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MÉMOIRES
DE L4 SOCIÉTÉ
D'ARCHÉOLOGIE
LORRAINE.
SECONDE SÉRIE. ^ iil^ VOLl ME.
NANCY,
IMPRIMERIE DE A. LEPAGE, GBANDE-RLE, 14.
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MÉMOIRES
DE LA SOCXËTÉ
D'ARCHÉOLOGIE LORRAINE^
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MÉMOIRES
DE LA SOCIÉTÉ
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D'ARCHÉOLOGIE
LORRAINE.
SECONDE SÉRIE. — IH* YOLUHE.
NANCY,
IMPRIMERIB DB A. LEPAGE, GBAIfDB-RUB, 14.
4861.
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(RECAP)
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DÉCRET IMPÉRIAL
PmmtàXT ftIGOllHâlSSJUICl DB la SOaÉTÉ D*àfiCHiOLOCIB
COMXI ÉTABUSSBMBWT d'cTILITÉ POBUQCE.
!fAPoUo5, par li grice de Dieu ei la Tolooté oatioDak ,
Eaperevr des Français ,
A UMS présents el a Tenir, Salut.
S«r k rapport de notre Ministre Secrétaire d*Etat an
département de rinstmction publique et des Cultes ,
Tq la demande formée par la Société d'Archéologie
bcrame a Teffet d*étre reconnue comme établissement
d'affilé pabGque;
Tq les avis de M. le Préfet de la Meurihe, de H. le
Bcdev de l'Académie de Nancy et du Comité des travaux
Urtoriques el des Sociétés satantes ;
Notre Conseil d*Eut entendu,
ATOttS décrété ei décrétons ce qui suit :
An. I«.
La Société d* Archéologie lorraine est reconnue comme
éta b B ase ment d'utilité publique.
Les Sutnts de cette Société sont approurés tels qu^ils
aaat joints au présent Décret et ne pourront être modifiés
qu'arec notre autorisation.
170730
/Google
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Art. 2.
Notre Ministre Secrétaire d*Etat au département de
rinstruction publique et des Cultes est chargé de l'exécu-
tion du présent Décret.
Fait au palais des Tuileries, le 9 janvier 1861.
Signé : NAPOLÉON.
Par l'Empereur :
Le Ministre Secrétaire d'Etat
au département de V Instruction publique et des Cultes,
Signé : RouLAND.
Pour ampliation :
Le Directeur da Penônnel et da Secrétariat général^
/. Rouland.
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STATUTS
DE LA
SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE
LORRAINE.
ARTICLE 1^'.
La Société d'Archéologie est placée sous Tautorité du
Ministre de l'Instruction publique.
Elle a pour but :
i^ De travailler à procurer au Musée historique lorrain,
fondé par elle, les développements dont il est susceptible ;
^ De veiller à la conservation des monuments que pos-
sède le pays;
3® Enfin, de publier des dissertations et des documents
sur l'archéologie et l'histoire de la Lorraine.
ARTICLE 2.
La Société se compose de membres honoraires, de
membres titulaires et de membres correspondants.
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IV
Le nombre des membres honoraires ne peut être de
plus de dix.
Le nombre des autres est illimité.
Tous les membres titulaires paient, chaque année, une
cotisation dont le taux est déterminé par le règlement in-
térieur.
ARTICLE 3.
Le Recteur de l'Académie de Nancy et Tlnspecteur de
TAcadémie résidant en cette ville sont, de droit, membres
de !a Société.
L'Inspecteur fait, de droit, partie de toutes les com-
missions nommées par la Société.
ARTICLE 4.
On peut être admis dans la Société , soit comme titu-
laire, soit comme correspondant , sur la présentation ver-
bale ou écrite de trois de ses membres. Le vote sur l'ad-
mission des candidats a lieu dans la séance qui suit celle
de la présentation.
Les membres honoraires sont présentés par le Bureau
seul et doivent être admis, au scrutin secret, à la majorité
des deux tiers des suffrages des membres présents.
ARTICLE 5.
Le Bureau de la Société se compose d'un président ,
d'un vice-président, d'im secrétaire perpétuel, d'unsecré-
taire annuel, de deux secrétaires-adjoints, d'un trésorier
et d'un bibliothécaire-archiviste. La Société a , en outre ,
un agent comptable.
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Le président est nommé pour une année et peut être
rééla indéfiniment. Il en esl de même da yice-président ,
de secrétaire annoel et des deux secrétaires- adjoints.
Le trésorier et le bibliothécaire-archiTiste sont nommés
pour trois années et rééligibles indéfiniment.
L'élection se fait à la majorité absolue des membres
IRTsents.
AITICLB 6.
Le trésorier rend, chaque année, un compte détaillé de
sa gestion.
Le budget de la Société est discuté et Toté, chaque an-
née, sur le rapport de la commission chargée d'examiner
les comptes du trésorier.
AITICLE 7.
Le Bureau régit les dépenses courantes.
Le présidait représente la Société vis-à-vis des tiers.
ABTICLE 8.
Les ressources de la Société se composent des revenus
et arrérages des biens qui lui appartiennent^ des cotisa-
tions que s'imposent ses membres , des subventions qui
peuvent lui être accordées, et des libéralités qu'elle peut
être autorisée à accepter.
Les fonds disponibles sont placés en rentes sur l'Etat.
ARTICLB 9.
La Société se réunit en séances ordinaires aux jours
2
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VI
fixés par son règlement intérieur, et en séances extraordi-
naires sur la convocation du Bureau.
ARTICLE iO.
Les délibérations relatives à des acquisitions, aliéna-
tions ou échanges d'immeubles^ à l'acceptation de dons
ou legs et à la modification des Statuts, sont subordonnées
à l'autorisation du Gouvernement.
ARTICLE 11.
Tputes les discussions politiques ou religieuses sont
interdites dans les réunions de la Société.
ARTICLE 12.
La Société publie annuellement les mémoires lus dans
ses séances. Â la fin de chaque séance où un mémoire
destiné à l'impression a été lu , il est décidé , au scrutin
secret , après délibération et en l'absence de l'auteur, si
ce mémoire sera publié.
ARTICLE 13.
Le compte-rendu des, travaux de la Société est adressé,
chaque année, au Préfet de la Meurthe et au Ministre de
l'Instruction publique.
ARTICLE 14.
Un Règlement particulier, soumis à l'approbation du
Ministre de l'Instruction publique, détermine les condi-
tions d'administration intérieure et en général toutes les
dispositions de détail propres à assurer l'exécution des
Statuts.
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VII
ARTICLE 15.
En cas de dissolution, la Société, convoquée extraordi-
nairement, statuera sur l'emploi et la destination ultérieure
de ses biens. Elle devra respecter les clauses stipulées
par les donateurs en prévision de cette circonstance.
Les présents Statuts ont été délibérés et adoptés par le
ConseU d*état dans sa séance du 20 décembre 4860.
Le Conseiller d'Etat,
Secrétaire général du Conseil d'Etat.
Signé : Boilay.
Certifié conforme à Toriginal :
Pour le Directeur du Personnel et du Secrétariat général :
Le Chef du Bureau des travaux historiques et des
Sociétés savantes,
E. ServatAX.
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ARRÊTÉ
DE S. EXC. LE MINISTRE DE L INSTRUCTION PUBLIQUE ET
DES CULTES PORTANT APPROBATION DU RÈGLEMENT DE LA
SOCIÉTÉ d'archéologie.
Nous Ministre Secrétaire d'Etat au département de l'Ins-
truction publique et des Cultes , *
Vu les avis de M. le Préfet de la Meurthe et de M. le
Recteur de l'Académie de Nancy,
Arrêtons :
Est approuvé le règlement intérieur de la Société d'Ar-
chéologie lorraine joint au présent arrêté. Aucune modi-
fication ne pourra y être introduite sans notre assentiment.
Fait à Paris , le 49 mars 4864 .
Signé : ROULAND.
Pour ampliation :
Le Directeur du Personnel et du Secrétariat général ,
J. Rouland.
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RÈGLEMENT INTÉRIEUR
DE LA
SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE LORRAINE-
ARTICLE 1®'
Le Président veille à Texécution des Statuts et du Rè-
glement, convoque et préside les assemblées, dirige les
dîscassions, recueille les suffrages, proclame le résultat
des votes, porte la parole dans les députations, après
avoir préalablement soumis son discours à la Société. Il
est, de plus, chargé de surveiller l'impression des Mé-
moires et des autres publications. Il a voix prépondérante
en cas de partage.
ARTICLE 2.
Le Vice-Président remplace le Président dans ses fonc-
tions, en cas d'absence, et jouit alors des mêmes droits.
ARTICLE 5.
Le Secrétaire perpétuel est chargé de la correspondance
de la Société; il signe, scelle et expédie, de concert avec
le Président, tous les actes dont Texpédition est arrêtée*
Il est dépositaire du sceau de la Société.
ARTICLE 4.
Le Secrétaire annuel rédige les procès-verbaux des
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Séances. En cas d'absence , il est suppléé par l'an des
Secrétaires-adjoints.
ARTICLE 5.
Les Secrétaires-adjoints sont chargés , à tour 'de rôle ,
de la transcription, sur des registres à ce destinés, des
procès-verbaux des séances et des pièces dont il semble
utile de conserver des copies.
ARTICLE 6.
Le Trésorier est chargé de la centralisation des recettes
de la Société et de ses dépenses.
Il présente , chaque année , dans la séance de janvier,
son compte de gestion , à Tappui duquel doivent se trou-
ver joints tous les reçus des sommes qui ont été versées
entre ses mains par l'Agent comptable , et les quittances
des personnes auxquelles ont été faits des paiements. Ce
compte est arrêté par la Société , sur le rapport d'une
Commission spéciale de trois membres, nommée pour
l'examiner, et qui doit soumettre à la Société ses vues
sur l'emploi des fonds.
Dans la séance d'avril , le Trésorier présente la liste des
membres qui n'ont pas encore acquitté leur cotisation ,
monobstant avertissement préalable et par écrit, afin qu'il
soit décidé s'ils doivent être considérés comme démis-
sionnaires. Dans le cas de FaiErmative, leur nom est ins-
crit au procès-verbal de la séance dans laquelle leur ra-
diation a été prononcée.
ARTICLE 7.
Le Bibliothécaire-Archiviste veille à la conservation des
livres, papiers et autres objets appartenant à la Société.
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XI
ARTICLE 8.
La Société tient ses Séances ordinaires le second londi
de cfaaqae mois y à six henres et demie do soir.
Les séances ordinaires sont interrompues pendant les
■ois de septembre et d'octobre.
Lç séances extraordinaires, que la Société peat rendre
publiques, ont lien aox jours et benres fixés par le Bureau.
Les billets de couTocation indiquent l'ordre du jour de
b réunion et notamment le sujet des lectures.
AETICLE 9.
La Société procède à ses travaux dans l'ordre suivant :
I* Lecture du procès-verbal de la séance précédente ;
2* Communication de la correspondance;
3* Présentation et admission de membres ;
i» Lecture des rapports ;
5* Discussion des objets soumis à la délibération de
rassemblée ;
6* Lecture des mémoires ;
7* Fixation de l'ordre du jour pour la séance suivante.
ARTICLE 10.
Le procès-verbal est transcrit sur un registre, après
avoir été adopté par la Société. Il doit être signé par le
Président et par le Secrétaire annuel.
ARTICLE II.
Lorsqu'un objet soumis à la délibération de la Société
mérite un examen spécial , la discussion en est renvoyée à
une autre séance, et une Commission est nommée, s'il y a
lieu , pour faire un rapport. Dans ce dernier cas , les
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XII
membres appelés à composer la Commission sont désignés
par le Président , ou bien , sur la demande de deux mem-
bres, par la voie du scrutin, à la majorité relative.
Le doyen d'âge est , de droit , président de la Commis-
sion , qui choisit elle-même son rapporteur.
ARTICLE ii.
Les membres qui veulent communiquer un travail à la
Société, doivent demander à être inscrits à l'ordre du
jour, en indiquant le sujet de leur composition.
Les lectures ont lieu suivant l'ordre dés inscriptions.
ARTICLE 13.
Tous les membres titulaires de la Société reçoivent un
exemplaire des Mémoires qu'elle publie ; il en sera déli-
vré deux exemplaires aux membres dont quelque travail
y aura été inséré.
Nancy, le 46 mai 1860.
Pour la Société :
Les Membres de la Commission déléguée par elle.
Signé : Louis Lallement. Signé : L. Lacroix.
Signé : Acg. Digot.
Le Président,
Signé : H. Lepage.
Vu et approuvé.
Paris, le 49 mars 4864.
Le Ministre de l'Instruction publique et des Cultes,
Signé : ROULAND.
Pour copie conforme :
Le Directeur du Personnel et du Secrétariat général ,
J. RoULAND.
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NOTES SDR LA LOIlilNE ALLEIANDE
LA
PIERRE TOMRALE
DE
MTHUS KUBURGER
(1621),
PAR M. LOUIS BENOIT.
Il y a quelques aimées, en exécutant des travaux dans
rancienne chapelle de Landsberg, de Fénétrange, on dé-
couTrit, encastrée dans le mur, la pierre tombale de Mathias
Kilburger. Ce monument, qui est loin de présenter le
même intérêt artistique que celui d'Otto de Kyrbourg ,
aujourd'hui au Musée lorrain, est, sauf quelques mutila-
tions, dans un état plus satisfaisant de conserration ; il
forme deux étages que couronne une archivolte et que
supporte une console; sa hauteur est de 2 mètres 10 sur
i mètre 5. Sa pierre, d'un grès quartzeux, vient de Mack-
willer.
Dans l'intérieur de l'archivolte, dont les retombées sont
L
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— 2 —
arrondies en volute et ornées de palmes, apparaît en demi-
relief fortement accusé un personnage sans aucun emblème
guerrier, représenté de face , dans une attitude qui paraît
être celle de la prière, les mains jointes et appuyées, ainsi
que les coudes , sur la tablette du panneau sur lequel se
lit i'épitaphe. Un justaucorps à manches collantes et une
collerette godronnée, une longue figure osseuse aux mous-
taches retroussées, à la barbe carrée, aux cheveux courts,
complètent, avec l'attitude roide de la pose, ce type sévère
des protestants du commencement du xvii^ siècle. Deux
pilastres à cannelures supportent les volutes de Tarchi-
volte et sont séparés par un cartouche aussi décoré de
palmes, renfermant l'inscription suivante^ gravée en beaux
caractères lapidaires :
VIRO. PATRITIO. MÂTHIiE. KLEBVR6ER.
A. BIEDBVRG. ILLVSTR. ET GENEROSISS. DNORVH.
, WILDiE. RHENI. SÂLHiEQ. COHITVH.
A. CONSILIIS. DIEMERINGENS. QVONDAlT.
AC. DEMV. VINSTINGENSIVM. PR^FECTO.
HiERED. MOESTISS. HONVHENTV.
H. P. C.
PRJEFECTVRA. FVNCT. AN. 55. VIX. A. 78.
OBYT. AN. SA. 4621. 23. FEB,
El QUIBENE PRECABERIS BENE TIBI EVENIAT ET VIVO ET MORTVO.
Que l'on peut traduire ainsi :
c Au noble Mathias Kilburger, de Biedbourg, bailli des
très-illustres et nobles comtes sauvages du Rhin et de
Salm, autrefois dans leurs conseils de Diemering et enfin
de Fénétrange , ses héritiers affligés ont élevé en commun
ce monument. Après avoir rempli ses fonctions pendant
55 ans, et vécu 78 ans, il mourut lé 25 février J62J.
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— 3 —
> A toi, qui diras une bonne prière, qu*il t'arrive du bien
et pendant ta vie et après ta mort. »
Deux pilastres plus lourds , ornés de facettes diaman-
tées, soutiennent ceux de Tétage supérieur et sont ratta-
chés Tun à l'autre par un bandeau, auquel sont fixés deux
anneaux supportant une banderole , des rinceaux et trois
écussons déchiquetés à la mode allemande, sur lesquels
on ne Yoit ni émaux, ni métaux. Celui du milieu , le prin-
cipal , est chargé de trois pilons, deux en sautoir, un
en pal , et il a pour timbre un casque couronné et sur-
monté du buste d*un homme armé d'un pilon et couvert
d'un bonnet pointu orné de deux lambrequins. Sur l'écus-
son de dextre , on ne remarque aucune pièce ; sur celui
de sénestre, un loup contourné et ravissant une mer-
lelle. Suivant Dom Pelletier, Kilbourger (Otto) jouissait
de la terre et du château de Bierberg et demeurait à Sal-
bourg ; il fut anobli par lettres du duc Charles IV, expé-
diées à Nancy le 46 novembre 4626 ; porte d'azur à trois
étoiles d'or, mises de rang et en cœur, à trois besans de
même, deux et un, posés en pointe de Técu, au chef
gironné d'argent et d'azur et chargé de trois pilons d'ar-
gent, deux en sautoir, un en pal sur le tout ; et pour ci-
mier, un homme revêtu de la couleur de l'écu, tenant de
sa dextre un pilon d'argent; le tout porté d'un armet
momé^ couvert d'un lambrequin aux couleurs dudit écu.
Une console d'un goût lourd et maniéré supporte le sou-
'bassement et termine ce monument dont le style appar-
tient à la seconde époque de la période du mouvement
artistique connu sous le nom de Renaissance.
Aujourd'hui que ce bas-relief, divisé en tronçons , est
détaché de la muraille qui l'avait protégé , il attend sa
place au Musée lorrain.
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— 4 —
L'épitaphe de Mathias Kilbarger^ nous apprend qu'il
fut appelé fort jeune à des fonctions d'autant plus impor-
tantes 5 que ses maîtres venaient d'engager la lutte contre
le parti catholique représenté par les Landsberg, les Salm
et les Havré^. Ce fut le Rhingrave Otto qui le choisit pour
conseiller. Successivement bailli à Diemering et à Féné-
trange , il déploya constamment une ardeur juvénile dans
la direction deâ affaires spirituelles et temporelles dont il
fut investi et qu'il administra pendant plus d'un demi-
siècle. Quand il mourut, en 4621, à un âge fort avancé, il
laissa des biens considérables à ses héritiers^. Son fils,
le docteur Philippe, lui succéda dans ses fonctions (1621-
1641)*. Quanta son petit-fils, Jean-Léonard, il fut institu-
teur évangélique et mourut de la peste qui décima la po-
4. Son nom s'écrit Kilbarg,er, Kleburger, Kilburg, Kulburg, elc.
Est-ce ane corruption da mot de Kirbarg , nom de son maître ?
Mathias Kilbarger reiogravische kirburgiscbe ambtman wegen des
Schwanenhals portait aussi les titres de baumeister et de gubernator.
(V. Arch. eomm. de Fén étrange). Livre des échevins de 4588 à 4726.
2.V. les Rhiograves et les reîtres pendant les guerres de religion da
xvi^ siècle, notes sur la Lorraine allemande, que nous avons publiées
dans le Journal de la Société d'Archéologie. 4860.
3. Entre autres, la censé dite duRhingraff, vendue pour 1,500
livres de Lorraine par Adolphe Henri, de la branche de Dauhn, à son
^bailli Mathis Kilburger, en i^94f ; et depuis ce temps, elle a toujours
été possédée par ses héritiers. C'était une terre de 218 arpents envi-
ron, située près de Rrnderwald, sur le chemin de Rerendorf, laquelle,
en 4720, se trouvait rainée. (V. terriers de la baronnie. Archives
départementales.)
4/. Le docteur Philippe était de plus maître chirurgien ; il avait
pour amtschreiber (greffier, tabellion juré) Johann Kilburger (162^) ,
et Casimir Kilburger (4658) , qu'avait précédés Ji)achim Haselbracht
(1890). (V. sur l'organisation judiciaire des Rhingraves , les Com-
munes de la Meurthe, par M. Henri Lepage, t. I, p. ^4â et saiv.)
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— 5 —
palatioB CB 1675*. Un autre de ses deseoidaiits , Johami
Philips Kilburger, fut bourgmestre eo 1704 et assesseur
(bvrgenneist^s gezogene) pendant les années suivantes.
Aux dissensi<His civiles et religieuses qui avaient précédé
la réaction de 1682, avait succédé le régne paternel du duc
Léopold.
La bible à fermoirs, qui avait appartenu au vieux bailli des
Bbîngrajes, a été conservée à Fénétrange; elle est ornée
de gravures sur bois et contioit ces quelques lignes tra-
cées ai caractères gothiques :
SOLA D0 BISEaiCOEDU SALCS IIOSTEA.
1570.
■ATHilS KILBCaGEM HE EMIT.
On j trouve aussi consigné le fait suivant : l'an 1671 ,
dimandie de la Pentecôte (11 juin), à huit heures du soir,
la tour de Téglise de Fénétrange fut firappée de la foudre ;
la grosse cloche fut atteinte , le support du battant détruit,
la poutre sur laqueUe reposait Thorloge brisée ; sous cette
poutre , la foudre creusa im grand trou dans le mur, de
sorte que des pierres de 15 à 18 livres volèrent jusqu'au
maitre-autel; puis, glissant sm- l'arceau de la voûte, ser-
pentant le long du pilier contre lequel est adossée la
chaire , la foudre y pénétra , brisa la dernière marche de
Tescalier et arracha le fer qui la scellait. Cbose non moins
merveilleuse, cette bible, qui était placée sur la chaire, ne
fut nullement ^idommagée, bien que la foudre passât à
une palme près du saint livre. Ajoutons que le sablier
resta de même intact. (Traduit de l'allemand.)
1. Mathias fiit eatcrré à la WÊomtét de la chaire , et Jean Léonard
mamUÀmétlà,
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Mathias Kilburger avait acheté les biens que le chapi-
tre de Fénétrange possédait dans le comté de Diemering ,
et il payait, depuis 4565, une rente de 10 florins et 4
schellings. Dans un compte de 1612, on trouve qu'il a été
vendu, au profit de sa fabrique et moyennant 60 florins,
un petit jardin à Johan Kilburger le greffier.
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NOTICE
SUR QUELQUES
GRAVEURS NANCÉIENS
DU xvnr SIÈCLE,
PAR H. BEAUPRÉ.
HCERPIN OU HARPm. 1783 — 1796.
c Hœrpin, » dit M. Noël*, € était fils d*iin marchand de-
» meurant à Naocy , Grande-Rae (VUle-YieiUe). U fisJsait
> espérer qa*il deviendrait une célébrité ; mais il a dispam
» fort jeone pendant les troobles de notre première ré?o-
> lution, et je n'ai pn apprendre ce qu'il est devena. »
Dans on autre ouvrage de M. Noël^, on lit que Hœrpin
est mort fort jeune aux armées républicaines.
Nous n'en savons pas plus que notre regrettable conci-
toyeo qui, dans sa jeunesse, a pu entendre parier de Hœr-
pin, et qui a vécu pendant longues années avec des con-
I. N« 5336 ihi CtUlogve nisoiuké de ses collectioas iomiaes.
% Mémoires pov servir i l'histoire de Lomiae , W 9, règnes des
éma Léopold, François ID et Stanislas. Nancy, 18i(M1,2 vol. in-8o.
T.Hp. 85.
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%
— 8 —
temporains de cet artiste. Tout ce que nous pouvons dire,
c'est qu'on ne connaît de lui aucune gravure antérieure à
1785, postérieure à 1796 ; que de sa vie , de l'année de sa
naissance et de celle de sa mort, on ne sait rien ; que, d'après
le petit nombre de planches où il a inscrit son nom, Har-
pin sur les deux premières et sur une des dernières,
Hœrpin sur toutes les autres, et toujours sans donner son
adresse^, il est à croire qu'il n'exerçait pas la profession de
chalcographe, et que la gravure à l'eau forte, la seule qu'il
ait pratiquée et qui, comme on sait, n'exige pas un long appren-
tissage, étaitpour lui un amusement, peut-êtrele délassement
d'un travail obligé. Ajoutons que ses gravures, à l'exception
d'une seub {n9 13), étant exclusivement consacrées à l'il-
lustration de la capitale de la Lorraine, il y a, par cela seul,
lieu de présumer que Nancy était sa ville natale , et le lieu
de sa résidence. Cette présomption devient une certitude
quand on lit sur une de ses planches : Harpin de Nancy,
Ce que nous connaissons des travaux de Hœrpin se réduit
à treize pièces où, presque toujours, monuments et per-
sonnages sont reproduits dans les plus petites dimensions
que comporte le dessin ; la pointe la plus aiguë n'irait pas
au-delà sans risquer de tracer des lignes imperceptibles
ou d'omettre, faute d'espace, les détails les plus essen-
tiels. Trente ans au plus s'étaient écoulés depuis que Do-
minique Collin avait reproduit, dans les dimensions or-
dinaires de la gravure, les monuments de Nancy ; Hœrpin,
qui voulait aussi leur consacrer son talent , désespérant,
i. Sans prénoms ni même initiale de prénom : ce qui n'est pas pro-
pre à éclairer les recherches qu'on pourrait faire dans les registres de
l'état civil, et exposerait a prendre pour le graveur Hœrpin (ont autre
individu du même nom. Aussi avons-noas cru pouvoir nous épargner
ce soin.
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après les premier» essais, de faire mieux que son devancier,
craignant même avec raison de rester au-dessous de lui,
s'est exercé sur une plus petite échelle. Le Feu d'artifice
et huit ou neuf autres pièces de la suite des Caprices, dans
Foeuvre de Callot, lui offraient des exemples séduisants
d'un genre de gravure que , sans excès d'hyperbole , on
peut appeler microscopique ; notre jeune artiste a tenté
Taventure , il a imitée comme il a pu, le grand chalcogra-
phe nancéïen du xvii^ siècle^, et le succès de sa première
planche l'a probablement encouragé à poursuivre dans la
même voie. Pareil essai avait été fait par Collin fils, en
4769 ; mais ce graveur en était resté là, et nous n'avons de
lui en ce genre que la petite planche des Casernes royales
de Nancy.
Dans le catalogue qui va suivre, l'ordre des dates sera
observé ; mais il y a deux pièces que, faute de millésime,
nous classerons arbitrairement, de même que, faute d'ins-
cription sur quelques estampes, nous devrons nous-même
les intituler. Nous donnerons, comme il est d'usage, les
dimensions de chaque pièce, quoique ce soin, indispensa-
ble pour les gravures dont il existe des copies trompeuses,
n'ait pas la même utilité pour celles de Hœrpin, qui n'a pas
eu de copiste.
1. L'imitatioD était d'totaul plos hasardeuse qu'en dessinaat sur
le caivre les personnages isolés ou groupés^ Gallot n'a^ comme le dit
on de ses biographes, M. Desmaretz, raccourci son échelle qu'afin de
pouvoir agrandir d'autant plus son pian ; qn'ii n*a rapetissé ses ligures
qu'ftfin de ponvoir les malliplier à Tinfini, et les faire agir ï Taise et
sans confusion sur on terrain d'autant plus vaste, au gré de son ima-
gination. Hoerpin^ au sontraire^ dont le terrain était limité par des
édifices dont il voulait avant tout donner l'image, en observant leurs
proportions relatives et les rapports de situation qu'ils ont entre eox^
n'avait à sa disposition que les premiers pians^ pour y placer les figores
destinées à l'animation du tableau. 3
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— iO —
I.
QUÀRTlER-RoYAL OU CaSBRNES d'InFÂNTERIE DE NaNCY.
1785. Ce titre occupe le milieu du bas de la planche. A
gauche, ou lit : Des. et Gr. p. Harpin de Nancy. Hauteur
de la planche, i88 millimètres ; largeur, 590. Outre les
trois grands bâtiments dont se compose le quartier d'in-
fanterie, on voit à gauche les dernières maisons de la rue
Sainte-Catherine, et à droite , la porte du même nom ainsi
qu'une partie du coteau voisin. — Pièce rare.
IL
La Carrière de Nancy ou la Revue. Au bas de l'estampe,
vers la droite, sur une terrasse et en caractères fort menus,
Hœrpinin. et f. 1784 le i 6 jm/Ze^ Hauteur pré^mée,
206 à 220 millimètres ; largeur, 509 millimètres dans le
trait Carré.
Cette pièce rarissime « dans laquelle Hœrpin parait avoir
voulu imiter la manière de La Belle , ne nous est connue
que par une épreuve d'essai, où l'on ne voit pas de ciel, où
le papier n'offre aucune trace de foulage et où le trait carré,
presque imperceptible suc les côtés, manque entièrement
dans le haut : ce qui ne nous a pas permis de préciser les
dimensions de la planche, évidemment inachevée. Il n'y a
pas de titre.
Elle représente la place Carrière de Nancy dans sa lon-
gueur, terminée par TArc-de-Triomphe, avec l'Hôtel-de-
Ville et la Cathédrale dans le fond , tels qu'on les voit du
palais du Gouvernement. Cette place est animée par une
revue de cavalerie, à laquelle assistent de nombreux
spectateurs. Les détails sont généralement exacts, si ce
n'est aux deux pavillons voisins du Gouvernement, dont les
arêtes de toitures semblent curvilignes tandis qu'elles sont
droites. Cette exagération, ou, si l'on veut, cette fantaisie
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— il —
de perspective se retrouve dans tontes Içs gravures ou
notre artiste a représenté la Carrière.
m.
Place Royale de Nancy*. 4789. C'est la place Stanislas
dont la vue est prise du haut d'une maison « à l'angle sud-
ouest des trottoirs. Elle est occupée en grande partie par
une procession qui est sur le point de s'arrêter devant un
reposoir, à Feutrée de la rue Stanislas. Le dais, précédé
de lévites qui, tournés vers le Saint-Sacrement, donnent
de l'encensoir, va bientôt se trouver en face de l'Ârc-de-
Triomphe. Deux abbés crosses et mitres, et deux abbesses,
tous quatre se faisant porter la queue, marchent derrière ;
vient ensuite le reste du cortège, défilant devant un autre
reposoir qu'on voit à l'entrée de la rue Sainte-Catherine.
Les spectateurs sont nombreux sur la place, aux balcons et
aux fenêtres des édifices qui l'encadrent ; il y en a même
sur les toits des maisons des trottoirs. Le soleil répand
sur cette vaste scène une lumière splendide. Au haut de
l'estampe, trois trophées d'armes ; sur celui du milieu, qui
est le plus grand, s'appuie le buste de Stanislas en médail-
lon. Le titre suivi de ces mots : Hœrpin inv et f^ est dans
on encadrement, au bas de la planche. Hauteur, 188 mil-
limètres ; largeur, 300.
IV.
Vabdi-Gbas et son cobtége ; tel est le titre qu'on peut don-
ner à une pièce, qui n'a pour touteinscription que les mots:
Vive È^ Mardi-GraSf tracés sur un drapeau. Le graveur
n'y a pas mis son nom ; mais le cachet de Hœrpin s'y trouve
i. Noos De eonoaisssons qae deox épreoYes de cette pièee^ tnsti
belle que rare ; Pane appartenant à M. le docteur Dalien , qui t bien
▼oola 0008 la commoniqoer , et Fantre dans le cabinet de M. Tbié-
rySolet : celle-ci est coloriée.
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— i2 —
empreint , de manière à ne pas permettre de l'attribuer à
un autre que lui. Cette joyeuse mascarade est sans date;
mais nous croyons que notre artiste n'aurait pas même eu
la pensée de la mettre au jour après la déplorable affaire
du 51 août 1790, qui avait ensanglanté sa ville natale, et
dont- il paraît avoir longtemps conservé le souvenir. Il ne
Taurait sans doute pas jugée moins intempestive, dans les
temps malheureux qui suivirent les massacres de septem-
bre, et ne finirent que longtemps après le 9 thermidor :
aussi la plaçons-nous dans son œuvre avant les gravures
datées de 1790.
On y voit Mardi-Gras et son cortège défiler sur le rond-
point de la Carrière, où, çà et là, bon nombre de masques
exécutent diverses parades plus ou moins bouffonnes. La
vue, prise du palais du Gouvernement, s'arrête à TAre-
de-Triomphe, que dominent par derrière l'Hôtel-de-Ville
et le portail de la Cathédrale.
Hauteur, 144 millimètres, largeur, 169, mesures prises
sur une épreuve entière qui, du reste, n'a dans le haut ni
ciel ni trait carré, et où le foulage du cuivre n'a laissé
qu'une trace souvent imperceptible : ce qui nous ferait
croire que c'est une épreuve d'essai , si toutes celles que
nous avons vues et qui proviennent du tirage que M. Noël,
possesseur de la planche, a fait faire il y a quinze ou vingt
ans, n'étaient absolument semblables. C'est évidemment
une planche que le graveur n'a pas terminée.
V.
Les ârcs-de-Triohphe et Portes de Nancy. La planche
au bas de laquelle on lit cette inscription est divisée en
treize compartiments inégaux où sont représentées et dé-
nommées les portes de cette ville. Le plus grand de tous,
qui occupe le milieu, est pour la Porte Stainville. Au haut
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— 13 —
la Porte St-Stanislas, ^ue de la place Stanislas, alors
place Royale, dont une partie est au premierplan; la Porte
Royale ou Arc-de-Triomphe, du côté des trottoirs, et la
Porte Sainte- Catherine avec la partie la plus proche du
quartier d'infanterie. Au bas, la Porte de la Chapelle
dticale ; la Porte de la C artère (sic) ; c'est encore l'Arc-
de-Triomphe, mais à Taspect du nord, avec le palais de
Justice et les autres édifices qui bordent la Carrière en
dehors des grilles ; la P. du vieux Palais des Vues. A
gauche, la P, St-Nicolas, vue du faubourg Saint-Pierre ;
IsiP. St-Georges, yue aussi de l'extérieur et la P. 5t-
Nicolasy terminant la rue Saint-Dizier. A droite, la P.
Notre-Dame, qui serait mieux intitulée Porte de la Cita-
delle, et le pont qui y donne accès ; la P. St-Jean, vue du
faubourg, enfin la P. de la Citadelle ou Tours Notre-
Dame, du côté de la ville. L'intitulé général est au bas de
la planche, qui n'est ni signée ni datée, mais dont l'attri-
bution à Hœrpin nous parait incontestable. Hauteur, i08
millimètres ; largeur, 16i.
Nous connaissons deux états de cette planche ; le pre-
mier, sans aucune inscription, le deuxième, conforme à la
description qui précède : c'est celui qu'on rencontre ordi-
nairement. Peut-être en existe-t-il un troisième avec le
nom du graveur et la date. Nous possédons une épreuve,
sans inscription , où le troisième compartiment du haut
(Porte S*®-Catherine), est resté en blanc : particularité tout
exceptionnelle, qui n'indique pas un état antérieur aux
deux autres, mais une épreuve d'essai, tirée avant que
la planche fût terminée.
VI.
GiviTÀTis Nanceiana honuhemtasacba. Cette planche est,
comme la précédente, divisée en treize compartiments iné-
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— 14 —
gaux disposés de même avec inscriptions. Le plus grand
est pour la Cathédrale primatiale de Lorraine^ dont le
nom se lit, en petites capitales, sur une banderole, au-des-
sous de reçu de Lorraine supporté par deux aigles. On
y voit cette église vers laquelle se dirigent, drapeaux dé-
ployés, plusieurs pelotons d'infanterie , venant de la rue
Saint-Georges , et dont le plus avancé vient d'atteindre
le porche ; d'un côté, Tancien évêché en partie, et de l'au-
tre l'édifice qui y correspond, et qu'on appelait autrefois la
Maîtrise des enfants de chœur. Derrière le carré de maisons
faisant angle sur la place de la Cathédrale et sur la rue
Saint-Georges, s'élèvent la toiture et les tours de Saint-
Sébastien. An haut de la planche, St-Léopold, église des
Bénédictins, aujourd'hui détruite, dont la vue est prise
de l'étang Saint-Jean que domine la croix de Bourgogne;
St^ Joseph y autrefois l'église des Prémontrés, aujourd'hui
le Temple des protestants , avec l'abside en dôme et le
clocher des Minimes , dont il ne reste plus rien. Au bas ,
BoYirSecours; Séminaire et Mission^ avec une partie de
l'églige Saint-Pierre ; la Rotonde et l'église des Cordeliers,
vues de la terrasse de la Pépinière. A gauche , VHospice
St-StanislaSf dont la façade subsiste encore dans la rue
Sainte-Catherine; les Gr. Carmélites^ église qui a disparu;
la Visitation^ aujourd'hui la chapelle du Lycée. A droite,
St-Roch, le St-Sacrement ^ deux églises qui n'existent
plus, et les Pet. Carmélites. Au bas de la planche, le
titre général, près duquel on lit à gauche, à Nancy i790,
à droite, Hœrpin inv. et 5. Hauteur, 109 millimètres; lar-
geur, 160.
Nous ne connaissons qu'un état de cette plancha : c'est
celui qui vient d'être décrit, mais on peut présumer qu'il
existe un état antérieur sans inscriptions.
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— 15 —
VII.
LoGEHENS MILITAIRES DE Nancy. 4790. PldDche dÎTisée
en cinq compartiments. Les trois premiers sujets occupent
Tentablement d'un portique , ce sont : Quartier St-Jean ;
Pavillon de MM. les Officiers ; Quartier-Neuf, appelé
aussi Quartier des Suisses, dans remplacement qu'occupent
en partie les écuries militaires de la rue de TOpéra. Au-
dessous, entre les pilastres ornés de cariatides et de tro-
phées, Quartier Royal. C'est là caserne Sainte-Catherine
et la cour en avant, dans laquelle se passe one reyue. Plus
bas, la même caserne , vue par derrière, des bords de la
Meurthe. L'inscription Quartier royal est en petites capi-
tales, sur une banderole que déploie une chauve-souris
volant. Au bas de la planche, le titre général prés duquel
on lit à gauche : à Nancy ; à droite : Hœrpin in. S. Hau-
teur, iiO millimètres ; Largeur, 166.
Nous ne connaissons qu'un état de cette planche, c'est
celui que nous venons de décrire, et qu'on rencontre ordi-
nairement. Il est possible que la découverte d'épreuves
sans inscriptions vienne révéler l'existence d*un état an-
térieur.
VIII.
Dévoue^ient DE M. Desiles à la porte Stainville de
Nancy. Au-dessous de cette inscription, qui est au bas de
la planche, on lit, à gauche : Nancy 1790, à droite : Se,
Hœrpin inv. Hauteur, 103 millimètres ; largeur, 166.
Le dessin de cette pièce de circonstance excède de
beaucoup les proportions des quatre qui précèdent et
qu'elle est bien loin de valoir. C'est à tous égard une pau-
vre gravure, et l'artiste, s'il n'eût pas fait autre chose, ne
mériterait pas d'être tiré de l'oubli. Si on ne la trouvait
pas réduite, avec tous ses détails, dans une de celles dont
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— 16 —
il sera question ci-après, et si Hœrpin ne s'était pas servi
de la planche pour graver au derrière les Vues et perspecti-
ves de la place principale de Nancy, qui sont incontestable-
ment son ouvrage^ , avec une date postérieure de six an-
nées, on pourrait croire qu'un faussaire s'est servi de son
nom , en vue de lui nuire ou pour aider au débit d'une
mauvaise gravure. Au reste , il se peut que Hœrpin , mé-
content de cette planche, Tait lui-même condamnée à
Foubli, car il n'en n'existe pas, autant que nous sachions,
d'épreuves anciennes. Toutes celles que nous avons vues,
ou dont on nous a parlé, proviennent du tirage que M.
Noël a fait faire longtemps après la mort de l'artiste. Peut-
être aussi la gravure a-t-elle été négligemment exécutée ,
parce qu'elle devait être coloriée et vendue à vil prix ,
comme une image vulgaire.
IX.
Almanach de Nancy, i792. Deux feuilles où le calen-
drier, imprimé à Nancy chez C. S. Lamort, est entouré
de douze compartiments inégaux , dans chacun desquels
est gravé, avec inscription en petites capitales, un monu-
ment ou une place publique de la ville de Nancy. Au haut
Place de la carière {sic) ; Place Royale ; Arc de Triom-
phe. A gauche Place d'Alliance ; Intérieur de la Pri-
MATiALE ; Palais de Justice. A droite Le Gouvernement ;
Tombeaux des Ducs ; l'Université. Au bas, des scènes de
l'affaire du 51 août 1790, que le temps n'avait pas effacées
de la mémoire de l'artiste nancéien, animent l'aspect de la
Porte Stainville, de la place de Grève et de la Porte
Stanislas. Au bas de la gravure qui représente la place de
i* V.InfraE«XL
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— 17 —
Grè^ey ihéâtre d*oo combat où ia Tictoire n*e8t pins que
faiblement dtepatée» oo lit : Placb de Gbeie, la joumét
du 31 Août 1790. Hœrpin inv. Se. /el5 oct. 1791.
La petite gravure qui représente la porte Stainville B*ett
qa*une réductîondu numéro VIII. OnyvoitDesilles, atteint
par la fusillade des soldats insurgés , tomber devant les
canons dont son dévouement a voulu prévenir les effets
meurtriers , tandis qu*une femme non moins héroïque, car
elle s*expose au même danger, verse un seau d*eau sur la
lumière d*une autre pièce en batterie. Suivant la relation
de M. de Léonard^ cette femme était réponse d*un sieur
Humbert,* concierge de la porte Stanislas, et c'est à cette
porte que le fait a eu lieu. Les gravures de Hœrpin le
placent à ia porte Stainville.
L*Almanach de Hœrpin est très-rare, comme toutes les
pièces de ce genre qui, après avoir été dans l'origine entre
les mains de tout le monde, ne se retrouvent plus nulle part
vingt ans après. Nous n'en connaissons que deux épreuves :
celle de M. Tbiéry-Solet, qui a appartenu à H. Noël , et
ia nôtre. Hauteur, 175 millimètres ; largeur, 259.
X.
QCIBTIER ROYAL OU CaSERNES olNPllfTERIE DE NA.NCY. 1792.
Hœrpin Invent. Sculp. le aoust. Planche en deux compar-
timents. Celui du haut, dont nous venons de donner le
titre, représente la Caserne Sainte-Catherine, d*oii sortent
des troupes qui vont se former dans la rue. Le compar-
timent inférieur, qui est sans inscription, oflrc Taspect d*un
combat sur la place Carrière. Nous dirions d'une petite
guerre si, tout-à-fait à droite , près de la première arcade
i. Relation exacte et impartiale de ce qai s'est paasé à Nancy , le
3i août et les Jonra préeédeaU. Naoei 4700 iB4 p. 143.
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— 48 —
fermée, on ne voyait un soldat isolé couchant en joue. Les
combattants sont des deux côtés de la place ; mais ceux qui
semblent venir de la Ville-Vieille ont pour eux l'avantage ;
leurs canons occupent déjà la moitié de la place, en avant
du Gouvernement, tandis que leurs adversaires , réduits à
trois pièces et peu nombreux, sont la plupart dispersés et
prennent la fuite vers l'entrée de la Pépinière. La vue,
prise du balcon du Gouvernement, embrasse toute cette
place, et, planant au-dessus de l'Ârc-de-Triomphe, a pour
horizon, comme le numéro II, l'Hôtel-de-Ville dont on
découvre le premier et le second étage, et les tours de la
Cathédrale.
Le graveur a voulu sans doute retracer encore sur cette
planche des souvenirs de l'affaire du 3i août^ Hauteur,
liO millimètres ; largeur, 162.
XL
Les vues et perspectives de là Place principale de
Nancy. Nancy , 1796. Hœrpin inv. Planche en onze com-
partiments, dont le principal qui occupe le milieu, avec
l'inscription ci-dessus sur une draperie, représente la place
Stanislas, telle qu'elle se déploie devant le spectateur ve-
nant de la place Carrière. Les autres, au nombre de trois
en haut, autant en bas et deux de chaque côté, la montrent
sous ses différents aspects et rArc-Kie-Triomphe,à ses
i. Peat-être le combat qui eat lien quand les Suisses tentèrent de
déloger do palais da Gouvernement les grenadiers de Castella et de
Royal-Liégeois que M. de Bouille y avait envoyés (v. Relation de Léo-
nard, p. 134). Les détails ont été probablement exagérés par Tartiste.
Il est à remarquer que dans la gravure, les vaincus prennent la fuite
vers l'entrée de la Pépinière, et que les Suisses , ayant échoué dans
leurs attaques, n'avaient pas» en ce moment, d'autre chemin que la
terrasse de cette promenade pour regagner leur quartier.
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— 19 —
deux faces : on voit ainsi la place des différentes rues qui y
débouchent, ainsi que de rHôtel-de-Viile et de l'entrée
de la Pépinière, où Ton a en face le portail de la Cathé-
drale. La gravure qui est au milieu du haut reproduit
encore , comme on la voit au numéro IV, la face septen-
trionale de TÂre-de-Triomphe avec les premiers édifices
de la Carrière à droite et à gauche, mais avec cette diffé-
rence, qu'au numéro IV, la vue est prise du milieu de la
place, tandis qu'ici elle est prise du balcon du Gouverne-
ment, comme au numéro X. On lit au bas de la planche,
vers le milieu, Hœrpin inv. iculp. Hauteur, i09 milli-
mètres; largeur, 166.
M. Noël possédait la planche dont il a fait tirer des
épreuves sur deux* papiers différents. Elle est au revers du
cuivre sur lequel Hœrpin a gravé le Dévouement de M.
Desiles.
XII.
Carièrb (sic) DE Nancy et Nancy. Planche en deux compar-
timents, chacun avec inscription sur une banderole. Celui
du haut offre, dans toute son étendue^ la place Carrière
où défilent des troupes passées en revue ; la vue est prise
de TArc-de-Triomphe. Celui du bas, Nancy en perspective
tel qu'on le voit de la rive droite de la Meurthe, près du
pont d'Essey. Cette planche, qui est sans date, est signée
Harpin^ sur la banderole du compartiment supérieur.
Hauteur, 407 millimètres ; largeur, 160.
M. Noël, qui possédait cette planche, en a fait tirer des
épreuves.
Ici s'arrête la série des illustrations nancéiennes de Hœr-
i. Peai-étre lil-oo Hœrpin lar des épreaves où les leUres de it
•igoitare sont plat distioctes que sar la oôire.
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— 20 —
pin, telle que nous la connaissons. On y compte douze
planches qui, par la division de la plupart d*entre elles en
compartiments plus ou moins nombreux, présentent soixante-
quatre gravures distinctes où l'on voit^sous différents aspects,
les places publiques de l'ancienne capitale de la Lorraine,
ses portes et ses arcs-de- triomphe, ses casernes et ses
monuments religieux, dont plusieurs ont disparu que Ton
ne trouve gravés que dans les plans en relief de Cl. de
Lamelle et de Belpré.
Quant au mérite artistique de ces vues , nous devons
dire qu'elles laissent à désirer sous le rapport du dessin,
trop souvent incorrect, et que plusieurs offrent, sous celui
de la gravure, des imperfections résultant, croyons-nous ,
de l'inexpérience de Hœrpin dans le maniement de l'eau
forte, qu'il a laissée mordre en quelques endroits au delà
de ce qui était désirable. Le recueil n'en est pas moins
intéressant, et parmi les petites pièces, il en est qui sont
vraiement jolies, celles là surtout qui servent d'encadre-
ments à l'almanach de 1792.
XIIL
Vues des Château, Serres^ Orangeries et Parterres de
Botanique de Lorry devant le Ponty près Metz. Ce titre,
qui dispense de toute description, est au bas de la planche ;
plus bas, à droite : a Nancy ; 1790. Hœrpin inv, se.
Hauteur, 221 millimètres ; largeur, 189.
Cette pièce a été gravée pour servir de frontispice au
Supplément au Dictionnaire des jardiniers^, ce qu'indique
1. Sapplémenl da Dictionnaire des Jardiniers, de Philippe Miller ,
traduit et augmenté de Panglais par M. de Ghazelles ; arec des notes
relatives à la physique et à la matière médicale, par M. Holandre.
Metz, 1790 ; 2 vol. In-^i, fig. Le Dictionnaire, en 8 volâmes, a été im-
primé, avec figures, à Paris, en 1785 et années suivantes. Hœrpin n'a
gravé pour le supplément que le frontispice. .
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— 21 —
rinscription sur une draperie, au haut de la planche.
Ce fui probablement aux frais du président de Chazelles,
traducteur du célèbre Dictionnaire de Philippe Miller, et
propriétaire du château dont la gravure de Hœrpin offre
Taspect du côté des jardins.
Le frontispice du Supplément au Dictionnaire des jar-
diniers est, de toutes les gravures connues de Hœrpin , la
seule qui ne soit pas relative à la ville de Nancy. Mais la
famille de Hœrpin était, nous a-t-on dit, originaire de
Metz ; Claude Lamort, qui y a imprimé ce supplément, était
fils du typographe nancéien Claude-Sigisbert Lamort,
dont le nom se trouve au bas de Talmanach de l792. Notre
graveur avait donc des relations à Metz, et nous ne serions
pas étonné d'apprendre que des ouvrages imprimés dans
cette ville sont redeva})les à sa pointe de quelques illustra-
tions. C'est une recherche à faire. /
Il nous reste encore un mot à dire : c'est qu'il n'existe
à notre connaissance que des épreuves anciennes des numé-
ros I, II, III, V, VI, VII, IX, X et XIII, et que nous n'avons
jamais vu, des numéros IV, VIII, XI, XII, que les épreuves
dont les iconophiles nancéiens sont redevables à M. Noël.
Fant-ff en conclure que les planches des neuf premières
gravures n'existent plus depuis longtemps et qu'à la mort
de Hœrpin, les autres étaient encore inédites ?
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NOTES
SUR LA LORRAIIKE ALLEMANDE.
LE WESTRICH
PAR M. LOUIS BENOIT.
Les anciens historiens s'accordent à reconnaître que
TAustrasie, au temps de Charlemagne, comprenait la
Lorraine, le Westrich , TAlsace , le Brabant et la Hol-
lande. Cependant, quelques géographes et quelques éru-
dits modernes, trompés par une fausse similitude de noms,
ont confondu TAustrasie tout entière avec le Weslrich,
et le Westrich avec le Sareland et le Sargau. D'autres
ont prétendu que le Weslrich était ce royaume fantastique
qui n'avait existé que dans l'imagination du duc Charles
IV, quand il voulut en doter son fils , le prince de Vaudé-
mont, en i675.
Malgré les transformations qu'il eut à subir, le nom de
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— 23 —
Westerreich, West-Reych, Westrasia^ VMtum regnum
en basse latinité, Westruck, Wastriche, Wausterichy
Westrichy se maintint jusqu'au xviii« siècle et servit à dé-
signer un pays partagé , il est vrai , entre une foule de
petits dynastes, mais qui, au milieu d'éléments hétéro-
gènes , sut conserver un caractère assez tranché pour fixer
non-seulement l'attention des personnes livrées aux recher-
ches spéculatives, mais aussi pour frapper l'esprit des
gens du peuple , qui ne le confondirent ni avec l'Alsace ,
ni avec le Palatinat, ni avec la Lorraine , ni avec les au-
tres pays environnants.
I.
Au XVI* siècle , Lutzelstein^ petite ville des Vosges,
avait un château et une douane fort importante; c c'était,
> dit Sébastien Munster, la clé du Westrich*. »
Einartzhausen , devenu le burg du comte Palatin, était
le passage des marchands de la France^ de la Lorraine et
du Westrich pour l'entrée et la sortie de l'Alsace*.
Volcyr nous apprend , dans sa Guerre des Rustauds que
€ ceulx de la Wastriche se commençoient fort à esmou-
> voir ; > que le duc Antoine s'étant avancé à la tète de
ses troupes, «c ladicte armée donnoit grand terreur aux ha-
> bitants de la Wastriche non accoustumez de veoir telle
i. V. Cosmographie uDivcrsalis^ libri vi. Dasiliœ^ i5S2^ iQ-fol.*La
Cosmographie anivers. conleDant la sitaalion de toates les parties du
monde, par Seb. Monstere, 1538. (L. m, p. 512). — Daos Tédition
allemande (liv. 5^ p. 88i)> od lit : Seiod ein Schlûssel in das Wesle-
reich ; ce qae la Iradaction française a rendu inexactement par m Clos
qni mène à Vnestrich. n
9. V. M. H. Lepage, les Communes de la Meurlhe, art. Phalsboorg,
t. II, p. 27i.
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— 24 —
> foalle de gensdarmes si bien équipez, montez et armez. »
Le duc se dirigea vers « Sarrebourg qui est une bonne et
» forte ville située et assise ou pied des montaignes de
> Vosges, du costé de la Wastriche, sur la rivière de
> Sarre douice et plaisante , laquelle fait séparation de
» plusieurs bons et fructueux territoires , joinctz avec le
> hault et puissant domaine du susdit duc Ahthoine, fai-
» sant aussi son décours par maintes révolutions, sans,
> grandement saillir de son eauge , jusques à se joindre
» avec Mezeiie, ung petit au-dessus de Triè^x, noble,
> saincte et plus ancienne cité de Belge. » Plus loin, le
Polygrapbe s'écrie, en parlant des paysans révoltés des
comtés de Créhanges, de Salm, de Deux-Ponts, de Bit-
che , du Nassau , de la baronnîe de Fénétrange : < Com-
» bien que aulcuns de la Wastriche n'en laissèrent à pour-
» suyvre leur folle alliance et faulse entreprise , dont mal
» leur en printî*»
Le Westrich ou»Fasmm regnum, comme l'appelle un
autre chroniqueur, Jean Herkel, était séparé de l'Alsace
par les Vosges : « Vosegus separans Lotharingiam et vas-
> tum regnum a Germania Cisrhenana. » Au mot vastum
est ajouté un renvoi : Vausterich , l'Austrasie. La pre-
mière de ces annotations est juste; la seconde, inexacte;
car, lorsque le chroniqueur veut parler Se l'Austrasie ou
de la Lorraine ,' il dit : c Rege in Austrasia, dux Lotha-
» ringiœ; » et non : « in vasto regno. » Dans un autre pas-
sage, il est question des salines de Dieuze. « Quid refe-
» ram limpidissimos fontes, quorum aquœ nonnulœ sunt
i« V. Lhistoire et recueil de la Iriumphanle et glorieuse victoire
obtenue contre les séduyctz et abusez luthériens mescréans du pays
d'Auisays. (Rec.de doc. sur Thist. de Lorr. 1886, p. 26,7^,81, 208.)
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— 25 —
> potu suaves , aliœ ainsu*se et salsœ, oade sal candidam in
» vasto regno cooficîtur. » De Yaadreyange : c Apud Val-
> derphingam , quod oppidum in Yasto regno situm est
> adripam Sarse, colorem illum cœruleum et pretiosîs-
» simum Assyrium (azur). > De Yergaville : « Eustasii
> reliquiœ hoc tempore apud Yergavillam Yasti regni pa-
• gum repositae*. >
Un géographe du xvi* siècle s'exprime ainsi : « De sorte
> que Lorraine seroîi aujourd'huy avoisine vers l'Orient
> de l'Aisace et de ce pays qui plus spécialement s'ap-
» ^elle Yestrasie. — Adeo ut Lotharingise hotlie conja-
» ceant ad Orientem quidem Alsatia et que specialore
» natione YTestrasb*. »
Mais c'est surtout sous la plume des chroniqueurs alle^
mands que le nom de ce pays, constamment dénaturé ,
revient le plus fréquemment. M. Louis Spach le mentionne
en parlant des rassemblements des paysans de i52S et des
expéditions des Strasbourgeois sur le revers occidental des
Yosges à la fin du xiv« siècle. < Le YTestrich ou YJTester-
» reich^ dit-il^ fragment de l'ancienne Austrasie, est un
> district montagneux situé à l'ouest da Palatinat, au
» nord de la Lorraine allemande (?); il comprenait le du-
> ché de Deux-Ponts, les principautés de Birkenfeld et
» de Simmern , les comtés de Yeldentz , de Spanheim , La
» Petite-Pierre, Linange, Saarbriick, Nassau et Bitche.
. — Y. Iselin, t. lY, p. 869, col. i.^ »
« Le YTesterreich ou Westrich, nom que l'on donnoit
i. V. lolianD. Hercalani Pleinfesini historia, cap. i el 5. (Dom
Galmet, flisl. de Lorr., 1728, t. III. col. cxxxiv el cxxxv.)
2. V. les caries de Gérard Mercator. Lotharingi» dacatos^ f. 70.
5. V. la Description do dép. da Bas-Bhin , publiée sons les ans-
picesde M. Migneret, préfel^ p. 116 et 176.
4
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> autrefois à Tune des cinq contrées qui composoient le
» Bas-Palatlnat. Cette contrée s'étendoit depuis la Lor-
1 raine et l'Alsace jusqu'à Oppenheim. Comme le Pala-'
» tinat est divisé aujourd'hui en bailliages , les noms des
» anciennes contrées ne sont plus guère en usage. Davity
» donne une grande étendue au Westerreich. Il le borne
» au nord par le duché de Limbourg et par l'archevêché
> de Cologne; au levant, par les terres du Palatinat; au
> midi, par le duché de Lorraine, qui même faisoit au-
» trefois partie du Westerreich; et au couchant, parle
» pays de Lutzenbourg. Le nom de Westerreich , c'est-à-
» dire royaume de l'Ouest est donné à cette contrée pour
» la distinguer de l'Oesterreich ou royaume de l'Ost ou
» de Levant. — D'Audiffret, géogr., t. 3, p. 214*. »
c Le Westrich, suivant M. de Bouteiller, est la partie
» assez boisée et montagneuse qui s'étend à l'Est de la
» Moselle, arrosée par la Simmern et la Nahe, au sud
> du Hundsruck, qui, suivant le même auteur, est la par-
> tie méridionale de l'angle découpé par le Rhin , et la
» Moselle, jusqu'à leur réunion entre Oberwesel et Celle^.»
Ainsi que nous venons de le voir, cette contrée s'étendait
beaucoup plus loin au sud , car elle comprenait, d'après
une charte du xv® siècle, reproduite dans l'histoire des
Wild et Rhingraves , Morhange^; d'après un autre docu-
1. V. le grand Dicliono. géogr. et critique de Lamartinière , art.
Westerreich. — Oesterreich, Âalriche, Austrasia , ont la même
étymologie et sont opposés à Westerreich , Westrich , Neustria , etc.
De ces dernières dénominations , c'est celle de Westrich (plate tealseh)
qui a prévala , parce qu'elle appartient à la langue da pays.
2. V. Hist. de Franiz de Sickingen, p. 212.
5. Y. Hist. des Wild etRhingraves (en allemand). Mannheim, 1769,
p. 91.
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— 27 —
ment, Forbach^, et toat ce qu'on appelle aajourd'hai la
Lorraine allemande , mais non, comme Tavance Moréri ,
le Hundsruck, TEydel, c'est-à-dire le haut pays qui, de
la basse Kyll, s'étend jusqu'à trois lieues en deçà du Rhin,
entre Andemach et Sinzig, et tout le Wasgau; ce qui
comprendrait une partie de la basse Alsace, Landau,
Worms, Spire.
Des localités plus ou moins importantes, telles que
Munster, et Insming, les couvents de Lixheim et de Her-
bitzheim , figuraient aussi dans le Westrich et se trouvent
mentionnées dans le t Registre des rentes et revenus des
abbayes , prieurés , chapitres , cures et chapelles sous les
bailliages d'Allemagne, Westerreich etpaysduSaulnoir»,
dressé par le président Thiéry Alix en 4568*.
D'autres, comme Donneley, Ley, Aboncourt, Vintri-
moDt, Yallerange et Lhor, sont désignées dans une charte
de 4461 comme faisant partie du Westrich, du Welsch-
land, du duché de Lorraine et de Tévéché de Metz^.
c II y a une province appelée Westrich , sur la rivière
» de Sarre et aux environs qui contient plusieurs princi-
> pautés et seigneuries, dont une des principales est la
» principauté de Lixheim. » C'est ainsi que s'exprimait en-
core, en 1707, Rice, chargé par le duc Léopold de dres-
ser l'état du temporel des paroisses dans le duché de Lor-
raine*.
i. V. Notes sar le comté de Forbach par M. d'Hoaru (Mém. de
rAcadémie de Metz, 1842, p. 113.)
2. Trésor des Chartes de Lorraioe , reg. B. 284.
3. Veote des biens de l'abbaye de Neuvitlers- en-Alsace an maré-
chal Jean et h Béatrix d'Ogéviller (en allemand). Arch. comm. de
Pénétrange.
4. Trésor des Chartes, reg. B. 286^96.
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— 28 —
Sarbrûck est situé dans le Westreich, dit la notice de
Dom Calmet.
Avant de clore la première partie de ces notes , que
nous avons recueillies de côté et d'autre, sans ordre,
mais avec le désir de les mettre au service de ceux qui
s'occupent de recherches historiques, et en attendant
qu'une plume plus exercée vienne les compléter et au be-
soin les rectifier, il nous reste à signaler la position hybride
de plusieurs localités du Westrich, qui, au spirituel,
étaient nullius diocœsis. Dbus ce nombre il faut compren-
dre Lixheim , dont le couvent avait été ruiné et dont la
ville n'existait pas encore au milieu du xvi® siècle. C'est
sans doute ce qui a fait commettre aux biographes de
Wolfgang Musculus, fils d'un tonnelier, né à Dieuze en
1497, une erreur qu'il importe ici de relever. Us rappor-
tent que le célèbre prédicant luthérien entra , à l'âge de
quinze ans c dans un couvent de l'ordre de Saint-Benoit,
> qu'on avait bâti proche d'un lieu nommé Westric»; tan-
dis que ce fut au couvent des bénédictins de Lixheim, situé
dans le Westrich.
II.
La description du Westrich , qui nous parait le plus en
harmonie avec les chartes et les titres du moyen-âge , est
celle de Sébastien Munster, que nous allons reproduire in
extenso. La Cosmographie, dont elle fait partie, éditée à
Bâie en 1552, parut successivement en latin, en français
et en allemand. Cette dernière édition, la plus complète,
a en juger par l'exemplaire que nous avons sous les yeux,
et dont malheureusement il nous manque le titre , nous a
servi à combler les lacunes qui se trouvent dans les édi-
tions latine et française de la Bibliothèque publique de
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^
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EdÂJi<m.' dz ISÔS.
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-X.^.-.-.^ -r-
— 29 —
Nancy. En revanche , Tarticle Westrich n'y est pas illustré
d'une gravure en bois , tandis que , sur l'édition française,
on voit un pécheur à la ligne , au bord d'un étang, entouré
de nasses, et sur l'édition latine, un tendeur de filets cap-
turant des oiseaux. La première de ces vignettes, dont
nous reproduisons le fac-similé , parait représenter un de
ces gentilshommes du xvi^ siècle dont les étangs et viviers
formaient, au dire du Cosmographe Bâlois, le principal
revenu.
Wuestrîch c'est a dire le roy
aulme d'Occident.
« Le pays qu'on appelle vulgairement Westrich s'eslend
B bien loing vers la Gaule , et plusieurs comtes et princes
» y président, à sçavoîr les principaux : le duc de Zv^rei-
> bruck, c'est-à-dire du double-pont, et les comtes de
» Bitsch ; le duc de Lorraine , les comtes de Nassauu ,
> qui demeurent à Sarbruck ; les comtes de Leiningen* et
» l'évesque de Trêves y ont aussi part.
• Aulcuns pensent que Westrich a esté jadiz le pays
• qui s'appeloit Neustria, mais ils errent grandement,
> pour ce que la Neuslrie a occupé alors le dedans de la
• Gaule, à sçavoir le pays où aujourd'huy est la Norman-
» die. Quant à moi, je pense que ce nom de Westrich
> vient d'Austria , que les François ont nommé Austrasie ,
» Oesterreich, c'est-à-dire royaulme de l'Est; car; par
> rapporta eulx, ce pays se trouvoit à l'Orient; tandis
» que, pour les Germains , c'est le Westreich , c'est-à-
» dire le royaulme d'occident, ce pays étant situé quant
> à eulx vers le soleil couchant. Semblablement aussi les
i. Linanges.
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— 30 —
Saxons ont esté ainsi appelez Ostphallez et Westphal-
lez , c'est-à-dire Orientauix et Occidentaulx , ayant es-
gard au fleuve Yisurgis , vulgairement Wester ; et les
Goths ainsi ont esté distinguez enOstogothz etWisigothz*.
« Or Westrich est assez bonne terre et commode à
l'habitation des hommes. Elle produict beaucoup de from-
ment , mais peu de vin. Elle nourrit grand bestial et
abonde en estangz, dont les uns s'estendent jusques à
une ou deux lieux (dont quelques uns ont de un à deux
milles en longueur). Et y a tant de poissons que la
pesche d'anicuns vault quelques milles d'escuz (plusieurs
mille florins ou gulden). Les gentils-hommes (des Adels)
qui habitent en ce pays n'ont point de plus grandz re-
venuz que leurs estangz et viviers. Ainsi le commun
père de famille céleste a donné à chascune terre quel-
que chose dont les habitantz puissent commodément
vivre. Les principaux estangz sont ceulx de Stockweyer,
Guldelinger, Linderweyer, Thusweyer, etc*.
> Geste région produict aussi aulcunes pierres excellentes
et principalement de la croy rouge (rotelslein), qu'on
trouve en grande quantité près d'une ville qu'on appelle
S. Vendelin (S. Wendel) et une aullre pierre qu'on
appelle Calcédoine (Kaltzedonien), laquelle on trouve
en ce lieu en grande abondance , et puis on la porte à
Fribourg en Brisgou , pour la nettoyer et polir.
> A S. Quirin, gros village qu'on appelle vulgairement
S. Curi^ se font et accoutrent de fort bons miroirs
i. y. Mercator, lotharingi» ducatas pars sept. — Ph. Cloverii
ntrodoctionis îd udîv. geograph. Amstelod. i629. p. 126. — Merulœ
cosmographis gêner, iibri très. Amsterdam , 1631, p. i85. — Th.
Corneille. Dictionn. géogr.
2. Etangs de Stock , de Gondrexange, de Lindre , de Dienze, etc.
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— 31 —
B (die besten spiegel) et aaltres sortes de verres (and
> ander glasswerck).
» Sarboarg, qui est une yille impérialle assise jouxte le
» fleuve de Sar, est aujourd'buy sujette à TEvesque de
» Trêves*.
> En la ville de Thus y a une mine de sel (Saltzertz^).
> Item on fouyt près de Landsberg du vif argent
» (quecksylber).
Item Sarwerden, Buckenheim, Diemeringen et Phings-
tingen quatre petites villes (vier stattlio) ; les comtes de
1 Nassauu , qui ont succédé aux comtes de Sarwerden , y
» dominent aujourd*huy'.
» Sierk, château et petite ville, Wolderfingen (Vaudre-
» vange), petite ville, Béris, petite ville, Gemund an der
> Sar (Sarreguemines), château et petite ville appartien-
9 nent au duc de Lorraine.
> S. Wendel, Bleich, Castell, deux petites villes sont
» à l*évesque de Trêves.
» Lauterecken, un château, Bockvfreiler, Liechtenberg,
» Kûschel et Miischel , deux petites villes , Eirkel et alten
> Kirkel , le tout au duc du double-pont.
> Medesheim, une ville au susdit duc et au comte de
> Bitsch.
1. Sarborgein Reichstalt qoMl ne faot pas confondre avec Sarbarg
Kanfmann dont il a été parlé précédemment.
2. Dieoze en allemand Dooze.
3. Là s'arrête le texle de l'édilion française de (a bibliothèque de
lfancy> qoî provient da consent des Tiercelins. En marge on a écrit :
gallic0 Fénestranges,
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— 32 —
> Alben (Sarre-Âlbe), château et petite ville au Lorraio
(schloss und Stattlin, des Lothringers^).
> Fyrtbach (Forbach) et Riexingen (Béchicourt-le-Châ-
teau), deux petites villes au comte de Leiningen.
» Fieuers (Viviers), petite ville et château au comte de
» Salm>.
» Merchingen, petite ville et château aux Rheingraffen'.
» Hohenburg (Hombourg) château et bourg* aux com-
> tes de Nassauu , ainsi qu^Ottv^eyler, Bocherbach , etc. i
Ici finit Tarticle Westrich de Tédition allemande de
Séb. Munster; il présente un tableau assez exact du mor-
cellement de ce pays , dans lequel les ducs de Lorraine
avaient taillé leur bailliage d'Allemagne , et où ils avaient
été chercher pour grands officiers de leur couronne les
descendants de ces hauts barons, qui furent les contem-
porains des premiers ducs , leurs pairs et quelquefois leurs
adversaires sur le champ de bataille.
L'origine tudesque de ces puissants personnages a son-
vent dérouté les lotharingophiles, qui, dans leurs nomen-
clatures, ont omis des noms, comme ceux des rhingraves,
et déclaré étrangers à la Lori;aine et à son histoire les
Egide de Rodemack , les Henri de Yinstinga , et d'autres
chevaliers dont les faits et gestes sont relatés dans les
1. Il est à remarquer qne la laDgae française y est plus répandue
qu'aux environs.
2. A ajouter Baltzweiler (Badonviller).
5. Horhange était la principale résidence d'OUo de Kyrbourg, dont
la pierre tombale se trouve au musée Lorrain.
^. II y a dans le texte allemand Markt qne Ton peut aussi traduire
par marché ou frontière.
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— 33 —
chitMiîqiies messines el dans l'hbtoire da syrant aM>é de
Scnones'.
III.
Le daehé de Lorraine ayait été divisé en trois bailliages;
cehd de Nancy, celai de Vosges et celai d'Allemagne. An
miKea de fiefe relevant da Saint-Empire, se troa-
vaioit des enclaves de la Lorraine. La politique enva-
hissante des dncs cherchait à reconstitner le royaame
f Anstrasie, et ao xvi^ siècle ils étaient parvenus enU^'ao-
tres à faire reconnaître leur suzeraineté dans une partie
de la baronnie de Fénétrange, une des archinaiaréchaus-
sées de ITmpire; dans une partie du comté de Lûlzel-
stein^, que Schoépflin place en Alsace, tandis que d'autres
historiens en font une dépendance de la Lorraine. Le
comté de Nassau-Sarwerden, qui n'était pas compris dans
rAlsace , quoiqu'il fasse aujourd'hui partie du département
da Bas-Rhin, Lixheim, ville moderne , fondée par Félec-
teur Palatin, qui lui avait octroyé une charte en 1608,
avaient résisté^ ainsi que la commanderie de Saint- Jean-
de-Bassel et d'autres seigneuries, qui faisaient partie da
Westrich et non de la Lorraine.
Le hasard nous a fait découvrir, sur le finage de Hel-
lering (Meurthe), une borne triangulaire, au millésime de
1604, ornée sur chaque face d'armoiries différentes; le
Mon des Lntzelbourg, seigneurs de Sarreick; l'écu fascé
de Fénétrange et le globe d'archi-mâitre d'hôtel de l'em-
1. y. raranl-proiN» de h table çénérale da Catalogue Faisonné des
€oUadiootlomtiie»delLNoël, t. m, p. 1117.
2. La Petite-Pierre n'aiipartenait ni à l'Alsace, ni à la Lorraine, oi
aa Patinât, buûs a« Westridi.
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— 34 —
pire de l'électear Palatin- da Rhin, seigneur de Lixheim*.
Encore aujourd'hui , la vallée de la Sarre, de Nieders-
tinzel à Sarwerden, est désignée sous le nom de Nassau,
et les villages que Ton rencontre avant d'arriver à la Petite-
Pierre, sous celui de Laendel (petit-pays).
Dans le dénombrement du bailliage d'Allemagne pour
la contribution impériale en 1567, on trouve la seigneurie
de Sarreick^ celle de Fénétrange, seulement pour la part
du comte de Salm , Bitsch et Lemberg , Sarbourg en Lor-
raine , les chastellenies de Morsperg et de Dieuze , la ville
terre et seigneurie de Guemunde, Puttelange, Dieffenbach,
Forbach,Faulquemont, Boulay, Sierck,Bérain, Scbauen-
bourg , Relier noster prévosté , Valdevrange , Sarre-Albe.
On peut aussi consulter le dénombrement du duché de
Lorraine en 1594, par le président Alix.
Le Trésor des Chartes de Lorraine possède deux pièces
inédites que nous reproduisons entièrement pour mieux
apprécier la nature et retendue du bailliage d^Allemagne.
La première est intitulée : Lettres délivrez par le se-
crétaire Humbert pour envoyer aux vassaulz du bailliage
d'AllemaIgne le 9 octobre io92>.
!• Aux Gentilshommes et Vassaulz (40) :
Une au comte Philippe de Nassau (cousin).
au comte Emich de Linanges (cousin).
au comte Emich le nepveu.
i. y. Noos avons déjà eu occasion de signaler, dans les Notes sur
la Lorraine allemande, publiées en 1860 dans le Journal de la Société
d'Archéologie, une borne non moins curiense, celle de Hambach.
2. y. Trésor des Chartes, layette Etats Généraux additions^ UoSO. —
M. Beaupré, Essai historique sur la rédaction officielle des principales
cootomes et sur les assemblées d'Etats, p. 84.
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— 35 —
au comte Frederich (cousin).
au comte Otto (cousin). ^
au comte d'Hartembourg (effacé).
au sr. de Reispolkirch.
au sr. de Créhanges Baucourt.
au sr. Guillaume de Créhanges.
au sr. Peter Emst de Créhanges.
au sr. Christophe de Créhanges.
au sr. de Palan.
fi^u sr. Jean de Recepen.
au sr. Guillaume de Soteren.
au sr. Yalentin Faust de Schambourg.
au sr. Georges Guillaume de Sotteren.
au sr. Philippe Jacob de Fleisheim.
au sr. Olry de Trpmberg.
au sr. Nicolas de la Layen
au sr. Philippe de la Layen
au sr. Jean de Warnsperg
au sr de Braubach
au sr de Liebstein
au sr de Crantz
au sr de Hausen
au sr. de Helmstadt pour Hinquessange
au sr. de Helmstadt pour Chatel Voué
au sr de Honstein (ces trois derniers sont effacés)
au sr. de Dietz
au sr. de Schmittbourg.
au sr de Lavenstein.
au sr capitaine de Siersberg.
au sr. Philippe Stratt et Jean de Brisgen ,
de Saarinsming
au sr Jean de Bitche, dit Kuntersperg
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MMMM
— se-
au sr Anstett de Bitche, dit Kuûtersperg
au sr Alexandre Mussot de Sierck
au sr. de Lutzelbourg
au sr. de Falkensteîn Eberstein
aux deux comtes d'Eberstein
au sr. de Gressnick
2"" Aux prélats et chapitres (16) :
Une à l'abbé de Bouzonville
à Tabbé de Freistrofif
à Tabbé de Stulzerbronn
à Tabbé de Tholey
a l'abbé de saint Avold
à l'abbé de Longueville
à l'abbé de Metloch
à l'abbé de Wadgaz
à l'abbé de Willers Bettnach
à l'abesse et chapitre de Fraulautern
au prévôt et chapitre de Marienfloss
à l'abbesse et chapitre de Vergaville
au prévôt et chapitre de Sarburg
au prévôt et chapitre de saint Pierre de Trêves
au prieur d'Amange
au prieur de Zelle.
3^ Aux villes (16) ;
Une au maire et habitans de Morhange
au maire et habitans de Hombourg
au maire et habitans de Dieuze
au maire et habitans de Faulquemont
au maire et habitans de Saint Avold
au maire et habitans de Beirain
au haut maire et habitans de Guemunde
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— 57 —
au prévôt , gens da conseil et habitans de Sarburg
au maire et habitans de Bitsche
au maire et habitans de Boulay
aux gens de justice et habitans de saint Hyppolite
au maire et habitans de Puttelange
au maire et habitans d'Albe
au maire et habitans de YaldcYrange
au prévôt , gens de justice et habitans de Forbach
au maire et habitans de Sierck.
< Fault y adjouter ceulx qui reprengnent à cause de la
» seigneurie de Bitsch que le sieur <ïomte de Hanau a
> remis à son altesse.
» Toutes les lettres cy dessus ont esté délivrez par le
> secrétaire Humbert à Jacques Tholley, messager juré
> de son Altesse, demeurant à Nancy, pour les porter aux
» receveur et lieutenant de Yaldrevange afiin de les faire
> tenir et envoyer par les sergens de bailliage aux messa-
> gers allemands dudit lieu suivant les lettres que son
> altesse a escript, et qu'ifs aient à enjoindre auxdicts
» messagers de tirer récépissé des prélats, vassaux,
> villes et autres à qu'ils en délivreront.
» Ce jourd'huy neuviesme d'octobre iS9i.>
Dans le RoUe des lettres pour les états-généraux aux
députés du bailliage d'Allemagne le 12 janvier 16i6^, les
93 destinataires de missives ne sont plus placés par ordre
de préséance; pour facilit^er les recherches nous les avons
rangés par ordre alphabétique :
Albe (la ville d').
Allemagne (le bailli d').
Amange (le prieur d').
i. y. Trésor des Charles, layette Etals-généraux, additions, n» 30.
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— 38 —
Bérain (la ville de).
Berguim (le sr. de).
Bitche (la ville de)
Bittendorf (le sr. de)
Boulay
Bourguignon (le sr.)
Braubach (le baron Charles de).
Charles.
Créhange (le baron Pierre Henri de).
Dau (le sr.) commandeur de la ville de Nancy.
Dietz (Guillaume).
Dietz (le sr).
Dieuze (la ville de).
Dombasle (le sr. de).
Eberstein (le comte d').
Falkenstein (le comte de)
Faulquemont (la ville de)
Fleckenstein (le sr. de)
Fleibstein (le sr. de)
Floër (Marion).
Forbach (la ville de)
Frauloutern (Fabbesse de)
Freiberg (le baron de) à Forbach
Freystroff (l'abbé de)
Freussel (le sr.)
Guermange (lé sr. de)
Hanau (le comte de) *
Hausen (Alexandre Sambson de)
Helmstadt
Hombourg
Huart
Hunolstein
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— 39 —
Imling (le sr. de)^
La Layen (Jean-Adam de) à la motte
La Layen (Philippe de)
Landsperg (Jean Frédéric de)
Landsperg (Jacob de)
Laruelle (le sr. de).
Linange (le comte Jean-Louis)
Linange (le comte Philippe-Georges)
Linange Forbach (le comte de)
Linange Réchicoort (le comte de)
Longueyille (Fabbé de)
Louzbourg (Bernard de)
Lôvenstein (le sr. de)
Marimont (le baron de)
llarmoutier (l*abbé de)
Hetloch (Fabbé de)
Michel (le sr.)
Mittdenin (le sr.)
Horhange
Horhange (le comte de)
Phalsboorg (la ville de)
Phalsbourg (le commandeur de)
Puttelange (la Tille de)
Puttelange (le comte de)
Puttelange (le comte de)
Reinach (le sr. de)
Rettel (les chartreux de)
Ribeaupierre (M. de)
Saillart (le sr.)
St. Avold
i. Weigaad de Loixelboorg.
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— 40 —
St. Hyppolite (la ville de)
St. Maximm
Salbourg (le commandeur de)
Sarrebourg (la ville de)
Sarrebourg (l'église de)
Sarregueminde
Saubourel
Schambourg (Jean de)
Schmittemberg (le sr. de)
Sierck (la ville de)
Sittven (le sr. de)
Steinkallenfeld (le sr. de)
Strombourg (valentin paul fogtf de)
Sulz (le comte de)
Sulzbach (la ville de)
Tannchick (le sr. de)
Theyley (Krantz de)
Tholey (l'abbé de)
Trêves (le chapitre de)
Vadgaz (l'abbé de)
Varize (le cte de)
Vaudrevange
Vergaville (l'abbesse de)
Vilz (le baron de)
Wamsberg (Gambs de)
Warnsberg (Walter de)
Zandt
Zelle (le prieur de)
Nous n'avons' pas ici à rechercher dans quelle propor-
tion le Tiers-Etat était représenté dans ces assemblées,
sur lesquelles les documents font généralement défaut;
mais seulement à constater que les Salm, les Créhange,
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-4i -
les Morhange , et quelques autres seigneurs du bailliage
d'Allemagne tenaient le premier rang aux Etats-généraux
de Lorraine. A celui du 1®' mars 1594, où figuraient 54
députés de la noblesse, on trouve au premier rang Jean
IX, comte de Salm ; au cinquième et au sixième , Fride-
rich, comte sauvage du Rhin et de Salm , grand écuier de
Lorraine, et son cousin Otho, comte sauvage du Rhin ^
sieur de Morhange; au huitième, Peter Ernst de Gré-
hange,etc. On les appelait les Hauts-Hommes, parce
qu'à la réunion des Etats, ils étaient placés sur le même
haut-dais que le prince ; tandis qu^autour d'eux étaient
rangés les anciens chevaliers, les gentilshommes, c'est-à-
dire ceux de quatre races qui avaient obtenu des lettres
de gentillesse, les nobles qui en avaient moins , et au der-
nier rang les anoblis. La noblesse du Westrich jouissait
aussi d'une certaine prééminence dans la cité de Metz :
quand l'évêque Georges de Bade fit son entrée en 1461,
U était escorté de ses c haults hommes^ monseigneur le
comte de Bitche, de Sarrebruche^ de Sarwerden, et mes-
sei^eurs les comtes de Salme et de Fénestranges et plu-
sieurs avltres^. >
Tous ces seigneurs dépendaient du cercle du Haut-
Rhin , qui avait été le cinquième , celui du Rhin.
Le duc de Lorraine en faisait partie : il possédait Je
1. y. les Chroniqaes messines de Hagaeoio^ p. 29^. — Mém. sar
l'état de la Lorraine k la fin da xvii^ siècle (Recneil de documents
twr l'histoire de Lorraine , publié par la Société d'Archéologie, p. 71).
— CoQstomes générales da daché de Lorraine es bailliage de Nancy,
Vosges et Allemagne. Nancy, 161i, f. 58. — Dnrival. Dcscr. de la
Lorr. t. L p. 510. — Dans. les Chroniques messines de 1387, il est
Msâ question des hauts hommes de Tévèque de Metz, appartenant
tous à la noblesse du Westrich.
5
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— 42 —
marquisat de Nomeny et ie comté de BlâmoDt , fiefs de
TEmpire ; mais il n'en écartelait pas ses armes , ni des
terres qu'il tenait en relevance par les lettres d'investiture
de Rodolphe II. Depuis le traité conclu par Ferdinand ,
roi des Romains, et le duc Antoine, le 26 août 1542, la
Lorraine avait été déclarée duché souverain, soi^s la pro-
tection du Saint-Empire , exempte de la juridiction de la
Chambre impériale et du contingent des mois romains ,
mais non de la contribution connue sous le nom de land-
frid, inscrite dans la matricule de 1654, sans que cepen-
dant il en fût .tiré aucune somme.
Quant aux autres états du cercle du Haut-Rhin, ils con-
tribuaient tous aux charges de TEmpire : ils étaient la
plupart états mixtes , parce qu'ils étaient à la fois vassaux
d'autres états et de l'Empire : lesWild-el-Rhingraves, qui
prétendaient descendre des comtes forestiers {cornes syl- ^
vai^um)^ établis par Charleiùagne dans la forêt d'Arden-
nes , portaient , depuis 1495, le nom et les armes de Salm ;
ils étaient vassaux du duc de Lorraine, de l'électeur Pala-
- tin et de l'Empire ; ce qui ne les empêchait pas d'être re-
présentés à la diète générale parmi les comtes de Vété-
ravie, et d'avoir aux assemblées du cercle du Haut-Rhin
droit de séance et autant de voix qu'ils avaient de fiefs,
dont le nombre était indiqué par les casques du cimier de
leurs Armoiries : celles des rhingraves étaient timbrées
de trois casques et celles des princes de Salm de cinq.
Après les comtes venaient les gentilshommes libres^
qui tout en jouissant des mêmes privilèges que les autres
états ipimédiats d'Allemagne dans leurs fiefs , avec droit
de séance et de suffrage dans les assemblées du cercle ,
n'avaient cependant pas celui d'être appelés à la diète
générale. Quelques-uns portaient le titre de toujours li-
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— 45 —
bres, comme les Westerbourg {die semper freye von
Westerburg^); d'autres, comme les Fénétrange, anciens
barons de nom et d'armes, voulurent simplement être
appelés freyherfy ce qui est plus que herr^ titre que pre-
naient tons les nobles d'Allemagne'.
Leurs droits régaliens, leurs privilèges, plus étendus
que ceux des comtes et barons de la Lorraine proprement .
dite, leur avaient permis, à la suite de la paix de reli-
gion de 1555, d'introduire la réforme dans leurs domaines
et de dépouiller de leurs biens les couvents et les collé-
giales du Westrich'.
Quand Louis XIV, continuant l'œuvre de Richelieu , se
fat emparé de la Lorraine et eut état)li les Chambres de
réunion , il soumit sous son sceptre les petits dynastes que
le duc de Lorraine n'avait pas su contenir, et il fit du dé.
partement de la Sarre^ une province française , dont M.
de la Goupillière fut intendant en 1682, et dont le chef-
lieu fut Sarre-Louis, ville qu'il bâlit et fortifia en 1680.
^audrevange , qui avait été le siège principal des assises
d'Allemagne, mais non la résidence habituelle du bailli,
ne fut plus qu'un simple village du diocèse de Trêves ,
sous la dépendance de Sarre-Louis.
En résumé, le Westrich , fragment de l'Austrasie de
Charlemagne^, une des provinces dont les ducs de Lor-
1. Georges , « comte de LeiniBgen , seigneur de Wlaesterbonrg et
Ghamboarg, touioors franc, n signa avec les Rhingraves et les antres
colooels de retires^ le manifeste de 1S68.
2. V. Heiss. Hist. de l'Empire. Amsterdam. 1755, t. U. p. 7 etsniv.
5. V. la deuxième partie de notre brochure sur les Rhingraves et
les Reitres pendant les guerres de religion du XVI® siècle.
i. y. arch. dép. coll. de Fénétrange. 10®. I. n» 258.
5. Dans le partage de 870, entre Gharles-le-Ghauve et Louis-le-Ger-
maniqne , à ce dernier échut le Wesirich qui comprenait TÂlbechowa ,
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— 44 —
raine étaient marchis^, était devenu le royaume de TOueàt
et avait été compris dans le cercle du Rhin ; puis avait été
envahi par le Palatinat, Télectorat de Trêves et le bailliage
d'Allemagne , qui en avait fait la Lorraine allemande , et
enfin par le grand roi , qui en avait fait le département de
la Sarre. L'élément français l'ayant emporté, cette déno-
mination surannée de royaume de l'Ouest ne tarda pas à
s'effacer et ne se rencontre plus que sur quelques cartes
allemandes.
IV.
Si nous consultons les anciens monuments géographi-
ques, nous retrouvons le Westrich occupant, dans une
carte dédiée à Charles III (Lotharingiœ ducatus superio-
rîs vera delineatio. Colonise Agrippinae. Exe. Joann. Bus-
semecher), l'espace compris entre Vistingen, Merspurg
et Falquemont; dans celle de Specklin (Strasbourg, 1576),
les comtés de Lutzelstein et de Dabo ; dans l'édition fran-
çaise de Séb. Munster (p. 510), la région montagneuse
bornée par Zweibruck et Bingen; enjSn, dans le Ptolémée
de Jean Schott(1513), la moitié de la carte destinée à René
II, qui possédait dans le Westrich de nombreux enclaves*.
Gravé en bois , à trois teintes , bleu, rouge et noir, frappé
le Sarachowa sapérienr et le Sarachowa inférieur, le Blesitchowa (pays
de la Bliese), le Nitachowa (piys de la Nied)^ etc.
1. Dès 869 Gharles-le-ChaQve avait établi sur la Sarre, an comte de
Sargau (gaw, contrée)^ appelé plus lard comte de Marche, ouMarchis,
parce qu'il avait la garde de sa frontière. (Ms. cité par Dom Galmet dans
sa dissertation sur le titre de Marchis que prennent les ducs de Lorraine^
col. IV.)
2. V. une carte du duché en 1725, qui place le Westreich entre le
Hunsruck et la principauté de Birkeofeld ; une autre de 1746, s. n. d. I.
avec le Westruck (sic) entre le Hunstrnck et le Nahegosw.
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— 45 —
comme les pièces d'orfèvrerie , Ce curieux spécimen de
xylographie , qui a précédé de plus de trois quarts de
siècle les cartes de Lorraine de Gérard Mercator et du
président Alix, a déjà été décrit*. Dressée à Saint-Dîé,
où elle devait être mise au jour, cette carte de Ptolémée,
marquée à la couronne, est la seule où Ton retrouve un
véritable luxe de détails comparativement aux autres car-
tes de la même édition. Elle a pour légende : Secunde
partis Ptolemœi jSnis : opéra lohannis Schotti Argentinen.
ANNO CHRISTI OPT. MAX. 1513. Dans notre exem-
plaire, ex libris fratrum minor. bruxill. 1525^ un ton jau-
nâtre domine la teinte d'azur des écussons , forêts , mon-
tagnes , rivières , etc. Les degrés de latitude y sont mar-
qués, comme dans Mercator; elle a une échelle milliaire,
et 258 de large sur 362 de haut. Nous ajouterons qu'elle
renferme les principales villes et bourgades de Trêves à
Plombières (Plumerium), et de Saverne à St.-Mihiel (S.
Michael) ; que les noms en sont indiqués par des minus-
cules gothiques en noir et en rouge pour les principales.
Voici; celles que l'on remarque sur une des planches qui
accompagnent cette étude géographique et qui reproduit
en fac-similé la partie de la carte de Jean Schott , où se
trouvent le Westrich et le cours de la Sarre depuis ses
sources^ aux pieds du Donon, jusqu'à son embouchure
dans la Moselle, à Consarbriick, près de Trêves : Bénes-
troflf, Bérain, Bidestrofif, Blâmont, Boulay, Deux-Ponts,,
Bieaze, Fauquemont, Fénétrange, Forbach, Hombourg,
1. y. M. Beaopré. Recherches hist. el bibl. sar les commeocements
de rimprlmerie ea Lorraine, p. 85. — Le nom de Jean SchoU, Pédi-
tear da Ptolémée, apparaît an commencement du xvi® siècle dans la
pléiade littéraire de Strasbourg ; il est cité dans l'histoire de la Basse-
Alsace de M. Louis Spach. (V. Descr. du dép. da Bas-Rhin. loe. cit.)
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— 46 —
Lagarde, la Petite-Pierre, Lindre {ditissima plaga in
sale etpiscibus)^ Morhange, Réchicourt-Ie-Château, St«~
Avold, Sl.-Quirin {hic sunt spécula), St.-Vendel, Sarre
(fluvius), Sarre- Albe, Sarrebourg, Sarrebruck, Sarre-
guemines , Sarre-Union , Sarrewerden , Schambourg ,
Siersberg à Tembouchure de la Nied , Vaudrevange {téic
reperitur lasurium), Westrîch*. Ses limites étaient : au
nord, le Hundsruck, et au sud, le bailliage de Nancy, à
Test, les Vosges, et à l'ouest, la Moselle.
En tête de la carte que nous venons de décrire, dans
un médaillon au champ de gueules , se trouve un écusson
à quatre cotices d'azur, entouré de la légende : DOMINII
VASTI REGNP. A côté^ dans un médaillon au champ
d'azur, se trouve un écusson de même dimension, chargé
de la bande de gueules aux trois alérions de Lorraine ,
amsi que l'indique la légende : DVCATVS LOTHARINGIE.
