinen Anfanger verhaltnismassig leichteres Material bieten.
The Kurze der moisten Stiicke neben der leichten und kurzen
Form der Satze machen jene Bucher zu einer leichten und anzie-
henden Anfangslekture fiir die 10 — 12 jahrigen, ohne jedoch zu
verhindem, dass sie mit grossem Nutzen von dem aitern Schti-
ler gebraucht werden konnen. Das Buch Jespersen's scheint
mir von alien den hier genannten Lehrbiichem das zu sein,
das am leichtesten und schnellsten verbreitet werden dtirfte.
well es schon von der achten Seite an neben der phonetischen
Transkription den herkommlichen Text bietet Es konnen also
auch Lehrer, welche die Lautschrift an der Seite der gewohnlichen
Schrift und gleichsam als Erklarung der letztgenannten, anwenden
wollen, sich dieses Buches mit grossem Vorteil bedienen. Ftir die
324 Hanna Andersin.
Yerbreitung des »Begynderbog» in Mnnland und Schweden ist
dadurch gesorgt, dass Dr. A. Walienskold beschiossen hat eine
fiir schwedische Schulen bestimmte Bearbeitung desselben zu
verofifentlichen.
Auch in Bezug auf die Lautschrift kano obengenannte
Zweiteiiung der vier Biicher in Frage koramen. Das »Elementar-
bucb» und der »Prinier» geben die vollkommen laattreiie All-
tagsaussprache des ungezwungen sprechenden Eingeborenen, die
anderen eine mehr gepflegte Aussprache, die es sich nicht
erlaubt alle die Verkiirzungen und Lautveranderungen der
AUtagssprache wiederzugeben.
Die Lauttexte Sweet's haben einerseits einen Sturm von
Unwillen, andererseits viel Lob geemtet. In der Vorrede des
»Primer» erklart der Verf. seine Absicht sei gewesen eine »phone-
tische Photograpliie« des gebildeten Londoner Sprechenglisch,
wie es sich einerseits vom vulgaren und provincialen Engliseh,
anderseits vom litteraren Engliseh unterscheidet, zu geben.
«Sweet's Sprache», sagt einer seiner Kritiker, cund zwar nicht
nur Aussprache sondern auch Phraseologie und Syntax, ist
nicht vulgar, aber wohl gebildet-nachldssigi^ , Und weil eben
die Sweet'schen Texte in naturgetreuer Gestalt die nattirliche
Umgangssprache, oder besser gesagt, »die Sprache, zu der die
gebildete Sprache nattirlicherweise werden muss bezw. werden
kann, wenn man nicht sorgfaltig spricht», wiedergeben, ist seine
Sprache von vielen Seiten, besonders von Nord- und Mittel-
englischer Seite strong getadelt und «Cockney-English» genannt
worden. Wenn auch jene Kritiken unzweifelhaft in ihrem
»edien» Eifer, die Sweet'schen Texte fur falsch und unbrauchbar
zu erklaren, zu weit gegangen sind, muss dennoch zugegeben
werden, dass jene Texte wohl manches bieten, das nicht in die
Schule hinein passt Dass z. B. Verkiirzungen der Formen von
Lauttexte und ihre Verwertung. 325
have und be regelrecht vorkommen, wie w in z oder 5, am in
»», I have in 9iv u, s. w., dass and vor Kons. zu aw, to zu t^
were zu tV9 verkiirzt werden, wird kein heutiger Lehrer des
Londoner Englischen verkennen. Weniger nachahmenswerth
erscheinen Verkurzungen wie 9d statt would, a statt of, uw statt
kiao (im allgemeinen scheint mir das h zu oft weggelassen
zu sein z. B. im fiir hitn^ ij ffir he^ disaatnd statt dishear-
tened) n statt and, oul statt oW, alterirte Formen des ver-
neinten do wie doum blijv (don't believe) doun nou (don't
know) douTTi maind (don't mind) u. s. w. Unzweifelhaft sind
die genannten und eine Unmasse anderer hier nicht aufgezahlter
von der Satzphonetik bedin^er Fornieu ungemein interessant
und iehrreich, zudem sie nicht vulgar sondern wirklich vom
gebildeten Sudenglander in der ganz freien Rede gebraucht
werden; aber dass sie von Anfangern, besonders von der Schul-
jugend fremder Nationen nachzuahmen seien, das kann meines
Erachtens in Zweifel gestellt werden.
Auf der Leiter, die vom Rednerfranzosisch bis hinab zum
ungezwungensten KoUoquialfranzosisch fiihrt, nehmen Beyer
und Passy bisher furs Franzosisehe wie Sweet ftirs Englische,
die niedrigste Stufe ein, indem sie in ihrem Elementarbuche
eine fur den Schulunterricht allzu treue Photographie des in
nattirlicher Rede wirklich gesprochenen Franzosisch dem Schil-
ler bieten. Ausser Yerkiirzungen, die einem jeden, der die
franz5sische Umgangssprache in Frankreich gehort hat, als sehr
naturlich und vollkommen der schnellen Rede entsprechend vor-
kommen, wie das Wegfallen der Endung re vor einem Konso-
nanten z. B. not vil {notre ville), mtt fine [inatire Finot), die
Form i fur il (i-rsHrbl, il ressemble) via fiir voila^ das Auslas-
sen der Negation ne (s-g rj?, ce n'est rien) u. s. w. enthalt das
Elementarbuch eine Menge Verkurzungen und alterirter For-
326 Hanna Andersin.
men, die in der Schule wenigstens nicht gelernt werden soil-
ten. Es sind solche z. B. iltosi (il est aussi) pattafa (pas tout
a fait) epi (et puis\ wie auch die zahlreichen durch Assimila-
tion gewonnenen Formen, die, wie matt-^-prita [matin deprin-
temps) gud-d-o (goutte d'eau) po/" peti (pauvre petit) und andere,
uns eigenthtimlich vorkommen.
Die obengenannten Einwendungen gegen die radikale Art
Sweet's und Beyer-Passy's die gesprochene Sprache wiederzuge-
ben, haben keineswegs den Zweck die vortrefflichen Lehrbiicher
aus dom Unterricht zu verschenchen. Im Gegentheil bin ich
der Meinung, dass sie mit grossem Erfolg von einem Lehrer
gebraiicht werden konnen, der es versteht, die grossten Ver-
schiedenheiten zwischen gepflegter und ungezwungener, wohl
auch zuweil nachlassiger AUtagssprache aus den Texten zu
beseitigen. Es liaben ja auch die Yerf. des »Elementarbuchs»
recht oft unten an der Seite die vollstandigere Form statt der
im Stiicke angewandten alterirten Form gedruckt, also gleich-
sam damit dem Lehrer die Art und Weise angedeutet, in der
er seine Veranderungen vorzunehmen hat. Und mit Yorsicht
angewandt werden sowohl der «Primer« wie auch Beyer-
Passy's »Elementarbuch» zu dem vorziiglichsten gehoren, das
bisher auf dem Gebiete der Lehrbuchlitteratur erschienen ist
Dass jedenfalls eine treuere Wiedergabe der schnell und voll-
kommen ungezwungen ausgesprochenen AUtagssprache kaum
zu denken ist, wird nicht in Zweifel gesetzt. Und damit ist
auch den obengenannten Biichern ihr Platz als ui-spninglichste
und zuverlassigste Quelle angewiesen, woraus der mit dem Fran-
zosischen oder dem Englischen vertraute Fremde nur zu schopfen
braucht um die AUtagssprache in der ihr am treuesten nachge-
bildeten Form kennen zu lernen. Den Worth der beiden Biicher
erhohen noch die den Texten beigefiigten Grammatiken einer-
Lauttexte und ihre Verwertung. 327
seits des gesprochenen Englisch, andererseits des gesprochenen
Pranzosisch, denen bis auf den heutigen Tag keine Lautgramma-
tik gleichgestellt werden kann^).
Unter den Lehrblichern, die Lauttexte fiir den Anfangs-
unterricht bieten, konnen ferner genannt werden: das 1888
erschienene Biichlein von W. Fick »Materialien fiir den
Anfangsunterricht ini Englischen» und die schon erwahn-
ten »Hey's Fabeln fiir Kinder» niit phonetischerTranskription
herausgegeben von Franz Lmige. Die Texte der beiden Bticher
gleichen einander darin, dass sie alle die Form des gereimten
Gediehtes haben. Das englische bietet mehrere lyrische Gedichte,
das deutsche 40 reizende kieine Fabeln, die wegen ihrer leichten
Form und ihres der Kinderwelt angemessenen Inhalts klei-
nen Anfangern Lust zum Lernen einflossen. Die Aussprache
ist, wie sie es bei Gedichten zu sein pflegt, eine nicht ganz
kolloquiale, weshaib sich audi die obengenannten Bticher gut
ftir den Anfangsunterricht eignen. 2)
Unter don Lehrbiichern, die eigentlich nicht fiir den
Schulgebrauch bestimmt sind, wohl aber neben einem Lehi-
buch mit gewohnlichen Texten in der Schuie angewandt vrer-
den konnen, um den Schiilern das Gesprachsfranzosisch und
^) Auch der »Begynderbog» uad die »Elemans d'anglais parle* enthal-
ten einen kurzen Abriss der Lautgrammatik. Die Grammatik des »Eleinen-
tarbuch des gesprochenen Englisch» von Sweety ist die?elbe wie im »Pri-
mer». Andere Lautgrammatiken, die sich aber nooh nicht von der geschrie-
benen Sprache haben losmachon konnen, sind die »Nenfranzosische Fomien-
lehre* von E. Koschtoitx und der »Precis d'ortbographe et de gi'ammairo
phonetiques* von L. Cledat.
^) Einen recht grossen Schatz von abwechselnden und anziehenden
Texten bietet das introduction to the study of Phonetics* von
Laura Soames, Ungliicklicberweise ist aber die phonetische Transkription
eine ganz und gar veiiehlte, welches der Yerbreitung des Buches schadet
328 Hanna Andersin.
-englisch zu lehren, ist die Dialogenlitteratur zu nenneD. Den
Anstoss zu jener Litteratur gab im Jahre 1886 der friih verstor-
bene bekannte Vertreter der neusprachlichen Refonn Felix Franks
in seinen »Phrases de tons les jours». Das kleine Buch,
das eine Sammlung idiomatischer Redensarten der franzosiscben
Umgangssprache in sowohl phonetischer Transkription als auch
in gewohnlicher Orthographie bietet, und mit einem Erganzungs-
heft versehen ist, hat sehr grossen Erfolg gehabt, und liegt heutzu-
tage schon in der 4:ten Auflage vor.
Dieser Erfolg beruht einerseits darauf, dass das Buch eine
wahre Fundgrube idiomatischer Redensarten ist, aus der der
Fremde ohne besondere Miihe das Material schopfen kann, das
ihm unumganglich notig ist, wenn er an einem Gesprach mit
einem eingeborenen Franzosen teilnehmen will, ohne gezwungen
zu sein, jeden Satz durch wortliches Ubersetzen aus der Mutter-
sprache zu bilden. Die Verbreitung der »Phrases» ist aber auch
unzweifelhaft der massvollen Weise, in welcher Franke die Alltags-
sprache wiedergiebt, zuzuschreiben. Wenn auch nicht in Zweifel
gezogen werden kann, dass Beyer-Passy weit genauer die schnell
gesprochene Umgangssprache »photographiren» als es Franke
gethan hat, kann andererseits nicht gelaugnet werden, dass jenes
vorsichtigere, allzu viele alterirte Formen scheuende Wiedergeben
manche Fremde, sogar manche Lehrer bewogen hat, sich dieses
niitzlichen Hulfsmittels zu bedienen. Auch scheint die That-
sache, dass der orthographische Text gleich nebenbei gegeben
ist, nicht wenig zur Yerbreitung des Biichleins beigetragen zu
haben. Es hat wohl auch das Erganzungsheft, das die Uber-
setzung der Texte ins Deutsche, ebensowie manche Erklarungen
enthalt, seinen Anteil an dem Erfolg der » Phrases*.
Der Name Jespersen's ist mit dem Frankes eng verbunden.
Kurze Zeit nach dem Erscheinen der »Phrases» gab Jespersen
Laattexte und ibre Verwertung. j29
namlich ein Erganzungsfaeft zu den Dialogen Frankes in daniseher
Sprache heraus, and machte dadurch das fiuch in Danemark
bekannt Spater hat er die neuen Auflagen der »Phrases»
herausg^eben, wobei er kleinere Yerbesserungen vorgenommen
hat, ohne jedoch der Arbeit seines verstorbenen Freundes ihren
nrspronglichen Gharakter zu nehmen. Ferner hat sich Jespersen
ein grosses Yerdienst bei der englisehen fiearbeitung des Franke-
schen Baches erworben. Im Jahre 1890 hatte es E. Th. True
untemommen, die »Phrases» unter dem Namen ^Everyday
Talk» ins Engiische zu ubertragen, um somit der englisehen
Jogend das Studium derselben zu erleichtern. Da jedoch das
Bach von vielen Nichtengiandern als eine Quelle der englisehen
Umgangssprache gebraucht wiirde, wiinschte der Yerf. es jenem
Zwecke noch mehr entsprechend zu machen, weshalb er die
neae Auflage mit phonetischer Transkription versah und ihr
den Namen »Spoken English* gab. Die Redaktion des
Baches wurde Jespersen anvertraut, der deranach nicht nur
fur die Umschrift sondern auch fiir die im Ganzen unbedeutenden
Yeranderungen im Texte verantwortlich ist. Jene Yeranderungen,
die von einer genauen Kenntnis der englisehen Umgangssprache
zeugen, wurden ganz natiirlich durch die verschiedene Denk- und
Aosdrucksweise der beiden Yolker bedingt. Die Aussprache,
die den Texten zu Grunde liegt, ist die des gebildeten Siideng-
landers. Dass Sweet's beriihrate Wiedergabe der siidenglischen
Umgangssprache die hauptsachlichste Quelle gewesen ist, wird
in der Yorrede angedeutet Doch hat Jespersen hie und da auf
Grand personlicher Erfahrungen, Aenderungen der Sweet'schen
Aussprachsweise vorgenommen. Im grossen Ganzen verhalt sich
die Aassprache des »Spoken English* zu Sweet's Aussprache
wie die Frankes zu Beyer-Passy's (doch ist der Unterschied
nicht so gross): sie giebt ein weniger genaues Bild der unge-
330 Hanna Andersin.
zwungenen englischen Umgangssprache, hat aber vielleicht eben
darum mehr Aiissicht, in weiteren Kreisen verbreitet zu werden.
Das dritte Buch, welches die Dialogenlitteratur auf dem
Gebiete der Lauttexte reprasentirt, sind die ^English Dia-
logues* von C jff. Jeaffreson and 0. Boensel, Auch die Yerf.
dieser Dialoge haben den gewohnlichen Text und die phone-
tische Transkription nebeneinander gestellt, um das Yerstehen
und Lesen des Buches zu erleichtern. Ihr Leserkreis ist unter
Studirenden und wohl auch unter jungen Lehrern zu suchen.
Ftir die Schule ist der StofiF zu schwer gehalten, und dem Ge-
sichtskreis des Kindes zu fremd. Dem alteren Leserkreise aber^
dem es geboten wird, kann das Buch zu grossem Nutzen sein,
sowohl wegen des guten idioraatischen Englisch als auch wegen
der recht gut wiedergegebenen Aussprache des Siidenglanders.
Mit den letzterwahnten Dialogen sind \vir zu den Lehr-
blichern gekommen, die ftir den strebsamen Selbstlemer, der
das Schulalter hinter sich hat, und die Fremdsprache schon von
frtiher her kennt, bestimmt sind. Auf dieser Stufe begegnen
wir zwei Btichern, die zu dem beriihmtesten und vorziigiichsten
gehoren, was auf dem Gebiete der Lauttextlitteratur geboten ist:
das »Eleraentarbuch des gesprochenen Englisch* von
Henry Stveet und das »Fran9ais parI6^> von Paul Passy,
*Ein Buch von geradezu epochemachender Bedeutung»
nennt im »LitteratiirbIatt fur germ, und rom. Philologie», der Re-
censent A. Schroer das »Elementarbuch des gesprochenen
Englisch». Und epochemachend ist das anderthalb hundert
Seiten umfassende Biichlein, dessen erste Auflage im Jahre 1885
erschien, in der That ge\vesen. Denn abgesehen davon, dass es
das »standard-work» des gesprochenen Englisch geworden ist,
hat es als die erste wertvolle Arbeit seiner Art, den Anstoss zu
derjenigen heutigen Lehrbuchlitteratur gegeben, die sich auf
Lauttexte und ihre Yerwertung. 331
die gesprochene Umgangssprache griindet, und diese in lautlicher
Umschrift wiedergiebt
Der Yerf. sagt in seiner Vorrede, das Biichlein sei dazu
bestimmt, als Einfuhrung sowohl in das iinguistische als in das
rein praktische Stadium des gesprochenen Englisch zu dienen.
Die Texte, auf die er sein Hauptaugenmerk geriehtet hat, sind
grosstenteils aus in England bekannten popularen Arbeiten
entnommen, und so einfach \vie moglieh gehalten, sowohl was
den Inhalt als was die Form betrifft. Auf die beschreibenden
Stiicke folgen 10 Seiten sogenannter » Colloquial sentences*
(alltagliche Redensarten), die den Lernenden auf die Gesprache
vorbereiten sollen, die in einer Anzahl von 20 AUtagsleben
und Treiben, im Hause und ira Freien behandeln. Nach jenen
Gesprachen, die eine sorgfaltige Auswahl der gebrauchlichsten
und unumganglichsten idiomatischen Ausdriicke geben, kommt
eine kleine Geschiehte »The picnic», und zuletzt das reizende
Gedicht von Hood »Past and Present*, das der Yerf. beigefiigt
hat, um den voUstandigen Ubergang in die reine Kunstform
zu veranschaulichen.
Wie aus dem eben Gesagten leicht ersichtlich ist, leidet
das Bueh keinen Mangel an Lesestiicken, sondern bietet vielmehr
dem Englischlernenden reichen Stoff fiir seine Studien der
englischen Sprache. Dass ausserdem noch das Englisch, das
ein so tiichtiger Konner seiner Muttersprache bietet, echtes
Kolloquialenglisch sein muss, versteht sich von selbst.
Ein Yorfwurf, der Sweet's Elementarbuch recht allgeraein
trifft, ist der beim Besprechen des spater erschienenen »Primer»
genannte: Sweet habe durch seine Texte, wenn auch nicht
eben » Cockney-English*, so doch nachlassiges Alltagsenglisch
in Europa verbreitet. Da die Sweet'sche Lautsprache schon
erortert worden ist, braucht sie hier nicht Gegenstand fer-
332 Hanna Andersin.
nerer Besprechung zu werden, zumal sie mit h5chst unbe-
deutenden Abweichungen dieselbe in den beiden Buchern ist
Freilich kann sie vom Standpunkte des reiferen Leserkreises
des »Elementarbuch8» eher verteidigt werden, als von dem des
»Primer».
Das Lesen der Lauttexte des »Elementarbuchs» ist keine
leichte Sache una ware noch schwerer, falls der Yerf. nicht
vorsichtigerweise den herkommlichen Text nebenbei gedruckt
hatte. Sweet hat naml. alle die zur selben Betonungsgruppe
gehorenden Worter zusammengedruckt, so dass sie ira Texte
ein einziges Woii; bilden. Fiir das Satzsprechen ist dieses
naturlich sehr vorteilhaft, well die zusamraengehorigen Worter,
da sie als ein Wort gedruckt erscheinen, notwendig zusammen-
gesprochen werden, wie sie ein eingeborener Englander spricbt
Aber z. B. den Satz : ai nijdntget apferokwotereven aue (I need*
nt get up for a quarter of an hour) zu entziflfern und in die
kleinsten Bestandteile zu zerlegen, ist gewiss kein leichtes,
sondern kostet dem mit der Lautschrift nicht Yertrauten viel
Muhe. Das scheint Sweet auch spater eingesehen zu baben;
darum hat er wohl ira » Primer » die Teilung in Worter and
nicht in Satztakte vorgenommen.
