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Full text of "Mémoires"

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MÉMOIRES 



DE L4 SOCIÉTÉ 



D'ARCHÉOLOGIE 



LORRAINE. 



SECONDE SÉRIE. ^ iil^ VOLl ME. 




NANCY, 

IMPRIMERIE DE A. LEPAGE, GBANDE-RLE, 14. 



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MÉMOIRES 

DE LA SOCXËTÉ 

D'ARCHÉOLOGIE LORRAINE^ 



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MÉMOIRES 



DE LA SOCIÉTÉ 



"f 



D'ARCHÉOLOGIE 



LORRAINE. 



SECONDE SÉRIE. — IH* YOLUHE. 




NANCY, 

IMPRIMERIB DB A. LEPAGE, GBAIfDB-RUB, 14. 
4861. 



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(RECAP) 



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DÉCRET IMPÉRIAL 

PmmtàXT ftIGOllHâlSSJUICl DB la SOaÉTÉ D*àfiCHiOLOCIB 
COMXI ÉTABUSSBMBWT d'cTILITÉ POBUQCE. 



!fAPoUo5, par li grice de Dieu ei la Tolooté oatioDak , 
Eaperevr des Français , 

A UMS présents el a Tenir, Salut. 

S«r k rapport de notre Ministre Secrétaire d*Etat an 
département de rinstmction publique et des Cultes , 

Tq la demande formée par la Société d'Archéologie 
bcrame a Teffet d*étre reconnue comme établissement 
d'affilé pabGque; 

Tq les avis de M. le Préfet de la Meurihe, de H. le 
Bcdev de l'Académie de Nancy et du Comité des travaux 
Urtoriques el des Sociétés satantes ; 

Notre Conseil d*Eut entendu, 

ATOttS décrété ei décrétons ce qui suit : 

An. I«. 

La Société d* Archéologie lorraine est reconnue comme 
éta b B ase ment d'utilité publique. 

Les Sutnts de cette Société sont approurés tels qu^ils 
aaat joints au présent Décret et ne pourront être modifiés 
qu'arec notre autorisation. 



170730 

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Art. 2. 
Notre Ministre Secrétaire d*Etat au département de 
rinstruction publique et des Cultes est chargé de l'exécu- 
tion du présent Décret. 
Fait au palais des Tuileries, le 9 janvier 1861. 
Signé : NAPOLÉON. 
Par l'Empereur : 
Le Ministre Secrétaire d'Etat 
au département de V Instruction publique et des Cultes, 

Signé : RouLAND. 

Pour ampliation : 
Le Directeur da Penônnel et da Secrétariat général^ 
/. Rouland. 



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STATUTS 



DE LA 



SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE 

LORRAINE. 



ARTICLE 1^'. 

La Société d'Archéologie est placée sous Tautorité du 
Ministre de l'Instruction publique. 

Elle a pour but : 

i^ De travailler à procurer au Musée historique lorrain, 
fondé par elle, les développements dont il est susceptible ; 

^ De veiller à la conservation des monuments que pos- 
sède le pays; 

3® Enfin, de publier des dissertations et des documents 
sur l'archéologie et l'histoire de la Lorraine. 

ARTICLE 2. 

La Société se compose de membres honoraires, de 
membres titulaires et de membres correspondants. 



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IV 

Le nombre des membres honoraires ne peut être de 
plus de dix. 

Le nombre des autres est illimité. 

Tous les membres titulaires paient, chaque année, une 
cotisation dont le taux est déterminé par le règlement in- 
térieur. 

ARTICLE 3. 

Le Recteur de l'Académie de Nancy et Tlnspecteur de 
TAcadémie résidant en cette ville sont, de droit, membres 
de !a Société. 

L'Inspecteur fait, de droit, partie de toutes les com- 
missions nommées par la Société. 

ARTICLE 4. 

On peut être admis dans la Société , soit comme titu- 
laire, soit comme correspondant , sur la présentation ver- 
bale ou écrite de trois de ses membres. Le vote sur l'ad- 
mission des candidats a lieu dans la séance qui suit celle 
de la présentation. 

Les membres honoraires sont présentés par le Bureau 
seul et doivent être admis, au scrutin secret, à la majorité 
des deux tiers des suffrages des membres présents. 

ARTICLE 5. 

Le Bureau de la Société se compose d'un président , 
d'un vice-président, d'im secrétaire perpétuel, d'unsecré- 
taire annuel, de deux secrétaires-adjoints, d'un trésorier 
et d'un bibliothécaire-archiviste. La Société a , en outre , 
un agent comptable. 



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Le président est nommé pour une année et peut être 
rééla indéfiniment. Il en esl de même da yice-président , 
de secrétaire annoel et des deux secrétaires- adjoints. 

Le trésorier et le bibliothécaire-archiTiste sont nommés 
pour trois années et rééligibles indéfiniment. 

L'élection se fait à la majorité absolue des membres 
IRTsents. 

AITICLB 6. 

Le trésorier rend, chaque année, un compte détaillé de 
sa gestion. 

Le budget de la Société est discuté et Toté, chaque an- 
née, sur le rapport de la commission chargée d'examiner 
les comptes du trésorier. 

AITICLE 7. 

Le Bureau régit les dépenses courantes. 

Le présidait représente la Société vis-à-vis des tiers. 

ABTICLE 8. 

Les ressources de la Société se composent des revenus 
et arrérages des biens qui lui appartiennent^ des cotisa- 
tions que s'imposent ses membres , des subventions qui 
peuvent lui être accordées, et des libéralités qu'elle peut 
être autorisée à accepter. 

Les fonds disponibles sont placés en rentes sur l'Etat. 

ARTICLB 9. 



La Société se réunit en séances ordinaires aux jours 

2 



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VI 

fixés par son règlement intérieur, et en séances extraordi- 
naires sur la convocation du Bureau. 

ARTICLE iO. 

Les délibérations relatives à des acquisitions, aliéna- 
tions ou échanges d'immeubles^ à l'acceptation de dons 
ou legs et à la modification des Statuts, sont subordonnées 
à l'autorisation du Gouvernement. 

ARTICLE 11. 

Tputes les discussions politiques ou religieuses sont 
interdites dans les réunions de la Société. 

ARTICLE 12. 

La Société publie annuellement les mémoires lus dans 
ses séances. Â la fin de chaque séance où un mémoire 
destiné à l'impression a été lu , il est décidé , au scrutin 
secret , après délibération et en l'absence de l'auteur, si 
ce mémoire sera publié. 

ARTICLE 13. 

Le compte-rendu des, travaux de la Société est adressé, 
chaque année, au Préfet de la Meurthe et au Ministre de 
l'Instruction publique. 

ARTICLE 14. 

Un Règlement particulier, soumis à l'approbation du 
Ministre de l'Instruction publique, détermine les condi- 
tions d'administration intérieure et en général toutes les 
dispositions de détail propres à assurer l'exécution des 
Statuts. 



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VII 
ARTICLE 15. 

En cas de dissolution, la Société, convoquée extraordi- 
nairement, statuera sur l'emploi et la destination ultérieure 
de ses biens. Elle devra respecter les clauses stipulées 
par les donateurs en prévision de cette circonstance. 

Les présents Statuts ont été délibérés et adoptés par le 
ConseU d*état dans sa séance du 20 décembre 4860. 

Le Conseiller d'Etat, 
Secrétaire général du Conseil d'Etat. 

Signé : Boilay. 

Certifié conforme à Toriginal : 
Pour le Directeur du Personnel et du Secrétariat général : 

Le Chef du Bureau des travaux historiques et des 
Sociétés savantes, 

E. ServatAX. 



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ARRÊTÉ 



DE S. EXC. LE MINISTRE DE L INSTRUCTION PUBLIQUE ET 
DES CULTES PORTANT APPROBATION DU RÈGLEMENT DE LA 
SOCIÉTÉ d'archéologie. 



Nous Ministre Secrétaire d'Etat au département de l'Ins- 
truction publique et des Cultes , * 

Vu les avis de M. le Préfet de la Meurthe et de M. le 
Recteur de l'Académie de Nancy, 

Arrêtons : 
Est approuvé le règlement intérieur de la Société d'Ar- 
chéologie lorraine joint au présent arrêté. Aucune modi- 
fication ne pourra y être introduite sans notre assentiment. 

Fait à Paris , le 49 mars 4864 . 



Signé : ROULAND. 

Pour ampliation : 

Le Directeur du Personnel et du Secrétariat général , 

J. Rouland. 



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RÈGLEMENT INTÉRIEUR 



DE LA 



SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE LORRAINE- 



ARTICLE 1®' 

Le Président veille à Texécution des Statuts et du Rè- 
glement, convoque et préside les assemblées, dirige les 
dîscassions, recueille les suffrages, proclame le résultat 
des votes, porte la parole dans les députations, après 
avoir préalablement soumis son discours à la Société. Il 
est, de plus, chargé de surveiller l'impression des Mé- 
moires et des autres publications. Il a voix prépondérante 
en cas de partage. 

ARTICLE 2. 

Le Vice-Président remplace le Président dans ses fonc- 
tions, en cas d'absence, et jouit alors des mêmes droits. 

ARTICLE 5. 

Le Secrétaire perpétuel est chargé de la correspondance 
de la Société; il signe, scelle et expédie, de concert avec 
le Président, tous les actes dont Texpédition est arrêtée* 
Il est dépositaire du sceau de la Société. 

ARTICLE 4. 

Le Secrétaire annuel rédige les procès-verbaux des 



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Séances. En cas d'absence , il est suppléé par l'an des 
Secrétaires-adjoints. 

ARTICLE 5. 

Les Secrétaires-adjoints sont chargés , à tour 'de rôle , 
de la transcription, sur des registres à ce destinés, des 
procès-verbaux des séances et des pièces dont il semble 
utile de conserver des copies. 

ARTICLE 6. 

Le Trésorier est chargé de la centralisation des recettes 
de la Société et de ses dépenses. 

Il présente , chaque année , dans la séance de janvier, 
son compte de gestion , à Tappui duquel doivent se trou- 
ver joints tous les reçus des sommes qui ont été versées 
entre ses mains par l'Agent comptable , et les quittances 
des personnes auxquelles ont été faits des paiements. Ce 
compte est arrêté par la Société , sur le rapport d'une 
Commission spéciale de trois membres, nommée pour 
l'examiner, et qui doit soumettre à la Société ses vues 
sur l'emploi des fonds. 

Dans la séance d'avril , le Trésorier présente la liste des 
membres qui n'ont pas encore acquitté leur cotisation , 
monobstant avertissement préalable et par écrit, afin qu'il 
soit décidé s'ils doivent être considérés comme démis- 
sionnaires. Dans le cas de FaiErmative, leur nom est ins- 
crit au procès-verbal de la séance dans laquelle leur ra- 
diation a été prononcée. 

ARTICLE 7. 

Le Bibliothécaire-Archiviste veille à la conservation des 
livres, papiers et autres objets appartenant à la Société. 



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XI 
ARTICLE 8. 

La Société tient ses Séances ordinaires le second londi 
de cfaaqae mois y à six henres et demie do soir. 

Les séances ordinaires sont interrompues pendant les 
■ois de septembre et d'octobre. 

Lç séances extraordinaires, que la Société peat rendre 
publiques, ont lien aox jours et benres fixés par le Bureau. 

Les billets de couTocation indiquent l'ordre du jour de 
b réunion et notamment le sujet des lectures. 

AETICLE 9. 

La Société procède à ses travaux dans l'ordre suivant : 
I* Lecture du procès-verbal de la séance précédente ; 
2* Communication de la correspondance; 
3* Présentation et admission de membres ; 
i» Lecture des rapports ; 

5* Discussion des objets soumis à la délibération de 
rassemblée ; 
6* Lecture des mémoires ; 
7* Fixation de l'ordre du jour pour la séance suivante. 

ARTICLE 10. 

Le procès-verbal est transcrit sur un registre, après 
avoir été adopté par la Société. Il doit être signé par le 
Président et par le Secrétaire annuel. 

ARTICLE II. 

Lorsqu'un objet soumis à la délibération de la Société 
mérite un examen spécial , la discussion en est renvoyée à 
une autre séance, et une Commission est nommée, s'il y a 
lieu , pour faire un rapport. Dans ce dernier cas , les 



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XII 

membres appelés à composer la Commission sont désignés 
par le Président , ou bien , sur la demande de deux mem- 
bres, par la voie du scrutin, à la majorité relative. 

Le doyen d'âge est , de droit , président de la Commis- 
sion , qui choisit elle-même son rapporteur. 

ARTICLE ii. 

Les membres qui veulent communiquer un travail à la 
Société, doivent demander à être inscrits à l'ordre du 
jour, en indiquant le sujet de leur composition. 

Les lectures ont lieu suivant l'ordre dés inscriptions. 

ARTICLE 13. 

Tous les membres titulaires de la Société reçoivent un 
exemplaire des Mémoires qu'elle publie ; il en sera déli- 
vré deux exemplaires aux membres dont quelque travail 
y aura été inséré. 

Nancy, le 46 mai 1860. 

Pour la Société : 
Les Membres de la Commission déléguée par elle. 

Signé : Louis Lallement. Signé : L. Lacroix. 
Signé : Acg. Digot. 

Le Président, 

Signé : H. Lepage. 

Vu et approuvé. 
Paris, le 49 mars 4864. 

Le Ministre de l'Instruction publique et des Cultes, 
Signé : ROULAND. 

Pour copie conforme : 
Le Directeur du Personnel et du Secrétariat général , 

J. RoULAND. 



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NOTES SDR LA LOIlilNE ALLEIANDE 



LA 

PIERRE TOMRALE 

DE 

MTHUS KUBURGER 

(1621), 
PAR M. LOUIS BENOIT. 



Il y a quelques aimées, en exécutant des travaux dans 
rancienne chapelle de Landsberg, de Fénétrange, on dé- 
couTrit, encastrée dans le mur, la pierre tombale de Mathias 
Kilburger. Ce monument, qui est loin de présenter le 
même intérêt artistique que celui d'Otto de Kyrbourg , 
aujourd'hui au Musée lorrain, est, sauf quelques mutila- 
tions, dans un état plus satisfaisant de conserration ; il 
forme deux étages que couronne une archivolte et que 
supporte une console; sa hauteur est de 2 mètres 10 sur 
i mètre 5. Sa pierre, d'un grès quartzeux, vient de Mack- 
willer. 

Dans l'intérieur de l'archivolte, dont les retombées sont 



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— 2 — 

arrondies en volute et ornées de palmes, apparaît en demi- 
relief fortement accusé un personnage sans aucun emblème 
guerrier, représenté de face , dans une attitude qui paraît 
être celle de la prière, les mains jointes et appuyées, ainsi 
que les coudes , sur la tablette du panneau sur lequel se 
lit i'épitaphe. Un justaucorps à manches collantes et une 
collerette godronnée, une longue figure osseuse aux mous- 
taches retroussées, à la barbe carrée, aux cheveux courts, 
complètent, avec l'attitude roide de la pose, ce type sévère 
des protestants du commencement du xvii^ siècle. Deux 
pilastres à cannelures supportent les volutes de Tarchi- 
volte et sont séparés par un cartouche aussi décoré de 
palmes, renfermant l'inscription suivante^ gravée en beaux 
caractères lapidaires : 

VIRO. PATRITIO. MÂTHIiE. KLEBVR6ER. 

A. BIEDBVRG. ILLVSTR. ET GENEROSISS. DNORVH. 

, WILDiE. RHENI. SÂLHiEQ. COHITVH. 

A. CONSILIIS. DIEMERINGENS. QVONDAlT. 

AC. DEMV. VINSTINGENSIVM. PR^FECTO. 

HiERED. MOESTISS. HONVHENTV. 

H. P. C. 

PRJEFECTVRA. FVNCT. AN. 55. VIX. A. 78. 

OBYT. AN. SA. 4621. 23. FEB, 

El QUIBENE PRECABERIS BENE TIBI EVENIAT ET VIVO ET MORTVO. 

Que l'on peut traduire ainsi : 

c Au noble Mathias Kilburger, de Biedbourg, bailli des 
très-illustres et nobles comtes sauvages du Rhin et de 
Salm, autrefois dans leurs conseils de Diemering et enfin 
de Fénétrange , ses héritiers affligés ont élevé en commun 
ce monument. Après avoir rempli ses fonctions pendant 
55 ans, et vécu 78 ans, il mourut lé 25 février J62J. 



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— 3 — 

> A toi, qui diras une bonne prière, qu*il t'arrive du bien 
et pendant ta vie et après ta mort. » 

Deux pilastres plus lourds , ornés de facettes diaman- 
tées, soutiennent ceux de Tétage supérieur et sont ratta- 
chés Tun à l'autre par un bandeau, auquel sont fixés deux 
anneaux supportant une banderole , des rinceaux et trois 
écussons déchiquetés à la mode allemande, sur lesquels 
on ne Yoit ni émaux, ni métaux. Celui du milieu , le prin- 
cipal , est chargé de trois pilons, deux en sautoir, un 
en pal , et il a pour timbre un casque couronné et sur- 
monté du buste d*un homme armé d'un pilon et couvert 
d'un bonnet pointu orné de deux lambrequins. Sur l'écus- 
son de dextre , on ne remarque aucune pièce ; sur celui 
de sénestre, un loup contourné et ravissant une mer- 
lelle. Suivant Dom Pelletier, Kilbourger (Otto) jouissait 
de la terre et du château de Bierberg et demeurait à Sal- 
bourg ; il fut anobli par lettres du duc Charles IV, expé- 
diées à Nancy le 46 novembre 4626 ; porte d'azur à trois 
étoiles d'or, mises de rang et en cœur, à trois besans de 
même, deux et un, posés en pointe de Técu, au chef 
gironné d'argent et d'azur et chargé de trois pilons d'ar- 
gent, deux en sautoir, un en pal sur le tout ; et pour ci- 
mier, un homme revêtu de la couleur de l'écu, tenant de 
sa dextre un pilon d'argent; le tout porté d'un armet 
momé^ couvert d'un lambrequin aux couleurs dudit écu. 

Une console d'un goût lourd et maniéré supporte le sou- 
'bassement et termine ce monument dont le style appar- 
tient à la seconde époque de la période du mouvement 
artistique connu sous le nom de Renaissance. 

Aujourd'hui que ce bas-relief, divisé en tronçons , est 
détaché de la muraille qui l'avait protégé , il attend sa 
place au Musée lorrain. 



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— 4 — 

L'épitaphe de Mathias Kilbarger^ nous apprend qu'il 
fut appelé fort jeune à des fonctions d'autant plus impor- 
tantes 5 que ses maîtres venaient d'engager la lutte contre 
le parti catholique représenté par les Landsberg, les Salm 
et les Havré^. Ce fut le Rhingrave Otto qui le choisit pour 
conseiller. Successivement bailli à Diemering et à Féné- 
trange , il déploya constamment une ardeur juvénile dans 
la direction deâ affaires spirituelles et temporelles dont il 
fut investi et qu'il administra pendant plus d'un demi- 
siècle. Quand il mourut, en 4621, à un âge fort avancé, il 
laissa des biens considérables à ses héritiers^. Son fils, 
le docteur Philippe, lui succéda dans ses fonctions (1621- 
1641)*. Quanta son petit-fils, Jean-Léonard, il fut institu- 
teur évangélique et mourut de la peste qui décima la po- 

4. Son nom s'écrit Kilbarg,er, Kleburger, Kilburg, Kulburg, elc. 
Est-ce ane corruption da mot de Kirbarg , nom de son maître ? 
Mathias Kilbarger reiogravische kirburgiscbe ambtman wegen des 
Schwanenhals portait aussi les titres de baumeister et de gubernator. 
(V. Arch. eomm. de Fén étrange). Livre des échevins de 4588 à 4726. 

2.V. les Rhiograves et les reîtres pendant les guerres de religion da 
xvi^ siècle, notes sur la Lorraine allemande, que nous avons publiées 
dans le Journal de la Société d'Archéologie. 4860. 

3. Entre autres, la censé dite duRhingraff, vendue pour 1,500 
livres de Lorraine par Adolphe Henri, de la branche de Dauhn, à son 
^bailli Mathis Kilburger, en i^94f ; et depuis ce temps, elle a toujours 
été possédée par ses héritiers. C'était une terre de 218 arpents envi- 
ron, située près de Rrnderwald, sur le chemin de Rerendorf, laquelle, 
en 4720, se trouvait rainée. (V. terriers de la baronnie. Archives 
départementales.) 

4/. Le docteur Philippe était de plus maître chirurgien ; il avait 
pour amtschreiber (greffier, tabellion juré) Johann Kilburger (162^) , 
et Casimir Kilburger (4658) , qu'avait précédés Ji)achim Haselbracht 
(1890). (V. sur l'organisation judiciaire des Rhingraves , les Com- 
munes de la Meurthe, par M. Henri Lepage, t. I, p. ^4â et saiv.) 



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— 5 — 

palatioB CB 1675*. Un autre de ses deseoidaiits , Johami 
Philips Kilburger, fut bourgmestre eo 1704 et assesseur 
(bvrgenneist^s gezogene) pendant les années suivantes. 
Aux dissensi<His civiles et religieuses qui avaient précédé 
la réaction de 1682, avait succédé le régne paternel du duc 
Léopold. 

La bible à fermoirs, qui avait appartenu au vieux bailli des 
Bbîngrajes, a été conservée à Fénétrange; elle est ornée 
de gravures sur bois et contioit ces quelques lignes tra- 
cées ai caractères gothiques : 

SOLA D0 BISEaiCOEDU SALCS IIOSTEA. 

1570. 

■ATHilS KILBCaGEM HE EMIT. 

On j trouve aussi consigné le fait suivant : l'an 1671 , 
dimandie de la Pentecôte (11 juin), à huit heures du soir, 
la tour de Téglise de Fénétrange fut firappée de la foudre ; 
la grosse cloche fut atteinte , le support du battant détruit, 
la poutre sur laqueUe reposait Thorloge brisée ; sous cette 
poutre , la foudre creusa im grand trou dans le mur, de 
sorte que des pierres de 15 à 18 livres volèrent jusqu'au 
maitre-autel; puis, glissant sm- l'arceau de la voûte, ser- 
pentant le long du pilier contre lequel est adossée la 
chaire , la foudre y pénétra , brisa la dernière marche de 
Tescalier et arracha le fer qui la scellait. Cbose non moins 
merveilleuse, cette bible, qui était placée sur la chaire, ne 
fut nullement ^idommagée, bien que la foudre passât à 
une palme près du saint livre. Ajoutons que le sablier 
resta de même intact. (Traduit de l'allemand.) 

1. Mathias fiit eatcrré à la WÊomtét de la chaire , et Jean Léonard 
mamUÀmétlà, 



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Mathias Kilburger avait acheté les biens que le chapi- 
tre de Fénétrange possédait dans le comté de Diemering , 
et il payait, depuis 4565, une rente de 10 florins et 4 
schellings. Dans un compte de 1612, on trouve qu'il a été 
vendu, au profit de sa fabrique et moyennant 60 florins, 
un petit jardin à Johan Kilburger le greffier. 



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NOTICE 

SUR QUELQUES 

GRAVEURS NANCÉIENS 

DU xvnr SIÈCLE, 

PAR H. BEAUPRÉ. 



HCERPIN OU HARPm. 1783 — 1796. 



c Hœrpin, » dit M. Noël*, € était fils d*iin marchand de- 
» meurant à Naocy , Grande-Rae (VUle-YieiUe). U fisJsait 

> espérer qa*il deviendrait une célébrité ; mais il a dispam 
» fort jeone pendant les troobles de notre première ré?o- 

> lution, et je n'ai pn apprendre ce qu'il est devena. » 
Dans on autre ouvrage de M. Noël^, on lit que Hœrpin 

est mort fort jeune aux armées républicaines. 

Nous n'en savons pas plus que notre regrettable conci- 
toyeo qui, dans sa jeunesse, a pu entendre parier de Hœr- 
pin, et qui a vécu pendant longues années avec des con- 

I. N« 5336 ihi CtUlogve nisoiuké de ses collectioas iomiaes. 

% Mémoires pov servir i l'histoire de Lomiae , W 9, règnes des 
éma Léopold, François ID et Stanislas. Nancy, 18i(M1,2 vol. in-8o. 
T.Hp. 85. 



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% 



— 8 — 

temporains de cet artiste. Tout ce que nous pouvons dire, 
c'est qu'on ne connaît de lui aucune gravure antérieure à 
1785, postérieure à 1796 ; que de sa vie , de l'année de sa 
naissance et de celle de sa mort, on ne sait rien ; que, d'après 
le petit nombre de planches où il a inscrit son nom, Har- 
pin sur les deux premières et sur une des dernières, 
Hœrpin sur toutes les autres, et toujours sans donner son 
adresse^, il est à croire qu'il n'exerçait pas la profession de 
chalcographe, et que la gravure à l'eau forte, la seule qu'il 
ait pratiquée et qui, comme on sait, n'exige pas un long appren- 
tissage, étaitpour lui un amusement, peut-êtrele délassement 
d'un travail obligé. Ajoutons que ses gravures, à l'exception 
d'une seub {n9 13), étant exclusivement consacrées à l'il- 
lustration de la capitale de la Lorraine, il y a, par cela seul, 
lieu de présumer que Nancy était sa ville natale , et le lieu 
de sa résidence. Cette présomption devient une certitude 
quand on lit sur une de ses planches : Harpin de Nancy, 
Ce que nous connaissons des travaux de Hœrpin se réduit 
à treize pièces où, presque toujours, monuments et per- 
sonnages sont reproduits dans les plus petites dimensions 
que comporte le dessin ; la pointe la plus aiguë n'irait pas 
au-delà sans risquer de tracer des lignes imperceptibles 
ou d'omettre, faute d'espace, les détails les plus essen- 
tiels. Trente ans au plus s'étaient écoulés depuis que Do- 
minique Collin avait reproduit, dans les dimensions or- 
dinaires de la gravure, les monuments de Nancy ; Hœrpin, 
qui voulait aussi leur consacrer son talent , désespérant, 

i. Sans prénoms ni même initiale de prénom : ce qui n'est pas pro- 
pre à éclairer les recherches qu'on pourrait faire dans les registres de 
l'état civil, et exposerait a prendre pour le graveur Hœrpin (ont autre 
individu du même nom. Aussi avons-noas cru pouvoir nous épargner 
ce soin. 



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après les premier» essais, de faire mieux que son devancier, 
craignant même avec raison de rester au-dessous de lui, 
s'est exercé sur une plus petite échelle. Le Feu d'artifice 
et huit ou neuf autres pièces de la suite des Caprices, dans 
Foeuvre de Callot, lui offraient des exemples séduisants 
d'un genre de gravure que , sans excès d'hyperbole , on 
peut appeler microscopique ; notre jeune artiste a tenté 
Taventure , il a imitée comme il a pu, le grand chalcogra- 
phe nancéïen du xvii^ siècle^, et le succès de sa première 
planche l'a probablement encouragé à poursuivre dans la 
même voie. Pareil essai avait été fait par Collin fils, en 
4769 ; mais ce graveur en était resté là, et nous n'avons de 
lui en ce genre que la petite planche des Casernes royales 
de Nancy. 

Dans le catalogue qui va suivre, l'ordre des dates sera 
observé ; mais il y a deux pièces que, faute de millésime, 
nous classerons arbitrairement, de même que, faute d'ins- 
cription sur quelques estampes, nous devrons nous-même 
les intituler. Nous donnerons, comme il est d'usage, les 
dimensions de chaque pièce, quoique ce soin, indispensa- 
ble pour les gravures dont il existe des copies trompeuses, 
n'ait pas la même utilité pour celles de Hœrpin, qui n'a pas 
eu de copiste. 

1. L'imitatioD était d'totaul plos hasardeuse qu'en dessinaat sur 
le caivre les personnages isolés ou groupés^ Gallot n'a^ comme le dit 
on de ses biographes, M. Desmaretz, raccourci son échelle qu'afin de 
pouvoir agrandir d'autant plus son pian ; qn'ii n*a rapetissé ses ligures 
qu'ftfin de ponvoir les malliplier à Tinfini, et les faire agir ï Taise et 
sans confusion sur on terrain d'autant plus vaste, au gré de son ima- 
gination. Hoerpin^ au sontraire^ dont le terrain était limité par des 
édifices dont il voulait avant tout donner l'image, en observant leurs 
proportions relatives et les rapports de situation qu'ils ont entre eox^ 
n'avait à sa disposition que les premiers pians^ pour y placer les figores 
destinées à l'animation du tableau. 3 



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— iO — 

I. 

QUÀRTlER-RoYAL OU CaSBRNES d'InFÂNTERIE DE NaNCY. 

1785. Ce titre occupe le milieu du bas de la planche. A 
gauche, ou lit : Des. et Gr. p. Harpin de Nancy. Hauteur 
de la planche, i88 millimètres ; largeur, 590. Outre les 
trois grands bâtiments dont se compose le quartier d'in- 
fanterie, on voit à gauche les dernières maisons de la rue 
Sainte-Catherine, et à droite , la porte du même nom ainsi 
qu'une partie du coteau voisin. — Pièce rare. 

IL 

La Carrière de Nancy ou la Revue. Au bas de l'estampe, 
vers la droite, sur une terrasse et en caractères fort menus, 
Hœrpinin. et f. 1784 le i 6 jm/Ze^ Hauteur pré^mée, 
206 à 220 millimètres ; largeur, 509 millimètres dans le 
trait Carré. 

Cette pièce rarissime « dans laquelle Hœrpin parait avoir 
voulu imiter la manière de La Belle , ne nous est connue 
que par une épreuve d'essai, où l'on ne voit pas de ciel, où 
le papier n'offre aucune trace de foulage et où le trait carré, 
presque imperceptible suc les côtés, manque entièrement 
dans le haut : ce qui ne nous a pas permis de préciser les 
dimensions de la planche, évidemment inachevée. Il n'y a 
pas de titre. 

Elle représente la place Carrière de Nancy dans sa lon- 
gueur, terminée par TArc-de-Triomphe, avec l'Hôtel-de- 
Ville et la Cathédrale dans le fond , tels qu'on les voit du 
palais du Gouvernement. Cette place est animée par une 
revue de cavalerie, à laquelle assistent de nombreux 
spectateurs. Les détails sont généralement exacts, si ce 
n'est aux deux pavillons voisins du Gouvernement, dont les 
arêtes de toitures semblent curvilignes tandis qu'elles sont 
droites. Cette exagération, ou, si l'on veut, cette fantaisie 



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— il — 

de perspective se retrouve dans tontes Içs gravures ou 
notre artiste a représenté la Carrière. 

m. 

Place Royale de Nancy*. 4789. C'est la place Stanislas 
dont la vue est prise du haut d'une maison « à l'angle sud- 
ouest des trottoirs. Elle est occupée en grande partie par 
une procession qui est sur le point de s'arrêter devant un 
reposoir, à Feutrée de la rue Stanislas. Le dais, précédé 
de lévites qui, tournés vers le Saint-Sacrement, donnent 
de l'encensoir, va bientôt se trouver en face de l'Ârc-de- 
Triomphe. Deux abbés crosses et mitres, et deux abbesses, 
tous quatre se faisant porter la queue, marchent derrière ; 
vient ensuite le reste du cortège, défilant devant un autre 
reposoir qu'on voit à l'entrée de la rue Sainte-Catherine. 
Les spectateurs sont nombreux sur la place, aux balcons et 
aux fenêtres des édifices qui l'encadrent ; il y en a même 
sur les toits des maisons des trottoirs. Le soleil répand 
sur cette vaste scène une lumière splendide. Au haut de 
l'estampe, trois trophées d'armes ; sur celui du milieu, qui 
est le plus grand, s'appuie le buste de Stanislas en médail- 
lon. Le titre suivi de ces mots : Hœrpin inv et f^ est dans 
on encadrement, au bas de la planche. Hauteur, 188 mil- 
limètres ; largeur, 300. 

IV. 

Vabdi-Gbas et son cobtége ; tel est le titre qu'on peut don- 
ner à une pièce, qui n'a pour touteinscription que les mots: 
Vive È^ Mardi-GraSf tracés sur un drapeau. Le graveur 
n'y a pas mis son nom ; mais le cachet de Hœrpin s'y trouve 

i. Noos De eonoaisssons qae deox épreoYes de cette pièee^ tnsti 
belle que rare ; Pane appartenant à M. le docteur Dalien , qui t bien 
▼oola 0008 la commoniqoer , et Fantre dans le cabinet de M. Tbié- 
rySolet : celle-ci est coloriée. 



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— i2 — 

empreint , de manière à ne pas permettre de l'attribuer à 
un autre que lui. Cette joyeuse mascarade est sans date; 
mais nous croyons que notre artiste n'aurait pas même eu 
la pensée de la mettre au jour après la déplorable affaire 
du 51 août 1790, qui avait ensanglanté sa ville natale, et 
dont- il paraît avoir longtemps conservé le souvenir. Il ne 
Taurait sans doute pas jugée moins intempestive, dans les 
temps malheureux qui suivirent les massacres de septem- 
bre, et ne finirent que longtemps après le 9 thermidor : 
aussi la plaçons-nous dans son œuvre avant les gravures 
datées de 1790. 

On y voit Mardi-Gras et son cortège défiler sur le rond- 
point de la Carrière, où, çà et là, bon nombre de masques 
exécutent diverses parades plus ou moins bouffonnes. La 
vue, prise du palais du Gouvernement, s'arrête à TAre- 
de-Triomphe, que dominent par derrière l'Hôtel-de-Ville 
et le portail de la Cathédrale. 

Hauteur, 144 millimètres, largeur, 169, mesures prises 
sur une épreuve entière qui, du reste, n'a dans le haut ni 
ciel ni trait carré, et où le foulage du cuivre n'a laissé 
qu'une trace souvent imperceptible : ce qui nous ferait 
croire que c'est une épreuve d'essai , si toutes celles que 
nous avons vues et qui proviennent du tirage que M. Noël, 
possesseur de la planche, a fait faire il y a quinze ou vingt 
ans, n'étaient absolument semblables. C'est évidemment 
une planche que le graveur n'a pas terminée. 

V. 

Les ârcs-de-Triohphe et Portes de Nancy. La planche 
au bas de laquelle on lit cette inscription est divisée en 
treize compartiments inégaux où sont représentées et dé- 
nommées les portes de cette ville. Le plus grand de tous, 
qui occupe le milieu, est pour la Porte Stainville. Au haut 



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— 13 — 

la Porte St-Stanislas, ^ue de la place Stanislas, alors 
place Royale, dont une partie est au premierplan; la Porte 
Royale ou Arc-de-Triomphe, du côté des trottoirs, et la 
Porte Sainte- Catherine avec la partie la plus proche du 
quartier d'infanterie. Au bas, la Porte de la Chapelle 
dticale ; la Porte de la C artère (sic) ; c'est encore l'Arc- 
de-Triomphe, mais à Taspect du nord, avec le palais de 
Justice et les autres édifices qui bordent la Carrière en 
dehors des grilles ; la P. du vieux Palais des Vues. A 
gauche, la P, St-Nicolas, vue du faubourg Saint-Pierre ; 
IsiP. St-Georges, yue aussi de l'extérieur et la P. 5t- 
Nicolasy terminant la rue Saint-Dizier. A droite, la P. 
Notre-Dame, qui serait mieux intitulée Porte de la Cita- 
delle, et le pont qui y donne accès ; la P. St-Jean, vue du 
faubourg, enfin la P. de la Citadelle ou Tours Notre- 
Dame, du côté de la ville. L'intitulé général est au bas de 
la planche, qui n'est ni signée ni datée, mais dont l'attri- 
bution à Hœrpin nous parait incontestable. Hauteur, i08 
millimètres ; largeur, 16i. 

Nous connaissons deux états de cette planche ; le pre- 
mier, sans aucune inscription, le deuxième, conforme à la 
description qui précède : c'est celui qu'on rencontre ordi- 
nairement. Peut-être en existe-t-il un troisième avec le 
nom du graveur et la date. Nous possédons une épreuve, 
sans inscription , où le troisième compartiment du haut 
(Porte S*®-Catherine), est resté en blanc : particularité tout 
exceptionnelle, qui n'indique pas un état antérieur aux 
deux autres, mais une épreuve d'essai, tirée avant que 
la planche fût terminée. 

VI. 

GiviTÀTis Nanceiana honuhemtasacba. Cette planche est, 
comme la précédente, divisée en treize compartiments iné- 



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— 14 — 

gaux disposés de même avec inscriptions. Le plus grand 
est pour la Cathédrale primatiale de Lorraine^ dont le 
nom se lit, en petites capitales, sur une banderole, au-des- 
sous de reçu de Lorraine supporté par deux aigles. On 
y voit cette église vers laquelle se dirigent, drapeaux dé- 
ployés, plusieurs pelotons d'infanterie , venant de la rue 
Saint-Georges , et dont le plus avancé vient d'atteindre 
le porche ; d'un côté, Tancien évêché en partie, et de l'au- 
tre l'édifice qui y correspond, et qu'on appelait autrefois la 
Maîtrise des enfants de chœur. Derrière le carré de maisons 
faisant angle sur la place de la Cathédrale et sur la rue 
Saint-Georges, s'élèvent la toiture et les tours de Saint- 
Sébastien. An haut de la planche, St-Léopold, église des 
Bénédictins, aujourd'hui détruite, dont la vue est prise 
de l'étang Saint-Jean que domine la croix de Bourgogne; 
St^ Joseph y autrefois l'église des Prémontrés, aujourd'hui 
le Temple des protestants , avec l'abside en dôme et le 
clocher des Minimes , dont il ne reste plus rien. Au bas , 
BoYirSecours; Séminaire et Mission^ avec une partie de 
l'églige Saint-Pierre ; la Rotonde et l'église des Cordeliers, 
vues de la terrasse de la Pépinière. A gauche , VHospice 
St-StanislaSf dont la façade subsiste encore dans la rue 
Sainte-Catherine; les Gr. Carmélites^ église qui a disparu; 
la Visitation^ aujourd'hui la chapelle du Lycée. A droite, 
St-Roch, le St-Sacrement ^ deux églises qui n'existent 
plus, et les Pet. Carmélites. Au bas de la planche, le 
titre général, près duquel on lit à gauche, à Nancy i790, 
à droite, Hœrpin inv. et 5. Hauteur, 109 millimètres; lar- 
geur, 160. 

Nous ne connaissons qu'un état de cette plancha : c'est 
celui qui vient d'être décrit, mais on peut présumer qu'il 
existe un état antérieur sans inscriptions. 



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— 15 — 
VII. 

LoGEHENS MILITAIRES DE Nancy. 4790. PldDche dÎTisée 
en cinq compartiments. Les trois premiers sujets occupent 
Tentablement d'un portique , ce sont : Quartier St-Jean ; 
Pavillon de MM. les Officiers ; Quartier-Neuf, appelé 
aussi Quartier des Suisses, dans remplacement qu'occupent 
en partie les écuries militaires de la rue de TOpéra. Au- 
dessous, entre les pilastres ornés de cariatides et de tro- 
phées, Quartier Royal. C'est là caserne Sainte-Catherine 
et la cour en avant, dans laquelle se passe one reyue. Plus 
bas, la même caserne , vue par derrière, des bords de la 
Meurthe. L'inscription Quartier royal est en petites capi- 
tales, sur une banderole que déploie une chauve-souris 
volant. Au bas de la planche, le titre général prés duquel 
on lit à gauche : à Nancy ; à droite : Hœrpin in. S. Hau- 
teur, iiO millimètres ; Largeur, 166. 

Nous ne connaissons qu'un état de cette planche, c'est 
celui que nous venons de décrire, et qu'on rencontre ordi- 
nairement. Il est possible que la découverte d'épreuves 
sans inscriptions vienne révéler l'existence d*un état an- 
térieur. 

VIII. 

Dévoue^ient DE M. Desiles à la porte Stainville de 
Nancy. Au-dessous de cette inscription, qui est au bas de 
la planche, on lit, à gauche : Nancy 1790, à droite : Se, 
Hœrpin inv. Hauteur, 103 millimètres ; largeur, 166. 

Le dessin de cette pièce de circonstance excède de 
beaucoup les proportions des quatre qui précèdent et 
qu'elle est bien loin de valoir. C'est à tous égard une pau- 
vre gravure, et l'artiste, s'il n'eût pas fait autre chose, ne 
mériterait pas d'être tiré de l'oubli. Si on ne la trouvait 
pas réduite, avec tous ses détails, dans une de celles dont 



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— 16 — 

il sera question ci-après, et si Hœrpin ne s'était pas servi 
de la planche pour graver au derrière les Vues et perspecti- 
ves de la place principale de Nancy, qui sont incontestable- 
ment son ouvrage^ , avec une date postérieure de six an- 
nées, on pourrait croire qu'un faussaire s'est servi de son 
nom , en vue de lui nuire ou pour aider au débit d'une 
mauvaise gravure. Au reste , il se peut que Hœrpin , mé- 
content de cette planche, Tait lui-même condamnée à 
Foubli, car il n'en n'existe pas, autant que nous sachions, 
d'épreuves anciennes. Toutes celles que nous avons vues, 
ou dont on nous a parlé, proviennent du tirage que M. 
Noël a fait faire longtemps après la mort de l'artiste. Peut- 
être aussi la gravure a-t-elle été négligemment exécutée , 
parce qu'elle devait être coloriée et vendue à vil prix , 
comme une image vulgaire. 

IX. 

Almanach de Nancy, i792. Deux feuilles où le calen- 
drier, imprimé à Nancy chez C. S. Lamort, est entouré 
de douze compartiments inégaux , dans chacun desquels 
est gravé, avec inscription en petites capitales, un monu- 
ment ou une place publique de la ville de Nancy. Au haut 
Place de la carière {sic) ; Place Royale ; Arc de Triom- 
phe. A gauche Place d'Alliance ; Intérieur de la Pri- 
MATiALE ; Palais de Justice. A droite Le Gouvernement ; 
Tombeaux des Ducs ; l'Université. Au bas, des scènes de 
l'affaire du 51 août 1790, que le temps n'avait pas effacées 
de la mémoire de l'artiste nancéien, animent l'aspect de la 
Porte Stainville, de la place de Grève et de la Porte 
Stanislas. Au bas de la gravure qui représente la place de 

i* V.InfraE«XL 



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— 17 — 

Grè^ey ihéâtre d*oo combat où ia Tictoire n*e8t pins que 
faiblement dtepatée» oo lit : Placb de Gbeie, la joumét 
du 31 Août 1790. Hœrpin inv. Se. /el5 oct. 1791. 

La petite gravure qui représente la porte Stainville B*ett 
qa*une réductîondu numéro VIII. OnyvoitDesilles, atteint 
par la fusillade des soldats insurgés , tomber devant les 
canons dont son dévouement a voulu prévenir les effets 
meurtriers , tandis qu*une femme non moins héroïque, car 
elle s*expose au même danger, verse un seau d*eau sur la 
lumière d*une autre pièce en batterie. Suivant la relation 
de M. de Léonard^ cette femme était réponse d*un sieur 
Humbert,* concierge de la porte Stanislas, et c'est à cette 
porte que le fait a eu lieu. Les gravures de Hœrpin le 
placent à ia porte Stainville. 

L*Almanach de Hœrpin est très-rare, comme toutes les 
pièces de ce genre qui, après avoir été dans l'origine entre 
les mains de tout le monde, ne se retrouvent plus nulle part 
vingt ans après. Nous n'en connaissons que deux épreuves : 
celle de M. Tbiéry-Solet, qui a appartenu à H. Noël , et 
ia nôtre. Hauteur, 175 millimètres ; largeur, 259. 

X. 

QCIBTIER ROYAL OU CaSERNES olNPllfTERIE DE NA.NCY. 1792. 

Hœrpin Invent. Sculp. le aoust. Planche en deux compar- 
timents. Celui du haut, dont nous venons de donner le 
titre, représente la Caserne Sainte-Catherine, d*oii sortent 
des troupes qui vont se former dans la rue. Le compar- 
timent inférieur, qui est sans inscription, oflrc Taspect d*un 
combat sur la place Carrière. Nous dirions d'une petite 
guerre si, tout-à-fait à droite , près de la première arcade 



i. Relation exacte et impartiale de ce qai s'est paasé à Nancy , le 
3i août et les Jonra préeédeaU. Naoei 4700 iB4 p. 143. 



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— 48 — 

fermée, on ne voyait un soldat isolé couchant en joue. Les 
combattants sont des deux côtés de la place ; mais ceux qui 
semblent venir de la Ville-Vieille ont pour eux l'avantage ; 
leurs canons occupent déjà la moitié de la place, en avant 
du Gouvernement, tandis que leurs adversaires , réduits à 
trois pièces et peu nombreux, sont la plupart dispersés et 
prennent la fuite vers l'entrée de la Pépinière. La vue, 
prise du balcon du Gouvernement, embrasse toute cette 
place, et, planant au-dessus de l'Ârc-de-Triomphe, a pour 
horizon, comme le numéro II, l'Hôtel-de-Ville dont on 
découvre le premier et le second étage, et les tours de la 
Cathédrale. 

Le graveur a voulu sans doute retracer encore sur cette 
planche des souvenirs de l'affaire du 3i août^ Hauteur, 
liO millimètres ; largeur, 162. 

XL 

Les vues et perspectives de là Place principale de 
Nancy. Nancy , 1796. Hœrpin inv. Planche en onze com- 
partiments, dont le principal qui occupe le milieu, avec 
l'inscription ci-dessus sur une draperie, représente la place 
Stanislas, telle qu'elle se déploie devant le spectateur ve- 
nant de la place Carrière. Les autres, au nombre de trois 
en haut, autant en bas et deux de chaque côté, la montrent 
sous ses différents aspects et rArc-Kie-Triomphe,à ses 



i. Peat-être le combat qui eat lien quand les Suisses tentèrent de 
déloger do palais da Gouvernement les grenadiers de Castella et de 
Royal-Liégeois que M. de Bouille y avait envoyés (v. Relation de Léo- 
nard, p. 134). Les détails ont été probablement exagérés par Tartiste. 
Il est à remarquer que dans la gravure, les vaincus prennent la fuite 
vers l'entrée de la Pépinière, et que les Suisses , ayant échoué dans 
leurs attaques, n'avaient pas» en ce moment, d'autre chemin que la 
terrasse de cette promenade pour regagner leur quartier. 



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— 19 — 

deux faces : on voit ainsi la place des différentes rues qui y 
débouchent, ainsi que de rHôtel-de-Viile et de l'entrée 
de la Pépinière, où Ton a en face le portail de la Cathé- 
drale. La gravure qui est au milieu du haut reproduit 
encore , comme on la voit au numéro IV, la face septen- 
trionale de TÂre-de-Triomphe avec les premiers édifices 
de la Carrière à droite et à gauche, mais avec cette diffé- 
rence, qu'au numéro IV, la vue est prise du milieu de la 
place, tandis qu'ici elle est prise du balcon du Gouverne- 
ment, comme au numéro X. On lit au bas de la planche, 
vers le milieu, Hœrpin inv. iculp. Hauteur, i09 milli- 
mètres; largeur, 166. 

M. Noël possédait la planche dont il a fait tirer des 
épreuves sur deux* papiers différents. Elle est au revers du 
cuivre sur lequel Hœrpin a gravé le Dévouement de M. 
Desiles. 

XII. 

Carièrb (sic) DE Nancy et Nancy. Planche en deux compar- 
timents, chacun avec inscription sur une banderole. Celui 
du haut offre, dans toute son étendue^ la place Carrière 
où défilent des troupes passées en revue ; la vue est prise 
de TArc-de-Triomphe. Celui du bas, Nancy en perspective 
tel qu'on le voit de la rive droite de la Meurthe, près du 
pont d'Essey. Cette planche, qui est sans date, est signée 
Harpin^ sur la banderole du compartiment supérieur. 
Hauteur, 407 millimètres ; largeur, 160. 

M. Noël, qui possédait cette planche, en a fait tirer des 
épreuves. 

Ici s'arrête la série des illustrations nancéiennes de Hœr- 

i. Peai-étre lil-oo Hœrpin lar des épreaves où les leUres de it 
•igoitare sont plat distioctes que sar la oôire. 



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— 20 — 
pin, telle que nous la connaissons. On y compte douze 
planches qui, par la division de la plupart d*entre elles en 
compartiments plus ou moins nombreux, présentent soixante- 
quatre gravures distinctes où l'on voit^sous différents aspects, 
les places publiques de l'ancienne capitale de la Lorraine, 
ses portes et ses arcs-de- triomphe, ses casernes et ses 
monuments religieux, dont plusieurs ont disparu que Ton 
ne trouve gravés que dans les plans en relief de Cl. de 
Lamelle et de Belpré. 

Quant au mérite artistique de ces vues , nous devons 
dire qu'elles laissent à désirer sous le rapport du dessin, 
trop souvent incorrect, et que plusieurs offrent, sous celui 
de la gravure, des imperfections résultant, croyons-nous , 
de l'inexpérience de Hœrpin dans le maniement de l'eau 
forte, qu'il a laissée mordre en quelques endroits au delà 
de ce qui était désirable. Le recueil n'en est pas moins 
intéressant, et parmi les petites pièces, il en est qui sont 
vraiement jolies, celles là surtout qui servent d'encadre- 
ments à l'almanach de 1792. 

XIIL 

Vues des Château, Serres^ Orangeries et Parterres de 
Botanique de Lorry devant le Ponty près Metz. Ce titre, 
qui dispense de toute description, est au bas de la planche ; 
plus bas, à droite : a Nancy ; 1790. Hœrpin inv, se. 
Hauteur, 221 millimètres ; largeur, 189. 

Cette pièce a été gravée pour servir de frontispice au 
Supplément au Dictionnaire des jardiniers^, ce qu'indique 

1. Sapplémenl da Dictionnaire des Jardiniers, de Philippe Miller , 
traduit et augmenté de Panglais par M. de Ghazelles ; arec des notes 
relatives à la physique et à la matière médicale, par M. Holandre. 
Metz, 1790 ; 2 vol. In-^i, fig. Le Dictionnaire, en 8 volâmes, a été im- 
primé, avec figures, à Paris, en 1785 et années suivantes. Hœrpin n'a 
gravé pour le supplément que le frontispice. . 



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— 21 — 

rinscription sur une draperie, au haut de la planche. 
Ce fui probablement aux frais du président de Chazelles, 
traducteur du célèbre Dictionnaire de Philippe Miller, et 
propriétaire du château dont la gravure de Hœrpin offre 
Taspect du côté des jardins. 

Le frontispice du Supplément au Dictionnaire des jar- 
diniers est, de toutes les gravures connues de Hœrpin , la 
seule qui ne soit pas relative à la ville de Nancy. Mais la 
famille de Hœrpin était, nous a-t-on dit, originaire de 
Metz ; Claude Lamort, qui y a imprimé ce supplément, était 
fils du typographe nancéien Claude-Sigisbert Lamort, 
dont le nom se trouve au bas de Talmanach de l792. Notre 
graveur avait donc des relations à Metz, et nous ne serions 
pas étonné d'apprendre que des ouvrages imprimés dans 
cette ville sont redeva})les à sa pointe de quelques illustra- 
tions. C'est une recherche à faire. / 

Il nous reste encore un mot à dire : c'est qu'il n'existe 
à notre connaissance que des épreuves anciennes des numé- 
ros I, II, III, V, VI, VII, IX, X et XIII, et que nous n'avons 
jamais vu, des numéros IV, VIII, XI, XII, que les épreuves 
dont les iconophiles nancéiens sont redevables à M. Noël. 
Fant-ff en conclure que les planches des neuf premières 
gravures n'existent plus depuis longtemps et qu'à la mort 
de Hœrpin, les autres étaient encore inédites ? 



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NOTES 
SUR LA LORRAIIKE ALLEMANDE. 



LE WESTRICH 



PAR M. LOUIS BENOIT. 



Les anciens historiens s'accordent à reconnaître que 
TAustrasie, au temps de Charlemagne, comprenait la 
Lorraine, le Westrich , TAlsace , le Brabant et la Hol- 
lande. Cependant, quelques géographes et quelques éru- 
dits modernes, trompés par une fausse similitude de noms, 
ont confondu TAustrasie tout entière avec le Weslrich, 
et le Westrich avec le Sareland et le Sargau. D'autres 
ont prétendu que le Weslrich était ce royaume fantastique 
qui n'avait existé que dans l'imagination du duc Charles 
IV, quand il voulut en doter son fils , le prince de Vaudé- 
mont, en i675. 

Malgré les transformations qu'il eut à subir, le nom de 



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— 23 — 

Westerreich, West-Reych, Westrasia^ VMtum regnum 
en basse latinité, Westruck, Wastriche, Wausterichy 

Westrichy se maintint jusqu'au xviii« siècle et servit à dé- 
signer un pays partagé , il est vrai , entre une foule de 
petits dynastes, mais qui, au milieu d'éléments hétéro- 
gènes , sut conserver un caractère assez tranché pour fixer 
non-seulement l'attention des personnes livrées aux recher- 
ches spéculatives, mais aussi pour frapper l'esprit des 
gens du peuple , qui ne le confondirent ni avec l'Alsace , 
ni avec le Palatinat, ni avec la Lorraine , ni avec les au- 
tres pays environnants. 

I. 

Au XVI* siècle , Lutzelstein^ petite ville des Vosges, 
avait un château et une douane fort importante; c c'était, 

> dit Sébastien Munster, la clé du Westrich*. » 
Einartzhausen , devenu le burg du comte Palatin, était 

le passage des marchands de la France^ de la Lorraine et 
du Westrich pour l'entrée et la sortie de l'Alsace*. 

Volcyr nous apprend , dans sa Guerre des Rustauds que 
€ ceulx de la Wastriche se commençoient fort à esmou- 

> voir ; > que le duc Antoine s'étant avancé à la tète de 
ses troupes, «c ladicte armée donnoit grand terreur aux ha- 

> bitants de la Wastriche non accoustumez de veoir telle 



i. V. Cosmographie uDivcrsalis^ libri vi. Dasiliœ^ i5S2^ iQ-fol.*La 
Cosmographie anivers. conleDant la sitaalion de toates les parties du 
monde, par Seb. Monstere, 1538. (L. m, p. 512). — Daos Tédition 
allemande (liv. 5^ p. 88i)> od lit : Seiod ein Schlûssel in das Wesle- 
reich ; ce qae la Iradaction française a rendu inexactement par m Clos 
qni mène à Vnestrich. n 

9. V. M. H. Lepage, les Communes de la Meurlhe, art. Phalsboorg, 
t. II, p. 27i. 



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— 24 — 

> foalle de gensdarmes si bien équipez, montez et armez. » 
Le duc se dirigea vers « Sarrebourg qui est une bonne et 
» forte ville située et assise ou pied des montaignes de 

> Vosges, du costé de la Wastriche, sur la rivière de 

> Sarre douice et plaisante , laquelle fait séparation de 
» plusieurs bons et fructueux territoires , joinctz avec le 

> hault et puissant domaine du susdit duc Ahthoine, fai- 
» sant aussi son décours par maintes révolutions, sans, 

> grandement saillir de son eauge , jusques à se joindre 
» avec Mezeiie, ung petit au-dessus de Triè^x, noble, 

> saincte et plus ancienne cité de Belge. » Plus loin, le 
Polygrapbe s'écrie, en parlant des paysans révoltés des 
comtés de Créhanges, de Salm, de Deux-Ponts, de Bit- 
che , du Nassau , de la baronnîe de Fénétrange : < Com- 
» bien que aulcuns de la Wastriche n'en laissèrent à pour- 
» suyvre leur folle alliance et faulse entreprise , dont mal 
» leur en printî*» 

Le Westrich ou»Fasmm regnum, comme l'appelle un 
autre chroniqueur, Jean Herkel, était séparé de l'Alsace 
par les Vosges : « Vosegus separans Lotharingiam et vas- 

> tum regnum a Germania Cisrhenana. » Au mot vastum 
est ajouté un renvoi : Vausterich , l'Austrasie. La pre- 
mière de ces annotations est juste; la seconde, inexacte; 
car, lorsque le chroniqueur veut parler Se l'Austrasie ou 
de la Lorraine ,' il dit : c Rege in Austrasia, dux Lotha- 
» ringiœ; » et non : « in vasto regno. » Dans un autre pas- 
sage, il est question des salines de Dieuze. « Quid refe- 
» ram limpidissimos fontes, quorum aquœ nonnulœ sunt 



i« V. Lhistoire et recueil de la Iriumphanle et glorieuse victoire 
obtenue contre les séduyctz et abusez luthériens mescréans du pays 
d'Auisays. (Rec.de doc. sur Thist. de Lorr. 1886, p. 26,7^,81, 208.) 



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— 25 — 

> potu suaves , aliœ ainsu*se et salsœ, oade sal candidam in 
» vasto regno cooficîtur. » De Yaadreyange : c Apud Val- 

> derphingam , quod oppidum in Yasto regno situm est 

> adripam Sarse, colorem illum cœruleum et pretiosîs- 
» simum Assyrium (azur). > De Yergaville : « Eustasii 

> reliquiœ hoc tempore apud Yergavillam Yasti regni pa- 
• gum repositae*. > 

Un géographe du xvi* siècle s'exprime ainsi : « De sorte 

> que Lorraine seroîi aujourd'huy avoisine vers l'Orient 

> de l'Aisace et de ce pays qui plus spécialement s'ap- 
» ^elle Yestrasie. — Adeo ut Lotharingise hotlie conja- 
» ceant ad Orientem quidem Alsatia et que specialore 
» natione YTestrasb*. » 

Mais c'est surtout sous la plume des chroniqueurs alle^ 
mands que le nom de ce pays, constamment dénaturé , 
revient le plus fréquemment. M. Louis Spach le mentionne 
en parlant des rassemblements des paysans de i52S et des 
expéditions des Strasbourgeois sur le revers occidental des 
Yosges à la fin du xiv« siècle. < Le YTestrich ou YJTester- 
» reich^ dit-il^ fragment de l'ancienne Austrasie, est un 

> district montagneux situé à l'ouest da Palatinat, au 
» nord de la Lorraine allemande (?); il comprenait le du- 

> ché de Deux-Ponts, les principautés de Birkenfeld et 
» de Simmern , les comtés de Yeldentz , de Spanheim , La 
» Petite-Pierre, Linange, Saarbriick, Nassau et Bitche. 
. — Y. Iselin, t. lY, p. 869, col. i.^ » 

« Le YTesterreich ou Westrich, nom que l'on donnoit 

i. V. lolianD. Hercalani Pleinfesini historia, cap. i el 5. (Dom 
Galmet, flisl. de Lorr., 1728, t. III. col. cxxxiv el cxxxv.) 

2. V. les caries de Gérard Mercator. Lotharingi» dacatos^ f. 70. 

5. V. la Description do dép. da Bas-Bhin , publiée sons les ans- 
picesde M. Migneret, préfel^ p. 116 et 176. 

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> autrefois à Tune des cinq contrées qui composoient le 
» Bas-Palatlnat. Cette contrée s'étendoit depuis la Lor- 
1 raine et l'Alsace jusqu'à Oppenheim. Comme le Pala-' 
» tinat est divisé aujourd'hui en bailliages , les noms des 
» anciennes contrées ne sont plus guère en usage. Davity 
» donne une grande étendue au Westerreich. Il le borne 
» au nord par le duché de Limbourg et par l'archevêché 

> de Cologne; au levant, par les terres du Palatinat; au 

> midi, par le duché de Lorraine, qui même faisoit au- 
» trefois partie du Westerreich; et au couchant, parle 
» pays de Lutzenbourg. Le nom de Westerreich , c'est-à- 
» dire royaume de l'Ouest est donné à cette contrée pour 
» la distinguer de l'Oesterreich ou royaume de l'Ost ou 
» de Levant. — D'Audiffret, géogr., t. 3, p. 214*. » 

c Le Westrich, suivant M. de Bouteiller, est la partie 
» assez boisée et montagneuse qui s'étend à l'Est de la 
» Moselle, arrosée par la Simmern et la Nahe, au sud 

> du Hundsruck, qui, suivant le même auteur, est la par- 

> tie méridionale de l'angle découpé par le Rhin , et la 
» Moselle, jusqu'à leur réunion entre Oberwesel et Celle^.» 

Ainsi que nous venons de le voir, cette contrée s'étendait 
beaucoup plus loin au sud , car elle comprenait, d'après 
une charte du xv® siècle, reproduite dans l'histoire des 
Wild et Rhingraves , Morhange^; d'après un autre docu- 

1. V. le grand Dicliono. géogr. et critique de Lamartinière , art. 
Westerreich. — Oesterreich, Âalriche, Austrasia , ont la même 
étymologie et sont opposés à Westerreich , Westrich , Neustria , etc. 
De ces dernières dénominations , c'est celle de Westrich (plate tealseh) 
qui a prévala , parce qu'elle appartient à la langue da pays. 

2. V. Hist. de Franiz de Sickingen, p. 212. 

5. Y. Hist. des Wild etRhingraves (en allemand). Mannheim, 1769, 
p. 91. 



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— 27 — 

ment, Forbach^, et toat ce qu'on appelle aajourd'hai la 
Lorraine allemande , mais non, comme Tavance Moréri , 
le Hundsruck, TEydel, c'est-à-dire le haut pays qui, de 
la basse Kyll, s'étend jusqu'à trois lieues en deçà du Rhin, 
entre Andemach et Sinzig, et tout le Wasgau; ce qui 
comprendrait une partie de la basse Alsace, Landau, 
Worms, Spire. 

Des localités plus ou moins importantes, telles que 
Munster, et Insming, les couvents de Lixheim et de Her- 
bitzheim , figuraient aussi dans le Westrich et se trouvent 
mentionnées dans le t Registre des rentes et revenus des 
abbayes , prieurés , chapitres , cures et chapelles sous les 
bailliages d'Allemagne, Westerreich etpaysduSaulnoir», 
dressé par le président Thiéry Alix en 4568*. 

D'autres, comme Donneley, Ley, Aboncourt, Vintri- 
moDt, Yallerange et Lhor, sont désignées dans une charte 
de 4461 comme faisant partie du Westrich, du Welsch- 
land, du duché de Lorraine et de Tévéché de Metz^. 

c II y a une province appelée Westrich , sur la rivière 
» de Sarre et aux environs qui contient plusieurs princi- 
> pautés et seigneuries, dont une des principales est la 
» principauté de Lixheim. » C'est ainsi que s'exprimait en- 
core, en 1707, Rice, chargé par le duc Léopold de dres- 
ser l'état du temporel des paroisses dans le duché de Lor- 
raine*. 

i. V. Notes sar le comté de Forbach par M. d'Hoaru (Mém. de 
rAcadémie de Metz, 1842, p. 113.) 

2. Trésor des Chartes de Lorraioe , reg. B. 284. 

3. Veote des biens de l'abbaye de Neuvitlers- en-Alsace an maré- 
chal Jean et h Béatrix d'Ogéviller (en allemand). Arch. comm. de 
Pénétrange. 

4. Trésor des Chartes, reg. B. 286^96. 



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— 28 — 

Sarbrûck est situé dans le Westreich, dit la notice de 
Dom Calmet. 

Avant de clore la première partie de ces notes , que 
nous avons recueillies de côté et d'autre, sans ordre, 
mais avec le désir de les mettre au service de ceux qui 
s'occupent de recherches historiques, et en attendant 
qu'une plume plus exercée vienne les compléter et au be- 
soin les rectifier, il nous reste à signaler la position hybride 
de plusieurs localités du Westrich, qui, au spirituel, 
étaient nullius diocœsis. Dbus ce nombre il faut compren- 
dre Lixheim , dont le couvent avait été ruiné et dont la 
ville n'existait pas encore au milieu du xvi® siècle. C'est 
sans doute ce qui a fait commettre aux biographes de 
Wolfgang Musculus, fils d'un tonnelier, né à Dieuze en 
1497, une erreur qu'il importe ici de relever. Us rappor- 
tent que le célèbre prédicant luthérien entra , à l'âge de 
quinze ans c dans un couvent de l'ordre de Saint-Benoit, 
> qu'on avait bâti proche d'un lieu nommé Westric»; tan- 
dis que ce fut au couvent des bénédictins de Lixheim, situé 
dans le Westrich. 

II. 

La description du Westrich , qui nous parait le plus en 
harmonie avec les chartes et les titres du moyen-âge , est 
celle de Sébastien Munster, que nous allons reproduire in 
extenso. La Cosmographie, dont elle fait partie, éditée à 
Bâie en 1552, parut successivement en latin, en français 
et en allemand. Cette dernière édition, la plus complète, 
a en juger par l'exemplaire que nous avons sous les yeux, 
et dont malheureusement il nous manque le titre , nous a 
servi à combler les lacunes qui se trouvent dans les édi- 
tions latine et française de la Bibliothèque publique de 



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EdÂJi<m.' dz ISÔS. 







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-X.^.-.-.^ -r- 



— 29 — 
Nancy. En revanche , Tarticle Westrich n'y est pas illustré 
d'une gravure en bois , tandis que , sur l'édition française, 
on voit un pécheur à la ligne , au bord d'un étang, entouré 
de nasses, et sur l'édition latine, un tendeur de filets cap- 
turant des oiseaux. La première de ces vignettes, dont 
nous reproduisons le fac-similé , parait représenter un de 
ces gentilshommes du xvi^ siècle dont les étangs et viviers 
formaient, au dire du Cosmographe Bâlois, le principal 
revenu. 

Wuestrîch c'est a dire le roy 

aulme d'Occident. 

« Le pays qu'on appelle vulgairement Westrich s'eslend 
B bien loing vers la Gaule , et plusieurs comtes et princes 
» y président, à sçavoîr les principaux : le duc de Zv^rei- 

> bruck, c'est-à-dire du double-pont, et les comtes de 
» Bitsch ; le duc de Lorraine , les comtes de Nassauu , 

> qui demeurent à Sarbruck ; les comtes de Leiningen* et 
» l'évesque de Trêves y ont aussi part. 

• Aulcuns pensent que Westrich a esté jadiz le pays 

• qui s'appeloit Neustria, mais ils errent grandement, 

> pour ce que la Neuslrie a occupé alors le dedans de la 

• Gaule, à sçavoir le pays où aujourd'huy est la Norman- 
» die. Quant à moi, je pense que ce nom de Westrich 

> vient d'Austria , que les François ont nommé Austrasie , 
» Oesterreich, c'est-à-dire royaulme de l'Est; car; par 

> rapporta eulx, ce pays se trouvoit à l'Orient; tandis 
» que, pour les Germains , c'est le Westreich , c'est-à- 
» dire le royaulme d'occident, ce pays étant situé quant 

> à eulx vers le soleil couchant. Semblablement aussi les 

i. Linanges. 



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— 30 — 

Saxons ont esté ainsi appelez Ostphallez et Westphal- 
lez , c'est-à-dire Orientauix et Occidentaulx , ayant es- 
gard au fleuve Yisurgis , vulgairement Wester ; et les 
Goths ainsi ont esté distinguez enOstogothz etWisigothz*. 
« Or Westrich est assez bonne terre et commode à 
l'habitation des hommes. Elle produict beaucoup de from- 
ment , mais peu de vin. Elle nourrit grand bestial et 
abonde en estangz, dont les uns s'estendent jusques à 
une ou deux lieux (dont quelques uns ont de un à deux 
milles en longueur). Et y a tant de poissons que la 
pesche d'anicuns vault quelques milles d'escuz (plusieurs 
mille florins ou gulden). Les gentils-hommes (des Adels) 
qui habitent en ce pays n'ont point de plus grandz re- 
venuz que leurs estangz et viviers. Ainsi le commun 
père de famille céleste a donné à chascune terre quel- 
que chose dont les habitantz puissent commodément 
vivre. Les principaux estangz sont ceulx de Stockweyer, 
Guldelinger, Linderweyer, Thusweyer, etc*. 

> Geste région produict aussi aulcunes pierres excellentes 
et principalement de la croy rouge (rotelslein), qu'on 
trouve en grande quantité près d'une ville qu'on appelle 
S. Vendelin (S. Wendel) et une aullre pierre qu'on 
appelle Calcédoine (Kaltzedonien), laquelle on trouve 
en ce lieu en grande abondance , et puis on la porte à 
Fribourg en Brisgou , pour la nettoyer et polir. 

> A S. Quirin, gros village qu'on appelle vulgairement 
S. Curi^ se font et accoutrent de fort bons miroirs 

i. y. Mercator, lotharingi» ducatas pars sept. — Ph. Cloverii 
ntrodoctionis îd udîv. geograph. Amstelod. i629. p. 126. — Merulœ 
cosmographis gêner, iibri très. Amsterdam , 1631, p. i85. — Th. 
Corneille. Dictionn. géogr. 

2. Etangs de Stock , de Gondrexange, de Lindre , de Dienze, etc. 



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— 31 — 

B (die besten spiegel) et aaltres sortes de verres (and 

> ander glasswerck). 

» Sarboarg, qui est une yille impérialle assise jouxte le 
» fleuve de Sar, est aujourd'buy sujette à TEvesque de 
» Trêves*. 

> En la ville de Thus y a une mine de sel (Saltzertz^). 

> Item on fouyt près de Landsberg du vif argent 
» (quecksylber). 

Item Sarwerden, Buckenheim, Diemeringen et Phings- 
tingen quatre petites villes (vier stattlio) ; les comtes de 
1 Nassauu , qui ont succédé aux comtes de Sarwerden , y 
» dominent aujourd*huy'. 

» Sierk, château et petite ville, Wolderfingen (Vaudre- 
» vange), petite ville, Béris, petite ville, Gemund an der 

> Sar (Sarreguemines), château et petite ville appartien- 
9 nent au duc de Lorraine. 

> S. Wendel, Bleich, Castell, deux petites villes sont 
» à l*évesque de Trêves. 

» Lauterecken, un château, Bockvfreiler, Liechtenberg, 
» Kûschel et Miischel , deux petites villes , Eirkel et alten 

> Kirkel , le tout au duc du double-pont. 

> Medesheim, une ville au susdit duc et au comte de 

> Bitsch. 

1. Sarborgein Reichstalt qoMl ne faot pas confondre avec Sarbarg 
Kanfmann dont il a été parlé précédemment. 

2. Dieoze en allemand Dooze. 

3. Là s'arrête le texle de l'édilion française de (a bibliothèque de 
lfancy> qoî provient da consent des Tiercelins. En marge on a écrit : 
gallic0 Fénestranges, 



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— 32 — 

> Alben (Sarre-Âlbe), château et petite ville au Lorraio 
(schloss und Stattlin, des Lothringers^). 

> Fyrtbach (Forbach) et Riexingen (Béchicourt-le-Châ- 
teau), deux petites villes au comte de Leiningen. 

» Fieuers (Viviers), petite ville et château au comte de 
» Salm>. 

» Merchingen, petite ville et château aux Rheingraffen'. 

» Hohenburg (Hombourg) château et bourg* aux com- 
> tes de Nassauu , ainsi qu^Ottv^eyler, Bocherbach , etc. i 

Ici finit Tarticle Westrich de Tédition allemande de 
Séb. Munster; il présente un tableau assez exact du mor- 
cellement de ce pays , dans lequel les ducs de Lorraine 
avaient taillé leur bailliage d'Allemagne , et où ils avaient 
été chercher pour grands officiers de leur couronne les 
descendants de ces hauts barons, qui furent les contem- 
porains des premiers ducs , leurs pairs et quelquefois leurs 
adversaires sur le champ de bataille. 

L'origine tudesque de ces puissants personnages a son- 
vent dérouté les lotharingophiles, qui, dans leurs nomen- 
clatures, ont omis des noms, comme ceux des rhingraves, 
et déclaré étrangers à la Lori;aine et à son histoire les 
Egide de Rodemack , les Henri de Yinstinga , et d'autres 
chevaliers dont les faits et gestes sont relatés dans les 

1. Il est à remarquer qne la laDgae française y est plus répandue 
qu'aux environs. 

2. A ajouter Baltzweiler (Badonviller). 

5. Horhange était la principale résidence d'OUo de Kyrbourg, dont 
la pierre tombale se trouve au musée Lorrain. 

^. II y a dans le texte allemand Markt qne Ton peut aussi traduire 
par marché ou frontière. 



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— 33 — 

chitMiîqiies messines el dans l'hbtoire da syrant aM>é de 
Scnones'. 

III. 

Le daehé de Lorraine ayait été divisé en trois bailliages; 
cehd de Nancy, celai de Vosges et celai d'Allemagne. An 
miKea de fiefe relevant da Saint-Empire, se troa- 
vaioit des enclaves de la Lorraine. La politique enva- 
hissante des dncs cherchait à reconstitner le royaame 
f Anstrasie, et ao xvi^ siècle ils étaient parvenus enU^'ao- 
tres à faire reconnaître leur suzeraineté dans une partie 
de la baronnie de Fénétrange, une des archinaiaréchaus- 
sées de ITmpire; dans une partie du comté de Lûlzel- 
stein^, que Schoépflin place en Alsace, tandis que d'autres 
historiens en font une dépendance de la Lorraine. Le 
comté de Nassau-Sarwerden, qui n'était pas compris dans 
rAlsace , quoiqu'il fasse aujourd'hui partie du département 
da Bas-Rhin, Lixheim, ville moderne , fondée par Félec- 
teur Palatin, qui lui avait octroyé une charte en 1608, 
avaient résisté^ ainsi que la commanderie de Saint- Jean- 
de-Bassel et d'autres seigneuries, qui faisaient partie da 
Westrich et non de la Lorraine. 

Le hasard nous a fait découvrir, sur le finage de Hel- 
lering (Meurthe), une borne triangulaire, au millésime de 
1604, ornée sur chaque face d'armoiries différentes; le 
Mon des Lntzelbourg, seigneurs de Sarreick; l'écu fascé 
de Fénétrange et le globe d'archi-mâitre d'hôtel de l'em- 

1. y. raranl-proiN» de h table çénérale da Catalogue Faisonné des 
€oUadiootlomtiie»delLNoël, t. m, p. 1117. 

2. La Petite-Pierre n'aiipartenait ni à l'Alsace, ni à la Lorraine, oi 
aa Patinât, buûs a« Westridi. 



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— 34 — 

pire de l'électear Palatin- da Rhin, seigneur de Lixheim*. 
Encore aujourd'hui , la vallée de la Sarre, de Nieders- 
tinzel à Sarwerden, est désignée sous le nom de Nassau, 
et les villages que Ton rencontre avant d'arriver à la Petite- 
Pierre, sous celui de Laendel (petit-pays). 

Dans le dénombrement du bailliage d'Allemagne pour 
la contribution impériale en 1567, on trouve la seigneurie 
de Sarreick^ celle de Fénétrange, seulement pour la part 
du comte de Salm , Bitsch et Lemberg , Sarbourg en Lor- 
raine , les chastellenies de Morsperg et de Dieuze , la ville 
terre et seigneurie de Guemunde, Puttelange, Dieffenbach, 
Forbach,Faulquemont, Boulay, Sierck,Bérain, Scbauen- 
bourg , Relier noster prévosté , Valdevrange , Sarre-Albe. 
On peut aussi consulter le dénombrement du duché de 
Lorraine en 1594, par le président Alix. 

Le Trésor des Chartes de Lorraine possède deux pièces 
inédites que nous reproduisons entièrement pour mieux 
apprécier la nature et retendue du bailliage d^Allemagne. 

La première est intitulée : Lettres délivrez par le se- 
crétaire Humbert pour envoyer aux vassaulz du bailliage 
d'AllemaIgne le 9 octobre io92>. 

!• Aux Gentilshommes et Vassaulz (40) : 
Une au comte Philippe de Nassau (cousin). 

au comte Emich de Linanges (cousin). 

au comte Emich le nepveu. 

i. y. Noos avons déjà eu occasion de signaler, dans les Notes sur 
la Lorraine allemande, publiées en 1860 dans le Journal de la Société 
d'Archéologie, une borne non moins curiense, celle de Hambach. 

2. y. Trésor des Chartes, layette Etats Généraux additions^ UoSO. — 
M. Beaupré, Essai historique sur la rédaction officielle des principales 
cootomes et sur les assemblées d'Etats, p. 84. 



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— 35 — 

au comte Frederich (cousin). 

au comte Otto (cousin). ^ 

au comte d'Hartembourg (effacé). 

au sr. de Reispolkirch. 

au sr. de Créhanges Baucourt. 

au sr. Guillaume de Créhanges. 

au sr. Peter Emst de Créhanges. 

au sr. Christophe de Créhanges. 

au sr. de Palan. 

fi^u sr. Jean de Recepen. 

au sr. Guillaume de Soteren. 

au sr. Yalentin Faust de Schambourg. 

au sr. Georges Guillaume de Sotteren. 

au sr. Philippe Jacob de Fleisheim. 

au sr. Olry de Trpmberg. 

au sr. Nicolas de la Layen 

au sr. Philippe de la Layen 

au sr. Jean de Warnsperg 

au sr de Braubach 

au sr de Liebstein 

au sr de Crantz 

au sr de Hausen 

au sr. de Helmstadt pour Hinquessange 

au sr. de Helmstadt pour Chatel Voué 

au sr de Honstein (ces trois derniers sont effacés) 

au sr. de Dietz 

au sr. de Schmittbourg. 

au sr de Lavenstein. 

au sr capitaine de Siersberg. 

au sr. Philippe Stratt et Jean de Brisgen , 

de Saarinsming 
au sr Jean de Bitche, dit Kuntersperg 



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MMMM 



— se- 
au sr Anstett de Bitche, dit Kuûtersperg 
au sr Alexandre Mussot de Sierck 
au sr. de Lutzelbourg 
au sr. de Falkensteîn Eberstein 
aux deux comtes d'Eberstein 
au sr. de Gressnick 

2"" Aux prélats et chapitres (16) : 
Une à l'abbé de Bouzonville 

à Tabbé de Freistrofif 

à Tabbé de Stulzerbronn 

à Tabbé de Tholey 

a l'abbé de saint Avold 

à l'abbé de Longueville 

à l'abbé de Metloch 

à l'abbé de Wadgaz 

à l'abbé de Willers Bettnach 

à l'abesse et chapitre de Fraulautern 

au prévôt et chapitre de Marienfloss 

à l'abbesse et chapitre de Vergaville 

au prévôt et chapitre de Sarburg 

au prévôt et chapitre de saint Pierre de Trêves 

au prieur d'Amange 

au prieur de Zelle. 

3^ Aux villes (16) ; 

Une au maire et habitans de Morhange 
au maire et habitans de Hombourg 
au maire et habitans de Dieuze 
au maire et habitans de Faulquemont 
au maire et habitans de Saint Avold 
au maire et habitans de Beirain 
au haut maire et habitans de Guemunde 



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— 57 — 

au prévôt , gens da conseil et habitans de Sarburg 
au maire et habitans de Bitsche 
au maire et habitans de Boulay 
aux gens de justice et habitans de saint Hyppolite 
au maire et habitans de Puttelange 
au maire et habitans d'Albe 
au maire et habitans de YaldcYrange 
au prévôt , gens de justice et habitans de Forbach 
au maire et habitans de Sierck. 
< Fault y adjouter ceulx qui reprengnent à cause de la 
» seigneurie de Bitsch que le sieur <ïomte de Hanau a 

> remis à son altesse. 

» Toutes les lettres cy dessus ont esté délivrez par le 

> secrétaire Humbert à Jacques Tholley, messager juré 

> de son Altesse, demeurant à Nancy, pour les porter aux 
» receveur et lieutenant de Yaldrevange afiin de les faire 

> tenir et envoyer par les sergens de bailliage aux messa- 

> gers allemands dudit lieu suivant les lettres que son 

> altesse a escript, et qu'ifs aient à enjoindre auxdicts 
» messagers de tirer récépissé des prélats, vassaux, 

> villes et autres à qu'ils en délivreront. 

» Ce jourd'huy neuviesme d'octobre iS9i.> 
Dans le RoUe des lettres pour les états-généraux aux 
députés du bailliage d'Allemagne le 12 janvier 16i6^, les 
93 destinataires de missives ne sont plus placés par ordre 
de préséance; pour facilit^er les recherches nous les avons 
rangés par ordre alphabétique : 
Albe (la ville d'). 
Allemagne (le bailli d'). 
Amange (le prieur d'). 

i. y. Trésor des Charles, layette Etals-généraux, additions, n» 30. 



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— 38 — 

Bérain (la ville de). 

Berguim (le sr. de). 

Bitche (la ville de) 

Bittendorf (le sr. de) 

Boulay 

Bourguignon (le sr.) 

Braubach (le baron Charles de). 

Charles. 

Créhange (le baron Pierre Henri de). 

Dau (le sr.) commandeur de la ville de Nancy. 

Dietz (Guillaume). 

Dietz (le sr). 

Dieuze (la ville de). 

Dombasle (le sr. de). 

Eberstein (le comte d'). 

Falkenstein (le comte de) 

Faulquemont (la ville de) 

Fleckenstein (le sr. de) 

Fleibstein (le sr. de) 

Floër (Marion). 

Forbach (la ville de) 

Frauloutern (Fabbesse de) 

Freiberg (le baron de) à Forbach 

Freystroff (l'abbé de) 

Freussel (le sr.) 

Guermange (lé sr. de) 

Hanau (le comte de) * 

Hausen (Alexandre Sambson de) 

Helmstadt 

Hombourg 

Huart 

Hunolstein 



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— 39 — 
Imling (le sr. de)^ 

La Layen (Jean-Adam de) à la motte 
La Layen (Philippe de) 
Landsperg (Jean Frédéric de) 
Landsperg (Jacob de) 
Laruelle (le sr. de). 
Linange (le comte Jean-Louis) 
Linange (le comte Philippe-Georges) 
Linange Forbach (le comte de) 
Linange Réchicoort (le comte de) 
Longueyille (Fabbé de) 
Louzbourg (Bernard de) 
Lôvenstein (le sr. de) 
Marimont (le baron de) 
llarmoutier (l*abbé de) 
Hetloch (Fabbé de) 
Michel (le sr.) 
Mittdenin (le sr.) 
Horhange 

Horhange (le comte de) 
Phalsboorg (la ville de) 
Phalsbourg (le commandeur de) 
Puttelange (la Tille de) 
Puttelange (le comte de) 
Puttelange (le comte de) 
Reinach (le sr. de) 
Rettel (les chartreux de) 
Ribeaupierre (M. de) 
Saillart (le sr.) 
St. Avold 

i. Weigaad de Loixelboorg. 



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— 40 — 

St. Hyppolite (la ville de) 

St. Maximm 

Salbourg (le commandeur de) 

Sarrebourg (la ville de) 

Sarrebourg (l'église de) 

Sarregueminde 

Saubourel 

Schambourg (Jean de) 

Schmittemberg (le sr. de) 

Sierck (la ville de) 

Sittven (le sr. de) 

Steinkallenfeld (le sr. de) 

Strombourg (valentin paul fogtf de) 

Sulz (le comte de) 

Sulzbach (la ville de) 

Tannchick (le sr. de) 

Theyley (Krantz de) 

Tholey (l'abbé de) 

Trêves (le chapitre de) 

Vadgaz (l'abbé de) 

Varize (le cte de) 

Vaudrevange 

Vergaville (l'abbesse de) 

Vilz (le baron de) 

Wamsberg (Gambs de) 

Warnsberg (Walter de) 

Zandt 

Zelle (le prieur de) 
Nous n'avons' pas ici à rechercher dans quelle propor- 
tion le Tiers-Etat était représenté dans ces assemblées, 
sur lesquelles les documents font généralement défaut; 
mais seulement à constater que les Salm, les Créhange, 



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-4i - 
les Morhange , et quelques autres seigneurs du bailliage 
d'Allemagne tenaient le premier rang aux Etats-généraux 
de Lorraine. A celui du 1®' mars 1594, où figuraient 54 
députés de la noblesse, on trouve au premier rang Jean 
IX, comte de Salm ; au cinquième et au sixième , Fride- 
rich, comte sauvage du Rhin et de Salm , grand écuier de 
Lorraine, et son cousin Otho, comte sauvage du Rhin ^ 
sieur de Morhange; au huitième, Peter Ernst de Gré- 
hange,etc. On les appelait les Hauts-Hommes, parce 
qu'à la réunion des Etats, ils étaient placés sur le même 
haut-dais que le prince ; tandis qu^autour d'eux étaient 
rangés les anciens chevaliers, les gentilshommes, c'est-à- 
dire ceux de quatre races qui avaient obtenu des lettres 
de gentillesse, les nobles qui en avaient moins , et au der- 
nier rang les anoblis. La noblesse du Westrich jouissait 
aussi d'une certaine prééminence dans la cité de Metz : 
quand l'évêque Georges de Bade fit son entrée en 1461, 
U était escorté de ses c haults hommes^ monseigneur le 
comte de Bitche, de Sarrebruche^ de Sarwerden, et mes- 
sei^eurs les comtes de Salme et de Fénestranges et plu- 
sieurs avltres^. > 

Tous ces seigneurs dépendaient du cercle du Haut- 
Rhin , qui avait été le cinquième , celui du Rhin. 

Le duc de Lorraine en faisait partie : il possédait Je 

1. y. les Chroniqaes messines de Hagaeoio^ p. 29^. — Mém. sar 
l'état de la Lorraine k la fin da xvii^ siècle (Recneil de documents 
twr l'histoire de Lorraine , publié par la Société d'Archéologie, p. 71). 
— CoQstomes générales da daché de Lorraine es bailliage de Nancy, 
Vosges et Allemagne. Nancy, 161i, f. 58. — Dnrival. Dcscr. de la 
Lorr. t. L p. 510. — Dans. les Chroniques messines de 1387, il est 
Msâ question des hauts hommes de Tévèque de Metz, appartenant 
tous à la noblesse du Westrich. 

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— 42 — 

marquisat de Nomeny et ie comté de BlâmoDt , fiefs de 
TEmpire ; mais il n'en écartelait pas ses armes , ni des 
terres qu'il tenait en relevance par les lettres d'investiture 
de Rodolphe II. Depuis le traité conclu par Ferdinand , 
roi des Romains, et le duc Antoine, le 26 août 1542, la 
Lorraine avait été déclarée duché souverain, soi^s la pro- 
tection du Saint-Empire , exempte de la juridiction de la 
Chambre impériale et du contingent des mois romains , 
mais non de la contribution connue sous le nom de land- 
frid, inscrite dans la matricule de 1654, sans que cepen- 
dant il en fût .tiré aucune somme. 

Quant aux autres états du cercle du Haut-Rhin, ils con- 
tribuaient tous aux charges de TEmpire : ils étaient la 
plupart états mixtes , parce qu'ils étaient à la fois vassaux 
d'autres états et de l'Empire : lesWild-el-Rhingraves, qui 
prétendaient descendre des comtes forestiers {cornes syl- ^ 
vai^um)^ établis par Charleiùagne dans la forêt d'Arden- 
nes , portaient , depuis 1495, le nom et les armes de Salm ; 
ils étaient vassaux du duc de Lorraine, de l'électeur Pala- 
- tin et de l'Empire ; ce qui ne les empêchait pas d'être re- 
présentés à la diète générale parmi les comtes de Vété- 
ravie, et d'avoir aux assemblées du cercle du Haut-Rhin 
droit de séance et autant de voix qu'ils avaient de fiefs, 
dont le nombre était indiqué par les casques du cimier de 
leurs Armoiries : celles des rhingraves étaient timbrées 
de trois casques et celles des princes de Salm de cinq. 

Après les comtes venaient les gentilshommes libres^ 
qui tout en jouissant des mêmes privilèges que les autres 
états ipimédiats d'Allemagne dans leurs fiefs , avec droit 
de séance et de suffrage dans les assemblées du cercle , 
n'avaient cependant pas celui d'être appelés à la diète 
générale. Quelques-uns portaient le titre de toujours li- 



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— 45 — 

bres, comme les Westerbourg {die semper freye von 
Westerburg^); d'autres, comme les Fénétrange, anciens 
barons de nom et d'armes, voulurent simplement être 
appelés freyherfy ce qui est plus que herr^ titre que pre- 
naient tons les nobles d'Allemagne'. 

Leurs droits régaliens, leurs privilèges, plus étendus 
que ceux des comtes et barons de la Lorraine proprement . 
dite, leur avaient permis, à la suite de la paix de reli- 
gion de 1555, d'introduire la réforme dans leurs domaines 
et de dépouiller de leurs biens les couvents et les collé- 
giales du Westrich'. 

Quand Louis XIV, continuant l'œuvre de Richelieu , se 
fat emparé de la Lorraine et eut état)li les Chambres de 
réunion , il soumit sous son sceptre les petits dynastes que 
le duc de Lorraine n'avait pas su contenir, et il fit du dé. 
partement de la Sarre^ une province française , dont M. 
de la Goupillière fut intendant en 1682, et dont le chef- 
lieu fut Sarre-Louis, ville qu'il bâlit et fortifia en 1680. 
^audrevange , qui avait été le siège principal des assises 
d'Allemagne, mais non la résidence habituelle du bailli, 
ne fut plus qu'un simple village du diocèse de Trêves , 
sous la dépendance de Sarre-Louis. 

En résumé, le Westrich , fragment de l'Austrasie de 
Charlemagne^, une des provinces dont les ducs de Lor- 

1. Georges , « comte de LeiniBgen , seigneur de Wlaesterbonrg et 
Ghamboarg, touioors franc, n signa avec les Rhingraves et les antres 
colooels de retires^ le manifeste de 1S68. 

2. V. Heiss. Hist. de l'Empire. Amsterdam. 1755, t. U. p. 7 etsniv. 
5. V. la deuxième partie de notre brochure sur les Rhingraves et 

les Reitres pendant les guerres de religion du XVI® siècle. 

i. y. arch. dép. coll. de Fénétrange. 10®. I. n» 258. 

5. Dans le partage de 870, entre Gharles-le-Ghauve et Louis-le-Ger- 
maniqne , à ce dernier échut le Wesirich qui comprenait TÂlbechowa , 



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— 44 — 

raine étaient marchis^, était devenu le royaume de TOueàt 
et avait été compris dans le cercle du Rhin ; puis avait été 
envahi par le Palatinat, Télectorat de Trêves et le bailliage 
d'Allemagne , qui en avait fait la Lorraine allemande , et 
enfin par le grand roi , qui en avait fait le département de 
la Sarre. L'élément français l'ayant emporté, cette déno- 
mination surannée de royaume de l'Ouest ne tarda pas à 
s'effacer et ne se rencontre plus que sur quelques cartes 
allemandes. 

IV. 

Si nous consultons les anciens monuments géographi- 
ques, nous retrouvons le Westrich occupant, dans une 
carte dédiée à Charles III (Lotharingiœ ducatus superio- 
rîs vera delineatio. Colonise Agrippinae. Exe. Joann. Bus- 
semecher), l'espace compris entre Vistingen, Merspurg 
et Falquemont; dans celle de Specklin (Strasbourg, 1576), 
les comtés de Lutzelstein et de Dabo ; dans l'édition fran- 
çaise de Séb. Munster (p. 510), la région montagneuse 
bornée par Zweibruck et Bingen; enjSn, dans le Ptolémée 
de Jean Schott(1513), la moitié de la carte destinée à René 
II, qui possédait dans le Westrich de nombreux enclaves*. 
Gravé en bois , à trois teintes , bleu, rouge et noir, frappé 

le Sarachowa sapérienr et le Sarachowa inférieur, le Blesitchowa (pays 
de la Bliese), le Nitachowa (piys de la Nied)^ etc. 

1. Dès 869 Gharles-le-ChaQve avait établi sur la Sarre, an comte de 
Sargau (gaw, contrée)^ appelé plus lard comte de Marche, ouMarchis, 
parce qu'il avait la garde de sa frontière. (Ms. cité par Dom Galmet dans 
sa dissertation sur le titre de Marchis que prennent les ducs de Lorraine^ 
col. IV.) 

2. V. une carte du duché en 1725, qui place le Westreich entre le 
Hunsruck et la principauté de Birkeofeld ; une autre de 1746, s. n. d. I. 
avec le Westruck (sic) entre le Hunstrnck et le Nahegosw. 



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— 45 — 

comme les pièces d'orfèvrerie , Ce curieux spécimen de 
xylographie , qui a précédé de plus de trois quarts de 
siècle les cartes de Lorraine de Gérard Mercator et du 
président Alix, a déjà été décrit*. Dressée à Saint-Dîé, 
où elle devait être mise au jour, cette carte de Ptolémée, 
marquée à la couronne, est la seule où Ton retrouve un 
véritable luxe de détails comparativement aux autres car- 
tes de la même édition. Elle a pour légende : Secunde 
partis Ptolemœi jSnis : opéra lohannis Schotti Argentinen. 
ANNO CHRISTI OPT. MAX. 1513. Dans notre exem- 
plaire, ex libris fratrum minor. bruxill. 1525^ un ton jau- 
nâtre domine la teinte d'azur des écussons , forêts , mon- 
tagnes , rivières , etc. Les degrés de latitude y sont mar- 
qués, comme dans Mercator; elle a une échelle milliaire, 
et 258 de large sur 362 de haut. Nous ajouterons qu'elle 
renferme les principales villes et bourgades de Trêves à 
Plombières (Plumerium), et de Saverne à St.-Mihiel (S. 
Michael) ; que les noms en sont indiqués par des minus- 
cules gothiques en noir et en rouge pour les principales. 
Voici; celles que l'on remarque sur une des planches qui 
accompagnent cette étude géographique et qui reproduit 
en fac-similé la partie de la carte de Jean Schott , où se 
trouvent le Westrich et le cours de la Sarre depuis ses 
sources^ aux pieds du Donon, jusqu'à son embouchure 
dans la Moselle, à Consarbriick, près de Trêves : Bénes- 
troflf, Bérain, Bidestrofif, Blâmont, Boulay, Deux-Ponts,, 
Bieaze, Fauquemont, Fénétrange, Forbach, Hombourg, 

1. y. M. Beaopré. Recherches hist. el bibl. sar les commeocements 
de rimprlmerie ea Lorraine, p. 85. — Le nom de Jean SchoU, Pédi- 
tear da Ptolémée, apparaît an commencement du xvi® siècle dans la 
pléiade littéraire de Strasbourg ; il est cité dans l'histoire de la Basse- 
Alsace de M. Louis Spach. (V. Descr. du dép. da Bas-Rhin. loe. cit.) 



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— 46 — 

Lagarde, la Petite-Pierre, Lindre {ditissima plaga in 
sale etpiscibus)^ Morhange, Réchicourt-Ie-Château, St«~ 
Avold, Sl.-Quirin {hic sunt spécula), St.-Vendel, Sarre 
(fluvius), Sarre- Albe, Sarrebourg, Sarrebruck, Sarre- 
guemines , Sarre-Union , Sarrewerden , Schambourg , 
Siersberg à Tembouchure de la Nied , Vaudrevange {téic 
reperitur lasurium), Westrîch*. Ses limites étaient : au 
nord, le Hundsruck, et au sud, le bailliage de Nancy, à 
Test, les Vosges, et à l'ouest, la Moselle. 

