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Full text of "Flore des serres et des jardins de l'Europe : ou descriptions et figures des plantes les plus rares et les plus méritantes, nouvellement introduites sur le continent ou en Angleterre ..."

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FLORE 


DES 


SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, 


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SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, 


OU 


DESCRIPTIONS ET FIGURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES 
PLUS MÉRITANTES, 


NOUVELLEMENT INTRODUITES SUR LE CONTINENT OU EN ANGLETERRE, 
ET 
EXTRAITES NOTAMMENT DES BOTANICAL MAGAZINE, ا‎ REGISTER, PAXTON’S MAGAZINE 
OF BOTANY, ETC., ETC., ETC 


OUVRAGE PUBLIÉ 


EN ALLEMAND, EN FRANÇAIS ET EN ANGLAIS, 


ENRICHI 


DE NOTICES HISTORIQUES, SCIENTIFIQUES, ÉTYMOLOGIQUES. SYNO- 
MIQUES. HORTICULTURALES, ETC., 


ET RÉDIGÉE PAR 


W., CR. Lies 9 
Rédacteur en chef de l’Horticulteur universel, de P Herbier ger de l'umateur (2me série), , etc. ; ancien professeur 
d'humanités de l'Université de Franee, membre honoraire de diverses sociétés des, 


W., QOONSOUD P3333, 


Président de la Société royale d’Agriculture et d’Hortieulture de Bruxelles, professeur d'Agriculture et de Botanique 
à l’école vétérinaire du Gouvernement, membre de plusieurs sociétés savantes; 6 
; 33. B VAS SEO 9 
Hortieulteur, ancien botaniste-v 2: fete ancien rédacteur principal 486 Horticulteur rat collaborateur de I’ Horticulteur 
ersel, ex-directeur du Jardin botanique de Bruxelles 


Hic ver æternum! 


MISSOURI 
Een fe Arboribus sua forma redit, - nes campis 
BOTANIC? ornatuque solum versieolore 

CLARA 


Zë 


TOME PREMIER. © 


Pa 
— 


A GAND, 
caez LOUIS VAN HOUTTE, ÉprTEUR. 


1845. 


NAPOLEONE IMPERIALE. 
NAPOLEONA IMPERIALIS. 
ETYM. Genre dédié par Palissot de Beauvois à Napoléon, Empereur des Francais. 
Napoléónacées? ( Ébénacées >) Pentandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. 


. Napoleona A.Jus. Ann, Se, nat., 3* serie, oct. 4844. Non Paus, — Calyx adherens persistens 5-fidus , 
laciniis apice biglandulosis. Corolla triplex : exterior (genuina) 5-loba, lobis cum calyce alternantibus ; interiores 


(stamina sterilia) media e laciniis ciliiformibus , distinctis, intima crateriformis ambitu tantum lacera, Fila- 
ta lata in tubum coalita perigynum, apice 5-lobum, lobis biantheriferis , antheris 4-locularibus, Stylus 
brevis 5-angulatus, Stigma latum péltatum 5-gonum. Ovarium inferum disco coronatum 10-lobo, 5-loculare, 
loculis 4 ovulatis, ovuli$ ex interno angulo pendulis. Fructus carnosus polyspermus, dissepitnentis in pulpa vix . 
manifestis. Semina angulata perispermo destituta , integumento membranaceo, Radicula brevi inter cotyledo- 
nes crassas carnosas retracta hilum spectante. — Arbores foliis distichis; floribus axillaribus solitariis ; 
bracteis sq formibus biglandulosis in pedunculo brevissimo bifariam imbricatis. A. J. l. c. 
Napoleona ۳۸۵60 , Flor. Oibar. 11. 29, t. 78. Belvisia DEsvaux, Journ. Bot., IV, 130, R. BROWN in 
Linn. Transact., XIII, 222, 


CARACTERES SPÉCIFIQUES. 
Napoleona imperialis PAL. BEauy. — Frutex, folia alterna ovato-oblonga longe mucronata integra interdum 


versus apicem irregulariter bi seu tridentata petiolata; Petiolus brevis crassus, Flores conferti, Ramuli axilla- 
res ceruleo-purpurei, Ip, L €, 


SYNONYMIE. 


Belvisia cerulea, Desvaux, l. C» 


Long-temps l'envie et la mauvaise foi ont accusé Palissot de Beauvois d'avoir inventé une 
plante pour en faire un hommage intéressé au grand homme qui, pendant quinze années , tint 
dans ses puissantes mains le gouvernement de l'Europe. L'auteur détruisit vietorieusement et 
radicalement la calomnie en montrant à plusieurs botanistes éminents de l'époque, entre autres 
à Villustre Laurent de Jussieu, l'échantillon naturel qu'il avait lui-même recueilli aux environs 
de la ville d'Oware, à 2165 mètres d'élévation au dessus de la mer. 

Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une grande élégance , s'élevantà 2 ou 3 metres de hauteur. 
Ses rameaux sont glabres , alternes; ses feuilles, brievement pétiolées , sont alternes , ovales- 
oblongues , entières, ou quelquefois bi-tridentées vers le sommet. Ses fleurs, grandes, sessiles و‎ 
latérales ou axillaires , d'un beau bleu à reflet violet, sont rapprochées pár bouquets (la figure 
donnée par Palissot n'est pas entierement d'accord avec cette description). Son fruit est une baie 
molle , sphérique , couronnée par le calice persistant. 

Nous ne disons rien de la fleur, ni de ses organes ; sous ce rapport, les taractéres génériques 
cités plus haut suppléent amplemení à notre silence. 

Toutefois , à l'oceasion du retentissement dans le monde horticole dont est cause l'importation 
toute récente d'une nouvelle Napoleona en Europe, aprés bien des dangers personnels, par 
M. Whitfield , collecteur du duc de Derby , nous sommes heureux de mentionner les faits authen- 
tiques suivants : i 

M. Ad. de Jussieu , professeur de botanique an Muséum d'histoire naturelle de Paris, botaniste 
qui soutient si dignement le nom qu'il tient de ses illustres pères , ayant eu dernièrement l'occa- 
sion d'examiner une plante rapportée des mémes lieux (Oware) par le brave et malheureux Heu- 


: # 
ْ ! 一 2 一 

. delot (1), s'assura par une analyse consciencieuse qu'elle appartenait bien au genre N apoleona. 
En méme temps les différences que lui présentait sa plante avec celle de Beauvois le portèrent à 
examiner de nouveau cette dérnièré avec soin. Il eut le bonheur d'en trouver encore une fleur 
dans le riche herbier de M. Delessert; et son analyse , en méme temps qu'elle confirmait ses pré- 
visions , lui fit aisément découvrir quelques erreurs ou omissions assez graves échappées à son 
prédécesseur ; omissions qui l'obli gèrent à refaire la caractéristique du genre telle que nous la don- 
nons ci-dessus, et Ini démontrèrent que la plante d’Heudelot constituait une seconde et fort inté- 
ressante espèce de ce eurieux genre. 

Ainsi Palissot, selon ce savant botaniste à passé sous silence le rang de lanières qui se trouvent 
entre les deux enveloppes corollaires , égalant presque celles du rang intérieur et leur ressemblant 
beaucoup. Les anthéres, au nombre de dix, seraient nettement uniloculaires ; et, à ce sujet, 
l'erreur de l'auteur provient de ee qu'il a pris pour ligne de d&mareation de ses deux loges anthé- 
rales celle qui indique la déhiscence d'une loge unique. Il est singulier que, avec cette idée, il 
n'ait admis que cing étamines , composées chacune de deux anthères biloeulaires. L'ovaire enfin 
a cinq loges distinctes quadrivalves. La pulpe du fruit est bonne à manger. 

La seconde espèce , découverte par Hendelot ر‎ atteint 8 à 10 mètres de hauteur ; c'est un arbre 
croissant sur des roches ferrugineuses ‚aux bords des eaux vives (ainsi que l'autre). Le tronc en 
est droit, les rameaux verticillés et horizontaux. Les fleurs sont pourpres. Le fruit qui leur suc- 
cède est gros comme une Pomme d’Api, à péricarpe de 3 ou 4 millimètres d'épaisseur, parsemé 
à la surface de petites taches blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter ci-contre la figure et 
l'analyse (2). 

Malheureusement les individus de cette plante envoyés au Muséum de Paris sont arrivés 
morts, atteints par la gelée, Leur introduction est bien désirable pour nos cultures. 

Une autre Napoleona , introduite vivante en Angleterre , a des fleurs, dit M. Lindley, à la fois - 
de couleur d'abricot et eramoisies. La description et l'analyse qu'il en donne se rapportent beau- 
coup , à l'exception du nombre d'étamines et de loges anthérales, à celles que vient de publier 
M. de Jussieu au sujet de la plante d'Heudelot (3). 

Il semble done résulter du rapprochement et de l'examen des travaux de Palissot de Beauvois 5 
de MM. de Jussieu et de Lindley, qu'on connaît aujourd'hui trois especes bien distinetes de 
Napoleona. : 


Napoleona imperialis P. B. flore cæruleo, 
eudelotii A. Juss. flore purpureo, 
—  Wilfieldii Non. (N. imperialis Lispt.) flore aurantiaco. 


En effet, la diagnostique différentielle de ch une de ces plantes, telle que la donnent les auteurs 
au sujet des tiges, des feuilles » de la disposition des fleurs » etc., autorise suffisamment cette sé- 
paration. 

Ainsi, à la description des feuilles des deux premières espèces , description que nous avons 
citée , nous joindrons celle de la dernière. Selon M. Lindley, ces feuilles sont alternes, coriaces, 
obovées-lancéolées, atténuées-obtuses au sommet » rétrécies à la base en un pétiole court, épais, 
canaliculé , dépourvu de stipules. Le bois (l'écorce) de l'arbre est blanchatre , lisse. 


d (1) On sait qu Heudelot , aprés plusieurs années de voyages dans l'intérieur de l'Afrique , pour servir la cause 
de l'histoire naturelle, suecomba enfin sous les influences fatales d'un climat si funeste aux Européens, 

(2) Planche noire Ne 1. 

(3) m joignons pour l'intelligence du texte les analyses publiées par M. de Jussieu (f. c.) et M, Lindl 
(Mise. Bot. Reg., dee, 1844). Dans celle de ee dernier on remarquera dans l'une des figures (fig. 3) 20 étami- 
sis 2 : laires (fig. 8) ; d'où l'on doit conclure que, s'il n'y a pas erreur dans l’une ou dans l'autre 
, de ces deux analyses , tion seulement les trois plantes dont il est question seraient distinctes, mais encore qu'elle 
: “eralent les types de sous-genres sinon de genres séparés, 


A NAPOLEONE. 


nous avons citee, nous joindrons celle de 
la dernière. Selon M. Lindley, ces feuilles 
sont alternes, coriaces, obovées-lancéolées, 
atténuées-obtuses au sommet, rétrécies à la 
base en un pétiole court, épais, canaliculé, 
dépourvu de stipules. Le bois (écorce) de 
l'arbre est blanchâtre, lisse. 

Les fleurs naissent par trois, et sont ses- 
siles dans as des feuilles. Leur base 


oct on 


vironné comme 
Ob ۹:۸۸ YILU 0 


cela a lieu dans les Camellias. Dans ces 
fleurs, le premier rang de ligules, selon 
le voyageur, est de couleur abricot (1) ; le 
troisième, cramoisi; et toute la fleur prend 
en vieillissant une teinte bleuätre; ce qui, 
it M. Lindley, aurait fait penser à Palissot 
e la fleur était bleue; mais à cet égard, 
l'auteur semble oublier que Palissot avait vu 
et recueilli lui-même sa plante: que de sa part 
une erreur semblable n'était pas possible ; 
et puis lui, qui n'attribuait que cinq éta- 
mines à sa plante, n'aurait-il done pas vu 
les 20 que donne M. Lindley à la sienne? 

cela n'est pas présumable. 
. Quoi qu'il en soit, comme nous exposons, 


(1) Le second est trés-petit, mince et réduit à 
l'état de membrane. 


dans la dissertation de M. Lindley qui suit, 
la diagnose générique de la Vapoleona, telle 
qu'il l'a refaite, nos lecteurs pourront la 
mettre en opposition avec celle de M. A. de 
Jussieu, et pourront se faire ainsi une saine 
opinion de ce petit conflit scientifique. 

S'il pouvait encore subsister quelques 
doutes au sujet de la distinction des trois 
espèces, telle que nous cherchons à l'établir 
de la comparaison de ces divers travaux, 
la diagnose de M. Lindley les léverait in- 
failliblement. Ainsi encore, selon M. Whit- 
field, le fruit de sa plante est gros comme 
une grenade et n'est point comestible ; dans 
celle d'Heudelot le fruit est mangeable et 
de la grosseur d'une pomme d’Api, etc. 

Au reste, le temps en procurant à ce 
sujet des documents plus certains, tran- 
chera nécessairement la difficulté ; en at- 
tendant nous dirons avec le poéte : 

Adhuc sub judice lis est! 
Ajoutons qu'on doit attendre beaucoup des 
voyageurs qui explorent, en ce moment, la 
patrie de ces plantes, au sujet desquelles on 
est loin encore, selon toutes les apparences 
d'avoir le dernier mot! 


Cn. L. 


Explication des Figures. 


Napoleona imperialis ۰ 
Fig. 1. Calyce et pistil. 


» 2. Le pistil vu en dessus » 
m: faire voir la forme » 
stigmate, 


Napoleona Heudelotii A. Juss. 
Fig. 1. Port de la plante. 
2. Anagramme de la fleur. 2. 
3. Section verticale d’i- 
celle 


Napoleona Whitficldii Nos. 


Gg |. Un bouton s'entr'ouvrant. 
Le disque en coupe et le 
stigmate. 


» 3 Une fleur ouverte, de 


» 3. Lë, 1 » 4, Sect. vert. de l'ovaire grandeur naturelle. 

» 4, Étamin et du disque. » 4. Section verticale d’icel- 

» 5. Une Sege détachée. » 5, Sect. verticale du fruit. le (1), 

» 6. Ovaire coupé transver- » D Une graine entière. » . Sect. vert. de l'ovaire. 
» 7. Section d’icelle, * e ovule 


salement. 
Une graine mutilde et 
rongée par les insectes, 


Une étamine. 
Section ER de 
l'ovaire. 


= 


5 
6 
7. Une on müre. 
8. 
9. 


(1) L'artiste a par erreur ajouté à la base des étamines un rang de ligules qui n’existent pas. 


d P) , 0 
۰ 0 /} 3 Pr 
[Ah olives a Crpereate et Det Ae An 


KAISERLICHE NAPOLEONE. 5 


KAISERLICHE NAPOLEONE. 


NAPOLEONA IMPERIALIS. 


Errworocm. Durch Palissot de Beauvois dem Kaiser Napoleon gewidmet. 


Natürliche Ordnung der Napoleonaceen? (Ebenaceen?) — Classe V. Ord. I, Lin. 


GATTUNGS CHARACTER. 


SPEC. CHARACTER 


Lange hatten Neid und Uebelwollen Pa- 
lissot de Beauvois beschuldigt eine Pflanze 
in der selbstsüchtigen Absicht erfunden 
zu haben, sie dem grossen Manne, der 
während fünfzehn Jahren das Schicksal 
Europa’s in seiner Hand gehalten, als eine 
Huldigung darzubringen. Palissot machte 
aber diese Verläumdung siegreich und 
vollständig dadurch zunichte, indem er 
nicht allein mehreren andern ausgezeich- 
neten Männern seiner Zeit, sondern auch 
dem berühmten Laurent von Jussieu das 
Exemplar vorzeigte, welches er selbst in 
der Umgegend Oware’s, 2165 Meter über 
dem Meeresspiegel, gesammelt hatte. 

Dem Autor zufolge ist es ein sehr zier- 
licher Strauch von zwei bis drei Meter 
Höhe mit abwechselnden glatten Aesten ; 
seine Blätter kurz gestielt, abwechselnd , 
elliptisch , ganzrandig oder je zuweilen 
an der Spitze zwei oder dreizühnig. Blü- 
then gross, einzeln und stiellos an den Sei- 
ten der Zweige oder in den Blattachseln , 
(die Beschreibung sagt büschelartig, womit 


aber die Abbildung nicht. übereinstimmt), 


schön himmelblau mit violettem Scheine. 
Die Frucht ist eine runde, saftige, vom 
bleibenden Kelche gekrönte Beere. 

Die Blume übergehen wir hier mit Still- 
schweigen, weil deren Charactere oben 
schon hinlänglich angeführt sind. Kürz- 
lich hat Whitfield, botanischer Reisende 
des Herzogs von Derby, nach vielen über- 
standenen persönlichen Gefahren eine neue 
Napoleone nach Europa gebracht. Wir er- 
greifen diese Gelegenheit, besonders des 


d siehe oben. 


Aufsehens wegen, welches die Einführung 
dieser Pflanzen gemacht hat, unsern Lesern 
die darauf bezüglichen Thatsachen mitzu- 
theilen. 

Ad. Jussieu, Professor der Botanik am 
Pariser natur-historischen Museum, wel- 
cher den grossen von seinen Vätern er- 
erbten Ruf so glänzend zu behaupten weiss, 
hatte kürzlich Gelegenheit eine von dem 
thätigen und unglücklichen Heudelot (1) 
zurückgebrachte Pflanze zu untersuchen, 
wobei er nach einer gewissenhaften Unter- 
suchung Gelegenheit hatte sich zu über- 
zeugen, dass die in Rede stehende Pflanze 
zur Gattung Napoleona gehöre. Einige Ver- 
schiedenheiten indessen, welche er zwi- 
schen dieser und der Beauvois’schen Pflanze 
wahrnahm , veranlassten ihn, mit letzterer 
eine neue sorgfältigere Untersuchung vor- 
zunehmen. Er war so glücklich noch eine 
Blume davon in dem reichen Delessert'schen 
Herbarium aufzufinden. Aus dieser Un- 
tersuchung , welche gleichzeitig seine frü- 
here Vermuthung bestätigte, ging nun 
hervor, dass sein Vorgänger sich in Bezug 
auf einige wichtige Punkte geirrt hatte, 
welches eine neue Diagnose (wir haben sie 
oben mitgetheilt) crie n machte, zu- 
gleich aber auch darthat ie Heu- 
delot'sehe Pflanze eine neue, aer inte- 
ressante Art dieser Gattung sei. So hat 


— Es ar nt _ omg, — — 
im Inn 
سكم ينوي‎ Jahren, endlich den, den Europäern 


so schädlichen Einflüssen dieses Climas erlegen ist. 


6 KAISERLICHE 


Z. B. Palissot die zwischen der Doppel- 
corolle befindliche Reihe bandartiger Or- 
gane, welche denen der innern fast glei- 
chen, gänzlich übersehen. Die Staubbeutel, 
zehn an der Zahl, sind bestimmt einfä- 
cherig, und in dieser Beziehung ist der 
Irrthum des Autors wahrscheinlich daher 
entstanden, dass er die, die Oeffnungsspalte 
der einzelnen Staubbeutel bezeichnende 
Linie, für die wirkliche Scheidungslinie 
zweier Staubbeutel angesehen hat. Es ist 
auffallend dass nach dieser Ansicht Palis- 
sot nur fünf Staubfäden,, jeden zu zwei 
zweifächerigen Staubbeuteln. angenommen 
hat. Der Fruchtknoten endlich hat fünf 
gesonderte, vierklappige Fächer. Die Frucht 
is essbar 

Die Suche Art, von Heudelot entdeckt , 
erreicht eine Hóhe von acht bis zehn Me- 
ter; es ist ein Baum welcher auf eisenhal- 
tigen Felsen nahe bei fliessenden Wassern 
wächst (welches Palissot de Beauvois von 
seiner Art ebenfalls bemerkt). Der Stamm 
ist gerade; die Aeste quirlfórmig wagerecht 
ausgebreitet. Die Blüthen purpurroth. Die 

welehe darauf folgt ist von der 

Grösse eines Apiapfels und von einer 5 bis 
4 Millimeter dicken , mit kleinen weissen 
Flecken übersüeten Haut umgeben. 

Hinsichtlich der Gestalt und Analyse die- 
ser Pflanze, verweisen wir unsere Leser 
auf die beigefügte schwarze Tafel (4). Un- 
glüeklieher Weise sind die an das Museum 
geschiekten Exemplare dureh den Frost 
getödtet angekommen. Jhre Einführung 
in unsere Gärten wäre jedoch sehr zu 
wünschen! 

Die lebend in England eingeführte Art 


(1) Zur Verständniss des Textes fügen wir die Ana- 
lysen Jussieu’s und Lindley’s (Misc. Bot. Reg. dec. 
1844) hinzu. In einer der Figuren Lindley's eg 4) 
bemerkt man 20 Staubfäden , bestimmt zweifacherig 
(fig. 8). woraus man — kann, wenn nicht 
Irrthum in beiden Analysen obwaltet, dass nicht 
stain, die m in fragestehonden Pflanzen — 


Gier? ee reem seyn dürften. 


NAPOLEONE. 


‚trägt Blumen, welche nach Lindley apri- 
kosengelb und karmosinroth gefärbt sind. 
Seine Beschreibung und Analyse sind, bis 
auf die Zahl der Staubfäden und der An- 
therenfächer, jenen der von Jussieu mit- 
getheilten Heudelot'schen Pflanze, beinahe 
gleich (1). 

Vergleichen wir nun die Arbeiten Palis- 
sots, Jussieu's und Lindley's, so scheint 
man berechtigt drei verschiedene Arten 
Napoleona annehmen zu dürfen, nämlich : 

Napoleona imperialis P. B. mit blauer Blithe ; 
— A. Juss. mit EE 


Nos. (N. imperialis Lexoi.)‏ اللو 
mit orangefarbener Blüthe.‏ 

Nimmt man dazu die diagnostischen Un- 
terschiede , wie sie die besagten Autoren 
in Bezug auf Stengel, Blätter, Blumen- 
stand , ete. , festgestellt haben, so glauben 
wir die vorgeschlagene Trennung hinläng- 
lich gerechtfertigt. 

Der Vollständigkeit halber fügen wir zu 
der Beschreibung der Blätter der beiden 
ersten Arten noch jene der letztern hinzu. 

Dieselben sind, nach Lindley, wechsel- 
ständig, lederartig, verkehrt eirund-lan- 
zettförmig , verschmälert stumpf an der 
Spitze, an der Basis in einen kurzen, dik- 
ken, rinnenfórmigen , afterblattlosen Blatt- 
stiel zusammengezogen. Das Holz (die Rinde) 
des Baumes ist weisslich , glatt. Die Blumen 
entwiekeln sich zu drei, stiellos in den 
Achseln der Blätter; am Grunde sind die- 
selben von Schuppen ziegeldachförmig um- 
geben , gleich wie jene der Camellien. 
Inwendig ist, dem Reisenden zufolge, der 
erste Kreis dog zungentórmigen Blüinéti 
organe aprikosenfarbig (2), der. dritte kar- 
mosinroth, und die ganze Blume nimmt 
während des Verblühens einen bläulichen 
Sehein an, weleher Umstand , wie Lind- 
ley bemerkt, Palissot vielleicht verführt 


(1) Schwarze Tafel n 
(2) Der zweite ist es ku dünn uud fast zu 
einer Membrane شت مويه لقا فيه‎ u êê 


۱ NAPOLEONA ۱, 


NAPOLEONE IMPÉRIALE. 


ErmatoroeIg。 Genre dédié par Palissot de Beauvois à 


à Narozéon, Empereur des Français. 


Napoleonaceæ (1) (Ebenacee?) — Pentandria-Monogynia. 


CHARACTERES GENERIS. و‎ adhærens 
ger 5-fidus, laciniis apice biglandulosis. Co- 
olla ks exterior (genuina) 5-loba, lobis cum 
une alternantibus; interior. (stamina sein 
media e Taciniis ciliiformibus distinctis, intim 


— latum pe tatum 
E m disco 10-lobo coronatum, Blo. 
E esch 4- ین‎ im ovulis ex interno angulo 
pen dulis. Fructus carnosus ër Steeg مس ویو‎ 
mentis in pulpa vix manifestis. Semina ۵ 
perispermo destituta , e e ons ranaceo. 
Radicula brevi inter c ai, dones crassas car“ 
nosas retracta hilum specta 

Arbores foliis distichis; foribus azillaribus soli- 


tariis; bracteis squamiformibus biglandulosis in 
pedunculo Brentano bifariam imbricatis. A. J. l. c 


Napoleona Paussor. Flor. Owar. II, 29. t. 78. Belvisia 
Dzsvavx, Journ. Bot. IV. 130. R. Brows. in Linn. Transact 
XII. 222, Linot. Bot. Reg. mise. Deven 
= no 310. nn in Br. Cyclop 
n. PI. . Meısx. Gen. PL. Ge (90). Na paleni A. Jus 

Aa Sc. nat. sz série, oct. 1844 

CHARACTERES SPECIEI : Frutex, folia alterna 
AA ی‎ mucronata integr a interdum 

us apicem sh gat vi zen tridentata a petio- 

petiolus brevis € egen ramuli‏ ; ام 
axillares pochi utr "T‏ 

Napoleona imperialis Par. Bzavv. l. ۰ 

Belvisia cerulea Desvaux, l. c. 


Longtemps l'envie et la mauvaise foi ont 


accusé Palissot de Beauvois d'avoir inventé 


une plante pour en faire un hommage in- 
téressé au grand, homme qui, pendant 
quinze années, tint dans ses puissantes 
mains le gouvernement de l'Europe. L'au- 
teur detruisit vietorieusement et radicale- 
ment la calomnie, en montrant à plusieurs 
botanistes éminents de l'époque, entre au- 
tres à l'illustre Laurent de Jussieu, l'échan- 
tillon naturel qu'il avait lui-méme recueilli 
aux environs de la ville d'Oware, à 2165 
métres d'élévation au-dessus de la mer. 
Selon l'auteur, c'est un arbrisseau d'une 
grande élégance, s'élevant à deux ou trois 
métres de hauteur. Les rameaux en sont 
glabres, alternes; les feuilles, brievement 
pétiolées, alternes, ovales-oblongues , en- 
tieres ou quelquefois bi-tridentées vers le 
sommet. Les fleurs, grandes, sessiles, laté- 
rales ou axillaires, d'un beau bleu à reflet 
violet, sont rapprochées par bouquets (la 
figure donnée par Palissot n'est pas entiè- 


rement d'accord avee cette description). Le 
fruit est une baie molle, sphérique, cou- 
ronnée par le calyce persistant. 

Nous ne disons rien de la fleur, ni des 
organes qui la composent : d'abord , parce 
que nous n'avons point eu occasion de l'exa- 
miner; ensuite, parce que les caractères 
génériques cités plus haut suppléent am- 
plement à notre silence. 

Toutefois à l’occasion du retentissement 
dans le monde scientifique et horticole , 
dont est cause l'importation. toute récente 
d'une nouvelle espèce de Napoleona en 
Europe, recueillie, aprés bien des dangers 
personnels, par M. Whitfield , collecteur 
du due de Derby, nous sommes heureux 
de mentionner iei les faits authentiques 
suivants : 

M. Ad. de Jussieu, professeur de bota- 
> au Muséum d'histoire. naturelle de 
Paris, botaniste qui soutient si dignement 
le nom qu'il tient de ses illustres peres, 
ayant eu dernièrement occasion d'examiner 


اف فة اد ااا ۰ ana. EE‏ | 


(1) Nomen familie e genere precipuo suscipiendum ! Belvisia synonymon est. Exclamat ri 


Jure pro antiquiore usurpatum 


ite cl. Meisn. (l. e.) nomen absque 


1 


2 NAPOLEONE. 


une plante rapportée des mêmes lieux. 


(Oware) par le brave et malheureux Heu- 
delot (1), s’assura par une analyse conscien- 
cieuse qu’elle appartenait bien au genre 
Napoleona. En même temps les différences 
que lui présentait sa plante avec celle de 
Beauvois le portèrent à examiner de nou- 
veau cette dernière avec soin. Il eut le bon- 
heur d’en trouver encore une fleur dans le 
riche herbier de M. Delessert(1); et son ana- 
yse, en même temps qu’elle confirmait ses 
prévisions, lui fit aisément découvrir quel- 
ques erreurs ou omissions assez graves 
échappées à son prédécesseur : omissions 
qui l'obligérent à refaire la caractéristique 
du genre telle que nous la donnons ci-des- 
sus, et lui démontrérent que la plante d'Heu- 
delot constituait une seconde et fort inté- 
ressante espéce de ce curieux genre. 

Ainsi, Palissot, selon ce savant botaniste, 
a passé sous silence le rang de laniéres qui 
se trouvent entre les deux enveloppes co- 
rolléennes, égalent presque celles du rang 


nettement uniloculaires; et à ce sujet l'er- 
reur provient de ce que le premier de ces 
auteurs a pris pour ligne de démarcation 


de deux loges anthérales, celle qui indique | 


la déhiscence d'une loge unique. Il est sin- 
€ qu'avec cette idee, il n'ait admis que 
étamines, composées chaeune de deux 
Rer Zeg ۳ L’ovaire enfin a cinq 
loges distinctes, quadrivalves. La pulpe du 
fruit est bonne à manger 
La seconde espèce, débouverte par Heu- 
delot, atteint huit ou dix mètres de hauteur; 
c'est un arbre croissant sur des roches 
ferrugineuses, aux bords des eaux vives 
(ainsi que l'autre). Le trone en est droit ; 
es rameaux vertieillés et horizontaux, Les 
Ge uum funde am 


(1) On sait qu'Heudelot , aprés plusieurs: années 


les influences fatales d'un climat si funeste aux 
Européens. 


fleurs sont pourpres. Le fruit, qui leur suc- 
céde, est gros comme une pomme d'Api , 
à péricarpe de 5 ou 4 millimètres d'épais- 
seur, parsemé à la surface de petites taches 
blanches. Nos lecteurs peuvent en consulter 
ci-contre la figure et l'analyse (1). 

Malheureusement les individus de cette 
plante, envoyés au Muséum de Paris , sont 
arrivés morts, atteints par la gelée. La réin- 
troduction de cette plante à l'état vivant est 
bien désirable pour nos cultures. 

Une autre Napoleona, introduite vivante 
en Angleterre, a, dit M. Lindley, des fleurs 
à la fois de couleur abricotée et cramoisie. 
La description et l'analyse, qu'il en donne, 
se rapportent beaucoup, à l'exception du 
nombre d'étamines et de loges anthérales, 
à celles que vient de publier M. De Jussieu, 
au sujet de Ia plante d'Heudelot (2). 

Il semble donc résulter du rapproche- 
ment et de l'examen des travaux de Palissot 


de Beauvois, de MM. De Jussieu et Lindley 


qu'on connaît aujourd'hui trois espèces bien 
distinctes de ۰ 


Napoleona arts P. B. (non Linot.) flore 


— الست‎ A. Juss, flore purpur 
一 Whitfieldii Nos. ۹ imperialis Kee ) 
fı flore aurantia 
En effet, la diagnose différentielle de cha- 
cune de ces plantes, telle que la donnent 
ces auteurs, au sujet des tiges, des feuilles, 
de la disposition des fleurs, ete., autorise 
suffisamment cette séparation. 
Ainsi, à la description des feuilles des 
deux premiéres espéces, description que 


(1) Planche noire No 1. 

(2) Nous joignons ici , pour l'int ntelligence du ges 
les analyses publiées par M. De Jussieu (l. c.) et 
M. Lindley (Misc. Bot. Reg., dec. 1844). Dans celles 

e ce dernier on remarquera dans l'une des figures 
(fig. 4) 20 étamines , nettement biloculaires (fig. 8); 
d'ou l'on doit Ge Se que, s'il n'y a pas erreur 
dans l'une on dans l'autre de ces deux ana lyses, 
non seulement les trois plantes dont il est question 
seraient distinctes, mais encore, qu’elles seraient les 
types de sons-genres, sinon de genres séparés. 


KAISERLICHE 


haben könnte, die Blume als blau anzu- 
sehen ; aber der Autor bedenkt nicht dass 
Palissot seine Pflanze selbst gesehen: und 
gesammelt hat, dass folglich ein solcher 
Irrthum von seiner Seite nicht denkbar ist, 
ausserdem spricht er bestimmt von fünf 
Staubfäden, während Lindley seiner Pflanze 
deren 20 zugesteht; es ist nicht denkbar 
dass sich Palissot so sehr im Zählen geirrt 
haben sollte. 

Wie dem auch sei, da wir mit der Ab- 
handlung Lindley’s dessen verbesserte Dia- 
gnose der Gattung Napoleona angeführt 
haben, wird es dem Leser ein Leichtes seyn, 
durch Vergleichung mit der Jussieu’schen 
die richtige Ansicht herauszufinden. 

Sollten noch einige Zweifel über die 
Verschiedenheit der drei Arten, wie wir 
dieselben durch Vergleichung der ver- 


NAPOLEONE. 7 


schiedenen Arbeiten festzustellen versucht 
haben obwalten, Lindley's Diagnose würde 
hinreichen sie zu beseitigen. Zudem ist 
nach Whitfield die Frucht seiner Pflanze 
so gross wie ein Granatapfel und nicht 
essbar; jene der Heudelotschen Pflanze 
hingegen wird gegessen und ist so dick 
wie ein Apiapfel, 

Die Zeit übrigens, welche so vieles auf- 
klärt, wird uns hoffentlich die benöthigten 
Mittel der Sache auf den Grund zu kom- 
men, herbeiführen, wozu jetzt um so mehr 


Hoffnung vorhanden ist, da kürzlich wie- 
der neue Reisende sich nach dem Vater- 


lande dieser, in allen Beziehungen noch so 
wenig bekannten Pflanzen begeben haben, 


Cm. E 


Erklärung der Figuren. 


Kaiserliche Napoleone, Paliss. 


Heudelot's Napoleone, A. Juss. 


Whitfield's Napoleone, Nob. 
Fig. 1. Eine sich óffnende Blu- 


Fig. 1. Kelch und Stempel. Fig. 1. Blühender Zweig. 

» 2. Stempel von oben ge- » 2. Queerdurchschnitt. 
sehen um die Form der » 3. Senkrechter Durchschnitt 
Narbe zu zeigen. » 4. SenkrechterDurchschnitt 

» 3. Aeussere Blumenkrone. des Fruchtknotens. 

» 4. Staubfäden. » 9. Idem der Frucht 

» 5. EineinzelnerStaubfaden. » 6. Ein ganzer Samen. 

» 6. » 


e, 


Queerdurchschnitt des 
Fruchtknotens 
in durch die Insecten 
zerfressener Samen. 


7. SenkrechterDurchschnitt | 
desselben 


menknospe. 
» 2.Die Scheibe sammt. der 
Narbe. 


3: ee Mos in na- 
ürlicher Gros 
4. ts RHA Pad BE 


» 5, Idem des Fruchtknotens. 

» 6. Ein Eiche 

» 7, Ein reifer Samen. 

» 8. Ein Staubfaden nebst An- 
ther 


» 9, direct des 
Fruchtknot 


(1) Der Lithograph hat aus Irrthum am Grunde der Staubfäden eine Reihe zungenförmiger Fasern angebracht , welche sich 
in der Wirklichkeit nicht vorfinden 


8 NAPOLEONA. 


NAPOLEONA IMPERIALIS? 


. Dissertation du Dr Lindley sur Dissertation by Dr Lindley on Dissertation des Dr Lindley 
la — introduite d'Afrique the و موجه‎ htfrom Africa | über die von Whitfield aus Africa 

Whitfield, et qu'il croit by Mr Whitfield, and which the | eingeführte Narorzona welche er 
nia avec la N. menus de Dr gf? to be identical with | identisch mit der N. IPERIALIS 
Palissot de Beayoots, | . the Narorzoxa mperiatis of Palis- |. von Palissot de Beauvois glaubt. 


sot de Beauvois. 


« Among the most remarkable plants that 
have hitherto been discovered, ranks this rare 


Gaa 

S “+ species, e Wed living plants have been la- 
EE P SP 

Ei Tim dim from Sierra Leone by Mr. Whit- 
EN 8. eld. eg ee collector نو‎ given 
tee me a dried specimen with a he 

4 " - Earl of Derby having most kindly نوی‎ in mg 
ج‎ hands a bottle containing the flowers in dif- 
Ba 

ced ferent states, an opportu Pr has arisen for 
pé a clearing up the history of one of the most 

232 obscure genera in the records of Systematical 
3 Botan 


a 
Es. 


T 

« Napoleona wasso named by the late Mr. Pa- 
^lissot de Beauvois, who first found it in the 
kingdom of Oware, in Western Africa, where 
"it was ‘common, especially in the woods be- 
os hind. the King of Oware’s residence. From 
—' yg m that naturalist a good 

gur ppearance goes, 
was vine: vit de ی یام‎ à inaccurate 


he artist has Siet 
An ovule. 7. A ripe see 


1 


flower-bud just expanding. 2. The 
9 


25 
FD and incomplete details. The flowers were re- 
; iris esented as being sky blue, with a sort of 
- i- 5-rayed star of a Pink colour in the middle, 
Es : and upon the whole the account which he 
333 gave of it was so unsatisfactory, that the very 
sg, ' existence of the plant has ag doubted by 
eii “some people. In what De Beauvois was right 
i: ` and in what wrong, the following description 
ER 3 will shew. » 
3 S- « It forms a bush about as large as a Camel- 
EH S lia, according to Mr. Whitfield. The wood is 
i* A soft, whitish, =. medullary rays, an 
228 تست نوی تن‎ f dot vessels, intermingled 
EEE with brittle یر‎ ie of we tissue, 
383 at is found in the germinating 
FEE radicle of a leu No hairs are to be found 
E E 3 TA SC on any part of the plant, » 
SE | ۱ ae Wrap: « The leaves are alternate, leathery, be- 
S E W gs wa tween three and six inches long, obovate- 
=. a, IE : lanceolate, tapering to an obtuse point, and 
3- IE at the base into a thick channelled 


petiole about Æ of an inch long; there is no 
trace of stipules. » 

« The flowers grow in threes, sessile in the 
axil of tlie leaves , and are surrounded at their 
base by several round imbricated scales, as in 


3. An ex 
of the ovary. 


The following are the parts 
vp 
the outside 


NAPOLEONA. 9 


Camellias; when expanded eng measure two inches in diameter; Mr. Whitfield states that when 
— g they assume a bluish tint, which og SEN led to De Beauvois’ error in representing 
as almost wholly blue in their perfect s 
ya e calyx is a thick leathery cup, divided ah e ovate segments, having a perfectly valvate 
æstivation. » 

« Withia this is placed the corolla, which consists of three distinct rings, each of which is 
monopetalous. The first ring is apricot colour, divided into five lobes, of which has seven stiff 
ribs, between which the texture is membraneous; the lobes bave seven ess: teeth, corresponding 
with the points of the ribs, and much curled ege mpled; by means of the ribs ve intervening 
membrane, this part of the corolla is strongly site: both befo ore em after expansion; when fu 
blown it ees quite back over the calyx, so has to hide it completely. The second ring is very 
small and thin; it is in fact a narrow membrane, stationed at the Pe of the first ring, and = 
into an indefinite number of fine narrow ER dd this ring was overlooked. b 
Beauvois. The third ring is rich crimson, according to Whitfield, membraneous, but erect, = 
assuming the form of a cup, whose edge is cut into ime Ke segments , (ees d downwa udi; so asnot to 
be at all conspicuous. De Beauvois makes this a flat star of many points, which is altogether an error. » 

« The sfamens are in number 20, standing erect in the form of another cup, of a 
colour, and unequally united at their base; they have linear-lanceolate filaments, which are much 
thinner next the anthers, and are there ات‎ inwards; the anther itself is oblong, 2-celled, and 
erect ; 3 is difficult to conceive how- De Beauvois could haye made out of this five petal-like fila- 

ments, each of which bears two anthers 

«Next the stamens comes a deep aS or disk, standing as high as the stigma, and having ten 
sides, of which the narrowest are alternate ak the lobes of the stigma , and two-ribbeb in the inside. » 

The ovary is buried beneath the mass formed by the base of the corolla, — and disk 

80 Sei unless you cut into the very base of the ovary the cells may be overlooked; it has five 
cells, in each of which two ovules hang from the top of an axile placenta, which is so attached 
to the — that there is a clear opening from the hollow centre of the style, over the ovules, 
into the cells of the ovary; the ovules are oblong, with a depresrion in the middle on each side, 

and a ence next the base, ge nucleus being curved like a horse-shoe, so that its base and 
apex are both nearly in contact; the style is 5-angled, or rather 5-winged, and terminated by a 
table-shaped stigma, with five sides, five rays, and a small elevation at each angle, which elevations 
are mr the true stigmatic he > 

ruit, according to De ee is a soft spherical berry, surmounted by the calyx, one- 

Deeg E " seeds lying in a fleshy matter; this is evidently incorrect. Mr. Whitfield 
found it to as large as a Pomegranate, and very like one, et a — pulp which 
is eatable , an a rind so » fol of tannin, that the natives make ink from it. 

« The seeds (of which I have seen one, dead and without its Fee Te lero وج سود‎ er 
kidney-shaped, SC as much as 1 1 inch Jes ng, with the taste (in that state) of a Span 

t with a bitter aftertaste; at their contraction the plano-convex cotyl pm hold together ben an 
axis whose radicle and pb are both immersed in the substance of the cotyledon 

«, Such being the true structure of this plant, its generic character may = ER gen , 


NAPOLEONA. 
(Palissot de Beauvois, Fl. d'Oware et de Benin, vol. 2. p. 29. t. 78.) 


Calyx adhærens, coriaceus, 5-fidus, — valvatus. Corolla e ben apt tribus plicatis — 


talis constans, quorum ezferior m us, 5-lobus reflexus, laciniis 7-costatis de ee totidem 
cris pis mercies secu es annuliform rmis, alte tue: laciniis linearib us, acu- 
minatis Crispis ; erectus با‎ plicatus, margine multifido inflexo. Stamina 20, 
corolle interioris Wie? inser ta, s simplici, basi irregulariter monadelpha; filamentis lineari- 
lanceolatis, membranaceis, apice re ore incurvis; is deflexis, oblongis, ug bs 
pisa Discus er altus, کرد‎ a pie ames pre = 


loculis 5, a basi pedunculo proxima sepultus; ovulis 20, - وص‎ zën ositis, 
eg paria apici fefe axilis ginem affixis. Stylus ran mi anguli suba latis; stigma 
ciforme, pentagonum, 5-radiatum, intra angulos à ciformem (an verum stigm SCH 
gerens. Fructus (Mali punici وسوس‎ pulpa mu sa farct tus, © ortice وزاب‎ Dom mr. 


10 NAPOLEONA. 


In the total absence of all correet information as to the real structure of this curious genus, 
Botanists have been unable to arrive at any satisfactory conclusion as to its affinities. All that they 
have been able to settle is its not belonging to any known natural order. 

alissot de Beauvois stated (1807) that in the opinion of Jussieu, it constituted a new order be- 


tween Cucurbitaceæ and Passifloraceæ; a view that was probably ta in consequence of the'dou- 
ble-ringed corolla, which is analogous to the coronet of the beten ers, and the plaited corolla 
with an inferior o which brings to mind the flowers of the Gourd ribe. 

esfontaines, on the contrary (1820), refers it, and another genus which he calls Asferanthus, 
without sy doubt, to "pes ceæ, because of it monopetalous perigyno a, its stamens 
inserted in the base of thé corolla, hong | two-celled anthers, single style, bu Fowey axillary 
eni innen, shrub ; وان نید‎ 


ek a ke Brown (1822), mm puts it and Asteranthus into an order called Belvi- 
sieæ , yp however, attempting to settle its position in the natural system. He objected to ap- 
proximating it ta — doubted its affinity to Passifforacece , and compared its structure with 
that e Ra 
erly no one seems to have attempted to suggest anything new as to its relationship. Endlicher 
puts x next Symplocaceæ. Meisner next Passifloraceæ, adding es what had been previously known of 
it, that its seeds are arillate, a mistake (?) that UA originated in De Beauvois description of 
them « Semina > nosa nidulantia. » Finally, I myself, feeling that these could: not be its 
true adie "he gene anal alliance, with marks of great doubt. 

It is obvious, from s iniquas en that Napoleona has nothing to do with za of the 
orders to which it has been referred. m Cucurbitacea its differs utterly in its hermaphrodite flo- 
wers, axile placentation, highly d ak. corolla, and whole habit; it has in fact no resemblance 
to that order. Passifloracee seem at first sight to claim a دج‎ nearer relationship ; because of the 
triple-rowed — of Napoleona , which much سر‎ e coronet of a Passion-flower; but there 

tendrils, parietal placenta, G ovary, distinct S gc co- 
rolla, imbricated calyx of e are all most essentially at variance with genus. Symplo- 
cacee were a far better guess, for the monopetalous corolla, indefinite epi ipetalous stamens, axile 
placentæ , adherent calyx, and definite seeds of Napoleona find there a parallel; but the ovary of 
that genus is wholly adherent, with a great epigynous disk, th e calyx is valvate, and the seeds have 


no albu to say nothing of the lacerated condition of the corolla, which is not to be wholly 
en in a consideration of this kind. 
it appears that the true affinity is in the neighbourhood of the Mangroves (Rhizophoracee); 


for KR اد‎ ds reasons. The ovary is in both inferior, few-seeded, with 


aile placentæ; both have 
à coriaceous valvate calyx; both have large amygdaloid se 


the gr e that exists between the wood of Napoleona and of young Rhisophora, in con- 


sequence of both Ads in part of slender acicular tubes, which give the wood ; when broken 
across, the appearance of containing slender bristles. Finally, the ribbing, which is so conspicuous 
in = outer corolla of Napoleona, is repeated in the she of "e o gymnorhisa ii s-trub that 


à HEUS du e "affinity of the genus to some Myrtaceæ, is not to be overlooked; as, for example 
to Perticordia, in which there is the same tendency to a multiplication of the series of the corolla, 
to Careu, whose fruit has a very similar structure, and to Barringtonia to which 
very similar in foliage; but these affinities are less “ins : than that 
shew, however, pretty clearly that Belvisiacee, for 
which Napoleona is 


$ 


apoleona is 
of the Mangrove tribe. They 
0 it is most convenient to call to order of 
the most conspicuous member, beloogs to the great Myrtal alliance, 


(Mssc. Bot. Reg. No 81, dec. 1844.) 


二 AAA 7 ni. 
. رم‎ vlengle Da 2 E t 
E a 


BURLINGTONIA RIGIDA. 


Orchidacee $ Vandeæ. — Gynandria-Monandria. 


CHARACT. GENER. — Perigonii membranacei Burlingtonial 
convoluti öbliqui foliola qu up exteriora | Bot. Reg. sub t. 1927. 


dri guez zia Batema e.) 


Sert. ti KA تست سم‎ t. er 


En eeng? poposit , inter e connata, basi | Por». et Expr. Nor. Gen. 
subsa ده‎ anTA æquilonga, sed 
pauls veda E etia ain des ipee red foliolis CHARACT. SPECI Dr Foliis 2-3 aggregatis, basi 
di jus, Ke dion bilobum < basi brevissime ود و‎ A VE o-lanceolatis; caule ex foliis 
ungue WS D. nostemate pa- 0 HE pseudo- -bulbiformi nto 
e, 1 ۰ 
Br ne KZ to. Gynostema teres spice biloliato; ex eis foliis secundi ur aliu 


cundis ori 
longe clavatum, apice interdum appendicibus duabus وی‎ prio en. hifolins ot sio continuus usque 
Fe sd enc ad meni floribus amplis albo-roseis ; petalis 


des stigm ate utrinque cornuto. P م‎ tubulose connexis, ans maximo bilobato bes i pe- 

er ce Dan Pollinia A caud eps refracta, dito quite n. L, 

apice ay رم‎ a Sich naviculari affixa. Burlintonia rigida e, Sert. Or ^um „t. 2. Pax- 
Herbæ a ha epiphyte agna? 13 TON S Mag of Bot. 1841. p, 193. c 


bose ; منز جیگ‎ basi sn ug mono-diphy 
lis ; floribus racemosis speciost 


Espuicn. Gen. PI. 1456. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


RIGID STEMMED BURLINGTONIA. 


BURLINGTONIA RIGIDA, 


GENERIC CHARACTER | DO E 
SPECIFIC CHARACTER 
The extraordinary gracefulness of the habit of this plant, and its peculiarly lovely flowers, are 
almost unrivalled even in the tribe to which it belongs, and which is so singularly prolific of elegant 
objects. 
Most Orchidaceæ that are remarkable for their strictly epiphytal character, and for sustaining them- 
selves solely on atmospheric ود‎ receive the popular name of air-plants; b ann is usually a 
and succulence in their stems, leaves, and roots, which foster Ze idea tha bat are 
یه سه‎ EE seeming singularity of the manner in whic 
they are sustained. To no plant does such a notion appear mors inapplicable than to op present 
subject of remark. The smallness of all its parts, and the comparatively gossamer na < 
most efficiently "am the opinion that it is constantly dependent on the air for its existence, and 
render it more like a thing of romance, than an actual member of the vegetable kingdom 
In Messrs. Loddiges’ mole ent gett. where our drawing was prepared last spring, there is 
a specimen of this beautiful plant which has attained a considerable size and perfection; and its mode 
of E which is partly exhibited in our figure, may me deemed worthy of a brief description. 
he plant, consisting of several pseudobulbs, is growing in a pot filled with heath-soil and pots- 
herds, and from ied of the pseudobulbs a long, rigid, wire-like stem ascends, developing a new 
` butb at it sum d from around the base of this bulb a quantity of roots depend, which are 
very We be eg geit a strong thread , of great ege most pleasing diversity of form and direc- 
tion, and a snowy whiteness. Each year another stem a above the last-formed pseudobulb, again 
Fa! a new bulb and its attendant roots at its apex; is and as these dems ei "i io a 
۳ u 


When the speeimen acquires an age and condition suitable for flowering, the scape is protruded 
from the sheath which envelops the base of the youngest pseudobulbs, and rises pet for four or 


12 
five inches, bein 


BURLINGTONIE A TIGES RIGIDES. 


more gracile than the stems; and bearing near its summit three, four, or 


more large vede blossoms. These are expanded about the month of April, and continue open 


many weeks. 


No particular treatment is demanded. The best way of managing it, howewer, is to place it in a 


wire basket containing sphagnnm moss and potsher 


erds,.and suspend it in the lower part of the house; 
if hung too high, it will lose much of its interest. It must 
while growing, and im a more moderate temperature and drier atmosphere 


be kept in a moist, warm, shaded fie 
e during winter. It can be 


propagated ei the stem just below the uppermost .pseudobulb, and treating the later as 


an independen 


The genus was rn a? Dr. Lindley to the late Countess of e Seagal a lady of whom it i 
bear her 


needless to say more, than t 


t the admirable species 


which e furnish a We 


signifiant memorial of a + ۲ ند‎ and that both will be RL و‎ Fe present generation 


has passed away. 


BURLINGTONIE A TIGES RIGIDES. 


BURLINGTONIA RIGIDA, 


Erm. Genre dédié par l'auteur à la Comtesse de Burlington. 


Famille des Orchidacées § des Vandées-Ionopsidées. 一 Gynandrie-Monandrie. 


CHARACTERES GÉNÉRIQUES 
CHARACTERS SPÉCIFIQUES 


Le mode de végétation de cette belle 
e s'éloigne assez de celui de ses cón- 
généres, et nous allons le décrire d'aprés 
l'auteur lui-même : ` 
« Elle forme une touffe de deux ou trois 
` feuilles ovées-lancéolées, rigides, dont le 
pétiole est mince (thin), plissé-équitant et 
articulé avec la lame. Plus tard, du milieu 
de ces feuilles, sort une courte branclie en 
forme de pseudobulbe ovale, mince , sil- 
lonnée, au sommet de laquelle naissent 
une ou quelquefois deux feuilles sembla- 
bles aux premiéres, mais dépourvues de 
pétiole équitant. En cet état, la plante 
s'attache d'elle-même au tronc d'un arbre 
par de nombreuses racines assez raides ; 
de l'aisselle d'une des feuilles inférieures 
s'élève une tige rigide, grêle, de là gros- 
seur d'une plume de corbeau, revétue de 
deux ou trois squames E Eer et 
cessant de croître des quelle à atteint une 
longueur de 13 à 20 centimètres. A son ex- 
trémité! elle prodüit une touffe de feuilles 
semblables à celle dont elle est issue; et 


| voyez ci-dessus. 


la plante continue de végéter ainsi jusqu'à 
ce qu'arrive sa période de floraison. 

«A cette époque, elle émet de l'une de 
ses feuilles inférieures, un seape de douze 
à quinze centimétres de hauteur, vétu de 
quelques squames engainantes, membra- 
nacées, distantes, portant à son sommet un 
très court racéme ombellé, formé de plu- 
sieurs grandes fleurs penchées, blanches, 
délicatement nuancées de rose. En dépouil- 
lant le gynostéme de toutes les parties qui ` 
l'enveloppent, et en le regardant de face, il 
ressemble beaucoup plus à la téte d'une 
chauve-souris (bats head and neck) qu'à 
une partie quelconque d'une fleur. 

« Les voyageurs rapportent que ces fleurs 
exhalent une délicieuse odeur de violette : 
odeur que n'ont point offerte jusqu'ici les 
individus cultivés. » 

La B. rigida est originaire du Brésil ou 
l'a découverte d'abord, prés de Villa nova 
d’Almeida, le prince Maximilien de Neu- 
wied, Elle a été depuis trouvée, dans les 
environs de Rio de Janeiro, par Gardner. 


BURLINGTONIE A 


Dzscn. Bractées ovées-aeuminées, mem- 
branacées, un peu plus longues que les pé- 
dicelles. Sépales plus courts que les pétales; 
ceux-ci oblongs, onduleux, parallèles au 
gynostème. Labelle arrondi, étalé, beau- 
coup plus long que les autres pétales, et 
amplement ové, bilobé, ondulé, rétréci à 
la base en un court pédieule qui s'insére 
dans une sorte d'éperon formé par les deux 
sépales inférieurs. Prés de sa partie infé- 
rieure sont quatre élévations ondulées و‎ 
plaeées, par paires inégales, de chaque 
côté de deux lignes légèrement élevées. 
Gynostéme parallele avec la base du la- 


2 


15 


belle, se terminant en une sorte de capu- 
chon velu, beaucoup plus court que les pé- 
tales; à son extrémité supérieure, et de 
chaque côté, se montre une longue et étroite 
oreille membranacée, défendue (guarded) en 
ayant par une grande dent courbe. A l'in- 
térieur de cette dent est une excavation cir- 
eulaire, glutineuse qui constitue le stig- 
mate. Anthère arrondie, non crétée; pol- 
linies 2, excavées en arriére et portées sur 
une longue caudicule obovée, attachée à 
une petite glande ovale. 


TIGES RIGIDES. 


Cu. L. 


€" 
CULTURE. 


La eulture de la Burlingtonia rigida est 
des plus faeiles. On place la plante dans un 
melange de sphagnum (espece de mousse 
aquatique), de bois de saule vermoulu et de 
débris de pots : matières qu'on tient réu- 
nies dans une petite corbeille en fil de fer; 
ou bien on attache tout simplement. la 
plante à l'aide d'un fil de plomb à un mor- 
ceau de bois, en l’entourant à la base d'un 
peu de mousse fraiche. C'est ainsi traitée 
que nous la représentons dans la vignette 
ci-contre. On ne la suspend pas trop haut, 
afin de mieux jouir de son gracieux port. 
Placée dans l'atmosphére d'une serre chaude 
et abondamment saturée d'humidité, elle y 


donne bientôt de nouvelles pousses, et à 


chaque printemps elle émet de nombreuses 


tiges à fleurs. Ces fleurs étant passées et la 
saison du repos de la plante venue, la Bur- 


lingtonia, comme. toutes. les autres Orchi- 
dées , requiert alors une température moins 
élevée et un air moins chargé d'humidité, 
surtout pendant l'hiver. Sa multiplication 


‚se fait en coupant la tige immédiatement 


au-dessous de chaque touffe. de racines. 
Chacune de ces fractions forme aussitôt une 
plante complète, réclamant le traitement 
indiqué au commencement de cet ‚article. 


L. VH. 


STARRE RURLINGTONIE. 


STARRE BURBLINGTONIE. 


BURLINGTONIA RIGIDA. 


ErvwoLocm. Diese Gattung ist vom Autor der Gräfin von Burlington gewidmet. 


Natürliche Ordnung der Orchideen, Abth. der Vandeen, Class, XX. — Ord. I. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


Die Entwicklung dieser schónen Species 
ist von jenen ihrer Geschlechtsverwandten 
verschieden, weshalb wir sie hier vollstän- 
dig naeh den Angaben des Autors mit- 
theilen : 

« Die Pflanze bildet einen Büschel von 
zwei oder drei eirund-lanzettförmigen star- 
ren Blättern , Blattstiel dünn , gefaltet, rei- 
tend, mit der Platte durch Gliederung, ver- 
bunden. Spüter kommt aus der Mitte der 
Blätter ein eifórmiger, dünner, kurzer, ge- 
rippter, scheinzwiebelühnlicher Zweig her- 
vor, auf dessen Spitze sich ein zuweilen 
zwei, den vorigen ühnliche, aber stiellose 
Blätter befinden. In diesem Zustande heftet 
sich die Pflanze mit ihren zahlreichen stei- 
fen Wurzeln an Baumstämme an. Aus der 
Achsel eines der untern Blätter erhebt sich 
ein starrer, dünner, rabenfederdicker, mit 
zwei bis drei Schuppen bekleideter, 45 bis 
20 Centimeter hoher Schaft, welcher auf 
seiner Spitze ein Büschel Blätter ähnlich 
den vorigen trägt. In diesem Zustande fährt 
die Pflanze nun fort zu wachsen bis zur 
Blüthezeit, 

« Zu dieser Zeit sieht man aus der Achsel 
eines der untern Blätter, einen neuen Schaft 
von 12-15 Centimeter Hühe hervortreiben ; 
diesen umgeben scheidenförmig einige häu- 
tige Blatt-Schuppen; die Blumen bilden 
eine aus mehreren grossen, hängenden , 
weissen, rosenfarben nüaneirten Blumen 
bestehende  doldenartige Traube. Wenn 
man die Befruchtungssäule von den sie um- 
gebenden Blumentheilen befreit, so gleicht 
dessen Vordertheil aufs täuschendste dem 
Kopfe einer Fledermaus. 

«Die Reisenden berichten dass die Blu- 


bol siehe oben. 

men einen überaus angenehmen Veilchen- 
geruch verbreiten, welchen Umstand man 
jedoch. bei unsern cultivirten Individuen 
noch nicht bemerkt hat. » 

Die starre Burlingtonie ist in Brasilien 
einheimisch, wo sie der Prinz Max. von 
Neuwied zuerst in der Umgegend der Villa 
nova d'Almeida entdeckt hat. Seitdem bat 
Gardner sie auch bei Rio-de-Janeiro gefun- 
den. 

Bracteen eiförmig zugespitzt, häutig , 
etwas länger als die Blumenstiele. Aeussere 
Blumentheile kürzer als die innern, letztere 
länglich ,wellenformig, mit der Säule gleich- 
laufend. Die Blumenlippe zugerundet و‎ aus- 
gebreitet, eifórmig, zweilappig, wellen- 
förmig, länger als die übrigen Blumen- 
theile, und verlängert sich an der Basis 
in einen schmalen Stiel, welcher sich in 
den stumpfen, von den zwei untern Blu- 
menblättern gebildeten Sporn herabzieht. 
Nahe bei der Basis befinden sich paarweise 
zusammengestellt, vier wellenfórmige Er- 
habenheiten und daneben beiderseits zwei, 
ein wenig erhabene Linien. 

Die Säule mit der Basis der Blumenlippe 
gleichlaufend, behaart, viel kürzer als die 
Blumentheile, oben mit einer Art von Kappe 
versehen; an jeder Seite befindet sich eine 
schmale häutige Verlängerung, vor welcher 
sich ein grosser, gebogener Zahn befindet. 
Im Innern dieses Zahnes bemerkt man 
eine kreisrunde Vertiefung, welches: die 
Narbe ist. Antheren rund, ohne Kamm; 
Pollenmassen zwei, nach hinten ausgehöhlt, 
Stielchen sehr verlängert eiförmig; Drüse 
klein, 


Cu. L. 


STARRE BURLINGTONIE. 


15 


CULTUR. 


Die Cultur dieser Burlingtonie ist eine 
der leichtesten. Man pflanzt sie in einen 
Topf mit einer Mischung von Moos, am 
besten Sumpfmoos (eine Art Sphagnum), 
wurmstichigem Holze und Topfscherben. 

eliebig kann man statt des Topfes einen 
kleinen Korb von Eisendraht wählen , und 
denselben frei im Gewächshause hängen. 
Noch einfacher ist es, wenn man die Pflanze 
mit Bleidraht an ein Stück Holz heftet, 
mit etwas Moos und wurmstichigem Wei- 
denholze umgibt , und dasselbe dann 
ebenfalls frei hängend befestigt; wie man 
dies auch auf beigefügter Abbildung darge- 
stellt sieht. Um sich jedoch des Anblickes 


ihres wahrhaft zierlichen Aussehens in 
vollem Maasse erfreuen zu können, wird 


es vortheilhaft seyn, sie nicht allzuer! 


"hoht für das Àuge anzubringen. Auf diese 


Weise in einem Warmhause eultivirt, 
dessen ‘Atmosphäre reichlich mit Feuch- 
tigkeit gesättigt ist, bildet sie bald eine 
Menge neuer Zweige, die jedes Frühjahr 
durch eine grosse Anzahl Blüthen die dar- 
auf gewandte Pflege hinlänglich belohnen 
werden. Sobald die Blüthezeit vorüber, 
und der Ruhestand der Pflanze einge- 
treten ist, verlangt die Burlingtonie, wie 
in dieser EE alle Orchideen, eine we- 
niger warme und feuchte Atmosphäre. Die 
Vermehrung geschieht, durch Abschnei- 
den der Scheinzwiebeln, welche nach oben 
beschriebener Methode behandelt sich sehr 


bald żu ‚schönen. ‚Exemplaren ausbilden 
werden. 