Das »Fran9ais parl6» von Paul Passy, das in der
3:ten, verbesserten Auflage vorliegt, ist den »Phrases» und dem
»Elementarbuch» Sweet's in sofern ahnlich, als es sowohl ge-
wohnlichen Text, wie auf der gegeniiberliegenden Seite auch die
entsprechende Umschrift des Textes giebt. Der Text ist jedoch
von dem Frankes wesentlich verschieden. Wahrend Franke
eine Menge alltaglicher Redensarten dem Lernenden bietet,
ist Passy 's Buch ein Lesebuch, das den Fremden mit neueren
franzosischen Schriftstellern bekannt, und zugleich mit der Aus-
sprache des gebildeten Franzosen vertraut machen soli. Die
Lauttexte and ihre Verweitung. 383
Stfioke, wie sie uns in der 3:te Auflage entgegentreten, sind
im allgemeineQ gut gewihlt, and bieten recht grosse Abwecha-
long, indem einige aus dem Bereiche des tliglichen Lebens
gegri£fon sind, nnd die Aussprache des AUtagsfranzosisehen
wiedergeben, wahrend andere, gewahltere, die Aussprache der
faieriichen Bede dem Schuler voifubren. Zwischen jenen beiden
Extremen, die vom Yerf. in jeder neuen Auflage immer besser
und lichtiger aufgefasst und wiedergegeben sind, und einerseits
Yon dem kleinen Stuck aus Labiche's bekanntem Lustspiel
»yoYage de Monsieur Perrichon», andererseits von einer gl&n-
zenden Bede Mirabeau's vertreten sind, finden sich eine Beihe
Yon Stucken, die ibrer Natur nach ein mebr oder weniger freies
Alltagsfranzosisch oder ein gewablteres Bednerfranzosisch bieten.
Im grossen Ganzen genommen hat der Yerf. es verstanden, durch
seine Transkription die Natur des Stuekes dem Leser klar zu
machen. Wahrend z. B. in dem Stueke Labiche's, das die regellose
Umgangssprache, wie sie zwei junge Leute im gegenseitigen unbe-
fangenen Yerkehr anwenden, wiedergiebt, zahireiche Yerkurzungen
Yorkommen, ganze Worter weggelassen werden, Eonsonanten
je nach der Natur des folgenden Eonsonanten in stimmlose oder
stimmhafte verwandelt werden, finden wir z. B. in dem Yortrage
Gaston Paris' und besonders in der schon erwfihnten Bede
Mirabeau's jene Freiheiten nicht, die der alltagliche Yerkehr
sich erlaubt, die aber mit der feierlich betonten Bede nichts
gemein haben. Im grossen Ganzen ist das »Fran9ais parl6» ein
vorzugliches Buch, das alien Studirenden der franzosischen
Sprache aufs Warmste empfohlen werden kann, und ihnen wegen
des reichen und verschiedenartigen Stoffes sowie der von grosser
Einsicht in das Sprechfranzosische zeugenden Umschrift von
grossem Nutzen sein kann.
334 Hanna Andersin.
Die deutschen Texte, welche dem Selbstlerner zur Ver-
fiigung stehen, sind die Texte der bekannten Biicher Wilhelm
Victor's, das eine ^German pron|unciation» fiir Englander,
das andere »Die Aussprache des Schriftdeutschen» fur
Deutsche geschrieben. Die verhaltnismassig wenigen Texte
bestehen aus Proben aus den deutschen Klassikern z. B. aus
Goethes »Faust», Schillers »Glocke» u. a. Die Aussprache des
gebildeten Norddeutschen ist von Vietor mit grosser Genauig-
keit und Pietat wiedergegeben. Die Texte sind also dem
Deutschlernenden ein sehr niitzlicher und zuverlassige Piihrer
auf seinera Wege durch das Labyrinth der verschiedenen deut-
schen Ausspracheweisen, zumal er ruhig sein kann, dass er an
der Hand Victors kein schlechtes oder nachlassiges Deutsch lemt
Ein Beitrag zur Lautschriftlitteratur, der zwar nicht in
der Gestalt eines Lehrbuches auftritt, der aber dennoch in einer
Ubersicht wie diese nicht fehlen darf, ist schliesslich das Monats-
organ der » Association phon6tique», der auch in Finnland bekannte
»Maitre phon6tique». Die Zeitschrift, die seit 1886 in
Paris erscheint, wird von Paul Passy unter Mitwirkung verschie-
dener Phonetiker und Lehrer herausgegeben. Die aus einem Druck-
bogen bestehenden Numraern enthalten Besprechungen neuer
Lehrbiicher, (auch wissenschaftlicher Arbeiten) besonders auf dem
Gebiete der Phonetik und der Lautschriftlitteratur, sowie Berichte
liber Erfahrungen, die an der Hand der Lauttexte im Unterricht
gemacht worden sind. Ausserdem werden in der Zeitschrift
Fragen phonetischer Natur von den Mitgliedern der )^Association»
besprochen, alles dieses ausschliesslich in phonetischer Transkrip-
tion, wobei die franzosische, englische und deutsche Sprache
abwechselnd angewandt werden. Dem Lehrer und Studirenden
ist die Thatsache, dass der ganze Text in phonetischer Umschrift
geschrieben ist, von grosser Bedeutung. Die moisten unserer
Lauttexte und ihre Vei-wertung. 335
Lehrer und Studirenden haben ja nur selten Gelegenheit, die
fremde Sprache von Auslandern sprechen zu horen, weshalb
der Lauttext ihnen gewissermassen den Fremden ersetzt und sie
mit den Lauteigentiimlichkeiten der Sprache bekannt macht,
sowie ihre Fehler korrigirt, indem er ihnen das gesprochene
Wort immer vor die Augen stellt. Auch fiir den, der Texte in
seiner Muttersprache geschrieben sieht, kann die Umschrift von
gewissem Nutzen sein, weii er durch sie auf personliche Fehler
und Eigentiimlichkeiten aufmerksam gemacht wird und sie folg-
lich korrigiren kann.
Die eben aufgezahlten Yorziige machen jedoch aus dem
»Maitre phon6tique* noch keinen eigentlichen Beitrag zur Lehr-
buchlitteratur. Damit die Zeitschrift unter diese Rubrik gezahlt
werden konne, bedarf es des in der Kegel am Schluss jeder Num-
mer befindlichen Abschnittes, welcher den Namen »partie des
616ves» tragt. Es enthalt dieser »lerners corners kleine Gedichte
und Gesprache, leichte Beschreibungen und kurze Erzahlungen,
unter denen auch wohl einige Volksmarchen. Dieses Lehrmate-
rial, das abwechselnd in den drei Kultursprachen Europas dem
Leser geboten wird, muss jedem Lehrer willkommen sein, da
es einerseits seinen Vorrat an Lesestoflf bereichert, andererseits
ihm die Sicherheit bietet, jenen Lesestoff in fehlerloser Form
seinen Schtilern zu vermitteln. Den Verfassern von Lehrbtichern
kann ferner der »lerners corner» bei ihrem Sammeln guter Texte
vorzugliche Hiilfe leisten. Ein Beweis dafiir ist das Elementar-
buch Beyer-Passy's, dessen Stucke zum grossten Toil solche sind,
die zuerst in phonetischer Transkription im »Maitre phon6tique»
veroffentlicht worden sind.
Der »Maitre phon6tique» sucht seinen Leserkreis dadurch
zu erweitern, dass er an der Seite der genannten franzosischen,
englischen und deutschen Texte auch solche in anderen Sprachen
336 Hanna Andersin.
giebt. Besonders sind es die romanischen Sprachen, — unter
ihnen wohl am haufigsten die italienische — , die dem Lernen-
den vor die Augen gestellt werden. Auch hat die Zeitschrift
von Zeit zu Zeit Proben aus der litteratur der nordischen
Sprachen gebracht; es sind mitunter sogar kleine Gedichte in
unserer schwedischen wie auch in finnischer Sprache transkribirt
worden. An der Hand solcher Proben kann der Selbstlerner,
dem es schwer fallen wiirde, sich die Aussprache jener verhalt-
nismassig wenig gesprochenen Sprachen anzueignen, ohne Htilfe
eines Lehrers sich mit den Eigentiimlichkeiten des fremden Laut-
systems vertraut machen.
Wie aus dem Obengesagten ersichtlich ist, bietet die Laut-
schriftlitteratur — auch ohne die zahlreichen Lautschriftproben,
die Beyers, Victors u. a. Lautlehren beigefiigt sind — ein verhalt-
nismassig reiches Lehrmaterial, das bei dem allmalich allgemeiner
werdenden Gebrauche der lautahnlichen Umschrift hoffentlich
recht schnell einen noch grosseren Umfang erhalten wird.
Hanna Andersin.
Ober einige Falle sogenannter formaler
Ausgleiekng.
Derjenige Forscher, der am kraftigsten daraiif gedrungen
hat, dass die junggramraatischen Prinzipion nicht nur, wie zum
grossten Teil geschehen ist, auf die Laut- und Formenlehre ange-
wandt werden soUten, sondern dass man sich ihrer auch bediene
am die svntaktisclien Yerhaltnisse zu beleuchten, H. Ziemer,
stellt in seinem tiberaus anregenden Buche Junggrammatische
Streifxiige im Gebicte der Sgniax (2 Aufl. Colberg 1883, S. 63 flF.)
drei Kategorien syntaktischer Analogie aut namlich: 1. die f or-
male (formelie) oder Funktions-Ausgleichung, welche darin
besteht, dass »z\vischen zwei Forraen, die sich ausserlich nahe
stehen oder in nahe Beruhnmg gebracht werden, deren Funktion
aber urspninglich verschieden sein soUte, sich eine ausserliche
Assimilation oder Exaequation» voUzieht, »veranlasst durch
die enge Verbindung, Relation oder Beziehung, welche die
Ideenassociation zwischen ihnen lierstellt» (aiidacior qiiampara-
Hot); 2. die reale^oder Bedeutungs-Ausgleichung, die dann
entsteht, wenn eine Form mit ihreni Inhalt in die BegriflFs-
sphare einer andern iibergreift (Beispiel bei Ziemer: pars urbes
petunt; vgl. frz. la phiparf . . . sont\ und 3. die Kombina-
tions-Ausgleichung, die in einer Verbindung der beiden er-
O*)
338 Werner Soderhjelm.
steren besteht oder in einer Erweiterung der zweiten nach der
Seite der ersten bin; man konnte auch diese Art von Ausglei-
chung syntaktische Kontamination nennen (Beisp. bei Z.: inter-
dico alicui foro aus interdico alicui forum und intercludo alt-
quern foro; vgl. d. xu guter letxt aus xu lext und xu guter
letXj schw. opp och ut aus opp i dagen und ut och in oder
vielraehr in och ut). In den folgenden Zeilen werde icb die
beiden lezteren Arten syntaktischer Analogiebildung ausser Be-
tracbt lassen und einige Falle besprechen, welche unter die erste
Kategorie, die der formalen Ausgleichung, fallen. Zuerst jedoch
ein paar Worte tiber Ziemers Behandlung dieser Gruppe.
I.
Ziemer geht von den grammatischen Kategorien aus und
teilt darnach die formalen Ausgleichungen in Genus-, Numerus-,
Tempus-, |Modus- und Genus verbi-Ausgleichungeh. Nur hier
und da deutet er ira Verlaufe der Darstellung auf einen Unter-
schied in der Natur der Ausgleichungen bin und seine zusam-
menfassenden Schlussbemerkungen zeigen, dass er, inbezug auf die
Ursachen der formalen Ausgleichungen, zwei Arten ihrer annimmt:
so sagt er S. 126 dass die allerraeisten der formalen Ausglei-
chungen sich so zu sagen von selbst machen, sich unbewusst voll-
ziehen, indem einzig die aussere Annaherung zweier Rede-
formen, ihre Nachbarschaft zu einem Ausgleich die erste Veran-
lassung wurde, wahrend zu anderen formalen Ausgleichungen
die Bedingungen in den Formen selbst gegeben sein mussten,
wenn eine Ausgleichung unter ihnen eintreten soUte. Vgl. auch
S. 82, 120 f.
Ohne die Berechtigung des von Ziemer angewandten Ein-
teilungsgrundes in Abrede stellen zu woUen, glaube ich doch,
Cber einige Falle sogenannter formaler AusgleichuDg. 339
dass sich ein klarerer Uberblick uber die verschiedenartige Natur
der formalen Ausgleichungen hatte gewinnen lassen, wenn man
die Einteilong nach den zuletzt angeftihrten Gesichtspunkten
vorgenommen hatte. Freilich wiirde es sich bei einer soichen
Einteilung — besonders wenn man die neueren Sprachen in
weiterem Umfange herbeizoge als Ziemer es getan hat — her-
aasstellen, einerseits, dass es nicht immer so leicht ist, die Grtinde
der formalen Ausgleichungen zu kategorisiren, und andererseits,
dass es deren mehr giebt als die zwei von Ziemer festgestellten
Arten. Da man aber einmal von dem Wesen der Ausgleichung
ausgeht, wiirde es ohne Zweifel konsequenter sein denselben
Einteilungsgrund wahrend derganzen Untersuchung beizubehalten;
auch wiirde dadurch ein wichtigerer Beitrag zur Frage von den
syntaktisehen Analogiebildungen im allgemeinen geliefert wer-
den konnen, als wenn man nur die Ausgleichungen auf verschie-
denen Gebieten der Grammatik konstatirt, ohne ihre Erklarung
an erster Stelle ins Auge zu fassen.
Ich beabsichtige hier keineswegs eine Untersuchung aller
der von Ziemer angeftihrten zahlreichen Beispiele von diesem
Oesichtspunkte aus, ebensowenig wie ich jetzt im Stande bin,
meine AufEassung an einem aus den neueren Sprachen zusam-
mengezogenen Materiale zu demonstriren; ich will nur versu-
chen, einige von Ziemers Beispielen nach diesem Grundsatze in
Gruppen zusammenzufiihren, eben um zu zeigen, wie sehr die
sogenannten formalen Ausgleichungen inbezug auf ihre Ursachen
wechseln.
Die erste Gruppe besteht also aus soichen assimilativen
Bildnngen, welche nur ihrer Nachbarschaft mit anderen stofflich
verwandten Formen ihre Ummodelung verdanken. Ich mochte dies
mechanische Ausgleichung nennen. Zu dieser Gruppe rechne
340 Werner Soderhjelm.
ich mit Ziemer die von ihm angeftihrten doppelten Eomparative
und Superlative audador quam paratior — aufdem moglichst
schnellsten Wege, — der grdsstmoglichste (viele Beispiele
bei Wustmann, AUerhand Sprachdummheiten, S.62f ; vgLschwed.
mqjligast storsta fur stbrsta mqjliga) — nichts ist geeigneter,
den Charakter Cdsars treffender xti illustriren^)^ ferner den
Genus-Ausgleich in Athenae istae sunto^) — magis pedes qyum
arma tti ta sunt, den Numerus-Ausgleich in summis opibus atque
industriis, auch in dem Satze aus Casars B. G. non se hostem
vereri, sed angustias itineris, magnitudinem silvarum . . . a^U
rem fru7nentariam ut satis commode apporiari posset,
timere dicebant^ wo das Subj. der von timere abhangigen Kon-
struktion gleichsam in einem Atemzuge mit den vorhergehenden
Objekten in Ackusativ gestellt wird, ohne dass man sich noch
der Natur der Konstruktion bewusst ware, (kaum aber bei der
Gerundialkonstruktion sui reeipiendi facultas, vestri adhor-
tandi^ operis fadundi causa u. s. w. denn ohne Zweifel kann man
hier mit besserem Recht annehmen, dass das Gerundium, wie
seine Entsprechung in den neueren Sprachen, substantivischen
Charakter angenommen hat und dass das Pronomen bezw. Subst
als Gen. Attribut zu ihm steht), weiter der Tempus-Ausgleich
^) Die drei letzten Beispiele scheint Ziemer von den ersten sondem zu
wollen, indem er diesen eine gewissermassen grossere psychologische Beiech-
tigung zuerteilt; der Unterschied ist jedoch meiner Ansicht nach ein haarfeiner.
^) Mit diesem Beispiele ist kaum, wie Ziemer meint, das Goethesche
dieser war ein Mann ganz auf dieselbe Stufe zu stellen; die Form istae ]ai
durch eine leicht begreifliche progressive, rein lautliche Assimilation enstan-
den, wahrend das maskuline dieser schwerlich einem gleichartigen regressiven
Prozesse seinen Ursprung verdankt. Vielmehr glaube ich, dass man es hier
mit einer antizipirten konkreten Vorstellung des nachher genannten Gegen-
standes zu tun hat (gleichsam »dieser Mann war ein Mann», oder das Pro-
nomen kann als ein substantivisches aufgefasst werden). Ein Beispiel wie etwa
diese sind die Propylden ware wohl kaum im Deutschen aozutreffen.
Uber einige Falle sogenanater forraaler AusgleichuDg. 341
bei Cicero (Ziemer S. 82: » Cicero wahlt tiberhaupt ... die
Tempera oft ohne Rticksicht auf das grammatische Yerhaltnis,
sondern nur stilistischer Gleichformigkeit wegeii nach einem in
der Nahe stehenden Verbaiausdruck;» Beispiele bei Draeger,
Historische Syntax S. 318;) hierher gehort auch die Verwen-
dung des Prat. Konj. im Deutschen in gewissen Fallen, wo kein
Bewasstsein der Vergangenheit mehr vorhanden ist, sondern wo
das Streben nach formaler tJbereinstimmung mit dem Prat, des
Hauptsatzes tatig gewesen ist, z. B. fragte mich einer, ivie mir
Oss'ian gefiele (doch hat wol hier die altere Gcbrauchsweise,
nach der das Prat. Konj. noch Vergangenheitsbedeutung hatte,
mitgewirkt) — din maere ich weste gernCj iver jener 7'pcke
tvaere — ich mochte gem einen Geldheutel kaben, der nie leer
wilrde (wo auch im Haiiptsatze keine Vergangenheitsbedeutung
mehr vorliegt), vgl. Erdmann, Grimdzuge der deutschen Syn-
tax S. 132 f., 134., Matthias, Sprachleben und Sprachschaden
S. 379; dann der Modus-Ausgleich, dessen sich ebenfalls besonders
Cicero, aber auch andere Verfasser bedienen, z. B. vel ut hor-
tarer alios vel quod atnarem nieos; schliesslich der Genus
verbi-Ausgleich in expleri nulla ratioyie potestur \x. s. w. *)
Etwas verwickelter gestalten sich die Verhaltnisse bei der
zweiten Gruppe, d. h. bei denjenigen Formen, welche die Be-
dingungen flir die Ausgleichang in sich tragen, wo also diese
wesentlich auf psychologischen Grlinden beruht. Hierher geho-
ren zuerst einige Beispiele, von denen Ziemer nicht ausdrticklich
sagt, wohin er sie eingestellt haben will. So die Numerus-
Ausgleichung in Volsiniij oppidum Tiiscorum, concrematum>
') Vgl. hiermit einige in unserem Schwedisch, in vernachliissigter
Sprache, haufig vorkommende Ausdriicke wie behofs det ta's, det fas inte
goras u. A.
342 Werner Soderhjelm.
esty wo mail es wohl zum Teil mit einer »constructio ad sensum»
zu tun hat; die Beispiele, die Ziemer mit dem obigen zusammen-
stellt, einerseits loca quae Numidia appellatur — ludi fuere,
Megalesia appellata und andererseits dock alles dieses bleiben
here Worte gehoren, meiner Ansicht nach, nicht hierher, demi
in den zwei ersteren ist nur mechanische Assimilation vorhan-
den, und was das deutsche (Goethesche) Beispiel betrifflfc, so will
icb dahingestellt lassen, ob es nicht vielmehr unter die S. 88 i
erorterten Falle der realen Numerus-Ausgleichung gehort (z. B.
mhd. ez war en — tiure vleiseh mit den vischen, vgl. die von
Grimm, DG IV, 196 angefiihrten Satze: ez enmugen nicht
allex kilnege sin und drix wurden allez chouflute). — Ferner
ist psychologiscb zu erklaren der Vokativ quibics Hector ab oris
exspectate venis? denn die Anrede hezieht sich 2iuf eocspectate
(gleichsam =- o du der erwartete). Und wenn man trium-
phum^ victoriam clamare sagt, so liegt keine blosse Assi-
milation (womit?) vor, sondern Analogie mit der gewohnlichen
Objektkonstruktion, welche dadurch unterstiitzt wird, dass in der
Tat der dem ausgerufenen Worte innewohnende Begriff psy-
chologisches Objekt zu dem Verbum ist: den Triumph, den Sieg
ausrufen. Ahnlich ist das Yerhaltnis bei den zahlreichen plau-
tinischen Ausdriicken von dem Typus Naucratem quern con-
venire volui in nave non erat und dem virgilschen urbem
quam statuo vestra est, denn auch hier ist der an Stelle des
Nominativs getretene Ackusativ nur dadurch moglich geworden,
dass er das psychologische Objekt zu dem gleich darauf folgen-
den Verbum bezeichnet. Diese letzgenannten Falle sind ubri-
gens nicht sehr verschieden von den zahlreichen von Ziemer
angefiihrten Beispielen der Attraktion (besonders des Relativ-
pronomens), welche natiirlich auch dieser Gruppe angehoren.