Dans Tart héraldique , aucune particularité , quelqu'insi-
gnifiante qu'elle paraisse , ne doit être négligée , et ici nous
remarquons que les armes du Westrich occupent la place
d'honneur, c'est-à-*dire sont à la gauche du spectateur,
tandis que l'écu de Lorraine est à droite. Serait-ce parce
que le. Westrich était, pour René II, l'ancienne Austrasie
de Charlemagne, qu'il y confondait la Lorraine , qui, à ses
yeux, n'était qu'une dépendance de l'empire carlovingien,
!• Noos avons francisé les noms de la carte da Westrich en omeUant
ceoiqai appartiennent à l'évéché deMetz^ comme Vie, ou à la Lorraine
proprement dite^ comme Lunéville ; il en est un cependant , que nous
devons signaler^ c'est le Balum ou Halum de la Yezouse^ où Ton a cru
reconnaître Haudonviller (aujourd'hui Croismare). Les noms allemands
des cantons de plusieurs villages français, comme Blanche-Eglise, etc.,
indiquent qu'ils faisaient partie du Westrich.
% V. la planche d'armoiries.
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|t- Tiianurrw) cicxjsn
ean, ôckolt. I^IS.
SU
I 4 è g „ _
S^etTa. Jn//fa.f''
Le Vueftric
hr<taimnt d'uni. ccwtJf Urie de la Cûimoanfhle di '
(3iSli4)m. di Ifâiicu.
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— 47 —
dont les descendants de Gérard d'Alsace revendiquaient
l'héritage ?
Dix-sept écQssons d'un plus petit modale sont placés à
droite et au bas de la carte de Jean Schott : très peu ap-
partiennent à la lorraine proprement dite, et on ne saurait
guère y comprendre que ceux de Vaudémonl, Chatel et
Apremont. Ils sont rangés méthodiquement , du côté de
reçu de Lorraine , comme une de ses dépendances , sous
la légende suivante : Comitatus et Baronatus Lotharingie
et Vasti regni. Ce sont d'abord les comtés , sur la colonne
verticale : wademont, blahont, rvxinga, salh, sarwerd,
SARBRYC, zwEiBRVc; puis au bas de la carte, en allant de
droite à gauche, les baronm'es : bitsch, vinstinga,
BOLCHEN, LVTZELSTEIN, BENSTHDORF, CHASTEL , APERHONT,
SIRK, KRIECHINGEN Ct BARRAIN.
Nous ne blasonnons pas les armes de tous ces dynastes,
que le curieux peut facilement trouver dans les traités
spéciaux. Quant à celles du Westerreich , Westrich , que
nous reproduisons diaprés un Armoriai du Saint-Empire
romain de 1657, où elles sont opposées à celles de l'Oes-
terreich, Autriche*, elles sont cotticées d'argent et d'azur
de six pièces. Le timbre consiste en un casque d'argent
en tiers point, treillissé de barreaux d'or, orné de même,
couronné et surmonté d'un lion acculé d^argent, à la queue
fourchue , couronné d*or et de trois houpes de plumes
de gueules , d'or et d'argent. Les lambrequins sont aux
couleurs de l'écu.
C'est la similitude que ces armoiries ont avec celles du
Yastum regnum de Jean Schott, qui nous a amené à exa-
1. y. Wappen-buch. Narenberg. 162(7. 2* part. p. 3. (bibl. de
Ifaocy.)
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— 48 —
miner quel était ce royaume aussi ignoré aujourd'hui que
le duché d'Athènes ou l'empire de Trébizonde. Dans ce
voyage entrepris à la recherche de pays inconnus , nous
avons surtout été guidé par les principes de l'art héral-
dique , celte science trop négligée de nos jours , qui nous
a fait récemment découvrir dans un bas-relief de Féné-
trange une des pages les plus curieuses de l'histoire du
Westrich.
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NOTI€E
SUR QUELQUES
GRAVEURS NANCÉIENS
DU XVIIP SIÈCLE,
ET SUR LEURS OUVRAGES,
PAR M. BEAUPRÉ.
Dominique Collin. 1725-1781 «
Yves-Dominique Collin. 1753- ?
Dominique Collin.
c Domiiiîqae Collin > , dit Mory d^Elvange , dans un
éloge de cet artiste, lu à une séance publique de l'Aca-
démie de Nancy^, < naquit à Mirecourt en 1725. Le désir
> de se faire un nom fut celui de sa plus tendre jeu-
» nesse; la peinture, la sculpture avoient pour lui des
> attraits ; il voulut s'instruire dans Tun et l'autre de ces
i. Le 25 aoûl 1782. Cet élo|;e (ermiDait l'Essai historique du
même aoiear sur les progrès de la gravure eo médailles chçz les ar-
tistes lorrains ; mais il est resté inédit, tandis qne TEssai historique a
été publié avec un Catalogue de tous les ouvrages de Ferdinand de
Saiot-Uf bain , eonims en Lorraine. (Nancy, Mœner, 17S3^ in-8o.)
6
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— 50 —
arts. Sa mère , que son peu de fortune rendoit timide ,
lui refusa des secours qui, dans le premier de ces
genres , Teussent probablement mis au rang des plus
grands maîtres. Forcé d'obéir, il embrassa Torpliévrerie.
Son génie, enchaîné dans les détails monotones d'un art
qu'il n'aimoit pas, attendit des circonstances plus heu-
reuses pour se développer. N'ayant de maître que lui-
même, de principes que son penchant, c'est dans
l'ombre de la solitude et sous le voile du silence qu'il
osa essayer son crayon sur les premiers objets qui se
présentèrent sous sa main. La nature peut fournir les
modèles ; mais , pour les imiter, il faut le secours de
l'art, et ce secours manquoit alors à Collin...
» Fixé à Metz chez la veuve d'un orphèvre dont des ou-
vriers allemands soutenoient le commerce , il voit pour
la première fois manier le burin , les poinçons ; des
couverts, des cachets médiocrement gravés éveillent
chez lui le germe heureut d'un art qui devoit se faire
honneur de son nom. Tenant de la nature ce goût fin et
délicat qui apprécie sans partialité les beautés des plus
grands maîtres , il sent vivement les défauts de tout ce
qui s'exécute sous ses yeux; mais , modeste et vrai
comme l'est toujours Thomme de mérite , il sent plus
vivement encore qu'il feroit moins bien ; il voudroit faire
mieux, ce désir le consume, il se forge des burins, il se
forme des poinçons et grave en secret.
» Un militaire* veut avoir sur un cachet un emblème de
la vérité. Homme instruit, il peint avec chaleur ce qu'il
désire. Une femme nue, n'ayant de voile que sa pudeur
et ses cheveux , foulant d'un pied hardi le vice person-
1. M M. de Gaiot^ mort inspecteur da corps roytl d*artiUerie. n
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— 51 —
> nifié, présentaDi d*un air riant un miroir sur lequel sa
* ligure se réfléchit : voilà le projet. Les ouvriers étonnés
> se regardent en silence; cette idée hardie enflamme
> rame vive de CoUin, il ofl're de l'exécuter. La veuve ,
> surprise, n'ose le contredire; elle fixe, en hésitant, un
> prix à Tamateur Ce cachet exécuté, quoique au-
> dessous de l'idée qu'il devoit rendre, dépasse ce qu'on
> pouvoit attendre d'un jeune homme. Enhardi par cet
> essai, le jeune artiste passe à Strasbourg, croyant y
> trouver plus de ressources.
> Ses premiers instants dans cette ville répondent peu
> à ses espérances. Strasbourg possédoit alors un gra-
» veur, Striebeck^ , dont on estimoit les tailles douces ,
1. Le Doo de Striebeck nous est ÎDconna ; noas sommes disposé
k croire qo'il est mal écrite, el que l'artiste strasboargeois que Mory
d'EIrange donne pour maître à Dominique Coilin, n'est autre que Jean
Stridbeck ou Slriedbeck , connu , dit l'iconographe Nagler^ par plu-
sieurs morceaux gravés qui sont insérés dans divers ouvrages, et mort
en 1755 après avoir travaillé à Augsbourg et à Strasbourg.
Le nom de Striedbeck se trouve au bas d'une vignette de biblio-
thèque dont nous devons la communication à M. Charles de Rosières.
Ecu écartelé au i^' et au 4/^ de gueules à la bande d'azar, chargée de
deux bâtons d'argent, aux 2° el 3« fascé d'or el de sable de six pièces,
à la bordure conlrc-componée de même. Sur le tour, de sable à trois
lozanges d'argent posés en fasce. Couronne de marquii.' Au bas , h
droite, J. Striedbeck fec. Argc. (Argentin»), et au-dessous, toujours
dans le trait carré. J'apartiens à M. Chel de Cressia Cap au
Reg^ de Navarre,
Celte vignette est inférieure à celles que nous avons de Collin.
M. l'abbé Marchai nous a fait connaître une gravure du tome 1^'des
s. ORDiNi PRjEMONSTRATENSis ANNALES , pars prima mouastcrologiam
bistoricam complectens, auctore C. L. Hugo. Nanceii 1754-36, repré-
sentant l'abbaye de Codischoff en Bohème. On lit au bas Prospectus
parthenonis Cotieschoviensis ordinis prœmonstr, : Venustus et
gratus pro nnno qVo DoMinICVs Peterka prœLatV8{ins)
prœfVIt, — (1734). Elle est signée J, Stridbeck, Sculp, Argent,
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— 52 —
dont on recherchoit les cachets. Le jeune Lorrain , in-
connu dans cette \ille dont il ignore Tidiôme, est réduit
à armorier de la vaisselle ; juge sévère de ses ouvrages,
il sent qu'il s'est aveuglé sur ses premiers succès. Quel-
ques cachets (à exécuter) que le hasard lui procure vont
mettre fin à cette perplexité. Le Strasbourgeois les voit,
désire connaître Tartiste qui les a faits. — Mes tailles ^
douces m'ont fait un nom, dit-il au jeune homme ; mes
cachets valent moins , j'ai vu les vôtres , vous ferez
mieux un jour. Unissons nos travaux. Pour prix de ce
léger sacrifice , apprenez de moi les principes de mon
art.
» CoUin, dès ce moment, n'a de but, de désir que de
se perfectionner, que de seconder l'homme généreux
qui veut l'associer à son travail. Faisant du cachet son
principal objet, il donne quelques morceaux de taille
douce ; le Strasbourgeois dirige, enhardit ses essais dans
ce genre.
» Après la reconnoissance que CoUin conserva toujours
pour son bienfaiteur, le sentiment d'amour pour sa pa-
trie tient la première place dans son cœur ; ce sentiment
le ramène à Nancy. Il pouvoit à Strasbourg espérer une
fortune 4 artiste désintéressé, la médiocrité au sein de
sa famille lui plut davantage.
> Stanislas régnoit alors sur les Lorrams. La taille
douce devoit transmettre à la postérité les embel-
lissements, les projets d'un prince qui, par ses bien-
faits , vouloil se fixer dans ks cœurs de nos compa-
triotes, entre les noms chéris de Ferry, de Charles III,
de Léopold.
» Coilin, assez heureiK pour mériter l'attention du
prince , obtient le titre flatteur de son graveur. Que ne
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— ^3 —
peut sur les talents la protection d'un grand roi ! L'ar-
Uste n'est plus le même, cet instant est pour Collin
répoque de sa gloire. Une ordonnance réfléchie , une
gaité naïve, des charges bien entendues, sans être trop
multipliées et toujours dans le ton de la chose, caracté-
risent ses estampes. Les curieux y désirent quelquefois
plus de correction dans le dessin , plus de précision
dans la perspective; mais ils doivent être justes et ne
pas oublier que Collin grava , pour ainsi dire , avant
d'avoir appris à dessiner,
» Les cachets de Collin, recherchés des amateurs , sont
variés dans leurs annonces, supérieurement touchés dans
leurs blasons , pleins d'agréâienUgt de finesse dans les
détails... ^
> Cet artiste esthnable mourut à Nancy le 21 décembre
1781. Bon citoyen, sujet zélé, il joignit aux talents que
son art exige un esprit cultivé par les lettres^ par
Tétude de l'histoire ; il guida souvent par ses conseils
Girardet et Pérignon. Avide de s'instruire , mais peu
jaloux de ses connoissances, toujours prêt à les commu-
niquer, toujours éloigné de ce ton de prétention qui
dégrade le savoir, il méritoit des amis, il méritoit des
regrets... »
Il est regrettable que Hory d'Elvange ait négligé les
détails particuliers que , de nos jours, on aime à lire dans
la biographie d'un artiste. Assurément il devait connaître
de la vie de Dominique Collin autre chose que des géné-
ralités , lui qui était son contemporain , qui habitait la
1. Ce qoi ne r«mpèchait pas d'orthographier comme une cnisiuière,
ainsi qu'on ie verra dans bon nombre d'inscripUoDS au bai de ses gra-
vures.
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— 34 —
même ville, et que ses goûts ont dû mettre souvent en rap-
port avec notre artiste. Il y a telle gravure de Collin , la
Réception d*un sorcier, par exemple, sur laquelle il serait
curieux de savoir ce qu'on disait , quand elle a paru , et
du sujet et des personnages mis en scène. Les figures n'y
sont pas idéales, ce sont évidemment des portraits ; et il y
a là des gens aux dépens desquels Collin a voulu s'amuser
et égayer le public, en retraçant une mystification dont ils
avaient été victimes. Mory d'Elvange devait savoir cela ;
mais il n'en a dit mot et de bien autres choses encore, parce
qu'il écrivait un éloge et non une notice biographique , et
que celte pièce d'éloquence, si on peut l'appeler ainsi,
devait être lue dans une séancç académique dont la solen-
nité n'admettait pas de pareils détails.
Quelque peu que Mory d'Elvange nous apprenne de la
vie de Collin, il faut encore lui en savoir gré , car sans lui
que saurions-nous ? que Collin est né à Mirecourt le 30
mai 1725, que ses ouvrages en taille douce, sceaux, ca-
chets, sont nombreux et qu'il y en a d'excellents. C'est tout
ce qu'en dit Durival dans sa Description de là Lorraine*.
Qu'il était graveur du roi Stanislas et qu'il demeurait à
Nancy, rue des Dominicains. Cela se lit sur la plupart de
ses gravures. Et quand plus tard la Biographie historique
et généalogique des hommes marquants de l'ancienne pro-
vince de Lorraine fixe la date de sa mort à 1781 , c'est en
citant son éloge par Mory d'Elvange.
Remarquons, en passant, que Dominique Collin a cela
de commun avec plus d'un graveur célèbre de la fin du
XV® siècle , des xvi® et xvii®, que d'orfèvre qu'il était par
état, il se fit chalcographe par goût. Nous n'avons, du
1. Tome I, p. iiO.
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-j55-
resle , aacaoe raisoD de croire qae les trayaux de Torfé-
▼rcrie aient occupé les années qui soirirent son apprentis-
sage à Hetz. Il s'en tint, selon tontes les apparences, à la
gramre des sceaux, des cachets et des estampes, joignant
mux ressources que lui procurait ce travail, exécuté tantôt
par lui-même, tantôt par ses élèves, le prodoit de la vente
des épreuves tirées de ses planches et de quelques autres
dont il était possesseur^. De la gravure en creux des sceaux
et des cachets armoriés à celle des poinçons de, médailles
il n'y a pas loin; la distance de l'une à l'autre a été fran-
chie par Derlange et par Nicole le père , deux autres gra-
▼eors nancéiens contemporains de Collin; mais on ne voit
pas que celui-ci ait été entraîné par leur exemple, et Mory
«TElvange ne parle que de ses cachets*.
Mory dTlvange n'a pas fait suivre l'éloge de Collin
d'une notice des gravures qui portent «on nom ou qui peu-
▼ent lui être attribuées; il n'a pas même cité les principaux
ouvrages de notre s^rtiste, ceux auxquels il doit sa célé-
brité dans notre pays. Ce silence est regrettable , mais on
peut lui trouver une excuse. En i78â , lorsque l'éloge de
Collin était lu à l'Académie, ses contemporains étaient
nombreux & Nancy; leur mémoire était encore fraîche
des ouvrages qu'il avait produits sous leurs yeux ; les
planchas qu'il avait gravées existaient encore*, et les
épreuves de ces planches, qui n'avaient pas pris place dans
les portefeuilles des iconophîles lorrains, se trouvaient en
grand nombre chez les marchands d'estampes et déco-
raient leurs devantures. Mory d'Elvange a donc pu juger
1. Noos afoos va des gratures atec le oom de Collio suivi seule-
«cot à^exeudit.
2. La bibliolbèqoe pobliqae de Nancy possède des épreaves, tirée»
sv cire , d'an certain nombre de cachets gravés par Collin» Elles
avaimit été données par cet artiste à Mory d^Elf ange.
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— 56 —
superflu d'entretenir TAcadémie de ce qfae ses condtofens
connaissaient aussi bien que lui.
Il n'en est pas de même aujourd'hui. Les ouvrages de
Coilin ne se rencontrent plus guère ; il en est, et des meil-
leurs, qu'il faut chercher longtemps atant de les trouver :
le moment est donc venu d'en dresser l'inventaire. Nous
entreprenons cette tâche, sans nous dissimuler ce que notre
travail aura d'incomplet. Mais nous aurons donné l'éveil ;
d'autres viendront après nous, qui rempliront les lacunes
que nous aurons laissées.
Nous n'avons que quelques mots à dire de Coilin fils ,
et nous les puisons dans la Description de la Lorraine par
Durival*.
< Yves Dominique Coilin, bon peintre de miniature, né
» à Nancy le 8 janvier 1753, a aussi le talent de la gra-
> vure en taille douce et y réussit. > L'auteur de la Bio-
graphie des hommes marquants de l'ancienne province de
Lorraine' dit que Coilin fils mourut vers 1815; mais nous
doutons de cette date, répétée par M. Jean Cayon dans son
histoire de Nancy^, quand nous lisons dans l'abbé Lion-
nois*, dont l'ouvrage entier a paru en 18H, que Coilin
« avoit un fils peintre et graveur qui auroit surpassé son
» père, s'il eut vécu. »
L'œuvre de Dominique Coilin n'est pas assez nombreux
pour que nous ayions cru devoir employer, dans la des-
cription qui va suivre , les divisions et subdivisions usitées
en iconographie ; nous nous bornons à celles-ci : Section
i. T. IV, p. 93.
î. JVancy, 1829, in-12, p. H7.
5. Histoire physique, civile, morale et politique de Nancy. Nancy ,
1846, in-8% p. i51.
i. Histoire des villes vieille et neuve de Nancy. Nancy, 1811, 3 vol.
in-8». T. H, p. 494,
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— a7 —
1««. Histoire sainte et sujets de d^totioh. — Section !!•.
Histoire profane, i® Portraits. 2<> Funéraillet. 3* Ar-
moiries. h^ Monuments. — SeetioD HP. Héla^iges. Celle-
ci comprendra les pièces de toate sorte qui ne peaTenl
pas être rangées dans les deux premières. Nous plaçons à
la fin de chaque section les sujets aflTérents , gravés pour
Tomement des livres.
I.
HI8TOZBE 8AIVTB ST 8UJSTS BS ll<FOTIOV.
i^ L'Image miraculeuse de Notre-Dame de Bon-Secours
aux pieds de laquelle sont agenouillés, à gauche un pape,
un archevêque et un cardinal ; à droite, un duc et une du-
chesse. D'autres personnages occupent le fond. Quatre
anges soutiennent, au-dessus de la Sainte- Vierge, une im-
mense draperie qui retombe de chaque côté sur ses ado-
rateurs, et deux autres anges une couronne. Au-dessous
du titre une prière en quatre lignes : Très-Samte-Vierge...
dans le ciel. Ainsi soit-il. Au bas de la planche, on lit :
Btdiè à Monseigneur le Duc de Tenczin Ossolinski^
prince du Saint-Empire.... grand-maître et premier
grand-officier de la Maison du Roi de Pologne , duc de
Lorraine... Chef de son Conseil aulique. Par son très-
humble et très^obéissant serviteur Colin.
H%280millim.;L% 178.
2<> Un damné dans les flammes de Tenfer, tourmenté par
un démon en forme de dragon, sans pouvoir se défendre ,
ses mains étant enchaînées. Au bas de la planche : Qui de
vous pourra demeurer éternellement dans les feux dévo-
rons et les ardeurs insupportables de l'enfer, Isaie 33, et
plus bas, à droite, Collin.
H% 109millim.; L% 81.
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— 58 —
La planche existe encore, et il en a été tiré des épreuves
assez récemment.
3 — 16. Suite de 14 planches pour un bréviaire à Tu-
sage de Toul, imprimé en 1750 par l'ordre de Ms' Bégon.
10 ]y|gr Bégon, à genoux, adore J.-C. descendu de la
croix. A ses pieds, sa crosse épiscopale, sa mitre et l'é-
cusson de ses armes soutenu par un ange. Au bas de la
planche, sous le trait carré à gauche : D. Colin Fecit 175i,
et plus bas, trois lignes : Attendit Dominus...
2° Le Roi David à genoux jouant de la harpe. Au bas
de la planche, sous Tencadrement, à droite, D. Colin Fe-
cit 1751, sans légende.
5^ Le Roi David à genoux, sa harpe posée à terre de-
vant lui. Sous l'encadrement, à droite. Colin 41 Si, et plus
bas, 1 ligne 1/2 : Un feu s'est embrasé...
4<* L'Annonciation. Sous l'encadrement, à droite, DC f.,
et plus bas, 1 ligne. Je vous salue...
5® La Nativité. Jésus-Christ sur la crèche est adoré par
des anges. Près de lui la Sainte- Vierge à genoux, les bras
étendus, et saint Joseph debout. Dans l'encadrement, à
gauche, Colin F. , et au bas de la planche , 1 ligne 1/2 ,
Le Verbe s'est fait chair...
6® L'Adoration des Mages. Sous l'encadrement, à droite,
D. Colin fecit 1750, et plus bas 1 ligne 1/2, Les nations
se prosterneront...
7® La Purification. Sous l'encadrement, à gauche, DCo-
lîn f., et plus bas, 1 ligne 1/2 : Je serai nommée...
8® La Cène. Sous l'encadrement , à droite , D. Colin
fecit, et plus bas, 2 lignes : Pour le salut des fidèles...
9® La Résurrection. Sous l'encadrement, adroite, D.
Colin F. et plus bas, 1 ligne : // est ressuscité...
10° L'Ascension. Sous l'encadrement, à droite, D. Co-
lin F. y et plus bas , 2 lignes : J.-C. nous donne r espé-
rance...
11*» La Trinité. Sous l'encadrement, à droite, D. Colin
FS et plus bas, 2 lignes : Il y a trois....
12® L'Assomption de ]^ Sainte-Vierge. Sous l'encadre-
ment, à droite, D. Colin fecit , et plus bas , 2 lignes : De
quelle (sic), éclat...
13<* ToossAiNTS. Sous l'encadrement, à droite, D. Colin
Fecit, et plus bas» 2 lignes : Combien est grande.
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— 59 —
H^Le Martyre de saint Etienne. Sous l'encadrement, à
droite, Colin F. 1754, et plus bas, 1 ligne 1/2 : Ils lapi-
doient Etienne,
La suite la plus nombreuse que nous ayions vue de ces
planches est celle que possède M. Tabbé Déblaye , curé
d'Imling , qui a eu Tobligeance de nous l'apporter en
communication;. mais en n'y voyant pas de gravure pour
la Pentecôte, l'une des plus grandes fêtes de Tannée chré-
tienne, nous devons nous demander si elle est complète.
II.
HISTOIAS P&OFAVS.
Portraits.
17® LoDis Dauphin de France Né à Versailles, le 4 Sep-
tembre 1729.
Portrait en buste du Dauphin, fils de Louis XY, tourné
vers la droite et regardant de face. Sous le trait carré , à
droite et au-dessus de l'inscription qui est coupée en deux
par les armes du Dauphin, D. Colin fe. 1748.
H% 98 millim. ; L% 58.
La planche existe encore, et nous en connaissons des
épreuves assez récentes.
18° Stanislas premier Roy de Pologne, Duc de Lorraine et
de Bar.
Portrait en pied de Stanislas dans les dernières années
de sa vie. Il est vu de profil, canne à la main, chapeau
sous le bras , se dirigeant vers la gauche. Au bas de la
planche , sous l'intitulé, ces quatre vers :
SoQs les traits de ce Roy dans Theareose Lorraine ,
Oo retrouve Angusle et Titus ; s
Aotant qae ses bienfaits^ sod exemple y ramène
Le règne des Talens, des Arts et des Vertus. f
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— 60 —
Sous le trait carré, à gauche : Colin feeii Nanceii.
H%2i3inilliin.;L', 139.
19® STANISLAS, Roy de Pologne, Duc de Lorraine, etc.
Portrait en buste , de profil , regardant à gauche. Au-
dessous de rinscriptioo, et au bas de la planche, à gauche,
Girardet del. ; à droite : Présenté au Roy par Collin ,
graveur de Sa Majesté, le 5 septembre 4759.
H%267millim,;L% 487.
Gravure à la manière du crayon, introduite , comme on
sait, par un autre artiste lorrain, J.-Ch. François. Il y à des
épreuves au crayon hoir et au crayon rouge.
20*» Portrait du prince Charles-Alexandre de Lorraine.
Le prince est représenté à cheval , en avant d'une ville
sous les murs de laquelle galopent quelques cavaliers.
Au bas : Le Serenissime prtnce Charles de Lorraine, gé-
néralissime des troupes autrichiennes, etc. Collin.
Eau forte grossière , mais très-rare. Il en exisfe des
épreuves coloriées. Celle que nous avons vue* étant ro-
gnée, nous ne pouvons donner les dimensions de la planche.
2i^ CLAUDICS DROUAS DE BOUSSEY EPISCOPUS COMES TULLENSIS*
S. R. I. P.
Cette inscription est sur le pourtour d'un cadre ovale ,
où M. Drouas est représenté à mi-corps, tourné vers la
droite et regardant de face, la main droite posée sur un
livre. Au bas, i'écu armorié du prélat. A gauche, sous
le trait carré, gravé par D. Collin à Nancy y 4755, et
se Vend Chez luy, près des Jacobins.
H', 248millim.;L%477.
i. Chez M. de SaîaUFlorent.
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— 61 •-
9* Fkasçois d*Abi9tat »b CBATEAoroiT, CosseiHer em b
Cour SouTeraine de Lonraîne, CoBunûsaîre de S. M. I. ea
Cour de France» oé le 9 mai 1704, mort à Paris, le 15
■ars i765.
Porlrah eo buste dans on cadre «raie , reposant sur un
sodé et an bas daqael est Téca annorîé de M. de Chétean-
fort* Ce personnage, en robe de conseiller, estTo de faee,
le corps toomé Ters la gaoche. L'inscription ci-dessus en
4 fignes et snr le socle. An bas de la planche , à gancbe ,
peint en i754 par F. SfRemonl; à droite, é Namef, pmr
Coitim, graoeur du Roy, et an milieo :
JasUliB sorar
Ucorrapu Fides Bodafie VeritM
Qaaado nlliui iaveaieat pareia?
Boni, od, 2i, lib. 1.
Hs 203 millim. ; L', 129.
La planche existe encore , et nous en avons to das
éprenres récentes.
23* Jeaji GiftAKOET , i*' peintre da Roy de Pologne ,
Dbc de Lorraine et de Bar.
Boste dans on cadre rond reposant sur nn socle , tète
de profil toomée à droite. Ao-dessoos de llnscription qoi
est sur le socle, on lit : n^ à Lanéviiie, addition qui pent-
être n'existe pas dans les épreaTes do 1*' état An bas de
la planche : Dessiné et gravé par son Ami et très kwnbU
Serviteur CoUin graveur du Roy, auprès le dessein de
M^Mirbeek.
W dans le trait carré, 169 miUim. ; L% 1^1.
24* Les filles de Nancy et de Bar-le-Dnc personnifiées dans
denx femmes cooronnées de laurier. Elles sont assises , se
embrassées , ayant aox pieds leurs écussons. An
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-T 62 —
bas, à gauche , dessiné et gravé par CoUin, graveur du
feu Roy de Pologne 1779.
H% 77 millim.; L% 116.
25^ Les Armes et les Alliances de la maison de Ludres.
Ecu bandé d'or et d'azur, à la bordure engrelée de gueules.
Au-dessus de Técu, qui est supporté par deux lions, dont
l'un est couché, la Renommée écrit sur un tableau que le
Temps, assis sur un nuage, soutient par derrière : Stirpis
Frolensis SERIES. Au bas , Hercule assis, tenant en main
sa massue. Dans l'encadrement, de trois côtés, les armes
et les noms des maisons alliées, au nombre de quinze. Au-
dessous du trait carré, à gauche, gravé à Nancy par Col-
Un graveur du Roy.
H% 226 millim.; L', 170.
Frontispice gravé pour un volume qui a pour titre :
Translation de la substitution du marquisat de Bayon sur
le comté de Guise et Erection du comté de Guise en mar-
quisat de Frolois en faveur de la maison de Ludres. Du
20 mars 1757. Nancy, Thomas^ 1765, pet. in-i®.
26o Vignette pour la Bibliothèque de M. de Giron-
court, Chevalier d'honneur, Seigneur de Vomécourl*.
^Ecu écarlelé, au premier, de gueules à l'épée d'argent
posée en bande, au chef de même, chargée de deux cou-
ronnes de laurier de sinople ; au second, d'azur à la fasce
1. Les titres de chevalier d'hoDoenr et de seigneur de Vomécoort
indiquent assez que cette vignette a été faite pour un Regnard de
Gironcourt, peut-être Henry-Antoine , né à Nancy, le 5 juin 1719 »
^ui se serait ainsi débarrassé de son Regnard, En tous cas^ il n'a pas
pris les armes d'une ancienne maison de Gironcourt qui portait fascé
d*or et d'azur de huit pièces.
2. Nous sommes redevable k l'obligeance de M. de Bonneval de cette
description héraldique, et de toutes celles qui suivent.
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— 63 —
d^argent, accompagnée de trois glands de même, deux en
chef et on en pointe ; au troisième, d'or à trois coqs an na-
turel^ posés deox et un , et an quatrième comme le pre-
mier. Ecn surmonté d'une couronne de comte ayant pour
supports un lion et un lévrier. Â gauche, sous la gravure,
CoUin.
H% 112 millim. ; L', 88.
27^ Vignette pour la Bibliothèque de If. Heré.
D'or, à la fasce de gueules , chargée d'un croissant
d'argent en chef un héron éployé et pour cimier le hé-
ron de l'écu. Au-dessous, cinq génies, dont deux suppor-
tant l'écu, le troisième dessinant, les deux autres prenant
des mesures au compas. Au bas de la gravure, DColin
fecit 1752. Au bas de la planche l'inscription.
H', 108 millim. ;L', 79.
28** Vignette pour la Bibliothèque de D. Laflize, Maître
en Chirurgie à Nancy.
Une salle d'anatomie où l'on voit, au premier plan, la
Science portant son flambeau sur un squelette sculpté
dans une pierre. A ses pieds un chien accroupi, et plus
loin un professeur d'anatomie disséquant un corps humain
en présence de ses élèves. Sous le trait carré , vers la
droite : Collin à Nancy ^ 17^8^ et plus bas l'inscription.
H', 110 millim.; L% 61.
1«' Etat. C'est celui qui vient d'être décrit.
2«. La gravure retouchée présente de plus , au bas, à
droite^ un coq, un serpent et deux volumes intitulés an
dos : Gallien, Hipocrate. L'inscription qui n'a que deux
lignes a été effacée et remplacée par Bibli. deD. laFlize,
Doct, enMédecinei suivis de quatre autres lignes; enfin la
daté de 1768 a disparu.
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— .64 —
29^ Vignette poar la Bibliotbàque de messire Jban-Bap-
T13TE François^oseph DE L'AuBRussEL, Cb®% Seig' de
Mont-Richard , Conseiller au Parlement de Metz.
Ecu6son couronné, portant d'azur à im cygne d'argent
accompagné de trois étoiles de même, ayant pour supports
deux sauvages armés de massues, l'un debout, l'autre as-
sis. L'inscription est au bas de la planche ; au-dessus ,
derrière le sauvage assis : A noMicy^ pur CoUin, graveur
du feu Roy de Poilogne^ duc de Lorraine, 4769.
H', 92milliro.;L', 75.
30** Vignette pour la Bibliotecque (sic) de M. Charles
COMTE DE LA VaULX , BARON DE VrECOURT, offisteT (sic*)
Supérieur de la GendcMrmerie et finance.
Ecu surmonté d*une couronne murale avec la devise :
TovT PAR AMOVR, écarlclé aux i«' et 4* d'azur à deux truites
d'argent, cantonnées de quatre croisettes recroisetées d'ar-
gent; aux 2^ et 3<^ de sable à trois herses d'argent; sur le
tour de sable aux trois tours d'argent^ m pal une couronne
4e comte, ^ ayant pour supports deux sauvages, l'un de-
bout tenant une massue, l'autre couché; au bas, deux
l^es j -au nùlieu des attributs des beaux-arts. Derrière
l'éousson les bannières de Chiny et de Luxembourg. Au
bas de la planche l'inscription ci-dessus. Au-<lessous du
trait carré, Collin f. 1752.
H', 97 millim. ; L% 68.
51® Vignette pour la Bibliothèque de M. De Lespjéb, Conseil-
ler du Roy Garde marteau de la Maîtrise de LunévUle.
A l'entrée d'iule forêt, un écusson supporté par un génie
L M. ëe Lavanlx » en doimast le détail de ses qualités , comptait
probablement sur Collin poar en corriger l'orthographe; mais le gra-
veur n'en savait guère plus que le gentilhomme.
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— 65 —
et qu'un aalre génie couronne de fleurs, présente, au lieu
iTaiiBMMries^, un chiffre formé des lettres F. D. L. Au bas
de la gravure : Â Nancy, par Collin^ graveur du feu. Roy
dePoL
H'.? L'. ?*.
32* Yignette pour la Bibliotecqce de H. de Haillukt ,
Mestre de Camp de Cavalerie.
De pouîpre au cheyron d'or accompagné de trois têtes
de girafe', deux en chef et une en pointe. Ecu ayant pour
supports deux girafes. Au bas trois génies assis an milieu
d'attributs divers, parmi lesquels on remarque un dra~
peau et un canon. Au bas de la gravure à gauche, CoUin.
H'. ? L'. ?
33* Vignette pour la Bibliothèque de M^ Mengi5, Lieute-
nant Général du Bailliage de Nancy.
Ecusson couronné portant d'or au chevron de gueules ,
accompagné de deux étoiles d'azur en chef, et en pointe
d'un croissant de sable, au chef chargé de trois serpents
d'argent mis en pal. Il est supporté par deux génies à
demi-couchés sur un nuage , tenant l'un une balance ,
Fautre un livre ouvert. Au bas du nuage à droite, Collxn F*.
H'. ? L'. ?
1. V. dans rAnnorial de Dom Pelletier les armes de la famille de
LTspée, anoblie en 1596.
2. Xoos donnons, antant qoe possible, les dimensions de la pUncbe,
telles qu'elles sont empreintes par le foulage sur TépreaTe qoe nons
avons sons les yeox. Quand la marqoe du foulage ne subsiste pins, les
hanteor et brgenr sont prises dans le trait carré de la gravnre; enfin le
point d'interrogation (?) indique l'absence de ces deux indices sar nne
epreove rognée.
3. Le graveur a allongé et recourbé les deux petites éminenccs qoe
la girafe porte auprès des oreilles , et qui ressemblent à deux petites
\ droites.
7
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— 66 —
Z^^ Vignette pour la Bibliothèque de de Millet de Chevers.
Ecu écartelé : au premier de gueulc;s, semé de fleurs de
lys d'argent, parti de sable, semé d'alérîons, couronné de
même; au deuxième, d'azur au chevron d'argent accompa-
gné de trois grenades d'or; au troisième, de gueules à une
licorne passant d'argent, au chef cousu d'azur chargé de
trois épis de millet d'or; au quatrième, d'or au lion con-
tourné de gueules, parti de même, au lion d'or. Sur le
tout d'argent au chardon à trois fleurs, feuille et terrassé
de sinople, au chef d*azur chargé d'un renard passant d'ar-
gent et d'une étoile de même en dextre. Âu-<lessus de la
couronne et pour supports une licorne et un renard. Au
bas de la planche l'inscriptien , et un peu plus haut , à
droite, gravé par Collin à Nancy, 17o6.
H% 100 millim. ; L% 74.
•
35® Vignette pour la Bibliotecque* de M. Du Perron, Cheua-
lier Gentilhomme Ordinaire de S. A. R. Madame Du-
chesse Douairière de Lorraine et de Bar, Souveraine de
Commercy.
Ecu couronné de gueules à cinq pals d'azur, à une bande
ondée d'or brochant sur le tout, reposant sur un lion cou-
ché et soutenu par un autre lion. Au-dessous du car-
touche qui renferme l'inscription : Collin feeit Nanceit ,
1786.
H' (approximative), 104 millim.; L% 66.
1. (Sic). Pour éviter la répétition de ce mot , qui reviendrait trop
souvent, nous disons, une fois pour toutes , que tous les mots en pe-
tites capitales ou en italique reproduisent exactement, avec leur ortho-
graphe , les diverses inscriptions qui se voient sur les gravures de
Collin.
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— 67 —
36<* Vignette poar la Bibliotecque de M. Riston*.
Ecusson au chiffre formé des lettres A. R. , reposant
sur des livres ; deux génies , dont Tun supporté par un
nuage, l'autre tenant de la main gauche une épomide,
viennent de l'entourer d'une guirlande de fleurs. Un troi-
sième à demi-couché lit un papier couvert d'écriture, dé-
roulé devant lui. Au bas de la gravure, à gauche, Collin.
H% 90 millim. ; L', 75.
37® Vignette pour la Bibliothèque de Sirejean fils'.
Deux génies, l'un assis par terre, ayant devant lui les
attributs des beaux-arts; l'autre debout, appuyé sur un
piédestal , supportent un écusson couronné portant d'azur
à la fasce d'or, au bras dextre armé d'argent. Au-dessous,
à droite, Co/»n,5Cu//;> 4754, et plus bas, le nom ci-dessus
dans un cartouche.
H% 82 millim. ;L', 53.
i*' Etat. C'est celui qui vient d'être décrit.
^^ Au-dessous de Sirejean fils^ on a ajouté Du Reclus,
et la date de 1764.
3^. Nouvelle addition au bas du cartouche, veuf en
1784.
Nous ne serions pas étonné de rencontrer un état anté-
rieur à tous ceux-là, portant, au lieu de Sirejean fils, le nom
de son père, Sirejean tout court ou Sirejean, docteur en
médecine. La date de 1754 sur la vignette donne lieu de
croire qu'elle a été gravée pour lui et non pour Sirejean
du Reclus, qui avait alors tout au plus 16 ou 17 ans'.
1. Auteur de PAnalyse «les Coutumes sous le ressort do parlement
de Lorraine. Naacy, 1783, iu-i^.
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-68-
38^ Vignette pour la Bibliotecque de M. Thibault,
Conseiller d'Etat, Procureur Général de la Chambre des
Comptes.
D'azur au caducée d'or, mis en pal dans un écusson cou-
ronné, soutenu par un génie qui vient de prendre un vo-
lume dans une pile de livres placée à sa droite , et con-
templé par un autre génie, assis en face sur une pierre et
tenant une épée. Au bas, à droite, Collin^ sculp. Nanceii
4736.
H% 79 millim.; L% 51,
39® Vignette pour la Biblioth. de M. Thouvenin, Cons'
du Roy, son Avocat Procureur au Bailliage de Lixheim.
Ecusson fleuri portant un chiffre formé des lettres F. T.,
surmonté d'un coq avec la devise Vigilat et Cantat, et lais-
sant voir, sur le nuage où il repose, deux livres et une épo-
mide. A gauche , sous le nuage qui couvre en partie l'ins-
cription ci- dessus : à Nancy, par Collin, graveur du
feu Roy de Pol. 1769.
H%84;1', 61.
40® Vignette pour la Bibliothèqoe de M. Thodvenin,
. Avocat es Parlera* de Nancy et de Metz.
Ecusson fleuri et couronné reposant sur un nuage et
laissant voir en partie deux volumes , une épomide et une
toque.
H', 70 millim. ; L', 48.
M. Thouvenin, avocat, est probablement la même per-
sonne que M. Thouvenin, conseiller du Roy, etc., dont
nous venons de voir la vignette gravée par Collin. Celle-ci,
que nous croyons antérieure , est sans nom de graveur ;
mais il est à croire qu'elle est aussi de cet artiste.
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— 69 —
H^ Vignetle pour la Bibliothèque de R. Willehet , M''*
Apothicaire à Nancy.
Au-dessus de cette inscription, des plantes dans un mé-
daillon OTale couronné de fleurs, avec les mots Yigilate
TiHENTES, un pot d'aloés, un alambic, un mortier avec son
pilon, des fioles , des livres et une écritoire. Au bas de la
gravure , à gauche , Collin graveur du feu Roy de po-
logne.
H', 93millim.;L%72,
i^' Etat. C*est celui qui est décrit.
2^. On lit à la suite de Tinscription : Démonstrateur
Royal de Chimie et de Botanique au Collège de médecine.
FanéraîUes.
4â^MADSOLéEDESTANISLASLEBlENPÂISANT,RoydePolOgne,
grand-duc de Lithuanie, duc de Lorraine et de Bar, mort
à Lunéville^ le 23 février 1766. Elevé par les ordres de
THdtel-de- Ville de Nancy , dans Téglise paroissiale de
Saint-Roch , pour la pompe funèbre et le service solennel
da â6 mai de la même année.
Il n'est point de vertos qae son nom ne rappelle.
Philosophe et gaerrier,^ monarque et citoyen ,
Son génie étendit i*art de faire da bien ;
Charles fat son ami, Trajan fot son modèle.
Le mausolée est surmonté par un groupe représentant
Stanislas à demî-couché et soutenu par la Religion qui lui
montre une couronne d'étoiles. Sur une des faces on lit :
UbBS NaNCEIANA ORBA PATRE iETERNOS FCNDENS FLETUS. Au
bas de cette inscription un trophée d*armes. Des statues
qui décoraient les quatre coins du mausolée, la gravure
ne montre que deux : la Charité et la Ville de Nancy, celle-
ci personnifiée par une femme assise sur les marches, ayant
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— 70 —
la main droite appuyée sur un faisceau d'armes, et à ses
côtés le blason de ses armes. Au-dessous du trait carré
on lit : inventé par Girardet, sculpté par J. Jos Soutken,
dessiné par Claudon, gravé par Collin^ graveur du feu
Roy de Pologne.
W (dans le trait carré), 376 millim. ; iJ [ibidem) , 313.
43** Décoration de la pompe funèbre des deux services so-
lennels que MM. les officiers, sergents et soldats du Régi-
ment d'infanterie du Roi ont fait célébrer en l'Eglise des
RR. PP. Dominiquains de Nancy, pour le repos de l'âme
DU pu Roi Louis XY.... les jeudi 26 et vendredi 27 mai
1774.
Le fond est occupé par un sarcophage, en forme d'autel,
sur lequel est couchée entre deux trophées la France
pleurante, représentée par une guerrière dont le bras
gauche s'appuie sur l'écu fleurdelisé, et la main droite
tient un faisceau d'armes. La décoration est complétée sur
les panneaux en retour par les écussons couronnés de
France, à la droite de l'autel, de Navarre, à la gauche. Au
premier plan, un officier du régiment du Roi causant avec
un ecclésiastique; deux factionnaires et quelques specta-
teurs. On lit au bas de la planche , sous le trait carré , à
gauche : Inventé et exécuté par Claudut; à droite, Collin
sculp.
W (dans le trait carré), 321 millim.; L' {ibidem, 275.
44^ Mausolée de Louis le bien-aimé Roy de Frange et de
Navarre, élevé par les ordres de l'Hôtel-de-Ville de Nancy,
dans l'église paroissiale de Saint-Roch, pour la pompe
funèbre et le service solennel du iS juin 1774.
Mausolée sous une arcade, l'un et l'autre d'ordre do-
rique. En avant du sarcophage, qui est à demi-engagé sous
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— 71 —
une niche , la Lorraine et le Barrois représentés par deux
femmes qui pleurent, l'une assise, l'autre à demi-couchée,
chacune d'elles supportant Fécu de la province dont elle
est la personnification. Au sommet du monument un groupe
de deux femmes , Tune debout couronnant une urne ciné-
raire qui est entre elles sur un piédestal, l'autre agenouil-
lée et pleurante ; aux pieds de cette dernière l'écu de la
ville de Nancy qu'elle personnifie. Sur le socle une ins-
cription latine en trois lignes : Hue vos o Lothari.... ha-
GNOQUE NEPOTi. Sous le trait carré, on lit à gauche : Exé-
cuté par Messieurs Girardet et Cloudot (sic) , peintre; à
droite y Collin, sculp.
H% 439miUira.; L% 317.
Monuments.
45^ Face intérieure delà porte S^-Nicolas de la Ville
DE Nancy. A côté de cette inscription, qui est au-dessous
du trait carré, et à gauche : Collin f.
H% 341 millim. ; L% 387.
On lit sur la frise. Réparée et ornée par le magistrat
pour le passage de Mesdames de France, Adélaïde et Vic-
toire, le IV juillet 1761 :
c L'Hôlel-de- Ville de Nancy «rapporte Durival c fit répa-
> rer et orner à cette occasion la face intérieure de la porte
> S^-Nicolas. Deux groupes d'enfans et deux vases, ouvra-
> ges duS"^ Le Noir, sculpteur du Roi, furent placés sur les
> socles qui terminent l'ordre dorique ; le buste de Stanislas
» sur un piédestal dans le portique du milieu ; à ses côtés les
» chiflres des deux princesses ornés et couronnés de fleurs :
> une inscription gravée en creux dans la frise marque la
> date du 4 juillet 1761 (v. ci-dessus). Cette porte fut
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— 72 —
> gravée par Dominique Collin et Testampe présentée à
> Mesdames.*»
46<> Face extérieure de là porte S*-Jean de la Ville de
Nancy , réparée pour le passage de Mesdames de France ,
Adélaïde et Victoire, le xxviii may M. DCC. LXII. Entre
cette inscription, qui est au bas de la planche et le trait
carré , on lit à gauche : Gravé par Collin , graveur du
Roy et de la ville de Nancy. ,
H% 346 millim. ; L% 296.
€ La ville de Nancy », dit encoreDurival «fit ouvrir davan-
» tage et réparer au dehors la porte S*-Jean, par laquelle
» Mesdames dévoient passer, et cette belle porte militaire
> d'ordre dorique, ornée des chiffres d'Elisée d'Harau-
» court , qui la fit construire au commencement du der-
» nier siècle , reparut alors dans sa beauté. Elle a été
> gravée par Collin , et l'estampe en fut présentée aux
» deux princesses. »
47<» VuEDE LA PLACE d'Alliance de Nancy et de la Fontaine
pyramidale élevée par le Roy de Pologne, Duc de Lor-
raine, pour monument de l'Alliance contractée par le traité
de Versailles, du i^' may 1756, entre le Roy très Chrétien
et rimpératrice Reine de Hongrie.
C'est l'aspect âe la place d'Alliance avant la plantation
des deux rangées d'arbres qui en décorent le pourtour*,
La vue est prise* en face de l'hôtel d'Alsace.
L'inscription ci-dessus est au bas de la planche, plus
i. Description de la Lorraine^ t. I, p. 259.
2. On peut joger par la gravure de Collin da triste effet qne ppo-
dairait la suppression de ces deux rangées d*arbres. Avis à ceux qui
la réclament.
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— 73 —
bas encore l'adresse de Collin. Â gauche , au-dessous du
trait carré, Collin dellineavit fecit.
H', 254millim.; L% 368.
Cette pièce et ies cinq qui suivent sont les plus impor-
tantes de rœuvre de Dominique Collin. Il n'est pas facile
de les réunir toutes , et surtout de les avoir en belles
épreuves.
48<* Construction du Quartier Royal des Casernes de
Nancy, dont la première pierre a été posée le 14 juillet
1764, Sous le Règne et les Auspices de Stanislas I. Roy
de Pologne , Duc de Lorraine et de Bar, surnommé le
BIENFAISANT.
La vue est prise du bas de la rue Sainte-Catherine
continuée, jusqu'à Tendroit où s'élève la porte de ce nom,
par une avenue dont une partie seulement est plantée, et
qui longe le jardin botanique. L'édifice central des ca-
sernes n'est parvenu à sa hauteur qu^à l'extrémité sud-
ouest; l'emplacement des deux autres et la grande cour
n*offrent que l'aspect d'un vaste chantier. Au-delà les vil-
lages de Maizéville et d'Essey dont les coteaux terminent
le paysage.
Au bas de la planche, l'înscnption ci-dessus coupée en
deux par les armes du roi Stanislas ; plus haut , dans la
gravure, vers la droite, on lit sur une pierre : Collin sculpJ
H', 213mmim.;L%367.
49'» Veûe septentrionale de la Carrière de Nancy, Dédiée
à sa Majesté le Roy de Pologne , Duc de Lorraine et de
Bar. Par son très-humble , très-obéissant et très fidèle
serviteur et sujet D. Collin.
La vue prise de l'Arc-de-Triomphe, du côté du Palals-
de-Justice , est animée par des carrosses , des chaises à
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— 74 —
porteurs et bon nombre de personnages» parmi lesquels on
remarque, au premier plan, le roi Stanislas considérant un
plan qu'on déploie devant lui. Les grilles aux deux extré-
mités de la place ne sont pas encore posées , et il n'y a
qu'une ligne d'arbres de chaque côté. L'inscription ci-
dessus, au bas de la planche, est coupée en deux par les
armes de Stanislas. Plus bas encore , l'adresse de Collin.
H' entre le trait carré du haut et le bas de la planche ,
245 millim. ; L' dans le trait carré, 340.
SO^Yeùb méridionale de la Carhière de Nancy, dédiée à
Monsieur le Lieutenant Général de Police et Messieurs du
Magistrat de Nancy, Par leur très humble et très Obéis-
sant Serviteur Collin^ Graveur Ordinaire du Roy et de la
Ville.
Cette Tue représente la Carrière dans le même état que
la précédente. Prise du palais du Gouvernement du côté
sud-ouest, elle est terminée par l'Arc-de-Triomphe que
dominent par derrière l'Hôtel-de-Ville , et plus loin les
tours de la cathédrale. L'inscription qi-dessus , coupée en
deux par les armes de la ville de Nancy , est au bas de la
planche.. A gauche, au-dessous du trait carré, Collin de-
Une, 1758, et tout au bas de la planche l'adresse de Collin.
H', 250 millim.; Ls 357.
M. de Saint-Florent possède le dessin original de
Collin, d'après lequel cette gravure a été exécutée. 11 est
au lavis, tous les objets y sont représentés en sens inverse
de l'estampe dont il diffère, au premier plan, par un groupe
de personnages à cheval que la gravure n'a pas reproduit,
et dans lequel on remarque le roi Stanislas.
510 Vue septentrionale de la place Royale de Nancy.
Cette vue est prise de l'Hôtel-de-Ville , d'où l'on en a
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— 75 —
face l'Arc-de-Triomphe , les trottoirs et les fontaines de
Neptune et d* Amphytrîte. On remarque au premier plan, à
droite , un marchand de complaintes entouré de badauds
des deux sexes. La pièce est sans npm de graveur. L'ins-
cription est au bas de la planche. Plus bas encore, 5e vend
à Nancy j chez Collin, graveur du feu Roy de Pologne ,
vis-à-vis les Dominiquains, aux (stc), n** 96.
H' (dans le trait carré), 205 millim. ; L', 355.
Cette pièce est sans dédicace dans la seule épreuve que
nous ayions vue' et dont la pâleur donne lieu de croire à
des tirages antérieurs. Il est remarquable que Collin ne
Tait pas signée. Peut-être n'est-elle pas son oeuvre : en
tout cas , elle se vendait chez lui où la gravure a pu être
exécutée sous sa direction par un de ses élèves.
52*^ Vue méridionale de la place Royale de Nancy, Dédiée
à Monsieur AUiot, Conseiller Aulique, Intendant et Commis-
saire Général de la Maison du Roy , Par son très-humble
et Obéissant Serviteur Collin, graveur ordinaire du Roy
et de la Ville de Nancy.
Vue prise du trottoir; elle découvre l'Hôtel-de-Ville et
les quatre autres grands édifices de la place dans leur état
primitif, c'est-à-dire avec des toits plats , laissant voir le
ciel au travers de la balustrade qui couronne les façades.
L'inscription est au bas de la planche, coupée en deux par
les armes du dédicataire; plus bas, Tadresse de Collin.
H' entre le trait carré supérieur et le bas de la planche,
248 millim. ; L*" dans le trait carré, 353.
53® Vue de la fontaine Royale dans la forêt de Commercy.
La vue est coupée par une galerie supportée par des co-
i. Collectioo de M. de Sainl-Floreoi.
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— 76 —
lonnes et dont chaque extrémité est terminée par un pa-
Tillon. L'intervalle des colonnes laisse voir, au fond, un jet
d'eau qui alimente un bassin dont les eaux, passant sous la
galerie, sortent sur le devant par la bouche d'un mascaron,
et retombent en cascades successives dans deux autres
bassins. Des haies taillées séparent de la forêt le pourtour
des bassins, où Ton voit quelques promeneurs. Cette pièce
n'est pas signée. On lit au bas de la planche sous l'inscrip-
tion : 5e vend à Nancy, chez Collin, graveur du feu Roy
de Pologne , vis-à-vis les Dominiquins, au n** 96.
H% 24â millim. dans le trait carré; L% 558 tdetn.
On ne lira pas sans quelque plaisir la description en
vers de cette fontaine par un poète lorrain , Panpan* De
Vaux, lecteur du roi Stanislas.
Description de la Fontaine royale.
Dans ces palais de saperbe stroctare
J*ai vu le triomphe des arts ;
Je vois ici de toutes paris
Le triomphe de la nature.
Ces chênes que le temps a courbés en berceau.
Aux feux brûlants du jour opposent leurs ombrages ;
Voyez sous leurs épais feuillages
Couler en murmurant le limpide ruisseau ;
A peine a-t-on aidé la pente qai l'entraîne ;
Un flot à Tautre flot 8*enchaine,
En suivant mollement le penchant du coteau.
Des grottes de ces lieux les timides nayades ,
Après avoir erré de canal en canal ,
Par d'imperceptibles cascades.
Ouvrent un lit plus vaste à leurs flots de crystal.
Un essaim d'habitants peuple les eaux tranquilles
Et joue en sûreté sous leur nappe d'argent.
Sur tout être qui vit l'humanité s'étend :
1. Ainsi surnommé familièrement dans la correspondance de Vol-
taire et dans les lettres de W^^ de Graffigny.
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— 77 —
Le filet r^pecta leurs paisibles asiles.
Sur ces bords tapissés d'an gazon toujours frais
Le goût fit élerer on champêtre palais.
Loio da faste gênant des villes,
La liberté confond. soos ses rnsUqoes toits
Avec les coortisans les pâtres de nos bois.
Cest dans ce rédait agréable
Qoe le plos illustre des rois ,
Déposant sa grandeur, veut n'être quelquefois
Que des hommes le plus aimable.
Quand je peignais ainsi ces brillantes merfeilles
Et que tu me prêtais d'indulgentes oreilles,
Grand Roi ! qui Taurait dit que les vastes châteaux
Dureraient encor moins que mes faibles tableaux ?
. Quel œil eut pu percer dans cet avenir sombre ?
* Je lis encore ces vers... Ces palais ne sont plus ;
Dans la tombe enfouis, ils sont tous disparus.
Si leur magniUcence a passé comme une ombre
 jamais dans nos cœurs survivront tes vertus* .
54-63. Dix Planches pour le Recueil des ouvrages en
SERRURERIE, que Stanislas4e-BienfaîsaDt, Roy de Pologne,
duc de Lorraine et de Bar, a fait poser sur la place Royale de
Nancy, à la gloire de Louis le Bien-Aimé, composé et
exécuté par Jean Lamour, son Serrurier ordinaire... 5e vend
à Nancy, chez l'Auteur, rue NDame , derrière la Pa-
roisse 5* Sébastien. A Paris, chez François, Graveur
du Roy... s. d. (1766?) in-fol. allant., savoir :
i^ Frontispice où le titre ci-dessus est gravé dans un
encadrement aux armes du roi Stanislas, richement orné,
de trophées, de vases et de guh*landes de fleurs. Au bas du
cadre, vers la gauche, Collin.
H% 537 millim. ; L', 423.
2« Vignette et encathrement pour l'épitre dédicatolre. —
I. Ces versy auxquels on trouverait facilement ë redire, ont été im-
primés en 1780 dans le Journal de Nancy ; mais il est à croire qu'à
Texception des neuf derniers. De Vaux les avait composés vingt ou
trente ans auparavant.
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— 78 —
Le sujet de la vignette est indiqué par une inscription au-
dessus portant : Stanislas- le-Èienfaisant.». Visite V Ate-
lier et les Ouvrages deLamour. Sur le cadre de la vignette,
au bas, à gauche, Benard péxit (sic) ; à droite, Collin del
sculp.
IF, 544 millim. ; L% 430.
3^ Vignette en tête du discours préliminaire. — Vulcain
assis sur son enclume , un marteau dans la main gauche ,
montre à la Renommée le portrait de Stanislas dans un
cadre ovale qu'il tient de la main droite. D'un côté, des
Cyclopes ; de l'autre, une des petites fontaines de la place
Royale. Au-dessous du trait carré, à gauche, Girardel del;
à droite, d Nancy, par Collin ^ graveur du feu Roy de
Pologne,
H% 174 millim. ; L% 328.
4<* La fontaine de Neptune avec les deux fontaines qui
l'accompagnent. Au-dessous du trait carré de cette grande
pièce qui est formée de 4 planches imprimées sur autant
de feuilles dont trois se replient, on lit : Dessein des
grandes grilles posées sur la place Royale de Nancy en
1755 par ordre de S. M. le Roy de Pologne, et plus bas :
Composées et Exécutées par Jean Lamour, Son Serrurier
ordinaire, Collin Régis Sculptor.
H' dans le milieu, 936 millim. 5 de chaque côté, 600 ;
L', 1,778.
Nous ne pouvons donner qu'approximativement ces di-
mensions , toutes les épreuves que nous avons vues étant
plus ou moins rognées, même dans les exemplaires non
reliés.
5® Grilles des angles d'entrée de la place Royale de
Nancy. Au bas, sous le trait carré, inventé et exécuté par
Lamour, Serurier du Roy, et gravé à Nancy par Collin,
graveur du Roy,
H% 600 millim. ; L' 600.
Dimensions approximatives, par la même raison que ci-
dessus. ^
6® Partie du grand Balcon de L'avant corps du milieu de
la façade de L'Hôtel de Ville. — Suite du balcon ci-des-
sus. — Partie du balcon des angles de la même Façade.
Au bas de la planche, à gauche : inventé,,, (comme à la
pi. 5.) A droite ; Collin sculp,
H% 435 millim. ; L% 530.
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— 79 —
Suivent 6 planches de grilles : la V^ sans aucun nom ,
les 2®, 3^ et 4^ avec les noms de Lamour comme inventeur,
et de Nicole fils, la 5« avec celui de Nicole, sans doute
Nicole père, la 6« avec le seul nom de Lamour.
7^ Balcon de composition. — Balcon de Tappartement
du Roy à Commercy. — Balcon du second Etage de THô-
tel de Ville. — Petite rempe (sic) de M. Heré. Au bas de
la planche , à gauche, Collin sculp.
H% 5i9millim.; L', 588.
Suivent 2 planches : 1® Grilliage posé à la chapelle de
Monseig' le cardinal de Lorraine. A bas : Lamour invenit
Nicole fils sculpsit Nancii 4759, 2<* Deux couronnements
(de chapelle) sans nom d'artiste ni inscription.
8^ Deux autres couronnements dont l'un aux armes de
Tart de serrurerie, avec l'itiscription Securitas omnium.
Sous le trait carré, à gauche : Lamour inv, Collin s.
H% 341 millim. ; L', 382.
Suivent 5 planches : i^ deux couronnements avec les
noms de Lamour et de Nicole père, 2^ et 3^^, balcons de la
maison de Lamour^, avec son nom et celui de Nicole fils.
9^ Serrure gothique pour un coffre, chez l'auteur de
ce Recueil. Dans la gravure, vers le bas à droite, Collin
sculp.
H% 458 millim. ; L% 425.
iO^ Six bras de lanternes , sans inscription. Au bas, à
gauche, Lamour invenit, Collin sculp.
H% 358 millim. ; L% 209.
Suivent 4 planches dont les deux premières pour une
seule figure, imprimées sur 2 feuilles , les deux dernières
sur une seule, et toutes sans inscriptions. Elles représentent
divers ouvrages de serrurerie, tels que pilastres, couronne-
ment et balcons. Il n'y a pas de nom de graveur, et La-
mour n'a signé que la 4«, celle des balcoiis.
Ainsi Collin a contribué au Recueil de Lamour pour treize
planches signées de lui, dont les quatre de la fontaine de
Neptune ne doivent compter .que pour une , ce qui réduit
le nombre total à dix. Des autres planches, au nombre de
i. Cette maison , située rae Notre-Dame, derrière Tabside de Té-
glise Saiot-Sébastien, existe encore anjoard'hai atec ses balcons.
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— 80 —
quinze, sept dont deux ne comptent que pour une, sont sans
nom de graveur, six sont de Nicole fils, une porte le nom de
Nicole sans autre désignation, et une autre celui de Nicole
père.
64-71. Huit vignettes, fleurons et culs-de-lampe pour le
Recueil des fondations et établissemens faits par le Roi de
Pologne, duc de Lorraine et de Bar... Nouvelle édition aug-
mentée et corrigée. Ltinemï/e, 1762, et pour le compte
général de la dépense des Edifices et Bâtiments que le Roi
de Pologne... a fait construire pour l'embellissement de la
ville de Nancy, depuis 1751 jusqu'en 1759. Lunémlle,
1761, 2 parties en 1 vol. in-fol.
\^ Fleuron au titre de la V^ partie : Recueil des fonda-
tions... -^ Les armes du roi Stanislas sur un nuage, ayant
pour supports deux génies ailés et deux aigles. Au bas de
la gravure, à droite : Collin^ sculp. 1760.
H', 112millim.;.L', 137.
2® Vignette en tête du texte de la 1" partie. — Minerve
assise sur un nuage, couronne le portrait de Stanislî s. Un
génie, à la droite de la déesse, lui présente un livre sur le-
quel on lit : Fondations et établissements par Sa Majesté.
Ôe l'autre côté quatre génies diversement occupés : l'un
embouche la trompette de la Renommée, deux autres ré-
pandent les richesses de la corne d'Amalthée , un qua-
trième écrit sur un livre qui a pour titre : Compte rendu.
Sous le trait carré, à gauche, Girardet del; à droite,
Collin, sculp,
H% 103 millim. ; L% 194.
Cette vignette est répétée à la p. 15 de la 2® partie.
3*» Cul-de-lampe au bas de la p. 187 de la 1*^® partie. —
Sur une console ornée de guirlandes de fleurs, un trophée
composé d'attributs divers. La Renommée plane au-des-
sus , embouchant sa trompette. Au bas de la gravure :
Gravé par Collin^ graveur du Roi et de la ville de Nancy.
H% 134 millim.; L% 150.
4** Vignette ornée au titre de la 2« partie : Compte gé-
néral de la dépense. Elle représente la façade déjà avancée
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— 81 —
de l'Hôtel-de-Ville en construction. Au premier plan, Sta-
nislas assis examine des plans qui lui sont présentés par
un architecte. Au bas de la planche, Girardet deL CoUin
sculp. nanceii.
H% 141 millira.; L% 186.
5** Vignette ornée en tête du texte. — L'écu couronné
de Stanislas supporté par deux aigles, et de chaque côté
des génies occupés de divers travaux de sculpture, pein-
ture ot architecture. Au bas de la gravure : gravé par —
Col lin à Nancy
H% 182millim.; L%240.
PlAxN général de Nancy t.evé en 1158 (avec une table
des renvois A — VV et 1 27).
H% 428 millim. ; L% 37G.
Ce plan qui, comme la plupart des plans, n'est pas si-
gné par le graveur, est probablement de Collin ou de quel-
qu'un de ses élèves, sous sa direction. Il est remarquable
en ce qu'il montre, encore subsistant dans leur intégrité,
les fortifications de la Ville-Vieille. Il n'y a d'interruption,
dans la partie qui sépare les deux villes, qu'à l'endroit où
est indiqué l'Arc-de-Triomphe ou Porte Royale.
6o Elévation d'une des Grilles et Fontaines posées en tours
creuses aux angles de la place Royale de Nancy. La planche
représente la fontaine de Neptune, les deux petites fon-
taines dont elle est accompagnée et les grilles, en forme de
portique, qui les encadrent toutes trois. Sous le trait carré,
à gauche : inventé et exécuté par Lamour, Serurier (sic)
du Roy; à droite : dessiné et gravé par Collin, graveur
du Roy et de la Ville de Nancy» 1761.
H' (approximative), 400 millim. ; L% 648.
Suivent deux autres planches repliées dont l'une qui a
pour titre : Grilles des angles d'entrée de la place Royale
de Nancy , est signée sous le trait carré : Lamour inv et
fecit P. Engramelle August Sculp Nancœii (sic) 1757, et
l'autre, sans signature, représente le grand balcon du mi-
lieu de la façade de l'hôtel-de-Vilie et un des deux balcons
des extrémités.
Les sujets de ces trois planches sont reproduits, mais
plus en grand, dans le Recueil des grilles de Lamour.
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— 82 —
Vignette dans le texte de la p. 18. — Hôtel-dé^ Ville.
Au trait^, sans nom de graveur.
H%i23millim.;L', 23S.
Vignette dans le texte de la page 27. — Hôtel des Fermes.
— Hôtel de M' Alliot. Au trait sans nom de graveur.
H', 123mimm.;L%255.
Vignette à la p. 29. — Pavillion (sic) de M. Jacquet,
— Pavillion de la Comédie. Au trait sans nom de graveur.
H% 123 millim. ; L^ 235.
Vignette à la page 35. — Vue des Fontaines et de la
Face opposée à Vhôtel de Ville. Au trait sans nom de
graveur.
ff, 125 millim. ; L% 245.
Vignette dans le texte de la p. 38. — Porte Royale
(du côté de la Carrière). Au trait sans nom de graveur.
L% 120 millim.; H% 123.
Vignette dans le texte de la p. 55. — Statue de Louis
XV. Sans nom dç graveur.
H% 122 millim.; L% idern.
Vignette dans le texte de la page 65, représentant la
Porte Stanislas. Sans nom de graveur. ,
H% 142 millim.; L', 165. '
Vignette dans le texte de la p. 70. -^ Place D'alliance.
Sans nom de graveur.
&^ 122 millim. ;L% 239.
Vignette dans le texte de la p. 84. — Vue Perspective
de la Carrière depuis L'intendance. Sans nom de graveur.
Hs 120 millim.; L% 236.
Vignette dans le texte de la p. 96. — Intendance (au-
jourd'hui le palais du Gouvernement). Sans nom de gra-
veur.
H%120millim.;L%255.
Vignette dans le texte de la p. 102. — Pavillion (sic)
Pour les Officiers de la Garnison. Sms nom de graveur.
H', 120 millim. ;L^ 236.
8® Cul-de-lampe au bas de la p. 155. La sculpture, la
peinture et l'architecture sur un nuage avec leurs attributs.
Au bas, gravé par Collin à Nancy.
H% 119 millim.; L% 180.
I. Cette gravure et les cinq saivantes ne sont qae légèrement om-
brées^ comme les dessins d'architectare.
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— 83 —
Les planches de ce cul-de-lampe et da suivant existent
encore. Une étrange fantaisie d*éditeur les a fait reparaître
dans la réimpression de TElégie de Jean Héraudel. Nancy
4839, gr. in-8^
9<^ Cul-de-Iampe à la page XII, dernière des pages sup-
plémentaires.
Sur une banderole entremêlée à des guirlandes de fleurs
le mot Fin. Sous un repli de la banderole : CoUin fecii
4762.
H%iOOmillim.;L% 152.
Ainsi dans le Recueil des fondations du Roi de Pologne '
il y a huit planches de Coilin, qu'il a signées ; une d'£n-
gramelle, religieux augustin de Nancy, et 43 anonymes. U
n'est pas fort rare d'en trouver d'anciennes épreuves, tirées
& part du texte.
111.
72 Une élégante jardinière debout, tournée vers la droite
et appuyée sur çn râteau. Sous le trait carré , à gauche i
Collin sculp., et au milieu, ces quatre vers :
De Ninetle à la Cour, de Nioette ao village.
Vous noas faites, Deoesle, adorer les attraits.
L'Amour en voas formant^ content de son ouvrage^
Ne fot jamais pins sûr de l'effet de ses traits.
Plus bas, l'adresse de Collin.
H%229millim.;L', 455.
4^' Etat. Nous venons de le décrire.
2<^. La planche a été retouchée ; les vers ont disparu
ainsi que l'adresse de Collin pour faire place, à un titre :
La Jardinière.
Collin fut-il bien content de son ouvrage? il est permis
d'en douter. En tout cas , on ne comptera pas parmi les
attraits de Ninette un nez en pied de marmite et ime joue
enfluxionnée.
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— 84 —
73 Réception d'une sorcière, Dédié à Monsieur Bagard,
Conseiilep, Premier médecin Ordinaire du Roy (Stanislas),
Chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, Médecin des Hôpi-
taux de S. M. T. C, Conseiller honoraire et Médecin Pan-
sionnaire (sic) de la Ville, Président du Collège Royal des
Médecins et de la Société royale des Sciences , Belles-
lettres et Arts de Nancy.Tiré de son Cabinet, et gravé Par
son très-humble serviteur D, Colin,
Une vieille femme assise lit, à la lueuî^d'un flambeau,
dans un livre posé devant elle sur une table ; à sa droite
un homme debout et une jeune femme assise paraissent
écouter attentivement, ainsi qu'un diablotin bossu à longue
barbe, debout sur la table à la gauche de la vieille. Autour
d'eux, des diables dans des attitudes diverses, les uns écou-
tant, les autres en conversation. Plus loin, à gauche, une
sorcière frotte le corps nu d'une jeune femme agenouillée
devant le feu de la cheminée, tandis qu'au fond une autre
femme, également nue, s'en va par le toit, transportée sur
un nuage. Cet scène est éclairée par une espèce de torche
que tient à deux mams un démon, et dont le manche lui
sert de monture. Deux cercles magiques sont tracés sur
le parquet. Au bas de la planche^ l'intitulé et la dédicace
que coupe en deux l'écu armorié de Bagard.
H', 260millim.; L% 170.
!«' Etat de la planche. C'est cejui qui vient d'être décrit.
Nous en possédons une épreuve d'artiste où le mot sor-
cière de l'inscription est encore en blanc.
T Etat. La planche coupée par le bas n'a plus que 228
millimètres de hauteur, et il ne reste de l'inscription que
l'intitulé , en sorte que les épreuves de cet état sont sans
nom de graveur.
D'après une note manuscrite sur une épreuve du i®' état,
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— 85 —
CoUin aaraît gravé cette pièce d*après un tableaa de de
Troy.
74 BécEPTiox COMIQUE d'un soBciER. — A gauchc, au pied
d^oii arbre sec, est assise une jeonefemmenue.peyant elle se
pose un grand bouc à mains humaines, espèce de satyre dont
les en^eprises, plus que galantes, ne paraissent pas l'effa-
roucher. C'est apparemment Satan, le maître du Sabbat.
Nous ne voulons pas dire où est sa main gauche ; mais de
la droite fl fait signe, en tournant la tète, à un homme à
demi-Tètu agenouillé derrière lui, et dont la figure exprime
la curiosité la plus naïve. Un peu plus loin, un groupe
nombreux de spectateurs , démons et sorciers , la plupart
& genoux ou accroupis, ont l'air d'attendre ce qui s'en sui-
vra. Parmi eux on distingue un personnage portant per-
ruque, robe de palais et rabat : c'est sans doute un avocat
ou un procureur, affilié à la bande infernale. Au fond une
lanterne éclaire à demi quelques sorciers et sorcières, qui
portés sur des nuages et mêlés à des diables ailés, exécutent
en Tair la ronde du Sabbat. La scène principale est à ren-
trée d'un caveau; on voit sur le devant un gros registre
ouvert que tient un démon couché sur le ventre, et l'on
y distingue ces mots : Cathalogve de mesieur les noveaux
reçus.
L'inscription est au bas de la planche sans nom de gra~
vcur.
H%i5l millim.;L% 184.
n existe des épreuves d'un état antérieur. Telle est
celle que nous voyons décrite ainsi par feu M. Noël, au
Catalogue de ses collections lorraines et que nous ne con-
naissons pas autrement. N® 3275 Réception cTun sor-
cier, dédié à M. Senémonty peintre du roi et de la ville
de Nancy, Ainsi cette planche, comme la précédente, aura
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— 86 —
été rognée par le bas, de manière i n'y laisser que l'inti-
tulé. M. Noël possédait aussi, s'il faut en croire son
Catalogue qui n'est pas toujoux*s exact, une épreuve avant
ih lettre de cette planche, ainsi que de la précédente dont
elle est le pendant.
La réception comique d'un sorcier a-t-elle été , comme
rapporte la tradition,, composée et gravée par Collin en
souvenir d'une mystification dont Senémont, qui était fort
crédule, aurait été victime ? S'il en est ainsi, le peintre
naneéien serait représenté par l'bomme agenouillé derrière
le bouc.
75 Le singe prédicateur. — Un singe en capucin prêche
un troupeau de dindons. Une hotte en osier suspendue à un
arbre lui tient lieu de chaire. La scène est près d'une
mare dans un bois. On lit au bas de la planche :
Suspendu dans une hôte (sic) aa chicot d*nn yieil arbre ,
Sur le sommet daqael est perché no hibou,
Uo singe loyoliste en capucin Malabre
Annonce ï ses dindons i mieux frapper leurs coups.
H', i36millim.;L', 212.
Cette pièce, sans nom de graveur, est attribuée à Collin
par M. Noël qui en possédait une épreuve décrite comme
il suit, dans son Catalogue, n^ 5276. Ceux ou celles qui
justifieront d'une ressemblance parfaite avec quelqu^un
des auditeurs^ auront V estampe gratis. Sous les pseudo^
nymes Vertigo pinx. Griffonet del. et sculp. Un singe
prêche des dindons ; au milieu de ceux-ci un porte-téte à
perruque faisant le portrait de Senémont. ln-4® par
Collin.
L'épreuve que nous avons eue sous les yeux* et qui est
I . Collection de M. Lucien Wiener.
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— 87 —
probablement du second état de la planche , ne laisse voir
aacone trace da portrait de Senémont, ni de celui qui le
fait.
76 Un petit satyre lève le voile dont se couvre une petite
fille nue, sacrifiant sur un autel. Au bas , dexsinépar Ei-
sen et gravé par Col lin.
H% 47 milUm. ; L% 75.
77-88. Vignettes pour I'Histoire de Lorraine, parTabbé
Bexon, Paris... 4777, in-8®, 1. 1«% (le seul qui ait paru).
i** Vignette du titre.
Au milieu d*un paysage terminé par des montagnes s*é-
lève une colonne tronquée sur laquelle un génie trace le
mot PATRIE. Au bas, à droite : Collin.
H', 104 milUm. ; L% 99.
2® Vignette de Tépitre dédicatoire.
Hinenre assise sur des nuages , soutient le portrait en
médaillon ovale de la reine Harie->Antoinette , sur lequel
une femme, personnification de la Lorraine, va poser une
guirlande de fleurs.
H%93millim.;L% 400.
89 Frontispice gravé de ITloge de Cdarles IIL.. duc
de Lorraine... par Joseph-François Coster, de Nancy. A
Francfort y .... 1764, in-8o.
Minerve, assise sur un nuage, contemple les traits de
Charles TV dont le buste est à côté d'elle sur un piédes-
tal. Autour du monument les Beaux-Arts et le Commerce,
représentés par des enfants diversement occupés. L'un
d'eux achève de tracer sur la pierre ces mots : H^c a te
ROM ABLUDiT IMAGO, cc qui cst assez Vrai. Au bas de la gra-
vure^ k gauche, Collin.
H' de la planche, 459 millim. ; L% 83.
90-94. Fleuron et vignette pour I'Oraison funèbre de
Stanislas I, Roi de Pologne, duc de Lorraine et de Bar...
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. — 88 —
par l'abbé Guyot. Nancy, F« et CL Leseure. s. d. (1766),
in-4<> de 45 et 45 p.
1° Fleuron sur le titre. L'écu couronné de Stanislas ,
reposant sur un nuage et soutenu par un aigle. La Mort
apparaît tenant un sablier à la main, et deux génies pleu-
rent. Au bas, à droite, Collin,
Hs 83milIim.;L% 120.
2<* Vignette en tête du texte.
Buste de Stanislas dans un médaillon ovale que sup-
portent d'un côté la Religion, de l'autre la Charité. Adroite,
un génie pleurant sur les attributs des beaux-arls; à
gauche, la Lorraine personnifiée dans une femme éplorée.
H', 84 millim. ; L% 443.
92 Vignette pour une oraison funèbre du Dauphin , fils
de Louis XV.
Les armes du dauphin de France, reposant sur un nuage
et supportées par deux génies pleurant, dont l'un tient de
la main gauche un sabli'er. A droite, sous le nuage, Collin
graveur du Roy de Pol. 1766.
HS ? L% ?
93-94. Deux Vignettes pour I'Eloge historique de Cal-
lot, par le P. Husson. Bruxelles^ 1766, pet. in-4<*.
1° En tête de l'épilre dédicatoire :
L'écu armorié du prince Charles-Alexandre de Lorraine,
supporté par un aigle et reposant sur les attributs de la
guerre et des beaux-arls; il est couvert du manteau ducal
et deux génies le décorent de guirlandes de fleurs. Sans
nom d'artiste.
H^ 42 millim. ; L% 70.
2® En tête du texte :
Le portrait en buste de Tacqves Callot dans un mé-
daillon rond, acosté d'arabesques; le nom de Callot est
dans le haut de la bordure. Au bas, à gaucbe, Collin.
H% 54- millim. ; L% 72.
M. Tliiéry-Solet possède le cuivre de cette jolie vignette.
95 Vignette aux armes de Bagard.
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— 89 —
Porte d'azur, à Tanneao cordelé d'or et flamboyant de
gueules, au chef d'or chargé d'un lion léopardé de gueules.
Une draperie descend derrière Técu. Au second plan des
arcades, sous une desquelles on yoit une statue d'Hygie.
Au bas, à droite, CoUin del et sculp. ,
H', L'.
Cette vignette qui est rare, au moins en Lorraine, a été
gravée pour être mise en tète de la dédicace à Bagard ,
premier médecin df$ Roi (Stanislas) , du Parallèle de la
médecme avec là navigation..., par H. Olivier. Lyon,
1762, in-4*» de 24 p.
96 Vignette pour une oraison funèbre. (?)
La Rebgion pleure assise sur un monument funèbre.
De la tombe ouverte à ses pieds sort l'Envie , tenant un
masque à la main. Au bas du monument une ancre et un
génie pleurant. Sous le trait carré , à gauche , à Nancy ,
par Collin, graveur du Roy de Pologne.
H', 59milIim.;L% 119.
97 Frontispice gravé pour I'Ahi philosophe et poli-
TIQUE... (par D. Aubry, bénédictin). Nancy, 1776, in-12.
Une femme debout, appuyée contre un autel, y dépose
deux cœurs réunis par une chaîne. Aux pieds de l'autel, à
gauche, Wcu couronné de Lorraine reposant sur les attri-
buts des beaux-arts. Sous le trait carré, à droite, Collin,
sculp. Au bas de la planche : Theseâ libans pectora juncta
fide.
H', 147 milUm. ; L', 84.
98 Adresse historiée de Walrin horloger.
Deux génies soutiennent un cadran sur lequel on lit :
Watrin à Lunéville. Au-dessous, dans un carré, Joseph
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— 90 —
Watbin successeur de Watrin Horloger du Roy^ Rue des
deux Ponts à LunévUle, Au bas de k gravure : A Nancy .
par Collin graveur du Roy et de la Gendarmerie,
H', 71 millim. ; L', 90.
99-122. Vingt-quatre Gravures pour l'atlas în-i® du
Traité historique des plantes qui croissent dans la Lor-
raine et les Trois-Evêchés... par M. P.-J. Buchoz, avocat
au Parlement de Metz, docteur en philosophie et en méde-
cine... Nancy f 1762 et suiv, 15 vol. pet. in-8**.
Cet atlas est rarement complet , en sorte que nous n'a-
vons pas la certitude d'indiquer ici toutes les gravures
que Collin a faites pour y prendre place. Le nombre assez
grand de planches non signées, dont une douzaine au moins
ne porte pas la signature de Collin sur les épreuves des
deux exemplaires que possède la Bibliothèque de Nancy ,
tandis qu'on la voit sur celles d'un troisième exemplaire qui
nous appartient, n'est assurément pas fait pour dissiper
nos doutes. Nous nous bornons donc à inscrire dans l'œuvre
de notre artiste les planches qu'il a signées, et pour faciliter
les recherches qui pourront être faites avec l'espérance
d'en découvrir un plus grand nombre, nous les rangeons
alphabétiquement, sans avoir égard à leur classement
dans l'atlas.
Les détails descriptifs se réduiront au nom de la plante,
tel qu'il est écrit, et à celui de la personne aux frais de la-
Îuelle elle a été dessinée et gravée. Nous dirons si c'est à
roite ou à gauche que se trouve la signature de Collin ,
presque toujours placée sous le trait carré , dans les
épreuves que nous possédons. Quant à la dimension des
planches, destinées à former un volume in-4®, elle varie
de 112 à 215 millim. pour la hauteur, et de 124 à 220
millim. pour la largeur.
1® Amygdalus nana. Amygdalcs sativa. — Aux frais de
M. Claude Drouas de Boussey, Evêque et Comte de Toul.
A droite, sous le trait carré, Collin sculp. Au bas de la
planche , l'écu armorié de M. Drouas , coupant en deux
1. De la coPectioD de M. le présideot Giliet, ainsi qae le d^ §5.
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— 94 —
rinscriptîoii , disposition qui, da reste, est la même dans
toutes les planches où sont gravées des armoiries.
2® Caucâlis arvensis major. — Aux frais de... M^ Charles-
Théodore de Stulzbach , Electeur Palatin.
Collin à Nancy, — Ecu armorié.
5® Frangula. — Minerve, avec ces mots : Elle Vivifie
la Nature^ anime les Talens^ et deux vers latins dont ils
sont la traduction. A droite : Collin.
4** Fusain. — Minerve vivifie la nature , amme les Ta-
lens. A droite : Collin.
5® Gratiole. — Aux frais de la ville de Nancy. A droite :
Collin f. — Ecu armorié.
%^ Laurier-tin (thym). — Aux frais de M^^' Antoine de
Chaumont... marquis de la Galaiziére... A droite : Collin.
— Ecu armorié.
7^ Leucorum flore rurro. — Aux frais de M. Chomel...
Collin à Nancy.
8® Marronnier dinde (sic). — Aux frais de M. de Brye.
A gauche : Collin sculp. — Ecu armorié.
9^ Melissa. — Aux frais de... M»' Charles-Théodore
de Stulzbach... A droite : Collin à Nancy. — Ecu armorié.
10^ Millefeuille. — Donnée par Collin, graveur du
feu Roy de Pologne... s. n. — Ecusson au chiffre de Col-
lin DC.
il** Muscari. — Aux frais de M. Léopold... A droite :
Collin. — Ecu armorié.
12® Le nerprun. — Aux frais de M. Mique, premier
Architecte du Roy de Pologne. A droite : Collin. — Ecu
armorié.
i3<> Obier des bois, obier a fleur globuleuse. — Aux
frais de M. Rounov^r... premier Médecin du Roy de Po-
logne... Au-dessus du trait carré , à droite , Collin. —
Ecu armorié.
i4o Pécher. — Aux frais de Madame Anne-Marguerite
de Ligné ville, Princesse douairière de Craon... A droite :
Collin F. — Ecu armorié.
15^ Pensée. — Aux frais de... Madame Louise-Eléonor,
Princesse de Lôwestein. A droite : Collin — Ecu armorié.
16» PoLYGALA. — Aux frais de M. Lallemant... Adroite :
Collin sculp. — Ecu armorié.
470 ixqse de Rurgogne. Rose muscade. — Aux frais de
la Ville de Nancy. A gauche : Collin. — Ecu au chardon.
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— 92 —
48« Saffban Bâtard. — Aux Frais de M. François... mé-
decin. A d^oile : A Nancy, par CoUin, graveur du Roy.
— Ecu armorié.
i9<> Staphisagria. — Aux frais de M. Sonini... receveur
des finances à Lunéville. A droite : Collin sculp. — Ecu
armorié.
20** TussiLAGo OFFic. — Aux frais de Madame de Ponze...
A droite : Collin. — Ecu armorié.
21<* Vlmaria, Reine des Prez. — Aux frais de M. Dezo-
teux... Chirurgien-Major du Régiment du Roy... A gauche :
Collin à Nancy, — Ecu armorié.
22^ Frontispice du tome III; il représente Apollon dans
les nues , planant au-dessus d'un paysage qu'arrose une
rivière, et dont un palmier et de grandes plantes occupent
le premier plan. Au bas de la planche, deux vers d'Ovide.
Inventum medicma...Puisonlitdepart et d'autre d'un écu
armorié. — Aux frais de M8' Louis de Montmorency Laval...
Evêque de Metz... A droite, sous le trait carré, Collin f,
H% i54millim.; L% 97.
Collin a encore gravé deux petites vignettes : la pre-
mière pour le titre, la seconde pour la dédicace du livre
de Buchoz, savoir :
23<* Deux génies dont l'un tresse une couronne de fleurs
que l'autre soutient. Au bas, à droite, Collin f.
H% 40millim.; L', 53.
24^ Les armes du Roi Stanislas supportées par deux
aigles. Sous le trait carré, à gauche, Collin f.
H'45millim.; L', 79*.
i. Les antres gravures signées de cet atlas portent les noms de
Collin filsy âgé de 15 ans la Scabieuse, Nicole à Nancy, i764^, la
Pulmonaire, le Putiet , Cerasns racemosa fructu non cduli.
Hépatique, et ceux de Foniaine, graveur h Metz, Claude Fessard,
qu*il ne faut pas confondre avec Etienne Fessard, P.-L. Cor, I^achans-
sée« W^^ Pinard et Defehrt, artistes on amateurs qui nous sont incon-
nus. Le plus grand nombre est de ce dernier.
L'ouvrage de Buchoz contient de plus , entre antres gravures , le
portrait de Fr.-Nic. Marquet, doyen du collège de médecine de Nancy
(beau-père de Tauteur) , gravé par Nicole en 1763 , une petite cane
de la Lorraine et des Trois-Evècbés et i plans non signés qui ne sont
pas sans intérêt, savoir :
Le Jardin botanique de Nancy ;
Le CbStean et le jardin de Lunéville ;
Le Château et le jardin de la Malgrange ;
Le Jardin et le Château de Commercy.
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— 93 —
lâB» Vue du Portail des Dames de S<« Elizabeth, l'une
des curiosités de Nancy, sous le nom de Portail des Sœurs
Grises, bâti en 1422, démoli en 1764. Dédiée aux Ama-
teurs de la belle Antiquité.
H', 14(>millim.;L% 168.
Cette pièce anonyme a été gravée pour être jointe à la
seconde partie d'un recueil de facéties peu divertissantes,
imprimé sous le titre de Hémoires de l'académie de Nancy,
Ville-Neuve. Cologne {Nancy), 1757, petit in-S*» de 149
et 16 pp. Elle passe pour être l'œuvre de Collin père, et
nous ne savons rien qui rende cette attribution contestable.
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— 94 —
Yves 'Dominique Collin.
i Saint Genest, Martyr, 26 août.
Dans un amphilhéâtre couvert de spectateurs et à l'ex-
trémité duquel est assis un personnage couronné , s'élève
une espèce de grabat sur lequel S^ Genest est couché. Au-
tour de lui quatre personnages , dont Tun lui verse un
liquide sur la tète. Au bas , Dessiné et gravé par T.-D.
Collin fils à Nancy y 1781.
H% 50 millim. ; L', 88.
2 Le B. Bernard de Gorlean, Capucin.
Ce bienheureux , les mains jointes , est à genoux sur un
prie-Dieu, ayant devant lui un crucifix et un livre ouvert.
 droite, au-dessous du trait carré, Collin fils à Nancy,
1769.
H^ dans le trait carré, 141 millim. ; L'. ? La planche est
rognée.
3 Casernes royales de iVancy, Présenté à M"* le Comte de
Stainville par son très-humble serviteur Collin fils. Mé-
daillon rond dans une planche carrée.
C'est la caserne d'infanterie, autrement Quartier S*« Ca-
therine. Le titre est en haut, dans la bordure du médaillon
où sont aussi, mais en bas, ces mots : gravé par Collin fils,
1769. La dédicace est au bas de la planche. Jolie gravure.
H', 114 millim.; L% 88.
4 Incendie de l'hôtel de M. le Marquis d'Alsace sur la
Place d'Alliance, la nuit des 17 et 18 octobre 1782.
La vue est prise de la place, derrière la fontaine monu-
mentale qui la décore, et qui diflfère par quelques détails
de la gravure exécutée par François, pour lé Recueil de
Heré. L'incendie qui a envahi toute la partie centrale de
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— 95 —
rhdtel,el que des trayaiUeiirs sur le toit s'efforcent en vain
d'arrêter dans ses progrés, fait voir au miliea d'une obs-
curité profonde la place d'Alliance, entourée d'arbres
comme aujourd'hui et couverte de monde.
Au-dessous du trait carré à gauche , dessiné et gravé à
Veau forte par Tve Dominique Collin peintre en mtnta-
turt.
H', 134 millhn. ; L% 193.
5 Petite foire Saint Jean. Dédié à Messire Jacques
Philippe Gabriel Desbarres Baiily, grand Croix de L'ordre
de S^ Jean de Jérusalem, Commandeur de la Commanderie
de S* Jean de Nancy. Au bas à droite. Par son très hum-
ble et très Obéissant serviteur Collin^ peintre en Minia-
ture.
W de la planche, 155 millim. ; L', 200.
Cette jolie gravure offre, avec l'aspect apimé d'une foire
champêtre , l'image fidèle de la commanderie de S^ Jean
du Yieil-Aître, telle qu'on la voyait encore il y a quarante
ans, avant la démolition du colombier qui s'élevait au sud-
ouest , entièrement détaché des bâtiments. Quelques
vieux arbres couronnaient alors une partie du tertre sur
lequel est encore debout l'antique chapelle , avec sa tour
ronde percée près du toit de plusieurs petites arcades
géminées. C'est le chef-d'œuvre de Collin fils qui l'a exécu-
tée sur son propre dessin, comme la plupart des pièces que
nous avons de lui. Elle est maintenant assez rare et les
belles épreuves sont fort recherchées.
6 Heillecourt à une lieue de Nancy, vu depuis la chaus-
sée de Mircourt (sic). Le paysage offre l'aspect de Heille-
court, terminé à gauche par un château à tourelles qui
maintenant est démoli en grande partie. Vers l'autre ex-^
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— 96 —
trémité, une maison de campagne qui , par sa construc-
tion, domine les autres maisons du village : elle apparte-
nait è M. Durival à qui la planche est dédiée. En avant
des vergers et sur la chaussée, près d'un poteau aux armes
de Lprraine, un personnage à cheval, qui paraU interroger
un paysan. Au-dessous de la gravure à droite : dessiné et
gravé par Collin fils en 1767.