En tête de la carte que nous venons de décrire, dans 
un médaillon au champ de gueules , se trouve un écusson 
à quatre cotices d'azur, entouré de la légende : DOMINII 
VASTI REGNP. A côté^ dans un médaillon au champ 
d'azur, se trouve un écusson de même dimension, chargé 
de la bande de gueules aux trois alérions de Lorraine , 
amsi que l'indique la légende : DVCATVS LOTHARINGIE. 
Dans Tart héraldique , aucune particularité , quelqu'insi- 
gnifiante qu'elle paraisse , ne doit être négligée , et ici nous 
remarquons que les armes du Westrich occupent la place 
d'honneur, c'est-à-*dire sont à la gauche du spectateur, 
tandis que l'écu de Lorraine est à droite. Serait-ce parce 
que le. Westrich était, pour René II, l'ancienne Austrasie 
de Charlemagne, qu'il y confondait la Lorraine , qui, à ses 
yeux, n'était qu'une dépendance de l'empire carlovingien, 

!• Noos avons francisé les noms de la carte da Westrich en omeUant 
ceoiqai appartiennent à l'évéché deMetz^ comme Vie, ou à la Lorraine 
proprement dite^ comme Lunéville ; il en est un cependant , que nous 
devons signaler^ c'est le Balum ou Halum de la Yezouse^ où Ton a cru 
reconnaître Haudonviller (aujourd'hui Croismare). Les noms allemands 
des cantons de plusieurs villages français, comme Blanche-Eglise, etc., 
indiquent qu'ils faisaient partie du Westrich. 

% V. la planche d'armoiries. 



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|t- Tiianurrw) cicxjsn 
ean, ôckolt. I^IS. 




SU 

I 4 è g „ _ 



S^etTa. Jn//fa.f'' 



Le Vueftric 

hr<taimnt d'uni. ccwtJf Urie de la Cûimoanfhle di ' 



(3iSli4)m. di Ifâiicu. 



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— 47 — 

dont les descendants de Gérard d'Alsace revendiquaient 
l'héritage ? 

Dix-sept écQssons d'un plus petit modale sont placés à 
droite et au bas de la carte de Jean Schott : très peu ap- 
partiennent à la lorraine proprement dite, et on ne saurait 
guère y comprendre que ceux de Vaudémonl, Chatel et 
Apremont. Ils sont rangés méthodiquement , du côté de 
reçu de Lorraine , comme une de ses dépendances , sous 
la légende suivante : Comitatus et Baronatus Lotharingie 
et Vasti regni. Ce sont d'abord les comtés , sur la colonne 
verticale : wademont, blahont, rvxinga, salh, sarwerd, 
SARBRYC, zwEiBRVc; puis au bas de la carte, en allant de 
droite à gauche, les baronm'es : bitsch, vinstinga, 

BOLCHEN, LVTZELSTEIN, BENSTHDORF, CHASTEL , APERHONT, 
SIRK, KRIECHINGEN Ct BARRAIN. 

Nous ne blasonnons pas les armes de tous ces dynastes, 
que le curieux peut facilement trouver dans les traités 
spéciaux. Quant à celles du Westerreich , Westrich , que 
nous reproduisons diaprés un Armoriai du Saint-Empire 
romain de 1657, où elles sont opposées à celles de l'Oes- 
terreich, Autriche*, elles sont cotticées d'argent et d'azur 
de six pièces. Le timbre consiste en un casque d'argent 
en tiers point, treillissé de barreaux d'or, orné de même, 
couronné et surmonté d'un lion acculé d^argent, à la queue 
fourchue , couronné d*or et de trois houpes de plumes 
de gueules , d'or et d'argent. Les lambrequins sont aux 
couleurs de l'écu. 

C'est la similitude que ces armoiries ont avec celles du 
Yastum regnum de Jean Schott, qui nous a amené à exa- 

1. y. Wappen-buch. Narenberg. 162(7. 2* part. p. 3. (bibl. de 
Ifaocy.) 



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— 48 — 

miner quel était ce royaume aussi ignoré aujourd'hui que 
le duché d'Athènes ou l'empire de Trébizonde. Dans ce 
voyage entrepris à la recherche de pays inconnus , nous 
avons surtout été guidé par les principes de l'art héral- 
dique , celte science trop négligée de nos jours , qui nous 
a fait récemment découvrir dans un bas-relief de Féné- 
trange une des pages les plus curieuses de l'histoire du 
Westrich. 



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NOTI€E 



SUR QUELQUES 



GRAVEURS NANCÉIENS 

DU XVIIP SIÈCLE, 

ET SUR LEURS OUVRAGES, 

PAR M. BEAUPRÉ. 



Dominique Collin. 1725-1781 « 

Yves-Dominique Collin. 1753- ? 



Dominique Collin. 

c Domiiiîqae Collin > , dit Mory d^Elvange , dans un 
éloge de cet artiste, lu à une séance publique de l'Aca- 
démie de Nancy^, < naquit à Mirecourt en 1725. Le désir 

> de se faire un nom fut celui de sa plus tendre jeu- 
» nesse; la peinture, la sculpture avoient pour lui des 

> attraits ; il voulut s'instruire dans Tun et l'autre de ces 

i. Le 25 aoûl 1782. Cet élo|;e (ermiDait l'Essai historique du 
même aoiear sur les progrès de la gravure eo médailles chçz les ar- 
tistes lorrains ; mais il est resté inédit, tandis qne TEssai historique a 
été publié avec un Catalogue de tous les ouvrages de Ferdinand de 
Saiot-Uf bain , eonims en Lorraine. (Nancy, Mœner, 17S3^ in-8o.) 

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— 50 — 

arts. Sa mère , que son peu de fortune rendoit timide , 
lui refusa des secours qui, dans le premier de ces 
genres , Teussent probablement mis au rang des plus 
grands maîtres. Forcé d'obéir, il embrassa Torpliévrerie. 
Son génie, enchaîné dans les détails monotones d'un art 
qu'il n'aimoit pas, attendit des circonstances plus heu- 
reuses pour se développer. N'ayant de maître que lui- 
même, de principes que son penchant, c'est dans 
l'ombre de la solitude et sous le voile du silence qu'il 
osa essayer son crayon sur les premiers objets qui se 
présentèrent sous sa main. La nature peut fournir les 
modèles ; mais , pour les imiter, il faut le secours de 
l'art, et ce secours manquoit alors à Collin... 
» Fixé à Metz chez la veuve d'un orphèvre dont des ou- 
vriers allemands soutenoient le commerce , il voit pour 
la première fois manier le burin , les poinçons ; des 
couverts, des cachets médiocrement gravés éveillent 
chez lui le germe heureut d'un art qui devoit se faire 
honneur de son nom. Tenant de la nature ce goût fin et 
délicat qui apprécie sans partialité les beautés des plus 
grands maîtres , il sent vivement les défauts de tout ce 
qui s'exécute sous ses yeux; mais , modeste et vrai 
comme l'est toujours Thomme de mérite , il sent plus 
vivement encore qu'il feroit moins bien ; il voudroit faire 
mieux, ce désir le consume, il se forge des burins, il se 
forme des poinçons et grave en secret. 
» Un militaire* veut avoir sur un cachet un emblème de 
la vérité. Homme instruit, il peint avec chaleur ce qu'il 
désire. Une femme nue, n'ayant de voile que sa pudeur 
et ses cheveux , foulant d'un pied hardi le vice person- 

1. M M. de Gaiot^ mort inspecteur da corps roytl d*artiUerie. n 



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— 51 — 

> nifié, présentaDi d*un air riant un miroir sur lequel sa 
* ligure se réfléchit : voilà le projet. Les ouvriers étonnés 

> se regardent en silence; cette idée hardie enflamme 

> rame vive de CoUin, il ofl're de l'exécuter. La veuve , 

> surprise, n'ose le contredire; elle fixe, en hésitant, un 

> prix à Tamateur Ce cachet exécuté, quoique au- 

> dessous de l'idée qu'il devoit rendre, dépasse ce qu'on 

> pouvoit attendre d'un jeune homme. Enhardi par cet 

> essai, le jeune artiste passe à Strasbourg, croyant y 

> trouver plus de ressources. 

> Ses premiers instants dans cette ville répondent peu 

> à ses espérances. Strasbourg possédoit alors un gra- 
» veur, Striebeck^ , dont on estimoit les tailles douces , 

1. Le Doo de Striebeck nous est ÎDconna ; noas sommes disposé 
k croire qo'il est mal écrite, el que l'artiste strasboargeois que Mory 
d'EIrange donne pour maître à Dominique Coilin, n'est autre que Jean 
Stridbeck ou Slriedbeck , connu , dit l'iconographe Nagler^ par plu- 
sieurs morceaux gravés qui sont insérés dans divers ouvrages, et mort 
en 1755 après avoir travaillé à Augsbourg et à Strasbourg. 

Le nom de Striedbeck se trouve au bas d'une vignette de biblio- 
thèque dont nous devons la communication à M. Charles de Rosières. 
Ecu écartelé au i^' et au 4/^ de gueules à la bande d'azar, chargée de 
deux bâtons d'argent, aux 2° el 3« fascé d'or el de sable de six pièces, 
à la bordure conlrc-componée de même. Sur le tour, de sable à trois 
lozanges d'argent posés en fasce. Couronne de marquii.' Au bas , h 
droite, J. Striedbeck fec. Argc. (Argentin»), et au-dessous, toujours 
dans le trait carré. J'apartiens à M. Chel de Cressia Cap au 
Reg^ de Navarre, 

Celte vignette est inférieure à celles que nous avons de Collin. 

M. l'abbé Marchai nous a fait connaître une gravure du tome 1^'des 
s. ORDiNi PRjEMONSTRATENSis ANNALES , pars prima mouastcrologiam 
bistoricam complectens, auctore C. L. Hugo. Nanceii 1754-36, repré- 
sentant l'abbaye de Codischoff en Bohème. On lit au bas Prospectus 
parthenonis Cotieschoviensis ordinis prœmonstr, : Venustus et 
gratus pro nnno qVo DoMinICVs Peterka prœLatV8{ins) 
prœfVIt, — (1734). Elle est signée J, Stridbeck, Sculp, Argent, 



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— 52 — 

dont on recherchoit les cachets. Le jeune Lorrain , in- 
connu dans cette \ille dont il ignore Tidiôme, est réduit 
à armorier de la vaisselle ; juge sévère de ses ouvrages, 
il sent qu'il s'est aveuglé sur ses premiers succès. Quel- 
ques cachets (à exécuter) que le hasard lui procure vont 
mettre fin à cette perplexité. Le Strasbourgeois les voit, 
désire connaître Tartiste qui les a faits. — Mes tailles ^ 
douces m'ont fait un nom, dit-il au jeune homme ; mes 
cachets valent moins , j'ai vu les vôtres , vous ferez 
mieux un jour. Unissons nos travaux. Pour prix de ce 
léger sacrifice , apprenez de moi les principes de mon 
art. 

» CoUin, dès ce moment, n'a de but, de désir que de 
se perfectionner, que de seconder l'homme généreux 
qui veut l'associer à son travail. Faisant du cachet son 
principal objet, il donne quelques morceaux de taille 
douce ; le Strasbourgeois dirige, enhardit ses essais dans 
ce genre. 

» Après la reconnoissance que CoUin conserva toujours 
pour son bienfaiteur, le sentiment d'amour pour sa pa- 
trie tient la première place dans son cœur ; ce sentiment 
le ramène à Nancy. Il pouvoit à Strasbourg espérer une 
fortune 4 artiste désintéressé, la médiocrité au sein de 
sa famille lui plut davantage. 

> Stanislas régnoit alors sur les Lorrams. La taille 
douce devoit transmettre à la postérité les embel- 
lissements, les projets d'un prince qui, par ses bien- 
faits , vouloil se fixer dans ks cœurs de nos compa- 
triotes, entre les noms chéris de Ferry, de Charles III, 
de Léopold. 

» Coilin, assez heureiK pour mériter l'attention du 
prince , obtient le titre flatteur de son graveur. Que ne 



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— ^3 — 

peut sur les talents la protection d'un grand roi ! L'ar- 
Uste n'est plus le même, cet instant est pour Collin 
répoque de sa gloire. Une ordonnance réfléchie , une 
gaité naïve, des charges bien entendues, sans être trop 
multipliées et toujours dans le ton de la chose, caracté- 
risent ses estampes. Les curieux y désirent quelquefois 
plus de correction dans le dessin , plus de précision 
dans la perspective; mais ils doivent être justes et ne 
pas oublier que Collin grava , pour ainsi dire , avant 
d'avoir appris à dessiner, 

» Les cachets de Collin, recherchés des amateurs , sont 
variés dans leurs annonces, supérieurement touchés dans 
leurs blasons , pleins d'agréâienUgt de finesse dans les 
détails... ^ 

> Cet artiste esthnable mourut à Nancy le 21 décembre 
1781. Bon citoyen, sujet zélé, il joignit aux talents que 
son art exige un esprit cultivé par les lettres^ par 
Tétude de l'histoire ; il guida souvent par ses conseils 
Girardet et Pérignon. Avide de s'instruire , mais peu 
jaloux de ses connoissances, toujours prêt à les commu- 
niquer, toujours éloigné de ce ton de prétention qui 
dégrade le savoir, il méritoit des amis, il méritoit des 
regrets... » 

Il est regrettable que Hory d'Elvange ait négligé les 
détails particuliers que , de nos jours, on aime à lire dans 
la biographie d'un artiste. Assurément il devait connaître 
de la vie de Dominique Collin autre chose que des géné- 
ralités , lui qui était son contemporain , qui habitait la 



1. Ce qoi ne r«mpèchait pas d'orthographier comme une cnisiuière, 
ainsi qu'on ie verra dans bon nombre d'inscripUoDS au bai de ses gra- 
vures. 



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— 34 — 

même ville, et que ses goûts ont dû mettre souvent en rap- 
port avec notre artiste. Il y a telle gravure de Collin , la 
Réception d*un sorcier, par exemple, sur laquelle il serait 
curieux de savoir ce qu'on disait , quand elle a paru , et 
du sujet et des personnages mis en scène. Les figures n'y 
sont pas idéales, ce sont évidemment des portraits ; et il y 
a là des gens aux dépens desquels Collin a voulu s'amuser 
et égayer le public, en retraçant une mystification dont ils 
avaient été victimes. Mory d'Elvange devait savoir cela ; 
mais il n'en a dit mot et de bien autres choses encore, parce 
qu'il écrivait un éloge et non une notice biographique , et 
que celte pièce d'éloquence, si on peut l'appeler ainsi, 
devait être lue dans une séancç académique dont la solen- 
nité n'admettait pas de pareils détails. 

Quelque peu que Mory d'Elvange nous apprenne de la 
vie de Collin, il faut encore lui en savoir gré , car sans lui 
que saurions-nous ? que Collin est né à Mirecourt le 30 
mai 1725, que ses ouvrages en taille douce, sceaux, ca- 
chets, sont nombreux et qu'il y en a d'excellents. C'est tout 
ce qu'en dit Durival dans sa Description de là Lorraine*. 
Qu'il était graveur du roi Stanislas et qu'il demeurait à 
Nancy, rue des Dominicains. Cela se lit sur la plupart de 
ses gravures. Et quand plus tard la Biographie historique 
et généalogique des hommes marquants de l'ancienne pro- 
vince de Lorraine fixe la date de sa mort à 1781 , c'est en 
citant son éloge par Mory d'Elvange. 

Remarquons, en passant, que Dominique Collin a cela 
de commun avec plus d'un graveur célèbre de la fin du 
XV® siècle , des xvi® et xvii®, que d'orfèvre qu'il était par 
état, il se fit chalcographe par goût. Nous n'avons, du 

1. Tome I, p. iiO. 



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-j55- 

resle , aacaoe raisoD de croire qae les trayaux de Torfé- 
▼rcrie aient occupé les années qui soirirent son apprentis- 
sage à Hetz. Il s'en tint, selon tontes les apparences, à la 
gramre des sceaux, des cachets et des estampes, joignant 
mux ressources que lui procurait ce travail, exécuté tantôt 
par lui-même, tantôt par ses élèves, le prodoit de la vente 
des épreuves tirées de ses planches et de quelques autres 
dont il était possesseur^. De la gravure en creux des sceaux 
et des cachets armoriés à celle des poinçons de, médailles 
il n'y a pas loin; la distance de l'une à l'autre a été fran- 
chie par Derlange et par Nicole le père , deux autres gra- 
▼eors nancéiens contemporains de Collin; mais on ne voit 
pas que celui-ci ait été entraîné par leur exemple, et Mory 
«TElvange ne parle que de ses cachets*. 

Mory dTlvange n'a pas fait suivre l'éloge de Collin 
d'une notice des gravures qui portent «on nom ou qui peu- 
▼ent lui être attribuées; il n'a pas même cité les principaux 
ouvrages de notre s^rtiste, ceux auxquels il doit sa célé- 
brité dans notre pays. Ce silence est regrettable , mais on 
peut lui trouver une excuse. En i78â , lorsque l'éloge de 
Collin était lu à l'Académie, ses contemporains étaient 
nombreux & Nancy; leur mémoire était encore fraîche 
des ouvrages qu'il avait produits sous leurs yeux ; les 
planchas qu'il avait gravées existaient encore*, et les 
épreuves de ces planches, qui n'avaient pas pris place dans 
les portefeuilles des iconophîles lorrains, se trouvaient en 
grand nombre chez les marchands d'estampes et déco- 
raient leurs devantures. Mory d'Elvange a donc pu juger 

1. Noos afoos va des gratures atec le oom de Collio suivi seule- 
«cot à^exeudit. 

2. La bibliolbèqoe pobliqae de Nancy possède des épreaves, tirée» 
sv cire , d'an certain nombre de cachets gravés par Collin» Elles 
avaimit été données par cet artiste à Mory d^Elf ange. 



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— 56 — 

superflu d'entretenir TAcadémie de ce qfae ses condtofens 
connaissaient aussi bien que lui. 

Il n'en est pas de même aujourd'hui. Les ouvrages de 
Coilin ne se rencontrent plus guère ; il en est, et des meil- 
leurs, qu'il faut chercher longtemps atant de les trouver : 
le moment est donc venu d'en dresser l'inventaire. Nous 
entreprenons cette tâche, sans nous dissimuler ce que notre 
travail aura d'incomplet. Mais nous aurons donné l'éveil ; 
d'autres viendront après nous, qui rempliront les lacunes 
que nous aurons laissées. 

Nous n'avons que quelques mots à dire de Coilin fils , 
et nous les puisons dans la Description de la Lorraine par 
Durival*. 

< Yves Dominique Coilin, bon peintre de miniature, né 
» à Nancy le 8 janvier 1753, a aussi le talent de la gra- 
> vure en taille douce et y réussit. > L'auteur de la Bio- 
graphie des hommes marquants de l'ancienne province de 
Lorraine' dit que Coilin fils mourut vers 1815; mais nous 
doutons de cette date, répétée par M. Jean Cayon dans son 
histoire de Nancy^, quand nous lisons dans l'abbé Lion- 
nois*, dont l'ouvrage entier a paru en 18H, que Coilin 
« avoit un fils peintre et graveur qui auroit surpassé son 
» père, s'il eut vécu. » 

L'œuvre de Dominique Coilin n'est pas assez nombreux 
pour que nous ayions cru devoir employer, dans la des- 
cription qui va suivre , les divisions et subdivisions usitées 
en iconographie ; nous nous bornons à celles-ci : Section 

i. T. IV, p. 93. 

î. JVancy, 1829, in-12, p. H7. 

5. Histoire physique, civile, morale et politique de Nancy. Nancy , 
1846, in-8% p. i51. 

i. Histoire des villes vieille et neuve de Nancy. Nancy, 1811, 3 vol. 
in-8». T. H, p. 494, 



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— a7 — 

1««. Histoire sainte et sujets de d^totioh. — Section !!•. 
Histoire profane, i® Portraits. 2<> Funéraillet. 3* Ar- 
moiries. h^ Monuments. — SeetioD HP. Héla^iges. Celle- 
ci comprendra les pièces de toate sorte qui ne peaTenl 
pas être rangées dans les deux premières. Nous plaçons à 
la fin de chaque section les sujets aflTérents , gravés pour 
Tomement des livres. 

I. 

HI8TOZBE 8AIVTB ST 8UJSTS BS ll<FOTIOV. 

i^ L'Image miraculeuse de Notre-Dame de Bon-Secours 
aux pieds de laquelle sont agenouillés, à gauche un pape, 
un archevêque et un cardinal ; à droite, un duc et une du- 
chesse. D'autres personnages occupent le fond. Quatre 
anges soutiennent, au-dessus de la Sainte- Vierge, une im- 
mense draperie qui retombe de chaque côté sur ses ado- 
rateurs, et deux autres anges une couronne. Au-dessous 
du titre une prière en quatre lignes : Très-Samte-Vierge... 
dans le ciel. Ainsi soit-il. Au bas de la planche, on lit : 
Btdiè à Monseigneur le Duc de Tenczin Ossolinski^ 
prince du Saint-Empire.... grand-maître et premier 
grand-officier de la Maison du Roi de Pologne , duc de 
Lorraine... Chef de son Conseil aulique. Par son très- 
humble et très^obéissant serviteur Colin. 

H%280millim.;L% 178. 

2<> Un damné dans les flammes de Tenfer, tourmenté par 
un démon en forme de dragon, sans pouvoir se défendre , 
ses mains étant enchaînées. Au bas de la planche : Qui de 
vous pourra demeurer éternellement dans les feux dévo- 
rons et les ardeurs insupportables de l'enfer, Isaie 33, et 
plus bas, à droite, Collin. 

H% 109millim.; L% 81. 



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— 58 — 

La planche existe encore, et il en a été tiré des épreuves 
assez récemment. 

3 — 16. Suite de 14 planches pour un bréviaire à Tu- 
sage de Toul, imprimé en 1750 par l'ordre de Ms' Bégon. 

10 ]y|gr Bégon, à genoux, adore J.-C. descendu de la 
croix. A ses pieds, sa crosse épiscopale, sa mitre et l'é- 
cusson de ses armes soutenu par un ange. Au bas de la 
planche, sous le trait carré à gauche : D. Colin Fecit 175i, 
et plus bas, trois lignes : Attendit Dominus... 

2° Le Roi David à genoux jouant de la harpe. Au bas 
de la planche, sous Tencadrement, à droite, D. Colin Fe- 
cit 1751, sans légende. 

5^ Le Roi David à genoux, sa harpe posée à terre de- 
vant lui. Sous l'encadrement, à droite. Colin 41 Si, et plus 
bas, 1 ligne 1/2 : Un feu s'est embrasé... 

4<* L'Annonciation. Sous l'encadrement, à droite, DC f., 
et plus bas, 1 ligne. Je vous salue... 

5® La Nativité. Jésus-Christ sur la crèche est adoré par 
des anges. Près de lui la Sainte- Vierge à genoux, les bras 
étendus, et saint Joseph debout. Dans l'encadrement, à 
gauche, Colin F. , et au bas de la planche , 1 ligne 1/2 , 
Le Verbe s'est fait chair... 

6® L'Adoration des Mages. Sous l'encadrement, à droite, 
D. Colin fecit 1750, et plus bas 1 ligne 1/2, Les nations 
se prosterneront... 

7® La Purification. Sous l'encadrement, à gauche, DCo- 
lîn f., et plus bas, 1 ligne 1/2 : Je serai nommée... 

8® La Cène. Sous l'encadrement , à droite , D. Colin 
fecit, et plus bas, 2 lignes : Pour le salut des fidèles... 

9® La Résurrection. Sous l'encadrement, adroite, D. 
Colin F. et plus bas, 1 ligne : // est ressuscité... 

10° L'Ascension. Sous l'encadrement, à droite, D. Co- 
lin F. y et plus bas , 2 lignes : J.-C. nous donne r espé- 
rance... 

11*» La Trinité. Sous l'encadrement, à droite, D. Colin 
FS et plus bas, 2 lignes : Il y a trois.... 

12® L'Assomption de ]^ Sainte-Vierge. Sous l'encadre- 
ment, à droite, D. Colin fecit , et plus bas , 2 lignes : De 
quelle (sic), éclat... 

13<* ToossAiNTS. Sous l'encadrement, à droite, D. Colin 
Fecit, et plus bas» 2 lignes : Combien est grande. 



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— 59 — 

H^Le Martyre de saint Etienne. Sous l'encadrement, à 
droite, Colin F. 1754, et plus bas, 1 ligne 1/2 : Ils lapi- 
doient Etienne, 

La suite la plus nombreuse que nous ayions vue de ces 
planches est celle que possède M. Tabbé Déblaye , curé 
d'Imling , qui a eu Tobligeance de nous l'apporter en 
communication;. mais en n'y voyant pas de gravure pour 
la Pentecôte, l'une des plus grandes fêtes de Tannée chré- 
tienne, nous devons nous demander si elle est complète. 



II. 



HISTOIAS P&OFAVS. 

Portraits. 

17® LoDis Dauphin de France Né à Versailles, le 4 Sep- 
tembre 1729. 

Portrait en buste du Dauphin, fils de Louis XY, tourné 
vers la droite et regardant de face. Sous le trait carré , à 
droite et au-dessus de l'inscription qui est coupée en deux 
par les armes du Dauphin, D. Colin fe. 1748. 
H% 98 millim. ; L% 58. 

La planche existe encore, et nous en connaissons des 
épreuves assez récentes. 

18° Stanislas premier Roy de Pologne, Duc de Lorraine et 
de Bar. 
Portrait en pied de Stanislas dans les dernières années 
de sa vie. Il est vu de profil, canne à la main, chapeau 
sous le bras , se dirigeant vers la gauche. Au bas de la 
planche , sous l'intitulé, ces quatre vers : 

SoQs les traits de ce Roy dans Theareose Lorraine , 

Oo retrouve Angusle et Titus ; s 

Aotant qae ses bienfaits^ sod exemple y ramène 

Le règne des Talens, des Arts et des Vertus. f 



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— 60 — 

Sous le trait carré, à gauche : Colin feeii Nanceii. 

H%2i3inilliin.;L', 139. 
19® STANISLAS, Roy de Pologne, Duc de Lorraine, etc. 

Portrait en buste , de profil , regardant à gauche. Au- 
dessous de rinscriptioo, et au bas de la planche, à gauche, 
Girardet del. ; à droite : Présenté au Roy par Collin , 
graveur de Sa Majesté, le 5 septembre 4759. 

H%267millim,;L% 487. 

Gravure à la manière du crayon, introduite , comme on 
sait, par un autre artiste lorrain, J.-Ch. François. Il y à des 
épreuves au crayon hoir et au crayon rouge. 

20*» Portrait du prince Charles-Alexandre de Lorraine. 

Le prince est représenté à cheval , en avant d'une ville 
sous les murs de laquelle galopent quelques cavaliers. 
Au bas : Le Serenissime prtnce Charles de Lorraine, gé- 
néralissime des troupes autrichiennes, etc. Collin. 

Eau forte grossière , mais très-rare. Il en exisfe des 
épreuves coloriées. Celle que nous avons vue* étant ro- 
gnée, nous ne pouvons donner les dimensions de la planche. 

2i^ CLAUDICS DROUAS DE BOUSSEY EPISCOPUS COMES TULLENSIS* 
S. R. I. P. 

Cette inscription est sur le pourtour d'un cadre ovale , 
où M. Drouas est représenté à mi-corps, tourné vers la 
droite et regardant de face, la main droite posée sur un 
livre. Au bas, i'écu armorié du prélat. A gauche, sous 
le trait carré, gravé par D. Collin à Nancy y 4755, et 
se Vend Chez luy, près des Jacobins. 

H', 248millim.;L%477. 

i. Chez M. de SaîaUFlorent. 



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— 61 •- 

9* Fkasçois d*Abi9tat »b CBATEAoroiT, CosseiHer em b 
Cour SouTeraine de Lonraîne, CoBunûsaîre de S. M. I. ea 
Cour de France» oé le 9 mai 1704, mort à Paris, le 15 
■ars i765. 

Porlrah eo buste dans on cadre «raie , reposant sur un 
sodé et an bas daqael est Téca annorîé de M. de Chétean- 
fort* Ce personnage, en robe de conseiller, estTo de faee, 
le corps toomé Ters la gaoche. L'inscription ci-dessus en 
4 fignes et snr le socle. An bas de la planche , à gancbe , 
peint en i754 par F. SfRemonl; à droite, é Namef, pmr 
Coitim, graoeur du Roy, et an milieo : 

JasUliB sorar 

Ucorrapu Fides Bodafie VeritM 
Qaaado nlliui iaveaieat pareia? 
Boni, od, 2i, lib. 1. 

Hs 203 millim. ; L', 129. 

La planche existe encore , et nous en avons to das 
éprenres récentes. 

23* Jeaji GiftAKOET , i*' peintre da Roy de Pologne , 
Dbc de Lorraine et de Bar. 

Boste dans on cadre rond reposant sur nn socle , tète 
de profil toomée à droite. Ao-dessoos de llnscription qoi 
est sur le socle, on lit : n^ à Lanéviiie, addition qui pent- 
être n'existe pas dans les épreaTes do 1*' état An bas de 
la planche : Dessiné et gravé par son Ami et très kwnbU 
Serviteur CoUin graveur du Roy, auprès le dessein de 
M^Mirbeek. 

W dans le trait carré, 169 miUim. ; L% 1^1. 



24* Les filles de Nancy et de Bar-le-Dnc personnifiées dans 
denx femmes cooronnées de laurier. Elles sont assises , se 
embrassées , ayant aox pieds leurs écussons. An 



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-T 62 — 

bas, à gauche , dessiné et gravé par CoUin, graveur du 
feu Roy de Pologne 1779. 

H% 77 millim.; L% 116. 

25^ Les Armes et les Alliances de la maison de Ludres. 
Ecu bandé d'or et d'azur, à la bordure engrelée de gueules. 
Au-dessus de Técu, qui est supporté par deux lions, dont 
l'un est couché, la Renommée écrit sur un tableau que le 
Temps, assis sur un nuage, soutient par derrière : Stirpis 
Frolensis SERIES. Au bas , Hercule assis, tenant en main 
sa massue. Dans l'encadrement, de trois côtés, les armes 
et les noms des maisons alliées, au nombre de quinze. Au- 
dessous du trait carré, à gauche, gravé à Nancy par Col- 
Un graveur du Roy. 

H% 226 millim.; L', 170. 

Frontispice gravé pour un volume qui a pour titre : 
Translation de la substitution du marquisat de Bayon sur 
le comté de Guise et Erection du comté de Guise en mar- 
quisat de Frolois en faveur de la maison de Ludres. Du 
20 mars 1757. Nancy, Thomas^ 1765, pet. in-i®. 

26o Vignette pour la Bibliothèque de M. de Giron- 
court, Chevalier d'honneur, Seigneur de Vomécourl*. 

^Ecu écarlelé, au premier, de gueules à l'épée d'argent 
posée en bande, au chef de même, chargée de deux cou- 
ronnes de laurier de sinople ; au second, d'azur à la fasce 

1. Les titres de chevalier d'hoDoenr et de seigneur de Vomécoort 
indiquent assez que cette vignette a été faite pour un Regnard de 
Gironcourt, peut-être Henry-Antoine , né à Nancy, le 5 juin 1719 » 
^ui se serait ainsi débarrassé de son Regnard, En tous cas^ il n'a pas 
pris les armes d'une ancienne maison de Gironcourt qui portait fascé 
d*or et d'azur de huit pièces. 

2. Nous sommes redevable k l'obligeance de M. de Bonneval de cette 
description héraldique, et de toutes celles qui suivent. 



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— 63 — 
d^argent, accompagnée de trois glands de même, deux en 
chef et on en pointe ; au troisième, d'or à trois coqs an na- 
turel^ posés deox et un , et an quatrième comme le pre- 
mier. Ecn surmonté d'une couronne de comte ayant pour 
supports un lion et un lévrier. Â gauche, sous la gravure, 
CoUin. 

H% 112 millim. ; L', 88. 

27^ Vignette pour la Bibliothèque de If. Heré. 

D'or, à la fasce de gueules , chargée d'un croissant 
d'argent en chef un héron éployé et pour cimier le hé- 
ron de l'écu. Au-dessous, cinq génies, dont deux suppor- 
tant l'écu, le troisième dessinant, les deux autres prenant 
des mesures au compas. Au bas de la gravure, DColin 
fecit 1752. Au bas de la planche l'inscription. 

H', 108 millim. ;L', 79. 

28** Vignette pour la Bibliothèque de D. Laflize, Maître 
en Chirurgie à Nancy. 

Une salle d'anatomie où l'on voit, au premier plan, la 
Science portant son flambeau sur un squelette sculpté 
dans une pierre. A ses pieds un chien accroupi, et plus 
loin un professeur d'anatomie disséquant un corps humain 
en présence de ses élèves. Sous le trait carré , vers la 
droite : Collin à Nancy ^ 17^8^ et plus bas l'inscription. 

H', 110 millim.; L% 61. 

1«' Etat. C'est celui qui vient d'être décrit. 

2«. La gravure retouchée présente de plus , au bas, à 
droite^ un coq, un serpent et deux volumes intitulés an 
dos : Gallien, Hipocrate. L'inscription qui n'a que deux 
lignes a été effacée et remplacée par Bibli. deD. laFlize, 
Doct, enMédecinei suivis de quatre autres lignes; enfin la 
daté de 1768 a disparu. 



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— .64 — 

29^ Vignette poar la Bibliotbàque de messire Jban-Bap- 
T13TE François^oseph DE L'AuBRussEL, Cb®% Seig' de 
Mont-Richard , Conseiller au Parlement de Metz. 

Ecu6son couronné, portant d'azur à im cygne d'argent 
accompagné de trois étoiles de même, ayant pour supports 
deux sauvages armés de massues, l'un debout, l'autre as- 
sis. L'inscription est au bas de la planche ; au-dessus , 
derrière le sauvage assis : A noMicy^ pur CoUin, graveur 
du feu Roy de Poilogne^ duc de Lorraine, 4769. 

H', 92milliro.;L', 75. 

30** Vignette pour la Bibliotecque (sic) de M. Charles 

COMTE DE LA VaULX , BARON DE VrECOURT, offisteT (sic*) 

Supérieur de la GendcMrmerie et finance. 

Ecu surmonté d*une couronne murale avec la devise : 
TovT PAR AMOVR, écarlclé aux i«' et 4* d'azur à deux truites 
d'argent, cantonnées de quatre croisettes recroisetées d'ar- 
gent; aux 2^ et 3<^ de sable à trois herses d'argent; sur le 
tour de sable aux trois tours d'argent^ m pal une couronne 
4e comte, ^ ayant pour supports deux sauvages, l'un de- 
bout tenant une massue, l'autre couché; au bas, deux 
l^es j -au nùlieu des attributs des beaux-arts. Derrière 
l'éousson les bannières de Chiny et de Luxembourg. Au 
bas de la planche l'inscription ci-dessus. Au-<lessous du 
trait carré, Collin f. 1752. 

H', 97 millim. ; L% 68. 

51® Vignette pour la Bibliothèque de M. De Lespjéb, Conseil- 
ler du Roy Garde marteau de la Maîtrise de LunévUle. 

A l'entrée d'iule forêt, un écusson supporté par un génie 

L M. ëe Lavanlx » en doimast le détail de ses qualités , comptait 
probablement sur Collin poar en corriger l'orthographe; mais le gra- 
veur n'en savait guère plus que le gentilhomme. 



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— 65 — 

et qu'un aalre génie couronne de fleurs, présente, au lieu 
iTaiiBMMries^, un chiffre formé des lettres F. D. L. Au bas 
de la gravure : Â Nancy, par Collin^ graveur du feu. Roy 
dePoL 

H'.? L'. ?*. 
32* Yignette pour la Bibliotecqce de H. de Haillukt , 
Mestre de Camp de Cavalerie. 

De pouîpre au cheyron d'or accompagné de trois têtes 
de girafe', deux en chef et une en pointe. Ecu ayant pour 
supports deux girafes. Au bas trois génies assis an milieu 
d'attributs divers, parmi lesquels on remarque un dra~ 
peau et un canon. Au bas de la gravure à gauche, CoUin. 

H'. ? L'. ? 
33* Vignette pour la Bibliothèque de M^ Mengi5, Lieute- 
nant Général du Bailliage de Nancy. 

Ecusson couronné portant d'or au chevron de gueules , 
accompagné de deux étoiles d'azur en chef, et en pointe 
d'un croissant de sable, au chef chargé de trois serpents 
d'argent mis en pal. Il est supporté par deux génies à 
demi-couchés sur un nuage , tenant l'un une balance , 
Fautre un livre ouvert. Au bas du nuage à droite, Collxn F*. 

H'. ? L'. ? 

1. V. dans rAnnorial de Dom Pelletier les armes de la famille de 
LTspée, anoblie en 1596. 

2. Xoos donnons, antant qoe possible, les dimensions de la pUncbe, 
telles qu'elles sont empreintes par le foulage sur TépreaTe qoe nons 
avons sons les yeox. Quand la marqoe du foulage ne subsiste pins, les 
hanteor et brgenr sont prises dans le trait carré de la gravnre; enfin le 
point d'interrogation (?) indique l'absence de ces deux indices sar nne 
epreove rognée. 

3. Le graveur a allongé et recourbé les deux petites éminenccs qoe 
la girafe porte auprès des oreilles , et qui ressemblent à deux petites 

\ droites. 

7 



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— 66 — 

Z^^ Vignette pour la Bibliothèque de de Millet de Chevers. 

Ecu écartelé : au premier de gueulc;s, semé de fleurs de 
lys d'argent, parti de sable, semé d'alérîons, couronné de 
même; au deuxième, d'azur au chevron d'argent accompa- 
gné de trois grenades d'or; au troisième, de gueules à une 
licorne passant d'argent, au chef cousu d'azur chargé de 
trois épis de millet d'or; au quatrième, d'or au lion con- 
tourné de gueules, parti de même, au lion d'or. Sur le 
tout d'argent au chardon à trois fleurs, feuille et terrassé 
de sinople, au chef d*azur chargé d'un renard passant d'ar- 
gent et d'une étoile de même en dextre. Âu-<lessus de la 
couronne et pour supports une licorne et un renard. Au 
bas de la planche l'inscriptien , et un peu plus haut , à 
droite, gravé par Collin à Nancy, 17o6. 

H% 100 millim. ; L% 74. 

• 

35® Vignette pour la Bibliotecque* de M. Du Perron, Cheua- 
lier Gentilhomme Ordinaire de S. A. R. Madame Du- 
chesse Douairière de Lorraine et de Bar, Souveraine de 
Commercy. 

Ecu couronné de gueules à cinq pals d'azur, à une bande 
ondée d'or brochant sur le tout, reposant sur un lion cou- 
ché et soutenu par un autre lion. Au-dessous du car- 
touche qui renferme l'inscription : Collin feeit Nanceit , 
1786. 

H' (approximative), 104 millim.; L% 66. 



1. (Sic). Pour éviter la répétition de ce mot , qui reviendrait trop 
souvent, nous disons, une fois pour toutes , que tous les mots en pe- 
tites capitales ou en italique reproduisent exactement, avec leur ortho- 
graphe , les diverses inscriptions qui se voient sur les gravures de 
Collin. 



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— 67 — 
36<* Vignette poar la Bibliotecque de M. Riston*. 

Ecusson au chiffre formé des lettres A. R. , reposant 
sur des livres ; deux génies , dont Tun supporté par un 
nuage, l'autre tenant de la main gauche une épomide, 
viennent de l'entourer d'une guirlande de fleurs. Un troi- 
sième à demi-couché lit un papier couvert d'écriture, dé- 
roulé devant lui. Au bas de la gravure, à gauche, Collin. 

H% 90 millim. ; L', 75. 

37® Vignette pour la Bibliothèque de Sirejean fils'. 

Deux génies, l'un assis par terre, ayant devant lui les 
attributs des beaux-arts; l'autre debout, appuyé sur un 
piédestal , supportent un écusson couronné portant d'azur 
à la fasce d'or, au bras dextre armé d'argent. Au-dessous, 
à droite, Co/»n,5Cu//;> 4754, et plus bas, le nom ci-dessus 
dans un cartouche. 

H% 82 millim. ;L', 53. 

i*' Etat. C'est celui qui vient d'être décrit. 

^^ Au-dessous de Sirejean fils^ on a ajouté Du Reclus, 
et la date de 1764. 

3^. Nouvelle addition au bas du cartouche, veuf en 
1784. 

Nous ne serions pas étonné de rencontrer un état anté- 
rieur à tous ceux-là, portant, au lieu de Sirejean fils, le nom 
de son père, Sirejean tout court ou Sirejean, docteur en 
médecine. La date de 1754 sur la vignette donne lieu de 
croire qu'elle a été gravée pour lui et non pour Sirejean 
du Reclus, qui avait alors tout au plus 16 ou 17 ans'. 

1. Auteur de PAnalyse «les Coutumes sous le ressort do parlement 
de Lorraine. Naacy, 1783, iu-i^. 



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-68- 
38^ Vignette pour la Bibliotecque de M. Thibault, 
Conseiller d'Etat, Procureur Général de la Chambre des 
Comptes. 

D'azur au caducée d'or, mis en pal dans un écusson cou- 
ronné, soutenu par un génie qui vient de prendre un vo- 
lume dans une pile de livres placée à sa droite , et con- 
templé par un autre génie, assis en face sur une pierre et 
tenant une épée. Au bas, à droite, Collin^ sculp. Nanceii 
4736. 

H% 79 millim.; L% 51, 

39® Vignette pour la Biblioth. de M. Thouvenin, Cons' 
du Roy, son Avocat Procureur au Bailliage de Lixheim. 

Ecusson fleuri portant un chiffre formé des lettres F. T., 
surmonté d'un coq avec la devise Vigilat et Cantat, et lais- 
sant voir, sur le nuage où il repose, deux livres et une épo- 
mide. A gauche , sous le nuage qui couvre en partie l'ins- 
cription ci- dessus : à Nancy, par Collin, graveur du 
feu Roy de Pol. 1769. 

H%84;1', 61. 

40® Vignette pour la Bibliothèqoe de M. Thodvenin, 
. Avocat es Parlera* de Nancy et de Metz. 

Ecusson fleuri et couronné reposant sur un nuage et 
laissant voir en partie deux volumes , une épomide et une 
toque. 

H', 70 millim. ; L', 48. 

M. Thouvenin, avocat, est probablement la même per- 
sonne que M. Thouvenin, conseiller du Roy, etc., dont 
nous venons de voir la vignette gravée par Collin. Celle-ci, 
que nous croyons antérieure , est sans nom de graveur ; 
mais il est à croire qu'elle est aussi de cet artiste. 



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— 69 — 

H^ Vignetle pour la Bibliothèque de R. Willehet , M''* 
Apothicaire à Nancy. 

Au-dessus de cette inscription, des plantes dans un mé- 
daillon OTale couronné de fleurs, avec les mots Yigilate 
TiHENTES, un pot d'aloés, un alambic, un mortier avec son 
pilon, des fioles , des livres et une écritoire. Au bas de la 
gravure , à gauche , Collin graveur du feu Roy de po- 
logne. 

H', 93millim.;L%72, 

i^' Etat. C*est celui qui est décrit. 

2^. On lit à la suite de Tinscription : Démonstrateur 
Royal de Chimie et de Botanique au Collège de médecine. 

FanéraîUes. 
4â^MADSOLéEDESTANISLASLEBlENPÂISANT,RoydePolOgne, 

grand-duc de Lithuanie, duc de Lorraine et de Bar, mort 
à Lunéville^ le 23 février 1766. Elevé par les ordres de 
THdtel-de- Ville de Nancy , dans Téglise paroissiale de 
Saint-Roch , pour la pompe funèbre et le service solennel 
da â6 mai de la même année. 

Il n'est point de vertos qae son nom ne rappelle. 

Philosophe et gaerrier,^ monarque et citoyen , 

Son génie étendit i*art de faire da bien ; 

Charles fat son ami, Trajan fot son modèle. 
Le mausolée est surmonté par un groupe représentant 
Stanislas à demî-couché et soutenu par la Religion qui lui 
montre une couronne d'étoiles. Sur une des faces on lit : 

UbBS NaNCEIANA ORBA PATRE iETERNOS FCNDENS FLETUS. Au 

bas de cette inscription un trophée d*armes. Des statues 
qui décoraient les quatre coins du mausolée, la gravure 
ne montre que deux : la Charité et la Ville de Nancy, celle- 
ci personnifiée par une femme assise sur les marches, ayant 



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— 70 — 

la main droite appuyée sur un faisceau d'armes, et à ses 
côtés le blason de ses armes. Au-dessous du trait carré 
on lit : inventé par Girardet, sculpté par J. Jos Soutken, 
dessiné par Claudon, gravé par Collin^ graveur du feu 
Roy de Pologne. 
W (dans le trait carré), 376 millim. ; iJ [ibidem) , 313. 

43** Décoration de la pompe funèbre des deux services so- 
lennels que MM. les officiers, sergents et soldats du Régi- 
ment d'infanterie du Roi ont fait célébrer en l'Eglise des 
RR. PP. Dominiquains de Nancy, pour le repos de l'âme 
DU pu Roi Louis XY.... les jeudi 26 et vendredi 27 mai 
1774. 

Le fond est occupé par un sarcophage, en forme d'autel, 
sur lequel est couchée entre deux trophées la France 
pleurante, représentée par une guerrière dont le bras 
gauche s'appuie sur l'écu fleurdelisé, et la main droite 
tient un faisceau d'armes. La décoration est complétée sur 
les panneaux en retour par les écussons couronnés de 
France, à la droite de l'autel, de Navarre, à la gauche. Au 
premier plan, un officier du régiment du Roi causant avec 
un ecclésiastique; deux factionnaires et quelques specta- 
teurs. On lit au bas de la planche , sous le trait carré , à 
gauche : Inventé et exécuté par Claudut; à droite, Collin 
sculp. 

W (dans le trait carré), 321 millim.; L' {ibidem, 275. 

44^ Mausolée de Louis le bien-aimé Roy de Frange et de 
Navarre, élevé par les ordres de l'Hôtel-de-Ville de Nancy, 
dans l'église paroissiale de Saint-Roch, pour la pompe 
funèbre et le service solennel du iS juin 1774. 

Mausolée sous une arcade, l'un et l'autre d'ordre do- 
rique. En avant du sarcophage, qui est à demi-engagé sous 



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— 71 — 

une niche , la Lorraine et le Barrois représentés par deux 
femmes qui pleurent, l'une assise, l'autre à demi-couchée, 
chacune d'elles supportant Fécu de la province dont elle 
est la personnification. Au sommet du monument un groupe 
de deux femmes , Tune debout couronnant une urne ciné- 
raire qui est entre elles sur un piédestal, l'autre agenouil- 
lée et pleurante ; aux pieds de cette dernière l'écu de la 
ville de Nancy qu'elle personnifie. Sur le socle une ins- 
cription latine en trois lignes : Hue vos o Lothari.... ha- 
GNOQUE NEPOTi. Sous le trait carré, on lit à gauche : Exé- 
cuté par Messieurs Girardet et Cloudot (sic) , peintre; à 
droite y Collin, sculp. 
H% 439miUira.; L% 317. 

Monuments. 

45^ Face intérieure delà porte S^-Nicolas de la Ville 
DE Nancy. A côté de cette inscription, qui est au-dessous 
du trait carré, et à gauche : Collin f. 

H% 341 millim. ; L% 387. 

On lit sur la frise. Réparée et ornée par le magistrat 
pour le passage de Mesdames de France, Adélaïde et Vic- 
toire, le IV juillet 1761 : 

c L'Hôlel-de- Ville de Nancy «rapporte Durival c fit répa- 

> rer et orner à cette occasion la face intérieure de la porte 

> S^-Nicolas. Deux groupes d'enfans et deux vases, ouvra- 

> ges duS"^ Le Noir, sculpteur du Roi, furent placés sur les 

> socles qui terminent l'ordre dorique ; le buste de Stanislas 
» sur un piédestal dans le portique du milieu ; à ses côtés les 
» chiflres des deux princesses ornés et couronnés de fleurs : 

> une inscription gravée en creux dans la frise marque la 

> date du 4 juillet 1761 (v. ci-dessus). Cette porte fut 



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— 72 — 

> gravée par Dominique Collin et Testampe présentée à 

> Mesdames.*» 

46<> Face extérieure de là porte S*-Jean de la Ville de 
Nancy , réparée pour le passage de Mesdames de France , 
Adélaïde et Victoire, le xxviii may M. DCC. LXII. Entre 
cette inscription, qui est au bas de la planche et le trait 
carré , on lit à gauche : Gravé par Collin , graveur du 
Roy et de la ville de Nancy. , 

H% 346 millim. ; L% 296. 

€ La ville de Nancy », dit encoreDurival «fit ouvrir davan- 
» tage et réparer au dehors la porte S*-Jean, par laquelle 
» Mesdames dévoient passer, et cette belle porte militaire 

> d'ordre dorique, ornée des chiffres d'Elisée d'Harau- 
» court , qui la fit construire au commencement du der- 
» nier siècle , reparut alors dans sa beauté. Elle a été 

> gravée par Collin , et l'estampe en fut présentée aux 
» deux princesses. » 

47<» VuEDE LA PLACE d'Alliance de Nancy et de la Fontaine 
pyramidale élevée par le Roy de Pologne, Duc de Lor- 
raine, pour monument de l'Alliance contractée par le traité 
de Versailles, du i^' may 1756, entre le Roy très Chrétien 
et rimpératrice Reine de Hongrie. 

C'est l'aspect âe la place d'Alliance avant la plantation 
des deux rangées d'arbres qui en décorent le pourtour*, 
La vue est prise* en face de l'hôtel d'Alsace. 

L'inscription ci-dessus est au bas de la planche, plus 

i. Description de la Lorraine^ t. I, p. 259. 

2. On peut joger par la gravure de Collin da triste effet qne ppo- 
dairait la suppression de ces deux rangées d*arbres. Avis à ceux qui 
la réclament. 



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— 73 — 

bas encore l'adresse de Collin. Â gauche , au-dessous du 
trait carré, Collin dellineavit fecit. 

H', 254millim.; L% 368. 

Cette pièce et ies cinq qui suivent sont les plus impor- 
tantes de rœuvre de Dominique Collin. Il n'est pas facile 
de les réunir toutes , et surtout de les avoir en belles 
épreuves. 

48<* Construction du Quartier Royal des Casernes de 
Nancy, dont la première pierre a été posée le 14 juillet 
1764, Sous le Règne et les Auspices de Stanislas I. Roy 
de Pologne , Duc de Lorraine et de Bar, surnommé le 

BIENFAISANT. 

La vue est prise du bas de la rue Sainte-Catherine 
continuée, jusqu'à Tendroit où s'élève la porte de ce nom, 
par une avenue dont une partie seulement est plantée, et 
qui longe le jardin botanique. L'édifice central des ca- 
sernes n'est parvenu à sa hauteur qu^à l'extrémité sud- 
ouest; l'emplacement des deux autres et la grande cour 
n*offrent que l'aspect d'un vaste chantier. Au-delà les vil- 
lages de Maizéville et d'Essey dont les coteaux terminent 
le paysage. 

Au bas de la planche, l'înscnption ci-dessus coupée en 
deux par les armes du roi Stanislas ; plus haut , dans la 
gravure, vers la droite, on lit sur une pierre : Collin sculpJ 

H', 213mmim.;L%367. 

49'» Veûe septentrionale de la Carrière de Nancy, Dédiée 
à sa Majesté le Roy de Pologne , Duc de Lorraine et de 
Bar. Par son très-humble , très-obéissant et très fidèle 
serviteur et sujet D. Collin. 

La vue prise de l'Arc-de-Triomphe, du côté du Palals- 
de-Justice , est animée par des carrosses , des chaises à 



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— 74 — 

porteurs et bon nombre de personnages» parmi lesquels on 
remarque, au premier plan, le roi Stanislas considérant un 
plan qu'on déploie devant lui. Les grilles aux deux extré- 
mités de la place ne sont pas encore posées , et il n'y a 
qu'une ligne d'arbres de chaque côté. L'inscription ci- 
dessus, au bas de la planche, est coupée en deux par les 
armes de Stanislas. Plus bas encore , l'adresse de Collin. 
H' entre le trait carré du haut et le bas de la planche , 
245 millim. ; L' dans le trait carré, 340. 

SO^Yeùb méridionale de la Carhière de Nancy, dédiée à 
Monsieur le Lieutenant Général de Police et Messieurs du 
Magistrat de Nancy, Par leur très humble et très Obéis- 
sant Serviteur Collin^ Graveur Ordinaire du Roy et de la 
Ville. 

Cette Tue représente la Carrière dans le même état que 
la précédente. Prise du palais du Gouvernement du côté 
sud-ouest, elle est terminée par l'Arc-de-Triomphe que 
dominent par derrière l'Hôtel-de-Ville , et plus loin les 
tours de la cathédrale. L'inscription qi-dessus , coupée en 
deux par les armes de la ville de Nancy , est au bas de la 
planche.. A gauche, au-dessous du trait carré, Collin de- 
Une, 1758, et tout au bas de la planche l'adresse de Collin. 

H', 250 millim.; Ls 357. 

M. de Saint-Florent possède le dessin original de 
Collin, d'après lequel cette gravure a été exécutée. 11 est 
au lavis, tous les objets y sont représentés en sens inverse 
de l'estampe dont il diffère, au premier plan, par un groupe 
de personnages à cheval que la gravure n'a pas reproduit, 
et dans lequel on remarque le roi Stanislas. 

510 Vue septentrionale de la place Royale de Nancy. 

Cette vue est prise de l'Hôtel-de-Ville , d'où l'on en a 



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— 75 — 
face l'Arc-de-Triomphe , les trottoirs et les fontaines de 
Neptune et d* Amphytrîte. On remarque au premier plan, à 
droite , un marchand de complaintes entouré de badauds 
des deux sexes. La pièce est sans npm de graveur. L'ins- 
cription est au bas de la planche. Plus bas encore, 5e vend 
à Nancy j chez Collin, graveur du feu Roy de Pologne , 
vis-à-vis les Dominiquains, aux (stc), n** 96. 

H' (dans le trait carré), 205 millim. ; L', 355. 

Cette pièce est sans dédicace dans la seule épreuve que 
nous ayions vue' et dont la pâleur donne lieu de croire à 
des tirages antérieurs. Il est remarquable que Collin ne 
Tait pas signée. Peut-être n'est-elle pas son oeuvre : en 
tout cas , elle se vendait chez lui où la gravure a pu être 
exécutée sous sa direction par un de ses élèves. 

52*^ Vue méridionale de la place Royale de Nancy, Dédiée 
à Monsieur AUiot, Conseiller Aulique, Intendant et Commis- 
saire Général de la Maison du Roy , Par son très-humble 
et Obéissant Serviteur Collin, graveur ordinaire du Roy 
et de la Ville de Nancy. 

Vue prise du trottoir; elle découvre l'Hôtel-de-Ville et 
les quatre autres grands édifices de la place dans leur état 
primitif, c'est-à-dire avec des toits plats , laissant voir le 
ciel au travers de la balustrade qui couronne les façades. 
L'inscription est au bas de la planche, coupée en deux par 
les armes du dédicataire; plus bas, Tadresse de Collin. 

H' entre le trait carré supérieur et le bas de la planche, 
248 millim. ; L*" dans le trait carré, 353. 

53® Vue de la fontaine Royale dans la forêt de Commercy. 

La vue est coupée par une galerie supportée par des co- 

i. Collectioo de M. de Sainl-Floreoi. 



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— 76 — 
lonnes et dont chaque extrémité est terminée par un pa- 
Tillon. L'intervalle des colonnes laisse voir, au fond, un jet 
d'eau qui alimente un bassin dont les eaux, passant sous la 
galerie, sortent sur le devant par la bouche d'un mascaron, 
et retombent en cascades successives dans deux autres 
bassins. Des haies taillées séparent de la forêt le pourtour 
des bassins, où Ton voit quelques promeneurs. Cette pièce 
n'est pas signée. On lit au bas de la planche sous l'inscrip- 
tion : 5e vend à Nancy, chez Collin, graveur du feu Roy 
de Pologne , vis-à-vis les Dominiquins, au n** 96. 

H% 24â millim. dans le trait carré; L% 558 tdetn. 

On ne lira pas sans quelque plaisir la description en 
vers de cette fontaine par un poète lorrain , Panpan* De 
Vaux, lecteur du roi Stanislas. 

Description de la Fontaine royale. 

Dans ces palais de saperbe stroctare 

J*ai vu le triomphe des arts ; 

Je vois ici de toutes paris 

Le triomphe de la nature. 

Ces chênes que le temps a courbés en berceau. 

Aux feux brûlants du jour opposent leurs ombrages ; 

Voyez sous leurs épais feuillages 

Couler en murmurant le limpide ruisseau ; 

A peine a-t-on aidé la pente qai l'entraîne ; 

Un flot à Tautre flot 8*enchaine, 

En suivant mollement le penchant du coteau. 

Des grottes de ces lieux les timides nayades , 

Après avoir erré de canal en canal , 

Par d'imperceptibles cascades. 

Ouvrent un lit plus vaste à leurs flots de crystal. 

Un essaim d'habitants peuple les eaux tranquilles 

Et joue en sûreté sous leur nappe d'argent. 

Sur tout être qui vit l'humanité s'étend : 

1. Ainsi surnommé familièrement dans la correspondance de Vol- 
taire et dans les lettres de W^^ de Graffigny. 



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— 77 — 

Le filet r^pecta leurs paisibles asiles. 

Sur ces bords tapissés d'an gazon toujours frais 

Le goût fit élerer on champêtre palais. 

Loio da faste gênant des villes, 

La liberté confond. soos ses rnsUqoes toits 

Avec les coortisans les pâtres de nos bois. 

Cest dans ce rédait agréable 

Qoe le plos illustre des rois , 

Déposant sa grandeur, veut n'être quelquefois 

Que des hommes le plus aimable. 

Quand je peignais ainsi ces brillantes merfeilles 
Et que tu me prêtais d'indulgentes oreilles, 
Grand Roi ! qui Taurait dit que les vastes châteaux 
Dureraient encor moins que mes faibles tableaux ? 
. Quel œil eut pu percer dans cet avenir sombre ? 
* Je lis encore ces vers... Ces palais ne sont plus ; 
Dans la tombe enfouis, ils sont tous disparus. 
Si leur magniUcence a passé comme une ombre 
 jamais dans nos cœurs survivront tes vertus* . 

54-63. Dix Planches pour le Recueil des ouvrages en 
SERRURERIE, que Stanislas4e-BienfaîsaDt, Roy de Pologne, 
duc de Lorraine et de Bar, a fait poser sur la place Royale de 
Nancy, à la gloire de Louis le Bien-Aimé, composé et 
exécuté par Jean Lamour, son Serrurier ordinaire... 5e vend 
à Nancy, chez l'Auteur, rue NDame , derrière la Pa- 
roisse 5* Sébastien. A Paris, chez François, Graveur 
du Roy... s. d. (1766?) in-fol. allant., savoir : 

i^ Frontispice où le titre ci-dessus est gravé dans un 
encadrement aux armes du roi Stanislas, richement orné, 
de trophées, de vases et de guh*landes de fleurs. Au bas du 
cadre, vers la gauche, Collin. 

H% 537 millim. ; L', 423. 

2« Vignette et encathrement pour l'épitre dédicatolre. — 

I. Ces versy auxquels on trouverait facilement ë redire, ont été im- 
primés en 1780 dans le Journal de Nancy ; mais il est à croire qu'à 
Texception des neuf derniers. De Vaux les avait composés vingt ou 
trente ans auparavant. 



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— 78 — 

Le sujet de la vignette est indiqué par une inscription au- 
dessus portant : Stanislas- le-Èienfaisant.». Visite V Ate- 
lier et les Ouvrages deLamour. Sur le cadre de la vignette, 
au bas, à gauche, Benard péxit (sic) ; à droite, Collin del 
sculp. 

IF, 544 millim. ; L% 430. 

3^ Vignette en tête du discours préliminaire. — Vulcain 
assis sur son enclume , un marteau dans la main gauche , 
montre à la Renommée le portrait de Stanislas dans un 
cadre ovale qu'il tient de la main droite. D'un côté, des 
Cyclopes ; de l'autre, une des petites fontaines de la place 
Royale. Au-dessous du trait carré, à gauche, Girardel del; 
à droite, d Nancy, par Collin ^ graveur du feu Roy de 
Pologne, 

H% 174 millim. ; L% 328. 

4<* La fontaine de Neptune avec les deux fontaines qui 
l'accompagnent. Au-dessous du trait carré de cette grande 
pièce qui est formée de 4 planches imprimées sur autant 
de feuilles dont trois se replient, on lit : Dessein des 
grandes grilles posées sur la place Royale de Nancy en 
1755 par ordre de S. M. le Roy de Pologne, et plus bas : 
Composées et Exécutées par Jean Lamour, Son Serrurier 
ordinaire, Collin Régis Sculptor. 

H' dans le milieu, 936 millim. 5 de chaque côté, 600 ; 
L', 1,778. 

Nous ne pouvons donner qu'approximativement ces di- 
mensions , toutes les épreuves que nous avons vues étant 
plus ou moins rognées, même dans les exemplaires non 
reliés. 

5® Grilles des angles d'entrée de la place Royale de 
Nancy. Au bas, sous le trait carré, inventé et exécuté par 
Lamour, Serurier du Roy, et gravé à Nancy par Collin, 
graveur du Roy, 

H% 600 millim. ; L' 600. 

Dimensions approximatives, par la même raison que ci- 
dessus. ^ 

6® Partie du grand Balcon de L'avant corps du milieu de 
la façade de L'Hôtel de Ville. — Suite du balcon ci-des- 
sus. — Partie du balcon des angles de la même Façade. 
Au bas de la planche, à gauche : inventé,,, (comme à la 
pi. 5.) A droite ; Collin sculp, 

H% 435 millim. ; L% 530. 



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— 79 — 

Suivent 6 planches de grilles : la V^ sans aucun nom , 
les 2®, 3^ et 4^ avec les noms de Lamour comme inventeur, 
et de Nicole fils, la 5« avec celui de Nicole, sans doute 
Nicole père, la 6« avec le seul nom de Lamour. 

7^ Balcon de composition. — Balcon de Tappartement 
du Roy à Commercy. — Balcon du second Etage de THô- 
tel de Ville. — Petite rempe (sic) de M. Heré. Au bas de 
la planche , à gauche, Collin sculp. 

H% 5i9millim.; L', 588. 

Suivent 2 planches : 1® Grilliage posé à la chapelle de 
Monseig' le cardinal de Lorraine. A bas : Lamour invenit 
Nicole fils sculpsit Nancii 4759, 2<* Deux couronnements 
(de chapelle) sans nom d'artiste ni inscription. 

8^ Deux autres couronnements dont l'un aux armes de 
Tart de serrurerie, avec l'itiscription Securitas omnium. 
Sous le trait carré, à gauche : Lamour inv, Collin s. 

H% 341 millim. ; L', 382. 

Suivent 5 planches : i^ deux couronnements avec les 
noms de Lamour et de Nicole père, 2^ et 3^^, balcons de la 
maison de Lamour^, avec son nom et celui de Nicole fils. 

9^ Serrure gothique pour un coffre, chez l'auteur de 
ce Recueil. Dans la gravure, vers le bas à droite, Collin 
sculp. 

H% 458 millim. ; L% 425. 

iO^ Six bras de lanternes , sans inscription. Au bas, à 
gauche, Lamour invenit, Collin sculp. 

H% 358 millim. ; L% 209. 

Suivent 4 planches dont les deux premières pour une 
seule figure, imprimées sur 2 feuilles , les deux dernières 
sur une seule, et toutes sans inscriptions. Elles représentent 
divers ouvrages de serrurerie, tels que pilastres, couronne- 
ment et balcons. Il n'y a pas de nom de graveur, et La- 
mour n'a signé que la 4«, celle des balcoiis. 

Ainsi Collin a contribué au Recueil de Lamour pour treize 

planches signées de lui, dont les quatre de la fontaine de 

Neptune ne doivent compter .que pour une , ce qui réduit 

le nombre total à dix. Des autres planches, au nombre de 

i. Cette maison , située rae Notre-Dame, derrière Tabside de Té- 
glise Saiot-Sébastien, existe encore anjoard'hai atec ses balcons. 



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— 80 — 

quinze, sept dont deux ne comptent que pour une, sont sans 
nom de graveur, six sont de Nicole fils, une porte le nom de 
Nicole sans autre désignation, et une autre celui de Nicole 
père. 

64-71. Huit vignettes, fleurons et culs-de-lampe pour le 
Recueil des fondations et établissemens faits par le Roi de 
Pologne, duc de Lorraine et de Bar... Nouvelle édition aug- 
mentée et corrigée. Ltinemï/e, 1762, et pour le compte 
général de la dépense des Edifices et Bâtiments que le Roi 
de Pologne... a fait construire pour l'embellissement de la 
ville de Nancy, depuis 1751 jusqu'en 1759. Lunémlle, 
1761, 2 parties en 1 vol. in-fol. 

\^ Fleuron au titre de la V^ partie : Recueil des fonda- 
tions... -^ Les armes du roi Stanislas sur un nuage, ayant 
pour supports deux génies ailés et deux aigles. Au bas de 
la gravure, à droite : Collin^ sculp. 1760. 

H', 112millim.;.L', 137. 

2® Vignette en tête du texte de la 1" partie. — Minerve 
assise sur un nuage, couronne le portrait de Stanislî s. Un 
génie, à la droite de la déesse, lui présente un livre sur le- 
quel on lit : Fondations et établissements par Sa Majesté. 
Ôe l'autre côté quatre génies diversement occupés : l'un 
embouche la trompette de la Renommée, deux autres ré- 
pandent les richesses de la corne d'Amalthée , un qua- 
trième écrit sur un livre qui a pour titre : Compte rendu. 

Sous le trait carré, à gauche, Girardet del; à droite, 
Collin, sculp, 

H% 103 millim. ; L% 194. 

Cette vignette est répétée à la p. 15 de la 2® partie. 

3*» Cul-de-lampe au bas de la p. 187 de la 1*^® partie. — 
Sur une console ornée de guirlandes de fleurs, un trophée 
composé d'attributs divers. La Renommée plane au-des- 
sus , embouchant sa trompette. Au bas de la gravure : 
Gravé par Collin^ graveur du Roi et de la ville de Nancy. 

H% 134 millim.; L% 150. 

4** Vignette ornée au titre de la 2« partie : Compte gé- 
néral de la dépense. Elle représente la façade déjà avancée 



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— 81 — 

de l'Hôtel-de-Ville en construction. Au premier plan, Sta- 
nislas assis examine des plans qui lui sont présentés par 
un architecte. Au bas de la planche, Girardet deL CoUin 
sculp. nanceii. 
H% 141 millira.; L% 186. 

5** Vignette ornée en tête du texte. — L'écu couronné 
de Stanislas supporté par deux aigles, et de chaque côté 
des génies occupés de divers travaux de sculpture, pein- 
ture ot architecture. Au bas de la gravure : gravé par — 
Col lin à Nancy 

H% 182millim.; L%240. 

PlAxN général de Nancy t.evé en 1158 (avec une table 
des renvois A — VV et 1 27). 

H% 428 millim. ; L% 37G. 

Ce plan qui, comme la plupart des plans, n'est pas si- 
gné par le graveur, est probablement de Collin ou de quel- 
qu'un de ses élèves, sous sa direction. Il est remarquable 
en ce qu'il montre, encore subsistant dans leur intégrité, 
les fortifications de la Ville-Vieille. Il n'y a d'interruption, 
dans la partie qui sépare les deux villes, qu'à l'endroit où 
est indiqué l'Arc-de-Triomphe ou Porte Royale. 

6o Elévation d'une des Grilles et Fontaines posées en tours 
creuses aux angles de la place Royale de Nancy. La planche 
représente la fontaine de Neptune, les deux petites fon- 
taines dont elle est accompagnée et les grilles, en forme de 
portique, qui les encadrent toutes trois. Sous le trait carré, 
à gauche : inventé et exécuté par Lamour, Serurier (sic) 
du Roy; à droite : dessiné et gravé par Collin, graveur 
du Roy et de la Ville de Nancy» 1761. 

H' (approximative), 400 millim. ; L% 648. 

Suivent deux autres planches repliées dont l'une qui a 
pour titre : Grilles des angles d'entrée de la place Royale 
de Nancy , est signée sous le trait carré : Lamour inv et 
fecit P. Engramelle August Sculp Nancœii (sic) 1757, et 
l'autre, sans signature, représente le grand balcon du mi- 
lieu de la façade de l'hôtel-de-Vilie et un des deux balcons 
des extrémités. 

Les sujets de ces trois planches sont reproduits, mais 
plus en grand, dans le Recueil des grilles de Lamour. 

8 



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— 82 — 

Vignette dans le texte de la p. 18. — Hôtel-dé^ Ville. 
Au trait^, sans nom de graveur. 
H%i23millim.;L', 23S. 
Vignette dans le texte de la page 27. — Hôtel des Fermes. 

— Hôtel de M' Alliot. Au trait sans nom de graveur. 
H', 123mimm.;L%255. 

Vignette à la p. 29. — Pavillion (sic) de M. Jacquet, 

— Pavillion de la Comédie. Au trait sans nom de graveur. 
H% 123 millim. ; L^ 235. 

Vignette à la page 35. — Vue des Fontaines et de la 
Face opposée à Vhôtel de Ville. Au trait sans nom de 
graveur. 

ff, 125 millim. ; L% 245. 

Vignette dans le texte de la p. 38. — Porte Royale 
(du côté de la Carrière). Au trait sans nom de graveur. 

L% 120 millim.; H% 123. 

Vignette dans le texte de la p. 55. — Statue de Louis 
XV. Sans nom dç graveur. 

H% 122 millim.; L% idern. 

Vignette dans le texte de la page 65, représentant la 
Porte Stanislas. Sans nom de graveur. , 

H% 142 millim.; L', 165. ' 

Vignette dans le texte de la p. 70. -^ Place D'alliance. 
Sans nom de graveur. 

&^ 122 millim. ;L% 239. 

Vignette dans le texte de la p. 84. — Vue Perspective 
de la Carrière depuis L'intendance. Sans nom de graveur. 

Hs 120 millim.; L% 236. 

Vignette dans le texte de la p. 96. — Intendance (au- 
jourd'hui le palais du Gouvernement). Sans nom de gra- 
veur. 

H%120millim.;L%255. 

Vignette dans le texte de la p. 102. — Pavillion (sic) 
Pour les Officiers de la Garnison. Sms nom de graveur. 

H', 120 millim. ;L^ 236. 

8® Cul-de-lampe au bas de la p. 155. La sculpture, la 
peinture et l'architecture sur un nuage avec leurs attributs. 
Au bas, gravé par Collin à Nancy. 

H% 119 millim.; L% 180. 



I. Cette gravure et les cinq saivantes ne sont qae légèrement om- 
brées^ comme les dessins d'architectare. 



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— 83 — 

Les planches de ce cul-de-lampe et da suivant existent 
encore. Une étrange fantaisie d*éditeur les a fait reparaître 
dans la réimpression de TElégie de Jean Héraudel. Nancy 
4839, gr. in-8^ 

9<^ Cul-de-Iampe à la page XII, dernière des pages sup- 
plémentaires. 

Sur une banderole entremêlée à des guirlandes de fleurs 
le mot Fin. Sous un repli de la banderole : CoUin fecii 
4762. 

H%iOOmillim.;L% 152. 

Ainsi dans le Recueil des fondations du Roi de Pologne ' 
il y a huit planches de Coilin, qu'il a signées ; une d'£n- 
gramelle, religieux augustin de Nancy, et 43 anonymes. U 
n'est pas fort rare d'en trouver d'anciennes épreuves, tirées 
& part du texte. 

111. 



72 Une élégante jardinière debout, tournée vers la droite 
et appuyée sur çn râteau. Sous le trait carré , à gauche i 
Collin sculp., et au milieu, ces quatre vers : 
De Ninetle à la Cour, de Nioette ao village. 
Vous noas faites, Deoesle, adorer les attraits. 
L'Amour en voas formant^ content de son ouvrage^ 
Ne fot jamais pins sûr de l'effet de ses traits. 

Plus bas, l'adresse de Collin. 

H%229millim.;L', 455. 

4^' Etat. Nous venons de le décrire. 

2<^. La planche a été retouchée ; les vers ont disparu 
ainsi que l'adresse de Collin pour faire place, à un titre : 
La Jardinière. 

Collin fut-il bien content de son ouvrage? il est permis 
d'en douter. En tout cas , on ne comptera pas parmi les 
attraits de Ninette un nez en pied de marmite et ime joue 
enfluxionnée. 



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— 84 — 

73 Réception d'une sorcière, Dédié à Monsieur Bagard, 
Conseiilep, Premier médecin Ordinaire du Roy (Stanislas), 
Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, Médecin des Hôpi- 
taux de S. M. T. C, Conseiller honoraire et Médecin Pan- 
sionnaire (sic) de la Ville, Président du Collège Royal des 
Médecins et de la Société royale des Sciences , Belles- 
lettres et Arts de Nancy.Tiré de son Cabinet, et gravé Par 
son très-humble serviteur D, Colin, 

Une vieille femme assise lit, à la lueuî^d'un flambeau, 
dans un livre posé devant elle sur une table ; à sa droite 
un homme debout et une jeune femme assise paraissent 
écouter attentivement, ainsi qu'un diablotin bossu à longue 
barbe, debout sur la table à la gauche de la vieille. Autour 
d'eux, des diables dans des attitudes diverses, les uns écou- 
tant, les autres en conversation. Plus loin, à gauche, une 
sorcière frotte le corps nu d'une jeune femme agenouillée 
devant le feu de la cheminée, tandis qu'au fond une autre 
femme, également nue, s'en va par le toit, transportée sur 
un nuage. Cet scène est éclairée par une espèce de torche 
que tient à deux mams un démon, et dont le manche lui 
sert de monture. Deux cercles magiques sont tracés sur 
le parquet. Au bas de la planche^ l'intitulé et la dédicace 
que coupe en deux l'écu armorié de Bagard. 

H', 260millim.; L% 170. 

!«' Etat de la planche. C'est cejui qui vient d'être décrit. 
Nous en possédons une épreuve d'artiste où le mot sor- 
cière de l'inscription est encore en blanc. 

T Etat. La planche coupée par le bas n'a plus que 228 
millimètres de hauteur, et il ne reste de l'inscription que 
l'intitulé , en sorte que les épreuves de cet état sont sans 
nom de graveur. 

D'après une note manuscrite sur une épreuve du i®' état, 



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— 85 — 
CoUin aaraît gravé cette pièce d*après un tableaa de de 
Troy. 

74 BécEPTiox COMIQUE d'un soBciER. — A gauchc, au pied 
d^oii arbre sec, est assise une jeonefemmenue.peyant elle se 
pose un grand bouc à mains humaines, espèce de satyre dont 
les en^eprises, plus que galantes, ne paraissent pas l'effa- 
roucher. C'est apparemment Satan, le maître du Sabbat. 
Nous ne voulons pas dire où est sa main gauche ; mais de 
la droite fl fait signe, en tournant la tète, à un homme à 
demi-Tètu agenouillé derrière lui, et dont la figure exprime 
la curiosité la plus naïve. Un peu plus loin, un groupe 
nombreux de spectateurs , démons et sorciers , la plupart 
& genoux ou accroupis, ont l'air d'attendre ce qui s'en sui- 
vra. Parmi eux on distingue un personnage portant per- 
ruque, robe de palais et rabat : c'est sans doute un avocat 
ou un procureur, affilié à la bande infernale. Au fond une 
lanterne éclaire à demi quelques sorciers et sorcières, qui 
portés sur des nuages et mêlés à des diables ailés, exécutent 
en Tair la ronde du Sabbat. La scène principale est à ren- 
trée d'un caveau; on voit sur le devant un gros registre 
ouvert que tient un démon couché sur le ventre, et l'on 
y distingue ces mots : Cathalogve de mesieur les noveaux 
reçus. 

L'inscription est au bas de la planche sans nom de gra~ 
vcur. 

H%i5l millim.;L% 184. 

n existe des épreuves d'un état antérieur. Telle est 
celle que nous voyons décrite ainsi par feu M. Noël, au 
Catalogue de ses collections lorraines et que nous ne con- 
naissons pas autrement. N® 3275 Réception cTun sor- 
cier, dédié à M. Senémonty peintre du roi et de la ville 
de Nancy, Ainsi cette planche, comme la précédente, aura 



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— 86 — 

été rognée par le bas, de manière i n'y laisser que l'inti- 
tulé. M. Noël possédait aussi, s'il faut en croire son 
Catalogue qui n'est pas toujoux*s exact, une épreuve avant 
ih lettre de cette planche, ainsi que de la précédente dont 
elle est le pendant. 

La réception comique d'un sorcier a-t-elle été , comme 
rapporte la tradition,, composée et gravée par Collin en 
souvenir d'une mystification dont Senémont, qui était fort 
crédule, aurait été victime ? S'il en est ainsi, le peintre 
naneéien serait représenté par l'bomme agenouillé derrière 
le bouc. 

75 Le singe prédicateur. — Un singe en capucin prêche 

un troupeau de dindons. Une hotte en osier suspendue à un 

arbre lui tient lieu de chaire. La scène est près d'une 

mare dans un bois. On lit au bas de la planche : 

Suspendu dans une hôte (sic) aa chicot d*nn yieil arbre , 

Sur le sommet daqael est perché no hibou, 

Uo singe loyoliste en capucin Malabre 

Annonce ï ses dindons i mieux frapper leurs coups. 

H', i36millim.;L', 212. 

Cette pièce, sans nom de graveur, est attribuée à Collin 
par M. Noël qui en possédait une épreuve décrite comme 
il suit, dans son Catalogue, n^ 5276. Ceux ou celles qui 
justifieront d'une ressemblance parfaite avec quelqu^un 
des auditeurs^ auront V estampe gratis. Sous les pseudo^ 
nymes Vertigo pinx. Griffonet del. et sculp. Un singe 
prêche des dindons ; au milieu de ceux-ci un porte-téte à 
perruque faisant le portrait de Senémont. ln-4® par 
Collin. 

L'épreuve que nous avons eue sous les yeux* et qui est 

I . Collection de M. Lucien Wiener. 



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— 87 — 
probablement du second état de la planche , ne laisse voir 
aacone trace da portrait de Senémont, ni de celui qui le 
fait. 

76 Un petit satyre lève le voile dont se couvre une petite 
fille nue, sacrifiant sur un autel. Au bas , dexsinépar Ei- 
sen et gravé par Col lin. 

H% 47 milUm. ; L% 75. 

77-88. Vignettes pour I'Histoire de Lorraine, parTabbé 
Bexon, Paris... 4777, in-8®, 1. 1«% (le seul qui ait paru). 

i** Vignette du titre. 

Au milieu d*un paysage terminé par des montagnes s*é- 
lève une colonne tronquée sur laquelle un génie trace le 
mot PATRIE. Au bas, à droite : Collin. 

H', 104 milUm. ; L% 99. 

2® Vignette de Tépitre dédicatoire. 

Hinenre assise sur des nuages , soutient le portrait en 
médaillon ovale de la reine Harie->Antoinette , sur lequel 
une femme, personnification de la Lorraine, va poser une 
guirlande de fleurs. 

H%93millim.;L% 400. 

89 Frontispice gravé de ITloge de Cdarles IIL.. duc 
de Lorraine... par Joseph-François Coster, de Nancy. A 
Francfort y .... 1764, in-8o. 

Minerve, assise sur un nuage, contemple les traits de 
Charles TV dont le buste est à côté d'elle sur un piédes- 
tal. Autour du monument les Beaux-Arts et le Commerce, 
représentés par des enfants diversement occupés. L'un 
d'eux achève de tracer sur la pierre ces mots : H^c a te 
ROM ABLUDiT IMAGO, cc qui cst assez Vrai. Au bas de la gra- 
vure^ k gauche, Collin. 

H' de la planche, 459 millim. ; L% 83. 

90-94. Fleuron et vignette pour I'Oraison funèbre de 
Stanislas I, Roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar... 



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. — 88 — 

par l'abbé Guyot. Nancy, F« et CL Leseure. s. d. (1766), 
in-4<> de 45 et 45 p. 

1° Fleuron sur le titre. L'écu couronné de Stanislas , 
reposant sur un nuage et soutenu par un aigle. La Mort 
apparaît tenant un sablier à la main, et deux génies pleu- 
rent. Au bas, à droite, Collin, 

Hs 83milIim.;L% 120. 

2<* Vignette en tête du texte. 

Buste de Stanislas dans un médaillon ovale que sup- 
portent d'un côté la Religion, de l'autre la Charité. Adroite, 
un génie pleurant sur les attributs des beaux-arls; à 
gauche, la Lorraine personnifiée dans une femme éplorée. 

H', 84 millim. ; L% 443. 

92 Vignette pour une oraison funèbre du Dauphin , fils 
de Louis XV. 

Les armes du dauphin de France, reposant sur un nuage 
et supportées par deux génies pleurant, dont l'un tient de 
la main gauche un sabli'er. A droite, sous le nuage, Collin 
graveur du Roy de Pol. 1766. 

HS ? L% ? 

93-94. Deux Vignettes pour I'Eloge historique de Cal- 
lot, par le P. Husson. Bruxelles^ 1766, pet. in-4<*. 

1° En tête de l'épilre dédicatoire : 

L'écu armorié du prince Charles-Alexandre de Lorraine, 
supporté par un aigle et reposant sur les attributs de la 
guerre et des beaux-arls; il est couvert du manteau ducal 
et deux génies le décorent de guirlandes de fleurs. Sans 
nom d'artiste. 

H^ 42 millim. ; L% 70. 

2® En tête du texte : 

Le portrait en buste de Tacqves Callot dans un mé- 
daillon rond, acosté d'arabesques; le nom de Callot est 
dans le haut de la bordure. Au bas, à gaucbe, Collin. 

H% 54- millim. ; L% 72. 

M. Tliiéry-Solet possède le cuivre de cette jolie vignette. 

95 Vignette aux armes de Bagard. 



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— 89 — 

Porte d'azur, à Tanneao cordelé d'or et flamboyant de 
gueules, au chef d'or chargé d'un lion léopardé de gueules. 
Une draperie descend derrière Técu. Au second plan des 
arcades, sous une desquelles on yoit une statue d'Hygie. 
Au bas, à droite, CoUin del et sculp. , 

H', L'. 

Cette vignette qui est rare, au moins en Lorraine, a été 
gravée pour être mise en tète de la dédicace à Bagard , 
premier médecin df$ Roi (Stanislas) , du Parallèle de la 
médecme avec là navigation..., par H. Olivier. Lyon, 
1762, in-4*» de 24 p. 

96 Vignette pour une oraison funèbre. (?) 

La Rebgion pleure assise sur un monument funèbre. 
De la tombe ouverte à ses pieds sort l'Envie , tenant un 
masque à la main. Au bas du monument une ancre et un 
génie pleurant. Sous le trait carré , à gauche , à Nancy , 
par Collin, graveur du Roy de Pologne. 

H', 59milIim.;L% 119. 

97 Frontispice gravé pour I'Ahi philosophe et poli- 
TIQUE... (par D. Aubry, bénédictin). Nancy, 1776, in-12. 

Une femme debout, appuyée contre un autel, y dépose 
deux cœurs réunis par une chaîne. Aux pieds de l'autel, à 
gauche, Wcu couronné de Lorraine reposant sur les attri- 
buts des beaux-arts. Sous le trait carré, à droite, Collin, 
sculp. Au bas de la planche : Theseâ libans pectora juncta 
fide. 

H', 147 milUm. ; L', 84. 

98 Adresse historiée de Walrin horloger. 
Deux génies soutiennent un cadran sur lequel on lit : 
Watrin à Lunéville. Au-dessous, dans un carré, Joseph 



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— 90 — 

Watbin successeur de Watrin Horloger du Roy^ Rue des 
deux Ponts à LunévUle, Au bas de k gravure : A Nancy . 
par Collin graveur du Roy et de la Gendarmerie, 

H', 71 millim. ; L', 90. 

99-122. Vingt-quatre Gravures pour l'atlas în-i® du 
Traité historique des plantes qui croissent dans la Lor- 
raine et les Trois-Evêchés... par M. P.-J. Buchoz, avocat 
au Parlement de Metz, docteur en philosophie et en méde- 
cine... Nancy f 1762 et suiv, 15 vol. pet. in-8**. 

Cet atlas est rarement complet , en sorte que nous n'a- 
vons pas la certitude d'indiquer ici toutes les gravures 
que Collin a faites pour y prendre place. Le nombre assez 
grand de planches non signées, dont une douzaine au moins 
ne porte pas la signature de Collin sur les épreuves des 
deux exemplaires que possède la Bibliothèque de Nancy , 
tandis qu'on la voit sur celles d'un troisième exemplaire qui 
nous appartient, n'est assurément pas fait pour dissiper 
nos doutes. Nous nous bornons donc à inscrire dans l'œuvre 
de notre artiste les planches qu'il a signées, et pour faciliter 
les recherches qui pourront être faites avec l'espérance 
d'en découvrir un plus grand nombre, nous les rangeons 
alphabétiquement, sans avoir égard à leur classement 
dans l'atlas. 

Les détails descriptifs se réduiront au nom de la plante, 
tel qu'il est écrit, et à celui de la personne aux frais de la- 

Îuelle elle a été dessinée et gravée. Nous dirons si c'est à 
roite ou à gauche que se trouve la signature de Collin , 
presque toujours placée sous le trait carré , dans les 
épreuves que nous possédons. Quant à la dimension des 
planches, destinées à former un volume in-4®, elle varie 
de 112 à 215 millim. pour la hauteur, et de 124 à 220 
millim. pour la largeur. 

1® Amygdalus nana. Amygdalcs sativa. — Aux frais de 
M. Claude Drouas de Boussey, Evêque et Comte de Toul. 
A droite, sous le trait carré, Collin sculp. Au bas de la 
planche , l'écu armorié de M. Drouas , coupant en deux 

1. De la coPectioD de M. le présideot Giliet, ainsi qae le d^ §5. 



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— 94 — 

rinscriptîoii , disposition qui, da reste, est la même dans 
toutes les planches où sont gravées des armoiries. 

2® Caucâlis arvensis major. — Aux frais de... M^ Charles- 
Théodore de Stulzbach , Electeur Palatin. 

Collin à Nancy, — Ecu armorié. 

5® Frangula. — Minerve, avec ces mots : Elle Vivifie 
la Nature^ anime les Talens^ et deux vers latins dont ils 
sont la traduction. A droite : Collin. 

4** Fusain. — Minerve vivifie la nature , amme les Ta- 
lens. A droite : Collin. 

5® Gratiole. — Aux frais de la ville de Nancy. A droite : 
Collin f. — Ecu armorié. 

%^ Laurier-tin (thym). — Aux frais de M^^' Antoine de 
Chaumont... marquis de la Galaiziére... A droite : Collin. 
— Ecu armorié. 

7^ Leucorum flore rurro. — Aux frais de M. Chomel... 
Collin à Nancy. 

8® Marronnier dinde (sic). — Aux frais de M. de Brye. 
A gauche : Collin sculp. — Ecu armorié. 

9^ Melissa. — Aux frais de... M»' Charles-Théodore 
de Stulzbach... A droite : Collin à Nancy. — Ecu armorié. 

10^ Millefeuille. — Donnée par Collin, graveur du 
feu Roy de Pologne... s. n. — Ecusson au chiffre de Col- 
lin DC. 

il** Muscari. — Aux frais de M. Léopold... A droite : 
Collin. — Ecu armorié. 

12® Le nerprun. — Aux frais de M. Mique, premier 
Architecte du Roy de Pologne. A droite : Collin. — Ecu 
armorié. 

i3<> Obier des bois, obier a fleur globuleuse. — Aux 
frais de M. Rounov^r... premier Médecin du Roy de Po- 
logne... Au-dessus du trait carré , à droite , Collin. — 
Ecu armorié. 

i4o Pécher. — Aux frais de Madame Anne-Marguerite 
de Ligné ville, Princesse douairière de Craon... A droite : 
Collin F. — Ecu armorié. 

15^ Pensée. — Aux frais de... Madame Louise-Eléonor, 
Princesse de Lôwestein. A droite : Collin — Ecu armorié. 

16» PoLYGALA. — Aux frais de M. Lallemant... Adroite : 
Collin sculp. — Ecu armorié. 

470 ixqse de Rurgogne. Rose muscade. — Aux frais de 
la Ville de Nancy. A gauche : Collin. — Ecu au chardon. 



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— 92 — 

48« Saffban Bâtard. — Aux Frais de M. François... mé- 
decin. A d^oile : A Nancy, par CoUin, graveur du Roy. 
— Ecu armorié. 

i9<> Staphisagria. — Aux frais de M. Sonini... receveur 
des finances à Lunéville. A droite : Collin sculp. — Ecu 
armorié. 

20** TussiLAGo OFFic. — Aux frais de Madame de Ponze... 
A droite : Collin. — Ecu armorié. 

21<* Vlmaria, Reine des Prez. — Aux frais de M. Dezo- 
teux... Chirurgien-Major du Régiment du Roy... A gauche : 
Collin à Nancy, — Ecu armorié. 

22^ Frontispice du tome III; il représente Apollon dans 
les nues , planant au-dessus d'un paysage qu'arrose une 
rivière, et dont un palmier et de grandes plantes occupent 
le premier plan. Au bas de la planche, deux vers d'Ovide. 
Inventum medicma...Puisonlitdepart et d'autre d'un écu 
armorié. — Aux frais de M8' Louis de Montmorency Laval... 
Evêque de Metz... A droite, sous le trait carré, Collin f, 

H% i54millim.; L% 97. 

Collin a encore gravé deux petites vignettes : la pre- 
mière pour le titre, la seconde pour la dédicace du livre 
de Buchoz, savoir : 

23<* Deux génies dont l'un tresse une couronne de fleurs 
que l'autre soutient. Au bas, à droite, Collin f. 

H% 40millim.; L', 53. 

24^ Les armes du Roi Stanislas supportées par deux 
aigles. Sous le trait carré, à gauche, Collin f. 

H'45millim.; L', 79*. 

i. Les antres gravures signées de cet atlas portent les noms de 
Collin filsy âgé de 15 ans la Scabieuse, Nicole à Nancy, i764^, la 
Pulmonaire, le Putiet , Cerasns racemosa fructu non cduli. 
Hépatique, et ceux de Foniaine, graveur h Metz, Claude Fessard, 
qu*il ne faut pas confondre avec Etienne Fessard, P.-L. Cor, I^achans- 
sée« W^^ Pinard et Defehrt, artistes on amateurs qui nous sont incon- 
nus. Le plus grand nombre est de ce dernier. 

L'ouvrage de Buchoz contient de plus , entre antres gravures , le 
portrait de Fr.-Nic. Marquet, doyen du collège de médecine de Nancy 
(beau-père de Tauteur) , gravé par Nicole en 1763 , une petite cane 
de la Lorraine et des Trois-Evècbés et i plans non signés qui ne sont 
pas sans intérêt, savoir : 

Le Jardin botanique de Nancy ; 

Le CbStean et le jardin de Lunéville ; 

Le Château et le jardin de la Malgrange ; 

Le Jardin et le Château de Commercy. 



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— 93 — 

lâB» Vue du Portail des Dames de S<« Elizabeth, l'une 
des curiosités de Nancy, sous le nom de Portail des Sœurs 
Grises, bâti en 1422, démoli en 1764. Dédiée aux Ama- 
teurs de la belle Antiquité. 

H', 14(>millim.;L% 168. 

Cette pièce anonyme a été gravée pour être jointe à la 
seconde partie d'un recueil de facéties peu divertissantes, 
imprimé sous le titre de Hémoires de l'académie de Nancy, 
Ville-Neuve. Cologne {Nancy), 1757, petit in-S*» de 149 
et 16 pp. Elle passe pour être l'œuvre de Collin père, et 
nous ne savons rien qui rende cette attribution contestable. 



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— 94 — 

Yves 'Dominique Collin. 
i Saint Genest, Martyr, 26 août. 

Dans un amphilhéâtre couvert de spectateurs et à l'ex- 
trémité duquel est assis un personnage couronné , s'élève 
une espèce de grabat sur lequel S^ Genest est couché. Au- 
tour de lui quatre personnages , dont Tun lui verse un 
liquide sur la tète. Au bas , Dessiné et gravé par T.-D. 
Collin fils à Nancy y 1781. 

H% 50 millim. ; L', 88. 

2 Le B. Bernard de Gorlean, Capucin. 

Ce bienheureux , les mains jointes , est à genoux sur un 
prie-Dieu, ayant devant lui un crucifix et un livre ouvert. 
 droite, au-dessous du trait carré, Collin fils à Nancy, 
1769. 

H^ dans le trait carré, 141 millim. ; L'. ? La planche est 
rognée. 

3 Casernes royales de iVancy, Présenté à M"* le Comte de 
Stainville par son très-humble serviteur Collin fils. Mé- 
daillon rond dans une planche carrée. 

C'est la caserne d'infanterie, autrement Quartier S*« Ca- 
therine. Le titre est en haut, dans la bordure du médaillon 
où sont aussi, mais en bas, ces mots : gravé par Collin fils, 
1769. La dédicace est au bas de la planche. Jolie gravure. 

H', 114 millim.; L% 88. 

4 Incendie de l'hôtel de M. le Marquis d'Alsace sur la 
Place d'Alliance, la nuit des 17 et 18 octobre 1782. 

La vue est prise de la place, derrière la fontaine monu- 
mentale qui la décore, et qui diflfère par quelques détails 
de la gravure exécutée par François, pour lé Recueil de 
Heré. L'incendie qui a envahi toute la partie centrale de 



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— 95 — 

rhdtel,el que des trayaiUeiirs sur le toit s'efforcent en vain 
d'arrêter dans ses progrés, fait voir au miliea d'une obs- 
curité profonde la place d'Alliance, entourée d'arbres 
comme aujourd'hui et couverte de monde. 

Au-dessous du trait carré à gauche , dessiné et gravé à 
Veau forte par Tve Dominique Collin peintre en mtnta- 
turt. 

H', 134 millhn. ; L% 193. 

5 Petite foire Saint Jean. Dédié à Messire Jacques 
Philippe Gabriel Desbarres Baiily, grand Croix de L'ordre 
de S^ Jean de Jérusalem, Commandeur de la Commanderie 
de S* Jean de Nancy. Au bas à droite. Par son très hum- 
ble et très Obéissant serviteur Collin^ peintre en Minia- 
ture. 

W de la planche, 155 millim. ; L', 200. 

Cette jolie gravure offre, avec l'aspect apimé d'une foire 
champêtre , l'image fidèle de la commanderie de S^ Jean 
du Yieil-Aître, telle qu'on la voyait encore il y a quarante 
ans, avant la démolition du colombier qui s'élevait au sud- 
ouest , entièrement détaché des bâtiments. Quelques 
vieux arbres couronnaient alors une partie du tertre sur 
lequel est encore debout l'antique chapelle , avec sa tour 
ronde percée près du toit de plusieurs petites arcades 
géminées. C'est le chef-d'œuvre de Collin fils qui l'a exécu- 
tée sur son propre dessin, comme la plupart des pièces que 
nous avons de lui. Elle est maintenant assez rare et les 
belles épreuves sont fort recherchées. 

