FLORE
DES
SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE,
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"DES
V
SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE,
OU
DESCRIPTIONS ET FIGURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES
PLUS MÉRITANTES,
NOUVELLEMENT INTRODUITES SUR LE CONTINENT OU EN ANGLETERRE,
ET
EXTRAITES NOTAMMENT DES BOTANICAL MAGAZINE, ا REGISTER, PAXTON’S MAGAZINE
OF BOTANY, ETC., ETC., ETC
OUVRAGE PUBLIÉ
EN ALLEMAND, EN FRANÇAIS ET EN ANGLAIS,
ENRICHI
DE NOTICES HISTORIQUES, SCIENTIFIQUES, ÉTYMOLOGIQUES. SYNO-
MIQUES. HORTICULTURALES, ETC.,
ET RÉDIGÉE PAR
W., CR. Lies 9
Rédacteur en chef de l’Horticulteur universel, de P Herbier ger de l'umateur (2me série), , etc. ; ancien professeur
d'humanités de l'Université de Franee, membre honoraire de diverses sociétés des,
W., QOONSOUD P3333,
Président de la Société royale d’Agriculture et d’Hortieulture de Bruxelles, professeur d'Agriculture et de Botanique
à l’école vétérinaire du Gouvernement, membre de plusieurs sociétés savantes; 6
; 33. B VAS SEO 9
Hortieulteur, ancien botaniste-v 2: fete ancien rédacteur principal 486 Horticulteur rat collaborateur de I’ Horticulteur
ersel, ex-directeur du Jardin botanique de Bruxelles
Hic ver æternum!
MISSOURI
Een fe Arboribus sua forma redit, - nes campis
BOTANIC? ornatuque solum versieolore
CLARA
Zë
TOME PREMIER. ©
Pa
—
A GAND,
caez LOUIS VAN HOUTTE, ÉprTEUR.
1845.
NAPOLEONE IMPERIALE.
NAPOLEONA IMPERIALIS.
ETYM. Genre dédié par Palissot de Beauvois à Napoléon, Empereur des Francais.
Napoléónacées? ( Ébénacées >) Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES.
. Napoleona A.Jus. Ann, Se, nat., 3* serie, oct. 4844. Non Paus, — Calyx adherens persistens 5-fidus ,
laciniis apice biglandulosis. Corolla triplex : exterior (genuina) 5-loba, lobis cum calyce alternantibus ; interiores
(stamina sterilia) media e laciniis ciliiformibus , distinctis, intima crateriformis ambitu tantum lacera, Fila-
ta lata in tubum coalita perigynum, apice 5-lobum, lobis biantheriferis , antheris 4-locularibus, Stylus
brevis 5-angulatus, Stigma latum péltatum 5-gonum. Ovarium inferum disco coronatum 10-lobo, 5-loculare,
loculis 4 ovulatis, ovuli$ ex interno angulo pendulis. Fructus carnosus polyspermus, dissepitnentis in pulpa vix .
manifestis. Semina angulata perispermo destituta , integumento membranaceo, Radicula brevi inter cotyledo-
nes crassas carnosas retracta hilum spectante. — Arbores foliis distichis; floribus axillaribus solitariis ;
bracteis sq formibus biglandulosis in pedunculo brevissimo bifariam imbricatis. A. J. l. c.
Napoleona ۳۸۵60 , Flor. Oibar. 11. 29, t. 78. Belvisia DEsvaux, Journ. Bot., IV, 130, R. BROWN in
Linn. Transact., XIII, 222,
CARACTERES SPÉCIFIQUES.
Napoleona imperialis PAL. BEauy. — Frutex, folia alterna ovato-oblonga longe mucronata integra interdum
versus apicem irregulariter bi seu tridentata petiolata; Petiolus brevis crassus, Flores conferti, Ramuli axilla-
res ceruleo-purpurei, Ip, L €,
SYNONYMIE.
Belvisia cerulea, Desvaux, l. C»
Long-temps l'envie et la mauvaise foi ont accusé Palissot de Beauvois d'avoir inventé une
plante pour en faire un hommage intéressé au grand homme qui, pendant quinze années , tint
dans ses puissantes mains le gouvernement de l'Europe. L'auteur détruisit vietorieusement et
radicalement la calomnie en montrant à plusieurs botanistes éminents de l'époque, entre autres
à Villustre Laurent de Jussieu, l'échantillon naturel qu'il avait lui-même recueilli aux environs
de la ville d'Oware, à 2165 mètres d'élévation au dessus de la mer.
Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une grande élégance , s'élevantà 2 ou 3 metres de hauteur.
Ses rameaux sont glabres , alternes; ses feuilles, brievement pétiolées , sont alternes , ovales-
oblongues , entières, ou quelquefois bi-tridentées vers le sommet. Ses fleurs, grandes, sessiles و
latérales ou axillaires , d'un beau bleu à reflet violet, sont rapprochées pár bouquets (la figure
donnée par Palissot n'est pas entierement d'accord avec cette description). Son fruit est une baie
molle , sphérique , couronnée par le calice persistant.
Nous ne disons rien de la fleur, ni de ses organes ; sous ce rapport, les taractéres génériques
cités plus haut suppléent amplemení à notre silence.
Toutefois , à l'oceasion du retentissement dans le monde horticole dont est cause l'importation
toute récente d'une nouvelle Napoleona en Europe, aprés bien des dangers personnels, par
M. Whitfield , collecteur du duc de Derby , nous sommes heureux de mentionner les faits authen-
tiques suivants : i
M. Ad. de Jussieu , professeur de botanique an Muséum d'histoire naturelle de Paris, botaniste
qui soutient si dignement le nom qu'il tient de ses illustres pères , ayant eu dernièrement l'occa-
sion d'examiner une plante rapportée des mémes lieux (Oware) par le brave et malheureux Heu-
: #
ْ ! 一 2 一
. delot (1), s'assura par une analyse consciencieuse qu'elle appartenait bien au genre N apoleona.
En méme temps les différences que lui présentait sa plante avec celle de Beauvois le portèrent à
examiner de nouveau cette dérnièré avec soin. Il eut le bonheur d'en trouver encore une fleur
dans le riche herbier de M. Delessert; et son analyse , en méme temps qu'elle confirmait ses pré-
visions , lui fit aisément découvrir quelques erreurs ou omissions assez graves échappées à son
prédécesseur ; omissions qui l'obli gèrent à refaire la caractéristique du genre telle que nous la don-
nons ci-dessus, et Ini démontrèrent que la plante d’Heudelot constituait une seconde et fort inté-
ressante espèce de ce eurieux genre.
Ainsi Palissot, selon ce savant botaniste à passé sous silence le rang de lanières qui se trouvent
entre les deux enveloppes corollaires , égalant presque celles du rang intérieur et leur ressemblant
beaucoup. Les anthéres, au nombre de dix, seraient nettement uniloculaires ; et, à ce sujet,
l'erreur de l'auteur provient de ee qu'il a pris pour ligne de d&mareation de ses deux loges anthé-
rales celle qui indique la déhiscence d'une loge unique. Il est singulier que, avec cette idée, il
n'ait admis que cing étamines , composées chacune de deux anthères biloeulaires. L'ovaire enfin
a cinq loges distinctes quadrivalves. La pulpe du fruit est bonne à manger.
La seconde espèce , découverte par Hendelot ر atteint 8 à 10 mètres de hauteur ; c'est un arbre
croissant sur des roches ferrugineuses ‚aux bords des eaux vives (ainsi que l'autre). Le tronc en
est droit, les rameaux verticillés et horizontaux. Les fleurs sont pourpres. Le fruit qui leur suc-
cède est gros comme une Pomme d’Api, à péricarpe de 3 ou 4 millimètres d'épaisseur, parsemé
à la surface de petites taches blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter ci-contre la figure et
l'analyse (2).
Malheureusement les individus de cette plante envoyés au Muséum de Paris sont arrivés
morts, atteints par la gelée, Leur introduction est bien désirable pour nos cultures.
Une autre Napoleona , introduite vivante en Angleterre , a des fleurs, dit M. Lindley, à la fois -
de couleur d'abricot et eramoisies. La description et l'analyse qu'il en donne se rapportent beau-
coup , à l'exception du nombre d'étamines et de loges anthérales, à celles que vient de publier
M. de Jussieu au sujet de la plante d'Heudelot (3).
Il semble done résulter du rapprochement et de l'examen des travaux de Palissot de Beauvois 5
de MM. de Jussieu et de Lindley, qu'on connaît aujourd'hui trois especes bien distinetes de
Napoleona. :
Napoleona imperialis P. B. flore cæruleo,
eudelotii A. Juss. flore purpureo,
— Wilfieldii Non. (N. imperialis Lispt.) flore aurantiaco.
En effet, la diagnostique différentielle de ch une de ces plantes, telle que la donnent les auteurs
au sujet des tiges, des feuilles » de la disposition des fleurs » etc., autorise suffisamment cette sé-
paration.
Ainsi, à la description des feuilles des deux premières espèces , description que nous avons
citée , nous joindrons celle de la dernière. Selon M. Lindley, ces feuilles sont alternes, coriaces,
obovées-lancéolées, atténuées-obtuses au sommet » rétrécies à la base en un pétiole court, épais,
canaliculé , dépourvu de stipules. Le bois (l'écorce) de l'arbre est blanchatre , lisse.
d (1) On sait qu Heudelot , aprés plusieurs années de voyages dans l'intérieur de l'Afrique , pour servir la cause
de l'histoire naturelle, suecomba enfin sous les influences fatales d'un climat si funeste aux Européens,
(2) Planche noire Ne 1.
(3) m joignons pour l'intelligence du texte les analyses publiées par M. de Jussieu (f. c.) et M, Lindl
(Mise. Bot. Reg., dee, 1844). Dans celle de ee dernier on remarquera dans l'une des figures (fig. 3) 20 étami-
sis 2 : laires (fig. 8) ; d'où l'on doit conclure que, s'il n'y a pas erreur dans l’une ou dans l'autre
, de ces deux analyses , tion seulement les trois plantes dont il est question seraient distinctes, mais encore qu'elle
: “eralent les types de sous-genres sinon de genres séparés,
A NAPOLEONE.
nous avons citee, nous joindrons celle de
la dernière. Selon M. Lindley, ces feuilles
sont alternes, coriaces, obovées-lancéolées,
atténuées-obtuses au sommet, rétrécies à la
base en un pétiole court, épais, canaliculé,
dépourvu de stipules. Le bois (écorce) de
l'arbre est blanchâtre, lisse.
Les fleurs naissent par trois, et sont ses-
siles dans as des feuilles. Leur base
oct on
vironné comme
Ob ۹:۸۸ YILU 0
cela a lieu dans les Camellias. Dans ces
fleurs, le premier rang de ligules, selon
le voyageur, est de couleur abricot (1) ; le
troisième, cramoisi; et toute la fleur prend
en vieillissant une teinte bleuätre; ce qui,
it M. Lindley, aurait fait penser à Palissot
e la fleur était bleue; mais à cet égard,
l'auteur semble oublier que Palissot avait vu
et recueilli lui-même sa plante: que de sa part
une erreur semblable n'était pas possible ;
et puis lui, qui n'attribuait que cinq éta-
mines à sa plante, n'aurait-il done pas vu
les 20 que donne M. Lindley à la sienne?
cela n'est pas présumable.
. Quoi qu'il en soit, comme nous exposons,
(1) Le second est trés-petit, mince et réduit à
l'état de membrane.
dans la dissertation de M. Lindley qui suit,
la diagnose générique de la Vapoleona, telle
qu'il l'a refaite, nos lecteurs pourront la
mettre en opposition avec celle de M. A. de
Jussieu, et pourront se faire ainsi une saine
opinion de ce petit conflit scientifique.
S'il pouvait encore subsister quelques
doutes au sujet de la distinction des trois
espèces, telle que nous cherchons à l'établir
de la comparaison de ces divers travaux,
la diagnose de M. Lindley les léverait in-
failliblement. Ainsi encore, selon M. Whit-
field, le fruit de sa plante est gros comme
une grenade et n'est point comestible ; dans
celle d'Heudelot le fruit est mangeable et
de la grosseur d'une pomme d’Api, etc.
Au reste, le temps en procurant à ce
sujet des documents plus certains, tran-
chera nécessairement la difficulté ; en at-
tendant nous dirons avec le poéte :
Adhuc sub judice lis est!
Ajoutons qu'on doit attendre beaucoup des
voyageurs qui explorent, en ce moment, la
patrie de ces plantes, au sujet desquelles on
est loin encore, selon toutes les apparences
d'avoir le dernier mot!
Cn. L.
Explication des Figures.
Napoleona imperialis ۰
Fig. 1. Calyce et pistil.
» 2. Le pistil vu en dessus »
m: faire voir la forme »
stigmate,
Napoleona Heudelotii A. Juss.
Fig. 1. Port de la plante.
2. Anagramme de la fleur. 2.
3. Section verticale d’i-
celle
Napoleona Whitficldii Nos.
Gg |. Un bouton s'entr'ouvrant.
Le disque en coupe et le
stigmate.
» 3 Une fleur ouverte, de
» 3. Lë, 1 » 4, Sect. vert. de l'ovaire grandeur naturelle.
» 4, Étamin et du disque. » 4. Section verticale d’icel-
» 5. Une Sege détachée. » 5, Sect. verticale du fruit. le (1),
» 6. Ovaire coupé transver- » D Une graine entière. » . Sect. vert. de l'ovaire.
» 7. Section d’icelle, * e ovule
salement.
Une graine mutilde et
rongée par les insectes,
Une étamine.
Section ER de
l'ovaire.
=
5
6
7. Une on müre.
8.
9.
(1) L'artiste a par erreur ajouté à la base des étamines un rang de ligules qui n’existent pas.
d P) , 0
۰ 0 /} 3 Pr
[Ah olives a Crpereate et Det Ae An
KAISERLICHE NAPOLEONE. 5
KAISERLICHE NAPOLEONE.
NAPOLEONA IMPERIALIS.
Errworocm. Durch Palissot de Beauvois dem Kaiser Napoleon gewidmet.
Natürliche Ordnung der Napoleonaceen? (Ebenaceen?) — Classe V. Ord. I, Lin.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
Lange hatten Neid und Uebelwollen Pa-
lissot de Beauvois beschuldigt eine Pflanze
in der selbstsüchtigen Absicht erfunden
zu haben, sie dem grossen Manne, der
während fünfzehn Jahren das Schicksal
Europa’s in seiner Hand gehalten, als eine
Huldigung darzubringen. Palissot machte
aber diese Verläumdung siegreich und
vollständig dadurch zunichte, indem er
nicht allein mehreren andern ausgezeich-
neten Männern seiner Zeit, sondern auch
dem berühmten Laurent von Jussieu das
Exemplar vorzeigte, welches er selbst in
der Umgegend Oware’s, 2165 Meter über
dem Meeresspiegel, gesammelt hatte.
Dem Autor zufolge ist es ein sehr zier-
licher Strauch von zwei bis drei Meter
Höhe mit abwechselnden glatten Aesten ;
seine Blätter kurz gestielt, abwechselnd ,
elliptisch , ganzrandig oder je zuweilen
an der Spitze zwei oder dreizühnig. Blü-
then gross, einzeln und stiellos an den Sei-
ten der Zweige oder in den Blattachseln ,
(die Beschreibung sagt büschelartig, womit
aber die Abbildung nicht. übereinstimmt),
schön himmelblau mit violettem Scheine.
Die Frucht ist eine runde, saftige, vom
bleibenden Kelche gekrönte Beere.
Die Blume übergehen wir hier mit Still-
schweigen, weil deren Charactere oben
schon hinlänglich angeführt sind. Kürz-
lich hat Whitfield, botanischer Reisende
des Herzogs von Derby, nach vielen über-
standenen persönlichen Gefahren eine neue
Napoleone nach Europa gebracht. Wir er-
greifen diese Gelegenheit, besonders des
d siehe oben.
Aufsehens wegen, welches die Einführung
dieser Pflanzen gemacht hat, unsern Lesern
die darauf bezüglichen Thatsachen mitzu-
theilen.
Ad. Jussieu, Professor der Botanik am
Pariser natur-historischen Museum, wel-
cher den grossen von seinen Vätern er-
erbten Ruf so glänzend zu behaupten weiss,
hatte kürzlich Gelegenheit eine von dem
thätigen und unglücklichen Heudelot (1)
zurückgebrachte Pflanze zu untersuchen,
wobei er nach einer gewissenhaften Unter-
suchung Gelegenheit hatte sich zu über-
zeugen, dass die in Rede stehende Pflanze
zur Gattung Napoleona gehöre. Einige Ver-
schiedenheiten indessen, welche er zwi-
schen dieser und der Beauvois’schen Pflanze
wahrnahm , veranlassten ihn, mit letzterer
eine neue sorgfältigere Untersuchung vor-
zunehmen. Er war so glücklich noch eine
Blume davon in dem reichen Delessert'schen
Herbarium aufzufinden. Aus dieser Un-
tersuchung , welche gleichzeitig seine frü-
here Vermuthung bestätigte, ging nun
hervor, dass sein Vorgänger sich in Bezug
auf einige wichtige Punkte geirrt hatte,
welches eine neue Diagnose (wir haben sie
oben mitgetheilt) crie n machte, zu-
gleich aber auch darthat ie Heu-
delot'sehe Pflanze eine neue, aer inte-
ressante Art dieser Gattung sei. So hat
— Es ar nt _ omg, — —
im Inn
سكم ينوي Jahren, endlich den, den Europäern
so schädlichen Einflüssen dieses Climas erlegen ist.
6 KAISERLICHE
Z. B. Palissot die zwischen der Doppel-
corolle befindliche Reihe bandartiger Or-
gane, welche denen der innern fast glei-
chen, gänzlich übersehen. Die Staubbeutel,
zehn an der Zahl, sind bestimmt einfä-
cherig, und in dieser Beziehung ist der
Irrthum des Autors wahrscheinlich daher
entstanden, dass er die, die Oeffnungsspalte
der einzelnen Staubbeutel bezeichnende
Linie, für die wirkliche Scheidungslinie
zweier Staubbeutel angesehen hat. Es ist
auffallend dass nach dieser Ansicht Palis-
sot nur fünf Staubfäden,, jeden zu zwei
zweifächerigen Staubbeuteln. angenommen
hat. Der Fruchtknoten endlich hat fünf
gesonderte, vierklappige Fächer. Die Frucht
is essbar
Die Suche Art, von Heudelot entdeckt ,
erreicht eine Hóhe von acht bis zehn Me-
ter; es ist ein Baum welcher auf eisenhal-
tigen Felsen nahe bei fliessenden Wassern
wächst (welches Palissot de Beauvois von
seiner Art ebenfalls bemerkt). Der Stamm
ist gerade; die Aeste quirlfórmig wagerecht
ausgebreitet. Die Blüthen purpurroth. Die
welehe darauf folgt ist von der
Grösse eines Apiapfels und von einer 5 bis
4 Millimeter dicken , mit kleinen weissen
Flecken übersüeten Haut umgeben.
Hinsichtlich der Gestalt und Analyse die-
ser Pflanze, verweisen wir unsere Leser
auf die beigefügte schwarze Tafel (4). Un-
glüeklieher Weise sind die an das Museum
geschiekten Exemplare dureh den Frost
getödtet angekommen. Jhre Einführung
in unsere Gärten wäre jedoch sehr zu
wünschen!
Die lebend in England eingeführte Art
(1) Zur Verständniss des Textes fügen wir die Ana-
lysen Jussieu’s und Lindley’s (Misc. Bot. Reg. dec.
1844) hinzu. In einer der Figuren Lindley's eg 4)
bemerkt man 20 Staubfäden , bestimmt zweifacherig
(fig. 8). woraus man — kann, wenn nicht
Irrthum in beiden Analysen obwaltet, dass nicht
stain, die m in fragestehonden Pflanzen —
Gier? ee reem seyn dürften.
NAPOLEONE.
‚trägt Blumen, welche nach Lindley apri-
kosengelb und karmosinroth gefärbt sind.
Seine Beschreibung und Analyse sind, bis
auf die Zahl der Staubfäden und der An-
therenfächer, jenen der von Jussieu mit-
getheilten Heudelot'schen Pflanze, beinahe
gleich (1).
Vergleichen wir nun die Arbeiten Palis-
sots, Jussieu's und Lindley's, so scheint
man berechtigt drei verschiedene Arten
Napoleona annehmen zu dürfen, nämlich :
Napoleona imperialis P. B. mit blauer Blithe ;
— A. Juss. mit EE
Nos. (N. imperialis Lexoi.) اللو
mit orangefarbener Blüthe.
Nimmt man dazu die diagnostischen Un-
terschiede , wie sie die besagten Autoren
in Bezug auf Stengel, Blätter, Blumen-
stand , ete. , festgestellt haben, so glauben
wir die vorgeschlagene Trennung hinläng-
lich gerechtfertigt.
Der Vollständigkeit halber fügen wir zu
der Beschreibung der Blätter der beiden
ersten Arten noch jene der letztern hinzu.
Dieselben sind, nach Lindley, wechsel-
ständig, lederartig, verkehrt eirund-lan-
zettförmig , verschmälert stumpf an der
Spitze, an der Basis in einen kurzen, dik-
ken, rinnenfórmigen , afterblattlosen Blatt-
stiel zusammengezogen. Das Holz (die Rinde)
des Baumes ist weisslich , glatt. Die Blumen
entwiekeln sich zu drei, stiellos in den
Achseln der Blätter; am Grunde sind die-
selben von Schuppen ziegeldachförmig um-
geben , gleich wie jene der Camellien.
Inwendig ist, dem Reisenden zufolge, der
erste Kreis dog zungentórmigen Blüinéti
organe aprikosenfarbig (2), der. dritte kar-
mosinroth, und die ganze Blume nimmt
während des Verblühens einen bläulichen
Sehein an, weleher Umstand , wie Lind-
ley bemerkt, Palissot vielleicht verführt
(1) Schwarze Tafel n
(2) Der zweite ist es ku dünn uud fast zu
einer Membrane شت مويه لقا فيه u êê
۱ NAPOLEONA ۱,
NAPOLEONE IMPÉRIALE.
ErmatoroeIg。 Genre dédié par Palissot de Beauvois à
à Narozéon, Empereur des Français.
Napoleonaceæ (1) (Ebenacee?) — Pentandria-Monogynia.
CHARACTERES GENERIS. و adhærens
ger 5-fidus, laciniis apice biglandulosis. Co-
olla ks exterior (genuina) 5-loba, lobis cum
une alternantibus; interior. (stamina sein
media e Taciniis ciliiformibus distinctis, intim
— latum pe tatum
E m disco 10-lobo coronatum, Blo.
E esch 4- ین im ovulis ex interno angulo
pen dulis. Fructus carnosus ër Steeg مس ویو
mentis in pulpa vix manifestis. Semina ۵
perispermo destituta , e e ons ranaceo.
Radicula brevi inter c ai, dones crassas car“
nosas retracta hilum specta
Arbores foliis distichis; foribus azillaribus soli-
tariis; bracteis squamiformibus biglandulosis in
pedunculo Brentano bifariam imbricatis. A. J. l. c
Napoleona Paussor. Flor. Owar. II, 29. t. 78. Belvisia
Dzsvavx, Journ. Bot. IV. 130. R. Brows. in Linn. Transact
XII. 222, Linot. Bot. Reg. mise. Deven
= no 310. nn in Br. Cyclop
n. PI. . Meısx. Gen. PL. Ge (90). Na paleni A. Jus
Aa Sc. nat. sz série, oct. 1844
CHARACTERES SPECIEI : Frutex, folia alterna
AA ی mucronata integr a interdum
us apicem sh gat vi zen tridentata a petio-
petiolus brevis € egen ramuli ; ام
axillares pochi utr "T
Napoleona imperialis Par. Bzavv. l. ۰
Belvisia cerulea Desvaux, l. c.
Longtemps l'envie et la mauvaise foi ont
accusé Palissot de Beauvois d'avoir inventé
une plante pour en faire un hommage in-
téressé au grand, homme qui, pendant
quinze années, tint dans ses puissantes
mains le gouvernement de l'Europe. L'au-
teur detruisit vietorieusement et radicale-
ment la calomnie, en montrant à plusieurs
botanistes éminents de l'époque, entre au-
tres à l'illustre Laurent de Jussieu, l'échan-
tillon naturel qu'il avait lui-méme recueilli
aux environs de la ville d'Oware, à 2165
métres d'élévation au-dessus de la mer.
Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une
grande élégance, s'élevant à deux ou trois
métres de hauteur. Les rameaux en sont
glabres, alternes; les feuilles, brievement
pétiolées, alternes, ovales-oblongues , en-
tieres ou quelquefois bi-tridentées vers le
sommet. Les fleurs, grandes, sessiles, laté-
rales ou axillaires, d'un beau bleu à reflet
violet, sont rapprochées par bouquets (la
figure donnée par Palissot n'est pas entiè-
rement d'accord avee cette description). Le
fruit est une baie molle, sphérique, cou-
ronnée par le calyce persistant.
Nous ne disons rien de la fleur, ni des
organes qui la composent : d'abord , parce
que nous n'avons point eu occasion de l'exa-
miner; ensuite, parce que les caractères
génériques cités plus haut suppléent am-
plement à notre silence.
Toutefois à l’occasion du retentissement
dans le monde scientifique et horticole ,
dont est cause l'importation. toute récente
d'une nouvelle espèce de Napoleona en
Europe, recueillie, aprés bien des dangers
personnels, par M. Whitfield , collecteur
du due de Derby, nous sommes heureux
de mentionner iei les faits authentiques
suivants :
M. Ad. de Jussieu, professeur de bota-
> au Muséum d'histoire. naturelle de
Paris, botaniste qui soutient si dignement
le nom qu'il tient de ses illustres peres,
ayant eu dernièrement occasion d'examiner
اف فة اد ااا ۰ ana. EE |
(1) Nomen familie e genere precipuo suscipiendum ! Belvisia synonymon est. Exclamat ri
Jure pro antiquiore usurpatum
ite cl. Meisn. (l. e.) nomen absque
1
2 NAPOLEONE.
une plante rapportée des mêmes lieux.
(Oware) par le brave et malheureux Heu-
delot (1), s’assura par une analyse conscien-
cieuse qu’elle appartenait bien au genre
Napoleona. En même temps les différences
que lui présentait sa plante avec celle de
Beauvois le portèrent à examiner de nou-
veau cette dernière avec soin. Il eut le bon-
heur d’en trouver encore une fleur dans le
riche herbier de M. Delessert(1); et son ana-
yse, en même temps qu’elle confirmait ses
prévisions, lui fit aisément découvrir quel-
ques erreurs ou omissions assez graves
échappées à son prédécesseur : omissions
qui l'obligérent à refaire la caractéristique
du genre telle que nous la donnons ci-des-
sus, et lui démontrérent que la plante d'Heu-
delot constituait une seconde et fort inté-
ressante espéce de ce curieux genre.
Ainsi, Palissot, selon ce savant botaniste,
a passé sous silence le rang de laniéres qui
se trouvent entre les deux enveloppes co-
rolléennes, égalent presque celles du rang
nettement uniloculaires; et à ce sujet l'er-
reur provient de ce que le premier de ces
auteurs a pris pour ligne de démarcation
de deux loges anthérales, celle qui indique |
la déhiscence d'une loge unique. Il est sin-
€ qu'avec cette idee, il n'ait admis que
étamines, composées chaeune de deux
Rer Zeg ۳ L’ovaire enfin a cinq
loges distinctes, quadrivalves. La pulpe du
fruit est bonne à manger
La seconde espèce, débouverte par Heu-
delot, atteint huit ou dix mètres de hauteur;
c'est un arbre croissant sur des roches
ferrugineuses, aux bords des eaux vives
(ainsi que l'autre). Le trone en est droit ;
es rameaux vertieillés et horizontaux, Les
Ge uum funde am
(1) On sait qu'Heudelot , aprés plusieurs: années
les influences fatales d'un climat si funeste aux
Européens.
fleurs sont pourpres. Le fruit, qui leur suc-
céde, est gros comme une pomme d'Api ,
à péricarpe de 5 ou 4 millimètres d'épais-
seur, parsemé à la surface de petites taches
blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter
ci-contre la figure et l'analyse (1).
Malheureusement les individus de cette
plante, envoyés au Muséum de Paris , sont
arrivés morts, atteints par la gelée. La réin-
troduction de cette plante à l'état vivant est
bien désirable pour nos cultures.
Une autre Napoleona, introduite vivante
en Angleterre, a, dit M. Lindley, des fleurs
à la fois de couleur abricotée et cramoisie.
La description et l'analyse, qu'il en donne,
se rapportent beaucoup, à l'exception du
nombre d'étamines et de loges anthérales,
à celles que vient de publier M. De Jussieu,
au sujet de Ia plante d'Heudelot (2).
Il semble donc résulter du rapproche-
ment et de l'examen des travaux de Palissot
de Beauvois, de MM. De Jussieu et Lindley
qu'on connaît aujourd'hui trois espèces bien
distinctes de ۰
Napoleona arts P. B. (non Linot.) flore
— الست A. Juss, flore purpur
一 Whitfieldii Nos. ۹ imperialis Kee )
fı flore aurantia
En effet, la diagnose différentielle de cha-
cune de ces plantes, telle que la donnent
ces auteurs, au sujet des tiges, des feuilles,
de la disposition des fleurs, ete., autorise
suffisamment cette séparation.
Ainsi, à la description des feuilles des
deux premiéres espéces, description que
(1) Planche noire No 1.
(2) Nous joignons ici , pour l'int ntelligence du ges
les analyses publiées par M. De Jussieu (l. c.) et
M. Lindley (Misc. Bot. Reg., dec. 1844). Dans celles
e ce dernier on remarquera dans l'une des figures
(fig. 4) 20 étamines , nettement biloculaires (fig. 8);
d'ou l'on doit Ge Se que, s'il n'y a pas erreur
dans l'une on dans l'autre de ces deux ana lyses,
non seulement les trois plantes dont il est question
seraient distinctes, mais encore, qu’elles seraient les
types de sons-genres, sinon de genres séparés.
KAISERLICHE
haben könnte, die Blume als blau anzu-
sehen ; aber der Autor bedenkt nicht dass
Palissot seine Pflanze selbst gesehen: und
gesammelt hat, dass folglich ein solcher
Irrthum von seiner Seite nicht denkbar ist,
ausserdem spricht er bestimmt von fünf
Staubfäden, während Lindley seiner Pflanze
deren 20 zugesteht; es ist nicht denkbar
dass sich Palissot so sehr im Zählen geirrt
haben sollte.
Wie dem auch sei, da wir mit der Ab-
handlung Lindley’s dessen verbesserte Dia-
gnose der Gattung Napoleona angeführt
haben, wird es dem Leser ein Leichtes seyn,
durch Vergleichung mit der Jussieu’schen
die richtige Ansicht herauszufinden.
Sollten noch einige Zweifel über die
Verschiedenheit der drei Arten, wie wir
dieselben durch Vergleichung der ver-
NAPOLEONE. 7
schiedenen Arbeiten festzustellen versucht
haben obwalten, Lindley's Diagnose würde
hinreichen sie zu beseitigen. Zudem ist
nach Whitfield die Frucht seiner Pflanze
so gross wie ein Granatapfel und nicht
essbar; jene der Heudelotschen Pflanze
hingegen wird gegessen und ist so dick
wie ein Apiapfel,
Die Zeit übrigens, welche so vieles auf-
klärt, wird uns hoffentlich die benöthigten
Mittel der Sache auf den Grund zu kom-
men, herbeiführen, wozu jetzt um so mehr
Hoffnung vorhanden ist, da kürzlich wie-
der neue Reisende sich nach dem Vater-
lande dieser, in allen Beziehungen noch so
wenig bekannten Pflanzen begeben haben,
Cm. E
Erklärung der Figuren.
Kaiserliche Napoleone, Paliss.
Heudelot's Napoleone, A. Juss.
Whitfield's Napoleone, Nob.
Fig. 1. Eine sich óffnende Blu-
Fig. 1. Kelch und Stempel. Fig. 1. Blühender Zweig.
» 2. Stempel von oben ge- » 2. Queerdurchschnitt.
sehen um die Form der » 3. Senkrechter Durchschnitt
Narbe zu zeigen. » 4. SenkrechterDurchschnitt
» 3. Aeussere Blumenkrone. des Fruchtknotens.
» 4. Staubfäden. » 9. Idem der Frucht
» 5. EineinzelnerStaubfaden. » 6. Ein ganzer Samen.
» 6. »
e,
Queerdurchschnitt des
Fruchtknotens
in durch die Insecten
zerfressener Samen.
7. SenkrechterDurchschnitt |
desselben
menknospe.
» 2.Die Scheibe sammt. der
Narbe.
3: ee Mos in na-
ürlicher Gros
4. ts RHA Pad BE
» 5, Idem des Fruchtknotens.
» 6. Ein Eiche
» 7, Ein reifer Samen.
» 8. Ein Staubfaden nebst An-
ther
» 9, direct des
Fruchtknot
(1) Der Lithograph hat aus Irrthum am Grunde der Staubfäden eine Reihe zungenförmiger Fasern angebracht , welche sich
in der Wirklichkeit nicht vorfinden
8 NAPOLEONA.
NAPOLEONA IMPERIALIS?
. Dissertation du Dr Lindley sur Dissertation by Dr Lindley on Dissertation des Dr Lindley
la — introduite d'Afrique the و موجه htfrom Africa | über die von Whitfield aus Africa
Whitfield, et qu'il croit by Mr Whitfield, and which the | eingeführte Narorzona welche er
nia avec la N. menus de Dr gf? to be identical with | identisch mit der N. IPERIALIS
Palissot de Beayoots, | . the Narorzoxa mperiatis of Palis- |. von Palissot de Beauvois glaubt.
sot de Beauvois.
« Among the most remarkable plants that
have hitherto been discovered, ranks this rare
Gaa
S “+ species, e Wed living plants have been la-
EE P SP
Ei Tim dim from Sierra Leone by Mr. Whit-
EN 8. eld. eg ee collector نو given
tee me a dried specimen with a he
4 " - Earl of Derby having most kindly نوی in mg
ج hands a bottle containing the flowers in dif-
Ba
ced ferent states, an opportu Pr has arisen for
pé a clearing up the history of one of the most
232 obscure genera in the records of Systematical
3 Botan
a
Es.
T
« Napoleona wasso named by the late Mr. Pa-
^lissot de Beauvois, who first found it in the
kingdom of Oware, in Western Africa, where
"it was ‘common, especially in the woods be-
os hind. the King of Oware’s residence. From
—' yg m that naturalist a good
gur ppearance goes,
was vine: vit de ی یام à inaccurate
he artist has Siet
An ovule. 7. A ripe see
1
flower-bud just expanding. 2. The
9
25
FD and incomplete details. The flowers were re-
; iris esented as being sky blue, with a sort of
- i- 5-rayed star of a Pink colour in the middle,
Es : and upon the whole the account which he
333 gave of it was so unsatisfactory, that the very
sg, ' existence of the plant has ag doubted by
eii “some people. In what De Beauvois was right
i: ` and in what wrong, the following description
ER 3 will shew. »
3 S- « It forms a bush about as large as a Camel-
EH S lia, according to Mr. Whitfield. The wood is
i* A soft, whitish, =. medullary rays, an
228 تست نوی تن f dot vessels, intermingled
EEE with brittle یر ie of we tissue,
383 at is found in the germinating
FEE radicle of a leu No hairs are to be found
E E 3 TA SC on any part of the plant, »
SE | ۱ ae Wrap: « The leaves are alternate, leathery, be-
S E W gs wa tween three and six inches long, obovate-
=. a, IE : lanceolate, tapering to an obtuse point, and
3- IE at the base into a thick channelled
petiole about Æ of an inch long; there is no
trace of stipules. »
« The flowers grow in threes, sessile in the
axil of tlie leaves , and are surrounded at their
base by several round imbricated scales, as in
3. An ex
of the ovary.
The following are the parts
vp
the outside
NAPOLEONA. 9
Camellias; when expanded eng measure two inches in diameter; Mr. Whitfield states that when
— g they assume a bluish tint, which og SEN led to De Beauvois’ error in representing
as almost wholly blue in their perfect s
ya e calyx is a thick leathery cup, divided ah e ovate segments, having a perfectly valvate
æstivation. »
« Withia this is placed the corolla, which consists of three distinct rings, each of which is
monopetalous. The first ring is apricot colour, divided into five lobes, of which has seven stiff
ribs, between which the texture is membraneous; the lobes bave seven ess: teeth, corresponding
with the points of the ribs, and much curled ege mpled; by means of the ribs ve intervening
membrane, this part of the corolla is strongly site: both befo ore em after expansion; when fu
blown it ees quite back over the calyx, so has to hide it completely. The second ring is very
small and thin; it is in fact a narrow membrane, stationed at the Pe of the first ring, and =
into an indefinite number of fine narrow ER dd this ring was overlooked. b
Beauvois. The third ring is rich crimson, according to Whitfield, membraneous, but erect, =
assuming the form of a cup, whose edge is cut into ime Ke segments , (ees d downwa udi; so asnot to
be at all conspicuous. De Beauvois makes this a flat star of many points, which is altogether an error. »
« The sfamens are in number 20, standing erect in the form of another cup, of a
colour, and unequally united at their base; they have linear-lanceolate filaments, which are much
thinner next the anthers, and are there ات inwards; the anther itself is oblong, 2-celled, and
erect ; 3 is difficult to conceive how- De Beauvois could haye made out of this five petal-like fila-
ments, each of which bears two anthers
«Next the stamens comes a deep aS or disk, standing as high as the stigma, and having ten
sides, of which the narrowest are alternate ak the lobes of the stigma , and two-ribbeb in the inside. »
The ovary is buried beneath the mass formed by the base of the corolla, — and disk
80 Sei unless you cut into the very base of the ovary the cells may be overlooked; it has five
cells, in each of which two ovules hang from the top of an axile placenta, which is so attached
to the — that there is a clear opening from the hollow centre of the style, over the ovules,
into the cells of the ovary; the ovules are oblong, with a depresrion in the middle on each side,
and a ence next the base, ge nucleus being curved like a horse-shoe, so that its base and
apex are both nearly in contact; the style is 5-angled, or rather 5-winged, and terminated by a
table-shaped stigma, with five sides, five rays, and a small elevation at each angle, which elevations
are mr the true stigmatic he >
ruit, according to De ee is a soft spherical berry, surmounted by the calyx, one-
Deeg E " seeds lying in a fleshy matter; this is evidently incorrect. Mr. Whitfield
found it to as large as a Pomegranate, and very like one, et a — pulp which
is eatable , an a rind so » fol of tannin, that the natives make ink from it.
« The seeds (of which I have seen one, dead and without its Fee Te lero وج سود er
kidney-shaped, SC as much as 1 1 inch Jes ng, with the taste (in that state) of a Span
t with a bitter aftertaste; at their contraction the plano-convex cotyl pm hold together ben an
axis whose radicle and pb are both immersed in the substance of the cotyledon
«, Such being the true structure of this plant, its generic character may = ER gen ,
NAPOLEONA.
(Palissot de Beauvois, Fl. d'Oware et de Benin, vol. 2. p. 29. t. 78.)
Calyx adhærens, coriaceus, 5-fidus, — valvatus. Corolla e ben apt tribus plicatis —
talis constans, quorum ezferior m us, 5-lobus reflexus, laciniis 7-costatis de ee totidem
cris pis mercies secu es annuliform rmis, alte tue: laciniis linearib us, acu-
minatis Crispis ; erectus با plicatus, margine multifido inflexo. Stamina 20,
corolle interioris Wie? inser ta, s simplici, basi irregulariter monadelpha; filamentis lineari-
lanceolatis, membranaceis, apice re ore incurvis; is deflexis, oblongis, ug bs
pisa Discus er altus, کرد a pie ames pre =
loculis 5, a basi pedunculo proxima sepultus; ovulis 20, - وص zën ositis,
eg paria apici fefe axilis ginem affixis. Stylus ran mi anguli suba latis; stigma
ciforme, pentagonum, 5-radiatum, intra angulos à ciformem (an verum stigm SCH
gerens. Fructus (Mali punici وسوس pulpa mu sa farct tus, © ortice وزاب Dom mr.
10 NAPOLEONA.
In the total absence of all correet information as to the real structure of this curious genus,
Botanists have been unable to arrive at any satisfactory conclusion as to its affinities. All that they
have been able to settle is its not belonging to any known natural order.
alissot de Beauvois stated (1807) that in the opinion of Jussieu, it constituted a new order be-
tween Cucurbitaceæ and Passifloraceæ; a view that was probably ta in consequence of the'dou-
ble-ringed corolla, which is analogous to the coronet of the beten ers, and the plaited corolla
with an inferior o which brings to mind the flowers of the Gourd ribe.
esfontaines, on the contrary (1820), refers it, and another genus which he calls Asferanthus,
without sy doubt, to "pes ceæ, because of it monopetalous perigyno a, its stamens
inserted in the base of thé corolla, hong | two-celled anthers, single style, bu Fowey axillary
eni innen, shrub ; وان نید
ek a ke Brown (1822), mm puts it and Asteranthus into an order called Belvi-
sieæ , yp however, attempting to settle its position in the natural system. He objected to ap-
proximating it ta — doubted its affinity to Passifforacece , and compared its structure with
that e Ra
erly no one seems to have attempted to suggest anything new as to its relationship. Endlicher
puts x next Symplocaceæ. Meisner next Passifloraceæ, adding es what had been previously known of
it, that its seeds are arillate, a mistake (?) that UA originated in De Beauvois description of
them « Semina > nosa nidulantia. » Finally, I myself, feeling that these could: not be its
true adie "he gene anal alliance, with marks of great doubt.
It is obvious, from s iniquas en that Napoleona has nothing to do with za of the
orders to which it has been referred. m Cucurbitacea its differs utterly in its hermaphrodite flo-
wers, axile placentation, highly d ak. corolla, and whole habit; it has in fact no resemblance
to that order. Passifloracee seem at first sight to claim a دج nearer relationship ; because of the
triple-rowed — of Napoleona , which much سر e coronet of a Passion-flower; but there
tendrils, parietal placenta, G ovary, distinct S gc co-
rolla, imbricated calyx of e are all most essentially at variance with genus. Symplo-
cacee were a far better guess, for the monopetalous corolla, indefinite epi ipetalous stamens, axile
placentæ , adherent calyx, and definite seeds of Napoleona find there a parallel; but the ovary of
that genus is wholly adherent, with a great epigynous disk, th e calyx is valvate, and the seeds have
no albu to say nothing of the lacerated condition of the corolla, which is not to be wholly
en in a consideration of this kind.
it appears that the true affinity is in the neighbourhood of the Mangroves (Rhizophoracee);
for KR اد ds reasons. The ovary is in both inferior, few-seeded, with
aile placentæ; both have
à coriaceous valvate calyx; both have large amygdaloid se
the gr e that exists between the wood of Napoleona and of young Rhisophora, in con-
sequence of both Ads in part of slender acicular tubes, which give the wood ; when broken
across, the appearance of containing slender bristles. Finally, the ribbing, which is so conspicuous
in = outer corolla of Napoleona, is repeated in the she of "e o gymnorhisa ii s-trub that
à HEUS du e "affinity of the genus to some Myrtaceæ, is not to be overlooked; as, for example
to Perticordia, in which there is the same tendency to a multiplication of the series of the corolla,
to Careu, whose fruit has a very similar structure, and to Barringtonia to which
very similar in foliage; but these affinities are less “ins : than that
shew, however, pretty clearly that Belvisiacee, for
which Napoleona is
$
apoleona is
of the Mangrove tribe. They
0 it is most convenient to call to order of
the most conspicuous member, beloogs to the great Myrtal alliance,
(Mssc. Bot. Reg. No 81, dec. 1844.)
二 AAA 7 ni.
. رم vlengle Da 2 E t
E a
BURLINGTONIA RIGIDA.
Orchidacee $ Vandeæ. — Gynandria-Monandria.
CHARACT. GENER. — Perigonii membranacei Burlingtonial
convoluti öbliqui foliola qu up exteriora | Bot. Reg. sub t. 1927.
dri guez zia Batema e.)
Sert. ti KA تست سم t. er
En eeng? poposit , inter e connata, basi | Por». et Expr. Nor. Gen.
subsa ده anTA æquilonga, sed
pauls veda E etia ain des ipee red foliolis CHARACT. SPECI Dr Foliis 2-3 aggregatis, basi
di jus, Ke dion bilobum < basi brevissime ود و A VE o-lanceolatis; caule ex foliis
ungue WS D. nostemate pa- 0 HE pseudo- -bulbiformi nto
e, 1 ۰
Br ne KZ to. Gynostema teres spice biloliato; ex eis foliis secundi ur aliu
cundis ori
longe clavatum, apice interdum appendicibus duabus وی prio en. hifolins ot sio continuus usque
Fe sd enc ad meni floribus amplis albo-roseis ; petalis
des stigm ate utrinque cornuto. P م tubulose connexis, ans maximo bilobato bes i pe-
er ce Dan Pollinia A caud eps refracta, dito quite n. L,
apice ay رم a Sich naviculari affixa. Burlintonia rigida e, Sert. Or ^um „t. 2. Pax-
Herbæ a ha epiphyte agna? 13 TON S Mag of Bot. 1841. p, 193. c
bose ; منز جیگ basi sn ug mono-diphy
lis ; floribus racemosis speciost
Espuicn. Gen. PI. 1456.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
RIGID STEMMED BURLINGTONIA.
BURLINGTONIA RIGIDA,
GENERIC CHARACTER | DO E
SPECIFIC CHARACTER
The extraordinary gracefulness of the habit of this plant, and its peculiarly lovely flowers, are
almost unrivalled even in the tribe to which it belongs, and which is so singularly prolific of elegant
objects.
Most Orchidaceæ that are remarkable for their strictly epiphytal character, and for sustaining them-
selves solely on atmospheric ود receive the popular name of air-plants; b ann is usually a
and succulence in their stems, leaves, and roots, which foster Ze idea tha bat are
یه سه EE seeming singularity of the manner in whic
they are sustained. To no plant does such a notion appear mors inapplicable than to op present
subject of remark. The smallness of all its parts, and the comparatively gossamer na <
most efficiently "am the opinion that it is constantly dependent on the air for its existence, and
render it more like a thing of romance, than an actual member of the vegetable kingdom
In Messrs. Loddiges’ mole ent gett. where our drawing was prepared last spring, there is
a specimen of this beautiful plant which has attained a considerable size and perfection; and its mode
of E which is partly exhibited in our figure, may me deemed worthy of a brief description.
he plant, consisting of several pseudobulbs, is growing in a pot filled with heath-soil and pots-
herds, and from ied of the pseudobulbs a long, rigid, wire-like stem ascends, developing a new
` butb at it sum d from around the base of this bulb a quantity of roots depend, which are
very We be eg geit a strong thread , of great ege most pleasing diversity of form and direc-
tion, and a snowy whiteness. Each year another stem a above the last-formed pseudobulb, again
Fa! a new bulb and its attendant roots at its apex; is and as these dems ei "i io a
۳ u
When the speeimen acquires an age and condition suitable for flowering, the scape is protruded
from the sheath which envelops the base of the youngest pseudobulbs, and rises pet for four or
12
five inches, bein
BURLINGTONIE A TIGES RIGIDES.
more gracile than the stems; and bearing near its summit three, four, or
more large vede blossoms. These are expanded about the month of April, and continue open
many weeks.
No particular treatment is demanded. The best way of managing it, howewer, is to place it in a
wire basket containing sphagnnm moss and potsher
erds,.and suspend it in the lower part of the house;
if hung too high, it will lose much of its interest. It must
while growing, and im a more moderate temperature and drier atmosphere
be kept in a moist, warm, shaded fie
e during winter. It can be
propagated ei the stem just below the uppermost .pseudobulb, and treating the later as
an independen
The genus was rn a? Dr. Lindley to the late Countess of e Seagal a lady of whom it i
bear her
needless to say more, than t
t the admirable species
which e furnish a We
signifiant memorial of a + ۲ ند and that both will be RL و Fe present generation
has passed away.
BURLINGTONIE A TIGES RIGIDES.
BURLINGTONIA RIGIDA,
Erm. Genre dédié par l'auteur à la Comtesse de Burlington.
Famille des Orchidacées § des Vandées-Ionopsidées. 一 Gynandrie-Monandrie.
CHARACTERES GÉNÉRIQUES
CHARACTERS SPÉCIFIQUES
Le mode de végétation de cette belle
e s'éloigne assez de celui de ses cón-
généres, et nous allons le décrire d'aprés
l'auteur lui-même : `
« Elle forme une touffe de deux ou trois
` feuilles ovées-lancéolées, rigides, dont le
pétiole est mince (thin), plissé-équitant et
articulé avec la lame. Plus tard, du milieu
de ces feuilles, sort une courte branclie en
forme de pseudobulbe ovale, mince , sil-
lonnée, au sommet de laquelle naissent
une ou quelquefois deux feuilles sembla-
bles aux premiéres, mais dépourvues de
pétiole équitant. En cet état, la plante
s'attache d'elle-même au tronc d'un arbre
par de nombreuses racines assez raides ;
de l'aisselle d'une des feuilles inférieures
s'élève une tige rigide, grêle, de là gros-
seur d'une plume de corbeau, revétue de
deux ou trois squames E Eer et
cessant de croître des quelle à atteint une
longueur de 13 à 20 centimètres. A son ex-
trémité! elle prodüit une touffe de feuilles
semblables à celle dont elle est issue; et
| voyez ci-dessus.
la plante continue de végéter ainsi jusqu'à
ce qu'arrive sa période de floraison.
«A cette époque, elle émet de l'une de
ses feuilles inférieures, un seape de douze
à quinze centimétres de hauteur, vétu de
quelques squames engainantes, membra-
nacées, distantes, portant à son sommet un
très court racéme ombellé, formé de plu-
sieurs grandes fleurs penchées, blanches,
délicatement nuancées de rose. En dépouil-
lant le gynostéme de toutes les parties qui `
l'enveloppent, et en le regardant de face, il
ressemble beaucoup plus à la téte d'une
chauve-souris (bats head and neck) qu'à
une partie quelconque d'une fleur.
« Les voyageurs rapportent que ces fleurs
exhalent une délicieuse odeur de violette :
odeur que n'ont point offerte jusqu'ici les
individus cultivés. »
La B. rigida est originaire du Brésil ou
l'a découverte d'abord, prés de Villa nova
d’Almeida, le prince Maximilien de Neu-
wied, Elle a été depuis trouvée, dans les
environs de Rio de Janeiro, par Gardner.
BURLINGTONIE A
Dzscn. Bractées ovées-aeuminées, mem-
branacées, un peu plus longues que les pé-
dicelles. Sépales plus courts que les pétales;
ceux-ci oblongs, onduleux, parallèles au
gynostème. Labelle arrondi, étalé, beau-
coup plus long que les autres pétales, et
amplement ové, bilobé, ondulé, rétréci à
la base en un court pédieule qui s'insére
dans une sorte d'éperon formé par les deux
sépales inférieurs. Prés de sa partie infé-
rieure sont quatre élévations ondulées و
plaeées, par paires inégales, de chaque
côté de deux lignes légèrement élevées.
Gynostéme parallele avec la base du la-
2
15
belle, se terminant en une sorte de capu-
chon velu, beaucoup plus court que les pé-
tales; à son extrémité supérieure, et de
chaque côté, se montre une longue et étroite
oreille membranacée, défendue (guarded) en
ayant par une grande dent courbe. A l'in-
térieur de cette dent est une excavation cir-
eulaire, glutineuse qui constitue le stig-
mate. Anthère arrondie, non crétée; pol-
linies 2, excavées en arriére et portées sur
une longue caudicule obovée, attachée à
une petite glande ovale.
TIGES RIGIDES.
Cu. L.
€"
CULTURE.
La eulture de la Burlingtonia rigida est
des plus faeiles. On place la plante dans un
melange de sphagnum (espece de mousse
aquatique), de bois de saule vermoulu et de
débris de pots : matières qu'on tient réu-
nies dans une petite corbeille en fil de fer;
ou bien on attache tout simplement. la
plante à l'aide d'un fil de plomb à un mor-
ceau de bois, en l’entourant à la base d'un
peu de mousse fraiche. C'est ainsi traitée
que nous la représentons dans la vignette
ci-contre. On ne la suspend pas trop haut,
afin de mieux jouir de son gracieux port.
Placée dans l'atmosphére d'une serre chaude
et abondamment saturée d'humidité, elle y
donne bientôt de nouvelles pousses, et à
chaque printemps elle émet de nombreuses
tiges à fleurs. Ces fleurs étant passées et la
saison du repos de la plante venue, la Bur-
lingtonia, comme. toutes. les autres Orchi-
dées , requiert alors une température moins
élevée et un air moins chargé d'humidité,
surtout pendant l'hiver. Sa multiplication
‚se fait en coupant la tige immédiatement
au-dessous de chaque touffe. de racines.
Chacune de ces fractions forme aussitôt une
plante complète, réclamant le traitement
indiqué au commencement de cet ‚article.
L. VH.
STARRE RURLINGTONIE.
STARRE BURBLINGTONIE.
BURLINGTONIA RIGIDA.
ErvwoLocm. Diese Gattung ist vom Autor der Gräfin von Burlington gewidmet.
Natürliche Ordnung der Orchideen, Abth. der Vandeen, Class, XX. — Ord. I. Lin.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Die Entwicklung dieser schónen Species
ist von jenen ihrer Geschlechtsverwandten
verschieden, weshalb wir sie hier vollstän-
dig naeh den Angaben des Autors mit-
theilen :
« Die Pflanze bildet einen Büschel von
zwei oder drei eirund-lanzettförmigen star-
ren Blättern , Blattstiel dünn , gefaltet, rei-
tend, mit der Platte durch Gliederung, ver-
bunden. Spüter kommt aus der Mitte der
Blätter ein eifórmiger, dünner, kurzer, ge-
rippter, scheinzwiebelühnlicher Zweig her-
vor, auf dessen Spitze sich ein zuweilen
zwei, den vorigen ühnliche, aber stiellose
Blätter befinden. In diesem Zustande heftet
sich die Pflanze mit ihren zahlreichen stei-
fen Wurzeln an Baumstämme an. Aus der
Achsel eines der untern Blätter erhebt sich
ein starrer, dünner, rabenfederdicker, mit
zwei bis drei Schuppen bekleideter, 45 bis
20 Centimeter hoher Schaft, welcher auf
seiner Spitze ein Büschel Blätter ähnlich
den vorigen trägt. In diesem Zustande fährt
die Pflanze nun fort zu wachsen bis zur
Blüthezeit,
« Zu dieser Zeit sieht man aus der Achsel
eines der untern Blätter, einen neuen Schaft
von 12-15 Centimeter Hühe hervortreiben ;
diesen umgeben scheidenförmig einige häu-
tige Blatt-Schuppen; die Blumen bilden
eine aus mehreren grossen, hängenden ,
weissen, rosenfarben nüaneirten Blumen
bestehende doldenartige Traube. Wenn
man die Befruchtungssäule von den sie um-
gebenden Blumentheilen befreit, so gleicht
dessen Vordertheil aufs täuschendste dem
Kopfe einer Fledermaus.
«Die Reisenden berichten dass die Blu-
bol siehe oben.
men einen überaus angenehmen Veilchen-
geruch verbreiten, welchen Umstand man
jedoch. bei unsern cultivirten Individuen
noch nicht bemerkt hat. »
Die starre Burlingtonie ist in Brasilien
einheimisch, wo sie der Prinz Max. von
Neuwied zuerst in der Umgegend der Villa
nova d'Almeida entdeckt hat. Seitdem bat
Gardner sie auch bei Rio-de-Janeiro gefun-
den.
Bracteen eiförmig zugespitzt, häutig ,
etwas länger als die Blumenstiele. Aeussere
Blumentheile kürzer als die innern, letztere
länglich ,wellenformig, mit der Säule gleich-
laufend. Die Blumenlippe zugerundet و aus-
gebreitet, eifórmig, zweilappig, wellen-
förmig, länger als die übrigen Blumen-
theile, und verlängert sich an der Basis
in einen schmalen Stiel, welcher sich in
den stumpfen, von den zwei untern Blu-
menblättern gebildeten Sporn herabzieht.
Nahe bei der Basis befinden sich paarweise
zusammengestellt, vier wellenfórmige Er-
habenheiten und daneben beiderseits zwei,
ein wenig erhabene Linien.
Die Säule mit der Basis der Blumenlippe
gleichlaufend, behaart, viel kürzer als die
Blumentheile, oben mit einer Art von Kappe
versehen; an jeder Seite befindet sich eine
schmale häutige Verlängerung, vor welcher
sich ein grosser, gebogener Zahn befindet.
Im Innern dieses Zahnes bemerkt man
eine kreisrunde Vertiefung, welches: die
Narbe ist. Antheren rund, ohne Kamm;
Pollenmassen zwei, nach hinten ausgehöhlt,
Stielchen sehr verlängert eiförmig; Drüse
klein,
Cu. L.
STARRE BURLINGTONIE.
15
CULTUR.
Die Cultur dieser Burlingtonie ist eine
der leichtesten. Man pflanzt sie in einen
Topf mit einer Mischung von Moos, am
besten Sumpfmoos (eine Art Sphagnum),
wurmstichigem Holze und Topfscherben.
eliebig kann man statt des Topfes einen
kleinen Korb von Eisendraht wählen , und
denselben frei im Gewächshause hängen.
Noch einfacher ist es, wenn man die Pflanze
mit Bleidraht an ein Stück Holz heftet,
mit etwas Moos und wurmstichigem Wei-
denholze umgibt , und dasselbe dann
ebenfalls frei hängend befestigt; wie man
dies auch auf beigefügter Abbildung darge-
stellt sieht. Um sich jedoch des Anblickes
ihres wahrhaft zierlichen Aussehens in
vollem Maasse erfreuen zu können, wird
es vortheilhaft seyn, sie nicht allzuer!
"hoht für das Àuge anzubringen. Auf diese
Weise in einem Warmhause eultivirt,
dessen ‘Atmosphäre reichlich mit Feuch-
tigkeit gesättigt ist, bildet sie bald eine
Menge neuer Zweige, die jedes Frühjahr
durch eine grosse Anzahl Blüthen die dar-
auf gewandte Pflege hinlänglich belohnen
werden. Sobald die Blüthezeit vorüber,
und der Ruhestand der Pflanze einge-
treten ist, verlangt die Burlingtonie, wie
in dieser EE alle Orchideen, eine we-
niger warme und feuchte Atmosphäre. Die
Vermehrung geschieht, durch Abschnei-
den der Scheinzwiebeln, welche nach oben
beschriebener Methode behandelt sich sehr
bald żu ‚schönen. ‚Exemplaren ausbilden
werden.
sum sb aut
u vu.
we.
TI
oy a,
Fi
۰ Hoo S79
CA | 2) l > >
: K E Aë EU A
RIBES ۰
Ribesiaceæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. — Calycis tubo cumo
connato, limbo supero colorato geg
ato nquefi
ul . tubuloso quinque v. rarissime quadri-
fido quali. Corolle petala 5 v. 4, calycis fauci
inserta, parva squamiformi mina cum petalis
inserta, iisdem numero æqualia et alterna inclusa
varium inferum, uniloculare B ntis duabus
— nerviformibus oppositis; ovula plu-
ma pluriseriata, in funiculis iid adnato-recli-
= styli 2, distincti v. plus mi connati;
stigmata simplicia. Bacc یط En e 0 co-
aere unilocularis polysperma v. abortu oligos-
BR a. Se emi na angulata, testa gelatinosa ; dn rha-
re crustaceo albumini adnato ; embryo i Sot al-
buminis subcornei orthotropus minimus, radicula
centrifu =
Fructices inermes v. spinosi; foliis sparsis, di-
REELS incisis , petiolo ی bag ی semi-
amplexicauli ; pedunculis axillaribus v.
erumpentibus 1-3-floris v. racem وه 2 ge
dicellis bass unibraeteatis, inedio + apice bibrac-
teolatis ;
rarissime abortu dioicis.
199168, Gen. Pl. 4682,
pies $ed ie. bien 5). Hist. er g^ nl
et SH bot. ete.| L 1. Berzann. Mem
Geke I. 43. DC. e p et T doen: ria
Tou. A 409. Ger F peie a (1829).
t. 24. Meisn. Gen. Pl. 128 (93). ete. ete. (vide de citat.
NS
IH
v. Le
a. GROSSULARIA. Calyx plus minus eampanulatus. — Caules
ut plurimum aculeati ; pedunculi 1-3-flori. Folia vernatione
plicata.
Fa? E DC. |. . Rica. Bot. med. I. 487,
Spacu. Suites VI. 172. Baum. t.1f. 2-4. Fl. Se t, 546.
Enel. GEN t. 1292, 2057. Lenes, ic, t, 230. Bot, Reg.t. 1859.
Bot. Mag. t. 3530.
RIBESIA. Calyx campanulatus v. cylindricus. — Caules
inermes; ی ya li ut plurimum multiflori. Folia
ernatione plica
Ri ibesia mg 1 c. Ribes on روز À Rıca
Le Calobotria
x
Ae ah aw Sen, Sui-
VI, 151-172, e ` Brum ote
Luénir. De t.2. 4. End. n Brit. P. FI.
per. t. . B. R. ve. ees p 1658.
Bot. Peng & pow
e. SIPHOCALYX. Calyx longe سید citrinus.— Flores
19. 23. 24.
3 18. CL ps
CHARACT. SPECIEI: Au mera varietas aut hy-
Wei ? » A xn propria? e grano in horto adonistæ
* *
"e albidum Paxrox's Mag. of Bot. t. 55 (1843).
SYNONYMIA. Ribes Paztonis? Ca, L.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton,
WHITISH-FLOWERED CURRANT.
RIBES ALBIDUM.
GENERIC CHARACTER
ACTER
SPECIFIC CHAR
YNONYMIA
see above.
Ribes sanguineum, or the Red-flowering Currant, is now so thoroughly known to those who either
possess gardens, or are in the
remark:
habit of visiting others in spring, th
s on its merits. As an early blooming shrub, indeed, it is truly invaluable, being laden with
at it were needless to offer any
its splendid drooping racemes of sanguine blossoms from the present time till the end of May
Two or three fine varieties of that noble species have been originated within the last few years
and have become almost as common as the older kind. That best recognised has much deeper-co-
loured flowers than the first wes and makes a very delightful variation when planted within sight
of the ne species. Last y ain, as we noticed in our Magazine at the time, a hybrid,
generated . Beaton, now of iaa; po? blossomed at Mr. Low’s, Clapton, and presented
ch 1, 8
18 GROSEILLIER DE PAXTON.
flowers of a pale greenish-white hue, slightly tinged with red. The plant has other distinctive featu-
, at Inveresk, near Mus-
selburgh. Whether it was an accidental seedling or a hybrid, we are not aware.
«The flowers are of a very delicate French white, with a pink eye; while the plant has larger
racemes of flowers than R. sanguineum, and is a more profuse bloomer. It forms a very pleasing
bery and flower-garden. It is propagated in the same way R. sanguineum (by cuttings or slips),
is of the same robust habit of growth, and, like that species, thrives well in almost any sort of soil
or situation. »
t is only natural to suppose, that a shrub of such a character will speedily be procured and
planted wherever R. sanquineum exists; and that it will always be placed sufficiently near that spe-
cies to exhibit the fine contrast in the colour of their blossoms.
Messrs. Handasyde possessed the original stock of this charming plant; and we understand they
have been sending it out last autumn, and that it can now be had from most of the leading Nur-
serymen throughout the country. Së
The generic name Ribes was that of an acid plant, mentioned by the Arabian physicians, and which
is now known to be Rheum Ribes.
GROSEILLIER DE PAXTON.
"ares Amen (Groseillier à fleurs blanches!)
Érm. Le mot Ribes avait été appliqué par les anciens médecins arabes à une plante acide (Rheum
Ribes?) que l'on a crue à tort être notre Groseillier, à qui toutefois ce nom est resté.
Type de la famille des Ribésiacées. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus.
SYNONYMIE
La splendide plante, dont nous emprun-
tons ci-contre une belle figure à M. Paxton,
est née en Écosse, chez un amateur, l'ami-
ral Sir David Milne, à Inveresk, prés de
Musselburgh, de graines dont on ignore
malheureusement l'origine. Elle est trés
voisine du Ribes sanguineum, dont elle
provient peut-étre, par la disposition ra-
cémeuse et la forme de ses fleurs, et parait
eneore devoir étre plus florifére que cette
espéce. Entre autres differences qui peu-
vent les faire distinguer l'une de l'autre,
. nous citerons, outre la couleur nettement
tranchée des fleurs, d'un blane pur chez
celle dont il est ici quetion, d'un rouge
vif chez l'autre, la forme du tube et des
lobes limbaires. Dans le Ribes sanguineum
le tube calycinal est infundibuliforme et
distinct; les lobes en sont oblongs, allongés;
les squames corolléennes saillantes, dres-
sées; dans la nouvelle plante, le tube ca-
lycinal est très court et subeampanule; ses
lobes sont courts, ovés-obtus, étalés en
étoile; les squames de la corolle trés courtes
et d'un beau rose vif; les organes génitaux
inclus (exserts chez l’autre). Le feuillage
parait également différer chez les deux
plantes comparées; et, certes, ces dissem-
TERES
WEISSBLUEHENDE
blances, si elles existent réellement و sufli-
raient, selon nous, pour élever celle dont
il s’agit au rang d’espèce.
Quoi qu'il en soit, c'est une magnifique
aequisition pour l'ornement de nos par-
terres, dés les premiers jours du printemps;
groupée en touffes avec le Ribes sangut-
neum, elle luttera d'éclat par ses fleurs
d'un blanc de neige et à cil rose avec les
JOHANNISBEERE. 19
fleurs d'un rouge vif de celui-ci, et ce con-
traste fera le plus charmant effet.
On eultive en Europe, tant dans les jar-
dins botaniques que dans ceux des ama-
teurs plus de 50 espèces de Ribes, sans en
compter les nombreuses variétés.
Cn. L.
MEL
CULTURE.
A l'exception du Ribes speciosum, qui est
sensible aux grands froids, toutes les espé-
ces connues de ce genre forment des arbris-
seaux rustiques, bravant nos hivers les plus
rudes. Ils s’accommodent de tout sol et de
toute exposition, se multiplient d'éclats ou
de boutures faites en février. Mais en se
contentant de toute espéce de terrain, les
Ribes, comme les plantes qui croissent vi-
goureusement , usent assez promptement la
terre et par cette raison s'arrangent par-
faitement d'un peu d'engrais.
ous les trois ans, on enléve la majeure
partie du vieux bois pour rendre à ces plan-
tes leur vigueur premiére.
L. VH.
WEISSBLUEHENDE JOHANNISBEERE.
RIBES ALBIDUM.
ErxmoLocis. geg dag hatten den Namen
es?) die man mit Unrecht
Ribes einer säuerlichen Pflanze beigelegt (Rheum
für unsere Johannisbeere hält
Natürliche Ordnung der Ribesiaceen. Cl. V. — Ord. 5, Lin.
GATTUNGS CHARACTER
5 HARACTER
PEC. C
SYNONYMIE
Die ausgezeichnete Pflanze deren beige-
gefügte Abbildung wir aus Paxton’s ange-
führtem Werke entnehmen, stammt aus
Schottland, wo sie bei einem Gartenlieb-
haber, dem, Admiral David Milne, zu In-
veresk, bei Musselburgh, aus Samen ge-
wonnen wurde, dessen Ursprung leider
unbekannt ist. Sie hat grosse Aehnlichkeit
mit Ribes sanguineum, wovon sie viel-
leicht eine weissblühende Abart ist; dem
Anschein nach dürfte sie noch reichlicher
blühen wie jene. Indessen bemerkt man
۱ siehe oben.
$ doch einige Unterschiede; zum Beispiel
n der Farbe, der Kelchröhre und deren
Einschnitte. Bei R. sanguineum. ist die
Kelchröhre trichterförmig ; die Kelchab-
schnitte länglich , die Blumenblätter her-
vorstehend aufrecht. Bei unserer Pflanze
hingegen (soviel man nach der Abbildung
urtheilen kann, denn wir kennen die
Blume selbst nicht), ist die Kelehróhre
kurz, fast glockenförmig; die Kelchlappen
kun, eifórmig, stumpf, sternfórmig aus-
gebreitet; die Blumenblätter sehr kurz und
20
rosenroth; die Staubfäden eingeschlossen ,
während sie bei R. albidum gar nicht her-
vorstehen. Auch die Blätter scheinen bei
beiden Pflanzen verschieden zu seyn. Sollte
dieses alles sich in der Wirklichkeit so ver-
halten, so verdiente unsere Pflanze wohl
zu dem Range einer eigenen Species er-
hoben zu werden
WEISSBLUEHENDE
Wie dem RE sei, diese Pflanze ist ein
JOHANNISBEERE.
herrlicher Gewinnst für unsere Gärten, wo
sie im Verein mit R. sanguineum, einen
ausgezeichneten Effekt hervorzubringen
nicht verfehlen wird.
Man cultivirt gegenwärtig in Europa,
in öffentlichen sowohl als in Privat-Gärten,
ohne die zahlreichen Abänderungen, an
50 Arten Johannisbeeren.
Ca. L.
CULTUR.
Mit Ausnahme von Ribes speciosum , der
empfindlich gegen grosse Kiilte ist, sind
alle andern bekannten Arten dieser Gattung
harte Strüucher, welche unsere strengsten
Winter, ohne Schaden zu leiden, aushal-
ten. Sie nehmen mit jeder Lage und jedem
Boden vorlieb, vermehren sich durch Steck-
linge, welche im zeitigsten Frühjahr ge-
macht werden müssen, oder durch Zer-
theilen der Mutterpflanze in derselben Zeit.
Obgleich die Johannisbeersträucher in je-
dem Boden fortkommen, so findet doch
in Bezug auf ihr üppiges Aussehen und
reichliches Blühen ein bedeutender Unter-
schied statt, je nachdem sie in fettem oder
magerm Boden cultivirt werden, und ist
daher ersterer immer vorzuziehen. Da sie
aber, wie alle dergleiehen schnell wach-
sende und stark wurzelnde Strüucher, die
Erde sehr bald aussaugen, ist es von grosser
Wichtigkeit, ihr die entzogene Nahrung
von Zeit zu Zeit wieder zu ergünzen. Dies
geschieht am zweckmässigsten dadurch ,
dass man im Februar die Erde rings um
den Strauch bis an die obern Wurzeln ent-
fernt, und diese durch halb oder ganz
verrotteten animalischen Dünger ersetzt.
Um den Sträuchern ein kräftiges und schö-
nes Aussehen zu geben, muss man bedacht
seyn ohngefähr alle 2-5 Jahre das alte,
sparrig gewordene Holz an der Erde weg-
zuschneiden, um destomehr kräftige Triebe
von unten aus zu erhalten.
L. VE.
Fer PERE O هک ایتک UN
|
rc
s Á 2 7 D H
Ca te ج02 A, Hotul.
ee ee رو سس
EPACRIS ۸,
Epacridaceæ ٩ Epacrideæ. — Pentandria-Monogynia.
CHARACT, GENERIS. — Calyx ums
coloratus multibracteolatus, bracteolis text
lycis. Corolla hyp
sa v. rarius exserta; filamenta
supra medium peltatae.
Ovarium quinque-
is. Stylus simplex ;
stigma o a Len جوز RS pla-
centis columnae Geet adnatis. Semina plu-
rima.
li in Nova Hollandia obvii, in Nova Ze-
landia rari , saepius glabri ; foliis sparsis petiolatis
v. basi si implici sessilibus ; floribus axillaribus و
saepius spicam foliatam formantibus , albis v. pur-
purascentibus.
1۱۵۲۱۵۲۲۰ Gen. pl, 4281.
den (Fonsr. Char. 10. L. f. Se? Juss. Gen. a
161. G. Don, ipe TE RE 1834. 152. Marr. Consp. 26.
Switu., Exot, 114 39-40. CA
347. LABILLARD, | Ho gl 5
55; Bot. Mag. t. 844
m 3658. — op Reg., t. 1531 (1839). Sweer Flor. Austr.,
4. A eeng و Fl. Nov. Zeland.; t. 29. Bestu. App.
Hugel, Enum. Pl. Nov. Holl. 76,
CT. SPECIEI : LM hybrida ex im-
pregnatione او
KE autumnale !
jim Mag. of Bot.,
1844,
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
AUTUMNAL EPACRIS.
EPACRIS AUTUMNALES.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
| see above.
All the Epacris family are more or less useful and ornamental EE plants. Their compact
habit, elegance of growth, the gaiety produced b
branches, and the
characters which the cultivator must هنن esteem. To
) i ir beauty in the gloomy Pirae of February and Ma
long in from the under-sides of the
their numero sois er depending in
exte cde duration of the flowers, are all
we may add that for the most
rch.
The plant here depicted is inferior in interest to few of the charming species and varieties with
which we are acquainted. Its habit i
t of a vigorous-growing
shrub, strength of
combining with
stem all the elegance peculiar to the tribe, and producing richly-coloured flowers about an inch long.
Unlike most of its kindred
; it commences blooming to
owards the end of October or beginning of
ovember, and continues to flower through the winter till April. This feature, which is not the least
interesting or useful, has suggested the specific
nam
We are indebted for the opportunity of procuring our drawing to the kindness of Mr. Low of
Clapton, in whose Nursery
M. Cunningham of Edin’
our Artist prepared it in November last. Mr.
Low obtained it from
It is evidently of hybrid gg Although we are unable to state tbe. sat. source e the plant
from which our delineation was a yet w
e have seen others so er at the
origin.
e menagement of this and all the stronger and more rapid-growing Epacrises there is one
point to which we desire to direct attention.
ı and
and sand, much more luxuriant shoots will s formed,
mon practice to e
mposed leaves be incor-
and the quan-
tity of flowers increased; for the soil being of a more open and borous nature will prevent the
22
ÉPACRIDE D'AUTOMNE.
lodgment of stagnant water around the delicate roots, which so often, by destroying these organs,
perils the very existence of the plant.
Flowering in the winter
season at a time when solar light is at .its minimum, it becomes more
especially requisite to place them in an open part, where other shrubs may not shade them; if this
be neglected, the flowers will be inferior in richness and intensity of colour. A liberal supply of
water and a slight degree of shade will be needed whilst they are making their growth; and a per-
fect circulation of air must be maintained at all times.
ÉPACRIDE D'AUTOMNE
EPACRIS AUTUMNALIS (var.).
Erma. Altération d'tzréxptos و qui habite le sommet des montagnes : allusion à l'habitat des
plantes de ce genre.
Type de la famille des Épacridacées et de la tribu des Épacridées.
— Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
Les Épacrides rivalisent avec les Bruyè-
res (Erica) pour orner à l'envi nos serres
froides de leurs nombreuses et gracieuses
fleurs, quand toute la nature est encore
autour de nous couverte de frimas. Cha-
cun sait, en effet, que c’est pendant notre
sombre et long hiver que ces plantes revé-
tent pour la plupart leur splendide parure
florale, sous le poids de laquelle s'inclinent
leurs sveltes et élégants rameaux.
On ne posséde guére en Europe qu'une
vingtaine d’Epacrides distinetes, et à peu
prés autant de variétés ou d'hybrides. Il en
existe sans doute un plus grand nombre
dans leur pays natal; don il est bien à
désirer que les voyageurs nous appor-
tent quelques nouvelles et belles espéces.
Toutefois, elles sont bien loin, à ce qu'il
d
splendidement les collines du Cap-de-
Bonne-Espérance.
M. Paxton (l. c.), à qui nous emprun-
tons la belle figure ci-contre , ne connait
pas l'origine exacte de la plante dont il est
question. Il soupconne cependant, et dest
| voyez ci-dessus.
aussi notre sentiment, qu’elle provient
d'un mariage adultérin entre les Epacris
grandiflora et impressa. On pourrait en-
core, et avec quelque apparence de rai-
son, supposer que notre plante n’est qu'une
variété issue des graines de l'une de ces
deux espèces, ou de quelque autre voisine;
on sait combien ces plantes sont sujettes à
varier sous ce rapport. Quoiqu'il en soit,
elle participe en effet à la fois du facies des
deux belles espéces que nous avons citées ,
en ce qui regarde le feuillage de l'une et
les fleurs de l'autre. Leur progéniture pa-
rait s'élever un peu plus haut qu'elles et se
charger de plus de fleurs. Les rameaux en
sont allongés, fermes, bien feuillés; les
fleurs grandes , presque horizontales , d'un
beau rouge cocciné, à limbe blanc, étalé
en
r
toile.
Feuilles sessiles, ovées-lancéolées, at-
ténuées-acuminées , très-serrées , d'un beau
vert; tube floral à peine élargi supérieure-
ment ; limbe quinquélobé, court ; lobes ovés-
aigus, étalés. Étamines incluses. Style attei-
gnant à peine l'entrée de la gorge.
Cu. L.
ÉPACRIDE D'AUTOMNE. 25
CULTURE.
Comme toutes ses congénères, 5
autumnalis demande la terre de bruyère
non tamisée et mélangée de sable de ri-
vière. Le fond des pots doit être parfaite-
ment drainé, c'est-à dire, muni de tessons
de poterie. En Angleterre, on donne en
général aux Epacris un mélange de terreau
de feuilles consommées et d'une sorte de
terre jaune, compacte quoique légére; les
plantes y végétent admirablement. Mais il
faut se garder sur le continent de laisser ce
compost aux plantes qu'on recoit d'outre-
Manche. Aussitót leur arrivée soit en Flan-
dre, soit en France, soit en Allemagne, on
doit soigneusement le leur enlever pour le
remplacer par le mélange ci-dessus indi-
qué. Le rempotage annuel se fait en aoüt.
Une orangerie trés aérée et cependant
plus humide que séche, une exposition aussi
prés des jours que possible, sont ce que
demandent ces plantes en hiver : saison
pendant laquelle on modére les arrose-
ments , dont on ne doit toutefois jamais les
priver trop longtemps, si l'on tient à les
conserver dans un bel état de santé.
Pendant l'été on les place tout-à-fait à
l'ombre, si l'on préfère avoir moins de bou-
tons et conserver aux Epacris la belle cou-
leur vert foncé qu'elles gardent dans cette
situation. Pour obtenir, au contraire, beau-
coup de boutons, on les tient au soleil,
en les abritant seulement contre l'ardeur
de ses rayons pendant le milieu du jour
(de 10 heures à 2 heures, par exemple).
Là, on empéche leur terre de se dessécher
trop promptement en enterrant jusqu'au
bord leurs pots dans le sol. Ainsi traitées,
elles restent trapues ; elles s’élancent, au
contraire, un peu, si on les cultive à l'om-
bre. Sous les pots, ainsi enterrés dans le sol,
on jette une poignée de grosses cendres de
charbon de terre (du petit coak), matiére
armée de mille aspérités que fuient soi-
gneusement les lombries (vers-de-terre) et
autres insectes, qu'on a intérét à éloigner
de l'ouverture inférieure de ces
En bassinant, pendant les chaleurs de
l'été, la terre tassée des sentiers que bor-
dent les plantes de la Nouvelle-Hollande , on
augmente encore le bien-étre de ces plantes.
Les Epacris se multiplient de graines et
de boutures.
De graines : Au premier printemps, on
séme en terrines pleines de terre de bruyére,
sans recouvrir ces graines qu'on tasse seu-
lement un peu; et l'on tient prés des jours
dans l'orangerie.
De boutures : En janvier, faites sous clo-
ches dans une serre tempérée; ou en juillet-
aoüt, sous chássis et sous cloches, au nord,
en terrines pleines de terre de bruyére
legerement recouverte de sable de riviere.
be: VR.
Espéces distinctes d'Epacris eultivées en Europe.
1° FEUILLES CORDÉES.
mis purpurascens R. Br. Nouv. Holl. fleurs roses ou em
lla d Nouv.
ps Holl, fleurs blanches.
— microphylla Br. Nou
v. Holl. fleur
es. 1803. Bot. Mag., t. 844.
rpr
1804. Bot. Cap., t. 170.
s blanches. 1817. Bot. Mag., t. 3658.
— apiculata sas Cuns. hans, Cambridge, fleurs blanches. 1823.
> m Lon. V . Nouv. Holl.
er andiflora ۰ e Holl. Aeurs cramoisies. 1803. Bot.
eurs rouges ou blanches. 1823. Bot. Cab. t. 1923.
Mag., t. 982.
2° FEUILLES NON CORDÉES.
— ruscifolia B. Br.
一 . impressa Las
Diem,
VAN fleurs blanches. 1824.
sur. Nouv. Holl. fleurs roses. 1824. Sweet Fl. Austr., t. 4.
— cereflora Gran. Vax Dim. fleurs blanches. 1831. Bot. Mag., t. 3243.
HERBSTLICHER FELSBUSCH.
24
Epacris nivea DC ,VAN Diem. et Nouv. Holl. ei blanches. 1829. Bot. Mag., t. 3253.
E. nivalis, Gran. Bot.
— variabilis Lovo. Van Drew e Gene 1829. Bot. Cab , t. 1818
一 arsa R. Ba. Nouv e. fleurs blanches. 1825
— obtusifolia Sur, Nouv. e et Van ۰ pa urs ue 1804. Bot. Cab., t. 293.
— heteronema Lazu. . fleurs blanches. 1824. Bot. Mag., t. 3257.
Arr. Conn. ve Seng 18
Br. Vax ۰ 2. fleurs blanc
Ca b. 1226.
823. nn blanches ou rouges. Bot. Mag.,
t. 3168.
mucronulata R. Br. Van = 1824. fleurs ee
Ca. L.
HERBSTLICHER FELSBUSCH.
EPACRIS AUTUMNALIS, (VAR.)
ErvwoLoem. Gebildet aus &z4xpiós , etwas was den Gipfel der Berge bewohnt : Hindeutung
uf das Wachsen der Pflanzen dieser Gattung.
Natürliche Ordnung der Epacridaceen, Abth. der Epacrideen,
Cl. V. — Ord. 4, Lin
TTUNGS ee
be CHARACTE
| siehe oben.
Bastard-Varietàt aus künstlicher Befruchtung entstanden?
Die Felsbuscharten mit ihren zahlreichen
und zierlichen Blumen wetteifern mit den
Heiden, wenn die Natur um uns her noch
mit Schnee und Eis bedeckt ist, unsere
kalten Gewächshäuser zu zieren. Ein Jeder
weiss, dass während unseres trüben und
langen Winters diese Pflanzen sich mit
ihrem glänzenden Schmucke bekleiden ,
unter dessen Last ihre dünnen und zier-
lichen Zweige sich zur Erde neigen.
Wir besitzen in Europa ungefähr zwanzig
verschiedene Arten dieses Zierstrauches
und fast eben so viel Abarten oder Hybri-
den. Wahrscheinlich gibt es deren noch
eine grössere Anzahl in ihrem Vaterlande;
woher es zu wünschen steht dass uns die
Reisenden noch mehrere neue und schöne
Arten zuschicken mögen. Auf jeden Fall
aber, scheint es, sind die Arten nicht so
zahlreich wie die Heiden (Erica) welche
die Anhöhen des Vorgebirgs der guten
Hoffnung schmücken. Paxton, aus dessen
Werk wir die hier beigefügte Figur ent-
lehnen, ist ungewiss über den Ursprung
unserer Pflanze. Er vermuthet indess, und
dieses ist auch unsere Meinung , dass sie
aus der wechselseitigen Befruchtung des
grossblumigen und des eingedrückten Fels-
busches enstanden sei. Vielleicht kónnte
man auch mit einiger Wahrscheinlichkeit
annehmen, dass diese Pflanze nur eine
Abart einer dieser beiden Arten oder von
irgend. einer andern Varietüt sei, denn es
ist ja bekannt wie sehr diese Pflanzen zur
Abünderung geneigt sind. Dem sei nun wie
ihm wolle, so viel ist gewiss dass sie in
Bezug auf die Blüthen der einen und hin-
sichtlich der Blütter der andern der beiden
angeführten Arten gleicht. Die Pflanze
scheint auch stärker zu'seyn und reichli-
cher zu blühen.
Die Aeste sind verlüngert, stark und ganz
HERBSTLICHER FELSBUSCH.
mit Blättern bedeckt; die Blumen fast wa-
gerecht, schön hochroth mit weissem stern-
förmigem Saum
Blätter stiellos, eilanzettförmig, abwärts-
gebogen, langgespitzt, lebhaftgrün; Kronen-
röhre fast eylindrisch; Saum fünftheilig,
25
kurz; Kelchlappen eirundförmig spitzig,
ausgebreitet; Staubfäden eingeschlossen ;
riffel bis zur Mündung der Röhre ver-
längert.
Ck L.
CULTUR.
Der Epacris autumnalis verlangt wie alle
zu dieser Gattung gehörenden Arten , eine
mit Flusssand vermischte, unasihi, nur
mit den Händen zerriebene Heideerde,
und möglichst gleichmässiges Feuchthalten
der Erde in Töpfe, welches im Sommer
in stärkerem, im Winter in geringerem
Grade anzuwenden ist. Der Boden des Top-
fes muss mit einer Lage Scherbenstücke
versehen seyn, um allem überflüssigen
Wasser freien Abzug zu verschaffen. In
England pflanzt man die Epacris in eine
Mischung von verrotteter Lauberde und
Lehm, worin sie auch kräftig vegetiren.
Vielfache Erfahrungen haben bewiesen ,
dass diese Mischung nur für genanntes
Land, und nicht für den Continent sich
eignet. Man muss daher, bei ihrer An-
kunft, sei es in Flandern, Frankreich oder
Deutschland, baldigst bemüht seyn, be-
hutsam einen Theil der Erde vom Wurzel-
ballen zu entfernen, und sie durch die
obengenannte Mischung ergänzen. Ein luf-
tiges, mehr feuchtes als trockenes Caphaus,
in welchem sie so nahe als möglich dem
Lichte ausgesetzt sind, eignet sich am bes-
ten zu ihrer Cultur im Winter. Im Sommer
lieben sie einen schattigen Standort, wo
sie sehr wenig Sonne bekommen; sie er-
halten dabei ein schönes dunkelgrünes Aus-
sehen. Sieht man indess auf grössere Blü-
thenfülle, bei weniger frischem Grün, so
۷ A;
beschatte man sie nur während den heissen
Mittagsstunden (von 10 bis 2 Uhr) und lasse
sie in der übrigen Zeit ganz der Sonne
ausgesetzt. Um das zu starke Austrocknen
des Wurzelballens zu verhüten, ist es von
grossem Nutzen die Töpfe bis an den Rand
in Sand einzugraben و und diesen sowohl
wie die nächste Umgebung, als Wege, etc.
durch Ueberspritzen in beständiger Feuch-
tigkeit zu erhalten ; welches Verfahren
überhaupt bei allen Neuholländer-Pflanzen
als äusserst zweckmässig anzuwenden ist.
Man verpflanzt sie im August, nach wel-
cher Operation man nicht unterlasse, sie
einige Tage durch Beschattung vor aller
Sonne zu schützen.
Die Vermehrung der Epacris geschieht
durch Samen und Stecklinge. Esteren säet
man im zeitigen Frühjahr in einen flachen
Napf mit Heideerde, ohne ihn weiter zu
bedecken , und setzt denselben im Caphause
sehr nahe ans Glas. Die Stecklinge macht
man im Januar im temperirten Gewächs-
hause, oder besser im Juli und August in
einem gegen Norden liegenden, nicht künst-
lich erwärmten Mistbeet, in Töpfen und
einer stark mit Flusssand vermischten Hei-
deerde, welche in beiden Fällen noch mit
einer Glocke zu überdecken sind.
L. VH.
Moch..
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SAE ged
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FOR ET D d yra ch
THUNBERGIA CHRYSOPS.
Acanthaceæ $ Thunbergiee. 一 Didynamia-Gymnospermia.
5
D
CHARACT. GENER. — Calyx basi re solitariis v. racemosis; corollis speciosis luteis v.
SE égen truncatus v. pluridentatus. Co- | ceruleis, fauce plerumque saturatioribus
olla hypogyna campanulato - EN ptica, Gen 1. 4027.
Ge inflata, سب ape Wa in Base gn te garg ali. ergia Linn. f. Supp. 46 et à 2S Illustr.
. 183. Ness
‚4, corolle tubo a didyna an- < 1549. ar Gen. Pl. 103, Gears. f. III.
here tte? loculis Wer Co Ste bar- Waıtic Plant. As. rar. HI. 77. et in Lm. Nat. Syst.
batis , altero breviore aristato. Ovarium biloculare, | ed. 2. 444. Linnea VI. 748. Reco. Fl. exot. t 169. ۰
is, Stylus si i
loculis biovulat lus simplex; stigma infu Gen. Pl, 293 (202). Roxsuncn E orom. t vm Penn
dibuliforme transversim cu tum. Capsula basi | Exot. Flor. t. 166. 177. Bot. Reg. t. 495. Bot. Mag.
globosa bilocularis, in rostrum conicum angustata | 3508. 3515). vac den Sinê. Ce 1. 622. eg
on loculicide bili m. medio sep- | sp. Hamırr. mse
tiferis. Sem globos m rato annulo CHARACT. SPECIEI : T. Foliis cordatis irae rd
late calloso cincta. Embryonis Ce minosi co- feo: e: pedunculis regen eg
tyledones ECH ا radicula bre- 1 for calyce
re infera
, bracteis
theris d Go زج ato an? psec A
es indici et capenses; foliis oppositis cor- | stigmate foliaceo bilobo, stylo apice barbato.
ditio: ee; floribus azillaribus pedunculatis Thunbergia chr rysops Hook. Bot. Mag. t. 4119.
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
THUNBERGIA CHRYSOP S.
GOLDEN EYED PURPLE THUNBERGIA.
CLASS AND ORDER .
NATURAL ORDER.
see above.
GENERIC CHARACTER . . . .
SPECIFIC NAME AND CHARACTER
This most lovely new species of Thunbergia is one of the many rarities which Mr. Whitfield has,
not without great danger and risk, رب from the interior of Sierra Leone, to the Right Hono-
rable the Earl of Derby; and our stove in the Royal Botanic Gardens ot Kew, wé many other stoves
we believe in this country, are pore) to his Lordship for the possession of it. The same gentle-
man, Mr. Whitfield, has likewise introduced to Knowsley, and through the same distinguished no-
SN to Kew, the curious Napoleona imperialis and the African Teak, or African Oak, as it is
frequently called. Our new Thunbergia has the merit of not only being very beautiful, but easily
eultivated in a stove, eg increased by cuttings, soon — and bearing a succession of blos-
soms to compensate for the short duration of each individua
Descr. Stems climbing, slender, herbaceous, slightly hairy. Sech opposite, petiolate, cordate, or
sometimes ovato-cordate, acute, or slightly — angulato-dentate at the margin, five or
seven-nerved with transverse veins; petiole tereti-compre , not at all winged. Peduncles axillary,
solitary, single-flowered, shorter than the petiole. ege two, large, ovate, appressed to the
base of the flower. Calyz truncated, forming, as it were, a large, fleshy disk, within the slightly
lobed or raised edge of which, the base of the corolla is inserted. Corolla |,
dibuliform ; the tube yellow, much contracted at the base, widening upwards, and becoming of à
rich purple on the مس five-lobed limb, of a blue cast near the mouth, which ن the
full yellow throat (or eye) of the giän whence the specific . Stamens four, didynamous,
included; Anthers sagittate, the base e lobes with وم ge sen ermen green, ovate,
on a ben. fleshy disk, besides the p^ which fills the short calyx. Style filiform, as long
nearly so, as the tube of the corolla, bearded above. Stigma of two large, leafy, yellow, plaited
es.
28 GOLDEN EYED THUNBERGIA.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
GOLDEN EYED THUNBERGIA.
THUNBERGIA CHRYSOPS.
Cuanminc as most of the Thunbergias are, the superiority of the species now represented must at
once be admitted by every beholder; for piis beautiful variety of tint exhibited in its large blossoms,
fully entitles it to the first rank in is gen
It was discovered by Mr Whitfield in iig iieri: of Sierra Leone, who, as we learn from the
Botanical Magazine, at considerable danger and risk, succeeded in securing specimens, which he
brought safely to England, to the gardens of the Earl of Derby, at Knowsley Hall, near Prescot,
Lancashire, from whence it has already been dispersed zeen many parts of the country, and
now exists in most extensive — establishments in the kingdom
When s — with a very warm and humid atmosphere and ink ted in a large pot, it grows
rantly, and will soon gue its shoots to many feet in length. But if kept in an eiry,
pd Vii it loses its rambling climbing habit, and assumes more of the character of an ordinary
erect growing shrub, and is less profuse of its flowers. In the Nursery of Mr Knight, King's Road,
elsea, the specimen from which our drawing was taken was placed over a tank, in a propagating
house, and was, doubtless, greatly assisted by the degree of bottom heat with which it was favou-
red, in forming iis à merous flowers which appeared all along the shoots. No doubt a close pit or
frame in which a liil heat can be id up, in conjunction with a uniformly moist air, will be the
very best place for exciting it to the desired freedom of growt
ich soil, a well drained and roomy pot, iid with bns waterings during active growth,
are also conditions by which success is greatly influenced. And to ward off the pestiferous attacks
of the red spider, which determinedly infest all So tribe of plants whenever attention loiters, the
syringe should be frequently brought into — applying the water well to the under surface
of = eaves
Cuttings take root with the most perfect readiness; and by their removal confer an immense advan-
tage on young plants, a ۳ eeng specimens are wanted; for an increased number of
shoots will be produced, and what is lost in time by retarding the blooming of the plant, will be
gained in ultimate effect. A یت to e various articles which have appeared in this Magazine
from time to time, will afford a diversity of modes of training, which will enable the culturist to
evede the miserable monotony of vemm ag to an unvarying standard, and create additional
The bright golden eye in the centre of e flower, surrounded by a field of blue and violet, being
the most striking feature of the species, has been very aptly chosen as the foundation of the distin-
guishing specific term.
This plant being one of the most showy of modern introductions, we may mention that it now
exists in most of the great nurseries of London, and some of the provinces. Mr. Skirving, of Liver-
pool, having had it presented to him by the Sa of Derby, has a large stock of it.
THUNGERGIE ŒIL D'OR.
29
THUNBERGIE ŒIL D'OR.
THUNBERGIA CHRYSOPS.
Eryn. Genre dédié par Linné fils, à Karel Peter Tuussers, célèbre botaniste et voyageur
2 ۸ 1
qui publia plusieurs bons ouvrages, de ۱
Famille des Acanthacées $ Thunbergiées. 一 Didynamie-
Angiospermie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
« Cette charmante et nouvelle espece de
Thunbergia est une des nombreuses raretés
que M. Whitfield, non sans beaucoup de
risques et de dangers, a apportées au
comte de Derby, de l'intérieur de Sierra
Leone, »
On la distingue tout d'abord de ses con-
généres par son feuillage différent et sur-
tout par ses amples et nombreuses fleurs
bicolores ; l'effet de la belle macule d'or,
qui entoure la gorge de la corolle et tran-
che si vivement sur le bleu foncé du limbe,
est véritablement ornemental.
« Descr. Tiges grimpantes, gréles, herba-
cées, légèrement poilues. Feuilles opposées,
pétiolées, cordées ou quelquefois ovées-
cordées, aiguës ou légèrement acuminées,
anguleuses-dentées au bord, 5-7 nervées,
transversalement veindes; petioles cylin-
driques-comprimés, mais nullement ailés.
Pédoncules axillaires, solitaires, uniflores و
plus courts que les petioles. Bractees 2,
amples , ovées, appliquées à la base de la
voyez ci-dessus.
fleur. Calyce tronqué, court, formant une
sorte de large et épais disque, dont le bord,
légèrement lobé ou élevé, porte la base de
la corolle. Corolle subcampanulée, infundi-
buliforme, à tube jaune, très-contracté à
la base, s'élargissant supérieurement en un
limbe quinquelobe, étalé, d'un riche
pourpre, passant au bleu pur autour de
la gorge, qui est d'un jaune vif : circon-
stance qui a fait imaginer le nom spécifique
(œil d'or). Étamines 4, didynames , inclu-
ses ; anthéres sagittées , dont les lobes sont
munis à la base de glandules pédicellées.
Ovaire verdátre, ovoide, surmontant un
large et épais disque, outre celui qui rem-
plit le calyce. Style filiforme, égalant ou
dépassant en longueur le tube de la corolle,
et barbu à l'extrémité; stigmate formé de
deux lobes amples, foliacés, plisses et
jaunes. »
Ex Hook, l. c.
(Cn. L.)
Explication des Figures.
Fig. 1. Tube corolléen ouvert. Fig. 2. Une Etamine, Fig. 3. Calyce et pistil. Fig. 4. L'Ovaire coupé
transversalement. (Figures grossies.)
CULTURE.
Cultivée en un large pot et dans une | au loin. Traitée au contraire dans une oran-
serre trés humide, la Thunbergia chrysops | gerie trés aérée, elle perd son caractére de
pousse vigoureusement et s'étend bientót | plante grimpante et acquiert alors la forme
50
d'un arbuste; mais de cette manière elle
produit moins de fleurs.
omme presque toutes ses congénères,
elle développe bien toutes les ressources de
sa végétation, quand on la cultive sous un
chassis vitré, chauffé par le bas au moyen
de fumier ou de conduits chauds.
Les Thunbergiæ se cultivent aussi pour
la graine. Dans ce cas, en mai-juin , on les
livre à la pleine terre sous un chassis vi-
tré , chauffé par le bas; et on ombre peu.
Les Thunbergiæ étant fréquemment at-
taquées par les araignées rouges (Acarus te-
larius L. — Gamascus telarius Lu ),
GOLDAUGIGE
il est indispensable de seringuer surtout
THUNBERGIE.
le revers de leurs feuilles. On remarquera
qu'en tenant la serre chaude complétement
privée d'air, depuis 10 heures du matin jus-
qu'à 4 heures du soir, en ne l'aérant lar-
gement que depuis cette heure jusqu'au
lendemain matin 10 heures, on remar- -
uera, dis-je, que ces plantes jouiront
d'une brillante santé, et que cet Acarus ne
les tourmentera pas, surtout si l'on a soin
de les seringuer copieusement tous les soirs.
— J'ai à peine besoin d'indiquer qu'on doit
bien ombrer le cóté du soleil, et humecter
les sentiers de la serre pendant les grandes
chaleurs.
L. VH.
On connaît vingt-deux espèces environ de Thunbergiæ ر dont les suivantes ont été introduites dans
di
les jardins.
Thunbergia
一 fragrans Roxs. Ind. orient
variétés.
aurantiaca .......
chrysops Hoox. 1. c.
1
en existe encore dans les jardins deux ou trois espèces indéterminées.
grandiflora Roxs. Indes orient. 1822. Bot. Reg. t. 495.
ie 881.
angulata Hook. Madagasc. 1825. Exot. f. t. 166.
1840. Paxrows Mog. of Bot.
GOLDAUGIGE THUNBERGIE.
THUNBERGIA CHRYSOPS.
Ersmorocıe. Gewidmet von Linnés Sohn dem Karl Peter Thunberg,
berühmten Botaniker und Rei-
senden, welcher von 1772 bis 1800 mehrere gute Werke herausgegeben hat,
Natürliche Ordnung der Acanthaceen ; Abth. der Thunbergien. Cl. XIV. — Ord. 2.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER
Diese neue reizende Thunbergie ist eine
der zahlreichen Seltenheiten, welche Whit-
field nach grossen überstandenen Gefahren
und Mühseligkeiten aus Sierra Leone nach
Derby gebracht hat.
} siehe oben.
Stengel kletternd, dünn, krautartig و
schwach behaart; Blätter gegenüberste-
hend, gestielt, herzförmig, zuweilen ei-
herzförmig, spitz oder leicht zugespitzt,
am Rande eckig-gezähnt, 5-7 nervig, queer
=
GOLDAUGIGE
geadert; Blattstiel eylinderförmig zusam-
mengedrückt, nicht geflügelt. Blumenstiele
achselständig-einzeln , einblumig و kürzer
als die Blattstiele. Deckblätter zwei, weit ,
eiförmig, am Grunde der Blume dicht an-
liegend. Kelch abgestutzt, kurz , gleichsam
eine breite und dicke Scheibe bildend ,
deren schwach gelappter oder erhabener
Rand der Krone als Unterlage dient.
Blumenkrone fast glocken-trichterförmig
mit gelber, am Grunde sehr zusammenge-
zogener Röhre; Kronensaum fünflappig ,
ausgebreitet, satt purpurfarbig, am Schlun-
de rein himmelblau, letzterer ist lebhaft
gelb, welcher Umstand den specifischen
THUNBERGIE. 51
Namen « Goldauge » veranlasst hat; vier
didynamische eingeschlossene Staubfäden ;
Staubbeutel pfeilformig, am Grunde mit
gestielten Drüsen versehenen Lappen.
Fruchtknoten grünlich, eiförmig auf einer
breiten und dicken. Scheibe sitzend, welche
von je de des Kelchs version
ist. Stempel fadénibemig nach obenzu bart-
haarig, so lang wie die Róhre oder dieselbe
zuweilen überragend. Narbe zweilappig,
Lappen weit, blattartig, gefaltet, gelb.
Ex Hook, Le
Cn. L.
Erklürumng der Figuren.
Fig. |. Kronenröhre geöffnet.
Fig. 2. Ein Staubfaden. Fig. 3. Kelch, Fruchtknoten und Pistil.
0
Fig. 4. Fruchtknoten queerdurchschnitten. (Figuren vergrössert
CULTUR.
Die Cultur dieser Pflanze ist nicht bedeu-
tend von der der andern eingeführten
Arten dieser Gattung verschieden. In einen
Topf gepflanzt, welcher mehr breit als tief
ist, und worin man ihr es nicht an Nah-
rung fehlen lässt, dabei in einem sehr
warmen und feuchten Gewächshause auf-
gestellt, wächst diese Pflanze ausnehmend
stark und üppig, treibt Zweige welche
sich mit Schnelligkeit zu ansehnlicher Höhe
an Gegenständen hinauf winden. In einem
kalten Gewächshause aber — worin sie
übrigens ebenfalls gut gedeiht — verliert
die Pflanze beinahe gänzlich ihren ran-
kenden Charakter, und nimmt die Form
eines niedlichen Strauches an; liefert aber
auf diese Weise behandelt, wenig Blüthen,
hingegen sie im erstern Falle dieselben in
Menge hervorbringt. Will man diese Pflanze
zur höchsten Stufe ihrer Schönheit brin-
gen , so pflanze man sie unter Fenster ins
freie Mistbeet, dessen Erde durch Dünger
von unten erwärmt ist. Wie die meisten
Arten ihrer Gattung, wächst sie darin
sehr stark, und gewährt durch ihre zahl-
reichen Blu einen unvergleichlich
prachtvollen Anblick. Die Thunbergien
sind sämmtlich sehr der Gefahr ausgesetzt,
von der Rothen Spinne (Pflanzenmilbe),
(Acarus telarius L., Gamascus telarius
Lat.) befallen zu werden, welches zu ver-
hüten man durchaus nicht unterlassen muss
die ganze Pflanze und namentlich die Un-
terseite der Blätter häufig zu ۰
Um aber im allgemeinen seine Warmhaus-
pflanzen von diesem und anderm Unge-
ziefer am Meisten rein zu halten, hat die
Erfahrung ein sehr einfaches Mittel ge-
lehrt. Wenn man nämlich im Sommer von
Vormittags 10 Uhr bis Nachmittags 4 Uhr
das Haus beinahe gänzlich verschlossen
hält, in der übrigen Zeit aber und beson-
ders die ganze Nacht hindurch der freien
Luft ungehindert Zutritt verstattet. Man
GOLDAUGIGE
52
wird dadurch nicht allein von allem Unge-
ziefer beinahe gänzlich befreit, sondern
man hat sich auch noch des gesundesten
Aussehens seiner Pflanzen zu erfreuen. Na-
türlich darf man dabei nicht unterlassen,
im Tage die Sonnenseite des Hauses zu
beschatten, und die Wege in demselben be-
ständig stark feucht zu halten , des Abends
aber die Pflanzen über und über zu be-
spritzen.
THUNBERGIE.
Wie alle Thunbergien vermehrt sich
auch diese sehr leicht und einfach , sowohl
durch Stecklinge, als auch durch Samen.
Letzteren zu gewinnen, setzt man die
Pflanzen im Mai oder Juni in ein Mistbeet
ins Freie, und behandelt sie nach oben
erwähnter Art, beschattet sie "aber nur
wenig.
L. VH.
一
ety ve EE با
AQUILEGIA SKINNERI,
Ka +=
Ranunculacee Helleboreæ.
CHARACT, GENERIS. — Calyx coloratus Peg
phyllus emend og? »stivatione imbricatis de-
eiduis. Co gi dme gyna bi labiata | ra
bio iim. inci o, interiore minimo,
deorsum in calcar OR ani callosum, inter ca-
lycis er. korpar, producta. Stamin: a
ypogyna, in phalanges 5-10 Dé intima abor-
tiva me Dex + عاك Gerbe tech rmia. ia و T
uniloeularia; ovulis ad suturam ویر Ai plu rimis
biseriatis. Caps sulæ ph rt o conniventes,
stylis rostratæ, ing Er ger dehiscentes
polyspermæ. Sem oblique ovata
Herbæ in montibus Europe et Asù 3 vie
America tore ey e : Doug plurimum. ra-
nose , foliis adie radica ca infe-
rioribus Sege per پوس بای رد soli-
— Polyandria-Pentagynia.
ein cϾruleis roseis purpureis albis v. interdum
ordide flavis
Exouicu. Gen. pl. 4795.
aditu eg ia Tounxeronr inst, 428. Linn. Gen. n. 684. Jussieu
. 234. Ng oe 11. 175. t. 118. Fred Ic. rar. t. 102. E. B.
3 “297. Bot. TE S وس 1221. Bot. Reg. t. 922. Swzzr. Fl
ard. II. t. 55. C. Fl d IV. 912, Syst. I. 333. Prod
te, | cde p sl, 48. — Fl. er
. 47. 294.
Koch. Fl. Germ, ed. 2.p 33. iV. 88. Meisner, Gen. I. (4). ete.
CHARACT. mee A. glabra, calcaribus paten-
tirectis longissimis limbo quint mag une
eg: lanrolai "petalo rum limbo d ongiori-
bus; staminibus longissime exsertis ee 3-5 exce-
dentibus.
Aquilegia Skinneri Hoox. Bot. Mag. t. 3919.
(Sub A. mexicana!).
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
AQUILEGIA SKINNERI.
MT SKINNER'S
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
COLUMBINE.
| see above.
This fine species was sent to Woburn Abbey by 6. U. Skinner, Esq., from Guatemala; and it
flowered in the gardens
great lenght of the spurs in the flowers, the protrusion of the stamens, and t
at Woburn for the first time. Its most prominent characteristic cs are the
the
brilliant red colour
of the lower part of the flower-spurs. It ranks with the admirable A. glandulosa among the best
members of the ae
Haying, in some pla
house, and forced too Mid into
has been far
and altogether deprived of t
, been very improperly treated by being placed in a stove
flower, its appearance
from favourable or natural. The flowers have been m
t splendid colour which constitutes their leading E Hence it
or warm green-
in a few of the London cllections this year
uch impoverished in regard to size,
has been qe inferior even to A. canadensis. It should be remembered , however, that a Won
specimen
rdy
this et Cen blossom in the months of August and September, while its proper p
open grou
Our david portrays a specimen which flowered vigorously with
the end of last July. Being very correctly coloured, a good notio
Turnham Green, towards
gained from it of the plant's beau
ty.
Although the species seems to be purely hardy,
osed o
sunny border, thoroughly drained, and com
unworthy to be grown
place, it will bloom too soon
generate into something very little tite than a dingy comp:
TOM. 1,
in pots for the greenhouse or conservatory.
manner, it should be kept in ten light and airy situation; for, u
m finely, and without plenty of sun,
plant affords no criterion of its merit; and that the proper season at wi
osition is the
Mr Glendinning, provi mtd of
n may be
and will therefore attain its best character in a
free loamy soil, it may not be considered
Where managed in the last-named
unless it be grown in a cool
its glowing hues will de-
ound of red, green, and yellow
5
54
ANCOLIE DE SKINNER.
It can be ne ees by division, in the same way as the other Colombines. Possibly, also,
it will ripen seeds
for a very abunda d increase will be
e recommend all
er, open to the south; and,
should such be the case, the means
furnished.
those who cultivate the plant (and it is highly deserving of general favour), to
guard against the error of forcing it in any way, or they will inevitably be disappointed in it
ANCOLIE DE SKINNER.
AQUILEGIA SKINNERI,
Ern. Aquilegia est une corruption d’Aquila, aigle. Les anciens botanistes ont voulu voir une ressem-
blance entre les éperons des pétales de l'ancolie et le bec et les serres de cet oiseau.
Famille des Renonculacées $ des Helléborées. — Polyandrie-
entagynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
« Cette plante , la plus élégante que nous
connaissions dans le genre Aquilegia, a
l'exception peut-être des A. cerulea de
Torrey, et macrantha Hook. et Arn. (Bot. of
Beech. Voy. t. 82) a été envoyéeà Woburn-
Abbey, par G.U. Skinner, Esq., du Guati-
mala, contrée beaucoup plus méridionale,
qu'aucune de celles que l'on supposait
auparavant produire des especes de ce
genre. L'Amérique du Nord en compte
quatre : les A. canadensis L., formosa
Fiscu., cerulea Torr, et brevistyla Hoor.
Toutes ces plantes BS nt au Nord,
ou du moins sont inconnues dans la partie
la plus: méridionale des Etats-Unis, et ne
dépassent pas le Sud, du côté de l'Océan
pacifique, plus loin que Monterey, en
Californie.
.» L'expérience a prouvé que PA. Skinneri
est tout-à-fait rustique. Elle a en effet sur-
vécu, à l'air libre, dans les jardins de Wo-
bur; au grand hire de 1840-1844, et a
ensuite fleuri d'une maniére splendide pen-
dant l'été et l'automne de cette dernière
année. L'espèce dont elle est la plus voisine
est I4. canadensis (Bot. Mag. t. 246).
» Desc. Rhizome vivace. Feuilles ordinai-
rement radicales , glauques , longuement pé-
| voyez ci-dessus.
tiolées , biternées ; folioles pétiolulées و cor-
dées , profondement trilobées, dont leslobes
diversement incisés, à dents ou segments ob-
tus, arrondis. Tige de 60 à 80 centimétres et
plus de hauteur, se terminant en une pani-
cule braetéées ; bractées foliiformes , linéai-
res-subulées; pédicelles tellement courbés,
que les fleurs sont pendantes. Sépales ovés-
lancéolés, acuminés, carènés, verts, dressés,
par rapport à leur axe, et deux fois plus
longs que le limbe des pétales. Pétales à
limbe arrondi, d’un jaune verdätre, se pro-
longeant chacun à la base en un 《peron
trés-long, presque droit, creux, tubulé,
d'un rouge vif et se terminant graduelle-
ment en une pointe d'abord comprimée,
gréle , puis renflée en massue à l'extrémité.