L'inscription , au bas de la planche , est suivie de ces
mots : Présenté à Monsieur Durival, Lieutenant Général de
police de Nancy par son très-humble et très-obéissant ser-
viteur, Collin fils, égé de 44 ans et demi. L'écu armorié
de la ville de Nancy coupe en deux cette inscription.
H'. ? L'. ?
Nous ne donnons pas^ même approximativement, les
dimensions de cette gravure qui est fort rare, et dont nous
ne connaissons qu'une épreuve rognée appartenant à
H. Lapaix , graveur à Nancy.
7 Plan d'une partie de la Ville de Lyon, Extrait par le
S' Miromenil, Architecte à Nancy, d'après le Plan Géné-
ral qui se trouve chez le S' Desnos , Ingénieur Géographe
à Paris,
La planche est en 3 parties : le haut pour l'inscription
ci-dessus et pour l'échelle, le milieu pour le plan qui
comprend, outre les détails marqués A. B. C. D., une
partie de l'hôtel de ville de Lyon , la place des Terreaux ,
le Séminaire de l'Oratoire, etc. , la partie inférieure pour
le Renvoy des lettres. On lit au bas. Fait à Nancy par le
Soussigné Architecte en la même Ville le dix avril 1782.
Signé Hiroménil, et au-dessous du trait carré gravé par
F. D. Collin, Peintre en Miniature, 1782.
H', 187millim.;L', 193.
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— 97 —
Ce plan a été gravé pour un faclum de 56 p. in-4», im-
primé à Nancy par la veuve Leclerc, à l'occasion d'un pro-
cès en recherche de la maternité , et intitulé en tète de la
i" page : Preuves de TEtat du sieur de Beauchamps.
8. Cour Souveraine de Lorraine et Barrois.
Grande pièce en hauteur où sont rangés sur une drape-
rie, pendant de la gauche et soutenue à droite par un gé-
nie , les blasons de tous les membres de la Cour Souve-
raine au nombre de 36, y compris le parquet; un blason
est resté ^en blanc pour indication d'une place vacante à la
Cour en 1769. Au bas la Lorraine assise, le bras droit
appuyé sur Técu aux trois alérions, et montrant de la main
gauche les attributs de la justice royale de France qui re-
posent sur un coussin. A droite le Barrois debout, le bras
droit caché sous la draperie et la main gauche posée sur
l'écu aux deux barbeaux. Au-dessus de chaque blason, le
nom du titulaire et la date de sa réception*.
1. Messiref M Jos. de Cœorderoy Chevalier Reco Premier Pre-
sidMe25jaiDl767.
M** f J. C. Labbé Comte de Rouvrois el de Coassey Premier Pre-
sid» 24 x»»'* 17i5 honoraire le 2 Jui». 1767 f M« Gasp. Nie. de Tho-
massio reçu Presid' à Mortier 7 \^^^ 1762. f M« Ch. Fr. de Vi-
gneron rcca Presid* à Mortier le 1 x*"^« 1762 f M An. Cleriad de
Choisenl Beaupré , Card. Prim. de Lorr. Arch. de Besaoçon > Pr. da
S* E. Con*» Prélal 51 janvier 1743 f M. Cl. Drouas de Boossey
Evêque Comte de Toul. Con" Prel* 18 9™ 1756 f M Jac. Mar. Ani.
de Mahaet de Lnpcoarl. Grand Boïen de ia Primaliale Con<^^ Prel' 26
9i>» 1769 f M. Ch. Jqs. Prince de Beanvau Grand Maître de la Mai-
son da fen Roy de Poi. Con«' Ch»^ d'hon"^ i M Ladislas Maréchal de
Bercheny Grand Ecnyer du fen Roy de Pol. Con^^ Ch^' d'hon' f M
an-dessoos d'an écn resté en blanc — M Nie. Jos. Doré de Crepy
Doyen Reçâ le 1 février 1744 f M Marc Sig. Anthoine Conseiller
Clerc 10 janvier 1725 — M. Cl. Ch. Fr. Sallel 29 91"^= 1746. f M
Cl. Jos. de Perrio 27 9»'^« 1731 + M. Cl. Fr. de Millel de Chevers.U
9
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— 98 —
On lit au bas de la planche vers le milieu : dessiné et
gravé par Collin fils à Nancy, 1769, et au-dessous du
Irait carré : imprimé à Nancy chés Doruasy,
Hs 545millim.; L% 411.
9 Vignette armoriée pour une épilre dédicatoîre.
Ecu couronné de marquis, d'or à la fasce d'azur char-
gée de trois étoiles d'argent accompagnée de trois tours
d'azur, deux en chef et une en pointe^ Au bas de la gra-
vure : DCollin fils.
H^ ? L% 90.
10 Un village au bord de l'eau, dominé par une tour car-
rée sans toit. Au bas à droite , en dedans du trait carré ,
1765, n® 2. Au bas de la planche : Présenté à M^ Cognel
par son Serviteur Collin fils, âgé de 12 ans.
H%61 millim.; L% 77.
11 ScABiEUSE. Donné et gravé par Collin fils âgé de
treize ans, V. ci-dessus p. 92, 1.
12 Retour d'Aqoilon.
Copie d'un paysage de La Belle, représentant au pre-
juiD 1752 f M. ÂD. B. GachedeDier de Vassimon 1 Août 1755 4 M
Dd. É. Cbarvet 1 mars 175^ f M Nie. de Maurice 2 mars 175^ f M
Er. Fia. Roaol 2 7tre 4754 + M Ph. Pa. de Marcot 26 mars 4767 f M
Es. Cl.4>ierre de Sivri. 28 9tre 1758 f M. Jos. NicHarmand de Be-
Dameoil 27 janvier 1759 f M A de Garaudé f M Loa. Mie. Coiia
de Benaville 11 9^'^ 1762 f M Léo. Hen. Prolin de Vulmont 11 7^^
1762 f M Nie. Léo. Sig. Lefebvrc 11 7^^^ 1762 + M Fr. Jos. Renault
d'Ubexi il 7bre 1762 f M Marc Sig. Anl de Bazelaire de Colroy 11
7bre 1762 f M Gab. de la Mprre de Savonoières 15 juin 1767. f M
Gb. Jos. Hy de Bouvier 22 juiiiei 1767 f M Pierre Dom. Guil-
laume de Rogéville 20 juin 1769 f M Nie. Mieb. Roxard de la Salle
21^ juin 1769 -r- Messire Pas. Jo de Marcoi Gon«<^ d'Etat. Pro. Géné-
ral de Lorraine et Barrois 15 9'»'"*= 1757 — f M Nie. Lo. de Vigneron
Premier Avocat Général , juin 1751 f M Gh. J. B. Gollenel Second
avo^ Gén> 17 aoust 1769 f M Ant. Gbaumont de Lamilliere Maître
des Req. avo* Gén' bon^'e 6 7»^" 4769.
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— 99 —
mier plan un voyageur à cheval donl les vêtements sont
agités, et la marche ralentie par un vent impétueux. Der-
rière lui un autre voyageur, contraint de mettre pied à
terre , tire par la bride son cheval qui refuse d'avancer.
Au second plan un village. Au bas de la planche , sous le
trait carré à gauche : Stef de la Bella inue ; à droite ,
Collin Sculpsit Aqua fortiNaceii (sic).LInscription, cou-
pée en deux par un écu armorié, porte à la suite du titre :
Dédié à Monsieur le Chevalier de Gourcy par son très-
humble et Obéissant Serviteur Collin.
H% 78millim. ; L% 139.
Le dédicataire de cette pièce a lui-même fait, à Teau-
forte, quelques petites gravures, entre autres une vignette
armoriée pour sa bibliothèque.
i3. Le repos du lutteur.
Nous intitulons ainsi une pièce qui représente entière-
ment nu un homme fortement musclé. Il est assis sur un
bloc de pierre, le pied droit à terre, le gauche sur un autre
bloc, dont une des faces porte ces mots : Cochin invenU.
Collin fils del et seul 1768. Au bas : présenté à M' L'abbé
Charoyer, Prêtre de Loratoire par son très humble et très
Obéissant serviteur Collin fils.
Hs I84mîllim.; L% 124.
L'abbé Charoyer et son frère, ancien curé de Gircourt,
possédaient à Rosières-aux-Salines, où ils s'étaient retirés
après la Révolution dans une habitation des plus modestes,
un bon nombre de tableaux de maîtres , de médailles , de
gravures et autres objets d'art. Leur bibliothèque , une
des plus riches du pays , a été acquise dans les premières
années de ce siècle par M. le comte Léon d'Ourches.
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— 100 —
H Chantez dansez amusez \o\5s. Rosière deSaL (Salency).
Eau-forte qui n*a pas d'autre titre. Elle représente pro-
bablement une scène de la Rosière de Salency, au moment
où paraissent sur le théâtre deux hommes dont Tun dé-
guisé en Pierrot, l'autre tenant une guitare, et trois jeunes
filles dont la plus rapprochée des spectateurs a le sein
demi-nu.
Au-dessus du trait carré , à gauche , Vatteau pinx ; à
droite, Collin fils, seul,
H% 84 millim. ; L', 85.
i5<^ La danse champêtre. Trois personnages déguisés
et une jeune fille se livrent au plaisir de la danse sur une
pelouse à l'entrée d'un bois. A gauche, dans le feuillage,
un autre personnage joue de la flûte. Au milieu du bas ,
sous le trait carré, gravé par D, Collin^ 1783.
H% 87 millim.; L% 98.
La date de cette eau-forte étant postérieure à la mort
de Collin père, nous croyons devoir l'attribuer à son fils,
malgré l'absence de l'Y initiale de l'un de ses prénoms.
16 Griifonis.
Quatre tètes, dont deux de vieillards coiffés de turbans.
Au milieu du bas unmonogramme formé des capitales D C.
H"*, 30 millim. ; L' moyenne, 55.
M Griffonis.
8 figures d'étude, dont le buste d'une femme, vue de
profil, et au-dessous celui d'un vieillard, vu des trois quarts.
Au bas de la planche à gauche : Collin fils.
H% 80 millim. ; L' moyenne, 82.
18 Adresse historiée de Collin.
Deux génies posent une guirlande de fleurs sur une
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— iOl -
pierre où V%n a gravé ces mots : Collin vis à vis des Do-
miniqaains, n"* 96. Au bas à gauche, F. D. Collin.
H', 38 millim. ; L% 90.
i«' Etat. C'est celui qui est décrit.
2®. Au nom de Collin est ajouté la date de 1783, pos-
térieure de deux ans à la mort de Collin père.
Nous ne sommes pas éloigné de croire que cette adresse
était dans Torigine celle de Collin père, gravée par lui-
même et que son fils aura voulu utiliser, en y ajoutant
d'abord un Y puis le millésime 4783.
19 Adresse de Collin fils.
Collin Peintre en Miniature à Nancy» Collin Graveur
en Taille Douce à Nancy.
Dans un carré sans aucun ornement.
H', 80 millim.; L', 56.
20 Adresse historiée de Krantz.
Sur la tablette d'une pierre carrée, que les branches
feuillées d'un arbrisseaux couvrent en partie, sont posés
un fallot, une cafetière et un autre objet en ferblanterie.
Un réverbère et un arrosoir sont au bas de cette pierre
dont une des faces porte j n Krântz M*'® Ferblanquier
tient bras de Cheminée Girandoles.... 8 lignes en italique.
Au bas à droite, DCollin filius aqua forti.
H'. ? L'. ? Ne peuvent être déterminées, l'épreuve dé-
crite étant rognée en tous sens.
2i Adresse historiée de Séguien.
Deux génies soutenant un écusson qui porte ces mots :
Au Petit Ddnkerque a Nancy. Au-dessous dans un ovale :
Seguien Marchand bijoutier... (Sept lignes en italique. Au
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— 402 —
bas, inventé dessiné el gravé par DCollin fils peintre en
miniature,
Hr ? — L»^ ?
22 Autre adresse historiée de Séguien.
Deux génies, à demî-couchés sur la tablette d'une con-
sole, relèvent d'une main une guirlande de fleurs qui re-
tombe d'un vase placé entre eux, et soutiennent de
l'autre une banderole sur laquelle on lit : Au vase d'or.
Au-dessous dans un carré : Seguien , puis 7 lignes i/2 :
Marchand bijoutier à Nancy près les Dominiquains.^..
ajuste prix. Au bas de la planche : Collin fils.
H' ? — L' ?
23 Adresse historiée de Beuse.
Petit paysage ovale dans une espèce de panneau décoré
de guirlandes de fleurs. Au-dessous sur un carré : Beuse
Peintre de Paysages de Fleurs et d'Ornements Montre le
Dessein en tout gepre Nettoyé et Racomode les vieux Ta-
bleaux les plus endommagés.... à Nancy.. 4 lignes en ita-
lique. Au haut de la planche dans le milieu : Collin à
Nancy. 4785.
H%52millim.;L%79.
24 Le frontispice gravé de Joamnis Meursii Ëlegantiae
latini Sermonis... Birminghamiœ Ex Typis Nonnulius
4770, 2 vol. in-46.
En intitulant cette pièce le Jugement de Vénus, nous ne
ferions que traduire l'inscription Judicium Veneris qui
est en tète, au-dessus du trait carré. La déesse, nue, en-
tourée des amours, est à demi couchée sur le gazon que
recouvre une draperie. Le moine en faveur duquel elle a
prononcé, au grand désappointement d'un militaire et d'un
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— 103 —
rastre ses rivaux, s'avance pour recevoir la pomme , prix
de la victoire. Au-dessous du trait carré on lit :
Jussit ffyblœis stare diva floribus,
Prœses ipsa jura dicet.
Perv. ven»
Au bas de la gravure à droite : C fih del et sculp.
1770*.
H', 420milIim.;L>7i.
25-30. Six planches du Traité de la Mythologie ou* de
l'histoire poétique... Nancy ^ ffœner, pet. m-k^ sans date
(1768), réimprimé sous le titre de Traité de la Mythologie,
orné de cent quatre-vingt gravures en taille douce , à Tu-
sage des jeunes gens de Tun et de l'autre sexe. Par M.
l'Âbbé *** (Lionnois), seconde édition, revue et corrigée
par l'Auteur. Nancy, Henry Hœner. 1785, in-8«, fig.
Les gravures de ce livre forment deux séries : la 4'^ de
9 planches, la 2® de 6. Chaque planche offre 42 sujets
mythologiques, numérotés dans la V^ série i à 408, dans
la 2« 4 à 72.
La 4'« série est l'œuvre de Nicole qui a mis son nom
sur toutes les planches^ au bas à droite , en y ajoutant à
Nancy 4767, excepté sur la quatrième où l'indication de
Heu ne se trouve pas, et sur la cinquième qui est sans lieu
ni date.
1. Noos ne poavoos noas expliquer pourquoi rédition de Henrsius
pour laquelle Collin fils a dessioé et gravé ce fronlispice n*esl pas ci-
tée an Manuel du libraire : elle est pourtant fort jolie , surtout dans
les exemplaires en papier ûh , plus correcte que beaucoup d'autres et
assez rare. Elle a été imprimée à Nancy chez Hyacinthe Leclerc , aux
frais des officiers du Régiment du Roi et par les soins de M. Cognel ,
avocat à la Cour Souveraine de Lorraine.
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— 404 --
La 2« série a été gravée par CoUin fils. On lit sur la i'^*'
planche (4-12), au bas à droite, et sur la ¥ (37-48) des-
siné et gravé par Collin fils , la i'« porte de plus la date
de 1768. Sur les 2« (12-24) et 3« (25-36) au bas à droite,
et sur la 6« au bas à gauche , on lit : CoUin fils sculp. La
5« planche n'est pas signée , mais il y a apparence qu'elle
est comme les autres de Collin fils. Dans la cinquième édi-
tion, iVancy, Hœner et Delahaye an XIV- 4805 , in-8®,
dont le texte est plus étendu, où les planches sont au
nombre total de 17 et les sujets mythologiques de 216, les
gravures de Nicole et de Collin fils ont fait place à des
copies et à des imitations qui sont généralement au-dessous
du médiocre.
Nous n'avons pas vu d'exemplaires des 3® et 4^ éditions.
H% lr« série, de 195 à 198 millim.; L', de 226 à 236.
H% 2« série, de 193 à 195 millim.; L% de 227 à 233.
Le bon Samaritain,
Le Samaritain pansant les plaies d'un homme blessé
étendu sur le bord d'un chemin ; derrière lui est attaché à
un arbre son cheval dont on ne voit qu'une partie de la tête.
Au bas de la planche sous le trait carré, à gauche : J, Gi-
rardet pinx. Collin fils delin ; à droite : D B Didelot
fecit, et plus bas encore : R™P. Josepho Andreœ Goubert
primo Generali Eremit S Augustini pro parte Galliarum
Adsistenti hune pii Samaritani Effigiem a Jo Girardet de-
pectam et à se in œre expressam vovet et dicat humill et
addictissimus Servus et ex Sorore nepos D Benedictus
Didelot ord. S. Bened.
H% 230 millim. ; L^ 284.
Nous avons cru devoir mentionner celte pièce à la suite
de l'œuvre de Collin fils. C'est lui qui en a donné le des-
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— 105 —
sin d'après un tableau de Girardet ; mais la gravure a été
exécutée par un religieux bénédictin, Dom Benoit Didelot,
dont le nom se retrouve au bas de quelques eaux-fortes
inférieures à celle-ci, c'est à dire au dessous du médiocre.
Excepté quelques pièces à Teau-forte, les gravures que
nous venons de décrire sont généralement en taille douce,
c'est-à-dire qu'après quelques tracés à la pointe sèche,
ou à l'eau-forte, les planches ont été terminées au burin.
Cent vingt-trois gravures de Collin père et trente de CoUin
fils ne sont pas assurément tout ce que doit mentionner
un catalogue complet des ouvrages de ces deux chalco-
graphes. Outre celles dont nous ignorons Texistence, il en
est que nous connaissons par ouï-dire, ou que nous avons
entrevues, d'autres encore sur lesquelles M. Noël a donné
quelques détails dans le catalogue de ses collections lor-
raines ; mais, en les mentionnant, il y avait risque de plus
d'une inexactitude, et même de plus d'une erreur, (Je plus
d'un double emploi. Mieux valait omettre sciemment .
toutes les pièces que nous ne pouvions pas décrire de
visu, et c'est ce que nous avons fait. Ce catalogue est donc
incomplet, mais il suffira, nous l'espérons, pour appeler .
l'attention des iconophiles lorrains sur les travaux des
deux Collin et pour provoquer d'obligeantes communica-
tions, comme celles dont nous sommes redevable aux
amateurs que nous avons eu occasion de nommer, ainsi
qu'à M. l'abbé Marchai et à MM. Aug. Digot et Ch. de
Rozières. Le résultat de nos recherches ultérieures pourra
être publié dans une notice supplémentaire.
iO
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NOTES SDR LA LORRAINE ALLEMANDE.
LA
CHAPELLE CASTRALE
DE FÉNÉTRANGE.
PAR M. LOUIS BENOIT.
La révolution architectonique amenée par la renaissance,
ne se fit pas brusquement; elle s'opéra par le mélange des
caractères propres aux deux styles : tandis que les baies
des portes et des fenêtres étaient en plein-cintre, les voûtes
de grande portée et les réseaux des fenêtres conservaient
encore une forme ogivale.
On rencontre un spécimen assez rare de la dernière
époque du gothique de transition dans une salle voûtée,
située dans Taile orientale du château de Fénétrange, entre
l'ancienne cour d'honneur et une terrasse escarpée , aux
pieds de laquelle coule la Sarre. C'est la chapelle castrale,
dont la construction ne remonte qu'aux dernières années
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de U chapelle cMbtdc de TênthrifL^,
en TS6J.
Yu^
\d. 43. '^«^ â%lk4>|»«^ ^ Qx^MV
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— 407 —
da XVI® siècle. Elle est éclairée par trois fenêtres à larges
ébrasures, à arêtes vives, à doubles baies en plein-cintre,
inscrites dans une ogive à réseau flamboyant. Un lourd
pilier cilyndrique, de 70 centimètres de diamètre et de 5
mètres 90 de hauteur, dont le chapiteau cubique n'est orné
d'aucune moulure, divise en deux parties cette chapelle,
qui forme un quadrilatère de 8 mètres 50 sur 8 mètres 50 ;
il s'unit par une doucine munie d'appendice^ en forme
de feuilles d'eau grossièrement découpées, à une plinthe
carrée, qui est assez élevée pour être regardée comme un
socle. Ce pilier, dont la base n'est pas munie de tores
séparés par une scotie profonde, ce qui accuserait le xiii®
siècle, semble toutefois remonter à une époque antérieure
à la chapelle actuelle, et avoir fait partie de l'ancien burg
des sires de Fénétrange. C'est sur ce pilier que repose
un arc doubleau qui soutient une voûte d'arête, aux ner-
vures prismatiques, formées d'un bandeau plat accompagné
de deux doucines qui vont se perdre dans six colonnettes
dont les chapiteaux toriques sont à la hauteur des tablettes
des fenêtres, c'est-à-dire à i mètre 80 du sol. Près de la
porte d'entrée principale, aujourd'hui détruite, et commu-
niquant à la cour d'honneur, se trouve un bénitier en
pierre, sans moulures, encastré dans le mur. Une petite
porte en plein-cintre, sans ornementation, donne sur la
terrasse ; une troisième a été murée : c'était celle par
laquelle le châtelain se rendait à une tribune dont il ne
reste plus que les corbeaux. Une ouverture moderne mène
à une cuisine dans laquelle on a construit la gueule d'un
four avec l'arcade d'une des portes de la chapelle , dont
l'agrafe- est décorée d'une tête d'ange et les tympans de
crosses renversées, qui présentent les caractères de l'or-
nementation du commencement du XVII® siècle. x\ l'extrémité
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— 408 —
du fer-à-cheval que forme Taile du château qui renferme
la chapelle castrale, à l'angle oriental, s'éleyait un clocher
indiqué sur les anciens plans, et l'on prétend qu'il servit
de poste d'observation, quand la tour de Salm se fût
écroulée en 1765. Dans la voûte, entre deux nervures,
une ouverture carrée permettait sans doute aux personnes
qui étaient placées dans les appartements supérieurs,
d'entendre l'office. Quant au sol , il est dépouillé de ses
anciennes dalles ; quelques planches dissimulent mal l'en*
trée d'un caveau funèbre , qui , pendant les dernières
invasions, servit à cacher les archives communales.
Les deux clefs de voûte formées par les intersections
des croisées d'ogive ont conservé les armoiries des fon-
dateurs.
Celle du sud -est décorée d'un écusson arrondi par le
bas et terminé en pointe, n porte écartelé an i et au 4
d'argent à trois fasces de gueules pour Groy ; ce sont les
armes des anciens roi de Hongrie ; au 2 et au 4 d'argent
à trois douloirs de gueules, deux en chef, un en pointe,
pourRenty; et sur le tout, les armes plemes de Lorraine,
dont les Groy chargeaient leurs armoiries, par suite du
mariage de Philippe de Groy et d'Anne de Lorraine, en
iS48. Au lieu du thnbre consistant en un casque couronné
et surmonté d'une tète de braque de sable, accolé d'or et
accosté d'un vol d'argent et de gueules, aux huchements
de même, se trouve une couronne ducale. La devise
était : Sans fin Groy.
La clef de voûte septentrionale est décorée d'un écusson
en lozange , ce qui , d'après les règles du blason , indique
qu'il appartient à une femme. Il porte parti *de Groy et de
Dompmartin. Nous venons de voir les armes de Groy.
Dompmartin porte écartelé au i et au 4 de sable^ à la croix
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'Ile castrdU (U Fenétran^e.
I
de/ ^ovXeJ yOM/x^ a^:^M^A — -^
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■^
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— 109 —
d'argent, pour Dompmartin ; aa 2 et au 5 d'or, à la fasce
escbfquetée d'argent et de gueules de trois traits, au lion
issant de gueules, pour Lamarck ; et sur le tout d'azur au
croissant d'argent, surmonté d'une croisette accompagnée
de deux étoiles de même, qui sont les armes parlantes de
Diane de Dompmartin, duchesse de Croy, marquise de
Havre ; armes parlantes que nous n'avons rencontrées nulle
part ailleurs. Une couronne ducale figure à la place du timbre
de Dompmartin, qui consiste en un vol orné de huchements
aux couleurs de l'écu. Quant à celui de Lamarck, il con-
siste en une tête de taureau, affrontée de gueules, armée
et allumée d'or, surmontée d'une couronne cerclée de la
fasce de Lamarck, rehaussée de fleurons d'or, aux huche-
ments de gueules doublés d'or.
Le caveau sert aujourd'hui aux usages les plus vulgaires,
et la chapelle, dont la partie supérieure a été transformée
en grenier à fourrages , et la partie inférieure en écurie à
l'aide de nombreuses cloisons, est menacée d'une destruc-
tion prochaine.
Tel est le monument, insignifiant pour les uns, curieux
pour les autres, dont nous avons entrepris de reconstruire
l'histoire, à l'aide de différents matériaux dispersés dans
le Trésor des Chartes de Nancy ou dans les collections
particulières.
L
Plusieurs années avant la guerre de Trente ans , des
signes précurseurs de l'orage qui allait éclater sur les
frontières de la Lorraine s'étaient annoncés en Alsace par
la guerre épiscopale de 1592 et par la guerre de Stras-
bourg, de 1610.
La petite ville de Fénétrange, qu'une communauté d'inlé-
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— 110 —
rets reliait aux provinces rhénanes, fut, àson tour,eniG15,
le théâtre d'événements analogues : l'union protestante y
était représentée par les Rhingraves^ et la ligue catholique
par Diane de Dompmartin.
Diane, de Tancienne chevalerie lorraine, alliée aux Ducha-
telet, aux Bassompierrje, aux Bayer de Boppart, aux d'A-
villers^ était fille unique de Louis II de Dompmartin et de
Germiny et de Philippine de Lamarck, héritière de Jametz
et du Saulcy. Le grand-père paternel de Diane, Guillaume
de Dompmartin, frère de Vary, évêque de Verdun, acquit
une part dans la baronnie de Fénétrange, en 1488, par
son mariage avec Anne de Neufchatel, fille de Ferdinand
de Neufchatel et de Madeleine de Fénétrange, Diane pos-
sédait en Lorraine de nombreux domaines : la terre de Fon-
tenoy-en-Vosges, donnée en 1479, à Ferdinand de Neufcha-
tel par Renéll ; celles d'Ogévîller, de Neuviller et de Thîcourt
où elle s'était bâti de superbes châteaux. Elle avait acheté
d'un Haraucourt celles de Bayon et de Borville ; en 1583,
de Paul, comte de Salm, ce que celui-ci possédait dans la
baronnie de Fénétrange, et en 1617, la part des Landsberg.
L'hôtel de Havre, situé à Nancy, au centre de la partie
septentrionale de la rue des Comptes, lui appartenait'. Elle
jouissait en outre de nombreuses redevances, dont, en
bonne ménagère, elle faisait elle-même la rentrée^.
1. V. Lç8 Rhingraves et les Reîtres pendant les guertei de
religion du xvi^ siècle y que nous avoos publiés dans le Journal de la
Soc. d'Arch. lor. 1860.
2. V. Hist, de Nancy, par l'abbé Lionnois. C'est aujourd'hui la
rue Callot, dont les anciens hôtels ont disparu.
3. V. aux Arch. dép.> district de Blâmont^ n^ 63^ une lettre adressée
au sieur châtelain de Réchicourt, pour M. le comte de Linange, au
sujet de redevances de grains dues par le maire d'Avricourt, et signée :
Vostre affectionnée à iamais Diane de Dommartin. De Fénestranges ,
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— ill —
L'existence de Diane fut très-agitée : elle commença
par épouser, à Tâge de treize ans, en 1566, son cou-
sin, le rhîngrave Jean-Philippe , qui était protestant. Le
jeune colonel de reitres ayant été tué à Montcontour , en
!569, elle se trouva veuve avec une fille posthume, la
rhingravine Claude , qui, après avoir eu un long procès
au sujet de Théritage de son père, se maria à Robert de
Ligne, baron de Barbançon, prince d'Aremberg, capitaine
des archers de la garde de l'archiduc. Diane ne resta veuve
qu'un an , et, en 1570, elle épousa Charles-Philippe de
Croy, prince immensément riche, avec lequel elle prit une
part trés-active aux affaires delà Ligue^ et fut désignée sous
le nom de marquise de Havre. En 1579, nous la voyons
figiu'er au baptême de Christophe de Bassompierre, qui
devmt maréchal de France et dont elle fut marraine au
château d'Haroué*.
Charles-Philippe de Croy, le second mari de Dinnf
dernier iain 1609. -- £d 157^^ elle était allée elle-même prendre
possession d'une partie de Badonviller. (Arch. dép. lay Salm IV.) —
Bile possédait un grand nombre d'étangs dans la terre de Fénétrange
et en surveillait l'administration y de concert avec les Rhingraves. Ces
relations devaient occasionner des difficultés^ augmentées par le sin-
gulier morcellement de tons ces biens indivis. Le Langschenckborn et
le Gemeinweyer étaient loués en terrage 400 florins ; les Kyrbourg
en retiraient 70 gulden 20 ait.; Diane et les Dhaun le surplus. Il en
était de même du reste. C'était un réseau inextricable. (V. Arch.
corn, de Fénétrange. GG. 1. Gompte du bailli lobann Barlhel Diether.
1665. En allemand.)
1. Je naquis le dimanche , jour de Pâques fleuries y le douxième
avril, à quatre heures du matin^ en l'année 1S79> au château de Harouel
en Lorraine^ et le mardi second suivant, je fus tenu sur les fonds de
baptême par Charles de Lorraine ; Jean^ comte de Salms , Maércbal de
Lorraine et Diane de Dampmartin^ marquise de Havray^ et fus nommé
François. [Méni, du mareschal de Bassompierre. Cologne» MDCCIlï.
t. L p. 23,)
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Dompmartin , était fils posthume de Philippe II de Croy
et d'Anne de Lorraine. II naquit le 1^' septembre 1549 et
eutpour parrains Charles-Quint et Philippe II. L'empereur
Rodolphe érigea, en sa faveur, la terre d'Havre en marquisat,
et le créa prince de FEmpire à la diète de Ratisbonne, où
il représentait comme ambassadeur, en 1574, le roi
d'Espagne. Ces deux souverains lui confièrent des missions
importantes en Allemagne, dans les Pays-Bas , en Italie
et en Angleterre. Il fut chevalier de la Toison-d'or et
gentilhomme de la chambre du roi d'Espagne , duc d'Ars-
chott, comte de Fontenoi et seigneur de Bièvre, Acre et
Everbeck. En 1 585, il accompagnait, à son entrée solennelle
dans Metz, son cousin, le nouvel évêque, Charles, cardinal
de Lorraine. |1 mourut le 22 octobre 1613, en Bourgogne,
et voulut que son cœur fût déposé aux Jacobins de
Louvain, et que son corps fût transporté à Fénétrange^.
Heiss^ dans son Histoire de lE'mpire, rapporte que la
maison de Croy n'avait pu être introduite au Collège des
Princes, faute de fiefs immédiats.
Diane n'était pas seulement une grande dame^ telle que
la représente une vieille estampe, en costume d'apparat,
la couronne sur la tète, un manteau doublé d'hermine sur
les épaules, autour du col une vaste fraise et un double
collier, revêtue, suivant la mode du temps, d'iine vertugade*;
1. V. îa Notice* d*Imhof^ les Quartiers généalogiques de LebloDd,
les Grands ofGciers du P.Anselme, le Dictionnaire de Morérl^ la Notice de
Dom Galmet elles Communes de la Meurtbe de M. H. Lepage , passim.
2. y. la copie que nous avons faite du portrait de la marquise de
Havre, d'après une gravure dont le cuivre mesure 188 mill. sur 281
et fait partie de notre collection. Celte estampe , sans nom d'auteur^
d'une exécution remarquable^ parait appartenii* à une suite destinée à
une histoire des Croy ; elle est ornée de l'écusson lozangé de Diane
et de la légende suivante :
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ILLVSTRISSIME DAME DIANE DE DOMPAUKTIN:
jfûniefwy.étderVaiftePhiUtpotte^ de^la,M*irc/jc,-^ilt heriUere deJiiefitre Lan delà
JHarche, STéU Jamais, ei^du^Sau^, v^iu <9tv 'dU^tini: deMefsù^ lecui Fhis, CorUt'
Sautuitae du/Klnn, et de^Salme^,
cU Jde/?ire^
Charles TMs dc^ Croy,
MoTûtus de^ JlcLurecJ^ .
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,— di3 —
c'était aussi une châtelaine, qui, plus que Charles-Phi-
lippe, s'intéressait au sort de ses vassaux et qui souvent
quittait la cour des archiducs pour venir résider en Lorraine
et dans le Westrich. Une partie de la façade du châ-
teau de Fénétrange a conservé la physionomie du xvi«
siècle et peut lui être attribuée ; c'est là que se trouve la
chapelle caslrale et au-dessus le grand poêle, où nous la
voyons s'installer sur la fin de .sa longue carrière, après
avoir signalé son passage dans nos contrées par des actes
de bienfaisance, qu'il y aurait injustice à laisser dans
l'oubli. En 1577, par une charte datée de Didrichsdorff
(Thicourt), elle et le comte Paul de Salm confirmèrent
dans leurs droits sur le Burgerwald les habitants de
Fénétrange; en 1584, elle signait la charte d^aifranchis-
sèment de la bourgeoisie (dont malheureusement nous
n'avons pu retrouver le texte) ; en 1604, elle rétablissait^
avec Charles-Philippe, l'hôpital fondé, suivant la tradition,
par Amould, sire de Fénétrange, en 1499, pour les pauvres
vassaux malades et les étrangers sans asile^ ; en 1608, elle
octroya , ainsi que les Rhingraves et Jacob de Landsberg ,
une nouvelle charte destinée à régler les droits de glandée
ILLVSTRISSIMG DAHB DIANB DE DOMPMARTIN^
Fille QDlqae cl héritière de messire Goillaume de Dompmartia , baron
deFomenoy^ et de dame Pliilipotte de la Marche, fille héritière
de messire Jean de la Marche, sieur de lamais, et da Saucy,
vefue qa'elle esloit de messire Jean Phis , conte Sauuaige do &hin
et de Satme.
Femme de Messire
Charles PhIs de Çroy ,
Marquis de Haurech.
1. V. THist. ms. de la baroonie, citée dans les Rhingraves. Suivant
la Statistique, ThôpiUl fat fondé en 1559, et suivant les Communes
en 4519. Cette dernière date parait être la plus certaine (V. Part. Fé-
nétrange].
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— iU —
da Schwanhais et du Brackenkopf ; la même année , elle
abolit la servitude humUiante du scharffrichter , pour
laquelle les bourgeois payaient l'eckerhaber pour ceux de
Niederstinzel ; enfin, nous la voyons , en i611 , intercéder
en faveur de deux malheureux condamnés par la justice
des Rhingraves*.
Les chartes originales , marques de la sollicitude de la
marquise de Havre pour les habitants du Westrich , ont
disparu^ et nous n'avons rencontré que quelques notes mss.
qui n'indiquent pas à quelles sources elles ont été puisées.
Le nom de la marquise s'est si complètement effacé , que
l'on a cherché à faire remonter, assez récemment^ à une
camélia ou chapelle romaine, dans laquelle se serait trou-
vée une image de la déesse de la chasse , l'origine d'un
village fondé par elle en 4611, près de l^étang du Stock, à
l'extrémité de sa seigneurie de Brackenkopf, sur les ruines
de Gappeh Mais un chercheur infatigable a fait prompte
justice d'une erreur qui tendait à s'accréditer, et rendu au
vHlage le nom de sa fondatrice ; nous pourrions ajouter
de sa bienfaitrice*.
1. V. une lettre dn rhingrave Jean IX. Tr. des Ch. , liasse B. 8886.
2. y. la Statistique et les Communes de M. H. Lepage, art. Diane-
Gapelle.
Cest à tort que le Poaillé de Tonl a aUribaé àla marquise de Havre
la fondation d'un prieuré à Ogéviller , en 1575, et qu'il en fait la veuve
de Christophe de Féoétrange , maréchal de Lorraine et de Barrois. La
version qu'il faut accepter est celle de l'Etat du temporel des paroisses
(1710) : Il y a à Ogéviller un hôpital , auquel est jointe une chapelle
sous l'invocation de saint Fiacre; elle a été fondée par Diane deDomp-
martin. Le patronage appartient aux seigneurs d'Ogéviller qui y nom-
ment alternativement. Il y a k cette chapelle le jour du vendredi-saint
un rapport , c'est-à-dire une dévotion , avec grande affluence de peu-
ple. (V. Communes, art. OgévilUr.)
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— ii5 —
II.
Nous avons fait connaître, dans une précédente étude, la
première phase de la lutte de la marquise de Havre avec
les Rhingraves, ces hardis colonels de reitres qui, après
avoir été combattre les huguenots aux côtés des Guises et
s*ètre mêlés aux intrigues galantes de la cour des Valois ,
revinrent dans leurs états du Westrich et firent triompher
la réforme religieuse qu'ils avaient introduite violemment
dans la baronnie de Fénétrage, en iS65. On peut expliquer
leur fortune rapide par le courage qu*ils déployèrent sur
le champ de bataille et leur sagesse dans le conseil , et
aussi par la facilité avec laquelle ils parlaient la langue
firançaise; avantage inappréciable à une époque où les re-
lations de la France avec TAllemagne devenaient de plus
en plus fréquentes , au moment où le roi de France Henri
n, après la conquête des Trois-Évéchés, allait triomphale-
ment faire boire ses chevaux dans le Rhin, en 15S2.
Voici une lettre inédite empruntée à la correspondance
de l'un de ces personnages^ ; c'est un autographe de
Frédéric, le chef de la branche de Dauhn, qu'il est utile de
connaître afin de se rendre compte de la position difficile
de la marquise de Havre vis-à-vis de ses habiles adversai-
res ; c'est aussi un monument philologique de l'apparition
de la langue française dans le Westrich ; nous en avons res-
pecté scrupuleusement l'orthographe irrégulière, les u em-
ployés pour les y, les e muets pour les é fermés, le g fran-
çais pour le ié allemand , etc^. Nous n'afiaiblirons pas
1. V. fâss, de la bibiiolhèqae de Nancy. Maison de Salm, (fonds
Noël).
2. OpingoD> dinge^ fte prononçaient : opinion , digne ; l'on écrif ait
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— ii6 —
l'intérêt que présente ce document historique par d'autres
commentaires^ nous bornant à tenir le lecteur en garde
contre une anecdote perfide du rhingrave, et à le prévenir
que la marquise de Havre, qui faisait partie du monde de
la cour, se trouvait exposée aux traits de son beau-frère,
dont elle avait refusé d'accepter la transaction , à laquelle
elle n'accéda qu'en 1584, et que Henri de Guise était de-
venu le rival heureux du rhingrave , auquel la baronne de
Sauves avait inspiré une si profonde passion en 4567.
D'autres noms illustres figurent dans cette lettre ; celui des
Barbançon, princes de Ligne , dans la famille desquels
entra la rhingravine Claude, désignée dans la lettre sous le
nom de Mademoyselle ; Françoise de Salm, la première
des quatre femmes de Frédéric, à laquelle celui-ci s'adresse
avec une courtoisie charmante.
« A MADAME LA COMTESSE DU RHEIN (sic) A FENESTRANGE.
» Madame, je reçu eune lest (lettre) ajourdhuy de vous
> et osy celé de mon frère le conte Salm* par lesquelles
» jeantant quilla communique laret que je fais à Fénétrange
> touc(h)ant madame daure à mon frère le conte^ pour et
» asqui sentant auoir deia donne commandement et ordre
» en cela a son chatelem de Fenetrange et touc(h)ant ce
» que vous me mandes du chattelein de Ongiwiler^ qu'il
encore ao XVI® siècle rue de la Vingne pour rue de la Vigne ; les
signes de ponctuation n'étaient pas prodigués comme à notre époqae
et le repos des phrases était indiqué par les majuscules.
1. Jean IX, comte de Salni , le dernier mâle de l'ancienne famille
des Salm-en- Vosges , maréchal de Lorraine et Barrois, gouverneur
de Nancy, beau-frère du rhingrave Frédéric et de Dandelot, le frère
de l'amiral Golîgny.
% Sans doute Jean-Cbrlslophe , mariée à Dorothée de Mansfeld ,
tige de la branche des Rhingraves de Grumbach.
5. Du gouverneur d'Ogéviller (EigeaweilUr).
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- 447 -
> le fonlt de mestre et sesir la parte de madame daure et
> outre chose II ne man mande rien mais jaaey parles à
> M. de Bilt* qu'il est ici àMetz, lequel treuve vostre avis
> bin bô meis qu'il ne le fait poynt demestre nuy rien de-
* santre et si fouit ouir contes de lui remes ces affere
> jousque au retour. »
« Jan escris pas a trez (?) pour ce qu'il ne pas besoin et
» ossy most de Bilstein nen est pas cetain pour ce qu'il
> craint qu'il est de la partie de Madame de Auvre Je
> troue fort ben de ce que vous man mandes vostre opin-
> gon et ne trouerey james moues vostre opingon et encore
» moyn de ce que vous voudrey et commmanderes Je vou-
> troy estre de retour auprès de vous pour vous dire beo-
> cup de choses Jeantan de mosieu de Bilstein , beocup
> de choses de madame de auerf^ on dit que mossier de
> guise lui doit fort feire l'amour Je pens- qu'il fasse loy-
1. Le comte de Bilstein^ Nicolas^ seigoeor de Froville^ Magnières,
Yillacoarl, lequel possédait avec les rhingraves une parU'e de la Tooe-
rie de GhampenoaXy etc. A la venle de la seignearie de Boonhaosen
par Claude de Salm^ en 4572^ ce fot lai qni stipula, au nom de Fré-
déric et de Françoise sa femme (Dafoamy, X. 2^ part. p. 217.). En
différentes circonstances uovâ le voyons chargé de soutenir les intérêts
des Bhingraves et prenant parti contre les Havre. D'autres seigneurs
de la cour catholique des ducs de Lorraine firent de mème> notamment
Jean IX, le gouverneur de Nancy. Une monographie approfondie de
chacun de ces personnages pourra seule un jour nous faire connaître
le règne glorieux du duc Charles m et les obstacles de toute nature
que ce grand prince rencontra dans l'exécution de ses projets.
2. Après avoir écrit le nom de la marquise comme il se prononce
en français, de Havre, d'Avré, le rhingrave adopte la prononciation
allemande, de Hauer. Cette bizarrerie était très-commune autrefois, et
Ton rencontrait fréquemment dans le même acte un nom orthographié
de plusieurs^ manières différentes. Cette lettre en offre plus d'un
exemple.
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— 418 —
» seon qui va ia nuyt Je neantan celle noueles quil soint
y> dinge de vous mander sinô que je me recomande a vostre
» bone grâce priant dien vous meiatenir en très bone santé
> et longe vie et a moi la grâce de paracheuer ce qae nous
> auons comencé de Metz le 5 de oust 1577. »
Vostre bien affectionne mary
bis meinen dot '
FRIDERIC
Reingraff.
€ Je vous prie mon ceur de prandre
> la peine de fere mes humble
> reconmiandation à Mademoyselle et
> a mes frère de Barbâ Je vous
» envpye par le Behm 800 teston
» Je vous use enuoye dauantaige mais
» il ne a pas a se fie par le chemin ni
» pouoit porter. »
III.
La première phase de la lutte des Rhingraves et des
Havre se termina par une transaction appelée le burgfrid
de 4584.
Charles-PJiilippe de Croy , qui souvent faisait sa rési-
dence à Fenétrange, c se sentit incommodé > de ce que
l'exercice de la religion catholique n'y avait plus lieu ; il
proposa aux autres seigneurs un accommodement d'après le-
quel la religion suivant la confession d'Augsbourg conti-
nuerait à être exercée dans les endroits où elle avait été
établie, à la charge par les Rhingraves de céder aux Ha-
1. Jusqu'à ma mort. -
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— 119 —
vré c leur part et place au château de Fénétrange^ , avec
> ses fossés, ensemble toutes les rentes , dîmes et revenus
» situés hors de la seigneurie , lesquels appartenaient aux
» églises réformées , auquel château M. d'Havre pourrait
» faire bâtir une chapelle ou église où Texercice de la re-
> ligion catholique romaine serait libre à lui, à ses succe»-
9 seurs et à ses sujets et habitants de la ville et des villa--
» ges qui y voudraient aller, qu'il y pourrait établir des
> chanoines et prêtres catholiques...» La chapelle du châ-
teau fut construite en vertu de ce traité, et^ pendant quel-
ques années, luthériens et catholiques se livrèrent paisible-
ment à l'exercice de leur culte'.
Pour compléter ce passage emprunté aux Communes ,
nous ajouterons les suivants : c Diane de Dompmartin, du-
> chesse d'Havre, dans le temps du commencement du lu-
» théranisme en ces pays-ci , était en plus grande partie
> dame de la terre de Fénétrange et les Rhingrafis ou com-
> tes du Rhin, luthériens et les plus forts , seigneurs de
» l'autre ; elle v^dit à ceux-ci la part de tous les droits
> qu'elle avait en commun avec eux sur les églises de la
> seigneurie de Fénétrange, qui s'emparèrent aussitôt, tant
> de l'église paroissiale et collégiale de la ville , que de
» celles des villages vendus et en chassèrent les curés...^»
Plus loin on lit : c Par un traité et accord appelé le
» Bourg fridy entre les seigneurs dudit Fénétrange , il est
> dit que ladite ville et celle de Schalback ne se pourront
» partager et demeureront communes entre eux. (Cet ac-
1. Le morcellement de la terre de Fénétrange, où Ton ne connais-
sait ni droit d'aînesse ^ ni mascnlinité de fiefs , avait donné anx Rhin-
graves nne part dans le chàtean.
2. V. Communes, 1. 1. p. 5-46.
3. V. Communes, 1. 1. p. 591.
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— i20 —
» cord, dont je n*ai pu trouver le texte , avait été fait en
» 4584.)* »
Dès lors la collégiale, située au centre de là ville, après
avoir été le lieu de la sépulture des anciens seigneurs de
Fénétrange, devint celle de plusieurs Rhingraves deDauhn
et de Kirbourg ; ceux-ci s'en étaient emparés en 1563, et
elle leur fut complètement abandonnée en 1584. Trois
pierres tombales rappellent cette période de l'histoire de
Fénétrange ; ce sont celles d'Otto , de Mathias Kilburger
et de Jean-Philippe^.
Les catholiques, pour remplacer la collégiale^ élevèrent
dqns l'intérieur du vieux burg une chapelle, dans le caveau
de laquelle furent déposés les seigneurs du château, et en-
tre autres Charles-Philippe de Croy, mort en 4613*.
La transaction de 1584, qui consacrait les entreprises des
Rhingraves, fut suivie de l'excommunication de la marquise
de Havré'^, et amena une lutte sourde qui dégénéra en
hostilités ouvertes en 1615. Pour sortir de la position fausse
où les avait jetés l'abandon de leurs droits, les Havre s'a-
dressèrent en 1594 au cardinal de Lorraine, Charles, évé~
1. y. Communes, t. I. p.S^iS.
2. Noos avons longaernent décrit le mooameot d'Otto, anjoard'hai
an Musée lorrain. Nous avons anssi consacré une notice , accompagnée
d'ane planche, an bailli Inlhérien Mathias Kilburger. Quant au monu-
ment de Jean-Philippe, il a été découvert, il y a une vingtaine d'an-
nées, en retournant une des dalles de la sacristie ; depuis il a de nou-
veau disparu ; de sorte que l'inscription hie ruhe im gott weilandt
lohann Philipp wild^und-rheingraff',.», dont on n'a pu préciser la
date, peut s'appliquer^ soit au premier mari de Diane de Dompmartin,
soit à son oncle mort en 1566 , lesquels étaient tous deux colonels de
retires au service de France.
5. V. le P- Anselme. HisU des grands officiers de la Couronne.
T. VI, p. 645.
4. V. Communes^ 1. 1, p. 592. — Ibid. Coll. de Fénétrange.
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que de Mets et de Strasbourg. Une des conditions qae le
prélat leur imposa fut de reconstruire à leurs frais et de
doter quatre nouvelles paroissiales là où il avaient cédé les
anciennes églises et les biens curiaux aux ministres luthé-
riens des Rhingraves. C'est ce qu'ils exécutèrent au châ-
teau de Fénétrange, à Lhor, à Schalbach, terres de la sei-
gneurie «Commune et à Mittersheim, terre de la seigneurie
de Schwanhais. Quant aux églises de celle de Bracken-
kopf , dépendant aussi de la baronnie de Fénétrange , les
Rhingraves n'en étant pas seigneurs, n'y avaient pu intro-
duire la confession d'Augsbourg. Ces nouvelles cures, sauf
celle de Schalbach, furent occupées en 1603 par les cha-
noines du chapitre Saint-Pierre de Fénétrange, retirés, lors
de la persécution de iS65, à Donnelay, terre de Lorraine^
Des quatre églises qui furent construites à la fin du xvi^
siècle, aucune ne présente departicularités architectoniques,
sinon celle du château, type du style ogival de transition.
Cette nouvelle paroissiale ne fut connue que sous le nom
de chapelle casU^Ie, malgré la destination qui lui avait -été
donnée par ses fondateurs, en dépit des réclamations faites
en diverses circonstances. Dans une note, ajoutée à un
acte de mariage de 1740^ messire Van Oncle, doyen de la
collégiale, déclara que son prédécesseur avait commis une
erreur en écrivant t chapelle castrale ; car cette petite Eglise
> au chasteau a estébastieexpréspourparoîsseau temps que
> Diane deDompmartin,duchesse deHauré auoit cédé sa part
» aux luthériens dans la terre et par ainsy la grande Eglise ;
» dans une chapelle castrale , ajoute-l-il , il n'y a point
» de confessionnaux, de chaire à prêcher, de fonds baptis-
» maux, ni caveaux, coe (comme) il y a dans cette prétendue
1. V. Dom Calmel, Notice, art. Fénétrange.
il
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— 422 —
» chapelle castrale qui estoit i'égiise paroissiale pendant
» plus de cent ans que les luthériens occupoient la grande
> église collégiale et paroissiale...^ >
Le genre de recherches auxquelles nous avons dû nous
liyrer, en nous forçant à entrer dans une étude de détails,
nous a exposé à nous laisser égarer par des hors-d'œuvres,
qui méritent cependant d'être l'objet de quelque attention
de la part de ceux qu'intéresse le récit des événements
qui furent, sur les frontières de la Lorraine, le prélude
de la guerre de Trente ans.
Parmi les pièces que nous avons à présenter, entre le
burgfrid de 1584 et le manifeste de 1615, il en est une
qui caractérise , d'une façon toute particulière, l'antago-
nisme des deux partis. Le calendrier de Grégoire XIII,
adopté en 1582, le 22 novembre en Lorraine^ et le 20
décembre suivant en France, ne le fut par les états catho-
liques d'Allemagne qu'en 1584. Les Rhingraves , comme
les autres princes protestants, continuèrent à se servir
de l'ancien , en sorte qu'ils étaient en retard de dix jours
et obligés d'avoir deux computs dans leurs relations avec
les étrangers. Diane, pendant son séjour au château de
Neufviller, où plusieurs missives lui furent adressées au
sujet du burgfrid de 1584, par les Rhingraves, leur proposa
la réforme du calendrier; sa lettre, qui n'est pas datée,
se termine ainsi : Sur cette créance je vous baise les mains ^
Messieurs mes frère et cousin. Vosre humble seur et cousi-
ne, Diane de Dompmartin. Ses efforts furent infructueux,
car elle fut obligée, en 1601 , d'envoyer une nouvelle
1. V. Arch. comm. de FénétraDge. E. 2.
2. Par on édit da iS novembre 1579, le dac Charles ill avait fixé
aa 1®' janvier le commencement de Tannée , qui auparavant était
incertain^ k Noël, à P^qaes on au 25 mars.
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— 425 —
missive, relative à la même affaire, à Meisieurs les chlains
(châtelains) de Fenestranges pour Messieurs les ringraffs
à Fenestranges^. En voici le contenu :
c Messieurs les Chlains. lay receu voz ires (lettres) Et
> bien entendu le contenu dlcelles , pour ausquelles res-
> pondre Je vous diray que touchant au point que me repre-
> sentes, en ce que monseigneur et marit auroit permis que
> Insage du vieil calendrier demeureroit en la seigneurie
> de Fenestranges, cestoit d'aultant que nauions encore esté
9 Interpellés de nos supérieurs Ecclésiastiques de prendre
> le nouveau , comme depuis ilz nous ont fait comman-
> dem^ sur peyne dExcomunication de ne permestre Lu-
> sage dudit vieil : or a nous aues catholiques ce que nous
> est chose tant redoubtable que celle censure que plus
» tost aymerions de perdre vie et biens que de lencourir.
> Cest pourqnoy quand ie fus darnierement a fenestran-
» ges ien aduerty noz cures, affin quilz m'gnorassent l'or-
> donnance qui nous en auoit esté faite par nre supérieur
> ecclésiastique, et ce qui me garda de vous en rien dire,
» estoit que comme cest chose qui touche nre religion,
> et ou il ny va rien du temporel nous pouuions faire cela
> sans quil fut nécessaire vous donner a cognoistre sur
» les ordonnances de nre Eglise par ce que nous ne scauons
» rien de ce qui touche la vre;Etdalleguer qu'a Spire,
1. Ces deax lettres, qui font partie da Trésor des Chartes , liasse
eoté B. 5886, sont en entier de la main de la marquise, sanf l'adresse
de la seconde, qni parait être de Blienstem, son secrétaire, dont noos
aTons rencontré nne note où il est question d'Ollo de Kyrbonrg : u Je
n sonbsigné secrétaire de Madame la marquise de Havre certifie et
n atteste qne le présent porteur a délivré à son Son Excellence les
n lettres de Monsieur le comte Otho ausquelles ladicte ex^ por certains
n empesehements n'a peu respondre. Faict *a Nancy le i5«may mil cinq
n cens quatre viogt et dix sept. Sigoé : Blienstem.
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— i24 —
Landau et Haguenau ou les deux religions sexercenl
que Ion y retient Lancien Calandrier^ cela nest a propos
parceque vous scaues quen toutte la seigneurie du*
dont est question, je ny a ung seul subiect qui ne soit
catholique , c'est donc bien la raison , que puisquilz le
sont touz, qu'ils viuent obseruant les lois catholiques»
Et non quilz encourent le péril de la perte de leurs
âmes, pour une chose on personne ny a Interrest,et ou
Il seroit plus a propos que vous accomodassiezs , que
nous , puisque nous sommes le plus grand nombre
dieu mercy : Et puisquil ny va nul péril de vos âmes
daultant que cela dépend de vostre seulle volonté de la
prendre ou laisser. Que si toutes fois ceulx de vre religion
veuillent continuer a retenir le viel , Je ny empesche pas
et cela napporte nulle incommodité a personne comme
uous poues remarquer en mes subgectsduChannals^ que
tous tiennent le nouueau et toutésfois il ny a pour cela
nul desordre, can chacun fait son exercice comme sa
religion luy commande, Etpour concluoir je vous prie en-
core un coup que cela nous apporte trouble ou dissention
Et vous souffre paisiblement exercer noz ceremonyes ,
comme ie vous asseures ne voulore donner nul empesche-
mens aux vrs. Que si vous en faites auement vous occa-
sionnerez les pasteurs Ecclésiastiques duser de leur autho-
rité, alaquelle voulant estre obéissante entout et partout^
Je ny pourray, ny voudray donner empeschejnent, ams
1. Il y a ici ane abréviation indéchiffrable , que, d'après le sens de
la phrase^ on peut iradaire par Brackenkopf. Effectivement, dans cette
partie de la terre de Fénétrange, les Rbingraves n'avaient pas de
sujets , tandis que la marquise en possédait dans les seigneuries de
Schwanbals, Géroldseck et Commune.
% Schwaonenbàls.
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iiiw~rTTii.. m ;rr, j«ii»^ii
— 125 —
> plus tost faueur et assistance comme ma oonscience my
» oblige, Qui apportera quelque fascheuse conséquence de
» quoy je seroys marrie, Et pourtant voiere noz cures ce
» qui leur en adviendra, si par la crainte que vous leur
> penser donnez ilz desobeyssent a leurs supérieurs Eccle-
> siastiques, Je les estime si en advisez quils sengarde^
> ront, et feront bien, Car je vault mieulx encourir toutes
> sortes de fortunes, que de perdre lame, Dieu nous en
» preserue : Et vous donnent
> Messieurs les Chains bonne et longue vie. de Thi-
» court le IX® décembre 1601
Vre bien affectionnée amye
DIANE DE DOMPMARTIN
» Vous ferez fort bien et ie vous prie de
» faire treuuer bon a messieurs vos mres
» mes raisons , masseurant quilz vous croy-
> ront chose que ie désire, affin que nous
> d^emeurions bons parens, amys et en paix. »
Les négociations de la marquise de Havre ne furent
pas couronnées de succès et ne purent briser l'opposition
systématique des Rhingraves , dont les sujets continuèrent
à se servir de l'ancien calendrier , tandis que ceux de la
marquise avaient adopté le nouveau, qui ne fut cependant
d'un usage général dans la terre de Fénétrange que vers
1682*-
1. V. Arch. comm. de Fénétrange. BB. I. f. 190. — L'adoption
da nonveau ealendrier fut nne des réformes que le prince de Vandé-
mont introduisit dans la terre de Fénétrange> grâce à Tappni de Louis
XIV. Qnant aux prolestants de ^Allemagne, ils adoptèrent le calendrier
de Weigel, le 1»' mars 1700.
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— 126 —
IV.
Lorsque Diane fut devenue veuve une seconde fois , en
1613, un changement radical s'était opéré dans la famille
de ses adversaires : Otto et Frédéric étaient descendus
dans la tombe et les deux branches de la maison qu'ils
représentaient, divisées en une infinité de rameaux, avaient
brisé le pacte de famille. Les Dauhn, dont le chef était
alors Philippe Othon, devaient bientôt prendre rang parmi
les familles princières du saint empire romain , tandis que
les Kyrbourg, attachés aux principes de la réforme, s'étaient
déjà préparés, en Alsace, à la lutte sanglante qu'ils allaient
soutenir dans les rangs de l'armée franco-suédoise.
Diane eut alors pour adversaires, non plus des colonels
de retires qui avaient conservé les traditions de galanterie
de la cour de France, mais les trois fils d'Otto, que les
affaires du parti et leurs habitudes cynégétiques amenaient
fréquemment à Fénétrange , dont la souveraineté était
restée indivise entre eux^.
Le premier était le Rhîngrave Jean IX*. Il naquit en
1575 et mourut en 1623, après avoir épousé Anne-Cathe-
rine, fille de Georges, comte de Créhange. Il eut en partage
la terre de Morhange. Nous l'avons vu à la pompe funèbre
du duc de Lorraine Charles IH, en 1608, soutem'r un
des coins du lit d'honneur.
Le second, Jean-Casimir, eut en partage la terre de
Kyrbourg. Il mourut en 1657, après avoir épousé, en
1. y. l'histoire de la Maison des Rhingraves (en allemand) Man-
nheitn. 1769. passim.
2. Il ne faat paf le confondre avec Jean IX , connte de Salm.
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— 127 —
premières noces, Dorothée de Solms, et en 1635, Anne
Julienney fille de Henri, comte de Linange.
Le troisième, Otto, deuxième du nom, mourut en
1657, après aYoir épousé en premières noces Claude,
fille de Joachim , comte de Manderscheid , et en secondes,
Barbe , fille de Georges comte de Fleckenstein et veuve
du comte d'Eberstein.
La rudesse germanique des fils d'Otto poussa la vieille
marquise de Havre à recourir à un parti extrême ; mais,
dvant d'employer la violence, elle lança un manifeste des-
tiné à justifier sa conduite^ et fit un appel aux lois fonda-
mentales qui régissaient TEmpire et la baronnie de Féné-
trange qui en dépendait. Ce factum forme une brochure
h^** de 8 feuillets, imprimée en allemand à l'aide de ca-
ractères gothiques, mobiles et métalliques, sans nom
d'auteur, sans indication de lieu ni de date ; il ne contient
que 11 pages de texte; sur la première se trouve le titre,
orné d'un cul-de-lampe à arabesques, reproduit à la fin.
La rareté des signes de ponctuation rend la traduction
difficile; les pages ne sont pas chiffrées; on y rencontre
des mots français et d'autres, d'un latin barbare, imprimés
en caractères italiques. Le papier, sans consistance, ne
possède pas de marque et ne présente aucune analogie
avec celui des papeteries lorraines. Ce factum sort-il des
imprimeries de Strasbourg? les presses qui lui donnèrent
le jour sont aussi ignorées que les faits qu'il mentionne*.
1. ÀacQD signe ne Tient ajouter aax qaalités bibliographiques de
eette plaquette, qui parut en 1615 et qui, résistant à toutes les vicis-
situdes, est arrivée jusqu'à nous, protégée par une feuille de parche-
min sur laquelle on remarque la secrète d'un missel romain, notée en
signes neumatiques , accompagnés de lettres coloriées en vermillon
servant de clefs. (Les manuscrits de chant , regardés généralement
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— 428 —
Telle est cette pièce rarissime que Ton chercherait yai-
nement autre part que dans les Archives départementales,
fonds de la collégiale de Fénétrange. Nous en donnons la
traduction, en faisant suivre les mots qui sont imprimés
en italiques de la mention sic.
DE LA SERENISSIME
ET Illustre Dame, Dame Diane, née Baronne
de Dompmartin, Duchesse d'Arschott, Princesse du
Saint-Empire Romain, Marquise de Havre, Comtesse de
Fontenoy et baronne de Fénestrahge^ etc. raisons légi-
times, nécessaires et justes pour lesquelles sa Grâce
comme les plus asciens» sout notés à Taide de neumes, que l'on n'a
pas encore pu traduire jusqu'à ce jour. V, Graduale, Parisiis. 1861.
p. XII.) Ce curieux manuscrit que nous signalons ici, au moment où ,
de toute part, on reyient à l'aheienne liturgie > fut lacéré , puis servit
de couverture au registre d'un baiili ^ ainsi qae l'indiquent ces mots
tracés en cursives : vinstingen ampts rechnung, 1S$86. Plus tard il
fut fixé par un fil grossier à la brocliure dont nous venons de donner
hi description bibliographique ; il fit alors partie des papiers de fa
collégiale, vers 1682, car c'est à cette époque que Pon peut fake re-
monter les annotations écrites en français sur les marges da factnm.
Les missels et les livres liturgiques de la collégiale Saint-Pierre de
Fénétrange avaient été détruits ou dispersés par les hauts-officiers des
fihingraves en 1565 ; leurs débris, d'une si grande variété et d'un si
grand intérêt pour le paléographe, changèrent encore de destination ;
nous en avons rencontré qui avaient la même origine et dont on s'était
servi depuis, soit pour relier les obituaires de la paroisse , qui ne re-
montent pas au-delà de la seconde moitié du xvii^ siècle, soit pour
envelopper les papiers qui forment aujourd'hui au Trésor des chartes
le fonds de la collégiale de Fénétrange, dont le doyen avait longtemps,
mais en vain , revendiqué la possession pour ses archives. Il est de
nouveau question de ces archives au $ VU.
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— 429 —
Sérénissime a été incitée à s'emparer de la ville de Fé-
nestrange et à Toceuper par ses troupes.
Au nom de la très sainte et indivisible trinité. Amen.
Il ii*y a rien que le Dieu tout-puissant ait plus hautement
ordonné ; il n*y a rien d'antre part qui lui soit plus agréable
que la paix et la concorde. Aussi Ta-t-il laissée à ses dis-
ciples chéris, comme suprême gage et volonté , disant : la
paix soit avec vous ; je vous donne ma paix. C'est pour
cette raison que toutes les âmes fidèles, qui aspirent à la
perfection et cherchent à faire partie du nombre des en-
fants de Dieu, cherchent cette paix et l'acceptent autant
qu'il dépend d'eux. Ainsi fit le feu sérénissime et illustre
prince et seigneur de très-heureuse mémoire seigneur
Charles-Philippe de Croy, né duc d'Arschott, prince du
saint-empire romain, marquis de Havre , comte de Fonte^
noy, baron de Fénestrange, etc. Ainsi a aussi agi la séré-
nissime dame Diane de Dompmartin, épouse de sa grâce
sérénissime. La moitié de la seigneurie de Schwanenhals'
lui appartenait du chef de la susdite duchesse, qui l'avait
héritée de ses ancêtres ; de même qu'à eux revenaient
aussi tous les droits ecclésiastiques ou juris patronatus
(sic*), tant par rapport aux églises collégiales, fondées par
les ancêtres de la même duchesse et ceux des wild-et-
rbingraves, comtes de Salm, leurs co'seigneurs , que par
rapport aux autres églises situées dans les villages de la
seigneurie de Schwanenhals. Par suite des grandes cala-
mités et des troubles qui occasionnèrent des changements
en Relligion (sic) , les églises reçurent une autre destina-
i« Col de dgoe.
2. Les mois , suivis de la parlteole sic> sont en italiques et non en
caractères gotbiqoes^ daos le texte.
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_ i50 —
tion religieuse de la part des parents des susdits wild-et-
rhingraves durant la minoritet (sic) de ladite dame , du-
chesse et marquise, laquelle se trouvait alors sous la
tutelle et garde de feu le seigneur Jean-Philippe* wild-etr-
rhingrave, chevalier de Tordre de Saint-Michel et colonel
de la cavalerie et de Finfanterie allemande en France. Le
susdit comte Payant ensuite donnée en mariage à son cou-
sin le feu seigneur Jean-Philippe*, wild-et-rhingrave, aussi
colonel, comme ci-dessus, dans le même pays de France ,
la souvent mentionnée dame duchesse étant encore jeune
et n'étant pas encore parvenue à l'âge de treize ans, il ar-
riva que pendant sa jeunesse et minoritet (sic) se fit le
changement précité de la Relligion (sic) catholique, apos-
tolique et romaine en la religion de la confession d'Âugs-
bourg. En même temps les chanomes et les autres curés
catholiques furent expulsés de leurs églises et à leurs
places furent installés des prédicants. Cet état de choses
dura jusqu'au moment où le susdit duc d'Arschott, mar-
quis de Havre, d'heureuse mémoire, second seigneur et
époux de la susdite duchesse, voulut de concert avec cette
dernière Yexercitium (sic) de la Relligion (sic) catholique
et le voulut, tant dans la ville de Fénestrange que dans les
1. Jean Philippe, le jeane Rhiograve^ mort à MoDlcontoar (1869),
était assisté à son mariage avec Diane de Dompmartin , de son oncle
le rhingrave Jean-Philippe , chevalier des ordres du roi , mort en Pi»
cardie en 1566, le 10 septembre. (Y. notre notice snr les Rhingraves,
passim.) Gelai-ci était talear testamentaire de Diane et fil en son nom,
par procureur, ses reprises féodales , en 1555. (V. Dnfourny, t. VU ,
p. 503, 504, 505.)
2. Suivant ce document authentique^ Diane fut mariée à 15 ans,
raunce de Tintroduction de la réformé à Fénélrange , c'est-à-dire en
1565 ; Tannalisle des rhingraves , ordinairement bien renseigné , ûxe
cette date à 1566.
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— i3\ —
villages de la seigneurie de Schwanenhals. A cette fin ils
firent interpelliren amiablement feules nobles wildetrhin-
graves Otto et Frédéric*, et demandèrent qu'on leur per-
mit d'user pacifiquement et sans obstacles de leur autho-
riteten (sic) , dont ils ne voulaient pas être frustrés plus
long-temps, car ils avaient résolu et étaient décidés à réta-
blir Yexercitium (si(^ de la Relligion (sic) catholique dans
la part de Théritage à eux échue, c'est-à-dire dans la
moitié des églises dénommées et à réintégrer les prêtres et
curés catholiques dans les fonctions qu'ils remplissaient avant
rirrupion et Vintroduction (sic) augsbourgeoise. Ils allé-
guèrent qu'étant seigneurs pour moitié, ils voulaient agir
de même et que c'était un devoir pour eux, parce que ce
qui s'était fait avait eu lieu pendant la minoritet (sic) et le
premier mariage de la susdite dame duchesse, son épouse,
laquelle n'avait jamais acquiescé à de tels changements et
mutation (sié) et les avait encore moins confirmés. Ils
étaient donc bien fondés dans leur réclamation quant à la
restauration de la religion catholique qu'ils voulaient ac-
complir. L'affaire ayant été bien débattue des deux côtés ,
l'on s'entendit enfin et l'on convînt d'un accord (sic) et
d'une paix de religion {Relligions friden). Dans cet acte,
les conclusions furent formulées dans les termes suivants :
Item ont après mûre réflexion les Rhingraves promis
sur leur conscience et religion, pour eux et leurs succes-
seurs, de ne rien entreprendre à l'encontre, mais de main-
tenir, soutenir et protéger les curés, prêtres et maîtres
d'éeole , en même temps que les adhérents de la susdite
religion catholique dans l'exercice de leur religion et les
cérémonies de leurs églises.
i. Le premier représeotaii les Kyrbourg et lesecond les Danho*
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— 432 —
A cette paix de religion, conclue le 14 janvier 1584, à
Neuviller , dans la maison et demeure du seigneur rhin-
grave Frédéric, laquelle n'est pas suspecte de ruse ni de
dol, en succéda une autre, conclue à Fénestrange, le 3
juillet 1584 , qui fut appelée Burgfriden (sic). On y con-
firma et corrobora dans les termes suivants l'accord et
paix de religion de Neuviller :
Et comme nous Charles Philippe de Croy, duc d'Ars-
chott, etc. et nous Otto et Frédérich-vvrild-et-rhingraves ,
parents, nous nous sommes accordés pour les affaires de
religion dans la seigneurie de Fénestrange, ainsi qu'il
convient de faire et ainsi qu'il conste par un recès spécial
dressé à ce sujet. Tout recès et accord doit être compris
dans ce burgfriden et aucun seigneur commun n'y doit
faire opposition i l'autre, ni obstacle à Tune ou à l'autre
religion , respectant ainsi la constitution (sic) impériale ,
promulguée en l'année 55, ainsi que la paix de religion ;
mais chacun doit laisser l'autre en repos quant à sa religion
et à' son Exercitio (sic).
Aux termes de ce Relligions-und-Burgfriden, les susdits
duc et duchesse ont cédé la moitié à eux appartenant des
églises et &k ont laissé jouir les autres en paix ; ils en ont
fait construire à leurs frais de nouvelles pour faire admi-
nistrer les saints sacrements à eux et à leurs sujets de la
seigneurie de Schwanenhals , comme aussi à tous autres.
Les susdits duc et duchesse n'ont cependant dérogé en
rien, quant aux authoritet (sic) établies dans la ville de
Fénétrange et lés villages communs, dans lesquels ville et
villages la susdite dilchesse exerce le pouvoir : comme
elle a la plus grande part sur les rues et lieux communs,
attendu que de huit parts, elle en possède cinq et audelà,
elle a, par le fait, pouvoir et authoritet d'y agir à son bon
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— 453 —
plaisir, d*y faire des processions et creutzgange (rogations),
d'y élever des il/<arta (sic) et d'y pratiquer les autres
Exercilia (sic) de leur Relligion (sic) ; auxquelles choses
les susdits comtes ne purent ni ne durent opposer d'em-
peschement, si ce n'est qu'ils veolent rompre et anéantir
le susdit CoDtractus relligionis (sic) et Burgfridens , et
effectiYement les susdits duc et duchesse ont pratiqué le
tout et l'ont exercé depuis la conclusion des mêmes Gon-
traten (sic) au vu et au su des feux Rhingraves Otto et
Frédéric, alors vivants, ledit seigneur père Otto jusqu'en
1607 et Frédéric jusqu'en 1608^, sans obstacles ou em-
pêchements à la pratique des Cœremonien (sic) et aux
usages de la susdicte Relligion (sic) catholique ; car ils
n'ignoraient pas qu'ils n'avaient pu le faire sans rompre
le Contractus Relligionig (sic) et le burgfrid, deux conven-
tions qni leur avaient été des plus avantageuses. Ainsi la
dame duchesse est à même de manifester et de démontrer
clairement qu'elle a été trompée de plus de la moitié d'une
légitime acquisition ; car les susdits Rhingraves lui ont
adjugé k elle seule le vieux mur d'un bâtiment incendié
depuis plus de vingt ans', comme aussi le fossé joignant
ce mur, ccmtenant cent werckschuh en longueur. Il n'y avait
aucune construction sur l'emplacement de ce mur renversé
et bouleversé; tout ce que la duchesse a bâti, elle l'a
construit sur les fonds de son antique héritage , ainsi que
l'église' et d'autres logis et habitations. Et en contre sa
grâce sérénissime a cédé aux comtes la moitié de la belle
i. Dates des décès des Rhiografes Otto et Frédéric.
2. Vers IB95.
5. Il est ici qoestioo de la chapelle castrale et de l'aile orientale da
ehàtean, qai domiae la vallée de la Sarre.
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— 154 —
église collégiale de Fénétrange, qui n'a pu avoir été cons-
truite qu'à grands frais, puis ensuite toutes les autres
églises de la seigneurie de Schwannenhals, ensemble la
moitié des guildes, rentes, et demeures des curés et prê-
tres. La souvent citée dame duchesse se trouve parfois si
profondément navrée d'un tel état de choses, qu'elle se met
à espérer qu'il prendra fin, et que tout ce qu'elle a aban-
donné retournera de nouveau sous sa puissance. Elle ex-
posera aussi et prouvera que l'on veut injustemenent,
violemment et à tort lui attribuer d'avoir , après tant de
belles choses, aliéné encore son authoriteten (sic) : ce qui
ne lui est jamais venu à l'esprit et a bien moins encore été
dans ses intentions , ce qui, au surplus, n'a jamais été
mentionné dans aucun traité. De même les enfants et hé-
ritiers du susdit seigneur rhingrave n'ont jamais formé
d'opposition jusqu'en 1615, le 6 juin, jour du Saint-Sacre-
ment, les v^ild-et-rhingraves Jean , Jean-Casimir et Otto,
frères et fils du précédent seigneur rhingrave Otto, étant
arrivés à Fénétralige en l'absence de la susdite duchesse,
qui dans ce moment était dans les Pays-Bas, sans que le
duc ou la duchesse leur en eût donné de motifs, ou qu'on
les eut molesté eux ou un des leurs, soit dans les Céré-
moniœn (sic) de leur église , soit de tout autre façon qui
ait pu arriver à la connaissance du duc et de la duchesse ,
ils osèrent ériger plusieurs choses inconvenantes et injus-
tes à rencontre de l'honneur de Dieu , des usages et céré-
moniœ (sic) de la Relligion (sic) catholique , apostolique
et romaine, le tout directiement en opposition avec les
précités accords de religion et burgfrid. Furent alors em-
pêchés la procession (sic), le creutzgang et les cœremonien
(sic) du jour de la Fête-Dieu et cela avec grandes menaces
et injonctions de ne plus faire de pareilles processions
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— i35 —
Xsic), creutzgang et cœremonien^ (sic). Non contents de
cela, les susdits comtes ont envahi la maison ou demeurait
le bailli Frédéric- de Hindenbourg* , Tont parcourue en
en tous sens, ont monté les escaliers en courant , ont dé-
gainé leurs épées, ont coupé la corde qui soutenait un ciel
de tentures d'or^, adossé à la maison, l'ont précipité ainsi
dans la rue , en présence du précité duc, son seigneur,
encore vivant et retenu à Fénétrange par une maladie
grave, mais elle (la duchesse) étant absente. On ne pou-
vait agir plus de Despect (sic) et d'acharnement. Non con-
tenta de cela, l'année suivante, en 1614, ils ont, le même
jour de fête, manifesté toute leur mauvaise volonté en
réunissant toutes sortes de gens armés en assiégeant le
château de Fénétrange appartenant à ladite duchesse, en
se précipitant sur les ponts et tout autour de ce même
château et en plaçant des vedettes de Rettres sur tous les
points qui y conduisent, en ouvrant même une porte dans
la ballhauss (jeu de paume)^ , par laquelle on entre au
château, chose ignominieuse et intolérable. A tout cela,
nonobstant que le bailli de la duchesse, Frédéric de Hin-
denbourg leur ait tout d'abord notifié une Protestation
(sic) dans laquelle il déclarait que vu l'absence de la sou-
vent citée duchesse, il ne voulait, ce même jour de fête,
ne rba laire, ni ne rien entreprendre. Les susdits comtes
. Fridericn hin denburg, tnargrawisch hauerisch amptman
vegen Brackenkoffs, habitait la maison dite de Laadsberg, démolie
en 1858^ que nous avoos décrite dtos une Notice insérée dans le Bal-
(etin de la Soc. d'Ârch. lorr.
2. Ce riche ornement n'est pas porté sur l'inventaire de 1649, re-
produit an S VI.
5. Le jeu de paume^ suivant le compte dn bailli de 1665, était
placé près d'un petit jardin, arrosé par la Sarre^ et communiquant avec
la ville par une poterne, assez rapprochée du moulin actuel.
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— 136 —
ont depuis lors permis à leurs serviteurs beaucoup de
légèretés inconvenantes : ainsi l'un d'eux s'est précipité^
en véritable étourdi, dans la cour de la susdite duchesse,
a sorti un pistolet de son ceinturon et a tiré sur un des
serviteurs de Son Altesse Sérénissime ; si ce dernier n'eût
esquivé le coup, il eût été tué sur pLace. Beaucoup d'au-
tres ont prouvé et ont montré une grande envie de nuire ,
mauvaise volonté et inimitié formelle à l'égard de la dite
duchesse. Mais à raison de son absence, qui se prolongea
de deux ans, la souvent mentionnée duchesse n'a pu obvier
autremoit à un tel état de choses, qu'en faisant interpeller
les susdits comtes, et cela à plusieurs reprises, par le
ministère de Notarien (sic) impériaux pour avoir à rétablir
et à réparer, premièrement, les Injurien (sic) envers le
Dieu tout puissant, outrages perpétrés en empêchant son
saint service, qui se célèbre en tel jour dans toutes les
églises catholiques , et ks Cœremonien (sic) religieuses ;
secondement, les injuriens (sic), outrages et violences
qu'ils se sont permises envers le feu duc de très-heureuse
mémoire et la duchesse, son épouse, ayant par des voies
et moyens violents rompu et anéanti le contracten der
Relligionen (sic) et le Burgfriden.
Ladite duchesse étant arrivée en ces pays voulut ap-
prendre plus amplement ce qui s'était passé ; elle trouva
que dans le Burgfriden conclu par les seigneurs communs,
il est dit :
Que celui qui se trouve lésé , ait avant d'en venir à une
procès judiciaire à engager à un accomodement celui auquel
il a une répétition à faire. Si l'intimé est coupable, il doit,
dans les quatorze jours, choisir un gentilhomme impartial
ou tout autre homme brave at loyal pour arbitre; de
même doit aussi le plaignant choisir un noble ou tout
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— 437 —
aalre ; lesquels arbitres doivent être avisés et priés par
les deux parties de fixer le jour et le lieu pour vid^ le
différend, etc*.
Et comme la susdite duchesse reconnut que ce même
accord avait été consenti et corroboré par serment par son
seigneur et époux (d*heureuse mémoire), pour ne point
charger sa consci^ce et égalemrat pour le maintien de sa
réputation, de son nom et de son honneur, elle voulut
l'observer de point en point et fidèlement en tout. A cette
fin elle ordonna, le 49 octobre de Tannée dernière, 4644,
à son bailli Frédéric de Hindenbourg , de déclarer à
Mathias Kilburger bailli des Rhingraves de Kirbourg,
d'avoir à faire part à ses maîtres que ladite dame duchesse
était disposée à remplir en leur entier les points et clause
du burgfrid et que s'ils voulaient nommer des arbitres,
die en ferait autant de son côté. Le susdit Hindenburg
exécuta fidèlement cet ordre et en fit part à Kilburger qui,
après quelques pour-parlers, laissa l'affaire sans solution.
Quand la souvent dénommée duchesse en fut informée,
trois mois s'étant écoulés depuis l'avertissement, elle fit
insinuer une protestation publique par ministère d'un no-
tarien (sic) impérial, le 43 janvier de Tannée 4645. Elle y
déclara être dégagée et déliée de l'engagement par sermen
au burgfrid, serment qui avait lié et engagé son défunt
seigneur et époux (d'heureuse mémoire); elle déclara prot
longer néantmoins le burgfrid d'un terme de quatorze jours'
donnant à comprendre combien fortement et ardemm^^
elle désûrait que les choses aient pu se terminer bonne-
ment et amiablement.
4. C'était dans TaDcien droit germaaiqae la jaridiction des Aostrè-
gaes. Noos Terrons plus loin qu'elle fat confiée an dnc de Lorraine
Henri il, do conseotement des deux parties.
4â
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— 438 —
Eux, au contraire, oot témoigné eu tout temps, dans
tout l'ensemble de leur conduite, une jalousie extrême et
cela même par lettre et missiven (sic), au grand déshon-
neur et despect (sic) de feu son seigneur et époux , en ce
que, selon la louable coutume de la nationen (sic) alle-
mande, ils le traitaient de votre Amitié (ewer lieb) ; tandis
que les comtes doivent donner aux princes le titre de votre
Grâce (ewer gnad) , ainsi que Tavait fait feu le Rhingrave
Otto, leur seigneur père, et que font encore les comtes de
l'empire romain, dont le souvent mentionné duc a été
nommé prince par feu l'empereur Rudolphum (sic) de
très-'heureuse mémoire , en considération de la grandeur
de la famille et du nom qui se rattachait aux très-puis-
sants rois de Hongrie^. Et malgré que la souvent dénom-
mée duchesse leur ait fait toutes les avances, à raison des
choses ci-dessus , pour arriver à une bonne entente et
union, il ne fut pas donné d'autre réponse de la part du
précité Eilburger , sinon que ses seigneurs et maîtres ne
voulaient user et se servir d'autres moyens que de ceux
intentés devant la Chambre impériale de Spire, moyens
dont cependant la susdite duchesse doit déclarer qu'aucun
n'a reçu de commencement d'exécution, attendu que le
mandat qu'ils ont obtenu dans^ ladite Chambre est encore
en litige , et est regardé comme non avenu en vertu des
motifs allégués par elle dans une protestation (sic) pré-
sentée à ladite Chambre. Comme donc par les choses ci-
dessus mentionnées et diverses autres, elle reconnaît bien
que les souvent dénommés comtes ne sont pas intention-
nés d'exécuter l'accord de Relligion (sic) et le burgfrid,
1. DoDt les Croy écarlelaient leurs armes, comme les docs de
Lorraine.
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— 139 —
rompus et anéantis par eux, qu'elle est même assurée par
des personnes dignes de foi que les dits comtes persistent
dans la même opiniâtreté, volonté et résolution de cher-
cher à empêcher par la force les Processionen (sic) et au-
tres Cœremonien (sic) en usage, qui jusqu'à ce jour avaient
bien et chrétiennement eu lieu sans aucun obstacle chaque
année, comme également dans le même but, ils profèrent
à chaque instant de nombreuses menaces^ dont la susdite
duchesse a reçu relation véridique, disant que maintenant
ils voulaient la faire sortir de son repaire (nid) , c'est-à-
dire de sa ville et de son château de Fénétrange ; qu'ils
voulaient réunir une si grande quantité de troupes qu'ils
sauraient bien l'empêcher de faire et exécuter de sembla-
bles Processionen (sic). Il est aussi certain que pour arri-
:ver à ce but final, ils ont formé des complots et tenu des
concUiabules pour aviser aux moyens de réaliser leurs
projets. Pour couper court à tout cela, la souvent men-
tionnée duchesse a finalement résolu, par devers elle, d'en-
vahir la ville et de s'en rendre maîtresse , comme aussi de
rentrer de nouveau en jouissance de son ancienne aulho-
riteten (sic) et de son héritage, qu'en vertu desdits traités
elle avait cédés et abandonnés ; attendu que les susdits
comtes ont eux-mêmes rqmpu, enfreint et anéanti ces
mêmes traités, elle n'a pas hésité à les rompre , enreindre
et anéantir.
VI.
L'auteur de ce manifeste est inconnu ; peut-être est-ce
un juriste dé Spire, le docteur des ducs de Lorraine à
Kaufiman-Sarburg, chargé de rédiger, en 1608, la sup-
plique des habitants de la baronnie à la marquise de
Havre, ou Johann Keudcl, que nous retrouverons, en 1617,
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— 140 —
iûstrumentant dans le château de Fénétrange. Il allègue
que la marquise , suivant les termes du burgfrid de 4584,
avait proposé de s'en remettre à un arbitrage, mais que
les Rhingraves, ayant voulu porter l'affaire à la Chambre
impériale de Spire, la marquise s'empressa de décliner
cette juridiction en invoquant les lois qui régissaient FËm-
pire. Nous allons, après elle, secouer la poussière des
vieux livres du droit germanique et exposer succintement
les principes de cette législation, dont il semble que vos
paysy dit un mémoire adressé au duc de Lorraine Charles
III, ayent pris leur première origine^.
Fénétrange était terre d'Empire et conserva, sous l'ad-
ministration du prince de Yaudémont (1665-1720), les
rouages de sa vieille administration féodale. Son autonomie
avait été respectée par Louis XIV et par le duc Léopold ,
qui , l'un et l'autre, lui laissèrent ses anciennes Juridic-
tions : celles des tribunaux inférieurs , soit au civil , soit
au criminel, dont nous n'avons pas à nous occuper ici, et
celle des tribunaux suprêmes dont le principal était alors
la Chambre impériale de Spire , à laquelle les états de
l'Empire avaient recours entre eux, relativement aux fiefs,
péages, revenus et autres droits, et même les vassaux
en lutte contre leurs suzerain^ lorsque les causes étaient
de nature à intéresser les lois générales de l'Empire. La
Chambre impériale de Spire jugeait aussi en dernier res-
sort les actions réelles,, quand il s'agissait au fond de
plus de i,500 florins, ce qui arrivait rarement à Féné-
trange, dit un mémoire du temps*.
1. y. l'essai sur les Gomiimes de M. Beaupré, p. 52.
2. y. Communes, 1. 1. p. 342. — On remarquera que, dans une
seigneurie voisine de celle de Féuélrange, à Lixheim, les appels du
buffet des seigneurs étaient portés à la cour de Heidelberg, devant les
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— 141 —
Cependant les simples gentilhommes immédiats jouis-
saient de privilèges si considérables qu'ils pouvaient se
soustraire à cette juridiction commune à tous les états; ils
avaient le droit de ne répondre en leur? causes que devant
des arbitres appelés austrègues , ce qui amenait de telles
longueurs de procédure, que ceux qui commençaient les
procès en voyaient rarement la fin et plus rarement l'exé-
cution de Tarrèt, à moins que la diète de l'Empire ne s'en
mêlât ou que les parties ne vidassent leur différend l'épée
à la main ; usage barbare qui força les seigneurs à faire
entre eux des traités d'alliance pour leur défense récipro-
que, soumis par eux à une sanction pénale. Ces traités
furent appelés burgfrid, ou paix du château, et les chro-
hiques de Lorraine en font constamment mention.
L'arsenal des lois fondamentales de l'Empire fut aug-
menté, au XVI® siècle, par un nouveau reces^, connu sous le
nom de Religion's frid ou paix de religion. A la suite de
la transaction de Passau, du 26 mai 15S2, Ferdinand, roi
des Romains, avait conclu avec les états de l'Empire, réunis
à la diète d'Augbourg, le 25 septembre 1555, un traité
par lequel le libre exercice de la religion fut accordé aux
catholiques et aux protestants, à l'exclusion des sacramen-
taires ; les privilèges précédents furent maintenus et Ton
y ajouta la clause dite Réserve ecclésiastique. Ce reces,
publié sous Charles- Quint, ne fut pas plus fidèlement
observé que ceux qui l'avaient précédé ; chaque parti
l'interprétait à sa manière ; il fut invoqué dans le burgfrid
comtes palatios du Rhin, et que ce ne fot qu'en 1707 qae cette princi-
pauté fat mise snr le pied des autres prévôtés de la Lorraine, à la-
quelle elle fat annexée.
i* On nommait ainsi les constitutions impériales, qui ordinairement
étaient promulgées à la fin de la tenue de la diète (in recessu).
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— 142 —
de 1584 et dans le manifeste de 1615 , que nous venons
de reproduire*.
Les graves questions qui s'agitaient sur les frontières
de la Lorraine, finirent par être portées devant le duc
Henri II, non pas parce qu'il était suzerain des seigneurs
de Fénétrange pour certains fiefs situés sur les terres de
Lorraine, comme Donnelay et autres, mais à titre d'aus-
trègue.
Il semble, au début de cette affaire, que le rôle des
ducs de Lorraine était bien nettement tracé et que, suivant
les traditions de leur maison,- ils dussent chercher à arrêter
les empiétements des Rhingraves. Il n'en fut pas ainsi. En
1565, pour des raisons politiques trop longues à déduire,
le duc Charles III ferma l'oreille aux plaintes des Salm et
des Landsberg, et la ville tomba au pouvoir de leurs ad-
versaires*. En 1615, Diane recommença la lutte : c'était
alors Henri II qui régnait ; prince timide, qui dut se trou-
ver dans un étrange embarras quand il eut à s'immiscer
dans la querelle des Rhingraves et de la marquise de
Havre. Les premiers étaient pour lui des voisins turbulents
et redoutables, dont les terres étaient enclavées au milieu
de ses états et dont les regards étaient constamment tour-
nés vers la France, son ennemie. Quant à la seconde, il
n'avait pas oublié qu'elle était entièrement dévouée à la
maison de Lorraine, pour laquelle elle n'avait pas dissi-
mulé ses sympathies pendant les guerres de la Ligue ; en
1588, elle avait prêté cent deux mille écus barrois au duc
Charles III, pour le mettre en état de prendre le comman-
i. V. Droit pablic germanique, où Ton voit l'état présent de Tem-
pire. Amsterdam, M.DCG.XLI}$:. ~ Ibid. Heiss. hist. de l'Empire.
Amsterdam. 1735.
2. V. Communes, 1. 1. p. U^.
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— U3 —
dément de la Ligue* ; en 1598, les terres de Hombourg et
•de Saint-Avold lui avaient été engagées ; enfin, si elle avait
aliéné une partie de ses droits dans la terre de Fénétrange,
dont elle était dame pour la plus grande partie, c'est que,
ainsi que le constate un mémoire du temps^, les Rhingraves
luthériens étaient alors les plus forts. Comme Charles III,
Henri II chercha à observer la plus stricte neutralité , et
certes ce n*est pas nous qui nous plaindrons de cette sage
politique , qui valut à la Lorraine une prospéHté qu'elle
ne retrouva plus que sous le règne du duc Léopold^.
Nous touchons au dénouement : le vieux burg des sires
1. Y. Dom Galmet. HisU de Lorraine, t. II. col. 1414.
2. y. Communes, 1. 1.^ p. 591.