Schwieriger ist es zu sagen, ob der Casus-Ausgleich in Fallen
tJher einige Falle sogeuannter formaler Ausgleichung. 343
wie nihil neque insolens neqtie gloi^iosum . . . oder nihil solidi,
nihil expressi, nihil eminentis, wo der Sprachgebrauch eigent-
lich gloriosi und eininens verlangt, als ein mechanischer oder
psychologischer zu erklaren sei; im letzten Falle diirfte wenig-
stens psyehologisehe Erklarung angebracht sein, da die Ausglei-
chung ohne Zweifel durch das Bewusstsein dessen, dass paititiver
Genetiv tiberhaupt nach QuantitatsbegriflFen dem Sprachgebrauche
gelaufig ist, befordert wird, im ersten Falle mag dagegen einfach
Anlehnung an nihil und an die vorbergehenden regelmassig
gebrauchten Ackusative der 3. Deklination die ungewohnliche
Form herbeigefiihrt haben. — Angesichts der Falle, in denen
ein Perf. Inf. nach den Prateritis der Verba oportet fdecet
convenit), aequum est statt des Prasens steht, z. B. quod iampri-
dem factum esse oporttdt — aeqitom fxdt deos paravisse^
aussert sich Ziemer, dass hier »das abhangige Perfokt seine
Existenz einzig und allein dem regirenden Perfekt verdankt,
mit welchem es sich assimilirt hat» (S. 80); dies wiirde auf die
Voraussetzung einer rein ausserlichen Angleichung hindeuten,
aber wenn Ziemer spater zu einer naheren Erklarung des Falles
tibergeht, kommt er doch zu dem Schluss, dass die Ausgleichung
deswegen eine uberaus nabe liegende ist, weil sich in der Seele
des Redenden zwei Gedanken — das was hatte geschehen soUen
und das was in der Tat geschehen ist — begegnen und einan-
der mit solcher Gewalt durchdringen, dass der starkere (der
negative) »vermoge seines eigentlimlichen Gewichts naturgemass
im Perfekt zum Ausdruck gelangt». »So voUzieht sich» schliesst
Ziemer seine diesbeziiglichen Erorterungen »auf psychologischem
Wege der Ausgleich beider Gedanken und geht in die Rede
libera. Gewiss ist diese Betrachtungsweise die einzig richtige;
rein mechanische Assimilation wird wohl in dem vorliegenden
Falle ausgeschlossen sein, — Nicht ganz klar ist es, ob Ziemer
344 Werner Soderhjelm.
die psychologische ErklaruDg auf die zahlreichen Falle der An-
wendung des Konjunktivs in Nebensatzen, die von einem Kon-
junktivsatz abhangen, in denen aber der Indikativ von rechts-
wegen stehen soUte (S. 83 f.), angewandt haben will; nur von
einem Falle der Modus-Ausgleichung (S. 85, der Nachsatz hat
den Konj. in Ubereinstimmiing mit dem vorhergehenden Bedin-
gungssatze) sagt er, dass er ihn »aaf psychologische Weise»
erklare, begniigt sich aber mit der Behauptung, der Konj.
erscheine hier »ohne logischen Grund, nur infolge einer Aus-
gleichung mit dem Konj. des Nebensatzes», and ftigt weiter unten
hinzu, dass der Konj. »also durcli Assimilation zu erklaren sei».
Hier, wie ofters, vermisst man, meiner Ansicht nach, eine genaue
Scheidung der Begriife (psychologische) Ausgleichung (Analo-
gic) und (mechanische) Assimilation. Wo dieser letztere Aus-
druck begegnet, fuhlt man sich immer geneigt, sich einen ahn-
lichen Vorgang vorzustellen wie derjenige, ftir den wir in der
Lautlehre diesen Namen anwenden, wahrend Ziemer die beiden
Benennungen als vollstandig synonym zn betrachten scheint
Was nun die in oben angedeuteter Weise gebrauchten Konjunk-
tive betrifft, so glaube ich, dass auch hier ein Ausgleich der
Gedanken zu Grunde liegt, indem namlich der regirende Kon-
junktivsatz den abhangigen in seine Sphare (bzw. in den Bereich
der Moglichkeit) einzog, was wieder den Modus-Ausgleich mit
sich ftihrte; sie wtirden somit nicht in die Gruppe der reinen
Assimilation gehoren.
Es eriibrigt noch von einigen unter Tempus-Ausgleichung
(S. 77 ff.) angefuhrten Fallen zu sprechen, in denen Ziemer
Besultate psychologischer Ausgleichung sehen will. Es sind
dies einige Gebrauchsformen des Perf. Inf. statt Prasens Inf.,
namlich erstens in Fallen, wo in der altesten Sprache jene Form
in Satzen, die ein Verbot enthalten, nach volo und nolo steht
Fber einige Falle sogenannter forraaler Ausgleichung. 345
(ne quid e^niisse velit), dann, zweitens, wo dieser Gebrauch von
den augustaischen Schriftstellern wieder aufgenommen wird und
sich auf verneinende Satze iiberhaupt ausdehnt (haud me extu-
lisse velim), und schliesslich, drittens, wo durch das Perf. Inf.
Pass, (meist ohne esse) nach den Verbis voluntatis energische
Willensausserungen ausgedriickt werden uod wofiir sich Ana-
logien in anderen Spraclien (z. B. im Mhd. er icil sich an iu
gerochen hdn — ich wolde sin geriten) vorfinden soUen.
Diese Falle nun erklart Ziemer psychologisch: den ersten und
zweiten Fall dadurch, »dass das auf Vollendung gerichtete Ver-
langen oder der Wunsch sich einmischt, die Sache moge nicht
geschehen oder nicht eingetreten sein», den dritten wieder so,
dass das Perfekt gebraucht wird »ura den Eifer und die
Ungeduld, mit welcher auf die Erfiillung des Wunsches gewartet
und gedrungen Avird, deutlicher zutage treten zii lassen, als dies
bei Anwendung des Prasens moglich ist». Gegen diese Erkla-
rungen an sich habe ich nichts einzuwenden. Wenn man aber die
vorliegenden Falle mit der ersten Definition vergleicht, die Zie-
mer fur die forniale Ausgleichung Iiberhaupt aufstellt, namlich
dass sie darin bestehe, »dass sich zwischen zwei Forme n, die
sich ausserlieh nahe stehen oder in nahe Beriihrung gebracht
werden .... eine ausserliche Assimilation vollzieht» u. s. w.,
so fragt man sich, ob diese Falle wirklich unter die Definition
bezw. unter die Kategorie der formalen Ausgleichungen fallen,
denn wo sind hier die zwei Formen, welche sich ausserlieh nahe
stehen und zwischen welchen sich eine aussere Assimilation voU-
zieht? Das kann doch nicht von den Formen resp. relit —
emisse, velim — extulisse, ivil — gerochen hdn behauptet
werden. Wohl aber ist das Gegenteil der Fall: die zweite Form
entwickelt sich ganz unabhangig von der ersten und ist das
Resultat einer Ideenassociation, welche einfach das erwiinschte
346 "W^'erner Soderhjelm.
Resultat der Handlung mit der Handlung selbst verwechselt,
sich also ganz selbstandig gegeniiber dem Prasensbegriffe des
verbi voluntatis verbal t. Und da eben diese Yerwechselung fiir
alle drei obeu citirten Falle gemeinsam ist, so kann man sie
gewissermassen als Resuitate einer psychologischen Kontamina-
tion ansehen. Sie wiirden demnach besser in die dritte Kate-
gorie der Ziemerschen Einteilung passen. In den Bereich der
formalen Ausgleichungen gehoren sie jedenfalls nicht, wenn man
einmal an Ziemers Definition, die mir durcbaus erschopfend und
gut scheint, festhalten will. ^)
Es fragt sich jetzt, ob liiermit alle die Faktoren erwahnt
worden sind, deren Teilnahnie an den syntaktischen Ausglei-
chungen mit in Betracht gezogen werden kann. Ich glaube
es nicht, denn ohne Zweifel konnen z. B. historische Bedin-
gungen vorhanden gewesen sein, in denen eine uns jetzt unsia-
sig vorkommende Ausgleichung ihren ersten Grund hat, und
andererseits mochte ich auch nicht so entschieden wie Ziemer es
zu tun scheint jede Moglichkeit einer logischjen Erklarung
von vorneherein ausgeschlossen sehen. Ira folgenden werde
ich ein paar Falle besprechen, in denen, meiner Ansicht nach,
derartige Faktoren der Assimilation befordernd zur Hilfe ge-
kommen sind.
II.
Die deutsche Konstruktion von dem Typus ich kdtte sagen
konnen^ wo an die Stelle des zweiten Partizips eine mit dem
') Die Gebrauchsform des Perf. Inf., in der Ziemer eine Aniehnung
an den Aorist sieht (S. 78), fallt natiirlich auch ausserhalb der formalen
Ausgleichungen.
tJber einige Faile sogeaanater formaler A.usgleiohung. 347
vorhei^ehenden Infinitiv sich deckende Form tritt, und diefeeit
raittelhochdeutscher Zeit bei den raodalen Hilfszeitwortern und
einigen anderen Verben gebraucht wird, ist auf zrw'eierlei Weise
erklart worden. Erdmann, der sich uber diese syntaktische
Erscheinung zuletzt in eingehenderer Weise ausgesprochen hat,
a. a. 0. S. 110 fiF., sieht in der zweiten Verbalform einen Infi-
nitiv und will den Vorgang als einfache mechanische Assimi-
lation auffassen; Lac h man n^) und Grimm (Deutsche Gram-
matik IV, 168) betrachten die unorganische Form als ein star-
kes Partizip ohne ge-^ dessen ausgedehnter Gebrauch sich auf
das Muster der in dieser Weise angewandten mittelhoch-
deutschen Partizipialformen stiitzt. Diese Ansicht scheint auch
Behaghel zu teilen, denn in seiner Darstellung der Ge-
schichte der deutschen Sprache in Pauls Grundriss der germ.
Phi^. I, 609 sagt er: «versteckt liegen alte Formen ohne ge-,
bezw. deren Nachbildungen vor in den Verbindungen wie ich
habe ihn kommen lassen, gehen heissen, singen fidren^» vgl.
desselben Verf:s Die deutsche Sprache S. 195, wo jedoch
nur von lassen die Rede ist.^) Diejenigen Yerfasser neu-
hochdeutscher Sprachlehren, die iiberhaupt auf die Frage naher
eingehen, verhalten sich zu ihr in folgender Weise: Engelien,
Gramm. der nhd. Sprache* S. 198, 173, scheint die Grimmsche
Ansicht unbedingt zu teilen, denn er spricht noben dem schwa-
chen Partizip von einem starken, »das sich iiberall mit dem
Infinitiv ausgeglichen hat, nicht aber, seinem Ursprunge nach,
mit ihm verwechselt werden darf » und ninimt sogar in das For-
^) Zu Nibel. 2241; citirt nach Erdmann, dessen Angabe ich nicht
habe kontrolliren konnen.
•) Bei Jolly, Geschichte des Infinitivs im Indogermanischen (der
deutsche Infinitiv 8. 150 — 176) finde ich iiber diese Erscheinung nichts.
348 Werner Siiderhjelm.
menverzeichnis der modalen Hilfsverben dieses «dem Infinitiv
angeahnlichte Partizip* auf (kminen — mhd. kunnen gekunnet^
nhd. konnen gekonnt), Heyse-Lyon, Deutsche Grammatik^*
S. 239, spricht wohl von der »Infitmivfonn», fiigt aber in einer
Anmerkung hinzu, dass diese Form bei den Praterito-Prasentia
ein <'.altes starkes Participium» ist, »das wir aber nicht mehr
als solches empfinden« — also jedenfalls eine rait der Grimm-
schen ziemiich genau iiberenstimmende Ansicht. Bei Wetzel,
Die Deutsche Sprache' S. 142, ist nur von einem Infinitiv die
Rede, ohne dass auf den Ursprung eingegangen wiirde. So
auch bei Wilmanns, Deutsche Schulgrammatik^ 11,80; Blatz,
Neuhochd. Schulgrammatik.^ S. 255 spricht von dor mit dem Infini-
tiv iibereinstimmenden Form, die «statt des 2 Partizips» tritt. —
Auch in den bei uns angewandten deutschen Grammatiken
spukt noch die grimrasche Auflfassungsweise. So sagt Lofgren,
Tysk spr&klara* S. 62 (der Einfluss Heyse-Lyons ist unverkenn-
bar), dass dilrfen konnen etc., wenn sie als modale Hilfsverben
gebraucht werden, und lassen hetssen sehen^ wenn sie neben
einem Infinitiv vorkommen, nicht die Vorsilbe ge im 2. Part,
annehmen, und in einer Anmerkung wird hinzugefiigt, dass /itare?^
helfen und zuweilen fiihle7i lehren lernen ihr Perf. Part, in
diesem Falle gegen die Infinitivform austauschen. In noch
schrofferer Weise aussert sich Calwagen, Tysk sprSklara^ S.
97, 158 f., der fiir alio diese Yerben ein zweites starkes Parti-
zip, das dem Infinitiv ahnlich sieht, annimmt. Nur der sonst
nicht sehr modeme Paul, Tysk spr&klara^ S. 97, erkennt in
den besagten Formen schlcchtsveg Infinitive.
Gegen Grimm's Auffassung hat Erdmann die einfache
Tatsache gestellt, dass in der Zeit, wo diese eigentiimliche Ver-
bindung zuerst aufgekommen ist, nur sehr wenige von den so
gebrauchten Verben — unbedingt nur sehen Idxen heixen^ mit
Uber einige Falle sogenannter fornjaler Ausgleichung. 349
Annahme wenig iiblicher Nebenformen kunnen nrixxen — Par-
tizipforineii batten, welche mit der lufinitivform zusammen-
fielen. Er fiihrt den Beweis nicht welter aus, aber meint wabr-
scheinlich — und ich meine es jedenfalls — dass es ganz un-
glaublicb erscheint, dass diese Yerben, welche doch im Yer-
hMltnis zu den eigentlichen modalen Hilfsverben relativ selten
mit einen Infinitiv zusammenstanden, eine so starke angleichende
Wirkung auf diese hatten austiben konnen, dass sie sich alie
in der genannten Stellung ein neues Partizip nacb dem Muster
jener Yerben herausbildeten. Konnen denn Analogiewirkungen
nur so ohne Weiteres angenommen werden? Ich glaube es
gewiss nicht, und es kommt mir eigentumlich vor, dass man,
auch wenn man die Ansicht von den «nachgebildeten Parti-
zipien» hegt, nicht einraal die Nahe des vorangehenden Infi-
nitivs ais ein unterstutzendes Moment, bezw. als eine Bedingung
der Analogiebildung- erwahnt. Bei diesen von aller assimila-
tiven Wirkung des] Infinitivs abstrahirenden Auffassung erscheint
die Frage naturlich, weshalb denn diese mit dem Infinitiv iden-
tischen Partizipialformen der Yerben sehen u. s. w. nicht auch
in anderen Stellungen auf das Partizip der modalen Hilfsverben
bezw. anderer Zeitworter eingewirkt haben ? — Auch einen ande-
ren wichtigen Beweis bringt Erdmann fiir seine Ansicht bei,
namlich dass bei diesen Yerben das Partizip sofort eintritt,
wenn der Infinitiv wegfallt oder wenn er von dem Partizip
getrennt ist, z. B. was ich gesollt, hab^ ich gesungen —
Schreiben hdtte er zum wenigsten gekonnt. [Wenn aber in
dem Beispiele aus Lessing: das hat meine Emilia nicht wol-
len (sc. siindigen), Infinitiv statt Partizip allein steht, so ge-
schieht dies, weil in Gedanken der vorhergehende Infinitiv
(tun) lebhaft gefuhlt wurde; jetzt wiirde man sagen ^fct^o/tt].
350 Werner '"Soderhj elm.
Wenn nnn auch somit angenommen werden muss, dass
hier einfache Assimilation vorliegt, und wenn demnach auch das
«alte Partizip» endlich aus den Grammatiken ausgemerzt wer-
den soUte, so glaube ich doch, dass man den Umstand, dass
wirklich bei einigen Verben die Partizipialform mit der Infini-
tivform identisch war, nicht ganz ausser Acht lassen kann, wie
es Erdmann tut. Im Gegenteil darf wohl jene historische Tat-
sache als ein Moment angesehen werden, das die Assimilation
wesentiich befordert bat, und wenn auch schon in den ersten
litterarischen Belegen fiir diese Konstruktion Verben auftreten,
bei denen eine solche Ahnlichkeit nicht vorhanden war, so
beweist dies gegen unsere Annahme nichts, denn sie konnte
doch wohl schon der gesprochenen Volkssprache gelaufig sein,
ohne dass man sich jedenfalls getraut hatte, sie niederzuschrei-
ben (vgl. mutatis mutandis was unten iiber eine entsprechende
Erscheinung im Schwedischen gesagt worden ist). — Dass die
Assimilation, wie Erdmann S. Ill hervorhebt, bei den das Hilfs-
verbum sein annehmenden Verben der Bewegung vor finalem
Infinitiv ebensowenig als bei legen vorkommt, riihrt wohl ein-
fach daher, weil bei diesen Verben die Zusammenstellung mit
einem Infinitiv {'er ist jagen gegangen — ich habe das Kind
schlafen gelegf) seltener ist; diejenigen Verben aber, bei wel-
chen die Assimilation voUzogen ist, werden gewissermassen alle
als modale Hilfsverben gebraucht und stehen ausserst oft mit
einem Infinitiv zusammen.
Die jetzt besprochene Verwendung des Infinitivs fiiidet sich
nach Grimm, ausser im spateren Mhd. und im Nhd., nur im Neunie-
derlandischen. Indessen giebtNissen, Forsog til en middelneder-
tysk syntax S. 94, zwei Beispiele aus dem Mittelniederdeutschen
des 15:ten Jhdts: so ik hebbe horen lesen und ik hebbe tool
horen nomen, ohne doch aus diesen vereinzelten Belegen
Uber einigo Falle sogenannter fomialer Ausgleichung. 351
irgend einen Schluss inbezug auf den Sprachgebraueh im allge-
meinen zu ziehen. Kann man nieht vermuten, dass auch hier
eine sprachliche Gewohnheit vorhanden ist, die nicht in die
Schriftsprache Eingang gefundeu hat?
Aus der Darstellung Nissens ersehe ich, dass dem Mnd.
eine Wendung gelaufig gewesen ist, die aucli im Schwedischen
vorkommt und die eine, wenn auch nur aussere, Analogie mit der
eben erorterten Erscheinung darbietet. Ich will sie hier erwahnen,
obgleich ich dadurch denselben Fehler begehe, den ich oben
bei Ziemer gertigt habe, namlich verschiedenartiges nur wegen
ausserer ZusammengehorigJreit mit einander zu vermengen.
Es handelt sich um eine Assimilation, wodurch nicht wie
oben Perf. Partizip in InjBnitiv tlbergeht, sondem im Gegenteil
2 Part, bei zusammengesetztem Perf. und Plusquamperf. statt
des Infinitivs tritt. Beispiele aus dem Mnd: hie uinme hebben
de eldesten dyt bok gescreven laten — se hodden vorkundiget
laihen — hedde sik gefunden laten u. s. w. Die Konstruktion
kommt nur bei laten vor; wenn aber Nissen a. a. 0. sagt
»imedens det stvrende Yerbum laten — i det mindste tilsyne-
ladende — stSr i Inf. i Stedet for Perf. Part.» so hatte er diese,
wenn auch mit aller Reservation ausgesprochene, Behauptung
unterdrticken soUen, denn bekanntlich ist ja tiberhaupt im Nie-
derdeutschen das Prafix ge vielfach, auch in Nominen, verloren
gegangen und der grosste Teil des Nnd. zeigt bei Perf. Part
kein Prafix (vgl. Behaghel in Pauls Grundriss I, 576), welcher
Tatbestand, wenngleich nicht ausschliesslich, bis in die mittel-
niederdeutsche Zeit hinauf reicht; ausserdem wiirde man es kaum
erklaren konnen, dass das Partizip und der Infinitiv die RoUen
einfach mit einander getauscht batten. Im Schwedischen, be-
sonders in der gesprochenen, sehr selten aber in der geschrie-
350 Werner ''Soderhjelm.
Wenn nun auch somit angenommen werden muss, dass
hier einfache Assimilation vorliegt, und wenn demnach auch das
«alte Partizip» endlich aus den Grammatiken ausgemerzt wer-
den sollte, so glaube ich doch, dass man den Umstand, dass
wirklich bei einigen Verben die Partizipialform mit der Infini-
tivfonn identisch war, nicht ganz ausser Acht lassen kann, wie
es Erdmann tut. Im Gegenteil darf wohl jene historische Tat-
sache als ein Moment angesehen werden, das die Assimilation
wesentlich befordert hat, und wenn auch schon in den ersten
litterarischen Belegen fur diese Konstruktion Verben auftreten,
bei denen eine solche Ahnlichkeit nicht vorhanden war, so
beweist dies gegen unsere Annahme nichts, denn sie konnte
doch wohl schon der gesprochenen Volkssprache gelaufig sein,
ohne dass man sich jedenfalls getraut hatte, sie niederzuschrei-
ben (vgl. mutatis mutandis was unten iiber eine entsprechende
Erscheinung im Schwedischen gesagt worden ist). — Dass die
Assimilation, wie Erdmann S. Ill hervorhebt, bei den das Hilfs-
verbum sein annehmenden Verben der Bewegung vor finalem
Infinitiv ebensowenig als bei legen vorkommt, riihrt wohl ein-
fach daher, well bei diesen Verben die Zusammenstellung mit
einem Infinitiv (er ist jagen gegangen — ich kabe das Kind
schlafen geUgf) seltener ist; diejenigen Verben aber, bei wel-
chen die Assimilation voUzogen ist, werden gewissermassen alle
als modale Hilfsverben gebraucht und stehen ausserst oft mit
einem Infinitiv zusammen.