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RIBES ۰ 


Ribesiaceæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENER. — Calycis tubo cumo 
connato, limbo supero colorato geg 
ato nquefi 


ul . tubuloso quinque v. rarissime quadri- 
fido quali. Corolle petala 5 v. 4, calycis fauci 
inserta, parva squamiformi mina cum petalis 
inserta, iisdem numero æqualia et alterna inclusa 
varium inferum, uniloculare B ntis duabus 
— nerviformibus oppositis; ovula plu- 
ma pluriseriata, in funiculis iid adnato-recli- 
= styli 2, distincti v. plus mi connati; 
stigmata simplicia. Bacc یط‎ En e 0 co- 


aere unilocularis polysperma v. abortu oligos- 
BR a. Se emi na angulata, testa gelatinosa ; dn rha- 


re crustaceo albumini adnato ; embryo i Sot al- 
buminis subcornei orthotropus minimus, radicula 
centrifu = 

Fructices inermes v. spinosi; foliis sparsis, di- 
REELS incisis , petiolo ی‎ bag ی‎ semi- 
amplexicauli ; pedunculis axillaribus v. 
erumpentibus 1-3-floris v. racem وه‎ 2 ge 
dicellis bass unibraeteatis, inedio + apice bibrac- 
teolatis ; 
rarissime abortu dioicis. 


199168, Gen. Pl. 4682, 


pies $ed ie. bien 5). Hist. er g^ nl 
et SH bot. ete.| L 1. Berzann. Mem 

Geke I. 43. DC. e p et T doen: ria 
Tou. A 409. Ger F peie a (1829). 


t. 24. Meisn. Gen. Pl. 128 (93). ete. ete. (vide de citat. 


NS 
IH 


v. Le 

a. GROSSULARIA. Calyx plus minus eampanulatus. — Caules 
ut plurimum aculeati ; pedunculi 1-3-flori. Folia vernatione 
plicata. 

Fa? E DC. |. . Rica. Bot. med. I. 487, 
Spacu. Suites VI. 172. Baum. t.1f. 2-4. Fl. Se t, 546. 
Enel. GEN t. 1292, 2057. Lenes, ic, t, 230. Bot, Reg.t. 1859. 
Bot. Mag. t. 3530. 

RIBESIA. Calyx campanulatus v. cylindricus. — Caules 
inermes; ی‎ ya li ut plurimum multiflori. Folia 
ernatione plica 
Ri ibesia mg 1 c. Ribes on روز‎ À Rıca 
Le Calobotria 


x 


Ae ah aw Sen, Sui- 

VI, 151-172, e ` Brum ote 
Luénir. De t.2. 4. End. n Brit. P. FI. 
per. t. . B. R. ve. ees p 1658. 
Bot. Peng & pow 

e. SIPHOCALYX. Calyx longe سید‎ citrinus.— Flores 


19. 23. 24. 
3 18. CL ps 


CHARACT. SPECIEI: Au mera varietas aut hy- 
Wei ? » A xn propria? e grano in horto adonistæ 
* * 
"e albidum Paxrox's Mag. of Bot. t. 55 (1843). 
SYNONYMIA. Ribes Paztonis? Ca, L. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton, 


WHITISH-FLOWERED CURRANT. 


RIBES ALBIDUM. 


GENERIC CHARACTER 
ACTER 


SPECIFIC CHAR 
YNONYMIA 


see above. 


Ribes sanguineum, or the Red-flowering Currant, is now so thoroughly known to those who either 


possess gardens, or are in the 
remark: 


habit of visiting others in spring, th 
s on its merits. As an early blooming shrub, indeed, it is truly invaluable, being laden with 


at it were needless to offer any 


its splendid drooping racemes of sanguine blossoms from the present time till the end of May 


Two or three fine varieties of that noble species have been originated within the last few years 
and have become almost as common as the older kind. That best recognised has much deeper-co- 
loured flowers than the first wes and makes a very delightful variation when planted within sight 
of the ne species. Last y ain, as we noticed in our Magazine at the time, a hybrid, 
generated . Beaton, now of iaa; po? blossomed at Mr. Low’s, Clapton, and presented 
ch 1, 8 


18 GROSEILLIER DE PAXTON. 


flowers of a pale greenish-white hue, slightly tinged with red. The plant has other distinctive featu- 


, at Inveresk, near Mus- 
selburgh. Whether it was an accidental seedling or a hybrid, we are not aware. 

«The flowers are of a very delicate French white, with a pink eye; while the plant has larger 
racemes of flowers than R. sanguineum, and is a more profuse bloomer. It forms a very pleasing 


bery and flower-garden. It is propagated in the same way R. sanguineum (by cuttings or slips), 
is of the same robust habit of growth, and, like that species, thrives well in almost any sort of soil 
or situation. » 

t is only natural to suppose, that a shrub of such a character will speedily be procured and 
planted wherever R. sanquineum exists; and that it will always be placed sufficiently near that spe- 
cies to exhibit the fine contrast in the colour of their blossoms. 

Messrs. Handasyde possessed the original stock of this charming plant; and we understand they 
have been sending it out last autumn, and that it can now be had from most of the leading Nur- 
serymen throughout the country. Së 

The generic name Ribes was that of an acid plant, mentioned by the Arabian physicians, and which 
is now known to be Rheum Ribes. 


GROSEILLIER DE PAXTON. 


"ares Amen (Groseillier à fleurs blanches!) 


Érm. Le mot Ribes avait été appliqué par les anciens médecins arabes à une plante acide (Rheum 
Ribes?) que l'on a crue à tort être notre Groseillier, à qui toutefois ce nom est resté. 


Type de la famille des Ribésiacées. — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus. 


SYNONYMIE 


La splendide plante, dont nous emprun- 
tons ci-contre une belle figure à M. Paxton, 
est née en Écosse, chez un amateur, l'ami- 
ral Sir David Milne, à Inveresk, prés de 
Musselburgh, de graines dont on ignore 
malheureusement l'origine. Elle est trés 
voisine du Ribes sanguineum, dont elle 
provient peut-étre, par la disposition ra- 
cémeuse et la forme de ses fleurs, et parait 
eneore devoir étre plus florifére que cette 
espéce. Entre autres differences qui peu- 
vent les faire distinguer l'une de l'autre, 
. nous citerons, outre la couleur nettement 
tranchée des fleurs, d'un blane pur chez 


celle dont il est ici quetion, d'un rouge 
vif chez l'autre, la forme du tube et des 
lobes limbaires. Dans le Ribes sanguineum 
le tube calycinal est infundibuliforme et 
distinct; les lobes en sont oblongs, allongés; 
les squames corolléennes saillantes, dres- 
sées; dans la nouvelle plante, le tube ca- 
lycinal est très court et subeampanule; ses 
lobes sont courts, ovés-obtus, étalés en 
étoile; les squames de la corolle trés courtes 
et d'un beau rose vif; les organes génitaux 
inclus (exserts chez l’autre). Le feuillage 
parait également différer chez les deux 
plantes comparées; et, certes, ces dissem- 


TERES 


WEISSBLUEHENDE 


blances, si elles existent réellement و‎ sufli- 


raient, selon nous, pour élever celle dont 


il s’agit au rang d’espèce. 

Quoi qu'il en soit, c'est une magnifique 
aequisition pour l'ornement de nos par- 
terres, dés les premiers jours du printemps; 
groupée en touffes avec le Ribes sangut- 
neum, elle luttera d'éclat par ses fleurs 
d'un blanc de neige et à cil rose avec les 


JOHANNISBEERE. 19 
fleurs d'un rouge vif de celui-ci, et ce con- 
traste fera le plus charmant effet. 

On eultive en Europe, tant dans les jar- 
dins botaniques que dans ceux des ama- 
teurs plus de 50 espèces de Ribes, sans en 
compter les nombreuses variétés. 


Cn. L. 


MEL 


CULTURE. 


A l'exception du Ribes speciosum, qui est 
sensible aux grands froids, toutes les espé- 
ces connues de ce genre forment des arbris- 
seaux rustiques, bravant nos hivers les plus 
rudes. Ils s’accommodent de tout sol et de 
toute exposition, se multiplient d'éclats ou 
de boutures faites en février. Mais en se 
contentant de toute espéce de terrain, les 


Ribes, comme les plantes qui croissent vi- 
goureusement , usent assez promptement la 
terre et par cette raison s'arrangent par- 
faitement d'un peu d'engrais. 

ous les trois ans, on enléve la majeure 
partie du vieux bois pour rendre à ces plan- 
tes leur vigueur premiére. 


L. VH. 


WEISSBLUEHENDE JOHANNISBEERE. 


RIBES ALBIDUM. 


ErxmoLocis. geg dag hatten den Namen 
es?) die man mit Unrecht 


Ribes einer säuerlichen Pflanze beigelegt (Rheum 
für unsere Johannisbeere hält 


Natürliche Ordnung der Ribesiaceen. Cl. V. — Ord. 5, Lin. 


GATTUNGS CHARACTER 
5 HARACTER 


PEC. C 
SYNONYMIE 


Die ausgezeichnete Pflanze deren beige- 
gefügte Abbildung wir aus Paxton’s ange- 
führtem Werke entnehmen, stammt aus 
Schottland, wo sie bei einem Gartenlieb- 
haber, dem, Admiral David Milne, zu In- 
veresk, bei Musselburgh, aus Samen ge- 
wonnen wurde, dessen Ursprung leider 
unbekannt ist. Sie hat grosse Aehnlichkeit 
mit Ribes sanguineum, wovon sie viel- 
leicht eine weissblühende Abart ist; dem 
Anschein nach dürfte sie noch reichlicher 
blühen wie jene. Indessen bemerkt man 


۱ siehe oben. 


$ doch einige Unterschiede; zum Beispiel 

n der Farbe, der Kelchröhre und deren 
Einschnitte. Bei R. sanguineum. ist die 
Kelchröhre trichterförmig ; die Kelchab- 
schnitte länglich , die Blumenblätter her- 
vorstehend aufrecht. Bei unserer Pflanze 
hingegen (soviel man nach der Abbildung 
urtheilen kann, denn wir kennen die 
Blume selbst nicht), ist die Kelehróhre 
kurz, fast glockenförmig; die Kelchlappen 
kun, eifórmig, stumpf, sternfórmig aus- 
gebreitet; die Blumenblätter sehr kurz und 


20 


rosenroth; die Staubfäden eingeschlossen , 
während sie bei R. albidum gar nicht her- 
vorstehen. Auch die Blätter scheinen bei 
beiden Pflanzen verschieden zu seyn. Sollte 
dieses alles sich in der Wirklichkeit so ver- 
halten, so verdiente unsere Pflanze wohl 
zu dem Range einer eigenen Species er- 
hoben zu werden 


WEISSBLUEHENDE 


Wie dem RE sei, diese Pflanze ist ein 


JOHANNISBEERE. 


herrlicher Gewinnst für unsere Gärten, wo 
sie im Verein mit R. sanguineum, einen 
ausgezeichneten Effekt hervorzubringen 
nicht verfehlen wird. 

Man cultivirt gegenwärtig in Europa, 
in öffentlichen sowohl als in Privat-Gärten, 
ohne die zahlreichen Abänderungen, an 
50 Arten Johannisbeeren. 

Ca. L. 


CULTUR. 


Mit Ausnahme von Ribes speciosum , der 
empfindlich gegen grosse Kiilte ist, sind 
alle andern bekannten Arten dieser Gattung 
harte Strüucher, welche unsere strengsten 
Winter, ohne Schaden zu leiden, aushal- 
ten. Sie nehmen mit jeder Lage und jedem 
Boden vorlieb, vermehren sich durch Steck- 
linge, welche im zeitigsten Frühjahr ge- 
macht werden müssen, oder durch Zer- 
theilen der Mutterpflanze in derselben Zeit. 
Obgleich die Johannisbeersträucher in je- 
dem Boden fortkommen, so findet doch 
in Bezug auf ihr üppiges Aussehen und 
reichliches Blühen ein bedeutender Unter- 
schied statt, je nachdem sie in fettem oder 
magerm Boden cultivirt werden, und ist 


daher ersterer immer vorzuziehen. Da sie 


aber, wie alle dergleiehen schnell wach- 
sende und stark wurzelnde Strüucher, die 
Erde sehr bald aussaugen, ist es von grosser 
Wichtigkeit, ihr die entzogene Nahrung 
von Zeit zu Zeit wieder zu ergünzen. Dies 
geschieht am zweckmässigsten dadurch , 
dass man im Februar die Erde rings um 
den Strauch bis an die obern Wurzeln ent- 
fernt, und diese durch halb oder ganz 
verrotteten animalischen Dünger ersetzt. 
Um den Sträuchern ein kräftiges und schö- 
nes Aussehen zu geben, muss man bedacht 
seyn ohngefähr alle 2-5 Jahre das alte, 
sparrig gewordene Holz an der Erde weg- 
zuschneiden, um destomehr kräftige Triebe 
von unten aus zu erhalten. 
L. VE. 


Fer PERE O هک ایتک‎ UN 


| 


rc 


s Á 2 7 D H 
Ca te ج02‎ A, Hotul. 


ee ee‏ رو سس 


EPACRIS ۸, 


Epacridaceæ ٩ Epacrideæ. — Pentandria-Monogynia. 


CHARACT, GENERIS. — Calyx ums 
coloratus multibracteolatus, bracteolis text 
lycis. Corolla hyp 


sa v. rarius exserta; filamenta 
supra medium peltatae. 
Ovarium quinque- 
is. Stylus simplex ; 
stigma o a Len جوز‎ RS pla- 
centis columnae Geet adnatis. Semina plu- 
rima. 


li in Nova Hollandia obvii, in Nova Ze- 
landia rari , saepius glabri ; foliis sparsis petiolatis 
v. basi si implici sessilibus ; floribus axillaribus و‎ 


saepius spicam foliatam formantibus , albis v. pur- 
purascentibus. 
1۱۵۲۱۵۲۲۰ Gen. pl, 4281. 
den (Fonsr. Char. 10. L. f. Se? Juss. Gen. a 
161. G. Don, ipe TE RE 1834. 152. Marr. Consp. 26. 
Switu., Exot, 114 39-40. CA 
347. LABILLARD, | Ho gl 5 


55; Bot. Mag. t. 844 

m 3658. — op Reg., t. 1531 (1839). Sweer Flor. Austr., 
4. A eeng و‎ Fl. Nov. Zeland.; t. 29. Bestu. App. 

Hugel, Enum. Pl. Nov. Holl. 76, 


CT. SPECIEI : LM hybrida ex im- 
pregnatione او‎ 
KE autumnale ! 


jim Mag. of Bot., 
1844, 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


AUTUMNAL EPACRIS. 


EPACRIS AUTUMNALES. 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 


| see above. 


All the Epacris family are more or less useful and ornamental EE plants. Their compact 


habit, elegance of growth, the gaiety produced b 
branches, and the 

characters which the cultivator must هنن‎ esteem. To 
) i ir beauty in the gloomy Pirae of February and Ma 


long in from the under-sides of the 


their numero sois er depending in 

exte cde duration of the flowers, are all 

we may add that for the most 
rch. 


The plant here depicted is inferior in interest to few of the charming species and varieties with 


which we are acquainted. Its habit i 


t of a vigorous-growing 


shrub, strength of 


combining with 


stem all the elegance peculiar to the tribe, and producing richly-coloured flowers about an inch long. 


Unlike most of its kindred 


; it commences blooming to 


owards the end of October or beginning of 


ovember, and continues to flower through the winter till April. This feature, which is not the least 


interesting or useful, has suggested the specific 


nam 
We are indebted for the opportunity of procuring our drawing to the kindness of Mr. Low of 


Clapton, in whose Nursery 
M. Cunningham of Edin’ 


our Artist prepared it in November last. Mr. 


Low obtained it from 


It is evidently of hybrid gg Although we are unable to state tbe. sat. source e the plant 


from which our delineation was a yet w 


e have seen others so er at the 


origin. 
e menagement of this and all the stronger and more rapid-growing Epacrises there is one 


point to which we desire to direct attention. 


ı and 
and sand, much more luxuriant shoots will s formed, 


mon practice to e 


mposed leaves be incor- 
and the quan- 


tity of flowers increased; for the soil being of a more open and borous nature will prevent the 


22 


ÉPACRIDE D'AUTOMNE. 


lodgment of stagnant water around the delicate roots, which so often, by destroying these organs, 


perils the very existence of the plant. 
Flowering in the winter 


season at a time when solar light is at .its minimum, it becomes more 


especially requisite to place them in an open part, where other shrubs may not shade them; if this 
be neglected, the flowers will be inferior in richness and intensity of colour. A liberal supply of 
water and a slight degree of shade will be needed whilst they are making their growth; and a per- 
fect circulation of air must be maintained at all times. 


ÉPACRIDE D'AUTOMNE 


EPACRIS AUTUMNALIS (var.). 


Erma. Altération d'tzréxptos و‎ qui habite le sommet des montagnes : allusion à l'habitat des 
plantes de ce genre. 


Type de la famille des Épacridacées et de la tribu des Épacridées. 
— Pentandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


Les Épacrides rivalisent avec les Bruyè- 
res (Erica) pour orner à l'envi nos serres 
froides de leurs nombreuses et gracieuses 
fleurs, quand toute la nature est encore 
autour de nous couverte de frimas. Cha- 
cun sait, en effet, que c’est pendant notre 
sombre et long hiver que ces plantes revé- 
tent pour la plupart leur splendide parure 
florale, sous le poids de laquelle s'inclinent 
leurs sveltes et élégants rameaux. 

On ne posséde guére en Europe qu'une 
vingtaine d’Epacrides distinetes, et à peu 
prés autant de variétés ou d'hybrides. Il en 
existe sans doute un plus grand nombre 
dans leur pays natal; don il est bien à 
désirer que les voyageurs nous appor- 
tent quelques nouvelles et belles espéces. 
Toutefois, elles sont bien loin, à ce qu'il 


d 
splendidement les collines du Cap-de- 
Bonne-Espérance. 

M. Paxton (l. c.), à qui nous emprun- 
tons la belle figure ci-contre , ne connait 
pas l'origine exacte de la plante dont il est 
question. Il soupconne cependant, et dest 


| voyez ci-dessus. 


aussi notre sentiment, qu’elle provient 
d'un mariage adultérin entre les Epacris 
grandiflora et impressa. On pourrait en- 
core, et avec quelque apparence de rai- 
son, supposer que notre plante n’est qu'une 
variété issue des graines de l'une de ces 
deux espèces, ou de quelque autre voisine; 
on sait combien ces plantes sont sujettes à 
varier sous ce rapport. Quoiqu'il en soit, 
elle participe en effet à la fois du facies des 
deux belles espéces que nous avons citées , 
en ce qui regarde le feuillage de l'une et 
les fleurs de l'autre. Leur progéniture pa- 
rait s'élever un peu plus haut qu'elles et se 
charger de plus de fleurs. Les rameaux en 
sont allongés, fermes, bien feuillés; les 
fleurs grandes , presque horizontales , d'un 
beau rouge cocciné, à limbe blanc, étalé 
en 


r 


toile. 

Feuilles sessiles, ovées-lancéolées, at- 
ténuées-acuminées , très-serrées , d'un beau 
vert; tube floral à peine élargi supérieure- 
ment ; limbe quinquélobé, court ; lobes ovés- 
aigus, étalés. Étamines incluses. Style attei- 
gnant à peine l'entrée de la gorge. 

Cu. L. 


ÉPACRIDE D'AUTOMNE. 25 


CULTURE. 


Comme toutes ses congénères, 5 
autumnalis demande la terre de bruyère 
non tamisée et mélangée de sable de ri- 
vière. Le fond des pots doit être parfaite- 
ment drainé, c'est-à dire, muni de tessons 
de poterie. En Angleterre, on donne en 
général aux Epacris un mélange de terreau 
de feuilles consommées et d'une sorte de 
terre jaune, compacte quoique légére; les 
plantes y végétent admirablement. Mais il 
faut se garder sur le continent de laisser ce 
compost aux plantes qu'on recoit d'outre- 
Manche. Aussitót leur arrivée soit en Flan- 
dre, soit en France, soit en Allemagne, on 
doit soigneusement le leur enlever pour le 
remplacer par le mélange ci-dessus indi- 
qué. Le rempotage annuel se fait en aoüt. 

Une orangerie trés aérée et cependant 
plus humide que séche, une exposition aussi 
prés des jours que possible, sont ce que 
demandent ces plantes en hiver : saison 
pendant laquelle on modére les arrose- 
ments , dont on ne doit toutefois jamais les 
priver trop longtemps, si l'on tient à les 
conserver dans un bel état de santé. 

Pendant l'été on les place tout-à-fait à 
l'ombre, si l'on préfère avoir moins de bou- 
tons et conserver aux Epacris la belle cou- 
leur vert foncé qu'elles gardent dans cette 
situation. Pour obtenir, au contraire, beau- 
coup de boutons, on les tient au soleil, 
en les abritant seulement contre l'ardeur 


de ses rayons pendant le milieu du jour 
(de 10 heures à 2 heures, par exemple). 
Là, on empéche leur terre de se dessécher 
trop promptement en enterrant jusqu'au 
bord leurs pots dans le sol. Ainsi traitées, 
elles restent trapues ; elles s’élancent, au 
contraire, un peu, si on les cultive à l'om- 
bre. Sous les pots, ainsi enterrés dans le sol, 
on jette une poignée de grosses cendres de 
charbon de terre (du petit coak), matiére 
armée de mille aspérités que fuient soi- 
gneusement les lombries (vers-de-terre) et 
autres insectes, qu'on a intérét à éloigner 
de l'ouverture inférieure de ces 

En bassinant, pendant les chaleurs de 
l'été, la terre tassée des sentiers que bor- 
dent les plantes de la Nouvelle-Hollande , on 
augmente encore le bien-étre de ces plantes. 

Les Epacris se multiplient de graines et 
de boutures. 

De graines : Au premier printemps, on 
séme en terrines pleines de terre de bruyére, 
sans recouvrir ces graines qu'on tasse seu- 
lement un peu; et l'on tient prés des jours 
dans l'orangerie. 

De boutures : En janvier, faites sous clo- 
ches dans une serre tempérée; ou en juillet- 
aoüt, sous chássis et sous cloches, au nord, 
en terrines pleines de terre de bruyére 
legerement recouverte de sable de riviere. 


be: VR. 


Espéces distinctes d'Epacris eultivées en Europe. 


1° FEUILLES CORDÉES. 


mis purpurascens R. Br. Nouv. Holl. fleurs roses ou em 


lla d Nouv. 


ps Holl, fleurs blanches. 
— microphylla Br. Nou 


v. Holl. fleur 


es. 1803. Bot. Mag., t. 844. 


rpr 
1804. Bot. Cap., t. 170. 


s blanches. 1817. Bot. Mag., t. 3658. 


— apiculata sas Cuns. hans, Cambridge, fleurs blanches. 1823. 


> m Lon. V . Nouv. Holl. 


er andiflora ۰ e Holl. Aeurs cramoisies. 1803. Bot. 


eurs rouges ou blanches. 1823. Bot. Cab. t. 1923. 
Mag., t. 982. 


2° FEUILLES NON CORDÉES. 


— ruscifolia B. Br. 
一 . impressa Las 


Diem, 


VAN fleurs blanches. 1824. 
sur. Nouv. Holl. fleurs roses. 1824. Sweet Fl. Austr., t. 4. 


—  cereflora Gran. Vax Dim. fleurs blanches. 1831. Bot. Mag., t. 3243. 


HERBSTLICHER FELSBUSCH. 


24 


Epacris nivea DC ,VAN Diem. et Nouv. Holl. ei blanches. 1829. Bot. Mag., t. 3253. 


E. nivalis, Gran. Bot. 
— variabilis Lovo. Van Drew e Gene 1829. Bot. Cab , t. 1818 
一 arsa R. Ba. Nouv e. fleurs blanches. 1825 
— obtusifolia Sur, Nouv. e et Van ۰ pa urs ue 1804. Bot. Cab., t. 293. 
— heteronema Lazu. . fleurs blanches. 1824. Bot. Mag., t. 3257. 


Arr. Conn. ve Seng 18 
Br. Vax ۰ 2. fleurs blanc 


Ca b. 1226. 
823. nn blanches ou rouges. Bot. Mag., 


t. 3168. 


mucronulata R. Br. Van = 1824. fleurs ee 


Ca. L. 


HERBSTLICHER FELSBUSCH. 


EPACRIS AUTUMNALIS, (VAR.) 


ErvwoLoem. Gebildet aus &z4xpiós , etwas was den Gipfel der Berge bewohnt : Hindeutung 
uf das Wachsen der Pflanzen dieser Gattung. 


Natürliche Ordnung der Epacridaceen, Abth. der Epacrideen, 
Cl. V. — Ord. 4, Lin 


TTUNGS ee 


be CHARACTE 


| siehe oben. 


Bastard-Varietàt aus künstlicher Befruchtung entstanden? 


Die Felsbuscharten mit ihren zahlreichen 
und zierlichen Blumen wetteifern mit den 
Heiden, wenn die Natur um uns her noch 
mit Schnee und Eis bedeckt ist, unsere 
kalten Gewächshäuser zu zieren. Ein Jeder 
weiss, dass während unseres trüben und 
langen Winters diese Pflanzen sich mit 
ihrem glänzenden Schmucke bekleiden , 
unter dessen Last ihre dünnen und zier- 
lichen Zweige sich zur Erde neigen. 

Wir besitzen in Europa ungefähr zwanzig 
verschiedene Arten dieses Zierstrauches 
und fast eben so viel Abarten oder Hybri- 
den. Wahrscheinlich gibt es deren noch 
eine grössere Anzahl in ihrem Vaterlande; 
woher es zu wünschen steht dass uns die 
Reisenden noch mehrere neue und schöne 
Arten zuschicken mögen. Auf jeden Fall 
aber, scheint es, sind die Arten nicht so 
zahlreich wie die Heiden (Erica) welche 


die Anhöhen des Vorgebirgs der guten 


Hoffnung schmücken. Paxton, aus dessen 
Werk wir die hier beigefügte Figur ent- 
lehnen, ist ungewiss über den Ursprung 
unserer Pflanze. Er vermuthet indess, und 
dieses ist auch unsere Meinung , dass sie 
aus der wechselseitigen Befruchtung des 
grossblumigen und des eingedrückten Fels- 
busches enstanden sei. Vielleicht kónnte 
man auch mit einiger Wahrscheinlichkeit 
annehmen, dass diese Pflanze nur eine 
Abart einer dieser beiden Arten oder von 
irgend. einer andern Varietüt sei, denn es 
ist ja bekannt wie sehr diese Pflanzen zur 
Abünderung geneigt sind. Dem sei nun wie 
ihm wolle, so viel ist gewiss dass sie in 
Bezug auf die Blüthen der einen und hin- 
sichtlich der Blütter der andern der beiden 
angeführten Arten gleicht. Die Pflanze 
scheint auch stärker zu'seyn und reichli- 
cher zu blühen. 

Die Aeste sind verlüngert, stark und ganz 


HERBSTLICHER FELSBUSCH. 


mit Blättern bedeckt; die Blumen fast wa- 
gerecht, schön hochroth mit weissem stern- 
förmigem Saum 

Blätter stiellos, eilanzettförmig, abwärts- 
gebogen, langgespitzt, lebhaftgrün; Kronen- 
röhre fast eylindrisch; Saum fünftheilig, 


25 
kurz; Kelchlappen eirundförmig spitzig, 
ausgebreitet; Staubfäden eingeschlossen ; 

riffel bis zur Mündung der Röhre ver- 
längert. 


Ck L. 


CULTUR. 


Der Epacris autumnalis verlangt wie alle 
zu dieser Gattung gehörenden Arten , eine 
mit Flusssand vermischte, unasihi, nur 
mit den Händen zerriebene Heideerde, 
und möglichst gleichmässiges Feuchthalten 
der Erde in Töpfe, welches im Sommer 
in stärkerem, im Winter in geringerem 
Grade anzuwenden ist. Der Boden des Top- 
fes muss mit einer Lage Scherbenstücke 
versehen seyn, um allem überflüssigen 
Wasser freien Abzug zu verschaffen. In 
England pflanzt man die Epacris in eine 
Mischung von verrotteter Lauberde und 
Lehm, worin sie auch kräftig vegetiren. 
Vielfache Erfahrungen haben bewiesen , 
dass diese Mischung nur für genanntes 
Land, und nicht für den Continent sich 
eignet. Man muss daher, bei ihrer An- 
kunft, sei es in Flandern, Frankreich oder 
Deutschland, baldigst bemüht seyn, be- 
hutsam einen Theil der Erde vom Wurzel- 
ballen zu entfernen, und sie durch die 
obengenannte Mischung ergänzen. Ein luf- 
tiges, mehr feuchtes als trockenes Caphaus, 
in welchem sie so nahe als möglich dem 
Lichte ausgesetzt sind, eignet sich am bes- 
ten zu ihrer Cultur im Winter. Im Sommer 
lieben sie einen schattigen Standort, wo 
sie sehr wenig Sonne bekommen; sie er- 
halten dabei ein schönes dunkelgrünes Aus- 
sehen. Sieht man indess auf grössere Blü- 
thenfülle, bei weniger frischem Grün, so 


۷ A; 


beschatte man sie nur während den heissen 
Mittagsstunden (von 10 bis 2 Uhr) und lasse 
sie in der übrigen Zeit ganz der Sonne 
ausgesetzt. Um das zu starke Austrocknen 
des Wurzelballens zu verhüten, ist es von 
grossem Nutzen die Töpfe bis an den Rand 
in Sand einzugraben و‎ und diesen sowohl 
wie die nächste Umgebung, als Wege, etc. 
durch Ueberspritzen in beständiger Feuch- 
tigkeit zu erhalten ; welches Verfahren 
überhaupt bei allen Neuholländer-Pflanzen 
als äusserst zweckmässig anzuwenden ist. 
Man verpflanzt sie im August, nach wel- 
cher Operation man nicht unterlasse, sie 
einige Tage durch Beschattung vor aller 
Sonne zu schützen. 

Die Vermehrung der Epacris geschieht 
durch Samen und Stecklinge. Esteren säet 
man im zeitigen Frühjahr in einen flachen 
Napf mit Heideerde, ohne ihn weiter zu 
bedecken , und setzt denselben im Caphause 
sehr nahe ans Glas. Die Stecklinge macht 
man im Januar im temperirten Gewächs- 
hause, oder besser im Juli und August in 
einem gegen Norden liegenden, nicht künst- 
lich erwärmten Mistbeet, in Töpfen und 
einer stark mit Flusssand vermischten Hei- 
deerde, welche in beiden Fällen noch mit 
einer Glocke zu überdecken sind. 


L. VH. 


Moch.. 


r uf 


DL JE: 
SAE ged 


/ 


f 


FOR ET D d yra ch 


THUNBERGIA CHRYSOPS. 


Acanthaceæ $ Thunbergiee. 一 Didynamia-Gymnospermia. 


5 
D 


CHARACT. GENER. — Calyx basi re solitariis v. racemosis; corollis speciosis luteis v. 
SE égen truncatus v. pluridentatus. Co- | ceruleis, fauce plerumque saturatioribus 
olla hypogyna campanulato - EN ptica, Gen 1. 4027. 
Ge inflata, سب‎ ape Wa in Base gn te garg ali. ergia Linn. f. Supp. 46 et à 2S Illustr. 
. 183. Ness 


‚4, corolle tubo a didyna an- < 1549. ar Gen. Pl. 103, Gears. f. III. 

here tte? loculis Wer Co Ste bar- Waıtic Plant. As. rar. HI. 77. et in Lm. Nat. Syst. 

batis , altero breviore aristato. Ovarium biloculare, | ed. 2. 444. Linnea VI. 748. Reco. Fl. exot. t 169. ۰ 
is, Stylus si i 


loculis biovulat lus simplex; stigma infu Gen. Pl, 293 (202). Roxsuncn E orom. t vm Penn 
dibuliforme transversim cu tum. Capsula basi | Exot. Flor. t. 166. 177. Bot. Reg. t. 495. Bot. Mag. 
globosa bilocularis, in rostrum conicum angustata | 3508. 3515). vac den Sinê. Ce 1. 622. eg 
on loculicide bili m. medio sep- | sp. Hamırr. mse 

tiferis. Sem globos m rato annulo CHARACT. SPECIEI : T. Foliis cordatis irae rd 
late calloso cincta. Embryonis Ce minosi co- feo: e: pedunculis regen eg 
tyledones ECH ا‎ radicula bre- 1 for calyce 

re infera 


, bracteis 
theris d Go زج‎ ato an? psec A 
es indici et capenses; foliis oppositis cor- | stigmate foliaceo bilobo, stylo apice barbato. 
ditio: ee; floribus azillaribus pedunculatis Thunbergia chr rysops Hook. Bot. Mag. t. 4119. 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 


THUNBERGIA CHRYSOP S. 


GOLDEN EYED PURPLE THUNBERGIA. 


CLASS AND ORDER . 
NATURAL ORDER. 
see above. 
GENERIC CHARACTER . . . . 
SPECIFIC NAME AND CHARACTER 
This most lovely new species of Thunbergia is one of the many rarities which Mr. Whitfield has, 
not without great danger and risk, رب‎ from the interior of Sierra Leone, to the Right Hono- 
rable the Earl of Derby; and our stove in the Royal Botanic Gardens ot Kew, wé many other stoves 
we believe in this country, are pore) to his Lordship for the possession of it. The same gentle- 
man, Mr. Whitfield, has likewise introduced to Knowsley, and through the same distinguished no- 
SN to Kew, the curious Napoleona imperialis and the African Teak, or African Oak, as it is 
frequently called. Our new Thunbergia has the merit of not only being very beautiful, but easily 
eultivated in a stove, eg increased by cuttings, soon — and bearing a succession of blos- 
soms to compensate for the short duration of each individua 
Descr. Stems climbing, slender, herbaceous, slightly hairy. Sech opposite, petiolate, cordate, or 
sometimes ovato-cordate, acute, or slightly — angulato-dentate at the margin, five or 
seven-nerved with transverse veins; petiole tereti-compre , not at all winged. Peduncles axillary, 
solitary, single-flowered, shorter than the petiole. ege two, large, ovate, appressed to the 
base of the flower. Calyz truncated, forming, as it were, a large, fleshy disk, within the slightly 
lobed or raised edge of which, the base of the corolla is inserted. Corolla |, 
dibuliform ; the tube yellow, much contracted at the base, widening upwards, and becoming of à 
rich purple on the مس‎ five-lobed limb, of a blue cast near the mouth, which ن‎ the 
full yellow throat (or eye) of the giän whence the specific . Stamens four, didynamous, 
included; Anthers sagittate, the base e lobes with وم‎ ge sen ermen green, ovate, 
on a ben. fleshy disk, besides the p^ which fills the short calyx. Style filiform, as long 
nearly so, as the tube of the corolla, bearded above. Stigma of two large, leafy, yellow, plaited 
es. 


28 GOLDEN EYED THUNBERGIA. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


GOLDEN EYED THUNBERGIA. 


THUNBERGIA CHRYSOPS. 


Cuanminc as most of the Thunbergias are, the superiority of the species now represented must at 
once be admitted by every beholder; for piis beautiful variety of tint exhibited in its large blossoms, 
fully entitles it to the first rank in is gen 

It was discovered by Mr Whitfield in iig iieri: of Sierra Leone, who, as we learn from the 
Botanical Magazine, at considerable danger and risk, succeeded in securing specimens, which he 
brought safely to England, to the gardens of the Earl of Derby, at Knowsley Hall, near Prescot, 
Lancashire, from whence it has already been dispersed zeen many parts of the country, and 
now exists in most extensive — establishments in the kingdom 

When s — with a very warm and humid atmosphere and ink ted in a large pot, it grows 

rantly, and will soon gue its shoots to many feet in length. But if kept in an eiry, 
pd Vii it loses its rambling climbing habit, and assumes more of the character of an ordinary 
erect growing shrub, and is less profuse of its flowers. In the Nursery of Mr Knight, King's Road, 
elsea, the specimen from which our drawing was taken was placed over a tank, in a propagating 
house, and was, doubtless, greatly assisted by the degree of bottom heat with which it was favou- 
red, in forming iis à merous flowers which appeared all along the shoots. No doubt a close pit or 
frame in which a liil heat can be id up, in conjunction with a uniformly moist air, will be the 
very best place for exciting it to the desired freedom of growt 
ich soil, a well drained and roomy pot, iid with bns waterings during active growth, 
are also conditions by which success is greatly influenced. And to ward off the pestiferous attacks 
of the red spider, which determinedly infest all So tribe of plants whenever attention loiters, the 
syringe should be frequently brought into — applying the water well to the under surface 
of = eaves 

Cuttings take root with the most perfect readiness; and by their removal confer an immense advan- 
tage on young plants, a ۳ eeng specimens are wanted; for an increased number of 
shoots will be produced, and what is lost in time by retarding the blooming of the plant, will be 
gained in ultimate effect. A یت‎ to e various articles which have appeared in this Magazine 
from time to time, will afford a diversity of modes of training, which will enable the culturist to 
evede the miserable monotony of vemm ag to an unvarying standard, and create additional 


The bright golden eye in the centre of e flower, surrounded by a field of blue and violet, being 
the most striking feature of the species, has been very aptly chosen as the foundation of the distin- 
guishing specific term. 

This plant being one of the most showy of modern introductions, we may mention that it now 
exists in most of the great nurseries of London, and some of the provinces. Mr. Skirving, of Liver- 
pool, having had it presented to him by the Sa of Derby, has a large stock of it. 


THUNGERGIE ŒIL D'OR. 


29 


THUNBERGIE ŒIL D'OR. 


THUNBERGIA CHRYSOPS. 


Eryn. Genre dédié par Linné fils, à Karel Peter Tuussers, célèbre botaniste et voyageur 
2 ۸ 1 


qui publia plusieurs bons ouvrages, de ۱ 


Famille des Acanthacées $ Thunbergiées. 一 Didynamie- 
Angiospermie. 


CARACTERES GENERIQUES 
CARACTERES SPECIFIQUES 


« Cette charmante et nouvelle espece de 
Thunbergia est une des nombreuses raretés 
que M. Whitfield, non sans beaucoup de 
risques et de dangers, a apportées au 
comte de Derby, de l'intérieur de Sierra 
Leone, » 

On la distingue tout d'abord de ses con- 
généres par son feuillage différent et sur- 
tout par ses amples et nombreuses fleurs 
bicolores ; l'effet de la belle macule d'or, 
qui entoure la gorge de la corolle et tran- 
che si vivement sur le bleu foncé du limbe, 
est véritablement ornemental. 

« Descr. Tiges grimpantes, gréles, herba- 
cées, légèrement poilues. Feuilles opposées, 
pétiolées, cordées ou quelquefois ovées- 
cordées, aiguës ou légèrement acuminées, 
anguleuses-dentées au bord, 5-7 nervées, 
transversalement veindes; petioles cylin- 
driques-comprimés, mais nullement ailés. 
Pédoncules axillaires, solitaires, uniflores و‎ 
plus courts que les petioles. Bractees 2, 
amples , ovées, appliquées à la base de la 


voyez ci-dessus. 


fleur. Calyce tronqué, court, formant une 
sorte de large et épais disque, dont le bord, 
légèrement lobé ou élevé, porte la base de 
la corolle. Corolle subcampanulée, infundi- 
buliforme, à tube jaune, très-contracté à 
la base, s'élargissant supérieurement en un 
limbe quinquelobe, étalé, d'un riche 
pourpre, passant au bleu pur autour de 
la gorge, qui est d'un jaune vif : circon- 
stance qui a fait imaginer le nom spécifique 
(œil d'or). Étamines 4, didynames , inclu- 
ses ; anthéres sagittées , dont les lobes sont 
munis à la base de glandules pédicellées. 
Ovaire verdátre, ovoide, surmontant un 
large et épais disque, outre celui qui rem- 
plit le calyce. Style filiforme, égalant ou 
dépassant en longueur le tube de la corolle, 
et barbu à l'extrémité; stigmate formé de 
deux lobes amples, foliacés, plisses et 
jaunes. » 


Ex Hook, l. c. 
(Cn. L.) 


Explication des Figures. 


Fig. 1. Tube corolléen ouvert. Fig. 2. Une Etamine, Fig. 3. Calyce et pistil. Fig. 4. L'Ovaire coupé 


transversalement. (Figures grossies.) 


CULTURE. 


Cultivée en un large pot et dans une | au loin. Traitée au contraire dans une oran- 
serre trés humide, la Thunbergia chrysops | gerie trés aérée, elle perd son caractére de 
pousse vigoureusement et s'étend bientót | plante grimpante et acquiert alors la forme 


50 


d'un arbuste; mais de cette manière elle 
produit moins de fleurs. 

omme presque toutes ses congénères, 
elle développe bien toutes les ressources de 
sa végétation, quand on la cultive sous un 
chassis vitré, chauffé par le bas au moyen 
de fumier ou de conduits chauds. 

Les Thunbergiæ se cultivent aussi pour 
la graine. Dans ce cas, en mai-juin , on les 
livre à la pleine terre sous un chassis vi- 
tré , chauffé par le bas; et on ombre peu. 

Les Thunbergiæ étant fréquemment at- 
taquées par les araignées rouges (Acarus te- 
larius L. — Gamascus telarius Lu ), 


GOLDAUGIGE 


il est indispensable de seringuer surtout 


THUNBERGIE. 


le revers de leurs feuilles. On remarquera 
qu'en tenant la serre chaude complétement 
privée d'air, depuis 10 heures du matin jus- 
qu'à 4 heures du soir, en ne l'aérant lar- 
gement que depuis cette heure jusqu'au 
lendemain matin 10 heures, on remar- - 

uera, dis-je, que ces plantes jouiront 
d'une brillante santé, et que cet Acarus ne 
les tourmentera pas, surtout si l'on a soin 
de les seringuer copieusement tous les soirs. 
— J'ai à peine besoin d'indiquer qu'on doit 
bien ombrer le cóté du soleil, et humecter 
les sentiers de la serre pendant les grandes 
chaleurs. 

L. VH. 


On connaît vingt-deux espèces environ de Thunbergiæ ر‎ dont les suivantes ont été introduites dans 
di 


les jardins. 


Thunbergia 
一 fragrans Roxs. Ind. orient 


variétés. 


aurantiaca ....... 
chrysops Hoox. 1. c. 
1 


en existe encore dans les jardins deux ou trois espèces indéterminées. 


grandiflora Roxs. Indes orient. 1822. Bot. Reg. t. 495. 
ie 881. 


angulata Hook. Madagasc. 1825. Exot. f. t. 166. 
1840. Paxrows Mog. of Bot. 


GOLDAUGIGE THUNBERGIE. 


THUNBERGIA CHRYSOPS. 


Ersmorocıe. Gewidmet von Linnés Sohn dem Karl Peter Thunberg, 


berühmten Botaniker und Rei- 


senden, welcher von 1772 bis 1800 mehrere gute Werke herausgegeben hat, 


Natürliche Ordnung der Acanthaceen ; Abth. der Thunbergien. Cl. XIV. — Ord. 2. 


GATTUNGS CHARACTER. 


SPEC. CHARACTER 


Diese neue reizende Thunbergie ist eine 
der zahlreichen Seltenheiten, welche Whit- 
field nach grossen überstandenen Gefahren 
und Mühseligkeiten aus Sierra Leone nach 
Derby gebracht hat. 


} siehe oben. 


Stengel kletternd, dünn, krautartig و‎ 
schwach behaart; Blätter gegenüberste- 


hend, gestielt, herzförmig, zuweilen ei- 
herzförmig, spitz oder leicht zugespitzt, 
am Rande eckig-gezähnt, 5-7 nervig, queer 


= 


GOLDAUGIGE 


geadert; Blattstiel eylinderförmig zusam- 
mengedrückt, nicht geflügelt. Blumenstiele 
achselständig-einzeln , einblumig و‎ kürzer 
als die Blattstiele. Deckblätter zwei, weit , 
eiförmig, am Grunde der Blume dicht an- 
liegend. Kelch abgestutzt, kurz , gleichsam 
eine breite und dicke Scheibe bildend , 
deren schwach gelappter oder erhabener 
Rand der Krone als Unterlage dient. 
Blumenkrone fast glocken-trichterförmig 
mit gelber, am Grunde sehr zusammenge- 
zogener Röhre; Kronensaum fünflappig , 
ausgebreitet, satt purpurfarbig, am Schlun- 
de rein himmelblau, letzterer ist lebhaft 
gelb, welcher Umstand den specifischen 


THUNBERGIE. 51 
Namen « Goldauge » veranlasst hat; vier 
didynamische eingeschlossene Staubfäden ; 
Staubbeutel pfeilformig, am Grunde mit 
gestielten Drüsen versehenen Lappen. 
Fruchtknoten grünlich, eiförmig auf einer 
breiten und dicken. Scheibe sitzend, welche 
von je de des Kelchs version 
ist. Stempel fadénibemig nach obenzu bart- 
haarig, so lang wie die Róhre oder dieselbe 
zuweilen überragend. Narbe zweilappig, 
Lappen weit, blattartig, gefaltet, gelb. 


Ex Hook, Le 
Cn. L. 


Erklürumng der Figuren. 


Fig. |. Kronenröhre geöffnet. 


Fig. 2. Ein Staubfaden. Fig. 3. Kelch, Fruchtknoten und Pistil. 
0 


Fig. 4. Fruchtknoten queerdurchschnitten. (Figuren vergrössert 


CULTUR. 


Die Cultur dieser Pflanze ist nicht bedeu- 
tend von der der andern eingeführten 
Arten dieser Gattung verschieden. In einen 
Topf gepflanzt, welcher mehr breit als tief 
ist, und worin man ihr es nicht an Nah- 
rung fehlen lässt, dabei in einem sehr 
warmen und feuchten Gewächshause auf- 
gestellt, wächst diese Pflanze ausnehmend 
stark und üppig, treibt Zweige welche 
sich mit Schnelligkeit zu ansehnlicher Höhe 
an Gegenständen hinauf winden. In einem 
kalten Gewächshause aber — worin sie 
übrigens ebenfalls gut gedeiht — verliert 
die Pflanze beinahe gänzlich ihren ran- 
kenden Charakter, und nimmt die Form 
eines niedlichen Strauches an; liefert aber 
auf diese Weise behandelt, wenig Blüthen, 
hingegen sie im erstern Falle dieselben in 
Menge hervorbringt. Will man diese Pflanze 
zur höchsten Stufe ihrer Schönheit brin- 
gen , so pflanze man sie unter Fenster ins 
freie Mistbeet, dessen Erde durch Dünger 


von unten erwärmt ist. Wie die meisten 
Arten ihrer Gattung, wächst sie darin 
sehr stark, und gewährt durch ihre zahl- 
reichen Blu einen unvergleichlich 
prachtvollen Anblick. Die Thunbergien 
sind sämmtlich sehr der Gefahr ausgesetzt, 
von der Rothen Spinne (Pflanzenmilbe), 
(Acarus telarius L., Gamascus telarius 
Lat.) befallen zu werden, welches zu ver- 
hüten man durchaus nicht unterlassen muss 
die ganze Pflanze und namentlich die Un- 
terseite der Blätter häufig zu ۰ 
Um aber im allgemeinen seine Warmhaus- 
pflanzen von diesem und anderm Unge- 
ziefer am Meisten rein zu halten, hat die 
Erfahrung ein sehr einfaches Mittel ge- 
lehrt. Wenn man nämlich im Sommer von 
Vormittags 10 Uhr bis Nachmittags 4 Uhr 
das Haus beinahe gänzlich verschlossen 
hält, in der übrigen Zeit aber und beson- 
ders die ganze Nacht hindurch der freien 


Luft ungehindert Zutritt verstattet. Man 


GOLDAUGIGE 


52 


wird dadurch nicht allein von allem Unge- 
ziefer beinahe gänzlich befreit, sondern 
man hat sich auch noch des gesundesten 
Aussehens seiner Pflanzen zu erfreuen. Na- 
türlich darf man dabei nicht unterlassen, 
im Tage die Sonnenseite des Hauses zu 
beschatten, und die Wege in demselben be- 
ständig stark feucht zu halten , des Abends 
aber die Pflanzen über und über zu be- 
spritzen. 


THUNBERGIE. 


Wie alle Thunbergien vermehrt sich 
auch diese sehr leicht und einfach , sowohl 
durch Stecklinge, als auch durch Samen. 
Letzteren zu gewinnen, setzt man die 
Pflanzen im Mai oder Juni in ein Mistbeet 
ins Freie, und behandelt sie nach oben 
erwähnter Art, beschattet sie "aber nur 
wenig. 


L. VH. 


一 


ety ve EE با‎ 


AQUILEGIA SKINNERI, 


Ka += 


Ranunculacee  Helleboreæ. 


CHARACT, GENERIS. — Calyx coloratus Peg 
phyllus emend og? »stivatione imbricatis de- 
eiduis. Co gi dme gyna bi labiata | ra 
bio iim. inci o, interiore minimo, 
deorsum in calcar OR ani callosum, inter ca- 
lycis er. korpar, producta. Stamin: a 
ypogyna, in phalanges 5-10 Dé intima abor- 
tiva me Dex + عاك‎ Gerbe tech rmia. ia و‎ T 
uniloeularia; ovulis ad suturam ویر‎ Ai plu rimis 
biseriatis. Caps sulæ ph rt o conniventes, 
stylis rostratæ, ing Er ger dehiscentes 
polyspermæ. Sem oblique ovata 

Herbæ in montibus Europe et Asù 3 vie 
America tore ey e : Doug plurimum. ra- 
nose , foliis adie radica ca infe- 
rioribus Sege per پوس بای رد‎ soli- 


— Polyandria-Pentagynia. 


ein cϾruleis roseis purpureis albis v. interdum 
ordide flavis 
Exouicu. Gen. pl. 4795. 


aditu eg ia Tounxeronr inst, 428. Linn. Gen. n. 684. Jussieu 
. 234. Ng oe 11. 175. t. 118. Fred Ic. rar. t. 102. E. B. 


3 “297. Bot. TE S وس‎ 1221. Bot. Reg. t. 922. Swzzr. Fl 
ard. II. t. 55. C. Fl d IV. 912, Syst. I. 333. Prod 
te, | cde p sl, 48. — Fl. er 


. 47. 294. 
Koch. Fl. Germ, ed. 2.p 33. iV. 88. Meisner, Gen. I. (4). ete. 


CHARACT. mee A. glabra, calcaribus paten- 


tirectis longissimis limbo quint mag une 
eg: lanrolai "petalo rum limbo d ongiori- 
bus; staminibus longissime exsertis ee 3-5 exce- 
dentibus. 


Aquilegia Skinneri Hoox. Bot. Mag. t. 3919. 
(Sub A. mexicana!). 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


AQUILEGIA SKINNERI. 


MT SKINNER'S 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 


COLUMBINE. 


| see above. 


This fine species was sent to Woburn Abbey by 6. U. Skinner, Esq., from Guatemala; and it 


flowered in the gardens 


great lenght of the spurs in the flowers, the protrusion of the stamens, and t 


at Woburn for the first time. Its most prominent characteristic cs are the 
the 


brilliant red colour 


of the lower part of the flower-spurs. It ranks with the admirable A. glandulosa among the best 


members of the ae 
Haying, in some pla 

house, and forced too Mid into 

has been far 

and altogether deprived of t 


, been very improperly treated by being placed in a stove 
flower, its appearance 
from favourable or natural. The flowers have been m 
t splendid colour which constitutes their leading E Hence it 


or warm green- 
in a few of the London cllections this year 
uch impoverished in regard to size, 


has been qe inferior even to A. canadensis. It should be remembered , however, that a Won 


specimen 


rdy 
this et Cen blossom in the months of August and September, while its proper p 


open grou 


Our david portrays a specimen which flowered vigorously with 
the end of last July. Being very correctly coloured, a good notio 


Turnham Green, towards 
gained from it of the plant's beau 


ty. 
Although the species seems to be purely hardy, 
osed o 


sunny border, thoroughly drained, and com 
unworthy to be grown 


place, it will bloom too soon 


generate into something very little tite than a dingy comp: 


TOM. 1, 


in pots for the greenhouse or conservatory. 
manner, it should be kept in ten light and airy situation; for, u 
m finely, and without plenty of sun, 


plant affords no criterion of its merit; and that the proper season at wi 


osition is the 


Mr Glendinning, provi mtd of 
n may be 


and will therefore attain its best character in a 

free loamy soil, it may not be considered 
Where managed in the last-named 
unless it be grown in a cool 
its glowing hues will de- 
ound of red, green, and yellow 


5 


54 


ANCOLIE DE SKINNER. 


It can be ne ees by division, in the same way as the other Colombines. Possibly, also, 


it will ripen seeds 
for a very abunda d increase will be 
e recommend all 


er, open to the south; and, 


should such be the case, the means 


furnished. 
those who cultivate the plant (and it is highly deserving of general favour), to 


guard against the error of forcing it in any way, or they will inevitably be disappointed in it 


ANCOLIE DE SKINNER. 


AQUILEGIA SKINNERI, 


Ern. Aquilegia est une corruption d’Aquila, aigle. Les anciens botanistes ont voulu voir une ressem- 
blance entre les éperons des pétales de l'ancolie et le bec et les serres de cet oiseau. 


Famille des Renonculacées $ des Helléborées. — Polyandrie- 
entagynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


« Cette plante , la plus élégante que nous 
connaissions dans le genre Aquilegia, a 
l'exception peut-être des A. cerulea de 
Torrey, et macrantha Hook. et Arn. (Bot. of 
Beech. Voy. t. 82) a été envoyéeà Woburn- 
Abbey, par G.U. Skinner, Esq., du Guati- 
mala, contrée beaucoup plus méridionale, 
qu'aucune de celles que l'on supposait 
auparavant produire des especes de ce 
genre. L'Amérique du Nord en compte 
quatre : les A. canadensis L., formosa 
Fiscu., cerulea Torr, et brevistyla Hoor. 
Toutes ces plantes BS nt au Nord, 
ou du moins sont inconnues dans la partie 
la plus: méridionale des Etats-Unis, et ne 
dépassent pas le Sud, du côté de l'Océan 
pacifique, plus loin que Monterey, en 
Californie. 

.» L'expérience a prouvé que PA. Skinneri 
est tout-à-fait rustique. Elle a en effet sur- 
vécu, à l'air libre, dans les jardins de Wo- 
bur; au grand hire de 1840-1844, et a 
ensuite fleuri d'une maniére splendide pen- 
dant l'été et l'automne de cette dernière 
année. L'espèce dont elle est la plus voisine 
est I4. canadensis (Bot. Mag. t. 246). 


» Desc. Rhizome vivace. Feuilles ordinai- 


rement radicales , glauques , longuement pé- 


| voyez ci-dessus. 


tiolées , biternées ; folioles pétiolulées و‎ cor- 
dées , profondement trilobées, dont leslobes 
diversement incisés, à dents ou segments ob- 


tus, arrondis. Tige de 60 à 80 centimétres et 


plus de hauteur, se terminant en une pani- 
cule braetéées ; bractées foliiformes , linéai- 
res-subulées; pédicelles tellement courbés, 
que les fleurs sont pendantes. Sépales ovés- 
lancéolés, acuminés, carènés, verts, dressés, 
par rapport à leur axe, et deux fois plus 
longs que le limbe des pétales. Pétales à 
limbe arrondi, d’un jaune verdätre, se pro- 
longeant chacun à la base en un 《peron 
trés-long, presque droit, creux, tubulé, 
d'un rouge vif et se terminant graduelle- 
ment en une pointe d'abord comprimée, 
gréle , puis renflée en massue à l'extrémité. 
Les grandes dimensions de cet éperon, 
d'une longueur d'environ quatre centimé- 
tres, caractérisent essentiellement cette es- 

e. Etamines nombreuses, tellement 
exsertes, que la base du calyce est prés 
du centre de la fleur. Ovaire bordé d'ailes 
larges, membraneuses et erispées. Styles 5 
Aprés l'anthése, les pédicelles fructiféres se 
redressent, » 

(Traduit du Bot. Mag., l c.) 
Cm L; 


A 


ANCOLIE DE SKINNER. 35 


Espèces cultivées dans les Jardins en Europe: 


Sie ee L Europe. Eng. bot. 
一 pares Lam érie. aget es, Der. 
— glandulosa Sen Altay 
一 alpina L. Alpes. fours e 1731. 
énée es ent 


一 eg تب‎ et و‎ Sibérie. 
一 fragrans B 
一  pubiflora abs put n 


leu. 
818. fleurs zeg 
Brit. 5 head Hi, t. m 

1821. 
0. fleurs rouges. Bot. mag. t. e? 


Wi. Sibér 
EDEB. Sibérie. 1819. 2 bleues. Gurr. Sib. 4. 
1838. 


. 207; a pr GEI beaucoup. de variétés. 
cosa L. er merid. Za? as dic: 


ouan, III, t. 19 
P ]. t. 47 


Trev. Delp. 23. 


es, 1824. 
urs vertes. Jacq. ic. t. 102: 
C. Daourie. 1821. fleurs pourpres. Der. 1c. sel. |. t. 49. 
ie. ds — 


Bot. rd t.. 922. 
47. 


Een? msc. 140. 1840. Inde sept. fleurs jaunes páles. 
imalaya. 


一 glauca .مامتلا‎ Bot. Reg. tale t. 46. Himalagds fleurs jaunes pales. 


(LA. anemonoides Wun. est l’Zsopyrum grandiflorum Fisen ) 


1 


CULTURE. 


L’Aquilegia Skinneri est aussi rustique 
que ses congénères. Mais comme elle appar- 
tient à l'Amérique centrale, on avait eu des 
doutes à cet égard et on l'avait d'abord cul- 
tivée en pot et forcée. Traitée ainsi, elle 
n'a pu montrer ni les dimensions naturelles 
de ses fleurs ni la richesse de leurs cou- 
leurs. Cependant, c'est dans cet état, aprés 
une croissance étiolée, qu'elle a été jugée! 
L'exactitude de notre planche sera par 
conséquent contestée par les mémes juges. 
Le temps prouvera néanmoins que notre 
dessin et nos couleurs sont la reproduction 
fidéle de la plante. 

Elle aime la terre de bruyère mêlée avec 
de bonne terre de jardin, une exposition 
bien aérée, mais ombragée; et craint les 
terrains trop humides, 


Pour la multiplier, on peut diviser ses 
touffes vers la fin de l'été, pendant. son 
repos, ou au premier printemps. La pre- 
miére de ces saisons est toutefois la plus 
avantageuse; les parties séparées ont alors 
encore le temps de produire de nouvelles 
racines avant l'arrivée de l'hiver, et au prin- 
temps elles forment des plantes faites. 一 
Mais la voie du semis en terrine, au prin- 
temps, est encore la plus süre: la division 
des touffes amenant souvent des risques; 
car, si une main inhabile l'opére, on court 
la ehanee de tout perdre; surtout si, sans 
se contenter des parties qui se détachent 
naturellement, on entame le centre de la 
plante. 

L. VH. 


SKINNERS ACKELEI. 


SKINNER’S ACKELEI. 


AQUILEGIA SKINNERI. 


From. Aquilegia ist durch Veränderung aus Aquila (Adler) entstanden. Frühere Botaniker haben eine 
Aehnlickeit zwischen dem Sporn der Blumenblätter der Ackelei und dem Schnabel und den Klauen 


des Adlers finden wollen. 


Natürliche Ordnung der Ranunculaceen, Abth. der Helleboren. 
e XII, Ord. 5, ۰ 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


Diese Pflanze, die schönste unter den 
Ackeleien welche wir kennen, mit Aus- 
nahme vielleicht der blauen von Torrey 
und der grosblumigen von Hooker und 
Arn., ist von Skinner aus Guatimala nach 
Woburn-Abbey geschickt worden, und 
zwar aus einer viel südlichern Gegend 
als die Ackeleien gewöhnlich vorzukom- 
men pflegen. Nordamerika besitzt vier 
Arten dieser Gattung : A. canadensis L., 
formosa Fisch. cerulea Torr. , und ge 
tyla Hook. Alle diese Arten gehören nur 
dem nördlichen Theile der vereinigten 
Staaten an, oder finden sich, so viel man 
weiss, nicht in dem südlichen Theile dieser 
Länder und gehen an der südlichen Küste 
des stillen Oceans nicht über Monterey in 
Californien hinaus. Die Erfahrung hat be- 
reits bewiesen dass die A. Skinneri voll- 
kommen hart ist. Sie hat in der That den 
harten Winter von 4840-1844 im Garten 
von Woburn im Freien ausgehalten und 
während dem darauf folgenden Sommer 
und Herbst in voller Pracht geblüht. Sie 
hat die meiste Verwandtschaft mit A. ca- 
nadensis (Bot. Mag. t. 246) 

Wurzelstock ausdauernd; Blätter meis- 


tens wurzelständig , blaugrün , langgestielt | 


| 
| 


>, siehe oben. 


doppelt-dreizählig; Blüttehen gestielt, herz- 
förmig, tief dreilappig; Lappen. verschie- 
denartig eingeschnitten ; Abschnitte stumpf 
zugerundet. Stengel 60-80 Centimeter hoch, 
endigen sich in eine deckblüttrige Rispe. 


 Deckblätter blattartig linien-pfriemenför- 


mig. Blüthenstiele so niederwärts ge- 
krümmt dass die Blumen hüngend er- 
scheinen; Kelchblätter eilanzettförmig, zu- 
gespitzt, ‘gekielt: grün, aufrecht in Bezug 
auf ihre Achse, und zweimal so lang als 
der Saum der Kronenblätter; diese habei 
einen zugerundeten grünlichgelben Saum, 
und verlängern sich an der Basis in einen 
sehr langen, fast geraden und hohlen, 
mn lebhaft rothen Sporn, moe sich 
in ein 
dann keulenlörmig verdickte Spitze bar? 
Die un Cer 
timeter) ist es hauptsächlich was diese Spe- 
cies charakterisirt. — Staubfäden zahlreich 
und so sehr hervorragend dass die Basis 
des Kelchs in den Mittelpunkt der Blume 
fällt. Fruchtknoten geflügelt; Flügel breit , 
häutig und gekrüuselt. Stempel drei. Die 
feuchttragenden Blüthenstiele sich nach dem 
Verblühen aufrichtend. 