3. Voici QDe pièce relalive à une affaire d'extraditioD , aa sujet de
laquelle le duc éerifit lai-mème : u A BfM. les marquis d'Havre, Rhiu-
n grafiis et autres seigneurs de Fénestrange. Messieurs, ce n'est jamais
» de mon consentement ny permission que mes officiers et minisires
n puissent agir dçnt tous puissiez tirer un sujet de plainte comme je
n m'assure dont n'en trouTerei point icy et ee qui s'y fait par mon
N preyost du camp pour la capture du nommé Lacbapelle cy-devant
n domicilié en mon bourg de Sainct-Nrcolas ou il auroit commis on
n assassinat merveilleusement détestable et pour raison duquel ayant
n été contraint de s'absenter de mon pays....
ff Je suis pour le surplus , Messieurs, votre bon et
n affectionnée couun, HËNRT.
u De Nancy ce 7 juillet i6ii. n
L'eitradilion se fit avec les plus grands ménagements et le maître
des requêtes, M. de Baillivy, fut chargé^ le 8 juillet 1611 , d'en in-
former de Nancy Madame la marquise d'Havre princesse du
Saint'Empire, Il profita de cette circonstance pour lui donner des
nouvelles de la cour : La comtesse de Vaudémont est accoucbée d'un
prince ; le duc est i Nancy ; il doit se rendre à Lunéville , et de là à
Charmes ; le baron d'Ancerville est toujours en faveur ; on a prétendu
qu'un Français a tué le duc, ce qui fait que tous les Lorrains ont tué
tous les Français qu'ils rencontraient, ce dont la reine s'est plaint ; les
religionnaires ont assemblée en France, etc., etc.
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k _ i44 ^
de Fénétrange ëtait entouré de hautes murailles et séparé
par un fossé profond de la Tille, avec laquelle il commu-,
niquait par le pont-levis d'une tour munie d'une herse ;
du côté de la Sarre se trouvaient des ravins fortifiés ; ce-
pendant c'était la partie faible , car ce fut par la poterne
de la Balhaus que le château fut assailli , ainsi que nous
l'avons vu dans le manifeste de 1615. Sans doute cette
poterne conduisait aux dépendances du moulin de la ville,
ainsi que le font supposer les mesures de précautions pri-
ses en cette circonstance» que nous trouvons signalées
dans un vieux registre allemand d'un bailli des Rhingra-
ves : c De l'écurie dans le Miihihof (cour du moulin) , qui
» figurait annuellement dans ce compte pour un ^ns de 2
> florins on ne tire plus rien depuis 1615 ; la dame mar-
> gravine de Hauer l'a fait démolir pendant les événements
» de la guerre. Cet emplacement, ajoute le bailli , appar-
ia tient toujours à mon gracieux seigneur et comme la
> seigneurie de Hauer n'a pas encore manifesté ses inten-
> tions à cet égard, on fera de nouvelles réclamations »
Le château avait été ainsi mis à l'abri d'un coup de main
par la marquise de Havre , mais nous ignorons, jusqu'à
présent si la lutte s'engagea dans les rues entre ses gardes
vallonnés et les reîtres et les lansquenets des rhingraves,
vers la fin de janvier 1615.
A ces détails sur le tumulte de 1615, comme on disait
alors, il faut ajouter que les suites eh furent favorables au
parti catholique, dont les bourgeois, après avoir été long-
temps opprimés, parvinrent enfin à jouir de leur préroga-
tives et à siéger parmi les treize, grâce à l'énergie déployée
par la marquise de Havré^.
1. V. Arch. comm. de Fénétrange, BB. L Le livre da XX®
Jour (en allemand) f. 91.
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— 145 —
Les Rbiagraves ne se tinrent pas pour battus : ils s'a-
dressèrent à la Chambre impériale de Spire et au bon duc
Henri, le 28 mars, prétendant que c'était la marquise quis
la première, avait rompu le burgfrid en faisant faire des
processions publiques hors de la chapelle et du château ;
ils renouvelèrent leurs plaintes le 28 septembre. Le 27
mars 1617, le duc s'étant enfin décidé à intervenir, ils le
remercièrent de ce qu'il leur avait envoyé ses conseillers
pour commissaires. Mais la marquise ne se rendit pas a
la conférence qui fut proposée , en sorte que ce ne fut
qu'au mois de novembre 1618 que toutes ces difficultés
furent aplanies par un jiouveau burgfrid^ , dont il ne fut
plus qu^tion après la guerre de Trente ans, qui, la même
année, éclatait à Ifeiutre extrémité de l'Empire germa-
nique.
Le 25 janvier 1 64 7, la marquise se trouvait dans son château
de Fénétrange où elle fit l'acquisition delà part que lesLand-
sberg possédaient dans les seigneuries de Brackenkopf, Gué-
roldseck etCommune.Elie était assistée de deuxseigneurs ap-
partenantauxplusnobles et plus anciennes familles d'Alsace:
Wolf Boeckié de Boecklinsau et Georges Zorn de Bulach,
tuteurs d'Adam Martzloff, Richard, Maximilîen, Marie-Ma-
deleine et Catherine, enfants de Jacob et d'Ursule de
Landsberg. L'acte de vente fut dressé dans ^e^rand poêle
en haut du château de S. A. Madame la princesse Diane,
dans ce vaste appartement qui s'étend au-dessus de |a
chapelle castrale, et où Ton remarque eijcore aujourd'hui
une vaste cheminée, des poutres historiées, des croisées
coupées par des meneaux prismatiques en quatre parties,
et l'ouverture carrée qui le mettait en communication avec
1. y. Communes, t. L p. ^4/6, art. FéaétraDge.
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Gotogk.
— 146 —
la chftpelle^ lohannKeudel de Spire, notaire public juré de
S. M. I., habitant et bourgeois de Fénétrange, ancien bailli
des Landsberg en 1598, fut chargé de dresser Tacte en lan-
gage germanique, en présence de JérémieLalouette, prévôt
de la seigneurie Commune, de Sébastien Geyer et de Mathis
Smidt, tous deux échevins de Fénétrange,tous deux appar-
tenant à cette bourgeoisie turbulente, dont l'attitude, pendant
la période orageuse qui s'écoula depuis l'époque où, après
avoir été de condition serve et soumise aux innovations des
Rhingraves , elle reçut sa charte d'afiranchissement , for-
merait un tableau d'un intérêt saisissant, qu'il faudrait
compléter par celui de sa nouvelle orgam'sation municipale ;
ce que ne nous permettent pas les limites du cadre étroit
que nous avons adopté.
La date de la mort et le lieu de la sépulture de la mar-
quise de Havre nous sont inconnus. Dom Calmet rapporte
dans sa Notice , art. Fontenoy , qu'elle vivait encore en
1621 , au moment ou le pays allait être envahi par les
troupes de Mansfeld. Suivant un autre document , elle se
trouvait, le 14 octobre 1625, dans son château de Thicourt,
où fut signé le pacte de famille qui réglait les droits de
ses héritiers. Parmi ceux-ci on remarquait son gendre , le
fils aîné de son vieil adversaire le rhingrave Frédéric;
Philippe-Othon , que Diane eut la consolation de voir em-
brasser la religion de ses ancêtres et élever au rang de
grand-écuyer de Lorraine par le duc Charles, III et de
prince du Saint-Empire par l'empereur. Phîlippe-Othon
1. Cette salle est mainleDaDl dWisée par des comptrlimeots entre
plusieurs petits ménages, et le second étage est deyena an grenier^
dont les fenêtres ont été murées en partie.
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— 147 —
fat la tige des princes de Salm-Salni, doot la résidence est
aojonrd'hni dans la Wes^halie prossi^ine.
vn.
Après la mort de sa fondatrice , la chapelle castrale eut
à sobir d'étranges Yicissitades.
Pendant la guerre de Trente ans, elle ne fat même pas
épargnée par le grand Gondé, ainsi qu'on le Yoit par le titre
d*one pièce , non retrouvée , qui fat jointe à un inventaire
de 1722* et dont voici la teneur : <
c Inventaire des reliques autrefois à ITglise du châ-
> teau de Fénétrange, retirés (sic) par ordre du prince
> de Gondé, suivant la missive en original datée du camp
» deFriburg, du 17 octobre 1643 et récépissé au bas
» dudit inventaire de son aumônier et copie tant dudit
» inventaire que du récépissé. >
La nomenclature suivante, empruntée aussi à l'inventaire
de 1 722, etsignée par le bailli des Havre, Jean Heyer (1644-
4660), complète notre description de la chapelle castrale,
dont les splendides ornements , en partie aux armes des fon-
dateurs, échappèrent, on ne sait conmient , au pillage des
Suédois, qui saccagèrent la ville en 4636. Ces ornements
furent considérablemunt détériorés, et quelques-uns dur^t
être remplacés en 1662, ainsi que l'indiquât des annota-
tions, d'une écriture postérieure, dont est surchargée la
pièce que nous allons reproduire in extenso. En la par-
courant, on s'explique combien grande devait être l'irrita-
tion des jeunes Rhingraves, dont le puritanisme intolérant
ne put supporter la vue du luxe déployé dans les pompes
religieuses de la chapelle de Diane de Dompmartin.
4. y. Trésor des Chartres , liasse cotée B. 5886. (Fénétrtiige-
CoBuami.) — n en est plus amplement qnesiioa aa S VII.
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— 148 —
Inventaire de totis les ornements trouvés dans la chapelle
de Fénestrangeet y appartenant. {Original. Arch. dép.
Fénétrange- Commun.) »
Cy:
Ud calice avec la patène d'argent partie doré.
Un encensoir en argent.
Un petit gobelet d'argent doré.
Une grand croix d'argent.
Deux petites coqoilles d'argent, une des coquilles rom-
pues.
Une gondole à mettre encen avec une petite cuillère
d'argent.
Un ciboire servant de monstrance tout argent.
Un petit tableau.
Un tabernacle sur l'autel.
Un autre petit po' porter le S*-Sacrement le jour de la
Feste-Dieu, avec des petits rideaux et autres broderies.
Un grand drap de velours noir et blanc avec les armes
de nos seigneurs.
Deux autres draps noirs et blancs pour mettre sur les
morts. Fort deschiré.
Un devant d'autel velours noir et blanc. Fort taché.
Un devant d'autel ver| et blanc, toile d'or.
Un autre devant d'autel, damas et broderie , au milieu
l'annontion.
Un devant d'autel, toile d'or et figuré.
Une chasuble avec Festoie et manipule en toile d*or.
Une blanche et verte toile d'or avec les armes deschirée
sur le devant.
Une autre de taffetas blanc et taffetas rouge deschirée et
mangée des 'souris.
Deux tuniques blanche et verte.
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— U9 —
Deux aotres blanches.
Deux toniques de velours rouge avec des parements
d*argent.
Deux tuniques de velours noir.
Une chasuble noire.
Une autre de taffetas violet.
Une chappe de taffetas blanc doré.
Un ciel taffetas rouge.
Deux rideaux de taffetas rouge.
Deux taffetas à couvrir le tabernacle vert et noir.
Un autre de lassis.
Deux robes rouges pour les enfants, avec les bonnets
quarrés.
Une boëte à mettre le vénérable sacrement d^argent.
Une croix d'ébéne; le crucifix, la Vierge, le SWean
d*argent^ n.-d. dessus d'argent.
Un petit tableau d'ébëne.
La lampe d'argent.
Six chandeliers de cuivre tant gros que moyens.
Deux petits tableaux- de marbre.
Sept autres petits, les autres desiolés.
Six petits vases d'étain.
Deux autres paires.
Deux anges taillés tenant deux chandeliers dorés.
Un petit coussin, dessus les reliques de S^Uorin et S^*
Jacques, apôtres.
Un autre avec des reliques des martyrs thébains.
Un missaille.
Un antiphonaire.
La Vierge avec la couronne de perles.
Un petit chappelet de coralles rouge et perles.
Un Enfant-Jésus avec une petite couronne....
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— 450 --
Un autre avec cinq médailles d'argent et quelques perles.
Un Christ attaché à la colonne tout de marbre.
Une S*«-Catherine de bois.
Un S*-Christophe de bois.
Une main avec quelques reliques. Est à Romelfing^
Deux portioncules de reliques dans un autre bois.
Deux tête d'anges de cire.
Force bouquets façonnés.
Les quatre Ëvangélistes.
Une Vierge.
S^® Catherine de Sienne.
Un crucifix, rompu.
Une autre Vierge.
Un Yoile de calice brodé, la Vierge au milieu.
Un autre de satm blanc avec des broderies.
Un lassis blanc.
Un autre lassis rouge et noir.
Deux corporeaux.
Deux coussins toile d'or, des franges et gallons d'or.
Deux autres satin rouge brodés d'argent.
Deux yerts tapissés.
Deux satins blancs.
Deux noirs, tous deschirés. D'une autre écriture.
Deux de cuir doré, deschirés.
Deux autres avec les amicts toille fine et deux ceintures ,
unb achetée en 4662.
Un surplis avec de la dentelle, tout deschiré.
Un grand taffetas bleu, un blanc cassis.
Un taffetas bleu et un blanc cassis, appartient à Bern-
dorff et y est encore.
Deux autres voiles de toutes coleurs, de nulle valeur.
Un devant d'autel, pans'^coupés.
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— 45i —
,Un autre entrelacé.
Une autre toile, au milieu le nom Jésus.
Six (?)
Une serviette, deux torche mains.
Un panon taffetas rouge , la Vierge d'un côté , S*-
Haurice de l'autre tout en pièce.
Une autre panon taffetas blanc.
Deux grands draps blancs avec dentelles pour les com-
muniants.
Un eau-bénitier.
Deux choppinettes.
Un petit chappelet.
La tapisserie à orner la chappelle, toute de^chirée.
Une grande couronne d'argent à mettre sur le monstrant.
Fait le 11« jour d'avril 1649, par les sieurs curés et
chapellains ; lesquels ornements ont esté mis ez mains de
M. Jean Dreiz, maître d'école, pour le présent à Fénes-
trange, lequel a signé le présent inventaire avec lesdits
sieurs curés et chappellains.
Signé : Jean Dreys. Jean Heyer. Charles Soufflatte,
curé de Romelfing et Fénestrange.
Voguer, maître d'école. Hans Blamgen.
VIII.
En 1650, les troupes franco-suédoises ayant complète-
ment évacué le pays, on se mit à réparer les ruines qu'avait
amoncelées la guerre de Trente ans. Suivant le compte du
receveur, en 1658, on ouvrit dans la grand'salle du châ-
teau de Fénétrange une porte, et l'on en mura une autre;
il fut placé des vitres au grand poète sur la chapelle ; on
paya le curé de la chapelle Charles , etc. Des notes^ nous
1. y. Trésor des Chartes. B. 5886. (Fénétraoge. Ck>mmfm.).
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— 152 —
font connattre quelques-unes des dépenses affectées à l'en-
tretien de religieux chargés de la desserte. Elles sont si-
gnées d'un nom lorrain, celui d'un prédécesseur du véné-
rable Mory d'Elvange, dans son fief des bords de la Nied,
dans le Westrîch*. Jean Guillaume Selt^er d^Elvange (lo-
hann WilhelmSeltzer von Elwingen), bailli des Croy-Havré,
avait été nommé par Charles IV, le 5 novembre 1665,
capitaine-châtelain, haut-officier, gruyer et receveur des
château, ville, terre et seigneurie de Fénétrange et dépen-
dances, dont il avait été chargé de prendre possession, le
51 avril, après la vente de Marie-Claire de Croy. Il avait
sous ses ordres un fonctionnaire subalterne , Gaspard
Thiébault, qui avait été continué dans ses fonctions de
receveur général des églises, par le prince de Yaudémont
quand celui-ci eut fait J*acquisition de la baronnie de
Fénétrange.
— Le s' Gaspard Thiebault donnera un bichet de fro-
ment, de rentes de l'Eglise , au présent porteur religieux
de Sarbourg et ce pour aumône. Fénétrange, le 17 febvrier
1657. d'Elvange.
— Le s' Gaspard Thiebault, receveur général des Egli-
ses, donnera au s' Claude , curé de Bemdorff^, ce qui lui
revient pour avoir desservi la chapelle de cette ville, et
pour qu'il n'ait pas de difficultés entre les s'» curés, il
sera bon d'en donner avis au s' curé de Romelfing.
d'Elvange.
— Le soussigné , confesse avoir reçu de M''* Gaspard
Thiebault, receveur général des Eglises , la quantité de 4
1. y. M. Boalangé. Noies pour «servir à la statistiqae monu. de la
Moselle. 1883. p. 104.
2. Glaade de Bron?&l était an religieux bernardio do pays de Liège,
mort en 1676.
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— m —
resales de blé et autant d'aveine, et ce pour avoir dessèhri
la chapelle dudit Fénétrange, en l'an i666.
B. Claude de Bronvai, curé de Berndorff.
— Le s' Gaspard Thiebault, resseveur des Eglises, fera
acheter trois mesures de vin d'Allemagne et 2 pots dé
bière, qu'il fera délivrer aux R. P. Capucins de Salburg^,
et ce pour qu'ils ont desservi la chapelle de ce lieu , pen-
dant le temps qu'il n'y avoit point de curé , durant que la
dyssenterie a régné à Berndorff ; ce qui lui sera alloué en
dépense de son compte prochain. Fait à Fénétrange , lé
20 octobre 4666.
Wil. d'Elvange.
En apostille : Nous avons reçu le contenu du présent
ordre.
F. François-Joseph de la Marche, gardien des Capucins
de Sarbourg.
— Je soussigné, certifie auoir reçu des mains du s' Gas-
pard Thiebault , receveur des Eglises de Fénétrange , la
somme de 20 florins du Rhin, pour retirer 7 calices qui
sont engagés à Strasbourg^ dont ils sont détenus pour une
note de treize florins du Rhin. La note a été pour la dé-
pance. Ce que j'atteste sous ma signature. Fénétrange, lé
i2 juillet 4666. d'Elvange.
Encore plus reçu 4 florins pour ledit voyage, ce qui fait
en tout 24 florins.
A la suite d'une nouvelle révolution, en 1682, la collé-
giale de Béatrix d'Ogévillers ayant été ouverte aux chanoi-
nes, la chapelle castrale cessa d'être paroissiale. Lé
nouveau doyen réclama et obtint du prince de Yaudémont
i. Les RR. PP« de Sarrebourg forent fréquemment appelés à Fé-
néiraage et dans les environs jusqu'à la révolution.
43
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— 154 —
la croix de procession, un calice avec patène, encensoir,
petit soleil pour porter le Saint-Sacrement , saint-ciboire,
croix d*ébène, etc. A partir de cette époque commença
Tenlèvement successif de tout le riche mobilier dont nous
avons donné Ténumération. Voici une des pièces qui le
constate :
Inventaire des meubles et argenterie appartenant à la
chapelle castrale de Fénestrange^ qui sont entre les
mains de V officier ; les autres ayant été remis au s^
Pierron, doyen de la collégiale^ suivant reçu en forme
de rêver sale ci-devant inventorié. Et cy :
Une image de la Vierge en argent, en relief, avec un
petit Jésus et un Saint-Jean sur velours cramoisi et un
cadre d'ébène garni d'argent.
Deux petites plaques d'argent, servant de chandeliers
et attachés à un aparoy (?).
Une petite lampe d'argent ouvragé.
Une petite coupe d'argent vermeil servant à donner le
vin aux communiants^
A cette pièce sans date, dont on ne possède plus que la
copie, empruntée à l'inventaire de 1722 (Arch. dép. Féné-
trange. Commun.), se trouve jointe la suivante :
Reçu du s^ Pierron, du 14 sept. 4695, de Targenlerie
servant au service divin de la chapelle castrale de Fénes-
trange^ pour être mis dans TEglise avec promesse de les
représenter quand il plaira au prince.
C'est ainsi que l'on put encore célébrer des mariages
sous les voûtes ogivales de l'édifice abandonné , entre
autres celui de Christophe Van Oncle de Venette, seigneur
de Rahling et de Bining , qui épousa, le 7 février 1710,
Anne-Éléonore de Souart, dame de Schveigen.
l.V.ieBulleliaduBouquiûisled'A.Aubry. Parts. 4859. p. «71,628.
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155 —
IX.
Outre les Archives de la collégiale, dont faisait partie
le manifeste de i615, il y avait les Archives des seigneurs,
ao château, puis celles du bailliage et de la communauté,
à THôtel-de-VilIe. La séparation de ces deux derniers
dépôts est bien nettement caractérisée par le greflBer du
bailliage, dans son inventaire de 1755, où il déclare que
les doubles des rôles des villages doivent être déposés aux
Archives du Roy, au château de Fénestrange^. Or, Sta-
nislas représentait alors les anciens seigneurs. C'est la
réunion de ces tro» dépôts d'archives qui a formé le fonds
Fénestrange^ source précieuse de renseignements histori-
ques, dont se sont enrichies les Archives départementales
et le Trésor des Chartes.
Les Archives des seigneurs furent longtemps reléguées
dans une vieille armoire de la tribune de la chapelle cas-
traie, ainsi que le constate un inventaire dressé par ordre
du due Léopold, le 20 octobre 172:2, par un de ses con-
seillers, messire Henry-Joseph de Kiecler, chevalier, com-
missaire ordonnateur et général réformateur des eaux et
forêts en )a Lorraine allemande et département de la Sarre
et pays frontières, qui, en 1718, avait été chargé de pré-
sider au remembrement de la terre de Fénétrange. Voici
rintitulé de cet inventaire^ :
c Procès-verbal du Conseiller d'Etat de S. A. R., étant à
» Fénestrange, et commissaire en cette partie.
» Le s^ Senault nous a représenté un procès-verbal du
1. V. riBTeataire des papiers da bailliage en 17^3, 25 févr. (Tré-
sor des chartes).
â. V. Trésor des Chartes. Layette coiée B. «'SSSô. (Féaétrabge.
Cominao.)
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— 156 —
3 juin dernier, portant que, dans le temps des répâ-^
rations que l'on faisoit au château et à la chapelle
castrale, il se seroit trouvé une vieille armoire dans la
tribune de la dite chapelle, ouverte et brisée, entre
plusieurs meubles d'église et dans laquelle une masse
de vieux papiers sur l'Eglise et l'hôpital de Fénestrange
et la comté de Falkenstein, dont on n'avoit connoissance
et avons fait dresser inventaire par les sieurs Senault,
Klein et D'hame, procureur fiscal et P. Aubry, procu-
reur et substitut à Lixheim, interprète. >
Faisaient partie de l'Inventaire de 4722 :
c Une liasse de six pièces formant inventaire des titres
de Fénestrange, que Maurice du Plessîs, baiiti du prince
de Vaudémont, et que Jean Daniel de Dalheim, maître
des comptes dudit prince, fit transporter au domicile
de M. Souart, le il décembre 1686 , qui les mit en
sûreté.
» Un inventaire des papiers de la maison de Croy, con-
servés au château de Frîburg, tirés des mains du s'
Pagny, châtelain dudit château, et remis dans celui de
Fénestrange, sous la garde du s' Richard, bailli de
Fénestrange, pour S. A. R. le 23 avril i7il.
» Un inventaire des titres et papiers trouvés dans la
chapelle du château de Fénestrange , fait par Henry-
Joseph Bjkler (sic), escuyer, seigneur de Guéblange,
conseiller de S. A. R., commissaire ordonnateur pour
son service, et général réformateur des eaux et forêts
au département de la Lorraine allemande en présence
de M. Charles-Henry Souart, conseiller, secrétaire d'E-
tat de Mg' le prince de Vaudémont, fait le 21 avril
1711. »
Ces intéressantes épaves d'un passé déjà si loin de nous
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— 157 —
ayaieni dû être mises en lieu de sûreté, notamment en
1636 et en i676, quand amis et ennemis saccageaient le
château et la TÎlIe. La guerre, connue sous le nom de tu-
multe des Pandours (1743), vint de nouveau répandre une
alarme dont nous trouvons une exemple en 1793 , lorsque
le 1*' octobre on dirigea en toute hâte au château de
Fénétrange trois grands coffres contenant les Archives de
Bouquenom, différents objets appartenant à la nation et
provenant du château de Lorentz, de Saarwerden, etc.,
pour en cas d'événements les faire passer plus loin à
fintérieur.
X.
L'original d'un placet, annexé à l'inventaire de 1722^,
nous fait connaître l'état de la chapelle castrale sous le
règne dti duc Léopold :
c A Son Altesse Royale, >
> Nicolas Yan Oncle , curé et prêtre de Fénétrange,
> conjointement avec les bourgeois catholiques dudit Heu,
9 remontre très humblement qu'en l'an 1582' , Diane de
9 Dommartîn , duchesse de Havre , en partie dame des
9 terres de Fénétrange, auroit cédé la part et portion des
9 églises desdites terres aux hérétiques luthériens, dont
» les chefs étoient Otto (sic) et Frédéric, Rhingraffs, aussi
9 seigneurs dudit Fénestrange. Le Pape ayant été informé
9 qoe cette trop faible cession est injurieuse à la religion
> catholique, obligea cette dame de bâtir quatre Eglises
> paroissiales dans ladite terre , les fournir d'ornements ;
9 une de ces quatre Fglises fut bâtie au château de Fé-
1. y. Trésor des Chartes. B. 5886. (Fénétrange. Comman.)
2. Lisez : 158i.
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— 158 —
» nestrange, pourvue de tous les ornements nécessaires ;
> les luthériens, en vertu de la eession, ayant enlevé ceux de
> l'ancienne paroisse, celle bâtie au château, qu'on prétend
» être chapelle castrale, servit de paroisse jusqu'en Tan
9 1682, que la religion luthérienne a été abolie par les
> armes de France ; l'ancienne église reprit une partie
> des ornements transportés du château en icelle par le
» curé de ce temps ; il se trouve cependant encore, entre
> les mains des officiers de S. A. B. , une petite lampe
> d'argent, un gobelet et quelques plaques , le tout d'ar-
» gent.
» Ce considéré , plaise , Monseigneur à V. A. R., or-
> donner à ses officiers de remettre les effets dudit châ-
> teau à la paroisse encore à elle appartenant et le tout
> pour être employé au service divin, pour la plus grande
» gloire de Dieu, la continuation des vœux pour un long
» et heureux règne de V. A. R.
» Signé : VAN ONCLE. »
Au dos du placet : c S. A. R. ordonne au sieur comte
> de Choiseul-Beaupré , bailli de Fénestrange , de faire
> remettre incessamment à la paroisse dudit lieu les lam-
» pe, gobelet, plaques d'argent et tout autre ornement
> d'Eglise, qui sont au château dudit Fénestrange , pour
> être employés à former un ciboire et un soleil en ladite
» Eglise.
» Fait à Lunévîlle, le 5 janvier 1727. »
En apostille ; t J'ai reçu l'original de la présente copie.
» Le comte de CHOISEUL BEAUPRÉ. »
Sous Stanislas, en 1763, il restait encore quelques vieux
tableaux , la cloche , et dans le caveau, quatre cercueils
en plomb, peut-être d'autres cercueils en chêne ; (e doyen
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— 159 —
de la collégiale s'empressa de réclamer le tout et rédigea
ainsi sa demande , qui fat YÎsée par le lieatenant civil et
criminel du bailliage :
« A Monsieur d'Hame, conseiller du Roy, lieutenant-
> général civil et crimiinel du bailliage de Fénétrange
» et en qualité de subdélégué commissaire en cette
» part.
> REMONTRENT très-humblement les doyen , cha-
3 noines et curé vicaire perpétuel , à eux joints les éche-
> vins et fabriciens de TEglise collégiale et paroissiale de
» TEglise de S*-Pierre de Fénétrange que leurs prédé-
> cesseurs ayant obtenu, en 1695 et en 1697, la permission
» de transporter en leur dite église les ornements, vais-
» saux sacrés et autres décorations les plus nécessaires
» à la célébration de nos mystères , qui étaient en la cha-
» pelle du château de cette ville, comme ils sont énoncés
B dans leurs quittances, ils auroient pareillement obtenu
» de S. E. Mg' le chancelier de Lorraine un décret en
> date du 4 may 1753 , par lequel ils sont autorisés à
> faire remettre en leur Eglise tous les vieux tableaux,
» meubles et autres effets restés dans ladite chapelle et
» principalement une cloche avec le bois et marnage né-
> cessaire pour accompagner celles qui sont dans la tour.
B Ce qui ne fat point mis pour lors en exécution, malgré
» que dans ladite année ladite chapelle fut profanée par
> les choses qu'on y mit, et malgré que depuis on n*y fît
» plus de procession comme d'ancienneté dans Toctave du
» très-saint Sacrement , parce que M. le comte de Saint-
1 Ignon, qui logeoit audit château, leur a observé que la-
> dite cloche lui étoit nécessaire pour appeller du secours
» en cas qu'il fut attaqué la nuit par des volleurs. Cette
» raison n'existe plus, et, par le même décret , il est aussi
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r- 160 —
», permis aux remontrants de faire transporter des osse-r.
^ ments et reliques des morts que Ton auroit mis dans le
» caveau de laditte chapelle, dans le temps qu'on y faisoit
» le service paroissial , s'ils s'en trou:vent après l'ouver-.
> ture et la visite faite, parce qu'elle est toujours actuel-
^_ lement employé à dçs usages profanes. Us ont aussi ob-
» tenu des supérieurs ecclésiastiques de les remettre à
» Tossuaire de la paroisse , afin qu'ils ne fussent pas
» profanés.
» Monsieur, ce considéré, il vous plaise, etc.
» Jean GUIRE, chanoine et doyen du chapitre.
# Vu le 13 décembre 1763. > d'HAME. >
Les ossements qui se trouvaient dans le caveau furent
enlevés, le 9 juillet 1764, ainsi que le constate le pro-
cès-verbal de la vente des meubles de la chapelle castrale* :
« .... a été procédé en la cour du château, devant la
> chapelle qui y est attenante , à l'adjudication de quatre
> cercueils de plomb, provenant du caveau et trouvés sans
» couverture et gâtés de rouilles, pourriture et vieillesse.
» Après que les ossements qui y estoient eussent été lavés
» et transportés, avec les cérémonies ordinaires , dans un
» cercueil de bois de chêne, fait exprés, qui ^ été déposé
> dans l'ossuaire de l'église collégiale de Fénestrange , en.
> attendant qu'il en soit disposé autrement. »
M. de Vareilles, vicaire-général de Tévéché de Metz,
écrivit à ce sujet, le 18 septembre 1764, au doyen : « J'ai
» de la peine à comprendre, Monsieur , quelle est la rai-
> son qui vous a déterminé à vous adresser à M. le chan-
» cellier , pour obtenir la permission de transporter d'une
9, église dans l'autre, des tableaux, ornements, et d'ouvrir
i^ V. Arçh. dép. Coll. de Féiiétrangc. X» L. 237.
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— i6i —
9 un caveau, transporter des ossenleots et autres choses
» de cette nature , qui semblent n*appartenir qu'à la jurw
t diction ecclésiastique. Je vous envoie aujourd'hui la
9 permission de bénir ledit caveau et la nouvelle cloche. >
Il importe peu de savoir comment se termina le conflit
soulevé entre M. de la Galaiziére et M. deYareilIes, entre
le chancelier du roi Stanislas et le vicaire-général de Té*
vèqne de Metz ; ce qui est certain , q'est que le caveau de
la collégiale, profané en 1565, n'était pas encore béni en
4770*, et que l'on n'y déposa pas les cendres des dynastes
du château, qui furent reléguées dans l'ossuaire du cime-
tière, d'où elles n'ont disparu qu'assez récemment , après
avoir traversé la tourmente de 93. Nous ignorons ce qu'el-
les sont devenues. Parmi les cercueils de plomb vendus
à l'encan dans la cour du château, devait se trouver celui
de Charles-Philippe de Croy, le filleul de Charles-Quint
et de Philippe II, le mari de Diane de Dompmartin.
Ici s'arrêtent nos recherches. £n 1765, le château de
Fénétrange fut acensé au nouveau gouverneur, M. de
Frimont, et rebâti en partie par lui. C'est ce qui fit dire
à un auteur lorrain , à Dnrival' : c il y avoit un vieux
> château , dans lequel étoit l'ancienne chapelle castrale ,.
i. V. Arcb. dép. Coll. de FéDétrange. X*. L. U6.
2. V. Durival. Descriptioo de la Lorraine. Nancy. 1779. T. II. p«
2tf6. — La Notice de Dom Calmet et le terrier de 1720 ont aassi
9ieDtiooné la chapelle castrale, mais d*aoe maoière encore plas laco^
oiqoe. Qoaot k Tétat de la core de Fénétrange , présenté le 2 septem-
bre 1725 à messire J.-B. Canon, chanoine de Metz (V. Coll. de Féné-
trange, n** 120), il nons fournit très-peu de détails nouveaux. Aprè&
atoir rapporté qn*on ne dit plus la messe dans la chapelle castrale , il
nous apprend que ceux qui demeurent an château en ont la clef; que
par ouï dire, la chapelle est sous Tinvocation de Saint-Jacques , que
l'on y élève un reposoire le jour de la Fête-Dieu et qu'il y a un caveau«.
pe^ anciennes tombes, pas un mot.
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— 162 —
> et un caveau sans doute la sépulture ordinaire des sei-
> gneurs. — On a construit une maison très-considérable
> sur remplacement du château, » ajoute Durival sans se
douter apparemment qu'au milieu des travaux de restaura-
tion en style Louis XV, la chapelle castrale et la sombre
façade du manoir seigneurial habité par Diane de Domp-
martin étaient restées debout, bien déchues, il est vrai, de
leur antique splendeur.
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l-lh.lC/i.-f'f„;./^ .Va^u
MEREAUX DU CHAPITRE DE TOUL
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SUR
QUELQUES MÉREÂUX
DU CHAPITRE DE TOUL,
PAR M. AUG. DIGOT.
Il a'eotre pas dans le plan de ce petH trayail de rappe-
ler, même succinctement tout ce que l'on a éerii rdati-
ïemevt à l'origine et à l'usage des méreaux. De semblables
explioati^ns pn'eatraineraieut trop loin, et je me conteii*-
terai de quelques notions extrêmement sommaires.
Les reyenus des chi^itres (chapitres des cathédrales ou
collégiales) étaient ordinairement divisés en deux parts,
lia première se. subdivisait elle-même eA autant de pré-
bendes qu'il y avait de ehanoines » et chacun de ceux-ci
touchait la sienne, lors môme qu'il montrait peu d'em-
pressement à assister au:( oiBces. L'autre part , au con-
tranre , était destinée à réoompensier l'assiduité à ces
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~ 164 —
mêmes offices. A cet effet, lorsqa*an chanoine se présen-
tait h l'église y il recevait ce que Ton a nommé plus tard
sa distribution , et il résultait de cet arrangement que les
ecclésiastiques les plus exacts et les plus réguliers étaient
en même temps les mieux rétribués. Les moyens d'effec-
tuer la distribution dont il s'agit ont yarié selon les temps
et les lieux. Dans quelques églises » on se contentait de
prendre les noms des chanoines présents ou de les pointer
sur le tableau du chapitre. Ce système donna lieu à des
abus et souleva des réclamations. Plus d'une fois, les
ecclésiastiques négligents prétendirent que le pointeur les
avait omis à dessein ou par distraction , et , pour couper
court à de pareilles plaintes, on adopta presque partout
l'usage de faire la distribution, pendant où après l'office,
en remettant aux chanoines présents ce qui devait leur
revenir. Mais, comme il n'y avait pas au moyen âge (sauf
les bronzes romains qui circulaient encore) de monnaie
moindre que l'obole , pièce d'argent dont la valeur était
asseai considérable; comme les offices étaient très-nom-
breux, et que la distribution de chaque ecclésiastique ne
devait pas valoir une obole , on prit le parti de créer une
sorte de monnaie conventionnelle, à laquelle on imposa le
nom de marallus, merallus ou merellus, en français me-
rci ou méreauj mots qui viennent du substantif grec méros
ou merèsj lequel signifie part ou portion. *
Ces méreaux étaient presque toujours en plomb, rare-
ment en cuivre, et quelquefois ils portaient un mot, tel
que matines, messe ou vespres^ indiquant à l'occasion
dequel office ils devaient être distribués*. C'était lepoin-
I. M. RooyeradéerH (dans h Bévue numismatique, t. XIX^
p. 365) des méreanx k Fosage de Téglise collégiale Saint- Wolfraa
d'Abbçville , el sqr lesquels oo Ht les moU MATines , MËSses et
VESpres.
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— 465 —
teur et parfois le chantre ou un autre dignitaire*, qtii 4
après avoir pris les noms de tous les assistants , ou même
sans s'être acquitté de cette formalité , désormais inutile ,
donnait à chacun des chanoines le méreau établissant son
droit à la distribution. Puis , à des époques fixées d'a-
Yance, les chanoines se rendaient chez le trésorier du cha-^
pitre , et là on leur remboursait en monnaie courante la
valeur des méreaux qu'ils avaient reçus. A la Sainte-Cha-
pelle de Paris, l'échange se pratiquait tous les samedis' ;
mais il n'y avait rien d'uniforme à cet égard, et chaque
église avait ses usages particuliers.
Ce n'était pas toujours aux membres du chapitre que se
faisait le remboursement dont il s'agit. Il s'était introduit
dans les villes qui possédaient des églises épiscopales ou
des collégiales une coutume que nous devjDns signaler.
L^échange des méreaux contre de la monnaie n'ayant lieu
parfois que de loin en loin, les chanoines qui avaient des
dépenses à acquitter on des achats à faire donnaient à
leurs créanciers ou aux marchands les méreaux qu'ils pos^
sédaient, et ces créanciers ou ces marchands les portaient
eux-mêmes au trésorier et en recevaient la valeur en es-
i. Item, idem Gantor sive Praesideûs plombos iateressenlibus horis
dislribael. V. une charte de Ferri de Clnoy , évèqne de Toarnay,
confirmant la fondation de la collégiale de Middelbonrg, dans Le Mire,
Opéra hUtorica et diplomatica, t. II, p. 13^. — Dislribalori me-
rellorom , in yim prssliti per enm joramenti , inhibentes ne personis
httc commiltentibos distribntiones aliqoatf exsolvere prssnmaU
V. Reformatio Sanetœ Capellœ per Carolum VI, dans Du Gange ,
Glossarium, édit. Henschel, v® Merallus.
2. Qnolibet sabbato anni , omnes canonici , capellani et clerici con*
Yeninnt in caméra solntionis, et debent merellos snos ibi asportare, nt
Yideatnr qnid et qnod eornm nnnsqoisqae fnerit lacratns. Y. Statuta
Canonieorum Sanetœ Capellœ Parisiensis , p. 22.
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— 166 —
pèces courantes. Les méreaux constituaient , par consé-
quent, une sorte de monnaie conventionnelle dans les villes
épiscopales et dans les autres lieux où se trouvaient des
chapitres.
Les auteurs qui ont traité de ces signes représentatifs
ne s'accordent pas sur l'époque à laquelle on a commencé
à en faire usage. Les textes qui les mentionnent ne sont
pas fort anciens, et Ton n'a pas , à notre connaissance du
moins, publié jusqu'à présent de méreaux remontant à
une antiquité un peu reculée. M. Rouyer pense toutefois
qu'on les employait dès le xiii® siéele^, et je crois que l'on
peut , sans crainte de se tromper, dire qu'ils étaient con-
nus cent ans plus tôt, car je publie dans cette note deux
méreaux , dont l'un est bien certainement du xiii® siècle ,
tandis que le style de l'autre ne permet pas de le croire
plus récent que le %n^.
Quoi qu'il en soit, o'n possède encore aujourd'hui un
assez grand nombre de méreaux , et il est , sans doute ,
inutile d'ajouter qu'ils offrent les types les plus variés et
quelquefois les plus singuliers. Cependant, malgré leur
variété^ ils ont, pour la plupart, un certain air de parenté
avec les monnaies que l'on frappait à Tépoque de leur
émission, et cette ressemblance, souvent assez légère, j'en
conviens, permet de les classer et de leur assigner une
date, avec quelque certitude ou du moins avec vraisem-
blance.
i. y. Risvue numismatique y t. XI V^ p. 56 i. Ed iS57y les cha-
noiaes de la cathédrale de Màcoo prétendaient s'être servis de méreaux
depuis trois ou quatre siècles. M. Gh. Robert a publié dans la Re~
vue numismatique, 2« série, l. V, p. i8â et ^85 , quelques méreaux
de celte église, et deux de ces pièces semblent , en effet , remonter au
XIV® siècle.
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— i67 —
Daby^ et d'autres numismates^ ont publié beaucoup de
méreaux provenant de diverses cathédrales et de plusieurs
collégiales ; mais aucune de ces pièces n'appartient à la
Lorraine, et la présente note est le premier travail où l'on
ait décrit quelques méreaux du chapitre de Toul.
i . La pièce que j'ai rangée à la tête de la série (v. la
planche , n^ i) appartient évidemment à une époque très-
reculée, et si j'ai rapporté ce méreau au xn® siècle , j'au-
rais pu, sans témérité , le vieillir encore et l'attribuer au
XI®. C'est une masse de plomb , coulée grossièrement et
offrant une convexité, entourée d'une sorte de bordure en
saillie, que j'ai tâché de figurer sur la planche (v. n® i bis).
La pièce présente d'un côté une surface parfaitement lisse,
et de l'autre côté une croix, dont les branches s'élargis-
sent un peu vers les extrémités , que termine la bordure
dont je parlais tout à l'heure. Au centre de la croix on
voit un point saillant , et entre les branches des stries oU
raies , qui figurent comme une seconde croix. Le poids
considérable de ce méreau , la rudesse du travail et une
ressemblance éloignée avec les deniers frappés, à Toul «
par les évêques Gérard, Brunon, Udon, Pibon et Ricuin',
me forcent à le regarder comme très-ancien. Il ne porte
aucune légende; mais il a été trouvé à Toul, et cette cir-
constance supplée à toute autre indication de provenance,
car les méreaux ne circulaient jamais hors des villes dans
lesquelles on les fabriquait.
i. V. Traité des monnoies des barons, passim.
^. Rey)ne numismatique, passim et notammeot t. III , p. ^ ,
Xin, p. 5B6 et saiv., t. XIV, p. 561 etsaiv., l. XVI, p. 218 et suiv.
3. V. Recherches sur les monnaies des évêques de Toul , par
M. Robert, p. 11-20, planche I, fig. 2, 3 et 4, pi. II, fig. 1, 2, 3 et ^.
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— m —
â. La pièce qui me parait devoir être placée au second
rang, sous le rapport de l'antiquité^ appartient, comme la
précédente, à la riche collection de M. Gillet , vice-prési-
dent du tribunal de Nancy (v. la pL, n** 2). Son tmvail est
encore assez grossier ; néanmoins , il est tellement supé-
rieur à celui du n<^ i, qu'on dirait ces déuxméreaux sépa-
rés par un intervalle de plusieurs siècles. Je pense que lé
n<^ 2 a dû être coulé vers le commencement du xiti^ siècle ;
car son revers offre de l'analogie avec lés deniers frappés
par l'évêque de Toul Pierre de Brixey, qui siégea de 4168
à 4192*. Voici la description de ce méreau :
D. N.-S. Jésus-Christ attaché à la croix; au-dessus le
soleil et la lune , comme sur toutes les réprésentations de
ce genre exécutées au xn« siècle; à droite et à gauche de
la croix , deux anges , qui paraissent soutenir les bras du
Christ, ou peut-être reçoivent dans des vases le sang cou-
lant de ses plaies.
R. Une croix, terminée par des globules et inscrite dans
un cercle; grenetis extérieur; entre le cercle et le grenetis
les lettres SA3l GAqI, qui semblent être mises pour
SANCTI GERARDI. On sait que le patron de la cathé-
drale dé Toul était saint Etienne ; mais saint Gérard , qui
avait reconstruit l'église et tâché de rétablir la vie com-
mune parmi les chanoines; était en grande vénération chez
eux, et je vais décrire un autre méreau sur lequel son
nom figure incontestablement.
3. Ce méreau, qui a été récemment découvert dans le
préau qu'entoure le cloître de la cathédrale , se conservé
dans le trésor de cette église (v. la pi., n® 3).
1. V. Recherches sur les monnaies des évéques de Toul, p. 30
ei 51, pi. Vf, fig. 5.
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— ^69 —
D. Croix pattée, inscrite daos un cercle; entre ce cercle
et celui cpii borde la pièce, la légende MONETA en capi-
tales gothiques très élégantes.
R. T majuscule, inscrit dans un cercle ; entre ce cercle
et celui du bord, la légende f GERADI (pour GERARDI),
qui complète celle du droit.
La forme des lettres et la ressemblance du type avec
celui de monnaies frappées au xit« siècle par les ducs
Raoul et Jean I',et avec plusieurs autres pièces du même
temps, me portent à croire que le méreau n^ 3 doit re-
monter à la première moitié du xiv^ siècle.
4. J'assignerai une date un peu plus récente à un mé-
reau, de dimensions beaucoup moindres (y. la pL, n^ 4) ,
qui figure dans le trésor de la cathédrale de Toul. En
▼oici la description :
D. Trois cercles concentriques ; entre les deux cercles
les plus rapprochés du bord un zigzag; dans le champ, un
calice, accosté de deux annelets.
R« Cercles et zigzag semblables à ceux du droit; dans
le champ, un écusson de vair, à trois tires.
Le profil du calice et le dessm de Técu, semblable à
celui que Ton voit sur les monnaies de Tévêque de Toul
Thomas de Bourlémont (1330-1353) et des ducs de Lor-
raine Raoul et Jean P , ne permettent guère de faire des-,
cendre la pièce plus bas que le second tiers du xi^ siècle,
et il faudrait àième la faire remonter beaucoup plus haut,
i. V. Recherches sur les monnaies des ducs héréditaires de
Lorraine , par M. de Sanlcy , p. 63 et 72 , pi. V, fig. 13 , pi. VH ,
fig. 3 et 8.
2. V. Rechercfies sur les monnaies des évéques de Toul , p. 52-
et %5, p). VIU, fig. i et 2 ; Recherches sur les monnaies des ducs de
Lorraine, passim,
14
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— 170 —
si l*on voulait, à tort selon moi , reconnaitre dans Téciis-
son du revers les armes de la famille de Beaufremont ,
dont un membre, Gauthier de Beaufremont, fut élu évèque
de Toul en 1271 , mais ne put obtenir du souverain-pon-
tife la confirmation de son élection'.
5. Le méreau suivant, qui a été découvert, comme le
n^ 3, dans le préau du cloître de la cathédrale, appartient
aussi au trésor de cette église (v. la pi., n® 5). Ses types
sont les mêmes que ceux du n^ 3 ; mais le style en est
tout autre, et on n'aperçoit aucune trace de légende.
D. Croix pattée , cantonnée de deux annelets aux 1®' et
4® cantons, et enfermée dans deux cercles concentriques ;
bordure formée de trois cercles concentriques, avec ha-
chures croisées.
R. Bordure semblable ; dans le champ, T enfermé dans
deux cercles concentriques.
La forme bizarre de la croix et du T, le style des deux
bordures et l'analogie que ce méreau présente avec un
gros de l'évèque Pierre de la Barrière (1361-1363) et
avec diverses monnaies de Charles II , duc de Lorraine',
m'engagent à assigner pour date à sa fabrication le com-
mencement du XV® siècle.
6. C'est aussi à la même époque , et même un peu plus
tard, que je rapporte le n^ 6, qui se trouve dans la collec-
tion de M. le docteur Denis , de Toul , correspondant de
l'Académie des Sciences (v. la pi., n^ 6). Son diamètre est
à peu près égal à celui de la pièce décrite -sous le n9 5.
1. y. Benoît Picart , Histoire eccfésiastique et politiqtie de la
ville et du diocèse de Toul, p. iS3 el i5^.
2. V. Recherches sur les monnaies des évéques de Toul , p. 53 ,
pi. IX, fig. { ; Recherches sur les monnaies des ducs de Lorraine,
passim»
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— i7i —
D. Dans le champ, une croix pattée ; enire deux cercles
concentriques une légende , qui commence par une croi-
sette, et que je n'ai pu déchiffrer; bordure semblable à
celles du n® 6.
R. Dans le champ , un monogramme, où j'entrevois les
lettres nécessaires pour former en abrégé les mots BEATVS
STEPHANVS , nom et titre du patron de la cathédrale ;
entre deux cercles concentriques, une légende, à peu près
illisible , et où je crois cependant distinguer, en prenant
les lettres à rebours, les mots BEATI GERDI (pour BEA-
TI GERARDI) ; bordure pareille aux précédentes.
La mauvaise conservation de cette pièce , que Ton a
même percée^ probablement pour l'enfiler avec d'autres ,
ne me permet pas de tirer un meilleur parti de ses longues
légendes ; cet inconvénient n'est pas rare quand on s'oc-
cupe de l'étude des méreaux ; la plupart sont fabriqués
avec une telle négligence , beaucoup d'autres sont telle-
ment oxydés par un long séjour dans des terres humides ,
qu'il est bien souvent impossible de les expliquer, et M.
Bourquelot, qui a publié plusieurs méreaux de la collé-
giale Saint-Quiriace de Provins, n'a pas hésité à déclarer
que leurs légendes lui paraissaient illisibles^.
7. Celte observation me servira d'excuse pour ce que
j'ai à dire de la pièce cot^e 7, qui est à peu près contem-
poraine des deux précédentes^, mais qu'il n'est guère plus
aisé de déchiffrer (v. la pi., n<> 7). Je la décrirai briè-
vement.
i. y. Revue numisttiatiqwy I. III, p. 46.
2. Elle a été trouvée k Toul , dans les démolitions d'une vieille
maison sise rue de la Monnaie» et elle appartient à M. Dnfresne , con-
seiller de préfecture et membre de l'Académie de Metz.
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— 172 —
D. Dans le champ, une croix pattée, formée de quatre
triangles réunis par un globule ; autour de la croix une
large bordure, dont un coup d'œil jeté sur la planche ren-
dra mieux compte qu'une description détaillée ; entre le
cercle qui termine cette bordure et le cercle extérieur,
une longue légende presque illisible, mais où l'on retrouve
cependant les éléments des mots SANCTI GERARDI.
R. Dans le champ, un T , dont les extrémités se termi-
nent par une triple pointe; autour une bordure semblable
à celle du droit, mais qui est interrompue sur un point
et laisse lire le mot todl en lettres retournées ; sur le
bord de la pièce une inscription indéchiffrable,
8, Tous les méreaux que je viens de décrire sont en
plomb et coulés; le suivants au contraire, est en cuivre ,
et les figures ont été gravées à la pointe (v. la pi., n^ 8).
On peut cependant admettre, à la rigueur, qu'il servait au
même usage.
D. Ecusson terminé en accolade et offrant les cailloux
de saint Etienne.
R. Ecusson de même forme et présentant un chevron ,
avec deux roues en chef et une ancre en pohate.
Il n'y a ni légendes, ni monogrammes; mais l'origine
touloise de la pièce n'en est pas moins certaine. En effet ,
elle a été découverte, avec le n^ 7, dans une maison de la
rue de la Monnaie; l'écusson du droit est celui de la cathé-
drale de Toul*, et les armes du revers^ sont peintes, plu-
sieurs fois , autour de la coupole et au-dessus de la porte
1. Il apparUeDt également k M. Dufresne.
2. De gueules, à trois cailloux d'argent, posés 2 et 1.
3. De gueules, au chevron d*or, accompagné en chef de deux roues
d'or, et en pointe d'une ancre de même. La dévise est : |ANCHORA
MEA DEVS.
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r
^ 175 —
de la chapelle Sainte- Ursule ou des Rois, dans la même
église. J'ignore, du reste , à quel personnage appartenait
cet écusson; je n*ai pu le trouver dans aucun armoriai, et
les registres contenant les délibérations du chapitre ne
m* ont fourni aucune lumière.
Je n'en dirai pas davantage relativement aux méreaux
du chapitre de Toul , et je ne me dissimule pas l'imper-
fection de ce petit travail ; mais, tel qu'il est, il pourra
avoir pour résultat de procurer la découverte de quelques
pièces nouvelles, en appelant l'attention des collectionneurs
sur des objets jusqu'à présent trop négligés.
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DICTIONNAIRE
GÉOGRAPHIQUE
DE LA MEURTHE
M. HENRI LEPAGE.
(Suite et ta.)
MÉDAILLE D'ARGENT
A LA SOCIÉTÉ D'ARCHÉOLOGIE
AU CONGOimS DE 1860
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HosELLT, ch.9 c^« de Chaudeney, appartenant autrefois
aux évêques de Toul.
MoTHE (La), anc. chat., c^^ deDombasle; fief delà châ^
tellenie de Nancy.
MouAcouRT, c®" de LonéTille (Sud-Est). — Mualcouri
eum ecclesia, 1152. Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n^* 8.
— Moaulcourt. 1461. Pr. de Ménil. — Mouvaucouri.
1542. Ib. — Archip. de Marsal, dio. de Metz.
MouKENHOFF {ferme des mouches) ^ f., c"« de Bùhl.
Moulin (Le), éc% c°«» de Bainyîlle-sur-Madon , Bides-
Iroff et Bouxières-aux-Dames.
Moulin. On désigne seulement par ce mot, en y ajou-
tant le- nom de la commune , des moulins situés sur les
territoires d'Assenoncourt, AyraînYÎile, Avricourt, Bain-
ville-sur-Madon, BarbouTilie, Baudrecourt, Bertrambois,
Bezange-la-Petite , Bréhain , Burlioncourt, Clayeures ,
Coincourt, Einvaux, Fonteny, Foulcrey, Frémery, Fro-
ville, Guermange, Griscourt, Haussonville, Hesse, Hom-
marting, Jallaucourt, Juvrecourt^ Landange, Landécourt ,
Lenoncourt, Lorey, Lucy, Lupcourt^ Malleloy, Manon-
court-en-Vermois, Manoncourt-en-Voivre, Marsal, Mi-
norviile, Oron, Petit-Mont, Pont-S*-Vincent, Réchicourt^
la-Petite, Réméréville, Rodalbe, Tanconville, Villers-aux-*
Oies , Villers-en-Haye.
MouLiN-Aux-Bois (Le), m»", c°« de Manonville.
Moulin-a-Vent (Le), éc, c"«» deVillacourt et de Co-
lombey.
MouLiN-BAsfLE),m»°Sc"«MeBellange,MarthiletInsming»
MouLiN-DE-BouRET (Le) , US., c"® de Glonville.
Moulin-de-Bréménil (Le), met., c°® de Bréménil.
Moulin-de-Deneuvre (Le), us., c™* de Deneuvre.
Moulin-d'Ecorce (Le), m»", c^® de Morville-lès-Vic.
Moulin-de-la-Baraque (Le), m»»*, c°« de Fréménil.
Moulin-de-la-Forgb (Le) ou La Forge (V. ce mot), us.,
c"® d'Imling.
Moulin-de-la-Fosse (Le), m>", c"« de Craincourt.
Moulin-de-l'Etang (Le), éc, c°« d'Einville.
Moulin-de-Réchicourt (Le), éc, c"« de Réchicourt-le^
Cbàteau.
Moulin-d'en-Bas (Le) , éc , c"« de Bouxières-aux-^
Cbènes.
Moulin-d'Envie (Le), m»", c°« de Craincourt.
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Moulin-de-France (Le), m'", c»« d'Abreschwiller.
Moulin-des-Champs (ruis. du), prend sa source au bois
de SWean-Fontaine et se jette dans la Seille.
Moulin-de-Saint-Epvre, anc. m'"* sur le Madon. — Mo-
lendinum Sancti Apri. 1240. H. L., II, c. 454.
MouLiN-DE-SAiNf-JEAN ^ruis. du) , soFt de la forêt du
Petit-Clos et se jette dans la Meurthe.
Moulin-de-Vaudrecourt (Le), m'**, c"« d'Athienville.
Moulin-des-Prés (Le][, m»°, c"® de Bomnom; — met.,
€"• de Badonviller.
Moulin-de-Villers-Vaux (Le), m*", c^^ de Rogéville.
Moulin-du-Bas (Le), m»", c*»® de Toul.
Moulin-dd-Haut (Le), m»", e°® d'Ecrouves.
Moulin-du-Sanon (Le), met., c*»« d'ËinTille.
Moulinet (Le), m»»», c^® d'Oriocourt; — éc, c«« de
DeuxYille.
Moulin-Gros (Le), m»", c°« de Fonteny.
MouLiN-GuiBEN (Le), m'°, c°® de Lironville.
Moulin-Haut (Le), m*°% c"«« de Bellange, Maidiéres et
MarthiL
Moulin-Neuf (Le), m»*»% c^«"deVaxy, Nancy, Maidiéres,
Thiaucourt, Foug, Lucey etEinville.
Moulin-Rouge (Le), m*", c°® de Sarrebourg.
Moulin- Vieux (Le), m'"% C»®» de Nancy et de Ferrières.
Moulins (ruis. des) , prend sa source à Jeandelincourt
et se jette dans la Seille.
Moulins, ham., c*»« de Bouxières-aux-Çhênes ; vil. et
paroisse au commencement du siècle dernier.
MouLNOT (Le^, met., c"« de Crévic.
MouLON, éc. (fief et haute justice érigés en 1717), c"® de
Vandières.
MoussEY, c®" de Réchicourt-le-Château. — Muusseys,
1288. Abb. de Haute-Seille. — Jlfow;2rey. 1641. Dom. de
Salm. — Archip. de Sarreboirrg, dio. de Metz.
MoussiÉRE (La), éc, c^« de Magnières.
Mousson, c^" de Pont-à-Mousson. — Castrum Montio-
nis. 896-905. Notice de la Lor., art. Pont-à-Mousson. —
Montiacum, — Montio, 1078-1093. H. L., I, 476, 497.
— Ulricus Moncionis, 1175-1181. Abb. de Beaupré. —
Th., comte de Monçon. 1191. Tr. des ch., 1. Comman-
deries, n^ 18. — Monzuns. 1211. H. M., p. 171. — Mon-
çons. 1243. Tr, des ch., 1. Pont dom. II, n^ i.—Mon-
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sons. 1261. Ib., 1. Pont-à-Mousson, n® 2. — Loupriorei
de Moussons. 1333. Ib., l. Fiefs de Lorraine, n<> 19.
MoassoD, fief relevant da marquisat de Pont^-Mousson,
fut le siège d'une prévôté et d'une châtellenie dont il est
fait mention au xiii® et au xiv® siècles {P., prévos deMon-
sons. 1287. Cart. de Rengéval, f® 47 v®. — La prévostei
de Monsons, — la chastellenie de Moussons. 1316, 1338.
Tr. des ch., 1. TAvantgarde, n^ 4, et Pontr-à-Mousson, n«
24). — Il fut aussi le siège d'un archiprèlrè, diocèse de
Metz, duquel dépendaient : Atton, Clèvant, Condé-sur-
Moselle fMalleloy), £ply, annexe de Cheminot; Juviile
(Liocourt) , Mailly f Flin en partie) , S*-Martîn de Pont-à-
Mousson (Les Mènils) , Millery (Autrevilie) , Morey nBel-
leau), Mousson, Port-sur-SeilIe, Raucourt, S'«-Geneviéve,
Serrières ^ivry), Ville-au-Val-S*®-Marie (LandreiAont,
Villers-le-Prud'homme et Bezaumont),yittonYille (Cham-
pey), etc.
MouTELOTTE (La), f., C*® d'Haboudaugc.
MouTROT, c*^** de Toul (Sud). — Mollenis villa. 1078.
H. L., I, c. 413. — Mollonis villa. 1210. Ib., c. 525.—
Molonis villa. 1218. Ib. , II, c. 427. — Le village du
Moutrot, ditMalonville. xvi® s. Tr. des ch., reg. B. 282,
f> 14 V>. — Doy. et dio. de Toul.
Moyen, c^'" de Gerbèviller. — Modium. 1H4. H. L., I,
c. 536. — Ecclesia de Moyn. 1120. Tr. des ch., 1. Abb.
de Senones, n<* 6. — Moin. 1152. Ib. , n® 8. — G. de
Moyan. 1135. Ib., 1. Abb. de Beaupré, n® 1. — Médium
castrum. 1153 ou 1155. H. L., I, c. H05 du texte (note).
— Moyens. 1344. Tr. des ch., 1. Chaligny, n<> 11.
Moyen , qui avait ses coutumes particulières , était le
chef-lieu d'une châtellenie du temporel de l'évèché de
Metz, bailliage de Vie. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul.
MoYENBOis, anc. bois à l'abbaye de Beaupré, c»« de Vi-
trimont. — Nemus quod dicitur Moyns. 1130. Abb. de
Beaupré. — Moyens. 1135. Tr. des ch., I. Abb. de Beau-
pré , n® 1 .
MoYENvic, bourg, c<*" de Vie. — Mediano vico. Tiers de
sou. Et. num., p. 142-144. — In Mediano vico... salinœ.
836. H.L., I, c. ^0%—Prioratus Sancti Pientii Medio-
vici. 968. H. T., p. 67.,— Ecclesia de Medio vico. 982. Ib.,
p. 63. — Anselmus de Moyenvi. 1183. Tr. des ch., 1. Abb.
de l'Isle, no kk.—Moienvi. 1252. Abb. de Salivai.— J&5-
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tanc on finaige de Moenvic. 1238. Ib. , 1. Fiefs de Lor-
raine II, n® 1. — Moyenvy. 1324. Ib., 1. Blâmont I, n*>
77. — Bourg de la châtellenie de Vie, du temporel de Té-
vêché de Metz. — Doy. de Port, dio. de Touî.
MiiHKGRABEN (Le) , ruîs. , prend sa source dans Tétang
de Loudrefîng et se jette dans la Sarre.
MiÎHLWEYER, étangs, c**®' deLoudrefing et de Mittersheim.
MuLCEY , c*»" de Dieuze. — Fiscum nofnine suum Mil-
cet. 975. Als. dip. I, p. 126. — Jordanus scabinus de
Milcheyo. 1280. Abb. de Vergaville. — Villa Miltiche
juxta Marsallum. 1298. Als. dip., II, p. 67. — Villa de
Milcey. 1320. Tr. des eh., 1. Deùx-Ponts, n« 8. — Mil-
lecy. 1343. Ib., n«> 13. — Millecey. 1346. Ib., n«> 17. —
Archip. de Marsal, dio. de Metz.
MuNiERENHOFF, éc. (scigneuric), c°« de Walscheid.
Munster (mieux : Munster, que l'on prononce Myns-
tre)y c®" d'Albestroff. — Collégiale fondée sur la fin
du XII® siècle. — Ecclesia de Monstre. 1262. Arch. :
Cure de Munster. — 'De Munstre. 1270. Ib. — Monas-
terium. 1271. Coll. de Marsal. — Village de la baronnie
de Fénétrange, qualifié de franc-alleu d'Empire et sei-
gneurie à part. — Archip. de Morhange, dio. de Metz.
MiiNSTERHu, emplacement d'une anc. verrerie ambu-
lante , près d'Arscheviller.
Nàbécor, faub. de Nancy.
Nablotte (Les Haute et Basse-) , f. et scierie , c"« de
Badonviller.
Naguée (La) , f., c"« de Clayeures.
Narer, éc, C*® de Guermange.
Nakweitt (La), f., c^^ de Lindre-Haute.
Nanceuil, anc. censé, de la terre de Pierrefort.
Nancy, ville, ch-1. du département. — Nanceiacum (?) 896.
Coll. S'-Georges. — Odelricus de Nanceyo. 1069. H. L.,
I, c. 468. — Nanciacum. 1070-1115. Vignier, Origine des
maisons d'Alsace , etc. , p. 112. — Castrum juxta Nan-
ceium, 1130. H. L., II, c. 290. — Valdricus de Nancei.
1138. Ib., c. 317. — Nanceyum castrum. 1145. Coll. S*-
Georges. — Villa Nanceyacum. 1147. Ib. — Drogo de
Nanceiaco, 1127-1168. Àbb. de Beaupré.*— JlfeniaiVan-
ceii. 1190. Ordre de Malte. — Nantiacum. 1220. H. L.,
II, c. 429. — Nancey. 1263. Coll. S^-Georges.
Nancy, capitale du duché de Lorraine, était le chef-lieu
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d'un bailliage qui prit le litre de présidial en 1751, et d'une
prévôté et châtellenie dont la circonscription s'étendait sur
tout ou partie des trois cantons de Nancy, de ceux d'Ha-
roué et LunéTille (Nord). — Siège de la Chambre des
Comptes de Lorraine, d'une Cour souveraine qualifiée eur
suite de Parlement, et, dans le siècle dernier, d'un Gou-
vernement militaire et d'une Intendance.
Sous le rapport ecclésiastique, cette ville fut le siège
d'une collégiale ayant titre de Frimatiale, érigée en 1602,
puis d'un évéché créé en 1778, par le démembrement du
diocèse de Toul. — L'Université de Pont-à-Mousson avait
été transférée à Nancy en 1768. — Doy. de Port, dio. de
Toul.
Nanzévillb, f., c"® de Martincourt.
Narbonne, ruis., sort du bois du Juré, près d'Atton, et
se jette dans la Moselle. (V. Arhonne.)
Narmond, f., c'*® d'Etreval.
Natagne (Le) , ruis. , a sa source près de Bratte et se
jette dans la Moselle.
Natrou , forêt, c"« de Liverdun.
Nébing, c^»" d'Albestroff. — Nubinguen. 1572. Tr. des
ch., 1. DieuzellI, n«>8. — Nebingen. 1613.1b. — Archip.
de Morhange, dio. de Metz.
Nesselhoff, f., c**« de Bébing.
Netz (La), t, c"^ de Marthil.
Netzenbach, f., c"® de'Walscheid.
Necf-Champ (Le), éc, c'*® de Pierre-Percée.
Neufchére, f. (seigneurie, haute justice et chapelle) ,
c»« de Chicourt. — Neufvechère. 1594. Abb. de Salivai.
— Neufcherre. 1605. Dom. de Viviers.
Neuf-Fontaines (Les), éc, c"« de Lafrimbolle.
Neuf-Maisons, c^^ de Baccarat. — Village de la châtel-
lenie de Baccarat, du temporel de l'évêché de Metz. —
Doy. de Salm, dio. de Toul.
Neuf-Moulin (Le) , us., C*® de Brouville; — f., c°« de
Vilcey-sur-Trey.
Neuf-Moulins , c<>° de Lorquin-. — Archip. de Sarre-
bourg, dio. de Metz. ^
Neufs-Champs (Les), ham., c^^ de Pierre-Percée.
Neuf-Village, c<>*» d'Albestroff. — Archip. de Morhange,
dio. de Metz.
Neuhoff (Le), f*, c"«» de Dolving et de Hoff.
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Neukopf, f., c"« de Dabo.
Neulleux, f., c"® de Dieulouard.
Nedmuhl , m'"% C*®* d'Angviller, Bûhl et Guntzviller.
Neustadtmûhl, m'", c"® de Dabo.
Neuve-Grange (La) , m'", c"® de Niderhoff , construit
sur remplacement du village détruit de Varcoville. (V. ce
mot.) — La Neuve Grange, alias Heimwilrevorst. 1201.
Abb. de Haute-Seille. — Grangia que Nova dicitur.
1288. Ib.'
Neuvelotte (La), c^^ de Nancy (Est). — Nodulfum in
pago Calvomontense. 7707 H. L., I, c. 288. — La Neuf-
viilette, 1449. Pr. de L'Aître. — La Neufvevillette de-
soubz Amance. 1476. Tr. des ch. , reg. B. I, P 318. —
La Neuflott^. 1524. Ib., B. 16, fo ZO. — Neuflotte. 1615.
Tr. des ch. , 1. Nancy IV, n« 33. — Le fief de la Neuve-
lotte relevait de la châtellenie d' Amance, bail, de Nancy.
— Doy. de Port, dio. de Toul.
Neuves-Maisons, c®" de Nancy (Ouest). -^ Village du
comté de Chaligny. — Doy. et dio. de Toul.
Neuves-Maisons (Les) , éc. (franc-alleu ; fief érigé en
1608), c**« de l'Aître-sous-Amance. — La Neuve Maison
sous Amance, 1664. Tr. des ch., reg. B. 112, f® 104 v®.
Neuveville-aux-Bois (La) , c^^ de Lunéville (Sud-Est).
— Novovillare, 922. H. M. , p. 58. — La Neuville au
bois, 1234. Ordre de Malte. — La Nueveville on boix,
1333. Tr. des ch., 1. Blâmont 1, n« S6,— Neuf ville, 1420.
Ordre de Malte. — Archip. de Marsal, dio. de Metz.
Neuveville-derrière-Foug (La) et La Neuveville-lès-
TouL, c®" de Toul (Nord). — Ecclesia de Nevia villa. 963.
H. L. , I, c. 374. — La Petite Foug, Notice de la Lor-
raine, d'après un titre de 1414, — La Neuveville-der-
rière-Foug ou La Petite-Foug, 1779. Descr. de la Lor.
— Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de Toul.
Neuveville-devant-Bayon (La), c«" d'Haroué. — Nova
villa juxta Ulmos, 1229! Arch. de l'Aube. — La Nueve-
ville, 1290. Tr. des ch., 1. Rosières I, n« 29. — La Nue-
veville devant Ourmes, 1370. Ib., l. Fiefs de Lorraine ,
n*» 23. — La Neuf ville, 1484. Ib. , 1. Nancy I , nM7. —
La Neuveville lès Ormes, xvi« s. Cart. Fiefs de Nancy. —
La Neuveville lès Bayon. 1594. Dénombrement de la Lor-
raine. — Le fief de -La Neuveville relevait de la châtelle-
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nie (le Nancy, hai\. de cette ville. — Doy. du Saintoîs ,
dio. de Toul.
Neuveville- devant-Nancy (La), c**" de S*-Nicolas. —
Nova villa juxta Nanceium. 1228, Abb. de Clairlieu. —
La Neuville. 1258. Ib. — La Nueveville devant Nancey,
1303. Tr. des ch., 1. Dompaire, n<> 9. — Le fief de La
Neuveville relevait de ^^la châtellenie de Nancy, bail, de
cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Neuveville-en-Saulnois (La) , c^° de Delme. — Nova
villa ante Vivaria. 1222. Tr. desch. , 1. Viviers, n®l.
— La Neufveville devant Deismes. 1505. Ib. , n® 41. —
Village de la baronnie de Viviers, relevant en fief du mar-
3uisat de Pont-à-Mousson. — Archip. d'Haboudange ,
io. de Metz.
Nedveville-lès-Lorquin (La) , c®" de Lorquin. — Vil-
lage de la baronnie de Lorquin. — Archip. de Sarrebourg,
dio. de Metz.
Neuvic ou Neup-Vic, localité inconnue qu,'on suppose
avoir existé dans le voisinage de Vie et de Moyenvic. —
Novo Vico. Tiers de sou. Bulletins de la Société d'Ar-
chéologie lorraine, I, p. 135-136.
Neuviller, éc. C*® de Bouxières-aux-Chènes.
Neuviller-lês-Badonviller, c<*° de Baccarat. — Nuef-
veilleir, 1329. Tr. des ch., 1. Blâmont I, n^ 84. — Neu-
viller-han-le-Moine. 1779. Descr. de la Lor. — Doy. de
Salm, dio. de Toul.
Neuviller-sur-Moselle, bourg, c"** d'Haroué. — Ode/-
ricus de Novovillare. 1065. H. L., I, c. 456. — Castrum
deNoviler. 1091. Ib., c. 492. —Novum villare. 1094.
Ib., c. 498. — Novillaris cella. Hist. eps. virdun. ad an.
1131-1150. H. L., II, c. 237. — Th. de Novivillare , —
Novoviler. 1157. Ib. , c. 354. — Olricus Novivillaris.
1164. Abb. de Beaupré. — De Novovillari. 1172. Tr. des
et., 1. Abb. de Clairlieu, n® 1. — Capella de Novillari.
1188. Abb. de Beaupré. — Novum viîlarium. 1220. Pr.
de Flavigny. — Castrum de Novileir. 1220. Tr. des ch.,
I. Pont fiefs ï, no 7% — Nuevileir. 1269. Ib., 1. Rosières
I, n® 11. — Ville, chastel et chastellerie de Nuefviller.
1286. Ib., 1. Rosières I, n^ 21 . — iVwm7/er. 1298. Ib.,
n** 46. — Chaumont-sur-Moselle en 1776; Chaumont en
1790. — Le fief de Neuviller relevait de la châtellenie de
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Nancy, bail, de celte vUle. Il fut le siëge d'un comté érigé
en i749. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
NicÉviLLB ou NixÉviLLE, ficf, c°« de Seicheprey.
NiD-DE-CicoGNE (chemius du), c^^' de Kerprich-lès-
Dieuze et de Lindre-Basse.
NiD-DES-OisEADx, mont., c"« de Turquestein.
NiDERHOFF (mieux-: Niederhoff\a c"" de Lorquin. (On
prononce Nidrehoff: nider, et mieux nieder, signifie bas.)
— Niderhovum et Nidrehoff", 1244. Abb. de Haute-Seille.
— Molendinum de Nidrehove. 1288. Ib. — Nidrehowe.
1314. Tr. des ch., 1. Blâmont I, n^ ^^. — Niderhau. 1590.
Dom. de Phalsbourg. — Archip. de Sarrebourg, dio. de
Hetz.
NiDERSTiNZEL (mieux : Niedersteinzel ; vulgairement :
Stinzle)^ c®" de Fénétrange. — Nidersteinselle, Steinsel-
Bas ou Steinzel. 1779. Descr. de la Lor. — Village delà
baronnie de Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio.
de Metz.
NiDERviLLER (cu frauçais : Nidreville) , c^ de Sarre-
bourg. — Niederwilre, 1163. Als. dipL, I, p. 254*- —
Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
NiDREQuiN ou NiTREQuiN, vil. détruit, près de Languîm-
berg. On voit encore, sur l'emplacement que ce village a
occupé , des restes de constructions qu'on appelle Tour-
de-Nidrequin, — Il y a un chemin de Niterquin , c^^ de
Romécourt.
NiED (La) , riv. , divisée en deux branches : la Nied-
Française et la Nied- Allemande ; la première seule coule
dans le département de la Meurthe ; elle commence à pa-
raître à Marthil, passe sur les territoires de Prévocourt ,
Morville, Baudrecourt, S*-Epvre, Villers-aux-Oies, Bré-
hain, Oron, Frémery, Hannocourt, Lucy, et se jette dans
la Moselle. — Nida, ix® s. Géographe de Ravenne. —
Neda. 1121. H. L., 11^ c. 266. — Nita fluvius. 1675.
Not. Gall., p. 376.
Le territoire que la Nied arrose formait un pagus qui
est appelé iVï^acAowa, en 870, dans le partage du royaume
de Lothaire entre Charles-le-Chauve et Louis de Germa-
nie. H. L., I, c. MO.— Nitensis pagus. 1675. Not. Gall.,
p. 376.
Nied, f., c^^ d'Hannocourt; viL détruit. — Ban et ville
de Nyedz. 1505. Tr. des ch., 1. Viviers, n^ 41.
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— 185 —
NiEDERSCHALBACH^ tU. détruit, près de Schalbach.
NiTRA (sentier de), c"® de Val-de-Bon-Moutier.
NiTTiNG, c<>" de Lorquin. — Archip. de Sarrebourg^
dio, de Metz.
NivERLACH, ham., c"® de Riche.
Noires-Terres (Les), éc., c^« de Bertrichamp.
Noirs-Colas (Les), ham., c"® de Bionville.
Nolféres, franc-alleu à l'abbaye de Belchamp , près de
Marainviller ; lieu aujourd'hui inconnu. — Allodium de
Nolféres. il 57. Abb. de Belchamp. *
NoLWEYER, m»*^, c"® de Bisping.
Nomeny , ville, ch-l. de c^", arr* de Nancy. — Merca-
tum Numeniacœ villas. 1075. H. M. , p. 97. — Ecclesia
de Numiniaco. 1130. Ib. , p. 108. — Nomment. 1265.
Tr. des ch. , 1. Pont dom. II, n® 5. — Nominey. i271.
Ib., l. Commanderies, n® 26. — Nommeney. 1290. Ib., 1.
Apremont, ^« liasse, n^ 1. — Chastel et chastellerie de
Nominy. 1395. Ib. , 1. Nomeny II, n<> 12. — Nomenium.
1513. Géogr. de Ptolémée. — Numeniacum. 1675. Not.
Gall., p. 496.
Nomeny fut un fief mouvant de l'évêché de Metz , érigé
en 1551; le siège d'un marquisat et d'une principauté
d'Empire, créés en 1567; le chef-lieu d'un bailliage érigé
en 1698, supprimé en 1718, rétabli en 1751, et d'un ar-
chip rétré, diocèse de Metz, duquel dépendaient : Abau-
court, Bouxières-sous-Froidmont , Serrières (Sivry et
Lixières), Manoncourt-sur-Seillc, Nomeny (Rouvre), Clé-
mery, Morville-sur-Seille, Thézey-S*-Martin (Flin en par-
tie),^etc.
NoNHiGNY, c^'» de Blâment. — Capella de Nohennes.
880, H. L., I, c. 316.— De Nohenneo. 880. Ord. prœm.
ann., II, c. 538. — Capella Sancti Martini de Nohonies.
1114. Ib., e. UO. ~ Nohenneis. 1140. Ib., c. 542. —
De Nohegenis. 1147. Ib., c. 544. — Nonhigney. 1413.
Tr. des ch., 1. Blâment fiefs, n^ 80. — Nohegney. 1420.
Ib., no 85. — Nohigny. 1552. Dom. de Blâment. — Le
fief de Nonhigny relevait du comté de Blâment. — Doy.
de Salm, dio. de Toul.
NoNNENBURG, éc% c°« dc Walschcid, au bas du Non-
nenburg ou Nonnenberg (forteresse ou montagne des re-
ligieuses), mont., c°® d'Abreschwiller.
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— 186 —
Nonnes (bois des), anc. bois à l'abbaye de Bouxières ,
c"® de Bures.
NoRROY, c^** de Pont-à-Moussoti. — Nogaredum in co-
mitatu Scarponensi. 960. Gallia christiana, XIII, c. 392.
— Hawidis de Noeroi. 1138. Ord.prœm. aim., II, c. 135.
— Nowarai. IIÇI. Ib., c. i^7. — Nuweroit. 1211. H.
M., p. i7i. — Nouroi. 1251. Arch. : Chapitre de S*-
Pierre de Metz. — Noweroit de les Prignei. 1293. Ib. —
La santaine de Noveroy. 1360. Ib. — Nouroy. 1505. Tr.
des ch., 1. Viviers, n** 41. — Noveroy, 1516. Chap. de
S*-Pierre. — Norroy-devant-le-Pont. 1779. Descr. de la
Lor. — Le fief de Norroy relevait du marqdsat de Pont-
à-Mousson. — Doy. de Prény, dio. de Toul.
Norroy, m*°, c"« de Petit-Mont; — scierie et us., c"®
de S*-Sauveur. — Il y avait un étang du même nom sur
le territoire de cette dernière commune.
Norroy, ham. , c*»« des Ménils. — Noeroie. 1297.. Tr.
des ch., 1. Pont dom. II, n® 10. — Noweroy ad Magnis.
1332. Ib. , 1. Pont fiefs III, n<» 10. — Nouweroit. 1339.
Ib., 1. Pont fiefs I, n^ 117. — Nouroy. 1371. Ib., 1. Pont
cité II, n*» 21. — Noewroy et Noweroy. 1385. Ib., 1. Pont-
à-Mousson, n*'» 42 et 73.
Note (La), éc, c*»® de Gondreville.
Notre-Dame, prieuré dépendant de l'abbaye de Mo-
lesme, fondé, au xii® siècle, près de Nancy, et depuis en-
fermé dans la ville. Il jouissait du droit d'asile.
Notre-Dame, anc. faubourg d'Ormes.
Notre-Dame , anc. hôpital et collégiale à Pont-à-
Mousson.
Notre-Dame-de-Bon-Succès, nom de la chapelle de
Fricourt.
Notre-Dame-de-Brionne , ermit. , c°« de Manoncourt-
sur-Seille.
Notre-Dame-de-Consolation, ermit., c°« de Vandœuvre.
Notre-Dame-de-Gloire , prieuré de chanoines réguliers
à Viviers.
Notre-Dame-de-Grace, ermitage, C*® de Crévéchamp.
Notre-Dame-de-Lorette, anc. chap., c^^ de Méréville.
Notre-Dame-de-Lorette , anc. chap. et ermit. , c^^ de
S*-Martin.
Notre-Dame-de-Pitié, ermit», c"«* de BuUigny et de
Saulxerotte; — anc. chap., c"® de Vannecourt.
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— 187 —
Notre-Dame-des-Anges , éc. , c"® de Nancy , où s'éta-
blirent d'abord les Tiercelins de cette ville.
Notre-Dame-des-Ermites, chap., c*** de Lorquin.
Notre-Damb-des-Gouttes 5 anc. chap. , c"® d'AUamps.
Notre-Dame-du-Bel-Amour, chap., c"<^ de Liverdun.
Notre-Dame-du-Refuge, anc. chap., c"® de Toul.
Nouveau-Lieu, éc, c°® d'Hablainville.
Nouveau-Lieu, f. (fief et chap.), c"® de Rosiéres-aux-
Salines. — Grangia de Novoloco, 1182. Abb. de Clair-
lieu. — Lou Novell leu. 1323. Tr. des ch., 1. Rosières I,
no 79.
Nouvelle-Bethléem (La), nom que portait l'ancien cou-
vent des Dominicains de Blainville.
Noviant-aux-Prés , c^» de Domêvre. — Novoiant en
Eey. 1239. Cart. de Bouconville, f^ 307 v«. — NouvoianU
1304. Tr. des ch., 1. Pont dom. H, n^ 24.— Nouviant en
prei. 1363. Ib. , 1. Pont ecclés., n^ 24. — Le fief de No-
viaînt relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. Il fut le
siège d'un marquisat érigé en 1642. — Doy. de Dieu-
louard , dio. de Toul.
NuDELHOFF, f., c°® dc S*-Louis. •
OBERMiiHL , anc. m*", près de Sarrebourg. — Molendi-
num dictum Obermule. 1306. Abb. de Vergaville.
Oberschalbach [Haut-Schalhach)^ vil. détruit, près de
Schalbach.
Oberstinzel (mieux : Ohersteinzet)^ c*" de Fénétrange.
— OhersteynseL 1526. Tr. des ch., 1. Steinsel, n® 18. —
ObersteinseL 1559. Dom. de Dieuze. — Ohersteinsel ou
Steinsel-Haut. 1779. Descr. de la Lor. — Archip. de Bou-
quenom, dio. de Metz.
Oberweiler, f., c^^ de Niderviller.
Obreck, co" de Château-Salins. — Obrickes, 1349. Tr.
des ch., 1. Salm II, n® 3. — Village de la châtellenie d'Ha-
boudange, du temporel de l'évêché de Metz. — Archip.
d'Haboudange, dio. de Metz.
OcHEY, c^'" de Toul (Sud). — Oscadum. x® s. Hist. eps.
tull. ad an. 872-894. H. L., I, c. i^9. — Ursuvacus
(peut-être Ochey? ditD. Calmet). 948. Ib., c. 353. —
Capella Oscadis villas. 1033. H. T. , p. 25. — Oschier,
Oschers, Oscheir, Oscher, Oschir. xii® s. Abb. de Clair-
lieu. — Ochier. 1476. Tr. des ch. , reg. B. I, f« 349. —
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— 488 —
Le fief d'Ochey relevait de^la châtellenie de Gondreville ,
bail, de Nancy. — Doy. et dîo. de Toul.
^BERDORFP, ham., c^^ de Berthelming.
OEcFS-DURS (Les), éc, c"® d'Anthelupt.
Ogéviller, c^" de Blâmont. — Ogeriivillare cum eccle-
sia, 1152. Tr. des eh., I. Abb. de Senones, n^ 8. — Ogie-
viler. 1285. Ib., 1. Blâmont fiefs , n<> 8. — Ogierviller.
4301. Ib., 1. Deneuvre, n^ 13. — Ogievilleir. 1332. Ib.,
L Blâmont, n®86. — Ougiervilleir, Ôgevillare. 1392. Pr.
de Flavigny. — Ogievillers. 1395. Tr. des ch., 1. Blâmont
IV, n« 1. — Fourteresse d'Ogiervilleir. 1472. Ib., 1. Blâ-
mont fiefs, n« 76. — Ungieviller. 1477. Dom. d'Einville.
— Le fief d'Ogéviiler relevait du comté de Blâmont. C'é-
tait le siège d'une baronnie dont l'origine est inconnue, et
le chef-lieu du ban dit de la Rivière. (V. ce mot.) — Doy.
de Salm, dio. de Toul.
Ognéville, c®° de Vézelise. — Oigneville. 1303. Cart.
Vaudémont fiefs, f*221. — Walterus de Ongnevilla. 1399.
Tr. des ch., 1. Vaudémont dom., n<> 171. — Ognieville,
1451. Ib., 1. Vaudémont fiefs, n» 37. — Le fief d'Ognié-
ville relevait du comté de Vaudémont. — Doy. du Sain-
tois, dio. de Toul.
Olimpré, f., c"® de Puttigny.
Olzey, f., c"® de Ménil-Flin. — Oblisiacum. x« s. Li-
bellus de successoribus sancti Hidulphi. H. L., I, c. 60.
— Grangia de Oulese , Oulesei, Oblesei, Obloseis, —
feodum de Ohliseis, Obleseis, Oblisei, Obliseum. xii® s.
Abb. de Beaupré. — Olleses. 1262. Ib. — Grainge de
Oilezeis. 1282. Tr. des ch., 1. Deneuvre, n® 3. — Oblizey
et OUzey. 1295. Ib., n*» 11. — Oilezeis. 1313. Ib., 1. Lu-
néville I, n® 17.
Omelmont, c<^" de Vézelise. — Homemont. 1387. Tr.
des ch-, 1. Vaudémont, n9 7. — Omelmont. 1402. Ib., n*^
9. — Le fief d'Onielmont relevait du comté de Vaudé-
mont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
Omherey, c<^" de Vie. — Ecclesia de Hommeres. 1219.
Abb. de Halite-Seille. — Omeris. 1273. Tr. des ch. , 1.
Moyenvic I, n» 1. — Ommereis. 1285. Abb. de Haute-
Seille. — Hommeris. 1288. Ib. — Homerey. 4476. Dom.
dç Dieuze. — Village de la châtellenie de La Garde, du
temporel de l'évêché de Metz. — Archip. de Marsal, dio.
de Metz.
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— 189 —
OifZE-FoNTAiNES (Les), m*", c»« de Blénod-lés-Tonl.
Onze-mille-Yierges (chap^ des) , anc. chap. , c"« de
Pnttigny.
Or (chemin d'), c"« de Sommerviller.
Or (la chapelle d') au ban d'Ormes, mentionnée en
4484. Tr. des ch., 1, Nancy I, n^ 17.
Oreyâdx (L'), ruis.> prend sa source à Crantenois et se
jette dans le Madon.
Oriocourt, c^^ de Delme. — Pàulusde Oricourt. 1195.
Abb. de Salivai. — OHoucort. 1211. H. M., p. 171. —
R., miles Oriencourt. 1310. Abb. de Haule-Seille. — Le
fief d'Oriocourl , de la baronnie de Viviers , relevait du
marquisat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Delme, dio.
de Metz.
Ormange, f., c^® de Gelucourt; franc-alleu et métairie .
franche à l'abbaye de Haute-Seille. — Grangia de Or-
manges. 1288. Abb. de Haute-Seille.
Obmes-et-Ville, c®" d'Haroué. — Allodium de Ulmis.
4179. H. L., II, c. 382. — Castrum de Ulmis. 1229. Tr.
des ch., 1. Fiefs de Nancy, n<> 112. — Ourmes. 1370. Ib.
1. Fiefs de Lorraine, n® 2. — Ormes-sur-Madon. 1779.
Descr. de la Lor. — Le fief d'Ormes relevait de la chà-
iellenie de Nancy, bail, de cette ville. Il fut le siège d'une
châtellenie dont il est parlé en 1322, et d'une ancienne ba-
ronnie qui fut unie au marquisat d'Haroué. — Doy. du
Saintois, dio. de Toul.
Oron, c®" de Delme. — Orron. 1505. Tr. des ch., 1.
Viviers, n« 41. — Le fief d'Oron, de la baronnie de Vi-
viers, relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. — Ar-
chip. d'Haboudange, dio. de Metz.
Orvillé ^L'), mis. , passe sur les territoires de Benney
et de Lemainville et se jette dans le Madon.
Otterbach (L'), ruis., prend sa source à Brouderdorff
et se jette dans la Biévre.
OuRCHEs, fief au village de Réméréville.
OoTREMONT, P (pricuré) , c*»« de Lesse.
OziER, censé détruite, près d'Auluois.
Padoux, f. (métairie-fief et chapj , c"« de Coiviller.
PAGNEv-DERRiàRE-BARiiiE, C®" dc Toul (Nord). — jPa^eT-
niacum. 885. H. T. , p. 5. — Ecclesia et castellare de
Pauniaco. Hist. eps. tull. ad an. 996-1018. H. L. , I, c*
165. — Pameium. 1155. Cart. de Rengéval, f> 13.— Ft-
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-^ 190 —
neœ apud Parneiam, ii88. H. L. , II, c. 40i. — Par-
gneium. 4223. Cart. de Rengéval, f° 15. — Pargneium
juxta Tullum. 1237. Abb. de Mureau. — Pangney, 1355.
Cath. de Toul. — Paugneyum. 1384. Ib. — Pargney.
1779. Descr. de la Lor. — Doy. et dio. de Toul.
Pagny-sur-Moselle et Pagny-sous-Prény.— JPaferma-
cum. 932. Arch. de la Moselle : Abb. de S*«-Glossinde. —
Parnei. 1115-1139. Prémontrés de Pont-à-Mousson. —
Curia montis Parney. 1142. Ib. — Pargnei desous Pri-
gnei. 1267. Tr. des ch. , l. Vaudémont fiefs, n<» 1. — La
sentainne de Pargney. 1329. Ib., 1. Prény, n® 10. — Pai-
gney. 1368. Ib., 1. Fiefs de Lorraine II, n» 12. — Le fief
de Pagny relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. — Ce
village fut le siège de la prévôté et gruerie de Prény en
1731. — Doy. de Prény, dio. de Toul.
Pain-Bénit (chemins du) , c"®« de Pont-S*-Vincent et
d'Eply.
Pain-de-Sccre (Le) , mont. , c°® d'Agincourt , appelée
anciennement le Montheu.
Pallon, ham., c"« d'Arnaville.
Pannes , c<*" de Thiaucourt. — Villa Sancti Stephani
cujus vocabulum est Penna , in pago Scarponinse, 745.
Cart. de Gorze. ^ — Pennes. 1258. Cart. Apremont, n^
30. — Le fief de Pannes relevait de la baronnie d' Apre-
mont. — Archip. de Gorze, dio. de Metz.
Pantad.(Le), ruis., prend sa source au Val-des-Nonnes
et se jette dans llngressin.
Papeterie ^a), f. et us. ruinée, c°® de Champigneules.
Papeterie* (La|, éc% c°« de Cirey.
Papeterie (La), anC us% c°®« de Jezainville et de S*-
Nicolas.
Papeterie (chemin et ruelle de la), c"®« de Roville et de
Rosiéres-aux-Sâlines .
Paquis (Le), ham., c"^® de Toul; — f., c«« de Magnières ;
— forêt et f., c°® de Turquestein; — scierie, C*® de Raon-
lès TEau. (V. Cambreholz.)
Paquis (Le), anc. chat., à Frouard.
Paquis (ruis. des) , prend sa source sous le bois de
Trémolot et se jette dans le Brénon.