Les grandes dimensions de cet éperon,
d'une longueur d'environ quatre centimé-
tres, caractérisent essentiellement cette es-
e. Etamines nombreuses, tellement
exsertes, que la base du calyce est prés
du centre de la fleur. Ovaire bordé d'ailes
larges, membraneuses et erispées. Styles 5
Aprés l'anthése, les pédicelles fructiféres se
redressent, »
(Traduit du Bot. Mag., l c.)
Cm L;
A
ANCOLIE DE SKINNER. 35
Espèces cultivées dans les Jardins en Europe:
Sie ee L Europe. Eng. bot.
一 pares Lam érie. aget es, Der.
— glandulosa Sen Altay
一 alpina L. Alpes. fours e 1731.
énée es ent
一 eg تب et و Sibérie.
一 fragrans B
一 pubiflora abs put n
leu.
818. fleurs zeg
Brit. 5 head Hi, t. m
1821.
0. fleurs rouges. Bot. mag. t. e?
Wi. Sibér
EDEB. Sibérie. 1819. 2 bleues. Gurr. Sib. 4.
1838.
. 207; a pr GEI beaucoup. de variétés.
cosa L. er merid. Za? as dic:
ouan, III, t. 19
P ]. t. 47
Trev. Delp. 23.
es, 1824.
urs vertes. Jacq. ic. t. 102:
C. Daourie. 1821. fleurs pourpres. Der. 1c. sel. |. t. 49.
ie. ds —
Bot. rd t.. 922.
47.
Een? msc. 140. 1840. Inde sept. fleurs jaunes páles.
imalaya.
一 glauca .مامتلا Bot. Reg. tale t. 46. Himalagds fleurs jaunes pales.
(LA. anemonoides Wun. est l’Zsopyrum grandiflorum Fisen )
1
CULTURE.
L’Aquilegia Skinneri est aussi rustique
que ses congénères. Mais comme elle appar-
tient à l'Amérique centrale, on avait eu des
doutes à cet égard et on l'avait d'abord cul-
tivée en pot et forcée. Traitée ainsi, elle
n'a pu montrer ni les dimensions naturelles
de ses fleurs ni la richesse de leurs cou-
leurs. Cependant, c'est dans cet état, aprés
une croissance étiolée, qu'elle a été jugée!
L'exactitude de notre planche sera par
conséquent contestée par les mémes juges.
Le temps prouvera néanmoins que notre
dessin et nos couleurs sont la reproduction
fidéle de la plante.
Elle aime la terre de bruyère mêlée avec
de bonne terre de jardin, une exposition
bien aérée, mais ombragée; et craint les
terrains trop humides,
Pour la multiplier, on peut diviser ses
touffes vers la fin de l'été, pendant. son
repos, ou au premier printemps. La pre-
miére de ces saisons est toutefois la plus
avantageuse; les parties séparées ont alors
encore le temps de produire de nouvelles
racines avant l'arrivée de l'hiver, et au prin-
temps elles forment des plantes faites. 一
Mais la voie du semis en terrine, au prin-
temps, est encore la plus süre: la division
des touffes amenant souvent des risques;
car, si une main inhabile l'opére, on court
la ehanee de tout perdre; surtout si, sans
se contenter des parties qui se détachent
naturellement, on entame le centre de la
plante.
L. VH.
SKINNERS ACKELEI.
SKINNER’S ACKELEI.
AQUILEGIA SKINNERI.
From. Aquilegia ist durch Veränderung aus Aquila (Adler) entstanden. Frühere Botaniker haben eine
Aehnlickeit zwischen dem Sporn der Blumenblätter der Ackelei und dem Schnabel und den Klauen
des Adlers finden wollen.
Natürliche Ordnung der Ranunculaceen, Abth. der Helleboren.
e XII, Ord. 5, ۰
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Diese Pflanze, die schönste unter den
Ackeleien welche wir kennen, mit Aus-
nahme vielleicht der blauen von Torrey
und der grosblumigen von Hooker und
Arn., ist von Skinner aus Guatimala nach
Woburn-Abbey geschickt worden, und
zwar aus einer viel südlichern Gegend
als die Ackeleien gewöhnlich vorzukom-
men pflegen. Nordamerika besitzt vier
Arten dieser Gattung : A. canadensis L.,
formosa Fisch. cerulea Torr. , und ge
tyla Hook. Alle diese Arten gehören nur
dem nördlichen Theile der vereinigten
Staaten an, oder finden sich, so viel man
weiss, nicht in dem südlichen Theile dieser
Länder und gehen an der südlichen Küste
des stillen Oceans nicht über Monterey in
Californien hinaus. Die Erfahrung hat be-
reits bewiesen dass die A. Skinneri voll-
kommen hart ist. Sie hat in der That den
harten Winter von 4840-1844 im Garten
von Woburn im Freien ausgehalten und
während dem darauf folgenden Sommer
und Herbst in voller Pracht geblüht. Sie
hat die meiste Verwandtschaft mit A. ca-
nadensis (Bot. Mag. t. 246)
Wurzelstock ausdauernd; Blätter meis-
tens wurzelständig , blaugrün , langgestielt |
|
|
>, siehe oben.
doppelt-dreizählig; Blüttehen gestielt, herz-
förmig, tief dreilappig; Lappen. verschie-
denartig eingeschnitten ; Abschnitte stumpf
zugerundet. Stengel 60-80 Centimeter hoch,
endigen sich in eine deckblüttrige Rispe.
Deckblätter blattartig linien-pfriemenför-
mig. Blüthenstiele so niederwärts ge-
krümmt dass die Blumen hüngend er-
scheinen; Kelchblätter eilanzettförmig, zu-
gespitzt, ‘gekielt: grün, aufrecht in Bezug
auf ihre Achse, und zweimal so lang als
der Saum der Kronenblätter; diese habei
einen zugerundeten grünlichgelben Saum,
und verlängern sich an der Basis in einen
sehr langen, fast geraden und hohlen,
mn lebhaft rothen Sporn, moe sich
in ein
dann keulenlörmig verdickte Spitze bar?
Die un Cer
timeter) ist es hauptsächlich was diese Spe-
cies charakterisirt. — Staubfäden zahlreich
und so sehr hervorragend dass die Basis
des Kelchs in den Mittelpunkt der Blume
fällt. Fruchtknoten geflügelt; Flügel breit ,
häutig und gekrüuselt. Stempel drei. Die
feuchttragenden Blüthenstiele sich nach dem
Verblühen aufrichtend.
Ci. L,
SKINNERS ACKELEI.
37
CULTUR.
Die Aquilegia Skinneri ist also ebenfalls,
wie alle andern bekannten Arten ihrer
Gattung, eine perennirende Staude für
das freie Land. Dieses wurde anfangs nicht
nur stark bezweifelt, sondern da man an-
nahm dass die Pflanze aus Central-Amerika
stamme, cultivirte man sie in Töpfen und
glaubte dieselbe nur durch Treiben in
Warmhäusern zur Blüthe bringen zu
können. Es ist erklärlich و dass die, auf so
gewaltsame Weise erzeugten Blumen,
keineswegs ihre natürliche Grösse, Aus-
bildung und Farbenreichthum besitzen
konnten; daher auch die früheren Beur-
theilungen nicht der vollkommenen, son-
dern nur einer, durch widernatürliche
Umstände verkümmerten Pflanze gelten
können. Die Genauigkeit unserer Abbil-
dung wird demnach wohl durch die Unter-
sucher jener Pflanzen bestritten werden ;
jedoch die Zeit wird lehren, dass unsere
Zeichnung und Farben, eine getreue Wie-
dergabe der vollständig entwickelten
Pflanze sind.
Die Pflanze liebt einen nahrhaften , stark
mit Haideerde gemischten Boden, und
einen recht luftigen , Gegen allzu feuchten ,
aber schattigen Stan
Ihre Vermehrung sad man auf zweier-
lei Wege bewerkstelligen , nämlich durch
Zertheilung des Wurzelstockes, und durch
Aussäen des Samens. Ersteres Verfahren ,
was man indess auch nur an etwas starken
Exemplaren mit Sicherheit vornehmen
kann, führt man am besten gegen Ende
des Sommers aus, wenn die Pflanze Sten-
gel und Blätter einzuziehen begonnen hat,
oder auch im Beginn des Frühlings. Doch
ist die erstere Zeit immer vorzuziehen,
weil alsdann die einzelnen Theile noch vor
dem Winter sich neu bewurzeln و und im
künftigen Frühjahr ungestórt austreiben
kónnen. Mit Vorsicht ist indess diese Ver-
richtung immer auszuüben, wenn man
nicht Gefahr laufen will alles zu verlieren.
Was besonders dann der Fall ist, wenn
eine ungeschickte Hand, nicht zufrieden
mit dem von der Natur zum Ablösen geeig-
neten, gewaltsam den Haupt-Wurzelhals
durchschneidet.
L. VH.
Sommet bee ge iis aeri —
fie Do le bi 3.
2 ei ۲
e des نت een Oe.
HINDSIA VIOLACEA,
Cinchonaceæ $ Cinchoneæ-Hedyotidæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. — Calycis tubus turbi- | lata ovata ۰ RIAM: Stipule utrinque soli-
natus, limbo 4-5 partito, laciniis inæqualibus li- | fariæ ovate integre v. en in-
nearibus v. apice foliaceo-dilatatis. Corolla in- | Zus ron glandulose. Flores ad 6 moru
00 nen tubo elongat perne paullo in- | in subfoliatas ee sail pression
nter pipe intus barbato, fauce nuda, | corollis من دیوگ
me lacin niis 5 ovatis æstivatione "valvatis. An- ndsia Gë Msc, et Bot. 5 sub t. 40 (1844). et Bot.
æ lineares w apice tubi subsessiles. Ova- Ze sib.
rium deeg ulare; placentæ medio disse imento af-
fixae و multiovulatæ ` hee ram men a com- ER mom. H. — ous ee sti-
pressiusculi Pus lloso-hirti. Ca apsula calyce cor- | Pus ecd ی Hes بسچ T quali $i rotundatis
se o bivalvis, — aa demum lo- nii ie ve = rn ualibus, majoribus supra
culicide men s. Se numerosa, non alata (1). | TTT 10113660 ilatatis
Fructices re Mc. Folia opposita petio- A. violacea Bexta, l. ۰
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
HINDSIA VIOLACEA.
PORCELAIN-BLUE ۰
GENERIC CHARACTER } dec hots.
SPECIFIC CHARACTER
above generic character is taken from this species and bro the closely allied Rondeletia
"egen of Chamisso and Schlechtendahl, which may be thus characterised as a second species of
Hindsia.
H. porti glabra v. tenuissime pubescens, stipulis eg foliis anguste ovatis bast longe
cutatis, laciniis calycinis parum inæqualibus non dilat
It is much to be regretted that these plants should have been referred to Rondeleti
which they differ so much in appearance, and from which they may be essentially distinguished
by the form d pe corolla, rather funnel-shaped than salver-shap ed, without any callous contrac-
tion or bear mo LR of the tube, by the capsule which (according to Chamisso and Schlech-
tendahl) sante Me the splitting of the dissepiment into two cocci, which are loculicidally split,
and by some other minor points. Nearly the same characters distinguish them also from Sipanea
which is idi as nearly related as — though very different in habit. They have also eid
compared with Bouvardia, and in some respects resemble the large white-flowered species of that
genus, but ae of all minor distinctions the Hindsias have the ovules, and probably the
zit, of the t of Rondeletie , not of that of the Cinchonee
he Hindsia ee differs from the better known H. agilos; chiefly by having much lar-
the flowers much larger and more hairy; and by the calys,
d more or less dilated and
from
ger, Nee and more downy leaves,
of which one, mb t or مو divisions are much larger than the rest, an
— above the m
Both species vary in er size of th
e flowers, and in the shade of their colour. In the H. lon-
also, and perhaps in H. violacea, the stamens are entirely included in the tube of the <
in some specimens,and in others the tips of the anthers protrude. In the latter case mg style
appears to be less prominent than in the former,so that these differences may arise probably from
a certain degree of sexuality. »
—
(1) Matura ignota, Auct./
A0 PORCELAIN-BLUE HINDSIA.
For the foregoing matter we are indebted to the kindness of Mr Bentham, who agrees with us
in regarding the Rondeletia longiflora wrongly referred to the genus in which it has been placed.
This Hindsia violacea is one of the finest things, obtained from South Brazil. It has been imported
by Messrs. Veitch and Son, of Exeter, who received for it the large silver medal at the Horticultural
Society’s Garden Exhibition in May last. It will doubtless prove a very easily cultivated greenhouse
plant; and is certainly unsurpassed in beauty by blue flowering shrubs.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
PORCELAIN-BLUE HINDSIA.
HINDSIA VIOLACEA.
e
furrowed and hairy, and the flowers have greater substance, the petals being of a thick fleshy con-
sistency and having a rich velvety-looking surface.
t is a native of South Brazil, and was first discovered by the collector sent out to explore that
country by Messrs. Veitch and Son, of Exeter, and by him transmitted to their nursery about three
or four years since, and having been extensively propagated by cuttings, which strike root readily
in sand under a glass with a gentle bottom- eat, now exists here in considerable quanti
branches gives it a very compact character, and as they are also more disposed to spread and form
a bush, than to grow erect and long, like those of H longiflora , it may be more easily managed.
By a trifling attention to stopping the growing shoots, it may be made dwarf to any desirable
extent. As a flowering shrub for exhibition, or the more legitimate purpose of adorning the stove or
oung plants in a very dwarf state are easily flowered by keeping them in small pots. But, where
large specimens are desired, they should be allowed ample room for the extension of the roots, using
a peaty soil enriched with a little loam and leaf-mould.
inds, Esq., a zealous naturalist, whose plants, collected for his own private use, are now
in course of publication at the expense of the public, is commemorated in the present genus.
HINDSIE A FLEURS VIOLETTES.
4
HINDSIE A FLEURS VIOLETTES.
HINDSIA ۰
Erem. Genre dédié par Bentham à R. B. Hinds, Esq., amateur naturaliste et zélé promoteur
de la Botanique.
Famille des Cinchonacées $ des Rondélétiées. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GENERL
RIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
M. Lindley avait fait observer, il y a
longtemps déjà, que la Rondeletia longiflora
CHAM. ET SCHLECHT, différait essentiellement
de ses congénères et devait peut-être for-
mer le type d’un nouveau genre. Une autre
plante, celle dont il s’agit, vint confirmer
ces soupçons و et le savant Bentham, qui
s'occupe de réviser la famille des Rubia-
cées, fit de la première un nouveau genre
qui se trouve ainsi aujourd'hui composé de
deux espèces.
Le genre Hindsia diffère principalement
du Rondeletia par une corolle plutót infun-
dibuliforme qu'hypocratérimorphe, et dé-
pourvue de toute contraction calleuse ou de
barbe à l'entrée de la gorge; par une cap-
sule qui, en raison de la déchirure de la
cloison, se partage en deux coques loculi-
cides-parties , et par d'autres points moins
essentiels ; ces caractéres le distinguent
aussi du Sipanea.
L'espéce nouvelle diffère surtout de l'an-
cienne (H. longiflora) par des feuilles beau-
coup plus amples et plus tomenteuses, des
fleurs également beaucoup plus grandes et
plus velues, par la forme du calyce, dont
un, deux , ou trois segments sont bien plus
grands que les autres, et plus ou moins
dilatés-foliacés au-dessus de la partie mé-
diane. Les deux plantes varient encore sous
le rapport de la grandeur et de la nuance
des fleurs.
V Hindsia violacea est une des plus belles
Tow. 1.
| voyez ci-dessus.
plantes qu'on ait jusqu'ici importées du
Brésil méridional ; on la doit à MM. Veitch
et fils, horticulteurs à Exeter, qui, l'ayant
présentée à l'exposition de la société d’Hor-
ticulture, en mai dernier, ont reçu à son
sujet la grande médaille d'argent.
Descr. C'est une plante frutiqueuse à la
base et entiérement couverte d'une pubes-
cence molle, blanchátre. Les feuilles sont
amples, ovales-aigués, un peu rugueuses
en dessous, subarrondies à la base; à pé-
tioles assez longs, subcanaliculés en dessus,
souvent rougeátres : teinte qui se prolonge
sur la nervure médiane; nervures subparal-
léles, courbes, immergées saillantes
en dessous; veines réticulées. Les stipules
sont solitaires , ovées-acuminées. Les fleurs
sont trés nombreuses, trés grandes, trés
longuement tubulées et forment des cymes
terminales. Pédoncules courts و bi-triflores.
Tube calycinal trés court, à segments fort
inégaux, les plus grands foliacés-dilatés au-
dessus de la partie médiane, velus, spathu-
lés, aigus. Tube corolléen trés allongé,
gréle, dilaté, turbiné au sommet, poilu,
d'un violet päle; limbe trés ample, étalé,
quadri ou quinquélobé; lobes ovés-aigus و
épais, ordinairement d'un beau bleu vio-
Jacé; gorge nue, très-évasée; stigmates
allongés , linéaires, exserts.
Cn. L.
(Partim ex Lnr., Bot. Reg. t. 40, 1844.)
6
42
VEILCHENBLAUE HINDSIE.
CULTURE.
Les soins que réclame I’ Hindsia violacea
se bornent aux suivants : on la tient en
serre chaude, où elle fleurit au printemps.
On la rempote en janvier ou février: épo-
ques propres au rempotage de presque
toutes les plantes de serre chaude, sauf
celles qui seraient en fleurs et dont on
voudrait prolonger la floraison.
L’Hindsia violacea demande une terre
riche en humus et beaucoup d'eau pen-
dant la plus longue période de sa crois-
sance, On ne doit jamais oublier de munir
le fond des pots de pierrailles, afin de
faciliter un large écoulement à l'eau des
arrosements, Cette précaution est comme
chacun le sait, applicable à toutes les plan-
tes qu'on eultive en pots; mais elle est bien
plus indispensable encore, quand il s'agit
de plantes qui réclament de l'eau en abon-
dance.
Les plantes de serre qui croissent avec ra-
pidité et qui tendent un peu à filer deman-
dent un pincement périodique. On en fait
de cette maniere de jolies touffes trapues,
agréables à l'œil. L’Hindsia violacea est
une des plantes qui veulent ce traitement.
Sa multiplication par boutures, faites sur
eouche chaude et sous cloche, n'offre pas
de difficulté et peut se faire en tout temps.
L. VH.
VEILCHENBLAUE HINDSIE.
HINDSIA VIOLACEA.
Erm. Durch Bentham dem R. B. Hinds, Freund der Natur- und besonders eifriger Beforderer
der botanischen Wissenschaften.
Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Rondeletien ,
cl. V, 0
rd.
GATTUNGS CHARACTER
CTER .
SPEC, CHARA
Lindley hatte schon vor langer Zeit
darauf aufmerksam gemacht dass die lang-
blüthige Rondeletie, Cham. et Schlech, we-
sentlich von ihren Gattungsverwandien
verschieden sey und vielleicht den Typus
einer neuen Gattung bilden dürfte. Eine
andere Pflanze, dieselbe wovon hier die
Rede ist, bestätigt diese Vermuthung und
der gelehrte Bentham , welcher sich eifrig
mit dem Studium der Familie der Rubia-
ceen beschäftigt, bildete aus ersterer eine
neue Gattung welche bis jetzt nur aus zwei
Arten besteht
Die Gattung Hindsia unterscheidet sich
von Rondeletia vorzüglich durch eine mehr
trichter- als tellerfórmige Corolle, durch
> Lin.
ia siehe oben.
die Abwesenheit der sehwieligen oder
bartartigen Anhängsel an der Mündung
des Schlundes, durch die, durch das Zer-
reissen der Scheidewand, sich in zwei
Fruchtknöpfe trennende Kapsel und durch
mehrere andere weniger wesentliche Punk-
te; Charactere welche dieselbe auch von
Sipanea unterscheiden.
Die neue Species unterscheidet sich
insbesondere von der schon bekannten
Hindsia longiflora, durch mehr ausge-
dehnte und filzigere Blätter, durch gleich-
falls grössere und zottigere Blumen, durch
die Form des Kelches, wovon ein, zwei
bis drei Absehnitte grösser als die übrigen
und zugleich ausgebreiteter und blattar-
VEILCHENBLAUE HINDSIE.
tiger an der obern Hälfte sind; ausserdem
sind sie auch noch verschieden in der
Grösse und Farbe der Blumen.
Die veilchenblaue Hindsie ist eine der
schönsten von denen, welche bis jetzt aus
dem südlichen Brasilien eingeführt worden
sind, Wir verdanken sie den Bemühungen
von Veitch und Sohn, Gärtner in Exeter,
welche bei Gelegenheit der im letztvergan-
genen Mai stattgefundenen Blumenausstel-
lung der Gartenbaugesellschaft dafür die
grosse silberne Medaille erhielten.
Die Pflanze ist an der Wurzel strauchar-
tig und gänzlich mit weichem Flaum be-
deckt : Blätter ausgebreitet, eifórmig, spitz,
unterhalb etwas runzlich, an der Basis fast
zugerundet; Blattstiel ziemlich lang, oben
fast rinnenfórmig , zuweilen röthlich و wel-
che Farbe sich bis zum Mittelnerven hin-
45
aufzieht ; Blattnerven fast gleichlaufend ,
gebogen, eingesenkt, auf der untern Fläche
mehr hervorspringend; Adern netzartig ;
Afterblatter einzeln , behaart, eiformig-zu-
gespitzt. Blumen zahlreich, gross, zu einer
endständigen Trugdolde vereinigt.
Blumenstiele kurz , zwei bis dreiblüthig ;
Kelchröhre sehr kurz; Abschnitte sehr
ungleich, die grössern über der Mitte
blattartig ausgebreitet, weichhaarig , spa-
telförmig, spitz. Kronenröhre sehr ver-
längert dünn, nach oben zu kreiselfórmig
erweitert, hellviolett; Saum sehr erweitert,
vier — fünflappig; Lappen eifórmig, spitz ,
dick , gewóhnlieh schón blau mit violettem
Schein ; Schlund ohne Anhängsel sehr weit;
Narben verlängert, linienförmig , hervor-
stehend.
Cu. L.
CULTUR.
Die Cultur der ZZindsia violacea ist keines-
wegs schwierig zu nennen. Man hilt sie in
einem gewöhnlichen Warmhause, wo sie
bei einigermassen sorgfältiger Behandlung
im Frühjahre ihre herrlichen Blüthen in
Menge entwickelt. Die beste Verpflanzzeit
derselben ist im Januar, wie überhaupt
dieses Verfahren in genanntem Monate, als
am geeignetsten für alle Warmhauspflanzen
zu empfehlen ist. Mit Ausschluss der in
Blüthe befindlichen, wo man der Verlän-
gerung der Blüthezeit halber das Verpflan-
zen bis nach derselben hinausschiebt. Die
Hindsia violacea verlangt. zu ihrem kräf-
tigen Gedeihen eine humusreiche Erde,
und viel Wasser in der Periode ihres stärk-
sten Wachsthums. Man darf jedoch nicht
unterlassen, eine Anzahl Steine oder klei-
ner Scherbenstücke unten in den Topf zu
legen, um das Abziehen des Wassers zu
erleichtern; welche Vorsicht man bei allen
in Töpfen eultivirten Pflanzen als wesent-
lich nöthig in Anwendung bringen muss.
Die Schönheit dieser Pflanze ausseror-
dentlich zu befördern ist es von grossem
Erfolge den Zweigen während ihres star-
ken Treibens die äussersten Spitzen abzu-
kneifen, um dadurch schöne, buschige,
dem Auge gefällige Exemplare zu erhalten.
Dieses Verfahren ist nicht genug anzura-
then bei allen Hauspflanzen, welche von
Natur geneigt sind, schnell in die Höhe
zu wachsen und unten kahle Zweige zu
bilden.
Die Vermehrung durch Stecklinge, auf
einem |warmen Beete ist schnell, und der
Gefahr des Misslingens wenig ausgesetzt.
L. VH.
p 7 i PA / y ۳ 1
e Mh oa Pt rr 222-. کر ود c Rd
( 4)
1 ووم وم مس IPL, Por t
RHODODENDRUN SMITHIT AUREUM,
oo
Ericaceæ $ Rhododendreæ, 一 i Pen.
CHARACT. GENERIS. — Cal yx quinquepartitus. wo FI. D 15. t. 15 (nov. spee. xg 10-locul.) Ann. Se.
Corolla hypogyna M ge inm v. subcampa- ,1836. 6. 81. Ge hododendros. Tovaw. ete, et poem
Tene limbo quinque v. rarius septemfido ; tw "Pr: Se (154. 364.) ete.
«quali v. subbilabiato. Suën a hypogyna v. ime | a. ANTHODE —L Corolla 5 aen li mbo —
corolla inserta, Ser laciniis دید میم æqualia (5), Stamina 5. Ovarium pent — Flores —— ga
۲۰ sæpius dupla A v. 14); filamenta filiformia una ود ره ide “oh Ki, -amerie
enden æ muticæ, Tol T poro Anthodendron Reıcnen». -Flors germ. 416. Rh SE
بمب سب shes um qui e-decem-lo- sect. oce er Syst. III. 846. Azaleae P: Lins.
culare; loculis multiovulatis. Stylus filiformis ; Aucr. ANDREWS Bot. Reposit. t. 16. Bot. Mag. t. 172. 433
stigma capitatum. Ca psula globosa v. oblonga, Bot. Reg. t.
Le icd septicide Lem ge b. RHODORA. ndis EE haere d end
Le vis, columna centra ali placentifera libera. Se- superiore eme inferiore bipart o. Stamina 1
min na Dee esta gak rt, E pentamerum.— Flores 0
me t. ma 2 urop Hiram medie — Rhodora Lixy. gen. "su. L'Hénirien Sürp. Lg 68.
alpibus, in Am DER in India terra con- (Bot. Mag. t. 474.
eg E insu Edd See nei. Foliis alternis و inte- | c. EURHODODENDRON. Corolla campanulata , pentamera.
pero bus v. deciduis , floribus co- Stamina 10. Ovarium pentamerum. — Species “gerontogeac
don miri luteis, roseis, derre eis v. albis. et boreali-americanae. — Vireya Dar Bijdr. 854.
éi SEH a di r
Hoox. Gen. 4341.
(parenth. kr Dae
Mid in Plant. fax Segen £ rn
Coren aides ve. , ی den dron (Dioscor. Pris. et antiq. MER qne d. BOORAM. Corolla وا
D .63 .
Loser., ete.). Linn. gen. n. 548. GAERTNER I. 403 é x 1 Ovarium rg ected indiens. (Saera Exot.
in tih. À موس ge Journ. VI. 49. Juss. G "get idi. d in re, xis EA Es t. 168. = t. Reg. t. 896.
Non. Handb. 2 656. Fl. germ. exe. ar. Laux, Mastr, Sweer Fl. yen IH. t 。WALLICH Plant. As. rar, t.
t. 364 vum Obs. m 16. Fl. austr. t. 98. 255. Ic. rar. t. 78. 207.
)
Sc . (Exel. R. to. Cat E Carol.
وس r= سس و SE pum سم e. یی وی r Corolla u. — Sta-
Ovarium pentamerum.
Hy Ges es Buume Bijdr. ag Watch on E
Sıesoıp et Zuccanisı Flor. jap
2
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2
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3
. 64. t. 129.
Suita, ۹ $4 i .6.B R. t. 1240. ۰ Pl. as. rar. II. t. 123.
Texte du .Magazine of Botany de M. Paxton.
m SMITH'S YELLOW ROSE-BAY.
RHODODENDRON SMITHH AUREUM.
GENERIC CHARACTER | eii ve
SPECIFIC CHARACTER
nct seedling Rho-
This noble hybrid, which appears to be one of the handsomest and most disti
of Norbiton, near
ised with
doden drons at present in existence, owes its origin to Mr Smith, nurseryman ,
ingston, Surrey, who procured it from a hardy seedling Rhododendron of his own, ferti
the yillew-low ered Chinese Azalea, A. sinensis, and at whose request we have given it the —€—
The size of our plate only admits of the flowers being shown at one-third of their natural dimen-
sions; but it vill not be difficult for the observer to تا it thrice enlarged and thus to obtain
have added in a woodcut two flowers
No. 2 another kind,
both there and at the Chiswick shows, in May and June,
green shrub, perfectly hardy, with the foliage considerably wrinkled ;
tute a depressed cone, and are individually above three inches across,
d: and the flowers, which consti-
are of a yellow ground,
46 ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH.
shaded lightly towards the outside, especially in the upper petals, with a pale brown tint, and
having the top petals profusely spotted with brown. Its flowering season seems to be May and June.
Notwithstanding its entire hardihood, it is an noue plant for lifting when it comes into flower,
and placing in a pot in the greenhouse for the purpose of preserving the delicacy of its blossoms
for a greater length of time. Submitted to Ba treatment, it constitutes a splendid ornament to a
show-house or conservatory, and may be retained in bloom several weeks.
Cultivated in the open ground, it demands, like other Rhododendrons, a good depth of heath-
soil, and a rather sdb à as well as sheltered situation. The advantage of having a great mass of
bog-earth for these plants, instead of a slight superficial layer, is strongly exemplified in the extra-
ordinary collection of Messrs. Waterer, om Knap Hill, Surrey, where the soil is naturally from nine
to kwelse feet thick, and the plants attain an amazing degree of luxuriance, at the same time*
flow in a most lte man
er.
apum a rose, and dendron, a (am constitute the basis of the generic term; the flowers of
some species having the appearance of Son of Roses
ROSAGE A FLEURS JAUNE D'OR DE SMITH.
RHODODENDRUM SMITHIL AUREUM.
Erm. Les anciens paraissent avoir confondu u, du moins si l'on s'en rapporte au texte un peu embrouillé
Me Pline, le Rhododendron (faded evd pov, arbre de rose) avec le Laurier-Rose QU ou pododu@yy).
Linné a imposé le premier de ces noms aux plantes du genre, dont il est question.
Famille des Ericacées § Rhododendréées. 一 Décandrie-Monogynie.
CARACTERES GENERIQUES u
CARACTERES SPÉCIFIQUES |
« Peu de plantes peuvent présenter un | espèces, regardées comme distinctes par les
aspect aussi splendide, aussi magnifique | botanistes, et presque toutes cultivées dans
que des goupes de Rhododendrum en fleurs. | les jardins. Les variétés que beaucoup d’en-
Ces fleurs si grandes, si nombreuses, réu- | tre elles ont produites sont innombrables
nies comme en gros bouquets faits à plaisir, | et font les délices des curieux.
offrent toutes les teintes les plus vives comme Les anciens ont connu les Rhododendrum,
les plus délicates, passant du pourpre et du | et leurs auteurs font mention de quelques
“violet au blane rosé et au cramoisi foncé, | accidents causés par la mastication des fleurs
tranchant sur le vert foncé d'un large et vi- | ou des feuilles de ces plantes, exécutée, soit
goureux feuillage ; elles font des Rhododen- par les hommes, soit par les animaux. Ils par-
drum les rivaux des Pelargonium: et en fait | lent surtout d’un miel récolté par les abeil-
de beauté l'amateur indécis se contente de | les sur ces arbrisseaux, dans le royaume de
jouir en silence, sans se prononcer (1). » ` Pont, et dont l'inglutition rendait insensé.
Ce sont en général des plantes suspeetes. | Xénophon attribue à un miel semblable les
Quelques-unes sont réputées narcotiques , | accidents morbides qui affectérent les Dix-
et méme vénéneuses, lorsqu'elles sont prises | mille dans leur célèbre retraite. Que de tels
à une certaine dose. Les feuilles de bon nom- | faits soient exacts ou exagérés , il n’en est
bre d’entre elles sont, dit-on, un excellent | pas moins prudent de se méfier de ces plan-
sudorifique. On en connait es de — | tes et dese contenter d'en admirer la beauté.
— تپ 1 La belle variété dont nous offrons la figure
(1) Des genres Camellia, Rhododendrum , Azalea, | ci-contre, a été gagnée en Angleterre , p
Acacia, ctc., Cu L., in-12, page 43. | feu M. Smith, pépiniériste à Norbiton, près
ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH.
de Kingston (comté de Surrey), qui, dit-il,
l'a obtenue d'un Rhododendrum ponticum
croisé avec l Azalea sinensis (Rhododendrum
($ Tsutsusi) sinense). Le magnifique hybride
issu de ce mariage adultérin, a, comme son
` père, un feuillage ample et persistant ; mais
à l'exception de ce caractère, si désirable
dans ces plantes, ce feuillage reproduit les
qualités de celui de la mère, c’est-à-dire, la
même souplesse, la molle texture et la même
couleur.
Il est fächeux que les exigences de notre
format aient contraint l'artiste à réduire sa
- figure au tiers. Les fleurs و représentées de
|
47
grandeur naturelle, eussent donné au lecteur
une bien plus juste idée de leur beauté et
de la valeur relative de la plante. Ces fleurs,
qui n'ont pas moins de 6 à 8 centimétres de
diamètre , sont d'un beau jaune d'or; leurs
pétales supérieurs sont maculés de points.
bruns; les étamines et le style sont blanes.
a plante conserve ses feuilles en tout
temps. Celles-ci sont trés-amples , ovales,
obtuses, assez fortement gaufrées et d'une
nuance gris-bleuätre.
Le Rhododendrum Smithii aureum sera
bientót dans toutes les collections.
Cu. L.
d
CULTURE.
Les Rhododendrum Smithii Norbitonense,
R. Sm. carneum elegantissimum et quel-
ques autres, provenant du semis qui a pro-
duit le R. Sm. aureum sont des hybrides
admirables.
Cultivée en pots, cette variété ne ré-
clame d'autres soins que ceux que l'on
donne aux autres hybrides des Rhododen-
drum arboreum et ponticum anciennement
L. VH
connus.
48
SMITHS GOLDGELBBLUEHENDE ALPENROSE. (ALPENBALSAM.)
SMITH’S GOLDGELBBLUEHENDE ALPENROSE. (ALPENBALSAM.)
RHODODENDRUM SMITHII AUREUM.
Ervworocrr. Nach den ein wenig undeutlichen Ueberlieferungen des Plinius zu urtheilen, sheinen die
Alten den Rhododendron ) ۸0۵۵0 Rosenbaum) mit dem Oleander (vs ptoy oder pododuyy )
. verwechselt zu haben. Linné hat den erstern dieser Namen unserer Alpenrose gegeben.
Natürliche Ordnung der Erieaceen, Abth. der Rhododendreen.
一 - X. 0
GATTUNGS CHARATER
SPECIFIC CHARACTER.
« Wenig Pflanzen gewähren einen so
prächtigen und glänzenden Anblick als
eine blühende Gruppe Alpenrosen! Diese
grossen und zahlreichen, zu einem dich-
ten Bouquet vereinigten Blumen bieten
dem Auge die lebhaftesten und zartesten
Farbenschattirungen dar ; Instar ius
pur oder Violett zum weisslichen Rosa, ete.
bis zum dunkeln Karmosinroth überge-
hend, bilden sie auf dem dunkeln Grün
der breiten und kräftigen Blätter einen
höchst angenehmen Kontrast, und machen
somit die Alpenrosen zu Nebenbuhlern der
Pelargonien. » à;
Im allgemeinen betrachtet man die AI-
penrosen als verdächtige Pflanzen; einige
derselben sind narkotisch und in grössern
Quantitüten selbst giftig. Die Blätter ver-
schiedener Arten sind schweisstreibend.
Man kennt bis jetzt über fünfzig von den
Botanikern als verschieden anerkannten
Arten, wovon die meisten in unsere Gär-
ten cultivirt werden.
Zie Zahl der Varietäten welche durch
Cultur aus denselben entstanden, ist sehr
oss, und sind es besonders diese, welche
das Interesse der Blumenfreunde rege
machen.
Unsere Vorfahren haben die Rhododen-
drons schon gekannt, und ihre Autoren
sprechen von allerlei Unfällen welche das
Kauen der Blumen und Blätter, bei Men-
schen sowohl als bei Thieren hervorge-
۱ siehe ۰
bracht haben soll. Besonders führen sie
einen giftigen Honig an, welchen die
Bienen auf diesen Sträuchern sammelten,
und nach dessen Genusse die Menschen toll
wurden. Einem Honig dieser Art schreibt
Xenophon die krankhaften Zufälle zu,
welche die Zehntausend auf ihrem be-
rühmten Rückzuge befielen. Mögen nun
diese Ueberlieferungen begründet oder
übertrieben seyn, so ist es doch rathsam
bei dem Umgange mit diesen Pflanzen Vor-
sicht zu gebrauchen, und sich nur zu be-
gnügen ihre Schönheit zu bewundern. —
Die schöne Varietät wovon wir hier eine
Abbildung geben ist in England von Smith,
Gärtner zu Norbiton bei Kingston (Graf-
schaft Surrey), angeblich durch Kreuzung
des R. ponticum mit Azalea sinensis, ge-
wonnen worden. Diese herrliche Hybride
hat die Gestalt der Blätter und die Grösse
der Blumen von der Mutterpflanze, die
Farbe der Blumen aber mit jener vom
Vater gemein. Letztere ist wie bekannt
äusserst selten in dieser Gattung.
Es ist zu bedauern dass der beschränkte
Raum den Künstler genöthigt hat die Figur
bs auf ein Drittheil zu redueiren. Die
Blumen in ihrer natürliche Grösse darge-
stellt hätten dem Leser eine vollständigere
Idee von ihrer Schönheit und von dem
relativen Werthe der Pflanze gegeben. Die
Blumen haben selten weniger als 6-7 Cen-
timeter Durchmesser, sind schön goldgelb,
SMITH’S GOLDGELBBLUEHENDE
mit braun punktirtem Obertheil; Staubfä-
den und Stempel sind weiss.
Die Pflanze ist vollkommen hart, hält
unsere Winter im Freien aus; ihre Blätter,
die sie in allen Jahreszeiten behält, sind
sehr erweitert eiförmig, stumpf, lebhaft
49
grün und beinahe gitterförmig von Nerven
durchzogen.
Die Smith’sche goldgelbblühende Alpen-
rose wird bald in allen Sammlungen sich
verbreitet haben.
ALPENROSE. (ALPENBALSAM. )
Gu; L.
CULTUR.
Rhododendrum Smith Norbitonense و
R. Sm. carneum elegantissimum, so wie
noch einige andere kommen aus derselben
Anzucht Sámlinge, aus welcher R. Sm. au-
reum hervorgegangen ist. Es sind dieses
ausgezeichnete Hybriden !
e Tou. 1.
In Töpfen cultivirt erfordern diese Hy-
briden nicht mehr Sorgfalt als alle übrigen
bekannten, zur Gruppe von R. arboreum
und R. ponticum gehörenden Arten und
Abarten.
L. ۰
X.
(*-
cx 1144
ACH ELD
fe À
"e
LELA ACUMINATA,
— ti —
Orchidaceæ $ Epidendreæ-Lælieæ. 一 Gynandria-Monandria.
CHARACT. GENER. — Perigonii — ex- pun t. 24. Ss Orchid. t. 28. Bot. Mag. t. 3804. 3810
planata , exteriora reste æqualia; inte- x. Orch. Mex. t. 19, Neen, Gen. ۳۱, 372 (279. 371). haalia
riora majora rmia carnosa. Labe TEE. pos- عب Nom. 2047. de Rucs. in Cu. Lex. Herb. génér. Amat.
ticum tripartitum lamellatum circa ام con- | t. IV. t. 37. 2e sér. Bletiæ ۵۴, ۶
volutum. Gynostema carnosum apterum antice m A e IEI : Pseudobulbis ovatis com-
canaliculatum. Anthera “Poli inia 8, caudi- pressis foliis solitariis emarginatis scapo
= 4 elasticis . erecto brevioribus; floribus. corymbosis ; bracteis li-
bæ mexicanæ , epiphyte , rhizomate pseudo- palis
"ron foliis carnosis, scapis terminalibus pauci- | linearibus mes ae To undulatis acumi-
multifloris, floribus speciosis odoratis natis ; labelli lobis iye me rotundatis, intermedio
Éunidi Gat PI $909. lanceolato u undulato acuminato. Lon.
Lelia Linon. Orchid. 115. Bot. Reg. t. 1751. ibid. میس L. ac ta Lomi. Bot. Je t. 24. 1841. ۰
t, 26. 27, 54. mise, 42. 143. did. 1840. t. 41, mise. 25. 87. ibid. | Mag. of Bot. 1843. p. 49. c.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
ACUMINATED-LIPPED LAELIA.
LELIA ACUMINATA.
GENERIC CHARACTER
} see above.
SPECIFIC CHARACTER
The various species of Lelia, are perhaps, among the most interesting of all epiphytal ërëm
to the general cultivator, because they afford such an excellent and characteristic example of the
order, by growing best on logs of wood, and also on account of their requiring a less temperature
than many others of the tribe, particularly in winter ;
loveliness of their flowers make them scarcely inferior to any in point of beauty. Many of them have
likewise lately been introduced in such considerable numbers, that the ingenious culturist will easily
be able to fasten HES a quantity of small specimens on one block, so as to produce a large
and magnificent m
The plant now ett. and which ranks among th
found by Mr. Hartweg, the very active collector to
tulen, in Guatemala. It grows there on the trunk of the Calabash-tree (Crescentia Cujete), on which
Orohidectes are very frequently met with. It is said to form a fine corymb of eigh
be so exceedingly icm that the Guatemalese give it the name of « Flor de Jesus. » t year
Mm it was procured more abundantly by ۰ U. Skinner, Esq., and sold, among other things,
a public auction in London.
tely, as well as with great closeness, on the
1 flattened and wrinkled. The flowers are borne
on each stalk. But stronger specimens bear several blooms. These are of a very delicate blush tint,
with the centre of the lip of a rich brownish purple. The colour of the whole, indeed, seems not
much unlike that of Dendrobium nobile. :
For cultivating the species, nothing is necessary but a suitable rough log d او TT a
and it can be kept in a warm moist house during spring and summer, but may be taken to a colder
one in winter. At no time, however, does it require a high temperature. The blossoms appear to
unfold in December or jii; at least, it bloomed at that period in the nursery of Mr. Knight,
King's Road, Chelsea, where our drawing was prepare ed.
According to Dr. Lindley, L. rubescens is its meare est ally,
wrinkled Geiger -bulbs , large and more corymbose flowers, and in the
from which « it differs in its large
different form of the labellum.»
LÉLIE A PÉTALES ۰
LELIE A PÉTALES ۲۰
LAELIA ACUMINATA.
Érvw. Lelia, une des vestales!
Famille des Orchidacées $ Épidendrées. — Gynandrie-Monandrie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES
CARACTERES SPÉCIFIQUES
Jolie espéce découverte dans le Guati-
mala par M. Hartweg qui en envoya, en
1859, des individus vivants à la Société
royale d'Horticulture de Londres. Il l'avait
trouvée croissant sur le trone de la Cres-
centia Cujete, station favorite de beaucoup
d’Orchidacees. Ses belles fleurs en corymbes
lui ont mérité au Guatimala le nom de
Fleur de Jésus.
Elle est trés voisine de la L. rubescens,
dont elle différe par des pseudo-bulbes plus
gros, pluricostés, ridés, des fleurs plus am-
ples et plus déeidément corymbeuses (1)
par un labelle de forme dissemblable.
. Voici ce qu'en dit M. Booth, chez qui (à
Carclew) cette plante a fleuri derniérement :
EscR. Pseudobulbes ovés-oblongs, d'un
vert jaunátre pále, recouverts pendant la
jeunesse d'amples squames brunes; puis
plus tard atténués au sommet, comprimés,
ridés, sillonnés, unifoliés et d'environ 5 à
6 centimétres de long sur 2 à 5 de large.
Feuille rigide, dressée, oblongue, lancéo-
lee, oblique et échanerée à l'extrémité supé-
rieure, légèrement contournée et carénée à
la base, d'un vert foncé, luisant, variant en
longueur de 9 à 12 centimétres sur 2 en-
viron de largeur. Scape biflore (8-flore,
dans les individus examinés par Hartweg !)
grêle, cylindrique, presque dressé, sortant
u sommet du pseudobulbe, enveloppé à
la base par la carène de la feuille; d’envi-
ron 16 à 20 centimètres de hauteur, por-
tant cinq ou six articulations, munies cha-
Melde. a Ae, ia
(1) Ches les individus faibles les scapes sont quel-
quefois seulement biflores.
} voyeż ci-dessus.
cune d'une bractée persistante, embras-
sante, brune, acuminde, de deux centime-
tres de longueur, Fleur de 8 centimètres
de diamètre, très agréablement odorantes ,
d’un blanc très délicat (1), semi-translucide,
lavé d'une faible teinte lilacée, à l'exception
du centre du labelle qui est jaunátre, et de
la partie interne des lobes latéraux, la-
quelle est d'un pourpre foncé. Pédicelles
eylindriques, légérement canaliculés. Sé-
pales étalés, oblongs-lancéolés, aigus, légé-
rement recourbés au bord. Pétales aussi
longs que les sépales, mais deux fois aussi
larges, à bords ondulés et recourbés. La-
belle trilobé; lobe intermédiaire semblable
par la forme et la grandeur, aux pétales,
mais plus ondulé et contracté à la base, où
il est, au centre, teint faiblement de jaune;
lobes latéraux , à peine de moitié aussi longs
que l'intermédiaire, se réunissant par les
bords au-dessus du gynostéme et formant
ainsi une sorte de tube à large embouchure,
dont le bord est ondulé, recourbé, la sur-
faee interne d'un rouge pourpre foncé et
élégamment variée, Gynostéme cylindrique
en dessus, concave en dessous, subtriangu-
laire, presque blanc, excepté la pointe qui
est d’un rose pâle. Cubicule gynostématique
presque sphérique, biloculaire dont la par-
tie coneave entre les deux loges d'un rose
foncé en dehors. Pollinies ovées, compri-
mées, aiguës, d'un jaune foncé, groupées
par quatre dans chaque loge.
(Extrait du Bot. Reg., 1. c.)
Cn. L.
(1) Quelquefois d'un rouge pâle.
LÉLIE A PETALES ACUMINÉS. 53
CULTURE.
La Lelia acuminata est une de ces orchi-
dées robustes, dont les pseudobulbes , plus
durs encore que ceux des Oncidium Papi-
lio, crispum et ampliatum, supportent l'ex-
portation hors de leur mère-patrie en Eu-
rope sans altération aucune. Ils croissent
même pendant la traversée et ne tardent
pas, une fois arrivés, à émettre des feuilles
et des tiges à fleurs.
Cette espèce est très-recherchée par les
amateurs, qui aiment en elle les nombreu-
ses qualités qu’elle possède. Elle est d’une
culture extrémement facile et fleurit abon-
damment. Un morceau de bois lui suffit ;
on ly fixe au moyen d'un fil de plomb, qui
ne tarde pas à devenir inutile, et on la sus-
pend dans la serre. On peut encore la eul-
tiver avec avantage en pot, en la plaçant
sur des mottes (non brisées) de terre de
bruyère entre lesquelles elle plonge bientôt
ses racines. Cultivée de cette manière, elle
développe même des tiges plus fortes et des
fleurs plus nombreuses et plus grandes.
On la multiplie en en divisant les touffes
pendant la saison du repos. Du reste, elle
réclame en tout le même traitement que
celui que j'ai indiqué pour la Burlingtonia
rigida (voir page 15).
L. VH.
54
ZUGESPITZTE ۰
Espèces cultivées.
Lelia
bag ides Acn. scm
furfuracea ۰ Rebî
— 1838. Bot. Reg.
— autumnalis Lin. 1836. — —
一 mayalis LINDL. — 1839. — 一
— ida ۰ — 1838. — —
— وین ne Barem. Brésil. 1836.
Per 1835.
一 - veer? Lan. pr. Mexique.
— caulescens L. 841. — 一
— peduncularis LINDL. 一 1842. — 一
— superbiens 1,۰ سب 1840. Bot. Mag.
— rubescens ۰ 一 1340. — —
— virens Linz. Brésil. 1844. Bot. Mag. misc.
— flava ۰ — 1839. — — —
te mp ms 1834. Bot. Reg. t. 1751.
arkeriana Lipi. Mexique. 1835. Bot. Reg.,
. 1947.
s. 3. ts 26;
t. 27.
t.:80. .1
t. 94,
844.
1839 et 1843 (misc.)
f
misc. 10. Bot. Mag. t. 4099.
t. 4090
ZUGESPITZTE L/ELIE.
LÆLIA ACUMINATA.
Ergo oo. Lelia, eine der Vestalischen Jungfrauen.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. —
C
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. .
Eine schöne Species aus Guatemala. Hart-
weg welcher sie auf dem Stamme der Cres-
centia Cujete, dem Lieblingsaufenthalte vie-
ler Orchideen fand, sandte im Jahre 1859
mehrere lebende Exemplare davon an die
königl. Gartenbau-Gesellschaft in London.
In ihrem Vaterlande wird sie von den Ein-
gebornen Jesusblume genannt.
Sie ist nahe verwandt mit L. rubescens,
wovon sie sich durch die dickern, geripp-
ten, runzlichen Trugzwiebel, die mehr
doldentraubigen, breitern Blüthen, und
durch die verschiedenartig gestaltete Blu-
menlippe unterscheidet.
in Carclew, bei welchem die
Pflanze geblüht hat, beschreibt sie folgen-
dermassen :
»Trugzwiebel länglich-eiförmig, einblätt-
rig, hellgelbgrün, im jugendlichen Zu-
stande von weiten bräunlichen Schuppen
| siehe oben.
umgeben, 5 bis 6 Centimeter lang, und
2 bis 5 Centimeter breit. Blatt steif, auf- .
recht, länglich-lanzettförmig, an der Spitze
schief und ausgerandet, an der Basis gefal-
tel, gekielt, zum Theil umgewendet, dunkel-
grün, glänzend, 9 bis 42 Centimeter lang
und 2 C. breit; Schaft zweiblumig (ältere
Individüen nach Hartweg mehrblumig)
dünn, eylindrisch , fast aufrecht, aus der
Spitze der Trugzwiebel zwischen der Blatt-
basis hervorkommend, 18-20 Centimeter
hoch, 5 bis 6 gliedrig mit ebensoviel blei-
benden, umfassenden , braunen, spitzigen,
wohlriechend , vom zartesten helldurch-
scheinenden Weiss mit lilafarbenem Schei-
ne; ausgenommen jedoch der Mittelpunkt
der Blumenlippe welcher gelblich, und
die innern Theile der beiden Seitenlappen
ZUGESPITZTE ۰
welche dunkelpurpurroth sind; Blumen-
stiele eylinderförmig; schwach rinnenför-
mig. Aeussere Blumenblätter ausgebreitet,
lanzettförmig, spitz, mit schwach zurück-
gebogenem Rande; innere Blätter so lang
wie die äussern, aber zweimal so breit,
mit zurückgebogenem , wellenförmigem
Rande. Blumenlippe dreilappig, Mittellap-
pen von der Gestalt und Grösse der innern
mun nur mehr wellenförmig und
der Basis zusammengezogen, in der
Mitte gelblich; Seitenlappen zur Hälfte
leiner, die Befruchtungssäule gleich einer
Röhre mit weiter wellenförmiger, zurück-
55
gekrümmter Mündung umhüllend ; innere
Oberfläche dunkelpurpurroth, zierlich gea-
dert. Befruchtungssäule oberhalb walzen-
förmig, an der Basis ausgehóhlt , fast drei-
seitig, weisslich و mit Ausnahme der blass
rosafarbenen Spitze. Antherenhülle fast
kugelrund , zweifächerig; die Aushöhlung
zwischen den zwei Fächern ist von aussen
dunkelrosa. Pollenmassen eiförmig, zusam-
mengedrückt, spitz, dunkelgelb, zu vier
in jedem Fache.
Ausz. Bot. Reg. t. c.
Cn. L.
CULTUR.
Die Lelia acuminata ist eine von den
weniger empfindlichen Orchideen, die sich
ohne alle Gefahr aus ihrem Vaterlande
nach Europa bringen lassen, ihre Schein-
zwiebeln die noch härter, als die von Onci-
dium Papilio, crispum and ampliatum
sind, wachsen selbst während der Ueber-
fahrt und bilden bald nach ihrer Ankunft
zahlreiche Blätter und Blüthentriebe. Alles
dies, so wie noch viele andere Eigenschaf-
ten haben diese Species, die man sich sehr
leicht verschaffen kann, die so reichlich
blüht und deren Cultur äusserst einfach
ist, schr beliebt gemacht.
Die Pflanze wird mit Bleidraht an ein
Stück Holz befestigt im Warmhause frei-
hängend angebracht. Man kann sie auch
mit Vortheil in Töpfen cultiviren, wo sie
auf Haideerde-Brocken gelegt, sich 0
mit ihren Wurzeln anklammert; auf diese
Weise behandelt gibt sie selbst stärkere
Triebe und Blüthen.
Die Vermehrung geschieht durch Zer-
theilung der Pflanze während der Ruhe-
zeit. Im Uebrigen stimmt die Behandlung
anz mit dem überein, was wir bei Bur-
lingtonia rigida (S. 15.), bemerkt haben.
L. VH
Lé
ee
TO
۰
"reg Cervaut
7
Ca
>
INGA (CALLIANDRA?) PULCHERRIMA,
ee |
Mimosaceæ ٩ Acacieæ. 一 EE
.. CHARACT. GENERIS. — Flores polygami. Ca- teres , v. planum coriaceum intus molle SS quasi bac-
lyx tubuloso- regola 8 ists nquefidus v. cans vix regulariter dehiscens. Testa nucleum viridem
mollem laxe ambiens , extus. pulpa ihid saccharina
dentatus. Goro imo calyci erta gamopetala FR
ahs fini, Jee ing, la- pra m Herb. Brasil. 113. Mimosæ sp. Flor
ciniis ovato-oblongis æstivatione valva tamina Flum 1. 12.21. 42. 44. 45. (Kunth, Mim,
: t. TEAM
v. plurima, cum geen inserta; $a enta in- Md
ue in tubum plus minus longum ma superne | ^ de tr + ۳ موی gigs —M—
: anum v. leviter conve argines acutiusculum
filiformia; antheræ biloculares, sabgloboso-di- had pe rectum v. eye mr er duriuseul
dymæ varium lineartoblongum. Stylus ter- um bivalve, valvis intus (plerumque coloratis) te-
: nuiter pulposis pro seminibus leviter impressis. Semina
SUR filiformis; stigma subcapitatum v. de- P e s P
: Jentiformia, f uniculo filiformi , arillo subdimidiato obdueta,
presso-capitatum v. subpeltatum. Legumen lato- ist Ale. dare nodes albus diras: arete bg
lineare compressum transversim septatum bivalve, Pie obi — Catalog. Hort. monac. 1 rb
Jaco. Hort. Schónbr. t. 392.
pulpa v. farina hee um. Semina plura, lenticu- sp.
ust t. 34. f. 1 " Flor. Flum. XI, t.13, (Kunth Mim. t. 18.)
laria. Embryo exalbuminosus. :
d, ENTEROLOBIUM. Stamina plurima. Legumen coriaceum,
Arbores v. pin in America et Asia tropica Dies. TI EEE tes =;
crescentes, inermes v. aculeis stipularibus armati; Sa carpio pergamen een. Scmina éllipties,
foliis alternis simpliciter conjugato v. dupl ta dura, funiculo filiform t
2 petiolo interdum alato sepissime mus um papain Her Brasil. 128. Mimosae
inter pinnas glanduloso, foliolis integerrimis, capi- Expuicu. Gen. pl. 6837.
tulis globosis v. ellipticis, rarius spicis cy lindricis , _ (Vid e 7 characteribus generis Ingae revisis el. —
axillaribus et terminalibus. n Hoox. Journ. of Bot. IV. 577. Vide etiam de charaet.
Inga Pıumen Gen. 13. t. 25. Wittpssow ipe IV 104. és ce eumdem in 1. c. III. 193.)
Kuntu Mimos. 35. Nov. gen. et spec VI. 248. DC. Prodr. II. CHARACT. SPECIEI : frutex , ramis gracilibus pa-
432. MEISNER ger 96. (69). Amosa Necker Hn. n. 1295. | tentibus junioribus villosis, foliis 3-4-pinnatis, pinnis
Mimose sp. subæqualibus, foliolis 20-26 minimis linearibus o
a. gemeng, Stamina decem. Legumen li- tusis approximato-imbricatis ciliatis, petiolis eglan-
neare, compressum v. leviter convexum, indehiscens, eoria- dulosis, capitulis axillaribus pendulis, staminibu 71
SC intus carnosum et ineomplete septatum, maturitate 。
baccans. Se emina plura m fanionlis a FETE Les ula Psi pulcherrima Crnv. (Smar hort. Brit. ed. 3.
dary i. m. mi- | 195) Cav. (Lovo. Hort, Brit. 405, et Hern Nom. 417.)
Stryphnodendro n Manrius Herb. Bras Gig Mag. of Bot EE (1844) 147. cum ie.
mosa Barba de Timam Flor. Flum, XI. ۰
b. EUINGA. Legumen transverse spurie mae USE lineare
Calliandre aper "
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
PRETTIEST FLOWERING INGA.
INGA PULCHERRIMA.
GENERIC CHARACTER } sak dos.
SPECIFIC CHARACTER `
In a genus of plants like the present, abounding. in noble trees and handsome shrubs, airy and
elegant in their foliage, and bedecked with specious inflorescence, the ms etu of bestowing a
name, denoting superlative beauty upon any individual species, may be somewhat questi estionable. What-
to distinguish it; and though there
may be other species equally meriting admiration and distinction, there is none more worthy of
ranking amongst the fairest ornaments of the tribe.
0M. L
8
58 INGA TRES-ELEGANTE.
One hundred and thirty six species of Inga are enumerated by Don in his « ppe of Gardening
and Botany, » and it would appear from our catalogues, that fully one hundred of these have never
yet graced a British collection. We may, fore, hope that many, when introduced, will prove
useful acquisitions to the stove or the greenhouse.
The accompanying figure
M. Jackson, of Kingston, from w
ornamental qualities a propensity to disclose it
ower induces us to regard every fugitive
It bears a striking similar
foliage, and the
and more lustrou
drooping tassel-like blossoms ,
s hue.
The irritability common to the leaves of many species of Mimosa,
sensitiva, is also displayed, though to a less striking degree,
when grown in a warm stove. If the young leave
was prepared from a specimen kindly furnished to us last February by
om healthy plants may be procured. Uniting with its superior
و beauties
blossom
arity in its general aspect to J.
though scarcely equal in size,
gr es are pressed roughly by th
SE current of air, or a sudden depression of temperature,
, but soon d and raise themselves again
b
at a season when the general paucity. of
it is still more valuable.
however, much smaller
shine with a deeper
with a favourable eye,
kermesina. It has,
and especially M. pudica and
in the plant under notice, M
e hand, exposed to a
they rapidly contract dud fold toge-
to their usual position. When cultivated in the
expan
در ei the leaflets never expand, even in the brightest and warmest days throughout the whole
course of the winter se
In its cultivation,
the roots e pro
favo Ee,
and sand, fren with well r
In winter it should be k
ason
the chief things to be thought of, are e selection of a suitable medium for
vide a congenial atmosphere in the grow
a suspension of vegetative activity. A light loam added to an bee ara proportion of en
educed leaf-mould, may be used with propri
perature is ar most popa during the summer season, and till
t n the stove, where it may remain till May or June
ing season, and afterwards conditions
iety. A greenhouse tem-
the autumn is far Ae à
1
It is ne to be a en of Mexico, in Loudon's « Hortus Britannicus, » and introduced to this
country in
The generic title is a South American name adopted by Marcgrav, a naturalist who wrote on the
"y
Natural History of Brazil,
about the middle of the seventeenth centu
INGA (CALLIANDRA?) TRES-ELEGANTE.
INGA PULCHERRIMA.
Erm. Nom américain de quelque espèce adoptée comme type de ce genre par ۰
Famille des Mimosacées $ Acaciées. — Monadelphie-Monandrie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
Selon les eatalogues anglais (Loudon et
Sweet’s Hort. Brit.), cette plante a été
introduite en Europe du Mexique, sa pa-
trie, dés 1822. Elle est aujourd’hui assez
répandue dans les collections et cependant
elle n’est décrite nulle part dans les ouvra-
ges des botanistes; au moins, nous mavons
pu la trouver dans le nombre de ceux
que nous avons à notre disposition. Ainsi
le Prodrome de De Candolle, le Reperto-
rium de Walpers, la revue qu’a faite Ben-
tham des Mimosacées dans le Journal of
} voyez ci-dessus.
Botany de Hooker, le Systema Vegetabi-
lium de Sprengel, ete., la passent complé-
tement sous silence. Cependant elle est en-
core citée par Steudel (Nomenclator Bota-
nicus) et par Heynhold (Nomencl. Botanicus
hortensis
C'est GE une tres belle plante
qui, par son léger et aérien feuillage qua-
dri- ou sex-bipenné (bipenné Aucr.!) par
ses nombreuses et splendides fleurs d’un
pourpre éclatant (les étamines), autant que
nous en pouvons juger d’après la figure
INGA TRES-ELEGANTE.
ci-contre, empruntée au Paxton's Magazine
of Botany (nous n'en avons pas examiné les
fleurs), nous parait devoir appartenir, non
au genre Inga, mais bien plutót au Cal-
liandra de Bentham (Hoox. Journ. of Bot.
III. 195); en effet, son feuillage plusieurs
fois bipenné l'éloigne naturellement des
vrais Inga (simpliciter pinnata).
C'est, selon toute apparence, un arbris-
seau qui parait atteindre deux métres de
hauteur; à rameaux gréles, cylindriques,
finement velus (poils dressés, appliqués),
pendant la jeunesse , enveloppés avant leur
naissance par des squames pérulaires (ca-
ractere remarquable et exceptionnel!) cym-
biformes, ciliées au bord. Les pétioles sont
articulés, renflés au point d'insertion, glan-
duleux, assez courts, brunátres و canalicu-
lés en dessus, et velus comme les rameaux.
Ils portent quatre, cinq ou six paires de
pennes sans impaire, OT mere lé-
; dont
chaque petiole trés court (presque sessile),
renflé 4 la base, et formant en dessus un
angle dans toute sa longueur. Les folioles,
au nombre de 20 4 26, sont oblongues,
subobtuses-mucronulées au sommet, pauci-
ciliées au bord, glabres sur les deux faces,
très brièvement et obliquement pétiolellées ;
le bord basilaire inférieur étant un peu auri-
culé. Stipules linéaires-acuminées , dilatées
à la base, longuement persistantes. Pédon-
eules axillaires, presqu’aussi longs que les
pétioles, dressés avant l'anthése, nutants
59
ensuite. Les fleurs sont réunies en capitules
solitaires et au nombre de 15-16, portées
chacune sur un très court pedicelle. Les
alabastres en sont arrondis, verdätres.
N'ayant pas eu occasion de les voir en
nature, nous regrettons de ne pouvoir dé-
crire ni le double périanthe ni les organes:
sexuels; nous pouvons seulement dire, d’a-
pres la figure, que les fleurs sont réunies
en capitules serrés, pendants, que les éta-
mines sont extrêmement nombreuses, fas-
cieulées , d'un beau rouge cramoisi , et for-
ment de magnifiques bouquets, n'ayant pas
moins de six centimétres de diamétre. Nous
avons dit ci-dessus à quel genre cette plante
nous semblait devoir étre rapportée.
M. Paxton (l. c.) rapporte que cette
plante, cultivée en serre chaude, participe
jusqu'à un certain point des propriétés irri-
tables qui distinguent si éminemment plu-
sieurs espèces de sa belle famille. « Si l'on
presse rudement (roughly), dit-il, avec la
main , les jeunes feuilles exposées à un fort
11 d’air, ou A un abaissement soudain
de température, elles se contractent et se
replient rapidement (les folioles) les unes
sur les autres , mais se r'ouvrent bientôt et
reprennent leur position habituelle. Nous
n'avons pas expérimenté ce fait.
On cultive en Europe près de quarante
espèces d'/nga, toutes plus ou moins remar-
quables par la beauté de leurs fleurs et de
leur feuillage.
Cu. b.
CULTURE.
Les /nga appartiennent toutes à la zóne
torride. Le traitement qu'elles requièrent
est uniforme : une serre chaude en hiver,
et en été l'orangerie, depuis le mois de juin
jusqu'à la fin du mois d'aoüt. On les rempote
habituellement en janvier, à moins qu'une
partieularité imprévue ne vienne s'opposer
alors à cette opération. Le moment du rem- |
potage est aussi celui de la taille : mais les `
Inga qui se ramifient sont les seules qu 'on
doive rabattre. On ne mutile pas les espéces,
qui, comme les Parkia, croissent en verti-
cilles; ces Parkia!... qui pour l'élégance
sont dans leur patrie les émules des plus gra-
cieux palmiers!! Les Inga veulent un me-
lange de terre forte et de terreau de feuilles
| consommées ; le fond des pots bien garni
| de tessons; de l'eau en abondance pendant
60
la pousse. Apres la taille, on peut aussi avec
avantage placer sous chassis les Inga pul-
cherrima, kermesina, et celles de leurs con-
génères qui, comme elles, fleurissent facile-
ment, On enterre alors les pots dans une
couche neuve de feuilles , et leur jeune bois
ne tarde pas à se garnir de boutons à fleurs.
Presque toutes les Inga se multiplient de
boutures, mais celles de l'espéce qui nous
oceupe iei prennent surtout racines avec la
plus grande facilité.
Les insectes blanes (fausses cochenilles) و
qui salissent ces belles plantes, doivent étre
l'objet des recherches actives de tout jar-
SCHÖNSTE INGA.
4
dinier, jaloux de conserver 4 ses plantes
cet aspect de santé qui réjouit le visiteur.
De tous les moyens employés, pour leur
destruction, le plus simple et le plus sur
est de les faire ôter à l’aide d’une brosse
douce. Dans certains pays, les jardiniers
insouciants considèrent cet insecte comme
un hôte indelogeable. Dans d’autres, au
contraire, il est des jardiniers, qui, in-
terpellés à ce sujet, offriraient au visiteur
de lui donner toute plante de leurs serres
sur laquelle on apercevrait un seul de ces
insectes.
L. VH.
SCHENSTE INGA.
INGA PULCHERIMA.
Ermmorocıe Ein durch Marcgrav dieser Gattung gegebener amerikanischer Name.
Natürliche Ordnung der Mimosaceen, Abth, der Acacien.
— CI. XVI. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Den englischen Verzeichnissen zufolge
(Loudon Sweet’s, Hort. Brit.) ist diese
Pflanze im Jahre 1822 aus ihrem Vater-
lande Mexico in Europa eingeführt wor-
den. Obschon dieselbe sich gegenwärtig in
vielen Pflanzensammlungen befindet , so
ist sie dennoch in keinem botanischen
Werke beschrieben, wenigstens haben wir
‚nichts davon in jenen, welche uns zu Ge-
sichte gekommen sind, gefunden, so zum
Beispiel schweigen darüber Decand., Pro-
drom.; das Repertor. von Walpers, Benth.
Mimosacees, Hook. Journal of Bot., Don’s
syst. of Gard. and Botany, während Steu-
del und Reynolds derselben erwähnen.
Es ist indessen eine sehr schöne Pflanze,
sowohl des zierlich gefiederten Laubes als
der glänzenden purpurrothen Blumen we-
gen, So viel wir aus der Abbildung (wir
ra.
} siehe oben.
haben die natiirliche Blume nicht unter-
sucht), welche wir aus Paxton’s Mag. of
Bot. entlehnen, bemerken konnten, gehört
dieselbe zur Gattung Inga.
em Anschein nach ist es ein Strauch,
von zwei Meter Höhe. Zweige dünn, cy-
linderförmig, in der Jugend zart behaart
(Haare aufrecht oder angedrückt), vor ihrer
Entwicklung in nachenförmige و gewim-
perte Knospendeckblätter hal: Blatt-
stiele an der Basis gegliedert, verdickt, ohne
Drüsen, ziemlich kurz, bräunlich و rinnen-
förmig und gleich den Zweigen behaart;
Blätter doppelt gefiedert, mit 4-6 länglich-
Ung an beiden Enden verschmä-
lerten, kurzgestielten oder fast sitzenden
بست و Blättchen 20 bis 22, läng-
lich, fast dpt , Stachelspitzig, etwas ge-
wirmpert, auf beiden Seiten glatt, kurz
SCHÖNSTE INGA. 61
gestielt, an der Basis schief oder einseitig
gehaart. Afterblätter linienförmig , zuge-
spitzt, an der Basis erweitert, bleibend.
|. Blumenstiele achselständig و fast so lang
als die Blattstiele; vor dem Oeffnen der
Blumen aufrecht, nachher geneigt, Blü-
then in Köpfen, 15 bis 16 an der Zahl;
Blüthenknospen rund و kurzgestielt, grün.
Wegen Mangel an einer natürlichen Blume
sind wir nicht im Stande die doppelte Blu-
menhülle so wie die Geschlechtsorgane zu
beschreiben , so viel wir aus der Abbildung
entnehmen können, sind die Staubfäden
sehr zahlreich, büschelweise vereinigt und
schön karmosinroth.
Paxton berichtet dass diese Planze, im
Warmhause cultivirt, in einem hohen
Grade die dieser Familie eigenthümliche
Reizbarkeit zeigt. Wenn man, sagt er, die
jungen Blätter unsanft drückt und gleich-
zeitig einem starken Luftzuge aussetzt, oder
plötzlich die Temperatur der Luft vermin-
dert, so ziehen sie sich schnell zusammen
und schliessen sich, nehmen aber bald
wieder ihre vorige Lage an. Wir haben
dieses jedoch noch nicht beobachtet. In
Europa werden bis jetzt über 40 verschie-
dene Arten /nga cultivirt; alle zeichnen sich
durch Eleganz der Blätter und Schönheit
der Blumen aus.
Cu. L.
o س
CULTUR.
Sämmtliche Arten der Gattung Inga ge-
hören der heissen Zone an, verlangen
demnach alle das Warmhaus. Doch können
sie in den Sommermonaten von Juni bis
Ende August, sehr gut in einem Orange-
riehause gehalten werden. Gewöhnlich ver-
pflanzt man sie im Januar, wenn nicht
gerade das Blühen derselben dieses Ver-
fahren hinauszuschieben nöthigt. Dieser
Zeitpunkt ist der geeignetste, die Haupt-
zweige einzustutzen. Was man indess nur
an den sich stark verästelnden Arten thun
darf, indem man bei jenen, quirlformig و
gerade in die Höhe wachsenden, Z. B. bei
Parkia, es durchaus vermeiden muss; diese
Parkien!... die an Eleganz, an majestäti-
schem Aussehen in ihrem Vaterlande mit
den grandiosesten Palmen wetteifern!!
Die Inga verlangen eine mit viel Lehm
vermischte Lauberde, Töpfe mit einer Un-
terlage von Topfscherben, und während
ihres Wachsens viel Wasser.
Nach dem Einstutzen kann man einige ,
als Z. B. Inga pulcherrima, kermesina und
andere leichtblühende, in ein warmes Beet
stellen, woselbst man sehr bald mit Ver-
gnügen wahrnehmen wird, wie sich die
neuen Triebe mit zahlreichen Blüthen
schmücken.
Beinahe alle Arten dieser Gattung lassen
sich durch Stecklinge vermehren , und mit
besonderer Leichtigheit geht dies bei der
eben vor uns habenden Art.
Iene weissen, ekelhaften, jedem Warm-
hausbesitzer wohlbekannte Insekten, wel-
che diese Pflanze so leicht befallen, müssen
der Gegenstand der unausgesetztesten Ver-
folgung eines jeden Gärtners seyn. Beobach-
tet man aber nur recht jenes vorhin ange-
gebene Verfahren, bezüglich des Luftgebens
an Warmhäusern, so wird man wenig oder
gar nicht von diesem Ungeziefer auf den
Pflanzen belästigt werden. Von der grossen
Anzahl von allen Seiten zu ihrer Vertil-
gung vorgeschlagenen Mitteln, ist keines
besser und einfacher, als sie mit einer
trockenen Bürste abzubürsten.
In gewissen Ländern ist durch die Sorg-
losigkeit der Gärtner, welche dieses Unge
ziefer als eine unheilbare Plage betrachten,
dasselbe in grosser Menge vorhanden, und
man kann davon ganze Knäulchen in den
Blattachseln mancher Pflanzen sehen. Hin-
gegen in andern grossen Pflanzensamm-
lungen hält der Gärtner seine Pflanzen in
dem Grade davon befreit, dass er jedem
Besucher, diejenigen Pflanzen gratis anbie-
ten könnte, auf welcher ein einziges dieser
Insekten gefunden würde.
L. ۰
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۱۱۲۱۱۱۲ ۰
Rubiaceæ ٩ Cinchonaceæ-Eucinchoneæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. — Luculia Sweet; Brit. | branacea dentata ad basim angustata cincta. Em-
Flow. Gard.1. t. 445. Calycis tubo turbinato cum | bryo... 一 arbuscuke nepalenses ramis teretibus
ovario connato, limbi superi quinquepartiti laci- | pubescentibus , foliis oppositis ellipticis breve acu-
niis lineari-subulatis æqualibus deciduis. Corolla | minatis petiolatis supra glabris subtus ad nervos
supera hypocraterimorpha, tubo ad faucem vix | villosis; stipulis utrinque solitariis e basi lata
ampliato, limbi quinquefidi (1) laciniis æstivatione | acuminatis petiolos superantibus ; corymbi termi-
valvatis sub anthesi patentibus obovatis obtusissi- | nalis multiflori mie opposilis, ultimis apice
i ineares ad corollæ faucem sub- | trifloris, corollis albidis, roseis, carnosulis
sessiles subincluse. Ovarium inferum biloculare; Espen. Gen. Pl. 5971.
que insertis plurima adscendentim imbricata; CHARACT. SPEC. — L. Pinceana Hook. Bot.
bivalvis. Semina plurima in placenta demum | centibus; ramulis flavo punctatis; floribus majo-
1 alame ribus, fragrantissimis, albido-roseis, tubo longis-
i eo; laciniis limbi ad basim tuberculis
(1) Etubereulati v. tubereulis 5 didymis notati...... 5 didymis notatis. e
Cn. L. Cn.'L.
Texte du Botanical Magazine de 1۱. ۰
LUCULIA PINCEANA.
Mr PINCE'S LUCULIA.
GENERIC CHARACTER 9
SPECIFIC CHARACTER see above.
Lucutia Pinceana, corollæ limbo tubereulis quinque didymis (1).
As a species, too, it is totally distinct from that just mentioned; the only hitherto described one of
the Genus. In stature and general aspect, the two appear to accord : but the present has broader
and shorter leaves, with much more compact (closely-placed) nerves, and the limb of the corolla
has five pairs of prominent tubercles; one pair at the sinus of each lobe. It was raised from seeds
received from Nepal by Mr Pince, (to whom the Royal Gardens are indebted for a plant.) at his
Nursery, Exeter, and is cultivated in the greenhouse. I may observe, that the specimen, figu
here, is but a portion of the great compound cyme that was sent, and which would have
required a folio plate to render it adequate justice.
Descr. shrub, attaining to some feet in height, much branched, the branches opposite.
Leaves oval, rather than ovate, many-nerved, the nerves much spreading, very compact; the mar-
gins quite entire: the color, a rich, somewhat velvety green, reflecting a bluish or glaucous hue in
1) By which character it is at once distingnished from the only other ۰
L. gratissima ; corollæ limbo etuberculato.
64 LUCULIE DE PINCE.
certain lights. The /lowers are arranged in large cymes at the ends of rather small, leafy branches,
which spreading, and, as it were, uniting, form one compound cyme a foot or more in diameter,
composed of large (and on the upper side) pure white blossoms of the most delicious fragrance,
changing however in age to a eream or ivory color, tinged with blush : the outside deep blush, and
the tube red. But what distinguishes this flower essentially from the L. gratissima , is the presence
of a pair of prominent turbereles (or, as the older Botanists would call them, nectaries) at the base
of each sinus, ten, or five pairs, in all. The large limb of the calyx is soon deciduous : the
style, as well as the stamens are included within the tube of the corolla. Stigma bipartite.
Fig. 1. مبوخ and Style, the large Segments of the Limb of the Calyx having fallen from the
Tube : — magnified
LUCULIE DE PINCE.
LUCULIA PINCEANA.
Eryn. Luculia est une altération du nom de ces plantes dans le Népaul.
Famille des Rubiacées, tribu des Cinchonées-Eucinchonées. — Pentandrie-
Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES Pau
Nous n’avons rien à ajouter, rien à chan-
ger à la notice et à la description que l'illus-
tre auteur a données de cette magnifique
Rubiacée, et dont nous donnons ci-dessous
la traduction textuelle. Nous avons eru tou-
tefois devoir établir, conformément aux
données de la science, une phrase spécifi-
que plus détaillée et plus complétement dé-
terminative en raison des nouvelles espéces
dont pourrait encore s'enrichir ce beau
genre, qui en ce moment ne contient en-
core que les deux espèces que M. Kooker
s'était contenté de caractériser ainsi : `
Luculia gratissima Sweet (1. e.) corolle limbo
etuberculato.
— Pinceana Hook. fl. c.) corollæ limbo
tuberculis quinque didymis (notato).
« En eommencant une nouvelle série
(la 5*) du Botanical Magazine, c'est avec une
satisfaetion peu ordinaire que nous offrons
à nos lecteurs l’une des plus gracieuses et
l'une des plus agréablement odorantes plan-
tes qu'il nous ait été donné de déerire dans
| voyez ci-dessus.
l'un de nos précédents volumes. De justes
louanges avaient été accordées à la Lucu-
lia gratissima (t. 3046) par l'aimable cor-
respondant qui nous avait communiqué cet
agréable arbrisseau; mais on peut dire,
sans rien ôter au mérite de cette espèce,
que celle dont il est question l'emporte de
beaucoup sur elle, non moins par le vo-
lume et la beauté de ses fleurs que par
leur puissant et délieieux parfum. De plus,
comme espèce, elle est entièrement dis-
tincte de cette dernière, la seule qu'on ait
jusqu'ici connue de ce genre. Pour la taille
et l'aspect général toutes deux paraissent
peu prés semblables; mais la nótre a
des feuilles plus larges et plus courtes, une
nervation plus compacte et plus serrée; le
limbe de la corolle porte cinq paires de tu-
bercules proéminents , dont une paire dans
le sinus de chaque lobe.
» Elle a été élevée de graines recues du
Népaul, par M. Pince (à qui le Jardin Royal -
de Kew en est redevable d'un individu),
LUCULIE DE PINCE.
fleuriste à Exeter, qui la cultive en serre
tempérée. Nous devons faire observer que
le spécimen figuré ci-contre, n'est qu'une
portion de la grande cyme florale compo-
sée qui nous a été envoyée et qui, pour la
rendre exactement, eût exigé une planche
in-folio.
» Description. Arbrisseau atteignant d'un
à deux mètres (quelques pieds dit l’auteur)
de hauteur, à rameaux nombreux opposés.
Feuilles ovales plutôt qu’ovees, multiner-
vées; nervures très-étalées, très-compac-
tes; bords très-entiers. Fleurs disposées en
larges cymes au sommet d’assez courts ra-
meaux feuillés, et formant, par leur réu-
nion, une cyme composée, de 55 centim.
environ de diamètre, offrant d’amples fleurs
d'un blanc pur (en-dessus) et d’une odeur
délicieuse. Plus tard, cette teinte blanche
passe à une couleur de crême ou ۵
lavée de rougeâtre ; le dessous est rougeâtre
et le tube cocciné.
» Mais ce qui re dë essentiellement
ces fleurs de celles de la atissima,
est la présence d'une paire de tubercules
proéminents (ou nectaires comme parle-
raient les anciens botanistes) à la base de
ehaque sinus; soit dix tubercules, ou cinq
paires en tout. L'ample limbe du calyce est
promptement caduc; le style, ainsi que les
étamines, sont inclus dans le tube corol-
léen , le stigmaté biparti. »
Cette description est un peu "— sans
doute, mais en raison de l'absence de la
plante en fleurs, plante à peine introduite
encore en ce moment sur le continent,
nous avons le regret de ne pouvoir lui en
substituer une autre plus détail
Cn. L.
Nous n'avons certes pas eu l'occasion
d'expérimenter les divers modes de cul-
ture qui peuvent le mieux convenir à la
Luculia Pinceana; mais comme tout en
elle nous rappelle le facies général de
l'ancienne espèce, comme leur patrie est
65
la méme, nous appliquerons à la nou-
velle venue les données certaines de eul-
ture que nous a fournies la pratique au
sujet de l'ancienne.
On s'étonne avec raison que la eulture
de cette derniére (Luculia gratissima) elle-
méme ait été autant délaissée dans ces
derniers temps. Quelle est la ll ce-
pendant qui pourrait récompenser plus
magnifiquement le eultivateur de ses soins!
Ses larges bouquets de fleurs du rose le
plus délicat, leur durée, le parfum suave
qu'elles exhalent, tout devait concourir
cependant à faire rencontrer partout cette
belle plante; à en faire un hóte privi-
légié de nos serres. Recherchons done
les causes de cet injuste abandon et men-
tionnons à son sujet iei les méthodes de
traitement dont l'expérience a prouvé le
mérite.
Les deux seules Luculies jusqu'ici con-
nues sont des plantes dont l'art dans nos
cultures doit jusqu'à un certain point
modifier le port naturel. Emettant de
longues pousses gréles et peu nombreuses,
ces plantes, sans le secours de la taille,
ne formeraient jamais de buissons d'un
aspect agréable à l'oeil. Aussitôt aprés leur
floraison, avant méme la chute des fleurs ,
le sommet des branches florales déve-
loppe déjà de nouvelles pousses, tandis qu'à
leur base, les anciennes gemmes axillai-
res (yeux) restent dans une inertie com-
pléte; nudité raméale d'un effet fort peu
pittoresque. Par cette disposition , au bout
de deux ou trois années, le vieux bois
inutile absorbe presque toute la séve aux
dépens des jeunes rameux. En présence de
ce fait beaucoup de eultivateurs ont pensé
que pour se procurer de beaux individus
ils n'avaient d'autre parti à prendre que de
jeter leurs anciennes plantes et d'en élever
de jeunes.
Mais s'il est avantageux d’avoir chaque
à sa disposition un certain nombre
5
fleurir à
année à
de jeunes plantes destinées à
66
l'état nain, il est certes bien préférable
encore de posséder des Luculies à eimes
amples et bien touffues, bien ramifiées dés
la base ; et c'est ce qu'on ne saurait obtenir
qu'en conservant les vieux pieds.
L'erreur capitale dans laquelle tombent
à cet égard beaucoup de -cultivateurs,
c'est de trop restreindre l'emploi
serpette. En effet, la taille, une taille sé-
vére enléve seule aux Luculies ce port dé-
hanché qu'on regrette de remarquer pres-
que toujours chez ces plantes, quand elles
sont mal conduites. Une taille appropriée
avec intelligence peut seule les forcer à
former buisson. Ainsi, au lieu de conser-
ver les rameaux du sommet de la plante,
ces rameaux produits de l'été précédent
et qui doivent se ramifier eux-mémes, il
faut les rabattre soigneusement jusqu'à
un ou deux pouces de leur base. Il ré-
sultera alors de cette opération, que deux,
trois et méme quatre branches naitront
là où une seule se serait développée; que
le nombre de ces branches adventives
augmentant chaque année dés la base de
la plante, en accroitront la beauté en lui
ötant ce cachet de nudité dont certains
eultivateurs déplorent et cherchent si sou-
vent la cause.
Mais, de méme que les extrémes se tou-
chent, il ne faut cependant pas que ce
mode de traitement soit porté à l'excès;
car s'il se développait trop de branches au
sommet de vos plantes, celles-ci, en se
génant entre elles, ne pourraient acquérir
ce degré de vigueur nécessaire à la forma-
tion des boutons floraux dont la sommité
de chacune d'elles est destinée à se couvrir.
D'un autre cóté , l'ampleur des feuilles ré-
clamant chez ces plantes un espace propor-
tionné à leurs dimensions, une partie d'en-
tre elles privées d'air alors, par leur
sserrement mutuel languiraient dans un
teen incomplet et determine-
raient la chute des plus inférieures.
Le maintien des rameaux terminaux a
LUCULIE DE PINCE.
encore un mauvais résultat : C'est que,
comme nous l'avons dit plus haut, les
jeunes pousses s'y développent avant la
fanaison des fleurs et privent ainsi ces
plantes de leur saison de repos en les entre-
tenant dans un état continuel d'excitation.
Étant rabattues au contraire, et placées
dans une serre froide en les privant d'eau
jusques vers la fin de février, elles obtien-
dront ainsi ce temps. d'arrét, d'inertie si
nécessaire aux végétaux et dont ils jouissent
librement à l'état de nature.
Il est nécessaire, avant d'en provoquer
de nouveau la végétation, de leur donner
une terre nouvelle ainsi composée : + ter-
reau de jardin potager, + terreau de feuilles
consommées et + mousse hachée, le tout
bien mélangé et auquel on aura ajouté un
peu de guano (un 20* environ).
C'est une grande erreur encore que de
placer les Luculies à la chaleur immediate-
ment aprés leur rempotage. Il est néces-
saire, au contraire, de les laisser encore au
froid pendant une semaine ou deux aprés
cette operation, afin que les yeux destinés
à végéter acquiérent un développement
complet. En enlevant la terre usée on blesse
souvent aussi les racines; et si les plantes
sont soumises trop tót à une haute tempé-
rature, les pousses paraissent avant que ces
racines n'aient eu le temps de se refaire
et de fournir à la plante le secours qu'elle
doit en attendre.
Durant les premiers temps de la pousse و
c'est dans une bâche tenue à 20° Réau-
mur environ qu'il faut placer les Lueulies.
Une báche tenue humide et. chaude dans
la proportion indiquée est bien préférable
dans ce but à une serre élevée. On y
arrose ces plantes progressivement de plus
en plus et on leur donne de l'air si la tem-
pérature extérieure le permet. On aug-
mente cet air à mesure que la saison
avance tout en protégeant soigneusement
ses jeunes plantes contre les rayons de
soleil qui jamais ne doit luire directemen
LUCULIE DE PINCE,
sur elles. Vers la mi-juillet, la bâche n’est
plus nécessaire; on en tire les Luculies
pour les pince à l'ombre, le long d'un
mur au nord, où l’on puisse toutefois les
protéger contre les grands vents. On les
laisse là ensuite jusqu’au commencement de
septembre , époque vers laquelle on s’aper-
ceyra que chaque branche sera terminée
par des boutons à fleurs.
Elles demandent alors à étre remises
dans une báche close, mais sans chaleur
artificielle. C'est une pratique bien perni-
cieuse que celle de leur donner à cette
époque beaucoup de chaleur : les fleurs
sont bien plus amples, plus vigoureuses
(plus colorées dans la Luculia gratissima),
et durent bien plus longtemps , si , comme
nous le conseillons, on les a amenées len-
lement jusqu'à leur épanouissement com-
plet. En méme temps, les feuilles ont aussi
tout le délai nécessaire pour reprendre
cette belle couleur d'un vert qui leur est
particuliére.
On voit, par les observations qui pré-
cédent, que le traitement auquel on a jus-
quici soumis les Luculies dans la serre
chaude est loin d'étre le mieux approprié
aux besoins de ces plantes. En effet. par
cette méthode vicieuse elles y acquièrent
une constitution debile qui rend chanceuse
méme leur conservation en serre tempérée
pendant leur floraison. Et alors, non seule-
ment leurs fleurs sont comparativement pe-
tites et de peu d'éclat mais les tiges sont
gréles, démesurément allongées; enfin,
loute l'économie de ces plantes se ressent
de ce traitement inopportun.
En les placant ainsi au pied d'un mur
au nord, tout en les préservant soigneu-
sement des rayons solaires (du 45 juillet
au commencement de septembre) و on a
encore pour but de conserver à leurs feuil-
les ce vert brillant dont nous avons parlé
et qui contribue si puissamment à faire
de chacune de ces plantes un objet vrai-
ment ornemental. Toutefois, malgré ces
67
précautions , leurs feuilles se teignent
souvent, quoiqu'à un faible degré, d'une
légére nuance rougátre, coloration qu'elles
perdent cependant plus tard dans la bä-
che ou lors de l'épanouissement des fleurs,
époque à laquelles les feuilles de ces plan-
tes ont entiérement repris leur belle cou-
leur premiére.
Des remarques qui précédent et dont
l'observation constitue les éléments d'une
bonne culture applicable aux Luculies trai-
tées en pots, il ne faut pas inférer que
ces plantes ne sont pas susceptibles d'étre
amenées à de grandes proportions, à for-
mer de grands exemplaires , si on les traite
en eonséquence; loin de là. Mais, comme
certains autres végétaux une Luculie est
uné plante désagréable à la vue, si, privée
des secours d'une taille raisonnée et sou-
vent renouvelée, on la laisse s'élancer et `
atteindre plus d'un métre d’elevation.
Quand, au contraire, la taille en est bien
dirigée cette plante peut acquérir deux
métres environ de hauteur et conserver
son caractere ornemental. Et certes, un
bel exemplaire de Luculie d'une telle. di-
mension est un splendide objet pendant
sa floraison. A cette fin, on en plante quel-
ques-unes en pleine terre dans le conser-
vatoire, en leur ménageant la plus grande
somme de lumiére possible tout en les y
préservant des rayons directs du soleil. Il
est essentiel que la place qu'on leur assi-
gnera ne soit pas le centre d'un courant
d'air froid, mais au contraire le milieu d'une
atmosphére assez chargée d'humidité; qu'el-
es y soient plantées dans un compost sem-
blable à celui désigné plus haut; enfin que
l'eau des arrosements puisse bien s'égouter.
En suivant A la lettre ces instructions on
les verra prospérer à vue d’eil d'une ma-
niére remarquable et bientót leur florai-
son sera magnifique.
Au bout de deux ou trois années de
croissance dans la méme terre, les Lu-
eulies cultivées dans le conservatoire, s'ac-
68
commodent alors parfaitement d’un peu
d’engrais bien pulverise (des tourteaux
de l'une ou l'autre graine oléagineuse avec
addition d'un peu de guano) et ce stimu-
lant leur sera continué assez copieusement
chaque année. Des cendres de bois et du
charbon de bois pulvérisé sont encore des
matières dont l'addition est trés-avanta-
geuse soit qu'on cultive ces plantes en
pots soit qu'on les livre à la pleine terre
dans un conservatoire. A défaut de ces in-
grédients on emploie de la brique pulvéri-
sée; mais le charbon de bois et les cen-
dres de bois ayant en outre un pouvoir
PINCE’S.
LUCULIE.
nutritif certain, sont préférables sous tous
les rapports.
Je termine cet article en recommandant
tout spécialement encore les précautions
qu'exigent les arrosements; car chez les
Luculies c'est un point bien essentiel à
observer. Elles craignent la stagnation de
l'eau à leurs racines et bien qu'elles aimenh
à être copieusement arrosées, il faut qu’à
leur base les tessons de poterie ou des
gravats soient arrangés de manière à faz
ciliter un prompt égouttement aux eaux
d'arrosage.
L. VH.
Explication de la Figure.
Fig. 1. Ovaire et style; ou a retranché le calyce pour les mettre en vue.
PINCE'S LUCULIE.
LUCULIA PINCEANA.
ETYMoLoGIE. Luculia ist eine Veränderung des indischen Namens dieser Pflanze in Nepal.
Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Cinchoneen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
Wir haben an der Notiz und der Be-
schreibung, die der Autor von dieser herr-
lichen Rubiacee gegeben, weder etwas zu
verändern noch beizufügen, sondern wol-
len sie hier wörtlich wiedergeben. Nur im
Interesse der neuen Arten, welche noch
entdeckt werden könnten, halten wir es für
nothwendig, eine bestimmtere, den Anfor-
derungen der Wissenschaft mehr genügende
Characteristik festzustellen.
Bis jetzt kennen wir nur zwei Arten die-
ser Gattung; Hooker bezeichnet dieselben
auf folgende Weise :
Luculia gratissima Sweet. Mit höckerigem
Rande.
Luculia Pinceana Hoox. Mit fünf gedoppelten
öckern.
rd. 4. Linn.
| siehe oben.
« Es gereicht uns zu einem wahren Ver-
gnügen mit dem Beginn einer neuen Serie
(der ar de des d Magazine un-
sere Lese ner der prachtvollsten
und ere Pflanzen zu unter-
halten, welche jemals in den vorherge-
henden Bänden mitgetheilt wurden. Ge-
rechte Lobeserhebungen sind der Luculia
gratissima durch unsere Correspondenten
i der Mittheilung dieses schönen Strau- -
ches gemacht worden; aber man kann,
ohne dem Verdienste dieser Species den
geringsten Abbruch zu thun, sagen, dass
diejenige, von der hier die Rede ist, sie
nicht weniger in Hinsicht der Grösse und
Schönheit ihrer Blumen, als auch ihres
starken und köstlichen Geruches bei wei-
PINCE'S ۰
tem übertrifft. Uebrigens als Speeies ist sie
gänzlich verschieden von der ۰ gratis-
sima , der einzigen bis jetzt bekannten die-
ser Gattung.
Hinsichtlich des Wuchses und des üus-
sern Ansehens sehen sich beide Arten bei-
nahe gleich; die unserige jedoch hat
breitere und kürzere Blütter so wie zusam-
mengedrängtere Blattnerven; der Rand
der Blumenkrone hat am Grunde fünf
Paar hervorstehende Hóker, wovon je ein
Paar sich am Einschnitte der Lappen be-
ndet
Sie wurde durch Pince, Gärtner in Exe-
ter, aus Samen, den er aus Nepal erhalten
hatte, gezogen und wird von ihm im tem-
perirten Glashause kultivirt. Wir müssen
noch bemerken, dass die hier beigefügte
Figur nur ein Theil der grossen blühenden
zusammengesetzten Afterdolde (Rispe) ist ,
welche, um vollstindig dargestellt werden
zu pe ein Folioblatt erheischte.
Ein bis 2 Meter hoch werdender
og (dem Autor zufolge nur einige
Fuss) mit zahlreichen gegenüberstehenden
Zweigen und mehr ovalen als eirunden,
ganzrandigen, vielnervigen Blättern ; Blatt-
nerven sehr ausgebreitet und gedrängt.
Blüthen am Ende der Zweige in 55 Centi-
meter breiten Afterdolden, auf kurzen
beblätterten Blüthenzweigen; Blüthen ober-
halb rein weiss und köstlich riechend و spä-
Ge pg dem Weissen in véthiübesikofesóé
d ; unterhalb röth-
lich; Röhre karminroth. Vor allem aber
unterscheidet sich diese Art von L. gra-
tissima durch die fünf Paar Höcker (Nec-
tarien der ältern Autoren) welche sich
je an jedem Einschnitt des Randes be-
finden. Der breite Rand des Kelches ist
sehr hinfällig; Stempel und Staubgefässe
in der Röhre — Narbe zwei-
theilig. D
Diese Beschreibung ist ohne Zweifel
etwas kurz; aber der Mangel an einem
blühenden Exemplare dieser erst kaum
69
auf dem Continente eingeführten Pflanze
erlaubt uns nicht ausführlicher zu be-
richten.
Cu. L.
Wir hoben zwar noch keine Gelegen-
heit gehabt die verschiedenen Culturarten,
welche ihr am zuträglichsten seyn kónn-
ten, zu versuchen, da sie jedoch im Ha-
bitus der Z. gratissima so nahe steht ,
auch gleiehes Vaterland mit dieser theilt,
so bringen wir bei ihr dasselbe in An-
wendung, was die Erfahrung uns in der
Cultur dieser zuerst eingeführten Art
gelehrt hat, Unbegreiflich ist es, dass man
die Cultur der L. gratissima selbst bis jetzt
so sehr vernachlässigt hat. Welche andere
Pflanze wäre doch wohl geeigneter den
Cultivateur für seine darauf verwendete
Mühen zu entschädigen? Ihre dichten
Blüthenbüschel vom zartesten rosaroth ,
ihre lange Dauer, der liebliche Geruch
den sie fortwährend aushauchen, . ....
alles dieses müsste doch dazu beitragen
sie überall anzutreffen und sie zu einem
bevorzugten Gaste unserer Gewächshäuser
zu machen. Lasst uns daher die Ursachen
jener Vernachlässigung aufsuchen und uns
bemühen hier die Methoden anzugeben,
deren Anwendung die gewünschten Resul-
tate liefert.
Die zwei bis jetzt bekannten Lueulien
sind Pflanzen, deren natürlicher Habitus
durch Kunst und Cultur veründert werden
muss. Ohne von Zeit zu Zeit geschnitten
zu werden, würden diese Pflanzen, welche
nur wenige, aber um so viel lángere Zweige
machen, niemals dem Auge angenehme
Sträucher bilden. Nach der Blüthe, und
selbst noch wührend derselben bilden die
obern Spitzen der Zweige wieder neue
Triebe, indess die Augen am untern
Theile schlafen und sich nicht weiter
entwickeln, wodurch eine missfällige Nackt-
heit entsteht. Die Pflanzen würden nicht
nur bis zur Hälfte ihrer Höhe alles Laub-
werkes beraubt seyn, sondern in zwei bis
70
drei Jahren würde auch das alte überflüs-
sige Holz auf Kosten des neuen Holzes so
überhand nehmen , dass das letztere nicht
mehr den zum Treiben nöthigen Saft er-
halten könnte.
Viele glaubten daher, sich nicht anders
helfen zu können, um immer schöne Exem-
plare zu besitzen , als jedes Jahr die alten
Pflanzen wegzuwerfen und junge dafür
anzuziehen. Wenn es auch schón ist, jedes
Jahr eine gewisse Anzahl junger blühen-
der Pflanzen zu haben, so ist es jedoch
gewiss vorzuziehen, sich grosse bis zur
Basis hin recht bezweigte Luculien heran-
ubilden, was nur durch Aufbewahren
und Cultiviren der alten Exemplare erlangt
werden kann. Der Hauptfehler jedoch,
worin viele Gärtner verfallen, ist, dass sie
nicht genug schneiden. Durch Schneiden
allein, ja selbst durch vieles Schneiden
benimmt man den Luculien ihr natürli-
ches, dem Auge aber so unangenehmes
Aussehen, nur durch denSchnitt allein kann
man sie zu Sträuchern bilden. Anstatt die
im vorhergehenden Sommer an der Spitze
er Pflanze neu entstandenen Zweige ste-
hen zu lassen, schneidet man sie sorg-
fältig ein oder zwei Zoll über ihrer Basis
ab; hierdurch entsteht meist eine Anzahl
von vier Zweigen, wo ohne Schmitt nur ein
einziger entstanden wäre. Dieses Verfahren
von Jahr zu Jahr, von dem untern Theile
der Pflanze an, wiederholt, erhóht ihre
Schönheit und benimmt ihr gänzlich das
nackte Aussehen, was manche Gürtner so
lange bedauert haben, ohne die Ursache
davon finden zu kónnen.
Ein altes Sprüchwort sagt uns jedoch :
« Die Extreme berühren sich, » es ist daher
anzuempfehlen , das Schneiden nicht bis
in's Uebertriebene auszudehnen, da sich
in diesem Falle leicht zu viele Zweige
bilden könnten, welche durch ihr Dicht-
stehen einander im Wachsthum beeinträch-
tigen und. bewirken würden, dass nicht
alle Zweige die nöthige Kraft erhalten, um
PINCE'S LUCULIE.
sich mit Blüthenknospen zu bedecken. An-
drerseits erfordert auch schon die Breite
der Blätter einen verhältnissmässigen Raum;
und würden diese sich unter einander: die
Luft berauben, so wäre ein Abfallen der-
selben im Innern des Strauches die unver-
meidliche Folge davon.
Das Beibehalten der obern Spitzen der
Zweige zieht jedoch noch eine. andere
schlechte Folge nach sich; nämlich, wie
früher bemerkt, kommen die jungen
Triebe schon ehe noch die Blüthen vorbei
sind, hervor, und die Pflanze,auf diese Weise
ihrer Ruhezeit beraubt, bleibt in einem fort-
während überreitzten Zustande. Zurück-
geschnitten jedoch stellt man sie ins Kalt-
aus und lässt sie ohne Wasser bis gegen
Ende Februar.
Bevor man aber die Pflanzen von neuem
vermittelst Wärme zum Wachsthume an-
treibt, ist es nöthig ihre Wurzeln mit fri-
scher Erde zu versehen, welche zur Hälfte
aus leichter Compost- und halb aus Laub-
erde, mit ein zwanzig Theil Guano ver-.
mischt, besteht.
Die Luculie darf nicht gleich nach dem
Verpflanzen der Hitze ausgesetzt werden,
sondern muss vielmehr noch eine oder zwei
Wochen im Kalthause bleiben, indem diese
Ruhe auf das spätere Austreiben der schon
vorhandenen Augen von grossem Einflusse
ist. Häufig werden beim Verpflanzen die
Wurzeln beschädigt, und wird die Pflanze
dann gleich einer höhern Temperatur un-
terworfen, so erscheinen die neuen Triebe
schon bevor sich noch genug neue Wurzeln
gebildet haben, um die Pflanze hinlänglich
zu ernähren.
Wenn sie zu treiben anfangen و 0
bringt man sie in Treibkästen, die un-
gefähr auf 20° Reaumur Wärme zu hal-
ten sind; hier im Verhältniss zu dieser
Wärme feucht gehalten ist ein solcher
Standort einem erhöhten Glashause bei
weitem vorzuziehen. Man begiesst die
Pflanzen immer mehr und mehr und gibt
PINCE'S LUCULIE. 71
ihnen Luft, wenn die äussere Temperatur
dies erlaubt. Je mehr die Jahreszeit vor-
rückt, desto mehr Luft gibt man, nur ist
darauf zu sehen, dass die jungen Pflanzen
niemals unmittelbar den Sonnenstrahlen
ausgesetzt sind. Mitte Juli kann man sie
gegen eine nach Norden liegende Mauer
in’s Freie stellen, wo sie aber doch keines-
falls dem starken Winde ausgesetzt seyn
dürfen. Hier lässt man sie bis zu Anfang
September, um welche Zeit die Spitzen
aller Zweige sich mit Blüthenknospen be-
deckt haben. Sie müssen alsdann wieder
unter Glas in geschlossene Räume gebracht
werden , haben aber keine künstliche
Wärme nöthig, und ist viele Hitze ihnen
sogar verderblich. Die nur langsam, nach
und nach zur Entwickelung gebrachte
L. gratissima hat viel grössere, kräf-
tigere, schöner gefärbte Blüthen und
dauert länger. Bei einer langsamen Ent-
wickelung haben auch die Blätter der
Pflanze die gehörige Zeit, um ihre schöne
grüne Farbe anzunehmen.
Durch die vorstehenden Bemerkungen
sieht men, e? die gewöhnlich in unsern
W ei den Luculien angewandte
Behandlung bd weitem nicht die diesen
Pflanzen angemessene ist. Durch diese
fehlerhafte Behandlung werden die Pflan-
zen schwächlich, so dass es selbst be-
denklich wird, dieselben während ih-
rer Blüthezeit im Kalthause aufzube-
wahren. Ihre Blüthen sind nicht allein
weit geringer an Ausbildung und Schön-
heit, sondern die Zweige sind auch ge-
brechlich, unverhältnissmässig lang und
der ganze Organismus der Pflanze krank-
haft.
Wenn man die Luculien vom halben
Juli bis zu Anfang September an eine
gegen Norden liegende Mauer stellt, wo
sie gegen die Sonnenstrahlen hinreichend
geschützt sind, so bezweckt man dadurch
ferner, den Blättern das brillante Grün zu
erhalten, welches so sehr dazu beiträgt,
diese Pflanze zu einer wirklichen Zierde
unserer Sammlungen zu machen, Unge-
achtet dieser Vorsichtsmassregeln bekom-
men die Blätter dennoch einen, wenn auch
nur schwachen, röthlichen Anschein, den
sie jedoch später im Glaskasten, sobald die
Blüthen sich öffnen, wieder verlieren und
ihre frühere schöne Farbe annehmen.
Aus den vorhergehenden Beobachtun-
gen, welche die wesentlichen Grundsätze
einer guten, bei den in Töpfen gezogenen
Luculien anwendbaren Cultur ausmachen,
darf man jedoch nicht folgern, dass diese
Pflanzen, so behandelt, nicht zu grossen
Exemplaren herangebildet werden könn-
ten. Da dieselben, wie auch verschie-
dene andere Gewächse dieser Art ein
nicht gefälliges Ansehen erlangen, wenn
man sie nicht einem beständigen Zurück-
schneiden unterwirft, sondern sie bis zu
zwei Fuss Höhe und mehr aufschiessen
lässt, so kann man im Gegentheil durch ein
sorgfältiges Schneiden diese Pflanze eine
Höhe von 5-6 Fuss erreichen lassen, ohne
ihr an Zierde Abbruch zu thun. Und wahr-
lich ein schönes blühendes Exemplar von
einer solchen Grösse ist etwas Prachtvolles.
Diesen Zweck vollkommen zu erreichen
pflanzt man die Luculien ins freie Beet im
Conservatorium, und gibt ihnen soviel Licht
als möglich, ohne sie jedoch unmittelbar
den Sonnenstrahlen auszusetzen. Wohl zu
beachten ist hierbei, dass die Stelle, wel-
che man für sie wählt, nicht einem bestän-
digen kalten Luftzuge ausgesetzt sey , son-
dern im Gegentheile einen gewissen Grad
von Feuchtigheit besitze, dass man sie in
die schon oben angegebene Erdmischung
pflanze, und dass beim Begiessen das Was-
ser guten Abzug habe. Befolgt man die-
ses alles pünktlich, so wird man die
Luculien bewundernswürdig gedeihen und
einen prüchtigen Blüthestand erreichen
sehen
Haben die im Conservatorium culti-
virten Luculien 2-5 Jahre in derselben
10
72 PINCE'S LUCULIE.
Erde gestanden, so ertragen sie sehr gut
ein wenig klein gemachten Dünger (Kuchen
von irgend einem oelgebenden Samen mit
ein wenig Guano vermischt) womit man
jedes Jahr hinreichend fortfáhrt. Holzasche
und zerriebene Holzkohlen kónnen noch
mit Vortheil beigefüugt werden, ganz gleich
ob die Pflanzen in Tópfen oder im freien
Grunde im Conservatorium cultivirt wer-
den; in Ermamgelung dieser beiden In-
gredienzien kann man sie auch durch
zerriebene Ziegel ersetzen. Das Begiessen
ist auch noch ein wesentlicher Punkt bei
Behandlung der Luculien : Obgleich sie
ziemlich viel Wasser lieben , so fürchten
sie doch beständige Nässe an den Wurzeln.
Die Erde und namentlich das Abzugsloch
in den Töpfen muss so beschaffen sein, dass
das Wasser frei abfliessen kan.
L. VH.
d E 7
nn 7 موی رت Kork.
CORREA ۰,
oo
Diosmaceæ $ Boronieæ. 一 Octandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. — Correa Smitu. Linn.
Trans. I 19 Cg cupulaeformis, subin
gerrimu: ilo us. Corolla
hypogyna, petalis aequilonga v. exserta, quatuor
iisdem opposita breviora; filamenta libera, glabra,
i dilatata; antherae introrsae, bilo-
ra basim insertae, lon-
revi, ambi
unilocularia, pilis stellatis dense congestis velata
Ovula in loculis gemina, suturae ventrali super-
posite inserta, superius adscendens, inferius pen-
dulum. Styli ex ovariorum angulo interiore in
Capsula tetracocca, coceis nonnullis saepe abor-
elastice bilobo, basi seminifero, abortu mono-
spermo © E LS > + + +
Li d 7
umbilico ventrali. Embryo in axi albuminis car-
nosi rectus, teres, gracilis, radicula supera.— Fru
tices, in ng orientali et australi
indigeni e stellata densa tomentosi
osi v. pulve-
Enpticn. Gen. Pl 6012.
Mazentoxeron Labill. Voy. 11, II, Correas Horcc. Ver-
zeichn. 168. Antomarchia, Corra Hort. Ripul., app. II. 345.
CHARACT. SPECIEI. — Planta hybrida, ex
icolor PAXTON
C. pulchella et alba orta?
bo degen
tivis, bivalvibus; endocarpio cartilagineo, soluto, !) in Mag. of Bot. t. 9, fo 268. cum. ic.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
TWO-COLOURED FLOWERED CORREA.
CORREA BICOLOR.
GENERIC CHARACTER
| see above.
SPECIFIC CHARACTER
by publishing a drawing of that o ject, however beautiful it may be. i
Some of the indistinctiveness which results in general cases, has, we fully believe, ecg?
i i i which, i
ecidedly
D D D D D ۰ heir
isti ent modification of their properties 5 likely to remove t
novel or distinct, that no subsequ pedibus dts "um?
limb, which are singularly large,
are purely white within, and the prominent yellow stamens constitute a pretty relief. Its habit is
7% CORREE A
FLEURS DE DEUX COULEURS,
neat, but not remarkable, and the foliage is tolerably good, with a slight tinge of brown on
the under side.
With its allies, it is valuable for blooming through the winter months; when it renders the
greenhouse gay for a very considerable period. Placed among the crimson-flowered hy
a most delightful variety, and is very easely cultivated in a light loamy
brids, it creates
Increase may be
soil,
effected either by cuttings, or by grafting it on stocks of C. pulchella, C. alba, or C. speciosa,
At Mr. Knight's, of the King's Road, Chelsea, where we procured our drawing in the autumn
of 1840, the plant is now blooming most ق153۲ and is both elegant and ornamental.
CORRÉE A FLEURS DE DEUX COULEURS.
CORREA BICOLOR.
Erym. J. Correa de Serra, botaniste portugais.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
SPÉCIFIQUES
Le second quart du dix-neuvième siècle
sera célèbre dans les fastes de l'horticul-
ture par deux actes d’une haute impor-
tance, qui honoreront les jardiniers de
nos jours devant leurs descendants futurs.
Le premier est un progrès immense qui a
atteint une extension illimitée : c'est la
. multiplication des végétaux poussée jus-
qu'aux limites du possible; le second, veri-
table conquéte de notre époque, à peu prés
inconnue à nos pères, c’est hybridisation :
procédé qui fait qu'à l'instar du créateur,
l'homme aussi crée des plantes presque à
sa convenance, et peut dire, comme le
créateur encore : toi, nais et sois de telle
ou telle facon...! Pouvoir divin! resource
infinie, dont, hélas! des mains ignares et
profanes abusent trop souvent! De tels
impies devraient éprouver le sort de ce
téméraire qui voulut un jour, de ses
mains faibles et inexpérimentées, con-
duire le char du soleil et que le souverain
maitre des Dieux, irrité de son audace و
frappa de sa foudre et précipita dans
l'Éridan.
Intonat, et dextra libratum fulmen ab aure
Misit in Aurigam.