Ci. L, 


SKINNERS ACKELEI. 


37 


CULTUR. 


Die Aquilegia Skinneri ist also ebenfalls, 
wie alle andern bekannten Arten ihrer 
Gattung, eine perennirende Staude für 
das freie Land. Dieses wurde anfangs nicht 
nur stark bezweifelt, sondern da man an- 
nahm dass die Pflanze aus Central-Amerika 
stamme, cultivirte man sie in Töpfen und 
glaubte dieselbe nur durch Treiben in 
Warmhäusern zur Blüthe bringen zu 
können. Es ist erklärlich و‎ dass die, auf so 
gewaltsame Weise erzeugten Blumen, 
keineswegs ihre natürliche Grösse, Aus- 
bildung und Farbenreichthum besitzen 
konnten; daher auch die früheren Beur- 
theilungen nicht der vollkommenen, son- 
dern nur einer, durch widernatürliche 
Umstände verkümmerten Pflanze gelten 
können. Die Genauigkeit unserer Abbil- 
dung wird demnach wohl durch die Unter- 
sucher jener Pflanzen bestritten werden ; 
jedoch die Zeit wird lehren, dass unsere 
Zeichnung und Farben, eine getreue Wie- 
dergabe der vollständig entwickelten 
Pflanze sind. 

Die Pflanze liebt einen nahrhaften , stark 
mit Haideerde gemischten Boden, und 


einen recht luftigen , Gegen allzu feuchten , 
aber schattigen Stan 

Ihre Vermehrung sad man auf zweier- 
lei Wege bewerkstelligen , nämlich durch 
Zertheilung des Wurzelstockes, und durch 
Aussäen des Samens. Ersteres Verfahren , 
was man indess auch nur an etwas starken 
Exemplaren mit Sicherheit vornehmen 
kann, führt man am besten gegen Ende 
des Sommers aus, wenn die Pflanze Sten- 
gel und Blätter einzuziehen begonnen hat, 
oder auch im Beginn des Frühlings. Doch 
ist die erstere Zeit immer vorzuziehen, 
weil alsdann die einzelnen Theile noch vor 
dem Winter sich neu bewurzeln و‎ und im 
künftigen Frühjahr ungestórt austreiben 
kónnen. Mit Vorsicht ist indess diese Ver- 
richtung immer auszuüben, wenn man 
nicht Gefahr laufen will alles zu verlieren. 
Was besonders dann der Fall ist, wenn 
eine ungeschickte Hand, nicht zufrieden 
mit dem von der Natur zum Ablösen geeig- 
neten, gewaltsam den Haupt-Wurzelhals 
durchschneidet. 


L. VH. 


Sommet bee ge iis aeri — 


fie Do le bi 3. 


2 ei ۲ 
e des نت‎ een Oe. 


HINDSIA VIOLACEA, 


Cinchonaceæ $ Cinchoneæ-Hedyotidæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. — Calycis tubus turbi- | lata ovata ۰ RIAM: Stipule utrinque soli- 
natus, limbo 4-5 partito, laciniis inæqualibus li- | fariæ ovate integre v. en in- 
nearibus v. apice foliaceo-dilatatis. Corolla in- | Zus ron glandulose. Flores ad 6 moru 
00 nen tubo elongat perne paullo in- | in subfoliatas ee sail pression 

nter pipe intus barbato, fauce nuda, | corollis من دیوگ‎ 

me lacin niis 5 ovatis æstivatione "valvatis. An- ndsia Gë Msc, et Bot. 5 sub t. 40 (1844). et Bot. 

æ lineares w apice tubi subsessiles. Ova- Ze sib. 
rium deeg ulare; placentæ medio disse imento af- 
fixae و‎ multiovulatæ ` hee ram men a com- ER mom. H. — ous ee sti- 
pressiusculi Pus lloso-hirti. Ca apsula calyce cor- | Pus ecd ی‎ Hes بسچ‎ T quali $i rotundatis 

se o bivalvis, — aa demum lo- nii ie ve = rn ualibus, majoribus supra 
culicide men s. Se numerosa, non alata (1). | TTT 10113660 ilatatis 

Fructices re Mc. Folia opposita petio- A. violacea Bexta, l. ۰ 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


HINDSIA VIOLACEA. 


PORCELAIN-BLUE ۰ 


GENERIC CHARACTER } dec hots. 
SPECIFIC CHARACTER 


above generic character is taken from this species and bro the closely allied Rondeletia 
"egen of Chamisso and Schlechtendahl, which may be thus characterised as a second species of 
Hindsia. 
H. porti glabra v. tenuissime pubescens, stipulis eg foliis anguste ovatis bast longe 
cutatis, laciniis calycinis parum inæqualibus non dilat 

It is much to be regretted that these plants should have been referred to Rondeleti 
which they differ so much in appearance, and from which they may be essentially distinguished 
by the form d pe corolla, rather funnel-shaped than salver-shap ed, without any callous contrac- 
tion or bear mo LR of the tube, by the capsule which (according to Chamisso and Schlech- 
tendahl) sante Me the splitting of the dissepiment into two cocci, which are loculicidally split, 
and by some other minor points. Nearly the same characters distinguish them also from Sipanea 
which is idi as nearly related as — though very different in habit. They have also eid 
compared with Bouvardia, and in some respects resemble the large white-flowered species of that 
genus, but ae of all minor distinctions the Hindsias have the ovules, and probably the 
zit, of the t of Rondeletie , not of that of the Cinchonee 
he Hindsia ee differs from the better known H. agilos; chiefly by having much lar- 


the flowers much larger and more hairy; and by the calys, 
d more or less dilated and 


from 


ger, Nee and more downy leaves, 
of which one, mb t or مو‎ divisions are much larger than the rest, an 
— above the m 

Both species vary in er size of th 


e flowers, and in the shade of their colour. In the H. lon- 


also, and perhaps in H. violacea, the stamens are entirely included in the tube of the < 
in some specimens,and in others the tips of the anthers protrude. In the latter case mg style 
appears to be less prominent than in the former,so that these differences may arise probably from 


a certain degree of sexuality. » 


— 


(1) Matura ignota, Auct./ 


A0 PORCELAIN-BLUE HINDSIA. 


For the foregoing matter we are indebted to the kindness of Mr Bentham, who agrees with us 
in regarding the Rondeletia longiflora wrongly referred to the genus in which it has been placed. 

This Hindsia violacea is one of the finest things, obtained from South Brazil. It has been imported 
by Messrs. Veitch and Son, of Exeter, who received for it the large silver medal at the Horticultural 
Society’s Garden Exhibition in May last. It will doubtless prove a very easily cultivated greenhouse 
plant; and is certainly unsurpassed in beauty by blue flowering shrubs. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


PORCELAIN-BLUE HINDSIA. 


HINDSIA VIOLACEA. 


e 
furrowed and hairy, and the flowers have greater substance, the petals being of a thick fleshy con- 
sistency and having a rich velvety-looking surface. 

t is a native of South Brazil, and was first discovered by the collector sent out to explore that 
country by Messrs. Veitch and Son, of Exeter, and by him transmitted to their nursery about three 
or four years since, and having been extensively propagated by cuttings, which strike root readily 
in sand under a glass with a gentle bottom- eat, now exists here in considerable quanti 


branches gives it a very compact character, and as they are also more disposed to spread and form 
a bush, than to grow erect and long, like those of H longiflora , it may be more easily managed. 
By a trifling attention to stopping the growing shoots, it may be made dwarf to any desirable 
extent. As a flowering shrub for exhibition, or the more legitimate purpose of adorning the stove or 


oung plants in a very dwarf state are easily flowered by keeping them in small pots. But, where 

large specimens are desired, they should be allowed ample room for the extension of the roots, using 
a peaty soil enriched with a little loam and leaf-mould. 

inds, Esq., a zealous naturalist, whose plants, collected for his own private use, are now 

in course of publication at the expense of the public, is commemorated in the present genus. 


HINDSIE A FLEURS VIOLETTES. 


4 


HINDSIE A FLEURS VIOLETTES. 


HINDSIA ۰ 


Erem. Genre dédié par Bentham à R. B. Hinds, Esq., amateur naturaliste et zélé promoteur 
de la Botanique. 


Famille des Cinchonacées $ des Rondélétiées. — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GENERL 


RIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


M. Lindley avait fait observer, il y a 
longtemps déjà, que la Rondeletia longiflora 
CHAM. ET SCHLECHT, différait essentiellement 
de ses congénères et devait peut-être for- 
mer le type d’un nouveau genre. Une autre 
plante, celle dont il s’agit, vint confirmer 
ces soupçons و‎ et le savant Bentham, qui 
s'occupe de réviser la famille des Rubia- 
cées, fit de la première un nouveau genre 
qui se trouve ainsi aujourd'hui composé de 
deux espèces. 

Le genre Hindsia diffère principalement 
du Rondeletia par une corolle plutót infun- 
dibuliforme qu'hypocratérimorphe, et dé- 
pourvue de toute contraction calleuse ou de 
barbe à l'entrée de la gorge; par une cap- 
sule qui, en raison de la déchirure de la 
cloison, se partage en deux coques loculi- 
cides-parties , et par d'autres points moins 
essentiels ; ces caractéres le distinguent 
aussi du Sipanea. 

L'espéce nouvelle diffère surtout de l'an- 
cienne (H. longiflora) par des feuilles beau- 
coup plus amples et plus tomenteuses, des 
fleurs également beaucoup plus grandes et 
plus velues, par la forme du calyce, dont 
un, deux , ou trois segments sont bien plus 
grands que les autres, et plus ou moins 
dilatés-foliacés au-dessus de la partie mé- 
diane. Les deux plantes varient encore sous 
le rapport de la grandeur et de la nuance 
des fleurs. 

V Hindsia violacea est une des plus belles 


Tow. 1. 


| voyez ci-dessus. 


plantes qu'on ait jusqu'ici importées du 
Brésil méridional ; on la doit à MM. Veitch 
et fils, horticulteurs à Exeter, qui, l'ayant 
présentée à l'exposition de la société d’Hor- 
ticulture, en mai dernier, ont reçu à son 
sujet la grande médaille d'argent. 

Descr. C'est une plante frutiqueuse à la 
base et entiérement couverte d'une pubes- 
cence molle, blanchátre. Les feuilles sont 
amples, ovales-aigués, un peu rugueuses 
en dessous, subarrondies à la base; à pé- 
tioles assez longs, subcanaliculés en dessus, 
souvent rougeátres : teinte qui se prolonge 
sur la nervure médiane; nervures subparal- 
léles, courbes, immergées saillantes 
en dessous; veines réticulées. Les stipules 
sont solitaires , ovées-acuminées. Les fleurs 
sont trés nombreuses, trés grandes, trés 
longuement tubulées et forment des cymes 
terminales. Pédoncules courts و‎ bi-triflores. 
Tube calycinal trés court, à segments fort 
inégaux, les plus grands foliacés-dilatés au- 
dessus de la partie médiane, velus, spathu- 
lés, aigus. Tube corolléen trés allongé, 
gréle, dilaté, turbiné au sommet, poilu, 
d'un violet päle; limbe trés ample, étalé, 
quadri ou quinquélobé; lobes ovés-aigus و‎ 
épais, ordinairement d'un beau bleu vio- 
Jacé; gorge nue, très-évasée; stigmates 
allongés , linéaires, exserts. 

Cn. L. 
(Partim ex Lnr., Bot. Reg. t. 40, 1844.) 


6 


42 


VEILCHENBLAUE HINDSIE. 


CULTURE. 


Les soins que réclame I’ Hindsia violacea 
se bornent aux suivants : on la tient en 
serre chaude, où elle fleurit au printemps. 
On la rempote en janvier ou février: épo- 
ques propres au rempotage de presque 
toutes les plantes de serre chaude, sauf 
celles qui seraient en fleurs et dont on 
voudrait prolonger la floraison. 

L’Hindsia violacea demande une terre 
riche en humus et beaucoup d'eau pen- 
dant la plus longue période de sa crois- 
sance, On ne doit jamais oublier de munir 
le fond des pots de pierrailles, afin de 
faciliter un large écoulement à l'eau des 
arrosements, Cette précaution est comme 


chacun le sait, applicable à toutes les plan- 
tes qu'on eultive en pots; mais elle est bien 
plus indispensable encore, quand il s'agit 
de plantes qui réclament de l'eau en abon- 
dance. 

Les plantes de serre qui croissent avec ra- 
pidité et qui tendent un peu à filer deman- 
dent un pincement périodique. On en fait 
de cette maniere de jolies touffes trapues, 
agréables à l'œil. L’Hindsia violacea est 
une des plantes qui veulent ce traitement. 

Sa multiplication par boutures, faites sur 
eouche chaude et sous cloche, n'offre pas 
de difficulté et peut se faire en tout temps. 


L. VH. 


VEILCHENBLAUE HINDSIE. 


HINDSIA VIOLACEA. 


Erm. Durch Bentham dem R. B. Hinds, Freund der Natur- und besonders eifriger Beforderer 
der botanischen Wissenschaften. 


Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Rondeletien , 
cl. V, 0 


rd. 


GATTUNGS CHARACTER 
CTER . 


SPEC, CHARA 


Lindley hatte schon vor langer Zeit 
darauf aufmerksam gemacht dass die lang- 
blüthige Rondeletie, Cham. et Schlech, we- 
sentlich von ihren Gattungsverwandien 
verschieden sey und vielleicht den Typus 
einer neuen Gattung bilden dürfte. Eine 
andere Pflanze, dieselbe wovon hier die 
Rede ist, bestätigt diese Vermuthung und 
der gelehrte Bentham , welcher sich eifrig 
mit dem Studium der Familie der Rubia- 
ceen beschäftigt, bildete aus ersterer eine 
neue Gattung welche bis jetzt nur aus zwei 
Arten besteht 

Die Gattung Hindsia unterscheidet sich 
von Rondeletia vorzüglich durch eine mehr 
trichter- als tellerfórmige Corolle, durch 


> Lin. 


ia siehe oben. 


die Abwesenheit der sehwieligen oder 
bartartigen Anhängsel an der Mündung 
des Schlundes, durch die, durch das Zer- 
reissen der Scheidewand, sich in zwei 
Fruchtknöpfe trennende Kapsel und durch 
mehrere andere weniger wesentliche Punk- 
te; Charactere welche dieselbe auch von 
Sipanea unterscheiden. 

Die neue Species unterscheidet sich 
insbesondere von der schon bekannten 
Hindsia longiflora, durch mehr ausge- 
dehnte und filzigere Blätter, durch gleich- 
falls grössere und zottigere Blumen, durch 
die Form des Kelches, wovon ein, zwei 
bis drei Absehnitte grösser als die übrigen 
und zugleich ausgebreiteter und blattar- 


VEILCHENBLAUE HINDSIE. 


tiger an der obern Hälfte sind; ausserdem 
sind sie auch noch verschieden in der 
Grösse und Farbe der Blumen. 

Die veilchenblaue Hindsie ist eine der 
schönsten von denen, welche bis jetzt aus 
dem südlichen Brasilien eingeführt worden 
sind, Wir verdanken sie den Bemühungen 
von Veitch und Sohn, Gärtner in Exeter, 
welche bei Gelegenheit der im letztvergan- 
genen Mai stattgefundenen Blumenausstel- 
lung der Gartenbaugesellschaft dafür die 
grosse silberne Medaille erhielten. 

Die Pflanze ist an der Wurzel strauchar- 
tig und gänzlich mit weichem Flaum be- 
deckt : Blätter ausgebreitet, eifórmig, spitz, 
unterhalb etwas runzlich, an der Basis fast 
zugerundet; Blattstiel ziemlich lang, oben 
fast rinnenfórmig , zuweilen röthlich و‎ wel- 
che Farbe sich bis zum Mittelnerven hin- 


45 


aufzieht ; Blattnerven fast gleichlaufend , 
gebogen, eingesenkt, auf der untern Fläche 
mehr hervorspringend; Adern netzartig ; 
Afterblatter einzeln , behaart, eiformig-zu- 
gespitzt. Blumen zahlreich, gross, zu einer 
endständigen Trugdolde vereinigt. 

Blumenstiele kurz , zwei bis dreiblüthig ; 
Kelchröhre sehr kurz; Abschnitte sehr 
ungleich, die grössern über der Mitte 
blattartig ausgebreitet, weichhaarig , spa- 
telförmig, spitz. Kronenröhre sehr ver- 
längert dünn, nach oben zu kreiselfórmig 
erweitert, hellviolett; Saum sehr erweitert, 
vier — fünflappig; Lappen eifórmig, spitz , 
dick , gewóhnlieh schón blau mit violettem 
Schein ; Schlund ohne Anhängsel sehr weit; 
Narben verlängert, linienförmig , hervor- 
stehend. 

Cu. L. 


CULTUR. 


Die Cultur der ZZindsia violacea ist keines- 
wegs schwierig zu nennen. Man hilt sie in 
einem gewöhnlichen Warmhause, wo sie 
bei einigermassen sorgfältiger Behandlung 
im Frühjahre ihre herrlichen Blüthen in 
Menge entwickelt. Die beste Verpflanzzeit 
derselben ist im Januar, wie überhaupt 
dieses Verfahren in genanntem Monate, als 
am geeignetsten für alle Warmhauspflanzen 
zu empfehlen ist. Mit Ausschluss der in 
Blüthe befindlichen, wo man der Verlän- 
gerung der Blüthezeit halber das Verpflan- 
zen bis nach derselben hinausschiebt. Die 
Hindsia violacea verlangt. zu ihrem kräf- 
tigen Gedeihen eine humusreiche Erde, 
und viel Wasser in der Periode ihres stärk- 
sten Wachsthums. Man darf jedoch nicht 
unterlassen, eine Anzahl Steine oder klei- 
ner Scherbenstücke unten in den Topf zu 


legen, um das Abziehen des Wassers zu 
erleichtern; welche Vorsicht man bei allen 
in Töpfen eultivirten Pflanzen als wesent- 
lich nöthig in Anwendung bringen muss. 

Die Schönheit dieser Pflanze ausseror- 
dentlich zu befördern ist es von grossem 
Erfolge den Zweigen während ihres star- 
ken Treibens die äussersten Spitzen abzu- 
kneifen, um dadurch schöne, buschige, 
dem Auge gefällige Exemplare zu erhalten. 
Dieses Verfahren ist nicht genug anzura- 
then bei allen Hauspflanzen, welche von 
Natur geneigt sind, schnell in die Höhe 
zu wachsen und unten kahle Zweige zu 
bilden. 

Die Vermehrung durch Stecklinge, auf 
einem |warmen Beete ist schnell, und der 
Gefahr des Misslingens wenig ausgesetzt. 

L. VH. 


p 7 i PA / y ۳ 1 
e Mh oa Pt rr 222-. کر ود‎ c Rd 


( 4) 
1 ووم وم مس‎ IPL, Por t 


RHODODENDRUN SMITHIT AUREUM, 


oo 


Ericaceæ $ Rhododendreæ, 一 i Pen. 


CHARACT. GENERIS. — Cal yx quinquepartitus. wo FI. D 15. t. 15 (nov. spee. xg 10-locul.) Ann. Se. 
Corolla hypogyna M ge inm v. subcampa- ,1836. 6. 81. Ge hododendros. Tovaw. ete, et poem 
Tene limbo quinque v. rarius septemfido ; tw "Pr: Se (154. 364.) ete. 

«quali v. subbilabiato. Suën a hypogyna v. ime | a. ANTHODE —L Corolla 5 aen li mbo — 
corolla inserta, Ser laciniis دید میم‎ æqualia (5), Stamina 5. Ovarium pent — Flores —— ga 
۲۰ sæpius dupla A v. 14); filamenta filiformia una ود ره‎ ide “oh Ki, -amerie 

enden æ muticæ, Tol T poro Anthodendron Reıcnen». -Flors germ. 416. Rh SE 
بمب سب‎ shes um qui e-decem-lo- sect. oce er Syst. III. 846. Azaleae P: Lins. 

culare; loculis multiovulatis. Stylus filiformis ; Aucr. ANDREWS Bot. Reposit. t. 16. Bot. Mag. t. 172. 433 
stigma capitatum. Ca psula globosa v. oblonga, Bot. Reg. t. 

Le icd septicide Lem ge b. RHODORA. ndis EE haere d end 
Le vis, columna centra ali placentifera libera. Se- superiore eme inferiore bipart o. Stamina 1 
min na Dee esta gak rt, E pentamerum.— Flores 0 

me t. ma 2 urop Hiram medie — Rhodora Lixy. gen. "su. L'Hénirien Sürp. Lg 68. 
alpibus, in Am DER in India terra con- (Bot. Mag. t. 474. 
eg E insu Edd See nei. Foliis alternis و‎ inte- | c. EURHODODENDRON. Corolla campanulata , pentamera. 

pero bus v. deciduis , floribus co- Stamina 10. Ovarium pentamerum. — Species “gerontogeac 
don miri luteis, roseis, derre eis v. albis. et boreali-americanae. — Vireya Dar Bijdr. 854. 
éi SEH a di r 


Hoox. Gen. 4341. 


(parenth. kr Dae 
Mid in Plant. fax Segen £ rn 


Coren aides ve.‏ , ی den dron (Dioscor. Pris. et antiq. MER qne d. BOORAM. Corolla‏ وا 
D‏ .63 . 


Loser., ete.). Linn. gen. n. 548. GAERTNER I. 403 é x 1 Ovarium rg ected indiens. (Saera Exot. 
in tih. À موس‎ ge Journ. VI. 49. Juss. G "get idi. d in re, xis EA Es t. 168. = t. Reg. t. 896. 
Non. Handb. 2 656. Fl. germ. exe. ar. Laux, Mastr, Sweer Fl. yen IH. t 。WALLICH Plant. As. rar, t. 
t. 364 vum Obs. m 16. Fl. austr. t. 98. 255. Ic. rar. t. 78. 207. 


) 
Sc . (Exel. R. to. Cat E Carol. 
وس‎ r= سس و‎ SE pum سم‎ e. یی وی‎ r Corolla u. — Sta- 


Ovarium pentamerum. 
Hy Ges es Buume Bijdr. ag Watch on E 
Sıesoıp et Zuccanisı Flor. jap 


2 
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— 
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ix) 
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Lä 
3 


. 64. t. 129. 
Suita, ۹ $4 i .6.B R. t. 1240. ۰ Pl. as. rar. II. t. 123. 


Texte du .Magazine of Botany de M. Paxton. 


m SMITH'S YELLOW ROSE-BAY. 


RHODODENDRON SMITHH AUREUM. 


GENERIC CHARACTER | eii ve 
SPECIFIC CHARACTER 


nct seedling Rho- 


This noble hybrid, which appears to be one of the handsomest and most disti 
of Norbiton, near 
ised with 


doden drons at present in existence, owes its origin to Mr Smith, nurseryman , 
ingston, Surrey, who procured it from a hardy seedling Rhododendron of his own, ferti 

the yillew-low ered Chinese Azalea, A. sinensis, and at whose request we have given it the —€— 
The size of our plate only admits of the flowers being shown at one-third of their natural dimen- 


sions; but it vill not be difficult for the observer to تا‎ it thrice enlarged and thus to obtain 
have added in a woodcut two flowers 


No. 2 another kind, 


both there and at the Chiswick shows, in May and June, 
green shrub, perfectly hardy, with the foliage considerably wrinkled ; 
tute a depressed cone, and are individually above three inches across, 


d: and the flowers, which consti- 
are of a yellow ground, 


46 ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH. 


shaded lightly towards the outside, especially in the upper petals, with a pale brown tint, and 
having the top petals profusely spotted with brown. Its flowering season seems to be May and June. 

Notwithstanding its entire hardihood, it is an noue plant for lifting when it comes into flower, 
and placing in a pot in the greenhouse for the purpose of preserving the delicacy of its blossoms 
for a greater length of time. Submitted to Ba treatment, it constitutes a splendid ornament to a 
show-house or conservatory, and may be retained in bloom several weeks. 

Cultivated in the open ground, it demands, like other Rhododendrons, a good depth of heath- 
soil, and a rather sdb à as well as sheltered situation. The advantage of having a great mass of 
bog-earth for these plants, instead of a slight superficial layer, is strongly exemplified in the extra- 


ordinary collection of Messrs. Waterer, om Knap Hill, Surrey, where the soil is naturally from nine 
to kwelse feet thick, and the plants attain an amazing degree of luxuriance, at the same time* 
flow in a most lte man 


er. 
apum a rose, and dendron, a (am constitute the basis of the generic term; the flowers of 
some species having the appearance of Son of Roses 


ROSAGE A FLEURS JAUNE D'OR DE SMITH. 


RHODODENDRUM SMITHIL AUREUM. 


Erm. Les anciens paraissent avoir confondu u, du moins si l'on s'en rapporte au texte un peu embrouillé 
Me Pline, le Rhododendron (faded evd pov, arbre de rose) avec le Laurier-Rose QU ou pododu@yy). 
Linné a imposé le premier de ces noms aux plantes du genre, dont il est question. 


Famille des Ericacées § Rhododendréées. 一 Décandrie-Monogynie. 


CARACTERES GENERIQUES u 
CARACTERES SPÉCIFIQUES | 


« Peu de plantes peuvent présenter un | espèces, regardées comme distinctes par les 
aspect aussi splendide, aussi magnifique | botanistes, et presque toutes cultivées dans 
que des goupes de Rhododendrum en fleurs. | les jardins. Les variétés que beaucoup d’en- 
Ces fleurs si grandes, si nombreuses, réu- | tre elles ont produites sont innombrables 
nies comme en gros bouquets faits à plaisir, | et font les délices des curieux. 
offrent toutes les teintes les plus vives comme Les anciens ont connu les Rhododendrum, 
les plus délicates, passant du pourpre et du | et leurs auteurs font mention de quelques 

“violet au blane rosé et au cramoisi foncé, | accidents causés par la mastication des fleurs 
tranchant sur le vert foncé d'un large et vi- | ou des feuilles de ces plantes, exécutée, soit 
goureux feuillage ; elles font des Rhododen- par les hommes, soit par les animaux. Ils par- 
drum les rivaux des Pelargonium: et en fait | lent surtout d’un miel récolté par les abeil- 
de beauté l'amateur indécis se contente de | les sur ces arbrisseaux, dans le royaume de 
jouir en silence, sans se prononcer (1). » ` Pont, et dont l'inglutition rendait insensé. 

Ce sont en général des plantes suspeetes. | Xénophon attribue à un miel semblable les 
Quelques-unes sont réputées narcotiques , | accidents morbides qui affectérent les Dix- 
et méme vénéneuses, lorsqu'elles sont prises | mille dans leur célèbre retraite. Que de tels 
à une certaine dose. Les feuilles de bon nom- | faits soient exacts ou exagérés , il n’en est 
bre d’entre elles sont, dit-on, un excellent | pas moins prudent de se méfier de ces plan- 
sudorifique. On en connait es de — | tes et dese contenter d'en admirer la beauté. 
— تپ‎ 1 La belle variété dont nous offrons la figure 
(1) Des genres Camellia, Rhododendrum , Azalea, | ci-contre, a été gagnée en Angleterre , p 
Acacia, ctc., Cu L., in-12, page 43. | feu M. Smith, pépiniériste à Norbiton, près 


ROSAGE A FLEURS JAUNE DOR DE SMITH. 


de Kingston (comté de Surrey), qui, dit-il, 
l'a obtenue d'un Rhododendrum ponticum 
croisé avec l Azalea sinensis (Rhododendrum 
($ Tsutsusi) sinense). Le magnifique hybride 
issu de ce mariage adultérin, a, comme son 
` père, un feuillage ample et persistant ; mais 
à l'exception de ce caractère, si désirable 
dans ces plantes, ce feuillage reproduit les 
qualités de celui de la mère, c’est-à-dire, la 
même souplesse, la molle texture et la même 
couleur. 

Il est fächeux que les exigences de notre 
format aient contraint l'artiste à réduire sa 
- figure au tiers. Les fleurs و‎ représentées de 


| 


47 


grandeur naturelle, eussent donné au lecteur 
une bien plus juste idée de leur beauté et 
de la valeur relative de la plante. Ces fleurs, 
qui n'ont pas moins de 6 à 8 centimétres de 
diamètre , sont d'un beau jaune d'or; leurs 
pétales supérieurs sont maculés de points. 
bruns; les étamines et le style sont blanes. 
a plante conserve ses feuilles en tout 
temps. Celles-ci sont trés-amples , ovales, 
obtuses, assez fortement gaufrées et d'une 
nuance gris-bleuätre. 
Le Rhododendrum Smithii aureum sera 
bientót dans toutes les collections. 
Cu. L. 


d 


CULTURE. 


Les Rhododendrum Smithii Norbitonense, 
R. Sm. carneum elegantissimum et quel- 
ques autres, provenant du semis qui a pro- 
duit le R. Sm. aureum sont des hybrides 
admirables. 


Cultivée en pots, cette variété ne ré- 
clame d'autres soins que ceux que l'on 
donne aux autres hybrides des Rhododen- 
drum arboreum et ponticum anciennement 

L. VH 


connus. 


48 


SMITHS GOLDGELBBLUEHENDE ALPENROSE. (ALPENBALSAM.) 


SMITH’S GOLDGELBBLUEHENDE ALPENROSE. (ALPENBALSAM.) 


RHODODENDRUM SMITHII AUREUM. 


Ervworocrr. Nach den ein wenig undeutlichen Ueberlieferungen des Plinius zu urtheilen, sheinen die 
Alten den Rhododendron ) ۸0۵۵0 Rosenbaum) mit dem Oleander (vs ptoy oder pododuyy ) 
. verwechselt zu haben. Linné hat den erstern dieser Namen unserer Alpenrose gegeben. 


Natürliche Ordnung der Erieaceen, Abth. der Rhododendreen. 
一 - X. 0 


GATTUNGS CHARATER 
SPECIFIC CHARACTER. 


« Wenig Pflanzen gewähren einen so 
prächtigen und glänzenden Anblick als 
eine blühende Gruppe Alpenrosen! Diese 
grossen und zahlreichen, zu einem dich- 
ten Bouquet vereinigten Blumen bieten 
dem Auge die lebhaftesten und zartesten 
Farbenschattirungen dar ; Instar ius 
pur oder Violett zum weisslichen Rosa, ete. 
bis zum dunkeln Karmosinroth überge- 
hend, bilden sie auf dem dunkeln Grün 
der breiten und kräftigen Blätter einen 
höchst angenehmen Kontrast, und machen 
somit die Alpenrosen zu Nebenbuhlern der 
Pelargonien. » à; 

Im allgemeinen betrachtet man die AI- 
penrosen als verdächtige Pflanzen; einige 
derselben sind narkotisch und in grössern 
Quantitüten selbst giftig. Die Blätter ver- 
schiedener Arten sind schweisstreibend. 
Man kennt bis jetzt über fünfzig von den 
Botanikern als verschieden anerkannten 
Arten, wovon die meisten in unsere Gär- 
ten cultivirt werden. 

Zie Zahl der Varietäten welche durch 
Cultur aus denselben entstanden, ist sehr 

oss, und sind es besonders diese, welche 
das Interesse der Blumenfreunde rege 
machen. 

Unsere Vorfahren haben die Rhododen- 
drons schon gekannt, und ihre Autoren 
sprechen von allerlei Unfällen welche das 
Kauen der Blumen und Blätter, bei Men- 
schen sowohl als bei Thieren hervorge- 


۱ siehe ۰ 


bracht haben soll. Besonders führen sie 
einen giftigen Honig an, welchen die 
Bienen auf diesen Sträuchern sammelten, 
und nach dessen Genusse die Menschen toll 
wurden. Einem Honig dieser Art schreibt 
Xenophon die krankhaften Zufälle zu, 
welche die Zehntausend auf ihrem be- 
rühmten Rückzuge befielen. Mögen nun 
diese Ueberlieferungen begründet oder 
übertrieben seyn, so ist es doch rathsam 
bei dem Umgange mit diesen Pflanzen Vor- 
sicht zu gebrauchen, und sich nur zu be- 
gnügen ihre Schönheit zu bewundern. — 
Die schöne Varietät wovon wir hier eine 
Abbildung geben ist in England von Smith, 
Gärtner zu Norbiton bei Kingston (Graf- 
schaft Surrey), angeblich durch Kreuzung 
des R. ponticum mit Azalea sinensis, ge- 
wonnen worden. Diese herrliche Hybride 
hat die Gestalt der Blätter und die Grösse 
der Blumen von der Mutterpflanze, die 
Farbe der Blumen aber mit jener vom 
Vater gemein. Letztere ist wie bekannt 
äusserst selten in dieser Gattung. 

Es ist zu bedauern dass der beschränkte 
Raum den Künstler genöthigt hat die Figur 
bs auf ein Drittheil zu redueiren. Die 
Blumen in ihrer natürliche Grösse darge- 
stellt hätten dem Leser eine vollständigere 
Idee von ihrer Schönheit und von dem 
relativen Werthe der Pflanze gegeben. Die 
Blumen haben selten weniger als 6-7 Cen- 
timeter Durchmesser, sind schön goldgelb, 


SMITH’S GOLDGELBBLUEHENDE 


mit braun punktirtem Obertheil; Staubfä- 
den und Stempel sind weiss. 

Die Pflanze ist vollkommen hart, hält 
unsere Winter im Freien aus; ihre Blätter, 
die sie in allen Jahreszeiten behält, sind 
sehr erweitert eiförmig, stumpf, lebhaft 


49 


grün und beinahe gitterförmig von Nerven 
durchzogen. 

Die Smith’sche goldgelbblühende Alpen- 
rose wird bald in allen Sammlungen sich 
verbreitet haben. 


ALPENROSE. (ALPENBALSAM. ) 


Gu; L. 


CULTUR. 


Rhododendrum Smith Norbitonense و‎ 
R. Sm. carneum elegantissimum, so wie 
noch einige andere kommen aus derselben 
Anzucht Sámlinge, aus welcher R. Sm. au- 
reum hervorgegangen ist. Es sind dieses 
ausgezeichnete Hybriden ! 


e Tou. 1. 


In Töpfen cultivirt erfordern diese Hy- 
briden nicht mehr Sorgfalt als alle übrigen 
bekannten, zur Gruppe von R. arboreum 
und R. ponticum gehörenden Arten und 
Abarten. 

L. ۰ 


X. 


(*- 
cx 1144 


ACH ELD 


fe À 


"e 


LELA ACUMINATA, 


— ti — 


Orchidaceæ $ Epidendreæ-Lælieæ. 一 Gynandria-Monandria. 


CHARACT. GENER. — Perigonii — ex- pun t. 24. Ss Orchid. t. 28. Bot. Mag. t. 3804. 3810 
planata , exteriora reste æqualia; inte- x. Orch. Mex. t. 19, Neen, Gen. ۳۱, 372 (279. 371). haalia 
riora majora rmia carnosa. Labe TEE. pos- عب‎ Nom. 2047. de Rucs. in Cu. Lex. Herb. génér. Amat. 
ticum tripartitum lamellatum circa ام‎ con- | t. IV. t. 37. 2e sér. Bletiæ ۵۴, ۶ 
volutum. Gynostema carnosum apterum antice m A e IEI : Pseudobulbis ovatis com- 
canaliculatum. Anthera “Poli inia 8, caudi- pressis foliis solitariis emarginatis scapo 
= 4 elasticis . erecto brevioribus; floribus. corymbosis ; bracteis li- 
bæ mexicanæ , epiphyte , rhizomate pseudo- palis 
"ron foliis carnosis, scapis terminalibus pauci- | linearibus mes ae To undulatis acumi- 
multifloris, floribus speciosis odoratis natis ; labelli lobis iye me rotundatis, intermedio 
Éunidi Gat PI $909. lanceolato u undulato acuminato. Lon. 
Lelia Linon. Orchid. 115. Bot. Reg. t. 1751. ibid. میس‎ L. ac ta Lomi. Bot. Je t. 24. 1841. ۰ 
t, 26. 27, 54. mise, 42. 143. did. 1840. t. 41, mise. 25. 87. ibid. | Mag. of Bot. 1843. p. 49. c. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


ACUMINATED-LIPPED LAELIA. 


LELIA ACUMINATA. 


GENERIC CHARACTER 


} see above. 
SPECIFIC CHARACTER 


The various species of Lelia, are perhaps, among the most interesting of all epiphytal ërëm 


to the general cultivator, because they afford such an excellent and characteristic example of the 
order, by growing best on logs of wood, and also on account of their requiring a less temperature 
than many others of the tribe, particularly in winter ; 
loveliness of their flowers make them scarcely inferior to any in point of beauty. Many of them have 
likewise lately been introduced in such considerable numbers, that the ingenious culturist will easily 
be able to fasten HES a quantity of small specimens on one block, so as to produce a large 
and magnificent m 

The plant now ett. and which ranks among th 
found by Mr. Hartweg, the very active collector to 
tulen, in Guatemala. It grows there on the trunk of the Calabash-tree (Crescentia Cujete), on which 
Orohidectes are very frequently met with. It is said to form a fine corymb of eigh 
be so exceedingly icm that the Guatemalese give it the name of « Flor de Jesus. » t year 
Mm it was procured more abundantly by ۰ U. Skinner, Esq., and sold, among other things, 


a public auction in London. 
tely, as well as with great closeness, on the 


1 flattened and wrinkled. The flowers are borne 


on each stalk. But stronger specimens bear several blooms. These are of a very delicate blush tint, 
with the centre of the lip of a rich brownish purple. The colour of the whole, indeed, seems not 
much unlike that of Dendrobium nobile. : 
For cultivating the species, nothing is necessary but a suitable rough log d او‎ TT a 
and it can be kept in a warm moist house during spring and summer, but may be taken to a colder 
one in winter. At no time, however, does it require a high temperature. The blossoms appear to 
unfold in December or jii; at least, it bloomed at that period in the nursery of Mr. Knight, 
King's Road, Chelsea, where our drawing was prepare ed. 
According to Dr. Lindley, L. rubescens is its meare est ally, 
wrinkled Geiger -bulbs , large and more corymbose flowers, and in the 


from which « it differs in its large 
different form of the labellum.» 


LÉLIE A PÉTALES ۰ 


LELIE A PÉTALES ۲۰ 


LAELIA ACUMINATA. 


Érvw. Lelia, une des vestales! 


Famille des Orchidacées $ Épidendrées. — Gynandrie-Monandrie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES 
CARACTERES SPÉCIFIQUES 


Jolie espéce découverte dans le Guati- 
mala par M. Hartweg qui en envoya, en 
1859, des individus vivants à la Société 
royale d'Horticulture de Londres. Il l'avait 
trouvée croissant sur le trone de la Cres- 
centia Cujete, station favorite de beaucoup 
d’Orchidacees. Ses belles fleurs en corymbes 
lui ont mérité au Guatimala le nom de 
Fleur de Jésus. 

Elle est trés voisine de la L. rubescens, 
dont elle différe par des pseudo-bulbes plus 
gros, pluricostés, ridés, des fleurs plus am- 
ples et plus déeidément corymbeuses (1) 
par un labelle de forme dissemblable. 

. Voici ce qu'en dit M. Booth, chez qui (à 
Carclew) cette plante a fleuri derniérement : 
EscR. Pseudobulbes ovés-oblongs, d'un 
vert jaunátre pále, recouverts pendant la 
jeunesse d'amples squames brunes; puis 
plus tard atténués au sommet, comprimés, 
ridés, sillonnés, unifoliés et d'environ 5 à 
6 centimétres de long sur 2 à 5 de large. 
Feuille rigide, dressée, oblongue, lancéo- 
lee, oblique et échanerée à l'extrémité supé- 
rieure, légèrement contournée et carénée à 
la base, d'un vert foncé, luisant, variant en 
longueur de 9 à 12 centimétres sur 2 en- 
viron de largeur. Scape biflore (8-flore, 
dans les individus examinés par Hartweg !) 
grêle, cylindrique, presque dressé, sortant 
u sommet du pseudobulbe, enveloppé à 
la base par la carène de la feuille; d’envi- 
ron 16 à 20 centimètres de hauteur, por- 
tant cinq ou six articulations, munies cha- 
Melde. a Ae, ia 

(1) Ches les individus faibles les scapes sont quel- 
quefois seulement biflores. 


} voyeż ci-dessus. 


cune d'une bractée persistante, embras- 
sante, brune, acuminde, de deux centime- 
tres de longueur, Fleur de 8 centimètres 
de diamètre, très agréablement odorantes , 
d’un blanc très délicat (1), semi-translucide, 
lavé d'une faible teinte lilacée, à l'exception 
du centre du labelle qui est jaunátre, et de 
la partie interne des lobes latéraux, la- 
quelle est d'un pourpre foncé. Pédicelles 
eylindriques, légérement canaliculés. Sé- 
pales étalés, oblongs-lancéolés, aigus, légé- 
rement recourbés au bord. Pétales aussi 
longs que les sépales, mais deux fois aussi 
larges, à bords ondulés et recourbés. La- 
belle trilobé; lobe intermédiaire semblable 
par la forme et la grandeur, aux pétales, 
mais plus ondulé et contracté à la base, où 
il est, au centre, teint faiblement de jaune; 
lobes latéraux , à peine de moitié aussi longs 
que l'intermédiaire, se réunissant par les 
bords au-dessus du gynostéme et formant 
ainsi une sorte de tube à large embouchure, 
dont le bord est ondulé, recourbé, la sur- 
faee interne d'un rouge pourpre foncé et 
élégamment variée, Gynostéme cylindrique 
en dessus, concave en dessous, subtriangu- 
laire, presque blanc, excepté la pointe qui 
est d’un rose pâle. Cubicule gynostématique 
presque sphérique, biloculaire dont la par- 
tie coneave entre les deux loges d'un rose 
foncé en dehors. Pollinies ovées, compri- 
mées, aiguës, d'un jaune foncé, groupées 
par quatre dans chaque loge. 
(Extrait du Bot. Reg., 1. c.) 


Cn. L. 


(1) Quelquefois d'un rouge pâle. 


LÉLIE A PETALES ACUMINÉS. 53 


CULTURE. 


La Lelia acuminata est une de ces orchi- 
dées robustes, dont les pseudobulbes , plus 
durs encore que ceux des Oncidium Papi- 
lio, crispum et ampliatum, supportent l'ex- 
portation hors de leur mère-patrie en Eu- 
rope sans altération aucune. Ils croissent 
même pendant la traversée et ne tardent 
pas, une fois arrivés, à émettre des feuilles 
et des tiges à fleurs. 

Cette espèce est très-recherchée par les 
amateurs, qui aiment en elle les nombreu- 
ses qualités qu’elle possède. Elle est d’une 
culture extrémement facile et fleurit abon- 
damment. Un morceau de bois lui suffit ; 
on ly fixe au moyen d'un fil de plomb, qui 


ne tarde pas à devenir inutile, et on la sus- 
pend dans la serre. On peut encore la eul- 
tiver avec avantage en pot, en la plaçant 
sur des mottes (non brisées) de terre de 
bruyère entre lesquelles elle plonge bientôt 
ses racines. Cultivée de cette manière, elle 
développe même des tiges plus fortes et des 
fleurs plus nombreuses et plus grandes. 

On la multiplie en en divisant les touffes 
pendant la saison du repos. Du reste, elle 
réclame en tout le même traitement que 
celui que j'ai indiqué pour la Burlingtonia 
rigida (voir page 15). 


L. VH. 


54 


ZUGESPITZTE ۰ 


Espèces cultivées. 


Lelia 


bag ides Acn. scm 
furfuracea ۰ Rebî 


— 1838. Bot. Reg. 
— autumnalis Lin. 1836. — — 
一 mayalis LINDL. — 1839. — 一 
— ida ۰ — 1838. — — 
— وین‎ ne Barem. Brésil. 1836. 

Per 1835. 
一 - veer? Lan. pr. Mexique. 
— caulescens L. 841. — 一 
— peduncularis LINDL. 一 1842. — 一 
—  superbiens 1,۰ سب‎ 1840. Bot. Mag. 
— rubescens ۰ 一 1340. — — 
— virens Linz. Brésil. 1844. Bot. Mag. misc. 
— flava ۰ — 1839. — — — 


te mp ms 1834. Bot. Reg. t. 1751. 
arkeriana Lipi. Mexique. 1835. Bot. Reg., 


. 1947. 
s. 3. ts 26; 

t. 27. 
t.:80. .1 
t. 94, 


844. 
1839 et 1843 (misc.) 


f 
misc. 10. Bot. Mag. t. 4099. 
t. 4090 


ZUGESPITZTE L/ELIE. 


LÆLIA ACUMINATA. 


Ergo oo. Lelia, eine der Vestalischen Jungfrauen. 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. — 
C 


GATTUNGS CHARACTER 
SPEC. CHARACTER. . 


Eine schöne Species aus Guatemala. Hart- 
weg welcher sie auf dem Stamme der Cres- 
centia Cujete, dem Lieblingsaufenthalte vie- 
ler Orchideen fand, sandte im Jahre 1859 
mehrere lebende Exemplare davon an die 
königl. Gartenbau-Gesellschaft in London. 
In ihrem Vaterlande wird sie von den Ein- 
gebornen Jesusblume genannt. 

Sie ist nahe verwandt mit L. rubescens, 
wovon sie sich durch die dickern, geripp- 
ten, runzlichen Trugzwiebel, die mehr 
doldentraubigen, breitern Blüthen, und 
durch die verschiedenartig gestaltete Blu- 
menlippe unterscheidet. 

in Carclew, bei welchem die 
Pflanze geblüht hat, beschreibt sie folgen- 
dermassen : 

»Trugzwiebel länglich-eiförmig, einblätt- 
rig, hellgelbgrün, im jugendlichen Zu- 
stande von weiten bräunlichen Schuppen 


| siehe oben. 


umgeben, 5 bis 6 Centimeter lang, und 
2 bis 5 Centimeter breit. Blatt steif, auf- . 
recht, länglich-lanzettförmig, an der Spitze 
schief und ausgerandet, an der Basis gefal- 
tel, gekielt, zum Theil umgewendet, dunkel- 
grün, glänzend, 9 bis 42 Centimeter lang 
und 2 C. breit; Schaft zweiblumig (ältere 
Individüen nach Hartweg mehrblumig) 
dünn, eylindrisch , fast aufrecht, aus der 
Spitze der Trugzwiebel zwischen der Blatt- 
basis hervorkommend, 18-20 Centimeter 
hoch, 5 bis 6 gliedrig mit ebensoviel blei- 
benden, umfassenden , braunen, spitzigen, 


wohlriechend , vom zartesten helldurch- 
scheinenden Weiss mit lilafarbenem Schei- 
ne; ausgenommen jedoch der Mittelpunkt 
der Blumenlippe welcher gelblich, und 
die innern Theile der beiden Seitenlappen 


ZUGESPITZTE ۰ 


welche dunkelpurpurroth sind; Blumen- 
stiele eylinderförmig; schwach rinnenför- 
mig. Aeussere Blumenblätter ausgebreitet, 
lanzettförmig, spitz, mit schwach zurück- 
gebogenem Rande; innere Blätter so lang 
wie die äussern, aber zweimal so breit, 
mit zurückgebogenem , wellenförmigem 
Rande. Blumenlippe dreilappig, Mittellap- 
pen von der Gestalt und Grösse der innern 
mun nur mehr wellenförmig und 
der Basis zusammengezogen, in der 
Mitte gelblich; Seitenlappen zur Hälfte 
leiner, die Befruchtungssäule gleich einer 
Röhre mit weiter wellenförmiger, zurück- 


55 


gekrümmter Mündung umhüllend ; innere 
Oberfläche dunkelpurpurroth, zierlich gea- 
dert. Befruchtungssäule oberhalb walzen- 
förmig, an der Basis ausgehóhlt , fast drei- 
seitig, weisslich و‎ mit Ausnahme der blass 
rosafarbenen Spitze. Antherenhülle fast 
kugelrund , zweifächerig; die Aushöhlung 
zwischen den zwei Fächern ist von aussen 
dunkelrosa. Pollenmassen eiförmig, zusam- 
mengedrückt, spitz, dunkelgelb, zu vier 
in jedem Fache. 


Ausz. Bot. Reg. t. c. 
Cn. L. 


CULTUR. 


Die Lelia acuminata ist eine von den 
weniger empfindlichen Orchideen, die sich 
ohne alle Gefahr aus ihrem Vaterlande 
nach Europa bringen lassen, ihre Schein- 
zwiebeln die noch härter, als die von Onci- 
dium Papilio, crispum and ampliatum 
sind, wachsen selbst während der Ueber- 
fahrt und bilden bald nach ihrer Ankunft 
zahlreiche Blätter und Blüthentriebe. Alles 
dies, so wie noch viele andere Eigenschaf- 
ten haben diese Species, die man sich sehr 
leicht verschaffen kann, die so reichlich 
blüht und deren Cultur äusserst einfach 
ist, schr beliebt gemacht. 


Die Pflanze wird mit Bleidraht an ein 
Stück Holz befestigt im Warmhause frei- 
hängend angebracht. Man kann sie auch 
mit Vortheil in Töpfen cultiviren, wo sie 
auf Haideerde-Brocken gelegt, sich 0 
mit ihren Wurzeln anklammert; auf diese 
Weise behandelt gibt sie selbst stärkere 
Triebe und Blüthen. 

Die Vermehrung geschieht durch Zer- 
theilung der Pflanze während der Ruhe- 
zeit. Im Uebrigen stimmt die Behandlung 

anz mit dem überein, was wir bei Bur- 
lingtonia rigida (S. 15.), bemerkt haben. 
L. VH 


Lé 


ee 


TO 


۰ 


"reg Cervaut 


7 


Ca 


> 


INGA (CALLIANDRA?) PULCHERRIMA, 


ee | 


Mimosaceæ ٩ Acacieæ. 一 EE 


.. CHARACT. GENERIS. — Flores polygami. Ca- teres , v. planum coriaceum intus molle SS quasi bac- 
lyx tubuloso- regola 8 ists nquefidus v. cans vix regulariter dehiscens. Testa nucleum viridem 
mollem laxe ambiens , extus. pulpa ihid saccharina 
dentatus. Goro imo calyci erta gamopetala FR 
ahs fini, Jee ing, la- pra m Herb. Brasil. 113. Mimosæ sp. Flor 
ciniis ovato-oblongis æstivatione valva tamina Flum 1. 12.21. 42. 44. 45. (Kunth, Mim, 
: t. TEAM 
v. plurima, cum geen inserta; $a enta in- Md 
ue in tubum plus minus longum ma superne | ^ de tr + ۳ موی‎ gigs —M— 
: anum v. leviter conve argines acutiusculum 
filiformia; antheræ biloculares, sabgloboso-di- had pe rectum v. eye mr er duriuseul 
dymæ varium lineartoblongum. Stylus ter- um bivalve, valvis intus (plerumque coloratis) te- 
: nuiter pulposis pro seminibus leviter impressis. Semina 
SUR filiformis; stigma subcapitatum v. de- P e s P 
: Jentiformia, f uniculo filiformi , arillo subdimidiato obdueta, 
presso-capitatum v. subpeltatum. Legumen lato- ist Ale. dare nodes albus diras: arete bg 
lineare compressum transversim septatum bivalve, Pie obi — Catalog. Hort. monac. 1 rb 


Jaco. Hort. Schónbr. t. 392. 


pulpa v. farina hee um. Semina plura, lenticu- sp. 
ust t. 34. f. 1 " Flor. Flum. XI, t.13, (Kunth Mim. t. 18.) 


laria. Embryo exalbuminosus. : 
d, ENTEROLOBIUM. Stamina plurima. Legumen coriaceum, 
Arbores v. pin in America et Asia tropica Dies. TI EEE tes =; 
crescentes, inermes v. aculeis stipularibus armati; Sa carpio pergamen een. Scmina éllipties, 
foliis alternis simpliciter conjugato v. dupl ta dura, funiculo filiform t 
2 petiolo interdum alato sepissime mus um papain Her Brasil. 128. Mimosae 
inter pinnas glanduloso, foliolis integerrimis, capi- Expuicu. Gen. pl. 6837. 
tulis globosis v. ellipticis, rarius spicis cy lindricis , _ (Vid e 7 characteribus generis Ingae revisis el. — 
axillaribus et terminalibus. n Hoox. Journ. of Bot. IV. 577. Vide etiam de charaet. 
Inga Pıumen Gen. 13. t. 25. Wittpssow ipe IV 104. és ce eumdem in 1. c. III. 193.) 
Kuntu Mimos. 35. Nov. gen. et spec VI. 248. DC. Prodr. II. CHARACT. SPECIEI : frutex , ramis gracilibus pa- 
432. MEISNER ger 96. (69). Amosa Necker Hn. n. 1295. | tentibus junioribus villosis, foliis 3-4-pinnatis, pinnis 
Mimose sp. subæqualibus, foliolis 20-26 minimis linearibus o 
a. gemeng, Stamina decem. Legumen li- tusis approximato-imbricatis ciliatis, petiolis eglan- 


neare, compressum v. leviter convexum, indehiscens, eoria- dulosis, capitulis axillaribus  pendulis, staminibu 71 
SC intus carnosum et ineomplete septatum, maturitate 。 


baccans. Se emina plura m fanionlis a FETE Les ula Psi pulcherrima Crnv. (Smar hort. Brit. ed. 3. 
dary i. m. mi- | 195) Cav. (Lovo. Hort, Brit. 405, et Hern Nom. 417.) 
Stryphnodendro n Manrius Herb. Bras Gig Mag. of Bot EE (1844) 147. cum ie. 


mosa Barba de Timam Flor. Flum, XI. ۰ 
b. EUINGA. Legumen transverse spurie mae USE lineare 


Calliandre aper " 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


PRETTIEST FLOWERING INGA. 


INGA PULCHERRIMA. 


GENERIC CHARACTER } sak dos. 
SPECIFIC CHARACTER ` 


In a genus of plants like the present, abounding. in noble trees and handsome shrubs, airy and 
elegant in their foliage, and bedecked with specious inflorescence, the ms etu of bestowing a 
name, denoting superlative beauty upon any individual species, may be somewhat questi estionable. What- 


to distinguish it; and though there 
may be other species equally meriting admiration and distinction, there is none more worthy of 
ranking amongst the fairest ornaments of the tribe. 


0M. L 


8 


58 INGA TRES-ELEGANTE. 

One hundred and thirty six species of Inga are enumerated by Don in his « ppe of Gardening 
and Botany, » and it would appear from our catalogues, that fully one hundred of these have never 
yet graced a British collection. We may, fore, hope that many, when introduced, will prove 
useful acquisitions to the stove or the greenhouse. 


The accompanying figure 
M. Jackson, of Kingston, from w 
ornamental qualities a propensity to disclose it 

ower induces us to regard every fugitive 
It bears a striking similar 
foliage, and the 
and more lustrou 


drooping tassel-like blossoms , 


s hue. 
The irritability common to the leaves of many species of Mimosa, 
sensitiva, is also displayed, though to a less striking degree, 


when grown in a warm stove. If the young leave 


was prepared from a specimen kindly furnished to us last February by 
om healthy plants may be procured. Uniting with its superior 
و‎ beauties 
blossom 
arity in its general aspect to J. 

though scarcely equal in size, 


gr es are pressed roughly by th 
SE current of air, or a sudden depression of temperature, 
, but soon d and raise themselves again 


b 
at a season when the general paucity. of 
it is still more valuable. 
however, much smaller 
shine with a deeper 


with a favourable eye, 
kermesina. It has, 


and especially M. pudica and 
in the plant under notice, M 
e hand, exposed to a 
they rapidly contract dud fold toge- 
to their usual position. When cultivated in the 


expan 
در‎ ei the leaflets never expand, even in the brightest and warmest days throughout the whole 


course of the winter se 
In its cultivation, 

the roots e pro 

favo Ee, 


and sand, fren with well r 


In winter it should be k 


ason 
the chief things to be thought of, are e selection of a suitable medium for 
vide a congenial atmosphere in the grow 
a suspension of vegetative activity. A light loam added to an bee ara proportion of en 
educed leaf-mould, may be used with propri 
perature is ar most popa during the summer season, and till 
t n the stove, where it may remain till May or June 


ing season, and afterwards conditions 


iety. A greenhouse tem- 
the autumn is far Ae à 


1 
It is ne to be a en of Mexico, in Loudon's « Hortus Britannicus, » and introduced to this 


country in 


The generic title is a South American name adopted by Marcgrav, a naturalist who wrote on the 
"y 


Natural History of Brazil, 


about the middle of the seventeenth centu 


INGA (CALLIANDRA?) TRES-ELEGANTE. 


INGA PULCHERRIMA. 


Erm. Nom américain de quelque espèce adoptée comme type de ce genre par ۰ 


Famille des Mimosacées $ Acaciées. — Monadelphie-Monandrie. 


CARACTERES GENERIQUES 
CARACTERES SPECIFIQUES 


Selon les eatalogues anglais (Loudon et 
Sweet’s Hort. Brit.), cette plante a été 
introduite en Europe du Mexique, sa pa- 
trie, dés 1822. Elle est aujourd’hui assez 
répandue dans les collections et cependant 
elle n’est décrite nulle part dans les ouvra- 
ges des botanistes; au moins, nous mavons 
pu la trouver dans le nombre de ceux 
que nous avons à notre disposition. Ainsi 
le Prodrome de De Candolle, le Reperto- 
rium de Walpers, la revue qu’a faite Ben- 
tham des Mimosacées dans le Journal of 


} voyez ci-dessus. 


Botany de Hooker, le Systema Vegetabi- 
lium de Sprengel, ete., la passent complé- 
tement sous silence. Cependant elle est en- 
core citée par Steudel (Nomenclator Bota- 
nicus) et par Heynhold (Nomencl. Botanicus 
hortensis 

C'est GE une tres belle plante 
qui, par son léger et aérien feuillage qua- 
dri- ou sex-bipenné (bipenné Aucr.!) par 
ses nombreuses et splendides fleurs d’un 
pourpre éclatant (les étamines), autant que 
nous en pouvons juger d’après la figure 


INGA TRES-ELEGANTE. 


ci-contre, empruntée au Paxton's Magazine 
of Botany (nous n'en avons pas examiné les 
fleurs), nous parait devoir appartenir, non 
au genre Inga, mais bien plutót au Cal- 
liandra de Bentham (Hoox. Journ. of Bot. 
III. 195); en effet, son feuillage plusieurs 
fois bipenné l'éloigne naturellement des 
vrais Inga (simpliciter pinnata). 

C'est, selon toute apparence, un arbris- 
seau qui parait atteindre deux métres de 
hauteur; à rameaux gréles, cylindriques, 
finement velus (poils dressés, appliqués), 
pendant la jeunesse , enveloppés avant leur 
naissance par des squames pérulaires (ca- 
ractere remarquable et exceptionnel!) cym- 
biformes, ciliées au bord. Les pétioles sont 
articulés, renflés au point d'insertion, glan- 
duleux, assez courts, brunátres و‎ canalicu- 
lés en dessus, et velus comme les rameaux. 
Ils portent quatre, cinq ou six paires de 
pennes sans impaire, OT mere lé- 

; dont 


chaque petiole trés court (presque sessile), 
renflé 4 la base, et formant en dessus un 
angle dans toute sa longueur. Les folioles, 
au nombre de 20 4 26, sont oblongues, 
subobtuses-mucronulées au sommet, pauci- 
ciliées au bord, glabres sur les deux faces, 
très brièvement et obliquement pétiolellées ; 
le bord basilaire inférieur étant un peu auri- 
culé. Stipules linéaires-acuminées , dilatées 
à la base, longuement persistantes. Pédon- 
eules axillaires, presqu’aussi longs que les 
pétioles, dressés avant l'anthése, nutants 


59 


ensuite. Les fleurs sont réunies en capitules 
solitaires et au nombre de 15-16, portées 
chacune sur un très court pedicelle. Les 
alabastres en sont arrondis, verdätres. 

N'ayant pas eu occasion de les voir en 
nature, nous regrettons de ne pouvoir dé- 
crire ni le double périanthe ni les organes: 
sexuels; nous pouvons seulement dire, d’a- 
pres la figure, que les fleurs sont réunies 
en capitules serrés, pendants, que les éta- 
mines sont extrêmement nombreuses, fas- 
cieulées , d'un beau rouge cramoisi , et for- 
ment de magnifiques bouquets, n'ayant pas 
moins de six centimétres de diamétre. Nous 
avons dit ci-dessus à quel genre cette plante 
nous semblait devoir étre rapportée. 

M. Paxton (l. c.) rapporte que cette 
plante, cultivée en serre chaude, participe 
jusqu'à un certain point des propriétés irri- 
tables qui distinguent si éminemment plu- 
sieurs espèces de sa belle famille. « Si l'on 
presse rudement (roughly), dit-il, avec la 
main , les jeunes feuilles exposées à un fort 
11 d’air, ou A un abaissement soudain 
de température, elles se contractent et se 
replient rapidement (les folioles) les unes 
sur les autres , mais se r'ouvrent bientôt et 
reprennent leur position habituelle. Nous 
n'avons pas expérimenté ce fait. 

On cultive en Europe près de quarante 
espèces d'/nga, toutes plus ou moins remar- 
quables par la beauté de leurs fleurs et de 
leur feuillage. 

Cu. b. 


CULTURE. 