6 Heillecourt à une lieue de Nancy, vu depuis la chaus- 
sée de Mircourt (sic). Le paysage offre l'aspect de Heille- 
court, terminé à gauche par un château à tourelles qui 
maintenant est démoli en grande partie. Vers l'autre ex-^ 



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— 96 — 

trémité, une maison de campagne qui , par sa construc- 
tion, domine les autres maisons du village : elle apparte- 
nait è M. Durival à qui la planche est dédiée. En avant 
des vergers et sur la chaussée, près d'un poteau aux armes 
de Lprraine, un personnage à cheval, qui paraU interroger 
un paysan. Au-dessous de la gravure à droite : dessiné et 
gravé par Collin fils en 1767. 

L'inscription , au bas de la planche , est suivie de ces 
mots : Présenté à Monsieur Durival, Lieutenant Général de 
police de Nancy par son très-humble et très-obéissant ser- 
viteur, Collin fils, égé de 44 ans et demi. L'écu armorié 
de la ville de Nancy coupe en deux cette inscription. 

H'. ? L'. ? 

Nous ne donnons pas^ même approximativement, les 
dimensions de cette gravure qui est fort rare, et dont nous 
ne connaissons qu'une épreuve rognée appartenant à 
H. Lapaix , graveur à Nancy. 

7 Plan d'une partie de la Ville de Lyon, Extrait par le 
S' Miromenil, Architecte à Nancy, d'après le Plan Géné- 
ral qui se trouve chez le S' Desnos , Ingénieur Géographe 
à Paris, 

La planche est en 3 parties : le haut pour l'inscription 
ci-dessus et pour l'échelle, le milieu pour le plan qui 
comprend, outre les détails marqués A. B. C. D., une 
partie de l'hôtel de ville de Lyon , la place des Terreaux , 
le Séminaire de l'Oratoire, etc. , la partie inférieure pour 
le Renvoy des lettres. On lit au bas. Fait à Nancy par le 
Soussigné Architecte en la même Ville le dix avril 1782. 
Signé Hiroménil, et au-dessous du trait carré gravé par 
F. D. Collin, Peintre en Miniature, 1782. 

H', 187millim.;L', 193. 



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— 97 — 

Ce plan a été gravé pour un faclum de 56 p. in-4», im- 
primé à Nancy par la veuve Leclerc, à l'occasion d'un pro- 
cès en recherche de la maternité , et intitulé en tète de la 
i" page : Preuves de TEtat du sieur de Beauchamps. 

8. Cour Souveraine de Lorraine et Barrois. 

Grande pièce en hauteur où sont rangés sur une drape- 
rie, pendant de la gauche et soutenue à droite par un gé- 
nie , les blasons de tous les membres de la Cour Souve- 
raine au nombre de 36, y compris le parquet; un blason 
est resté ^en blanc pour indication d'une place vacante à la 
Cour en 1769. Au bas la Lorraine assise, le bras droit 
appuyé sur Técu aux trois alérions, et montrant de la main 
gauche les attributs de la justice royale de France qui re- 
posent sur un coussin. A droite le Barrois debout, le bras 
droit caché sous la draperie et la main gauche posée sur 
l'écu aux deux barbeaux. Au-dessus de chaque blason, le 
nom du titulaire et la date de sa réception*. 

1. Messiref M Jos. de Cœorderoy Chevalier Reco Premier Pre- 
sidMe25jaiDl767. 

M** f J. C. Labbé Comte de Rouvrois el de Coassey Premier Pre- 
sid» 24 x»»'* 17i5 honoraire le 2 Jui». 1767 f M« Gasp. Nie. de Tho- 
massio reçu Presid' à Mortier 7 \^^^ 1762. f M« Ch. Fr. de Vi- 
gneron rcca Presid* à Mortier le 1 x*"^« 1762 f M An. Cleriad de 
Choisenl Beaupré , Card. Prim. de Lorr. Arch. de Besaoçon > Pr. da 
S* E. Con*» Prélal 51 janvier 1743 f M. Cl. Drouas de Boossey 
Evêque Comte de Toul. Con" Prel* 18 9™ 1756 f M Jac. Mar. Ani. 
de Mahaet de Lnpcoarl. Grand Boïen de ia Primaliale Con<^^ Prel' 26 
9i>» 1769 f M. Ch. Jqs. Prince de Beanvau Grand Maître de la Mai- 
son da fen Roy de Poi. Con«' Ch»^ d'hon"^ i M Ladislas Maréchal de 

Bercheny Grand Ecnyer du fen Roy de Pol. Con^^ Ch^' d'hon' f M 

an-dessoos d'an écn resté en blanc — M Nie. Jos. Doré de Crepy 
Doyen Reçâ le 1 février 1744 f M Marc Sig. Anthoine Conseiller 
Clerc 10 janvier 1725 — M. Cl. Ch. Fr. Sallel 29 91"^= 1746. f M 
Cl. Jos. de Perrio 27 9»'^« 1731 + M. Cl. Fr. de Millel de Chevers.U 

9 



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— 98 — 

On lit au bas de la planche vers le milieu : dessiné et 
gravé par Collin fils à Nancy, 1769, et au-dessous du 
Irait carré : imprimé à Nancy chés Doruasy, 

Hs 545millim.; L% 411. 

9 Vignette armoriée pour une épilre dédicatoîre. 

Ecu couronné de marquis, d'or à la fasce d'azur char- 
gée de trois étoiles d'argent accompagnée de trois tours 
d'azur, deux en chef et une en pointe^ Au bas de la gra- 
vure : DCollin fils. 

H^ ? L% 90. 

10 Un village au bord de l'eau, dominé par une tour car- 
rée sans toit. Au bas à droite , en dedans du trait carré , 
1765, n® 2. Au bas de la planche : Présenté à M^ Cognel 
par son Serviteur Collin fils, âgé de 12 ans. 

H%61 millim.; L% 77. 

11 ScABiEUSE. Donné et gravé par Collin fils âgé de 
treize ans, V. ci-dessus p. 92, 1. 

12 Retour d'Aqoilon. 

Copie d'un paysage de La Belle, représentant au pre- 

juiD 1752 f M. ÂD. B. GachedeDier de Vassimon 1 Août 1755 4 M 
Dd. É. Cbarvet 1 mars 175^ f M Nie. de Maurice 2 mars 175^ f M 
Er. Fia. Roaol 2 7tre 4754 + M Ph. Pa. de Marcot 26 mars 4767 f M 
Es. Cl.4>ierre de Sivri. 28 9tre 1758 f M. Jos. NicHarmand de Be- 
Dameoil 27 janvier 1759 f M A de Garaudé f M Loa. Mie. Coiia 
de Benaville 11 9^'^ 1762 f M Léo. Hen. Prolin de Vulmont 11 7^^ 
1762 f M Nie. Léo. Sig. Lefebvrc 11 7^^^ 1762 + M Fr. Jos. Renault 
d'Ubexi il 7bre 1762 f M Marc Sig. Anl de Bazelaire de Colroy 11 
7bre 1762 f M Gab. de la Mprre de Savonoières 15 juin 1767. f M 
Gb. Jos. Hy de Bouvier 22 juiiiei 1767 f M Pierre Dom. Guil- 
laume de Rogéville 20 juin 1769 f M Nie. Mieb. Roxard de la Salle 
21^ juin 1769 -r- Messire Pas. Jo de Marcoi Gon«<^ d'Etat. Pro. Géné- 
ral de Lorraine et Barrois 15 9'»'"*= 1757 — f M Nie. Lo. de Vigneron 
Premier Avocat Général , juin 1751 f M Gh. J. B. Gollenel Second 
avo^ Gén> 17 aoust 1769 f M Ant. Gbaumont de Lamilliere Maître 
des Req. avo* Gén' bon^'e 6 7»^" 4769. 



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— 99 — 

mier plan un voyageur à cheval donl les vêtements sont 
agités, et la marche ralentie par un vent impétueux. Der- 
rière lui un autre voyageur, contraint de mettre pied à 
terre , tire par la bride son cheval qui refuse d'avancer. 
Au second plan un village. Au bas de la planche , sous le 
trait carré à gauche : Stef de la Bella inue ; à droite , 
Collin Sculpsit Aqua fortiNaceii (sic).LInscription, cou- 
pée en deux par un écu armorié, porte à la suite du titre : 
Dédié à Monsieur le Chevalier de Gourcy par son très- 
humble et Obéissant Serviteur Collin. 
H% 78millim. ; L% 139. 

Le dédicataire de cette pièce a lui-même fait, à Teau- 
forte, quelques petites gravures, entre autres une vignette 
armoriée pour sa bibliothèque. 

i3. Le repos du lutteur. 

Nous intitulons ainsi une pièce qui représente entière- 
ment nu un homme fortement musclé. Il est assis sur un 
bloc de pierre, le pied droit à terre, le gauche sur un autre 
bloc, dont une des faces porte ces mots : Cochin invenU. 
Collin fils del et seul 1768. Au bas : présenté à M' L'abbé 
Charoyer, Prêtre de Loratoire par son très humble et très 
Obéissant serviteur Collin fils. 

Hs I84mîllim.; L% 124. 

L'abbé Charoyer et son frère, ancien curé de Gircourt, 
possédaient à Rosières-aux-Salines, où ils s'étaient retirés 
après la Révolution dans une habitation des plus modestes, 
un bon nombre de tableaux de maîtres , de médailles , de 
gravures et autres objets d'art. Leur bibliothèque , une 
des plus riches du pays , a été acquise dans les premières 
années de ce siècle par M. le comte Léon d'Ourches. 



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— 100 — 

H Chantez dansez amusez \o\5s. Rosière deSaL (Salency). 

Eau-forte qui n*a pas d'autre titre. Elle représente pro- 
bablement une scène de la Rosière de Salency, au moment 
où paraissent sur le théâtre deux hommes dont Tun dé- 
guisé en Pierrot, l'autre tenant une guitare, et trois jeunes 
filles dont la plus rapprochée des spectateurs a le sein 
demi-nu. 

Au-dessus du trait carré , à gauche , Vatteau pinx ; à 
droite, Collin fils, seul, 

H% 84 millim. ; L', 85. 

i5<^ La danse champêtre. Trois personnages déguisés 
et une jeune fille se livrent au plaisir de la danse sur une 
pelouse à l'entrée d'un bois. A gauche, dans le feuillage, 
un autre personnage joue de la flûte. Au milieu du bas , 
sous le trait carré, gravé par D, Collin^ 1783. 

H% 87 millim.; L% 98. 

La date de cette eau-forte étant postérieure à la mort 
de Collin père, nous croyons devoir l'attribuer à son fils, 
malgré l'absence de l'Y initiale de l'un de ses prénoms. 

16 Griifonis. 

Quatre tètes, dont deux de vieillards coiffés de turbans. 
Au milieu du bas unmonogramme formé des capitales D C. 
H"*, 30 millim. ; L' moyenne, 55. 

M Griffonis. 

8 figures d'étude, dont le buste d'une femme, vue de 
profil, et au-dessous celui d'un vieillard, vu des trois quarts. 
Au bas de la planche à gauche : Collin fils. 

H% 80 millim. ; L' moyenne, 82. 

18 Adresse historiée de Collin. 

Deux génies posent une guirlande de fleurs sur une 



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— iOl - 

pierre où V%n a gravé ces mots : Collin vis à vis des Do- 
miniqaains, n"* 96. Au bas à gauche, F. D. Collin. 

H', 38 millim. ; L% 90. 

i«' Etat. C'est celui qui est décrit. 

2®. Au nom de Collin est ajouté la date de 1783, pos- 
térieure de deux ans à la mort de Collin père. 

Nous ne sommes pas éloigné de croire que cette adresse 
était dans Torigine celle de Collin père, gravée par lui- 
même et que son fils aura voulu utiliser, en y ajoutant 
d'abord un Y puis le millésime 4783. 

19 Adresse de Collin fils. 

Collin Peintre en Miniature à Nancy» Collin Graveur 
en Taille Douce à Nancy. 
Dans un carré sans aucun ornement. 
H', 80 millim.; L', 56. 

20 Adresse historiée de Krantz. 

Sur la tablette d'une pierre carrée, que les branches 
feuillées d'un arbrisseaux couvrent en partie, sont posés 
un fallot, une cafetière et un autre objet en ferblanterie. 
Un réverbère et un arrosoir sont au bas de cette pierre 
dont une des faces porte j n Krântz M*'® Ferblanquier 
tient bras de Cheminée Girandoles.... 8 lignes en italique. 
Au bas à droite, DCollin filius aqua forti. 

H'. ? L'. ? Ne peuvent être déterminées, l'épreuve dé- 
crite étant rognée en tous sens. 

2i Adresse historiée de Séguien. 

Deux génies soutenant un écusson qui porte ces mots : 
Au Petit Ddnkerque a Nancy. Au-dessous dans un ovale : 
Seguien Marchand bijoutier... (Sept lignes en italique. Au 



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— 402 — 

bas, inventé dessiné el gravé par DCollin fils peintre en 
miniature, 

Hr ? — L»^ ? 

22 Autre adresse historiée de Séguien. 

Deux génies, à demî-couchés sur la tablette d'une con- 
sole, relèvent d'une main une guirlande de fleurs qui re- 
tombe d'un vase placé entre eux, et soutiennent de 
l'autre une banderole sur laquelle on lit : Au vase d'or. 
Au-dessous dans un carré : Seguien , puis 7 lignes i/2 : 
Marchand bijoutier à Nancy près les Dominiquains.^.. 
ajuste prix. Au bas de la planche : Collin fils. 

H' ? — L' ? 

23 Adresse historiée de Beuse. 

Petit paysage ovale dans une espèce de panneau décoré 
de guirlandes de fleurs. Au-dessous sur un carré : Beuse 
Peintre de Paysages de Fleurs et d'Ornements Montre le 
Dessein en tout gepre Nettoyé et Racomode les vieux Ta- 
bleaux les plus endommagés.... à Nancy.. 4 lignes en ita- 
lique. Au haut de la planche dans le milieu : Collin à 
Nancy. 4785. 

H%52millim.;L%79. 

24 Le frontispice gravé de Joamnis Meursii Ëlegantiae 
latini Sermonis... Birminghamiœ Ex Typis Nonnulius 
4770, 2 vol. in-46. 

En intitulant cette pièce le Jugement de Vénus, nous ne 
ferions que traduire l'inscription Judicium Veneris qui 
est en tète, au-dessus du trait carré. La déesse, nue, en- 
tourée des amours, est à demi couchée sur le gazon que 
recouvre une draperie. Le moine en faveur duquel elle a 
prononcé, au grand désappointement d'un militaire et d'un 



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— 103 — 

rastre ses rivaux, s'avance pour recevoir la pomme , prix 
de la victoire. Au-dessous du trait carré on lit : 

Jussit ffyblœis stare diva floribus, 
Prœses ipsa jura dicet. 
Perv. ven» 

Au bas de la gravure à droite : C fih del et sculp. 
1770*. 
H', 420milIim.;L>7i. 

25-30. Six planches du Traité de la Mythologie ou* de 
l'histoire poétique... Nancy ^ ffœner, pet. m-k^ sans date 
(1768), réimprimé sous le titre de Traité de la Mythologie, 
orné de cent quatre-vingt gravures en taille douce , à Tu- 
sage des jeunes gens de Tun et de l'autre sexe. Par M. 
l'Âbbé *** (Lionnois), seconde édition, revue et corrigée 
par l'Auteur. Nancy, Henry Hœner. 1785, in-8«, fig. 

Les gravures de ce livre forment deux séries : la 4'^ de 
9 planches, la 2® de 6. Chaque planche offre 42 sujets 
mythologiques, numérotés dans la V^ série i à 408, dans 
la 2« 4 à 72. 

La 4'« série est l'œuvre de Nicole qui a mis son nom 
sur toutes les planches^ au bas à droite , en y ajoutant à 
Nancy 4767, excepté sur la quatrième où l'indication de 
Heu ne se trouve pas, et sur la cinquième qui est sans lieu 
ni date. 

1. Noos ne poavoos noas expliquer pourquoi rédition de Henrsius 
pour laquelle Collin fils a dessioé et gravé ce fronlispice n*esl pas ci- 
tée an Manuel du libraire : elle est pourtant fort jolie , surtout dans 
les exemplaires en papier ûh , plus correcte que beaucoup d'autres et 
assez rare. Elle a été imprimée à Nancy chez Hyacinthe Leclerc , aux 
frais des officiers du Régiment du Roi et par les soins de M. Cognel , 
avocat à la Cour Souveraine de Lorraine. 



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— 404 -- 

La 2« série a été gravée par CoUin fils. On lit sur la i'^*' 
planche (4-12), au bas à droite, et sur la ¥ (37-48) des- 
siné et gravé par Collin fils , la i'« porte de plus la date 
de 1768. Sur les 2« (12-24) et 3« (25-36) au bas à droite, 
et sur la 6« au bas à gauche , on lit : CoUin fils sculp. La 
5« planche n'est pas signée , mais il y a apparence qu'elle 
est comme les autres de Collin fils. Dans la cinquième édi- 
tion, iVancy, Hœner et Delahaye an XIV- 4805 , in-8®, 
dont le texte est plus étendu, où les planches sont au 
nombre total de 17 et les sujets mythologiques de 216, les 
gravures de Nicole et de Collin fils ont fait place à des 
copies et à des imitations qui sont généralement au-dessous 
du médiocre. 

Nous n'avons pas vu d'exemplaires des 3® et 4^ éditions. 

H% lr« série, de 195 à 198 millim.; L', de 226 à 236. 

H% 2« série, de 193 à 195 millim.; L% de 227 à 233. 

Le bon Samaritain, 

Le Samaritain pansant les plaies d'un homme blessé 
étendu sur le bord d'un chemin ; derrière lui est attaché à 
un arbre son cheval dont on ne voit qu'une partie de la tête. 
Au bas de la planche sous le trait carré, à gauche : J, Gi- 
rardet pinx. Collin fils delin ; à droite : D B Didelot 
fecit, et plus bas encore : R™P. Josepho Andreœ Goubert 
primo Generali Eremit S Augustini pro parte Galliarum 
Adsistenti hune pii Samaritani Effigiem a Jo Girardet de- 
pectam et à se in œre expressam vovet et dicat humill et 
addictissimus Servus et ex Sorore nepos D Benedictus 
Didelot ord. S. Bened. 

H% 230 millim. ; L^ 284. 

Nous avons cru devoir mentionner celte pièce à la suite 
de l'œuvre de Collin fils. C'est lui qui en a donné le des- 



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— 105 — 

sin d'après un tableau de Girardet ; mais la gravure a été 
exécutée par un religieux bénédictin, Dom Benoit Didelot, 
dont le nom se retrouve au bas de quelques eaux-fortes 
inférieures à celle-ci, c'est à dire au dessous du médiocre. 

Excepté quelques pièces à Teau-forte, les gravures que 
nous venons de décrire sont généralement en taille douce, 
c'est-à-dire qu'après quelques tracés à la pointe sèche, 
ou à l'eau-forte, les planches ont été terminées au burin. 

Cent vingt-trois gravures de Collin père et trente de CoUin 
fils ne sont pas assurément tout ce que doit mentionner 
un catalogue complet des ouvrages de ces deux chalco- 
graphes. Outre celles dont nous ignorons Texistence, il en 
est que nous connaissons par ouï-dire, ou que nous avons 
entrevues, d'autres encore sur lesquelles M. Noël a donné 
quelques détails dans le catalogue de ses collections lor- 
raines ; mais, en les mentionnant, il y avait risque de plus 
d'une inexactitude, et même de plus d'une erreur, (Je plus 
d'un double emploi. Mieux valait omettre sciemment . 
toutes les pièces que nous ne pouvions pas décrire de 
visu, et c'est ce que nous avons fait. Ce catalogue est donc 
incomplet, mais il suffira, nous l'espérons, pour appeler . 
l'attention des iconophiles lorrains sur les travaux des 
deux Collin et pour provoquer d'obligeantes communica- 
tions, comme celles dont nous sommes redevable aux 
amateurs que nous avons eu occasion de nommer, ainsi 
qu'à M. l'abbé Marchai et à MM. Aug. Digot et Ch. de 
Rozières. Le résultat de nos recherches ultérieures pourra 
être publié dans une notice supplémentaire. 



iO 



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NOTES SDR LA LORRAINE ALLEMANDE. 



LA 



CHAPELLE CASTRALE 

DE FÉNÉTRANGE. 

PAR M. LOUIS BENOIT. 



La révolution architectonique amenée par la renaissance, 
ne se fit pas brusquement; elle s'opéra par le mélange des 
caractères propres aux deux styles : tandis que les baies 
des portes et des fenêtres étaient en plein-cintre, les voûtes 
de grande portée et les réseaux des fenêtres conservaient 
encore une forme ogivale. 

On rencontre un spécimen assez rare de la dernière 
époque du gothique de transition dans une salle voûtée, 
située dans Taile orientale du château de Fénétrange, entre 
l'ancienne cour d'honneur et une terrasse escarpée , aux 
pieds de laquelle coule la Sarre. C'est la chapelle castrale, 
dont la construction ne remonte qu'aux dernières années 



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de U chapelle cMbtdc de TênthrifL^, 
en TS6J. 






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\d. 43. '^«^ â%lk4>|»«^ ^ Qx^MV 



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— 407 — 
da XVI® siècle. Elle est éclairée par trois fenêtres à larges 
ébrasures, à arêtes vives, à doubles baies en plein-cintre, 
inscrites dans une ogive à réseau flamboyant. Un lourd 
pilier cilyndrique, de 70 centimètres de diamètre et de 5 
mètres 90 de hauteur, dont le chapiteau cubique n'est orné 
d'aucune moulure, divise en deux parties cette chapelle, 
qui forme un quadrilatère de 8 mètres 50 sur 8 mètres 50 ; 
il s'unit par une doucine munie d'appendice^ en forme 
de feuilles d'eau grossièrement découpées, à une plinthe 
carrée, qui est assez élevée pour être regardée comme un 
socle. Ce pilier, dont la base n'est pas munie de tores 
séparés par une scotie profonde, ce qui accuserait le xiii® 
siècle, semble toutefois remonter à une époque antérieure 
à la chapelle actuelle, et avoir fait partie de l'ancien burg 
des sires de Fénétrange. C'est sur ce pilier que repose 
un arc doubleau qui soutient une voûte d'arête, aux ner- 
vures prismatiques, formées d'un bandeau plat accompagné 
de deux doucines qui vont se perdre dans six colonnettes 
dont les chapiteaux toriques sont à la hauteur des tablettes 
des fenêtres, c'est-à-dire à i mètre 80 du sol. Près de la 
porte d'entrée principale, aujourd'hui détruite, et commu- 
niquant à la cour d'honneur, se trouve un bénitier en 
pierre, sans moulures, encastré dans le mur. Une petite 
porte en plein-cintre, sans ornementation, donne sur la 
terrasse ; une troisième a été murée : c'était celle par 
laquelle le châtelain se rendait à une tribune dont il ne 
reste plus que les corbeaux. Une ouverture moderne mène 
à une cuisine dans laquelle on a construit la gueule d'un 
four avec l'arcade d'une des portes de la chapelle , dont 
l'agrafe- est décorée d'une tête d'ange et les tympans de 
crosses renversées, qui présentent les caractères de l'or- 
nementation du commencement du XVII® siècle. x\ l'extrémité 



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— 408 — 

du fer-à-cheval que forme Taile du château qui renferme 
la chapelle castrale, à l'angle oriental, s'éleyait un clocher 
indiqué sur les anciens plans, et l'on prétend qu'il servit 
de poste d'observation, quand la tour de Salm se fût 
écroulée en 1765. Dans la voûte, entre deux nervures, 
une ouverture carrée permettait sans doute aux personnes 
qui étaient placées dans les appartements supérieurs, 
d'entendre l'office. Quant au sol , il est dépouillé de ses 
anciennes dalles ; quelques planches dissimulent mal l'en* 
trée d'un caveau funèbre , qui , pendant les dernières 
invasions, servit à cacher les archives communales. 

Les deux clefs de voûte formées par les intersections 
des croisées d'ogive ont conservé les armoiries des fon- 
dateurs. 

Celle du sud -est décorée d'un écusson arrondi par le 
bas et terminé en pointe, n porte écartelé an i et au 4 
d'argent à trois fasces de gueules pour Groy ; ce sont les 
armes des anciens roi de Hongrie ; au 2 et au 4 d'argent 
à trois douloirs de gueules, deux en chef, un en pointe, 
pourRenty; et sur le tout, les armes plemes de Lorraine, 
dont les Groy chargeaient leurs armoiries, par suite du 
mariage de Philippe de Groy et d'Anne de Lorraine, en 
iS48. Au lieu du thnbre consistant en un casque couronné 
et surmonté d'une tète de braque de sable, accolé d'or et 
accosté d'un vol d'argent et de gueules, aux huchements 
de même, se trouve une couronne ducale. La devise 
était : Sans fin Groy. 

La clef de voûte septentrionale est décorée d'un écusson 
en lozange , ce qui , d'après les règles du blason , indique 
qu'il appartient à une femme. Il porte parti *de Groy et de 
Dompmartin. Nous venons de voir les armes de Groy. 
Dompmartin porte écartelé au i et au 4 de sable^ à la croix 



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'Ile castrdU (U Fenétran^e. 




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de/ ^ovXeJ yOM/x^ a^:^M^A — -^ 



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— 109 — 
d'argent, pour Dompmartin ; aa 2 et au 5 d'or, à la fasce 
escbfquetée d'argent et de gueules de trois traits, au lion 
issant de gueules, pour Lamarck ; et sur le tout d'azur au 
croissant d'argent, surmonté d'une croisette accompagnée 
de deux étoiles de même, qui sont les armes parlantes de 
Diane de Dompmartin, duchesse de Croy, marquise de 
Havre ; armes parlantes que nous n'avons rencontrées nulle 
part ailleurs. Une couronne ducale figure à la place du timbre 
de Dompmartin, qui consiste en un vol orné de huchements 
aux couleurs de l'écu. Quant à celui de Lamarck, il con- 
siste en une tête de taureau, affrontée de gueules, armée 
et allumée d'or, surmontée d'une couronne cerclée de la 
fasce de Lamarck, rehaussée de fleurons d'or, aux huche- 
ments de gueules doublés d'or. 

Le caveau sert aujourd'hui aux usages les plus vulgaires, 
et la chapelle, dont la partie supérieure a été transformée 
en grenier à fourrages , et la partie inférieure en écurie à 
l'aide de nombreuses cloisons, est menacée d'une destruc- 
tion prochaine. 

Tel est le monument, insignifiant pour les uns, curieux 
pour les autres, dont nous avons entrepris de reconstruire 
l'histoire, à l'aide de différents matériaux dispersés dans 
le Trésor des Chartes de Nancy ou dans les collections 
particulières. 

L 

Plusieurs années avant la guerre de Trente ans , des 
signes précurseurs de l'orage qui allait éclater sur les 
frontières de la Lorraine s'étaient annoncés en Alsace par 
la guerre épiscopale de 1592 et par la guerre de Stras- 
bourg, de 1610. 

La petite ville de Fénétrange, qu'une communauté d'inlé- 



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— 110 — 
rets reliait aux provinces rhénanes, fut, àson tour,eniG15, 
le théâtre d'événements analogues : l'union protestante y 
était représentée par les Rhingraves^ et la ligue catholique 
par Diane de Dompmartin. 

Diane, de Tancienne chevalerie lorraine, alliée aux Ducha- 
telet, aux Bassompierrje, aux Bayer de Boppart, aux d'A- 
villers^ était fille unique de Louis II de Dompmartin et de 
Germiny et de Philippine de Lamarck, héritière de Jametz 
et du Saulcy. Le grand-père paternel de Diane, Guillaume 
de Dompmartin, frère de Vary, évêque de Verdun, acquit 
une part dans la baronnie de Fénétrange, en 1488, par 
son mariage avec Anne de Neufchatel, fille de Ferdinand 
de Neufchatel et de Madeleine de Fénétrange, Diane pos- 
sédait en Lorraine de nombreux domaines : la terre de Fon- 
tenoy-en-Vosges, donnée en 1479, à Ferdinand de Neufcha- 
tel par Renéll ; celles d'Ogévîller, de Neuviller et de Thîcourt 
où elle s'était bâti de superbes châteaux. Elle avait acheté 
d'un Haraucourt celles de Bayon et de Borville ; en 1583, 
de Paul, comte de Salm, ce que celui-ci possédait dans la 
baronnie de Fénétrange, et en 1617, la part des Landsberg. 
L'hôtel de Havre, situé à Nancy, au centre de la partie 
septentrionale de la rue des Comptes, lui appartenait'. Elle 
jouissait en outre de nombreuses redevances, dont, en 
bonne ménagère, elle faisait elle-même la rentrée^. 

1. V. Lç8 Rhingraves et les Reîtres pendant les guertei de 
religion du xvi^ siècle y que nous avoos publiés dans le Journal de la 
Soc. d'Arch. lor. 1860. 

2. V. Hist, de Nancy, par l'abbé Lionnois. C'est aujourd'hui la 
rue Callot, dont les anciens hôtels ont disparu. 

3. V. aux Arch. dép.> district de Blâmont^ n^ 63^ une lettre adressée 
au sieur châtelain de Réchicourt, pour M. le comte de Linange, au 
sujet de redevances de grains dues par le maire d'Avricourt, et signée : 
Vostre affectionnée à iamais Diane de Dommartin. De Fénestranges , 



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— ill — 

L'existence de Diane fut très-agitée : elle commença 
par épouser, à Tâge de treize ans, en 1566, son cou- 
sin, le rhîngrave Jean-Philippe , qui était protestant. Le 
jeune colonel de reitres ayant été tué à Montcontour , en 
!569, elle se trouva veuve avec une fille posthume, la 
rhingravine Claude , qui, après avoir eu un long procès 
au sujet de Théritage de son père, se maria à Robert de 
Ligne, baron de Barbançon, prince d'Aremberg, capitaine 
des archers de la garde de l'archiduc. Diane ne resta veuve 
qu'un an , et, en 1570, elle épousa Charles-Philippe de 
Croy, prince immensément riche, avec lequel elle prit une 
part trés-active aux affaires delà Ligue^ et fut désignée sous 
le nom de marquise de Havre. En 1579, nous la voyons 
figiu'er au baptême de Christophe de Bassompierre, qui 
devmt maréchal de France et dont elle fut marraine au 
château d'Haroué*. 

Charles-Philippe de Croy, le second mari de Dinnf 

dernier iain 1609. -- £d 157^^ elle était allée elle-même prendre 
possession d'une partie de Badonviller. (Arch. dép. lay Salm IV.) — 
Bile possédait un grand nombre d'étangs dans la terre de Fénétrange 
et en surveillait l'administration y de concert avec les Rhingraves. Ces 
relations devaient occasionner des difficultés^ augmentées par le sin- 
gulier morcellement de tons ces biens indivis. Le Langschenckborn et 
le Gemeinweyer étaient loués en terrage 400 florins ; les Kyrbourg 
en retiraient 70 gulden 20 ait.; Diane et les Dhaun le surplus. Il en 
était de même du reste. C'était un réseau inextricable. (V. Arch. 
corn, de Fénétrange. GG. 1. Gompte du bailli lobann Barlhel Diether. 
1665. En allemand.) 

1. Je naquis le dimanche , jour de Pâques fleuries y le douxième 
avril, à quatre heures du matin^ en l'année 1S79> au château de Harouel 
en Lorraine^ et le mardi second suivant, je fus tenu sur les fonds de 
baptême par Charles de Lorraine ; Jean^ comte de Salms , Maércbal de 
Lorraine et Diane de Dampmartin^ marquise de Havray^ et fus nommé 
François. [Méni, du mareschal de Bassompierre. Cologne» MDCCIlï. 
t. L p. 23,) 



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Dompmartin , était fils posthume de Philippe II de Croy 
et d'Anne de Lorraine. II naquit le 1^' septembre 1549 et 
eutpour parrains Charles-Quint et Philippe II. L'empereur 
Rodolphe érigea, en sa faveur, la terre d'Havre en marquisat, 
et le créa prince de FEmpire à la diète de Ratisbonne, où 
il représentait comme ambassadeur, en 1574, le roi 
d'Espagne. Ces deux souverains lui confièrent des missions 
importantes en Allemagne, dans les Pays-Bas , en Italie 
et en Angleterre. Il fut chevalier de la Toison-d'or et 
gentilhomme de la chambre du roi d'Espagne , duc d'Ars- 
chott, comte de Fontenoi et seigneur de Bièvre, Acre et 
Everbeck. En 1 585, il accompagnait, à son entrée solennelle 
dans Metz, son cousin, le nouvel évêque, Charles, cardinal 
de Lorraine. |1 mourut le 22 octobre 1613, en Bourgogne, 
et voulut que son cœur fût déposé aux Jacobins de 
Louvain, et que son corps fût transporté à Fénétrange^. 
Heiss^ dans son Histoire de lE'mpire, rapporte que la 
maison de Croy n'avait pu être introduite au Collège des 
Princes, faute de fiefs immédiats. 

Diane n'était pas seulement une grande dame^ telle que 
la représente une vieille estampe, en costume d'apparat, 
la couronne sur la tète, un manteau doublé d'hermine sur 
les épaules, autour du col une vaste fraise et un double 
collier, revêtue, suivant la mode du temps, d'iine vertugade*; 

1. V. îa Notice* d*Imhof^ les Quartiers généalogiques de LebloDd, 
les Grands ofGciers du P.Anselme, le Dictionnaire de Morérl^ la Notice de 
Dom Galmet elles Communes de la Meurtbe de M. H. Lepage , passim. 

2. y. la copie que nous avons faite du portrait de la marquise de 
Havre, d'après une gravure dont le cuivre mesure 188 mill. sur 281 
et fait partie de notre collection. Celte estampe , sans nom d'auteur^ 
d'une exécution remarquable^ parait appartenii* à une suite destinée à 
une histoire des Croy ; elle est ornée de l'écusson lozangé de Diane 
et de la légende suivante : 



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ILLVSTRISSIME DAME DIANE DE DOMPAUKTIN: 

jfûniefwy.étderVaiftePhiUtpotte^ de^la,M*irc/jc,-^ilt heriUere deJiiefitre Lan delà 
JHarche, STéU Jamais, ei^du^Sau^, v^iu <9tv 'dU^tini: deMefsù^ lecui Fhis, CorUt' 
Sautuitae du/Klnn, et de^Salme^, 




cU Jde/?ire^ 
Charles TMs dc^ Croy, 
MoTûtus de^ JlcLurecJ^ . 



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,— di3 — 

c'était aussi une châtelaine, qui, plus que Charles-Phi- 
lippe, s'intéressait au sort de ses vassaux et qui souvent 
quittait la cour des archiducs pour venir résider en Lorraine 
et dans le Westrich. Une partie de la façade du châ- 
teau de Fénétrange a conservé la physionomie du xvi« 
siècle et peut lui être attribuée ; c'est là que se trouve la 
chapelle caslrale et au-dessus le grand poêle, où nous la 
voyons s'installer sur la fin de .sa longue carrière, après 
avoir signalé son passage dans nos contrées par des actes 
de bienfaisance, qu'il y aurait injustice à laisser dans 
l'oubli. En 1577, par une charte datée de Didrichsdorff 
(Thicourt), elle et le comte Paul de Salm confirmèrent 
dans leurs droits sur le Burgerwald les habitants de 
Fénétrange; en 1584, elle signait la charte d^aifranchis- 
sèment de la bourgeoisie (dont malheureusement nous 
n'avons pu retrouver le texte) ; en 1604, elle rétablissait^ 
avec Charles-Philippe, l'hôpital fondé, suivant la tradition, 
par Amould, sire de Fénétrange, en 1499, pour les pauvres 
vassaux malades et les étrangers sans asile^ ; en 1608, elle 
octroya , ainsi que les Rhingraves et Jacob de Landsberg , 
une nouvelle charte destinée à régler les droits de glandée 

ILLVSTRISSIMG DAHB DIANB DE DOMPMARTIN^ 

Fille QDlqae cl héritière de messire Goillaume de Dompmartia , baron 
deFomenoy^ et de dame Pliilipotte de la Marche, fille héritière 
de messire Jean de la Marche, sieur de lamais, et da Saucy, 
vefue qa'elle esloit de messire Jean Phis , conte Sauuaige do &hin 
et de Satme. 

Femme de Messire 
Charles PhIs de Çroy , 
Marquis de Haurech. 
1. V. THist. ms. de la baroonie, citée dans les Rhingraves. Suivant 
la Statistique, ThôpiUl fat fondé en 1559, et suivant les Communes 
en 4519. Cette dernière date parait être la plus certaine (V. Part. Fé- 
nétrange]. 



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— iU — 
da Schwanhais et du Brackenkopf ; la même année , elle 
abolit la servitude humUiante du scharffrichter , pour 
laquelle les bourgeois payaient l'eckerhaber pour ceux de 
Niederstinzel ; enfin, nous la voyons , en i611 , intercéder 
en faveur de deux malheureux condamnés par la justice 
des Rhingraves*. 

Les chartes originales , marques de la sollicitude de la 
marquise de Havre pour les habitants du Westrich , ont 
disparu^ et nous n'avons rencontré que quelques notes mss. 
qui n'indiquent pas à quelles sources elles ont été puisées. 
Le nom de la marquise s'est si complètement effacé , que 
l'on a cherché à faire remonter, assez récemment^ à une 
camélia ou chapelle romaine, dans laquelle se serait trou- 
vée une image de la déesse de la chasse , l'origine d'un 
village fondé par elle en 4611, près de l^étang du Stock, à 
l'extrémité de sa seigneurie de Brackenkopf, sur les ruines 
de Gappeh Mais un chercheur infatigable a fait prompte 
justice d'une erreur qui tendait à s'accréditer, et rendu au 
vHlage le nom de sa fondatrice ; nous pourrions ajouter 
de sa bienfaitrice*. 



1. V. une lettre dn rhingrave Jean IX. Tr. des Ch. , liasse B. 8886. 

2. y. la Statistique et les Communes de M. H. Lepage, art. Diane- 
Gapelle. 

Cest à tort que le Poaillé de Tonl a aUribaé àla marquise de Havre 
la fondation d'un prieuré à Ogéviller , en 1575, et qu'il en fait la veuve 
de Christophe de Féoétrange , maréchal de Lorraine et de Barrois. La 
version qu'il faut accepter est celle de l'Etat du temporel des paroisses 
(1710) : Il y a à Ogéviller un hôpital , auquel est jointe une chapelle 
sous l'invocation de saint Fiacre; elle a été fondée par Diane deDomp- 
martin. Le patronage appartient aux seigneurs d'Ogéviller qui y nom- 
ment alternativement. Il y a k cette chapelle le jour du vendredi-saint 
un rapport , c'est-à-dire une dévotion , avec grande affluence de peu- 
ple. (V. Communes, art. OgévilUr.) 



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— ii5 — 



II. 



Nous avons fait connaître, dans une précédente étude, la 
première phase de la lutte de la marquise de Havre avec 
les Rhingraves, ces hardis colonels de reitres qui, après 
avoir été combattre les huguenots aux côtés des Guises et 
s*ètre mêlés aux intrigues galantes de la cour des Valois , 
revinrent dans leurs états du Westrich et firent triompher 
la réforme religieuse qu'ils avaient introduite violemment 
dans la baronnie de Fénétrage, en iS65. On peut expliquer 
leur fortune rapide par le courage qu*ils déployèrent sur 
le champ de bataille et leur sagesse dans le conseil , et 
aussi par la facilité avec laquelle ils parlaient la langue 
firançaise; avantage inappréciable à une époque où les re- 
lations de la France avec TAllemagne devenaient de plus 
en plus fréquentes , au moment où le roi de France Henri 
n, après la conquête des Trois-Évéchés, allait triomphale- 
ment faire boire ses chevaux dans le Rhin, en 15S2. 

Voici une lettre inédite empruntée à la correspondance 
de l'un de ces personnages^ ; c'est un autographe de 
Frédéric, le chef de la branche de Dauhn, qu'il est utile de 
connaître afin de se rendre compte de la position difficile 
de la marquise de Havre vis-à-vis de ses habiles adversai- 
res ; c'est aussi un monument philologique de l'apparition 
de la langue française dans le Westrich ; nous en avons res- 
pecté scrupuleusement l'orthographe irrégulière, les u em- 
ployés pour les y, les e muets pour les é fermés, le g fran- 
çais pour le ié allemand , etc^. Nous n'afiaiblirons pas 

1. V. fâss, de la bibiiolhèqae de Nancy. Maison de Salm, (fonds 
Noël). 

2. OpingoD> dinge^ fte prononçaient : opinion , digne ; l'on écrif ait 



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— ii6 — 
l'intérêt que présente ce document historique par d'autres 
commentaires^ nous bornant à tenir le lecteur en garde 
contre une anecdote perfide du rhingrave, et à le prévenir 
que la marquise de Havre, qui faisait partie du monde de 
la cour, se trouvait exposée aux traits de son beau-frère, 
dont elle avait refusé d'accepter la transaction , à laquelle 
elle n'accéda qu'en 1584, et que Henri de Guise était de- 
venu le rival heureux du rhingrave , auquel la baronne de 
Sauves avait inspiré une si profonde passion en 4567. 
D'autres noms illustres figurent dans cette lettre ; celui des 
Barbançon, princes de Ligne , dans la famille desquels 
entra la rhingravine Claude, désignée dans la lettre sous le 
nom de Mademoyselle ; Françoise de Salm, la première 
des quatre femmes de Frédéric, à laquelle celui-ci s'adresse 
avec une courtoisie charmante. 

« A MADAME LA COMTESSE DU RHEIN (sic) A FENESTRANGE. 

» Madame, je reçu eune lest (lettre) ajourdhuy de vous 

> et osy celé de mon frère le conte Salm* par lesquelles 
» jeantant quilla communique laret que je fais à Fénétrange 

> touc(h)ant madame daure à mon frère le conte^ pour et 
» asqui sentant auoir deia donne commandement et ordre 
» en cela a son chatelem de Fenetrange et touc(h)ant ce 
» que vous me mandes du chattelein de Ongiwiler^ qu'il 

encore ao XVI® siècle rue de la Vingne pour rue de la Vigne ; les 
signes de ponctuation n'étaient pas prodigués comme à notre époqae 
et le repos des phrases était indiqué par les majuscules. 

1. Jean IX, comte de Salni , le dernier mâle de l'ancienne famille 
des Salm-en- Vosges , maréchal de Lorraine et Barrois, gouverneur 
de Nancy, beau-frère du rhingrave Frédéric et de Dandelot, le frère 
de l'amiral Golîgny. 

% Sans doute Jean-Cbrlslophe , mariée à Dorothée de Mansfeld , 
tige de la branche des Rhingraves de Grumbach. 

5. Du gouverneur d'Ogéviller (EigeaweilUr). 



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- 447 - 

> le fonlt de mestre et sesir la parte de madame daure et 

> outre chose II ne man mande rien mais jaaey parles à 

> M. de Bilt* qu'il est ici àMetz, lequel treuve vostre avis 

> bin bô meis qu'il ne le fait poynt demestre nuy rien de- 
* santre et si fouit ouir contes de lui remes ces affere 

> jousque au retour. » 

« Jan escris pas a trez (?) pour ce qu'il ne pas besoin et 
» ossy most de Bilstein nen est pas cetain pour ce qu'il 

> craint qu'il est de la partie de Madame de Auvre Je 

> troue fort ben de ce que vous man mandes vostre opin- 

> gon et ne trouerey james moues vostre opingon et encore 
» moyn de ce que vous voudrey et commmanderes Je vou- 

> troy estre de retour auprès de vous pour vous dire beo- 

> cup de choses Jeantan de mosieu de Bilstein , beocup 

> de choses de madame de auerf^ on dit que mossier de 

> guise lui doit fort feire l'amour Je pens- qu'il fasse loy- 



1. Le comte de Bilstein^ Nicolas^ seigoeor de Froville^ Magnières, 
Yillacoarl, lequel possédait avec les rhingraves une parU'e de la Tooe- 
rie de GhampenoaXy etc. A la venle de la seignearie de Boonhaosen 
par Claude de Salm^ en 4572^ ce fot lai qni stipula, au nom de Fré- 
déric et de Françoise sa femme (Dafoamy, X. 2^ part. p. 217.). En 
différentes circonstances uovâ le voyons chargé de soutenir les intérêts 
des Bhingraves et prenant parti contre les Havre. D'autres seigneurs 
de la cour catholique des ducs de Lorraine firent de mème> notamment 
Jean IX, le gouverneur de Nancy. Une monographie approfondie de 
chacun de ces personnages pourra seule un jour nous faire connaître 
le règne glorieux du duc Charles m et les obstacles de toute nature 
que ce grand prince rencontra dans l'exécution de ses projets. 

2. Après avoir écrit le nom de la marquise comme il se prononce 
en français, de Havre, d'Avré, le rhingrave adopte la prononciation 
allemande, de Hauer. Cette bizarrerie était très-commune autrefois, et 
Ton rencontrait fréquemment dans le même acte un nom orthographié 
de plusieurs^ manières différentes. Cette lettre en offre plus d'un 
exemple. 



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— 418 — 

» seon qui va ia nuyt Je neantan celle noueles quil soint 
y> dinge de vous mander sinô que je me recomande a vostre 
» bone grâce priant dien vous meiatenir en très bone santé 

> et longe vie et a moi la grâce de paracheuer ce qae nous 

> auons comencé de Metz le 5 de oust 1577. » 

Vostre bien affectionne mary 
bis meinen dot ' 
FRIDERIC 

Reingraff. 

€ Je vous prie mon ceur de prandre 

> la peine de fere mes humble 

> reconmiandation à Mademoyselle et 

> a mes frère de Barbâ Je vous 
» envpye par le Behm 800 teston 
» Je vous use enuoye dauantaige mais 
» il ne a pas a se fie par le chemin ni 
» pouoit porter. » 

III. 

La première phase de la lutte des Rhingraves et des 
Havre se termina par une transaction appelée le burgfrid 
de 4584. 

Charles-PJiilippe de Croy , qui souvent faisait sa rési- 
dence à Fenétrange, c se sentit incommodé > de ce que 
l'exercice de la religion catholique n'y avait plus lieu ; il 
proposa aux autres seigneurs un accommodement d'après le- 
quel la religion suivant la confession d'Augsbourg conti- 
nuerait à être exercée dans les endroits où elle avait été 
établie, à la charge par les Rhingraves de céder aux Ha- 

1. Jusqu'à ma mort. - 



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— 119 — 

vré c leur part et place au château de Fénétrange^ , avec 

> ses fossés, ensemble toutes les rentes , dîmes et revenus 
» situés hors de la seigneurie , lesquels appartenaient aux 
» églises réformées , auquel château M. d'Havre pourrait 
» faire bâtir une chapelle ou église où Texercice de la re- 

> ligion catholique romaine serait libre à lui, à ses succe»- 
9 seurs et à ses sujets et habitants de la ville et des villa-- 
» ges qui y voudraient aller, qu'il y pourrait établir des 

> chanoines et prêtres catholiques...» La chapelle du châ- 
teau fut construite en vertu de ce traité, et^ pendant quel- 
ques années, luthériens et catholiques se livrèrent paisible- 
ment à l'exercice de leur culte'. 

Pour compléter ce passage emprunté aux Communes , 
nous ajouterons les suivants : c Diane de Dompmartin, du- 

> chesse d'Havre, dans le temps du commencement du lu- 
» théranisme en ces pays-ci , était en plus grande partie 

> dame de la terre de Fénétrange et les Rhingrafis ou com- 

> tes du Rhin, luthériens et les plus forts , seigneurs de 
» l'autre ; elle v^dit à ceux-ci la part de tous les droits 

> qu'elle avait en commun avec eux sur les églises de la 

> seigneurie de Fénétrange, qui s'emparèrent aussitôt, tant 

> de l'église paroissiale et collégiale de la ville , que de 
» celles des villages vendus et en chassèrent les curés...^» 

Plus loin on lit : c Par un traité et accord appelé le 
» Bourg fridy entre les seigneurs dudit Fénétrange , il est 

> dit que ladite ville et celle de Schalback ne se pourront 
» partager et demeureront communes entre eux. (Cet ac- 

1. Le morcellement de la terre de Fénétrange, où Ton ne connais- 
sait ni droit d'aînesse ^ ni mascnlinité de fiefs , avait donné anx Rhin- 
graves nne part dans le chàtean. 

2. V. Communes, 1. 1. p. 5-46. 

3. V. Communes, 1. 1. p. 591. 



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— i20 — 

» cord, dont je n*ai pu trouver le texte , avait été fait en 
» 4584.)* » 

Dès lors la collégiale, située au centre de là ville, après 
avoir été le lieu de la sépulture des anciens seigneurs de 
Fénétrange, devint celle de plusieurs Rhingraves deDauhn 
et de Kirbourg ; ceux-ci s'en étaient emparés en 1563, et 
elle leur fut complètement abandonnée en 1584. Trois 
pierres tombales rappellent cette période de l'histoire de 
Fénétrange ; ce sont celles d'Otto , de Mathias Kilburger 
et de Jean-Philippe^. 

Les catholiques, pour remplacer la collégiale^ élevèrent 
dqns l'intérieur du vieux burg une chapelle, dans le caveau 
de laquelle furent déposés les seigneurs du château, et en- 
tre autres Charles-Philippe de Croy, mort en 4613*. 

La transaction de 1584, qui consacrait les entreprises des 
Rhingraves, fut suivie de l'excommunication de la marquise 
de Havré'^, et amena une lutte sourde qui dégénéra en 
hostilités ouvertes en 1615. Pour sortir de la position fausse 
où les avait jetés l'abandon de leurs droits, les Havre s'a- 
dressèrent en 1594 au cardinal de Lorraine, Charles, évé~ 

1. y. Communes, t. I. p.S^iS. 

2. Noos avons longaernent décrit le mooameot d'Otto, anjoard'hai 
an Musée lorrain. Nous avons anssi consacré une notice , accompagnée 
d'ane planche, an bailli Inlhérien Mathias Kilburger. Quant au monu- 
ment de Jean-Philippe, il a été découvert, il y a une vingtaine d'an- 
nées, en retournant une des dalles de la sacristie ; depuis il a de nou- 
veau disparu ; de sorte que l'inscription hie ruhe im gott weilandt 
lohann Philipp wild^und-rheingraff',.», dont on n'a pu préciser la 
date, peut s'appliquer^ soit au premier mari de Diane de Dompmartin, 
soit à son oncle mort en 1566 , lesquels étaient tous deux colonels de 
retires au service de France. 

5. V. le P- Anselme. HisU des grands officiers de la Couronne. 
T. VI, p. 645. 
4. V. Communes^ 1. 1, p. 592. — Ibid. Coll. de Fénétrange. 



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que de Mets et de Strasbourg. Une des conditions qae le 
prélat leur imposa fut de reconstruire à leurs frais et de 
doter quatre nouvelles paroissiales là où il avaient cédé les 
anciennes églises et les biens curiaux aux ministres luthé- 
riens des Rhingraves. C'est ce qu'ils exécutèrent au châ- 
teau de Fénétrange, à Lhor, à Schalbach, terres de la sei- 
gneurie «Commune et à Mittersheim, terre de la seigneurie 
de Schwanhais. Quant aux églises de celle de Bracken- 
kopf , dépendant aussi de la baronnie de Fénétrange , les 
Rhingraves n'en étant pas seigneurs, n'y avaient pu intro- 
duire la confession d'Augsbourg. Ces nouvelles cures, sauf 
celle de Schalbach, furent occupées en 1603 par les cha- 
noines du chapitre Saint-Pierre de Fénétrange, retirés, lors 
de la persécution de iS65, à Donnelay, terre de Lorraine^ 
Des quatre églises qui furent construites à la fin du xvi^ 
siècle, aucune ne présente departicularités architectoniques, 
sinon celle du château, type du style ogival de transition. 
Cette nouvelle paroissiale ne fut connue que sous le nom 
de chapelle casU^Ie, malgré la destination qui lui avait -été 
donnée par ses fondateurs, en dépit des réclamations faites 
en diverses circonstances. Dans une note, ajoutée à un 
acte de mariage de 1740^ messire Van Oncle, doyen de la 
collégiale, déclara que son prédécesseur avait commis une 
erreur en écrivant t chapelle castrale ; car cette petite Eglise 

> au chasteau a estébastieexpréspourparoîsseau temps que 

> Diane deDompmartin,duchesse deHauré auoit cédé sa part 
» aux luthériens dans la terre et par ainsy la grande Eglise ; 
» dans une chapelle castrale , ajoute-l-il , il n'y a point 
» de confessionnaux, de chaire à prêcher, de fonds baptis- 
» maux, ni caveaux, coe (comme) il y a dans cette prétendue 



1. V. Dom Calmel, Notice, art. Fénétrange. 

il 



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— 422 — 

» chapelle castrale qui estoit i'égiise paroissiale pendant 
» plus de cent ans que les luthériens occupoient la grande 
> église collégiale et paroissiale...^ > 

Le genre de recherches auxquelles nous avons dû nous 
liyrer, en nous forçant à entrer dans une étude de détails, 
nous a exposé à nous laisser égarer par des hors-d'œuvres, 
qui méritent cependant d'être l'objet de quelque attention 
de la part de ceux qu'intéresse le récit des événements 
qui furent, sur les frontières de la Lorraine, le prélude 
de la guerre de Trente ans. 

Parmi les pièces que nous avons à présenter, entre le 
burgfrid de 1584 et le manifeste de 1615, il en est une 
qui caractérise , d'une façon toute particulière, l'antago- 
nisme des deux partis. Le calendrier de Grégoire XIII, 
adopté en 1582, le 22 novembre en Lorraine^ et le 20 
décembre suivant en France, ne le fut par les états catho- 
liques d'Allemagne qu'en 1584. Les Rhingraves , comme 
les autres princes protestants, continuèrent à se servir 
de l'ancien , en sorte qu'ils étaient en retard de dix jours 
et obligés d'avoir deux computs dans leurs relations avec 
les étrangers. Diane, pendant son séjour au château de 
Neufviller, où plusieurs missives lui furent adressées au 
sujet du burgfrid de 1584, par les Rhingraves, leur proposa 
la réforme du calendrier; sa lettre, qui n'est pas datée, 
se termine ainsi : Sur cette créance je vous baise les mains ^ 
Messieurs mes frère et cousin. Vosre humble seur et cousi- 
ne, Diane de Dompmartin. Ses efforts furent infructueux, 
car elle fut obligée, en 1601 , d'envoyer une nouvelle 

1. V. Arch. comm. de FénétraDge. E. 2. 

2. Par on édit da iS novembre 1579, le dac Charles ill avait fixé 
aa 1®' janvier le commencement de Tannée , qui auparavant était 
incertain^ k Noël, à P^qaes on au 25 mars. 



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— 425 — 

missive, relative à la même affaire, à Meisieurs les chlains 
(châtelains) de Fenestranges pour Messieurs les ringraffs 
à Fenestranges^. En voici le contenu : 
c Messieurs les Chlains. lay receu voz ires (lettres) Et 

> bien entendu le contenu dlcelles , pour ausquelles res- 

> pondre Je vous diray que touchant au point que me repre- 

> sentes, en ce que monseigneur et marit auroit permis que 

> Insage du vieil calendrier demeureroit en la seigneurie 

> de Fenestranges, cestoit d'aultant que nauions encore esté 
9 Interpellés de nos supérieurs Ecclésiastiques de prendre 

> le nouveau , comme depuis ilz nous ont fait comman- 

> dem^ sur peyne dExcomunication de ne permestre Lu- 

> sage dudit vieil : or a nous aues catholiques ce que nous 

> est chose tant redoubtable que celle censure que plus 
» tost aymerions de perdre vie et biens que de lencourir. 

> Cest pourqnoy quand ie fus darnierement a fenestran- 
» ges ien aduerty noz cures, affin quilz m'gnorassent l'or- 

> donnance qui nous en auoit esté faite par nre supérieur 

> ecclésiastique, et ce qui me garda de vous en rien dire, 
» estoit que comme cest chose qui touche nre religion, 

> et ou il ny va rien du temporel nous pouuions faire cela 

> sans quil fut nécessaire vous donner a cognoistre sur 
» les ordonnances de nre Eglise par ce que nous ne scauons 
» rien de ce qui touche la vre;Etdalleguer qu'a Spire, 

1. Ces deax lettres, qui font partie da Trésor des Chartes , liasse 
eoté B. 5886, sont en entier de la main de la marquise, sanf l'adresse 
de la seconde, qni parait être de Blienstem, son secrétaire, dont noos 
aTons rencontré nne note où il est question d'Ollo de Kyrbonrg : u Je 
n sonbsigné secrétaire de Madame la marquise de Havre certifie et 
n atteste qne le présent porteur a délivré à son Son Excellence les 
n lettres de Monsieur le comte Otho ausquelles ladicte ex^ por certains 
n empesehements n'a peu respondre. Faict *a Nancy le i5«may mil cinq 
n cens quatre viogt et dix sept. Sigoé : Blienstem. 



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— i24 — 

Landau et Haguenau ou les deux religions sexercenl 
que Ion y retient Lancien Calandrier^ cela nest a propos 

parceque vous scaues quen toutte la seigneurie du* 

dont est question, je ny a ung seul subiect qui ne soit 
catholique , c'est donc bien la raison , que puisquilz le 
sont touz, qu'ils viuent obseruant les lois catholiques» 
Et non quilz encourent le péril de la perte de leurs 
âmes, pour une chose on personne ny a Interrest,et ou 
Il seroit plus a propos que vous accomodassiezs , que 
nous , puisque nous sommes le plus grand nombre 
dieu mercy : Et puisquil ny va nul péril de vos âmes 
daultant que cela dépend de vostre seulle volonté de la 
prendre ou laisser. Que si toutes fois ceulx de vre religion 
veuillent continuer a retenir le viel , Je ny empesche pas 
et cela napporte nulle incommodité a personne comme 
uous poues remarquer en mes subgectsduChannals^ que 
tous tiennent le nouueau et toutésfois il ny a pour cela 
nul desordre, can chacun fait son exercice comme sa 
religion luy commande, Etpour concluoir je vous prie en- 
core un coup que cela nous apporte trouble ou dissention 
Et vous souffre paisiblement exercer noz ceremonyes , 
comme ie vous asseures ne voulore donner nul empesche- 
mens aux vrs. Que si vous en faites auement vous occa- 
sionnerez les pasteurs Ecclésiastiques duser de leur autho- 
rité, alaquelle voulant estre obéissante entout et partout^ 
Je ny pourray, ny voudray donner empeschejnent, ams 



1. Il y a ici ane abréviation indéchiffrable , que, d'après le sens de 
la phrase^ on peut iradaire par Brackenkopf. Effectivement, dans cette 
partie de la terre de Fénétrange, les Rbingraves n'avaient pas de 
sujets , tandis que la marquise en possédait dans les seigneuries de 
Schwanbals, Géroldseck et Commune. 

% Schwaonenbàls. 



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iiiw~rTTii.. m ;rr, j«ii»^ii 



— 125 — 

> plus tost faueur et assistance comme ma oonscience my 
» oblige, Qui apportera quelque fascheuse conséquence de 
» quoy je seroys marrie, Et pourtant voiere noz cures ce 
» qui leur en adviendra, si par la crainte que vous leur 

> penser donnez ilz desobeyssent a leurs supérieurs Eccle- 

> siastiques, Je les estime si en advisez quils sengarde^ 

> ront, et feront bien, Car je vault mieulx encourir toutes 

> sortes de fortunes, que de perdre lame, Dieu nous en 
» preserue : Et vous donnent 

> Messieurs les Chains bonne et longue vie. de Thi- 
» court le IX® décembre 1601 

Vre bien affectionnée amye 

DIANE DE DOMPMARTIN 

» Vous ferez fort bien et ie vous prie de 
» faire treuuer bon a messieurs vos mres 
» mes raisons , masseurant quilz vous croy- 

> ront chose que ie désire, affin que nous 

> d^emeurions bons parens, amys et en paix. » 

Les négociations de la marquise de Havre ne furent 
pas couronnées de succès et ne purent briser l'opposition 
systématique des Rhingraves , dont les sujets continuèrent 
à se servir de l'ancien calendrier , tandis que ceux de la 
marquise avaient adopté le nouveau, qui ne fut cependant 
d'un usage général dans la terre de Fénétrange que vers 
1682*- 



1. V. Arch. comm. de Fénétrange. BB. I. f. 190. — L'adoption 
da nonveau ealendrier fut nne des réformes que le prince de Vandé- 
mont introduisit dans la terre de Fénétrange> grâce à Tappni de Louis 
XIV. Qnant aux prolestants de ^Allemagne, ils adoptèrent le calendrier 
de Weigel, le 1»' mars 1700. 



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— 126 — 

IV. 

Lorsque Diane fut devenue veuve une seconde fois , en 
1613, un changement radical s'était opéré dans la famille 
de ses adversaires : Otto et Frédéric étaient descendus 
dans la tombe et les deux branches de la maison qu'ils 
représentaient, divisées en une infinité de rameaux, avaient 
brisé le pacte de famille. Les Dauhn, dont le chef était 
alors Philippe Othon, devaient bientôt prendre rang parmi 
les familles princières du saint empire romain , tandis que 
les Kyrbourg, attachés aux principes de la réforme, s'étaient 
déjà préparés, en Alsace, à la lutte sanglante qu'ils allaient 
soutenir dans les rangs de l'armée franco-suédoise. 

Diane eut alors pour adversaires, non plus des colonels 
de retires qui avaient conservé les traditions de galanterie 
de la cour de France, mais les trois fils d'Otto, que les 
affaires du parti et leurs habitudes cynégétiques amenaient 
fréquemment à Fénétrange , dont la souveraineté était 
restée indivise entre eux^. 

Le premier était le Rhîngrave Jean IX*. Il naquit en 
1575 et mourut en 1623, après avoir épousé Anne-Cathe- 
rine, fille de Georges, comte de Créhange. Il eut en partage 
la terre de Morhange. Nous l'avons vu à la pompe funèbre 
du duc de Lorraine Charles IH, en 1608, soutem'r un 
des coins du lit d'honneur. 

Le second, Jean-Casimir, eut en partage la terre de 
Kyrbourg. Il mourut en 1657, après avoir épousé, en 



1. y. l'histoire de la Maison des Rhingraves (en allemand) Man- 
nheitn. 1769. passim. 

2. Il ne faat paf le confondre avec Jean IX , connte de Salm. 



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— 127 — 

premières noces, Dorothée de Solms, et en 1635, Anne 
Julienney fille de Henri, comte de Linange. 

Le troisième, Otto, deuxième du nom, mourut en 
1657, après aYoir épousé en premières noces Claude, 
fille de Joachim , comte de Manderscheid , et en secondes, 
Barbe , fille de Georges comte de Fleckenstein et veuve 
du comte d'Eberstein. 

La rudesse germanique des fils d'Otto poussa la vieille 
marquise de Havre à recourir à un parti extrême ; mais, 
dvant d'employer la violence, elle lança un manifeste des- 
tiné à justifier sa conduite^ et fit un appel aux lois fonda- 
mentales qui régissaient TEmpire et la baronnie de Féné- 
trange qui en dépendait. Ce factum forme une brochure 
h^** de 8 feuillets, imprimée en allemand à l'aide de ca- 
ractères gothiques, mobiles et métalliques, sans nom 
d'auteur, sans indication de lieu ni de date ; il ne contient 
que 11 pages de texte; sur la première se trouve le titre, 
orné d'un cul-de-lampe à arabesques, reproduit à la fin. 
La rareté des signes de ponctuation rend la traduction 
difficile; les pages ne sont pas chiffrées; on y rencontre 
des mots français et d'autres, d'un latin barbare, imprimés 
en caractères italiques. Le papier, sans consistance, ne 
possède pas de marque et ne présente aucune analogie 
avec celui des papeteries lorraines. Ce factum sort-il des 
imprimeries de Strasbourg? les presses qui lui donnèrent 
le jour sont aussi ignorées que les faits qu'il mentionne*. 

1. ÀacQD signe ne Tient ajouter aax qaalités bibliographiques de 
eette plaquette, qui parut en 1615 et qui, résistant à toutes les vicis- 
situdes, est arrivée jusqu'à nous, protégée par une feuille de parche- 
min sur laquelle on remarque la secrète d'un missel romain, notée en 
signes neumatiques , accompagnés de lettres coloriées en vermillon 
servant de clefs. (Les manuscrits de chant , regardés généralement 



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— 428 — 

Telle est cette pièce rarissime que Ton chercherait yai- 
nement autre part que dans les Archives départementales, 
fonds de la collégiale de Fénétrange. Nous en donnons la 
traduction, en faisant suivre les mots qui sont imprimés 
en italiques de la mention sic. 



DE LA SERENISSIME 

ET Illustre Dame, Dame Diane, née Baronne 
de Dompmartin, Duchesse d'Arschott, Princesse du 
Saint-Empire Romain, Marquise de Havre, Comtesse de 
Fontenoy et baronne de Fénestrahge^ etc. raisons légi- 
times, nécessaires et justes pour lesquelles sa Grâce 



comme les plus asciens» sout notés à Taide de neumes, que l'on n'a 
pas encore pu traduire jusqu'à ce jour. V, Graduale, Parisiis. 1861. 
p. XII.) Ce curieux manuscrit que nous signalons ici, au moment où , 
de toute part, on reyient à l'aheienne liturgie > fut lacéré , puis servit 
de couverture au registre d'un baiili ^ ainsi qae l'indiquent ces mots 
tracés en cursives : vinstingen ampts rechnung, 1S$86. Plus tard il 
fut fixé par un fil grossier à la brocliure dont nous venons de donner 
hi description bibliographique ; il fit alors partie des papiers de fa 
collégiale, vers 1682, car c'est à cette époque que Pon peut fake re- 
monter les annotations écrites en français sur les marges da factnm. 
Les missels et les livres liturgiques de la collégiale Saint-Pierre de 
Fénétrange avaient été détruits ou dispersés par les hauts-officiers des 
fihingraves en 1565 ; leurs débris, d'une si grande variété et d'un si 
grand intérêt pour le paléographe, changèrent encore de destination ; 
nous en avons rencontré qui avaient la même origine et dont on s'était 
servi depuis, soit pour relier les obituaires de la paroisse , qui ne re- 
montent pas au-delà de la seconde moitié du xvii^ siècle, soit pour 
envelopper les papiers qui forment aujourd'hui au Trésor des chartes 
le fonds de la collégiale de Fénétrange, dont le doyen avait longtemps, 
mais en vain , revendiqué la possession pour ses archives. Il est de 
nouveau question de ces archives au $ VU. 



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— 429 — 
Sérénissime a été incitée à s'emparer de la ville de Fé- 
nestrange et à Toceuper par ses troupes. 

Au nom de la très sainte et indivisible trinité. Amen. 

Il ii*y a rien que le Dieu tout-puissant ait plus hautement 
ordonné ; il n*y a rien d'antre part qui lui soit plus agréable 
que la paix et la concorde. Aussi Ta-t-il laissée à ses dis- 
ciples chéris, comme suprême gage et volonté , disant : la 
paix soit avec vous ; je vous donne ma paix. C'est pour 
cette raison que toutes les âmes fidèles, qui aspirent à la 
perfection et cherchent à faire partie du nombre des en- 
fants de Dieu, cherchent cette paix et l'acceptent autant 
qu'il dépend d'eux. Ainsi fit le feu sérénissime et illustre 
prince et seigneur de très-heureuse mémoire seigneur 
Charles-Philippe de Croy, né duc d'Arschott, prince du 
saint-empire romain, marquis de Havre , comte de Fonte^ 
noy, baron de Fénestrange, etc. Ainsi a aussi agi la séré- 
nissime dame Diane de Dompmartin, épouse de sa grâce 
sérénissime. La moitié de la seigneurie de Schwanenhals' 
lui appartenait du chef de la susdite duchesse, qui l'avait 
héritée de ses ancêtres ; de même qu'à eux revenaient 
aussi tous les droits ecclésiastiques ou juris patronatus 
(sic*), tant par rapport aux églises collégiales, fondées par 
les ancêtres de la même duchesse et ceux des wild-et- 
rbingraves, comtes de Salm, leurs co'seigneurs , que par 
rapport aux autres églises situées dans les villages de la 
seigneurie de Schwanenhals. Par suite des grandes cala- 
mités et des troubles qui occasionnèrent des changements 
en Relligion (sic) , les églises reçurent une autre destina- 

i« Col de dgoe. 

2. Les mois , suivis de la parlteole sic> sont en italiques et non en 
caractères gotbiqoes^ daos le texte. 



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_ i50 — 

tion religieuse de la part des parents des susdits wild-et- 
rhingraves durant la minoritet (sic) de ladite dame , du- 
chesse et marquise, laquelle se trouvait alors sous la 
tutelle et garde de feu le seigneur Jean-Philippe* wild-etr- 
rhingrave, chevalier de Tordre de Saint-Michel et colonel 
de la cavalerie et de Finfanterie allemande en France. Le 
susdit comte Payant ensuite donnée en mariage à son cou- 
sin le feu seigneur Jean-Philippe*, wild-et-rhingrave, aussi 
colonel, comme ci-dessus, dans le même pays de France , 
la souvent mentionnée dame duchesse étant encore jeune 
et n'étant pas encore parvenue à l'âge de treize ans, il ar- 
riva que pendant sa jeunesse et minoritet (sic) se fit le 
changement précité de la Relligion (sic) catholique, apos- 
tolique et romaine en la religion de la confession d'Âugs- 
bourg. En même temps les chanomes et les autres curés 
catholiques furent expulsés de leurs églises et à leurs 
places furent installés des prédicants. Cet état de choses 
dura jusqu'au moment où le susdit duc d'Arschott, mar- 
quis de Havre, d'heureuse mémoire, second seigneur et 
époux de la susdite duchesse, voulut de concert avec cette 
dernière Yexercitium (sic) de la Relligion (sic) catholique 
et le voulut, tant dans la ville de Fénestrange que dans les 

1. Jean Philippe, le jeane Rhiograve^ mort à MoDlcontoar (1869), 
était assisté à son mariage avec Diane de Dompmartin , de son oncle 
le rhingrave Jean-Philippe , chevalier des ordres du roi , mort en Pi» 
cardie en 1566, le 10 septembre. (Y. notre notice snr les Rhingraves, 
passim.) Gelai-ci était talear testamentaire de Diane et fil en son nom, 
par procureur, ses reprises féodales , en 1555. (V. Dnfourny, t. VU , 
p. 503, 504, 505.) 

2. Suivant ce document authentique^ Diane fut mariée à 15 ans, 
raunce de Tintroduction de la réformé à Fénélrange , c'est-à-dire en 
1565 ; Tannalisle des rhingraves , ordinairement bien renseigné , ûxe 
cette date à 1566. 



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— i3\ — 
villages de la seigneurie de Schwanenhals. A cette fin ils 
firent interpelliren amiablement feules nobles wildetrhin- 
graves Otto et Frédéric*, et demandèrent qu'on leur per- 
mit d'user pacifiquement et sans obstacles de leur autho- 
riteten (sic) , dont ils ne voulaient pas être frustrés plus 
long-temps, car ils avaient résolu et étaient décidés à réta- 
blir Yexercitium (si(^ de la Relligion (sic) catholique dans 
la part de Théritage à eux échue, c'est-à-dire dans la 
moitié des églises dénommées et à réintégrer les prêtres et 
curés catholiques dans les fonctions qu'ils remplissaient avant 
rirrupion et Vintroduction (sic) augsbourgeoise. Ils allé- 
guèrent qu'étant seigneurs pour moitié, ils voulaient agir 
de même et que c'était un devoir pour eux, parce que ce 
qui s'était fait avait eu lieu pendant la minoritet (sic) et le 
premier mariage de la susdite dame duchesse, son épouse, 
laquelle n'avait jamais acquiescé à de tels changements et 
mutation (sié) et les avait encore moins confirmés. Ils 
étaient donc bien fondés dans leur réclamation quant à la 
restauration de la religion catholique qu'ils voulaient ac- 
complir. L'affaire ayant été bien débattue des deux côtés , 
l'on s'entendit enfin et l'on convînt d'un accord (sic) et 
d'une paix de religion {Relligions friden). Dans cet acte, 
les conclusions furent formulées dans les termes suivants : 
Item ont après mûre réflexion les Rhingraves promis 
sur leur conscience et religion, pour eux et leurs succes- 
seurs, de ne rien entreprendre à l'encontre, mais de main- 
tenir, soutenir et protéger les curés, prêtres et maîtres 
d'éeole , en même temps que les adhérents de la susdite 
religion catholique dans l'exercice de leur religion et les 
cérémonies de leurs églises. 

i. Le premier représeotaii les Kyrbourg et lesecond les Danho* 



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— 432 — 

A cette paix de religion, conclue le 14 janvier 1584, à 
Neuviller , dans la maison et demeure du seigneur rhin- 
grave Frédéric, laquelle n'est pas suspecte de ruse ni de 
dol, en succéda une autre, conclue à Fénestrange, le 3 
juillet 1584 , qui fut appelée Burgfriden (sic). On y con- 
firma et corrobora dans les termes suivants l'accord et 
paix de religion de Neuviller : 

Et comme nous Charles Philippe de Croy, duc d'Ars- 
chott, etc. et nous Otto et Frédérich-vvrild-et-rhingraves , 
parents, nous nous sommes accordés pour les affaires de 
religion dans la seigneurie de Fénestrange, ainsi qu'il 
convient de faire et ainsi qu'il conste par un recès spécial 
dressé à ce sujet. Tout recès et accord doit être compris 
dans ce burgfriden et aucun seigneur commun n'y doit 
faire opposition i l'autre, ni obstacle à Tune ou à l'autre 
religion , respectant ainsi la constitution (sic) impériale , 
promulguée en l'année 55, ainsi que la paix de religion ; 
mais chacun doit laisser l'autre en repos quant à sa religion 
et à' son Exercitio (sic). 

Aux termes de ce Relligions-und-Burgfriden, les susdits 
duc et duchesse ont cédé la moitié à eux appartenant des 
églises et &k ont laissé jouir les autres en paix ; ils en ont 
fait construire à leurs frais de nouvelles pour faire admi- 
nistrer les saints sacrements à eux et à leurs sujets de la 
seigneurie de Schwanenhals , comme aussi à tous autres. 
Les susdits duc et duchesse n'ont cependant dérogé en 
rien, quant aux authoritet (sic) établies dans la ville de 
Fénétrange et lés villages communs, dans lesquels ville et 
villages la susdite dilchesse exerce le pouvoir : comme 
elle a la plus grande part sur les rues et lieux communs, 
attendu que de huit parts, elle en possède cinq et audelà, 
elle a, par le fait, pouvoir et authoritet d'y agir à son bon 



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— 453 — 
plaisir, d*y faire des processions et creutzgange (rogations), 
d'y élever des il/<arta (sic) et d'y pratiquer les autres 
Exercilia (sic) de leur Relligion (sic) ; auxquelles choses 
les susdits comtes ne purent ni ne durent opposer d'em- 
peschement, si ce n'est qu'ils veolent rompre et anéantir 
le susdit CoDtractus relligionis (sic) et Burgfridens , et 
effectiYement les susdits duc et duchesse ont pratiqué le 
tout et l'ont exercé depuis la conclusion des mêmes Gon- 
traten (sic) au vu et au su des feux Rhingraves Otto et 
Frédéric, alors vivants, ledit seigneur père Otto jusqu'en 
1607 et Frédéric jusqu'en 1608^, sans obstacles ou em- 
pêchements à la pratique des Cœremonien (sic) et aux 
usages de la susdicte Relligion (sic) catholique ; car ils 
n'ignoraient pas qu'ils n'avaient pu le faire sans rompre 
le Contractus Relligionig (sic) et le burgfrid, deux conven- 
tions qni leur avaient été des plus avantageuses. Ainsi la 
dame duchesse est à même de manifester et de démontrer 
clairement qu'elle a été trompée de plus de la moitié d'une 
légitime acquisition ; car les susdits Rhingraves lui ont 
adjugé k elle seule le vieux mur d'un bâtiment incendié 
depuis plus de vingt ans', comme aussi le fossé joignant 
ce mur, ccmtenant cent werckschuh en longueur. Il n'y avait 
aucune construction sur l'emplacement de ce mur renversé 
et bouleversé; tout ce que la duchesse a bâti, elle l'a 
construit sur les fonds de son antique héritage , ainsi que 
l'église' et d'autres logis et habitations. Et en contre sa 
grâce sérénissime a cédé aux comtes la moitié de la belle 



i. Dates des décès des Rhiografes Otto et Frédéric. 
2. Vers IB95. 

5. Il est ici qoestioo de la chapelle castrale et de l'aile orientale da 
ehàtean, qai domiae la vallée de la Sarre. 



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— 154 — 

église collégiale de Fénétrange, qui n'a pu avoir été cons- 
truite qu'à grands frais, puis ensuite toutes les autres 
églises de la seigneurie de Schwannenhals, ensemble la 
moitié des guildes, rentes, et demeures des curés et prê- 
tres. La souvent citée dame duchesse se trouve parfois si 
profondément navrée d'un tel état de choses, qu'elle se met 
à espérer qu'il prendra fin, et que tout ce qu'elle a aban- 
donné retournera de nouveau sous sa puissance. Elle ex- 
posera aussi et prouvera que l'on veut injustemenent, 
violemment et à tort lui attribuer d'avoir , après tant de 
belles choses, aliéné encore son authoriteten (sic) : ce qui 
ne lui est jamais venu à l'esprit et a bien moins encore été 
dans ses intentions , ce qui, au surplus, n'a jamais été 
mentionné dans aucun traité. De même les enfants et hé- 
ritiers du susdit seigneur rhingrave n'ont jamais formé 
d'opposition jusqu'en 1615, le 6 juin, jour du Saint-Sacre- 
ment, les v^ild-et-rhingraves Jean , Jean-Casimir et Otto, 
frères et fils du précédent seigneur rhingrave Otto, étant 
arrivés à Fénétralige en l'absence de la susdite duchesse, 
qui dans ce moment était dans les Pays-Bas, sans que le 
duc ou la duchesse leur en eût donné de motifs, ou qu'on 
les eut molesté eux ou un des leurs, soit dans les Céré- 
moniœn (sic) de leur église , soit de tout autre façon qui 
ait pu arriver à la connaissance du duc et de la duchesse , 
ils osèrent ériger plusieurs choses inconvenantes et injus- 
tes à rencontre de l'honneur de Dieu , des usages et céré- 
moniœ (sic) de la Relligion (sic) catholique , apostolique 
et romaine, le tout directiement en opposition avec les 
précités accords de religion et burgfrid. Furent alors em- 
pêchés la procession (sic), le creutzgang et les cœremonien 
(sic) du jour de la Fête-Dieu et cela avec grandes menaces 
et injonctions de ne plus faire de pareilles processions 



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— i35 — 

Xsic), creutzgang et cœremonien^ (sic). Non contents de 
cela, les susdits comtes ont envahi la maison ou demeurait 
le bailli Frédéric- de Hindenbourg* , Tont parcourue en 
en tous sens, ont monté les escaliers en courant , ont dé- 
gainé leurs épées, ont coupé la corde qui soutenait un ciel 
de tentures d'or^, adossé à la maison, l'ont précipité ainsi 
dans la rue , en présence du précité duc, son seigneur, 
encore vivant et retenu à Fénétrange par une maladie 
grave, mais elle (la duchesse) étant absente. On ne pou- 
vait agir plus de Despect (sic) et d'acharnement. Non con- 
tenta de cela, l'année suivante, en 1614, ils ont, le même 
jour de fête, manifesté toute leur mauvaise volonté en 
réunissant toutes sortes de gens armés en assiégeant le 
château de Fénétrange appartenant à ladite duchesse, en 
se précipitant sur les ponts et tout autour de ce même 
château et en plaçant des vedettes de Rettres sur tous les 
points qui y conduisent, en ouvrant même une porte dans 
la ballhauss (jeu de paume)^ , par laquelle on entre au 
château, chose ignominieuse et intolérable. A tout cela, 
nonobstant que le bailli de la duchesse, Frédéric de Hin- 
denbourg leur ait tout d'abord notifié une Protestation 
(sic) dans laquelle il déclarait que vu l'absence de la sou- 
vent citée duchesse, il ne voulait, ce même jour de fête, 
ne rba laire, ni ne rien entreprendre. Les susdits comtes 

. Fridericn hin denburg, tnargrawisch hauerisch amptman 
vegen Brackenkoffs, habitait la maison dite de Laadsberg, démolie 
en 1858^ que nous avoos décrite dtos une Notice insérée dans le Bal- 
(etin de la Soc. d'Ârch. lorr. 

2. Ce riche ornement n'est pas porté sur l'inventaire de 1649, re- 
produit an S VI. 

5. Le jeu de paume^ suivant le compte dn bailli de 1665, était 
placé près d'un petit jardin, arrosé par la Sarre^ et communiquant avec 
la ville par une poterne, assez rapprochée du moulin actuel. 



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— 136 — 

ont depuis lors permis à leurs serviteurs beaucoup de 
légèretés inconvenantes : ainsi l'un d'eux s'est précipité^ 
en véritable étourdi, dans la cour de la susdite duchesse, 
a sorti un pistolet de son ceinturon et a tiré sur un des 
serviteurs de Son Altesse Sérénissime ; si ce dernier n'eût 
esquivé le coup, il eût été tué sur pLace. Beaucoup d'au- 
tres ont prouvé et ont montré une grande envie de nuire , 
mauvaise volonté et inimitié formelle à l'égard de la dite 
duchesse. Mais à raison de son absence, qui se prolongea 
de deux ans, la souvent mentionnée duchesse n'a pu obvier 
autremoit à un tel état de choses, qu'en faisant interpeller 
les susdits comtes, et cela à plusieurs reprises, par le 
ministère de Notarien (sic) impériaux pour avoir à rétablir 
et à réparer, premièrement, les Injurien (sic) envers le 
Dieu tout puissant, outrages perpétrés en empêchant son 
saint service, qui se célèbre en tel jour dans toutes les 
églises catholiques , et ks Cœremonien (sic) religieuses ; 
secondement, les injuriens (sic), outrages et violences 
qu'ils se sont permises envers le feu duc de très-heureuse 
mémoire et la duchesse, son épouse, ayant par des voies 
et moyens violents rompu et anéanti le contracten der 
Relligionen (sic) et le Burgfriden. 

Ladite duchesse étant arrivée en ces pays voulut ap- 
prendre plus amplement ce qui s'était passé ; elle trouva 
que dans le Burgfriden conclu par les seigneurs communs, 
il est dit : 

Que celui qui se trouve lésé , ait avant d'en venir à une 
procès judiciaire à engager à un accomodement celui auquel 
il a une répétition à faire. Si l'intimé est coupable, il doit, 
dans les quatorze jours, choisir un gentilhomme impartial 
ou tout autre homme brave at loyal pour arbitre; de 
même doit aussi le plaignant choisir un noble ou tout 



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— 437 — 

aalre ; lesquels arbitres doivent être avisés et priés par 
les deux parties de fixer le jour et le lieu pour vid^ le 
différend, etc*. 

Et comme la susdite duchesse reconnut que ce même 
accord avait été consenti et corroboré par serment par son 
seigneur et époux (d*heureuse mémoire), pour ne point 
charger sa consci^ce et égalemrat pour le maintien de sa 
réputation, de son nom et de son honneur, elle voulut 
l'observer de point en point et fidèlement en tout. A cette 
fin elle ordonna, le 49 octobre de Tannée dernière, 4644, 
à son bailli Frédéric de Hindenbourg , de déclarer à 
Mathias Kilburger bailli des Rhingraves de Kirbourg, 
d'avoir à faire part à ses maîtres que ladite dame duchesse 
était disposée à remplir en leur entier les points et clause 
du burgfrid et que s'ils voulaient nommer des arbitres, 
die en ferait autant de son côté. Le susdit Hindenburg 
exécuta fidèlement cet ordre et en fit part à Kilburger qui, 
après quelques pour-parlers, laissa l'affaire sans solution. 
Quand la souvent dénommée duchesse en fut informée, 
trois mois s'étant écoulés depuis l'avertissement, elle fit 
insinuer une protestation publique par ministère d'un no- 
tarien (sic) impérial, le 43 janvier de Tannée 4645. Elle y 
déclara être dégagée et déliée de l'engagement par sermen 
au burgfrid, serment qui avait lié et engagé son défunt 
seigneur et époux (d'heureuse mémoire); elle déclara prot 
longer néantmoins le burgfrid d'un terme de quatorze jours' 
donnant à comprendre combien fortement et ardemm^^ 
elle désûrait que les choses aient pu se terminer bonne- 
ment et amiablement. 

4. C'était dans TaDcien droit germaaiqae la jaridiction des Aostrè- 
gaes. Noos Terrons plus loin qu'elle fat confiée an dnc de Lorraine 
Henri il, do conseotement des deux parties. 

4â 



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— 438 — 

Eux, au contraire, oot témoigné eu tout temps, dans 
tout l'ensemble de leur conduite, une jalousie extrême et 
cela même par lettre et missiven (sic), au grand déshon- 
neur et despect (sic) de feu son seigneur et époux , en ce 
que, selon la louable coutume de la nationen (sic) alle- 
mande, ils le traitaient de votre Amitié (ewer lieb) ; tandis 
que les comtes doivent donner aux princes le titre de votre 
Grâce (ewer gnad) , ainsi que Tavait fait feu le Rhingrave 
Otto, leur seigneur père, et que font encore les comtes de 
l'empire romain, dont le souvent mentionné duc a été 
nommé prince par feu l'empereur Rudolphum (sic) de 
très-'heureuse mémoire , en considération de la grandeur 
de la famille et du nom qui se rattachait aux très-puis- 
sants rois de Hongrie^. Et malgré que la souvent dénom- 
mée duchesse leur ait fait toutes les avances, à raison des 
choses ci-dessus , pour arriver à une bonne entente et 
union, il ne fut pas donné d'autre réponse de la part du 
précité Eilburger , sinon que ses seigneurs et maîtres ne 
voulaient user et se servir d'autres moyens que de ceux 
intentés devant la Chambre impériale de Spire, moyens 
dont cependant la susdite duchesse doit déclarer qu'aucun 
n'a reçu de commencement d'exécution, attendu que le 
mandat qu'ils ont obtenu dans^ ladite Chambre est encore 
en litige , et est regardé comme non avenu en vertu des 
motifs allégués par elle dans une protestation (sic) pré- 
sentée à ladite Chambre. Comme donc par les choses ci- 
dessus mentionnées et diverses autres, elle reconnaît bien 
que les souvent dénommés comtes ne sont pas intention- 
nés d'exécuter l'accord de Relligion (sic) et le burgfrid, 



1. DoDt les Croy écarlelaient leurs armes, comme les docs de 
Lorraine. 



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— 139 — 
rompus et anéantis par eux, qu'elle est même assurée par 
des personnes dignes de foi que les dits comtes persistent 
dans la même opiniâtreté, volonté et résolution de cher- 
cher à empêcher par la force les Processionen (sic) et au- 
tres Cœremonien (sic) en usage, qui jusqu'à ce jour avaient 
bien et chrétiennement eu lieu sans aucun obstacle chaque 
année, comme également dans le même but, ils profèrent 
à chaque instant de nombreuses menaces^ dont la susdite 
duchesse a reçu relation véridique, disant que maintenant 
ils voulaient la faire sortir de son repaire (nid) , c'est-à- 
dire de sa ville et de son château de Fénétrange ; qu'ils 
voulaient réunir une si grande quantité de troupes qu'ils 
sauraient bien l'empêcher de faire et exécuter de sembla- 
bles Processionen (sic). Il est aussi certain que pour arri- 
:ver à ce but final, ils ont formé des complots et tenu des 
concUiabules pour aviser aux moyens de réaliser leurs 
projets. Pour couper court à tout cela, la souvent men- 
tionnée duchesse a finalement résolu, par devers elle, d'en- 
vahir la ville et de s'en rendre maîtresse , comme aussi de 
rentrer de nouveau en jouissance de son ancienne aulho- 
riteten (sic) et de son héritage, qu'en vertu desdits traités 
elle avait cédés et abandonnés ; attendu que les susdits 
comtes ont eux-mêmes rqmpu, enfreint et anéanti ces 
mêmes traités, elle n'a pas hésité à les rompre , enreindre 
et anéantir. 

VI. 

L'auteur de ce manifeste est inconnu ; peut-être est-ce 
un juriste dé Spire, le docteur des ducs de Lorraine à 
Kaufiman-Sarburg, chargé de rédiger, en 1608, la sup- 
plique des habitants de la baronnie à la marquise de 
Havre, ou Johann Keudcl, que nous retrouverons, en 1617, 



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— 140 — 

iûstrumentant dans le château de Fénétrange. Il allègue 
que la marquise , suivant les termes du burgfrid de 4584, 
avait proposé de s'en remettre à un arbitrage, mais que 
les Rhingraves, ayant voulu porter l'affaire à la Chambre 
impériale de Spire, la marquise s'empressa de décliner 
cette juridiction en invoquant les lois qui régissaient FËm- 
pire. Nous allons, après elle, secouer la poussière des 
vieux livres du droit germanique et exposer succintement 
les principes de cette législation, dont il semble que vos 
paysy dit un mémoire adressé au duc de Lorraine Charles 
III, ayent pris leur première origine^. 

Fénétrange était terre d'Empire et conserva, sous l'ad- 
ministration du prince de Yaudémont (1665-1720), les 
rouages de sa vieille administration féodale. Son autonomie 
avait été respectée par Louis XIV et par le duc Léopold , 
qui , l'un et l'autre, lui laissèrent ses anciennes Juridic- 
tions : celles des tribunaux inférieurs , soit au civil , soit 
au criminel, dont nous n'avons pas à nous occuper ici, et 
celle des tribunaux suprêmes dont le principal était alors 
la Chambre impériale de Spire , à laquelle les états de 
l'Empire avaient recours entre eux, relativement aux fiefs, 
péages, revenus et autres droits, et même les vassaux 
en lutte contre leurs suzerain^ lorsque les causes étaient 
de nature à intéresser les lois générales de l'Empire. La 
Chambre impériale de Spire jugeait aussi en dernier res- 
sort les actions réelles,, quand il s'agissait au fond de 
plus de i,500 florins, ce qui arrivait rarement à Féné- 
trange, dit un mémoire du temps*. 

1. y. l'essai sur les Gomiimes de M. Beaupré, p. 52. 

2. y. Communes, 1. 1. p. 342. — On remarquera que, dans une 
seigneurie voisine de celle de Féuélrange, à Lixheim, les appels du 
buffet des seigneurs étaient portés à la cour de Heidelberg, devant les 



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— 141 — 

Cependant les simples gentilhommes immédiats jouis- 
saient de privilèges si considérables qu'ils pouvaient se 
soustraire à cette juridiction commune à tous les états; ils 
avaient le droit de ne répondre en leur? causes que devant 
des arbitres appelés austrègues , ce qui amenait de telles 
longueurs de procédure, que ceux qui commençaient les 
procès en voyaient rarement la fin et plus rarement l'exé- 
cution de Tarrèt, à moins que la diète de l'Empire ne s'en 
mêlât ou que les parties ne vidassent leur différend l'épée 
à la main ; usage barbare qui força les seigneurs à faire 
entre eux des traités d'alliance pour leur défense récipro- 
que, soumis par eux à une sanction pénale. Ces traités 
furent appelés burgfrid, ou paix du château, et les chro- 
hiques de Lorraine en font constamment mention. 

L'arsenal des lois fondamentales de l'Empire fut aug- 
menté, au XVI® siècle, par un nouveau reces^, connu sous le 
nom de Religion's frid ou paix de religion. A la suite de 
la transaction de Passau, du 26 mai 15S2, Ferdinand, roi 
des Romains, avait conclu avec les états de l'Empire, réunis 
à la diète d'Augbourg, le 25 septembre 1555, un traité 
par lequel le libre exercice de la religion fut accordé aux 
catholiques et aux protestants, à l'exclusion des sacramen- 
taires ; les privilèges précédents furent maintenus et Ton 
y ajouta la clause dite Réserve ecclésiastique. Ce reces, 
publié sous Charles- Quint, ne fut pas plus fidèlement 
observé que ceux qui l'avaient précédé ; chaque parti 
l'interprétait à sa manière ; il fut invoqué dans le burgfrid 

comtes palatios du Rhin, et que ce ne fot qu'en 1707 qae cette princi- 
pauté fat mise snr le pied des autres prévôtés de la Lorraine, à la- 
quelle elle fat annexée. 

i* On nommait ainsi les constitutions impériales, qui ordinairement 
étaient promulgées à la fin de la tenue de la diète (in recessu). 



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— 142 — 

de 1584 et dans le manifeste de 1615 , que nous venons 
de reproduire*. 

Les graves questions qui s'agitaient sur les frontières 
de la Lorraine, finirent par être portées devant le duc 
Henri II, non pas parce qu'il était suzerain des seigneurs 
de Fénétrange pour certains fiefs situés sur les terres de 
Lorraine, comme Donnelay et autres, mais à titre d'aus- 
trègue. 

Il semble, au début de cette affaire, que le rôle des 
ducs de Lorraine était bien nettement tracé et que, suivant 
les traditions de leur maison,- ils dussent chercher à arrêter 
les empiétements des Rhingraves. Il n'en fut pas ainsi. En 
1565, pour des raisons politiques trop longues à déduire, 
le duc Charles III ferma l'oreille aux plaintes des Salm et 
des Landsberg, et la ville tomba au pouvoir de leurs ad- 
versaires*. En 1615, Diane recommença la lutte : c'était 
alors Henri II qui régnait ; prince timide, qui dut se trou- 
ver dans un étrange embarras quand il eut à s'immiscer 
dans la querelle des Rhingraves et de la marquise de 
Havre. Les premiers étaient pour lui des voisins turbulents 
et redoutables, dont les terres étaient enclavées au milieu 
de ses états et dont les regards étaient constamment tour- 
nés vers la France, son ennemie. Quant à la seconde, il 
n'avait pas oublié qu'elle était entièrement dévouée à la 
maison de Lorraine, pour laquelle elle n'avait pas dissi- 
mulé ses sympathies pendant les guerres de la Ligue ; en 
1588, elle avait prêté cent deux mille écus barrois au duc 
Charles III, pour le mettre en état de prendre le comman- 

i. V. Droit pablic germanique, où Ton voit l'état présent de Tem- 
pire. Amsterdam, M.DCG.XLI}$:. ~ Ibid. Heiss. hist. de l'Empire. 
Amsterdam. 1735. 

2. V. Communes, 1. 1. p. U^. 



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— U3 — 

dément de la Ligue* ; en 1598, les terres de Hombourg et 
•de Saint-Avold lui avaient été engagées ; enfin, si elle avait 
aliéné une partie de ses droits dans la terre de Fénétrange, 
dont elle était dame pour la plus grande partie, c'est que, 
ainsi que le constate un mémoire du temps^, les Rhingraves 
luthériens étaient alors les plus forts. Comme Charles III, 
Henri II chercha à observer la plus stricte neutralité , et 
certes ce n*est pas nous qui nous plaindrons de cette sage 
politique , qui valut à la Lorraine une prospéHté qu'elle 
ne retrouva plus que sous le règne du duc Léopold^. 
Nous touchons au dénouement : le vieux burg des sires 

1. Y. Dom Galmet. HisU de Lorraine, t. II. col. 1414. 

2. y. Communes, 1. 1.^ p. 591. 