At Phaëton , rutilos flamma populante capillos,
| voyez ci-dessus.
Volvitur in præceps, longoque per aera tractu
POUR: SUID E E e و
Excipit Eridanus, spumantiaque abluit ora.
Ov. IL vi.
Mais laissons toute image, toute reminis-
cence poétiques (poésie et horticulture
devraient cependant être sœurs; le seront-
elles?) et disons simplement que l'hybri-
disation est une noble faculté, une haute
puissance dont les habiles seuls devraient
pouvoir user.
Sans parler iei des mille merveilles vé-
gétales que nos jardins doivent à l'hybri-
disation et que nous pourrions citer parmi
maintes familles du plus attrayant des
trois régnes (vieux style!) nous dirons, au
moins, sur la charmante plante, dont on
voit ci-contre une belle figure empruntée
au Magazine of Botany, quelques mots que
nous puiserons également dans le texte de
ce recueil.
n ne connait pas l'origine certaine
de cette hybride, qu'on croit provenir du
eroisement des Correa pulchella et alba.
Elle tient, en effet, de l'une et de l'autre
par la forme des fleurs et du feuillage;
le calyce couleur rose des fleurs de la
première, le blanc pur de celles de la
CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS. 75
seconde se trouvent agréablement combi-
nées dans elle et ce mélange fait de la
plante un objet vraiment ornemental pour
nos serres froides. La profondeur des lobes
du limbe floral, leur ampleur, leur dis-
position presque enroulée-réfléchie , la dis-
tinguent cependant nettement des deux es-
peces mémes et pourraient faire douter de
sa filiation.
Comme ses congénéres, comme cette
myriade de leurs délicates et gracieuses
compatriotes, elle fleurit chez nous pen-
dant que l'hiver désole notre inhospita-
lier climat, et offre un charmant aspect,
groupée avec les eis les Diosma
les Epacris, les Crowea, les B anksia,
les Protea, les Plat en les " Chori
sema, etc., ete., de la Nouvelle-Hollande
et de l'Australie entiére.
Cn. L.
Réduits il y a peu de temps encore aux
Correa speciosa, virens, pulchella , alba et
rufa, ce genre laissait bien à désirer; mais
aujourd'hui que l'art a créé des hybrides
dont les feuillages divers tiennent à la fois
de la beauté de ceux des C. rufa, C. Gre-
villii, etc., et dont les fleurs participent
des qualités inhérentes aux meilleures es-
peces du genre, aujourd'hui, disons-nous,
les corrées sont. de mode et fort recher-
chées. Les plus jolies corbeilles, en hiver
surtout, seraient incomplétes si quelques
rameaux de correa ne venaient méler leurs
élégantes fleurs à celles d'autres plantes
choisies.
Toutes les Corrées sont d'une culture
tres-facile. On les tient dans l'orangerie
pendant l'hiver et dehors pendant l'été,
en usant là, à leur égard, des moyens de
conservation que nous avons indiqués à la
page 25 de ce volume. Les Corrées sans étre
sujettes à filer demandent cependant à étre
assez souvent pincées, afin de former de
jolis buissons.
Ces plantes, chaque année, se couvrent
de milliers de fleurs dont la fraicheur sub-
siste pendant des mois entiers. Leur rem-
potage se fait à l'époque de leur repos,
lequel est habituellement de courte durée
(en juillet-aoüt). Elles aiment un sol mé-
langé, composé de deux tiers de terreau
de feuilles bien comsommé et un tiers
de sable fin; la base des pots doit étre bien
garnie de tessons. On leur donne de l'eau
en abondance pendant l'été, mais on la
ménage pendant l'hiver.
On les multiplie assez facilement de
graines, de boutures, de marcoltes et de
greffes.
De graines : A cet effet on a eu soin
pendant la floraison de les féconder artifi-
eiellement en choisissant pour cette opé-
ration le milieu d’une journée favorisée
"un beau soleil printanier. Pour opérer
un croisement aussi rationnel qu’avanta-
geux à l'opérateur, on choisit les espèces et
les variétés les plus belles et les plus éloi-
gnées par leur coloris, en ayant soin de
n'admettre pour porte-graines que celles qui
se distinguent par leur vigueur et leurs
corolles de la plus belle forme. Une fois
les fruits noués on a soin de ne pas laisser
les méres manquer d'eau car la chute des
capsules avant la maturité des graines s'en-
suivrait inévitablement.
Aprés la récolte des graines on les eon-
serve dans du sable see, à labri de la
gélée et de l'humidité jusqu'au premier
printemps , moment des semailles. On séme
dans des terrines pleines d'une terre ana-
logue à celle que nous venons de désigner
et on recouvre le semis d'un peu de sable
fin pour empécher la naissance de la mousse.
Ces terrines sont placées dans une bonne
serre tempérée ou le jeune plant ne tarde
pas à se développer.
De boutures : Celles-ci se font presqu'en
toute saison, pourvu qu'on ait soin de les
couper sur du bois de l'année. On peut
les faire à froid sous cloche ou sur couche
tiéde et sous eloche. Dans ce dernier cas
76
on essuie soigneusement ces Cloches tous les
trois ou quatre jours pour éviter l'humidité
ambiante.
De greffe : La multiplication par le gref-
fage est préférable aux moyens ci-dessus
indiqués, parce qu'elle fournit des exem-
plaires plus promptement et d'une végéta-
tion plus vigoureuse.
La greffe en approche exécutée au prin-
temps n'est plus usitée dans ce pays-ci.
La greffe en fente et la pose de cóté sont
seules en usage. La Correa Grevillii est
celle avec laquelle toutes les sortes s'identi-
fient le mieux. Les plantes qui provien-
nent de cette greffe sont belles et vigou-
reuses; leurs fleurs sont plus amples que
celles qui se développent sur des individus
greffés sur les C. alba ou rufa. Les varié-
tés greffées sur cette derniére croissent
lentement ; leurs feuilles, leurs fleurs sont
moins grandes, mais par contre celles-ci
se montrent en plus grande abondance
dans ce dernier cas.
ZWEIFARBIGE CORREE,
Quels que soient les sujets on opere
presqu'en toute saison sous cloche et mieux
en serre, sous chássis : les greffes s'y
conservent plus saines, et les racines des
sujets ne s'y endommagent pas comme
quand ces plantes sont travaillées sous
cloche.
Les greffes étant reprises il est une pré-
caution qu'on ne doit jamais négliger de
prendre : c'est de n'enlever que peu à peu
les branches du sujet.
De marcottes : Cet antique mode de pro-
pagation n'est usité que quand les autres
procédés font défaut.
Destruction des insectes : Le revers des
feuilles des Corrées et leurs tiges portent
quelquefois des insectes qu'on détruit faci-
lement à l'aide d'une fumigation de tabac
faite en lieu clos. On les enléve aussi à
l'aide d'une brosse un peu dure qu'on
trempe à plusieurs reprises dans une eau
de savon noir trés-concentrée.
H نبا
27 98 1: 11 ۸ 15 16 1 6: ۲ CORREE.
CORREA BICOLOR.
ETYMOLOGIE :
Benannt nach J. Correa de Serra, einem portugiesischen Botaniker.
Natürliche Ordnung der Diosmaceen و Abth. der Boronieen. — Cl. VIII. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
Ohne hier von den tausend Wundern
der Pflanzenwelt zu reden, welche unsere
Gärten der künstlichen Befruchtung ver-
danken, und deren wir aus einer gros-
sen Anzahl Familien dieses anziehendsten
der drei natürlichen Reiche anführen
kónnten, sei es uns zum wenigsten er-
laubt, einige Worte über die reizende, auf
beigefügter Tafel abgebildete Pflanze mit-
zutheilen, (Figur und Text sind aus Pax-
ton's Magazine of Botany entlehnt).
eg, siehe oben.
Über den Ursprung dieser Hybride ist
man noch einigermassen in Ungewissheit;
man glaubt aber, dieselbe sei aus künstlicher
Befruchtung der Correa pulchella und alba
entstanden. Sie hat auch in der That einiges
von der Blume der einen und von den
Blättern der andern Species. Das schöne
rosa roth der ersten und das reine weis der
zweiten finden sich hier auf das angenehm-
ste vereinigt, und machen diese Pflanze zu
einer wahren Zierden unserer Kalthäuser.
ZWEIFARBIGE CORREE.
Die sehr tiefen Einschnitte des Blumen-
randes, deren Breite, so wie die zurück-
gebogenen, auswürts gerollten Lappen un-
terscheiden sie jedoch auffallend von den
beiden Mutterpflanzen, so dass man wohl
geneigt sein möchte, an dem besagten Ur-
sprunge zu zweifeln.
So wie viele ihrer Verwandten aus dem-
selben Vaterlande blüht sie bei uns im Win-
ter und nimmt sich besonders schón aus
zwischen den Acacien, Diosmen, Epacris,
Croween, Banksien, Proteen, Platylobien,
Chorizemen, und den andern neuhollän-
dischen Pflanzen.
Cn. L.
So lange wir auf Correa speciosa, virens,
pulchella, alba und rufa allein beschränkt
waren, blieb uns noch Manches zu wün-
schen übrig; jetzt aber, wo wir durch
künstliche Befruchtung Varietäten geschaf-
fen haben , deren verschiedenes Laubwerk
demjenigen der Correa rufa, und C. Gre-
villei gleichsteht , deren Blüthen denen der
schönsten Species dieser Gattung nicht
nachstehen, jetzt, sagen wir, sind die Cor-
reen beliebt, ja sogar gesucht : die schón-
sten Blumentische im Winter sind un-
vollständig, wenn keine Correen darauf
sind.
Ihre Cultur ist sehr einfach. Im Winter
hält man sie im Kalthause, während des
Sommers im Freien, muss jedoch die
S. 25 dieses Heftes angegebene Cultur-
methode auch zu ihrer Erhaltung anwen-
den. Die Correen, ohne ihr schlankes
Aufschiessen befürchten zu müssen, er-
fordern dennoch, dass man die Spitzen
ihrer Zweige zurückschneidet, um so hüb-
schere Sträucher zu bilden. Jedes Jahr
sind diese Pflanzen mit tausenden von Blü-
then bedeckt, die Monate lang dauern. Das
Verpflanzen geschieht während ihrer nur
kurzen Ruhezeit, welche gewöhnlich vom
Juli bis August dauert. Die Erdmischung,
welche ihnen am meisten zusagt, besteht
77
aus $ gut verrotteter Lauberde und : fei-
nem Sande; der Boden des Topfes muss
mit einer reichlichen Lage kleiner Topf-
scherben angefüllt seyn; im Sommer so viel
Wasser als möglich, ein mässigeres Begies-
sen während des Winters. — Man ver-
mehrt sie durch Samen, Stecklinge, Pfropf-
reiser und durch Absenker.
Durch Samen : Um daraus Varietä-
ten zu gewinnen, muss man während
der Blüthezeit eine künstliche Befruch-
tung anwenden, wozu die Mitte heiterer
Frühlingstage die geeignetste Zeit ist. Für
iese Kreuzung wählt man die durch
ihre Färbung am weitesten von einander
entfernten Species und Varietäten, so wie
man zum Befruchten den Blüthenstaub nur
von solchen Sorten nimmt und zum Sa-
mentragen nur solche bestimmt , wel-
che sich durch ihre schönen Corollen
auszeichnen. Nach geschehener Befruch-
tung darf man es ihnen nicht an Wasser
fehlen lassen, da sonst das Abfallen der
Knospen, bevor die Samen reif, die unaus-
bleibliche Folge davon seyn würde. Den
geärndteten Samen bewahrt man in trock-
nem Sande, aber gut gegen Kälte und
Feudhtigkeit geschützt, bis zum Anfange
des Frühlings, die Zeit der Aussaat. Man
säet denselben in flache Töpfe, die mit
schon oben besprochener Erde angefüllt
sind. Die Oberfläche dieser Erde wird
mit etwas Sand bedeckt, wodurch man
das Wachsen des Mooses verhindert. Man
stellt diese Töpfe in ein temperirtes Haus,
wo die jungen Sämlinge sich baldigst
entwickeln.
Durch Stecklinge : Diese kann man fast
zu jeder Zeit machen, nur ist darauf zu
achten , dass man von dem im letzten Jahre
getriebenen Holze nimmt. Man macht sie
im Kalten oder in einem etwas warmen
Beete, allezeit unter Glocken. Die Ver-
mehrung durch Pfropfreiser ist jedoch
vorzuziehen, da sich dadurch schneller
kräftigere Exemplare bilden.
78 ZWEIFARBIGE CORREE.
Durch Absenker : Diese alte Methode
wird nur dann angewandt, wenn die an-
dern Verfahrungsarten misslungen.
Durch Pfropfreiser : Das Absäugen im
Frühjahr ist in unserm Lande nicht mehr
im Gebrauch. Das Pfropfen in den Spalt,
oder das gewöhnliche Anplatten sind allein
gebräuchlich. Die Correa Grevillei ist die-
jenige, auf welcher alle Sorten am besten
gedeihen. Die Pflanzen, welche auf sie
gepfropft , werden schön und kräftig, auch
ihre Blumen werden grösser, als wenn
C. alba oder rufa zu Unterlagen gedient
haben, Letztere Species wird jedoch auch
oft dazu benutzt ; die Reiser wachsen auf
derselben zwar weit langsamer und ihre
Blüthen und Blumen sind nicht so gross,
sind aber bei weitem zahlreicher als wenn
auf €. Grevillei veredelt ist.
Gleichviel auf welche Species man
pfropft, man kann es doch fast zu jeder
Jahreszeit thun, und zwar unter Glocken,
oder besser noch unter geschlossenen Glas-
kasten im Gewächshause. Die Edelreiser
bleiben da gesunder, und die Wurzeln der
Stämme leiden nicht so viel, als wenn
die Pflanzen unter Glocken cultivirt wer-
den. Wenn die Verbindung des Reises
mit dem Wildling vor sich gegangen, so
ist folgende Vorsichtsmassregel ja nicht
zu versäumen, nämlich : die Zweige des
letzteren nur nach und nach wegzu-
nehmen.
Mittel gegen die Insecten : Die Rück-
seite der Blätter und Zweige der Correen
sind häufig mit weissen Schildläusen be-
deckt, welche man leicht vermittelst Ta-
backräucherung, oder auch durch Abwa-
schen mit einer ein wenig harten und in
Seifenwasser getauchten Bürste, vertilgen
kann.
L. VH.
. E PD PML Loru f 9
le
ACHIMENES ۸۰۸
Gesneriaceæ Ÿ Gesnereæ. 一 Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. Haras — AchimenesP.BnowNE
Jam. istubo eum ovarii basi conna to,
Corolla
ari cinctum, uniloculare, placentis iere ‚parie-
talibus bi lobis. Ovula plurima, in funiculis bre-
vibus anatr ropa
E obsolete bilobum. Capsula coriacea Mud
j vi
Sie carnosi ehe cotyledo s brevibus
obtusis, radicula umbilicu m spectante en
— Herbae Americae tropicae pub stolo-
il
scentes
squamosis hypogaeis v. inte SC m azillari- پیب
erennantes; foliis oppositis ternatis ser ratis,
flor us axillaribus, solitariis v. paucis aggrega-
tis; corollis coccineis (miniatis, Marta v. lilaci-
nis, rubro-punctatis v. vari - is).
Trevirana Wildenow Serge . 637.
Sr gt 65. t. 226. f. 2. SCH ec? نج +
Mag. Pesci P. Brown. Pe xi umneae sp. js
Stee sp. Sco a erg? esoe:
n, Gen. Pl. € E additam. )
CHARACT. geg eid = Achimenes wer
GARDN. Herb. bras. 5875 in Hook. ic.
Tota Mrs foliis petiolatis, pr As
ovalis asi obtusis, argute subduplicato-
us ies gen.
Bot
uli lecurvo, li
sae Maien e fimbria
a. ERG um wn inferiore solummodo fimbriato ! (leone Hooxent
supra 6
b. Coro de "bis omnibus grosse fimbriatis! (Icone de qua
agitur!)
Hook. Bot. Mag. t. 3993.
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
ACHIMENES MULTIFLORA.
MANY-FLOWERED ۰
CLASS AND ORDER.
NATURAL ORDER . .
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMS.
see above.
This very beautiful stove plant inhabits dry banks, in woods, on the Serra de Santa Brida, and
near Villa de Arayos, in the province of Goyaz, Brazil, and sheila were sent home from thence by
Mr. Gardner, its discoyerer. The plants flowered first at the Royal Botanic Garden of Glasgow , and
then at Kew, where our figure was made, The autumn has been its season f blossoming with us,
and it continues long in that state, a succession of flowers —€— expanding. The fringe on
the limb of the corolla is extremely variable. In the figure taken from the dried specimen in
« leones Plantarum » above quoted, the lower lobe is alone een and that imperfectly. In our
plant, all the lobes are deeply so. The whole habit of the species is so extremely like that of
GLOXINIA icthyostoma Igel in e Plant. t. 472), that it seems contrary to nature to place it in
a differend Genus; but pea sai that, the bifid stigma, and entire annulus of this
plant, prove it to belong 3 Achim
Descr. An annual, according to Mr € en ; every-where hairy, except the corolla. Stem simple,
about a foot high. Leave es opposite, shortly petiolate ovate, Peduncles
axillary, solitary, bracteated, three-flowered. Calyx half-superior, five-cle
linear. Corolla nearly two gie long, deep lilae within, paler without, especially the tube : this
11
80 MANY-FLOWERED ACHIMENES.
latter is funnel-shaped, eurved downwards, slightly Ke at the base; the limb oblique, of five
nearly equal , rounded pen , strongly fimbriated at the margin geng four, didynamous, with
the rudiment of a fifth : anthers cordate, united into a cross. Cen ovate, the free part hairy,
surrounded by an SCH annular disk. Style about equal in length with the tube. Stigma cla-
vate, bifid.
Fig. 1. Pistil. 2. Stamens : — magnified.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
MANY-FLOWERED ACHIMENES.
ACHIMENES MULTIFLORA.
Except the statement respecting its habitude, we have taken the above N from the Bota-
nical Magazine, where the plant is said to be « an annual according to Mr. Gardner. ”We learn,
however, that it is as much a perennial as A. longiflora, or A. coccinea , at is has rai multiplied as
readily as those species by the numerous tubers which it produces from its roots. In this character,
— it has proved to be much more valuable ed was expected; and, on account of its
great beauty, it will most likely soon be as much grown as the now common A. longiflora.
Sir W. J. Booker mentions, in the work previously pidas to, that it « inhabits dry banks in
woods, in the Serra de Santa Brida, and near Villa de Arayos, in the province of Goyaz, Brazil. »
The first appearance of its flowers in this country was, we believe, in the Glasgow Botanic Gar-
dens of Kew. A short time subsequently, it blossomed well in the nursery of Mr. Glendinning, at
Turnham Green, and our artist prepared the drawing now given from this place.
"Writing to us concerning it, Mr. Glendinning says, that it seems more impatient of moisture than
a of the other species; a circumstance which is readily accounted for by reference to its native
locality. Keeping this in mind, it should be potted in a partieularly well-drained earth, and
و not to have too much pot-room. The common mixture of sandy loam and heath-soil will
leafmould. It should have a rather dry place in a warm greenhouse or cool stove, and be kept
torpid during winter
On account of the peculiar colour of its flowers,—which is not a decided blue, but has a con-
siderable dash of pink in it, and approaches to deep lilae, —together with their pleasingly fringed
margin, and the profusion in which they are borne, this species is so very distinct that it will
assuredly be much sought by the cultivator; and will no doubt be employed by the hybridist in
extending that delightful variety in the race, which the introductions of the last two or three
years have contributed so much to increase,
ACHIMÈNE A FLEURS NOMBREUSES.
81
ACHIMENE A FLEURS NOMBREUSES.
ACHIMENES MULTIFLORA.
Eryn. L'origine de ce mot (1) n'a jamais été دی و On ne sait même de quelle langue il a
pu être dérivé! Smith conjecture qu'il vie
t du grec, dont en effet il a
la forme, et dit qu'il
est formé de e privatif et ai KOL Es sec. Smith) faire mauvais Kee (qui fleu-
rit pendant ie beau جد
Gesnériacées, tribu des Gesnériées-Beslériées. — Didynamie-Angiospermie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES SPECIFIQUES
Parmi le grand nombre de plantes
recueillies au Bresil par Gardner, col-
lecteur pour le compte de divers jardins
botaniques de la Grande-Bretagne (Kew,
Glasgow, etc.) on peut citer, comme l’une
des plus intéressantes, celle dont il s'agit
iei, et qu'il découvrit sur les lisieres des
bois sur la Serra (montagne) de Santa
Brida et prés e la ville de Arayos, pro-
vinee de Goya
Elle n'est jis annuelle, comme l'avait
avancé ce voyageur; car, comme ses con-
sœurs, elle émet de ses racines des tuber-
cules rhizomatiques par lesquels se perpé-
tue lespèce. La frange qui en décore les
lobes corolléens parait être plus ou moins
distincte et prononcée selon les indivi-
dus. Ainsi, dans celui représenté d’abord
dans les Icones de Hooker (l. c.). La
frange est presque nulle et n'existe que
sur le lobe inférieur de la corolle. Dans
l'individu figuré ci-contre, elle borde tous
les lobes et s'allonge surtout sur les trois
inférieurs.
L'Achimenes multiflora (lépithète fim-
r l'amusement des lecteurs , amateurs d ع وه و بای nous répétons ici une no
A
1) سوط
(sub Bee pieta v. infra) note —_— d'une m
« Un ami classique a avaneé que
victor nn des guerr comme ri interpré
menes
es), te A
u (A. coceinea) en raison de la couleur ecarlate de ses fleurs
np
mot (dehimenes) dei probablem
mm.» selon
} voyez ci-dessus.
briata eût été plus justement appliquée)
s'éléve environ de 55 à 40 centimètres de
hauteur. La tige parait en être simple et,
à l'exception de la corolle, toute la plante
est couverte de poils. Les feuilles en sont
opposées (ou ternées!) brièvement pétio-
lées, surtout les supérieures و ovées و
subatténuées-aiguës, assez fortement den-
tées, d'un vert sombre en dessus, påle
en dessous, parsemées de poils ralis:
épars. Pédoncules axillaires, solitaires و tri-
flores. Calyce semi-supére, fendu profon-
dément en cing lobes oblongs-linéaires و
obtus, ciliés, subétalés. Corolle nutante ;
tube arqué-subventru en dessous , infundi-
buliforme و d'un lilas pâle, légèrement gib-
beux à la base; limbe trés-ample, étalé
relevé-dressé en dessus, d'un riche lilas
légèrement violacé, à cing lobes presque
égaux, bordés de dents linéaires (frange)
distantes chez les deux supérieurs, assez
rapprochées et plus allongées chez les trois
inférieurs. Disque annulaire peu distinct ,
entier. Ovaire arrondi-conique , velu ; stig-
mate bifide.
e du Botanical Magazine
e nous saine littéralement :
Un oi de Perse, « bellorum
jp ens ué au premier Achi-
l'écrit Achimenes?
—
Lyrrieton, voilà pourquo ét
s! Browne iesen auteur "ls nom,
Ubi
duis casto ‘érudit a Wisi rya sinu ?
82
Par les deux derniers caracteres que
nous venons de citer (le disque et le
stigmate) et surtout par son port et son
euillage, cette belle plante appartient
bien aux Achimenes, mais en en jugeant
d’apres la-forme exterieure de ses fleurs
seulement, on la prendrait pour un Gloxi-
nia. Ce sera pour les amateurs, en raison
du nombre, de la gräce et du jolis coloris
de ses fleurs, un objet de prédilection.
Elle est encore très-rare dans les jardins
(avril 1845).
Cn. L.
En ce moment nous possédons déjà huit
espèces d’Achimènes (A. longiflora, gran-
diflora, coccinea, pedunculata, rosea, mul-
tiflora, hirsuta, picta) et ce nombre ne
peut tarder à s'accroitre encore en raison
des nouveautés du méme genre dont l'Eu-
rope attend chaque jour et avec impatience
l'arrivée de leur patrie, contrée inépuisable
en brillants végétaux de toute sorte.
Dans leur pays natal toutes les Achimenes
croissent à l'ombre des grands arbres, tan-
töt dans les bifurcations de leurs trones;
tantót dans les fissures des rochers que le
temps a rempli d'un humus végétal. Là,
elles se perpétuent au moyen des nom-
breux tubereules qu'elles émettent de leurs
rhizómes.
Sous les tropiques, comme on sait, la
saison des grandes chaleurs est aussi celle
des grandes pluies : c'est pendant ce
temps que végétent et que fleurissent les
Achiménes. Elles restent au contraire dans
l'inertie pendant la saison séche. Alors dé-
pouillées de tiges et de feuilles la plupart
de leurs nombreuses espèces inconnues
jusqu'ici, échappent aisément pendant
cette longue période aux recherches avi-
des de nos explorateurs. Toutefois aussitôt
quil a le bonheur d'en découvrir une,
le colleeteur n'éprouve aucune difficulté à
en enlever leurs nombreux rhizómes qu'il
peut expédier en Europe en toute süreté ;
ACHIMENE A FLEURS NOMBREUSES.
car ees tubercules se conservent parfaite-
ment quand on a soin de les emballer dans
de la mousse séche entremélée d'un peu de
terreau de feuilles.
CULTURE EN Europe. Aussitôt arrivées à
leur destination en Europe, ces racines
doivent étre plantées dans des vases qu'on
remplit d'un bon terreau de feuilles et
u'on place sur une tablette séche de la
serre chaude.
Vers la fin de janvier, ces plantes sor-
tent de l'état de torpeur dans lequel elles
ont dû passer l'hiver. On les plante isolé-
ment alors dans des pots peu profonds
remplis de terreau frais, et on les soumet
à l’action vivifiante d'une bonne bâche
.dont l'atmosphére doit étre humide et
chaude. Là elles ne tardent pas à montrer
leurs tiges. On les rempote un peu plus
grandement, on leur donne au besoin des
tuteurs; et bientót une succession de fleurs
du run brillant coloris vient couronner le
eu de soins qu'elles ont coütés. C'est
alors que l'A. longiflora montre ses lar-
ges corolles du plus beau bleu; que
l'A. grandiflora se pare de ses grandes
fleurs carminées; que les 4. coccinea et
rosea aux jolies petites fleurs ou roses ou
d'un pourpre igné; que les A. picta, hir-
suta , pedunculata présentent leurs nom-
ege corolles dont les nuances plus ou
moins. vermillonnées, sont diversement
striées ou mouchetées ; que l'A. multiflora,
enfin و montre ses corolles frangées d'un
beau bleu lilaciné. Toutes viennent done
ainsi tour à tour apporter, à leurs .geóliers
d'Europe, le riche tribut, gage de leur
soumission et de leur résignation à un
exil désormais perpétuel.
En octobre, leur floraison est terminée;
leurs tiges et bop feuilles se flétrissent ;
toute la plante, en un mot, se prépare à
son repos hivernal. La terre de leurs pots
sera alors graduellement privée d’eau, el
ceux-ci devront être placés sur une ta-
blette élevée, bien sèche et qui doit être
VIELBLUETHIGE
réservée pour leur hivernage. Puis, dès les
premiers jours du printemps, on les traite
de nouveau comme nous venons de le dire.
De toutes ses congénères connues jusqu’ici
PA. multiflora est peut-être la plus rebelle
à la culture. La date assez récente de son
introduction dans nos établissements horti-
coles ne nous a pas encore permis de pra-
tiquer les expériences nécessaires pour
rendre cette culture plus facile. En effet,
si les tubercules paraissent plus délicats
que ceux des autres espèces, s'ils semblent
plus sujets à fondre pendant l'hiver , cette
apparence de débilité ne pourrait-elle pro-
venir de cette débilité méme inhérente à
des plantes si récemment introduites, et
auxquelles une année ou deux de culture
ne saurait guére donner la vigueur qu'ont
ACHIMENES. 85
acquise les autres espéces?..... Espérons.
Hybridisation. Les Achiménes , par leur
affinité avec les Sinningia, les Gesnerias,
les Drymonia, etc., nous semblent encore
destinées à rendre d'importants services à
lhortieulture, et nous ne saurions assez
attirer l'attention du monde horticole sur
une opération dont les riches et certains
résultats feront aimer de plus en plus cette
précieuse famille de plantes.
Multiplication. Ainsi que nous venons
de le dire presque toutes les espéces se re-
produisent prodigieusement par la sépara-
tion de leurs rhizomes; et si ce mode de
reproduction ne suffisait pas, on peut avoir
recours à la voie ordinaire et prompte du
bouturage.
L. VR.
VIELBLUETHIGE ACHIMENES.
ACHIMENES MULTIFLORA.
Erymo.ocie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekaunt, man weiss selbst nicht aus welcher Sprache
es herkommt. Smith glaubt, dass es dem Griechischen entlehnt und aus # und Zeie (xe paino
Sec. Smith's schlechtes Wetter anzeigend , gebildet ist.
Natürliche Ordnung der Gesneriaceen, Abth. der Gesnerieen-Beslerieen.
20. XIV. Ord: E Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
Unter der grossen Anzahl von Pflanzen,
welche Gardner (Sammler für mehrere
botanische Gärten Grossbritanniens) in Bra-
silien entdeckt hat, heben wir die in Rede
stehende als eine der interessantesten her-
vor; er fand sie am Saume der Wälder,
welehe die Anhóhen von Santa Brida in
der Nähe der Stadt Aragos (Provinz Goyaz)
bedecken.
Sie ist nicht einjährig, wie jener Rei-
sende angegeben hat, sondern bildet, gleich
ihren Verwandten, an ihren Wurzeln
Knollen, vermöge deren sie sich fort-
| siehe oben.
pflanzt, Die Randlappen sind bei den ver-
schiedenen Individuen mehr oder weniger
gefranzt. In der angeführten Hooker’ schen
Figur z. B. ist nur die Franze am untern
Lappen bemerkbar, während in unserer
Figur alle Lappen , besonders aber die drei
untern , stark gefranzt sind.
Die vielblüthige Achimenes (die Benen-
nung gefranzte wäre vielleicht besser ge-
wesen) hat einen einfachen, 55 bis 40 Cen-
timer hohen, ganz behaarten Stengel.
Blätter gegenüberstehend (abwechselnd!)
kurzgestielt (besonders die obern), eifür-
84 VIELBLUETHIGE ACHIMENES.
mig, vorn zugespitzt, ziemlich tief gezähnt,
oberhalb dunkelgrün , unterhalb heller,
mit zerstreut stehenden Haaren besetzt.
Blüthenstiele achselständig , einzeln, drei-
blüthig. Kelch halboberständig , tief fünf-
spaltig و Lappen länglich linienförmig ,
fast ausgebreitet.
unterhalb bauchig و trichterfórmig , an
der Basis etwas höckerig, blass lilafarbig;
Rand sehr weit, ausgebreitet , oberhalb
aufgerichtet, lebhaft lilafarbig mit vio-
lettem Scheine, fünflappig و Lappen fast
gleich; die zwei obern mit linienförmi-
gen entfernter stehenden, die drei untern
mit längern und näher zusammenstehenden
Zähnen (Franzen) versehen , Scheibe ring-
förmig, wenig hervorstehend, nicht unter-
brochen. Fruchtknoten rundlich kegelför-
mig, zottig. Narbe zweitheilig. Dem Ha-
bitus nach, und vorzüglich zufolge der
zwei zuletzt genannten Charactere (der
ringförmigen Scheibe und der zweitheili-
gen Narbe) gehört diese schöne Pflanze zur
Gattung Achimenes; wollte man dieselbe
nur nach der äussern Gestalt der Blume
beurtheilen, so würde man sie eher fü
eine Gloxinia halten. Die zahlreichen Blü-
then , ihre Schönheit, vorzüglich in Bezug
auf die Farbe, machen dieze Pflanze zu
einen Gegenstand der Bewunderung der
Blumenfreunde. Sie ist bis jetzt noch nicht
sehr verbreitet. (April 3845.)
Cu. L.
Bis jetzt besitzen wir schon acht Arten
dieser Gattung : die À. longiflora, grandi-
flora, coccinea, pedunculata, rosea, multi-
flora, hirsuta und picta; und gewiss ist zu
erwarten , dass diese Zahl noch bald durch
neue Arten vermehrt werden wird. Mit
Ungeduld hoffen wir, dass das an schönen
Pflanzen unerschópfliche Vaterland dieser
Gattung uns baldigst neue Arten liefern
werde.
Dort wachsen alle diese Achimenes im
Schatten grosser Baume , entweder in den
Achseln der Baumstämme oder an solchen
Stellen auf Felsen, an denen sich durch die
Reihe von Jahren Lauberde gebildet hat;
dort leben sie, sich durch ihre zahlreichen
Wurzelknöllchen fortpflanzend. Jn den Tro-
pen ist, wie bekanntlich, die grosse Re-
genzeit auch die Zeit der grössten Wärme;
— in dieser Epoche wachsen und blühen
sie, ruhen aber, ihrer Blätter und Zweige
beraubt, während der trockenen Jahres-
it. Die gewiss noch vorhandenen, uns
jedoch bis jetzt noch nicht bekannten
Arten, entgehen daher unglücklicher Weise
den Nachsuchungen unserer Reisenden.
Einmal entdekt, ist der Besitz derselben
für Europa gewiss, denn ohne alle Schwie-
rigkeit können ihre Knöllchen aus der Erde
genommen und in trocknem , mit zu Staub
gewordener Lauberde vermischtem Moose
uns zugesendet werden.
IHRE CULTUR IN Europa : Bei uns ange-
kommen, werden sie in mit reiner Laub-
erde angefüllte Töpfe auf einem Brette im
Warmhause hingesetzt, wo sie gegen An-
fang Januar aus ihrem Winterschlafe wie-
der erwachen; man pflanzt alsdann jedes
Knöllchen einzeln in einen nur wenig
tiefen, mit frischer Lauberde augefüllten
Topf und unterwirft sie dann den so be-
lebenden Wirkungen einer feuchten aber
warmen Temperatur im Mistbeet, wo sie
bald neue Zweige und Blätter hervorbrin-
gen werden. Alsdann verpflanzt man sie
nochmals, bindet sie an, und bald werden
unendlich viele Blumen vom schönsten Blau
die Mühe belohnen, die man bei A. lon-
giflora anzuwenden hat; A. grandiflora
schmückt sich mit seinen carminrothen
Corollen; A. coccinea bietet uns seine feu-
rigrothen, A. rosea seine lieblichen rosa-
farbigen Blumen ; A. picta, hirsuta und pe-
dunculata ihre mit mehr oder weniger
röthlichen Schattirungen aufs verschie-
denartigste gestreifte oder punctirte Blu-
men,— und A. multiflora endlich zeigt ein
VIELBLUETHIGE ACHIMENES. 85
dunkles Lila! Alle diese Achimenes ver-
gelten denn mithin, eine sowohl wie die
andere, in reichlichem Maasse die Wohl-
thaten die ihnen in ihrer ewigen Verban-
nung erzeigt werden!
Gegen October ist die Blüthezeit vorüber;
die Blätter verwelken, die Zweige werden
gelb, ja, die ganze Pflanze überlässt sich
der Ruhe. Man hört nach und nach auf,
ihr Wasser zu geben und lässt sie auf dien
erhóhten, trockenen Brette im Warmhause
überwintern — um sie dann beim Anfange
des Frühlings wieder auf nämliche Art zu
behandeln, die wir oben angegeben.
on allen ihren Geschwistern ist die
A. multiflora vielleicht am schwierigsten zu
eultiviren. Da sie erst kürzlich in Europa
eingeführt ist, so haben wir bis jetzt noch
nicht Gelegenheit gehabt, um darüber hin-
reichend Erfahrungen zu machen; wenn
ihre Wurzeln auch zarter als diejenigen der
andern Arten scheinen und während des
Winters mehr Neigung zum Faulen zeigen,
so kann doch dieser Anschein von Ver-
gänglichkeit auch vielleicht daher kommen,
dass die Pflanzen zu kürzlich erst einge-
führt sind; ist es dann nicht möglich, dass
ein einziges Jahr Pflege sie eben so kräftig
mache, als die andern Arten sind ?... Möge
dem so seyn!...
Kreuzung : Die Achimenes scheinen durch
ihre Verwandtschaft mit den Sinningien,
Gesnerien, Drymonien و etc. dazu be-
stimmt zu sein, der Gärtneri noch grossen
Nutzen zu britged: — und wir kónnen den
Pflanzenkennern nicht genug anempfehlen
Kreuzungs-Versuche anzustellen, wodurch
diese kostbare Familie nur an Interesse
gewinnen dür
VERMEHRNUG de Achimenes : Wie gesagt,
vermebren sich fast alle Arten auf ausser-
gewöhnlich schnelle Weise durch ihre
Wurzelknöllchen ; genügt jedoch diese Ver-
mehrungsart nicht mehr, und handelt es
sich darum, in kurzer Zeit von einer sel-
tenen oder gesuchten Species einigen Vor-
rath zu bekommen, so mache man nur
Stecklinge; diese bewurzeln sich schon in
wenigen Tagen.
L. VH.
rm AN 一
A
/ o ) Se 2 Es” 2
مر ee Cuphea ) lle geler, ۰ AË
CYPHEA (CUPHEA) STRIGULOSA,
Lythraceæ $ Lythreæ (Eulythrarieae End.) 一 Dodecandria-Monogynia.
laribus, postico saepe latiore , tubi
nery e dios excurrentibus. Corol
rarissime. nulla; saepissime petala 6, summo ca-
lycis tubo inserta, ejusdem dentibus minoribus
opposita, unguiculata, duo postica plerumque
majora, saepe infr. sim glandula aucta. Sta-
mina 41 , calycis fauci diversa altitudine inserta
inclusa, i m sex dentibus ealyci-
E
S
®
5
e-
2 |
d
D
SS
SS
a
BE».
3
Ê
©
=
9
=.
5
e
, incurvus; stigma capitatu یام i-
nato-bilobum. Ca longa, compressiuseu a,
i to
tenuissime ron ie calyce cincta, septo
(1) C'est à tort, comme on le voit par l'étymologie, que
Patrick Browne a écrit Cuphea.
oblitterato unilocularis demum hinc fissa, pla-
centa columellari libera. Semina pauca v. plu-
rima,lenticulari-complanata, testa coriacea
mbilico marginali. Embryoni
tropica indi-
ppositis v. یا at aut interdum
simul alternis, یس و vec j وج و is interpe-
مود us, uni-v. rarius multi saepius
cernuis, Gene, سر دیق Aria viola-
ceis, rose albis
Cyphea. Leu. sub Present ru Pour Jacquin ۳ t.
Enpitcn. Gen. PI, 6151.
CHARACT. SPECIEI. — C. Ze Vit KUNTH,
in Humbold et Bonpl. Nov. gie nde
ramis epe
ovato-oblongi
glabris, vire m strigoso-sca or inter
zu. eg petalis اد A ovario
subocto:
in: 1 €
Texte du Magazine of Botany de M. Paxros.
STRIGULOSE CUPHEA.
CUPHEA STRIGULOSA.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
| see above.
Many plants which have usually been — to require a stove or a greenhouse, when, :
length,
atmosphere, have
The.specimen of, C. strigulosa which first
in a stove, a
the experiment is made to ascerta
n whether they are capable of.existing in a coo
been found not only to live, but to aequire a character infinitely more des.
made us acqua
and.although our attention was attracted by the numerous airy-looking flower-be eating
uainted with the species, had
ramifications, yet the blossoms were so void of colour, that we passed it by, as deficient in interes
Calling, however, a short time after at the Nursery of Mr. Knight of Chelsea, we were surprised d
find specimens in the open air, and of a much better colour; whilst other plants in the stoves, as
in-the former ease, were of a pale greenish amis hue. It cannot be compared, even in ist est
12
88 CYPHÉE A FEUILLES RUDES.
condition, whith some of the showy members of this genus; but, it is, nevertheless, a very
interesting ۰
It grows wild at the foot of the Andes near Ibague, and has only recently been introduced to
this country, through the Continental nurseries.
th of its natural habitat precludes us from entertaining a hope that it will ever prove
quite hardy in England. It will, probably, require much the same protection in winter as Ver-
benas and Salvias. When planted out in the summer scason, a shallow well drained border
should be selected, where the roots may be kept near Es surface; and the.soil should not be
too rich, lest the plant be induced to grow exubera
The Donaty of the „e is PERR dependent on ke bushiness of the plant, for where there
is only one or two long w , the flowers are too far removed from each other to produce
any striking effect; as it is in rop aggregate and not individually, that their greatest interest is
vested Pruuing back the growing shoots must then be early, and often practised. It is necessary,
too, that the SE, be exposed to all the light that can be commanded; otherwise they will not
acquire a good co
colou
The points of the gengt shoots an | inch or two long, taken off below a Jr and subjected
to the ordinary treatment of cuttings, rarely fail io strike root in a short tim
The curved form of the capsule supplied the hint for a generic name, which is ا from the
Greek word cuphos, curved. The specific name is suggested by the numerous stiff EEE
hairs, which cover most parts of the plant, especially the leaves, stem, and calyx.
Our drawing was obtained at Mr Knight’s Nursery last July.
CYPHÉE A FEUILLES RUDES.
CYPHEA (Cuphea) STRIGULOSA.
D r ۳۳/۳۹ x
Erym. xu@os, toc, voûte, courbure, forme des capsules.
Lythracées, tribu des Lythrées (Eulythrariées, Endl.). 一 Dodecandrie-
Monogynie.
CARACTERES eniro
ECIFIQUES
La jolie petite plante dont il s'agit, n'a
pas encore été appréciée selon son mérite.
Quelques personnes l'ont critiquée , d'au-
tres l'ont méme entiérement rejetée de
leurs collections sans en avoir sans doute
suffisamment expérimenté la culture. Nous
venons pour notre compte réhabiliter une
espéce qui certainement ne meritait pe
cette reien, Nous devons dire même
que la figure ci-contre, qui n’en repré-
sente qu'un rameau, est loin de rendre le
gracieux aspect que forme l'ensemble com-
pact de ses nombreux rameaux effilés, cou-
verts de plusieurs centaines de fleurs, d'une
forme et d'un coloris tout à fait originaux.
| voyez ci-dessus.
Rien, en effet, de plus curieux que ces pe-
tits pétales d'un pourpre foncé placés sur
le calyce comme autant de petites mouches
sur une fleur!
Elle a été découverte par le célèbre voya-
geur et botaniste Humboldt au pied des
andes de Quindiu , à à une hauteur de 550
mètres, auprès d’Ibague, fleurissant en oc-
bre.
Les tiges en sont suffrutiqueuses; dressées
ou subprocombantes les rameaux opposés
(l'un des deux abortifs) cylindriques, allon- ٠
gés-effilés, subpourprés, scabres, couverts
de poils rudes et subvisqueux. Les feuilles ۰
sont opposées, très-brièvement pétiolées ,
eg
©
CYPHEE A FEUILLES RUDES. 89
ovées-oblongues, aiguës aux deux extré-
mités, très-entières, rigides, un peu vis-
queuses, glabres en-dessus, rugueuses,
strigueuses en dessous; à veines paralléles,
proéminentes en dessous, et subpourprées;
elles sont longues d'environ deux centimé-
tres sur quinze mill. de large. Fleurs trés-
nombreuses , solitaires, alternes, disposées
en grappes, et longues de plus d'un ۰
portées sur de courts pédoncules.
Calyce tubuleux, courbe et gibbeux-
calearifére à la base; à limbe amplié,
duodecim-lobé et plissé, costénervé, d'un
Jaune orangé, scabre et visqueux; lobes
ou dents aiguës, bisériées, dont les exté-
rieurs 1-2 sétifères au sommet. Pétales 6,
sessiles, insérés entre les dents intérieures
du calyce, très-petits, subégaux, oblongs,
glabres d'un pourpre foncé. Etamines 11,
unilatérales , ascendantes, insérées à la
gorge du calyce, inégales et subexsertes;
anthères linéaires-oblongues, échancrées
aux deux extrémités, dorsifixes, bilocu-
laires. Ovaire supère, sessile, obliquement
oblong, muni à la base d'une glandule
charnue, réniforme, uniloculaire, à placen-
taire excentral, continu avec le style au
moyen de ads" filaments capillaires, et di-
laté à sa base en un disque semi-circulaire.
Ovules 8, dressés, stipités, sublenticulaires.
Style but filiforme , glabre, inclus; stig-
mate ilis; Fruit elliptique, couronné par
le style persistant, indéhiscent ; graines len-
ticulaires, ponctuées, tuberculées, fixées à
l'axe central.
Cu. L.
Dès son entrée dans le monde, cette pe-
tite plante a bien souffert. Arrivée du Mexi-
que dans un humble sachet, ses graines
ont été semées sous l'influence d'une grande
chaleur et le jeune plant qui en est pro-
venu a continué d'étre soumis à une tem-
pérature élevée. On a dit : cette plante est
du Mexique donc il faut la tenir en serre
chaude, — Delà des tiges d'une longueur
démésurée,..... des feuilles jaunátres, des
fleurs gréles et décolorées, enfin une végé-
tation anormale et étiolée. — Les seconds
acquéreurs l'ont traitée de méme; et en
présence d'un résultat aussi mauvais qu'iné-
vitable, ils lui ont fait une réputation de
bonne à rien.
Cet arrêt était aussi injuste qu’immerite.
En effet, qu'on la lance en pleine terre
l'été (vers la mi-mai), qu'on lui ménage
dans un parterre bien exposé au soleil,
une petite place foncée de moitié bon ter-
reau de couche et moitié terre ordinaire
de jardin, qu'on lui prodigue l'eau pen-
dant les sécheresses, qu'on ait soin d'en
pincer les jeunes pousses, et l'on verra si
la Cyphoa strigulosa, qui , ainsi traitée, se
couvrira de fleurs jusqu'aux gélées, n'est
pas une précieuse acquisition. Remarquons
en outre que, croissant à l'air libre en
plein soleil, elle occupe là une place oü
beaucoup d'autres petites plantes ne pour-
raient subsister.
Aux approches de l'hiver on la reléve
pour la rentrer en orangerie, en prenant
garde de ne l'arroser que trés-modérément.
Là elle perd ses feuilles, mais ses petites
tiges se maintiennent fort bien.
On peut aussi la cultiver en pot. A cet
effet on la rempote en avril, on la tient
prés des jours et on a soin d'en pincer le
sommet des jeunes pousses, et le résultat
d'un tel traitement est un fort bel exem-
plaire qui l'année suivante, à l'époque de
sa floraison forme le plus joli buisson qu'on
puisse voir et dont les milliers de fleurs se
succèdent pendant des mois entiers.
Quant aux Cyphées cultivées en pleine
terre, on a l'habitude, à l'approche des
gelées de les y abandonner pour les rem-
placer au printemps suivant, par de jeunes
plantes élevées de boutures l'année précé-
ente.
Nous devons avouer qu'au commence-
ment du long et dur hiver que nous venons
de subir, nous n'avons pas observé jusqu'à
90
quel point l'action de la gelée s'est fait
sentir sur cette plante, mais nous nous
proposons de faire l'hiver prochain à ce
sujet diverses expériences.
Nous pouvons toutefois déjà informer
nos lecteurs que dans la petite bâche à
panneaux mobiles op nous l'avons fait hi-
verner avec les Petunias, les Fuchsias et
STRIEGELHAARIGE CYPHEE.
les Verveines elle y a supporté — 3° R. sans
s'en ressentir.
On la multiplie facilement de graines et
de boutures. Les graines doivent en étre
semées au printemps sur couche et sous
chássis, et les boutures faites sur couche
tiède et sous cloche à la méme époque, ou
à froid pendant l'été. Emm 7
STRIEGELHAARIGE CYPHEE.
CYPHEA STRIGULOSA.
ErvMooëte. goe soc, Wolbuug, Bogen die Form der Capsel zu bezeichnen.
Natürliche Ordnung der Lythräceen, Abth. der Lythreen (Eulythrarieen Endl.)
— CI. XI. Ord. 1. Liv.
GATTUNGS CHARACTER — )
SPEC. CHARACTER. . ۱
Die hier in Rede stehende hübsche kleine
Pflanze ist noch nicht nach ihrem wahren
Werthe beurtheilt worden. Einige Schrift-
steller haben sie, sei es aus Irrthum oder
Absicht, in ihren Schriften einer zu stren-
gen Kritik unterworfen, und ohne weiteres
der Kultur unwerth erklärt. Wir wollen
uns indessen bestreben, diese Species, die
gewiss weder jene Geringschätzung, noch
ungerechte Ausschliessung verdient, in den
Augen der Gartenfreunde wieder zu dem
ihr gebührenden Ansehen zu erheben.
Wir müssen zwar zugestehen, dass die hier
beigegebene Abbildung, welehe nur einen
Zweig der Pflanze darstellt, ein unvoll-
Kommenes Bild von dem ist, was di
ganze Pflanze mit ihren zahlreichen, ge-
drángten zierlichen Zweigen, beladen mit
hunderten von Blüthen, die nicht weniger
einzig durch ihre Gestalt als durch ihre
Färbung sind, darbietet. Nichts ist in der
That auffallender als die kleinen dunkel-
purpurrothen, dem Kelche eingefügten
Blumenblätter, die eben so vielen kleinen و
©
siehe oben.
auf einer Blume sitzenden Fliegen ähnlich
sehen.
Die Pflanze ist von dem berühmten
Reisenden und Botaniker Alex. von Hum-
boldt am Fusse der Quinduenser Anden in
einer Höhe von 350 Meter in der Gegend.
von Ibague gefunden worden, wo sie im
October blühte.
Die Zweige sind strauchartig, aufrecht
oder etwas niederliegend, gegenüberste-
hend , (einer gewöhnlich fehlschlagend )
cylinderfórmig, verlängert, dünn, purpur-
roth, scharf-haarig und etwas klebrig.
Blätter gegenüberstehend , kurzgestielt و
eirund-länglich, an beiden Enden spitz,
ganzrandig, steif, etwas klebrig, oberhalb
glatt, runzelich, unterhalb striegelig, mit
gleichlaufenden, purpurröthlichen, hervor-
stehenden, Adern ungefähr zwei Centimeter
lang und fünfzehn Millimeter breit. Blü-
then zahlreich, in langen Trauben, einzeln,
wechselständig, kurzgestielt. Kelch röh-
renförmig, gekrümmt, an der Basis hö-
ckerig-spornartig; Rand erweitert, zwöf-
STRIEGELHAARIGE CYPHEE, 94
lappig, gefalten, nervig-gerippt, orange-
farbig, scharf und klebrig; Lappen oder
Zähne spitz, zweireihig, wovon die äussern
an der Spitze 4-2 borstig sind. Blumen-
blütter sechs, zwischen den innern Kelch-
zühnen eingefügt, sehr klein, etwas un-
gleich, lánglich, dunkelpurpurroth, glatt.
Staubfäden 11, einseitig aufsteigend, an
der Mündung des Kelchs eingefügt, un-
gleich, etwas hervorstehend. Staubbeutel
länglich-linienförmig, an beiden Enden
ausgerandet, am Rücken angeheftet, zwei-
fächerig; Fruchtknoten oberständig sit-
zend, schieflänglich, an der Basis mit einer
nierenfórmigen, fleischigen Drüse verse-
hen, einfacherig ; Samenträger excentrisch,
mit dem Griffel vermittelst zweier haar-
förmiger, an der Basis halbkreisförmig ver-
breiterten Fäden zusammenhängend. Ei-
chen 8, aufrecht, gestielt, fast linsenför-
mig; Griffel aufrecht , fadenfórmig , glatt,
eingeschlossen ; Narbe stumpf; Frucht el-
liptisch, vom bleibenden Griffel gekrönt,
aufspringend ; Samen linsenförmig, an dem
Samenträger befestigt, punctirt, höckerig.
Cu: bi
Bei ihrem ersten Erscheinen hat sie kei-
nen ihr vortheilhaften Eiudruck machen
können. Eine geringe Portion ihres Sa-
mens wurde aus Mexiko herübergebracht
und in einem sehr warmen Beete ausge-
säet; die darausgezogenen Sämlinge wur-
den ebenfalls einer sehr erhöhten Tempe-
ratur ausgesetzt. Man glaubte, weil die
Pflanze aus Mexiko herstamme, müsse sie
fürs Warmhaus seyn : — Eine wirklich
unverhältnissmässige Länge der Zweige,
gelbliche Blätter und schmächtige Blumen
von blassem Colorit war die Folge davon.
Will man jedoch versuchen, sie von Mitte
Mai an den Sommer über ins Freie zu
setzen, ihr einen etwas warmen, der Sonne
ausgesetzten Standort’, eine Mischung von
halb Laub- halb gewöhnliche Gartenerde
und während der Trockenheit "hp apr
Wasser zugeben, auch n der
Zweige sorgfältig dek à so gn
man schon bald sehen wie die Cyphea stri-
gulosa sich bis zum Winter hin mit Blü-
then bedeckt, und welcher herrliche Zu-
wachs diese Pflanze für unsere Sammlungen
ist. Bedenkt man, dass sie die der vollen
Sonne ausgesetzten Stellen liebt, wo viele
andere kleine Pflanzen nicht gedeihen
können, so kann man sagen, dass sie selbst
von Nutzen für die Gärten sei.
Während des Winters wird sie in der
Orangerie gehalten und ihr nur wenig
Wasser gegeben. Sie verliert dann zwar
ihre Blätter, ihre kleinen Zweige jedoeh
erhalten sich recht gut. Hier lässt man sie
bis zum April, verpflanzt sie alsdann,
ibt ihr einen hellen Platz, und kneipt zu
wiederholten Malen die Spitzen ihrer neuen
Triebe ab. Nach ihrer Blüthezeit setzt
man sie mit dem Topfe an einen sonnigen
Ort in die Erde und begiesst sie sorgfältig.
Im Laufe des Sommers verpflanzt man sie
zwei oder dreimal und fährt immer fort,
die Spitzen der jungen Triebe abzukneipen;
auf diese Weise erhält man Exemplare, die
schon im folgenden Jahre, bei ihrer Monate
lang dauernden Blüthezeit , die hübsches-
ten Sträucher bilden.
Man kultivirt auch wohl Cypheen im
freien Grunde, muss sie jedoch im Winter
Preis geben und sie im Frühlinge durch
junge, im vorhergehenden Jahre aus Steck-
lingen gezogene Pflanzen wieder ersetzen.
Wir müssen gestehen, dass wir beim
Eintritte des verflossenen, so strengen Win-
ters keine Beobachtungen gemacht haben ,
in wie ferne der Frost auf die Cypheen im
Freien eingewirkt hat, es ist aber unsere
Absicht, im nächsten Winter verschiedene
Versuche hierüber anzustellen.
Einstweilen können wir jedoch unsern
Lesern schon mittheilen, dass die C. stri-
gulosa in einem niedrigen Mistbeete mit
Schiebrahmen, wo wir sie mit Petunien و
92 STRIEGELHAARIGE CYPHEE.
Fuchsien u. Verbenen überwintern liessen,
eine Kälte von 5° Reaumur recht wohl
ertragen hat.
Die Vermehrung geschieht leicht durch
Samen und durch Stecklinge. Durch Sa-
men : unter Fenster gesäet ; durch Steck-
linge : in einem wenig warmen, im Som-
mer ganz kalten Beete unter Glocken.
L. VH.
S JT, A A eee
= - 8 ميد e مسعامظ) يي
AERIDES
DROOKII,
Orchidaceæ $ Vandee.
‚CHARACT. GENER. — Aérides L
nii patentis v. clausi foliola
lateralia basi saepius obliqua, ee jd اه وی
gynostematis connata; inferi abellum
Cum
OUR. hs e
一 Gynandria-Monandria.
Tubera Blume l. c. مسي eng Sr Nn. Corom. t. 42,
c. FORNICARIA Blum
tus. — Spicae superne Caas subulatis, congestis.
Fornicaria Blume l. c
d. PILEARIA com Labellum line, EE tabu-
— Racemi fleru
abbrevia-
9 ۲ lari carnosa orso ۰
limbo cucullato v subulato, nune abbre exon Pilearia Lindl. Zu chid. 242,
mido v. subfornicato. Gynostema in ovarium re- | | ORNITHOCHILUS > Wall. Lalelli lamina biloba, dilata,
umbens, breve, apterum. Anther Kadette. unguiculata, — Racemi stricti.
Pollinia 2, postice sulcata, caudieula lata v. fili- | gsnithoohilne E. mse. ex Lindley 1.
formi, glandula peltata, su erbae
SEN 5 4 Enpuicn. Ca PI. 1493,
indicae , epiphyt 6; canlescente M ‚subsimplices,
radicantes; foliis distichis, 6 bcarno- CHARACT. SPECIEI. — A. Brookei Bartem in
sis, flor s racemosis v spicatis 5 itt.PAxT. Mag. of Bot. 1. infra c. foliis distichis,
rides Loureiro Flor. cochinch. o Lindley Orchid. 238. oblique obtusis, racemis nutantibus, tifloris
Dendrocolla Blume Bi jar. - 286. fig. 6 duplo brevioribus ; sepalis ovatis, subacutis, pe-
a. CUCULLA B Blu 11 rarius expan- | talls ovalibus acutis duplo latiorib 5: labelli
sus. i inatis, saepius. carnosis. maximi laciniis lateralibus erectis, acutiusculis ,
Cuoulla "om l. e. Bot. Reg. t. 1485. termedia sextuplo majore, obsolete triloba, ro-
b. TUBERA dedi: Labelli lius gel abbreviatus. — gen ata, a calcare cornuto incurvo. Ba-
Spicae bracteis eoalitis v. serobieulat M. Le Pax ON, , Mag. of Bot., t. IX, p- 142.
SIR WILLIAM BROOKE'S AIR-PLANT.
AERIDES BROOKII.
Through the extreme courtesy of C. Horsfall, Esq., of Liverpool, we have been favoured with a
beautiful drawing and specimens of this lovely Orchidaceous plant, which was imported by that
gentleman some time since from the East Indies, and flowered superbly in his valuable collection
during the month of May last.
The species is one of the most peculiar and handsome which has yet been introduced. Of
vigorous habits, it produces a long and tortuous stem, with luxuriant leaves, on which there are
singular patches of a decidedly glaucous nature. The raceme of flowers issues ‘from near the top of
the stem, and is from a foot to eighteen inches long, drooping, and bearing several side branches.
Of these last, that shown in our coloured figure is one; and being of the correct size, an idea may
be formed fedi it of the dimensions of the entire raceme. In Mr. Horsfall's stove, the plant is
growing on a small palm-tree, which adds greatly to its interest. Our woodcut represents the whole
Specimen.
M he sketches at the left hand corner of our plate Geh tracings of the structure of the flowers.
That to the extreme left exhibits a front view of me lip; while the other gives a side glance of
its base, including the column et spur. The colum compared to the head and beak x a
bird; and the broadly expansive form of the lip, e its reflexed, undulated, and jagged ed
and the rich purplish tints of its extremity, are quite novel. The fragrance of the flowers is like:
wise superior to that of A. odoratum, and they last for an extraordinary length of time in a cool
place; remaining perfect when detached, and kept out of water, nearly a wee
For cultivating this charming plant, a block of un to which it can be attached, should be
chosen, or it should be planted in sphagnum moss, in n wooden basket. Iu either case, it
must bó suspended from the roof of a warm Orbi. iate; and placed near the sources of
9% SIR WILLIAM BROOKE'S AIR PLANT.
atmospherie moisture in summer. A position at a slight distance from a cistern, or immediately over
it, should be preferred. It must be watered assiduously during the summer months, and kept rather
dry in winter.
In propagating the plant, the young branches should not be cut off till they have formed roots; and
perhaps it will be desirable partially to sever them from the old plant for some time previously to
removing them altogether. They ought not to receive much water after their removal, till they begin
to grow. :
AERIDE DE BROOKE.
95
AERIDE DE BROOKE.
AERIDES BROOKEI.
Érvw. «4p, aer, air; allusion à l'habitat de la plante, qui croit suspendue aux arbres
Orchidacées , tribu des Vandées. — Gynandrie-Monandrie.
CARACTÉRES GÉNÉRIQUES
CARACTÉRES SPÉCIFIQUES
Indigéne dans les Indes orientales, selon
M. Paxton (l. c.), cette espèce est la plus
belle du genre selon M. Lindley (Bot.
misc. , n? 116).
En effet, c'est une plante réellement
splendide en raison du grand nombre,
de l'ampleur et du riche coloris de ses
fleurs. La vignette que nous en donnons
représente une grappe formée de cinq
grands rameaux chargés de fleurs; vi-
gnette faite d'aprés un bel individu cul-
tivé sur un trone d'arbre et s'enlacant
autour d'un palmier, dans une des ser-
res de M. Horsfall, amateur trés-distingué
et zélé promoteur de l'horticulture et de
la botanique , à Liverpool.
La plante consiste en une tige robuste,
ramifiée, tortueuse, s'attachant aux arbres
par de grosses et fortes racines qu'elle émet
latéralement. Ses feuilles sont distiques,
allongées, quoique assez larges, dd: À
ment obtuses-échancrées au sommet ;
canaliculées, à bords légèrement Se
en dessous. Les fleurs sont trés-grandes
(quant au genre!) d'un blane pur, à la-
core en suavité à celles des fleurs” de ps
odoratum, et conservent fort long- | genre
temps toute leur fraicheur, alors même
PA.
qu’elles sont’ cueillies. M. Paxton ajoute,
en outre, qu’elles peuvent rester ainsi
pendant une semaine sans le secours de
l'eau.
| dont T
| voyez ci-dessus.
Elles sont, comme nous l'avons dit,
fort nombreuses et composent des racémes,
ensemble forme une longue pani-
eule lâche. Le scape, ou pédoncule com-
mun, est axillaire, noueux-articulé, muni
à chaque articulation de petites squames
engainantes, devenant en dessous de cha-
que pédicelle, ou ovaire pédicelliforme, de
tres-courtes bractées. L’ovaire est déprimé-
angulaire, arqué-nutant. Les segments du
périanthe externes sont elliptiques, un
peu aigus, roulés en dessous aux bords,
les internes sont ovés-oblongs ou ovales
subaigüs, plus larges que les externes et
légèrement lavés de pourpre au centre.
e labelle, beaucoup plus ample que les
autres segments, a ses deux lobes latéraux
courts, oblongs, dressés, obtus, striés de
pourpre pâle; le lobe médian très-déve-
loppé est jui-méme absolument trilobé ,
dont la riche teinte × HA pas les bords
Ses mono blancs. et sont trés-finement
ent denticulés. L'éperon,
es caractéristiques dans ce
, est subeomprimé, courbé, et sa
ON obtuse se cache sous le labelle. Le
gynostéme avec le elinandre à son sommet
imitent assez bien la forme du cou, de
la téte et du bec d'un oiseau.
Ca. L.
15
96 BROOKE's LUFTWURZLER.
CULTURE.
Entourée à la base d’un peu de mousse
(Sphagnum) et fixée sur un fragment d'é-
corce ou dans une sorte de panier formé
de petites branches d'arbres entrelacées de
diverses maniéres, cette orchidée est en-
suite suspendue dans la serre chaude ou
mieux dans la serre dite à Orchidées.
Elle réclame, pendant l'été surtout, une
atmosphére fortement chargée d'humidité,
et dans ce but on la suspend avec succès
au dessus du bassin. En été elle demande
infiniment moins d'humidité, car c'est alors
la saison du ۰
Pour la multiplier , on attend que les
jeunes pseudo-bulbes qu’elle émet latera-
lement soient bien munis de racines, On
peut les séparer alors de la mére, les
planter à la maniére ordinaire en ayant
soin de ne leur donner que fort peu d'eau
avant qu'ils n'aient eu commencé à vé-
géter.
Il n'est pas inutile de rappeler que les
arrosements des Orchidées ne consistent
guére qu'en seringuages.
L. VH.
BROOKE’S LUFTWURZLER.
AÉRIDES BROOKEI.
ETYMOLOGIE. aip, Luft, eine Amping auf den Wohnort dieser Pflanze, welche an Bäumen
ängend wächst.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen. — Cl. XX. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
Est ist wirklich der bedeutenden An-
zahl, der Grösse und des herrlichen Far-
benspiels ihrer Blüthen wegen, eine sehr
ausgezeichnete Pflanze. Die Abbildung و
welche wir davon geben, stellt eine Gruppe
von fünf grossen, reichlich mit Blumen
besetzten Zweigen dar; sie ist nach einem
Der Stengel dieser Pflanze ist kräftig,
aestig, hin und her gebogen, treibt seitlich
icke und starke Luftwurzeln , vermöge
deren sie sich an den Bäumen anhef-
tet. Blätter zweizeilig, lang und ziemlich
breit, schief-stumpf ee ها fast rin-
ا رز am Rande schwach zurück-
gerollt. Die Blumen sind verhältnissmäs-
ge, siehe oben.
sig sehr gross, rein weiss, mit purpurkar-
minroth überlaufener واه ی und
on A.
serordentlich lange frisch , selbst nachdem
sie von der Pflanze getrennt worden sind ;
Nach Paxton bleiben sie ohne Wasser eine
Woche lang in frischem Zustande.
Die Blüthen sind, wie gesagt, sehr zahl-
reich und bilden lange rispenartige Trau-
ben. Der Schaft oder Blüthenstiel ist achsel-
stándig, knotig-gegliedert, an den Gliedern
mit umfassenden kleinen Schuppen ver-
sehen, welche an den Blüthenstielehen in
kleine Deckblütter übergehen. Fruchtkno-
ten zusammengedrückt-eckig, gekrümmt-
niedergebogen. Aeussere Kronentheile el-
liptisch , spitzig mit rückwärts gekrümm-
ten Rande; die innern eirund-länglich
oder oval, spitzig, breiter als die äussern,
BROOKE’S LUFTWURZLER. 97
in der Mitte schwach purpurröthlich. Kro-
nenlippe viel grösser als die übrigen Kro-
nentheile, mit kurzen, länglichen, auf-
rechten, stumpfen , lila-purpurgestreiften
Seitenlappen; Mittellappen sehr breit,
unmerklich dreilappig, eirund, am Grunde
stark verschmälert, ausgerandet; die bei-
den Ränder kappenförmig genähert und,
mit Ausnahme des ungleich fein gezähn-
ten, weissen Randes, purpurkarminfarbig
überlaufen. Der Sporn, ein der am meis-
ten charakteristischen Kennzeichen der
Gattung, ist fast zusammengedrückt, ge-
krümmt, mit stumpfer Spitze, unter der
Kronenlippe verborgen. Die Stempelsäule
mit ihrer Antherengrube gleicht an Gestalt
dem Hals, Kopf und Schnabel eines Vogels.
Cu. L.
CULTU E.
Man kultivirt diese Art auf zweierlei
Weise : entweder auf einem Stück eines
mit ein wenig Sumpfmoos umgebenen
Baumstammes و oder in einem, aus kleinen
Zweigen gemachten und auf gothische Art
verfertigten Hängekorbe. Jedenfalls muss
sie im Orchideenhause hängend angebracht
werden. Im Sommer verlangt sie eine sehr
feuchte Luft , weshalb sie am zweckmässig-
sten über einem Wasserbehälter aufgehängt
wird. Wührend des Winters ist der Bedarf
an Feuchtigkeit, der Ruhezeit der Pflanze
wegen , unendlich geringer.
Zur Vermehrung wartet man so lange,
bis die Seitentriebe gut bewurzelt sind,
und gibt nach ihrer Trennung von der
Mutterpflanze, bis zu der Zeit, dass sie
bewurzelt sind, nur wenig Wasser. Es
seheint mir nicht überflüssig, zu bemer-
ken, dass ich unter Wassergeben nur Be-
spritzen und nicht Giessen verstehe.
L. VB.
7
7
- 77 ee Geeta, enb.
ACHIMENES PICTA,
Gesneriaceæ $ Gesneriæ. 一 Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. GENER. — (Vide ut supra, fo 13.) | binis, axillaribus, folio longioribus, uni-floris;
calycis tubo turbinato, laciniis ovatis patentibus.
cordato-ovatis, grosse serratis, velutino-hirsutis, | minoribus; ovario hirsuto calycem viz adnato;
elegantissime albo pictis ; pedunculis solitariis v. | glandulis quinque hypogynis Hoox. 1. infra c.
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
ACHIMENES (1) PICTA.
PAINTED ACHIMENES.
NATUR. FAMILI. . .
CLASSIS ET ORDER . vide folio 79.
CHARACT. GENER. .
CHARACT. SPECIEI.
One of the splendid plants introduced by the Horticultural Society of London from Mexico, and
now , from its dispersion by that useful body, among the greatest ornaments of our stoves during the
autumnal and early winter months. Nothing can exceed the beauty of the foliage, whether we consider
tieillate, petiolate, ovato-cordate, serrate, of a rich velvety green, mottled and retieulated wi
i r pale green, always whitest in the middle. Peduncles one or two from the axils of the
upper leaves, and much longer than they, single-flowered. Flowers drooping, moderately large.
Calyx almost entirely free , the tube obconical, or turbinate; the segments oblong-ovate, spreading.
Corolla full yellow, with rich red above, within streaked and dotted with red : the tube funnel-sha-
ped, gibbous above : the limb spreading, of five nearly equal lobes : the two upper, however,
the smallest. Ovary ovate, hairy, with five oblong, fleshy glands at the base. Style thick, and
(as well as the stamens) included : Stigma bifid.
Persia, « bellorum victor,
1 0
(1) A classical friend has suggested that the word should probably be written ACHÆMENES, à king of we:
5
ut interpret Amm., » according to Lyrrietox, and hence probably applied to the original ۸۳۱۱۷۶۲۵ coccinea, on accoun
the scarlet colour of the flowers. Brown, however, the author of the name, writes it ۰
ACHIMENE
100
A FEUILLES
PANACHEES.
ACHIMENE A FEUILLES PANACHEES.
ACHIMENES PICTA.
Érymozocre. Voyez fo 81.
Gesneriacées ,
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
« Cette plante est l'une des plus splen-
dides qui ait été introduite du Mexique par
la Société d’Horticulture de Londres, et
cest depuis sa dispersion par cette utile
corporation, l'un des plus grands orne-
ments de nos serres chaudes, pendant
l'automne et la première partie de l'hi-
ver. Rien ne saurait surpasser la beauté
de son feuillage, quand on considère, soit
le velouté et la teinte orangée de sa pu-
bescence, soit le riche vert du fond, con-
trastant avee le blane de lait des macules
et des nervures réticulées. Les fleurs ne
manquent pas non plus de charmes; elles
sont nombreuses, quoique solitaires, jau-
ics, largement teintes et ponctuées de
— et sortent de l'aiselle des feuilles
سوا يده Elle parait appartenir plutöt
aux Gesneria qu'au genre Achimenes. Par
le port, elle est très-voisine de la Gesneria
zebri
Descnipt. Racines formées de nombreux
tubercules allongés, squameux , vermicu-
liformes (1). Tiges dressées, mais peu ra-
mifiées, herbacées-succulentes, hautes de
(1) Caterpillar-like (in textu!) en forme de
henille.
tribu des Gesnériées-Beslériées 一 Didynamie-Angiospermie.
| voyez ci-dessus.
50 à 60 centimètres, couvertes و ainsi que
toutes les autres parties de la plante, y com-
pris l'extérieur de la corolle, de poils assez
longs et étalés ; feuilles opposées ou ternées-
verticillées, pétiolées, ovées-cordées, den-
tées, d’un riche vert velouté, taché et ré-
ticulé de blanc ou de vert-pâle, quelquefois
trés-blanches au milieu. Pédoncules uniflo-
res, sortant solitaires ou géminés de Pai-
selle des feuilles supérieures et beaucoup
plus long qu'elles. Fleurs nutantes, mo-
dérément grandes; calyce presqu'entiére-
ment libre; à tube obeonique ou turbiné ,
dont les segments oblongs-ovés, étalés.
Corolle d'un jaune décidé, en dessous, d'un
beau rouge en dessus , striée et ponctuée
de Greg en dedans; à tube infundibuli-
forme, gibbeux en RER à limbe étalé,
er de cinq lobes presque égaux, dont les
deux supérieurs cependant plus petits.
Ovaire ové, velu, entouré à la base de einq
glandes charnues, oblongues. Style épais,
inclus (ainsi que les étamines); stigmate
bifide. »
(Traduit du Bot. Mag., t. 4126.
CH; D:
CULTURE (voyez pag. 82).
BEMALTE ACHIMENES.
BEMALTE ACHIMENES.
ACHIMEN
ETYMOLOGIE.
ES PICTA.
Siehe folio 85.
Natürliche Ordnung der Gesneriaceen, Abth. der Gesnerieen-Beslerieen.
— Cl. XIV. Ord. 4. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER. .
Diese Pflanze, gewiss eine der schónsten,
welche durch die Bemühungen der Londo-
ner Gartenbaugesellschaft aus Mexico ein-
geführt worden, ist seit ihrer Verbreitung
eine Hauptzierde unserer Warmhäuser
während des Herbstes und des ersten Thei-
les des Winters. Nichts übertrifft die Schön-
heit ihres Laubes, wenn man einerseits
die sammetartige ins Orangefarbene spie-
lende Behaarung, anderseits die lebhaft
grüne Grundfarbe betrachtet, gegen welche
die milchweissen Flecke und das eben so
gefärbte Blattnetz so ungemein abstechen.
Die Blumen gewähren einen nicht minder
anmuthigen Anblick : zwar sind sie einzeln-
stehend, aber engen RNE. gelb, eg
grossen tł
und kommen aus den Achseln der obern
Blätter hervor. Sie scheint eher zur Gat-
tung Gesneria als zu Achimenes zu gehören.
Dem äussern Habitus nach steht sie der
Gesneria zebrina sehr nahe.
Wurzeln aus zahlreichen länglichen ,
schuppigen , wurmförmigen Knollen beste-
hend. Stengel aufrecht, krautartig, fast
succulent, wenig verästelt, 50 bis 60 Cen-
timeter hoch und, nebst den übrigen Thei-
len der Pflanze , einschliesslich der äussern
+ siehe oben.
Fläche der Korolle, mit langen abstehenden
Haaren bedeckt. Blätter gegenüberstehend
oder dreiständig-wirtelförmig , gestielt ,
eirund-herzfórmig , gezühnt, schón sam-
metgrün, weiss oder blassgrün gefleckt und
geadert , zuweilen mit einem grossen weis-
sen Fleck in der Mitte geziert. Blüthen-
stiele einblumig, einzeln oder zu zweien aus
den obern Blattwinkeln hervorkommend ,
länger als die Blätter. Blumen überhän-
gend , von mittlerer Grösse. Kelch beinahe
ganz frei, mit verkehrt kegelförmiger oder
kreiselfórmiger Röhre und eirund-längli-
chen ausgesperrten Abschnitten. Korolle
unterhalb rein gelb, oberhalb schön roth,
inwendig roth gestreift und punktirt ; Kro-
nenróhre trichterfórmig, oberhalb hóckerig,
mit ausgebreiteten fünflappigem Saume;
Lappen fast gleich, die zwei obern indessen
etwas kleiner; Fruchtknoten eirund , sam-
methaarig; am Grunde von fünf länglichen
fleischigen Drüsen umgeben. Stempel dick,
nebst den Staubgefässen eingeschlossen ;
Narbe zweitheilig.
Cn. L.
Currun (siehe S. 84).
FIR ? ; Vip o 5
LOC LALLA sIJ ECAC ICE, « lich Cuuuingh
VERONICA SPECIOSA,
Scrophulariace: Veroniceæ. — Diandria-Monogynià. _
CHARACT. GENERIS. — Veronica Linn. Ca- | b. COCHLIDIOSPERMUM Reichenb. Calyx varied
lyx 4- هی Y. شور Seet Corolla hypo- fructifer saepe compressus. Semiya coneavo-cupul
gyna tata, tubo alyce breviore, limbi — Cochlidióspermum mme Flor. Germ. 5. Onpha-
quadiiparti laciniis inte pod planis, pos lospora Besser Volhyn. 85. (Flor. dan. t. 428, 627. E. B. t.
tica m ajor m laciniae dr 8 ge 2 orp P ad graec. t. 8 一 10. R و 4 Joint.
res püstitdo paie divergentia antherae ui f. 404. 405. 430. 431. 440. 867.)
culares, loculis a ice ‚coniluentibus. Ovari um | e VERONIC a Calyz us ren Se-
biloculare, placentis dissepimento utrinque in mina plano-co Hebe Juss. gen. 105. — T
tis, pauciovulatis. Stylus simplex; stigma in- Cur. post. go (E. B. t. 2. my 623. 655. 673 765.
ivisum , vix incrassatum. sula ovata v. ob- 766. 781. 782. 1027. 10 . Flor. dan. t We:
cordata, bilocularis, nunc loculicide bivalvis, 209. 248. 252. 342. 448. 492. 511. ب ove 1201. 1961.
valvis medio septa placentifera gerentibus, inte- Waldst. et Se aes. ung. 245. Lede-
is v. demum bifidis bipartitisve, nun i- bour. Je. t. 126. 127. 208—211. 217. Ke in Woo), Wie-
ga, valvulis dissepimento placentifero demum a Ms T. t ec du Mag. t. 2210, 2975. 3683. Bot.
libero paralleli a pauca, p onvexa v Reg. t. 1930. Reichenb. Op. cit. 644. 645. 782. 783.
concavo-cupuliformia, umbilico prope basim la- —905.
terali. — Herba uffrutices v. frutices, in regio- Endlich. Gen. pl. 3979.
ny, ds
cis
- ۳ : 58 CHARACT. SPECIEI. — V. speciosa. ۷
que hemisphaerii crescentes; folis oppositis v. :
terti, rarius ge dentatis | DE MAE. Ns A ana
incisis; inflorescentia axillari, racemosa v. spi- ee as WI 7
cata; u sis, obovatis, fere retusis cum mucrone calloso,
flori bus saepius cœruleis v. albis. integerrimis, subsessilibus ; pedunculis azillari-
Veronica Linn. gen. n. 25. Gärtner I. 257. t. 54. H. Bro bus, solitariis , folio longioribus; floribus den-
Prodr. 434. Duvau e Annal. se. nat. Viti. ed Jen. sissime racemoso-spicatis; pedicellis longitudine
Serophularin. ind. 44. Nees, jun. Gen. plant. XVI. t. calycis; bracteis ovato-lanceolatis, pedicello di-
a. eier ang —— Bo ais m foliola p in | midio brevioribus 3 segmentis calycinis ovato-lan-
fr compress eularia. — Diplophyllum Hs یو er ; corolla subrotata, bilabia-
sees in Ber lin ner Militi: "yt. 0 Sen crista | Ta, ta superiore ovato, inferiore tripartito,
gelt Seven in. Linn. Train. VI. ۰ lobo ی 4 minore. Hook. Bot. Mag. t. 4057.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
SHOWY SPEEDWELL.
VERONICA SPECIOSA.
GENERIC CHARACTER | see above.
SPECIFIC CHARACTER
With much of the aspeet of Lisianthus Russellianus, the fine Speedwell constitutes a robust-
ie ing shrub, decidedly evergreen, with an abundance of neat leaves, and an extraordinary number
well as succession of densely-clothed flower-spikes, which are about three inches in length, and
#۷ deep blue blossoms, that fade away to white before they fall.
r. Knight, nurseryman, of the King's Road, Chelsea, received this beautiful species from
Mr. Edgerly, who brought it over from New Zealand in 184. It flowered at the —
in August last, at which time we saw the plant developing numberless young prd or bloo-
ming ; one appearing at the axil of nearly every leaf. From that time to the present, r D remained
finely in blossom, and promises to maintain this state throughout the greater part 和 t À w Ge"
It is a particularly clean, healthy و and compact object, not rising, apparently, above a toot
or a foot and a half in height, and having a profusion of bright green and shining foliage. When
14
104 VERONIQUE ELEGANTE.
blooming, its character becomes still more interesting, on account of the great quantity of its
flowers, which so thickly stud the stalks, and give a pretty variety, from being first blue, then
white, as before mentioned
Mr. Knights flowering plant has been kept in a very cool part of the stove since it was first
established, and any kind of pruning, for whatever purpose, has been carefully avoided. It is
potted in a light open compost, full of fibre, and a moderately large pot. Other specimens are now
flowering, which were raised from euttings taken off the parent plant. These are placed in a warm
house, with a rather higher temperature than that common to the greenhouse. But all the
younger stock are healthy end flourishing in a perfectly cold greenhouse. It seems, in fact, that the
plant is at least a greenhoues species, and
blooming propensities, it will be
appearance will likewise be a recomm
that it will probably be half-hardy. From its
of much sn in ornamental culture; and its constantly neat
igorous
endation.
It is not ascertained to what ی mi the generic title is due. The present plant well
deserve its specific appellation.
VERONIQUE ELEGANTE.
VERONICA SPECIOSA.
Erym. L'origine de ce mot ma pas été expliquée :
c'est probablement une dédicace féminine de
l'auteur? C'est à tort que pan écrivains la donnent comme une altération de betonica,
c’est le contraire, selon Linn
Serophulariacées, tribu des Veronicées. 一 Diandrie-Monogynie.
CARACTERES EE
FIQUES
Il n’est peut-être pas, dans nos serres
froides, une plante qui puisse rivaliser
victorieusement par la beauté du port et
l'élégance de ses fleurs avec celle dont il
s'agit. A un ample feuillage luisant et d'un
vert gai se joint une inflorescence racé-
meuse, dense, d'un effet charmant. Ses
fleurs d'un riche violet, disposées en grap-
ges nombreuses spiciformes, sont trés-
serrées et forment des sortes de capitules
allongés portés par des pédoncules com-
muns axillaires plus courts que les feuilles.
Elles se succédent presque sans inter-
ruption.
La Veronica speciosa, et jamais plante
ne mérita mieux l'épithéte qui lui est
accolée, a été introduite tout récemment
dans nos cultures, où elle n'est pas en-
core très-répandue, en raison méme de
sa nouveaute. Elle ne peut tarder à venir
| voyez ci-dessus.
embellir toutes les collections de plantes
dont elle sera la plus recherchee.
Voiei, au reste, ce qu’en dit de son
côté M. W. Hooker, qui en publie une
figure. Elle est indigene dans la Nouvelle-
Zélande ; circonstance qui fait espérer
que par des semis répétés avec intelli-
gence, on pourra l'amener à supporter à
lair libre nos hivers qui différent peu
de ceux de sa patrie, sous le rapport de
la température.
« C'est avee un grand plaisir que je
donne ici une figure de cette trés-belle
espèce de Véronique, exécutée d’après
un individu en fleurs dans le jardin de
plantes exotiques de M. Knight, à Fulham.
La plante fut en premier lieu décrite par
Allard Cunningham, dans le Botanical
Magazine (1. c.). Dans sa notice, l'auteur
fesait observer que de toutes los plantes
VERONIQUE
de la Nouvelle-Zélande, déterminées par
les botanistes , il n’en connait aucune dont
la possession fut plus désirable pour enri-
chir nos collections que cette trés-belle et
trés-remarquable Véronique, s'il en juge à
la fois par les beaux échantillons qu'il avait
recus et d’après la description faite par
leur découvreur (Richard Cunningham) sur
leurs collines natales, qui ainsi que tout le
pays d'alentour, à l'embouchure du fleuve
Hokianga sont maintenant occupées par les
Européens. On a l'espoir de recevoir des
graines d'icelle et l'on peut raisonnable-
ment compter sur la réussite à l'air libre
des jeunes plantes qui en naitront, ainsi
que cela est arrivé au sujet du Clianthus
puniceus; puisqu'en effet, les terrains éle-
vés qu'oceupe la dite Véronique sont entié-
rement exposés aux grandes tempétes qui
désolent cette cóté, dont la latitude méri-
dionale est à peu prés la méme (56°) que
celle oà il pense qu'a été derniérement
trouvé le Clianthus en question. »
« Des individus vivants de la Veronica
speciosa ont été emportés d'Hokianga, par
M. Edgerley qui les a vendus à notre res-
pectable ami M. Knight, chez qui ils ont
fleuri pour la premiére fois en septem- |
ÉLÉGANTE. 105
bre 1845, اه meritent bien le nom de spe-
ciosa. La plante est encore trop rare pour
l’exposer a nos hivers, mais elle se porte
tres-bien dans la serre froide du jardin
royal botanique de Kew, qui en est rede-
vable à M. Knight.
» Descript. Dans son pays natal eet ar-
brisseau atteint une hauteur d'un à deux
metres; il est trés-ramifié; ses rameaux
sont robustes; les plus jeunes suceulents,
souvent lavés de pourpre et glabres, ainsi
que toutes les autres parties de la plante.
Les feuilles sont opposées, obovées char-
nues, trés-entiéres, presque sessiles, lon-
gues d'environ 7 centimétres sur quatre de
large. Les pédoneules s'élévent solitaire-
ment de l'aisselle des feuilles supérieures
et portent des épis de fleurs nombreuses و
serrées , d'un rouge pourpré avant leur
épanouissement, d'un bleu pourpre trés-
riche ensuite. La corolle en est bilabiée ,
la lèvre supérieure ovée, l'inférieure fen-
ue en trois segments profonds, ovés, dont
l'intermédiaire est le plus petit. Les étami-
nes, au nombre de deux , sont trés-saillan-
tes et égalent le style en longueur.
Trad. du Bot. Mag., t. 4057.
Cu. L.
CULTURE.
hacun s'empresse de cultiver cette gra- | plus grande. Il faut en là rempotant pren-
0
cieuse Véronique; et certes nulle autre
plante ne saurait mieux dédommager Thor-
ticulteur de ses soins empressés.
On élève la Veronica speciosa dans une
serre tempérée où elle fleurit avec autant
de facilité que d’abondance. Elle ne ré-
clame pas pour présenter une belle forme
le secours de la taille, ear son port est na-
turellement fort élégant; elle veut une
terre légère à laquelle on aura mêlé des
détritus végétaux, et une petite quantité de
guano. On doit la rempoter souvent et lui
donner chaque fois des vases d’une capacité
dre garde d'en blesser les racines. Elle de-
mande en été de copieux arrosements , et
par cette raison on doit, pour éviter la pour-
riture des racines, garnir le fond de son
pot d'un lit de tessons. Pendant la belle
saison on la place à l'ombre et dans un
endroit un peu humide. La multiplication
par graines ou par boutures n'offre aucune
difficulté. Comme elle est parfois sujette à
se eouvrir d'une moisissure blanchátre on
la seringuera fréquemment pour l'en dé-
livrer.
L, VH.
106
ANSEHNLICHER EHRENPREIS.
ANSEHNLICHER EHRENPREIS.
VERONICA SPECIOSA.
Erymorocie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekannt. Wahrscheinlich hat der Autor sie einer
Person dieses Namens gewidmet. Mit Unrecht behaupten E Schriftsteller, dass es eine Abünde-
rung von Betonica sey, was nach Linné keineswegs der Fa
Natürliche Ordnung der Scrophulariaceen , Abth. der Veroniceen.
Ord. 1. ۰
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
Wir besitzen in unsern Glashäusern nur
wenige Pflanzen, welche dieser hinsichtlich
des schónen Wuchses und der Pracht der
Blumen an die Seite gestellt werden kónn-
ten. Mit einem reichlichen, glänzend leb-
haftgrünen Laubwerk vereinigt diese Spe-
cies einen gedrüngten Blüthenstand. Die
schön hellvioletten Blüthen stehen in sehr
dichten Ahren, oder bilden vielmehr
eine Art von verlängerten Köpfchen auf
achselständigen Blumenstielen, welche kür-
zer als die Blätter sind.
Der ansehnliche Ehrenpreis (und nur
wenige Pflanzen verdienen diesen Namen
mit so vollem Rechte) ist kürzlich hier ein-
geführt worden, und bis jetzt noch wenig
verbreitet. Bald jedoch wird er in allen
Sammlungen prangen, und zur Lieblings-
pflanze unserer Gärten erhoben werden.
Diese Art ist in Neu-Seeland einheimisch,
welcher Umstand zu der Hoffnung berech-
tigt, dass sie durch wiederholtes Säen hin-
reichend wird abgehärtet werden können,
um unsere Winter, welche in Bezug auf die
Temperatur viel mit denen jenes Landes
gemein haben, im Freien zu ertragen. Mit
Vergnügen fügen wir hier eine Abbildung
dieses schönen Ehrenpreises bei, die nach
einem im Knight'schen Garten zu Fulham
blühenden Exemplare gemacht ist.
Die Pflanze ist zuerst durch Allan Cun-
ningham im Bot, Mag. beschrieben wor-
"ad siehe oben.
den, und bermerkt der Autor, dasser (zu-
folge der davon erhaltenen schónen ge-
trockneten Exemplare sowie der durch
ihrem Entdecker Richard Cunningham auf
den Hügeln ihres Vaterlandes gemach-
ten Beschreibung) von allen bis jetzt be-
schriebenen Pflanzen Neu-Seelands keine
kenne, deren Besitz für unsere Gürten so
wünschenswerth sey, als gerade diese Vero-
nica. Das jenen Ort umgebende Land an der
Mündung des Flusses Hokianga ist gegen-
wärtig im Besitze der Europäer, und steht
zu hoffen, dass wir von dorther Samen er-
halten und Pflanzen daraus erziehen wer-
den, die sich eben so leicht an unser Klima
gewühnen, als dies mit Clianthus puniceus
welchen dieser Ehrenpreis wächst,
günzlich den diese Küsten so heimsuchen-
den Stürmen ausgesetzt; — und unter der-
selben südlichen Breite ist es auch, wie
man glaubt, wo neuerlich der eben er-
wähnte Clianthus gefunden worden.
ebende Exemplare dieses Ehrenprei-
ses sind von Hokianga durch Edgerly
eingeführt und durch unsern ehrenwer-
then Freund Knight angekauft worden ,
bei welchem sie im September 1845 zum
erstenmal geblüht haben. Die Pflanze ist
noch zu selten, um sie schon im Freien
unserm Winter auszusetzen; durch Knight
erhielt sie der Königl. botanische Garten zu
ANSEHNLICHER
Kew, wo sie im Kalthause gut gedeiht.
In seinem Vaterlande erreicht dieser
Strauch eine Höhe von 1 bis 2 Meter. Er
ist sehr aestig; Zweige kräftig, die jün-
gern saftreich, zuweilen purpurroth und,
wie die übrigen Theile der Pflanze, glatt;
Blätter gegenüberstehend, verkehrt eirund,
lederartig, ganzrandig, fast sitzend, 7 Cen-
timeter lang und A Centim. breit, Blü-
thenstiele einzeln in den Winkeln der
107 عطسي
obern Blätter, mit Aehren von gedräng-
ten, zahlreichen, vor dem Blühen pur-
purrothen و nach dem Oeffnen lebhaft pur-
purblauen Blüthen versehen. Blumenkrone
zweilippig; Oberlippe eirund; untere in
drei tiefe eirunde Abschnitte gespalten,
deren mittlerer am kleinsten ist; die zwei
sehr hervorstehenden Staubgefässe so lang
als der Griffel.
Cu. L.
CULTUR.
Diese Pflanze wird gewiss in's Unend-
liche vermehrt werden ; ein Ieder wird sie
besitzen wollen. Im Orangeriehause culti-
virt entfaltet sie ihre prachtvollen Blüthen;
es ist nicht nöthig, sie dem Schnitte zu
unterwerfen, die Natur schon hat ihr den
so schönen Habitus verliehen. Sie verlangt
eine leichte, mit Pflanzentheilen und ein
wenig Guano vermischte Erde, will oft
und zwar nach und nach in grössere Töpfe
verpflanzt werden. Beim Verpflanzen wende
man ja alle mögliche Vorsicht an, um die
Wurzelballen nicht zu beschädigen. Im
Sommer gebe man recht viel Wasser, fülle
daher den Boden des Topfes hinreichend
mit Scherben an; auch stelle man die
Pflanze an einen feuchten Ort im Schatten.
Sie lässt sich mit Leichtigkeit durch
Samen, wie auch durch Stecklinge ver-
mehren.
Den weissen Schimmel, von dem sie
zuweilen befallen wird, vertilgt man auf
folgende Weise : Die Pflanze wird über
und über mit Wasser bespritzt, und die
bereits angegriffenen Theile mit Schwe-
felblüthe bestreut, wodurch das Uebel
gänzlich gehoben wird.
L. ۰
u To op
2
wy از Co ا
; : Reihen WU ond: JCouwt.
RHODODENDRUN ۰
Ericaceæ $ Rhododendreæ. 一 Decandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. (Voyez ci-devant f. 45.) | liatis, supra villosis, subtus albidis, glabris,
junioribus purpureis, floribus maximis, odoratis,
CHARACT. SPECIEI. — R. Gibsonis. Suffru- | albidis, roseo-tinctis , lobo supremo macula cro-
lex erectus, cortice brunneo squamis secedente; | cea, punctis, brunneis sparsa notato.
ramulis , petiolis foliisque brunneo maculatis; R. Gib sonis Paxron’s ag. of Bot. 1841, t. VII,
foliis ovato-lanceolatis, apiculato-reeurvatis, ci- | p. 7 im ic.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
Mr. GIESON'S ROSE BAY.
RHODODENDRON GIBSONIS.
GENERIC CHARACTER e
SPECIFIC CHARACTER | see above.
Plants of this extremely beautiful species were introduced in 1857 to the gardens of his Grace
the Duke of Devonshire, at Chatsworth, by Mr J. Gibson, who found it on the summit of the
Khoseea Hills, in the East Indies, at an elevation of upwards of four thousand feet above the sea.
Being a plant of unquestionable ped we have selected it to commemorate the services of the
individual by whom it was collec
t has been so well depicted s our artist in the annexed drawing, that any remarks on its
beauty are rendered unnecessary. What, however, gives it a very high claim to distinction, is the
peculiar fragrance of its blossoms dudar the whole of the time they are expanded, an the very
agreeable nature of this odour. In this respect it is a most valuable addition to the genus, and will
furnish an admirable opportunity for improving some of the dark-flowered varieties.
The habit and foliage of the plant are quite novel among Rhododendrons, and approximate much
more nearly to those of some Azaleas. This will espeeially be seen in the young lateral shoots exhi-
bited in the figure, where the form, disposition, and hairiness of the leaves very much resemble
the same features in most of the Indian Azaleas. The flowers, nevertheless, are decidedly those of
a Rhododendron, and for their size, delicacy of tint, and the fine yellow spotting in the upper
portion are alnioat without a rival.
Mr Gibson discovered it on the side of the mountain, growing in thickets. The À. arboreum was
in which it flourishes is b e dE Re of loose granite and sandy loam, and is generally
much interspersed with masse 2
In England it thrives well in die soil ordinarily used for greenhouse Rhododendrons, which
consists, for the most part, of loose sandy loam, with the addition of about a third or a age
of ech heath-mould. The roots of Rhododendrons will not endure to great and exposure
solar light and heat in the summer, and hence, if they are not in some degree shaded, the udis
soil; and it may poeni be propagated by grafting on the common sorts.
Rh ododendron is taken from Rhodon, a rose, and dendron, a tree, in reference to the large
elusters of rosy flowers which many of the species bear.
110
ROSAGE DE GIBSON.
ROSAGE DE GIBSON.
RHODODENDRUM GIBSONIS.
ÉTYMOLOGIE. Voyez page 45.
Éricacées, tribu des Rhododendrées. 一 Décandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
Cette superbe plante qu'avee M. Paxton
nous n'hésitons pas à regarder comme une
espéce distinete a été découverte sur le som-
met des monts Khoseea, dans les Indes orien-
tales, à une hauteur d'environ 5500 mètres,
par M. J. Gibson qui l'envoya en 1857 au
due de Devonshire. Le célébre jardinier de
ce noble et généreux amateur de plantes a
voulu rappeler les serviees rendus par ce
voyageur à la cause de l'horticulture, en lui
dédiant une plante aussi méritante.
Par son port et la nature de son feuillage,
on la prendrait volontiers pour une Azalée
de l'Inde, tandis que par ses fleurs, ses éta-
mines et la maeule du lobe supérieur de la
corolle elle appartient aux vrais Rhododen-
drums.
C'est un sous-arbrisseau dressé, rameux,
à écorce d'un rouge brun tombant par
écailles dans la vieillesse des rameaux ; à
ramules maculées de brun ainsi que les
pétioles et les feuilles.
Les feuilles sont ovées-lancéolées, brie-
vement atténuées-apieulées et recourbées
au sommet, ciliées, velues en-dessus (poils
! voyez ci-dessus.
bruns) maculées de brun, glabres et blan-
châtres ou cendrées en dessous; les plus jeu-
nes teintes d’un pourpre obscur. Les pétio-
les sont courts, ciliés, canaliculés en dessus,
arrondis en dessous.
Fleurs trés-grandes, blanchátres, légére-
ment lavées de rose, trés-agréablement odo-
rantes, disposées au sommet des rameaux
(deux par deux selon la figure). Tube infun-
dibuliforme, renflé-costé vers la base ; limbe
trés-ample, étalé, régulier, à lobes égaux
(d'aprés la figure!) profonds, subonguicu-
lés, faiblement ondulés-réfléchis aux bords,
échanerés-bilobulés au sommet, creusés-
plissés au milieu en dessus , comme carénés
en cet endroit en dehors, et là lavés fai-
blement de rose, le supérieur occupé vers
sa partie basiliaire par une large macule
d'un jaune d'oere, parsemée de petites ta-
ches brunes. Étamines subdivariquées-dé-
clinées; filaments filiformes, blanes; an-
theres brunes; style décliné ascendant,
exsert, beaucoup plus long que les étami-
nes ; stigmate arrondi-capité!
Cn. L.
CULTURE.
Ce Rhododendrum ne sera pas de pleine
terre; il ne se contentera peut-être même
pas de nos froides orangeries. Il aimera,
pensons-nous, à être cultivée de pair avec
notre Azalea indica lateritia, et ses sous-
variétés variegala et Gledstanesi qui en
hiver réclament, pour prospérer , un local
intermédiaire , une bonne serre tempérée et
bien aérée; et pendant lété privation de
soleil, place humide, au nord, en plein air.
Quant à sa multiplication, elle parait facile
de boutures. Il se greffera sans doute sur le
R. ponticum ; jusqu'ici l’ Azalea indica phe-
nicea a servi de sujet.
Nous reviendrons ailleurs sur la culture
de cette plante aussitót que les expériences
auxquelles nous nous livrons à son sujet nous
montreront quelque chose de concluant.
L. ۰
GIBSON’S ALPENROSE (ALPENBALSAN).
111
GIBSON’S ALPENROSE (ALPENBALSAM).
RHODODENDRUM GIBSONIS.
Ervyworocıe. Siehe bei Rh. aureum, fol. 46.
Natürliche Ordnung der Ericaceen, Abth. der Rhododendreen. 一
Cl. X. Ord. 1
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
Diese herrliche Pflanze, welche wir, wie
auch schon Paxton gethan, als eine eigene
Art betrachten, wurde durch Gibson auf
dem Gipfel der Khoseea-Gebirge in Ostin-
dien , 5500 Meter über dem Meeresspiegel
entdeckt, und durch ihn im Jahre 1857 an
den Herzog von Devonshire geschickt. Der
berühmte Gürtner dieses vornehmen und
eifrigen Blumenfreundes, widmete sie je-
nem Reisenden als Anerkennung seiner der
Gartenkunst geleisteten Dienste.
Der äussern Gestalt und der Farbe der
Blätter nach würde man sie für eine Aza-
lea indica halten, allein die Blumen, die
Staubgefässe und die Flecken am obern
Saumlappen machen diese Pflanze unzwei-
felhaft zu einem Rhododendrum.
Es ist ein aufrechter aestiger Strauch,
mit rothbrauner, schuppenartig sich ablö-
sender Rinde; die jüngern Aeste, Blatt-
stiele und Blätter braungefleckt; Blätter
eirund-lanzettförmig, an den Spitzen zu-
rück gekrümmt, gewimpert, oberhalb zot-
tig (Haare braun), unterhalb glatt, weiss-
Lin.
| siehe oben.
lich oder aschgrau , die jüngern schmutzig
braun; Blattstiele kurz, gewimpert, ober-
halb rinnenförmig, unterhalb rund. Blü-
then sehr gross, weisslich mit rosafarbigem
Scheine, sehr wohlriechend , am Ende der
Zweige zu zweien zusammenstehend (nach
der Figur); Röhre trichterfórmig, am
Grunde erweitert , gerippt ; Saum sehr weit
ausgebreitet, regelmässig tief eingeschnit-
ten; Lappen (nach der Figur) gleich و fast
genagelt, mit schwach wellenförmig zu-
rückgebogenem Rande, vorn lappenfórmig
ausgerandet , in der Mitte oberhalb vertieft
gefalten und unterhalb fast gekielt; der obere
in der Mitte mit einem goldgelben braun
punktirten Fleck versehen. Staubgefässe
fast ausgesperrt, abwärts gebogen , Staub-
fäden fadenförmig, weiss; Staubbeutel
braun ; Stempel abwärtsgebogen , aufstei-
gend, hervorstehend, viel länger als die
Staubfäden. Narbe rundlichkopffórmig.
Gn. b.
— چ ——
CULTUR.
Dieses Rhododendrum wird nicht für's | varietäten (variegala und Gledstanesit) cul-
freie Land seyn; selbst unsere Orangerien
werden ihm vielleicht nicht einmal zusa-
gen, sondern er wird vorziehen , wie wir
glauben, auf ähnliche Weise wie unsere
Azalea indica lateritia und deren Unter-
tivirt zu werden; diese verlangen , um gu
zu gedeihen , ein nicht zu warmes, aber
auch nicht zu kaltes Local, ein gut tempe-
rirtes, hinreichend gelüftetes Gewächshaus
während des Winters ; im Sommer scheuen
15
112 GIBSON 5 ALPENROSE (ALPENBALSAN).
sie die Sonne, lieben dagegen einen feuch-
ten Ort im Freien, gegen Norden gelegen.
Seine Vermehrung scheint leicht durch
Stecklinge bewerkstelligt werden zu kón-
nen, doch wird er sich ohne Zweifel auf
R. ponticum veredeln lassen; bis jetzt hat
Azalea ind. phœnicea als Unterlage gedient.
Wir werden an einem andern Orte auf
die Cultur dieser Pflanze zurückkommen ,
sobald die Versuche, die wir in dieser
Hinsicht anstellen, uns etwas Bestimmtes
darüber werden gegeben haben.
L. VIE
SEB,
E TI e "el n) يي Per iudi
T a
Z
SOPHRONITIS GRANDIFLORA,
Orchidaceæ $ Epidendreæ. 一 Gynandria-Monogynia,
CHARACT. GENERIS. — Sophronitis LINDL. CHARACT. SPECIEI. — S. grandiflora. Linni.
Bot. Reg., t. 1129. Perigonii foliola patentia, | Sert. Orchid., t. 5, f. 9. Bot. Mag., t. 3709.
exteriora aequalia libera; interiora conformia, | Paxton’s Mag., IX, 194. Pseudobulbis oblongo-
paulo angustiora. Labellum basi cum gynoste- | € lindraceis , junioribus spathaceis, apice mono-
mate connatum, integrum, cucullatum, linguae- | phyllis; folio d etalis elliptico-rotundatis,
rme, medio crista transversa simplici. Gynos- | se alis oblongo-lanceolatis subduplo minoribus;
t i abello (parvo) trilobo, lobis lateralibus incurvis,
cristam labelli conniventibus. Anthera termina- | obtusis, intermedio acuminato-planiusculo.
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ea. 一 Herbae brasilienses, monophyllæ, ebul- Cattleya coccinea Linni. Bot. Reg., f. 1919 in
textu. Epidendre ponceau. Descourt. Je. 10, p.27.
O nA Juua na A aa i inea
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
LARGE-FLOWERED SOPHRONITIS.
SOPHRONITIS GRANDIFLORA.
GENERIC CHARACTER } e above.
SPECIFIC CHARACTER
Such is the comparative smallness of this exquisite Orchidaceous plant, that we have had 让
introduced into our drawing as it was growing, including the block of wood on which it was
fastened. Those who have no opportunity of seeing the living specimen, will thus learn its genuine
habit, and persons who are not accustomed to witness Orchidaceæ, will gain a general idea of the
epithytal nature of the tribe.
S. cernua, which is similarly dwarf, and has smaller pseudo-bulbs, grows very much in the same
manner, and produces its numerous racemes of pretty red blossoms about the present period. They
last for several weeks, and the species is one of the prettiest of epiphytes.
The plant before us is, however, much finer than S. cernua. It is larger in all its parts, but the
blossoms, particularly, are three or four times the size , and exceedingly showy. Hitherto, they have
been borne solitary, from the summit of the younger pseudo-bulbs و though it is quite possible that
they may hereafter appear in racemes, like those of its ally. For so diminutive a plant, the size of
the flowers is really extraordinary, and the stalk is made to curve dormwards , apparently with the
weight of the blossom. The colour is a rich cinnabar, variously tinted with crimson and orange, and
pale orange or deep yellow in the centre. When in flower, the plant is not unlike a dwarf Cattleya ,
and this appearance, combined with the novelty of its colour in relation to that genus, makes it
peculiarly interesting.
Our subject is a native of Brazil, where we believe it was found by M. Gardner, from whose
native specimens or drawings a figure was some time ago published in the Botanical Magazine. Our
plate is the first obtained from a plant that has bloomed in this country, and we 6 it to Messrs.
Loddiges, of Hackney, in whose collection it blossomed in October, 1841. A plant which seems to be
the same species, showed flower last year at Messrs. Rollisson’s, Tooting, but the blossoms perished
by accident before it had been unfolded.
Obviously the most natural way of growing this plant is to fasten it to a small log of wood. We
114 SOPHRONITE A GRANDES FLEURS.
must dwell specifically on the smallness of the block ; because many beautiful little plants are almost
hidden by the large and unsuitable logs to which some growers attach them. It should be borne in
mind that, as long as the wood appears needful for the plant, it is appropriate; but when it is so
large as to be more conspieuous than the plant itself, it becomes disagreeable and improper. It is
necessary to insist on this point in regard to both species of Sophronitis, as it would be a pity
that their charms should be لعا دصاق by so paltry a circumstance,
Besides fastening it to the wood, and suspending this to the roof of the house, little other
attention is necessary. If a small portion of moss be placed around the bottom of the pseudo-bulbs,
and over the younger roots, it will form a nucleus for moisture, and keep them shaded. The species
flourishes well in a house that i is only moderately warm and SEN and should have rest for three
or four months, beginning about December. It is increased by taking off one or more of the
pseudo-bulbs in spring, and placing them on another block.
SOPHRONITE A GRANDES FLEURS.
SOPHRONITIS GRANDIFLORA.
Erym. 2۵۵۵۵ و modeste ; تین نو au peu d’apparence E plantes de ce genre, qnand elles
sont point en fleur
Orchidacées, tribu des Epidendrées. — Gynandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
Cette espèce est sans contredit Pune
des plus gracieuses de cette intéressante et
belle famille. Descourtils (l. c.) la décou-
vrit le premier sur les hautes montagnes
qui séparent le district de Bananal de
celui d'Ilha grande et en donna une des-
eription aussi inexacte que la figure qu'il
y joignit est médiocre. M. Lindley cepen-
dant la figura et la deerivit de son cóté
dans son beau Sertum Orchidaceum (I. c.),
mais d'aprés les documents erronés que
lui avait fournis Descourtils. L'honneur
de son introduction à l'état vivant en Eu-
rope, appartient à Gardner qui la recueillit
croissant sur le trone des arbres dans les
montagnes des Orgues, et lenvoya en
Angleterre. C’est d’après un individu
provenant de cet envoi que M. Hooker
en donna (/. c.) dans le Botanical Maga-
zine une excellente discription avec assez
bonne figure. Le dessin que nous en don-
nons ci-eontre est tiré du PN of
Botany.
} voyez ci-dessus.
La Sophronitis grandiflora commence à
se répandre dans les collections où sa beauté
lui assure une des premières places. En
voici une description sommaire :
Pseudobulbes oblongs , cylindriques-at-
ténués aux deux extrémités, fasciculés, uni-
foliés, revétus pendant la jeunesse de squa-
mes engainantes, membranacées, dont la
sommaire formant une sorte de spathe, d’où
sort le pédoncule. Feuille elliptique-oblon-
gue, épaisse, subaigué, d’environ quatre ou
cing centimétres de long. Pédoncules ter-
minaux, solitaires, subcourbés-nutants, uni-
flores, moins longs que les feuilles. Fleurs
مس نی وبا très-belles, d'un riche pour-
pre orangé, quelquefois marqué de stries
d نی — mar foncée. Segments externes
1} lancéolés. assez étroits
0 ?
étalés, l'un dressé, les deux autres déflé-
chis; les internes placés horizontalement ,
beaucoup plus amples que les premiers ct
ovés-lancéolés, ondulés, à peine atténués ,
obtus au sommet, Labelle trilobé, les deux
SOPHRONITE A GRANDES FLEURS,
lobes latéraux réunis-enroulés autour du
gynostème ; le médian deflechi , étalé, lan-
céolé. Gynostème court, blanc, teinté de
rouge, unidenté ou subailé de chaque côté
115
du stigmate. Anthère octoloculaire. Polli-
nies 8, subtriangulaires et bisériées par
quatre dans le clinandre.
Ca. L.
CULTURE.
ésil ! .
vers entier.
VOLTAIRE.
Je garderai toujours le souvenir de la
serra d’Itaculumi! — de ces gigantesques
roches entassées les unes sur les autres et
formant entre elles une masse de plusieurs
kilomètres de circonférence.