Les /nga appartiennent toutes à la zóne 
torride. Le traitement qu'elles requièrent 
est uniforme : une serre chaude en hiver, 
et en été l'orangerie, depuis le mois de juin 
jusqu'à la fin du mois d'aoüt. On les rempote 
habituellement en janvier, à moins qu'une 
partieularité imprévue ne vienne s'opposer 


alors à cette opération. Le moment du rem- | 


potage est aussi celui de la taille : mais les ` 


Inga qui se ramifient sont les seules qu 'on 
doive rabattre. On ne mutile pas les espéces, 

qui, comme les Parkia, croissent en verti- 
cilles; ces Parkia!... qui pour l'élégance 
sont dans leur patrie les émules des plus gra- 
cieux palmiers!! Les Inga veulent un me- 
lange de terre forte et de terreau de feuilles 
| consommées ; le fond des pots bien garni 
| de tessons; de l'eau en abondance pendant 


60 


la pousse. Apres la taille, on peut aussi avec 
avantage placer sous chassis les Inga pul- 
cherrima, kermesina, et celles de leurs con- 
génères qui, comme elles, fleurissent facile- 
ment, On enterre alors les pots dans une 
couche neuve de feuilles , et leur jeune bois 
ne tarde pas à se garnir de boutons à fleurs. 

Presque toutes les Inga se multiplient de 
boutures, mais celles de l'espéce qui nous 
oceupe iei prennent surtout racines avec la 
plus grande facilité. 

Les insectes blanes (fausses cochenilles) و‎ 
qui salissent ces belles plantes, doivent étre 
l'objet des recherches actives de tout jar- 


SCHÖNSTE INGA. 


4 


dinier, jaloux de conserver 4 ses plantes 
cet aspect de santé qui réjouit le visiteur. 
De tous les moyens employés, pour leur 
destruction, le plus simple et le plus sur 
est de les faire ôter à l’aide d’une brosse 
douce. Dans certains pays, les jardiniers 
insouciants considèrent cet insecte comme 
un hôte indelogeable. Dans d’autres, au 
contraire, il est des jardiniers, qui, in- 
terpellés à ce sujet, offriraient au visiteur 
de lui donner toute plante de leurs serres 
sur laquelle on apercevrait un seul de ces 
insectes. 
L. VH. 


SCHENSTE INGA. 


INGA PULCHERIMA. 


Ermmorocıe Ein durch Marcgrav dieser Gattung gegebener amerikanischer Name. 


Natürliche Ordnung der Mimosaceen, Abth, der Acacien. 
— CI. XVI. Ord. 1. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


Den englischen Verzeichnissen zufolge 
(Loudon Sweet’s, Hort. Brit.) ist diese 
Pflanze im Jahre 1822 aus ihrem Vater- 
lande Mexico in Europa eingeführt wor- 
den. Obschon dieselbe sich gegenwärtig in 
vielen Pflanzensammlungen befindet , so 
ist sie dennoch in keinem botanischen 
Werke beschrieben, wenigstens haben wir 

‚nichts davon in jenen, welche uns zu Ge- 
sichte gekommen sind, gefunden, so zum 
Beispiel schweigen darüber Decand., Pro- 
drom.; das Repertor. von Walpers, Benth. 
Mimosacees, Hook. Journal of Bot., Don’s 
syst. of Gard. and Botany, während Steu- 
del und Reynolds derselben erwähnen. 

Es ist indessen eine sehr schöne Pflanze, 
sowohl des zierlich gefiederten Laubes als 
der glänzenden purpurrothen Blumen we- 
gen, So viel wir aus der Abbildung (wir 


ra. 


} siehe oben. 


haben die natiirliche Blume nicht unter- 
sucht), welche wir aus Paxton’s Mag. of 
Bot. entlehnen, bemerken konnten, gehört 
dieselbe zur Gattung Inga. 

em Anschein nach ist es ein Strauch, 
von zwei Meter Höhe. Zweige dünn, cy- 
linderförmig, in der Jugend zart behaart 
(Haare aufrecht oder angedrückt), vor ihrer 
Entwicklung in nachenförmige و‎ gewim- 
perte Knospendeckblätter hal: Blatt- 
stiele an der Basis gegliedert, verdickt, ohne 
Drüsen, ziemlich kurz, bräunlich و‎ rinnen- 
förmig und gleich den Zweigen behaart; 
Blätter doppelt gefiedert, mit 4-6 länglich- 
Ung an beiden Enden verschmä- 
lerten, kurzgestielten oder fast sitzenden 
بست و‎ Blättchen 20 bis 22, läng- 
lich, fast dpt , Stachelspitzig, etwas ge- 
wirmpert, auf beiden Seiten glatt, kurz 


SCHÖNSTE INGA. 61 


gestielt, an der Basis schief oder einseitig 
gehaart. Afterblätter linienförmig , zuge- 
spitzt, an der Basis erweitert, bleibend. 
|. Blumenstiele achselständig و‎ fast so lang 

als die Blattstiele; vor dem Oeffnen der 
Blumen aufrecht, nachher geneigt, Blü- 
then in Köpfen, 15 bis 16 an der Zahl; 
Blüthenknospen rund و‎ kurzgestielt, grün. 
Wegen Mangel an einer natürlichen Blume 
sind wir nicht im Stande die doppelte Blu- 
menhülle so wie die Geschlechtsorgane zu 
beschreiben , so viel wir aus der Abbildung 
entnehmen können, sind die Staubfäden 
sehr zahlreich, büschelweise vereinigt und 
schön karmosinroth. 


Paxton berichtet dass diese Planze, im 
Warmhause cultivirt, in einem hohen 
Grade die dieser Familie eigenthümliche 
Reizbarkeit zeigt. Wenn man, sagt er, die 
jungen Blätter unsanft drückt und gleich- 
zeitig einem starken Luftzuge aussetzt, oder 
plötzlich die Temperatur der Luft vermin- 
dert, so ziehen sie sich schnell zusammen 
und schliessen sich, nehmen aber bald 
wieder ihre vorige Lage an. Wir haben 
dieses jedoch noch nicht beobachtet. In 
Europa werden bis jetzt über 40 verschie- 
dene Arten /nga cultivirt; alle zeichnen sich 
durch Eleganz der Blätter und Schönheit 
der Blumen aus. 

Cu. L. 


o‏ س 


CULTUR. 


Sämmtliche Arten der Gattung Inga ge- 
hören der heissen Zone an, verlangen 
demnach alle das Warmhaus. Doch können 
sie in den Sommermonaten von Juni bis 
Ende August, sehr gut in einem Orange- 
riehause gehalten werden. Gewöhnlich ver- 
pflanzt man sie im Januar, wenn nicht 
gerade das Blühen derselben dieses Ver- 
fahren hinauszuschieben nöthigt. Dieser 
Zeitpunkt ist der geeignetste, die Haupt- 
zweige einzustutzen. Was man indess nur 
an den sich stark verästelnden Arten thun 
darf, indem man bei jenen, quirlformig و‎ 
gerade in die Höhe wachsenden, Z. B. bei 
Parkia, es durchaus vermeiden muss; diese 
Parkien!... die an Eleganz, an majestäti- 
schem Aussehen in ihrem Vaterlande mit 
den grandiosesten Palmen wetteifern!! 

Die Inga verlangen eine mit viel Lehm 
vermischte Lauberde, Töpfe mit einer Un- 
terlage von Topfscherben, und während 
ihres Wachsens viel Wasser. 

Nach dem Einstutzen kann man einige , 
als Z. B. Inga pulcherrima, kermesina und 
andere leichtblühende, in ein warmes Beet 
stellen, woselbst man sehr bald mit Ver- 
gnügen wahrnehmen wird, wie sich die 
neuen Triebe mit zahlreichen Blüthen 
schmücken. 

Beinahe alle Arten dieser Gattung lassen 


sich durch Stecklinge vermehren , und mit 
besonderer Leichtigheit geht dies bei der 
eben vor uns habenden Art. 

Iene weissen, ekelhaften, jedem Warm- 
hausbesitzer wohlbekannte Insekten, wel- 
che diese Pflanze so leicht befallen, müssen 
der Gegenstand der unausgesetztesten Ver- 
folgung eines jeden Gärtners seyn. Beobach- 
tet man aber nur recht jenes vorhin ange- 
gebene Verfahren, bezüglich des Luftgebens 
an Warmhäusern, so wird man wenig oder 
gar nicht von diesem Ungeziefer auf den 
Pflanzen belästigt werden. Von der grossen 
Anzahl von allen Seiten zu ihrer Vertil- 
gung vorgeschlagenen Mitteln, ist keines 
besser und einfacher, als sie mit einer 
trockenen Bürste abzubürsten. 

In gewissen Ländern ist durch die Sorg- 
losigkeit der Gärtner, welche dieses Unge 
ziefer als eine unheilbare Plage betrachten, 
dasselbe in grosser Menge vorhanden, und 
man kann davon ganze Knäulchen in den 
Blattachseln mancher Pflanzen sehen. Hin- 
gegen in andern grossen Pflanzensamm- 
lungen hält der Gärtner seine Pflanzen in 
dem Grade davon befreit, dass er jedem 
Besucher, diejenigen Pflanzen gratis anbie- 
ten könnte, auf welcher ein einziges dieser 
Insekten gefunden würde. 

L. ۰ 


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FALLE LE "s nn. 


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m th CN TE OC Jio o okt 


۱۱۲۱۱۱۲ ۰ 


Rubiaceæ ٩ Cinchonaceæ-Eucinchoneæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENER. — Luculia Sweet; Brit. | branacea dentata ad basim angustata cincta. Em- 
Flow. Gard.1. t. 445. Calycis tubo turbinato cum | bryo... 一 arbuscuke nepalenses ramis teretibus 
ovario connato, limbi superi quinquepartiti laci- | pubescentibus , foliis oppositis ellipticis breve acu- 
niis lineari-subulatis æqualibus deciduis. Corolla | minatis petiolatis supra glabris subtus ad nervos 
supera hypocraterimorpha, tubo ad faucem vix | villosis; stipulis utrinque solitariis e basi lata 
ampliato, limbi quinquefidi (1) laciniis æstivatione | acuminatis petiolos superantibus ; corymbi termi- 
valvatis sub anthesi patentibus obovatis obtusissi- | nalis multiflori mie opposilis, ultimis apice 

i ineares ad corollæ faucem sub- | trifloris, corollis albidis, roseis, carnosulis 
sessiles subincluse. Ovarium inferum biloculare; Espen. Gen. Pl. 5971. 


que insertis plurima adscendentim imbricata; CHARACT. SPEC. — L. Pinceana Hook. Bot. 


bivalvis. Semina plurima in placenta demum | centibus; ramulis flavo punctatis; floribus majo- 
1 alame ribus, fragrantissimis, albido-roseis, tubo longis- 
i eo; laciniis limbi ad basim tuberculis 


(1) Etubereulati v. tubereulis 5 didymis notati...... 5 didymis notatis. e 
Cn. L. Cn.'L. 


Texte du Botanical Magazine de 1۱. ۰ 


LUCULIA PINCEANA. 


Mr PINCE'S LUCULIA. 


GENERIC CHARACTER 9 
SPECIFIC CHARACTER see above. 


Lucutia Pinceana, corollæ limbo tubereulis quinque didymis (1). 


As a species, too, it is totally distinct from that just mentioned; the only hitherto described one of 
the Genus. In stature and general aspect, the two appear to accord : but the present has broader 
and shorter leaves, with much more compact (closely-placed) nerves, and the limb of the corolla 
has five pairs of prominent tubercles; one pair at the sinus of each lobe. It was raised from seeds 
received from Nepal by Mr Pince, (to whom the Royal Gardens are indebted for a plant.) at his 
Nursery, Exeter, and is cultivated in the greenhouse. I may observe, that the specimen, figu 
here, is but a portion of the great compound cyme that was sent, and which would have 
required a folio plate to render it adequate justice. 
Descr. shrub, attaining to some feet in height, much branched, the branches opposite. 
Leaves oval, rather than ovate, many-nerved, the nerves much spreading, very compact; the mar- 
gins quite entire: the color, a rich, somewhat velvety green, reflecting a bluish or glaucous hue in 


1) By which character it is at once distingnished from the only other ۰ 
L. gratissima ; corollæ limbo etuberculato. 


64 LUCULIE DE PINCE. 

certain lights. The /lowers are arranged in large cymes at the ends of rather small, leafy branches, 
which spreading, and, as it were, uniting, form one compound cyme a foot or more in diameter, 
composed of large (and on the upper side) pure white blossoms of the most delicious fragrance, 
changing however in age to a eream or ivory color, tinged with blush : the outside deep blush, and 
the tube red. But what distinguishes this flower essentially from the L. gratissima , is the presence 
of a pair of prominent turbereles (or, as the older Botanists would call them, nectaries) at the base 
of each sinus, ten, or five pairs, in all. The large limb of the calyx is soon deciduous : the 
style, as well as the stamens are included within the tube of the corolla. Stigma bipartite. 


Fig. 1. مبوخ‎ and Style, the large Segments of the Limb of the Calyx having fallen from the 
Tube : — magnified 


LUCULIE DE PINCE. 


LUCULIA PINCEANA. 
Eryn. Luculia est une altération du nom de ces plantes dans le Népaul. 


Famille des Rubiacées, tribu des Cinchonées-Eucinchonées. — Pentandrie- 
Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES Pau 


Nous n’avons rien à ajouter, rien à chan- 
ger à la notice et à la description que l'illus- 
tre auteur a données de cette magnifique 
Rubiacée, et dont nous donnons ci-dessous 
la traduction textuelle. Nous avons eru tou- 
tefois devoir établir, conformément aux 
données de la science, une phrase spécifi- 
que plus détaillée et plus complétement dé- 
terminative en raison des nouvelles espéces 
dont pourrait encore s'enrichir ce beau 
genre, qui en ce moment ne contient en- 
core que les deux espèces que M. Kooker 
s'était contenté de caractériser ainsi : ` 


Luculia gratissima Sweet (1. e.) corolle limbo 
etuberculato. 


—  Pinceana Hook. fl. c.) corollæ limbo 
tuberculis quinque didymis (notato). 

« En eommencant une nouvelle série 
(la 5*) du Botanical Magazine, c'est avec une 
satisfaetion peu ordinaire que nous offrons 
à nos lecteurs l’une des plus gracieuses et 
l'une des plus agréablement odorantes plan- 
tes qu'il nous ait été donné de déerire dans 


| voyez ci-dessus. 


l'un de nos précédents volumes. De justes 
louanges avaient été accordées à la Lucu- 
lia gratissima (t. 3046) par l'aimable cor- 
respondant qui nous avait communiqué cet 
agréable arbrisseau; mais on peut dire, 
sans rien ôter au mérite de cette espèce, 
que celle dont il est question l'emporte de 
beaucoup sur elle, non moins par le vo- 
lume et la beauté de ses fleurs que par 
leur puissant et délieieux parfum. De plus, 
comme espèce, elle est entièrement dis- 
tincte de cette dernière, la seule qu'on ait 
jusqu'ici connue de ce genre. Pour la taille 
et l'aspect général toutes deux paraissent 

peu prés semblables; mais la nótre a 
des feuilles plus larges et plus courtes, une 
nervation plus compacte et plus serrée; le 
limbe de la corolle porte cinq paires de tu- 
bercules proéminents , dont une paire dans 
le sinus de chaque lobe. 

» Elle a été élevée de graines recues du 
Népaul, par M. Pince (à qui le Jardin Royal - 
de Kew en est redevable d'un individu), 


LUCULIE DE PINCE. 


fleuriste à Exeter, qui la cultive en serre 
tempérée. Nous devons faire observer que 
le spécimen figuré ci-contre, n'est qu'une 
portion de la grande cyme florale compo- 
sée qui nous a été envoyée et qui, pour la 
rendre exactement, eût exigé une planche 
in-folio. 

» Description. Arbrisseau atteignant d'un 
à deux mètres (quelques pieds dit l’auteur) 
de hauteur, à rameaux nombreux opposés. 
Feuilles ovales plutôt qu’ovees, multiner- 
vées; nervures très-étalées, très-compac- 
tes; bords très-entiers. Fleurs disposées en 
larges cymes au sommet d’assez courts ra- 
meaux feuillés, et formant, par leur réu- 
nion, une cyme composée, de 55 centim. 
environ de diamètre, offrant d’amples fleurs 
d'un blanc pur (en-dessus) et d’une odeur 
délicieuse. Plus tard, cette teinte blanche 
passe à une couleur de crême ou ۵ 
lavée de rougeâtre ; le dessous est rougeâtre 
et le tube cocciné. 

» Mais ce qui re dë essentiellement 
ces fleurs de celles de la atissima, 
est la présence d'une paire de tubercules 
proéminents (ou nectaires comme parle- 
raient les anciens botanistes) à la base de 
ehaque sinus; soit dix tubercules, ou cinq 
paires en tout. L'ample limbe du calyce est 
promptement caduc; le style, ainsi que les 
étamines, sont inclus dans le tube corol- 
léen , le stigmaté biparti. » 

Cette description est un peu "— sans 
doute, mais en raison de l'absence de la 
plante en fleurs, plante à peine introduite 
encore en ce moment sur le continent, 
nous avons le regret de ne pouvoir lui en 
substituer une autre plus détail 

Cn. L. 


Nous n'avons certes pas eu l'occasion 
d'expérimenter les divers modes de cul- 
ture qui peuvent le mieux convenir à la 
Luculia Pinceana; mais comme tout en 
elle nous rappelle le facies général de 
l'ancienne espèce, comme leur patrie est 


65 
la méme, nous appliquerons à la nou- 
velle venue les données certaines de eul- 
ture que nous a fournies la pratique au 
sujet de l'ancienne. 

On s'étonne avec raison que la eulture 
de cette derniére (Luculia gratissima) elle- 

méme ait été autant délaissée dans ces 
derniers temps. Quelle est la ll ce- 
pendant qui pourrait récompenser plus 
magnifiquement le eultivateur de ses soins! 
Ses larges bouquets de fleurs du rose le 
plus délicat, leur durée, le parfum suave 
qu'elles exhalent, tout devait concourir 
cependant à faire rencontrer partout cette 
belle plante; à en faire un hóte privi- 
légié de nos serres. Recherchons done 
les causes de cet injuste abandon et men- 
tionnons à son sujet iei les méthodes de 
traitement dont l'expérience a prouvé le 
mérite. 

Les deux seules Luculies jusqu'ici con- 
nues sont des plantes dont l'art dans nos 
cultures doit jusqu'à un certain point 
modifier le port naturel. Emettant de 
longues pousses gréles et peu nombreuses, 
ces plantes, sans le secours de la taille, 
ne formeraient jamais de buissons d'un 
aspect agréable à l'oeil. Aussitôt aprés leur 
floraison, avant méme la chute des fleurs , 
le sommet des branches florales déve- 
loppe déjà de nouvelles pousses, tandis qu'à 
leur base, les anciennes gemmes axillai- 
res (yeux) restent dans une inertie com- 
pléte; nudité raméale d'un effet fort peu 
pittoresque. Par cette disposition , au bout 
de deux ou trois années, le vieux bois 
inutile absorbe presque toute la séve aux 
dépens des jeunes rameux. En présence de 
ce fait beaucoup de eultivateurs ont pensé 
que pour se procurer de beaux individus 
ils n'avaient d'autre parti à prendre que de 
jeter leurs anciennes plantes et d'en élever 
de jeunes. 

Mais s'il est avantageux d’avoir chaque 
à sa disposition un certain nombre 


5 


fleurir à 


année à 
de jeunes plantes destinées à 


66 


l'état nain, il est certes bien préférable 
encore de posséder des Luculies à eimes 
amples et bien touffues, bien ramifiées dés 
la base ; et c'est ce qu'on ne saurait obtenir 
qu'en conservant les vieux pieds. 

L'erreur capitale dans laquelle tombent 
à cet égard beaucoup de -cultivateurs, 
c'est de trop restreindre l'emploi 
serpette. En effet, la taille, une taille sé- 
vére enléve seule aux Luculies ce port dé- 
hanché qu'on regrette de remarquer pres- 
que toujours chez ces plantes, quand elles 
sont mal conduites. Une taille appropriée 
avec intelligence peut seule les forcer à 
former buisson. Ainsi, au lieu de conser- 
ver les rameaux du sommet de la plante, 
ces rameaux produits de l'été précédent 
et qui doivent se ramifier eux-mémes, il 
faut les rabattre soigneusement jusqu'à 
un ou deux pouces de leur base. Il ré- 
sultera alors de cette opération, que deux, 
trois et méme quatre branches naitront 
là où une seule se serait développée; que 
le nombre de ces branches adventives 
augmentant chaque année dés la base de 
la plante, en accroitront la beauté en lui 
ötant ce cachet de nudité dont certains 
eultivateurs déplorent et cherchent si sou- 
vent la cause. 

Mais, de méme que les extrémes se tou- 
chent, il ne faut cependant pas que ce 
mode de traitement soit porté à l'excès; 
car s'il se développait trop de branches au 
sommet de vos plantes, celles-ci, en se 
génant entre elles, ne pourraient acquérir 
ce degré de vigueur nécessaire à la forma- 
tion des boutons floraux dont la sommité 
de chacune d'elles est destinée à se couvrir. 
D'un autre cóté , l'ampleur des feuilles ré- 
clamant chez ces plantes un espace propor- 
tionné à leurs dimensions, une partie d'en- 
tre elles privées d'air alors, par leur 

sserrement mutuel languiraient dans un 
teen incomplet et determine- 
raient la chute des plus inférieures. 

Le maintien des rameaux terminaux a 


LUCULIE DE PINCE. 


encore un mauvais résultat : C'est que, 
comme nous l'avons dit plus haut, les 
jeunes pousses s'y développent avant la 
fanaison des fleurs et privent ainsi ces 
plantes de leur saison de repos en les entre- 
tenant dans un état continuel d'excitation. 
Étant rabattues au contraire, et placées 
dans une serre froide en les privant d'eau 
jusques vers la fin de février, elles obtien- 
dront ainsi ce temps. d'arrét, d'inertie si 
nécessaire aux végétaux et dont ils jouissent 
librement à l'état de nature. 

Il est nécessaire, avant d'en provoquer 
de nouveau la végétation, de leur donner 
une terre nouvelle ainsi composée : + ter- 
reau de jardin potager, + terreau de feuilles 
consommées et + mousse hachée, le tout 
bien mélangé et auquel on aura ajouté un 
peu de guano (un 20* environ). 

C'est une grande erreur encore que de 
placer les Luculies à la chaleur immediate- 
ment aprés leur rempotage. Il est néces- 
saire, au contraire, de les laisser encore au 
froid pendant une semaine ou deux aprés 
cette operation, afin que les yeux destinés 
à végéter acquiérent un développement 
complet. En enlevant la terre usée on blesse 
souvent aussi les racines; et si les plantes 
sont soumises trop tót à une haute tempé- 
rature, les pousses paraissent avant que ces 
racines n'aient eu le temps de se refaire 
et de fournir à la plante le secours qu'elle 
doit en attendre. 

Durant les premiers temps de la pousse و‎ 
c'est dans une bâche tenue à 20° Réau- 
mur environ qu'il faut placer les Lueulies. 
Une báche tenue humide et. chaude dans 
la proportion indiquée est bien préférable 
dans ce but à une serre élevée. On y 
arrose ces plantes progressivement de plus 
en plus et on leur donne de l'air si la tem- 
pérature extérieure le permet. On aug- 
mente cet air à mesure que la saison 
avance tout en protégeant soigneusement 
ses jeunes plantes contre les rayons de 
soleil qui jamais ne doit luire directemen 


LUCULIE DE PINCE, 


sur elles. Vers la mi-juillet, la bâche n’est 
plus nécessaire; on en tire les Luculies 
pour les pince à l'ombre, le long d'un 
mur au nord, où l’on puisse toutefois les 
protéger contre les grands vents. On les 
laisse là ensuite jusqu’au commencement de 
septembre , époque vers laquelle on s’aper- 
ceyra que chaque branche sera terminée 
par des boutons à fleurs. 

Elles demandent alors à étre remises 
dans une báche close, mais sans chaleur 
artificielle. C'est une pratique bien perni- 
cieuse que celle de leur donner à cette 
époque beaucoup de chaleur : les fleurs 
sont bien plus amples, plus vigoureuses 
(plus colorées dans la Luculia gratissima), 
et durent bien plus longtemps , si , comme 
nous le conseillons, on les a amenées len- 
lement jusqu'à leur épanouissement com- 
plet. En méme temps, les feuilles ont aussi 
tout le délai nécessaire pour reprendre 
cette belle couleur d'un vert qui leur est 
particuliére. 

On voit, par les observations qui pré- 
cédent, que le traitement auquel on a jus- 
quici soumis les Luculies dans la serre 
chaude est loin d'étre le mieux approprié 
aux besoins de ces plantes. En effet. par 
cette méthode vicieuse elles y acquièrent 
une constitution debile qui rend chanceuse 
méme leur conservation en serre tempérée 
pendant leur floraison. Et alors, non seule- 
ment leurs fleurs sont comparativement pe- 
tites et de peu d'éclat mais les tiges sont 
gréles, démesurément allongées; enfin, 
loute l'économie de ces plantes se ressent 
de ce traitement inopportun. 

En les placant ainsi au pied d'un mur 
au nord, tout en les préservant soigneu- 
sement des rayons solaires (du 45 juillet 
au commencement de septembre) و‎ on a 
encore pour but de conserver à leurs feuil- 
les ce vert brillant dont nous avons parlé 
et qui contribue si puissamment à faire 
de chacune de ces plantes un objet vrai- 
ment ornemental. Toutefois, malgré ces 


67 


précautions , leurs feuilles se teignent 
souvent, quoiqu'à un faible degré, d'une 
légére nuance rougátre, coloration qu'elles 
perdent cependant plus tard dans la bä- 
che ou lors de l'épanouissement des fleurs, 
époque à laquelles les feuilles de ces plan- 
tes ont entiérement repris leur belle cou- 
leur premiére. 


Des remarques qui précédent et dont 
l'observation constitue les éléments d'une 
bonne culture applicable aux Luculies trai- 
tées en pots, il ne faut pas inférer que 
ces plantes ne sont pas susceptibles d'étre 
amenées à de grandes proportions, à for- 
mer de grands exemplaires , si on les traite 
en eonséquence; loin de là. Mais, comme 
certains autres végétaux une Luculie est 
uné plante désagréable à la vue, si, privée 
des secours d'une taille raisonnée et sou- 
vent renouvelée, on la laisse s'élancer et ` 
atteindre plus d'un métre d’elevation. 
Quand, au contraire, la taille en est bien 
dirigée cette plante peut acquérir deux 
métres environ de hauteur et conserver 
son caractere ornemental. Et certes, un 
bel exemplaire de Luculie d'une telle. di- 
mension est un splendide objet pendant 
sa floraison. A cette fin, on en plante quel- 
ques-unes en pleine terre dans le conser- 
vatoire, en leur ménageant la plus grande 
somme de lumiére possible tout en les y 
préservant des rayons directs du soleil. Il 
est essentiel que la place qu'on leur assi- 
gnera ne soit pas le centre d'un courant 
d'air froid, mais au contraire le milieu d'une 
atmosphére assez chargée d'humidité; qu'el- 
es y soient plantées dans un compost sem- 
blable à celui désigné plus haut; enfin que 
l'eau des arrosements puisse bien s'égouter. 
En suivant A la lettre ces instructions on 
les verra prospérer à vue d’eil d'une ma- 
niére remarquable et bientót leur florai- 
son sera magnifique. 

Au bout de deux ou trois années de 
croissance dans la méme terre, les Lu- 
eulies cultivées dans le conservatoire, s'ac- 


68 


commodent alors parfaitement d’un peu 
d’engrais bien pulverise (des tourteaux 
de l'une ou l'autre graine oléagineuse avec 
addition d'un peu de guano) et ce stimu- 
lant leur sera continué assez copieusement 
chaque année. Des cendres de bois et du 
charbon de bois pulvérisé sont encore des 
matières dont l'addition est trés-avanta- 
geuse soit qu'on cultive ces plantes en 
pots soit qu'on les livre à la pleine terre 
dans un conservatoire. A défaut de ces in- 
grédients on emploie de la brique pulvéri- 
sée; mais le charbon de bois et les cen- 
dres de bois ayant en outre un pouvoir 


PINCE’S. 


LUCULIE. 


nutritif certain, sont préférables sous tous 
les rapports. 

Je termine cet article en recommandant 
tout spécialement encore les précautions 
qu'exigent les arrosements; car chez les 
Luculies c'est un point bien essentiel à 
observer. Elles craignent la stagnation de 
l'eau à leurs racines et bien qu'elles aimenh 
à être copieusement arrosées, il faut qu’à 
leur base les tessons de poterie ou des 
gravats soient arrangés de manière à faz 
ciliter un prompt égouttement aux eaux 
d'arrosage. 

L. VH. 


Explication de la Figure. 


Fig. 1. Ovaire et style; ou a retranché le calyce pour les mettre en vue. 


PINCE'S LUCULIE. 


LUCULIA PINCEANA. 


ETYMoLoGIE. Luculia ist eine Veränderung des indischen Namens dieser Pflanze in Nepal. 


Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Cinchoneen. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 


Wir haben an der Notiz und der Be- 
schreibung, die der Autor von dieser herr- 
lichen Rubiacee gegeben, weder etwas zu 
verändern noch beizufügen, sondern wol- 
len sie hier wörtlich wiedergeben. Nur im 
Interesse der neuen Arten, welche noch 
entdeckt werden könnten, halten wir es für 
nothwendig, eine bestimmtere, den Anfor- 
derungen der Wissenschaft mehr genügende 
Characteristik festzustellen. 

Bis jetzt kennen wir nur zwei Arten die- 
ser Gattung; Hooker bezeichnet dieselben 
auf folgende Weise : 

Luculia gratissima Sweet. Mit höckerigem 

Rande. 

Luculia Pinceana Hoox. Mit fünf gedoppelten 

öckern. 


rd. 4. Linn. 
| siehe oben. 


« Es gereicht uns zu einem wahren Ver- 
gnügen mit dem Beginn einer neuen Serie 
(der ar de des d Magazine un- 
sere Lese ner der prachtvollsten 
und ere Pflanzen zu unter- 
halten, welche jemals in den vorherge- 
henden Bänden mitgetheilt wurden. Ge- 
rechte Lobeserhebungen sind der Luculia 
gratissima durch unsere Correspondenten 

i der Mittheilung dieses schönen Strau- - 
ches gemacht worden; aber man kann, 
ohne dem Verdienste dieser Species den 
geringsten Abbruch zu thun, sagen, dass 
diejenige, von der hier die Rede ist, sie 
nicht weniger in Hinsicht der Grösse und 
Schönheit ihrer Blumen, als auch ihres 


starken und köstlichen Geruches bei wei- 


PINCE'S ۰ 


tem übertrifft. Uebrigens als Speeies ist sie 
gänzlich verschieden von der ۰ gratis- 
sima , der einzigen bis jetzt bekannten die- 
ser Gattung. 

Hinsichtlich des Wuchses und des üus- 
sern Ansehens sehen sich beide Arten bei- 
nahe gleich; die unserige jedoch hat 
breitere und kürzere Blütter so wie zusam- 
mengedrängtere Blattnerven; der Rand 
der Blumenkrone hat am Grunde fünf 
Paar hervorstehende Hóker, wovon je ein 
Paar sich am Einschnitte der Lappen be- 

ndet 

Sie wurde durch Pince, Gärtner in Exe- 
ter, aus Samen, den er aus Nepal erhalten 
hatte, gezogen und wird von ihm im tem- 
perirten Glashause kultivirt. Wir müssen 
noch bemerken, dass die hier beigefügte 
Figur nur ein Theil der grossen blühenden 
zusammengesetzten Afterdolde (Rispe) ist , 
welche, um vollstindig dargestellt werden 
zu pe ein Folioblatt erheischte. 

Ein bis 2 Meter hoch werdender 
og (dem Autor zufolge nur einige 
Fuss) mit zahlreichen gegenüberstehenden 
Zweigen und mehr ovalen als eirunden, 
ganzrandigen, vielnervigen Blättern ; Blatt- 
nerven sehr ausgebreitet und gedrängt. 
Blüthen am Ende der Zweige in 55 Centi- 
meter breiten Afterdolden, auf kurzen 
beblätterten Blüthenzweigen; Blüthen ober- 
halb rein weiss und köstlich riechend و‎ spä- 
Ge pg dem Weissen in véthiübesikofesóé 

d ; unterhalb röth- 
lich; Röhre karminroth. Vor allem aber 
unterscheidet sich diese Art von L. gra- 
tissima durch die fünf Paar Höcker (Nec- 
tarien der ältern Autoren) welche sich 
je an jedem Einschnitt des Randes be- 
finden. Der breite Rand des Kelches ist 
sehr hinfällig; Stempel und Staubgefässe 
in der Röhre — Narbe zwei- 
theilig. D 

Diese Beschreibung ist ohne Zweifel 
etwas kurz; aber der Mangel an einem 
blühenden Exemplare dieser erst kaum 


69 


auf dem Continente eingeführten Pflanze 


erlaubt uns nicht ausführlicher zu be- 
richten. 
Cu. L. 


Wir hoben zwar noch keine Gelegen- 
heit gehabt die verschiedenen Culturarten, 
welche ihr am zuträglichsten seyn kónn- 
ten, zu versuchen, da sie jedoch im Ha- 
bitus der Z. gratissima so nahe steht , 
auch gleiehes Vaterland mit dieser theilt, 
so bringen wir bei ihr dasselbe in An- 
wendung, was die Erfahrung uns in der 
Cultur dieser zuerst eingeführten Art 
gelehrt hat, Unbegreiflich ist es, dass man 
die Cultur der L. gratissima selbst bis jetzt 
so sehr vernachlässigt hat. Welche andere 
Pflanze wäre doch wohl geeigneter den 
Cultivateur für seine darauf verwendete 
Mühen zu entschädigen? Ihre dichten 
Blüthenbüschel vom zartesten rosaroth , 
ihre lange Dauer, der liebliche Geruch 
den sie fortwährend aushauchen, . .... 
alles dieses müsste doch dazu beitragen 
sie überall anzutreffen und sie zu einem 
bevorzugten Gaste unserer Gewächshäuser 
zu machen. Lasst uns daher die Ursachen 
jener Vernachlässigung aufsuchen und uns 
bemühen hier die Methoden anzugeben, 
deren Anwendung die gewünschten Resul- 
tate liefert. 


Die zwei bis jetzt bekannten Lueulien 
sind Pflanzen, deren natürlicher Habitus 
durch Kunst und Cultur veründert werden 
muss. Ohne von Zeit zu Zeit geschnitten 
zu werden, würden diese Pflanzen, welche 
nur wenige, aber um so viel lángere Zweige 
machen, niemals dem Auge angenehme 
Sträucher bilden. Nach der Blüthe, und 
selbst noch wührend derselben bilden die 
obern Spitzen der Zweige wieder neue 
Triebe, indess die Augen am untern 
Theile schlafen und sich nicht weiter 
entwickeln, wodurch eine missfällige Nackt- 
heit entsteht. Die Pflanzen würden nicht 
nur bis zur Hälfte ihrer Höhe alles Laub- 
werkes beraubt seyn, sondern in zwei bis 


70 


drei Jahren würde auch das alte überflüs- 
sige Holz auf Kosten des neuen Holzes so 
überhand nehmen , dass das letztere nicht 
mehr den zum Treiben nöthigen Saft er- 
halten könnte. 


Viele glaubten daher, sich nicht anders 
helfen zu können, um immer schöne Exem- 
plare zu besitzen , als jedes Jahr die alten 
Pflanzen wegzuwerfen und junge dafür 
anzuziehen. Wenn es auch schón ist, jedes 
Jahr eine gewisse Anzahl junger blühen- 
der Pflanzen zu haben, so ist es jedoch 
gewiss vorzuziehen, sich grosse bis zur 
Basis hin recht bezweigte Luculien heran- 

ubilden, was nur durch Aufbewahren 
und Cultiviren der alten Exemplare erlangt 
werden kann. Der Hauptfehler jedoch, 
worin viele Gärtner verfallen, ist, dass sie 
nicht genug schneiden. Durch Schneiden 
allein, ja selbst durch vieles Schneiden 
benimmt man den Luculien ihr natürli- 
ches, dem Auge aber so unangenehmes 
Aussehen, nur durch denSchnitt allein kann 
man sie zu Sträuchern bilden. Anstatt die 
im vorhergehenden Sommer an der Spitze 

er Pflanze neu entstandenen Zweige ste- 
hen zu lassen, schneidet man sie sorg- 
fältig ein oder zwei Zoll über ihrer Basis 
ab; hierdurch entsteht meist eine Anzahl 
von vier Zweigen, wo ohne Schmitt nur ein 
einziger entstanden wäre. Dieses Verfahren 
von Jahr zu Jahr, von dem untern Theile 
der Pflanze an, wiederholt, erhóht ihre 
Schönheit und benimmt ihr gänzlich das 
nackte Aussehen, was manche Gürtner so 
lange bedauert haben, ohne die Ursache 
davon finden zu kónnen. 

Ein altes Sprüchwort sagt uns jedoch : 
« Die Extreme berühren sich, » es ist daher 
anzuempfehlen , das Schneiden nicht bis 
in's Uebertriebene auszudehnen, da sich 
in diesem Falle leicht zu viele Zweige 
bilden könnten, welche durch ihr Dicht- 
stehen einander im Wachsthum beeinträch- 
tigen und. bewirken würden, dass nicht 
alle Zweige die nöthige Kraft erhalten, um 


PINCE'S LUCULIE. 


sich mit Blüthenknospen zu bedecken. An- 
drerseits erfordert auch schon die Breite 
der Blätter einen verhältnissmässigen Raum; 
und würden diese sich unter einander: die 
Luft berauben, so wäre ein Abfallen der- 
selben im Innern des Strauches die unver- 
meidliche Folge davon. 

Das Beibehalten der obern Spitzen der 
Zweige zieht jedoch noch eine. andere 
schlechte Folge nach sich; nämlich, wie 
früher bemerkt, kommen die jungen 
Triebe schon ehe noch die Blüthen vorbei 
sind, hervor, und die Pflanze,auf diese Weise 
ihrer Ruhezeit beraubt, bleibt in einem fort- 
während überreitzten Zustande. Zurück- 
geschnitten jedoch stellt man sie ins Kalt- 

aus und lässt sie ohne Wasser bis gegen 
Ende Februar. 

Bevor man aber die Pflanzen von neuem 
vermittelst Wärme zum Wachsthume an- 
treibt, ist es nöthig ihre Wurzeln mit fri- 
scher Erde zu versehen, welche zur Hälfte 
aus leichter Compost- und halb aus Laub- 
erde, mit ein zwanzig Theil Guano ver-. 
mischt, besteht. 

Die Luculie darf nicht gleich nach dem 
Verpflanzen der Hitze ausgesetzt werden, 
sondern muss vielmehr noch eine oder zwei 
Wochen im Kalthause bleiben, indem diese 
Ruhe auf das spätere Austreiben der schon 
vorhandenen Augen von grossem Einflusse 
ist. Häufig werden beim Verpflanzen die 
Wurzeln beschädigt, und wird die Pflanze 
dann gleich einer höhern Temperatur un- 
terworfen, so erscheinen die neuen Triebe 
schon bevor sich noch genug neue Wurzeln 
gebildet haben, um die Pflanze hinlänglich 
zu ernähren. 

Wenn sie zu treiben anfangen و‎ 0 
bringt man sie in Treibkästen, die un- 
gefähr auf 20° Reaumur Wärme zu hal- 
ten sind; hier im Verhältniss zu dieser 
Wärme feucht gehalten ist ein solcher 
Standort einem erhöhten Glashause bei 
weitem vorzuziehen. Man begiesst die 
Pflanzen immer mehr und mehr und gibt 


PINCE'S LUCULIE. 71 


ihnen Luft, wenn die äussere Temperatur 
dies erlaubt. Je mehr die Jahreszeit vor- 
rückt, desto mehr Luft gibt man, nur ist 
darauf zu sehen, dass die jungen Pflanzen 
niemals unmittelbar den Sonnenstrahlen 
ausgesetzt sind. Mitte Juli kann man sie 
gegen eine nach Norden liegende Mauer 
in’s Freie stellen, wo sie aber doch keines- 
falls dem starken Winde ausgesetzt seyn 
dürfen. Hier lässt man sie bis zu Anfang 
September, um welche Zeit die Spitzen 
aller Zweige sich mit Blüthenknospen be- 
deckt haben. Sie müssen alsdann wieder 
unter Glas in geschlossene Räume gebracht 
werden , haben aber keine künstliche 
Wärme nöthig, und ist viele Hitze ihnen 
sogar verderblich. Die nur langsam, nach 
und nach zur Entwickelung gebrachte 
L. gratissima hat viel grössere, kräf- 
tigere, schöner gefärbte Blüthen und 
dauert länger. Bei einer langsamen Ent- 
wickelung haben auch die Blätter der 
Pflanze die gehörige Zeit, um ihre schöne 
grüne Farbe anzunehmen. 


Durch die vorstehenden Bemerkungen 
sieht men, e? die gewöhnlich in unsern 
W ei den Luculien angewandte 
Behandlung bd weitem nicht die diesen 
Pflanzen angemessene ist. Durch diese 
fehlerhafte Behandlung werden die Pflan- 
zen schwächlich, so dass es selbst be- 
denklich wird, dieselben während ih- 
rer Blüthezeit im Kalthause aufzube- 
wahren. Ihre Blüthen sind nicht allein 
weit geringer an Ausbildung und Schön- 
heit, sondern die Zweige sind auch ge- 
brechlich, unverhältnissmässig lang und 
der ganze Organismus der Pflanze krank- 
haft. 


Wenn man die Luculien vom halben 
Juli bis zu Anfang September an eine 
gegen Norden liegende Mauer stellt, wo 
sie gegen die Sonnenstrahlen hinreichend 
geschützt sind, so bezweckt man dadurch 
ferner, den Blättern das brillante Grün zu 
erhalten, welches so sehr dazu beiträgt, 


diese Pflanze zu einer wirklichen Zierde 
unserer Sammlungen zu machen, Unge- 
achtet dieser Vorsichtsmassregeln bekom- 
men die Blätter dennoch einen, wenn auch 
nur schwachen, röthlichen Anschein, den 
sie jedoch später im Glaskasten, sobald die 
Blüthen sich öffnen, wieder verlieren und 
ihre frühere schöne Farbe annehmen. 

Aus den vorhergehenden Beobachtun- 
gen, welche die wesentlichen Grundsätze 
einer guten, bei den in Töpfen gezogenen 
Luculien anwendbaren Cultur ausmachen, 
darf man jedoch nicht folgern, dass diese 
Pflanzen, so behandelt, nicht zu grossen 
Exemplaren herangebildet werden könn- 
ten. Da dieselben, wie auch verschie- 
dene andere Gewächse dieser Art ein 
nicht gefälliges Ansehen erlangen, wenn 
man sie nicht einem beständigen Zurück- 
schneiden unterwirft, sondern sie bis zu 
zwei Fuss Höhe und mehr aufschiessen 
lässt, so kann man im Gegentheil durch ein 
sorgfältiges Schneiden diese Pflanze eine 
Höhe von 5-6 Fuss erreichen lassen, ohne 
ihr an Zierde Abbruch zu thun. Und wahr- 
lich ein schönes blühendes Exemplar von 
einer solchen Grösse ist etwas Prachtvolles. 

Diesen Zweck vollkommen zu erreichen 
pflanzt man die Luculien ins freie Beet im 
Conservatorium, und gibt ihnen soviel Licht 
als möglich, ohne sie jedoch unmittelbar 
den Sonnenstrahlen auszusetzen. Wohl zu 
beachten ist hierbei, dass die Stelle, wel- 
che man für sie wählt, nicht einem bestän- 
digen kalten Luftzuge ausgesetzt sey , son- 
dern im Gegentheile einen gewissen Grad 
von Feuchtigheit besitze, dass man sie in 
die schon oben angegebene Erdmischung 
pflanze, und dass beim Begiessen das Was- 
ser guten Abzug habe. Befolgt man die- 
ses alles pünktlich, so wird man die 
Luculien bewundernswürdig gedeihen und 
einen prüchtigen Blüthestand erreichen 
sehen 

Haben die im Conservatorium culti- 
virten Luculien 2-5 Jahre in derselben 

10 


72 PINCE'S LUCULIE. 


Erde gestanden, so ertragen sie sehr gut 
ein wenig klein gemachten Dünger (Kuchen 
von irgend einem oelgebenden Samen mit 
ein wenig Guano vermischt) womit man 
jedes Jahr hinreichend fortfáhrt. Holzasche 
und zerriebene Holzkohlen kónnen noch 
mit Vortheil beigefüugt werden, ganz gleich 
ob die Pflanzen in Tópfen oder im freien 
Grunde im Conservatorium cultivirt wer- 
den; in Ermamgelung dieser beiden In- 


gredienzien kann man sie auch durch 
zerriebene Ziegel ersetzen. Das Begiessen 
ist auch noch ein wesentlicher Punkt bei 
Behandlung der Luculien : Obgleich sie 
ziemlich viel Wasser lieben , so fürchten 
sie doch beständige Nässe an den Wurzeln. 
Die Erde und namentlich das Abzugsloch 
in den Töpfen muss so beschaffen sein, dass 
das Wasser frei abfliessen kan. 


L. VH. 


d E 7 
nn 7 موی رت‎ Kork. 


CORREA ۰, 


oo 


Diosmaceæ $ Boronieæ. 一 Octandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. — Correa Smitu. Linn. 
Trans. I 19 Cg cupulaeformis, subin 
gerrimu: ilo us. Corolla 


hypogyna, petalis aequilonga v. exserta, quatuor 
iisdem opposita breviora; filamenta libera, glabra, 

i dilatata; antherae introrsae, bilo- 
ra basim insertae, lon- 


revi, ambi 
unilocularia, pilis stellatis dense congestis velata 
Ovula in loculis gemina, suturae ventrali super- 
posite inserta, superius adscendens, inferius pen- 


dulum. Styli ex ovariorum angulo interiore in 


Capsula tetracocca, coceis nonnullis saepe abor- 


elastice bilobo, basi seminifero, abortu mono- 
spermo © E LS > + + + 


Li d 7 
umbilico ventrali. Embryo in axi albuminis car- 
nosi rectus, teres, gracilis, radicula supera.— Fru 
tices, in ng orientali et australi 
indigeni e stellata densa tomentosi 


osi v. pulve- 


Enpticn. Gen. Pl 6012. 


Mazentoxeron Labill. Voy. 11, II, Correas Horcc. Ver- 
zeichn. 168. Antomarchia, Corra Hort. Ripul., app. II. 345. 


CHARACT. SPECIEI. — Planta hybrida, ex 
icolor PAXTON 


C. pulchella et alba orta? 
bo degen 


tivis, bivalvibus; endocarpio cartilagineo, soluto, !) in Mag. of Bot. t. 9, fo 268. cum. ic. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


TWO-COLOURED FLOWERED CORREA. 


CORREA BICOLOR. 


GENERIC CHARACTER 


| see above. 
SPECIFIC CHARACTER 


by publishing a drawing of that o ject, however beautiful it may be. i 
Some of the indistinctiveness which results in general cases, has, we fully believe, ecg? 
i i i which, i 
ecidedly 
D D D D D ۰ heir 

isti ent modification of their properties 5 likely to remove t 
novel or distinct, that no subsequ pedibus dts "um? 


limb, which are singularly large, 


are purely white within, and the prominent yellow stamens constitute a pretty relief. Its habit is 


7% CORREE A 


FLEURS DE DEUX COULEURS, 


neat, but not remarkable, and the foliage is tolerably good, with a slight tinge of brown on 


the under side. 


With its allies, it is valuable for blooming through the winter months; when it renders the 


greenhouse gay for a very considerable period. Placed among the crimson-flowered hy 
a most delightful variety, and is very easely cultivated in a light loamy 


brids, it creates 
Increase may be 


soil, 


effected either by cuttings, or by grafting it on stocks of C. pulchella, C. alba, or C. speciosa, 
At Mr. Knight's, of the King's Road, Chelsea, where we procured our drawing in the autumn 
of 1840, the plant is now blooming most ق153۲‎ and is both elegant and ornamental. 


CORRÉE A FLEURS DE DEUX COULEURS. 


CORREA BICOLOR. 


Erym. J. Correa de Serra, botaniste portugais. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
SPÉCIFIQUES 


Le second quart du dix-neuvième siècle 
sera célèbre dans les fastes de l'horticul- 
ture par deux actes d’une haute impor- 
tance, qui honoreront les jardiniers de 
nos jours devant leurs descendants futurs. 
Le premier est un progrès immense qui a 
atteint une extension illimitée : c'est la 
. multiplication des végétaux poussée jus- 
qu'aux limites du possible; le second, veri- 
table conquéte de notre époque, à peu prés 
inconnue à nos pères, c’est hybridisation : 
procédé qui fait qu'à l'instar du créateur, 
l'homme aussi crée des plantes presque à 
sa convenance, et peut dire, comme le 
créateur encore : toi, nais et sois de telle 
ou telle facon...! Pouvoir divin! resource 
infinie, dont, hélas! des mains ignares et 
profanes abusent trop souvent! De tels 
impies devraient éprouver le sort de ce 
téméraire qui voulut un jour, de ses 
mains faibles et inexpérimentées, con- 
duire le char du soleil et que le souverain 
maitre des Dieux, irrité de son audace و‎ 
frappa de sa foudre et précipita dans 
l'Éridan. 

Intonat, et dextra libratum fulmen ab aure 
Misit in Aurigam. 


At Phaëton , rutilos flamma populante capillos, 


| voyez ci-dessus. 


Volvitur in præceps, longoque per aera tractu 
POUR: SUID E E e و‎ 
Excipit Eridanus, spumantiaque abluit ora. 

Ov. IL vi. 
Mais laissons toute image, toute reminis- 
cence poétiques (poésie et horticulture 
devraient cependant être sœurs; le seront- 
elles?) et disons simplement que l'hybri- 
disation est une noble faculté, une haute 
puissance dont les habiles seuls devraient 
pouvoir user. 

Sans parler iei des mille merveilles vé- 
gétales que nos jardins doivent à l'hybri- 
disation et que nous pourrions citer parmi 
maintes familles du plus attrayant des 
trois régnes (vieux style!) nous dirons, au 
moins, sur la charmante plante, dont on 
voit ci-contre une belle figure empruntée 
au Magazine of Botany, quelques mots que 
nous puiserons également dans le texte de 
ce recueil. 

n ne connait pas l'origine certaine 
de cette hybride, qu'on croit provenir du 
eroisement des Correa pulchella et alba. 
Elle tient, en effet, de l'une et de l'autre 
par la forme des fleurs et du feuillage; 
le calyce couleur rose des fleurs de la 
première, le blanc pur de celles de la 


CORREE A FLEURS DE DEUX COULEURS. 75 


seconde se trouvent agréablement combi- 
nées dans elle et ce mélange fait de la 
plante un objet vraiment ornemental pour 
nos serres froides. La profondeur des lobes 
du limbe floral, leur ampleur, leur dis- 
position presque enroulée-réfléchie , la dis- 
tinguent cependant nettement des deux es- 
peces mémes et pourraient faire douter de 
sa filiation. 

Comme ses congénéres, comme cette 
myriade de leurs délicates et gracieuses 
compatriotes, elle fleurit chez nous pen- 
dant que l'hiver désole notre inhospita- 
lier climat, et offre un charmant aspect, 
groupée avec les eis les Diosma 
les Epacris, les Crowea, les B anksia, 
les Protea, les Plat en les " Chori 
sema, etc., ete., de la Nouvelle-Hollande 
et de l'Australie entiére. 

Cn. L. 


Réduits il y a peu de temps encore aux 
Correa speciosa, virens, pulchella , alba et 
rufa, ce genre laissait bien à désirer; mais 
aujourd'hui que l'art a créé des hybrides 
dont les feuillages divers tiennent à la fois 
de la beauté de ceux des C. rufa, C. Gre- 
villii, etc., et dont les fleurs participent 
des qualités inhérentes aux meilleures es- 
peces du genre, aujourd'hui, disons-nous, 
les corrées sont. de mode et fort recher- 
chées. Les plus jolies corbeilles, en hiver 
surtout, seraient incomplétes si quelques 
rameaux de correa ne venaient méler leurs 
élégantes fleurs à celles d'autres plantes 
choisies. 

Toutes les Corrées sont d'une culture 
tres-facile. On les tient dans l'orangerie 
pendant l'hiver et dehors pendant l'été, 
en usant là, à leur égard, des moyens de 
conservation que nous avons indiqués à la 
page 25 de ce volume. Les Corrées sans étre 
sujettes à filer demandent cependant à étre 
assez souvent pincées, afin de former de 
jolis buissons. 

Ces plantes, chaque année, se couvrent 


de milliers de fleurs dont la fraicheur sub- 
siste pendant des mois entiers. Leur rem- 
potage se fait à l'époque de leur repos, 
lequel est habituellement de courte durée 
(en juillet-aoüt). Elles aiment un sol mé- 
langé, composé de deux tiers de terreau 
de feuilles bien comsommé et un tiers 
de sable fin; la base des pots doit étre bien 
garnie de tessons. On leur donne de l'eau 
en abondance pendant l'été, mais on la 
ménage pendant l'hiver. 

On les multiplie assez facilement de 
graines, de boutures, de marcoltes et de 
greffes. 

De graines : A cet effet on a eu soin 
pendant la floraison de les féconder artifi- 
eiellement en choisissant pour cette opé- 
ration le milieu d’une journée favorisée 

"un beau soleil printanier. Pour opérer 
un croisement aussi rationnel qu’avanta- 
geux à l'opérateur, on choisit les espèces et 
les variétés les plus belles et les plus éloi- 
gnées par leur coloris, en ayant soin de 
n'admettre pour porte-graines que celles qui 
se distinguent par leur vigueur et leurs 
corolles de la plus belle forme. Une fois 
les fruits noués on a soin de ne pas laisser 
les méres manquer d'eau car la chute des 
capsules avant la maturité des graines s'en- 
suivrait inévitablement. 

Aprés la récolte des graines on les eon- 
serve dans du sable see, à labri de la 
gélée et de l'humidité jusqu'au premier 
printemps , moment des semailles. On séme 
dans des terrines pleines d'une terre ana- 
logue à celle que nous venons de désigner 
et on recouvre le semis d'un peu de sable 
fin pour empécher la naissance de la mousse. 
Ces terrines sont placées dans une bonne 
serre tempérée ou le jeune plant ne tarde 
pas à se développer. 

De boutures : Celles-ci se font presqu'en 
toute saison, pourvu qu'on ait soin de les 
couper sur du bois de l'année. On peut 
les faire à froid sous cloche ou sur couche 
tiéde et sous eloche. Dans ce dernier cas 


76 


on essuie soigneusement ces Cloches tous les 
trois ou quatre jours pour éviter l'humidité 
ambiante. 

De greffe : La multiplication par le gref- 
fage est préférable aux moyens ci-dessus 
indiqués, parce qu'elle fournit des exem- 
plaires plus promptement et d'une végéta- 
tion plus vigoureuse. 

La greffe en approche exécutée au prin- 
temps n'est plus usitée dans ce pays-ci. 
La greffe en fente et la pose de cóté sont 
seules en usage. La Correa Grevillii est 
celle avec laquelle toutes les sortes s'identi- 
fient le mieux. Les plantes qui provien- 
nent de cette greffe sont belles et vigou- 
reuses; leurs fleurs sont plus amples que 
celles qui se développent sur des individus 
greffés sur les C. alba ou rufa. Les varié- 
tés greffées sur cette derniére croissent 
lentement ; leurs feuilles, leurs fleurs sont 
moins grandes, mais par contre celles-ci 
se montrent en plus grande abondance 
dans ce dernier cas. 


ZWEIFARBIGE CORREE, 


Quels que soient les sujets on opere 
presqu'en toute saison sous cloche et mieux 
en serre, sous chássis : les greffes s'y 
conservent plus saines, et les racines des 
sujets ne s'y endommagent pas comme 
quand ces plantes sont travaillées sous 
cloche. 

Les greffes étant reprises il est une pré- 
caution qu'on ne doit jamais négliger de 
prendre : c'est de n'enlever que peu à peu 
les branches du sujet. 

De marcottes : Cet antique mode de pro- 
pagation n'est usité que quand les autres 
procédés font défaut. 

Destruction des insectes : Le revers des 
feuilles des Corrées et leurs tiges portent 
quelquefois des insectes qu'on détruit faci- 
lement à l'aide d'une fumigation de tabac 
faite en lieu clos. On les enléve aussi à 
l'aide d'une brosse un peu dure qu'on 
trempe à plusieurs reprises dans une eau 
de savon noir trés-concentrée. 


H‏ نبا 


27 98 1: 11 ۸ 15 16 1 6: ۲ CORREE. 


CORREA BICOLOR. 


ETYMOLOGIE : 


Benannt nach J. Correa de Serra, einem portugiesischen Botaniker. 


Natürliche Ordnung der Diosmaceen و‎ Abth. der Boronieen. — Cl. VIII. Ord. 1. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 


Ohne hier von den tausend Wundern 
der Pflanzenwelt zu reden, welche unsere 
Gärten der künstlichen Befruchtung ver- 
danken, und deren wir aus einer gros- 
sen Anzahl Familien dieses anziehendsten 
der drei natürlichen Reiche anführen 
kónnten, sei es uns zum wenigsten er- 
laubt, einige Worte über die reizende, auf 
beigefügter Tafel abgebildete Pflanze mit- 
zutheilen, (Figur und Text sind aus Pax- 
ton's Magazine of Botany entlehnt). 


eg, siehe oben. 


Über den Ursprung dieser Hybride ist 
man noch einigermassen in Ungewissheit; 
man glaubt aber, dieselbe sei aus künstlicher 
Befruchtung der Correa pulchella und alba 
entstanden. Sie hat auch in der That einiges 
von der Blume der einen und von den 
Blättern der andern Species. Das schöne 
rosa roth der ersten und das reine weis der 
zweiten finden sich hier auf das angenehm- 
ste vereinigt, und machen diese Pflanze zu 
einer wahren Zierden unserer Kalthäuser. 


ZWEIFARBIGE CORREE. 


Die sehr tiefen Einschnitte des Blumen- 
randes, deren Breite, so wie die zurück- 
gebogenen, auswürts gerollten Lappen un- 
terscheiden sie jedoch auffallend von den 
beiden Mutterpflanzen, so dass man wohl 
geneigt sein möchte, an dem besagten Ur- 
sprunge zu zweifeln. 


So wie viele ihrer Verwandten aus dem- 
selben Vaterlande blüht sie bei uns im Win- 
ter und nimmt sich besonders schón aus 
zwischen den Acacien, Diosmen, Epacris, 
Croween, Banksien, Proteen, Platylobien, 
Chorizemen, und den andern neuhollän- 
dischen Pflanzen. 

Cn. L. 


So lange wir auf Correa speciosa, virens, 
pulchella, alba und rufa allein beschränkt 
waren, blieb uns noch Manches zu wün- 
schen übrig; jetzt aber, wo wir durch 
künstliche Befruchtung Varietäten geschaf- 
fen haben , deren verschiedenes Laubwerk 
demjenigen der Correa rufa, und C. Gre- 
villei gleichsteht , deren Blüthen denen der 
schönsten Species dieser Gattung nicht 
nachstehen, jetzt, sagen wir, sind die Cor- 
reen beliebt, ja sogar gesucht : die schón- 
sten Blumentische im Winter sind un- 
vollständig, wenn keine Correen darauf 
sind. 

Ihre Cultur ist sehr einfach. Im Winter 
hält man sie im Kalthause, während des 
Sommers im Freien, muss jedoch die 
S. 25 dieses Heftes angegebene Cultur- 
methode auch zu ihrer Erhaltung anwen- 
den. Die Correen, ohne ihr schlankes 
Aufschiessen befürchten zu müssen, er- 
fordern dennoch, dass man die Spitzen 
ihrer Zweige zurückschneidet, um so hüb- 
schere Sträucher zu bilden. Jedes Jahr 
sind diese Pflanzen mit tausenden von Blü- 
then bedeckt, die Monate lang dauern. Das 
Verpflanzen geschieht während ihrer nur 
kurzen Ruhezeit, welche gewöhnlich vom 
Juli bis August dauert. Die Erdmischung, 
welche ihnen am meisten zusagt, besteht 


77 


aus $ gut verrotteter Lauberde und : fei- 
nem Sande; der Boden des Topfes muss 
mit einer reichlichen Lage kleiner Topf- 
scherben angefüllt seyn; im Sommer so viel 
Wasser als möglich, ein mässigeres Begies- 
sen während des Winters. — Man ver- 
mehrt sie durch Samen, Stecklinge, Pfropf- 
reiser und durch Absenker. 


Durch Samen : Um daraus Varietä- 
ten zu gewinnen, muss man während 
der Blüthezeit eine künstliche Befruch- 
tung anwenden, wozu die Mitte heiterer 
Frühlingstage die geeignetste Zeit ist. Für 

iese Kreuzung wählt man die durch 
ihre Färbung am weitesten von einander 
entfernten Species und Varietäten, so wie 
man zum Befruchten den Blüthenstaub nur 
von solchen Sorten nimmt und zum Sa- 
mentragen nur solche bestimmt , wel- 
che sich durch ihre schönen Corollen 
auszeichnen. Nach geschehener Befruch- 
tung darf man es ihnen nicht an Wasser 
fehlen lassen, da sonst das Abfallen der 
Knospen, bevor die Samen reif, die unaus- 
bleibliche Folge davon seyn würde. Den 
geärndteten Samen bewahrt man in trock- 
nem Sande, aber gut gegen Kälte und 
Feudhtigkeit geschützt, bis zum Anfange 
des Frühlings, die Zeit der Aussaat. Man 
säet denselben in flache Töpfe, die mit 
schon oben besprochener Erde angefüllt 
sind. Die Oberfläche dieser Erde wird 
mit etwas Sand bedeckt, wodurch man 
das Wachsen des Mooses verhindert. Man 
stellt diese Töpfe in ein temperirtes Haus, 
wo die jungen Sämlinge sich baldigst 
entwickeln. 

Durch Stecklinge : Diese kann man fast 
zu jeder Zeit machen, nur ist darauf zu 
achten , dass man von dem im letzten Jahre 
getriebenen Holze nimmt. Man macht sie 
im Kalten oder in einem etwas warmen 
Beete, allezeit unter Glocken. Die Ver- 
mehrung durch Pfropfreiser ist jedoch 
vorzuziehen, da sich dadurch schneller 
kräftigere Exemplare bilden. 