Die jetzt besprochene Verwendung des Infinitivs findet sich
nach Grimm, ausser im spateren Mhd. und im Nhd., nur im Neunie-
derlandischen. Indessen giebtNissen, Fors0g til en middelneder-
tysk syntax S. 94, zwei Beispiele aus dem Mittelniederdeutschen
des 15:ten Jhdts: so ik hebbe horen lesen und ik hebbe tool
horen nomen, ohne doch aus diesen vereinzelten Belegen
tJber einigo Falle sogenannter formaler Ausgleichung, 351
irgend einen Schluss inbezug auf den Sprachgebrauch im allge-
meinen zu ziehen. Kann man nicht vennuten, dass auch hier
eine sprachliche Gewohnheit vorhanden ist, die nicht in die
Schriftsprache Eingang gefunden hat?
Aus der Darstellung Nissens ersehe ich, dass dem Mnd.
eine Wendung gelaufig gewesen ist, die auch im Schwedischen
vorkommt und die eine, wenn auch nur aussere, Analogic mit der
eben erorterten Erscheinung darbietet. Ich will sie hier erwahnen,
obgleich ich dadurch denselben Fehler begehe, den ich oben
bei Ziemer gertigt habe, namlich verschiedenartiges nur wegen
ausserer Zusammengehorigkeit mit einander zu vermengen.
Es handelt sich um eine Assimilation, wodurch nicht wie
oben Perf. Partizip in Infinitiv libergeht, sondern im Gegenteil
2 Part, bei zusammengesetztem Perf. und Plusquamperf. statt
des Infinitivs tritt. Beispiele aus dem Mnd: hie umme hebben
de eJdesten dyt bok gescreven laten — se hodden vorkundiget
laihen — hedde sik gefunden laten u. s. w. Die Konstruktion
kommt nur bei laten vor; wenn aber Nissen a. a. 0. sagt
»imedens det stvrende Verbum laten — i det mindste tilsvne-
ladende — st&r i Inf. i Stedet for Perf. Part.» so hatte er diese,
wenn auch mit aller Reservation ausgesprochene, Behauptung
unterdrticken sollen, denn bekanntlich ist ja iiberhaupt im Nie-
derdeutschen das Prafix ge vielfach, auch in Nominen, verloren
gegangen und der grosste Teil des Nnd. zeigt bei Perf. Part,
kein Prafix (vgl. Behaghel in Pauls Grundriss I, 576), welcher
Tatbestand, wenngleich nicht ausschliesslich, bis in die mittel-
niederdeutsche Zeit hinauf reicht; ausserdem wiirde man es kaum
erklaren konnen, dass das Partizip und der Infinitiv die Rollen
einfach mit einander getauscht batten. Im Schwedischen, be-
sonders in der gesprochenen, sehr selten aber in der geschrie-
352 Werner Soderhjelm.
benen Sprache (ich kenne Belege nur aus V. v. Heidenstam,
6er freilich ein guter Gewahrsmann ist) kommt ein solcher Uber-
gang bei alien modalen Hilfsverben vor. Von Beispielen, die
ich mir aus der Umgangssprache gemerkt babe, ftihre ich fol-
gende an: jag hade bort sagt — det skulle du hafva kunnat
gjort — skulle ni hafva velat haft mera te [ein vereinzeltes,
nattirlich gauz zufalliges Beispiel ftir die Erstreckung dieser
Assimilation auf zwei Infinitive, das aber die assimilative Natur
der Erscheinung gut beleuchtet, kann ich anfiihren, namlich: hur
liar du kunnat borjat sagt (fiir borja sdga)\.
An eine Zusammenstellung mit irgend einer von den von
Grimm, DG. IV, 126 ff., erwahnten Fallen, in welchen sich ein
Partizip und ein Infinitiv nahe beriihren, ist hier selbstverstand-
lich nicht zu denken (am nachsten lage die rahd. Konstruktion
nu hdn ich ofte hdrt gesaget). Vielmehr dilrfte man, wie ich
es auch schon getan, getrost die Erscheinung zu der Kategorie
der formalen Ausgleichungen rechnen konnen. Es handelt sich
aber nicht um eine rein mechanische, sinnlose Assimilation,
sondern auch hier hat, neben der Neigung zur Formentibertra-
gung, ein anderer Faktor mitgewirkt, und zwar ein psycholo-
gischer : das Bewusstsein der Vergangenheit, der Eif er, das Tem-
pusverhaltnis moglichst ausdriicklich hervorzuheben — das Hilfs-
verb wird gleichsam zu beiden Verben geftihrt — hat ohne
Zweifel dazu beigetragen, die nahe liegende Ausgleichung zu
voUziehen.
Ganz ohne Interesse ftir die oben besprochene Erscheinung
im Deutschen ist dieser Gebrauch nicht, denn er beweist, wie
leicht sich auf einander folgende Formen in der Rede ausgleichen,
und kann als Stiitze ftir die Auffassung jener Erscheinung als
eine in erster Hand aus dem Assimilationsdrange hervorge-
gangene dienen.
Uber einige Falle sogenannter formaler Ausgleichung. 353
III.
Wer sich ein wenig mit vergleichender Syntax beschaftigt
Oder in der darauf bezuglichen Litteratur umgesehen hat (wir
Mnlander brauchen uns dabei nur unserer zweiten Muttersprache
zu erinnem), dem ist es bekannt, dass in vielen Sprachen ein
Substantiv, welches einem Zahlworte folgt, im Singular steht
Besonders ist dies der Pall in den finnisch-ugrischen und kel-
tischen Sprachen, es kommt aber auch, zum Teil unter gewissen
Bedingungen, anderwarts, wie im Sanskrit, Hebraischen, Chinesi-
8chen, Persischen vor (vgl. Pott, Die quinare und vigesimale Zahl-
methode bei Volkern aUer Welttheile S. 200 fF., Doppelung S.
165 fF., Etymologische Forschungeni 11, 623, L. Tobler, Uber
den Begrifif und besondere Bedeutungen des Plurals, in der
Zeitschr. fiir Volkerpsychologie XIV, 412). Von den germa-
nischen Sprachen weist das Deutsche diese Erscheinung seit
fruhneuhochdeutscher Zeit (sie findet sich aber schon im Alt-
sachsischen, vgl. Pauls Grundriss I, 619) bei Maass- und Qe-
wichtbestimmungen auf, ebenso die skandinavischen Sprachen
und das Englische, aber im beschrankterem Grade. Was die
romanischen Sprachen betrifft, weiss ich in ihnen keine anderen
Analoga zu diesem Gebrauche anzufiihren, als das fakultative
Setzen des Singulars im Italienischen und Spanischen nach den
mit uno zusammengesetzten Zahlwortem und das von Mussafia,
Beitrage zur Kunde der norditalienischen Mundarten S. 54, aus
dem Venezianischen erwahnte fMja, das oft in dieser singula-
rischen Form nach Zahlwortern vorkommt.
Was die Erklarungen betrifft, so sagt schon Pott in der
eisten Auflage seiner Etymol. Forsch. (1836) H, 622: »wenn das
Appositum zu einem Nomen, z. B. ein Zahlwort, schon Plura-
23
354 AVerner Soderhjelm.
litat bezeichnet, so ist die Pluralform daneben gewissermassen
XJeberfluss». ^) Dieselbe ErklaruQg, die Pott dann in seiner Zahl-
methode S. 200 wiederholt, fiihrt L. Tobler, a. a. 0. S. 411 f.,
ein wenig tiefer aus indem er sagt: »wir diirfen also den
Grundbegriff des Plurals nicht erst aus Vorstellungen ableiten,
welche wirkliche Zahlworter voraussetzen; den wo solche aus-
drticklich zum Plural hinzutreten, sind sie, die Zahlen selbst als
solche, die eigentlich bedeutsamen Coefficienten der gezahlten
Grosse, er nur ein blasser Exponent; darum steht denn auch,
eigentlich ganz richtig, in vielen Sprachen gerade bei Zahlwor-
tern das Substantiv im Singular und die Pluralform desselben
ist ein Pleonasmus, wie ihn die Formsprachen auch sonst zur
Bezeichnung der Congruenz lieben.» Und wenn Paul, Prinzipien^
S. 227 die bezliglichen Falle im Deutschen bespricht, fiigt er
hinzu: »es ist eben gerade nach einer zahl kein bedtirfniss zu
einem besonderen ausdruck fii die mehrheit, da dieselbe schon
hinlanglich durch die zahl gekennzeichent ist.»
Soviel einstweilen iiber die Sache im allgemeinen. Es wird,
wie wir sehen, einstimmig ein rein logischer Grund fiir die Er-
scheinung vorausgesetzt.
Gegeniiber den genannten Autoritaten ist es wohl verwegen,
eine eigene Ansicht zu haben. Bei der im Grund einfachen Natur
der Erscheinung kann auch von einer abweichenden Erklarung
nicht die Rede sein, denn dass die Logik hiei wenigstens eine
grosse RoUe gespielt hat, ist einleuchtend. Nur mochte ich sie
nicht als die alleinige Triebfeder betrachten, die den Sprach-
gebrauch zu der vorliegenden eigenttimlichen Konstruktion be-
wogen hat; vielmehr glaube ich, dass man auch hier mit dem
^) Die von Pott citirte Chinesische Grammatik v. Endlieher aussert sich
auch schon in derselben Richtung.
tJber einige Falle sogenannter formaler Ausgleichung. 355
assimilatorischen Drang rechnen muss — ob in hohereni oder
geringerem Grade kann freilich nicht entschieden werden.
Wenn wir namlich diese Erscheinung mit denjenigen verglei-
chen, in denen wir oben eine formale Ausgleichung erkannt haben,
muss es uns auffallen, das wohl in keinem dieser Falle die Bedin-
gungen ftir eine Assimilation in so grossem Maasse vorhanden wa-
ren wie hier. Wir woUen uns der Ziemerschen Definition noch ein-
mal erinnem: »zwei Formen, die sich ausserlich nahe stehen oder
in nahe Beriihrung gebracht werden . . . ». Wenn dies je fiir zwei
Formen zutriflt, so ist es wohl hier in eminentester Weise der
Fall. Den Zahlwortern folgen die Substantive fast immer dicht
auf den Fuss; sie haben fast immer singularische Form; der
starkere Nachdruck ruht moistens auf dem Zahlworte, wogegen
das Substantiv verhaltnismassig unbetont ist — genugt nicht
das, um von diesem singularischen, betonten Worte einen rein
assimilatorischen Einfluss auf das im nachsten Zusammenhange
mit ihm stehende Wort ausgehen zu lassen? — Die oben genannten
Konstruktionen im Italienischen und Spanischen, in welchen das
Substantiv nach mit uno zusammengesetzen Zahlwortern im Sin-
gular ausgedrtickt wird, bietet, scheint es mir, fiir meine Ansicht
eine gute Sttitze, denn was anders ist da vorhanden als rein
mechanische Assimilation, die dann wieder, wenn der Plural vor-
kommt — denn das ist nicht ausgeschlossen, ungeachtet der
kategorischen Behauptung bei Diez, Grammatik^ HI, 833 —
vom logischen Bewusstsein korrigirt wird? Und noch eins: in
den finnisch-ugrischen Sprachen wird, wenn das nachfolgende
Substantiv ein Pluralitantum ist, auch das Zahlwort in Plural
gesetzt; so sagt man z. B. im Finnischen kahdet rattaat =: zwei
(Plur.) Karren. Man sieht hieraus, wie sehr sich das Sprachbe-
wusstsein dagegen straubt, die Gleichformigkeit aufzuheben, und
wenn es sich auch hier von regressiver Assimilation handelt, so
356 Werner S o d e r h j e 1 m.
beweist doch der Vorgang zur Gentige, dass die Ausgleichuug
beim Zahlworte der Sprache ein formliches Bediirfnis gewor-
den ist
Es ertibrigt noch, von den diesbeziiglichen Fallen im Deut-
schen (bezw. in anderen germanischen Sprachen) zu sprechen. In
der ersten Auflage seiner Etymologischen Forschungen stellt
Pott sie auf dieselbe Linie mit ihren Entsprechungen in den
tibrigen Sprachen. Nachdem aber Jacob Grimra in seiner Gram-
raatik eine andere Erklarung beigebracht hatte, scheinen bei
Pott Zweifel enstanden zu sein. Ohne sich mit Grimm ganz
einverstanden zu erklaren, sagt er, Zahlmethode S. 200, wo von
der besagten Erscbeinung die Rede ist und er seine Et. Forsch.
citirt: »wo aber der Sg. im Detitschen bei Gewicht, Maass und Zahl
wenigstens in so fern in Frage zu stellen, als Grimm IV 285
fur diesen Fall nur scheinbare Sg. will gelten lassen.» Und in
dem fiinfzehn Jahre spater erschienenen Buche tiber Doppelung,
S. 165 Anm., kehrt er zu seiner ursprtinglichen Ansicht vom
Vorhandensein eines wirklichen Singulars zuriick und versucht
ihn in einer anderen Weise zu erklaren: »man hatte also dabei
wohl immer nur den Modus des Messens nach einer solchen
gegebenen Einheit im Sinne, indem man sich diese etwa um
so viel Mai multiplicirt dachte, als die beigegebene Zahl be-
sagt; mithin etwa wie bis mille^ das ist 2 mal emtausend, ge-
gentiber von dito millia^ 2 Tausende; doch will Grimm u. s. w.» —
Die von Grimm a. a. 0. und in seinem Worterbuch unter »Fuss»
(Bd IV, 1, Sp. 1,009; ich kann nicht sagen, ob der Artikel von
Grimm selbst, Weigand oder Hildebrand herrtihrt) ausgesprochene
Ansicht ist in Kiirze die folgende: diejenigen Neutra, welche
Maass, Gewicht oder Zahl bezeichnen und im Mhd. den Plural
gleichlautend mit dem Singular hatten — wie Fuder Pfumd
tJber einige Falle sogenannter forinaler Ausgleichung. 357
Fass Mdoss Buck (dahin gehoren auch die Mask., welche im
Mhd. fakultativ das -e der Eiidung im Plural ausstiessen, wie
Acker Mmer^ das anoraale Mann und das Fern. Mark) — haben
analogisch auf alle die librigen in Frage kommenden Substan-
tive eingewirkt, so dass diese nach dem Muster jener einen, mit
dem Singular gleichlautenden, Plural herausbildeten. Diese Ansicht
ist die herrschende geblieben: so L. Tobler, a. a. 0. S. 412 Anm.
1, so Behaghel, Pauls Grundriss I, 619 f. und Die deutsche
Sprache S. 168. Nur Paul, Prinzipien^ S. 227, betont ausdrlick-
lich, dass das Sprachgeftihl in den alterttimlichen Verbindungen
so wenig wie in den analogisch nachgeschaffenen eine Plural-
form empfindet (er fiihrt, wie Pott, die Entstehung der »abso-
luten Form» nach Zahlwortern auf das mangelnde Bediirfnis
eines besonderen Ausdruckes fiir die Mehrheit zurtick). Auch
Nyrop, Adjektivernes Konsbejning S. 36, spricht von einem
Verdrangen der Pluralform durch die Singularform in ent-
sprechenden Wendungen im Danischen. — Was die deutschen
Sprachlehren betrifft, so erwahne ich nur, dass sowohl Heyse-
Lyon, S. 110, wie auch Engelien, S. 139, von der Singularform
reden; der letztere erklart sie als auf koUektiver Auffassung
beruhend ^).
Wenn Paul sagt, dass das Sprachgeftihl in den alterttim-
lichen Verbindungen keine Pluralform empfindet, so kann
dieses Prasens, glaube ich, getrost in ein Prateritum verwandelt
werden. Denn es darf wohl angenommen werden, dass zu der Zeit,
^) Wustmannf der sich iiber diese wie iiber so manohe and ere Fragen
mit suveraner Sicherheit aussert, sagt, a. a. 0. S. 42, dass diese Formen »na-
turlich keine wirklichen Singulare sind» und dass »von irgend einer Kegel,
dass in alien solchen Fallen der Singular stehen musse, keine Rede sein
kann>, weiss aber keinen Unterschied zu machen zwischen die sen und
solchen Ausdriicken wie drei Monate u. A., die garnicht in dieselbe Kate-
gone fallen.
358 Werner Soderhjolm.
WO die Neutra von dem Typus das dine — diu dine sich mit dem
Typus rfer Tac — die Tage ausglichen, die Yorstellung von einem
in Wirklichkeit vorhandenen Singular bei den neutralen Maass-
und Gewichtwortern schon fertig herausgebildet war — ganz
abgesehen davon, auf welehem Grunde diese Vorstellung schliess-
lich beruhte. Wie wiirde man sonst den Umstand erklaren,
dass nicht auch andere Neutra bei ihrer mit dem Singular
tibereinstimmenden Foim verharrten? Von der Ahnlichkeit der
Singular- und Pluralformen dieser Worter muss man nattirlich
ausgehen, aber ohne diese zweite Stufe vorauszusetzten, wiirde man
gleich auf Schwierigkeiten stossen. Wenn nun also das Bewusst-
sein von einer solchen assimilativen Konstruktion : Singular (Zahl-
wort) 4" Singular (Substantiv) einmal vorhanden war, konnte es
sich sehr leicht auf andere in ahnlicher Weise gebrauchte Verbin-
dungen ausstrecken. Was zur Rechtfertigung der Annahme
einer mechanischen Ausgleichung als Faktor neben dem logi-
schen Grunde oben gesagt worden ist (dass Mann als Kollek-
tivum gelten kann gebe ich zu) gilt naturlich auch hier, und
um so mehi*, als es sich hier um — wenigstens ursprtinglich —
geradezu unbetonte Substantive handelt: denn diese Maass-
u. a. Bestiramungen sind naturlich von Haus aus mit einem
nachfolgenden Substantiv gebraucht worden, das nebst dem Zahl-
worte den Satzton getragen hat; so ist man gleichsam streifend
tiber sie hinweggegangen, sie sind gleichsam zu gehaltlosen for-
malen Bestimmungen herabgesunken, man hat auf sie kein Ge-
wicht gelegt und hat sie in nachlassigem Tone ausgesprochen,
wodurch sie naturlich um so leichter unter dem Einflusse des
Zahlwortes zu stehen gekommen sind. — Dass sich zweisilbige
Feminina gegen diesen Einfluss strauben, mag wohl darin seinen
Orund haben, dass sie sich an keine historischen Muster an-
lehnen konnten.
Uber einige Fallen sogenaDnter fonnaler Ausgleichong. 359
Ich glaube also in alien diesen Fallen an einen starken
assimilatiyen Einfluss, der sich mit logisohen und auch zuweilen
grammatischen — auf historisehen Bedingungen beruhenden —
Faktoren verbindet um die hier erorterte singularisohe Venven-
dung des Substantivs ins Leben zu rufen.
Werner Sdderhjelm.
Liste de mots franijais employes dans la languB
suedoise avee une sipifieation detournee.
Le fait qu'on rencontre dans le su6dois parl6 actuellement
en Finlande un grand nombre de mots fran9ais dont la signi-
fication difPere d'une mani^re on d'une autre de celle du mot
correspondant en franQais, dans son emploi actuel, nous a sug-
g6r6 rid6e de dresser le tableau qui suit; il n'a nullement la
pretention d'etre complet, mais il pourra cependant oflfrir de
I'int^ret, sp6cialement sous le point de vue s6masiologique, conmie
donnant un 6chantillon des singuli^res Evolutions auxquelles la
signification a 6t6 sujette. II comprend aussi des mots suEdois
qui n'ont jamais eu d'6quivalent en fran9ais, mais qui sont tout
simplement form6s en analogie avec d'autres mots fran9ais.
Pour la classification de cette liste les principes suivants ont
6t6 observes:
I. Mots franQais ou mots d6riv6s du fran9ais qui s'em-
ploient en su6dois avec signification change.
n. Mots fran9ais qui depuis longtemps ont 6t6 introduits
dans la langue su6doise et y ont gardi leur signification pre-
miere, tandis que cette signification est dSjd vieillie en France.
Liste de mots fran9ais. 361
III. Mots qui ont plusieurs significations difF6rentes en
fran9ais, mais qui en suMois n'eaypriment qu'une id^e sp4ciale
qui differe de la signification fondamentale en fran^is,
IV. Mots qui ont une toumure fran9aise, mais qui n'ont
jamais eu d'6quivalent en fran9ais el qui sont tout bonnement
formes en analogie avec d'autres exp^'essians frangaises.