3. Voici QDe pièce relalive à une affaire d'extraditioD , aa sujet de 
laquelle le duc éerifit lai-mème : u A BfM. les marquis d'Havre, Rhiu- 
n grafiis et autres seigneurs de Fénestrange. Messieurs, ce n'est jamais 
» de mon consentement ny permission que mes officiers et minisires 
n puissent agir dçnt tous puissiez tirer un sujet de plainte comme je 
n m'assure dont n'en trouTerei point icy et ee qui s'y fait par mon 
N preyost du camp pour la capture du nommé Lacbapelle cy-devant 
n domicilié en mon bourg de Sainct-Nrcolas ou il auroit commis on 
n assassinat merveilleusement détestable et pour raison duquel ayant 
n été contraint de s'absenter de mon pays.... 

ff Je suis pour le surplus , Messieurs, votre bon et 
n affectionnée couun, HËNRT. 
u De Nancy ce 7 juillet i6ii. n 

L'eitradilion se fit avec les plus grands ménagements et le maître 
des requêtes, M. de Baillivy, fut chargé^ le 8 juillet 1611 , d'en in- 
former de Nancy Madame la marquise d'Havre princesse du 
Saint'Empire, Il profita de cette circonstance pour lui donner des 
nouvelles de la cour : La comtesse de Vaudémont est accoucbée d'un 
prince ; le duc est i Nancy ; il doit se rendre à Lunéville , et de là à 
Charmes ; le baron d'Ancerville est toujours en faveur ; on a prétendu 
qu'un Français a tué le duc, ce qui fait que tous les Lorrains ont tué 
tous les Français qu'ils rencontraient, ce dont la reine s'est plaint ; les 
religionnaires ont assemblée en France, etc., etc. 



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k _ i44 ^ 

de Fénétrange ëtait entouré de hautes murailles et séparé 
par un fossé profond de la Tille, avec laquelle il commu-, 
niquait par le pont-levis d'une tour munie d'une herse ; 
du côté de la Sarre se trouvaient des ravins fortifiés ; ce- 
pendant c'était la partie faible , car ce fut par la poterne 
de la Balhaus que le château fut assailli , ainsi que nous 
l'avons vu dans le manifeste de 1615. Sans doute cette 
poterne conduisait aux dépendances du moulin de la ville, 
ainsi que le font supposer les mesures de précautions pri- 
ses en cette circonstance» que nous trouvons signalées 
dans un vieux registre allemand d'un bailli des Rhingra- 
ves : c De l'écurie dans le Miihihof (cour du moulin) , qui 
» figurait annuellement dans ce compte pour un ^ns de 2 

> florins on ne tire plus rien depuis 1615 ; la dame mar- 

> gravine de Hauer l'a fait démolir pendant les événements 
» de la guerre. Cet emplacement, ajoute le bailli , appar- 
ia tient toujours à mon gracieux seigneur et comme la 

> seigneurie de Hauer n'a pas encore manifesté ses inten- 

> tions à cet égard, on fera de nouvelles réclamations » 
Le château avait été ainsi mis à l'abri d'un coup de main 
par la marquise de Havre , mais nous ignorons, jusqu'à 
présent si la lutte s'engagea dans les rues entre ses gardes 
vallonnés et les reîtres et les lansquenets des rhingraves, 
vers la fin de janvier 1615. 

A ces détails sur le tumulte de 1615, comme on disait 
alors, il faut ajouter que les suites eh furent favorables au 
parti catholique, dont les bourgeois, après avoir été long- 
temps opprimés, parvinrent enfin à jouir de leur préroga- 
tives et à siéger parmi les treize, grâce à l'énergie déployée 
par la marquise de Havré^. 

1. V. Arch. comm. de Fénétrange, BB. L Le livre da XX® 
Jour (en allemand) f. 91. 



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— 145 — 

Les Rbiagraves ne se tinrent pas pour battus : ils s'a- 
dressèrent à la Chambre impériale de Spire et au bon duc 
Henri, le 28 mars, prétendant que c'était la marquise quis 
la première, avait rompu le burgfrid en faisant faire des 
processions publiques hors de la chapelle et du château ; 
ils renouvelèrent leurs plaintes le 28 septembre. Le 27 
mars 1617, le duc s'étant enfin décidé à intervenir, ils le 
remercièrent de ce qu'il leur avait envoyé ses conseillers 
pour commissaires. Mais la marquise ne se rendit pas a 
la conférence qui fut proposée , en sorte que ce ne fut 
qu'au mois de novembre 1618 que toutes ces difficultés 
furent aplanies par un jiouveau burgfrid^ , dont il ne fut 
plus qu^tion après la guerre de Trente ans, qui, la même 
année, éclatait à Ifeiutre extrémité de l'Empire germa- 
nique. 

Le 25 janvier 1 64 7, la marquise se trouvait dans son château 
de Fénétrange où elle fit l'acquisition delà part que lesLand- 
sberg possédaient dans les seigneuries de Brackenkopf, Gué- 
roldseck etCommune.Elie était assistée de deuxseigneurs ap- 
partenantauxplusnobles et plus anciennes familles d'Alsace: 
Wolf Boeckié de Boecklinsau et Georges Zorn de Bulach, 
tuteurs d'Adam Martzloff, Richard, Maximilîen, Marie-Ma- 
deleine et Catherine, enfants de Jacob et d'Ursule de 
Landsberg. L'acte de vente fut dressé dans ^e^rand poêle 
en haut du château de S. A. Madame la princesse Diane, 
dans ce vaste appartement qui s'étend au-dessus de |a 
chapelle castrale, et où Ton remarque eijcore aujourd'hui 
une vaste cheminée, des poutres historiées, des croisées 
coupées par des meneaux prismatiques en quatre parties, 
et l'ouverture carrée qui le mettait en communication avec 

1. y. Communes, t. L p. ^4/6, art. FéaétraDge. 



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Gotogk. 



— 146 — 

la chftpelle^ lohannKeudel de Spire, notaire public juré de 
S. M. I., habitant et bourgeois de Fénétrange, ancien bailli 
des Landsberg en 1598, fut chargé de dresser Tacte en lan- 
gage germanique, en présence de JérémieLalouette, prévôt 
de la seigneurie Commune, de Sébastien Geyer et de Mathis 
Smidt, tous deux échevins de Fénétrange,tous deux appar- 
tenant à cette bourgeoisie turbulente, dont l'attitude, pendant 
la période orageuse qui s'écoula depuis l'époque où, après 
avoir été de condition serve et soumise aux innovations des 
Rhingraves , elle reçut sa charte d'afiranchissement , for- 
merait un tableau d'un intérêt saisissant, qu'il faudrait 
compléter par celui de sa nouvelle orgam'sation municipale ; 
ce que ne nous permettent pas les limites du cadre étroit 
que nous avons adopté. 

La date de la mort et le lieu de la sépulture de la mar- 
quise de Havre nous sont inconnus. Dom Calmet rapporte 
dans sa Notice , art. Fontenoy , qu'elle vivait encore en 
1621 , au moment ou le pays allait être envahi par les 
troupes de Mansfeld. Suivant un autre document , elle se 
trouvait, le 14 octobre 1625, dans son château de Thicourt, 
où fut signé le pacte de famille qui réglait les droits de 
ses héritiers. Parmi ceux-ci on remarquait son gendre , le 
fils aîné de son vieil adversaire le rhingrave Frédéric; 
Philippe-Othon , que Diane eut la consolation de voir em- 
brasser la religion de ses ancêtres et élever au rang de 
grand-écuyer de Lorraine par le duc Charles, III et de 
prince du Saint-Empire par l'empereur. Phîlippe-Othon 



1. Cette salle est mainleDaDl dWisée par des comptrlimeots entre 
plusieurs petits ménages, et le second étage est deyena an grenier^ 
dont les fenêtres ont été murées en partie. 



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— 147 — 

fat la tige des princes de Salm-Salni, doot la résidence est 
aojonrd'hni dans la Wes^halie prossi^ine. 

vn. 

Après la mort de sa fondatrice , la chapelle castrale eut 
à sobir d'étranges Yicissitades. 

Pendant la guerre de Trente ans, elle ne fat même pas 
épargnée par le grand Gondé, ainsi qu'on le Yoit par le titre 
d*one pièce , non retrouvée , qui fat jointe à un inventaire 
de 1722* et dont voici la teneur : < 

c Inventaire des reliques autrefois à ITglise du châ- 

> teau de Fénétrange, retirés (sic) par ordre du prince 

> de Gondé, suivant la missive en original datée du camp 
» deFriburg, du 17 octobre 1643 et récépissé au bas 
» dudit inventaire de son aumônier et copie tant dudit 
» inventaire que du récépissé. > 

La nomenclature suivante, empruntée aussi à l'inventaire 
de 1 722, etsignée par le bailli des Havre, Jean Heyer (1644- 
4660), complète notre description de la chapelle castrale, 
dont les splendides ornements , en partie aux armes des fon- 
dateurs, échappèrent, on ne sait conmient , au pillage des 
Suédois, qui saccagèrent la ville en 4636. Ces ornements 
furent considérablemunt détériorés, et quelques-uns dur^t 
être remplacés en 1662, ainsi que l'indiquât des annota- 
tions, d'une écriture postérieure, dont est surchargée la 
pièce que nous allons reproduire in extenso. En la par- 
courant, on s'explique combien grande devait être l'irrita- 
tion des jeunes Rhingraves, dont le puritanisme intolérant 
ne put supporter la vue du luxe déployé dans les pompes 
religieuses de la chapelle de Diane de Dompmartin. 

4. y. Trésor des Chartres , liasse cotée B. 5886. (Fénétrtiige- 
CoBuami.) — n en est plus amplement qnesiioa aa S VII. 



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— 148 — 
Inventaire de totis les ornements trouvés dans la chapelle 
de Fénestrangeet y appartenant. {Original. Arch. dép. 
Fénétrange- Commun.) » 

Cy: 

Ud calice avec la patène d'argent partie doré. 

Un encensoir en argent. 

Un petit gobelet d'argent doré. 

Une grand croix d'argent. 

Deux petites coqoilles d'argent, une des coquilles rom- 
pues. 

Une gondole à mettre encen avec une petite cuillère 
d'argent. 

Un ciboire servant de monstrance tout argent. 

Un petit tableau. 

Un tabernacle sur l'autel. 

Un autre petit po' porter le S*-Sacrement le jour de la 
Feste-Dieu, avec des petits rideaux et autres broderies. 

Un grand drap de velours noir et blanc avec les armes 
de nos seigneurs. 

Deux autres draps noirs et blancs pour mettre sur les 
morts. Fort deschiré. 

Un devant d'autel velours noir et blanc. Fort taché. 

Un devant d'autel ver| et blanc, toile d'or. 

Un autre devant d'autel, damas et broderie , au milieu 
l'annontion. 

Un devant d'autel, toile d'or et figuré. 

Une chasuble avec Festoie et manipule en toile d*or. 

Une blanche et verte toile d'or avec les armes deschirée 
sur le devant. 

Une autre de taffetas blanc et taffetas rouge deschirée et 
mangée des 'souris. 

Deux tuniques blanche et verte. 



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— U9 — 

Deux aotres blanches. 

Deux toniques de velours rouge avec des parements 
d*argent. 

Deux tuniques de velours noir. 

Une chasuble noire. 

Une autre de taffetas violet. 

Une chappe de taffetas blanc doré. 

Un ciel taffetas rouge. 

Deux rideaux de taffetas rouge. 

Deux taffetas à couvrir le tabernacle vert et noir. 

Un autre de lassis. 

Deux robes rouges pour les enfants, avec les bonnets 
quarrés. 

Une boëte à mettre le vénérable sacrement d^argent. 

Une croix d'ébéne; le crucifix, la Vierge, le SWean 
d*argent^ n.-d. dessus d'argent. 

Un petit tableau d'ébëne. 

La lampe d'argent. 

Six chandeliers de cuivre tant gros que moyens. 

Deux petits tableaux- de marbre. 

Sept autres petits, les autres desiolés. 

Six petits vases d'étain. 

Deux autres paires. 

Deux anges taillés tenant deux chandeliers dorés. 

Un petit coussin, dessus les reliques de S^Uorin et S^* 
Jacques, apôtres. 

Un autre avec des reliques des martyrs thébains. 

Un missaille. 

Un antiphonaire. 

La Vierge avec la couronne de perles. 

Un petit chappelet de coralles rouge et perles. 

Un Enfant-Jésus avec une petite couronne.... 



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— 450 -- 

Un autre avec cinq médailles d'argent et quelques perles. 

Un Christ attaché à la colonne tout de marbre. 

Une S*«-Catherine de bois. 

Un S*-Christophe de bois. 

Une main avec quelques reliques. Est à Romelfing^ 

Deux portioncules de reliques dans un autre bois. 

Deux tête d'anges de cire. 

Force bouquets façonnés. 

Les quatre Ëvangélistes. 

Une Vierge. 

S^® Catherine de Sienne. 

Un crucifix, rompu. 

Une autre Vierge. 

Un Yoile de calice brodé, la Vierge au milieu. 

Un autre de satm blanc avec des broderies. 

Un lassis blanc. 

Un autre lassis rouge et noir. 

Deux corporeaux. 

Deux coussins toile d'or, des franges et gallons d'or. 

Deux autres satin rouge brodés d'argent. 

Deux yerts tapissés. 

Deux satins blancs. 

Deux noirs, tous deschirés. D'une autre écriture. 

Deux de cuir doré, deschirés. 

Deux autres avec les amicts toille fine et deux ceintures , 
unb achetée en 4662. 

Un surplis avec de la dentelle, tout deschiré. 

Un grand taffetas bleu, un blanc cassis. 

Un taffetas bleu et un blanc cassis, appartient à Bern- 
dorff et y est encore. 

Deux autres voiles de toutes coleurs, de nulle valeur. 

Un devant d'autel, pans'^coupés. 



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— 45i — 

,Un autre entrelacé. 

Une autre toile, au milieu le nom Jésus. 

Six (?) 

Une serviette, deux torche mains. 

Un panon taffetas rouge , la Vierge d'un côté , S*- 
Haurice de l'autre tout en pièce. 

Une autre panon taffetas blanc. 

Deux grands draps blancs avec dentelles pour les com- 
muniants. 

Un eau-bénitier. 

Deux choppinettes. 

Un petit chappelet. 

La tapisserie à orner la chappelle, toute de^chirée. 

Une grande couronne d'argent à mettre sur le monstrant. 

Fait le 11« jour d'avril 1649, par les sieurs curés et 
chapellains ; lesquels ornements ont esté mis ez mains de 
M. Jean Dreiz, maître d'école, pour le présent à Fénes- 
trange, lequel a signé le présent inventaire avec lesdits 
sieurs curés et chappellains. 

Signé : Jean Dreys. Jean Heyer. Charles Soufflatte, 
curé de Romelfing et Fénestrange. 

Voguer, maître d'école. Hans Blamgen. 

VIII. 

En 1650, les troupes franco-suédoises ayant complète- 
ment évacué le pays, on se mit à réparer les ruines qu'avait 
amoncelées la guerre de Trente ans. Suivant le compte du 
receveur, en 1658, on ouvrit dans la grand'salle du châ- 
teau de Fénétrange une porte, et l'on en mura une autre; 
il fut placé des vitres au grand poète sur la chapelle ; on 
paya le curé de la chapelle Charles , etc. Des notes^ nous 

1. y. Trésor des Chartes. B. 5886. (Fénétraoge. Ck>mmfm.). 



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— 152 — 

font connattre quelques-unes des dépenses affectées à l'en- 
tretien de religieux chargés de la desserte. Elles sont si- 
gnées d'un nom lorrain, celui d'un prédécesseur du véné- 
rable Mory d'Elvange, dans son fief des bords de la Nied, 
dans le Westrîch*. Jean Guillaume Selt^er d^Elvange (lo- 
hann WilhelmSeltzer von Elwingen), bailli des Croy-Havré, 
avait été nommé par Charles IV, le 5 novembre 1665, 
capitaine-châtelain, haut-officier, gruyer et receveur des 
château, ville, terre et seigneurie de Fénétrange et dépen- 
dances, dont il avait été chargé de prendre possession, le 
51 avril, après la vente de Marie-Claire de Croy. Il avait 
sous ses ordres un fonctionnaire subalterne , Gaspard 
Thiébault, qui avait été continué dans ses fonctions de 
receveur général des églises, par le prince de Yaudémont 
quand celui-ci eut fait J*acquisition de la baronnie de 
Fénétrange. 

— Le s' Gaspard Thiebault donnera un bichet de fro- 
ment, de rentes de l'Eglise , au présent porteur religieux 
de Sarbourg et ce pour aumône. Fénétrange, le 17 febvrier 
1657. d'Elvange. 

— Le s' Gaspard Thiebault, receveur général des Egli- 
ses, donnera au s' Claude , curé de Bemdorff^, ce qui lui 
revient pour avoir desservi la chapelle de cette ville, et 
pour qu'il n'ait pas de difficultés entre les s'» curés, il 
sera bon d'en donner avis au s' curé de Romelfing. 

d'Elvange. 

— Le soussigné , confesse avoir reçu de M''* Gaspard 
Thiebault, receveur général des Eglises , la quantité de 4 

1. y. M. Boalangé. Noies pour «servir à la statistiqae monu. de la 
Moselle. 1883. p. 104. 

2. Glaade de Bron?&l était an religieux bernardio do pays de Liège, 
mort en 1676. 



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— m — 

resales de blé et autant d'aveine, et ce pour avoir dessèhri 
la chapelle dudit Fénétrange, en l'an i666. 

B. Claude de Bronvai, curé de Berndorff. 

— Le s' Gaspard Thiebault, resseveur des Eglises, fera 
acheter trois mesures de vin d'Allemagne et 2 pots dé 
bière, qu'il fera délivrer aux R. P. Capucins de Salburg^, 
et ce pour qu'ils ont desservi la chapelle de ce lieu , pen- 
dant le temps qu'il n'y avoit point de curé , durant que la 
dyssenterie a régné à Berndorff ; ce qui lui sera alloué en 
dépense de son compte prochain. Fait à Fénétrange , lé 
20 octobre 4666. 

Wil. d'Elvange. 
En apostille : Nous avons reçu le contenu du présent 
ordre. 

F. François-Joseph de la Marche, gardien des Capucins 
de Sarbourg. 

— Je soussigné, certifie auoir reçu des mains du s' Gas- 
pard Thiebault , receveur des Eglises de Fénétrange , la 
somme de 20 florins du Rhin, pour retirer 7 calices qui 
sont engagés à Strasbourg^ dont ils sont détenus pour une 
note de treize florins du Rhin. La note a été pour la dé- 
pance. Ce que j'atteste sous ma signature. Fénétrange, lé 
i2 juillet 4666. d'Elvange. 

Encore plus reçu 4 florins pour ledit voyage, ce qui fait 
en tout 24 florins. 

A la suite d'une nouvelle révolution, en 1682, la collé- 
giale de Béatrix d'Ogévillers ayant été ouverte aux chanoi- 
nes, la chapelle castrale cessa d'être paroissiale. Lé 
nouveau doyen réclama et obtint du prince de Yaudémont 



i. Les RR. PP« de Sarrebourg forent fréquemment appelés à Fé- 
néiraage et dans les environs jusqu'à la révolution. 

43 



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— 154 — 

la croix de procession, un calice avec patène, encensoir, 
petit soleil pour porter le Saint-Sacrement , saint-ciboire, 
croix d*ébène, etc. A partir de cette époque commença 
Tenlèvement successif de tout le riche mobilier dont nous 
avons donné Ténumération. Voici une des pièces qui le 
constate : 

Inventaire des meubles et argenterie appartenant à la 
chapelle castrale de Fénestrange^ qui sont entre les 
mains de V officier ; les autres ayant été remis au s^ 
Pierron, doyen de la collégiale^ suivant reçu en forme 
de rêver sale ci-devant inventorié. Et cy : 
Une image de la Vierge en argent, en relief, avec un 
petit Jésus et un Saint-Jean sur velours cramoisi et un 
cadre d'ébène garni d'argent. 

Deux petites plaques d'argent, servant de chandeliers 
et attachés à un aparoy (?). 
Une petite lampe d'argent ouvragé. 
Une petite coupe d'argent vermeil servant à donner le 
vin aux communiants^ 

A cette pièce sans date, dont on ne possède plus que la 
copie, empruntée à l'inventaire de 1722 (Arch. dép. Féné- 
trange. Commun.), se trouve jointe la suivante : 

Reçu du s^ Pierron, du 14 sept. 4695, de Targenlerie 
servant au service divin de la chapelle castrale de Fénes- 
trange^ pour être mis dans TEglise avec promesse de les 
représenter quand il plaira au prince. 

C'est ainsi que l'on put encore célébrer des mariages 
sous les voûtes ogivales de l'édifice abandonné , entre 
autres celui de Christophe Van Oncle de Venette, seigneur 
de Rahling et de Bining , qui épousa, le 7 février 1710, 
Anne-Éléonore de Souart, dame de Schveigen. 

l.V.ieBulleliaduBouquiûisled'A.Aubry. Parts. 4859. p. «71,628. 



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155 — 



IX. 



Outre les Archives de la collégiale, dont faisait partie 
le manifeste de i615, il y avait les Archives des seigneurs, 
ao château, puis celles du bailliage et de la communauté, 
à THôtel-de-VilIe. La séparation de ces deux derniers 
dépôts est bien nettement caractérisée par le greflBer du 
bailliage, dans son inventaire de 1755, où il déclare que 
les doubles des rôles des villages doivent être déposés aux 
Archives du Roy, au château de Fénestrange^. Or, Sta- 
nislas représentait alors les anciens seigneurs. C'est la 
réunion de ces tro» dépôts d'archives qui a formé le fonds 
Fénestrange^ source précieuse de renseignements histori- 
ques, dont se sont enrichies les Archives départementales 
et le Trésor des Chartes. 

Les Archives des seigneurs furent longtemps reléguées 
dans une vieille armoire de la tribune de la chapelle cas- 
traie, ainsi que le constate un inventaire dressé par ordre 
du due Léopold, le 20 octobre 172:2, par un de ses con- 
seillers, messire Henry-Joseph de Kiecler, chevalier, com- 
missaire ordonnateur et général réformateur des eaux et 
forêts en )a Lorraine allemande et département de la Sarre 
et pays frontières, qui, en 1718, avait été chargé de pré- 
sider au remembrement de la terre de Fénétrange. Voici 
rintitulé de cet inventaire^ : 

c Procès-verbal du Conseiller d'Etat de S. A. R., étant à 
» Fénestrange, et commissaire en cette partie. 

» Le s^ Senault nous a représenté un procès-verbal du 

1. V. riBTeataire des papiers da bailliage en 17^3, 25 févr. (Tré- 
sor des chartes). 

â. V. Trésor des Chartes. Layette coiée B. «'SSSô. (Féaétrabge. 
Cominao.) 



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— 156 — 
3 juin dernier, portant que, dans le temps des répâ-^ 
rations que l'on faisoit au château et à la chapelle 
castrale, il se seroit trouvé une vieille armoire dans la 
tribune de la dite chapelle, ouverte et brisée, entre 
plusieurs meubles d'église et dans laquelle une masse 
de vieux papiers sur l'Eglise et l'hôpital de Fénestrange 
et la comté de Falkenstein, dont on n'avoit connoissance 
et avons fait dresser inventaire par les sieurs Senault, 
Klein et D'hame, procureur fiscal et P. Aubry, procu- 
reur et substitut à Lixheim, interprète. > 

Faisaient partie de l'Inventaire de 4722 : 
c Une liasse de six pièces formant inventaire des titres 
de Fénestrange, que Maurice du Plessîs, baiiti du prince 
de Vaudémont, et que Jean Daniel de Dalheim, maître 
des comptes dudit prince, fit transporter au domicile 
de M. Souart, le il décembre 1686 , qui les mit en 
sûreté. 

» Un inventaire des papiers de la maison de Croy, con- 
servés au château de Frîburg, tirés des mains du s' 
Pagny, châtelain dudit château, et remis dans celui de 
Fénestrange, sous la garde du s' Richard, bailli de 
Fénestrange, pour S. A. R. le 23 avril i7il. 
» Un inventaire des titres et papiers trouvés dans la 
chapelle du château de Fénestrange , fait par Henry- 
Joseph Bjkler (sic), escuyer, seigneur de Guéblange, 
conseiller de S. A. R., commissaire ordonnateur pour 
son service, et général réformateur des eaux et forêts 
au département de la Lorraine allemande en présence 
de M. Charles-Henry Souart, conseiller, secrétaire d'E- 
tat de Mg' le prince de Vaudémont, fait le 21 avril 
1711. » 

Ces intéressantes épaves d'un passé déjà si loin de nous 



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— 157 — 

ayaieni dû être mises en lieu de sûreté, notamment en 
1636 et en i676, quand amis et ennemis saccageaient le 
château et la TÎlIe. La guerre, connue sous le nom de tu- 
multe des Pandours (1743), vint de nouveau répandre une 
alarme dont nous trouvons une exemple en 1793 , lorsque 
le 1*' octobre on dirigea en toute hâte au château de 
Fénétrange trois grands coffres contenant les Archives de 
Bouquenom, différents objets appartenant à la nation et 
provenant du château de Lorentz, de Saarwerden, etc., 
pour en cas d'événements les faire passer plus loin à 
fintérieur. 

X. 

L'original d'un placet, annexé à l'inventaire de 1722^, 
nous fait connaître l'état de la chapelle castrale sous le 
règne dti duc Léopold : 

c A Son Altesse Royale, > 

> Nicolas Yan Oncle , curé et prêtre de Fénétrange, 

> conjointement avec les bourgeois catholiques dudit Heu, 
9 remontre très humblement qu'en l'an 1582' , Diane de 
9 Dommartîn , duchesse de Havre , en partie dame des 
9 terres de Fénétrange, auroit cédé la part et portion des 
9 églises desdites terres aux hérétiques luthériens, dont 
» les chefs étoient Otto (sic) et Frédéric, Rhingraffs, aussi 
9 seigneurs dudit Fénestrange. Le Pape ayant été informé 
9 qoe cette trop faible cession est injurieuse à la religion 

> catholique, obligea cette dame de bâtir quatre Eglises 

> paroissiales dans ladite terre , les fournir d'ornements ; 
9 une de ces quatre Fglises fut bâtie au château de Fé- 



1. y. Trésor des Chartes. B. 5886. (Fénétrange. Comman.) 

2. Lisez : 158i. 



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— 158 — 
» nestrange, pourvue de tous les ornements nécessaires ; 

> les luthériens, en vertu de la eession, ayant enlevé ceux de 

> l'ancienne paroisse, celle bâtie au château, qu'on prétend 
» être chapelle castrale, servit de paroisse jusqu'en Tan 
9 1682, que la religion luthérienne a été abolie par les 

> armes de France ; l'ancienne église reprit une partie 

> des ornements transportés du château en icelle par le 
» curé de ce temps ; il se trouve cependant encore, entre 

> les mains des officiers de S. A. B. , une petite lampe 

> d'argent, un gobelet et quelques plaques , le tout d'ar- 
» gent. 

» Ce considéré , plaise , Monseigneur à V. A. R., or- 

> donner à ses officiers de remettre les effets dudit châ- 

> teau à la paroisse encore à elle appartenant et le tout 

> pour être employé au service divin, pour la plus grande 
» gloire de Dieu, la continuation des vœux pour un long 
» et heureux règne de V. A. R. 

» Signé : VAN ONCLE. » 
Au dos du placet : c S. A. R. ordonne au sieur comte 

> de Choiseul-Beaupré , bailli de Fénestrange , de faire 

> remettre incessamment à la paroisse dudit lieu les lam- 
» pe, gobelet, plaques d'argent et tout autre ornement 

> d'Eglise, qui sont au château dudit Fénestrange , pour 

> être employés à former un ciboire et un soleil en ladite 
» Eglise. 

» Fait à Lunévîlle, le 5 janvier 1727. » 
En apostille ; t J'ai reçu l'original de la présente copie. 
» Le comte de CHOISEUL BEAUPRÉ. » 

Sous Stanislas, en 1763, il restait encore quelques vieux 
tableaux , la cloche , et dans le caveau, quatre cercueils 
en plomb, peut-être d'autres cercueils en chêne ; (e doyen 



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— 159 — 
de la collégiale s'empressa de réclamer le tout et rédigea 
ainsi sa demande , qui fat YÎsée par le lieatenant civil et 
criminel du bailliage : 
« A Monsieur d'Hame, conseiller du Roy, lieutenant- 

> général civil et crimiinel du bailliage de Fénétrange 
» et en qualité de subdélégué commissaire en cette 
» part. 

> REMONTRENT très-humblement les doyen , cha- 
3 noines et curé vicaire perpétuel , à eux joints les éche- 

> vins et fabriciens de TEglise collégiale et paroissiale de 
» TEglise de S*-Pierre de Fénétrange que leurs prédé- 

> cesseurs ayant obtenu, en 1695 et en 1697, la permission 
» de transporter en leur dite église les ornements, vais- 
» saux sacrés et autres décorations les plus nécessaires 
» à la célébration de nos mystères , qui étaient en la cha- 
» pelle du château de cette ville, comme ils sont énoncés 
B dans leurs quittances, ils auroient pareillement obtenu 
» de S. E. Mg' le chancelier de Lorraine un décret en 

> date du 4 may 1753 , par lequel ils sont autorisés à 

> faire remettre en leur Eglise tous les vieux tableaux, 
» meubles et autres effets restés dans ladite chapelle et 
» principalement une cloche avec le bois et marnage né- 

> cessaire pour accompagner celles qui sont dans la tour. 
B Ce qui ne fat point mis pour lors en exécution, malgré 
» que dans ladite année ladite chapelle fut profanée par 

> les choses qu'on y mit, et malgré que depuis on n*y fît 
» plus de procession comme d'ancienneté dans Toctave du 
» très-saint Sacrement , parce que M. le comte de Saint- 
1 Ignon, qui logeoit audit château, leur a observé que la- 

> dite cloche lui étoit nécessaire pour appeller du secours 
» en cas qu'il fut attaqué la nuit par des volleurs. Cette 
» raison n'existe plus, et, par le même décret , il est aussi 



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r- 160 — 

», permis aux remontrants de faire transporter des osse-r. 
^ ments et reliques des morts que Ton auroit mis dans le 
» caveau de laditte chapelle, dans le temps qu'on y faisoit 
» le service paroissial , s'ils s'en trou:vent après l'ouver-. 

> ture et la visite faite, parce qu'elle est toujours actuel- 
^_ lement employé à dçs usages profanes. Us ont aussi ob- 
» tenu des supérieurs ecclésiastiques de les remettre à 
» Tossuaire de la paroisse , afin qu'ils ne fussent pas 
» profanés. 

» Monsieur, ce considéré, il vous plaise, etc. 

» Jean GUIRE, chanoine et doyen du chapitre. 

# Vu le 13 décembre 1763. > d'HAME. > 

Les ossements qui se trouvaient dans le caveau furent 
enlevés, le 9 juillet 1764, ainsi que le constate le pro- 
cès-verbal de la vente des meubles de la chapelle castrale* : 

« .... a été procédé en la cour du château, devant la 

> chapelle qui y est attenante , à l'adjudication de quatre 

> cercueils de plomb, provenant du caveau et trouvés sans 
» couverture et gâtés de rouilles, pourriture et vieillesse. 
» Après que les ossements qui y estoient eussent été lavés 
» et transportés, avec les cérémonies ordinaires , dans un 
» cercueil de bois de chêne, fait exprés, qui ^ été déposé 

> dans l'ossuaire de l'église collégiale de Fénestrange , en. 

> attendant qu'il en soit disposé autrement. » 

M. de Vareilles, vicaire-général de Tévéché de Metz, 
écrivit à ce sujet, le 18 septembre 1764, au doyen : « J'ai 
» de la peine à comprendre, Monsieur , quelle est la rai- 

> son qui vous a déterminé à vous adresser à M. le chan- 
» cellier , pour obtenir la permission de transporter d'une 
9, église dans l'autre, des tableaux, ornements, et d'ouvrir 

i^ V. Arçh. dép. Coll. de Féiiétrangc. X» L. 237. 



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— i6i — 

9 un caveau, transporter des ossenleots et autres choses 
» de cette nature , qui semblent n*appartenir qu'à la jurw 
t diction ecclésiastique. Je vous envoie aujourd'hui la 
9 permission de bénir ledit caveau et la nouvelle cloche. > 

Il importe peu de savoir comment se termina le conflit 
soulevé entre M. de la Galaiziére et M. deYareilIes, entre 
le chancelier du roi Stanislas et le vicaire-général de Té* 
vèqne de Metz ; ce qui est certain , q'est que le caveau de 
la collégiale, profané en 1565, n'était pas encore béni en 
4770*, et que l'on n'y déposa pas les cendres des dynastes 
du château, qui furent reléguées dans l'ossuaire du cime- 
tière, d'où elles n'ont disparu qu'assez récemment , après 
avoir traversé la tourmente de 93. Nous ignorons ce qu'el- 
les sont devenues. Parmi les cercueils de plomb vendus 
à l'encan dans la cour du château, devait se trouver celui 
de Charles-Philippe de Croy, le filleul de Charles-Quint 
et de Philippe II, le mari de Diane de Dompmartin. 

Ici s'arrêtent nos recherches. £n 1765, le château de 
Fénétrange fut acensé au nouveau gouverneur, M. de 
Frimont, et rebâti en partie par lui. C'est ce qui fit dire 
à un auteur lorrain , à Dnrival' : c il y avoit un vieux 
> château , dans lequel étoit l'ancienne chapelle castrale ,. 

i. V. Arcb. dép. Coll. de FéDétrange. X*. L. U6. 

2. V. Durival. Descriptioo de la Lorraine. Nancy. 1779. T. II. p« 
2tf6. — La Notice de Dom Calmet et le terrier de 1720 ont aassi 
9ieDtiooné la chapelle castrale, mais d*aoe maoière encore plas laco^ 
oiqoe. Qoaot k Tétat de la core de Fénétrange , présenté le 2 septem- 
bre 1725 à messire J.-B. Canon, chanoine de Metz (V. Coll. de Féné- 
trange, n** 120), il nons fournit très-peu de détails nouveaux. Aprè& 
atoir rapporté qn*on ne dit plus la messe dans la chapelle castrale , il 
nous apprend que ceux qui demeurent an château en ont la clef; que 
par ouï dire, la chapelle est sous Tinvocation de Saint-Jacques , que 
l'on y élève un reposoire le jour de la Fête-Dieu et qu'il y a un caveau«. 
pe^ anciennes tombes, pas un mot. 



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— 162 — 

> et un caveau sans doute la sépulture ordinaire des sei- 

> gneurs. — On a construit une maison très-considérable 

> sur remplacement du château, » ajoute Durival sans se 
douter apparemment qu'au milieu des travaux de restaura- 
tion en style Louis XV, la chapelle castrale et la sombre 
façade du manoir seigneurial habité par Diane de Domp- 
martin étaient restées debout, bien déchues, il est vrai, de 
leur antique splendeur. 



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l-lh.lC/i.-f'f„;./^ .Va^u 



MEREAUX DU CHAPITRE DE TOUL 



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SUR 



QUELQUES MÉREÂUX 



DU CHAPITRE DE TOUL, 



PAR M. AUG. DIGOT. 



Il a'eotre pas dans le plan de ce petH trayail de rappe- 
ler, même succinctement tout ce que l'on a éerii rdati- 
ïemevt à l'origine et à l'usage des méreaux. De semblables 
explioati^ns pn'eatraineraieut trop loin, et je me conteii*- 
terai de quelques notions extrêmement sommaires. 

Les reyenus des chi^itres (chapitres des cathédrales ou 
collégiales) étaient ordinairement divisés en deux parts, 
lia première se. subdivisait elle-même eA autant de pré- 
bendes qu'il y avait de ehanoines » et chacun de ceux-ci 
touchait la sienne, lors môme qu'il montrait peu d'em- 
pressement à assister au:( oiBces. L'autre part , au con- 
tranre , était destinée à réoompensier l'assiduité à ces 



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~ 164 — 

mêmes offices. A cet effet, lorsqa*an chanoine se présen- 
tait h l'église y il recevait ce que Ton a nommé plus tard 
sa distribution , et il résultait de cet arrangement que les 
ecclésiastiques les plus exacts et les plus réguliers étaient 
en même temps les mieux rétribués. Les moyens d'effec- 
tuer la distribution dont il s'agit ont yarié selon les temps 
et les lieux. Dans quelques églises » on se contentait de 
prendre les noms des chanoines présents ou de les pointer 
sur le tableau du chapitre. Ce système donna lieu à des 
abus et souleva des réclamations. Plus d'une fois, les 
ecclésiastiques négligents prétendirent que le pointeur les 
avait omis à dessein ou par distraction , et , pour couper 
court à de pareilles plaintes, on adopta presque partout 
l'usage de faire la distribution, pendant où après l'office, 
en remettant aux chanoines présents ce qui devait leur 
revenir. Mais, comme il n'y avait pas au moyen âge (sauf 
les bronzes romains qui circulaient encore) de monnaie 
moindre que l'obole , pièce d'argent dont la valeur était 
asseai considérable; comme les offices étaient très-nom- 
breux, et que la distribution de chaque ecclésiastique ne 
devait pas valoir une obole , on prit le parti de créer une 
sorte de monnaie conventionnelle, à laquelle on imposa le 
nom de marallus, merallus ou merellus, en français me- 
rci ou méreauj mots qui viennent du substantif grec méros 
ou merèsj lequel signifie part ou portion. * 

Ces méreaux étaient presque toujours en plomb, rare- 
ment en cuivre, et quelquefois ils portaient un mot, tel 
que matines, messe ou vespres^ indiquant à l'occasion 
dequel office ils devaient être distribués*. C'était lepoin- 

I. M. RooyeradéerH (dans h Bévue numismatique, t. XIX^ 
p. 365) des méreanx k Fosage de Téglise collégiale Saint- Wolfraa 
d'Abbçville , el sqr lesquels oo Ht les moU MATines , MËSses et 
VESpres. 



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— 465 — 

teur et parfois le chantre ou un autre dignitaire*, qtii 4 
après avoir pris les noms de tous les assistants , ou même 
sans s'être acquitté de cette formalité , désormais inutile , 
donnait à chacun des chanoines le méreau établissant son 
droit à la distribution. Puis , à des époques fixées d'a- 
Yance, les chanoines se rendaient chez le trésorier du cha-^ 
pitre , et là on leur remboursait en monnaie courante la 
valeur des méreaux qu'ils avaient reçus. A la Sainte-Cha- 
pelle de Paris, l'échange se pratiquait tous les samedis' ; 
mais il n'y avait rien d'uniforme à cet égard, et chaque 
église avait ses usages particuliers. 

Ce n'était pas toujours aux membres du chapitre que se 
faisait le remboursement dont il s'agit. Il s'était introduit 
dans les villes qui possédaient des églises épiscopales ou 
des collégiales une coutume que nous devjDns signaler. 
L^échange des méreaux contre de la monnaie n'ayant lieu 
parfois que de loin en loin, les chanoines qui avaient des 
dépenses à acquitter on des achats à faire donnaient à 
leurs créanciers ou aux marchands les méreaux qu'ils pos^ 
sédaient, et ces créanciers ou ces marchands les portaient 
eux-mêmes au trésorier et en recevaient la valeur en es- 



i. Item, idem Gantor sive Praesideûs plombos iateressenlibus horis 
dislribael. V. une charte de Ferri de Clnoy , évèqne de Toarnay, 
confirmant la fondation de la collégiale de Middelbonrg, dans Le Mire, 
Opéra hUtorica et diplomatica, t. II, p. 13^. — Dislribalori me- 
rellorom , in yim prssliti per enm joramenti , inhibentes ne personis 

httc commiltentibos distribntiones aliqoatf exsolvere prssnmaU 

V. Reformatio Sanetœ Capellœ per Carolum VI, dans Du Gange , 
Glossarium, édit. Henschel, v® Merallus. 

2. Qnolibet sabbato anni , omnes canonici , capellani et clerici con* 
Yeninnt in caméra solntionis, et debent merellos snos ibi asportare, nt 
Yideatnr qnid et qnod eornm nnnsqoisqae fnerit lacratns. Y. Statuta 
Canonieorum Sanetœ Capellœ Parisiensis , p. 22. 



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— 166 — 

pèces courantes. Les méreaux constituaient , par consé- 
quent, une sorte de monnaie conventionnelle dans les villes 
épiscopales et dans les autres lieux où se trouvaient des 
chapitres. 

Les auteurs qui ont traité de ces signes représentatifs 
ne s'accordent pas sur l'époque à laquelle on a commencé 
à en faire usage. Les textes qui les mentionnent ne sont 
pas fort anciens, et Ton n'a pas , à notre connaissance du 
moins, publié jusqu'à présent de méreaux remontant à 
une antiquité un peu reculée. M. Rouyer pense toutefois 
qu'on les employait dès le xiii® siéele^, et je crois que l'on 
peut , sans crainte de se tromper, dire qu'ils étaient con- 
nus cent ans plus tôt, car je publie dans cette note deux 
méreaux , dont l'un est bien certainement du xiii® siècle , 
tandis que le style de l'autre ne permet pas de le croire 
plus récent que le %n^. 

Quoi qu'il en soit, o'n possède encore aujourd'hui un 
assez grand nombre de méreaux , et il est , sans doute , 
inutile d'ajouter qu'ils offrent les types les plus variés et 
quelquefois les plus singuliers. Cependant, malgré leur 
variété^ ils ont, pour la plupart, un certain air de parenté 
avec les monnaies que l'on frappait à Tépoque de leur 
émission, et cette ressemblance, souvent assez légère, j'en 
conviens, permet de les classer et de leur assigner une 
date, avec quelque certitude ou du moins avec vraisem- 
blance. 



i. y. Risvue numismatique y t. XI V^ p. 56 i. Ed iS57y les cha- 
noiaes de la cathédrale de Màcoo prétendaient s'être servis de méreaux 
depuis trois ou quatre siècles. M. Gh. Robert a publié dans la Re~ 
vue numismatique, 2« série, l. V, p. i8â et ^85 , quelques méreaux 
de celte église, et deux de ces pièces semblent , en effet , remonter au 
XIV® siècle. 



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— i67 — 

Daby^ et d'autres numismates^ ont publié beaucoup de 
méreaux provenant de diverses cathédrales et de plusieurs 
collégiales ; mais aucune de ces pièces n'appartient à la 
Lorraine, et la présente note est le premier travail où l'on 
ait décrit quelques méreaux du chapitre de Toul. 

i . La pièce que j'ai rangée à la tête de la série (v. la 
planche , n^ i) appartient évidemment à une époque très- 
reculée, et si j'ai rapporté ce méreau au xn® siècle , j'au- 
rais pu, sans témérité , le vieillir encore et l'attribuer au 
XI®. C'est une masse de plomb , coulée grossièrement et 
offrant une convexité, entourée d'une sorte de bordure en 
saillie, que j'ai tâché de figurer sur la planche (v. n® i bis). 
La pièce présente d'un côté une surface parfaitement lisse, 
et de l'autre côté une croix, dont les branches s'élargis- 
sent un peu vers les extrémités , que termine la bordure 
dont je parlais tout à l'heure. Au centre de la croix on 
voit un point saillant , et entre les branches des stries oU 
raies , qui figurent comme une seconde croix. Le poids 
considérable de ce méreau , la rudesse du travail et une 
ressemblance éloignée avec les deniers frappés, à Toul « 
par les évêques Gérard, Brunon, Udon, Pibon et Ricuin', 
me forcent à le regarder comme très-ancien. Il ne porte 
aucune légende; mais il a été trouvé à Toul, et cette cir- 
constance supplée à toute autre indication de provenance, 
car les méreaux ne circulaient jamais hors des villes dans 
lesquelles on les fabriquait. 

i. V. Traité des monnoies des barons, passim. 

^. Rey)ne numismatique, passim et notammeot t. III , p. ^ , 
Xin, p. 5B6 et saiv., t. XIV, p. 561 etsaiv., l. XVI, p. 218 et suiv. 

3. V. Recherches sur les monnaies des évêques de Toul , par 
M. Robert, p. 11-20, planche I, fig. 2, 3 et 4, pi. II, fig. 1, 2, 3 et ^. 



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— m — 

â. La pièce qui me parait devoir être placée au second 
rang, sous le rapport de l'antiquité^ appartient, comme la 
précédente, à la riche collection de M. Gillet , vice-prési- 
dent du tribunal de Nancy (v. la pL, n** 2). Son tmvail est 
encore assez grossier ; néanmoins , il est tellement supé- 
rieur à celui du n<^ i, qu'on dirait ces déuxméreaux sépa- 
rés par un intervalle de plusieurs siècles. Je pense que lé 
n<^ 2 a dû être coulé vers le commencement du xiti^ siècle ; 
car son revers offre de l'analogie avec lés deniers frappés 
par l'évêque de Toul Pierre de Brixey, qui siégea de 4168 
à 4192*. Voici la description de ce méreau : 

D. N.-S. Jésus-Christ attaché à la croix; au-dessus le 
soleil et la lune , comme sur toutes les réprésentations de 
ce genre exécutées au xn« siècle; à droite et à gauche de 
la croix , deux anges , qui paraissent soutenir les bras du 
Christ, ou peut-être reçoivent dans des vases le sang cou- 
lant de ses plaies. 

R. Une croix, terminée par des globules et inscrite dans 
un cercle; grenetis extérieur; entre le cercle et le grenetis 
les lettres SA3l GAqI, qui semblent être mises pour 
SANCTI GERARDI. On sait que le patron de la cathé- 
drale dé Toul était saint Etienne ; mais saint Gérard , qui 
avait reconstruit l'église et tâché de rétablir la vie com- 
mune parmi les chanoines; était en grande vénération chez 
eux, et je vais décrire un autre méreau sur lequel son 
nom figure incontestablement. 

3. Ce méreau, qui a été récemment découvert dans le 
préau qu'entoure le cloître de la cathédrale , se conservé 
dans le trésor de cette église (v. la pi., n® 3). 

1. V. Recherches sur les monnaies des évéques de Toul, p. 30 
ei 51, pi. Vf, fig. 5. 



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— ^69 — 

D. Croix pattée, inscrite daos un cercle; entre ce cercle 
et celui cpii borde la pièce, la légende MONETA en capi- 
tales gothiques très élégantes. 

R. T majuscule, inscrit dans un cercle ; entre ce cercle 
et celui du bord, la légende f GERADI (pour GERARDI), 
qui complète celle du droit. 

La forme des lettres et la ressemblance du type avec 
celui de monnaies frappées au xit« siècle par les ducs 
Raoul et Jean I',et avec plusieurs autres pièces du même 
temps, me portent à croire que le méreau n^ 3 doit re- 
monter à la première moitié du xiv^ siècle. 

4. J'assignerai une date un peu plus récente à un mé- 
reau, de dimensions beaucoup moindres (y. la pL, n^ 4) , 
qui figure dans le trésor de la cathédrale de Toul. En 
▼oici la description : 

D. Trois cercles concentriques ; entre les deux cercles 
les plus rapprochés du bord un zigzag; dans le champ, un 
calice, accosté de deux annelets. 

R« Cercles et zigzag semblables à ceux du droit; dans 
le champ, un écusson de vair, à trois tires. 

Le profil du calice et le dessm de Técu, semblable à 
celui que Ton voit sur les monnaies de Tévêque de Toul 
Thomas de Bourlémont (1330-1353) et des ducs de Lor- 
raine Raoul et Jean P , ne permettent guère de faire des-, 
cendre la pièce plus bas que le second tiers du xi^ siècle, 
et il faudrait àième la faire remonter beaucoup plus haut, 

i. V. Recherches sur les monnaies des ducs héréditaires de 
Lorraine , par M. de Sanlcy , p. 63 et 72 , pi. V, fig. 13 , pi. VH , 
fig. 3 et 8. 

2. V. Rechercfies sur les monnaies des évéques de Toul , p. 52- 
et %5, p). VIU, fig. i et 2 ; Recherches sur les monnaies des ducs de 
Lorraine, passim, 

14 



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— 170 — 

si l*on voulait, à tort selon moi , reconnaitre dans Téciis- 
son du revers les armes de la famille de Beaufremont , 
dont un membre, Gauthier de Beaufremont, fut élu évèque 
de Toul en 1271 , mais ne put obtenir du souverain-pon- 
tife la confirmation de son élection'. 

5. Le méreau suivant, qui a été découvert, comme le 
n^ 3, dans le préau du cloître de la cathédrale, appartient 
aussi au trésor de cette église (v. la pi., n® 5). Ses types 
sont les mêmes que ceux du n^ 3 ; mais le style en est 
tout autre, et on n'aperçoit aucune trace de légende. 

D. Croix pattée , cantonnée de deux annelets aux 1®' et 
4® cantons, et enfermée dans deux cercles concentriques ; 
bordure formée de trois cercles concentriques, avec ha- 
chures croisées. 

R. Bordure semblable ; dans le champ, T enfermé dans 
deux cercles concentriques. 

La forme bizarre de la croix et du T, le style des deux 
bordures et l'analogie que ce méreau présente avec un 
gros de l'évèque Pierre de la Barrière (1361-1363) et 
avec diverses monnaies de Charles II , duc de Lorraine', 
m'engagent à assigner pour date à sa fabrication le com- 
mencement du XV® siècle. 

6. C'est aussi à la même époque , et même un peu plus 
tard, que je rapporte le n^ 6, qui se trouve dans la collec- 
tion de M. le docteur Denis , de Toul , correspondant de 
l'Académie des Sciences (v. la pi., n^ 6). Son diamètre est 
à peu près égal à celui de la pièce décrite -sous le n9 5. 

1. y. Benoît Picart , Histoire eccfésiastique et politiqtie de la 
ville et du diocèse de Toul, p. iS3 el i5^. 

2. V. Recherches sur les monnaies des évéques de Toul , p. 53 , 
pi. IX, fig. { ; Recherches sur les monnaies des ducs de Lorraine, 
passim» 



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— i7i — 

D. Dans le champ, une croix pattée ; enire deux cercles 
concentriques une légende , qui commence par une croi- 
sette, et que je n'ai pu déchiffrer; bordure semblable à 
celles du n® 6. 

R. Dans le champ , un monogramme, où j'entrevois les 
lettres nécessaires pour former en abrégé les mots BEATVS 
STEPHANVS , nom et titre du patron de la cathédrale ; 
entre deux cercles concentriques, une légende, à peu près 
illisible , et où je crois cependant distinguer, en prenant 
les lettres à rebours, les mots BEATI GERDI (pour BEA- 
TI GERARDI) ; bordure pareille aux précédentes. 

La mauvaise conservation de cette pièce , que Ton a 
même percée^ probablement pour l'enfiler avec d'autres , 
ne me permet pas de tirer un meilleur parti de ses longues 
légendes ; cet inconvénient n'est pas rare quand on s'oc- 
cupe de l'étude des méreaux ; la plupart sont fabriqués 
avec une telle négligence , beaucoup d'autres sont telle- 
ment oxydés par un long séjour dans des terres humides , 
qu'il est bien souvent impossible de les expliquer, et M. 
Bourquelot, qui a publié plusieurs méreaux de la collé- 
giale Saint-Quiriace de Provins, n'a pas hésité à déclarer 
que leurs légendes lui paraissaient illisibles^. 

7. Celte observation me servira d'excuse pour ce que 
j'ai à dire de la pièce cot^e 7, qui est à peu près contem- 
poraine des deux précédentes^, mais qu'il n'est guère plus 
aisé de déchiffrer (v. la pi., n<> 7). Je la décrirai briè- 
vement. 

i. y. Revue numisttiatiqwy I. III, p. 46. 

2. Elle a été trouvée k Toul , dans les démolitions d'une vieille 
maison sise rue de la Monnaie» et elle appartient à M. Dnfresne , con- 
seiller de préfecture et membre de l'Académie de Metz. 



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— 172 — 

D. Dans le champ, une croix pattée, formée de quatre 
triangles réunis par un globule ; autour de la croix une 
large bordure, dont un coup d'œil jeté sur la planche ren- 
dra mieux compte qu'une description détaillée ; entre le 
cercle qui termine cette bordure et le cercle extérieur, 
une longue légende presque illisible, mais où l'on retrouve 
cependant les éléments des mots SANCTI GERARDI. 

R. Dans le champ, un T , dont les extrémités se termi- 
nent par une triple pointe; autour une bordure semblable 
à celle du droit, mais qui est interrompue sur un point 
et laisse lire le mot todl en lettres retournées ; sur le 
bord de la pièce une inscription indéchiffrable, 

8, Tous les méreaux que je viens de décrire sont en 
plomb et coulés; le suivants au contraire, est en cuivre , 
et les figures ont été gravées à la pointe (v. la pi., n^ 8). 
On peut cependant admettre, à la rigueur, qu'il servait au 
même usage. 

D. Ecusson terminé en accolade et offrant les cailloux 
de saint Etienne. 

R. Ecusson de même forme et présentant un chevron , 
avec deux roues en chef et une ancre en pohate. 

Il n'y a ni légendes, ni monogrammes; mais l'origine 
touloise de la pièce n'en est pas moins certaine. En effet , 
elle a été découverte, avec le n^ 7, dans une maison de la 
rue de la Monnaie; l'écusson du droit est celui de la cathé- 
drale de Toul*, et les armes du revers^ sont peintes, plu- 
sieurs fois , autour de la coupole et au-dessus de la porte 

1. Il apparUeDt également k M. Dufresne. 

2. De gueules, à trois cailloux d'argent, posés 2 et 1. 

3. De gueules, au chevron d*or, accompagné en chef de deux roues 
d'or, et en pointe d'une ancre de même. La dévise est : |ANCHORA 
MEA DEVS. 



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r 



^ 175 — 

de la chapelle Sainte- Ursule ou des Rois, dans la même 
église. J'ignore, du reste , à quel personnage appartenait 
cet écusson; je n*ai pu le trouver dans aucun armoriai, et 
les registres contenant les délibérations du chapitre ne 
m* ont fourni aucune lumière. 

Je n'en dirai pas davantage relativement aux méreaux 
du chapitre de Toul , et je ne me dissimule pas l'imper- 
fection de ce petit travail ; mais, tel qu'il est, il pourra 
avoir pour résultat de procurer la découverte de quelques 
pièces nouvelles, en appelant l'attention des collectionneurs 
sur des objets jusqu'à présent trop négligés. 



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DICTIONNAIRE 

GÉOGRAPHIQUE 

DE LA MEURTHE 



M. HENRI LEPAGE. 



(Suite et ta.) 



MÉDAILLE D'ARGENT 

A LA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE 



AU CONGOimS DE 1860 



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- 477 — 

HosELLT, ch.9 c^« de Chaudeney, appartenant autrefois 
aux évêques de Toul. 

MoTHE (La), anc. chat., c^^ deDombasle; fief delà châ^ 
tellenie de Nancy. 

MouAcouRT, c®" de LonéTille (Sud-Est). — Mualcouri 
eum ecclesia, 1152. Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n^* 8. 
— Moaulcourt. 1461. Pr. de Ménil. — Mouvaucouri. 
1542. Ib. — Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

MouKENHOFF {ferme des mouches) ^ f., c"« de Bùhl. 

Moulin (Le), éc% c°«» de Bainyîlle-sur-Madon , Bides- 
Iroff et Bouxières-aux-Dames. 

Moulin. On désigne seulement par ce mot, en y ajou- 
tant le- nom de la commune , des moulins situés sur les 
territoires d'Assenoncourt, AyraînYÎile, Avricourt, Bain- 
ville-sur-Madon, BarbouTilie, Baudrecourt, Bertrambois, 
Bezange-la-Petite , Bréhain , Burlioncourt, Clayeures , 
Coincourt, Einvaux, Fonteny, Foulcrey, Frémery, Fro- 
ville, Guermange, Griscourt, Haussonville, Hesse, Hom- 
marting, Jallaucourt, Juvrecourt^ Landange, Landécourt , 
Lenoncourt, Lorey, Lucy, Lupcourt^ Malleloy, Manon- 
court-en-Vermois, Manoncourt-en-Voivre, Marsal, Mi- 
norviile, Oron, Petit-Mont, Pont-S*-Vincent, Réchicourt^ 
la-Petite, Réméréville, Rodalbe, Tanconville, Villers-aux-* 
Oies , Villers-en-Haye. 

MouLiN-Aux-Bois (Le), m»", c°« de Manonville. 

Moulin-a-Vent (Le), éc, c"«» deVillacourt et de Co- 
lombey. 

MouLiN-BAsfLE),m»°Sc"«MeBellange,MarthiletInsming» 

MouLiN-DE-BouRET (Le) , US., c"® de Glonville. 

Moulin-de-Bréménil (Le), met., c°® de Bréménil. 

Moulin-de-Deneuvre (Le), us., c™* de Deneuvre. 

Moulin-d'Ecorce (Le), m»", c^® de Morville-lès-Vic. 

Moulin-de-la-Baraque (Le), m»»*, c°« de Fréménil. 

Moulin-de-la-Forgb (Le) ou La Forge (V. ce mot), us., 
c"® d'Imling. 

Moulin-de-la-Fosse (Le), m>", c"« de Craincourt. 

Moulin-de-l'Etang (Le), éc, c°« d'Einville. 

Moulin-de-Réchicourt (Le), éc, c"« de Réchicourt-le^ 
Cbàteau. 

Moulin-d'en-Bas (Le) , éc , c"« de Bouxières-aux-^ 
Cbènes. 

Moulin-d'Envie (Le), m»", c°« de Craincourt. 

13 



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— 178 — 

Moulin-de-France (Le), m'", c»« d'Abreschwiller. 

Moulin-des-Champs (ruis. du), prend sa source au bois 
de SWean-Fontaine et se jette dans la Seille. 

Moulin-de-Saint-Epvre, anc. m'"* sur le Madon. — Mo- 
lendinum Sancti Apri. 1240. H. L., II, c. 454. 

MouLiN-DE-SAiNf-JEAN ^ruis. du) , soFt de la forêt du 
Petit-Clos et se jette dans la Meurthe. 

Moulin-de-Vaudrecourt (Le), m'**, c"« d'Athienville. 

Moulin-des-Prés (Le][, m»°, c"® de Bomnom; — met., 
€"• de Badonviller. 

Moulin-de-Villers-Vaux (Le), m*", c^^ de Rogéville. 

Moulin-du-Bas (Le), m»", c*»® de Toul. 

Moulin-dd-Haut (Le), m»", e°® d'Ecrouves. 

Moulin-du-Sanon (Le), met., c*»« d'ËinTille. 

Moulinet (Le), m»»», c^® d'Oriocourt; — éc, c«« de 
DeuxYille. 

Moulin-Gros (Le), m»", c°« de Fonteny. 

MouLiN-GuiBEN (Le), m'°, c°® de Lironville. 

Moulin-Haut (Le), m*°% c"«« de Bellange, Maidiéres et 
MarthiL 

Moulin-Neuf (Le), m»*»% c^«"deVaxy, Nancy, Maidiéres, 
Thiaucourt, Foug, Lucey etEinville. 

Moulin-Rouge (Le), m*", c°® de Sarrebourg. 

Moulin- Vieux (Le), m'"% C»®» de Nancy et de Ferrières. 

Moulins (ruis. des) , prend sa source à Jeandelincourt 
et se jette dans la Seille. 

Moulins, ham., c*»« de Bouxières-aux-Çhênes ; vil. et 
paroisse au commencement du siècle dernier. 

MouLNOT (Le^, met., c"« de Crévic. 

MouLON, éc. (fief et haute justice érigés en 1717), c"® de 
Vandières. 

MoussEY, c®" de Réchicourt-le-Château. — Muusseys, 
1288. Abb. de Haute-Seille. — Jlfow;2rey. 1641. Dom. de 
Salm. — Archip. de Sarreboirrg, dio. de Metz. 

MoussiÉRE (La), éc, c^« de Magnières. 

Mousson, c^" de Pont-à-Mousson. — Castrum Montio- 
nis. 896-905. Notice de la Lor., art. Pont-à-Mousson. — 
Montiacum, — Montio, 1078-1093. H. L., I, 476, 497. 
— Ulricus Moncionis, 1175-1181. Abb. de Beaupré. — 
Th., comte de Monçon. 1191. Tr. des ch., 1. Comman- 
deries, n^ 18. — Monzuns. 1211. H. M., p. 171. — Mon- 
çons. 1243. Tr, des ch., 1. Pont dom. II, n^ i.—Mon- 



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— \19 -^ 

sons. 1261. Ib., 1. Pont-à-Mousson, n® 2. — Loupriorei 
de Moussons. 1333. Ib., l. Fiefs de Lorraine, n<> 19. 

MoassoD, fief relevant da marquisat de Pont^-Mousson, 
fut le siège d'une prévôté et d'une châtellenie dont il est 
fait mention au xiii® et au xiv® siècles {P., prévos deMon- 
sons. 1287. Cart. de Rengéval, f® 47 v®. — La prévostei 
de Monsons, — la chastellenie de Moussons. 1316, 1338. 
Tr. des ch., 1. TAvantgarde, n^ 4, et Pontr-à-Mousson, n« 
24). — Il fut aussi le siège d'un archiprèlrè, diocèse de 
Metz, duquel dépendaient : Atton, Clèvant, Condé-sur- 
Moselle fMalleloy), £ply, annexe de Cheminot; Juviile 
(Liocourt) , Mailly f Flin en partie) , S*-Martîn de Pont-à- 
Mousson (Les Mènils) , Millery (Autrevilie) , Morey nBel- 
leau), Mousson, Port-sur-SeilIe, Raucourt, S'«-Geneviéve, 
Serrières ^ivry), Ville-au-Val-S*®-Marie (LandreiAont, 
Villers-le-Prud'homme et Bezaumont),yittonYille (Cham- 
pey), etc. 

MouTELOTTE (La), f., C*® d'Haboudaugc. 

MouTROT, c*^** de Toul (Sud). — Mollenis villa. 1078. 
H. L., I, c. 413. — Mollonis villa. 1210. Ib., c. 525.— 
Molonis villa. 1218. Ib. , II, c. 427. — Le village du 
Moutrot, ditMalonville. xvi® s. Tr. des ch., reg. B. 282, 
f> 14 V>. — Doy. et dio. de Toul. 

Moyen, c^'" de Gerbèviller. — Modium. 1H4. H. L., I, 
c. 536. — Ecclesia de Moyn. 1120. Tr. des ch., 1. Abb. 
de Senones, n<* 6. — Moin. 1152. Ib. , n® 8. — G. de 
Moyan. 1135. Ib., 1. Abb. de Beaupré, n® 1. — Médium 
castrum. 1153 ou 1155. H. L., I, c. H05 du texte (note). 
— Moyens. 1344. Tr. des ch., 1. Chaligny, n<> 11. 

Moyen , qui avait ses coutumes particulières , était le 
chef-lieu d'une châtellenie du temporel de l'évèché de 
Metz, bailliage de Vie. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul. 

MoYENBOis, anc. bois à l'abbaye de Beaupré, c»« de Vi- 
trimont. — Nemus quod dicitur Moyns. 1130. Abb. de 
Beaupré. — Moyens. 1135. Tr. des ch., I. Abb. de Beau- 
pré , n® 1 . 

MoYENvic, bourg, c<*" de Vie. — Mediano vico. Tiers de 
sou. Et. num., p. 142-144. — In Mediano vico... salinœ. 
836. H.L., I, c. ^0%—Prioratus Sancti Pientii Medio- 
vici. 968. H. T., p. 67.,— Ecclesia de Medio vico. 982. Ib., 
p. 63. — Anselmus de Moyenvi. 1183. Tr. des ch., 1. Abb. 
de l'Isle, no kk.—Moienvi. 1252. Abb. de Salivai.— J&5- 



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— 180 — 

tanc on finaige de Moenvic. 1238. Ib. , 1. Fiefs de Lor- 
raine II, n® 1. — Moyenvy. 1324. Ib., 1. Blâmont I, n*> 
77. — Bourg de la châtellenie de Vie, du temporel de Té- 
vêché de Metz. — Doy. de Port, dio. de Touî. 

MiiHKGRABEN (Le) , ruîs. , prend sa source dans Tétang 
de Loudrefîng et se jette dans la Sarre. 

MiÎHLWEYER, étangs, c**®' deLoudrefing et de Mittersheim. 

MuLCEY , c*»" de Dieuze. — Fiscum nofnine suum Mil- 
cet. 975. Als. dip. I, p. 126. — Jordanus scabinus de 
Milcheyo. 1280. Abb. de Vergaville. — Villa Miltiche 
juxta Marsallum. 1298. Als. dip., II, p. 67. — Villa de 
Milcey. 1320. Tr. des eh., 1. Deùx-Ponts, n« 8. — Mil- 
lecy. 1343. Ib., n«> 13. — Millecey. 1346. Ib., n«> 17. — 
Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

MuNiERENHOFF, éc. (scigneuric), c°« de Walscheid. 

Munster (mieux : Munster, que l'on prononce Myns- 
tre)y c®" d'Albestroff. — Collégiale fondée sur la fin 
du XII® siècle. — Ecclesia de Monstre. 1262. Arch. : 
Cure de Munster. — 'De Munstre. 1270. Ib. — Monas- 
terium. 1271. Coll. de Marsal. — Village de la baronnie 
de Fénétrange, qualifié de franc-alleu d'Empire et sei- 
gneurie à part. — Archip. de Morhange, dio. de Metz. 

MiiNSTERHu, emplacement d'une anc. verrerie ambu- 
lante , près d'Arscheviller. 

Nàbécor, faub. de Nancy. 

Nablotte (Les Haute et Basse-) , f. et scierie , c"« de 
Badonviller. 

Naguée (La) , f., c"« de Clayeures. 

Narer, éc, C*® de Guermange. 

Nakweitt (La), f., c^^ de Lindre-Haute. 

Nanceuil, anc. censé, de la terre de Pierrefort. 

Nancy, ville, ch-1. du département. — Nanceiacum (?) 896. 
Coll. S'-Georges. — Odelricus de Nanceyo. 1069. H. L., 

I, c. 468. — Nanciacum. 1070-1115. Vignier, Origine des 
maisons d'Alsace , etc. , p. 112. — Castrum juxta Nan- 
ceium, 1130. H. L., II, c. 290. — Valdricus de Nancei. 
1138. Ib., c. 317. — Nanceyum castrum. 1145. Coll. S*- 
Georges. — Villa Nanceyacum. 1147. Ib. — Drogo de 
Nanceiaco, 1127-1168. Àbb. de Beaupré.*— JlfeniaiVan- 
ceii. 1190. Ordre de Malte. — Nantiacum. 1220. H. L., 

II, c. 429. — Nancey. 1263. Coll. S^-Georges. 

Nancy, capitale du duché de Lorraine, était le chef-lieu 



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— i81 — 

d'un bailliage qui prit le litre de présidial en 1751, et d'une 
prévôté et châtellenie dont la circonscription s'étendait sur 
tout ou partie des trois cantons de Nancy, de ceux d'Ha- 
roué et LunéTille (Nord). — Siège de la Chambre des 
Comptes de Lorraine, d'une Cour souveraine qualifiée eur 
suite de Parlement, et, dans le siècle dernier, d'un Gou- 
vernement militaire et d'une Intendance. 

Sous le rapport ecclésiastique, cette ville fut le siège 
d'une collégiale ayant titre de Frimatiale, érigée en 1602, 
puis d'un évéché créé en 1778, par le démembrement du 
diocèse de Toul. — L'Université de Pont-à-Mousson avait 
été transférée à Nancy en 1768. — Doy. de Port, dio. de 
Toul. 

Nanzévillb, f., c"® de Martincourt. 

Narbonne, ruis., sort du bois du Juré, près d'Atton, et 
se jette dans la Moselle. (V. Arhonne.) 

Narmond, f., c'*® d'Etreval. 

Natagne (Le) , ruis. , a sa source près de Bratte et se 
jette dans la Moselle. 

Natrou , forêt, c"« de Liverdun. 

Nébing, c^»" d'Albestroff. — Nubinguen. 1572. Tr. des 
ch., 1. DieuzellI, n«>8. — Nebingen. 1613.1b. — Archip. 
de Morhange, dio. de Metz. 

Nesselhoff, f., c**« de Bébing. 

Netz (La), t, c"^ de Marthil. 

Netzenbach, f., c"® de'Walscheid. 

Necf-Champ (Le), éc, c'*® de Pierre-Percée. 

Neufchére, f. (seigneurie, haute justice et chapelle) , 
c»« de Chicourt. — Neufvechère. 1594. Abb. de Salivai. 
— Neufcherre. 1605. Dom. de Viviers. 

Neuf-Fontaines (Les), éc, c"« de Lafrimbolle. 

Neuf-Maisons, c^^ de Baccarat. — Village de la châtel- 
lenie de Baccarat, du temporel de l'évêché de Metz. — 
Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Neuf-Moulin (Le) , us., C*® de Brouville; — f., c°« de 
Vilcey-sur-Trey. 

Neuf-Moulins , c<>° de Lorquin-. — Archip. de Sarre- 
bourg, dio. de Metz. ^ 

Neufs-Champs (Les), ham., c^^ de Pierre-Percée. 

Neuf-Village, c<>*» d'Albestroff. — Archip. de Morhange, 
dio. de Metz. 

Neuhoff (Le), f*, c"«» de Dolving et de Hoff. 



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— 182 — 

Neukopf, f., c"« de Dabo. 

Neulleux, f., c"® de Dieulouard. 

Nedmuhl , m'"% C*®* d'Angviller, Bûhl et Guntzviller. 

Neustadtmûhl, m'", c"® de Dabo. 

Neuve-Grange (La) , m'", c"® de Niderhoff , construit 
sur remplacement du village détruit de Varcoville. (V. ce 
mot.) — La Neuve Grange, alias Heimwilrevorst. 1201. 
Abb. de Haute-Seille. — Grangia que Nova dicitur. 
1288. Ib.' 

Neuvelotte (La), c^^ de Nancy (Est). — Nodulfum in 
pago Calvomontense. 7707 H. L., I, c. 288. — La Neuf- 
viilette, 1449. Pr. de L'Aître. — La Neufvevillette de- 
soubz Amance. 1476. Tr. des ch. , reg. B. I, P 318. — 
La Neuflott^. 1524. Ib., B. 16, fo ZO. — Neuflotte. 1615. 
Tr. des ch. , 1. Nancy IV, n« 33. — Le fief de la Neuve- 
lotte relevait de la châtellenie d' Amance, bail, de Nancy. 

— Doy. de Port, dio. de Toul. 

Neuves-Maisons, c®" de Nancy (Ouest). -^ Village du 
comté de Chaligny. — Doy. et dio. de Toul. 

Neuves-Maisons (Les) , éc. (franc-alleu ; fief érigé en 
1608), c**« de l'Aître-sous-Amance. — La Neuve Maison 
sous Amance, 1664. Tr. des ch., reg. B. 112, f® 104 v®. 

Neuveville-aux-Bois (La) , c^^ de Lunéville (Sud-Est). 

— Novovillare, 922. H. M. , p. 58. — La Neuville au 
bois, 1234. Ordre de Malte. — La Nueveville on boix, 
1333. Tr. des ch., 1. Blâmont 1, n« S6,— Neuf ville, 1420. 
Ordre de Malte. — Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

Neuveville-derrière-Foug (La) et La Neuveville-lès- 
TouL, c®" de Toul (Nord). — Ecclesia de Nevia villa. 963. 
H. L. , I, c. 374. — La Petite Foug, Notice de la Lor- 
raine, d'après un titre de 1414, — La Neuveville-der- 
rière-Foug ou La Petite-Foug, 1779. Descr. de la Lor. 

— Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de Toul. 
Neuveville-devant-Bayon (La), c«" d'Haroué. — Nova 

villa juxta Ulmos, 1229! Arch. de l'Aube. — La Nueve- 
ville, 1290. Tr. des ch., 1. Rosières I, n« 29. — La Nue- 
veville devant Ourmes, 1370. Ib., l. Fiefs de Lorraine , 
n*» 23. — La Neuf ville, 1484. Ib. , 1. Nancy I , nM7. — 
La Neuveville lès Ormes, xvi« s. Cart. Fiefs de Nancy. — 
La Neuveville lès Bayon. 1594. Dénombrement de la Lor- 
raine. — Le fief de -La Neuveville relevait de la châtelle- 



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— 183 — 

nie (le Nancy, hai\. de cette ville. — Doy. du Saintoîs , 
dio. de Toul. 

Neuveville- devant-Nancy (La), c**" de S*-Nicolas. — 
Nova villa juxta Nanceium. 1228, Abb. de Clairlieu. — 
La Neuville. 1258. Ib. — La Nueveville devant Nancey, 
1303. Tr. des ch., 1. Dompaire, n<> 9. — Le fief de La 
Neuveville relevait de ^^la châtellenie de Nancy, bail, de 
cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Neuveville-en-Saulnois (La) , c^° de Delme. — Nova 
villa ante Vivaria. 1222. Tr. desch. , 1. Viviers, n®l. 
— La Neufveville devant Deismes. 1505. Ib. , n® 41. — 
Village de la baronnie de Viviers, relevant en fief du mar- 

3uisat de Pont-à-Mousson. — Archip. d'Haboudange , 
io. de Metz. 

Nedveville-lès-Lorquin (La) , c®" de Lorquin. — Vil- 
lage de la baronnie de Lorquin. — Archip. de Sarrebourg, 
dio. de Metz. 

Neuvic ou Neup-Vic, localité inconnue qu,'on suppose 
avoir existé dans le voisinage de Vie et de Moyenvic. — 
Novo Vico. Tiers de sou. Bulletins de la Société d'Ar- 
chéologie lorraine, I, p. 135-136. 

Neuviller, éc. C*® de Bouxières-aux-Chènes. 

Neuviller-lês-Badonviller, c<*° de Baccarat. — Nuef- 
veilleir, 1329. Tr. des ch., 1. Blâmont I, n^ 84. — Neu- 
viller-han-le-Moine. 1779. Descr. de la Lor. — Doy. de 
Salm, dio. de Toul. 

Neuviller-sur-Moselle, bourg, c"** d'Haroué. — Ode/- 
ricus de Novovillare. 1065. H. L., I, c. 456. — Castrum 
deNoviler. 1091. Ib., c. 492. —Novum villare. 1094. 
Ib., c. 498. — Novillaris cella. Hist. eps. virdun. ad an. 
1131-1150. H. L., II, c. 237. — Th. de Novivillare , — 
Novoviler. 1157. Ib. , c. 354. — Olricus Novivillaris. 
1164. Abb. de Beaupré. — De Novovillari. 1172. Tr. des 
et., 1. Abb. de Clairlieu, n® 1. — Capella de Novillari. 
1188. Abb. de Beaupré. — Novum viîlarium. 1220. Pr. 
de Flavigny. — Castrum de Novileir. 1220. Tr. des ch., 
I. Pont fiefs ï, no 7% — Nuevileir. 1269. Ib., 1. Rosières 
I, n® 11. — Ville, chastel et chastellerie de Nuefviller. 
1286. Ib., 1. Rosières I, n^ 21 . — iVwm7/er. 1298. Ib., 
n** 46. — Chaumont-sur-Moselle en 1776; Chaumont en 
1790. — Le fief de Neuviller relevait de la châtellenie de 



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— 184 — 

Nancy, bail, de celte vUle. Il fut le siëge d'un comté érigé 
en i749. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

NicÉviLLB ou NixÉviLLE, ficf, c°« de Seicheprey. 

NiD-DE-CicoGNE (chemius du), c^^' de Kerprich-lès- 
Dieuze et de Lindre-Basse. 

NiD-DES-OisEADx, mont., c"« de Turquestein. 

NiDERHOFF (mieux-: Niederhoff\a c"" de Lorquin. (On 
prononce Nidrehoff: nider, et mieux nieder, signifie bas.) 
— Niderhovum et Nidrehoff", 1244. Abb. de Haute-Seille. 
— Molendinum de Nidrehove. 1288. Ib. — Nidrehowe. 
1314. Tr. des ch., 1. Blâmont I, n^ ^^. — Niderhau. 1590. 
Dom. de Phalsbourg. — Archip. de Sarrebourg, dio. de 
Hetz. 

NiDERSTiNZEL (mieux : Niedersteinzel ; vulgairement : 
Stinzle)^ c®" de Fénétrange. — Nidersteinselle, Steinsel- 
Bas ou Steinzel. 1779. Descr. de la Lor. — Village delà 
baronnie de Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio. 
de Metz. 

NiDERviLLER (cu frauçais : Nidreville) , c^ de Sarre- 
bourg. — Niederwilre, 1163. Als. dipL, I, p. 254*- — 
Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 

NiDREQuiN ou NiTREQuiN, vil. détruit, près de Languîm- 
berg. On voit encore, sur l'emplacement que ce village a 
occupé , des restes de constructions qu'on appelle Tour- 
de-Nidrequin, — Il y a un chemin de Niterquin , c^^ de 
Romécourt. 

NiED (La) , riv. , divisée en deux branches : la Nied- 
Française et la Nied- Allemande ; la première seule coule 
dans le département de la Meurthe ; elle commence à pa- 
raître à Marthil, passe sur les territoires de Prévocourt , 
Morville, Baudrecourt, S*-Epvre, Villers-aux-Oies, Bré- 
hain, Oron, Frémery, Hannocourt, Lucy, et se jette dans 
la Moselle. — Nida, ix® s. Géographe de Ravenne. — 
Neda. 1121. H. L., 11^ c. 266. — Nita fluvius. 1675. 
Not. Gall., p. 376. 

Le territoire que la Nied arrose formait un pagus qui 
est appelé iVï^acAowa, en 870, dans le partage du royaume 
de Lothaire entre Charles-le-Chauve et Louis de Germa- 
nie. H. L., I, c. MO.— Nitensis pagus. 1675. Not. Gall., 
p. 376. 

Nied, f., c^^ d'Hannocourt; viL détruit. — Ban et ville 
de Nyedz. 1505. Tr. des ch., 1. Viviers, n^ 41. 



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— 185 — 

NiEDERSCHALBACH^ tU. détruit, près de Schalbach. 

NiTRA (sentier de), c"® de Val-de-Bon-Moutier. 

NiTTiNG, c<>" de Lorquin. — Archip. de Sarrebourg^ 
dio, de Metz. 

NivERLACH, ham., c"® de Riche. 

Noires-Terres (Les), éc., c^« de Bertrichamp. 

Noirs-Colas (Les), ham., c"® de Bionville. 

Nolféres, franc-alleu à l'abbaye de Belchamp , près de 
Marainviller ; lieu aujourd'hui inconnu. — Allodium de 
Nolféres. il 57. Abb. de Belchamp. * 

NoLWEYER, m»*^, c"® de Bisping. 

Nomeny , ville, ch-l. de c^", arr* de Nancy. — Merca- 
tum Numeniacœ villas. 1075. H. M. , p. 97. — Ecclesia 
de Numiniaco. 1130. Ib. , p. 108. — Nomment. 1265. 
Tr. des ch. , 1. Pont dom. II, n® 5. — Nominey. i271. 
Ib., l. Commanderies, n® 26. — Nommeney. 1290. Ib., 1. 
Apremont, ^« liasse, n^ 1. — Chastel et chastellerie de 
Nominy. 1395. Ib. , 1. Nomeny II, n<> 12. — Nomenium. 
1513. Géogr. de Ptolémée. — Numeniacum. 1675. Not. 
Gall., p. 496. 

Nomeny fut un fief mouvant de l'évêché de Metz , érigé 
en 1551; le siège d'un marquisat et d'une principauté 
d'Empire, créés en 1567; le chef-lieu d'un bailliage érigé 
en 1698, supprimé en 1718, rétabli en 1751, et d'un ar- 
chip rétré, diocèse de Metz, duquel dépendaient : Abau- 
court, Bouxières-sous-Froidmont , Serrières (Sivry et 
Lixières), Manoncourt-sur-Seillc, Nomeny (Rouvre), Clé- 
mery, Morville-sur-Seille, Thézey-S*-Martin (Flin en par- 
tie),^etc. 

NoNHiGNY, c^'» de Blâment. — Capella de Nohennes. 
880, H. L., I, c. 316.— De Nohenneo. 880. Ord. prœm. 
ann., II, c. 538. — Capella Sancti Martini de Nohonies. 
1114. Ib., e. UO. ~ Nohenneis. 1140. Ib., c. 542. — 
De Nohegenis. 1147. Ib., c. 544. — Nonhigney. 1413. 
Tr. des ch., 1. Blâment fiefs, n^ 80. — Nohegney. 1420. 
Ib., no 85. — Nohigny. 1552. Dom. de Blâment. — Le 
fief de Nonhigny relevait du comté de Blâment. — Doy. 
de Salm, dio. de Toul. 

NoNNENBURG, éc% c°« dc Walschcid, au bas du Non- 
nenburg ou Nonnenberg (forteresse ou montagne des re- 
ligieuses), mont., c°® d'Abreschwiller. 



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— 186 — 

Nonnes (bois des), anc. bois à l'abbaye de Bouxières , 
c"® de Bures. 

NoRROY, c^** de Pont-à-Moussoti. — Nogaredum in co- 
mitatu Scarponensi. 960. Gallia christiana, XIII, c. 392. 
— Hawidis de Noeroi. 1138. Ord.prœm. aim., II, c. 135. 
— Nowarai. IIÇI. Ib., c. i^7. — Nuweroit. 1211. H. 
M., p. i7i. — Nouroi. 1251. Arch. : Chapitre de S*- 
Pierre de Metz. — Noweroit de les Prignei. 1293. Ib. — 
La santaine de Noveroy. 1360. Ib. — Nouroy. 1505. Tr. 
des ch., 1. Viviers, n** 41. — Noveroy, 1516. Chap. de 
S*-Pierre. — Norroy-devant-le-Pont. 1779. Descr. de la 
Lor. — Le fief de Norroy relevait du marqdsat de Pont- 
à-Mousson. — Doy. de Prény, dio. de Toul. 

Norroy, m*°, c"« de Petit-Mont; — scierie et us., c"® 
de S*-Sauveur. — Il y avait un étang du même nom sur 
le territoire de cette dernière commune. 

Norroy, ham. , c*»« des Ménils. — Noeroie. 1297.. Tr. 
des ch., 1. Pont dom. II, n® 10. — Noweroy ad Magnis. 
1332. Ib. , 1. Pont fiefs III, n<» 10. — Nouweroit. 1339. 
Ib., 1. Pont fiefs I, n^ 117. — Nouroy. 1371. Ib., 1. Pont 
cité II, n*» 21. — Noewroy et Noweroy. 1385. Ib., 1. Pont- 
à-Mousson, n*'» 42 et 73. 

Note (La), éc, c*»® de Gondreville. 

Notre-Dame, prieuré dépendant de l'abbaye de Mo- 
lesme, fondé, au xii® siècle, près de Nancy, et depuis en- 
fermé dans la ville. Il jouissait du droit d'asile. 

Notre-Dame, anc. faubourg d'Ormes. 

Notre-Dame , anc. hôpital et collégiale à Pont-à- 
Mousson. 

Notre-Dame-de-Bon-Succès, nom de la chapelle de 
Fricourt. 

Notre-Dame-de-Brionne , ermit. , c°« de Manoncourt- 
sur-Seille. 

Notre-Dame-de-Consolation, ermit., c°« de Vandœuvre. 

Notre-Dame-de-Gloire , prieuré de chanoines réguliers 
à Viviers. 

Notre-Dame-de-Grace, ermitage, C*® de Crévéchamp. 

Notre-Dame-de-Lorette, anc. chap., c^^ de Méréville. 

Notre-Dame-de-Lorette , anc. chap. et ermit. , c^^ de 
S*-Martin. 

Notre-Dame-de-Pitié, ermit», c"«* de BuUigny et de 
Saulxerotte; — anc. chap., c"® de Vannecourt. 



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— 187 — 

Notre-Dame-des-Anges , éc. , c"® de Nancy , où s'éta- 
blirent d'abord les Tiercelins de cette ville. 

Notre-Dame-des-Ermites, chap., c*** de Lorquin. 

Notre-Damb-des-Gouttes 5 anc. chap. , c"® d'AUamps. 

Notre-Dame-du-Bel-Amour, chap., c"<^ de Liverdun. 

Notre-Dame-du-Refuge, anc. chap., c"® de Toul. 

Nouveau-Lieu, éc, c°® d'Hablainville. 

Nouveau-Lieu, f. (fief et chap.), c"® de Rosiéres-aux- 
Salines. — Grangia de Novoloco, 1182. Abb. de Clair- 
lieu. — Lou Novell leu. 1323. Tr. des ch., 1. Rosières I, 
no 79. 

Nouvelle-Bethléem (La), nom que portait l'ancien cou- 
vent des Dominicains de Blainville. 

Noviant-aux-Prés , c^» de Domêvre. — Novoiant en 
Eey. 1239. Cart. de Bouconville, f^ 307 v«. — NouvoianU 
1304. Tr. des ch., 1. Pont dom. H, n^ 24.— Nouviant en 
prei. 1363. Ib. , 1. Pont ecclés., n^ 24. — Le fief de No- 
viaînt relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. Il fut le 
siège d'un marquisat érigé en 1642. — Doy. de Dieu- 
louard , dio. de Toul. 

NuDELHOFF, f., c°® dc S*-Louis. • 

OBERMiiHL , anc. m*", près de Sarrebourg. — Molendi- 
num dictum Obermule. 1306. Abb. de Vergaville. 

Oberschalbach [Haut-Schalhach)^ vil. détruit, près de 
Schalbach. 

Oberstinzel (mieux : Ohersteinzet)^ c*" de Fénétrange. 
— OhersteynseL 1526. Tr. des ch., 1. Steinsel, n® 18. — 
ObersteinseL 1559. Dom. de Dieuze. — Ohersteinsel ou 
Steinsel-Haut. 1779. Descr. de la Lor. — Archip. de Bou- 
quenom, dio. de Metz. 

Oberweiler, f., c^^ de Niderviller. 

Obreck, co" de Château-Salins. — Obrickes, 1349. Tr. 
des ch., 1. Salm II, n® 3. — Village de la châtellenie d'Ha- 
boudange, du temporel de l'évêché de Metz. — Archip. 
d'Haboudange, dio. de Metz. 

OcHEY, c^'" de Toul (Sud). — Oscadum. x® s. Hist. eps. 
tull. ad an. 872-894. H. L., I, c. i^9. — Ursuvacus 
(peut-être Ochey? ditD. Calmet). 948. Ib., c. 353. — 
Capella Oscadis villas. 1033. H. T. , p. 25. — Oschier, 
Oschers, Oscheir, Oscher, Oschir. xii® s. Abb. de Clair- 
lieu. — Ochier. 1476. Tr. des ch. , reg. B. I, f« 349. — 



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— 488 — 

Le fief d'Ochey relevait de^la châtellenie de Gondreville , 
bail, de Nancy. — Doy. et dîo. de Toul. 

^BERDORFP, ham., c^^ de Berthelming. 

OEcFS-DURS (Les), éc, c"® d'Anthelupt. 

Ogéviller, c^" de Blâmont. — Ogeriivillare cum eccle- 
sia, 1152. Tr. des eh., I. Abb. de Senones, n^ 8. — Ogie- 
viler. 1285. Ib., 1. Blâmont fiefs , n<> 8. — Ogierviller. 
4301. Ib., 1. Deneuvre, n^ 13. — Ogievilleir. 1332. Ib., 
L Blâmont, n®86. — Ougiervilleir, Ôgevillare. 1392. Pr. 
de Flavigny. — Ogievillers. 1395. Tr. des ch., 1. Blâmont 
IV, n« 1. — Fourteresse d'Ogiervilleir. 1472. Ib., 1. Blâ- 
mont fiefs, n« 76. — Ungieviller. 1477. Dom. d'Einville. 

— Le fief d'Ogéviiler relevait du comté de Blâmont. C'é- 
tait le siège d'une baronnie dont l'origine est inconnue, et 
le chef-lieu du ban dit de la Rivière. (V. ce mot.) — Doy. 
de Salm, dio. de Toul. 

Ognéville, c®° de Vézelise. — Oigneville. 1303. Cart. 
Vaudémont fiefs, f*221. — Walterus de Ongnevilla. 1399. 
Tr. des ch., 1. Vaudémont dom., n<> 171. — Ognieville, 
1451. Ib., 1. Vaudémont fiefs, n» 37. — Le fief d'Ognié- 
ville relevait du comté de Vaudémont. — Doy. du Sain- 
tois, dio. de Toul. 

Olimpré, f., c"® de Puttigny. 

Olzey, f., c"® de Ménil-Flin. — Oblisiacum. x« s. Li- 
bellus de successoribus sancti Hidulphi. H. L., I, c. 60. 

— Grangia de Oulese , Oulesei, Oblesei, Obloseis, — 
feodum de Ohliseis, Obleseis, Oblisei, Obliseum. xii® s. 
Abb. de Beaupré. — Olleses. 1262. Ib. — Grainge de 
Oilezeis. 1282. Tr. des ch., 1. Deneuvre, n® 3. — Oblizey 
et OUzey. 1295. Ib., n*» 11. — Oilezeis. 1313. Ib., 1. Lu- 
néville I, n® 17. 

Omelmont, c<^" de Vézelise. — Homemont. 1387. Tr. 
des ch-, 1. Vaudémont, n9 7. — Omelmont. 1402. Ib., n*^ 
9. — Le fief d'Onielmont relevait du comté de Vaudé- 
mont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

Omherey, c<^" de Vie. — Ecclesia de Hommeres. 1219. 
Abb. de Halite-Seille. — Omeris. 1273. Tr. des ch. , 1. 
Moyenvic I, n» 1. — Ommereis. 1285. Abb. de Haute- 
Seille. — Hommeris. 1288. Ib. — Homerey. 4476. Dom. 
dç Dieuze. — Village de la châtellenie de La Garde, du 
temporel de l'évêché de Metz. — Archip. de Marsal, dio. 
de Metz. 



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— 189 — 

OifZE-FoNTAiNES (Les), m*", c»« de Blénod-lés-Tonl. 

Onze-mille-Yierges (chap^ des) , anc. chap. , c"« de 
Pnttigny. 

Or (chemin d'), c"« de Sommerviller. 

Or (la chapelle d') au ban d'Ormes, mentionnée en 
4484. Tr. des ch., 1, Nancy I, n^ 17. 

Oreyâdx (L'), ruis.> prend sa source à Crantenois et se 
jette dans le Madon. 

Oriocourt, c^^ de Delme. — Pàulusde Oricourt. 1195. 
Abb. de Salivai. — OHoucort. 1211. H. M., p. 171. — 
R., miles Oriencourt. 1310. Abb. de Haule-Seille. — Le 
fief d'Oriocourl , de la baronnie de Viviers , relevait du 
marquisat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Delme, dio. 
de Metz. 

Ormange, f., c^® de Gelucourt; franc-alleu et métairie . 
franche à l'abbaye de Haute-Seille. — Grangia de Or- 
manges. 1288. Abb. de Haute-Seille. 

Obmes-et-Ville, c®" d'Haroué. — Allodium de Ulmis. 
4179. H. L., II, c. 382. — Castrum de Ulmis. 1229. Tr. 
des ch., 1. Fiefs de Nancy, n<> 112. — Ourmes. 1370. Ib. 
1. Fiefs de Lorraine, n® 2. — Ormes-sur-Madon. 1779. 
Descr. de la Lor. — Le fief d'Ormes relevait de la chà- 
iellenie de Nancy, bail, de cette ville. Il fut le siège d'une 
châtellenie dont il est parlé en 1322, et d'une ancienne ba- 
ronnie qui fut unie au marquisat d'Haroué. — Doy. du 
Saintois, dio. de Toul. 

Oron, c®" de Delme. — Orron. 1505. Tr. des ch., 1. 
Viviers, n« 41. — Le fief d'Oron, de la baronnie de Vi- 
viers, relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. — Ar- 
chip. d'Haboudange, dio. de Metz. 

Orvillé ^L'), mis. , passe sur les territoires de Benney 
et de Lemainville et se jette dans le Madon. 

Otterbach (L'), ruis., prend sa source à Brouderdorff 
et se jette dans la Biévre. 

OuRCHEs, fief au village de Réméréville. 

OoTREMONT, P (pricuré) , c*»« de Lesse. 

OziER, censé détruite, près d'Auluois. 

Padoux, f. (métairie-fief et chapj , c"« de Coiviller. 

PAGNEv-DERRiàRE-BARiiiE, C®" dc Toul (Nord). — jPa^eT- 
niacum. 885. H. T. , p. 5. — Ecclesia et castellare de 
Pauniaco. Hist. eps. tull. ad an. 996-1018. H. L. , I, c* 
165. — Pameium. 1155. Cart. de Rengéval, f> 13.— Ft- 



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-^ 190 — 

neœ apud Parneiam, ii88. H. L. , II, c. 40i. — Par- 
gneium. 4223. Cart. de Rengéval, f° 15. — Pargneium 
juxta Tullum. 1237. Abb. de Mureau. — Pangney, 1355. 
Cath. de Toul. — Paugneyum. 1384. Ib. — Pargney. 
1779. Descr. de la Lor. — Doy. et dio. de Toul. 

Pagny-sur-Moselle et Pagny-sous-Prény.— JPaferma- 
cum. 932. Arch. de la Moselle : Abb. de S*«-Glossinde. — 
Parnei. 1115-1139. Prémontrés de Pont-à-Mousson. — 
Curia montis Parney. 1142. Ib. — Pargnei desous Pri- 
gnei. 1267. Tr. des ch. , l. Vaudémont fiefs, n<» 1. — La 
sentainne de Pargney. 1329. Ib., 1. Prény, n® 10. — Pai- 
gney. 1368. Ib., 1. Fiefs de Lorraine II, n» 12. — Le fief 
de Pagny relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. — Ce 
village fut le siège de la prévôté et gruerie de Prény en 
1731. — Doy. de Prény, dio. de Toul. 

Pain-Bénit (chemins du) , c"®« de Pont-S*-Vincent et 
d'Eply. 

Pain-de-Sccre (Le) , mont. , c°® d'Agincourt , appelée 
anciennement le Montheu. 

Pallon, ham., c"« d'Arnaville. 

Pannes , c<*" de Thiaucourt. — Villa Sancti Stephani 
cujus vocabulum est Penna , in pago Scarponinse, 745. 
Cart. de Gorze. ^ — Pennes. 1258. Cart. Apremont, n^ 
30. — Le fief de Pannes relevait de la baronnie d' Apre- 
mont. — Archip. de Gorze, dio. de Metz. 

Pantad.(Le), ruis., prend sa source au Val-des-Nonnes 
et se jette dans llngressin. 

Papeterie ^a), f. et us. ruinée, c°® de Champigneules. 

Papeterie* (La|, éc% c°« de Cirey. 

Papeterie (La), anC us% c°®« de Jezainville et de S*- 
Nicolas. 

Papeterie (chemin et ruelle de la), c"®« de Roville et de 
Rosiéres-aux-Sâlines . 