78 ZWEIFARBIGE CORREE. 


Durch Absenker : Diese alte Methode 
wird nur dann angewandt, wenn die an- 
dern Verfahrungsarten misslungen. 

Durch Pfropfreiser : Das Absäugen im 
Frühjahr ist in unserm Lande nicht mehr 
im Gebrauch. Das Pfropfen in den Spalt, 
oder das gewöhnliche Anplatten sind allein 
gebräuchlich. Die Correa Grevillei ist die- 
jenige, auf welcher alle Sorten am besten 
gedeihen. Die Pflanzen, welche auf sie 
gepfropft , werden schön und kräftig, auch 
ihre Blumen werden grösser, als wenn 
C. alba oder rufa zu Unterlagen gedient 
haben, Letztere Species wird jedoch auch 
oft dazu benutzt ; die Reiser wachsen auf 
derselben zwar weit langsamer und ihre 
Blüthen und Blumen sind nicht so gross, 
sind aber bei weitem zahlreicher als wenn 
auf €. Grevillei veredelt ist. 

Gleichviel auf welche Species man 
pfropft, man kann es doch fast zu jeder 


Jahreszeit thun, und zwar unter Glocken, 
oder besser noch unter geschlossenen Glas- 
kasten im Gewächshause. Die Edelreiser 
bleiben da gesunder, und die Wurzeln der 
Stämme leiden nicht so viel, als wenn 
die Pflanzen unter Glocken cultivirt wer- 
den. Wenn die Verbindung des Reises 
mit dem Wildling vor sich gegangen, so 
ist folgende Vorsichtsmassregel ja nicht 
zu versäumen, nämlich : die Zweige des 
letzteren nur nach und nach wegzu- 
nehmen. 

Mittel gegen die Insecten : Die Rück- 
seite der Blätter und Zweige der Correen 
sind häufig mit weissen Schildläusen be- 
deckt, welche man leicht vermittelst Ta- 
backräucherung, oder auch durch Abwa- 
schen mit einer ein wenig harten und in 
Seifenwasser getauchten Bürste, vertilgen 
kann. 


L. VH. 


. E PD PML Loru f 9 
le 


ACHIMENES ۸۰۸ 


Gesneriaceæ Ÿ Gesnereæ. 一 Didynamia-Angiospermia. 


CHARACT. Haras — AchimenesP.BnowNE 
Jam. istubo eum ovarii basi conna to, 
Corolla 


ari cinctum, uniloculare, placentis iere ‚parie- 
talibus bi lobis. Ovula plurima, in funiculis bre- 
vibus anatr ropa 

E obsolete bilobum. Capsula coriacea Mud 
j vi 


Sie carnosi ehe cotyledo s brevibus 
obtusis, radicula umbilicu m spectante en 
— Herbae Americae tropicae pub stolo- 

il 


scentes 

squamosis hypogaeis v. inte SC m azillari-‏ پیب 
erennantes; foliis oppositis ternatis ser ratis,‏ 

flor us axillaribus, solitariis v. paucis aggrega- 


tis; corollis coccineis (miniatis, Marta v. lilaci- 
nis, rubro-punctatis v. vari - is). 
Trevirana Wildenow Serge . 637. 
Sr gt 65. t. 226. f. 2. SCH ec? نج‎ + 
Mag. Pesci P. Brown. Pe xi umneae sp. js 
Stee sp. Sco a erg? esoe: 
n, Gen. Pl. € E additam. ) 


CHARACT. geg eid = Achimenes wer 
GARDN. Herb. bras. 5875 in Hook. ic. 

Tota Mrs foliis petiolatis, pr As 
ovalis asi obtusis, argute subduplicato- 


us ies gen. 
Bot 


uli lecurvo, li 
sae Maien e fimbria 
a. ERG um wn inferiore solummodo fimbriato ! (leone Hooxent 

supra 6 
b. Coro de "bis omnibus grosse fimbriatis! (Icone de qua 


agitur!) 
Hook. Bot. Mag. t. 3993. 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 


ACHIMENES MULTIFLORA. 


MANY-FLOWERED ۰ 


CLASS AND ORDER. 
NATURAL ORDER . . 
GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 
SYNONYMS. 


see above. 


This very beautiful stove plant inhabits dry banks, in woods, on the Serra de Santa Brida, and 
near Villa de Arayos, in the province of Goyaz, Brazil, and sheila were sent home from thence by 
Mr. Gardner, its discoyerer. The plants flowered first at the Royal Botanic Garden of Glasgow , and 
then at Kew, where our figure was made, The autumn has been its season f blossoming with us, 
and it continues long in that state, a succession of flowers —€— expanding. The fringe on 
the limb of the corolla is extremely variable. In the figure taken from the dried specimen in 
« leones Plantarum » above quoted, the lower lobe is alone een and that imperfectly. In our 
plant, all the lobes are deeply so. The whole habit of the species is so extremely like that of 
GLOXINIA icthyostoma Igel in e Plant. t. 472), that it seems contrary to nature to place it in 
a differend Genus; but pea sai that, the bifid stigma, and entire annulus of this 
plant, prove it to belong 3 Achim 

Descr. An annual, according to Mr € en ; every-where hairy, except the corolla. Stem simple, 
about a foot high. Leave es opposite, shortly petiolate ovate, Peduncles 
axillary, solitary, bracteated, three-flowered. Calyx half-superior, five-cle 
linear. Corolla nearly two gie long, deep lilae within, paler without, especially the tube : this 


11 


80 MANY-FLOWERED ACHIMENES. 


latter is funnel-shaped, eurved downwards, slightly Ke at the base; the limb oblique, of five 
nearly equal , rounded pen , strongly fimbriated at the margin geng four, didynamous, with 
the rudiment of a fifth : anthers cordate, united into a cross. Cen ovate, the free part hairy, 
surrounded by an SCH annular disk. Style about equal in length with the tube. Stigma cla- 
vate, bifid. 


Fig. 1. Pistil. 2. Stamens : — magnified. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


MANY-FLOWERED ACHIMENES. 


ACHIMENES MULTIFLORA. 


Except the statement respecting its habitude, we have taken the above N from the Bota- 
nical Magazine, where the plant is said to be « an annual according to Mr. Gardner. ”We learn, 
however, that it is as much a perennial as A. longiflora, or A. coccinea , at is has rai multiplied as 
readily as those species by the numerous tubers which it produces from its roots. In this character, 
— it has proved to be much more valuable ed was expected; and, on account of its 
great beauty, it will most likely soon be as much grown as the now common A. longiflora. 

Sir W. J. Booker mentions, in the work previously pidas to, that it « inhabits dry banks in 
woods, in the Serra de Santa Brida, and near Villa de Arayos, in the province of Goyaz, Brazil. » 
The first appearance of its flowers in this country was, we believe, in the Glasgow Botanic Gar- 
dens of Kew. A short time subsequently, it blossomed well in the nursery of Mr. Glendinning, at 
Turnham Green, and our artist prepared the drawing now given from this place. 

"Writing to us concerning it, Mr. Glendinning says, that it seems more impatient of moisture than 
a of the other species; a circumstance which is readily accounted for by reference to its native 
locality. Keeping this in mind, it should be potted in a partieularly well-drained earth, and 
و‎ not to have too much pot-room. The common mixture of sandy loam and heath-soil will 


leafmould. It should have a rather dry place in a warm greenhouse or cool stove, and be kept 
torpid during winter 

On account of the peculiar colour of its flowers,—which is not a decided blue, but has a con- 
siderable dash of pink in it, and approaches to deep lilae, —together with their pleasingly fringed 
margin, and the profusion in which they are borne, this species is so very distinct that it will 
assuredly be much sought by the cultivator; and will no doubt be employed by the hybridist in 
extending that delightful variety in the race, which the introductions of the last two or three 
years have contributed so much to increase, 


ACHIMÈNE A FLEURS NOMBREUSES. 


81 


ACHIMENE A FLEURS NOMBREUSES. 


ACHIMENES MULTIFLORA. 


Eryn. L'origine de ce mot (1) n'a jamais été دی و‎ On ne sait même de quelle langue il a 


pu être dérivé! Smith conjecture qu'il vie 


t du grec, dont en effet il a 


la forme, et dit qu'il 


est formé de e privatif et ai KOL Es sec. Smith) faire mauvais Kee (qui fleu- 


rit pendant ie beau جد‎ 


Gesnériacées, tribu des Gesnériées-Beslériées. — Didynamie-Angiospermie. 


CARACTERES GENERIQUES 
CARACTERES SPECIFIQUES 


Parmi le grand nombre de plantes 
recueillies au Bresil par Gardner, col- 
lecteur pour le compte de divers jardins 
botaniques de la Grande-Bretagne (Kew, 
Glasgow, etc.) on peut citer, comme l’une 
des plus intéressantes, celle dont il s'agit 
iei, et qu'il découvrit sur les lisieres des 
bois sur la Serra (montagne) de Santa 
Brida et prés e la ville de Arayos, pro- 
vinee de Goya 

Elle n'est jis annuelle, comme l'avait 
avancé ce voyageur; car, comme ses con- 
sœurs, elle émet de ses racines des tuber- 
cules rhizomatiques par lesquels se perpé- 
tue lespèce. La frange qui en décore les 
lobes corolléens parait être plus ou moins 
distincte et prononcée selon les indivi- 
dus. Ainsi, dans celui représenté d’abord 
dans les Icones de Hooker (l. c.). La 
frange est presque nulle et n'existe que 
sur le lobe inférieur de la corolle. Dans 
l'individu figuré ci-contre, elle borde tous 
les lobes et s'allonge surtout sur les trois 
inférieurs. 


L'Achimenes multiflora (lépithète fim- 


r l'amusement des lecteurs , amateurs d ع وه و بای‎ nous  répétons ici une no 
A 


1) سوط‎ 
(sub Bee pieta v. infra) note —_— d'une m 
« Un ami classique a avaneé que 
victor nn des guerr comme ri interpré 
menes 


es), te A 
u (A. coceinea) en raison de la couleur ecarlate de ses fleurs 


np 
mot (dehimenes) dei probablem 


mm.» selon 


} voyez ci-dessus. 


briata eût été plus justement appliquée) 
s'éléve environ de 55 à 40 centimètres de 
hauteur. La tige parait en être simple et, 
à l'exception de la corolle, toute la plante 
est couverte de poils. Les feuilles en sont 
opposées (ou ternées!) brièvement pétio- 
lées, surtout les supérieures و‎ ovées و‎ 
subatténuées-aiguës, assez fortement den- 
tées, d'un vert sombre en dessus, påle 
en dessous, parsemées de poils ralis: 
épars. Pédoncules axillaires, solitaires و‎ tri- 
flores. Calyce semi-supére, fendu profon- 
dément en cing lobes oblongs-linéaires و‎ 
obtus, ciliés, subétalés. Corolle nutante ; 
tube arqué-subventru en dessous , infundi- 
buliforme و‎ d'un lilas pâle, légèrement gib- 
beux à la base; limbe trés-ample, étalé 
relevé-dressé en dessus, d'un riche lilas 
légèrement violacé, à cing lobes presque 
égaux, bordés de dents linéaires (frange) 
distantes chez les deux supérieurs, assez 
rapprochées et plus allongées chez les trois 
inférieurs. Disque annulaire peu distinct , 
entier. Ovaire arrondi-conique , velu ; stig- 
mate bifide. 


e du Botanical Magazine 
e nous saine littéralement : 

Un oi de Perse, « bellorum 
jp ens ué au premier Achi- 
l'écrit Achimenes? 


— 

Lyrrieton, voilà pourquo ét 

s! Browne iesen auteur "ls nom, 
Ubi 


duis casto ‘érudit a Wisi rya sinu ? 


82 


Par les deux derniers caracteres que 
nous venons de citer (le disque et le 
stigmate) et surtout par son port et son 

euillage, cette belle plante appartient 
bien aux Achimenes, mais en en jugeant 
d’apres la-forme exterieure de ses fleurs 
seulement, on la prendrait pour un Gloxi- 
nia. Ce sera pour les amateurs, en raison 
du nombre, de la gräce et du jolis coloris 
de ses fleurs, un objet de prédilection. 
Elle est encore très-rare dans les jardins 
(avril 1845). 

Cn. L. 


En ce moment nous possédons déjà huit 
espèces d’Achimènes (A. longiflora, gran- 
diflora, coccinea, pedunculata, rosea, mul- 
tiflora, hirsuta, picta) et ce nombre ne 
peut tarder à s'accroitre encore en raison 
des nouveautés du méme genre dont l'Eu- 
rope attend chaque jour et avec impatience 
l'arrivée de leur patrie, contrée inépuisable 
en brillants végétaux de toute sorte. 

Dans leur pays natal toutes les Achimenes 
croissent à l'ombre des grands arbres, tan- 
töt dans les bifurcations de leurs trones; 
tantót dans les fissures des rochers que le 
temps a rempli d'un humus végétal. Là, 
elles se perpétuent au moyen des nom- 
breux tubereules qu'elles émettent de leurs 
rhizómes. 

Sous les tropiques, comme on sait, la 
saison des grandes chaleurs est aussi celle 
des grandes pluies : c'est pendant ce 
temps que végétent et que fleurissent les 
Achiménes. Elles restent au contraire dans 
l'inertie pendant la saison séche. Alors dé- 
pouillées de tiges et de feuilles la plupart 
de leurs nombreuses espèces inconnues 
jusqu'ici, échappent aisément pendant 
cette longue période aux recherches avi- 
des de nos explorateurs. Toutefois aussitôt 
quil a le bonheur d'en découvrir une, 
le colleeteur n'éprouve aucune difficulté à 
en enlever leurs nombreux rhizómes qu'il 
peut expédier en Europe en toute süreté ; 


ACHIMENE A FLEURS NOMBREUSES. 


car ees tubercules se conservent parfaite- 
ment quand on a soin de les emballer dans 
de la mousse séche entremélée d'un peu de 
terreau de feuilles. 

CULTURE EN Europe. Aussitôt arrivées à 
leur destination en Europe, ces racines 
doivent étre plantées dans des vases qu'on 
remplit d'un bon terreau de feuilles et 

u'on place sur une tablette séche de la 
serre chaude. 

Vers la fin de janvier, ces plantes sor- 
tent de l'état de torpeur dans lequel elles 
ont dû passer l'hiver. On les plante isolé- 
ment alors dans des pots peu profonds 
remplis de terreau frais, et on les soumet 
à l’action vivifiante d'une bonne bâche 


.dont l'atmosphére doit étre humide et 


chaude. Là elles ne tardent pas à montrer 
leurs tiges. On les rempote un peu plus 
grandement, on leur donne au besoin des 
tuteurs; et bientót une succession de fleurs 
du run brillant coloris vient couronner le 
eu de soins qu'elles ont coütés. C'est 
alors que l'A. longiflora montre ses lar- 
ges corolles du plus beau bleu; que 
l'A. grandiflora se pare de ses grandes 
fleurs carminées; que les 4. coccinea et 
rosea aux jolies petites fleurs ou roses ou 
d'un pourpre igné; que les A. picta, hir- 
suta , pedunculata présentent leurs nom- 
ege corolles dont les nuances plus ou 
moins. vermillonnées, sont diversement 
striées ou mouchetées ; que l'A. multiflora, 
enfin و‎ montre ses corolles frangées d'un 
beau bleu lilaciné. Toutes viennent done 
ainsi tour à tour apporter, à leurs .geóliers 
d'Europe, le riche tribut, gage de leur 
soumission et de leur résignation à un 
exil désormais perpétuel. 

En octobre, leur floraison est terminée; 
leurs tiges et bop feuilles se flétrissent ; 
toute la plante, en un mot, se prépare à 
son repos hivernal. La terre de leurs pots 
sera alors graduellement privée d’eau, el 
ceux-ci devront être placés sur une ta- 
blette élevée, bien sèche et qui doit être 


VIELBLUETHIGE 


réservée pour leur hivernage. Puis, dès les 
premiers jours du printemps, on les traite 
de nouveau comme nous venons de le dire. 

De toutes ses congénères connues jusqu’ici 
PA. multiflora est peut-être la plus rebelle 
à la culture. La date assez récente de son 
introduction dans nos établissements horti- 
coles ne nous a pas encore permis de pra- 
tiquer les expériences nécessaires pour 
rendre cette culture plus facile. En effet, 
si les tubercules paraissent plus délicats 
que ceux des autres espèces, s'ils semblent 
plus sujets à fondre pendant l'hiver , cette 
apparence de débilité ne pourrait-elle pro- 
venir de cette débilité méme inhérente à 
des plantes si récemment introduites, et 
auxquelles une année ou deux de culture 
ne saurait guére donner la vigueur qu'ont 


ACHIMENES. 85 
acquise les autres espéces?..... Espérons. 

Hybridisation. Les Achiménes , par leur 
affinité avec les Sinningia, les Gesnerias, 
les Drymonia, etc., nous semblent encore 
destinées à rendre d'importants services à 
lhortieulture, et nous ne saurions assez 
attirer l'attention du monde horticole sur 
une opération dont les riches et certains 
résultats feront aimer de plus en plus cette 
précieuse famille de plantes. 

Multiplication. Ainsi que nous venons 
de le dire presque toutes les espéces se re- 
produisent prodigieusement par la sépara- 
tion de leurs rhizomes; et si ce mode de 
reproduction ne suffisait pas, on peut avoir 
recours à la voie ordinaire et prompte du 
bouturage. 

L. VR. 


VIELBLUETHIGE ACHIMENES. 


ACHIMENES MULTIFLORA. 


Erymo.ocie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekaunt, man weiss selbst nicht aus welcher Sprache 
es herkommt. Smith glaubt, dass es dem Griechischen entlehnt und aus # und Zeie (xe paino 
Sec. Smith's schlechtes Wetter anzeigend , gebildet ist. 


Natürliche Ordnung der Gesneriaceen, Abth. der Gesnerieen-Beslerieen. 
20. XIV. Ord: E Lin. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 


Unter der grossen Anzahl von Pflanzen, 
welche Gardner (Sammler für mehrere 
botanische Gärten Grossbritanniens) in Bra- 
silien entdeckt hat, heben wir die in Rede 
stehende als eine der interessantesten her- 
vor; er fand sie am Saume der Wälder, 
welehe die Anhóhen von Santa Brida in 
der Nähe der Stadt Aragos (Provinz Goyaz) 
bedecken. 

Sie ist nicht einjährig, wie jener Rei- 
sende angegeben hat, sondern bildet, gleich 
ihren Verwandten, an ihren Wurzeln 
Knollen, vermöge deren sie sich fort- 


| siehe oben. 


pflanzt, Die Randlappen sind bei den ver- 
schiedenen Individuen mehr oder weniger 
gefranzt. In der angeführten Hooker’ schen 
Figur z. B. ist nur die Franze am untern 
Lappen bemerkbar, während in unserer 
Figur alle Lappen , besonders aber die drei 
untern , stark gefranzt sind. 

Die vielblüthige Achimenes (die Benen- 
nung gefranzte wäre vielleicht besser ge- 
wesen) hat einen einfachen, 55 bis 40 Cen- 
timer hohen, ganz behaarten Stengel. 
Blätter gegenüberstehend (abwechselnd!) 
kurzgestielt (besonders die obern), eifür- 


84 VIELBLUETHIGE ACHIMENES. 


mig, vorn zugespitzt, ziemlich tief gezähnt, 
oberhalb dunkelgrün , unterhalb heller, 
mit zerstreut stehenden Haaren besetzt. 
Blüthenstiele achselständig , einzeln, drei- 
blüthig. Kelch halboberständig , tief fünf- 
spaltig و‎ Lappen länglich linienförmig , 
fast ausgebreitet. 


unterhalb bauchig و‎ trichterfórmig , an 
der Basis etwas höckerig, blass lilafarbig; 
Rand sehr weit, ausgebreitet , oberhalb 
aufgerichtet, lebhaft lilafarbig mit vio- 
lettem Scheine, fünflappig و‎ Lappen fast 
gleich; die zwei obern mit linienförmi- 
gen entfernter stehenden, die drei untern 
mit längern und näher zusammenstehenden 
Zähnen (Franzen) versehen , Scheibe ring- 
förmig, wenig hervorstehend, nicht unter- 
brochen. Fruchtknoten rundlich kegelför- 
mig, zottig. Narbe zweitheilig. Dem Ha- 
bitus nach, und vorzüglich zufolge der 
zwei zuletzt genannten Charactere (der 
ringförmigen Scheibe und der zweitheili- 
gen Narbe) gehört diese schöne Pflanze zur 
Gattung Achimenes; wollte man dieselbe 
nur nach der äussern Gestalt der Blume 
beurtheilen, so würde man sie eher fü 
eine Gloxinia halten. Die zahlreichen Blü- 
then , ihre Schönheit, vorzüglich in Bezug 
auf die Farbe, machen dieze Pflanze zu 
einen Gegenstand der Bewunderung der 
Blumenfreunde. Sie ist bis jetzt noch nicht 
sehr verbreitet. (April 3845.) 
Cu. L. 


Bis jetzt besitzen wir schon acht Arten 
dieser Gattung : die À. longiflora, grandi- 
flora, coccinea, pedunculata, rosea, multi- 
flora, hirsuta und picta; und gewiss ist zu 
erwarten , dass diese Zahl noch bald durch 
neue Arten vermehrt werden wird. Mit 
Ungeduld hoffen wir, dass das an schönen 
Pflanzen unerschópfliche Vaterland dieser 
Gattung uns baldigst neue Arten liefern 
werde. 


Dort wachsen alle diese Achimenes im 


Schatten grosser Baume , entweder in den 
Achseln der Baumstämme oder an solchen 
Stellen auf Felsen, an denen sich durch die 
Reihe von Jahren Lauberde gebildet hat; 
dort leben sie, sich durch ihre zahlreichen 
Wurzelknöllchen fortpflanzend. Jn den Tro- 
pen ist, wie bekanntlich, die grosse Re- 
genzeit auch die Zeit der grössten Wärme; 
— in dieser Epoche wachsen und blühen 
sie, ruhen aber, ihrer Blätter und Zweige 
beraubt, während der trockenen Jahres- 
it. Die gewiss noch vorhandenen, uns 
jedoch bis jetzt noch nicht bekannten 
Arten, entgehen daher unglücklicher Weise 
den Nachsuchungen unserer Reisenden. 
Einmal entdekt, ist der Besitz derselben 
für Europa gewiss, denn ohne alle Schwie- 
rigkeit können ihre Knöllchen aus der Erde 
genommen und in trocknem , mit zu Staub 
gewordener Lauberde vermischtem Moose 
uns zugesendet werden. 


IHRE CULTUR IN Europa : Bei uns ange- 
kommen, werden sie in mit reiner Laub- 
erde angefüllte Töpfe auf einem Brette im 
Warmhause hingesetzt, wo sie gegen An- 
fang Januar aus ihrem Winterschlafe wie- 
der erwachen; man pflanzt alsdann jedes 
Knöllchen einzeln in einen nur wenig 
tiefen, mit frischer Lauberde augefüllten 

Topf und unterwirft sie dann den so be- 
lebenden Wirkungen einer feuchten aber 
warmen Temperatur im Mistbeet, wo sie 
bald neue Zweige und Blätter hervorbrin- 
gen werden. Alsdann verpflanzt man sie 
nochmals, bindet sie an, und bald werden 
unendlich viele Blumen vom schönsten Blau 
die Mühe belohnen, die man bei A. lon- 
giflora anzuwenden hat; A. grandiflora 
schmückt sich mit seinen carminrothen 
Corollen; A. coccinea bietet uns seine feu- 
rigrothen, A. rosea seine lieblichen rosa- 
farbigen Blumen ; A. picta, hirsuta und pe- 
dunculata ihre mit mehr oder weniger 
röthlichen Schattirungen aufs verschie- 
denartigste gestreifte oder punctirte Blu- 
men,— und A. multiflora endlich zeigt ein 


VIELBLUETHIGE ACHIMENES. 85 


dunkles Lila! Alle diese Achimenes ver- 
gelten denn mithin, eine sowohl wie die 
andere, in reichlichem Maasse die Wohl- 
thaten die ihnen in ihrer ewigen Verban- 
nung erzeigt werden! 

Gegen October ist die Blüthezeit vorüber; 
die Blätter verwelken, die Zweige werden 
gelb, ja, die ganze Pflanze überlässt sich 
der Ruhe. Man hört nach und nach auf, 
ihr Wasser zu geben und lässt sie auf dien 
erhóhten, trockenen Brette im Warmhause 
überwintern — um sie dann beim Anfange 
des Frühlings wieder auf nämliche Art zu 
behandeln, die wir oben angegeben. 

on allen ihren Geschwistern ist die 
A. multiflora vielleicht am schwierigsten zu 
eultiviren. Da sie erst kürzlich in Europa 
eingeführt ist, so haben wir bis jetzt noch 
nicht Gelegenheit gehabt, um darüber hin- 
reichend Erfahrungen zu machen; wenn 
ihre Wurzeln auch zarter als diejenigen der 
andern Arten scheinen und während des 
Winters mehr Neigung zum Faulen zeigen, 
so kann doch dieser Anschein von Ver- 
gänglichkeit auch vielleicht daher kommen, 


dass die Pflanzen zu kürzlich erst einge- 
führt sind; ist es dann nicht möglich, dass 
ein einziges Jahr Pflege sie eben so kräftig 
mache, als die andern Arten sind ?... Möge 
dem so seyn!... 

Kreuzung : Die Achimenes scheinen durch 
ihre Verwandtschaft mit den Sinningien, 
Gesnerien, Drymonien و‎ etc. dazu be- 
stimmt zu sein, der Gärtneri noch grossen 
Nutzen zu britged: — und wir kónnen den 
Pflanzenkennern nicht genug anempfehlen 
Kreuzungs-Versuche anzustellen, wodurch 
diese kostbare Familie nur an Interesse 
gewinnen dür 

VERMEHRNUG de Achimenes : Wie gesagt, 
vermebren sich fast alle Arten auf ausser- 
gewöhnlich schnelle Weise durch ihre 
Wurzelknöllchen ; genügt jedoch diese Ver- 
mehrungsart nicht mehr, und handelt es 
sich darum, in kurzer Zeit von einer sel- 
tenen oder gesuchten Species einigen Vor- 
rath zu bekommen, so mache man nur 
Stecklinge; diese bewurzeln sich schon in 
wenigen Tagen. 

L. VH. 


rm AN 一 
A 


/ o ) Se 2 Es” 2 
مر‎ ee Cuphea ) lle geler, ۰ AË 


CYPHEA (CUPHEA) STRIGULOSA, 


Lythraceæ $ Lythreæ (Eulythrarieae End.) 一 Dodecandria-Monogynia. 


laribus, postico saepe latiore , tubi 
nery e dios excurrentibus. Corol 
rarissime. nulla; saepissime petala 6, summo ca- 
lycis tubo inserta, ejusdem dentibus minoribus 
opposita, unguiculata, duo postica plerumque 
majora, saepe infr. sim glandula aucta. Sta- 
mina 41 , calycis fauci diversa altitudine inserta 
inclusa, i m sex dentibus ealyci- 


E 
S 
® 
5 
e- 
2 | 
d 
D 
SS 
SS 
a 
BE». 
3 
Ê 
© 
= 
9 
=. 
5 
e 


, incurvus; stigma capitatu یام‎ i- 
nato-bilobum. Ca longa, compressiuseu a, 
i to 


tenuissime ron ie calyce cincta, septo 


(1) C'est à tort, comme on le voit par l'étymologie, que 
Patrick Browne a écrit Cuphea. 


oblitterato unilocularis demum hinc fissa, pla- 
centa columellari libera. Semina pauca v. plu- 
rima,lenticulari-complanata, testa coriacea 
mbilico marginali. Embryoni 


tropica indi- 
ppositis v. یا‎ at aut interdum 
simul alternis, یس و‎ vec j وج و‎ is interpe- 
مود‎ us, uni-v. rarius multi saepius 
cernuis, Gene, سر دیق‎ Aria viola- 
ceis, rose albis 
Cyphea. Leu. sub Present ru Pour Jacquin ۳ t. 


Enpitcn. Gen. PI, 6151. 


CHARACT. SPECIEI. — C. Ze Vit KUNTH, 
in Humbold et Bonpl. Nov. gie nde 


ramis epe 
ovato-oblongi 
glabris, vire m strigoso-sca or inter 
zu. eg petalis اد‎ A ovario 
subocto: 

in: 1 € 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxros. 


STRIGULOSE CUPHEA. 


CUPHEA STRIGULOSA. 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 


| see above. 


Many plants which have usually been — to require a stove or a greenhouse, when, : 


length, 
atmosphere, have 

The.specimen of, C. strigulosa which first 
in a stove, a 


the experiment is made to ascerta 


n whether they are capable of.existing in a coo 

been found not only to live, but to aequire a character infinitely more des. 
made us acqua 
and.although our attention was attracted by the numerous airy-looking flower-be eating 


uainted with the species, had 


ramifications, yet the blossoms were so void of colour, that we passed it by, as deficient in interes 

Calling, however, a short time after at the Nursery of Mr. Knight of Chelsea, we were surprised d 
find specimens in the open air, and of a much better colour; whilst other plants in the stoves, as 
in-the former ease, were of a pale greenish amis hue. It cannot be compared, even in ist est 


12 


88 CYPHÉE A FEUILLES RUDES. 


condition, whith some of the showy members of this genus; but, it is, nevertheless, a very 
interesting ۰ 

It grows wild at the foot of the Andes near Ibague, and has only recently been introduced to 
this country, through the Continental nurseries. 

th of its natural habitat precludes us from entertaining a hope that it will ever prove 

quite hardy in England. It will, probably, require much the same protection in winter as Ver- 
benas and Salvias. When planted out in the summer scason, a shallow well drained border 
should be selected, where the roots may be kept near Es surface; and the.soil should not be 
too rich, lest the plant be induced to grow exubera 

The Donaty of the „e is PERR dependent on ke bushiness of the plant, for where there 
is only one or two long w , the flowers are too far removed from each other to produce 
any striking effect; as it is in rop aggregate and not individually, that their greatest interest is 
vested Pruuing back the growing shoots must then be early, and often practised. It is necessary, 
too, that the SE, be exposed to all the light that can be commanded; otherwise they will not 


acquire a good co 


colou 
The points of the gengt shoots an | inch or two long, taken off below a Jr and subjected 
to the ordinary treatment of cuttings, rarely fail io strike root in a short tim 
The curved form of the capsule supplied the hint for a generic name, which is ا‎ from the 
Greek word cuphos, curved. The specific name is suggested by the numerous stiff EEE 
hairs, which cover most parts of the plant, especially the leaves, stem, and calyx. 
Our drawing was obtained at Mr Knight’s Nursery last July. 


CYPHÉE A FEUILLES RUDES. 


CYPHEA (Cuphea) STRIGULOSA. 


D r ۳۳/۳۹ x 
Erym. xu@os, toc, voûte, courbure, forme des capsules. 


Lythracées, tribu des Lythrées (Eulythrariées, Endl.). 一 Dodecandrie- 
Monogynie. 


CARACTERES eniro 
ECIFIQUES 


La jolie petite plante dont il s'agit, n'a 
pas encore été appréciée selon son mérite. 
Quelques personnes l'ont critiquée , d'au- 
tres l'ont méme entiérement rejetée de 
leurs collections sans en avoir sans doute 
suffisamment expérimenté la culture. Nous 
venons pour notre compte réhabiliter une 
espéce qui certainement ne meritait pe 
cette reien, Nous devons dire même 
que la figure ci-contre, qui n’en repré- 
sente qu'un rameau, est loin de rendre le 
gracieux aspect que forme l'ensemble com- 
pact de ses nombreux rameaux effilés, cou- 
verts de plusieurs centaines de fleurs, d'une 
forme et d'un coloris tout à fait originaux. 


| voyez ci-dessus. 


Rien, en effet, de plus curieux que ces pe- 
tits pétales d'un pourpre foncé placés sur 
le calyce comme autant de petites mouches 
sur une fleur! 

Elle a été découverte par le célèbre voya- 
geur et botaniste Humboldt au pied des 
andes de Quindiu , à à une hauteur de 550 
mètres, auprès d’Ibague, fleurissant en oc- 
bre. 

Les tiges en sont suffrutiqueuses; dressées 
ou subprocombantes les rameaux opposés 
(l'un des deux abortifs) cylindriques, allon- ٠ 
gés-effilés, subpourprés, scabres, couverts 
de poils rudes et subvisqueux. Les feuilles ۰ 
sont opposées, très-brièvement pétiolées , 


eg 
© 


CYPHEE A FEUILLES RUDES. 89 


ovées-oblongues, aiguës aux deux extré- 


mités, très-entières, rigides, un peu vis- 


queuses, glabres en-dessus, rugueuses, 
strigueuses en dessous; à veines paralléles, 
proéminentes en dessous, et subpourprées; 
elles sont longues d'environ deux centimé- 
tres sur quinze mill. de large. Fleurs trés- 
nombreuses , solitaires, alternes, disposées 
en grappes, et longues de plus d'un ۰ 
portées sur de courts pédoncules. 

Calyce tubuleux, courbe et gibbeux- 
calearifére à la base; à limbe amplié, 
duodecim-lobé et plissé, costénervé, d'un 
Jaune orangé, scabre et visqueux; lobes 
ou dents aiguës, bisériées, dont les exté- 
rieurs 1-2 sétifères au sommet. Pétales 6, 
sessiles, insérés entre les dents intérieures 
du calyce, très-petits, subégaux, oblongs, 
glabres d'un pourpre foncé. Etamines 11, 
unilatérales , ascendantes, insérées à la 
gorge du calyce, inégales et subexsertes; 
anthères linéaires-oblongues, échancrées 
aux deux extrémités, dorsifixes, bilocu- 
laires. Ovaire supère, sessile, obliquement 
oblong, muni à la base d'une glandule 
charnue, réniforme, uniloculaire, à placen- 
taire excentral, continu avec le style au 
moyen de ads" filaments capillaires, et di- 
laté à sa base en un disque semi-circulaire. 
Ovules 8, dressés, stipités, sublenticulaires. 
Style but filiforme , glabre, inclus; stig- 
mate ilis; Fruit elliptique, couronné par 
le style persistant, indéhiscent ; graines len- 
ticulaires, ponctuées, tuberculées, fixées à 
l'axe central. 

Cu. L. 


Dès son entrée dans le monde, cette pe- 
tite plante a bien souffert. Arrivée du Mexi- 
que dans un humble sachet, ses graines 
ont été semées sous l'influence d'une grande 
chaleur et le jeune plant qui en est pro- 
venu a continué d'étre soumis à une tem- 
pérature élevée. On a dit : cette plante est 
du Mexique donc il faut la tenir en serre 
chaude, — Delà des tiges d'une longueur 


démésurée,..... des feuilles jaunátres, des 
fleurs gréles et décolorées, enfin une végé- 
tation anormale et étiolée. — Les seconds 
acquéreurs l'ont traitée de méme; et en 
présence d'un résultat aussi mauvais qu'iné- 
vitable, ils lui ont fait une réputation de 
bonne à rien. 

Cet arrêt était aussi injuste qu’immerite. 

En effet, qu'on la lance en pleine terre 
l'été (vers la mi-mai), qu'on lui ménage 
dans un parterre bien exposé au soleil, 
une petite place foncée de moitié bon ter- 
reau de couche et moitié terre ordinaire 
de jardin, qu'on lui prodigue l'eau pen- 
dant les sécheresses, qu'on ait soin d'en 
pincer les jeunes pousses, et l'on verra si 
la Cyphoa strigulosa, qui , ainsi traitée, se 
couvrira de fleurs jusqu'aux gélées, n'est 
pas une précieuse acquisition. Remarquons 
en outre que, croissant à l'air libre en 
plein soleil, elle occupe là une place oü 
beaucoup d'autres petites plantes ne pour- 
raient subsister. 

Aux approches de l'hiver on la reléve 
pour la rentrer en orangerie, en prenant 
garde de ne l'arroser que trés-modérément. 
Là elle perd ses feuilles, mais ses petites 
tiges se maintiennent fort bien. 

On peut aussi la cultiver en pot. A cet 
effet on la rempote en avril, on la tient 
prés des jours et on a soin d'en pincer le 
sommet des jeunes pousses, et le résultat 
d'un tel traitement est un fort bel exem- 
plaire qui l'année suivante, à l'époque de 
sa floraison forme le plus joli buisson qu'on 
puisse voir et dont les milliers de fleurs se 
succèdent pendant des mois entiers. 

Quant aux Cyphées cultivées en pleine 
terre, on a l'habitude, à l'approche des 
gelées de les y abandonner pour les rem- 
placer au printemps suivant, par de jeunes 
plantes élevées de boutures l'année précé- 

ente. 

Nous devons avouer qu'au commence- 
ment du long et dur hiver que nous venons 
de subir, nous n'avons pas observé jusqu'à 


90 


quel point l'action de la gelée s'est fait 
sentir sur cette plante, mais nous nous 
proposons de faire l'hiver prochain à ce 
sujet diverses expériences. 

Nous pouvons toutefois déjà informer 
nos lecteurs que dans la petite bâche à 
panneaux mobiles op nous l'avons fait hi- 
verner avec les Petunias, les Fuchsias et 


STRIEGELHAARIGE CYPHEE. 


les Verveines elle y a supporté — 3° R. sans 
s'en ressentir. 

On la multiplie facilement de graines et 
de boutures. Les graines doivent en étre 
semées au printemps sur couche et sous 
chássis, et les boutures faites sur couche 
tiède et sous cloche à la méme époque, ou 
à froid pendant l'été. Emm 7 


STRIEGELHAARIGE CYPHEE. 


CYPHEA STRIGULOSA. 


ErvMooëte. goe soc, Wolbuug, Bogen die Form der Capsel zu bezeichnen. 


Natürliche Ordnung der Lythräceen, Abth. der Lythreen (Eulythrarieen Endl.) 
— CI. XI. Ord. 1. Liv. 


GATTUNGS CHARACTER — ) 
SPEC. CHARACTER. . ۱ 


Die hier in Rede stehende hübsche kleine 
Pflanze ist noch nicht nach ihrem wahren 
Werthe beurtheilt worden. Einige Schrift- 
steller haben sie, sei es aus Irrthum oder 
Absicht, in ihren Schriften einer zu stren- 
gen Kritik unterworfen, und ohne weiteres 
der Kultur unwerth erklärt. Wir wollen 
uns indessen bestreben, diese Species, die 
gewiss weder jene Geringschätzung, noch 
ungerechte Ausschliessung verdient, in den 
Augen der Gartenfreunde wieder zu dem 
ihr gebührenden Ansehen zu erheben. 
Wir müssen zwar zugestehen, dass die hier 
beigegebene Abbildung, welehe nur einen 
Zweig der Pflanze darstellt, ein unvoll- 
Kommenes Bild von dem ist, was di 
ganze Pflanze mit ihren zahlreichen, ge- 
drángten zierlichen Zweigen, beladen mit 
hunderten von Blüthen, die nicht weniger 
einzig durch ihre Gestalt als durch ihre 
Färbung sind, darbietet. Nichts ist in der 
That auffallender als die kleinen dunkel- 
purpurrothen, dem Kelche eingefügten 
Blumenblätter, die eben so vielen kleinen و‎ 


© 


siehe oben. 


auf einer Blume sitzenden Fliegen ähnlich 
sehen. 

Die Pflanze ist von dem berühmten 
Reisenden und Botaniker Alex. von Hum- 
boldt am Fusse der Quinduenser Anden in 
einer Höhe von 350 Meter in der Gegend. 
von Ibague gefunden worden, wo sie im 
October blühte. 

Die Zweige sind strauchartig, aufrecht 
oder etwas niederliegend, gegenüberste- 
hend , (einer gewöhnlich fehlschlagend ) 
cylinderfórmig, verlängert, dünn, purpur- 
roth, scharf-haarig und etwas klebrig. 
Blätter gegenüberstehend , kurzgestielt و‎ 
eirund-länglich, an beiden Enden spitz, 
ganzrandig, steif, etwas klebrig, oberhalb 
glatt, runzelich, unterhalb striegelig, mit 
gleichlaufenden, purpurröthlichen, hervor- 
stehenden, Adern ungefähr zwei Centimeter 
lang und fünfzehn Millimeter breit. Blü- 
then zahlreich, in langen Trauben, einzeln, 
wechselständig, kurzgestielt. Kelch röh- 
renförmig, gekrümmt, an der Basis hö- 
ckerig-spornartig; Rand erweitert, zwöf- 


STRIEGELHAARIGE CYPHEE, 94 


lappig, gefalten, nervig-gerippt, orange- 
farbig, scharf und klebrig; Lappen oder 
Zähne spitz, zweireihig, wovon die äussern 
an der Spitze 4-2 borstig sind. Blumen- 
blütter sechs, zwischen den innern Kelch- 
zühnen eingefügt, sehr klein, etwas un- 
gleich, lánglich, dunkelpurpurroth, glatt. 
Staubfäden 11, einseitig aufsteigend, an 
der Mündung des Kelchs eingefügt, un- 
gleich, etwas hervorstehend. Staubbeutel 
länglich-linienförmig, an beiden Enden 
ausgerandet, am Rücken angeheftet, zwei- 
fächerig; Fruchtknoten oberständig sit- 
zend, schieflänglich, an der Basis mit einer 
nierenfórmigen, fleischigen Drüse verse- 
hen, einfacherig ; Samenträger excentrisch, 
mit dem Griffel vermittelst zweier haar- 
förmiger, an der Basis halbkreisförmig ver- 
breiterten Fäden zusammenhängend. Ei- 
chen 8, aufrecht, gestielt, fast linsenför- 
mig; Griffel aufrecht , fadenfórmig , glatt, 
eingeschlossen ; Narbe stumpf; Frucht el- 
liptisch, vom bleibenden Griffel gekrönt, 
aufspringend ; Samen linsenförmig, an dem 
Samenträger befestigt, punctirt, höckerig. 


Cu: bi 


Bei ihrem ersten Erscheinen hat sie kei- 
nen ihr vortheilhaften Eiudruck machen 
können. Eine geringe Portion ihres Sa- 
mens wurde aus Mexiko herübergebracht 
und in einem sehr warmen Beete ausge- 
säet; die darausgezogenen Sämlinge wur- 
den ebenfalls einer sehr erhöhten Tempe- 
ratur ausgesetzt. Man glaubte, weil die 
Pflanze aus Mexiko herstamme, müsse sie 
fürs Warmhaus seyn : — Eine wirklich 
unverhältnissmässige Länge der Zweige, 
gelbliche Blätter und schmächtige Blumen 
von blassem Colorit war die Folge davon. 

Will man jedoch versuchen, sie von Mitte 
Mai an den Sommer über ins Freie zu 
setzen, ihr einen etwas warmen, der Sonne 
ausgesetzten Standort’, eine Mischung von 
halb Laub- halb gewöhnliche Gartenerde 


und während der Trockenheit "hp apr 
Wasser zugeben, auch n der 
Zweige sorgfältig dek à so gn 
man schon bald sehen wie die Cyphea stri- 
gulosa sich bis zum Winter hin mit Blü- 
then bedeckt, und welcher herrliche Zu- 
wachs diese Pflanze für unsere Sammlungen 
ist. Bedenkt man, dass sie die der vollen 
Sonne ausgesetzten Stellen liebt, wo viele 
andere kleine Pflanzen nicht gedeihen 
können, so kann man sagen, dass sie selbst 
von Nutzen für die Gärten sei. 

Während des Winters wird sie in der 
Orangerie gehalten und ihr nur wenig 
Wasser gegeben. Sie verliert dann zwar 
ihre Blätter, ihre kleinen Zweige jedoeh 
erhalten sich recht gut. Hier lässt man sie 
bis zum April, verpflanzt sie alsdann, 

ibt ihr einen hellen Platz, und kneipt zu 
wiederholten Malen die Spitzen ihrer neuen 
Triebe ab. Nach ihrer Blüthezeit setzt 
man sie mit dem Topfe an einen sonnigen 
Ort in die Erde und begiesst sie sorgfältig. 
Im Laufe des Sommers verpflanzt man sie 
zwei oder dreimal und fährt immer fort, 
die Spitzen der jungen Triebe abzukneipen; 
auf diese Weise erhält man Exemplare, die 
schon im folgenden Jahre, bei ihrer Monate 
lang dauernden Blüthezeit , die hübsches- 
ten Sträucher bilden. 

Man kultivirt auch wohl Cypheen im 
freien Grunde, muss sie jedoch im Winter 
Preis geben und sie im Frühlinge durch 
junge, im vorhergehenden Jahre aus Steck- 
lingen gezogene Pflanzen wieder ersetzen. 

Wir müssen gestehen, dass wir beim 
Eintritte des verflossenen, so strengen Win- 
ters keine Beobachtungen gemacht haben , 
in wie ferne der Frost auf die Cypheen im 
Freien eingewirkt hat, es ist aber unsere 
Absicht, im nächsten Winter verschiedene 
Versuche hierüber anzustellen. 

Einstweilen können wir jedoch unsern 
Lesern schon mittheilen, dass die C. stri- 
gulosa in einem niedrigen Mistbeete mit 
Schiebrahmen, wo wir sie mit Petunien و‎ 


92 STRIEGELHAARIGE CYPHEE. 


Fuchsien u. Verbenen überwintern liessen, 
eine Kälte von 5° Reaumur recht wohl 
ertragen hat. 

Die Vermehrung geschieht leicht durch 
Samen und durch Stecklinge. Durch Sa- 


men : unter Fenster gesäet ; durch Steck- 
linge : in einem wenig warmen, im Som- 
mer ganz kalten Beete unter Glocken. 


L. VH. 


S JT, A A eee 
= - 8 ميد‎ e مسعامظ) يي‎ 


AERIDES 


DROOKII, 


Orchidaceæ $ Vandee. 


‚CHARACT. GENER. — Aérides L 
nii patentis v. clausi foliola 
lateralia basi saepius obliqua, ee jd اه وی‎ 
gynostematis connata; inferi abellum 
Cum 


OUR. hs e 


一 Gynandria-Monandria. 


Tubera Blume l. c. مسي‎ eng Sr Nn. Corom. t. 42, 
c. FORNICARIA Blum 
tus. — Spicae superne Caas subulatis, congestis. 
Fornicaria Blume l. c 
d. PILEARIA com Labellum line, EE tabu- 
— Racemi fleru 


abbrevia- 


9 ۲ lari carnosa orso ۰ 
limbo cucullato v subulato, nune abbre exon Pilearia Lindl. Zu chid. 242, 
mido v. subfornicato. Gynostema in ovarium re- | | ORNITHOCHILUS > Wall. Lalelli lamina biloba, dilata, 
umbens, breve, apterum. Anther Kadette. unguiculata, — Racemi stricti. 
Pollinia 2, postice sulcata, caudieula lata v. fili- | gsnithoohilne E. mse. ex Lindley 1. 
formi, glandula peltata, su erbae 
SEN 5 4 Enpuicn. Ca PI. 1493, 
indicae , epiphyt 6; canlescente M ‚subsimplices, 
radicantes; foliis distichis, 6 bcarno- CHARACT. SPECIEI. — A. Brookei Bartem in 
sis, flor s racemosis v spicatis 5 itt.PAxT. Mag. of Bot. 1. infra c. foliis distichis, 
rides Loureiro Flor. cochinch. o Lindley Orchid. 238. oblique obtusis, racemis nutantibus, tifloris 
Dendrocolla Blume Bi jar. - 286. fig. 6 duplo brevioribus ; sepalis ovatis, subacutis, pe- 
a. CUCULLA B Blu 11 rarius expan- | talls ovalibus acutis duplo latiorib 5: labelli 
sus. i inatis, saepius. carnosis. maximi laciniis lateralibus erectis, acutiusculis , 
Cuoulla "om l. e. Bot. Reg. t. 1485. termedia sextuplo majore, obsolete triloba, ro- 
b. TUBERA dedi: Labelli lius gel abbreviatus. — gen ata, a calcare cornuto incurvo. Ba- 


Spicae bracteis eoalitis v. serobieulat M. Le Pax ON, , Mag. of Bot., t. IX, p- 142. 


SIR WILLIAM BROOKE'S AIR-PLANT. 


AERIDES BROOKII. 


Through the extreme courtesy of C. Horsfall, Esq., of Liverpool, we have been favoured with a 
beautiful drawing and specimens of this lovely Orchidaceous plant, which was imported by that 
gentleman some time since from the East Indies, and flowered superbly in his valuable collection 
during the month of May last. 

The species is one of the most peculiar and handsome which has yet been introduced. Of 
vigorous habits, it produces a long and tortuous stem, with luxuriant leaves, on which there are 
singular patches of a decidedly glaucous nature. The raceme of flowers issues ‘from near the top of 
the stem, and is from a foot to eighteen inches long, drooping, and bearing several side branches. 
Of these last, that shown in our coloured figure is one; and being of the correct size, an idea may 
be formed fedi it of the dimensions of the entire raceme. In Mr. Horsfall's stove, the plant is 
growing on a small palm-tree, which adds greatly to its interest. Our woodcut represents the whole 
Specimen. 

M he sketches at the left hand corner of our plate Geh tracings of the structure of the flowers. 
That to the extreme left exhibits a front view of me lip; while the other gives a side glance of 
its base, including the column et spur. The colum compared to the head and beak x a 
bird; and the broadly expansive form of the lip, e its reflexed, undulated, and jagged ed 

and the rich purplish tints of its extremity, are quite novel. The fragrance of the flowers is like: 
wise superior to that of A. odoratum, and they last for an extraordinary length of time in a cool 
place; remaining perfect when detached, and kept out of water, nearly a wee 

For cultivating this charming plant, a block of un to which it can be attached, should be 
chosen, or it should be planted in sphagnum moss, in n wooden basket. Iu either case, it 
must bó suspended from the roof of a warm Orbi. iate; and placed near the sources of 


9% SIR WILLIAM BROOKE'S AIR PLANT. 


atmospherie moisture in summer. A position at a slight distance from a cistern, or immediately over 
it, should be preferred. It must be watered assiduously during the summer months, and kept rather 
dry in winter. 

In propagating the plant, the young branches should not be cut off till they have formed roots; and 
perhaps it will be desirable partially to sever them from the old plant for some time previously to 
removing them altogether. They ought not to receive much water after their removal, till they begin 
to grow. : 


AERIDE DE BROOKE. 


95 


AERIDE DE BROOKE. 


AERIDES BROOKEI. 


Érvw. «4p, aer, air; allusion à l'habitat de la plante, qui croit suspendue aux arbres 


Orchidacées , tribu des Vandées. — Gynandrie-Monandrie. 


CARACTÉRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÉRES SPÉCIFIQUES 


Indigéne dans les Indes orientales, selon 
M. Paxton (l. c.), cette espèce est la plus 
belle du genre selon M. Lindley (Bot. 
misc. , n? 116). 

En effet, c'est une plante réellement 
splendide en raison du grand nombre, 
de l'ampleur et du riche coloris de ses 
fleurs. La vignette que nous en donnons 
représente une grappe formée de cinq 
grands rameaux chargés de fleurs; vi- 
gnette faite d'aprés un bel individu cul- 
tivé sur un trone d'arbre et s'enlacant 
autour d'un palmier, dans une des ser- 
res de M. Horsfall, amateur trés-distingué 
et zélé promoteur de l'horticulture et de 
la botanique , à Liverpool. 

La plante consiste en une tige robuste, 
ramifiée, tortueuse, s'attachant aux arbres 
par de grosses et fortes racines qu'elle émet 
latéralement. Ses feuilles sont distiques, 


allongées, quoique assez larges, dd: À 


ment obtuses-échancrées au sommet ; 

canaliculées, à bords légèrement Se 
en dessous. Les fleurs sont trés-grandes 
(quant au genre!) d'un blane pur, à la- 


core en suavité à celles des fleurs” de ps 
odoratum, et conservent fort long- | genre 
temps toute leur fraicheur, alors même 


PA. 


qu’elles sont’ cueillies. M. Paxton ajoute, 
en outre, qu’elles peuvent rester ainsi 
pendant une semaine sans le secours de 
l'eau. 


| dont T 


| voyez ci-dessus. 


Elles sont, comme nous l'avons dit, 
fort nombreuses et composent des racémes, 
ensemble forme une longue pani- 
eule lâche. Le scape, ou pédoncule com- 
mun, est axillaire, noueux-articulé, muni 
à chaque articulation de petites squames 
engainantes, devenant en dessous de cha- 
que pédicelle, ou ovaire pédicelliforme, de 
tres-courtes bractées. L’ovaire est déprimé- 
angulaire, arqué-nutant. Les segments du 
périanthe externes sont elliptiques, un 
peu aigus, roulés en dessous aux bords, 
les internes sont ovés-oblongs ou ovales 
subaigüs, plus larges que les externes et 
légèrement lavés de pourpre au centre. 

e labelle, beaucoup plus ample que les 
autres segments, a ses deux lobes latéraux 
courts, oblongs, dressés, obtus, striés de 
pourpre pâle; le lobe médian très-déve- 
loppé est jui-méme absolument trilobé , 


dont la riche teinte × HA pas les bords 


Ses mono blancs. et sont trés-finement 


ent denticulés. L'éperon, 
es caractéristiques dans ce 

, est subeomprimé, courbé, et sa 

ON obtuse se cache sous le labelle. Le 

gynostéme avec le elinandre à son sommet 

imitent assez bien la forme du cou, de 

la téte et du bec d'un oiseau. 

Ca. L. 

15 


96 BROOKE's LUFTWURZLER. 


CULTURE. 


Entourée à la base d’un peu de mousse 
(Sphagnum) et fixée sur un fragment d'é- 
corce ou dans une sorte de panier formé 
de petites branches d'arbres entrelacées de 
diverses maniéres, cette orchidée est en- 
suite suspendue dans la serre chaude ou 
mieux dans la serre dite à Orchidées. 

Elle réclame, pendant l'été surtout, une 
atmosphére fortement chargée d'humidité, 
et dans ce but on la suspend avec succès 
au dessus du bassin. En été elle demande 
infiniment moins d'humidité, car c'est alors 
la saison du ۰ 


Pour la multiplier , on attend que les 
jeunes pseudo-bulbes qu’elle émet latera- 
lement soient bien munis de racines, On 
peut les séparer alors de la mére, les 
planter à la maniére ordinaire en ayant 
soin de ne leur donner que fort peu d'eau 
avant qu'ils n'aient eu commencé à vé- 
géter. 

Il n'est pas inutile de rappeler que les 
arrosements des Orchidées ne consistent 
guére qu'en seringuages. 

L. VH. 


BROOKE’S LUFTWURZLER. 


AÉRIDES BROOKEI. 


ETYMOLOGIE. aip, Luft, eine Amping auf den Wohnort dieser Pflanze, welche an Bäumen 
ängend wächst. 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen. — Cl. XX. Ord. 1. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 


Est ist wirklich der bedeutenden An- 
zahl, der Grösse und des herrlichen Far- 
benspiels ihrer Blüthen wegen, eine sehr 
ausgezeichnete Pflanze. Die Abbildung و‎ 
welche wir davon geben, stellt eine Gruppe 
von fünf grossen, reichlich mit Blumen 
besetzten Zweigen dar; sie ist nach einem 


Der Stengel dieser Pflanze ist kräftig, 
aestig, hin und her gebogen, treibt seitlich 
icke und starke Luftwurzeln , vermöge 
deren sie sich an den Bäumen anhef- 
tet. Blätter zweizeilig, lang und ziemlich 
breit, schief-stumpf ee ها‎ fast rin- 
ا رز‎ am Rande schwach zurück- 
gerollt. Die Blumen sind verhältnissmäs- 


ge, siehe oben. 


sig sehr gross, rein weiss, mit purpurkar- 
minroth überlaufener واه ی‎ und 


on A. 
serordentlich lange frisch , selbst nachdem 
sie von der Pflanze getrennt worden sind ; 
Nach Paxton bleiben sie ohne Wasser eine 
Woche lang in frischem Zustande. 

Die Blüthen sind, wie gesagt, sehr zahl- 
reich und bilden lange rispenartige Trau- 
ben. Der Schaft oder Blüthenstiel ist achsel- 
stándig, knotig-gegliedert, an den Gliedern 
mit umfassenden kleinen Schuppen ver- 
sehen, welche an den Blüthenstielehen in 
kleine Deckblütter übergehen. Fruchtkno- 
ten zusammengedrückt-eckig, gekrümmt- 
niedergebogen. Aeussere Kronentheile el- 
liptisch , spitzig mit rückwärts gekrümm- 
ten Rande; die innern eirund-länglich 
oder oval, spitzig, breiter als die äussern, 


BROOKE’S LUFTWURZLER. 97 


in der Mitte schwach purpurröthlich. Kro- 
nenlippe viel grösser als die übrigen Kro- 
nentheile, mit kurzen, länglichen, auf- 
rechten, stumpfen , lila-purpurgestreiften 
Seitenlappen; Mittellappen sehr breit, 
unmerklich dreilappig, eirund, am Grunde 
stark verschmälert, ausgerandet; die bei- 
den Ränder kappenförmig genähert und, 
mit Ausnahme des ungleich fein gezähn- 
ten, weissen Randes, purpurkarminfarbig 


überlaufen. Der Sporn, ein der am meis- 
ten charakteristischen Kennzeichen der 
Gattung, ist fast zusammengedrückt, ge- 
krümmt, mit stumpfer Spitze, unter der 
Kronenlippe verborgen. Die Stempelsäule 
mit ihrer Antherengrube gleicht an Gestalt 
dem Hals, Kopf und Schnabel eines Vogels. 


Cu. L. 


CULTU E. 


Man kultivirt diese Art auf zweierlei 
Weise : entweder auf einem Stück eines 
mit ein wenig Sumpfmoos umgebenen 
Baumstammes و‎ oder in einem, aus kleinen 
Zweigen gemachten und auf gothische Art 
verfertigten Hängekorbe. Jedenfalls muss 
sie im Orchideenhause hängend angebracht 
werden. Im Sommer verlangt sie eine sehr 
feuchte Luft , weshalb sie am zweckmässig- 
sten über einem Wasserbehälter aufgehängt 
wird. Wührend des Winters ist der Bedarf 


an Feuchtigkeit, der Ruhezeit der Pflanze 
wegen , unendlich geringer. 

Zur Vermehrung wartet man so lange, 
bis die Seitentriebe gut bewurzelt sind, 
und gibt nach ihrer Trennung von der 
Mutterpflanze, bis zu der Zeit, dass sie 
bewurzelt sind, nur wenig Wasser. Es 
seheint mir nicht überflüssig, zu bemer- 
ken, dass ich unter Wassergeben nur Be- 
spritzen und nicht Giessen verstehe. 


L. VB. 


7 


7 


- 77 ee Geeta, enb. 


ACHIMENES PICTA, 


Gesneriaceæ $ Gesneriæ. 一 Didynamia-Angiospermia. 


CHARACT. GENER. — (Vide ut supra, fo 13.) | binis, axillaribus, folio longioribus, uni-floris; 
calycis tubo turbinato, laciniis ovatis patentibus. 


cordato-ovatis, grosse serratis, velutino-hirsutis, | minoribus; ovario hirsuto calycem viz adnato; 
elegantissime albo pictis ; pedunculis solitariis v. | glandulis quinque hypogynis Hoox. 1. infra c. 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 


ACHIMENES (1) PICTA. 


PAINTED ACHIMENES. 


NATUR. FAMILI. . . 

CLASSIS ET ORDER . vide folio 79. 
CHARACT. GENER. . 

CHARACT. SPECIEI. 


One of the splendid plants introduced by the Horticultural Society of London from Mexico, and 
now , from its dispersion by that useful body, among the greatest ornaments of our stoves during the 
autumnal and early winter months. Nothing can exceed the beauty of the foliage, whether we consider 


tieillate, petiolate, ovato-cordate, serrate, of a rich velvety green, mottled and retieulated wi 

i r pale green, always whitest in the middle. Peduncles one or two from the axils of the 
upper leaves, and much longer than they, single-flowered. Flowers drooping, moderately large. 
Calyx almost entirely free , the tube obconical, or turbinate; the segments oblong-ovate, spreading. 
Corolla full yellow, with rich red above, within streaked and dotted with red : the tube funnel-sha- 
ped, gibbous above : the limb spreading, of five nearly equal lobes : the two upper, however, 
the smallest. Ovary ovate, hairy, with five oblong, fleshy glands at the base. Style thick, and 
(as well as the stamens) included : Stigma bifid. 


Persia, « bellorum victor, 
1 0 


(1) A classical friend has suggested that the word should probably be written ACHÆMENES, à king of we: 


5 
ut interpret Amm., » according to Lyrrietox, and hence probably applied to the original ۸۳۱۱۷۶۲۵ coccinea, on accoun 
the scarlet colour of the flowers. Brown, however, the author of the name, writes it ۰ 


ACHIMENE 


100 


A FEUILLES 


PANACHEES. 


ACHIMENE A FEUILLES PANACHEES. 


ACHIMENES PICTA. 


Érymozocre. Voyez fo 81. 


Gesneriacées , 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


« Cette plante est l'une des plus splen- 
dides qui ait été introduite du Mexique par 
la Société d’Horticulture de Londres, et 
cest depuis sa dispersion par cette utile 
corporation, l'un des plus grands orne- 
ments de nos serres chaudes, pendant 
l'automne et la première partie de l'hi- 
ver. Rien ne saurait surpasser la beauté 
de son feuillage, quand on considère, soit 
le velouté et la teinte orangée de sa pu- 
bescence, soit le riche vert du fond, con- 
trastant avee le blane de lait des macules 
et des nervures réticulées. Les fleurs ne 
manquent pas non plus de charmes; elles 
sont nombreuses, quoique solitaires, jau- 

ics, largement teintes et ponctuées de 

— et sortent de l'aiselle des feuilles 
سوا يده‎ Elle parait appartenir plutöt 
aux Gesneria qu'au genre Achimenes. Par 
le port, elle est très-voisine de la Gesneria 
zebri 

Descnipt. Racines formées de nombreux 
tubercules allongés, squameux , vermicu- 
liformes (1). Tiges dressées, mais peu ra- 
mifiées, herbacées-succulentes, hautes de 


(1) Caterpillar-like (in textu!) en forme de 
henille. 


tribu des Gesnériées-Beslériées 一 Didynamie-Angiospermie. 


| voyez ci-dessus. 