Paradis, fief à Vézelise.
Paradis (chemms ou sentiers du) , c"«' de Gelaucourt ,
Lagney, Thiaucourt, Pompey, Praye.
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— 191 —
Parc (Le) , éc% c°" de Mailly et de Frouard.
Parey-Saint-Césaire, c«» de Vézelise. — Pares. 1220.
Pr. de Flavigny. — Parel S. Cesaire. 1413. Tr. des ch.,
I. Vaudémont fiefs, u? 29. ■ — Parey-la-Montagne en
1790. — Le fief de Parey relevait du comté de Vaudé-
mont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
Parisotte (La) ou Grise-Terre, éc. , c*** de Hertzing.
Parroy, .c®° de Lunéyille (Sud-Est). — Simon de Par-
roya. 1130. Abb. de Beaupré. — Parreya, V. 1130. Ib.
— Perreya. 1127-1168. Ib.—Parreia. 1182. Ib.— i>e-
trus de Parroie. 1238. Ih. ~ Parroies. 1291. Tr. des
ch., 1. Chaligny, n^ 3. — Perroie. 1290. Ib. , I. Rosières
I, n» 26. — Lou chastel de Parroyes. 1343. Ib., 1. Nancy
I, n*> 112. — Parradium, xiv« s. Chr. med. mon. H. L.,
n, c. 76. — Le fief de Parroy relevait de la châtellenie
d'Einville, bail, de Nancy. — Archip. de Marsal, dio. de
Metz.
Cette commune donne son nom à une forêt qui s'étend
sur les territoires d'Hénaménil, Parroy, Sionviller, Moua-
court, Emberménil et La Neuveville-aux-Bois.
Parux, c<»" de Lorquin. — Paru. 1244. Abb. de Haute-
Seille. — Villa de Parru. 1258. Ib. — Palrux. 1463.
Ib. — Palru. 1494. Tr. des ch., 1. Blâmont IV, n» 2 bis.
— ParuX'la-Haute et Parux-la-Basse. 1779. Descr. de
la Lor. — Doy. de Salm, dio. de Toul.
Passagard, seigneurie au village de Frolois.
Passage fchemin du), c°« de Crépey.
Passage (chemin du Grand-), c"* de Prény.
Passages (chemins des), c"« de Blanche-Eglise.
Patients (chemin des), c*»* de Bioncourt.
Patis-de-la-Croix (Le), mont., c*»® de Jolivet.
Patis-des-Agneaux (Le), éc, c"« de Toul.
Patte (La), m»*», c"« d'Ecrouves.
Pavillon (Le), éc, c"<> de Malzéville.
Paul-Gérard, f., c*»« de Deuxville.
Pèche ou Pesch HLa) , canton du territoire de Lorquin ,
entre le Sarrupt et le Bliô, où Ton a découvert, parmi des
restes de constructions gallo-romaines, une statue de Gé-
rés, et où, en 1312, le duc de Lorraine Ferry IV défit les
comtes de Dachsbourg et de Réchicourt.
Pèlerins (chemin et sentiers des) , c"®« de Villey-le-
Sec, Méhoncourt et Bezange-la-Grande.
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~ J92 —
Pendu (chemin du), c"« de Blâmont.
Perèle (La) y ruis. , prend sa source sous le mont S^-
Michel, près de Toul, et se jette dans le ruisseau de Lon-
geau. — Rivulm herella (?) 1154. H. L., II, c. 347.
Péricourt, vil. détruit, près de Fresnes-en-Saulnois.
Pessincourt, f., c"« de Moncel-lès-Lunéville ; vil. dé-
truit; hôpital et chap. unis à l'hôpital de Lunéville. —
Pecincurtis. 1034. Abb. de S*-Remy. — Picencurt. 1160.
Ordre de Malte. — Picincorth. 1179. Abb. de S*-Remy.
— Pinsincor, 1277. Ib. — Pessincourt devant Einville,-
1372. Ordre de Malte.
Pestiférés (chemin des) , C^® de Vie. (V. Cimetière.)
Peterschneider, éc, c"® de Gorïdrexange.
Petit-ran-de-Frirocrg (Le), éc, C"® de Diane-Capelle.
Petit-Blanc-Rupt (Le), f., C*® de Turquestein.
Petit-Boeu? (Le) , ruis. , sort de la fontaine du même
nom et se jetle'aans là Petite-Seille.
Petite-Ééchamp (La) , anc. gagnage à Tabbaye de Bel-
champ, c"® de Dameleviére.
Petite-Fontenelle (La), anc. ferme, c"® de Montigny.
Petite-Grammont (La), f., c*»® de Bertrîchamp.
Petite-Pologne (La) , f. , c°® de Moncel-lès-Lunéville.
Petite-Rochelle (La), éc. (fief), c"® de Bonviller. — La
Rochelle. 1618. Dom. d'Einville.
Petite-Rochelle-au-Parc (La), éc, c°® d'Einville.
Petite-Seille YLa), riv., sort du département de la Mo-
selle , passe sur les territoires de Riche , Baboudange ,
Burlioncourt, Dédeling, Puttigny, Obreck, Hampont, Lu-
bécourt, Amelécourt, Château-Salins, Salone, et se jette
dans la Seille.
Petite-Verdurette (La), mis., prend sa source à Neuf-
Maisons et se jette dans la Verdurette.
Petite-Voile (La), éc, c"® d'Hattigny.
Petite-Voivre (Là), éc, c**® de Thiaville.
Petit-Hartzviller (Le), ham., C^® de Tr ois-Fontaines.
Petit-Ingressin (Le), ruis., prend sa source au Val-de-
Passey et se jette aans Tlngressin.
Petit-Jarville, section de la c"« de Jarville.
Petit-Mont (Le), mont., c"® d'Amance.
Petit-Mont, c®» de Lorquin. — Doy. de Salm, dio. de
Toul.
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— 193 —
Petit-Moulin (Le) , éc», c"«» de Fénétrange , Vergavillc
et Niderviller; — tuilerie, c"« d'Albestroff; — m»"% c»«»
de Tonnoy, Fonteny et Bréhain.
Petit-Paris (Le), éc», c"«» de Maizières-Iès-Via et Thia-
ville.
Petit-Saint-Epvre. (V. Saint-Epvre.)
Petit Saint-Jean (Le^, tuilerie, c"« de Phalsbourg.
Petting, éc, c»« de BermeriDg.
Pettqncourt, c^^ de Château-Salins. — Betoncourt.
1339. Tr. des eh., I. Blâmont I, n^ 94. — Archip. de
Delme , dio. de Metz.
Pettonville, c<>» de Baccarat. — Betonisvilla. H 52.
Tr. des ch., 1. Abb. deSenones, n«8. — Betonville. 1295.
Ib. , L Deneuvre, n® 8. — Bethonville. 1603. Dom. de
Salm. — Doy. de Salm, dio. de Toul.
Peugst (Le), mont.,-c"« de Walscheid.
Pévange, c<>" de Château-Salins. — Archip. deMorhange,
dio. de Metz.
Pexonne, c^^ de Baccarat. —7 Pefri Scamnum, xi« s.
Libellus de successoribus S. Hidulfi, in Hist. Mediani
monasterii, p. 151. — AllodiumdePersomme. 1147. Ord.
prsem. aiin. , II, c. 544. — Personne. 1370. Tr. des ch.,
J. DeHeuvre, n^ 2. — Le fief de Pexonne relevait du comté
de Blâmont. — Doy. de Salm, dio. de Toul.
Pfarrbach (rtimeau de la paroisse) y vil. détruit, pré?
d'Arscheviller.
Phalsbourg, ville, ch-1. de c®% arr' de Sarrebourg,
fondée de 1564 à 1576. — Pfalzhurg. 1576. Carte de
Specklin.— P/'ateôwr^ftim, Pfalzhurg. 1751. Als. ill., Il,
c. 199. — Chef-lieu d'une terré et seigneurie qui compre*
nait, en 1590, les villages d'£inartzhausen, Yilsberg, Mit-
telbronn, Lutzelbourg, Hiiltenhausen et Hazelbourg. —
Siège d'une principauté d'Empire érigée en \ 646 ; ■ — d'une
prévôté du gouvernement des Trois-Evéchés , bailliage de
Vie, créée en 1661. — Doy. deSaverne, dio. de Strasbourg.
Phlin, t^ de Nomeny. — Loeus qui Filis dicitur. 1158.
Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Félix. 1261. Ib. —
Félin en Saulnois. 1333. Cart. Pont fiefs, f*» 144.— jPor-
teresse de Phelin. 1487. Tr. des ch., 1. Pont fiefs III, n^
60. — Le fief de Phlin relevait du marquisat de Pont-à-
Mousson. — Archip. de Nomeny, dio. de Metz.
Pierre et Pierre-la~Treiche , c<»° de Toul (Sud). —
14
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— 194 —
Villa quœ dicitur Petra. 836. H. L., I, c. 301.— Village
de la châtellenie de Blénod, du temporel de révêché de
Toul. — Doy. et dio. de TouL
Pierre-a-Cheval (La) , f., c°® de Pexonne.
PiERREFORT, ch., c°® de Martincourt. — Château fort ,
chef-lieu d'une terre qui reletait en fief de la châtellenie
de Nancy et comprenait Mamey, Pierrefort, S'-Jean et
Martincourt. — La fort maison de PiereforU 1344. Tr.
des ch., 1. Pierrefort, n<> 75.
Pierre-Moulin, anc. m»"^, près de Bouxières-aux-Chênes.
1380. Coll. S*-Georges. — Il y a, sur le territoire de cette
commune, un chemin dit de Pierre-Moulin.
Pierre-Percée, c^"» de Baccarat. — Corradm cornes de
Petra perceia. 1127. H. L. , II, c. 285. — Castrum
quodPetra pertusata dicitur. Chr, eps. met. ad an. 1120-
1163. H. L., I, c. 65. — Chastellerie et forteresse de
Pierre perde. 1280. Tr. des ch., I. Blâment II, n«26. —
Pierrcperciée. 1282. Ib., l. DeneuYre, n® 3. — Doy. de
Salm, dio. de Toul.
Pierreyille, c<^" de Vézelise. — Petrevilla. 1094. H.
L., I, c. 498. — Chef-lieu d'une prévôté appelée la Garde-
d'outre-Moselle y de laquelle dépendaient 17 villages. —
Doy. du Sainlois, dio. de Toul.
Pile (La), f., C*® de Pexonne.
PiLEAu , anc. m»° à la collégiale S*-Gengoult de Toul ,
c"« de Crézilles.
PiLLiERS (Les), seigneurie à Housséville.
Pins (Les) , canton du territoire de Lorquin, dont le
nom allemand Lœrchingen signifie lisière des pins.
PiROUEL, m»°, c°® de Dommartin-sous-Amance.
Pirouette (La), m»», c"* de Froville.
PixERÉcouRT (pron. Pisser écourt) , c^^ de Nancy (Est).
— Villa Porcherœ curtis, super fluvium Mort, in comi-
tatu Calmontinse; — Purcherei curtis. 932. Abb. de
Bouxières. — Portyeriaci curtis. 960. Ib. — Porteriaci
curtis. 965. H. L. , I, c. 37â. — Vicus qui Perchericurt
vocatur, — ecclesiade Pixerecourt. 1130. Ib., II, c. 390
et 392. — Pucherecourt. 1258. Abb. de Clairlieu.— Pts-
serécourt. 1306. Ib. — Pincherecourt. 1330. Pr. deLay.
— Le fief de Pixerecourt relevait de la châtellenie de
Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Placieu (Le), éc, c«® de Villers-lès-Nancy.
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— 495 —
Plaine (La) , grande plaine dont une partie s'appelle le
Jardinot, C"®» de Lorquin et de Nilting , à la jonction des
Tallées des deux Sarres et traversée par un canal d'em-
branchement qui met' ces rivières en communication Tune
avec Tautre, puis toutes deux avec le canal de la Marne
au Rhin, à Hesse.
Plaine (La), f., C® de Lunéville.
Plaine-de-Valsch (c'est-à-dire Plaine en avant de
Wahcheidy qu'on prononce Walsch) , c®" de Sarrebourg.
— Plaine-de-Walche, 4772. Tr. des ch., Fois et hom-
mages. — Blaindevasch, Plaindevalche, Pleindevalche ou
Plaine-de-Valche. 1779. Descr. de la Lor. — Archip. de
Sarrebourg, dio. de Metz.
Plantation (La), éc, c*® de Rosiéres-aux-Salînes.
Plante (La), éc, c°« de Rosières-aux-Salines.
Plécheuh (Le), us., c"« de Turquestein.
Pligesindis et £ligesendis [villa) , lieu inconnu , men-
tionné dans des titres de 822 et 1106 pour le prieuré de
Salone. Hist. de l'abb. de S'-Mihiel, p. 428 et 453.
PoiNT-DD-JouR (Le), ham., c»>« d'Écrouves; — écS c°«*
de S'-Max , Abaucourt et Atton.
Pointe-des-Cras {corbeauxjy f., c*« de Moncel-Iès-Lu-
néville.
Poirier-de-Jérusalem (sentier du), c**® de Coutures.
Poisson (Le), ruis. , prend sa source à Bulligny et se
jette dans les Éouvades.
PoMPEY, c<^° de Nancy (Nord). — In Pompangio vinea.
896. Coll. S^-GeoTges. — Pompanium. 965. H. L., I., c.
372. ' — Ecclesia Pompaniœ villœ. 968. Ib. , c. 381. —
— Pomponium, 1105. Ib. , c. 516. — Pompagne. 1188.
Ib., II, c. 40t. — Pompan^. 1196. Prémontrés de Pont-à-
Mousson. — Ponpaing. 1243. Tr. des ch., l. Pont dom,
II, n« i.—Pompain. 1268. Ib., 1. Fiefs de Nancy, no 115.
— Pompaing. 1270. Ib., I. Pont ecclés., n9 125. — Pon-
paig. 1278. Ib., 1. TAvantgarde, n^ 3. — Le fief dePom-
8 ey relevait de la châtellenie de l'Avantgarde, bail, de
ancy. — Siéce d'une prévôté créée en 1698. — Doy. de
Dieulouard, dio. de Toul.
Poncé, éc. (léproserie), c"« de Pont-à-Mousson. — La
maladreriedePoncelASéS, Antonistes de Pont-à-Mousson.
Poncel (Le), « fief de passage > entre Einville et Bauze-
mont. 1417. Cart. Fiefs de Nancy, I, f> 86»
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— 196 —
Pont (Le), met., c"® de Merviller.
PoNT-A-MocssoN , villc, ch-1. de c<>", arr* de Nancy. —
Villa Pontus sub castro Montionis. 896 et 905. Notice de
la Lorraine , art. Pont-à-Mousson. — Pons. 1257. Anto-
nistes. — Pons subtus Montionem, — Pont à Monçons,
1257. Tr. des ch., I. Pont ecclés., n^» 3 et 4. — Le Pont.
1261. Ib., I. Pont-à-Mousson , n® 2. — La Nueveville au
Pont. 1265i Ib., I. Pont fiefs III, nM. — Pont à Mons^
sons. 1277. Ib., 1. Pont-à-Mousson , n® 8. — Vitla de
Pontemontionis. 1372. Ib., 1. Pont ecciés., n® 28. — Pon-
timussi, Pons Camassionis, Mussiponti , Pontimussani ,
Pons ad Monticulum, Pons ad Montionem^ Ponti-Mussi,
sur des livres imprimés dans cette ville aux xvi® et xvii®
siècles. Beaupré , Recherches sur rimprimerie en Lor-
raine. — Pons Monsanus, Pons Mousonius ou Musso-
nius, Mussi Pontum, Pons Camassionis, Pons Camisio-
nis et Camisonis, Pontimussum. xvii® s. Abram , Hist. de
l'Université de Pont-à-Mousson; Rogéville. Diction, des
Ordonnances , au mot Université.
Pont-à-Mousson fut le siège d'une châtellenîe {la chas^
tellerie dou Pont à Monssons. 1338. Tr. des cb., I. Pont
dom. II, n^ 24), puis d'un marauisat et principauté d'Em-
pire (1354). — Chef-lieu d'un nailliage du duché de Bar,
créé en 1698, comprenant les prévôtés de Pont-à-Mousson,
Mandres et ïhiaucourt. — Siège d'une Université fondée
en 1572, transférée à Nancy en 1768. — Doy. de Prény,
dio. de Toul, et archip. de Mousson, dio. de Metz.
Pont-Balard (Le), scierie, c°« d'Angomont.
Pont-de-Jaillon (Le), ham., c*»® de Jaillon. — Le Pont à
Jaillons. 1291. Tr. des ch,, 1. Commanderies, n'* 26.
Pont-de-Jarville. (V. Petit- Jarville.)
Pont-de-la-Croix (Le), éc, c°« de Nancy.
Pont-de-l'Eau-salée (chemin du) , c"« de Bourdonnay.
Pont-d'Essey (Le), ham., c°« de S*-Max.
PoNTHus ou PoNTDS, ficf à Tantonvillc.
PoNT-IssoL, éc, c"® de Pont-à-Mousson.
Pont-Saint-Georges (Le), f., c"^® de Donjeux.
Pont-Saint-Vincent, bourg, c*^"* de Nancy (Ouest). —
Cella quœ dicitur ad Sanctum Vincentium. 1126. H. L.,
II, c. 279. —Portus Sancti Vincentii. 1161. Abb. de
Clairlieu.— VUla de Ponte. 1178. H. M., p. 132.— Fi7/a
Sancti Vincentii. 1183. Abb. de Clairlieu. — Con flans.
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— 197 ^
il 93. Ib. — Villa de Sancto Vincentio et de Con flans.
1249. Pr. de l'Aître. — Le Pont à Saint Vincent. 1262.
Tr. des ch., I. Abb. d'Orval, n^ 10. — Saint Vincent, —
la Nueveville à Pont. 1291. Ib., 1. Chaligny, n<> 3. — La
ville de Con flans, laquelle se nommoit ville neufve, et lor
quelle maintenant est appelée communément Pont Sainct
Vincent. 1362. Ib., 1. Conflans, n^ 150.— PonMa-ilfon-
tagne en 1790. — Le fief de Pont-S*- Vincent relevait du
comté de Yaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
PoNTs-DE-TouL (Les), ham., t^^ de Velaine-en-Haye.
PoBCHAPTS (Les), gagnage-fief, c°« d'Ognéville.
PoBTiEux, f. (seigneurie) , c**® de Rosières-aux-Salines.
— Dominieus de Porticiolo. 1178. Abb. de Beaupré. —
La grainge de Pourtesuel. 1320. Tr. des ch., I. Rosières
I, n<> 1^.-—La jumenterie dePortesieux, Portessieux lez
Rosières au sel y Pourtesseulx , Portsieulx , Portesseux.
1562. Ib., L Rosières III, n® 85. — Pourtesseul lez Ron-
zière. 1563. Ib. — Portessieux. 1492. Dom. de Rosières.
PoRTOis (Le) , canton enclavé dans la partie septentrio-
nale du Chaumontois , et qui tirait son nom de la petite
ville de Port ou S*-Nicolas. — Portense. 870. H. L., I,
c. 312, et c. 744 du texte.
Port-sur-Seille, c^^ de Pont-à-Mousson. — Port sor
Soille. 1269. Tr. des ch., 1. Pont fiefs III, n« 2. — Por-
tum ad Saliam. 1675. Not. Gall. , p. 496. — Le fief de
Port-sur-Seille relevait du marquisat de Pont-à-Mousson.
— Archip. de Nomeny, dio. de Metz.
Poste-de-Velaine (La), ham., c"« de Velaîne-en-Haye.
PosTROFF , c^^ de Fénétrange. — Posdorff et Postorff.
xvii« s. Dom. de Fénétrange. — Village de la baronnie de
Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio. de Metz.
PoT-DE-viN, us. et maison forestière, c°* de Petit-Mont;
— éc, c°« de Val-de-Bon-Moutier.
Poteau (Le), éc, c"® de Montauville,
Poteau (chemin et ruelle du) , c"«» de Xermaménil et
de Bouxières-aux-Chênes.
Potence (chemin de la), c"® de Gîbeaumeix.
Potence (La) , endroit du territoire de Lorquin où se
faisaient les exécutions. On y voyait encore, avant la Ré-
volution, les bases des fourches patibulaires.
Potiers (chemin des) , c»® de Thuilley-aux-Groseilles.
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— 198 —
Poudrerie (La) , anc. magasin à poudre et éc% c"« de
S'-Max.
PouLOT (Le), ruis., sort du bois du Haut-de-Ia-Croix ,
e»« de Xures, et se Jette dans le Sanon.
Praye, co" de YézeWse, — Albertus de Preis. 1479.
Abb. de Beaupré. — Praez. 4276. Tr. des eh. , 1. Fiefs
de Nancy I, nM24. — Prêtes. 4295. Ib., 1. Vaudémont
dom. , no 445. — Preez. 1349. Ib. , no 146. — Prees.
1344. Ib. , no 164. — Preez sous Vaudémont. 1404. Ib.^
no 151. — Prèe desoubz Syon. 1421. Ib., \. Vaudémont
addit., no 18. — Le fief de Praye relevait du comté de
Vaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
Pré-au-Bois (ruis. du), prend sa source à S'-Germain
et se jette dans la Moselle.
Pré-Barbier (Le) , éc, c°o de Badonviller.
Prébois, éc, c^o de Vandœuvre.
Pré-Cuevalier (sentier du), c^« de Bouxières-sous-
Froidmont.
Pré-des-Bocchers ou Vieux-Cours (Le), pré-fief, c"<*
d'Atton.
Pré-des-Saints (chemin du), c°« de Xouaxange.
Pré-du-Bois (Le), éc, c«« de Thiaville.
Pré-Jardin (Le), éc, c°« de Lafriœbolle.
Pré-Lallemand (ruis. du) , prend sa source à Manon-
court et se jette dans le ruisseau de S*-Nicolas.
Prèle ou Presle, m»"», c°« d'Houdreville. — Le motin
de Préelles. 1396. Tr. des ch., 1. Vaudémont, no 8.— £e
molin en Preille. 1509. Ib., I. Vaudémont fiefs, no 95.—
Ce moulin relevait en fief du comté de Vaudémont.
Prêle (La), ruis., prend sa source sur le territoire d'Ar-
racourt et se jette dans le Moncel.
Pré-Marandel (Le), f., c»® de Bertrambois.
Pré-Marcot (Le), éc, c"® de Thiaville.
Prémential, f., c"« de Coutures (corruption du mot Pri-
matialé).
Prémont, fief au village de Thelod.
Prény, co"» de Pont-à-Mousson. — Prunidum in pago
Scarponensi. 745. Pardessus, Diplomatà, II, p. 399. —
Capella Prisgney. 960. H. L., I, c 368.— Pmwcy. 977.
H. M., p. 83. -^ Rotridus de Prisneo. 1065. H. L., I ,
c. ^U.—Prisnay,Prisnei. 1138. Ib., II, c315et318.—
Castrum Prigney. Chr. eps. met. ad an. 1120-1163. Ib.^
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I, c. 65. — Ecclesia Sanctœ Marias de Prisneio. 1162.
Ib., II, c. 359. — Priney. 1293. Tr. des ch. , 1. Prény,
no 4. — Prignei, 1332. Inscription sur une pierre tom-
bale dans l'ancienne abbaye de S*«-Marie-au-Bois. — Prin-
fney, 1349. Tr. des ch., 1. Fiefs de Lorraine I, n® 21'. —
^reney. 1444. Ib., 1. Prény, n® 24. — Priney au Duc.
1542. Ib. , reg. B. 22, f« 156. — Priny! Priny! Cri de
guerre des ducs de Lorraine aux xiii® et xiv« siècles.
Prény, qualifié de ville en 1594, fut le siège d'une pré-
vôté (iV.:, prévôt de Prigney. 1290. Cart. Apremont , n®
101) et d'une châtellenie, bailliage de Nancy. — Chef-lieu
d'un doyenné, diocèse de Toul, duquel dépendaient les
trois paroisses de Pont-à-Mousson situées à gauche de la
Moselle : St«-Croix-en-Rupt, S*-Laurent, S^-Jean QBlé-
nod); S*-Baussant, Essey-en-Voivre, Fay-le-Grand (Fey-
en-Haye) , Flirey-en-Haye, Gezoncourt (Griscourt) , Jaulny
(Rembercourt) , Jezainville , Limey (Regniéville) , Liron-
ville , Mandres-aux-Quatre-Tours (Hamonville) , Mamey,.
Norroy, Pagny-sous-Prény, Prény, S'-Pierre et S*-Rémy
de Maidières, Réménauville, Seicheprey, Vandières, Vié-
ville-en-Haye (Vilcey-sur-Trey) , Villers-sous-Prény, etc.
Pré-Salé (chemin du), C*® de Coutures.
Prés (ruis. des) , prend sa source à Azelot et se jette
dans le Frahaut.
Presle (La), ruis., prend sa source au-dessus de Cha-
vigny et se jette dans la Moselle.
Prés-Ory (ruis. des), prend sa source sur le territoire
de Blénod-lès-Toul et se jette dans le Blarin.
Prés-Saint-Thiébaut (ruis. des) , sort de la forêt de
Fréhaut et se jette dans le ruisseau d'Athienville.
Pré-sous-le-Rcpt (ruis. du) , prend sa source dans la
forêt de Parroy et se jette dans le Sanon.
Prêtre (Le), scierie, c^® de Raon-lès-l'Eau.
Préville, faub. de Nancy, ainsi nommé d'un fief érigé
en 1725, et sur l'emplacement duquel a été établi le cime-
tière général de la ville. — Près de ville, 1725. Tr. des
ch., reg. B. 225, n*» 44. — Presville. 1779. Descr. de la
Lor.
Prévocourt, c**"* de Delme. — Fief relevant du marqui-
sat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Delme, dio.de Metz.
Preys, f., c"« d'Eply; village détruit.
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— 200 —
Prieuré (Le), éc% c^^* de Manonviller, Salone, Bainville-
aux-Miroirs, Baccarat et Xures.
Primàtiale (La), éc, c*»* de V^nnecourt.
Prise (La), ruîs. , prend sa source à la ferme du Sfont-
Laval et se iette dans le ruisseau des Amis.
Prise (La), f., c"® dTmberménil.
Prisonniers (chemin des), c^« de Dombasle.
Procession (chemin de la), c"« de S*-Quirin.
Procheville, éc. (fief), c°® de Pont-à-Mousson.
Produits chimiques, us. , c^® de Dieuze.
Providence (La), f., c**® deBidestroff.
Prunstmuhl et mieux BRUNSTHÎiHL {moulin de l'incen-
die ou moulin brûlé) , mont. , c^® de Walscheid. — La
carte de TEtat major rappelle Pyrunstmûhl.
Puits (Le) , m'", c"® d'Hénaménil ; — f. , c"® de Mon-
tauville.
Puits-du-Chêne (Le), éc, c"® d*Hattîgny.
PuLLiGNY, c^° de Vézelise. — Villa de Pullignei. 4204.
Abb. de Clairlieu. — Lou chaistel de Puligney. 1344. Tr.
des ch. , 1. Nancy I , n^ 4 13. — Pullegney, 4345. Ib., n^
445. — Poullegni. 4457. Ib., 1. Fiefs de Lorraine II, n<>
25. — Pullegny. 4487. Ib., 1. Nancy I , n^ 75. — Le fief
de Pulligny relevait de la châtellenie de Nancy, bail, de
cette ville. — Doy. du Saintois,^ dio. de Toul.
PuLNEY, c*^" de Colombey. — Purnez, Purnelz. 4332.
Cart. Vaudémont fiefs, f^ ^^i.— Pûmes. 4398. Cart.
Vaudémont dom., P 478. — Le fief de Pulney relevait du
comté de Vaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
PuLNOY, c<^" de Nancy (Est). — Villa Purneriaca. 4027.
H. L., I, c. iO± — Pullenetum. 4342. Coll. S*-Georges.
— Purneroy. 4238. Abb. de Bouxières. — Le fief de
Pulnoy relevait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette
ville. — Doy. de Port, dio. de Toul.
PuRiMONT. Un titre de 4352 mentionne un ruisseau de
ce nom près de Châtillon : Lou rui de Purymont. Tr. des
ch., I. Blâment I, no 444.
PuTAiGNE (corruption de Bétaignê) , f. , c"*» de Moncel-
lès-Lunéviile.
PuTTiGNY, c®^ de Château-Salins. — Petigneit. 4280.
Cart. de Salivai. — Puthegney, Pethigney et Puthi^ney.
4445. Coll. S*-Georges.— Archip. d'Haboudange, dio. de
Metz.
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— aoi —
PmrBNELLE, forèi, c^^* de JezainTillè et de Montauyille.
— Les fourestreis dePevenelles. 4265. Tr. desch., 1. Pont
fiefs III, nM.
PuxE, ham., c"« de rAlœuf. — Purs. 4347. Tr. des
ch., I. Yaudémont fiefs, n? 7. — Ecclesia Puris. xiv« s.
Chr. med. mon. H. L., II, e. 80. — Puix. 4406. Tr. des
ch., I. Vaudémont fiefs, n^ 46 bis. — Pux. 4437. Ib. , n?
33. — Puxe-en'Saintois. 4779. Deser. de la Lor. — Le
fief de Puxe relevait du comté de Yaudémont.
PuziEux, c<>" de Delme. — Ecclesia de Fuley (?) 4424.
H. L., II, c. 265. — Puzeuz. 4277. Tr. des ch., I. Salm
I, no 46. —Puisieux. 4505. Ib., 1. Viviers, n^ 44. — VU-
lage du marquisat de Nomeny. — Archip. de Delme, dlo.
de Metz.
Quatre-Fers (Les), éc, c™* de Clémery.
Quatre-Fils-Aymon (rue des) , c*«» de Germiny et de
Toul.
Quatre-Vents (Les) , ham» , c'«« de Danne-et-Quatre-
Vents et de Saxon; — f., C"* d'Angomont; — éc«, c»«» de
Lorquin, Mulcey et Rosières-en-Haye.
Quenouille (La), us., c"® d'Abreschwiller.
Question (sentier de la), c»« de Pagney-derrière-Barine.
QuEUE-DE-MoNT (La), ruis., prend sa source à Charmes-
la-Côle et se jette aans la Moselle.
QuEviLLONcouRT, c<>" dc Vézclisc. — Fief relevant du
comté de Yaudémont. — Doy. du Saintois , dio. de Toul.
QuiQUENGROGNE, auc. ch., c"* de Moyen.
QuuRiMONT, f.*, c»« de Giriviller.
Ragon, éc, c"« de Goviller. — Tuilerie d*Arrctgon.
4442. Dom. de Yaudémont. — La Descr. de la Lor. men-
tionne rétang Ragon entre Groviller et Souveraincourt.
Ramont (Le], f., c»« de Brin.
Rammbach, /., c"« de Fraquelfîng. •
Rancourt, fief, c" de Maizières-lès-Yic.
Ranzey, f. (fief), c"« de Bezange-la-Grande. — Ranzit^
4267. Abb. de Beaupré.
Ranzey, fief au village de Serres.
Raon-lès-Leau (mieux : Raon4ès4*Eau, vulgairement r
Lai-^elai, c'est-à-dire La (Raon) d'au-delà (de l'eau) >
ce village étant au-delà de la rivière par rapport à Raon^
sur-Plaine (Yosges), c^^ de Lorquin. — Ravon sur Plaine,
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— 202 —
dit lez Veau, xviii® s. Abb. de Haute-rSeille. — Doy. de
Salm, dio. de Toul.
Râppe (La), f., c°® de Croismare; — éc, c°« de Berlri-
champ.
Rappe(La), seigneurie au comté de Vaudémont. — Poul-
lain de la nappe. 1396. Tr. des ch., 1. Vaudémont, n® 8.
Rappes (Les), f., c"« de Remoncourt; censé franche éri-
gée en fief en 1736, sous le nom de Bellecour, — Un titre
de 1313 fait mention du bois des Rappes. Tr. des ch., 1.
Lunéville, n® 19.
Rapphuhl, m'"», c"® de S*-Louis.
Raptin, m>", c"* de Richeval.
Rath, éc, c*»® de Dabo.
Ratout (Le) , tuilerie, c^« de Neuf-Maisons.
Raucourt, c®° de Nomeny. — Ecclesia de Racuriaco.
1130. H. M., p. 108. — Archip. de Nomeny, dio. de Metz.
Ravages (sentier des), c°« de Germonville.
Raville et Ravillç-sur-Sanon, c^" de Lunéville (Nord).
— Rodaldivilla. 922. H. M., p. hS. — Radaldi villa,
Hist. eps. tul. ad an. 922-963. H.L., I, c. iZi, —Radonis
villa, XII® s. Chr. eps. met. Ib., c. 65. — Raville-sur-
Sanon. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Raville re-
levait de la châtellenie d'Einville, bail, de Nancy. — Doy.
de Port, dio. de TouL
Ravoi {molin de) , mentionné avec Maidières et Trem-
blecourt. 1243. Tr. des ch., 1. Pont fiefs I, n® 73.
Rayecx (Le) ou Saint-Urbain, f., C^® de Rosières-aux-
Salines.
Rayeux (Les) , éc% c'"®» d'Amenoncourt et de Niderhoff.
Réchicourt-la-Petite , c<»" de Vie. — Matfridus de
Richiscurt. 1127-1168. Pr. de Flavigny. — De Richeyr-
cort et Richicort, xii® s. Tr. des ch., 1. Abb. de Tlsle ,
n^» 40 et U. — R(cheicourt, 1269. Cart. de Salivai. —Vil-
lage de la châtellenie de Vie, du temporel de Févéché de
Metz. — Archip. de Marsal, dio. de Metz.
Réchicourt-le-Chateau , bourg, ch-1. de c®", arr* de
Sarrebourg. — Warinm miles de Richircort, 1181. Abb.
de Haute-Seille. — Richercort. 1!82. Ib. — Rukesingen.
1269. Ib. — Thirricus cornes de Richecort. 1272. Ib. —
De Ruchesingue, 1273. Ib. — Joffrois de Linanges, conte
de Richiecourt. 1367. Tr, des ch., I. Rlâmont I, n9 130.
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— Rechiecourt le chasteL 1401. Ib., 1. Steinsel, n<> 3. —
Ruxsingen. 1469. Ib., n? 12. — Ruckesingen. 1490. Ib.,
I. Fiefs divers II, n® 39. — Le comté de Réchicourt rele-
vait en fief du bailliage d'Allemagne. — Archip. de Sarre-
, bourg, dio. de Metz.
Il y avait à Réchicourt, sur la fin du siècle dernier, une
Rosière à Tinstar de celle de Salency.
Récling, vil. détruit, près de Guébling. — Racolin-
gias (?) 1111. H. L., I, c. 529.— /{ed%en. 1567. Arch.,
titres de Bourgaltroff, etc.
Reclonville, c^^ de Blâmont. — Reclonvile. 1300. Tr.
des ch., I. Blâmont fiefs, n® 18. — Le fief de Reclonville
relevait du comté de Blâmont. — Doy. de Salm, dio. de
Toul.
Reclos (Le), forêt, c"« de Neuf-Maisons.
Reclos (Le) ou Le Rouge-Vétu, éc, c**® dcBertrichamp.
Reclus (Le) , éc. , c"® de Vandœuvre ; ermitage cons-
truit en 1605, au lieu dit Fontaine d'Auzécourt, et qu'on
appela Sainte-Marie-des-Anges, puis Sainte-Marie-du-
Reclus.
Récompenses (chemin des), c*»« de Chaligny.
Récourt (Les Haute et Basse-) , f^, c°®« de Lèzey ; vil-
lage détruit, puis grange et métairie franche à Tabbaye de
Haute-Seille. — Régis curia juxta Marsallum, 1268.
Abb. de Haute-SeilIe. — Rihecort juxta Marsallum,
1270. Ib. — Grange de Riecort, 1273. Tr. des ch. , I.
Moyenvic I, n®l. — Molendinum de Reehecurt. 1288.
Abb. de Haute-Seille. — Reicort et Reicourt. 1296. Ib.
— Rehecourt. 1301. Ib. — Capella seu ecclesia sita prope
curten seu domum monasterii Clarevallis apud Ricort
juxta Marsallum. 1305. Ib. — La court de Reecourt.
1311. Ib. — Reycuria. 1315. Ib. — Eglise paroissiale de
Reycourt, 1319. Ib. — Ralcourt devant MarsaL 1396.
Ib. — Riecort ante Marsallum, 1426. Ib. - — Ricourt,
1481. Ib. — Les Grosse^ Grande, Vieille ou. Petite et
Neuve-Récourt, xvi® et xvii® s. Ib.
Réding, c<ï" de Sarrebourg. — Ruding. 1526. Tr. des
ch., 1. Steinsel, n« 26. — Rudingen. 1751. Als. ill. , II ,
p. 198. — Village originairement du comté de la Petite-
Pierre. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
Regnéville, c«'" de Thiaucourt. — Rignieiville, 1283.
Tr. des ch. , 1. Pont ecclés. , n<> 14. — Rigneville, 1283.
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Cart. Apremoniy n^lOI. — Regniéville-en-Heys. 1779.
Descr. ae la Lor. — Doy. de Prény, dio. de Toul.
Rehaintiller, c^^ de Gerbéviller. — Regisvillare. 1152.
Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n® 8. — Reheinvilla.
\i79.Ahh.ieS^'Kemy.—RohanvilerAiSSAh.—Rehen-
viller. 1315. Tr. des ch., I. Fiefs de Nancy, n9 140. —
Le fief de Rehainviller relevait de la châtellenie de Limé-
ville, bail, dé Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Réhérat, c«" de Baccarat. — Rehereix. 1314. Tr. des
ch., 1. Blàmônt I, no 96. — Rehereiz. 1327. Ib. , 1. De-
neuvre, n« 22. — AMllage de la châtellenie de Baccarat ,
do temporel de Tévèché de Metz. — Doy. de Salm, dio.
de Toul.
Reillon, co» de Blàmont. — Rullons. 1293. Tr. des
ch., I. Blàmont fiefs, no 14. — Roillon. 1301. H. L., II,
c. ^^d.— Relions. 1332. Tr. des ch., 1. Blàmont I, no 86.
— Rillon. 1409. Ib., 1. Blàmont fiefs, no 77. — Relon.
1479. Cart. Blàmont fiefs, fo 123 vo. — Le fief de Reillon
relevait du comté de Blàmont. — Archip. de Marsal, dio.
de Metz.
Reine Œa), forêt et étang, c"* de Royaumeix.
Reine (chemins ou routes de la) , chemins , c^®* de Vi-
leme, Fresnes-en-Saulnois, Chambrey.
Reine (La), canton du territoire de Bassing.
Reiterwald (forêt des Cavaliers ou peut-être des
Reîtres) , canton du territoire de Lixheim.
Relécocrt, f. , c^o de Moriviller. — Allodium de Rel-
leycort. 1149. Abb. de Beaupré. — Grangia de Rellei-
eurt. 1163. Ib.—Relleicort. 1164. Ih.—Rellecurt. 1182.
Ih.—Relecort. 1197. Ib.
Rembercourt et Rembercourt-sur-Mad , c®" de Thiau-
eourt. — In pago Scarponinse , in fine Raginbertiaca ,
vel in ipsa villa Raginbertocurte , vineœ. 848. H. M., p.
27. — Villa Ragimberciaca. 857. Ib. — Rembuecourt,
1152. H. L., II, c. 342. — Rambercourt sur Maz, 1434.
Cart. La Chaussée, fo 46. — Rambescourt aux Grozelles
sur la rivière de May. 1484. Ib., fo 44. — Le fief de
Rembercourt relevait du marquisat de Pont-à-Mousson.
— Doy. de Pr'ény, dio. de Toul. .
Réménauville , con de Thiaucourt. — Doy. de Prény,
dio. de Toul.
•Réménoville, co« de Gerbéviller. — Romonoldi villa.
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iii4. H. L., I, c. 536. — Parochia de Remenovillaé
1164. Abb. de Beaupré. — Symon de Romonouvilla, <?o-
gnominatus Frigida auricula. 1179. Ib. — Romenovilla.
1182. Ib. — Romonovilla. 1186. Ib. — Remoldi villa.
XIV? s. Chr. med. mon. H. L., II, c. 69. — Le fief de Ré-
ménoYÎlle relevait de la châtellenie de Rosières , bail, de
Nancy; il fut incorporé au marquisat de Gerbéviller. —
Doy, de Deueuvre, dio. de Toul.
Réméréville , c®" de S'-Nicolas. ^^ Ermerago villa (?)
775. Hist. de Tabb. de S'-Denis, pr., p. 37. — Ecclesia in
Ramei villa. Hist. eps. tul. ad an. 922-963. H. L., I, c.
131. — Boemundus de Ramereville. 1135. Tr. des ch.,
1. Abb. de Beaupré, n® 1.. — Ramereivilla. H52. Ib., 1.
Abb. de Senones , n^ S. — Remereivilla. Chr. eps. met.
ad an. 1296-1301. H. M., f. 2. — Ramereville. 1322.
Tr. des ch., 1. Amance, n® 5. — Réméréville fut, dés' le
XIV® siècle, le chef-lieu d'une mairie , du temporel de Té-
vèché de Metz , comprenant les villages de Buissoncourt ,
Erbéviller, Cercueil et le fief de Beaufort. — Doy. de
Port, dio. de Toul.
Rehey, éc, C^® de Thiaville.
Remicourt , ham. et ch. (fief et château fort) , c"« de
Villers-lès-Nancy. — jRwmecorf^. 1127-1168. Abb. de
Clairlieu. — Remeycort. 1182. Ib. — Remecorth. 1193.
Ib. — Remigii curtis. 1231. Ib. — Remecourl. 1258. Ib.
— Grqinge de ,Remicort. 1270. Tr. des ch., 1. Fiefs de
Nancy, n*> 119. — Forte maison de Remeicourt. 1477.
Ib., reg. B. 1, f«» 375 et 390. —Le fief de Remicourt re-
levait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville.
Remiremont (Le), ruis., prend sa source derrière Xousse
et se jette dans le Sanon.
Remoncourt, c®^ de Blâment. — Remuncurt. 1162.
Abb. de Haute-Seille. — iJemoncore. 1327. Ib. — Re-
moncourt'devant La Garde. 1779. Descr. de la Lor. —
Le fief de Remoncourt relevait du comté de Blâmont. —
Archip. de Marsal, dio. de Metz.
Remonville, f., c"® d*Einville. — Réménoville. 1779-
Bescr. de la Lor.
Renard-Moulin, ham., c°® de Lucey.
Renaud, cense-fief , c*^^ de Seicheprey.
Rendez- Vous (Le), m»", c°« de Damelevière.
Renémont (précédemment Scmvageon), éc. et ch., c"«
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dB Jarviile , ainsi appelés en souYenir de la bataille livrée
dans le voisinage, le 5 janvier 1477, par le duc René II à
Charles-le-Téméraire.
Réning, c^^ d'Albestroif. — Reningen. 1559. Dom. de
Dieuze. — Archip. de Morhange, dio. de Metz.
Repâix, c*>" de Blâmont. — Ecelesia de Repasco. xiv«
s. Chr. med. mon. H. L., II, c. 67. — Respaix. 1322.
Tr. des ch., 1. Blâmont I, u9 7±—Reppaix. 1332. Ib.,
û*» 86. — Le fief d^ Repaix relevait du comté de Blâmont.
— Archip. de Marsal, dio. de Metz.
Reposoir (chemins du) , c^^^ de Saxon et de Villacourt.
Réquival , ruis. , sort du département des Vosges et se
jette dans la Plaine.
Ressaincourt , vil. détruit, près de Nomeny; franc al-
leu avec une chapelle en 1712; hameau seigneurial en
1779. — Arsencourt. xvi® s. Carte de Gérard Mercator.
— Arsincourt. 1646. Cart. d'Ant. de Fer. (V. Communes
de la Meurlhe, I, p. 467.)
Revers-du-Bois-Canon, éc, c"^ de Lafrimbolle.
Revers-du-Grand-Haut, éc, c"® de Lafrimbolle.
Rheinkopf ou Reinkopf, mont., c°® de S'-Quirin.
RniNDEBOis, f. (fief), c"^ de Bioncourt. — Régnebois.
1351. Tr. des ch., 1. Viviers, n® 153. — Rainneboix, 1505.
Cart. Pont fiefs, f° 326 v«. — Rhindebois-Catoire, au
siècle dernier, du nom de son propriétaire.
Rhingrillon, éc, c"*^ de Bezange-la-Grande.
Rhodes, c^"* de Sarrebourg. — Village de la châtellenie de
Fribourg, du temporel de Tévêché de Metz. — Archip.
de Vergaville, dio. de Metz.
Rbô (Le), ruisseau, C*® de Lorquin, vient du Pré-des-
Ecluses et de la Basse-de-Fraquelfing, alimente plusieurs
tanneries et laisse son nom à la prairie qu'il arrose avant
de se jeter dans la Sarre-Blanche , dont il est le dernier
affluent.
Rhône (Le Petit-), ruis., prend sa source au-dessus de
Saffais et se jette dans la Meurthe.
RicARDviLLE (Haute ct Basse-), f. et scierie, c"« de
Turquestein.
RiCHAcouRT ou RiCHECouRT, fief, C**® dc Parroy.
RiCHARDMÉNiL , c^^ dc S*-Nicolas. — Richartmesnil.
1198. Abb. de Clairlieu. — Richartmainii. 1242. Pr. de
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Flayigny. — Le fief de Richardménil relevait de la chàtel-^
lenie de Nancy, bail, de celle ville. — Doy. de Port, dio*
de Toul.
Riche, c»" de Château-Salins. — Rainerus et Aymo de
Rich. 1202. H. L. , I, c. 515. — Etait le chef-lieu d'une
mairie , du comté de Morhange , comprenant les villages
de Lidrequin, Sotzeling et Riche. — Archip. de Morhange,
dio. de Metz.
RiCHEVAL (vulgairement : Le Rouge-Ry) , c®" de Réchi-
court-le-Château. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
RiESHOLz (Le), ch., c*»« d*Halligny; ce nom signifie /*oré«
des chevaliers,
Rigolle-du-Hact-du-Mont (La) , éc. , c°« d'Anlhelupt.
Rigolotte (La) , éc, c"® d'Angomont.
RiMLiN, m'", c^^ de Sarrebourg.
RiNTiNG,f*etbois, c"®deBébing; couvent de Dominicaines
fondé au xiv® siècle. — Il y a des chemins de Rinting sur
les territoires de Barchain, Bébing, Diane-Capeile , Ker-
prich-aux-Bois, Langalle et Sarrebourg.
RioLLE, anc. ch. et fief, près de Pont-à-Mousson.
Rionville (Haute et Basse-) , f^ (seigneurie) , c^® d'Ar-
racourt; vil. détruit. — Rioville. 1180. Ord. praem. ann.,
II, c. 454. — Godefridus de Riovilla. 1212. Abb. de
Beaupré. — Villa que dicitur Rioville. 1262. Ib. — La
Petite-Rioville. 1626. Arch. : Emigré du Brachet.
Risermatte (La), éc, c°® de Gondrexange.
RiTTERWALD, f., c°® dc Schncckenbiisch.
RoHERT, fief à Nomeny.
Robert-Ménil, f. (fief érigé en 1709), c"*® d'Euvezin. —
Il y avait une autre localité du même nom , dont la situa-
tion est inconnue : Terra de RobermasniL 1189. Abb. de
Beaupré.
Roceni ccrtis, liçu inconnu, mentionné avec Neuviller-
sur-Moselle dans un titre concernant le prieuré de Flavi-
gny. 1127-1168. Pr. de Flavigny.
Roche (La), éc, c"^ de Viiley-le-Sec
RocHE-DE-LA-JusTicE (La) , f., c"® dc Bonvillcr.
Roche-des-Fées (chemin de la), c^« de Baccarat.
RocHOTTE ou RocHETTE (La) , éc (crmit. et chap.) , c°®
de Deneuvre.
RocHOTTE fLA|, éc, c^^ dc Beuvezin.
RocHOTTE (Là) , m}^j c"® de Pierre. — Molendinum ul-
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ira Mosellam quod dicitur Racheté. 1183. Cart. de Ren-
géval, f> 30.
RoDÂLBE , c^^ d'Âlbestroff. — Archip. de Horhange ,
dio. de Metz.
RoDERBAN, nom d'un ban séparé entre Vibersviller et
Munster, dépendant de la seigneurie de Fénétrange et du
comté de Sarrewerden.
Rogations Tsentier des), c*»« de Pagny-sur-MoselIe.
Rogations (pré des), canton du territoire d^Haussonville.
RoGÉviLLE, c®" de Domèvre. — Rougeville. i276. Tr.
des ch., I. Pont fiefs, n® 81. — Rougeyville. 1334. Ib., 1.
Pont fiefs III, n*> 24. — Rogéville en Haye. 1665. Ib., I.
Pont fiefs IV, no 78.— Doy. de Dieulouard, dio. de Toul.
RoGN^LLE (La), ruis., prend sa source sur le territoire
de Rlémerey et se jette dans le ruisseau de l'Etang.
RoHÉ, f., c*^* de Marainviller. — Rohey. 1539. Abb. de
Belchamp.
Romain, ham., c"« de Flavigny.
Romain (Bois-), anc. bois à l'abbaye de Belchamp, c*^®
de Méhoncourt.
Romain, (^^ de Bayon. — Romain-lès^Méhoncourt y
hameau. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Romain
relevait de la châtellenie de Rosières , bail, de Nancy. —
Doy. de Port, dio. de Toul.
Romains (chemins des), c"«" de Loisy, Bemécourt, At-
ton, Blénod-lès-Pont-à-Mousson et Toul.
Romains (routes des), chemins, c°^* de Bagneux, Bari-
sey-au-PIain, Bicqueley, Pont-S'-Vincent. (V. aux mots
Route et Voie.)
Romans {villa dé) y lieu inconnu, mentionné dans un di-
plôme concernant le prieuré de Salone. 822. Hist. de
l'abb. de S'-Mihiel, p. 428. —Roncanz. H06. Ib., p. 453.
RoMAUL moulin {Lou mouliti com dit) entre S. Jehan et
Mairtincourt. 13i5.Tr. des ch., 1. Fiefs de Nancy, n**139.
C'est l'un des moulins qui dépendent de Marlincourt.
RoMÉcouRT , c^^ de Réchicourt-le-Château. — Romui--
cort cum ecclesia. 1152. Tr. des ch., 1. Abb. de Senones,
n*> 8. — Archip. de Vergaville, dio. de Metz.
RoMELFiNG, c^^ dc Fénétraugc. — Rumelfingen. 1482.
Tr. des ch., 1. Fénétrange I, n<» 142. — Village de la ba-
ronnie de Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio. de
Metz.
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RoMÉMOMT, f. et chat., c"« de Buissoncourt.
RoMÉNiL, éc, c^^ de Clayeures.
RoMSTEiN (Grand et Petit-), peut-être pour Rœmerstein
(rocher des Romains) , mont*, c*»« d'AbreschwilIer.
RoMONT ou Sàrrasine, mouticule, c^^ de Trondes.
RoMONT (Le), éc, c"« de Brin.
RoHUR , f. , c°« de Donnelay. — Moulin de Romule et
Ravenmûhl. xyiu^ s. Coll. de Fénétrange.
RoNCHÈRE (La), éc, c"« d'Houdemont. — La JRotn-
ehicre. 1334. Ordre de Malte.
Rond-Pré (Le), ham. , c"«Vles Métaîries-de-StrQuirin*
RoNXE (La) , c*^" de Lunéville (Sud-Est). — La Ronxe.
1309. Tr. des ch., 1. Deneuvre, n<» 61. — Village de la
châtellenie de Moyen, du temporel de révèché de Metz.
— Doy. de Salm, dio. de Toul.
RoRBACH (et mieux : Rohrbach)y c^^ de Dieuze. — Ror-
bach in comitatu Saraburg. 966. Abb. de Vergaville. —
Rorebach. 1327. Tr. des ch. , 1. Blâmont I, n«81.—
Rhorbaeh. 1779. Descr. de la Lor. — Archip. de Verga-
ville, dio. de Metz.
RosEROiFAiz {sylva que diciiur)y forêt inconnue, dans le
voisinage de la métairie d'Olzey. 1262. Abb. de Beaupré.
Roses (ruis. des) , pr^nd sa source sur le territoire de
Vého et se jette dans le Chazal. — Un autre ruisseau du
même nom sort de la forêt de Molring et se jette dans le
ruisseau de Rhodes.
Rosière (chemin' de la), c"« d'Obreck
Rosières (chemin des), c"« de Bioncourt.
Rosières-aux-Salines, ville, c®"de S'-Nicolas. — Cc^trum
et castellania Roseriœ salinitœ, 1153 ou 1155. H. L., I ,
c 1105 du texte (note). — Roseriœ. 1172. Tr. des ch., 1.
Abb. de Clairlieu, n« 1. — Rouzières. 1282. Ib., I. Ro-
sières I, n<» 16. — Saline de Rozières. 1285. Ib., 1. Fiefs
de Lorraine I, n^ 9. — Villa de Rosires. 1288. Abb. de
Haute-Seille. — Rousières. 1431. Tr. desch., 1. Rémi-
remont I, n® 4. — Rositum. 1513. Géogr. de Ptolémée.
— Rosières au sel. 1562. Tr. des ch., 1. Rosières III, n?
83. — Ronzière. 1563. Ib.~Rosariœ. 1675. Not. Gall.,
p. 363 et 629.
Rosières fut le chef-lieu d'une prévôté et châtellenie ,
bailliage de Nancy, qui comprenait une partie des cantons
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deBayon, Gerbéviller et Haroué. Siège (ftin bailliage
créé en 1751. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Rosiéres-en-Haye, €**" de Domêvre. — Ecclesia in Ran-
geras, in comitatu Scarponinsi. 896. H. T., p. 12. — In
Rauserias. Hist. eps. tul. ad an. 895-907. H. L., I, c.
130. — Ecclesia de Rausariis. 965. Ib., c. 372. — Ro-
seriasy Rozerium, 1146. Ib., II, c. 325. — Roceres, Ro-
seres. 1188. Ib. , c. 401 , et H. T. , p. 93. — Rruno de
Roseires (?) xii« s. Tr. des eh., 1. Mandres, n* 28. — Rou-
zières. 1340. Ib., 1. Pont fiefs, u? 138. — Doy. de Dieu-
louard, dio. de Toul.
Rosiéres-lA'Petite, éc, C»® de Rosières-aux-Salines.
• RossROPF {tête de chevat)^ mont., c"« de Dabo.
RoTHERBACH {rougc ruisseau) , vil. détruit, près de S*-
Louis.
RoTH, f., c"« d'Hazelbourg.
RoTHENBfiÎHL, éc, c°® de Dabo.
RoTHENPFUHL {rougc mare)y mont., c"* de Dabo.
RoTHERHOFF, éc, c"« d'Inswiller.
RoTHHiEUSLEiN (prononccz : Roth-hyzle). (V. Maisons-
Rouges,)
RoTHSTEiN, éc»., C»* de Walscheid.
RoTTE (La), ruis., prend sa source dans le département
de la Moselle et se jette dans la Nied.
RouAux (Les) , ruis. , prend sa source au Grand-Pré et
se jette dans le ruisseau de Viteme.
RouENNE ou PissoTTE (La) , ruîs. , prend sa source au-
dessus de Réméréville et se jette dans la Meurthe.
Rouge (La), éc., c"® de Velaine-en-Haye.
Rouge-Eau. (V. Sarre-Rouge.)
Rouge-Eau (La), éc% c"« de Vasperviller.
ROUGE-MOITRESSE OU MoiTRESSE-AU-BoiS (La) , attC.
censé, c«»« de Biihl.
Rouge-Rente, f., c"« de Saxon.
RouGEMONT. Une colline de ce nom , entre Croismare et
Sionviller, est mentionnée dans un titre de Tabbaye de
Beaupré : Ruheus mons. 1157. H. L., II, c. 354*.
Rouge-Vétu (Le), éc, c"« de Bertrichamp.
RouGiMONT (Grand et Petit-), mont% c"«* de Turques-
tein.
Roulette (La), f., c°« de Phalsbourg.
Route (la Grande-), chemin, c"® de HunsWrich.
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— ân —
ftoutE (l'Ancienne-) , chemîos , c"«« de Frouard , Moih*
tauville, Villonville.
Route (la Vieille-) , chemins , c"»®" de Gelucourt et
d'Haussonville.
Route~des-Prêtres (La) , chemin, c"® de Domêvre.
Route romaine (La), chaussée, c»® de Rouves.
RouvES, c®" de Nomeny. — Archip. de Nomeny, dio*
de Metz.
RouxEY [lou rut dé) on ban deNomeney. 1307. Tr. des
ch., L Nomeny I, n^ 87. •
RoviLLE, c^^ d'Haroué. — Ecclesia de Rouvile. 1233.
Abb. de S*-Epvre. — Roville-devant-Bayon. 1779. Descr.
de la Lor. — Le fief de Roville relevait de la chàtellenie
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du Saintois, dîo.
de Toul.
Roville, vil. détruit, prés de Vandeléville.
RoYAUMEix, c^"* de Domêvre. — Rouaumez et Rouau-
mets. 1290. Cart. Apremont, n® 118, etTr. desch. , 1.
Aprémont, 8® liasse, n<» 4. — Ruaumeix. 1299. Cart. Apre-
mont, n^ 13. — Renouaumey. xvi® s. Cart. Epîtome des
fiefs du duché de Lorraine. — Rouaumeix. 1756. Dép. de
Metz. — Libremeix en 1790. — Le fief de Royaumeix
relevait de la baronnie d' Apremont. — Doy. et dio. de
Toul.
RozELiEUREs , c<*" dc Bavou. — Ecclesia Roserolis in
comitatu Mortisna. 966. Abb. de Vergavilie. — Alodium
de Roseolis. 1157. Abb. deBelchamp. — Roserulœ. 1188.
Abb. de Beaupré. — Mblendinum de Roseraies, 1218. Ib.
— De Rosereures, 1238. Ib. — Rozeruelles. 1291. Béné-
dictins de Nancy. — Roseruelle. 1390. Tr. des ch., 1. Ro-
sières m, no 80. — Rosereules. 1423. Ib. 1. Châtel, n*» 9.
— Rouzerueles. 1466. Abb. de Belchamp. — Le fief de
Rozelieures relevait de la chàtellenie de Rosières, bail, de
Nancy. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul.
RuBENGARTEN, éc, c°® de Dabo.
RuD-MoNT (Le), mont., c"« d^Amaville.
Rue (La), éc. (fief), C^® de Brm.
Ruisseau-des-Oiseaux ^Le^, ruis. et f., c"® dlbîgny.
Ruisseau-Saïnt-Pierre (Le) , ham. , c"« de La Chapelle.
RuMONT (La), mont.,*c«« de Faulx.
RuPT et KuPT-LÉs-MoiVRON , ham. (ch. et seigneurie),
çne de Villers-lès-Moivron.— ^iJm' de lez Moiveron. 1334.
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— 212 —
Tr. des ch., 1. Pont fiefs III, n« 19. -^Ruz lès Moyveron,
1497. Ib., reg. B. 6, f> 27. — Le fief de Rupl relevait de
la châtellenie d'Amance, bail, de Nancy.
RupT (Le), ruis., prend sa source près de Charey et se
jette dans le Mad.
Rupt-Blanc. (V. Blanc-Rupty qui est le véritable nom,
et Sarre.)
Rupt-de-Mad. (V. Mad.)
RcPT-Du-Bois (Le), ruis., prend sa source sousEcuelle
et se jette dans la Seille. «
Rupt-des-Dames (Le), scierie, c^« de Turquestein.
RuvRY (Le), ruis., sort du bois Jacob, territoire de Pul-
ligny, et se jette dans le Madon.
Saarecke (angle ou corne de la Sarre) , m*'» et ch. , c"«
d'Oberstinzel. — Place et forteresse de Sarrech. 1460.
Tr. des ch., 1. Stemsel, n» 6. — Sarrecken. 1471. Ib., n<»
28 bis. — Sareck. 1490. Ib., 1. Fiefs divers II, n« 39. —
Sareik. 1594. Dénombrement de la Lorraine. — Sara-
vicum vel Saracum. 1673. Not. Aall.,p. 504. — Saarecke
était, au xvi® siècle, le chef-lieu d'une terre qui ne dé-
Êendait d'aucun bailliage et se composait des villages de
iiihl, Dolving, Gosselming, Nitting, Oberstinzel, Sar-
raltroJBt, et du hameau d'Eich.
Saarmûhl (La) , m^", c^® de Romelfing.
Saarwald (Le), f., c^® de Dolving.
Sabat (ruelle du) , C^® de Gerbéviller.
Sabiémeix, f. , c°® de Loro-Montzey. — Curia de Hei-
bermeis (?) 1147. Ord. praem. ann., II, c. 544. — Sau-^
belmeix. 1306. Cart. Châtel, f> 334.
Sacré-Coeur (Le), éc, couvent et chap., C*® de Nancy.
Safpais, c^»» de S»-Nicolas. — Saphez. 1094. H. L., I ,
c. 498. — Seffey et Seff'ez. 1172. Abb. de Clairlieu. —
Seifez. 1290. Tr. des ch., 1. Rosières I, n« 29. — Le fief
de Saffais relevait de la châtellenie de Rosières, bail, de
Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Saint-Amant. — V. les Saints et les Saintes à la fin de
la lettre S.
Saintois ^Le), pays dont se forma le comté de Vaudé-
mont, et qui est diversement qualifié dans les diplômes du
moyen âge : Suetensis pagus. 661. H. L., I, c. 258. — 5m—
gentensis. 709. Ib., c. 267. — Suggentinsis. 770. Ib., c.
288. — Suggentensis. 788. H. M., p. 18. — ValcHfidus
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— 213 —
cornes in pago Sungintensi. 800-8i3. H. T., p. 282. —
Comitatum Suentisiacum. 839. Annales de S*-Bertin ,
Dom Bouquet, VI, p. 202. -^' Suentisium. 870. H. L., I,
c. 3iO. — Comitatus Hugonis in pago Sagintensi. 892.
H. T. , p, 10. — Comitatus Sointinsis. 942. Abb. de
Bouxières. — Segentensis. V. 942. Ib. — Pagus Segin-
tisis. 957. H.L., I, c. ^6i. — Comitatus S anctensis. 960.
Abb. de Bomières. — Pagus Sagatinsis. iiii. H. L., I,
c. 529.
Le doyenné du Saintoî^^ archidiaconé de Vitel, diocèse
de Toul, dont la circonscription paraît correspondre à celle
de l'ancien pagus, s'étendait principalement, dans la par-
tie sud-ouest du département de la Meurthe, sur les can-
tons de Colombey, Vézelise et Haroué; il comprenait 60
paroisses et 16 annexes, parmi lesquelles : Vézelise (Ogné-
ville), Acraignes, aujourd'hui Frolois; Autrey, Bainville-
sur-Madon (Maizières), Bainville-aux-Miroirs , Benney,
Bouzanville, Geintrey, Chaouilley, Clérey, Courcelles (Blé-
mereyK Crantenois, Crépey (Germiny), Crévéchamp ,
Diarviile (Gugney, vicariat), Dommarie-Eulmont (Thorey),
Favières, Fécocourt, Flavigny-sucçMoselle, Forcellcs-S*-
Gorgon, St-Firmin (Affracourt), Fresnes-sous-Vaudémont,
Gerbécourt, Grimonviller, Gripport, Hammeville, Haroué,
Houdelmont, Houdreville (Parey-S*-Césaire), Lebeuville,
Lorey, Marthemont, Le Ménil-Mitry, MéréYille, Neuviller,
pneuré-cure; Ormes, Pierreville, Pont-S*-Vincent (Sexey-
aux-Forges), Pulligny, Pulney, Puxe (Battigny), Roville
(LaNeuveville), Saulxerotte, Selaincourt, Sion (Praye et
Saxon), Avrainville, secours de T antimont ; Tantonville ,
Thelod, Vandeléville, prieuré-cure ; Vaudémont, Vaude-
ville, Viteme, Vitrey (Goviller), Voinémont (Lemainville),
Vroncourt, Xeuilley, Xirocourt.
Sàizerais, c«>n de Domévre; c^^ formée des deux villages
de Saizerais-S*-Amand et Saizerais-S*-Georges. — Ec-
clesia de Sasiriaco. 942. H. L., I, c, 350. — Sasiriacum
in comitatu Scarponensi. 960. Abb. de Bouxières. — San
sere. 1179. Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Ecclesia
de utroque Sasireio. 1188. H. L., II, c. 401. —les dous
Saizereiz. 1305. Tr. des ch., 1. Pont fiefs I, n« 96. —
Les Grande et Petite-Saizerais. 1396. Ib., 1. Vaudre-
vanges, jo? 9. — Les villages de Sàizerais relevaient
en fief du marquisat de Pont-à-Mousson.— Doy. deDieu-
louard, dio. de Toul.
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_ 214 —
Saléâux ou SaléeS'Eaux, saline, c"® de Ley. — Gran-
fjia que vocatur Salsa aqua. xii® s. Abb. de Salivai. —
Salinaria de Salsa aqua. 4268. Tr. des eh., 1. Abb. de
risle, n^ 45. — Salléawe. 1390. Abb. de Beaupré.
Salières (Les) , autrefois Mal-Gré, f. (censé franche),
c"»® de Gogney.
Saline (La), us., c**® de Vie.
Saline d'Art-sur-Meurthe , us. en construction, c"*
d'Art-sur-Meurthe.
Salines (ruis. des) , prend sa source à Moncourt et se
Jette dans le ruisseau d'Ommerey.
Salines (chemins des), c^^^ de Deuxville et de Maixe.
Salines de Rosières-Varangéville, us., c^^ de Rosières-
aux-Saiines.
Salines de Saint-Nicolas- Varangéville, us., c^«de Va-
rangéville.
Salines de Somherviller, us., C»® de Sommerviller.
Salinier (chemm du), c"® de Lindre-Basse.
Salival, c®^ de Château-Salins. — Abbaye de Prémon-
trés fondée au xii® siècle. — Ecclesia Saline vallis. 1177.
Tr. des ch., 1. Abb. de llsle, n» 46. — Salinwas. 1252.
Abb. de Haute-Seille. ■ — Salit vallis. Chr. eps. met. ad
an. 1200-1260. H. L., I, c. 72. —Salivas. 1258. Tr. des
ch., I. Fiefs de Lorraine II, n<> 1. — Salinvas. 1273. Ib.,
1. Moyenvic, n^ 1. — Sallinvals. 1276. Ib., 1. Fiefs de
Lorrame II, n<» 5. — Lou covent de Salivaulx. 1291. Ord.
Îraem, ann., II, c. 465. — Sailinvalz. 1296. Abb. de
[aute-Seille. — Archip. de Marsal , dio. de Metz.
Salm , prévôté , comté et principauté dont Badonviller
était le chef-lieu ; doyenné de Tarchidiaconé de Port, dio-
cèse de Tout , duquel dépendaient : Badonviller (Fenne-
viller), Blâment, Brouville (Réhéray et Merviller), S'-Clé-
ment /Cheneyière), Couvay ŒEalloville), Frémonville, Géla-
court (Azerailles), Hablainville (Vaxainville et Réclonville),^
Herbéviller-Launoy, Montigny, Neuviller-lès-Badonviller
(Bréménilban S'-Pierre), S*«-Pôle (S*-Maurice), Pexonne,
Vacqueville (Neuf-Maisons etBertrichamp), etc. — Le ter-
ritoire mentionné avec VAlbechova (le Blâmontois) , dans
le partage du royaume de Lothaire, en 870, sous le nom
de Selme (H. L., I, c. 310), est peutrètre le pays de Salm,
dont la majeure partie s'étendait dans les Vosges.
Salmonrdpt, éc% c»« de Pexonne.
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— 215 —
Salone ou Salonne, c^" de Châtean-Salins. — Prieuré
dépendant de Tabbaye de S'-Denis, fondée au viii« siècle.
— Salionno (?) Triens. Et. num. , p. 149. — Loctis qui
dicitur Salona. 777. Coll. S*-Georges. — Cella de Soi-
lone, — Sallonœ. 822. Hist. de Tabb. de S*-Mihiel, p.
458. — Villa Salona super fluvium similiter Salona, in
pago Moslensi. 950. Coll. S'-Georges. — Salonia. 4226.
Ib. — Salone. 1277. Tr. des eh., 1. Marsal I, n« i. — La
rivière de Sailonne. 1296. Abb. de Haute-Seille. — Sal-
lonnes, Salloncs, Sailonne, 1346-1348. Tr. des eh., 1.
Château-Salins, n<>s 6, 8 et 9. — Haute-Salone et Basse-
Salone (enclos où étaient les salines). 1711. Fouillé. —
Archip. de Delme, dio. de Metz.
Salone, qualifié de bourg en 1594, fut, suivant quel-
ques auteurs, le chef-lieu du Saulnois. (V. ce mot.)
Salprey, gagnage-fief, c*»« d'Ognéville.
Sand (Le), us., c°« de Niderstinzel.
Sandronviller ou Xandronyiller, f. et ch. (seigneurie),
c"« de Tonnoy; vil. détruit. — Alodium de Sodrunni
villa. 880. H. L., I, c. 316. — Sendronis villa quam de-
dit Sendr ans. 962. Als. dipl., I, p. 117. — Sendruviller.
1094. H.L., I, c. 498. — Sindronis villa quam dédit Sen-
draas. 1114. Ord. prœm. ann., II, c. 539. — Sendron-
viller. 1147. Ib., c. 544.
Sajîlich , maison-fief à Houdreville.
Sanon, riv., a ses sources au-dessus d'Avricourt et dans
rétang de Kéchicourt, passe sur les territoires de Mous-
sey, Xures, La Garde, Mouacourt, Parroy, Hénaîhiénil ,
Bauzemont, Einville, Maixe, Crévic, Sommerviller, Dom-
basle, et se jette dans la Meurthe. — Fluvius Cemone,
in pago Calvomontense. 770. H. L., I, c. 288. — Fluvius
Cemonis. 862. B. Picart, Orig. de la maison de Lorraine,
p. 9. — Cemuns. 1181. Abb. de Haute-Seille. — 5a»-
gnon. 1512. Dom. d'Einville. — Sayon. 1519.1b.— 5ar-
non. 1610. Ib.
Santipontaine, éc, C*® de Nancy. — Sancti Fontaine.
1335. Arch. de l'hospice S*-Julien.
Sanzey, c®^ de Toul (Nord). — Locus deSanzeio. 1179.
Ord. prœm. ann., II, c. 410. — Grangia que Senzey di^
citur. XIII® s. Cart. Apremont , n® 14.- — La nueve ville
con dit Sanzey. i^iiâ. Ib., n« 15. —Le fief de Sanzey re-
levait de la baronnie d' Apremont. — Doy. et dio. de Toul.
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— 216 —
Sarraltrofp et Sarre-Altroff, c**"* de Fénétrange. —
Altorf super Saram, 1307. Abb. de Vergaville. — Saral-
torf. 1521. Ib. —Altorff. 1526. Tr. des ch., 1. Sleinsel,
no 18. — Village originairement du comté de la Petite-
Pierre. — Arehip. de Bouquenom, dio. de Metz.
Sarre (La) , rivière formée de plusieurs ruisseaux qui
ont leurs sources dans les forêts du versant septentrional
des Vosges, au canton de Lorquin, et se divisent en deux
branches principales appelées la Sarre-Blanche ou le
Blanc-Rupt et la Sarre-Rouge ou Rouge-Eau. La pre-
mière passe sur les territoires de Turquestein , Lafrim-
boUe, Niderhoff, La Neuveville-lès-Lorquin et Lorquin;
la seconde, sur ceux d'Abreschwiller, S*-Quiriny Métai-
ries-de-S*-Quirin, Nitting et Lorquin. Réunies à Herme-
lange, elles forment la Sarre qui , par Sarrebourg et Fé-
nétrange, va se jeter dans la Moselle à Consarbriich. —
Saravus. iv® s. Ausonius, Mosella, 91, 367. — Sara, v®
s. Ven. Fort., lib. vu, carm. iv. — Flumen Sarrœ. 646.
Pardessus. Diplomata, II, p. 84. — Saruha. ix« s. Géo-
graphe de Ravenne. — Sorr fluvius. 1576. Carte de Spec-
Le pays arrosé par la Sarre est appelé Paguè Saroen-
sis dans un diplôme de Tan 713 (Pardessus, Diplomata ,
II , p. 438) ; il est désigné sous le double nom de Sara-
chowa superior et Sarachowa suhterior dans le partage
du royaume de Lolhaire. 870. H. L. , I, c. 310-311. La
première de ces contrées était baignée par ce qu'on ap-
pelle la Sarre-Française, la seconde par la Sarre- Alle-
mande ; dénominations données à la même rivière suivant
les territoires qu'elle traverse. — Saravensis pagus, 1675.
Not. Gall., p. 501.
Sarrebourg (en allemand : Saarburg, château fort sur
la Sarre; les paysans disent encore en français : Salle^-
bour, et en patois : Sallebo)^ ville, ch-1. d'arr*. — Ponte
Sarvix. Itin. d'Antonin. — Pontesaravi. Table théod. —
Saredurgo et Sareburco. Tiers de sou. Et. num., p. 153-
154. — Saraburgum inpago Saroensi, 713. Pardessus,
Diplomata, II, p. ^'è7.—Saraburg. 966. Abb. de Verga-
ville. — Sarburc. 1056. Gallia christiana, XIII, c. 398.
— Sarbuch. 1189. Abb. de Haute-Seille. — 5arrc6oc.
Fin du XII® s. Monnaie frappée par le chapitre de la ca-
thédrale de Metz. Mém. de l'Académie de Stanislas,
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— 217 —
1840, p. 144. — Salehurc, Saraborc, oppidum Sale--
bore. xii« et xiii® s. Chr. eps. met. H. t., I, c. 67,
68 et 71. — Sareborch, Saleborch, Salaborch. xiii® s.
Chr. mon. sen. Ib.,II, c.l3, 31 et 38. — CivesSarburgen-
ses. 1238. Als. ill., I, p. 363. — Eeclesia apud Sarebourg
(titre de fondation de la collégiale). 1256. H. L., II, c.
479. — Èeelesia Beati Stephani in Sarburch. 1281. Tr.
des eh., l. Hesse, n<> 9. — Saleboureh. 1283. Ib., 1. Blâ-
mont I , n« 12. — Sarbur. 1288. Abb. de Haute-Seille.
-*- Sareboureh. 1295. Ord. prsem. ann., II, c. 467. —
Sarbrueh. 1301. Abb. de Vergaville. — W.y magister
seabinorum opidi Sarburg. 1331. Tr. des eh., L Hesse ,
no 15. — Sullebourg. 1375. Ib., 1. Blâment I, n^ 168. —
Opidum de Sarburgo vulgariter nuneupatum Kauffmann
Sarburg. 1418. Cart. Bailliage d'Allemagne dom., I, P
^90 \^.— Sara Castrum. 1513. Géogr. de Ptolémée. —
Saraviburgum vel Saraburgum, Sarburg. 1675. Not.
Gall., p. 504.
Sarrebourg fut le siège d'un comté qui existait dès le
x« siècle : Comitatus Sarabura. 966. Abb. de Vergaville.
— Cbef-lieu d'une terre ou cnâtellenie qui ne dépendait
d'aucun bailliage {chastellerie de Sarbourg. 1395. Cart.
Bail. d'Allemagne dom., I, f> 275); • — d'une prévôté du
gouvernement des Trois-Evèchés , bailliage de Vie , créée
en 1661.
Il fut aussi, dés le xiii® siècle, le siège d'un archidia-
coné, diocèse de Metz {Joannes^ archidiaconus de Sare-
boureh. 1295. Ord. praem. ann. , II, c. 467) , duquel dé-
Ïendaient les archiprètrés de Sarrebourg, Vergaville,
iouquenom, etc. L'archiprètré de Sarrebourg, qu'on
trouve mentionné également au xiii® siècle {Andreus, ar-
chipresbiter in Sarburg. 1235. Als. dipl. , I, p. 373. —
B.j archipr. de Sarburch. 1252. Tr. des ch., 1. Hesse ,
n9 1), comprenait, au siècle dernier : Abreschwiller
Si^oyer), Arscheviller (S*-Louis), Avricourt, Berthelming,
ertrambois (Lafrimbolle), Bieberskirch (Trois-Fontaines,
Hartzwiller), Biihl (Niderviller, Schneckenbiisch), Bours-
cheid (S*-Jean-Courtzerode) , Brouderdorff, Brouviller,
Biane-Capelle, Fleisheim, Foulcrey, Gondrexange, Guntz-
viller, Hattigny, Hellering fKerprich), Hèming, Henridorff
g^annelbourg, Lutzelbourg) , Hérange, Hertzing , Hesse ,
ilbesheim, Hoff, Hommarting , Hommert (Harreberg) ,
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— 218 —
Hunskirich, Ibigny (Hablutz , Richeval) , Igney, Imling,
Landange (Aspach, Neuf-Moulin), Lorquin (La Neuve-
ville-lès-Lorquin), Moussey,Nîttîng^ermelange, Lixheim,
Vieux-Lixheim, Metting, Oberstinzel, S*-Georges, Vitters-
bourg.
Sarrelfing, f. (ban séparé) , c"« de Haut-Clocher.
Sàrredx, éc, C*® d'Angomont.
Sarrdpt (Le) , côte très-escarpée , s'étendant de Lor-
quin à Imling, à gauche de la Yatiée de la Sarre, et dont
le versant septentrional était encore couvert de forêts sur
la fin du XVII® siècle, au lieu dit le Blanc-Bois, territoires
de Lorquin et de Xouaxange.
Saulce-en-Rupt. (V. Sainte- Catherine.) ^
Saulcy, f., c'** de Moncel-lès-Lunéville.
Saulnière (chemin de la), c°® de Coincourt.
Saulnois (Le) , pays compris dans, la cité de Metz, et
qui devait son nom tant à la rivière de Seille qu'aux nom-
breuses salines qu'on y exploitait. — Salinensis pagus.
66i. H. L., I, c. 258. — Salininsis. 775. Hist. de l'abb.
de S*-Denis, pr., p. 37. — Saloninsis eiSalinensis. 777.
Hist. de régi, de Strasbourg, pr., p. 122 et 128. — Salr-
ninsis. 782. H. L., I, c. 290. — Salmoringum (peut être
pour Salinoringum). 870. H. L., I, c. 310. — Saliensi».
896. Coll. S*-Georges. — Pagus et comitatus Salnensis.
957. H. M., p. 70. — Comitatus Salnensis. 960. Abb. de
Bouxières. — Pagus Salninsis. 1111. H. L., I, c. 529
(indication donnée à cause de la date). — Salonensis pa-
gus, sive à Salia fluvio, sive à Salone mancipio, sive à
salinis. 1675. Not. Gall., p. 498.
On ne peut indiquer les circonscriptions actuelles cor-
respondant à ce pagus; on sait seulement qu'il s'étendait *
sur une partie des cantons de Vie, Ghâteau-èalins, Delme,
Nomeny et Pont-à-Mousson. Les diplômes du moyen âge
citent, comme y étant compris : Vie, Amelécourt, Bion-
court, Château-Salins, Dedeling, Fresnes-en-5aM/«ow,
Gerbécourt, Salone, Ajoncourt, Fonteny, Jallaucourt , La
Neuveville-en-Saw^nois, Leyr, Manoncourt-sur-Seille ,
Moivron, Morville-sur-Seîlle et plusieurs villages détruits.
Saclrupt ou Saurupt (Le) , éc. (ch. et maison de plai-
sance des ducs de Lorraine) , c^^ de Nancy. — Soiruy.
1312. Tr. des ch., 1. Harbonnières , vP 79 — Soirui da-
vant Nancey. 1366. Coll. S*-Georges. — Soiru. 1490.
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— 2i9 —
Tr. des ch. , 1. Nancy I, vP 27. —Sorroy. 1532. Ib., reg.
B. 21, P>iO. — Solrup lès Nancy. 1610. Ib., reg. B.
81 , fo 16. — La Neuve Solru. 1621. Ib. , reg. B. 91 ,
fo 237.
Saulxerotte (pron. Sausserotte) , c**" de Colombey. —
Nova villa construenda apud Sauxuretes. 1242. Tr. des
ch. , 1. Vaudémont dom., n<» 139. — Doy. du Saintois,
dio. de Toul.
Saulxures-lês-Nàncy (pron. Saussures) , c^^ de Nancy
S Est). — Ecclesia de Sasuris. 1120. Tr. des ch. , 1. Abb.
e Senones, n» 6. — Sahurœ. 1152. Ib.,n«8. — Theodoricus
de Saussuriis. 1176. Abb. de Beaupré. — Sasures. 1193.
Abb. de Clairlieu. — Sausstires. 1402. Tr. des ch., 1.
Fiefs de Nancy, n® 120. — Soubzure. 1524. Ib., reg. B.
16, P 30. — Le fief de Saukures relevait de la châtellenie
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de
Toul.
Saulxdres-lès-Vannes, c^^'^.de Colombey. — Salsuriœ.
836. H. L., I, c. 301. — Tirricùs de Sassures. xii® s. Tr.
des ch., 1. Mandres, n<» 28. — Sauxures. 1190. Abb. de
Mureau. — Saxuriœ. 1218. H. L., H, c. 426. — Saulxu-*
res-aux-Bois ou lès-Barisey. 1707. Fouillé. > — Le fief
de Saulxures relevait de la châtellenie de Gondreville ,
bail, de Nancy. — Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de
Toul.
Saunaire (chemin), c"« de S'®-Geneviéve.
Saunard ^chemin), c°® de Nomeny.
Saunard (La), chemin, c^® de S*-Baussant. (V. Sonard,)
Saunier (chemin du), c^® de Crantenois.
Sauniers ou Saulniers (chemins des), c^«*d'HaussonviIle,
Haudonville, Gerbéviller, Flainval, Diarville, Bouxières-
sous-Froidmont, Bouvron, Rogéville, Lucey, Francheville.
Sauniers (canton des) , c°® de Moncel-lès-Vic.
Saussenrcpt, franc-alleu à l'abbaye de Beaupré, au ban
de La Chapelle. — Alodium de Sauseru in banno de Cap--
pella, H63. Abb. de Beaupré. — Sausurus.Y. 1189. Ib.
Sauvage (Le), éc, C*® d'Ommerey.
Sauvages (sentier des), c"® de Moyenvic.
Sauvoy (Le) , chat, (maison franche) , c"« de Maxé*
ville; au xvi® siècle appelé Maison du Réservoir, parce^
que les ducs de Lorraine y avaient un vivier.
Sauvoy (Le Petit-), éc% c"® de Maxéville.
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— 220 —
Saux (La) , ruis. , prend sa source à Marthemont et se
jette dans le ruisseau de Yiterne.
Sayignon, anc. ermit., c^ de Pulligny.
Sàyonniéres , éc. , c°® de Foug ; château des rois de la
seconde race; vil. détruit; mère-église de S*-Germain. —
Saponariœ. 836. H. L. , I, c. 301. — Saponaria. 1033.
Ib., c. 413. — SavonnièreS'lès-TouL 1779. Descr. de la
Lor. — Il s'y tint, en 859, un concile auquel assistèrent ,
outre les évêques de douze provinces des Gaules, Charles-
le-Chauvc et ses neveux, Charles et Lothaire.
Saxon-Sion (on prononce vulgairement Sachon), c*>" de
Vézelise. — Viens qui vocatur Saisons. 1174. Abb. de
Beaupré. — Albricus de Saysons* 1178. Ib. — Saisons.
1276. Tr. des ch., 1. Fiefs de Nancy, n<> 121. — Saison.
1397. Ib. , 1. Vaiidémont fiefs, n^ 19. — Soixon sous
Vaudémont. 1496. Arch. de la famille d'Ourches. — Le
fief de Saxon relevait du comté de Vaudémont. — Doy. du
Saintois, dio. de Toul.
ScARPONAis (Le) , pays ou comté compris , pour la plus
grande partie , dans la cité de Toul , et dont l'ancienne
ville de Scarpone était la capitale. — Comitatus Scarpo-
nensis. 706. Pardessus, Diplomata, 11, p. 275. — Pa-
gus Scarponinsis. 745. Cart. de Gorze. — Searponiensis
pagus. 782. H. L. , I, c. 290. — Searponinse. 870.. Ib.,
c. 310. — Comitatus Carponensis. 889. Ib. , c. 32i. —
Pagus et comitatus Mettensis seu Scarponensis. 892. H.
M. , p. 49. — Comitatus Sarpontensis. 918. Ib. , p. 56.
— Éccerponensis. 965. H. L. , I, c. 372. — Comitatus
Richiani in pago Scarpona. 1028. H. T., p. 27. — Pa--
gus Scarponnensis. Not. Gail., p. 508.
Le Scarponais s'étendait, sur les rives de la Moselle et
de laMeurthe, depuis Scarpone jusqu'aux environs de
Metz et de Nancy, ayant pour limites les pagi Mettensis,
ScarmensiS) Vahrensis, Salinensis et Calvomontensis ;
il comprenait une partie des cantons actuels de Nancy (Est
et Nord) , Nomeny, Pont-à-Mousson , Domèvre et Thiau-
court. Les anciens diplômes citent, comme enclavés dans
ce territoire : Bouxières-aux-Dames, Marbache, Moivron,
Autreville, Belleville, Champey, Dieulouard, Millery,
Prény, Liverdun, Mamey, Saizerais, Arnaville, Bayônville,
Bouillonville, Pannes, Rembercourt, Thiaucourl, Vande-
lainville, Xammes , etc.
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— 221 —
ScARPONE OU ScARPONNE» ham., c^* de Dieuloaard; ville
détruite au x® siècle , capitale du Scarponais; au xiu*
siècle, siège d'un archiprètré, diocèse de Metz, dont la
circonscription est inconnue. — Scarponna, Ammien Mar-
cellin, lib. xxvii, cap. 2. — Scarpona. Itin. d'Ant. — Ber--
tharius homo Scarponensis. vu* s. Frédègaire, Chron.,
n*> 52. — Scarbona. ix« s. Géographe de Rayenne. — Ac^
tum in Scarponna, in mallo puhlico. 912. H. M., p. 53.
— Scarponnœ, 1047. H. L., I, c. 422. — Symon, ar--
cepreste de Sarpannes, 1277. Tr. des ch., 1. Pont fiefs
III, n« 4. — Xarpenne. 1437. Coll. S*-Georges.— Xar-
paigne. 1567. Dom. de Condé. — Xerpanne. 1583. Coll.
S*-Georges. — Ecclesia parochialis de Xerpagnes. 1606.
Arch. : Cures du district de Pontrà-Mousson. — Serpaigne.
1607. Ih.—Serpanne. 1612. Ih. — Xerpaigne. 1666. Ib.
— Ser pagne. 1700. Ib. — Scarponna castrum. Incolis et
accolis Sanponne vulgd dictus; nostris Scharpeigne aut
Charpeigne. 1675. Not. Gall. , p. 508. — Serpagne ou
Serpaigne. 1756. Dép. de Metz. — La porte de cette ville
qui menait à Scarpone, s'appelle porte Serpenoise.
ScH^FERHOF, ham., c^^ de Dabo.
ScHÂLBÂCH , Q,^^ de Fénétrange. — Schalhenbach (?) V.
1050. H. L., I, c. 431. — Schalhenbach et Schalckbach.
1664. Dom. de Fénétrange. — Schalquenbach. 1719. Tr.
des ch., I. Lixheim II, n« 10. — Village de la baronnie de
Fénétrange. — Archip. de Bouquenom, dio. de Metz.
ScHiRRDORF, vIl. detrult, près deVahl.
ScHNECRENBiîscH (ou prou. Chnecqucpèchc)^ c®" de Sar-
rebourg. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
ScBMECRENHOF, f., c"® dc MittclBronn.
ScHNEEMiiHL , m»», c"« dc Sarraltroflf.
ScHOCROHOFF ^Le), f., C"® dc Dolviug.
ScBURENRiicK (La) , éc, c°® de Mittersheîm.
ScBÎiTZENMiiflL, m*", c^^ d'Hangviller.
ScBWANBALPS OU ScHWANENBALS {col-de-^ignc) , forèt ,
c*»® de Vibersviller.
Scie (La), ham., c^® de Pierre-Percée.
Scierie (La), us., c"« d'Ecrouves ; — éc, c"® de Xeuilley.
Scierie-l'Abbé (La), ham., c"® de Raon-lès-l'Eau.
Séchamps (mieux : Séchamp)^ c»" de Nancy (EsO. — 5e-
champ. 1076. H. L. , I, c. 475. — Ulricus de Éeccamp.
1137. Ib., II, c. 313. — Séchant. 1294. Tr. des ch., 1.
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— 222 —
Rosières I, n« 39. — Siaillum curati de Sieco campo.
XV* s. Sceau en cuivre dans la collection de M. l'abbé
Marchai. — Le fief de Séchamp relevait de la châtellenie
de Nancy, bail, de cette ville. -^ Doy. de Port, dlo. de
Toul.
Seicheprey , c®" de Thiaucourt. — Johannes de Sache-
pree. 1227. Cart. de Gorze. — Sechepree. 1283. Cart,
Apremont, n<* 34. — Seschepreie. 1284. Tr. des ch., 1.
Bouconville II, n? 5. — Sachepreie. 1305. Tr. des ch., 1.
Apremont fiefs, n^ 99. — Soehepré. 1326. Tr. des ch.,
1. Bouconville I, n» 76. — Le fief de Seicheprey relevait
de labaronnie d'Apremont. — Doy. de Prény, dio. de Toul.
Seille(La), riv., prend sa source dans l'étang de Lindre,
coule de Test au nord-ouest, passe sur les territoires de
trente-huit communes et va se jeter dans la Moselle près
de Metz. — Salia. v® s. Ven. Fort., Carm., m, 12. — Sal-
lia fluvius. 1049. Pr. de Lay. — Saille et Ceille, 1323.
Tr. des ch. , 1. Pont dom. II, n^» 18 et 19. — Sella flu-
vius. 15J3. Géogr. de Ptolémée. — Le pays arrosé par
cette rivière se nommait anciennement le Sauhiois. (Y. ce
mot.)
Selaincourt , c®'* de Colombey. — Siglini curtis. 836.
H. L., I, c. 301. — 5tc/tm curtis. 884. Ib. , c. 317. —
Silini curtis cum ecclesia. 936. Ib. , c. 343. — Silien-
eourt. 1267. Abb. de S*-Epvre. — Villa de Slaincourt.
1359. Ib. — Sellancourt. 1476. Tr. des ch., reg. B. 1 ,
f* 349. — Le fief de Selaincourt relevait du comté deVau-
démont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
Sellenmîîhl ou Zellenmùhl {moulin de la cellule ou du
petit couvent), m'^, c"® de Haut-Clocher; opposé à Dorf-
mûhl (moulin du village), même commune.
Senet, ruis., prend sa source au-dessus d'Hénaménil et
se jette dans le Sanon.
Sens-de-Cour (La), éc, c^® de Neuf-Maisons.
Sens-de-lâ-Meule , dit la GueuleAe-Loup ^ mét.,^c"®
de Deneuvre.
Sept-Chevaux (Les), hara., c^^ d'Angomont.
Sept-Fontaines (Les), éc, c"® (l'Autrey.
Seraincourt, m**», c^^ de Salone. — Filicionis curtis.
775. Hist. de l'abb. de S*-Denis, pr., p. 37. — Locellum
infra pago Salninse, super fluvium Salona, in Filicione
curte. 782. Ib., p. 40.