Nous indiquons ci-dessous la prononciation finlandaise des
mots su6dois. Parmi les signes phon^tiques dont nous nous
servons pour ce but, nous croyons devoir donner Texplication
des suivants (ii va sans dire que les sons su6dois ne ressemblent
qu'approximativement a ceux du fran9ais):
a = a dans pas,
a, plus ouvert que e dans pere,
6 =z dans sot,
6 = dans poiie,
u, entre ou dans sou et u dans tii.
y = u dans tu,
b == eti dans peur.
(o = oil dans sou,
g = g dans gant.
ii = ng dans Tallemand singen,
r, form6 avec le bout de la langue.
s = 5 dans sou,
^ = ch dans champ,
j = '/ dans bien.
: indique que la voyelle pr6c6dente est longue.
' indique que la syllabe pr6c6dente est la tonique.
Les definitions fran9aises sonst cellos que donne le diction-
naire de Littr6.
362
Annie Edelfeli
I.
Mots suedois.
Traduction
francaise.
Signification des mots fitm^ais
correspondants.
Balans
deficit.
balance, compte r6sum6 d'un
(balans')
commer9ant et qui pr6sente
le r^sultat g6ii6ral de toutes
ses affaires.
bastant
solide.
bastant, suffisant.
(bastanf)
blamera sig
faire des b^vues.
bldmer, juger que quelqu'un
(blara6:'ra si:g)
est digne de blame.
bonjour.
redingote.
bonjour, terme de salutation.
(bonSuir')
bomera
mousser.
borner, limiter.
(born6:'ra)
briljantera
enrichir de dia-
brillanter, tailler un diamant
(briljant6:'ra)
mants.
en brillant.
byrd
commode.
bureau, table sur laquelle on
(by:'r6)
6crit, endroit ou ti'availlent
les employes.
eklatera
faire part, an-
eclater, se briser par 6clats, se
(dklat6:'ra)
noncer.
produire avec violence.
formera
tailler.
fm^mer, donner Tetre et la
(form6:'ra)
forme.
galant^ adv.
a merveille, com-
galant, adj. qui cherche a
(galanf)
me sur des rou-
plaire, qui a de la gr^e, de
lettes.
F616gance.
tJhei einige Falle sogenannter formaler Ausgleichung. 353
III.
Wer sich ein wenig mit vergleichender Syntax beschaftigt
Oder in der daraof bezuglichen Litteratur umgesehen hat (wir
Mnlander brauchen uns dabei nur unserer zweiten Muttersprache
za erinnem), dem ist es bekannt, dass in vielen Sprachen ein
Substantiv, welches einem Zahlworte folgt, im Singular steht.
Besonders ist dies der Fall in den finnisch-ugrischen und kel-
tischen Sprachen, es kommt aber auch, zum Tell unter gewissen
Bedingungen, anderwarts, wie im Sanskrit, Hebraischen, Chinesi-
schen, Persischen vor(vgl. Pott, Die quinare und vigesimale Zahl-
methode bei Volkern aUer Welttheile S. 200 flF., Doppelung S.
165 ff., Etymologische Forschungeni H, 623, L. Tobler, Uber
den Begrifif und besondere Bedeutungen des Plurals, in der
Zeitschr. fiir Volkerpsychologie XIY, 412). Von den germa-
nischen Sprachen weist das Deutsche diese Erscheinung seit
fruhneuhochdeutscher Zeit (sie findet sich aber schon im Alt-
sachsischen, vgl Pauls Grundriss I, 619) bei Maass- und Qe-
wichtbestimmungen auf, ebenso die skandinavischen Sprachen
und das Englische, aber im beschrankterem Grade. Was die
romanischen Sprachen betrifft, weiss ich in ihnen keine anderen
Analoga zu diesem Gebrauche anzufiihren, als das fakultative
Setzen des Singulars im Italienischen und Spanischen nach den
mit tmo zusammengesetzten Zahlwortem und das von Mussafia,
Beitrlige zur Eunde der norditalienischen Mundarten S. 54, aus
dem Yenezianischen erwahnte fiada, das oft in dieser singula-
rischen Form nach Zahlwortern vorkommt.
Was die Erklarungen betrifit, so sagt schon Pott in der
ersten Auflage seiner Etymol. Forsch. (1836) H, 622: »wenn das
Appositum zu einem Nomen, z. B. ein Zahlwort, schon Plura-
23
364
Annie Edelfelt
Mots suMois.
Traduction
franQaise.
Signification des mots frangais
correspondants.
parWr
(parloir')
partout
(partu:')
pirat
(piraif)
polisony
(polison')
portor
k.^h
(portoir )
recett
(r^sM')
reel
(rd6:r)
guide de conver-
sation.
k toirt prix.
sac a ouvrage.
favoris.
boite a herbori-
ser; plusieurs
coupes en por-
celaine super-
poshes etserr6es
par une cour-
roie dans les-
quelles on trans-
porte un repas.
representation de
b6n6fice.
solide (en parlant
de personnes:
probe).
parleur, qui a Thabitude de
parler beaucoup.
partout, en tout lieu.
pirate, celui qui n'a de com-
mission d'aucun gouveme-
ment, et qui court las mers
pour piller.
poUsson, petit gar9on qui
s'amuse a jouer dans les
rues; homme qui a Thabi-
tude de dire ou de faire des
bouffonneries.
porteur, celui dont le m6tier
est de porter quelque far-
deau.
recette, ce qui est re9U en
argent.
r^el, qui est eflfectivement
liste de mots frao^ais.
365
Mots 6u6dois.
Traduction
frangaise.
Signification des mots frangais
correspondants.
rekvisition
(r6kvisit§ai:n')
revers
(revere')
salopp
(salop')
schasa
(§a:'sa)
schdsa
(§6:'sa)
trikder
(trik6:'6r)
iur
(tu:r)
vigilant
(vigilant')
commande, de-
mande.
billet, billet a or-
dre.
une esp^e de
manteau.
s'agiter, tracasser.
bavarder.
maillots.
bonne chance.
tiisch encre de Chine.
(tu§)
habile, actii
riquisition, demande faite par
Fautorit6 pour avoir a sa
disposition des pereonnes ou
des choses.
revers, le cdt6 oppos6 au c6t6
principal.
salope, qui est sale, malpropre,
»11 se piqaait d'etre stoicien
et il faisait gloire d'etre sa-
lope en I'honneur de la pro-
fession)^.
chasser, poureuivre le gibier
pour le tuer, pousser en
avant.
causer.
tricot, tissu fait en mailles.
tour, toute action qui exige
de rhabilet6, de la subtilit6,
de la souplesse, de la force
de corps.
touche, mani^re dont un pein-
tre indique et fait sentir le
caract^re des objets.
vigilant, qui veille.
366
Annie Edelfelt.
II.
Mots suMois.
Traduction
fran9aise.
1. Signification fondamentale
actuelle.
2. Signification vieillie aujourd -
hui en franpais, mais qui se
rapproche de celle du mot
suedois.
kadett
61eve militaire.
1. cadet, un cadet de famille.
(kadef)
2. cadets, jeunes gentilshom-
mes organises en compa-
gnies militaires sous Louis
XIY.
kondition
place de pr6cep-
1. condition, convention, 6tat
(konditScoin').
teur, de com-
2. service de domestique. »lls
mis.
ne chercheront pas a le
mettre en condition jusqu'a
votre retour». (M:me de
S6vign6). — Le sens propre
qui venait de la f6odalit6
6tait: personne soumise a
une condition, c'est-a-dire
afifranchie avec la condition
de fournir un certain ser-
vice.
kurera
gu6rir.
1. curer, enlever des inimon-
(kur6:'ra)
dices accumul^s.
2. En ancien fran9ais aussi : soi-
gner, avoir souci.
liste de mots fran<;:ais.
367
1. Signification fondamentale
actuelle.
Mots siiedois.
Traduction
2. Signification vieillie aujourd'-
fraiipaise.
hui en fran^ais, raais qui se
rapproche de celle du mot
suedois.
motion
exercice.
1. motion, sollicitation.
(mot^coin')
2. Autrefois: action de mou-
voir. »Quand meme il serait
n6cessaire que la nature
fdt en motion » Yol-
taire.
paskill
libelle, pamphlet.
1. pasquille^ 6crit satirique.
(paskir)
2. Autrefois: pasquil ou pas-
quille: Le Pasquil de la
Cour 1561. La pasquille
d'AUemagne 1546.
planscJiett
busc.
1. planchette, petite planche.
(plafig^f)
2. plancbette, avec la meme
signification qu'en su6dois,
est vieilli en fran9ais.
schangtil
616gant, superbe.
1. gentily joli, mignon.
(§anti:r)
2. Autrefois Tid^e de bonne
race qui est le sens propre
de gentil amenait une id6e
d'616gance; ex. gentil cava-
lier.
vast
gilet.
1. veste, vetement en forme
(vM)
d'habit rnais sans bas-
ques.
368
Annie Edelfelt.
Mots suMois.
Traduction
franpaise.
1. Signification fondamentale
actnelle.
2. Signification vieillie aujourd'-
hui en fran^ais, mais qui se
rapproche de celle du mot
su^dois.
2. Autrefois: vetement qui se
portait sous Fliabit et qui
6tait a quatre pansjes deux
de devant ayant des po-
ches. Le gilet a remplac6
la veste. (Diet, de I'Acad.)
III.
Mots su6dois.
Traduction
franpaise.
1. Signification fondamentale.
2. Signification qui se rapproche
le plus de celle du su6dois.
kassera
(kas6:'ra)
refuser, rejeter.
1. casser, faire d'un objet qui
est frapp6 deux ou plusieurs
fragments.
2. Terme de droit: annuler,
destituer. »Ils lui Stent tout
le pouvoir de casser TAl-
liance». Moli^re. Casser un
magistrat.
liste de mots fran^ais.
369
Mots suMois.
Traduction
fran^aise.
1. Signification fondamentale.
2. Signification qui se rapproche
le plus de oelle du suMois.
kontor
(kdntooir')
bureau.!
kuvert
(kuva:r' 1. ku-
vdrt')
enveloppe.
patient
(patsjenf)
malade.
raket
(rakef)
fus6e.
1. comptoir, table sur laquelle
le marchand fait montrer sa
marchandise.
2. ^tablissement secondaire
d'une maison de commerce,
de banque.
1. convert, logis oil Ton est
a couvert des intemp6ries.
2. »Sous le couvert» — avec
Tenveloppe qui porte I'a-
dresse d'un tiers: »Je sup-
plie Y. A. R. d'adresser les
ordres sous le couvert de
M. de Breuib. Voltaire.
1. patient, qui soufifre, qui a
de la patience.
3. qui est sous les mains des
chirurgiens — autrefois le
malade. »Monmartel, qui
est a Geneve au nombre
des patients de Tronchin*.
Voltaire, 1763.
1. raquette, instrument pour
jouer a la paume.
2. raquette, signal donn6 en
temps de guerre (peu
usit6y.
24
Liste de mots franijais employes dans la lanpe
suedoise avee une sipifieatlon detouraee.
Le fait qu'on rencontre dans le su6doi8 parl6 actuellement
en Finlande un grand nombre de mots fran9ais dont la signi-
fication differe d'une maniere on d'une autre de celle du mot
correspondant en frangais, dans son emploi actuel, nous a sug-
g6r6 rid^e de dresser le tableau qui suit; il n'a nullement la
pretention d'etre complet, mais il pourra cependant oflWr de
rint6ret, sp6cialement sous le point de vue s6ma8iologique, comme
donnant un 6chantillon des singulieres 6volutions auxquelles la
signification a 6t6 sujette. 11 comprend aussi des mots su^dois
qui n'ont jamais eu d'6quivalent en fran9ais, mais qui sent tout
simplement form^ en analogie avec d'autres mots fran9ai&
Pour la classification de cette liste les principes suivants ont
6t6 observ6s:
I. Mots fran9ais ou mots d6riv6s du fran9ais qui s'em-
ploient en su6dois avec signification clmng6e.
n. Mots fran9ais qui depuis longtemps ont 6t6 introduits
dans la langue su6doise et y ont garde leur signification pre-
midre, tandis que cette signification est d^a vieillie en France.
Liste de mots fraQ9ais. 361
III. Mots qui ont plusieurs significations diflf6rentes en
fran9ais, mais qui en suedois n'expriment qu^une id^e spiciale
qui differe de la signification fondamentale en fran^ais,
IV. Mots qui ont une toumure franQaise, mais qui n'ont
jamais eu d'6quivalent en fran9ais et qui sent tout bonnement
formes en analogie avec d'autres expressions frangaises.
Nous indiquons ci-dessous la prononciation finlandaise des
mots su6dois. Parmi les signes phon6tique8 dont nous nous
servons pour ce but, nous croyons devoir donner Texplication
des suivants (il va sans dire que les sons su6dois ne ressemblent
qu'approximativement a ceux du fran9ais):
a = a dans pas.
a, plus ouvert que e dans pere.
(5 = dans sot,
6 = dans po^ie.
u, entre ou dans sou et u dans tii.
J =z u dans tti,
b == eu dans peur.
CO = ou dans sou.
g = g dans gant.
n = ng dans Tallemand singen.
r, form6 avec le bout de la langue.
s = 5 dans sou.
^ =z eh dans champ.
j = i dans Men.
: indique que la voyeUe pr6c6dente est longue.
' indique que la syllabe pr6c6dente est la tonique.
Les definitions fran9aises sonst celles que donne le diction-
naire de Littr6.
362
Annie Edelfelt
I.
Mots suMois.
Traduction
francaise.
Signification des mots fran^ais
correspondants.
Balans
deficit.
balance, compte r6sum6 d'un
(balans')
commer9ant et qui prfeente
le r6sultat g6n6ral de toutes
ses affaires.
bastant
solide.
bastant, suffisant
(bastanf)
blamera sig
faire des b^vues.
bldmer, juger que quelqu'un
(blam6:'ra si:g)
est digne de bMme.
bcmjour.
redingote.
bonjour, terme de salutation.
(bon§u:r')
bomera
monsser.
boriier, limiter.
(born6:'ra)
briljantera
enrichir de dia-
brillantery tailler un diamant
(briljant6:'ra)
mants.
en brillant.
byrd
commode.
bureau, table sur laquelle on
(by:'r<5)
6crit, endroit ou ti-availlent
les employes.
eklatera
faire part, an-
eclater, se briser par 6clats, se
(eklat6:'ra)
noncer.
produire avec violence.
formera
tailler.
former, donner Tetre et la
(form6:'ra)
forme.
galant^ adv.
a merveiile, com-
galant, adj. qui cherche a
(galanf)
me sur des rou-
plaire, qui a de la grace, de
lettes.
r616gance.
Liste de mots fraaoais.
363
Mots suedois.
Traduction
fi'an9aise.
Signification des mots franpais
correspondants.
karott
plat, saladier, com-
carolle, plante potagdre a ra-
(karof)
potier.
cine comestible.
kanisell
jeu de bague, cir-
carrousely* iowxnoi ou des ca-
(karusel')
que de chevaux
valiers se livrent a difKrents
de bois.
jenx et exercices.
kommod
lavabo.
commode, espdce d'armoire
(k6m(»:d')
avec des tiroirs pour enfer-
mer le linge.
konkurs
faillite.
concours, affluence. Terme de
(konkiirs')
de jurisprudence, se dit quand
plusieurs pr6tendent avoir
droit a un meme objet. Con-
cours entre cr6anciers.
linjal
regie.
lineal, adj. qui a rapport aux
ainja:r)
ligues d'un dessin.
madam
dame de la halle.
mxidame, titre qu'on donne
(madam')
aux femmes marines.
mandat
exploit.
mandat, acte par lequel on
(TTianda:t')
commet le soin d'une affaire
a quelqu'un qui s'en charge.
Injonction de comparaltre
devant un juge.
orangeri
serre, serre chau-
orangerie^ lieu ou Ton con-
(6ran§eri:')
de.
serve les orangers pendant
rhiver.
pardon
quartier.
pardon, remission d'une faute,
(pardcoin')
d'une offense.
364
Annie Edelfelt
Mots suMois.
Traduction
fraiiQaise.
Signification des mots frangais
correspondants.
parWr
(parlorr')
partout
(partu:')
pirat
(pira:t')
polisong
(polison')
portor
(p6rto:r')
recett
(r^sdf)
reel
(rd6:r)
guide de conver-
sation,
a tout prix.
sac a ouvrage.
favoris.
boite a herbori-
ser; plusieurs
coupes en por-
celaine super-
poshes etserr6es
par une cour-
roie dans les-
queiles on trans-
porte un repas.
representation de
b6n6fice.
solide (en parlant
de personnes:
probe).
parleuVy qui a Thabitude de
parlor beaucoup.
partout, en tout lieu.
pirate, celui qui n'a de com-
mission d'aucun gouveme-
ment, et qui court les mers
pour piller.
polisson, petit garpon qui
s'amuse a jouer dans les
rues; homrae qui a Thabi-
tude de dire ou de faire des
bouffonneries.
porteur, celui dont le m6tier
est de porter quelque far-
deau.
recette, ce qui est re9U en
argent.
rM, qui est effectivement
liste de mots teocais.
365
Mots su^dois.
Traduction
fran9aise.
1
Signification des mots francais
correspondants.
rekvisition
(r6kyisit§<o:n')
revers
(revere')
salopp
(salop')
mande.
billet, billet a or-
dre.
une esp^e de
manteau.
commande, de- . requisition^ demande faite par
Fautorit6 pour avoir a sa
disposition des pereonnes ou j
des choses.
revers, le c6t6 oppos6 au c6t6
principal.
salope, qui est sale, malpropre,
»11 se piquait d'etre stoicien
et il faisait gloire d'etre sa-
lope en rhonneur de la pro-
fession».
chasser, poursuivre le gibier
pour le tuer, pousser en
avant.
causer.
tricot, tissu fait en mailles.
tour, toute action qui exige
de rhabilet6, de la subtilit6,
de la souplesse, de la force
de corps.
touche, mani^re dont un pein-
tre indique et fait sentir le
caract^re des objets.
vigilant, qui veille.
schasa
s'agiter, tracasser.
(§a:'sa)
schdsa
bavarder.
(§6:'sa)
trikder
maillots.
(trik6:'6r)
iur
bonne chance.
(tu:r)
tu^sch
encre de Chine.
(tug)
vigilant
habile, actii
(vigilant')
366
Annie Edelfelt.
II.
1. Signification fondamentale
actuelle.
Mots suMois.
Traduction
fran^aise.
2. Signification vieillie aujourd'-
hui en frangais, mais qui se
rapproche de celle du mot
suodois.
kadett
61eve militaire.
1. cadet, un cadet de famille.
(kad^f)
2. cadets, jeunes gentilshom-
mes organises en compa-
gnies militaires sous Louis
XIV.
kondition
place de pr6cep-
1. condition, convention, 6tat
(kSnditScoin').
teur, de com-
2. service de domestique. »lls
mis.
ne chercheront pas a le
mettre en condition jusqu'a
votre retour». (M:me de
S6vign6). — Le sens propre
qui venait de la f6odalit6
6tait: personne soumise k
une condition, c'est-a-dire
affranchie avec la condition
de fournir un certain ser-
vice.
kurera
gu6rir.
1. curer, enlever des inimon-
(kur6:'ra)
dices accumul6s.
2. En ancien frangais aussi : soi-
gner, avoir souci.
liste de mots fran(;;ais.
367
1. Signification fondamentale
actuelle.
Mots siiedois.
Traduction
2. Signification vieillie aujourd'-
franpaise.
hui en fran^ais, mais qui se
rapproche de celle du mot
su^dois.
motion
exercice.
1. motion, soUicitation.
(mots corn')
2. Autrefois: action de mou-
voir. »Quand meme il serait
n6cessaire que la nature
fdt en motion » Yol-
taire.
paskill
libelle, pamphlet.
1. pasquille^ 6crit satirique.
(paskir)
2. Autrefois: pasquil ou pas-
quille: Le Pasquil de la
Cour 1561. La pasquille
d'AUemagne 1546.
planschett
busc.
1. planchette, petite planche.
(plans^f)
2. planchette, avec la meme
signification qu'en su6dois,
est vieilli en fran9ais.
schangtil
616gant, superbe.
1. gentil, joli, mignon.
(§anti:r)
2. Autrefois rid6e de bonne
race qui est le sens propre
de gentil amenait une id6e
d'616gance; ex. gentil cava-
lier.
vast
gilet.
1. veste, vetement en forme
(vM)
d'habit mais sans bas-
ques.
368
Annie Edelfelt.
Mots suMois.
Traduction
franpaise.
1. Signification fondamentale
actuelle.
2. Signification vieillie aujourd*-
hui en fran^ais, mais qui se
rapproche de celle du mot
su^dois.