Paquis (Le), ham., c"^® de Toul; — f., c«« de Magnières ; 
— forêt et f., c°® de Turquestein; — scierie, C*® de Raon- 
lès TEau. (V. Cambreholz.) 

Paquis (Le), anc. chat., à Frouard. 

Paquis (ruis. des) , prend sa source sous le bois de 
Trémolot et se jette dans le Brénon. 

Paradis, fief à Vézelise. 

Paradis (chemms ou sentiers du) , c"«' de Gelaucourt , 
Lagney, Thiaucourt, Pompey, Praye. 



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— 191 — 

Parc (Le) , éc% c°" de Mailly et de Frouard. 

Parey-Saint-Césaire, c«» de Vézelise. — Pares. 1220. 
Pr. de Flavigny. — Parel S. Cesaire. 1413. Tr. des ch., 
I. Vaudémont fiefs, u? 29. ■ — Parey-la-Montagne en 
1790. — Le fief de Parey relevait du comté de Vaudé- 
mont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

Parisotte (La) ou Grise-Terre, éc. , c*** de Hertzing. 

Parroy, .c®° de Lunéyille (Sud-Est). — Simon de Par- 
roya. 1130. Abb. de Beaupré. — Parreya, V. 1130. Ib. 

— Perreya. 1127-1168. Ib.—Parreia. 1182. Ib.— i>e- 
trus de Parroie. 1238. Ih. ~ Parroies. 1291. Tr. des 
ch., 1. Chaligny, n^ 3. — Perroie. 1290. Ib. , I. Rosières 
I, n» 26. — Lou chastel de Parroyes. 1343. Ib., 1. Nancy 
I, n*> 112. — Parradium, xiv« s. Chr. med. mon. H. L., 
n, c. 76. — Le fief de Parroy relevait de la châtellenie 
d'Einville, bail, de Nancy. — Archip. de Marsal, dio. de 
Metz. 

Cette commune donne son nom à une forêt qui s'étend 
sur les territoires d'Hénaménil, Parroy, Sionviller, Moua- 
court, Emberménil et La Neuveville-aux-Bois. 

Parux, c<»" de Lorquin. — Paru. 1244. Abb. de Haute- 
Seille. — Villa de Parru. 1258. Ib. — Palrux. 1463. 
Ib. — Palru. 1494. Tr. des ch., 1. Blâmont IV, n» 2 bis. 

— ParuX'la-Haute et Parux-la-Basse. 1779. Descr. de 
la Lor. — Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Passagard, seigneurie au village de Frolois. 

Passage fchemin du), c°« de Crépey. 

Passage (chemin du Grand-), c"* de Prény. 

Passages (chemins des), c"« de Blanche-Eglise. 

Patients (chemin des), c*»* de Bioncourt. 

Patis-de-la-Croix (Le), mont., c*»® de Jolivet. 

Patis-des-Agneaux (Le), éc, c"« de Toul. 

Patte (La), m»*», c"« d'Ecrouves. 

Pavillon (Le), éc, c"<> de Malzéville. 

Paul-Gérard, f., c*»« de Deuxville. 

Pèche ou Pesch HLa) , canton du territoire de Lorquin , 
entre le Sarrupt et le Bliô, où Ton a découvert, parmi des 
restes de constructions gallo-romaines, une statue de Gé- 
rés, et où, en 1312, le duc de Lorraine Ferry IV défit les 
comtes de Dachsbourg et de Réchicourt. 

Pèlerins (chemin et sentiers des) , c"®« de Villey-le- 
Sec, Méhoncourt et Bezange-la-Grande. 



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~ J92 — 

Pendu (chemin du), c"« de Blâmont. 

Perèle (La) y ruis. , prend sa source sous le mont S^- 
Michel, près de Toul, et se jette dans le ruisseau de Lon- 
geau. — Rivulm herella (?) 1154. H. L., II, c. 347. 

Péricourt, vil. détruit, près de Fresnes-en-Saulnois. 

Pessincourt, f., c"« de Moncel-lès-Lunéville ; vil. dé- 
truit; hôpital et chap. unis à l'hôpital de Lunéville. — 
Pecincurtis. 1034. Abb. de S*-Remy. — Picencurt. 1160. 
Ordre de Malte. — Picincorth. 1179. Abb. de S*-Remy. 
— Pinsincor, 1277. Ib. — Pessincourt devant Einville,- 
1372. Ordre de Malte. 

Pestiférés (chemin des) , C^® de Vie. (V. Cimetière.) 

Peterschneider, éc, c"® de Gorïdrexange. 

Petit-ran-de-Frirocrg (Le), éc, C"® de Diane-Capelle. 

Petit-Blanc-Rupt (Le), f., C*® de Turquestein. 

Petit-Boeu? (Le) , ruis. , sort de la fontaine du même 
nom et se jetle'aans là Petite-Seille. 

Petite-Ééchamp (La) , anc. gagnage à Tabbaye de Bel- 
champ, c"® de Dameleviére. 

Petite-Fontenelle (La), anc. ferme, c"® de Montigny. 

Petite-Grammont (La), f., c*»® de Bertrîchamp. 

Petite-Pologne (La) , f. , c°® de Moncel-lès-Lunéville. 

Petite-Rochelle (La), éc. (fief), c"® de Bonviller. — La 
Rochelle. 1618. Dom. d'Einville. 

Petite-Rochelle-au-Parc (La), éc, c°® d'Einville. 

Petite-Seille YLa), riv., sort du département de la Mo- 
selle , passe sur les territoires de Riche , Baboudange , 
Burlioncourt, Dédeling, Puttigny, Obreck, Hampont, Lu- 
bécourt, Amelécourt, Château-Salins, Salone, et se jette 
dans la Seille. 

Petite-Verdurette (La), mis., prend sa source à Neuf- 
Maisons et se jette dans la Verdurette. 

Petite-Voile (La), éc, c"® d'Hattigny. 

Petite-Voivre (Là), éc, c**® de Thiaville. 

Petit-Hartzviller (Le), ham., C^® de Tr ois-Fontaines. 

Petit-Ingressin (Le), ruis., prend sa source au Val-de- 
Passey et se jette aans Tlngressin. 

Petit-Jarville, section de la c"« de Jarville. 

Petit-Mont (Le), mont., c"® d'Amance. 

Petit-Mont, c®» de Lorquin. — Doy. de Salm, dio. de 
Toul. 



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— 193 — 

Petit-Moulin (Le) , éc», c"«» de Fénétrange , Vergavillc 
et Niderviller; — tuilerie, c"« d'Albestroff; — m»"% c»«» 
de Tonnoy, Fonteny et Bréhain. 

Petit-Paris (Le), éc», c"«» de Maizières-Iès-Via et Thia- 
ville. 

Petit-Saint-Epvre. (V. Saint-Epvre.) 

Petit Saint-Jean (Le^, tuilerie, c"« de Phalsbourg. 

Petting, éc, c»« de BermeriDg. 

Pettqncourt, c^^ de Château-Salins. — Betoncourt. 
1339. Tr. des eh., I. Blâmont I, n^ 94. — Archip. de 
Delme , dio. de Metz. 

Pettonville, c<>» de Baccarat. — Betonisvilla. H 52. 
Tr. des ch., 1. Abb. deSenones, n«8. — Betonville. 1295. 
Ib. , L Deneuvre, n® 8. — Bethonville. 1603. Dom. de 
Salm. — Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Peugst (Le), mont.,-c"« de Walscheid. 

Pévange, c<>" de Château-Salins. — Archip. deMorhange, 
dio. de Metz. 

Pexonne, c^^ de Baccarat. —7 Pefri Scamnum, xi« s. 
Libellus de successoribus S. Hidulfi, in Hist. Mediani 
monasterii, p. 151. — AllodiumdePersomme. 1147. Ord. 
prsem. aiin. , II, c. 544. — Personne. 1370. Tr. des ch., 
J. DeHeuvre, n^ 2. — Le fief de Pexonne relevait du comté 
de Blâmont. — Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Pfarrbach (rtimeau de la paroisse) y vil. détruit, pré? 
d'Arscheviller. 

Phalsbourg, ville, ch-1. de c®% arr' de Sarrebourg, 
fondée de 1564 à 1576. — Pfalzhurg. 1576. Carte de 
Specklin.— P/'ateôwr^ftim, Pfalzhurg. 1751. Als. ill., Il, 
c. 199. — Chef-lieu d'une terré et seigneurie qui compre* 
nait, en 1590, les villages d'£inartzhausen, Yilsberg, Mit- 
telbronn, Lutzelbourg, Hiiltenhausen et Hazelbourg. — 
Siège d'une principauté d'Empire érigée en \ 646 ; ■ — d'une 
prévôté du gouvernement des Trois-Evéchés , bailliage de 
Vie, créée en 1661. — Doy. deSaverne, dio. de Strasbourg. 

Phlin, t^ de Nomeny. — Loeus qui Filis dicitur. 1158. 
Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Félix. 1261. Ib. — 
Félin en Saulnois. 1333. Cart. Pont fiefs, f*» 144.— jPor- 
teresse de Phelin. 1487. Tr. des ch., 1. Pont fiefs III, n^ 
60. — Le fief de Phlin relevait du marquisat de Pont-à- 
Mousson. — Archip. de Nomeny, dio. de Metz. 

Pierre et Pierre-la~Treiche , c<»° de Toul (Sud). — 

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— 194 — 

Villa quœ dicitur Petra. 836. H. L., I, c. 301.— Village 
de la châtellenie de Blénod, du temporel de révêché de 
Toul. — Doy. et dio. de TouL 

Pierre-a-Cheval (La) , f., c°® de Pexonne. 

PiERREFORT, ch., c°® de Martincourt. — Château fort , 
chef-lieu d'une terre qui reletait en fief de la châtellenie 
de Nancy et comprenait Mamey, Pierrefort, S'-Jean et 
Martincourt. — La fort maison de PiereforU 1344. Tr. 
des ch., 1. Pierrefort, n<> 75. 

Pierre-Moulin, anc. m»"^, près de Bouxières-aux-Chênes. 
1380. Coll. S*-Georges. — Il y a, sur le territoire de cette 
commune, un chemin dit de Pierre-Moulin. 

Pierre-Percée, c^"» de Baccarat. — Corradm cornes de 
Petra perceia. 1127. H. L. , II, c. 285. — Castrum 
quodPetra pertusata dicitur. Chr, eps. met. ad an. 1120- 
1163. H. L., I, c. 65. — Chastellerie et forteresse de 
Pierre perde. 1280. Tr. des ch., I. Blâment II, n«26. — 
Pierrcperciée. 1282. Ib., l. DeneuYre, n® 3. — Doy. de 
Salm, dio. de Toul. 

Pierreyille, c<^" de Vézelise. — Petrevilla. 1094. H. 
L., I, c. 498. — Chef-lieu d'une prévôté appelée la Garde- 
d'outre-Moselle y de laquelle dépendaient 17 villages. — 
Doy. du Sainlois, dio. de Toul. 

Pile (La), f., C*® de Pexonne. 

PiLEAu , anc. m»° à la collégiale S*-Gengoult de Toul , 
c"« de Crézilles. 

PiLLiERS (Les), seigneurie à Housséville. 

Pins (Les) , canton du territoire de Lorquin, dont le 
nom allemand Lœrchingen signifie lisière des pins. 

PiROUEL, m»°, c°® de Dommartin-sous-Amance. 

Pirouette (La), m»», c"* de Froville. 

PixERÉcouRT (pron. Pisser écourt) , c^^ de Nancy (Est). 

— Villa Porcherœ curtis, super fluvium Mort, in comi- 
tatu Calmontinse; — Purcherei curtis. 932. Abb. de 
Bouxières. — Portyeriaci curtis. 960. Ib. — Porteriaci 
curtis. 965. H. L. , I, c. 37â. — Vicus qui Perchericurt 
vocatur, — ecclesiade Pixerecourt. 1130. Ib., II, c. 390 
et 392. — Pucherecourt. 1258. Abb. de Clairlieu.— Pts- 
serécourt. 1306. Ib. — Pincherecourt. 1330. Pr. deLay. 

— Le fief de Pixerecourt relevait de la châtellenie de 
Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Placieu (Le), éc, c«® de Villers-lès-Nancy. 



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— 495 — 

Plaine (La) , grande plaine dont une partie s'appelle le 
Jardinot, C"®» de Lorquin et de Nilting , à la jonction des 
Tallées des deux Sarres et traversée par un canal d'em- 
branchement qui met' ces rivières en communication Tune 
avec Tautre, puis toutes deux avec le canal de la Marne 
au Rhin, à Hesse. 

Plaine (La), f., C® de Lunéville. 

Plaine-de-Valsch (c'est-à-dire Plaine en avant de 
Wahcheidy qu'on prononce Walsch) , c®" de Sarrebourg. 

— Plaine-de-Walche, 4772. Tr. des ch., Fois et hom- 
mages. — Blaindevasch, Plaindevalche, Pleindevalche ou 
Plaine-de-Valche. 1779. Descr. de la Lor. — Archip. de 
Sarrebourg, dio. de Metz. 

Plantation (La), éc, c*® de Rosiéres-aux-Salînes. 

Plante (La), éc, c°« de Rosières-aux-Salines. 

Plécheuh (Le), us., c"« de Turquestein. 

Pligesindis et £ligesendis [villa) , lieu inconnu , men- 
tionné dans des titres de 822 et 1106 pour le prieuré de 
Salone. Hist. de l'abb. de S'-Mihiel, p. 428 et 453. 

PoiNT-DD-JouR (Le), ham., c»>« d'Écrouves; — écS c°«* 
de S'-Max , Abaucourt et Atton. 

Pointe-des-Cras {corbeauxjy f., c*« de Moncel-Iès-Lu- 
néville. 

Poirier-de-Jérusalem (sentier du), c**® de Coutures. 

Poisson (Le), ruis. , prend sa source à Bulligny et se 
jette dans les Éouvades. 

PoMPEY, c<^° de Nancy (Nord). — In Pompangio vinea. 
896. Coll. S^-GeoTges. — Pompanium. 965. H. L., I., c. 
372. ' — Ecclesia Pompaniœ villœ. 968. Ib. , c. 381. — 

— Pomponium, 1105. Ib. , c. 516. — Pompagne. 1188. 
Ib., II, c. 40t. — Pompan^. 1196. Prémontrés de Pont-à- 
Mousson. — Ponpaing. 1243. Tr. des ch., l. Pont dom, 
II, n« i.—Pompain. 1268. Ib., 1. Fiefs de Nancy, no 115. 

— Pompaing. 1270. Ib., I. Pont ecclés., n9 125. — Pon- 
paig. 1278. Ib., 1. TAvantgarde, n^ 3. — Le fief dePom- 

8 ey relevait de la châtellenie de l'Avantgarde, bail, de 
ancy. — Siéce d'une prévôté créée en 1698. — Doy. de 
Dieulouard, dio. de Toul. 

Poncé, éc. (léproserie), c"« de Pont-à-Mousson. — La 
maladreriedePoncelASéS, Antonistes de Pont-à-Mousson. 
Poncel (Le), « fief de passage > entre Einville et Bauze- 
mont. 1417. Cart. Fiefs de Nancy, I, f> 86» 



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— 196 — 

Pont (Le), met., c"® de Merviller. 

PoNT-A-MocssoN , villc, ch-1. de c<>", arr* de Nancy. — 
Villa Pontus sub castro Montionis. 896 et 905. Notice de 
la Lorraine , art. Pont-à-Mousson. — Pons. 1257. Anto- 
nistes. — Pons subtus Montionem, — Pont à Monçons, 
1257. Tr. des ch., I. Pont ecclés., n^» 3 et 4. — Le Pont. 
1261. Ib., I. Pont-à-Mousson , n® 2. — La Nueveville au 
Pont. 1265i Ib., I. Pont fiefs III, nM. — Pont à Mons^ 
sons. 1277. Ib., 1. Pont-à-Mousson , n® 8. — Vitla de 
Pontemontionis. 1372. Ib., 1. Pont ecciés., n® 28. — Pon- 
timussi, Pons Camassionis, Mussiponti , Pontimussani , 
Pons ad Monticulum, Pons ad Montionem^ Ponti-Mussi, 
sur des livres imprimés dans cette ville aux xvi® et xvii® 
siècles. Beaupré , Recherches sur rimprimerie en Lor- 
raine. — Pons Monsanus, Pons Mousonius ou Musso- 
nius, Mussi Pontum, Pons Camassionis, Pons Camisio- 
nis et Camisonis, Pontimussum. xvii® s. Abram , Hist. de 
l'Université de Pont-à-Mousson; Rogéville. Diction, des 
Ordonnances , au mot Université. 

Pont-à-Mousson fut le siège d'une châtellenîe {la chas^ 
tellerie dou Pont à Monssons. 1338. Tr. des cb., I. Pont 
dom. II, n^ 24), puis d'un marauisat et principauté d'Em- 
pire (1354). — Chef-lieu d'un nailliage du duché de Bar, 
créé en 1698, comprenant les prévôtés de Pont-à-Mousson, 
Mandres et ïhiaucourt. — Siège d'une Université fondée 
en 1572, transférée à Nancy en 1768. — Doy. de Prény, 
dio. de Toul, et archip. de Mousson, dio. de Metz. 

Pont-Balard (Le), scierie, c°« d'Angomont. 

Pont-de-Jaillon (Le), ham., c*»® de Jaillon. — Le Pont à 
Jaillons. 1291. Tr. des ch,, 1. Commanderies, n'* 26. 

Pont-de-Jarville. (V. Petit- Jarville.) 

Pont-de-la-Croix (Le), éc, c°« de Nancy. 

Pont-de-l'Eau-salée (chemin du) , c"« de Bourdonnay. 

Pont-d'Essey (Le), ham., c°« de S*-Max. 

PoNTHus ou PoNTDS, ficf à Tantonvillc. 

PoNT-IssoL, éc, c"® de Pont-à-Mousson. 

Pont-Saint-Georges (Le), f., c"^® de Donjeux. 

Pont-Saint-Vincent, bourg, c*^"* de Nancy (Ouest). — 
Cella quœ dicitur ad Sanctum Vincentium. 1126. H. L., 
II, c. 279. —Portus Sancti Vincentii. 1161. Abb. de 
Clairlieu.— VUla de Ponte. 1178. H. M., p. 132.— Fi7/a 
Sancti Vincentii. 1183. Abb. de Clairlieu. — Con flans. 



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— 197 ^ 

il 93. Ib. — Villa de Sancto Vincentio et de Con flans. 
1249. Pr. de l'Aître. — Le Pont à Saint Vincent. 1262. 
Tr. des ch., I. Abb. d'Orval, n^ 10. — Saint Vincent, — 
la Nueveville à Pont. 1291. Ib., 1. Chaligny, n<> 3. — La 
ville de Con flans, laquelle se nommoit ville neufve, et lor 
quelle maintenant est appelée communément Pont Sainct 
Vincent. 1362. Ib., 1. Conflans, n^ 150.— PonMa-ilfon- 
tagne en 1790. — Le fief de Pont-S*- Vincent relevait du 
comté de Yaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

PoNTs-DE-TouL (Les), ham., t^^ de Velaine-en-Haye. 

PoBCHAPTS (Les), gagnage-fief, c°« d'Ognéville. 

PoBTiEux, f. (seigneurie) , c**® de Rosières-aux-Salines. 

— Dominieus de Porticiolo. 1178. Abb. de Beaupré. — 
La grainge de Pourtesuel. 1320. Tr. des ch., I. Rosières 
I, n<> 1^.-—La jumenterie dePortesieux, Portessieux lez 
Rosières au sel y Pourtesseulx , Portsieulx , Portesseux. 
1562. Ib., L Rosières III, n® 85. — Pourtesseul lez Ron- 
zière. 1563. Ib. — Portessieux. 1492. Dom. de Rosières. 

PoRTOis (Le) , canton enclavé dans la partie septentrio- 
nale du Chaumontois , et qui tirait son nom de la petite 
ville de Port ou S*-Nicolas. — Portense. 870. H. L., I, 
c. 312, et c. 744 du texte. 

Port-sur-Seille, c^^ de Pont-à-Mousson. — Port sor 
Soille. 1269. Tr. des ch., 1. Pont fiefs III, n« 2. — Por- 
tum ad Saliam. 1675. Not. Gall. , p. 496. — Le fief de 
Port-sur-Seille relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. 

— Archip. de Nomeny, dio. de Metz. 
Poste-de-Velaine (La), ham., c"« de Velaîne-en-Haye. 
PosTROFF , c^^ de Fénétrange. — Posdorff et Postorff. 

xvii« s. Dom. de Fénétrange. — Village de la baronnie de 
Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio. de Metz. 
PoT-DE-viN, us. et maison forestière, c°* de Petit-Mont; 

— éc, c°« de Val-de-Bon-Moutier. 
Poteau (Le), éc, c"® de Montauville, 

Poteau (chemin et ruelle du) , c"«» de Xermaménil et 
de Bouxières-aux-Chênes. 

Potence (chemin de la), c"® de Gîbeaumeix. 

Potence (La) , endroit du territoire de Lorquin où se 
faisaient les exécutions. On y voyait encore, avant la Ré- 
volution, les bases des fourches patibulaires. 

Potiers (chemin des) , c»® de Thuilley-aux-Groseilles. 



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— 198 — 

Poudrerie (La) , anc. magasin à poudre et éc% c"« de 
S'-Max. 

PouLOT (Le), ruis., sort du bois du Haut-de-Ia-Croix , 
e»« de Xures, et se Jette dans le Sanon. 

Praye, co" de YézeWse, — Albertus de Preis. 1479. 
Abb. de Beaupré. — Praez. 4276. Tr. des eh. , 1. Fiefs 
de Nancy I, nM24. — Prêtes. 4295. Ib., 1. Vaudémont 
dom. , no 445. — Preez. 1349. Ib. , no 146. — Prees. 
1344. Ib. , no 164. — Preez sous Vaudémont. 1404. Ib.^ 
no 151. — Prèe desoubz Syon. 1421. Ib., \. Vaudémont 
addit., no 18. — Le fief de Praye relevait du comté de 
Vaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

Pré-au-Bois (ruis. du), prend sa source à S'-Germain 
et se jette dans la Moselle. 

Pré-Barbier (Le) , éc, c°o de Badonviller. 

Prébois, éc, c^o de Vandœuvre. 

Pré-Cuevalier (sentier du), c^« de Bouxières-sous- 
Froidmont. 

Pré-des-Bocchers ou Vieux-Cours (Le), pré-fief, c"<* 
d'Atton. 

Pré-des-Saints (chemin du), c°« de Xouaxange. 

Pré-du-Bois (Le), éc, c«« de Thiaville. 

Pré-Jardin (Le), éc, c°« de Lafriœbolle. 

Pré-Lallemand (ruis. du) , prend sa source à Manon- 
court et se jette dans le ruisseau de S*-Nicolas. 

Prèle ou Presle, m»"», c°« d'Houdreville. — Le motin 
de Préelles. 1396. Tr. des ch., 1. Vaudémont, no 8.— £e 
molin en Preille. 1509. Ib., I. Vaudémont fiefs, no 95.— 
Ce moulin relevait en fief du comté de Vaudémont. 

Prêle (La), ruis., prend sa source sur le territoire d'Ar- 
racourt et se jette dans le Moncel. 

Pré-Marandel (Le), f., c»® de Bertrambois. 

Pré-Marcot (Le), éc, c"® de Thiaville. 

Prémential, f., c"« de Coutures (corruption du mot Pri- 
matialé). 

Prémont, fief au village de Thelod. 

Prény, co"» de Pont-à-Mousson. — Prunidum in pago 
Scarponensi. 745. Pardessus, Diplomatà, II, p. 399. — 
Capella Prisgney. 960. H. L., I, c 368.— Pmwcy. 977. 
H. M., p. 83. -^ Rotridus de Prisneo. 1065. H. L., I , 
c. ^U.—Prisnay,Prisnei. 1138. Ib., II, c315et318.— 
Castrum Prigney. Chr. eps. met. ad an. 1120-1163. Ib.^ 



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— 199 — 

I, c. 65. — Ecclesia Sanctœ Marias de Prisneio. 1162. 
Ib., II, c. 359. — Priney. 1293. Tr. des ch. , 1. Prény, 
no 4. — Prignei, 1332. Inscription sur une pierre tom- 
bale dans l'ancienne abbaye de S*«-Marie-au-Bois. — Prin- 
fney, 1349. Tr. des ch., 1. Fiefs de Lorraine I, n® 21'. — 
^reney. 1444. Ib., 1. Prény, n® 24. — Priney au Duc. 
1542. Ib. , reg. B. 22, f« 156. — Priny! Priny! Cri de 
guerre des ducs de Lorraine aux xiii® et xiv« siècles. 

Prény, qualifié de ville en 1594, fut le siège d'une pré- 
vôté (iV.:, prévôt de Prigney. 1290. Cart. Apremont , n® 
101) et d'une châtellenie, bailliage de Nancy. — Chef-lieu 
d'un doyenné, diocèse de Toul, duquel dépendaient les 
trois paroisses de Pont-à-Mousson situées à gauche de la 
Moselle : St«-Croix-en-Rupt, S*-Laurent, S^-Jean QBlé- 
nod); S*-Baussant, Essey-en-Voivre, Fay-le-Grand (Fey- 
en-Haye) , Flirey-en-Haye, Gezoncourt (Griscourt) , Jaulny 
(Rembercourt) , Jezainville , Limey (Regniéville) , Liron- 
ville , Mandres-aux-Quatre-Tours (Hamonville) , Mamey,. 
Norroy, Pagny-sous-Prény, Prény, S'-Pierre et S*-Rémy 
de Maidières, Réménauville, Seicheprey, Vandières, Vié- 
ville-en-Haye (Vilcey-sur-Trey) , Villers-sous-Prény, etc. 

Pré-Salé (chemin du), C*® de Coutures. 

Prés (ruis. des) , prend sa source à Azelot et se jette 
dans le Frahaut. 

Presle (La), ruis., prend sa source au-dessus de Cha- 
vigny et se jette dans la Moselle. 

Prés-Ory (ruis. des), prend sa source sur le territoire 
de Blénod-lès-Toul et se jette dans le Blarin. 

Prés-Saint-Thiébaut (ruis. des) , sort de la forêt de 
Fréhaut et se jette dans le ruisseau d'Athienville. 

Pré-sous-le-Rcpt (ruis. du) , prend sa source dans la 
forêt de Parroy et se jette dans le Sanon. 

Prêtre (Le), scierie, c^® de Raon-lès-l'Eau. 

Préville, faub. de Nancy, ainsi nommé d'un fief érigé 
en 1725, et sur l'emplacement duquel a été établi le cime- 
tière général de la ville. — Près de ville, 1725. Tr. des 
ch., reg. B. 225, n*» 44. — Presville. 1779. Descr. de la 
Lor. 

Prévocourt, c**"* de Delme. — Fief relevant du marqui- 
sat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Delme, dio.de Metz. 

Preys, f., c"« d'Eply; village détruit. 



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— 200 — 

Prieuré (Le), éc% c^^* de Manonviller, Salone, Bainville- 
aux-Miroirs, Baccarat et Xures. 

Primàtiale (La), éc, c*»* de V^nnecourt. 

Prise (La), ruîs. , prend sa source à la ferme du Sfont- 
Laval et se iette dans le ruisseau des Amis. 

Prise (La), f., c"® dTmberménil. 

Prisonniers (chemin des), c^« de Dombasle. 

Procession (chemin de la), c"« de S*-Quirin. 

Procheville, éc. (fief), c°® de Pont-à-Mousson. 

Produits chimiques, us. , c^® de Dieuze. 

Providence (La), f., c**® deBidestroff. 

Prunstmuhl et mieux BRUNSTHÎiHL {moulin de l'incen- 
die ou moulin brûlé) , mont. , c^® de Walscheid. — La 
carte de TEtat major rappelle Pyrunstmûhl. 

Puits (Le) , m'", c"® d'Hénaménil ; — f. , c"® de Mon- 
tauville. 

Puits-du-Chêne (Le), éc, c"® d*Hattîgny. 

PuLLiGNY, c^° de Vézelise. — Villa de Pullignei. 4204. 
Abb. de Clairlieu. — Lou chaistel de Puligney. 1344. Tr. 
des ch. , 1. Nancy I , n^ 4 13. — Pullegney, 4345. Ib., n^ 
445. — Poullegni. 4457. Ib., 1. Fiefs de Lorraine II, n<> 
25. — Pullegny. 4487. Ib., 1. Nancy I , n^ 75. — Le fief 
de Pulligny relevait de la châtellenie de Nancy, bail, de 
cette ville. — Doy. du Saintois,^ dio. de Toul. 

PuLNEY, c*^" de Colombey. — Purnez, Purnelz. 4332. 
Cart. Vaudémont fiefs, f^ ^^i.— Pûmes. 4398. Cart. 
Vaudémont dom., P 478. — Le fief de Pulney relevait du 
comté de Vaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

PuLNOY, c<^" de Nancy (Est). — Villa Purneriaca. 4027. 
H. L., I, c. iO± — Pullenetum. 4342. Coll. S*-Georges. 
— Purneroy. 4238. Abb. de Bouxières. — Le fief de 
Pulnoy relevait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette 
ville. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

PuRiMONT. Un titre de 4352 mentionne un ruisseau de 
ce nom près de Châtillon : Lou rui de Purymont. Tr. des 
ch., I. Blâment I, no 444. 

PuTAiGNE (corruption de Bétaignê) , f. , c"*» de Moncel- 
lès-Lunéviile. 

PuTTiGNY, c®^ de Château-Salins. — Petigneit. 4280. 
Cart. de Salivai. — Puthegney, Pethigney et Puthi^ney. 
4445. Coll. S*-Georges.— Archip. d'Haboudange, dio. de 
Metz. 



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— aoi — 

PmrBNELLE, forèi, c^^* de JezainTillè et de Montauyille. 
— Les fourestreis dePevenelles. 4265. Tr. desch., 1. Pont 
fiefs III, nM. 

PuxE, ham., c"« de rAlœuf. — Purs. 4347. Tr. des 
ch., I. Yaudémont fiefs, n? 7. — Ecclesia Puris. xiv« s. 
Chr. med. mon. H. L., II, e. 80. — Puix. 4406. Tr. des 
ch., I. Vaudémont fiefs, n^ 46 bis. — Pux. 4437. Ib. , n? 
33. — Puxe-en'Saintois. 4779. Deser. de la Lor. — Le 
fief de Puxe relevait du comté de Yaudémont. 

PuziEux, c<>" de Delme. — Ecclesia de Fuley (?) 4424. 
H. L., II, c. 265. — Puzeuz. 4277. Tr. des ch., I. Salm 
I, no 46. —Puisieux. 4505. Ib., 1. Viviers, n^ 44. — VU- 
lage du marquisat de Nomeny. — Archip. de Delme, dlo. 
de Metz. 

Quatre-Fers (Les), éc, c™* de Clémery. 

Quatre-Fils-Aymon (rue des) , c*«» de Germiny et de 
Toul. 

Quatre-Vents (Les) , ham» , c'«« de Danne-et-Quatre- 
Vents et de Saxon; — f., C"* d'Angomont; — éc«, c»«» de 
Lorquin, Mulcey et Rosières-en-Haye. 

Quenouille (La), us., c"® d'Abreschwiller. 

Question (sentier de la), c»« de Pagney-derrière-Barine. 

QuEUE-DE-MoNT (La), ruis., prend sa source à Charmes- 
la-Côle et se jette aans la Moselle. 

QuEviLLONcouRT, c<>" dc Vézclisc. — Fief relevant du 
comté de Yaudémont. — Doy. du Saintois , dio. de Toul. 

QuiQUENGROGNE, auc. ch., c"* de Moyen. 

QuuRiMONT, f.*, c»« de Giriviller. 

Ragon, éc, c"« de Goviller. — Tuilerie d*Arrctgon. 
4442. Dom. de Yaudémont. — La Descr. de la Lor. men- 
tionne rétang Ragon entre Groviller et Souveraincourt. 

Ramont (Le], f., c»« de Brin. 

Rammbach, /., c"« de Fraquelfîng. • 

Rancourt, fief, c" de Maizières-lès-Yic. 

Ranzey, f. (fief), c"« de Bezange-la-Grande. — Ranzit^ 
4267. Abb. de Beaupré. 

Ranzey, fief au village de Serres. 

Raon-lès-Leau (mieux : Raon4ès4*Eau, vulgairement r 
Lai-^elai, c'est-à-dire La (Raon) d'au-delà (de l'eau) > 
ce village étant au-delà de la rivière par rapport à Raon^ 
sur-Plaine (Yosges), c^^ de Lorquin. — Ravon sur Plaine, 



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— 202 — 

dit lez Veau, xviii® s. Abb. de Haute-rSeille. — Doy. de 
Salm, dio. de Toul. 

Râppe (La), f., c°® de Croismare; — éc, c°« de Berlri- 
champ. 

Rappe(La), seigneurie au comté de Vaudémont. — Poul- 
lain de la nappe. 1396. Tr. des ch., 1. Vaudémont, n® 8. 

Rappes (Les), f., c"« de Remoncourt; censé franche éri- 
gée en fief en 1736, sous le nom de Bellecour, — Un titre 
de 1313 fait mention du bois des Rappes. Tr. des ch., 1. 
Lunéville, n® 19. 

Rapphuhl, m'"», c"® de S*-Louis. 

Raptin, m>", c"* de Richeval. 

Rath, éc, c*»® de Dabo. 

Ratout (Le) , tuilerie, c^« de Neuf-Maisons. 

Raucourt, c®° de Nomeny. — Ecclesia de Racuriaco. 
1130. H. M., p. 108. — Archip. de Nomeny, dio. de Metz. 

Ravages (sentier des), c°« de Germonville. 

Raville et Ravillç-sur-Sanon, c^" de Lunéville (Nord). 
— Rodaldivilla. 922. H. M., p. hS. — Radaldi villa, 
Hist. eps. tul. ad an. 922-963. H.L., I, c. iZi, —Radonis 
villa, XII® s. Chr. eps. met. Ib., c. 65. — Raville-sur- 
Sanon. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Raville re- 
levait de la châtellenie d'Einville, bail, de Nancy. — Doy. 
de Port, dio. de TouL 

Ravoi {molin de) , mentionné avec Maidières et Trem- 
blecourt. 1243. Tr. des ch., 1. Pont fiefs I, n® 73. 

Rayecx (Le) ou Saint-Urbain, f., C^® de Rosières-aux- 
Salines. 

Rayeux (Les) , éc% c'"®» d'Amenoncourt et de Niderhoff. 

Réchicourt-la-Petite , c<»" de Vie. — Matfridus de 
Richiscurt. 1127-1168. Pr. de Flavigny. — De Richeyr- 
cort et Richicort, xii® s. Tr. des ch., 1. Abb. de Tlsle , 
n^» 40 et U. — R(cheicourt, 1269. Cart. de Salivai. —Vil- 
lage de la châtellenie de Vie, du temporel de Févéché de 
Metz. — Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

Réchicourt-le-Chateau , bourg, ch-1. de c®", arr* de 
Sarrebourg. — Warinm miles de Richircort, 1181. Abb. 
de Haute-Seille. — Richercort. 1!82. Ib. — Rukesingen. 
1269. Ib. — Thirricus cornes de Richecort. 1272. Ib. — 
De Ruchesingue, 1273. Ib. — Joffrois de Linanges, conte 
de Richiecourt. 1367. Tr, des ch., I. Rlâmont I, n9 130. 



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— 203 — 

— Rechiecourt le chasteL 1401. Ib., 1. Steinsel, n<> 3. — 
Ruxsingen. 1469. Ib., n? 12. — Ruckesingen. 1490. Ib., 
I. Fiefs divers II, n® 39. — Le comté de Réchicourt rele- 
vait en fief du bailliage d'Allemagne. — Archip. de Sarre- 

, bourg, dio. de Metz. 

Il y avait à Réchicourt, sur la fin du siècle dernier, une 
Rosière à Tinstar de celle de Salency. 

Récling, vil. détruit, près de Guébling. — Racolin- 
gias (?) 1111. H. L., I, c. 529.— /{ed%en. 1567. Arch., 
titres de Bourgaltroff, etc. 

Reclonville, c^^ de Blâmont. — Reclonvile. 1300. Tr. 
des ch., I. Blâmont fiefs, n® 18. — Le fief de Reclonville 
relevait du comté de Blâmont. — Doy. de Salm, dio. de 
Toul. 

Reclos (Le), forêt, c"« de Neuf-Maisons. 

Reclos (Le) ou Le Rouge-Vétu, éc, c**® dcBertrichamp. 

Reclus (Le) , éc. , c"® de Vandœuvre ; ermitage cons- 
truit en 1605, au lieu dit Fontaine d'Auzécourt, et qu'on 
appela Sainte-Marie-des-Anges, puis Sainte-Marie-du- 
Reclus. 

Récompenses (chemin des), c*»« de Chaligny. 

Récourt (Les Haute et Basse-) , f^, c°®« de Lèzey ; vil- 
lage détruit, puis grange et métairie franche à Tabbaye de 
Haute-Seille. — Régis curia juxta Marsallum, 1268. 
Abb. de Haute-SeilIe. — Rihecort juxta Marsallum, 
1270. Ib. — Grange de Riecort, 1273. Tr. des ch. , I. 
Moyenvic I, n®l. — Molendinum de Reehecurt. 1288. 
Abb. de Haute-Seille. — Reicort et Reicourt. 1296. Ib. 

— Rehecourt. 1301. Ib. — Capella seu ecclesia sita prope 
curten seu domum monasterii Clarevallis apud Ricort 
juxta Marsallum. 1305. Ib. — La court de Reecourt. 
1311. Ib. — Reycuria. 1315. Ib. — Eglise paroissiale de 
Reycourt, 1319. Ib. — Ralcourt devant MarsaL 1396. 
Ib. — Riecort ante Marsallum, 1426. Ib. - — Ricourt, 
1481. Ib. — Les Grosse^ Grande, Vieille ou. Petite et 
Neuve-Récourt, xvi® et xvii® s. Ib. 

Réding, c<ï" de Sarrebourg. — Ruding. 1526. Tr. des 
ch., 1. Steinsel, n« 26. — Rudingen. 1751. Als. ill. , II , 
p. 198. — Village originairement du comté de la Petite- 
Pierre. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 

Regnéville, c«'" de Thiaucourt. — Rignieiville, 1283. 
Tr. des ch. , 1. Pont ecclés. , n<> 14. — Rigneville, 1283. 



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— 204 — 

Cart. Apremoniy n^lOI. — Regniéville-en-Heys. 1779. 
Descr. ae la Lor. — Doy. de Prény, dio. de Toul. 

Rehaintiller, c^^ de Gerbéviller. — Regisvillare. 1152. 
Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n® 8. — Reheinvilla. 
\i79.Ahh.ieS^'Kemy.—RohanvilerAiSSAh.—Rehen- 
viller. 1315. Tr. des ch., I. Fiefs de Nancy, n9 140. — 
Le fief de Rehainviller relevait de la châtellenie de Limé- 
ville, bail, dé Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Réhérat, c«" de Baccarat. — Rehereix. 1314. Tr. des 
ch., 1. Blàmônt I, no 96. — Rehereiz. 1327. Ib. , 1. De- 
neuvre, n« 22. — AMllage de la châtellenie de Baccarat , 
do temporel de Tévèché de Metz. — Doy. de Salm, dio. 
de Toul. 

Reillon, co» de Blàmont. — Rullons. 1293. Tr. des 
ch., I. Blàmont fiefs, no 14. — Roillon. 1301. H. L., II, 
c. ^^d.— Relions. 1332. Tr. des ch., 1. Blàmont I, no 86. 

— Rillon. 1409. Ib., 1. Blàmont fiefs, no 77. — Relon. 
1479. Cart. Blàmont fiefs, fo 123 vo. — Le fief de Reillon 
relevait du comté de Blàmont. — Archip. de Marsal, dio. 
de Metz. 

Reine Œa), forêt et étang, c"* de Royaumeix. 

Reine (chemins ou routes de la) , chemins , c^®* de Vi- 
leme, Fresnes-en-Saulnois, Chambrey. 

Reine (La), canton du territoire de Bassing. 

Reiterwald (forêt des Cavaliers ou peut-être des 
Reîtres) , canton du territoire de Lixheim. 

Relécocrt, f. , c^o de Moriviller. — Allodium de Rel- 
leycort. 1149. Abb. de Beaupré. — Grangia de Rellei- 
eurt. 1163. Ib.—Relleicort. 1164. Ih.—Rellecurt. 1182. 
Ih.—Relecort. 1197. Ib. 

Rembercourt et Rembercourt-sur-Mad , c®" de Thiau- 
eourt. — In pago Scarponinse , in fine Raginbertiaca , 
vel in ipsa villa Raginbertocurte , vineœ. 848. H. M., p. 
27. — Villa Ragimberciaca. 857. Ib. — Rembuecourt, 
1152. H. L., II, c. 342. — Rambercourt sur Maz, 1434. 
Cart. La Chaussée, fo 46. — Rambescourt aux Grozelles 
sur la rivière de May. 1484. Ib., fo 44. — Le fief de 
Rembercourt relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. 

— Doy. de Pr'ény, dio. de Toul. . 

Réménauville , con de Thiaucourt. — Doy. de Prény, 
dio. de Toul. 
•Réménoville, co« de Gerbéviller. — Romonoldi villa. 



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— 205 — 

iii4. H. L., I, c. 536. — Parochia de Remenovillaé 
1164. Abb. de Beaupré. — Symon de Romonouvilla, <?o- 
gnominatus Frigida auricula. 1179. Ib. — Romenovilla. 
1182. Ib. — Romonovilla. 1186. Ib. — Remoldi villa. 
XIV? s. Chr. med. mon. H. L., II, c. 69. — Le fief de Ré- 
ménoYÎlle relevait de la châtellenie de Rosières , bail, de 
Nancy; il fut incorporé au marquisat de Gerbéviller. — 
Doy, de Deueuvre, dio. de Toul. 

Réméréville , c®" de S'-Nicolas. ^^ Ermerago villa (?) 
775. Hist. de Tabb. de S'-Denis, pr., p. 37. — Ecclesia in 
Ramei villa. Hist. eps. tul. ad an. 922-963. H. L., I, c. 
131. — Boemundus de Ramereville. 1135. Tr. des ch., 
1. Abb. de Beaupré, n® 1.. — Ramereivilla. H52. Ib., 1. 
Abb. de Senones , n^ S. — Remereivilla. Chr. eps. met. 
ad an. 1296-1301. H. M., f. 2. — Ramereville. 1322. 
Tr. des ch., 1. Amance, n® 5. — Réméréville fut, dés' le 
XIV® siècle, le chef-lieu d'une mairie , du temporel de Té- 
vèché de Metz , comprenant les villages de Buissoncourt , 
Erbéviller, Cercueil et le fief de Beaufort. — Doy. de 
Port, dio. de Toul. 

Rehey, éc, C^® de Thiaville. 

Remicourt , ham. et ch. (fief et château fort) , c"« de 
Villers-lès-Nancy. — jRwmecorf^. 1127-1168. Abb. de 
Clairlieu. — Remeycort. 1182. Ib. — Remecorth. 1193. 
Ib. — Remigii curtis. 1231. Ib. — Remecourl. 1258. Ib. 
— Grqinge de ,Remicort. 1270. Tr. des ch., 1. Fiefs de 
Nancy, n*> 119. — Forte maison de Remeicourt. 1477. 
Ib., reg. B. 1, f«» 375 et 390. —Le fief de Remicourt re- 
levait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. 

Remiremont (Le), ruis., prend sa source derrière Xousse 
et se jette dans le Sanon. 

Remoncourt, c®^ de Blâment. — Remuncurt. 1162. 
Abb. de Haute-Seille. — iJemoncore. 1327. Ib. — Re- 
moncourt'devant La Garde. 1779. Descr. de la Lor. — 
Le fief de Remoncourt relevait du comté de Blâmont. — 
Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

Remonville, f., c"® d*Einville. — Réménoville. 1779- 
Bescr. de la Lor. 

Renard-Moulin, ham., c°® de Lucey. 

Renaud, cense-fief , c*^^ de Seicheprey. 

Rendez- Vous (Le), m»", c°« de Damelevière. 

Renémont (précédemment Scmvageon), éc. et ch., c"« 



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— 206 — 

dB Jarviile , ainsi appelés en souYenir de la bataille livrée 
dans le voisinage, le 5 janvier 1477, par le duc René II à 
Charles-le-Téméraire. 

Réning, c^^ d'Albestroif. — Reningen. 1559. Dom. de 
Dieuze. — Archip. de Morhange, dio. de Metz. 

Repâix, c*>" de Blâmont. — Ecelesia de Repasco. xiv« 
s. Chr. med. mon. H. L., II, c. 67. — Respaix. 1322. 
Tr. des ch., 1. Blâmont I, u9 7±—Reppaix. 1332. Ib., 
û*» 86. — Le fief d^ Repaix relevait du comté de Blâmont. 

— Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

Reposoir (chemins du) , c^^^ de Saxon et de Villacourt. 

Réquival , ruis. , sort du département des Vosges et se 
jette dans la Plaine. 

Ressaincourt , vil. détruit, près de Nomeny; franc al- 
leu avec une chapelle en 1712; hameau seigneurial en 
1779. — Arsencourt. xvi® s. Carte de Gérard Mercator. 

— Arsincourt. 1646. Cart. d'Ant. de Fer. (V. Communes 
de la Meurlhe, I, p. 467.) 

Revers-du-Bois-Canon, éc, c"^ de Lafrimbolle. 

Revers-du-Grand-Haut, éc, c"® de Lafrimbolle. 

Rheinkopf ou Reinkopf, mont., c°® de S'-Quirin. 

RniNDEBOis, f. (fief), c"^ de Bioncourt. — Régnebois. 
1351. Tr. des ch., 1. Viviers, n® 153. — Rainneboix, 1505. 
Cart. Pont fiefs, f° 326 v«. — Rhindebois-Catoire, au 
siècle dernier, du nom de son propriétaire. 

Rhingrillon, éc, c"*^ de Bezange-la-Grande. 

Rhodes, c^"* de Sarrebourg. — Village de la châtellenie de 
Fribourg, du temporel de Tévêché de Metz. — Archip. 
de Vergaville, dio. de Metz. 

Rbô (Le), ruisseau, C*® de Lorquin, vient du Pré-des- 
Ecluses et de la Basse-de-Fraquelfing, alimente plusieurs 
tanneries et laisse son nom à la prairie qu'il arrose avant 
de se jeter dans la Sarre-Blanche , dont il est le dernier 
affluent. 

Rhône (Le Petit-), ruis., prend sa source au-dessus de 
Saffais et se jette dans la Meurthe. 

RicARDviLLE (Haute ct Basse-), f. et scierie, c"« de 
Turquestein. 

RiCHAcouRT ou RiCHECouRT, fief, C**® dc Parroy. 

RiCHARDMÉNiL , c^^ dc S*-Nicolas. — Richartmesnil. 
1198. Abb. de Clairlieu. — Richartmainii. 1242. Pr. de 



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— 207 — 

Flayigny. — Le fief de Richardménil relevait de la chàtel-^ 
lenie de Nancy, bail, de celle ville. — Doy. de Port, dio* 
de Toul. 

Riche, c»" de Château-Salins. — Rainerus et Aymo de 
Rich. 1202. H. L. , I, c. 515. — Etait le chef-lieu d'une 
mairie , du comté de Morhange , comprenant les villages 
de Lidrequin, Sotzeling et Riche. — Archip. de Morhange, 
dio. de Metz. 

RiCHEVAL (vulgairement : Le Rouge-Ry) , c®" de Réchi- 
court-le-Château. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 

RiESHOLz (Le), ch., c*»« d*Halligny; ce nom signifie /*oré« 
des chevaliers, 

Rigolle-du-Hact-du-Mont (La) , éc. , c°« d'Anlhelupt. 

Rigolotte (La) , éc, c"® d'Angomont. 

RiMLiN, m'", c^^ de Sarrebourg. 

RiNTiNG,f*etbois, c"®deBébing; couvent de Dominicaines 
fondé au xiv® siècle. — Il y a des chemins de Rinting sur 
les territoires de Barchain, Bébing, Diane-Capeile , Ker- 
prich-aux-Bois, Langalle et Sarrebourg. 

RioLLE, anc. ch. et fief, près de Pont-à-Mousson. 

Rionville (Haute et Basse-) , f^ (seigneurie) , c^® d'Ar- 
racourt; vil. détruit. — Rioville. 1180. Ord. praem. ann., 
II, c. 454. — Godefridus de Riovilla. 1212. Abb. de 
Beaupré. — Villa que dicitur Rioville. 1262. Ib. — La 
Petite-Rioville. 1626. Arch. : Emigré du Brachet. 

Risermatte (La), éc, c°® de Gondrexange. 

RiTTERWALD, f., c°® dc Schncckenbiisch. 

RoHERT, fief à Nomeny. 

Robert-Ménil, f. (fief érigé en 1709), c"*® d'Euvezin. — 
Il y avait une autre localité du même nom , dont la situa- 
tion est inconnue : Terra de RobermasniL 1189. Abb. de 
Beaupré. 

Roceni ccrtis, liçu inconnu, mentionné avec Neuviller- 
sur-Moselle dans un titre concernant le prieuré de Flavi- 
gny. 1127-1168. Pr. de Flavigny. 

Roche (La), éc, c"^ de Viiley-le-Sec 

RocHE-DE-LA-JusTicE (La) , f., c"® dc Bonvillcr. 

Roche-des-Fées (chemin de la), c^« de Baccarat. 

RocHOTTE ou RocHETTE (La) , éc (crmit. et chap.) , c°® 
de Deneuvre. 

RocHOTTE fLA|, éc, c^^ dc Beuvezin. 

RocHOTTE (Là) , m}^j c"® de Pierre. — Molendinum ul- 



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— 808 — 

ira Mosellam quod dicitur Racheté. 1183. Cart. de Ren- 
géval, f> 30. 

RoDÂLBE , c^^ d'Âlbestroff. — Archip. de Horhange , 
dio. de Metz. 

RoDERBAN, nom d'un ban séparé entre Vibersviller et 
Munster, dépendant de la seigneurie de Fénétrange et du 
comté de Sarrewerden. 

Rogations Tsentier des), c*»« de Pagny-sur-MoselIe. 

Rogations (pré des), canton du territoire d^Haussonville. 

RoGÉviLLE, c®" de Domèvre. — Rougeville. i276. Tr. 
des ch., I. Pont fiefs, n® 81. — Rougeyville. 1334. Ib., 1. 
Pont fiefs III, n*> 24. — Rogéville en Haye. 1665. Ib., I. 
Pont fiefs IV, no 78.— Doy. de Dieulouard, dio. de Toul. 

RoGN^LLE (La), ruis., prend sa source sur le territoire 
de Rlémerey et se jette dans le ruisseau de l'Etang. 

RoHÉ, f., c*^* de Marainviller. — Rohey. 1539. Abb. de 
Belchamp. 

Romain, ham., c"« de Flavigny. 

Romain (Bois-), anc. bois à l'abbaye de Belchamp, c*^® 
de Méhoncourt. 

Romain, (^^ de Bayon. — Romain-lès^Méhoncourt y 
hameau. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Romain 
relevait de la châtellenie de Rosières , bail, de Nancy. — 
Doy. de Port, dio. de Toul. 

Romains (chemins des), c"«" de Loisy, Bemécourt, At- 
ton, Blénod-lès-Pont-à-Mousson et Toul. 

Romains (routes des), chemins, c°^* de Bagneux, Bari- 
sey-au-PIain, Bicqueley, Pont-S'-Vincent. (V. aux mots 
Route et Voie.) 

Romans {villa dé) y lieu inconnu, mentionné dans un di- 
plôme concernant le prieuré de Salone. 822. Hist. de 
l'abb. de S'-Mihiel, p. 428. —Roncanz. H06. Ib., p. 453. 

RoMAUL moulin {Lou mouliti com dit) entre S. Jehan et 
Mairtincourt. 13i5.Tr. des ch., 1. Fiefs de Nancy, n**139. 
C'est l'un des moulins qui dépendent de Marlincourt. 

RoMÉcouRT , c^^ de Réchicourt-le-Château. — Romui-- 
cort cum ecclesia. 1152. Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, 
n*> 8. — Archip. de Vergaville, dio. de Metz. 

RoMELFiNG, c^^ dc Fénétraugc. — Rumelfingen. 1482. 
Tr. des ch., 1. Fénétrange I, n<» 142. — Village de la ba- 
ronnie de Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio. de 
Metz. 



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— 209 — 

RoMÉMOMT, f. et chat., c"« de Buissoncourt. 

RoMÉNiL, éc, c^^ de Clayeures. 

RoMSTEiN (Grand et Petit-), peut-être pour Rœmerstein 
(rocher des Romains) , mont*, c*»« d'AbreschwilIer. 

RoMONT ou Sàrrasine, mouticule, c^^ de Trondes. 

RoMONT (Le), éc, c"« de Brin. 

RoHUR , f. , c°« de Donnelay. — Moulin de Romule et 
Ravenmûhl. xyiu^ s. Coll. de Fénétrange. 

RoNCHÈRE (La), éc, c"« d'Houdemont. — La JRotn- 
ehicre. 1334. Ordre de Malte. 

Rond-Pré (Le), ham. , c"«Vles Métaîries-de-StrQuirin* 

RoNXE (La) , c*^" de Lunéville (Sud-Est). — La Ronxe. 
1309. Tr. des ch., 1. Deneuvre, n<» 61. — Village de la 
châtellenie de Moyen, du temporel de révèché de Metz. 

— Doy. de Salm, dio. de Toul. 

RoRBACH (et mieux : Rohrbach)y c^^ de Dieuze. — Ror- 
bach in comitatu Saraburg. 966. Abb. de Vergaville. — 
Rorebach. 1327. Tr. des ch. , 1. Blâmont I, n«81.— 
Rhorbaeh. 1779. Descr. de la Lor. — Archip. de Verga- 
ville, dio. de Metz. 

RosEROiFAiz {sylva que diciiur)y forêt inconnue, dans le 
voisinage de la métairie d'Olzey. 1262. Abb. de Beaupré. 

Roses (ruis. des) , pr^nd sa source sur le territoire de 
Vého et se jette dans le Chazal. — Un autre ruisseau du 
même nom sort de la forêt de Molring et se jette dans le 
ruisseau de Rhodes. 

Rosière (chemin' de la), c"« d'Obreck 

Rosières (chemin des), c"« de Bioncourt. 

Rosières-aux-Salines, ville, c®"de S'-Nicolas. — Cc^trum 
et castellania Roseriœ salinitœ, 1153 ou 1155. H. L., I , 
c 1105 du texte (note). — Roseriœ. 1172. Tr. des ch., 1. 
Abb. de Clairlieu, n« 1. — Rouzières. 1282. Ib., I. Ro- 
sières I, n<» 16. — Saline de Rozières. 1285. Ib., 1. Fiefs 
de Lorraine I, n^ 9. — Villa de Rosires. 1288. Abb. de 
Haute-Seille. — Rousières. 1431. Tr. desch., 1. Rémi- 
remont I, n® 4. — Rositum. 1513. Géogr. de Ptolémée. 

— Rosières au sel. 1562. Tr. des ch., 1. Rosières III, n? 
83. — Ronzière. 1563. Ib.~Rosariœ. 1675. Not. Gall., 
p. 363 et 629. 

Rosières fut le chef-lieu d'une prévôté et châtellenie , 
bailliage de Nancy, qui comprenait une partie des cantons 

15 



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— 210 — 

deBayon, Gerbéviller et Haroué. Siège (ftin bailliage 
créé en 1751. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Rosiéres-en-Haye, €**" de Domêvre. — Ecclesia in Ran- 
geras, in comitatu Scarponinsi. 896. H. T., p. 12. — In 
Rauserias. Hist. eps. tul. ad an. 895-907. H. L., I, c. 
130. — Ecclesia de Rausariis. 965. Ib., c. 372. — Ro- 
seriasy Rozerium, 1146. Ib., II, c. 325. — Roceres, Ro- 
seres. 1188. Ib. , c. 401 , et H. T. , p. 93. — Rruno de 
Roseires (?) xii« s. Tr. des eh., 1. Mandres, n* 28. — Rou- 
zières. 1340. Ib., 1. Pont fiefs, u? 138. — Doy. de Dieu- 
louard, dio. de Toul. 

Rosiéres-lA'Petite, éc, C»® de Rosières-aux-Salines. 
• RossROPF {tête de chevat)^ mont., c"« de Dabo. 

RoTHERBACH {rougc ruisseau) , vil. détruit, près de S*- 
Louis. 

RoTH, f., c"« d'Hazelbourg. 

RoTHENBfiÎHL, éc, c°® de Dabo. 

RoTHENPFUHL {rougc mare)y mont., c"* de Dabo. 

RoTHERHOFF, éc, c"« d'Inswiller. 

RoTHHiEUSLEiN (prononccz : Roth-hyzle). (V. Maisons- 
Rouges,) 

RoTHSTEiN, éc»., C»* de Walscheid. 

RoTTE (La), ruis., prend sa source dans le département 
de la Moselle et se jette dans la Nied. 

RouAux (Les) , ruis. , prend sa source au Grand-Pré et 
se jette dans le ruisseau de Viteme. 

RouENNE ou PissoTTE (La) , ruîs. , prend sa source au- 
dessus de Réméréville et se jette dans la Meurthe. 

Rouge (La), éc., c"® de Velaine-en-Haye. 

Rouge-Eau. (V. Sarre-Rouge.) 

Rouge-Eau (La), éc% c"« de Vasperviller. 

ROUGE-MOITRESSE OU MoiTRESSE-AU-BoiS (La) , attC. 

censé, c«»« de Biihl. 

Rouge-Rente, f., c"« de Saxon. 

RouGEMONT. Une colline de ce nom , entre Croismare et 
Sionviller, est mentionnée dans un titre de Tabbaye de 
Beaupré : Ruheus mons. 1157. H. L., II, c. 354*. 

Rouge-Vétu (Le), éc, c"« de Bertrichamp. 

RouGiMONT (Grand et Petit-), mont% c"«* de Turques- 
tein. 

Roulette (La), f., c°« de Phalsbourg. 

Route (la Grande-), chemin, c"® de HunsWrich. 



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— ân — 

ftoutE (l'Ancienne-) , chemîos , c"«« de Frouard , Moih* 
tauville, Villonville. 

Route (la Vieille-) , chemins , c"»®" de Gelucourt et 
d'Haussonville. 

Route~des-Prêtres (La) , chemin, c"® de Domêvre. 

Route romaine (La), chaussée, c»® de Rouves. 

RouvES, c®" de Nomeny. — Archip. de Nomeny, dio* 
de Metz. 

RouxEY [lou rut dé) on ban deNomeney. 1307. Tr. des 
ch., L Nomeny I, n^ 87. • 

RoviLLE, c^^ d'Haroué. — Ecclesia de Rouvile. 1233. 
Abb. de S*-Epvre. — Roville-devant-Bayon. 1779. Descr. 
de la Lor. — Le fief de Roville relevait de la chàtellenie 
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du Saintois, dîo. 
de Toul. 

Roville, vil. détruit, prés de Vandeléville. 

RoYAUMEix, c^"* de Domêvre. — Rouaumez et Rouau- 
mets. 1290. Cart. Apremont, n® 118, etTr. desch. , 1. 
Aprémont, 8® liasse, n<» 4. — Ruaumeix. 1299. Cart. Apre- 
mont, n^ 13. — Renouaumey. xvi® s. Cart. Epîtome des 
fiefs du duché de Lorraine. — Rouaumeix. 1756. Dép. de 
Metz. — Libremeix en 1790. — Le fief de Royaumeix 
relevait de la baronnie d' Apremont. — Doy. et dio. de 
Toul. 

RozELiEUREs , c<*" dc Bavou. — Ecclesia Roserolis in 
comitatu Mortisna. 966. Abb. de Vergavilie. — Alodium 
de Roseolis. 1157. Abb. deBelchamp. — Roserulœ. 1188. 
Abb. de Beaupré. — Mblendinum de Roseraies, 1218. Ib. 

— De Rosereures, 1238. Ib. — Rozeruelles. 1291. Béné- 
dictins de Nancy. — Roseruelle. 1390. Tr. des ch., 1. Ro- 
sières m, no 80. — Rosereules. 1423. Ib. 1. Châtel, n*» 9. 

— Rouzerueles. 1466. Abb. de Belchamp. — Le fief de 
Rozelieures relevait de la chàtellenie de Rosières, bail, de 
Nancy. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul. 

RuBENGARTEN, éc, c°® de Dabo. 
RuD-MoNT (Le), mont., c"« d^Amaville. 
Rue (La), éc. (fief), C^® de Brm. 
Ruisseau-des-Oiseaux ^Le^, ruis. et f., c"® dlbîgny. 
Ruisseau-Saïnt-Pierre (Le) , ham. , c"« de La Chapelle. 
RuMONT (La), mont.,*c«« de Faulx. 
RuPT et KuPT-LÉs-MoiVRON , ham. (ch. et seigneurie), 
çne de Villers-lès-Moivron.— ^iJm' de lez Moiveron. 1334. 



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— 212 — 

Tr. des ch., 1. Pont fiefs III, n« 19. -^Ruz lès Moyveron, 
1497. Ib., reg. B. 6, f> 27. — Le fief de Rupl relevait de 
la châtellenie d'Amance, bail, de Nancy. 

RupT (Le), ruis., prend sa source près de Charey et se 
jette dans le Mad. 

Rupt-Blanc. (V. Blanc-Rupty qui est le véritable nom, 
et Sarre.) 

Rupt-de-Mad. (V. Mad.) 

RcPT-Du-Bois (Le), ruis., prend sa source sousEcuelle 
et se jette dans la Seille. « 

Rupt-des-Dames (Le), scierie, c^« de Turquestein. 

RuvRY (Le), ruis., sort du bois Jacob, territoire de Pul- 
ligny, et se jette dans le Madon. 

Saarecke (angle ou corne de la Sarre) , m*'» et ch. , c"« 
d'Oberstinzel. — Place et forteresse de Sarrech. 1460. 
Tr. des ch., 1. Stemsel, n» 6. — Sarrecken. 1471. Ib., n<» 
28 bis. — Sareck. 1490. Ib., 1. Fiefs divers II, n« 39. — 
Sareik. 1594. Dénombrement de la Lorraine. — Sara- 
vicum vel Saracum. 1673. Not. Aall.,p. 504. — Saarecke 
était, au xvi® siècle, le chef-lieu d'une terre qui ne dé- 

Êendait d'aucun bailliage et se composait des villages de 
iiihl, Dolving, Gosselming, Nitting, Oberstinzel, Sar- 
raltroJBt, et du hameau d'Eich. 

Saarmûhl (La) , m^", c^® de Romelfing. 

Saarwald (Le), f., c^® de Dolving. 

Sabat (ruelle du) , C^® de Gerbéviller. 

Sabiémeix, f. , c°® de Loro-Montzey. — Curia de Hei- 
bermeis (?) 1147. Ord. praem. ann., II, c. 544. — Sau-^ 
belmeix. 1306. Cart. Châtel, f> 334. 

Sacré-Coeur (Le), éc, couvent et chap., C*® de Nancy. 

Safpais, c^»» de S»-Nicolas. — Saphez. 1094. H. L., I , 
c. 498. — Seffey et Seff'ez. 1172. Abb. de Clairlieu. — 
Seifez. 1290. Tr. des ch., 1. Rosières I, n« 29. — Le fief 
de Saffais relevait de la châtellenie de Rosières, bail, de 
Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Saint-Amant. — V. les Saints et les Saintes à la fin de 
la lettre S. 

Saintois ^Le), pays dont se forma le comté de Vaudé- 
mont, et qui est diversement qualifié dans les diplômes du 
moyen âge : Suetensis pagus. 661. H. L., I, c. 258. — 5m— 
gentensis. 709. Ib., c. 267. — Suggentinsis. 770. Ib., c. 
288. — Suggentensis. 788. H. M., p. 18. — ValcHfidus 



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— 213 — 

cornes in pago Sungintensi. 800-8i3. H. T., p. 282. — 
Comitatum Suentisiacum. 839. Annales de S*-Bertin , 
Dom Bouquet, VI, p. 202. -^' Suentisium. 870. H. L., I, 
c. 3iO. — Comitatus Hugonis in pago Sagintensi. 892. 
H. T. , p, 10. — Comitatus Sointinsis. 942. Abb. de 
Bouxières. — Segentensis. V. 942. Ib. — Pagus Segin- 
tisis. 957. H.L., I, c. ^6i. — Comitatus S anctensis. 960. 
Abb. de Bomières. — Pagus Sagatinsis. iiii. H. L., I, 
c. 529. 

Le doyenné du Saintoî^^ archidiaconé de Vitel, diocèse 
de Toul, dont la circonscription paraît correspondre à celle 
de l'ancien pagus, s'étendait principalement, dans la par- 
tie sud-ouest du département de la Meurthe, sur les can- 
tons de Colombey, Vézelise et Haroué; il comprenait 60 
paroisses et 16 annexes, parmi lesquelles : Vézelise (Ogné- 
ville), Acraignes, aujourd'hui Frolois; Autrey, Bainville- 
sur-Madon (Maizières), Bainville-aux-Miroirs , Benney, 
Bouzanville, Geintrey, Chaouilley, Clérey, Courcelles (Blé- 
mereyK Crantenois, Crépey (Germiny), Crévéchamp , 
Diarviile (Gugney, vicariat), Dommarie-Eulmont (Thorey), 
Favières, Fécocourt, Flavigny-sucçMoselle, Forcellcs-S*- 
Gorgon, St-Firmin (Affracourt), Fresnes-sous-Vaudémont, 
Gerbécourt, Grimonviller, Gripport, Hammeville, Haroué, 
Houdelmont, Houdreville (Parey-S*-Césaire), Lebeuville, 
Lorey, Marthemont, Le Ménil-Mitry, MéréYille, Neuviller, 
pneuré-cure; Ormes, Pierreville, Pont-S*-Vincent (Sexey- 
aux-Forges), Pulligny, Pulney, Puxe (Battigny), Roville 
(LaNeuveville), Saulxerotte, Selaincourt, Sion (Praye et 
Saxon), Avrainville, secours de T antimont ; Tantonville , 
Thelod, Vandeléville, prieuré-cure ; Vaudémont, Vaude- 
ville, Viteme, Vitrey (Goviller), Voinémont (Lemainville), 
Vroncourt, Xeuilley, Xirocourt. 

Sàizerais, c«>n de Domévre; c^^ formée des deux villages 
de Saizerais-S*-Amand et Saizerais-S*-Georges. — Ec- 
clesia de Sasiriaco. 942. H. L., I, c, 350. — Sasiriacum 
in comitatu Scarponensi. 960. Abb. de Bouxières. — San 
sere. 1179. Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Ecclesia 
de utroque Sasireio. 1188. H. L., II, c. 401. —les dous 
Saizereiz. 1305. Tr. des ch., 1. Pont fiefs I, n« 96. — 
Les Grande et Petite-Saizerais. 1396. Ib., 1. Vaudre- 
vanges, jo? 9. — Les villages de Sàizerais relevaient 
en fief du marquisat de Pont-à-Mousson.— Doy. deDieu- 
louard, dio. de Toul. 



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_ 214 — 

Saléâux ou SaléeS'Eaux, saline, c"® de Ley. — Gran- 
fjia que vocatur Salsa aqua. xii® s. Abb. de Salivai. — 
Salinaria de Salsa aqua. 4268. Tr. des eh., 1. Abb. de 
risle, n^ 45. — Salléawe. 1390. Abb. de Beaupré. 

Salières (Les) , autrefois Mal-Gré, f. (censé franche), 
c"»® de Gogney. 

Saline (La), us., c**® de Vie. 

Saline d'Art-sur-Meurthe , us. en construction, c"* 
d'Art-sur-Meurthe. 

Salines (ruis. des) , prend sa source à Moncourt et se 
Jette dans le ruisseau d'Ommerey. 

Salines (chemins des), c^^^ de Deuxville et de Maixe. 

Salines de Rosières-Varangéville, us., c^^ de Rosières- 
aux-Saiines. 

Salines de Saint-Nicolas- Varangéville, us., c^«de Va- 
rangéville. 

Salines de Somherviller, us., C»® de Sommerviller. 

Salinier (chemm du), c"® de Lindre-Basse. 

Salival, c®^ de Château-Salins. — Abbaye de Prémon- 
trés fondée au xii® siècle. — Ecclesia Saline vallis. 1177. 
Tr. des ch., 1. Abb. de llsle, n» 46. — Salinwas. 1252. 
Abb. de Haute-Seille. ■ — Salit vallis. Chr. eps. met. ad 
an. 1200-1260. H. L., I, c. 72. —Salivas. 1258. Tr. des 
ch., I. Fiefs de Lorraine II, n<> 1. — Salinvas. 1273. Ib., 
1. Moyenvic, n^ 1. — Sallinvals. 1276. Ib., 1. Fiefs de 
Lorrame II, n<» 5. — Lou covent de Salivaulx. 1291. Ord. 

Îraem, ann., II, c. 465. — Sailinvalz. 1296. Abb. de 
[aute-Seille. — Archip. de Marsal , dio. de Metz. 
Salm , prévôté , comté et principauté dont Badonviller 
était le chef-lieu ; doyenné de Tarchidiaconé de Port, dio- 
cèse de Tout , duquel dépendaient : Badonviller (Fenne- 
viller), Blâment, Brouville (Réhéray et Merviller), S'-Clé- 
ment /Cheneyière), Couvay ŒEalloville), Frémonville, Géla- 
court (Azerailles), Hablainville (Vaxainville et Réclonville),^ 
Herbéviller-Launoy, Montigny, Neuviller-lès-Badonviller 
(Bréménilban S'-Pierre), S*«-Pôle (S*-Maurice), Pexonne, 
Vacqueville (Neuf-Maisons etBertrichamp), etc. — Le ter- 
ritoire mentionné avec VAlbechova (le Blâmontois) , dans 
le partage du royaume de Lothaire, en 870, sous le nom 
de Selme (H. L., I, c. 310), est peutrètre le pays de Salm, 
dont la majeure partie s'étendait dans les Vosges. 
Salmonrdpt, éc% c»« de Pexonne. 



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— 215 — 

Salone ou Salonne, c^" de Châtean-Salins. — Prieuré 
dépendant de Tabbaye de S'-Denis, fondée au viii« siècle. 
— Salionno (?) Triens. Et. num. , p. 149. — Loctis qui 
dicitur Salona. 777. Coll. S*-Georges. — Cella de Soi- 
lone, — Sallonœ. 822. Hist. de Tabb. de S*-Mihiel, p. 
458. — Villa Salona super fluvium similiter Salona, in 
pago Moslensi. 950. Coll. S'-Georges. — Salonia. 4226. 
Ib. — Salone. 1277. Tr. des eh., 1. Marsal I, n« i. — La 
rivière de Sailonne. 1296. Abb. de Haute-Seille. — Sal- 
lonnes, Salloncs, Sailonne, 1346-1348. Tr. des eh., 1. 
Château-Salins, n<>s 6, 8 et 9. — Haute-Salone et Basse- 
Salone (enclos où étaient les salines). 1711. Fouillé. — 
Archip. de Delme, dio. de Metz. 

Salone, qualifié de bourg en 1594, fut, suivant quel- 
ques auteurs, le chef-lieu du Saulnois. (V. ce mot.) 

Salprey, gagnage-fief, c*»« d'Ognéville. 

Sand (Le), us., c°« de Niderstinzel. 

Sandronviller ou Xandronyiller, f. et ch. (seigneurie), 
c"« de Tonnoy; vil. détruit. — Alodium de Sodrunni 
villa. 880. H. L., I, c. 316. — Sendronis villa quam de- 
dit Sendr ans. 962. Als. dipl., I, p. 117. — Sendruviller. 
1094. H.L., I, c. 498. — Sindronis villa quam dédit Sen- 
draas. 1114. Ord. prœm. ann., II, c. 539. — Sendron- 
viller. 1147. Ib., c. 544. 

Sajîlich , maison-fief à Houdreville. 

Sanon, riv., a ses sources au-dessus d'Avricourt et dans 
rétang de Kéchicourt, passe sur les territoires de Mous- 
sey, Xures, La Garde, Mouacourt, Parroy, Hénaîhiénil , 
Bauzemont, Einville, Maixe, Crévic, Sommerviller, Dom- 
basle, et se jette dans la Meurthe. — Fluvius Cemone, 
in pago Calvomontense. 770. H. L., I, c. 288. — Fluvius 
Cemonis. 862. B. Picart, Orig. de la maison de Lorraine, 
p. 9. — Cemuns. 1181. Abb. de Haute-Seille. — 5a»- 
gnon. 1512. Dom. d'Einville. — Sayon. 1519.1b.— 5ar- 
non. 1610. Ib. 

Santipontaine, éc, C*® de Nancy. — Sancti Fontaine. 
1335. Arch. de l'hospice S*-Julien. 

Sanzey, c®^ de Toul (Nord). — Locus deSanzeio. 1179. 
Ord. prœm. ann., II, c. 410. — Grangia que Senzey di^ 
citur. XIII® s. Cart. Apremont , n® 14.- — La nueve ville 
con dit Sanzey. i^iiâ. Ib., n« 15. —Le fief de Sanzey re- 
levait de la baronnie d' Apremont. — Doy. et dio. de Toul. 



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— 216 — 

Sarraltrofp et Sarre-Altroff, c**"* de Fénétrange. — 
Altorf super Saram, 1307. Abb. de Vergaville. — Saral- 
torf. 1521. Ib. —Altorff. 1526. Tr. des ch., 1. Sleinsel, 
no 18. — Village originairement du comté de la Petite- 
Pierre. — Arehip. de Bouquenom, dio. de Metz. 

Sarre (La) , rivière formée de plusieurs ruisseaux qui 
ont leurs sources dans les forêts du versant septentrional 
des Vosges, au canton de Lorquin, et se divisent en deux 
branches principales appelées la Sarre-Blanche ou le 
Blanc-Rupt et la Sarre-Rouge ou Rouge-Eau. La pre- 
mière passe sur les territoires de Turquestein , Lafrim- 
boUe, Niderhoff, La Neuveville-lès-Lorquin et Lorquin; 
la seconde, sur ceux d'Abreschwiller, S*-Quiriny Métai- 
ries-de-S*-Quirin, Nitting et Lorquin. Réunies à Herme- 
lange, elles forment la Sarre qui , par Sarrebourg et Fé- 
nétrange, va se jeter dans la Moselle à Consarbriich. — 
Saravus. iv® s. Ausonius, Mosella, 91, 367. — Sara, v® 
s. Ven. Fort., lib. vu, carm. iv. — Flumen Sarrœ. 646. 
Pardessus. Diplomata, II, p. 84. — Saruha. ix« s. Géo- 
graphe de Ravenne. — Sorr fluvius. 1576. Carte de Spec- 

Le pays arrosé par la Sarre est appelé Paguè Saroen- 
sis dans un diplôme de Tan 713 (Pardessus, Diplomata , 
II , p. 438) ; il est désigné sous le double nom de Sara- 
chowa superior et Sarachowa suhterior dans le partage 
du royaume de Lolhaire. 870. H. L. , I, c. 310-311. La 
première de ces contrées était baignée par ce qu'on ap- 
pelle la Sarre-Française, la seconde par la Sarre- Alle- 
mande ; dénominations données à la même rivière suivant 
les territoires qu'elle traverse. — Saravensis pagus, 1675. 
Not. Gall., p. 501. 

Sarrebourg (en allemand : Saarburg, château fort sur 
la Sarre; les paysans disent encore en français : Salle^- 
bour, et en patois : Sallebo)^ ville, ch-1. d'arr*. — Ponte 
Sarvix. Itin. d'Antonin. — Pontesaravi. Table théod. — 
Saredurgo et Sareburco. Tiers de sou. Et. num., p. 153- 
154. — Saraburgum inpago Saroensi, 713. Pardessus, 
Diplomata, II, p. ^'è7.—Saraburg. 966. Abb. de Verga- 
ville. — Sarburc. 1056. Gallia christiana, XIII, c. 398. 
— Sarbuch. 1189. Abb. de Haute-Seille. — 5arrc6oc. 
Fin du XII® s. Monnaie frappée par le chapitre de la ca- 
thédrale de Metz. Mém. de l'Académie de Stanislas, 



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— 217 — 

1840, p. 144. — Salehurc, Saraborc, oppidum Sale-- 
bore. xii« et xiii® s. Chr. eps. met. H. t., I, c. 67, 
68 et 71. — Sareborch, Saleborch, Salaborch. xiii® s. 
Chr. mon. sen. Ib.,II, c.l3, 31 et 38. — CivesSarburgen- 
ses. 1238. Als. ill., I, p. 363. — Eeclesia apud Sarebourg 
(titre de fondation de la collégiale). 1256. H. L., II, c. 
479. — Èeelesia Beati Stephani in Sarburch. 1281. Tr. 
des eh., l. Hesse, n<> 9. — Saleboureh. 1283. Ib., 1. Blâ- 
mont I , n« 12. — Sarbur. 1288. Abb. de Haute-Seille. 
-*- Sareboureh. 1295. Ord. prsem. ann., II, c. 467. — 
Sarbrueh. 1301. Abb. de Vergaville. — W.y magister 
seabinorum opidi Sarburg. 1331. Tr. des eh., L Hesse , 
no 15. — Sullebourg. 1375. Ib., 1. Blâment I, n^ 168. — 
Opidum de Sarburgo vulgariter nuneupatum Kauffmann 
Sarburg. 1418. Cart. Bailliage d'Allemagne dom., I, P 
^90 \^.— Sara Castrum. 1513. Géogr. de Ptolémée. — 
Saraviburgum vel Saraburgum, Sarburg. 1675. Not. 
Gall., p. 504. 

Sarrebourg fut le siège d'un comté qui existait dès le 
x« siècle : Comitatus Sarabura. 966. Abb. de Vergaville. 
— Cbef-lieu d'une terre ou cnâtellenie qui ne dépendait 
d'aucun bailliage {chastellerie de Sarbourg. 1395. Cart. 
Bail. d'Allemagne dom., I, f> 275); • — d'une prévôté du 
gouvernement des Trois-Evèchés , bailliage de Vie , créée 
en 1661. 

Il fut aussi, dés le xiii® siècle, le siège d'un archidia- 
coné, diocèse de Metz {Joannes^ archidiaconus de Sare- 
boureh. 1295. Ord. praem. ann. , II, c. 467) , duquel dé- 
Ïendaient les archiprètrés de Sarrebourg, Vergaville, 
iouquenom, etc. L'archiprètré de Sarrebourg, qu'on 
trouve mentionné également au xiii® siècle {Andreus, ar- 
chipresbiter in Sarburg. 1235. Als. dipl. , I, p. 373. — 
B.j archipr. de Sarburch. 1252. Tr. des ch., 1. Hesse , 
n9 1), comprenait, au siècle dernier : Abreschwiller 

Si^oyer), Arscheviller (S*-Louis), Avricourt, Berthelming, 
ertrambois (Lafrimbolle), Bieberskirch (Trois-Fontaines, 
Hartzwiller), Biihl (Niderviller, Schneckenbiisch), Bours- 
cheid (S*-Jean-Courtzerode) , Brouderdorff, Brouviller, 
Biane-Capelle, Fleisheim, Foulcrey, Gondrexange, Guntz- 
viller, Hattigny, Hellering fKerprich), Hèming, Henridorff 

g^annelbourg, Lutzelbourg) , Hérange, Hertzing , Hesse , 
ilbesheim, Hoff, Hommarting , Hommert (Harreberg) , 



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— 218 — 

Hunskirich, Ibigny (Hablutz , Richeval) , Igney, Imling, 
Landange (Aspach, Neuf-Moulin), Lorquin (La Neuve- 
ville-lès-Lorquin), Moussey,Nîttîng^ermelange, Lixheim, 
Vieux-Lixheim, Metting, Oberstinzel, S*-Georges, Vitters- 
bourg. 

Sarrelfing, f. (ban séparé) , c"« de Haut-Clocher. 

Sàrredx, éc, C*® d'Angomont. 

Sarrdpt (Le) , côte très-escarpée , s'étendant de Lor- 
quin à Imling, à gauche de la Yatiée de la Sarre, et dont 
le versant septentrional était encore couvert de forêts sur 
la fin du XVII® siècle, au lieu dit le Blanc-Bois, territoires 
de Lorquin et de Xouaxange. 

Saulce-en-Rupt. (V. Sainte- Catherine.) ^ 

Saulcy, f., c'** de Moncel-lès-Lunéville. 

Saulnière (chemin de la), c°® de Coincourt. 

Saulnois (Le) , pays compris dans, la cité de Metz, et 
qui devait son nom tant à la rivière de Seille qu'aux nom- 
breuses salines qu'on y exploitait. — Salinensis pagus. 
66i. H. L., I, c. 258. — Salininsis. 775. Hist. de l'abb. 
de S*-Denis, pr., p. 37. — Saloninsis eiSalinensis. 777. 
Hist. de régi, de Strasbourg, pr., p. 122 et 128. — Salr- 
ninsis. 782. H. L., I, c. 290. — Salmoringum (peut être 
pour Salinoringum). 870. H. L., I, c. 310. — Saliensi». 
896. Coll. S*-Georges. — Pagus et comitatus Salnensis. 
957. H. M., p. 70. — Comitatus Salnensis. 960. Abb. de 
Bouxières. — Pagus Salninsis. 1111. H. L., I, c. 529 
(indication donnée à cause de la date). — Salonensis pa- 
gus, sive à Salia fluvio, sive à Salone mancipio, sive à 
salinis. 1675. Not. Gall., p. 498. 

On ne peut indiquer les circonscriptions actuelles cor- 
respondant à ce pagus; on sait seulement qu'il s'étendait * 
sur une partie des cantons de Vie, Ghâteau-èalins, Delme, 
Nomeny et Pont-à-Mousson. Les diplômes du moyen âge 
citent, comme y étant compris : Vie, Amelécourt, Bion- 
court, Château-Salins, Dedeling, Fresnes-en-5aM/«ow, 
Gerbécourt, Salone, Ajoncourt, Fonteny, Jallaucourt , La 
Neuveville-en-Saw^nois, Leyr, Manoncourt-sur-Seille , 
Moivron, Morville-sur-Seîlle et plusieurs villages détruits. 

Saclrupt ou Saurupt (Le) , éc. (ch. et maison de plai- 
sance des ducs de Lorraine) , c^^ de Nancy. — Soiruy. 
1312. Tr. des ch., 1. Harbonnières , vP 79 — Soirui da- 
vant Nancey. 1366. Coll. S*-Georges. — Soiru. 1490. 



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— 2i9 — 

Tr. des ch. , 1. Nancy I, vP 27. —Sorroy. 1532. Ib., reg. 
B. 21, P>iO. — Solrup lès Nancy. 1610. Ib., reg. B. 
81 , fo 16. — La Neuve Solru. 1621. Ib. , reg. B. 91 , 
fo 237. 

Saulxerotte (pron. Sausserotte) , c**" de Colombey. — 
Nova villa construenda apud Sauxuretes. 1242. Tr. des 
ch. , 1. Vaudémont dom., n<» 139. — Doy. du Saintois, 
dio. de Toul. 

Saulxures-lês-Nàncy (pron. Saussures) , c^^ de Nancy 

S Est). — Ecclesia de Sasuris. 1120. Tr. des ch. , 1. Abb. 
e Senones, n» 6. — Sahurœ. 1152. Ib.,n«8. — Theodoricus 
de Saussuriis. 1176. Abb. de Beaupré. — Sasures. 1193. 
Abb. de Clairlieu. — Sausstires. 1402. Tr. des ch., 1. 
Fiefs de Nancy, n® 120. — Soubzure. 1524. Ib., reg. B. 
16, P 30. — Le fief de Saukures relevait de la châtellenie 
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de 
Toul. 

Saulxdres-lès-Vannes, c^^'^.de Colombey. — Salsuriœ. 
836. H. L., I, c. 301. — Tirricùs de Sassures. xii® s. Tr. 
des ch., 1. Mandres, n<» 28. — Sauxures. 1190. Abb. de 
Mureau. — Saxuriœ. 1218. H. L., H, c. 426. — Saulxu-* 
res-aux-Bois ou lès-Barisey. 1707. Fouillé. > — Le fief 
de Saulxures relevait de la châtellenie de Gondreville , 
bail, de Nancy. — Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de 
Toul. 

Saunaire (chemin), c"« de S'®-Geneviéve. 

Saunard ^chemin), c°® de Nomeny. 

Saunard (La), chemin, c^® de S*-Baussant. (V. Sonard,) 

Saunier (chemin du), c^® de Crantenois. 

Sauniers ou Saulniers (chemins des), c^«*d'HaussonviIle, 
Haudonville, Gerbéviller, Flainval, Diarville, Bouxières- 
sous-Froidmont, Bouvron, Rogéville, Lucey, Francheville. 

Sauniers (canton des) , c°® de Moncel-lès-Vic. 

Saussenrcpt, franc-alleu à l'abbaye de Beaupré, au ban 
de La Chapelle. — Alodium de Sauseru in banno de Cap-- 
pella, H63. Abb. de Beaupré. — Sausurus.Y. 1189. Ib. 

Sauvage (Le), éc, C*® d'Ommerey. 

Sauvages (sentier des), c"® de Moyenvic. 

Sauvoy (Le) , chat, (maison franche) , c"« de Maxé* 
ville; au xvi® siècle appelé Maison du Réservoir, parce^ 
que les ducs de Lorraine y avaient un vivier. 

Sauvoy (Le Petit-), éc% c"® de Maxéville. 



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— 220 — 

Saux (La) , ruis. , prend sa source à Marthemont et se 
jette dans le ruisseau de Yiterne. 

Sayignon, anc. ermit., c^ de Pulligny. 

Sàyonniéres , éc. , c°® de Foug ; château des rois de la 
seconde race; vil. détruit; mère-église de S*-Germain. — 
Saponariœ. 836. H. L. , I, c. 301. — Saponaria. 1033. 
Ib., c. 413. — SavonnièreS'lès-TouL 1779. Descr. de la 
Lor. — Il s'y tint, en 859, un concile auquel assistèrent , 
outre les évêques de douze provinces des Gaules, Charles- 
le-Chauvc et ses neveux, Charles et Lothaire. 

Saxon-Sion (on prononce vulgairement Sachon), c*>" de 
Vézelise. — Viens qui vocatur Saisons. 1174. Abb. de 
Beaupré. — Albricus de Saysons* 1178. Ib. — Saisons. 
1276. Tr. des ch., 1. Fiefs de Nancy, n<> 121. — Saison. 
1397. Ib. , 1. Vaiidémont fiefs, n^ 19. — Soixon sous 
Vaudémont. 1496. Arch. de la famille d'Ourches. — Le 
fief de Saxon relevait du comté de Vaudémont. — Doy. du 
Saintois, dio. de Toul. 

ScARPONAis (Le) , pays ou comté compris , pour la plus 
grande partie , dans la cité de Toul , et dont l'ancienne 
ville de Scarpone était la capitale. — Comitatus Scarpo- 
nensis. 706. Pardessus, Diplomata, 11, p. 275. — Pa- 
gus Scarponinsis. 745. Cart. de Gorze. — Searponiensis 
pagus. 782. H. L. , I, c. 290. — Searponinse. 870.. Ib., 
c. 310. — Comitatus Carponensis. 889. Ib. , c. 32i. — 
Pagus et comitatus Mettensis seu Scarponensis. 892. H. 
M. , p. 49. — Comitatus Sarpontensis. 918. Ib. , p. 56. 
— Éccerponensis. 965. H. L. , I, c. 372. — Comitatus 
Richiani in pago Scarpona. 1028. H. T., p. 27. — Pa-- 
gus Scarponnensis. Not. Gail., p. 508. 

Le Scarponais s'étendait, sur les rives de la Moselle et 
de laMeurthe, depuis Scarpone jusqu'aux environs de 
Metz et de Nancy, ayant pour limites les pagi Mettensis, 
ScarmensiS) Vahrensis, Salinensis et Calvomontensis ; 
il comprenait une partie des cantons actuels de Nancy (Est 
et Nord) , Nomeny, Pont-à-Mousson , Domèvre et Thiau- 
court. Les anciens diplômes citent, comme enclavés dans 
ce territoire : Bouxières-aux-Dames, Marbache, Moivron, 
Autreville, Belleville, Champey, Dieulouard, Millery, 
Prény, Liverdun, Mamey, Saizerais, Arnaville, Bayônville, 
Bouillonville, Pannes, Rembercourt, Thiaucourl, Vande- 
lainville, Xammes , etc. 



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— 221 — 

ScARPONE OU ScARPONNE» ham., c^* de Dieuloaard; ville 
détruite au x® siècle , capitale du Scarponais; au xiu* 
siècle, siège d'un archiprètré, diocèse de Metz, dont la 
circonscription est inconnue. — Scarponna, Ammien Mar- 
cellin, lib. xxvii, cap. 2. — Scarpona. Itin. d'Ant. — Ber-- 
tharius homo Scarponensis. vu* s. Frédègaire, Chron., 
n*> 52. — Scarbona. ix« s. Géographe de Rayenne. — Ac^ 
tum in Scarponna, in mallo puhlico. 912. H. M., p. 53. 

— Scarponnœ, 1047. H. L., I, c. 422. — Symon, ar-- 
cepreste de Sarpannes, 1277. Tr. des ch., 1. Pont fiefs 
III, n« 4. — Xarpenne. 1437. Coll. S*-Georges.— Xar- 
paigne. 1567. Dom. de Condé. — Xerpanne. 1583. Coll. 
S*-Georges. — Ecclesia parochialis de Xerpagnes. 1606. 
Arch. : Cures du district de Pontrà-Mousson. — Serpaigne. 
1607. Ih.—Serpanne. 1612. Ih. — Xerpaigne. 1666. Ib. 

— Ser pagne. 1700. Ib. — Scarponna castrum. Incolis et 
accolis Sanponne vulgd dictus; nostris Scharpeigne aut 
Charpeigne. 1675. Not. Gall. , p. 508. — Serpagne ou 
Serpaigne. 1756. Dép. de Metz. — La porte de cette ville 
qui menait à Scarpone, s'appelle porte Serpenoise. 

ScH^FERHOF, ham., c^^ de Dabo. 

ScHÂLBÂCH , Q,^^ de Fénétrange. — Schalhenbach (?) V. 
1050. H. L., I, c. 431. — Schalhenbach et Schalckbach. 
1664. Dom. de Fénétrange. — Schalquenbach. 1719. Tr. 
des ch., I. Lixheim II, n« 10. — Village de la baronnie de 
Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio. de Metz. 

ScHiRRDORF, vIl. detrult, près deVahl. 

ScHNECRENBiîscH (ou prou. Chnecqucpèchc)^ c®" de Sar- 
rebourg. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 

ScBMECRENHOF, f., c"® dc MittclBronn. 

ScHNEEMiiHL , m»», c"« dc Sarraltroflf. 

ScHOCROHOFF ^Le), f., C"® dc Dolviug. 

ScBURENRiicK (La) , éc, c°® de Mittersheîm. 

ScBÎiTZENMiiflL, m*", c^^ d'Hangviller. 

ScBWANBALPS OU ScHWANENBALS {col-de-^ignc) , forèt , 
c*»® de Vibersviller. 

Scie (La), ham., c^® de Pierre-Percée. 

Scierie (La), us., c"« d'Ecrouves ; — éc, c"® de Xeuilley. 

Scierie-l'Abbé (La), ham., c"® de Raon-lès-l'Eau. 

Séchamps (mieux : Séchamp)^ c»" de Nancy (EsO. — 5e- 
champ. 1076. H. L. , I, c. 475. — Ulricus de Éeccamp. 
1137. Ib., II, c. 313. — Séchant. 1294. Tr. des ch., 1. 



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— 222 — 

Rosières I, n« 39. — Siaillum curati de Sieco campo. 
XV* s. Sceau en cuivre dans la collection de M. l'abbé 
Marchai. — Le fief de Séchamp relevait de la châtellenie 
de Nancy, bail, de cette ville. -^ Doy. de Port, dlo. de 
Toul. 

Seicheprey , c®" de Thiaucourt. — Johannes de Sache- 
pree. 1227. Cart. de Gorze. — Sechepree. 1283. Cart, 
Apremont, n<* 34. — Seschepreie. 1284. Tr. des ch., 1. 
Bouconville II, n? 5. — Sachepreie. 1305. Tr. des ch., 1. 
Apremont fiefs, n^ 99. — Soehepré. 1326. Tr. des ch., 
1. Bouconville I, n» 76. — Le fief de Seicheprey relevait 
de labaronnie d'Apremont. — Doy. de Prény, dio. de Toul. 

Seille(La), riv., prend sa source dans l'étang de Lindre, 
coule de Test au nord-ouest, passe sur les territoires de 
trente-huit communes et va se jeter dans la Moselle près 
de Metz. — Salia. v® s. Ven. Fort., Carm., m, 12. — Sal- 
lia fluvius. 1049. Pr. de Lay. — Saille et Ceille, 1323. 
Tr. des ch. , 1. Pont dom. II, n^» 18 et 19. — Sella flu- 
vius. 15J3. Géogr. de Ptolémée. — Le pays arrosé par 
cette rivière se nommait anciennement le Sauhiois. (Y. ce 
mot.) 

Selaincourt , c®'* de Colombey. — Siglini curtis. 836. 
H. L., I, c. 301. — 5tc/tm curtis. 884. Ib. , c. 317. — 
Silini curtis cum ecclesia. 936. Ib. , c. 343. — Silien- 
eourt. 1267. Abb. de S*-Epvre. — Villa de Slaincourt. 
1359. Ib. — Sellancourt. 1476. Tr. des ch., reg. B. 1 , 
f* 349. — Le fief de Selaincourt relevait du comté deVau- 
démont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

Sellenmîîhl ou Zellenmùhl {moulin de la cellule ou du 
petit couvent), m'^, c"® de Haut-Clocher; opposé à Dorf- 
mûhl (moulin du village), même commune. 

Senet, ruis., prend sa source au-dessus d'Hénaménil et 
se jette dans le Sanon. 

Sens-de-Cour (La), éc, c^® de Neuf-Maisons. 

Sens-de-lâ-Meule , dit la GueuleAe-Loup ^ mét.,^c"® 
de Deneuvre. 

Sept-Chevaux (Les), hara., c^^ d'Angomont. 

Sept-Fontaines (Les), éc, c"® (l'Autrey. 

Seraincourt, m**», c^^ de Salone. — Filicionis curtis. 
775. Hist. de l'abb. de S*-Denis, pr., p. 37. — Locellum 
infra pago Salninse, super fluvium Salona, in Filicione 
curte. 782. Ib., p. 40. 



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— 223 — 

SéRANViLLE, c^^ de Gerbéviller. — Alodium de Seiani-^ 
villa. 1156. Abb. de Beaupré. — Seseramlla. 1164. Ib. 

— Sesaraivilla. 1171. Ib. — Le fief de Séranville rele- 
vait de la châtellenie de Rosières, bail, de Nancy. — Doy. 
de Deneuvre, dio. de Toul. 