Les dernières cases de la Cidade de Ouro
preto, capitale des Mines, sont pittoresque-
ment groupées à la base de cette montagne,
L’abord en est imposant, et quand le voya-
geur s'aventure dans ce dedale, formé d’une
foule de sentiers sans issue , il ne tarde pas
à sisoler du monde, et arrivant à mi-cóte,
au bout d'une dizaine d'heures d'une péni-
ble ascension, il découvre au couchant le
pays boisé où campent les nomades Coroa-
dos et les Buticudos; tandis qu'au levant il
semble dire un éternel adieu aux derniéres
traces de la civilisation, aux bourgades les
plus rapprochées du désert. — Comme un
tel souvenir fait époque dans la vie! —
Comme il se détache des autres événements
qui ont pu en signaler le cours! — Depuis
limmense baie à l'entrée de laquelle l'or-
gueilleuse Rio-de-Janeiro vient baigner ses
pieds, jusqu'aux pies sourcilleux qui la do-
minent, au sein de ses characas (1) , au sein
de ses palmiers, de cette insouciante popu-
lation aecourue de toutes les parties de la
vieille Europe pour y chercher fortune et
onheur..... de ces lieux jusqu'au Rio-
Pardo !.... Quelle suite d'émotions ou ter-
ribles ou douces ; quelle suite de jouissan-
ces ineffables s'emparent de notre áme, à
nous, pauvres Européens, nés au sein des
(1) Villas des Brésiliens.
brumes et des humbles Colzas! — Quel
étonnement, quelle admiration quand nous
élevons nos regards vers ces montagnes,
quand nous les plongeons dans ces vallées
décorées par la végétation la plus luxu-
riante! — Là des Erythrines qui le dispu-
tent en hauteur à nos chénes, et couvertes,
quoique sans feuilles encore, de milliards
de fleurs rouges épanouies, qui, de loin,
en font autant d'immenses globes de feu;
des jacarandas gigantesques qui confondent
leurs innombrables corolles bleues avec
lazur du ciel, ete. Ce sont des Bignonia
venusta, qui, sous leurs guirlandes oran-
ges , étouffent de leurs mille replis des ar-
bres de premiére grandeur! — Des Parkia
surmontant de leur ample diadéme les Mé-
lastomes, les Bougainvillies, les Francis-
cies, brillants végétaux si recherchés dans
nos serres; — là se découpent au loin, sur
l'horizon élevé, les contours de la Cidade
de Barbacena, pittoresquement batie au
milieu d'une forét d’Araucaria; — ici sur
la roche nue croissent les Vellozia, l'or-
gueil du Brésil; — parmi les graminées,
vous découvrez les fabuleuses Virgularia;
les utiles Gomphrénes tubéreuses, les Li-
sianthes éphéméres; — là, pait en süreté
linquiéte autruche; plus loin encore au
sommet d'un arbre desséché, vibre dans
Yair le eri du Ferrador (1), eri qui rappelle
le son que produit une enclume Írappée par
le marteau; — ailleurs encore ce sont les
poétiques Ranchos servant de gite nocturne
aux caravanes qui se délassent des fatigues
du jour par les cartes ou les sons de la
mandolina.... Enfin, dans ces lointaines
(4) L'Araponga (Casmarynchos nudicollis).
116 GROSSBLUMIGE
contrées, tout est neuf, tout est étrange à
l'homme d'Europe! — Aussi ,.... pour moi,
pauvre voyageur isolé, quand la nuit fut
venue , bercé doucement dans mon hamac,
entre deux roches, dans l'Itaeulumi! Que
j'étais fier! que j'étais heureux!... de m
voir si prés du ciel et de posséder pour
palais les plus majestueux sites de la terre!
— Autour de moi fleurissaient des myria-
des de Sophronitis grandiflora, charmante
petite orchidée, aux amples fleurs qui tapis-
saient de pourpre un vaste rocher perpen-
diculaire de plus de vingt-cinq mètres d'élé-
vation. — Ses petits pseudo-bulbes, étroi-
tement pressés les uns contre les autres,
semblaient ne former qu'une seule et méme
plante! — Quelle serre en Europe abrite-
rait ce specimen de la merveilleuse végé-
tation des tropiques !...
.. Mais, puisque aid notre triste et
Grotte Europe nous en sommes reduits
n’en cultiver que de chetifs exemplaires,
sachons au moins les rendre agréables à
Tt! — fesons-en des miniatures ; et puis-
que l'unité doit ici tenir lieu du grand
bi
a
SOPHRONITIS.
nombre, disposons artistement et fixons
sur la blanche écorce du bouleau nos petits
Sophronitis, les géants du genre quant à
l'ampleur des fleurs. S'exprimer ainsi, c'est
accuser la petitesse de celles du Sophronitis
cernua , lesquelles ont cependant aussi leur
charme.
Il suffit d'appendre le bois qui porte ces
jolies orchidées, en guise d'ex-voto, à la
voûte de la serre à orchidées, aprés avoir
eu soin d'en entourer les pseudo-bulbes
d'un peu de mousse, afin d'entretenir une
humidité autour de la pao surtout pres
des jeunes pousses.
Ces espèces, étant originaires des mon-
tagnes du Brésil méridional, ne réclament
qu'une chaleur et une humidité modérées.
Elles restent dans un état d'inertie pendant
près de quatre mois chaque année à dater
de décembre. Leur multiplication ۵
en détachant de la souche mère au prin-
temps un ou plusieurs pseudo-bulbes qui
réclameront ensuite le même traitement
que celle-ci.
L VH.
GROSSBLUMIGE SOPHRONITIS.
SOPHRONITIS GRANDIFLORA.
ETYMOLOGIE. caQpavér, bescheiden; eine Anspielung auf das wenige Ansehen welches die
anzen dieser Gattung haben, wenn sie ohne Blüthen sin
‚Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. — Cl. XX. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
Diese Art ist eine der anmuthigsten die-
ser interessanten und schónen Familie. Des-
eourtils entdeckte sie zuerst auf den hohen
ergen, welche den District Bananal von
jenem von Ilha grande scheiden, und gab
davon eine ebenso ungenaue Beschreibung,
als mittelmässige Zeichnung. Lindley seiner-
seils bildete sie ab, und beschrieb sie in
seinem Serium Orchidaceum, jedoch nur
| siehe oben.
nach den ihm von Descourtils gemachten
unrichtigen Angaben. Die Ehre, die Pflanze
lebend in Europa eingeführt zu haben ge-
bührt Gardener, der sie auf dem Orgelge-
birge auf Bäumen wachsend fand und sie
nach England schickte.
Hooker hat nach einem dieser Original-
Exemplare eine genauere Beschreibung ge-
macht und sie nebst einer ziemlich gelun-
GROSSBLUMIGE
genen Figur im Bot. Mag. mitgetheilt,
wovon die hier beigefügte Figur eine Nach-
bildung ist.
Die grossblumige Sophronitis verbreitet
sich schon in den Sammlungen, wo ihre
eigenthümliche Schönheit ihr eine der ers-
ten Stellen sichert.
Wir lassen hier eine kurzgefasste Be-
schreibung folgen : Scheinzwiebel läng-
lich, eylinderförmig, an beiden Enden ver-
dünnt, büschelförmig, einblättrig, in der
Jugend mit scheidenartigen , häutigen
Schuppen versehen; am Ende mit einem
Blatte und einer Art Scheide, aus welcher
der Schaft hervorkommt; Blatt elliptisch و
dick, fast spitzig, 4 bis 5 Centimeter lang ;
Schaft endständig, einzeln, einblumig, kür-
zer als das Blatt, etwas gekrümmt über-
SOPHRONITIS. 117
hängend. Blume sehr gross und schôn,
orange-mennigroth, oder lebhaft purpur-
orange , zuweilen etwas dunkler gestreift و
äussere Blumenblätter länglich-lanzettför-
mig, ziemlich schmal, ausgesperrt, das eine
aufrecht و die beiden andern herabgebogen;
die innern wagerecht, viel grösser als die
äussern, eirund-lanzettförmig, wellenför-
mig , am Ende kaum verschmälert, stumpf;
lippe dreilappig, Seitenlappen zusammen
gerollt , die Befruchtungssäule einhüllend ;
Mittellappen abwärts gebogen, abstehend ,
lanzettfórmig ; Befruchtungssäule kurz,
weiss, etwas röthlich überlaufen, auf jeder
Seite neben der Narbe mit einem Zahne
versehen. Anthere achtfächerig.
Ca. L.
o d e
CULTUR.
Oh, welche angenehme Gefühle erweckt
in mir die Erinnerung an die Berg-Kette
Itaculumi! An diese riesenhaften, einer auf
den andern ruhenden und unter sich Mas-
sen von mehr als meilenweitem Umfange
bildenden Felsen !
Der Fuss dieses Gebirges berührt die
letzten Hütten des Städtchens Ouro preto,
Hauptort der Provinz Minas. Imposant ist
der Zugang zu diesen Bergen; wagt sich
der Reisende in dieses Labyrinth, in alle
diese Gänge ohne Auswege, so wird er
nicht lange zögern sich im Geiste von der
Welt abzusondern. Nach ungefähr zehn-
stündigem Aufsteigen gelangter zu Hälfte
der Höhe; dort erblickt er gegen Abend hin
die waldigen, den Nomaden Coroados und
Buticudos zu Lagern dienenden Gegenden ;
gegen Sonnenaufgang hin scheint er den
letzten Spuren der Civilisation, den diesen
Einöden am Nächsten gelegenen Wohnun-
gen, Lebewohl zuzurufen. Wie frisch blei-
ben uns solche Erinnerungen durch das
ganze Leben! — Wie gesondert stehen sie
neben allen übrigen Begebenheiten, die
dessen Lauf lenkten !!
Eine majestätische Bai bespült das stolze
Rio de Janeiro, am Fusse seiner Berge,
umgeben von seinen Chacaras und seinen
Palmen , bewohnt von einer lebensfrohen ,
grósstentheils europäischen Bevólkerung ,
die dort ihr Glück zu suchen, ihr Vaterland
verliess, und von dort bis zum Rio Pardo!...
Von welchen Gefühlen werden wir dort be-
stürmt, wir armen alles dieses im Vater-
lande entbehrenden Europäer! Wie gross
ist unser Erstaunen beim Anblieke dieser
Berge, dieser so herrlich bewaldeten Thä-
ler! Erythrinen, so gross wie unsere Eichen,
die, wenn sie ohne Blätter aber mit Mil-
lionen von Blüthen bedeckt sind, von fern
ungeheuern Feuerkugeln gleichen; riesen-
hafte Jacaranden, die ihre unzähligen Blu-
menkronen vom schónsten Blau mit dem
Blau des Himmels vermengen! Weiter die
Bignonia venusta, welche mit ihren oran-
gefarbenen Guirlanden die grössten Bäume
zu ersticken scheint ! — Hier Parkien, wel-
che Melastomen, Bougainvilleenu nd Franeis-
ceen üherragen; — in der Ferne, am Hori-
zonte zeigen sich die Umrisse des, in Mitten
seiner Araucarien Wälder malerisch geleg-
118 GROSSBLUMIGE
nen Barbacena; — hier leben die Vellozien,
der Stolz Brasiliens; — unter den Grami-
neen die fabelhaften Virgularien ; die nütz-
lichen Gomphrenen , die so geschätzten
Lisianthus; — dort nistet ungestört der
Strauss; weiter von uns, auf dem Gipfel
abgestorbener Bäume stösst der Ferrador (
seinen, Hammerschlägen ähnlichen Schrei
aus; wieder an andern Orten sind es die
poetischen Ranchos, welche den Karava-
nen zu Nachtlager dienen und in denen
Spiel und Mandoline ihnen Zerstreuung
bietet. — Ueberhaupt Alles dort ist neu für
uns arme Europäer. Oh, wie stolz, wie
glücklich war ich, wenn ich nach Anbruch
der Nacht, in meine Hängematte gewiegt,
auf Ztaculumi ruhte! wenn solche majestä-
tischen Gegenden و dem Himmel nahe, mir
zur Wohnung dienen!...
u
—
In meiner Nähe blühten tausend und
abermals Tausende von Sophronitis grandi-
flora! Diese herrliche , kleine Orchidee mit
ihren grossen Blüthen , bedeckte einen
senkrechten Felsen von vielleicht achtzig
Fuss Höhe. Ihre kleinen Scheinzwiebel, die
eine dicht neben der andern schienen nur
eine einzige Pflanze zu bilden! — Welches
Gewächshaus in Europa könnte wohl einer
)1( Die Araponga (Casmarynchos nudicollis).
SOPHRONITIS.
solchen Vegetation der Tropen Obdach
bieten?...
Doch da wir nun einmal in unserm trau- :
rigen , kalten Europa auf kleine Exemplare
beschränkt sind و so lasst uns diese wenig-
stens recht zierlich zurichten , lasst uns ein
Miniaturbild der tropischen Ueppigkeit
davon schaffen; und da uns hier einzelne
Exemplare jene Menge ersetzen müssen,
so lasst uns Alles auf künstliche Weise ein-
richten... Befestigen wir daher auf ein hüb-
sches Stück Birkenholz mit weisser Rinde
diesen kleinen Sophronitis, den Riesen der
Gattung. Dies sagt uns schon genug von
der Kleinheit der übrigens doch schónen
Blumen des Sophronitis cernua.
Es genügt, diese kleine Orchidee im Or-
chideenhause hüngend anzubringen. Man
umgibt die kleinen Scheinzwiebel mit etwas
Moos, um so der Pflanze, und namentlich
den jungen Trieben, ein wenig Feuchtig-
keit zu erhalten. Von den Gebirgen Süd-
brasiliens herstammend , verlangen diese
Arten nur mässige Wärme und Feuchtig-
keit. Jedes Jahr ruhen sie von December
an während beinahe vier Monaten, Sie zu
vermehren hat man im Frühjahr nur eine
oder mehrere Scheinzwiebel von der Mut-
terflanze abzunehmen و und sie sogleich
auf oben mitgetheilte Weise zu behandeln.
L VH.
en fe ela ec BEE ern سي سحت اد Er جح مانم
IENE OTIS
T "aee de strate 1 :
. (pr lt Cel OF FATA Jook.
STAPELIA ۰
Asclepiadaceæ $ Pergularieæ-Stapelieæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. — Stapelia L. Gen. 1062.
Calyx quinque-partitus. Corolla rotata
quefida carnosa. Gynostegium saepius exsertum
Androsona (1) duplex, Kee foliolis v. laciniis
rtitis ; interioris corn culi formibus
Plantae capen-
ses carnosae ramosae, ram mis aphyllis saepius letra-
gonis a Keen dentalis Zeg s uf ts LÉ
ciosis atro- nn gutta is v. marmoratis et
nonnunquam odore nauseoso ae
: und perum gen. pl. pa . ۸ ۱ ۵
و la ciniis چا airy interior cor-
is. Jacq. Stap. 47-59. — Mas
ot. Mag. t. 536 585.
. GONOSTEMON Haw. syn. suec. 27. Androzona exterior
secl : foliolis oe: , interior corniculis
simplicibus uncinatis. — Jacq. I. c. t. 20—23. Wendl. Col-
a 203 7
O
"d
Sf
Re?
229
m
m
zona exterior quin-
is دع
vissimis simplicibus infraet
Jacq. id. t. 18.
d. TRIDENTEA And t
partita, laciniis aiios formes, interior Gaich his-
— Mass. t. 15. 16. Jacq.
dis, ra vod interiore —€—
e. T zona exterior
H aw. 6. Andro
quinquepartita, laciniis horizontalibus emarginatis v serra-
tis, interioris corniculis bifidis ramulo interiore PRE
avato. — Mass. t. 1. Jacq. t. 44—46.
(1) av 3595 étamine (homme); TE ceinture; étamine
en ect un seul mo € ۰ a از est clair et expressif, ge
mieux qu’une periphras . L.
(2) Pollinia N OB. seu P potlinis avcr. l. c. Même ob-
servation que ci-dessus.
f. CARUNCULARIA Haw. Le . Androzona exterior
Tes foliolis patulis emarginatis, interior cor-
nicu ug agr torosis clavatis caruneulatis. — Mass. t. 21. 37.
t 798.
c. 37. Androzona exterior pentaphylla,
ares Sc? Pe ا interior corniculis E
ramo interiore € re clavato. 一 vg: t. 39. Jacq.
9. 1676. 1833. Bot. Reg. t. 755.
W. le 42. Androzona exterior وت بو
scutiformis, interior corniculis bifidis
—63- Bot. Mag.
g. paci
e nteriore in stigm rtm موس " as. niin.
Mag. n. T 1833. Bot. Reg. ae
2 véi i orollae laciniae replica
faux in aii ad hiho Androzona «cn
simplicibus stigmati in-
t. 10-15, Bot. Mag.
in cii p interior corniculis
cumben eee t. 29,
t. 1184.
k. PECTINANA Haw. و SER foliola stami-
naque pecti — Mas
OODIA Sweet: Hort. ze ed. 2 Ping: (Seytanthus
pis Je. pl. 1844. Monothylaceum Don. Gen. syst.
IV.) et DESDINORCIIS “ren, "ee IV. 94. (Stape-
lia quadrangula Fors sunt satis distincta,
Contra, APTERANTHES
(Stap. Gussoneana...
Wem. 1-23. (Mas
Jacq. Bot. . t. 506.
rite artes ut mee referenda Nos. de Sipel inedit.
Le
CHARACT. SPECIEI. — wer (Pedant
actiformis H Bot Caule cy-
lindraceo simplici un Pras m ie areolato
amillis fn ibus majoribus transcersim oblon-
۳ à é 5 x
o punc
ew ang aggregatis parvis; corollæ difetto
laciniis Tir ulari -acutis. Androzone serie ez-
terna 5-fl 15111;
vie en D, Lê
Texte du Botanical Magazine de M. Hooxer.
STAPELIA CACTIFORMIS.
CACTUS-LIKE STAPELIA.
CLASS AND ORDER. .
NATURAL ORDER. .
GENERIC CHARACTER.
see above.
SPECIFIC NAME AND CHARACTER.
One of the most remarkable of a very remarkable Genus,
gardens, are lost, and scarcely any n
many species, formerly known to our
received to take their
place. Among the latter,
respecting which it is to be regretted
ew ones have been
however, may be reckoned the curious Stapelia
16
120
— of Masson , (Scytanthus Gordoni Hook. Ic. Plant. tab. 625) w
ud other places in South
. Burke on the Orange River
am of Derby, at Knowsley, 3
with the subjec
STAPELIE EN FORME DE CACTUS,
which were detected by
Afrika, and sent to his employer, the
t of the sent plate, lately received amo
ng
a collection of plants from Little veer? from Mr Zeyher. It fowered in the Royal Botanic
ew, in August, 1844.
Gardens of K
a. The stem, or, in Sab words, the entire plant, has more the appearance of a Mammillaria (among
Cactaceæ), or some succulent South African Euphorbia, than of a Stapelia, موی is —
abo 1
the
color, externally even mammillate
mamillæ in the lower and older part es o
ut five inches and a-half high, and two inches bro a glaucous-green
stem transversal,
oblong; above, in the younger nn nn rotundate and smaller, somewhat angular, as it were,
h
of them prominent and fur
it of the stem,
cga
de ply ci Corolla nearly die, but appr
ements triangular , te. spreadi g
many respects approach those of Podanthes :
e five segm
principal division is forked,
of the interior, are linear-oblong , rather itio; and incurved upon
eg sessile, with transverse, re
with a small central — Flowers small,
bands and ih Calyz
roaching to a. minutely puckered on
ng. The general form of the flower and the
but there are -
five principal divisions, ER a short intervening tooth; and ge:
or deeply cleft with the segments spreading :
the horns, or segments
the gynostegium.
Fig. 1. Flower. 2. Staminal Crown: 一 magnified.
STAPÉLIE EN FORME DE CACTUS.
STAPELIA CACTIFORMIL.
Erm. : Rodæus Stapel, Hollandais, médecin et botaniste, mort en 1644.
Asclépiadacées, tribu des Pergulariées-Stapéliées. — Pentandrie-Monoginie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIF IQUES.
« La plante qui fait le sujet de cet article
est une des plus remarquables d'un genre
fort remarquable lui-méme. Il est bien à
regretter, sous cé rapport, qu'un grand
nombre d'espéces autrefois répandues dans
nos jardins , soient maintenant perdues et
que quelques nouvelles viennent à grande
peine les remplacer. Parmi ces dernières
on peut citer la curieuse Stapelia Gordoni
Mass (Scytanthus Gordoni, Hoox., Ic. pl.,
t. 625 (1) découverte sur les bords de la ri-
le ‘Hoodia de Breet et le Monothylacoum de Don
cités plus haut; il est singulier que la connais-
sance de ce double fait ait échappé à Pillustre
botaniste anglais. (Voir la note ci-dessus.) . L.
| voyez ci-dessus.
viére d'Orange et ailleurs dans le sud de
l'Afrique, par M. Burke, qui l'envoya avec
celle dont il s'agit à son patron, le comte
de Derby, à Knowsley. Cet amateur la recut
en outre parmi d'autres plantes recueillies
dans la contrée des petits Namaquois par
M. Zeyher. La Stapélie cactiforme vient de
fleurir dans le Jardin royal botanique, en
août dernier.
» Dzsc.: La tige, ou en d'autres ter-
mes, la plante entiére, a plutót l'apparence
d'une Mammillaire (famille des Cactacées)
ou de quelque euphorbe charnue du Midi
de l'Afrique que d'une Stapélie. Elle est
obovée-eylindrique; haute d'environ 11 à
12 centimètres sur 5 de diamètre , d'une
STAPÉLIE EN FORME DE CACTUS.
couleur glauque et couverte de mamme-
lons. Ceux-ci, dans-la partie inférieure
et ancienne de la tige sont transverses,
oblongs; dans la partie jeune d'icelle ils
sont plus petits, presque arrondis, suban-
guleux, en raison de la pression com-
mune ; tous sont proéminents et marqués
au centre d'un petit enfoncement.
» Les fleurs sont petites, aggrégées au
sommet de la tige, presque sessiles et
rayées transversalement de bandes et de
macules rouges.
» Calyce profondément quinquédenté.
Corolle subrotacée , et en méme temps un
peu campanulée; à surface couverte de
trés-petites verrucosités, à cinq segments
triangulaires-aigus, étalés.
»La forme générale de la fleur et la struc-
ture de l'appareil sexuel approchent , sous
plusieurs rapports, de celles du $ Podan-
thes, mais il existe des différences et le
port de la plante est tout autre que celui
des espéces que renferme ce sous-genre.
Ainsi l'Androzone externe a cinq divisions
principales, munies chacune d'une dent
interposée; elles sont en outre fourchues
ou profondément fendues et à segments
étalés; les cornes, ou segments de VAn-
drozone interne , sont linéaires-oblongues و
assez courtes et courbees sur le gynostège.
Hooxer. (Trad. de l'anglais.)
— سس — جب
CULTURE
LA STAPELIA CACTIFORMIS
ET
Remarques particulières sur la culture générale
de
Comme ses congénères, cette plante ne
se plait que dans une situation sèche et
bien exposée à toute l'influence solaire. Il
ne faut l'arroser qu'avec une extréme par-
cimonie et seulement pendant la belle
saison; la tenir en hiver prés des vitres
sur une tablette élevée et parfaitement
121
éclairée; la planter exclusivement dans
une bonne terre franche normale rendue
meuble au moyen d'un mélange de grai-
nes ou mieux de fragments trés-minces
de briques concassées.
En été, outre le mode restrictif d'arro-
sement que je viens d'indiquer il sera bon
de l'exposer , pendant toute cette période,
en plein air, dans une situation chaude,
mais légérement abritée des rayons directs
du soleil de midi, du moins pendant les
premiers jours qui en suivront la sortie
de la serre.
Je ne saurais rien diredu mode de mul-
tiplication qu'il conviendrait de suivre
pour propager cette plante, qui jusqu'ici
du moins, parait ne devoir pas se rami-
fier, et n'a pas encore produit de graines.
Je profite de l'occasion pour rappeler
au lecteur que ce beau genre de plantes,
aprés avoir joui auprés des amateurs d'une
vogue réelle, est aujourd'hui tombé dans
un discrédit immérité. Il en est cependant
peu qui offrent des fleurs aussi grandes ,
aussi originales de forme et de coloris.
On m'objectera tout d'abord que l'odeur
peu agréable qu'exhalent leurs fleurs, est
un motif suffisant pour négliger la culture
des Stapélies. Sans prétendre nier cet ar-
gument ad plantam , je dois dire que toutes
ne présentent pas l'inconvénient signalé
et que d'ailleurs la grande beauté et la
singularité des fleurs de la plupart d'entre
elles, la facilité de les cultiver et de les
multiplier rachétent suffisamment le dé-
faut qu'on leur reproche.
Une cause plus rationnelle d'abandon est
P4 " $24 4,1 nclature,et cette
cause le rédacteur de l Horticulteur univer-
sel l'a exposée avec toute la lucidité désira-
ble. Je me contente donc de renvoyer le
lecteur à cet ouvrage, en répétant avec
l'auteur ci-dessus mentionné , qu'il n'existe
en ce moment, nulle part en Europe, une
122
collection un peu importante de Stapélies ,
et qu'en outre, on ne connaît qu'imparfai-
tement les noms réels de celles qu'on pos-
séde. J'insiste ici sur l'opportunité de la
CACTUSFÖRNIGE STAPELIE.
culture de ces plantes, et je puis affirmer
que les amateurs qui suivront mes conseils,
n'auront qu’à se louer de la résolution que
je leur aurai inspirée.
CACTUSFORHIGE STAPELIE.
STAPELIA CACTIFORMIS.
Erwworocm. Bodaeus Stapel, ein Holländer, Arzt und Botaniker T 1644.
Natürliche Ordnung der Asclepiadacee
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
« Die Pflanze welche wir zum Gegen-
stand dieser Beschreibung machen, ist
eine der merkwürdigsten dieser merk-
würdigen Gattung; und in dieser Bezie-
hung ist es sehr zu bedauern dass so viele
früher bei uns cultivirte Arten verloren
gegangen sind und nur so selten durch
neue wieder ersetzt werden. Unter diesen
letztern kann man die Stapelia Gordoni
anführen, durch Burke am Orangeflusse
und in einigen andern Theilen des süd-
lichen Afrika's entdeckt und gleichzeitig
mit unserer Pflanze an seinen Beschützer
den Grafen von Derby zu Knowsley ge-
sandt, welcher sie mit noch andern, in
dem Lande der kleinen Nomaken durch
Zeyher gesammelten Pflanzen erhielt. Die
Cactusförmige Stapelie hat im letzten Au-
gust im Kónigl. Botanischen Garten ge-
blüht.
Der Stengel, oder vielmehr die ganze
Pflanze hat eher das Ansehen einer
Mammillaria , oder irgend einer fleisch-
igen Euphorbia Südafricas, als jenes
einer Stapelia. Sie ist verkehrt eirund-
cylinderfórmig, ungefähr 11 bis 12 Cen-
timeter hoch und B Centimeter breit,
laugrün und ganz mit Warzen be-
deckt. Jene am untern oder ältern Theile
n, Abth. der Pergularieen-Stapelieen.
Ord. 1
| siehe oben.
des Stengels sind länglich und in die
Quere gestellt; die am jüngern Theile sind
kleiner, fast rund, durch den wechselseit-
igen Druck etwas eckig; alle sind hervor-
stehend und haben in der Mitte eine kleine
Grube.
Die Blumen sind klein, gehäuft, fast
sitzend auf der Spitze des Stengels, und
in die Quere roth bandirt und gefleckt;
Kelch tief fünfzähnig; Blumenkrone fast
rad-und zugleich ein wenig glocken-
förmig, mit kleinen Wärzchen bedeckter
Oberfläche und fünf dreieckigen spitzigen
ausgesperrten Abschnitten.
Die allgemeine Gestalt der Blame und
der Bau der Stempelsäule sind in man-
chem Betracht jenen von Podanthes ähn-
lich, allein est ist doch einiger Unterschied
vorhanden, und der Habitus der Pflanze
weicht von jenem der Arten dieser Unter-
gattung bedeutend ab; so Z. B. ist die
äussere Krone fünftheilig und zwischen
jedem Abschnitte ein Zahn eingefügt; aus-
serdem sind diese Abschnitte gabelförmig
oder tief gespalten und ausgesperrt; die
Hörner oder Zipfel der innern Krone li-
nienförmig, länglich, kurz und nach der
Stempelsäule hin gekrümmt.»
Hook. (Aus dem Englischen übersetzt.)
x
CACTUSFÖRMIGE STAPELIE.
CULTUR
DER
CACTUSFORMIGE STAPELIE
Besondern Bemerkungen über die allgemeine Cultur
dieser Pflanzen
Wie alle andern Arten dieser Gattung
verlangt auch diese einen trocknen und
gut dem Sonnenlichte ausgesetzten Stan-
dort. Man muss ihr mit Sparsamkeit und
nur während der schönen Jahreszeit Was-
ser geben, sie im Winter nahe unter den
Fenstern auf einem erhöhten, vollkommen
erhellten Brette halten und sie ausschlies-
lich nur in eine frische mit zerschlagenen
Topfscherben gemischte natürliche Garten-
erde pflanzen.
Im Sommer ausser der oben angeführten
beschränkten Bewässerung, wird es noch
gut sein sie während dieser ganzen Zeit im
Freien an einem warmen, jedoch nicht
gerade den Strahlen der Mittagssonne aus-
gesetzten Ort zu stellen; dies letztere we-
nigstens nicht in den ersten Tagen nach-
dem sie aus dem Gewächshause gebracht.
Ueber die Art und Weise ihrer Vermeh-
rung lässt sich noch nichts sagen; die
Pflanze scheint bis jetzt weder Seitentriebe
noch Samen zu erzeugen.
Ich benutze diese Gelegenheit um den
Lesern diese schöne Planzengattung , wel-
che bei den Liebhabern in so grossem
Ansehen gestanden und jetzt in unver-
125
dientem Misscredit steht, ins Gedächt-
niss zurückzurufen. Wirklich nicht viele
Pflanzen geben uns so grosse und zugleich
in der Form und im Colorit so eigenthüm-
liche Blumen. Man wird mir aber sogleich
als triftigen Grund der Vernachlässigung
der Stapelien, den wenig angenehmen
Geruch vorwerfen, welchen diese Pflanzen
während ihres Blühens aushauchen. Ohne
es bei der oben beschriebenen läugnen
zu wollen, muss ich doch bemerken dass
nicht alle diesen Uebelstand haben und
die grosse Schönheit und Eigenthümlich-
keit der Blamen vieler, so wie die Leich-
tigkeit mit welcher sie sich cultiviren und
vermehren lassen, denselben hinreichend
aufheben.
Eine mehr wahre Ursache ihrer Ver-
nachlässigung, welche auch der Redacteur
des Horticulteur so deutlich als möglich
erklärt hat, ist die Unvollständigkeit ihrer
Nomenclatur, und wiederhole ich mit ge-
nanntem Autor nur, dass gegenwärtig in Eu-
ropa keine Stapelien-Collection von einiger
Wichtigkeit besteht und man auch nicht
einmal die wirklichen Namen derjenigen,
welche man besitzt, kennt. Ich bestehe
daher auf die Zweckmässigkeit des Culti-
virens dieser Pflanze und kann den Lieb-
habern, die meinen Rath befolgen, eine
spätere gänzliche Befriedigung versichern.
L. VE.
u odas anit! 6
1 pairt Etsyns
ee
Gë
1 > )
(onleglessum grande Sec" 1
ODONTOGLOSSUM GRANDE,
Orchidaceæ ٩ Vandeæ. 一 Gynandria-Monandria.
CHARACT. GENERIS.—OdontoglossumH.B.K. Odontoglossum Kunth in Humb. et Bonpl. nov. gen. et
Perigonii explanati foliola angusta acumi- | ۳ Geo fh 95. pes Cate ZIT-
nata libera exteriora et interiora aequalia. mb qud a
Labellum unguiculatum, cum gynostematis basi CHARACT. SPECIEI. — 0. grande, Bot.
continuum ecalcaratum indivisum, lamina pa- Reg. misc. n° 94, 1840. hace lanceolatis laterali
tente beni ARE Gynostema es mem-
u
branaceo atum —€— utrinque alatum. An- | latioribus subundulatis c asi au-
thera biloculari is. Pollin — saudiouls riculato sepalis plus duo à breviore ; ene rculis basi
eg ; glandula hamata > tribus corrugatis aliisque lateralibu s denti ی e
tropi
cae, epiphytae, a "foliis minoribus; gynostematis tomentosi marginibus ro-
plicatis, scapo terminali vaginato, floribus speciosis. | tundatis convexis incurvis. Lm. l. c.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
MAGNIFICENT TOOTH-TONGUE.
ODONTOGLOSSUM GRANDE.
GENERIC CHARACTER | Eer
SPECIFIC CHARACTER
A more magnificent plant, with flowers as richly and as variously coloured, or one to which our
artist has done — justice, has E never before been figured in this Magazine; in consider-
ation of which, we have been led to deviate from our now long-established custom of urnishing
only single dite: to afford adequate room to display its beauties.
It is altogether a species on which too much praise can hardly be lavished. Being strictly epi-
phytal, and thriving best on a log of wood, suspended from some part of the Orchidaceous house, its
appearance is most characteristic when in b ossom ; the copious and e s flowers causing the
scape to assume a halfdrooping form. But the gorgeous tints me bene sme of its inflores-
cence are beyond comparison the most striking features. From five to six inc the usual breath
of the flowers from the tip of each petal; the sepals are mottled and an lits the back of a
tiger; the brown of the petals is of that rich, smooth, shining character, as to appear an artificial
erg the lip resembles the upper portion of a cockle-shell in figure, is most goes | stai-
‚and when held to a lamp exhibits a is transparency of texture for which oth
flowers are so remarkable; while, perhaps, the most pleasing part of all is the splendidly نت
mottled tubercles at the base of the e lip, which, viewed from the side, or almost any position, are
in the highest degree beautiful, though, as if to attest the fugitiveness of physical beauty, these are
the first to fade.
While speaking of the blossoms, we must not neglect to notice, that the specimen of which our
drawi an exceedingly good representation, was by no means strong or luxuriant; so that a more
„vigorous plant will probably produce finer flowers. We may also remark that the flowers are extre-
and kept for two days in a packing-case without moisture, remained perfect (with the exception of
the small protuberance just alluded to, which shrivelled in a few days) for three weeks, by merely
immersing their stalks in water in an dire partment. As it was impossible, from their size, to
show the manner in which the species grows, a Sege is subjoined.
0. grande is now in several collections, but it has not hitherto, we believe, flowered in more
126
ODONTOGLOSSE SPLENDIDE.
erg two. J. Bateman, Esq., of Raypersly ; T first succeeded in inducing it to bloom some
which d
e in 1840; and from a specimen
entleman imported from Guatemala, and kindly
«ead to the gardens of His Grace i u of Devonshire, as Chatsworth, we were
SE
obtained in December las
Skinner, who found this species in several places, states that it flourished most in a tempera-
60 t mp shad
Mr.
ture of from o 70 degrees Fahrenheit,
which is kept moist and shade
pot filled with sphagnum moss, in
in dam
yet had in its culture decidedly confirms this declaration. In summer it thrive
h a b
y places. The little ne we have
which it roots freely. Dryness and a very moderate temperature
are desirable through ۳ winter; and it may propagated in the usual ۰
ODONTOGLOSSE SPLENDIDE.
ODONTOGLOSSUM GRANDE.
Erm. Zus, Age, dent : yAdrrw, langue; allusion aux dents du labelle.
Orchidacées, tribu des Vandées. — Gynandrie-Monandrie.
` CARACTERES GENERIQUES.
SPÉCIFIQUES
M. Lindley (l. c.) en déterminant cette
plante, dit, avec M. Skinner, que cette es-
péce est une des plus belles orchidées qui
aient jamais été introduites en Europe. Elle
est certainement en outre l'une des plus
extraordinaires que l'on connaisse parmi
ses congénéres par la forme, la grandeur
de ses flenrs et par l'agréable panachure
du coloris qui distingue ces derniéres. Elle
a été découverte dans le Guatemala, par
M. Skinner, croissant sur les arbres, dans
des endroits ombragés , sous l'influence
d’une température de 60-70 Fahr (+ 12° à
15° R.). Ce voyageur recommande aux cul-
tivateurs, qui veulent voir fleurir cette
orchidée , de ne pas laisser l'atmosphére
de la serre, oü ils l'élévent, dépasser ce
taux et de la laisser plutót tomber au-
dessous.
Il est de fait que jusqu'ici elle s'est mon-
tré assez rebelle à la floraison, et n'a encore
développé ses grandes et brillantes fleurs
que chez trés-peu d'amateurs; ces fleurs
qui n'ont pas moins de 16 à 17 centimetres
de diamétre, sont au nombre de deux à cinq
ou plus sur chaque scape.
} voyez ci-dessus.
Par son port, son labelle onguiculé, et
la forme de son gynostéme, cette plante
appartient bien au genre Odontoglossum, `
tandis que les tubérosités qui se trouvent
à la base de ce labelle rappelle celles des
fleurs des Oncidia.
Les pseudo-bulbes sont trés-gros, bi-
foliés, ovés-oblongs, costés, légérement
déprimés, concaves d'un cóté, à bords
aigus, d'un vert bleuätre. Feuilles oblon-
gues-acuminées, épaisses, subcoriaces,
assez amples. Scape basilaire (nutant ;
paucisquameux, et seulement à la base),
bi-quinquéflore; chaque pédicelle brac-
téé. Segments périanthiens externes (com-
parativement à leur longueur) linéai-
res-oblongs, acuminés, ondulés, crispés
aux bords, à fond blanchátre, largement
et irrégulièrement rayés de brun ; les laté-
raux internes, plus larges, lancéolés-obtus-
submucronés, ondulés-crispés aux bords,
d'un beau jaune sur la moitié terminale,
d'un brun rougeátre sur l'autre moitié, qui
2s 4 353 AL 14 4 Bedv er 2
de jaune le long des bords ; labelle concave
beaucoup plus petit que les autres seg-
ODONTOGLOSSE ÉLEVÉE.
127
ments, arrondi, ariculé au sommet de | cules richement tachés de i jaune et de cra-
l'onglet, blanchâtre و ondulé, crispé ,
maculé de taches brunes concentriques et
bordé-moucheté de la méme teinte ; onglet
brun, court, portant à sa base deux tuber-
moisi. Gynostéme trés-court, arqué-nutant,
tomenteux et portant prés de son sommet
deux oreillettes distinctes, pendantes.
Cu. L.
CULTURE,
Jaime à le constater, le goüt pour
la culture des Orchidées se répand de
plus en plus parmi les amateurs. Quelles
plantes, en effet, présentent à um aussi
haut degré qu'elles l'originalité dans la
forme de leurs fleurs, si souvent remar-
quables encore par leur grande beauté,
leur riche coloris et le suave mew
qu'elles exhalent : parfum qui n'a rien
d'analogue dans tout le reste du régne
? Enfin , quel aristarque oserait au-
jourd'hui arguer de la prétendue di
que présente cette culture pour en éloi-
gner les amateurs?
Celle dont il est donné ci-contre une
belle figure ne vient en rien démentir les
fastueuses مان que j'applique, non
sans justesse, ä ces desirables plantes,
ni la brillante description qu’en donne
ci-dessus notre collaborateur. Comme il
l'a dit, elle demande quelques soins pour
17
H
128
fleurir ; mais, comme le plus grand nom-
bre de ses congénères, elle se plaît fixée
sur des écorces ou sur des écalles de coco
avec un peu de mousse tenue fraichement
au moyen de fréquents seringuages, qu'on
diminue peu à peu pour les cesser tout à fait
à l'époque du repos. Elle exige, à ce qu'il
GROSSE ZAHNZUNGE.
semble, une assez grande somme de chaleur
pendant toute sa période végétative; chaleur
dont il faut nécessairement affaiblir de
plus en plus l'intensité au fur et à mesure
que la plante se prépare à cesser tem-
porairement de vegeter.
L. VH.
€ROSSE ZAHNZUNGE.
ODONTOGLOSSUM GRANDE.
> D 7 ^
ETYMOLOGIE. deus, و لاه Zahn, ۷2۵0۵4۱ ۰
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der ۰
— Cl. XX. Ord. 1. ۰
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Lindley, der diese Pflanze beschrieben ,
erklärt sie mit Skinner für eine der schön-
sten Orchideen welche je in Europa einge-
führt worden sind.
Ausserdem ist sie in Bezug auf Gestalt
und Grösse der Blüthen, so wie hinsichtlich
der angenehmen Zeichnung derselben eine
der ausserordentlichsten unter den bis
jetzt bekannten dieser Gattung. Skinner
hat sie in Guatemala entdeckt, wo er sie
auf Bäumen an schattigen Orten und in
einer Atmosphäre von 60-70° Fahrenh.
(12-15 + R.) wachsend fand. Dieser Rei-
sende empfiehlt den Blumenfreuden , wel-
che diese Orchidee cultiviren und zur
Blüthe zu bringen wünschen , eine zu hohe
Wärme in ihrem Treibhause zu verhüten,
oder besser noch, dieselbe etwas niedriger
als die eben angegebene Temperatur zu
halten. So viel ist gewiss dass sie sich bis
jetzt sehr schwierig und nur bei wenigen
Liebhabern zur Entwickelung ihrergrossen
und prächtigen Blüthen hat bringen lassen.
Die Blumen haben nicht weniger als 16-bis
17 Centimeter im Durchmesser und stehen
zu zwei bis fünf auf jedem Stengel. Durch
} Siche oben.
den Habitus, die genagelte Blumenlippe
und die Stempelsäule gehört diese Pflanze
gewiss der Gattung Odontoglossum an,
während, wegen der sich am Grunde der
Blumenlippe befinden Höcker, man sie zu
den Oncidium zählen müsste.
Die Scheinknollen sind zweiblättrig, sehr
dick, eirund länglich, gerippt, schwach ,
niedergedrückt, auf der einen Seite hohl,
scharfrandig, blaugrün; Blätter länglich-
zugespitzt, dick , fast lederartig, ziemlich
gross. Blüthenstengel überhängend , mit
wenig Schuppen besetzt, zwei bis fünf
blüthig; jeder Blüthenstiel mit einem
Deckblatt versehen. Aussere Bumenhüll-
blätter (im Vergleich zu ihrer Länge) li-
nienförmig-länglich, zugesspitzt, gekräu-
selt-wellenförmig am Rande, weiss breit
und unregelmässig braun gestreift; das
obere aufrecht , die beiden untern nieder-
wärts gebogen fast sichelförmig , stumpf
weichspitzig, gekräuselt-wellenförmig am
Rande, die äussere Hälfte schön gelb, die
untererothbraun, ungleich gerändert oder
längst dem Rande hin gelb gefleckt. Blu-
menlippe hohl, viel kleiner als die übrigen
GROSSE ۰
Kronenabtheilungen , zugerundet , am Na-
gel geöhrt, weisslich wellenförmig ge-
ts in det Mitte und am Rande mit -
geziert Nagel kurz, braun,
am Grunde mit zwei reich gelb und kar-
mosin roth gefleckten Höcker versehen.
Stempelsäule sehr kurz, gekrümmt-über-
gebogen, filzig, nahe an der Spitze mit
zwei deutlichen überhängenden Oerchen
versehen. Ca. L.
CULTUR.
Mit Vergnügen bezeuge ich es, dass der
Geschmack für das Cultiviren der Orchi-
deen sich immer mehr und mehr unter
den Liebhabern verbreitet. Welche Pflan-
zen bieten auch in einem so hohen Grade
wie sie, jene ausserordentliche Eigenthüm-
lichkeit in den Formen ihrer Blumen dar ?
Letztere zeichnen sich oft noch aus durch
ihre grosse Schönheit, ihre reiche Färbung
und den lieblichen, im ganzen übrigen
Pflanzenreiche ihm nichts ähnlich finden-
den Geruch, den sie aushauchen. — Wer
129
würde auch heute noch wagen von den
vorgegebenen Schwierigkeiten bei dem
Cultiviren dieser Pflanzen zu sprechen ?
Diejenige wovon hier eine schöne Abbil-
dung gegeben, bestätigt gewiss dass, was
ich von diesen wünschenswerthen Pflanzen
nicht mit Unrecht gesagt habe, und wi-
derspricht auch nicht der vorzüglichen
Beschreibung welche hieroben unser Mit-
arbeiter davon gegeben. Um zu blühen ,
verlangt sie einige Sorgfalt, begnügt sich
jedoch, wie die grösste Anzahl ihrer Ge-
schwister, auf ein Stückchen Rinde oder
Cocusnusschale befestigt, mit ein wenig
Moos umgeben, das man durch häufiges
Begiessen frisch erhält. Dieses Begiesen
vermindert man nach und nach und stellt ,
es bei eintretender Ruhezeit gänzlich ein.
Sie erfordert während der ganzen Zeit
ihres Vegetirens eine recht starke Hitze,
die jedoch nothwendiger Weise im Ver-
hältniss wie die Pflanze sich zum Ausruben
vorbereitet , erniedrigt werden muss.
L. VH.
eege
g Tich pomata rouli مب سوت ab TE
sorb tug dows fo dois دن لومم
af ënger d ve
A 9 PA ١ e
See که همم ج2222 Beuth ;
IOCHROMA TUBULOSUM.
CHARACT. GENERIS. — Calyx Har reg rn ecuadorenses tomentosi v v. pubescentes. Folia alterna
subinflatus MM. Corolla tubulosa v. tubo | petiolata usa v. oblonga interna. Cymæ pauci-
longo infundibuliformis, limbo plicato 5-dentato v. orc sessiles v. breviter llate ri termi-
ing hey amina 5, — a ven by 3 rope | nales mox or Corolle cyaneæ
sim tubi inserta. Ant oblongæ, loculis lon- roma
ee ert dents Ce a bilocular e pla- — mu: geg
mento (sectione زاس سید wiet: CHAR SPECIEI. 一 J. foliis ovatis, calyce
datis "if = ae, Stylus olivato- à uen) e corolla و یگ breviore, corolla tubulosa
capitatus emarginatus ۴ brevisime | bifidus crébalue- breviss Ip. in litt.
cule stigmatosus, Ba
pulpa tenui. Semina numerosa compressa or rbien- Habrothamnus cyaneus Lumi. in Bot. Reg. 1844.
laria v. reniformia. Embryo curvatus? — Fructic misc. 68.
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
IOCHROMA TUBULOSUM (1).
TUBULAR ۴
Erm. See hereafter.
GENERIC CHARACTER iil dod:
SPECIFIC CHARACTER
In the opinion of Mr. Bentham the plant now figured, which was mentioned in the last و
of this work under the name of Habrothamnus cyaneus, is better separated as a peculiar g
to which two other species, also found by Mr. Hartweg in erg rial America, must be added. ped
new genus,» writes Mr. Bentham, «differs from Een us in the æstivation of the corolla; and
as far as I can judge from a not quite ripe fruit, in the fruit and seed belonging to the tribe of
true Solaneæ not to the Cestrineæ. Mr. Hartweg Am that the fruit is pulpy, a sort of berry, and
not a dry capsule.
Mr. Hartweg cud this plant in the form of a shrub, from four to six feet high, growing on
the mountains of Yangaga, near Loxa. It flowered in the Garden of the Horticultural Society in
August, 1844.
The other species above alluded to are —
I. calycinum (Bentham); foliis elliptico-oblongis, calyce maximo (pollicari) basi inflato, hinc
breviter fisso, corolla tubulosa brevissime 5-dentata.— Woods of Guayan, n. 1312, of Mr. Hartweg's
dried plants
I. grandiflorum SC en Kach we: lato-ovatis, calyce (4-lineari) corolla tubo 3-4-plo breviore, corolla
infundibuliformis limbo 5-lobo. — Mountains of Saraguru, n. 814 of the dried ur in
Mr. Hartweg's Creche
This is a handsome , free WEE deciduous greenhouse or half-hardy shrub , about four feet high.
It grows freely in an equal mixture of sandy loam and peat; but when the plants are young
they should be grown in a richer soil, in order to gain size and substance quickly. When they
have attained a considerable size, they require to eg kept rather dry, and to be stunted in the
pots. A good — a the plant is to turn it, when young, €—— M
rich soil, about the end of May, to supply it deeg with moisture during the summer, and
to take it up about "e end of September. Pit it, keeping it in a close place for a week or pe
to recover the shift, and then to place it in a rather dry situation, where it is secure from fros
(1) Tubulosum : propter etymologiam. Vide infra! anglico in textu seriptum fuit tubulosa.
152
IOCHROME A FLEURS TUBULÉES.
for the winter. About the middle of the UT March cut it back rather freely, and top-dress
soil in the pots, but by no means re-pot
allow it to start in a rather cool but not very
dry situation. As it advances, water more MS and, finally, keep s rather close and damp to
cause it to flower freely.
It is easily. increa
eased from cuttings of the ke wood, put in sand, and kept close in a
warm situation. It blooms freely from July to October, having sometimes upwards of thirty flower
in a cluster.
IOCHROME A FLEURS TUBULÉE ۰
IOCHROMA TUBULOSUM.
Erm. Ze, violette (fleur); XP pect (re) couleur.
Solanacées Solanées.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTERES SPÉCIFIQUES
La plante représentée ci-contre est un
bel arbrisseau, d’une floraison abondante
et facile, à feuilles décidues, s'élevant à
un métre et demi de hauteur. Il croit na-
rellement sur les montagnes d'Yangana,
prés de Loxa, où il a été découvert par
M. Hartweg. Ses fleurs se sont montrées
pour la premiére fois en Europe, dans le
jardin de la Société de Kew, en aoüt der-
nier.
M. Lindley l'avait d'abord fait connaitre
(l. c.) sous le nom d’Habrothamnus cyaneus ;
mais M. Bentham (/. c.), considérant que la
corolle de cette plante affecte une estiva-
tion différente de celle des Habrothamni,
que son fruit est pulpeux et non une cap-
sule sèche (d’après M. Hartweg), caractères
qui l'éloignent des Cestrinées pour la rap-
procher des Solanées vraies, en fait le
type d'un nouveau genre (l. c.), auquel
viennent se réunir deux autres espéces
découvertes également par M. Hartweg
dans l'Amérique équatoriale.
_ Ces dernières sont ainsi dénommées et
caractérisées par M. Bentham :
I. calycinum : foliis elliptico - oblongis و
calyce mazimo (pollicari), basi inflato, hinc
demum breviter fisso, corolla tubulosa brevis-
| voyez ci-dessus.
sime b-dentata. Croit dans les bois de
Guayom (n° 1312, collection Hartweg).
I. grandiflorum :foliis lato-ovatis, calycis
> iun ی tubo 3-4plo breviore, co-
rolle 7 buliformis limbo late 5-lobo.
Croit sur T monts Saragourou (n? 814,
collection Hartweg).
Cn. L.
(Extr. du Bot. Reg., t. 20. 1845.)
CULTURE.
Latina OR | | A ai TS, 8 TS:
des plantes ditesde serre tempérée. On peut
si l'on veut jouir de tout l'effet qu'elle peut
produire, la livrer à la pleine terre pendant
toute la belle saison pour ne la relever que
vers la fin de septembre ou le milieu doc-
tobre. Cultivée ainsi dans un sol riche etun
peu profond, elle développe souvent trente
fleurs et plus à chacune de ses nombreuses
cymes. Elle demande de copieux arrose-
ments pendant l'été; un sol composé par
partie égales de terre franche et de terre
de bruyéres, auxquelles on ajoutera un
quart environ de la masse totale de bon
terreau de couche bien consommé.
ROHRENBLUTHIGE IOCHROME.
Vers le milieu de mars, ou mieux encore
apres sa floraison (qui a lieu de juillet en
octobre), il faut la rabattre un peu court,
pour l'obliger à émettre de nombreux ra-
meaux, dont chacun se terminera par une
cyme florale.
On la multiplie facilement de boutures
155
qu'on tient sous cloche et dans une couche
un peu chaude. Ces boutures reprennent
promptement et ne tardent pas à fournir
de beaux individus. Il est probable en
outre qu'on pourra bientót en obtenir des
grandes du semis desquelles pourraient
naitre quelques intéressantes variétés.
coupées sur le jeune bois à demi-aoüté, et Li: VH.
ROHRENBLUTHIGE IOCHROME.
JOCHROMA TUBULOSUM.
Ervworoem. 4o», violett (Blume); PAL (ro), Farbe,
gl Cl. *..
Natürliche Ordnung der Solanaceen Abth. der Solaneen.
Lin
GATTUNGS CHARACTER
nc. CHARACTER
Die hier abgebildete Pflanze ist ein schó-
ner, reich und leicht blühender, 1 172 Me-
ter hoher Strauch mit abfallenden Blättern.
Er wächst wild auf den Yangana Bergen
in der Nähe von Loxa, wo ihn Hartweg
entdeckt hat. In Europa hat er zum ersten-
mal im August vorigen Jahres im Garten
der Gartenbaugesellschaft zu Kew geblüht.
Lindley hatte ihn zuerst unter dem Na-
men Habrothamnus cyaneus beschrieben ,
Bentham aber hat ihn in Betracht der von
Habrothamnus verschiedenen Aestivation
dieser Pflanze, so wie deren safthaltigen
Frucht, Charactere welche sie von den
Cestrineen entfernen und im Gegentheil
den wahren Solaneen nahe stellen, zum
Typus einer neuen Gattung genommen,
wozu man noch zwei andere neue, eben-
falls von Hartweg in Centralamerika ent-
deckte Arten fügen kann
Diese letztern hat Bentham folgender
massen characterisirt :
T.calycinum : Blätter elliptisch-länglich ;
Kelch sehr gross (einen Zoll), aufgeblasen,
SH siehe oben.
endlich nach einer Seite kurz gespalten ;
11 ۰1 f = n A ۵ Tx kurzen
3
ähnen.Wächstin den Wäldern von Guayan.
I. grandiflorum : Blätter breit eirund و
Kelch 3-4 mal kürzer als die Korolle ; Saum
der trichterförmigen Korolle fünf lappig,
Lappen breit. Wächst auf den Bergen von
Saragouron,
Cs. L.
CULTUR.
Diese schöne Species gehört in die Cate-
gorie der sogenannten Kalthaus Pflanzen,
Will man einen vollständigen Genuss von
ihr haben , so kann man sie auch während
der schönen Jahreszeit bis gegen Ende
September oder Mitte October in ’s freie
Land setzen. Auf diese Weise in einen
einem = wee tiefen Boden SON,
H e fu 1 p ۱ z
os 了 ER $ (uod.
Während
den. Sommers eem sie häufige Begies-
sung ; als Erde benutzt man am besten eine
Mischung von halb Garten-halb Heideerde,
134
Wozu man noch ungefähr ein viertel gut
verrotteter Mistbeeterde fügen kann.
Gegen Ende März, oder besser noch,
nach ihrer Blüthezeit welche von Juli bis
October statt findet, muss man sie ein
wenig kurz schneiden , wodurch sie dann
zahlreiche Zweige bildet, deren jeder in
eine Blüthenspitze endigt.
Man vermehrt sie leicht durch Steck-
linge, aus dem jungen halbreifen Holze
RÖHRENBLÜTHIGE IOCHROME.
genommen, welche unter Glocken und in
einem etwas warmen Mistbeete zu halten
sind, Diese Stecklinge fassen leicht Wurzel
und geben schöne Exemplare. Ausserdem
noch ist es wahrscheinlich dass man bald
grosse Pflanzen davon erhalten wird, aus
deren Samen vielleicht einige interessante
Varietäten entstehen könnten.
L. VH.
Aust,
DL e E HIT LT
Le SÉ سم
5
CHIRITA 8,
— a
Cyrtandraceæ § Didymocarpeæ. 一 Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. GENERIS. — Chir : Calyx Chirita Ham, in Dox Prodr. Fl. nep. 89
bulosus sub 5-gonus 5-idus, lobis ی ما Chirata G. Dox Gen. syst. Gard. et Bot. IV. 659.
— Corolla basi tubulosa superne (Chirita Bocuanan. sec. . Lindley! +)
a campanulata, limbo 5-lobo bilabiato , “obi R. Brows in Honsr. Pl. Jav. 116.
ubrotun d Stamina 2 antherifera, 3-sterilia mi- . DC. Prodr. IX. 268. (exceptis (1).)
nima; eræ reniformes nudae superne coher Á
entes Hales Caen rium siliquosum. MOM ` CHARACT. SPECIEI. I - C. acaulis, foliis pi-
Stigma bipartitum, lobis oblongis. Capsu li
quæformis timed stylo terminata GE septo | P® edunculis erectis subbi foris (1), corolla laciniis
valvulis adnato bipartito. Semina numerosa minuta | 95usis, callis duobus linearibus in labium inferius
calva subulata. — Herbæ perennes hirsutæ nepal- altero lato obtuso in superius, antheris ديفا ی
enses (presenti sinense!) Caulis simplices. Folia Chirita sinensis Linot. Bot. reg. t. 59. 1844
opposita sepius disparia et bast vix in lia
petiolata serrata. Pedunculi azillares oppositi bi- A
bracteati sepius 1-flori. Corolle magne rubre , aut (1) In figura Lindleyana pedunculi duo adsunt et triflori.
flavæ (in presenti lilacine),
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
CHINESE CHIRITA,
CHIRITA SINENSIS.
ETYMOLOGY 2; + see hereafter.
GENERIC CHARACTER. ۱ an
SPECIFIC CHARACTER.
This charming pes greenhouse plant is one of the first results of any eener from the voyage
to China, by Mr. Fortune, on account of the Horticultural Society. It was sent hom
case, eni its Ge large lilac fox-gloye-like flowers were open when it arrived.
We were Ger o unable to describe the flowers, for whose structure we are therefore obliged
to trust to our artist, who we hope has been correct in the drawing. From this it appears that t the
plant ider to the genus Chirita, vem gum. from Didymocarpus by its stigma, having the upper
lip abortive, and the lower two-lobe
Those who see what this is may Vitis how desirable it would be to obtain from India the other
species of the genus, among which are some still finer. And they are all so easily cultivated, that
they are just the things to introduce into gardens. Any body who can grow a Gloxinia can manage a
Chirita .
Fig. 1. represents a section of a corolla; 2. the ovary; and 3. its section.
It appears to be a stove plant, requiring to be potted in a compost of peat loam and san in equal
proportions. During the summer season an ample supply of water ae be given to e roots,
i o wet the leaves as seldom as possible. In winter, water once a week wil be quite
sufficient. It may be propagated from leaves, cut at the base of the veins, Gg laid down on a pot
filled with silver sand.
18
156
CHIRITE DE LA CHINE.
CHIRITEDE LA CHINE.
CHIRITA SINENSIS.
Erm. PATIO ides, gant. Allusion à la forme tubulée des ^ue dans lesquelles l'auteur du genre
yu les doigts d'un gant.
Cyrtandracées, tribu des Didymocarpées. — Didynamie-Angiospermie.
CARACTERES ا
ÉCIFIQUES
Charmante petite plante rapportée par
M. Fortune pendant un voyage en Chine, en-
trepris pour le compte dela Société Royale
d'Horticulture de Londres, dans le jardin
de laquelle elle est arrivée toute fleurie,
dans une caisse à la Ward. |
M. Lindley (/. c.) en rapportant ce fait,
prend soin de déclarer que n'ayant pas eu
occasion d'en examiner les fleurs, il est
obligé, pour les décrire, de s'en rapporter
à l'exactitude de l'artiste. Heureusement
l'habile Mile Drake s'est acquise sous ce rap-
port une réputation méritée.
La Chirita sinensis est acaule et a entié-
rement le port d'une Gloxinia. Ses feuilles
sont opposées, souvent inégales, ovales-
oblongues , obtuses, crénelées, granduleu-
ses-poilues, ciliées; elles sont traversées
par une nervure médiane robuste, de la-
quelle, à leur base, le limbe décurrent,
en se rétrécissant, forme un pétiole court
et trés-épais , arrondi en dessous, plansub-
canaliculé en dessus.
Leur face supérieure, d'un vert foncé,
est marqué de veines immergées; l'infé-
rieure plus päle est relevée de nervures
saillantes bifariées. Les pédoncules sont
axillaires, dressés, courts, poilus, rougeä-
tres, et se divisent au sommet, muni de deux
| voyez ci-dessus.
bractees lindaires et ciliees, en deux ou
trois courts pedicelles. Fleurs grandes, bel-
les, d’un lilas vif au limbe externe et à la
base du tube, plus päle dans les autres par-
ties, blanches intérieurement. Calyce tres-
court, de cinq lacinies linéaires. Tube flo-
ral légèrement arqué en dessus au milieu,
renflé-ventru vers sa base en dessous et
au sommet, subcontracté en dessous égale-
ment vers ce point; limbe bilabié : les deux
lobes de la lèvre inférieure égaux, plus
grands, arrondis, défléchis. On remarque
sur celle-ci un double cal, linéaire-allongé,
d'un orangé vif, et sur celle-là un autre plus
court, plus gros, arrondi d’un côté, bifide-
aigu de l’autre et de la même couleur que
le précédent. Étamines 4; dont les deux
fertiles plus longues, fixées à la lèvre su-
périeure ; à filaments fortement coudés au-
dessus de leurs bases, velus ; ceux des deux
étamines stériles beaucoup plus courts,
arques; anthères fertiles à lobes réniformes.
tyle (ovaire) siliculiforme-allongé , obso-
. létement tétragone, velu, glanduleux, ceint
à la base d'un disque annulaire, unidenté
de chaque côté; stigmate continu, bifide. _
Placentaires 2, multiovulés, fixés à la paroi
par un pédicule contourné.
Cu. L.
Explication des Figures.
Fig. 1. Corolle ouverte. Fig. 2 Style ovairien. Fig. 3 Section horizontale de l'ovaire.
CHINESISCHE CHIRITE.
CULTURE.
Les Chirites (car il faut espérer que
nous en connaitrons bientót plus d'une
espèce)sont les Gloxinies de l'ancien monde;
c'est dire par là qu'elles offrent l'agréable
port et la splendeur florale qui caractéri-
sent ces dernières à un si haut degré.
Comme elles également, les Chirites se
multiplient avec facilité d'éclat du pied,
de boutures de feuilles, etc. Elles présen-
tent toutefois cette différence capitale que
leur rhizome, au lieu d'étre un tubercule,
est composé de racines fibreuses, dont la
conservation en hiver demande quelque
précaution. Dans ce but on tiendra eñcette
saison la Chirita sinensis dans une bonne
serre tempérée, sur une tablette bien expo-
157
sée à la lumière. On ne l'arrosera qu'en
cas de nécessité et on aura bien soin, pour
n'en pas eauser la pourriture, de n'en
point mouiller le feuillage pendant toute
la mauvaise saison. Durant cette période
la plante devra jouir d'un repos presque
complet et pour cela on évitera de la
rempoter en automne : ce qui solliciterait
inopportunément le travail des racines;
mais au premier printemps on lui don-
nera une bonne terre melangee; on l'ar-
rosera peu à peu d'avantage selon l'état
de l'atmosphére , et bientôt son abondante
et riche floraison viendra récompenser
l'horticulteur de ses soins intelligents.
L. VH.
CHINESISCHE CHIRITE.
CHIRITÀ SINENSIS.
i و
XPS, ides, .11310۲0618
Handschuh. Anspielung auf die röhrenförmige Gestalt der Blumen, in welcher
der Autor dieser Gattung Aehnlichkeit mit den Fingern eines Handschuhes zu finden glaubte.
Natürliche Ordnung der Cyrtandraceen, Abth. der Didymocarpeen.
CI. XIV. Or
d. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER. | siehe oben.
CHARACTER . .
SPEC.
Diese liebliche kleine Pflanze wurde
durch Fortune von einer nach China auf
Kosten der königl. Gartenbaugesselschaft
zu London unternommenen Reise, in eine
Wardsche Kiste verpeckt und in blühen-
dem Zustande mitgebracht.
Lindley erklärt bei Anführung dieser
Thatsache, dass er keine Gelegenheit ge-
gewesen sey auf die Geschicklichkeit des
Künstlers sich zu verlassen. Glücklicher
Weise hat die geschickte Broke in dieser
Beziehung sich einen eben so grossen als
verdienten Ruf erworben.
Die chinesische Chirite ist stengellos und
und hat genau den Habitus einer Gloxinie.
Blätter gegenüberstehend , oft ungleich ,
oval-länglich و stumpf, gekerbt, drüsig-
behaart, wimperig; sie sind von einem
dicken Mittelnerven durchzogen, an dessen
beiden Seiten der sich allmählich ver-
schmälernde und verschwindende Blatt-
rand in den kurzen, dicken, unten runden,
oben etwas rinnenförmigen Blattstiel hin-
b
£2
zieht.
Obere Blattfläche dunkelgrün mit tief-
liegenden Adern durchzogen; untere viel-
heller mit hervorstehenden zweireihigen
Blattnerven. Blumenstiele am Grunde mit
158
zweilinienförmigen, gewimperten Deck-
blättchen versehen و zwei oder dreitheilig,
achselständig, aufrecht, kurz, behaart, rôth-
lich ; Blüthenstielchen kurz. Blumen gross,
am innern Saum und am Grunde der
Röhre schön lebhaft lilafarbig, an den
übrigen Theilen viel heller, inwendig
weiss. Kelch sehr kurz, mit fünf linien-
förmigen Abschnitten. Röhre in der Mitte
etwas nach oben gekrümmt, am Grunde
unterhalb und ebenso nach oben bauchig-
aufgeblasen, an demselben Punkte etwas
zusammengezogen; Saum zweilippig, die
zwei Lappen der Oberlippe kurz, zurück
gekrümmt seitwärtstehend ; die drei Lap-
pen der untern ungleich, grösser, zuge-
rundet, abwärts gebogen. Man bemerkt auf
dieser einen doppelten , linienfórmig ver-
längerten lebhaft orangefarbenen Höcker,
CHINESISCHE CHIRITE.
und auf jener einen andern, kürzern dik-
kern, an der einen Seite runden , und an
der entgegengesetzten zweitheilig-spitzigen
aber ebenso gefärbten. Staubgefässe vier,
wovon die zwei längern fruchtbaren an
der Oberlippe angeheftet sind ; Staubfäden
über dem Anheftungspunkte stark gekniet
und behaart ; die zwei unfruchtbaren kür-
zer, gekrümmt. Fruchtbare Staubbeutel
mit nierenförmigen Lappen versehen. Grif-
fel (Fruchtknoten) schotenförmig verlän-
gert, undeutlich vierseitig , an beiden Sei-
ten mit einem Zahne versehen und am
Grunde von einer ringförmigen Scheibe
umgeben. Narbe fortlaufend , zweitheilig; `
Samenträger zwei, vieleiig, an die Wand
vermittelst eines gedrehten Stielchens be-
festigt.
Cu. L, -
Erklärung der Figuren.
Fig. 1. Die geöffnete Korolle, um die اس Bäcker und die Staubgefässe zu zeigen. Fig. 2. Griffel
und Fruchtknoten. Fig. 3. Deren Durchschnitt
CULTUR.
Die Chiriten, deren wir hoffentlich bald
mehr als eine Species kennen werden, sind
die Gloxinien der alten Welt, womit wir
sagen wollen dass sie denselben angeneh-
men Habitusund Blüthenpracht darbieten,
welche den letztern in so hohem Grade
eigen sind.
Eben so wie jene, vermehren auch
die Chiriten sich mit Leichtigkeit durch
Zertheiïlen , Blätter, etc. Ein Hauptunter-
schied ist jedoch der, dass ihr Rhizom kein
Knollen sondern aus faserigen Wurzeln
zusammengesetzt ist und deren Erhaltung
im Winter einige Vorsicht erfordert. Zu
dem Ende hält man die Chirita sinensis
während dieser Jahreszeit in einem guten
Glashause und hinreichend dem Lichte
ausgesetzt. Man gibt nur Wasser wenn die
Nothwendigkeit est erfordert und um ein
Verfaulen zu verhüten, trage man ja Sorge
während der ganzen schlechten Jahreszeit
das Blattwerk nicht nass zu machen.
Während ganz dieser Periode muss die
Pflanze eine vollkommene Ruhe geniessen,
man vermeide daher sie im Herbste zu
verpflanzen, was nothwendigerweise die
Wurzeln in Thätigkeit bringen würde;
beim Eintritt des Frühlings gebe man ihr
eine gut vermischte Erde, man begiesse sie
nach und nach, je nachdem der Zustand
der Atmosphäre es erfordert und bald
wird sie mit ihren reichlichen Blüthen
ihren Pfleger für seine Mühen belohnen.
L. VH.
E, 729 pe
0 7 LOE celata Auast.
BARKERIA SPECTABILIS,
一
Orchidaceæ $ Epidendreæ. — Gynandria-Monogynia.
, CHARACT. GENERIS. E - Barkeria : _Perigonii
conformia et æqualia. Labellum p
ssum sem Be imum cunea-
m apic stema petaloideum: An-
po age, 6 eptorum margini
bus aceis. Pollinia nien: A totidem
ligulatis relenis Pus paria connata. — Herbæ
icc, er وی fusi-
formis ; foliis binis quaternisve membranaceis ;
bus
adpre
um cu
er
$
D
scapis 8 =e =ni tifloris; floribu
gnis, jiii 3 nutan
arkeria Kxow. et ont fl. Cab. t. 49.
1۳۳0165. Gen. pl., 138071.
(Paucis mutatis.)
een SPECIEI. —
mibus
eegen emm olatis carn
cemo ^ e apice angulato ‚fi
mis y perianthianis aa mer vs s
lan ocellis Banne undulatis; labello multo ma-
jore late ovato-lanceolato tricarinato , مج medium
subconstricto.
Ca. L.
Ba ap ug: Barem. in litt. et Orch. of
Guatem. x. t. 33. Bot. Mag. 1.4094. — B. ra-
cemo multifloro dM. labello ovato-lanceolato trica-
rinato , sepalis la nceolat tis, ma ovatis acuminatis.
In Bot. Reg. misc. 49. 1842.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
REMARKABLE BARKERIA.
BARKERIA SPECTABILIS
ETYMOLOGY.
GENERIC C CHARA CTER.
SPECIFIC CHARACTER.
see hereafter.
} see above.
r the introduction of the یج which is one of the most lovely of Orchidaceæ , cultivators
o ©. U
are Ei: kinner , Esq. ,
this charming tribe are familiar to every grow
Writing
about it in the Botanical Register, SCH Lindley remarks that,
de Isabel this plant forms one of the Yotive offerings of the منت وی It
e exertions in stocking the country with fine plants of
« under the name of Flor
orms a tuft of cylin-
drical stems about four or five inches high, each of which bears two fleshy lanceolate acute leaves,
m each other by intervals of about an inch. The raceme rises out of som
e brown dry
parated fro
sheaths, and in the plants that have flo wered bears about six most lovely nodding blossoms; but,
according to RS it varies in eer from three inches to a foot,
a are nearly thros and a “half inches
The e
point, and richly ma SS
purple lines, which pas
touches the lip.
to be تن ed. »
Ww
we our hes to the obliging attention
ewster, we have also to thank for the following particulars.
when it immediately began to
gardener Mr. J.
imported. from Maece in July, 1841,
it showed flower-scapes,
remained dormant, and lost all its leaves,
and expanded its first flowers on the 12th
continued perfect for five weeks.
ut the season was too far
till March, 1842; when it again commenced growing ;
of June. These were shown at Chiswick in July, and
producing as many as
wide, their
, lilac at the edge and
d with small blood-red spots. que its middle, Sle the column, are five
dges, beyond the place where the anther
urless r
It is es Cattleyas and such beautiful jit, that this charming species is worthy
of Mrs. Wray, Oakfield, near Cheltenham, whose
«The plant was
grow; and, late in autumn,
advanced to bring them to perfection. It then
140
BARKERIE ELEGANTE.
« The temperature in which the plant was grown was never above 65°, when it could be kept,
were, in
opinion that the Orchidace of
for
winter, it often fell below 40°. Indeed, my onl
Se? gave a little air whenever it could be done
y object was
with safety. I
day; and I am of
uatemala cannot be kept too cool in this E re that time,
the more air I give, the D they grow. I always, however, keep the hous
The plant was cultivated by Mr.
Brewster in an
mp.»
open wooden basket, filled re moss. It will
likewise succeed on a block of wood. Nothing could be more perfect than Mrs. Wray’s specimen ;
and the advantages of the summer air to the plant can hardly be over-stated.
we are only able to give the flowers in our
rawing,
we subjoin a woodcut of the whole plant.
BARKERIE ELEGANTE.
BARKERIA ۰
Erm. G. Barker, esquire, amateur d'Orchidées.
Orchidacées $ Epidendrées.
CARACTERES
CARAC
QUES.
TERES een
Les Orchidées, à un plus haut degré que
toutes autres plantes, ont le privilege, nous
ne saurions trop le répéter, d'exciter l'éton-
nement et l'admiration de l'observateur,
par la forme bizarrement curieuse de leurs
fleurs, par la nime le riche coloris dum
loa ot trc
qu'elles exhalent. Aussi les Smittan, reve-
nus des impressions facheuses qu'on leur
avait suggérées contre la culture de ces in-
"v 4 4 4 LP L
nant à l'envi àen enrichir leurs collections.
Nulle espéce ne mérite mieux cette dis-
tinction que celle dont nous donnons ci-
contre une belle et exacte figure. Elle a été
découverte dans le Guatimala par un zélé
voyageur-botaniste, M. Skinner, qui en
envoya des individus vivants en Angleterre,
il y a déjà plusieurs années. Selon lui , les
habitants de cette contrée en font un cas
tout particulier et sous le nom de Fior de
Isabel ils en font hommage à la divinité,
en en déposant les fleurs sur les autels.
. Ses pseudobulbes fusiformes, épais, quoi-
que allongés, forment des touffes compac-
— Gynandrie-Monandrie.
ed voyez ci-dessus.
tes, hautes de 12 à 25 centim. environ.
Ils sont entiérement recouverts de grandes
squames submembranacées , striées, grisä-
tres, se terminant par deux ou quatre feuil-
les charnues , lancéolées , aigués , séparées
entre elles par un intervalle d'environ
ou 3 centim. Là, chez les pseudobulbes
fertiles se montre une spathe formée de
plusieurs squames brunes , scm d'entre
lesquels sort le scape. Celui-ci s'élève 10 à
30 centim. et de plus de hauteur et porte
de 5-6 à 12 fleurs penchées, disposées en
racéme. Dans l'épanouissement total ces
fleurs n’ont pas moins de 10 cent. de dia-
mètre; elles sont d'un beau rose lilaciné و
maculé au labelle qui est jaunatre au centre
et marqué de points d'un pourpre très-
foncé.
Les lacinies périanthiennes externes sont
linéaires-lancéolées; les internes un peu
plus larges , ovées-lancéolées ; toutes ondu-
lées-acuminées. Le labelle beaucoup plus
ample qu’elles, est ové-lancéolé ; à sa base
deux lobes auriculaires se relèvent pour se
replier le long du gynostème ; il se resserre
BARKERIE
ensuite légèrement vers sa partie médiane,
est ondulé au bord et à peine aigu au som-
met. Une teinte päle, d’un blanc jaunätre
règne dans la longueur médiane où l’on
remarque trois lignes ou côtes peu élevées.
Le gynostème est court, nutant et parallèle
au labelle, sur lequel il semble appliqué.
Cu. L.
——9009«—
CULTURE.
Cette brillante espèce mexige aucun soin
particulier, ne présente pas la moindre
difficulté dans sa culture. Comme la plu-
part des Orchidées mexicaines et Guati-
maliennes, elle ne demande de chaleur
qu'à l'époque de sa période végétative et
surtout lors de sa floraison. A cette époque,
done , on placera dans la serre chaude le
ÉLÉGANTE. 141
fragment de bois ou d'écale de coco sur
laquelle on l'aura fixée, en la suspendant
au toit de la serre, et le plus prés possible
du sommet, qu'on tiendra bien ombragé
des rayons du soleil (on sait, et j'ose à peine
le rappeler, qu'une telle situation est la
plus chaude de la serre); là, on la serin-
guera fréquemment et plusieurs :fois par
jour, selon l'état de l'atmosphére.
A l'état de repos, c'est-à-dire, peu de
temps aprés la formation normale des nou-
veaux pseudobulbes, on la reléguera dans
une bonne serre tempérée en l'y tenant
prés des vitres, comme je l'ai dit tout à
l'heure, en lui suspendant en tout ou en
partie les arrosements, jusqu'à ce qu'elle
annonce de nouveau l'envie de végéter.
L. VH.
142
ZIERLICHE BARKERIE.
ZIERLICHE BARKERIE.
BARKERIA ۰
Errmorosıe. G. Barker Esqre, Orchideen Liebhaber.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, ase der Epidendreen. — Cl. XX.
Ord. 1.
GATTUNGS CHARACTER. den des
SPEC. CHARACTER . . ; :
Kei ] Pf tt ieht 1 timeter | d Abstand get t sind
das s [Erstaunen und die Bewunderung des
Ebr aufsich, als die der Orchideen,
so wohl wegen der oft äusserst merkwür-
digen Gestalt, der Schönheit und der
reichen Färbung ihrer Blumen, als auch
wegen des angenehmen Geruches den sie
verbreiten. Die Liebhaber kommen auch
immer mehr und mehr von dem Vorur-
theil, welches ihnen gegen die Cultur
dieser Pflanzen eingeflösst war, zurück
und bestreben sich jetzt nach allen Kräften
ihre Sammlungen zu vermehren.
Keine Species verdient wohl in so hohem
Grade unsere Beachtung als die, wovon
wir hier eine genaue Abbildung beifügen.
In Guatemala von dem eifrigen Botaniker
und Reisenden Skinner entdeckt, wurde
sie vor mel Jahren in lebenden Exem-
plaren nach England gesandt. Ihm zufolge
steht diese Pflanze bei den Eingebornen,
welche sie Flor de Isabel nennen, in hohem
Ansehen , sie opfern sie ihrer Gottheit und
streuen die Blumen davon auf die Altäre.
Die Scheinknollen sind spindelfórmig,
dick und bilden, obschon von länglicher
Gestalt, einen gedrungenen Busch von
12-25 Centimeter Höhe. Siesind vollständig,
von grossen, fast häutigen, gestreiften
uen Schuppen umhüllt und endigen
sich durch zwei oder vier fleischige , breit
lanzettformige , spitze Blätter, welche
unter sich durch einen ungefähr 2-3 Cen-
o o
4. 32 f. 1.44 A Quota 11
g zeigt
sich eine von mehren trockenen braunen
Schuppen gebildete Scheide, zwischen wel-
cher der Blumenschaft hervorkommt ; der-
selbe ist 10 bis 30 Centimeter und darüber
hoch, und trägt 5 bis 12 überhängende
traubenständige Blüthen.
re eet Zeen diese nicht we-
‚sie sind
rosa Erbe, die in der Mitte gelbe کل
Blumenlippe ist dunkelpurpur gefleckt.
Die äussern Blüthentheile sind linien-
lanzettförmig, die innern etwas breiter,
eirund lanzettfórmig, alle am Rande wel-
lenförmig und spitz. Die Blumenlippe viel
grösser, eirund lanzettförmig am Grunde
mit zwei anfangs aufrechten, dann an die
Stempelsáule sich anlegenden ohrfórmigen
Lappen versehen, gegen die Mitte etwas
zusammengezogen, am Rande wellenfór-
mig, sich in eine kurze Spitze endigend.
Der Mittelpunkt ist blass gelblich weiss,
von drei etwas erhabenen Linien durch-
zogen. Stempelsäule kurz, überhängend
mit der Lippe gleichlaufend, welcher sie
fest anzuliegen scheint.
Ca. L.
CULTUR.
Diese ausgezeichnete Species erfordert
keine besondere Pflege und bietet durch-
aus keine Schwierigkeiten in der Cultur
ZIERLICHE
dar. Wie die Mehrzahl der mexicanischen
und guatemalischen Orchideen, verlangt
sie nur eine grössere Wärme während
ihrer Vegetation und besonders während
ihrer Blüthezeit. Gegen diese Zeit hin
hänge man sie daher auf einem Stückchen
Holz oder einer Cocusnussschale befestigt,
ganz oben im Gewächshause, aber so, dass
sie hinlänglich gegen die Sonnenstrahlen
geschützt bleibt. Dort begiesse man sie
häufig, sogar mehrere Male täglich , wenn
145
der Zustand der Atmosphäre es erfordern
sollte.
Während der Ruhezeit, d. h. kurz nach-
dem sie neue Scheinzwiebel gebildet ,
bringe man sie in ein temperirtes Gewächs-
haus, wo man sie, auf oben angegebene
Weise, nahe beim Lichte hält und das Be-
giessen ganz oder theilweise so lange ein-
stellt, bis sie wiederum neues Leben zeigt.
L. VH.
BARKERIE.
eat وم روص وم E RE APP dst.
PENTASTEMON CRASSIFOLIUS,
—
Scrophulariaceæ $ Digitalées. 一 Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. GENER. — Pentastemon
quinquepartitus. Corolla hypogyna tubo t
culo, fauce subinflata, limbi bilabiati labio superiore
o-bilobo , inferiore trilobo nudo v. basi
ollæ tubo inserta, quatuor di-
ris bilocularibus ; loet ılis diva-
ricatis , quintum anantherum Ovarium biloculare
placentis üsepimento utrinque adnati
latis. Stylus simp
: Ca alyx
teretius-
nes in America bo
ep ۳1 2 us Ser
erbæ
li et tropica trans
7 A: J
atis, pedu 8 Wi SE ae s Lat
cifloris bracteatis in racemos v. gti هع er
tis , corollis coccineis purpurascentibus v. violaceis
Pentstemon LHERIT , Lams. in. "ow Trans. x.
t. 6. et alii auct. یو Bue,
Kanten. Gen. pl. 3909.
CHARACT. SPECIEI. — P. —— ا ge fo-
his en nthe integerrimis subtus
carinatis, racemis terminalibus us paueiforis se secundis,
geg Min e pubescente, و ام gla uli laciniis
striatis و secum Dë:
Së n labii ; superioris lacini ovatis obtusi usculis
inferioris tripartiti lateralibus ovatis obtusis
Pentstemon crassifolius teg, و Bot. reg., t. 16,
vol. xxiv
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
THICK-LEAVED PENTSTEMON
PENTSTEMON CRASSIFOLIUS.
ETYMOLOGY
ENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see hereafter.
| see above.
In the handsome and kuer genus Pentstemon, although nearly all the species ai are 1
hrub
perennials, t قة
third the hardy species, which are decided shrubs,
in winter.
or of which none of the branches perish
Every member of the genus is ornamental, and merits Ur ع The class last pointed out has,
however, peculiar claims to notice for the ease with w ich t
ornamental a ec wë are À no means of
exist.
extreme bel Dwarf shrubs
be managed, and for (heir
of so very
۹900۳0900 and a er auge vela, therefore, attaches to the few which d
or associating toget
up from the roots, d the
rance in the months of Ma ay and June.
racter, we are only smite with P. crassifolius ,
of shrubbery or other
age gea that it sends
um
striking ver with which it develops its fine spikes of — at
the point of every shoot, are characteristic and excellent features, and give it a. splendid
pe”
It is a North American species, introduced to England several years back, and now to be ha
d of
s abundant in the gardens of the Horticultural Society, and at the Epsom and
In a border — with dwarf shrubs alone, placing them two or three feet apart, PE
folius would make a prominent figure. The pleasing
half trailing manner in which it sends forth à =
numerous stems; so as to compose a broad and yet dense bush, adapt it for planting by itself in
146 : PENTASTEMON A FEUILLES ÉPAISSES. *
borders, and also fit it for growing in masses. We saw a bed of it in blossom last spring, and the
effect was truly splendid.
When propagated, which it can be by euttings, or by pulling off the shoots which happen to
have lain on the earth and rooted, it demands no subsequent culture. À loamy soil, such as exists
in most good gardens, will be gem suitable, and when the plant is four or five years old,
it is apt to get ragged and shabby in the centre, it should be separated, and the divisions RS
ferred to any desired position. In dividing it, the older portions may be thrown away, and only
the —_ and more vigorous pieces be transplanted
A light open situation should always be chosen for it, and it will not thrive in a low wet loca-
lity. At all times it loves to have plenty of sun and air
PENTASTEMON A FEUILLES EPAISSES.
PENTASTEMON ۰
Erm. wert, u erya, filament; en composition les Grecs écrivaient 7£»r&5 d’où l'obligation
ur les modernes d'écrire Pentastemon et non Pentstemon et Penstemon.
Scrophulariacées $ Digitalées. 一 Didynamie-Angiospermie.
CARACTERES GENÉRIQUES. | eren. oi» deseas;
CARACTERES SPÉCIFIQUES.
Le monde savant ou horticole doit la | lées, trés-entiéres , coriaces , subcharnues,
connaissance de cette jolie plante à l'infor- | légérement carénées en dessus, atténuées
tuné James Douglas (1), qui la découvrit, en | en pétiole, subobtuses au sommet. Sur les
1837, sur la côte nord-ouest de l'Amérique, | rameaux floriféres, ces feuilles sont nota-
contrée riche en ce genre de végétaux. | blement plus courtes. Les fleurs sont gran-
Elle est encore rare dans les jardins, où elle | des, subunilatérales, d'un beau lilas lavé de
mérite une place distinguée. pourpre à la base, et disposées en grappes
C’est une plante suffrutiqueuse à la base, terminales, subpauciflores. La rhachide, les
atteignant environ 30 à 40 centimétres pédicelles (trés-courts), les bractées et les
de hauteur. Elle est glabre à l'exception | calyces sont finements pubescents. Le ca-
des anthéres , qui sont trés-velues, des ra- | lyce est court, renflé, à cinq lacinies iné-
mules qui sont très-légèrement pubescents | gales ; dont les trois supérieures linéaires و
et des renflements poilus de la lévre in- | les deux inférieures plus larges.
férieure de la corolle. Les rameaux sont Le tube floral, légèrement renflé à Ja
sublignenx , rigides, divariqués, rougeà- | base et glabre , se resserre presque aussitôt
tres, et portent des feuilles obovées-lancéo- | pour se dilater ensuite peu à peu jusqu’au
sommet; il est arqué en dessus et presque
droit ou à peine concave en dessous; le
(1) Tout le monde sait que l'encourageux et infa- limbe est étalé, amplé, bilabié; la lévre
tigable aer James عد ووو qui = supérieure est formee de deux lobes
ses voyages dan d de ۲۸۵۵6۵۹8۵ M ovés, obtusiuscules, dressés; l'inférieure
forme, etc., indt Séis e tant de geg do 5 1
interessantes, tomba dans une fosse creusde par les rois lobes également ovés , mais
naturels pour prendre les bufiles, et qu'il y périt | HD peu plus grands, obtus و dont lin-
sous les coups d'un de ces animaux qui y était | termédiaire plus court. A lentrée de la
tombé avant lai. gorge, les trois lobes présentent une élé-
à PENTASTEMON A FEUILLES ÉPAISSES.
vation arrondie, d’une teinte plus claire
que le fonds, et hérissée de petits poils. Les
£1 dek d + Al
nus. aranés
1 > arq
par paires didynames; les antheres arron-
dies cuneiformes, hérissées de poils très-
ténus. Le style est allongé grele plus long
۳۹ ۳۹ ۰
q t rmine par un] p
tule papilleux, poilu. La 5° etamine, beau-
coup plus courte que les autres, est anan-
thèse et velue vers le sommet.
Cu. L.
CULTURE.
Cette jolie espèce n’est pas autant ré-
pandue dans les jardins qu’elle le mérite-
rait en raison de l'élégance de son port,
du nombre et du joli coloris de ses fleurs.
Aussi je puis en connaissance de cause en
recommander la culture aux amateurs.
L'un des principaux avantages que pré-
sente cette plunte est sa petite stature, qui
permet de la placer an bord des massifs de
plein air, dans lesquels on pourra en for-
mer de gracieuses bordures.
Comme elle est d'une consistance un peu
NM
ke
WK o e
SPM APRONS KE
147
plus ferme que ses congénères , sa multi-
plication demande un peu plus de precau-
tion, en ce sens que pour le bouturage,
par exemple, les sujets doivent être cou-
pés à l'extrémité méme des tiges, c'est-à-
dire, que ces extrémités, méme tout récem-
ment développées, peuvent seules étre bou-
turées. On peut opérer à chaud ou à froid,
selon l'état de l'atmosphére et l'époque à
laquelle on se décide à user de ce mode
de multiplication (le printemps ou l'au-
tomne).
Le séparage des tiges, ou éclat du pied,
doit étre pratiqué de préférence dés les
premiers jours du printemps ; on risquerait
trop, et par le motif que j'ai allégué plus
haut, de perdre une touffe toute entiére, en
la divisant en automne. Une seule blessure
aux rhizomes suffirait à cette époque pour
amener la pourriture- de toute la plante.
Je conseillerai encore pour plus de süreté
d'en rentrer un individu en orangerie;
nos longues pluies de l'automne et surtout
celles de lhiver étant particuliérement
funestes à cette belle espéce.
. VH.
148
DICKBLÄTTRIGER BARTFADEN.
DICKBLATTRIGER BARTFADEN.
PENTASTEMON CRASSIFOLIUS.
Ermorocw. merrt, fünf; 97548500,
Faden ; bei Zusammensetzungen schrieben die Griechen TETÉ,
wesshalb wir Pentastemon und nicht Penistemon oder Penstemon schreiben müssen.
Natürliche Ordnung der Scrophulariaceen, Abth. der Digitaleen. — Cl.
0
rd.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
Die Wissenschaft und der Gartenbau
verdanken diese liebliche Pflanze dem
unglücklichen James Douglas (1), der die-
selbe im Jahr 1837 an der nordwest Küste
von Amerika, einer an Pflanzen dieser
Gattung so reichen Gegend entdeckte. In
unsere Gärten ist sie noch selten , verdient
aber in denselben verbreitet zu werden.
Die Pflanze ist ein Halbstrauch von 30-40
Centimeter Höhe, ganz glatt mit Ausnahme
der sehr behaarten Staubbeutel, der weich-
haarigen jüngern Aeste und der untern
Lippe, welche mit behaarten Erhöhungen
versehen ist. Aeste fast holzig, starr, aus-
gesperrt, röthlich mit verkehrt eirund-lan-
zettlichen, ganzrandigen , lederartigen ,
fast stumpfen Blättern.
Dieselben sind an den blühenden Aesten
viel kürzer. Blüthen gross, fast einseitig in
wenig blüthigen endständigen Trauben,
schön lilafarbig am Grunde mit Purpur
überlaufen. Die Spindel, die sehr kurzen
Blüthenstielchen, die Deckblätter und Kel-
che zart weichhaarig. Kelch kurz, aufge-
(1) Es ist allgemein bekannt dass der kühne und
ermüdliche botanische Reisende, James Douglas,
der durch seine Reise in Nordamerika , Califor-
nien, etc. mit so vielen interessanten Pflanzen Eu-
ropa bereicherte in eine von den Eingebornen zum
Büffelfange gemachte Grube fiel und darin von
einem dieser Thiere, welches vor ihm hinein ge-
fallen , getödtet wurde.
XIV.
IN.
۱ siehe oben.
blasen mit fünf ungleichen Zipfeln, die
drei obern linienförmig, dieuntern breiter.
Die Blumenröhre glatt, am Grunde etwas
erweitert, etwas höher plötzlich verengt و
sodann sich allmählig bis zum Rande hin
erweiternd, oberhalb gekrümmt, unterhalb
beinahe gerade oder kaum etwas ausge-
hóhlt. Saum ausgebreitet weit, zweilippig
obere Lippe zweilappig, Lappen zugerun-
det stumpflich, aufrecht , untere Lippe aus
drei ebenfalls eirunden jedoch etwas grös-
sern Lappen bestehend , mittlerer kürzer.
Am Eingang, des Schlundes bilden die drei
Lappen eine rundliche mit kleinen Haaren
besetzte Erhöhung von hellerer Farbe als
der Grund.
Die Staubfäden dünn, unbehaart, paar-
weise gegeneinander gekrümmt; Staub-
beutel herzförmig zugerundet , mit feinen
Haaren besetzt ; Griffel verlängert, dünn,
länger als die Staubfäden, sich in ein klei-
nes warzig-haariges knöpfchen endigend.
Der fünfte Staubfaden kürzer als die übri-
gen, unfruchtbar, am Ende behaart.
Cu. L.
CULTUR.
Diese hübsche Species ist in unsere Gär-
ten noch nicht so verbreitet wie sie ۶
wohl durch die Schónheit ihres Habitus,
die Menge und zierliche Färbung ihrer
DICKBLÄTTRIGER BARTFADEN.
Blumen verdiente. Als Sachkenner kann
ich deren Cultur den Liebhabern anem-
pfehlen.
Eins der vorzüglichsten Vortheile, die
diese Pflanze gewährt, ist ihre geringe
Grösse, wesshalb man sie sehr gut zum
bordiren der Pflanzengruppen im Freien
benutzen könnte.
Da sie härter als ihre Geschwister ist, so
verlangt ihre Vermehrung ein wenig mehr
Vorsicht, man muss nämlich für Stecklinge
die aüssersten, erst kürzlich entwickelten
Spitzen der Zweige nehmen. Je nach dem
Zustande der Atmosphäre und der Zeit
(Frühling oder Herst) wo man sich ent-
schliesst diesen Weg der Vermehrung ein-
149
zuschlagen, kann man es im Kalten oder
موز ege?
Das Z in den
ersten Tagen des Frühlings geschehen ;
durch den obenangegebenen Grund würde
man beim Zertheilen im Herbst zu viel
Gefahr laufen die ganze Pflanze zu ver-
lieren. Eine einzige Beschädigung an den
Rhizomen würde zu jener Zeit genügen
ein gänzliches Verfaulen herbei zu führen.
Zur grössern Sicherheit würde ich noch
anrathen ein! Exemplar davon ins Kalthaus
zu bringen, da unsere langen Herbstregen
und hauptsächlich diejenigen des Winters
dieser schönen Species überaus verderb-
lich sind. L. VH.
Hak x" S Be
توا أد یی sb. SÉ
fz RE
=
oui ordi vie d
gege V onfi
Se
TR diiit
spits. 34
2,7 Lig
m TL RAD aped nda ar BIBI yæcta NHoerbert i
>
PHÆDRANASSA CHLORACRA,
Amarillydaceæ $ Amaryllideæ-Hippeastreæ. 一 Hexandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS.— Phedranassa : Germen de-
flexum ا oblongum apice constricto. Tubus
crassus decurvus latere e are —
tato compactus pro ofunde sexsulca e angustato.
Limbus pendulus , laciniis en کی
sepalis infer ne margine , ray instar 2 و و
superne lamina latiore enta nata ain
ferne gr radatim latiora pes "tubi foci em # riter i
serta icue decurrentia recta, e eme tria
i er æ breves ve:
capo rasse carnoso auguste fistulato;
foliis ا pitts iolat
W. Hers. en reg. misc. 23. 1845. et sub
tab. 17. eodem anno
CHARACT. SPECIEI. — P. Caule —
wes — sexflora ; spatha Ve ta marc
be culis subæqualibus s 5/8 778 unc. , viridibus,
ne 516 iridi; peria
nthio ltra v. sub-
bDiunciali is: fees viridibus وت سس pallido
subundulato subacutis; stylo per
tis albis s img is pal-
lide sub cutis petiolo
1-2- De pom subpedali circiter 2 374 uncias
— Ww l. c.
Phycella chloracra W. Hers. Amaryll. pé He-
manthus dubius Hume et Bonet. Kra, Nov. et
p. L. 281.
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
PHÆDRANASSA CHLORACR A.
CRIMSON AND GREEN PHÆDRANASSA.
ETYMOLOGY.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
see hereafter.
| see above.
This is one of the curious bulbs met with by Mr. Hartweg in Peru. It occurred on rocks at the
When the learned Dean of Manchester recast the genera of Amaryllids ,
remove the plant from Hæmanthus h
stationed it in Phycella, to which it appeared more likely to belong.
wers h
as an approach to Stenomesson and Pen
certainly removes it from that genus.
ws the manner in which the bases of the filaments are connected with the ovary;
1
a UE section of the o
Another species of Phæ idi
9 e miscellaneous matter
assa is the
ovince of Quito,
place where Humboldt and B
at an elevation of about 9,000 feet above the sea, and sup
as however shewed that it constitutes a peculiar genus, to -— h Dr.
name of Phædranassa (it is to be presumed from Qaidyos gay, and #
,000 feet above the level of the sea
onpland found their zen m it is not improbable that it is
to
Herbert has given the
«cc quee
en) He regards it
andia. The want of the Wor, faucial scales of Phycella
2. is
iip obtusa, mentioned in the last volume of this
was also one of the discoveries of Mr. Hartweg ,
in the valley of San Antonio, in the
was the
of P. obtusa rather than chloracra that this plant is a syno
Both species of Phædranassa are greenhouse bulbs, pied zu same
tei ion qui
(1) M. W. Herbert écrit fistule er Nous n’avons pas osé consacrer ici une telle locution qui,
niste, serait un véritable barbarism
kind of treatment as Phy-
aux yeux d'un huma-
Cu. L.
20
152
PHÆDRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMMET.
cella. They should be potted in a light rich sandy loam, kept quite dry during the season of rest,
and fully supplied with moisture when in a grawing state. They flower during the winter and spring
months, before the leaves appear, and are increased by dividing the bulbs when in a dormant state,
The accompanying
figure was made from a specimen, which flowered at Bury Hill near Dorking,
under the care of Mr. Scott, gardener to Charles Barclay, Esq.
PHÆDRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMMET.
-PHÆDRANASSA CHLORACRA,
`
Erm. Qaid pos, gai, embelli; ygor, reine, princesse! Allusion sans doute à Paspect élégant
de l’ensemble floral de la plante.
Amaryllidacées, tribu des Amaryllidées-Hippéastrées. 一 Hexandrie-
Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES.
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES.
Cette remarquable Amaryllidacée و à
laquelle lauteur anglais a cru devoir
appliquer un nom générique si pompeux
{voir Tétymologie), a été découverte par
M. Hartweg, dans le Pérou, aux environs
du village de Saragourou, près de Loxa, à
une élévation de 3,000 mètres environ au-
dessus du niveau de la mer.
Rangée d'abord, par l'auteur de la revue
des Amaryllidacees, dans le genre PAycella
(Eustephia Cav.), elle est devenue ensuite
le type d'un genre nouveau, qu'il a créé
aprés avoir fait l'examen d'un individu en
fleurs. Il a pu s'assurer alors que ces fleurs
étaient entiérement dépourvues des appen-
dices squamiformes qui ferment la gorge
de celles des Phycelle (Æustephiæ ), carac-
tére qui lui a paru suffisant pour séparer la
plante observée de ces derniéres et en faire,
comme nous venons de le dire, le type
d'un genre distinct. Par son facies général
cette plante nous rappelle assez bien les
Stenomessones (Chrysiphiale) et les Pent-
landie ( Collanie و( tandis que ses fleurs,
par leur coloris et leur disposition, sont,
quoique plus brillantes et plus amples,
voisines de celles de la Clivia nobilis. Son
| voyez ci-dessus.
bulbe et ses feuilles, en l'absence des
fleurs, seraient d'une Griffinia.
L’Hemanthus dubius d’Humboldt et
Bonpland (l. c.), plante qu’on a recherchée
depuis longtemps et qu’ Herbert rapporte
en synonymie à sa plante, semble plutôt
être la Phycella (Eustephia) obtusa Linni,
que celle dont il s'agit. Les deux premières
ayant été trouvées dans la méme localité,
snr les rives desséchées du Guallabamba,
vallée de San Antonio, province de Quito,
tandis que la derniére est du Pérou.
LI + RA
roment
4
glabre; son bulbe de 6 à 7 cent. de diamé-
tre, estové, tuniqué , atténué et terminé au
sommet par les vestiges de l'ancienne fo-
liation. Les nouvelles feuilles, au nombre
de deux (?), sont postflorales, lancéolées-
oblongues , subaigués , atténuées-pétiolées,
à nervation réticulée. Le scape, s'élevantà
une hanteur d'environ soixante centim.
(ou plus?) est étroit, cylindrique, fistuleux
et se termine par une spathe multifide, mar-
cescente qui se déchire pour permettre le
développement de dix ou douze fleurs (1)
BEEN
(1) L'auteur dit le scape 6-flore, et le fait repré-
PH/EDRANASSE A FLEURS VERTES AU ۰
assez grandes, nutantes, A tube d'un beau
rouge, mais vert au sommet (limbe) et ä la
base. Pedicelles subegaux courts. Ovaire
renflé-oblong , petit, trigone, et obsolete-
ment unicosté dans chaque sinus, resserré
au sommet ; tube perianthien d’abord ren-
flé et vert à la base, puis bientôt resserré,
faiblement dilaté ensuite, oblong, sex-sil-
lonné, légèrement resserré de nouveau
avant son épanouissement en limbe ; laci-
155
nies d’icelui ovées-aiguës (1) ondulées,
réfléchies et plus piles aux bords. Fila-
ments staminaux plans, atténués - filifor-
mes au sommet, blancs, exserts, plus longs
que le style ; anthères versatiles, dorso-mé-
difixes; style filiforme , à stigmate simple,
claviforme.
L’auteur ne dit pas que les fleurs soient
odorantes.
Cu. L.
Explication des Figures.
Fig. 1. Base des filaments soudés avec l'ovaire. Fig. 2, Section transverse d’icelui.
CULTURE,
Dans le règne végétal, quelles autres
plantes égalent en splendeur florales les
Amaryllidacées et les Liliacées? Certes,
une dénégation n’est pas possible! Et ce-
pendant n'est-il pas surprenant de voir que
ces belles plantes ne soient pas plus géné-
ralement cultivées? Pourquoi ne pas les
collectionner, comme on le fait pour les Ca-
mellias, les Pelargoniums , etc.? Est-ce que
les plantes bulborhizes dont il est ques-
tion ne sont pas de beaucoup supérieures
pour la beauté et le coloris des fleurs aux
plantes que je viens de citer? Je livre ces
réflexions aux amateurs, qui, je l’espere,
en feront leur profit et sauront réhabiliter
des végétaux si méritants.
Comme la plupart des autres Amaryllida-
cées ou Liliacées, celle dont il s’agit, de-
senter ll-flore! Nous avons suivi les errements de
l'artiste à l'exactitude de laquelle (Me Drake) nous
croyons pouvoir nous fier en toute assurance.
mande un repos complet (en été), une
siccité parfaite dés qu'elle a perdu ses
feuilles. Il est bon à cet effet de la laisser
plongée dans la méme terre oü elle a
vécu; ces plantes, en général, n'aimant
pas à être dérangées. Mais au printemps
suivant au moment oü elle montre signe
de vie, on se hätera de l'empoter dans
une terre riche en humus, et on commen-
cera à l’arroser, bien peu d'abord, puis
chaque jour un peu plus, au fur et à
mesure que sa hampe florale ou ses feuil-
les s'allongeront. On la multipliera aisé-
ment par la séparation des jeunes bulbes
qu'elle produira à sa base, et probable-
ment bientót par les bonnes graines qu'elle
ne saurait tarder à donner.
-T
(1) C'est sans doute la faute de notre en
ou celle de l'artiste qui aurait mal vu
qui aurait mal lu, (3?) mais en jetant wi yeux sur la
figure ci-contre, nous ne pouvons comprendre ce
que dit l’auteur au sujet de ces lacinies eeh aux
Caract. gener.).
GRÜNSPITZIGE ۰
GRÜNSPITZIGE PHÆDRANASSE.
PHEDRANASSA CHLORACRA.
ETYMOLOGIE. :هه ۵۵4۶+ heiter; verschónert; &»acz& , Königin, Fürstin! Ohne Zweifel eine Andeutung
auf den prächtigen Anblick den die blühende Pflanze gewährt.
Natürliche Ordnung der Amaryll
CI. VI. 0
GATTUNGS CHARACT
SPEC. CHARACTER
Diese merkwürdige Amaryllidacee, wel-
cher der englische Autor geglaubt hat die-
sen hochklingenden Namen beilegen zu
müssen, ist von Hartweg in Peru in der
Umgegend des Dorfes Saragouru, bei Loxa,
3000 Meter über dem Meeresspiegel ent-
deckt worden. Anfangs vom Autor der
« Uebersicht der Amaryllidaceen » zur Gat-
tung Phycella (Eustephia Cav.) gestellt, ist
‘sie später bei Untersuchung eines blühen-
den Exemplars von ihm zum Typus einer
neuen Gattung erhoben worden. Bei dieser
Gelegenheit überzeugte er sich nämlich ,
dass den Blumen die schuppenförmigen
Anhängsel, welche den Schlund jener
der Gattung Phycella verschliessen , gänz-
lich fehlen. Ein Character, der ihm hin-
reichend schien diese Pflanze von jenen
zu trennen und zum Typus einer beson-
dern Gattung zu macben. Durch ihren
Habitus erinnert sie an die Gattungen Ste-
nomesson (Chrysiphialae, Pentlandia und
Cullania); während sie sich durch ihre
Blumen (die jedoch viel grösser und schö-
ner sind) der Färbung und Stellung der
Clivianobilis nähert; Zwiebel und Blätter,
ohne die Blumen gesehen , gleichen jener
einer Griffinia.
Die zweifelhafte Blutblume (Haemanthus
dubius) Humb. et Bonpl. eine Pflanze wo-
nach man schon lange sucht und welche
Herbert als identisch mit seiner Pflanze
betrachtet, scheint eher Phycella obtusa
idaceen, Abth. der Amaryllideen.
rd. 1
en
Lin.
siehe oben.
Lindl. als unsere Pflanze zu seyn. Aus-
serdem sind die beiden erstern Pflanzen
an den ausgetrockneten Ufern des Gual- -
labamba im St Antonius Thale, Provinz
Quito, gefunden worden, während letztere
in Peru wächst.
Die grünspitzige Phedranasse ist gänz-
lich glatt; die Zwiebel 6-7 Centimeter
dick, eirund , abgestutzt و verschmälert
und trägt an der Spitze die Ueberbleibsel
der alten Blätter. Die neuen, zwei an der
Zahl(?)erscheinen nach der Blüthe und sind
lanzettförmig-länglich, fast spitz, verschmä-
lert-gestielt, mit netzartigen ۰
Der Blumenschaft dünn , cylinderfórmig ,
hohl, endigt sich in eine vieltheilige ver-
trocknende Scheide die in Folge der Ent-
wickelung der 10 bis 12 Blüthen zerreisst (1).
Blumen ziemlich gross, überhängend mit
schön rother Röhre, grünem Saum und
Grund. Blüthenstiele fast gleich , kurz;
Fruchtknoten klein, dreiseitig, verdickt-
länglich, mit einer undeutlichen Längs-
rippe in jeder Rinne, oben zusammen-
geschnürt. Blumenröhre anfangs erwei-
tert, am Grunde grün, dann verengert und
hierauf schwach ausgebreitet, länglich ,
sechsfach gerinnt und unter dem erwer
terten Saume wieder zusammengezogen.
eege د
hehlumiz
u
(1) In 1 n 1 1 g gt 1 ee
und lässt den Schaft eilfblumig abbilden !
GRÜNSPITZIGE
Abschnitte eirund spitz, wellenfórmig,
zurückgekrümmt, am Rande hellergefärbt.
Staubfäden flach, am obern Ende verdünnt
fadenförmig , weiss, hervortretend, vie
länger als der Griffel; Staubbeutel beweg-
155
lich, auf dem Rücken in der Mitte ange-
heftet; Griffel fadenfórmig mit einfacher
keulenförmiger Narbe.
PHÆDRANASSE.
Cz. L.
Erklürung der Figuren.
sis der mit dem Fruchtknoten zusammengewachsenen Staubfáden. Fig. 2. Queerdurch-
Fig. 1. Basi
schnitt _ Fruchtknoten
CULTUR.
Welche andere Pflanzen sind wohl in
Hinsicht ihrer Blüthenpracht den Ama-
ryllidaceen und Liliaceen gleich zu stel-
len? Und ist es dennoch nicht auffallend
dass diese Pflanzen nicht allgemeiner cul-
tivirt werden , dass man von ihnen nicht
Sammlungen anlegt, wie von den Camel-
lien, Pelargonien, etc. ? Sind die in Rede
stehenden Zwiebelgewächse durch die
Schönheit und die Färbung ihrer Blumen
den genannten Pflanzen nicht weit über-
legen?
Ich überlasse diese Fragen den Lieb-
habern, welche hoffentlich Vortheil dar-
aus ziehen und diese so verdienstvollen
Gewächse wieder auf den ihnen gebüh-
renden Rang bringen werden.
Wie die Mehrzahl der andern Amarylli-
daceen und Liliaceen so verlangt auch
diese, wovon es sich hier handelt, eine
vollständige Ruhe während des Sommers,
eine gänzliche Trockenheit von der Zeit
an, wo sie ihre Blätter verliert. Man lässt
sie daher am besten in derselben Erde;
diese Pflanzen wollen überhaupt nicht gern
gestört werden. Im nächsten Frühjahr je-
doch, sobald sie wieder Lebenszeichen
von sich gibt , pflanze man sie in eine hu-
musreiche Erde, gebe ihr Wasser, im An-
fange aber nur wenig, dann täglich mehr
und mehr, im Verhältniss wie die Blätter
sich verlängern. Man vermehrt sie leicht
durch Wegnehmen der jungen Zwiebel,
welche sie hervorbringt und wahrschein-
lich bald auch durch guten Samen den sie
uns gewiss geben wird.
L. VH.
-
m ME
2 x ^
Ad
C AE
#
3 /
; : up
Ps و dee ed Hook.
LYCIUM FUCHSIOIDES,
Solanaceae $ Solanes. — Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. — Lycium : Calyx urceo-
latus, aequaliter 5-dentatus v. irregulariter ونم
Corolla hypogyna, infundibuliformis v. tubulo
lim > 5-10-fido v. dentato, interdum plicato. Sta:
v. imo corollae tubo inserta, in-
mina 5, medio
de Y. Kg an t he rae ent. وروی مرج dehis-
dieseniment
ien multiovolatis Stylus simplex ; sigma
depresso-capita v. obsolete e? bum tee cca
ar esce bilocularis. Semina plurim reni-
formia. Embryo intra albumen carnosum m periphe-
ricus, » hemicyclieus. — Arbusculae v.
regio et in An
ndina ی - plurimi
Big Spring non er explorati, et زد
olim m e genere ezpe ellendi; foliis alternis , in
mis , interdum موی نوی« He ee ae carie
rminalibus solitariis s v.
0815 و cool a albidis flaves-
cin
Ej
"m
=
à
ptca
ribus aut te
lits, v rarius cory
centibus ri Ser cist
و Linn. . 262. nth in
— et Bonpl. ae et SC? sp. III 50. LE + in Lin-
a VII. 68.
Divisio Generis :
a. EULYCIUM. Calyx urceolatus irregulariter 3-6-fidus.
gegen limbo 5-fido € eom cos قم
a, flores extraaxillares
genini. its t. * 12. Schkuhr t. 46. Sibthorp Flor
gra
b. geg ech Calyx urceolato-campanulatus aequaliter
5-dentatus. Cor olla a rer limbo 5-0
erecto. Stamina i Folia fasei flores axil-
lares subsolitarii. (Miller à. LIF
c. LYCIOTHAMNOS. Calyx er inaequaliter 5-fidus,
v entatus. یوی tubulosa, limbo o plieato
0 ina kee — Folia GR Des
subaxillares v. تسه fasciculato-umbellati. (
et Bonpl. Plant. aequinoct, t. 42.)
Exouicn. gen. pl. 3863.
CHARACT. SPECIEI. L. Greg ؟
sum inerme glabrum , Gan? oblongo-
in petiolum breve uatis ; pedicelli. ene?
tis ۷۷۵ Seiten: — floribus
nutantibus; calycibus subcampanulatis 5-dentatis
bilobis v . hinc fissis ; Corolla "E be ter lon-
giore, limbo patento 5-dentato, de و minoribus
— staminibus مرب بجوم bacca ovato-acu-
min
Lycium fuchsioides HB. Bonp. et Kth. pl. eq. I. 147. t. 42.
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
LYCIUM FUCHSIOIDE S.
FUCHSIA-FLOWERED LYCIUM.
ETYMOLOGY .
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER.