2. Autrefois: vetement qui se
portait sous Fhabit et qui
6tait a quatre pans,les deux
de devant ayant des po-
ches. Le gilet a remplac6
la veste. (Diet, de TAcad.)
III.
Mots su^dois.
Traduction
franpaise.
1. Signification fondamentale.
2. Signification qui se rapproche
le plus de celle du su^dois.
kassera
(kas6:'ra)
refuser, rejeter.
1. casser, faire d'un objet qui
est frapp6 deux ou plusieurs
fragments.
2. Terme de droit: annuler,
destituer. »Ils lui otent tout
le pouvoir de casser T Al-
liance ». Moli^re. Casser un
magistrat.
liate de mots francius.
309
Mots suMois.
hontor
(kontmn'')
Traductioii
francaise.
bureau.!
kuvert
(kuvanr' L ku-
vdrt')
enveloppe.
patient
(patsjenf)
malade.
raket
(rakef)
fus6e.
1. Signification fondamentale.
2. Signification qui ee rapproche
le plu8 de celle du suMois.
1. comptoiTy table sur laquelle
le marchand fait montrersa
marchaDdise.
2. ^tablissement secondaire
d'une maisoD de commerce,
de banqae.
1. convert y logis oil Ton est
a couvert des intemp^ries.
2. »Sous le couvert» — avec
Tenveloppe qui porte Ta-
dresse d'un tiers: »Je sup-
plie Y. A. R. d adi-esser les
ordres sous le couvert de
M. de Breuil». Voltaire.
1. patient, qui souflfre, qui a
de la patience.
3. qui est sous les mains des
chirurgiens — autrefois le
malade. »Monmartel, qui
est a Geneve au nombre
des patients de Tronchin*.
Voltaire, 1763.
1. raquette, instrument pour
jouer a la paunio.
2. raquette, signal donn6 en
temps de guerre (peu
usit6y.
24
370
Annie Edelfeli
Mots su^dois.
Traduction
fran9aise.
1. Signification fondamentale.
2. Signification qui se rapproohe
le plus de celle du su^dois.
ridikyl
(ridiky:!')
sac a ouvrage.
1. ridicule, digne de ris6e.
2. sorte de petit sac que les
dames portaient autrefois
schds
voiture a deux
et qui leur servait de poche.
1. chaise, sidge, a dossier et
(§6:s 1. §e:s)
roues.
ordinairement sans bras.
2. voiture de voyage a deux
ou a quatre roues (peu
tambur
autichambre.
usit6).
1. tambour, instrument d'or-
(tambuir*)
chestre militaire.
2. petite enceinte de menui-
serie qui est plac6e aux
entries principales d'un 6di-
fice.
lY.
Mots suedois.
Traduction
fran9aise.
Explications.
Buteljera
(butelj6:'ra)
raettre en bou-
teilles.
du subst. butelj (butdlj') —
bouteille.
iKte ie mots bteKtis^
Mots soMois.
Tr»iQrtioii
Expliivti{iii&
tnfgffrage
(bygimiS' L
travail "de con-
struction.
do Terbe btfgga (hvsgal =
bitir. consmiire.
brg»:-5&)
fantisera jrever. terasser.
(fantis^i'ra)
eomp. le sobst fantasi {fao-
taa:"| = fantaiae.
/a«/(^ bariL fataille.
(fasM:^
/foZ/yr igraisse fondue
du snbst. floti (flril) = graisse.
(fl6tj-:r-)
(kartis6;r")
galant adorateur.
da verbe kurtiscra (k arti-
st: "ra) ^ courtiser.
lampett
lastage-plais
(laBta:'5<S.plals)
applique.
port embarca-
df-re.
moqueur.
du siibst Jampa (lam'pa) =
lampe.
da verbe tasta (las'ta) =: char-
ger.
du verbe mokera sig (ni6k6:'ra
(mokanf)
si:g) := se moqaer.
prenumerera
sabonner.
[prfenamfer6:'ra'
slitage
(slita:5-)
sorfera
dfehet fatigue.
(terme naut.)
assortir, ranger
da verbe sUta (slii'ta) = user,
du subst sort (sort) = sorte.
(sort6:'ra)
par classes.
Annie Edelfelt
Svetieismen la der deutsehen Umgangs-
spraehe in Finland.
Wenn man gezwungen ist, zwei oder mehrere Sprachen zu
sprechen, kann man es wohl kaum vermeiden, die den verschie-
denen Sprachen eigenthiimlichen Ausdrucksweisen mit einander
zu vermischen, d. h. sich in einer Sprache so auszudrticken,
wie es einzig und allein in einer bestimmten anderen statthaft
ware. So hort man denn auch Leute, welche mehrere Sprachen
sprechen, gewohnlich keine derselben voUkommen beherrschen.
Ganz besonders ist dies bei nahe verwandten Sprachgebieten
der Fall, wie es z. B. das deutsche und das schwedische sind.
Deutsch sprechende Personen, welche des Schwedischen kundig
sind, bedienen sich — sei es dass Deutsch oder Schwedisch ihre
Muttersprache ist — einer Menge sogenannter Svetieismen, d. h.
Ausdriicke und Redeweisen, welche, da sie aus dem Schwe-
dischen hertibergenommen, im Deutsehen ganz und gar unzu-
lassig sind. Ihr Gegenstiick haben diese Svetieismen in den im
Schwedischen, wenn schon viel seltener, vorkommenden Redens-
arten, welche als »tyskerier» bezeichnet werden.
Beseelt von dem Wunsche, wenigstens eine Sprache, meine
deutsche Muttersprache, einigermassen richtig zu sprechen, habe
Deutsche Sveticismen in Finland. 373
ich schon vor langerer Zeit ein Verzeichniss derjenigen Sveti-
cismen begonnen, die ich nur allzu haufig zu horen Qelegenheit
hatte, Oder auf denen ich mich gar selber ertappte. Durch
zeitweiliges Durchlesen dieses Fehlerverzeichnisses suche ich
mich gegen den Einfluss der schwedischen Sprache auf meine
deutsche Ausdrucksweise zu wehren.
Unter der Voraussetzung, dass vielleicht auch manche
Andere, die sich in der gleichen Lage befinden wie ich, von
dem Inhalt meines Stiudenregisters gerne Notiz uehmen wtirden,
habe ich mich zur VerofFentlichung desselben entschlossen. Es
wtirde mich sehr erfreuen, wenn der eine oder der andere der
Leser Veranlassung nehraen wtirde, die eigenthtimliche Samm-
lung fortzusetzen ; denn vollstandig ist dieselbe keineswegs.
Der tJbersicht halber habe ich die Sveticismen zu klassi-
ficiren versucht. In der Mehrzal der Falle schien es mir die
Deutlichkeit zu erfordern, die falschen Ausdrucksweisen an der
Hand von Beispielen vorzufiihren.
Substantiva.
1. Obne Zustand (tillst&nd) dtirfen die Sanger nicht auf-
treten; statt: Erlaubniss.
2. Papier kann man in jedem Buchhandel (bokhandel)
kaufen: st. Buchhandlung.
3. Heute Nacht um 2 Uhr war in seiner Wohnung noch
Fetter (eld) zu sehen; st licht, wenn es sich bloss um Beleuch-
tung und nicht etwa um eine Feuei'sbrunst bandelt.
4. Biertrinker haben haufig einen grossen Magen; st.
Bauch.
5. Papierlappen (papperslapp) st. Zettel.
374 Max Selling.
6. Sachfiihrer (sakforare) st. Rechtsanwalt, Advokat.
7. Der Mittag (middag) ist fertig; st. Mittagsessen. tJbri-
gens kann man sagen: zu Mittag geladen sein.
8. Die Wascherin brachte die Kleider (tvattklader) st.
Wasche.
9. Er ist auf sein Mgenthum (egendom) gefahren; st
Landgut.
10. Schickliehkeit (skicklighet) st. Geschicklichkeit.
11. Bt'andkorps (brandk3,r) st. Feuerwehr.
12. Vor seinen Freunden soUte man keine Heimlichkeiten
(hemligheter) haben; st. Geheimnisse.
13. Der Lohn (Ion) aller Beam ten ist aufgebessert wor-
den ; st. Gehalt. Lohn beziehen Arbeiter und Dienstboten.
14. Verhoffnung (forhoppning) st. HofFnung.
15. Wir batten gestern Abend Fremde (frammande) st
Gaste.
16. Morgen erwarten wir Reisende (resande); st auswar-
tige Gaste, Fremde. Unter Reisenden versteht man commis voy-
ageurs.
17. Die Mitgliederzahl der deutschen Versammlung (for-
samling) ist nicht gross; st Gemeinde.
18. Wachtineister (vaktmastare) st Diener. Ein Wacht-
meister ist ein UnterofPizier bei der Kavallerie.
19. Die modernen Verfasser (forfattare) sind meist Na-
tiiralisten; st. Schriftsteller.
20. Der Postilion (postiljon) brachte mir heute 3 Briefe;
st Brieftrager. Ein Postilion ist ein Postkutscher.
21. In Tirol giebt es gute Frucht (frukt); st Obst oder
Frlichte. Frucht bedeutet eine einzelne Fnicht oder aber Ge-
treide.
Deutsche Sveticismen in Finland. 375
22. Hofkerl (gardskarl) st. Hausknecht, Hausmann. Kerl
hat haufig etwas Verachtliches und wird bei Weitem nicht so
oft gebraucht wie das schwedische »karl».
23. Es hat sich nur ein Suchender (sokande) gemeldet;
St. Bewerber.
24. Das R^pertoir der finnischen Scene (seen) ist gut;
St. Biihne.
25. Viele Menschen- (manniskor) kamen aus der Kirche
— ist gerade kein Fehler; natlirlicher aber klingt Leute.
26. Um Urlaub bekommen zu konnen, musste er ein
Papier (papper) von seinem Arzte haben; st Zeugniss, Schein.
Nur der Plural Papiere ist zulassig. Vgl. N:o 199.
27. Es war meine Meinung (mening), auch in das Kon-
zert zu kommen; st Absicht
28. Das Schloss befindet sich an einer hiibschen Stelle
(stalle); st Punkt, Gegend, Umgebung.
29. Bei der gestrigen Whistparthie machte ich einmal alle
Spiele (spel); st Stiche.
80. Gestern war in Tamnierfors Feicerschaden (eldsv&da);
st Feuer, Feuersbrunst Schadenfeuer. Feuerschaden ist das
schwedische brandskada.
31. Staatsanschlag (statsanslag) st Staatsuntersttitzung.
32. Aufkommling (uppkomling) st Emporkommling.
33. Er hat eine wichtige Auffindung (uppfinning) gemacht;
st Erfindung.
34. Der Umwechslung halber (for omvaxlingens skull)
gehe ich heute Abend aus; st Abwechslung.
35. Morgen bekomme ich meinen Ausschlag (utslag) st
erfahre ich das Resultat, die Entscheidung, das Urtheil. Aus-
schag ist das schwedische »afgorande».
36. Ich habe noch eine Reike (rad) zu schreiben ; st Zeile.
376 Max Selling.
37. Unsere Dienstleute (tjanstefolk) sind sehr anspruchs-
voU; St. Dienstboten.
38. Was fiir Volk ist das? St. Leute.
Adjectiva.
39. Beruhend (beroende) st. abhangig.
40. Dr&idoppelt, vierdoppelt u. s. w. (tredubbel) st. dreifach.
41. Ein hervorstehender (framstSende) Gelehrter; st. be-
deutend, hervorragend.
42. Dieser Stuhl ist aufgenommen (upptagen); st. besetzt.
43. Eia losgekochtes (loskokt) Ei ; st. weichgesotten, wachs-
weich.
44. Ich war misam (ensam) im Theater, d. h. ohne meine
Angehorigen; st. allein.
45. Ein rascher (rask) Junge wurde geboren; st. kraftig.
46. Heute ist hiibsches (vackert) Wetter; st. schon.
47. Mitgeboren (medfodd) st. angeboren.
48. Ein lustiger (lustig) Mensch; st. sonderbar.
49. Mein Onkei ist heute sehr schlecht (d&hg); st krank;
Oder man wtirde besser sagen: der Zustand meines Onkels hat
sieh heute sehr verschlimmert.
50. Ein langer Mann (en l&ng karl) st. ein grosser Mann.
Lang lautet in diesem Falle sehr ungewohnlich.
51. Otiter (god) Yerdienst, gute Zeit st. grosser Verdienst,
viel Zeit.
52. Ein fester (fast) Wagen; st. geschlossen.
53. Bist du klug (klok)? st. gescheit Klug ist z. B. die
Schlange.
Deatsche Sveticismen in Fioland. 377
Verba.
54 Das Orchester musste die Ouverture umnehmen oder
umspielen (spela om); st wiedeiboIeD.
55. Geld heben (lyfta) st erheben.
56. Von Berufsgeschaften aufgenomnien sein (vara upp-
tagen); st. in Anspruch genommen sein.
57. In Gegenwart von Eindern soil man nicht schwaren
(svara); st. fluchen.
58. Stiub trocknen (torka dam) st wischen, abwischen.
59. Sich der Eunst eignen (egua sig) st sich widmen.
60. Bitte, steigen Sie ein (stig in)! St eintreten.
61. Die Thiire festmachen (satta fast) st schliessen.
62. Du kannst das Buch beliebig lange halten (h&Ua); st
behalten.
63. Die Rechnung schldgt ein (sl&r in) st stimmt
64. Die Karten theilen (dela) st geben.
65. Ich kann die Post nicht vermogen (formS), mir die
Briefe nach Haiise zu schieken; st bewegen, dazu bringen.
66. Die Passagiere rechnen (rakna) st zahlen.
67. Backen (baka) st den Teig anmachen, kneten. Backen
entspricbt dem schwedischen griidda.
68. Ein Examen nehmen (taga), sich eineu Spaziergang
neh7nen (taga sig) st. machen.
69. Eine Yisitenkarte lassen (lemna) st hinterlassen; eine
Arbeit bis auf Weiteres lassen st. liegen lassen.
70. Der von der Druckerei angestellte Junge hat die
Zeitung geholt (hemtat); st gebracht Geholt ware nur dann
richtig, wenn ich die Zeitung von m ein em Laufburschen hatte
holen lassen.
378 Max Selling.
71. Betten (badda) st. das Bett machen.
72. Heiden umwenden (omvanda) st. bekehren.
73. Jemand mit einem Auftrage beschweren (besvara) st
belastigen.
74. Sich in einer schonen Gegend niederschlagen (sl& ner
sig) St. niederlassen.
75. Dies Musiksttick schldgt an (sl&r an) st. gefallt.
76. Gewisse Gegenstande twrkommen (forkomma), ohne
dass man es merkt; st. yerschwinden.
77. Den Mantel versuchen (forsoka) st anprobiren, an-
versuchen.
78. Er xieht sich (drager sig) von dieser Arbeit; st. er
scheut sich vor dieser Arbeit.
79. Sein Widerspruchsgeist ist zu gross, um dies mitxu-
geben (medgifva); st. zuzugeben.
80. Der Schmerz gekt ilber (gir ofver) st. voriiber.
81. Weggeladen sein (vara bortbjuden) st. eingeladen sein.
82. Zusammensitxen (sitta tillsammans) st. beisammen
sitzen.
83. Das Leben aufhalten (uppehSlla) st. erhalten.
84. Ausmieten (hyra ut) st. vermieten.
85. Er ist bei der Besetzung der Stelle vorbeigegangen
worden (bar forbigatts) st. tibergangen worden.
86. Die Gesundheit versioren (forstora) st. zerstoren.
87. Yom Bette aufsteigen (stiga upp) st. aufstehen.
88. Die Zeit geht (gir) rasch; st. vergeht.
89. Mitfolgen (folja med) st. begleiten.
90. Hast du in der Zeitung gesehen (sett), dass — ? st.
gelesen.
91. Es blast (det blSser) st. es ist windig, es geht Wind.
92. Ich muss mir Geld schaffen (skaflfa) st. verschaffen.
Deatsehe Sveticismen in Finland. 879
93. Vorzuge muss man auch bei seinem Feinde erkcNfun
(erlanna) st anerkennen.
94. Das Zimmer rdumt (rnnmer) viel; st das Zimmer
ist sehr geraumig.
95. Mathematik lesen (lasa) st studiren, lernen.
96. Die Htilsen aus den Kornem herauspfliicken (plocka
ut) st herauslesen.
97. In diese Zeitschrift ge/it eine Abhandlung von N. N.
ein (gSr in); st. in dieser Zeitschrift ist enthalten.
98. Ein Amt suchen (soka en tjanst) st sich um ein Amt
bewerben.
99. Ich werde die Sachen fiihren (fora) st wegbringen.
100. In der ganzen Stadt henimspringen (springa om-
kring) st herumlaufen.
101. Die Statuten feststellen (faststlilla) st bestiitigen.
102. Sollen (skola) \vir jetzt gelien? st woUen oder wer-
den, fails es sich nicht um eine Nothwendigheit handelt
103. A7i Kunstwerken soil man nicht rilhren (r6ra vid)
st Kunstwerke soil man nicht beruhren.
104. Das Konzert bleibt (blir) am Mittwoch st wird statt-
finden oder ist a. M.
105. Hat man ihm xusagen (saga till) lassen? st hat man
es ihm sagen lassen? oder hat man ihn benachrichtigen lassen ?
Zusagen bedeutet lofva.
Pronomina.
106. Dies ist meins (mitt) st mein.
107. Ich glaube mich (tror mig) gesund zu sein st. ich
glaube gesund zu sein.
380 Max Soiling.
Adverbia.
108. Dann (dk) war ich noch jung, als ich nach Schweden
reiste; st damals, da.
109. Ich wusste es schon frilher (forut), dass das Mittel
nichts helfen wtirde; st. vorher.
110. Neulich (nyligen) st. soeben, vorhin.
XJnrichtige Wortstellung:
111. Oeiiug heiss (tillrackligt hett) st. heiss genug.
112. Zum Studium der Mathematik ist Talent umaill'
kilrlich erf orderlich ; st. unbedingt.
Prapositionen.
113. Beruhen von (bero af) st. auf.
114. Entziickt in (fortjust i) st. von.
115. Yerstehen mit (forstS, med) st. unter.
116. Auf etwas denken (tanka p& n§,got) st. an.
117. Die Augen nach (efter) der Matter haben ; st. von.
118. An Oder filr Jemand sagen (saga &t n&gon) st.
Jemand sagen; also Dativ ohne Praposition.
119. Hafer auf (pa) Fleischbriihe kochen; st. mit, in.
120. Nahe von (i narheten af) st. nahe bei.
121. Nach Jemand trauern (bafva sorg efter n&gon); st. um.
122. Auf den Kauf bekommen (f& p& kopet) st. in.
123. Filr (for) Jemand Stunden nehmen st. bei.
124. Die Lampe hangt von (frSn) der Decke st. an.
125. Filr (for) etwas angeklagt sein st. wegen.
126. Vo7i (af) der Kalte leiden st. unter.
Deutsche Sveticismen Id Finland. 381
Ferner falsche Rektion:
127. Auf seinem Antrage wurde beschlossen — st. seinen.
128. Auf dem Gesuche verlautete keine Antwort st. das.
Hierher gehort auch:
129. Er kommt davon (dariMn) st. von da.
130. Sich in religiose Betrachtungen ergehen; st. religiosen.
Verschiedene Redensarten.
131. Bei kleinem und bei wenigem (sm&ningom) st allmalig.
132. AUe haben LofFel, ich bin ohne (jag &r utan); st. ich
babe keinen.
133. Die Uhr ist schon so viel (klockan ar redan s&
mycket — obne vorherige Zeitangabe) st. es ist schon (sehr) sp&t.
134. Es kanfi nicht geholfen werden (det kan icke hjelpas)
st. dem kann nicht geholfen werden.
135. In Oelegenheit sein (vara i tillfalle) st. Gelegenheit
haben.
136. Silberhochxeit (silfverbrollop) st. silberae Hochzeit
137. Mit eins (med ens) st. rait einem Mai.
138. Mit demselben (med detsamma) st. zugleich, gleich-
zeitig.
139. Nasbluten (nasblod) st. Nasenbluten.
140. Fur billig kaufen (kopa for billigt) st biUig kaufen.
141. Die Frage weaken (vacka fr§,gan) st die Frage auf-
werfen, anregen.
142. Ein Mark (en mark) st. eine Mark.
143. Ein vier Mark (en fyra mark) st etwa oder unge-
fahr vier Mark.
382 Max Selling.
144. Kaufen gehen (g& att kopa) st. gehea urn zu kaufen.
145. Ich bin seit sechs Jahren ia FinQland gewesen (bar
varit) St. ich bin seit sechs Jahren in Knnland.
146. Ich babe einen Brief gehabt (jag bar baft bref) st
bekommen.
147. Auf Jagd gehen (gS. p& jakt) st auf die Jagd gehen.
148. Angenehm haben (hafva roligt) st. es angenehm haben.
149. Er wird aufgesagt, applaudiert, gratuliert (han blir
uppsagd m. m.) st ihm wird aufgesagt (gektindigt) u. s. w.