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— 223 —
SéRANViLLE, c^^ de Gerbéviller. — Alodium de Seiani-^
villa. 1156. Abb. de Beaupré. — Seseramlla. 1164. Ib.
— Sesaraivilla. 1171. Ib. — Le fief de Séranville rele-
vait de la châtellenie de Rosières, bail, de Nancy. — Doy.
de Deneuvre, dio. de Toul.
Serre, seigneurie à Pagny-sur-Moselle, érigée en 1757.
Serres, c®" de Lunéyille (Nord). — Humbertus de Serra.
1178. Abb. de Beaupré. — Molendinum de Serres. 1203.
Arch. : Cure d*Art-sur-Meurthe. — Le fief de Serres re-
levait de la châtellenie de Lunéville, bail, de Nancy. —
Doy. de Port, dio. de Toul.
Serriéres, c^^ de Nomeny. — Cerieires. 1330. Tr. des
ch., 1. Pont ecclés., n*' 16. — Cirières et Cerieres. 1333.
Ib., 1. Pont fiefs, III, nol2, et Amance, n®7. — Serieires.
1334. Ib., 1. Pont fiefs III, n*> 18. — Le fief de Serriéres
relevait du marquisat de Pont~à~Mousson. — Archip. de
Nomeny, dio. de Metz.
Çessing, vil. détruit, entre Albestroff et Léning.
Sexey-aux-Forges, c<>" de Toul (Sud). — Capella de
Sisseiaco. 982. H. L. , I, c. 390. — Sessiacum. 1050.
Ib., c. 429. — Capella de Sisseio in honore S, Mansueti.
1069. Ib., c. 464. — Sissei. 1196. Abb. de Clairlieu. —
Xexey. 1258. Ib. — Sexey la Larnouse. 1295. Tr. des
ch. , 1. Commanderies, n® 28. — Sexey Lanouze. 1492.
Dom. de Gondreville. — Sexey Larnouse 1568. Ib. —
Doy. du Saintois, dio. de Toul.
DEXEY-LES-Boïs, c®" de Toul (Nord). — Cirseium. 965.
H. L., I, c. 372, — Cirseid. 968. Ib., c. 381. — 5mta-
cum cum sylva. 1050. Ib. , c. 429. — Sexei delez Vil-
lennes. 1279. Tr. des ch., 1. Gondreville, n« 31. — Sixey.
1322. Ib. , n» 35. — Sexey près de Gondreville. 1339.
D)., 1. Nancy I, n® 109. — Sexey en Hey. 1527. Dom. de
Gondreville. — Xexey. 1572. Tr. des ch., 1. Nancy II,
n*» ^S.— Sexey aux bois. 1592. Ib., 1. Gondreville, n« 31.
— Sexey oultre les bois. 1596. Ib., n^ 79. — Sexey-lès-
Velainc et Sexey-lès-Gondreville. 1708. Pouillé. — Sexey-
lèS'Bois. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Sexey re-
levait de la châtellenie de Gondreville, bail, de Nancy. —
Doy. et dio. de Toul.
Sibérie (Là), f., c"« de Vie.
SiGHARDKOPF, mout., c°^ dc Dabo.
SiELMÛHL, m***, c"« de Haut-Clocher.
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— ââ4 —
SiLLONCouRT, fief au village de Pompey.
SiNZET, Yil. détruit, entre Repaix et Igney. — Azenzeis.
4332. Tr. des eh., l. Biâmont I, no 86. — Le fief de Sin-
zey relevait du comté de Biâmont.
SioN, éc. et église sur la montagne du même nom. —
Couvent de Tiercelins fondé au xvii® siècle, remplacé au-
jourd'hui par une maison d'oblats. Pèlerinage. — Ecclesia
Semitensis. 4065. H. T., p. 75. — Cyon. 1444. Tr. des
ch., 1. Vaudémont dom., n« 22.
SiONViLLER, c<>" de Lunéville (Sud-Est). — Sionni villa.
Hist. eps. tul. ad an. 922-963. H. L., I, c. iSi.—Suainr
viller. 1157. Ib., II, c. 354. — Suenviller. 1249. Ordre
de Halte. — Sewonviller. 1502. Dom. dTinville. — Le
fief de Sionviller relevait de la châlellenie d'Einville, bail,
de Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul.
SiRAucouRT ou Serol, éc, c"® de Leintrey.
SiTiTORF, f., c*** de Harreberg.
SiTZESBURG [château de la résidence) , fort ruiné , prés
de Mittersheim.
SivRY, c^^ de Nomeny. — Siverey. 1334. Tr. des ch.,
1. Pont fiefs I, no 106. — Syverey. 1339. Ib., n^ 116. —
Severez. 1370. Ib., 1. Nomeny II, n*» 8. — Severy. 1633.
Dom. de Pont-à-Mousson. — Sivry-Val-Sainte-Marie.
1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Sivry relevait du
marquisat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Nomeny,
dio. de Metz.
Six-Maisons ^Les) , canton du territoire de Puxe où ,
d'après la tradition, il existait un prieuré de Bénédictins.
Soffet, éc, c"« de Velle-sur-Moselle.
Soie (La), ham., c^^ de Pierre-Percée.
Soldat (chemin du), c"« de Cercueil.
SoLDATENTHAL. (V. GrandSoldat.)
Soldats (chemin des), c"® de Juville.
Solitude (La), éc, c"® de Bertrichamp.
SoLTEREL, ancienne mairie à Croismare.
SoLviMPRÉ, ruis., prend sa source à Fontenoy-Ia-Joute
et se jette dans le Mazerot.
SoHMERviLLER, C®" de Lunévillc (Nord). — Samerviler.
1178. Abb. de Beaupré. — Hulinus de Samervile. 1186.
Ïb. — Soumerviller. 1353. Tr. des ch., 1. Nancy I, n«25.
— Le fief de Sommerviller relevait de la châlellenie de
Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul.
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Son-Altesse (chemin de), c"« de Flavîgny.
SoNÂRD et SoNNARD, chemins, c**®» d'Eply et d' Abaucourt.
SoNARD (bois de la), c"® de S'-Baussant.
SoNNBERG ou SoNNENBERG {montague du soleil) , mont.,
^ne (Je Walscheid.
SoRNÉviLLE, c^n dc Château-Sallns. — Apud Sorneville.
Hist. eps. met. ad an. 1200-1260. H. L. , I, c. 72. —
Sourneiville. i284. Tr. des ch., 1. Rosières I, n^ 17. —
Archip. de Marsal, dio. de Metz.
SoTZELiNG, c°" de Château-Salins. — Locus qui dicitur
Sutsolingas. 965. H. L., I, c. 372. — Villa Zuzelinga.
966. Abb. de Vergaville. — Villa Siicelingœ. 1102. H.
L., I, c. 515. — Sotzelingen. 1251. Abb. de Vergaville.
— Sotzelin. 1281. Ib. — Zucelenges. 1285. Ib. — Zu-
celanges. 1285. Tr. des ch., 1. Dieuze I, n® 1. — Zutze-
ling. 1312. Abb. de Vergaville. — Zuccelenges. 1420.
Tr. des ch. , 1. Blâmont fiefs, n*' 86. — Zotzeling, 1779.
Descr. de la Lor. — Archip. d'Haboudange, dio. de Metz.
SoucHOT, éc, c"® de Rosières--aux-Salines.
Souhait (Le) , f. , fief et haute justice érigés en 1717,
c"® de Badonviller,
Source (A la) , anc. m**» à la collégiale S*-Gengoult de
Toul, c«® de Crézilles.
Souricière (La), éc, c"® de Pont-à-Mousson.
Sous-MoNTAiGU, éc, c**® de Jarville.
SouvERAiNcouRT , ham. , c°^ de TAIœuf. — Soverain-
court. 1317. Tr. des ch., 1. Vaudémont dom. , n<» 7. —
Souvraincourt. 1336. Ib., 1. Vaudémont fiefs, n<* 13. —
Souvereincourt. 1437. Ib. , n® 33. — Le fief de Souve-
raincourt relevait du comté de Vaudémont.
Sparsbrod {pain chiche). Le même que Farbach. (V.
ce mot.) — Sparsbrott. 1705. Fouillé. — Sparbruch.
1779. Descr. de la Lor.
Spece, éc, c*»« de Virming; vil. détruit.
Spïn (Le) , ruis. , prend sa source au-dessus de Bour-
galtroff et se jette dans la Seille.
Spitzberg ou Spitzenberg (mont atgu), f. et mont., c*^
de Dabo.
Stanislas, faubourg de Nancy.
Steinbach, f. (chap.), c"® de Vergaville; elle est men-
tionnée sous le même nom en 1285. Tr. des ch., 1. Dieuze
I, n<> 1. — Stainbach. 1625. Abb. de Vergaville.
16
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Steinkopf, mont., c^« de Walscheid.
Stinzel (pour Steimall, salle de pierre, ou Stinsœle ,
salles de pierre), eh. en ruines, c"® de Niderstinzel , an-
ciennement appelé Géroldzeck. Stinzel est aussi le nom
sous lequel on désignait le village de Niderstinzel. — Ec-
clesia de Steinsilide (?) V. 1050. H. L., I, c. 431. —
Stensel. 1424. Tr. des ch., 1. Steinsel, n« ^l. — Steinsal.
1490. Ib. , 1. Fiefs divers II, n» 39. — SteinzeL xvi® s.
Cart. Epitome des fiefs du bail. d'Allemagne. — Stenesel.
1779. Descr. de la Lor.
Stock (Le), étang, c"«» de Rhodes et de Diane-Capelle.
Stolhof, vil. détruit, sur le ban de Brouviller.
Stranhof, f., c"« de Guermange. — Stranshof. 1344.
Abb. de Vergaville.
Sucrerie (La), éc», C*®» de Vandœuvre et de Domèvre-
en-Haye.
- Saint-Amand, vil., c«^« de Saizerais.
Saint-Amon, éc. (ermit.) et forêt, c"® de Favières. (V.
Amon,)
Saint-Antoine, f., c°® de Blainville.
Saint-Antoine, commanderie d'Antonistes à Pont-à-
Mousson, fondée au xiii^ siècle.
Saint-Antoine, fief à Rosières-aux-Salines; — ermit%
c"«»deMarimont, Lunéville, Bainville-aux-Miroirs ; — anc.
censé, c"® de Serres.
Saint-Arnou, seigneurie à Morville-sur-Seille.
Saint-Barthélemy , vallon près de Ghampigneules , où
il y eut successivement un village avec une église, puis
seulement un ermitage. — Ecclesia Sancti Bartholomei
infra septa silve Heii posita, H30. Pr. deLay.
Saint-Baussant, c®'^ de Thiaucourt. — Ecclesia Sancti
Bahami. 1106. Hist. de Tabb. de S*-Mihiel, p. 453. —
S, Bausoume, 1284. Tr. des ch., 1. Bouconville II, n® 5.
— S. Baulsomme. 1289. Cart. Apremont, n® 2. — S.
Bausomme. 1290. Ib. , n^ 107. — S. Balsoume. 13*26.
Tr. des ch. , 1. Bouconville I , n'^ 76. — S. Baulsemme.
1387. Ib., l. St-Mihiel, n^ 6% — S. Baulsonne. 1473.
Ib. , no i£l. — Roche-sur-Mad en 1790. — Le fief de
S'-Baussant relevait de la baronnie d' Apremont; il fut le
siège d'une baronnie érigée en 1723. — Do'y. de Prény,
dio. de Toul.
Saint-Blaise, éc. et chap., c"® de Réchicourt-le-Château.
Saikt-Blaise ou Le Convers, ermit., c"® de Loisy.
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— 227 —
Saint-Blaise-aux-Forges, vil. détruit , que la tradition
prétend avoir existé près de Chavigny.
Saint-Boing (par corruption : Sambois)^ c^^ de Bayon.
— Villa que dicitur Cembench, 1177. Abb. de Beaupré.
— Cembeng. 1179. Ib. — Garsirius de Cembunge. 1183.
Ib. — Cembenche. 1188. Ib. — Cembanche. 1189. Ib. —
Chenbanch. 1218. Ib. — Sanctus Bonus. 1549. Abb. de
Belchamp. — Le fief de S'-Boing relevait de la châtel-
lenie de Châtel, bail, de Vosge. — Doy. d*Epinal , dio.
4e Toul.
Saint-C^sar , ermit. près la censé de Vaudrecourt, c"*
4'Arracourt.
Saint-Charles, f., c"® de Nancy; < — anc. censé, c"® de
Lunéville.
Saint-Christophe, prieurés de Bénédictins à Léomont,
Deneuvre , Vie et Xures; — anc. ermit. et chap. , c"« de
Burthecourt-aux-Chènes ; — éc. , c^^ de Baccarat.
Saint-Claude , anc. chap. , c^« de ,S*-Baussant; — er-
mit", c"«* de Thelod et de BJainville-sur-rEau.
Saint-Clément, c®** de Lunéville (Sud-Est). — Sanctus
Clemens, 1164. Abb. deBedmipTé. — Seint Ciément. 1290,
Tr. des ch., l. Fiefs de Nancy, n^ 129. — Village dç la
cbâtellenie de Moyen, du temporel de l'évèché de Metz ;
cljef-lieu d'un ban et d'une mairie composés de S*-Clé-
ment, Chenevières et Laronxe. — Doy. de Salm, dio. de
Toul.
Saint-Clément, f., c"® de Gelucourt.
Saint-Dizier, vil. près de Nancy, ruiné en 1587, et sur
remplacement duquel a été bâti le faubourg des Trois-
Maisons. — Ecclesia Sancti Desiderii prope Nanceium.
1212. Coll. S*-Georges.
Saint-Don, prieuré de Bénédictins à Dombasle, dépen-
dant de l'abbaye de S*-Mansuy de Toul. — Sanctus Do-
natus. 1147. H. L., H, c. 330.
Saint-Elophe, fontaine médicinale, c"® de Trondes.
Saint-Epvre, c^^ de Delme. — Archip. d'Haboudange ,
dio. de Metz.
Saint-Epvre, f., c"« de Deuxville; vil. et paroisse;
cense-fief et chap. au siècle dernier. — Ecclesia Sancti
Apri. 1120. Tr. des ch., 1. Abbaye de Senones, n« 6. —
La ville de S. Ewre. 1310. Ib., 1. Blâmont, n^' 70. — S.
Evre desour Leneville. 1320. Ib., u9 71 . — Le waingnage,
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— 228 —
— la fort maison de Sainct Epvre près Lunéville. 147^,
1474. Ib., 1. Fiefs de Nancy, n«« 21 et 22.
Saint-Epvre, f. 5 c"« de Blénod-lès-Pont-à-Mousson ;
Ërieuré , maison franche et seigneuriale à l'abbaye de S*-
Ipvre. — La maison de S. Eivre de Blenous, 1265. Tr.
des ch., 1. Pont fiefs III, n** 1. — La maison de S. Eyvre
à Blainnou. 1317. Ib., 1. Pont dom. II, n^ 15. —le Pe-
tit Saint-Epvre devant Pont-à-Mousson. 1724. Abb. de
S*-Epvre. (V. Petit-Saint-Épvre.)
Saint-Epvre, faubourg de Toul; village où était l'ab-
baye de Bénédictins du même nom, fondée au commence-
ment du VI® siècle. — Vicus Sancti Apri. 836. H. L., I ,
c. 301.
Saint-Esprit (chemin du) , c"« de Mont-le-Vîgnoble.
Saint-Etienne (terre dite le Fief de) , près de Salées-
Eaux. — Terra que dicitur feodum Sancti Stéphanie que
adjacet Salse aque, xii® s. Tr. des ch., 1. Abb, de l'Isle ,
n«40.
Saint-Etienne, collégiale à Vie, fondée au xiii« siècle.
Saint-Eucàire, chap. (ermit.), c"® de Pompey, près de
laquelle saint Eucaire souifrit le martyre.
Saint-Eucaire , collégiale à Liverdun, fondée au xii®
siècle. — Canonici Liberdunenses ecclesie Sancti Eucha-
rii. 1169. Cart. de Rengéval, f« 18 v<>.
Saint-Fiacre, éc. et chap. (pèlerinage) , c"« de Char-
mes-la-Côte ; — éc. , C"^» de Blénod-lès-Toul et de Vil-
lers-lès-Nancy ; — faubourg de Thiaucourt.
Saint-Firmin, c®"d'Haroué. — SanctusFirminus. 1179.
Abb. deClairlieu.— 5. Frémi. 1296. Tr. des ch., 1. Nancy
I, n^lOl. — S.Eremin. 1398. Cart. Vaudémopt dom.,
f> 178. — Le fief de Saînt-Firmin relevait du comté de
Vaudémont. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
. Saint-Firmin, éc. (ermit.), c**® de Loisy; — anc, ora-
toire, C"» d'Aflfracourt.
Saint-Firmin , i)rieuré de Bénédictins à Flavigny, fondé
au X® siècle. — Ècclesia Sancti Firmini apud Flavinia-
cum. 1177. H. L., II, c. 375.
Saint-Flin, f., c^« d'Art-sur-Meurthe; prieuré à l'ab-
baye de S*-Clément de Metz; cense-fief.— ^•-/'^/tar. 1468.
Coll. S*-Georges,
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— 229 —
Saint-Florentin, anc. église près de Charmes-la-Côte.
(V. ce mol.)
Saint-Françor, ermit. sur la côte de Rupt, près de
Pont-à-Mousson.
Saint-Gall, chap., c^^ de Guénestroff.
Saint-Gengoult, seigneurie au village de Bagneux.
Saïnt-Gengoult, collégiale à Toul, fopdée-au x« siècle.
^ Saint-Georges, c»»» de Réchicourt-le-Château. — Siège
d'une ancienne baronnie dont l'origine n'est pas connue.
— Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
Saint- Georges, vil., c"® de Saizerais.
Saint-Georges, faub. de Nancy.
Saint-Georges , collégiale princière à Nancy, fondée en
i339.
Saint-Georges, prieuré de Bénédictins à l'abbaye de
Saint-Epvre, prés de la ville de Toul.
Saint-Georges , hôpital fondé au xi« siècle ; maison de
Templiers, puis commanderie de Malte, près de Lunéville,
ruinée en i587. — Beraldus magister domus Dei Lunaris
ville. 1177. Abb. de Beaupré. — Sent Qeorge de Luner-
ville. 1249. Ordre de-Malte. — Doumaison eXDeumaison.
XV® s. Ib.
Saint-Georges, collégiale à Deneuvre, fondée en 1301.
Saint-Georges , éc% c«»«« de Moncel-lès-Lunéville et de
La Neuveville-aux-Bois.
Saint-Germain, co*» de Bayon. — Albertus de Sancto
Germano. 1135. Tr. des ch., 1. Abb. de Beaupré, n^ 1.
— Le fief de S*-Germain relevait de la châtellenie de Châ-
tel, bail, de Vosge. — Doy. d'Epinal, dio. de Toul.
SAiNTrGiHRiEN, m»" et chap., C*® d'Essey-et-Maizerais.
— Chapelle de la Reine. 1538. Dom. de Pont-à-Mousson.
Saint-Gibrin, anc. chap., c"®de ThuilIey-aux-Groseilles.
Saint-Gorgon, fief à Morville-sur-Seille.
Saint-Gorgon , prieuré de Bénédictins à Varangéville ,
fondé au viii® siècle et dépendant de l'abbaye de Gorze.
Saint-Gorgon , nom d'un anc. ban séparé , c°® d'Arna-
ville.
Saint-Gorgon (terre de), entre Emville, Raville et La
Neuveville-aux-Bois. — Terra Sancti Gorgonii, in pago
Calmontense, super fluvium Cernone. 922. H. M., p. 58.
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— 230 —
Saint-Hilaihe , anc. église champêtre , mére-église de
Leyr.
Sâint-Hilaire, ou Saint-Hilâire-au-Vermois, église pa-
roissiale, c""® de Ville-en-Vermois ; vil. détruit. — Eccle-
sia Sancti Hilarii in Vermense. x« s. Hist. eps. tul. ad
an. 907-922. H. L., I, c. \^0. — Theodericu8 Sancto Hi-
lario. H47. Abb. de Beaupré. — Alodium de Sancto Hy-
lario. 1176. Coll. S«-Georges.— 5*- F/atre. 1261. Ordre
de Malte.
Saint-Hubert, maison forestière, c*^ de Donnelay.
Saint-Jacques, éc% c»«« de Lironville, Champfgneules et
Toul.
Saint-Jacques, ermit. aux Bénédictins de S*-Mansuy de
Toul, c" de Flirey.
Saint-Jean , faub. de Nancy , ainsi nommé à cause de
la cemmanderie de S^-Jeanrdu- Vieil- Aitre, ordre de Malte,
dont la chapelle et les bâtiments existent encore. C'est
dans l'étang voisin , aujourd'hui en culture , que fut tué
Charles-le-Téméraire , le 5 janvier 1477. Une croix avec
une inscription rappelle cet événement. — L'hôpital du
Viel Astre. 1244. Ordre de Malte. — Le Viez Aitre delez
Nancei, 1286. Ih. — Le Vies Aitre devant Nancey. 1411.
Tr. des ch., 1. Amance, n<» 11.
Saint-Jean, chap. avec pèlerinage , c"« de Phalsbourg.
Saint-Jean , us*, c**^* de Bertrichamp et d'Essey-lês-
Nancy; — f. et chap., c"« de Blâmont; faubourg de Thiau-
court; — chap., C"® de Marthil; — éc. (ermit et chap.) ,
c"« de Moyenvic, sur une montagne ou les antiquaires
placent un camp romain, peut-être même un vicus.
SAiriT-JEAN, fontaine, c°« de Craincourt, oùviennentboire
lés fiévreux.
Saint-Jean, ermit., c"® de Frouard.
Saint-Jean, collégiale à Vaudémont, fondée en 1325,
unie en 1760 au chapitre de Bouxières.
Saint-Jean et Saint-Jean-Pierreèort, ham., c"® deMar-
tincourt; autrefois village. — £m ville de S, JehanAM^.
Tr. des ch., 1. Fiefs de Nancy, n® 139. — S. Jehan deley
Pierefort, 1347. Tr. des ch., l. Piert-efort, n*» 75.
Saint-Jean-Baptiste, anc. oratoire, c"® de l'Aître-sous-
Amance; ermitage, c^^ de Jaillon; — chap. (ermit.), c"^
de Bertrichamp. (V. Froide-Terre.)
Saint-Jean-Brouviller, éc% c"« de Brouviller.
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— 231 —
Saint-Jeàn-Courtzerode, c®" de Phaisbourg. — Archip.
de Sarrebourg. dio. de Metz.
Saint-Jean-de-Bassel (pron. Bassle), c"^^ de Fénétrange;
couvent d'Augustines fondé au xii^ ou au xiii® siècle, puis
commanderie de l'ordre de Malte; aujourd'hui maison-
mère de la congrégation des sœurs enseignantes dites de
Saint-Jean-de-Bassel. — Bassola. 4240 Ordre de Malte.
— Beatus Johannes de Bassele. xm® s. Ib. — Archip. de
Bouquenom, dio. de Metz.
Saint-Jean-Fontaine , ermit., c"« de Blainville.
Saint-Jean-Fontàine, m*° et éc. (ermit.) , c"® de Be-
zange-Ia-Grande.
Saint-Jean-Fontaine, forêt, c°«»deVic, Bezange-la-
Grande et Arracourt.
Saint-Jean-Forét, f., c"« de Prévocourt.
Saint-Jean-Mazerules, f., c"« deMazerules.
Saint-Joseph, éc, c°« de Nancy.— J?îcAardwëm7. 1616.
Oratoriens de Nancy.
Saint-Joseph, éc, c°« deMessein; ermit., où fut trans-
féré du Val-des-Nonnes le noviciat de la congrégation des
ermites de S'-Antoine.
Saint-Jolien, f., c»« de Marsal.
Saint-Lambert, ermit., c»« de Crépey.
Saint-Laurent-le-Vieux ou Saint-Laurent-le-Lévite,
éc. (vil. et église), c»»« de Pont-à-Mousson.
Saint-Léger, collégiale à Marsal, fondée au xiii* siècle. —
Ecclesia SancH Leodegarii in Marsallo, 1222. H. L., II,
c. 432.
Saint-Léon. (V. Léonsberg.)
Saint-Léon, f. et grotte profonde, c^e de Walscheid.
Saint-Léon, abbaye de chanoines réguliers à Toul, fon-
dée au X® siècle.
Saint-Léonard, prieuré de Bénédictins, près de Féné-
trange, fondé au xiii^ siècle. — Capella Beati Leonardi
in monte apud Vinstinaen. 1252. H. L., II, c 472.
Saint-Léopold, éc (ermit.) , c"« de Lunéville , bâti en
17^o.
Saint-Léopold , abbaye de Bénédictins à Nancy, fondée
au XVII® siècle.
Saint-Livier, éc. et chap. (pèlerinage), c»»® de Salivai.
Saint-Louis, f% c»«» de Bayonville et de Ville-au-Val.
Saint-Louis, c^" de Phaisbourg, vil. construit en 1629 sur
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— 232 —
remplacement du village ruiné de Rotherbach. — Village
de la principauté de Lixheim. — Archip. de Sarrebourg ^
dio. de Metz.
Saint-Louis-EIabldtz, us., c"® d'Ibigny.
-Saint-Mansoy, faubourg de Toul, où était l'abbaye de
Bénédictins de ce nom, fondée au x® siècle.
Saint-Mard , c*>° de Bayon. — Sanctus Medardus sur-
pra Mosellam. 1292. Abb. de Belcbamp. — Saint-Maix,
ynlgdiivemeni Saint-Ma-devant-Bayon. 1779. Descr.de
la Lor. — Le fief de S*-Mard relevait de la châtellenie de
Rosières, bail de Nancy. — Doy. de Port, dio. de ïoul.
Saint-Martin, c<>" de Blâmont. — Fief relevant du comté
de Blâmont. — Archip. de Marsaï, dio. de Metz.
Saint-Martin, anc. église et cimetière, près de Liver-
dun. — Cimiterium ecclesie Sancti Martini que sita est
admontispedem Zièerrfttm. 1160. CartdeRengéval, f<*19.
Saint-Martin, bam.etchât. (seigneurie et chap.), c"®de
Thézey-S*-Martin.
Saint-Martin, vil. détruit, près de Marsal. — Ecclesia
Sancti Martini ante Marsal. 1178. H. M. , p. 132. — Il
y a, à Moyenvic, un chemin dit du Ban-S^-Martin,
Saint-Martin-Fontaine , éc. , C*® de Blénod-lès-Pont-
à-Mousson.
Saint-Martin-Fontaine, anc. met. à l'abbaye de Rengé-
val , C^^ de Bruley. — In banno Brurei locus de Sancti
Martini fonte. 1153. Cart. de Rengéval, f^ 13. — Gran-
gia que dicitur Sancti Martini fons , in banno de Bru—
reio. H80. Ib., P 13 v^ (V. Val-des-Nonnes.)
Saint-Mautin-le-Bel (Champ de), vallon faisant suite à
la plaine qui, près de Frouard, s'étend jusqu'au confluent
de la Moselle et de la Meurthe, et où, en 1308, Thiébaut
II, duc de Lorraine, battit les troupes d'Edouard P%
comte de Bar, et de ses alliés.
Saint-Maurice, c®^ de Baccarat. — Ecclesia Sancti
Mauricii. 1120. Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n^ 6. —
Sainct Maurixe. 1422. Ib., 1. Blèmont fiefs, n^ 88. —
Saint-Maurice-lès-Badonviller. 1779. Descr. de la Lor.
— Le fief de S*-Maurice relevait du comté de Blâmont. —
Doy. de Salm, dio. de Toùl.
Saint-Maurice , anc. chap. et ermit. , c'*^ de Fraimbois.
Saint-Maurice, anc. église champêtre qui servait de pa-
roisse aux villages de Domgermain et de Choloy.
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— 233 —
Saint-Max (pron. Ma) , c^" de Nancy (Est). — Saint--
Maixe-sur-Meurthe, vulgairement Saint-Ma. 1779. Descr.
de la Lor. — Le fief de S*-Max relevait de la châtellenie
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de
Toui.
Saint-Médard, c^^ de Dieuze. — Sanctus Medardus.
1258. Abb. de Salivai.— S'-Marc. 1264. Ib.— 5. March.
1273. Tr. des ch., 1. Moyenvic I, n« 1. — Archip. de Mar-
sal, dio. de Metz.
Saint-Melain, prieuré de Bénédictins à Vandœuvre ,
fondé au xi® ou au xii« siècle.
Saint-Michel , prieuré , puis ermit. sur le mont de Bar
(v. ce mot)j prés de Toul. — Ecclesia Sancti Michaelis^
in monte Barro noviter constructa. 988. H.L.,*I, c. 393.
Saint-Michel, éc, c»»« de Pont-à-Mousson; prieuré
fondé au xi« siècle. — Ecclesia Sancti Michaeli sub cas-
tro Montione. 1093. H. L., I, c. 497.
Saint-Michel, seigneurie au village de Bagneux.
Saint-Michel, éc, c°« de Malzéville; — f», c"" d'Aze-
railles et de LafrimboUe.
Saint-Michel, ermit., c"® de Nomeny.
Saint-Nicolas ou Saint-Nicolas-de-Port , ville, ch-l.
de co«», arr* de Nancy. — Pèlerinage, — Villa quœ dicitur
Port, in comitatuCalmuntinse, super fluvium Mort. 912.
H. L., I, c. 335. — Villa que dicitur Portus. Hist. èps.
tul. ad an. 922-963. Ib., c. 131. — Strata puhlica que
versus Sanctum Nycholaum ducit. 1150. Abb. de Beau-
Êré. — Capella Beati Nicholay de Port. 1210. Coll. St-
reorges. —Portus Sancti Nicholai. 1234. Abb. de Haute-
Seille. — Le Port. 1243. Coll. S»-Georges. — Saint Ni-
cholai de Port. 1273. Tr. des ch. , 1. S*-Nicolas , n^ 2.
— Saint Nicolai de Poirt. 1331. Ib., n« 4. — 5aint-
Nicolas. 1498. Ib. , «« 45. — Sainct Nicolas du Port.
1503. Heures de la Vierge imprimées à S*-Nicolas. —
Sanctus Nicolaus. 1513. Géogr. de Ptolémée. — Vicus
Sancti Nicolai. 1675. Not. Gall., p. 363. •
Saint-Nicolas fut la capitale du petit pays appelé le Por-
tois (V. ce mot) ; — le chef-lieu d'une prévôté créée en
1698, — Il y avait au moyen âge des foires importantes ,
qui furent déclarées franches en 1597.
Ce bourg était le siège d'un archîdiaconé , diocèse de
Toul(iV., archidiacre déport. 1299. Tr. desch., 1.
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— 234 —
Amance, n® 4), duquel dépendaient les doyennés de Port,
Dieulouard, Prény, Deneuvre et Salm. Le doyenné de
Port, dont il est fait mention au xii^ siècle {Walterus de-
canus de Port. 1147. H. L., I, c. 331), et qui était beau-
coup plus étendu que le pays du même nom, comprenait,
au commencement du siècle dernier, 74 paroisses, 29 an-
nexes et sept ou huit succursales, savoir : à Nancy, S*-
Epvre, S*-Georges, collégiale et paroisse de la cour;
Notre-Dame, S»-Sébastien, S'-Fiacre; Agincourt, Amance
(Dommarlin et TAître) , Anthelupt fVitrimont) , Art-sur-
Meurthe, Barbonville, Bauzemont (Bathelémont), Béna-
ménil, Blainville, Bouxières-aux-Chênes (Ecuelle, se-
cours) , Bouxières-aux-Dames (Pixerécourt, secours) ,
Buissoncourt, Burthecourt*aux-Chènes, Cercueil, Cham-
penoux (Mazerules), Champigneules , Crévic (Sommer-
viller, secours de Crévic et de Dombasle , Flainval ,
chapelle) , Crion (Sionviller) , Deuxville-S'-Epvre , Deux-
ville-Notre-Dame , Dombasle, Dommartemont, Domp-
tail (Hauçsonville et S'-Médard) , Drouville, Einville-au-
Jard (Bonviller), Erbéviller, Essey (Tomblaine) , Ferriéres
j[Coiviiler), Gellenoncourt, Haraucourt, Haudonviller, au-
jourd'hui Croismare; Heillecourt (Fléville), S*-Hilaire
(Manoncourt) , Hoëville, Laxou, Lay-S** Christophe (Eul-
mont), Lenoncourt, Ludres, Lunéville (Chanteheux, Mon-
cel, Méhon et le Ménil), Lupcourt (Azelot), Maixe, Mal-
zéville (S*-Max), Marainviller (Thiébauménil) , S*-Mard ,
Martemont, Maxéville, Mont (Xermaménil, La Math),
Moulins, uni à Blanzey, Moyenvic (Xanrey), La Neu-
velotte , La Neuvevilie-devant-Nancy , S*-Nicolas ou
Port, Raville Ha Petite-Bienville), Rehaînviller(Hériménil),
Réméréville (Courbessaîix), Richardménil , Rosières-aux-
Salines, Saifais (Vigneules, chapelle), Saulxures, Séchamp
fPulnoy), Serres, Tonnoy (Velle) , Valhey, Vandœuvre
rtloudemont, secours), Varangéville, Velaine-sous- Amance,
Ville-en-Vermois.
Saint-Nicolas, ermit*, c°®^ de Liverdun et de Rosières-
en-Haye.
Saint-Oory ou Saint-Ulrich,- chap. avec pèlerinage ,
c°^ de Réding. — Capella in honore Sancti Yoldorici.
1035. Inscription trouvée dans cette chapelle et rappe-
lant sa fondation.
Saint-Ocry (mieux : Saint-Ulrich), chap. avec pèleri-
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— 235 —
nage et succursale de la maison de retraite ecclésiastique
de Bon-Secours , c"* de Dolving. — Saint-Udalric. xviii®
s. Etat ciyil de DoWing.
Saint-Pancrace, f.*(cense-fief), c"« de Bures.
Saint-Pancrace, ermit., c"« de BlainYiUe-sur-PEau.
Saint-Paul, anc. église champêtre, c"« de Chenicourt.
Saint-Paul, anc^ bans particuliers, c"«* de Donjeux et
de Rogéviile» •
Saint-Paul, éc. (fief) , c°® de Saizerais. — Saint Poli.
4330. Tr. des ch., 1. Nomeny II, no 32. — Le fief de S«-
Paul relevait du marquisat de Pont-à-Mousson.
Saint-Piant, abbaye, puis prieuré de Bénédictins, prés de
Moyenvic. — Abbatia et abbatiola Sancti Pientii. %* s.
Hist. eps. tul. ad an. 600-622 et 895-907. H. L., L, c.
126 et 130.
Saint-Piant ou Saint-Pron, prieuré de Bénédictins, sur
la montagne de Mousson, uni à la collégiale S»«*Croix de*"
Pont-à-Mousson.
Saint-Pierre, faubourg de Nancy.
Saint-Pierre, ham. (ermit.), c"« de Choloy; — scierie,
c*»® de Raon-lès-rEau ; — chap., c"« -de Fontenoy-la-
Joute; — éc», c»®" dé Vandières (V. Cour-S^-^Pierre) et
de La Chapelle.
Saint-Pierrb, collégiale à Fénétrange, fondée en 1475.
Saint-Pierre, nom d'un ban indiqué, en 1594, comme
faisant partie du bailliage de Nancy, et comprenant les
villages d'Abaucourt, Jallaucourt et Pettonville.
Saint-Pierre, ruis. , formé des eaux de la fontaine S*-
Pierre, passe à Bezange-la-Petite et se jette dans le ruis-
seau des Salines.
Saint-Quirin, c®^ de Lorquin. — Prieuré de Bénédic-
tins à l'abbaye de Marmoutier, fondé au x* siècle. — De
pago Saroense ad cellam Godelsadis , ubi sanctus Quiri-
nus requiescit. 1120. Als. dipl., I, p. 198. — CellaBeati
Quirini martyris in sylva vaslissima quœ Vosagus dici-
tur, 1179. Ib., p. 26S. — Saint-Curien. 1483. Dom. de
Dieuze. — Sanctus Quirinus, Hic sunt spécula, 1513.
Géogr, de Ptolémée. — Archip. de Sarrebourg, dio. de
Metz.
Saint-Quirin (Haute-Chapelle-de-) , chap. avec pèleri-
nage, sur une montagne, c"« de S'-Quirin.
Saint-Quirin, anc. chap. à Ville-en-Vermois.
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— 236 —
Saint-Remimont , c<>"» d*Haroué. — Ecclesia montis
Sancti Remigii^ in comitatu Sanctensi, 965. H. L., I, c.
372. — S. Remeimont. 1290. Tr. des ch., 1. Rosières I,
n° 29. — Le fief de S^-Remimont relevait de la châtellenie
de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du Saintois, dio.
de Toul.
Saint-Remy, abbaye de chanoines réguliers à Luné-
ville, fondée au xi« siècle. — Sanctus Remigius. 1033.
H. L., I, c. 412.
Saint-Remy-aux-Bois , c<>" de Rayon. — ParochiaUis
Sancti Remigii. 1176. Abb. de Beaupré. — Sàinct Re-
mey on boix. 1421. Tr. des ch. , 1. Rosières II, n® 7. —
Le fief de S*-Remy relevait de la châtellenie de Rosières ,
bail, de Nancy. — Doy. d'Epinal, dio. de Toul.
Saint-Richard , f. , c*»« de Vitrimont.
Saint-Roch, chap., c*»« de Hoff.
* Saint-Sauveur, c®*» de Lorquin. — Abbaye de Bénédic-
tins, puis de Chanoines réguliers , transférée à Domêvre
au XVI® siècle. — H,, custos Sancti Salvatoris, 1183. Tr.
des ch., 1. Abb. de Tlsle, n° 44. — Seint Sauvour en
Voge. 1282. Ib., 1. Deneuvre, n« 3. — iS. Salvour en
Voige. 1309. Ib., 1. Dieuze I, n^ 6. — Doy. de Salm ,
dio. de Toul.
Saint-Sauveur, abb. de Bénédictins, près de Toul, fon-
dée au XI® siècle.
Saint-Sébastien, ham. (ermit. et chap.) , c°« de Maxé-
ville; — tuilerie, c"« de Villers-lès-Nancy.
Saint-Sigismond, anc. ermit. et chap., C*® de Rosières-
aux-Saiines.
Saint-Simon, canton du territoire de Rosières-aux-
Salines où Ton a trouvé des vestiges d'anciennes cons-
tructions.
Saint-Thiébaut (ruis. de) , anciennement de l'Etanche,
prend sa source à Villers-lès-Nancy et se jette dans la
Afeurthe. — Le rapt de la Tainche. 1411. Ordre de Malte.
Saint-Thiébaut, ermit*, c*»«* de Foulcrey et de Gogney.
Saint-Thiébaut, ch., c"® de Méréville. —Prieuré de
Bénédictins fondé au xi« siècle. — Sainct Thiébault prez
Méréville. 1539. Coll. S»-Georges.
Saint-Thiébaut et Sainte-Marguerite- de-l'Etanche ,
anc. chap. près de Nancy, dans le faubourg dit de S*-
Thiébaut, qui subsista jusqu'à la fondation de la ville
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— 237 —
neuve. Une fontaine d'eau ferrugineuse porte encore ce
nom.
Saint-Ulrich. (V. Saint-Oury.)
Saint-Urbain. (V. Le Rayeux.)
Saint-Urbain, prieuré de Bénédictins à Gerbéviller,
fondé Yers le xii* siècle.
Saint-Urbain, anc» chap% près de Toul et de Thiau-
court.
Saint-Val, ruis., prend sa source dans le bois des Por-
tions, territoire de Pulligny, et se jette dans le Madon.
Saint-Volfegand, anc. chap., c^« de Deneuvre.
Sainte-Agathe , f. et chap. (seigneurie) , c"® d'Ancer-
viller; — m»", c^« de Neuviller-lès-Badonvillcr.
Sainte-Anne, f., c^^ de Sexey-aux-Forges ; ^ — f. (er-
rait.), c»® de Yitrimont; — m»^, c"« de Gogney; — chapS
cncs d'Albestroff et de Lorquin; — anc, chap., c»^ de Bru-
ley; — ermit% c"®« de Xermaménil et de Velle-sur-Moselle.'
Sainte-Anne, ham. , c^® de Laxou, où s'établirent les
Chartreux avant la construction de leur maison de Bosser-
ville.
Sainte-Barbe , chap- (crmit.) , sur une montagne nom-
mée la Plaine Sainte-Barbe , et où sont des carrières
abandonnées, C*® de Pont-S*-Vincent.
Sainte-Barbe, f., c°« de Phalsbourg.
Sainte-Camille, éc, c°« de Vandœuvre.
Sainte-Catherine , faubourg de Nancy.
Sainte-Catherine, éc , c^'' de Baccarat; — m^°, c"®
d'Ecrouves.
Sainte-Catherine ou Saulce-en-Rupt , ham., ch. avec
chap., scierie, c*® de Bertrambois.
Sainte-Catherine, anc. faubourg d'Ormes; — anc. ora-
toire, c°« de Velle- sur-Moselle; — anc. chap., c"« de
Vennezey.
Sainte-Catherine-la-Brussiêre, us., c*»® de Baccarat.
Sainte-Cécile, ch., c^« de Nancy.
Sainte-Claire, chap. et polissoir de glaces, c°® deVas-
perviller.
Sainte-Claire, anc. chap. et fontaine médicinale, c*»*^
de Prévocourt.
Sainte-Colombe, chap., c^« d'Essey-la-Côte.
Sainte-Croix, f. (maison franche) , c^« d'Assenoncourt.
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— 238 —
âAiNTE-CROix, anc. collégiale à Pont-à-Mousson, fondée
au XIII® siècle.
Sainte-Croix-en-Rupt, anc. église sur la côte de Rupt,
près Pont-à-Mousson. (V. Haut-de-Rieupt.)
Sainte-Elisabeth, f., c"« de Vibersviller.
Sainte-Geneviève , c<»° de Pont-à-Mousson. — Village
de la prévôté de Dieulouard, du temporel de Tévêché de
Verdun. — Archip. de Mousson, dio. de Metz.
Sainte-Geneviève , f. (ermit.) , c°« de Dommartemont ;
Îrimitivement maison de chasse des ducs de Lorraine. —
,a meison de Seinte Geneviève desor Acçy. 4248. Coll.
S*-Georges.
Saînte-Libaire, m*° et f., c°« de Valhey.
Sainte-Libaire, f., c°« de Serres.
Sainte-Lorette, chap., c"« de Baudrecourt.
Sainte-Lucie , prieuré de Bénédictins , c"« de Neuves-
Maisons, dépendant de l'abbaye de S*-Vincent de Metz.
Sainte-Lucie ou Sainte-Pélagie, f. (ermit.), c"® de
Flainval.
Sainte-Marguerite, éc. (chap. et ermit.), c°® deTom-
blaine. — Notre-Dame de Loingwey, 1419. Coll. S*-
Georges. — De Long Woé. 1523. Ib.
Sainte-Marie, ch. (fief érigé en 1714), c^« de Nancy.
Sainte-Marie, vil. détruit; anc. ferme aux Jésuites de
Nancy, c"® de Barbonville. — Sancta Maria. 1261. Jé-
suites de Nancy.
Sainte-Marie, f., c"® de Rosières-aux-Salines.
Sainte-Marie , f. et m'", c°® de Bezange-la-Grande ;
prieuré de Tordre de Cluny, uni, en 1454, à celui de Fro-
ville. — Sainte-Marie-lèS'Bezange ou Sainte-Marie-aux-
Bois. 1779. Descr. de la Lor.
Sainte-Marie-au-Bois, f., c"® de Vilcey-sur-Trey; ab-
baye de Prémontrés fondée au xii® siècle. — Sancta Ma-
ria de nemore. 1138. H. L. , II, c. 317. — Ecclesia
Sanctœ Mariœ de Prisneo. 1162. Ib., c. 359. — Sancta
Maria juxta Prisney. 1127-1168. Abb. de Beaupré. —
Sancta Maria ad nemus. 1249. Prémontrés de Pont-à-
Mousson Sainte Marie ad boix. 1333. Tr. des ch., 1.
Fiefs de Lorraine I, n^ 19.
Sainte-Marie-aux-Bois , f», c"«* de Tonnoy et de Gelu-
court.
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— 239 —
Saiwte-Menne, f. et chap., c*»® deBlénod-lés-Toul.
Sainte-Odile, éc. (fief érigé en 1736), c»« d'Athienville.
Sainte-Odile, anc. chap., c»»« de Dabo.
Sainte-Ursule, ermit., c*»« de Puttigny.
Sainte-Pole, c®" de Baccarat. — Lambertus villious
Sancti Pauli. 1175. Abb. de Beaupré. — Village du comté
de Salm. — Doy. de Salm, dio. de Toul.
Sainte-Reine, ermit., c"« de Pierre.
Sainte-Suzanne, f., c»»« de Rodalbe.
Sainte-Valburge, fontaine médicinale, c°® de Chaudeney.
Sainte-Valdrée , éc. ^rmit. et chap.), c"* de La Neu-
veville-devant-Nancy. — ihirions dis de Sainte Wadrée.
1323. Tr. des ch., 1. Rosières I, n<> l^.—Sainte-YaUdrée
ou Yaudrue. 1779. Descr. de la Lor.
Sainte-Valérie ouSainte-Valérienne, chap. auMontet,
ene Je Vandœuvre.
Tanconville, c^^ de Lorquin.' — Tamcolvilla. 1145.
Abb. de Haute-Seille. — Parochia Tanconisville. 1154-
1166. Ib. — Tecchonis villa, — feodum de Tenchere. 1174.
H. L., II, c. 366-377. — Tenc^ercs. xii« s. Abb. de Haute-
Seille. — Village du comté de Salm. — Doy. de De-
neuvre, dio. de Toul.
Tanneries (Les), faubourg de Nancy.
Tantonville, c^" d'Haroué. — Tontonis villa. 1033.
H. L., I, c. 408. — Tantonis villa. 1034. Ib., c. 413.—
Alodium de Tantonvilla. Epitaphia eps. tul. ad an. 1108-
1127. Ib., c. 179. — Totoni villa. 1127-1168. Pr. deFla-
vigny. — Tantumville. 1397. Tr. des ch., 1. Vaudémont
fiefs, u? 101. — Le fief de Tantonville relevait du comté
de Vaudémont. C'était le siège d'une haute justice ajp-
pelée féautéy à laquelle ressortissaient les villages d'O-
meimont et de Quevilloncourt. — Siège d'un marquisat
érigé en 1763. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
Tantonville, seigneurie à Thelod.
Tarpe (La) , canton du territoire d'Ognéville où l'on a
trouvé des tombeaux.
Tarquinpol, c<*° de Dieuze. — Decempagi. Table théod.
— Taikenpail. 1274. Arch. : Cure de Tarquinpol. — Tai-
kenpaul. 1286. Ib. — Ecclesia de Tackembac. 1295. Abb.
de Salivai. — Teckempaul. 1339. Tr. desch., 1. Dieuze I,
no 10. — Tachempach. 1295. Ord. prœm. ann.,II, c. 467.
— Taeampach. 1345. Tr. des ch., 1. Dieuze I, n<> 15. —
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— 240 -
TeckempaL 1364. Cart. Bailliage d'Allemagne dom., I ,
f« 260. — Techempul. 1506. Dom. de Dieuze. — De-
chempful. 1543. Ib. — Tachemphulle. 1550. Ib. — Te-
chempfuL 1564. Tr. des eh., reg. B. 36, f*» 52 v«. — The-
chempfoul. 1575. Dom. de Dieuze. — TachemphuL 1591.
Cure de Tarquinpol. — Tachempoltz. 1612. Ib. — Tctr-
quempol. 1615. Vû.^—Teckempol. 1616. Tr. des ch., reg.
B. 88, P 8 y^'. — Techemfoul et TechempfouL 1616. Dom.
de Dieuze. — Archip. de Vergaville , dio. de Metz.
Taurupt, ham., c^« de Bionville.
Tautécourt, f., c°® de Prény.
Taxonnière (La), f., c"® de Vathiménîl.
Télégraphe de Chateau-Salins (Le), éc.,'C"® de Fresnes-
en-Saulnois.
Temple (bois du), anc. bois à l'abbaye de Beaupré, c°«
d'Hoëville.
Templiers (Les), caMon du territoire de Foulcrey.
Templiers (bois des) , anc. bois à l'ordre de Malte , <?»®
de Lenoncourt.
Templiers (Ghamp-des-) , canton du territoire de Man-
gonville.
Ternes (bois de) , c^® de S*-Remy-aux-Bois. — Nemus
quod vocatur Terna. 1178. Abb. de Beaupré. — Il y avait
aussi des bois du même nom sur les territoires de S*-
Boing et de Rozelieures.
Terre-Maldite (chemin de la) , c^® de Rosières-aux-
Salines. — Un canton du territoire de cette commune
porte aussi le nom de Terre-Maudite.
Terre-Maudite, nom donné à une pièce de terre du
territoire d'Atton en souvenir (suivant la tradition) du
combat qui eut lieu entre Jovin et les Germains. (V. Ar-
bonne.)
Terreur (chemin de la), c^® d'Aingeray.
Terrouin {LeJ, ruis., prend sa source sous Lucey et se
jette dans la Moselle. — Le Terrowain. 1471. Tr. des
ch., 1. Commanderies, n^ 26.
Terthra , anc. met. et franc-alleu à l'abbaye de Beau-
pré, sur le ban de La Chapelle. — Grangia de Terthra.
1156. Abb. de Beaupré. — Alodium de tertra. ii70. Ib.
— Grangia Tertrum. 1262. Ib.
Tête-de-Brack (La), nom d'une des seigneuries qui for-
maient la terre de Fénétrange. C'est aussi l'un des noms
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— 241 —
d'une partie de la forêt dite de Fénétrange, et probable-
ment le plus historique , quoique beaucoup de personnes
aujourd'nui lui préfèrent celui de Tête-de-Dragon, (V.
Brackenkopf.)
Téte-de-la-Loge (La^, mont. , c"« d'Abreschwiller.
Téte-de-la-Vieille-Marcarerie (La) , mont. ^ c"** d'A-
breschwiller et de Walscheid.
Téte-de-Mort (La), mont., c«»« de S*-Quirîn.
Téte-du- Calice (La) , mont. , c«»«« de S*-Quirin et d'A-
bresckwiller.
Téte-du-Frésillon (La), mont., c"« de S*-Quirin.
Téte-du-Mirguet (La), mont. , c"« de Turquesteîn.
Téte-du-Vieux-Chat (La) , mont., c°« d'Abreschwillcr.
Thalmatt , ruis. , prend sa source à Miltelbronn et se
jette dans le Zintzel.
Theilung (La), f., c"« de Berlhelming; source d'eau
minérale ferrugineuse.
Thelod, c^^ de Vézelise. — Alodium de Toullo. 1127-
1168. Pr. de Flavigny. — Feodum de Toulo. 1235. Cart.
Vaudémont fiefs, fM. — Tullou. 1279. Tr. des ch., 1.
Fiefs de Nancy, no 122. — Tullon. 1305. Ib. , 1. Gondre-
ville, n® 34. — Thelou. 1368. Ib., 1. Vaudémont domaine,
no 470. — Thelodium. 1359. Abb. de S«-Epvre. — Te/Zo.
1390. Tr. desch., 1. Rosières III, n^ SO.—Chastel, four-
teresse et ville de Thouloud. 1427. Ib., 1. Vaudémont
dom., n« 10. — Thoulon. 1456. Ib. , 1. Vaudémont fiefs ,
n® 82. — Le fief de Thelod relevait du comté de Vaudé-
mont. C'était une seigneurie qui fuf incorporée au comté
de Chaligny en 1714. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
They ou They-socs-Vaudémont, c*"» de Vézelise. — Thil.
1398. Cart. Vaudémont dom., n*» 178. — La forte maison
de Ty, 1451. Tr. des ch., 1. Vaudémont fiefs, n« 37. —
Le fief de They relevait du comté de Vaudémont. — Doy.
du Saintois, dio. de Toul.
Thézey-Saint-Martin, c**"* de Nomeny. — Tasey. 1181.
H. M., p. 139. — Taysey. 1192. Ib., p. 150. — Tazey.
1277. Tr. des ch., 1. Salm I, n« \%.~Taizey. 1505. Ib.,
1. Viviers, n® 41. — Le fief de Thézey, de la baronnie de
Viviers, relevait du marquisat de Pont-à-Mousson. —
Archip. de Nomeny, dio. de Metz.
Thiaucourt, ville, ch-1. de c^*», arr* de Toul. — Théau-
cort in pago Scarponinse,. super fluviolum Sfagide. 761.
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— 242 —
H. M. , p. 12. — Alodium Tealdicurie. 1053. Cart. de
Gorze. — Theoldi Curtis. 1106. Hist. de l'abb. de S*-
Mihiel, p. 455. — Bovo de Theaucourt. 1134. H. L., II,
c. dOi. — Thiocourt. 1138. Ib., c. 316. — Thiacort.
1127-1168. Abb. de Clairlieu. — I^ fief de Thiaucourt
relevait de la châtellenie de La Cnaussée, bail, de S*~ ^
Mihiel. — Fut U chef-lieu d'une pjrévôté , bailliage de
Pont-à-Mousson , puis d'un bailliage établi en 1751. —
Archip. de Gorze, dio. de Metz.
Thiaville, c«" de Baccarat. — Thiadivilla. 962. Als.
dipl., I, p. 117. — Thiavilla. 1491. Arck de la commune.
— Village de la châtellenie de Baccarat, du temporel de
révêché de Metz. — Doy. de Deneuvre, dio. de ïoul.
Thiaville, f., c**« d'Angomont.
TeiÉBAULT-PoNT, ruis., prend sa source à la Queue-de-
TEtang, territoire de Clémery, et se jette dans la Seille.
Thiébauménil, co»» de Lunéville (Sud-Est). — Tiba-
mesni. 1152. Abb. de Belchamp. — Raimbardus de
TheobalmasniL 1156. Abb. de Beaupré. — Theobalmes-
nil. 1175. Abb. deHaute-Seille. — 27iië6aMf mamY. 1268.
Tr. des ch., 1. Blâmont I, n« 4. — Thiébaut masniL 1272.
Ib., n® 7. — Thiébaulmesny. 1544. Ib., 1. Abb. deBeau-
Eré, n® 2. ' — Thiébaménil. 1779. Descr. de laLor. —
>oy. de Port, dio. de Toul.
Thiebehaie {la grange con dit) desus Fleuville, lieu
aujourd'hui inconnu, mentionné dans un titre de 1274.
Tr. des ch., 1. Rosières I, n® 12.
Thiéry-Moulin, rit*"», c«^« de Dolcourt.
Thirey, vil. détruit, près de Pont-à-Mousson, et sur
l'emplacement duquel a été construite la censé de Vitrey.
— Duœ ecclesiœ apud Tyriacum. 1076-1093. H. L., I ,
c. 476. — Ecclesia de Tyreio. 1139. Hist. de l'abb. de
S«-Mihiel, p. 449. — FtcatWe et ville de TyreL 1257. Tr.
des ch., 1. Pont ecclés., n<» 2.
Thille, ruis., prend sa source près de Xous'se et se
jette dans le Sanon. . ^
Thomasthal, éc, c°« d'Abreschwiller. — Thomastaler-
hoff. 1722. Arch. : titres du comté de Dabo.
Thon, éc, c"® de S'-Sauveur.
Thorey, c^" de Vézelise. — Ecclesia de Torreio villa.
965. H. L., I, c. 372. — Tourey. 1127-1168. Abb. de
Bouxières. — Jorey. 1291. Tr. des ch., 1. Chaligny, no 3.
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— 243 —
— Thourey. 4487. Ib. , 1. Nancy I , n«> 75. — Le iief de
Thorey relevait du comté deVaudémont. — Doy. du Sain-
tois, dio. de Toul.
Thuilley-aux-Groseilles, c®° de Colombey. — Tuilla-
€um cum ecclesia. 965. H. L. , I, c. 374. — Tulliacum.
982. Ib., c. 290. — TiHliacum. x« s. Hist. eps. tul. ad
an. 600-622. Ib., c. 126. — Tullej/, 1285. Abb. de Clair-
lieu. — Theuley. 1397. Tr. des ch., 1. Vaudémont fiefs ,
n^ 19. — Theulley aux grouzelles. 1527. Dom. de Gon-
dreville. — Theully aux grouselles. 1596. Ib. — Dpy. et
dio. de Toul. ^
TiLLON, fief, c"* d'Amance.
TiMOis, mont., c°« de Gérmonville, où, suivant la tradi-
tion, il y aurait eu un hôpital, ou plutôt un cimetière de
pestiférés.
TiNCRY, c»" de Delme. — Balduinus de Tincherù 1186.
H. L., II, c. 397. — Tinkerey. 1301. Tr. des ch., 1. Vi-
viers, n« 5. — Tinkrey, 1313. Ib., n« 9. — Cono de Tyn-
creio. xiv® s. Chr. med. mon. H. L. , II, c. 76. — Jtn-
querey. 1505- Tr. des ch., 1. Viviers, n® 41. — Le fief de
Tincry, de la baronnîe de Viviers, relevait du marquisat
de Pont-à-Mousson. — Archip. de Delme, dio. de Metz.
Tincry, éc, c*»« de Xocourt.
Tivoli, us., c"« de Badonviller; — éc, c*»« de Pont-à-
Mousson.
Tombe (chemins de la), c*»«« de Deuxville et de Moutrot.
Tombe (La) , ruis. , prend sa source à la ferme de Me-
hon et se jette dans le Sanon. ^
Tombeau (chemin du), c°« de Noviant-aux-Prés,
Tombeaux (Sous-les-), chemin, c»»« d'Abaucourt.
Tombel (Le) , éc. , c«« de Toul. — Tombellum 1359.
Abb. de S»-Epvre.
Tombes (Champ-des-) , canton du territoire de Pompey
où Ton à exhumé, il y a quelques années, des tombeaux ,
des armes , des poteries , etc. , provenant d*un cimetière
gallo-romain et mérovingien.
Tomblaine, c^^ de Nancy (Ouest). — Molendinum de
Tonbelennes. 1228. Abb. de Haute-Seille. — Tombeleine,
1258. Abb. de Clairlieu. — Lou molin de Tombelaines,
1273. Tr. des ch., 1. Deneuvre, n<> 55. — Tombellaine.
1402. Tr. des ch. , 1. Nancy I, n« 27. — Tumulus Ala-
norum. 1525. Volcyr, Guerre des Rustauds (étymologie
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— 244 —
à rejeter). — Tomblaine-aux-Oies. 1779. Descr. de la
Lqf. — Le fief de Tomblaine relevait de la châtellenîe de
Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul.
ToNNOY, c<>*» de ?*-Nicolas. — Tornai, 1172. Abb. de
Clairlieu. — Tornoi. 1203. \h. — Tournoi. 1332. Tr. des
ch., 1. Nancy I, n« 106. — Tournoy. 1345. Ib., n« 114.
— Le fief de Tonnoy relevait de la châtellenie de Rosières,
bail, de Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul.
ToRCHAMP (mieux : Tors- Champ), monticule à large
plateau, entre Lorquin, La Neuveville-lès-Lorquin , Ni-
derhoff et Fraquelfing, et au versant duquel s'élevaient au-
trefois, à Test, le château du Hasard, plus loin, une mai-
son qu'on croit avoir appartenu aux Templiers ; au nord ,
la Haute-Ville (V. ce mot), et au sommet ouest un moulin
à vent détruit peu de temps après sa construction.
ToRCHEViLLE, c^^ d'Albcstroff. — Godelmans de Torvi-
1er. 1285. Cart. Bail. d'AllemagneT fiefs, f^ 176. — Guo-
delmannus de Torvillari; — Toirvilleir. 1293. Tr. des
ch. , l. Bitche , Castres, etc. , n<> 24. — Toirviler. 1300.
Ib., n« 35. — Torviller. 1312. Cart. Bail. d'Allemagne ,
fiefs, f> 355. — Dorswiler. 1313, Tr. des ch., 1. Hesse,
no 13. _ Torvilleir. 1316. Ib., 1. Dieuze I, n«> l.—Go-
demannus de Dorneswilre. 1320. Ib., n<> S. — Dorswilre.
1328. Ib. , 1. Fénétrange I, n<> 12. — La ville de Torviln
lers. 1333. Ib., 1. Fiefs de Lorraine I, n« 18. — WiUemus
dominus Torchwillensis. 1335. Inscription tumulaire dans
l'église de Munster. — Tourvilleirs. 1339. Tr. des ch., 1.
Deux-Ponts, n^ 13.— Dorm7re. 1352. Ib., 1. Fénétrange
II, n^ 10. — Le fief de Torcheville relevait de la châtelle-
nie de Dieuze, bail. d'Allemagne. — Archip. deMorhange,
dio. de Metz.
Toul, ville, ch-1. d'arr*. — Toullon. Ptolémée. — Tti^
lum Leucorum. César, deBello gallico, lib. I. — Tullum
Leucorum et Tullum. Itin. à'AnU — Tullio. Table théod.
— Civitas Leucorum Tullo. Notitia provinciarum et civi-
tatum Galliae. — Tullum oppidum, vi^ s. Vita sancti Ve-
jasti. — Leucus et Leutia. Diction, tironien. — Tullo ci-
vita. Tiers de sou. Et. num., p. 159-162. — Leuchorum
urbs. 836. H. L., I, c. 301. — Leucorum oppidum. 852.
Ib., c. 305. — Leucorum civitas quœ nunc dicitur Tul-
lensis. 884. Ib., c. 317. — Tulla. ix« s. Géographe de
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— 245 —
Ravenne. — Leucha urbs, xiv^ s. Chr. med, mon. H. L.,
II, c. 67. — Tullium. 1513. Géogr. de Ptolémée.
Toul était le chef-lieu d'une cité dejaquelle dépendaient
les pagi TullensiSy Calvomontensis, Portensis, Vermeti"
sis, Segentensis, Bedensis et partie du Scarponensis ,
compris dans le territoire du département de la Meurthe ;
et les pagi Soiocensis (le Soulossois), Barrensis (le Bar-
rois), Odernensis (l'Omois) et le Blesencis (Blésois).
Après avoir été ville libre et impériale au moyen âge ,
Toul fut ensuite réuni à la France, et on y créa, en 1634,
un bailliage quî^omprenait les prévôtés de Blénod, Brixey,
Maiziéres, Liverdun, Void, Villey-è*-Etienne et Vicherey.
Toul était le siège d'unévêché dont l'origine parait remon-
ter au iv^ siècle; il fut démembré en 1778 pour former les
éyêchés de Nancy et de S*-Dié, et supprimé en 1802. Le
diocèse de Toul était divisé en six archidiaconés et vingt-
cinq doyennés (en voir la liste, p. 23-24) ; le doyenné de Toul
comprenait, en 1707, 33 paroisses, 13 annexes, un vicariat
en titre et un secours, savoir : S*-Amant, S*-Anian, S*«-Ge-
neviéve, S*-Jean-du-Cloître et S*-Vaast (Lay-S«-Remy) ,
dans la ville de Toul; S*-Maximin et S*-Pierre, dans les
faubourgs; Andilly (Ménil-la-Tour et Royaumeix), Ba-
gneux, Bicqueley (Pierre) , Bulligny (Blénod), Bouvron,
Bruley (Pagney-derrière-Barine), Chaligny fChavigny et
Messeiiy, Chaudeney, Colombey (Allain), Crézilles, Char-
mes-la-Gôte, Dommartin (VilIey-le-Sec), Ecrouves (Grand-
Ménil, secours), Francheville, Fontenoy (Velaine), Gon-
dreville, Lagney, Lucey, Maron, Ménillot, Mont-le-Vi-
gnoble (Gye), Moutrot, Ocbey (Thuilley), Sanzey, Sexey-
aux-Bois (Aingeray), Villey-S*-Etienne.
TouLois (Le) , pays comprenant la ville de Toul et ses
environs, et que les diplômes du moyen-âge qualifient
tantôt depagus, tantôt de comté. — Pagus Tullensis. 727.
Pardessus, Diplomata, II, p. 352. — Tullense. 870. H.
L., I, c. 310. — Comitatus Tullensis. 898. Ib. , c. 330.
— Pagus Tullensis, 1188. Ib., Il, c. 398 (indication don-
née en raison de sa date). Gondreville, Villey-St-Elienne
et Velaine-en-Haye sont désignés comme compris dans le
Toulois.
Toulon ou Toullon, mont., c°« de Lixières, où existait
un château fort, chef-lieu d'une seigneurie. La carte de
l'Etat-major y place une t forteresse des Romains. » —
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— 246 —
Thoran eiToullon, 1271. Tr. des ch., 1. Pont-à-Mousson,
n^ 6, et 1. Commanderies, n^ 26. — Tollon. 1318. Ib., 1.
Pont ecclés., n<> 126.«— CAaûmï de Thourons. 1323. Ib.,
1. Pont fiefs I, no 94. — Thouroins et Tourons. 1334.
Ib. , 1. Pont fiefs III , n^»» 22 et 23. — Le fief de Toulon
relevait du marquisat de Pont-à-Mousson.
Toupet, f. et m»" (cense-fief) , c"® d'Azoudange.
Tour (La), fief érigé en 1665, C** de S*-Georges. ^
Tour ^La), seigneurie à Fossieux. -»
Tour (La), maison forte à HerbéviÏÏer.
Tour-d'Affléville (La), fief au bourg de Foug.
TouR-DE-DoMÊvRE (La), colline, c"^ de Buîssoncourt.
Tour-de-Frémonville (La), fief, c"« de Frémonville.
TouR-DE-LiNDRE (La) , éc, c°® de Lindre-Basse; anc.
tour fortifiée destinée à protéger l'étang de Lindre. On
construit, prés de cette ancienne tour, un fortin pour dé-
fendre les écluses de l'étang.
Tour-des-seigneurs-d'Anglure (La) , anc- ch. et sei-
gneurie à Essey-lès-Nancy.
Tour-du-Stock (La), éc, c«»« de Langatte.
Tour-en-Vermois (La), fief à Ville-en-Vermois.
Tour-Saint-Blaise (Là), fiçf à Chavigny.
Tour seigneuriale d'Âmelécourt (La), maison forte,
c^® de Leyr.
Tournelle (La) , f. (maison franche) , c^« de Pont-S«-
Vincent.
Tramont-Emy, c*"* de Colombey.
Tramont-Lassus, c^^ de Colombey. — Tramons Lassus.
1374. Cath. de Toul. — Tramont-la-Sus. 1756. Dép. de
Metz.
Tramont-Saint-André , c<»" de Colombey. — Tramons
ad fonte)n. 1235. Cath. de Toul. — Tramont Lajux. 1352.
Ib. — Tramont'la-Jus ou Saint-André, 1756. Dép. de
Metz. — Ces trois villages étaient de la prévôté de Viche-
rey, du temporel du chapitre de la cathédrale de Toul.
— Doy. et dio. de Toul.
Treille (La) , éc, c^® d'Ancerville.
Tremhlebois, éc, c^® de Velaine-sous-Amance.
Tremblecourt, c^°^ de Domêvre. - — Tremblecurt. 1127-
1168. Pr. de Flavigny. — TremhlecorL 1245. Tr.. des
ch., 1. Pont fiefs, n^ 7^. — Tramblecourt. 1249. Cart.
Apremont, n« 127. — Tranblecourt. 1273. Tr. des ch.,
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— 247 —
1. Pont dom. II, n^ 8. — Tramblecort. 1276. Ib., 1. Pont
ecclés., n» 10. — Le fief de Tremblecourt relevait du mar-
Suisat de Pont-à-Mousson. — Day. de Dieulouard, dio.
e Toul.
Tremblecourt, anc. censé, c°^ d'HalIovilIe ; les comtes
de Blâment y avaient un haras.
Trépassés (chemins des), C»®» de Pont-à-Mousson et de
Gerbécourt-etrHaplemont.
Trey (Le), ruîs., prend sa source à Vilcey-sur-Trey et
se jette dans la MoselTe. — Trien. 1402. Tr. des ch., 1.
Fiefs de Nancy, n® 42. -^Erien. 1478. Ib., n« 44. — Irez.
1504. Prémontrés de Pont-à-Mousson.
Trinité (La), hara. (chapelle), c°* de Malzéville. Dans
le voisinage sont les restes d'une enceinte présumée gau-
loise.
Tripoli, éc. (fief érigé en 1616), c"« de Tarquinpol.
Trois-Fontaines, c®" de Sarrebourg. — Arcnip. deSar-
rebourg, dio. de Metz.
Trois-Fontaines , anc. verrerie au ban de-Bickenholtz.
Trois-Maisons (Les), vil., c*»® de Phalsbourg; — éc,
c^® de Dannelbourg.
Trois-Maisons (Les), faubourg de Nancy, construit sur
remplacement de l'ancien bourg de S^Dizier, ruiné au
XVI* siècle. (V. ce mot.)
Trois-Saints (Les) , fontaine médicinale , c"« de Gon-
dreville.
Tronc-qdi-fume (Le), éc, c°« d'Essey-lès-Nancy.
Trondes, c*»"* de Toul (Nord). — Trondolœ. Hist. eps.
tul. ad an. 963-994. H. L., I, c 154.— il/odmm de Trôn-
ais. Epitaphia eps. tul. ad an. 1108-1127. Ib., c 179. —
De Trundlis. 1157. Cart. de Rengéval, f« 10 v« — Trun-
dles. 1180. Ib., 9 v^». — Trondeles. 1180. Ib., P 6. —
Molendinum apud Trundes. 1220. Ib., P> 15 v<>. — Vil-
lage de la prévôté de Yoid, du temporel du chapitre de la
cathédrale de Toul. — Doy. de Meuse-Commercy, dio.
de Toul.
Trou-de-Diane (en patois : Poteu de Dione)^ excavation
naturelle en forme d'entonnoir, territoire de Moutrot.
Troc-des-Fées , éc, c"® de Liverdun.
Trou-du-Tonnerre, fontaine médicinale, c*** de Dame-
levière.
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— 248 —
Trous de Sainte-Reine, grottes souterraines sur la rive
droite de la Moselle, c*»« de Chaudeney.
Tru, scierie, c"« de Bionville.
TRiÎBBACHTHAL, luoiit., c"»® de Harreberg.
Truhaupont, m*", c^^ de Fécocourt.
Tuile (La^, m>", 0*^^ de Vandiéres.
Tuilerie (La) y éc., c*»« de Bainville-aux-Miroirs.
Tuilerie (La) de Bouxières-sous-Froidmont , Charapi-
gneules, La Garde, Langatte, Maidiéres, Merviller, Mous-
sey, Réchicourt-le-Château, Richardménii , S*-Germain ,
S*«-Geneviéve, Torcheville, Vie, Viterne, Voyer, us^ sur
les territoires de ces communes.
Tuilerie (La Neuve-), us., c"® de Toul.
Tuilerie-de-Barbonville (La), f., c"® de Barbonville.
Tuilerie-de-la-Maison-de-briques (La), us., c«^« de
Moncel-lès-Luuéville.
Tuilerie-de-Léning ^La), éc, c^^ de Lénîng.
Tuilerie-de-Sainte-Croix (La), us., c^« de Rhodes.
Tuilerie-de-Ville-en-Vermois (La), f., c°® de Ville-en-
Vermois.
Tuilerie-du-Haut-de-la-Grande-Maison (La) , us. , c»»«
d*Hablainville.
Tuileries (Les), us., c"® de Dieuze.
TuiLOTTE (La), ruis., prend sa source à QuevîUoncourt
et se jette dans le Brénon.
Tumejus, f. et ch. (seigneurie), c"® de Bulligny.
TwRiQUE, éc. (fief érigé en 1660) , c^® de Nancy; main-
tenant maison du Bon-Pasteur. — Richardmesnil , alias
Thurique, 4590. Dom. de Nancy.
TuRNUGo villa, Hcu iuconnu, mentionné dans un titre
de 777 pour le prieuré de Salone. Hist. de Tabb. de S*-
Denis, pr., p. 38.
TuRQUESTEiN, c^^ dc Lorquiu; commune entièrement
composée d'écarts : la Haute -Turauestein, la Basse-
Turquestein, f^ au bas de la montagne de ce nom; Turques-
tein, maison forestière sur la montagne même et au haut du
rocher où s'élevait autrefois le château des barons de Tur-
questein, dont il ne re^e plus que quelques vestiges. — Ben-
celinus de Truchstein. 1124. H.L., I, c. 439. — Durchels-
«em.ll26.Als. dipL, I-, p.20'5.— rrMc;isfen.ll28. H.L.,
II, c. 285. — JMrc^esfem. 1135. Ib., c. 306. — Twrcesfetn
et Turkestein. 1157. Ib., c. 354. — Turchesten et Dur-
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— 249 —
chestein. 1186. Abb. de Haute-Seîlle. — Druchetein. Chr.
eps. met. ad an. 12004260. H. L., I, c. 71. — La cha^
tellenie de Turkenstein. 1314. Tr. des eh., 1. Blâmont I ,
n« 96. — Turkestein. 1324. Ib. , n« 77. — Le chestel de
Durkestein. 1346. Ib., n« 101. — Durkestain. 1350. Ib.,
u9 164. — Durquesteim. 1352. Ib., n^ 111. — Dursques-
tain. 1422. Ib., 1. Blâmont fiefs, n* 88. — TurckMein.
1490. Ib., 1. Fiefs divers II, n<» Z^. — Tricquestain. 1534.
Abb. de Haute-Seille. — Turquestin, censé. 1756. Dép.
de Metz. — Chef-lieu d'une seigneurie, puis d'une baron-
nie du temporel de l'évêché de Metz. — Archip. de Sar-
rebourg, dio. de Metz.
Unterdorf, ham., c«^« de Bertbelming.
Unterwindsburg {fort sous le vent)^ f., c"* de Dabo.
Urepont (L'), ruis.', prend sa source à Ludres et se jette
dans le Frahaut.
Urcffe, co» de Colombey. — Rufia. 707-735. H. T.,
texte, p. 274. — Rufiaco villa, x® s. Hist. eps. tul. ad an.
622-654. H. L., I, c. 127. — Huruffe. 1516. Dom. de
Gondreville. — Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de Toul.
UvRY (L'), ruis., prend sa source à Crépey et se jette dans
le Brénon.
Vacherie (La) , éc% c«^" de Gerbéviller et de Toul.
Vacherie (La) , anc. métairie à la Primatiale de Nancy,
c°^ de La Neuveville-devant-Nancy.
Vachiéres, nom d'un ancien ban contigu à celui de
Bérupt.
Vacon (Le), mis., prend sa source à Petit-Mont et se
jette dans la Vezouse.
Vacqueville, c*»"* de Baccarat. — Episcopi villa. 1120.
Tr. des ch., 1. Abb. de Senones, n^ 6. — Vaskevile. 1179.
Abb. de Haute-Scille. — Vacheviller. 1186. Ib. — Ves-
queville. 1327. Tr. des ch., 1. Deneuvre, vP 22. — Village
de la châtellenie de Baccarat, du temporel de l'évêché de
Metz. — Doy. de Salm, dio. de Toul.
Vacroncourt, vil. détruit, près d'Aukiois. — Wacrun^
curt. 1121. H. L., II, c. 266.
Vagneau (Le), éc, c°« de Nancy.
Vagnepont, tuilerie, c°® de Pannes.
Vahl, co» d'Albestrofif. — Valen près de Mersprich.
1571. Tr. des ch., I. Puttelange, n» 76.— Le fief de Vahl
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— 250 —
relevait de la chàtellenie de Dieuze, bail, d* Allemagne. —
Archip. de Morhange, dio. de Metz.
Vaimbois, yil. détruit au xvii® siècle, près de Fraimbois ;
Tabbaye de Beaupré y avait une maison franche en 1446.
— Il y a un chemin de Vaimbois sur le territoire de
Fraimbois.
Val (Le), éc, c"« de LafrimboUe.
Valcourt, ham. et chap., c°® de Bicqueley ; vil. détruit;
hôpital et léproserie. — Écclesia in villa quœ dicitur
rallia curia. 1034. H. L., I, c. 413. — Walecort. 1359.
Abb. de S*-Epvre, — Sancta Maria de Walco, 1486.
Arch. de Toul.
Val-de-Bon-Modtier (v. Bon-Moutier) ou Val-et-Cha-
TiLLON (vulg. le Val pour tout le village, et en patois :
Fa/a pour une partie," Bon-Moté pour l'autre), c®** de
Lorquin. — Walé. 1265. Abb. deHaute-Seille. — Lou Vault
de Boinmoustier. 1422. Tr. des ch. , 1. Blâment fiefs , n»
88. — Le fief de Val-de-Bon-Moutier relevait du comté
de Blâment. — Doy. de Salm, dio. de Toul.
Val-de-Guéblange. On appelait ainsi un petit canton
renfermant les villages ou hameaux de Guéblange , Steim-
bach, Yinzeville^ Schweix et Audeville (ces trois derniers
de la Moselle).
Val-de-Gugney, territoire comprenant, au xvi« siècle ,
les villages de Gugney, chef-lieu du Val, They-sous-Vau-
démont et Forcelles-sous-Gugney.
Vàl-de-l'Ane, f., c°« de Foug. "
Val-de-Passey, ham., c"« de Choloy; prieuré de Béné-
dictins, dit de SainUMaur, fondé au xiii® siècle, puis
maison de l'ordre de S*-Augustin. — Paceium. 1188.
H. L., II, c. 401. ^Passeyum. 1359. Abb. de S*-Epvre.
— Pacé. 1708. Fouillé.
Val-des-Faulx, vallon dans lequel se trouve situé le
village de Faulx ; la prévôté de Condé (Custines) s'appelait
f revoté de Condé et du Val-des-Faulx.— Fa//t5 deFaus.
Ihr. eps. met. ad an. 1200-1260. H. L., I, c. 72. —
VaulzdeFaulz. 1333. Tr. des ch., 1. Pont fiefs lïl, n^ 12.
Val-des-Nonnes, ham., c»« de Pagney-derrière-Barîne ;
couvent de religieuses, ordre de Prémontré , sous le nom
de Saint-Martin-Fontaine ; ermit. , noviciat de la con-
grégation de S*-Antoine, jusqu'en 1759.
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— 251 —
Val-de-Vaxy, nom donné à un petit territoire dont le
village de Vaxy était le chef-lieu. — Val de Vaxi. 1277.
Tr. des ch., 1. Salm I, n» 16. — Val de Vexi. 1289. Ib.,
1. Amance, n® 1. — Val de Vaxelz. 1505. Ib., I. Viviers,
no 41. — (V. Vaxy.)
Valence, f., c"« de Badonviller.
Valette (La Haute etLA Basse-), éc», c"« d* Abrèschwiller.
Valhey, c®" de Lunéville (Nord). — Valches. 1249.
Ordre de Malte. — Nemus de Valleheis. xiii® s. Tr. des
ch., 1. Abb. de Tlsle, n^ 42. — Valleis. 1290. Ib., 1. Blâ-
montl, n»19. — Valleheis et Valleheiz. 1298. Ib., 1.
Rosières I, n^ ^^.— Valheys. 1419. Ib., l. Abb. dellsle,
n*> 47. — Le fief de Valhey relevait de la prévôté d'Ein-
ville, bail, de Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Valhons, f., c*»« de Vahl.
Valiêbes, mis. , prend sa source sur le ban de Saffais
et se jette dans la Meurthe.
Valla, éc, c"« d'Angomont. — Wallas. 1756. Dép.
de Metz.
Vallée-du-Clos (LaJ, éc, c"* de Francheville.
Vallerape (La), f. (nef et maison franche), c°® d'Albes-
troff. — La Vallerachty à présent Sainte-Marie. 1602.
Arch. : titres de la châtellenie d'Albestroff.
Valérysthal, verrerie devenue importante , surtout de-
puis la suppression de celle de Plaine-de-Walsch , c"« de
Trois-Fontaines.
Vallois, co° de Gerbéviller. — Valloys. 1189. Abb. de
Beaupré. — Le fief de Vallois relevait de la châtellenie de
Rosières, bail, de Nancy. — Doy. deDeneuvre, dio. de
Toul.
Vàl-Sainte-Marie, seigneurie à Ville-au-Val. (V. ce
mot.)
Valtembourg, c^^ de Phalsbourg. — Valdemhourg.
1756. Dép. de Metz. — Archip. de Sarrebourg, dio. de
Metz.
Valthouse (La) (pour Waldhaus, maison de la forêt), f.
(fief), cn« de Vahl. —La Valtreuze. 1699. Tr. des ch., fois
et hommages. — Valthous. 1779. Descr. de la Lor.
Vandelainville, c^^ de Thiaucourt. — Wandelevilla in
comitatu Scarponensi. 960. H. L., I, c 367. — Wandi-
linvilla. 977. H. M., p. 82. — Vandelinvilla. 993. Ib.,
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— 282 —
p. 85. — Wandelainvilla. 1227. Cart. de Gorze. — Ar-,
chip, de Gorze, dio. de Metz.
Yandeléyillb , c^"* de Colombey. — Ecclesia de Wan-
delini villa. 1091. H. L., I, c. 489. — Wandini villa.
il05. Ib., c. 516. — Wandelainvilla. 1235. Ib., II, c.
449. — Vendeivilla. 1240. Abb. de Clairlieu. — Wande-
lenville. 1291. Tr. des eh., 1. Abb. d'Orval, n^ 10. —
Wandeleinville. 1318. Ib., l. Fiefs de Nancy, n« 147. —
Wandelainville. 1398. Ib., I. Vaudémont, n^ 23. — Le
fief de Vandeléville relevait du comté de Vaudémont. —
Doy. du Saintois, dio. de Toul.
Vandières , c"" de Pont-à-Mousson. — In fisco Vendr.
Denier d'argent de Charles-le-Chauve. 869-875. Et. num.,
p. 203. ~ Villa Vindera dicta. 960. H. L., I, c. 368.—
Villa olim regia, vocahulo Vinderia. x® s. Vie du B. Jean
de Vandières. Bollandistes, t. III de février, p. 692. —
Venderia. 1106. Hist. de Tabb. de S'-Mihiel, j). 453. —
Venderiœ. 1126. Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Van-
deriœ. 1138. H. L., II, c. 518. — Wandières. 1276. Tr.
des ch., 1. Fiefs de Nancy, n^ 121. — Vendicres. 1285.
Ib. , I. Rosières I, n<» 19. — Vendière dessoubz Preney.
1444. Ib., 1. Prény, n^ 24.— Doy. de Prény, dio. de Toul.
Vandoeovre, c<>*» de Nancy (Ouest). — Prieuré dépen-
dant de Tabbaye de Cluny, fondé au xii« siècle. — Beral-
dus de Vindopera. 971. H. T., p. 66. — Vendopera cas--
trum Beraldi comitis in Calmontensi. x® s. Benoît Picart,
Origine de la maison de Lorraine, p. 10. — Venduevre^
1289. Tr. des ch., 1. Blâment I, n« 15. — Vandahrum
opus. 1525. Volcyr, Guerre des Rustauds (étymologie à
rejeter). — Doy. de Port, dio. de Toul.
Vànnecourt, c<>° de Château-Salins. — Warnugo curtis.
777. Hist. de Tabb. de S»-Denis, pr., p. 38. — Vivi cur-
tis. 1106. Hist. de l'abb. de S*-Mihiel, p. 453. — War-
necuria. 1293. Coll. S*-Georges. — Varnecort. 1344. Tr.
des ch., 1. Fiefs de Lorraine I, n<> 20. — Archip. d'Ha-
boudange, dio. de Metz.
Vannes, c<»" de Colombey. — Venna cum ecclesia. x« s.
Hist. eps. tul. ad an. 622-654. H.L., I, c. 126.— Fcnne«.
1226. Abb. de Mureau. — Vannes-le-Château. 1707.
Pouillé. — Vannes'le-Châtel. 1779. Descr. de la Lor.—
Doy. de Meuse-Vaucouleurs, dio. de Toul.
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— 253 —
YARANGéTiLLE , c<»" de S*-Nicolas. — Prieuré de Béné-
dictins fondé au viii® siècle. — Warengesi villa in pago
Calvomontense. 770. H. L., I, c. 288. — In pago Cal-
montinscy in Vuarengisivilla , monasterium in honore
sancti Gorgonii. 910. H» M., p. 52. — - Pagus Varengisi
villœ. 9<j8. H. T., p. 72. — Warigis villa. Fundatio mo-
nasterii Beati Amulphi Meteûsis , ad an. 9G0-984. H. L.,
I, c. 551. — Waregevilla. 1197. Abb. de Clairlieu. —
Varengevilla. 1234. Abb. de Haute-Seilie. — Waringi
villa, XIII® s. Chr. mon. sen. H. L. , II , c. 34. — Wa-
rempgeyvile. 1248. Coll. S'-Georges. — Waurengeuville.
1279. Tr. des ch., Fiefs de Nancy, n« 123. — La Grande
et la Petite-Varangéville. 1633. Dom. de Nancy. — La
Basse et la Haute- Varangéville. 1712. Pouillé. — Le fief
de Varangéville relevait de la châtellenie de Nancy , bail,
de cette ville. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Varcoville, vil. détruit, sur l'emplacement duquel a
été construite la métairie de la Neuve-Grange, c"® de
Bertrambois. — Parochia de Warchovile. 1208. Abb.
de Haute-Seille. — Warcovilla, 1248. Ib. — Guar-
ehowilla, 1288. Ib. — Le fief de Varcoville relevait du
comté de Blàmont.
Yarenseille, éc, C"** d'Ommerey.
Vàrinchanot, Varinchanaux ou Voirin-Chanot, f., c"
d'Hamonville; métairie à l'abbaye de Rengéval. — Gran-
gia que Garini quercetum dicitur. 1180. Cart. Rengéval,
f* 9. — Alodium quod dicitur Warini quercetum, xiii« s.
Ib., fo 16.
Varincourt, f., c"«deLaNeuvelotte; fief érigé en 1664.
— Voirincourt. 1664. Tr. des ch., 1. Amance, n® 84. —
Voimecourt. 1779. Descr. de la Lor.
Yasperviller fvulg. Les Baraques)^ c®° de Lorquin. —
Waspervillers, 1708. Pr. de S*-Quirin. — Walspervil-
lers, 1778. Ib. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
Vathiménil, c<*"de GerbévîUer. — Parochiatusde Water-
masnil et Watemasnil, 1164. Abb. de Beaupré. — fPa-
tiermasnil, 1225. Ib. — Wailhiemesnil, 1587. Ib. — Voi-
thiemesnil. 1 605. Arch. : Terrier de la châtellenie de Moyen.
- — Village de la châtellenie de Moyen , du temporel de
l'évèché de Metz. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul.
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— âS4 —
Vadcourt, c®" de Blàmont. — Archip. de Marsal, dio.
de Metz.
Vaudémont , c®" de Vézelise. — Hugo cornes de Gade-
monte (pour Vademonte). 1135. H. L., Il, c. 307. — Wa-
doni mons et Wadamons, 1127-1168. Abb. de Beaupré
et de Clairlîeu. — Woidani mons. 1150. Abb, de Clair-
lieu. — Wadanirhons, 1174. Ib. — Yadesmont. 1188. H.
L., II, c. 403. — Wademons. 1242. Tr. des ch., 1. Vau-
démont dom., n<» 139. — Wadenmont, 1245. Tr. des eh.,
I. Rosières I, n* 2. — Wadoimont. 1263. Ib., 1. Fiefs de
Nancy, n*» 116. — La contei de Wademont. 1265. Ib., 1.
Vaudémont fiefs, n^ 2. — Wydeimont. 1265. Ib., 1. Pont
dom. II, n« 5. — Waudoimont. 1285. Ib., L Châtei I, n^
4. — Woidemont. 1288. Ib., 1. Nancy I, n<> 5. — Voyde-
mont. 1293. Ib. , 1. Vaudémont fiefs 11, n« 5. — Waude-
mont. 1310. Ib., n<» 6. — Vauldemont. 1336. Ib., l. Vau-
démont fiefs I, n<» 13. — Waideymont. 1346. Ib., 1. Cha-
ligny, no 19. — Waudelmont. 1376. Ib., n« 13. — Wal-
demont. 1387. Ib., 1. Vaudémont, n^ 6. — Moneta de Vad-
mont. 2® moitié du xiv® s. Monnaie de Jean de Bourgogne,
comte de Vaudémont. Mém. de l'Acad. de Stanislas, 1845.
— Vadani mons. 1675. Not. Gall., p. 579.
Vaudémont fut la capitale du Saintois {pagus Seginten-
sis); le siège d'un comté érigé en 1072; le chef-lieu d'un
bailliage qui comprenait le canton de Vézelise et partie
de celui df'Haroue. — Doy. du Saintois ^ dio. de Toul.
Vaudeville, c"" d'Haroué. — Waldini villa. x« s. Hist.
eps. tul. ad an. 872-894. H. L., I, c. 172. —Ecclesia de
Vualdini villa. 1127-1168. Pr. deFlavigny. — Wandini-
villa. 1177. Ib. — Vaudemville. 1240. H. L., II, c 453.
— Waudeville. 1243. Pr. deFlavigny.— Wadeville. 1244.
Ib. — Waidevilla. 1273. Ib. — Waideville. 1496. Tr.
des ch., 1. Fiefs de Nancy, n® 33. -— Vaudeville-sur-Ma'
don. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Vaudeville re-
levait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette Tille. —
Doy. du Saintois, dio. de Toul.
Vaudigny, c*»" d'Haroué. — Wadegneiz. 1296. Tr. des
ch., 1. Nancy I, 'n** 101. — Vaudigny-sur-Madon. 1779.
Descr. de la Lor. — Le fief de Vaudigny relevait de la
châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du Sain-
tois, dio. de Toul.
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— 255 —
Vaudrecourt, f. (ccnse-fief et chap.), c"« d'Arracourt.
— Wauldrecourt. 1519. Dom. d'EiiiTille.
Vaux, m"», c"« d'Ecrouves.
Vaux (Ban-de-La), seigneurie au village de Dombasie.
Taux (Les), pays ou comté qui parait s'être étendu de-
Suis Toul jusqu'à Vaucouleurs, et qu'on désigne aujour-
'hui sous le nom des Côtes-de-Toul. — Pagus et comi-
tatus Vallium. 1067. H. T., texte, p. 81.
Vaux-lês-Germonville (La) ou Les Vaux-Germonville,
maison-fief et seigneuriale, jouissant du droit d'asile, près
de Germonville. Le canton du territoire de cette com-
mune où s'élevait cette maison, porte le nom de La
yaux-lès-Germonville.
Vaux-Martin (La^, éc, c"« de Val-de-Bon-Moutîer.
Vaux-Toussaint (Le) , nom d'un canton du territoire
d'Aingeray où la tradition place un village appelé le Vieil-
Aingeray.
Vaxainville, c®" de Baccarat. — Varsienville. 1314.
Tr. des ch., I. Blâment I, n^ 96. — Village de la châtel-
lenie de Baccarat , du temporel de l'évêché de Metz. —
Doy. de Salm, dio. de Toul.
Vaxy (on pron. Vacht), c®" de Château-Salins. —
Vaxei. 1277. Tr. des ch., 1. Salml, n» 16. — Feari. 1289.
Ib.,l.AmanceI,n»l.— ï^axet.l299.Ib.,LChâtel,nol.—
Fata?et et le VauL 1457. Ib., 1. Viviers, n® 22. — ÏFaarete.