Serre, seigneurie à Pagny-sur-Moselle, érigée en 1757. 

Serres, c®" de Lunéyille (Nord). — Humbertus de Serra. 
1178. Abb. de Beaupré. — Molendinum de Serres. 1203. 
Arch. : Cure d*Art-sur-Meurthe. — Le fief de Serres re- 
levait de la châtellenie de Lunéville, bail, de Nancy. — 
Doy. de Port, dio. de Toul. 

Serriéres, c^^ de Nomeny. — Cerieires. 1330. Tr. des 
ch., 1. Pont ecclés., n*' 16. — Cirières et Cerieres. 1333. 
Ib., 1. Pont fiefs, III, nol2, et Amance, n®7. — Serieires. 
1334. Ib., 1. Pont fiefs III, n*> 18. — Le fief de Serriéres 
relevait du marquisat de Pont~à~Mousson. — Archip. de 
Nomeny, dio. de Metz. 

Çessing, vil. détruit, entre Albestroff et Léning. 

Sexey-aux-Forges, c<>" de Toul (Sud). — Capella de 
Sisseiaco. 982. H. L. , I, c. 390. — Sessiacum. 1050. 
Ib., c. 429. — Capella de Sisseio in honore S, Mansueti. 
1069. Ib., c. 464. — Sissei. 1196. Abb. de Clairlieu. — 
Xexey. 1258. Ib. — Sexey la Larnouse. 1295. Tr. des 
ch. , 1. Commanderies, n® 28. — Sexey Lanouze. 1492. 
Dom. de Gondreville. — Sexey Larnouse 1568. Ib. — 
Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

DEXEY-LES-Boïs, c®" de Toul (Nord). — Cirseium. 965. 
H. L., I, c. 372, — Cirseid. 968. Ib., c. 381. — 5mta- 
cum cum sylva. 1050. Ib. , c. 429. — Sexei delez Vil- 
lennes. 1279. Tr. des ch., 1. Gondreville, n« 31. — Sixey. 
1322. Ib. , n» 35. — Sexey près de Gondreville. 1339. 
D)., 1. Nancy I, n® 109. — Sexey en Hey. 1527. Dom. de 
Gondreville. — Xexey. 1572. Tr. des ch., 1. Nancy II, 
n*» ^S.— Sexey aux bois. 1592. Ib., 1. Gondreville, n« 31. 

— Sexey oultre les bois. 1596. Ib., n^ 79. — Sexey-lès- 
Velainc et Sexey-lès-Gondreville. 1708. Pouillé. — Sexey- 
lèS'Bois. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Sexey re- 
levait de la châtellenie de Gondreville, bail, de Nancy. — 
Doy. et dio. de Toul. 

Sibérie (Là), f., c"« de Vie. 
SiGHARDKOPF, mout., c°^ dc Dabo. 
SiELMÛHL, m***, c"« de Haut-Clocher. 



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— ââ4 — 

SiLLONCouRT, fief au village de Pompey. 

SiNZET, Yil. détruit, entre Repaix et Igney. — Azenzeis. 
4332. Tr. des eh., l. Biâmont I, no 86. — Le fief de Sin- 
zey relevait du comté de Biâmont. 

SioN, éc. et église sur la montagne du même nom. — 
Couvent de Tiercelins fondé au xvii® siècle, remplacé au- 
jourd'hui par une maison d'oblats. Pèlerinage. — Ecclesia 
Semitensis. 4065. H. T., p. 75. — Cyon. 1444. Tr. des 
ch., 1. Vaudémont dom., n« 22. 

SiONViLLER, c<>" de Lunéville (Sud-Est). — Sionni villa. 
Hist. eps. tul. ad an. 922-963. H. L., I, c. iSi.—Suainr 
viller. 1157. Ib., II, c. 354. — Suenviller. 1249. Ordre 
de Halte. — Sewonviller. 1502. Dom. dTinville. — Le 
fief de Sionviller relevait de la châlellenie d'Einville, bail, 
de Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

SiRAucouRT ou Serol, éc, c"® de Leintrey. 

SiTiTORF, f., c*** de Harreberg. 

SiTZESBURG [château de la résidence) , fort ruiné , prés 
de Mittersheim. 

SivRY, c^^ de Nomeny. — Siverey. 1334. Tr. des ch., 
1. Pont fiefs I, no 106. — Syverey. 1339. Ib., n^ 116. — 
Severez. 1370. Ib., 1. Nomeny II, n*» 8. — Severy. 1633. 
Dom. de Pont-à-Mousson. — Sivry-Val-Sainte-Marie. 
1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Sivry relevait du 
marquisat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Nomeny, 
dio. de Metz. 

Six-Maisons ^Les) , canton du territoire de Puxe où , 
d'après la tradition, il existait un prieuré de Bénédictins. 

Soffet, éc, c"« de Velle-sur-Moselle. 

Soie (La), ham., c^^ de Pierre-Percée. 

Soldat (chemin du), c"« de Cercueil. 

SoLDATENTHAL. (V. GrandSoldat.) 

Soldats (chemin des), c"® de Juville. 

Solitude (La), éc, c"® de Bertrichamp. 

SoLTEREL, ancienne mairie à Croismare. 

SoLviMPRÉ, ruis., prend sa source à Fontenoy-Ia-Joute 
et se jette dans le Mazerot. 

SoHMERviLLER, C®" de Lunévillc (Nord). — Samerviler. 
1178. Abb. de Beaupré. — Hulinus de Samervile. 1186. 
Ïb. — Soumerviller. 1353. Tr. des ch., 1. Nancy I, n«25. 
— Le fief de Sommerviller relevait de la châlellenie de 
Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul. 



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Son-Altesse (chemin de), c"« de Flavîgny. 

SoNÂRD et SoNNARD, chemins, c**®» d'Eply et d' Abaucourt. 

SoNARD (bois de la), c"® de S'-Baussant. 

SoNNBERG ou SoNNENBERG {montague du soleil) , mont., 
^ne (Je Walscheid. 

SoRNÉviLLE, c^n dc Château-Sallns. — Apud Sorneville. 
Hist. eps. met. ad an. 1200-1260. H. L. , I, c. 72. — 
Sourneiville. i284. Tr. des ch., 1. Rosières I, n^ 17. — 
Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

SoTZELiNG, c°" de Château-Salins. — Locus qui dicitur 
Sutsolingas. 965. H. L., I, c. 372. — Villa Zuzelinga. 
966. Abb. de Vergaville. — Villa Siicelingœ. 1102. H. 
L., I, c. 515. — Sotzelingen. 1251. Abb. de Vergaville. 
— Sotzelin. 1281. Ib. — Zucelenges. 1285. Ib. — Zu- 
celanges. 1285. Tr. des ch., 1. Dieuze I, n® 1. — Zutze- 
ling. 1312. Abb. de Vergaville. — Zuccelenges. 1420. 
Tr. des ch. , 1. Blâmont fiefs, n*' 86. — Zotzeling, 1779. 
Descr. de la Lor. — Archip. d'Haboudange, dio. de Metz. 

SoucHOT, éc, c"® de Rosières--aux-Salines. 

Souhait (Le) , f. , fief et haute justice érigés en 1717, 
c"® de Badonviller, 

Source (A la) , anc. m**» à la collégiale S*-Gengoult de 
Toul, c«® de Crézilles. 

Souricière (La), éc, c"® de Pont-à-Mousson. 

Sous-MoNTAiGU, éc, c**® de Jarville. 

SouvERAiNcouRT , ham. , c°^ de TAIœuf. — Soverain- 
court. 1317. Tr. des ch., 1. Vaudémont dom. , n<» 7. — 
Souvraincourt. 1336. Ib., 1. Vaudémont fiefs, n<* 13. — 
Souvereincourt. 1437. Ib. , n® 33. — Le fief de Souve- 
raincourt relevait du comté de Vaudémont. 

Sparsbrod {pain chiche). Le même que Farbach. (V. 
ce mot.) — Sparsbrott. 1705. Fouillé. — Sparbruch. 
1779. Descr. de la Lor. 

Spece, éc, c*»« de Virming; vil. détruit. 

Spïn (Le) , ruis. , prend sa source au-dessus de Bour- 
galtroff et se jette dans la Seille. 

Spitzberg ou Spitzenberg (mont atgu), f. et mont., c*^ 
de Dabo. 

Stanislas, faubourg de Nancy. 

Steinbach, f. (chap.), c"® de Vergaville; elle est men- 
tionnée sous le même nom en 1285. Tr. des ch., 1. Dieuze 
I, n<> 1. — Stainbach. 1625. Abb. de Vergaville. 

16 



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Steinkopf, mont., c^« de Walscheid. 

Stinzel (pour Steimall, salle de pierre, ou Stinsœle , 
salles de pierre), eh. en ruines, c"® de Niderstinzel , an- 
ciennement appelé Géroldzeck. Stinzel est aussi le nom 
sous lequel on désignait le village de Niderstinzel. — Ec- 
clesia de Steinsilide (?) V. 1050. H. L., I, c. 431. — 
Stensel. 1424. Tr. des ch., 1. Steinsel, n« ^l. — Steinsal. 
1490. Ib. , 1. Fiefs divers II, n» 39. — SteinzeL xvi® s. 
Cart. Epitome des fiefs du bail. d'Allemagne. — Stenesel. 
1779. Descr. de la Lor. 

Stock (Le), étang, c"«» de Rhodes et de Diane-Capelle. 

Stolhof, vil. détruit, sur le ban de Brouviller. 

Stranhof, f., c"« de Guermange. — Stranshof. 1344. 
Abb. de Vergaville. 

Sucrerie (La), éc», C*®» de Vandœuvre et de Domèvre- 
en-Haye. 

- Saint-Amand, vil., c«^« de Saizerais. 

Saint-Amon, éc. (ermit.) et forêt, c"® de Favières. (V. 
Amon,) 

Saint-Antoine, f., c°® de Blainville. 

Saint-Antoine, commanderie d'Antonistes à Pont-à- 
Mousson, fondée au xiii^ siècle. 

Saint-Antoine, fief à Rosières-aux-Salines; — ermit% 
c"«»deMarimont, Lunéville, Bainville-aux-Miroirs ; — anc. 
censé, c"® de Serres. 

Saint-Arnou, seigneurie à Morville-sur-Seille. 

Saint-Barthélemy , vallon près de Ghampigneules , où 
il y eut successivement un village avec une église, puis 
seulement un ermitage. — Ecclesia Sancti Bartholomei 
infra septa silve Heii posita, H30. Pr. deLay. 

Saint-Baussant, c®'^ de Thiaucourt. — Ecclesia Sancti 
Bahami. 1106. Hist. de Tabb. de S*-Mihiel, p. 453. — 
S, Bausoume, 1284. Tr. des ch., 1. Bouconville II, n® 5. 

— S. Baulsomme. 1289. Cart. Apremont, n® 2. — S. 
Bausomme. 1290. Ib. , n^ 107. — S. Balsoume. 13*26. 
Tr. des ch. , 1. Bouconville I , n'^ 76. — S. Baulsemme. 
1387. Ib., l. St-Mihiel, n^ 6% — S. Baulsonne. 1473. 
Ib. , no i£l. — Roche-sur-Mad en 1790. — Le fief de 
S'-Baussant relevait de la baronnie d' Apremont; il fut le 
siège d'une baronnie érigée en 1723. — Do'y. de Prény, 
dio. de Toul. 

Saint-Blaise, éc. et chap., c"® de Réchicourt-le-Château. 
Saikt-Blaise ou Le Convers, ermit., c"® de Loisy. 



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— 227 — 

Saint-Blaise-aux-Forges, vil. détruit , que la tradition 
prétend avoir existé près de Chavigny. 

Saint-Boing (par corruption : Sambois)^ c^^ de Bayon. 

— Villa que dicitur Cembench, 1177. Abb. de Beaupré. 

— Cembeng. 1179. Ib. — Garsirius de Cembunge. 1183. 
Ib. — Cembenche. 1188. Ib. — Cembanche. 1189. Ib. — 
Chenbanch. 1218. Ib. — Sanctus Bonus. 1549. Abb. de 
Belchamp. — Le fief de S'-Boing relevait de la châtel- 
lenie de Châtel, bail, de Vosge. — Doy. d*Epinal , dio. 
4e Toul. 

Saint-C^sar , ermit. près la censé de Vaudrecourt, c"* 
4'Arracourt. 

Saint-Charles, f., c"® de Nancy; < — anc. censé, c"® de 
Lunéville. 

Saint-Christophe, prieurés de Bénédictins à Léomont, 
Deneuvre , Vie et Xures; — anc. ermit. et chap. , c"« de 
Burthecourt-aux-Chènes ; — éc. , c^^ de Baccarat. 

Saint-Claude , anc. chap. , c^« de ,S*-Baussant; — er- 
mit", c"«* de Thelod et de BJainville-sur-rEau. 

Saint-Clément, c®** de Lunéville (Sud-Est). — Sanctus 
Clemens, 1164. Abb. deBedmipTé. — Seint Ciément. 1290, 
Tr. des ch., l. Fiefs de Nancy, n^ 129. — Village dç la 
cbâtellenie de Moyen, du temporel de l'évèché de Metz ; 
cljef-lieu d'un ban et d'une mairie composés de S*-Clé- 
ment, Chenevières et Laronxe. — Doy. de Salm, dio. de 
Toul. 

Saint-Clément, f., c"® de Gelucourt. 

Saint-Dizier, vil. près de Nancy, ruiné en 1587, et sur 
remplacement duquel a été bâti le faubourg des Trois- 
Maisons. — Ecclesia Sancti Desiderii prope Nanceium. 
1212. Coll. S*-Georges. 

Saint-Don, prieuré de Bénédictins à Dombasle, dépen- 
dant de l'abbaye de S*-Mansuy de Toul. — Sanctus Do- 
natus. 1147. H. L., H, c. 330. 

Saint-Elophe, fontaine médicinale, c"® de Trondes. 

Saint-Epvre, c^^ de Delme. — Archip. d'Haboudange , 
dio. de Metz. 

Saint-Epvre, f., c"« de Deuxville; vil. et paroisse; 
cense-fief et chap. au siècle dernier. — Ecclesia Sancti 
Apri. 1120. Tr. des ch., 1. Abbaye de Senones, n« 6. — 
La ville de S. Ewre. 1310. Ib., 1. Blâmont, n^' 70. — S. 
Evre desour Leneville. 1320. Ib., u9 71 . — Le waingnage, 



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— 228 — 

— la fort maison de Sainct Epvre près Lunéville. 147^, 
1474. Ib., 1. Fiefs de Nancy, n«« 21 et 22. 
Saint-Epvre, f. 5 c"« de Blénod-lès-Pont-à-Mousson ; 

Ërieuré , maison franche et seigneuriale à l'abbaye de S*- 
Ipvre. — La maison de S. Eivre de Blenous, 1265. Tr. 
des ch., 1. Pont fiefs III, n** 1. — La maison de S. Eyvre 
à Blainnou. 1317. Ib., 1. Pont dom. II, n^ 15. —le Pe- 
tit Saint-Epvre devant Pont-à-Mousson. 1724. Abb. de 
S*-Epvre. (V. Petit-Saint-Épvre.) 

Saint-Epvre, faubourg de Toul; village où était l'ab- 
baye de Bénédictins du même nom, fondée au commence- 
ment du VI® siècle. — Vicus Sancti Apri. 836. H. L., I , 
c. 301. 

Saint-Esprit (chemin du) , c"« de Mont-le-Vîgnoble. 

Saint-Etienne (terre dite le Fief de) , près de Salées- 
Eaux. — Terra que dicitur feodum Sancti Stéphanie que 
adjacet Salse aque, xii® s. Tr. des ch., 1. Abb, de l'Isle , 
n«40. 

Saint-Etienne, collégiale à Vie, fondée au xiii« siècle. 

Saint-Eucàire, chap. (ermit.), c"® de Pompey, près de 
laquelle saint Eucaire souifrit le martyre. 

Saint-Eucaire , collégiale à Liverdun, fondée au xii® 
siècle. — Canonici Liberdunenses ecclesie Sancti Eucha- 
rii. 1169. Cart. de Rengéval, f« 18 v<>. 

Saint-Fiacre, éc. et chap. (pèlerinage) , c"« de Char- 
mes-la-Côte ; — éc. , C"^» de Blénod-lès-Toul et de Vil- 
lers-lès-Nancy ; — faubourg de Thiaucourt. 

Saint-Firmin, c®"d'Haroué. — SanctusFirminus. 1179. 
Abb. deClairlieu.— 5. Frémi. 1296. Tr. des ch., 1. Nancy 
I, n^lOl. — S.Eremin. 1398. Cart. Vaudémopt dom., 
f> 178. — Le fief de Saînt-Firmin relevait du comté de 
Vaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 
. Saint-Firmin, éc. (ermit.), c**® de Loisy; — anc, ora- 
toire, C"» d'Aflfracourt. 

Saint-Firmin , i)rieuré de Bénédictins à Flavigny, fondé 
au X® siècle. — Ècclesia Sancti Firmini apud Flavinia- 
cum. 1177. H. L., II, c. 375. 

Saint-Flin, f., c^« d'Art-sur-Meurthe; prieuré à l'ab- 
baye de S*-Clément de Metz; cense-fief.— ^•-/'^/tar. 1468. 
Coll. S*-Georges, 



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— 229 — 

Saint-Florentin, anc. église près de Charmes-la-Côte. 
(V. ce mol.) 

Saint-Françor, ermit. sur la côte de Rupt, près de 
Pont-à-Mousson. 

Saint-Gall, chap., c^^ de Guénestroff. 

Saint-Gengoult, seigneurie au village de Bagneux. 

Saïnt-Gengoult, collégiale à Toul, fopdée-au x« siècle. 

^ Saint-Georges, c»»» de Réchicourt-le-Château. — Siège 

d'une ancienne baronnie dont l'origine n'est pas connue. 

— Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 
Saint- Georges, vil., c"® de Saizerais. 
Saint-Georges, faub. de Nancy. 

Saint-Georges , collégiale princière à Nancy, fondée en 
i339. 

Saint-Georges, prieuré de Bénédictins à l'abbaye de 
Saint-Epvre, prés de la ville de Toul. 

Saint-Georges , hôpital fondé au xi« siècle ; maison de 
Templiers, puis commanderie de Malte, près de Lunéville, 
ruinée en i587. — Beraldus magister domus Dei Lunaris 
ville. 1177. Abb. de Beaupré. — Sent Qeorge de Luner- 
ville. 1249. Ordre de-Malte. — Doumaison eXDeumaison. 
XV® s. Ib. 

Saint-Georges, collégiale à Deneuvre, fondée en 1301. 

Saint-Georges , éc% c«»«« de Moncel-lès-Lunéville et de 
La Neuveville-aux-Bois. 

Saint-Germain, co*» de Bayon. — Albertus de Sancto 
Germano. 1135. Tr. des ch., 1. Abb. de Beaupré, n^ 1. 

— Le fief de S*-Germain relevait de la châtellenie de Châ- 
tel, bail, de Vosge. — Doy. d'Epinal, dio. de Toul. 

SAiNTrGiHRiEN, m»" et chap., C*® d'Essey-et-Maizerais. 

— Chapelle de la Reine. 1538. Dom. de Pont-à-Mousson. 
Saint-Gibrin, anc. chap., c"®de ThuilIey-aux-Groseilles. 
Saint-Gorgon, fief à Morville-sur-Seille. 
Saint-Gorgon , prieuré de Bénédictins à Varangéville , 

fondé au viii® siècle et dépendant de l'abbaye de Gorze. 

Saint-Gorgon , nom d'un anc. ban séparé , c°® d'Arna- 
ville. 

Saint-Gorgon (terre de), entre Emville, Raville et La 
Neuveville-aux-Bois. — Terra Sancti Gorgonii, in pago 
Calmontense, super fluvium Cernone. 922. H. M., p. 58. 



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— 230 — 

Saint-Hilaihe , anc. église champêtre , mére-église de 
Leyr. 

Sâint-Hilaire, ou Saint-Hilâire-au-Vermois, église pa- 
roissiale, c""® de Ville-en-Vermois ; vil. détruit. — Eccle- 
sia Sancti Hilarii in Vermense. x« s. Hist. eps. tul. ad 
an. 907-922. H. L., I, c. \^0. — Theodericu8 Sancto Hi- 
lario. H47. Abb. de Beaupré. — Alodium de Sancto Hy- 
lario. 1176. Coll. S«-Georges.— 5*- F/atre. 1261. Ordre 
de Malte. 

Saint-Hubert, maison forestière, c*^ de Donnelay. 

Saint-Jacques, éc% c»«« de Lironville, Champfgneules et 
Toul. 

Saint-Jacques, ermit. aux Bénédictins de S*-Mansuy de 
Toul, c" de Flirey. 

Saint-Jean , faub. de Nancy , ainsi nommé à cause de 
la cemmanderie de S^-Jeanrdu- Vieil- Aitre, ordre de Malte, 
dont la chapelle et les bâtiments existent encore. C'est 
dans l'étang voisin , aujourd'hui en culture , que fut tué 
Charles-le-Téméraire , le 5 janvier 1477. Une croix avec 
une inscription rappelle cet événement. — L'hôpital du 
Viel Astre. 1244. Ordre de Malte. — Le Viez Aitre delez 
Nancei, 1286. Ih. — Le Vies Aitre devant Nancey. 1411. 
Tr. des ch., 1. Amance, n<» 11. 

Saint-Jean, chap. avec pèlerinage , c"« de Phalsbourg. 

Saint-Jean , us*, c**^* de Bertrichamp et d'Essey-lês- 
Nancy; — f. et chap., c"« de Blâmont; faubourg de Thiau- 
court; — chap., C"® de Marthil; — éc. (ermit et chap.) , 
c"« de Moyenvic, sur une montagne ou les antiquaires 
placent un camp romain, peut-être même un vicus. 

SAiriT-JEAN, fontaine, c°« de Craincourt, oùviennentboire 
lés fiévreux. 

Saint-Jean, ermit., c"® de Frouard. 

Saint-Jean, collégiale à Vaudémont, fondée en 1325, 
unie en 1760 au chapitre de Bouxières. 

Saint-Jean et Saint-Jean-Pierreèort, ham., c"® deMar- 
tincourt; autrefois village. — £m ville de S, JehanAM^. 
Tr. des ch., 1. Fiefs de Nancy, n® 139. — S. Jehan deley 
Pierefort, 1347. Tr. des ch., l. Piert-efort, n*» 75. 

Saint-Jean-Baptiste, anc. oratoire, c"® de l'Aître-sous- 
Amance; ermitage, c^^ de Jaillon; — chap. (ermit.), c"^ 
de Bertrichamp. (V. Froide-Terre.) 

Saint-Jean-Brouviller, éc% c"« de Brouviller. 



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— 231 — 



Saint-Jeàn-Courtzerode, c®" de Phaisbourg. — Archip. 
de Sarrebourg. dio. de Metz. 

Saint-Jean-de-Bassel (pron. Bassle), c"^^ de Fénétrange; 
couvent d'Augustines fondé au xii^ ou au xiii® siècle, puis 
commanderie de l'ordre de Malte; aujourd'hui maison- 
mère de la congrégation des sœurs enseignantes dites de 
Saint-Jean-de-Bassel. — Bassola. 4240 Ordre de Malte. 
— Beatus Johannes de Bassele. xm® s. Ib. — Archip. de 
Bouquenom, dio. de Metz. 

Saint-Jean-Fontaine , ermit., c"« de Blainville. 

Saint-Jean-Fontàine, m*° et éc. (ermit.) , c"® de Be- 
zange-Ia-Grande. 

Saint-Jean-Fontaine, forêt, c°«»deVic, Bezange-la- 
Grande et Arracourt. 

Saint-Jean-Forét, f., c"« de Prévocourt. 

Saint-Jean-Mazerules, f., c"« deMazerules. 

Saint-Joseph, éc, c°« de Nancy.— J?îcAardwëm7. 1616. 
Oratoriens de Nancy. 

Saint-Joseph, éc, c°« deMessein; ermit., où fut trans- 
féré du Val-des-Nonnes le noviciat de la congrégation des 
ermites de S'-Antoine. 

Saint-Jolien, f., c»« de Marsal. 

Saint-Lambert, ermit., c»« de Crépey. 

Saint-Laurent-le-Vieux ou Saint-Laurent-le-Lévite, 
éc. (vil. et église), c»»« de Pont-à-Mousson. 

Saint-Léger, collégiale à Marsal, fondée au xiii* siècle. — 
Ecclesia SancH Leodegarii in Marsallo, 1222. H. L., II, 
c. 432. 

Saint-Léon. (V. Léonsberg.) 

Saint-Léon, f. et grotte profonde, c^e de Walscheid. 

Saint-Léon, abbaye de chanoines réguliers à Toul, fon- 
dée au X® siècle. 

Saint-Léonard, prieuré de Bénédictins, près de Féné- 
trange, fondé au xiii^ siècle. — Capella Beati Leonardi 
in monte apud Vinstinaen. 1252. H. L., II, c 472. 

Saint-Léopold, éc (ermit.) , c"« de Lunéville , bâti en 
17^o. 

Saint-Léopold , abbaye de Bénédictins à Nancy, fondée 
au XVII® siècle. 
Saint-Livier, éc. et chap. (pèlerinage), c»»® de Salivai. 
Saint-Louis, f% c»«» de Bayonville et de Ville-au-Val. 
Saint-Louis, c^" de Phaisbourg, vil. construit en 1629 sur 



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— 232 — 

remplacement du village ruiné de Rotherbach. — Village 
de la principauté de Lixheim. — Archip. de Sarrebourg ^ 
dio. de Metz. 

Saint-Louis-EIabldtz, us., c"® d'Ibigny. 

-Saint-Mansoy, faubourg de Toul, où était l'abbaye de 
Bénédictins de ce nom, fondée au x® siècle. 

Saint-Mard , c*>° de Bayon. — Sanctus Medardus sur- 
pra Mosellam. 1292. Abb. de Belcbamp. — Saint-Maix, 
ynlgdiivemeni Saint-Ma-devant-Bayon. 1779. Descr.de 
la Lor. — Le fief de S*-Mard relevait de la châtellenie de 
Rosières, bail de Nancy. — Doy. de Port, dio. de ïoul. 

Saint-Martin, c<>" de Blâmont. — Fief relevant du comté 
de Blâmont. — Archip. de Marsaï, dio. de Metz. 

Saint-Martin, anc. église et cimetière, près de Liver- 
dun. — Cimiterium ecclesie Sancti Martini que sita est 
admontispedem Zièerrfttm. 1160. CartdeRengéval, f<*19. 

Saint-Martin, bam.etchât. (seigneurie et chap.), c"®de 
Thézey-S*-Martin. 

Saint-Martin, vil. détruit, près de Marsal. — Ecclesia 
Sancti Martini ante Marsal. 1178. H. M. , p. 132. — Il 
y a, à Moyenvic, un chemin dit du Ban-S^-Martin, 

Saint-Martin-Fontaine , éc. , C*® de Blénod-lès-Pont- 
à-Mousson. 

Saint-Martin-Fontaine, anc. met. à l'abbaye de Rengé- 
val , C^^ de Bruley. — In banno Brurei locus de Sancti 
Martini fonte. 1153. Cart. de Rengéval, f^ 13. — Gran- 
gia que dicitur Sancti Martini fons , in banno de Bru— 
reio. H80. Ib., P 13 v^ (V. Val-des-Nonnes.) 

Saint-Mautin-le-Bel (Champ de), vallon faisant suite à 
la plaine qui, près de Frouard, s'étend jusqu'au confluent 
de la Moselle et de la Meurthe, et où, en 1308, Thiébaut 
II, duc de Lorraine, battit les troupes d'Edouard P% 
comte de Bar, et de ses alliés. 

Saint-Maurice, c®^ de Baccarat. — Ecclesia Sancti 
Mauricii. 1120. Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n^ 6. — 
Sainct Maurixe. 1422. Ib., 1. Blèmont fiefs, n^ 88. — 
Saint-Maurice-lès-Badonviller. 1779. Descr. de la Lor. 
— Le fief de S*-Maurice relevait du comté de Blâmont. — 
Doy. de Salm, dio. de Toùl. 

Saint-Maurice , anc. chap. et ermit. , c'*^ de Fraimbois. 

Saint-Maurice, anc. église champêtre qui servait de pa- 
roisse aux villages de Domgermain et de Choloy. 



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— 233 — 

Saint-Max (pron. Ma) , c^" de Nancy (Est). — Saint-- 
Maixe-sur-Meurthe, vulgairement Saint-Ma. 1779. Descr. 
de la Lor. — Le fief de S*-Max relevait de la châtellenie 
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de 
Toui. 

Saint-Médard, c^^ de Dieuze. — Sanctus Medardus. 
1258. Abb. de Salivai.— S'-Marc. 1264. Ib.— 5. March. 
1273. Tr. des ch., 1. Moyenvic I, n« 1. — Archip. de Mar- 
sal, dio. de Metz. 

Saint-Melain, prieuré de Bénédictins à Vandœuvre , 
fondé au xi® ou au xii« siècle. 

Saint-Michel , prieuré , puis ermit. sur le mont de Bar 
(v. ce mot)j prés de Toul. — Ecclesia Sancti Michaelis^ 
in monte Barro noviter constructa. 988. H.L.,*I, c. 393. 

Saint-Michel, éc, c»»« de Pont-à-Mousson; prieuré 
fondé au xi« siècle. — Ecclesia Sancti Michaeli sub cas- 
tro Montione. 1093. H. L., I, c. 497. 

Saint-Michel, seigneurie au village de Bagneux. 

Saint-Michel, éc, c°« de Malzéville; — f», c"" d'Aze- 
railles et de LafrimboUe. 

Saint-Michel, ermit., c"® de Nomeny. 

Saint-Nicolas ou Saint-Nicolas-de-Port , ville, ch-l. 
de co«», arr* de Nancy. — Pèlerinage, — Villa quœ dicitur 
Port, in comitatuCalmuntinse, super fluvium Mort. 912. 
H. L., I, c. 335. — Villa que dicitur Portus. Hist. èps. 
tul. ad an. 922-963. Ib., c. 131. — Strata puhlica que 
versus Sanctum Nycholaum ducit. 1150. Abb. de Beau- 

Êré. — Capella Beati Nicholay de Port. 1210. Coll. St- 
reorges. —Portus Sancti Nicholai. 1234. Abb. de Haute- 
Seille. — Le Port. 1243. Coll. S»-Georges. — Saint Ni- 
cholai de Port. 1273. Tr. des ch. , 1. S*-Nicolas , n^ 2. 
— Saint Nicolai de Poirt. 1331. Ib., n« 4. — 5aint- 
Nicolas. 1498. Ib. , «« 45. — Sainct Nicolas du Port. 
1503. Heures de la Vierge imprimées à S*-Nicolas. — 
Sanctus Nicolaus. 1513. Géogr. de Ptolémée. — Vicus 
Sancti Nicolai. 1675. Not. Gall., p. 363. • 

Saint-Nicolas fut la capitale du petit pays appelé le Por- 
tois (V. ce mot) ; — le chef-lieu d'une prévôté créée en 
1698, — Il y avait au moyen âge des foires importantes , 
qui furent déclarées franches en 1597. 

Ce bourg était le siège d'un archîdiaconé , diocèse de 
Toul(iV., archidiacre déport. 1299. Tr. desch., 1. 



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— 234 — 

Amance, n® 4), duquel dépendaient les doyennés de Port, 
Dieulouard, Prény, Deneuvre et Salm. Le doyenné de 
Port, dont il est fait mention au xii^ siècle {Walterus de- 
canus de Port. 1147. H. L., I, c. 331), et qui était beau- 
coup plus étendu que le pays du même nom, comprenait, 
au commencement du siècle dernier, 74 paroisses, 29 an- 
nexes et sept ou huit succursales, savoir : à Nancy, S*- 
Epvre, S*-Georges, collégiale et paroisse de la cour; 
Notre-Dame, S»-Sébastien, S'-Fiacre; Agincourt, Amance 
(Dommarlin et TAître) , Anthelupt fVitrimont) , Art-sur- 
Meurthe, Barbonville, Bauzemont (Bathelémont), Béna- 
ménil, Blainville, Bouxières-aux-Chênes (Ecuelle, se- 
cours) , Bouxières-aux-Dames (Pixerécourt, secours) , 
Buissoncourt, Burthecourt*aux-Chènes, Cercueil, Cham- 
penoux (Mazerules), Champigneules , Crévic (Sommer- 
viller, secours de Crévic et de Dombasle , Flainval , 
chapelle) , Crion (Sionviller) , Deuxville-S'-Epvre , Deux- 
ville-Notre-Dame , Dombasle, Dommartemont, Domp- 
tail (Hauçsonville et S'-Médard) , Drouville, Einville-au- 
Jard (Bonviller), Erbéviller, Essey (Tomblaine) , Ferriéres 
j[Coiviiler), Gellenoncourt, Haraucourt, Haudonviller, au- 
jourd'hui Croismare; Heillecourt (Fléville), S*-Hilaire 
(Manoncourt) , Hoëville, Laxou, Lay-S** Christophe (Eul- 
mont), Lenoncourt, Ludres, Lunéville (Chanteheux, Mon- 
cel, Méhon et le Ménil), Lupcourt (Azelot), Maixe, Mal- 
zéville (S*-Max), Marainviller (Thiébauménil) , S*-Mard , 
Martemont, Maxéville, Mont (Xermaménil, La Math), 
Moulins, uni à Blanzey, Moyenvic (Xanrey), La Neu- 
velotte , La Neuvevilie-devant-Nancy , S*-Nicolas ou 
Port, Raville Ha Petite-Bienville), Rehaînviller(Hériménil), 
Réméréville (Courbessaîix), Richardménil , Rosières-aux- 
Salines, Saifais (Vigneules, chapelle), Saulxures, Séchamp 
fPulnoy), Serres, Tonnoy (Velle) , Valhey, Vandœuvre 
rtloudemont, secours), Varangéville, Velaine-sous- Amance, 
Ville-en-Vermois. 

Saint-Nicolas, ermit*, c°®^ de Liverdun et de Rosières- 
en-Haye. 

Saint-Oory ou Saint-Ulrich,- chap. avec pèlerinage , 
c°^ de Réding. — Capella in honore Sancti Yoldorici. 
1035. Inscription trouvée dans cette chapelle et rappe- 
lant sa fondation. 

Saint-Ocry (mieux : Saint-Ulrich), chap. avec pèleri- 



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— 235 — 

nage et succursale de la maison de retraite ecclésiastique 
de Bon-Secours , c"* de Dolving. — Saint-Udalric. xviii® 
s. Etat ciyil de DoWing. 

Saint-Pancrace, f.*(cense-fief), c"« de Bures. 

Saint-Pancrace, ermit., c"« de BlainYiUe-sur-PEau. 

Saint-Paul, anc. église champêtre, c"« de Chenicourt. 

Saint-Paul, anc^ bans particuliers, c"«* de Donjeux et 
de Rogéviile» • 

Saint-Paul, éc. (fief) , c°® de Saizerais. — Saint Poli. 
4330. Tr. des ch., 1. Nomeny II, no 32. — Le fief de S«- 
Paul relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. 

Saint-Piant, abbaye, puis prieuré de Bénédictins, prés de 
Moyenvic. — Abbatia et abbatiola Sancti Pientii. %* s. 
Hist. eps. tul. ad an. 600-622 et 895-907. H. L., L, c. 
126 et 130. 

Saint-Piant ou Saint-Pron, prieuré de Bénédictins, sur 
la montagne de Mousson, uni à la collégiale S»«*Croix de*" 
Pont-à-Mousson. 

Saint-Pierre, faubourg de Nancy. 

Saint-Pierre, ham. (ermit.), c"« de Choloy; — scierie, 
c*»® de Raon-lès-rEau ; — chap., c"« -de Fontenoy-la- 
Joute; — éc», c»®" dé Vandières (V. Cour-S^-^Pierre) et 
de La Chapelle. 

Saint-Pierrb, collégiale à Fénétrange, fondée en 1475. 

Saint-Pierre, nom d'un ban indiqué, en 1594, comme 
faisant partie du bailliage de Nancy, et comprenant les 
villages d'Abaucourt, Jallaucourt et Pettonville. 

Saint-Pierre, ruis. , formé des eaux de la fontaine S*- 
Pierre, passe à Bezange-la-Petite et se jette dans le ruis- 
seau des Salines. 

Saint-Quirin, c®^ de Lorquin. — Prieuré de Bénédic- 
tins à l'abbaye de Marmoutier, fondé au x* siècle. — De 
pago Saroense ad cellam Godelsadis , ubi sanctus Quiri- 
nus requiescit. 1120. Als. dipl., I, p. 198. — CellaBeati 
Quirini martyris in sylva vaslissima quœ Vosagus dici- 
tur, 1179. Ib., p. 26S. — Saint-Curien. 1483. Dom. de 
Dieuze. — Sanctus Quirinus, Hic sunt spécula, 1513. 
Géogr, de Ptolémée. — Archip. de Sarrebourg, dio. de 
Metz. 

Saint-Quirin (Haute-Chapelle-de-) , chap. avec pèleri- 
nage, sur une montagne, c"« de S'-Quirin. 

Saint-Quirin, anc. chap. à Ville-en-Vermois. 



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— 236 — 

Saint-Remimont , c<>"» d*Haroué. — Ecclesia montis 
Sancti Remigii^ in comitatu Sanctensi, 965. H. L., I, c. 
372. — S. Remeimont. 1290. Tr. des ch., 1. Rosières I, 
n° 29. — Le fief de S^-Remimont relevait de la châtellenie 
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du Saintois, dio. 
de Toul. 

Saint-Remy, abbaye de chanoines réguliers à Luné- 
ville, fondée au xi« siècle. — Sanctus Remigius. 1033. 
H. L., I, c. 412. 

Saint-Remy-aux-Bois , c<>" de Rayon. — ParochiaUis 
Sancti Remigii. 1176. Abb. de Beaupré. — Sàinct Re- 
mey on boix. 1421. Tr. des ch. , 1. Rosières II, n® 7. — 
Le fief de S*-Remy relevait de la châtellenie de Rosières , 
bail, de Nancy. — Doy. d'Epinal, dio. de Toul. 

Saint-Richard , f. , c*»« de Vitrimont. 

Saint-Roch, chap., c*»« de Hoff. 
* Saint-Sauveur, c®*» de Lorquin. — Abbaye de Bénédic- 
tins, puis de Chanoines réguliers , transférée à Domêvre 
au XVI® siècle. — H,, custos Sancti Salvatoris, 1183. Tr. 
des ch., 1. Abb. de Tlsle, n° 44. — Seint Sauvour en 
Voge. 1282. Ib., 1. Deneuvre, n« 3. — iS. Salvour en 
Voige. 1309. Ib., 1. Dieuze I, n^ 6. — Doy. de Salm , 
dio. de Toul. 

Saint-Sauveur, abb. de Bénédictins, près de Toul, fon- 
dée au XI® siècle. 

Saint-Sébastien, ham. (ermit. et chap.) , c°« de Maxé- 
ville; — tuilerie, c"« de Villers-lès-Nancy. 

Saint-Sigismond, anc. ermit. et chap., C*® de Rosières- 
aux-Saiines. 

Saint-Simon, canton du territoire de Rosières-aux- 
Salines où Ton a trouvé des vestiges d'anciennes cons- 
tructions. 

Saint-Thiébaut (ruis. de) , anciennement de l'Etanche, 
prend sa source à Villers-lès-Nancy et se jette dans la 
Afeurthe. — Le rapt de la Tainche. 1411. Ordre de Malte. 

Saint-Thiébaut, ermit*, c*»«* de Foulcrey et de Gogney. 

Saint-Thiébaut, ch., c"® de Méréville. —Prieuré de 
Bénédictins fondé au xi« siècle. — Sainct Thiébault prez 
Méréville. 1539. Coll. S»-Georges. 

Saint-Thiébaut et Sainte-Marguerite- de-l'Etanche , 
anc. chap. près de Nancy, dans le faubourg dit de S*- 
Thiébaut, qui subsista jusqu'à la fondation de la ville 



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— 237 — 

neuve. Une fontaine d'eau ferrugineuse porte encore ce 
nom. 

Saint-Ulrich. (V. Saint-Oury.) 

Saint-Urbain. (V. Le Rayeux.) 

Saint-Urbain, prieuré de Bénédictins à Gerbéviller, 
fondé Yers le xii* siècle. 

Saint-Urbain, anc» chap% près de Toul et de Thiau- 
court. 

Saint-Val, ruis., prend sa source dans le bois des Por- 
tions, territoire de Pulligny, et se jette dans le Madon. 

Saint-Volfegand, anc. chap., c^« de Deneuvre. 

Sainte-Agathe , f. et chap. (seigneurie) , c"® d'Ancer- 
viller; — m»", c^« de Neuviller-lès-Badonvillcr. 

Sainte-Anne, f., c^^ de Sexey-aux-Forges ; ^ — f. (er- 
rait.), c»® de Yitrimont; — m»^, c"« de Gogney; — chapS 
cncs d'Albestroff et de Lorquin; — anc, chap., c»^ de Bru- 
ley; — ermit% c"®« de Xermaménil et de Velle-sur-Moselle.' 

Sainte-Anne, ham. , c^® de Laxou, où s'établirent les 
Chartreux avant la construction de leur maison de Bosser- 
ville. 

Sainte-Barbe , chap- (crmit.) , sur une montagne nom- 
mée la Plaine Sainte-Barbe , et où sont des carrières 
abandonnées, C*® de Pont-S*-Vincent. 

Sainte-Barbe, f., c°« de Phalsbourg. 

Sainte-Camille, éc, c°« de Vandœuvre. 

Sainte-Catherine , faubourg de Nancy. 

Sainte-Catherine, éc , c^'' de Baccarat; — m^°, c"® 
d'Ecrouves. 

Sainte-Catherine ou Saulce-en-Rupt , ham., ch. avec 
chap., scierie, c*® de Bertrambois. 

Sainte-Catherine, anc. faubourg d'Ormes; — anc. ora- 
toire, c°« de Velle- sur-Moselle; — anc. chap., c"« de 
Vennezey. 

Sainte-Catherine-la-Brussiêre, us., c*»® de Baccarat. 

Sainte-Cécile, ch., c^« de Nancy. 

Sainte-Claire, chap. et polissoir de glaces, c°® deVas- 
perviller. 

Sainte-Claire, anc. chap. et fontaine médicinale, c*»*^ 
de Prévocourt. 

Sainte-Colombe, chap., c^« d'Essey-la-Côte. 

Sainte-Croix, f. (maison franche) , c^« d'Assenoncourt. 



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— 238 — 

âAiNTE-CROix, anc. collégiale à Pont-à-Mousson, fondée 
au XIII® siècle. 

Sainte-Croix-en-Rupt, anc. église sur la côte de Rupt, 
près Pont-à-Mousson. (V. Haut-de-Rieupt.) 

Sainte-Elisabeth, f., c"« de Vibersviller. 

Sainte-Geneviève , c<»° de Pont-à-Mousson. — Village 
de la prévôté de Dieulouard, du temporel de Tévêché de 
Verdun. — Archip. de Mousson, dio. de Metz. 

Sainte-Geneviève , f. (ermit.) , c°« de Dommartemont ; 

Îrimitivement maison de chasse des ducs de Lorraine. — 
,a meison de Seinte Geneviève desor Acçy. 4248. Coll. 
S*-Georges. 

Saînte-Libaire, m*° et f., c°« de Valhey. 

Sainte-Libaire, f., c°« de Serres. 

Sainte-Lorette, chap., c"« de Baudrecourt. 

Sainte-Lucie , prieuré de Bénédictins , c"« de Neuves- 
Maisons, dépendant de l'abbaye de S*-Vincent de Metz. 

Sainte-Lucie ou Sainte-Pélagie, f. (ermit.), c"® de 
Flainval. 

Sainte-Marguerite, éc. (chap. et ermit.), c°® deTom- 
blaine. — Notre-Dame de Loingwey, 1419. Coll. S*- 
Georges. — De Long Woé. 1523. Ib. 

Sainte-Marie, ch. (fief érigé en 1714), c^« de Nancy. 

Sainte-Marie, vil. détruit; anc. ferme aux Jésuites de 
Nancy, c"® de Barbonville. — Sancta Maria. 1261. Jé- 
suites de Nancy. 

Sainte-Marie, f., c"® de Rosières-aux-Salines. 

Sainte-Marie , f. et m'", c°® de Bezange-la-Grande ; 
prieuré de Tordre de Cluny, uni, en 1454, à celui de Fro- 
ville. — Sainte-Marie-lèS'Bezange ou Sainte-Marie-aux- 
Bois. 1779. Descr. de la Lor. 

Sainte-Marie-au-Bois, f., c"® de Vilcey-sur-Trey; ab- 
baye de Prémontrés fondée au xii® siècle. — Sancta Ma- 
ria de nemore. 1138. H. L. , II, c. 317. — Ecclesia 
Sanctœ Mariœ de Prisneo. 1162. Ib., c. 359. — Sancta 
Maria juxta Prisney. 1127-1168. Abb. de Beaupré. — 
Sancta Maria ad nemus. 1249. Prémontrés de Pont-à- 
Mousson Sainte Marie ad boix. 1333. Tr. des ch., 1. 

Fiefs de Lorraine I, n^ 19. 

Sainte-Marie-aux-Bois , f», c"«* de Tonnoy et de Gelu- 
court. 



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— 239 — 

Saiwte-Menne, f. et chap., c*»® deBlénod-lés-Toul. 

Sainte-Odile, éc. (fief érigé en 1736), c»« d'Athienville. 

Sainte-Odile, anc. chap., c»»« de Dabo. 

Sainte-Ursule, ermit., c*»« de Puttigny. 

Sainte-Pole, c®" de Baccarat. — Lambertus villious 
Sancti Pauli. 1175. Abb. de Beaupré. — Village du comté 
de Salm. — Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Sainte-Reine, ermit., c"« de Pierre. 

Sainte-Suzanne, f., c»»« de Rodalbe. 

Sainte-Valburge, fontaine médicinale, c°® de Chaudeney. 

Sainte-Valdrée , éc. ^rmit. et chap.), c"* de La Neu- 
veville-devant-Nancy. — ihirions dis de Sainte Wadrée. 
1323. Tr. des ch., 1. Rosières I, n<> l^.—Sainte-YaUdrée 
ou Yaudrue. 1779. Descr. de la Lor. 

Sainte-Valérie ouSainte-Valérienne, chap. auMontet, 
ene Je Vandœuvre. 

Tanconville, c^^ de Lorquin.' — Tamcolvilla. 1145. 
Abb. de Haute-Seille. — Parochia Tanconisville. 1154- 
1166. Ib. — Tecchonis villa, — feodum de Tenchere. 1174. 
H. L., II, c. 366-377. — Tenc^ercs. xii« s. Abb. de Haute- 
Seille. — Village du comté de Salm. — Doy. de De- 
neuvre, dio. de Toul. 

Tanneries (Les), faubourg de Nancy. 

Tantonville, c^" d'Haroué. — Tontonis villa. 1033. 
H. L., I, c. 408. — Tantonis villa. 1034. Ib., c. 413.— 
Alodium de Tantonvilla. Epitaphia eps. tul. ad an. 1108- 
1127. Ib., c. 179. — Totoni villa. 1127-1168. Pr. deFla- 
vigny. — Tantumville. 1397. Tr. des ch., 1. Vaudémont 
fiefs, u? 101. — Le fief de Tantonville relevait du comté 
de Vaudémont. C'était le siège d'une haute justice ajp- 
pelée féautéy à laquelle ressortissaient les villages d'O- 
meimont et de Quevilloncourt. — Siège d'un marquisat 
érigé en 1763. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

Tantonville, seigneurie à Thelod. 

Tarpe (La) , canton du territoire d'Ognéville où l'on a 
trouvé des tombeaux. 

Tarquinpol, c<*° de Dieuze. — Decempagi. Table théod. 
— Taikenpail. 1274. Arch. : Cure de Tarquinpol. — Tai- 
kenpaul. 1286. Ib. — Ecclesia de Tackembac. 1295. Abb. 
de Salivai. — Teckempaul. 1339. Tr. desch., 1. Dieuze I, 
no 10. — Tachempach. 1295. Ord. prœm. ann.,II, c. 467. 
— Taeampach. 1345. Tr. des ch., 1. Dieuze I, n<> 15. — 



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— 240 - 

TeckempaL 1364. Cart. Bailliage d'Allemagne dom., I , 
f« 260. — Techempul. 1506. Dom. de Dieuze. — De- 
chempful. 1543. Ib. — Tachemphulle. 1550. Ib. — Te- 
chempfuL 1564. Tr. des eh., reg. B. 36, f*» 52 v«. — The- 
chempfoul. 1575. Dom. de Dieuze. — TachemphuL 1591. 
Cure de Tarquinpol. — Tachempoltz. 1612. Ib. — Tctr- 
quempol. 1615. Vû.^—Teckempol. 1616. Tr. des ch., reg. 
B. 88, P 8 y^'. — Techemfoul et TechempfouL 1616. Dom. 
de Dieuze. — Archip. de Vergaville , dio. de Metz. 

Taurupt, ham., c^« de Bionville. 

Tautécourt, f., c°® de Prény. 

Taxonnière (La), f., c"® de Vathiménîl. 

Télégraphe de Chateau-Salins (Le), éc.,'C"® de Fresnes- 
en-Saulnois. 

Temple (bois du), anc. bois à l'abbaye de Beaupré, c°« 
d'Hoëville. 

Templiers (Les), caMon du territoire de Foulcrey. 

Templiers (bois des) , anc. bois à l'ordre de Malte , <?»® 
de Lenoncourt. 

Templiers (Ghamp-des-) , canton du territoire de Man- 
gonville. 

Ternes (bois de) , c^® de S*-Remy-aux-Bois. — Nemus 
quod vocatur Terna. 1178. Abb. de Beaupré. — Il y avait 
aussi des bois du même nom sur les territoires de S*- 
Boing et de Rozelieures. 

Terre-Maldite (chemin de la) , c^® de Rosières-aux- 
Salines. — Un canton du territoire de cette commune 
porte aussi le nom de Terre-Maudite. 

Terre-Maudite, nom donné à une pièce de terre du 
territoire d'Atton en souvenir (suivant la tradition) du 
combat qui eut lieu entre Jovin et les Germains. (V. Ar- 
bonne.) 

Terreur (chemin de la), c^® d'Aingeray. 

Terrouin {LeJ, ruis., prend sa source sous Lucey et se 
jette dans la Moselle. — Le Terrowain. 1471. Tr. des 
ch., 1. Commanderies, n^ 26. 

Terthra , anc. met. et franc-alleu à l'abbaye de Beau- 
pré, sur le ban de La Chapelle. — Grangia de Terthra. 
1156. Abb. de Beaupré. — Alodium de tertra. ii70. Ib. 
— Grangia Tertrum. 1262. Ib. 

Tête-de-Brack (La), nom d'une des seigneuries qui for- 
maient la terre de Fénétrange. C'est aussi l'un des noms 



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— 241 — 

d'une partie de la forêt dite de Fénétrange, et probable- 
ment le plus historique , quoique beaucoup de personnes 
aujourd'nui lui préfèrent celui de Tête-de-Dragon, (V. 
Brackenkopf.) 

Téte-de-la-Loge (La^, mont. , c"« d'Abreschwiller. 

Téte-de-la-Vieille-Marcarerie (La) , mont. ^ c"** d'A- 
breschwiller et de Walscheid. 

Téte-de-Mort (La), mont., c«»« de S*-Quirîn. 

Téte-du- Calice (La) , mont. , c«»«« de S*-Quirin et d'A- 
bresckwiller. 

Téte-du-Frésillon (La), mont., c"« de S*-Quirin. 

Téte-du-Mirguet (La), mont. , c"« de Turquesteîn. 

Téte-du-Vieux-Chat (La) , mont., c°« d'Abreschwillcr. 

Thalmatt , ruis. , prend sa source à Miltelbronn et se 
jette dans le Zintzel. 

Theilung (La), f., c"« de Berlhelming; source d'eau 
minérale ferrugineuse. 

Thelod, c^^ de Vézelise. — Alodium de Toullo. 1127- 
1168. Pr. de Flavigny. — Feodum de Toulo. 1235. Cart. 
Vaudémont fiefs, fM. — Tullou. 1279. Tr. des ch., 1. 
Fiefs de Nancy, no 122. — Tullon. 1305. Ib. , 1. Gondre- 
ville, n® 34. — Thelou. 1368. Ib., 1. Vaudémont domaine, 
no 470. — Thelodium. 1359. Abb. de S«-Epvre. — Te/Zo. 
1390. Tr. desch., 1. Rosières III, n^ SO.—Chastel, four- 
teresse et ville de Thouloud. 1427. Ib., 1. Vaudémont 
dom., n« 10. — Thoulon. 1456. Ib. , 1. Vaudémont fiefs , 
n® 82. — Le fief de Thelod relevait du comté de Vaudé- 
mont. C'était une seigneurie qui fuf incorporée au comté 
de Chaligny en 1714. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

They ou They-socs-Vaudémont, c*"» de Vézelise. — Thil. 
1398. Cart. Vaudémont dom., n*» 178. — La forte maison 
de Ty, 1451. Tr. des ch., 1. Vaudémont fiefs, n« 37. — 
Le fief de They relevait du comté de Vaudémont. — Doy. 
du Saintois, dio. de Toul. 

Thézey-Saint-Martin, c**"* de Nomeny. — Tasey. 1181. 
H. M., p. 139. — Taysey. 1192. Ib., p. 150. — Tazey. 
1277. Tr. des ch., 1. Salm I, n« \%.~Taizey. 1505. Ib., 
1. Viviers, n® 41. — Le fief de Thézey, de la baronnie de 
Viviers, relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. — 
Archip. de Nomeny, dio. de Metz. 

Thiaucourt, ville, ch-1. de c^*», arr* de Toul. — Théau- 
cort in pago Scarponinse,. super fluviolum Sfagide. 761. 

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— 242 — 

H. M. , p. 12. — Alodium Tealdicurie. 1053. Cart. de 
Gorze. — Theoldi Curtis. 1106. Hist. de l'abb. de S*- 
Mihiel, p. 455. — Bovo de Theaucourt. 1134. H. L., II, 
c. dOi. — Thiocourt. 1138. Ib., c. 316. — Thiacort. 
1127-1168. Abb. de Clairlieu. — I^ fief de Thiaucourt 
relevait de la châtellenie de La Cnaussée, bail, de S*~ ^ 
Mihiel. — Fut U chef-lieu d'une pjrévôté , bailliage de 
Pont-à-Mousson , puis d'un bailliage établi en 1751. — 
Archip. de Gorze, dio. de Metz. 

Thiaville, c«" de Baccarat. — Thiadivilla. 962. Als. 
dipl., I, p. 117. — Thiavilla. 1491. Arck de la commune. 

— Village de la châtellenie de Baccarat, du temporel de 
révêché de Metz. — Doy. de Deneuvre, dio. de ïoul. 

Thiaville, f., c**« d'Angomont. 

TeiÉBAULT-PoNT, ruis., prend sa source à la Queue-de- 
TEtang, territoire de Clémery, et se jette dans la Seille. 

Thiébauménil, co»» de Lunéville (Sud-Est). — Tiba- 
mesni. 1152. Abb. de Belchamp. — Raimbardus de 
TheobalmasniL 1156. Abb. de Beaupré. — Theobalmes- 
nil. 1175. Abb. deHaute-Seille. — 27iië6aMf mamY. 1268. 
Tr. des ch., 1. Blâmont I, n« 4. — Thiébaut masniL 1272. 
Ib., n® 7. — Thiébaulmesny. 1544. Ib., 1. Abb. deBeau- 

Eré, n® 2. ' — Thiébaménil. 1779. Descr. de laLor. — 
>oy. de Port, dio. de Toul. 

Thiebehaie {la grange con dit) desus Fleuville, lieu 

aujourd'hui inconnu, mentionné dans un titre de 1274. 

Tr. des ch., 1. Rosières I, n® 12. 

Thiéry-Moulin, rit*"», c«^« de Dolcourt. 

Thirey, vil. détruit, près de Pont-à-Mousson, et sur 

l'emplacement duquel a été construite la censé de Vitrey. 

— Duœ ecclesiœ apud Tyriacum. 1076-1093. H. L., I , 
c. 476. — Ecclesia de Tyreio. 1139. Hist. de l'abb. de 
S«-Mihiel, p. 449. — FtcatWe et ville de TyreL 1257. Tr. 
des ch., 1. Pont ecclés., n<» 2. 

Thille, ruis., prend sa source près de Xous'se et se 
jette dans le Sanon. . ^ 

Thomasthal, éc, c°« d'Abreschwiller. — Thomastaler- 
hoff. 1722. Arch. : titres du comté de Dabo. 

Thon, éc, c"® de S'-Sauveur. 

Thorey, c^" de Vézelise. — Ecclesia de Torreio villa. 
965. H. L., I, c. 372. — Tourey. 1127-1168. Abb. de 
Bouxières. — Jorey. 1291. Tr. des ch., 1. Chaligny, no 3. 



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— 243 — 

— Thourey. 4487. Ib. , 1. Nancy I , n«> 75. — Le iief de 
Thorey relevait du comté deVaudémont. — Doy. du Sain- 
tois, dio. de Toul. 

Thuilley-aux-Groseilles, c®° de Colombey. — Tuilla- 
€um cum ecclesia. 965. H. L. , I, c. 374. — Tulliacum. 
982. Ib., c. 290. — TiHliacum. x« s. Hist. eps. tul. ad 
an. 600-622. Ib., c. 126. — Tullej/, 1285. Abb. de Clair- 
lieu. — Theuley. 1397. Tr. des ch., 1. Vaudémont fiefs , 
n^ 19. — Theulley aux grouzelles. 1527. Dom. de Gon- 
dreville. — Theully aux grouselles. 1596. Ib. — Dpy. et 
dio. de Toul. ^ 

TiLLON, fief, c"* d'Amance. 

TiMOis, mont., c°« de Gérmonville, où, suivant la tradi- 
tion, il y aurait eu un hôpital, ou plutôt un cimetière de 
pestiférés. 

TiNCRY, c»" de Delme. — Balduinus de Tincherù 1186. 
H. L., II, c. 397. — Tinkerey. 1301. Tr. des ch., 1. Vi- 
viers, n« 5. — Tinkrey, 1313. Ib., n« 9. — Cono de Tyn- 
creio. xiv® s. Chr. med. mon. H. L. , II, c. 76. — Jtn- 
querey. 1505- Tr. des ch., 1. Viviers, n® 41. — Le fief de 
Tincry, de la baronnîe de Viviers, relevait du marquisat 
de Pont-à-Mousson. — Archip. de Delme, dio. de Metz. 

Tincry, éc, c*»« de Xocourt. 

Tivoli, us., c"« de Badonviller; — éc, c*»« de Pont-à- 
Mousson. 

Tombe (chemins de la), c*»«« de Deuxville et de Moutrot. 

Tombe (La) , ruis. , prend sa source à la ferme de Me- 
hon et se jette dans le Sanon. ^ 

Tombeau (chemin du), c°« de Noviant-aux-Prés, 

Tombeaux (Sous-les-), chemin, c»»« d'Abaucourt. 

Tombel (Le) , éc. , c«« de Toul. — Tombellum 1359. 
Abb. de S»-Epvre. 

Tombes (Champ-des-) , canton du territoire de Pompey 
où Ton à exhumé, il y a quelques années, des tombeaux , 
des armes , des poteries , etc. , provenant d*un cimetière 
gallo-romain et mérovingien. 

Tomblaine, c^^ de Nancy (Ouest). — Molendinum de 
Tonbelennes. 1228. Abb. de Haute-Seille. — Tombeleine, 
1258. Abb. de Clairlieu. — Lou molin de Tombelaines, 
1273. Tr. des ch., 1. Deneuvre, n<> 55. — Tombellaine. 
1402. Tr. des ch. , 1. Nancy I, n« 27. — Tumulus Ala- 
norum. 1525. Volcyr, Guerre des Rustauds (étymologie 



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— 244 — 

à rejeter). — Tomblaine-aux-Oies. 1779. Descr. de la 
Lqf. — Le fief de Tomblaine relevait de la châtellenîe de 
Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

ToNNOY, c<>*» de ?*-Nicolas. — Tornai, 1172. Abb. de 
Clairlieu. — Tornoi. 1203. \h. — Tournoi. 1332. Tr. des 
ch., 1. Nancy I, n« 106. — Tournoy. 1345. Ib., n« 114. 
— Le fief de Tonnoy relevait de la châtellenie de Rosières, 
bail, de Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

ToRCHAMP (mieux : Tors- Champ), monticule à large 
plateau, entre Lorquin, La Neuveville-lès-Lorquin , Ni- 
derhoff et Fraquelfing, et au versant duquel s'élevaient au- 
trefois, à Test, le château du Hasard, plus loin, une mai- 
son qu'on croit avoir appartenu aux Templiers ; au nord , 
la Haute-Ville (V. ce mot), et au sommet ouest un moulin 
à vent détruit peu de temps après sa construction. 

ToRCHEViLLE, c^^ d'Albcstroff. — Godelmans de Torvi- 
1er. 1285. Cart. Bail. d'AllemagneT fiefs, f^ 176. — Guo- 
delmannus de Torvillari; — Toirvilleir. 1293. Tr. des 
ch. , l. Bitche , Castres, etc. , n<> 24. — Toirviler. 1300. 
Ib., n« 35. — Torviller. 1312. Cart. Bail. d'Allemagne , 
fiefs, f> 355. — Dorswiler. 1313, Tr. des ch., 1. Hesse, 
no 13. _ Torvilleir. 1316. Ib., 1. Dieuze I, n«> l.—Go- 
demannus de Dorneswilre. 1320. Ib., n<> S. — Dorswilre. 
1328. Ib. , 1. Fénétrange I, n<> 12. — La ville de Torviln 
lers. 1333. Ib., 1. Fiefs de Lorraine I, n« 18. — WiUemus 
dominus Torchwillensis. 1335. Inscription tumulaire dans 
l'église de Munster. — Tourvilleirs. 1339. Tr. des ch., 1. 
Deux-Ponts, n^ 13.— Dorm7re. 1352. Ib., 1. Fénétrange 
II, n^ 10. — Le fief de Torcheville relevait de la châtelle- 
nie de Dieuze, bail. d'Allemagne. — Archip. deMorhange, 
dio. de Metz. 

Toul, ville, ch-1. d'arr*. — Toullon. Ptolémée. — Tti^ 
lum Leucorum. César, deBello gallico, lib. I. — Tullum 
Leucorum et Tullum. Itin. à'AnU — Tullio. Table théod. 
— Civitas Leucorum Tullo. Notitia provinciarum et civi- 
tatum Galliae. — Tullum oppidum, vi^ s. Vita sancti Ve- 
jasti. — Leucus et Leutia. Diction, tironien. — Tullo ci- 
vita. Tiers de sou. Et. num., p. 159-162. — Leuchorum 
urbs. 836. H. L., I, c. 301. — Leucorum oppidum. 852. 
Ib., c. 305. — Leucorum civitas quœ nunc dicitur Tul- 
lensis. 884. Ib., c. 317. — Tulla. ix« s. Géographe de 



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— 245 — 

Ravenne. — Leucha urbs, xiv^ s. Chr. med, mon. H. L., 
II, c. 67. — Tullium. 1513. Géogr. de Ptolémée. 

Toul était le chef-lieu d'une cité dejaquelle dépendaient 
les pagi TullensiSy Calvomontensis, Portensis, Vermeti" 
sis, Segentensis, Bedensis et partie du Scarponensis , 
compris dans le territoire du département de la Meurthe ; 
et les pagi Soiocensis (le Soulossois), Barrensis (le Bar- 
rois), Odernensis (l'Omois) et le Blesencis (Blésois). 

Après avoir été ville libre et impériale au moyen âge , 
Toul fut ensuite réuni à la France, et on y créa, en 1634, 
un bailliage quî^omprenait les prévôtés de Blénod, Brixey, 
Maiziéres, Liverdun, Void, Villey-è*-Etienne et Vicherey. 

Toul était le siège d'unévêché dont l'origine parait remon- 
ter au iv^ siècle; il fut démembré en 1778 pour former les 
éyêchés de Nancy et de S*-Dié, et supprimé en 1802. Le 
diocèse de Toul était divisé en six archidiaconés et vingt- 
cinq doyennés (en voir la liste, p. 23-24) ; le doyenné de Toul 
comprenait, en 1707, 33 paroisses, 13 annexes, un vicariat 
en titre et un secours, savoir : S*-Amant, S*-Anian, S*«-Ge- 
neviéve, S*-Jean-du-Cloître et S*-Vaast (Lay-S«-Remy) , 
dans la ville de Toul; S*-Maximin et S*-Pierre, dans les 
faubourgs; Andilly (Ménil-la-Tour et Royaumeix), Ba- 
gneux, Bicqueley (Pierre) , Bulligny (Blénod), Bouvron, 
Bruley (Pagney-derrière-Barine), Chaligny fChavigny et 
Messeiiy, Chaudeney, Colombey (Allain), Crézilles, Char- 
mes-la-Gôte, Dommartin (VilIey-le-Sec), Ecrouves (Grand- 
Ménil, secours), Francheville, Fontenoy (Velaine), Gon- 
dreville, Lagney, Lucey, Maron, Ménillot, Mont-le-Vi- 
gnoble (Gye), Moutrot, Ocbey (Thuilley), Sanzey, Sexey- 
aux-Bois (Aingeray), Villey-S*-Etienne. 

TouLois (Le) , pays comprenant la ville de Toul et ses 
environs, et que les diplômes du moyen-âge qualifient 
tantôt depagus, tantôt de comté. — Pagus Tullensis. 727. 
Pardessus, Diplomata, II, p. 352. — Tullense. 870. H. 
L., I, c. 310. — Comitatus Tullensis. 898. Ib. , c. 330. 
— Pagus Tullensis, 1188. Ib., Il, c. 398 (indication don- 
née en raison de sa date). Gondreville, Villey-St-Elienne 
et Velaine-en-Haye sont désignés comme compris dans le 
Toulois. 

Toulon ou Toullon, mont., c°« de Lixières, où existait 
un château fort, chef-lieu d'une seigneurie. La carte de 
l'Etat-major y place une t forteresse des Romains. » — 



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— 246 — 

Thoran eiToullon, 1271. Tr. des ch., 1. Pont-à-Mousson, 
n^ 6, et 1. Commanderies, n^ 26. — Tollon. 1318. Ib., 1. 
Pont ecclés., n<> 126.«— CAaûmï de Thourons. 1323. Ib., 
1. Pont fiefs I, no 94. — Thouroins et Tourons. 1334. 
Ib. , 1. Pont fiefs III , n^»» 22 et 23. — Le fief de Toulon 
relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. 

Toupet, f. et m»" (cense-fief) , c"® d'Azoudange. 

Tour (La), fief érigé en 1665, C** de S*-Georges. ^ 

Tour ^La), seigneurie à Fossieux. -» 

Tour (La), maison forte à HerbéviÏÏer. 

Tour-d'Affléville (La), fief au bourg de Foug. 

TouR-DE-DoMÊvRE (La), colline, c"^ de Buîssoncourt. 

Tour-de-Frémonville (La), fief, c"« de Frémonville. 

TouR-DE-LiNDRE (La) , éc, c°® de Lindre-Basse; anc. 
tour fortifiée destinée à protéger l'étang de Lindre. On 
construit, prés de cette ancienne tour, un fortin pour dé- 
fendre les écluses de l'étang. 

Tour-des-seigneurs-d'Anglure (La) , anc- ch. et sei- 
gneurie à Essey-lès-Nancy. 

Tour-du-Stock (La), éc, c«»« de Langatte. 

Tour-en-Vermois (La), fief à Ville-en-Vermois. 

Tour-Saint-Blaise (Là), fiçf à Chavigny. 

Tour seigneuriale d'Âmelécourt (La), maison forte, 
c^® de Leyr. 

Tournelle (La) , f. (maison franche) , c^« de Pont-S«- 
Vincent. 

Tramont-Emy, c*"* de Colombey. 

Tramont-Lassus, c^^ de Colombey. — Tramons Lassus. 
1374. Cath. de Toul. — Tramont-la-Sus. 1756. Dép. de 
Metz. 

Tramont-Saint-André , c<»" de Colombey. — Tramons 
ad fonte)n. 1235. Cath. de Toul. — Tramont Lajux. 1352. 
Ib. — Tramont'la-Jus ou Saint-André, 1756. Dép. de 
Metz. — Ces trois villages étaient de la prévôté de Viche- 
rey, du temporel du chapitre de la cathédrale de Toul. 
— Doy. et dio. de Toul. 

Treille (La) , éc, c^® d'Ancerville. 

Tremhlebois, éc, c^® de Velaine-sous-Amance. 

Tremblecourt, c^°^ de Domêvre. - — Tremblecurt. 1127- 
1168. Pr. de Flavigny. — TremhlecorL 1245. Tr.. des 
ch., 1. Pont fiefs, n^ 7^. — Tramblecourt. 1249. Cart. 
Apremont, n« 127. — Tranblecourt. 1273. Tr. des ch., 



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— 247 — 

1. Pont dom. II, n^ 8. — Tramblecort. 1276. Ib., 1. Pont 
ecclés., n» 10. — Le fief de Tremblecourt relevait du mar- 

Suisat de Pont-à-Mousson. — Day. de Dieulouard, dio. 
e Toul. 

Tremblecourt, anc. censé, c°^ d'HalIovilIe ; les comtes 
de Blâment y avaient un haras. 

Trépassés (chemins des), C»®» de Pont-à-Mousson et de 
Gerbécourt-etrHaplemont. 

Trey (Le), ruîs., prend sa source à Vilcey-sur-Trey et 
se jette dans la MoselTe. — Trien. 1402. Tr. des ch., 1. 
Fiefs de Nancy, n® 42. -^Erien. 1478. Ib., n« 44. — Irez. 
1504. Prémontrés de Pont-à-Mousson. 

Trinité (La), hara. (chapelle), c°* de Malzéville. Dans 
le voisinage sont les restes d'une enceinte présumée gau- 
loise. 

Tripoli, éc. (fief érigé en 1616), c"« de Tarquinpol. 

Trois-Fontaines, c®" de Sarrebourg. — Arcnip. deSar- 
rebourg, dio. de Metz. 

Trois-Fontaines , anc. verrerie au ban de-Bickenholtz. 

Trois-Maisons (Les), vil., c*»® de Phalsbourg; — éc, 
c^® de Dannelbourg. 

Trois-Maisons (Les), faubourg de Nancy, construit sur 
remplacement de l'ancien bourg de S^Dizier, ruiné au 
XVI* siècle. (V. ce mot.) 

Trois-Saints (Les) , fontaine médicinale , c"« de Gon- 
dreville. 

Tronc-qdi-fume (Le), éc, c°« d'Essey-lès-Nancy. 

Trondes, c*»"* de Toul (Nord). — Trondolœ. Hist. eps. 
tul. ad an. 963-994. H. L., I, c 154.— il/odmm de Trôn- 
ais. Epitaphia eps. tul. ad an. 1108-1127. Ib., c 179. — 
De Trundlis. 1157. Cart. de Rengéval, f« 10 v« — Trun- 
dles. 1180. Ib., 9 v^». — Trondeles. 1180. Ib., P 6. — 
Molendinum apud Trundes. 1220. Ib., P> 15 v<>. — Vil- 
lage de la prévôté de Yoid, du temporel du chapitre de la 
cathédrale de Toul. — Doy. de Meuse-Commercy, dio. 
de Toul. 

Trou-de-Diane (en patois : Poteu de Dione)^ excavation 
naturelle en forme d'entonnoir, territoire de Moutrot. 

Troc-des-Fées , éc, c"® de Liverdun. 

Trou-du-Tonnerre, fontaine médicinale, c*** de Dame- 
levière. 



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— 248 — 

Trous de Sainte-Reine, grottes souterraines sur la rive 
droite de la Moselle, c*»« de Chaudeney. 

Tru, scierie, c"« de Bionville. 

TRiÎBBACHTHAL, luoiit., c"»® de Harreberg. 

Truhaupont, m*", c^^ de Fécocourt. 

Tuile (La^, m>", 0*^^ de Vandiéres. 

Tuilerie (La) y éc., c*»« de Bainville-aux-Miroirs. 

Tuilerie (La) de Bouxières-sous-Froidmont , Charapi- 
gneules, La Garde, Langatte, Maidiéres, Merviller, Mous- 
sey, Réchicourt-le-Château, Richardménii , S*-Germain , 
S*«-Geneviéve, Torcheville, Vie, Viterne, Voyer, us^ sur 
les territoires de ces communes. 

Tuilerie (La Neuve-), us., c"® de Toul. 

Tuilerie-de-Barbonville (La), f., c"® de Barbonville. 

Tuilerie-de-la-Maison-de-briques (La), us., c«^« de 
Moncel-lès-Luuéville. 

Tuilerie-de-Léning ^La), éc, c^^ de Lénîng. 

Tuilerie-de-Sainte-Croix (La), us., c^« de Rhodes. 

Tuilerie-de-Ville-en-Vermois (La), f., c°® de Ville-en- 
Vermois. 

Tuilerie-du-Haut-de-la-Grande-Maison (La) , us. , c»»« 
d*Hablainville. 

Tuileries (Les), us., c"® de Dieuze. 

TuiLOTTE (La), ruis., prend sa source à QuevîUoncourt 
et se jette dans le Brénon. 

Tumejus, f. et ch. (seigneurie), c"® de Bulligny. 

TwRiQUE, éc. (fief érigé en 1660) , c^® de Nancy; main- 
tenant maison du Bon-Pasteur. — Richardmesnil , alias 
Thurique, 4590. Dom. de Nancy. 

TuRNUGo villa, Hcu iuconnu, mentionné dans un titre 
de 777 pour le prieuré de Salone. Hist. de Tabb. de S*- 
Denis, pr., p. 38. 

TuRQUESTEiN, c^^ dc Lorquiu; commune entièrement 
composée d'écarts : la Haute -Turauestein, la Basse- 
Turquestein, f^ au bas de la montagne de ce nom; Turques- 
tein, maison forestière sur la montagne même et au haut du 
rocher où s'élevait autrefois le château des barons de Tur- 
questein, dont il ne re^e plus que quelques vestiges. — Ben- 
celinus de Truchstein. 1124. H.L., I, c. 439. — Durchels- 
«em.ll26.Als. dipL, I-, p.20'5.— rrMc;isfen.ll28. H.L., 
II, c. 285. — JMrc^esfem. 1135. Ib., c. 306. — Twrcesfetn 
et Turkestein. 1157. Ib., c. 354. — Turchesten et Dur- 



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— 249 — 

chestein. 1186. Abb. de Haute-Seîlle. — Druchetein. Chr. 
eps. met. ad an. 12004260. H. L., I, c. 71. — La cha^ 
tellenie de Turkenstein. 1314. Tr. des eh., 1. Blâmont I , 
n« 96. — Turkestein. 1324. Ib. , n« 77. — Le chestel de 
Durkestein. 1346. Ib., n« 101. — Durkestain. 1350. Ib., 
u9 164. — Durquesteim. 1352. Ib., n^ 111. — Dursques- 
tain. 1422. Ib., 1. Blâmont fiefs, n* 88. — TurckMein. 
1490. Ib., 1. Fiefs divers II, n<» Z^. — Tricquestain. 1534. 
Abb. de Haute-Seille. — Turquestin, censé. 1756. Dép. 
de Metz. — Chef-lieu d'une seigneurie, puis d'une baron- 
nie du temporel de l'évêché de Metz. — Archip. de Sar- 
rebourg, dio. de Metz. 

Unterdorf, ham., c«^« de Bertbelming. 

Unterwindsburg {fort sous le vent)^ f., c"* de Dabo. 

Urepont (L'), ruis.', prend sa source à Ludres et se jette 
dans le Frahaut. 

Urcffe, co» de Colombey. — Rufia. 707-735. H. T., 
texte, p. 274. — Rufiaco villa, x® s. Hist. eps. tul. ad an. 
622-654. H. L., I, c. 127. — Huruffe. 1516. Dom. de 
Gondreville. — Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de Toul. 

UvRY (L'), ruis., prend sa source à Crépey et se jette dans 
le Brénon. 

Vacherie (La) , éc% c«^" de Gerbéviller et de Toul. 

Vacherie (La) , anc. métairie à la Primatiale de Nancy, 
c°^ de La Neuveville-devant-Nancy. 

Vachiéres, nom d'un ancien ban contigu à celui de 
Bérupt. 

Vacon (Le), mis., prend sa source à Petit-Mont et se 
jette dans la Vezouse. 

Vacqueville, c*»"* de Baccarat. — Episcopi villa. 1120. 
Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n^ 6. — Vaskevile. 1179. 
Abb. de Haute-Scille. — Vacheviller. 1186. Ib. — Ves- 
queville. 1327. Tr. des ch., 1. Deneuvre, vP 22. — Village 
de la châtellenie de Baccarat, du temporel de l'évêché de 
Metz. — Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Vacroncourt, vil. détruit, près d'Aukiois. — Wacrun^ 
curt. 1121. H. L., II, c. 266. 

Vagneau (Le), éc, c°« de Nancy. 

Vagnepont, tuilerie, c°® de Pannes. 

Vahl, co» d'Albestrofif. — Valen près de Mersprich. 
1571. Tr. des ch., I. Puttelange, n» 76.— Le fief de Vahl 



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— 250 — 

relevait de la chàtellenie de Dieuze, bail, d* Allemagne. — 
Archip. de Morhange, dio. de Metz. 

Vaimbois, yil. détruit au xvii® siècle, près de Fraimbois ; 
Tabbaye de Beaupré y avait une maison franche en 1446. 

— Il y a un chemin de Vaimbois sur le territoire de 
Fraimbois. 

Val (Le), éc, c"« de LafrimboUe. 

Valcourt, ham. et chap., c°® de Bicqueley ; vil. détruit; 
hôpital et léproserie. — Écclesia in villa quœ dicitur 
rallia curia. 1034. H. L., I, c. 413. — Walecort. 1359. 
Abb. de S*-Epvre, — Sancta Maria de Walco, 1486. 
Arch. de Toul. 

Val-de-Bon-Modtier (v. Bon-Moutier) ou Val-et-Cha- 
TiLLON (vulg. le Val pour tout le village, et en patois : 
Fa/a pour une partie," Bon-Moté pour l'autre), c®** de 
Lorquin. — Walé. 1265. Abb. deHaute-Seille. — Lou Vault 
de Boinmoustier. 1422. Tr. des ch. , 1. Blâment fiefs , n» 
88. — Le fief de Val-de-Bon-Moutier relevait du comté 
de Blâment. — Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Val-de-Guéblange. On appelait ainsi un petit canton 
renfermant les villages ou hameaux de Guéblange , Steim- 
bach, Yinzeville^ Schweix et Audeville (ces trois derniers 
de la Moselle). 

Val-de-Gugney, territoire comprenant, au xvi« siècle , 
les villages de Gugney, chef-lieu du Val, They-sous-Vau- 
démont et Forcelles-sous-Gugney. 

Vàl-de-l'Ane, f., c°« de Foug. " 

Val-de-Passey, ham., c"« de Choloy; prieuré de Béné- 
dictins, dit de SainUMaur, fondé au xiii® siècle, puis 
maison de l'ordre de S*-Augustin. — Paceium. 1188. 
H. L., II, c. 401. ^Passeyum. 1359. Abb. de S*-Epvre. 

— Pacé. 1708. Fouillé. 

Val-des-Faulx, vallon dans lequel se trouve situé le 
village de Faulx ; la prévôté de Condé (Custines) s'appelait 

f revoté de Condé et du Val-des-Faulx.— Fa//t5 deFaus. 
Ihr. eps. met. ad an. 1200-1260. H. L., I, c. 72. — 
VaulzdeFaulz. 1333. Tr. des ch., 1. Pont fiefs lïl, n^ 12. 
Val-des-Nonnes, ham., c»« de Pagney-derrière-Barîne ; 
couvent de religieuses, ordre de Prémontré , sous le nom 
de Saint-Martin-Fontaine ; ermit. , noviciat de la con- 
grégation de S*-Antoine, jusqu'en 1759. 



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— 251 — 

Val-de-Vaxy, nom donné à un petit territoire dont le 
village de Vaxy était le chef-lieu. — Val de Vaxi. 1277. 
Tr. des ch., 1. Salm I, n» 16. — Val de Vexi. 1289. Ib., 
1. Amance, n® 1. — Val de Vaxelz. 1505. Ib., I. Viviers, 
no 41. — (V. Vaxy.) 

Valence, f., c"« de Badonviller. 

Valette (La Haute etLA Basse-), éc», c"« d* Abrèschwiller. 

Valhey, c®" de Lunéville (Nord). — Valches. 1249. 
Ordre de Malte. — Nemus de Valleheis. xiii® s. Tr. des 
ch., 1. Abb. de Tlsle, n^ 42. — Valleis. 1290. Ib., 1. Blâ- 
montl, n»19. — Valleheis et Valleheiz. 1298. Ib., 1. 
Rosières I, n^ ^^.— Valheys. 1419. Ib., l. Abb. dellsle, 
n*> 47. — Le fief de Valhey relevait de la prévôté d'Ein- 
ville, bail, de Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Valhons, f., c*»« de Vahl. 

Valiêbes, mis. , prend sa source sur le ban de Saffais 
et se jette dans la Meurthe. 

Valla, éc, c"« d'Angomont. — Wallas. 1756. Dép. 
de Metz. 

Vallée-du-Clos (LaJ, éc, c"* de Francheville. 

Vallerape (La), f. (nef et maison franche), c°® d'Albes- 
troff. — La Vallerachty à présent Sainte-Marie. 1602. 
Arch. : titres de la châtellenie d'Albestroff. 

Valérysthal, verrerie devenue importante , surtout de- 
puis la suppression de celle de Plaine-de-Walsch , c"« de 
Trois-Fontaines. 

Vallois, co° de Gerbéviller. — Valloys. 1189. Abb. de 
Beaupré. — Le fief de Vallois relevait de la châtellenie de 
Rosières, bail, de Nancy. — Doy. deDeneuvre, dio. de 
Toul. 

Vàl-Sainte-Marie, seigneurie à Ville-au-Val. (V. ce 
mot.) 

Valtembourg, c^^ de Phalsbourg. — Valdemhourg. 
1756. Dép. de Metz. — Archip. de Sarrebourg, dio. de 
Metz. 

Valthouse (La) (pour Waldhaus, maison de la forêt), f. 
(fief), cn« de Vahl. —La Valtreuze. 1699. Tr. des ch., fois 
et hommages. — Valthous. 1779. Descr. de la Lor. 

Vandelainville, c^^ de Thiaucourt. — Wandelevilla in 
comitatu Scarponensi. 960. H. L., I, c 367. — Wandi- 
linvilla. 977. H. M., p. 82. — Vandelinvilla. 993. Ib., 



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— 282 — 

p. 85. — Wandelainvilla. 1227. Cart. de Gorze. — Ar-, 
chip, de Gorze, dio. de Metz. 

Yandeléyillb , c^"* de Colombey. — Ecclesia de Wan- 
delini villa. 1091. H. L., I, c. 489. — Wandini villa. 
il05. Ib., c. 516. — Wandelainvilla. 1235. Ib., II, c. 
449. — Vendeivilla. 1240. Abb. de Clairlieu. — Wande- 
lenville. 1291. Tr. des eh., 1. Abb. d'Orval, n^ 10. — 
Wandeleinville. 1318. Ib., l. Fiefs de Nancy, n« 147. — 
Wandelainville. 1398. Ib., I. Vaudémont, n^ 23. — Le 
fief de Vandeléville relevait du comté de Vaudémont. — 
Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

Vandières , c"" de Pont-à-Mousson. — In fisco Vendr. 
Denier d'argent de Charles-le-Chauve. 869-875. Et. num., 
p. 203. ~ Villa Vindera dicta. 960. H. L., I, c. 368.— 
Villa olim regia, vocahulo Vinderia. x® s. Vie du B. Jean 
de Vandières. Bollandistes, t. III de février, p. 692. — 
Venderia. 1106. Hist. de Tabb. de S'-Mihiel, j). 453. — 
Venderiœ. 1126. Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Van- 
deriœ. 1138. H. L., II, c. 518. — Wandières. 1276. Tr. 
des ch., 1. Fiefs de Nancy, n^ 121. — Vendicres. 1285. 
Ib. , I. Rosières I, n<» 19. — Vendière dessoubz Preney. 
1444. Ib., 1. Prény, n^ 24.— Doy. de Prény, dio. de Toul. 

Vandoeovre, c<>*» de Nancy (Ouest). — Prieuré dépen- 
dant de Tabbaye de Cluny, fondé au xii« siècle. — Beral- 
dus de Vindopera. 971. H. T., p. 66. — Vendopera cas-- 
trum Beraldi comitis in Calmontensi. x® s. Benoît Picart, 
Origine de la maison de Lorraine, p. 10. — Venduevre^ 
1289. Tr. des ch., 1. Blâment I, n« 15. — Vandahrum 
opus. 1525. Volcyr, Guerre des Rustauds (étymologie à 
rejeter). — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Vànnecourt, c<>° de Château-Salins. — Warnugo curtis. 
777. Hist. de Tabb. de S»-Denis, pr., p. 38. — Vivi cur- 
tis. 1106. Hist. de l'abb. de S*-Mihiel, p. 453. — War- 
necuria. 1293. Coll. S*-Georges. — Varnecort. 1344. Tr. 
des ch., 1. Fiefs de Lorraine I, n<> 20. — Archip. d'Ha- 
boudange, dio. de Metz. 

Vannes, c<»" de Colombey. — Venna cum ecclesia. x« s. 
Hist. eps. tul. ad an. 622-654. H.L., I, c. 126.— Fcnne«. 
1226. Abb. de Mureau. — Vannes-le-Château. 1707. 
Pouillé. — Vannes'le-Châtel. 1779. Descr. de la Lor.— 
Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de Toul. 



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— 253 — 

YARANGéTiLLE , c<»" de S*-Nicolas. — Prieuré de Béné- 
dictins fondé au viii® siècle. — Warengesi villa in pago 
Calvomontense. 770. H. L., I, c. 288. — In pago Cal- 
montinscy in Vuarengisivilla , monasterium in honore 
sancti Gorgonii. 910. H» M., p. 52. — - Pagus Varengisi 
villœ. 9<j8. H. T., p. 72. — Warigis villa. Fundatio mo- 
nasterii Beati Amulphi Meteûsis , ad an. 9G0-984. H. L., 
I, c. 551. — Waregevilla. 1197. Abb. de Clairlieu. — 
Varengevilla. 1234. Abb. de Haute-Seilie. — Waringi 
villa, XIII® s. Chr. mon. sen. H. L. , II , c. 34. — Wa- 
rempgeyvile. 1248. Coll. S'-Georges. — Waurengeuville. 
1279. Tr. des ch., Fiefs de Nancy, n« 123. — La Grande 
et la Petite-Varangéville. 1633. Dom. de Nancy. — La 
Basse et la Haute- Varangéville. 1712. Pouillé. — Le fief 
de Varangéville relevait de la châtellenie de Nancy , bail, 
de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Varcoville, vil. détruit, sur l'emplacement duquel a 
été construite la métairie de la Neuve-Grange, c"® de 
Bertrambois. — Parochia de Warchovile. 1208. Abb. 
de Haute-Seille. — Warcovilla, 1248. Ib. — Guar- 
ehowilla, 1288. Ib. — Le fief de Varcoville relevait du 
comté de Blàmont. 

Yarenseille, éc, C"** d'Ommerey. 

Vàrinchanot, Varinchanaux ou Voirin-Chanot, f., c" 
d'Hamonville; métairie à l'abbaye de Rengéval. — Gran- 
gia que Garini quercetum dicitur. 1180. Cart. Rengéval, 
f* 9. — Alodium quod dicitur Warini quercetum, xiii« s. 
Ib., fo 16. 

Varincourt, f., c"«deLaNeuvelotte; fief érigé en 1664. 
— Voirincourt. 1664. Tr. des ch., 1. Amance, n® 84. — 
Voimecourt. 1779. Descr. de la Lor. 

Yasperviller fvulg. Les Baraques)^ c®° de Lorquin. — 
Waspervillers, 1708. Pr. de S*-Quirin. — Walspervil- 
lers, 1778. Ib. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 

Vathiménil, c<*"de GerbévîUer. — Parochiatusde Water- 
masnil et Watemasnil, 1164. Abb. de Beaupré. — fPa- 
tiermasnil, 1225. Ib. — Wailhiemesnil, 1587. Ib. — Voi- 
thiemesnil. 1 605. Arch. : Terrier de la châtellenie de Moyen. 
- — Village de la châtellenie de Moyen , du temporel de 
l'évèché de Metz. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul. 



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— âS4 — 

Vadcourt, c®" de Blàmont. — Archip. de Marsal, dio. 
de Metz. 

Vaudémont , c®" de Vézelise. — Hugo cornes de Gade- 
monte (pour Vademonte). 1135. H. L., Il, c. 307. — Wa- 
doni mons et Wadamons, 1127-1168. Abb. de Beaupré 
et de Clairlîeu. — Woidani mons. 1150. Abb, de Clair- 
lieu. — Wadanirhons, 1174. Ib. — Yadesmont. 1188. H. 
L., II, c. 403. — Wademons. 1242. Tr. des ch., 1. Vau- 
démont dom., n<» 139. — Wadenmont, 1245. Tr. des eh., 
I. Rosières I, n* 2. — Wadoimont. 1263. Ib., 1. Fiefs de 
Nancy, n*» 116. — La contei de Wademont. 1265. Ib., 1. 
Vaudémont fiefs, n^ 2. — Wydeimont. 1265. Ib., 1. Pont 
dom. II, n« 5. — Waudoimont. 1285. Ib., L Châtei I, n^ 
4. — Woidemont. 1288. Ib., 1. Nancy I, n<> 5. — Voyde- 
mont. 1293. Ib. , 1. Vaudémont fiefs 11, n« 5. — Waude- 
mont. 1310. Ib., n<» 6. — Vauldemont. 1336. Ib., l. Vau- 
démont fiefs I, n<» 13. — Waideymont. 1346. Ib., 1. Cha- 
ligny, no 19. — Waudelmont. 1376. Ib., n« 13. — Wal- 
demont. 1387. Ib., 1. Vaudémont, n^ 6. — Moneta de Vad- 
mont. 2® moitié du xiv® s. Monnaie de Jean de Bourgogne, 
comte de Vaudémont. Mém. de l'Acad. de Stanislas, 1845. 

— Vadani mons. 1675. Not. Gall., p. 579. 

Vaudémont fut la capitale du Saintois {pagus Seginten- 
sis); le siège d'un comté érigé en 1072; le chef-lieu d'un 
bailliage qui comprenait le canton de Vézelise et partie 
de celui df'Haroue. — Doy. du Saintois ^ dio. de Toul. 

Vaudeville, c"" d'Haroué. — Waldini villa. x« s. Hist. 
eps. tul. ad an. 872-894. H. L., I, c. 172. —Ecclesia de 
Vualdini villa. 1127-1168. Pr. deFlavigny. — Wandini- 
villa. 1177. Ib. — Vaudemville. 1240. H. L., II, c 453. 

— Waudeville. 1243. Pr. deFlavigny.— Wadeville. 1244. 
Ib. — Waidevilla. 1273. Ib. — Waideville. 1496. Tr. 
des ch., 1. Fiefs de Nancy, n® 33. -— Vaudeville-sur-Ma' 
don. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Vaudeville re- 
levait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette Tille. — 
Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

Vaudigny, c*»" d'Haroué. — Wadegneiz. 1296. Tr. des 
ch., 1. Nancy I, 'n** 101. — Vaudigny-sur-Madon. 1779. 
Descr. de la Lor. — Le fief de Vaudigny relevait de la 
châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du Sain- 
tois, dio. de Toul. 



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— 255 — 

Vaudrecourt, f. (ccnse-fief et chap.), c"« d'Arracourt. 
— Wauldrecourt. 1519. Dom. d'EiiiTille. 
Vaux, m"», c"« d'Ecrouves. 

Vaux (Ban-de-La), seigneurie au village de Dombasie. 
Taux (Les), pays ou comté qui parait s'être étendu de- 

Suis Toul jusqu'à Vaucouleurs, et qu'on désigne aujour- 
'hui sous le nom des Côtes-de-Toul. — Pagus et comi- 
tatus Vallium. 1067. H. T., texte, p. 81. 

Vaux-lês-Germonville (La) ou Les Vaux-Germonville, 
maison-fief et seigneuriale, jouissant du droit d'asile, près 
de Germonville. Le canton du territoire de cette com- 
mune où s'élevait cette maison, porte le nom de La 
yaux-lès-Germonville. 

Vaux-Martin (La^, éc, c"« de Val-de-Bon-Moutîer. 

Vaux-Toussaint (Le) , nom d'un canton du territoire 
d'Aingeray où la tradition place un village appelé le Vieil- 
Aingeray. 

Vaxainville, c®" de Baccarat. — Varsienville. 1314. 
Tr. des ch., I. Blâment I, n^ 96. — Village de la châtel- 
lenie de Baccarat , du temporel de l'évêché de Metz. — 
Doy. de Salm, dio. de Toul. 

Vaxy (on pron. Vacht), c®" de Château-Salins. — 
Vaxei. 1277. Tr. des ch., 1. Salml, n» 16. — Feari. 1289. 
Ib.,l.AmanceI,n»l.— ï^axet.l299.Ib.,LChâtel,nol.— 
Fata?et et le VauL 1457. Ib., 1. Viviers, n® 22. — ÏFaarete. 
1505. Ib., 1. Viviers, n« 41. — Le fief de Vaxy, de la ba- 
ronnie de Viviers, relevait du marquisat de Pont-à-Mous- 
son. C'était le chef-lieu du petit canton appelé le Val de 
Vaxy (y. ce mot) , comprenant Vaxy , Lubécourt, Gerbe- 
court, Puttigny, Moivron et Morville.^ — Archip. d'Habou- 
dange, dio. de Metz. 

Veckersviller , c®" de Fénétrange. — Villa Volckers-- 
willern) 1126. Als. dipl., I, p. 125. — Weckersweiller. 
1669. Tr. des ch., 1. Lixheim II, ,n« 14. — Village de la 
principauté de Lixheim. — Archip. de Bouquenom, dio. 
de Metz. 

Vého, co» de Blâment. — Wihoth. 1034. Abb. de S*- 
Remy. — Wehes. 1312. Cart. Blâment fiefs, P 45 v<>. — 
Weho. 1327. Blâment I, n» 82. — Le fief de Vého rele- 
vait du comté de Blâment. — Archip. de Marsal, dio. de 
Metz. 



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— 256 -^ 

Yeischeim , c«» de Phalsbourg. — Doy. de Saverne , 
dio. de Strasbourg. 

Velàine ou Velaine-sous-Vàudémont, château où rési- 
daient les comtes deVaudémont et près duquel a été bâtie 
la ville de Vézellse. — Velleniœ. 4105. Tr. des ch., I. 
Abb. d'Orval, no 10. — Villa de Villaines. 1220. Ib. — 
La ville dé Vellaines. 1397. Tr. des ch. , 1. Vaudémont 
fiefs, n^ 101. — Il y a un chemin de Velaine sur le terri- 
toire de Vézelise. 