Introduced to the Royal Botanic Gardens of Kew, and
from Azoques, in the Quitinian Andes, where it is used by
see hereafter.
| see above.
raised from seeds sent by Dr. Jameson,
the natives for fences. Dried specimens
ruit at the same time: the
from the same locality are now before us, bearing both flower and s
fruit occupying the lower part of a branc h; perfect flowers the upper. From these specimens,
the fruit has been added. The figure in the « Plantes Æquinoctiales» from n early the — country
(«locis subfrigidis R -— heo: Fe Delay,
In th ; Am
Humboldt, described as «ovate;» so
very handsome ap
Descr.
Cumbe et Cuenca, alt. 1,4
ermediate lesse
that I cannot doubt of our
flowered during a EK pet of the summer, and, which may b
400 hexap.»), is a good
sser teeth of the limb of the corolla are omitted,
as a 1 globose
same plant, is, on the authority of
plant being identical with it. It
e inferred from our figure, made a
>
A shrub, as per by us, about five feet high, everywhere glabrous, or nearly so,
unarmed. Leaves often fascicled, obovate, inclining to oval or
oblong, very obtuse, entire, tapet-
158
LYCION A FLEURS DE FUCHSIA.
ing at the base into a short footstalk. Peduncles aggregated , axillary, or supra-axillary, or terminal,
shorter then the leaves, single-flowered. Flowers drooping, ak handsome. UM
on one sid
five-toothed, and bursting, as it were,
oro
mhoampatulata,
e, or into two unequal lobes,
ith 8
la thrice as long as the calyx, ios stent tube goe nearly ECH limb Wee
Oh, 5
vise id wide or angled,
r intermediate too tamens
serted near the
a smalle
rolla. Filaments veta mem at the base. Beie pyramidal و denge five-lobed :
u as big as the corolla: Stig
part surrounded by the cleft calyx.
ma capitate. Berry (on native specimens) ee
cuminate
Fig. 1, Stamens. 2. Pistil: magnified. 3. Capsule : mat. size.
^
LYCION A FLEURS DE FUCHSIA.
LYCIUM FUCHSIOIDES.
Erm. Avytov, arbrisseau épineux, dont on tirait un suc par décoction et inconnu aujourd'hui ;
b:
il croissait dans la Avxiæ, contrée
commun dans ce pays et type du genre.
de làsie mineure. Linné a appliqué ce nom à un arbrisseau
Solanacées, tribu des Solanées. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
« Plante introduite dans les jardins
royaux botaniques de Kew, où elle a été
élevée de graines envoyées par le docteur
Jameson d'Azoques, dans les Andes de
Quito, oü les habitants s'en servent pour
former des haies. Nous en avons sous les
yeux en ce moment des échantillons des-
séchés, portant à la fois des fleurs et des
fruits. Des fleurs à l'état parfait occupent
la partie supérieure des branches; des
fruits la partie inférieure; circonstance
qui nous permet de décrire ces derniers.
» La figure de cette plante (1) insérée
dans les Plante Æquinoctiales (l. c.) est
bonne; mais les petites dents ۰
diaires du limbe corolléen y ont été omi-
ses (à la vérité, il n'est pasfacile de les
remarquer dans les échantillons secs),
,
et le fruit y est représenté comme une
(1) Ellea été trouvée à peu prés dans les mémes
contrées Ls sedi Aq regni quitensis, prope
Delay, C ; alt. 1,400 Aezap.).
(Note de l'auteur.)
| voyez ci-dessus.
petite baie globuleuse. Cependant dans
les Nova Genera PI. Amer. cette même
baie sur l'autorité d'Humboldt est décrite
comme ovée; de sorte que nous ne sau-
rions douter que notre plante soit identi-
que avec la sienne. Elle fleurit ici pendant
une grande partie de l'été et l'on peut juger
par l'inspection de notre figure qu'elle fait
un tres-bel effet.
» Arbrisseau glabre ou presqu’entiere-
ment glabre, inerme, s'élévant dans nos
cultures à prés de deux métres de hauteur.
Feuilles souvent fasciculées, obovées, ou
presque ovales ou oblongues, très-obtuses,
entières, atténuées à la base en un court
pétiole. Pédoncules aggrégés, axillaires,
on supra-axillaires, ou terminaux, plus
courts que les feuilles et uniflores. Fleurs
amples, belles , nutantes. Calyce subcam-
panulé, quinquédenté , et se déchirant la-
téralement en deux lobes inégaux. Corolle
trois fois aussi longue que le calyce, d'un
écarlate orange; tube allongé, presque
droit ; limbe modérément étalé , quinqué-
FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN. 159
denté ou angulaire, avec une dent inter-
médiaire dans chaque sinus. Étamines insé-
rées près de la base de la corolle; filaments
inclus, velus à la base. Ovaire pyramidal
obsolétement quinquélobé. Style aussi long
que la corolle ; stigmate capité. Baie (dans
les échantillons indigenes) ovée, acuminée,
partiellement couronnée par les déchirures
calycinales. »
(Hook. Bot. Mag., t. 4149. 1845.Trad.)
Explication des Figures.
Fig. 1. Etamines. Fig. 2, Pistil, (fig. gross.) Fig. 3. Capsule; g. nat.
CULTURE
La section des Solanées à fleurs tubulées
n’est pas très-nombreuse, mais présente
bon nombre de plantes fort intéressantes
sous le rapport ornemental. Celle dont il
est donné ci-contre et exacte figure ne
vient point démentir cette assertion. Ses
belles et nombreuses fleurs pendantes, d'un
orangé-vif et d'un jaune d'or intérieure-
ment, en font un objet fort désirable pour
décorer une serre tempérée.
Sa multiplication n'offre aucune diffi-
culté, mais doit se faire sous cloche et à
l'aide de la chaleur douce d'une couche.
On coupera dans ce but les extrémités des
jeunes pousses à demi-aoutées, en ayant
soin d'en faire la section au point précis
de l'insertion d'un feuille. Peu de jours
aprés la radification aura lieu.
(Est-il besoin de rappeler que les bon-
tures, de quelques plantes que ce soit,
doivent étre faites dans de trés-petits go-
dets et dans un sable fin et pur: cir-
constances essentielles dont dépend en
grande partie le succès de l'opération. Les
jeunes plantes enracinées sont ensuite
changées de pots, autant de fois que leurs
racines en ont couvert les parois.)
Il est probable qu'on obtiendra bientót
des graines de cette élégante Solanée dont
le semis procurera des jeunes et vigoureux
individus qui pourront servir de greffes
à d'autres plus floriferes,
L. VH.
FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN.
LYCIUM FUCHSIOIDES.
Errmotocm. Avxsov, ein dorniger und heutigen Tages unbekannter Strauch, aus welchem durch Sieden
ein Saft gewonnen wurde; er kam
in Avxiæ, einer Gegend Kleinasiens vor. Linné machte einen,
in jenem Lande häufig vorkommenden Strauch, zum Typus der Gattung.
Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Solaneen.
— Cl. V. Ord. 1. ۰
GATTUNGS CHARACTER | siehe oben.
ACTER. . .
SPEC, CHAR
Dieze Pflanze wurde in den königlich
botanischen Gärten zu Kew aus Samen
gezogen, welchen Dr. Jameson aus Azagua
in den Anden von Quito überschickt hatte ;
in jenen Gegenden bedienen die Einge-
bornen sich derselben zur Anlage von Hek-
ken. Wir haben in diesem Augenblick
getrocknete Exemplare mit Blumen und
Früchten versehen, vor uns. Vollkommene
Blumen befinden sich an den obern Enden
der Zweige und Früchte an den untern
Theilen derselben, was uns in Stand setzt
160
die letztern gleichfalls beschreiben zu
können.
Die Abbildung welche sich von dieser
Pflanze in den Plant. aequinoz. befindet ist
gut, nur sind die kleinen Zwischenzähne
am Saume der Krone (die auch allerdings
an getrockneten Exemplaren schwer zu
erkennen sind) vergessen; die Frucht ist
dort als eine kleine runde Beere darge-
stellt, obschon sie in den JVor. gen. Pant.
Amer., nach Angabe von V. Humboldt als
eirund beschrieben ist, wir sind also noch
über die Identität unserer Pflanze mit
jener im Zweifel. Sie blüht hier während
eines grossen Theiles des Sommers un
man kann sich durch Anschauung der bei-
gefügten Figur von der Schönheit dieses
Strauches einen Begriff machen.
Est ist ein glatter, oder bei uns beinahe
ganz glatter wehrloser Strauch von unge-
fähr zwei Meter Höhe. Blätter oft büschel-
ig, verkehrt eirund, oder beinahe oval
FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN.
oder länglich, sehr stumpf, ganzrandig,
am Grunde in einen kurzen Blattstiel ver-
schmälert. Blüthenstiele gehäuft, achsel-
oder oberwinkelständig, oder endständig,
kürzer als die Blüthenstiele, einblüthig.
Blüthen gross, zierlich überhängend. Kelch
fast glockenfórmig , fünfzähnig, sich seit-
lich in zwei ungleiche Lappen theilend.
Krone schmal, länger als der Kelch, schar-
lach orangeroth ; Röhre verlängert, fast
gerade; Saum mässig ausgebreitet, fünf-
zähnig oder eckig mit einem Zahne in
jedem Einschnitte. Staubgefässe nahe am
Grunde der Krone eingefügt ; Staubfäden
i hl G le bel t.Frucht-
knoten pyramidenförmig, undentlich fünf-
lappig; Griffel so lang als die Korolle;
Narbe kopfförmig. Becre (an hier gezoge-
nenExemplaren) eirund, spitzig, theilweise-
von den Ueberbleibseln des Kelches ge-
krönt.
CH. L.
Erklürung der Figuren.
Fig. | Staubgefässe um deren Insertion zu zeigen. Fig. 2. Fruchtknoten und Stempel (vergrössert.)
Fig. 3. Frucht in natürlicher Grösse.
CULTUR.
Die Abtheilung der Solaneen mit röhren-
förmigen Blumen ist nicht sehr zahlreich,
umfasst jedoch eine ziemliche Anzahl
recht interressanter Zierpflanzen. Dieje-
nige wovon wir hier eine schöne und
genaue Abbildung geben, wird dieser Be-
hauptung gewiss nicht widersprechen.
Ihre schönen und zahlreichen, lebhaft
orangefarbenen, inwendig goldgelben ,
hängenden Blumen machen sie zu einem
wünschenswerthen Gegenstande für die
Zierde der Gewächshäuser.
IL Xr L ee Pa, ees e
Ihre g vierig
keiten dar, muss aber unter Glocken und
mit Hülfe der mässigen Wärme eines Mist-
h n 2.7 a p 4
diesem E
man die äussersten Spitzen der jungen Trie-
| be gerade an einer Blatteinfügung ab. In
wenigen Tagen sind diese schon bewurzelt.
° (Wir erinnern hier noch dass die Steck-
linge von allen Pflanzen in ganz kleinen
Ninf. J1:.. £P. Sure, c T:
gemacht werden müssen; es hängt wesent-
lich ein grosser Theil des Erfolgs davon ab.
Die jungen bewurzelten Pflänzchen wer-
den dann sogleich in andere Töpfe ver-
pflanzt und zwar jedesmal wenn die Wur-
zeln deren Seitenwände bedeckt haben.)
Es ist wahrscheinlich dass man bald
Samen von dieser hübschen Solanee er-
halten wird; dessen Aussaat würde uns
junge und kräftige Exemplare schaffen die
zum Pfropfen für andere mehr Blüthen
tragendere dienen könnten.
L. VH.
d SL : i e H 0
. QM eee rd رس FM:
ALONA COELESTIS,
Nolanaceæ (? $ Convolvulaceæ). 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. gerne D novum e Nol CHARACT. SPECIEI. — A. fruticosa glabrius-
epromptum, se c ab auctore Mitis: cula; foliis teretibus fasciculatis; calycis hir-
determinatum و sic ape do adscribi pe longe pedunculati dentibus apice teretibus
orolla campanulata. Ovaria plura 1-6-locu- | subequalibus ; cool sing pilosis ; nucibus
laria. Nuces v. Drupæ adi ocio seminibus | quibusdam multilocularibus
Dre basi apertæ antæ floribus c Zeen Alona celestis La. Bot. Reg., t. 46. 1844.
cuis nunc fruticosæ MERERI nunc herbace
planifoliæ (1). :
generice serius ee , quum aderint melius cognitæ,
non est improbabile, Ps
(1) Plantas habitu tam diversas satis inter se differre ut
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
ALONA C@LESTIS.
SKY-BLUE ALONA.
ETYMOLOGY d e hereafter.
GENERIC CHARACTER | e
SPECIFIC CHARACTER
It has long been known to aem that Chile and Peru abound in shrubby plants allied to
shed, but > بوچ among them some species of remarkable
91 prostrata, tenel radoxa, and
are "i and,
with the exception of the last, of small importance for the purposes of decoration. The shrubs are
still to procure. Of these one species, that now figured, has at last been raised from some of
Mr. Bridges’ seeds, by Mr. Best, gardener to A. Park, . of Merton Grove, Surre d
It proves to be a ve ne thing, with pale aren تست each of which remains in beauty
for "id ami Its habit is that of a soft-leaved tiis and it — likely to sh of
such s a common Pelargonium. What e we are unable to
with the
tell, having had 3 no un of studying the plant; but we presume it will thrive
same epa as Scarlet "rp man an e hope it will prove a a thing for bedding
ew , however, im io gardeners, that a the Nolanas appear
to be shore plants, = in wt dër mee may be found useful in the kp
Our drawing was e from a plant exhibited to the Horticultural Society in July last, when it
received the silver medal. (Lousen, Bot. Reg., 1. c.)
162 ALONE A FLEURS
BLEUES DE CIEL.
ALONE A FLEURS BLEUES DE CIEL.
ALONA COELESTIS.
Érvw. Anagramme de Nolana.
Nolanacees (? $ Convolvulacees). — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES.
SPECIFIQUES
A l'occasion d’une espèce de Nolana, éle-
vée de graines recueillies sur les côtes du
Chili et envoyées par M. Bridge à un hor-
ticulteur anglais, M. Lindley revit dernie-
rement le genre tout entier qui se compo-
sait à peine d’une vingtaine d’espèces. Ayant
remarqué entre elles des différences qui
lui parurent determinantes, il les répartit
en cinq autres genres (1) qu’il caractérisa
brièvement, se réservant de les définir
plus tard sur le vivant d’une manière plus
complète. Ces différences consistent surtout
dans le nombre et la constitution régulière
ou irrégulière des ovaires, le nombre des
loges, la nature du fruit, etc.
Avant le travail provisoire du savant au-
teur anglais, le genre JVolana composait à
luiseul, comme on sait, la petite famille des
Nolanacées , extrémement voisine des Con-
volvulacées, à la suite desquelles la range
quelques auteurs et dont elle ne differe
guere que aed la Eure et la à disposition du
fruit. Q
toujours désirée de ۳ plupart de ces plan-
tes à l’état vivant en permettra un examen
sérieux, les genres créés par M. Lindley
pourront être soit adoptés en partie, soit
divisés eux-mêmes , soit, encore, reportés
dans quelques familles alliées : tant ces
plantes offrent entre elles de différences
tranchées et par conséquent de difficultés
| voyez ci-dessus.
pour être déterminées et classées rationnel-
lement.
Bien qu'elles abondent sur le littoral du
Chili et du Pérou, et particulièrement aux
environs de Coquimbo et de Valparaiso, on
ne possédait dans les jardins que les Nolana
prostrata, tenella, paradoxa et atriplicifo-
lia (1) dont la première et la dernière sur-
vivent seules peut-être aujourd’hui dans
nos cultures; et bien encore que les voya-
geurs vantassent la grande beauté des es-
péces qu'ils rencontraient, celles que nous
venons de nommer, quoique fort intéres-
santes ne justifiaient pas entiérement ce
qu'ils avancaient, quand enfin fut importée
la plante dont il s'agit et dont nous venons
de citer l'origine.
C’est un sous-arbrisseau paraissant at-
teindre un mètre de hauteur et former un
buisson compact, à tiges cylindriques, suc-
culentes, dressées, ramifiées, finement
velues; à feuilles persistantes, sessiles,
arquées légèrement en dessous , subeylin-
driques, subcanaliculées en dessous, fasci-
culées-éparses. Fleurs très-grandes , très-
belles d'un bleu lilaciné en dedans, trés-pale
en dehors (6 cent. de diam.). Pédoncule
solitaire, axillaire, subdressé, à peu près
de la longueur des feuilles (24 cent.) et
velu comme les tiges. Calyce urcéolé-cam-
panulé, vela , à cinq lacinies égales, lan-
(1) Nolana, Alona, Dolia, Sorema , Aplocarya ;
Lm». V. Lc.
(1) A l'exception de la seconde, les trois autres
sont annuelles
ALONE A FLEURS
ceolees-lineaires, de la longueur du tube.
Corolle campanulée-étalée, quinqueplissee,
quinquélobée ; lobes courts, arrondis,
subondulés, mucronés au milieu (point
convergent des plis); plis ternés, poilus,
verdâtres. Fruits nuciformes, dont quel-
ques-uns multiloculaires.
Par ses fleurs cette plante rappelle assez
bien à l'esprit les Zpomæa ou les Petunia.
Il n’est pas indigne de remarque que
de toutes les espèces d’Alona, aujourd'hui
connues (neuf), celles qui sont ligneuses
1 | Lët كبن 1
ou ligulees, très-étroites enfin ; tandis que
celles qui sont herbacées ont des feuilles
dont le limbe est plan et étalé. Toutes sont
remarquables par la beauté de leurs fleurs
et il est bien désirable d'en voir bientôt l'in-
troduction dans nos jardins.
Cu. L.
— 100 سس
CULTURE.
Les grandes et belles fleurs de cette
plante rappellent beaucoup, par leurs for-
mes, celles des Petunias ou encore celles
des Convolvulacées. On n’en saurait guère
voir de plus élégantes et d’un coloris plus
gracieux, plus délicat. C'est une char-
mante addition à nos collections de serre-
tempérée.
165
La multiplication nen est pas très-facile,
parce que tout d’abord la plante est de sa
nature délicate et frêle, bien que les tiges
en soient d'une consistance assez dure, On
choisira donc, pour les propager, les plus
jeunes rameaux, ceux quelle développe
latéralement, et qu on tiendra séparément
dans de très-petits godets, ou collective-
ment dans ces nouvelles petites terrines
dont le centre est occupé par un autre vase
renversé. On se servira de sable blanc de
préférence à toute terre végétale, en le
tenant légèrement humide; l'excès. dans
cette occurence, serait funeste aux jeunes
plantes. Par cette raison aussi, on essuiera
avec soin, chaque jour, et plutôt deux fois
qu'une, les cloches qui les couvriront, On
les placera sur une couche tiède. —
BLEUES DE CIEL.
En empotant les jeunes plantes, on aura
grand soin de n'en point blesser les racines,
et d'en laisser les vases pendant quelques
jours encore sous cloche. Aussitót qu'elles
commenceront à végéter, on soulevera les
cloches qu'on enlévera bientót tout-à-fait.
Dans toutes les saisons on ménagera les
arrosements, et ces plantes devront jouir
d'une exposition où l'air et la lumière aient
un libre accés.
L. VH.
164
HIMMELBLAUE ۰
HIMMELBLAUE ALONE.
ALONA COELESTIS.
ErxwoLoem. Durch Versetzung der Buchstaben aus Nolana gebildet.
Natürliche Ordnung der Nolanaceen, Abth. der Convolvulaceen. — Cl. V.
0
GATTUNGS CHARACTER.
TER
SPEC. CHARACTE
Bei Gelegenheit der Einführung einer
neuen Species Nolana, aus Samen gezogen
welchen Bridges an der Küste von Chili
gesammelt und an einen englischen Gärt-
ner geschickt hatte, unterwarf neulich
Lindley die ganze Gattung, kaum aus eini-
gen zwanzig Species bestehend, einer
neuen Untersuchung. Nachdem er gefun-
den dass zwischen denselben Unterschiede
bestehen , welche ihm entscheidend zu
sein schienen, vertheilte er sie in fünf
verschiedene (1), vorläufig kurz bestimmte
Gattungen, sich vorbehaltend sie später
nach lebenden Exemplaren vollständiger
festzustellen. Diese Unterschiede bestehen
Seen i in ‚der iech Ver E e
weniger
ten, jener der Fächer, der Eigenschaft der
Frucht, etc. Vor der provisorischen Arbeit
Lindley's bildete bekanntlich die Gattung
Nolana allein , die mit den Convolvulaceen
sehr nahe verwandte Nat. Ord. der Nola-
naceen, von welcher sie sich nur durch
die Eigenschaft und die Stellung der Frucht
unterscheidet. Wie dem auch sei, wann
ie wünschenswerthe Einführung der
meisten dieser Pflanzen eine genaue Un-
tersuchung derselben in lebendem Zu-
stande möglich gemacht haben wird, wer-
den die von Lindley gebildeten Gattungen
(1) Nolana , Alona, Dolia, Sorema, Aplocarya ;
Lr
IN,
nd siehe oben.
entweder zum Theil angenommen, oder
in noch weitere Unterabtheilungen ge-
theilt, oder endlich gar in andere nahe-
stehende Familien unter gebracht werden,
denn so sehr sind diese Pflanzen verschie-
den unter sich und so gross sind die
Schwierigkeiten welche sich einer ratio-
nellen Bestimmung und Eintheilung der-
selben entgegenstellen.
Obschon diese Pflanzen an den Küsten
Chili’s und Peru's und namentlich in der
Umgegend von Coquimbo und Valparaiso
sehr häufig wachsen, so besassen wir in
unsere Gärten doch nur die Nolana pros-
trata, tenella, paradoxa und atriplicifolia (1),
wovon gegenwärtig nur die erstere und
letztere noch vorhanden sind ; obgleich die
Reisenden sehr die Schönheit der Arten
welche sie vorfanden erhoben, so entspra-
chen doch die eben genannten nicht so
ganz diesen Lobpreisungen, bis endlich
die Species, wovon hier die Rede und de-
ren Ursprung oben angedeutet, eingeführt
wurde.
Es ist ein Halbstrauch, der einen ge-
drängten Busch bildet und wie es scheint
die Höhe eines Meters erreicht; mit cylin-
derförmigen, saftigen aufrechten, WR
fein sammethaarigen Stengeln, und m
etwas abwärts gekrümmten , fast SR
förmigen, immergrünen, sitzenden, bü-
tll
ke
(1) Alle, ausgenommen tenella sind annuel.
HIMMELBLAUE ALONE.
schelförmigen, zerstreuten Blättern. Blü-
then sehr gross, sehr schön, inwendig
lilablau, auswendig viel heller (6 Centi-
meter Durchmesser), Blüthenstiele einzeln,
achselständig, fast aufrecht, beinahe so
lang als die Blätter (? 1 Centimeter), und
sammetartig wie die Stengel.
Kelch kurz-glockenförmig, sammetartig,
mit fünf gleichen lanzettlinien-förmigen
Abschnitten, von der Länge der Röhre.
Korolle glockenfürmig, ausgespreitzt fünf-
fach gefaltet, fünfllappig; Lappen kurz,
zugerundet, fast wellenförmig, in der
Mitte weichspitzig (zusammenlaufender
Punkt der Falten); Falten behaart; grün-
lich. Frucht nussartig , deren einige viel-
fächerig.
In Bezug auf die Blüthen erinnert diese
Pflanze an die Ipomoeen oder Petunien.
Es verdient angemerkt zu werden dass
von allen bekannten Alonen (es sind ihrer
neun) die holzartigen cylinderfórmige,
mit einem Worte sehr schmale, die kraut-
artigen aber flache und ausgebreitete Blät-
ter haben. Alle zeichnen sich durch schóne
Blumen aus, und ist es sehr zu wünschen
sie bald in unsere Gärten eingeführt zu
senen.
Cn. L.
CULTUM.
Die grossen und schónen Blumen dieser
Pflanzen erinnern uns durch ihre Formen
viel an diejenigen der Petunien oder auch
165
der Convovulaceen. Man kónnte deren
schwerlich elegantere und von einem an-
genehmeren und zarteren Colorit sehen.
Es ist dies ein herrlicher Zuwachs für un-
sere Gewächshäuser.
Ihre Vermehrung ist nicht so ganz
- leicht, da die Pflanze doch nur eine zarte
schwache Natur hat, obschon die Zweige
ziemlich hart sind. Um sie zu vermehren
wühle man daher die festesten Zweige, die
jenigen welche sie seitwürts hervorbringt ,
man halte sie einzeln in ganz kleine Nüpfe
oder auch zusammen in den kleinen neuen
Terrinen, deren Mitte durch einen andern
umgekehrten Topf eingenommen wird.
Man bediene sich lieber weissen Sandes als
jeder andern Pflanzenerde und halte ihn
etwas feucht; übernass jedoch würde
den jungen Pflanzen verderblich seyn.
Man trockene daher auch jeden Tag mehr-
mals sorgfáltig die Glocken aus welche sie
bedecken.
Beim Versetzen der jungen Pflanzen sehe
man wohl dass die Wurzeln nicht beschá-
digt werden, auch lasse man sie noch
einige Tage unter Glocken; sobald sie
anfangen zu wachsen hebt man Anfangs
die Glocken, kann sie aber bald ganz
wegnehmen.
Während allen Jahreszeiten sey man
mässig mit Begiessen und stelle die Pflanzen
an einem Orte, wo Luft und Licht einen
freien Zutritt haben.
L. VH.
RS Mp per
dsb si een تسد
x
و nal رص der de Ab, a c
7 i :
f p. :
( Gchites alropurpuiea Lindl, )
DIPLADENIA ATROPURPUREA,
yg ج
g rene § Echiteæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. — Dipladenia: Calyx
5-partitus , lobis basi i E glan-
dulis nunc ligulatis v. squam Corolla hypo-
craterimorpha v. tubo basi es et superne
m hispida ;
— ilormi. , Circa originem staminum
fau xappendiculata lobis æstivatione co nvo-
lutis. ARCA subsessiles i in superiore parte tubi
o aut sub media parte ubi tubus latior fit
i eio Y ya
minatæ v.
oo 2.
ngulæ duabus eege plerumque ا ی
quinta Sida Û de-
ere ario sæpius longiora.
e PO ne 8
incole ; foliis egris sepe angustis و
utrinque basi setis glandulisve pluribus loco sti-
pularum i Bears azillaribus nunc
in racemum term lem appro. wo. floratione
centripeta ; Zone sepius purpure
Arm, DC. Prod. VIII. p. 481.
CHARACT. sari -一 des scan ower , glabra, foliis
ovatis acutis, ped bifloris axillaribus folio
sublongioribus ; مين tortis racteclatis; lobis
bus, Ce SE parte cylindrica n brevioribus ;
co tubo infra medium infundibuliformi , lobis
See es Fe و parte dilatata
tubi subbrevioribus.
Dipladenia atropurpurea Aen. DC. L. c.
m. atropurpurea Lıxpı. Bot. reg. t. 27. 1843.
Paxton's Mag. of Bot. 1842 (sic!) —
foli | ovatis acutis » jme bifloris axil-
gioribus, sepal orolle
laribus
glabra nes triangularibus یو تس
Seca biglanduloso . Lo.
Texte du Botanical Regitser de M. Lindley.
ECHITES (DIPLADENIA) ATROPURPUREA.
DARK-PURPLE ECHITES.
Erm, Oras, double; diir, a gland (Réd.).
GENERIC CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
} siehe oben.
This is a handsome greenhouse cliniber, introduced from South Brazil by Messrs. Veitch of Exeter.
It is nearly allied to the E. Martian
and a corolla whose lobes are not cr
Sé
We find the account of the plant in Paxton’s Magazine of Botany.
* The blosso
the base, into a wide throat, which
of the species.
۳
S
E
E
e
E)
Au
a
=
8
Ê:
* Moi which it differs in having smooth shoots and leaves,
uncles, two or more
and graceful axillary pedun
^ It was exhibited by Messrs. Veitch at one of the great meetings in the Horticultural Society's
gardens, and a Banksi
finely with the lightness and airiness of its habit.
» In cultivation, it "inae. the temperature
or to a wire =
of the stove, and may be trained to the rafters = the house,
oof.
sian medal was awarded for it. The dark tint of its flowers seems to contrast
If the branches are intermingled with those of
yay harmonious und delightful com-
pm
168
DIPLADENIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR.
pruning in the winter, and may perhaps be improved by having its branches stopped while they are
growing. It is not till after a specimen has been established for two or th
ree years that it acquires
the ornamental character which naturally belongs to it, and it then blossoms throughout the sum-
mer in the greatest prodigality.
» Like
however,
.suberectu, it can doubtless be trained on a bartelshaped trellis. The shoots must,
be twined very closely, on account of the scantiness of foliage; and if, after they have
reached the prescribed height, they are turned back over the previous coils, the trellis will be well
covered, and a good
display will assuredly be the result.
» Cuttings of the young wood root with facility, when treated in the usual way.»
Fig. 1. Represents the stamen, arising from the throat of the corolla; Fig. 2. Is the ovary, with
5
the two fleshy glands at the base.
DIPLADENIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR.
DIPLADENIA ۰
Erm, dos, double; ady, glande.
Famille des Apocynacées, tribu des Echitées. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES
On sait peu de choses de l'histoire de
cette intéressante espèce, originaire du
Brésil et importée en Angleterre il y a peu
d'années. Il est regrettable que M. Veitch ,
horticulteur à Exeter, qui l'a recue le pre-
mier et l'a présentée en fleurs à une des
grandes expositions de la Société Royale
d’Horticulture de Londres, n'ait donné
aucun détail à son sujet. Les grandes fleurs
de cette plante, d'un coloris tout particu-
lier et dont le pourpre sombre tranche
avec le vert grisätre du feuillage, en font
une plante vraiment ornementale.
` Cest un arbrisseau grimpant, entière-
ment glabre; à feuilles brièvement pétio-
lées, ovales-elliptiques, acuminées, lisses
et d'un vert luisant; les inférieures légè-
rement cordees à la base; les supérieures
aiguës. Pédoncules axillares, plus longs
que les feuilles, biflores (et plus , selon
M. Paxton); pédicelles bibractéolés vers le
| voyez ci-dessus.
milieu, tordus sur eux-mêmes, lors de lan-
thèse. Calyces petits, subcampanules, à
tube presque nul, à lobes lancéolés-acu-
minés , profonds, plus courts que les pédi-
celles. Tube corolléen d'abord cylindrique,
gréle, puis, un peu au-dessous du milieu ,
dilaté-infundibuliforme , à lobes très-am-
ples, subtriangulaires, ondulés, très-éta-
lés-réfléchis. Etamines sagittées, conjointes
au sommet, à filaments arqués, insérés à
la partie tuméfié du tube corolléen , dont
elles interceptent la continuité; ledit tube
en cet endroit est couvert de poils denses
(seule partie velue de la plante) et relevés
(ex figura Lindleyana). Ovaire pyramidé-
conique. Style... (ni figuré, ni décrit!) ;
glandules deux, subplanes-arrondies, ap-
pliquées, deux fois plus courtes que l'o-
vaire. Follicules..... ;
Ca. L.
Explication des Figures.
Fig. ۱۰ Insertion staminale. Fig. 2. Ovaire et glandes. (Figures grossies.)
3
DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE.
CULTURE
Chaque fois qu'un écrivain horticole est
appelé à traiter de la culture d'une belle
plante, c'est véritablement pour lui une
bonne fortune; et tel est le cas qui se
présente en parlant de la Dipladenia atro-
purpurea.
C'est une plante volubile d'un effet réel-
lement ornemental quand elle s'enroule sur
les treillis ou autour des colonnettes d'une
serre chaude, où elle ne tarde pas à fleurir
d'une manière aussi franche qu'abondante.
Comme toutes ses congénéres, sa mul-
tiplication ne présente point de difficultés.
On la propage de boutures faites à l'étouf-
fée et sur couche chaude, oü elles ne
tardent pas à s'enraciner. Il est mieux de
169
les placer solitairement dans des petits go-
dets que dans de petites terrines à pots ۰
renversés : celles-ci, comme on sait, ne
sont avantageuses que pour la multiplica-
tion des plantes faibles et délicates , telles,
par exemple, que les Erica, les مر
cris, les Boronia, etc.
Il est essentiel pendant toute Ja belle
saison de donner à cette Dipladénie de
copieux arrosages et surtout de nombreux
seringuages , afin d'en éloigner les insectes
qui Vattaquent assez volontiers. Enfin , si
l'on veut jouir de tout l'effet qu'elle peut
produire par une végétation luxuriante,
on la plantera en pleine terre, et l'on en
‚conduira les sarments prés des jours de la
serre.
L. VH.
DUNKELPURPURROTHE
DIPLADENIE.
DIPLADENIA ATROPURPUREA.
Erxmorocie. ۵۱2۲2۵۵۶ doppelt ; éd, Drüse. (Red.)
Natürliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen, — Cl. V. Ord. 1. ۰
GATTUNGS CH en
SPEC. CHARACTE
Die Geschichte dieser interessanten Spe-
cies, welche in Brasilien einheimisch und
vor wenig Jahren in England eingeführt,
ist noch sehr dunkel. Es ist zu bedauern
dass Veitch, aus Exeter, der dieselbe zuerst
erhalten und in blühendem Zustande in
einer der grossen Blumenausstellungen
Londons zur Schau gestellt, keine nähere
Auskunft darüber gegeben hat. Ihre grossen
eigenthümlich gefärbten Blumen, deren
dunkeler Purpur auf dem Graugrün der
Blätter schr absticht, machen sie zu einer
wahren Zierpflanze.
Es ist eine ganz glatte Schlingpflanze ,
mit kurz gestielten oval-elliptischen zuge-
spitzten glatten , glänzendgrünen Blättern,
wovon die untern am Grunde schwach
herzförmig, die obern spitz sind. Blüthen-
4 siehe oben.
stiele blattachselständig, länger als die
Blätter, zweiblüthig (oder mehr, nach Pax-
ton); Blüthenstielchen in der Mitte mit
vor dem Aufblüben zusammengedrehten
Deckblättchen versehen. Kelch klein, fast
glockenförmig mit sehr kurzer Röhre
und lanzettförmigen spitzigen, tiefen Zip-
feln die kürzer als die Blüthenstielchen
sind. Blumenróhre anfangs eylinderförmig,
dünn, über der Mitte etwas erweitert
trichterförmig, mit breiten, fast dreieck-
igen wellenförmigen , sehr ausgespreitzten
zurückgeschlagenen Lappen. Staubgefässe
pfeilförmig, an der Spitze zusammenge-
fügt; Staubfäden gekrümmt , in dem ver-
breiterten Theile der Röhre, dessen Fort-
setzung si hemmen , eingefügt. Die Röhre
ist an dieser Stelle mit dichten , aufrecht-
170
stehenden Haaren besetzt (der einzigen
behaarten Stelle an der Pflanze, nach der
Lindley'schen Figur). Fruchtknoten pyra-
miden kegelfórmig ; Griffel... (weder abge-
DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE.
bildet noch beschrieben); Drüsen zwei;
fast flach, zugerundet, angedrückt, dop-
peltkürzer als der Fruchtknoten. Balgkap-
seln...... Cu. L.
Erklürung der Figuren.
Fig.
CULTUR.
Es ist jedesmal ein wahres Glück für
jeden über die Gartenkunst Schreibenden,
wenn er berufen ist über die Cultur einer
schönen Pflanze zu sprechen ; dieser Fall
bietet sich gerade hier bei Dipladenia atro-
purpurea dar.
Es ist dies eine Schlingpflanze von gros-
ser Zierde, sie flechtet sich durch Gitter
oder windet sich um Pfosten im Warm-
hause, wo sie bald auf eine eben so willige
als reichliche Weise zu blühen beginnt.
Wie die aller ihrer Geschwister, so ist
auch ihre Vermehrung mit keiner Schwie-
rigkeit verbunden. Man vermehrt sie durch
Stecklinge im warmen Beete und ohne
Zutritt der Luft ; auf diese Weise bewurzeln
1. Einfügung der Staubgefässe. Fig. 2. Fruchtknoten und Drüsen (vergrössert).
sie sich schnell. Vorzuziehen ist, sie einzeln
in kleine Näpfchen als in kleine Schüsseln
mit umgekehrten Töpfen zu setzen, letztere
sind wie man ja weiss nur vortheilhaft für
die Vermehrung der schwachen und zarten
Pflanzen als Eriken, Epacren, etc.
Während der ganzen schönen Jahreszeit
gebe man dieser Dipladenie reichlich Was-
ser und bespritze sie sehr häufig, um so die
kleinen Insecten, wovon sie zu leiden hat,
von ihr entfernt zu halten. Willman end-
lich von dem Totaleffecte geniessen , den
sie durch eine üppige Vegetation hervor-
bringen kann, so pflanze man sie im Freien
und leite ihre Banken nach dem Gewächs-
hause hin.
L. VH.
d
ee
Le 77
5 E E de cd T ED D €.
= ms 7 ۱
(Gehites splen Jeus Mook. )
DIPLADENIA SPLENDENS,
و حح
e
Apocynacex ٩ Echitee. — Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. — Vide au fo 167. bra, parte angusta tubi lobis wee quali, parte
CHARACT. SPECIEI. — D. (f Micradenia) sp latis sul
dens : Frutex, s candens; pitt in oe ` foliis mëi gege Gage subæquantibu
stlibus elliptico- -acuminatis bast cordatis undulatis Alp. DC Prod. VIII. p. 481 et 676,
subtus precipue pu ube ecentibus, veuis rpm event
s, brac-
SYNONYMIA. — Echites splendens Hoox. Bot.
teis lobisque calycinis subulatis ; vedi mie? gla- | Mag t. 3976. :
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
SPLENDID-FLOWERED ECHITES.
ECHITES SPLENDENS.
Erm. xirs, a sort of gem, and here, by alteration, alluding to the twining habitus of these
plants (viper).
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY : Dipladenia splendens. Alp. D. C. see above.
۱ see above.
Of the many handsome species of this Genus which the late researches of Botanists and Travellers
in Brazil have made known to us, this is ge the most beautiful, and may vie with the
choicest productions of Flora ich have been of late years introduced to our gardens. It was sent
Organ Mountains to Messrs. Sief of the Mount Radford Nursery, Exeter, last year (1841),
by their siiis ی Mr. Lobb; and already has produced such copious and richly coloured
en as wt ified every one who has seen them. Dried native s ecimens were sent hom
the same time mm ` the living plants, and they, as € as the cultivated ones, show, ved
= Gardner, ege he botanized extensively in the same tract, did not meet with it; and that it
is a species undescribed even by the authors (Martius and Lien? of the « Echites of Brazil,»
published in the Botanische Zeitung (1). In the ی work now quoted, it would be placed in
their second group of the climbing species. « B. Coro en calycis laciniis ۰
Stamina ae medium tubi inserta. » But, in that Loge there is not one species that agrees with it.
e stems are zt and in the old plants, probably of ge length; branches rounded,
phibroui. ud in opposite , e pairs, very large, from four to six or eight inches in length,
nearly sessile, ës ` or in waved, ac Sa e cordate at e base; above almost gla-
brous, and strongly marked with deeply cr reticulated veins ; gens pale-coloured, decidedly
Si "m on the veins. Racemes of four to six very large and extremely showy
flowers. Peduncles elongated , shorter, however, E e the leaves. Pedicels about an inch long Bracteas
small, subulate. Calyx small, deeply cut e five slightly recurved, subulate, segments, tipped with
red. Corolla between funnel-shapped and salver-shaped : the tube white, spreading upwards; the
limb flat, four inches — beautiful rose-colour, deeper at the margins of the five, rounded lobes;
and with a very deep star eye. Stamens inserted above the middle of the tube. Glands two,
each two-lobed, at the base of the germen.
Fig. 1. Tube of the Corolla laid open. 2. Pistil: 一 magnified.
(1) Beiblätter zur Flora, 1841. Erster Band.
172
DIPLADENIE SPLENDIDE.
DIPLADENIE
SPLENDIDE.
DIPLADENIA ۰
Erm, dr Ae, double; dy, glande.
Apocynacees, tribu des Échitées. 一 Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTERES SPÉCIFIQUES
} voyez ci-dessus.
SYNONYMIE : Echites splendens, Hoox. Bot. Mag., t. 3976.
Peu de plantes justifient aussi rationnel-
lement que celle dont il est question le nom
un peu ambitieux peut-étre que leur im-
pose un botaniste enthousiaste. Bien peu en
effet, parmi les plantes grimpantes, intro-
duites dans nos collections, peuvent soute-
nir avec elle une comparaison sérieuse
sous le rapport de l'ampleur, de la beauté,
du riche coloris et du nombre des fleurs,
enfin sous le rapport de l'élégance d'un
ample feuillage.
Elle a été découverte au Brésil (cette
vaste contrée, la plus riclie peut-étre du
globe en végétaux de toutes sortes, sans
cesse explorée et toujours inépuisable) par
le zélé collecteur d'une maison d'horticul-
ture anglaise, M. Lobb, qui la recueillit
en 18 ans les montagnes des Orgues.
On s'étonne vraiment qu'une plante aussi
splendide ait pu échapper aux recherches
persévérantes des Gardner, des Martius,
des Stadelmeyer, des Vauthier, des Langs-
dorff, des Burchell , des Lhotsky, des Guil-
lemin, des Allan-Cunningham, etc., etc.
e Dt W. Hooker en a le premier donné,
sous le nom d’Echites splendens, une des-
cription, telle qu'on devait l'attendre d'une
1 s 4 4 11 $^ €
dans le Botanical Magazine (I. c.), mais, en
raison de la double glandule géminée-con-
née, placée à la base du style, elle doit main-
tenant faire partie du genre Dipladenia,
que vient decréer avec raison M. Decandolle
fils (l. c.), botaniste qui soutient sans fléchir
le poids de l'illustre renommée de son père;
ce rapprochement au reste a été indiqué
par lui-même dans le tome 8 du Prodrome,
dont le monde savant souhaite vivement la
prompte continuation. Le nouveau genre a
été établi aux dépens de l’Echites et en
renferme les espèces pourvues du double
appendice que nous venons de mentionner.
La D. splendens est un arbrisseau grim-
pant, qui paraît devoir acquérir dans son
pays natal de grandes dimensions. Les ra-
meaux en sont cylindriques, glabres , légè-
rement renflés aux articulations. Ils por-
tent des feuilles opposées, distantes و
amples, elliptiques-lancéolées, ondulées,
subcoriaces, rugueuses, cordiformes à la
base, presque sessiles, à nervation serrée ,
trés-enfoncée en dessus, réticulée. Elles
sont en dessus d’un vert foncé et couvertes
de quelques poils courts assez rares ; le des-
sous en est pâle, très-pubescent, sur toutsur
les nervures. Elles sont enfin longues de
12 à 20 centimètres sur 8 ou 9 de large.
Les fleurs, dont le limbe étalé n'a pas
moins de 7 centimèt. de diamètre, sont
au nombre de 4 ou 6(1)sur chaque racème
axillaire. Elles sont d’un rose superbe, de-
venant très-foncé à l'entour de la gorge du
tube , où cette riche teinte forme une sorte
Ls ل لور ارا iin
(1) On en compte 9 dans le racème de la figure
du Bot. Mag.
DIPLADENIE
d’etoile. Pedoncules allonges, mais plus
courts que les feuilles; bractees et lacinies
calycinales, semblables, très-petites, 1
néaires, rougeätres; les secondes réfléchies.
Calyce trés-petit. Corolle à la fois infundi-
buliforme et hypocratérimorphe, à lobes
trés-amples, arrondis, subaigus au milieu,
ondulés ; tube d'un blanc verdatre, légère-
ment contracté vers la base. Etamines in-
be
Explication
Fig. 1. Tube de la corolle entr’ouvert. Fig.
CULTURE.
Quelques esprits froids ou blasés me.
feront sans doute, et bien souvent, un
crime de parler de telle ou telle plante
avec un enthousiasme qui chez moi de-
coule de source , et qui chez eux ne saurait
trouver d’echo. Ce crime, je le commettrai.
souvent, car mon enthousiasme est sans
bornes pour les belles plantes, et je voudrais
le faire partager à tous les amateurs, à
tous ceux qui ont le sentiment du beau.
Ainsi, par exemple, comment se défen-
dre de l'enthousiasme en présence d'une
Dipladenia splendens dans tout le luxe de
sa floraison.
Vingt, trente, quarante (que sais-je!)
corymbes de larges fleurs d'un rose vif
pendent avec gráce au-dessus de votre
tête ; et quelles fleurs! Elles n'ont pas
moins de 7 cent. de diamètre, et exhalent
une odeur suave; elles forment d'énormes
bouquets, réunies au nombre à 10
par corymbes. Comme les longues tiges
de cette splendide Asclépiadée s'enlacent
élégamment autour de ces colonnettes !
Comme ses amples feuilles opposées, se
découpent vivement par leur ton chaud et
vigoureux sur le feuillage tendre des plan-
tes environnantes, et sur l'azur du ciel
qu'elles laissent à peine entrevoir à travers
les vitres de cette serre!
Un tel langage respire l'enthousiasme,
175
sérées précisément au-dessus de cette con-
traction ; anthéres basifixes, bilobées-auri-
culaires à la base; à filaments presque nuls,
trés-velus (poils fermant le tube). Style
continu avec l'ovaire, canaliculé latérale-
ment à la base; stigmate capité, à lobes
réfléchis , velus au sommet (ad figuram!) ;
glandules 2, chacune bilobée-échancrée
(en réalité 4). Cu. L
SPLENDIDE.
des Figures.
2. Style (figures grossies).
sans doute, la métaphore non! Il n'y a
rien là qui soit exagéré ! tout est littéral. `
Et moi aussi, j'ai gravi et parcouru les
montagnes des Orgues! Là, j'ai pu, comme
les voyageurs célébres, dont notre colla-
borateur a mentionné les noms, admirer
cette puissante végétation, dont la juste
appréciation échappera toujours à qui-
conque n'aura pas eu le bonheur de la
voir dans ces contrées mémes, si richement
favorisées du ciel.
Dans ces montagnes grandioses, tout ré-
véle à chaque pas le pouvoir du Créateur.
Mille formes végétales se succèdent et ré-
créent la vue, sans enfanter jamais la mo-
notonie. Arbres gigantesques de toutes es-
sences, palmiers, fougéres en arbre, depuis
l'humble mousse jusqu'au gigantesque Sa-
poucaya (Bertholetia excelsa) tout s'y mêle,
tout y forme une sorte d'admirable chaos.
Les parois des rochers, ailleurs tristes et
dénudées, là se couvrent d'orchidées, de
fougéres, de lianes mille fois enchevétrées :
réseau immense et serré, nœud gordien vé-
gétal quela hàche seule d'un nouvel Alexan-
dre-voyageur peut trancher, et op brillent
des milliers de fleurs diverses sur lesquelles
l'oeil se repose avec charme,
Là, sans cesse la vie dispute l'espace à la
mort. Sur l'arbre tombé par son grand à
et dont une prompte dissolution va sous
ces climats chauds réduire en poudre les
174 DIPLADÉNIE SPLENDIDE.
fibres, se pressent et s'étouffent en foule les bromélia-
cées, les aroïdées, et encore les orchidées, puis
les lianes. Dans le dédale de leurs mille tiges entre-
lacées courent, rapides comme la flèche , des lézards NG
aux vives couleurs, s’agitent des tribus de Coleopteres
aux brillants reflets métalliques.
Là, que de fois tapi dans une caverne dont le
revêtement m'abritait à peine, j'ai écouté en tres-
saillant les roulements prolongés de la foudre, ré-
percutes cent fois par de formidables échos! Que
de fois, d'une mer de feux, j'ai vu sortir, du milieu
de la pourpre et de l'or, le soleil étincelant de lu-
mière! Que de fois, me frayant un passage par le
fer à travers les arbres pressés, et m'appuyant contre
un Jacaranda à l'aérien feuillage, j'ai pu, à plusieurs
milliers de toises au-dessus de la mer, contempler
sous mes pieds la terre et au loin le vaste Océan,
incessamment sillonné par une multitude de navires
qui ne semblaient à mes yeux que d'humbles mouet-
tes glissant sur la surface empourprée des flots! Oh!
comme dans ces lieux, tout est beau, tout est grand;
nd comme la majesté de celui qui les créa!
Pendant plusieurs mois j'ai parcouru ces lieux
enchantés, hélas! sans y rencontrer non plus la
magnifique plante dont il est question, et qui,
mes yeux, sans doute, comme a ceux de mes is
, dissimulait ses belles fleurs sous la profondeur
du fouillage de ses sœurs. Que jeusse été heureux
d’en doter le premier mon pays!
PRÆCHTIGE
La Dipladenia splendens appartient à la
serre chaude. Elle demande une terre très-
riche en humus , un peu compacte même ,
des arrosements et des seringuages fré-
quents pendant toute la belle saison ; ar-
rosements qu'on diminuera peu à peu , en
suivant la décroissance de la chaleur natu-
relle de l'atmosphére, sans l'en priver
complétement pendant l'hiver : époque à
laquelle on choisira , s'il est nécessaire de
la mouiller, les jours les plus secs ét les
plus beaux.
Sa multiplication , pour n'étre point dif-
fieile, demande cependant quelques pré-
cautions, en raison de la longueur des
entre-nœuds caulinaires.
Cet habitus spécial oblige de ne point
175
bouturer les extrémités mémes des pousses.
Elles seraient trop herbacées et pourraient
pourrir. Il faut couper sur le bois demi-
aouté, en ayant soin de faire la section au
point méme de l'insertion des feuilles, qu'on
retranche en entier à la base du pétiole,
au nœud qu'on doit mettre en terre, et
qu'on ne coupe que par la moitié à celui
qui doit rester en l'air. Il sera bon, à cause
de la longueur des boutures, de leur ap-
pliquer un tuteur pour les maintenir droi-
tes. Pour le reste, couche chaude, sous
cloche, arrosements, aérification, etc. ,
comme cela a lieu pour les boutures ordi-
naires.
DIPLADENIE.
L. VH.
PRÆCHTIGE
DIPLADENIA
DIPLADENIE.
SPLENDENS .
Ermorocıs. d'Ae: doppelt; adyy, Drüse.
Natürliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen. — Cl. V.
Ord. 1. ۰
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
SYNONYMIE : Echites splendens. Hook. Bot. Mag ,
Wenige Pflanzen rechtfertigen mit so
vielem Grunde den vielleicht etwas an-
spruchsvollen Namen, welchen ein begeis-
terter Botaniker dieser Species gegeben
hat. Wenige unter den bis jetzt in unse-
re Sammlungen aufgenommenen Schling-
pflanzen dürften mit dieser in Bezug auf
Grösse, reiche Färbung, Anzahl der Blü-
then und Zierlichkeit des Laubes einen
strengen Vergleich auszuhalten im Stande
seyn.
Lobb, ein eifriger Sammler eines eng-
| siehe oben.
t. 3976.
lischen Gartenbauetablissementes و ent-
deckte sie im Jahre 1841 im Orgelgebirge
in Brasilien, dieser zwar fortwährend aus-
gebeuteten, aber dennoch unerschöpfli-
chen und vielleicht an Pflanzen aller Art -
reichsten Gegend des ens. Man
muss sich in der That wundern wie eine
so ausgezeichnete Pflanze den unausge-
setzten Nachsuehungen so vieler Natur-
die diese Gegenden durchreis-
sten , hat entgehen ۰
Hooker hat zuerst eine Beschreibung
176
davon nebst einer guten Abbildung in dem
Botanical Magazine, unter dem Namen
Echites splendens mitgetheilt. Der dop-
peltgepaarten am Grunde des Griffels
sich befindenden Drüse wegen muss diese
Pflanze jedoch der Gattung Dipladenia zu-
gesellt werden, welche Alph. de Candolle
gerade dieses doppelt gepaarten drüsigen
Anhanges wegen auf Kosten der Gattung
Echites gebildet hat.
Die prächtige Dipladenie ist ein klim-
mender Strauch , welcher in seinem Vater-
lande eine ansehnliche Hóhe zu erreichen
scheint. Die Zweige sind cylinderfürmig,
glatt, an den Gliedern verdickt, mit gegen-
überstehenden, entfernten, grossen, ellip-
tisch - lanzettförmigen , wellenfórmigen و
fast lederartigen , runzeligen , am Grunde
herzfórmigen, fast sitzenden, mit gedrüng-
ter oberhalb sehr vertiefter Benervung
versehenen, netzartigen Blättern. Diese
sind oberhalb dunkelgrün, hin und wieder
mit kurzen Haaren besetzt , unterhalb hel-
ler, auf den Blattrippen weichhaarig,
12-20 Centimeter lang und 3-9 breit.
Die Blüthen, deren ausgebreiteter Saum
nicht weniger als 10 Centimeter im Durch-
PRECHTIGE
DIPLADENIE.
messer hat, stehen zu 4 bis 6 (ander Figur
in Bot. Mag. zählt man deren 9) am Ende
der blattachselständigen Trauben. Ihre
Farbe ist vom herrlichsten Rosaroth, wel-
ches am Schlunde dunkler wird und hier
eine Art von Stern bildet. Blüthenstiel
verlängert aber kürzer als die Blätter.
Deckblätter und Kelchzipfel sich glei-
chend, sehr klein; linienförmig, röthlich,
die letzteren zurückgeschlagen. Kelch sehr
klein ; Korolle zugleich teller- und trich-
terförmig , mit breiten, zugerundeten fast
spitzigen , wellenförmigen Lappen ; Röhre
grünlichweiss, am Grunde verengert.
Staubgefässe genau über dieser Verenge-
rung eingefügt; Staubbeutel am Grunde
angeheftet, zweilappig geöhrt; Staubfäden
fast eingeschlossen, sehr behaart (Haare
den Schlund schliessend); Griffel mit dem
Fruchtknoten fortlaufend , seitwärts am
Grunde gerinnt; Narbe kopflörmig, mit
zurückgeschlagenen Lappen, an der Spitze
behaart (nach der Abbildung); Drüsen 2,
jede derselben zweilappig ausgerandet (in
der Wirklichkeit deren vier).
Cu. L.
Erklärung der Figuren.
Fig. 1. Geöffnete Kronenröhre. Fig. 2. Griffel (vergrössert).
CULTUR.
Viele werden mir ohne Zweifel den En-
thusiasmus mit welchem ich von der einen
oder andern Pflanze spreche, als ein Ver-
gehen anrechnen. Dieses Vergehen, ich
gestehe es, ich werde es oft begehen, denn
mein Enthusiasmus für schöne Pflanzen,
kennt keine Grenzen, und mein grösster
Wunsch, ist ihn von allen Liebhabern, von
Allen, die Sinn für's Schöne haben, ge-
theilt zu sehen.
Wem sollten die herrlichen Blumen einer
prächtigen Dipladenie nicht in Erstaunen
setzen ?
Zwanzig bis Vierzig und noch mehr Blü-
thendolden vom lebhaften Rosenroth hän-
gen mit Grazie über uns; und welche
Blumen! Sie haben zum wenigsten 7 cen-
timeter Durchmesser , und hauchen einen
lieblichen Geruch aus; sie bilden enorme
Bouquets, bis 7 zu 10 in jeder Dolde vereint.
Wie schlingen die langen Zweige dieser
prächtigen Asclepiadeen sich nicht um
Stäbe und wie zeichnen sich ihre breiten,
gegen ein ander überstehenden Blätter
durch ihre lebhaft kräftige Farbe gegen
das zarte Laubwerk der umstehenden
Pflanzen und gegen des Himmelsblau aus,
PRÆCHTIGE
dem sie den Eindrang zum Gewächshause
zu versagen scheinen.
So etwas muss einen wahren Enthu-
siasmus hervorbringen! Es ist nicht im
geringsten übertrieben! Es ist buchstä-
blich so ! !
Auch ich habe das Orgelgebirge erklet-
tert und durchzogen! Dort habe ich wie
die bekannten Reisenden , deren Namen
unser Mitarbeiter erwähnt, jene mächtige
Vegetation bewundern können, welche
jedem unbegreiflich bleibt, dem nicht das
Glück zu Theil ward, diese von der Vor-
sehung so begünstigten Gegenden zu be-
suchen.
Alles, alles in diesen grossartigen Gebir-
gen erinnert uns bei jedem Schritte an die
Macht des Schöpfers. Tausende von Formen
folgen sich in der Vegetation und erfreuen
unser Gesicht, ohne auch nur die min-
deste Monotonie hervorblicken zu lassen.
Riesenhafte Bäume jeder Gattung, Palmen,
Farren in Baumesform, ja vom niedrigsten
Moose bis zur grössten Sapoucaya (Bertho-
letia excelsa), alles vermengt sich, alles
bildet ein wunderliches Chaos.
Die Felswände, sonst überall traurig und
nackt, sind dort mit Orchideen, Farren
und Lianen umschlungen ; alles bildet ein
ungeheures und dichtes Geflechte, einen
wahrhaft Gordischen Knoten, wo tau-
sende von verschiedenen Blumen unser
Auge ergötzen.
Dort streitet ohne Aufhören das Lebende
mit dem Todten um den Raum. Auf die
durch ihr hohes Alter endlich erliegenden
und durch das heisse Clima zu schneller
Verfaulniss verurtheilten Bäume, wachsen
zum Ersticken dichte Massen von Brome-
liaceen , Aroideen , Orchideen und Lianen.
In diesem Labyrinthe von tausend ver-
schlungenen Zweigen laufen mit Pfeiles-
schnelle lebhaft gefärbte Eidechsen , und
bewegen sich Mengen von Käfern, schim-
merd wie glänzend Metall.
DIPLADENIE.
177
Wie oft hörte ich dort nicht, in eine
Höhle geflüchtet die mir kaum Obdach ge-
währte, mit Zittern das verlängerte Rollen
des Donners, hunderte Male durch Echos
wiederholt! Wie oft sah ich nicht mitten
aus diesem Feuermeere die Sonne aufge-
hen! Wie viele Male, wenn ich mir mit
Hülfe meines Beiles einen Weg gebahnt
hatte, konnte ich gegen eine Jacaranda
gelehnt mehrere tausend Klafter unter mir
zugleich die Erde und den von einer Menge
Fahrzeuge in allen Richtungen durch-
schnittenen Ocean übersehen ! Oh! wie ist
dort nicht alles schön, alles grossartig,
gross wie die Majestät dessen der es ge-
schaffen!
Während mehreren Monaten habe ich
diese bezaubernd schönen Orte durch-
wandert, ohne jedoch die in Rede stehende
herrliche Pflanze zu bemerken, deren
schöne Blumen sich ohne Zweifel meinen
Augen sowohl, als denjenigen meiner Vor-
gänger, unter dem dichten Laubwerk ihrer
Geschwister versteckten. Wie glücklich
wäre ich nicht gewesen, hätte ich mein
Vaterland damit bereichern können!
Dieselbe wird im Warmhause bei 10-15
Grad Wärme cultivirt. Im März verpflanzt
man sie in eine nahrhafte , mit Sand und
Lehm gemischte Lauberde, und bringt sie
auf ein Warmbeet, wo sie bei häufigem Be-
giessen die schönsten Triebe entwickeln
wird, die jedoch durch Schatten vor zu
starker Sonnenhitze geschützt werden
müssen.
Die Vermehrung dieser Pflanze verlangt,
um nicht schwierig zu seyn, einige Vor-
sicht wegen der Länge der Stecklinge.
Ihr besonderer Habitus erfordert, dass
nicht die äussersten Ende der Triebe als
Stecklinge benutzt werden. Sie sind zu
sehr krautartig und könnten leicht faulen.
Man muss dazu - Nm Augen
m Auge,
2
bis zur Basis
ie man in die Erde setst :
Ki
178 PRECHTIGE. DIPLADENIE.
des Blattstieles weg. Es wird gut seyn | sen, Luft geben, ete., wie bei allen ge-
die Stecklinge auf ihrer ganzen Länge wöhnlichen Stecklingen dies geschehen
anzubinden, um sie so gerade zu erhalten. | muss.
Ein Warmbeet, unter Glocken, Begies- Le YI
f i ; ; Pa
72 zx E Ze ميم سدس رع OD Dou
CUMINGIA ۰
一
Liliaceæ Anthericeæ-Conantheræ. 一 Hexandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS en, M rigo bracteato ; i floribus paniculatis caruleis —À
nium corollinum campanulat atum, tubo asi
re seg: sexpa T laciniis patentibus Sta- | eamdem. circumseisse deciduo. (An genus er e a
a 6 perigonii tubo in Ze com- | Conanthera distinctum?)
el ee از glabra; an Ss e Dei see een. Cumingia Dox in Lov». Mag. VM Hist, = nov. p. -
pe s, loculo altero SM produetiore, apice | f, 1690. Sweer: Brit. fl. Gard. t. 88. Hoox. exot. Fl. t. 21
bisetæ , poro simplici apertas. Ovarium semiad- | zur. a ag. t. 2476. Bot. Reg. t. 11 e.
gë یی مومت ovula ‘laine ees pa..
Stylus subulat stigm mplex. Ca sala CHARACT. SPECIEI. — C. Calycibus pallide
membranacea trilocolaris loculicido- tria Se- | violaceo-ceeruleis; fauce ech tribus were gen:
mina in loculis pauca angulat membra- | notata ; antheris flavis. Kurta. Enum. Plant. usq.
nacea cellulosa fusca, um ae co rali lineari. | cognit . t. IV. 632. éi ex D. gm verbis ipsi?
ei cal in erm is umbilico parallele , p mate Cumingia trimaculata D. Dox in t. Fl. Gard. ser. 11.
[A P
e chilenses tubere bulboso fibrose tunicato, ud "e Et d c" io Pr
folis Fee دب nervosis ; scapo ramoso
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
CUMMINGIA (1) TRIMACULATA.
THREE-SPOTTED CUMMINGIA.
Errw. Lady Gordon Cuming, Daughter of an english Consul at Valparaiso (1829).
GENERIC CHARACTER
see above.
SPECIFIC CHARACTER |
The eagerness so universally manifested to possess blue-flowering plants will create for the
present eg species, when brought more generally into cultivation , and its qualifications as a
b ing and SCH lant more widely known, a greater degree of solicitude than has hitherto
of Flora’s kingdom are regarded, when the first feelings which their novelty excited have subsided,
is a matter continually exhibited, and our greenhouses and flower- -gardens are thus prevented from
being the gaily decorated places they might be with a judicious selection of the plants already in
the couniry. Indeed, the introduction of new species, is in some degree at least, an evil, when
mere novelty can usurp the place of positive merit, and really deserving and engaging plants are
disregarded with the sole view of making room for a new candidate of inferior pretensions.
subject of our embellishment is a Chilian species, and was first known in this
through SE collected by the daughter of the British Consul at Va alparaiso, and forwarded to a
friend in England, who presented them to the Chelsea M— Garden in 1829. The en n from
which our figure was taken in the month of June 1842, at Mr. Knight’s nursery, received by
that E in 1840, ie a friend at Valparaiso, where it is known amongst the natives by the
name of Paxero, or Pateri
The flower-stalk grows Gë a foot high, and is crowned with a loose and spreading panicle of
pretty, pendulous, bell-shaped ped attached to short and attenuated , flexile pedicels. The
leaves are long and narrow, and surround the flower-stalk without rising high enough to interfere
with the exposure of the flowers; ie ela: they are spread out with a pleasing gentle curvature.
(1) Some others write Cumingia (Lady Cuming)? a
24
186
It flowers in May and June, and when grown in a pot is a neat plant
stage of a greenhouse. To have fine flowering specimens e the open borders,
potted early in a light sandy loam, and started into grow
CUMINGIE A TROIS ۰
to Leg on the fro
he bulbs should "
in a frame, to be oi out, a
3
as it can be safely done, without injury. from, frost, in a warm border prepared with a similar ik
Cummingia in a genus formerly incorporated wit
named in compliment to Lady Gordon Cumming (1). The specific name
ground all winter, as they m
erely require to have
ninjured ped severe frosts.
onanthera , but Ce by Mr D. Don, and
of the present species is expres-
sive of the large dark spot at the base of each of the three petals.
CUMINGIE A TROIS TACHES.
CUMINGIA ۰
Érvw. Lady Gordon Cuming, fille du consul anglais de ce nom à Valparaiso (1829).
Liliacées § Anthéricées-Conanthérées. — Hexandrie-Monogynie.
CARACTERES GENERIQUES.
CARACTERES SPECIFIQUES.
On ne connait encore que trois espéces
de ce genre intéressant, détaché peut-être
un peu légèrement par D. Don du Conan-
thera de Ruiz et Pavon , avec lequel il offre
des rapports tellement etroits, identiques,
qu'il vaudrait sans doute mieux Te réunir.
Toutes trois, comme l'unique espèce de ce
dernier genre, sont originaire du Chili et
croissent aux environs de Valparaiso.
Celle Som m est ici — est une
plante V raison
du beau coloris a à de la grandeur et
de l'élégance deses fleurs, dont notre figure
peut donner une juste idée. Les Chiliens
la distinguent particulièrement et lui don-
nent, dit-on, le nom de Pazero ou Paterita.
Bien qu’introduite en Europe dès 1829,
elle était extrêmement rare dans les col-
lections, lorsqu'on en reçut de nouveau
quelques bulbes en 1840.
Le bulbe en est arrondi, à col al-
longé et recouvert en partie par les dé-
bris marcescents des anciennes feuilles.
Il donne naissance à deux ou trois feuilles
recourbées-étalées, linéaires ou légèrement
lancéolées , subeanaliculées , glabres, d'un
(1) See a note above.
| voyez ci-dessus.
beau vert, et munies de six nervures lon-
gitudinales assez distinctes. Au sommet,
les bords se réunissent souvent au point
de les rendre comme ligulées.
Le scape, à peine plus long que les feuil-
les, est ramifié et forme une petite panicule
lâche, multiflore. Il est muni à la base de
squames courtes, engainantes, devenant
bientôt de petites bractées ovées-lancéo-
lées , situées au-dessous des ramifications.
Les pédicellnles , bractéolés comme les pé-
dicelles, sont courts, uniflores, e: terminés
par un ovaire arrondi, semi-infere. Le pé-
rianthe, d'un bleu charmant, est campa-
nulé, profondément divisé en six segments
presqu'inégaux, disposés en deux séries ;
les externes sont linéaires-oblongs et ter-
minés au sommet par un petit cal (point
de réunion des veines) ; ils sont sans tache
ou à peine ornés de quelques points d'une
teinte plus foncée; les internes sont obo-
longs. trés-finement ciliés aux bords,
obtus-arrondis au sommet et ornés à la base
d'une assez large macule d'un bleu trés-
foncé , divisée souvent par la nervure mé-
diane. Les étamines sont trés-courtes.et ne
DREIFLECKIGE CUMINGIE.
depassent pas la gorge du tube perianthien.
Les filaments en sont dilates, presque cu-
neiformes; les antheres jaunes, reunies
en cöne, subsagittees ; le style est subule,
et dépasse légèrement les étamines.
La Cumingia trimaculata fleurit chez
nous au printemps.
Ca. L,
CULTURE.
Pour une foule de plantes bulbeuses ou
tuberculeuses que Ton recoit du Perou, du
Chili, de Buenos-Ayres, etc., du Japon, de
la Chine, du Nepaul, du Cap, etc., con-
trees ou la temperature est A peine plus
élevée que dans le centre de l'Europe, mais
plus égale, moins sujette à de brusques
variations et à d’aussi longs hivers que les
nôtres , la culture est extrêmement simple
et m'a toujours réussi, en m'y prenant de
la maniére suivante :
Tous mes oignons et rhizomes tuber-
culeux sont plantés en pleine terre dans
une bàche, dont les murs sont trés-peu
élevés. J'en place les châssis vers la fin
181
d'octobre, aussitót que le froid semble me-
nacer, pour ne les óter qu'au mois de mai
suivant, lorsque la température est douce
et assurée.
Un simple coffre, qu'on entoure en hiver
d'un réchaud de fumier éteint peut rem-
placer commodément la bàche en macon-
nerie.
A la faveur d'un tel abri, et en pleine
terre , les plantes prospérent merveilleuse-
et se multiplient avec une grande facilité.
Il est facile, au printemps et pendant l'été,
de les protéger contre les ardeurs du so-
leil, au moyen de treillis légers ou de toi-
les claires, qu'on place vers neuf ou dix
heures du matin pour ne les enlever que
vers trois ou quatre heures du soir.
Je posséde , de cette maniére , une foule
de plantes qui prospérent et fleurissent
d'une maniére luxuriante; des Phalocallis,
des Cyclobothra , des Caloc
gidella, des Lilium, des Anigosanthus, des
Coburgia, des Bravoa , des Brunswigia ,
des Watsonia, des Antholiza, des Spa-
raxis, etc., etc.
L. VH.
DREIFLECKIGE CUMINGIE.
CUMINGIA TRIMACULATA»
Ermorocıe. Lady Gordon Cuming, Tochter des englischen Consuls zu Valparaiso (1829.)
Natürliche Ordnung der Liliaceen , Abth. der Conanthereen.
— Cl. VIH. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER.
wee CHARACTER
Man kennt bis jetzt erst drei Arten dieser
interessanten, von Don vielleicht zu vor-
eilig von Conanthera, Ruiz et Pavon, ge-
trennten Gattung, mit welcher sie in man-
chen Beziehungen so viel und innige
Übereinstimmung hat , dass es ohne Zwei-
fel besser wire sie damit vereint zu lassen.
Alle drei, so wie die einzige Art der letz-
e siehe oben.
tern Gattung stammen aus Chili und wach-
sen in der Umgegend von Valparaiso.
Diejenige wovon hier die Rede ist, ist
in Betracht der schönen buntgefärbten ,
grossen und zierlichen Blumen, wovon die
beigefügte Figur eine richtige Vorstellung
geben kann, eine wahre Zierpflanze. Die
Chilier machen viel Aufsehen von dieser
182
Pflanze, welche sie Paxaro oder Paterita
(Vogel, Medaillon) nennen.
Obschon seit 1829 bereits in Europa ein-
geführt, war sie doch äusserst selten in
unsern Sammlungen, bis man 1840 wieder
einige Zwiebel davon erhielt. Die Zwie-
bel ist rundlich mit verlängertem mit den
Überbleibseln der alten Blätter versehe-
nem Halse. Aus denselben entspringen zwei
oder drei zurückgekrümmt ausgesperrte,
linien- oder beinahe lanzett- fast rinnen-
förmige , glatte, lebhaft grüne, mit sechs
ziemlich hervorspringenden Lüngsnerven
versehene Blätter. Beide Ränder vereinigen
sich oft an der Spitze so, dass daraus ein
zungenförmiges Ansehen ensteht.
Der Blüthenschaft ist länger als die Blät-
ter, und verzweigt sich am Ende zu einer
lockern. vielblüthigen Rispe. Am Grunde
ist er mit kurzen scheidenförmigen Schup-
pen versehen, die jedoch bald in kleine
am Grunde der Verästelungen sitzende,
eirund-lanzettförmige Nebenblätter über-
hen. Die mit Nebenblättchen versehenen
Blüthenstielchen sind gleich den Rispen-
ästchen kurz, einblüthig und endigen
sich in einen rundlichen halbunterstän-
digen Fruchtknoten.
Das rein und lebhaft blaue Perigon ist
glockenförmig, tief in sechs fast gleiche,
in zwei Reihen gestellte Abschnitte ge-
spalten ; die äussern sind linienförmig-
linglich und endigen sich an der Spitze
wo die Nerven zusammenstossen in eine
kleine Schwiele, sie sind ohne Flecken
oder kaum mit einigen etwas dunkeln
Punkten getüpfelt; die innern siud ver-
kehrt-eirund länglich, am Rande sehr fein
gewimpert, an der Spitze stumpf zuge-
rundet, am Grunde mit einem breiten dun-
kelblauen, zuweilen durch den Mittel-
nerven getheilten Flecken geziert. Die
Staubgefässe sehr kurz, ragen nicht über
den Schlund der Blumenröhre hinaus. Die
Staubfäden verbreitert, fast keilformig ;
die Staubbeutel gelb, fast pfeilförmig zu
DREIFLECKIGE CUMINGIE.
einem Kegel vereinigt. Der Griffel pfriemen-
förmig etwas länger als die Staubgefässe.
Die dreifleckige Cumingie blüht bei uns
im Früjahr.
Ce. L.
CULTUR.
Für eine grosse Menge Zwiebel- und
Knollengewächse, welche man aus Peru,
Chili, von Buenos-Ayres, aus Japan, China,
Nepal, von Cap, etc. erhält, wo die Tem-
peratur nicht viel erhöhter, aber mehr
gleichmässig und weniger augenblick-
lichen Veränderungen und eben so langen
Wintern als die unsrigen unterworfen, als
im Mittelpunkte Europa's, ist die Cultur
üusserst einfach, und mir auf folgende
Weise immer gelungen :
Alle meine Zwiebel und Knollen werden
im freien Grunde in einem Beete gepflanzt ,
dessen Umgebungsmauern nur sehr wenig
erhóht sind. Gegen Ende October, wenn
Fróste zu befürchten , werden die Rahmen
aufgelegt und erst im nächsten Mai, nach
dem die Temperatur mild und sicher ist,
wieder weggenommen. -
Ein gewöhnlicher Kasten, im Winter mit .
etwas ausgebranntem Mist umgeben, kann
ganz gut oben genanntes Beet in Mauer-
werk ersetzen.
In so geschützter Stelle und dabei im
freien Grunde gedeihen diese Pflanzen auf
eine merkwürdige Weise und vermehren
sich mit grosser Leichtigkeit. Im Frühling
und Sommer ist es gut sie gegen die zu
grosse Sonnenhitze, von 10 Uhr Morgens
bis 3 oder 4 Uhr Nachmittags, durch Ueber-
decken von Gitter oder durchsichtiger
Leinwand zu schützen. Eine Menge von
Pflanzen , auf diese Weise behandelt, ge-
deihen und blühen sehr üppig bei mir,
als : Pholocallis, Cyclobothras, Calochoruas,
Rigidellas, Liliums, Coburgias, Bravoas,
Brunswigias, Anigosanthus, VV atsonias,
Antholizas, Sparavis, etc., etc.
L. VH.
Dock
f ae
CLL EA
Pa
f
Jod و
H
WHITFIELDIA ۸,
ee a سس o
Acanthaceæ Barlerieæ, 一 ey
CHARACT. GENERIS. Calyx amplus colora-
tus subinfundibuliformis b bei bibracteatus profunde
4-5 fidus, la s lanceolatis acutis erectis con-
cavis u Se ot s sepissime coloratis majus-
culis oppositis obovatis acutis trinerviis appressis.
Corolla infi mi-campanulata mis n
, limbo bilabiato pa-
abio superiore minore bifido, INO tri-
fido, > omnibus Get acutis. Stamina 4,
di idyna a fere teen Ze quinto —
filamen ie glabra; anthe
loculares, loculi 8 سس longitudinaliter de-
hiscentibus. Ovarium compre gla-
brum biloculare, locu lis iovulatis fi ad-
scendentibus. Discus hypogynus nsi carnosus
cupuliformis; Stylus stamina. vix ری ی ul flifor-
hell ramosus glaber, ramis ۱ patentibus flexuosis.
ics pennineroia. Racemi terminales subse-
cundi deflext. P
teati, bracteis ^x mem ی coloratis
— oppositis foliaceis). Flores su ee
. Ca alycibus Regie مس ماود cinis 0
dui "loterit tiis. infra c
CHARACT. SPECIEI. — Ze species unica بت
infraque descripta
Whitfieldia lateritia Hoox. Bot. Mag. t. 4155.
Texte du Botanicul Magazine de M. Hooker.
WHITFIELDIA LATERITIA.
BRICK-COLORED WHITFIELDIA.
Eryw "Thomas Whitfield, a botanist-traveller.
GENERIC CHARACTER. | ae
SPECIFIC CHARACTER.
Our plant, here figured, is a very desirable inmate of the stove, forming a small bushy shrub, with
spreading branches and epum evergreen foliage; the branches terminated by racemes of flowers of
, of which the calyx and corolla, and often large bracteas, are of one uniform
e many novelties brought home to Lord Derby from the nion of
us of Acanthaceæ, I can refer it to no described one; though its affinity (yet
not very close) is probably m— Geissomeria Lindl., and I have dedicated it to Thomas Whitfield,
q., who, he risk of his mt as we SC: reason to know, with much injury to his con-
stitution , bei made several HAUTE o, and journies into, the interior of Western-tropical Africa ,
and Kë extensive collections of Wie plants and animals. The majority of these have been sent
to the Right Hon. the Earl of Derby; and the Royal Gardens of Kew have not failed to benefit by
that distinguished nobleman's love and s of science. re
red, we are indebted for the « African Teak » 0 » as
as to its Genus), the ۵ a the splendid Gardenia Stanleyan
figured in th is "most "d three other species of the Genus, the brilliantly-colored Thunbergia
sops (see our Tab. , and many other rarities. Our deier was made at Kew, in October 1844;
and the same kat was Ke flowering in March 1
. A low shrub; with spreading, terete, yr tortuous branches; and opposite, evergreen,
As a Gen
8
~
3
SS
۰ 4
: 6
E
c
Descr
entire, ovate or oblong-ovate , وا mrep dp d, penninerved leaves. Petioles short, flat or slightly
ite above. Racemes terminal. icels Ane (brachiate or cruciate), drooping, bracteated at
the base ; bracteas eg ee, the lowest pair leaflike. Two other large, ovate,
184
WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE BRIQUE.
- acute, opposite bracteas are situated at the base of the calyx, and appressed to it. Calyx large, co-
lored (brick-red, like th
yx, orange-red or brick-color, between
: e calycine bracteas and corolla), ample, somewhat inflated
form, deeply cut into four, erect, concave, acute, nerved se
campanulate and infundibuliform ; th
e limb twolipped;
upper lip with two ovate, acute segments; lower with three spreading ones. Stamens and style in-
cluded.
Fig. l. Stamens. 2. Pistil. 3. Transverse Section of the Ovary : — magnified.
WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE ۰
WEHITFIELDIA LATERITIA.
Érvw. Thomas Whitfield, esq. voyageur-botaniste.
Acanthacées $ Barlériées. — Didynamie-Angiospermia.
CARACTERES GÉNÉRIQUES
CARACTERES SPÉCIFIQUES
« La plante que nous figurons ci-contre
est un objet fort désirable pour l'ornement
de la serre chaude , où elle forme un petit
buisson bien ramifié, dont le feuillage est
abondant et toujours verts; ses rameaux se
terminent par des grappes d'assez grandes
fleurs, dont le calyce, la corolle et souvent
les amples bractées sont d'un rouge de bri-
que uniforme.
» Elle fait partie des nombreuses nou-
veautés importées en Europe de l'intérieur
de Sierra-Leone. C'est une Acanthacée que
je ne saurais rapporter à aucun geure dé-
crit jusqu'ici, bien que ses caractéres la
لديف ی DAI Y. ins EL y c is
rt ۱۳ weng | Riet?
someriu de M. Lindley. J'ai dédié ce nou-
veau genre à un homme qui au risque de
la vie, et comme j'ai raison de le penser,
au grand détriment de sa santé, a accom-
pli plusieurs voyages dans l’intérieur de
l'Afrique occidentale (entre les Tropiques)
€t y a formé de vastes collections d'ani-
maux et de plantes vivantes, parmi les-
quelles, outre celle dont il s'agit, nous
devons citer le Bois de Teck ou chóned' A fri-
| voyez ci-dessus.
que, arbre dont on ne connaît point encore
le genre; la Napoleona imperialis ; la splen-
dide Gardenia Stanleyana Msc. , dont nous
donnerons incessamment la figure dans ce
il; trois aut péces du méme genre;
la Thunbergia chrysops, aux vives couleurs
(voyez Flore des Serres et des Jardins, liv. I,
f 27), et beaucoup d'autres raretés.
» La ZV hitfieldia lateritia est un petit ar-
brisseau à rameaux un peu tortueux, cylin-
driques, étalés, portant des feuilles oppo-
sées , entières, ovées ou oblongues-ovées ,
subcoriaces, ondulées, penninerves, per-
sistantes. Les pétioles sont courts, unis ou
egerement canaliculés en dessus. Les ra-
cémes terminaux, à pédicelles opposés,
brachiés ou cruciés, nutants, munis à la
base de bractees lancéolées , submembra-
nacées , dont la paire inférieure est folia-
cée. Deux autres, amples, ovées, aigués,
opposées, sont situées à la base du calyce
et appliquées sur lui. Celui-ci est grand,
coloré (comme nous l'avons dit plus haut) ,
un peu renflé, subinfundibuliforme, pro-
fondément fendu en quatre segments dres-
WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE BRIQUE.
sés, concaves, aigus, nervés. La corolle,
deux fois aussi grande que le calyce, d'un
rouge orangé ou de couleur de brique, est
à la fois campanulé et infundibuliforme, à
limbe bilabié; la lévre supérieure est par-
tagée en deux segments ovés, aigus; l'in-
Explication
185
férieure en trois segments étalés. Étamines
et style inclus. »
Hooxen , Bot. Mag. , 1. c. (Traduct.
paucis omissis!)
Cu. L.
des Figures.
Fig. 1. Étamines. Fig. 2. Pistil. Fig. 3. Section transversale de l'ovaire (fig. grossies).
CULTURE.
Vers le milieu ou la fin du printemps,
ou mieux encore vers le commencement
de l'été , aussitôt enfin que le jeune bois de
cette plante a acquis assez de consistance,
on peut couper les extrémités des branches
pour les bouturer sur une couche chaude
et sous cloche.
En ce qui regarde cette plante, comme
pour toute autre, j'insisterai de nouveau
sur la préférence qu'on doit donner à l'iso-
lement des boutures dans de trés-petits
godets , d'un cent. et demi de diamétre en-
viron , qu'il vaut mieux encore couvrir sé-
: parément d'une petite cloche, que de les
réunir en nombre sous une grande, comme
on en a trop généralement l'habitude. En
effet, sous une grande cloche , il y a trop
d'air, et en méme temps trop d'humidité ;
agents tous deux nuisibles à la prompte
radification des boutures. Qu'une ou deux
d'entr'elles viennent à pourrir, les survi-
vantes se trouvent fort mal de ce voisinage,
en raison des miasmes méphitiques qui s'en
exhalent, et qui, peu appréciables peut-étre
à nos sens , n'en existent pas moins sous les
cloches! Toutes ces raisons doivent limiter
en faveur de l'isolement des boutures. Du
reste, les soins à donner en ce cas sont
les mêmes : chaleur douce, égale; essuyage
fréquent des cloches ; aérification graduée,
en soulevant de ire en plus celles-ci, au
ur et à mesure que les jeunes plantes,
montrant leurs nouvelles pousses, donnent
signe de vie; légére mouillure des-lors sur
les godets; jamais sur les feuilles, etc.
La 77 hifieldia lateritia appartient à la
serre chaude, où en forme, d un ees baler
son, sur le
ses nombreuses fleurs tubulées, d'un rouge
vif. Elle demande un sol riche en humus,
tel que celui dont j'ai plusieurs fois déjà
donné la composition. Elle souffrira volon-
tiers la taille; opération qui la fera fleurir
plus abondamment et l'empéchera de trop
semporter. Enfin, les seringuages et les
arrosements seront en proportion de la
hauteur de la température et diminueron
nécessairement avec elle.
= VH.
ZIEGELROTHE WHITFIELDIE.
ZIEGELROTHE WHITFIELDIE.
WHITFIELDIA LATERITIA.
Errmorocre. Thomas Whitfield , Esqre, botanischer Reisende.
Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Barlerieen.
GATTUNGS CHARACTER,
SPEC. CHARACTER
Die Pflanze, wovon wir gleichzeitig eine
Abbildung geben wire ein sehr wünschens-
werther Gegenstand um unsere Warmhäu-
ser zu verzieren. Sie stellt einen kleinen
sehr verästeten, mit vielen immergrünen
Blättern versehenen Busch dar. Die Zweige
endigen sich in Trauben mit ziemlich gros-
sen Blumen, deren Kelch + Korolle und Deck-
blätter von schön ziegelrother Farbe sind.
Sie gehört zu jenen zahlreichen neuen
Entdeckungen , welche im dem Innern der
Sierra Leone gemacht und wurde von da
nach Europa eingeführt. Es ist eine Acan-
thacée, die man in keine der bis jetzt be-
kannten Gattungen unterzubringen weis,
obgleich einige ihrer Charactere sie der
Gattung Geissomeria Lindl. (wiewohl nicht
sehr) nahe stellen. Diese neue Gattung ist
einem Manne gewidmet, der mit Gefahr
seines Lebens und wie man sich leicht den-
ken kann mit grossem Schaden für seine
Gesundheit mehrere Reisenin 's Innere des
— Afrika's gems den e
ansehnlir
Sammlungen von es und lebenden
Pflanzen unter welchen wir, ausser derje-
nigen wovon hier die Rede, noch das Tek-
holz, afrikanische Eiche, ein Baum dessen
Gattung bis jetzt noch nicht bekannt ist;
die Napoleona imperialis, Gardenia Stan-
siehe oben.
leyana Msc. (die nächstens in diesen Blättern
abgebildet werden soll), drei andere Arten
derselben Gattung, die Thunbergia chrysops
und viele andere Seltenheiten anführen.
Die Ziegelrothe FV hitfieldia ist ein klei-
ner mit etwas verdrehten cylinderfórmi-
gen, ausgesperrten Aesten versehener
Strauch, mit entgegenstehenden, ganz-
randigen, eirunden oder eirund-läng-
lichen, fast lederartigen , wellenförmigen,
fiedernervigen, bleibenden Blättern. Blatt-
stiele kurz eben oder oberhalb leicht ge-
rinnt. Blüthentrauben endständig;Blüthen-
stielchen gegenüberstehend oder kreuzäs-
tig, überhängend am Grunde mit lanzett-
fórmigen , fast häutigen Deckblättern ver-
sehen, wovon das untere Paar blattartig
ist. Zwei andere grössere, eirunde spitzige
gegenüberstehende sitzen am Grunde des
Kelehs und liegen diesem fest an. Kelch
gross, gefärbt, ein wenig aufgeblasen,
fast trichterfórmig, tief in vier aufrechte و
ausgehóhlte, spitzige , nervige Zipfel ge-
spalten. Korolle doppelt so gross als der
Kelch, oranien- oder ziegelroth zugleich
glocken- und trichterfórmig mit zweilippi-
gem.Saum. Obere Lippe in zwei eirunde
spitzige Zipfel getheilt, untere in drei mehr
ausgebreitete. Staubgefässe und Griffel ein-
geschlossen. Cn. L.
Erklürnng der Figuren.
Fig. 1. Staubgefásse; Fig. 2. Griffel; Fig. 3. Queerdurchschnitt des Fruchtknotens ( Vergróssert).
ZIEGELROTHE
CULTUR.
+ Gegen Ende des Frühlings oder besser
noch im Anfange des Sommers so bald das
junge Holz dieser. Pflanze kräftig genug
ist, kann man die Spitzen der Zweige zu
Stecklingen benutzen, welche dann unter
Glocken auf’s Warmbeet gebracht werden
müssen. Auch ziehe ich hier wieder vor
die Stecklinge einzeln in kleine Töpfchen
zu setzen und jedes mit einer Glocke zu
bedecken. Unter einer grossen, Glocke ist
zu viel Luft und zu viel Feuchtigkeit, wel-
ches der schnellen Bewurzelung der Steck-
linge nur schädlich seyn kann, denn wenn
einige zu faulen beginnen so ist dies immer
nachtheilig für die übrigen , welche durch
den Ansteckungsstoff immer mehr oder
weniger leiden.
187
Im Übrigen halte man sie in einer mitt-
leren immer gleichen Wärme, trockene
die Glocken beständig aus, gebe nach und
nach, wenn die junge Pflanze zu wachsen
beginnt, Luft und Wasser ; letzteres jedoch
immer auf die Töpfe, niemals auf das
Blattwerk.
Die Ziegelrothe Whitfieldia gehört in’s
Warmhaus, wo sie einen schönen Strauch
bildet, dessen röhrenförmige, lebhaft rothe
Blumen mit dem grünen Laubwerk einen
angenehmen Contrast bilden. Sie verlangt
eine nahrhafte Erde und wird reichlicher
blühen, wenn sie gut zurück geschnitten
worden. Bei dem Begiessen richte man sich
immer nach dem Grade der Temperatur.
WHITFIELDIA.
L. VH.
25
d ی
FERA +
iens Toi y
"aui
LTA
۲9۲۱۱۲۱۲ ۰
—- ووو صم
Solanacex § Cestrez. Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS.—Cestrum : Calyx — re v rarius geminis integerrimi: m-
panulatus quinquefidus. Corolla hypogyna infun- azillarium foliis extimis evolutis بحب
- ormis ,tubo elongato superne ampliato , oe, floribus racemosis , racemis bracteatis
limbo quinquepartito subplicato patente v. revo- | axil x elongatis v. abbreviatis, in corymbum
luto. St 1 tub serta in- | spica iculum ractis ; floribus sepe
clusa; filamenta simplicia v. intus dente aucta; | ve mer Ha corollis luteis, baccis nigris v. nigro-
ntherz longitudinaliter dehiscentes. Ovarium ceruleis
t
biloculare; placentis sub globosis dissepimento on Pen. pi, TUN
adnatis pauciovulatis tylus simplex; stigma A P i el
labrum , foliis pe-
subcapitatum concavum v. obsolete bilobum. Bacca eps.)
i C
CHARACT. SPECIEI. 一
tiolatis SG, acutis s, floribus
spicatis , bracteis tr pti i
costato quinque-dentato ; corolla glabra ا
lari den
imbo rd filamentis basi pubescentibus
axi albuminis carnosi rectus v, rectiusculus ; ; C0- | ticulo auctis, bacca pyriformi candida.
tyledonibus foliaceis Ni radicula te- 1844 65
reti infera. GE Bot. Reg. misc. 65 et
Frutices Americæ tropicæ, folis alternis t. 22. 1845
SEN Si ` ویس
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
CESTRUM AURANTIACUM.
ORANGE-COLOURED CESTRUM.
Erw. xéorpov, a presumed name of our Betony,
GENERIC CHARACTER | gege,
SPECIFIC CHARACTER
` In general the species of this genus have small claim to beauty, their flowers being for the most
part green or greenish, or at least of some dingy colour; their only recommendation has been their
ness.
This plant, however, is one with a strikingly gay ee? A Mm or orange-coloured blossoms
being quite clear, and of considerable size for a Cestrum. in fact a very beautiful house
and perhaps not unsuited for turning into the open : during summer. Its foliage too is
dark green, shining, and abundant, and in the winter it is rendered gay by an abundance of snow-
White pear-sha berr
Sie ee ji Horticultural vod with the seeds, which he had obtained from Chi-
malapa in Guatemala. D flowered in the Chiswick Garden in guit t 1844.
he flowers are not only beautiful, but m 3 for along time, and breathe a very pleasant per-
fume of oran el.
It is a Sa? shrub which will grow freely in almost any sort of soil. Like many other —
house plants it requires to be placed out of doors for a few weeks in summer, when watering AM
be "n attended to. This will induce the plant to form short jointed med, and produce en n-
dance of flower-buds. After the flowering season, it will naturally lose all fen en but its arge
snow-white berries will still render it an attractive object. Being deciduous it requires very little
er in winter, nor is it necessary to apply fire heat except to cen off frost, It may either be pro-
pagated from seeds or from cuttings, under ordinary treatment
CESTRE A FLEURS ORANGEES.
CESTRE A FLEURS ORANGEES.
CESTRUM AURANTIACUM.
Ér. xtrrpov, nom présumé de la Bétoine.
Solanacées $ Cestrées. — Pentandrie - Monogynie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES.
SPÉCIFIQUES
Originaire du Guatimala, oü il croit,
dit-on, aux environs de Chimalapa و cette
espéce est sans contredit la plus belle
parmi celles d'un genre, riche sinon en
plantes ornementales du moins en espéces
intéressantes souvent, par l'arome délicieux
de leurs fleurs et la veille ou le sommeil
qu'affectent ces derniéres à certaines heu-
res de nuit ou de jour.
Elle a été introduite en Europe par
M. Skinner, qui en envoya les graines du
Nouveau Monde, et elle fleurit pour la pre-
miére fois, l'année derniére, dans le jar-
din de la Société d'horticulture de Londres,
à Chiswick.
Aux grandes et nombreuses fleurs oran-
gées, d'une odeur suave, qui terminent en
larges panicules pendant l'été ses rameaux,
succèdent des baies piriformes et d'un
blanc de neige, dont l'effet est charmant en
hiver, par le contraste qu'il présente avec
le vert foncé et luisant du feuillage.
Le Cestre à fleurs orangées est un arbris-
seau entiérement glabro; Il forme un beau
buisson, s'élevant à deux mètres de hau-
tenr environ ; les ramulesen sont brunåtres
et portent des feuilles amples, ovales ai-
guës, ondulées, portées par des pétioles
courts, renflés à la base, arrondis en des-
sous, canaliculés en dessus. Les nervures
sont très-peu nombreuses, subparalléles ,
légérement immergées sur la face supé-
rieure , peu saillantes sur l'inférieure.
Le périanthe externe est tubulé, assez
conrt et se termine par cinq segments den-
| voyez ci-dessus.
tiformes, aigus, dont la nervure dorsale
est décurrente-élevée sur le tube d’icelui;
ce qui le rend quinquécosté. Le périanthe
interne, deux fois et demi plus long que
externe, est également tubulé, cylindri-
que, à peine dilaté au sommet, dont le
limbe ample et réfléchi est formé de cinq
segments obovés, à peine aigus. Les fila-
ments staminaux sont pubescents à la base
et portent latéralement une denticule; les
anthéres en sont rougeátres et forment à
lorifice du tube périanthien une sorte
d'étoile, dont le stigmate est le centre. Ce-
lui-ci est capité.
Ca. L
—— e —
CULTURE.
Ce Cestre appartient à la categorie des
plantes de serre tempérée, et peut trés-bien
étre planté àl'air libre pendant toute la
belle saison , oà il acquerra une végétation
vraiment luxuriante, une floraison splen-
dide et abondante. Il n'est pas difficile sur
le choix du terrain, mais aime le soleil et
d'assez nombrenx arrosements en été.
Aussitót que les gelées deviennent immi-
nentes, on se hatera de le relever dans un
pot un peu étroit et de le rabattre pour le
rentrer dans la serre. Là on lui ménagera
les arrosements en hiver.
Sa multiplication est facile par le bou-
turage des jeunes rameaux sur couche
tiéde et sous cloche. Elle peut avoir lieu
indifféremment au printemps, en été ou
ORANGENBLUTHIGER
en automne, en ayant soin de protéger,
selon les différentes températures des sai-
sons , les jeunes plantes contre les rayons
du soleil, le contact subit d’un air froid,
l'humidité, etc., jusqu'à ce qu'elles aient
développé plusieurs feuilles.
191
Ses nombreuses et grandes fleurs, d'un
beau jaune orangé, leur odeur d'écorce
d'orange, son ample et vert feuillage lui-
sant, en font un bel objet pour l'ornement
de nos jardins.
HAMMERSTRAUCH.
L. VH.
ORANGENBLUTHIGER HAMMERSTRAUCH.
CESTRUM AURANTIACUM.
Ervworocr. Kerr poy, muthmasslicher Name der Betonie.
Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen. — Cl. V. Ord. 1. Lin.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Stammt aus Guatemala, wo er wie man
sagt, in der Umgegend von Chimalapa
wächst. Es ist diese Art nnstreitig die
schönste dieser Gattung die, wenn auch
nicht reich an Zierpflanzen, doch viele
Species enthält, die eben so interessant
sind wegen des köstlichen Geruches ihrer
Blüthen, als wegen des Wachens und Schla-
fens welchen die selben an gewissen
Stunden des Tages und der Nacht unter-
worfen sind.
Sie ist in Europa durch Skinner, wel-
cher Samen davon aus Amerika ein-
schickte, eingeführt worden und hat zum
erstenmale im verwichenen Jahre im Gar-
ten der Gartenbaugesellschaft zu Chiswick
geblüht.
Auf die grossen, zahlreichen, orange-
farbenen, wohlriechenden Blüthen, wel-
che im Sommer die Spitzen der Zweige in
grossen Rispen schmücken, folgen birn-
förmige, schneeweisse Beeren, die im Win-
ter mit dem dunkeln Grün der glänzen-
den Blätter den angenehmsten Kontrast
bilden.
Der Orangefarbene Hammerstrauch ist
ein ganz glatter Strauch. Er bildet einen
| siehe oben.
schönen Busch von ungefähr zwei Meter
Höhe; die Zweige sind bräunlich und mit
grossen, ovalen, spitzen, wellengförmigen
Blättern besetzt; die Blattstiele kurz, am
Grunde verdickt, unterhalb rund و ober-
halb rinnenförmig. Blattnerven wenig
zahlreich fast gleichlaufend, auf der obern
Fläche etwas eingesenkt, wenig hervor-
springend auf der untern.
Aüsseres Perigon röhrenförmig, ziemlich
kurz mit fünf zahnförmigen , spitzen Ein-
schnitten am Rande, desen hervorsprin-
gende Rückennerven an der Röhre hinab-
laufen, wo die durchselbe eine fünfkantige
Gestalt erhält. Das innere Perigon zwei
und ein halb mal länger als das äussere,
ebenfalls róhrenfórmig-cylindrisch , nach
oben kaum etwas erweitert, mit weitem
zurückgeschlagenem fünflappigem Sanme ;
Lappen verkehrt eirund, spitzig. Staubfá-
den am Grunde weichhaarig, an beiden
Seiten mit einem Zäbnchen versehen. Die
röthlichen Staubbeutel bilden in der Mün-
dung der Röhre eine Art von Stern dessen
Mittelpunkt die Narbe bildet, welche kopf-
fórmig ist.
Cu. L.
192
CULTUR.
Dieses Cestrum gehört zur Cathegorie
der Pflanzen des temperirten Gewächs-
hauses und kann sehr wohl während ganz
der schönen Jahreszeit im Freien gepflanzt
werden, wo es zu einer wahrhaft üppigen
Vegetation und prachtvoll und im Ueber-
flusse zur Blüthe gelangt. Es ist leicht mit
dem Boden zufrieden , liebt jedoch die
Sonne und ziemlich zahlreiches Begiessen
während des Sommers.
Bei Eintritt des Frostes beeile man sich
es in einen, ein wenig engen Topf zu set-
zen, es zurück zu schneiden und in ’s Ge-
wächshaus zu bringen wo man ihm wäh-
rend des Winters nur wenig Wasser gibt.
ORANGENBLUTHIGER HAMMERSTRAUCH.
Seine Vermehrung geschieht auf leichte
Weise durch Stecklinge in einem lauen
Beete und unter Glocken. Man kann sie
im Frühjahr, Sommer oder Herbst be-
werkstelligen, muss jedoch in den ver-
schiedenen Jahreszeiten die jungen Pflänz-
chen, bevor sie noch mehrere Blätter
entwickelt haben و gegen Sonnenstrahlen و
plötzlichen Zutritt kalter Luft und gegen
Feuchtigkeit schützen.
Seine zahlreichen, grossen orangegel-
ben und wie Orangenschalen riechenden
Blumen, sein volles und glänzend grünes
Laubwerk machen ihn zu einer wahren
Zierde unserer Gärten.
L ۰
- FR Con fc ves AAA ZK e PAD. PCT
LOBELIA HETEROPHYLLA can. vuam:
一
Lobeliaceæ Lobelieæ, — Pentandria-Monogynia.
CHARACT, GENERIS.—Lobelia : sans tubo obconicus, Corolla flava, Capsula bilocularis, — Paras-
obconico turbinato v. hemisphærico io tranthi spec. Do .)
connato, lim per duena: KC b. STENOTIUM Presl. 1. c. 12. F n
summo calycis tubo inserta tubul Ma jb hinc Caly cis tubus obeonicus, lade v. eae pura
apice fisso, limbi quinquefidi uni-bilabiati laciniis tus. Corolla ewrulea v. alba. Capsula bilocularis
tribus inferioribus pese is, duabus superioribns (Bot. Mag. t. 514, 901. 2277, 3292, Bot. Reg. t. 773. 1896.
pendulis v. cum inf oribus conniventibus. Sta- 2014. ete. ete.)
Ee pesa corolla E bar. | © DORTMANNA Rudb. Act. Upsal. 1720. p. 97. t. 2, Flores
ost, Ovarin im or racemosi Calycis ce Een Corolla e
tice brevissime exsertum bi-triloculare. Ovula i en a trilocularis. 一 Don Syst. #11. 715. Lobe-
۰ 7 ia Dortmanna Linn,
placentis carnosulis pimento utrinque ad
natis v. e loculorum angulo centrali porrectis plu- | d. SPHAERANGIUM Presl. |. c. 19. Flor s pedicellati , ra-
ima apatr pa. St yl zung 8 at cemosi. Calycis tubus hemisphærieus hre alba, cœ-
exserto bilobo, lobis divaricatis orbiculatis subtus lea ra. Capsula bi-tri is.— (Cavan. Te. t, 511
pilorum annulo cinctis. C apsula bi-trilocularis ER 518. 521. 523. ete. ete.) Tupa Don I. e. 700. ete
ultra verticem exsertum loculicido-bi-trivalvis. $ e- Tyl Presl. l, c. 31. ete
mina plurima minima scrobiculata. Embryo in axi Exotica. gen. pl. 3058.
uminis carnosi orthotropus , cotyledonibus (Citat. parum abbrev.)
obtusis, radicula umbilico proxima CHARACT. SPECIEL — Z. glabrinsen le, caule هیا
centripeta. angulato simplici, racemo secund , foliis —
Herbæ perennes v. rarius annum in region nibus culis, inferioribus dentato-pinnatifidis, su superiori
tropicis subtropicisque totius orbis obsercatæ , in —— integerrimis , corollæ labii inferioris 9
rica us و are imprimis copiose, in | ein media obcordata , ti diatis
1 issi. ` ores-
Ke wae ne TT 3 E heterophylla Lasur. Nov. Holl. I. 52.
Lobelia Linn. Gen. n. 1006. exel. lur. nec Plum. et
Presl, Rapuntium Tournef. Inn. 51. dn. I. 151. Presl. Lobelia heterophylla var. major! Tota planta,
Monogr. 11. ores que przecipue, major
a. XANTHOMERIA Presl. Le Flores sessiles , bibraeteolati Ze SE eterophylla T C ee Paxton Mag. of Bot. ,
axillares capitati v. spicati. Calycis tubus oylindrasene v. , 1842, cum.
LOBELIA HETEROPHYLLA (var, mason).
VARIOUS-LEAVED LOBELIA, LARGE-FLOWERED VARIETY.
Ern Mathias Lobel, a botanist from xvith century.
GENERIC CHARACTER, } Da
SPECIFIC CHARACTER.
Perhaps no tender annual is more worthy of being generally mon both for the greenhouse
and the flower-borders, than Lobelia heterophylla, The graceful slenderness and waviness of its
branches tend much to AR to the charms of its peculiarly € flowers, and to give it a power
of arresting interest which few others posse
Of this very showy little plant we o x now to submit a figure of a new and superior rer
which exhibits the characteristics of the species in every material respect but in the greater size
Of all its parts. Stems, leaves, and flowers, but especially the last, are all considerably Zeg and
we fancy from the specimens we have witnessed, that the blossoms are borne rather more prodigally.
Mr. Low, of Clapton, on seeds of this alt from the Swan River Colon ony in the year 1840.
Having been sown in the Clapton Nursery, they germinated, and the plants flowered in great per-
fection last summer, when the accompagnying figure was made.
194
LOBÉLIE A FEUILLES DIVERSES, var. A GRANDES FLEURS.
It is impracticable to show in a drawing the very lovely colours of the blossoms, or to give a
nie idea of the extreme beauty of the plant. We m
may, however, say, that during the time it
in bloom (which was between two and three months) we never saw a more lovely group than
its eet compo
To cultivate it gef the ën should be sown about the month of March in pots of a moderate
size, scatering the seeds very
according to the size of the Fra must
rifling bottom heat will probably be useful in inducing them to vegetate; but
grees to a very light and airy place in a gree or
At
accomplished they should be moved by de
inly. As soon as the pla
e taken away, and the rest left to boom in the seed-pot.
Fe :
ants appear, all but from four to eight,
this is
eg where they will be prevented from acquiring that weakly character to which they are so o Table.
This plant is not well adapted for the open ground, on account of the delicacy and fragility of
its stems. A few plan
will make a good display.
ts might, however, be turned out from the pots, and if uninjured by rains, they
From its slender nature, it requires some support, and this should be afforded when the plants
are about an inch high,
twigs taken from the bebe of a
by € three or four short bra
room will answer the purpose, and they will be sufficient
nching sticks in each pot. À few of the
to effect id without tying the ene to them, if put in at the period above-mentioned.
Linnzus dedicated this genus to Matthew Lobel, the author of various botanical works. He was a
native of Lisle, and became
rophylla is
physician and botanist to Jam
remarkable for having its lower leaves toothed or divided, and the upper ones entire.
es the First of England. The species hete-
LOBÉLIE A FEUILLES DIVERSES, van. A GRANDES FLEURS.
LOBELIA HETEROPRYLLA (var. major).
Érrw. Mathias Lobel, botaniste du zeg siècle.
Lobéliacées $ Lobéliées. — Pentandrie - Monogynie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES.
CARACTERES SPÉCIFIQUES.
Cette charmante variété n'est pas un
gain obtenu par l'art de nos fleuristes. Elle
est originaire, ainsi que son type , de l'ex-
trémité méridionale de la Nouvelle-Hol-
lande et de la terre de Van Diémen. On en
doit la premiére introduction en Europe,
en 1840, à M.Low, horticulteur à Clapton;
mais elle semblait avoir entiérement dis-
paru de nos cultures depuis cette époque
(on ne la trouve plus dés lors dans les ca-
talogues soit botaniques soit marchands !( ,
lorsque M. L. Van Houtte en recut dernie-
rement des graines de son pays natal. Trés-
différente déjà du type, comme nous allons
le dire, elle différe encore plus de la
. L, ramosa (avec laquelle plusieurs person-
۱ voyez ci-dessus.
nes la confondent à tort) et par la forme
du feuillage et par le coloris des fleurs.
Rien de plus brillant et de plus vif que
le beau bleu de ses fleurs; coloris que l'art
humain n'a jusqu'ici jamais pu reproduire;
non plus que celui d'un grand nombre
d'autres fleurs. Elle est annuelle, croit avec
rapidité , forme une belle touffe qui se cou-
vre incessamment d'innombrables fleurs.
Tout en elle, tige, feuilles et fleurs, est
plus grand que chez le type; aussi est-elle
vivement recherchée pour l'ornement des
parterres.
Elle s’eleve à 40 ou 60 centimétres, et
garnit promptement les supports qu'on lui
donne pour étayer ses tiges allongées,
VERSCHIEDENBLÆTTRIGE LOBELIE (GROSSE ABÆNDERUNG).
greles et anguleuses. Ses feuilles sont un
peu Epaisses et, comme son nom spécifique
l'indique, varient beaucoup de forme et
de grandeur sur les différentes parties des
tiges. Elles sont très-distantes ; les inférieu-
res sont plus ou moins pinnatifides , à seg-
ments peu nombreux, linéaires oblongs ;
les médianes, chez quelques individus,
ont ces mêmes segments divisés de nou-
veau ou incises; peu à peu ils deviennent
moins apparents et laissent affecter aux
feuilles supérieures une forme entière, lan-
céolée-linéaire. Elles sont glabres en des-
sus, légèrement tomenteuses en dessous.
Les fleurs (de deux centim. 1 de diam.
dans les individus bien cultivés) sont dis-
posées.en grappes terminales, läches et
subunilatérales. Le tube calycinal est her-
bacé, cylindrique , légérement atténué à la
base et divisé au sommet en cinq dents
linéaires-allongées, appliquées. La lèvre
supérieure est formée de deux très-petits
lobes subulés, réfléchis, velus et peu appa-
rents, presque cachés qu'ils sont par les
deux lobes latéraux trés-amples, relevés et
étalés, dimidiés-obovés, de la lèvre infé-
rieure, dont le médian est obcordiforme et
beaucoup plus grand que les autres. Toutes
les anthéres sont barbues et ne dépassent
pas la gorge du tube corolléen.
Cu. L.
195
CULTURE.
Si l'on veut jouir de tout l'effet que peut
produire cette belle variété, on en sémera
les graines en petites terrines, vers la fin
de mars, et on les placera sur une couche
tiéde. On repiquera bientót, en avril, le
plant dans de petits pots, par six ou huit :
sclon l'ampleur qu'on désire donner aux
touffes, en ayantsoin toutefois d'en espacer
les jeunes plantes de deux à trois centim.
les unes des autres ; on rempotera, s'il est
nécessaire, vers la fin de ce mois ou au
commencement de mai, et on mettra en
place, à l'air libre et dans un bon sol, aus-
sitót que les gelées ne seront plusà craindre.
Dans cet étaton peut abandonner Ja plante
à elle-méme, pour former d'épaisses touffes
ou placer par derriére un petit treillage sur
lequel elle enlacera ses longues tiges. Dans
les deux cas, elle se couvrira bientót d'un
tapis de fleurs qui se succéderont tout l'été
et pendant la premiére partie de l'automne.
Comme elle est fort délicate, elle ne
réussirait pas bien à l'air libre dans les an-
nées froides et pluvieuses. Il vaut mieux
alors la conserver en serre froide , en large
pots, où l'on jouira plus à l'aise de tout
l'agrément qu'elle présente, palissée, par
exemple, sur un treillis arrondi en boule.
L. VH.
VERSCHIEDENBLATTRIGE LOBELIE (Grosse ABANDERUNG).
LOBELIA HETEROPHYLLA (VAR. MAJOR).
Erxworocm. Mathias Lobel, Botaniker im XVIten Jahrhundert.
Natürliche Ordnung der Lobeliaceen, Abth. der Lobelieen. — Cl. V. Ord. 1. Lan.
GA GS CHARACTER
TTUN
SPEC. CHARACTER .
Diese herrliche Varietät ist kein Product
der Kunst unserer Blumenzüchter. Sie
stammt gleich der Stammart aus dem süd-
lichen Theile Neu-Hollands und aus Van
3 } siehe oben.
Diemensland. Low , in Clapton, war es,
der sie zuerst im Jahr 1840 in Europa ein-
führte. Seit dem schien sie wieder gänzlich
aus unsere Gärten verschwunden zu seyn.
26
196
(Denn seit dieser Zeit findet man sie nicht
mehr in den Catalogen der Botaniker und
Handelsgärtner aufgeführt) bis Van Houtte
neuerdings Samen davon aus ihrem Vater-
lande erhielt. Sehr verschieden von ihrem
Typus, ist sie es noch mehr von £L. ramosa
(mit welcher sie von vielen Personen je-
doch mit Unrecht verwechselt wird) durch
die Form der Blätter, so wie durch die
Farbe der Blumen.
Nichts ist glänzender, nichts feuriger
als das schöne Blau ihrer Blumen. Sie hat
einen Farbenton, welchen die mensch-
liche Kunst, eben so wenig wie manche
andere Blumenfarbe, bis jetzt erreicht hat.