1505. Ib., 1. Viviers, n« 41. — Le fief de Vaxy, de la ba-
ronnie de Viviers, relevait du marquisat de Pont-à-Mous-
son. C'était le chef-lieu du petit canton appelé le Val de
Vaxy (y. ce mot) , comprenant Vaxy , Lubécourt, Gerbe-
court, Puttigny, Moivron et Morville.^ — Archip. d'Habou-
dange, dio. de Metz.
Veckersviller , c®" de Fénétrange. — Villa Volckers--
willern) 1126. Als. dipl., I, p. 125. — Weckersweiller.
1669. Tr. des ch., 1. Lixheim II, ,n« 14. — Village de la
principauté de Lixheim. — Archip. de Bouquenom, dio.
de Metz.
Vého, co» de Blâment. — Wihoth. 1034. Abb. de S*-
Remy. — Wehes. 1312. Cart. Blâment fiefs, P 45 v<>. —
Weho. 1327. Blâment I, n» 82. — Le fief de Vého rele-
vait du comté de Blâment. — Archip. de Marsal, dio. de
Metz.
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— 256 -^
Yeischeim , c«» de Phalsbourg. — Doy. de Saverne ,
dio. de Strasbourg.
Velàine ou Velaine-sous-Vàudémont, château où rési-
daient les comtes deVaudémont et près duquel a été bâtie
la ville de Vézellse. — Velleniœ. 4105. Tr. des ch., I.
Abb. d'Orval, no 10. — Villa de Villaines. 1220. Ib. —
La ville dé Vellaines. 1397. Tr. des ch. , 1. Vaudémont
fiefs, n^ 101. — Il y a un chemin de Velaine sur le terri-
toire de Vézelise.
Velaine-en-Haye, c<>" de Nancy (Nord). — Viltenœ. 836.
H. L., I, c. 301. — Villeniœ. 884. Ib., c. 317. — Valle-
niœ. 1033. H. T., f. 26. — Villennes. 1258. Abb. de
Clairlieu. — Vellaine. 1576. Tr. des ch., 1. Gondreville ,
no 43. — Velaine-les-Bois, 1697. Séminaire de Toul. — •
Velaine-auX'Bois. 1708. Fouillé. — Doy. et dio. de Toul.
Velaine-sous-Amance, c<>" de Nancy (Est). — Vellanis.
87?J. Arch. de la Moselle : Abb. de S*«-GIossinde. —
Villa quœ dicitur Villanis suh Amantio castra. 1033. H.
L., I, c. 408. — Villeines. Chr. eps. met. ad an. 1200-
1260. Ib., c. 72. — Vileines et Villeines. 1284. Tr. des
ch., 1. Rosières I, n« 17. — Le fief de Velaine relevait de
la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. de
Port, dio. de Toul.
Velle, ham., c"« de l'Alœuf. — Ville. 1317. Tr. des
ch., 1. Vaudémont fiefs, n^ 7. — Le fief de Velle relevait
du comté de Vaudémont.
Velle-sur-Moselle, c»" de Bayon. — Veile. 1290. Tr.
des ch., 1. Rosières I, n*» 29.— FyeWe. 1371. Ib., 1. Nancy
I, n® 14. — Le fief de Velle relevait de la châtellenie de
Rosières, bail, de Nancy. — Doy. de Port, dio. de TouL
Vendée (La), éc, c°« de Bionville. (V. Éarcholin.)
Veney, c®" de Baccarat. — Venneiz. 1327. Tr. des ch.,
I. Deneuvre , n^* 22. — Le fief de Veney relevait du comté
de Blâmont. — Doy.^de Salm, dio. de Toul.
Vennezey, c*»"* de Gerbéviller. — Venefzey. 1291. Bé-
nédictins de Nancy. — Doy. de Deneuvre, dio. de Toul.
Vénus, ruis., a sa source sur le territoire de Cutting et
se jette dans le Verbach.
Verbach, et mieux Wehrbach (Le), ruis., prend sa
source à Cutting et se jette dans la Seille.
Verbois (Le), éc, c**® de Nancy.
Verdenal, co" de Blâmont.— Fardenow. 1318. Tr. des
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— 257 —
ch., 1. Blâmont fiefs, n* ^. — Verdenois. 1350. Ib., I.
Blâmont I, noi64. — Wardenay. 1552. Dom. de Blâmoût.
— Vardenal. 1623. Coll. S*-Georges. — Le fief dç Ver-
denal relevait du comté de Blâmont. — Archîp. de Marsal,
dto. de Metz.
Verdurette (La) , riv. , prend sa source à Fenneviller,
passe sur les territoires de î?exonne, Vacaueville, Mervil-
ler, Réhéray, Vaxainville, Pettonville, Béclonville, Ogé-
viller, Herbéviller et se jette dans la Vezouse.
Vergaville, c«>" de Dieuze. — Abbaye de Bénédictines
fondée en 966.~rergavilla. 1086. H. L., I, c. 483.—
Wargaville. 1285. Àbb. de Vergaville. — Wargavilla.
1294. Jb. — Vargamlle. 1346. Ib. — Wargauville. 1481.
Dom. de Dieuze.
Vergaville était le siège d'un archiprêtré de Tarchidia-
coné de Sarrebourg, diocèse de Metz, qui comprenait :
Angviller, Assenoncourt, Azoudange, Bassîng, Bénestroff
(Bourgaltroflf), Bidestroff, Bisping, Cuttîng (Rorbach), Des-
selîng, Dieuze, Domnom, Fribourg, Gelucourt, Guéblange,
Guébling, Guermange, Guinzeling (Molring), Kerprich-lés-
Dieuze (Guénestroff, Guébestroflf), Languiœberg^ Lindre-
Basse (Lindre-Haute, Zommange), Lhor, Lostroff, Lou-
drefing, Mittersheim , Rhodes , Romécourt (chapelle cas-
trale et paroissiale^, Tarquinpol, Vergaville.
Verhilliêre (La), éc. (maison-fief), c"® de Battigny. —
La Vermelière. 1527. Tr. des ch., reg. B. 16, fo 233 v».
— La Vermeillière. 1528. Ib., reg. B. 17, f<> 149 r».
Vermois (Le) , petit canton voisin du pagus Portensis,
et dont le nom s'est conservé jusqu'à nous; plus tard,
mairie comprenant les villages de Ville-en- Vermois, Lup-
court, Gérardcourt, Manoncourt, S*-Hilaire, Azelot et
Burthecourt, lesquels étaient compris, sans doute, dans le
territoire de l'ancien pagus. — Vermensis. Hist. eps. tul.
ad an. 907-922. H. L., I, c. 130. — Le Varmois. 1261.
Ord. de Malte. — Vermodium. 1396. Coll. S*-Georges.
Verrerie (La) , portion aujourd'hui considérable du
bourg de Cirey, fonderie et forges au xviii® siècle, main-
tenant grande manufacture de glaces qui a remplacé les
verreries de S*-Quirîn.
Verrerie-de-Vannes (La) , us., c"® d'Ailamps.
Verreries-de-Saint-Quirin (Les). (V. Lettenbach.)
Vertignécourt ou ViTRiNcouRT , vU. détruit, près de
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_ 258 —
Puttigny. — Vecterneia curtisinpago Salninse. 782. Hist.
de l'abb. de S*-Denis, pr., p. 40. — Ecclesia in Yeterne-
gio curte^ ïn honore S anctœ Mariœ. 9^0, CoW. S^-Geov^QS,
— Prœdium inpago et comitatu Salnensi situm, Vitri-
net curtim dictum. 957. H. M., p. 70. — Viterneicurt. ii80.
Ord. prsem. ann. , II, c. 454. — Petrus de Vitreneicort.
1192. Abb. de Salivai. — Yitrignecourt. 4195. Ib. —
Petrus de Viternicort. 1197. Ib. — Vitrigneicort. 1228.
Coll. Sl.-Georges. — Vertignécourt près JBédival. 1235.
Ib. — Vitrignicort. 1291. Ord. praem. ann., U, c. 463.
Vexo-Fontaine. (V. Chaufontaine.)
Vézelise, ville, ch-1. de c*>", arr' de Nancy. — Ecclesia
Viziliensis in comitatu S anctensi, 960. Abb. deBouxières.
— Ecclesia Vixiliensis, 965. H. L., I, c. 372. — Vize-
risia. 1146. Ib., II, c. 325. — Vizelise, 1291. Tr. des
ch., 1. Clialigny, n« 3. — Vézelisse. 1390. Ib., 1. Vaudé-
mont fiefs, n** 88. — M., prepositus de Vezelisia. 1373.
Ib., 1. Vaudémont dom., n<» 171. — Vizelixe. i.Â!i7. Pr.
de Flavigny^ — Moneta Veselisi. 1431-1441. Monnaie
d'Antoine, comte de Vaudémont. De Saulcy, Rech. sur
les monn. des ducs héréd. de Lorr. , p. 85-86. — Véze-
lise était le chef-lieu d'un bailliage créé en 1751. — Doy.
du Sainlois, dio. de Toul.
Vezouse (Là) , riv. formée de plusieurs ruisseaux qui
se réunissent à Cirey, coule de Test à l'ouest, passe sur
les territoires de Blâment, Domèvre, Herbéviiier, Frémé-
nil, Marainviller, Croismare, Chanteheux, Lunéville, et se
jette dans la Meurthe prés de cette ville. — Fluvius Ft-
zuzia. 816. Hist. de l'église de Strasbourg, pr., p. 160.
— Viososa. 1157. H. L., II, c. 353. — Vemise et Ver-
nize. 1301. Tr. des ch., 1. Blâment fiefs, n« 19, et 1. De-
neuvre, n<» 13. — Veososa. 1336. Als. ill., I, p. 671. •—
Vyzuse. 1342. Abb. de flaute^eille. — Vezuse. 1350.
Tr. des ch., 1. Blâment I, n^ 164. — Vezuze. 1352. Ib.,
n® 111. — Le pays arrosé par cette rivière est désigné ,
dans les diplômes du moyen âge, sous les noms de pagus
Albinsis et Albechova. (V. Blâmontois.)
ViACELLE ou ViACEL , auc. églisc champêtre de Grip-
pôrt. — Le ban de Viaucelle. 1301. Tr. (les ch., 1. Char-
mes, n^ 15. — Il y a des chemins de Viacelle, c"«* de
Gripport et de Germonville.
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ViBERSYiLLER (pouF Webersweiler) , c<»" d*Albestroff. —
Wibersweiller. 1737. Tr. des ch., 1. Fénétrange VII, n®
21. — Wiéberweiller. 1779. Descr. de la Lor. — Village
de la baronnie de Fénétrange. — Archip. de Bouquenom,
dio. de Metz.
Vic-sur-Seille , ville , ch-1. de c^^, arr* de Château-
Salins. — Bodesiovico, Bodisileio, Bodoso, Vadoso,
Bodeisio et Bodatio vico. Tiers de sou. Et. num., p.
138-140; Bulletins delà Société d'Archéologie lorraine
I, p. 129-136. — Vigum. 709. H. L., I, c. 265. — Sub^
terior vicus qui dicitur Bodesius vicus, 757. H. M., I, p.
II. — Vicus Bodecius, 777. Hist. de l'église de Stras-
bourg, p. 128. — Bodesius vicus in pago Salininse, cum
ecclesia in honore sancli Mariant, 933. H. L., I, c. 339.
— Ecclesia Sancti Mariani in Subteriori vico, 936. H.
M., p. 59. — Vicus, 987. H. M., p. 83. — Vicus qui vo-
catur Vuich. 1065. H. L., I, c. 459. — Grandis Vicus.
1218. Abb. de Beaupré. — Ft/. 1265. Tr- des ch., 1. Pont
dom. Il, n« 5. — Vi. 1273. Ib. , 1. Moyenvic I, n« i, —
Wy, 1275. Ib., 1. Rosières I, n^ 13.
Vie était le chef-lieu du bailliage seigneurial de Févê-
ché de Metz, duquel dépendaient, en 1756, les châtelle-
nies de Vie, La Garde, Fribourg, Albestrofif, Haboudange,
Moyen, Baccarat et la mairie de Réméréville. — Il était
aussi le siège d'un archidiaconé, diocèse de Metz , com-
prenant les archiprélrés de Delme , Nomeny, Mousson,
Gorze et Hatrize (ces deux derniers de la Moselle).
Vicaire (ruis^ du) , l'un prend sa source dans la forêt
de Croismare, l'autre dans celle de Parroy, et ils se jet-
tent dans la Vezouse. -
Vicherey (Le), ruis., prend sa source sous le bois
d'Haussonville et se perd sous terre en aval de Germon-
vilfe.
Vide-Bouteille, éc, c"® de Pont-à-Mousson.
ViDELANGE, f. et m'" (maisou forte et seigneurie), c"«
de Gelucourt. — Widranges ou Vidranges (en allemand
Wittrengen et Widrengen). xv® s. Arch. de la famille de
Widranges.
Vieille-Atrie (chemin de la) , c**« de Rosiéres-aux-Sa-
lines.
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— 260 ^
Vieille-Eglise (Là) y cantons des territoires de Neuf-
Maisons et de Puttigny.
Vieille-Eglise (chemins de la), c"«* d'Abreschwiller,
Maltexey et Nitting.
Vieille-Idote ou Vieille-Date (chemin de la) , C** de
Lorquin.
' Vieille-Nancy XLa), nom donné, dai^ un titre du xvi**
siècle, à un canton de l'ancien bois de Saurupt, près Nancy.
Vieille-Route (La), chemins, c"®* d'Héming, Languim-
berg, Lixheim, Mitlelbronn, Neuf-Moulin, Essey-et-Mai-
zerais, Thuilley-aux-Groseilles, Azoudange et Diane-
Capelle.
Vieilles-Vignes (chemins des), c"«* de Marimont, Né-
bîng et S'-Médard.
Vieille-Tuilerie (La), us., c"« de Bouvron.
ViERGE-DE-RiNCHARD (chemiu de la), c"® de Favières.
Vieux-Chateau (Le), ch., c°® de Maiziéres-lès-Toul.
Vieux-Chateac (Le), canton du territoire de Tarquin-
pol où Ton a trouvé des antiquités.
ViEux-CuATEAU (Le) , cautou du territoire de Villers-
. lès-Nancy. — Le lieu condit en Yief Chastel. 4375. Abb.
de Clairlieu.
Vieux-Chateau (Le) , maison à Germonville qui jouis-
sait du droit < de refuge » .
Vieux-Chaufour (chemins du), c*^®» de Jaillon, Azerailles,
Vacqueville.
Vieux-Chemin (Le), chemins, c"«* de Jaillon, Azerailles,
Hattigny, Hérange, LafrimboUe, Trois-Fontaines,Avrain-
ville, Ecrouves, Grimonviller, La Neuveville-derrière-
Foug, Ludres, Parey-S*-Césaire, Neuviller-sur-Moselle ,
S*«-Geneviève, Armaucourt, Bouzanville, Custines, Dom-
basle, Heillecourt, Houdreville, L'Aftre, L*Alœuf , Le-
beuville, LaNeuvelotte, Domptai!, Méhoncourt,Montreux,
Ogéviller, Romain, Veney, Kerprich-lès-Dieuze, Malau-
court.
Vieux-Chemin (Le), chemin, c°® de Pont-S*- Vincent. —
Vêtus callis. 1426. H. L., II, c. 279.
Vieux-Chemin (Le), chemin entre Flavigny et Méréville.
— Via vêtus desuper vallem, usque ad ripam fluminis (la
Moselle) et usque ad sylvulam de Flavigny . 4094. H. L.,
I, c. 498.
Vieux-Cimetière (chemins du), c**®* de Bouvron, Ro-
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— 261 —
sières-aux-SaIines(ourfe l'Atrie), ArscheyiWev etBoaxières-
aux-Chénes.
Vieux-Couvent (Le) , canton du territoire de Dolving ,
près de la chapelle de S*-Oury.
Vieux-Lixheim, c^^ de Fénétrange. — Lixin-le- Village.
1779. Descr. de la Lor. — Village de la principauté de
Lixheîm. — Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
Vieux-Moulin (Le), éc% c°«« de Fossieux et de Mangon-
ville.
Vieux-Moulin (chemins du); c"«» d*Azerailles , Hiibes-
heîm, Mailly, Manoncourt-sur-SeîUe, Nomeny, Hausson-
ville, Lezey, Lubécourt.
Vieux-Moulin ou Vieil-Moustier (Le), cant(m du ter-
ritoire de Buissoncourt.
Viéville-en-Haye , c^^ de Thiaucourt. — Ecdesia Fe-
tustœ villœ. 1106. Hist. de Tabb. de S*-Mihiel, p. 453.—
Magna via Vieville, 1138. H. L., II, c. 317. — Viesville,
1250. Prémontrés de Pont-à-Mousson. — Viesville en
Heys. 1402. Tr. des ch., 1. Fiefs de Lorraine II, n» 42.
— Viezville. 1436. Prémontrés. — Le fief de Vieville re-
levait de la châtellenie de Prény, bail, de Nancy. — Doy.
de Prény, dio. de Toul.
Vigne (La), f., c^^ de Cirey.
ViGNEs-LE-Duc (chemin des), c"« de Rosiéres-aux-Sa-
lines.
ViGNES-LE-Duc (Les), canton du territoire d*Amance.
ViGNEULES, c<>" de Bayon. — Allodium de Vineolis cum
capella. 1132. Tr. des ch. , L Àbb. de Senones, n*» 8. —
Vignueles. 1290. Ib., 1. Rosières I, n<> 29. — Vigneulle-
souS'Saffais. 1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Vi-
gneules relevait de la châtellenie de Rosières, bail, de
Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Vilcey-sur-Trey, c®" de Thiaucourt. — Villeselz, 1342.
Tr. des ch., 1. Prény, n'» 13. — Vilecelz. 1397. Ib., 1.
Fiefs de Lorraine II, n** 21. — Villeselz sus Trien. 1402.
Ib., 1. Fiefff de Nancy, n<> 42. — Villecel sus Erien. 1478.
Ib., n<» 44. — Vellesel sur Irez. 1504. Prémontrés de
Pont-à-Mousson. — Doy. de Prény, dio. de Toul.
ViLLACouRT , c^^ dc Bayou. — Ècclesia de Villacourt,
1157. H. L., II, c. 352.— Garnerus de Velascort. 1172.
Tr. des ch., 1. Abb. de Clairlieu, n'^ i. — V^llascort.
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— 262 —
4178. Abb. de Beaupré. — Velascurt et Velacort, 1182,
Ib. — Velascorth. 1189. Ib. — Vellacort. 119S. Ib. —
Vilescort. 1218. Ib. — Valacort, 1247. Ib. — Le fief de
Villacourt relevait de la châtellenie de Châtel , bail, de
cette ville. — Doy. d'Epinal , dio. de Toul.
■ ViLLARD, f., c"^ de Chaouilley.
ViLLAUME-FoNTAiNE, anc. cense, c°® d'Autrey.
Ville-au-Val , c«« de Pont -à-Mousson. — 7t7/e on
vaul Sainte Marie. 1476. Tr. des ch., reg. B. 1, f« 349.—-
Ville près Mousson, xvi® s. Cart. Epitome des fiefs du
duché de Lorraine. — Le fief de Ville relevait de la ba-
ronnie d'Apremont et du marquisat de Pont-à-Mousson.
— Archip. de Mousson, dio. de Metz.
Ville-en-Vermois, c«" de S'-Nicolas. — Villa en Ver-
mois. 1357. Pr. de Flavîgny. — Fe7/a in Vermodio. 1396.
Coll. S'-Georges. — Ville- au- Vermois. 1779. Descr. de
la Lor. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Ville-sur-Madon , bam. (seigneurie) , c°« d'Ormes. —
Guerardus de Villa. 1178. Abb. de Beaupré. — Villa
supra Maudum. 1240. H. L. , II , c. 4S3. — Le fief de
Ville relevait de la châtellenie de Nancy, bail, de cette
ville.
Ville ou Saint-Goeric, nom donné à une partie du ban
d'Agincourt.
ViLLER, faub. de Lunéville (vil. avec un hôpital).— il/o-
dium de Villare. 1157. Abb. de Belchamp. — Le mostier
de Villers. 1273. Tr. des ch., 1. Moyenvic I, n^ i.—Lou
pessaige de la neif de Villeir. 1323. Tr. des ch., I. Fiefs
de Nancy, n« 151. —yHler-lès-Lunéville. 1779. Descr.
de la Lor.
ViLLER, f. (cense-fief), c^« d'Assenoncourt.
Villercourt, vil. détruit, près de Pixerécourt. — Vil-
lericurtis. V. 932. Abb. de Bouxières.
Villers , gagnage-fief près de Vézelise. — Le gaignaige
de Villers près Vézelise. 1543. Tr. des ch., reg. B. 22 ,
fo 227.
Villers-aux-Oies, co'=* deDelme.— Archip. deMorhange,
dio. de Metz.
Villers-Betnack, f., c^^ de Marsal.
Villers-en-Haye , c«*^ de Domêvre. — ViUaris. 965.
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— 263 —
H. L., I, c. 372. — rUeirs, 1305. Tr. des ch. , I. Pont-
à-Mousson, n<» 15. — Doy. de Dieulouard, dio. de Toul.
Villers-le-Prdd'homme, éc. et chap. (fief), c*»« de Ville-
au-Val; vil. détruit. — Yillers le Proudhon. 1483. Coll.
S'-Georges. — Le fief de Villers relevait de la teronnie
d'Àpremont.
YiLLERS-LÈs-MoivRON, c®° de Nomeny. — Villare. 875.
Arch. de la Moselle : Abb. de S^«-Glossinde. — Alodium
quod dicitur Villare. 1075. H. M., p. 58. — Viller lès
Moivron, 1567. Dom. d'Amancc. — Archip. de Delme ,
dio. de Metz.
Villers-lès-Nancy, c«« de Nancy (Nord).— Vilers.
1169-1193. Abb. de Clairlieu. — Vilers desor Nancey.
1291. Tr. des eh., 1. Fiefs de Nancy, n^ 130. — Villers
devant Nancy. 1483. Coll. S»-Georges. — Le,fief de Vil-
lers relevait de la châlellenie de Nancy , bail, de cette
ville. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Villers-sous-Prény, c«° de Pont-à-Mousson. — Vil-
lare. 977. H. M. , p. 82. — Petrus de Baruncort advo-
catus de Villers. 1138. H. L., Il, c. 318. — Villers de-
soubz Prigney. 1433. Préraontrés de Pont-à-Mousson. —
Le fief de Villers relevait de la châtellenie de Prény, bail,
de Nancy. — Doy. de Prény, dio. de Toul.
Villersvàux, m***, c°® de Rogéville.
Yilley-le-Sec, c'»» de Toul (Sud). — Villula quœ di-
citur Vitiliagus. 836. H. L., I, c ZOi.— Vitilams. 870.
H. T., p. 2. — Utiliacus. 936. Ib., p. 62. — Vidiliacus.
948. H. L., I, c 352. — Videliacus et alia villa eodem
nomine nuncupata. x« s. Hist. eps. tul. ad an 600-622.
Ib., c 126. — Videliacus et Viliacus. 1071. Ib., c 471.
— Villeium le sec. 1359. Abb. de S'-Epvre. — Villers
le sec. 1393. Tr. des ch., 1. Gondrecourt V, n« 49. —
Villey le sec lez Gondreville. 1572. Ib., 1. Nancy II, n^
58. — Villey-la-Montagne en 1790. — Doy. et dio. de
Toul.
Villey-Saint-Etienne, co** de Domêvre. — Villa Vidi-
liaca cum ecclesia. 885. H. T., p. 5. — Vedeliacum cura
basilicoy in comitatu Tullensi. 898. H. L., I, c. 330. —
Villa quœ Videliacus dicitur. Hist. eps. tul. ad an. 895-
907. H. L., I, c. iZO. — Villeyum. Epitaphia eps. tul. ad
id. an. Ib., c. 173. — Chef-lieu d'une prévôté du tempo-
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— 564 —
rcl du chapitre de la cathédrale de Toul, bailliage de cette
ville. — Doy. et dio. de Toul.
YiLSBERG, c^^ de Phalsbourg. — Wilsperg. 1751. Als.
ill., II, p. i99. — Vilsperg, 1756. Dép. de Metz. —An-
cien fief du comté de la Petite-Pierre. — Doy. de Sa-
veme, dio. de Strasbourg.
YiLSBERGERMiÎHL , ruis., prend sa source près de Phals-
bourg et se jelle dans le Keillemat.
ViNOT (Le)j éc, t^^ de Bouxières-aux-Chênes.
ViNTERSBOURG (pour Wintersburg), c<>"de Phalsbourg. -r-
Wintersberg. 1751. Als. ill., II, p. 198. —Village du
comté de la Petite-Pierre.— Archip. de Sarrebourg, dio.
de Metz.
ViNTREîTONT OU ViTRiMONT, cour OU métairie à Tabbaye
de Neuviller en Alsace, prés du village d'Abaucourt. —
Wintremunt, 1178. Coll. de Fénétrange. — Wintremont.
1256. Ib. — ' Vitremont, 1560. Ib. — 11 y a un chemm de
Yitrimonty c°® d'Abaucourt.
ViÔMBOis, éc, c**® de Neuf-Maisons.
ViREcouRT, c^** de Bayon. — Maison de Templiers, puis
commanderie de Malte. — TheodeHcus de Wiricurt ;
alodium apud Evereicurt (?) 1127-1168. Pr. deFlavigny.
— Boso de Wiricort, 1172. Tr. des ch., 1. Abb. de Clair-
lieu, n« 1. — Werecort. 1203. Ordre de Malte. — Fra-
très Templi de Wirecort. 1255. H. L., U, c. 478.*- Fee-
lecourt. 1301. Tr. des ch., 1. Nancy I, n® 102 bis. — Fom-
recourt, 1481. Ordre de Malte. — Doy. d'Epinal, dio. de
Toul.
ViRHAGOTTE OU VoiRHAGOTTE, éc, c°« dc Pierre-Pcrcée.
Virlay(Le), maisons près de la commanderie de S*-
Jean, de Nancy, ruinées lors du siège de cette ville en
1633.
Virlogne , ruis. , prend sa source sur le territoire de
Juvelise et se jette dans le ruisseau de Videlange.
Virming, c^^ d'Albestroff. — Warningas in Salinense (?)
777. Hist. de Téglise de Strasbourg, pr., p. 28. — IFtr-
menges. 1231. Abb. de ^auie-^eiWe. — Waltherus de
Warminga. 1326. Abb. de Salivai. — Wurmyngen, 4518.
Dom. de Dieuze. — Virmanges, 1573. Ib. — Virmingen,
1667. Ib. — Archip. de Morhange, dio. de Metz.
ViTERNE , cP^ de Vézdise. — Villa Stephani cum busi-
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— 265 —
lica. 836- fl- L., I, c. 30i. — Doy. du Samtois, dio. de
TouL
Vitré (La), éc., ç^*» de Pont-à-Moussoa.
ViTREY, €*>"* de Vézclise. — Ecclesia in Vitriàco. i033.
H. L., I, c. 408. — Wutrei. 1196. Abb* de Clairlieu. —
Bannum de Vietry (?) 1235. H. L., II, c. 449.— Vutereû
4267. Tr. des ch., l. Vaudémont fiefs, n« 3. — Wuterei,
4297. Ib., l. Vaudémont dom., îi« 144. — Wutrey. 1310.
Ib., 1. Vaudémont fiefs, n« 6. — Vitreyum. 1438. Abb.
de Bovxières. — Witrey. 1451. Tr. des ch^. 1. Vaudémont
fiefs, n« 35.— Le fief de Vitrey relevait du comté de Vau-
démont; il fut le siège d'une baronnie éfigee en 1720. —
Doy. du Saintois, dio. de TouL
Vitrey. (V. Thirey,)
ViTRiMONT , €<>» de LunéTillc (Nord). — Gerardus de .
ViterimonL 4147. H. L., II, c d^9. — V4teremont. 1274.
Tr. des eh., l. Rosières I, n®12. — Veterimont. 1315. Ib.,
L Fiefs de Nancy, n*> 140. — Vetrimont. 1348. Pr. de Mé-
nil. — Doy. de Port, dio. de TouL
VïTRiNcouRT. (V. Vertignécourt.)
ViTTERSBOURG, c'''' à' Mbesiv ofî. — WiterhoTch. 1343.
Tr. des ch., L Fénétrange II, n«> 6. — Vitersberg et Vit-
tersberg. 1559. Dom, deDieuze. — Archip, deMorhange,
dio. de Metz.
ViTTONviLLE, c<*° de Pont-à-Moussou. — Witonismlla.
4161-1170. Cart. de Gorze. — Wytonville. 1266. Tr. des
ch., L Rosières I, n» 9.— W%tonmlle. 1325. Ib., L Pont-
à-Mousson, n® 1.— Le fief de Vittonyille relevait du
marquisat de Pont-à-Mousson. — Archip. de Mousson ,
dio. de Metz.
VivALcouRT ou ViLVAcouRT, vil. détfuit qui semble avoir
été situé dans les environs de Nonhigny. — Morrx) de Vi-
valcourU 1092. H. L., I, c. 495. — L'estang de Willeva-
cort et Willevaucourt. 1332. Tr. des ch. , 1. Blâmont I ,
n® 86. — Veullevaulcourt. 1413. D)., 1. Blâmont fiefs, n«
80. ' — Il y a des chemins de Vilvaucourt et de V Etang
de Vilvaucourt sur les territoires de Barbas et de Nonhi-
gny, et un bois de Vilvaucourt près de Halloville. Il y
avait aussi un bois du même nom sur le ban de Deuxville.
Viviers , c*»" de Dehne. — Prieuré de Chanoines régu-
liers fondé vers le xi« siècle. —^ Bibera in pago Muse-
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— 266 —
lechgouve (pays de Metz). 1024. Copie du xviii« s. Arch. :
Cari, du prieuré de ViYÎers. — Castrum de Viviers. V.
1150. H. L., II, c. 434. — Vivaria, — castrum de Fi-
variis. 1222. Tr. des ch., 1. Viviers, n^* \ et 2. — Vivie-
res et Vivarium. xiii« s. Chr. mon. sen. H. L., II, c. 36
et 39.
Viviers était le siège d'une châtellenie {châtel et châtel-
lenie de Viviers, 14j7. Tr. des ch. , 1. Viviers, n« 22) et
d'une ancienne baronnie relevant en fief du marquisat de
Pont-à-Mousson; elle fat érigée en titre de prévôté en 1579.
C'était aussi, au xvi* siècle , le siège d'une mère-court de
laquelle dépendait le village de Thézey. — Archip. de
Delme, dio. de Metz.
Viviers, couvent de Prêcheresses, près de Sarrebourg,
fondé au xi® siècle, ruiné vers la fin du xiv*^. — Sorores
de Vivario prope Sarhurch, 13i2. Tr. desch., 1. Viviers,
n® 8. — Monasierium de Vivario prope Sarhurch, ordi-
nis predicatorum. 1325. Ib., I. Fénétrange I, n*» 10.
Voie-d'Affrique, anc. chemin, c°^ d'HeilIecourt.
Vo!E-DE-PoRT (La) , chemius , c"«* d'Haussonville et
de Vandœuvre.
Voie-des-Censiers, Voie-des-Maréchaux , chemins, c««
de Domgermain.
Voie romaine , chemins, c»»«« de Crézilles, Gye et Mou-
trot.
Voies-de-Toul , chemins, c"®* de TramontrS*-André ,
Favières, Charmes-la-Côte, Boucq.
VoiNÉMONT, c^" d'Haroué. — CapelladeWaneneymont.
1090. H. L., I, c. 5C6. — Venemont. 1492. Tr. des ch.,
1. Fiefs de Nancy, n^ 32. — Le fief de Voinémont relevait
de la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy.
du Saintois, dio. de Toul.
VoiNOTTE (La), f., c"« de LafrimboUe.
Voirin-Chanot. (V. Varinchanot.)
VoissiEux (Le) , ruis., prend sa source à Vannecourt et
se jette dans la Petite-Seille.
VoiTE-JouTB, éc, c"® de Pont-à-Mousson.
VoiTRiNE, met., c°® de Vaxainville.
VoiVRE (La), territoire situé entre le Toulois, le Scar-
ponais, le pays de Metz et celui de Carme , et dans lequel
étaient compris plusieurs villages des cantons de Domèvre
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— 267 —
et de Thiaucourt, notamment Beaumont, Mandres, Ha-
noncourt, Essey , Charey et Rembercourt. — Pagus Wa-
brinsis. 691. Pardessus, Diplomata, H, p.2i2-2i3.— JPo-
gtis VabHnsis. 706. Ib., p. 27^276. — Wabrensis. 776.
Cart. de Gorze. — Vabrensis, 4675. Not. Gall., p. 579.
VoiVRE (La) , éc% c"®« de Castines et de Flavigny.
VoivRE (LA),^éc., c"« de Glonville. — La Weivre. 4295.
Tr. desch., l!Deneuvre, n® 44. — LaWeyvre. 4313.
Ib., 1. Lunéville I, n® 47. — La maison de Wevre, 4384.
Ib. , I. Blâmont I , n<> 456. — H y a, entre Gélacoort et
Azerailles, à peu de distance de Glonville, deux bois ap-
pelés la Grande et la Petite-Voivre, — Morigneiwevre.
4294. Tr. des cb., I. Fiefs de Nancy, n* 429. — Boix que
on dit Moringneweivre. 4345. lb.,1. Deneuvre, n® 21.
VoivRE (La), forêt, c»« deBoucq. — Wevra et Weivra.
4452. Cart. de Rengéval, f« 42. — Wevria. 4480. Ib., ^
8 yo. — Wevre et Weivre. 4294. Cart. Apremont, n*» 42.
VoivRB (La), bois, c**® d'Ormes, — La Weivre. 4447.
Tr. des ch., I. Kancy I, n*» 45.
VoivRE (La), bois, c°® de Maizières-lès-Toul. — Bois
de la Weivre darrier S. Vincent. 4291. Tr. des ch., I.
Chaligny, n® 3.
VoivRE (La), ruis., prend sa source à l'étang de Verry,
près de Sanzey, et se jette dans le Terrouin.
VoiyROTTES (Les), f., c°e des Ménils.
VoLMERHOLz, forêt, c"«» dc Langatte, Haut-Clocher et
Gosselming.
Vosges (Les) , chaîne de montagnes dont une portion
occupe la partie orientale du département. — Vosegus.
Inscription du m® ou du iv® s. au Musée de Strasbourg.
— Vosagus. Table théod. — Vogya. 4494. Abb. de
Haute-Seille.
VocÉ (Le), bois mentionné avec les villages de Sivry et
Marbache. — Boix con dit lou Vouey. 4334. Tr. des ch.,
1. Pont fiefs I, no 406.
VoYER, c*»*' de Lorquin. — Veiher. 4674. Arch. : titres
du comté de Dabo. — Voyer, germanice Weyer. 4751.
Als. ill., II, p. 495. — Village du comté de Dabo. —
Archip. de Sarrebourg, dio. de Metz.
Vrécourt, fief, c"« de Rosiéres-aux-Salines.
Vrécourt, vil. détruit, près de Malaucourt.
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— 5t6S —
Vroncoubt, c*»" de Vézelise. ;— VeroncorL 1291. Tr.
des ch., 1. Chaligny, n® 3. — Veroncuria. 1399. Ib., 1.
Vaudémont dom. , n^ 171. — Veroncourt. 1406. Ib. , 1.
Yaudéinont fiefs, n^ 16 bis. — Vroncourt-sur-Brénon.
1779. Descr. de la Lor. — Le fief de Vroncourt relevait
du comté de Vaudémont. — Doy. du Saintois , dio. de
Toul.
VuissE, c*»° de Château-Salins. — ^^odium quod Wûsa
dicitur. 1092. Pr. de Lay. — Georgius de Wisse. 1195.
Abb. de Salivai. — Vyce. 1264. Ib. — Wysse. 1346. Tr.
des ch., 1. Dieuze, n® 17. — Ecclesia de Wiss in Vred.
xv« s. Areh. : Cure de Vuisse. — Weis ou Wisse. 1779.
Descr. de la Lor. — Archiprêtré d'Haboudange , dio. de
Metz.
Walscheid (vulg. Walsch) , c°" de Sarrebourg. — Ec-
clesia Mahcheidt (pour Walscheidt). V. 1050. H. L., I,
c. 431 (attribution donnée dans l'AIs. ill., II, p. 195).—
Village du comté de Dabo. — Doyenné de Saverne , dio.
de Strasbourg.
Wackenberg, éc, c°® de Dabo.
WACKENMiieL, m*", c^« de Walscheid.
Wassersuppe {soupe à l'eau), éc, c*»« d'AbTcschwiller.
Warteville, éc, c"® de W^alscheid.
Webersdorf , f., c^® d'inswiller.
Weiherstein, éc, c°« deHoff.
Weinsberg, f., c"® de Dabo.
Wescheimerhiîhl, m'", c"« de Berlingen.
Westkopp, mont., c°« de Dabo.
Westrich , nom donné par quelques géographes à une
portion du pays arrosé par la Sarre, et dans lequel était
comprise la principauté de Lixheim. — Westreich, 1576.
Carte de Specklin.
WiscflE {torchon), éc, c°® d'Abreschwiller.
WoLDEsiNGUESiLLA {prœdium), lieu inconnu, mentionné
parmi les biens de Tabbaye de Bouxières. 965. H. L. , I ,
c. 372.
WoLFGARTENKOPF, mout., c"® dc Dabo.
WoLFERD (Le), f., c°® de Bidestroff.
WoLFGRABEN (La) , chap. , C*»® dc Romclfîng ; il y avait
une louvière appartenant au domaine.
WoLFSTHAL {valléc du loup), f., c"® d'Abreschwiller.
WoscHTGASSE (La), éc, c*^« dc Romelfing.
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— 269 —
WusTKANNB, f., c»« d'Abrcsdiwiller.
Xadrexé, ruis., prend sa source au-dessus de HanoB-
viller et se jette dans la Vezouse.
Xammes, c**** de Thiaucourt. — In pago Searponinse ,
in fine Scannuse vel in villa Scannis. 776. Cart. de Gorze.
— Scannis in fine Scannise. 815. H. L., I, c. 339. —
Xame. 1437. Antonistes de Pont-à-Mousson. — Xames
lès Thiaucourt. 1568. Ib. — Le fief de Xammes relevait
de la baronnie d'Aprembnt. — Archip. de Gorze, dio. de
Metz.
Xanrey (pron. Chanrey), e®** de Vie. — Doy. de Port,
dio. de Toul.
Xapenahoulin, ham., c^® de Pierre-Percée.
Xarupt, ruis., prend sa source dans le bois de la Lou-
vière et se jette dans la Meurthe.
Xavoy. (V. Chaoué,)
Xerçéviller, m'***, c"« de Lunéville.
Xermaménil (en patois : Chaméni), c*»» de Gerbéviller.
— David presbiter de Sarmanmasnil 1186. Abb. de Beau-
pré. — XarmanmesniL 1308. Tr. des ch., 1. Lunéville I,
n» 14. — Xarmanmesny. 1315. Ib., 1. Fiefs de Nancy, n9
441. — Xermamesny. 1316. Abb. de Beaupré. — Le fief
de Xermaménil relevait de la châtellenie de Lunéville ,
bail, dé Nancy. — Doy. de Port, dio. de Toul.
Xermamont-lés-Vacqueville, ham., c"® de Vacqueville.
Xeuilley (pron. Cheuilley), c^^ de Vézelise. — Capella
de Xuylleio. 1051. H. L. , I, c. 433. — Suleium. 1168-
1193. H. T., p. 95. — Cheulei. 1183. Abb. de Clairlieu.
— . Chewuley. 1197. Ib. — Gerardus de Suileio. 1220.
Pr. de Flavigny. ^ — Fullei. 1331. Cart. év. et cité de
Toul, f<> 3. — Xuillet. 1756. Dép. de Metz. —Village de
la châtellenie de Maizières , du temporel de Tévêché de
Toul. — Doy. du Saintois, dio. de Toul.
XiROcouRT, c®° d'Haroué. — Seroucort. 1183. Abb. de
Clairlieu. — Xirocourt suz Madon. 1296. Tr. des ch., 1.
Nancy I, n^ 101. — Syrocourt. 1298. Ib., n^ 102. — Xe-
rocourt. 1301. Ib., n^ 102 bis. — Siraucourt. 1397. D). ,
1. Vaudémont fiefs, n« 20. — Le fief de Xirocourt relevait
de la châtellenie de Nancy, bail, de cette ville. — Doy. du
Saintois, dio. de Toul.
XiRXANGE (La Haute-) ou Malgré-Moossey , f., c^^ de
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— 270 —
Maiziéres-Iés-Vic. — Syrsenges. i27i. Abb. de Haute-
SeUle. (V. Basse-Xirxange.)
XocouRT (pron. Chocourt)^ c^^ de Delme. — Ârchip.
de Delme, dio. de Metz.
' XoN (pron. Chon)j ham. , c"® des Ménils. — Soissons.
1261. Tr. des eh. , 1. Pont-à-Mousson , n» 2. — - Sixon.
4297. Ib., 1. Pont dom. Il, no iO. — Xixon. 1371. Ib., 1.
Pont cité, no 21. — Soixon. 1385. Ib. , 1. Pont-à-Mous-
son, no 42. — Sixons. 1424. Ib., 1. Pont fiefs III, n^ 47.
— Xeon, 1708. Pouillé. — Le fief de Xon relevait du
marquisat de Pont-à-Mousson.
XouAXANGE (pron. Chouagsange), co» de Sarrebourg. —
Sowaquesange. 1587. Dom. de Sarrebourg. — Xeuaque-
sange. 16H. Tr. des eh., 1. Salm, n^ 81. — Xouaasange.
1756. Dép. de Metz. — Archip. de Sarrebourg, dio. deMetz.
XouDAiLLES (pron. Choudailles), f. (franc-alleu, fief), c^«
de Rosières-aux-Salines. — Le waingnaige de Xourdaille.
1444. Tr. des cb. , l. ¥iefs de Lorraine II, n^ 24.
XoDSSE (pron. Chousse)^ c^" de Blâmont. — Bertrannus
de Suiza (?) 1126. Als. dipl., I, p. 205. — l>e Solda.
1129. H. L., II, c. 386.— XoMces. 1328. Abb. deHaute-
Seille. — Village de la châtellenie de La Garde, du tem-
porel de l'évêché de Metz. — Archip. de Marsal , dio. de
Metz.
XuREs (pron. Chures), co»» de Vie. — Prieuré de Béné-
dictins dépendant de Tabbaye de Senones , fondé au xii®
siècle. — Cella de Suris. 1120. Tr. des ch., J. Abb. de
Senones, n® 6. — Ecclesia Beati Jacobi apostoli quœ
Seuris sita est. 1129. H. L., II, c. 286. — Capella de
Cureis. 1172. Cart. de Salivai. — Curées. 1234. Ib. —
Prioratus de XuHs, xiii® s. Chr. mon. sen. H. L., II, c.
40. — Sures. 1258. Tr. des ch., 1. Fiefs de Lorraine II ,
no 1. — Archip. de Marsal, dio. de Metz.
Zahlstâdt, éc, c"« de Dabo.
Zarbeling, co»» de Dieuze. — SarbeMng. 1621. Abb. de
Vergaville. — Archip. de Morhange, dio. de Metz.
Ziegelscheuer, f., c"® de Schalbach.
ZiLLiNG, con de Phalsbourg. — Zielingen. 1557. Tr. des
ch., 1. Fénétrange VII, n^i±~ Zillingen. 1751. Als. ill.,
II, p. 198. — Village du comté de la Petite-Pierre. —
Archip. de Sarrebourg, dio, de Metz.
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— 271 —
ZiMHERFELD, ham., e^^ de Dabo.
ZiMMERMANN, f., c°« dc Guntzvillcr.
ZiNSwALD, ch., c"« d'Hommarling.
ZiNTZEL (Le) , ruis. , prend sa source à Vintersbourg et
se jette dans la Zom.
ZoMMANGE , c^^ de Dieuze. — Semenges et Semanges,
1499. Dom. de Dieuze. — Summingen. 1539. Ib. — Soub-
mange. 1627. Ib. — Archip. de Vergaville, dio. de Metz.
ZoRN (La), riv., prend sa source au Spitzberg, mon-
tagne de la chaîne des Vosges , passe sur les territoires
de Dabo, Hommert, Hazclbourg, Garrebourg , S*-Louis ,
Henridorff, Lutzelbourg, et se jette dans le Rhin. •— Soma
fluvius. 713. Pardessus, Diplomata, II, p, 342. — Sorne
fluvius. Inscription du ix® s. dans Téglise de Marmoutier.
Volcyr, Guerre des Rustauds.
ZoYART (Le), ruis., sort de la forêt de Parroy et se jette
dans le ruisseau des Amis.
ZuFALL (pron. Soufall) , ch. et f. , c«»« de Lorquin. (V.
Hasard.)
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INDEX DES NOMS ANCIENS
MENTIONNÉS DANS LE DICTIONNAIRE ET DAN* LES ADDITIONS
PLACÉES EN TÊTE DE CE DERNIER^.
Abajum , Beon , Baoa ,
Bayons , Bayonnum , Baio-
num, Baio, Bayon.
Aboni curiis , Abbonis
curtis, Aboncort. Abon-
court-sur-Seille.
Abonis curtis, Aubon-
court. Aboncourt-en-Vosge,
Acciagum , Aciacum ,
Aceium, Acey, Aci, Ascey
près de Nancey , Escey da-
vant Nancey. Essey-lès-
Nancy.
Acervallis , Aceravallis ,
Aîserable, Ayserable , Aze-
raule, Auzeralle , Aseraule,
Aizerable , Aizeraule , Yse-
ravie, Airzeraulle, Azerale,
Aseraula, Aeseraule, Azi-
raule, Axeraille, Exeraille ,
Ezerauble, Aizeraille, Exe-
raule, EyziraiIle,Azeraulles.
Azer ailles,
Aciacum, Acci, Aciaca et
Acciaca villa, Ascy, Acy,
Ascey en Weivre , Acey ,
Essey et Escey en Weivre.
Essey-et-Maizerais,
Adelbehousse , Hadel-
houze. Adelhouse.
*Adimartia villa.
Adsoloni mansus (?), Aul-
soncourt. Ansoncourt.
Agnaldi curtis, Ajoncourt
et Ageoncourt sur Saille,
Adjoncourt. Ajoncourt.
Ahmantia , Asmantia ,
Amantium castrum, Asman-
cium, Amantia, Esmancia ,
Amancia, Amance lou chas-
tel , Aumance. Amance,
Aispach. Aspach.
1. Les noms précédés d'un astérisque dans l'Iadex sont ceux dont
réquivalent moderne n'est pas conna. Ils ont an article dans le Dic-
tionnaire à leur ordre alphabétique.
On n'a poiot mis d'astérisque devant les nom& de localités qui n'exis^
tent plus, mais dont la dénomination française se trouve dans des in-
Ternaires de titres ou nous a été conservée par des appellations données
soit à des chemins, soit à des cantons de territoire.
Enfin 9 le point d'interrogation placé k la suite de plusieurs noms
indique, comme dans le Dictionnaire, le doute sur leur altribulien.
19
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— 274 —
Alanum, Alamnum, Alan-
num, Ailain, Allein. Allain-
auX'Bœufs,
Alba, flum^. L'Albe.
Alba Ecclesia. Blanche-
Eglise,
Alba lez Saint-Nicolas.
Alba.
Albes (lou rui d'). L'Albe.
Albeschot, Alberschoff,
Alberschoffen, Albexau. Al-
béchaux.
Albinsis pagus , Albe-
chova, Alvinsis pagus. Le
Blâmontois,
*Albus Fons. Blanche-
Fontaine.
Aldenh vicus, Audenma-
nile, Audoimesny, Aude-
maisnil. Adoménil.
Aleincombe, Alleincombe.
Allencombe.
*Aliacy.
Alincort, AUincort, Ail-
leincourt. Alincourt.
Almerega curtis, Aime-
rici curtis , Almeri curtis ,
Americurt , Aumereicort ,
Ameleicort, Amereicourt ,
Amelycourt , Amelaincourt.
Amelécourt.
Almingas (?), Hasminda,
Asmengia, Asmingia, As-
munges , Asmenges , Es-
manges, Amenges, Aman-
ges , Esminga , Einsmingen.
Jnsming.
Alaet, Ennoy, Anois ,
.Anôi. Aulnois.
Alnoldi villa, Ernaldo-
villa, Alnaldivilla, Alnaldo
YÎUa, Enuualdivilla (?), Ar-
naldivilla, Arnaviiia, Her-
nadi villa, Ernaldi villa, Ar-
nadivilla, Ernaville. Arna-
ville.
Alonum , Alona , Alum ,
Alon, Aulon, Alomps. Al-
lamps.
Alradi curtis , Aracort ,
Arachort, Auralcourt prope
Vicuin,Arracolt.ArracoMrf.
Alla petra, Altrepierre.
Autrepierre.
Alta silva, Hoenvorst,
Hatesalle , Haute salve ,
Haultesalle . Hauté-Seille.
Altéra villa, Ultris etUtris
villa, Altrmlh. Autreville,
AUorf super Saram, Sar»
raltorf , Altorff. Sarraltroff.
Altorph, Altorff, Frey-
Altroff, Franc-Altorff. Al-
troff.
Altweiller. Alteville.
Altzingen. L'Alsing.
Amansuelle (L') , F Aumes-
suelle,rAmancieulle, la Me^
suie. L'Amezule.
Amelu , Amaluth. Amer-
lieu. (V. Clarus locus.)
Amenuncourt, Amenon-
cort, Amenoncour. Ame-
noncourt.
Amerelli villa, Ameralli
villa, Merevilla , Merelvilla,
Mereiville. Méréville.
Amermasnif, Hamermas-
nil, Amermamenii, Moril-
lunmasnil (?) , Harimasnil ,
Herimesnil, Harimesnil. Hé-
riménil.
Amermasnil, Hamermas-
nil, Hameharmasnil , Har-
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— 275 —
meharmasnil , Mehartmes-
nil. MéharméniL
Âmezan. Mezan.
Ancerville , Anserville ,
Encerviller. Ancerviller.
Angeriaca villa, Angelia-
cum, Angeriacum, Angerey,
AÎQgerey lez Gondreville.
Aingeray.
Angoimont. Angomont,
Ango villeir , Gowiiley ,
Govellé. Goviller.
Angwilre. Angviller.
Anop. Amon,
Ansoldi yilla . Ansulivilla,
Ansauyilla , Aussainville ,
Ansaville, Ansaulaville. An-
sauville,
Antelu, Anthla, Anthelu,
Anthluslocus, Antheluy. An-
thelupt.
*Anthetviller.
Aplemont. Haplemont.
Arcas, Arch, Archus su-
per Mortam, Arc-sur-Meur-
the. Art-sur-Meurthe.
Archesingas , Escheim ,
Ëschen. Achain.
Arduno, Ardinio, Ande-
leriae, Andeliers, Andilliers,
Andelliers, Andeley, Andei-
ley. Andilly.
Arembeaviller, Herbevil-
leir, Erbéviller lès Réméré-
ville. Erbéviller.
Argenterae , Arenteres ,
Arenlerie. Ar entier es.
Armaucort , Armacourt
sur Seille , Armalcourt sur
Saille. Armaucourt.
*Arnunciirt.
Arragon. Ragon»
Arsencourt, Arsiocourt.
RessaincourL
Arsilleium, Arsileî, Alzil-
loi, Aizeloi^Aizeloy, Aise-
loy , . Azelotum , Aizelois ,
Azelois, Aiselot, Altzelot.
Azelot.
Arusia fluvius. VAroffe.
Askein, Agréa, Scriniœ ,
Escraines, Escrines, Escrai-
gnes, Acregnes , Acregniae ,
Acrangnes, Acraingnes, Au-
craingnes, Acrengnes, Ac-
cringnes , Acrengniae , A-
chrengnae, Acreignes, Guise-
sur-Moselle. Frolois.
Atreium , Alteria , Aute-
reium , Auterium , Auirei ,
Autre, Auterey, Aultrey,
Autrey la Grande et la Pe-
tite , Autrey-sur-Brénon.
Autrey.
Atreval, Autrevaux. Au--
trevaL
Atrium. L'Aître.
Attinvilla, Atinivilla, At-
tivilla, Atieinville, Atien-
ville, Autienville, Aithlen-
ville , Estienville. Athien^
ville,
Aubelette. La Blette.
Aubocurt , Aubocourt ,
Aubocour. Abaucourt,
Aubues , Abowes. Les
Ahouts.
Audoenus villa, Odani-
villa, Odenvilla, Oyeavilla ,
Envile, Enville , Eynvilla ,
Einville au jars, EinviHe au
parcq. Einville.
Aukies (Les). L'Aulne.
*Auronis mansus , Auro-
Digitized by
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— S76
ris mansns.
Avariii\illa , Avrainville-
sur-Terrouin. Avrainville.
Avenneynnoa (rivilus de).
L'Aveline (?).
Avios, Aviol, Notre-Dame
d'Aviot. Les Aviots,
Avricorlh , Everocorl ,
Averoncort , Alveroncourt ,
Awroncourt. Avricourt,
Azenzeis. Sinzey,
BabaÎDYilla , Bebenviia.
Bainville-sur-Madon.
Babani villa , BainviJJa ,
BenYiUa,Beinvilla, Beinville,
Baienville, Benvilla, Bain-
ville sur Moselle , Bainville
auxMirois, Bainville auMi-
roix. Bainville -aux -Mi-
roirs.
Bacquarat , Bakarroit ,
Beckarral , Backarrat, Bac-
careat, Baccaralura, Bacca-
roy, Bacaroy. Baccarat.
Baddonviler, Baudonvi-
1er, Baldovillare, Baudon-
viiier, Baudoviller, Baudon-
villeir, Bodonvillare , Bau-
donviller, Pfaltzweiller, Ba-
donisvillare. Badonviller.
Bademesni, Baudemanil ,
Bademesnif , Baudemény ,
Baudemasnil, Baudemesnîl,
Baldeménil, Bademénil-sur-
Meurlhe. BadméniL
Bainsing. Binsing.
Baionis villa , Baiunvilla ,
Baionville. Bayonville,
Baldofovilla , Godelinis-
Yilla, Balîoni villa, Bodulfi-
yilla, Boullonville, Buillon-
ville, BuIIonville. Bouillon-
ville.
Baldrecurt. Baudrecourt.
*Bandeuront5 nemus.
Baniacum , Bannîolum ,
Banviolum , Bagnuelz , Bai-
gneul, Baigneux. Bagneux.
Bar (mons) , monsBarrum.
Bar et Saint-Michel.
*Baranweare , Bertrand
Voyvre.
Barbanvilla, Barunvilla,
Barbonvila, Berbonvilla ,
Barba-villa. Barhonville.
Barbes, Barbay, Barbaîx,
Barbax. Barbas.
Barbesieux , Barbezuel.
Barbezieux.
Barexeyau Plain, Barisey
le Plein, Bariseium ad pia-
num. Barisey-au-Plain.
Barnei, Ugneys (?) , Bar-
ney. Benney.
Barricinum mons, Baris-
num, Barrisînum, Barris-
mum, Barrisnum, Barinum.
Barine.
Barrum, Barrivilla. Bar
ou Barville.
Barville-de-Nitling. Bar-
ville.
Bascurt, Bascors, Bacort,
Baucourt, Baucuria. Ba-
court.
Basopons , Bassumpunt ,
Basompont , Bassunpont.
Bassompont.
Bassola, Beatus Johannes
de Bassele. Saint-Jean-de-
Bassel.
Batenesé, Beiegnex, Be-
tegniex, Betigney, Batigneix,
Digitized by
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277
Betegnix, Bethegney, Bette-
gney, Baptegney. Battigny*
Bathelani mons, Bathe-
lanmont, Bathlémont, Ba-
thelémont lez Arracourt.
Bathelémont - lès -Bauze-
mont*
*Bayarth, Baiart.
Beati Leonardi capella.
Saint-Léonard.
Béderstorff , Bédestorflf.
Bédestroff.
Bedinsis pagus, Bedensîs.
Le Bédois,
Beleno (?) , Bladenaco ,
Bladene nacum , Bladonau ,
Bladenacum, Bladeniacum ,
Blandonis in Blandanacum ,
Blandenacum, Bladenacum,
Bladenacum super Mosel-
lam, Blenau, Beienneium,
Blaînnou , Bleenou , Bleno-
dium , Blenodium coram
Pontemonlionis, Blennoid et
Blennod devant le Pont. Blé-
nod-lès-Pont' à- Mousson.
Bella aqua , Belle auwe ,
Beille yawe, du Hautoy.
Belleau.
Bellecourt. Les Rappes.
Bellum donum, Bédon-
au-Vermois. Bédon.
Bellus campus , Beal-
champ , Béachamp. Bel-
champ.
Bellus locus, Bealeu, Bel-
lelieu. Beaulieu.
Bellus pratus , Beapré ,
Belprei, Belprey. Beaupré.
Bellus rivus. Bérupt.
Bel Bepaire, Beilrepaire.
Beaurepaire.
Bénestorf , Bennestorf ,
Benschdorff. Bénestroff.
Benevisœ. Benevise.
Bergerie lès Madière (La).
La Bergerie.
Berlaut molin, Ballaim-
mollin. Bellamoulin.
Bernaicuria , Brenein-
court, Brenaincourt, Bre-
naicuria, Brenaicourt, Ber-
neycourt belle fontaine ,
Mousin. Bemécourt.
Bernardi vicus , Bernart-
manil, Bernarmesniz , Ber-
narmesnil. Bénaménil.
Berovilla, Brovile, Bero-
nis villa. Brouville.
Berrange,Berranges, Bin-
ranges, Beinranges, Belron-
ges. Bérange.
Berten - Ghesne . Batin-
Chêne.
Bertmeringas, Vermerin-
gas. Bermering.
Bertranboix. Bertram-
bois.
Bertrici curtis, Berthe-
curtis ad quercus , Burtre-
court, Burthecuria. Bur-
thecourt-aux-Chênes.
Berura,Buis, Biert, Bîers
sur Seille. Bey.
Berviller, Berswiller. Bes-
ville.
Besangse, Semibesengia ,
Saint-Memin-Buzange , Bi-
sainges de lez Ranzis, Semi
Besainge , Semibesenge ,
Parva Bisangia. Bezange-
la-Petite.
Besangia, Bisangia, Be-
senchœ , Bisanges magna ,
Digitized by
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— 278 —
Besenges, Besenchez, Bes-
sanges, Bezainge, Besanges,
Besenge, la Grand Besanges.
Bezange-la-Grande.
Bessingen,Bassîgen; Bas-
sing.
Bétainvilleir, Bétenviller,
Bélevilleir. Bettainviller,
Betboorn , Bethboren ,
Bettpert. BeUborn.
Betonis villa, Betonville,
Béthonville. Pettonville.
Bettoncourt. Pettoncourt.
Beveînville , Byainville ,
Byenville, Blainville-Ia-Pe-
tite, Blainville-aux-Marais.
Bienville- la-Petite,
Bevro, Bevero, Boverons,
Bouverons, Bouveron. Bou-
vron.
Bibera, Vivaria, Vivariœ,
Vivieres, Vivarium. Viviers.
Bihetkirïch.Bieberskirch.
Biliniacum, Bibiniacum ,
BuUigney. Bulligny,
Bill, Bille, Biel, Bible.
Bûhl.
Billanges, Belanges, Blan-
che. Bellange,
Bionis curlis , Byoncort ,
Biencort, Byoncourt, Byon-
curia. Bioncourt.
*Bis (rivulus de).
Bispenges , Bispîngen ,
Bispaigne, Bispanges, Bus-
seping , Bichepin , Dix-
Paings. Bisping.
Bissoncourt, Bussoncourt,
Buchoncourt. Buissoncourt.
Bladenacum , Bladenau ,
Blenodium , Bladiniacum ,
Blaviniacum, Blénou, Bléno,
Blénod-aux-Oignons. Blé-
nod-lès-Toul.
Blammont, Albus mons,
Blanmont, Blancmont, Blan-
kenberg, Blaulmont, Alba,
Blanmondum. Blâmont.
Blanziacum, Blanzei, Blan-
zcyum. Blanzey,
Bledonis (?), villa Bladini,
Blainvilla, Bullinvilla, Blein-
villa, BJeinville, Blainville
sur Meux , Blainville-la-
Grande. Blainville - sur-
l'Eau.
Blehers, Bleberes, Ble-
heriae, Blehores , Blehors-
lès-BlainvilIe. Bléhors.
Blumerys , Blumeriez ,
Blémereis, Blumereix. Blé-
mer ey.
Bodesius vicus, Bodisi-
leius , Bodosus , Vadosus ,
Bodeitius , Bodatius vicus ,
Vigum, Subterior vicus, Bo-
decius vicus, Vicus, Vuich,
Grandis Vicus. Vie-sur-
Seille.
Bodonis monasterium ,
Bonmonstier, Boenmous-
tier. Bon-Moutier.
Bodonis et Boddonis villa.
Boudonville.
Boiacum , Bouch , Boc ,
Bouc. Boucq.
Boiey, Boey, Baie. Boyé.
Boinviler, Boinvilleir ,
Bonviller de leis Einville.
Bonvilîer.
Bonavallis, Bonnevaulx.
Bonneval.
Boncort, Boincort. Bon-
court.
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— 279 —
Bordes ^ad), les Bourdes,
le village aes Bourdes. Les
Bordes (près Gerbéviller).
Borvilla. Borville.
Bosanivilla, Bouzlainville.
Bouzanville.
Boscelemrivus(?)j5oyarrf.
Bosonis mons, Visionis
mons (?), Basonis mons, Ba-
simons, Basemont , Baude-
cemont. Bauzemont.
Boulle. La Borde.
Boullehieux , Bolhieux.
Le Bolhux. ^
Bourde (La). La Borde.
Bourdenniers , Bourde-
nier, Bourdeney. Bourdon-
nay.
Bourdes (Les^. Les Bor-
des (près Nancy).
*Bourmont.
Bouxières devant Gille-
berlviller, Boixières, Bou-
xières lès Gerbéviller. Bou-
xières.
Bozule (La), la Bouzieul-
les, laBouzeulle, laBozuelle
soub Amance, la Bouzîeulle,
la Bouseulle, la Bozules.
La Bouzule.
Brachium Sancti Eucha-
rii. Bras-de-Saint-Eucaire.
Braiboix. Brabois.
Brates , Brotes , Breth ,
Brathe, Brothe. Bratte.
*Bray (alodium de).
*Brehericolle (alodium
de).
Brebeu. La Breheux.
Bremuncort, Bremoncort,
Bromoncourt. Brémon-
court.
Breslevilla. Bralleville.
Brichambal. Bricham-
beau.
Britannia, Bretengne. Bé-
taigne.
Briviariacuin,Bureriacum,
Briviriacum , Bruvriacum ,
Brueriacum , Bruviriacum ,
Bruriacum, Brurei, Bru-
reium, Bruererura. Bruley.
Broc , Bruque. Hello-
court.
Brouville. Brouviller.
Provillette , Brovilate ,
Brovillate, Brovelalte, Bruil-
late, Braulotte. Brouvelotte.
*Bruch (nemus).
Bruche, Bruct. Bruch.
Bruderdorff. Brouder-
dorff.
Bruilloncort, Brulloncu-
ria. Burlioncourt.
Brumenil , Brumesnil ,
Bréménil-ban-SaintrPierre ,
Bréménil - ban -le - Moine.
Bréménil.
Bryn, Brinum, Brin sur
Saille. Brin.
Bubinga, Bubinguen. Bé-
bing.
Bucculiacum, Bucbulia-
cum, Bucheleium, Buchail-
lei, Bicc[uilley. Bicqueley.
Bucsariœ, Vacariae, Buxe-
riœ super fluvium Salliam ,
Vacheriae, Boissères, Buxiê-
re. Bouxières-sous-Froid-
mont.
Bugneicourt, Bigneicourt.
Bénicourt.
Bure , Bure-lès-Paroy.
Bures.
Digitized by
Google
— 280 —
Burjgaltorf, BourigaUorff.
Bourgaltroff.
Burivilla, Burvilla, Buri-
ni^illa. Buriville,
Burtsoloni villa f ?) , Esso-
nis villa, Hessonvilla , Hes-
sonisvilla, Hesselonis villa ,
Hauzonville , Hassonville ,
HassoQvilla. Haussonville.
Busnei villa y Bellavilla ,
Belle ville de leiz Deul-
louart, Baille ville, Beille
ville. Belleville,
Busserise et Buxerise ma-
jores , Boxerise , Biixerise
subter Amantiam, Boxéres
desor Amance, Buxiéresde-
souz Amance, Grand Buxiè-
res dessus Amance , Grand
Bouxières. Bouxières-aux-
Chênes.
Buttegnémont , Butigne-
mont, Buthignemont. Bu-
thegnémont,
Buvisin,BuevezaiDg, Beu-
vezain lez Vicherey. Beu-
vezin.
Buxarias, Buxarie, Buxe-
rie , Buxeria , Buxeriis ,
Bruxeriœ, Buxerium , Beata
Maria de Monte seu Buxe-
riae , Boscherie , Bosseres ,
Boissiers as Nonains, Buxiè-
res, Buxeires, Bourciéres
aux Dames, Bouxières-au-
Mont. Bouxières - aux-
Dames,
Cadiniacum, Caldinîacum,
Caldeniacum , Chaudenay
sur Moselle. Chaudeney.
Caliniacum, Caluniacum,
Chelignei, Chaleini, Ghali-
nei, Chelineium, Chelîne-
tum, Chalineium, Chalinne,
Chelennei , Chaligneium ,
Chalignse, Challigney, Che-
ligney, Caleniacum. Cha-
ligny.
Calmons , Calvus mons ,
Chamunt, Chamont. Chau-
mont.
Calvomontîsis pagus in
Vosago , Calmontinsis , co-
mitatum Calmontensium ,
Calmontis, pagus Calmon-
tinsis, comitatus Calmuntin-
sis, pagus Calmptensis, Co-
mitatus Calvomontensis, pa-
gus et comitatus Calvomon-
tinsis, comitatus Calmuten-
sis, pagus Calmontensis. Le
Chaumontois.
Camiacum (?) , Caulia-
cum, Cholois, Gholoi, Chal-
lot. Choloy.
Campania tuUensis , la
Champaigne. La Champa-
gne ou Champ-des-AUe-
mands.
Campels , Campi , Cham-
pelz, Cbampeilz, Champé-
sur-Moselle. Champey.
Campiniola villa , Cham-
peigneules , Campaniolae ,
Champegneulle , Campa-
gneium, Campaneola, Cam-
pinoles , Champigneulie ,
Champeignola. Champi-
gneules.
Campispinal, Campus spi-
nosus, Chamspinous, Cham-
pinos, Cbampinous, Champs
penoins , Cbampegneu ,
Digitized by VnOO^ IC
^Êâ
— 284 —
Champegnou,ChainpeDOult,
Champeignou. Champe-
noux.
Canaverse, Cheneveires,
ChenaYereSjCanaverise, Cha-
neveres , Cheneverœ , Che-
neveres, Cannabarîse. Che-
nevières.
Candale (La). Léopold--
vald,
Canonîcurtîs , Ghanun-
corl, Cani. Cany.
Canpes, Campellse, Cam-
pete, Campellum, Campeiœj
Champes. Ckampel.
Capella. La Chapelle.
Capella, La Chapelle de-
vant Gerbervilleir. La Cha-
pelle.
Cappelle, Diane Gappel ,
Cape! , Diane-la-Chapelle.
Diane- Capelle.
Careica villa , Careium ,
Chareium, Chmey.Charey.
Casa-Nova. Cassenove.
Castellum, Aridum Cas-
trum , Durcastel dit Cbastel
vouel,ChasteauwoueI, Chas-
telwouel , Château Houez ,
alias Durikastel. Château-
Voué.
Castrum sallum , Sallum
Castrum, Sallins, Chastel
Sallin, Chastelsalin, Castra-
salina, Castrum Salinense ,
Salins-Libre. Château-Sa-
lins.
Cavinlacum , Chevaini ,
Chevenei, Chevigney, Cha-
vegney, Chevegney. Cha-
vigny.
Cembench , Cembunge ,
Cembenche y Cembanche ,
Chenbanch, Sanctas Bonus.
Saint-Boing.
Cerieires, Cirièresy Ce-
rières, Serieires. Serrières.
Cernone fluvius, fluvius
Cernonis, Cernuns, Saignon,
Sayon , Saraon. Le Sanon.
*Chaceinval , Chacenval.
Chaizelles. Chazelles.
Chamblers » Chamblez ,
Chambleis. Chamhlé.
Chambon. Jambon.
Chambry, Chambreyum.
Chambrey.
Chanoy. Chinois.
Chantehui , Canteheu ,
Cantehu, Canteu, Chantehu.
Chanteheux.
Chanteheuum. Chante-
heu (près d'Ochey).
Charmeyacum, Chermoy,
Chesmis. Charmois.
Charmois (Le). Le Cha-
mois.
Charmois lez Gondreville.
Charmois.
Cbasnoy. Le Chênois.
Chastellet (Le), Le Mon-
tayt. Le Montet.
Chatellon , Chaistillon ,
Chastiiion en Vosge, Chas-
tillon, Castellio. Châtillon.
Chaulrux. Chaurupt.
Chegneicourt , Cheigni-
court, Chegnicourt. Cheni-
court.
Chelmes, Charmes devant
Toul. Charmes-la- Côte.
Chestes , Chastelbrehain.
ChâteaU'Éréhain .
Chidulfo villa, Cauleivilla,
Digitized by
Google
Gheuliacum , Cheulaiiim ,
Sully, Cheulley, Saviley,
Chaveilleis desoubz Vaudé-
mont, Chauliey, Chawilly.
Chaouitley.
Cirseium, Cirseid, Ses-
siacufD, Sexei delez Villen-
nés, Sixey, Sexeyprèsde
Gondreville, Sexey en Hey,
Xexey, Sexey aux bois,
Sexey oultre les bois, Sexey-
lès-Velaine, Sexey-lès-Gon-
dreville. Sexey-les-Bois,
Claregium, Clarey près
d'Autrey, Clairey-sur-Sfa-
don. Clérey.
Glarus locus, Clerleu,
Clerlui, Chierlieu, Clcirlcu,
Clarus-locus ad Nanceîum ,
Gler-lieu les Nancy. Clair-
lieu.
Clausurae, Cleura, Claiu-
res , Cleures , Claures.
Clayeures,
Climerey, Climerei, Du
Hautoy. Clémery.
Clivens. Clévant,
Clous. Le Clos,
Cocta faba , Keutefève ,
Queute-fève , Keutte febve,
Cuitfève, Cul -de -Fève.
Cuite-Fève.
Colbat, Scopax, Scopa-
tium, £scouvaix,Scovagium.
Couvay.
*Collectivus rivulus.
Columbarium, Colomba-
riœ (?), Columbare, Colon-
bey, Colombiers, Collom-
bier, Colombey-aux-belles-
femmes. Colombey.
Commey. Commet,
Concourt , Coencourt ,
Coaincourt. Coincourt:
Condeium, Condey sur
Mozelle, Condey, Conde
supra Mosellam, Gpndeum ,
Condate. Custines,
Contille. Conthil.
Contrexon, Gondresum,
Gondrechon, Gondrexons,
Gonderxon,Gondexon. Gon-
drexon,
Corbesal , Courbessal ,
Corbessauz , Corbeçalz ,
Courbesal. Courbessaux.
Corcelles , Curezelle ,
Courcelles - sous - Vaudé-
mont. Courcelles.
*Colam curtis.
Court fiellize , Bellise ,
Belleze,BulIezel, Bullezelle.
La Cour-Bulizel.
Crafftel. Krafftel.
Crahière(La) .LaCrayère.
Crepatus campus , Crevei-
champ, Craveichamp , Cra-
vechamp. Crévéchamp.
Crepiacum , Crepicum ,
Cripiacum , Crippiacum ,
Crupeium, Cruppei, Cre-
pels. Crépey,
Cretenau , Crantenau ,
Crantinau , Cratinau , Cran-
tenou, Crantheno, Cranthc-
nou. Crantenoy.
Crusîolœ, Cruciolœ, Cru-
siole , Crusille , Cruxelie ,
Crezeille. Crézilles.
Cruvilleir, Crivilé. Cré-
viller.
Culturœ, Cotures, Co-
ture, Coutures lès Château-
Salins. Coutures.
Digitized by VnOOQ IC
— 283 —
Carnegie. Cumejus.
Curceïlœ. Cour celles,
Curtis Lenonis comitis y
Lenuncort. Lenoncourt.
Cartus RÎYUS , Corup.
Corrupt. '
Curvi, Crevy. Crévic.
Dagisburgensis comitatas.
Comté de Daho.
Dahervilla (?), Debevilla ,
DeheYÎlIe. Déhainville.
Dalheim, Dalehen, d*Al-
heîn, Dalem. Dalhain.
Danubre, Donobnuoiy Da-
nubriam , Danoram opus ,
Dunnievre , Doneuvre , Do-
no vre, Donnevre ou Donue-
vre, Dennevre, Dooneuvre ,
Denuevre , Denuevrcs , Do-
nuvre. Deneuvre.
Dasborc, Tagisburc, Das-
borc , Tasborc , Dasburch ,
Dasburg, Dasbor, Dasborc,
Dabarc, Dauborc, Daborc ,
Daubargum , Dagesburg ,
Tagesbiirg,Halsporch, Hals-
borg, Dasporch , Taxporch,
Dagespurg , Hasseboarg ,
Hassemborg , Dachsparg.
Dabo.
Decempagi, Taikenpail,
Taikenpaul, Tackembach,
Tachempach, Techempaul y
Tacampach, Teckempal, Te-
chenpal, Dechempful, Ta-
chemphulle , Techemfal ,
Thechempfoul y Tachem-
phul, Tachempoltz y Tar-
qaempol, Teckempol, Te-
cneinfoul y Techempfoul.
TarquinpoL
Deilauvart, Deus-Loavart,
Desluardom y Deulewari ,
Djslowart , Deulewart ,
Deusleuward , Deulouart ,
Deîlowart, Deulowart, Deo-
louTart, Delouard , Dieule-
wart, Deulouwart, Dcile-
warty Deallouart, Deulo-
waîrt, Duaillewart. Dieu-
louard.
Denelburg y Danelbourg ,
Denelbourg. Dannelbourg.
Deuvile, Deuxville Notre-
Dame ou Notre-Dame-de-
la-Outre etDeuxville-Saint-
Epvre. Deuxville,
Dextroch. Destrich.
Dben, Dbanne , Dann.
Danne-et' Quatre- Vents.
Didersberg ou Didestroff.
Montdidier,
Dodoniscurtis , Doncart y
Doncort, la Grande-Don-
court. Doncourt (près de
Landécourt).
Dolecourt , Doullecourt.
Dolcourt.
Dolvinga, Dolfingen. Dol-
ving.
Comalîyeria, Dompna Li-
baria , Dommeleveire , Do-
maliyerîa , Dame Livière ,
Damelivère. Damelevière.
Domenheim, Donnenem,
Domheim. Domnom.
Domno Busilla , Domna
Basula, Dunbasla, Dombas-
ley, DombaiUe^ Dompbasle,
Dombàle - sur - Meurthe.
Dotnbasle.
Domnus Aper, Domevria,
Domeivre> Dommeivre. Do-
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Google
284 —
.Domnus Aper, Domepvre,
Dommeyvre, Domèvre-suf-
Vezouse. Domêvre.
Domnus Germanus.Dom-
germain,
Domnus Juvinus, Domnas
Jovinianus, DomjuYiD, Don-
jevin, Dongevin. Domjevin,
Domnus Jwinus, Dongeu,
Donjeus , Dongieu y Dom-
geux. Donjeux.
Domniis Marlinus, Dom-
nus Martlnus secus Mosel-
lam , Dompmartin sus Mu-
selle y Dompnus Martinus
ante Tullum. Dommartin-
lès-TouL
Domnus Martinus , Alta
Ecclesia, Gardia. La Garde.
Dompmairtin de les La
Chaulcie. Dommartin-La-
Chaussée.
Dompmartin aux Fours ,
Domnus Martinus adfurnos.
Dommartin-aux-Fours.
Domus Dei Lunaris ville,
Sent George de Lunerville ,
Doumaison , Deumaison.
Saint-Georges.
Donamaria,Domnamaria,
Dompmarie , Dompmairîe.
Dommarie-Eulmont.
Donstaine , Domnus Ste-
phanus, Domptail-sur-Me-
xet. Domptait.
Doso vico (?), Duosa, Do-
sia, Doza, Duesa, Dueze,
Dosa, Dusa, Duza. Dieuze.
Drouvilla. Drouville.
Dructelingas, Drutherin-
ga, Tuttilinges. Dédeling.
Dummartinus , Domnus
Martinus. Dommartin-sous-
Amance.
Duncurt, Domcourt, Don-
court-sur-Seille. Doncourt
(près d'Aulnois).
Dunningen , Donnereys ,
Donneris, Donnery, Donne-
rey. Donnelay.
Duodecimum (Ad) , Dios-
mis, Demes, Desmes , Dye-
mcj Deismes. Delme.
Dyarville, Dierville, Dya-
ri ville. Diarville.
Dyllonville , Delonville ,
Dillonis villa , Dylonville.
Glonville.
""Eadallago.
Einswijre , Einswlller ,
Einszwilr, Ensweiller. Ins-
viller.
Elberswylre , Helbers-
wilre, Elberswilre , Elbers-
veiler, Abresviler, Elbers-
weiler , Eiberschweiller.
Abreschwiller.
Elbingen. Albin.
Embermengnil , Ymber-
mesnil. Emberménil.
Emmingen, Emmingon ,
Helmingen. Héming.
Engincurt , Engincurtis ,
Augecourt, Agencort, En-
giencourt. Agincourt.
Envas,Einvauz, Einvaulz,
Envaus, Einvalz, Envalz ,
Ainvau, Envallis. Einvaux.
Episcopi villa, Vaskevile,
Vacheviller , Vesqueville.
Vacqueville.
*Ercus fluviolus.
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— 285
Ermerago villa (?), Ramei
\illa, Ramerevilla, Ramerei-
villa, Remereivilla, Rame-
reville. Réméréville,
Ermundies, foreslaregia,
Mondônum, nemus Mondo-
nii. Mondon.
Erouel , Harouel , Here-
wey , Harowei , Harowel ,
Herwelz , Harowez. Ha-
rouelz, Craon. Haroué.
Erschweiller, Herchwil-
ler,Archeville. ArscheviUer.
Escio fluviolus , rivulus
Eyx, Eys , Eche. L'Ache.
Escoviller desuzRozières.
Coiviller.
Escuelies, Escuelles lez
Grand Bouxiéres. Ecuelle.
Espilley. Eply.
Estainche (L'). L'E tan-
che.
Eumont. Eulmont.
Evereboch (sylva). Ever-
bois,
Fagnon. Fagnoux.
Faho, Fao, Fagum, Fou.
Foug.
Faix. Fey-en-Haye,
Faloart, Falouarl. Fal-
Ibart.
Faltum (?), Faus, Faus la
Grant et Faus la Petite ,
FaulxàSainctPierrre, Faulx
à Sainct Estenne , les doas
Faulz. Faulx.
Farlonis curia, Assenun-
curia, Esseloncort, Essers-
dorff, Esserstorff, Esses-
trouff. Assenoncourt.
FarnuDcort, Farnoncourt.
Fannoncourt,
Fas , Fax , Faix , Fayt ,
Farx, La Faxe, Fasse. Faxe.
Faucaudi curtis , Focou-
cort, Foucocourt, Ficocourt.
Fécocourt.
Faverise, Faveires, Fave-
res. Favières.
Ferraria,' Vêtus Ferra-
ria, Ferrarium, Vieille-Fer-
rière. Ferrières-sotts-Cha-
ligny.
Ferrerae, Ferarœ, Ferre-
riae, Ferrières lai Grante et
lai Petite , les dous Farriè-
res. Ferrières.
Fezonis curtis (?) , Tezo-
nis curtis (?). Buzoncourt.
Filicionis curtis. Serainr-
court.
Filis, Félix, Fçlin en Saul-
nois, Phelin. Phlin.
Filistinges, Phylestanges,
Finstingen,Vinstingen, Vins-
tinga, Fenestranges, Vins-
tringium. Fénétrange.
Flabodi villa , Fleuville ,
Fluville, Fléville-Iès-Nancy.
Fléville.
Flaviniacum , Flaviniaca
villa, Flaveniacum, Flavi-
gneium , Flaveignei , Flavi-
gnei, Flavigney, Flevigne-
yum , Flaibeigney , Flabe-
gney , Flevigney surs Mu-
zelle. Flavigny.
Fletzin. Fleisheim.
Fleurey. Flirey.
Fluns , Fluem , Flam ,
Flun. Flin.
Fontana (?). Chau fon-
taine ou Vexo-Fontaine.
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— sse —
Fontanetum , Fontlnia-
corn, Fontigniacum, Fonte-
niacum, Fonterniacbm, Fon-
tenetum, Fontenoy lez Gon-
dreville, Fontenoy-sur-Mo-
selle oa Fontenoy-en-Haye.
Fontenoy,
Fonleneis , Fonteneium ,
Fonteneirs, Funtenoy, Fon-
tenoy en Voge. Fontenoy-
la-Joute.
Fontinier onSalnoy, Fon-
teney. Fonteny.
Foquereîz, le vielz Fouc-
quercy, Focquerey. Fou-
crey,
Forcella, Fourcelle S.
Gergonne,Fouxelles S. Gor-
goinne. Forcelles - Saint-
Gorgon,
Forest (La). Forêt (c°«
de Bertrambois).
Forest (grangia). Forêt
(c»« de Praye).
Forlocort, Falocurt, Gil-
loncourt, Gelocourt, Gissel-
fingen, Geloucourt. Gelu-
court.
Fossa. La Fosse.
Foukereis. Fouler ey.
Foussues , Foussuelz ,
Foussuelx. Fossieux.
Fouxavoid , Xlexevoye.
Chaoué ou Xavoy,
Fouxelle. Forcelks-sous-
Gugney.
Frahais (nemus), le Fra-
hoi. Fréhaut (c"« d'Héri-
ménil).
Fraimon^ilia , Fromonis
villa, Fromonvllla, Fromun-
ville, Fromontvilla, Framon-
vile^ Fremon?Ole. Frémon-
ville.
Francayilla, Franehavilla.
Francheville.
Franconis villa, Francon-
villa, Francunvilla. Fran-
conville.
Frane, Franes, Frayne en
conté de WauldemontjFrais-
nes-sous-Vaudémont. Frais-
nes-en-Saintois.
Frans desoubz Toullon ,
ville de Frans, Hautes et
Basses-Francs , Franc. Les
Francs.
Fralbodi curtis, Offroi-
court. Affracourt.
*Fredoni mansus.
Frehors {leholx de). Fré-
haut (c"® de Réme'rëviJie).
Frembois , Frembosc.
Fraimbois.
Frémiménil. Frêménil.
Fremere^Fremerey. Fré-
mery.
Friburch, Frîbourch. Fri-
bourg.
Friscort, Fricort. Frt-
court.
Frisunvllers, Frysonviler,
Frysonvilleir , Frisonviler,
Frizonis villa. Frisonviller.
Froardum, Froart,Frouai,
Frowart. Frouard.
Frodonis villa,Frondonen-
sis cella, Frovilla, Frosvilla,
Frodovilla, Frouville. Fro-
ville.
Fuley (?), Puzeuz, Pui-
sieux. Fuzieux.
Gademons, Wadoni mons,
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— 287 —
WadamonS) Woidanimons,
Wadanimoûs, Vadesmont,
Wademons , Wadenmont ,
Wadoimont , Wademont ,
Wydeimont, Waudoimont ,
Woidemont, Voydemont,
Waudemont, Vauldemont,
Waideymont, Waudelmont,
Waldemont, Vadmont , Va-
dani mons. Vaudémont,
Gaiacum (?). Galiaud.
Garburg. Garrebourg.
Garinl quercetum, Wa-
rinî quercetum. Varincha-
not.
Gavalongœ, Gavalunigae ,
Gavalungse , Grayelungse ,
Gavillo, Javulns , Javelons ,
Jauluns, Javillons, Jaillons ,
Jallons, Gavelutse, Gave-
luche. Jaillon.
Gebeldingen, Gebelanges,
Guebelanges, Guebellanges,
Gueublengen, Guéblange-
prés-Albestroff. Guéhlange.
*Gebeni villare super flu-
vium Arusiam, Gerbenvil-
lare.
Gellaicourt, Jallacourt,
Jalacourt y Jallacourt on
Saulnois, Jallacuria. Jal-
laucourt,
Gellanîmons. Gellamont.
Géminés, Gemmes, Ge-
melles, Gimeix, Gimes, Gi-
mees , les Gimels. Les Gi-
mées (près Sexey-aux-For-
Gemmeneis,Gemmigneise,
Gemmeneœ, Gemmigneys,
Geminy, Giminœ. Les (ri-
mées (près Frémonville).
Gemonvilla. Gémofwiile.
Gendeleincort, Jandelen-
court, Jandeleincourt, Jan-
delencort, Gendelaincourt ,
Jaindelaincourt./eancfe/atn-
court.
Gerbercursis pagus , co-
mitatus Gerbercinsis , villa
Gerberticurtis, Gerbécourt-
en-Saulnois. Gerbécourt.
Gerebcsdorfif , Gebers-
torfif, Gubersdorfif. Guébes-
troff.
Gerolzeg, Gueroldeseke ,
Geroltzeche,Gerozeke, Gue-
rodezeke, Groddezech, Ge-
rolzecken. GéroldzecL (V.
Tart. Stinzel dans le Dic-
tionnaire.)
Geveroncort , Gileran-
court, Gelèlancourt , Gel-
nancourt , Genellaincourt.
Gellenoncourt.
Gevoncourt. Jevoncourt.
Gibodi villa , Gibbonis ,
Gisboni et Gibonis mansus ,
Gilbommeix, Gibbommeix,
Gibomelz, Gîbommeix, Gi-
bommel. Gibeaumeix.
Giraldi curtis , Gerardi
curtis, Gerarcuria. Gérard-
court.
Girbercurt, Girberti cur-
tis, Gerbécourt-sur-Madon.
Gerbécourt-et-Haplemont.
Giro villa, Gywro villa, Ge-
rowilla. Giroville.
Gisencourt , Gisoncourt.
Gezoncourt.
Gislacurt, Sellacort, Gil-
lacourt, Gillarcort, Gilla-
cod;, Gyllacort, Gellacort,
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— SS8
Gellaicort, Gellacourt, Gel-
laucourt, Jaillaicourt. Gé-
lacourt.
Gislebert-villers , Gisli-
berti villare , Gilleberviller,
Gillebelviller, Gilleberti y'iU
lariam , Gilliberviler, Gys-
leberviller, Gilberverer, Gil-
liberti villare, Gilebertviller,
Geleberviller, Geiliberti vil-
la, Girberti villare , Geber-
tum villare. Gerbéviller.
Gissainville, Inservila jux-
ta Pontem à Monsson, Ge-
zainville, Gisienville, Gizain-
ville , JuzainviJIe. lezain-
ville,
Giverlise , GivUze , Geve-
lize, Jevelise. Jiivelise.
Givicurlis. Juvicourt, '
Givricurt , Geveroncort ,
Gievrecourt. Juvrecourt.
Godelsadis cella, Beat!
Quirini cella, Saint Curien,
Sanctus Quirious. Saint-
Quirin,
Gognys , Gogneis. Go-
gney.
*GomouIin , Goumoulin.
Gosselminga, Gocelmin-
gen, Gosselmingen , Gosse-
lingen , Gosselminguen ,
Gossmingen, Gosselmanges,
Goselingen. Gosselming.
Graçuns, Grussum, Crus-
son, Grasson. Gresson.
Grainge (La) près laNeuf-
villette. La Grange,
Grainge en Heis. La
Grange-en-Haye,
Grandhaye. La Grande-
Haye,
I Grandis rivus. Le Grand-
Rapt.
Grand Vezain et Petit Ve-
! zain, Grand Ufsin. Grand-
I Vezin,
*Gravier (le molin dou).
Gremecy, Gremeyum.
Grémecey,
Grimaldi villa , Grymon-
ville, Gremonviller. Cn-
monviller.
Grimaldi vicinium (?), Gri-
maldi vicinum, Grimanldi
mansum,Geheinneium, Ger-
mines, Germem,Germeney,
Girmeney, Germegny, Ger-
miny-aux - trois- Châteaux.
Germiny,
Grisecourt en Heix, Gri-
zecourt. Griscourt,
Grisport. Gripport.
Grossum rubrum, Gro-
rouvre. Gros-Rouvre,
Guébling-près - Bourgal-
troff. Guéhling,
Gué-de-Lexa (Le). Le
Gué-de-Laxat,
Guerminga, Guermanges,
Gremanges. Guermange.
Guidwiller, Guidville. Gi-
det)ille,
Guigneae, Gugney-sous-
Vaudémont. Gugney.
Gulla (?), Gula(?), Jaîa-
cum {1)y Gieyum, Gyer,
Geys, Gyes, Giey. Gye,
Gundirsdorff , Gunders-
tof, Gunderstorf, Gundres-
torf, Gundrestors, Gondres-
torf, Guénestorf, Ginders-
dorff. Guénestroff,
Gundulfi villa , Gundum-
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-- 289 —
villa, Gondulphi villa , villa
Gundolfi , Gundulphi villa ,
Gondulfi villa , Gondalvilla ,
Gundervilla , Gondrevilla ,
Gondrivilla , Gondorvile ,
Gundrevilla , Gundrivilla ,
Gondolphi villa, Gundrevila,
Gonderville , Gondravilla ,
ContravHla. Gondreville,
Gunnedrekin , Gunedre-
kin, GondrescDges, Gun-
derchingen, Gondressanges,
Gunderichingen seu Gon-
drechanges. Gondrexange.
Gunselingen, Gunselinga,
Gueuselling, Gueinselingen,
Geinsling. Guinzeling,
Hablenville. Hahlainville.
Habundànges , Gabondan-
ges, Guebodenges, Oudan-
ges, Auboudaingnes. Ha-
boudange.
Hadomeix. Hadomey.
Hadulfo curtis, Heillicort,
Hailleicourt , Hallecourt.
Heillecourt.
Hagoerviler, Havinervilla,
Hainnervilla , Haignorvilla.
Hagnevillers,
Haiboudanges , Gabou-
danges, Habondenges. Ha-
boudange (vers Blâmont).
Haidonvilla , Haidunvilla,
Hadunvilla , HayduDvile ,
Adonvilla, Haldonville, Ha-
donville, Hauldonville. Hau-
donville.
Haidunviller , Hadonvi-
1er, Hadonvillers, Haldon-
viller, HaudoQviller, Ha-
tum, Craon. Croismare.
Hainonis curtis (?) , Hen-
nacurt, Henaucort, HeQou-
cort, Hânacort, Hanacourt,
Henaicourt , Hennacort ,
Hannalcourt, Hannocuria.
Hannocourt.
Halambox (le box de) ,
Hollant boix. Hollambois.
Halbessurt, Hasselburg ,
Haselburg. Hazelbourg.
*Halinuntcurt.
Hamevilla , Hameville ,
Hemmeville , fiaméville.
Hammeville,
Hameville , Hameyville ,
Mehainville. Héminville.
Hampatte (La). Givri-
court.