150. Aufschub nehmen (taga uppskof) st. verschoben
werden.
151. Von Mai xu Mai (Mn g&ng till g&ng) st von einem
Mai zuni andern Mai.
152. Mairnonat (maj m&nad) st Mai.
153. Hast du den Arzt nachgeschickt? st nach dem (oder
zum) Arzt geschickt
154. Beide xwei (b&da tva) st beide, alle beide.
155. Eine Menge mit Apfeln (en mangd med appel) st
eine Menge Apfel.
156. Dies Jahr dauert es (racker det), bis endlich der
Sommer kommt; st dies Jahr dauert es lange.
157. tfbereinskommen (komma ofverens) st tiberein-
kommen.
158. ZfU7' Flticht nehmen (taga till flykten) st. die Flucht
ergreifen.
159. Ich habe es jetzt so gestelU (stallt s&), dass ich jeden
Abend frei bin; st ich habe es jetzt so eingerichtet
160. Er is^ nach Oeld (han ar efter pengar) st er ist
auf Geld versessen.
161. Schuldigkeiten (skyldigheter) st Schuldigkeit, Oblie-
genheiten.
Deutsche Sveticismea in Finland. 383
162. Sich verschlafen, sich bekofnmen, sich lernen (for-
sofva sig, f& sig, lara sig) st. verschlafen, bekommen, lernen.
163. Vor 5 Jahren xurilck (for 5 &r tillbaka) st. vor
5 Jahren.
164. Etwds erinnem (komma ih&g n&got) st. sich an
etwas erinnern.
165. Danke so viel (tackar s& mycket) st. danke sehr.
166. Ich muss mich jetzt begeben (begifva mig) st. ich
muss jetzt gehen, mich wegbegeben.
167. Meine Eltem bitten xu grilssen (be halsa) st. lassen
griissen.
168. Unabgesehen (oafsedt) st. abgesehen.
169. Drinnen sitxen (sitta inne) st. das Zimmer htiten,
einsitzen.
170. Die Herrschaft N. N, (herrskapet N. N.) st. die
Herrschaften N. N. ; aber auch dies sagen eigentlich nor Dienst-
boten.
171. Du hast dein Messer verloren? Ich werde dir ein
anderes an die Stelle (i stallet) geben; st. ich werde dir ein
anderes statt dessen geben. Ygl. N:o 189.
172. Es wird kein einziger Apfel nachbleiben (blifva efter);
St. tibrig bleiben.
173. Der Zweck mit dieser Einrichtung (andamSlet med)
St. der Zweck dieser Einrichtung.
174. Danke nein (tackar nej) st. danke. »Danke nein»
ist ein Pleonasmus.
175. Eine schwer verdaute Speise, ein leicht versehener
Dienst u. s. w. (hardt smalt, latt skott m. m.) st. schwer ver-
daulich, leicht zu versehend u. s. w.
176. Wirst du mit? (skall du med?) st. wirst du mit
kommen, gehen, fahren?
384 Max Selling.
177. Heute habe ich meinen Freund festgekriegt (f&tt
tag i) St. endlich gefunden, getrofifen.
178. Auf Art iind Weise (p& satt och vis) st. gewisser-
massen.
179. Es tvtll etwas knapp sein (det vill vara litet knapt).
Besondere Redensarten,
die im Deutschen gar nicht angewendet werden:
180. Oute Fortsetxung (god fortsattning).
181. Vergessen Sie uns nicht (glom icke bort). Statt
dessen sagt man allenfalls: auf Wiedersehen.
182. EinSy zwei, drei (ett, tu, tre) war er wieder da.
Diese eigenthtimliche Redensart wird im Deutschen hochst selten
gebraucht. Gewohnlich sagt man im Nu oder flugs.
183. Weihnachtseile (julbr&dska).
184. Ja so gebraucht man im Deutschen bei Weitem
nicht so oft wie im Schwedischen; meist nur, nachdem man
uber einen Irrtum aufgeklart wurde.
185. Ja als Antwort auf eine Frage, wie z. B. die fol-
gende: wie steht das Befinden?
186. Nun (nog) als erstes Wort verschiedener Wendungen;
z. B. nun spielte er ganz gut; st. er spielte ja wohl ganz gut
187. Horst du (hor du) wird im Deutschen viel weniger
angewendet als im Schwedischen. Auch sagt man dann gewohn-
lich: hore mal.
HaarstrSlubende AusdrUcke,
die nur von Leuten gebraucht werden dtirften, deren Eenntniss
der deutschen Sprache sehr viel zu wtinschen tibrig lasst:
Deutsche (^etioismen in Finland. 385
188. In dieser Absicht (i detta afseende) si in dieser
BeziehuDg.
189. An die Stelle von (i stallet for) drei Schiffen kam
nur eines an; st. statt dreier Schifife. Vgl. N:o 171.
190. Die Affairen aufmcbchen (uppgora aff&rerna) st die
Angelegenheiten ordnen, die Gescbafte abschliessen.
191. £in Billet bestehen (best&) st sich ein Billet leisten,
resp. Jemand ein Billet zukommen lassen, schenken.
192. Meine Nase ist fest (fast) st verstopft
193. Zum Lande fahren (fara. till landet) st auf das
Land fahren.
194. Ich habe eine gute Physik st ich habe eine feste
Gesundheit
195. Atis vorgekommener Anleitung (af forekommen an-
ledning) st eingetretener Hindernisse halber, in Folge von unvor-
hergesehener Veranlassung u. dgl.
196. Einen ledigangeschlagenen Dienst suchen (soka en
lediganslagen tjenst) st sich um eine ausgeschriebene (freie,
oflfene) Stelle bewerben.
197. Malen (m&la vid kortspel) st ansagen, Farbe machen,
zuerst sagen (reizen).
198. Sich aitskleiden (klada ut sig) st sich verkleiden.
199. Handlungen (handlingar) st Akten, Papiere.
200. Er gehort zu meinem Geschlecht (slagt) st. er gehort
zu meiner Verwandtschaft.
Undeutsche W5rter,
201. Noll (noil) st Null.
202. Rdnne (ranna) st Rinne.
203. Burke (burk) st Btichse, Dose.
25
386 Max Selling.
204. Prdgel (pragel) st. Geprage.
205. Ingefer (ungefar) st. Ingwer.
206. Malt (malt) st. Malz.
207. Praktik (praktik) st Praxis.
208. Pels (pels) st. Pelz.
209. Blumkohl (blomk&l) st. Blumenkohl.
210. Spenut (spenat) st. Spinat
211. Syrap (sirap) st. Syrup.
212. Partisch (partisk) st. parteiisch.
213. Elendig (elandig) st. elend, elendiglich.
214. Rundlich (rundlig) st. reichlich.
215. iScAa/f6m(skafferi) st. Vorrathskammer.
Falsche Betonung.
216. Jdhrhundert st Jahrhtindert
217. Achtundzw6nzig, neuiiimds6chzig u. s. w. st dchtund-
zwanzig, netinundsechzig u. s. w.
218. V6nedig st Ven6dig.
Falsche Aussprache.
219. Nert^?en, Noi^ember, Hannoi^er, Beethoi^^en st Ner-
ven, u. s. w. V wird in diesen Fallen wie ein leises f gesprochen.
220. Jerda (Gerda) st Gerda.
221. M (ej) st ei; z. B. Eier.
222. Mai (maj) st Mai, wobei zu beachten ist, dass ei
und ai ganz gleich ausgesprochen werden.
Die Buchstaben b, d, g, p, t und k werden meist viel zu
weich ausgesprochen. Das deutsche b, d und g klingt fast so
hart wie das schwedische p, t und k.
Deutsche Sveticismen in Finland. 387
Auch c und x klingen haiifig zu weich. Sie werden wie
ts, nicht wie ds oder gar s ausgesprochen.
Ferner kommen ch und sch gewohnlich nicht zu gehoriger
Geltung. Ch ist ein scharfer Gaumenlaut sch ein starker
Zischlaut
Die Vokale o und u haben im Deutschen eine andere
Klangfarbe als im Schwedischen.
Besondere Schwierigkeit scheint der schwedischen Zunge
die Aussprache der, phonetisch librigens gleichen, Doppellaute
eu und au zu bereiten.
Max Seiling.
EtymologisGhes.
1. Finn, paatsa^ paatsas 'Sattelkissen' ; altschwed. baxa
'Satteldecke*.
Finn, paatsa, paatsas 'pulvinar 1. fartura ephippiis sub-
strata' wird von Thorns en, Om den gotiske sprogklasses ind-
flydelse S. 140, mit finn. patja 'Polster (<^ got. badi) verglichen.
In Beroringer mellem de finske og do baltiske Sprog S. 205
denkt er an lit. pddis, gewohnlich pi. pddxiai 'Schragen, TJnter-
gesteir, preuss. padis 'Kummetgeschirr , indeni er jedoch wegen
des finn. a und wegen der Endung -as diese Zusammenstellung
zweifelhaft nennt. Setala, Yhteissuomalainen aannehistoria
S. 155, leugnet das Vorhandensein eines urfinnischen Lauttiber-
ganges dj ^ ts, den Thorns en, Gotiske sprogkl. indfl. S. 81,
n. 2, Beroringer S. 77, vermutet hat, und halt fiir moglich, dass
nicht paatsa, sondern paatta die ursprtingliche Form sei. Jedoch
kommt, wie S. selbst bemerkt, die form paatxa schon bei
Juslenius vor, wesshalb paatsa kaum als eine spatere littera-
risch umgebildete Form angesehen werden darf.
Etymologisches. 389
Die Herleitung des finn. paatsa wird vielleicht durch
altschwed. baxa 'Satteldecke' besser beleuchtet. Baxa kommt
nach Soderwall, Ordbok, freilich nur in Flores och Blan-
zeflor einmal vor. (Vers 531 baxor varo aff bliald, wo es
dem fr. la covreture de la sele entspricht). Ausserdem kommt
auch sadhulbaxa im Altschw. vor (Soderwall, Ordbok, sub baxa).
Mdq. paatsa sehe ich also ftir eine Entlehnung aus altschwed.
baxa an. Eine umgekehrte Entlehnung ist kaum moglich, weil
auch sonst im Altschwed. so wenig Entlehnungen aus dem Finn,
und noch minder solche, die zum Ritterwesen gehoren, vor-
kommen.
2. Slav, kovbrz 'Teppich'; an. kdgurr 'id.*
Miklosich Fremdworter S. 29, und Matzenauer, Cizl
slova S. 48 f., haben altr. kovbn, russ. xoeepz^ pol. kobierxec, cech.
hoberec, 'Teppich' mit engl. cover, fr. convert verglichen. Im
Etym. Wb. bemerkt aber Miklosich, dass »da8 wort im r. so
alt ist, dass engl. cover fern zu h<en ist». Lit. kdura, kdura^
'Teppictf, gaura (zem.) 'Matte' sind aus dem Weissruss. entlehnt,
s. Briickner litu-slav. studien S. 29. Ruman. cot^dr 'tapis? ist
auch slavischen Ursprunges. Cihac, der es in seinem Diction-
naire d'6tymologie daco-romane, filaments slaves s. 78, mit dem
si. kovhiTb zusamraenstellt, denkt auch an nhd. Koper, Keper, ndl.
keper 'tissu crois6'. Das ist aber kaum mCglich, denn nach
Franck, Etymologisch Woordenboek, ist ndl. keper ein techni-
scher Term der aus der Baukunst oder Waffenkunde hertiber-
genommen ist (= mndl. keper 'het balkwerk van het dak, de
daksparren*).
Besser konnte vielleicht slav. kovhrz mit an. kogurr 'Tep-
pich; pallea sepulchralis' zusammengestellt werden, in welchem
Palle Slav, v fiir ein spirantisches germ, g stande.
390 Joos. J. Mikkola.
3. Finn, sihvild; schwed. sil 'Sieb*.
Lindgren, Svenska landsmilen XII S. 155, hat die Re-
gel aufgestellt, dass urn. langes oder kurzes i vor h unverandert
blieb, wenn die folgende Silbe ein i enthielt, vgl. No re en, Alt-
nordische Grammatik* S. 56. Zu den von ihm und N ore en
angefiihrten Beispielen kann noch schwed. sil hinzugeftigt wer-
den, wofiir das ins Finnische entlehnte sihvild (ftir ^^sihmla)
eine urn. Form *sihtmla voraussetzt.
4. Finn, kuva 'Bild, Form'; got. skuggwa 'Spiegel*.
Fur finn. kuva 'Bild, Form' findet sich keine etymologische
Erklarung aus den verwandten Sprachen (magy. kep 'Bild' ist
ttirkischen Ursprunges, vgl. asl. kyp 'imago', Miklosich, Etym.
Wb. unter kipu), Wenn wir uns erinnem, dass es vom finn.
kuva auch ein abgeleitetes kuva-hainen mit der Bedeutung
'Schatten' vorkommt, so liegt der Gedanke, kuva mit got
skuggwa zusammenzustellen, sehr nahe. Es ist natiirlich dann
eine gotische Form *skuwwa^ aus welcher wir das finn. Wort
herleiten mtissen. Aus diesem Beispiele geht auch hervor, dass
sich im Gotischen zu der Zeit der finnisch-gotischen Beriihrun-
gen urg. ww noch nicht zu ggw entwickelt hatte.
5. Finn, peitsi 'Spiess'; schwed. spets 'id'.
Ahlqvist, Kulturworter s. 240, sagt, dass das Original des
finn. peitsi »vielleicht das deutsche Wort Spiess oder auch das
schwed. spets oder spett ist». Weder Spiess noch spett kon-
nen natiirlich hier in Frage kommen. An an. peita «^ altfr.
espiet wie pusa <^ espouse) 'Spiess' kann auch nicht ge-
dacht werden, denn tsi aus ta ist unmoglich. Das Original des
Etymologisches. 391
finn. peitsi ist im schwed. spets mit der Bedeutung 'Spies^ zu
suchen. Es ist jedoch nicht die Form spets, sondern *speits,
die finn. peitsi geben kann. Eine solche Fonn mit ei muss
auch im Schwed. vorhanden gewesen sein, denn es setzt Speitx^
Name eines finnischen adeligen Geschlechtes, das ein Spiess in
seinem Wappen hatte (Euuth, Suomen ralssimiesten sineteista
Fig. 250 in Historiallinen Arkisto XI) voraus.
Joos. J. MIkkola.
« 3 »#■ C -»-
Liste des manuels de fran^ais, d'allemand et d'anglais
puMies pap des auteurs flnlandais ou parus
en Pinlande 1600—1892.
1667. Qexdvus, J. 0., Grammatica Germanica. Abo.
1734. Nicokms xum Felde, Inledning till tyska spr&ket. kho.
1809. Bormbdckj A, J,, LSsning i tyska 8pr§.ket. Abo. 8:o, 98 p.
J. C. Frenckell.
1833. Qalindo, J, C, Fransk chrestomathie. Helsingfors. 8:o,
72 p. G. 0. Wasenius.
1835. Bagge, N,, F6rs6k till svenska och tyska samtal. Abo. 8:o,
96 p. J. C. Frenckell & S.
1836. Heinrich^ C, Praktisk larobok i tyska spr&ket. Helsingfors.
8:o, 400 p. J. C. Frenckell & S.
1843. Tysk och svensk tolk eller handbok for larandet af tyska
spr&ket. inneh§,llande korta grammatikaliska upplysningar,
ordlangder, Sfningsexempel, samtal och bref. Helsing-
fors. 8:o, 116 p. J. C. Frenckell & S. — 1851. Nmv.
ed, 8:o, 92 p. J. C. Frenckell & S. — 1862. d:o.
394 M. Wasenius.
1849. Ouinchard, J. J., Ny larobok i fransyska spr^ket. I, 11. l.bo.
8:o, 232 -f 225 p. J. W. LiUja. — 1872. 2 ed. I. Ibo.
8:o, 256 p. G. W. Wilen.
1850. Melart, C, Kleine deutsche Sprachlehre. Sordavala. 8:o, 95 p.
TurTiereUy, E, T,, Notice sur les principes de la methode
Eobertson. Helsingfors.
1852. TumereUy, E, T., Methode Robertson. Anecdotes et Histo-
riettes specialement arrangees pour I'etude de la langue
anglaise. Helsingfors. 8:o, 58 p.
1853. Lagi, R, T. Robertsons praktiska iM-seofningar i engelska
spr^ket efter svenska spr^kets fordringar lEmpade. I
kursen. Helsingfors. 8:o, 88 p.
1855. Ahn, F,, Praktisk iM-robok i franska spr^ket. Helsingfors.
8:o, 158 p. — 1868. Nouv. ed. Helsingfors. 8:o, 158 p.
1856. Ouinchardj, J. J., Fransysk iSsebok for nybegynnare. Hel-
singfors. 8:o, 57 p.
1857. Thuneberg, J., Praktiska ofningar i franska spr&ket. Bearb.
fr. eng. efter Robertsonska raethoden. Helsingfors.
8:o, 224 p.
1859 — 1860. Schoultx, C, v.,- Larobok i franska spr&ket. 1. 2.
Helsingfors. 8:o, 345 -j- ^^^ P-
1861. OeUlin, J. G., Saksalainen kielioppi ynn^ lukemiston ja
sanakirjan kanssa. HelsingissS. 8:o, 436 p. (K. S.
toira. 26 osa). — 1867. Nouv. ed, Saksan kielioppi.
Hameenlinnassa. 8:o, 451 p. J. G. Geitlin. — 1883.
Nouv. ed. Tampereella. 8:o, 322 p. Einil Hagelberg.
Grammaire Franc^aise a I'usage du Corps des Cadets de
Finlande. Borgd. 8:o, 62 p.
Liste des manuels de fran^ais etc. 395
Lauren, L. L., Kurs i franska litteraturens historia nied
fraser och Mnvisningar till Giiinchards och Oldes gram-
matikaliska larobocker f5r gymnasiernas behof. Kuopio.
8:0, 210 p.
1863. Fhman, A, W,, Eanskan kielioppi lukemiston ja sanakirjan
kanssa alotteleville. 1. 2. Helsingissa. 8:0, 300 p. (K.
S. toim. 31 osa.) — 1865. Nouv. ed, Helsingissa. 8:0,
296 p. (K. S. toim. 31 osa).
1864. Lauren, L. L., Larobok i franska spr&ket f5r elementar-
laroverken. Lasebok. Helsingfors. 8:0, 120 p.
1867. Oppman, R, M., Englannin kielioppi ynna lukemisto ja
sanakirja. Koulujen tarpeeksi. Helsingissa. 8:0, 438 p.
(K. S. toim. 43 osa).
1868. PUeiz, C, Elementarlarobok i franska spr&ket. Ofv. Hel-
singfors. 8:0, 163 p. K. E. Holm.
Praktisk iSrobok i tyska spr^ket efter H. Plates »Lehrgang
der englischen Sprache» for svenska skolor bearbetad
och utgifven af E. v. E[hekampif]. Yiborg. 8:0, 56 p.
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Paul, K, Tysk lasebok till skolornas bruk. I. II. (1871).
Helsingfors. 8:0, 266 -j- 2^2 p. Aux frais de I'au-
teur. — 1880. 2 ed. Helsingfors. 8:0, 276 p. G. W.
Edlund.
1870. Bahkonen, A., Englanninkielen lukukirja suomalaisille. 1 osa.
Edell. jakso. Viipurissa. 8:0, 96 p. Aux frais de
Fauteur.
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1871. Kl&ineh, L, W,, English reading-book for the use of schools
and home. Engelsk l^ebok f5r den mognare ungdomen.
I. Helsingfors. 8:0, 393 p. Aux frais de Tauteur.
Paul, H., Tysk spr&klara. Helsingfors. 8:0, 252 p. Aux
frais de Tauteur. — 1879- 2 ed, Helsingfors. 8:0, 302 p.
G. W. Edlund. — 1885. S ed. d:o.
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ed, d:o. — 1886. 4 ed, bearb. af H. S[i melius]. Helsingfors.
8:0. 196 p. G. W. Edlund.
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fSavenius, N, T.J, Oppi substantivien suvusta ja taivu-
tuksesta saksan kielessa. Kuopiossa. 8:0, 33 p. Aux
frais de I'auteur.
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gissa. 8:0, 247 p. G. W. Edlund. — 1882. 2 ed. Sak-
salainen kielioppi ja lukemisto. Helsingissa. 8:0, 344 p.
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Varorij K^ Cours eleraentaire methodique et pratique de
langue fran9aise. Seconde partie. Helsingfors. 8:0, 482 p.
1875. Paul J K, Larobok i tyska sprSiet for skolundervisning.
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Varon, E., Cours elementaire methodique et pratique de
langue fran^aise. Premiere partie. Helsingfors. 8:0,
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Oppman, R M,, Kaytannollinen englaimin kielioppi ynna
sanavarasto seka pnhe- ja lukiiharjoituksia. Koulujen ja
yksityisten oppivaisten tarpeeksi. HelsingissS. 8:o, 175 p.