Sie ist einjährig, wächst rasch und bildet
einen schönen Busch der sich schnell mit
zahllosen Blüthen bedeckt. Alle Theile
der Pflanze , Stengel, Blätter und Blüthen
sind grösser als wie bei der original Art,
daher ist sie sehr für die Verzierung der
Blumenbeete gesucht. Die Stengel erheben
bis zu 40 und 60 Centimeter Höhe,
und überziehen schnell die Stützen , wel-
che man ihnen gibt, sie sind lang, dünn
und eckig, die Blätter ein wenig dick und
` wie der specifische Namen andeutet,
abwechslend in Gestalt und Grösse nach
den verschiedenen Theilen des Stengels;
sie stehen weit von ein ander; die am un-
tern Theile des Stengels sich befindenden
sind mehr oder weniger fiederförmig ein-
geschnitten, mit wenigen linienförmigen
länglichen Abschnitten ; bei den mittleren
sind in einigen Individuen diese Abschnitte
nochmals eingeschnitten ; nach und nach
hört indessen die Theilung der Blätter auf,
sie werden ganz und sind dann linien-lan-
zettförmig, oberhalb glatt, unterhalb etwas
filzig. Die Blumen haben (in kräftigen
Pflanzen) 2 172 Centimeter Durchmesser,
und bilden endständige lockere, etwas
einseitige Trauben.
Kelchröhre krautartig, cylindrisch , am
Grunde ein wenig verengert am Rande in
VERSCHIEDENBL/ETTRIGE LOBELIE- (GROSSE ABJENDERUNG ) .
fünf linienförmig verlängerte, angedrückte
Zähne getheilt. Die obere Lippe besteht
aus zwei sehr kleinen , pfriemenförmigen ,
zurückgeschlagenen, sammethaarigen Lap-
pen, welche von den seitlichen sehr gros-
sen , aufgerichteten ausgebreiteten, halbirt
verkehrt-eirunden der untern Lippe ver-
deckt werden, dessen Mittel-Lappen ver-
kehrt-herzförmig und grösser als die übri-
genist. Die Staubbeutel sind sämmtlich
behaart und überragen nicht den Schluud
der Blamenróhre.
Cn. L.
CULTUR.
Will man den grössten Genuss von dieser
schönen Varietät haben, so säe man den
Samen gegen Ende März hin in sandge-
mischte, nahrhafte Laub-oder Düngererde,
und stelle die Näpfe auf ein kühles Beet.
Im April versetze man die jungen Pflän-
zchen zu 6 oder 8, je nach dem man die
Büschel bilden will, 2 bis 3 Zoll von
einander entfernt, in kleine Töpfe; man
verpflanze sie, wenn es nöthig seyn sollte,
gegen Ende dieses Monats oder anfangs
Mai, und stelle sie, sobald die Fröste nicht
mehr zu fürchten sind, in einen guten
Grund in’s Freie, Die Pflanze, in diesem
Zustande sich selbst überlassen, wird dichte
Büschel bilden ; man kann auch ein kleines
Gitterwerk dagegen stellen, worüber sie
dann ihre langen und biegsamen Zweige
ausbreitet. In dem einem und andern Falle
bedeckt sie sich bald mit einer Menge von
Blüthen, welche sich unaufhörlich wäh-
rend des ganzen Sommers und der ersten
Hälfte des Herbstes folgen.
Da die m. sehr t wk, so Liege sie
in Lalt
im Freien forükóimen , und halte man sie
dann lieber im Kalthaus, wo sie über Gitter
geleitet, uns reichlichen Genuss bietet.
L. VH.
SALPINGANTHA (1) 0۰,
Acanthaceæ $ Ruellie. — Didynamia-Angiospermia.
C CT. GENERIS. — S. Calyx aue ovatus x humilis Indie occidentalis mosus;
5-d s cteatus. Corolla infundibu- | ramis صو و glabris (ut et tota planta). Folia
liformi-hypocrateriformis : tubo basi angustato cy- ova bcoriacea intege edunculi
lindraceo sursum sim dilatato; limbo regulari | arillares solitarii erën v. terminales terni;
pate lobo, lobis ret dein mina 4, tu flores sessiles decussati oppositi in spicam laxam
parte contracta inserta nta niemei dispositi distantes. Corolla a pulchra nitida coccinea,
gracilia glabra , longitudine tubi. totius; anth
blongæ dorsifixæ uniloculares. Ovarium e Hoox. Bot. Mag. t. 4158.
disco carnoso impositum biloculare; locu
vulatis; ovulis adscendentibus; stylus Ge? CHARACT. SPECIEI. 一 eras hucusque species!
filiformis مس paulo superans ; stigmate ob- | Sunt supra infraque express
tuso. Fructus....?
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
SALPIXANTHA (2 COCCINEA.
SCARLET TRUMPET-FLOWER.
Errworocy. Vide infra.
GENERIC CHARACTER.
above.
SPECIFIC CHARACTER. | 946,289
This curious plant, which has at first sight, indeed, little apparent affinity with the Acanthaceæ
(Sect. Ruelliacec), was discovered by Mr. Purdie, Botanical Collector for the Royal Gardens, in the
island of Jamaica, whence it was sent to the Royal Gardens. It blossomed — in the stove during
the autumn of the same year, and in the e -t winter of 1844-5, and
very pretty appear-
ance, with its gracefully pendent scarlet blosso
mad.
s, and its end Ree foliage. It appears
to me to SS new as a Genus; nor can I find zg plant is anywhere, or under any name, described.
a low shrub het: and glabrous in every part; the young shoots 9 rounded.
The leaves pina: on short petioles, ovate Gë rk somewhat waved , ric bane
dark-green, rather paler beneath. Peduncles viet و or terminal, ind then
ing, the lateral ones, however, terminate Le branch, or innovation, eech e —
peduncle springs from the apex of the de 和 The upper part of this للدي bears ric
red-coloured flowers ,arranged in ه spike; the flowers decussately opposite.
Fig. 1١ Corolla laid open. 2 Anther. 3. Vertical section of the Ovary. 4. Transverse ditto : — magnified.
) Vide infra etymo ologiam
e Sie errore jevi in por À textu. V. infra ۰
198
SALPINGANTHE A FLEURS COCCINEES.
SALPINGANTHE A FLEURS COCCINEES.
SALPINGANTHA COCCINEA.
Erm. cadmiyé, vyyos, 5 (poetice ری« sed idem genit.), trompette; «és, fleur;
rme des fleurs.
Acanthacées, $ Ruelliées. — Didynamie-Angiospermie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTERES SPÉCIFIQUES
Cette belle et curieuse plante est origi-
naire de la Jamaigne, où l’a découverte
M. Purdie, collecteur du Jardin royal bo-
tanique de Kew. C’est dans une des serres
de ce magnifique établissement, régénéré
depuis peu sous la direction d'un des plus
illustres botanistes du siécle (M. W. Hoo-
ker), qu'elle fleurit pour la premiére fois
en Europe, pendant le rude hiver de
1844-45.
L'auteur en la décrivant fait observer
avec raison combien, au premier aspect ,
elle présente peu d’affinités avec les Acan-
thacées , auxquelles cependant les caracté-
res de la fleur et surtout du jeune fruit
obligent impérieusement de la réunir.
M. W. Hooker, en en faisant le type d'un
genre nouveau, ne mentionne pas les cau-
ses qui ont EE sa resolution.
Cest, selon lui, un arbrisseau peu eleve,
ramifie, et glabre dans toutes ses parties.
Les jeunes pousses en sont arrondies et
non comprimées; les feuilles opposées ,
| voyez ci-dessus.
très-brièvement pétiolées , ovées, subco-
riaces, légèrement ondulées au bord, en-
tières, penninerves, à peine aiguës, d’un
vert foncé en dessus, un peu plus pâles en
dessous.
Les fleurs, sessiles, assez grandes et d’un
beau cramoisi, sont disposées en épis läches,
axillaires ou terminaux, dressés ou subnu-
tants. Ces épis sont solitaires, quand ils
sortent des aisselles foliaires, et ternées
quand ils terminent les rameaux. Le calyce
est très-petit, herbacé ; le tube de la corolle,
légèrement comprimé au-dessus de sa base,
se dilate peu à peu vers le sommet où il
s'épanouit en un limbe réfléchi, disposé en
roue; ses cinq lobes sont égaux (c'est là
probablement un des principaux caractères
du genre), courts, arrondis ; l'entrée de la
gorge et tout l'intérieur du tube sont blancs
et cette teinte opposée contraste agréable-
ment avec le ton d'un rouge vif du reste de
la corolle.
Cn. L.
Explication des Figures
Fig. 1. Corolle ouverte. 2. Anthére. 3. Section
CULTURE.
La culture de cette désirable plante n'of-
fre point de difficulté
. On devra la tenir ^e une serre chaude
un peu humide en été, assez séche en hi-
verticale de l'ovaire. 4. Section transverse dudit.
ver. On lui donnera pour sol un compost
léger, formé, par exemple, de deux tiers
e terre de bruyéres mélangés avec un
tiers de terre franche, et auquel on pourra
ajouter environ un 30° de guano, ou de
SCARLACHROTHE
tout autre engrais, aussi riche en principes
fertilisants (1). On seringuera frequemment
pendant toute la belle saison; on rempo-
tera au fur et à mesure des besoins; enfin,
elle devra rester toute l’année dans la serre,
mais sous la condition d’être fréquemment
aérée.
Sa multiplication est également facile. Il
suffira d'en couper au printemps, ou
(1) Je dois dire que je n'en connais p er ait
autant d'énergie que celui-là sur les végét
199
mieux encore vers le commencement de
l'été, les jeunes pousses an point de lin-
sertion des feuilles, de les planter dans de
trés-petits godets qu'on enfoncera dans une
bonne couche chaude. Dans cet état, on
donnera aux jeunes boutures les soins ordi-
naires , tels que je les ai déjà fait connaitre
précédemment, et bientót on sera en me-
sure de les traiter comme des plantes faites.
TROMPETTENBLUME.
L. VH.
SCHARLACHROTHE TROMPETENBLUME.
SALPINGANTHA COCCINEA.
ETYMOLOGIE. varmıykuyyos,y (Dichtung caAmiE ,) Trompete; aves, Blume; Blumenform.
Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Ruellieen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
Diese schöne und ige Pflanze
stammt aus Jamaika , wo sie Purdie, bota-
nischer Sammler des kónigl. botanischen
Gartens zu Kew entdeckt hat. Es war in
einem der Warmhäuser dieses herrlichen ,
unter der geschickten Leitung Hooker's,
neu emporstrebenden Etablissements, wo
sie zum erstenmale in Europa während
des harten Winters 1844-1845 blühte.
Der Autor macht in seiner Beschreibung
mit Recht auf die anscheinend geringe
aussere Verwandtschaft dieser Pflanze mit
den Acanthaceen aufmerksam , denen man
den Characteren der Blüthe und jenen der
Frucht zufolge, jedoch nicht umhin kann
sie zu zugesellen. Hooker der daraus den
Typus einer neuen Gattung macht, sagt
uns nicht welche Gründe ihn dazu be-
stimmt haben.
Sie ist nach ihm ein niedriger, aestiger
4 siehe oben.
ganz glatter Strauch , dessen junge Triebe
rund und nicht zusammengedrückt sind.
Die Blätter stehen einander gegenüber,
sind sehr kurz gestielt, eirund, fast leder-
artig, am Rande etwas wellenförmig, ganz-
andig, fiedernervig, etwas zugespitzt,
oberhalb dunkelgrün, unterhalb etwas
heller. Die ungestielten, grossen, schön
karminrothen Blumen stehen in lockern
achsel- oder entständigen, aufrechten oder
etwas überhängenden Ahren. Diese stehen
einzeln wenn sie aus den Blattachseln ent-
stehen, oder gedreit wenn sie an den
Spitzen der Zweige hervorkommen. Der
Kelch sehr klein krautartig. Die Röhre,
etwas über dem Grunde schwach zusam-
mengedrückt, erweitert sich nach oben
wo sie sich in einen zurückgeschlagenen
radförmigen Saum ausbreitet; seine fünf
Lappen sind sich gleich (dieses ist vielleicht
eines der Hauptmerkmale der Gattung)
e
200
kurz und zugerundet; die Mündung des
Schlundes und das Innere der Röhre ist
weiss, welche Nuance einen höchst ange-
SCHARLACHROTHE
TROMPETENBLUME.
nehmen Contrast auf dem lebhaften Roth
der übrigen Theile der Corolle bildet.
Cs. h
Erklürung der Figuren.
Fig. 1. Geöffnete Blumenkrone; Fig. 2. Staubbeutel; Fig. 3. Senkrechter Durchschnitt des Frucht-
knotens; Fig. 4. Queerdurchschnitt desselben.
CULTUR.
Die Cultur dieser wünschenswerthen
Pflanze bietet keine Schwierigkeiten dar.
Im Sommer halte man sie im Warmhaus
etwas feucht, im Winter jedoch hinrei-
chend trocken. Am besten gedeiht sie in
Heideerde mit 173 gewöhnlicher Garten-
erde vermischt, der man ungefähr 1730
Guano (1) oder irgend einen andern, in
————À—ÀÀÁ——
(!) Nichts ist von grösserem Einflusse auf die Ve-
getation als der Guano.
gleichem Masse nährenden Dünger zufügt.
Man gebe häufig Wasser, verpflanze so
oft als es nóthig seyn sollte und lasse sie
das ganze Jahr hindurch an einem luftigen
Orte im Gewächshause.
Die Vermehrung ist nicht schwierig; es
genügt die junger, aus den Blattwinkeln
geschnittenen Triebe im Frühlinge oder
besser noch Anfang Sommers in ganz
kleine Tópfchen zu stellen , und diese auf's
Warmbeet zu bringen. Dort behandelt man
sie auf gewóhnliche Art.
L. VH.
d
Py d à e 1 8
A ner ce 27 Qe aD es OL oda
PHALZENOPSIS AMABILIS,
mane d i
Orchidaceæ $ Vandeæ. — Gynandria-Monandria.
CHARACT. GENERIS. — Phalen
opsis : Peri CHARACT. SPECIEI. — P. : Folia bi
gonii explanati patentis foliola exteriora. ait ma oblonga
a bel
coriacea radicalia ai mee gem Ss pedalis
æqualia, interiora multo majora. Labellu m gynos- | etultra, 3-4-florus. Flores magni albi. Sepala oblonga
tematis e pa ducto con m liberum btusa. باتوی unguiculata llum
asi callosum trilobum, lobis lateralibus re to laciniis lateralibus ovatis obtusis incurvis versus basim
ads tibus, intermedio angustiore bicirrhoso m en asi callo elevato truncato luteo sa-
Gynostema in ovarium recumbens semiteres , ros- | gittato instr
tello gladiato. Anthera bilocularis. Pol a ia 2,
sübglobosa, caudicula plana spathulat ; glan hale "ere emabilis Br. 1. c. Lim. Gen. et
dula maxima cordata. — — (Species un zg de qua | *Pec. Orch. 213. Bot. Reg. s. 2. t. 34. 1838.
infra disseritur.) Epidendrum " L. sp. s 1351. Angrecum
Phalenopsis Brume Bijdr. 294. t. 44. ` album majus Ruunen. Herb. Amb. VI. 99. t. 43,
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
THE INDIAN BUTTERFLY PLANT.
PHALÆNOPSIS AMABILIS,
Erm. QaAcive, a phalaina (moth!) a sort of nocturnal butterfly.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
} see ahove.
mong the many subscribers to the expedition of Mr. Hugh Cuming to Manilla in quest of bota-
nical curiosities, Messrs. Rollisson of Tooting, were alone fortunate enough to receive a living specimen
of this exceedingly lovely plant. And though several packages have subsequently arrived from the
same district, no collection is yet adorned with its gene beauty,except that of the above
gentlemen, and the very few which have been supplied by th
Without at all considering its rarity, ou r subject may be pronounced one of the most were
of the peculiarly rich tribe Orchidaceæ. In nearly all its characteristics it stands quite isolated ,
yet these are of a description Paie à adapted to command admiration. Novelty and the more en-
during charms of real elegance are t elightfully united, وب their association causing an unusual
degree of interest to attach 4 the in which they me
Our very excellent drawing will contribute much to secure for the plant the reader’s esteem,
while the engraving may serve to show more plainly its particular habitus; but Sege can fully
pendent spike, and are for the'most part of the E white, with an extremely singular labellum ,
the structure and markings of which are in the highest degree pleasing.
The source of this species has been already hinted; but we may now state that it was sent from
Manilla to Messrs. Rollisson in 1837, by Mr. Hugh Cuming. Since that time it has been in flower at
202
FHALENOPSE AIMABLE.
least seven or eight months during each year, as, if the flower-stems are carefully severed just below
where the lowest blossoms were produced, they will speedily emit branches, from which other flowers
are ultimately protruded.
In conformity w
our previous assertion that the habitude of an orchidaceous plant is generally
f
with e
an adequate guide to its treatment, the present plant palpably requires suspension from the roof of
the house, on a block of either hard or partially decayed wood. A little moss may be pl
in order to preserve about them a proper quantity of moisture, and it
the lower part of its roots,
should be kept in a warm p department.
aced over
Our artist prepared the drawing here given from flowers expanded in the Tooting nursery in the
month of last March.
PHALENOPSE AIMABLE.
PHALJENOPSIS AMABILIS.
Erm. QaAaive, phalene; papillon nocturne.
Orchidacées, tribu des Vandées. 一 Gynandrie-Monandrie.
CARACTERES GENERIQUES
۰ CARACTERES SPECIFIQUES
On a maintes fois vante, et nous-méines
tout le premier, l'extréme beauté, la suave
odeur, enfin le mérite transcendant, de la
généralité des Orchidées; et certes tous
ces éloges, quelqu'exagérés qu'ils parais-
sent au premier abord, deviennent vrais ou
palissent méme, quand on a devant les
yeux une plante de cette curieuse famille,
telle que celle dont nous donnons ici la
figure à nos lecteurs; figure qui, bien que
trés-belle, est encore nécessairement bien
au-dessous de la beauté réelle de l'objet re-
présenté.
Quoique découverte depuis un certain
nombre d'année déjà, cette Phalénopse est
encore fort rare dans les collections; et
cette circonstance, ainsi que son mérite,
nous ont engagé à en entretenir les lecteurs
de la Flore. En voici l'histoire :
Trouvée dans le principe par Rumph,
dans l'ile d'Amboine , où , selon cet ancien
auteur, «elle croit sur des arbres gros et
courts, sur lesquels elle grimpe en forme
de corde et forme des touffes inextrica-
| voyez ci-dessus.
bles )1( و » elle fut depuis rencontree
par Blume dans les bois qui bordent en
partie le littoral de l'ile de Nusa Kamanga.
Dans ces derniers temps, M. Cuming la
trouva à Manille, d’où il l'envoya en Eu-
rope
Les pseudobulbes en sont nuls; les feuil-
les équitantes , distiques, articulées et se-
mi-embrassantes à la base , amples, oblon-
gues, coriaces, obtuses et carénées au som-
met, souvent rougeätres ou mouchetées
de rouge vers le bas (20-30 cent. de
long. , 5-6 de larg.). Le scape est cylindri-
que, sort de l'aisselle des feuilles, se pen-
che immédiatement et porte un assez grand
nombre de fleurs (3, 6, 9 et plus?). Les pé-
dicelles, longs de 3 cent., sont nutants,
arqués et sont munis à la base d'une petite
bractée ovée-aigué , appliquée. Les fleurs,
(1) In crassis sed curtis crescit arboribus que
musco obductæ sunt... quos tanquam funis adscen-
dit et e quibus intricate dependit.
Ronrn. I. ©.
PHALÆNOPSE AIMABLE.
de 7 centim. de diamètre , sont d'un blanc
pur sur lequel tranchent agréablement les
bigarrures de diverses conleurs qui déco-
rent le labelle et le gynostéme. Les laci-
nies externes (2) inférieures, défléchies و
legerement verdätres sont oblongues; la
supérieure dressée, conforme ; les inter-
nes (2) sont horizontales , suborbiculaires
(ou mieux en forme de courte et large spa-
thule), ondulées, onguiculées. Le gynostéme
est peu développé, nutant, incombant sur
l'ovaire, lavé de jaune et ponctué de pour-
pre. Le labelle est fortement trilobé ; ses
deux lobes latéraux, trés-développés vers le
sommet, enveloppent à moitié le gynos-
tême, s'écartent ensuite et se terminent
en forme d'amples oreillettes ; le lobe
terminal est sagitté, obtus, terminé par
deux longs cirrhes sétiformes, plus ou
moins enroulés spiralement ou tordus; il
sarticule avec les deux latéraux par un
court et étroit pédicule. A la base du
labelle est un cal élevé, tronqué, subsa-
gittiforme.
CH. Li
205
CULTURE.
La rareté de cette belle espèce dans nos
collections dépend du peu de ressources
qu'offre au multiplicateur, avide et impa-
tient, la nature de ses rhizomes qui sont
très-courts et ne donnent que lentement et
rarement des rejetons. Aussi doit-on at-
tendre, pour en tenter la séparation , que
ces rejetons aient atteint tout leur déve-
loppement.
4: A 44
sa cul
A ۸ و
ture, ou plutöt sa conservation, ne presente
aucune difficulté; elle est la même que celle
que j ai recommandée pour toutes les Or-
chidées épiphytes. On la fixera donc au
milieu d'une petite touffe de mousse sur
un fragment de bois qu'on suspendra à un
chevron de la serre ehaude, dont on ne
devra jamais la sortir. On seringuera fré-
quemment en été, à peine en hiver, etc.
Enfin, on lui appliquera tous les soins or-
dinaires dont j'ai déjà parlé plusieurs fois
dans ce recueil, à l'occasion de la culture
de quelques-unes de ses congénères.
L. VH
LIEBLICHE
PHALÆNOPSIS.
LIEBLICHE PHAL/ENOPSIS.
PHALÆNOPSIS AMABILIS,
ETYMOLOGIE : Para, Nachtfalter; Nachtsschmetterling.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
Man rühmt so oft die ungemeine Schón-
heit, den kóstlichen Geruch und die aus-
gezeichneten Eigenschaften der Orchideen,
und wahrlich alle diese Lobsprüche, wie
übertrieben sie auch beim ersten Anblick
erscheinen , werden zur Wahrheit oder
zeigen sich selbst noch zu geringe, wenn
man sie mit einer blühenden Pflanze aus
dieser merkwürdigen Familie vergleicht,
Z. B. mit der wovon wir hier unsern
Lesern eine Figur vorlegen welche, ob-
gleich sehr schön, doch nothwendig be-
deutend hinter der wirklichen Schönheit
des abgebildeten Gegenstandes zurück-
bleibt. Wenn auch seit vielen Jahren be-
kannt, ist die Phalænopsis doch noch sehr
selten in unsern Sammlungen und dieser
Umstand so wie deren ausserordentliche
Vorzüge haben uns veranlasst die Leserder
Fiona mit dem wichtigsten aus der Ge-
schichte dieser Pflanze bekannt zu ma-
chen.
Sie wurde zuerst von Rumph auf Am-
boina entdeckt ,
Autorzufolge auf kurzen und dicken Baum-
stämmen wächst, auf welchen sie sich
schnurähnlich herumzieht und unentwirr-
bare Büschel bildet, spáter fand Blume
sie in den Gebüschen welche die Ufer der
Insel Nusa Kamanga bedecken und neuer-
dings wurde sie von Cuming auf Manilla
gefunden und von dort nach Europa ge-
schickt.
Sie besitzt keine Scheinzwiebel; die
wo sie diesem ältern
| siehe oben,
Blätter reitend-zweizeilig, gegliedert und
mit ihrem Grunde den Stengel halb um-
fassend, einfach lederartig, gekielt, zuge-
spitzt, am untern Theile oft röthlich oder
eben so gefleckt 20-30 Centimeter lang und
5 bis 6 Cent. breit. Der cylindrische Blu-
menschaft kommt aus den Achseln der
Blätter hervor, neigt sich sogleich zur
Erde und trägt eine ziemliche Anzahl Blü-
then (3, 6, 9 und mehr?). Die Blüthen-
stielchen sind و Centimeter lang, überhän-
gend, gekrümmt und am Grunde mit
einem kleinen, eirund-spitzigen , ange-
drückten Nebenblättchen versehen. Die
Blüthen haben 7 Centimeter Durchmes-
ser, sind von reinem Weiss auf welchem
sich die verschiedenen bunten Farben,
die Lippe und Stempelsäule zieren, auf's
zierlichste ausnehmen, die untern, äus-
sern Blüthentheile herabgebogen, läng-
lich, hellgrünlich; der obere aufrecht,
von derselben Gestalt und Farbe; die
innern wagerecht fast kreisfórmig (oder
vielmehr kurz und breit spatelfórmig),
wellenfórmig , genagelt. Stempelsäule we-
nig entwickelt, übergebogen, auf dem
Fruchtknoten liegend, gelb überlaufen
‚und mit purpur getüpfelt. Lippe tief drei-
lappig, die beiden Seitenlappen, an ihrem
Ende sehr breit, umhüllen zur Hälfte die
Stempelsäule, entfernen sich dann davon
und nehmen die Gestalt breiter Aerchen
an. Der Endlappen ist pfeilfórmig , stumpf
und endigt sich in zwei lange, mehr oder
LIEBLICHE ۱ ۰
weniger gerollte oder gedrehte, borsten-
förmige Ranken, mit den beiden Seiten-
lappen ist er vermittelst eines kurzen
und schmalen Stielchens verbunden. Am
Grunde der Lippe befindet sich ein erha-
bener, abgestutzter, fast pfeilförmiger
Kamm.
Cu. L.
CULTUR.
Die Seltenheit mit welcher diese schöne
Species verbreitet werden kann, liegt in
der Natur ihrer Rhizomen, die sehr klein
sind, und nur wenig Sprösslinge geben.
Auch muss man mit der Vermehrung war-
205
ten, bis diese letzteren eine gewisse Ent-
wickelung erreicht haben.
Im Übrigen bietet ihre Cultur durchaus
keine Schwierigkeiten dar; sie ist dieselbe
wie diejenige welche ich für alle auf an-
dere Pflanzen wachsende Orchideen an-
empfuhlen habe. Man hänge sie auf mit
Moos umgebenem Holze in dem Warm-
hause, aus welchem sie niemals gebracht
werden muss. Im Sommer gebe man häufig
Wasser, im Winter nur selten. Die übrige
Behandlung ist dieselbe, wie sie schon
öfters angegeben wurde, wenn von der
Cultur einiger der Geschwister dieser
Pflanze die Rede war.
L. VH.
SE LES
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EES
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e.
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CCE "eg CI
GOLA 7
7
N
GONGORA LEUCOCHILA,
mm
Orchidaceæ § ۵۰
CHARACT. GENERIS. — Gon gora : Perigo
d foliola peer A va libera Patr rig
supremum gynostematis dorso adnatum; interiora
E. piles pce connato. La AL um
cum basi gynostematis continuum liberu Kap
ennen — inferiore (hypochilio) اسف یت
superio en RSC See? an-
ipii et oppositis complicatis arp
os ongatum arcuatu
d ait era "incomplete Lë
Pollina 2 linearia in caudicula cuneata sessilia
— Gynandria-Monandria.
erbe peruanæ epiphyte و ی de foliis
Ben racemis elongatis flexuosis ۰
Gong R. et P. Prodr. 117, t. e exot. ec? t. 178.
Liwpr. Orchid. 158. et Bot. Reg. t. 1616. et t. 2.
CHARACT. SPECIEI. weg a:
€ ee aome manifestis 8; epich
inato-uncinato æquali; sepalis بنط ون o
dons vie 1 basim notatis.
Cz. E.
Gongora leucochila Non.
€0NGORE A LABELLE BLANC.
GONGORA LEUCOCHILA.
Erm. Ant. Caballero y Gongora, contemporain et ami de Mutis.
Orchidacées ٩ ۷۵۵0669, 一 Gynandrie-Monandrie.
CARACTÈRES G
Nous avons maintes fois fait remarquer
combien la Providence semblait s’ötre com-
plue à badiner, pour ainsi dire, en façon-
nant certains êtres de la creation, soit ani-
maux, soit végétaux. Mais si cette remar-
que s'applique tout d'abord à la généralité
des plantes de la famille des Orchidées, elle
concerne encore plus spécialement celles
de certains genres, tels que les Cirrhea,
les Mormodes, les Cycnauken (Cycnoches),
les Catasetum , les Stanhopea , les Corythan-
thes (Coryanthes), etc., et celui dont nous
offrons présentement une espéce nouvelle.
L'imagination la plus déréglée , la plus gro-
tesque, l'imagination enfin d'un Callot bo-
taniste, ne parviendrait pas mieux, sans
doute, à inventer des formes florales aussi
étranges, aussi bizarres.
Toutefois, l'examen ct la discussion d'un
pareil théme nous conduiraient trop loin, et
His ego nec metas rerum nec tempora pono; `
mais la nature méme de ce livre! Aussi re-
ÉNERIQUES.
CARACTERES SPÉCIFIQUES.
۱ voyez ci-dessus.
grettons-nous fort de ne pouvoir pas plus
souvent éparpiller dans nos descriptions
quelques bribes de philosophie végétale;
de cette philosophie , qui
Animo ECH capaci
Concipit et que sit rer a requirit. Ov. (1).
La plante dont il est question est extré-
mement voisine de la Gongora bufonia
Lio. (Bot. Reg., t. 2, 1840), et nous avons
longtemps hésité si nous devions ne l'en
regarder que comme une simple variété.
Néanmoins, son coloris tout différent, la
présence de cornes latérales sur la partie
basilaire du labelle (hypochilie), les dépres-
sions qu'on remarque à la base des deux
sépales latéraux, tels sont les principaux
caractéres qui nous ont décidé à la regar-
der comme nouvelle.
Cette remarquable plante est originaire
(1) Et non cette philosophie scolastique , laquelle
Et sensus cum re consiliumque fugit! Ov
208
du Guatemala, d’où elle a été introduite
tout récemment par les soins d’une Société
qui vient de se former pour l'exploration
botanique des États de l'Amérique centrale
et dont le siége est établi à Gand, chez
M. L. Yan Houtte, qui en est l'un des di-
recteurs.
Elle était en pleine floraison ce prin-
temps dans l'une des serres à Orchidées de
l'horticulteur que nous venons de nommer
et où nous avons pu l'examiner et la dé-
crire. Elle parait être trés-florifére, à en
juger par l'individu que nous avons obser-
vé; et qui, formé de quatre ou cinq pseudo-
bulbes au plus, ne portait pas moins de
quatre racémes parfaitement développés,
dont la floraison s'est succédé pendant plu-
sieurs semaines
Pseudobulbes ovés-oblongs, un peu atté-
nués au sommet, octangulaires-sillonnés ,
d'un vert blanchátre ou subglaucescent.
Feuilles deux, ovales-lancéolées, acumi-
nées , quinquénervées , canaliculées , atté-
nuées à la base en une sorte de pétiole ; les
trois nervures médianes élevées, les laté-
rales presque nulles.
Raceme multiflore, basilaire, nutant;
rhachis ailée, comprimée-angulaire , lége-
rement dilatée à l'insertion de chaque pé-
dicelle; ceux-ci disposés spiralement , trés-
Stee, et, ainsi que la rhachis, d'un brun
rougeätre trés-sombre , parsemés de petits
points blanchätres, trés-peu apparents.
Bractées charnues-renflées à la base, lan-
céolées , petites, appliquées , et de la méme
Rua que les pédicelles. Aucune partie
florale de la plante n'est tachée de vert
comme dans l'espéce comparée.
Sépales latéraux connés à la base (1
réfléchis-dressés (en raison de la disposition
des pédicelles), ovés-lancéolés, allongés و à
rds roulés en dessous, mi-partie blancs et
(1) (Laquelle est libre inférieurement, large et
repliée sur le pedicelle; puis se soude
point même où il devient gynostème).
avec lui, au
GONGORE A LABELLE BLANC.
lilas obscur, mouchetés sur cette dernière
couleur de petites macules d’une teinte
plus prononcée; la partie blanche s'altére
et devient squalide en vieillissant. Vers
leur base est une dépression (foveole) assez
considérable qui s'étend et se perd ensuite
vers le sommet du limbe. La teinte lilaci-
née est nettement séparée de la blanche par
un sillon intermédiaire qui se reléve en
cóte sur l'autre face et n'est qu'un prolon-
gement dela fovéole. Au déclin de l'an-
thése, ces mémes sépales s'écartent de la
perpendiculaire et s'abaissent presque hori-
zontalement. On dirait alors volontiers de
chaque fleur une ‘sorte d'insecte prenant
son essor pour voler. Sépale supérieur, fixé
dorsalement par sa base au gynosteme,
mais ample, semblable par la forme aux
précédents, lilaciné et moucheté comme
eux, à bords également roulés en dessous ;
les deux internes, trés-distants, à base dé-
currente et connée avec celle du labelle,
bordant légérement le gynostéme jusqu'au
point d'insertion du sépale supérieur, où ils
s’ecartent tout-à-coup , en forme de cornes
peces 14 3 : m St d’une
lame étroite , linéaire, à pointe spirale tres-
acuminée , sétiforme. Gynostéme littérale-
ment continu avec le pédicelle, allongé,
renflé au sommet , plan en avant, arrondi
en arriére; partie supérieure colorée et
mouchetée comme le sépale qui le dépasse;
partie inférieure (en avant) d'un blanc lé-
gerement verdätre, puis d'un blanc pur
comme la base du labelle qui n’en est que
le prolongement. Celui-ci, entièrement
d’un blanc pur, d’une consistance ferme ,
charnue, porte quatre cornes, dont les
deux supérieures, courtes, planes; les in-
férieures très-longuement sétiformes.
La forme de ce labelle est tellement com-
pliquée que sa description, quelqu’exacte
et claire que nous cherchions à la rendre,
ne saurait être comprise du lecteur; forme
au reste que les caractères génériques n'ex-
priment en aucune manière. L'insuffisance
GONGORE A LABELLE BLANC.
de notre plume et le silence des auteurs
du genre seront amplement suppléés par
la triple figure que nous avons jointe à
notre dessin (1).
Pollinies ovales-oblongues, sessiles sur
une caudicule conforme, et insérée à la
pointe extrême du stigmate non cubiculé,
mais terminal et caché par un cucullus
caduc au moment de l'anthése.
. La Gongora leucochila fleurit chez nous ^
vers le milieu ou la fin du printemps. Le
grand nombre, l'élégante disposition de ses
fleurs, leur coloris varié, son beau port,
lui assurent une place distinguée dans
toute collection de choix.
Cn. L.
CULTURE.
L'étrange forme des fleurs de cette Gon-
gora (semblable toutefois à celle de ses
congénéres), leur grand nombre en longues
grappes pendantes, leur agréable bigar-
rure, l'élégance remarquable des pseudo-
bulbes et ses belles feuilles, font de cette
(1) Cette forme est telle, que s'il nous était per-
mis de nous servir d'une comparaison triviale , nous
dirions que ce labelle n'est pas sans quelque res-
lance avec le corps mutilé et évidé d'un vola-
tile destiné à mettre à la broche! Qu'on nous par-
donne ce lieu commun , qui n'est pas sans justesse!
209
plante un objet vraiment désirable ; la
facilité de sa culture vient ajouter à ces
mérites incontestables.
Fixée à un fragment d'écorce ou de noix
de coco, et suspendue au toit de la serre,
fréquemment seringuée pendant tout le
temps de sa végétation, elle prospérera
à merveille et fleurira abondamment , eut-
elle à peine deux ou trois pseudobulbes
normaux. Comme je l'ai dit ailleurs, à pro-
pos de la culture d'autres espéces, on devra
ralentir et suspendre en tout ou en partie
les mouillages au fur et à mesure du ra-
lentissement de la végétation; on les dimi-
nura aussi quelque peu pendant la florais n,
pour ne pas amener la pourriture ou la
chüte trop prochaine des fleurs.
Il sera bon de la reléguer dans une serre
moins chaude, lorsqu'elle aura atteint sa
période compléte de repos; ce qu'on recon-
nait, lorsque les nouveaux pseudobulbes
ont acquis tout leur développement, et
que les feuilles commencent à perdre un
peu de leur verdeur.
Sa multiplication s'opére, comme pour
toutes les autres Orchidées, par la sépara-
tion des pseudobulbes, qu'on traite d'ail-
leurs comme une plante faite , c’est-à-dire,
silet ri is |
DJ نات UU
L. VH.
210 WHITE LABELLED GONGORA.
Traduction du texte frangais de M. Lemaire.
WHITE LABELLED GONGORA.
- GONGORA LEUCOCHITA,
Erm. Ant. Caballero y Gongora, contemporary with and friend of Mutis.
GENERIC CHARACTER ies ANGE
SPECIFIC CHARACTER
Often have we had to remark the delight which Providence mn to take in cs (as one
may say) with the construction of certain animate or inanimate beings of the cre
Should this remark be found to apply more particularly to e «geni of the موی E Plants,
it is still more particularly applicable to those of certain species, such as the Cirrhea, the Mor-
modes , the nem (er E the Catasetum , the ee: ‚the Corythanthes باس مسجت etc.
and es ly to new species which we now offer
It is a matter ^ pe to us wel the most Sa and grotesque imagination, even that of
isc
a Bot Callot, could succeed in inventing equally strange and curious floral forms — the
sion of such a subject would however lead us too far astray, and
His ego nec metas rerum nec tempora pono;
but the very nature of our work! We therefore strongly regret not to be enabled more frequently
to mix in our descriptions touches of vegetable me that philosophy which
Animo majora capac
Concipit et que sit rerum natura bids Ov. (1).
The plant in question strongly resembles the Gongora Bufonia Lui. (Bot. Reg. vol. 2. 1840)
have we hesitated whether to consider it only as a simple variety. Its colouring is
ren :
eters which have induced us to consider it as new. — This remarkable plant is originally from
Guatemala; from whence it has but very recently been introduced by the care of a Societ y lately for-
med to explore Botanically the central States of America, and whose central Seat is ‘established at
Ghent, at Mr. Van Houtte’s, who is one of the Directors.
It was in full Bloom in one of the Orchideous hot-Houses of the Horticulturist just mentioned,
where we availed ourself of the opportunity to view and to describe it. — It flowers abundantly,
judging from the specimen which we inspected and which, formed of four or five pseudobulbs at
a producing not less than four perfectly developped racems whose Bloom continued several
gem ovate pseudobulbs, slightly attenuated at the apex, octangular, sulcate, subglaucous or light
green; two ovate-lanceolated leaves, acuminated quinquenerved , canalic ulated, attenuate at the base
d, very distan
very dark reddish brown spotted with hardly perceptible little white points. — Bracteas fleshy and
inflated at the base, gs appressed and of the same colour as the pedicels, No flowering part of
the plant is يمه > h green, he species co pared.
Sepals lateral a e the base (2), turned back and erect, from the disposition of pedicels,
(I) And not that scholastie philosophy, which
t sensus cum re consiliumque fugit! Ov.
deg a inferiorly is free, large and bent over the pedicel, then joins with it at the very point [where it becomes
D
211
ovate-lanceolated, prolonged, = sides rolled downwards, half white and dark lilac, starred on this
last colour De LN pk of a stronger tint
ag
WEISSLIPPIGE GONGORE,
the limb dc it is finally lo
mediate Rib which extends even in a form h is only a p
When the flower begins to fade these same sepals quit the perpendicular
from lowering almost horizontally. 一 In this state you might easily suppose each flower to be a
species of insect taking his spring to fly into mid air. — The e superior sepal is fixed dorsaly on its
base to the gynostema, but ample, in form like the preceding, coloured and spotted like them; the.
edges as rolled downwards; the two internal ones very distinct with a decurrent base and united
with that of the d lightly surrounding the Gynostema up to the point of insertion of the
superior s SCH e they branch off. suddendly, taking
consistance of a pee blade, linear with a spiral, ten and very acuminated point. G
literally continued with the e pedicel, DORE, inflate
superior part coloured and spot the sepal w wanes passes it. The inferior part (in front) of a
light greenish white, then of a pure white, like the base of the Labellum, which is is only a prolonga-
tion of it. a firm fleshy consistance. It has four horns of which the
two superior are short and flat; the weht very long an iform.
The form of this Labellum is so complicated that its description, although as exact and clear as
we could render it, wo be understood by the reader: the generic characters not being
furnished with taire Mee explicit for the purpose. 一 The insufficiency of our pen and the
— of authors on these characters will be amply age by the double figure adjoined to our
—
f, masses enum and sessile, fixed on a caudicule conform, thereto inserted at the
of the stigma, not ideis m terminal and hidden e a cucullus caducous at
the momen the impregnation.
e Gongora leucochila flowers here in the middle or end of spring; the immense number, the
elegant disposition of its flowers, their varied colour and its beautiful habitus, assure to it a i-
guished place in every choice oct
Ca. L.
WEISSLIPPIGE GONGORE.
GONGORA LEUCOCHILA.
` Errmorosıe : Ant. Caballero y Gongora, Zeitgenosse und Freund des Mutis.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen.
GATTUNGS CHARACTER
CTER .
SPEC. CHARA = siehe oben.
Wir haben zu verschiedenen Malen un-
sere Bemerkung darüber gemacht, wie
die Vorsehung in Erschaffung der sonder-
barsten Thier- und Pflanzenformen sich
zu gefallen geschienen hat. Obschon diese
Bemerkungen den Pflanzen aus der Fami-
(1) This form is such, that, if we might
resemblance to k- mutilated body of a chicken just prepared
plead our excus
make use of so trivial a
lie der Orchideen im allgemeinen gel-
ten, so lassen sie sic ere mit
nieh viel mehr Recht auf gewisse Gat-
tungen anwenden, wie die Cirrhaen ,
Mormodeen, Cyenauken (Cycnoches), Cata-
setien, Stanhopen, die Corytanthes (Coryan-
comparison, we should say that the labellum is not without
for the spit. Pardon us this expression whose justness must
28
212
thes), ete.,so wie auf jene, wovon wir hier
eine neue Art bekannt machen. In der
That die ungeregelste, wunderlichste
Einbildungskraft, selbst die eines Callat
in der Botanik wäre nicht im Stande
solche wunderliche und seltsame Blumen-
formen aus zu denken.
Die Untersuchung nnd Beapievhung
eines solchen Gegenstandes würde uns
indessen zu weit führen, denn der Zweck
unserer Flora gestattet uns nicht, uns mit
jenem des Daseyns der Dinge zu befassen!
Auch bedauern wir aus demselben Grunde,
dass es uns nicht erlaubt sei, in unsere
Beschreibungen einige Wahrheiten der
Pflanzenphilosophie einzuschalten , dieser
Philosophie welche im weitesten Sinne
alles zu erfassen und die Natur der Dinge
zu es strebt.
flanze womit wir uns hier beschäf-
Chen , gleicht in vielen Punkten der Gon-
gora bufonia Linni. (Bot. Reg. , t. II, 1840),
und wir waren lange zweifelhaft ob wir
sie nicht als eine blosse Abänderung davon
ansehen sollten. Indessen die Verschie-
deuheit in der Farbe die an beiden Seiten
, am Grunde der Lippe befindlichen Hörner,
so wie die Gruben welche man am Grunde
der beiden äussern Blumenblätter bemerkt,
schienen uns hinreichend diese als eine
besondere neue zu betrachten.
Sie stammt aus Guatemala, von wo sie
erst kürzlich durch die Vermittelung einer
Gesellschaft eingeführt worden, welche
sich die botanische Ausbeutung der Staa-
ten Mittel-Amerika's zum Zwecke gesetzt
und deren Sitz ip Gent, bei Van Houtte,
einer der Directoren ist.
WEISSLIPPIGE
Sie stand in diesem Früjahr in einem der
Orchideen Häuser Van Houtte’s in voller
Blüthe, wo wir Gelegenheit hatten sie zu
-untersuchen und zu beschreiben. Nach
dem Exemplar zu urtheilen welches wir
beobachtet haben, scheint sie sehr reich-
lich zu blühen, denn obschon dasselbe
nur aus 4 oder 5 Scheinzwiebel bestand,
GONGORE.
hatten sich doch nicht weniger als 4 voll-
ständige Blüthentrauben au demselben
entwickelt, deren Blüthen sich mehrere
Wochen hindurch nach ein ander ent-
falteten.
Die Scheinzwiebel sind eirund-länglich
nach der Spitze zu verschmälert, achtkan-
tig-gerippt, weisslich oder bläulich grün و
Blätter zwei, oval-lanzettförmig و spitz و
fünfnervig gerinnt, am Grunde in eine
Art von Blattstiel übergehend. Die drei
mittlern Blattnerven erhaben, die seit-
lichen in die Blattsubstanz verschwindend.
Blüthentraube vielblüthig, wurzelstän-
dig, überhängend ; Spindel geflügelt ,
flachgedrückt, eckig, an den Einfügungs-
stellen der Blüthenstielchen etwas verbrei-
tert ; diese stehen spiralförmig, sehr ent-
fernt von einander und sind so wie die
Spindel dunkel roth-braun, mit kleinen
Punkten besäet. Nebenblätter am Grunde
fleischig-verdickt, lanzettförmig, klein,
angedrückt, von derselben Farbe wie die
Blüthenstielchen. Kein zum Blüthenstande
gehöriger Theil ist grün getüpfelt, wie
dieses bei der zur Vergleichung gewählten
Pflanze statt findet,
Aussere seitliche Kronentheile am Grunde
zusammengewachsen, rückwärts gebogen,
aufrecht (je nach der Lage des Blüthen-
stielchens) eirund lanzettförmig, länglich
mit nach untengerolltem Rande, halb
weiss, halb dunkel.lilafarben letztere Hälfte
dunkel gefleckt, das Weisse mit dem
Verblühen misfarbig werdend. An ihrem
Grunde bemerkt man eine bedeutende
Grube oder Vertiefung die sich nach der
Spitze hinzieht, und sich dort allmählig
verliert. Die Lilafarbe ist genau von der
weissen durch eine Rinne getrennt, wel-
che sich auf der untern Fläche rippenför-
mig erhebt. (Fortsetzung der Grube). Da
wo sich die Anthere neigt veründert sich
die senkrechte Stellung der Blumenblätter
(Sepalen) in eine wagerechte, jede Blume
gleicht alsdann einem Insecte welches im
WEISSLIPPIGE GONGORE,
Begriff steht sich in die Luft zu erheben.
Oberes Blumenblatt mit seinem untern
Theile auf dem Rücken der Stempelsäule
befestigt, ist jenem ähnlich, nur breiter,
ebenfalls lilafarbig gefeckt und mit nach
unten gerollten Rändern ; innere Blumen-
blätter sehr offen, ihre herablaufende
Basis ist mit jener der Lippe zusammenge-
wachsen und begränzt die Stempelsäule
bis zum Anheftungspunkt des obern Blu-
menblattes, wo sie sich plötzlich gleich
zwei Hörnern, oder offenen Armen, unten
der Gestalt von schmalen, linien-förmigen,
in eine spiralige, sehr spitzige borstenför-
mige Spitze sich endigende Platten von
einander entfernen. Stempelsäule verlän-
gert, am Ende verdickt, vorn flach, hin-
ten rund; am obern Theile gefärbt und
gefleckt gleich dem Blumenblatte welches
darüber hinausragt; der untere Theil ist
nach vorn weiss grünlich, dann rein weiss,
gleich dem Grunde der Lippe wovon er
nur eine Fortsetzung ist. Die Lippe ganz
rein weiss, von derber Consistenz und
fleischig. Sie ist mit vier Hörnern verse-
hen, wovon die zwei obern kurz und
flach, die untenstehenden aber lang und
borstenförmig sind.
Die Gestalt der Lippe (welche beilänfig
gesagt einem am Spiesse steckenden Ge-
flügel gleicht) ist so verwickelt, dass deren
Beschreibung wie genau und deutlich wir
sie auch geben mögen, dem Leser den-
noch unverständlich bleiben dürfte, und
die keineswegs durch die Gattungs Cha-
ractere bezeichnet wird. Unser Unvermö-
gen und das Stillschweigen der Autoren
sollen durch eine doppelte Figur, welche
wir unserer Zeichnung beigefügt haben,
ergänzt werden.
Pollenkórper oval-länglich , sitzen auf
einem gleichfórmigen Schweifchen, wel-
ches an der äussersten Spitze der endstän-
digen Narbe befestiget ist, und sind von
215
einer bald abfallenden Hülle verdeckt.
Die FVeisslippige Gongora blüht bei uns
gegen die Mitte oder das Ende des Früh-
lings. Die grosse Anzahl, die zierliche
Anordnung der Blüthen, die manichfalti-
gen Farben und die schóne Haltung sichern
ihr eine vorzügliche Stelle in jeder aus-
gewählten Sammlung. Cab.
CULTUR.
Die eigenthümliche Form der Blumen
dieser Gongore, die in langen hängenden
Trauben in grosser Anzahl vorhanden
sind, so wie deren schöner Colorit, die
Zierlichkeit der Scheinzwiebel und der
Blätter machen diese Pflanze überall ge-
sucht. Ihre Cultur ist sehr leicht.
Man befestigt die Pflanze auf ein Stück
Rinde oder Cocosnussschale , hänge sie im
Gewächshause und begiesse sie bestän-
dig während der Zeit ihrer Vegetation.
So behandelt wird sie gut gedeihen und
schon reichlich blühen, wenn sie auch
nur 2 oder 3 starke Scheinzwiebel hat.
Wie auch schon früher bei der Cultur an-
derer Arten gesagt, so muss man auch bei
ihr mit dem Begiessen allmählig Einhalt
thun, wenn die Pflanze ihre Ruhe beginnt.
Ebenso gebe man während der Blüthezeit
nicht zu viel Wasser, die Blüthen würden
faulen und abfallen.
Wenn die Pflanze in vollständiger Ruhe
übergegangen, welches man leicht an der
völligen Ausbildung der Scheinzwiebel so
wie an dem Verwelken der Blätter erken-
nen kann, wird es gut seyn sie in eine
verminderte Temperatur zu bringen.
Die Vermehrung bewerkstelligt sich wie
bei allen Orchideen, nämlich durch Ablö-
sung der Scheinzwiebel , die auf ein Stück
Rinde befestigt und sogleich wie die Mut-
terpflanze behandelt werden.
L. VH.
um
t.
BOUVARDIA FLAVA,
Rubiaceæ Cinchoneæ-Eucinchonéeæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. er pi À —Bouva Se 7 Ik
tubo subglobos m ovario co
aran lobis linari subulatis, عضو us ae er-
dum interjectis. Corolla ra infun dibuliformi-
tubulosa elongata extus jahtin pupillos i ntus gla-
bra v. barbata, geng: eng: A K quadri-partito
patente brevi Sta a 4; en 1 a brevissima
18: Vb Ch ey ra i ineares i peat Ovarium
we
utrinque inser-
tis plurima, d opa. ies s filiformis! ; stigma
mellatum, ex
a peltata imbricata
membranacea cincta. n joris
ke rutices Mexicani; foliis oppositis v. verticil-
latis, stipulis angustis acutis petiolis utrinque ad-
natis, een. terminalibus trifloris v. trichotomis
corymbos
"mast zc Parad, 11.88, t ne . Hous-
tonia Andr. oed t. 106. Chr Y in Ann.
Æginetia Caan. ^M 2 pen t. 572.
non Linn. Las sp. Jacq. Hort. CH
Ex x t. p^
CHARACT. SPECIEI. — Zeg foliis ovato-
lanceolatis acuminatis brev
brevibus rari sque weh stipulis
connatis laciniis lineari-subulatis, peduncu
nalibus 3-floris pum puberulis, laciniis E
cinis linearibus setis brevibus interjectis, coro
glabra flava lobis ovatis patulis, antheris e deeg
J. Dre,
BOUVARDIA À FLEURS JAUNES.
BOUVARDIA FLAVA.
Ervm. Cm. Bovvamp, ancien directeur du Jardin des Plantes de Paris.
Rubiacees $ Cinchonées-Eucinchonées. 一 Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GÉNERIQUES.
SPÉCIFIQUES
L'arbuste que je décris s'élève à en-
viron un métre de hauteur; sa tige ra-
meuse est recouverte d'une écorce grisä-
tre, tandis que les rameaux divergents,
herbacés , glabres, rougeátres, sont parse-
més de points d'un vert pàle. Les feuilles,
ovales-lancéolées, rétrécies à la base en un
court pétiole , sont acuminées, à pointe re-
courbée au sommet, munies de nervures
pennées, immergées sur la face supé-
rieure, saillantes et finement poilues sur
linférieure; ces poils, abondants vers les
bords, les n comme ciliés, et reposent
sur une sorte de petit mamelon; le limbe,
qui est membraneux et d’an vert tendre sur
les individus placés à l'ombre, prend une
teinte rougeätre ou se trouve largement
lavé ou taché de rouge sombre , lorsque la .
plante est exposée au soleil. Les pétioles
| voyez ci-dessus.
sont canaliculés en dessus, arrondis en
dessous et légèrement renflés à la base. Les
stipules sont de deux sortes : celles qui ac-
compagnent les feuilles caulinaires sont
plus ou moins connées à la base et se di-
visent en trois ou quatre lanières subulées,
inégales, l'intermédiaire beaucoup plus
longue ; celles qui accompagnent les jeunes `
feuilles sont connées et forment un tube
plus ou moins allongé, et sont partagées en
quatre lanières dont les latérales lancéo-
lées, foliacées; les deux intermédiaires plus
courtes, linéaires-subulées, rarement bipar-
ties.
Les pédoncules naissent de l'extrémité
des rameaux, quoique réellement axil-
laires, comme on le voit par la position
qu'ils prennent à l'allongement des ra-
meaux. Ils sont ordinairement triftores ;
216
les pedicelles, greles, filiformes, accompa-
gnes de bracteoles setacdes, se terminent
par une fleur d’une belle couleur jaune
vif. Le calyce hémisphérique est par-
couru par quatre nervures saillantes, cor-
respondant ä chacune des divisions, qui
sont lancéolées-linéaires, parsemées de pe-
tits poils blancs. La corolle dont le tube
atteint environ 4 centimètres en longueur
est complètement glabre, soit à l'extérieur,
soit à l’intérieur, et se divise en quatre
lobes ovales, étalés. Les étamines, qui ne
dépassent pas l'entrée du tube, sont presque
sessiles; les anthéres, fixées par le milieu
du dos, sont oblongues, jaunátres. Le style
parfaitement glabre, dépasse le tube de la
corolle et se divise en deux petits lobes
stigmatiques oblongs.
Cet arbuste est originaire du Mexique,
d'où il a été envoyé en Belgique, par
M. Ghiesbreght.
L établissement de M. Van Houtte , hor-
ticulteur à Gand, en est seul possesseur.
C'est là qu'il a donné pour la premiére fois
ses fleurs pendant les premiers mois du
printemps de 1845; mais il n'a point en-
core porté fruit. Il offre beaucoup de res-
semblance avec la Bouvardia levis décrit
par MM. Martens et Galeotti, mais il en
différe par ses feuilles plus allongées , son
calyce muni de divisions plus courtes, et
surtout parla couleur jaune de ses fleurs
qui sont, au contraire, vermillonnées dans
le B. levis..
J. DEcaAISNE.
CULTURE.
La Bouvardia flava est pour nos cultures
BOUVARDIE A FLEURS JAUNES.
une bien interessante et toute nouvelle ac-
quisition.
Rabattue un peu court et tenue en buis-
son, elle ornera longtemps au printemps
la serre temperee (dans laquelle on doit la
rentrer en hiver) de ses nombreuses et le-
gères fleurs pendantes. gracieusement por-
tées sur de longs pédoncules triflores. Leur
belle couleur jaune fera un heureux et
agréable contraste avec le pourpre foncé
et la verdure mélangée du feuillage. Pour
obtenir ce dernier effet, la plante, pendant
toute la belle saison, doit être exposée, sinon
aux rayons directs du soleil, du moins à
mi-ombre et de manière à jouir d’un espace
vaste et aéré.
Elle se plait dans une terre assez riche
en humus et demande , en raison de sa vé-
gétation presque continue, excepté en hi-
ver, de fréquents arrosements. Elle prospé-
rera plantée en conservatoire, et peut-être
méme à l'air libre, sauf à être relevée en
automne.
Sa multiplication par le bouturage des
jeunes rameaux, est aussi simple que fa-
cile, sur couche tiède et sous cloche. Les
jeunes boutures, coupées dans une articu-
lation caulinaire, s’enracineront en peu de
jours et pourront être presque aussitôt trai-
tées en plantes-mères. La seule précaution
à prendre, est de n’en pas aventurer les
sommités, à l'air libre et au soleil, avant de
les y avoir accoutumées peu à peu. La dé-
licatesse de ces jeunes rameaux est grande
et le contact subit de l'un ou de l'autre
pourrait occasionner quelque désordre
chez les nouvelles plantes.
L. VH.
BOUVARDIE A FLEURS JAUNES. 217
Traduetion of the french text.
YELLOW-FLOWERED BOUVARDIA.
BOUVARDIA FLAVA,
Erymorocy : Cm. Bovvamp, ancient Director of the royal garden of plants, in Paris.
CLASS AND ORDER.
RAL ORDER . . i
GENERIC CHARACTER. see above.
SPECIFIC CHARACTER
The shrub which I now describe is about a yard high. Its stem is woody and covered with a
grey bark; whilst the herbaceous glabrous reddish divaricate branches are dashed with pale green
spots. The leaves Md bee ee: tapering at the base into a Du petiole, are acuminate, the summit
of the point rolled down, furnished with veins immerged o
hairy on the inferior; liene hairs more abundant towards ee
each hair is reposed on a sort of little breast; the blade, which is membranous, of a tend
t is exposed to the sun. — The petioles are canaliculated above, round be-
low, and lightly inflated at the base. — The s stipules are of two sorts: those which accompany the
caulinary leaves are more or less connate at the bas Së and are divided in three or four subulated
unequal segments; the intermediate one onger; those which accompany the young lea
Y
or less elongated and divided in four segments of which the RAS
e pedun ry
by the position that they take at the Er of the branches, are ordinarily triflorous; the
pedicels slender, filiform, accompanied by setaceous bracteolæ, terminating by a flower of a bea
‘ial bright yellow colour. — The hemispheric calyx is traversed by four prominent nerves, corres-
P to each of the divisions which are E strewed with little white He
corolla whose tube attains about four centimetres in length, is completely glabrous (both at the
Ge and the interior) = divided into four oval spreading lobes,
3 mens, which do not pass be og the orifice of the tube, are almost sessile: the anthers,
fixed = + middle of the x are oblong, yellowish. — The style, perfectly glabrous, rises above
the tube of the corolla, and divides into two small stigmatic oblong lobes
This shrub is originary from manens and has been imported in Seigiam by M. Ghiesbreght.
, Van Houtte’s Nursery, at Ghent, is t the only owner of this plant, which has. flowered there for
the first time, early wie ring the E d season, but hae not yet brought forth fruits
It presents a great resemblance the B werd | s Marr. and Gar. but differs from it by
its more elongated sie its calyx Maus with یه Är bes Va zeg by the yellow
colour of its flowers, which on the contrary, are miniate in the B.
J. DECAISNE.
218
GELBBLUETHIGE BOUVARDIE.
GELBBLUETHIGE BOUVARDIE,
BOUVARDIA FLAVA,
Erxmozoere : CHARLES Bovvarn, vormaliger Director des botanischen Gartens zu Paris.
Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Cinchoneen-Eucinchoneen.
GATTUNGS CHARACTER,
SPECIFIC CHARACTER.
Die Staude welche ich beschreibe er-
reicht ungefähr die Höhe eines Meters. Der
ästige Stengel ist mit einer grauen Rinde
bekleidet, während die divergirenden ,
krautartigen, glatten, röthlichen Zweige
mit blassgrünen Punkten übersäet sind.
Die oval-lanzettförmigen, am Grunde in
einen kurzen Blattstiel zusammengezoge-
nen Blätter sind zugespitzt mit üzurckge-
krümmter Spitze; Blattadern fiedernervig,
auf der obern Flüche eingesenkt , auf der
untern hervorstehend fein behaart ; Haare
gegen den Rand hin dichter in Wimpern
übergehend, die auf einer Art von Warze
sitzen; der häutige, hellgrüne Rand
bei den in Schatten wachsenden Indivi-
duen wird bei jenen die an der Sonne
stehen rôthlich, roth überlaufen oder
dunkelroth gefleckt. Die Blattstiele unten
rund, oben rinnenförmig , am Grunde
verdickt. Man bemerkt an dieser Pflanze
zwei verschiedene Arten von Afterblät-
: jene welche am Grunde der Stengel-
Bes stehen, sind mehr oder weniger
zusammengewachsen und theilen sich in
drei oder vier ungleiche pfriemenförmige
Zipfel; diejenigen welche bei den jungen
Blättern stehen, sind unter sich verwachsen
und bilden eine mehr oder weniger verlän-
gerte in vier Zipfel getheilte Röhre,wovon
die seitlichen lanzettfórmig-blattartig , die
zwei mittlern kürzer, linien-pfriemenför-
mig, selten zweitheilig sind. Die Blüthen-
stiele, obwohl achselständig, wie man es an
den verlängerten Stengeln sieht , scheinen
} siehe oben.
an der Spitze der Stengel hervor zu kommen
und sind gewöhnlich dreiblüthig ; Blüthen-
stielchen dünn, fadenförmig mit borsten-
förmigen Nebenblätichen versehen, tragen
an ihrem Ende eine schöne lebhaftgelbe
Blume.
Der halbkugelige Kelch ist von vier
hervorspringenden Nerven durchzogen,
welche eben so vielen lanzett-linienför-
migen mit weissen Haaren besetzten Ab-
schnitten entsprechen. Die Corolle, deren
Röhre ungefähr 4 Centimeter lang, ist
vollkommen glatt, sowohl von aussen als
von innen und theilt sich in vier ovale
ausgesperrte Lappen. Die Staubgefässe,
welche sich nicht über die Mündung der
Röhre erheben, sind fast sitzend. Die in
der Mitte des Rückens angehefteten Staub-
beutel länglich, gelblich. Der vollkommen
glatte Griffel erhebt sich über die Mün-
dung der Röhre und theilt sich oben in
zwei längliche Narbenlappen.
Diese Staude stammt aus Mexico, von
wo sie durch Ghiesbreght nach Belgien
eingeschickt wurde.
Das Etablissement Van Houtte in Gent
befindet sich im aus schlieslichen Besitz
dieser Pflanze. Dort hat sie auch im An-
fange des Frühlings 1845 zum erstenmal
geblüht, aber noch keine Frucht ange-
setzt.
Sie hat viele Ähnlichkeit mit B. levis,
welche durch Martens und Galeotti be-
schrieben worden ; sie unterscheidet sich
jedoch davon durch die längern Blätter,
GELBBLUETHIGE 0 ۰۸
die kürzern Kelchabschnitte und zumal
durch die gelben Blumen die bei der
letztern Art zinnoberroth sind.
J. Decatsne.
CULTUR.
Diese Bouvardia ist für unsere Gärten ein
schöner und ganz neuer Zuwachs.
Ein wenig kurz geschnitten und als
Strauch gehalten wird sie im Frühling mit
ihren zalhreichen, hängenden und zu
dreien am Blumenstiele sitzenden Blumen
das Kalthaus schmücken, in welchem sie
überwintern muss. Die schöne gelbe Farbe
der Blumen nimmt sich herrlich auf das
dunkelpurpur und grün gemischte Blatt-
werk aus. Um dieses letztere Farbenspiel
lebhaft zu erhalten setze man die Pflanze
während der schönen Jahreszeit an einen,
wenn auch nicht gänzlich von den Sonnen-
219
strahlen beschienenen, doch wenigstens
nur halb beschatteten und luftigen Ort.
Sie verlangt eine humusreiche Erde und
häufiges Begiessen.
Die Vermehrung lässt sich auf leichte
Weise durch Stecklinge von den jungen
Trieben genommen, auf lauem Beete und
unter Glocken bewerkstelligen. Diese jun-
gen, aus den Blattwinkeln geschnittenen
Stecklinge bewurzeln sich in wenig Tagen
und können beinahe schon als Mutter-
pflanzen behandelt werden. Die einzige
auzuwendende Vorsicht ist, dass man die
äussersten Spitzen nach und nach an Sonne
und freie Luft gewöhnt, bevor man sie den-
selben aussetzt. Diese jungen Triebe sind
sehr zart und könnte daher ein zu plötz-
liches Einwirken der Sonnenstrahlen oder
eines Luftzuges von verderblichem Ein-
flusse für die Pflänzchen seyn.
L. ۰
TAAI a a
Cts Aun.
Ar. 7 ۷
EAS ی
ی
LILIUM TESTACEUM.
Liliaceæ $ Tulipeæ. — Hexandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. — sen Perigonium
corollinum deciduum hexaph ; foliola basi
patenti oluta intus sulc
Stamina 6 perigonii foliolis bas adhærenti
Ovarium triloculare; ovula plurima biseriata ho
e Sie: nc
decurrente. Embryo in axi album
tus v. sigmoideus, extremitate radiculari umbilico
proxim
Herb in zen et Asia media et er
nali, in Ja n Indie mon mS in
۲ i boreali indigeni bulbosæ ; foliis tier ernis
v. E floribus magnis speciosis erectis
v ntib
Lilium Sep Gen
RION : MNA foliola sessili
"nearer obsoleto
mblirion Rar. Journ. Phys. LXXXIX. 102, Lilia fritilla-
ds So. Syst. VII. 399.
b. M GON : ETN foliola sessilia revoluta sulco nec-
ی distineto
Martagon ید Gen. pl. 1098, Gears, de fruct. t. 83. f. 3
f. 1. Jaco. fl. t. 351. app. t. 20. Renovré Lilia. te 145.
LIRIUM : Perigonii foliola d campa-
nulato-conniventia sulco uper ipei بیج
i DLI
Pseudolirium E Gen. pl. Le vn t. 259.519.
Bot. Reg. t. 504, ete.
d. EULIRIUM : Perigonii eng sessilia campanulato-con-
niventia , SS raria ncto
Eulir pic. | "dn wi p quy ke
aust. t. ge Bier: Lil. t ies. à
e. CARDIOCRINUM : Perigonii foliola sessilia campanu-
lat ato-conniventia SS nectarifero distincto basi subsaceato.
Cardio Exouica l. c
- WALL. fl. nep. t. 12. 13.
e. ër t 46. Hemerocallis cordata Gerrn. t. 179.
CHARACT. SPECIEI. § Marracox. — L. foli
sis lanceolatis, floribus cernuis téraisalies s ped
culis ^ e brevioribus perigonii foliolis das A
viusculis rum papillosis staminibus multo
gioribus.
L. testaceum Linz. Bot. Reg. 1842. misc.
ibid. t. II. 1843. Paxron’s CR of Bot Ne 118, ig
L. ah ود vas GERM
L. excels
L, AA ER ier KS
liis Kerg
loco?).
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
LILIUM TESTACEUM.
PALE-RED-FLOWERED LILLY.
Erm. After or Alptov, a name of the common Lily to the Grecians, as Lilium to the Romans
(See hereafter).
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
With the exception of the short notice in our work, last year, in the place above — (1),
we find no account of this ES our figure of Which: was made in the
sons, of Tooting in june las
۱ see above.
nursery 0! Rollis-
It is said to be a Japanese u and although very inferior in point of beauty to Z. specio-
sum, Thunbergianum, and their varieties, is a plant that well deserves to be cultivated.
(1) In the nursery of Messrs. Rollissons there is a Japon پیج with the form of L. opere and with t
glands and tubereles so Weg: s upon that species. The
peta is shining like the finest porcelain. I andsome and distinct , n opportu-
nity of Domain it sufficiently to form a speeifie weh eg it. The leaves are linear, 3-ribbed, and وس narrowed
EA (Bot. Reg.: Misc. 51. 1842.)
222 LIS A FLEURS NANKIN.
a handsome frame or half-hardy bulb, growing best when planted out in a cold pit, where
EN ‘tebe can be kept dry during winter.
It should be planted in the pit in autumn, or very early in spring, and when once established
should not be afterwards at for all Soe? Ma ex injury by SE in consequence o
the loss of their tender perennia
I fibres and by th
s becoming dr
Wether planted or potted, the bulbs should be cst rather id. because they make fibres,
above the bulb as well as below it; and w
movin s from SETA th
then fresh wiae in a mix
when water s
bulbs by k
It is Vni, increased by bees the scales of which the
y soil and exposed to a gentle heat. They will be two or
be placed in pots filled with very san
three years before they cs wer.
ure of sandy p
afmould, with ample drainage. n should | afterwards be qe dry till they begin to grow,
uld be given, but rather sparingly at first. Much dam
eeping them damp directly after fresh potting, and while in a state of r
n they must be shifted it should be done while they
be ee during 6 operation turning
age is done to sl potted
old bulb is ae SC are to
The plant grows from one to four feet high, according to the strength or size of the bulbs and
flowers, from July to September, according to the manner in which it is treated.
Lis A FLEURS NANKIN.
LILIUM TESTACEUM.
E rm. Atiptoy ou Aipsov, nom du Lis chez les Grecs; Lilium chez les Latins. Cette étymologie, avant
d’être la nôtre, a été celle d’un homme اس تشه en la matière. Varron, dit expressément que
Lilium vient par altération de Lirion. Nous ne
saurions donc, comme le font quelques auteurs, dé-
river ce mot du celtique li; car probablement les Grecs, en forgeant le mot lirion et Varron en
r tant, ne savaient pas
e langue, usitée seulement par une peuplade barbare, perdue dans
un coin du littoral de la Ce Gaule, où certes ne poussait alors aucun lys
CARACTÈRES GÉNÉRI
RIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES.
} voyez ci-dessus,
Sæpe tulit blandis argentea lilia nymphis. Prop.
Quale micant puris lilia mixta rosis! Savr.
Une courte disgression historique et phi-
lologique, une fois pour toutes écrite sur
le Lis dans ce recueil,
nous l'espérons, un hors-d’œuvre à la géné-
ralité de nos lecteurs. Nulle plante, certes,
ne mérite mieux les honneurs littéraires,
en méme temps qu'elle a droit à une des
premiéres places dans la faveur des véri-
tables amateurs!
.. Le Lis (Lilium candidum L.) a été connu
et recherché dés la plus haute antiquité.
Les poétes de tous les pays l'ont chanté à
l’envi et le proclamaient l'emblème de la
ne semblera pas,
pureté et de l'innocence, le symbole de la
majesté (1). Pline en parle longuement
dans plusieurs chapitres de son Histoire
naturelle (lib. XXI). Il dit entr'autres
choses SC F):
rosæ nobilitate zn est... Nec ulli
Ue دود major.....
Il le décrit ainsi :
or ejus eximius; foliis foris striatis et ab
angustiis in latitudinem paulatim sese laxantibus;
Essais sur
(1) Voyez notre ve em ۱
ulbeuses, ou
Phistoire et la cultur s plantes
nous puisons en ide ce passage.
LIS A FLEURS NANKIN. 225
effigie calathi, resupinis per ambitum labris tenui-
que = et staminibus (1) stantibus in medio cro-
ceis, etc.
Lei Ge grecs et romains lui attri-
buaient une origine divine. Les uns di-
saient que Venus, furieuse contre une
jeune fille qui lui contestait la palme de
la beauté, la changea en cette fleur. Les
autres rapportent que Jupiter, voulant don -
ner l'immortalité au fils qu'il venait d'avoir
d'Aleméne, le posa pour l'allaiter sur le
sein de Junon endormie, qui bientót se
réveillant , repoussa loin d'elle l'enfant de
sa rivale : que des gouttes de lait tombées
e ses mamelles dans l'azur du ciel
formérent la voie lactée (/a voie de lait);
enfin que de celles qui parvinrent sur la
terre, naquirent le Lis, dont la blancheur
rappelle son origine céleste. Mais écoutons
un poéte latin moderne, trop peu connu
(De Tuov), raconter le fait à sa manière :
SS
orte pererrato terræ Saturniu
Inde fluit medio d m
Nunc et se, cum lu let, celoque sereno
Albentes circum tractus via lactea pandi
At Dea, fallaei tandem experrecta sopore,
Ut vidit niveo late stagnantia ror
Sidera, sci s Atlantide n
Dum que sedet rogitans , large sti iantia sensit
Ubera nectareum in terras demittere rivum ;
Flos unde exortus , laeti qui lor, omnes
Et tollit niveum, flexa cervice, cacumen
C'est de là que souvent chez les Latins ,
on donnait au lis le nom de Rose de Junon
(Junonis rosa).
Un autre poéte, également moderne, le
Tot 1
1 q e s Grecs, avant
eux, savaient très-bien distinguer le pistil et les éta-
mines, dont les noms même n’ont pas changé en
passant jusqu'à nous. Ils reconnaissaient donc des
sexes chez les plantes, et nous pourrions le prouver
par maintes citations de Dioscoride, de Theophraste,
d'Aristote, etc., si nous ne craignons pas d’être
accusé ici d’un pédantisme déplacé.
père Rapin en chantant les Jardins , ne
pouvait oublier le Lis : aussi dit-il :
Aspicias hortorum albescere sylva
hu une sibi Gallia En
tav ygiis seu missus ab o
er Francum Hectoridem, fatis m plenus E
Eternasque ardens trans æquora querere Jauros,
ainsi RER traditions de وس
l'histoire de France, qui attribuent l'adop-
tion des fleurs de Lys dans les armoiries
royales, soit à Clodovitch (Clovis), qui les
aurait recues d'un ange, lors de sa fameuse
conversion; soit à Louis le jeune, à son
retour dela croisade. Pour les sceptiques
qui douteraient de la véracité de ces tra-
ditions, il en est encore une plus ancienne
et que rappelle tout d'abord le poéte : celle
de Francus, fils d'Hector, qui, chassé de
Troie, vint sur nos rives, comme un autre.
Enée, fonder un nouvel empire et nous
apporta une fleur de Lis, comme présage
de sa grandeur future. Or, il est à peu prés
démontré aujourd'hui que les fleurs de Lys
n'appartiennent point au Lilium, dont les
fleurs différent entiérement en effet de
forme et de couleur (les fleurs de Lys sont
en or); mais bien à l'7ris acorus (Iris des
marais), dont les soldats de Clovis, selon
d'autres chroniqueurs, se seraient cou-
ronnés sur les bords de la Lys. L'explica-
tion nous semble un peu forcée! Quoi qu'il
en soit, les Lis ont été adoptés comme em-
blémes par les rois de la premiere et de la
seconde race. Us devinrent définitivement
les armoiries de ceux de la troisiéme et de la
quatrième, et subsistèrent ainsi, comme ar-
moiries nationales, jusque dans ces derniers
temps, malgré une révolution qui semblait
devoir les abolir à jamais! L'aigle, à l'essor
altier, qui .— un instant, a dis-
paru aussi!... qui le remplace aujourd’hui ?
Incerti quo fata ferunt !
224
Nous remplirions un volume de faits et
d'anecdotes, au sujet des fleurs de Lys,
sans parler de leurs propriétés médicales,
au reste fort contestables, mais nous ajou-
terions peu de choses aux connaissances de
nos lecteurs, et ce ne serait probablement
qu'aux dépens de leur patience. Aussi lais-
serons-nous ce sujet pour nous häter de
conclure cette disgression déjà longue!
Les anciens distinguaient plusieurs sor-
tes de Lis; leurs écrits ne peuvent laisser
le plus léger doute à cet endroit. Pline dit
expressément (l.c.) Lilia alba, Lilia ru-
bentia, Lilia purpurea. On a lieu de s'éton-
ner, quand on voit tant d'éloges du Lis ou
des Lis, chez les Grecs et les Romains, que
pas un de leurs poétes ne les ait célébrés
dans ses vers. Les modernes ont ample-
ment réparé cet oubli ; encore, et pour
preuve, une derniére citation : elle est
d'un écrivain élégant, malheureusement
peu connu :
Ecce tibi viridi se lilia eaudice tollunt,
Atque humiles alto despectant ve
Virginea ridente coma, quam multus oberrat
i ia laete.
malleolis, niveoque immista nitore
Purpura eollucet, sparsoque intermicat auro,
Passer.
Tout le monde littéraire sait ce vers de
Boisjolin :
1] est le roi des fleurs dont la rose est la reine,
Lon connait aujourd’hui près d’une cin-
quantaine d’espèces de Lys. Toutes habitent
les parties tempérées de l’ancien continent,
où on ne les trouve en général que dans
les parties montagneuses. L'Europe cen-
trale et méridionale, l'Asie-orientale, l'Inde
(Népaul), la Chine et surtout le Japon en
nourrisent une foule de belles espéces.
On en rencontre aussi quelques-unes fort
méritantes dans l'Amérique-septentrionale,
telles que les Z. canadense, superbum ,
umbellatum , philadelphicum, etc.
Toutes rivalisent entre elles de beauté
et d'élégance dans le port, de grandeur
et de coloris éclatant dans leurs fleurs ;
LIS A FLEURS NANKIN.
lesquelles, dans certaines especes, exha-
lent une odeur suave, quoique quelquefois
trop prononcee. Aussi est-il dangereux
den conserver des bouquets dans les ap-
partements où l’on couche. La mort a été
plus d’une fois la suite d’une telle impru-
[om
©
L histoire des Lis, que notre cadre nous
oblige de limiter aux généralités qui pré-
cèdent, remplirait tout un volume, dont
l'intérêt ne saurait être contesté. Chaque
fois que nous aurons à mentionner quelque
espèce, nous ne manquerons pas d'en citer
les particularités historiques ou scientifi-
ques. En attendant, nous abordons enfin
celle qui fait le sujet de cet article.
Son origine certaine , ainsi que sa patrie
sont inconnues. L'horticulteur distingué
qui rédige les articles Cultures de ce re-
cueil l'a introduite en Belgique,il y a quel-
ques années déjà, et l'avait reçue d'un hor-
ticulteur allemand (M. Ferd. Ad. Haage, ju-
nior, d'Erfurt) qui lui-méme croit se rappe-
ler l'avoir recue avec d'autres Lis venant de
Hollande, et appartenant aux Martagons,
avec lesquels en effet, on pourrait le con-
fondre au premier aspect. Il circula bientót
dans le commerce sous les noms que nous
en avons cités à la synonymie, et dont l'un,
au moins, exprimant bien l'un des princi-
paux caractéres de la plante (la couleur de
ses fleurs) aurait pu étre conservé par le
savant auteur anglais qui en publia le pre-
mier la figure.
Si les renseignements vagues que nous
possédons sur l'origine de ce Lis ont quel-
que fondement, il est à présumer que les
Hollandais l'ont recu du Japon : contrée
avec laquelle, ils ont, comme l'on sait,
beaucoup trafiqué, et qu'ils l'auront con-
fondu par mégarde avec les Martagons,
auxquels il ressemble beaucoup et par le
port et par la forme des fleurs.
Convenablement cultivé, ce Lis peut
s'élever à environ deux mètres de hauteur.
La tige en est très-glabre, souvent d'un
LIS A FLEURS NANKIN.
rougeätre obscur, parsemé de macules ver-
tes très-ténues. Quelquefois dans les plantes
vigoureuses, des racines adventives se dé-
veloppent à la base en anneaux rhizoma-
tiques fasciculés. Les feuilles sont spiralées,
alternes , très-rapprochées ; les inférieures
obscurément 7-5-nervées, presque conco-
lores, linéaires-lancéolées, obtuses ou à
peine aiguës, insérées par un renflement
angulaire , blanchätre , et décurrent quel-
quefois sur la tige en une sorte de côte. Leur
nervure médiane forme en dessous une
carène aiguë, laquelle, ainsi que les bords,
membranaces, est presque imperceptible-
ment frangée-papilleuse. Les supérieures
sont beaucoup plus courtes, ovales-ellip-
tiques, subérigées , acuminées et contour-
nées au sommet.
Les fleurs sont nombreuses et forment un
thyrse plus ou moins allongé, selon la force
des individus. Leur couleur est tout à fait
insolite : c’est un nankin clair à reflets
carnés. Ces deux teintes se fondent ou de-
viennent plus foncées ou plus tendres, selon
le degré d'intensité de lumière que subis-
sent les plantes, et résultant, soit de leur
exposition, soit de la différence de culture.
Comme celles des Martagons, dont elles
ont, nous l'avons dit, entiérement l'aspect,
elles sont nutantes; leurs segments se re-
troussent et sont parcourues par des veines
élevées, dentelées cà et là par de petites
ligules roses. En dehors, la nervure mé-
diane forme une caréne élevée-arrondie.
Les trois segments externes sont pourvus au
sommet d'une macule verte finement pu-
bescente. Les filaments staminaux sont
courts, triangulaires à la base, gréles,
blanchátres et exserts, en raison de la ré-
volution des segments. Les anthéres sont
225
oblongues; le pollen jaune-orangé vif. Le
style est robuste, beaucoup plus long que
les étamines, et subtrigone-arrondi au som-
met, verdatre. L'ovaire n'a rien de parti-
culier.
Cu. b.
mem dg *
CULTURE.
Ce Lis, ainsi que la presque généralité
de ses congénéres, peut supporter parfai-
tement nos hivers à l'air libre. Planté un
peu profondément (30-40 cent.), il com-
mencera dés le mois d'avril à développer
une tige vigoureuse dont les feuilles et
226
surtout les fleurs acquereront une luxu-
riance, une ampleur bien superieure ä
celles des individus cultives en pots et ren-
trés dans l'orangerie.
Il en est de méme pour toutes les plantes
bulbeuses en général, telles que Tulipes,
Hyacinthes, Narcisses, ete. L'enfoncement
de leurs bulbes les met en outre à l'abri
de la gelée et les préserve en partie de
cette humidité stagnante à la surface du
sol, dont la persistance en hiver est fatale
à tant de plantes.
La multiplication du Z. testaceum est
facile et ne différe en rien de celle des
autres Lis. Elle a lieu par le semis de ses
NANKINFARBIGE LILIE.
graines, qu'il donne toutefois assez rare-
ment et par la séparation des cayeux qu'il
émet chaque année. Les graines se sément
en automne sous chässis froid. Le jeune
plant peut se repiquer au printemps sui-
vent à l'air libre. Là, on le laissera pour
ne le relever qu'aprés sa premiére floraison
(c. a. d. cinq ans aprés), époque à laquelle
on séparera les cayeux que les jeunes in-
dividus auraient pu produire.
Les cayeux séparés des méres, se trai-
tent absolument comme elles- mémes et
tout aussi rustiquement. (Voir quelques dé-
tails de plus, à Lilium Brownii, ci-après.)
Ge: NIE
NANKINFARBIGE LILIE.
LILIUM TESTACEUM.
Etymologie ist früher schon von einem in dieser Sache competenten Manne gegeben wo
einige Autoren es thun von dem celtischen Li herführen, denn weder die Griechen als sie das Wort
Lirion machten, noch Varron als er es adoptirte, kannten jene Sprache die von einer barbarischen
Bevölkerung gesprochen wurde welche einen Winkel des alten Galliens bewohnte ‚wo damals sicher
keine Lili
noch e wuchsen.
Natürliche Ordnung der Liliaceen, Abth. der Tulipeen.
GATTUNGS CHARAC
SPEC. CHARACTER
Man kennt bis heute beinahe an fünfzig
verschiedene Arten Lilien. Beinahe alle
sind in den gemässigten Gegenden desalten
Continents zu Hause, wo man sie vorzugs-
weise in den gebirgigten Theilen findet.
Das mittlere und südliche Europa, das öst-
liche Asien, Indien (Nepal) China und zumal
Japan bringen eine grosse Anzahl vorzüg-
licher Arten hervor. Man findet auch einige
schöne Arten im nördlichen Amerika, wie
Z. B. L. canadense, superbum, umbellatum,
philadelphicum, etc.
Alle diese Arten wetteifern unter einan-
der hinsichtlich der Schönheit, der zier-
pe
siehe oben.
lichen Gestalt, der Grósse und dem herr-
lichen Farbenspiel der Blumen , welche
bei einigen Arten einen sehr angenehmen,
obwohl zuweilen etwas starken Geruch
ausdünsten. Weshalb es auch gefährlich ist
einen Straus davon im Schlafgemach hin-
zustellen. Der Tod ist mehr als einmal die
Folge dieser Unklugheit gewesen. Die Ge-
schichte der Lilien, welche unser Zweck
uns auf das oben Gesagte zu beschränken
gebietet, würde einen ganzen Band ausfül-
len und gewiss nicht ohne grosses Intresse
sevn. So oft sich uns Gelegenheit dar-
bieten wird eine Art davon zu beschreiben,
NANKINFARBIGE LILIE.
werden wir nicht ermangeln die darauf
Bezug habenden historischen uud botani-
schen Merkwürdigkeiten her heben
Bis dahin werden wir uns mit derjenigen,
welche Gegenstand dieses Artikels ist be-
schäftigen.
Der Ursprung so wie das Vaterland die-
ser Lilie sind unbekannt. Der ausgezeich-
nete Kunstgärtner , Verfasser der auf
die Cultur bezughabenden Artikel dieser
Sammlung, hat dieselbe in Belgien ein-
geführt; er hatte sie vor einigen Jahren von
F. A. Haage junior in Erfurt erhalten, der
sich errinnert sie selbst mit andern Lilien
aus Holland als eine Art von Martagon, mit
welcher man sie auf den ersten Blick ver-
wechseln könnte, bezogen zu haben. Bald
war sie im Handel unter den oben ange-
führten Namen verbreitet, wovon wenig-
stens derjenige der einen der Hauptcha-
ractere der Pflanze (die Farbe der Blüthen),
bezeichnete, von dem englischen Autor der
die erste Abbildung davon gegeben, hätte
beibehalten werden kónnen.
Wenn die unbestimmten Nachrichten ,
welche wir über den Ursprung dieser Lilie
bezitzen in etwa gegründet sind, so mógen
die Holländer sie wahrscheinlich aus Ja-
pan mit welchem Lande sie, wie man
weiss, ehemals viel verkehrten, erhalten
und sie mit den ihr so áhnlichen Martagons
aus Versehen verwechselt haben.
Wenn diese Lilie zweckmässig behan-
delt wird kann sie an zwei Meter hoch
werden.
Der Stengel ist sehr glatt, oft dunkel-
róthlich mit feinen grünen Punkten über-
säet. Bei starken Exemplaren bildet sich
öfters am Grunde des Stengels ein Kreis
büschelförmiger Luftwurzeln. Die Blätter
sind spiralstándig abwechselnd , nahe zu-
sammen stehend; die untern undeutlich
227
5-7 nervig, auf beiden Flüchen fast gleich-
farbig, linien-lanzettfórmig , stumpf oder
fast spitzig, auf dem Stengel vermittelst-
einer eckigen, weisslichen zuweilen her-
ablaufenden, eine Art von Rippe bilden-
den Verdickung eingefügt. Der Mittelnerv
bildet unten einen scharfen Kiel welcher
so wie der háutige Rand unmerklich ge-
franst, papillós ist. Die obern Blätter sind
viel kürzer, oval-elliptisch , fast aufrecht,
zugespitzt . an der Spitze gedreht.
Die Blumen sind zahlreich und bilden
einen mehr oder weniger verlängerten
Strauss, je nach der Grösse der Pflanze.
Die Farbe ist ganz ungewöhnlich, es ist
ein helles Nankin mit fleischfarbenem
Scheine. Diese beiden Tinten vermischen
oder verdunkeln sich oder werden heller,
je nach der Intensität des Lichtes welchem
die Pflanzen ausgesetzt sind, oder auch
nach der Culturmethode. Sie sind gleich
denen der Martagons, wo mit sie wie ge-
sagt viel Aehnlichkeit haben, überhän-
gend ; die Kronenabschnitte krümmen sich
zurück und sind von erhabenen, hin
und wieder rosafarbig gezähnelten Adern
durchzogen. Ausserlich bildet der Mittel-
nerv einen erhabenen zugerundeten Kiel.
Die drei äussern Abschnitte sind an der
Spitze mit einem grünen fein behaarten
Flecken versehen. Die Staubfäden sind
kurz, am Grunde dreieckig, dünn, weiss-
lich und hervortretend, nachdem sich die
Abschnitte zurück gerollt. Die Staub-
beutel länglich ; der Blüthenstaub lebhaft
orange-gelb. Der Griffel dick , viel länger
als die Staubgefässe, grünlich, an der
Spitze fast dreiseitig zugerundet. Der
Fruchtknoten bietet nichts ungewöhnli-
ches dar.
Cs. L.
228
NANKINFARBIGE LILIE.
CULTUR.
Diese Lilie erträgt so gut wie fast alle
ihre Verwandten unsere Winter im Freien.
Etwas tief gepflanzt, ungefähr 30-40 Centi-
meter, entwickelt sie schon im Monat April
ihren Trieb, dessen Blattwerk und Blüthen
eine bei weitem grössere Ueppigkeit und
Fülle darbieten, als es bei den in Töpfen
gezogenen der Fall ist.
Es ist dies das Nämliche bei allen Zwie-
belgewächsen als Tulpen, Hyacinthen,
Narcissen, etc., die wenn tief gepflanzt,
so auch noch gegen Frost geschützt und
viel gegen die im Winter so häufig auf der
Oberfläche des Bodens bleibende Feuch-
tigkeit bewahrt werden.
Ihre Vermehrung ist leicht und eben
dieselbe als die der andern Lilien. Sie
findet durch Aussäen des Samens Statt,
der jedoch nur sehr selten gewonnen
wird, oder durch Trennen der kleinen
Zwiebel welche sie jedes Jahr ansetzt. Die
Samen müssen im Herbst auf’s Kaltbeet
ausgesäet werden; im Frühjahr versetzt
man dann die jungen Sämlinge in den
freien Grund. Hier lässt man sie bis nach
ihrem ersten Blühen, was nach drei Jah-
ren Statt finden wird ; dann erst darf man
die kleinen Zwiebel abtrennen و wenn sich
deren gebildet haben.
Diese von der Mutterpflanze weggenom-
menen Zwiebel müssen gerade so wie sie
selbst behandelt werden.
(Siehe einiges Nähere mehr bei Zilium
Brownit.) L. VH.
f
4 “sl SEITHER rad ad oH Grisel d
D
EUSTOMA ۰
Gentianaceæ § Gentianex-Lissanthe@. 一 Pentandria-Monogynia.
ee GENERI Calyx CHARACT. SPECIEI. — E. Foliis ` Wes
5-6-partitus, € is "itis subulatis“ Corolla elliptico-oblongis s ubscumin atis obtusa
GE ata marcescens, limbo 5-6-partito. | nato-amplexic م orolle lobis e pis
Stamina 3- rolle fauci Geng antheræ | gis a weed Den Pot superantibus; capsula
e de rimis centes d sub I-locular
Ovarium valvis paulum introflexis subuniloculare Eustoma eet Grise. 1. c. Bot. Reg. t. 13.
l-semi-2 - locula lis suturam insertis. | 1845
Stylus riet یی stigmate bilamel- Gentiana ainn t Bee: 11. des Ant. t. 15.
lato, SE DN zë ula en ` Herb.
septic id e garen semi 2-4-locular Frick مه t Ill. 478.
uii ' spongiosis. 0 funiculis destituta een Jaco. Pi. rar. t. 33.
glob See aas Kra. in HB. et B. nov. Gen.
Herbae v. perennes Americæ borea lis et Sp. et syn. 269.
subtropiom, وام لو ته floribus paucis speciosis Chlara Gar
et Grises. DC. Prod. IX. 51. Eustoma silenifolium G. pe on. Le
Urananthus glaucifolius Bexta. 1. c.
Eus a G. Dos Gen. mo of Gard. and Bot. IV. 175. }
PRET d. dod. PI. Hart
Texte du Botanical Register de M, Lindley.
EUSTOMA EXALTATUM.
TALL EUSTOMA.
Ervmorocy : £0, well; croua, mouth. (See hereafter.)
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER. | see above.
appears, from the researches of Dr. Grisebach, that pelis NUS Munt this plant, and
Zen or two like them, constitute a peculiar genus which Mr. Bentham called Beie, but
which had been previoul named Eustoma ad the late Professor we:
It is therefore necessary to cancel the mon name of this vum in favour of that which is now
given. Under the Anti of Gegen zeg folius the species is circulating among gardeners as
ef: new; but it is in truth a species respectable for its antiquity, having been described years
0 by Lamarck under the name of Lisianthus petet, and ei Jacquin as L. glaucifolius. It is the
u of L. Russellianus that has again brought it into notice
It is a native of various parts of North America : "uS arm parts of Mexico on the coast of the
acific, Vera Cruz, Tampico, Cuba, St-Domingo, the Havannah, and the Arkansas, are all set down
as stations whence it has been bro odii; It is however by no means clear that all the plants thus
collected are really the same species; for we find, in our specimens from the north of Mexico, that
style is very much longer than in the ams now figured, which nue in the بده of
Mr. id agis of Turnham Green, in July la
Fig. 1. shew
the ovary, style and it as hen appeared.
Although not i be compared with Eustoma dee Kain, it is far from being desti-
tute of beauty. Its foliage is i neat, gee its blossoms rather handsome. The greatest fault in it
is its stiff de habi
30
228
EUSTOME ÉLANCÉ.
t is a warm greenhouse annual, the seeds of which should be sown about Midsummer. The plants
I
will naturally come weak at first, but to retard their flowering till the following season,
should be stopped at every ot
to strengthen them, they s
cient quantity 7 lateral shoots. The soil which seems most suitable is sandy pea
as well as
her joint until they ZS BEE, a suffi-
. Water and heat
should be liberally given during the growing. season.
EUSTOME ÉLANCÉ.
EUSTOMA EXALTATUM.
Êvrm. Evorowos (eÿ,rrôuæ), qui a une belle bouche; allusion aux taches du centre de la corolle.
On voit qu'il eüt été plus correct d'écrire Eustomon.
Gentianacées, N Gentianees-Lissanthees. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES GENERIQUES.
CARACTERES SPÉCIFIQUES.
L'habitat de cette plante est extrémement
étendu. On la trouvée à la fois dans le
nord et sous l'équateur en Amérique; dans
PArkansas, au Mexique, sur les côtes de
l'Océan pacifique, à la Vera Crux ; à Tehu-
antepec; à Tampico; à Batabano et à la
Havane (ile de Cuba), à Saint-Domingue
(Haiti), etc.
La synonymie spécifique en est également
assez compliquée , et il ne serait peut-étre
pas téméraire de conclure de cette double
circonstance qu'il y a là plusieurs plantes
différentes confondues sous une méme dé-
nomination : question toutefois que nous
ne sommes point à portée de juger en ce
moment, et qui d'ailleurs n’en est plus une,
si l'on peut s'en rapporter entiérement au
beau travail de M. Grisebach (I. c.), qu'a-
dopte d'ailleurs M. Lindley (l. c.), mais non
sans émettre le méme doute que nous (1).
L'Eustoma ezaltatum quoique rare dans
les jardins, n'est cependant point une plante
nouvelle. On la trouve chez quelques ama-
(1) Ainsi cet auteur ajoute positivement , par
exemple , que dans les échantillons qu'il a sous les
yeux (provenant du Mexique), le style est beaucoup
plus long que dans la plante qu'il figure et que lui
a communiquée un horticulteur anglais.
| voyez ci-dessus.
teurs sous le nom de Lisianthus glaucifolius
(double dénomination qui doit étre annulée
en raison de la priorité acquise à la précé-
dente et au genre nouveau dont la plante
dont il s'agit est devenue le type), et le
catalogue de Sweet (édit. II.) cite 1804
comme date de son introduction en Europe.
Bien qu'elle ne puisse étre comparée à
sa magnifique congenere l'Éustoma Rus-
sellianum (Lisianthus Russellianus Hook.)
sous le rapport de l'ampleur et du riche
coloris de ses fleurs, elle n'en mérite pas
moins une place dans toute collection de
choix, et non loin de l'espéce que nous ve-
nons de citer.
C'est une plante annuelle (ou plutót bis-
annuelle dans nos climats, mais mono-
carpienne), entiérement glabre, à tiges
élancées , gréles, cylindriques; à feuilles
elliptiques -oblongues , subacuminées ou
subobtuses, cordées à la base, connées-am-
plexicaules (les supérieures semi-amplexi-
caules); à fleurs subterminales, disposées
en E pauciflores, subdichotomes et
bractéées à chaque bifurcation (ez figural); .
calyce ové , assez petit, 5-parti, à segments
oves, linéaires-acuminées, relevés dorsa-
lement d’une fort côte saillante (prolonge-
ment quinquangulaire du pédicelle (er
HOHER SCHÔNMUND.
figura!); corolle assez ample , quinquefide-
étalée ; lobes elliptiques-oblongs. acuminés
au sommet, étalés en roue, d'un riche
lilas; à base occupée par une belle tache
pourpre-violacée; tube aussi long que les
segments calycinaux , contracté et d'un
jaune pale. Étamines incombantes ; anthé-
229
ovaire oblong ; style court; stigmate
bifide, à lobes ovés-subétalés, papilleux-
ciliés (ex figura). Capsule subuniloculaire.
Cu. L.
Ex Bot Reg. l. c. et ex figura ejusda.
res....
CULTURE.
La culture et la multiplication de cette
plante, comme celle de sa congénére, le
Lisianthus Russellianus , appelle tous les
soins de l'horticulteur, jaloux de jouir de
tout l'effet ornemental qu'elle peut pro-
duire.
Tout d'abord elle se plait en serre chaude,
ou à son défaut dans une bonne serre tem-
pérée, et dans un sol assez riche en humus.
Le compost que j'ai recommandé déjà plu-
sieurs fois, lui conviendra parfaitement,
avec une légére addition d'un puissant en-
grais tel que le guano; le tout dans des pots
parfaitement bien drainés. Comme elle est
annuelle, on en semera les graines vers la
fin de l'été, afin d'en retarder la floraison
qui n'en sera que plus splendide, vers la fin
du printemps suivant. Dans ce but, on en
pincera plusieurs fois les tiges pour les
faire se ramifier abondamment. L'eau et la
chaleur lui seront libéralement dispensées
pendant tout le temps de sa végétation , à
l'exception de l'époque de la maturation des
graines, oü l'on devra étre sobre d'arrose-
ment pour ne pas les faire avorter.
KL VB.
HOHER SCHOENMUND.
EUSTOMA EXALTATUM.
Erwmozoere. Ed, crea (eturrogos), was einen schönen Mund hat; Anspielung auf die Flecken
im Innern der Korolle.
Natürliche Ordnung der Gentianaceen, Abth. der Gentianeen-Lissantheen.
GATTUNGS CHARACTER.
CHARACTER
SPEC
Der Wohnort dieser Pflanze ist ausser-
ordentlich ausgebreitet, man hat dieselbe
gleichzeitig im Norden und unter dem Ae-
quator Amerika's, in Arkansas, in Mejiko,
an den Küsten des stillen Oceans, zu Vera
Cruz, zu Tehuantepec, Tampico, Batamabo,
in der Havanna und zu S'-Domingo , etc.,
gefunden. Die Synonymie ist nicht weni-
| siehe oben.
ger verwickelt; dieser doppelte Umstand
rechtfertigt die Vermuthung dass wahr-
scheinlich verschiedene Pflanzen unter
derselben Bennennung verstanden seyn
dürften, obschon wir zum wenigsten in
diesem Augenblicke nicht im Stande sind
diese Frage zu lösen, die vielleicht auch
keine mehr ist, wenn man der schönen Ar-
250
beit Griesebach’s Glauben schenken will,
wie Lindley es thut, obschon auch er, wie
wir dieselben Zweifel ausdrückt (1).
Der hohe Schönmund obwohl selten in
unsere Gärten , ist jedoch keine neue
Pflanze. Man findet sie bei mehreren Blu-
menliebhabern unter dem Namen Listan-
thus glaucifolius, doppelte Benennung, die
als überflüssig unterdrückt werden muss
um der hier in Rede stehenden Pflanze
den Gattungsnamen zu erhalten, deren
Typus sie ist und welche im Sweet ’schen
Katalog (2'* Aufl.) als im Jahre 1804 nach
Europa gebracht aufgeführt ist.
Obschon unsere Pflanze mit dem präch-
tigen Eustoma Russellianum (Lisianthus
Russellianus Hoox.) hinsichtlich der Grösse
und des reichen Kolorits der Blumen nicht
verglichen werden kann, so ist sie doch
nicht minder würdig in einer ausgesuchten
Sammlung ihre Stelle zu haben
Die Pflanze istin ihrem Vaterlande ein-
(1) So sagt Z-B. dieser Gelehrte ausdrücklich, dass
in den Exemplaren welche er vor sich hat und die
aus Mejiko herstammen, der Griffel viel länger sey als
in jenen welche er abbildet und die ihm von einem
englischen Gärtner mitgetheilt wurden.
HOHER ۰
jahrig, bei uns zweijährig, aber einfrüch-
tig, ganz glatt mit langen dünnen; cylin-
derförmigen Stengeln. Blätter elliptisch-
länglich, fast spitzig oder stumpf, am
Grunde herzformig, zusammengewachsen,
stengelumfassend (die obern halbstengel-
umfassend). Blumen fast zipfelständig , in
eine wenigblüthige doppeltsabelaestige ,
an jeder Gabelspalte mit zwei Deckblätt-
chen versehenen Rispe zusammengestellt.
Kelch eirund , ziemlich klein, füntheilig;
Abschnitte eirund, linienfürmig zugespitzt,
auf dem Rücken durch eine hervorsprin-
gende Rippe bezeichnet gleichfalls eine
fünfeckige Verlängerung des Blüthenstiels.
Korolle ziemlich gross, fünftheilig, ausge-
breitet; Lappen elliptisch-länglich, zuge-
spitzt, radförmig ausgebreitet, glänzend
lilafarbig und am Grunde mit einem pur-
purfarbenen Flecken geziert. Röhre so lang
als die Kelchlappen, verengert, schön hell-
gelb. Staubgefässe aufliegend, Staubbeu-
tel... Fruchtknoten länglich ; Griffel kurz;
Narbe zweitheilig, mit eirunden etwas
ausgesperrten , papillüsen gewimperten
Lappen. Kapsel einfächerig.
Cu. L.
CULTUR.
Rhisaf Au
iu Cul tur
erfordern wie der ihr ما مت Lisian-
thus Russellianus alle Sorgfalt des Gärtners,
wenn er von ihr vollständigen Genuss ha-
ben will.
Sie gefällt sich hauptsächlich im Warm-
haus, oder wo dasselbe mangelt, in einem
gut temperirten Hause und einer recht
humusreichen Erde. Der Compost den ich
schon öfters empfohlen habe würde ihr
mit einer geringen Mischung von Guano
sehr zuträglich seyn, Da es eine einjährige
Pflanze ist, so säet man die Samen am bes-
P flanze
ten gegen Ende Sommers, um die Blüthe
die desshalb nicht weniger prächtig seyn
wird, bis gegen das Frühjahr auf zu halten.
Man kneipt daher auch oft die jungen Triebe
ab, um so ein üppigeres Laubwerk hervor
zu bringen.
Wasser und Wärme können ihr während
ganz der Vegetationszeit hinreichend ge-
geben werden, wenn jedoch die Samen zu
reifen beginnen muss man nur spärlich mit
dem Wasser umgehen um kein Verfaulen
derselben herbei zu führen.
L.. VH.
2
À
Cum
CHA
۷
OP Gea ake
۰1
(
EFT.
H
varceted,)
ALSTROEMERL/E ۰
Amarillydacea Amarillydeæ-Anomalæ. 一 Hexandria-Monogynia.
CHARACT. GEN. — A. P 11
superum sexpartitum ie regulare
obu
erigonio =
serta , lok. erectis ۰ del tis, anther
ville erectis. Ovarium inferum ilo teg
ovulis in lo bake pluri = een c anatropi
Stylus filiformis rdi gg
trifido , iu replicati Cs eg Shion ze? ER
e = ostata Ok e ei trivalvie
rari cata indehiscens. Sem in loculis
plura dit: horizontalia, testa “membrana
rugosa, he mbilic بای
Mee iei apioali tubereuliformi jus gen
mbryo axilis album o dimidio موی
e radiculari ege singen e.
erbæ ica tropica et rali-extra
tropica We radicibus pn رد سيق rh
caule foliosa erecto scandente v. volubili; floribus
terminalibus umbellatis.
Exprıcn. , Gen. pl. 1295.
Alstremeria L, Gen. 432. Gaertn. I. 41.
e en ۲, volubili, staminibus
d
Bomarea Mirb. in Poir. suppl. Enerel TS Lou ie. t. 76.
Bot. Mag. t. 1613. 2848. Tussac. fl. Ant
b. ALSTROEMERIA Mirb. Caule recto, staminibus declinato-
erectis, capsula oblonga v. globosa.
Alstremeria Mirb
139. 421.
181. Bot m
he ماجنا وم مرس
M: 3040. 3105. 3350. Hook. exot. fl. 64,
se. t. 95, ete., ete.
IARACT. SPECIEI. — Varietates multe, typis
indeterminatis in loco natali seu in hortis nostris
nata
ALSTRŒMÈRES DU CHILI.
ALSTROEMERLÆ CHILENSES.
Erxm. Alstroemer, médecin-naturaliste suédois, contemporain et ami de Linné.
Amarillydacées $ Amarillydées - Anomales. 一 Hexandrie - Monogynie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES
CARACTERES SPÉCIFIQUES
Dans ces hautes montagnes qui bordent,
pour ainsi dire, le littoral du Chili et du
Pérou , comme pour protéger toute l'Amé-
rique méridionale contre les envahisse-
ments de l'Océan pacifique, se montrent
aux lieux élevés et découverts, dans les in-
terstices des rochers , sur les plateaux, une
foule de plantes coquettes, effilées, aux
larges corolles bariolées et toujours d'un
coloris frais et charmant: ce sont les Al-
stroeméres , qui tapissent le sol ou les ro-
chers , en nombre immense, de leur riche
parure. La, l'œil de l'observateur, errant
émerveillé de fleur en fleur, cherche en
vain, à reconnaitre les espéces types à
qui rapporter la foule des brillantes plantes
| voyez ci-dessus.
qui s’etalent devant lui de toutes parts.
eu de plantes, en effet, jouent, pour
parler le.langage horticole, autant que les
Alstræmères dans leur patrie. Les vents,
les insectes transportent adultérinement le
pollen des unes sur le pistil des autres,
enfantent sans cesse de nouveaux étres,
parmi lesquels, tout en distinguant les ra-
ces, il devient difficile de remonter aux
sources primitives. Aussi dans le nombre
assez grand d'espéces décrites et figurées
par les auteurs, ou conservées dans les her-
biers, on ne tarde pas, par un examen
sérieux , à reconnaitre que beaucoup d'en-
tre elles ne sont que des variétés et doivent
étre rapportées à tels ou tels types. Cette
252
conyiction que nous avons acquise par nos
propres recherches, il ya quelques années,
nous ne saurions ici les discuter ex fundo,
par l'absence des documents et des herbiers
comparatifs ; mais nous sommes persuadé
que tout botaniste, qui voudra élucider la
question , prugan bientôt notre manière
de voir. Or, peen n'en e dag que en
ques preuves, q
spécifiques établirait-on entre les 4. aurea
et aurantiaca? Toutes deux ne provien-
draient-elles pas de ۲۸۰ hemantha, ou
vice-versa? Les A. pallida et Neillii ont
un grand air de parente assez etroite!
Peut-on citer ۲۸۰ pulchella comme dis-
tincte? etc., etc.
Voici maintenant un fait concluant au
sujet de la multiplicité des variations que
subissent les Alstræmères : Un de nos pra-
ticiens les plus distingnés, auqnel on ne
saurait contester de grandes connaissances
horticulturales, M. Jacques, jardinier en
chef du domaineroyal à Neuilly, ayant, il y
aquelques années, recueilli des graines sur
une espéce d'Alstroemére qu'un voyageur
lui avait rapportée du Chili, les sema, et
eultiva avec prédilection le jeune plant
qui en provint. Quelle ne fut pas sa sur-
prise, quand, en les voyant en fleurs, il
en compta huit variétés bien distinctes,
dans lesquelles il prétendait reconnaitre
es A. aurantiaca, tricolor, flos Martini,
pallida, Neilli, hemantha, pulchella et aurea,
des auteurs !
Dans une note, lue à la Société Royale
d’Horticulture de Paris (1) et qui accom-
pagnait un magnifique bouquet de ces Al-
streeméres, ce jardinier s'écrie : « Voilà
donc cinq ou six espéces ou prétendues
telles, trouvées dans un seul semis (2)! Que
sera-ce si l'on séme quelques graines de
chacune de ces variétés? où retrouvera-t-on
lespéce primitive qui peut-étre serait en-
)1( Ann. Soc. Royale sat — 1842.
(2) Dans le semis d'une se
ALSTROEMERES DU CHILI.
H
core plus difficile à reconnaitre dans le
pays originaire que dans nos cultures? »
Nous voulümes dés-lors vérifier par nous-
mémes une assertion qui nous semblait
étrange. Les choses, en effet, n'étaient
tout à fait telles que les avait présentées
l'habile horticulteur. Ainsi, il nous fut aisé
de remarquer tout d'abord que les plantes
qne nous avions sous les yeux n'avaient
littéralement rien de commun avec les
Alst. flos Martini, pallida, Neillii, pul-
chella et tricolor, qu'y croyait voir M. Jac-
ques. Ces plantes, en effet, dont on pour-
rait contester peut-étre botaniquement l'in-
dividualité directe, ne sauraient provenir du
semis d’une seule; mais nous devons avouer
que les autres espéces dont il parle, comme
les 4. hemantha, aurea, aurantiaca et quel-
ques autres, que nous pümes des lors rap-
porter à des types presque certains, s'y trou-
vaient à peine altérées dans leur descen-
dance. Et à ce sujet, qu'on nous permette
une réflexion : Pourquoi n'arriverait-il pas
dans les végétaux, ce que l'on s'étonne de
remarquer dans les animaux: dans le genre
humain, par exemple, où les traits de l'ayeul,
du bisayeul ou méme du trisayeul paternel
ou maternel se retrouvent en entier dans la
seconde ou troisiéme génération, sans avoir
passé aux intermédiaires. Les mélanges des
pollen doit tót ou “tard, selon nous, offrir
de tels résultats chez les plantes. Pour le
philosophe , il n’est point d’especes abso-
lues!
Le beau bouquet d’Alstræmères que nous
présentons ci-contre à nos lecteurs leur fera
sans doute partager nos convictions. Ils y
reconnaitront sans peine quelques-unes des
plantes qu'on a publiées dés longtemps
comme espèces. Ils pourront dans leurs
eultures en suivre la filiation presque di-
recte; et si l'exiguité de la planche (bien
que double) ne s'y füt opposée, nous y
aurions groupé un bien plus grand nom-
bre de variétés pour compléter le faisceau
de faits que nous eitons, afin d'établir que
ALSTROEMERES DU ۰ 235
toutes les Alstræmères connues (appartenant
à la § B) dérivent seulement de trois ou quatre
types normaux connus ou à connaître !
Il serait oiseux de décrire botaniquement
chacune des plantes que nous figurons ci-
contre. Nous nous contenterons de dire
de leur facies général quelques mots qui
leur seront applicables en particulier.