50 à 60 centimètres, couvertes و‎ ainsi que 
toutes les autres parties de la plante, y com- 
pris l'extérieur de la corolle, de poils assez 
longs et étalés ; feuilles opposées ou ternées- 
verticillées, pétiolées, ovées-cordées, den- 
tées, d’un riche vert velouté, taché et ré- 
ticulé de blanc ou de vert-pâle, quelquefois 
trés-blanches au milieu. Pédoncules uniflo- 
res, sortant solitaires ou géminés de Pai- 
selle des feuilles supérieures et beaucoup 
plus long qu'elles. Fleurs nutantes, mo- 
dérément grandes; calyce presqu'entiére- 
ment libre; à tube obeonique ou turbiné , 
dont les segments oblongs-ovés, étalés. 
Corolle d'un jaune décidé, en dessous, d'un 
beau rouge en dessus , striée et ponctuée 
de Greg en dedans; à tube infundibuli- 
forme, gibbeux en RER à limbe étalé, 
er de cinq lobes presque égaux, dont les 
deux supérieurs cependant plus petits. 
Ovaire ové, velu, entouré à la base de einq 
glandes charnues, oblongues. Style épais, 
inclus (ainsi que les étamines); stigmate 
bifide. » 


(Traduit du Bot. Mag., t. 4126. 


CH; D: 


CULTURE (voyez pag. 82). 


BEMALTE ACHIMENES. 


BEMALTE ACHIMENES. 


ACHIMEN 


ETYMOLOGIE. 


ES PICTA. 


Siehe folio 85. 


Natürliche Ordnung der Gesneriaceen, Abth. der Gesnerieen-Beslerieen. 
— Cl. XIV. Ord. 4. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER 
SPEC. CHARACTER. . 


Diese Pflanze, gewiss eine der schónsten, 
welche durch die Bemühungen der Londo- 
ner Gartenbaugesellschaft aus Mexico ein- 
geführt worden, ist seit ihrer Verbreitung 
eine Hauptzierde unserer Warmhäuser 
während des Herbstes und des ersten Thei- 
les des Winters. Nichts übertrifft die Schön- 
heit ihres Laubes, wenn man einerseits 
die sammetartige ins Orangefarbene spie- 
lende Behaarung, anderseits die lebhaft 
grüne Grundfarbe betrachtet, gegen welche 
die milchweissen Flecke und das eben so 
gefärbte Blattnetz so ungemein abstechen. 
Die Blumen gewähren einen nicht minder 
anmuthigen Anblick : zwar sind sie einzeln- 
stehend, aber engen RNE. gelb, eg 
grossen tł 
und kommen aus den Achseln der obern 
Blätter hervor. Sie scheint eher zur Gat- 
tung Gesneria als zu Achimenes zu gehören. 
Dem äussern Habitus nach steht sie der 
Gesneria zebrina sehr nahe. 

Wurzeln aus zahlreichen länglichen , 
schuppigen , wurmförmigen Knollen beste- 
hend. Stengel aufrecht, krautartig, fast 
succulent, wenig verästelt, 50 bis 60 Cen- 
timeter hoch und, nebst den übrigen Thei- 
len der Pflanze , einschliesslich der äussern 


+ siehe oben. 


Fläche der Korolle, mit langen abstehenden 
Haaren bedeckt. Blätter gegenüberstehend 
oder dreiständig-wirtelförmig , gestielt , 
eirund-herzfórmig , gezühnt, schón sam- 
metgrün, weiss oder blassgrün gefleckt und 
geadert , zuweilen mit einem grossen weis- 
sen Fleck in der Mitte geziert. Blüthen- 
stiele einblumig, einzeln oder zu zweien aus 
den obern Blattwinkeln hervorkommend , 
länger als die Blätter. Blumen überhän- 
gend , von mittlerer Grösse. Kelch beinahe 
ganz frei, mit verkehrt kegelförmiger oder 
kreiselfórmiger Röhre und eirund-längli- 
chen ausgesperrten Abschnitten. Korolle 
unterhalb rein gelb, oberhalb schön roth, 
inwendig roth gestreift und punktirt ; Kro- 
nenróhre trichterfórmig, oberhalb hóckerig, 
mit ausgebreiteten fünflappigem Saume; 
Lappen fast gleich, die zwei obern indessen 
etwas kleiner; Fruchtknoten eirund , sam- 
methaarig; am Grunde von fünf länglichen 
fleischigen Drüsen umgeben. Stempel dick, 
nebst den Staubgefässen eingeschlossen ; 
Narbe zweitheilig. 
Cn. L. 


Currun (siehe S. 84). 


FIR ? ; Vip o 5 
LOC LALLA sIJ ECAC ICE, « lich Cuuuingh 


VERONICA SPECIOSA, 


Scrophulariace:  Veroniceæ. — Diandria-Monogynià. _ 


CHARACT. GENERIS. — Veronica Linn. Ca- | b. COCHLIDIOSPERMUM Reichenb. Calyx varied 


lyx 4- هی‎ Y. شور‎ Seet Corolla hypo- fructifer saepe compressus. Semiya coneavo-cupul 
gyna tata, tubo alyce breviore, limbi — Cochlidióspermum mme Flor. Germ. 5. Onpha- 
quadiiparti laciniis inte pod planis, pos lospora Besser Volhyn. 85. (Flor. dan. t. 428, 627. E. B. t. 
tica m ajor m laciniae dr 8 ge 2 orp P ad graec. t. 8 一 10. R و‎ 4 Joint. 
res püstitdo paie divergentia antherae ui f. 404. 405. 430. 431. 440. 867.) 
culares, loculis a ice ‚coniluentibus. Ovari um | e VERONIC a Calyz us ren Se- 
biloculare, placentis dissepimento utrinque in mina plano-co Hebe Juss. gen. 105. — T 
tis, pauciovulatis. Stylus simplex; stigma in- Cur. post. go (E. B. t. 2. my 623. 655. 673 765. 
ivisum , vix incrassatum. sula ovata v. ob- 766. 781. 782. 1027. 10 . Flor. dan. t We: 
cordata, bilocularis, nunc loculicide bivalvis, 209. 248. 252. 342. 448. 492. 511. ب‎ ove 1201. 1961. 
valvis medio septa placentifera gerentibus, inte- Waldst. et Se aes. ung. 245. Lede- 
is v. demum bifidis bipartitisve, nun i- bour. Je. t. 126. 127. 208—211. 217. Ke in Woo), Wie- 
ga, valvulis dissepimento placentifero demum a Ms T. t ec du Mag. t. 2210, 2975. 3683. Bot. 
libero paralleli a pauca, p onvexa v Reg. t. 1930. Reichenb. Op. cit. 644. 645. 782. 783. 
concavo-cupuliformia, umbilico prope basim la- —905. 
terali. — Herba uffrutices v. frutices, in regio- Endlich. Gen. pl. 3979. 


ny, ds 
cis 
- ۳ : 58 CHARACT. SPECIEI. — V. speciosa. ۷ 
que hemisphaerii crescentes; folis oppositis v. : 
terti, rarius ge dentatis | DE MAE. Ns A ana 
incisis; inflorescentia axillari, racemosa v. spi- ee as WI 7 


cata; u sis, obovatis, fere retusis cum mucrone calloso, 
flori bus saepius cœruleis v. albis. integerrimis, subsessilibus ; pedunculis azillari- 
Veronica Linn. gen. n. 25. Gärtner I. 257. t. 54. H. Bro bus, solitariis , folio longioribus; floribus den- 
Prodr. 434. Duvau e Annal. se. nat. Viti. ed Jen. sissime racemoso-spicatis; pedicellis longitudine 
Serophularin. ind. 44. Nees, jun. Gen. plant. XVI. t. calycis; bracteis ovato-lanceolatis, pedicello di- 
a. eier ang —— Bo ais m foliola p in | midio brevioribus 3 segmentis calycinis ovato-lan- 
fr compress eularia. — Diplophyllum Hs یو‎ er ; corolla subrotata, bilabia- 
sees in Ber lin ner Militi: "yt. 0 Sen crista | Ta, ta superiore ovato, inferiore tripartito, 
gelt Seven in. Linn. Train. VI. ۰ lobo ی‎ 4 minore. Hook. Bot. Mag. t. 4057. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


SHOWY SPEEDWELL. 


VERONICA SPECIOSA. 


GENERIC CHARACTER | see above. 
SPECIFIC CHARACTER 
With much of the aspeet of Lisianthus Russellianus, the fine Speedwell constitutes a robust- 
ie ing shrub, decidedly evergreen, with an abundance of neat leaves, and an extraordinary number 
well as succession of densely-clothed flower-spikes, which are about three inches in length, and 
#۷ deep blue blossoms, that fade away to white before they fall. 

r. Knight, nurseryman, of the King's Road, Chelsea, received this beautiful species from 
Mr. Edgerly, who brought it over from New Zealand in 184. It flowered at the — 
in August last, at which time we saw the plant developing numberless young prd or bloo- 
ming ; one appearing at the axil of nearly every leaf. From that time to the present, r D remained 
finely in blossom, and promises to maintain this state throughout the greater part 和 t À w Ge" 

It is a particularly clean, healthy و‎ and compact object, not rising, apparently, above a toot 
or a foot and a half in height, and having a profusion of bright green and shining foliage. When 
14 


104 VERONIQUE ELEGANTE. 
blooming, its character becomes still more interesting, on account of the great quantity of its 
flowers, which so thickly stud the stalks, and give a pretty variety, from being first blue, then 
white, as before mentioned 

Mr. Knights flowering plant has been kept in a very cool part of the stove since it was first 
established, and any kind of pruning, for whatever purpose, has been carefully avoided. It is 
potted in a light open compost, full of fibre, and a moderately large pot. Other specimens are now 
flowering, which were raised from euttings taken off the parent plant. These are placed in a warm 
house, with a rather higher temperature than that common to the greenhouse. But all the 
younger stock are healthy end flourishing in a perfectly cold greenhouse. It seems, in fact, that the 


plant is at least a greenhoues species, and 
blooming propensities, it will be 
appearance will likewise be a recomm 


that it will probably be half-hardy. From its 
of much sn in ornamental culture; and its constantly neat 


igorous 


endation. 
It is not ascertained to what ی‎ mi the generic title is due. The present plant well 


deserve its specific appellation. 


VERONIQUE ELEGANTE. 


VERONICA SPECIOSA. 


Erym. L'origine de ce mot ma pas été expliquée : 


c'est probablement une dédicace féminine de 


l'auteur? C'est à tort que pan écrivains la donnent comme une altération de betonica, 


c’est le contraire, selon Linn 


Serophulariacées, tribu des Veronicées. 一 Diandrie-Monogynie. 


CARACTERES EE 
FIQUES 


Il n’est peut-être pas, dans nos serres 
froides, une plante qui puisse rivaliser 
victorieusement par la beauté du port et 
l'élégance de ses fleurs avec celle dont il 

s'agit. A un ample feuillage luisant et d'un 
vert gai se joint une inflorescence racé- 
meuse, dense, d'un effet charmant. Ses 
fleurs d'un riche violet, disposées en grap- 
ges nombreuses spiciformes, sont trés- 
serrées et forment des sortes de capitules 
allongés portés par des pédoncules com- 
muns axillaires plus courts que les feuilles. 
Elles se succédent presque sans inter- 
ruption. 

La Veronica speciosa, et jamais plante 
ne mérita mieux l'épithéte qui lui est 
accolée, a été introduite tout récemment 
dans nos cultures, où elle n'est pas en- 
core très-répandue, en raison méme de 
sa nouveaute. Elle ne peut tarder à venir 


| voyez ci-dessus. 


embellir toutes les collections de plantes 
dont elle sera la plus recherchee. 

Voiei, au reste, ce qu’en dit de son 
côté M. W. Hooker, qui en publie une 
figure. Elle est indigene dans la Nouvelle- 
Zélande ; circonstance qui fait espérer 
que par des semis répétés avec intelli- 
gence, on pourra l'amener à supporter à 
lair libre nos hivers qui différent peu 
de ceux de sa patrie, sous le rapport de 
la température. 

« C'est avee un grand plaisir que je 
donne ici une figure de cette trés-belle 
espèce de Véronique, exécutée d’après 
un individu en fleurs dans le jardin de 
plantes exotiques de M. Knight, à Fulham. 
La plante fut en premier lieu décrite par 
Allard Cunningham, dans le Botanical 
Magazine (1. c.). Dans sa notice, l'auteur 
fesait observer que de toutes los plantes 


VERONIQUE 


de la Nouvelle-Zélande, déterminées par 
les botanistes , il n’en connait aucune dont 
la possession fut plus désirable pour enri- 
chir nos collections que cette trés-belle et 
trés-remarquable Véronique, s'il en juge à 
la fois par les beaux échantillons qu'il avait 
recus et d’après la description faite par 
leur découvreur (Richard Cunningham) sur 
leurs collines natales, qui ainsi que tout le 
pays d'alentour, à l'embouchure du fleuve 
Hokianga sont maintenant occupées par les 
Européens. On a l'espoir de recevoir des 
graines d'icelle et l'on peut raisonnable- 
ment compter sur la réussite à l'air libre 
des jeunes plantes qui en naitront, ainsi 
que cela est arrivé au sujet du Clianthus 
puniceus; puisqu'en effet, les terrains éle- 
vés qu'oceupe la dite Véronique sont entié- 
rement exposés aux grandes tempétes qui 
désolent cette cóté, dont la latitude méri- 
dionale est à peu prés la méme (56°) que 
celle oà il pense qu'a été derniérement 
trouvé le Clianthus en question. » 

« Des individus vivants de la Veronica 
speciosa ont été emportés d'Hokianga, par 
M. Edgerley qui les a vendus à notre res- 
pectable ami M. Knight, chez qui ils ont 


fleuri pour la premiére fois en septem- | 


ÉLÉGANTE. 105 
bre 1845, اه‎ meritent bien le nom de spe- 
ciosa. La plante est encore trop rare pour 
l’exposer a nos hivers, mais elle se porte 
tres-bien dans la serre froide du jardin 
royal botanique de Kew, qui en est rede- 
vable à M. Knight. 

» Descript. Dans son pays natal eet ar- 
brisseau atteint une hauteur d'un à deux 
metres; il est trés-ramifié; ses rameaux 
sont robustes; les plus jeunes suceulents, 
souvent lavés de pourpre et glabres, ainsi 
que toutes les autres parties de la plante. 
Les feuilles sont opposées, obovées char- 
nues, trés-entiéres, presque sessiles, lon- 
gues d'environ 7 centimétres sur quatre de 
large. Les pédoneules s'élévent solitaire- 
ment de l'aisselle des feuilles supérieures 
et portent des épis de fleurs nombreuses و‎ 
serrées , d'un rouge pourpré avant leur 
épanouissement, d'un bleu pourpre trés- 
riche ensuite. La corolle en est bilabiée , 
la lèvre supérieure ovée, l'inférieure fen- 

ue en trois segments profonds, ovés, dont 
l'intermédiaire est le plus petit. Les étami- 
nes, au nombre de deux , sont trés-saillan- 
tes et égalent le style en longueur. 
Trad. du Bot. Mag., t. 4057. 
Cu. L. 


CULTURE. 


hacun s'empresse de cultiver cette gra- | plus grande. Il faut en là rempotant pren- 


0 
cieuse Véronique; et certes nulle autre 
plante ne saurait mieux dédommager Thor- 
ticulteur de ses soins empressés. 

On élève la Veronica speciosa dans une 
serre tempérée où elle fleurit avec autant 
de facilité que d’abondance. Elle ne ré- 
clame pas pour présenter une belle forme 
le secours de la taille, ear son port est na- 
turellement fort élégant; elle veut une 
terre légère à laquelle on aura mêlé des 
détritus végétaux, et une petite quantité de 
guano. On doit la rempoter souvent et lui 
donner chaque fois des vases d’une capacité 


dre garde d'en blesser les racines. Elle de- 
mande en été de copieux arrosements , et 
par cette raison on doit, pour éviter la pour- 
riture des racines, garnir le fond de son 
pot d'un lit de tessons. Pendant la belle 
saison on la place à l'ombre et dans un 
endroit un peu humide. La multiplication 
par graines ou par boutures n'offre aucune 
difficulté. Comme elle est parfois sujette à 
se eouvrir d'une moisissure blanchátre on 
la seringuera fréquemment pour l'en dé- 
livrer. 
L, VH. 


106 


ANSEHNLICHER EHRENPREIS. 


ANSEHNLICHER EHRENPREIS. 


VERONICA SPECIOSA. 


Erymorocie. Der Ursprung dieses Wortes ist unbekannt. Wahrscheinlich hat der Autor sie einer 
Person dieses Namens gewidmet. Mit Unrecht behaupten E Schriftsteller, dass es eine Abünde- 
rung von Betonica sey, was nach Linné keineswegs der Fa 


Natürliche Ordnung der Scrophulariaceen , Abth. der Veroniceen. 
Ord. 1. ۰ 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 


Wir besitzen in unsern Glashäusern nur 
wenige Pflanzen, welche dieser hinsichtlich 
des schónen Wuchses und der Pracht der 
Blumen an die Seite gestellt werden kónn- 
ten. Mit einem reichlichen, glänzend leb- 
haftgrünen Laubwerk vereinigt diese Spe- 
cies einen gedrüngten Blüthenstand. Die 
schön hellvioletten Blüthen stehen in sehr 
dichten Ahren, oder bilden vielmehr 
eine Art von verlängerten Köpfchen auf 
achselständigen Blumenstielen, welche kür- 
zer als die Blätter sind. 

Der ansehnliche Ehrenpreis (und nur 
wenige Pflanzen verdienen diesen Namen 
mit so vollem Rechte) ist kürzlich hier ein- 
geführt worden, und bis jetzt noch wenig 
verbreitet. Bald jedoch wird er in allen 
Sammlungen prangen, und zur Lieblings- 
pflanze unserer Gärten erhoben werden. 

Diese Art ist in Neu-Seeland einheimisch, 
welcher Umstand zu der Hoffnung berech- 
tigt, dass sie durch wiederholtes Säen hin- 
reichend wird abgehärtet werden können, 
um unsere Winter, welche in Bezug auf die 
Temperatur viel mit denen jenes Landes 
gemein haben, im Freien zu ertragen. Mit 
Vergnügen fügen wir hier eine Abbildung 
dieses schönen Ehrenpreises bei, die nach 
einem im Knight'schen Garten zu Fulham 
blühenden Exemplare gemacht ist. 

Die Pflanze ist zuerst durch Allan Cun- 
ningham im Bot, Mag. beschrieben wor- 


"ad siehe oben. 


den, und bermerkt der Autor, dasser (zu- 
folge der davon erhaltenen schónen ge- 
trockneten Exemplare sowie der durch 
ihrem Entdecker Richard Cunningham auf 
den Hügeln ihres Vaterlandes gemach- 
ten Beschreibung) von allen bis jetzt be- 
schriebenen Pflanzen Neu-Seelands keine 
kenne, deren Besitz für unsere Gürten so 
wünschenswerth sey, als gerade diese Vero- 
nica. Das jenen Ort umgebende Land an der 
Mündung des Flusses Hokianga ist gegen- 
wärtig im Besitze der Europäer, und steht 
zu hoffen, dass wir von dorther Samen er- 
halten und Pflanzen daraus erziehen wer- 
den, die sich eben so leicht an unser Klima 
gewühnen, als dies mit Clianthus puniceus 


welchen dieser Ehrenpreis wächst, 
günzlich den diese Küsten so heimsuchen- 
den Stürmen ausgesetzt; — und unter der- 
selben südlichen Breite ist es auch, wie 
man glaubt, wo neuerlich der eben er- 
wähnte Clianthus gefunden worden. 
ebende Exemplare dieses Ehrenprei- 
ses sind von Hokianga durch Edgerly 
eingeführt und durch unsern ehrenwer- 
then Freund Knight angekauft worden , 
bei welchem sie im September 1845 zum 
erstenmal geblüht haben. Die Pflanze ist 
noch zu selten, um sie schon im Freien 
unserm Winter auszusetzen; durch Knight 


erhielt sie der Königl. botanische Garten zu 


ANSEHNLICHER 


Kew, wo sie im Kalthause gut gedeiht. 

In seinem Vaterlande erreicht dieser 
Strauch eine Höhe von 1 bis 2 Meter. Er 
ist sehr aestig; Zweige kräftig, die jün- 
gern saftreich, zuweilen purpurroth und, 
wie die übrigen Theile der Pflanze, glatt; 
Blätter gegenüberstehend, verkehrt eirund, 
lederartig, ganzrandig, fast sitzend, 7 Cen- 
timeter lang und A Centim. breit, Blü- 
thenstiele einzeln in den Winkeln der 


107 عطسي 


obern Blätter, mit Aehren von gedräng- 
ten, zahlreichen, vor dem Blühen pur- 
purrothen و‎ nach dem Oeffnen lebhaft pur- 
purblauen Blüthen versehen. Blumenkrone 
zweilippig; Oberlippe eirund; untere in 
drei tiefe eirunde Abschnitte gespalten, 
deren mittlerer am kleinsten ist; die zwei 
sehr hervorstehenden Staubgefässe so lang 
als der Griffel. 
Cu. L. 


CULTUR. 


Diese Pflanze wird gewiss in's Unend- 
liche vermehrt werden ; ein Ieder wird sie 
besitzen wollen. Im Orangeriehause culti- 
virt entfaltet sie ihre prachtvollen Blüthen; 
es ist nicht nöthig, sie dem Schnitte zu 
unterwerfen, die Natur schon hat ihr den 
so schönen Habitus verliehen. Sie verlangt 
eine leichte, mit Pflanzentheilen und ein 
wenig Guano vermischte Erde, will oft 
und zwar nach und nach in grössere Töpfe 
verpflanzt werden. Beim Verpflanzen wende 
man ja alle mögliche Vorsicht an, um die 
Wurzelballen nicht zu beschädigen. Im 
Sommer gebe man recht viel Wasser, fülle 


daher den Boden des Topfes hinreichend 
mit Scherben an; auch stelle man die 
Pflanze an einen feuchten Ort im Schatten. 

Sie lässt sich mit Leichtigkeit durch 
Samen, wie auch durch Stecklinge ver- 
mehren. 

Den weissen Schimmel, von dem sie 
zuweilen befallen wird, vertilgt man auf 
folgende Weise : Die Pflanze wird über 
und über mit Wasser bespritzt, und die 
bereits angegriffenen Theile mit Schwe- 
felblüthe bestreut, wodurch das Uebel 
gänzlich gehoben wird. 

L. ۰ 


u To op 


2 


wy از‎ Co ا‎ 
; : Reihen WU ond: JCouwt. 


RHODODENDRUN ۰ 


Ericaceæ $ Rhododendreæ. 一 Decandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. (Voyez ci-devant f. 45.) | liatis, supra villosis, subtus albidis, glabris, 
junioribus purpureis, floribus maximis, odoratis, 
CHARACT. SPECIEI. — R. Gibsonis. Suffru- | albidis, roseo-tinctis , lobo supremo macula cro- 
lex erectus, cortice brunneo squamis secedente; | cea, punctis, brunneis sparsa notato. 
ramulis , petiolis foliisque brunneo maculatis; R. Gib sonis Paxron’s ag. of Bot. 1841, t. VII, 
foliis ovato-lanceolatis, apiculato-reeurvatis, ci- | p. 7 im ic. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


Mr. GIESON'S ROSE BAY. 


RHODODENDRON GIBSONIS. 


GENERIC CHARACTER e 
SPECIFIC CHARACTER | see above. 


Plants of this extremely beautiful species were introduced in 1857 to the gardens of his Grace 
the Duke of Devonshire, at Chatsworth, by Mr J. Gibson, who found it on the summit of the 
Khoseea Hills, in the East Indies, at an elevation of upwards of four thousand feet above the sea. 
Being a plant of unquestionable ped we have selected it to commemorate the services of the 
individual by whom it was collec 

t has been so well depicted s our artist in the annexed drawing, that any remarks on its 
beauty are rendered unnecessary. What, however, gives it a very high claim to distinction, is the 
peculiar fragrance of its blossoms dudar the whole of the time they are expanded, an the very 
agreeable nature of this odour. In this respect it is a most valuable addition to the genus, and will 
furnish an admirable opportunity for improving some of the dark-flowered varieties. 

The habit and foliage of the plant are quite novel among Rhododendrons, and approximate much 
more nearly to those of some Azaleas. This will espeeially be seen in the young lateral shoots exhi- 
bited in the figure, where the form, disposition, and hairiness of the leaves very much resemble 
the same features in most of the Indian Azaleas. The flowers, nevertheless, are decidedly those of 
a Rhododendron, and for their size, delicacy of tint, and the fine yellow spotting in the upper 
portion are alnioat without a rival. 

Mr Gibson discovered it on the side of the mountain, growing in thickets. The À. arboreum was 


in which it flourishes is b e dE Re of loose granite and sandy loam, and is generally 
much interspersed with masse 2 

In England it thrives well in die soil ordinarily used for greenhouse Rhododendrons, which 
consists, for the most part, of loose sandy loam, with the addition of about a third or a age 
of ech heath-mould. The roots of Rhododendrons will not endure to great and exposure 
solar light and heat in the summer, and hence, if they are not in some degree shaded, the udis 


soil; and it may poeni be propagated by grafting on the common sorts. 
Rh ododendron is taken from Rhodon, a rose, and dendron, a tree, in reference to the large 
elusters of rosy flowers which many of the species bear. 


110 


ROSAGE DE GIBSON. 


ROSAGE DE GIBSON. 


RHODODENDRUM GIBSONIS. 


ÉTYMOLOGIE. Voyez page 45. 


Éricacées, tribu des Rhododendrées. 一 Décandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


Cette superbe plante qu'avee M. Paxton 
nous n'hésitons pas à regarder comme une 
espéce distinete a été découverte sur le som- 
met des monts Khoseea, dans les Indes orien- 
tales, à une hauteur d'environ 5500 mètres, 
par M. J. Gibson qui l'envoya en 1857 au 
due de Devonshire. Le célébre jardinier de 
ce noble et généreux amateur de plantes a 
voulu rappeler les serviees rendus par ce 
voyageur à la cause de l'horticulture, en lui 
dédiant une plante aussi méritante. 

Par son port et la nature de son feuillage, 
on la prendrait volontiers pour une Azalée 
de l'Inde, tandis que par ses fleurs, ses éta- 
mines et la maeule du lobe supérieur de la 
corolle elle appartient aux vrais Rhododen- 
drums. 

C'est un sous-arbrisseau dressé, rameux, 
à écorce d'un rouge brun tombant par 
écailles dans la vieillesse des rameaux ; à 
ramules maculées de brun ainsi que les 
pétioles et les feuilles. 

Les feuilles sont ovées-lancéolées, brie- 
vement atténuées-apieulées et recourbées 
au sommet, ciliées, velues en-dessus (poils 


! voyez ci-dessus. 


bruns) maculées de brun, glabres et blan- 
châtres ou cendrées en dessous; les plus jeu- 
nes teintes d’un pourpre obscur. Les pétio- 
les sont courts, ciliés, canaliculés en dessus, 
arrondis en dessous. 

Fleurs trés-grandes, blanchátres, légére- 
ment lavées de rose, trés-agréablement odo- 
rantes, disposées au sommet des rameaux 
(deux par deux selon la figure). Tube infun- 
dibuliforme, renflé-costé vers la base ; limbe 
trés-ample, étalé, régulier, à lobes égaux 
(d'aprés la figure!) profonds, subonguicu- 
lés, faiblement ondulés-réfléchis aux bords, 
échanerés-bilobulés au sommet, creusés- 
plissés au milieu en dessus , comme carénés 
en cet endroit en dehors, et là lavés fai- 
blement de rose, le supérieur occupé vers 
sa partie basiliaire par une large macule 
d'un jaune d'oere, parsemée de petites ta- 
ches brunes. Étamines subdivariquées-dé- 
clinées; filaments filiformes, blanes; an- 
theres brunes; style décliné ascendant, 
exsert, beaucoup plus long que les étami- 
nes ; stigmate arrondi-capité! 

Cn. L. 


CULTURE. 


Ce Rhododendrum ne sera pas de pleine 
terre; il ne se contentera peut-être même 
pas de nos froides orangeries. Il aimera, 
pensons-nous, à être cultivée de pair avec 
notre Azalea indica lateritia, et ses sous- 
variétés variegala et Gledstanesi qui en 
hiver réclament, pour prospérer , un local 
intermédiaire , une bonne serre tempérée et 
bien aérée; et pendant lété privation de 


soleil, place humide, au nord, en plein air. 
Quant à sa multiplication, elle parait facile 
de boutures. Il se greffera sans doute sur le 
R. ponticum ; jusqu'ici l’ Azalea indica phe- 
nicea a servi de sujet. 

Nous reviendrons ailleurs sur la culture 
de cette plante aussitót que les expériences 
auxquelles nous nous livrons à son sujet nous 
montreront quelque chose de concluant. 

L. ۰ 


GIBSON’S ALPENROSE (ALPENBALSAN). 


111 


GIBSON’S ALPENROSE (ALPENBALSAM). 


RHODODENDRUM GIBSONIS. 


Ervyworocıe. Siehe bei Rh. aureum, fol. 46. 


Natürliche Ordnung der Ericaceen, Abth. der Rhododendreen. 一 
Cl. X. Ord. 1 


GATTUNGS CHARACTER 
SPEC. CHARACTER. 


Diese herrliche Pflanze, welche wir, wie 
auch schon Paxton gethan, als eine eigene 
Art betrachten, wurde durch Gibson auf 
dem Gipfel der Khoseea-Gebirge in Ostin- 
dien , 5500 Meter über dem Meeresspiegel 
entdeckt, und durch ihn im Jahre 1857 an 
den Herzog von Devonshire geschickt. Der 
berühmte Gürtner dieses vornehmen und 
eifrigen Blumenfreundes, widmete sie je- 
nem Reisenden als Anerkennung seiner der 
Gartenkunst geleisteten Dienste. 

Der äussern Gestalt und der Farbe der 
Blätter nach würde man sie für eine Aza- 
lea indica halten, allein die Blumen, die 
Staubgefässe und die Flecken am obern 
Saumlappen machen diese Pflanze unzwei- 
felhaft zu einem Rhododendrum. 

Es ist ein aufrechter aestiger Strauch, 
mit rothbrauner, schuppenartig sich ablö- 
sender Rinde; die jüngern Aeste, Blatt- 
stiele und Blätter braungefleckt; Blätter 
eirund-lanzettförmig, an den Spitzen zu- 
rück gekrümmt, gewimpert, oberhalb zot- 
tig (Haare braun), unterhalb glatt, weiss- 


Lin. 


| siehe oben. 


lich oder aschgrau , die jüngern schmutzig 
braun; Blattstiele kurz, gewimpert, ober- 
halb rinnenförmig, unterhalb rund. Blü- 
then sehr gross, weisslich mit rosafarbigem 
Scheine, sehr wohlriechend , am Ende der 
Zweige zu zweien zusammenstehend (nach 
der Figur); Röhre trichterfórmig, am 
Grunde erweitert , gerippt ; Saum sehr weit 
ausgebreitet, regelmässig tief eingeschnit- 
ten; Lappen (nach der Figur) gleich و‎ fast 
genagelt, mit schwach wellenförmig zu- 
rückgebogenem Rande, vorn lappenfórmig 
ausgerandet , in der Mitte oberhalb vertieft 
gefalten und unterhalb fast gekielt; der obere 
in der Mitte mit einem goldgelben braun 
punktirten Fleck versehen. Staubgefässe 
fast ausgesperrt, abwärts gebogen , Staub- 
fäden fadenförmig, weiss; Staubbeutel 
braun ; Stempel abwärtsgebogen , aufstei- 
gend, hervorstehend, viel länger als die 
Staubfäden. Narbe rundlichkopffórmig. 


Gn. b. 


— چ —— 


CULTUR. 


Dieses Rhododendrum wird nicht für's | varietäten (variegala und Gledstanesit) cul- 


freie Land seyn; selbst unsere Orangerien 
werden ihm vielleicht nicht einmal zusa- 
gen, sondern er wird vorziehen , wie wir 
glauben, auf ähnliche Weise wie unsere 
Azalea indica lateritia und deren Unter- 


tivirt zu werden; diese verlangen , um gu 

zu gedeihen , ein nicht zu warmes, aber 

auch nicht zu kaltes Local, ein gut tempe- 

rirtes, hinreichend gelüftetes Gewächshaus 

während des Winters ; im Sommer scheuen 
15 


112 GIBSON 5 ALPENROSE (ALPENBALSAN). 


sie die Sonne, lieben dagegen einen feuch- 
ten Ort im Freien, gegen Norden gelegen. 

Seine Vermehrung scheint leicht durch 
Stecklinge bewerkstelligt werden zu kón- 
nen, doch wird er sich ohne Zweifel auf 
R. ponticum veredeln lassen; bis jetzt hat 
Azalea ind. phœnicea als Unterlage gedient. 


Wir werden an einem andern Orte auf 
die Cultur dieser Pflanze zurückkommen , 
sobald die Versuche, die wir in dieser 
Hinsicht anstellen, uns etwas Bestimmtes 
darüber werden gegeben haben. 


L. VIE 


SEB, 


E TI e "el n) يي‎ Per iudi 
T a 


Z 


SOPHRONITIS GRANDIFLORA, 


Orchidaceæ $ Epidendreæ. 一 Gynandria-Monogynia, 


CHARACT. GENERIS. — Sophronitis LINDL. CHARACT. SPECIEI. — S. grandiflora. Linni. 
Bot. Reg., t. 1129. Perigonii foliola patentia, | Sert. Orchid., t. 5, f. 9. Bot. Mag., t. 3709. 
exteriora aequalia libera; interiora conformia, | Paxton’s Mag., IX, 194. Pseudobulbis oblongo- 
paulo angustiora. Labellum basi cum gynoste- | € lindraceis , junioribus spathaceis, apice mono- 
mate connatum, integrum, cucullatum, linguae- | phyllis; folio d etalis elliptico-rotundatis, 

rme, medio crista transversa simplici. Gynos- | se alis oblongo-lanceolatis subduplo minoribus; 
t i abello (parvo) trilobo, lobis lateralibus incurvis, 
cristam labelli conniventibus. Anthera termina- | obtusis, intermedio acuminato-planiusculo. 


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In. l. ۰ 
ea. 一 Herbae brasilienses, monophyllæ, ebul- Cattleya coccinea Linni. Bot. Reg., f. 1919 in 
textu. Epidendre ponceau. Descourt. Je. 10, p.27. 


O nA Juua na A aa i inea 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


LARGE-FLOWERED SOPHRONITIS. 


SOPHRONITIS GRANDIFLORA. 


GENERIC CHARACTER } e above. 
SPECIFIC CHARACTER 

Such is the comparative smallness of this exquisite Orchidaceous plant, that we have had 让 
introduced into our drawing as it was growing, including the block of wood on which it was 
fastened. Those who have no opportunity of seeing the living specimen, will thus learn its genuine 
habit, and persons who are not accustomed to witness Orchidaceæ, will gain a general idea of the 
epithytal nature of the tribe. 

S. cernua, which is similarly dwarf, and has smaller pseudo-bulbs, grows very much in the same 
manner, and produces its numerous racemes of pretty red blossoms about the present period. They 
last for several weeks, and the species is one of the prettiest of epiphytes. 

The plant before us is, however, much finer than S. cernua. It is larger in all its parts, but the 
blossoms, particularly, are three or four times the size , and exceedingly showy. Hitherto, they have 
been borne solitary, from the summit of the younger pseudo-bulbs و‎ though it is quite possible that 
they may hereafter appear in racemes, like those of its ally. For so diminutive a plant, the size of 
the flowers is really extraordinary, and the stalk is made to curve dormwards , apparently with the 
weight of the blossom. The colour is a rich cinnabar, variously tinted with crimson and orange, and 
pale orange or deep yellow in the centre. When in flower, the plant is not unlike a dwarf Cattleya , 
and this appearance, combined with the novelty of its colour in relation to that genus, makes it 
peculiarly interesting. 

Our subject is a native of Brazil, where we believe it was found by M. Gardner, from whose 
native specimens or drawings a figure was some time ago published in the Botanical Magazine. Our 
plate is the first obtained from a plant that has bloomed in this country, and we 6 it to Messrs. 
Loddiges, of Hackney, in whose collection it blossomed in October, 1841. A plant which seems to be 
the same species, showed flower last year at Messrs. Rollisson’s, Tooting, but the blossoms perished 
by accident before it had been unfolded. 


Obviously the most natural way of growing this plant is to fasten it to a small log of wood. We 


114 SOPHRONITE A GRANDES FLEURS. 

must dwell specifically on the smallness of the block ; because many beautiful little plants are almost 
hidden by the large and unsuitable logs to which some growers attach them. It should be borne in 
mind that, as long as the wood appears needful for the plant, it is appropriate; but when it is so 
large as to be more conspieuous than the plant itself, it becomes disagreeable and improper. It is 
necessary to insist on this point in regard to both species of Sophronitis, as it would be a pity 
that their charms should be لعا دصاق‎ by so paltry a circumstance, 

Besides fastening it to the wood, and suspending this to the roof of the house, little other 
attention is necessary. If a small portion of moss be placed around the bottom of the pseudo-bulbs, 
and over the younger roots, it will form a nucleus for moisture, and keep them shaded. The species 
flourishes well in a house that i is only moderately warm and SEN and should have rest for three 

or four months, beginning about December. It is increased by taking off one or more of the 
pseudo-bulbs in spring, and placing them on another block. 


SOPHRONITE A GRANDES FLEURS. 


SOPHRONITIS GRANDIFLORA. 


Erym. 2۵۵۵۵ و‎ modeste ; تین نو‎ au peu d’apparence E plantes de ce genre, qnand elles 
sont point en fleur 


Orchidacées, tribu des Epidendrées. — Gynandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


Cette espèce est sans contredit Pune 
des plus gracieuses de cette intéressante et 
belle famille. Descourtils (l. c.) la décou- 
vrit le premier sur les hautes montagnes 
qui séparent le district de Bananal de 
celui d'Ilha grande et en donna une des- 
eription aussi inexacte que la figure qu'il 
y joignit est médiocre. M. Lindley cepen- 
dant la figura et la deerivit de son cóté 
dans son beau Sertum Orchidaceum (I. c.), 
mais d'aprés les documents erronés que 
lui avait fournis Descourtils. L'honneur 
de son introduction à l'état vivant en Eu- 
rope, appartient à Gardner qui la recueillit 
croissant sur le trone des arbres dans les 
montagnes des Orgues, et lenvoya en 
Angleterre. C’est d’après un individu 
provenant de cet envoi que M. Hooker 
en donna (/. c.) dans le Botanical Maga- 
zine une excellente discription avec assez 
bonne figure. Le dessin que nous en don- 
nons ci-eontre est tiré du PN of 
Botany. 


} voyez ci-dessus. 


La Sophronitis grandiflora commence à 
se répandre dans les collections où sa beauté 
lui assure une des premières places. En 
voici une description sommaire : 

Pseudobulbes oblongs , cylindriques-at- 
ténués aux deux extrémités, fasciculés, uni- 
foliés, revétus pendant la jeunesse de squa- 
mes engainantes, membranacées, dont la 
sommaire formant une sorte de spathe, d’où 
sort le pédoncule. Feuille elliptique-oblon- 
gue, épaisse, subaigué, d’environ quatre ou 
cing centimétres de long. Pédoncules ter- 
minaux, solitaires, subcourbés-nutants, uni- 
flores, moins longs que les feuilles. Fleurs 
مس نی وبا‎ très-belles, d'un riche pour- 
pre orangé, quelquefois marqué de stries 
d نی‎ — mar foncée. Segments externes 


1} lancéolés. assez étroits 
0 ? 


étalés, l'un dressé, les deux autres déflé- 
chis; les internes placés horizontalement , 
beaucoup plus amples que les premiers ct 
ovés-lancéolés, ondulés, à peine atténués , 
obtus au sommet, Labelle trilobé, les deux 


SOPHRONITE A GRANDES FLEURS, 


lobes latéraux réunis-enroulés autour du 
gynostème ; le médian deflechi , étalé, lan- 
céolé. Gynostème court, blanc, teinté de 
rouge, unidenté ou subailé de chaque côté 


115 
du stigmate. Anthère octoloculaire. Polli- 
nies 8, subtriangulaires et bisériées par 
quatre dans le clinandre. 

Ca. L. 


CULTURE. 


ésil ! . 


vers entier. 
VOLTAIRE. 

Je garderai toujours le souvenir de la 
serra d’Itaculumi! — de ces gigantesques 
roches entassées les unes sur les autres et 
formant entre elles une masse de plusieurs 
kilomètres de circonférence. 

Les dernières cases de la Cidade de Ouro 
preto, capitale des Mines, sont pittoresque- 
ment groupées à la base de cette montagne, 
L’abord en est imposant, et quand le voya- 
geur s'aventure dans ce dedale, formé d’une 
foule de sentiers sans issue , il ne tarde pas 
à sisoler du monde, et arrivant à mi-cóte, 
au bout d'une dizaine d'heures d'une péni- 
ble ascension, il découvre au couchant le 
pays boisé où campent les nomades Coroa- 
dos et les Buticudos; tandis qu'au levant il 
semble dire un éternel adieu aux derniéres 
traces de la civilisation, aux bourgades les 


plus rapprochées du désert. — Comme un 


tel souvenir fait époque dans la vie! — 
Comme il se détache des autres événements 
qui ont pu en signaler le cours! — Depuis 
limmense baie à l'entrée de laquelle l'or- 
gueilleuse Rio-de-Janeiro vient baigner ses 
pieds, jusqu'aux pies sourcilleux qui la do- 
minent, au sein de ses characas (1) , au sein 
de ses palmiers, de cette insouciante popu- 
lation aecourue de toutes les parties de la 
vieille Europe pour y chercher fortune et 
onheur..... de ces lieux jusqu'au Rio- 
Pardo !.... Quelle suite d'émotions ou ter- 
ribles ou douces ; quelle suite de jouissan- 
ces ineffables s'emparent de notre áme, à 
nous, pauvres Européens, nés au sein des 


(1) Villas des Brésiliens. 


brumes et des humbles Colzas! — Quel 
étonnement, quelle admiration quand nous 
élevons nos regards vers ces montagnes, 
quand nous les plongeons dans ces vallées 
décorées par la végétation la plus luxu- 
riante! — Là des Erythrines qui le dispu- 
tent en hauteur à nos chénes, et couvertes, 
quoique sans feuilles encore, de milliards 
de fleurs rouges épanouies, qui, de loin, 
en font autant d'immenses globes de feu; 
des jacarandas gigantesques qui confondent 
leurs innombrables corolles bleues avec 
lazur du ciel, ete. Ce sont des Bignonia 
venusta, qui, sous leurs guirlandes oran- 
ges , étouffent de leurs mille replis des ar- 
bres de premiére grandeur! — Des Parkia 
surmontant de leur ample diadéme les Mé- 
lastomes, les Bougainvillies, les Francis- 
cies, brillants végétaux si recherchés dans 
nos serres; — là se découpent au loin, sur 
l'horizon élevé, les contours de la Cidade 
de Barbacena, pittoresquement batie au 
milieu d'une forét d’Araucaria; — ici sur 
la roche nue croissent les Vellozia, l'or- 
gueil du Brésil; — parmi les graminées, 
vous découvrez les fabuleuses Virgularia; 
les utiles Gomphrénes tubéreuses, les Li- 
sianthes éphéméres; — là, pait en süreté 
linquiéte autruche; plus loin encore au 
sommet d'un arbre desséché, vibre dans 
Yair le eri du Ferrador (1), eri qui rappelle 
le son que produit une enclume Írappée par 
le marteau; — ailleurs encore ce sont les 
poétiques Ranchos servant de gite nocturne 
aux caravanes qui se délassent des fatigues 
du jour par les cartes ou les sons de la 


mandolina.... Enfin, dans ces lointaines 


(4) L'Araponga (Casmarynchos nudicollis). 


116 GROSSBLUMIGE 
contrées, tout est neuf, tout est étrange à 
l'homme d'Europe! — Aussi ,.... pour moi, 
pauvre voyageur isolé, quand la nuit fut 
venue , bercé doucement dans mon hamac, 
entre deux roches, dans l'Itaeulumi! Que 
j'étais fier! que j'étais heureux!... de m 
voir si prés du ciel et de posséder pour 
palais les plus majestueux sites de la terre! 
— Autour de moi fleurissaient des myria- 
des de Sophronitis grandiflora, charmante 
petite orchidée, aux amples fleurs qui tapis- 
saient de pourpre un vaste rocher perpen- 
diculaire de plus de vingt-cinq mètres d'élé- 
vation. — Ses petits pseudo-bulbes, étroi- 
tement pressés les uns contre les autres, 
semblaient ne former qu'une seule et méme 
plante! — Quelle serre en Europe abrite- 
rait ce specimen de la merveilleuse végé- 
tation des tropiques !... 

.. Mais, puisque aid notre triste et 
Grotte Europe nous en sommes reduits 
n’en cultiver que de chetifs exemplaires, 
sachons au moins les rendre agréables à 
Tt! — fesons-en des miniatures ; et puis- 
que l'unité doit ici tenir lieu du grand 


bi 


a 


SOPHRONITIS. 


nombre, disposons artistement et fixons 
sur la blanche écorce du bouleau nos petits 
Sophronitis, les géants du genre quant à 
l'ampleur des fleurs. S'exprimer ainsi, c'est 
accuser la petitesse de celles du Sophronitis 
cernua , lesquelles ont cependant aussi leur 
charme. 

Il suffit d'appendre le bois qui porte ces 
jolies orchidées, en guise d'ex-voto, à la 
voûte de la serre à orchidées, aprés avoir 
eu soin d'en entourer les pseudo-bulbes 
d'un peu de mousse, afin d'entretenir une 
humidité autour de la pao surtout pres 
des jeunes pousses. 

Ces espèces, étant originaires des mon- 
tagnes du Brésil méridional, ne réclament 
qu'une chaleur et une humidité modérées. 
Elles restent dans un état d'inertie pendant 
près de quatre mois chaque année à dater 
de décembre. Leur multiplication ۵ 
en détachant de la souche mère au prin- 
temps un ou plusieurs pseudo-bulbes qui 
réclameront ensuite le même traitement 
que celle-ci. 

L VH. 


GROSSBLUMIGE SOPHRONITIS. 


SOPHRONITIS GRANDIFLORA. 


ETYMOLOGIE. caQpavér, bescheiden; eine Anspielung auf das wenige Ansehen welches die 
anzen dieser Gattung haben, wenn sie ohne Blüthen sin 


‚Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen. — Cl. XX. Ord. 1. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 


Diese Art ist eine der anmuthigsten die- 
ser interessanten und schónen Familie. Des- 
eourtils entdeckte sie zuerst auf den hohen 

ergen, welche den District Bananal von 
jenem von Ilha grande scheiden, und gab 
davon eine ebenso ungenaue Beschreibung, 
als mittelmässige Zeichnung. Lindley seiner- 
seils bildete sie ab, und beschrieb sie in 
seinem Serium Orchidaceum, jedoch nur 


| siehe oben. 


nach den ihm von Descourtils gemachten 
unrichtigen Angaben. Die Ehre, die Pflanze 
lebend in Europa eingeführt zu haben ge- 
bührt Gardener, der sie auf dem Orgelge- 
birge auf Bäumen wachsend fand und sie 
nach England schickte. 

Hooker hat nach einem dieser Original- 
Exemplare eine genauere Beschreibung ge- 
macht und sie nebst einer ziemlich gelun- 


GROSSBLUMIGE 


genen Figur im Bot. Mag. mitgetheilt, 
wovon die hier beigefügte Figur eine Nach- 
bildung ist. 

Die grossblumige Sophronitis verbreitet 
sich schon in den Sammlungen, wo ihre 
eigenthümliche Schönheit ihr eine der ers- 
ten Stellen sichert. 

Wir lassen hier eine kurzgefasste Be- 
schreibung folgen : Scheinzwiebel läng- 
lich, eylinderförmig, an beiden Enden ver- 
dünnt, büschelförmig, einblättrig, in der 
Jugend mit scheidenartigen , häutigen 
Schuppen versehen; am Ende mit einem 
Blatte und einer Art Scheide, aus welcher 
der Schaft hervorkommt; Blatt elliptisch و‎ 
dick, fast spitzig, 4 bis 5 Centimeter lang ; 
Schaft endständig, einzeln, einblumig, kür- 
zer als das Blatt, etwas gekrümmt über- 


SOPHRONITIS. 117 


hängend. Blume sehr gross und schôn, 
orange-mennigroth, oder lebhaft purpur- 
orange , zuweilen etwas dunkler gestreift و‎ 
äussere Blumenblätter länglich-lanzettför- 
mig, ziemlich schmal, ausgesperrt, das eine 
aufrecht و‎ die beiden andern herabgebogen; 
die innern wagerecht, viel grösser als die 
äussern, eirund-lanzettförmig, wellenför- 
mig , am Ende kaum verschmälert, stumpf; 
lippe dreilappig, Seitenlappen zusammen 
gerollt , die Befruchtungssäule einhüllend ; 
Mittellappen abwärts gebogen, abstehend , 
lanzettfórmig ; Befruchtungssäule kurz, 
weiss, etwas röthlich überlaufen, auf jeder 
Seite neben der Narbe mit einem Zahne 
versehen. Anthere achtfächerig. 


Ca. L. 


o d e 


CULTUR. 


Oh, welche angenehme Gefühle erweckt 
in mir die Erinnerung an die Berg-Kette 
Itaculumi! An diese riesenhaften, einer auf 
den andern ruhenden und unter sich Mas- 
sen von mehr als meilenweitem Umfange 
bildenden Felsen ! 

Der Fuss dieses Gebirges berührt die 
letzten Hütten des Städtchens Ouro preto, 
Hauptort der Provinz Minas. Imposant ist 
der Zugang zu diesen Bergen; wagt sich 
der Reisende in dieses Labyrinth, in alle 
diese Gänge ohne Auswege, so wird er 
nicht lange zögern sich im Geiste von der 
Welt abzusondern. Nach ungefähr zehn- 
stündigem Aufsteigen gelangter zu Hälfte 
der Höhe; dort erblickt er gegen Abend hin 
die waldigen, den Nomaden Coroados und 
Buticudos zu Lagern dienenden Gegenden ; 
gegen Sonnenaufgang hin scheint er den 
letzten Spuren der Civilisation, den diesen 
Einöden am Nächsten gelegenen Wohnun- 
gen, Lebewohl zuzurufen. Wie frisch blei- 
ben uns solche Erinnerungen durch das 
ganze Leben! — Wie gesondert stehen sie 
neben allen übrigen Begebenheiten, die 
dessen Lauf lenkten !! 


Eine majestätische Bai bespült das stolze 
Rio de Janeiro, am Fusse seiner Berge, 
umgeben von seinen Chacaras und seinen 
Palmen , bewohnt von einer lebensfrohen , 
grósstentheils europäischen Bevólkerung , 
die dort ihr Glück zu suchen, ihr Vaterland 
verliess, und von dort bis zum Rio Pardo!... 
Von welchen Gefühlen werden wir dort be- 
stürmt, wir armen alles dieses im Vater- 
lande entbehrenden Europäer! Wie gross 
ist unser Erstaunen beim Anblieke dieser 
Berge, dieser so herrlich bewaldeten Thä- 
ler! Erythrinen, so gross wie unsere Eichen, 
die, wenn sie ohne Blätter aber mit Mil- 
lionen von Blüthen bedeckt sind, von fern 
ungeheuern Feuerkugeln gleichen; riesen- 
hafte Jacaranden, die ihre unzähligen Blu- 
menkronen vom schónsten Blau mit dem 
Blau des Himmels vermengen! Weiter die 
Bignonia venusta, welche mit ihren oran- 
gefarbenen Guirlanden die grössten Bäume 
zu ersticken scheint ! — Hier Parkien, wel- 
che Melastomen, Bougainvilleenu nd Franeis- 
ceen üherragen; — in der Ferne, am Hori- 
zonte zeigen sich die Umrisse des, in Mitten 
seiner Araucarien Wälder malerisch geleg- 


118 GROSSBLUMIGE 


nen Barbacena; — hier leben die Vellozien, 
der Stolz Brasiliens; — unter den Grami- 
neen die fabelhaften Virgularien ; die nütz- 
lichen Gomphrenen , die so geschätzten 
Lisianthus; — dort nistet ungestört der 
Strauss; weiter von uns, auf dem Gipfel 
abgestorbener Bäume stösst der Ferrador ( 
seinen, Hammerschlägen ähnlichen Schrei 
aus; wieder an andern Orten sind es die 
poetischen Ranchos, welche den Karava- 
nen zu Nachtlager dienen und in denen 
Spiel und Mandoline ihnen Zerstreuung 
bietet. — Ueberhaupt Alles dort ist neu für 
uns arme Europäer. Oh, wie stolz, wie 
glücklich war ich, wenn ich nach Anbruch 
der Nacht, in meine Hängematte gewiegt, 
auf Ztaculumi ruhte! wenn solche majestä- 
tischen Gegenden و‎ dem Himmel nahe, mir 
zur Wohnung dienen!... 


u 
— 


In meiner Nähe blühten tausend und 
abermals Tausende von Sophronitis grandi- 
flora! Diese herrliche , kleine Orchidee mit 


ihren grossen Blüthen , bedeckte einen 
senkrechten Felsen von vielleicht achtzig 
Fuss Höhe. Ihre kleinen Scheinzwiebel, die 
eine dicht neben der andern schienen nur 
eine einzige Pflanze zu bilden! — Welches 
Gewächshaus in Europa könnte wohl einer 


)1( Die Araponga (Casmarynchos nudicollis). 


SOPHRONITIS. 


solchen Vegetation der Tropen Obdach 
bieten?... 


Doch da wir nun einmal in unserm trau- : 


rigen , kalten Europa auf kleine Exemplare 
beschränkt sind و‎ so lasst uns diese wenig- 
stens recht zierlich zurichten , lasst uns ein 
Miniaturbild der tropischen Ueppigkeit 
davon schaffen; und da uns hier einzelne 
Exemplare jene Menge ersetzen müssen, 
so lasst uns Alles auf künstliche Weise ein- 
richten... Befestigen wir daher auf ein hüb- 
sches Stück Birkenholz mit weisser Rinde 
diesen kleinen Sophronitis, den Riesen der 
Gattung. Dies sagt uns schon genug von 
der Kleinheit der übrigens doch schónen 
Blumen des Sophronitis cernua. 

Es genügt, diese kleine Orchidee im Or- 
chideenhause hüngend anzubringen. Man 
umgibt die kleinen Scheinzwiebel mit etwas 
Moos, um so der Pflanze, und namentlich 
den jungen Trieben, ein wenig Feuchtig- 
keit zu erhalten. Von den Gebirgen Süd- 
brasiliens herstammend , verlangen diese 
Arten nur mässige Wärme und Feuchtig- 
keit. Jedes Jahr ruhen sie von December 
an während beinahe vier Monaten, Sie zu 
vermehren hat man im Frühjahr nur eine 
oder mehrere Scheinzwiebel von der Mut- 
terflanze abzunehmen و‎ und sie sogleich 
auf oben mitgetheilte Weise zu behandeln. 


L VH. 


en fe ela ec BEE ern سي سحت اد‎ Er جح مانم‎ 


IENE OTIS 


T "aee de strate 1 : 
. (pr lt Cel OF FATA Jook. 


STAPELIA ۰ 


Asclepiadaceæ $ Pergularieæ-Stapelieæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. — Stapelia L. Gen. 1062. 
Calyx quinque-partitus. Corolla rotata 
quefida carnosa. Gynostegium saepius exsertum 
Androsona (1) duplex, Kee foliolis v. laciniis 
rtitis ; interioris corn culi formibus 


Plantae capen- 
ses carnosae ramosae, ram mis aphyllis saepius letra- 
gonis a Keen dentalis Zeg s uf ts LÉ 

ciosis atro- nn gutta is v. marmoratis et 
nonnunquam odore nauseoso ae 


: und perum gen. pl. pa . ۸ ۱ ۵ 
و‎ la ciniis چا‎ airy interior cor- 
is. Jacq. Stap. 47-59. — Mas 


ot. Mag. t. 536 585. 


. GONOSTEMON Haw. syn. suec. 27. Androzona exterior 
secl : foliolis oe: , interior corniculis 
simplicibus uncinatis. — Jacq. I. c. t. 20—23. Wendl. Col- 

a 203 7 


O 
"d 
Sf 
Re? 
229 
m 
m 


zona exterior quin- 
is دع‎ 


vissimis simplicibus infraet 
Jacq. id. t. 18. 
d. TRIDENTEA And t 


partita, laciniis aiios formes, interior Gaich his- 
— Mass. t. 15. 16. Jacq. 


dis, ra vod interiore —€— 
e. T zona exterior 


H aw. 6. Andro 
quinquepartita, laciniis horizontalibus emarginatis v serra- 
tis, interioris corniculis bifidis ramulo interiore PRE 

avato. — Mass. t. 1. Jacq. t. 44—46. 


(1) av 3595 étamine (homme); TE ceinture; étamine 
en ect un seul mo € ۰ a از‎ est clair et expressif, ge 
mieux qu’une periphras . L. 

(2) Pollinia N OB. seu P potlinis avcr. l. c. Même ob- 
servation que ci-dessus. 


f. CARUNCULARIA Haw. Le . Androzona exterior 
Tes foliolis patulis emarginatis, interior cor- 
nicu ug agr torosis clavatis caruneulatis. — Mass. t. 21. 37. 
t 798. 
c. 37. Androzona exterior pentaphylla, 
ares Sc? Pe ا‎ interior corniculis E 
ramo interiore € re clavato. 一 vg: t. 39. Jacq. 
9. 1676. 1833. Bot. Reg. t. 755. 
W. le 42. Androzona exterior وت بو‎ 
scutiformis, interior corniculis bifidis 


—63- Bot. Mag. 
g. paci 


e nteriore in stigm rtm موس‎ " as. niin. 
Mag. n. T 1833. Bot. Reg. ae 

2 véi i orollae laciniae replica 

faux in aii ad hiho Androzona «cn 


simplicibus stigmati in- 
t. 10-15, Bot. Mag. 


in cii p interior corniculis 
cumben eee t. 29, 
t. 1184. 

k. PECTINANA Haw. و‎ SER foliola stami- 
naque pecti — Mas 


OODIA Sweet: Hort. ze ed. 2 Ping: (Seytanthus 
pis Je. pl. 1844. Monothylaceum Don. Gen. syst. 
IV.) et DESDINORCIIS “ren, "ee IV. 94. (Stape- 
lia quadrangula Fors sunt satis distincta, 
Contra, APTERANTHES 

(Stap. Gussoneana... 
Wem. 1-23. (Mas 


Jacq. Bot. . t. 506. 
rite artes ut mee referenda Nos. de Sipel inedit. 
Le 


CHARACT. SPECIEI. — wer (Pedant 


actiformis H Bot Caule cy- 
lindraceo simplici un Pras m ie areolato 
amillis fn ibus majoribus transcersim oblon- 

۳ à é 5 x 


o punc 

ew ang aggregatis parvis; corollæ difetto 
laciniis Tir ulari -acutis. Androzone serie ez- 
terna 5-fl 15111; 


vie en D, Lê 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooxer. 


STAPELIA CACTIFORMIS. 


CACTUS-LIKE STAPELIA. 


CLASS AND ORDER. . 
NATURAL ORDER. . 
GENERIC CHARACTER. 


see above. 


SPECIFIC NAME AND CHARACTER. 


One of the most remarkable of a very remarkable Genus, 
gardens, are lost, and scarcely any n 


many species, formerly known to our 
received to take their 


place. Among the latter, 


respecting which it is to be regretted 
ew ones have been 
however, may be reckoned the curious Stapelia 


16 


120 


— of Masson , (Scytanthus Gordoni Hook. Ic. Plant. tab. 625) w 
ud other places in South 


. Burke on the Orange River 
am of Derby, at Knowsley, 3 


with the subjec 


STAPELIE EN FORME DE CACTUS, 


which were detected by 
Afrika, and sent to his employer, the 
t of the sent plate, lately received amo 


ng 
a collection of plants from Little veer? from Mr Zeyher. It fowered in the Royal Botanic 


ew, in August, 1844. 


Gardens of K 


a. The stem, or, in Sab words, the entire plant, has more the appearance of a Mammillaria (among 
Cactaceæ), or some succulent South African Euphorbia, than of a Stapelia, موی‎ is — 
abo 1 


the 
color, externally even mammillate 


mamillæ in the lower and older part es o 


ut five inches and a-half high, and two inches bro a glaucous-green 


stem transversal, 


oblong; above, in the younger nn nn rotundate and smaller, somewhat angular, as it were, 
h 


of them prominent and fur 
it of the stem, 


cga 
de ply ci Corolla nearly die, but appr 
ements triangular , te. spreadi g 
many respects approach those of Podanthes : 


e five segm 


principal division is forked, 


of the interior, are linear-oblong , rather itio; and incurved upon 


eg sessile, with transverse, re 


with a small central — Flowers small, 
bands and ih Calyz 
roaching to a. minutely puckered on 
ng. The general form of the flower and the 
but there are - 


five principal divisions, ER a short intervening tooth; and ge: 
or deeply cleft with the segments spreading : 


the horns, or segments 
the gynostegium. 


Fig. 1. Flower. 2. Staminal Crown: 一 magnified. 


STAPÉLIE EN FORME DE CACTUS. 


STAPELIA CACTIFORMIL. 


Erm. : Rodæus Stapel, Hollandais, médecin et botaniste, mort en 1644. 


Asclépiadacées, tribu des Pergulariées-Stapéliées. — Pentandrie-Monoginie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 


CARACTÈRES SPÉCIF IQUES. 