Velaine-en-Haye, c<>" de Nancy (Nord). — Viltenœ. 836. 
H. L., I, c. 301. — Villeniœ. 884. Ib., c. 317. — Valle- 
niœ. 1033. H. T., f. 26. — Villennes. 1258. Abb. de 
Clairlieu. — Vellaine. 1576. Tr. des ch., 1. Gondreville , 
no 43. — Velaine-les-Bois, 1697. Séminaire de Toul. — • 
Velaine-auX'Bois. 1708. Fouillé. — Doy. et dio. de Toul. 

Velaine-sous-Amance, c<>" de Nancy (Est). — Vellanis. 
87?J. Arch. de la Moselle : Abb. de S*«-GIossinde. — 
Villa quœ dicitur Villanis suh Amantio castra. 1033. H. 
L., I, c. 408. — Villeines. Chr. eps. met. ad an. 1200- 
1260. Ib., c. 72. — Vileines et Villeines. 1284. Tr. des 
ch., 1. Rosières I, n« 17. — Le fief de Velaine relevait de 
la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de 
Port, dio. de Toul. 

Velle, ham., c"« de l'Alœuf. — Ville. 1317. Tr. des 
ch., 1. Vaudémont fiefs, n^ 7. — Le fief de Velle relevait 
du comté de Vaudémont. 

Velle-sur-Moselle, c»" de Bayon. — Veile. 1290. Tr. 
des ch., 1. Rosières I, n*» 29.— FyeWe. 1371. Ib., 1. Nancy 
I, n® 14. — Le fief de Velle relevait de la châtellenie de 
Rosières, bail, de Nancy. — Doy. de Port, dio. de TouL 

Vendée (La), éc, c°« de Bionville. (V. Éarcholin.) 

Veney, c®" de Baccarat. — Venneiz. 1327. Tr. des ch., 
I. Deneuvre , n^* 22. — Le fief de Veney relevait du comté 
de Blâmont. — Doy.^de Salm, dio. de Toul. 

Vennezey, c*»"* de Gerbéviller. — Venefzey. 1291. Bé- 
nédictins de Nancy. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul. 

Vénus, ruis., a sa source sur le territoire de Cutting et 
se jette dans le Verbach. 

Verbach, et mieux Wehrbach (Le), ruis., prend sa 
source à Cutting et se jette dans la Seille. 

Verbois (Le), éc, c**® de Nancy. 

Verdenal, co" de Blâmont.— Fardenow. 1318. Tr. des 



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— 257 — 

ch., 1. Blâmont fiefs, n* ^. — Verdenois. 1350. Ib., I. 
Blâmont I, noi64. — Wardenay. 1552. Dom. de Blâmoût. 

— Vardenal. 1623. Coll. S*-Georges. — Le fief dç Ver- 
denal relevait du comté de Blâmont. — Archîp. de Marsal, 
dto. de Metz. 

Verdurette (La) , riv. , prend sa source à Fenneviller, 
passe sur les territoires de î?exonne, Vacaueville, Mervil- 
ler, Réhéray, Vaxainville, Pettonville, Béclonville, Ogé- 
viller, Herbéviller et se jette dans la Vezouse. 

Vergaville, c«>" de Dieuze. — Abbaye de Bénédictines 
fondée en 966.~rergavilla. 1086. H. L., I, c. 483.— 
Wargaville. 1285. Àbb. de Vergaville. — Wargavilla. 
1294. Jb. — Vargamlle. 1346. Ib. — Wargauville. 1481. 
Dom. de Dieuze. 

Vergaville était le siège d'un archiprêtré de Tarchidia- 
coné de Sarrebourg, diocèse de Metz, qui comprenait : 
Angviller, Assenoncourt, Azoudange, Bassîng, Bénestroff 
(Bourgaltroflf), Bidestroff, Bisping, Cuttîng (Rorbach), Des- 
selîng, Dieuze, Domnom, Fribourg, Gelucourt, Guéblange, 
Guébling, Guermange, Guinzeling (Molring), Kerprich-lés- 
Dieuze (Guénestroff, Guébestroflf), Languiœberg^ Lindre- 
Basse (Lindre-Haute, Zommange), Lhor, Lostroff, Lou- 
drefing, Mittersheim , Rhodes , Romécourt (chapelle cas- 
trale et paroissiale^, Tarquinpol, Vergaville. 

Verhilliêre (La), éc. (maison-fief), c"® de Battigny. — 
La Vermelière. 1527. Tr. des ch., reg. B. 16, fo 233 v». 

— La Vermeillière. 1528. Ib., reg. B. 17, f<> 149 r». 
Vermois (Le) , petit canton voisin du pagus Portensis, 

et dont le nom s'est conservé jusqu'à nous; plus tard, 
mairie comprenant les villages de Ville-en- Vermois, Lup- 
court, Gérardcourt, Manoncourt, S*-Hilaire, Azelot et 
Burthecourt, lesquels étaient compris, sans doute, dans le 
territoire de l'ancien pagus. — Vermensis. Hist. eps. tul. 
ad an. 907-922. H. L., I, c. 130. — Le Varmois. 1261. 
Ord. de Malte. — Vermodium. 1396. Coll. S*-Georges. 

Verrerie (La) , portion aujourd'hui considérable du 
bourg de Cirey, fonderie et forges au xviii® siècle, main- 
tenant grande manufacture de glaces qui a remplacé les 
verreries de S*-Quirîn. 

Verrerie-de-Vannes (La) , us., c"® d'Ailamps. 

Verreries-de-Saint-Quirin (Les). (V. Lettenbach.) 

Vertignécourt ou ViTRiNcouRT , vU. détruit, près de 



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_ 258 — 

Puttigny. — Vecterneia curtisinpago Salninse. 782. Hist. 
de l'abb. de S*-Denis, pr., p. 40. — Ecclesia in Yeterne- 
gio curte^ ïn honore S anctœ Mariœ. 9^0, CoW. S^-Geov^QS, 

— Prœdium inpago et comitatu Salnensi situm, Vitri- 
net curtim dictum. 957. H. M., p. 70. — Viterneicurt. ii80. 
Ord. prsem. ann. , II, c. 454. — Petrus de Vitreneicort. 
1192. Abb. de Salivai. — Yitrignecourt. 4195. Ib. — 
Petrus de Viternicort. 1197. Ib. — Vitrigneicort. 1228. 
Coll. Sl.-Georges. — Vertignécourt près JBédival. 1235. 
Ib. — Vitrignicort. 1291. Ord. praem. ann., U, c. 463. 

Vexo-Fontaine. (V. Chaufontaine.) 
Vézelise, ville, ch-1. de c*>", arr' de Nancy. — Ecclesia 
Viziliensis in comitatu S anctensi, 960. Abb. deBouxières. 

— Ecclesia Vixiliensis, 965. H. L., I, c. 372. — Vize- 
risia. 1146. Ib., II, c. 325. — Vizelise, 1291. Tr. des 
ch., 1. Clialigny, n« 3. — Vézelisse. 1390. Ib., 1. Vaudé- 
mont fiefs, n** 88. — M., prepositus de Vezelisia. 1373. 
Ib., 1. Vaudémont dom., n<» 171. — Vizelixe. i.Â!i7. Pr. 
de Flavigny^ — Moneta Veselisi. 1431-1441. Monnaie 
d'Antoine, comte de Vaudémont. De Saulcy, Rech. sur 
les monn. des ducs héréd. de Lorr. , p. 85-86. — Véze- 
lise était le chef-lieu d'un bailliage créé en 1751. — Doy. 
du Sainlois, dio. de Toul. 

Vezouse (Là) , riv. formée de plusieurs ruisseaux qui 
se réunissent à Cirey, coule de Test à l'ouest, passe sur 
les territoires de Blâment, Domèvre, Herbéviiier, Frémé- 
nil, Marainviller, Croismare, Chanteheux, Lunéville, et se 
jette dans la Meurthe prés de cette ville. — Fluvius Ft- 
zuzia. 816. Hist. de l'église de Strasbourg, pr., p. 160. 

— Viososa. 1157. H. L., II, c. 353. — Vemise et Ver- 
nize. 1301. Tr. des ch., 1. Blâment fiefs, n« 19, et 1. De- 
neuvre, n<» 13. — Veososa. 1336. Als. ill., I, p. 671. •— 
Vyzuse. 1342. Abb. de flaute^eille. — Vezuse. 1350. 
Tr. des ch., 1. Blâment I, n^ 164. — Vezuze. 1352. Ib., 
n® 111. — Le pays arrosé par cette rivière est désigné , 
dans les diplômes du moyen âge, sous les noms de pagus 
Albinsis et Albechova. (V. Blâmontois.) 

ViACELLE ou ViACEL , auc. églisc champêtre de Grip- 
pôrt. — Le ban de Viaucelle. 1301. Tr. (les ch., 1. Char- 
mes, n^ 15. — Il y a des chemins de Viacelle, c"«* de 
Gripport et de Germonville. 



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— 259 — 

ViBERSYiLLER (pouF Webersweiler) , c<»" d*Albestroff. — 
Wibersweiller. 1737. Tr. des ch., 1. Fénétrange VII, n® 
21. — Wiéberweiller. 1779. Descr. de la Lor. — Village 
de la baronnie de Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, 
dio. de Metz. 

Vic-sur-Seille , ville , ch-1. de c^^, arr* de Château- 
Salins. — Bodesiovico, Bodisileio, Bodoso, Vadoso, 
Bodeisio et Bodatio vico. Tiers de sou. Et. num., p. 
138-140; Bulletins delà Société d'Archéologie lorraine 

I, p. 129-136. — Vigum. 709. H. L., I, c. 265. — Sub^ 
terior vicus qui dicitur Bodesius vicus, 757. H. M., I, p. 

II. — Vicus Bodecius, 777. Hist. de l'église de Stras- 
bourg, p. 128. — Bodesius vicus in pago Salininse, cum 
ecclesia in honore sancli Mariant, 933. H. L., I, c. 339. 
— Ecclesia Sancti Mariani in Subteriori vico, 936. H. 
M., p. 59. — Vicus, 987. H. M., p. 83. — Vicus qui vo- 
catur Vuich. 1065. H. L., I, c. 459. — Grandis Vicus. 
1218. Abb. de Beaupré. — Ft/. 1265. Tr- des ch., 1. Pont 
dom. Il, n« 5. — Vi. 1273. Ib. , 1. Moyenvic I, n« i, — 
Wy, 1275. Ib., 1. Rosières I, n^ 13. 

Vie était le chef-lieu du bailliage seigneurial de Févê- 
ché de Metz, duquel dépendaient, en 1756, les châtelle- 
nies de Vie, La Garde, Fribourg, Albestrofif, Haboudange, 
Moyen, Baccarat et la mairie de Réméréville. — Il était 
aussi le siège d'un archidiaconé, diocèse de Metz , com- 
prenant les archiprélrés de Delme , Nomeny, Mousson, 
Gorze et Hatrize (ces deux derniers de la Moselle). 

Vicaire (ruis^ du) , l'un prend sa source dans la forêt 
de Croismare, l'autre dans celle de Parroy, et ils se jet- 
tent dans la Vezouse. - 

Vicherey (Le), ruis., prend sa source sous le bois 
d'Haussonville et se perd sous terre en aval de Germon- 
vilfe. 

Vide-Bouteille, éc, c"® de Pont-à-Mousson. 

ViDELANGE, f. et m'" (maisou forte et seigneurie), c"« 
de Gelucourt. — Widranges ou Vidranges (en allemand 
Wittrengen et Widrengen). xv® s. Arch. de la famille de 
Widranges. 

Vieille-Atrie (chemin de la) , c**« de Rosiéres-aux-Sa- 
lines. 



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— 260 ^ 

Vieille-Eglise (Là) y cantons des territoires de Neuf- 
Maisons et de Puttigny. 

Vieille-Eglise (chemins de la), c"«* d'Abreschwiller, 
Maltexey et Nitting. 

Vieille-Idote ou Vieille-Date (chemin de la) , C** de 
Lorquin. 

' Vieille-Nancy XLa), nom donné, dai^ un titre du xvi** 
siècle, à un canton de l'ancien bois de Saurupt, près Nancy. 

Vieille-Route (La), chemins, c"®* d'Héming, Languim- 
berg, Lixheim, Mitlelbronn, Neuf-Moulin, Essey-et-Mai- 
zerais, Thuilley-aux-Groseilles, Azoudange et Diane- 
Capelle. 

Vieilles-Vignes (chemins des), c"«* de Marimont, Né- 
bîng et S'-Médard. 

Vieille-Tuilerie (La), us., c"« de Bouvron. 

ViERGE-DE-RiNCHARD (chemiu de la), c"® de Favières. 

Vieux-Chateau (Le), ch., c°® de Maiziéres-lès-Toul. 

Vieux-Chateac (Le), canton du territoire de Tarquin- 
pol où Ton a trouvé des antiquités. 

ViEux-CuATEAU (Le) , cautou du territoire de Villers- 
. lès-Nancy. — Le lieu condit en Yief Chastel. 4375. Abb. 
de Clairlieu. 

Vieux-Chateau (Le) , maison à Germonville qui jouis- 
sait du droit < de refuge » . 

Vieux-Chaufour (chemins du), c*^®» de Jaillon, Azerailles, 
Vacqueville. 

Vieux-Chemin (Le), chemins, c"«* de Jaillon, Azerailles, 
Hattigny, Hérange, LafrimboUe, Trois-Fontaines,Avrain- 
ville, Ecrouves, Grimonviller, La Neuveville-derrière- 
Foug, Ludres, Parey-S*-Césaire, Neuviller-sur-Moselle , 
S*«-Geneviève, Armaucourt, Bouzanville, Custines, Dom- 
basle, Heillecourt, Houdreville, L'Aftre, L*Alœuf , Le- 
beuville, LaNeuvelotte, Domptai!, Méhoncourt,Montreux, 
Ogéviller, Romain, Veney, Kerprich-lès-Dieuze, Malau- 
court. 

Vieux-Chemin (Le), chemin, c°® de Pont-S*- Vincent. — 
Vêtus callis. 1426. H. L., II, c. 279. 

Vieux-Chemin (Le), chemin entre Flavigny et Méréville. 
— Via vêtus desuper vallem, usque ad ripam fluminis (la 
Moselle) et usque ad sylvulam de Flavigny . 4094. H. L., 
I, c. 498. 

Vieux-Cimetière (chemins du), c**®* de Bouvron, Ro- 



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— 261 — 

sières-aux-SaIines(ourfe l'Atrie), ArscheyiWev etBoaxières- 
aux-Chénes. 

Vieux-Couvent (Le) , canton du territoire de Dolving , 
près de la chapelle de S*-Oury. 

Vieux-Lixheim, c^^ de Fénétrange. — Lixin-le- Village. 
1779. Descr. de la Lor. — Village de la principauté de 
Lixheîm. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 

Vieux-Moulin (Le), éc% c°«« de Fossieux et de Mangon- 
ville. 

Vieux-Moulin (chemins du); c"«» d*Azerailles , Hiibes- 
heîm, Mailly, Manoncourt-sur-SeîUe, Nomeny, Hausson- 
ville, Lezey, Lubécourt. 

Vieux-Moulin ou Vieil-Moustier (Le), cant(m du ter- 
ritoire de Buissoncourt. 

Viéville-en-Haye , c^^ de Thiaucourt. — Ecdesia Fe- 
tustœ villœ. 1106. Hist. de Tabb. de S*-Mihiel, p. 453.— 
Magna via Vieville, 1138. H. L., II, c. 317. — Viesville, 
1250. Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Viesville en 
Heys. 1402. Tr. des ch., 1. Fiefs de Lorraine II, n» 42. 
— Viezville. 1436. Prémontrés. — Le fief de Vieville re- 
levait de la châtellenie de Prény, bail, de Nancy. — Doy. 
de Prény, dio. de Toul. 

Vigne (La), f., c^^ de Cirey. 

ViGNEs-LE-Duc (chemin des), c"« de Rosiéres-aux-Sa- 
lines. 

ViGNES-LE-Duc (Les), canton du territoire d*Amance. 

ViGNEULES, c<>" de Bayon. — Allodium de Vineolis cum 
capella. 1132. Tr. des ch. , L Àbb. de Senones, n*» 8. — 
Vignueles. 1290. Ib., 1. Rosières I, n<> 29. — Vigneulle- 
souS'Saffais. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Vi- 
gneules relevait de la châtellenie de Rosières, bail, de 
Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Vilcey-sur-Trey, c®" de Thiaucourt. — Villeselz, 1342. 
Tr. des ch., 1. Prény, n'» 13. — Vilecelz. 1397. Ib., 1. 
Fiefs de Lorraine II, n** 21. — Villeselz sus Trien. 1402. 
Ib., 1. Fiefff de Nancy, n<> 42. — Villecel sus Erien. 1478. 
Ib., n<» 44. — Vellesel sur Irez. 1504. Prémontrés de 
Pont-à-Mousson. — Doy. de Prény, dio. de Toul. 

ViLLACouRT , c^^ dc Bayou. — Ècclesia de Villacourt, 
1157. H. L., II, c. 352.— Garnerus de Velascort. 1172. 
Tr. des ch., 1. Abb. de Clairlieu, n'^ i. — V^llascort. 



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— 262 — 

4178. Abb. de Beaupré. — Velascurt et Velacort, 1182, 
Ib. — Velascorth. 1189. Ib. — Vellacort. 119S. Ib. — 
Vilescort. 1218. Ib. — Valacort, 1247. Ib. — Le fief de 
Villacourt relevait de la châtellenie de Châtel , bail, de 
cette ville. — Doy. d'Epinal , dio. de Toul. 
■ ViLLARD, f., c"^ de Chaouilley. 

ViLLAUME-FoNTAiNE, anc. cense, c°® d'Autrey. 

Ville-au-Val , c«« de Pont -à-Mousson. — 7t7/e on 
vaul Sainte Marie. 1476. Tr. des ch., reg. B. 1, f« 349.—- 
Ville près Mousson, xvi® s. Cart. Epitome des fiefs du 
duché de Lorraine. — Le fief de Ville relevait de la ba- 
ronnie d'Apremont et du marquisat de Pont-à-Mousson. 
— Archip. de Mousson, dio. de Metz. 

Ville-en-Vermois, c«" de S'-Nicolas. — Villa en Ver- 
mois. 1357. Pr. de Flavîgny. — Fe7/a in Vermodio. 1396. 
Coll. S'-Georges. — Ville- au- Vermois. 1779. Descr. de 
la Lor. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Ville-sur-Madon , bam. (seigneurie) , c°« d'Ormes. — 
Guerardus de Villa. 1178. Abb. de Beaupré. — Villa 
supra Maudum. 1240. H. L. , II , c. 4S3. — Le fief de 
Ville relevait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette 
ville. 

Ville ou Saint-Goeric, nom donné à une partie du ban 
d'Agincourt. 

ViLLER, faub. de Lunéville (vil. avec un hôpital).— il/o- 
dium de Villare. 1157. Abb. de Belchamp. — Le mostier 
de Villers. 1273. Tr. des ch., 1. Moyenvic I, n^ i.—Lou 
pessaige de la neif de Villeir. 1323. Tr. des ch., I. Fiefs 
de Nancy, n« 151. —yHler-lès-Lunéville. 1779. Descr. 
de la Lor. 

ViLLER, f. (cense-fief), c^« d'Assenoncourt. 

Villercourt, vil. détruit, près de Pixerécourt. — Vil- 
lericurtis. V. 932. Abb. de Bouxières. 

Villers , gagnage-fief près de Vézelise. — Le gaignaige 
de Villers près Vézelise. 1543. Tr. des ch., reg. B. 22 , 
fo 227. 

Villers-aux-Oies, co'=* deDelme.— Archip. deMorhange, 
dio. de Metz. 

Villers-Betnack, f., c^^ de Marsal. 

Villers-en-Haye , c«*^ de Domêvre. — ViUaris. 965. 



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— 263 — 

H. L., I, c. 372. — rUeirs, 1305. Tr. des ch. , I. Pont- 
à-Mousson, n<» 15. — Doy. de Dieulouard, dio. de Toul. 

Villers-le-Prdd'homme, éc. et chap. (fief), c*»« de Ville- 
au-Val; vil. détruit. — Yillers le Proudhon. 1483. Coll. 
S'-Georges. — Le fief de Villers relevait de la teronnie 
d'Àpremont. 

YiLLERS-LÈs-MoivRON, c®° de Nomeny. — Villare. 875. 
Arch. de la Moselle : Abb. de S^«-Glossinde. — Alodium 
quod dicitur Villare. 1075. H. M., p. 58. — Viller lès 
Moivron, 1567. Dom. d'Amancc. — Archip. de Delme , 
dio. de Metz. 

Villers-lès-Nancy, c«« de Nancy (Nord).— Vilers. 
1169-1193. Abb. de Clairlieu. — Vilers desor Nancey. 
1291. Tr. des eh., 1. Fiefs de Nancy, n^ 130. — Villers 
devant Nancy. 1483. Coll. S»-Georges. — Le,fief de Vil- 
lers relevait de la châlellenie de Nancy , bail, de cette 
ville. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Villers-sous-Prény, c«° de Pont-à-Mousson. — Vil- 
lare. 977. H. M. , p. 82. — Petrus de Baruncort advo- 
catus de Villers. 1138. H. L., Il, c. 318. — Villers de- 
soubz Prigney. 1433. Préraontrés de Pont-à-Mousson. — 
Le fief de Villers relevait de la châtellenie de Prény, bail, 
de Nancy. — Doy. de Prény, dio. de Toul. 

Villersvàux, m***, c°® de Rogéville. 

Yilley-le-Sec, c'»» de Toul (Sud). — Villula quœ di- 
citur Vitiliagus. 836. H. L., I, c ZOi.— Vitilams. 870. 
H. T., p. 2. — Utiliacus. 936. Ib., p. 62. — Vidiliacus. 
948. H. L., I, c 352. — Videliacus et alia villa eodem 
nomine nuncupata. x« s. Hist. eps. tul. ad an 600-622. 
Ib., c 126. — Videliacus et Viliacus. 1071. Ib., c 471. 
— Villeium le sec. 1359. Abb. de S'-Epvre. — Villers 
le sec. 1393. Tr. des ch., 1. Gondrecourt V, n« 49. — 
Villey le sec lez Gondreville. 1572. Ib., 1. Nancy II, n^ 
58. — Villey-la-Montagne en 1790. — Doy. et dio. de 
Toul. 

Villey-Saint-Etienne, co** de Domêvre. — Villa Vidi- 
liaca cum ecclesia. 885. H. T., p. 5. — Vedeliacum cura 
basilicoy in comitatu Tullensi. 898. H. L., I, c. 330. — 
Villa quœ Videliacus dicitur. Hist. eps. tul. ad an. 895- 
907. H. L., I, c. iZO. — Villeyum. Epitaphia eps. tul. ad 
id. an. Ib., c. 173. — Chef-lieu d'une prévôté du tempo- 



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— 564 — 

rcl du chapitre de la cathédrale de Toul, bailliage de cette 
ville. — Doy. et dio. de Toul. 

YiLSBERG, c^^ de Phalsbourg. — Wilsperg. 1751. Als. 
ill., II, p. i99. — Vilsperg, 1756. Dép. de Metz. —An- 
cien fief du comté de la Petite-Pierre. — Doy. de Sa- 
veme, dio. de Strasbourg. 

YiLSBERGERMiÎHL , ruis., prend sa source près de Phals- 
bourg et se jelle dans le Keillemat. 

ViNOT (Le)j éc, t^^ de Bouxières-aux-Chênes. 

ViNTERSBOURG (pour Wintersburg), c<>"de Phalsbourg. -r- 
Wintersberg. 1751. Als. ill., II, p. 198. —Village du 
comté de la Petite-Pierre.— Archip. de Sarrebourg, dio. 
de Metz. 

ViNTREîTONT OU ViTRiMONT, cour OU métairie à Tabbaye 
de Neuviller en Alsace, prés du village d'Abaucourt. — 
Wintremunt, 1178. Coll. de Fénétrange. — Wintremont. 
1256. Ib. — ' Vitremont, 1560. Ib. — 11 y a un chemm de 
Yitrimonty c°® d'Abaucourt. 

ViÔMBOis, éc, c**® de Neuf-Maisons. 

ViREcouRT, c^** de Bayon. — Maison de Templiers, puis 
commanderie de Malte. — TheodeHcus de Wiricurt ; 
alodium apud Evereicurt (?) 1127-1168. Pr. deFlavigny. 
— Boso de Wiricort, 1172. Tr. des ch., 1. Abb. de Clair- 
lieu, n« 1. — Werecort. 1203. Ordre de Malte. — Fra- 
très Templi de Wirecort. 1255. H. L., U, c. 478.*- Fee- 
lecourt. 1301. Tr. des ch., 1. Nancy I, n® 102 bis. — Fom- 
recourt, 1481. Ordre de Malte. — Doy. d'Epinal, dio. de 
Toul. 

ViRHAGOTTE OU VoiRHAGOTTE, éc, c°« dc Pierre-Pcrcée. 

Virlay(Le), maisons près de la commanderie de S*- 
Jean, de Nancy, ruinées lors du siège de cette ville en 
1633. 

Virlogne , ruis. , prend sa source sur le territoire de 
Juvelise et se jette dans le ruisseau de Videlange. 

Virming, c^^ d'Albestroff. — Warningas in Salinense (?) 
777. Hist. de Téglise de Strasbourg, pr., p. 28. — IFtr- 
menges. 1231. Abb. de ^auie-^eiWe. — Waltherus de 
Warminga. 1326. Abb. de Salivai. — Wurmyngen, 4518. 
Dom. de Dieuze. — Virmanges, 1573. Ib. — Virmingen, 
1667. Ib. — Archip. de Morhange, dio. de Metz. 

ViTERNE , cP^ de Vézdise. — Villa Stephani cum busi- 



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— 265 — 

lica. 836- fl- L., I, c. 30i. — Doy. du Samtois, dio. de 
TouL 

Vitré (La), éc., ç^*» de Pont-à-Moussoa. 

ViTREY, €*>"* de Vézclise. — Ecclesia in Vitriàco. i033. 
H. L., I, c. 408. — Wutrei. 1196. Abb* de Clairlieu. — 
Bannum de Vietry (?) 1235. H. L., II, c. 449.— Vutereû 
4267. Tr. des ch., l. Vaudémont fiefs, n« 3. — Wuterei, 
4297. Ib., l. Vaudémont dom., îi« 144. — Wutrey. 1310. 
Ib., 1. Vaudémont fiefs, n« 6. — Vitreyum. 1438. Abb. 
de Bovxières. — Witrey. 1451. Tr. des ch^. 1. Vaudémont 
fiefs, n« 35.— Le fief de Vitrey relevait du comté de Vau- 
démont; il fut le siège d'une baronnie éfigee en 1720. — 
Doy. du Saintois, dio. de TouL 

Vitrey. (V. Thirey,) 

ViTRiMONT , €<>» de LunéTillc (Nord). — Gerardus de . 
ViterimonL 4147. H. L., II, c d^9. — V4teremont. 1274. 
Tr. des eh., l. Rosières I, n®12. — Veterimont. 1315. Ib., 
L Fiefs de Nancy, n*> 140. — Vetrimont. 1348. Pr. de Mé- 
nil. — Doy. de Port, dio. de TouL 

VïTRiNcouRT. (V. Vertignécourt.) 

ViTTERSBOURG, c'''' à' Mbesiv ofî. — WiterhoTch. 1343. 
Tr. des ch., L Fénétrange II, n«> 6. — Vitersberg et Vit- 
tersberg. 1559. Dom, deDieuze. — Archip, deMorhange, 
dio. de Metz. 

ViTTONviLLE, c<*° de Pont-à-Moussou. — Witonismlla. 
4161-1170. Cart. de Gorze. — Wytonville. 1266. Tr. des 
ch., L Rosières I, n» 9.— W%tonmlle. 1325. Ib., L Pont- 
à-Mousson, n® 1.— Le fief de Vittonyille relevait du 
marquisat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Mousson , 
dio. de Metz. 

VivALcouRT ou ViLVAcouRT, vil. détfuit qui semble avoir 
été situé dans les environs de Nonhigny. — Morrx) de Vi- 
valcourU 1092. H. L., I, c. 495. — L'estang de Willeva- 
cort et Willevaucourt. 1332. Tr. des ch. , 1. Blâmont I , 
n® 86. — Veullevaulcourt. 1413. D)., 1. Blâmont fiefs, n« 
80. ' — Il y a des chemins de Vilvaucourt et de V Etang 
de Vilvaucourt sur les territoires de Barbas et de Nonhi- 
gny, et un bois de Vilvaucourt près de Halloville. Il y 
avait aussi un bois du même nom sur le ban de Deuxville. 

Viviers , c*»" de Dehne. — Prieuré de Chanoines régu- 
liers fondé vers le xi« siècle. —^ Bibera in pago Muse- 



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— 266 — 

lechgouve (pays de Metz). 1024. Copie du xviii« s. Arch. : 
Cari, du prieuré de ViYÎers. — Castrum de Viviers. V. 
1150. H. L., II, c. 434. — Vivaria, — castrum de Fi- 
variis. 1222. Tr. des ch., 1. Viviers, n^* \ et 2. — Vivie- 
res et Vivarium. xiii« s. Chr. mon. sen. H. L., II, c. 36 
et 39. 

Viviers était le siège d'une châtellenie {châtel et châtel- 
lenie de Viviers, 14j7. Tr. des ch. , 1. Viviers, n« 22) et 
d'une ancienne baronnie relevant en fief du marquisat de 
Pont-à-Mousson; elle fat érigée en titre de prévôté en 1579. 
C'était aussi, au xvi* siècle , le siège d'une mère-court de 
laquelle dépendait le village de Thézey. — Archip. de 
Delme, dio. de Metz. 

Viviers, couvent de Prêcheresses, près de Sarrebourg, 
fondé au xi® siècle, ruiné vers la fin du xiv*^. — Sorores 
de Vivario prope Sarhurch, 13i2. Tr. desch., 1. Viviers, 
n® 8. — Monasierium de Vivario prope Sarhurch, ordi- 
nis predicatorum. 1325. Ib., I. Fénétrange I, n*» 10. 

Voie-d'Affrique, anc. chemin, c°^ d'HeilIecourt. 

Vo!E-DE-PoRT (La) , chemius , c"«* d'Haussonville et 
de Vandœuvre. 

Voie-des-Censiers, Voie-des-Maréchaux , chemins, c«« 
de Domgermain. 

Voie romaine , chemins, c»»«« de Crézilles, Gye et Mou- 
trot. 

Voies-de-Toul , chemins, c"®* de TramontrS*-André , 
Favières, Charmes-la-Côte, Boucq. 

VoiNÉMONT, c^" d'Haroué. — CapelladeWaneneymont. 
1090. H. L., I, c. 5C6. — Venemont. 1492. Tr. des ch., 
1. Fiefs de Nancy, n^ 32. — Le fief de Voinémont relevait 
de la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. 
du Saintois, dio. de Toul. 

VoiNOTTE (La), f., c"« de LafrimboUe. 

Voirin-Chanot. (V. Varinchanot.) 

VoissiEux (Le) , ruis., prend sa source à Vannecourt et 
se jette dans la Petite-Seille. 

VoiTE-JouTB, éc, c"® de Pont-à-Mousson. 

VoiTRiNE, met., c°® de Vaxainville. 

VoiVRE (La), territoire situé entre le Toulois, le Scar- 
ponais, le pays de Metz et celui de Carme , et dans lequel 
étaient compris plusieurs villages des cantons de Domèvre 



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— 267 — 

et de Thiaucourt, notamment Beaumont, Mandres, Ha- 
noncourt, Essey , Charey et Rembercourt. — Pagus Wa- 
brinsis. 691. Pardessus, Diplomata, H, p.2i2-2i3.— JPo- 
gtis VabHnsis. 706. Ib., p. 27^276. — Wabrensis. 776. 
Cart. de Gorze. — Vabrensis, 4675. Not. Gall., p. 579. 

VoiVRE (La) , éc% c"®« de Castines et de Flavigny. 

VoivRE (LA),^éc., c"« de Glonville. — La Weivre. 4295. 
Tr. desch., l!Deneuvre, n® 44. — LaWeyvre. 4313. 
Ib., 1. Lunéville I, n® 47. — La maison de Wevre, 4384. 
Ib. , I. Blâmont I , n<> 456. — H y a, entre Gélacoort et 
Azerailles, à peu de distance de Glonville, deux bois ap- 
pelés la Grande et la Petite-Voivre, — Morigneiwevre. 
4294. Tr. des cb., I. Fiefs de Nancy, n* 429. — Boix que 
on dit Moringneweivre. 4345. lb.,1. Deneuvre, n® 21. 

VoivRE (La), forêt, c»« deBoucq. — Wevra et Weivra. 
4452. Cart. de Rengéval, f« 42. — Wevria. 4480. Ib., ^ 
8 yo. — Wevre et Weivre. 4294. Cart. Apremont, n*» 42. 

VoivRB (La), bois, c**® d'Ormes, — La Weivre. 4447. 
Tr. des ch., I. Kancy I, n*» 45. 

VoivRE (La), bois, c°® de Maizières-lès-Toul. — Bois 
de la Weivre darrier S. Vincent. 4291. Tr. des ch., I. 
Chaligny, n® 3. 

VoivRE (La), ruis., prend sa source à l'étang de Verry, 
près de Sanzey, et se jette dans le Terrouin. 

VoiyROTTES (Les), f., c°e des Ménils. 

VoLMERHOLz, forêt, c"«» dc Langatte, Haut-Clocher et 
Gosselming. 

Vosges (Les) , chaîne de montagnes dont une portion 
occupe la partie orientale du département. — Vosegus. 
Inscription du m® ou du iv® s. au Musée de Strasbourg. 
— Vosagus. Table théod. — Vogya. 4494. Abb. de 
Haute-Seille. 

VocÉ (Le), bois mentionné avec les villages de Sivry et 
Marbache. — Boix con dit lou Vouey. 4334. Tr. des ch., 
1. Pont fiefs I, no 406. 

VoYER, c*»*' de Lorquin. — Veiher. 4674. Arch. : titres 
du comté de Dabo. — Voyer, germanice Weyer. 4751. 
Als. ill., II, p. 495. — Village du comté de Dabo. — 
Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz. 

Vrécourt, fief, c"« de Rosiéres-aux-Salines. 

Vrécourt, vil. détruit, près de Malaucourt. 



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— 5t6S — 

Vroncoubt, c*»" de Vézelise. ;— VeroncorL 1291. Tr. 
des ch., 1. Chaligny, n® 3. — Veroncuria. 1399. Ib., 1. 
Vaudémont dom. , n^ 171. — Veroncourt. 1406. Ib. , 1. 
Yaudéinont fiefs, n^ 16 bis. — Vroncourt-sur-Brénon. 
1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Vroncourt relevait 
du comté de Vaudémont. — Doy. du Saintois , dio. de 
Toul. 

VuissE, c*»° de Château-Salins. — ^^odium quod Wûsa 
dicitur. 1092. Pr. de Lay. — Georgius de Wisse. 1195. 
Abb. de Salivai. — Vyce. 1264. Ib. — Wysse. 1346. Tr. 
des ch., 1. Dieuze, n® 17. — Ecclesia de Wiss in Vred. 
xv« s. Areh. : Cure de Vuisse. — Weis ou Wisse. 1779. 
Descr. de la Lor. — Archiprêtré d'Haboudange , dio. de 
Metz. 

Walscheid (vulg. Walsch) , c°" de Sarrebourg. — Ec- 
clesia Mahcheidt (pour Walscheidt). V. 1050. H. L., I, 
c. 431 (attribution donnée dans l'AIs. ill., II, p. 195).— 
Village du comté de Dabo. — Doyenné de Saverne , dio. 
de Strasbourg. 

Wackenberg, éc, c°® de Dabo. 

WACKENMiieL, m*", c^« de Walscheid. 

Wassersuppe {soupe à l'eau), éc, c*»« d'AbTcschwiller. 

Warteville, éc, c"® de W^alscheid. 

Webersdorf , f., c^® d'inswiller. 

Weiherstein, éc, c°« deHoff. 

Weinsberg, f., c"® de Dabo. 

Wescheimerhiîhl, m'", c"« de Berlingen. 

Westkopp, mont., c°« de Dabo. 

Westrich , nom donné par quelques géographes à une 
portion du pays arrosé par la Sarre, et dans lequel était 
comprise la principauté de Lixheim. — Westreich, 1576. 
Carte de Specklin. 

WiscflE {torchon), éc, c°® d'Abreschwiller. 

WoLDEsiNGUESiLLA {prœdium), lieu inconnu, mentionné 
parmi les biens de Tabbaye de Bouxières. 965. H. L. , I , 
c. 372. 

WoLFGARTENKOPF, mout., c"® dc Dabo. 

WoLFERD (Le), f., c°® de Bidestroff. 

WoLFGRABEN (La) , chap. , C*»® dc Romclfîng ; il y avait 
une louvière appartenant au domaine. 

WoLFSTHAL {valléc du loup), f., c"® d'Abreschwiller. 

WoscHTGASSE (La), éc, c*^« dc Romelfing. 



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— 269 — 

WusTKANNB, f., c»« d'Abrcsdiwiller. 

Xadrexé, ruis., prend sa source au-dessus de HanoB- 
viller et se jette dans la Vezouse. 

Xammes, c**** de Thiaucourt. — In pago Searponinse , 
in fine Scannuse vel in villa Scannis. 776. Cart. de Gorze. 
— Scannis in fine Scannise. 815. H. L., I, c. 339. — 
Xame. 1437. Antonistes de Pont-à-Mousson. — Xames 
lès Thiaucourt. 1568. Ib. — Le fief de Xammes relevait 
de la baronnie d'Aprembnt. — Archip. de Gorze, dio. de 
Metz. 

Xanrey (pron. Chanrey), e®** de Vie. — Doy. de Port, 
dio. de Toul. 

Xapenahoulin, ham., c^® de Pierre-Percée. 

Xarupt, ruis., prend sa source dans le bois de la Lou- 
vière et se jette dans la Meurthe. 

Xavoy. (V. Chaoué,) 

Xerçéviller, m'***, c"« de Lunéville. 

Xermaménil (en patois : Chaméni), c*»» de Gerbéviller. 
— David presbiter de Sarmanmasnil 1186. Abb. de Beau- 
pré. — XarmanmesniL 1308. Tr. des ch., 1. Lunéville I, 
n» 14. — Xarmanmesny. 1315. Ib., 1. Fiefs de Nancy, n9 
441. — Xermamesny. 1316. Abb. de Beaupré. — Le fief 
de Xermaménil relevait de la châtellenie de Lunéville , 
bail, dé Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul. 

Xermamont-lés-Vacqueville, ham., c"® de Vacqueville. 

Xeuilley (pron. Cheuilley), c^^ de Vézelise. — Capella 
de Xuylleio. 1051. H. L. , I, c. 433. — Suleium. 1168- 
1193. H. T., p. 95. — Cheulei. 1183. Abb. de Clairlieu. 
— . Chewuley. 1197. Ib. — Gerardus de Suileio. 1220. 
Pr. de Flavigny. ^ — Fullei. 1331. Cart. év. et cité de 
Toul, f<> 3. — Xuillet. 1756. Dép. de Metz. —Village de 
la châtellenie de Maizières , du temporel de Tévêché de 
Toul. — Doy. du Saintois, dio. de Toul. 

XiROcouRT, c®° d'Haroué. — Seroucort. 1183. Abb. de 
Clairlieu. — Xirocourt suz Madon. 1296. Tr. des ch., 1. 
Nancy I, n^ 101. — Syrocourt. 1298. Ib., n^ 102. — Xe- 
rocourt. 1301. Ib., n^ 102 bis. — Siraucourt. 1397. D). , 
1. Vaudémont fiefs, n« 20. — Le fief de Xirocourt relevait 
de la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du 
Saintois, dio. de Toul. 

XiRXANGE (La Haute-) ou Malgré-Moossey , f., c^^ de 



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— 270 — 

Maiziéres-Iés-Vic. — Syrsenges. i27i. Abb. de Haute- 
SeUle. (V. Basse-Xirxange.) 

XocouRT (pron. Chocourt)^ c^^ de Delme. — Ârchip. 
de Delme, dio. de Metz. 

' XoN (pron. Chon)j ham. , c"® des Ménils. — Soissons. 
1261. Tr. des eh. , 1. Pont-à-Mousson , n» 2. — - Sixon. 
4297. Ib., 1. Pont dom. Il, no iO. — Xixon. 1371. Ib., 1. 
Pont cité, no 21. — Soixon. 1385. Ib. , 1. Pont-à-Mous- 
son, no 42. — Sixons. 1424. Ib., 1. Pont fiefs III, n^ 47. 
— Xeon, 1708. Pouillé. — Le fief de Xon relevait du 
marquisat de Pont-à-Mousson. 

XouAXANGE (pron. Chouagsange), co» de Sarrebourg. — 
Sowaquesange. 1587. Dom. de Sarrebourg. — Xeuaque- 
sange. 16H. Tr. des eh., 1. Salm, n^ 81. — Xouaasange. 
1756. Dép. de Metz. — Archip. de Sarrebourg, dio. deMetz. 

XouDAiLLES (pron. Choudailles), f. (franc-alleu, fief), c^« 
de Rosières-aux-Salines. — Le waingnaige de Xourdaille. 
1444. Tr. des cb. , l. ¥iefs de Lorraine II, n^ 24. 

XoDSSE (pron. Chousse)^ c^" de Blâmont. — Bertrannus 
de Suiza (?) 1126. Als. dipl., I, p. 205. — l>e Solda. 
1129. H. L., II, c. 386.— XoMces. 1328. Abb. deHaute- 
Seille. — Village de la châtellenie de La Garde, du tem- 
porel de l'évêché de Metz. — Archip. de Marsal , dio. de 
Metz. 

XuREs (pron. Chures), co»» de Vie. — Prieuré de Béné- 
dictins dépendant de Tabbaye de Senones , fondé au xii® 
siècle. — Cella de Suris. 1120. Tr. des ch., J. Abb. de 
Senones, n® 6. — Ecclesia Beati Jacobi apostoli quœ 
Seuris sita est. 1129. H. L., II, c. 286. — Capella de 
Cureis. 1172. Cart. de Salivai. — Curées. 1234. Ib. — 
Prioratus de XuHs, xiii® s. Chr. mon. sen. H. L., II, c. 
40. — Sures. 1258. Tr. des ch., 1. Fiefs de Lorraine II , 
no 1. — Archip. de Marsal, dio. de Metz. 

Zahlstâdt, éc, c"« de Dabo. 

Zarbeling, co»» de Dieuze. — SarbeMng. 1621. Abb. de 
Vergaville. — Archip. de Morhange, dio. de Metz. 

Ziegelscheuer, f., c"® de Schalbach. 

ZiLLiNG, con de Phalsbourg. — Zielingen. 1557. Tr. des 
ch., 1. Fénétrange VII, n^i±~ Zillingen. 1751. Als. ill., 
II, p. 198. — Village du comté de la Petite-Pierre. — 
Archip. de Sarrebourg, dio, de Metz. 



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— 271 — 

ZiMHERFELD, ham., e^^ de Dabo. 

ZiMMERMANN, f., c°« dc Guntzvillcr. 

ZiNSwALD, ch., c"« d'Hommarling. 

ZiNTZEL (Le) , ruis. , prend sa source à Vintersbourg et 
se jette dans la Zom. 

ZoMMANGE , c^^ de Dieuze. — Semenges et Semanges, 
1499. Dom. de Dieuze. — Summingen. 1539. Ib. — Soub- 
mange. 1627. Ib. — Archip. de Vergaville, dio. de Metz. 

ZoRN (La), riv., prend sa source au Spitzberg, mon- 
tagne de la chaîne des Vosges , passe sur les territoires 
de Dabo, Hommert, Hazclbourg, Garrebourg , S*-Louis , 
Henridorff, Lutzelbourg, et se jette dans le Rhin. •— Soma 
fluvius. 713. Pardessus, Diplomata, II, p, 342. — Sorne 
fluvius. Inscription du ix® s. dans Téglise de Marmoutier. 
Volcyr, Guerre des Rustauds. 

ZoYART (Le), ruis., sort de la forêt de Parroy et se jette 
dans le ruisseau des Amis. 

ZuFALL (pron. Soufall) , ch. et f. , c«»« de Lorquin. (V. 
Hasard.) 



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INDEX DES NOMS ANCIENS 

MENTIONNÉS DANS LE DICTIONNAIRE ET DAN* LES ADDITIONS 
PLACÉES EN TÊTE DE CE DERNIER^. 



Abajum , Beon , Baoa , 
Bayons , Bayonnum , Baio- 
num, Baio, Bayon. 

Aboni curiis , Abbonis 
curtis, Aboncort. Abon- 
court-sur-Seille. 

Abonis curtis, Aubon- 
court. Aboncourt-en-Vosge, 

Acciagum , Aciacum , 
Aceium, Acey, Aci, Ascey 
près de Nancey , Escey da- 
vant Nancey. Essey-lès- 
Nancy. 

Acervallis , Aceravallis , 
Aîserable, Ayserable , Aze- 
raule, Auzeralle , Aseraule, 
Aizerable , Aizeraule , Yse- 
ravie, Airzeraulle, Azerale, 
Aseraula, Aeseraule, Azi- 
raule, Axeraille, Exeraille , 
Ezerauble, Aizeraille, Exe- 



raule, EyziraiIle,Azeraulles. 
Azer ailles, 

Aciacum, Acci, Aciaca et 
Acciaca villa, Ascy, Acy, 
Ascey en Weivre , Acey , 
Essey et Escey en Weivre. 
Essey-et-Maizerais, 

Adelbehousse , Hadel- 
houze. Adelhouse. 

*Adimartia villa. 

Adsoloni mansus (?), Aul- 
soncourt. Ansoncourt. 

Agnaldi curtis, Ajoncourt 
et Ageoncourt sur Saille, 
Adjoncourt. Ajoncourt. 

Ahmantia , Asmantia , 
Amantium castrum, Asman- 
cium, Amantia, Esmancia , 
Amancia, Amance lou chas- 
tel , Aumance. Amance, 

Aispach. Aspach. 



1. Les noms précédés d'un astérisque dans l'Iadex sont ceux dont 
réquivalent moderne n'est pas conna. Ils ont an article dans le Dic- 
tionnaire à leur ordre alphabétique. 

On n'a poiot mis d'astérisque devant les nom& de localités qui n'exis^ 
tent plus, mais dont la dénomination française se trouve dans des in- 
Ternaires de titres ou nous a été conservée par des appellations données 
soit à des chemins, soit à des cantons de territoire. 

Enfin 9 le point d'interrogation placé k la suite de plusieurs noms 
indique, comme dans le Dictionnaire, le doute sur leur altribulien. 

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— 274 — 



Alanum, Alamnum, Alan- 
num, Ailain, Allein. Allain- 
auX'Bœufs, 

Alba, flum^. L'Albe. 

Alba Ecclesia. Blanche- 
Eglise, 

Alba lez Saint-Nicolas. 
Alba. 

Albes (lou rui d'). L'Albe. 

Albeschot, Alberschoff, 
Alberschoffen, Albexau. Al- 
béchaux. 

Albinsis pagus , Albe- 
chova, Alvinsis pagus. Le 
Blâmontois, 

*Albus Fons. Blanche- 
Fontaine. 

Aldenh vicus, Audenma- 
nile, Audoimesny, Aude- 
maisnil. Adoménil. 

Aleincombe, Alleincombe. 
Allencombe. 

*Aliacy. 

Alincort, AUincort, Ail- 
leincourt. Alincourt. 

Almerega curtis, Aime- 
rici curtis , Almeri curtis , 
Americurt , Aumereicort , 
Ameleicort, Amereicourt , 
Amelycourt , Amelaincourt. 
Amelécourt. 

Almingas (?), Hasminda, 
Asmengia, Asmingia, As- 
munges , Asmenges , Es- 
manges, Amenges, Aman- 
ges , Esminga , Einsmingen. 
Jnsming. 

Alaet, Ennoy, Anois , 
.Anôi. Aulnois. 

Alnoldi villa, Ernaldo- 
villa, Alnaldivilla, Alnaldo 
YÎUa, Enuualdivilla (?), Ar- 



naldivilla, Arnaviiia, Her- 
nadi villa, Ernaldi villa, Ar- 
nadivilla, Ernaville. Arna- 
ville. 

Alonum , Alona , Alum , 
Alon, Aulon, Alomps. Al- 
lamps. 

Alradi curtis , Aracort , 
Arachort, Auralcourt prope 
Vicuin,Arracolt.ArracoMrf. 

Alla petra, Altrepierre. 
Autrepierre. 

Alta silva, Hoenvorst, 
Hatesalle , Haute salve , 
Haultesalle . Hauté-Seille. 

Altéra villa, Ultris etUtris 
villa, Altrmlh. Autreville, 

AUorf super Saram, Sar» 
raltorf , Altorff. Sarraltroff. 

Altorph, Altorff, Frey- 
Altroff, Franc-Altorff. Al- 
troff. 

Altweiller. Alteville. 

Altzingen. L'Alsing. 

Amansuelle (L') , F Aumes- 
suelle,rAmancieulle, la Me^ 
suie. L'Amezule. 

Amelu , Amaluth. Amer- 
lieu. (V. Clarus locus.) 

Amenuncourt, Amenon- 
cort, Amenoncour. Ame- 
noncourt. 

Amerelli villa, Ameralli 
villa, Merevilla , Merelvilla, 
Mereiville. Méréville. 

Amermasnif, Hamermas- 
nil, Amermamenii, Moril- 
lunmasnil (?) , Harimasnil , 
Herimesnil, Harimesnil. Hé- 
riménil. 

Amermasnil, Hamermas- 
nil, Hameharmasnil , Har- 



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— 275 — 



meharmasnil , Mehartmes- 
nil. MéharméniL 

Âmezan. Mezan. 

Ancerville , Anserville , 
Encerviller. Ancerviller. 

Angeriaca villa, Angelia- 
cum, Angeriacum, Angerey, 
AÎQgerey lez Gondreville. 
Aingeray. 

Angoimont. Angomont, 

Ango villeir , Gowiiley , 
Govellé. Goviller. 

Angwilre. Angviller. 

Anop. Amon, 

Ansoldi yilla . Ansulivilla, 
Ansauyilla , Aussainville , 
Ansaville, Ansaulaville. An- 
sauville, 

Antelu, Anthla, Anthelu, 
Anthluslocus, Antheluy. An- 
thelupt. 

*Anthetviller. 

Aplemont. Haplemont. 

Arcas, Arch, Archus su- 
per Mortam, Arc-sur-Meur- 
the. Art-sur-Meurthe. 

Archesingas , Escheim , 
Ëschen. Achain. 

Arduno, Ardinio, Ande- 
leriae, Andeliers, Andilliers, 
Andelliers, Andeley, Andei- 
ley. Andilly. 

Arembeaviller, Herbevil- 
leir, Erbéviller lès Réméré- 
ville. Erbéviller. 

Argenterae , Arenteres , 
Arenlerie. Ar entier es. 

Armaucort , Armacourt 
sur Seille , Armalcourt sur 
Saille. Armaucourt. 

*Arnunciirt. 

Arragon. Ragon» 



Arsencourt, Arsiocourt. 
RessaincourL 

Arsilleium, Arsileî, Alzil- 
loi, Aizeloi^Aizeloy, Aise- 
loy , . Azelotum , Aizelois , 
Azelois, Aiselot, Altzelot. 
Azelot. 

Arusia fluvius. VAroffe. 

Askein, Agréa, Scriniœ , 
Escraines, Escrines, Escrai- 
gnes, Acregnes , Acregniae , 
Acrangnes, Acraingnes, Au- 
craingnes, Acrengnes, Ac- 
cringnes , Acrengniae , A- 
chrengnae, Acreignes, Guise- 
sur-Moselle. Frolois. 

Atreium , Alteria , Aute- 
reium , Auterium , Auirei , 
Autre, Auterey, Aultrey, 
Autrey la Grande et la Pe- 
tite , Autrey-sur-Brénon. 
Autrey. 

Atreval, Autrevaux. Au-- 
trevaL 

Atrium. L'Aître. 

Attinvilla, Atinivilla, At- 
tivilla, Atieinville, Atien- 
ville, Autienville, Aithlen- 
ville , Estienville. Athien^ 
ville, 

Aubelette. La Blette. 

Aubocurt , Aubocourt , 
Aubocour. Abaucourt, 

Aubues , Abowes. Les 
Ahouts. 

Audoenus villa, Odani- 
villa, Odenvilla, Oyeavilla , 
Envile, Enville , Eynvilla , 
Einville au jars, EinviHe au 
parcq. Einville. 

Aukies (Les). L'Aulne. 

*Auronis mansus , Auro- 



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— S76 



ris mansns. 

Avariii\illa , Avrainville- 
sur-Terrouin. Avrainville. 

Avenneynnoa (rivilus de). 
L'Aveline (?). 

Avios, Aviol, Notre-Dame 
d'Aviot. Les Aviots, 

Avricorlh , Everocorl , 
Averoncort , Alveroncourt , 
Awroncourt. Avricourt, 

Azenzeis. Sinzey, 

BabaÎDYilla , Bebenviia. 
Bainville-sur-Madon. 

Babani villa , BainviJJa , 
BenYiUa,Beinvilla, Beinville, 
Baienville, Benvilla, Bain- 
ville sur Moselle , Bainville 
auxMirois, Bainville auMi- 
roix. Bainville -aux -Mi- 
roirs. 

Bacquarat , Bakarroit , 
Beckarral , Backarrat, Bac- 
careat, Baccaralura, Bacca- 
roy, Bacaroy. Baccarat. 

Baddonviler, Baudonvi- 
1er, Baldovillare, Baudon- 
viiier, Baudoviller, Baudon- 
villeir, Bodonvillare , Bau- 
donviller, Pfaltzweiller, Ba- 
donisvillare. Badonviller. 

Bademesni, Baudemanil , 
Bademesnif , Baudemény , 
Baudemasnil, Baudemesnîl, 
Baldeménil, Bademénil-sur- 
Meurlhe. BadméniL 

Bainsing. Binsing. 

Baionis villa , Baiunvilla , 
Baionville. Bayonville, 

Baldofovilla , Godelinis- 
Yilla, Balîoni villa, Bodulfi- 
yilla, Boullonville, Buillon- 



ville, BuIIonville. Bouillon- 
ville. 

Baldrecurt. Baudrecourt. 

*Bandeuront5 nemus. 

Baniacum , Bannîolum , 
Banviolum , Bagnuelz , Bai- 
gneul, Baigneux. Bagneux. 

Bar (mons) , monsBarrum. 
Bar et Saint-Michel. 

*Baranweare , Bertrand 
Voyvre. 

Barbanvilla, Barunvilla, 
Barbonvila, Berbonvilla , 
Barba-villa. Barhonville. 

Barbes, Barbay, Barbaîx, 
Barbax. Barbas. 

Barbesieux , Barbezuel. 
Barbezieux. 

Barexeyau Plain, Barisey 
le Plein, Bariseium ad pia- 
num. Barisey-au-Plain. 

Barnei, Ugneys (?) , Bar- 
ney. Benney. 

Barricinum mons, Baris- 
num, Barrisînum, Barris- 
mum, Barrisnum, Barinum. 
Barine. 

Barrum, Barrivilla. Bar 
ou Barville. 

Barville-de-Nitling. Bar- 
ville. 

Bascurt, Bascors, Bacort, 
Baucourt, Baucuria. Ba- 
court. 

Basopons , Bassumpunt , 
Basompont , Bassunpont. 
Bassompont. 

Bassola, Beatus Johannes 
de Bassele. Saint-Jean-de- 
Bassel. 

Batenesé, Beiegnex, Be- 
tegniex, Betigney, Batigneix, 



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277 



Betegnix, Bethegney, Bette- 
gney, Baptegney. Battigny* 

Bathelani mons, Bathe- 
lanmont, Bathlémont, Ba- 
thelémont lez Arracourt. 
Bathelémont - lès -Bauze- 
mont* 

*Bayarth, Baiart. 

Beati Leonardi capella. 
Saint-Léonard. 

Béderstorff , Bédestorflf. 
Bédestroff. 

Bedinsis pagus, Bedensîs. 
Le Bédois, 

Beleno (?) , Bladenaco , 
Bladene nacum , Bladonau , 
Bladenacum, Bladeniacum , 
Blandonis in Blandanacum , 
Blandenacum, Bladenacum, 
Bladenacum super Mosel- 
lam, Blenau, Beienneium, 
Blaînnou , Bleenou , Bleno- 
dium , Blenodium coram 
Pontemonlionis, Blennoid et 
Blennod devant le Pont. Blé- 
nod-lès-Pont' à- Mousson. 

Bella aqua , Belle auwe , 
Beille yawe, du Hautoy. 
Belleau. 

Bellecourt. Les Rappes. 

Bellum donum, Bédon- 
au-Vermois. Bédon. 

Bellus campus , Beal- 
champ , Béachamp. Bel- 
champ. 

Bellus locus, Bealeu, Bel- 
lelieu. Beaulieu. 

Bellus pratus , Beapré , 
Belprei, Belprey. Beaupré. 

Bellus rivus. Bérupt. 

Bel Bepaire, Beilrepaire. 
Beaurepaire. 



Bénestorf , Bennestorf , 
Benschdorff. Bénestroff. 

Benevisœ. Benevise. 

Bergerie lès Madière (La). 
La Bergerie. 

Berlaut molin, Ballaim- 
mollin. Bellamoulin. 

Bernaicuria , Brenein- 
court, Brenaincourt, Bre- 
naicuria, Brenaicourt, Ber- 
neycourt belle fontaine , 
Mousin. Bemécourt. 

Bernardi vicus , Bernart- 
manil, Bernarmesniz , Ber- 
narmesnil. Bénaménil. 

Berovilla, Brovile, Bero- 
nis villa. Brouville. 

Berrange,Berranges, Bin- 
ranges, Beinranges, Belron- 
ges. Bérange. 

Berten - Ghesne . Batin- 
Chêne. 

Bertmeringas, Vermerin- 
gas. Bermering. 

Bertranboix. Bertram- 
bois. 

Bertrici curtis, Berthe- 
curtis ad quercus , Burtre- 
court, Burthecuria. Bur- 
thecourt-aux-Chênes. 

Berura,Buis, Biert, Bîers 
sur Seille. Bey. 

Berviller, Berswiller. Bes- 
ville. 

Besangse, Semibesengia , 
Saint-Memin-Buzange , Bi- 
sainges de lez Ranzis, Semi 
Besainge , Semibesenge , 
Parva Bisangia. Bezange- 
la-Petite. 

Besangia, Bisangia, Be- 
senchœ , Bisanges magna , 



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— 278 — 



Besenges, Besenchez, Bes- 
sanges, Bezainge, Besanges, 
Besenge, la Grand Besanges. 
Bezange-la-Grande. 

Bessingen,Bassîgen; Bas- 
sing. 

Bétainvilleir, Bétenviller, 
Bélevilleir. Bettainviller, 

Betboorn , Bethboren , 
Bettpert. BeUborn. 

Betonis villa, Betonville, 
Béthonville. Pettonville. 

Bettoncourt. Pettoncourt. 

Beveînville , Byainville , 
Byenville, Blainville-Ia-Pe- 
tite, Blainville-aux-Marais. 
Bienville- la-Petite, 

Bevro, Bevero, Boverons, 
Bouverons, Bouveron. Bou- 
vron. 

Bibera, Vivaria, Vivariœ, 
Vivieres, Vivarium. Viviers. 

Bihetkirïch.Bieberskirch. 

Biliniacum, Bibiniacum , 
BuUigney. Bulligny, 

Bill, Bille, Biel, Bible. 
Bûhl. 

Billanges, Belanges, Blan- 
che. Bellange, 

Bionis curlis , Byoncort , 
Biencort, Byoncourt, Byon- 
curia. Bioncourt. 

*Bis (rivulus de). 

Bispenges , Bispîngen , 
Bispaigne, Bispanges, Bus- 
seping , Bichepin , Dix- 
Paings. Bisping. 

Bissoncourt, Bussoncourt, 
Buchoncourt. Buissoncourt. 

Bladenacum , Bladenau , 
Blenodium , Bladiniacum , 
Blaviniacum, Blénou, Bléno, 



Blénod-aux-Oignons. Blé- 
nod-lès-Toul. 

Blammont, Albus mons, 
Blanmont, Blancmont, Blan- 
kenberg, Blaulmont, Alba, 
Blanmondum. Blâmont. 

Blanziacum, Blanzei, Blan- 
zcyum. Blanzey, 

Bledonis (?), villa Bladini, 
Blainvilla, Bullinvilla, Blein- 
villa, BJeinville, Blainville 
sur Meux , Blainville-la- 
Grande. Blainville - sur- 
l'Eau. 

Blehers, Bleberes, Ble- 
heriae, Blehores , Blehors- 
lès-BlainvilIe. Bléhors. 

Blumerys , Blumeriez , 
Blémereis, Blumereix. Blé- 
mer ey. 

Bodesius vicus, Bodisi- 
leius , Bodosus , Vadosus , 
Bodeitius , Bodatius vicus , 
Vigum, Subterior vicus, Bo- 
decius vicus, Vicus, Vuich, 
Grandis Vicus. Vie-sur- 
Seille. 

Bodonis monasterium , 
Bonmonstier, Boenmous- 
tier. Bon-Moutier. 

Bodonis et Boddonis villa. 
Boudonville. 

Boiacum , Bouch , Boc , 
Bouc. Boucq. 

Boiey, Boey, Baie. Boyé. 

Boinviler, Boinvilleir , 
Bonviller de leis Einville. 
Bonvilîer. 

Bonavallis, Bonnevaulx. 
Bonneval. 

Boncort, Boincort. Bon- 
court. 



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— 279 — 



Bordes ^ad), les Bourdes, 
le village aes Bourdes. Les 
Bordes (près Gerbéviller). 

Borvilla. Borville. 

Bosanivilla, Bouzlainville. 
Bouzanville. 
Boscelemrivus(?)j5oyarrf. 

Bosonis mons, Visionis 
mons (?), Basonis mons, Ba- 
simons, Basemont , Baude- 
cemont. Bauzemont. 

Boulle. La Borde. 

Boullehieux , Bolhieux. 
Le Bolhux. ^ 

Bourde (La). La Borde. 

Bourdenniers , Bourde- 
nier, Bourdeney. Bourdon- 
nay. 

Bourdes (Les^. Les Bor- 
des (près Nancy). 

*Bourmont. 

Bouxières devant Gille- 
berlviller, Boixières, Bou- 
xières lès Gerbéviller. Bou- 
xières. 

Bozule (La), la Bouzieul- 
les, laBouzeulle, laBozuelle 
soub Amance, la Bouzîeulle, 
la Bouseulle, la Bozules. 
La Bouzule. 

Brachium Sancti Eucha- 
rii. Bras-de-Saint-Eucaire. 

Braiboix. Brabois. 

Brates , Brotes , Breth , 
Brathe, Brothe. Bratte. 

*Bray (alodium de). 

*Brehericolle (alodium 
de). 

Brebeu. La Breheux. 

Bremuncort, Bremoncort, 
Bromoncourt. Brémon- 
court. 



Breslevilla. Bralleville. 

Brichambal. Bricham- 
beau. 

Britannia, Bretengne. Bé- 
taigne. 

Briviariacuin,Bureriacum, 
Briviriacum , Bruvriacum , 
Brueriacum , Bruviriacum , 
Bruriacum, Brurei, Bru- 
reium, Bruererura. Bruley. 

Broc , Bruque. Hello- 
court. 

Brouville. Brouviller. 

Provillette , Brovilate , 
Brovillate, Brovelalte, Bruil- 
late, Braulotte. Brouvelotte. 

*Bruch (nemus). 

Bruche, Bruct. Bruch. 

Bruderdorff. Brouder- 
dorff. 

Bruilloncort, Brulloncu- 
ria. Burlioncourt. 

Brumenil , Brumesnil , 
Bréménil-ban-SaintrPierre , 
Bréménil - ban -le - Moine. 
Bréménil. 

Bryn, Brinum, Brin sur 
Saille. Brin. 

Bubinga, Bubinguen. Bé- 
bing. 

Bucculiacum, Bucbulia- 
cum, Bucheleium, Buchail- 
lei, Bicc[uilley. Bicqueley. 

Bucsariœ, Vacariae, Buxe- 
riœ super fluvium Salliam , 
Vacheriae, Boissères, Buxiê- 
re. Bouxières-sous-Froid- 
mont. 

Bugneicourt, Bigneicourt. 
Bénicourt. 

Bure , Bure-lès-Paroy. 
Bures. 



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— 280 — 



Burjgaltorf, BourigaUorff. 
Bourgaltroff. 

Burivilla, Burvilla, Buri- 
ni^illa. Buriville, 

Burtsoloni villa f ?) , Esso- 
nis villa, Hessonvilla , Hes- 
sonisvilla, Hesselonis villa , 
Hauzonville , Hassonville , 
HassoQvilla. Haussonville. 

Busnei villa y Bellavilla , 
Belle ville de leiz Deul- 
louart, Baille ville, Beille 
ville. Belleville, 

Busserise et Buxerise ma- 
jores , Boxerise , Biixerise 
subter Amantiam, Boxéres 
desor Amance, Buxiéresde- 
souz Amance, Grand Buxiè- 
res dessus Amance , Grand 
Bouxières. Bouxières-aux- 
Chênes. 

Buttegnémont , Butigne- 
mont, Buthignemont. Bu- 
thegnémont, 

Buvisin,BuevezaiDg, Beu- 
vezain lez Vicherey. Beu- 
vezin. 

Buxarias, Buxarie, Buxe- 
rie , Buxeria , Buxeriis , 
Bruxeriœ, Buxerium , Beata 
Maria de Monte seu Buxe- 
riae , Boscherie , Bosseres , 
Boissiers as Nonains, Buxiè- 
res, Buxeires, Bourciéres 
aux Dames, Bouxières-au- 
Mont. Bouxières - aux- 
Dames, 

Cadiniacum, Caldinîacum, 
Caldeniacum , Chaudenay 
sur Moselle. Chaudeney. 

Caliniacum, Caluniacum, 



Chelignei, Chaleini, Ghali- 
nei, Chelineium, Chelîne- 
tum, Chalineium, Chalinne, 
Chelennei , Chaligneium , 
Chalignse, Challigney, Che- 
ligney, Caleniacum. Cha- 
ligny. 

Calmons , Calvus mons , 
Chamunt, Chamont. Chau- 
mont. 

Calvomontîsis pagus in 
Vosago , Calmontinsis , co- 
mitatum Calmontensium , 
Calmontis, pagus Calmon- 
tinsis, comitatus Calmuntin- 
sis, pagus Calmptensis, Co- 
mitatus Calvomontensis, pa- 
gus et comitatus Calvomon- 
tinsis, comitatus Calmuten- 
sis, pagus Calmontensis. Le 
Chaumontois. 

Camiacum (?) , Caulia- 
cum, Cholois, Gholoi, Chal- 
lot. Choloy. 

Campania tuUensis , la 
Champaigne. La Champa- 
gne ou Champ-des-AUe- 
mands. 

Campels , Campi , Cham- 
pelz, Cbampeilz, Champé- 
sur-Moselle. Champey. 

Campiniola villa , Cham- 
peigneules , Campaniolae , 
Champegneulle , Campa- 
gneium, Campaneola, Cam- 
pinoles , Champigneulie , 
Champeignola. Champi- 
gneules. 

Campispinal, Campus spi- 
nosus, Chamspinous, Cham- 
pinos, Cbampinous, Champs 
penoins , Cbampegneu , 



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^Êâ 



— 284 — 



Champegnou,ChainpeDOult, 
Champeignou. Champe- 
noux. 

Canaverse, Cheneveires, 
ChenaYereSjCanaverise, Cha- 
neveres , Cheneverœ , Che- 
neveres, Cannabarîse. Che- 
nevières. 

Candale (La). Léopold-- 
vald, 

Canonîcurtîs , Ghanun- 
corl, Cani. Cany. 

Canpes, Campellse, Cam- 
pete, Campellum, Campeiœj 
Champes. Ckampel. 

Capella. La Chapelle. 

Capella, La Chapelle de- 
vant Gerbervilleir. La Cha- 
pelle. 

Cappelle, Diane Gappel , 
Cape! , Diane-la-Chapelle. 
Diane- Capelle. 

Careica villa , Careium , 
Chareium, Chmey.Charey. 

Casa-Nova. Cassenove. 

Castellum, Aridum Cas- 
trum , Durcastel dit Cbastel 
vouel,ChasteauwoueI, Chas- 
telwouel , Château Houez , 
alias Durikastel. Château- 
Voué. 

Castrum sallum , Sallum 
Castrum, Sallins, Chastel 
Sallin, Chastelsalin, Castra- 
salina, Castrum Salinense , 
Salins-Libre. Château-Sa- 
lins. 

Cavinlacum , Chevaini , 
Chevenei, Chevigney, Cha- 
vegney, Chevegney. Cha- 
vigny. 

Cembench , Cembunge , 



Cembenche y Cembanche , 
Chenbanch, Sanctas Bonus. 
Saint-Boing. 

Cerieires, Cirièresy Ce- 
rières, Serieires. Serrières. 

Cernone fluvius, fluvius 
Cernonis, Cernuns, Saignon, 
Sayon , Saraon. Le Sanon. 

*Chaceinval , Chacenval. 

Chaizelles. Chazelles. 

Chamblers » Chamblez , 
Chambleis. Chamhlé. 

Chambon. Jambon. 

Chambry, Chambreyum. 
Chambrey. 

Chanoy. Chinois. 

Chantehui , Canteheu , 
Cantehu, Canteu, Chantehu. 
Chanteheux. 

Chanteheuum. Chante- 
heu (près d'Ochey). 

Charmeyacum, Chermoy, 
Chesmis. Charmois. 

Charmois (Le). Le Cha- 
mois. 

Charmois lez Gondreville. 
Charmois. 

Cbasnoy. Le Chênois. 

Chastellet (Le), Le Mon- 
tayt. Le Montet. 

Chatellon , Chaistillon , 
Chastiiion en Vosge, Chas- 
tillon, Castellio. Châtillon. 

Chaulrux. Chaurupt. 

Chegneicourt , Cheigni- 
court, Chegnicourt. Cheni- 
court. 

Chelmes, Charmes devant 
Toul. Charmes-la- Côte. 

Chestes , Chastelbrehain. 
ChâteaU'Éréhain . 

Chidulfo villa, Cauleivilla, 



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Gheuliacum , Cheulaiiim , 
Sully, Cheulley, Saviley, 
Chaveilleis desoubz Vaudé- 
mont, Chauliey, Chawilly. 
Chaouitley. 

Cirseium, Cirseid, Ses- 
siacufD, Sexei delez Villen- 
nés, Sixey, Sexeyprèsde 
Gondreville, Sexey en Hey, 
Xexey, Sexey aux bois, 
Sexey oultre les bois, Sexey- 
lès-Velaine, Sexey-lès-Gon- 
dreville. Sexey-les-Bois, 

Claregium, Clarey près 
d'Autrey, Clairey-sur-Sfa- 
don. Clérey. 

Glarus locus, Clerleu, 
Clerlui, Chierlieu, Clcirlcu, 
Clarus-locus ad Nanceîum , 
Gler-lieu les Nancy. Clair- 
lieu. 

Clausurae, Cleura, Claiu- 
res , Cleures , Claures. 
Clayeures, 

Climerey, Climerei, Du 
Hautoy. Clémery. 

Clivens. Clévant, 

Clous. Le Clos, 

Cocta faba , Keutefève , 
Queute-fève , Keutte febve, 
Cuitfève, Cul -de -Fève. 
Cuite-Fève. 

Colbat, Scopax, Scopa- 
tium, £scouvaix,Scovagium. 
Couvay. 

*Collectivus rivulus. 

Columbarium, Colomba- 
riœ (?), Columbare, Colon- 
bey, Colombiers, Collom- 
bier, Colombey-aux-belles- 
femmes. Colombey. 

Commey. Commet, 



Concourt , Coencourt , 
Coaincourt. Coincourt: 

Condeium, Condey sur 
Mozelle, Condey, Conde 
supra Mosellam, Gpndeum , 
Condate. Custines, 

Contille. Conthil. 

Contrexon, Gondresum, 
Gondrechon, Gondrexons, 
Gonderxon,Gondexon. Gon- 
drexon, 

Corbesal , Courbessal , 
Corbessauz , Corbeçalz , 
Courbesal. Courbessaux. 

Corcelles , Curezelle , 
Courcelles - sous - Vaudé- 
mont. Courcelles. 

*Colam curtis. 

Court fiellize , Bellise , 
Belleze,BulIezel, Bullezelle. 
La Cour-Bulizel. 

Crafftel. Krafftel. 

Crahière(La) .LaCrayère. 

Crepatus campus , Crevei- 
champ, Craveichamp , Cra- 
vechamp. Crévéchamp. 

Crepiacum , Crepicum , 
Cripiacum , Crippiacum , 
Crupeium, Cruppei, Cre- 
pels. Crépey, 

Cretenau , Crantenau , 
Crantinau , Cratinau , Cran- 
tenou, Crantheno, Cranthc- 
nou. Crantenoy. 

Crusîolœ, Cruciolœ, Cru- 
siole , Crusille , Cruxelie , 
Crezeille. Crézilles. 

Cruvilleir, Crivilé. Cré- 
viller. 

Culturœ, Cotures, Co- 
ture, Coutures lès Château- 
Salins. Coutures. 



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— 283 — 



Carnegie. Cumejus. 

Curceïlœ. Cour celles, 

Curtis Lenonis comitis y 
Lenuncort. Lenoncourt. 

Cartus RÎYUS , Corup. 
Corrupt. ' 

Curvi, Crevy. Crévic. 

Dagisburgensis comitatas. 
Comté de Daho. 

Dahervilla (?), Debevilla , 
DeheYÎlIe. Déhainville. 

Dalheim, Dalehen, d*Al- 
heîn, Dalem. Dalhain. 

Danubre, Donobnuoiy Da- 
nubriam , Danoram opus , 
Dunnievre , Doneuvre , Do- 
no vre, Donnevre ou Donue- 
vre, Dennevre, Dooneuvre , 
Denuevre , Denuevrcs , Do- 
nuvre. Deneuvre. 

Dasborc, Tagisburc, Das- 
borc , Tasborc , Dasburch , 
Dasburg, Dasbor, Dasborc, 
Dabarc, Dauborc, Daborc , 
Daubargum , Dagesburg , 
Tagesbiirg,Halsporch, Hals- 
borg, Dasporch , Taxporch, 
Dagespurg , Hasseboarg , 
Hassemborg , Dachsparg. 
Dabo. 

Decempagi, Taikenpail, 
Taikenpaul, Tackembach, 
Tachempach, Techempaul y 
Tacampach, Teckempal, Te- 
chenpal, Dechempful, Ta- 
chemphulle , Techemfal , 
Thechempfoul y Tachem- 
phul, Tachempoltz y Tar- 
qaempol, Teckempol, Te- 
cneinfoul y Techempfoul. 
TarquinpoL 



Deilauvart, Deus-Loavart, 
Desluardom y Deulewari , 
Djslowart , Deulewart , 
Deusleuward , Deulouart , 
Deîlowart, Deulowart, Deo- 
louTart, Delouard , Dieule- 
wart, Deulouwart, Dcile- 
warty Deallouart, Deulo- 
waîrt, Duaillewart. Dieu- 
louard. 

Denelburg y Danelbourg , 
Denelbourg. Dannelbourg. 

Deuvile, Deuxville Notre- 
Dame ou Notre-Dame-de- 
la-Outre etDeuxville-Saint- 
Epvre. Deuxville, 

Dextroch. Destrich. 

Dben, Dbanne , Dann. 
Danne-et' Quatre- Vents. 

Didersberg ou Didestroff. 
Montdidier, 

Dodoniscurtis , Doncart y 
Doncort, la Grande-Don- 
court. Doncourt (près de 
Landécourt). 

Dolecourt , Doullecourt. 
Dolcourt. 

Dolvinga, Dolfingen. Dol- 
ving. 

Comalîyeria, Dompna Li- 
baria , Dommeleveire , Do- 
maliyerîa , Dame Livière , 
Damelivère. Damelevière. 

Domenheim, Donnenem, 
Domheim. Domnom. 

Domno Busilla , Domna 
Basula, Dunbasla, Dombas- 
ley, DombaiUe^ Dompbasle, 
Dombàle - sur - Meurthe. 
Dotnbasle. 

Domnus Aper, Domevria, 
Domeivre> Dommeivre. Do- 



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284 — 



.Domnus Aper, Domepvre, 
Dommeyvre, Domèvre-suf- 
Vezouse. Domêvre. 

Domnus Germanus.Dom- 
germain, 

Domnus Juvinus, Domnas 
Jovinianus, DomjuYiD, Don- 
jevin, Dongevin. Domjevin, 

Domnus Jwinus, Dongeu, 
Donjeus , Dongieu y Dom- 
geux. Donjeux. 

Domniis Marlinus, Dom- 
nus Martlnus secus Mosel- 
lam , Dompmartin sus Mu- 
selle y Dompnus Martinus 
ante Tullum. Dommartin- 
lès-TouL 

Domnus Martinus , Alta 
Ecclesia, Gardia. La Garde. 

Dompmairtin de les La 
Chaulcie. Dommartin-La- 
Chaussée. 

Dompmartin aux Fours , 
Domnus Martinus adfurnos. 
Dommartin-aux-Fours. 

Domus Dei Lunaris ville, 
Sent George de Lunerville , 
Doumaison , Deumaison. 
Saint-Georges. 

Donamaria,Domnamaria, 
Dompmarie , Dompmairîe. 
Dommarie-Eulmont. 

Donstaine , Domnus Ste- 
phanus, Domptail-sur-Me- 
xet. Domptait. 

Doso vico (?), Duosa, Do- 
sia, Doza, Duesa, Dueze, 
Dosa, Dusa, Duza. Dieuze. 

Drouvilla. Drouville. 

Dructelingas, Drutherin- 
ga, Tuttilinges. Dédeling. 



Dummartinus , Domnus 
Martinus. Dommartin-sous- 
Amance. 

Duncurt, Domcourt, Don- 
court-sur-Seille. Doncourt 
(près d'Aulnois). 

Dunningen , Donnereys , 
Donneris, Donnery, Donne- 
rey. Donnelay. 

Duodecimum (Ad) , Dios- 
mis, Demes, Desmes , Dye- 
mcj Deismes. Delme. 

Dyarville, Dierville, Dya- 
ri ville. Diarville. 

Dyllonville , Delonville , 
Dillonis villa , Dylonville. 
Glonville. 

""Eadallago. 

Einswijre , Einswlller , 
Einszwilr, Ensweiller. Ins- 
viller. 

Elberswylre , Helbers- 
wilre, Elberswilre , Elbers- 
veiler, Abresviler, Elbers- 
weiler , Eiberschweiller. 
Abreschwiller. 

Elbingen. Albin. 

Embermengnil , Ymber- 
mesnil. Emberménil. 

Emmingen, Emmingon , 
Helmingen. Héming. 

Engincurt , Engincurtis , 
Augecourt, Agencort, En- 
giencourt. Agincourt. 

Envas,Einvauz, Einvaulz, 
Envaus, Einvalz, Envalz , 
Ainvau, Envallis. Einvaux. 

Episcopi villa, Vaskevile, 
Vacheviller , Vesqueville. 
Vacqueville. 

*Ercus fluviolus. 



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— 285 



Ermerago villa (?), Ramei 
\illa, Ramerevilla, Ramerei- 
villa, Remereivilla, Rame- 
reville. Réméréville, 

Ermundies, foreslaregia, 
Mondônum, nemus Mondo- 
nii. Mondon. 

Erouel , Harouel , Here- 
wey , Harowei , Harowel , 
Herwelz , Harowez. Ha- 
rouelz, Craon. Haroué. 

Erschweiller, Herchwil- 
ler,Archeville. ArscheviUer. 

Escio fluviolus , rivulus 
Eyx, Eys , Eche. L'Ache. 

Escoviller desuzRozières. 
Coiviller. 

Escuelies, Escuelles lez 
Grand Bouxiéres. Ecuelle. 

Espilley. Eply. 

Estainche (L'). L'E tan- 
che. 

Eumont. Eulmont. 

Evereboch (sylva). Ever- 
bois, 

Fagnon. Fagnoux. 

Faho, Fao, Fagum, Fou. 
Foug. 

Faix. Fey-en-Haye, 

Faloart, Falouarl. Fal- 
Ibart. 

Faltum (?), Faus, Faus la 
Grant et Faus la Petite , 
FaulxàSainctPierrre, Faulx 
à Sainct Estenne , les doas 
Faulz. Faulx. 

Farlonis curia, Assenun- 
curia, Esseloncort, Essers- 
dorff, Esserstorff, Esses- 
trouff. Assenoncourt. 

FarnuDcort, Farnoncourt. 



Fannoncourt, 

Fas , Fax , Faix , Fayt , 
Farx, La Faxe, Fasse. Faxe. 

Faucaudi curtis , Focou- 
cort, Foucocourt, Ficocourt. 
Fécocourt. 

Faverise, Faveires, Fave- 
res. Favières. 

Ferraria,' Vêtus Ferra- 
ria, Ferrarium, Vieille-Fer- 
rière. Ferrières-sotts-Cha- 
ligny. 

Ferrerae, Ferarœ, Ferre- 
riae, Ferrières lai Grante et 
lai Petite , les dous Farriè- 
res. Ferrières. 

Fezonis curtis (?) , Tezo- 
nis curtis (?). Buzoncourt. 

Filicionis curtis. Serainr- 
court. 

Filis, Félix, Fçlin en Saul- 
nois, Phelin. Phlin. 

Filistinges, Phylestanges, 
Finstingen,Vinstingen, Vins- 
tinga, Fenestranges, Vins- 
tringium. Fénétrange. 

Flabodi villa , Fleuville , 
Fluville, Fléville-Iès-Nancy. 
Fléville. 

Flaviniacum , Flaviniaca 
villa, Flaveniacum, Flavi- 
gneium , Flaveignei , Flavi- 
gnei, Flavigney, Flevigne- 
yum , Flaibeigney , Flabe- 
gney , Flevigney surs Mu- 
zelle. Flavigny. 

Fletzin. Fleisheim. 

Fleurey. Flirey. 

Fluns , Fluem , Flam , 
Flun. Flin. 

Fontana (?). Chau fon- 
taine ou Vexo-Fontaine. 



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— sse — 



Fontanetum , Fontlnia- 
corn, Fontigniacum, Fonte- 
niacum, Fonterniacbm, Fon- 
tenetum, Fontenoy lez Gon- 
dreville, Fontenoy-sur-Mo- 
selle oa Fontenoy-en-Haye. 
Fontenoy, 

Fonleneis , Fonteneium , 
Fonteneirs, Funtenoy, Fon- 
tenoy en Voge. Fontenoy- 
la-Joute. 

Fontinier onSalnoy, Fon- 
teney. Fonteny. 

Foquereîz, le vielz Fouc- 
quercy, Focquerey. Fou- 
crey, 

Forcella, Fourcelle S. 
Gergonne,Fouxelles S. Gor- 
goinne. Forcelles - Saint- 
Gorgon, 

Forest (La). Forêt (c°« 
de Bertrambois). 

Forest (grangia). Forêt 
(c»« de Praye). 

Forlocort, Falocurt, Gil- 
loncourt, Gelocourt, Gissel- 
fingen, Geloucourt. Gelu- 
court. 

Fossa. La Fosse. 

Foukereis. Fouler ey. 

Foussues , Foussuelz , 
Foussuelx. Fossieux. 

Fouxavoid , Xlexevoye. 
Chaoué ou Xavoy, 

Fouxelle. Forcelks-sous- 
Gugney. 

Frahais (nemus), le Fra- 
hoi. Fréhaut (c"« d'Héri- 
ménil). 

Fraimon^ilia , Fromonis 
villa, Fromonvllla, Fromun- 
ville, Fromontvilla, Framon- 



vile^ Fremon?Ole. Frémon- 
ville. 

Francayilla, Franehavilla. 
Francheville. 

Franconis villa, Francon- 
villa, Francunvilla. Fran- 
conville. 

Frane, Franes, Frayne en 
conté de WauldemontjFrais- 
nes-sous-Vaudémont. Frais- 
nes-en-Saintois. 

Frans desoubz Toullon , 
ville de Frans, Hautes et 
Basses-Francs , Franc. Les 
Francs. 

Fralbodi curtis, Offroi- 
court. Affracourt. 

*Fredoni mansus. 

Frehors {leholx de). Fré- 
haut (c"® de Réme'rëviJie). 

Frembois , Frembosc. 
Fraimbois. 

Frémiménil. Frêménil. 

Fremere^Fremerey. Fré- 
mery. 

Friburch, Frîbourch. Fri- 
bourg. 

Friscort, Fricort. Frt- 
court. 

Frisunvllers, Frysonviler, 
Frysonvilleir , Frisonviler, 
Frizonis villa. Frisonviller. 

Froardum, Froart,Frouai, 
Frowart. Frouard. 

Frodonis villa,Frondonen- 
sis cella, Frovilla, Frosvilla, 
Frodovilla, Frouville. Fro- 
ville. 

Fuley (?), Puzeuz, Pui- 
sieux. Fuzieux. 

Gademons, Wadoni mons, 



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— 287 — 



WadamonS) Woidanimons, 
Wadanimoûs, Vadesmont, 
Wademons , Wadenmont , 
Wadoimont , Wademont , 
Wydeimont, Waudoimont , 
Woidemont, Voydemont, 
Waudemont, Vauldemont, 
Waideymont, Waudelmont, 
Waldemont, Vadmont , Va- 
dani mons. Vaudémont, 

Gaiacum (?). Galiaud. 

Garburg. Garrebourg. 

Garinl quercetum, Wa- 
rinî quercetum. Varincha- 
not. 

Gavalongœ, Gavalunigae , 
Gavalungse , Grayelungse , 
Gavillo, Javulns , Javelons , 
Jauluns, Javillons, Jaillons , 
Jallons, Gavelutse, Gave- 
luche. Jaillon. 

Gebeldingen, Gebelanges, 
Guebelanges, Guebellanges, 
Gueublengen, Guéblange- 
prés-Albestroff. Guéhlange. 

*Gebeni villare super flu- 
vium Arusiam, Gerbenvil- 
lare. 

Gellaicourt, Jallacourt, 
Jalacourt y Jallacourt on 
Saulnois, Jallacuria. Jal- 
laucourt, 

Gellanîmons. Gellamont. 

Géminés, Gemmes, Ge- 
melles, Gimeix, Gimes, Gi- 
mees , les Gimels. Les Gi- 
mées (près Sexey-aux-For- 

Gemmeneis,Gemmigneise, 
Gemmeneœ, Gemmigneys, 
Geminy, Giminœ. Les (ri- 
mées (près Frémonville). 



Gemonvilla. Gémofwiile. 

Gendeleincort, Jandelen- 
court, Jandeleincourt, Jan- 
delencort, Gendelaincourt , 
Jaindelaincourt./eancfe/atn- 
court. 

Gerbercursis pagus , co- 
mitatus Gerbercinsis , villa 
Gerberticurtis, Gerbécourt- 
en-Saulnois. Gerbécourt. 

Gerebcsdorfif , Gebers- 
torfif, Gubersdorfif. Guébes- 
troff. 

Gerolzeg, Gueroldeseke , 
Geroltzeche,Gerozeke, Gue- 
rodezeke, Groddezech, Ge- 
rolzecken. GéroldzecL (V. 
Tart. Stinzel dans le Dic- 
tionnaire.) 

Geveroncort , Gileran- 
court, Gelèlancourt , Gel- 
nancourt , Genellaincourt. 
Gellenoncourt. 

Gevoncourt. Jevoncourt. 

Gibodi villa , Gibbonis , 
Gisboni et Gibonis mansus , 
Gilbommeix, Gibbommeix, 
Gibomelz, Gîbommeix, Gi- 
bommel. Gibeaumeix. 

Giraldi curtis , Gerardi 
curtis, Gerarcuria. Gérard- 
court. 

Girbercurt, Girberti cur- 
tis, Gerbécourt-sur-Madon. 
Gerbécourt-et-Haplemont. 

Giro villa, Gywro villa, Ge- 
rowilla. Giroville. 

Gisencourt , Gisoncourt. 
Gezoncourt. 

Gislacurt, Sellacort, Gil- 
lacourt, Gillarcort, Gilla- 
cod;, Gyllacort, Gellacort, 



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— SS8 



Gellaicort, Gellacourt, Gel- 
laucourt, Jaillaicourt. Gé- 
lacourt. 

Gislebert-villers , Gisli- 
berti villare , Gilleberviller, 
Gillebelviller, Gilleberti y'iU 
lariam , Gilliberviler, Gys- 
leberviller, Gilberverer, Gil- 
liberti villare, Gilebertviller, 
Geleberviller, Geiliberti vil- 
la, Girberti villare , Geber- 
tum villare. Gerbéviller. 

Gissainville, Inservila jux- 
ta Pontem à Monsson, Ge- 
zainville, Gisienville, Gizain- 
ville , JuzainviJIe. lezain- 
ville, 

Giverlise , GivUze , Geve- 
lize, Jevelise. Jiivelise. 

Givicurlis. Juvicourt, ' 

Givricurt , Geveroncort , 
Gievrecourt. Juvrecourt. 

Godelsadis cella, Beat! 
Quirini cella, Saint Curien, 
Sanctus Quirious. Saint- 
Quirin, 

Gognys , Gogneis. Go- 
gney. 

*GomouIin , Goumoulin. 

Gosselminga, Gocelmin- 
gen, Gosselmingen , Gosse- 
lingen , Gosselminguen , 
Gossmingen, Gosselmanges, 
Goselingen. Gosselming. 

Graçuns, Grussum, Crus- 
son, Grasson. Gresson. 

Grainge (La) près laNeuf- 
villette. La Grange, 

Grainge en Heis. La 
Grange-en-Haye, 

Grandhaye. La Grande- 
Haye, 



I Grandis rivus. Le Grand- 
Rapt. 

Grand Vezain et Petit Ve- 
! zain, Grand Ufsin. Grand- 
I Vezin, 

*Gravier (le molin dou). 

Gremecy, Gremeyum. 
Grémecey, 

Grimaldi villa , Grymon- 
ville, Gremonviller. Cn- 
monviller. 

Grimaldi vicinium (?), Gri- 
maldi vicinum, Grimanldi 
mansum,Geheinneium, Ger- 
mines, Germem,Germeney, 
Girmeney, Germegny, Ger- 
miny-aux - trois- Châteaux. 
Germiny, 

Grisecourt en Heix, Gri- 
zecourt. Griscourt, 

Grisport. Gripport. 

Grossum rubrum, Gro- 
rouvre. Gros-Rouvre, 

Guébling-près - Bourgal- 
troff. Guéhling, 

Gué-de-Lexa (Le). Le 
Gué-de-Laxat, 

Guerminga, Guermanges, 
Gremanges. Guermange. 

Guidwiller, Guidville. Gi- 
det)ille, 

Guigneae, Gugney-sous- 
Vaudémont. Gugney. 

Gulla (?), Gula(?), Jaîa- 
cum {1)y Gieyum, Gyer, 
Geys, Gyes, Giey. Gye, 

Gundirsdorff , Gunders- 
tof, Gunderstorf, Gundres- 
torf, Gundrestors, Gondres- 
torf, Guénestorf, Ginders- 
dorff. Guénestroff, 

Gundulfi villa , Gundum- 



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-- 289 — 



villa, Gondulphi villa , villa 
Gundolfi , Gundulphi villa , 
Gondulfi villa , Gondalvilla , 
Gundervilla , Gondrevilla , 
Gondrivilla , Gondorvile , 
Gundrevilla , Gundrivilla , 
Gondolphi villa, Gundrevila, 
Gonderville , Gondravilla , 
ContravHla. Gondreville, 

Gunnedrekin , Gunedre- 
kin, GondrescDges, Gun- 
derchingen, Gondressanges, 
Gunderichingen seu Gon- 
drechanges. Gondrexange. 

Gunselingen, Gunselinga, 
Gueuselling, Gueinselingen, 
Geinsling. Guinzeling, 

Hablenville. Hahlainville. 

Habundànges , Gabondan- 
ges, Guebodenges, Oudan- 
ges, Auboudaingnes. Ha- 
boudange. 

Hadomeix. Hadomey. 

Hadulfo curtis, Heillicort, 
Hailleicourt , Hallecourt. 
Heillecourt. 

Hagoerviler, Havinervilla, 
Hainnervilla , Haignorvilla. 
Hagnevillers, 

Haiboudanges , Gabou- 
danges, Habondenges. Ha- 
boudange (vers Blâmont). 

Haidonvilla , Haidunvilla, 
Hadunvilla , HayduDvile , 
Adonvilla, Haldonville, Ha- 
donville, Hauldonville. Hau- 
donville. 

Haidunviller , Hadonvi- 
1er, Hadonvillers, Haldon- 
viller, HaudoQviller, Ha- 
tum, Craon. Croismare. 



Hainonis curtis (?) , Hen- 
nacurt, Henaucort, HeQou- 
cort, Hânacort, Hanacourt, 
Henaicourt , Hennacort , 
Hannalcourt, Hannocuria. 
Hannocourt. 

Halambox (le box de) , 
Hollant boix. Hollambois. 

Halbessurt, Hasselburg , 
Haselburg. Hazelbourg. 

*Halinuntcurt. 

Hamevilla , Hameville , 
Hemmeville , fiaméville. 
Hammeville, 

Hameville , Hameyville , 
Mehainville. Héminville. 

Hampatte (La). Givri- 
court. 

Hampons , Anpons, Han- 
punt, Hanpont. HamponL 

Hamunvilla. Jffamonville, 

HdLnckvfeiler.Hangviller, 

Hannolvilla. Hainville, 

Han sur Saille. Han. 

Haracort devant Marsal , 
Araucourt, Haraucort, Har- 
racourt , Haraucourt-lès- 
Marsal. Haraucourt-sur- 
Seille, 

Haracuria, Heiraulcourt, 
Haracourt, Domêvre, Do- 
mêvre-Haraucourt , Harau- 
court-lès-Saint-Nicolas. Ha 
raucourt. 

Harbouey, Herboye, Her- 
bouhier, Herbouier, Har- 
boier, Herboier. Harboué. 

Hardevalz , Hardevallis. 
Hardéval (près d*Hamme- 
ville). 

Harmunvilla, Armonville. 
Harmonville. 

20 



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— 290 — 



Hartberg. Harreberg. 
Harlzviller-Nilling.Hart;?- 

willer. 

Ilaseio (silva de). Le 
Hasoy! 

Hassay, Aceium , Ascey, 
Assey , Essey en Vosges , 
Essey-sous-la-Côte. Essey - 
la-Côte. 
Haube. La Houhe. 
Heibermeis (?) , Saubel- 
meix. Sabiémeix. # 

Heimwilrevorst , Grangia 
nova. La Neuve-Grànge. 