Racines fibreuses, fasciculées, blanches,
très-longues, simples , de la grosseur d’une
plume à écrire et plus, lisses ou très fine-
ment pubescentes. Tiges simples ou très-
rarement ramifiées , glabres ou quelquefois
pubescentes, droites ou procombantes-re-
dressées , subeylindriques, hautes de 30 à
50 centim. Feuilles alternes-éparses ou spi-
rales, linéaires-elliptiques, très-obtuses,
atténuées et puis dilatées à la base qui est
sessile , glaucescentes ou vertes, charnues,
presque toujours tordues sur elles-mêmes,
de maniére à présenter en-dessus leur face
inférieure, et affectant souvent ainsi une
position verticale. Leur nervation est lon-
gitudinale et peu apparente. Les fleurs,
trés-grandes , comparativement à l'exiguité
de la taille des plantes, sont disposées en
fausses ombelles pauciflores. Leurs pédicel-
les aussi longs ou plus longs que les feuilles,
sortent d'une sorte d’involucre, formé par un
verticille foliaire terminal. Les corolles sont
bilabiées و subcampanulees, à tube court et
à six segments inégaux, verticillés par trois,
et alternant entre eux , de telle sorte, que
des trois externes, l'un est dressé, les deux
autres latéraux; des trois internes, deux
sont dressés obliquement et laissent voir
entre eux l'externe; et le troisieme déflé-
chi en une sorte de labelle. Ce sont ces
derniers qui affectent les coloris les plus di-
versifiés et les plus riches. Les étamines et
le style sont déclinés-ascendants. Aux fleurs
succulent un capsule trigone -arrondie,
courte, triloculaire, trivalve, renfermant
un petit nombre de graines , attachées ho-
rizontalement à l'angle central des loges
(voir pour quelques autres détails, l'ar-
ticle Alstremeres, dans l'Horrus VANHOUT-
fase. D.
TEANUS ,
Cu. Li
一 一
CULTURE.
DES
ALSTROEMÈRES DU CHILI.
Rien de plus ornemental pour nos jar-
dins pendant une grande partie de l'année,
que les fleurs à la fois si splendides et si
nombreuses de ces belles plantes; et rien
non plus de plus facile que leur multipli-
cation et leur culture.
Les mille nuances diverses et toujours
charmantes qui diaprent les corolles des
Alstræmères permettraient difficilement
den établir une nomenclature horticole
passable. Comme les Calcéolaires, leurs
brillantes rivales, elles échappent entière-
ment sous ce rapport au plus sérieux exa-
men. Toutes sont belles, on peut l'affirmer,
sans craindre d'être taxé d’exageration, et
l'on peut en outre ajouter qu'elles devien-
dront bientót aussi populaires que les gi-
roflées, le réséda , l'eeillet, etc. En effet,
coupées en bouquets pour en orner les ap-
partements, nulles autres plantes ne pour-
ront supporter la comparaison avec elles.
La culture en pots ne saurait guére leur
convenir en raison de la longueur, de la
grosseur et du nombre de leurs racines fas-
ciculées. Il vaut mieux les planter en pleine
terre, à l'air libre qu'elles peuvent braver
impunément en toutes saisons, au moyen
de quelques précautions que je vais indi-
uer.
On defonce, à la profondeur de quarante
254
centimètres, une plate bande dont la lon-
gueur et la largeur seront proportionnées
au nombre des individus qu’on y doit plan-
ter, à raison de trente-cinq centimètres de
distance les unes des autres. Le fond de la
tranchée est revêtu d’un lit de cailloux, de
fragments de pots, de briques, de tuiles, etc.
pour permettre un prompt et facile écou-
lement aux eaux de pluie et d’arrosement.
On la remplit ensuite d'une bonne terre,
riche en humus, et qu'on compose soi-méme
de la manière suivante : un tiers de terre
franche normale (loam); un tiers de terreau
de bruyéres sablonneux; un tiers de terreau
de couche bien consommé. On ajoutera en-
suite un 30* de la masse totale d'un riche
engrais, comme de la poudrette ou du
guano. On mélera bien le tout et on le
laissera deux mois environ en tas avant de
s'en servir.
An mois d'octobre , on plantera chaque
rhizome, en ayant soin que son point cul-
minant soit au plus à 25 centim. de la sur-
face du sol. Aussitót que les gelées devien-
nent imminentes, on couvre la plate bande
de chässis. On l'entoure d'un réchaud de
ALSTROEMERIZ CHILENSES.
fumier éteint. On admet lair en abon-
dance, tant que le thermométre n'est pas
au-dessous de 一 0.R. On a vu la gelée péné-
trer sous cet abri, à 4— 0. R, et nullement
endommager les racines. Tant que les
grands froids durent, on étend sur les
chassis de la litière ou des paillassons و
qu'on se hàte d'enlever chaque fois que
brille un rayon de soleil.
Aussitót que les froids ne sont plus à
craindre, on enléve tout abri, et on aban-
donne les jeunes plantes, dont les pousses
sont déjà apparentes, à toutes les influences
atmosphériques; on les traite enfin à la
facon des plantes vivaces.
On ne mouillera qu'avec précaution pen-
dant la maturation des graines, et si aprés
leur récolte il survenait de grandes pluies,
il faudrait replacer les chássis pour em-
pécher la pourriture des rhizomes. On re-
léve ceuz-ci vers la fin de juillet, on les
nettoye, on en sépare les turions ; et on les
laisse alors à nu sur des tablettes et dans
un endroit sec et bien aéré, jusqu'au mo-
ment de les replanter.
L. VH.
Traduction of the french text.
ALSTRŒMERIÆ CHILENSES.
ALSTROEMERIAS OF.CHILI.
Ervwonocy. Alstreemer, a Swede naturalist-physician, friend and contemporary of Linnæus.
D
A iow A 2110.21 Ann
d
J ۸4*111 61117۵
— Hexandria-Monogynia.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER | see above.
Nothing whatever presents more ornament to our gardens
than this beautiful production, whose flowers are |
nothing can be more easy than its
all are
the Mignonette, the Carnation, etc.; in fact
like their ,88 و
would defy on that point the most rigid examination. One m
during a great portion of the year,
E
ct
a ct
varied, but alwa
tablishing
brilliant rivals the Calceolarias, they
rm, without exaggeration, that
» Cut for nosegays, to grace the various appartments
of the house, no other flowers can be compared with them,
CHILISCHE
The length,
pot-culture; they succeed best in the open
lowing treatm ent,
bricks, tiles, ES , in order to permit a p
mpost, formed of one-third fresh loam,
ge some such strong manure
, as guano, may
ALSTROEMERIE.
255
thickness, and number of their وت roots hinder them from flourishing under
ground,
they can brave with impunity. P bed is dug about 14 in
nl bet iens to the number of roots required to be planted, at a foot apart from
the bottom of the trench must be filled with rubble of potsherds, St nts of
h. deep,
ndy boog eart
Kiel, in the proportion of 1-30th of the whole
mass. Ux whole is to be mixed wel better and left in heaps about two months before making
use of i
Each S ome is planted in the month of October, taking care T its growing point is 7-8 inch.
f
below the su of the soil. On the
not be below 329 Fahr. We SC
no to be injured thereby.
As long as the severe frost lasts,
however,
t becoming be
work, and توس by muck; the air being abundantly Pide whenever the
known the cold to descend to 25»,
of the sun's
severe , d is covered with a frame-
thermometer may
and the roots
the frame is covered with litter or straw, which is removed at
all times, when the plants can enjoy the benefit
bov
fra prev
roots are to be taken up towards the end of July or of august, the rhizomas cleaned and
separated; afterwards they may be left exposed on shelves in a very airy dry place, until the mo-
ment of replanti
L. VH.
CHILISCHE ALSTREMERIE.
ALSTROEMERIA CHILENSIS.
Erxmozocis. Alstræmer, ein schwedischer Artzt und Naturforscher , Zeitgenosse und Freund Linné's.
Natürliche Ordnung der Amaryllidaceen , Abth. der Amaryllideen-Anomaleen.
GATTUNGS CHARACTER ۱ siehe oben.
SPEC. CHARACTER. . |
In jenen hohen Gebirgszügen welche
die Küsten von Peru und Chili be-
grünzen und so zu sagen ganz Süd Ame-
rika gegen das Toben des stillen Oceans
schützen, gewahrt man an erhóhten und
unbedeckten Orten zwischen Felsen eine
Menge von gefallsüchtigen Pflanzen mit
buntscheckigem, immer frischem und lieb-
lichem Colorit ; es sind dies die Alstræme-
rien welche in unglaublicher Zahl den
Boden und die Felsen schmücken. Dort
sucht von Blume zu Blume irrend das Auge
des Beobachters umsonst die urprüngliche
Gattuug zu erkennen, wo zu alle diese
herrliche Pflanzen hinzuzählen, welche
sich seinem Auge von allen Seiten dar-
bieten.
Wenige Pflanzen in der That spielen
mehr als die Alstræmerien es in ihrem
Vaterlande thun. Luftzüge und Insecten
tragen den Staub der einen auf das Pistill
der andern und bilden somit immer wieder
neue Wesen die ihrer Race nach wohl zu
unterscheiden, aber sehr schwer auf einen
Ursprung zurück zu führen sind. So findet
man auch nach genauer Uebersicht unter
31
256
der so grossen Zahl der bereits beschrie-
benen und abgebildeten Arten, dass viele
unter ihnen nur Varietäten sind welche
sich der einen oder andern Gattung bei-
zählen lassen. Diese Ueberzeugung die wir
selbst seit einigen Jahrn erfahren haben
können wir hier wegen Mangel an Doku-
mente und zur Vergleichung dienender
Herbier’s leider nicht von Grund aus be-
sprechen, sind jedoch überzeugt dass jeder
Botanist welcher genauer auf die Sache
eingehen will, sich unserer Meinung an-
schliesst. Um nur einigen Beweis zu lie-
fern stellen wir folgende Fragen : welchen
rein specifisischen Unterschied würde man
zwischen A. aurea und aurantiaca machen?
kommen beide nicht von der 4. hemantha
her? 4. pallida und Neillii zeigen augen-
scheinlich eine so grosse Verwandtschaft !
Kann man A. pulchella als verschieden
angeben? etc., etc.
Noch eine entschiedene Thatsache über
` die vielfache Abänderung welche die AL
stræmerien erleiden : Ein anerkannt prac-
tischer Gártner, ein Mann dem man seine
ausgebreiteten Kenntnisse in der Horticul-
tur nicht abstreiten kann , Jacques, Ober-
gärtner zu Neuilly, erntete vor einigen Jah-
ren Samen von einer Species Alstroemeria
die ihn ein Reisender mit aus Chili ge-
bracht hatte, sáete ihn und pflegte die jun-
gen Sámlinge mit vieler Sorgfalt. Wie gross
war aber nicht sein Erstaunen als er bei der
Blüthe acht gánzlich verschiedene Varie-
täten zählte, in welchen er A. aurantiaca,
tricolor و flos Martini, pallida, Neillii و hæ-
mantha, pulchella, aurea behauptet ge-
funden zu haben :
Bei einem Bericht, begleitet von einem
ausgezeichnet schönen Bouquet Alstræme-
rien und gelesen in der Sitzung der Königl.
Gartenbaugesellschaft zu Paris, rief dieser
Gärtner aus: alle diese Varietäten stammen
von einer einzigen Aussaat her! Was würde
es erst geben wenn man von allen diesen
Varietäten säete? Würde man die ursprüng-
CHILISCHE ALSTROEMERIE.
liche Species wieder finden, vielleicht wäre
dies in ihrem Vaterlande leichter als in un-
sere Culturen?
Eine solche Behauptung schien uns auf-
fallend und wir wollten daher sogleich
selbst untersuchen. Die Sache war wirk-
lich so nicht wie sie der geschickte Gärtner
vorgetragen. Wir sahen sogleich dass die
Pflanzen, welche uns vor Augen waren,
garnichts gemein hatten mit 4. flos Mar-
tint, pallida, Neillii und pulchella wie Jac-
ques es glaubte. Diese Pflanzen den man
botanisch vielleicht eine directe Individua-
tät bestreiten könnte, kommen keinenfalls
von einer einzigen her; wir gestehen je-
doch dass die andern Arten wovon er-
spricht, als 4. hemantha, aurea, auran-
tiaca und noch mehrere sich in ihrer
Nachkommenschaft nur wenig verändert
vorfanden und erlauben wir uns daher fol-
gende Bemerkung : Warum sollte in der
Pflanzenwelt nicht dasselbe vorkommen
was wir bei dem Thiergeschlechte und
selbst bei dem Menschen wahrnehmen,
dass nämlich in der zweiten oder dritten
Generation die Züge früherer Vorfahren
väterlicher oder mütterlicher Seits voll-
kommen zu erkennen sind ohne dass sie
jedoch in den ersten sich vorfinden. Durch
Mischung der Pollen muss früh oder spät
unserer Meinung nach ein solches Resultat
erzielt werden !
Der schöne Strauss von Alstræmerien
welchen wir hier unsern Lesern vorlegen
wird sicher sie unsere Meinung theilen
lassen. Sie werden darin leicht viele Pflan-
zen wieder finden, welche man längst als
Species bekannt gemacht hat und wenn
der beschränkte Raum für die Abbildung,
ohnehin schon in doppeltem Formate es
gestattet haben würde, so hátten wir noch
eine grosse Anzahl von Varietüten hin zu-
gefügt um alles das Gesagte zu vervoll-
stindigen und zu beweisen dass alle bis
jetzt bekannten Alstreemerien (dem $ B
zugehórend) von nur drei oder vier be-
CHILISCHE
kannten oder noch bekannt zu werdenden
Normalarten herkommen!
Es wäre überflüssig um alle die hier
abgebildeten Pflanzen botanisch zu be-
schreiben , beschränken uns daher auf das
ALSTROEMERIE.
257
oben hin bei den Characteren Gesagte zu
verweisen.
Für weitere Ausführlichkeiten siehe Ar-
tikel Alstremerien, Hortus V ANHOUTTEANUS, Î.
Cs. L.
CULTUR.
Während einem grossen Theile des Jahres
gibt es für unsere Gärten nichts schöneres
als die zugleich so prächtigen und so zahl-
reichen Blüthen dieser herrlichen Pflanzen;
auch ist nichts leichter als deren Vermeh-
rung und Cultur.
Die tausend verschiedenen und immer
lieblichen Schattirungen welche die Blu-
menkronen dieser Alstroemerien schmük-
ken. würden schwerlich erlauben eine
Nomenclatur festzustellen. Wie die Calceo-
larien, ihre glänzenden Nebenbuhler, so
entgehen auch sie fast gänzlich einem
strengen Untersuchen. Wir müssen es ge-
stehen alle sind schón und werden gewiss
in kurzer Zeit ebenso allgemein werden
als Nelken, Levkoyen, etc. Ein schöner
Strauss von Alstroemerien kann in der That
allen anderen Blumen vorangestellt wer-
en.
Die Cultur in Töpfen würde ihnen ihrer
langen dicken und zahlreichen Faserwur-
zeln wegen nicht zusagen, est ist daher
besser sie im freien Grunde zu pflanzen,
wo sie alle Jahreszeiten über bleiben kón-
nen, wenn man nur einige Vorsichtsmas-
regeln anwenden will, die wir hier ange-
ben werden.
Man macht cine platte Bande von circa
40 centimeter Tiefe und deren Breite und
Lànge nach der Anzahl der Individuen
bestimmt werden, die man pflanzen will
und die ungefähr 35 centimeter die einen
von den anderen entfernt seyn müssen.
Der Grund dieser Tiefe wird mit Kiesel,
Topfscherben, etc. bedeckt, um so ein
schnelles Abfliessen des Wassers zu belór-
dern, man füllt sie dann mit einer humus-
reichen auf folgende Weise zusammenge-
setzten Erde : 1/3 Lehmerde, 173 sandige
Haideerde, und 173 gute Lauberde, wo man
noch ungefähr 1730 Theil (der ganzen
Masse) Guano zufügt.
Im Monat October pflanzt man und muss
ja darauf bedacht seyn dass der Culmina-
tionspunct jeder Rhizome sich 30 centimet.
unter der Oberftäche des Bodens befindet.
Beim Eintritt des Frostes deckt man mit
Glasfenster und erwärmt mit Mist.So lange
das Thermometer nicht unter den Frier- -
punet fällt gestattet man der Luft freien
Zutritt. Wir haben gesehen dass eine Kälte
van 4°—R. den Wurzeln keinen Schaden
gethan hat. Während der grossen Kälte je
doch bedeckt man die Glassfenster mit
Strohmatten, die man jedesmal wegnimmt,
sobald die Sonne scheint.
Wann die Fröste nicht mehr zu fürchten
sind, wendet man keine Vorsichtsmasre-
geln mehr an und überlässt die Pflanzen ,
die bereits ihre Triebe zeigen, allen Ein-
flüssen der Athmosphäre.
Während die Samen reifen gibt man nur
wenig Wasser, und wenn nach der Erndte
grosse Regen eintreten sollten, so deckt man
wieder mit Glasfenster um das Verfaulen
der Rhizomen zu verhüten. Diese werden
im Juli ausgenommen, gereinigt und an
einem luftigen, trockenen Orte bis zur Zeit
des Wiederpflanzens aufgehoben.
L. VH.
EN
1
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9 e ر
j 4 v i ٠. RS ,
- Habe land bis air let الوا
x
APHELANDRA AURANTIACA,
TO
Acanthaceæ $ Echmatacantheæ-(1) Aphelandreæ. 一 Didynamia-Angiospermia.
CHARACT. GENERIS. an یاس ci R. Br.
Calyx 5-partitus inæqualis. Co a hypogyna
ringens, labio superiore ee Erna > in-
ferioris re € lateralibus multo minori
d d a roin inclusa didynama;
æ tubo
Gees Se ares m varium bilocu
Mio; locui pes is. رد i mplex; s denk
apsula teretiuscula leste tetras-
bifidum
perma e baki, valvis ses. Sey edid
II. T Hooker Jc. t. 113. Synandra Schrad. in Neuwied
Reise II 343. Hem ph Nees, mse. Justicia cristata Jacq.
Hort. Sieg, t. 320. J. pulcherrima Jacq. Ic. rar. t. 204.
Exorıca., Gen. pl. 3074.
CHARACT. SPECIEI. — A. foliis oblongis glabris
asi undulatis in petiolum brevem 'deourrentibus,
Er simplicibus ietragonis, bracteis ovatis acumi-
serratis, corollæ laciniis ovatis ac زد بر
Intörelikte duplo Sovrin Lin
Semina compressa retinaculis subte
Am ericæ tropicæ; foliis oppositis ; ; spicis axillaribus Aphelandra aurantiaca Lino. Bot. Reg. t.12. سيت
et terminalibus tetragonis; bracteis oppositis sub- Hemiandra (nec Hesemasandra ut sc SEN
membranaceis; Die eier Se: وسيم rore cel. auctor anglicanus) aurantiac
sis rubicundis.
Hemiandra R. Br. Genus Labiatarum nec Acan-
helandra R. Br. Prodr. 475. in not. Bot. Mag. t. 1578.
thacearum!).
۳ Reg. t. 1477. Kunth in Humb. et Bonpl. Nov. gen. et sp. j )
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
APHELANDRA AURANTIACA.
ORANGE APHELANDRA.
Ervworocm. gëtige, Smouth, simple; dyp, a man; botanically a stamen.
GEN CHARACTER | lg: eet
SPECIFIC CHARACTER.
This is the handsomest stove shrub that has been introduced for a long time, and in the esti-
mation e sch: tivators must class with Ixora coccinea, Aphelandra cristata, the Hindsias, Jacquinia
aurantiaca, and other front-rank species
It was exhibited at a late meeting of the Horticultural ی by Mr. Henderson of Pine Apple
ot to be found in any Botanical books
了 been Hemiandra (half anther),
; but Hemiandra is re
totally different plant.
Can it be Schrader's Synandra amana و the Aphelandra ignea of Nees von Esenbeck? concerning
which we find nothing beyond the nam Dietrich’s Synopsis plantarum.
e have only seen it on the occasion EP alluded to, but we could not then perceive any es,
to separate it from the well-known genus Aphelandra, ge thither it is accordingly now
Colourers are quite unable to give the soft and brilliant glow of the rich orange-coloured flowers,
Peri may perhaps be compared with that of the ripest side of a Brussels Apricot Ke coated by
varn
man presume that some part of South America is the origin of the plant, but upo
have no information.
n that point we
(1) Nous ne pouvons comprendre pourquoi Nees a écrit Echmacantathi? au mase. ?Cn. L.
240
APHELANDRE A FLEURS ORANGEES.
APHELANDRE A FLEURS ORANGEES.
APHELANDRA AURANTIACA.
Erm. @eAys, uni, simple; مره (homme), étamine.
Acanthacées $ Echmatacanthées-Aphélandrées. 一 Didynamie-Angiospermie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES
一 SPÉCIFIQUES
M. Lindley en décrivant l’arbrisseau
dont il est question, déclare qu'il est le
plus beau qu’on ait introduit depuis long-
dans nos cultures. Nous venons de
Vexaminer en fleurs dans une des serres
chaudes de l'établissement Van Houtte et
convenons volontiers avec l'illustre auteur,
que le port en est élégant, le feuillage am-
ple et beau, l'inflorescence en épis aussi
singuliére que brillante : qualités incon-
testables, qui doivent lui mériter la faveur
des amateurs les plus difficiles.
Si nous ne nous trompons, on doit lin-
troduction de cette plante en Europe, à
M. Ghiesbreght, qui l'aurait apportée du
exique dans le Jardin Dots aque de
Bruxelles. Lors de sa première floraison ,
en 1843, la présence d'une seule loge
aux anthéres, avait engagé un botaniste
à faire de cette plante un genre nou-
veau , auquel le nom d’Hemiandra fut im-
posé (1); nom qui rappelait cette disposi-
tion, laquelle toutefois est commune
quelques autres plantes et en particulier à
certains genres d’Acanthacées. Mais indé-
pendamment des affinités que présentait la
nouvelle plante avec I’ Aphelandra , il exis-
tait déjà un genre Hemiandra dans la famille
des Labiées (et mieux Lamiacées Livni, !).
Enfin la plante nouvelle avait de telles affi-
nités , avons-nous dit avec le genre Aphe-
landra, qu'il devenait impossible de l'en
séparer. Aussi M. Lindleyl'y a-t-il réunie en
一 一 一 一
foe
x
(1) Hemisandra et surtout Hesemasandra sont
ie titans de copiste.
} voyez ci-dessus.
adoptant le nom spécifique qui lui avait été
donné par notre honorable collaborateur.
L'A. aurantiaca a un port dressé, des
feuilles amples, glabres, oblongues-lan-
céolées, obtuses ou à peine aiguës, ondu-
lées et rétrécies à la base en un court
petiole. Les supérieures sont égales en di-
mension aux inférieures. La couleur verte
en est foncée et palit un peu en dessous.
Les fleurs, assez grandes, et disposées
en épis très-denses, tétragones et formés
de grandes bractées vertes, étroitement
imbriquées-décussées, dentées-en scie, sont
d'un jaune-orangé vif, lavé ou teinté de
vermillon : double nuance que le pinceau
est inhabile à rendre. Elles sont bilabiées.
La lèvre supérieure est formée de deux
lobes conjoints, dressés , forniqués et cou-
vrant les etamines et le style; l'inférieure,
de trois lobes étalés, ovés-oblongs , dont
l'intermédiaire plus grand et défléchi. Les
filaments staminaux sont légérement ve-
lus; les anthéres oblongues , uniloculaires,
dorsi-médi-fixes; le style est aussi long qu'el-
les et n'offre aucune particularité.
M. Lindley, tout en déterminant cette
plante, exprime le doute qu'elle soit la
méme que la Synandra amena de Schra-
der, ou Aphelandra ignea de Nees : espéce,
dit-il, qu'il ne connait que par son nom,
inséré dans le Synopsis Plantarum de Die-
trich. Nous devons dire à ce sujet que
nous ne sommes pas plus heureux que le
célébre botaniste anglais, et que force
nous est de ne pas mieux éclairer la ques- `
tion. n. L.,
ORANGENFARBENE APHELANDRA.
241
CULTURE.
Comme celle de la plupart des autres f
arbrisseaux de serre chaude, sa culture ne
présente point de difficultés. Il se plait
dans un compost léger et cependant assez
riche en humus; il aime les arrosements
pendant la belle saison, et veut se reposer
presque complétement pendant nos hivers.
Son beau feuillage et ses curieux épis
de fleurs, à grandes bractées serrées font
un trés-bel effet. Il fleurir trés-jeune; ce
qui est un grand mérite à ajouter à
qualités.
On le multiplie aisément de boutures
faites sur couche chaude et sous cloches.
Ces boutures convenablement traitées, et
faites en juin ou en juillet, par exemple,
ne manqueront pas de fleurir dés l'année
suivante.
ses
L. VH.
ORANGENFARBENE APHELANDRA.
APHELANDRA AURANTIACA,
Ermorocıe. &QtAZs, einfach; vyp, Staubfaden.
Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Echmatacantheen.
— Aphelandreen.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Lindley der den in Rede stehenden
Strauch beschrieben, betrachtet ihn als
den schónsten der seit langer Zeit in
unsere Gärten eingeführten. Wir gestehen
gerne dass seine zierliche Gestalt, seine
grossen und schönen Blätter, sein ähren-
fórmiger Blüthenstand ebenso ungewóhn-
lich als prächtig sind; und dass diese
unbestreitbaren Vorzüge ihm gewiss den
Beifall der selbst schwer zu befriedigen-
den Liebhaber erwerben müssen.
Wenn wir nicht irren, so hätten wir
die Einführung dieser Pflanze Ghiesbrecht
zu verdanken, der sie aus Mejiko nach
dem botanischen Garten zu Brüssel ge-
bracht haben soll. Als sie im Jahre 1848
zum erstenmal blühte, veranlassten ihre
einfächerigen Staubbeutel einen Botaniker,
aus derselben eine neue Gattung unter
dem Namen Hemiandra (1) zu bilden ; eine
(1 eeneg und hauptsächlich Hesemasandra
sind Druc kfehle
ch siehe oben.
Bennennung, die zwar die angedeutete
Eigenschaft ausdrückt, jedoch mehreren
andern Pflanzen, zumal aus der Ordnung
der Acanthaceen zukömmt. Abgesehen
indessen von der Verwandtschaft welche
diese neue Pflanze an Aphelandra knüpft,
bestand schon eine Gattung Hemiandra aus
der Familie der Lippenblüthigen (Lamia-
Geen Lind.) Kurz die neue Pflanze bot
wie wir sagen, so viel Verwandtschaft
mit Aphelandra dar, dass eine Trennung
davon unmóglich war. Aus diesen Gründen
zog Lindley sie dazu, behielt den spe-
cifischen Namen aber bei.
Die orangenfarbene Aphelandra hat einen
aufrechten Stamm, die Blätter sind gross,
glatt, länglichlanzettfürmig, stumpf oder
kaum etwas spitzig, wellenfórmig, am
Grunde in einen kurzen Blattstiel ver-
schmälert. Die obern sind eben so gross
und breit als die untern. Die grüne Farbe
derselben ist dunkel, unten etwas heller.
242
Die ziemlich grossen Blüthen stehen
in gedrängten vierseitigen, aus grossen,
grünen, festanliegenden, dachziezelförmi-
gen, kreuzständigen, sägezähnigen Neben-
blättern zusammengesetzten Aehren sind
lebhaft orangegelb mit zinnoberroth über-
laufen, ein schwer durch die Kunst wie-
derzugebender Farbenton. Die Krone ist
zweilippig. Die obere Lippe aus zwei
zusammengefügten, aufrechten gewölbten,
die Staubgefässe und den Stempel be-
deckenden Lappen gebildet; die untere
besteht aus drei ausgesperrten, eirund-
länglichen Lappen deren mittlerer ab-
wärtsgebogen ist. Die Staubfäden sind
ORANGENFARBENE APHELANDRA.
schwach behaart ; die Staubbeutel länglich,
einfächerig, in der Mitte des Rückens be-
festigt, der gleichlange Griffel bietet nichts
eigenthümliches dar.
Lindley betrachtet diese Pflanze als
nicht identisch mit Synandra amoena
Schrader , und Aphelandra ignea N. ab. E.
Pflanzen die er nur dem Namen nach aus
Dietrichs Synopsis plantarum kennt. Wir
müssen getehen dass wir in dieser Bezie-
hung nicht glücklicher als der englische
Botaniker sind und dass wir uns genóthigt
sehen die Frage nicht mehr aufzuklären.
Ca. L.
CULTUR.
Wie die meisten Strauchpflanzen des
Warmhauses, so bietet auch ihre Cultur
sehr wenig Schwierigkeiten dar. Die
Planze gefällt sich in einem zwar leichten
aber humusreichen Compost; während
ganz der schönen Jahreszeit liebt sie
das Begiessen, will sich jedoch beinahe
vollkommen während des Winters aus
ruhen.
Ihr schönes Laubwerk und ihre merk-
würdigen Blumenähren bringen eine herr-
liche Wirkung hervor. Auch blüht sie
schon sehr jung, ein Verdienst was ihren
Eigenschaften noch zuzufügen ist.
Man vermehrt sie gemächlich durch
Stecklinge aufs Warmbeet und unter
Glocken. Die Stecklinge zweckmässig be-
handelt und im Juni oder Juli gemacht,
blühen schon im folgenden Jahre.
L. VH.
7 7
BE NER * 222 i) d ota
7
01), (۱1! ۲,
Orchidaceæ $ ۰
CHARACT. GENERIS.—Oncidium : Perigon
explanati foliola exteriora undulata, quee
lia libera v. e pers connata; interiora con-
Labell maximum nostemati con-
formia.
tinuum ecalaratum lobatum basi Minn culat
cristatum. Gynostema erectum SES aplce
utrinque a alatum ‚anthera incomp ilocularis
nia 2 Ces sulcata ; caudicula plana; glandu
oblon
He xs Americane tropicæ sepius pseu
en foliis coriaceis plants complicatis RM
Gynandria-Monandria. سب
ee? Kew. II. 5. 215. Kuxrn in HB. et B. nov. gen. vi spec.
79-82. Bot. Reg. et Bot. Mag. locis numerosis, ete., ete.
Exoten. Gen
CHARACT. SPECIEI. . Pseudobulbis ovatis
ger ven ee foliis. erectis coriaceis KC mg
ensiformibus dulatis ~ recurvi a racemo
mpi cp rigid o bre orbis; sepalis petalis
eoblongis su ierg بووین a er basi con-
er labello obovato retuso basi u o disci tu-
be rculo apice depresso. dilatato bilobo pue in
2
gynostematis alis cirrhatis.
Oncidium irent Barker in litt. Lon. Bot. Reg.
misc. 1840. 2
ris te relibus; scapis paniculatis vaginatis ra-
riusve We icibus ; floribus epic is ut plurimum
luteis sepe maculatis rarius albis
Oncidium Swartz; Act. holm. 1800, 239. R. Brows in Ait.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
Mr. INSLEAY'S ONCIDIUM.
ONCIDIUM ۰
y =
Erm. ©yxos, a tubercle; sidos, a form, an appearance.
GENERIC CHARACTER } sis ME
SPECIFIC CHARACTER
The great number of species in the genus Oncidium, which have flowers GN varying slightly in
the combination of their brown and yellow tints, seems to render each acquisition in which the
colours of the blossoms are in any degree smile” of comparatively small value. Such, however, is
the extreme richness of hue in the flowers of the present beautiful plant, that, connect with
their great size and pleasing arrangement, this property redeems them entirely from falling beneath
notice, and places the species in the very first rank of orchidaceous plants.
It is a native of Oaxaca, in Mexico, whence it appears to have been introduced to this country
by George Barker, en , of Birmingham; — this gentleman having succeeded in blooming it two or
three y ck, named it after his gardener, Mr. Insleay. Mesers. Loddiges also imported it from
s ba
the same district, m it flowered in their nursery in the autumn of 1840, when the drawing now
furnished was
In the E Notices of the Botanical Register, Mr. Barker's plant is NM. as s ag ae
a rigid, rac of flowers; but the specimen from which our drawing wa
raceme Da a مسج half-drooping character, as partly shown in the figure, and P Ld
by the wood engraving. The flower-stalk will there seen to issue in a graceful curve, and to depend
in a very elegant flowing manner
As we have remarked in a former number, the species was originally thought to be identical with
Odontoglossum grande, on account of the partial resemblance of their pseudobulbs, but even in this
32
ONCIDIE D'INSLEAY.
particular practised eye will easily deteet a difference between the two plants, if both are in a perfect
pseudobulbs
it re a manifest pre-eminence.
By a comparison of
cence will be at once manifest. The SS vit the
and EE of the labellum, and of t
leayii
of 0. grande are larger and with a greater tendency to
nsleayi are more concave on
the flowers, the latter plant is far inferior to ©. grande,
h
one side, and with sharper edges. In
except in the colours of the labellum,
our excellent of the two Vë the chief distinctive features of the inflores-
of the wings of the column, of the tubercles
and 0
organ itself, are Ce remote ;
mes much nearer to ۰ ee, Sh which, again, it can never be sono ial. idi
the Pa peculiarities of each.
TM Loddiges cultivate "d on a block of wood, keeping it in the warm orchidaceous-house,
during summer, and removing i
which will be towar vi ien
a cooler and drier place when it
month of November.
e per-
its new pseudo-bulbs ar
i about
Here it will most likely flower
Een or March; at least, that is the period at which it blossomed with Mr. Barker.
ONCIDIE D’INSLEAY.
ONCIDIUM INSLEAYI.
Eryn. dyxos, tubercule ; cidos, forme, aspect; allusion aux gibbosités qui sont situées à la base
u labelle chez les plantes de ce genre.
Orchidacées, $ Vandées. — Gynandrie-Monandrie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES.
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES.
Cet Oncidie croît, dit-on, aux environs
d’Oaxaca, au Mexique, d’où il a été envoyé,
on ne dit pas par qui, à M. George Barker,
amateur à Birmingham, qui l’a dédié
M. Insleay, son jardinier. Les macules, la
couleur et un peu la forme des fleurs rap-
pellent celles de l'O, Papilio, bien que la
disposition en soit trés-différente , insérées
qu'elles sont en un épi raide et dressé.
M. Bateman en a donné une trés-belle fi-
gure dans son magnifique ouvrage sur les
Orchidées du Guatimala, et tout le monde
saccorde à dire qu'elle est une des plus
remarquables espéces du genre :
L'habile jardinier du duc de Devonshire
qui la figure également (v. ci-contre) fait
remarquer avec raison combien elle res-
semble , par ses pseudobulbes , à l'Odonto-
lossum grande, avec lequel diverses per-
sonnes l'ont d'abord confondue. Mais en les
D-
| voyez ci-dessus.
examinant avec soin , on remarque bientôt
que les pseudobulbes de ce dernier sont
plus grands, un peu plus arrondis; tandis
que ceux de notre Oncidium sont comme
excavés d’un côté et ont leurs bords plus
aigus. M. Paxton , fait remarquer de plus,
contrairement au dire de M. Barker, que
le scape est décidément nutant, du moins
dans l'individu qu'il a sous les yeux!
Les pseudobulbes sont ovés , comprimés,
légèrement sillonnés et concaves d'un côté ;
les feuilles, au nombre de deux, sont lar-
ges, ovales, épaisses, canaliculées-plissées
au milieu, aignös-recourbees au sommet.
Le scape est simple, subdressé ou mutant,
multiflore.
Les fleurs sont trés-grandes. Les cinq
segments (trois externes et deux internes)
sont étalés-ondulés , conformes, d'un ver
jaunätre, maculés de larges taches d'un
INSLEAYS KNORPELLIPPE. 945
brun pourpré; leur sommet en est dé-
pourvu; le labelle plus court qu'eux,
obové, rétus au sommet, sagittiforme à la
base; le disque muni d'un tubercule
déprimé-dilaté au sommet, bilobé et por-
Rien de particulier dans la cul-
ture de cette espéce. Comme on le
fait à l'égard de ses congénères,
on la fixe sur une écale de coco
(dont au préalable on a retiré la
noix) ou sur un fragment d'écorce
suspendue ou placée sur la bache
de la serre. Il faut la tenir chaude-
ment et humidement pendant tout
le temps de sa vie vegetative; mais
l'accoutumer peu à peu au sec et à
une température comparativement
froide, dés qu'arrive le moment de
son repos.
Multiplication comme à l'ordi-
naire par le séparage des pseudo-
bulbes.
L. VH.
tant de chaque cóté au milieu une dent
et une seule lamelle repliée en arriére. Les
ailes du gynostöme sont cirrhiformes.
Ce. L:
INSLEAY’S KNORPELLIPPE.
ONCIDIUM INSLEAYI.
Errmoocıe 0yx05, Knorpel; eidos, Form, Ansehen; Anspielung auf die bei den Pflanzen dieser
Gattung am Grunde der Lippe sich befindenden Verdickungen.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandaceen.
GATTUNGS CHARACTER. | siehe oben.
SPEC. CHARACTER
Diese Species wächst, wie man sagt,
in der Gegend von Oaxaca, Mejiko, von
wo sie, man sagt nicht durch wen, an
Georg Barker, Blumenliebhaber in Birmin-
gham , eingeschickt wurde, der sie seinem
Gärtner Insleay zueignete. Die Flecken,
Farbe und Grösse der Blüthen erinnern an
jene von O. papilio, obschon sie der Ge-
stalt nach sehr davon verschieden und in
aufrechten steifen Aehren gestellt sind. Ba-
246
teman hat davon eine sehr schöne Abbil-
dung in seinem prächtigen Werke über
die Orchideen Guatemala’s gegeben und
man ist darüber einverstanden dass sie
eine der ausgezeichneten Arten ihrer Gat-
tung ist.
Der kenntnissreiche Gärtner des Herzogs
von Devonshire, der gleichfalls eine Ab-
bildung davon gibt (die hier beigefügte),
macht mit Recht auf die Aehnlichkeit ihrer
Scheinzwiebel mit jenen von Odontoglos-
sum Lass aufmerksam, Weiche zu Fr
[a
sonen SRO D gegeben hat. Wain
man sie aber mit einiger Aufmerksamkeit
betrachtet, so findet man dass jene von
letzterem grösser und runder sind, wäh-
rend sie bei unserm Oncidium aut der
einen Seite ausgehöhlt und an den Rän-
dern scharf sind. Paxton erklärt ausser-
dem im Wiederspruch gegen Barker, dass
der Blüthenschaft bestimmt üherhängend
sey; wenigstens war es der Fall bei dem
Exemplare welches er untersucht hat.
INSLEAYS KNORPELLIPPE.
Die Scheinzwiebel sind zusammen ge-
drückt, schwachgerinnt und auf der einen
Seite ausgehöhlt ; die Blätter, zwei an der
Zahl, sind breit oval, dick, in der Mitte
rinnenförmig gefaltet, spitz, am Ende
rückwärts gekrümmt. Der Blüthenschaft
einfach aufrecht oder überhängend, viel-
blüthig.
Die Blumen sind sehr gross. Die fünf
Kronentheile ausgebreitet, wellenförmig,
gleichförmig, gelbgrün und mit Aus-
nahme der Spitze mit grossen purpur-
braunen Flecken geziert. Die Lippe kürzer
als die übrigen Blüthentheile, verkehrt
eirund eingedrückt, am Grunde pfeilför-
mig; auf der Scheibe befindet sich ein
oben zuzammengedrückt - ausgedehnter
zweilappiger Höcker, der an beiden Seiten
in der Mitte mit einem Zahn und einer
rückwärtsgeschlagenen Lamelle versehen
ist. Die Flügel der Stempelsäule sind ran-
kenförmig.
Cu. L.
me `
CULTUR,
Die Cultur dieser Species bietet nichts
Eigenthümliches dar. Eben so wie ihre
Verwandten wird sie auf ein Stück Cocos-
nussschale oder Rinde im Warmhaus ir-
gendwo hängend angebracht oder hinge-
stellt. Während ganz ihrer Vegetation
muss sie warm und feucht gehalten wer-
den; wenn die Zeit ihrer Ruhe heran-
kommt so gewöhnt man sie nach und nach
an eine kältere Temperatur und hält sie
trocken.
Die Vermehrung geschieht wie gew öhn-
lich, nämlich durch Abtrennen der Schein-
zwiebel.
L. VH.
AT ر i
2,45 4 dep. Si e ft. pl.
RIBES SANGUINEUM, rLoRE ۰
— وی(
Ribesiaceæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. — V. ci-dessus p. 17. CHARACT. SPECIEI. — Varietas © typi seminibus orta.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
RIBES SANGUINEUM FLORE PLENO.
DOUBLE BLOODY-FLOWERED CURRANT.
Ermmorosy. See above, page 18.
CHARACTER GENERIS. See page 18.
CHARACTER SPECIFIC. See above.
For specimens of this interesting variety of a popular shrub we are indebted to the kind attention
of Mr. James Me Nab, curator of the Caledonian Horticultural Society; and we extract the following
account from the statement wich accompanied them : —
« It has flowered for the second season in the garden of the Caledonian Horticultural Society, both
as a standard and on a wall. Last year the plants were comparatively weak, and is was il thi
spring that it fairly proved itself. It is considerably later in blooming than the ordinary varieties of
the scarlet flowering currant, the standard variety being in bud when the single variety was passing
out of flower; and on th i is i
ts racemes vary from three to six inches in length; a
them to stand clear of the foliage. It also
it assumes
are long gone b
prolifera). Its growth is every
riety, and, like it, is easily propagated by cuttings and layers, and re
It appears that the merit of putting cultivators in possession of this
s due to Mr. David Dick, gardener to the Right Honourable the Earl of Selkirk,
ngs raised in the Isle Garden.
uires the same treatment. »
spring-flowering shrubs i
at St. Mary’s Isle, Kircudbright, who discovered it in a collection of seedli
Mr. Mo Nab has favoured us with the annexed remarks on its origin, taken from a letter addressed to
him by Mr. Dick, last April: —
« The seed I have no doubt was ripened in the Isle Garden, where they fruit abundantly, and
was sown by some one of my predecessors. When I came here, I found about one hundred seedling
plants standing close together, none appearing to have flowered. During 1839, I had them planted
d, on their flowering, the double variety was deteeted. I did not observe any approach to a
at stock ; nor even the least tendency to 8 multiplication
ised. Amongst those obtained at the sume time with
h
the double one, several distinct shades occur; many
than the original species. I have generally found the double variety three weeks later in flowering
than the common varieties cultivated here. »
(1) When received specimens of it in this state, which perfectly corroborate the deseription.
248
GROSEILLIER SANGUIN A
FLEURS PLEINES.
GROSEILLIER SANGUEN A FLEURS PLEINES.
RIBES SANGUINEUM FLORE PLENO.
Erm. Voyez ci-dessus, page 18.
Ribésiacées. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES voyez ci-dessus, page 17.
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus, page 247.
Une des plantes qui attirent le plus, au
printemps, dans nos parterres, l'attention
des plus indifférents, et qui charme le
plus l'oeil d'un amateur exercé, est sans
contredit le Ribes sanguineum و et surtout
plusieurs belles variétés qu'on a obtenues
de ses graines.
En voici une qui les efface toutes et les
laisse loin derriére elles sous le rapport de
l'éclat et de la beauté des fleurs. Ces fleurs
sont littéralement pleines, trés-grandes et
plus nombreuses, sur des grappes plus al-
longées que dansle type. Elles sont, dit-on,
un peu plus tardives que celles de ce der-
nier; c'est, selon nous, un agrément de
plus qui doit engager les Anthophiles à
décorer leurs jardins d'une coilection de
ces diverses variétés, parmi lesquelles la
nouvelle trónera en reine.
M. Paxton nous apprend qu'elle a été
trouvée par M. David Dick, jardinier du
comte de Selkirk, dans un semis du Ribes
sanguineum, fait à Ste-Mary Isle, par un de
ses prédécesseurs. Il dit que la forme de
ses fleurs rappelle celle des fleurs du 5
perennis prolifera (notre Paquerette mére
de famille. Un tel éloge nous dispense
d'en dire d'avantage. Aussi n'ajouterons-
nous plus qu'un mot : outre le mérite in-
contestable de la nature de ses fleurs, cette
plante en joint un autre, dont nous avons
déjà parlé, c'est qu'elle est plus florifére
que ses sœurs et que les grappes florales
(racémes) n’ont pas moins de 5 à 6 pouces
de longueur, dimension que nous avons vé-
rifiée sur les individus qui ont fleuri cette
année dans l'établissement Van Houtte.
Elle a fleuri pour la premiére fois, en
1940, dans le lieu méme de sa naissance.
Elle sera bientót dans tous les jardins.
CH: L;
一
CULTURE.
Je n’ai rien de particulier a conseiller
dans la culture de cette variété. On peut à
son égard suivre de tout point celle que j'ai
recommandée en parlant de sa congénére,
le Ribes albidum. Jajouterai seulement
qu'en parlant d'une telle plante tout éloge
devient inutile, quand on jette les yeux
sur la figure ci-contre, qui est cependant
bien loin encore de donner (tant elle exi-
güe!) une idée juste de la magnificence
florale de cette variété nouvelle. d
GEFUELLT-ROTHBLUEHENDE JOHANNISBEERE.
249
6+ 17 137 1357 157 5 I ۳-112 6۳5 35 2 |
JOHANNISBEERE.
RIBES SANGUINEUM FL. PL.
Natürliche Ordnung der Ribesiaceen.
apes
-> CHARACTER .
Unter allen Pflanzen welche im Früh-
jahr allgemeine Aufmerksamkeit auf sich
ziehen und das geübte Auge des Liebhabers
am meisten erfreuen, sind die gefüllt-roth-
blühende Johannisbeere und mehrere aus
Samen gewonnene Varietaeten gewiss oben
an zu stellen.
Die hier abgebildete übertrifft alle und
lässt sie in Bezug auf Glanz und Schönheit
der Blumen weit hinter sich zurück.
Ihre Blumen sind, buchstäblich gesagt,
gefüllt, sehr gross und zahlreicher auf
längere Achren als dies bei dem Typus der
Fall ist. Sie sind freilich etwas später,
dies kann jedoch unserer Meinung nach
die Liebhaber nur aufmuntern in ihren
Gärten eine Collection dieser verschiede-
nen Varietäten anzulegen , unter welchen
die neue gewiss als Königin prangen wird.
Paxton sagt dass sie von David Dick ,
GIE.
TTUNGS CHARACTER
siche pag. 18.
Gärtner des Grafen von Selkirk, unter
einer zu St-Mary Isle von einem seiner
Vorgänger gemachten Aussaat des Ribes
sanguineum gefunden wurde. Er sagt aus-
serdem dass die Form ihrer Blüthen an
jene der Bellis perennis prolifera erinnert.
Nach solchem Lob haben wir nicht nö-
thig noch mehr hinzuzufügen, beschränken
uns daher darauf nur noch zu sagen, dass
zu dem unbestreitbaren Verdienst der Na-
tur ihrer Blüthen diese Pflanze noch ein
anderes hat und wovon wir bereits gespro-
chen haben, nämlich dass sie blüthen-
reicher und dass die Blüthenaehren nicht
weniger als 5 bis 6 Zoll lang sind.
Sie blühte zum erstenmale im Jahr 1840
in England und dieses Jahr bei uns. Die
Blumen sind ebenso prachtvoll als in der
Abbildung.
Cn. L.
CULTUR.
Was die Culter dieser Varietät anbe-
trifft so habe ich weiter nichts anzurathen
als genau diejenige des ihr verwandten
Ribes albidum anzuwenden, wovon ich
gesprochen. Ich füge nur noch hinzu dass
wenn von einer solchen Pflanze die Rede
ist, alles Lob überflüssig wird nachdem
man die hier beigegebene Abbildung ge-
sehen, die aber doch noch nicht im Stande
ist eine richtige Idee von der Blüthen-
pracht dieser neuen Varietät zu geben.
L. VH
" ۷ dere Aa Ch 7
RICIDELLA ۸
Iridaceæ (S Colletostemones Nos.). 一 Monadelphia-Triandria,
HARACT. CENERIS. — R. Bulbus extus tuni-
catus, dein compactus. Folia equitantia disticha
plicata À— coriacea. Sc ish s foliosus erectus
F1 terminales, nutantes seu erecti
is. Peria ihi hexaphyllum
m;,segmentis tribus pr oh ede igiene
erecto-reflexis concavis; internis multo minoribus
equa رم bus, gynan de brevioribus, seu li-
a 3, in tubum
exsertum connata; antheris E liberis Sty-
lus in tubo liber; stigmatibu bi Gest Sai in co-
lumnam basi confluentibu us; ovari rigonum ;
ovulis biseriatis. Capsula papyracea, dee circum-
scissa, dein apice conica mucronata, costis nya:
Semina irregularia
picuis.
Rigidella aa Bot. Reg. t. m et ep 64.1
. Hens. Bot. Reg. a 1841,
Charest. jam revis. (et ۰ Fula us ‘dan bie revisis.)
Ka
ibus seu paulo superantibus ; scapo
ei
multifloro ramoso
R. orthantha Nos. (Hort. Vanh. p. 5.) Ce L.
RIGIDELLE A FLEURS DRESSÉES.
RIGIDELLA ORTHANTHA.
Erm. Rigidus, a, um, rigide, raide; allusion, selon l'auteur, à la raideur des pédicelles,
ors de la maturation des fruits.
Iridacées $ Collétostémones (Nos.). — Monadelphie-Triandrie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES N
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES +
SYNONYMIE ۱
La plante, dont il est question, vient
ajouter une troisième espèce à un genre
qui avait, dès sa formation, toute récente
(1840), attiré l'attention des botanistes et
des amateurs de fleurs. Elle peut en être
considérée comme la plus remarquable par
la luxuriance de toutes ses parties. Son exa-
men nous a obligé de refaire en partie la
caractéristique générique qu'avait établie
M. Lindley d'aprés la premiere espéce con-
nue; caractéristique déjà revue partielle-
ment par le Révér. W. Herbert, qui, en
en décrivant une seconde espéce, regarda
avec raison comme pétales les trois squa-
mes internes qui accompagnent le gynan-
dre (1) à sa base. Ces squames toutefois
(1) Quelque riche que soit le Vocabulaire bota-
nique qui s'augmente chaque jour, il manquait un
voyez ci-dessus.
paraissent, sinon manquer complétement
dans la A. flammea, comme le disent les
deux auteurs cités, y étre du moins réduits
l'état rudimentaire, tandis qu'ils sont
trés-apparents dans la A. immaculata, et
beaucoup plus développés encore dans celle
que nous eier, EE = pue RER
tere quidi
est decal ses tears constamment ZEN
tandis que dans les autres espèces, les
pédicelles , toujours nutants, ne se redres-
sent qu'à la maturation du fruit.
terme pour désigner le double appareil sexuel réuni.
Androphore, gynophore, n'expriment que la moitié
du mot ; nous hasardons celui de gynandre que nous
avons déjà indiqué ailleurs , et qui correspondent au
gynostéme des Orchidées, qui eut peut-étre égale-
ment été impropre ici.
33
252
Elle est originaire du Mexique, d’où elle
a été introduite en Belgique par M. Ghies-
breght, voyageur-naturaliste, aux soins
duquel nos jardins sont redevables d'une
foule de plantes intéressantes.
Nous ne savons si, dans son pays natal,
elle atteint ou dépasse un à deux mètres
de hauteur, comme le fait la R. flammea,
selon M. Lindley; mais en domesticité و
chez nous enfin, elle parait bien plus vi-
goureuse que ses deux congénères ; sa tige
est beaucoup plus robuste; ses feuilles sont
bien plus amples et plus fermes; ses fleurs
surtout sont beaucoup plus grandes et d'un
coloris bien plus vif. Nous ne saurions dire
à quelle heure de la nuit elles s’ouvrent;
mais dès cing heures du matin, pendant
le mois de juin, qu'elles se sont montrées
pour la premiére fois (probablement) en
Europe, dans le jardin Van Houtte, elles
étaient déjà complétement épanouies et ne
se refermaient qu'aprés midi.
Ses feuilles rappellent tout à fait, par leurs
dimensions, leurs plis nombreux et trés-
marqués, leur rigidité, celles de certains
jeunes palmiers. Elles sont ovales-lancéo-
lées, allongées , aigués, étroitement engai-
nantes à la base. Le scape est cylindrique,
feuillé, légèrement renflé aux insertions
foliaires, et se divise en deux ou trois ra-
meaux, dont chacun porte quatre à six
fleurs, sortant d'une spathe bivalve, her-
cée.
Fleurs trés-grandes (7-8 cent. de lon-
RIGIDELLE A FLEURS DRESSEES.
gueur, 3 et plus de diam. à la réflexion
des segments). Les trois segments exter-
nes sont d’un minium carmine brillant
en dessus, strié plus ou moins de petites
lignes pourpres qui, en dessous, sont plus
apparentes sur un fond rouge-orangé vif.
Leurs larges onglets, d’abord dressés et
enveloppant la base du double appareil
sexuel, se contractent tout à coup et se
trois internes dilatés à la base, se res-
serrent tout à coup, comme les premiers
et s'allongent en une lame linéaire péta-
loide, qui atteint ou dépasse quelquefois le
sommet du gynandre. Jaunes dans la partie
basilaire, ils sont blanchátres au milieu et
orangés, ponctués de pourpre vers le som-
met. Les étamines ne présentent point de
différence avec celles des espéces citées;
etlestyle, libre dansle tube qu' t
ar leur soudure intime, a ses stigmates
plus profondément bipartis, à lobes pres-
que filiformes. La capsule est trigone, at-
ténuée vers la base, circonscrite au som-
met, oü elle devient, en dedans de l'an-
neau , conique, tricostée ; chaque cóte fine-
ment unisillonnée et se réunissant au som-
met central pourvu d'un petit mucron.
Les graines commengant à entrer en ma-
turité au moment où nous écrivons , n'ont
pu étre soumises à notre examen ; nous en
reparlerons plus tard.
Cz. L.
—— 0 20 gg
CULTURE.
La culture des plantes bulbeuses (ou
mieux bulborhizes) ne presente aucune
difficulté, D'où vient donc qu'elle est si
négligée ou plutôt si mal comprise? La
faute, certes, n’en est pas aux plantes!
Elle doit être attribuée à limpéritie des
horticulteurs.
Les Tigridia, les Ismene, les Ferraria,
les Hydrotenia, les Phalocallis , les Rigi-
della, etc., etc. sont des plantes du plus
haut intérét sous le rapport botanique et
ornemental. A ce double titre, elles doi-
vent étre l'objet de recherches constantes
dans le but d'en améliorer la culture. Voici
jusqu'à présent les moyens qui m "ont réussi.
Tout d'abord, je les cultive en pots; on en
verra klaut a Fitur. le motif. Lë pon doi-
ppl E
ERECT FLOWERED RIGIDELLE. 255
en raison de l'allongement extrême et pivo-
tant du rhizome de la plupart d’entre elles,
chez qui elles ont souvent la forme d’un
petit panais. Le fond des pots doit être par-
faitement drainés (1), bien garnis de tessons
de pots ou de fragments de briques pour
faciliter l'écoulement des eaux d’arrose-
ment); le sol, un compost bien meuble et
assez riche en humus.
En hiver, ces bulbes, qu’il faut toujours
laisser en pots, sont placés sur une tablette
bien sèche de la serre froide, où on les
laisse sans eau jusqu'au printemps; époque
à laquelle on leur donne une terre neuve.
Bientót elles manifestent dans cet état des
ces mots anglais ont
aborateur,
(1) Drained , drainage;
été francisés avec raison par
M. Ch. Lemaire. Ils sont edic et évitent
l'emploi d'une longue périphrase.
signes de végétation ; on les place alors en
serre chaude et on commence à leur don-
ner de l'eau, dont on augmente la quantité
au fur et à mesure que se développent leurs
tiges. A la fin de mai, on peut les mettre
en place, à l'air libre, dans le parterre,
mais en les laissant, comme je l'ai recom-
mandé, toujours dans leurs pots.
De cette maniére, on obtiendra de ces
plantes une brillante floraison.Vers le com-
mencement de l'automne, on relévera les
pots pour les placer dans l'orangerie ou la
la serre froide, prés des jours, dans un
endroit ou l'air et la lumiére puissent eir-
culer librement. Là elles achéveront de
murir leurs graines, ou au moins leurs
bulbes, dont on séparera les jeunes au
printemps , lors du rempotement.
L. VH.
Traduction of the french text.
ERECT FLOWERED RIGIDELLE.
RIGIDELLA ORTHANTHA.
Eryn. Rigidus,.a, um, rigid, erect; an allusion, according to the author, to the rigidity of the
pedicels, at the time of ripening its seeds.
Iridaceous-Colletostemones. —
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY
Monadelphia-Triandria.
| see above.
he plant in question, has just added a third species to a genus whi ch has, from the very recent
P
time of its formation
e ce with the first known species, a
who, in describing a s
تست the Gynandron at its base. — These
e generic یج
characteristic already partially renewed by the R
econd species, rationally regarded as petals the three internal scales which
scales always
(1840), attracted T attention of Botanists and Amateurs of flowers. It may
y the luxuriance of all its part
一 Its examination has
which Dr. Lindley bad established , in accor-
Revd. W. Her-
appear; if not be completely wanting
in the R. flammea , as the two Authors say it to be, at least reduced to the rudimentary state, whilst
they are et apparent in the
R. immaculata , and
own. Another character which eminently distinguishes our plant,
et very much developped in that which we make
t, is having its flowers constantly
h
erect, whilst ime in the other species always crooping, do not rise upwards, except on the ripe-
ning of the se
It is originary pe Mexico, whence it has been introduced to Belgium by Mr. Ghiesbreght, a travelling
Naturalist , through whose Ine our Gardens are supplied with a quantity of interesting plants.
254 ERECT FLOWERED RIGIDELLE.
We do not know whether in its native country it attains or surpasses at 2 Meters in heigth,
as it is the case with R. flammea, RR to Dr. Lindley; but in a cultivated state, it appears
much more vigorous with us than its two congeners; its stem much more robust, its bern much
more ample and firm; its flowers Cie? all are greater and of a much more bright colour.—We cannot
say at what hour in the night they open; but from five o’clock in the morning, during the Month
of June, that the shewed themselves (probably for the first time in Europe, in Mr. Vanhoutte’s Gar-
dens), they where already completely spread out, and did not reclose until after midday.
Its leaves etie recall, by their disais. their numerous and very remarkable folds, their
rigidity, those of certain young Palm Trees. Pay A re Dre elongated, acute, ehr
sheathing at the base. The scape is cylindraceous, leafy, slightly inflated at the insertions
and ikisi in two or three branches, each of which bears from four to six flowers springing teats
a bivalve herbaceous spathe :
Flowers véi large (7-8 centim. in length; 3 and more in diameter at the deflection of the seg-
eem 一 The three external segments are of a brilliant red carmine above, more or less striped with
tle purple indi which below are more apparent on a lively red-orange bod At first their large
; gp and envelopping the base of the double sexual apparatus, + suddenly and fold again
en. wards, in a large oval acuminate hanging limb.— The three internal ones, dilated at the
base, suddenly, like the first, and extend in a petaloid blade, iid reaches, and
sometimes surpasses the summit of the Gi ynandron. — Yellow on the lower part, they are white in
و تس and orange pointed with purple ۵ the top.
tamens ger o difference with those of the species just mentioned; and the e style, free in the
zeg Ce they form by their intimate connection, has its stigmas more dee eph bipartite with almost
filiform lobes. — The capsule is و و attenuate towards the base, circumeised at the summit,
where it Zeg? within the ring, conie and tricostate; each rib finely sulcate, and uniting in a
centre provided with a little point.
The seeds beginning to ripen at the moment we write, have not Se capable of being submitted
to our inspection; we shall therefore speak again of them hereafter.
5 D Vt
CULTURE.
The culture of Bulbous (or rather bulborhizous) Plants presents no difficulty : whence does it
arise then that it is so neglected or rather so misunderstood? the fault is certainly not in the plants
it must be attributed to the ignorance of horticulturists. 一 The Tigridia, the Ismene, the Ferraria»
the Karger the Phalocallis, the Rigidella , ete., etc., are plants of the greatest interest in a
botanical and ornamental point of view.— With this double title, they ought to become the object
of constant RR with the aim of ameliorating their culture. The following are the means by
which I have succeeded up to the present time. — First, I cultivate them in pots, the motive
will soon be apparent, these pots ought to have much greater depth than width, in consequence
of the extreme length of the CR ida zen of the greater part amongst them, which takes the
parsnip — the bot f the pots ought to perfectly drained; »i garnished with
Potsherds or fragments of Bricks, p ap eae the drainage of the waterings. The soil, a compost
well mixed, and sufficiently rich in vegetable matter.
the winter, these bulbs, which must do be left in pots, are placed on a very dry shelf
in the Green S where t iet remain unwatered until the spring; at which time fresh mould is
given this state they give very soon signs of vegetation; they are then placed in the
Hot House, SE en are given; the quantity of water being augmented in proportion as they
shew their shoots. Towards the end of May, they may - = in their place in the Beds, in the open
air; leaving them always however as I recommended in ir pots
In this manner one may obtain from these plants a splendid blooming. Towards the beginning of
e pots must be taken up, and, during the winter, kept in the Greenhouse at an airy place
near the lights. The oC 2 there complete the ripening of their seeds, or at least of their
bulbs, from which in spring, the time of repotting, the youngs may be separated. vH
L. VH.
AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING.
255
AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING.
RIGIDELLA ORTHANTHA,
ErrmoLocie. Rigidus , a, um, steif; Anspielung auf die Steifheit der Blumenstielchen wahrend dem
Reifen des Samens.
Natürliche Ordnung der Iridaceen, Abth. der Colletostemoneen.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Die hier in Rede stehende Pflanze ist die
dritte Art einer Gattung die seit ihrer Be-
kanntwerdung (1840) die Aufmerksamkeit
er Botaniker und Blumenliebhaber auf
sich gezogen hat. Sie kann als die merk-
würdigste derselben wegen der Pracht
ihrer sämmtlichen Theile betrachtet wer-
den. Eine genaue Untersuchung der Blume
hat uns bestimmt die Gattungscharacter-
istik Lindley’s einigermassen zu ergän-
zen ; eine Characteristik schon einmal von
. Herbert berichtigt, der mit Recht bei der
Beschreibung der zweiten bekannt gewor-
denen Species die drei den Befruchtungs-
apparat umstehenden Schuppen für wahre
Petalen erklärte. Diese Schuppen scheinen
übrigens bei A. flammea, nicht ganz zu
fehlen, wie die beiden bemeldeten Auto-
ren behaupten, sondern blos auf den rudi-
mentüren Zustand reduzirt zu seyn, wäh-
rend sie schon ziemlich deutlich bei
R. immaculata und vollständig bei unse-
rer Pflanze entwickelt sin
Ein anderer Character نج sich
unsere Pflanze verzüglich auszeichnet sind
die beständig aufgerichteten Blüthen, wäh-
rend bei den zwei andern Arten die Blü-
thenstiele immer überhängend sind und
sich nur bei der Fruchtreife aufrichten.
Sie stammt aus Mejiko, von woher Ghies-
breght sie nach Belgien geschickt hat. Wir
wissen nicht ob sie in ihrem Vaterlande
über ein bis zwei Meter hoch wird, wie
solches Lindley von R. flammea berichtet ;
ps siehe oben.
im Culturzustande aber, d. h. bei uns,
scheint sie viel kräftiger zu werden wie
ihre beiden Verwandten.
Der Stengel ist viel stärker, die Blätter
viel breiter und steifer und zumal die Blu-
men viel grösser, und lebhafter gefärbt.
Wir wissen nicht zn welcher Stunde der
Nacht sie sich öffnen , aber von fünf Uhr
Morgens an, während des Monats Juni wo
sie sich (wahrscheinlich zum erstenmal in
Europa), in Van Houtte's Garten zeigten,
waren sie schon vollständig geöffnet und
schlossen sich erst nach Mittag.
Die Blätter erinnern genau durch ihren
Umfang, ihre zahlreichen und tiefen Fal-
ten , ihre Steifheit an jene gewisser junger
Palmen. Sie sind oval-lanzettförmig, läng-
lich, spitz, am Grunde scheidenartig.Schaft
cylinderfórmig , beblättert , an dem Anhef-
tungspunkte der Blätter angeschwollen,
und theilt sich in zwei oder drei Zweige,
deren jeder 4 bis 5 aus einer zweiblättrigen
krautartigen Scheide hervorkommende
Blüthen trügt. Blüthen sehr gross (7-8
Centimeter lang und über 3 Centimeter
breit). Die drei äussern Abschnitte sind
oberhalb glänzend, mennigroth mit car-
minrothem Scheine, mehr oder weniger
mit feinen purpurfarbenen Strichen ge-
ziert, die auf dem lebhaft orangenrothen
Grunde der untern Fläche noch mehr
hervortreten. Die breiten, anfangs auf-
rechten und den untern Theil des dop-
pelten Befruchtungsapparats, umhüllenden
256
DI List 1 -Į
Nägel der sich
plötzlich und schlagen sich dann nach
aussen zurück, sich zu einem breiten her-
abhängenden eirund-zugespitzten Saume
ausdehnend. Die drei innern, am Grunde
breiten, verschmälern sich gleichfalls
plötzlich und verlängern sich dann in eine
linienförmige BlumenblattartigePlatte wel-
che die Spitze des Griffels erreicht und zu-
weilen überagt ; sie sind am Grunde gelb,
in der Mitte weisslich و an der Spitze oran-
genfarbig, purpurroth getüpfelt. Die Staub-
gefässe sind von jenen der beiden andern
Arten in nichts verschieden und der
Stempel der frei in der durch ihre innige
AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING.
Vereinigung gebildeten Röhre steht, hat
seine Narben tiefer in fast fadenförmige
Narben gespalten,
Die Kapsel ist dreiseitig, am Grunde
verschmälert auf dem Gipfel umschrieben,
in der Mitte des Ringes erhebt sie sich
kegelförmig, dreirippig; die Rippen fein-
gerinnt vereinigen sich in der Mitte des
Kegels zu einer kleinen Spitze.
Die Samen die im Augenblick wo wir
dieses schreiben erst zu reifen beginnen,
haben nicht untersucht werden können.
Qa. Ei
CULTUR.
Die Cultur der Zwiebelgewächse bietet
gar keine Schwierigkeit dar.Woher kommt
es aber dass sie so vernachlässigt oder viel
mehr so schlecht verstanden wird? Die
Ursache davon liegt gewiss nicht an den
Pflanzen! sie muss der Unerfahrenheit der
Züchter zugetheilt werden.
Die Tigridien, Ismenen , Ferrarien , Hy-
drotenien, Phalocallis, Rigidellen , ete.,
sind Pflanzen vom grössten Interesse, so
wohl in Hinsicht auf Wissenschaft als auf
Zierde. Sie müssen daher der Gegenstand
beständigen Forschens seyn um ihre Cultur
besser kennen zu lernen. Ich werde hier
mittheilen welche Mittel mir bisher ge-
lungen.
Vorerst cultivire ich sie in Tópfen , den
Grund dazu wird man so gleich einsehen.
Diese Tópfe müssen der aussergewóhnli-
chen Verlängerung der Rhizomen wegen,
die oft die Form einer kleinen Pastinak-
wurzel haben , bei weitem tiefer als breit
seyn. Der Boden derselben muss hinrei-
chend mit Scherben bedeckt seyn, um so
nach dem Begiessen das Ablaufen des Was-
sers zu erleichtern ; der Boden locker und
humusreich.
Im Winter bewahrt man diese Zwiebel,
sie fort während in den Töpfen lassend , an
einem recht trockenen Orte im Kalthause ,
wo sie ohne Wasser zu bekommen bis zum
Frühjahr bleiben; zu dieser Zeit gibt man
ihne frische Erde.
Sie fangen alsbald an Lebenszeichen
von sich zu geben ; man setzt sie dann in's
Warmhaus,beginnt mit dem Begiessen wel-
ches man immer häufiger bewerstelligt je
nachdem die Zweige sich entwickeln ;
Gegen Ende Mai kann man sie in's Freie
in den Grund setzen, lässt sie aber fort-
wührend in ihre Tópfe.
Auf diese Art wird man eine herrliche
Blüthe erlangen. Gegen Beginn des Herb-
stes bringt man die Tópfe in's Kalthaus und
setzt sie an einem Orte wo Licht und
Luft hinreichenden Zutritt haben. Hier
werden die Samen ihre Reife vollen-
den und die Zwiebel von denen man im
Frühjahr beimVerpflanzen die Jungen weg-
nimmt, sich besser entwickeln.
L. VE:
LILIUM BROWMI,
Liliaceæ $ Tulipeæ. 一 Hexandria-Monandria.
CHARACT. GENERIS. — Vide supra (Lilium tes-
taceum , fe 221
ARACT. S PEC. — L. foliis lanceolato-linearibus
elongatis, supremis c
ongiore v
1 wnii Hor
meng en vr antheris oblongis basi
fixis "P
onformibus verticillatis ; flore Lilium Japoricum Te ANGL nec THUNB, —
dolor E horizontal Bot. Mag. t. 1591.— — Lon». Bot. Cab. pre pipas
maximo, ner mar- Herb. de, de l'Am. 1:6 ser. t. 375. — — Bot.
gines siio: apprehendente ; leading basi ap- | Repos. t
LIS DE BROWN.
LILIUM BROWNII.
Erm. V. ci-dessus ۲۰ Ibidem.
Liliacées $ Tulipacées. —-Hexandrie-Monogynie.
CARACTERES
GÉNÉRIQUES, v. ci-dessus fe 221.
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES v. ci-dessus.
L'origine et la dénomination spécifique
de ce Lis sont contestées. Les uns veulent y
voir l'ancien L. Japonicum TauwB.j les
autres un Lis nouveau, ou plutót différent.
Nous adoptons volontiers cette derniére
manière de voir, et nous tächerons que nos
lecteurs soient amenés, en nous lisant, à
embrasser notre opinion.
Le Lilium Japonicum Turns. (verum!) a
été introduit pour la premiére fois en
Europe (Angleterre!) en 1804, importé
alors de la Chine par les directeurs de la
compagnie des Indes. Dès son apparition,
il conquit, par l'ampleur de ses fleurs et leur
réable, les suffrages du rare pu-
blic horticole FESCH Depuis cette époque,
il semble avoir presque entièrement dis-
paru de nos cultures; du moins ceux qui
affirment le posséder encore, n’en mon-
trent guères que des individus chétifs et
clairsemé
Celui dont il est question, et que nous
pensons être spécifiquement dissemblable
du précédent, a été mis dernièrement dans
le commerce par un fleuriste anglais,
nommé Brown; nom qu’en France, on
aurait, dit-on, appliqué par reconnaissance,
au Lis nouveau. N'ayant point eu l'occasion
de voir en fleurs le L. Japonicum, nous ne
pouvons nous prononcer de scientiá et de
visu au sujet des différences spécifiques
que peuvent présenter les deux plantes
comparées; mais si nous nous en rappor-
tons, et rien ne nous semble devoir les
faire taxer d'erreur, aux descriptions et
aux figures données par nos devanciers :
descriptions que nous rapportons ici, en
laissant à nos lecteurs la tache facile des
commentaires, nous pouvons avancer, non
sans quelque certitude, que le Z. Brownii
n'a rien de commun avec le L. Japoni-
cum (verum).
Au reste, pour mettre nos lecteurs à
méme de juger, eux-mémes la question,
258
voici tout d’abord la description de Thun-
berg, auteur qui, le premier, fit connaitre
lespece dont il fut le deren :
Fl. Jap., pag. 133 (édit:
1784). Foliis sparsis lanceolátis; corollis cernuis sub-
campanulatis....
LIS DE
a L, Japonicum Tuuss.
is teres, simplex, levis, gla-
ber, bipedalis; folia alterna petiolata lanceolata acu-
minata integerrima marginata glabra sesquipalmaria
subtus pallidiora trinervia et quinquenervia. Flores
terminales reflexo-cernui. Corolla campanulata albida
palma
i L. albo; differt vero :
a. Foliis enc in تیم remotis longissi-
mis petiolatis nervo
b. Caule debiliore وود >
Trente ans apres, Gawler écrivait dans le
Botanical Magazine (1813, t. 1591) en don-
nant de notre Lis une trés-bonne figure :
aponicum : Caule unifloro tereti glabro;
foliis gies sparsis distantibus divaricatis passim
paria proximioribus ligulato-lanceolatis, 3-5
ordine verticillatis; pedunculo terminali crasso tereti
recurvo pre Mono Corolla emplse cernuo-
atent e, laci-
niis REN WEE E ات و 2 lias
Sean una uns sere: tegen, ; stylo مس
M. Poiret, botaniste Sé qui lon doi
plusieurs volumes del'Encyclopédie métho-
dique (partie botanique), et le plus grand
nombre des articles de botanique du Dic-
tionnaire des Sciences naturelles, etc.,
décrit ainsi le méme Lis dans ce dernier
ouvrage (t. 27, p. 21):
a [Lie da 4L Japon D FE os T E "m
Flor. Jap.,133, Willd., Spec., 2, p. 85; Lo:
Herb. de l'Amat., (anc. ser.) n. et t. 375.
Sa tige est cylindrique, lisse, de la grosseur
du petit doigt, haute de trois ou quatre
pieds, garnie , dans toute sa longueur, de
feuilles lancéolées-lincaires , glabres, d'un
beau vert. Dans les individus ES nous
avons eu occasion d’observer, nous n’avons
trouvé qu’une seule fleur terminale; mais
il serait possible que, lorsque les blke
auront pris plus de force , chaque tige por-
tàt plusieurs fleurs, ei qu'il en soit, la
5
BROWN.
fleur de cette espéce est plus grande que
celle d'aucun autre Lis qui soit à notre
connaissance; elle a cinq à six pouces de
longueur, et, lorsqu'elle est ouverte, elle
présente à peu prés autant de largeur. Sa
corolle est tubulée et presque triangulaire
à sa base, ensuite évasée et campanulée,
composée de six pétales d'un blanc terne
à l'intérieur et un peu rougeätre extérieu-
rement. Les étamines ont leurs filaments
tubulés, plus courts que la corolle , termi-
nés par des anthéres ovales-arrondies,
d'un jaune foncé et presque brun. Ce beau
Lis est, comme son nom spécifique l'indi-
que, originaire du Japon. Nous le devons
aux Anglais, qui l'ont fait venir de ce pays,
il y a dix-huit ans, et il n'y a que trois
ans qu'il se trouve dans les jardins de
Paris. Il y a fleuri, pour la premiere fois,
en juillet 1821, chez M. Boursault et chez
. Cels. Comme il est encore trés-rare,
on ne l'a point hasardé en pleine terre;
on le plante en pot dans du terreau de
bruyéres, et on le rentre dans l'orangerie
pendant l'hiver. »
Nous pourrions citer encore quelques
autres descriptions, mais elles sont moins
complétes et de nulle importance ici.
Ces divers renseignements pourront suf-
fiaamment éclaircir la question. Quoi
quil en soit, nous espérons voir fleu-
rir l'an prochain, le L. Japonicum, dit
verum; et nous en soumettrons alors la
description et la figure à nos lecteurs. En
attendant, nous nous occuperons ici de
l'espéce en litige.
Nous sommes heureux d'offrir ci-contre
à nos lecteurs une figure du L. Brownii
aussi exacte que belle, et faite avec soin
sous nos yeux. On remarquera tout d'abord
la différence de forme que présente les
fleurs d'icelle avec les fleurs de la pre-
miére; leur couleur dissemblable ; les an-
théres oblongues-lancéolees et non ovales-
arrondies, etc. Enfiu, les fleurs de notre
plante sont presque complétement inodo-
BROWNS LILY.
res, tandis que plusieurs auteurs signalent
lagréable parfum qu'exhalent celles du
L. Japonicum. Voici une description som-
maire du .كل
L. Brownii Nos. et Honr.
ule elato , subbifloro, glaberrimo, viridi, lineis
tenuissimis atropurpureis sparso.
Foliis lanceolato-linearibus elongatis supra subca-
naliculatis, 7-veniis (venis infra supraque tenuiter
prominentibus, mediana carinato- acuta), intense
viridibus subtus pallescentibus recurvato-dependen-
tibus flexilibus basi subtus triangularibus, supra ma-
cula purpurea £n axilla notatis, d ras
verticillatis æqualibus, caulium
horizontaliter
o (segmentis
externis), sub dio ; tubi basi EE dem infundi-
uliform f segmentis latissi-
mis ovali-lanceolatis, teticulito veiba: revolutis, et
ia
259
tune lat rd ۱ ۳۲ ۲4
H Ly Ki
bus, cum interioribus alternantibus; omnibus de
de medio versus basim subconnatis, scilicet margi-
nibus exteriorum sub nervo interiorum mediano latis-
simo robustissimoque hic arctissime apprehensis et
opertis, unguiculatis (intus unguicula dense sericeo-
papillosa, latiore apud exteriora quam interiora,
linea Seen mellifera viridi transversa).
Filamenta alba cum segmentis perianthianis de
basi ultra ad medium inserta, applanata, tenuissime
basi puberula , versus apicem rae "penes
antheris oblongis, basi (nec . Japonico
fixis, brunneis, polline atro-aurantiaco. Stylo decli-
nato longiore virescenti ad apicem subtriangulari-in-
flato trisulcato, sulcis ex ovario — stigmate
eg lobis rotundatis tenuiter papillos
vario oblongo-elongato xo ndraceo choisis
costis getest. de biseriatis.
ore vix perspicuo ER nauseabundo.
CR LE.
CULTURE.
Comme celle du Zilium testaceum dont
jai parlé plus haut, la culture du Lilium
Brownii est extrémement simple. Il sup-
porte parfaitement, d’après mon expérien-
ce, nos hivers à l’air libre et sans aucune
couverture.
Je recommande de nouveau de cultiver
en général les plantes bulbeuses, et princi-
palement les Lis, dans une terre composée
et riche en humus plutôt qu'en terre de
bruyères pure. Les arrosements seront
abondants pendant la croissance et dimi-
nueront un peu pendant la floraison, pour
cesser presque tout à fait lors de la ma-
turation des graines (quand on a le bon-
heur d'en obtenir) , dont l'humidité à cette
époque empécherait la formation.
. VH.
Traduction of the french text.
BROWN'S LILY.
LILIUM BROWNI.
Erw. See above Lilium testaceum, fo 221.
GENERIC CHARACTER see above Lilium testaceum.
BERG CHARACTER | see above, before the french text.
a . a-a
origin and specific denomination of this Lily are contested; some maintain
others a new lily; we willingly adopt the second hypothesis, and
aa ai Lilium Japonicum Tnvss.;
ll endeavour so > treat the subject, as to penetrate our readers in t
nality of our opin
The Lilium تم Tauns. (ver
they discover in it
their turn, with the ratio-
um !) was introduced for the first time in Europe, into E
it is said, in 1804, being then imported from China, by the Directors of the East India 7
960 BROWNS LILY.
— It gained, from the moment of its appearance, the suffrages of the adonists in horticulture,
rare in those days, by the amplitude of its flowers, and by their agreeable odour. — Since tha
time it seems almost entirely to have disappeared from our Gardens, at least those who state that they
still org it, only shew us mean and meagre individuals
The estion, and which we think specifically dissimilar from the preceding, has lately
been Steeg through the trade by an English Florist named Brown; a name which was applied
from gratitude to this new plant throughout France.
Not having had an ers of seeing the Lilium Japonicum (verum) in Flower, we cannot pronounce
de scientia et de visu, on the subjet of the specific differences which the two plants might V cue
when they compared one with ze other. 一 But if we refer to the descriptions and figures given by ou
predecessors, which nothing seems to warrant us in taxing with error, and descriptions which we Br
fore adjoin , in leaving to our readers the easy task of commentaries, we can advance, not without some
degree of certainty, that the Lilium Brownii has nothing in common with the Lilium Japonicum
(rerum !) —In — to put our readers in the condition to judge, we at once place before them the
text of Thunberg, the author who first made known that species to which he acted as Godfather.
(See the latin text above: A.)
Thirty years nn ems wrote in the Botanical Magazine (1813 t. 1891), and gave of this
lily a very beautiful figure :
em above ze Sue ext :
. Poiret a nist , to Wis they are indebted for various volumes of the Encyclopédie nine
dedi zn ie the ausit number of the Botanical Articles in the Dictionnaire des Sciences natu-
relles; thus describes the same Lily in the last mentioned work (vol. 27. p. a) «Japan Lily. 一
Lilium ee m Tauns. Flor. Jap. 133. Wup., spec. 2. p. 85; Lois, Herb. de PAm n. and v. 375.
«The stem is cylindric, smooth, the thickness of the little finger, 3 or 4 feet Md garnished in
its dE Se? AM ed green, glabrous, linear, lanceolated leaves. — In the individuals that
e, we have only found one single terminal flower, but it may be possible
that, when the SR "din have gained their full force, each stem will bear various flowers. However
that may be, the flower of this species, is much sys than that of any other Lily of which we
eg it is gs or 6 inches long and when open, nearly as broad. Its corolla is tubulous, and almost
at its base, then spreading and campanulate, composed of six petals of a dull white in
"e interior and reddish outside: the stamens have their subulate filaments shorter than the corolla,
terminated by oval rounded anthers of a dark ve and almost brown. — This beautiful Lily is, as
a
country 18 years ago, and it is only during the last 3 years that it has found its way into the
rdens of Paris. — It flowered there for the first time, in July, 1821, at Mr. Boursault and at Mr. Cels;
as it is still > rare, they have not yet ventured to plant it in the open ground; it is planted »
pots in bogearth, and placed in the orangery during winter. »
We could still cite other descriptions, but they are less complete, and of no importance here; these
various references may suflice to elucidate the question. — However that may be, we hope to see
the true L. Japonicum in flower next year; the figure and ی و of which we shall then submit
to our Readers. We shall at present u. ourselves : the species under discussion.
We are not aware that there had been given a figure he ridi "isi (sp. nova), and we feel
happy to offer one our readers equally exact as case iiia with care under our own inspection.
The Reader will immediately remark the difference as presented by the flowers there of, to those
of the first named species; their dissimilar colour, the obl ied lanceolate and not rounded oval
anthers, etc. — finally the flowers of our plant are almost entir ass whilst various Authors
remark the agreeable perfume exhaled by those of the Lilium BER
(See above, the latin detailed description of the L. Brownii.
CULTURE.
The Culture of the Zilium Brownii is, like that of the Zilium testaceum, of which 1 have spoken
above, extremely simple. — It bears cité from my own experience, the Winter in the open air,
without any eme — J again recommend the Leg ری of Bulbous plants, and parti-
BROWN'S LILIE.
261
culary of the Lily, in earth rich im detritus sooner than in pure bogearth. The waterings must be
abundant during the grow
th, diminish a little during the Bloom, an
almost cease at the time of ripening
the seeds (if we are so happy as to obtain them) the formation of which, humidity at this time would
prevent.
BROWN’S LILIE.
LILIUM BROWNII.
Erymorocıe. Siehe oben, L. testaceum, fo 221.
Natürliche Ordnung der Liliaceen, Abth. der Tulipeen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
SYNONYMIE
rik A TI Dm | M ب |
UCUCI
Namen dieser Lilie ist man noch uneinig.
Einige wollen darin das alte Lilium Japo-
nicum Thunb. sehen ; andere betrachten
sie als eine neue oder verschiedene Pflanze.
Dieser Meinung sind auch wir, und wir
hoffen durch das Nachstehende unsere
Leser von der Richtigkeit unserer Ansicht
zu überzeugen.
Die japanische Lilie Thunb. (die wahre)
ist im Jahre 1804 durch Vermittelung der
-Directoren der Ostindischen ` Compagnie
aus China nach Europa (England) gebracht
worden. Schon bei ihrem ersten Erschei-
nen erwarben ihr ihre grossen wohlrie-
chenden Blumen den Beifall der damals
noch seltenen Blumenliebhaber. Seit dieser
Zeit scheint sie fast gänzlich aus unsern
Sammlungen verschwunden zu seyn; die-
jenigen welche sie noch zu besitzen glau-
ben, haben nur noch schwächliche und
kränkliche Exemplare davon auf zuweisen.
Die Lilie wovon wir hier reden und
welche wir specifisch verschieden von der
vorhergehenden ansehen, ist neulich von
dem englischen Blumisten Brown, dessen
Namen man ihr in Frankreich aus Erkennt-
lichkeit beigelegt haben soll, in.den Han-
del gebracht worden.
Da wir keine Gelegenheit hatten die
Blumen der wahren japanischen Lilie zu
Bu siehe ober..
sehen, so können wir uns auf keine
Weise über die specifischen Unterschiede
dieser beiden Lilien mit Gewissheit aus-
sprechen; wenn wir in dessen die Be-
schreibungen und Abbildungen untersu-
chen welche uns unsere Vorgänger hinter-
lassen haben (und nichts berechtigt uns
an deren Genauigkeit zu zweifeln), so
lauben wir nicht ohne einige Gewissheit
behaupten zu dürfen , dass die Brown’sche
Lilie nichts mit der japanischen gemein hat,
Damit der Leser so fort urtheilen könne,
führen wir die Beschreibung Thunbergs
hier an :
Lilium japonicum Thunb. Flor. jap.
pag. 183. Ausg. 1784. Mit zerstreutste-
henden, lanzettfürmigen , Blättern , über-
hangenden fast glockenfürmigen Korol-
len... Stengel rund , einfach, glatt, kahl,
zwei Fuss hoch ; Blätter abwechselnd, ge-
stielt, lanzettfórmig zugespitzt, ganzrandig,
gerändert, kahl, anderthalb handbreit,
lang, unterhalb blässer, drei und fünf
nervig. Blumen endständig abwärts ge-
krümmt-übergebogen , glockenförmig ,
weiss, eine handbreit lang.
Ist mit der weissen Lilie verwandt; un-
terscheidet sich jedoch davon durch die:
a) geringere Anzahl entferntstehender
sehr langen gestielten nervigen Blätter und
b) den schwachen einblüthigen Stengel.
262
Dreissig Jahre später beschrieb Gawler
im Bot. Mag., (1813, t. 1591.) diese Lilie
und gab zugleich eine sehr gute Abbildung
davon :
Japanische Lilie, mit einblüthigem, run-
dem unbehaartem Stengel; Stengelblätter
1. auseesperrt. han-
0 RAI '
fig zu zwei zusammenstehend, zungenlan-
zettfórmig , 3-5 nervig, kahl, am Grunde
verschmälert; die blüthenstündigen, wenig
an der Zahl, wirtelig, zuweilen länger als
der entstándige , dicke, runde zurückge-
krümmt-abstehende Blüthenstiel; Korolle
weit, übergebogen-überhängend ; kappen-
glockenförmig , zurückgekrümmt - abste-
hend ; innere Abschnitte breiter mit zuge-
rundeter Platte. Staubgefässe ungefähr
i kürzer als die Krone; Griffel etwas
länger als die Krone; Narbe keulen-kopf-
fórmig, dreiköpfig.
Poiret, Botaniker, dem wir mehrere
Bände der methodischen Encyclopaedie
(botanischen Theil), und den grössten
Theil der botanischen Artikel des Wörter-
buchs der Naturwissenschaften verdanken,
beschreibt diese Lilie im letztgenannten
Werke folgendermassen (t. 27, p. 21).
« Japanische Lilie: Lilium japonicum
Thunb., Flor. japon. 133. Willd., Spec., 2,
p- 85; Lois., Herb. de l'amat., n. et t. 375.
Der Stengel ist cylinderförmig, glatt, von
der Dicke eines kleinen Fingers, 3 bis
4 Fuss hoch, überall mit lanzett-linienfór-
migen, unbehaarten schón grünen Bláttern
besetzt. Die Exemplare welche wir zu beo-
bachten Gelegenheit hatten trugen nur
eine einzige endstündige Blume; es wäre
aber möglich dass stärkere Zwiebel meh-
rere hervorbrächten. So viel ist gewiss
dass die Blume dieser Lilie grösser ist als
jene aller andern uns bekannten Arten. Sie
ist 5 bis 6 Zoll lang und völliggeöffnet, fast
eben so breit. Die Korolle ist róhrenfórmig
am Grunde fast dreieckig, dann ausge-
baucht und glockenfórmig , bestehend aus
6 innwendig schmutzig weissen, auswendig
BROWN'S LILIE.
etwas róthlichen Abschnitten. Die Staub-
gefässe haben röhrenförmige Fäden die
kürzer als die Korolle sind und an der
Spitze oval-zugerundete dunkelgelbe oder
fast braune Staubbeutel tragen. Diese
schöne Lilie ist wie der Name derselben
andeutet aus Japan. Wir haben sie von den
Engländern erhalten, die sie vor 18 Jahren
aus jenem Lande kommen liessen; sie be-
findet sich blos seit drei Jahren in den
Gärten von Paris. Sie hat zum erstenmal
im Juli 182] bei Bousault und Cels ge-
blüht. Da sie noch sehr selten ist, hat man
sie noch nicht im freien Lande versucht.
Man pflanzt sie in Heideerde in Töpfe, im
Winter hebt man sie im Glashause auf. »
Wir könnten noch einige andere Be-
schreibungen anführen , aber sie sind un-
vollständig und von geringerm Belange.
Diese verschiedenen Nachweisungen wer-
den übrigens schon hinreichend seyn die
Frage zu lösen. Wie dem auch sey, wir
hoffen im künftigen Jahre das wahre Lilium
Japonicum blühen zu sehen, unsere Leser
werden dann eine genaue Beschreibung
und Abbildung davon erhalten.
ir wenden uns jetzt zu der in Frage
stehenden Brown’s Lilie, wovon wir so
glücklich sind unsern Lesern eine eben so
genaue als schöne und unter unsern Augen
verfertigte Abbildung vorlegen zu können.
Man wird so gleich den Unterschied in der
Gestalt dieser und der vorigen, ihre ver-
schiedene Farbe, die länglich-lauzettför-
migen und nicht oval zugerundeten Staub-
beutel, etc., bemerken. Die Blumen unse-
rer Pflanze sind endlich gänzlich geruchlos,
wührend mehrere Autoren den angeneh-
men Geruch der japanischen Lilie rühmen.
Folgendes ist die Beschreibung der
Brown's Lilie.
L. Brownii Nob et Hort.
Mit aufgerichtetem, fast zweiblüthigem,
sehr glattem , grünem mit feinen purpur-
rothen zerstreuten Strichen gezeichneten
Stengel. Blätter lanzettlinienfórmig, ver-
BROWN'S LILIE.
längert, oberhalb fast rinnenförmig, 7 ner-
vig (Nerven ober und unterhalb etwas her-
vortretend , der mittlere gekielt, scharf)
sattgrün , unterhalb heller, zurückge-
krümmt - herabhangend , biegsam , am
Grunde unterhalb dreiekig, oberhalb in
der Blattachsel mit einem purpurfarbenen
Flecken gezeichnet, wechselständig; die
blüthenständigen wirtelig , in Gestalt den
Stengelblättern gleich.
Blumen (eine oder zwei?) endstündig
horizontal übergebogen, sehr gross, an der
Luft auswendig schwarz purpurfarbig (die
äussern Abschnitte). Röhre am Grunde cy-
linderfórmig, dann trichter-und weiter am
Schlunde glockenförmig. Kronenabschnitte
sehr breit oval-lanzettfórmig, netzartig gea-
dert, zurückgekrümmt dann breit rinnen-
formig ; die äussern ein wenig schmäler
mit den innern abwechselnd; alle sind
von der Mitte an bis zum Grunde scheinbar
zusammengewachsen, d. die Rän-
der der äussern Abschnitte biegen sich um
den breiten Mittelnerven der innern herum,
265
denselben fest und enge einschliessend ;
sie sind am Grunde genagelt (der Nagel
inwendig dicht seidenartig - papillös, an
den äussern breiter als an den innern). Die
Honigdrüse linienförmig, gerinnt, grün,
queerlaufend.
Die weissen Staubgefässe sind mit den
Kronenabschnitten bis zur Hälfte verwach-
sen و flachgedrückt, am Grunde etwas
pflaumhaarig, nach der Spitze zu cylin-
derförmig verdünnt; Staubbeutel länglich
am Grunde, nicht in der Mitte wie bei
L. japonicum, befestigt, braun; Pollen
schwarz-orangefarbig; Griffel niederge-
bogen, grünlich an der Spitze fast dreiek-
kig verdickt, 3 fach gerinnt; Rinnen aus
dem Fruchtknoten heraufsteigend ; Narbe
dreiseitig , Lappen zugerundet fein papil-
lós. Fruchtknoten länglich, verlängert cy-
linderfórmig , dreirippig; Rippen rinnen-
fórmig. Eichen zweizeilig. Geruch kaum
bemerkbar, etwas widerlich.
Cn. L.
ن
CULTUR.
Die Cultur dieser Lilie ist wie jene des
Lilium testaceum, wovon weiter oben die
Rede war, äusserst einfach. Die Pflanze
erträgt meiner Erfahrung nach ohne ge-
deckt zu werden unsere Winter im Freien.
Ich empfehle nochmals die Zwiebel-
pflanzen in’s Allgemeine und besonders
noch die Lilien, mehr in einem humusrei-
chen Compost als in Haideerde zu culti-
viren. Während des Wachsthums gebe man
reichlich Wasser, während der Blüthe we-
niger, und beim Reifen des Samens, wenn
man das Glück hat welchen zu gewinnen,
halte man ganz damit ein, da Feuchtigkeit
während dieser Zeit das Gedeihen dessel-
ben hindern würde.
L. VH.
a ok
EA à à
St vo KC.
7
2 ;
sen: CHILO یب E alt {
A Hin
BARBACENIA SQUAMATA,
Hæmodoraceæ $ ? Vellozieæ. 一 Hexandria-Monogynia.
CT. R arbacenia ۵ ein Vosges v. en unifloris teretiusculis v.
Perigonium corollinum ones extus rigonis , apicem versus pilis resiniferis e. glan-
BS -resinosum, tubo basi Sen Con eer ales clavalis Stu, rarius Wee وا nity
exfidi laciniis مود الس us erecto-paten tibus v. glabriusculis, floribus magnis , estus in
c: emm 6, imis limbi laciniis ert e? scapi u. vestitis Bar ainsi viridibus rubris
inclusa; filamenta plano-compressa, apice tri- | v. ipm ntus glabris sepe discoloribus.
dentata, dente medio minore antherifero; anthe- arba Vand Mi Rö
rae lineares, medio dorso v. prope basim affixae Hair موه Zeg
> ; à + prop e * | tius nov, gen. et sp. f. 18. t. 10-14. Bot. Md t. Me Sieg
arium inferum triloculare. Ovula in placen- | Steud.
tis e loculorum angulo centrali rapis Levi
> triqueter ic^ reb stigm pit i CHARACT. SPECIEI. — | Candice, bee O
squamiformibus E vetustorum tecto,
ato-tri-
apsula infera subtrigona gare? lo-
Shni, eios medio eene placentas
gulat
auferentibus. Se a plurim arinaque m spinuloso-serratis, scapo bre
Her æ perennes i in ras een a inter d (40 et 230 | OF perianthii glabri tubo superne sensim dila-
. À, in sicci apricis montium primavorum ob- tato lacin E lanceolatis acuminatis, filamentis latis-
vie; caudice simplici vel dichotome ramoso bre- "es SCH runcatis vix emarginatis anthera dimidio
issimo v. bi-tripsdali, foliorum exuviis dense tu- TE
nicato, folis spiraliter dispositis terminalibus Hoox., Bot. Mag. t. 4136.
semiamplexicaulibus erecto - patentibus angustis 5 :
acutis carinatis duriusculis, basi succ dae Barbacenia squamata Past. Mag. of Bot. cum ic.
resinoso conglutinatis, pedunculis s. acapis inter
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
BARBACENIA SQUAMATA.
SCALY-STALKED BARBACENIA.
Erymotocy : M. de Barbacena, ancient-governor of the brasilian province of Minas Geraës.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER | see above.
SYNONYMIE. . . -
A singular plant, and pee una to a singular Genus of HxxwononAckx , of which twelve species have
been hitherto known, and these, accordin artius, are confined within very 1 narrow limits in
us rane
1,000 to 5,500 feet, and in exposed, dry situations. The present seems to diffe
bed in several ee and was sent to Mr. Veitch
r. William Lobb, in 1841. From a plant obligingly communicated by Mr. Veitch to Kew
T و in the summer of 1843, our present figure wa
flowers, and general size of the plant, it resembles B. tricolor and B. toment
Sie from both in the absence of clothing to its leaves, in the form of the flower, and especially in
o ua of the filament of the anther, which is here unusually short and broad, and can hardly
bifid.
r stem , short, dichotomous, clothed with the scale-like remains of former leaves :
from four to five or six ema
ed with close parallel lines, and have
ai ‚when seen under a lens; they are beautifully mark
from among the terminal leaves, and
266
BARBACENIE A TIGES ECAILLEUSES.
shorter than they. Perianth of a fine orange-red; the tube slightly enlarged upwards, adnate with
the ovary, deeply striated and marked with raised, elevated points, or min
ceolate, moderately re about as long as the ovary. Stamens six, inserted at the
Filaments short, very broad, emarginate. Anthers linear-oblong.
ovary; three longer than the rest:
ute glands : segments lan-
base of the
Style conical at the base, Gees than the RR Stigma clavate.
. Flower, segments of the Perianth being removed. 2, 3. Stamens. 4. Pistil. 5. Transverse
gnified.
Fig. 1
section of ditto 6. Portion of a Leaf : — ma
BARBACÉNIE A TIGES ÉCAILLEUSES.
BARBACENIA SQUAMATA.
Êr. M. de Barbacena, ancien gouverneur de la province de Minas Geraes, au Brésil.
Hæmodoracées $ Velloziées. 一 Hexandrie-Monogynie.
CARACTERES GÉNÉRIQUES
Q
CARACTERES SPÉCIFIQUES
SYNONYMIE
En traduisant ci-dessous purement et
simplement la description de la plante dont
il s'agit, telle que l'a donnée M. W. Hoo-.
ker (l. supra c.), nous croyons devoir ex-
primer ici nos doutes sur l'identité du
genre à laquelle il la réunit et sur cer-
tains caractéres floraux d'icelle, que nous
soupconnons avoir été inexactement signa-
les, si nous en jugeons d’apres la parfaite
analogie qu'elle présente avec la Barba-
cenia purpurea, plante que nous venons
d'analyser avec soin.
Nous avions déjà dans un autre ouvra-
ge (1) émis le doute que cette derniére ap-
partint réellement au genre Barbacenia, du
moins tel que le circonscrivent les auteurs.
En effet, nous nous sommes assuré que
chez elle des filaments staminauz existaient
réellement, et étaient bien distincts des a
dices bifides que l'on remarque insérés à la
base des segments du périunthe; que les an-
théres étaient fizées par leur milieu dorsal au
sommet desdits filaments que les appendices
(1) Herb. génér. Amat. 2° ser et Hort. ۰
t.
voyez ci-dessus.
dépassaient en longueur (1); caractére im-
portant que n'indique pas Vandelli, créa-
teur du genre, et que nesignalent pas non
plus les auteurs qui ont revu ce méme
genre depuis cet écrivain.
Cette insertion toute spéciale des éta-
mines nous avait engagé à proposer dés-
lors pour cette plante le genre Petalandra,
dont l'urgence aujourd'hui serait démon-
trée, si les autres Barbacénies, décrites
par M. Martius (Nov. Gen. et Spec., l. 18,
t. 10-14), ont réellement leurs anthéres
sessiles sur les lobes médians (plus courts)
es appendices trilobés (bilobés dans notre
plante et dans la B. squamata), attachés
aux segments du périanthe! Nous avons
figuré ci-contre l'analyse exacte d'une éta-
mine de la B. purpurea (2). Les doutes que
nous émettons et sur le genre Barbacenia
et sur l'espèce nouvelle qu'en décrit
M. Hooker, ne peuvent tarder, il faut l'es-
pérer, à étre vérifiés ou sur le vivant ou
一
E E
(1) Ces appendices sont de moitié plus courts que
les eeneg dans la B. squamata
(2) Cet te analyse omise malheureusement
dessin rétablie sur une des planc
Kë و ریما
ar le
de de
BARBACÉNIE A TIGES .ECAILLEUSES .
au moins sur des echantillons authenti-
ques que nous nous attendons chaque jour
a recevoir de la contree natale de ces
intéressants végétaux, en compagnie des
splendides Vellozias. L'examen sérieux de
ces diverses plantes nous permettra de ré-
soudre la question et jettera, nous le ten-
terons du moins, quelque lumiére sur la
place définitive quelles doivent occuper
dans la série des familles végétales.
Voici le travail de M. Hooker :
. « Plante singulière et appartenant à un
genre singulier d’Hæmodoracées, dont
douze espéces sont jusqu'ici connues et
sont, selon Martius, confinées dans de
trés-étroites limites, au Nouveau-Monde,
entre le 14 et le 23 dégré de latitude sud.
Elles se plaisent sur les montagnes , crois-
sant dans le schiste micacé et sur les ro-
chers primitifs, à une élévation de 300 à
1800 metres de hauteur, dans des endroits
secs et nus (ezposed). Celle, dont il s'agit,
semble différer par quelques particularités
de toutes les espéces décrites, et a été en-
voyée en Angleterre, en 1841, par M. Lobb.
Elle a fleuri, en 1843 , dans les jardins de
Kew, pendant l'été. Par son habitus géné-
ral et par la couleur de ses fleurs, elle res-
semble aux B. tricolor et tomentosa MART. ;
mais elle en différe par l'absence de toute
vestiture sur les feuilles, par Ja forme des
fleurs et spécialement par la nature du
267
filament de l'anthére, qui est remarqua-
blement court, large, et qu'on peut à peine
appeler bifide. »
« Descripr. Caudex, ou tige courte, di-
chotome, recouverte par les vestiges squa-
miformes des auciennes feuilles : les nou-
velles rassemblées au sommet des bran-
ches , longues de 12 à 16 cent. et ressem-
blant en miniature à celles de certaines
Agaves ou Yuccas. Elles sont étalées , glau-
ques, linéaires-acuminées , carénées; lors-
qu'on les examine sous une lentille, on
voit qu'elles sont élégamment rayées de
veines paralléles, que leurs bords et la
caréne sont dentées en scie et épineuses.
Scape sortant parmi les feuilles terminales ,
et plus court qu'elles. Périanthe d'un beau
rouge orangé, à tube légérement dilaté
vers le sommet, adné avec l'ovaire, pro-
fondément strié et marqué de points ou
glandules élevées; segments lancéolés , mo-
dérément étalés, aussi longs que l'ovaire.
Etamines 6, insérées au sommet de l'ovai-
re (1), et dont trois plus longues que les
autres; filaments courts, trés-larges, échan-
erés. Anthères linéaires-oblongues. Style
conique à la base, plus eourt que les éta-
mines ; stigmate claviforme. »
Ca. L.
(1) Il y a par erreur dans le texte anglais : inserted
at the base of the ovary.
CULTURE.
Cette plante, ainsi que ses congénères,
exige une assez grande somme de chaleur,
pour mener à bonne issue sa période végé-
tative sa floraison et la maturation de ses
fruits. C'est dire qu'elle exige une place
dans la serre chaude, où l'on doit la laisser
pendant la plus grande partie de l'année ,
soit depuis le mois de novembre environ,
jusqu’en août : époque, vers laquelle,
elle cesse de végéter et achéve de murir
ses graines.
On doit la tenir élevée au-dessus des
vases, à la maniere des Orchidées, et de
fagon à ce que ses racines gréles , séches
et fibreuses puissent plonger librement et
courir entre des fragments de briques et
de bois en décomposition, mélés à une
terre légère. Il faut ne la mouiller qu'avec
beaucoup de circonspection. Une humidité
trop grande ou trop prolongée en causerait
infailliblement la perte. Cette exigence de
culture est tout naturellement indiquée par
35
BESCHUPPTE
268
l'habitat même de la plante, qui se plait,
comme on l'a dit, sur les rochers nus et
exposés au soleil ; position où jai cent fois
rencontré des groupes nombreux de ses
congénères.
On peut la multiplier, et par la section
des jeunes rameaux, dont le bouturage
réclame tous les soins de l'horticulteur
et a lieu sous cloche et sur couche chaude;
et par le semis de ses graines, dont la
ténuité appelle la vigilance de celui qui
les séme. On les répand légérement à la
surface d'une petite terrine, trés-peu
creuse et remplie de sable blanc, au-des-
sous duquel on aura dû étendre du gros
gravier pour la drainer convenablement.
On tient ce sable constamment, mais légère-
ment humide au moyen des petits bassina-
BARBACENIE.
ges. La terrine doit étre couverte d'une
cloche et plongée dans une couche bien
chaude.
Ainsi traitées elles ne tarderont pas à
lever. On séparera le jeune plant aussitót
qu'il aura développé sa sixieme feuille;
chaque pied sera planté dans un godet
proportionné à sa taille. Il n'est pas be-
soin de s'étendre davantage sur la culture
ultérieure des jeunes plantes; je laisse le
reste à la perspicacité du lecteur.
Ce mode de culture s'applique entiere-
ment à toutes les plantes de la famille des
Bromeliacees, tel que l'a indiqué le pre-
mier notre collaborateur M. Cn. Lemaire,
dans divers articles de son Horticulteur uni-
versel.
L. VH.
Explication des Figures.
Fig. 1. Fleur dont on a enlevé le périanthe. 2-3 étamines. 4. Pistil. 5. Section transverse d’icelui.
6. Portion d’une
1a pendi
qu'il paraît, sur le style d
feuille,
ce périanthien et étamine vue de face de la B. purpurea. 2b Une
étamine d'icelle
e eux. a—a, stigmatiques,
loges
mata. 44 Section Rii de l'ovaire; cette même figure
ela B. s
dans le Bot. Mag. t. 2777, n'était pas Kees (Figures grossies.)
BESCHUPPTE
۰ 1 1 :1 :6 ۸ 16 115 ۸ قلا
BABBACENIA ۰
Ermorocıe. De Barbacena, vormaliger Gouverneur der Provinz Minas Gereas in Brasilien.
Natürliche Ordnung der Haemodoraceen, Abth. der Vellosieen.
GATTUNGS regen
SPEC. CHARACT
Indem wir ganz einfach die Beschrei-
bung dieser Pflanze mittheilen, so wie
Hooker sie gegeben, können wir nicht
umhin unsere Zweifel hinsichtlich der
Identität der Gattung zu welcher er sie
gezogen, so wie in Betreff einiger Charac-
tere ihrer Blume zu àussern, welche wie
ee siehe oben.
wir vermuthen ungenau bezeichnet wor-
den sind, wenn wir der vollkommenen
Analogie nach urtheilen wollen die sie
mit Barbacenia purpurea hat, eine Pflanze
welche wir sehr sorgfältig zu untersuchen
Gelegenheit hatten.
Wir hatten schon früher in einem an-
BESCHUPPTE
dern Werke unser Bedenken geäussert ,
ob letztere auch wirklich zur Gattung
Barbacenia zugehöre, wenigstens nach
der Weise wie sie von den Autoren be-
schrieben wird. Wir haben uns auch
überzeugt dass die Staubfadenähnlichen
Fäden in dieser Pflanze wirklich vorhanden,
und deutlich von den zweitheiligen An-
hängseln verschieden sind, welche sich am
Grunde der Krontheile befinden; dass die
Staubbeutel mit der Mitte ihres Rückens
an der Spitze besagter Fäden befestigt wa-
ren, welche sie an Länge übertrafen. (Diese
Anhängsel sind zur Hälfte kürzer als die
Staubbeutel bei B. squamata). Ein wich-
tiger Character, dessen Vandelli, Schöpfer
der Gattung eben so wenig als die spätern
Autoren erwähnt. Diese ganz eigenthüm-
liche Einfügung der Staubgefässe hatte uns
veranlasst den Gattungsnamen Petalandra
: für diese Pflanze vorzuchlagen , was heute
um so nothwendiger seyn dürfte wenn es
erwiesen wäre, dass die übrigen Barba-
cenien welche v. Martius (Nov. gen. et
spec. I. 18 t. 10-14) beschrieben hat, ihre
Staubbeutel auf dem Mittellappen der drei-
lappigen (zweilappig in unserer und der be-
schuppten Barbacenie), auf den Kronenblät-
tern eingefügten Anhängseln befestigt ha-
ben! Wir haben hierneben eine genaue
Analyse des Staubfadens der Barbacenia
rpurea beigefügt. Die Zweifel welche
wir hinsichtlich der Gattung Barbacenia
und der neuen Species welche Hooker be-
schreibt erhoben haben, werden zweifels-
ohne, wir hoffen es, an lebenden oder
getrockneten echten Exemplaren sich auf-
klären, die wir jeden Augenblick nebst
herrlichen Vellosien aus dem Vaterlande
dieser interessanten Pflanzen erwarten.
Eine genaue Untersuchung dieser ver-
schiedenen Pflanzen wird uns in Stand set-
zen diese Frage zu lösen und wird, wir wer-
den es wenigstens versuchen , entscheiden
welche Stelle ihnen in der Reihe der Pflan-
zenfamilien angewiesen werden muss.
BARBACENIE.
269
Wir lassen noch die Arbeit Hooker's-
folgen :
Eine sonderbare Pflanze, einer sonder-
baren Gattung der Haemodoraceen ange-
hórig , wovon bis jetzt nach Martius zwólf
Arten bekannt sind die in einem engbe-
gränzten Bezirke der neuen Welt, zwischen
dem 14-23 Grade südlicher Breite vorkom-
men. Sie lieben vorzüglich die Gebirge,
wo sie im Glimmerschiefer und auf Urfel-
sen in einer Hóhe von 300 bis 1800 Meter
antrockenen und strauchlosen Orten wach-
sen. Die hier in Rede stehende scheint we-
gen einiger Eigenthümlichkeiten von allen
beschriebenen Arten abzuweichen und ist
im Jahr 1841 von Lobb nach England ge-
schickt worden. Im Sommer 1843 hat sie
in den Gärten zu Kew geblüht. Dem äus-
sern Habitus und der Farbe der Blumen
nach hat sie viel Aehnlichkeit mit B. trico-
lor und tomentosa , Mart. Sie unterscheidet
sich jedoch durch die Gestalt der Blumen
und zumal durch die Natur des Staubfa-
dens, welcher auffallend kurz, breit und
kaum zweitheilig ist.