« La plante qui fait le sujet de cet article 
est une des plus remarquables d'un genre 
fort remarquable lui-méme. Il est bien à 
regretter, sous cé rapport, qu'un grand 
nombre d'espéces autrefois répandues dans 
nos jardins , soient maintenant perdues et 
que quelques nouvelles viennent à grande 
peine les remplacer. Parmi ces dernières 
on peut citer la curieuse Stapelia Gordoni 
Mass (Scytanthus Gordoni, Hoox., Ic. pl., 
t. 625 (1) découverte sur les bords de la ri- 


le ‘Hoodia de Breet et le Monothylacoum de Don 
cités plus haut; il est singulier que la connais- 
sance de ce double fait ait échappé à Pillustre 
botaniste anglais. (Voir la note ci-dessus.) . L. 


| voyez ci-dessus. 


viére d'Orange et ailleurs dans le sud de 
l'Afrique, par M. Burke, qui l'envoya avec 
celle dont il s'agit à son patron, le comte 
de Derby, à Knowsley. Cet amateur la recut 
en outre parmi d'autres plantes recueillies 
dans la contrée des petits Namaquois par 
M. Zeyher. La Stapélie cactiforme vient de 
fleurir dans le Jardin royal botanique, en 
août dernier. 

» Dzsc.: La tige, ou en d'autres ter- 
mes, la plante entiére, a plutót l'apparence 
d'une Mammillaire (famille des Cactacées) 
ou de quelque euphorbe charnue du Midi 
de l'Afrique que d'une Stapélie. Elle est 
obovée-eylindrique; haute d'environ 11 à 
12 centimètres sur 5 de diamètre , d'une 


STAPÉLIE EN FORME DE CACTUS. 


couleur glauque et couverte de mamme- 
lons. Ceux-ci, dans-la partie inférieure 
et ancienne de la tige sont transverses, 
oblongs; dans la partie jeune d'icelle ils 
sont plus petits, presque arrondis, suban- 
guleux, en raison de la pression com- 
mune ; tous sont proéminents et marqués 
au centre d'un petit enfoncement. 

» Les fleurs sont petites, aggrégées au 
sommet de la tige, presque sessiles et 
rayées transversalement de bandes et de 
macules rouges. 

» Calyce profondément quinquédenté. 
Corolle subrotacée , et en méme temps un 
peu campanulée; à surface couverte de 
trés-petites verrucosités, à cinq segments 
triangulaires-aigus, étalés. 

»La forme générale de la fleur et la struc- 
ture de l'appareil sexuel approchent , sous 
plusieurs rapports, de celles du $ Podan- 
thes, mais il existe des différences et le 
port de la plante est tout autre que celui 
des espéces que renferme ce sous-genre. 
Ainsi l'Androzone externe a cinq divisions 
principales, munies chacune d'une dent 
interposée; elles sont en outre fourchues 
ou profondément fendues et à segments 
étalés; les cornes, ou segments de VAn- 
drozone interne , sont linéaires-oblongues و‎ 
assez courtes et courbees sur le gynostège. 


Hooxer. (Trad. de l'anglais.) 
— سس — جب‎ 


CULTURE 
LA STAPELIA CACTIFORMIS 
ET 


Remarques particulières sur la culture générale 
de 


Comme ses congénères, cette plante ne 
se plait que dans une situation sèche et 
bien exposée à toute l'influence solaire. Il 
ne faut l'arroser qu'avec une extréme par- 
cimonie et seulement pendant la belle 
saison; la tenir en hiver prés des vitres 
sur une tablette élevée et parfaitement 


121 


éclairée; la planter exclusivement dans 
une bonne terre franche normale rendue 
meuble au moyen d'un mélange de grai- 
nes ou mieux de fragments trés-minces 
de briques concassées. 

En été, outre le mode restrictif d'arro- 
sement que je viens d'indiquer il sera bon 
de l'exposer , pendant toute cette période, 
en plein air, dans une situation chaude, 
mais légérement abritée des rayons directs 
du soleil de midi, du moins pendant les 
premiers jours qui en suivront la sortie 
de la serre. 

Je ne saurais rien diredu mode de mul- 
tiplication qu'il conviendrait de suivre 
pour propager cette plante, qui jusqu'ici 
du moins, parait ne devoir pas se rami- 
fier, et n'a pas encore produit de graines. 


Je profite de l'occasion pour rappeler 
au lecteur que ce beau genre de plantes, 
aprés avoir joui auprés des amateurs d'une 
vogue réelle, est aujourd'hui tombé dans 
un discrédit immérité. Il en est cependant 
peu qui offrent des fleurs aussi grandes , 
aussi originales de forme et de coloris. 

On m'objectera tout d'abord que l'odeur 
peu agréable qu'exhalent leurs fleurs, est 
un motif suffisant pour négliger la culture 
des Stapélies. Sans prétendre nier cet ar- 
gument ad plantam , je dois dire que toutes 
ne présentent pas l'inconvénient signalé 
et que d'ailleurs la grande beauté et la 
singularité des fleurs de la plupart d'entre 
elles, la facilité de les cultiver et de les 
multiplier rachétent suffisamment le dé- 
faut qu'on leur reproche. 

Une cause plus rationnelle d'abandon est 
P4 " $24 4,1 nclature,et cette 


cause le rédacteur de l Horticulteur univer- 
sel l'a exposée avec toute la lucidité désira- 
ble. Je me contente donc de renvoyer le 
lecteur à cet ouvrage, en répétant avec 
l'auteur ci-dessus mentionné , qu'il n'existe 
en ce moment, nulle part en Europe, une 


122 
collection un peu importante de Stapélies , 
et qu'en outre, on ne connaît qu'imparfai- 


tement les noms réels de celles qu'on pos- 
séde. J'insiste ici sur l'opportunité de la 


CACTUSFÖRNIGE STAPELIE. 


culture de ces plantes, et je puis affirmer 
que les amateurs qui suivront mes conseils, 
n'auront qu’à se louer de la résolution que 
je leur aurai inspirée. 


CACTUSFORHIGE STAPELIE. 


STAPELIA CACTIFORMIS. 


Erwworocm. Bodaeus Stapel, ein Holländer, Arzt und Botaniker T 1644. 


Natürliche Ordnung der Asclepiadacee 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


« Die Pflanze welche wir zum Gegen- 
stand dieser Beschreibung machen, ist 
eine der merkwürdigsten dieser merk- 
würdigen Gattung; und in dieser Bezie- 
hung ist es sehr zu bedauern dass so viele 
früher bei uns cultivirte Arten verloren 
gegangen sind und nur so selten durch 
neue wieder ersetzt werden. Unter diesen 
letztern kann man die Stapelia Gordoni 
anführen, durch Burke am Orangeflusse 
und in einigen andern Theilen des süd- 
lichen Afrika's entdeckt und gleichzeitig 
mit unserer Pflanze an seinen Beschützer 
den Grafen von Derby zu Knowsley ge- 
sandt, welcher sie mit noch andern, in 
dem Lande der kleinen Nomaken durch 
Zeyher gesammelten Pflanzen erhielt. Die 
Cactusförmige Stapelie hat im letzten Au- 
gust im Kónigl. Botanischen Garten ge- 
blüht. 

Der Stengel, oder vielmehr die ganze 
Pflanze hat eher das Ansehen einer 
Mammillaria , oder irgend einer fleisch- 
igen Euphorbia Südafricas, als jenes 
einer Stapelia. Sie ist verkehrt eirund- 
cylinderfórmig, ungefähr 11 bis 12 Cen- 
timeter hoch und B Centimeter breit, 

laugrün und ganz mit Warzen be- 
deckt. Jene am untern oder ältern Theile 


n, Abth. der Pergularieen-Stapelieen. 
Ord. 1 


| siehe oben. 


des Stengels sind länglich und in die 
Quere gestellt; die am jüngern Theile sind 
kleiner, fast rund, durch den wechselseit- 
igen Druck etwas eckig; alle sind hervor- 


stehend und haben in der Mitte eine kleine 


Grube. 

Die Blumen sind klein, gehäuft, fast 
sitzend auf der Spitze des Stengels, und 
in die Quere roth bandirt und gefleckt; 
Kelch tief fünfzähnig; Blumenkrone fast 
rad-und zugleich ein wenig glocken- 
förmig, mit kleinen Wärzchen bedeckter 
Oberfläche und fünf dreieckigen spitzigen 
ausgesperrten Abschnitten. 

Die allgemeine Gestalt der Blame und 
der Bau der Stempelsäule sind in man- 
chem Betracht jenen von Podanthes ähn- 
lich, allein est ist doch einiger Unterschied 
vorhanden, und der Habitus der Pflanze 
weicht von jenem der Arten dieser Unter- 
gattung bedeutend ab; so Z. B. ist die 
äussere Krone fünftheilig und zwischen 
jedem Abschnitte ein Zahn eingefügt; aus- 
serdem sind diese Abschnitte gabelförmig 
oder tief gespalten und ausgesperrt; die 
Hörner oder Zipfel der innern Krone li- 
nienförmig, länglich, kurz und nach der 
Stempelsäule hin gekrümmt.» 

Hook. (Aus dem Englischen übersetzt.) 


x 


CACTUSFÖRMIGE STAPELIE. 


CULTUR 
DER 
CACTUSFORMIGE STAPELIE 


Besondern Bemerkungen über die allgemeine Cultur 
dieser Pflanzen 

Wie alle andern Arten dieser Gattung 
verlangt auch diese einen trocknen und 
gut dem Sonnenlichte ausgesetzten Stan- 
dort. Man muss ihr mit Sparsamkeit und 
nur während der schönen Jahreszeit Was- 
ser geben, sie im Winter nahe unter den 
Fenstern auf einem erhöhten, vollkommen 
erhellten Brette halten und sie ausschlies- 
lich nur in eine frische mit zerschlagenen 
Topfscherben gemischte natürliche Garten- 
erde pflanzen. 

Im Sommer ausser der oben angeführten 
beschränkten Bewässerung, wird es noch 
gut sein sie während dieser ganzen Zeit im 
Freien an einem warmen, jedoch nicht 
gerade den Strahlen der Mittagssonne aus- 
gesetzten Ort zu stellen; dies letztere we- 
nigstens nicht in den ersten Tagen nach- 
dem sie aus dem Gewächshause gebracht. 

Ueber die Art und Weise ihrer Vermeh- 
rung lässt sich noch nichts sagen; die 
Pflanze scheint bis jetzt weder Seitentriebe 
noch Samen zu erzeugen. 

Ich benutze diese Gelegenheit um den 
Lesern diese schöne Planzengattung , wel- 
che bei den Liebhabern in so grossem 
Ansehen gestanden und jetzt in unver- 


125 


dientem Misscredit steht, ins Gedächt- 
niss zurückzurufen. Wirklich nicht viele 
Pflanzen geben uns so grosse und zugleich 
in der Form und im Colorit so eigenthüm- 
liche Blumen. Man wird mir aber sogleich 
als triftigen Grund der Vernachlässigung 
der Stapelien, den wenig angenehmen 
Geruch vorwerfen, welchen diese Pflanzen 
während ihres Blühens aushauchen. Ohne 
es bei der oben beschriebenen läugnen 
zu wollen, muss ich doch bemerken dass 
nicht alle diesen Uebelstand haben und 
die grosse Schönheit und Eigenthümlich- 
keit der Blamen vieler, so wie die Leich- 
tigkeit mit welcher sie sich cultiviren und 
vermehren lassen, denselben hinreichend 
aufheben. 

Eine mehr wahre Ursache ihrer Ver- 
nachlässigung, welche auch der Redacteur 
des Horticulteur so deutlich als möglich 
erklärt hat, ist die Unvollständigkeit ihrer 
Nomenclatur, und wiederhole ich mit ge- 
nanntem Autor nur, dass gegenwärtig in Eu- 
ropa keine Stapelien-Collection von einiger 
Wichtigkeit besteht und man auch nicht 
einmal die wirklichen Namen derjenigen, 
welche man besitzt, kennt. Ich bestehe 
daher auf die Zweckmässigkeit des Culti- 
virens dieser Pflanze und kann den Lieb- 
habern, die meinen Rath befolgen, eine 
spätere gänzliche Befriedigung versichern. 

L. VE. 


u odas anit! 6 


1 pairt Etsyns 
ee 


Gë 
1 > ) 
(onleglessum grande Sec" 1 


ODONTOGLOSSUM GRANDE, 


Orchidaceæ ٩ Vandeæ. 一 Gynandria-Monandria. 


CHARACT. GENERIS.—OdontoglossumH.B.K. Odontoglossum Kunth in Humb. et Bonpl. nov. gen. et 
Perigonii explanati foliola angusta acumi- | ۳ Geo fh 95. pes Cate ZIT- 

nata libera exteriora et interiora aequalia. mb qud a 
Labellum unguiculatum, cum gynostematis basi CHARACT. SPECIEI. — 0. grande, Bot. 
continuum  ecalcaratum  indivisum, lamina pa- Reg. misc. n° 94, 1840. hace lanceolatis laterali 
tente beni ARE Gynostema es mem- 


u 


branaceo atum —€— utrinque alatum. An- | latioribus subundulatis c asi au- 

thera biloculari is. Pollin — saudiouls riculato sepalis plus duo à breviore ; ene rculis basi 

eg ; glandula hamata > tribus corrugatis aliisque lateralibu s denti ی‎ e 
tropi 


cae, epiphytae, a "foliis minoribus; gynostematis tomentosi marginibus ro- 
plicatis, scapo terminali vaginato, floribus speciosis. | tundatis convexis incurvis. Lm. l. c. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


MAGNIFICENT TOOTH-TONGUE. 


ODONTOGLOSSUM GRANDE. 


GENERIC CHARACTER | Eer 
SPECIFIC CHARACTER 

A more magnificent plant, with flowers as richly and as variously coloured, or one to which our 
artist has done — justice, has E never before been figured in this Magazine; in consider- 
ation of which, we have been led to deviate from our now long-established custom of urnishing 
only single dite: to afford adequate room to display its beauties. 

It is altogether a species on which too much praise can hardly be lavished. Being strictly epi- 
phytal, and thriving best on a log of wood, suspended from some part of the Orchidaceous house, its 


appearance is most characteristic when in b ossom ; the copious and e s flowers causing the 
scape to assume a halfdrooping form. But the gorgeous tints me bene sme of its inflores- 
cence are beyond comparison the most striking features. From five to six inc the usual breath 


of the flowers from the tip of each petal; the sepals are mottled and an lits the back of a 
tiger; the brown of the petals is of that rich, smooth, shining character, as to appear an artificial 
erg the lip resembles the upper portion of a cockle-shell in figure, is most goes | stai- 
‚and when held to a lamp exhibits a is transparency of texture for which oth 

flowers are so remarkable; while, perhaps, the most pleasing part of all is the splendidly‏ نت 
mottled tubercles at the base of the e lip, which, viewed from the side, or almost any position, are‏ 
in the highest degree beautiful, though, as if to attest the fugitiveness of physical beauty, these are‏ 
the first to fade.‏ 

While speaking of the blossoms, we must not neglect to notice, that the specimen of which our 
drawi an exceedingly good representation, was by no means strong or luxuriant; so that a more 
„vigorous plant will probably produce finer flowers. We may also remark that the flowers are extre- 


and kept for two days in a packing-case without moisture, remained perfect (with the exception of 
the small protuberance just alluded to, which shrivelled in a few days) for three weeks, by merely 
immersing their stalks in water in an dire partment. As it was impossible, from their size, to 
show the manner in which the species grows, a Sege is subjoined. 

0. grande is now in several collections, but it has not hitherto, we believe, flowered in more 


126 


ODONTOGLOSSE SPLENDIDE. 


erg two. J. Bateman, Esq., of Raypersly ; T first succeeded in inducing it to bloom some 
which d 


e in 1840; and from a specimen 


entleman imported from Guatemala, and kindly 


«ead to the gardens of His Grace i u of Devonshire, as Chatsworth, we were 
SE 


obtained in December las 


Skinner, who found this species in several places, states that it flourished most in a tempera- 
60 t mp shad 


Mr. 
ture of from o 70 degrees Fahrenheit, 


which is kept moist and shade 
pot filled with sphagnum moss, in 


in dam 
yet had in its culture decidedly confirms this declaration. In summer it thrive 
h a b 


y places. The little ne we have 


which it roots freely. Dryness and a very moderate temperature 


are desirable through ۳ winter; and it may propagated in the usual ۰ 


ODONTOGLOSSE SPLENDIDE. 


ODONTOGLOSSUM GRANDE. 


Erm. Zus, Age, dent : yAdrrw, langue; allusion aux dents du labelle. 


Orchidacées, tribu des Vandées. — Gynandrie-Monandrie. 


` CARACTERES GENERIQUES. 
SPÉCIFIQUES 


M. Lindley (l. c.) en déterminant cette 
plante, dit, avec M. Skinner, que cette es- 
péce est une des plus belles orchidées qui 
aient jamais été introduites en Europe. Elle 
est certainement en outre l'une des plus 
extraordinaires que l'on connaisse parmi 
ses congénéres par la forme, la grandeur 
de ses flenrs et par l'agréable panachure 
du coloris qui distingue ces derniéres. Elle 
a été découverte dans le Guatemala, par 
M. Skinner, croissant sur les arbres, dans 
des endroits ombragés , sous l'influence 
d’une température de 60-70 Fahr (+ 12° à 
15° R.). Ce voyageur recommande aux cul- 
tivateurs, qui veulent voir fleurir cette 
orchidée , de ne pas laisser l'atmosphére 
de la serre, oü ils l'élévent, dépasser ce 
taux et de la laisser plutót tomber au- 
dessous. 

Il est de fait que jusqu'ici elle s'est mon- 
tré assez rebelle à la floraison, et n'a encore 
développé ses grandes et brillantes fleurs 
que chez trés-peu d'amateurs; ces fleurs 
qui n'ont pas moins de 16 à 17 centimetres 
de diamétre, sont au nombre de deux à cinq 
ou plus sur chaque scape. 


} voyez ci-dessus. 


Par son port, son labelle onguiculé, et 
la forme de son gynostéme, cette plante 
appartient bien au genre Odontoglossum, ` 
tandis que les tubérosités qui se trouvent 
à la base de ce labelle rappelle celles des 
fleurs des Oncidia. 

Les pseudo-bulbes sont trés-gros, bi- 
foliés, ovés-oblongs, costés, légérement 
déprimés, concaves d'un cóté, à bords 
aigus, d'un vert bleuätre. Feuilles oblon- 
gues-acuminées, épaisses, subcoriaces, 
assez amples. Scape basilaire (nutant ; 
paucisquameux, et seulement à la base), 
bi-quinquéflore; chaque pédicelle brac- 
téé. Segments périanthiens externes (com- 
parativement à leur longueur) linéai- 
res-oblongs, acuminés, ondulés, crispés 
aux bords, à fond blanchátre, largement 
et irrégulièrement rayés de brun ; les laté- 
raux internes, plus larges, lancéolés-obtus- 
submucronés, ondulés-crispés aux bords, 
d'un beau jaune sur la moitié terminale, 
d'un brun rougeátre sur l'autre moitié, qui 

2s 4 353 AL 14 4 Bedv er 2 


de jaune le long des bords ; labelle concave 
beaucoup plus petit que les autres seg- 


ODONTOGLOSSE ÉLEVÉE. 


127 


ments, arrondi, ariculé au sommet de | cules richement tachés de i jaune et de cra- 


l'onglet, blanchâtre و‎ ondulé, crispé , 
maculé de taches brunes concentriques et 
bordé-moucheté de la méme teinte ; onglet 
brun, court, portant à sa base deux tuber- 


moisi. Gynostéme trés-court, arqué-nutant, 
tomenteux et portant prés de son sommet 
deux oreillettes distinctes, pendantes. 

Cu. L. 


CULTURE, 


Jaime à le constater, le goüt pour 
la culture des Orchidées se répand de 
plus en plus parmi les amateurs. Quelles 
plantes, en effet, présentent à um aussi 
haut degré qu'elles l'originalité dans la 
forme de leurs fleurs, si souvent remar- 
quables encore par leur grande beauté, 
leur riche coloris et le suave mew 
qu'elles exhalent : parfum qui n'a rien 
d'analogue dans tout le reste du régne 


? Enfin , quel aristarque oserait au- 
jourd'hui arguer de la prétendue di 
que présente cette culture pour en éloi- 
gner les amateurs? 

Celle dont il est donné ci-contre une 
belle figure ne vient en rien démentir les 
fastueuses مان‎ que j'applique, non 
sans justesse, ä ces desirables plantes, 
ni la brillante description qu’en donne 
ci-dessus notre collaborateur. Comme il 
l'a dit, elle demande quelques soins pour 

17 


H 


128 


fleurir ; mais, comme le plus grand nom- 
bre de ses congénères, elle se plaît fixée 
sur des écorces ou sur des écalles de coco 
avec un peu de mousse tenue fraichement 
au moyen de fréquents seringuages, qu'on 
diminue peu à peu pour les cesser tout à fait 
à l'époque du repos. Elle exige, à ce qu'il 


GROSSE ZAHNZUNGE. 


semble, une assez grande somme de chaleur 
pendant toute sa période végétative; chaleur 
dont il faut nécessairement affaiblir de 
plus en plus l'intensité au fur et à mesure 
que la plante se prépare à cesser tem- 
porairement de vegeter. 

L. VH. 


€ROSSE ZAHNZUNGE. 


ODONTOGLOSSUM GRANDE. 


> D 7 ^ 
ETYMOLOGIE. deus, و لاه‎ Zahn, ۷2۵0۵4۱ ۰ 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der ۰ 
— Cl. XX. Ord. 1. ۰ 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


Lindley, der diese Pflanze beschrieben , 
erklärt sie mit Skinner für eine der schön- 
sten Orchideen welche je in Europa einge- 
führt worden sind. 

Ausserdem ist sie in Bezug auf Gestalt 
und Grösse der Blüthen, so wie hinsichtlich 
der angenehmen Zeichnung derselben eine 
der ausserordentlichsten unter den bis 
jetzt bekannten dieser Gattung. Skinner 
hat sie in Guatemala entdeckt, wo er sie 
auf Bäumen an schattigen Orten und in 
einer Atmosphäre von 60-70° Fahrenh. 
(12-15 + R.) wachsend fand. Dieser Rei- 
sende empfiehlt den Blumenfreuden , wel- 
che diese Orchidee cultiviren und zur 
Blüthe zu bringen wünschen , eine zu hohe 
Wärme in ihrem Treibhause zu verhüten, 
oder besser noch, dieselbe etwas niedriger 
als die eben angegebene Temperatur zu 
halten. So viel ist gewiss dass sie sich bis 
jetzt sehr schwierig und nur bei wenigen 
Liebhabern zur Entwickelung ihrergrossen 
und prächtigen Blüthen hat bringen lassen. 
Die Blumen haben nicht weniger als 16-bis 
17 Centimeter im Durchmesser und stehen 
zu zwei bis fünf auf jedem Stengel. Durch 


} Siche oben. 


den Habitus, die genagelte Blumenlippe 
und die Stempelsäule gehört diese Pflanze 
gewiss der Gattung Odontoglossum an, 
während, wegen der sich am Grunde der 
Blumenlippe befinden Höcker, man sie zu 
den Oncidium zählen müsste. 

Die Scheinknollen sind zweiblättrig, sehr 
dick, eirund länglich, gerippt, schwach , 
niedergedrückt, auf der einen Seite hohl, 
scharfrandig, blaugrün; Blätter länglich- 
zugespitzt, dick , fast lederartig, ziemlich 
gross. Blüthenstengel überhängend , mit 
wenig Schuppen besetzt, zwei bis fünf 
blüthig; jeder Blüthenstiel mit einem 
Deckblatt versehen. Aussere Bumenhüll- 
blätter (im Vergleich zu ihrer Länge) li- 
nienförmig-länglich, zugesspitzt, gekräu- 
selt-wellenförmig am Rande, weiss breit 
und unregelmässig braun gestreift; das 
obere aufrecht , die beiden untern nieder- 
wärts gebogen fast sichelförmig , stumpf 
weichspitzig, gekräuselt-wellenförmig am 
Rande, die äussere Hälfte schön gelb, die 
untererothbraun, ungleich gerändert oder 
längst dem Rande hin gelb gefleckt. Blu- 
menlippe hohl, viel kleiner als die übrigen 


GROSSE ۰ 


Kronenabtheilungen , zugerundet , am Na- 
gel geöhrt, weisslich wellenförmig ge- 


ts in det Mitte und am Rande mit - 


geziert Nagel kurz, braun, 


am Grunde mit zwei reich gelb und kar- 
mosin roth gefleckten Höcker versehen. 
Stempelsäule sehr kurz, gekrümmt-über- 
gebogen, filzig, nahe an der Spitze mit 
zwei deutlichen überhängenden Oerchen 
versehen. Ca. L. 


CULTUR. 


Mit Vergnügen bezeuge ich es, dass der 
Geschmack für das Cultiviren der Orchi- 
deen sich immer mehr und mehr unter 
den Liebhabern verbreitet. Welche Pflan- 
zen bieten auch in einem so hohen Grade 
wie sie, jene ausserordentliche Eigenthüm- 
lichkeit in den Formen ihrer Blumen dar ? 
Letztere zeichnen sich oft noch aus durch 
ihre grosse Schönheit, ihre reiche Färbung 
und den lieblichen, im ganzen übrigen 
Pflanzenreiche ihm nichts ähnlich finden- 
den Geruch, den sie aushauchen. — Wer 


129 


würde auch heute noch wagen von den 
vorgegebenen Schwierigkeiten bei dem 
Cultiviren dieser Pflanzen zu sprechen ? 

Diejenige wovon hier eine schöne Abbil- 
dung gegeben, bestätigt gewiss dass, was 
ich von diesen wünschenswerthen Pflanzen 
nicht mit Unrecht gesagt habe, und wi- 
derspricht auch nicht der vorzüglichen 
Beschreibung welche hieroben unser Mit- 
arbeiter davon gegeben. Um zu blühen , 
verlangt sie einige Sorgfalt, begnügt sich 
jedoch, wie die grösste Anzahl ihrer Ge- 
schwister, auf ein Stückchen Rinde oder 
Cocusnusschale befestigt, mit ein wenig 
Moos umgeben, das man durch häufiges 
Begiessen frisch erhält. Dieses Begiesen 
vermindert man nach und nach und stellt , 
es bei eintretender Ruhezeit gänzlich ein. 
Sie erfordert während der ganzen Zeit 
ihres Vegetirens eine recht starke Hitze, 
die jedoch nothwendiger Weise im Ver- 
hältniss wie die Pflanze sich zum Ausruben 
vorbereitet , erniedrigt werden muss. 

L. VH. 


eege 
g Tich pomata rouli مب سوت‎ ab TE 
sorb tug dows fo dois دن لومم‎ 
af ënger d ve 


A 9 PA ١ e 
See که همم ج2222‎ Beuth ; 


IOCHROMA TUBULOSUM. 


CHARACT. GENERIS. — Calyx Har reg rn ecuadorenses tomentosi v v. pubescentes. Folia alterna 
subinflatus MM. Corolla tubulosa v. tubo | petiolata usa v. oblonga interna. Cymæ pauci- 
longo infundibuliformis, limbo plicato 5-dentato v. orc sessiles v. breviter llate ri termi- 
ing hey amina 5, — a ven by 3 rope | nales mox or Corolle cyaneæ 

sim tubi inserta. Ant oblongæ, loculis lon- roma 
ee ert dents Ce a bilocular e pla- — mu: geg 

mento (sectione زاس سید‎ wiet: CHAR SPECIEI. 一 J. foliis ovatis, calyce 
datis "if = ae, Stylus olivato- à uen) e corolla و یگ‎ breviore, corolla tubulosa 
capitatus emarginatus ۴ brevisime | bifidus crébalue- breviss Ip. in litt. 
cule stigmatosus, Ba 
pulpa tenui. Semina numerosa compressa or rbien- Habrothamnus cyaneus Lumi. in Bot. Reg. 1844. 
laria v. reniformia. Embryo curvatus? — Fructic misc. 68. 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


IOCHROMA TUBULOSUM (1). 


TUBULAR ۴ 
Erm. See hereafter. 


GENERIC CHARACTER iil dod: 
SPECIFIC CHARACTER 
In the opinion of Mr. Bentham the plant now figured, which was mentioned in the last و‎ 
of this work under the name of Habrothamnus cyaneus, is better separated as a peculiar g 
to which two other species, also found by Mr. Hartweg in erg rial America, must be added. ped 


new genus,» writes Mr. Bentham, «differs from Een us in the æstivation of the corolla; and 
as far as I can judge from a not quite ripe fruit, in the fruit and seed belonging to the tribe of 
true Solaneæ not to the Cestrineæ. Mr. Hartweg Am that the fruit is pulpy, a sort of berry, and 


not a dry capsule. 

Mr. Hartweg cud this plant in the form of a shrub, from four to six feet high, growing on 
the mountains of Yangaga, near Loxa. It flowered in the Garden of the Horticultural Society in 
August, 1844. 

The other species above alluded to are — 

I. calycinum (Bentham); foliis elliptico-oblongis, calyce maximo (pollicari) basi inflato, hinc 
breviter fisso, corolla tubulosa brevissime 5-dentata.— Woods of Guayan, n. 1312, of Mr. Hartweg's 


dried plants 
I. grandiflorum SC en Kach we: lato-ovatis, calyce (4-lineari) corolla tubo 3-4-plo breviore, corolla 
infundibuliformis limbo 5-lobo. — Mountains of Saraguru, n. 814 of the dried ur in 


Mr. Hartweg's Creche 

This is a handsome , free WEE deciduous greenhouse or half-hardy shrub , about four feet high. 

It grows freely in an equal mixture of sandy loam and peat; but when the plants are young 
they should be grown in a richer soil, in order to gain size and substance quickly. When they 
have attained a considerable size, they require to eg kept rather dry, and to be stunted in the 
pots. A good — a the plant is to turn it, when young, €—— M 
rich soil, about the end of May, to supply it deeg with moisture during the summer, and 
to take it up about "e end of September. Pit it, keeping it in a close place for a week or pe 
to recover the shift, and then to place it in a rather dry situation, where it is secure from fros 


(1) Tubulosum : propter etymologiam. Vide infra! anglico in textu seriptum fuit tubulosa. 


152 


IOCHROME A FLEURS TUBULÉES. 


for the winter. About the middle of the UT March cut it back rather freely, and top-dress 


soil in the pots, but by no means re-pot 


allow it to start in a rather cool but not very 


dry situation. As it advances, water more MS and, finally, keep s rather close and damp to 


cause it to flower freely. 
It is easily. increa 


eased from cuttings of the ke wood, put in sand, and kept close in a 


warm situation. It blooms freely from July to October, having sometimes upwards of thirty flower 


in a cluster. 


IOCHROME A FLEURS TUBULÉE ۰ 


IOCHROMA TUBULOSUM. 


Erm. Ze, violette (fleur); XP pect (re) couleur. 


Solanacées  Solanées. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTERES SPÉCIFIQUES 


La plante représentée ci-contre est un 
bel arbrisseau, d’une floraison abondante 
et facile, à feuilles décidues, s'élevant à 
un métre et demi de hauteur. Il croit na- 
rellement sur les montagnes d'Yangana, 
prés de Loxa, où il a été découvert par 
M. Hartweg. Ses fleurs se sont montrées 
pour la premiére fois en Europe, dans le 
jardin de la Société de Kew, en aoüt der- 
nier. 

M. Lindley l'avait d'abord fait connaitre 
(l. c.) sous le nom d’Habrothamnus cyaneus ; 
mais M. Bentham (/. c.), considérant que la 
corolle de cette plante affecte une estiva- 
tion différente de celle des Habrothamni, 
que son fruit est pulpeux et non une cap- 
sule sèche (d’après M. Hartweg), caractères 
qui l'éloignent des Cestrinées pour la rap- 
procher des Solanées vraies, en fait le 
type d'un nouveau genre (l. c.), auquel 
viennent se réunir deux autres espéces 
découvertes également par M. Hartweg 
dans l'Amérique équatoriale. 

_ Ces dernières sont ainsi dénommées et 
caractérisées par M. Bentham : 

I. calycinum : foliis elliptico - oblongis و‎ 
calyce mazimo (pollicari), basi inflato, hinc 
demum breviter fisso, corolla tubulosa brevis- 


| voyez ci-dessus. 


sime b-dentata. Croit dans les bois de 
Guayom (n° 1312, collection Hartweg). 
I. grandiflorum :foliis lato-ovatis, calycis 
> iun ی‎ tubo 3-4plo breviore, co- 
rolle 7 buliformis limbo late 5-lobo. 
Croit sur T monts Saragourou (n? 814, 
collection Hartweg). 
Cn. L. 


(Extr. du Bot. Reg., t. 20. 1845.) 


CULTURE. 


Latina OR | | A ai TS, 8 TS: 


des plantes ditesde serre tempérée. On peut 
si l'on veut jouir de tout l'effet qu'elle peut 
produire, la livrer à la pleine terre pendant 
toute la belle saison pour ne la relever que 
vers la fin de septembre ou le milieu doc- 
tobre. Cultivée ainsi dans un sol riche etun 
peu profond, elle développe souvent trente 
fleurs et plus à chacune de ses nombreuses 
cymes. Elle demande de copieux arrose- 
ments pendant l'été; un sol composé par 
partie égales de terre franche et de terre 
de bruyéres, auxquelles on ajoutera un 
quart environ de la masse totale de bon 
terreau de couche bien consommé. 


ROHRENBLUTHIGE IOCHROME. 


Vers le milieu de mars, ou mieux encore 
apres sa floraison (qui a lieu de juillet en 
octobre), il faut la rabattre un peu court, 
pour l'obliger à émettre de nombreux ra- 
meaux, dont chacun se terminera par une 
cyme florale. 

On la multiplie facilement de boutures 


155 


qu'on tient sous cloche et dans une couche 
un peu chaude. Ces boutures reprennent 
promptement et ne tardent pas à fournir 
de beaux individus. Il est probable en 
outre qu'on pourra bientót en obtenir des 
grandes du semis desquelles pourraient 
naitre quelques intéressantes variétés. 


coupées sur le jeune bois à demi-aoüté, et Li: VH. 
ROHRENBLUTHIGE IOCHROME. 
JOCHROMA TUBULOSUM. 
Ervworoem. 4o», violett (Blume); PAL (ro), Farbe, 
gl Cl. *.. 


Natürliche Ordnung der Solanaceen Abth. der Solaneen. 
Lin 


GATTUNGS CHARACTER 


nc. CHARACTER 


Die hier abgebildete Pflanze ist ein schó- 
ner, reich und leicht blühender, 1 172 Me- 
ter hoher Strauch mit abfallenden Blättern. 
Er wächst wild auf den Yangana Bergen 
in der Nähe von Loxa, wo ihn Hartweg 
entdeckt hat. In Europa hat er zum ersten- 
mal im August vorigen Jahres im Garten 
der Gartenbaugesellschaft zu Kew geblüht. 

Lindley hatte ihn zuerst unter dem Na- 
men Habrothamnus cyaneus beschrieben , 
Bentham aber hat ihn in Betracht der von 
Habrothamnus verschiedenen Aestivation 
dieser Pflanze, so wie deren safthaltigen 
Frucht, Charactere welche sie von den 
Cestrineen entfernen und im Gegentheil 
den wahren Solaneen nahe stellen, zum 
Typus einer neuen Gattung genommen, 
wozu man noch zwei andere neue, eben- 
falls von Hartweg in Centralamerika ent- 
deckte Arten fügen kann 

Diese letztern hat Bentham folgender 
massen characterisirt : 

T.calycinum : Blätter elliptisch-länglich ; 
Kelch sehr gross (einen Zoll), aufgeblasen, 


SH siehe oben. 


endlich nach einer Seite kurz gespalten ; 
11 ۰1 f = n A ۵ Tx kurzen 


3 


ähnen.Wächstin den Wäldern von Guayan. 

I. grandiflorum : Blätter breit eirund و‎ 
Kelch 3-4 mal kürzer als die Korolle ; Saum 
der trichterförmigen Korolle fünf lappig, 
Lappen breit. Wächst auf den Bergen von 


Saragouron, 
Cs. L. 


CULTUR. 


Diese schöne Species gehört in die Cate- 
gorie der sogenannten Kalthaus Pflanzen, 
Will man einen vollständigen Genuss von 
ihr haben , so kann man sie auch während 
der schönen Jahreszeit bis gegen Ende 
September oder Mitte October in ’s freie 
Land setzen. Auf diese Weise in einen 
einem = wee tiefen Boden SON, 

H e fu 1 p ۱ z 


os 了 ER $ (uod. 


Während 
den. Sommers eem sie häufige Begies- 
sung ; als Erde benutzt man am besten eine 
Mischung von halb Garten-halb Heideerde, 


134 


Wozu man noch ungefähr ein viertel gut 
verrotteter Mistbeeterde fügen kann. 

Gegen Ende März, oder besser noch, 
nach ihrer Blüthezeit welche von Juli bis 
October statt findet, muss man sie ein 
wenig kurz schneiden , wodurch sie dann 
zahlreiche Zweige bildet, deren jeder in 
eine Blüthenspitze endigt. 

Man vermehrt sie leicht durch Steck- 
linge, aus dem jungen halbreifen Holze 


RÖHRENBLÜTHIGE IOCHROME. 


genommen, welche unter Glocken und in 
einem etwas warmen Mistbeete zu halten 
sind, Diese Stecklinge fassen leicht Wurzel 
und geben schöne Exemplare. Ausserdem 
noch ist es wahrscheinlich dass man bald 
grosse Pflanzen davon erhalten wird, aus 
deren Samen vielleicht einige interessante 
Varietäten entstehen könnten. 


L. VH. 


Aust, 


DL e E HIT LT 


Le SÉ سم‎ 


5 


CHIRITA 8, 


— a 


Cyrtandraceæ § Didymocarpeæ. 一 Didynamia-Angiospermia. 


CHARACT. GENERIS. — Chir : Calyx Chirita Ham, in Dox Prodr. Fl. nep. 89 
bulosus sub 5-gonus 5-idus, lobis ی ما‎ Chirata G. Dox Gen. syst. Gard. et Bot. IV. 659. 
— Corolla basi tubulosa superne (Chirita Bocuanan. sec. . Lindley! +) 

a campanulata, limbo 5-lobo bilabiato , “obi R. Brows in Honsr. Pl. Jav. 116. 

ubrotun d Stamina 2 antherifera, 3-sterilia mi- . DC. Prodr. IX. 268. (exceptis (1).) 
nima; eræ reniformes nudae superne coher Á 
entes Hales Caen rium siliquosum. MOM ` CHARACT. SPECIEI. I - C. acaulis, foliis pi- 
Stigma bipartitum, lobis oblongis. Capsu li 
quæformis timed stylo terminata GE septo | P® edunculis erectis subbi foris (1), corolla laciniis 
valvulis adnato bipartito. Semina numerosa minuta | 95usis, callis duobus linearibus in labium inferius 
calva subulata. — Herbæ perennes hirsutæ nepal- altero lato obtuso in superius, antheris ديفا ی‎ 
enses (presenti sinense!) Caulis simplices. Folia Chirita sinensis Linot. Bot. reg. t. 59. 1844 
opposita sepius disparia et bast vix in lia 
petiolata serrata. Pedunculi azillares oppositi bi- A 
bracteati sepius 1-flori. Corolle magne rubre , aut (1) In figura Lindleyana pedunculi duo adsunt et triflori. 
flavæ (in presenti lilacine), 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


CHINESE CHIRITA, 


CHIRITA SINENSIS. 


ETYMOLOGY 2; + see hereafter. 
GENERIC CHARACTER. ۱ an 
SPECIFIC CHARACTER. 


This charming pes greenhouse plant is one of the first results of any eener from the voyage 
to China, by Mr. Fortune, on account of the Horticultural Society. It was sent hom 
case, eni its Ge large lilac fox-gloye-like flowers were open when it arrived. 

We were Ger o unable to describe the flowers, for whose structure we are therefore obliged 
to trust to our artist, who we hope has been correct in the drawing. From this it appears that t the 
plant ider to the genus Chirita, vem gum. from Didymocarpus by its stigma, having the upper 
lip abortive, and the lower two-lobe 

Those who see what this is may Vitis how desirable it would be to obtain from India the other 
species of the genus, among which are some still finer. And they are all so easily cultivated, that 
they are just the things to introduce into gardens. Any body who can grow a Gloxinia can manage a 
Chirita . 


Fig. 1. represents a section of a corolla; 2. the ovary; and 3. its section. 

It appears to be a stove plant, requiring to be potted in a compost of peat loam and san in equal 
proportions. During the summer season an ample supply of water ae be given to e roots, 

i o wet the leaves as seldom as possible. In winter, water once a week wil be quite 


sufficient. It may be propagated from leaves, cut at the base of the veins, Gg laid down on a pot 


filled with silver sand. 


18 


156 


CHIRITE DE LA CHINE. 


CHIRITEDE LA CHINE. 


CHIRITA SINENSIS. 


Erm. PATIO ides, gant. Allusion à la forme tubulée des ^ue dans lesquelles l'auteur du genre 
yu les doigts d'un gant. 


Cyrtandracées, tribu des Didymocarpées. — Didynamie-Angiospermie. 


CARACTERES ا‎ 
ÉCIFIQUES 


Charmante petite plante rapportée par 
M. Fortune pendant un voyage en Chine, en- 
trepris pour le compte dela Société Royale 
d'Horticulture de Londres, dans le jardin 
de laquelle elle est arrivée toute fleurie, 
dans une caisse à la Ward. | 

M. Lindley (/. c.) en rapportant ce fait, 
prend soin de déclarer que n'ayant pas eu 
occasion d'en examiner les fleurs, il est 
obligé, pour les décrire, de s'en rapporter 
à l'exactitude de l'artiste. Heureusement 
l'habile Mile Drake s'est acquise sous ce rap- 
port une réputation méritée. 

La Chirita sinensis est acaule et a entié- 
rement le port d'une Gloxinia. Ses feuilles 
sont opposées, souvent inégales, ovales- 
oblongues , obtuses, crénelées, granduleu- 
ses-poilues, ciliées; elles sont traversées 
par une nervure médiane robuste, de la- 
quelle, à leur base, le limbe décurrent, 
en se rétrécissant, forme un pétiole court 
et trés-épais , arrondi en dessous, plansub- 
canaliculé en dessus. 

Leur face supérieure, d'un vert foncé, 
est marqué de veines immergées; l'infé- 
rieure plus päle est relevée de nervures 
saillantes bifariées. Les pédoncules sont 
axillaires, dressés, courts, poilus, rougeä- 
tres, et se divisent au sommet, muni de deux 


| voyez ci-dessus. 


bractees lindaires et ciliees, en deux ou 
trois courts pedicelles. Fleurs grandes, bel- 
les, d’un lilas vif au limbe externe et à la 
base du tube, plus päle dans les autres par- 
ties, blanches intérieurement. Calyce tres- 
court, de cinq lacinies linéaires. Tube flo- 
ral légèrement arqué en dessus au milieu, 
renflé-ventru vers sa base en dessous et 
au sommet, subcontracté en dessous égale- 
ment vers ce point; limbe bilabié : les deux 
lobes de la lèvre inférieure égaux, plus 
grands, arrondis, défléchis. On remarque 
sur celle-ci un double cal, linéaire-allongé, 
d'un orangé vif, et sur celle-là un autre plus 
court, plus gros, arrondi d’un côté, bifide- 
aigu de l’autre et de la même couleur que 
le précédent. Étamines 4; dont les deux 
fertiles plus longues, fixées à la lèvre su- 
périeure ; à filaments fortement coudés au- 
dessus de leurs bases, velus ; ceux des deux 
étamines stériles beaucoup plus courts, 
arques; anthères fertiles à lobes réniformes. 

tyle (ovaire) siliculiforme-allongé , obso- 


. létement tétragone, velu, glanduleux, ceint 


à la base d'un disque annulaire, unidenté 
de chaque côté; stigmate continu, bifide. _ 
Placentaires 2, multiovulés, fixés à la paroi 
par un pédicule contourné. 

Cu. L. 


Explication des Figures. 


Fig. 1. Corolle ouverte. Fig. 2 Style ovairien. Fig. 3 Section horizontale de l'ovaire. 


CHINESISCHE CHIRITE. 


CULTURE. 


Les Chirites (car il faut espérer que 
nous en connaitrons bientót plus d'une 
espèce)sont les Gloxinies de l'ancien monde; 
c'est dire par là qu'elles offrent l'agréable 
port et la splendeur florale qui caractéri- 
sent ces dernières à un si haut degré. 

Comme elles également, les Chirites se 
multiplient avec facilité d'éclat du pied, 
de boutures de feuilles, etc. Elles présen- 
tent toutefois cette différence capitale que 
leur rhizome, au lieu d'étre un tubercule, 
est composé de racines fibreuses, dont la 
conservation en hiver demande quelque 
précaution. Dans ce but on tiendra eñcette 
saison la Chirita sinensis dans une bonne 
serre tempérée, sur une tablette bien expo- 


157 


sée à la lumière. On ne l'arrosera qu'en 
cas de nécessité et on aura bien soin, pour 
n'en pas eauser la pourriture, de n'en 
point mouiller le feuillage pendant toute 
la mauvaise saison. Durant cette période 
la plante devra jouir d'un repos presque 
complet et pour cela on évitera de la 
rempoter en automne : ce qui solliciterait 
inopportunément le travail des racines; 
mais au premier printemps on lui don- 
nera une bonne terre melangee; on l'ar- 
rosera peu à peu d'avantage selon l'état 
de l'atmosphére , et bientôt son abondante 
et riche floraison viendra récompenser 
l'horticulteur de ses soins intelligents. 


L. VH. 


CHINESISCHE CHIRITE. 


CHIRITÀ SINENSIS. 


i‏ و 
XPS, ides,‏ .11310۲0618 


Handschuh. Anspielung auf die röhrenförmige Gestalt der Blumen, in welcher 


der Autor dieser Gattung Aehnlichkeit mit den Fingern eines Handschuhes zu finden glaubte. 


Natürliche Ordnung der Cyrtandraceen, Abth. der Didymocarpeen. 
CI. XIV. Or 


d. 1. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER. | siehe oben. 
CHARACTER . . 


SPEC. 


Diese liebliche kleine Pflanze wurde 
durch Fortune von einer nach China auf 
Kosten der königl. Gartenbaugesselschaft 
zu London unternommenen Reise, in eine 
Wardsche Kiste verpeckt und in blühen- 
dem Zustande mitgebracht. 

Lindley erklärt bei Anführung dieser 
Thatsache, dass er keine Gelegenheit ge- 


gewesen sey auf die Geschicklichkeit des 
Künstlers sich zu verlassen. Glücklicher 
Weise hat die geschickte Broke in dieser 
Beziehung sich einen eben so grossen als 
verdienten Ruf erworben. 


Die chinesische Chirite ist stengellos und 
und hat genau den Habitus einer Gloxinie. 
Blätter gegenüberstehend , oft ungleich , 
oval-länglich و‎ stumpf, gekerbt, drüsig- 
behaart, wimperig; sie sind von einem 
dicken Mittelnerven durchzogen, an dessen 
beiden Seiten der sich allmählich ver- 
schmälernde und verschwindende Blatt- 
rand in den kurzen, dicken, unten runden, 
oben etwas rinnenförmigen Blattstiel hin- 


b 


£2 


zieht. 

Obere Blattfläche dunkelgrün mit tief- 
liegenden Adern durchzogen; untere viel- 
heller mit hervorstehenden zweireihigen 
Blattnerven. Blumenstiele am Grunde mit 


158 


zweilinienförmigen, gewimperten Deck- 
blättchen versehen و‎ zwei oder dreitheilig, 

achselständig, aufrecht, kurz, behaart, rôth- 
lich ; Blüthenstielchen kurz. Blumen gross, 
am innern Saum und am Grunde der 
Röhre schön lebhaft lilafarbig, an den 
übrigen Theilen viel heller, inwendig 
weiss. Kelch sehr kurz, mit fünf linien- 
förmigen Abschnitten. Röhre in der Mitte 
etwas nach oben gekrümmt, am Grunde 
unterhalb und ebenso nach oben bauchig- 
aufgeblasen, an demselben Punkte etwas 
zusammengezogen; Saum zweilippig, die 
zwei Lappen der Oberlippe kurz, zurück 
gekrümmt seitwärtstehend ; die drei Lap- 
pen der untern ungleich, grösser, zuge- 
rundet, abwärts gebogen. Man bemerkt auf 
dieser einen doppelten , linienfórmig ver- 
längerten lebhaft orangefarbenen Höcker, 


CHINESISCHE CHIRITE. 


und auf jener einen andern, kürzern dik- 
kern, an der einen Seite runden , und an 
der entgegengesetzten zweitheilig-spitzigen 
aber ebenso gefärbten. Staubgefässe vier, 
wovon die zwei längern fruchtbaren an 
der Oberlippe angeheftet sind ; Staubfäden 
über dem Anheftungspunkte stark gekniet 
und behaart ; die zwei unfruchtbaren kür- 
zer, gekrümmt. Fruchtbare Staubbeutel 
mit nierenförmigen Lappen versehen. Grif- 
fel (Fruchtknoten) schotenförmig verlän- 
gert, undeutlich vierseitig , an beiden Sei- 
ten mit einem Zahne versehen und am 
Grunde von einer ringförmigen Scheibe 
umgeben. Narbe fortlaufend , zweitheilig; ` 
Samenträger zwei, vieleiig, an die Wand 
vermittelst eines gedrehten Stielchens be- 
festigt. 
Cu. L, - 


Erklärung der Figuren. 


Fig. 1. Die geöffnete Korolle, um die اس‎ Bäcker und die Staubgefässe zu zeigen. Fig. 2. Griffel 


und Fruchtknoten. Fig. 3. Deren Durchschnitt 


CULTUR. 


Die Chiriten, deren wir hoffentlich bald 
mehr als eine Species kennen werden, sind 
die Gloxinien der alten Welt, womit wir 
sagen wollen dass sie denselben angeneh- 
men Habitusund Blüthenpracht darbieten, 
welche den letztern in so hohem Grade 
eigen sind. 

Eben so wie jene, vermehren auch 
die Chiriten sich mit Leichtigkeit durch 
Zertheiïlen , Blätter, etc. Ein Hauptunter- 
schied ist jedoch der, dass ihr Rhizom kein 
Knollen sondern aus faserigen Wurzeln 
zusammengesetzt ist und deren Erhaltung 
im Winter einige Vorsicht erfordert. Zu 
dem Ende hält man die Chirita sinensis 
während dieser Jahreszeit in einem guten 
Glashause und hinreichend dem Lichte 


ausgesetzt. Man gibt nur Wasser wenn die 
Nothwendigkeit est erfordert und um ein 
Verfaulen zu verhüten, trage man ja Sorge 
während der ganzen schlechten Jahreszeit 
das Blattwerk nicht nass zu machen. 
Während ganz dieser Periode muss die 
Pflanze eine vollkommene Ruhe geniessen, 
man vermeide daher sie im Herbste zu 
verpflanzen, was nothwendigerweise die 
Wurzeln in Thätigkeit bringen würde; 
beim Eintritt des Frühlings gebe man ihr 
eine gut vermischte Erde, man begiesse sie 
nach und nach, je nachdem der Zustand 
der Atmosphäre es erfordert und bald 
wird sie mit ihren reichlichen Blüthen 
ihren Pfleger für seine Mühen belohnen. 


L. VH. 


E, 729 pe 
0 7 LOE celata Auast. 


BARKERIA SPECTABILIS, 


一 


Orchidaceæ $ Epidendreæ. — Gynandria-Monogynia. 


, CHARACT. GENERIS. E - Barkeria : _Perigonii 


conformia et æqualia. Labellum p 
ssum sem Be imum cunea- 
m apic stema petaloideum: An- 
po age, 6 eptorum margini 
bus aceis. Pollinia nien: A totidem 
ligulatis relenis Pus paria connata. — Herbæ 
icc, er وی‎ fusi- 
formis ; foliis binis quaternisve membranaceis ; 


bus 
adpre 


um cu 
er 


$ 
D 


scapis 8 =e =ni tifloris; floribu 
gnis, jiii 3 nutan 
arkeria Kxow. et ont fl. Cab. t. 49. 


1۳۳0165. Gen. pl., 138071. 


(Paucis mutatis.) 


een SPECIEI. — 


mibus 
eegen emm olatis carn 
cemo ^ e apice angulato ‚fi 
mis y perianthianis aa mer vs s 
lan ocellis Banne undulatis; labello multo ma- 
jore late ovato-lanceolato tricarinato , مج‎ medium 
subconstricto. 


Ca. L. 


Ba ap ug: Barem. in litt. et Orch. of 
Guatem. x. t. 33. Bot. Mag. 1.4094. — B. ra- 
cemo multifloro dM. labello ovato-lanceolato trica- 
rinato , sepalis la nceolat tis, ma ovatis acuminatis. 
In Bot. Reg. misc. 49. 1842. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


REMARKABLE BARKERIA. 


BARKERIA SPECTABILIS 


ETYMOLOGY. 


GENERIC C CHARA CTER. 
SPECIFIC CHARACTER. 


see hereafter. 


} see above. 


r the introduction of the یج‎ which is one of the most lovely of Orchidaceæ , cultivators 
o ©. U 


are Ei: kinner , Esq. , 
this charming tribe are familiar to every grow 
Writing 


about it in the Botanical Register, SCH Lindley remarks that, 
de Isabel this plant forms one of the Yotive offerings of the منت وی‎ It 


e exertions in stocking the country with fine plants of 


« under the name of Flor 
orms a tuft of cylin- 


drical stems about four or five inches high, each of which bears two fleshy lanceolate acute leaves, 


m each other by intervals of about an inch. The raceme rises out of som 


e brown dry 


parated fro 
sheaths, and in the plants that have flo wered bears about six most lovely nodding blossoms; but, 


according to RS it varies in eer from three inches to a foot, 
a are nearly thros and a “half inches 


The e 


point, and richly ma SS 
purple lines, which pas 
touches the lip. 
to be تن‎ ed. » 

Ww 


we our hes to the obliging attention 
ewster, we have also to thank for the following particulars. 
when it immediately began to 


gardener Mr. J. 

imported. from Maece in July, 1841, 
it showed flower-scapes, 
remained dormant, and lost all its leaves, 
and expanded its first flowers on the 12th 
continued perfect for five weeks. 


ut the season was too far 
till March, 1842; when it again commenced growing ; 
of June. These were shown at Chiswick in July, and 


producing as many as 
wide, their 
, lilac at the edge and 


d with small blood-red spots. que its middle, Sle the column, are five 


dges, beyond the place where the anther 


urless r 
It is es Cattleyas and such beautiful jit, that this charming species is worthy 


of Mrs. Wray, Oakfield, near Cheltenham, whose 

«The plant was 
grow; and, late in autumn, 
advanced to bring them to perfection. It then 


140 


BARKERIE ELEGANTE. 


« The temperature in which the plant was grown was never above 65°, when it could be kept, 


were, in 


opinion that the Orchidace of 
for 


winter, it often fell below 40°. Indeed, my onl 
Se? gave a little air whenever it could be done 


y object was 
with safety. I 
day; and I am of 


uatemala cannot be kept too cool in this E re that time, 


the more air I give, the D they grow. I always, however, keep the hous 


The plant was cultivated by Mr. 


Brewster in an 


mp.» 
open wooden basket, filled re moss. It will 


likewise succeed on a block of wood. Nothing could be more perfect than Mrs. Wray’s specimen ; 
and the advantages of the summer air to the plant can hardly be over-stated. 


we are only able to give the flowers in our 


rawing, 


we subjoin a woodcut of the whole plant. 


BARKERIE ELEGANTE. 


BARKERIA ۰ 


Erm. G. Barker, esquire, amateur d'Orchidées. 


Orchidacées $ Epidendrées. 


CARACTERES 
CARAC 


QUES. 
TERES een 


Les Orchidées, à un plus haut degré que 
toutes autres plantes, ont le privilege, nous 
ne saurions trop le répéter, d'exciter l'éton- 
nement et l'admiration de l'observateur, 
par la forme bizarrement curieuse de leurs 
fleurs, par la nime le riche coloris dum 


loa ot trc 


qu'elles exhalent. Aussi les Smittan, reve- 
nus des impressions facheuses qu'on leur 
avait suggérées contre la culture de ces in- 
"v 4 4 4 LP L 


nant à l'envi àen enrichir leurs collections. 
Nulle espéce ne mérite mieux cette dis- 
tinction que celle dont nous donnons ci- 
contre une belle et exacte figure. Elle a été 
découverte dans le Guatimala par un zélé 
voyageur-botaniste, M. Skinner, qui en 
envoya des individus vivants en Angleterre, 
il y a déjà plusieurs années. Selon lui , les 
habitants de cette contrée en font un cas 
tout particulier et sous le nom de Fior de 
Isabel ils en font hommage à la divinité, 
en en déposant les fleurs sur les autels. 
. Ses pseudobulbes fusiformes, épais, quoi- 
que allongés, forment des touffes compac- 


— Gynandrie-Monandrie. 
ed voyez ci-dessus. 


tes, hautes de 12 à 25 centim. environ. 
Ils sont entiérement recouverts de grandes 
squames submembranacées , striées, grisä- 
tres, se terminant par deux ou quatre feuil- 
les charnues , lancéolées , aigués , séparées 
entre elles par un intervalle d'environ 

ou 3 centim. Là, chez les pseudobulbes 
fertiles se montre une spathe formée de 
plusieurs squames brunes , scm d'entre 
lesquels sort le scape. Celui-ci s'élève 10 à 
30 centim. et de plus de hauteur et porte 
de 5-6 à 12 fleurs penchées, disposées en 
racéme. Dans l'épanouissement total ces 
fleurs n’ont pas moins de 10 cent. de dia- 
mètre; elles sont d'un beau rose lilaciné و‎ 
maculé au labelle qui est jaunatre au centre 
et marqué de points d'un pourpre très- 
foncé. 

Les lacinies périanthiennes externes sont 
linéaires-lancéolées; les internes un peu 
plus larges , ovées-lancéolées ; toutes ondu- 
lées-acuminées. Le labelle beaucoup plus 
ample qu’elles, est ové-lancéolé ; à sa base 
deux lobes auriculaires se relèvent pour se 
replier le long du gynostème ; il se resserre 


BARKERIE 


ensuite légèrement vers sa partie médiane, 
est ondulé au bord et à peine aigu au som- 
met. Une teinte päle, d’un blanc jaunätre 
règne dans la longueur médiane où l’on 
remarque trois lignes ou côtes peu élevées. 
Le gynostème est court, nutant et parallèle 
au labelle, sur lequel il semble appliqué. 
Cu. L. 


——9009«— 
CULTURE. 


Cette brillante espèce mexige aucun soin 
particulier, ne présente pas la moindre 
difficulté dans sa culture. Comme la plu- 
part des Orchidées mexicaines et Guati- 
maliennes, elle ne demande de chaleur 
qu'à l'époque de sa période végétative et 
surtout lors de sa floraison. A cette époque, 
done , on placera dans la serre chaude le 


ÉLÉGANTE. 141 
fragment de bois ou d'écale de coco sur 
laquelle on l'aura fixée, en la suspendant 
au toit de la serre, et le plus prés possible 
du sommet, qu'on tiendra bien ombragé 
des rayons du soleil (on sait, et j'ose à peine 
le rappeler, qu'une telle situation est la 
plus chaude de la serre); là, on la serin- 
guera fréquemment et plusieurs :fois par 
jour, selon l'état de l'atmosphére. 

A l'état de repos, c'est-à-dire, peu de 
temps aprés la formation normale des nou- 
veaux pseudobulbes, on la reléguera dans 
une bonne serre tempérée en l'y tenant 
prés des vitres, comme je l'ai dit tout à 
l'heure, en lui suspendant en tout ou en 
partie les arrosements, jusqu'à ce qu'elle 
annonce de nouveau l'envie de végéter. 


L. VH. 


142 


ZIERLICHE BARKERIE. 


ZIERLICHE BARKERIE. 


BARKERIA ۰ 


Errmorosıe. G. Barker Esqre, Orchideen Liebhaber. 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen, ase der Epidendreen. — Cl. XX. 
Ord. 1. 
GATTUNGS CHARACTER. den des 
SPEC. CHARACTER . . ; : 
Kei ] Pf tt ieht 1 timeter | d Abstand get t sind 


das s [Erstaunen und die Bewunderung des 
Ebr aufsich, als die der Orchideen, 
so wohl wegen der oft äusserst merkwür- 
digen Gestalt, der Schönheit und der 
reichen Färbung ihrer Blumen, als auch 
wegen des angenehmen Geruches den sie 
verbreiten. Die Liebhaber kommen auch 
immer mehr und mehr von dem Vorur- 
theil, welches ihnen gegen die Cultur 
dieser Pflanzen eingeflösst war, zurück 
und bestreben sich jetzt nach allen Kräften 
ihre Sammlungen zu vermehren. 

Keine Species verdient wohl in so hohem 
Grade unsere Beachtung als die, wovon 
wir hier eine genaue Abbildung beifügen. 
In Guatemala von dem eifrigen Botaniker 
und Reisenden Skinner entdeckt, wurde 
sie vor mel Jahren in lebenden Exem- 
plaren nach England gesandt. Ihm zufolge 
steht diese Pflanze bei den Eingebornen, 
welche sie Flor de Isabel nennen, in hohem 
Ansehen , sie opfern sie ihrer Gottheit und 
streuen die Blumen davon auf die Altäre. 