G. W. Edlund. — 1889. 2 ed, Helsingissa. 8:o, 166 p.
G. W. Edlund.
Paul, H., Tysk elementarbok. Helsingforsu 8:o, 230 p. Aux
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1879. Svan, C, O., Ranskan kielioppi ja lukemisto. 1. 2. Hel-
singissa. 8:o, 616 p. (K. S. toim. 59 osa).
1880. Hfernstedtjy MfariaJ, Luku ja kirjoitusharjoituksia englannin
kielessS. ynna sanakirja. Koulujen tarpeeksi. Helsin-
gissa. 4:o, 150 p. G. W. Edlund.
PloetZy C.f Fransk elementarbok. Bearb. af C. M. Lindforss.
Helsingfors. 8:o, 176 p. G. W. Edlund.
„ Ranskan alkeiskirja. Alkuteoksen 30:sta painok-
sesta mukailemalla suomeksi toim. C. M. Lind-
forss. Helsingissa. 8:o, 173 p. G. W. Edlund.
Siirtolaisen tulkki. KaytannSllinen oppikirja englannin kie-
lessa. Neuvoja ja selityksia siirtolaisille. Suomen ja
396 M. Wasenius.
Amerikan rahat, mitat ja painot verrattoina toisiinsa.
Suom. — ht — (Tuomas Hohti.) Oulussa. 8:0, 103 p.
Svan, C, G,, Saksankielen alkeisoppi. 1 oppijakso. Hel-
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Ploetz, C.y Ny elementarkurs i franska spr^ket. P4 svenska
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suom. N. TStterman. Helsingissa. 8:0, 250 p. G. W.
Edlund.
Storm, J. F, B., Eanskalaisia puheharjoituksia. Jarjestelman
mukainen esitys jokapaivaisessa elamassa kaytetysta
ranskalaisesta puhekielesta, kieliopillisesti jarjestettyja.
Toim. H. Andersin & K TStterman. Porvoossa. 8:0,
233 p. W. SMerstrSm.
1890. Palander, E, W., Saksankielen harjoitus suomalaisille. Suo-
malais-saksalaisia kaannSskappaleita. Porvoossa. 8:0,
154 p. W. SMerstrSm.
400 M. Was on ins.
W[yyryldinen]y D. K, Englanninkielen oppikirja aant^mis-
opin ja sanakirjan kanssa. Kouluja ja yksityisid. varten.
Edell. osa. Oulussa. 8:0, 243 p. A. Ekholm.
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Otava.
Brekke, K 0,, Englanninkielen oppikirja vastaalkaville. Te-
kij^n luvalla suom. Hanna Andersin. HelsingissS. 8:0,
255 p. Otava.
Havaintometoodi. KayttonSllinen oppikirja englannin kie-
lessa Berlitz 'in metodin mukaan 1. 2. Por-
voossa. 8:0, 258 p. W. SSderstrSm.
jj
»
KaytannSllinen oppikirja ranskan kielessa Ber-
litz'in metodin mukaan 1. 2. Porvoossa.
8:0, 258 p. W. S5derstr5m.
Kaytann5llinen oppikirja saksan kielessa Ber-
litz'in metodin mukaan 1. 2. Porvoossa.
8:0, 278 p. W. SoderstrSm.
Svariy G, G,, Englannin kielioppi ja harjoituskirja. Edell.
vihko. Helsingissa. 8:0, 489 p. (K. S. toim. 78 osa 1).
Soderhjehn, W, (Sb Totternian, N,, Fransk elementarbok. I.
Lasebok. Helsingfors. 8:0, 270 p. Otava. ^)
«
?)
Ordlista till Fransk elementarbok. Helsing-
fors. 8:0, 63 p. Otava. ^)
Ranskankielen alkeiskirja. I. Lukukirja. Hel-
singissa. 8:0, 270 p. Otava. ^)
*) Nouv. de. Fransk Lasebok 1892.
») Nouv. ed. 1893.
^) Nouv. ed. Ranskalainen Lukukirja 1893.
liste des manuels de fran9ais etc. 401
Soderhjelm, W, (Sb ToUerman, N,, Sanaluettelo ranskaakielen
alkeiskirjaan. Helsingissa. 8:0, 175p.Otava. ^)
(Tysk-svenska iSseofningar). Helsingfors.
1892. Andersin, H,, Englantilaista runoutta yrniS sanaluettelo kou-
luja varten. Engelsk poesi jemte ordlista till skolomas
tjenst. Helsingfors. 8:0, 39 p. Otava.
Deutsches Lesebuch herausgeg. von A. Blomqvist, N. Fo-
gelholm, B. F, Godenhjelm, F. Gylling, H. Pipping, A.
Wenell u. a. Helsingfors. 8:0, 306 p. G. W. Edlund.
Soderhjelm, W, <Sb ToU&rman, N,, Fransk spr&kiara. Hel-
singfors. 8:0, 222 p. Otava.
)?
Ranskan kielioppi. Helsingissa. 8:0, 234 p.
Otava.
Vocabulaires.
1686. Lexicon pentaglotton, in quo vocabulis Latinis respondent
Graeca, Svecica, Germanica, Fennica. Abo.
1695. Fhrinus, K M,, Vocabularium Latino-Sveco-Germanico-
Mnnonicum. Stockholm. — 1708. Nouv, id, — 1733.
Nouv, ed.
1847. Harjoituksia venajan, suomen, ruotsin ja saksan kielessa. —
SamtalsSfningar i ryska, finska, svenska och tyska spr&-
ken. etc. Turussa. 8:0, 244 p. J. C. Frenckell & S.
1856. 2 ed, Turussa. 8:0, 256 p. J. C. Frenckell & S.
1867. 3 ed, Helsingissa. 8:0, 253 p. J. C. Frenckell & S.
1874. 4 ed, Helsingissa. 8:0, 253 p. J. C. Frenckell & S.
1884. 5 ed, Helsingissa. 8:0, 252 p. J. C. Frenckell & S.
^) Nouv. ed. 1893.
26
402 3L Wasenios.
1856. Lyhyk^nen snomeD, ruotBui^ venljIUi ja saksan IdelineiL sana-
kirja. Kort finsk, svensk. rysk, tvsk ordbok. etc. I. —
Lyhyk^nen suomen, saksan ja venSj^n kielen sanakiija.
etc. m.— 5 ed. Viipurissa. 12:o, 140 + 140 p. A. Ce-
dervall poikmeeiL — 1873. 4 ed. (I, ILL) \lipuris8a-
12:o, 143 + 143 p. Gouberg & C:o. — 1877. 5 id.
(I.) Yiipurissa. 8:o, 143 p. — 1890. 6 id. (I, UL) Yiipn-
rissa 8:o, 143 + 143 p. Clouberg k C:o.
Lonnrot, E., Svensk, finsk^ tysk tolk. Rnotsin, snomen ja
saksan tnlkki. Helsingfors. 8:o, 246 p. A. C. Ohman.
1863- Stjemcreutx, A., Suomalainen meri-sanakirja. Helsingiss^
8:o, 496 p. (K. S. toim. 28 osa).
1873. Godenhjelm, B. F., Saksalais-suomalainen sanakiija. Deutsch-
finnisches "Worterbuch. HelsingissS. 8:o, 1123 p. (K.
S. toim. 49 osa).
1877. Meurman, A,, Dictionnaire fran^ais-finnois. Ranskalais-
suomalainen sanakirja. HelsingissS. 8:o, 796 p. (E. S.
toim. 56 osa).
1880. Oppman, R, M,, Merimiehen tulkki ruotsin, snomen ja
englannin kielellH. Helsingissa. 8:o, 451 p. G. W.
Edlund.
1887. Rfjnngren, R, R, Suomalais-englantilais-ruotsalainen tnlkki.
Finsk-engelsk-svensk tolk etc. Vaasassa. 8:o, 78 p.
1888. Eriast, K, Suomalais-saksalainen sanakirja. Finnisch-dent-
sches Worterbuch. Hameenlinnassa. 8:o, 813 p. (K. S.
toim. 69 osa).
1889. Ikoneriy K. L,, Ruotsalais-suomalais-saksalais-englantilainen
rakennussanojen luettelo. Suomen teknillisen yhdistyk-
sen toimesta tehty. Kuopiossa. 4:o, 62 p.
Liste des maDuels de franyais etc. 403
1890. Suomalais-ruotsalais-englantilaiiieQ tulkki siirtolaisten hy5-
dyksi. Toim. G. R. A. S. Finsk- svensk-engelsk tolk
utarb. fSr utvandrare. Hankoniemessa. 12:o, 24 p.
Zidbdck, J. A,, Ruotsalais-suomalais-saksalais-englantilainen
mekaaniUis-teknillisten sanojen luettelo. Suom. tekn.
yhdist. toimesta tehty. Svensk-finsk-tysk-engelsk f6r-
teckning p^ etc. Kuopiossa. 4:o, 111 p.
1891. Hauvonen^ N., Saksalais-suomalainen tasku-sanakirja. Tu-
russa. 16:o, 468 p. G. W. Wil6n.
La plupart de ces livres ont et6 employes aux ecoles a l^en-
seignement des langues modernes, et pourtant ce catalogue ne
donne pas une id6e complete de la littorature en question, car un
assez grand nombre de grammaires et de chrestomaties fran9aise8,
allemandes et anglaises parues en Suede ainsi qu'en France et en
Allemagne ont servi en m^me temps de materiel d'enseignement.
Surtout les livres fran^ais sont assez nombreux, quoique les ma-
nuels de cette langue, executes dans notre pays, soient les plus
nombreux. II en a 6te public ici rien moins que 34, tandis que
le nombre de manuels allemands ne s'61eve qu'a 27, les anglais
seulement a 17 (outre les vocabulaires, dont la plupart sont alle-
mands.) — On n'a cependant pas fait usage de tons ces 78 livres
dans les ecoles publiques. Dans le tableau suivant — fait a l^aide
des programmes paraissant presqu'a chaque ecole a la fin des se-
mestres de printemps — on verra ou et a peu pres quand les
difPerents manuels ont trouve usage. II n'a 6te question ici que
des to)les publiques a partir de l'ann§e 1872, ou la nouvelle loi
concemant les ecoles fut mise en vigueur, et jusqu'a 1889 — 1890.
Quant aux vieux gymnases, on y enseignait le franQais surtout
d'apres Guinchard, Ahn et Schoultz, mais TaUemand principalement
d'apres des livres parus surtout en Suede, mais aussi dans d'auti'e
pays.
404 M. TV a s e n i u 8.
Les ecoles publiques ou les differents
manuels ont ete employes*).
Fran9ais.
QalindOy J, C, Fransk chrestomathie. 1833. —
Viborgs lyceum 72 — 88.
Qumchardy J, J., Ny larobok i fransyska sprSket. I. 11. 1849. —
Helsingfors normallyceum 72 — 77. — Borg& lyoeum
73—75, 76—87. — Kuopion lyseo 77—79. — St.
Michels lyceum 78—79. — Vasa lyceiim 77 — 79. —
Yiborgs lyceum 78 — 81. — Abo lyceum 72 — 77.
Ah/n^ F.^ Praktisk iSrobok i franska spr&ket. 1865. —
Kuopion lyseo 72 — .
Ouinchard, /. /., Fransysk lasebok for nybegynnare. 1856. —
Helsingfors normallyceum 72 — 77. — Borg& lyceum 73 — .
Kuopion lyseo 72—76. — St. Michels lyceum 79—82.
Vasa lyceum 72 — 75, 79 — . — Yiipurin lyseo. —
Ibo lyceum 73 — 77.
Floman^ A, W„ Ranskan kielioppi lukemiston ja sanaMrjan kanssa
alotteleville. 1. 2. 1863. —
Helsingin normallyseo. — Helsingin tyttSkoulu 71 — 87.
— JyvSskylan lyseo. — Hameenlinnan normallyseo
76—88. — Oulun lyseo. — Turun lyseo 87 — .
Laurin^ L. L., Larobok i franska spr^et for elementarlSroverken.
Lasebok. 1864. —
Kuopion lyseo 72 — . — Yasa lyceum 72 — 85.
*) Les ecoles publiques suivantes, n'ayant pas publie de programmes,
ne sent pas nommoes dans le catalogue: Ekenas realskola, Kuopio front,
skola, Tammerfors elementarskoia, Ule^borgs frunt. skola, Oulun tyttokoulu,
Wiborgs frunt. skola, Abo frunt. skola.
Liste des mauuels de fi'an^ais etc.
405
FketXy C, Elementariarobok i franska sprHket. 1868. —
Helsingfors normallyceum 68 — 72, 76 — 86. — Helsing-
fors reallyceum 85 — . — Helsingfors fruntimmersskola.
— Borgi. lyceum. — St. Michels lyceum 76 — 83. —
UleS.borgs lyceum. — Vasa lyceum 85 — . — Yasa
fruntimmersskola. — Viborgs lyceum 72 — 73, 80 — .
PMx, a, Fransk sprdklara for skolor. 1872. —
Helsingfors normallyceum 77 — 88. — Helsingfors real-
lyceum 72 — 89. — Helsingfors fruntimmersskola. —
St. Michels lyceum 80 — 82. — Vasa fruntimmersskola.
— Yiborgs lyceum 72 — ?
Ploetx, C, Eanskankielen alkeisoppi toim. C. G. Svan 1878. —
Helsingin normallyseo. — Helsingin tyttSkoulu. — Kuo-
pion lyseo. — Hameenlinnan normallyseo. — Yiipurin
tyttokoulu.
SiXlYly C,
O., Ranskan kielioppi ja lukemisto. 1 — 2. 1879. —
Helsingin normallyseo. — Helsingin tytt5koulu. — HS-
meenlinnan normallyseo. — Yiipurin lyseo. — Turun
lyseo 87—89.
Lmdforss, G, M,, Fransk lasebok raed anmarkningar och ordbok.
1882. —
St. Michels lyceum 82 — 88. — Yasa fruntimmers-
skola. — Yiborgs lyceum 82 — 87.
FlcBtx, C.y Ny elementarkurs i franska spr^ket Pii sv. utg. af C.
M. Lindforss. I. System. sprSMara. H. Metodisk lllse-
bok. 1882. —
Helsingfors normallyceum I. IE. 86 — Helsingfors real-
lyceum I. n. 85 — . — St. Michels lyceum I. 82 —
n 85 — . Yiborgs lyceum. — Ibo Reallyceum I. 11.
88 — .
406 M. W a s e n i u s.
Ploetx, C, Uusi franskankielinen alkeiskurssi 2. Metodillinen luku-
kirja. Suom. toim. C. M. Lindforss. Mntainis- ja sana-
oppi 1888. —
Helsingin tytt5koulu.
PMx, a, Oppikirja? (1880, 1886, 1888.*) —
Mikkelin lyseo. — Yiipurin lyseo. — Turun lyseo.
AUemand.
Qeitlin, J. Q,, Saksalainen kielioppi ynnS lukemiston ja sanakirjan
kanssa. 1861. —
Helsingfors normally ceum (sect, finn.) 70 — 77. — Hel-
singin tyttokoulu 72 — 85. — Heinolan realikoulu 79 — 86.
— Joensimn lyseo 72 — 89. — JyvSskylan lyseo. —
Kuopion lyseo 72. 84 — 88. — Kuopion realikoulu. —
Hameenlinnan normallyseo 75 — 85. — Oulun lyseo.
Paul, R, Tysk lasebok till skolornas bruk. I. 11. 1869. —
Helsingfors normallyceum 70 — . — Helsingfors real-
lyceum 75 — . — Borg^ lyceum. — Gamla Karleby
eleraentarskola. — Jyvaskylan lyseo. — St. Michels
lyceum. 76 — . — UleS,borgs lyceum. — Yasa lyceum
72 — . — Yasa realskola. — Yasa fruntimmersskola. —
Yiborgs lyceum 74 — 83, 89. — kho lyceum 72 — . —
Abo reallyceum 87 — .
Paul, K, Tysk spr^klara. 1871. —
Helsingfors normallyceum 72 — . — Helsingfors really-
ceum 75 — . — BjSmeborgs elementarskola. — Borg&
lyceum. — Gamla Karleby elementarskola 75 — . — Kuo-
pion lyseo 72 — 76. — Lovisa elementarskola 77 — .
*) II est impossible de dire, de quel livre de Ploetz il est question,
les programmes n'indiquant que le titre »oppikirja».
Liste des manuels de fran^ais etc. 407
Vasa lyceum 72 — . — Yasa frunt.skola. — Viborgs
lyceum 73 — . — kho lyceum 72 — . — kho reallyceum
87—.
Savenius, N, T., Oppi substantdvien siivusta ja taivutnksesta saksan
kielessa. 1873. —
Kuopion lyseo 78 — 79.
Paul, H,, Saksalainen kielioppi. 1874. —
Helsingin normallyseo. — Helsingin tyttokoulu. — Hei-
nolan realikoulu. 74 — . — Joensiiun Ivseo 89 — . —
JyvEskyian lyseo 74 — . — Kuopion lyseo 74 — . —
Kuopion realikoulu 76 — . — Savonlinnan realikoulu 76 — .
— Mikkelin lyseo. — Tampereen realikoulu. — Hameen-
linnan normallyseo 78 — . — Oulun lyseo 76 — . — Oulun
realikoulu 76 — . — Nikolainkaupungin alkeiskoulu 85 — .
— Viipurin lyseo 82 — . — Viipurin realikoulu 76 — .
Viipurin alkeiskoulu 85 — . — Viipurin tyttokoulu. —
Turun lyseo 83 — .
Paul, H,y Larobok i tyska spr&ket for skolundervisning. 1875. *)
Bjorneborgs elementarskola. — St. Michels lyceum 75
UleHborgs lyceum. — Vasa realskola.
Blomqvist, A, F5rs6k till elementarlarobok i tyska sprS,ket. 1878.
Helsingfors fruntimmersskola (74 — 78 en manuscr.) 78 — .
Paid, K, Tysk elementarbok. 1878. —
Bjorneborgs elementarskola 89 — . — Vasa lyceum 85 — .
— Vasa fruntimmers skola. — Viborgs lyceum. 89 — .
*) On ne pent pas constater avec certitude, si ce manuol est en effet
employe aux ccoles ici nommees. Les programmes parlent de »Pauls larobok«,
mais n'indiquent pas exactement lequel. Ainsi la question peut se rappor-
ter aussi ou a »spr&klara« ou a »elementarbok« du meme auteur.
408 M. Wasenius.
Svan, C, O., Saksankielen alkeisoppi. 1880. —
Kuopion tyttSkoulu 80 — .
Palander, E, W., Saksalainen lukemisto. 1882. —
HUmeenlinnan normally seo 83 — 88.
Vmberg, E,y Stiicke zur Cbersetzung aus dem Schwedischen ins
Deutsche. 1883. —
Helsingfors normallyceum 83 — 87.
Pmdy H., Saksankielen alkuharjoituksia 1886. —
Helsingin normallyseo 87 — . — Heinolan realikonlu 87 — ►
— Hameenlinnan normallyseo 87 — . — Turun lysea
89—.
Paul, H,, Saksan kielioppi suomalaisia kouluja varten korj. E. S.
Yrjo-Koskinen. 1887. —
Helsingin tyttSkoulu 87 — . — Porin alkeiskoiUu. — Kuo-
pion lyseo 88 — . — Yiipnrin lyseo 87 — . — Yiipurin
alkeiskoulu 88 — .
Lofgren, 0. Z/., Saksankielen alkeiskirja. Siiom. N. T5tterman
1889. —
Helsingin tyttokoulu 89 — .
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Oppman, R, M., Englannin kielioppi ynna lukemisto ja sanakirja.
1867. —
Heinolan realikoulu 74 — 88. — Kuopion realikoulu 77 — .
— Savonlinnan realikoulu 77 — . — Tampereen reali-
koulu 76 — . — Yiipurin realikoulu 77 — .
Furuhjelm, A., Engelsk lasebok med ordbok f6r skolomas behoL
1873. —
Helsingfors reallyceum 79 — 87. — Helsingfors realskola
73 — 87. — l.bo realskola & reallyceum 76—.
liste des manuels de fraD9ais etc. 409
Oppman, R, M., KaytannOllinen englannin kielioppi ynna sana-
varasto seka puhe- ja lukuharjoituksia. 1878. —
Helsingin lyttSkoulu. — Yiipurin alkeiskoulu 87 — .
Hfef-^nstediJ, M,, Liiku- ja kirjoitusharjoituksia englannin kielessa
ynna sanakirja. 1880. —
Helsingin tyttSkoulu. — Heinolan realikoulu 81 — 88.
— Viipurin realikoulu 81. — Viipurin alkeiskoulu 87.
Fiiriihjehn, A,, English reading-book for senior classes. lS87. —
Helsingfors really ceum 87 — . — Helsingfors realskola
87—.
M. Wasenius.
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Corrections:
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