۳29018۳1۵0۲۵, — Der Stock oder Stengel
kurz, gabeltheilig mit den schuppenarti-
gen Ueberbleibseln der alten Blätter be-
deckt; die jüngern auf der Spitze der
Zweige 12-16 Centimeter lang und glei-
chen im kleinen jenen gewisser Agaven
und Yucca’s. Sie sind ausgesperrt, blau-
grün, linienfórmig, zugespitzt, gekielt;
wenn man sie durch die Linse betrachtet
so sieht man sie von zierlichen Längsadern
durchzogen und dass ihre Ränder und
der Kiel gesägt und stachelig sind. Der
Schaft kommt zwischen den Blättern her-
vor und ist kürzer als diese. Die Krone
schón orangenroth, mit nach oben etwas
erweiterter dem Fruchtknoten angewach-
sener, tief gestreifter, mit erhabenen Punk-
ten und Drüsen besetzter Róhre. Kronen-
theile lanzettfórmig, etwas ausgebreitet, so
lang als der Fruchtknoten. Staubgefässe 6,
auf der Spitze des Fruchtknotens einge-
BESCHUPPTE
270
fügt, wovon drei länger als die übrigen
sind. Staubfäden kurz, sehr breit , ausge-
randet (eingedrückt). Staubbeutel linien-
fórmig länglich. Stempel am Grunde ke-
BARBACENIE.
gelförmig, kürzer als die
Narbe keulenförmig.
Staubfäden ;
Cu Le
CULTUR.
Dieze Pflanze verlangt wie alle ihre
Geschwister eine bedeutende Wärme um
ihre Vegetation, Blüthe und Reifen des
Samens zu vollenden. Von November bis
gegen August hin, wo sie aufhört zu ve-
getiren und wo ihre Samen reifen muss
sie im Warmhaus bleiben.
Man muss sie wie die Orchideen über
Vasen halten damit ihre langen, trok-
kenen faserigen Wurzeln sich frei ent-
wickeln können. Beim Wassergeben ist
viele Vorsicht zu gebrauchen. Zu starke
oder zu lange anhaltende Feuchtigkeit
würde sicher ihren Verderb herbeiführen.
Der Wohnort der Pflanze zeigt dies schon,
denn wie man weiss so bewohnt sie die
nackten, der Sonne ausgesetzten Felsen,
wo ich hunderte Male Massen von ihren
Geschwistern fand.
Man kann sie, durch aus den jungen
Zweigen genommene Stecklinge ver-
mehren , was jedoch die ganze Aufmerk-
samkeit des Gärtners erfordert und unter
Glocken auf dem Warmbeet geschehen
muss. Man vermehrt sie auch durch Samen,
muss aber wegen der Feinheit desselben
sehr behutsam zu Werke gehen und auf
der Oberfläche einer kleinen, von unten
mit Kies und obenauf mit weissem Sande
bedeckten Terrine aussaën. Dieser Sand
wird ein wenig feucht gehalten und die
Terrine unter einer Glocke auf ein gutes
Warmbeet gestellt.
Der Samen wird bald aufgehen und so
bald die jungen Sämlinge circa 6 Blätter
haben werden sie einzeln in kleine Töpfe
gepflanzt.
Diese Culturart ist für alle Pflanzen aus
der Familie der li d
wie unser Mitarbeiter Lemaire es auch
rüher schon in seinem Horticulteur uni-
versel angegeben hat.
L. VH.
2
e ty Wed A 24 Cr 72 ES par. gran diflora P akiw.
7
۳ #2
SCHOMBURGKIA TIBICINIS, var. GRANDIFLORA.
سس سس mg
Orchidaceæ § ۰
ENER.—Schomburgkia. Perigo-
nii Sieg foliola libera basi æqualia , exteriora in-
وه و conformia. Labellum dissi mile membra
naceu a... cucullatum , basi cum gi Sp
n
gynostema
lamellatis. Gynostema marginatum. Pollin :
epiphyte ; vie repent
— Gynandria-Monandria.
oblongis coriaceis patentibus; scapo longissimo fe-
reti distanter squamato a 1
pyramidali lari,
oranti Dacks
5 elevatis approximatis ; lac
Seen? intermedi subrhombea emarginata ;
there mar gl Lem. l. c.
agëengt vr? Barem. Orchid. qp. 7
is racemosis conges Gua (
diflora ; floribus duplo m
preg ro Linot, Sert, orchid. t. 10. et 13. Bot. Reg.
0 (var
u en tr palin intus lobo medio UR
Esorien. Gen. pl, 13711. 0: v. violgepo-Iim
. Bot. 1 . t. 30.
„j CHARACT. SPECIEI — S. Pseudobulbis conicis RE up IEC en
orniformibus annulatis sulcatis 3-phyllis; foliis
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
SCHOMBURGKIA TIBICINIS, van. GRANDIFLORA.
LARGE-FLOWERED VARIETY OF THE TRUMPET SCHOMBURGKIA.
Erxworocy : J. H. Schomburgk,a german botanist traveller.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER see above.
SYNONYMY
That was a noble specimen from which the accompanying figure was taken, — the pseudobulbs
being fifteen inches long, and the nn stem five feet high. It was produced in the collection
obert Hanbury, Esq. in May, 184
It is certainly the same species as Qi named by Mr. Bateman « ecc » because the hollow
pseudobulbs are used as trumpets by the Indian children of Honduras; a scene in which they are so
occupied forms the subject of one of the exquisite wood-cuts in Mr. Bateman’s magnificent work.
But although the same species it is very different in the size and colour of the flowers, which
are very much larger, far paler on the outside, and have a broader lip, whose middle lobe is not
rich violet but yellow, with a white or purple border. In this instance the plant realises the
tations that had been formed of it : in other cases it has disappointed them.
It may either be tied to a block of wood and suspended to a rafter, or it ka be potted in
leyas. During the
rh as
possible, except in the
cause the young ones to Fx 4 To prevent the leaves from being scorched in summer, as we
as to keep the temperature about 80° by day, it will be necessary to use shading. In winter, for a
few weeks, if the atmosphere is kept moist, very little water will be required, and then the tem
perature should not be raised above 60° by artificial means.
272
SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE, VAR. ۸ GRANDES FLEURS.
SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE, var. A GRANDES FLEURS.
SCHOMBURGKIA TIBICINIS.
Erm. J. H. Schomburgk, Allemand, naturaliste-voyageur.
Orchidacées $ Epidendrées-Léliées. — Gynandrie-Monandrie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUE.
SYNONYMIE
Cette plante, par la grandeur et la forme
curieuse et insolite de ses pseudobulbes,
le nombre, l'ampleur et le riche coloris
varié de ses fleurs, forme une exception
dans sa famille, et se distingue tout d'abord
de ses congénéres. Ces pseudobulbes va-
rient en longueur de 30 à 70 centim. ; ils
ont entiérement la forme de cornes; ce
qui fait donner à cette espéce, à ZZonduras,
sa patrie, le nom d'Orchis corne de vache.
Ils sont sillonnés-cotelés , interrompus par
des anneaux rentrants, assez rapprochés ;
plus amples à la base, ils diminuent peu à
peu en s'atténuant au sommet ; leur couleur
est un vert päle, souvent jaunátre. Ils sont
entiérement creux; un petit trou, situé à
la base, permet souvent à des colonies de
fourmis de venir s'y établir; et la circons-
tance de leur vacuité interne les fait re-
chercher par les enfants des indigènes qui
en font des sortes de trompes (unde nomen).
Les feuilles, au nombre de deux ou trois,
sont ovales-oblongues, épaisses, coriaces,
etalees, subaigués, d'un beau vert.
Le scape atteint 2 et 3 mètres de lon-
gueur; il est terminal, dressé, cylindri-
voyez ci-dessus.
que, et porte de petites squames embras-
santes , assez rapprochées vers la base. Les
fleurs varient beaucoup, à ce qu'il parait,
et d'ampleur et de coloris. L'individu re-
présenté ci-contre a les siennes trés-amples
(7 centim. de diam.) et fort agréablement
ornées de diverses couleurs.
Les segments externes et internes, sont
conformes, étalés, lancéolés-oblongs, obtus
et recourbés en dedans au sommet, forte-
ment ondulés, crispés au bord. Ils sont en
dehors d'un rose indécis, finement moucheté
de brun; en dedans, du sommet jusqu'assez
prés de la base qui est d'un violet pale,
ils sont d'une riche teinte chocolat; les
trois extérieurs ont en dehors une macule
verte au sommet. Le labelle est trés-ample,
trilobé; sa teinte générale est celle des
segments externes en dehors; mais vers
les bords, qui se relévent et enveloppent le
gynosteme, ils sont lavés et veinés de vio-
let foncé; le lobe médian est échancré au
sommet , blanc et lavé de jaune au milieu.
Dans quelques variétés , il est chocolat.
Ci E:
一 一 -aa
CULTURE.
Le port de cette belle Orchidee est des
plus singuliers. La grosseur et la longueur
des pseudobulbes, leur disposition divari-
quée, font un bel effet, quand on la place
sur des fragments de bois, suspendus aux
chevrons de la serre. Dans cette situation x
au moyen de quelques mousses, de lyco-
podes, de diverses fougères rampantes, des
Tradescantia zebrinaet punctata Ca.L.,dont
les tiges élégantes s'attacheront en tous sens
à ses longs pseudobulbes, on jouira d'un
facies vraiment naturel de la plante, dont
l'aspect sera aussi pittoresque que vrai.
Lors des fréquents seringuages qu'elle
FLOETENARTIGE
reclame pendant tout le temps de sa ve-
getation, on évitera autant que possible de
jeter trop d'eau sur les jeunes pousses; la
stagnation de celle-ci, faute d’une prompte
évaporation, pourrait en amener la pour-
riture.
En hiver, peu ou point d’eau , selon l'état
de l'atmosphére interne et externe, et une
température de 14-15°+-R., environ pen-
SCHOMBURGKIE.
275
dant le jour; de 10°+R. au plus, ..
la nuit.
Multiplication par le séparage des an-
ciens pseudobulbes.
On voit que cette culture ne differe en
rien de celle que nous avons prescrite pour
les autres Orchidées décrites déjà dans ce
recueil.
L. VH.
FLOETENARTIGE SCHOMBURGKIE.
SCHOMBURGKIA TIBICINIS.
Erootaemg : J. H. Schomburgk, ein deutscher Forschungs Reisende.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen-Lelieen.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
Diese Pflanze bildet wegen ihrer gros-
sen, sonderbaren und ungewöhnlich ge-
bildeten Scheinzwiebel, so wie wegen
ihrer grossen reich und buntgefärbten
Blüthen nicht allein eine Ausnahme in
ihrer Familie, sondern zeichnet sich auch
auf den ersten Blick von ihren Gattungs-
verwandten aus. Die Lánge dieser Schein-
zwiebel wechselt von 30 bis 70 centimeter,
sie haben genau die Gestalt von Hórner,
weshalb man dieser Species in Honduras,
ihrem Vaterlande, den Namen Auhhorn-
Orchis gibt. Sie sind rinnenfórmig-gerippt
durch vertiefte ziemlich genäherte Ringe
unterbrochen; am Grunde mehr breit,
verdünnen sie sich allmählig nach der
Spitze hin; ihre Farbe ist gelblich grün,
zuweilen gelb. Gänzlich hohl, wie eine
Röhre, haben sie am Grunde ein kleines
Loch welches Ameisen die sich oft ihr
Inneres zum Wohnsitz wählen, zum In-
und Auskriechen dient. Die Kinder der
Eingebornen bedienen sich dieser Schein-
zwiebel um eine Art von Blasinstrument
daraus zu machen, wozu sie sich treflich
schicken. (Daher auch der Name.)
| siehe oben;
Die Blätter, zwei oder drei an der Zahl,
sind oval-länglich, dick, lederartig, aus-
gesperrt , spitz, schön hellgrün.
Der zwei bis drei Meter hohe Schaft (Blü
thenstengel) ist endstándig, aufrecht, cylin-
derfórmig, mit kleinen, umfassenden, am
Grunde genáherten Schuppen bedeckt. Die
Blüthen ändern, wie es scheint bedeutend
ab, sowohl hinsichtlich der Grósse als der
Färbung. Das hier abgebildete Exemplar hat
deren sehr grosse (7 centimeter Durch-
messer) aufs angenehmste mit verschiede-
nen Farben gezierte.
Die äussern und innern Kronenabthei-
lungen ausgebreitet lanzettförmig, läng-
lich, stumpf, mit der Spitze nach innen
gekrümmt , an den Rändern stark wellen-
förmig, gekräuselt. Auswendig sind sie
unbestimmt rosenfarbig, fein braun ge-
tüpfelt, inwendig von der Spitze ab bis
zum Grunde welcher blass violett ist, glän-
zend chocoladebraun ; die drei äussern
haben auswendig an der Spitze einen grü-
nen Flecken. Die Lippe ist sehr breit,
dreilappig; ihre allgemeine Färbung ist
ieselbe der äussern Blüthentheile, nur
274
der Rand, welcher aufgerichtet ist und
die Stempelsäule umhüllt , ist violett über-
laufen und mit dunklern Adern geziert;
der Mittellappen ist an der Spitze ausge-
FLOETENARTIGE SCHOMBURGKIE.
randet in der Mitte weiss gelb überlaufen.
In einigen Varitäten ist er chocoladebraun.
GEL.
CULTUR.
Der natürliche Habitus dieser Orchidee
ist sehr merkwürdig. Die Dicke und Länge
der Scheinzwiebel, so wie ihre verschie-
denartige Stellung bringen einen herrli-
chen Effekt hervor, wenn sie auf Holzstük-
ke befestigt im Warmhause ausgehängt
ist. Mit einigem Moos, Schlingfarren und
Tradescantia zebrina und punctata Ch. L.
umgeben die sich auf die herrlichste
Weise um ihre Scheinzwiebel winden ,
wird man den natürlichen Anblick dieser
Pflanze geniessen, der ebenso wahr als
— m wha:
D
verlangt, vermeide man so viel als möglich
das Nassmachen der jungen Triebe; wenn
dieselben zu lange feucht blieben könnte
leicht eine Fäulniss herbei geführt werden,
Während des Winters wenig oder kein
Wasser, je nachdem die Temperatur von
innen oder aussen ist; 14-15°+R. wäh-
rend des Tages, 10+ R. zum höchsten
während der Nacht. Die Vermehrung wird
durch Trennen der alten Scheinzwiebel
bewerkstelligt. Man sieht deutlich dass
diese Cultur in nichts von der für die an-
dern bereits in diesem Werke beschriebe-
nen Orchideen abweicht.
L. VH.
d 3 7 Co 0 1
و رموس تع 227 و SAL ICH e "npo و مسو وراك Oudtich
HABROTHAMNUS ۰
Solanaceæ $ Cestreæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. H thamnus: Calyx Meyenia Scuiecr. Linn. VIII. 251, non Nees.
campanulatus 5-dentatus. Corolle hypogynæ cla- CHARACT. SPEC. H. €. totus subtomen-
en tubo longo 5-dentato EE toso-pubescens ; floribus cymoso - fasciculatis.
a 5, i coroll tubo inserta inclus Folia petiolata lat " VS "eeng ening inæ-
llam nti is ee: antheris longitu udinali. qualia pleru mque n 3-4-po ollic a, + Se
ter dehiscent bus. Ovarium biloculare, placentis aa coccinei er ces ramorum Pense lati v. ra-
oblongis ne: de pluriovulatis. Stylus | cemosi. Geen e Wien ren Semina (soca um
simplex, stig mate capitato obsolete bilobo. Bacca | varia ipo compressionem pe
bilocularis calyce är Semina pauca angulata, باب یی او ور (sic in Ware. Rep. III.
umbilico ventrali. Embryo in axi albumini
nosi äech cotyledonibus foliaceis, radicula ster مسا وهی جوا 了 Exprrcg. i d P
tereti i en hort. = If. l. new ser. — Bent
ctices mexicani glabri v. subtomentoso- -pubes- PE i g. No e? 49? Seo Lomi. Bot. Beg! m
centes, pilis و foliis alternis integerrimis; isc. Ga Bot. Mag. t. 4183. — — Benta! Frew.
floribus inequaliter cymosis. Corollis baccisque p ARE Sert. pl. t Kë
rubris.
Enputcu. Gen. pl. 3867, Meyenia fasciculata Scazzcar. Linn. VIII. 251.
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. ©
HABROTHAMNUS FASCICULATU S.
CLUSTER-FLOWERED HABROTHAMNUS.
Erm. «opos, superb; Sasevds, shrub.
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER. see above.
SYNONYMY
handsome greenhouse shrub, which in its native country (Mexico) bears innumerable closely
very
CAN heads or clusters of و ba: ی la but of which the sample given exhibits only one
such head. This was communicated by Messrs. Lucombe, Pince, and Co.. from their Nursery, Exeter;
they imported it, I believe, through Belgium. One has only to look at the figure above quoted in
the « Hort. Society’s Transactions » to see how this plant is capable of improvement, and that figure,
done from the native dried specimen, is no exaggeration over nature. Hartweg describes it as one i
the gayest productions of the Mexican Flora. Our specimen was produced in winter. The gen
name is derived from eo pos, gay, and apes, a shoot, or branch; so named from the beauty 7 of
^ even branches.
SCR. rub, according to Hartweg, about five feet high, downy. Branches terete. Leaves alter-
nate, on thick red petioles, ovato-acuminate, waved, entire, obtuse at the base, penn rved.
Flowers in involucrated capitate cymes. Involucral 2 tirée or das, resembling those of ram pu
but much smaller and nearly sessile. Pedicels short, or none. Calyx small, with a short FRE
tube and five erect ovate acuminated ciliated segments. Corolla rather a dcs red rose-colour, urceo-
late, but much elongated and tapering at the base, constricted at the mouth ; limb of five spreading,
ovate, very acute, ciliated segments. Stamens included. Filaments inserted below the middle of the.
tube. Anthers dort dile. Ovary globose, on a fleshy disk, two-celled, few-seeded. Style included
Stigma capitate, somewhat two-lobed.
276
HABROTHANNE A FLEURS FASCICULEES.
HABROTHAMNE A FLEURS FASCICULÉES
HABROTHAMNUS FASCICULATUS.
Ervw. &6pös, superbe; Beie, arbrissean.
Solanacées $ Cestréées. 一 Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES.
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES.
SYNONYMIE . .
Peu de plantes, autant que celle dont
il est question , ont, dés leur introduction
en Europe, attiré l'attention des amateurs;
c’est que bien peu, en effet , autant qu'elle,
réunissent à de belles et nombreuses fleurs
en panicules terminales, une végétation
vigoureuse, un port élégant, une culture
aussi facile que rustique. On pourrait tou-
tefois nous reprocher de venir un peu tard
en entretenir nos lecteurs, si nous n'avions
à présenter une excuse péremptoire. Bien
qu'elle soit maintenant assez répandue dans
les jardins, aucun ouvrage iconographique
n'en avait encore publié la figure; honneur,
certes, dont elle est bien digne (1)!
On doit la dispersion de cette belle
plante, dans les jardins d'Europe, au zéle
incessant de M. Yan Houtte, qui en acquit
toute la propriété de M. Vandermaelen, de
Bruxelles. Cet amateur distingué la possé-
dait à l'état de plant et mélé à de jeunes
Cestrum roseum, d'avec lesquels il était
alors fort diffeile de les distinguer, puisque
à cette époque on n’eüt pu, dans de si jeunes
plantes, reconnaitre les différences réelles
qui existent entre elles: et tout d'abord,
cette odeur quasi nauséabonde qu'exhalent
les feuilles des Cestrum lorsqu'on les frois-
se (2) entre les doigts.
(1) Cet article était imprimé longtemps avant que
nous n'eussions connaissance de celui du Sertum
(2) De là l'erreur qui s'est glissée bien involontai-
voyez ci-dessus.
L'H. fasciculatus est un arbrisseau qui
croit au Mexique, près de Chiconquiaco,
où l'a retrouvé M. Hartweg. Schlechtendal,
le premier, l'avait fait connaitre sous le
nom de Meyenta fasciculata. C'était pour
cet auteur le type d'un nouveau genre, qui
ne pouvait étre agréé puisqu'il existait déjà
un genre Meyenia adopté par les botanistes,
créé par Nees dans la famille des Acan-
thacées, et dont le type est le Thunbergia
Hawtayneana Watt. (Fl. nep., 49. Pl. as.
rar. II, 52,t. 164), si connu et si recherché
dans nos jardins.
Il est entièrement couvert, principale-
ment sur les tiges et sur les pétioles, d'une
pubescence courte et molle, d'un rouge
pourpré dans les parties apicilaires (1). Ses
rameaux sont allongés, gréles, quoique
fermes et ramifiés au sommet. Ses feuilles
sont amples, ovées-lancéolées, molles, un
peu épaisses, aigués ou subacuminées,
éparses, un peu distantes. Elles sont portées
par un assez long pétiole canalicule en-
dessus, renflé au point d'insertion. Les
fleurs, trés-nombreuses, agglomérées en de
courts rae&mes fasciculés, terminent les ra-
rement dans la répartition qu'a faite de ces jeunes
plantes ent b clients l'honorable hor-
ticulteur dont nous parlons : erreur dont la faute
première n'est pas à lui et qu'il s'est. d'ailleurs em-
pressé de réparer noblement partout ou elle lui a été
signalée.
(1) C'est par un oubli du peintre que le sommet
des rameoux dans la figure ci-jointe est vert; ce qui
la prive d'un de ses plus jolis effets.
BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH。
meaux qui souvent se courbent gracieuse-
ment sous leur poids, et sont d’un rouge de
minium pourpré, d'un effet superbe par
leur gracieuse forme, leur nombre, leur
disposition et leur éclatant coloris. Le ca-
lyce est glabre, briévement tubulé, partagé
en cinq segments égaux, oves-aigus. Le
277
tube de la corolle contracté à sa base, se
dilate peu à peu en une sorte de bourse
(urcéole) et se resserre tout-à-coup au som-
met pour s'épanouir en un limbe court,
formé de cinq lobes ovés-aigus, étalés en
étoile. Etamines et style inclus.
Ca. L;
CULTURE.
Les Habrothamnus fasciculatus et elegans
sont de véritables bonnes fortunes pour des
amateurs, en ce qu'ils leur offrent tous les
avantages qu'on peut désirer dans des
plantes : culture facile, floraison aussi fran-
che qu'élégante, ayant lieu surtout en
hiver : circonstance inappréciable en cette
saison.
Cultivé en pleine terre et à l'air libre
pendant plus de six mois, c'est-à-dire de-
puis mai jusque vers la fin d'octobre,
IA. fasciculatus acquerra des proportions
véritablement grandioses, une robusticité
remarquable ; ses tiges , ses feuilles revéti-
ront des teintes vigoureuses tout autres.
Il se préparera ainsi à une. floraison abon-
` dante et facile. Pendant tout ce laps de
temps, on lui prodiguera les arrosements ;
et il est à peine besoin de dire qu'on aura
dû le planter dans un sol riche et profond,
dans une terre forte.
Aussitót que les gelées menaceront, on
le relévera soigneusement en motte pour
le planter dans une large cuvelle, remplie
d'une terre semblable ; on coupera net les
brindilles radiculaires qui dépassent la
motte ; on retranchera quelques rameaux
inutiles de la base; on arrosera modéré-
ment et on placera la plante dans la serre
froide, ou méme dans l'orangerie, dans un
endroit ou l'air et la lumiére puissent lui
arriver en abondance. Traitée ainsi, vers
vers le mois de janvier ou de février, elle
récompensera amplement l'horticulteur de
ses soins par une splendide floraison.
Sa multiplication est aussi facile que sa
culture. Elle prend trés-facilement et en
peu de jours de boutures faites à l'étouf-
fée , sur couche tiède , au printemps ou à
l'automne. Tout fait aussi penser qu'on
pourra bientót en obtenir des graines; ce
qui permettra de la renouveler et d'en ob-
tenir peut-étre des variétés.
L. VH.
BUESCHELIGER
HABROTHAMNUS
PRACHTSTRAUCH.
FASCICULATUS.
Ervmorocm. &opös, prächtig; Bande, Strauch.
Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
Wenig Pflanzen haben seit ihrem Er-
scheinen so sehr die Aufmerksamkeit der
Blumenliebhaber erregt als diese. Es gibt
D
۰ D
| siehe oben.
aber auch in der That wenige die Schön-
heit, Blüthenreichthum, kräftige Vegeta-
tion, Zierlichkeit und leichte Kultur in
278
demselben Grade in sich vereinigen. Wir
werden wahrscheinlich den Vorwurf er-
halten ein wenig spät mit unserer Be-
schreibung gekommen zu seyn, wir hoffen
aber demselben zu begegnen wenn wir
versichern dass obschon diese Pflanze
schon ziemlich lange in den Gärten ver-
breitet ist , sie dennoch in keinem icono-
graphischen Werke abgebildet wurde,
eine Ehre deren sie doch gewiss würdig ist.
Wir verdanken die Verbreitung dieser
shónen Pflanze in Europa dem Eifer Van
Houtte’s, der das ausschliessliche Eigen-
thum derselben von Van der Maelen in
Brüssel käuflich an sich brachte. Dieser
ausgezeichnete Liebhaber besass davon
eine Anzahl Pflanzen vermischt mit jun-
gen Cestrum roseum , wovon sie sich in der
Jugend nicht wohl unterscheiden lässt ;
besonders verbreiten die Blätter der letz-
tern Pflanze wenn man sie zwischen den
Fingern reibt, um diese Zeit den starken
Geruch noch nicht der sie später kenntlich
macht (1).
Der H. fasciculatus ist ein Strauch der
bei Chicanquiaco wächst, wo ihn Hartweg
gefunden. Schlechtenthal hat ihn zuerst
unter dem Namen Meyenia fasciculata be-
kannt gemacht. Er war für diesen Autor
der Typus einer neuen Gattung, die jedoch
aus dem Grunde nicht anerkannt werden
konnte da bereits eine Gattung Meyenia
(1) Daher auch der gewiss nicht absichtliche
Irrthum der bei der Vertheilung der Pflanzen statt
gefunden und den zu berichtigen man sich beeilt
hat, sobald die Anzeige davon [gemacht worden.
BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH.
(gebildet von Nees) bestand, (Nat. Ord.
Acanth.) und deren Typus Thunbergia
hawtayneana Wall. (Flor. Nep. 49. Pl.
rar. II, t. 164) eine sehr schöne und ge-
suchte Pflanze ist.
DieserStrauch ist gánzlich pflaumhaarig,
vorzüglich an den Stengeln und Blattstie-
len, an den äussersten Theilen purpur-
röthlich (1). Die Zweige sind verlängert
dünn, gleichwohl steif, an der Spitze
veraestelt. Die Blätter breit eirund-lan-
zettfórmig , weich , etwas dick, spitz oder
stiel ziemlich lang, oberhalb rinnenfór-
mig, am Grunde verdickt. Die Blüthen sehr
zahlreich, in kurzen büschelfórmigen an
der Spitze der Zweige stehenden Trauben,
die sich oft unter ihrem Gewichte zur Erde
neigen; sie sind schón mennigroth , pur-
purroth üherlaufen, und bringen durch
ihre zierliche Form, ihre Anzahl, Stellung
und glänzende Farbe den herrlichsten
Effect hervor. Kelch unbehaart, kurz ge-
róhrt, am Rande in fünf gleiche eirund-
spitze Abschnitte getheilt. Kronenróhre
am Grunde verengert , erweitert sich nach
und nach zu einer Art von Sack (Krug),
mit zusammengezogenem Schlunde ; Rand
kurz, fünflappig, Lappen eirund-spitz,
sternförmig, ausgesperrt. Staubgefässe und
Griffel eingeschlossen.
Ca. L.
(1) Dieser Character ist durch Zufall vom Maler
auszudrücken vergessen worden , wodurch die Figur
viel von ihrer Schónheit verliert.
CULTUR.
Der Habrothamnus fasciculatus so wie
H. elegans sind für den Liebhaber wirk-
lich von vielem Werth, sie bieten alle Vor-
theile dar welche man von einer Pflanze
verlangen kann : eine leichte Cultur, ele-
gante Blüthen und Blüthezeit während des
Wint
Beinahe volle sechs Monate lang(von Mai
bis im October) im Freien cultivirt, wird
der Habrothamnus fasciculatus eine grosse
Kraft erlangen und sich so zu einer reichen
und leichten Blüthe vorbereiten. Während
ganz dieser Zeit begiesse man ihn reichlich
und halte ihn in einer kräftigen Erde.
BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH.
Sobald die Fröste beginnen setze man
ihn in mit gleicher Erde gefüllte Töpfe,
schneide die überflüssigen Wurzeln und
Zweige ab und stelle die Pflanze in’s Kalt-
haus an einem Orte hin, wo Licht und Luft
hinreichenden Zutritt haben. Auf diese Art
behandelt wird sie im Januar oder Februar
prachtig blühen.
Die Vermehrung ist eben so leicht als
279!
die Cultur. Stecklinge im Herbst oder Früh-
jahr gemacht, fassen auf einem lauen Beete
schnell Wurzeln. Alles lässt hoffen dass
man bald Samen davon erhalten wird , wo
man sie dann leichter vermehren und
und vielleicht Varietäten davon erlangen
könnte.
L. VH.
d
I
Li
ot.
|
ELE. P dii (UU ol té تس
WARREA CYANEA,
Orchidaceæ $ Vandeæ-Maxillariæ. — Gynandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. 一 Flores subglobosi Warrea Liwpi. Bot. Reg. mise. So 14. 1843. Maxillaria
zer mento brevi eg Labellum mee Gem D. ga Cab. 1884. L. no 30. (W. tricolor Lon.
dium. Gynostema semiteres clavatum. Polli Es - CHARACT. SPECIEI. — W. Spica brevi; bracteis
4, per paria in ee gg brevem linearem inserta ovarii Deeg ne; Gëf e — acutis ; ; petalis con-
vase triangular formibus , labello subrotun = uneato apiculato un-
Herbæ حا ون pseudobu ulbosæ (pseudobulbo fo- er lineis ا Linn
liis obducto). Fol rundinacea. Scapus radicalis
Wi C 1:1۲ ۲۰ظ Bot. S - 3. 1844, Ibid. 1 28.
apice racemosus. fg speciost. "mp =. sess thee a rs pi
(Verbis parenthesis additis.)
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
WARREA CYANEA.
BLUE-LIPPED WARREA.
Ervworocx. Dedication to....?
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER see above.
SYNONYMY
When, in the year 1843, I proposed to establish a new genus upon the Maxillaria au wi
مس did not occur to me that two new and quite Get Kerg would be added to it in
course of as many years. Such, however, has been the fact; in the beginning of 1844, this i
species blossomed with Messrs. Loddiges, and a few months since another appeared in the collection
of Mr. Rucker. Both the latter are from the Spanish main, and it is not improbable that others may
lurk in the unexamined forests of that vast region
Warrea cyanea is remarkable for the intense re colour of its lip, to which it is not
easy to find a ی lu in the sp for pure blue is scarcely known among Orchids. The plant has
quite the habit of Warrea tricolor, but is very much smaller in all its parts. [ts most distinctive cha-
racter is found in the form of its lip, which has a distinct point, and five ribs, not three, near the
base. Messrs. Loddiges imported it from Colombia, and it is no 860 of their last cata
eing a 1 species this requires treatment very similar to Phaius maculatus. KS soil best
suited is turfy heath mould with a mixture of silver sand; nor is it necessary rs have the soil eleva-
ted above the brim of the pot, for it will not succeed well if the roots are too much exposed. In
summer it requires an ample supply of water and a moist atmosphere, at a temperature of 80° or 85o
y day, and about 709 at pes Like all Orchidaceous plants this should be kept rather dry in win-
ter, and repotted in spring as soon as it shows any symptoms of growth. While in a dormant state
the temperature should never ge raised above 65° with fire heat.
282
WARREA CYANEA.
WARREA CYANEA.
WARREA CYANEA.
Erm. Dédicace !
Orchidacees $ Vandées-Maxillariées. 一 Gynandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES.
SYNONYMIE
La plante ci-contre, empruntée au Bota-
nical Register, était déjà exécutée lorsque
nous eümes dernièrement occasion de voir
fleurir, dans les serres à Orchidées du jar-
in Van Houtte, un bel individu de la
plante dont il est question. L'examen que
nous en fimes dés-lors nous permet d'af-
firmer que notre plante en fleurs est beau-
coup plus belle et d'un coloris plus brillant
que sa représentation ne pourrait le faire
penser. M. Lindley, lui-méme, en parlant
de cette espèce, ne craint pas de dire que
le plus beau bleu que l'on connaisse dans
le régne Yan decore 10 labelle de ses
fleurs.
Son port rappelle assez bien, mais en
petit, celui d’une Calanthe ou d’un Phajus.
Comme les espèces de ces genres, elle ap-
partient à la catégorie des Orchidées ter-
restres. Son pseudo-bulbe est petit et en-
veloppe de feuilles engainantes, dont le
fascicule forme une sorte de courte tige.
Elles sont lancéolées-oblongues, rétrécies à
la base, fortement plissées, à nervures
voyez ci-dessus.
trés-saillantes en-dessous. Le scape est ra-
dical, dressé, aussi long que les feuilles,
cylindrique, rougeätre, et porte quelques
squames distinctes, linéaires-lancéolées, ap-
pliquées. Les fleurs, disposées en un racéme
multiflore , subramifié , sont assez grandes,
d'un blanc pur, à l'exception du labelle,
lequel est, comme nous l'avons dit, d'un
bleu d'outre-mer, et quelquefois légére-
ment violacé. Les bractees sont aussi lon-
gues que l'ovaire. Les lacinies du périanthe
externe ou interne sont à peu prés confor-
mes (ovées-aigués); le gynostéme colom-
naire, arqué ; le labelle pourvu à la base de
cinq lignes sublamelliformes , élevées.
La FVarrea cyanea est digne de faire
partie de la collection de l'amateur le plus
difficile sur le chapitre de la beauté des
plantes. Elle est originaire de la Colombie,
d’où elle a été introduite dans les serres de
MM. Loddiges, on ne dit pas par qui.
M.Henri Galeotti l'a également recue de son
pays natal.
CH L.
e
CULTURE.
Comme les Orchidées aériennes , les Or-
chidées terrestres ont deux N végé- ,
tatives distinctes, celle d’action, celle de
repos. L'horticulteur doit donc consulter
sous ce double rapport, les exigences de
ces plantes , c'est-à-dire, chaleur et humi-
dité dans le premier cas ; demi-sécheresse
et froid comparatif dans le second.
Le sol dans lequel on plantera les Or-
chidées terrestres tropicales, doit avoir
pour fond principal un terreau de bruyeres
bien sablonneux, qu'on entreméle de dé-
bris de bois pourri, de brindilles séches,
de mousses, de fragments de briques bien
concassées. Les pseudobulbes ne seront
pas entiérement couverts; leur extrémité
KORNBLAUE
superieure devra rester nue. Les vases
dans lesquels on les plantera , devront être
remplis dans leur tiers inferieur de gros
graviers et de fragments de briques gros-
sierement brisées, pour laisser un libre et
prompt écoulement aux eaux d'arrosage.
Tous les deux ans environ, on relèvera les
WARREE. 285
bulbes pour en separer les jeunes et jeter
ceux des anciens qui commenceraient à se
corrompre; ce que lon reconnait facile-
ment aux larges taches brunes qui parais-
sent latéralement.
L. VH.
KORNBLAUE WARREE.
WARREA CYANEA.
Errworoecm. Eine Widmung.
Natürliche Ordnung der Orchidaceen ,
GATTUNGS Drees
ACTER .
SPEC. CHAR
SYNONYMIE
Die hier beigefügte aus dem Botanical
Register entnommene Tafel war bereits
fertig als wir vor kurzem Gelegenheit hat-
ten in einem Orchideenhause Van Houtte’s
ein schönes Exemplar dieser Pflanze in
Blüthe zu sehen.
Bei dieser Gelegenheit überzeugten wir
uns dass unsere blühende Pflanze in der
Wirklichkeit weit schöner und von glänzen-
derer Farbe ist, als man es der bildlichen
Darstellung zufolge glauben sollte. Lindley
sagt selbst in seiner Beschreibung dass nicht
leicht ein schöneres Blau in der Pflanzen-
welt zu finden sey als auf der Lippe dieser
Blume.
Ihr äusserer Habitus erinnert im klei-
nen an jenen von Calanthe oder Phajus,
gleich diesen gehört sie unter die Abthei-
lung der in der Erde wachsenden Orchi-
deen. Ihre Scheinzwiebel ist klein und von
scheidenartigen Blättern umgeben, welche
zusammen eine Art von kurzem Stengel
bilden. Sie sind lanzettförmiglänglich , am
Grunde verschmälert, tiefgefaltet, unter-
halb mit sehr hervorspringenden Nerven
Abth. der Vandeen-Maxillarien.
siehe oben.
verschen. Der Blüthenstiel wurzelständig,
gerade, so lang als die Blätter, eylindrisch,
Sie -— emen. finibus.
fórmig gen,
Schuppen besetzt. Die Blamen stehen in
vielblüthigen etwas aestigen Trauben, sind
ziemlich gross, rein weiss mit Ausnahme
der Lippe die wie wir so eben sagten ul-
tramarinblau , zuweilen mit violettem
Scheine ist. Die Nebenblätter so lang als
der Fruchtknoten ; die äussern und innern
Abschnitte der Blüthenhülle sind sich bei-
nahe gleich (eirund-spitz), die Stempel-
säule gekrümmt; die Lippe am Grunde mit
fünf, fast plättigen, erhabenen Linien ver-
schen.
Die Kornblaue ZV arree ist werth in die
Sammlung eines jeden auf Schönheit hal-
tenden Liebhabers aufgenommen zu wer-
den. Sie stammt ursprünglich aus Colum-
bien, von woher sieLoddiges erhalten hat,
durch wen weiss man nicht. Galeotti erhielt
sie ebenfalls direct aus ihrem Vaterlande.
Cu. 3
284
KORNBLAUE WARREE.
CULTUR.
Wie die in der Luft wachsenden Orchi-
deen so haben auch die in der Erde wach-
senden zwei verschiedene Perioden , näm-
lich die der Vegetations- und die der Ruhe-
zeit. Der Pfleger hat daher in Hinsicht
dieserPflanzen zwei Sachen wohl zu beach-
ten, nämlich Wärme und Feuchtigkeit im
ersteren und trocken und kalt halten im
zweiten Falle.
Der Boden für diese in der Erde wach-
senden Orchideen aus den Tropen besteht
aus recht sandiger Haideerde, vermischt
mit Ueberreste von verfaultem Holze, Moos
und zerschlagene Ziegel oder Topfscher-
ben. Die Scheinzwiebel dürfen nicht ganz
bedeckt seyn ; der obere Theil muss nackt
bleiben. Die Töpfe worin sie gepflanzt
werden, müssen zum dritten Theile mit
Scherben angefüllt seyn, um so einen hin-
reichenden Abzug dem vom Begiessen her-
rührenden Wasser bieten zu können. Alle
zwei Jahre nimmt man sie aus um die jun-
gen Zwiebel weg zu nehmen und die alten
welche zu faulen beginnen zu entfernen.
Diese letztern erkennt man sehr leicht an
den breiten braunen Flecken welche an
den Seiten sich zeigen.
:را VH.
es
رو ps 7 7 و
OT CHU dE & Nooo. ور
《
HAMANTHUS MULTIFLORUS.
—— o
Amaryllidacee Amaryllideæ. — Hexandria Monogvnia.
CT. GENER. — Perigonii corollini superi
tubo brevi, limbi یا sexfidi laciniis erectis ۰
pate s. Stami summo tubo inserta erec
exs filamentis filiformibus; antheris ovato-
affixis. 0 i d
a
tropis. Stylus Gliformis r Set sti gi ma aspici
v. obsolete trilobo. Bacca globo oblonga abortu
1-2-locularis. Semina in loculis solitaria loculum
replentia; test e nacea adnata ;
c
di
colori jungente. Embryo minimus in basi albuminis
dense carnosi, extremitate in umbilicum at-
erba , paucis africanis tropicis exceptis, ca apen-
ses po v. pubescentes; bulbo tunicato scpiu.
Nuno squamoso ; foliis paucis stopius binis is coria-
5
. v. humistratis, rarius angustis elongatis ca nai.
pas rarissime petiolatis ; petiolis Foren
lamina oblonga ; scapo brevi basi sæpius bracteis 2
radicalibus interdum — stipato ; umbella ter-
minali multiflora; spathæ ut daper polyphyllæ,
foliolis erectis و و umbella longioribus, rarius
la v. reflexa
diphyl
Hemanthus Herm. neit — L. ی 400. — ۰ an
t. 433. Gen I. 31. t. II, Hk Jaco. t. Schenbr. t. 57-61,
407-412. etc. Tristegia et Polystegia egaios Consp, 61,
ARACT. SPECIEI. — 5 h "T elliptico-lan-
ceolatis vor de ei undulatis cavis carinatis
erectis; omite multiflora rs io re, limbo
D. Spec. 1125.
patulo; staminibus ascendentibus. Wr
Henani ۳ Wuup. l. c. Martyn et
Non». solum cum i
A. ‘multifiorus : foliis tribus ovato-lanceolatis acu-
globosa ; Bees patentibus. ۰ L —
Bot d. aa. v. Bel ep CE
2. Revovr. Lil. 204. Amaryllis mul-
tira Tur. .. 37.
Satyr: e Guinea Varr. Hort. t. 33. etc. (V.
Bon. "A Ae 603 t. VII. Ze part.)
HÉMANTHE A FLEURS NOWBREUSES.
HEMANTHUS MULTIFLORUS.
Ér. aiye, sang; dvds, fleur; fleur couleur de sang.
Amaryllidacées § Amaryllidées. — Hexandrie-Monandrie.
CARACTERES GENERIQUES.
CARACTERES SPECIFIQUES
SYNONYMIE
Il existe un grand nombre de figures de
la plante dont il s'agit, parmi lesquelles
quelques-unes peuvent passer pour bonnes.
Aucune toutefois, faute sans doute d’un
modèle d'une végétation vigoureuse, au-
cune , disons-nous, n'avait encore exprimé
aux yeux toute la splendeur florale que
peut déployer cette plante. Celle que nous
donnons ci-contrea été faite dans les serres
du jardin Van Houtte , d'aprés un individu
arrivé tout fraíchement de son pays natal ,
et peut donner aux amateurs une juste
idée du mérite de l'espéce.
Bien qu'introduite en Europe à une épo-
que déjà ancienne (1783), elle n'est pas
voyez ci-dessus.
commune dans nos jardins, et v fleurit
trés-rarement, en raison sans doute de la
culture vicieuse qu'on lui affecte. Elle est
originaire de la cóte occidentale intertro-
picale d'Afrique (Sierra Leone), oü elle se
se plait en général dans les endroits sa-
blonneux du littoral.
Son bulbe atieint la grosseur de notre
oignon commun (1). Ses tuniques extérieu-
res sont d'un blanc verdätre, richement
moucheté, ainsi que les pétioles et le scape,
0 Comme chez certaines autres plantes bul-
beuses , "s ope bulbe nait sur l'ancien qui, s'af-
hiir bie inue, et tout en donnan
jeunes ees bulbes, finit par disparaître lui-même.
286
de petites taches pourpres. Les racines en
sont fibreuses, charnues, fasciculees, peu
nombreuses. Les feuilles, au nombre de
3 ou 4, sont ovées-lancéolées ou oblon-
guées, aiguës, inégales, ondulees, rétré-
cies à la base en des pétioles longuement
engainants et formant une sorte de tige ;
la lame en est subcharnue, flexible, souvent
étalée et d'un beau vert. Le scape est laté-
ral, atteint 20 à 30 centim. de hauteur,
et se termine au sommet par une spathe
3-4-phylle, étalée, violacée. De cette spa-
the sortent 25 au moins , souvent 30, 40 et
méme 60 fleurs, entiérement (tube, limbe
étamines et style) d'un pourpre cocciné
superbe, disposées en une ombelle sphé-
roide, et portées par des pédicelles gréles,
cylindriques , non articulés, entremélés de
petites bractées membranacées. L'ovaire
est petit , trigone-arrondi et renferme deux
HÉMANTHE A FLEURS NOMBREUSES.
ou trois ovules seulement dans chaque loge.
Il est surmonté par un tube étroit, al-
longé, obsolétement 6-sillonné, légèrement
renflé au sommet, oü il s'épanouit en un
limbe de six segments linéaires, fendus
jusqu'à la gorge de la corolle, disposés en
étoile ou à peine reflechis, aussi longs ou
un peu plus longs que le tube ; aprés la fé-
condation ils se replient et s'appliquent
presque le long du tube. Les étamines, in-
sérées à l'entrée de la gorge de la corolle,
sont, ainsi que le style, trés-robustes, com-
parativement à la ténuité des parties de la
corolle, plus longues que le tube floral et
s’etalent obliquement. Le style, un peu
plus robuste encore que les étamines, est
aussi long qu'elles (sinon plus)et se termine
par un stigmate globuleux.
Cn. L.
——
CULTURE.
Jai eu déjà plusieurs fois l'occasion de
parler de la culture des plantes bulbeuses,
et je pourrais m'en tenir aux généralités
que j'ai indiquées, si la plante dont il
sagit n'exigeait pas quelques soins diffé-
rents. En effet, cette Amaryllidacée exige
la serre chaude pendant tout le temps de
sa végétation , c'est-à-dire, depuis environ
le mois de septembre jusque vers mars ou
avril suivant. Plantée dans une serre riche
en humus, elle restera, pendant toute notre |
belle saison , placée sur une tablette de la
serre froide, dans un endroit où elle puisse
jouir de la plus grande somme possible
d'air et de lumière. Là elle ne végétera
pas ; on aura donc soin de n'humecter que
légérement la terre de son pot. Aussitót
qu'elle donnera signe de vie, on se hàtera
de la rentrer en serre chaude, soit sur une
tablette, soit dans la couche méme, à la
seule condition de lui donner une place oü
lair et la lumiére lui arrivent en abon-
dance. Tous les deux ou trois ans, au mo-
ment de son repos, on en séparera les jeu-
nes cayeux , ou on en coupera net le vieux
bulbe , s'il est bien diminué.
En la conduisant de cette maniere, on
jouira plus souvent de la floraison de cette
belle plante, qu'on voit trop rarement
dans les collections.
Live,
VIELBLUETHIGE BLUTBLUME.
VIELBLUETHIGE BLUTBLUME.
HAEMANTHUS MULTIFLORUS.
Ermxotoom. eem, Blut; ۵۵۵۶ , Blume; blutfarbene Blume.
Natürliche Ordnung der Amaryllidaceen, Abth. der Amaryllideen.
GATTUNGS CHARACTER.
SPEC. CHARACTER .
SYNONYMIE
Man hat von dieser Pflanze eine nicht
geringe Anzahl Abbildungen, deren einige
für gut gelten können. Keine indessen bie-
tet, wahrscheinlich aus Mangel eines voll-
kommenen natürlichen Models, die ganze
Blumenpracht den Auge dar welche die
Pflanze bieten kann. Diejenige welche wir
hier beifügen ist in einem Warmhause Van
Houtte’s, nach einem frisch aus seinem
Vaterlande erhaltenen Exemplare gezeich-
net und gemalt worden und kann dem
Liebhaber eine wahre Idee von der Schön-
heit dieser Species verschaffen.
Obschon seit langer Zeit in Europa ein-
geführt (1783) ist sie noch nicht gemein in
unsere Gärten und blüht sehr selten wahr-
scheinlich unzweckmässiger Cultur wegen.
Sie stammt von der westlichen Küste des
intertropischen Afrika’s (Sierra Leone) her,
wo sie am liebsten im sandigen Boden des
Littorals wächst.
Ihre Zwiebel werden so diek wie ge-
wóhnliche Küchenzwiebel; ihre äussern
Häute sind grünlich weiss und gleich den
Blattstielen und dem Blüthenstengel mit
kleinen purpurrothen Flecken geziert. Die
Wurzeln zind faserig, fleischig, büschelig
wenig zahlreich. Die drei oder vier Blätter
sind eirund-lanzettförmig oder länglich,
spitz , ungleich, wellenförmig, am Grunde
zu scheidigen Blattstielen verschmälert die
| siehe oben.
eine Art von Stengel bilden. Die Platte ist
schön grün, ziemlich fleischig, biegsam.,
zuweilen ausgebreitet. Blüthenstengel sei-
tenständig 20 bis 30 Centimeter hoch, en-
digt sich an der Spitze in eine drei bis vier-
blättrige , ausgebreitete Hülle. Aus dersel-
ben kommen wenigstens 25 oft aber 30
bis 40 und selbst 60 herrliche, ganz (Röhre
Saum, Staubgefässe und Griffel) purpurkar-
minrothe Blumen in einer sphäroidischen
Dolde auf dünnen cylindrischen, nicht
gegliederten Blüthenstielchen, untermengt
mit kleinen häutigen Nebenblättern. Der
Fruchtknoten ist klein, dreiseitig-rundlich
und enthält 2-3 Eichen in jedem Fache. Auf
der Spitze — -- eine iei
enge undeutlic
die sich nach oben etwas erweitert iad in
einen bis zum Schlunde gespalteten Saum
ausbreitet ; Abschnitte linienförmig , stern-
fórmig ausgebreitet oder ein wenig rück-
wärtsgeschlagen , von der Länge, oder et-
was länger als die Röhre, nach der Be-
fruchtung sich gänzlich zurückschlagend
und an die Röhre sich anlegend. Staubfä-
den am Schlunde eingefügt, im Verhältniss
zur Krone sehr stark, länger als die Röhre,
seitwärts gerichtet, Griffel noch stärker
als die Staubfäden , so lang als diese, en-
digt sich in eine kugelige Narbe.
Ca. L.
288
VIELBLUETHIGE BLUTBLUME.
CULTUR.
Mehrmals schon hatte ich Gelegenheit
über die Cultur der Zwiebelgewächse zu
sprechen und könnte ich mich nur an
das im allgemeinen Gesagte beziehen ,
wenn die in Rede stehende Pflanze nicht
noch einige andere Sorgfalt erforderte.
Diese Amaryllidacee verlangt während
ganz der Zeit ihrer Vegetation das Warm-
haus, d. h. von ungefähr September bis
gegen März oder April. Man pflanzt sie
in einer humusreichen Erde und stellt sie
während der schönen Jahreszeit an einem
Orte in 's Kalthaus hin, wo Luft und Licht
den meisten Zutritt haben. Dort wird sie
ausruhen, man befeuchte ihre Erde jedoch
nur sehr wenig. Sobald sie neues Leben
zeigt muss sie in ’s Warmhaus gebracht
und ihr so viel Luft und Licht als nur
möglich gegeben werden. Alle zwei oder
drei Jahre trennt man während ihrer
Ruhezeit die jungen Zwiebel ab.
Auf diese Weise behandelt wird man
öfter die Blüthe dieser schönen Pflanze j
geniessen, die man noch so selten in den
Sammlungen antrifft.
L. ۰
D
Dey ELTA:
á
PE A
Pa
Z.
PETASOSTYLIS NIGRESCENS,
جس
Gentianaceæ $ Gentianæ-Lisiantheæ. 一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GENER. — Calyx 5-fidus v. 5-parti-
tus , segmentis lanceolatis acuminatis m margine dorso
carinatis valv: — Corolla infundibuliformis Ms
(Gers fale nea toed
) m Cen
fauce ampliata cum abo 5-partito ی ig or a-
mina ی tubo m veis inserta, filam
tis elongatis; the mbentes im aditi
exsertæ v . 0v eg annulo basilari des-
titutum an perse Mes biloculare; ‚ovulis an ngulo
centrali utrinque insertis. St ylus
clausis approximatis.
رد subglo ge muri a
pes annum v. biennes suffrutescentes in regno
a placentis immersa
mexicano indigene , caule ramoso , cymis in pani-
culam —— SE albis و habitu Iribachic.
t DC r. IX. 71. Omphal
Gent. 198, fom Gilet Seet.
CHARACT. SPEC. — P. Foliis majoribus ob
lanceolatis acuminatis basi — panicul
laze pedicellis longiusculis; calyce 5-partito ; -
rolle ur tubo lobos ovatos acuminatos quater
supera ; stigm gé exserto.
reel ars nigrescens Gusts. lh
Leianthus nigrescens ۰
Mag. t. 4043. Ben EM Hart w. Cr
FT سا Cam. Gas, Linn.
VI. 389.
ent. 29. et Bot.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
LEIANTHUS (hic PETASOSTYRLIS NIGRESCENS.
BLACK-FLOWERED LEIANTHUS,
ErvmoLocx. See hereafter, that of Petasostylis.
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY .
see above.
The Genus Leunruus was founded by Grisessch upon the Lisnwrmvs longifolius, and with that plant
our present one is undoubtedly a یمن and remarkable for the colour of the flower, Wide: yr
bl am robably d سم
P
more nearly to
naming it « nigrescens, »
than any wit
had an idea that it be
acquainted.
came black only in drying; and Gaisssacn and Dé
esca or probably, greenish-yellow (Dox) in the recent state.
; they of as rich a deep
t ible, و E is not their only recommendatio
CHANISS0 an ECHTENDAL,
blue, or, — A — as
d hey rge (larger
im our figure represents them, when in perfection), graceful in form and pant 2 like
1
a Focus), so nu
broad; a great
shady greenhouse, its
I scarcely know
even in this age of novelties, than
pantla, in Mexico. But it had
iu 1842; and for a dried specimen. Mr. Ha
epeque, and
merous as to form a large panicle
many are in beauty at one time, and the
time, if kept cool, and protected from the too powerful rays the sun. Indee
flowers have been equally profuse and perfect iod of four months.
more interesting plant, that has for many years been introduced to our collections,
e present. Scape appears to be the first to
been long known to Mr. رگ as an inhabitant of Guatimala; and
to him I am indebted for the plants which were reared from hi
atwec (n° 493) detected it at Tanetze, Talca, and
Mr. Garrorri at Xalapa; from both of these Botanists I possess fine natir specimens.
o to three feet high and a foot and a half
ey continue in nom tion 5 a very long
of us, ina
t for a per
discover it at Pa-
n the Royal Gardens of Kew:
It bids fair to produce seed with us, and it strikes readily from cuttings.
290
PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES.
The plant appears to be biennial. It produces an upright stem, scarcely branched for about
but
Descr.
a foot and a half (bu
t sending out annotinous shoots in the autumn) which t
terminate in a large,
much branched, trichotomous panicle, two to three feet high. Branches as well as the stem roun-
ded. Leaves most crowded on the
16۲۷60 وم و ote the bases almost connate ;
ches.
calyx. See gracefully drooping, two
ing, or almost recurved, lanceolat
Stamens five, inserted a little below the middle of the gie
the tube. Anthers
e than half the length of the- tube
blue-black, funnel-shaped, regular. Tube cylindrical, dilated a little seth the limb of five
seg
stem , PEE, ال lanceolate, acuminate , three to five-
t and smaller d more acuminate on the
a
als long, slender, with usually a pair of subulate bracteas or small leaves below the
to three inches long.
Calyz of five deep, subulate, appres-
of e corolla. Corolla deep purplish
spread-
as long as the corolla,
Filaments in rather longer than
oblong, two-lobed. Pistil: ovary oblong, two-celled, and style rather longer than
the filaments. Stígma large, capitate, two-lobed, velvety.
Fig. 1. Calyx and Pistil. 2. Flowers laid open. 3. Ovary. 4. Ovary cut trough transversely : — magnified.
PÉTASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES.
PETASOSTYLIS NIGRESCENS.
Erm. wtracos, petasus, chapeau; ۶ [colonnette]; style en botanique; allusion à la forme
capitée et aux bords réfléchis du stigmate.
Gentianacées $ Gentianées-Lisianthées. — Pentandrie-Monogynie.
CARACTERES citis ۱
RACTERES SPECI
ONYMIE
L’interessante plante dont il sagit parait
avoirété découverte, pour la première fois,
par Schiede, à Papantla, dans le Mexique ;
mais l'honneur de son introduction est due
à M. Skinner, qui en envoya du Guatemala
des graines au Jardin de Kew, en 1842.
MM. Hartweg et Galeotti, l'avaient égale-
ment trouvée et recueillie en échantillons
secs, pendant leurs pérégrinations dans
cette riche contrée végétale.
Dans la description qu'il en donne, le
savant botaniste anglais exprime ainsi le
véritable enthonsiasme qui lui inspire la
vue de cette espéce (Bot. Mag., 1. c.):
« Ses fleurs sont d'un riche bleu foncé ,
on plutót d'un pourpre-bleu-noir ( purplish-
blue-black) ; mais ce n'est pas là leur seul
mérite; elles sont grandes (plus grandes,
quand elles sont parfaites, que ne les re-
e \ voyez ci-dessus.
presente notre figure), d’une forme gra-
cieuse et agréablement penchees, à la fa-
con des Fuchsias, et si nombreuses, qu'el-
les forment une ample panicule d’environ
un mètre de hauteur sur un demi de lar-
geur. Beaucoup d'entre elles s'épanouissent
à la fois; et leur succession dure ainsi fort
long-temps , si l'on a soin de conserver les
plantes dans un endroit frais, à l'abri des
rayons brülants du soleil. Tenue ainsi dans
une serre tempérée ombragée, elle est res-
tée ici (à Kew) pendant quatre mois dans
toute sa splendeur florale.
» Parmi toutes les plantes qui ont été in-
troduites dans nos collections, depuis bien
des années , et méme parmi les nouveautés
du jour, je n'en connais pas de plus inté-
ressantes que celle-ci : »
« Elle parait étre bisannuelle; et produit
PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES.
une tige dressée, à peine ramifiée, d’une
longueur d'environ 50 centim. (mais émet-
tant des rejetons en automne), se termi-
nant en une large panicule trichotome,
garnie de nombreux rameaux et haute de
près d'un mètre. Tige et rameaux cylin-
driques; feuilles très-nombreuses sur la
tige, opposées , décussées , lancéolées, acu-
mindes, 3-5 nervées, étalées, dont les ba-
ses presque connées; celles des rameaux
distinctes , plus petites et plus acuminées.
Pédicelles allongés, gréles, portant ordi-
nairement une paire de bractées subulées
ou petites feuilles au-dessous du calyce.
Fleurs gracieusement penchées, longues
de 4 à 5 centimètres (two to three inches).
291
Segments calyeinaux 5, subulés, appli-
qués, un peu plus long que la moitié du
tube de la corolle. Corolle infundibuli-
forme, réguliére; tube cylindrique, un
peu amplié supérieurement; lacinies lim-
baires 5, étalées ou presque recourbées,
lancéolées, très - acuminées , égalant en
longueur à peu prés la moitié de la corolle.
Étamines 5, insérées un peu au-dessous du
milieu du tube; filaments gréles, un peu
plus longs que le tube; anthéres oblon-
gues, bilobées. Pistil : ovaire oblong , bilo-
culaire ; style un peu plus long que les fila-
ments; stigmate large, capité, bilobé , ve-
louté. »
Ca. L.
ame 00 0 ص
CULTURE.
Cette plante craint fort l'humidité et
exige beaucoup dair et de lumière. En
général, on peut la traiter comme une
plante annuelle; c'est-à-dire en semer les
graines sur couche chande au premier
printemps, et en repiquer le jeune plant en
place vers le mois de mai ; ou en faire des
boutures en été, pour leur faire passer l'hi-
ver en serre tempérée et les mettre en
place aussitót que la saison est favorable;
mais dans ce dernier cas, les boutures re-
prises seront l'objet de soins spéciaux, pour
en éloigner la moindre humidité , qui leur
serait mortelle, et leur procurer un air
trés-fréquemment renouvelé.
Cultivée avec toute l'attention qu'elle
mérite, cette Gentianée récompensera am-
plement l'horticulteur de ses soins empres-
sés, par le gracieux ensemble des touffes
qu'elle formera dans les parterres و où ses
tiges sveltes et élancées, leurs longues fleurs
penchees, d'un coloris tout particulier,
feront un heureux contraste avec toutes
les plantes voisines.
L. VH.
Explication des Figures.
Fig. 1. Calyce et Pisa. Fig. 2
zontalement (fig. grossies).
. Une fleur ouverte. Fig. 3. L'ovaire. Fig. 4. Le méme, coupé hori-
292
SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE.
SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE.
LEIANTHUS NIGRESCENS,
Érxworocm: méræros, petasus, Hut; ©0245 (Säulchen), in der Botanik Stempel, eine Anspielung auf
die kopfformige Gestalt und die umgebogenen Ränder der Narbe.
Natürliche Ordnung der Gentianaceen, Abth. der Gentianeen-Lisiantheen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER.
SYNONYMIE
Die hier in Rede stehende interessante
Pflanze scheint zuerst von Schiede zu Pa-
pantla in Mejiko entdeckt worden zu seyn,
aber die Ehre, sie in die europäischen
Gärten eingeführt zu haben gebührt Skin-
ner'n, der 1842 Samen davon aus Guate-
mala an den botanischen Garten zu Kew
schickte. Hartweg und Galeotti hatten sie
ebenfalls während ihren Wanderungen
durch diese pflanzenreichen Gegenden ge-
fanden und Exemplare davon gesammelt.
In der Beschreibung welche uns Lind-
ley davon gibt, drückt sich dieser Bota-
niker mit der wahren Begeisterung aus,
welche der Anblick einer solchen schönen
Pflanze erregt. Ihre Blumen sind vom reich-
sten dunkelblau oder vielmehr schwarz
dunkelblau ; dieses ist jedoch nicht ihr
einziger Vorzug, sie sind sehr gross, (in
ihrer Vollkommenheit selbst grösser als
unsere Figur angibt). Schön geformt; zier-
lich überhängend gleich jenen der Fuch-
sien und so zahlreich dass sie eine einen
Meter hohe und einen halben Meter breite
Rispe bilden. Viele derselben öffnen sich
| siehe oben.
zugleich jedoch in der Art, dass die Reihen-
folge eine lange Zeit hindurch fortdauert,
wenn man die Pflanze an einen Ort hin-
stellt wo sie vor den brennenden Sonnen-
strahlen geschützt ist. Auf diese Weise in
einem temperirten und schattigen Glas-
hause gehalten hat sie in Kew vier Monate
lang in voller Pracht geblüht.
Unter allen Pflanzen welche seit Jahren
unsere Sammlungen bereichert haben und
selbst unter den letzten Neuigkeiten ist
keine interessanter als diese.
Sie scheint zweijährig zu seyn und bringt
einen aufrechten, fast einfachen, ungefähr
50 Centimeter hohen Stengel hervor, der
im Herbste einige Nebenschüsse treibt und
sich in einer einen Meter langen, dreithei-
ligen , sehr aestigen Rispe endigt. Stengel
und Aeste cylinderförmig; Stengelblätter
sehr zahlreich , entgegengesetzt, kreuzste-
hend , lanzettförmig, zugespitzt, 3 bis fünf-
nervig, abstehend, am Grunde fast zusam-
mengewachsen, jene der Aeste frei, kleiner
und spitziger.
te
CULTUR.
Diese Pflanze fürchtet sehr die Feuch-
tigkeit verlangt aber viel Luft und Licht.
Im allgemeinen kann man sie wie eine
einjährige Pflanze behandeln, d. h. deren
Samen mit Frühlings Anfang auf’s Warm-
1 4 D 1 ۰ ۶ EES OU
mon
d u UO U
den Monat Mai hin versetzen; man ver-
mehrt sie auch im Sommer durch Steck-
linge die dann im temperirten Hause bis
zur günstigen Jahreszeit überwintern ; im
SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. 295
letztern Falle jedoch muss die ihnen so
CES Lë D *x* T 5 = 1 3 :1
gkei
fast beständig frische Luft gegeben werden.
Mit aller Aufmerksamkeit behandelt be-
lohnt diese Gentianee ihren Pfleger zu-
gleich durch den schönen Busch den sie
bildet und durch ihre langen, ganz eigen-
thümlich gefärbten Blumen, die einen
schönen Contrast gegen alle umstehenden
Pflanzen bilden,
L. VH.
Erklärung der Figuren.
Fig. 1 Kelch und Stempel. Fig. 2 eine Blüthe. Fig. 3 der Fruchtknoten. Fig. 4 derselbe horizontal
durchschnitten (vergrösserte Figuren).
elegans ۲ Bor L.
rr i
e TH PU rut
ROELLA ?
ELEGANS.
一 -一 一 一 -<
Campanulacee $ Wahlenbergieæ. -一 Pentandria-Monogynia.
CHARACT. GB. — R. Calycis 5-fidi tubo
eylindraceo rarius رس جرب ل oni Corolla
infundibuliformis tubulos campanulata eden
oba. Stamina 5, at ieee liberis. Ov
ويد hs Stigmata 2 crassa. Capsula
ilocularis omnino infera, bast st
RAS perforata diu quasi operculo tecta , dem
foramine ec sine valvis Kee? eo Sewina
numerosa angulosa scabra
Suffrutices v. rarius herbæ rigi ge omnes capen-
ses perennes. Folia alterna ehren sparsa sepius
angusta rigida cum azillaribus fruits
Flores sessiles terı les v. ra rius glomerati inflo-
rescentia eege
DC. fil. Prodr. VII. 2e p. 445,
Roella L. Hort. Cliff. 492. t. 16. f. 5. Juss. Gen. 165. ۰
ume o we 1. f. 3. Lg. Illust. 346. t. 123. Gess. Phyt.
105. . f. 202. Arrn. DC. Monog. Camp. 172. 一 Aculeosa
Des. Alm. 8. t, 252
pec. Sera Thes. I, 25,
~
e
Ki
B
8
E
5 *
a m
- a
一
5
1
一
ER
©
is d
ng alatis
.? humilis
t
=
=
=
flexis; florib emos axillares capitatos bre-
vissimos dispositis oppositis in axilla bractearu rum de-
calyce
infero een tubo 5-gono, laciniis linearibus,
elongatis qua alibu s; corollae tubo hypogyno cur-
vto pce Men E limbo cæruleo ; staminibus 4 didy-
mis, filamentis longioribus tubo adnatis apice libe-
ris s pilosis, eis liberis brevissimis illis oppositis
cylindricum, eo
at R mds Ge formi pubescente, stigmatibus
linearibus revolutis. Fructus?... ose
Roella ? elegans Nos
Roella elegans Paxron’s Mag. of Bot. VI. 27.
Texte du Magazine of Botany de M. Paxton.
ROELLA ELEGANS.
ELEGANT ROELLA.
Eryuotocy. W. Roell,
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER
SYNONYMY
a professor of anatomy, at Amsterdam, contemporary of Linnœus.
| see above.
In no subject that we have before had the satisfaction to figure, do we remember to have seen
so much real elegance and simple beauty. Whether in the general contour of the plant, the precise
and pleasing conformation of its parts, or the attractive ees of its pretty blossoms, it is a truly
br m een and forms an exceedingly orna
The e few
mental fea
ure in the stove.
of the characters of a plant which exercise so great an influence over the popular
ei as the hue of the flow
may, however,
ey are fascinated wit
attracted to it about two years si
wers. Almost every admirer of these, the most attractive of natural
roductions, evinces some partiality to a EE tint ;
but der this predilection may be as
there vidently a es and prevailing
no doubt be traced to the associations with which we are wont to connect all co-
lours, Bos brilliant and intense blue of the blossoms
pleasure and admiration in the beholder.
e of this species in the estimation of our readers, if
of this interesting plant cannot fail to inspire
like us,
ung, Epsom; and notwithstanding
our subsequent visits to that hat have qu ment, 1 we scarcely remember an occasion
ast o
on which at le ne or more specimens were
Our figure represents only a single branch, Gë fm y. BEEN exceeds nine or ten inches in
height, and forms a peculiarly neat and symmetrical object. Although its habit appears to be her-
39
296 ROELLE ELEGANTE.
baceous, we have never observed it destitute of stems or leaves, so that these are evidently pro-
duced in constant succession. It is probable that the plant is EE but neither its superficial
aspect nor a close examination warrant us in making such an assertion.
As its general mode of growth seems to be different from most other herbaceous stove plants,
some variation from the usual course of treatment is necessary in its cultivation. With regard to
soil, it prefers a sandy loam, with a very trifling addition of heath-mould. The smallest pot into
which the roots can be inserted, without undue compression, will Se the most N, as too
sonfinmally subjected to a moderately high ne EK: , if kept in a hothouse, it will
and these plunged in a moderate Bet eat. Cuttings also succeed very e under the ordinary
treatment, with all due precaution in preserving them from superabundant moisture.
We regret that the native country of this plant has hitherto baffled our inquiries. It was received
at the Epsom nursery from the Glasgow Botanie Garden n, and our cae was prepared from a plant
which flowered beautifully in the stove of Messrs. Young, in May, 1838.
The generic name was applied by Linnæus in commemoration of Mr. George Roelle, professor of
anatomy at Amsterdam.
ROELLE? ÉLÉGANTE.
ROELLA? ELEGANS.
Erm. ۰ Roell, professeur d'anatomie à Amsterdam, contemporain de Linné (1737).
Campanulacées $ Wahlenbergiées. 一 Pentandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. `
CARACTERES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus.
SNORE, ly
M. Paxton, en donnant de cette plante | rait rangée dans ce genre qu'aprés un pre-
une figure, que nous reproduisons ci-con- | mier examen superficiel? Cette conjecture
tre, ne cite dans son texte, comme c'est | nous semble probable.
son habitude, aucune autorité à laquelle Dans la courte phrase spécifique, rédigée
nous puissions nous référer. D'un autre | par M. RR en tete de son ge, nous
côté, aprés avoir compulsé les auteurs Sys- | avon quelques i im-
tématiques, nous n'avons trouvé aucune portantes SS est "ES d signaler. Ainsi,
citation de l'espéce qu'il figure sans des- par exemple , il dit les tiges cylindriques,
cription. Nous devons donc penser qu'il en | tandis qu'elles sont tétragones-ailées, les
est le parrain. Toutefois, cette plante ayant | feuilles sessiles, tandis qu'en réalité elles
été introduite, avant 1838, dans le Jardin | sont pétiolées و etc... différences que nous
ama ud de Glasgow, dint M. W. Hooker | avons pu constater sur de beaux indivi-
it alors, si nous ne nous trompons, le | dus, dans les serres du jardin Van Houtte,
ae n'aurait-elle pas été nommée auquel ils avaient été envoyés des lieux
ainsi par l'illustre professeur, qui ne l'au- | mêmes que cite M. Paxton, en Angle-
ROELLE ELEGANTE.
terre, comme contenant cette plante, et
par le même détenteur, M. Young d’Ep-
som. Il ne saurait, au reste, y avoir
de doute sur l'identité de l'espéce qu'il
figure avec celle que nous avons sous les
yeux; néanmoins l'analyse de la fleur nous
a révélé une disposition staminale qui n'ap-
point au genre Roella: la présence seulement
de quatre étamines subdidynames, dont
les deux plus longues velues, les deux plus
courtes nues. Ce curieux caractère, et ceux
d'une foliation opposée et non alterne,
d'une corolle hypogyne, non insérée au
sommet du calyce, d'un calyce libre et non
conné avec l'ovaire, suffisent pour prouver
suffisamment que cette plante ne peut étre
une Roella, du moins d’après la diagnose
générique qu'en donnent les auteurs. Mais
à quel genre la rapporter alors (1)?
Voici, au reste, une description exacte
de la plante en question و description qui
pourra éclairer le lecteur:
Petite plante suffrutiqueuse à la base,
d'un vert cendré , entièrement couverte de
poils blanes divariqués. Rameaux tétrago-
nes-ailés, gréles, dressés , légèrement ren-
flés aux articulations. Feuilles caulinaires
opposées, lancéolées, recourbées-défléchies,
atténuées-décurrentes en un pétiole plus
ou moins long (quelquefois de moitié aussi
long que le limbe) grossièrement dentées
du + ou de la 1 au sommet du limbe,
scabres et couvertes en dessus de petites
tubérosités surmontées chacune d’un poil.
Feuilles florales plus petites , également op-
posées, dressées, lancéolées, trés-entiéres و
sessiles , serrées et formant de courts racé-
mes capituliformes axillaires ou terminaux,
trés-briévement ۰
(1) Les exigences typographiques de cette ege
déjà totalement imprimée à l'exce eption de c
voyons donc le lecteur à l'une des prochaines livrai-
sons de l Hor وريز Vanhoutteanus.
297
Fleurs, assez petites, sessiles dansl’aisselle
de chaque feuille florale ou bractée, à tube
rougeatre , ligne de pourpre, à limbe d'un
beau bleu d’outremer. Tube calycinal non
conné avec l'ovaire (mais appliqué) très-
court, bibractéolé à la base (bractéoles lan-
céolées-linéaires, ciliées) subquinquangulai-
res; Chaque angle relevé d’une ligne pour-
pre; — $ I ahis trois fois plus
‚d roites, Cl
ees , inégales;
la supérieure etles dcus inférieures plus lon-
gues. Tube corolléen hypogyne (en ce qu'il
est inséré, au-dessous du renflement stérile
de l'ovaire, surun court pédicule situé entre
lui et le fond du calyce, et non au sommet
d'icelui), oblique et subgibbeux à la base,
brusquement courbé-ascendant vers le mi-
lieu, ventru ; limbe court, étalé, formé de
cinq segments obliquement arrondis , im-
briqués; gorge dilatée, pourprée ; intérieur
du tube, trés-velu, spécialement vers l'ori-
fice. Étamines 4, subdidynames; les deux
filaments plus longs, blancs, insérés vers
la base de la corolle et adnés avec elle,
libres et trés-velus au sommet; les deux
plus courts (0,001, à peine), insérés vers
la gorge, nus et d'un rouge cocciné. An-
thères conformes, oblongues, basifixes و
subsagittées, blanchätres, à loges conni-
ventes. Style (inclus ainsi que les étamines)
filiforme, pubescent, blanc, plus long que
les étamines, roulé sur lui-méme avant
lanthése et terminé par deux stigmates
linéaires, étalés. Ovaire oblong, cylindri-
que, biloculaire, velu au sommet, continu
avec un disque, ou pédicule, renflé-turbini-
forme, à la base duquel s'insére la corolle.
Ovules peu nombreux... Fruit...?
L'on ne connait point la patrie de cette
plante, qui probablement doit étre le Cap
de Bonne-Esperance, oü croissent toutes
ses congénères (si tant est qu'elle soit une
Roella, ce qui n'est rien moins que certain,
d’après la description qui précède).
Cu. L.
298
ZIERLICHE THAUPFLANZE.
CULTURE.
Cette plante appartient à la catégorie
des plantes de serre tempérée. M. Paxton,
cependant en conseille exclusivement la
culture en serre chaude, où, dit-il, elle
continuera de fleurir tout l'hiver. Mais, à
mon avis, si on ۲۲ laissait aussi l'été, elle
s'y énerverait certainement, s'y etiolerait
et n'y donnerait plus bientót que des pous-
ses gréles et dénuées de fleurs.
Si son port et le volume de ses fleurs
n'attirent pas dés l'abord l'attention des
amateurs, néanmoins sa petite taille (elle
atteint à peine 25 cent. de hauteur), les
innombrables fleurs dont elle se couvre
sans cesse (j'en ai des individus qui depuis
dix-huit mois fleurissent sans discontinuer)
et d'un bleu d'azur, à cil pourpre, finis-
sent par Ini conquérir bien des suffrages
justement mérités. Sa eulture en outre est
aussi simple que facile.
On peut, pendant toute la belle saison د
la planter en pleine terre, à l'air libre, à
l'exposition du levant, dans un sol riche et
léger, composé de terre franche et de ter-
reau de bruyéres ou de terre des bois. On
la relévera à l'automne, pour la rentrer en
serre chaude prés des jours, dans un en-
droit bien aéré. Là, on rabattra les rameaux
dont la floraison est terminée, on l'éplu-
chera en un mot; et comme elle craint
beaucoup l'humidité , on ne l'arrosera que
lorsque le besoin en sera bien évident.
On la multipliera de boutures, faites à
l'étouffée, en toute saison, et sur couche
tiéde; ou mieux encore de graines qu'on en
obtient facilement et qu'on séme au prin-
temps pour en repiquer le jeune plant
avant l'hiver.
L. VH.
ZIERLICHE THAUPFLANZE.
ROELLA ELEGANS.
Erxmoroem. George Roelle, Professor der Anatomie zu Amsterdam und Zeitgenosse des Linné.
Natürliche Ordnung der Campanulaceen, Abth. der Wahlenbergieen-
Prismatocarpeen.
SPEC.
SYNO Ku
Paxton der von dieser Pflanze eine schóne
Figur gibt welche wir hier mittheilen ,
führt in seinem Texte wie gewöhnlich
keine Autoritätan, worauf wir uns berufen
könnten. Anderseits haben wir bei allen
neuern Systematikern (Decandolle, Wal-
pers, Dietrich , ete.) vergebens nach dieser
Pflanze gesucht, müssen daher ihn als den
Urheber dieser Species ansehen
Dem sey nun wie ihm wolle, seine spe-
wg CHARACTER.
RACTER
siehe oben.
cifische Beschreibung ist auffallend un-
richtig; wir führen nur einige Haupt-
punkte davon an : die Zweige sagt er sind
cylindrisch , während sie doch vierseitig-
geflügelt sind; die Blätter gibt er als sit-
zend an, während sie sich doch in einen
deutlichen langen Blattstiel verschmälern ;
die Kelchabschnitte sind nach ihm pfrie-
menförmig, sie sind aber linienförmig zu-
gespitzt, ete. Diese specifischen Unter:
ZIERLICHE THAUPFLANZE. 299
schiede bestehen wirklich, wir haben sie
im Augenblicke wo wir dieses schreiben
an einem in eimem Warmhause Van Hout-
tes blühenden Exemplare verglichen und
die Identität der abgebildeten und wirk-
lichen Pflanze kann nicht in Zweifel gezo-
gen werden.
Man kennt das Vaterland derselben
nicht, wahrscheinlich ist es das Vorgebirge
der guten Hoffnung. Sie ist vermuthlich
im Jahr 1836 zum erstenmale nach Europa,
in die Gärten Young’s in Epsom gebracht.
Ohngeachtet dieser langen Zeit ist sie noch
selten bei uns, obgleich dieser schöne, nie-
drige, dichtbelaubte, reichlichblühende
Strauch seinen Platz mit Ehren ausfüllen
würde.
Die Zierliche Roelle ist gänzlich mit ziem-
lich langen, weichen, weisslichen Haaren
bedeckt; ihre Zweige sind lang, dünn,
vierseitig, beinahe geflügelt. Die Blätter
gegenüberstehend kreuzständig (abwech-
selnd bei den übrigen Arten der Gattung)
lanzettfórmig - spitz, dicklich, gekerbt,
sparsamnervig , herabhángend am Grunde
in einen fast gleichlangen Blattstiel ver-.
laufend. Die obere Flüche ist mit erhabenen
in ein Haar sich endigende Drüsen besetzt;
die untere behaart aber glatt. Die blüthen-
ständigen sind aufrecht, nebenblattartig ,
ganzrandig , oval, sitzend.
Die insehr kurzen achsel- oder endstánd-
igen Trauben sitzenden oder geknäuelten
Blüthen sind gegen überstehend kreuzstün-
dig gleich den Blüttern, und in den Blatt-
winkeln der nebenblattförmigen Blätter
sitzend, deren aufrechter und gedrängter
Stand für jede Blüthe eine Art von Hülle
bildet; die sehr kurze Kelchröhre ist mit
ünf purpurrothen Strichen gezeichnet, die
Abschnitte sind dreimal länger als diese,
angedrückt, linienförmig , wimperig , der
obere länger. Die trichterförmige Krone ist
auswendig unbehaart, inwendig mit Haa-
ren besetzt, die Röhre dreimal länger als
der Kelch ; anfangs enge , krümmt sie sich
plötzlich in der Mitte und wird dann wieder
gerade in dem sie sich zugleich erweitert;
der Saum ist ausgebreitet, fünflappig; Lap-
pen zugerundet, ganzrandig (nicht einzäh-
nig in der Mitte) schiefziegeldachig , rück-
wärtsgerollt, schön azurblau, der Schlund
violettroth. Die ein wenigunter dem Rande
es Schlundes eingefügten Staubgefässe
haben kurze purpurrothe , breitgedrückte,
am Grunde flaumhaarige Fäden. Staubbeu-
tel länglich gegen einander geneigt. Der
fadenfórmige , weisse Griffel endigt sich in
eine zweitheilige glatte Narbe. Der Frucht-
knoten cylindrisch, länglich, unbehaart و
aber schwach flaumhaarig an der Spitze;
er sitzt auf einem kurzen kugeligen Stiel-
chen unter welchem der Kelch eingefügt
ist; die Korolle befindet sich auf der
Spitze des Fruchtknotens.
Cz. L.
CULTUR.
Diese Pflanze gehört zu der Cathegorie
der Pflanzen des temperirten Hauses. Ihr
natürlicher Habitus und die Menge ihrer
Blüthen, ungeachtet ihres niedrigen Wuch-
ses (sie erreicht nicht mehr als 25 Centi-
meter Höhe, bleibt blühen ohne Aufhören,
wie Exemplare es bei mir seit 18 Monaten
hinreichend beweisen) müssen ihr den Bei-
fall aller Kenner und Liebhaber erwerben.
Ausserdem ist ihre Cultur ebenso leicht als
einfach.
Während ganz der schönen Jahreszeit
kann man sie im freien Grunde lassen, in
einem reichen aber leichten aus Haideerde
und Lauberde zusammengesetzten Boden.
Im Herbste bringt man sie in ein temperir-
tes Haus, nahe beim Lichte und an einem
recht luftigen Orte und schneidet die abge-
500 ZIERLICHE THAUPFLANZE.
blüthenZweige weg. Sie fürchtet Feuchtig- | besser noch durch Samen die man leicht
keit muss daher nur in der äussersten Noth | gewinnen kann und welche man im Früh-
begossen werden. jahr säet um gegen Herbst die jungen Säm-
Man vermehrt sie zu jeder Jahreszeit | linge versetzen zu können.
durch Stecklinge auf lauem Beete, oder L. VH.
(7 E uu
ا J leai Boote.
POINCIANA ۰
mg e 8800
Papilionaceæ ٩ Cæsalpineæ. 一 Decandria-Monogynia.
RA —Poinciana:Calycistubo | pinnatis; floribus terminalibus racemosis aurantia-
tarbinato-urceclato , limbi 5-partiti decidui laciniis eis.
reflex majore concava. Coro 1125 petala 5, | Poinciana Tourn. Just. 391. L. G, 515. Poincia Nac, Elem.
fires d inserta , ejusdem laciniis ge sen 1282.
ee ta, posticum majus heteromorphum. Stamina Exouicu. Gen. pl. 6766.
10, un s en longissima er om- : TIS
nia "fertilis; fila a libera ep 0 hirsuta; an لامع ی Aa e nee ee
theræ oblongæ See tes. Ovarium stipitetutt
E ngum compressum re Sty-
lus filiformis basi haud articulatus adscendens;
stigma simplex Waves glandulis minutissimis
۱ is oblon
gis; calycibus glandulosis apicibus dentato-ciliatis,
legum Sep Verde glandulosis uniloculari-
bus exsuccis.
Poinciana Gilliesii "une n misc. I. 29. t. 34.
AS
fimbr Se . Le > n lineari-oblongum compres- | ۰ Brit. E Gard.
sum siccum polys a um Resi ین inter Cesalpinia Gilliesii es
semina pre en bi Semin a lenticulari- ae salpinia macrantha Del. Ind. sem. hort. Monsp.
ee kire albumino Em We ryonis Se: cotyle-
don و plane; radicula b eei. plum mula manifesta. _Erythrastono Gilliesii F. Krorsen, in L. K. et ۰
we, tices v. arbus se pis sime aculeatæ, in | Ic. Pl. rar. Hort. Ber. 1842. t. 39. page 98.
Asia et America een Steng foliis impari
Texte du Botanical Magazine de M. Hooker.
POINCIANA GILLIESII.
D? 6111:1855
Mr. de Poinci, an ancient Governor of the french Antilles (XVII! cent.)
GENERIC CHARACTER
SPECIFIC CHARACTER | see above.
SYNONIMY ا .
When I first described this charming plant, a native of Mendoza, South America, in the Botanical
Miscellany above quoted, I little thought I should one eg have the pleasure of figuring it from
plants flourishing in the open air, and without any covering in the winter. Yet such is the case.
eds were introduced by Dr. Guus in 1829, and young ëng both at Mr. Kxıcar’s Nursery, and
at the Royal Botanic Gardens of Kew, were removed to a South aspect in front of a stove. They
have, with us at least, attained to a height of six or seven feet, and bear their rich yellow er
with ken بحو ماه long and thick scarlet stamens, during the summer months, and, indeed, till cu
off by early autumnal frosts. In such a situation, no shrub can be more deserving of pee eg
In its et, country, the late Dr. Gites, its discoverer, informed me that, « it is called by the na-
tives Mal de Ojos, and that it is very abundant in the cultivated plains of Mendoza, where it has
the benefit of the water used in irrigation; seeming to be incapable of living on the dry arid lands
which are not under en Along the southern frontier of the province of Mendoza, between
the rivers Diamante and Atuel, it. is found abundantly, with other shrubs, in sheltered situations ;
also among thickets along the western side of the Rio Quarto, near the western bounda h
Pampas; those plants growing in Buenos Ayres (where it is not unc ommon), owing their origin to
the seeds sent from Mendoza. They do not ascend further than to the foot of the mountains, nei-
302
ther are any traces of them to be seen
Stems erect, much b
iin the leaflets small,
ate, acuminate, at the base of the
; the lowest buds expanding first ,
these latter are ovate, cu
scarcely half an
Ses
CN bracteas :
the margin.
obcordate, yellow.
long, bright red. Anthers versatile , oblong.
n Beie
spid
Peduncle an inch long, glandular, thicken
pearing externally to be the top of the peduncle; ën 0 dde: oblong, nearly equal, green s
glandular on the outside, serrated at the point. Petals five, large,
ens ten, free, arising from the top of the calyx-tube, four to five inches
POINCIANE DE GILLIES.
in the no of San Juan, which follows Mendoza to the
میب ون the foot of vm Sat of the Andes
anched; branches shat ied. nearly glabrous. Leaves alternate , abruptly
inch long, oblong, obtuse, glabrous.
Raceme terminal, of s
puteis glandular at the
wards, Calyx : tube short,
segments,
spreading,
nearly equal, sessile,
Fig. 1. Section of the Calyx-tube, showing the Pistil and the insertion of the Stamens: 一 magnified.
POINCIANE DE GILLIES.
POINCIANA ۴
Erm. M. de Poinci, ancien gouverneur des Antilles françaises (XVIIe siècle.)
Phaséolacées Cu. L. Dict. bot. et Nom. bot. inéd. (Papilionacées Auct.)
Césalpiniées. — Décandrie-Monogynie.
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES
CARACTÈRES ée:
NYMIE .
SYNO
Cette brillante plante a été introduite, de
graines. en 1829, par le D" Gillies, dans les
jardins royaux de Kew. Elle croit dans
l'Amérique du Sud, dans la province de
Mendoza , dont les habitants lui donnent le
nom de Mal de ojos (1) « Elle abonde, dit
ce voyageur, dans les plaines cultivees oü
elle profite des eaux d'irrigation et parait
incapable de vivre dans les terres arides et
dessèchées qui ne sont pas en culture. Le
long de la frontiére méridionale de la pro-
vince ci-dessus mentionnée, entre les rivie-
res Diamante et Atuel, on la trouve en
abondance, mêlée à d'autres arbrisseaux ,
dans des endroits abrités , ainsi que dans
(V) Mal d'yeuz! nous ignorons l'allusion renfer-
fermée dans cette singulière dénomination.
Ca. L:
voyez ci-dessus.
les halliers qui bordent le cóté Ouest du
Rio Quarto, prés des limites occidentales
des Pampas. Quand aux individus qui en
croissent dans la province de Buénos-Ayres,
où ils sont assez communs, ils proviennent
de graines envoyées de Mendoza.
» La P. Gilliesii ne dépasse pas le pied
des montagnes. On n'en voit plus de traces
dans la province de San Juan , qui suit au
nord celle de Mendoza, le long du pied
de la Cordilliére des Andes. »
La belle figure ci-contre , empruntée au
Botanical Magazine, donne une juste idée
des dimensions que peuvent atteindre les
fleurs de cette plante et de l'effet grandiose
qu'elle produit, quand elle est convena-
blement cultivée (V. ci-aprés, culture ).
Rien de plus splendide que ces longs fila-
ments staminaux fascieules et dressés, du
POINCIANE
plus riche pourpre cocciné (1), rien de plus
gracieux , de plus élégant que son aérien
feuillage.
C'est un arbrisseau dressé, inerme, trés-
ramifié ; à ramules cylindriques , substriés,
legerement glanduleux , pubescents. Feuil-
les pari ou impari-multipennées (2), alter-
nes; pétiole cylindrique , renflé à la base,
églanduleux; pédicelles conformes, ésti-
pellés. Stipules ovées-oblongues , dentées-
ciliées. Folioles 6-11, pari-juguées, petites,
elliptiques, obtuses , glabres, subsessiles.
Racémes terminaux , multiflores, couverts
(1) Toutefois J si lon s'en DN aux diffé-
rentes figures qu'on a pao age de cette plante , ces
filaments — sent vari dae ent
grenden Cette di Er og emm elle de la cul-
ture ? il y — de le penser d’après l'observation
de M. Hoo
(2) Tous de eg en par um pend feuille
composée d'un plus moins gra re
pomon écrivent bipenndes ! nous regardons alors
comme vicieux, quand fiy significa ation
(deus pannes et nous pensons qu ’on doit écrire bi ,
iadri, etc. — multi pend selon le nom-
e commun; etc.
Qa
o
Bit renvoyon 6
pement à l’article feuilles de notre Dict. Univ. de
Bot. (i édit.). Ainsi dans l'espèce, à nnées
on est à d'ajouter 9-11 uées ; une
DE GILLIES. 505
de poils glanduleux au sommet. Bractées
(tegmenta Kl.) ovées-lancéolées, amples,
cuspidées-acuminées, viscidules , frangées,
dentées aux bords supérieurs, trés-promp-
tement caduques. Fleurs trés-grandes, d'un
jaune de soufre, les supérieures males ;
les inférieures hermaphrodites (Klotsch )
à pédoncules glanduleux-poilus, épaissis au
sommet. Tube calycinal trés-court , her-
bacé, épaissi, sillonné , continu avec le
pédoneule, obliquement infundibulifor-
me ; limbe quinquéparti, décidu ; segments
conformes aux bractées, le supérieur plus
grand. Pétales 5, obcordés, sessiles, éta-
les, concaves , insérés à la gorge du calyce
et alternant avec ses segments. Étamines
déclinées-ascendantes , toutes fertiles ; fila-
ments trés-longs (9-10 cent.); libres, insé-
rés avec les pétales , ciliés inférieurement ;
anthéres oblongues, médifixes, versatiles.
Pollen comprimé-subtrigone. Style de la
méme forme et de la méme couleur que
les étamines; stigmate presque continu,
légèrement excavé. Légume acinaciforme ,
comprimé, velu, bivalve, 8-10 sperme.
Cn. L.
CULTURE.
Selon les voyageurs, cette belle es-
pèce croit au Chili dans les endroits hu-
mides, au bord des flaques d'eau et des
ruisseaux. Une telle situation lui serait
mortelle dans nos climats, où l'on doit
au contraire la préserver de toute humi-
dité en hiver.
Dans le midi de l’Europe , elle passe par-
faitement bien à l'air libre, et y forme des
buissons magnifiques, d'un à deux métres
de hauteur environ. Dans les provinces
méridionales de l'Angleterre, on en a vu
des individus braver la froidure, gráce au
seul abri d'un mur exposé au midi et d'un
sous-sol sec et pierreux. On le voit done,
il faut nécessairement, à cette plante de
la sécheresse en hiver, beaucoup d'hu-
midité en été. Plantée dans un sol riche
en humus, et traitée ainsi, elle y acquerra
des proportions véritablement grandioses,
et dont la figure ci-contre qui n'a rien
d’exagéré , donnera une juste idée.
Dans nos contrées (la Flandre) ou le
climat est sinon plus inclément, du moins
généralement plus humide, cette Poin-
ciane profitera merveilleusement aussi
plantée en conservatoire. Livrée à la pleine
terre l'été, relevée ensuite en motte à la
fin de l'automne pour être rentrée en
orangerie, elle peut encore récompenser
l'horticulteur de ses soins par une vigou-
reuse végétation, nne abondante florai-
40
504 GILLIESCHE
son. En tout cas, une plante aussi belle,
aussi méritante que celle-ci, est bien di-
gne de quelque effort de la part des ama-
teurs. Leur serait-il bien dispendieux d’en
planter un ou deux pieds en compagnie
d’autant de Daubentonia Tripetiana et de
quelques autres jolis arbustes plus hum-
bles, au pied d’un mur au midi; et lä de
les couvrir en hiver d’un appentis vitré,
qu'on retirerait au printemps?
La multiplication en est trés-facile, par
les graines qui nous arrivent annuellement
POINCIANE.
du Midi ; mais il n'en est pas de méme par
boutures. Le bois de cette plante étant dur,
comme fibreux, le bouturage exige beau-
coup de précautions. Au mois de juin lors-
que les pousses extrémes ont subi un com-
mencement d'aoütement , il faut les couper
dans l'articulation et les traiter comme des
boutures de serre chaude, avec tous les
soins usités en pareil cas, et ne confier
ensuite les jeunes plantes à la pleine terre
que l’année suivante.
L. VH.
GILLIESISCHE POINCIANE.
POINCIANA ۰/۰
Erwworoem. De Poinci, ein früherer Statthalter der französischen Besitzungen in den Antillen.
Natürliche Ordnung der Papilionaceen, Abth. der Caesalpiniaeen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER .
SYNONYMIE .
Diese prächtige Pflanze ist im Jahre 1829
durch den D" Gillies vermittelst Samen
in die kóniglichen Gärten von Kew einge-
führt worden, Sie wächst in Süd-Amerika
in der Provinz Mendoza, wo sie den Ein-
wohnern unter dem Namen Augenweh
(Mal de ojos) bekannt ist. Sie findet sich
unserm Reisenden nach besonders häufig
in den angebauten bewässerten Ebenen,
wo ihr deren Feuchtigkeit zu gut kommt,
denn ein dürrer, ausgetrockneter, unan-
gebauter Boden sagt ihr wie es scheint
keineswegs zu. Eben so hàufig findet sie
sich an der südlichen Gränze dieser Pro-
vinz zwischen den Flüssen Diamante und
Atuel unter andern Straucharten und an
geschützten Orten, so wie endlich auch in
den Gebüschen welche das westliche Ufer
des Rio Guarto an der östlichen Gränze der
Papas überziehen. Die Individuen welche
man in Buenos Ayres in beträchtlicher
Anzahl antrifft, stammen aus von Mendoza
gekommenem Samen her.
| siehe oben.
Die Gilliesische Poinciane geht nicht
über den Fuss des Berges hinauf. In der
Provinz St-Juan, welche nördlich von jener
von Mendoza gelegen sich längst dem Fusse
der Cordilleren hinzieht, findet man keine
Spur mehr davon.
Die schöne hier beigefügte Abbildung
welche wir dem Botanical Magazine entleh-
nen, gibt eine genaue Vorstellung von dem
Umfang welchen die Blumen dieser (culti-
virten) Pflanze erreichen und der grossar-
tigen Wirkung die sie hervorzubringen im
Stande sind. Nichts ist prächtiger als diese
langen, endständigen, büscheligen, anf-
rechten, lebhaft purpur-scharlachrothen
Fäden , nichts reizender und zierlicher als
ihr fein gebildetes Laub.
Es ist ein aufrechter, wehrloser, sehr
aestiger Strauch, mit cylinderförmigen و
fast gestreiften , etwasdrüsig-weichhaarig-
en Zweigen, und wechselständigen, gleich
oder ungleich paarig vielfach gefiederten
Blättern. Blattstiele cylinderfórmig, drüsen-
rend
GILLIESISCHE
" am — یی €—
rblátter
eirand-län glich, gezähnt née Fieder-
blättchen 6-11 gleichpaarig, klein, ellip-
tisch ر stumpf, glatt, fast sitzend. Blüthen-
trauben endständig, vielblüthig, an der
Spitze mit drüsigen Haaren besetzt. Deck-
blätter eirund-lanzettlich, gross, fein lang-
zugespitzt, etwas schmierig gefranzt, am
obern Rande gezähnt, sehr bald abfallend.
Blüthen sehr gross schwefelgelb , die obern
männlich, die untenstehenden Zwitter ;
Blüthenstiele drüsig behaart, am obern
POINCIANE. 505
blättern ähnlich, der obere grösser. Blu-
menblätter fünf, verkehrt herzförmig ,
sitzend, abstehend, ausgehöhlt auf dem
Rande des Kelches eingefügt, mit den
Kelchzipfeln abwechselnd. Staubgefässe
ور E me fruchtbar.
h, frei, mit
den Kroneablittern eingefügt, am ‚Grunde
wimperig; Staubbeutel länglich, in der
Mitte angefügt, beweglich; Pollen zusam-
mengedrückt, fast dreieckig. Griffel von
derselben Gestalt und Farbe wie die Staub-
gefässe; Narbe fast fortlaufeud, schwach
Ende verdickt. Kelchröhe sehr kurz + | ausgehöhlt; Hülse säbelförmig, zusammen-
krautartig, verdickt gerinnt, fortlaufend, | gedrückt, behaart, zweiklappig, 8-10
schief-trichterförmig mit fünftheiligem ab- | saamig.
fallenden Rande. Kelchzipfel den Deck- Cu. L,
CULTUR.
D.’ 3 | ee LO د Be L
De
liche Species in Chili an feuchten Orten,
an den Ufern der Bäche und Sümpfe. In
unserm Climat jedoch würde ihr dies tödt-
lich seyn, da wir sie im Winter gegen alle
Feuchtigkeit bewahren müssen.
Im mittäglichen Europa aber gedeiht sie
herrlich im Freien und bildet Sträuche
von ein zu zwei Meter Höhe. Auch im
Süden England’s hat man sie gegen eine
nach Mittag hin gelegene Mauer und in
einen trockenen steinigen Grund gepflanzt
der Kälte widerstehen sehen. Man muss
daher diese Pflanze im Winter trocken und
nur im Sommer feucht halten. Auf diese
Art behandelt und in einem humusreichen
Boden gepflanzt wird sie sich herrlich
entwickeln und der hier beigegebenen
Abbildung in nichts nachstehen.
In unserem Flandern wo das Climat im
allgemeinen mehr feucht ist, würde diese
Poinciane im Sommer im Freien, gegen das
Ende des Herbstes hin in’s temperirte Haus
gebracht, auch durch kräftige Vegetation
und reiche Blüthe ihren Pfleger belohnen.
Eine solche schöne und verdienstvolle
Pflanze ist wirklich einiger Sorge werth!
Die Vermehrung durch Samen welche
uns jährlich aus dem Süden zu kommen
ist sehr leicht, nicht so ist es durch Steck-
linge. Das Holz dieser Pflanze ist sehr hart,
bei Stecklingen muss man daher viele Vor-
sicht anwenden. Im Juni wenn die äusser-
sten Zweige sich zu verholzen beginnen ,
schneidet man sie in den Einsätzen ab und
behandelt sie wie Stecklinge aus dem
Warmhaus. Die jungen Pflanzen können
jedoch erst im folgenden Jahre der Luft
ausgesetzt werden.
L. VH.
= 5
OT ر rerit
YoY 77 L e : d 7
TH Keira PA Go gege arte
BERBERIS TRIFOLIATA,
— o
Berberidaceæ. 一 Hexandria-Monogynia.
CHARACT. GENERIS. 一 Be : Caly
7-9-phylli foliolis weie 2- Hire decidui
Sp petala 6-hypogyna — foliolis oscar
ibus opposita unguiculata basi i die um ndu Zä
S tamina 6 hypogyna itd opposi ; flame
— gE antheris ی WS i 0-
CU adnatis e di E Ki? valvula decidua
iokincentihs O d uniloculare ; o vu-
2-8, e basi iets psi iac Stylus terminalis
vissimus ; sti ا peltato umbilicato. Ba
unilooularis is l-8-sperma. Semina erecta ری A
tes nenn lico prope basim sublate
i. Sois in axi albuminis carnosi orthotropus,
ejusdem fere Kette cotyledonibus ellipti-
cis, ra icula elongata, umbilico parallele con-
tigua infera.
Fructices, in temperatis Europe , Asie et Ame-
ricæ obvii, in America tropica rari; nunc foliis pri-
mariis E vis sepe in spinam
e
latis simplicibus, integerrimis v. margine eat
v. rende nunc foliis primarüs rite evolutis im-
nis minimis caducis, Iu axillaribus l-multi-
floris racemosis ; flori
Expricn. Gen. Pl. 4814.
Berberis L. Gen. CR CSN I. 200. t. 42. 5۳-1111 Fl. bras.
I. 44. 50۳۸0۰ Linn. X
ERBERIS Nurr. Folia primaria abortiva in spinas con-
versa, seeundaria fascieulata simplicia. Glandula ad basim
petalorum manifesta. Staminum filamenta eden-
tula.
一 一 Nurr. Gen. am. I. 210. DC, Syst. 11. 4. Prodr. 1. 105.
ete., etc.
b. و Nurr. Folia primaria — Glandulæ
ad basim unguium petalorum fere obsoletæ. Staminum fila-
menta sten. apice bidentata.
—— Nv 211. DC. L. c. I. 18 et I. 108. ete., ete.
CHARACT. SPECIEI. — ervirens fruticosa
glauca erecta ; foliis trifoliolatis, foliolis ovatis ses-
— sinua ato-spino osis acuminatis, venis lacteis; ra-
cemis pau is erectis petiolis brevioribus, bacc
و L
B. pen dem misc. 149. 1841. Bot. Reg. et
ibid. t. 10. 1845.
pari-pinnatis 2-7-jugis , stipulis isi inte gemi-
Texte du Botanical Register de M. Lindley.
BERBERIS TRIFOLIATA.
THREE-LEAVED BERBERRY.
Errmorocie. An altered arabian name of one of the species.
GENERIC CHARACTER.
SPECIFIC CHARACTER. see above.
NYMY SC
This very rare and beautiful species was found in Mexico by Mr. Hartweg, near the Hacienda dei
Espiritu Santo, on the road from Zacatecas to San Luis de Potosi, an immense plain occupied chiefly
by Opuntias, stunted plants of Prosopis dulcis, and Yuccas. It covered large tracts of country; the
called it Acrito, and the fruit was much eaten 5 children. Mr. Hartweg did not see it in
Sue Qm ternate holly-like leaflets, beautifully marbled with pale blue and dull green, are enti-
Géi different from any thing among the pinnated Berberries hitherto discovered, and it may be
e
where the annexed figure was made, it forms a dwarf
spreading evergreen shrub , a rich sandy loam and rather di situation. It has
and seems to be about as hardy as Berberis fasci-
stood two winters planted against a south wall,
cularis
It may be increased in various ways . by layering, by cuttings, or by seeds, but when the kind
508
EPINE-VINETTE A TROIS FEUILLES.
is rare, like the present, grafting is the most certain and safest way; the grafting may be performed
in the ordinary way in
March or April, and the best stock for working i
it upon is Berberis aquifo-
When grafted it should be placed in a cold pit or frame, kept close and rather damp. It
d May.
flowers freely in April an
EPINE-VINETTE A TROIS FEUILLES.
BERBERIS TRIFOLIATA.
Erm. Altération du nom arabe de l'une des espèces du genre.
Berbéridacées. — Hexandrie-Monogynie.
CARACTERES GENERIQUES
CARACTERES en
SYNONYMIE
C'est peut-être la plus remarquable es-
pèce du genre. en raison de la beautede
son feuillage persistant, largement veiné
de blanc sur an fon a fois bleuätre et
vert foncé, et de ses fleurs un peu plus
grandes que celles de ses congénères. Elle
a été découverte par M. Hartweg, an Mexi-
que, entre Zacatecas et San Luis de Potosi,
dans une immense plaine, couverte d’Opun-
tias, d’Yuccas et de Prosopis dulcis peu
élevés et auxquels ses vastes buissons dispu-
tent l’espace. Là les enfants mangent avec
plaisir ses fruits, qu’ils connaissent sous le
nom de los acritos.
Introduite pour la première fois en An-
gleterre, elle ya passé deux hivers entiers
sans autre abri qu’un mur exposé au midi :
circonstance qui permet de penser qu’elle
sera aussi rustique, dit M. Lindley, que le
Berberis fasciculata.
۱ voyez ci-dessus.
Rameaux élancés gréles, rigides, rou-
geätres, sillonnés; pétioles allongés, fili-
formes, renflés-membranacés à la base,
subamplexicaules. Stipules très-petites, ad-
nées à la base du petiole ; folioles ternees,
sessiles, ovales-lancéolées, sinuées-dentées-
épineuses, assez semblables aux feuilles du
B. aquifolium, à la fois d'un bleu glauces-
cent et d'un vert foncé, veiné de blanc.
N'ayant point encore vu eu fleurs cette
belle espéce, nous ne saurions en donner
une description plus compléte. Nous saisi-
rons cette occasion pour reprocher à l'illus-
tre rédacteur du Botanical Register de ne
pas imiter celui du Botanical Magazine en
donnant, comme M. Hooker, de savantes et
courtes descriptions , oü l'amateur comme
le botaniste puiseraient d'utiles renseigne-
ments.
Cn. L.
一
CULTURE.
La eulture de cette espece, ainsi que sa
vigi ai ne présente sans doute pas
e cultés, mais demande quelques
soins array que je vais rapidement in-
diquer.
. L'expérience m'a décidément prouvé
qu'elle n'est pas complétement rustique ,
on devra la rentrer pendant l'hiver dans la
serre froide ou dans l'orangerie. On la
plantera dans de la terre de bruyére, ou
au moins dans une terre meuble et trés-sa-
blonneuse , qu'on tiendra très-légèrement
humide. Comme des arrosements abon-
dants la tueraient , il faut donner un libre
DREIBLAETTRIGE
écoulement aux eaux de pluie et d'arrosage
par un bon drainage (lit de cailloux ou de
fragments de briques au fond des pots); en
été l'exposer à mi-ombre et dans un endroit
trés-aéré.
Le meilleur moyen de la multiplier se-
rait sans doute d'en semer les graines;
mais cet heureux cas est nécessairement
rare. Il faut donc se contenter du greffage
qu'on pratique en l'entant sur des sujets
sains et vigoureux , appartenant à d'autres
espéces de Berberis à feuilles également
persistantes. Elle ne réussit pas sur le Ber-
eris vulgaris et autres à feuilles caduques.
BERBERITZE.
509
On peut encore la bouturer; mais ce moyen
exige plus de temps et est en général plus
chanceux à cause de la dureté du jeune
bois.
Comme il n'y a pas d'espoir, de la voir ré-
sister en plein air dans nos contrées, cesera
au moins üne magnifique acquisition pour
nos serres froides et nos orangeries. On
sera plus heureux dans le midi de l'Eu-
rope et de la France où, livrée à la pleine
terre, elle ne tardera pas à former de
beaux buissons.
L. VH.
DREIBLAETTRIGE BERBERITZE.
BERBERIS TRIFOLIATA.
Errmotociz. Abänderung des arabischen Names einer der Species dieser Gattung.
Natürliche Ordnung der Berberidaceen.
GATTUNGS CHARACTER
SPEC. CHARACTER
SYNONYMY:
Diese Berberitze ist in Hinsıcht der
Schönheit ihres bleibenden , auf einem
zugleich bläulichem und dunkelgrünem
Grunde weiss geaderten Laubes und ihrer
Blütben, die grösser als jene ihrer Gat-
tungsverwandten sind, vielleicht die be-
merkenswertheste Art dieser Gattung. Sie
ist von Hartweg in Mejiko zwischen Zate-
cas und Santo Luis de Potosi in einer uner-
messlichen mit Opuntien, Yuccas und nie-
drigen Prosopsis dulcis bedeckten Ebene
entdeckt worden wo sie jenen Pflanzen mit
ihren ausgebreiteten Zweigen den Raum
streitig macht.
Die Kinder verzehren mit Wohlbehagen
deren Früchte die ihnen unter dem Namen
los acritos bekannt sind.
Zuerst in England eingeführt, hat sie
dort zwei Winter nach einander ohne an-
siehe oben.
dern Schutz als eine nach Süden gelegene
Mauer ausgehalten ; nach Lindley ein Um-
stand der vermuthen lässt dass sie sich
eben so dauerhaft als Berberis fasciculata
bewähren wird.
Die Zweige sind lang und dünn, starr,
rôthlich, gefurcht; die Blattstiele lang,
fadenfórmig , am Grunde verdickt, háutig و
beinahe stengelumfassend. Afterblättter
sehr klein, am Grunde des Blattstiels an-
gewachsen; Blättchen gedreht, sitzend;
oval-lanzettfürmig, buchtig-gezáhnt , dor-
nig, denen der B. aquifolia ziemlich ähn-
lich, zugleich bläulich und dunkelgrün
weissgeadert.
Drei bis vier Blüthen sitzen auf einem
kurzen, blattachselständigen Blüthenstiel.
Kelchblätter schön gelb, verkehrt eirund,
vertieft sternförmig ausgebreitet ; Blumen-
DREIBLAETTRIGE
510
blätter sehr kurz, fast aufrecht, genähert.
Da wir diesen schönen Strauch noch
nicht blühend beobachtet haben, so kön-
nen wir keine vollständigere Beschreibung
davon geben.
Es wäre zu wünschen dass es dem
Verfasser des Botanical Register doch ge-
BERBERITZE.
fallen möchte gleich seinem Collegen des
Botanical Magazine, seinen Figuren eine
kurze Beschreibung hinzuzufügen , Bota-
niker und Liebhaber würden gewiss nicht
geringen Vortheil daraus ziehen.
Ga. E
CULTUR.
Die Cultur so wie Vermehrung dieser
Species bietet zwar keine Schwierigkeit
dar, verlangt aber einige Sorgfalt worauf
ich hier aufmerksam machen will.
Da die Erfahrung uns hinreichend ge-
lehrt hat dass diese Pflanze unsern Winter
im Freien nicht ertragen kann, so muss
man sie während desselben in’s Kalthaus
bringen. Man pflanze sie in Haideerde oder
wenigstens in eine leichte sandige Erde,
welche man ein wenig feucht hält: fülle
die Töpfe mit Scherben an, um ein leichtes
Abfliessen des Wassers zu veranlassen da
zu grosse Feuchtigkeit sie sicher tödten
würde. Im Sommer setze man sie ziemlich
im Schatten und an einen recht luftigen
Das beste Mittel sie zu vermehren wäre
wohl durch Samen , da dieses jedoch noch
nicht wohl seyn kann so muss man sich
wohl durch veredeln begnügen, was
auf kräftige Unterlagen anderer Arten
dieser Gattung bewerkstelligt wird. Es
würde jedoch nicht auf Berberis vulgaris
gelingen. Durch Stecklinge würde es auch
gehen, aber mehr Zeit erfordern und der
Härte des jungen Holzes wegen gewagter
seyn.
Da also voraus zu sehen dass sie im Freien
nicht widerstehen wird, so ist es zum We-
nigsten ein herrlicher Zuwachs für unsere
Kalthäuser. Im Süden Frankreichs und
überhaupt Europa’s würde sie im Freien
cultivirt ohne Zweifel prächtige Sträuche
bilden.
L. VH.