Hampons , Anpons, Han-
punt, Hanpont. HamponL
Hamunvilla. Jffamonville,
HdLnckvfeiler.Hangviller,
Hannolvilla. Hainville,
Han sur Saille. Han.
Haracort devant Marsal ,
Araucourt, Haraucort, Har-
racourt , Haraucourt-lès-
Marsal. Haraucourt-sur-
Seille,
Haracuria, Heiraulcourt,
Haracourt, Domêvre, Do-
mêvre-Haraucourt , Harau-
court-lès-Saint-Nicolas. Ha
raucourt.
Harbouey, Herboye, Her-
bouhier, Herbouier, Har-
boier, Herboier. Harboué.
Hardevalz , Hardevallis.
Hardéval (près d*Hamme-
ville).
Harmunvilla, Armonville.
Harmonville.
20
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— 290 —
Hartberg. Harreberg.
Harlzviller-Nilling.Hart;?-
willer.
Ilaseio (silva de). Le
Hasoy!
Hassay, Aceium , Ascey,
Assey , Essey en Vosges ,
Essey-sous-la-Côte. Essey -
la-Côte.
Haube. La Houhe.
Heibermeis (?) , Saubel-
meix. Sabiémeix. #
Heimwilrevorst , Grangia
nova. La Neuve-Grànge.
Heirbeviller, Harbevil-
leir, Herbevilleir, li ancienne
ville de Herbevilleir con dit
de S. Germain, Harbeviller,
Herbeviller, Herbeviller de
delà réau et la Grande Her-
beviller, Herbévillé-Launoy.
Herbeviller,
Heis silva, Hoia sylva ,
sylva Heium, Heys, bpscus
de Hesso, foresta de Heis ,
Héyz. Haye (forêt de).
Helgeringon , Heringen.
Hérange.
Helmeranges . Herme-
lange,
Hembepaire. Humbe-
paire.
Henamaignil, Hennamai-
gnil , Hannaumaignil , Hen-
nalmesny. Hénaménil (vers
Blâmont).
Hennolvilla (?), Haigne-
villa, Hagnonis villa,Magnol-
villa , Hagnonvilla , Hagné-
ville. Haigneville. -
HerbermontjHerbelmont.
Herbémont,
Hennanmesnil, Herman-
mini, Hermamaigny. Her-
maméniL
Hersin. Hertzing,
Hessen, Hessa , Hillensis
monasterium. Hesse.
Hilbischeim. Hilbesheim,
Hiltenhausen. Hûlten-
hausen,
Hodemont , Hodeimont ,
Hundoymont. Houdemont.
Hoffe. Ho/jT.
Hohmert. Hommert,
Homemont , Umelmont.
Omelmont,
Hommeres, Omeris, Om-
* mereis, Hommeris , Home-
rey. Ommerey.
Houdrevile^ Houdreville,
Hourdivillier. Budiviller.
Hudival. HédivaL
Huldeni Mons, Holden-
mont, Houdeinmont, Hode-
mont, Houdemont, Houdain-
mont on Saintois, Hourde-
mont. Houdelmont.
Hunimertingen, Humer-
ting , Humerdin. Hommar-
ting,
Hunaumasnil, Hemame-
jiil, Ameinavilla, Armemas-
nil, Hermamesnil, Herman-
mani, Hennamesnil, Hen-
nalmesny , Henâultmesnil.
Hénaménil,
Huncilini mons, Housse-
lemont, Houcelaumont,Hos-
selammont , Hosselemont ,
Houselemont devant Alomp,
Hosselamont, Hocellemont.
Housselmont.
Hundaimeis, Undesmeys.
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— 291 —
Bundemeix.
Hutinges, Hultinis, Hai-
teygney, Hettigney, Hauti-
gney. Hattigny,
*Iane ou ïohahe.
Ee-Richard (L'). Mont-
Richard.
*Ilibas super fluvîumCer-
none, Tlibas.
Intervallae , Gouraay.
EtrevaL
Iserella rivulus (?). La
Perèle.
- Jambroc. Jamhrot.
Jarvilla. Jarville,
Jaunej, Janneyum, Janeis,
Jauneis, Janey, Jaulney,
Jauly. Jaulny.
Jay (Le) . Le Jatd.
Jéricoho, le Pénal. Jé-
richo.
*Jovini mansus.
Jovisvilla, Jovilla, Jeu-
ville. Juville.
Juratum nemus. Bois-
Juré,
Jurîvilleirs. Giriviller.
Kirchberc, Kirprich, Kir-
pech juxta Sarbruch , Kir-
perch , Kyrprecbt , Kyer-
Erich levillaigeneuf, Kirch-
erg seu Kirprich. Ker-
prich' aux-Bois .
Baercheperg. IKrscAôer^ .
Kirperg, Kierperg, Kirr-
berg, Kierprich, Kickler.
Kerprich-lès-Dieuze.
Kramsveiler. Kramswil-
ler.
Kuctinga , Cuctanges ,
Kucthingen. Cutting.
Laiacum, Layez, Laiers,
Layrey en Saulnois , Leiey,
Layeyum, Laiey. Leyr.
Landanges. Landange.
Landeicort, Landecurt,
Landecort , Landecuria.
Landécourt,
Lanfrecurt, Lanfroicourt
sur Seille , Lantfridi curtis.
Lanfroicourt;
Langathe , Languesse ,
Langote , Langd. Langatte.
Languenberg. Languim-
herg.
Languestein , Langestein.
Langstein.
Lanoy, Lannoy. Launoy.
Lar, Lare, Lahr. Lhor.
Lara, Layre. Ley,
Larneyum^ Lavinîacum ,
Lagniacum, Lagneium, Lau-
gney, Langney. Lagney.
Larnose. Larnouse, che-
min.
Larzuhs, Larczos, Lar-
(îeozs, Laceos, Larzous, Lar-
çous , Larsour , Larsouz ,
Laxotum. Laxou.
Lascebranne, Laffembom,
Laffenborna , Lamfeborne ,
Laffenborne, Laffrenbonne ,
Leffenborne , Lafferbum ,
Leffeburne , Leffrenborne ,
Laffrembome , lai Frem-
bonne, Leffelbron. Lafrim-
holle.
Lasticas, Laisse , Lesses*
Lesse.
*Latran (villa).
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— S93 —
Laoné , Layuel , Laisnel ,
Launel. Lané.
Lay. Lay-Saint-Remy.
Layum, Laium, Lacus ou
Lacum. Lay-Saint-Chris-
tophe. ,
Lende , Lindes , Linde ,
Niderlinde. Lindre-Basse.
*Lenezeis (grange de) ,
Lunezeis.
Lenningen-AUorf, Altorff-
Leningen,iLinnmgen-Aldorf,
Léning lès Hingsange. Lé-
ning.
Lenterium, Lentrey.Letn-
Leomsmons, Liomsmons,
Lyommonl. Léomont.
Leron\ille, Leronville en
Hélz. Lironville.
*Lertiaux.
Lescheri», Lixerise, Laxe-
rœ. Lachère.
LetriercourtjLetreicourt,
Letereicourt, Litricourt, Le-
tricuFÎa. Létricourt.
Leulbodi villa, Liebodis
•villa, LybuevHle, Lebue-
ville, Lebluville. Lebeuville.
Liaidiviila. Haudeville,
Liberdunum , Leverdu-
num , Liverdunum , Lever-
dun, Luverdun. Liverdun.
Lidersingen, Liedersin-
gen. Lidrezing.
Liebidos , Liebedos , Le-
bedos , Leubedos , Sainct
Jehan dehiébedo. Libdeau.
Lienatis villa , Lunarîs
villa, Linervilla, Luni villa,
Lunarivilla, Linelvilla, Lî~
nevilla,Liniville, Lunervilla,
Leneville. Lunéville.
Liencort, Liocort, Lyon-
court , Luocourt. Liocourt,
Limeis, Limers , Lumey.
Limey,
Lincières, Lexières, Li-
xière-sur-Seille. Lixières.
Linder lacus , lacus Lin-
drensis. Etang de Lindre.
Lingruscia fluviolus, flu-
men Angruxia , Engrusia ,
Engreshîn. L'Ingressin.
Litterfdorffs, Hitersdorff,
Sitterslorff , Sittersdorff.
Haut-Clocher.
Liukesheimensis ecclesia,
Lukesheim, Lixhensis mo-
neta, Lîxei. Lixheim.
Lixin-le- Village. Vieux-
Lixheim,
Lizeis, Liezeis. Lezey,
Locurt, Loucurt, Lou-
cort, Locort, Lochorth,
Loucourt, Loupcourt au
Vermois. Lupcourt.
Loirou (?). Loro-Mont'
zey.
Longavilla , Langeivilla.
Longeville,
Longua aqua , Longue
Eau. Long eau.
Lorching , Lorchinges ,
Lorking, Lorkin. Lorquin.
Loreium, Lorei, Lorea,
Lorîum, Lorey sur Moselle,
Lorey-lès-Bayon. Lorey.
Losceyium. Loisy.
Lostorfif, Losdorf , Los-
dorfen. Lostroff.
Loyron. L'Éuron.
Lucei , Luceium , Lu-
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— 293 —
ceyum. Lucy.
Luciacum, Luceium, Lu-
xey. Lucey.
Ludelyinga, Luderfingen.
Loudrefing.
Lusciaco villa, LosseiyîIIa,
Boceyiila, Boscevilla. Bos-
serville.
Lusda, Luda, Luzda, Lu-
dey, Lugdes, Leudes, Lu-
des. Ludres.
Luzemburc, Luzelburg,
Luczeluburgum , Lutzelu-
burg, Lutzelburg, Lucel-
burg, Lucelburgum, Lutz-
bourg, Lucelbourg, Lucen-
bourg. Lutzelhourg.
Lymuncurt, Lymucort ,
Lemoncuria. Lemoncourt.
Maceriae , Masires , Men-
sires , Meyeres (?) , Mai-
zières - lès - Marsal. Mai-
zières-lès-Vic,
*Macesci villa.
Magide fluviolus, Magdis
iluvius, fluvius Matlicus,
Mattis , Matt , lou rui de
Mait , Maz , la rivière de
May. Le Mad.
Magnervilla, Magnéville.
Mignéville,
Maidera , Maderiae , Ma-
dières. Maidières,
MaigDerlœ , Maînneres ,
Magneres,Maignières, Men-
gnières, Mengnires, Men-
gniers, Mygnières, Megniè-
res , Meignières , Maingniè-
res, Magniers. Magnières.
Maignîz dezous Mousons,
les Megni delez lou Pont à
Moussons , lès Magnilz de-^
soubz le chastei de Mouson,
les Mesnîlz davant le Pont.
Les Ménils.
Mainbermont. Maimher-
mont,
Mainwe, Manwet, Manu-
gua , Manguey , Manwey ,
Manweit, Manwoy, le Viel
Manwuey, Manwy. Man-
houé,
Maioron,Mairon. Maron.
Maladrerie(La). Eich{Le
Petit-).
Malade (La) de Nancey,
la Malladerle. La Made-
laine.
Malleroy, Maleroy, Mal-
noy. Malleloy.
Malodicurtis , Mallau-
court. Malaucourt.
Malscheidt. Walscheid,
Mamacus , Maumey ,
Mayey. Mamey.
Mandrse, Mandies, Man-
dres en Wei\i?re. Mandr ég-
aux- Quatre- Tours .
Mangunvile, Magunville.
Mangonville,
Manicocurtis , Manun-
court, Mannoni curtis, Mas-
noncourtjMernoncuria. Ma-
noncourt-en- Vermois,
Mannonis villa, Monoldi
villa (?) , Menovile , Menon-
ville. Manonville.
Manoncourt en Saunois ,
Manoncort. Manoncourt-
sur-Seille,
Manonis curtis, Manmo-
nis curtis , Mammonis cur-
tis , Mannonis cortis , Ma~
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294 —
noDcuria en Voivre. Manon-
court-en-Voivre.
Mansile, Manis, Manil-
lum, Ménil lez Toul. Ménil-
la-Tour.
Mansionile juxta Caulia-
. cum, Manilla , Le Mesnillot
f>rès Challot, le Mesûillot
ez Choloy. Ménillot.
Mansionile juxta Scopu-
lam, Manillum , Masnilum ,
le Mesnil, le Grand Mesnil
lès Toul, le Grand Mesnil
lez Escrouves. Grand-Mé-
niL
Mantoncort , Mantucor.
Mantoncourt.
ManuUum , Manille , Mé-
nil-devant-Bayon, le Ménil
la Grenade devant Bayon.
Le Ménil-Mitry.
Marcei , Mercei , Mar-
ceyum , Maxey lez Domp-
taille, Mercey, Mexy. Mexet.
Marches, Marchesse, Mar-
chis , Maxe près Einville ,
Maxe, Mâche. Maixe,
Marchevilla , Marchain-
ville lez Nancy, Maxainville.
Maxéville,
Marchineval , Marchini-
vals, Massenevias, Maffen-
nenias, Machennuras , Mes-
senival. MénivaL
Margevilla, Mareseivilla ,
Malisevila, Malesevilla, Mal-
lisei villa, Marzeville, Malle-
zéville , Malzéville devant
Nancy , Malezéville près
Nancy. Malzéville.
Marimont-la-Basse. Ma-
rimont (c°® de Bourdonnay) .
Marleinru domus lepro-
sorum. La Madelaine.
Marnouel , Marnoiielle ,
Mairenoël. Marnoè'l.
Marosallum, Marsallo vi-
co , Marsalli , Marsallum ,
Marsalla, Marsella, Mare-
salis , Mersa , ]\l|jpsanlum ,
Marsau, MarsauÏ7 Marceal-
lum, Marcellum, Marsault ,
Marsaulz, Marxaul, Marsa-
lium. Marsal.
Martcm, Til , Tilium ,
Thille. Marthil.
Martinbosc , Marenbois ,
Martini nemus, Martius ne-
mus, Martinboscum, Mar-
tinbos. Martinbois.
Martincurt, Martincort,
Mairtincourt , Mertincourt
desous Pierefort. Martin-
court.
Martincruix.JIfar^mcrota?.
Martini Mons. Marthe-
mont.
Martini vallis. Martinval.
MarvilIer,MurviIJeir,Mur-
viller. Merviller.
Marz (La), la Mars, la
Mairs, la Mais, la Maix. La
Math.
*MaselIos , Mosellas, Mi-
nasellos. (Peut-être Jezain-
ville?)
Maseriolae , Maseroles ^
Maizcruelles , Mazeruelles
dessous Amance, Mazereul-
le, Mazaruéttes. Mazerules.
Masiriacum , Maiseris ,
Maseris, Maizeray-en- Voi-
vre. Maizerais.
Masnile, lou Mesnil, Ma-
Digitized by
Google
— 295 —
nillum, Masnis.Ménil-Flin,
Masnis , Mesny, Maisnilz,
Mesnis. JIfémï (faub. deLu-
néville).
Masnis, Mannis, Maignye,
Maignix, Mesnilz sur Niedz.
Ménil (c°® de Prévocourt).
Maliriaco mallo (?). Croix
Mattiriom.
Matricort , Matrecorl.
Mattecoiirt,
Maltemul. Mattmûhl.
Maudam (riparia de) ,
Maudon, Mauldon. Le Ma-
don.
Maurivilla, Morville sor
Saille, Morville au Saulnois,
Morvillate sur Sèille. Mor-
ville-sur-Seille.
Mazeriae, Maseriarœ, Ma-
seriae, Maceriae, Masières.
Maizières-lès-TouL
Mazerueles, Mezèrueles ,
Meseruelle., Maxeruelle.
Mazelure,
Medianus vicus , Medio-
vicus, Médius vicus, Moyen-
vi, Moienvi , Mo envie , Mo-
yenvy. Moyenvic,
Medulphimansus (?).ilfë-
rigny.
Meilley, Mailley, Melly.
Mailly,
Mendreville.JIfanrfreytï/e.
Merbechia , Mebarchia ,
Marbagium, Marbage, Bar-
baga , Marbasches , Mer-
bage, Merbache,Merbaiche,
Marbaiche. Marhache,
Mervavilla, Mervalville.
Mervaville,
Merville,Marainville. Ma-
réville.
Mettihgen. Metting,
Milcei, Milcbeyum, Mil-
licbe juxta Marsallum, Mil-
cey, Millecy, Millecey. Muln
cey.
Miliriacus , Melariclura ,
MelaridUm , Millerei. ifcftT-
lery.
Minulfi, Menulfi et Me-
nolfî villa, Menovilli villa ,
Menonville S. Gengoul, Me-
nonville S. Gigoul, Manon-
ville et Menoville S. Gen-
goul. Minorville.
Mittelbrun. Mittelbronn.
Mizon, Metiens, Micins ,
Meciens, Missions, Messein,
Modium , Moyn , Moin ,
Moyan, Médium castrum.
Moyen.
Moincia, Moinse, Mosse.
Monze.
Moiniei (Lou) , lou Moi-
gniey desous Denuevre, lou
Moinier, lou Mornuçr, Mor-
nuet. Le Moniét.
Molendinum Sanctî Apri.
Moulin de Saint-Epvre.
Molisiacum, Molesiacum,
Molosiacum, Mallisey. Mal-
zey.
Mollenis villa , Mollonis
villa, Molonis villa, le Mou-
terot, Manoville dit le Mous-,
terot, Maloville dit le Mou-
trot, Malonville. Moutrot.
Mollering , Morlingen ,
Moloringue ou Platerbech.
Molring.
Momonis curtis, Moncort.
Moncourt.
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Google
— 296 —
Monces, Monceis, Mon-
cel-sur-Seille. MonceL
Monces, Moncellœ, Moa-
ccps, MonceisB, Monceas ,
Moncez. Moncel-lès-Luné-
ville,
Mondonom. (V. Ermun-
dies,)
Mons acutus, Monteu de
lezDommartin desousAman-
ce, Monteux,Mont. Le Mon-
theu,
Mons Sancti Remigii, S.
Remeimont. Saint -Rémi-
mont.
Monstre, Munstre, Mo-
nasterium. Munster.
Mons Vironis , Mauro-
nias (?), Montevironis, Mons
Viro, Moyveron, Mouveron,
Môyeuveron. Moivron.
Montenonis (?) , Mont en
octroy , Mont Lattroye ,
Mont-Ia-Troye. Mont-l'E-
troit,
Monthenoy. Montenoy.
Montiniacum, Monteîni,
Monteigneiz , Monteigney ,
Monligney , Montengney.
Montigny.
Montionis castrum, Mon-
tiacum , Moncio , Monçon ,
Monzuns , Monçons , Mon-
sons , Moussons. Mousson,
Montis , Monz , Mons ,
Montes. Mont.
Montis, villa deMontibus,
Mons lo Vinouz , Mont le
Vignot. Mont-le- Vignoble.
Montoiville preis dou Pont
àMousonSjMontoville.JIfon"
tauville.
Monuldivilla (?) , Liemeri
\iUa, Limieville, Limevilla,
Elmeville. Lemainville.
Monzeis, Monsey, Mon-
sey. Montzey.
Moreium, Moirey, Mou-
rey. Morey.
Moricurtis {Tj.Burthe-
court.
Morini villa, Murivillaris,
Mouriviller, Moriviller.
Morsperch , Morespert ,
Moersberg , Moresperch ,
Morpas , Morpach , Mol-
berc, Molzberg, Mersprich,
Morpec, Mersperg, Mors-
prich. Marimont.
Mortasme , Mortesna ,
Mortenna, Mortane , Mour-
tanne, Mourtenne, Mortan-
ne , Mortenne , Morlagne-
sur-Meurthe. Mortagne.
Mortesna , Mortesne flu-
vîus , Mortenna, Mortasne ,
Morlanne, Mortana.iailfor-
tagne.
Mortisnacomitatus. Com-
té de Mortagne.
Mortua villa, Morville lés
Château-Salins , Morville-
de-Gorze, Morville-lès-
Vie.
Mosella, Musalla, Mu-
sella, Mozella, Muzale, Mu-
selle , Mouzelle, Moseille ,
Muzelle, Mezelle. ia ilfo-
selle.
Moslînsis pagus , pagus
Mosilensis, ducatus Moslin-
sis in comitato Metense, du-
catus Moslingis, pagus Met-
Digitized by Vj'OOQ IC
— 297 —
tinsis , Muslinsis , pagus et
comitatus Metinsis et Mos-
lînsiSy pagusMosIensis.ilfef;:^
{Pays de),
Mosterol , Mosteruel ,
Monsterol , Mosteriolum ,
Monasteriolum , Mosteruol.
MontreuiL
Moyns ^mns , Moyens.
Moyenbois.
Mualcourt , Moaulcourt ^
Mouvaucourt. MouacourL
MuDsteriolum, Mosterio-
lum , Mousteruelx , Moste-
ruel, Montereul, MosterieuL
Montreikx,
Murinviler , Malenviler ,
MairenviIer,Meranviler, Ma-
renvilleir. Marainviller.
MurinviUa , Moranville ,
Morainviller. Moranmller,
Murtha, fluraen Murtœ,
Murt, fluvius Mort , fluvius
Mortuus, Murth, Mortensis
fluvius, Murtis, Morta flu-
vius , Muert, Murt, Mur,
Meux. La Meurthe.
Mussey. La Ménagerie,
Mulerchingen , Mieters ,
Mitters, Miderche. Milters-
heim,
Muusseys, Mouzey . ilfows-
sey,
Nanceiacum (?) , Nan-
ceyum, Nanciacum, Nan-
ceium, Nancei,Nanceyacum,
Nanceium, Nantiacum, Nan-
cey. Nancy,
Narbonne (estang). Ar-
bonne.
Neufvechère, Neufcberre.
Neufchère,
Neuve-Grange (La). La
Grange,
Neuve Maison sous Aman-
ce (La). Les Neuves-Mai-
sons.
Nevia villa, laPeliteFoug.
La Neuveville - derrière -
Foug,
Nida, Neda, Nita fluvius.
La Nied,
Niderhovum , Nidrehoff ,
Nidrehove, Nidrehowe, Ni-
derhaû. Niderhoff.
Niederwilre. Niderviller,
Niguiemons (?^ , Notre-
Dame-du-Mont-Aîgu. Mon-
taigu,
Nitachowa, Nitensis pa-
gus. Pays de Nied.
Nodulfum, La Neufvil-
lette , La Neufvevillette de-
soubz Amance , La Neu-
flotte, Neuflotte. La Neu-
velotte,
Noeroie,Noweroyad Ma-
gnis, Nouweroit, Nouroy,
Noewroy, Noweroy. Nor-
roy, hameau.
Nogaredum, Noeroi, No-
warai , Nuweroit , Nouroi ,
Noweroit de les Prigney,
Noveroy , Nouroy, Norroy-
devant-le-Pont. Norroy.
Nohennes , Nohenneum ,
Nobonies , Noberaieis , No-
begenœ, Nonhigney, Nobe-
gney, Nobigny. Nonhigny.
*Nolferes.
Notre - Dame-de-la-Vic-
toire ou des Rois (cbapelle
de), vulgairement des Bour-
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— 298
guiffoons. Bon-Secours.
Notre Dame de Loîng-
wey, de Long Woé. Sainte-
Marguerite.
Notre-Dame-de-Montfort.
Montfort.
Nova villa jaxla Ulmos ,
La Nueveville , La Nueve-
yille devant Ourmes , la
Neufville, La NeuveviHe lès
Ormes, La NeuveviHe lès
Bayon. La Neuveville-de-
vant'Bayon.
Nova villa juxta Naii-
ceium , La Neuville , La
Nueveville devant Nancey,
La NeuveviHe lès S. Nicolas.
La NeuveviHe- devant'Nan-
cy.
Nova villa ante Vivaria ,
La Neufveville devant Deis-
mes. La NeuveviHe- en-
Saulnois.
Novoiant en Hey , Nou-
voiant, Nouviant en prei.
Noviant-auX'Prés.
Novo Vico. Neuvic,
Novovillare , La Neuville
au bois, La Nueveville on
boix, Neufville. La Neuve-
ville-aux-Bois.
Novovillare, Noviler, ^o-
vum villare, Novillare, No-
vivillare, Novoviler, Novum
villarium , Novileir, Nuevi-
leir, Nuefviller, Nueviller,
Chaumont - sur - Moselle ,
Chaumont. Neuviller-sur-
Moselle.
Novus locus , Lou Noveil
leu. Nouveau-Lieu.
Nubinguen , Nebingen.
Nébing.
Nuefveilleir , Neuviller- ,
ban-le-Moine. Neuviller-
lèS'Badonviller.
Numeniaca villa, Numi-
niacum , Nommeni , Nomi-
ney , Nommeney , Nominy ,
Nomenium , Numeniacum.
Nomeny.
Nunkjrched, Nunkirchon,
Hunckeringen , Honkirch ,
Honskirich. Hunskirich.
Nyedz. Nied.
Oberlinde. Lindre-Haute.
Obermule. ObermUhl.
Obersleynsel , Oberstein-
sel, Steinsel-Haut. Obers-
tinzel.
Oblisiacum, Oulese, Ou-
lesei , Oblesei , Obloseis ,
Obliseis, Obleseis, Oblisei,
Obliseum , OUeses , Oile-
zeis, Oblizey, Olizey. 01-
zey.
Obrickes. Obreck.
Ociaca villa (?) , Ursinia-
ci villa (?) , Hulcioli villa ,
Hoceivilla, Orsavile, Hou-
cieville, HouceviUe. Hous-
séville.
Oemunt , Amalenmont ,
Eumons. Eulmont.
Offonis villa , Finvilleir.
Fenneviller.
Ogeriivillare, Ogieviler,
Ogierviller, Ogievilleir, Ou-
giervilleir, Ogevillare, Ogie-
villers, Ogiervilleir, Ungie-
viller. Ogéviller.
Oheiville, Oheville, Ho-
heiville, Ohéville. Hoëville.
Digitized by
Google
Oigneville , Ongnevilla ,
Oignevilla. Ognéville.
Oricourt , Orioucort ,
Oriencourt. Oriocourt,
Ormanges. Ormange.
Orron. Or on,
Oscadum, Ursuvacus (?),
Oscadis villa, Oschier, Os-
chers , Oscher , Oschir ,
Ochier. Ochey.
Paceiam, Passeyum, Fa-
ce. Val-de-Passey.
Pares, Parel S. Cesaire ,
Parey-la -Montagne. Parey-
Saint-Césaire,
Parroia -, Parreya , Per-
reya, Parreia, Parroie, Par-
roies ', Perroie , Parroyes ,
Parradium. Parroy,
Paru, Parru, Palrux, Pal-
ru , Parux-la-Haute et Pa-
rux-la-Basse. Parux,
Paterniacum , Paunia-
cum , Parneium , Parneia ,
Pargneium, Pargneium juxta
Tullum , Pangney , Pau-
gneyum, Pargney. Pagney-
derrière-Barine,
Paterniacum, Parnei, Par-
ney, PargneidesousPrignei,
Pargney, Paigney. Pagny-
sur-Moselle.
Pecincurtis , Picencurt ,
Picincorlh, Pinsincor, Pes-
sincourt devant Einville.
Pessincourt.
Penna , Pennes. Pannes,
Petigneit, Puthegney, Pe-
thigney, Puthigney. Putti-
Petra. Pierre,
Petra perceia, Petra per-
tusata, Pierre percie, Pier-
reperciée. Pierre-Percée.
Petraria ( nemus de).
Carrière (Bois de La).
Petrevilla. Pierreville.
Pétri Scamnum, Persom-
me. Personne. Pexonne.
Pevenelles. Puvenelle.
Pfalzburg, Pfalzburgum.
Phalsbourg.
Plaine-de-Walche, Blain-
devasch , Plaindevalche ,
Pleindevache. Plaine-de-
Valsch.
*PIigesendis villa , Elige-
sendis villa.
Pompangium , Pompa-
nium, Pompania villa, Pom-
ponium, Pompagne, Pom-
pang, Ponpaing, Pompain ,
Pompaing, Ponpaig. Pom-
pey.
Poncel. Poncé.
Pont à Taillons (Le). Le
Pont'de-Jaillon.
Ponte Sarvix, Ponlesaravi,
Saredurgo , Sareburco , Sa-
reburgo, Saraburgum, Sa-
raburg, Sarburc , Sarbuch ,
Sarrebbc, Saleburc, Sara-
borc, Saleborc , Sareborch,
Saleborch, Salaborch, Sar-
burgum, Sarburch , Sale-
bourch,Sarbur,Sarebourch,
Sarbruch, Sarburg, Salle-
bourg, Kauffman Sarburg,
Sara castrum , Saravibur-
gum vel Saraburgum. Sar-
rehourg,
Pontus (villa) sub castre
Montionis, Pons, Pons sub-
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Google
— 300
tusMontionem, Pont à Mon-
çons, le Pont, la Nue\eville
au Pont, Pont à Monssons ,
Pontemontionis , Pontimus-
sî, Pons Camassionis, Mus-
siponti, Pontimussani, Pons
aa Monticulum , Pons ad
Montionem , Ponti-Mussi ,
Pons Monsanus, Pons Mou-
sonîus ou'Mussonius, Mussi
Pontum, Pons Camisionis et
Camisonis , Ponthnussum.
Pont-à'Motisson.
Port, Portas, Sanctus Ny-
cholaus, Beatus Nicholaus
de Port , Portus Sancti Ni-
cholai, le Port, Saint Ni-
cholai de Port, Saint Tîicolai
dePoirt, S. Nicolas, Sainct
Nicolas du Port, Sanctus
Nicolaus. Saint-Nicolas,
Porcherœ curtis, Purche-
rei curtis, Portyeraci curlis,
Porteriaci curtis, Percheri-
curt, Pucherecourt , Pisse-
récourt , Pincherecourt.
Pixerécourt,
Portense. Le Portois.
Porticiolum, Pourtesuel ,
Portesieux , Portessieux lez
Rosières au sel, Pourtes-
seulx, Portsieulx, Portes-
seux, Pourtesseul lez Rein-
zière , Portessieux. Por-
tieux.
Port sorSoille, Portum
ad Saliara. Port-sur-Seille,
Posdorff, Postorff. Pos-
tro/r.
Préelles, Preille. Prèle.
Preis , Praez , Preies ,
Preez , Prees , Preez sous
Vaudéraont, Prée desoubz
Sion. Praye.
Prés de ville, Presville.
Préville»
Prunidum, Prisgney, Pris-
ney,Prisneum, Prisnay,Pris-
nei^ Prigney, Prisneium,
Prîney , Prignei , Pringney,
Prinei, Priny, Preney, Pri-
nei, Priney au Duc. Prény.
PuUignei, Puligney, Pul-
legney, Poullegni, Pullegny.
Pulligny.
Purneriaca \illa, P'ullene-
tum, Pumeroy. Pulnoy.
Purnez, Purnelz, Pûmes.
Pulney.
Purs, Puris , Puix , Pux ,
Puxe-en-Saintois. Puxe,
*Puryniont (lou rui de).
Racolingias (?), RecUn-
gen. Récling.
Racuriacum. Raucourt,
Raginbertocurtis , Finis
Raginbertiaca, villa Ragim-
berciaca , Rembuecourt ,
RambercourtsurMaz, Ram-
bescourt aux Grozelles.
Remhercourt.
Ranzîs. Ranzey,
Rappes (Les). -éeZ/ecour*.
Rauseras, Rauserias, Rau-
sariœ, Roseriae, Rozerium ,
Roceres,Roseres, Roseires,
Rouzières. Rosières - en-
Haye.
*Ravoi (molin de).
Ravon sur Plaine , dit lez
l'eau. Raon-lès^VEau.
Rayeux (Le). Saint-Ur-
bain.
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— 301 —
Régis curia juxia Marsal-
lum, Rihecort juxta Marsal-
lum 5 Riecort , Reehecurt ,
Reicort, Reicourt, Ricort
juxta Marsallum, Reecourt,
Reycuria, Reycourt, Ral-
court devant Marsal, Rie-
cort ante Marsallum, Ri-
court, les Grosse, Grande,
Vieille ou Petite et Neuve-
Récourt. Récourt,
Regisvillare, Rehein\illa,
Rohanvîler, Rehenyiller. Re-
hainviller.
Régneboîs , Rainneboîx ,
Rhindebois-Catoire. Rhin-
debois.
Rehereix , Rehereiz. Ré-
héray.
Reine (chapelle de la).
Saint-Gibrien.
Relleycort , Relleicurt ,
Relleicort, Rellecurt, Rele-
cort. Relécourt,
Réménoville. Remonville.
Remuncurt, Remoncort,
Remoncourt-devant-La Gar*
de. Remoncourt.
Reningen. Réning,
Repascum, Respaix,Rep-
paix. Repaix.
Rich. Riche.
Richardménil. Saint-Jo-
seph.
Richardmesnil. Turique.
Richartmesnil , Richart-
mainil. Richardménil.
Richircort , Richercort ,
Rukesingen, Richecort, Ru-
chesingue, Richiecourt, Re-
chiecourt le chastel, Rux-
singen, Ruckesingen.i^^cAt-
court-le-Châtcau.
Richiscurt, Richeyrcort,
Richicort, Richeicourt. Ré-
chicourt-la-Petite.
Rignieiville , Rigneyille ,
Regniéville - en-Heys. Re-
gniéville.
Rioville, Riovilla , la Pe-
tite-Rio ville. Rionville.
^Robermasnil.
*Roceni curtis.
Rochelle (La). La Petite-
Rochelle.
Rochete. La Rochotte.
Rodaldi villa, Radaldi vil-
la , Radonis villa , Raville-
sur-Sanon. Raville.
Rohey. Rohé.
Roinchère (La). La Ron-
chère.
Romain-lès-Méhoncourt.
Romain.
*Romans (villa de) , Ron-
cans.
""Romaul moulin.
Romonoldi villa, Reme-
novilla, Romonouvilla , Ro-
menovilla, Romonovilla, Re-
moldi villa. Rémenomlle.
Romuicurtis. Komécourt.
Romule, Ravèhmiihl. Ro-
mur.
Rorbach, Rorebach, Rhor-
bach. Rorbach.
Rosaria salinita, Roseriœ,
Rouzières , Rozières , Ro-
sires, Rousières, Rositum ,
Rosières au sel , Ronzière ,
Rosariae. Rosières-^ux-Sa-
Unes.
*Roseroifaiz sylva.
Roscrolœ, Roseolae, Ro-
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Google
— 302 —
serulae, Roseraies, Rose-
reures , Rozeruelles, Rose-
ruelle, Rosereules , Rouze-
rueles. Rozelieures.
Rouaumez , Rouaumeis ,
Ruaumeix , Renouaumey ,
Rouaumeix , Libremeix.
Moyaumeix.
Rougeville , Rougeyville ,
Rogéville en Haye. Rogé-
ville.
Rouvile , Roville-devant-
Bayon. Roville,
*Rouxey (lou rui de).
Rubeus monsv Rouge-
mont.
Rudiûg, Rudingen. Ré-
ding.
Rue, Ruelz. Haut-dc-
Rieupt.
Rufia, Rufiacum,Huruffe.
Vruffe.
Rui de lez Moiveron, Ruz
lès Moyveron. Rupt,
Ruilons, Roillon, Relions,
Rillon, Relon. Reillon.
Rumecorth , Remeycort ,
Remecorth, Remigii curtis,
Remecourt, Remicort, Re-
melcourt. Remicourt.
Rumelfingen. Romelfing.
Sachepree , Sechepree ,
Seschepreie , Sachepreie ,
Sochepré. Seicheprey.
SainctThiébauît prez Mé-
révOle. Saint-Thiébaut.
Saint Eivre de Blenous ,
S. Eyvre à Blainnou, le Pe-
lit-Saint-Epvre devant Pont-
à-Mousson. Saint-Epvre.
Sainte-Marie, Bictenholz,
Bickenholz , Sainte-Marie ,
ditePicholtz ou Bickenholtz.
Bickenholtz,
Sainte-Marie-des-Anges,
Sainte-Marie-du-Reclus. Le
Reclus,
' Sainte- Wadrée, Sainte-
Vaudrée , Sainte-Vaudrue.
Sainte- Valdrée,
Saint-Félix. Saint-Flin.
Saint Jehan, S. Jehan de-
ley Pierefort. Saint-Jean.
Saint-Maixe-sur-Meurthe.
Saint-Max.
Saint - Martin -Fontaine.
Val-des-Nonnes.
Saint Polt. Saint-Paul.
Saint - Udalric. Saint-
Oury.
Saisons, Saysons, Soisons,
Saison, Soixon sous Vaudé-
mont. Saxon-Sion.
Salia, Salliafluvius,Saille,
Ceille, Sella flu\ius. La
Seille.
Salinensis pagus, Salinin-
sis , Saloninsis , Salninsis ,
Salinoringum, Saliensis pa-
gus, pagus et comitatus Sal-
nensis, Saloninsis pagus. Le
Saulnois.
Saline vallis , Salinwas ,
Salli-Vallis, Salivas, Salin-
vas , Sallinvals , Salivaulx ,
Sailinvalz. Sulival.
Salionno, Salona, Sallo-
na, Sallonse, Salonia, Salone,
Sailonne, Sallonnes, Sallo-
nes, Sailonne, Haute-Salo-
ne et Basse-Salone. Salone.
Salsaaqua, Salléawe. 5a-
léaux.
Digitized by
Google
— 303 —
Salsuriae, Sassures, Sau-
xures, Saxuriae, Saulxures-
aux-Bois ou lès-Barisey.
SaulxureS'lès- Vanries.
Samboldi-Mons , Sambu-
mont, Serabuemont, Cem-
buemont , Sambuelmont ,
Sambuefmont , Sanbues-
mont, Sembuefmont , Sem-
beusmont , Sambeumont ,
Beaumont-en-Voivre. Beau-
mont.
. Samerviler , Samervila ,
S'ouraerviller. Sommervil-
ler,
Sancta Maria. Sainte-
Marie.
Sancta Maria de nemore,
Sancta Maria de Prisneo ,
Sancta Maria juxta Prisney,
Sancta Maria ad nemus ,
SainteMarie adboix. Sainte-
Marie-aur-Bois.
Sancta Maria et Beata
Maria sub Asmantia, Laitre
desouz Amance. VAître-
sous-Amance.
Sancti Fontaine. Santi-
fontaine.
SanctiMartinifons. Saint-
Martin-Fontaine.
Sanctus ^Aper. Saint-
Epvre (faub. de Toul).
Sanctus Aper, S. Ewre ,
S. Evre desour Leneville ,
Sainct Epvre près Lunéville.
Saint-Epvre.
Sanctus Balsamus , S.
Bausoume, S. Baulsomme ,
S. Bausomme, S. Balsoumé,
S. Baulsemme , S. Baul-
sonne , Roche - sur-Mad.
Saint-Baussant.
Sanctus Bartholomeus.
Saint-Barthélémy.
Sanctus Clemens, Seint-
Clément. Saint-Clément.
Sanctus Desiderius prope
Naneeium. Saint-Dizier.
Sanctus Donatus. Saint-
Don.
SanctusEucharius. Saint-
Eucaire.
Sanctus Firminus, S. Fré-
mi, S. Fremin. Saint-Fir-
min.
Sanctus Germanus. 5atn^
Germain.
Sanctus Hilarius in Ver-
mense , Sanctus Hylarius ,
S. Ylaire. Saint-Hilaire.'
Sanctus Leodegarius.
Saint-Léger.
Sanctus Martinus. Saint-
Martin (à Liverdun).
Sanctus Martinus ante
Marsal. Saint-Martin.
Sanctus Mauricius, Sainct
Maurixe, Saint-Maurice-lès-
BsidonyiWer. Saint-Maurice.
Sanctus Mcdardus supra
Mosellam,Saint-Maix, Sainl-
Ma-devant-Bayon. Saint-
Mard.
Sanctus Medardus , S.
March. Saint-Médard.
Sanctus Michael. Saint-
Michel {^v^s de Toul).
Sanctus Michael. Saint-
Michel (près de Mousson).
Sanctus Paulus. Sainte-
Pôle.,
Sanctus Pientius. Saint-
Piant.
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— 30i —
Sanctus Remigius, Sainct
Remey on boix. Saint-Re-
my-atix-Bois.
Sanctus Salvator, Sçint
SauYOur en Voge, S. Sal-
vour en Voige. Saint-Sau-
veur,
Sanctus Vincentius, Por-
tus SanctiVincentii, villa de
Ponte, Villa Sancti Vincen-
tii , Conflans , Sanctus Vin-
centius et Conflans, le Pont
à Saint Vincent , Saint Vin-
cent, la Nueveville à Pont ,
Pont-la-Montagne. Pont-
Saint- Vincent,
SanctusVoldoricus. 5atn^
Oury.
Sanzeium, Seiizey. San-
zey.
Saphez , Seffey , Seflfez ,
Seifez. Saffais.
Saponariae , Saponaria ,
Savonnières-lès-Toul. Sa-
vonières,
Saraburg comitatus, Com-
té de Sarrehourg.
Saravus , Sara , flumen
Sarrœ, Saruba, Sorr fluvius.
La Sarre.
Sarbeling. Zarheling,
Sarcophagus , Gercués ,
Sercuel, Ourdies. Cercueil,
Sarixin. La Forge,
Sarmanmasnil , Xarman-
mesnil,Xarmanmesny, Xer-
mamesny. Xermaménil,
Sarminsis , Scarmensis ,
Scarmis, Skarmensis pagus.
Carme {pays de).
Saroensis pagus, Sara-
chowa superior, Saravensis
pagus. Pays arrosé par la
Sarre.
Sarrech, Sarrecken, Sa~
reck, Sareik, Saravicum vel
Saracum. Saarecke,
Sasiriacum, Sasere, Sasi-
reium , les dous Saizereis ,
I les Grande et Petite Saize-
rais. Saizerais,
I Sasurse, Salsurae, Saus-
I suriae, Sasures, Saussures ,
: Soubzure. Saulxures-lès-
Nancy.
I Sauseru, Sausurus. Sans-
senrupt.
Sauvageon. Renémont,
Sauxuretes. Saulxerotte,
Scannis, finis Scannusis et
Scannisis, Xame, Xames lès
Thiaucourt. Xammes,
Scarponna , Scarponâ ,
Scarbona, Scarponnse, Sar-
pannes, Xarpenne, Xarpai-
gne, Xerpanne, Xerpagnes,
Serpaigne, Serpanne , Xer-
paigne, Serpagne, Sanpon-
ne, Scharpeigne, Charpei-
gne. Scarpone,
Scarponensis comitatus ,
pagus Scarponinsis , Scar-
poniensis pagus , Scarpo-
ninse, comitatu* Carponen-
sis, pagus et comitatus Met-
tensis seu Scarponensis, co-
mitatus Sarpontensis, Eccer-
ponensis. Le Scarponais,
Schalhenbach (?), Schal-
kenbach, Sçhalkbach, Schal-
quenbach. Schalhach,
Scribulum, Scrubu/um ,
Scropolae, Scopulae, Scro-
pula, Scrupulae, Seronae (?),
Digitized by
Google
— 305 —
Scropulœ , Scripulœ , Es-
crouvles, Acrouves , Escro-
wes. Ecrouves.
Sechamp , Seccamp , Sé-
chant, Siccus campus. Se-
chatnp,
Seinte Geneviève desor
Acey . Sain te- Geneviève.
Selme (?) . Salm {pays dé),
Semenges ^ Semanges ,
Summingen , Soubmange.
Zommange.
Semita, Cyon. Sion,
Seoterei, Synterei, Sain-
teri, Sainlereium, Saintrey,
Cintrey, gaîntrel, Centry,
Sainterey. Ceintrey.
Seroucort, Xirocourt suz
Madon, Syrocourt, Xero-
court , Siraucourt. Xiro-
court.
Serra. Serres.
Sesanivilla , Seseravilla ,
Sesaraivilla. Séranville.
Sicramrio curte, Crun-
curt, Crincurt, Craincort,
Criencourt, Greincourt, Gra-
nicuria , Craiocourt-sur-
Seille. Craincourt.
Siglini curtis, Siclini cur-
lis,Silinicurtis, Silliencourt,
Slaincourt, Sellancourt. 5e-
laincourt.
Sionni villa , Suainviller,
Snenviller , Sewonviller.
Sionviller.
Sires, Syrey, Sireis, Si-
reys, Cireis, Siré. Cirey.
Sisseiacum , Sessiacum ,
Sisseium , Sissei , Xexey ,
Sexey la Lamouse, Sexey
Lanouze, Sexey Lamouse.
Sexey-<LUX-F orges.
Siverey, Syverey, Seve-
rez , Severy , Sivry-Val-
Sainte-Marie. Sivry.
Sodrunni villa, Sendronis
villa, Sendruvilier, Sindro-
nis villa, Sendronviller. San-
dronviller.
Soiruy , Soirui davant
Nancey, Soiru, Sorroy, Sol-
rup lès Nancy, la Neuve
Soiru. Le Saulrupt,
Soissons, Sixon, Xixon,
Soixon, Sixons, Xeon. Xon.
Soma fluvins, Some. La
Zorn.
Soumeiville. Soméville.
Soveraincourt, Souvrain-
court, Souvereincourl. Soui-
veraincourt.
Sowaquesançe, Xeuaque-
sange , Xouagsange. Xoua-
xange,
Sparsbrott. Sparsbrod.
Sladonis, Stodonis, Es-
tons , Atons , Athons , Es-
thons, Atos ultra Pontem ,
Acton, Etton devant le Pont,
Hatton. Atton.
Stainbach. Steimhach.
Steinsilide,Stensel, Stein-
sal , Sleinzel , Niderslein-
selle , Steinsel-Bas , Stene-
sel. Niderstinzel.
Stranshof. Stranhof.
Suetensis pagus , Sugen-
tensis, Suggentinsis , Sug-
gentensis, Sungintensis, co-
mitatum Suentisiacum ,
Suentisium, pagus Saginten-
sis , comitatus Soîntensis ,
Segentensis , pagus Seginti-
21
Digitized by
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— 306 —
sis, comitatas Sanctensîs,
pagus SagatÎDsis. Le Sain-
tois,
Suiza (?), Solda, Xouces.
Xousse,
Suris, Seuris, Cureœ, Cu-
rées, Xuraè, Sures. Xures.
Sutsolingas , Zuzelinga ,
Sucelingae, Solzelingen, Sot-
zeliu, Zucelenges, Zucelan-
ges, Zutzeling, Zuccelenges,
Zotzeling. Sotzeling,
Syrsenges. Xirxange.
Tainche (le rupt de la).
Saint-Thièbaut.
Tamcolvilla , Tanconis
villa, Tecchonis villa , Ten-
chere, Tencheres. Tancon-
ville,
Tasey , Taysey , Tazey ,
Taisey. Thézey-S^-Martin,
Terna (nemus). Ternes,
Terrowain (Le). Le Ter-
rouin.
*Terthra, Terlra, Ter-
truni.
Tesselingen, Desselanges,
Tesseling. Desseling.
Theauoort, Thealdicuria,
Theoldi curtis, Theaucourt,
Thiocourt,Thiacort. Thiau-
court.
Thiadi villa, Thiavilla.
Thiaville.
*Thiebehaie.
Thil, Ty. They.
Thomasfalerhoff. Tho-
maéthal.
Thoron, Tiullon, Tollon,
Thourons, Thouroins, Tou-
rons. Toulon,
TibamesDi, Theobalmas-
nil, Theobalmesnii, Thîé-
baut manil , Thiébaut mas-
nil, Thiébaulmesny, Thié-
baménil. Thiébauménil,
Tillon. F leur 'Fontaine,
Tincheri, Tinkerey, Tin-
krey, Tyncreium, Tinque-
rey. Tincry,
Tombellum. Le Tombel,
Tonbelennes,Tombeleine,
Tombellaines, Tombellaine,
Tumulus Alanorum, Tôm-
blaine - aux - Oies. Tom-
b laine,
Tontonis villa , Tantonis
villa , Tantonvilla , Totoni
villa, Tantumville. Tanton-
ville,
Tomai, Tomo/, Tournoi,
Tournoy. Tonnoy,
Torreium , Tourey, To-
rey, ïhourey. Thorey,
Torviler, ïorvillare, Toir-
villeir, Toirviler, Torviller,
Dorswiler, Torvilleir, Dor-
neswilre, Dorswilre, Torvil-
1ers , Torchwilla , ïourvii-
leirs,Dorwilre. Torcheville.
Toullo , Toulo , Tullou ,
Tûilon, Thelou, Thelodium,
Tello, Thouloud, Thoulon.
Thelod,
TouUon, TuUum Leu-
chorum, Tullio, civitas Leu-
chorum , Tullum oppidum ,
Leucus et Leutia, Tullo ci-
vita, Leuchorum urbs, Leu-
corum oppidum, Leucho-
rum civitas , Tulla , Leucha
urbs, Tullium. Toul,
Tramons ad fontem, Tra-
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— 307 —
moDt Lajux, TramonMa-
Jus. Tramont'Saint'André.
Tramons Lassus , Tra-
mont - la - Sus. Tr amont"
Lasstis.
Tremblée urt , Tremble-
cort, Tramblecourt, Tran-
blecourt , Tramblecort.
Tremblecourt.
Trien, Erien, Trez. Le
Trey.
Trois-Fontaines. Imling.
Trondolae, Trondae, Trun-
dlae Trundies, Trondeles,
Trundes. Trondes,
Truchstein, Durchelstein,
Truclisten , Turcheslein ,
Turcestein , Turkestein ,
Turchesten , Durchestein ,
Druchetein ,
Durkesteîn ,
Turkenstein ,
Burkestain ,
Durquesleim,Dursquestain,
Turkstein , Tricqueslain ,
Turquestin. Turquestein,
Tuillacum , Tulliacum ,
Titiliacum, Tulley, Theu-
ley , Theulley aux grouzel-
les, TheuUy aux grouselles.
Thuilley-auX' Groseilles,
Tullensis pagus, Tuilense,
comitatusTuUensis. Le Tau-
lois.
*Turnugo villa.
Tyriacum, Tyreium, Ty-
reî. Thirey.
Ulmae, Ourmes, Ormes-
sur-Madon. Ormes-et-Ville.
Unvisin ou Uuyisin , Eu-
visin. Euvezin.
Unzonis curtis (?) , Gon-
soncuria. Gossoncourt.
Urvillare, Urvîlare. Hur-
viller,
^ Val (Le). Laval.
Valcnes, Valleheis, Val-
leis , Valleheiz , Valheys.
Valhey.
Valdembourg. Valtetn-
bourg.
Val de Vaxi, de Vexi, de
Waxelz. Val-de-^Vaxy.
Valen près de Mersprich.
Vahl. '
Valgrange (La), Là Malle
grainge, La Mallegrange lès
Nancy, La Vieille Malgran-
ge. £ a Malgrange.
Valleracht (La), Sainte-
Marie. La Vallerade.
Vallis curia, Walecort,
Walco. Valcourt.
Vallis de Faus , Vaulz de
Fauiz. Val-des-Faulx.
Vallium pagus et comita-
lus. Vaux {pays des,)
Valloys. Vallois. ^
Valtreuze (La),Valthous.
La Yalthouse.
Vardenois , Verdenois ,
Wardenay, Vardenal. Ver-
denal.
Varsienville. Vaxainville.
Vaxei, Vexi, Waxei, Vai-
xei, Waxelz. Vaxi,
Vecterneia curtis, Veter-
negio curte, Vitrenei cur-
tis, Viterneicurt , Vitrenei-
cort, Vitregnecourt , Viter-
nicort, Vilrigneicorl, Verti-
gnécourt près Hédival , Vi-
trignicort. Vertignécourt.
Veiher, Weyer. Voyer,
Digitized by
Google
— 308 —
Veile, VyeHe. Velle^-^ur-
Moselle.
Velaicort , Gillocourt ,
Gelocourt, Velacourt. Gé-
laueourt.
Velascort , Vellascort ,
Velascurt, Velacori, Velàs-
corlh, Vellacort, Vilescort,
Valacort. Villacourt.
Vellanis , Villanis sub
Amantio Castro , Villelnes ,
Vileines. Velaine - sotis-
Atnance.
Velleniœ, Villaines, Vel-
laines. Velatnes (près Véze-
lise).
Veltbaringen, Helerînga,
Welteringon , Helgeringa ,
Heilleringen , Hcigering.
Hellerxng.
Venerzey. Vennezey.
Venna, Vennes , Vannes-
le-Château, Vannes-le-Châ-
tel. Vannes,
Venneiz. Veney.
Vergavilla , Wargaville ,
Wargavilla , Wargauville.
Vergaville.
Vermelière (La), La Ver-
meilliére. La Vermilliere,
Vermensis (pagus) , le
Varmois , Vermodium. Le
Vermois.
Veroncorl , Veroncuria ,
Veroncourt, Vroncoart-sur-
Brénon. Vroncourt.
Vetusta villa , Vievilla ,
Viesville, Viesville en Heys.
ViezYÎlle. Viéville-en-Haye.
Via mercatoria. Mar-
chands {chemin des).
Via y eins. Vieux-Chemin.
Viaucelle. Viacelle.
ViefChastel. Le Vieux-
Château.
Viel Astre , le Viez Aitre
delez Nancei , le Vies Aitre
devant Nancey. Saint-Jean.
Vilers, Vilers desor Nan-
cey, Villers devant Nancy.
Villers-lès-Nancy.
Villa en Vermois, Villa
in Vermodio, Ville-au-Ver-
mois. Ville-en-Vermois.
Villa, Villa supra Mau-
dum. Ville-sur-madon.
Villa Stephani. Viterne.
Villa Vidiliaca, Vedelia-
cum, Videliacus, Villeyupi.
Villey-Saint-Etienne.
Villare , Villers , Villeir,
Viller-Iés-Lunéville. Viller.
Villare, Viller lès Moyve-
ron . Viller S'iès - Moivron.
Villare, Villers, Villers
desoubz Prigney. Villers-
sous-Prény.
Villaris, Vileirs. Villers-
en-Haye.
Ville. Velle.
Ville on vaul Sainte Ma-
rie , Ville près Mousson.
Ville-au- Val.
Villecelz, Vilecelz, Ville-
selz sus Trien , Villecel sus
Erîen, Vellesel sur Trez.
Vilcey-sur-Trey .
Viïlenœ, Villeniae, Valle-
niae , Villennes , Vellaine ,
Velaine entre les bois , Ve-
laine les bois, Velaine-aux-
Bois. Velaine-en-Haye,
Villericurtis. Viller court.
Villers le Proud'hon. Ft7-
Digitiz^d by VjOOQ IC
— 309 —
1er s-le-Prud' homme.
VillersprèsVézelise. Vil-
1er s.
Villevacort , Villevau-
court, Veullevaulcourt. Vi-
valcourt.
Vindera, Vinderia, Ven-
deria, Venderiae, Vanderiae,
Wandières, Vendières, Ven-
dièredessoubzPreney. Van-
dières.
Vindopera , Vendopera ,
Venduevre , Vandalorum
opus. Vandœuvre.
Vineolae, Vignueles, Vf-
gneuUe - sous - Saffais, Ft-
gneules.
Viterimont, Viteremont ,
Velerimoni, Vetrimonl. Ft-
trimont.
Vililiagus, Vitilacus, Uti-
liacus , Vidiliacus , Videlia-
cus , Viliacus , Villeiura le
sec , Villers le sec, Villey le
sec lez Gondreville, Villey-
la-Montagne. Villey-le-Sec.
Vitriacum, Wutrei, Wie-
try, Vuterei, Wuterei, Wu-
trey, Vitreyum, Witrcy. Vi-
trey.
Vivarium prope Sarburch.
Viviers,
Vizilium, Vixilium, Vize-
risia , Vizelise , Vézelisse ,
Vezelisia, Vizelixe, Veseli-
sum. Vézelise.
Vizuzia fluvius, Viososa ,
Vernise, Vernize, Veososa,
Vyzuse, Vezuse , Vezuze.
La Vezouse.
Voiriocourt, Voirnecourt.
Varincourt.
Voickerswiller (?), Wec-
kersweiller. Veckersviller,
Vosegus 5 Vosagus , Vo-
gya. Les Vosges,
Vouey (lou). Le Voué.
Vrahelvingen, Fraquelfin,
Vrachelvingen , Felckelfing.
Fraquelfing.
Wabrinsis pagus, Vabrin-
sis, Wabrensis, Vabrensis.
La Voivre.
Wacruncurt. Vacron-
court.
Wadegneiz , Vaudigny-
sur-Madon. Vaudigny.
Waldinî villa, Vualdini
villa, Wandinivilla, Vaudcm-
ville , Waudeville , Wade-
ville , Waidevilla , Waide-
ville , Vaudeville-sur-Ma-
don. Vaudeville.
Wale, lou Vault de Boin-
moustier. Val-de-Bon-Mou-
lier.
Wallas. Voila.
Wandelevilla , Wandilin-
villa, Vandelinvilla, Wan-
delainvilla. Vandelainville.
Wandelini villa, Wandini
villa, Wandelainvilla, Ven-
deivilla , Vandelenville ,
Wandeleinvilie,' Wandelain-
ville. Vandeléville,
Waneneymont , Vene-
mont. Voinémànt.
Warchovile, Warcovilla,
Guarchowilla. VarcovilU.
Warengesi villa, Vuaren-
gisi villa , Varengisi villa ,
Warigis villa, Waregevîlla ,
Varengevilla, Waringi villa.
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— 310 —
Warempgeyyile, la Grande
et la Petite , la Haute et la
Basse-Yaradgéville. Varan-
géville.
Warningas (?) , Wirmen-
ges, Warminga, Wurmyn-
gen, Virmanges, Virmingen.
Virming.
Warnugo curtis, Vivi cur-
tis, Warnecuria, Varnecort.
Vannecourt.
Waspervillers, Walsper-
villers. Yasperviller,
Watermasnil , Watemas-
nil, Watiermasnil, Waithie-
mesnil , Voithiemesnil. Va-
thiménil.
Wauldrecourt. Vaudre-
court.
Weheviler, Wehiveler,
Vihuvilleir, Vihivilleir, Vy-
hivilleir, Houyviller devant
Lunéville, HuWiller, Huvil-
1er, Vihuviller, Huviller.
Jolivet.
Weivre (La), la Weyvre,
Wevre, Morigneiwevre, Mo-
ringneweivre. La Voivre (c"«
de Glonville).
Weivre (La). La Voivre
(c«»« d'Ormes).
Weivre (bois de la) dar-
rier S. Vincent. La Voivre
(c"« de Maizières).
Westrçich. Westrich.
Wpvra, Weivra, Wevria,
Wevre, Weivre. La Voivre
(c"« de Bouccj).
Wibersweiller, Wiéber-
weiller. Vibersviller.
Widirgoldesdorff (?], Bu-
destorf, Buderstorff, Ben-
derstorf , Widersdorflf, Bu-
dersdorff, Buderstroff, Bi-
derstroff. Bidestro/f.
Widranges , Vidranges ,
Wittrengen , Widrengen.
Videlange»
Wihoth, Vehez, Weho.
Vého.
Willardesdorff (?),Alber-
torff ,Auberstorff , Albestorflf,
Aubestorf , Alberstroff, Al-
bestroph. Alhestroff,
Wilre, Wilre proche S*-
Quirin. Courtegain.
Wilsperg, Yilsperg. Vils-
berg,
Wintersberg. Vinters- ,
bourg,
Wintremunt , Wintre-
mont, Vitremont. Vintre-
mont,
Wiricurt , Evereicurt ,
Wiricort, Werecort, Wire-
cort, Veilecourt, Voure-
court. Virecourt,
Wissa,, Wisse , Vyce ,
Wysse,Wiss in Vred, Weis.
Vuisse,
Witerboch , Vitersberg ,
Vittersberg. Vittersbourg.
Witonisvilla, Wytonville,
Witonville. Vittonville,
*Woldesinguesilla.
Xourdaille. Xoudailles.
Xuylleyum , Suleium ,
Cheulei, Chewuley, Suil-
leium , Fullei , Xeuillet.
Xeuilley.
Ybegney, Bigny. Ibigny,
Ygneis. Igney.
Zielingen, Zillingen. Zil-
ling.
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Google
APPENDICE AU DICTIONNAIRE GÉOGRAPHIQUE.
CARTE DU DÉPARTEMENT DE LA MEURTHE AU X® SiéCLE.
J'ai eu ridée de donner, comme appendice au Diction-
naire géographique de là Meurthe, une carte du dépar-
tement au X® siècle, c'est-à-dire renfermant tous les noms*
mentionnés jusqu'à cette époque dans les diplômes et dans
les historiens ou sur les monuments numismatiques. Je
leur ai conservé , sauf de très-rares exceptions*, la forme,
parfois barbare, sous laquelle je les ai rencontrés.
Cette carte est une sorte de résumé du Dictionnaire,
en ce qui concerne les temps anciens ; elle permettra d'em-
brasser d'un coup-d'œil la physionomie que notre contrée
présentait au x« siècle.
Toutefois , il ne faudrait pas croire que les lieux indi-
qués fussent les seuls qui existassent alors : il y en avait
certainement un bien plus grand nombre, parmi lesquels
les uns ne se trouvent pas dans les documents qu'on pos-
sède^ les autres y sont rappelés sous des dénominations qui
i. On trouvera leur équivalent moderne en recoorant kV Index
placé à la saite da Dictionnaire,
2. Notamment pour Toul et Sarrebourg : aux formes Toullon , de
Plolémée, et Ponte-- Sarvix, de ritinéraire d'Antonin, qui est
certainement une faute de copiste , j*ai cru devoir substituer celles de
Tullum et Pons Saravi,
3. C'est ce qui a lieu^ notamment, pour quelques chefs-lieux de pagi
ou de comtés , qui existaient inconleslablemeot alors , comme Blà-
mont^ Vaudémont et Dabo, et pour des établissements religieux dont
la fondation est antérieure à la fin du x^ siècle : le prieuré de Saint-
Quirin, par exemple. Dans ces cas, un signe conventionnel remplace
le nom.
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I
— 3i2 —
ne permettent pas de les reconnaître, plusieurs, enfin, ont
disparu à des époques plus ou moins éloignées , sans que
leurs noms soient parvenus jusqu'à nous. Cest ce dont on
peut s'assurer en interrogeant les titres des établisse-
ments religieux, principalement ceux du prieuré de Sa-
lone, imprimés dans V Histoire de l'abbaye de Saint-
Denis, par Félibien.
Lorsque les traditions locales au sujet de villages dé-
truits, m'ont permis de hasarder des attributions sur les
dénominations qu'ils portaient, j'ai reproduit leur nom, mais
sans y joindre de signe indiquant leur position géogra-
phique. ^
Afin de donner plus d'intérêt à la carte , j'y al figuré , ù\
d'une manière aussi exacte que possible, la circonscription *
des trois diocèses dans lesquels notre territoire était com- /i
pris : celui de Toul, à V ouest et au sud; celui de Metz , ; }
au nord et à l'est; enfin, celui de Strasbourg, dans une ^ ;
faible partie de cette dernière région. -.
J'ai aussi marqué , mais sans oser fixer leurs limites ,
les divisions administratives ou féodales : les pagi , ves-
tiges de la période gallo-romaine ; les comtés , traces des
temps carlovingiens. Ces indications m'ont été fournies
par les textes mêmes des diplômes.
La carte qui accompagne V Histoire de Toul et celle que
Dom Calmet a placée en tète de V Histoire de Lorraine ,
donnent les anciennes circonscriptions , soit pour la Lor-
raine, soit pour le diocèse de Toul, mais d'une façon
passablement confuse. La mienne, n'embrassant qu'un ter-
ritoire peu étendu , a l'avantage d'être plus claire et plus
facile à consulter. Je suis loin , toutefois , de vouloir la
présenter comme parfaite : c'est seulement un jalon qui
pourra servir de guide; un essai qui amènera peut-être
des travaux du même genre , meilleurs et plus complets.
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arvoLi
j (^^UcatîûrL ?eâ lettres
.Vi
.IL
vi^.
^tv^4Ki.U;^U> j>t^u^._4^ (B^a4tHunU^\
?T
1^.
7i9H<Và-
'f»^«<tU^
ÂuUa. L. &tnitéiAe .JUncu .
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DigitizedbyVjOOQlC j
LISTE
DES MEMBRES DE 14 SOGIÉTË D'ÂRGHËOLOGIE. ^
PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE.
Bnrean de la Société ponr l^année 1863.
Président : M. Henri Xiepage.
Vice-Président : H. Alexandre Geny.
Secrétaire perpétuel : M. le baron Ghierrler du SCast.
Trésorier, Secrétaire honoraire : M. Tabbé GhiUlaume.
Bibliothécaire archiviste : H. Alexandre de Bonneval.
Secrétaire annuel : M. Léon BKougenot.
Secrétaires adjoints : BiM. Lucien "Wiener et Edouard Bour.
Agent comptable de la Société : M. Fuel, me Saint-Dizlér, 1^.
Meinbres honoraires.
A. Brun, ancien préfet de la Mearlbe.
Buquet (le baron Alfred), maire de Nancy, dépoté de la Mearthe au
Corps législatif, membre da Conseil général.
Caumont (de), directeur de la Société française pour la conservation
des monuments historiques.
Faye, membre de Plnstitot (Académie des Sciences), ancien rectear
de TAcadémie de Nancy.
Iienglé (Albert), ancien préfet de la Mearthe.
Monet, ancien maire de Nancy.
8aint-Faul (de), préfet de la Meorthe.
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â
Membres titulaires''.
fta TlUe de Blireooiirt, représentée par son Maire.
MM.
Alexandre de Bonneval, propriétaire.
Alnot (Loais), soas-coiiser?alear du Musée de Nancy.
Anoelon^ doctenr en médecine à Dienze.
André, entrepreneur.
André (Edouard), à Paris.
Arnaud, pharmacien.
Aubry (Maurice), ancien représentant des Vosges , banquier à Paris.
Audiat, substitut du procureur général près la Cour impériale.
Autrecwort (d'), propriétaire.
Baoourt (de), ancien ambassadeur.
Balland (l'abbé), curé de Plombières (Vosges).
Balland (Pabbé Justin) vicaire de la paroisse Saint-Nicolas à Neuf-
château (Vosges).
Baltbasard (l'abbé), Ticaire à Nolre-Dame-des- Victoires, à Paris.
Baraban, a?oué au tribunal.
Barbant, pharmacien.
Barberot, ancien greffier.
Barbey, propriétaire.
Barbier (l'abbé), professeur d'éloquence sacrée au grand séminaire.
Bamage (l'abbé), professeur d'histoire au grand séminaire.
Barthélémy (Edouard de), auditeur au Conseil d'État, secrétaire du
Conseil du Sceau des titres, à Paris.
Bastîen, ancien notaire.
Bataille, ancien notaire, à Haroué.
Bataille, propriétaire à Toul.
Baudard (l'abbé), ancien supérieur de séminaire, curé de Goussey
(Vosges).
Beau, avoué an tribunal.
* Les personnes dont le nom n'est suivi d'aucune indication de lieu,
ont leur résidence à Nancy.
Digitized by
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III
Beaufort de Ctollenoneourt (Amédée de)> propriétaire.
Beaupré, conseiller à la Coar impériale , membre de TAcadémie de
Stanislas.
Beaupré (Emile).
Beauvau-Craon (le prince de)^ séoatear, président dn Conseil général
de la Menrlhe.
Bégel (l'abbé); ancien caré de Laitre-soas-Amance^ k Dommartin.
Bègue, commissaire de police do canton ouest.
Bellot-Tergey, à Bar-le-Dnc (Meuse).
Benoîst (Arthur), subsUlnt du procureur impérial à Saint-Dié (Vosges).
Benoît (Louis), propriétaire à Berthelming, membre dn Conseil d'ar-
rondissement.
Benoit (Arthur), propriétaire à Berthelming.
Berbain (L.-S.), propriétaire à Charmes-sur-Moselle (Vosges).
Berger de Xîvrey, membre de llnslitut, conser?atear de la Biblio-
thèque impériale, à Paris.
Berlet (Edmond), avocat à la Cour impériale.
Bernard, avocat à la Cour impériale, membre du Conseil municipal .
Bernard, docteur en médecine h Dieulouard.
Bert, avoué à la Cour impériale. '
Bertin(le docteur £ugène),professeur suppléante TÉcole de médecine*
Besoin, architecte diocésain, à Bayonne (Basses-Pyrénées).
Birglin (Emest), architecte à Bar-le-Duc (Meuse).
Boîselle, ancien vérificateur des poids et mesures.
Boiteux (rabbé), curé de Saizerais.
Botta aîné, propriétaire.
Boulangé, ingénieur des ponts et chaussées, à Paris.
Bout (Edouard), rentier.
Bout (Charles), artiste peintre à Lunéville.
Bouroier de Tillers (le comte Charles), député des Vosges au Corps
législatif, à Paris.
Bourgeois (Pabbé), chanoine de la Cathédrale.
Bourgon (Dieudonné), commis-greffier à la Cour impériale.
Bonrgon (Jules), banquier.
Bourgon (Léonce), négociant.
Boursier (Henri), notaire.
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IV
BouteOlier (de), anden officier d'artillerie, secrétaire perpétael delà
Société d'Histoire et d'Archéologie de la Moselle*
Bouvier (de), cODsei lier à la Goar impériale.
Bonsey de Champagne (le comte de), à Paris.
Bretagne, directear des contribatioDS directes .
Breton (l'abbé Charles)^ à Harooé.
Briaude-lAmarobe^ propriétaire.
Bmneau (Albert).
Buffet (Aimé), iogénlear des ponts et chaussées, h Paris.
Butte (Alexis), propriétaire.
Buvîgnier (Charles), à Verdan-sar-Mense.
Omroj (de),aDcieD officier sopériear d'état-major.
CUiste, professeur de dessio an Lycée impérial.
Casse (Camille), négociant à Lanérille.
Causier-Irfdiaye, négociant.
CUiye, avoaé an tribunal.
Chabert, membre de l'Académie de Metz.
Champagne (l'abbé), Ticaire à Neafchàteaa (Vosges).
Chanzy, jageaa tribunal de Saint-Dië (Vosges).
Chapia (l'abbé), caré de Vittel (Vosges).
Chariot (l'abbé), chanoine honoraire.
Chariot, conseiller à la Conr impériale.
Chariot (Edouard), garde-général des forêts k Gondrecoart (Meuse).
Chariot (Alexandre), juge au tribunal de Remiremont (Vosges).
Charmoy, entrepreneur.
Chartener (6. -G.), propriétaire à Metz.
Châtelain, architecte, conserTateur des édifices diocésains, membre
du Conseil municipal.
Châtelain, ancien négociant.
Chevalier^ avoué à Toul.
Ohrestien de Beauminy, avoué au tribunal.
Christophe, lithographe.
Ciroourt (le comte Arthur de), à Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Clarinval^ architecte du département des Vosges pour Tarrondisse-
de Mirecourt.
CoUenot père> propriétaire.
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Collenot (Louis), maire d'Âmance.
Collenot (Félix), étudiant.
Colnot (rabbé), curé de Roavres-en-Saintois (Vosges).
Contai (Stanislas), avoaé au tribanal.
Corrard des Essarts, architecte.
Cosserat (Jales), principal da collège de St-Âmand-Ies-Eanx (Nojrd).
Cosson (Maarice), avocat à Lunéville.
Cournault (Charles), propriétaire à Halzéville.
Courtois, maire de Fronard.
Crépin, notaire.
Creton, professeur an collège dePont-à-Mousson.
Cuny, architecte de la ville de Lunéville.
Daubrée, bijoutier.
Déblaye (l'abbé), curé d*Imling.
Degoulin, président du tribunal de Verdun-snr-Meuse.
Delalle (Mgr), évêque de Rodez, ancien vicaire-général de Ntncy.
J>eiiiaidy (Oscar), avocat. »
J>einay, rentier.
Dîdron aîné, directeur des Annales archéologiques, à Paris*
Dîetz, banquier.
Dîeudonné, propriétaire à Pompey.
Dîgot (Aug.), docteur en droit, membre de l'Académie de Stanislas.
DœrfUnger (Alfred)^ caissier du comptoir Bourgon.
Dolard de Myon (le comte), propriétaire.
]>uoourrau, négociant.
J>ufour (Antoine), licencié en droit.
Dufresne, conseiller de préfecture, à Metz.
Diunont, juge an tribunal de Saint-Mihiel (Meuse).
Bupont de Romémont (Louis), propriétaire.
Duprat, professeur au collège de Lunéville.
Durand (l'abbé), curé de Greui (Vosges).
Durand (Léon), receveur municipal à Eemiremont (Vosges).
Élie père, propriétaire.
Élîe-Baîlle, président de la Chambre de Commerce, membre du Con-
seil municipal.
Élie (Edmond), négociant.
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VI
Wtçéft (1® baroD Casimir de Xi*), aDcien dépaté, à Paris.
S«pée (le baron Marciea de là*), à Paris.
Espée (Henri de là*), à Paris.
Faucheux» professeur à Paris.
Fériet (Albert de), avocat ë la Cour impériale.
Ferry (Pabbé),profes8ear au collège de Vie
Ferry-Mîllon (Édoaard)^ avocat à Stiot-Dié (Vosges).
Fèvre, notaire.
Foblant (Maurice de), avocat, ancien représentant de la Mearlhe.
Fourier (Xavier), propriétaire à Ligny (Meose).
François, ancien notaire.
Fremotte, peintre-verrier à Neafchâteau (Vosges).
Oaigoère (Ëagène).
Oallet (rabbé Gbarles), vicaire-général da diocèse de Saint-Dié.
Gaspard (Emile), notaire à Mireconrt (Vosges).
Ckiuvain (Charles de), propriétaire.
€frany (Alexandre), propriétaire, membre dn Conseil municipal.
Georges (l'abbé), curé de la Cathédrale de Toul.
Oérando (de), directeur des contributions indirectes.
Gérard (l'abbé), curé de la paroisse Saint-Christophe, à Neufchâteaa
(Vosges).
Gérardm(Pabbé), aumônier de la maison dn Saint-Cœur de Marie.
Germain, juge d'instruction au tribunal de Sarrebourg.
Gillet, vice-président dn tribunal.
Giot-Préfontaine, avoué an tribunal.
Godfroy, ancien médecin.
Ctondneoourt (le comte René de), conseiller de préfecture à Amiens
(Somme).
Gonneville (de)^ propriétaire.
Gouy (Jules), propriétaire à Renémont (commune de Jarville).
Gouy (Albert), ancien officier d'étatrmajor.
Gracieux (Jules).
Grand'Eury (l'abbé), curé de Frémonville .
Grandjaoquot (l'abbé), ouré de Sanzey. ^
Chrandjean (le docteur), professeur à l'École de médecine, membre
du Conseil municipal.
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VII
Gravier (Augaste), professeur de physique au séminaire de Stini-Dié
(Vosges),
Grîdel (l'abbé), chanoine de la Cathédrale.
Grosjean (Émi\e), ancien capitaine d'artillerie de marine, à Spincoôrt
(Mease)*
Guérard, directeur de la Caisse d'épargnes et du Sfont-de-Piété.
Guérin père, propriétaire à Lunéville.
Guérin, ancien notaire.
Guerrier du SCast (le baron), ancien sous-intendant militaire, prési-
dent de l'Académie de Stanislas.
Guillaume Tabbé), chanoine honoraire, aumônier de la Chapelle
ducale de Lorraine.
Guinet fils, eutrepreneur.
Guyot (l'abbé), aumônier de l'hospice Saint-Julien.
Guyot (l'abbé), professeur de mathématiques au petit séminaire de
Pont-à-Moosson.
Guyot de 8aint-&emy, juge suppléant au tribunal.
Haldat du Xiys (Charles de), propriétaire.
Bamonville (le vicomte Louis d'), maire de ManouTille.
Barfort fils^ vitrier.
Harmand (Henry), secrétaire de la légation française près S. M. le
Roi des Pays-Bas.
Bausen (Pierre d'), propriétaire.
BaussonviUe (le comte 0. d'), ancien dépoté, à Paris
Heoquet, employé de commerce h Vitry-le^ François (Marne).
Henriot, juge de paix à Bar-le-Duc (Meuse).
Henry, professeur d'histoire au Lycée impérial.
Hinzelin, agent-général des écoles.
Hinzelin (Alphonse), rédacteur de H'ImpariiaL
Boffer (l'abbé), de Phalsbourg, prêtre missionnaire, curé de Louis-
ville (Ohio), Etats-Unis (Amérique).
Huguet, professeur à l'Ecole normale primaire de la Meurthe.
Humbert, architecte.
Humbert fils, conducteur des travaux de la ville de Nancy.
Huot (l'abbé), curé de Charmes-sur-Moselle (Vosges).
Jaoquot (F.), chef d'institution.
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Vlll
Joly, architeetei bibliothécaire de la ville et couservalear da Musée
de LoDéville.
Joly-Lahérard, juge de paix à Épioal (Vosges).
Keller (Edmond)^ propriétaire k Lanéville.
SJeîn (rabbé), curé de Bourgaltroff.
ftaoasse (Pabbé), coré d'Haussooville.
ftafshasse (Ferdinand), avocat à la Cour impériale.
ftacour (de), ancien maître des requêtes , à Yigneulles (Meuse).
ftaorolx, professeur d'histoire à la Faculté des Lettres, membre de
TAcadémie de Stanislas.
fta riise (Oswald), étudiant*
fta Oabbe (de), président du tribunal de Neufchàteau (Vosges).
fta Aanœ (Gustave de), propriétaire à Saint-Mihiel (Meuse).
Ia Irfukoe (Albert de), ancien officier, à Saint-Mihiel (Meuse).
Iridlemand (l'abbé), chanoine de la Cathédrale, ancien professeur de
belles-lettres.
Iridlement (Charles), propriétaire.
Xrfdlement (Louis), avocat à la Cour impériale.
Iridlement (François), propriétaire.
IriOlement de Mont (Frédéric), capitaine d'artillerie, à Strasbourg.
Aamaise, peintre à Lunéville.
XAmbel (le comte Alexandre de), maire de Fléville, membre du
Conseil général de la Meurthe.
Aambel (le vicomte Paul de), au château de Fléville.
IrfinibUn (l'abbé), vicaire général du diocèse de Bourges.
Aandreville (le comte Edouard de), propriétaire.
&fmdrevîUe (le comte Victor de), membre du Conseil général de la
Meurthe.
Aandrian (de), baron du BKontet, propriétaire.
&anglard, agent d'assurances.
Kapaîx (Coqs tant)], graveur.
lAprevotte (Charles), propriétaire à Mirecourt (Vosges).
Irfiroher^ propriétaire à Lunéville.
Irfizard-Xiévy fils, négociant.
Xiebèguefîls.
Iieborne, conservateur du Musée de Nancy.
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IX
Keolero, premier avocal-géoéral à la Cour impériale de Metz.
ftedaîn, (l'abbé) prêtre habitué k Loavigoy (Moselle).
Aepage (Âmédée), imprimear.
Xiepage (Henri), arcbi;iriste de la Meurthe.
Xieroy^ procarear impérial à Bonoevillp (Haute-Savoie) .
Xiévy-Bîng^ banquier.
Iiévylier (Edmond)^
Aezay-aiarnezîa (le marquis E. de), propriétaire.
Xrtmon, receveur de Tasile de Maréville.
JdntkB (le chevalier de), à Arras (Pas-de-Calais).
BladeUn (Jules), ancien négociant.
BlaffioU (René).
Kagnien, pharmacien*
Magot, avocat.
Malgras, inspecteur d'académie à Épinal (Vosges).
Mangenot (l'abbé) curé de Raon-anx-Bois (Vosges).
Mangeot fils afnd.
Mangeot fils.
Mangeot^ architecte à Toul.
Mangin (l'abbé)^ ancien directeur du pensionnat Dronot.
Manse (l'abbé), doyen du Chapitre de la Cathédrale.
Marchai (l'abbé), chanoine honoraire, membre de l'Académie de
Stanislas.
Marchai (l'abbé), curé de Leyr.
Marchai, ancien député de la Meurthe.
Marchai, avocat.
Marchai, docteur en médecine à Lorquin.
Marchai, inspecteur primaire à Montreuil-^nr-Mer (Pas-de-Calais).
Marchal-CoUoti négociant.
Marchand, négociant.
Marchis (de), ancien professeur.
Blardîgny (Paul de), ingénieur en chef des ponts et chaussées à
Bar-le-Duc (Meuse).
Mardîgny (de), ancien sous-inspecleur des forêts.
Manal (l'abbé), curé de Vahl.
BSartîmprey de aoméooiirt (le comte de), propriétaire à Romé-
court.
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I (Ernest), avoeal à la Cour impériale.
MaMon, avoué à la Goar impériale.
SCaubon, libraire.
SCaudlieux père, avocat à Épinal, président de la Société d'Émula-
tion, membre du Conseil général des Vosges.
Blazant (Eugène), secrétaire du parquet de la Gonr impériale.
May, greffier du tribunal de commerce.
Sfeaume, avocat, professeur de législation et de jurisprudence à
TEcole impériale forestière, membre de l'Aeadémie de Stanislas.
Meîxmoron-Dombafle (Charles de), directeur de la fabrique d'ins-
truments aratoires.
BÇélin, architecte^ professeur au Lycée impérial.
Mangîn-Xieoreuz (G.), général du génie, à Paris.
Mengîn (Louis), avocat à la Cour impériale.
BCerlîn de Thîonvilley ancien maire de Bruyères (Vosges).
Meu-Noblat (Alexandre de), membre de TAcadémie de Stanislas.
Mîohelaot, employé à la Bibliothèque impériale, à Paris.
MiUer-Thiéry^ marbrier.
MiUot, directeur de l'École normale primaire de la Meurthe.
Mîtry (le comte Charles de), au Ménil-Mitry.
Monnîer, président de la Société d'Agriculture, membre du Conseil
général et de l'Académie de Stanislas.
BKontangon (le comte de), propriétaire.
Morel (l'abbé), curé de Nolre-Dame-de-Bon-Secours.
BKorel, inspecteur des forêts à Pont-à-Mousson.
Morey, architecte de la ville de Nancy, membre de l'Académie de
Stanislas.
BKomlle (le comte de), maire de Maitly, membre du Conseil d'arron-
dissement.
Mougenot (Léon)^ homme de lettres.
Munich fils, à Malzéville.
Muths (l'abbé), curé de Neuves-Maisons.
Najotte (François) .
Woël (l'abbé), supérieur du collège de la Malgrange.
Woël (l'abbé), cnré de la paroisse Saintr-Léon IX.
Wôfil, président du tribunal de Bar-le-Duc (Meuse).
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XI
Paîllart, ancien procureur général, premier président honoraire de
la Cour impériale, membre de l'Académie de Stanislas, conseiller
municipal.
Pardleu, greffier de la justice de paix deThiaueourt.
Parîsot (Louis), avocat.
Paulus (Charles), peintre.
Péraux (Léon), étudiant.
Femot du Breuîl, ancien adjoint au Maire de Nancy.
Petit, receveur, h Massiac (Cantal).
Pîat de Brauz (Gabriel de), à Metz.
Piohon (Albert), au petit château de Lunéville. ^
Pierson, président de chambre à la Cour impériale, membre du Cou*
seil munipal.
Pîerson (Charles), licencié en droit.
Piller, propriétaire à Saint-Dié (Vosges).
Piroux, directeur de l'Institution des sourds-muets, membre de l'Aca-
démie de Stanislas.
Pitoy, capitaine-commandant la compagnie des sapenr»-pompiers.
Poirel, juge de paix à Gondreconrt (Meuse).
Prost (Auguste), membre de l'Académie de Metz.
Provensal, propriétaire.
Puymaigre (le comte de), à Inglange, près Tbionville (Moselle).
BAvinel (Charles de), étudiant en droit, à Paris.
BLeber, professeur d'histoire an collège de Blois (Loir-et-Cher).
Regnault, greffier en chef de la Cour impériale.
BLegnier (l'abbé Joseph).
Renauld (Jules), ancien avoué.
Renauld (Félix), avoué.
Renauld du Motey, médecin en chef à l'asile de Maréville.
Biooour (le comte René du Bois de), propriétaire à Yitry-la- Ville
(Marne).
Biooour le comte Edouard du Bois de), capitaine d'artillerie, mem'
bre du Conseil général de la Meurlhe.
Roche du Teilloy (de), docteur en médecine.
Rolland de BCalleloy (le baron), propriétaire.
Rollot (Charles), négociant.
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XII
Homer» adjoint ao Maire de Nancy.
Hoqnefeiiil (le ficomle de).
RoMiye (l*abbé), curé da Val-d'Ajol (Vosges).
Roubalet-Baoket, négociant.
Rouyii (Henri de), percepteur à Woinville (Meose).
&o3tard de la Salle (Ludovic), propriétaire.
&ozîèrefl (Charles de), propriétaire.
Saoquin, avocat à la Goar impériale, membre da Conseil général des
Vosges.
Saint-Florent (Domergue de), propriétaire.
Saînt-BCaurls (le comte de), ancien introdacteor des ambassadeavs,
membre honoraire de l'Académie de Stanislas.
Saint-Tînoent (le baron de), conseiller à la Coor impériale, membre
de l'Académie de Stanislas.
SaladSn (le baron), propriétaire.
Salle (Félix), avocat à la Coor impériale.
Salmon, conseiller à la Coar impériale de Metz.
Salmon (Camille), propriétaire à Manhoné.
Sotunidt (Charles-Edonard), pastenr protestant poar les arrondisse-
sements de Toul et de Lanéville.
Sohmit, employé k la bibliothéqae impériale, à Paris.
Sîlvain (l'abbé), chanoine de la Cathédrale*
Sîmette (Théodore).
Simon (Victor),conseiller à la Coar impériale, président de la Société
d'Histoire et d'Archéologie de la Moselle, à Metz.
Simonin (le docteur) père,directeur honoraire de l'Ecole de médecine,
membre de l'Académie de Stanislas.
Simonin (le docteur Edmond), directeur de l'école de médecine, se-
crétaire perpétuel de l'Académie de Stanislas.
Smjttere(de), médecin en chef de l'asile de Lille (Nord).
Sonnini, h Port-Louis (Morbihan).
Soulié (l'abbé), professeur au pensionnat Saint-Léopold.
Suaten-Ponthoz (le comte de), de l'Académie de Metz.
Suoy d'Auteuil (de), ancien officier supérieur.
Thiéry (Jean-Baptiste), propriétaire.
Thiéry, entrepreneur de serrurerie.
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XIII
Thiry» propriétaire à Champigneales. ^
Thouvenel» ancien avoué.
Thouyenîn (Charles), étudiant.
Tourtel (Charles), notaire k Yic-sar-Seille).
Tranoart, commandant du génie.
Ubexi (Ernest d'), propriétaire.
Vhrîoh, colonel en retraite à Roissy (Seine-et-Marne).
Tagner, ancien professeur à l'École forestière et au Lycée, gérant du
journal VEspérance.
Tanson (l'abbé), directeur du pensionnat Saint-Léopold.
▼atry (B. de), ancien député de la Meurthe, k Paris.
▼autrîn, architecte.
▼eanson (Alfred), employé.
▼éron, doateur en médecine à l'asile de Maréville.
TîUemm (F.), percepteur à Rambervillers (Vosges).
▼Oliert de TIle-Adam (Abel de), avocat au Mans (Sarthe).
▼inoent (le baron René de), propriétaire à Lesse.
▼înoent, docteur en médecine, préparateur à la Faculté des Sciences^
▼îvenot, architecte.
"Weiss (l'abbé), ancien principal du collège de Vie
"Welolie (Charles), avocat à la Coor impériale.adjoint au Maire de
Nancy.
"Widranges (le comte de), propriétaire à Bar-le-Duc (Meuse).
"Wiener (Lucien); négociant.
Zéler (l'abbé), curé d'Aouze (Vosges).
lleiiibre« coppespondant»;
MM.
Barbîar de BContault (l'abbé X.), historiographe du diocèse d'An-
gers, à Angers (Maine-et-Loire).
Boimîn , inspecteur des monuments historiques pour le département
de l'Eure à Ëvreux
Bouille (lé marquis René de), à Paris.
Chalembert (V. de), à Paris.
Contenoiii(de), directeur général de l'administration des cultes, à Paris.
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XIV
Corblet (Pabbé) Jales), directeur de la Revue de l'Art chrétien, à .
Amiens (Somme).
Ouypert (de), stataaire, trésorier-adjoint de TAcadémie d'Archéolo-
gie de Belgique, à Anvers. '
ForgeaisCArthor), fondateur-président de la Société de Sphragislique.
à Paris.
CkOitzin (le prince Augustin), au château de Ghenonceaux (Indre-et
Loire).
JuIIlao (le vicomte de), officier supérieur, secrétaire de TAcadémie de
Toulouse (Hante- Garonne).
ILerokhove (le vicomte de), grand'croix, commandeur de plusieurs
ordres, président de l'Académie d^Archéoiogiede Belgique, à Anvers.
BLerokhove-Tarent (le vicomte Eugène de), conseiller d'ambassade,
chargé d'affaires de l'empereur de Turquie près le gouvernement
belge^ etc., ^ Bruxelles.
Xiaoroîx (Monsignor), eamérier secret de Sa Sainteté Pie IX, clerc
national de France à Rome.
Kebeurier (l'abbé), chanoine honoraire, archiviste de rEnre,à Evreux.
MéUmo (le comte de), secrétaire perpétuel de l'Académie des Scien-
ces, Lettres et Arts de Londres.
Kontalembert (le comte de), de l'Académie française, à Paris.
Reume (de), membre du conseil de l'Académie belge d'Histoire et de
Philologie, à Bruxelles.
Roumiguère^ secrétaire de la Société archéologique du Midi de la
France, à Toulouse (Haute-Garonne).
Sohayes, conseiller de l'Académie, directeur du Musée d'armures et
d'antiquités de Belgique, à Bruxelles.
Bîlvj (Auguste), sous-chef de bureau au ministère de l'Instruction pu-
blique et des Cultes.
Soland (Aimé de), secrétaire-directeur de la Société linnéeane de
Maine-et-Loire.
▼an Hoorbeoke (Gustave), avocat ï la Cour d'appel de Gand.
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TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS CE VOLUME.
Pages
Décret impérial portant reconnaissance de la Société
d* Archéologie comme établissement d'utilité pu-
blique. I
Statuts de la Société m
Règlement intérieur de la Société ix
La Pierre tombale de Mathias Eilburger, par M.
Louis Benoit 1
Notice sur quelques graveurs nancéiens du xyiii®
siècle. Hœrpin ou Harpin ; — Dominique Collin ;
— Yves-Dominique Collin, par M. Beaupré 7, 49
Le Westrich, p ar M. Louis Benoit 22
La Chapelle castrale de Fénétrange par le Même. . . 106
Sur quelques méreaux du chapitre de Teul, par M.
AuG. DiGOT. 163
Dictionnaire géographique de la Meurthe {suite et
fin), par M. Henri Lepage.
Liste des Membres de la Société 175
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PLANCHES.
La Pierre tombale de Mathias Kilburger. i
Le pêchear du Weslrich 29
Carte du Westrich 47
Armes du Westrich 47
Chapelle castrale de Fénétrange. — ^Plan de la chapelle. 107
Vue d'une partie de l'intérieur 107
Clef de voûte* aux armes de Philippe de Croy 108
Clef de voûte aux armes de Diane de Dompmartin. . 108
Portrait de Diane de Dompmartin 112
Dessins et lithographies par M. Louis Benoit.
Méreaux du chapitre de Toul 163
Carte du département de la Meurthe au x® siècle,
d'après les chartes et les historiens» par M. Henri
Lepage.
Nancy. — fanp. de A. LEPA6Ë Grande-Rue» li.
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