Heirbeviller, Harbevil- 
leir, Herbevilleir, li ancienne 
ville de Herbevilleir con dit 
de S. Germain, Harbeviller, 
Herbeviller, Herbeviller de 
delà réau et la Grande Her- 
beviller, Herbévillé-Launoy. 
Herbeviller, 

Heis silva, Hoia sylva , 
sylva Heium, Heys, bpscus 
de Hesso, foresta de Heis , 
Héyz. Haye (forêt de). 

Helgeringon , Heringen. 
Hérange. 

Helmeranges . Herme- 
lange, 

Hembepaire. Humbe- 
paire. 

Henamaignil, Hennamai- 
gnil , Hannaumaignil , Hen- 
nalmesny. Hénaménil (vers 
Blâmont). 

Hennolvilla (?), Haigne- 
villa, Hagnonis villa,Magnol- 
villa , Hagnonvilla , Hagné- 
ville. Haigneville. - 

HerbermontjHerbelmont. 
Herbémont, 



Hennanmesnil, Herman- 
mini, Hermamaigny. Her- 
maméniL 

Hersin. Hertzing, 

Hessen, Hessa , Hillensis 
monasterium. Hesse. 

Hilbischeim. Hilbesheim, 

Hiltenhausen. Hûlten- 
hausen, 

Hodemont , Hodeimont , 
Hundoymont. Houdemont. 

Hoffe. Ho/jT. 

Hohmert. Hommert, 

Homemont , Umelmont. 
Omelmont, 

Hommeres, Omeris, Om- 
* mereis, Hommeris , Home- 
rey. Ommerey. 

Houdrevile^ Houdreville, 

Hourdivillier. Budiviller. 

Hudival. HédivaL 

Huldeni Mons, Holden- 
mont, Houdeinmont, Hode- 
mont, Houdemont, Houdain- 
mont on Saintois, Hourde- 
mont. Houdelmont. 

Hunimertingen, Humer- 
ting , Humerdin. Hommar- 
ting, 

Hunaumasnil, Hemame- 
jiil, Ameinavilla, Armemas- 
nil, Hermamesnil, Herman- 
mani, Hennamesnil, Hen- 
nalmesny , Henâultmesnil. 
Hénaménil, 

Huncilini mons, Housse- 
lemont, Houcelaumont,Hos- 
selammont , Hosselemont , 
Houselemont devant Alomp, 
Hosselamont, Hocellemont. 
Housselmont. 
Hundaimeis, Undesmeys. 



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— 291 — 



Bundemeix. 

Hutinges, Hultinis, Hai- 
teygney, Hettigney, Hauti- 
gney. Hattigny, 

*Iane ou ïohahe. 

Ee-Richard (L'). Mont- 
Richard. 

*Ilibas super fluvîumCer- 
none, Tlibas. 

Intervallae , Gouraay. 
EtrevaL 

Iserella rivulus (?). La 
Perèle. 

- Jambroc. Jamhrot. 

Jarvilla. Jarville, 

Jaunej, Janneyum, Janeis, 
Jauneis, Janey, Jaulney, 
Jauly. Jaulny. 

Jay (Le) . Le Jatd. 

Jéricoho, le Pénal. Jé- 
richo. 

*Jovini mansus. 

Jovisvilla, Jovilla, Jeu- 
ville. Juville. 

Juratum nemus. Bois- 
Juré, 

Jurîvilleirs. Giriviller. 

Kirchberc, Kirprich, Kir- 
pech juxta Sarbruch , Kir- 
perch , Kyrprecbt , Kyer- 

Erich levillaigeneuf, Kirch- 
erg seu Kirprich. Ker- 
prich' aux-Bois . 

Baercheperg. IKrscAôer^ . 
Kirperg, Kierperg, Kirr- 
berg, Kierprich, Kickler. 
Kerprich-lès-Dieuze. 

Kramsveiler. Kramswil- 
ler. 



Kuctinga , Cuctanges , 
Kucthingen. Cutting. 

Laiacum, Layez, Laiers, 
Layrey en Saulnois , Leiey, 
Layeyum, Laiey. Leyr. 

Landanges. Landange. 

Landeicort, Landecurt, 
Landecort , Landecuria. 
Landécourt, 

Lanfrecurt, Lanfroicourt 
sur Seille , Lantfridi curtis. 
Lanfroicourt; 

Langathe , Languesse , 
Langote , Langd. Langatte. 

Languenberg. Languim- 
herg. 

Languestein , Langestein. 
Langstein. 

Lanoy, Lannoy. Launoy. 

Lar, Lare, Lahr. Lhor. 

Lara, Layre. Ley, 

Larneyum^ Lavinîacum , 
Lagniacum, Lagneium, Lau- 
gney, Langney. Lagney. 

Larnose. Larnouse, che- 
min. 

Larzuhs, Larczos, Lar- 
(îeozs, Laceos, Larzous, Lar- 
çous , Larsour , Larsouz , 
Laxotum. Laxou. 

Lascebranne, Laffembom, 
Laffenborna , Lamfeborne , 
Laffenborne, Laffrenbonne , 
Leffenborne , Lafferbum , 
Leffeburne , Leffrenborne , 
Laffrembome , lai Frem- 
bonne, Leffelbron. Lafrim- 
holle. 

Lasticas, Laisse , Lesses* 
Lesse. 

*Latran (villa). 



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— S93 — 



Laoné , Layuel , Laisnel , 
Launel. Lané. 

Lay. Lay-Saint-Remy. 

Layum, Laium, Lacus ou 
Lacum. Lay-Saint-Chris- 
tophe. , 

Lende , Lindes , Linde , 
Niderlinde. Lindre-Basse. 

*Lenezeis (grange de) , 
Lunezeis. 

Lenningen-AUorf, Altorff- 
Leningen,iLinnmgen-Aldorf, 
Léning lès Hingsange. Lé- 
ning. 

Lenterium, Lentrey.Letn- 

Leomsmons, Liomsmons, 
Lyommonl. Léomont. 

Leron\ille, Leronville en 
Hélz. Lironville. 

*Lertiaux. 

Lescheri», Lixerise, Laxe- 
rœ. Lachère. 

LetriercourtjLetreicourt, 
Letereicourt, Litricourt, Le- 
tricuFÎa. Létricourt. 

Leulbodi villa, Liebodis 
•villa, LybuevHle, Lebue- 
ville, Lebluville. Lebeuville. 

Liaidiviila. Haudeville, 

Liberdunum , Leverdu- 
num , Liverdunum , Lever- 
dun, Luverdun. Liverdun. 

Lidersingen, Liedersin- 
gen. Lidrezing. 

Liebidos , Liebedos , Le- 
bedos , Leubedos , Sainct 
Jehan dehiébedo. Libdeau. 

Lienatis villa , Lunarîs 
villa, Linervilla, Luni villa, 
Lunarivilla, Linelvilla, Lî~ 
nevilla,Liniville, Lunervilla, 



Leneville. Lunéville. 

Liencort, Liocort, Lyon- 
court , Luocourt. Liocourt, 
Limeis, Limers , Lumey. 
Limey, 

Lincières, Lexières, Li- 
xière-sur-Seille. Lixières. 

Linder lacus , lacus Lin- 
drensis. Etang de Lindre. 

Lingruscia fluviolus, flu- 
men Angruxia , Engrusia , 
Engreshîn. L'Ingressin. 

Litterfdorffs, Hitersdorff, 
Sitterslorff , Sittersdorff. 
Haut-Clocher. 

Liukesheimensis ecclesia, 
Lukesheim, Lixhensis mo- 
neta, Lîxei. Lixheim. 

Lixin-le- Village. Vieux- 
Lixheim, 

Lizeis, Liezeis. Lezey, 

Locurt, Loucurt, Lou- 
cort, Locort, Lochorth, 
Loucourt, Loupcourt au 
Vermois. Lupcourt. 

Loirou (?). Loro-Mont' 
zey. 

Longavilla , Langeivilla. 
Longeville, 

Longua aqua , Longue 
Eau. Long eau. 

Lorching , Lorchinges , 
Lorking, Lorkin. Lorquin. 

Loreium, Lorei, Lorea, 
Lorîum, Lorey sur Moselle, 
Lorey-lès-Bayon. Lorey. 

Losceyium. Loisy. 

Lostorfif, Losdorf , Los- 
dorfen. Lostroff. 

Loyron. L'Éuron. 

Lucei , Luceium , Lu- 



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— 293 — 



ceyum. Lucy. 

Luciacum, Luceium, Lu- 
xey. Lucey. 

Ludelyinga, Luderfingen. 
Loudrefing. 

Lusciaco villa, LosseiyîIIa, 
Boceyiila, Boscevilla. Bos- 
serville. 

Lusda, Luda, Luzda, Lu- 
dey, Lugdes, Leudes, Lu- 
des. Ludres. 

Luzemburc, Luzelburg, 
Luczeluburgum , Lutzelu- 
burg, Lutzelburg, Lucel- 
burg, Lucelburgum, Lutz- 
bourg, Lucelbourg, Lucen- 
bourg. Lutzelhourg. 

Lymuncurt, Lymucort , 
Lemoncuria. Lemoncourt. 

Maceriae , Masires , Men- 
sires , Meyeres (?) , Mai- 
zières - lès - Marsal. Mai- 
zières-lès-Vic, 

*Macesci villa. 

Magide fluviolus, Magdis 
iluvius, fluvius Matlicus, 
Mattis , Matt , lou rui de 
Mait , Maz , la rivière de 
May. Le Mad. 

Magnervilla, Magnéville. 
Mignéville, 

Maidera , Maderiae , Ma- 
dières. Maidières, 

MaigDerlœ , Maînneres , 
Magneres,Maignières, Men- 
gnières, Mengnires, Men- 
gniers, Mygnières, Megniè- 
res , Meignières , Maingniè- 
res, Magniers. Magnières. 

Maignîz dezous Mousons, 
les Megni delez lou Pont à 



Moussons , lès Magnilz de-^ 
soubz le chastei de Mouson, 
les Mesnîlz davant le Pont. 
Les Ménils. 

Mainbermont. Maimher- 
mont, 

Mainwe, Manwet, Manu- 
gua , Manguey , Manwey , 
Manweit, Manwoy, le Viel 
Manwuey, Manwy. Man- 
houé, 

Maioron,Mairon. Maron. 

Maladrerie(La). Eich{Le 
Petit-). 

Malade (La) de Nancey, 
la Malladerle. La Made- 
laine. 

Malleroy, Maleroy, Mal- 
noy. Malleloy. 

Malodicurtis , Mallau- 
court. Malaucourt. 

Malscheidt. Walscheid, 

Mamacus , Maumey , 
Mayey. Mamey. 

Mandrse, Mandies, Man- 
dres en Wei\i?re. Mandr ég- 
aux- Quatre- Tours . 

Mangunvile, Magunville. 
Mangonville, 

Manicocurtis , Manun- 
court, Mannoni curtis, Mas- 
noncourtjMernoncuria. Ma- 
noncourt-en- Vermois, 

Mannonis villa, Monoldi 
villa (?) , Menovile , Menon- 
ville. Manonville. 

Manoncourt en Saunois , 
Manoncort. Manoncourt- 
sur-Seille, 

Manonis curtis, Manmo- 
nis curtis , Mammonis cur- 
tis , Mannonis cortis , Ma~ 



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294 — 



noDcuria en Voivre. Manon- 
court-en-Voivre. 

Mansile, Manis, Manil- 
lum, Ménil lez Toul. Ménil- 
la-Tour. 

Mansionile juxta Caulia- 
. cum, Manilla , Le Mesnillot 

f>rès Challot, le Mesûillot 
ez Choloy. Ménillot. 

Mansionile juxta Scopu- 
lam, Manillum , Masnilum , 
le Mesnil, le Grand Mesnil 
lès Toul, le Grand Mesnil 
lez Escrouves. Grand-Mé- 
niL 

Mantoncort , Mantucor. 
Mantoncourt. 

ManuUum , Manille , Mé- 
nil-devant-Bayon, le Ménil 
la Grenade devant Bayon. 
Le Ménil-Mitry. 

Marcei , Mercei , Mar- 
ceyum , Maxey lez Domp- 
taille, Mercey, Mexy. Mexet. 

Marches, Marchesse, Mar- 
chis , Maxe près Einville , 
Maxe, Mâche. Maixe, 

Marchevilla , Marchain- 
ville lez Nancy, Maxainville. 
Maxéville, 

Marchineval , Marchini- 
vals, Massenevias, Maffen- 
nenias, Machennuras , Mes- 
senival. MénivaL 

Margevilla, Mareseivilla , 
Malisevila, Malesevilla, Mal- 
lisei villa, Marzeville, Malle- 
zéville , Malzéville devant 
Nancy , Malezéville près 
Nancy. Malzéville. 

Marimont-la-Basse. Ma- 
rimont (c°® de Bourdonnay) . 



Marleinru domus lepro- 
sorum. La Madelaine. 

Marnouel , Marnoiielle , 
Mairenoël. Marnoè'l. 

Marosallum, Marsallo vi- 
co , Marsalli , Marsallum , 
Marsalla, Marsella, Mare- 
salis , Mersa , ]\l|jpsanlum , 
Marsau, MarsauÏ7 Marceal- 
lum, Marcellum, Marsault , 
Marsaulz, Marxaul, Marsa- 
lium. Marsal. 

Martcm, Til , Tilium , 
Thille. Marthil. 

Martinbosc , Marenbois , 
Martini nemus, Martius ne- 
mus, Martinboscum, Mar- 
tinbos. Martinbois. 

Martincurt, Martincort, 
Mairtincourt , Mertincourt 
desous Pierefort. Martin- 
court. 
Martincruix.JIfar^mcrota?. 
Martini Mons. Marthe- 
mont. 

Martini vallis. Martinval. 

MarvilIer,MurviIJeir,Mur- 
viller. Merviller. 

Marz (La), la Mars, la 
Mairs, la Mais, la Maix. La 
Math. 

*MaselIos , Mosellas, Mi- 
nasellos. (Peut-être Jezain- 
ville?) 

Maseriolae , Maseroles ^ 
Maizcruelles , Mazeruelles 
dessous Amance, Mazereul- 
le, Mazaruéttes. Mazerules. 

Masiriacum , Maiseris , 
Maseris, Maizeray-en- Voi- 
vre. Maizerais. 

Masnile, lou Mesnil, Ma- 



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— 295 — 



nillum, Masnis.Ménil-Flin, 

Masnis , Mesny, Maisnilz, 
Mesnis. JIfémï (faub. deLu- 
néville). 

Masnis, Mannis, Maignye, 
Maignix, Mesnilz sur Niedz. 
Ménil (c°® de Prévocourt). 

Maliriaco mallo (?). Croix 
Mattiriom. 

Matricort , Matrecorl. 
Mattecoiirt, 

Maltemul. Mattmûhl. 

Maudam (riparia de) , 
Maudon, Mauldon. Le Ma- 
don. 

Maurivilla, Morville sor 
Saille, Morville au Saulnois, 
Morvillate sur Sèille. Mor- 
ville-sur-Seille. 

Mazeriae, Maseriarœ, Ma- 
seriae, Maceriae, Masières. 
Maizières-lès-TouL 

Mazerueles, Mezèrueles , 
Meseruelle., Maxeruelle. 
Mazelure, 

Medianus vicus , Medio- 
vicus, Médius vicus, Moyen- 
vi, Moienvi , Mo envie , Mo- 
yenvy. Moyenvic, 

Medulphimansus (?).ilfë- 
rigny. 

Meilley, Mailley, Melly. 
Mailly, 

Mendreville.JIfanrfreytï/e. 

Merbechia , Mebarchia , 
Marbagium, Marbage, Bar- 
baga , Marbasches , Mer- 
bage, Merbache,Merbaiche, 
Marbaiche. Marhache, 

Mervavilla, Mervalville. 
Mervaville, 

Merville,Marainville. Ma- 



réville. 

Mettihgen. Metting, 

Milcei, Milcbeyum, Mil- 
licbe juxta Marsallum, Mil- 
cey, Millecy, Millecey. Muln 
cey. 

Miliriacus , Melariclura , 
MelaridUm , Millerei. ifcftT- 
lery. 

Minulfi, Menulfi et Me- 
nolfî villa, Menovilli villa , 
Menonville S. Gengoul, Me- 
nonville S. Gigoul, Manon- 
ville et Menoville S. Gen- 
goul. Minorville. 

Mittelbrun. Mittelbronn. 

Mizon, Metiens, Micins , 
Meciens, Missions, Messein, 

Modium , Moyn , Moin , 
Moyan, Médium castrum. 
Moyen. 

Moincia, Moinse, Mosse. 
Monze. 

Moiniei (Lou) , lou Moi- 
gniey desous Denuevre, lou 
Moinier, lou Mornuçr, Mor- 
nuet. Le Moniét. 

Molendinum Sanctî Apri. 
Moulin de Saint-Epvre. 

Molisiacum, Molesiacum, 
Molosiacum, Mallisey. Mal- 
zey. 

Mollenis villa , Mollonis 
villa, Molonis villa, le Mou- 
terot, Manoville dit le Mous-, 
terot, Maloville dit le Mou- 
trot, Malonville. Moutrot. 

Mollering , Morlingen , 
Moloringue ou Platerbech. 
Molring. 

Momonis curtis, Moncort. 
Moncourt. 



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— 296 — 



Monces, Monceis, Mon- 
cel-sur-Seille. MonceL 

Monces, Moncellœ, Moa- 
ccps, MonceisB, Monceas , 
Moncez. Moncel-lès-Luné- 
ville, 

Mondonom. (V. Ermun- 
dies,) 

Mons acutus, Monteu de 
lezDommartin desousAman- 
ce, Monteux,Mont. Le Mon- 
theu, 

Mons Sancti Remigii, S. 
Remeimont. Saint -Rémi- 
mont. 

Monstre, Munstre, Mo- 
nasterium. Munster. 

Mons Vironis , Mauro- 
nias (?), Montevironis, Mons 
Viro, Moyveron, Mouveron, 
Môyeuveron. Moivron. 

Montenonis (?) , Mont en 
octroy , Mont Lattroye , 
Mont-Ia-Troye. Mont-l'E- 
troit, 

Monthenoy. Montenoy. 

Montiniacum, Monteîni, 
Monteigneiz , Monteigney , 
Monligney , Montengney. 
Montigny. 

Montionis castrum, Mon- 
tiacum , Moncio , Monçon , 
Monzuns , Monçons , Mon- 
sons , Moussons. Mousson, 

Montis , Monz , Mons , 
Montes. Mont. 

Montis, villa deMontibus, 
Mons lo Vinouz , Mont le 
Vignot. Mont-le- Vignoble. 

Montoiville preis dou Pont 
àMousonSjMontoville.JIfon" 



tauville. 

Monuldivilla (?) , Liemeri 
\iUa, Limieville, Limevilla, 
Elmeville. Lemainville. 

Monzeis, Monsey, Mon- 
sey. Montzey. 

Moreium, Moirey, Mou- 
rey. Morey. 

Moricurtis {Tj.Burthe- 
court. 

Morini villa, Murivillaris, 
Mouriviller, Moriviller. 

Morsperch , Morespert , 
Moersberg , Moresperch , 
Morpas , Morpach , Mol- 
berc, Molzberg, Mersprich, 
Morpec, Mersperg, Mors- 
prich. Marimont. 

Mortasme , Mortesna , 
Mortenna, Mortane , Mour- 
tanne, Mourtenne, Mortan- 
ne , Mortenne , Morlagne- 
sur-Meurthe. Mortagne. 

Mortesna , Mortesne flu- 
vîus , Mortenna, Mortasne , 
Morlanne, Mortana.iailfor- 
tagne. 

Mortisnacomitatus. Com- 
té de Mortagne. 

Mortua villa, Morville lés 
Château-Salins , Morville- 
de-Gorze, Morville-lès- 
Vie. 

Mosella, Musalla, Mu- 
sella, Mozella, Muzale, Mu- 
selle , Mouzelle, Moseille , 
Muzelle, Mezelle. ia ilfo- 
selle. 

Moslînsis pagus , pagus 
Mosilensis, ducatus Moslin- 
sis in comitato Metense, du- 
catus Moslingis, pagus Met- 



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— 297 — 



tinsis , Muslinsis , pagus et 
comitatus Metinsis et Mos- 
lînsiSy pagusMosIensis.ilfef;:^ 
{Pays de), 

Mosterol , Mosteruel , 
Monsterol , Mosteriolum , 
Monasteriolum , Mosteruol. 
MontreuiL 

Moyns ^mns , Moyens. 
Moyenbois. 

Mualcourt , Moaulcourt ^ 
Mouvaucourt. MouacourL 

MuDsteriolum, Mosterio- 
lum , Mousteruelx , Moste- 
ruel, Montereul, MosterieuL 
Montreikx, 

Murinviler , Malenviler , 
MairenviIer,Meranviler, Ma- 
renvilleir. Marainviller. 

MurinviUa , Moranville , 
Morainviller. Moranmller, 

Murtha, fluraen Murtœ, 
Murt, fluvius Mort , fluvius 
Mortuus, Murth, Mortensis 
fluvius, Murtis, Morta flu- 
vius , Muert, Murt, Mur, 
Meux. La Meurthe. 

Mussey. La Ménagerie, 

Mulerchingen , Mieters , 
Mitters, Miderche. Milters- 
heim, 

Muusseys, Mouzey . ilfows- 
sey, 

Nanceiacum (?) , Nan- 
ceyum, Nanciacum, Nan- 
ceium, Nancei,Nanceyacum, 
Nanceium, Nantiacum, Nan- 
cey. Nancy, 

Narbonne (estang). Ar- 
bonne. 

Neufvechère, Neufcberre. 



Neufchère, 

Neuve-Grange (La). La 
Grange, 

Neuve Maison sous Aman- 
ce (La). Les Neuves-Mai- 
sons. 

Nevia villa, laPeliteFoug. 
La Neuveville - derrière - 
Foug, 

Nida, Neda, Nita fluvius. 
La Nied, 

Niderhovum , Nidrehoff , 
Nidrehove, Nidrehowe, Ni- 
derhaû. Niderhoff. 

Niederwilre. Niderviller, 

Niguiemons (?^ , Notre- 
Dame-du-Mont-Aîgu. Mon- 
taigu, 

Nitachowa, Nitensis pa- 
gus. Pays de Nied. 

Nodulfum, La Neufvil- 
lette , La Neufvevillette de- 
soubz Amance , La Neu- 
flotte, Neuflotte. La Neu- 
velotte, 

Noeroie,Noweroyad Ma- 
gnis, Nouweroit, Nouroy, 
Noewroy, Noweroy. Nor- 
roy, hameau. 

Nogaredum, Noeroi, No- 
warai , Nuweroit , Nouroi , 
Noweroit de les Prigney, 
Noveroy , Nouroy, Norroy- 
devant-le-Pont. Norroy. 

Nohennes , Nohenneum , 
Nobonies , Noberaieis , No- 
begenœ, Nonhigney, Nobe- 
gney, Nobigny. Nonhigny. 

*Nolferes. 

Notre - Dame-de-la-Vic- 
toire ou des Rois (cbapelle 
de), vulgairement des Bour- 



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— 298 



guiffoons. Bon-Secours. 

Notre Dame de Loîng- 
wey, de Long Woé. Sainte- 
Marguerite. 

Notre-Dame-de-Montfort. 
Montfort. 

Nova villa jaxla Ulmos , 
La Nueveville , La Nueve- 
yille devant Ourmes , la 
Neufville, La NeuveviHe lès 
Ormes, La NeuveviHe lès 
Bayon. La Neuveville-de- 
vant'Bayon. 

Nova villa juxta Naii- 
ceium , La Neuville , La 
Nueveville devant Nancey, 
La NeuveviHe lès S. Nicolas. 
La NeuveviHe- devant'Nan- 
cy. 

Nova villa ante Vivaria , 
La Neufveville devant Deis- 
mes. La NeuveviHe- en- 
Saulnois. 

Novoiant en Hey , Nou- 
voiant, Nouviant en prei. 
Noviant-auX'Prés. 

Novo Vico. Neuvic, 

Novovillare , La Neuville 
au bois, La Nueveville on 
boix, Neufville. La Neuve- 
ville-aux-Bois. 

Novovillare, Noviler, ^o- 
vum villare, Novillare, No- 
vivillare, Novoviler, Novum 
villarium , Novileir, Nuevi- 
leir, Nuefviller, Nueviller, 
Chaumont - sur - Moselle , 
Chaumont. Neuviller-sur- 
Moselle. 

Novus locus , Lou Noveil 
leu. Nouveau-Lieu. 

Nubinguen , Nebingen. 



Nébing. 

Nuefveilleir , Neuviller- , 
ban-le-Moine. Neuviller- 
lèS'Badonviller. 

Numeniaca villa, Numi- 
niacum , Nommeni , Nomi- 
ney , Nommeney , Nominy , 
Nomenium , Numeniacum. 
Nomeny. 

Nunkjrched, Nunkirchon, 
Hunckeringen , Honkirch , 
Honskirich. Hunskirich. 

Nyedz. Nied. 

Oberlinde. Lindre-Haute. 

Obermule. ObermUhl. 

Obersleynsel , Oberstein- 
sel, Steinsel-Haut. Obers- 
tinzel. 

Oblisiacum, Oulese, Ou- 
lesei , Oblesei , Obloseis , 
Obliseis, Obleseis, Oblisei, 
Obliseum , OUeses , Oile- 
zeis, Oblizey, Olizey. 01- 
zey. 

Obrickes. Obreck. 

Ociaca villa (?) , Ursinia- 
ci villa (?) , Hulcioli villa , 
Hoceivilla, Orsavile, Hou- 
cieville, HouceviUe. Hous- 
séville. 

Oemunt , Amalenmont , 
Eumons. Eulmont. 

Offonis villa , Finvilleir. 
Fenneviller. 

Ogeriivillare, Ogieviler, 
Ogierviller, Ogievilleir, Ou- 
giervilleir, Ogevillare, Ogie- 
villers, Ogiervilleir, Ungie- 
viller. Ogéviller. 

Oheiville, Oheville, Ho- 
heiville, Ohéville. Hoëville. 



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Oigneville , Ongnevilla , 
Oignevilla. Ognéville. 

Oricourt , Orioucort , 
Oriencourt. Oriocourt, 

Ormanges. Ormange. 

Orron. Or on, 

Oscadum, Ursuvacus (?), 
Oscadis villa, Oschier, Os- 
chers , Oscher , Oschir , 
Ochier. Ochey. 

Paceiam, Passeyum, Fa- 
ce. Val-de-Passey. 

Pares, Parel S. Cesaire , 
Parey-la -Montagne. Parey- 
Saint-Césaire, 

Parroia -, Parreya , Per- 
reya, Parreia, Parroie, Par- 
roies ', Perroie , Parroyes , 
Parradium. Parroy, 

Paru, Parru, Palrux, Pal- 
ru , Parux-la-Haute et Pa- 
rux-la-Basse. Parux, 

Paterniacum , Paunia- 
cum , Parneium , Parneia , 
Pargneium, Pargneium juxta 
Tullum , Pangney , Pau- 
gneyum, Pargney. Pagney- 
derrière-Barine, 

Paterniacum, Parnei, Par- 
ney, PargneidesousPrignei, 
Pargney, Paigney. Pagny- 
sur-Moselle. 

Pecincurtis , Picencurt , 
Picincorlh, Pinsincor, Pes- 
sincourt devant Einville. 
Pessincourt. 

Penna , Pennes. Pannes, 

Petigneit, Puthegney, Pe- 
thigney, Puthigney. Putti- 

Petra. Pierre, 



Petra perceia, Petra per- 
tusata, Pierre percie, Pier- 
reperciée. Pierre-Percée. 

Petraria ( nemus de). 
Carrière (Bois de La). 

Petrevilla. Pierreville. 

Pétri Scamnum, Persom- 
me. Personne. Pexonne. 

Pevenelles. Puvenelle. 

Pfalzburg, Pfalzburgum. 
Phalsbourg. 

Plaine-de-Walche, Blain- 
devasch , Plaindevalche , 
Pleindevache. Plaine-de- 
Valsch. 

*PIigesendis villa , Elige- 
sendis villa. 

Pompangium , Pompa- 
nium, Pompania villa, Pom- 
ponium, Pompagne, Pom- 
pang, Ponpaing, Pompain , 
Pompaing, Ponpaig. Pom- 
pey. 

Poncel. Poncé. 

Pont à Taillons (Le). Le 
Pont'de-Jaillon. 

Ponte Sarvix, Ponlesaravi, 
Saredurgo , Sareburco , Sa- 
reburgo, Saraburgum, Sa- 
raburg, Sarburc , Sarbuch , 
Sarrebbc, Saleburc, Sara- 
borc, Saleborc , Sareborch, 
Saleborch, Salaborch, Sar- 
burgum, Sarburch , Sale- 
bourch,Sarbur,Sarebourch, 
Sarbruch, Sarburg, Salle- 
bourg, Kauffman Sarburg, 
Sara castrum , Saravibur- 
gum vel Saraburgum. Sar- 
rehourg, 

Pontus (villa) sub castre 
Montionis, Pons, Pons sub- 



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— 300 



tusMontionem, Pont à Mon- 
çons, le Pont, la Nue\eville 
au Pont, Pont à Monssons , 
Pontemontionis , Pontimus- 
sî, Pons Camassionis, Mus- 
siponti, Pontimussani, Pons 
aa Monticulum , Pons ad 
Montionem , Ponti-Mussi , 
Pons Monsanus, Pons Mou- 
sonîus ou'Mussonius, Mussi 
Pontum, Pons Camisionis et 
Camisonis , Ponthnussum. 
Pont-à'Motisson. 

Port, Portas, Sanctus Ny- 
cholaus, Beatus Nicholaus 
de Port , Portus Sancti Ni- 
cholai, le Port, Saint Ni- 
cholai de Port, Saint Tîicolai 
dePoirt, S. Nicolas, Sainct 
Nicolas du Port, Sanctus 
Nicolaus. Saint-Nicolas, 

Porcherœ curtis, Purche- 
rei curtis, Portyeraci curlis, 
Porteriaci curtis, Percheri- 
curt, Pucherecourt , Pisse- 
récourt , Pincherecourt. 
Pixerécourt, 

Portense. Le Portois. 

Porticiolum, Pourtesuel , 
Portesieux , Portessieux lez 
Rosières au sel, Pourtes- 
seulx, Portsieulx, Portes- 
seux, Pourtesseul lez Rein- 
zière , Portessieux. Por- 
tieux. 

Port sorSoille, Portum 
ad Saliara. Port-sur-Seille, 

Posdorff, Postorff. Pos- 
tro/r. 

Préelles, Preille. Prèle. 

Preis , Praez , Preies , 
Preez , Prees , Preez sous 



Vaudéraont, Prée desoubz 
Sion. Praye. 

Prés de ville, Presville. 
Préville» 

Prunidum, Prisgney, Pris- 
ney,Prisneum, Prisnay,Pris- 
nei^ Prigney, Prisneium, 
Prîney , Prignei , Pringney, 
Prinei, Priny, Preney, Pri- 
nei, Priney au Duc. Prény. 

PuUignei, Puligney, Pul- 
legney, Poullegni, Pullegny. 
Pulligny. 

Purneriaca \illa, P'ullene- 
tum, Pumeroy. Pulnoy. 

Purnez, Purnelz, Pûmes. 
Pulney. 

Purs, Puris , Puix , Pux , 
Puxe-en-Saintois. Puxe, 

*Puryniont (lou rui de). 

Racolingias (?), RecUn- 
gen. Récling. 

Racuriacum. Raucourt, 

Raginbertocurtis , Finis 
Raginbertiaca, villa Ragim- 
berciaca , Rembuecourt , 
RambercourtsurMaz, Ram- 
bescourt aux Grozelles. 
Remhercourt. 

Ranzîs. Ranzey, 

Rappes (Les). -éeZ/ecour*. 

Rauseras, Rauserias, Rau- 
sariœ, Roseriae, Rozerium , 
Roceres,Roseres, Roseires, 
Rouzières. Rosières - en- 
Haye. 

*Ravoi (molin de). 

Ravon sur Plaine , dit lez 
l'eau. Raon-lès^VEau. 

Rayeux (Le). Saint-Ur- 
bain. 



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— 301 — 



Régis curia juxia Marsal- 
lum, Rihecort juxta Marsal- 
lum 5 Riecort , Reehecurt , 
Reicort, Reicourt, Ricort 
juxta Marsallum, Reecourt, 
Reycuria, Reycourt, Ral- 
court devant Marsal, Rie- 
cort ante Marsallum, Ri- 
court, les Grosse, Grande, 
Vieille ou Petite et Neuve- 
Récourt. Récourt, 

Regisvillare, Rehein\illa, 
Rohanvîler, Rehenyiller. Re- 
hainviller. 

Régneboîs , Rainneboîx , 
Rhindebois-Catoire. Rhin- 
debois. 

Rehereix , Rehereiz. Ré- 
héray. 

Reine (chapelle de la). 
Saint-Gibrien. 

Relleycort , Relleicurt , 
Relleicort, Rellecurt, Rele- 
cort. Relécourt, 

Réménoville. Remonville. 

Remuncurt, Remoncort, 
Remoncourt-devant-La Gar* 
de. Remoncourt. 

Reningen. Réning, 

Repascum, Respaix,Rep- 
paix. Repaix. 

Rich. Riche. 

Richardménil. Saint-Jo- 
seph. 

Richardmesnil. Turique. 

Richartmesnil , Richart- 
mainil. Richardménil. 

Richircort , Richercort , 
Rukesingen, Richecort, Ru- 
chesingue, Richiecourt, Re- 
chiecourt le chastel, Rux- 
singen, Ruckesingen.i^^cAt- 



court-le-Châtcau. 

Richiscurt, Richeyrcort, 
Richicort, Richeicourt. Ré- 
chicourt-la-Petite. 

Rignieiville , Rigneyille , 
Regniéville - en-Heys. Re- 
gniéville. 

Rioville, Riovilla , la Pe- 
tite-Rio ville. Rionville. 

^Robermasnil. 

*Roceni curtis. 

Rochelle (La). La Petite- 
Rochelle. 

Rochete. La Rochotte. 

Rodaldi villa, Radaldi vil- 
la , Radonis villa , Raville- 
sur-Sanon. Raville. 

Rohey. Rohé. 

Roinchère (La). La Ron- 
chère. 

Romain-lès-Méhoncourt. 
Romain. 

*Romans (villa de) , Ron- 
cans. 

""Romaul moulin. 

Romonoldi villa, Reme- 
novilla, Romonouvilla , Ro- 
menovilla, Romonovilla, Re- 
moldi villa. Rémenomlle. 

Romuicurtis. Komécourt. 

Romule, Ravèhmiihl. Ro- 
mur. 

Rorbach, Rorebach, Rhor- 
bach. Rorbach. 

Rosaria salinita, Roseriœ, 
Rouzières , Rozières , Ro- 
sires, Rousières, Rositum , 
Rosières au sel , Ronzière , 
Rosariae. Rosières-^ux-Sa- 
Unes. 

*Roseroifaiz sylva. 

Roscrolœ, Roseolae, Ro- 



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— 302 — 



serulae, Roseraies, Rose- 
reures , Rozeruelles, Rose- 
ruelle, Rosereules , Rouze- 
rueles. Rozelieures. 

Rouaumez , Rouaumeis , 
Ruaumeix , Renouaumey , 
Rouaumeix , Libremeix. 
Moyaumeix. 

Rougeville , Rougeyville , 
Rogéville en Haye. Rogé- 
ville. 

Rouvile , Roville-devant- 
Bayon. Roville, 

*Rouxey (lou rui de). 

Rubeus monsv Rouge- 
mont. 

Rudiûg, Rudingen. Ré- 
ding. 

Rue, Ruelz. Haut-dc- 
Rieupt. 

Rufia, Rufiacum,Huruffe. 
Vruffe. 

Rui de lez Moiveron, Ruz 
lès Moyveron. Rupt, 

Ruilons, Roillon, Relions, 
Rillon, Relon. Reillon. 

Rumecorth , Remeycort , 
Remecorth, Remigii curtis, 
Remecourt, Remicort, Re- 
melcourt. Remicourt. 

Rumelfingen. Romelfing. 

Sachepree , Sechepree , 
Seschepreie , Sachepreie , 
Sochepré. Seicheprey. 

SainctThiébauît prez Mé- 
révOle. Saint-Thiébaut. 

Saint Eivre de Blenous , 
S. Eyvre à Blainnou, le Pe- 
lit-Saint-Epvre devant Pont- 
à-Mousson. Saint-Epvre. 

Sainte-Marie, Bictenholz, 



Bickenholz , Sainte-Marie , 
ditePicholtz ou Bickenholtz. 
Bickenholtz, 

Sainte-Marie-des-Anges, 
Sainte-Marie-du-Reclus. Le 
Reclus, 

' Sainte- Wadrée, Sainte- 
Vaudrée , Sainte-Vaudrue. 
Sainte- Valdrée, 

Saint-Félix. Saint-Flin. 

Saint Jehan, S. Jehan de- 
ley Pierefort. Saint-Jean. 

Saint-Maixe-sur-Meurthe. 
Saint-Max. 

Saint - Martin -Fontaine. 
Val-des-Nonnes. 

Saint Polt. Saint-Paul. 

Saint - Udalric. Saint- 
Oury. 

Saisons, Saysons, Soisons, 
Saison, Soixon sous Vaudé- 
mont. Saxon-Sion. 

Salia, Salliafluvius,Saille, 
Ceille, Sella flu\ius. La 
Seille. 

Salinensis pagus, Salinin- 
sis , Saloninsis , Salninsis , 
Salinoringum, Saliensis pa- 
gus, pagus et comitatus Sal- 
nensis, Saloninsis pagus. Le 
Saulnois. 

Saline vallis , Salinwas , 
Salli-Vallis, Salivas, Salin- 
vas , Sallinvals , Salivaulx , 
Sailinvalz. Sulival. 

Salionno, Salona, Sallo- 
na, Sallonse, Salonia, Salone, 
Sailonne, Sallonnes, Sallo- 
nes, Sailonne, Haute-Salo- 
ne et Basse-Salone. Salone. 

Salsaaqua, Salléawe. 5a- 
léaux. 



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— 303 — 



Salsuriae, Sassures, Sau- 
xures, Saxuriae, Saulxures- 
aux-Bois ou lès-Barisey. 
SaulxureS'lès- Vanries. 

Samboldi-Mons , Sambu- 
mont, Serabuemont, Cem- 
buemont , Sambuelmont , 
Sambuefmont , Sanbues- 
mont, Sembuefmont , Sem- 
beusmont , Sambeumont , 
Beaumont-en-Voivre. Beau- 
mont. 

. Samerviler , Samervila , 
S'ouraerviller. Sommervil- 
ler, 

Sancta Maria. Sainte- 
Marie. 

Sancta Maria de nemore, 
Sancta Maria de Prisneo , 
Sancta Maria juxta Prisney, 
Sancta Maria ad nemus , 
SainteMarie adboix. Sainte- 
Marie-aur-Bois. 

Sancta Maria et Beata 
Maria sub Asmantia, Laitre 
desouz Amance. VAître- 
sous-Amance. 

Sancti Fontaine. Santi- 
fontaine. 

SanctiMartinifons. Saint- 
Martin-Fontaine. 

Sanctus ^Aper. Saint- 
Epvre (faub. de Toul). 

Sanctus Aper, S. Ewre , 
S. Evre desour Leneville , 
Sainct Epvre près Lunéville. 
Saint-Epvre. 

Sanctus Balsamus , S. 
Bausoume, S. Baulsomme , 
S. Bausomme, S. Balsoumé, 
S. Baulsemme , S. Baul- 
sonne , Roche - sur-Mad. 



Saint-Baussant. 

Sanctus Bartholomeus. 
Saint-Barthélémy. 

Sanctus Clemens, Seint- 
Clément. Saint-Clément. 

Sanctus Desiderius prope 
Naneeium. Saint-Dizier. 

Sanctus Donatus. Saint- 
Don. 

SanctusEucharius. Saint- 
Eucaire. 

Sanctus Firminus, S. Fré- 
mi, S. Fremin. Saint-Fir- 
min. 

Sanctus Germanus. 5atn^ 
Germain. 

Sanctus Hilarius in Ver- 
mense , Sanctus Hylarius , 
S. Ylaire. Saint-Hilaire.' 

Sanctus Leodegarius. 
Saint-Léger. 

Sanctus Martinus. Saint- 
Martin (à Liverdun). 

Sanctus Martinus ante 
Marsal. Saint-Martin. 

Sanctus Mauricius, Sainct 
Maurixe, Saint-Maurice-lès- 
BsidonyiWer. Saint-Maurice. 

Sanctus Mcdardus supra 
Mosellam,Saint-Maix, Sainl- 
Ma-devant-Bayon. Saint- 
Mard. 

Sanctus Medardus , S. 
March. Saint-Médard. 

Sanctus Michael. Saint- 
Michel {^v^s de Toul). 

Sanctus Michael. Saint- 
Michel (près de Mousson). 

Sanctus Paulus. Sainte- 
Pôle., 

Sanctus Pientius. Saint- 
Piant. 



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— 30i — 



Sanctus Remigius, Sainct 
Remey on boix. Saint-Re- 
my-atix-Bois. 

Sanctus Salvator, Sçint 
SauYOur en Voge, S. Sal- 
vour en Voige. Saint-Sau- 
veur, 

Sanctus Vincentius, Por- 
tus SanctiVincentii, villa de 
Ponte, Villa Sancti Vincen- 
tii , Conflans , Sanctus Vin- 
centius et Conflans, le Pont 
à Saint Vincent , Saint Vin- 
cent, la Nueveville à Pont , 
Pont-la-Montagne. Pont- 
Saint- Vincent, 

SanctusVoldoricus. 5atn^ 
Oury. 

Sanzeium, Seiizey. San- 
zey. 

Saphez , Seffey , Seflfez , 
Seifez. Saffais. 

Saponariae , Saponaria , 
Savonnières-lès-Toul. Sa- 
vonières, 

Saraburg comitatus, Com- 
té de Sarrehourg. 

Saravus , Sara , flumen 
Sarrœ, Saruba, Sorr fluvius. 
La Sarre. 

Sarbeling. Zarheling, 

Sarcophagus , Gercués , 
Sercuel, Ourdies. Cercueil, 

Sarixin. La Forge, 

Sarmanmasnil , Xarman- 
mesnil,Xarmanmesny, Xer- 
mamesny. Xermaménil, 

Sarminsis , Scarmensis , 
Scarmis, Skarmensis pagus. 
Carme {pays de). 

Saroensis pagus, Sara- 
chowa superior, Saravensis 



pagus. Pays arrosé par la 
Sarre. 

Sarrech, Sarrecken, Sa~ 
reck, Sareik, Saravicum vel 
Saracum. Saarecke, 

Sasiriacum, Sasere, Sasi- 

reium , les dous Saizereis , 

I les Grande et Petite Saize- 

rais. Saizerais, 
I Sasurse, Salsurae, Saus- 
I suriae, Sasures, Saussures , 
: Soubzure. Saulxures-lès- 

Nancy. 
I Sauseru, Sausurus. Sans- 
senrupt. 

Sauvageon. Renémont, 

Sauxuretes. Saulxerotte, 

Scannis, finis Scannusis et 
Scannisis, Xame, Xames lès 
Thiaucourt. Xammes, 

Scarponna , Scarponâ , 
Scarbona, Scarponnse, Sar- 
pannes, Xarpenne, Xarpai- 
gne, Xerpanne, Xerpagnes, 
Serpaigne, Serpanne , Xer- 
paigne, Serpagne, Sanpon- 
ne, Scharpeigne, Charpei- 
gne. Scarpone, 

Scarponensis comitatus , 
pagus Scarponinsis , Scar- 
poniensis pagus , Scarpo- 
ninse, comitatu* Carponen- 
sis, pagus et comitatus Met- 
tensis seu Scarponensis, co- 
mitatus Sarpontensis, Eccer- 
ponensis. Le Scarponais, 

Schalhenbach (?), Schal- 
kenbach, Sçhalkbach, Schal- 
quenbach. Schalhach, 

Scribulum, Scrubu/um , 
Scropolae, Scopulae, Scro- 
pula, Scrupulae, Seronae (?), 



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— 305 — 



Scropulœ , Scripulœ , Es- 
crouvles, Acrouves , Escro- 
wes. Ecrouves. 

Sechamp , Seccamp , Sé- 
chant, Siccus campus. Se- 
chatnp, 

Seinte Geneviève desor 
Acey . Sain te- Geneviève. 

Selme (?) . Salm {pays dé), 

Semenges ^ Semanges , 
Summingen , Soubmange. 
Zommange. 

Semita, Cyon. Sion, 

Seoterei, Synterei, Sain- 
teri, Sainlereium, Saintrey, 
Cintrey, gaîntrel, Centry, 
Sainterey. Ceintrey. 

Seroucort, Xirocourt suz 
Madon, Syrocourt, Xero- 
court , Siraucourt. Xiro- 
court. 

Serra. Serres. 

Sesanivilla , Seseravilla , 
Sesaraivilla. Séranville. 

Sicramrio curte, Crun- 
curt, Crincurt, Craincort, 
Criencourt, Greincourt, Gra- 
nicuria , Craiocourt-sur- 
Seille. Craincourt. 

Siglini curtis, Siclini cur- 
lis,Silinicurtis, Silliencourt, 
Slaincourt, Sellancourt. 5e- 
laincourt. 

Sionni villa , Suainviller, 
Snenviller , Sewonviller. 
Sionviller. 

Sires, Syrey, Sireis, Si- 
reys, Cireis, Siré. Cirey. 

Sisseiacum , Sessiacum , 
Sisseium , Sissei , Xexey , 
Sexey la Lamouse, Sexey 
Lanouze, Sexey Lamouse. 



Sexey-<LUX-F orges. 

Siverey, Syverey, Seve- 
rez , Severy , Sivry-Val- 
Sainte-Marie. Sivry. 

Sodrunni villa, Sendronis 
villa, Sendruvilier, Sindro- 
nis villa, Sendronviller. San- 
dronviller. 

Soiruy , Soirui davant 
Nancey, Soiru, Sorroy, Sol- 
rup lès Nancy, la Neuve 
Soiru. Le Saulrupt, 

Soissons, Sixon, Xixon, 
Soixon, Sixons, Xeon. Xon. 

Soma fluvins, Some. La 
Zorn. 

Soumeiville. Soméville. 

Soveraincourt, Souvrain- 
court, Souvereincourl. Soui- 
veraincourt. 

Sowaquesançe, Xeuaque- 
sange , Xouagsange. Xoua- 
xange, 

Sparsbrott. Sparsbrod. 

Sladonis, Stodonis, Es- 
tons , Atons , Athons , Es- 
thons, Atos ultra Pontem , 
Acton, Etton devant le Pont, 
Hatton. Atton. 

Stainbach. Steimhach. 

Steinsilide,Stensel, Stein- 
sal , Sleinzel , Niderslein- 
selle , Steinsel-Bas , Stene- 
sel. Niderstinzel. 

Stranshof. Stranhof. 

Suetensis pagus , Sugen- 
tensis, Suggentinsis , Sug- 
gentensis, Sungintensis, co- 
mitatum Suentisiacum , 
Suentisium, pagus Saginten- 
sis , comitatus Soîntensis , 
Segentensis , pagus Seginti- 
21 



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— 306 — 



sis, comitatas Sanctensîs, 
pagus SagatÎDsis. Le Sain- 
tois, 

Suiza (?), Solda, Xouces. 
Xousse, 

Suris, Seuris, Cureœ, Cu- 
rées, Xuraè, Sures. Xures. 

Sutsolingas , Zuzelinga , 
Sucelingae, Solzelingen, Sot- 
zeliu, Zucelenges, Zucelan- 
ges, Zutzeling, Zuccelenges, 
Zotzeling. Sotzeling, 

Syrsenges. Xirxange. 

Tainche (le rupt de la). 
Saint-Thièbaut. 

Tamcolvilla , Tanconis 
villa, Tecchonis villa , Ten- 
chere, Tencheres. Tancon- 
ville, 

Tasey , Taysey , Tazey , 
Taisey. Thézey-S^-Martin, 

Terna (nemus). Ternes, 

Terrowain (Le). Le Ter- 
rouin. 

*Terthra, Terlra, Ter- 
truni. 

Tesselingen, Desselanges, 
Tesseling. Desseling. 

Theauoort, Thealdicuria, 
Theoldi curtis, Theaucourt, 
Thiocourt,Thiacort. Thiau- 
court. 

Thiadi villa, Thiavilla. 
Thiaville. 

*Thiebehaie. 

Thil, Ty. They. 

Thomasfalerhoff. Tho- 
maéthal. 

Thoron, Tiullon, Tollon, 
Thourons, Thouroins, Tou- 
rons. Toulon, 



TibamesDi, Theobalmas- 
nil, Theobalmesnii, Thîé- 
baut manil , Thiébaut mas- 
nil, Thiébaulmesny, Thié- 
baménil. Thiébauménil, 

Tillon. F leur 'Fontaine, 

Tincheri, Tinkerey, Tin- 
krey, Tyncreium, Tinque- 
rey. Tincry, 

Tombellum. Le Tombel, 

Tonbelennes,Tombeleine, 
Tombellaines, Tombellaine, 
Tumulus Alanorum, Tôm- 
blaine - aux - Oies. Tom- 
b laine, 

Tontonis villa , Tantonis 
villa , Tantonvilla , Totoni 
villa, Tantumville. Tanton- 
ville, 

Tomai, Tomo/, Tournoi, 
Tournoy. Tonnoy, 

Torreium , Tourey, To- 
rey, ïhourey. Thorey, 

Torviler, ïorvillare, Toir- 
villeir, Toirviler, Torviller, 
Dorswiler, Torvilleir, Dor- 
neswilre, Dorswilre, Torvil- 
1ers , Torchwilla , ïourvii- 
leirs,Dorwilre. Torcheville. 

Toullo , Toulo , Tullou , 
Tûilon, Thelou, Thelodium, 
Tello, Thouloud, Thoulon. 
Thelod, 

TouUon, TuUum Leu- 
chorum, Tullio, civitas Leu- 
chorum , Tullum oppidum , 
Leucus et Leutia, Tullo ci- 
vita, Leuchorum urbs, Leu- 
corum oppidum, Leucho- 
rum civitas , Tulla , Leucha 
urbs, Tullium. Toul, 

Tramons ad fontem, Tra- 



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— 307 — 



moDt Lajux, TramonMa- 
Jus. Tramont'Saint'André. 

Tramons Lassus , Tra- 
mont - la - Sus. Tr amont" 
Lasstis. 

Tremblée urt , Tremble- 
cort, Tramblecourt, Tran- 
blecourt , Tramblecort. 
Tremblecourt. 

Trien, Erien, Trez. Le 
Trey. 

Trois-Fontaines. Imling. 

Trondolae, Trondae, Trun- 
dlae Trundies, Trondeles, 
Trundes. Trondes, 

Truchstein, Durchelstein, 
Truclisten , Turcheslein , 
Turcestein , Turkestein , 
Turchesten , Durchestein , 



Druchetein , 
Durkesteîn , 



Turkenstein , 
Burkestain , 



Durquesleim,Dursquestain, 
Turkstein , Tricqueslain , 
Turquestin. Turquestein, 

Tuillacum , Tulliacum , 
Titiliacum, Tulley, Theu- 
ley , Theulley aux grouzel- 
les, TheuUy aux grouselles. 
Thuilley-auX' Groseilles, 

Tullensis pagus, Tuilense, 
comitatusTuUensis. Le Tau- 
lois. 

*Turnugo villa. 

Tyriacum, Tyreium, Ty- 
reî. Thirey. 

Ulmae, Ourmes, Ormes- 
sur-Madon. Ormes-et-Ville. 

Unvisin ou Uuyisin , Eu- 
visin. Euvezin. 

Unzonis curtis (?) , Gon- 
soncuria. Gossoncourt. 



Urvillare, Urvîlare. Hur- 
viller, 

^ Val (Le). Laval. 

Valcnes, Valleheis, Val- 
leis , Valleheiz , Valheys. 
Valhey. 

Valdembourg. Valtetn- 
bourg. 

Val de Vaxi, de Vexi, de 
Waxelz. Val-de-^Vaxy. 

Valen près de Mersprich. 
Vahl. ' 

Valgrange (La), Là Malle 
grainge, La Mallegrange lès 
Nancy, La Vieille Malgran- 
ge. £ a Malgrange. 

Valleracht (La), Sainte- 
Marie. La Vallerade. 

Vallis curia, Walecort, 
Walco. Valcourt. 

Vallis de Faus , Vaulz de 
Fauiz. Val-des-Faulx. 

Vallium pagus et comita- 
lus. Vaux {pays des,) 

Valloys. Vallois. ^ 

Valtreuze (La),Valthous. 
La Yalthouse. 

Vardenois , Verdenois , 
Wardenay, Vardenal. Ver- 
denal. 

Varsienville. Vaxainville. 

Vaxei, Vexi, Waxei, Vai- 
xei, Waxelz. Vaxi, 

Vecterneia curtis, Veter- 
negio curte, Vitrenei cur- 
tis, Viterneicurt , Vitrenei- 
cort, Vitregnecourt , Viter- 
nicort, Vilrigneicorl, Verti- 
gnécourt près Hédival , Vi- 
trignicort. Vertignécourt. 

Veiher, Weyer. Voyer, 



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— 308 — 



Veile, VyeHe. Velle^-^ur- 
Moselle. 

Velaicort , Gillocourt , 
Gelocourt, Velacourt. Gé- 
laueourt. 

Velascort , Vellascort , 
Velascurt, Velacori, Velàs- 
corlh, Vellacort, Vilescort, 
Valacort. Villacourt. 

Vellanis , Villanis sub 
Amantio Castro , Villelnes , 
Vileines. Velaine - sotis- 
Atnance. 

Velleniœ, Villaines, Vel- 
laines. Velatnes (près Véze- 
lise). 

Veltbaringen, Helerînga, 
Welteringon , Helgeringa , 
Heilleringen , Hcigering. 
Hellerxng. 

Venerzey. Vennezey. 

Venna, Vennes , Vannes- 
le-Château, Vannes-le-Châ- 
tel. Vannes, 

Venneiz. Veney. 

Vergavilla , Wargaville , 
Wargavilla , Wargauville. 
Vergaville. 

Vermelière (La), La Ver- 
meilliére. La Vermilliere, 

Vermensis (pagus) , le 
Varmois , Vermodium. Le 
Vermois. 

Veroncorl , Veroncuria , 
Veroncourt, Vroncoart-sur- 
Brénon. Vroncourt. 

Vetusta villa , Vievilla , 
Viesville, Viesville en Heys. 
ViezYÎlle. Viéville-en-Haye. 

Via mercatoria. Mar- 
chands {chemin des). 

Via y eins. Vieux-Chemin. 



Viaucelle. Viacelle. 

ViefChastel. Le Vieux- 
Château. 

Viel Astre , le Viez Aitre 
delez Nancei , le Vies Aitre 
devant Nancey. Saint-Jean. 

Vilers, Vilers desor Nan- 
cey, Villers devant Nancy. 
Villers-lès-Nancy. 

Villa en Vermois, Villa 
in Vermodio, Ville-au-Ver- 
mois. Ville-en-Vermois. 

Villa, Villa supra Mau- 
dum. Ville-sur-madon. 

Villa Stephani. Viterne. 

Villa Vidiliaca, Vedelia- 
cum, Videliacus, Villeyupi. 
Villey-Saint-Etienne. 

Villare , Villers , Villeir, 
Viller-Iés-Lunéville. Viller. 

Villare, Viller lès Moyve- 
ron . Viller S'iès - Moivron. 

Villare, Villers, Villers 
desoubz Prigney. Villers- 
sous-Prény. 

Villaris, Vileirs. Villers- 
en-Haye. 

Ville. Velle. 

Ville on vaul Sainte Ma- 
rie , Ville près Mousson. 
Ville-au- Val. 

Villecelz, Vilecelz, Ville- 
selz sus Trien , Villecel sus 
Erîen, Vellesel sur Trez. 
Vilcey-sur-Trey . 

Viïlenœ, Villeniae, Valle- 
niae , Villennes , Vellaine , 
Velaine entre les bois , Ve- 
laine les bois, Velaine-aux- 
Bois. Velaine-en-Haye, 

Villericurtis. Viller court. 

Villers le Proud'hon. Ft7- 



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— 309 — 



1er s-le-Prud' homme. 

VillersprèsVézelise. Vil- 
1er s. 

Villevacort , Villevau- 
court, Veullevaulcourt. Vi- 
valcourt. 

Vindera, Vinderia, Ven- 
deria, Venderiae, Vanderiae, 
Wandières, Vendières, Ven- 
dièredessoubzPreney. Van- 
dières. 

Vindopera , Vendopera , 
Venduevre , Vandalorum 
opus. Vandœuvre. 

Vineolae, Vignueles, Vf- 
gneuUe - sous - Saffais, Ft- 
gneules. 

Viterimont, Viteremont , 
Velerimoni, Vetrimonl. Ft- 
trimont. 

Vililiagus, Vitilacus, Uti- 
liacus , Vidiliacus , Videlia- 
cus , Viliacus , Villeiura le 
sec , Villers le sec, Villey le 
sec lez Gondreville, Villey- 
la-Montagne. Villey-le-Sec. 

Vitriacum, Wutrei, Wie- 
try, Vuterei, Wuterei, Wu- 
trey, Vitreyum, Witrcy. Vi- 
trey. 

Vivarium prope Sarburch. 
Viviers, 

Vizilium, Vixilium, Vize- 
risia , Vizelise , Vézelisse , 
Vezelisia, Vizelixe, Veseli- 
sum. Vézelise. 

Vizuzia fluvius, Viososa , 
Vernise, Vernize, Veososa, 
Vyzuse, Vezuse , Vezuze. 
La Vezouse. 

Voiriocourt, Voirnecourt. 
Varincourt. 



Voickerswiller (?), Wec- 
kersweiller. Veckersviller, 

Vosegus 5 Vosagus , Vo- 
gya. Les Vosges, 

Vouey (lou). Le Voué. 

Vrahelvingen, Fraquelfin, 
Vrachelvingen , Felckelfing. 
Fraquelfing. 

Wabrinsis pagus, Vabrin- 
sis, Wabrensis, Vabrensis. 
La Voivre. 

Wacruncurt. Vacron- 
court. 

Wadegneiz , Vaudigny- 
sur-Madon. Vaudigny. 

Waldinî villa, Vualdini 
villa, Wandinivilla, Vaudcm- 
ville , Waudeville , Wade- 
ville , Waidevilla , Waide- 
ville , Vaudeville-sur-Ma- 
don. Vaudeville. 

Wale, lou Vault de Boin- 
moustier. Val-de-Bon-Mou- 
lier. 

Wallas. Voila. 

Wandelevilla , Wandilin- 
villa, Vandelinvilla, Wan- 
delainvilla. Vandelainville. 

Wandelini villa, Wandini 
villa, Wandelainvilla, Ven- 
deivilla , Vandelenville , 
Wandeleinvilie,' Wandelain- 
ville. Vandeléville, 

Waneneymont , Vene- 
mont. Voinémànt. 

Warchovile, Warcovilla, 
Guarchowilla. VarcovilU. 

Warengesi villa, Vuaren- 
gisi villa , Varengisi villa , 
Warigis villa, Waregevîlla , 
Varengevilla, Waringi villa. 



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— 310 — 



Warempgeyyile, la Grande 
et la Petite , la Haute et la 
Basse-Yaradgéville. Varan- 
géville. 

Warningas (?) , Wirmen- 
ges, Warminga, Wurmyn- 
gen, Virmanges, Virmingen. 
Virming. 

Warnugo curtis, Vivi cur- 
tis, Warnecuria, Varnecort. 
Vannecourt. 

Waspervillers, Walsper- 
villers. Yasperviller, 

Watermasnil , Watemas- 
nil, Watiermasnil, Waithie- 
mesnil , Voithiemesnil. Va- 
thiménil. 

Wauldrecourt. Vaudre- 
court. 

Weheviler, Wehiveler, 
Vihuvilleir, Vihivilleir, Vy- 
hivilleir, Houyviller devant 
Lunéville, HuWiller, Huvil- 
1er, Vihuviller, Huviller. 
Jolivet. 

Weivre (La), la Weyvre, 
Wevre, Morigneiwevre, Mo- 
ringneweivre. La Voivre (c"« 
de Glonville). 

Weivre (La). La Voivre 
(c«»« d'Ormes). 

Weivre (bois de la) dar- 
rier S. Vincent. La Voivre 
(c"« de Maizières). 

Westrçich. Westrich. 

Wpvra, Weivra, Wevria, 
Wevre, Weivre. La Voivre 
(c"« de Bouccj). 

Wibersweiller, Wiéber- 
weiller. Vibersviller. 

Widirgoldesdorff (?], Bu- 
destorf, Buderstorff, Ben- 



derstorf , Widersdorflf, Bu- 
dersdorff, Buderstroff, Bi- 
derstroff. Bidestro/f. 

Widranges , Vidranges , 
Wittrengen , Widrengen. 
Videlange» 

Wihoth, Vehez, Weho. 
Vého. 

Willardesdorff (?),Alber- 
torff ,Auberstorff , Albestorflf, 
Aubestorf , Alberstroff, Al- 
bestroph. Alhestroff, 
Wilre, Wilre proche S*- 
Quirin. Courtegain. 

Wilsperg, Yilsperg. Vils- 
berg, 

Wintersberg. Vinters- , 
bourg, 

Wintremunt , Wintre- 
mont, Vitremont. Vintre- 
mont, 

Wiricurt , Evereicurt , 
Wiricort, Werecort, Wire- 
cort, Veilecourt, Voure- 
court. Virecourt, 

Wissa,, Wisse , Vyce , 
Wysse,Wiss in Vred, Weis. 
Vuisse, 

Witerboch , Vitersberg , 
Vittersberg. Vittersbourg. 

Witonisvilla, Wytonville, 
Witonville. Vittonville, 

*Woldesinguesilla. 

Xourdaille. Xoudailles. 

Xuylleyum , Suleium , 
Cheulei, Chewuley, Suil- 
leium , Fullei , Xeuillet. 
Xeuilley. 

Ybegney, Bigny. Ibigny, 

Ygneis. Igney. 

Zielingen, Zillingen. Zil- 
ling. 



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APPENDICE AU DICTIONNAIRE GÉOGRAPHIQUE. 



CARTE DU DÉPARTEMENT DE LA MEURTHE AU X® SiéCLE. 



J'ai eu ridée de donner, comme appendice au Diction- 
naire géographique de là Meurthe, une carte du dépar- 
tement au X® siècle, c'est-à-dire renfermant tous les noms* 
mentionnés jusqu'à cette époque dans les diplômes et dans 
les historiens ou sur les monuments numismatiques. Je 
leur ai conservé , sauf de très-rares exceptions*, la forme, 
parfois barbare, sous laquelle je les ai rencontrés. 

Cette carte est une sorte de résumé du Dictionnaire, 
en ce qui concerne les temps anciens ; elle permettra d'em- 
brasser d'un coup-d'œil la physionomie que notre contrée 
présentait au x« siècle. 

Toutefois , il ne faudrait pas croire que les lieux indi- 
qués fussent les seuls qui existassent alors : il y en avait 
certainement un bien plus grand nombre, parmi lesquels 
les uns ne se trouvent pas dans les documents qu'on pos- 
sède^ les autres y sont rappelés sous des dénominations qui 

i. On trouvera leur équivalent moderne en recoorant kV Index 
placé à la saite da Dictionnaire, 

2. Notamment pour Toul et Sarrebourg : aux formes Toullon , de 
Plolémée, et Ponte-- Sarvix, de ritinéraire d'Antonin, qui est 
certainement une faute de copiste , j*ai cru devoir substituer celles de 
Tullum et Pons Saravi, 

3. C'est ce qui a lieu^ notamment, pour quelques chefs-lieux de pagi 
ou de comtés , qui existaient inconleslablemeot alors , comme Blà- 
mont^ Vaudémont et Dabo, et pour des établissements religieux dont 
la fondation est antérieure à la fin du x^ siècle : le prieuré de Saint- 
Quirin, par exemple. Dans ces cas, un signe conventionnel remplace 
le nom. 



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I 



— 3i2 — 

ne permettent pas de les reconnaître, plusieurs, enfin, ont 
disparu à des époques plus ou moins éloignées , sans que 
leurs noms soient parvenus jusqu'à nous. Cest ce dont on 
peut s'assurer en interrogeant les titres des établisse- 
ments religieux, principalement ceux du prieuré de Sa- 
lone, imprimés dans V Histoire de l'abbaye de Saint- 
Denis, par Félibien. 

Lorsque les traditions locales au sujet de villages dé- 
truits, m'ont permis de hasarder des attributions sur les 
dénominations qu'ils portaient, j'ai reproduit leur nom, mais 
sans y joindre de signe indiquant leur position géogra- 
phique. ^ 

Afin de donner plus d'intérêt à la carte , j'y al figuré , ù\ 

d'une manière aussi exacte que possible, la circonscription * 

des trois diocèses dans lesquels notre territoire était com- /i 

pris : celui de Toul, à V ouest et au sud; celui de Metz , ; } 

au nord et à l'est; enfin, celui de Strasbourg, dans une ^ ; 

faible partie de cette dernière région. -. 

J'ai aussi marqué , mais sans oser fixer leurs limites , 
les divisions administratives ou féodales : les pagi , ves- 
tiges de la période gallo-romaine ; les comtés , traces des 
temps carlovingiens. Ces indications m'ont été fournies 
par les textes mêmes des diplômes. 

La carte qui accompagne V Histoire de Toul et celle que 
Dom Calmet a placée en tète de V Histoire de Lorraine , 
donnent les anciennes circonscriptions , soit pour la Lor- 
raine, soit pour le diocèse de Toul, mais d'une façon 
passablement confuse. La mienne, n'embrassant qu'un ter- 
ritoire peu étendu , a l'avantage d'être plus claire et plus 
facile à consulter. Je suis loin , toutefois , de vouloir la 
présenter comme parfaite : c'est seulement un jalon qui 
pourra servir de guide; un essai qui amènera peut-être 
des travaux du même genre , meilleurs et plus complets. 



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LISTE 

DES MEMBRES DE 14 SOGIÉTË D'ÂRGHËOLOGIE. ^ 

PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 
Bnrean de la Société ponr l^année 1863. 

Président : M. Henri Xiepage. 

Vice-Président : H. Alexandre Geny. 

Secrétaire perpétuel : M. le baron Ghierrler du SCast. 

Trésorier, Secrétaire honoraire : M. Tabbé GhiUlaume. 

Bibliothécaire archiviste : H. Alexandre de Bonneval. 

Secrétaire annuel : M. Léon BKougenot. 

Secrétaires adjoints : BiM. Lucien "Wiener et Edouard Bour. 



Agent comptable de la Société : M. Fuel, me Saint-Dizlér, 1^. 
Meinbres honoraires. 

A. Brun, ancien préfet de la Mearlbe. 

Buquet (le baron Alfred), maire de Nancy, dépoté de la Mearthe au 

Corps législatif, membre da Conseil général. 
Caumont (de), directeur de la Société française pour la conservation 

des monuments historiques. 
Faye, membre de Plnstitot (Académie des Sciences), ancien rectear 

de TAcadémie de Nancy. 
Iienglé (Albert), ancien préfet de la Mearthe. 
Monet, ancien maire de Nancy. 
8aint-Faul (de), préfet de la Meorthe. 



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â 



Membres titulaires''. 

fta TlUe de Blireooiirt, représentée par son Maire. 

MM. 

Alexandre de Bonneval, propriétaire. 

Alnot (Loais), soas-coiiser?alear du Musée de Nancy. 

Anoelon^ doctenr en médecine à Dienze. 

André, entrepreneur. 

André (Edouard), à Paris. 

Arnaud, pharmacien. 

Aubry (Maurice), ancien représentant des Vosges , banquier à Paris. 

Audiat, substitut du procureur général près la Cour impériale. 

Autrecwort (d'), propriétaire. 

Baoourt (de), ancien ambassadeur. 

Balland (l'abbé), curé de Plombières (Vosges). 

Balland (Pabbé Justin) vicaire de la paroisse Saint-Nicolas à Neuf- 

château (Vosges). 
Baltbasard (l'abbé), Ticaire à Nolre-Dame-des- Victoires, à Paris. 
Baraban, a?oué au tribunal. 
Barbant, pharmacien. 
Barberot, ancien greffier. 
Barbey, propriétaire. 

Barbier (l'abbé), professeur d'éloquence sacrée au grand séminaire. 
Bamage (l'abbé), professeur d'histoire au grand séminaire. 
Barthélémy (Edouard de), auditeur au Conseil d'État, secrétaire du 

Conseil du Sceau des titres, à Paris. 
Bastîen, ancien notaire. 
Bataille, ancien notaire, à Haroué. 
Bataille, propriétaire à Toul. 
Baudard (l'abbé), ancien supérieur de séminaire, curé de Goussey 

(Vosges). 
Beau, avoué an tribunal. 

* Les personnes dont le nom n'est suivi d'aucune indication de lieu, 
ont leur résidence à Nancy. 



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III 

Beaufort de Ctollenoneourt (Amédée de)> propriétaire. 

Beaupré, conseiller à la Coar impériale , membre de TAcadémie de 

Stanislas. 
Beaupré (Emile). 

Beauvau-Craon (le prince de)^ séoatear, président dn Conseil général 
de la Menrlhe. 

Bégel (l'abbé); ancien caré de Laitre-soas-Amance^ k Dommartin. 

Bègue, commissaire de police do canton ouest. 

Bellot-Tergey, à Bar-le-Dnc (Meuse). 

Benoîst (Arthur), subsUlnt du procureur impérial à Saint-Dié (Vosges). 

Benoît (Louis), propriétaire à Berthelming, membre dn Conseil d'ar- 
rondissement. 

Benoit (Arthur), propriétaire à Berthelming. 

Berbain (L.-S.), propriétaire à Charmes-sur-Moselle (Vosges). 

Berger de Xîvrey, membre de llnslitut, conser?atear de la Biblio- 
thèque impériale, à Paris. 

Berlet (Edmond), avocat à la Cour impériale. 

Bernard, avocat à la Cour impériale, membre du Conseil municipal . 

Bernard, docteur en médecine h Dieulouard. 

Bert, avoué à la Cour impériale. ' 

Bertin(le docteur £ugène),professeur suppléante TÉcole de médecine* 

Besoin, architecte diocésain, à Bayonne (Basses-Pyrénées). 

Birglin (Emest), architecte à Bar-le-Duc (Meuse). 

Boîselle, ancien vérificateur des poids et mesures. 

Boiteux (rabbé), curé de Saizerais. 

Botta aîné, propriétaire. 

Boulangé, ingénieur des ponts et chaussées, à Paris. 

Bout (Edouard), rentier. 

Bout (Charles), artiste peintre à Lunéville. 

Bouroier de Tillers (le comte Charles), député des Vosges au Corps 
législatif, à Paris. 

Bourgeois (Pabbé), chanoine de la Cathédrale. 

Bourgon (Dieudonné), commis-greffier à la Cour impériale. 

Bonrgon (Jules), banquier. 

Bourgon (Léonce), négociant. 

Boursier (Henri), notaire. 



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IV 

BouteOlier (de), anden officier d'artillerie, secrétaire perpétael delà 

Société d'Histoire et d'Archéologie de la Moselle* 
Bouvier (de), cODsei lier à la Goar impériale. 
Bonsey de Champagne (le comte de), à Paris. 
Bretagne, directear des contribatioDS directes . 
Breton (l'abbé Charles)^ à Harooé. 
Briaude-lAmarobe^ propriétaire. 
Bmneau (Albert). 

Buffet (Aimé), iogénlear des ponts et chaussées, h Paris. 
Butte (Alexis), propriétaire. 
Buvîgnier (Charles), à Verdan-sar-Mense. 
Omroj (de),aDcieD officier sopériear d'état-major. 
CUiste, professeur de dessio an Lycée impérial. 
Casse (Camille), négociant à Lanérille. 
Causier-Irfdiaye, négociant. 
CUiye, avoaé an tribunal. 
Chabert, membre de l'Académie de Metz. 
Champagne (l'abbé), Ticaire à Neafchàteaa (Vosges). 
Chanzy, jageaa tribunal de Saint-Dië (Vosges). 
Chapia (l'abbé), caré de Vittel (Vosges). 
Chariot (l'abbé), chanoine honoraire. 
Chariot, conseiller à la Conr impériale. 

Chariot (Edouard), garde-général des forêts k Gondrecoart (Meuse). 
Chariot (Alexandre), juge au tribunal de Remiremont (Vosges). 
Charmoy, entrepreneur. 
Chartener (6. -G.), propriétaire à Metz. 
Châtelain, architecte, conserTateur des édifices diocésains, membre 

du Conseil municipal. 
Châtelain, ancien négociant. 
Chevalier^ avoué à Toul. 
Ohrestien de Beauminy, avoué au tribunal. 
Christophe, lithographe. 

Ciroourt (le comte Arthur de), à Fontainebleau (Seine-et-Marne). 
Clarinval^ architecte du département des Vosges pour Tarrondisse- 

de Mirecourt. 
CoUenot père> propriétaire. 



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Collenot (Louis), maire d'Âmance. 
Collenot (Félix), étudiant. 

Colnot (rabbé), curé de Roavres-en-Saintois (Vosges). 
Contai (Stanislas), avoaé au tribanal. 
Corrard des Essarts, architecte. 

Cosserat (Jales), principal da collège de St-Âmand-Ies-Eanx (Nojrd). 
Cosson (Maarice), avocat à Lunéville. 
Cournault (Charles), propriétaire à Halzéville. 
Courtois, maire de Fronard. 
Crépin, notaire. 

Creton, professeur an collège dePont-à-Mousson. 
Cuny, architecte de la ville de Lunéville. 
Daubrée, bijoutier. 
Déblaye (l'abbé), curé d*Imling. 
Degoulin, président du tribunal de Verdun-snr-Meuse. 
Delalle (Mgr), évêque de Rodez, ancien vicaire-général de Ntncy. 
J>eiiiaidy (Oscar), avocat. » 
J>einay, rentier. 

Dîdron aîné, directeur des Annales archéologiques, à Paris* 
Dîetz, banquier. 

Dîeudonné, propriétaire à Pompey. 

Dîgot (Aug.), docteur en droit, membre de l'Académie de Stanislas. 
DœrfUnger (Alfred)^ caissier du comptoir Bourgon. 
Dolard de Myon (le comte), propriétaire. 
]>uoourrau, négociant. 
J>ufour (Antoine), licencié en droit. 
Dufresne, conseiller de préfecture, à Metz. 
Diunont, juge an tribunal de Saint-Mihiel (Meuse). 
Bupont de Romémont (Louis), propriétaire. 
Duprat, professeur au collège de Lunéville. 
Durand (l'abbé), curé de Greui (Vosges). 
Durand (Léon), receveur municipal à Eemiremont (Vosges). 
Élie père, propriétaire. 

Élîe-Baîlle, président de la Chambre de Commerce, membre du Con- 
seil municipal. 
Élie (Edmond), négociant. 



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VI 

Wtçéft (1® baroD Casimir de Xi*), aDcien dépaté, à Paris. 

S«pée (le baron Marciea de là*), à Paris. 

Espée (Henri de là*), à Paris. 

Faucheux» professeur à Paris. 

Fériet (Albert de), avocat ë la Cour impériale. 

Ferry (Pabbé),profes8ear au collège de Vie 

Ferry-Mîllon (Édoaard)^ avocat à Stiot-Dié (Vosges). 

Fèvre, notaire. 

Foblant (Maurice de), avocat, ancien représentant de la Mearlhe. 

Fourier (Xavier), propriétaire à Ligny (Meose). 

François, ancien notaire. 

Fremotte, peintre-verrier à Neafchâteau (Vosges). 

Oaigoère (Ëagène). 

Oallet (rabbé Gbarles), vicaire-général da diocèse de Saint-Dié. 

Gaspard (Emile), notaire à Mireconrt (Vosges). 

Ckiuvain (Charles de), propriétaire. 

€frany (Alexandre), propriétaire, membre dn Conseil municipal. 

Georges (l'abbé), curé de la Cathédrale de Toul. 

Oérando (de), directeur des contributions indirectes. 

Gérard (l'abbé), curé de la paroisse Saint-Christophe, à Neufchâteaa 

(Vosges). 
Gérardm(Pabbé), aumônier de la maison dn Saint-Cœur de Marie. 
Germain, juge d'instruction au tribunal de Sarrebourg. 
Gillet, vice-président dn tribunal. 
Giot-Préfontaine, avoué an tribunal. 
Godfroy, ancien médecin. 
Ctondneoourt (le comte René de), conseiller de préfecture à Amiens 

(Somme). 
Gonneville (de)^ propriétaire. 

Gouy (Jules), propriétaire à Renémont (commune de Jarville). 
Gouy (Albert), ancien officier d'étatrmajor. 
Gracieux (Jules). 

Grand'Eury (l'abbé), curé de Frémonville . 
Grandjaoquot (l'abbé), ouré de Sanzey. ^ 

Chrandjean (le docteur), professeur à l'École de médecine, membre 

du Conseil municipal. 



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VII 

Gravier (Augaste), professeur de physique au séminaire de Stini-Dié 
(Vosges), 

Grîdel (l'abbé), chanoine de la Cathédrale. 

Grosjean (Émi\e), ancien capitaine d'artillerie de marine, à Spincoôrt 
(Mease)* 

Guérard, directeur de la Caisse d'épargnes et du Sfont-de-Piété. 

Guérin père, propriétaire à Lunéville. 

Guérin, ancien notaire. 

Guerrier du SCast (le baron), ancien sous-intendant militaire, prési- 
dent de l'Académie de Stanislas. 

Guillaume Tabbé), chanoine honoraire, aumônier de la Chapelle 
ducale de Lorraine. 

Guinet fils, eutrepreneur. 

Guyot (l'abbé), aumônier de l'hospice Saint-Julien. 

Guyot (l'abbé), professeur de mathématiques au petit séminaire de 
Pont-à-Moosson. 

Guyot de 8aint-&emy, juge suppléant au tribunal. 

Haldat du Xiys (Charles de), propriétaire. 

Bamonville (le vicomte Louis d'), maire de ManouTille. 

Barfort fils^ vitrier. 

Harmand (Henry), secrétaire de la légation française près S. M. le 
Roi des Pays-Bas. 

Bausen (Pierre d'), propriétaire. 

BaussonviUe (le comte 0. d'), ancien dépoté, à Paris 

Heoquet, employé de commerce h Vitry-le^ François (Marne). 

Henriot, juge de paix à Bar-le-Duc (Meuse). 

Henry, professeur d'histoire au Lycée impérial. 

Hinzelin, agent-général des écoles. 

Hinzelin (Alphonse), rédacteur de H'ImpariiaL 

Boffer (l'abbé), de Phalsbourg, prêtre missionnaire, curé de Louis- 
ville (Ohio), Etats-Unis (Amérique). 

Huguet, professeur à l'Ecole normale primaire de la Meurthe. 

Humbert, architecte. 

Humbert fils, conducteur des travaux de la ville de Nancy. 

Huot (l'abbé), curé de Charmes-sur-Moselle (Vosges). 

Jaoquot (F.), chef d'institution. 



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Vlll 

Joly, architeetei bibliothécaire de la ville et couservalear da Musée 

de LoDéville. 
Joly-Lahérard, juge de paix à Épioal (Vosges). 
Keller (Edmond)^ propriétaire k Lanéville. 
SJeîn (rabbé), curé de Bourgaltroff. 
ftaoasse (Pabbé), coré d'Haussooville. 
ftafshasse (Ferdinand), avocat à la Cour impériale. 
ftacour (de), ancien maître des requêtes , à Yigneulles (Meuse). 
ftaorolx, professeur d'histoire à la Faculté des Lettres, membre de 

TAcadémie de Stanislas. 
fta riise (Oswald), étudiant* 

fta Oabbe (de), président du tribunal de Neufchàteau (Vosges). 
fta Aanœ (Gustave de), propriétaire à Saint-Mihiel (Meuse). 
Ia Irfukoe (Albert de), ancien officier, à Saint-Mihiel (Meuse). 
Iridlemand (l'abbé), chanoine de la Cathédrale, ancien professeur de 

belles-lettres. 
Iridlement (Charles), propriétaire. 
Xrfdlement (Louis), avocat à la Cour impériale. 
Iridlement (François), propriétaire. 

IriOlement de Mont (Frédéric), capitaine d'artillerie, à Strasbourg. 
Aamaise, peintre à Lunéville. 
XAmbel (le comte Alexandre de), maire de Fléville, membre du 

Conseil général de la Meurthe. 
Aambel (le vicomte Paul de), au château de Fléville. 
IrfinibUn (l'abbé), vicaire général du diocèse de Bourges. 
Aandreville (le comte Edouard de), propriétaire. 
&fmdrevîUe (le comte Victor de), membre du Conseil général de la 

Meurthe. 
Aandrian (de), baron du BKontet, propriétaire. 
&anglard, agent d'assurances. 
Kapaîx (Coqs tant)], graveur. 

lAprevotte (Charles), propriétaire à Mirecourt (Vosges). 
Irfiroher^ propriétaire à Lunéville. 
Irfizard-Xiévy fils, négociant. 
Xiebèguefîls. 
Iieborne, conservateur du Musée de Nancy. 



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IX 

Keolero, premier avocal-géoéral à la Cour impériale de Metz. 

ftedaîn, (l'abbé) prêtre habitué k Loavigoy (Moselle). 

Aepage (Âmédée), imprimear. 

Xiepage (Henri), arcbi;iriste de la Meurthe. 

Xieroy^ procarear impérial à Bonoevillp (Haute-Savoie) . 

Xiévy-Bîng^ banquier. 

Iiévylier (Edmond)^ 

Aezay-aiarnezîa (le marquis E. de), propriétaire. 

Xrtmon, receveur de Tasile de Maréville. 

JdntkB (le chevalier de), à Arras (Pas-de-Calais). 

BladeUn (Jules), ancien négociant. 

BlaffioU (René). 

Kagnien, pharmacien* 

Magot, avocat. 

Malgras, inspecteur d'académie à Épinal (Vosges). 

Mangenot (l'abbé) curé de Raon-anx-Bois (Vosges). 

Mangeot fils afnd. 

Mangeot fils. 

Mangeot^ architecte à Toul. 

Mangin (l'abbé)^ ancien directeur du pensionnat Dronot. 

Manse (l'abbé), doyen du Chapitre de la Cathédrale. 

Marchai (l'abbé), chanoine honoraire, membre de l'Académie de 

Stanislas. 
Marchai (l'abbé), curé de Leyr. 
Marchai, ancien député de la Meurthe. 
Marchai, avocat. 

Marchai, docteur en médecine à Lorquin. 

Marchai, inspecteur primaire à Montreuil-^nr-Mer (Pas-de-Calais). 
Marchal-CoUoti négociant. 
Marchand, négociant. 
Marchis (de), ancien professeur. 
Blardîgny (Paul de), ingénieur en chef des ponts et chaussées à 

Bar-le-Duc (Meuse). 
Mardîgny (de), ancien sous-inspecleur des forêts. 
Manal (l'abbé), curé de Vahl. 
BSartîmprey de aoméooiirt (le comte de), propriétaire à Romé- 

court. 



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I (Ernest), avoeal à la Cour impériale. 

MaMon, avoué à la Goar impériale. 

SCaubon, libraire. 

SCaudlieux père, avocat à Épinal, président de la Société d'Émula- 
tion, membre du Conseil général des Vosges. 

Blazant (Eugène), secrétaire du parquet de la Gonr impériale. 

May, greffier du tribunal de commerce. 

Sfeaume, avocat, professeur de législation et de jurisprudence à 
TEcole impériale forestière, membre de l'Aeadémie de Stanislas. 

Meîxmoron-Dombafle (Charles de), directeur de la fabrique d'ins- 
truments aratoires. 

BÇélin, architecte^ professeur au Lycée impérial. 

Mangîn-Xieoreuz (G.), général du génie, à Paris. 

Mengîn (Louis), avocat à la Cour impériale. 

BCerlîn de Thîonvilley ancien maire de Bruyères (Vosges). 

Meu-Noblat (Alexandre de), membre de TAcadémie de Stanislas. 

Mîohelaot, employé à la Bibliothèque impériale, à Paris. 

MiUer-Thiéry^ marbrier. 

MiUot, directeur de l'École normale primaire de la Meurthe. 

Mîtry (le comte Charles de), au Ménil-Mitry. 

Monnîer, président de la Société d'Agriculture, membre du Conseil 
général et de l'Académie de Stanislas. 

BKontangon (le comte de), propriétaire. 

Morel (l'abbé), curé de Nolre-Dame-de-Bon-Secours. 

BKorel, inspecteur des forêts à Pont-à-Mousson. 

Morey, architecte de la ville de Nancy, membre de l'Académie de 
Stanislas. 

BKomlle (le comte de), maire de Maitly, membre du Conseil d'arron- 
dissement. 

Mougenot (Léon)^ homme de lettres. 

Munich fils, à Malzéville. 

Muths (l'abbé), curé de Neuves-Maisons. 

Najotte (François) . 

Woël (l'abbé), supérieur du collège de la Malgrange. 

Woël (l'abbé), cnré de la paroisse Saintr-Léon IX. 

Wôfil, président du tribunal de Bar-le-Duc (Meuse). 



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XI 

Paîllart, ancien procureur général, premier président honoraire de 
la Cour impériale, membre de l'Académie de Stanislas, conseiller 
municipal. 

Pardleu, greffier de la justice de paix deThiaueourt. 

Parîsot (Louis), avocat. 

Paulus (Charles), peintre. 

Péraux (Léon), étudiant. 

Femot du Breuîl, ancien adjoint au Maire de Nancy. 

Petit, receveur, h Massiac (Cantal). 

Pîat de Brauz (Gabriel de), à Metz. 

Piohon (Albert), au petit château de Lunéville. ^ 

Pierson, président de chambre à la Cour impériale, membre du Cou* 
seil munipal. 

Pîerson (Charles), licencié en droit. 

Piller, propriétaire à Saint-Dié (Vosges). 

Piroux, directeur de l'Institution des sourds-muets, membre de l'Aca- 
démie de Stanislas. 

Pitoy, capitaine-commandant la compagnie des sapenr»-pompiers. 

Poirel, juge de paix à Gondreconrt (Meuse). 

Prost (Auguste), membre de l'Académie de Metz. 

Provensal, propriétaire. 

Puymaigre (le comte de), à Inglange, près Tbionville (Moselle). 

BAvinel (Charles de), étudiant en droit, à Paris. 

BLeber, professeur d'histoire an collège de Blois (Loir-et-Cher). 

Regnault, greffier en chef de la Cour impériale. 

BLegnier (l'abbé Joseph). 

Renauld (Jules), ancien avoué. 

Renauld (Félix), avoué. 

Renauld du Motey, médecin en chef à l'asile de Maréville. 

Biooour (le comte René du Bois de), propriétaire à Yitry-la- Ville 
(Marne). 

Biooour le comte Edouard du Bois de), capitaine d'artillerie, mem' 
bre du Conseil général de la Meurlhe. 

Roche du Teilloy (de), docteur en médecine. 

Rolland de BCalleloy (le baron), propriétaire. 

Rollot (Charles), négociant. 



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XII 

Homer» adjoint ao Maire de Nancy. 

Hoqnefeiiil (le ficomle de). 

RoMiye (l*abbé), curé da Val-d'Ajol (Vosges). 

Roubalet-Baoket, négociant. 

Rouyii (Henri de), percepteur à Woinville (Meose). 

&o3tard de la Salle (Ludovic), propriétaire. 

&ozîèrefl (Charles de), propriétaire. 

Saoquin, avocat à la Goar impériale, membre da Conseil général des 

Vosges. 
Saint-Florent (Domergue de), propriétaire. 
Saînt-BCaurls (le comte de), ancien introdacteor des ambassadeavs, 

membre honoraire de l'Académie de Stanislas. 
Saint-Tînoent (le baron de), conseiller à la Coor impériale, membre 

de l'Académie de Stanislas. 
SaladSn (le baron), propriétaire. 
Salle (Félix), avocat à la Coor impériale. 
Salmon, conseiller à la Coar impériale de Metz. 
Salmon (Camille), propriétaire à Manhoné. 
Sotunidt (Charles-Edonard), pastenr protestant poar les arrondisse- 

sements de Toul et de Lanéville. 
Sohmit, employé k la bibliothéqae impériale, à Paris. 
Sîlvain (l'abbé), chanoine de la Cathédrale* 
Sîmette (Théodore). 
Simon (Victor),conseiller à la Coar impériale, président de la Société 

d'Histoire et d'Archéologie de la Moselle, à Metz. 
Simonin (le docteur) père,directeur honoraire de l'Ecole de médecine, 

membre de l'Académie de Stanislas. 
Simonin (le docteur Edmond), directeur de l'école de médecine, se- 
crétaire perpétuel de l'Académie de Stanislas. 
Smjttere(de), médecin en chef de l'asile de Lille (Nord). 
Sonnini, h Port-Louis (Morbihan). 
Soulié (l'abbé), professeur au pensionnat Saint-Léopold. 
Suaten-Ponthoz (le comte de), de l'Académie de Metz. 
Suoy d'Auteuil (de), ancien officier supérieur. 
Thiéry (Jean-Baptiste), propriétaire. 
Thiéry, entrepreneur de serrurerie. 



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XIII 

Thiry» propriétaire à Champigneales. ^ 

Thouvenel» ancien avoué. 

Thouyenîn (Charles), étudiant. 

Tourtel (Charles), notaire k Yic-sar-Seille). 

Tranoart, commandant du génie. 

Ubexi (Ernest d'), propriétaire. 

Vhrîoh, colonel en retraite à Roissy (Seine-et-Marne). 

Tagner, ancien professeur à l'École forestière et au Lycée, gérant du 

journal VEspérance. 
Tanson (l'abbé), directeur du pensionnat Saint-Léopold. 
▼atry (B. de), ancien député de la Meurthe, k Paris. 
▼autrîn, architecte. 
▼eanson (Alfred), employé. 
▼éron, doateur en médecine à l'asile de Maréville. 
TîUemm (F.), percepteur à Rambervillers (Vosges). 
▼Oliert de TIle-Adam (Abel de), avocat au Mans (Sarthe). 
▼inoent (le baron René de), propriétaire à Lesse. 
▼înoent, docteur en médecine, préparateur à la Faculté des Sciences^ 
▼îvenot, architecte. 

"Weiss (l'abbé), ancien principal du collège de Vie 
"Welolie (Charles), avocat à la Coor impériale.adjoint au Maire de 

Nancy. 
"Widranges (le comte de), propriétaire à Bar-le-Duc (Meuse). 
"Wiener (Lucien); négociant. 
Zéler (l'abbé), curé d'Aouze (Vosges). 

lleiiibre« coppespondant»; 

MM. 

Barbîar de BContault (l'abbé X.), historiographe du diocèse d'An- 
gers, à Angers (Maine-et-Loire). 

Boimîn , inspecteur des monuments historiques pour le département 
de l'Eure à Ëvreux 

Bouille (lé marquis René de), à Paris. 

Chalembert (V. de), à Paris. 

Contenoiii(de), directeur général de l'administration des cultes, à Paris. 



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XIV 

Corblet (Pabbé) Jales), directeur de la Revue de l'Art chrétien, à . 
Amiens (Somme). 

Ouypert (de), stataaire, trésorier-adjoint de TAcadémie d'Archéolo- 
gie de Belgique, à Anvers. ' 

ForgeaisCArthor), fondateur-président de la Société de Sphragislique. 
à Paris. 

CkOitzin (le prince Augustin), au château de Ghenonceaux (Indre-et 
Loire). 

JuIIlao (le vicomte de), officier supérieur, secrétaire de TAcadémie de 
Toulouse (Hante- Garonne). 

ILerokhove (le vicomte de), grand'croix, commandeur de plusieurs 
ordres, président de l'Académie d^Archéoiogiede Belgique, à Anvers. 

BLerokhove-Tarent (le vicomte Eugène de), conseiller d'ambassade, 
chargé d'affaires de l'empereur de Turquie près le gouvernement 
belge^ etc., ^ Bruxelles. 

Xiaoroîx (Monsignor), eamérier secret de Sa Sainteté Pie IX, clerc 
national de France à Rome. 

Kebeurier (l'abbé), chanoine honoraire, archiviste de rEnre,à Evreux. 

MéUmo (le comte de), secrétaire perpétuel de l'Académie des Scien- 
ces, Lettres et Arts de Londres. 

Kontalembert (le comte de), de l'Académie française, à Paris. 

Reume (de), membre du conseil de l'Académie belge d'Histoire et de 
Philologie, à Bruxelles. 

Roumiguère^ secrétaire de la Société archéologique du Midi de la 
France, à Toulouse (Haute-Garonne). 

Sohayes, conseiller de l'Académie, directeur du Musée d'armures et 
d'antiquités de Belgique, à Bruxelles. 

Bîlvj (Auguste), sous-chef de bureau au ministère de l'Instruction pu- 
blique et des Cultes. 

Soland (Aimé de), secrétaire-directeur de la Société linnéeane de 
Maine-et-Loire. 

▼an Hoorbeoke (Gustave), avocat ï la Cour d'appel de Gand. 



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TABLE DES MATIÈRES 



CONTENUES DANS CE VOLUME. 



Pages 
Décret impérial portant reconnaissance de la Société 
d* Archéologie comme établissement d'utilité pu- 
blique. I 

Statuts de la Société m 

Règlement intérieur de la Société ix 

La Pierre tombale de Mathias Eilburger, par M. 

Louis Benoit 1 

Notice sur quelques graveurs nancéiens du xyiii® 
siècle. Hœrpin ou Harpin ; — Dominique Collin ; 

— Yves-Dominique Collin, par M. Beaupré 7, 49 

Le Westrich, p ar M. Louis Benoit 22 

La Chapelle castrale de Fénétrange par le Même. . . 106 
Sur quelques méreaux du chapitre de Teul, par M. 

AuG. DiGOT. 163 

Dictionnaire géographique de la Meurthe {suite et 

fin), par M. Henri Lepage. 
Liste des Membres de la Société 175 



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PLANCHES. 

La Pierre tombale de Mathias Kilburger. i 

Le pêchear du Weslrich 29 

Carte du Westrich 47 

Armes du Westrich 47 

Chapelle castrale de Fénétrange. — ^Plan de la chapelle. 107 

Vue d'une partie de l'intérieur 107 

Clef de voûte* aux armes de Philippe de Croy 108 

Clef de voûte aux armes de Diane de Dompmartin. . 108 

Portrait de Diane de Dompmartin 112 

Dessins et lithographies par M. Louis Benoit. 

Méreaux du chapitre de Toul 163 

Carte du département de la Meurthe au x® siècle, 

d'après les chartes et les historiens» par M. Henri 

Lepage. 



Nancy. — fanp. de A. LEPA6Ë Grande-Rue» li. 



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