Die Scheinknollen sind spindelfórmig, 
dick und bilden, obschon von länglicher 
Gestalt, einen gedrungenen Busch von 
12-25 Centimeter Höhe. Siesind vollständig, 
von grossen, fast häutigen, gestreiften 

uen Schuppen umhüllt und endigen 
sich durch zwei oder vier fleischige , breit 
lanzettformige , spitze Blätter, welche 
unter sich durch einen ungefähr 2-3 Cen- 


o o 


4. 32 f. 1.44 A Quota 11 


g zeigt 
sich eine von mehren trockenen braunen 
Schuppen gebildete Scheide, zwischen wel- 
cher der Blumenschaft hervorkommt ; der- 
selbe ist 10 bis 30 Centimeter und darüber 
hoch, und trägt 5 bis 12 überhängende 
traubenständige Blüthen. 

re eet Zeen diese nicht we- 


‚sie sind 


rosa Erbe, die in der Mitte gelbe‏ کل 
Blumenlippe ist dunkelpurpur gefleckt.‏ 
Die äussern Blüthentheile sind linien-‏ 
lanzettförmig, die innern etwas breiter,‏ 
eirund lanzettfórmig, alle am Rande wel-‏ 
lenförmig und spitz. Die Blumenlippe viel‏ 
grösser, eirund lanzettförmig am Grunde‏ 
mit zwei anfangs aufrechten, dann an die‏ 
Stempelsáule sich anlegenden ohrfórmigen‏ 
Lappen versehen, gegen die Mitte etwas‏ 
zusammengezogen, am Rande wellenfór-‏ 
mig, sich in eine kurze Spitze endigend.‏ 
Der Mittelpunkt ist blass gelblich weiss,‏ 
von drei etwas erhabenen Linien durch-‏ 
zogen. Stempelsäule kurz, überhängend‏ 
mit der Lippe gleichlaufend, welcher sie‏ 


fest anzuliegen scheint. 
Ca. L. 


CULTUR. 


Diese ausgezeichnete Species erfordert 
keine besondere Pflege und bietet durch- 
aus keine Schwierigkeiten in der Cultur 


ZIERLICHE 


dar. Wie die Mehrzahl der mexicanischen 
und guatemalischen Orchideen, verlangt 
sie nur eine grössere Wärme während 
ihrer Vegetation und besonders während 
ihrer Blüthezeit. Gegen diese Zeit hin 
hänge man sie daher auf einem Stückchen 
Holz oder einer Cocusnussschale befestigt, 
ganz oben im Gewächshause, aber so, dass 
sie hinlänglich gegen die Sonnenstrahlen 
geschützt bleibt. Dort begiesse man sie 
häufig, sogar mehrere Male täglich , wenn 


145 


der Zustand der Atmosphäre es erfordern 
sollte. 

Während der Ruhezeit, d. h. kurz nach- 
dem sie neue Scheinzwiebel gebildet , 
bringe man sie in ein temperirtes Gewächs- 
haus, wo man sie, auf oben angegebene 
Weise, nahe beim Lichte hält und das Be- 
giessen ganz oder theilweise so lange ein- 
stellt, bis sie wiederum neues Leben zeigt. 


L. VH. 


BARKERIE. 


eat وم روص وم‎ E RE APP dst. 


PENTASTEMON CRASSIFOLIUS, 


— 


Scrophulariaceæ $ Digitalées. 一 Didynamia-Angiospermia. 


CHARACT. GENER. — Pentastemon 
quinquepartitus. Corolla hypogyna tubo t 
culo, fauce subinflata, limbi bilabiati labio superiore 
o-bilobo , inferiore trilobo nudo v. basi 
ollæ tubo inserta, quatuor di- 
ris bilocularibus ; loet ılis diva- 
ricatis , quintum anantherum Ovarium biloculare 
placentis üsepimento utrinque adnati 
latis. Stylus simp 


: Ca alyx 
teretius- 


nes in America bo 
ep ۳1 2 us Ser 


erbæ 
li et tropica trans 


7 A: J 
atis, pedu 8 Wi SE ae s Lat 


cifloris bracteatis in racemos v. gti هع‎ er 
tis , corollis coccineis purpurascentibus v. violaceis 


Pentstemon LHERIT , Lams. in. "ow Trans. x. 
t. 6. et alii auct. یو‎ Bue, 
Kanten. Gen. pl. 3909. 
CHARACT. SPECIEI. — P. —— ا‎ ge fo- 
his en nthe integerrimis subtus 
carinatis, racemis terminalibus us paueiforis se secundis, 


geg Min e pubescente, و ام‎ gla uli laciniis 
striatis و‎ secum Dë: 
Së n labii ; superioris lacini ovatis obtusi usculis 


inferioris tripartiti lateralibus ovatis obtusis 


Pentstemon crassifolius teg, و‎ Bot. reg., t. 16, 
vol. xxiv 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


THICK-LEAVED PENTSTEMON 


PENTSTEMON CRASSIFOLIUS. 


ETYMOLOGY 


ENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 


see hereafter. 


| see above. 


In the handsome and kuer genus Pentstemon, although nearly all the species ai are 1 
hrub 


perennials, t‏ قة 


third the hardy species, which are decided shrubs, 


in winter. 


or of which none of the branches perish 


Every member of the genus is ornamental, and merits Ur ع‎ The class last pointed out has, 


however, peculiar claims to notice for the ease with w ich t 
ornamental a ec wë are À no means of 
exist. 


extreme bel Dwarf shrubs 


be managed, and for (heir 


of so very 
۹900۳0900 and a er auge vela, therefore, attaches to the few which d 


or associating toget 
up from the roots, d the 


rance in the months of Ma ay and June. 


racter, we are only smite with P. crassifolius , 


of shrubbery or other 
age gea that it sends 


um 
striking ver with which it develops its fine spikes of — at 
the point of every shoot, are characteristic and excellent features, and give it a. splendid 


pe” 


It is a North American species, introduced to England several years back, and now to be ha 


d of 
s abundant in the gardens of the Horticultural Society, and at the Epsom and 


In a border — with dwarf shrubs alone, placing them two or three feet apart, PE 


folius would make a prominent figure. The pleasing 


half trailing manner in which it sends forth à = 


numerous stems; so as to compose a broad and yet dense bush, adapt it for planting by itself in 


146 : PENTASTEMON A FEUILLES ÉPAISSES. * 


borders, and also fit it for growing in masses. We saw a bed of it in blossom last spring, and the 
effect was truly splendid. 

When propagated, which it can be by euttings, or by pulling off the shoots which happen to 

have lain on the earth and rooted, it demands no subsequent culture. À loamy soil, such as exists 
in most good gardens, will be gem suitable, and when the plant is four or five years old, 
it is apt to get ragged and shabby in the centre, it should be separated, and the divisions RS 
ferred to any desired position. In dividing it, the older portions may be thrown away, and only 
the —_ and more vigorous pieces be transplanted 

A light open situation should always be chosen for it, and it will not thrive in a low wet loca- 
lity. At all times it loves to have plenty of sun and air 


PENTASTEMON A FEUILLES EPAISSES. 


PENTASTEMON ۰ 


Erm. wert, u erya, filament; en composition les Grecs écrivaient 7£»r&5 d’où l'obligation 
ur les modernes d'écrire Pentastemon et non Pentstemon et Penstemon. 


Scrophulariacées $ Digitalées. 一 Didynamie-Angiospermie. 


CARACTERES GENÉRIQUES. | eren. oi» deseas; 
CARACTERES SPÉCIFIQUES. 

Le monde savant ou horticole doit la | lées, trés-entiéres , coriaces , subcharnues, 
connaissance de cette jolie plante à l'infor- | légérement carénées en dessus, atténuées 
tuné James Douglas (1), qui la découvrit, en | en pétiole, subobtuses au sommet. Sur les 
1837, sur la côte nord-ouest de l'Amérique, | rameaux floriféres, ces feuilles sont nota- 
contrée riche en ce genre de végétaux. | blement plus courtes. Les fleurs sont gran- 
Elle est encore rare dans les jardins, où elle | des, subunilatérales, d'un beau lilas lavé de 
mérite une place distinguée. pourpre à la base, et disposées en grappes 

C’est une plante suffrutiqueuse à la base, terminales, subpauciflores. La rhachide, les 
atteignant environ 30 à 40 centimétres pédicelles (trés-courts), les bractées et les 
de hauteur. Elle est glabre à l'exception | calyces sont finements pubescents. Le ca- 
des anthéres , qui sont trés-velues, des ra- | lyce est court, renflé, à cinq lacinies iné- 
mules qui sont très-légèrement pubescents | gales ; dont les trois supérieures linéaires و‎ 
et des renflements poilus de la lévre in- | les deux inférieures plus larges. 
férieure de la corolle. Les rameaux sont Le tube floral, légèrement renflé à Ja 
sublignenx , rigides, divariqués, rougeà- | base et glabre , se resserre presque aussitôt 
tres, et portent des feuilles obovées-lancéo- | pour se dilater ensuite peu à peu jusqu’au 
sommet; il est arqué en dessus et presque 
droit ou à peine concave en dessous; le 

(1) Tout le monde sait que l'encourageux et infa- limbe est étalé, amplé, bilabié; la lévre 
tigable aer James عد ووو‎ qui = supérieure est formee de deux lobes 
ses voyages dan d de ۲۸۵۵6۵۹8۵ M ovés, obtusiuscules, dressés; l'inférieure 
forme, etc., indt Séis e tant de geg do 5 1 
interessantes, tomba dans une fosse creusde par les rois lobes également ovés , mais 

naturels pour prendre les bufiles, et qu'il y périt | HD peu plus grands, obtus و‎ dont lin- 
sous les coups d'un de ces animaux qui y était | termédiaire plus court. A lentrée de la 
tombé avant lai. gorge, les trois lobes présentent une élé- 


à PENTASTEMON A FEUILLES ÉPAISSES. 


vation arrondie, d’une teinte plus claire 
que le fonds, et hérissée de petits poils. Les 
£1 dek d + Al 


nus. aranés 
1 > arq 


par paires didynames; les antheres arron- 
dies cuneiformes, hérissées de poils très- 
ténus. Le style est allongé grele plus long 


۳۹ ۳۹ ۰ 


q t rmine par un] p 
tule papilleux, poilu. La 5° etamine, beau- 
coup plus courte que les autres, est anan- 
thèse et velue vers le sommet. 

Cu. L. 


CULTURE. 


Cette jolie espèce n’est pas autant ré- 
pandue dans les jardins qu’elle le mérite- 
rait en raison de l'élégance de son port, 
du nombre et du joli coloris de ses fleurs. 
Aussi je puis en connaissance de cause en 
recommander la culture aux amateurs. 

L'un des principaux avantages que pré- 
sente cette plunte est sa petite stature, qui 
permet de la placer an bord des massifs de 
plein air, dans lesquels on pourra en for- 
mer de gracieuses bordures. 

Comme elle est d'une consistance un peu 


NM 
ke 


WK o e 
SPM APRONS KE 


147 


plus ferme que ses congénères , sa multi- 
plication demande un peu plus de precau- 
tion, en ce sens que pour le bouturage, 
par exemple, les sujets doivent être cou- 
pés à l'extrémité méme des tiges, c'est-à- 
dire, que ces extrémités, méme tout récem- 
ment développées, peuvent seules étre bou- 
turées. On peut opérer à chaud ou à froid, 
selon l'état de l'atmosphére et l'époque à 
laquelle on se décide à user de ce mode 
de multiplication (le printemps ou l'au- 
tomne). 

Le séparage des tiges, ou éclat du pied, 
doit étre pratiqué de préférence dés les 
premiers jours du printemps ; on risquerait 
trop, et par le motif que j'ai allégué plus 
haut, de perdre une touffe toute entiére, en 
la divisant en automne. Une seule blessure 
aux rhizomes suffirait à cette époque pour 
amener la pourriture- de toute la plante. 
Je conseillerai encore pour plus de süreté 
d'en rentrer un individu en orangerie; 
nos longues pluies de l'automne et surtout 
celles de lhiver étant particuliérement 


funestes à cette belle espéce. 
. VH. 


148 


DICKBLÄTTRIGER BARTFADEN. 


DICKBLATTRIGER BARTFADEN. 


PENTASTEMON CRASSIFOLIUS. 


Ermorocw. merrt, fünf; 97548500, 


Faden ; bei Zusammensetzungen schrieben die Griechen TETÉ, 


wesshalb wir Pentastemon und nicht Penistemon oder Penstemon schreiben müssen. 


Natürliche Ordnung der Scrophulariaceen, Abth. der Digitaleen. — Cl. 
0 


rd. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER 


Die Wissenschaft und der Gartenbau 
verdanken diese liebliche Pflanze dem 
unglücklichen James Douglas (1), der die- 
selbe im Jahr 1837 an der nordwest Küste 
von Amerika, einer an Pflanzen dieser 
Gattung so reichen Gegend entdeckte. In 
unsere Gärten ist sie noch selten , verdient 
aber in denselben verbreitet zu werden. 

Die Pflanze ist ein Halbstrauch von 30-40 
Centimeter Höhe, ganz glatt mit Ausnahme 
der sehr behaarten Staubbeutel, der weich- 
haarigen jüngern Aeste und der untern 
Lippe, welche mit behaarten Erhöhungen 
versehen ist. Aeste fast holzig, starr, aus- 
gesperrt, röthlich mit verkehrt eirund-lan- 
zettlichen, ganzrandigen , lederartigen , 
fast stumpfen Blättern. 

Dieselben sind an den blühenden Aesten 
viel kürzer. Blüthen gross, fast einseitig in 
wenig blüthigen endständigen Trauben, 
schön lilafarbig am Grunde mit Purpur 
überlaufen. Die Spindel, die sehr kurzen 
Blüthenstielchen, die Deckblätter und Kel- 
che zart weichhaarig. Kelch kurz, aufge- 


(1) Es ist allgemein bekannt dass der kühne und 

ermüdliche botanische Reisende, James Douglas, 
der durch seine Reise in Nordamerika , Califor- 
nien, etc. mit so vielen interessanten Pflanzen Eu- 
ropa bereicherte in eine von den Eingebornen zum 
Büffelfange gemachte Grube fiel und darin von 
einem dieser Thiere, welches vor ihm hinein ge- 
fallen , getödtet wurde. 


XIV. 
IN. 


۱ siehe oben. 


blasen mit fünf ungleichen Zipfeln, die 
drei obern linienförmig, dieuntern breiter. 

Die Blumenröhre glatt, am Grunde etwas 
erweitert, etwas höher plötzlich verengt و‎ 
sodann sich allmählig bis zum Rande hin 
erweiternd, oberhalb gekrümmt, unterhalb 
beinahe gerade oder kaum etwas ausge- 
hóhlt. Saum ausgebreitet weit, zweilippig 
obere Lippe zweilappig, Lappen zugerun- 
det stumpflich, aufrecht , untere Lippe aus 
drei ebenfalls eirunden jedoch etwas grös- 
sern Lappen bestehend , mittlerer kürzer. 
Am Eingang, des Schlundes bilden die drei 
Lappen eine rundliche mit kleinen Haaren 
besetzte Erhöhung von hellerer Farbe als 
der Grund. 

Die Staubfäden dünn, unbehaart, paar- 
weise gegeneinander gekrümmt; Staub- 
beutel herzförmig zugerundet , mit feinen 
Haaren besetzt ; Griffel verlängert, dünn, 
länger als die Staubfäden, sich in ein klei- 
nes warzig-haariges knöpfchen endigend. 
Der fünfte Staubfaden kürzer als die übri- 
gen, unfruchtbar, am Ende behaart. 

Cu. L. 


CULTUR. 


Diese hübsche Species ist in unsere Gär- 
ten noch nicht so verbreitet wie sie ۶ 
wohl durch die Schónheit ihres Habitus, 
die Menge und zierliche Färbung ihrer 


DICKBLÄTTRIGER BARTFADEN. 


Blumen verdiente. Als Sachkenner kann 
ich deren Cultur den Liebhabern anem- 
pfehlen. 

Eins der vorzüglichsten Vortheile, die 
diese Pflanze gewährt, ist ihre geringe 
Grösse, wesshalb man sie sehr gut zum 
bordiren der Pflanzengruppen im Freien 
benutzen könnte. 

Da sie härter als ihre Geschwister ist, so 
verlangt ihre Vermehrung ein wenig mehr 
Vorsicht, man muss nämlich für Stecklinge 
die aüssersten, erst kürzlich entwickelten 
Spitzen der Zweige nehmen. Je nach dem 
Zustande der Atmosphäre und der Zeit 
(Frühling oder Herst) wo man sich ent- 
schliesst diesen Weg der Vermehrung ein- 


149 


zuschlagen, kann man es im Kalten oder 
موز‎ ege? 

Das Z in den 
ersten Tagen des Frühlings geschehen ; 
durch den obenangegebenen Grund würde 
man beim Zertheilen im Herbst zu viel 
Gefahr laufen die ganze Pflanze zu ver- 
lieren. Eine einzige Beschädigung an den 
Rhizomen würde zu jener Zeit genügen 
ein gänzliches Verfaulen herbei zu führen. 
Zur grössern Sicherheit würde ich noch 
anrathen ein! Exemplar davon ins Kalthaus 
zu bringen, da unsere langen Herbstregen 
und hauptsächlich diejenigen des Winters 
dieser schönen Species überaus verderb- 
lich sind. L. VH. 


Hak x" S Be 
توا أد یی‎ sb. SÉ 
fz RE 


= 


oui ordi vie d 


gege V onfi 


Se 
TR diiit 
spits. 34 


2,7 Lig 
m TL RAD aped nda ar BIBI yæcta NHoerbert i 


> 


PHÆDRANASSA CHLORACRA, 


Amarillydaceæ $ Amaryllideæ-Hippeastreæ. 一 Hexandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS.— Phedranassa : Germen de- 
flexum ا‎ oblongum apice constricto. Tubus 
crassus decurvus latere e are — 
tato compactus pro ofunde sexsulca e angustato. 
Limbus pendulus , laciniis en کی‎ 
sepalis infer ne margine , ray instar 2 و و‎ 
superne lamina latiore enta nata ain 
ferne gr radatim latiora pes "tubi foci em # riter i 
serta icue decurrentia recta, e eme tria 

i er æ breves ve: 


capo rasse carnoso auguste fistulato; 

foliis ا‎ pitts iolat 

W. Hers. en reg. misc. 23. 1845. et sub 
tab. 17. eodem anno 


CHARACT. SPECIEI. — P. Caule — 


wes — sexflora ; spatha Ve ta marc 
be culis subæqualibus s 5/8 778 unc. , viridibus, 
ne 516 iridi; peria 


nthio ltra v. sub- 
bDiunciali is: fees viridibus وت سس‎ pallido 
subundulato subacutis; stylo per 
tis albis s img is pal- 
lide sub cutis petiolo 
1-2- De pom subpedali circiter 2 374 uncias 
— Ww l. c. 


Phycella chloracra W. Hers. Amaryll. pé He- 
manthus dubius Hume et Bonet. Kra, Nov. et 
p. L. 281. 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


PHÆDRANASSA CHLORACR A. 


CRIMSON AND GREEN PHÆDRANASSA. 


ETYMOLOGY. 
GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 


see hereafter. 


| see above. 


This is one of the curious bulbs met with by Mr. Hartweg in Peru. It occurred on rocks at the 


When the learned Dean of Manchester recast the genera of Amaryllids , 
remove the plant from Hæmanthus h 
stationed it in Phycella, to which it appeared more likely to belong. 
wers h 


as an approach to Stenomesson and Pen 


certainly removes it from that genus. 


ws the manner in which the bases of the filaments are connected with the ovary; 


1 

a UE section of the o 

Another species of Phæ idi 
9 e miscellaneous matter 


assa is the 


ovince of Quito, 
place where Humboldt and B 


at an elevation of about 9,000 feet above the sea, and sup 


as however shewed that it constitutes a peculiar genus, to -— h Dr. 
name of Phædranassa (it is to be presumed from Qaidyos gay, and # 


,000 feet above the level of the sea 
onpland found their zen m it is not improbable that it is 


to 


Herbert has given the 
«cc quee 


en) He regards it 
andia. The want of the Wor, faucial scales of Phycella 


2. is 
iip obtusa, mentioned in the last volume of this 
was also one of the discoveries of Mr. Hartweg , 


in the valley of San Antonio, in the 
was the 


of P. obtusa rather than chloracra that this plant is a syno 


Both species of Phædranassa are greenhouse bulbs, pied zu same 


tei ion qui 
(1) M. W. Herbert écrit fistule er Nous n’avons pas osé consacrer ici une telle locution qui, 


niste, serait un véritable barbarism 


kind of treatment as Phy- 


aux yeux d'un huma- 
Cu. L. 


20 


152 


PHÆDRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMMET. 


cella. They should be potted in a light rich sandy loam, kept quite dry during the season of rest, 
and fully supplied with moisture when in a grawing state. They flower during the winter and spring 
months, before the leaves appear, and are increased by dividing the bulbs when in a dormant state, 


The accompanying 


figure was made from a specimen, which flowered at Bury Hill near Dorking, 


under the care of Mr. Scott, gardener to Charles Barclay, Esq. 


PHÆDRANASSE A FLEURS VERTES AU SOMMET. 


-PHÆDRANASSA CHLORACRA, 


` 


Erm. Qaid pos, gai, embelli; ygor, reine, princesse! Allusion sans doute à Paspect élégant 
de l’ensemble floral de la plante. 


Amaryllidacées, tribu des Amaryllidées-Hippéastrées. 一 Hexandrie- 
Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. 


Cette remarquable Amaryllidacée و‎ à 
laquelle lauteur anglais a cru devoir 
appliquer un nom générique si pompeux 
{voir Tétymologie), a été découverte par 
M. Hartweg, dans le Pérou, aux environs 
du village de Saragourou, près de Loxa, à 
une élévation de 3,000 mètres environ au- 
dessus du niveau de la mer. 

Rangée d'abord, par l'auteur de la revue 
des Amaryllidacees, dans le genre PAycella 
(Eustephia Cav.), elle est devenue ensuite 
le type d'un genre nouveau, qu'il a créé 
aprés avoir fait l'examen d'un individu en 
fleurs. Il a pu s'assurer alors que ces fleurs 
étaient entiérement dépourvues des appen- 
dices squamiformes qui ferment la gorge 
de celles des Phycelle (Æustephiæ ), carac- 
tére qui lui a paru suffisant pour séparer la 
plante observée de ces derniéres et en faire, 
comme nous venons de le dire, le type 
d'un genre distinct. Par son facies général 
cette plante nous rappelle assez bien les 
Stenomessones (Chrysiphiale) et les Pent- 
landie ( Collanie و(‎ tandis que ses fleurs, 
par leur coloris et leur disposition, sont, 
quoique plus brillantes et plus amples, 
voisines de celles de la Clivia nobilis. Son 


| voyez ci-dessus. 


bulbe et ses feuilles, en l'absence des 

fleurs, seraient d'une Griffinia. 
L’Hemanthus dubius d’Humboldt et 
Bonpland (l. c.), plante qu’on a recherchée 
depuis longtemps et qu’ Herbert rapporte 
en synonymie à sa plante, semble plutôt 
être la Phycella (Eustephia) obtusa Linni, 
que celle dont il s'agit. Les deux premières 
ayant été trouvées dans la méme localité, 
snr les rives desséchées du Guallabamba, 
vallée de San Antonio, province de Quito, 
tandis que la derniére est du Pérou. 
LI + RA 


roment 


4 

glabre; son bulbe de 6 à 7 cent. de diamé- 
tre, estové, tuniqué , atténué et terminé au 
sommet par les vestiges de l'ancienne fo- 
liation. Les nouvelles feuilles, au nombre 
de deux (?), sont postflorales, lancéolées- 
oblongues , subaigués , atténuées-pétiolées, 
à nervation réticulée. Le scape, s'élevantà 
une hanteur d'environ soixante centim. 
(ou plus?) est étroit, cylindrique, fistuleux 
et se termine par une spathe multifide, mar- 
cescente qui se déchire pour permettre le 
développement de dix ou douze fleurs (1) 

BEEN 


(1) L'auteur dit le scape 6-flore, et le fait repré- 


PH/EDRANASSE A FLEURS VERTES AU ۰ 


assez grandes, nutantes, A tube d'un beau 
rouge, mais vert au sommet (limbe) et ä la 
base. Pedicelles subegaux courts. Ovaire 
renflé-oblong , petit, trigone, et obsolete- 
ment unicosté dans chaque sinus, resserré 
au sommet ; tube perianthien d’abord ren- 
flé et vert à la base, puis bientôt resserré, 
faiblement dilaté ensuite, oblong, sex-sil- 
lonné, légèrement resserré de nouveau 
avant son épanouissement en limbe ; laci- 


155 


nies d’icelui ovées-aiguës (1) ondulées, 
réfléchies et plus piles aux bords. Fila- 
ments staminaux plans, atténués - filifor- 
mes au sommet, blancs, exserts, plus longs 
que le style ; anthères versatiles, dorso-mé- 
difixes; style filiforme , à stigmate simple, 
claviforme. 

L’auteur ne dit pas que les fleurs soient 
odorantes. 

Cu. L. 


Explication des Figures. 


Fig. 1. Base des filaments soudés avec l'ovaire. Fig. 2, Section transverse d’icelui. 


CULTURE, 


Dans le règne végétal, quelles autres 
plantes égalent en splendeur florales les 
Amaryllidacées et les Liliacées? Certes, 
une dénégation n’est pas possible! Et ce- 
pendant n'est-il pas surprenant de voir que 
ces belles plantes ne soient pas plus géné- 
ralement cultivées? Pourquoi ne pas les 
collectionner, comme on le fait pour les Ca- 
mellias, les Pelargoniums , etc.? Est-ce que 
les plantes bulborhizes dont il est ques- 
tion ne sont pas de beaucoup supérieures 
pour la beauté et le coloris des fleurs aux 
plantes que je viens de citer? Je livre ces 
réflexions aux amateurs, qui, je l’espere, 
en feront leur profit et sauront réhabiliter 
des végétaux si méritants. 

Comme la plupart des autres Amaryllida- 
cées ou Liliacées, celle dont il s’agit, de- 


senter ll-flore! Nous avons suivi les errements de 
l'artiste à l'exactitude de laquelle (Me Drake) nous 
croyons pouvoir nous fier en toute assurance. 


mande un repos complet (en été), une 
siccité parfaite dés qu'elle a perdu ses 
feuilles. Il est bon à cet effet de la laisser 
plongée dans la méme terre oü elle a 
vécu; ces plantes, en général, n'aimant 
pas à être dérangées. Mais au printemps 
suivant au moment oü elle montre signe 
de vie, on se hätera de l'empoter dans 
une terre riche en humus, et on commen- 
cera à l’arroser, bien peu d'abord, puis 
chaque jour un peu plus, au fur et à 
mesure que sa hampe florale ou ses feuil- 
les s'allongeront. On la multipliera aisé- 
ment par la séparation des jeunes bulbes 
qu'elle produira à sa base, et probable- 
ment bientót par les bonnes graines qu'elle 
ne saurait tarder à donner. 
-T 


(1) C'est sans doute la faute de notre en 
ou celle de l'artiste qui aurait mal vu 
qui aurait mal lu, (3?) mais en jetant wi yeux sur la 
figure ci-contre, nous ne pouvons comprendre ce 
que dit l’auteur au sujet de ces lacinies eeh aux 
Caract. gener.). 


GRÜNSPITZIGE ۰ 


GRÜNSPITZIGE PHÆDRANASSE. 


PHEDRANASSA CHLORACRA. 


ETYMOLOGIE. :هه‎ ۵۵4۶+ heiter; verschónert; &»acz& , Königin, Fürstin! Ohne Zweifel eine Andeutung 
auf den prächtigen Anblick den die blühende Pflanze gewährt. 


Natürliche Ordnung der Amaryll 
CI. VI. 0 


GATTUNGS CHARACT 


SPEC. CHARACTER 


Diese merkwürdige Amaryllidacee, wel- 
cher der englische Autor geglaubt hat die- 
sen hochklingenden Namen beilegen zu 
müssen, ist von Hartweg in Peru in der 
Umgegend des Dorfes Saragouru, bei Loxa, 
3000 Meter über dem Meeresspiegel ent- 
deckt worden. Anfangs vom Autor der 
« Uebersicht der Amaryllidaceen » zur Gat- 
tung Phycella (Eustephia Cav.) gestellt, ist 
‘sie später bei Untersuchung eines blühen- 
den Exemplars von ihm zum Typus einer 
neuen Gattung erhoben worden. Bei dieser 
Gelegenheit überzeugte er sich nämlich , 
dass den Blumen die schuppenförmigen 
Anhängsel, welche den Schlund jener 
der Gattung Phycella verschliessen , gänz- 
lich fehlen. Ein Character, der ihm hin- 
reichend schien diese Pflanze von jenen 
zu trennen und zum Typus einer beson- 
dern Gattung zu macben. Durch ihren 
Habitus erinnert sie an die Gattungen Ste- 
nomesson (Chrysiphialae, Pentlandia und 
Cullania); während sie sich durch ihre 
Blumen (die jedoch viel grösser und schö- 
ner sind) der Färbung und Stellung der 
Clivianobilis nähert; Zwiebel und Blätter, 
ohne die Blumen gesehen , gleichen jener 
einer Griffinia. 

Die zweifelhafte Blutblume (Haemanthus 
dubius) Humb. et Bonpl. eine Pflanze wo- 
nach man schon lange sucht und welche 
Herbert als identisch mit seiner Pflanze 
betrachtet, scheint eher Phycella obtusa 


idaceen, Abth. der Amaryllideen. 
rd. 1 


en 


Lin. 


siehe oben. 


Lindl. als unsere Pflanze zu seyn. Aus- 
serdem sind die beiden erstern Pflanzen 
an den ausgetrockneten Ufern des Gual- - 
labamba im St Antonius Thale, Provinz 
Quito, gefunden worden, während letztere 
in Peru wächst. 

Die grünspitzige Phedranasse ist gänz- 
lich glatt; die Zwiebel 6-7 Centimeter 
dick, eirund , abgestutzt و‎ verschmälert 
und trägt an der Spitze die Ueberbleibsel 
der alten Blätter. Die neuen, zwei an der 
Zahl(?)erscheinen nach der Blüthe und sind 
lanzettförmig-länglich, fast spitz, verschmä- 
lert-gestielt, mit netzartigen ۰ 
Der Blumenschaft dünn , cylinderfórmig , 
hohl, endigt sich in eine vieltheilige ver- 
trocknende Scheide die in Folge der Ent- 
wickelung der 10 bis 12 Blüthen zerreisst (1). 
Blumen ziemlich gross, überhängend mit 
schön rother Röhre, grünem Saum und 
Grund. Blüthenstiele fast gleich , kurz; 
Fruchtknoten klein, dreiseitig, verdickt- 
länglich, mit einer undeutlichen Längs- 
rippe in jeder Rinne, oben zusammen- 
geschnürt. Blumenröhre anfangs erwei- 
tert, am Grunde grün, dann verengert und 
hierauf schwach ausgebreitet, länglich , 
sechsfach gerinnt und unter dem erwer 
terten Saume wieder zusammengezogen. 


eege‏ د 


hehlumiz 
u 


(1) In 1 n 1 1 g gt 1 ee 
und lässt den Schaft eilfblumig abbilden ! 


GRÜNSPITZIGE 


Abschnitte eirund spitz, wellenfórmig, 
zurückgekrümmt, am Rande hellergefärbt. 
Staubfäden flach, am obern Ende verdünnt 
fadenförmig , weiss, hervortretend, vie 
länger als der Griffel; Staubbeutel beweg- 


155 
lich, auf dem Rücken in der Mitte ange- 
heftet; Griffel fadenfórmig mit einfacher 
keulenförmiger Narbe. 


PHÆDRANASSE. 


Cz. L. 


Erklürung der Figuren. 


sis der mit dem Fruchtknoten zusammengewachsenen Staubfáden. Fig. 2. Queerdurch- 


Fig. 1. Basi 
schnitt _ Fruchtknoten 


CULTUR. 


Welche andere Pflanzen sind wohl in 
Hinsicht ihrer Blüthenpracht den Ama- 
ryllidaceen und Liliaceen gleich zu stel- 
len? Und ist es dennoch nicht auffallend 
dass diese Pflanzen nicht allgemeiner cul- 
tivirt werden , dass man von ihnen nicht 
Sammlungen anlegt, wie von den Camel- 
lien, Pelargonien, etc. ? Sind die in Rede 
stehenden Zwiebelgewächse durch die 
Schönheit und die Färbung ihrer Blumen 
den genannten Pflanzen nicht weit über- 
legen? 

Ich überlasse diese Fragen den Lieb- 
habern, welche hoffentlich Vortheil dar- 
aus ziehen und diese so verdienstvollen 
Gewächse wieder auf den ihnen gebüh- 
renden Rang bringen werden. 

Wie die Mehrzahl der andern Amarylli- 


daceen und Liliaceen so verlangt auch 
diese, wovon es sich hier handelt, eine 
vollständige Ruhe während des Sommers, 
eine gänzliche Trockenheit von der Zeit 
an, wo sie ihre Blätter verliert. Man lässt 
sie daher am besten in derselben Erde; 
diese Pflanzen wollen überhaupt nicht gern 
gestört werden. Im nächsten Frühjahr je- 
doch, sobald sie wieder Lebenszeichen 
von sich gibt , pflanze man sie in eine hu- 
musreiche Erde, gebe ihr Wasser, im An- 
fange aber nur wenig, dann täglich mehr 
und mehr, im Verhältniss wie die Blätter 
sich verlängern. Man vermehrt sie leicht 
durch Wegnehmen der jungen Zwiebel, 
welche sie hervorbringt und wahrschein- 
lich bald auch durch guten Samen den sie 
uns gewiss geben wird. 


L. VH. 


- 
m ME 


2 x ^ 
Ad 
C AE 


# 


3 / 
; : up 
Ps و‎ dee ed Hook. 


LYCIUM FUCHSIOIDES, 


Solanaceae $ Solanes. — Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENER. — Lycium : Calyx urceo- 
latus, aequaliter 5-dentatus v. irregulariter ونم‎ 


Corolla hypogyna, infundibuliformis v. tubulo 
lim > 5-10-fido v. dentato, interdum plicato. Sta: 
v. imo corollae tubo inserta, in- 


mina 5, medio 
de Y. Kg an t he rae ent. وروی مرج‎ dehis- 


dieseniment 


ien  multiovolatis Stylus simplex ; sigma 
depresso-capita v. obsolete e? bum tee cca 
ar esce bilocularis. Semina plurim reni- 
formia. Embryo intra albumen carnosum m periphe- 
ricus, » hemicyclieus. — Arbusculae v. 
regio et in An 


ndina ی‎ - plurimi 
Big Spring non er explorati, et زد‎ 
olim m e genere ezpe ellendi; foliis alternis , in 
mis , interdum موی نوی«‎ He ee ae carie 
rminalibus solitariis s v. 
0815 و‎ cool a albidis flaves- 
cin 


Ej 
"m 
= 
à 


ptca 


ribus aut te 
lits, v rarius cory 
centibus ri Ser cist 
و‎ Linn. . 262. nth in 
— et Bonpl. ae et SC? sp. III 50. LE + in Lin- 
a VII. 68. 
Divisio Generis : 


a. EULYCIUM. Calyx urceolatus irregulariter 3-6-fidus. 


gegen limbo 5-fido € eom cos‏ قم 
a, flores extraaxillares‏ 
genini. its t. * 12. Schkuhr t. 46. Sibthorp Flor‏ 


gra 

b. geg ech Calyx urceolato-campanulatus aequaliter 
5-dentatus. Cor olla a rer limbo 5-0 
erecto. Stamina i Folia fasei flores axil- 


lares subsolitarii. (Miller à. LIF 
c. LYCIOTHAMNOS. Calyx er inaequaliter 5-fidus, 
v entatus. یوی‎ tubulosa, limbo o plieato 
0 ina kee — Folia GR Des 
subaxillares v. تسه‎ fasciculato-umbellati. ( 
et Bonpl. Plant. aequinoct, t. 42.) 
Exouicn. gen. pl. 3863. 


CHARACT. SPECIEI. L. Greg ؟‎ 
sum inerme glabrum , Gan? oblongo- 
in petiolum breve uatis ; pedicelli. ene? 
tis ۷۷۵ Seiten: — floribus 
nutantibus; calycibus subcampanulatis 5-dentatis 
bilobis v . hinc fissis ; Corolla "E be ter lon- 
giore, limbo patento 5-dentato, de و‎ minoribus 
— staminibus مرب بجوم‎ bacca ovato-acu- 
min 


Lycium fuchsioides HB. Bonp. et Kth. pl. eq. I. 147. t. 42. 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 


LYCIUM FUCHSIOIDE S. 


FUCHSIA-FLOWERED LYCIUM. 


ETYMOLOGY . 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER. 


Introduced to the Royal Botanic Gardens of Kew, and 
from Azoques, in the Quitinian Andes, where it is used by 


see hereafter. 


| see above. 


raised from seeds sent by Dr. Jameson, 
the natives for fences. Dried specimens 
ruit at the same time: the 


from the same locality are now before us, bearing both flower and s 
fruit occupying the lower part of a branc h; perfect flowers the upper. From these specimens, 
the fruit has been added. The figure in the « Plantes Æquinoctiales» from n early the — country 


(«locis subfrigidis R -— heo: Fe Delay, 


In th ; Am 
Humboldt, described as «ovate;» so 


very handsome ap 
Descr. 


Cumbe et Cuenca, alt. 1,4 
ermediate lesse 


that I cannot doubt of our 
flowered during a EK pet of the summer, and, which may b 


400 hexap.»), is a good 
sser teeth of the limb of the corolla are omitted, 
as a 1 globose 
same plant, is, on the authority of 
plant being identical with it. It 
e inferred from our figure, made a 


> 
A shrub, as per by us, about five feet high, everywhere glabrous, or nearly so, 


unarmed. Leaves often fascicled, obovate, inclining to oval or 


oblong, very obtuse, entire, tapet- 


158 


LYCION A FLEURS DE FUCHSIA. 


ing at the base into a short footstalk. Peduncles aggregated , axillary, or supra-axillary, or terminal, 


shorter then the leaves, single-flowered. Flowers drooping, ak handsome. UM 
on one sid 


five-toothed, and bursting, as it were, 
oro 


mhoampatulata, 
e, or into two unequal lobes, 


ith 8 
la thrice as long as the calyx, ios stent tube goe nearly ECH limb Wee 
Oh, 5 


vise id wide or angled, 


r intermediate too tamens 


serted near the 


a smalle 
rolla. Filaments veta mem at the base. Beie pyramidal و‎ denge five-lobed : 


u as big as the corolla: Stig 
part surrounded by the cleft calyx. 


ma capitate. Berry (on native specimens) ee 


cuminate 


Fig. 1, Stamens. 2. Pistil: magnified. 3. Capsule : mat. size. 


^ 


LYCION A FLEURS DE FUCHSIA. 


LYCIUM FUCHSIOIDES. 


Erm. Avytov, arbrisseau épineux, dont on tirait un suc par décoction et inconnu aujourd'hui ; 
b: 


il croissait dans la Avxiæ, contrée 
commun dans ce pays et type du genre. 


de làsie mineure. Linné a appliqué ce nom à un arbrisseau 


Solanacées, tribu des Solanées. — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTERES GENERIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


« Plante introduite dans les jardins 
royaux botaniques de Kew, où elle a été 
élevée de graines envoyées par le docteur 
Jameson d'Azoques, dans les Andes de 
Quito, oü les habitants s'en servent pour 
former des haies. Nous en avons sous les 
yeux en ce moment des échantillons des- 
séchés, portant à la fois des fleurs et des 
fruits. Des fleurs à l'état parfait occupent 
la partie supérieure des branches; des 
fruits la partie inférieure; circonstance 
qui nous permet de décrire ces derniers. 

» La figure de cette plante (1) insérée 
dans les Plante Æquinoctiales (l. c.) est 
bonne; mais les petites dents ۰ 
diaires du limbe corolléen y ont été omi- 
ses (à la vérité, il n'est pasfacile de les 
remarquer dans les échantillons secs), 


, 


et le fruit y est représenté comme une 


(1) Ellea été trouvée à peu prés dans les mémes 
contrées Ls sedi Aq regni quitensis, prope 
Delay, C ; alt. 1,400 Aezap.). 

(Note de l'auteur.) 


| voyez ci-dessus. 


petite baie globuleuse. Cependant dans 
les Nova Genera PI. Amer. cette même 
baie sur l'autorité d'Humboldt est décrite 
comme ovée; de sorte que nous ne sau- 
rions douter que notre plante soit identi- 
que avec la sienne. Elle fleurit ici pendant 
une grande partie de l'été et l'on peut juger 
par l'inspection de notre figure qu'elle fait 
un tres-bel effet. 

» Arbrisseau glabre ou presqu’entiere- 
ment glabre, inerme, s'élévant dans nos 
cultures à prés de deux métres de hauteur. 
Feuilles souvent fasciculées, obovées, ou 
presque ovales ou oblongues, très-obtuses, 
entières, atténuées à la base en un court 
pétiole. Pédoncules aggrégés, axillaires, 
on supra-axillaires, ou terminaux, plus 
courts que les feuilles et uniflores. Fleurs 
amples, belles , nutantes. Calyce subcam- 
panulé, quinquédenté , et se déchirant la- 
téralement en deux lobes inégaux. Corolle 
trois fois aussi longue que le calyce, d'un 
écarlate orange; tube allongé, presque 
droit ; limbe modérément étalé , quinqué- 


FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN. 159 


denté ou angulaire, avec une dent inter- 
médiaire dans chaque sinus. Étamines insé- 
rées près de la base de la corolle; filaments 
inclus, velus à la base. Ovaire pyramidal 
obsolétement quinquélobé. Style aussi long 


que la corolle ; stigmate capité. Baie (dans 
les échantillons indigenes) ovée, acuminée, 
partiellement couronnée par les déchirures 
calycinales. » 


(Hook. Bot. Mag., t. 4149. 1845.Trad.) 


Explication des Figures. 


Fig. 1. Etamines. Fig. 2, Pistil, (fig. gross.) Fig. 3. Capsule; g. nat. 


CULTURE 


La section des Solanées à fleurs tubulées 
n’est pas très-nombreuse, mais présente 
bon nombre de plantes fort intéressantes 
sous le rapport ornemental. Celle dont il 
est donné ci-contre et exacte figure ne 
vient point démentir cette assertion. Ses 
belles et nombreuses fleurs pendantes, d'un 
orangé-vif et d'un jaune d'or intérieure- 
ment, en font un objet fort désirable pour 
décorer une serre tempérée. 

Sa multiplication n'offre aucune diffi- 
culté, mais doit se faire sous cloche et à 
l'aide de la chaleur douce d'une couche. 
On coupera dans ce but les extrémités des 
jeunes pousses à demi-aoutées, en ayant 
soin d'en faire la section au point précis 


de l'insertion d'un feuille. Peu de jours 
aprés la radification aura lieu. 

(Est-il besoin de rappeler que les bon- 
tures, de quelques plantes que ce soit, 
doivent étre faites dans de trés-petits go- 
dets et dans un sable fin et pur: cir- 
constances essentielles dont dépend en 
grande partie le succès de l'opération. Les 
jeunes plantes enracinées sont ensuite 
changées de pots, autant de fois que leurs 
racines en ont couvert les parois.) 

Il est probable qu'on obtiendra bientót 
des graines de cette élégante Solanée dont 
le semis procurera des jeunes et vigoureux 
individus qui pourront servir de greffes 
à d'autres plus floriferes, 

L. VH. 


FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN. 


LYCIUM FUCHSIOIDES. 


Errmotocm. Avxsov, ein dorniger und heutigen Tages unbekannter Strauch, aus welchem durch Sieden 


ein Saft gewonnen wurde; er kam 


in Avxiæ, einer Gegend Kleinasiens vor. Linné machte einen, 


in jenem Lande häufig vorkommenden Strauch, zum Typus der Gattung. 


Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Solaneen. 
— Cl. V. Ord. 1. ۰ 


GATTUNGS CHARACTER | siehe oben. 
ACTER. . . 


SPEC, CHAR 


Dieze Pflanze wurde in den königlich 
botanischen Gärten zu Kew aus Samen 
gezogen, welchen Dr. Jameson aus Azagua 
in den Anden von Quito überschickt hatte ; 
in jenen Gegenden bedienen die Einge- 
bornen sich derselben zur Anlage von Hek- 


ken. Wir haben in diesem Augenblick 
getrocknete Exemplare mit Blumen und 
Früchten versehen, vor uns. Vollkommene 
Blumen befinden sich an den obern Enden 
der Zweige und Früchte an den untern 
Theilen derselben, was uns in Stand setzt 


160 


die letztern gleichfalls beschreiben zu 
können. 

Die Abbildung welche sich von dieser 
Pflanze in den Plant. aequinoz. befindet ist 
gut, nur sind die kleinen Zwischenzähne 
am Saume der Krone (die auch allerdings 
an getrockneten Exemplaren schwer zu 
erkennen sind) vergessen; die Frucht ist 
dort als eine kleine runde Beere darge- 
stellt, obschon sie in den JVor. gen. Pant. 
Amer., nach Angabe von V. Humboldt als 
eirund beschrieben ist, wir sind also noch 
über die Identität unserer Pflanze mit 
jener im Zweifel. Sie blüht hier während 
eines grossen Theiles des Sommers un 
man kann sich durch Anschauung der bei- 
gefügten Figur von der Schönheit dieses 
Strauches einen Begriff machen. 

Est ist ein glatter, oder bei uns beinahe 
ganz glatter wehrloser Strauch von unge- 
fähr zwei Meter Höhe. Blätter oft büschel- 
ig, verkehrt eirund, oder beinahe oval 


FUCHSIENARTIGER BOCKSDORN. 


oder länglich, sehr stumpf, ganzrandig, 
am Grunde in einen kurzen Blattstiel ver- 
schmälert. Blüthenstiele gehäuft, achsel- 
oder oberwinkelständig, oder endständig, 
kürzer als die Blüthenstiele, einblüthig. 
Blüthen gross, zierlich überhängend. Kelch 
fast glockenfórmig , fünfzähnig, sich seit- 
lich in zwei ungleiche Lappen theilend. 
Krone schmal, länger als der Kelch, schar- 
lach orangeroth ; Röhre verlängert, fast 
gerade; Saum mässig ausgebreitet, fünf- 
zähnig oder eckig mit einem Zahne in 
jedem Einschnitte. Staubgefässe nahe am 
Grunde der Krone eingefügt ; Staubfäden 

i hl G le bel t.Frucht- 


knoten pyramidenförmig, undentlich fünf- 
lappig; Griffel so lang als die Korolle; 
Narbe kopfförmig. Becre (an hier gezoge- 
nenExemplaren) eirund, spitzig, theilweise- 
von den Ueberbleibseln des Kelches ge- 
krönt. 


CH. L. 


Erklürung der Figuren. 


Fig. | Staubgefässe um deren Insertion zu zeigen. Fig. 2. Fruchtknoten und Stempel (vergrössert.) 


Fig. 3. Frucht in natürlicher Grösse. 


CULTUR. 


Die Abtheilung der Solaneen mit röhren- 
förmigen Blumen ist nicht sehr zahlreich, 
umfasst jedoch eine ziemliche Anzahl 
recht interressanter Zierpflanzen. Dieje- 
nige wovon wir hier eine schöne und 
genaue Abbildung geben, wird dieser Be- 
hauptung gewiss nicht widersprechen. 
Ihre schönen und zahlreichen, lebhaft 
orangefarbenen, inwendig goldgelben , 
hängenden Blumen machen sie zu einem 
wünschenswerthen Gegenstande für die 
Zierde der Gewächshäuser. 

IL Xr L ee Pa, ees e 
Ihre g vierig 
keiten dar, muss aber unter Glocken und 
mit Hülfe der mässigen Wärme eines Mist- 
h n 2.7 a p 4 


diesem E 


man die äussersten Spitzen der jungen Trie- 


| be gerade an einer Blatteinfügung ab. In 


wenigen Tagen sind diese schon bewurzelt. 

° (Wir erinnern hier noch dass die Steck- 
linge von allen Pflanzen in ganz kleinen 
Ninf. J1:.. £P. Sure, c T: 


gemacht werden müssen; es hängt wesent- 
lich ein grosser Theil des Erfolgs davon ab. 
Die jungen bewurzelten Pflänzchen wer- 
den dann sogleich in andere Töpfe ver- 
pflanzt und zwar jedesmal wenn die Wur- 
zeln deren Seitenwände bedeckt haben.) 

Es ist wahrscheinlich dass man bald 
Samen von dieser hübschen Solanee er- 
halten wird; dessen Aussaat würde uns 
junge und kräftige Exemplare schaffen die 
zum Pfropfen für andere mehr Blüthen 
tragendere dienen könnten. 

L. VH. 


d SL : i e H 0 
. QM eee rd رس‎ FM: 


ALONA COELESTIS, 


Nolanaceæ (? $ Convolvulaceæ). 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. gerne D novum e Nol CHARACT. SPECIEI. — A. fruticosa glabrius- 
epromptum, se c ab auctore Mitis: cula; foliis teretibus fasciculatis; calycis hir- 
determinatum و‎ sic ape do adscribi pe longe pedunculati dentibus apice teretibus 
orolla campanulata. Ovaria plura 1-6-locu- | subequalibus ; cool sing pilosis ; nucibus 
laria. Nuces v. Drupæ adi ocio seminibus | quibusdam multilocularibus 
Dre basi apertæ antæ floribus c Zeen Alona celestis La. Bot. Reg., t. 46. 1844. 
cuis nunc fruticosæ MERERI nunc herbace 
planifoliæ (1). : 
generice serius ee , quum aderint melius cognitæ, 
non est improbabile, Ps 


(1) Plantas habitu tam diversas satis inter se differre ut 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


ALONA C@LESTIS. 


SKY-BLUE ALONA. 


ETYMOLOGY d e hereafter. 
GENERIC CHARACTER | e 
SPECIFIC CHARACTER 


It has long been known to aem that Chile and Peru abound in shrubby plants allied to 
shed, but > بوچ‎ among them some species of remarkable 
91 prostrata, tenel radoxa, and 
are "i and, 
with the exception of the last, of small importance for the purposes of decoration. The shrubs are 
still to procure. Of these one species, that now figured, has at last been raised from some of 
Mr. Bridges’ seeds, by Mr. Best, gardener to A. Park, . of Merton Grove, Surre d 

It proves to be a ve ne thing, with pale aren تست‎ each of which remains in beauty 
for "id ami Its habit is that of a soft-leaved tiis and it — likely to sh of 


such s a common Pelargonium. What e we are unable to 
with the 


tell, having had 3 no un of studying the plant; but we presume it will thrive 
same epa as Scarlet "rp man an e hope it will prove a a thing for bedding 
ew , however, im io gardeners, that a the Nolanas appear 
to be shore plants, = in wt dër mee may be found useful in the kp 
Our drawing was e from a plant exhibited to the Horticultural Society in July last, when it 


received the silver medal. (Lousen, Bot. Reg., 1. c.) 


162 ALONE A FLEURS 


BLEUES DE CIEL. 


ALONE A FLEURS BLEUES DE CIEL. 


ALONA COELESTIS. 


Érvw. Anagramme de Nolana. 


Nolanacees (? $ Convolvulacees). — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES. 
SPECIFIQUES 


A l'occasion d’une espèce de Nolana, éle- 
vée de graines recueillies sur les côtes du 
Chili et envoyées par M. Bridge à un hor- 
ticulteur anglais, M. Lindley revit dernie- 
rement le genre tout entier qui se compo- 
sait à peine d’une vingtaine d’espèces. Ayant 
remarqué entre elles des différences qui 
lui parurent determinantes, il les répartit 
en cinq autres genres (1) qu’il caractérisa 
brièvement, se réservant de les définir 
plus tard sur le vivant d’une manière plus 
complète. Ces différences consistent surtout 
dans le nombre et la constitution régulière 
ou irrégulière des ovaires, le nombre des 
loges, la nature du fruit, etc. 

Avant le travail provisoire du savant au- 
teur anglais, le genre JVolana composait à 
luiseul, comme on sait, la petite famille des 
Nolanacées , extrémement voisine des Con- 
volvulacées, à la suite desquelles la range 
quelques auteurs et dont elle ne differe 
guere que aed la Eure et la à disposition du 
fruit. Q 


toujours désirée de ۳ plupart de ces plan- 
tes à l’état vivant en permettra un examen 
sérieux, les genres créés par M. Lindley 
pourront être soit adoptés en partie, soit 
divisés eux-mêmes , soit, encore, reportés 
dans quelques familles alliées : tant ces 
plantes offrent entre elles de différences 
tranchées et par conséquent de difficultés 


| voyez ci-dessus. 


pour être déterminées et classées rationnel- 
lement. 

Bien qu'elles abondent sur le littoral du 
Chili et du Pérou, et particulièrement aux 
environs de Coquimbo et de Valparaiso, on 
ne possédait dans les jardins que les Nolana 
prostrata, tenella, paradoxa et atriplicifo- 
lia (1) dont la première et la dernière sur- 
vivent seules peut-être aujourd’hui dans 
nos cultures; et bien encore que les voya- 
geurs vantassent la grande beauté des es- 
péces qu'ils rencontraient, celles que nous 
venons de nommer, quoique fort intéres- 
santes ne justifiaient pas entiérement ce 
qu'ils avancaient, quand enfin fut importée 
la plante dont il s'agit et dont nous venons 
de citer l'origine. 

C’est un sous-arbrisseau paraissant at- 
teindre un mètre de hauteur et former un 
buisson compact, à tiges cylindriques, suc- 
culentes, dressées, ramifiées, finement 
velues; à feuilles persistantes, sessiles, 
arquées légèrement en dessous , subeylin- 
driques, subcanaliculées en dessous, fasci- 
culées-éparses. Fleurs très-grandes , très- 
belles d'un bleu lilaciné en dedans, trés-pale 
en dehors (6 cent. de diam.). Pédoncule 
solitaire, axillaire, subdressé, à peu près 
de la longueur des feuilles (24 cent.) et 
velu comme les tiges. Calyce urcéolé-cam- 
panulé, vela , à cinq lacinies égales, lan- 


(1) Nolana, Alona, Dolia, Sorema , Aplocarya ; 
Lm». V. Lc. 


(1) A l'exception de la seconde, les trois autres 
sont annuelles 


ALONE A FLEURS 


ceolees-lineaires, de la longueur du tube. 
Corolle campanulée-étalée, quinqueplissee, 
quinquélobée ; lobes courts, arrondis, 
subondulés, mucronés au milieu (point 
convergent des plis); plis ternés, poilus, 
verdâtres. Fruits nuciformes, dont quel- 
ques-uns multiloculaires. 

Par ses fleurs cette plante rappelle assez 
bien à l'esprit les Zpomæa ou les Petunia. 

Il n’est pas indigne de remarque que 
de toutes les espèces d’Alona, aujourd'hui 
connues (neuf), celles qui sont ligneuses 

1 | Lët كبن‎ 1 


ou ligulees, très-étroites enfin ; tandis que 
celles qui sont herbacées ont des feuilles 
dont le limbe est plan et étalé. Toutes sont 
remarquables par la beauté de leurs fleurs 
et il est bien désirable d'en voir bientôt l'in- 


troduction dans nos jardins. 
Cu. L. 


— 100 سس‎ 
CULTURE. 


Les grandes et belles fleurs de cette 
plante rappellent beaucoup, par leurs for- 
mes, celles des Petunias ou encore celles 
des Convolvulacées. On n’en saurait guère 
voir de plus élégantes et d’un coloris plus 
gracieux, plus délicat. C'est une char- 
mante addition à nos collections de serre- 
tempérée. 


165 


La multiplication nen est pas très-facile, 
parce que tout d’abord la plante est de sa 
nature délicate et frêle, bien que les tiges 
en soient d'une consistance assez dure, On 
choisira donc, pour les propager, les plus 
jeunes rameaux, ceux quelle développe 
latéralement, et qu on tiendra séparément 
dans de très-petits godets, ou collective- 
ment dans ces nouvelles petites terrines 
dont le centre est occupé par un autre vase 
renversé. On se servira de sable blanc de 
préférence à toute terre végétale, en le 
tenant légèrement humide; l'excès. dans 
cette occurence, serait funeste aux jeunes 
plantes. Par cette raison aussi, on essuiera 
avec soin, chaque jour, et plutôt deux fois 
qu'une, les cloches qui les couvriront, On 
les placera sur une couche tiède. — 


BLEUES DE CIEL. 


En empotant les jeunes plantes, on aura 
grand soin de n'en point blesser les racines, 
et d'en laisser les vases pendant quelques 
jours encore sous cloche. Aussitót qu'elles 
commenceront à végéter, on soulevera les 
cloches qu'on enlévera bientót tout-à-fait. 
Dans toutes les saisons on ménagera les 
arrosements, et ces plantes devront jouir 
d'une exposition où l'air et la lumière aient 
un libre accés. 

L. VH. 


164 


HIMMELBLAUE ۰ 


HIMMELBLAUE ALONE. 


ALONA COELESTIS. 


ErxwoLoem. Durch Versetzung der Buchstaben aus Nolana gebildet. 


Natürliche Ordnung der Nolanaceen, Abth. der Convolvulaceen. — Cl. V. 
0 


GATTUNGS CHARACTER. 
TER 


SPEC. CHARACTE 


Bei Gelegenheit der Einführung einer 
neuen Species Nolana, aus Samen gezogen 
welchen Bridges an der Küste von Chili 
gesammelt und an einen englischen Gärt- 
ner geschickt hatte, unterwarf neulich 
Lindley die ganze Gattung, kaum aus eini- 
gen zwanzig Species bestehend, einer 
neuen Untersuchung. Nachdem er gefun- 
den dass zwischen denselben Unterschiede 
bestehen , welche ihm entscheidend zu 
sein schienen, vertheilte er sie in fünf 
verschiedene (1), vorläufig kurz bestimmte 
Gattungen, sich vorbehaltend sie später 
nach lebenden Exemplaren vollständiger 
festzustellen. Diese Unterschiede bestehen 
Seen i in ‚der iech Ver E e 
weniger 
ten, jener der Fächer, der Eigenschaft der 
Frucht, etc. Vor der provisorischen Arbeit 
Lindley's bildete bekanntlich die Gattung 
Nolana allein , die mit den Convolvulaceen 
sehr nahe verwandte Nat. Ord. der Nola- 
naceen, von welcher sie sich nur durch 
die Eigenschaft und die Stellung der Frucht 
unterscheidet. Wie dem auch sei, wann 

ie wünschenswerthe Einführung der 
meisten dieser Pflanzen eine genaue Un- 
tersuchung derselben in lebendem Zu- 
stande möglich gemacht haben wird, wer- 
den die von Lindley gebildeten Gattungen 


(1) Nolana , Alona, Dolia, Sorema, Aplocarya ; 
Lr 


IN, 


nd siehe oben. 


entweder zum Theil angenommen, oder 
in noch weitere Unterabtheilungen ge- 
theilt, oder endlich gar in andere nahe- 
stehende Familien unter gebracht werden, 
denn so sehr sind diese Pflanzen verschie- 
den unter sich und so gross sind die 
Schwierigkeiten welche sich einer ratio- 
nellen Bestimmung und Eintheilung der- 
selben entgegenstellen. 

Obschon diese Pflanzen an den Küsten 
Chili’s und Peru's und namentlich in der 
Umgegend von Coquimbo und Valparaiso 
sehr häufig wachsen, so besassen wir in 
unsere Gärten doch nur die Nolana pros- 
trata, tenella, paradoxa und atriplicifolia (1), 
wovon gegenwärtig nur die erstere und 
letztere noch vorhanden sind ; obgleich die 
Reisenden sehr die Schönheit der Arten 
welche sie vorfanden erhoben, so entspra- 
chen doch die eben genannten nicht so 
ganz diesen Lobpreisungen, bis endlich 
die Species, wovon hier die Rede und de- 
ren Ursprung oben angedeutet, eingeführt 
wurde. 

Es ist ein Halbstrauch, der einen ge- 
drängten Busch bildet und wie es scheint 
die Höhe eines Meters erreicht; mit cylin- 
derförmigen, saftigen aufrechten, WR 
fein sammethaarigen Stengeln, und m 
etwas abwärts gekrümmten , fast SR 
förmigen, immergrünen, sitzenden, bü- 


tll 


ke 


(1) Alle, ausgenommen tenella sind annuel. 


HIMMELBLAUE ALONE. 


schelförmigen, zerstreuten Blättern. Blü- 
then sehr gross, sehr schön, inwendig 
lilablau, auswendig viel heller (6 Centi- 
meter Durchmesser), Blüthenstiele einzeln, 
achselständig, fast aufrecht, beinahe so 
lang als die Blätter (? 1 Centimeter), und 
sammetartig wie die Stengel. 

Kelch kurz-glockenförmig, sammetartig, 
mit fünf gleichen lanzettlinien-förmigen 
Abschnitten, von der Länge der Röhre. 
Korolle glockenfürmig, ausgespreitzt fünf- 
fach gefaltet, fünfllappig; Lappen kurz, 
zugerundet, fast wellenförmig, in der 
Mitte weichspitzig (zusammenlaufender 
Punkt der Falten); Falten behaart; grün- 
lich. Frucht nussartig , deren einige viel- 
fächerig. 

In Bezug auf die Blüthen erinnert diese 
Pflanze an die Ipomoeen oder Petunien. 

Es verdient angemerkt zu werden dass 
von allen bekannten Alonen (es sind ihrer 
neun) die holzartigen cylinderfórmige, 
mit einem Worte sehr schmale, die kraut- 
artigen aber flache und ausgebreitete Blät- 
ter haben. Alle zeichnen sich durch schóne 
Blumen aus, und ist es sehr zu wünschen 
sie bald in unsere Gärten eingeführt zu 
senen. 

Cn. L. 


CULTUM. 


Die grossen und schónen Blumen dieser 
Pflanzen erinnern uns durch ihre Formen 
viel an diejenigen der Petunien oder auch 


165 


der Convovulaceen. Man kónnte deren 
schwerlich elegantere und von einem an- 
genehmeren und zarteren Colorit sehen. 
Es ist dies ein herrlicher Zuwachs für un- 
sere Gewächshäuser. 

Ihre Vermehrung ist nicht so ganz 
- leicht, da die Pflanze doch nur eine zarte 
schwache Natur hat, obschon die Zweige 
ziemlich hart sind. Um sie zu vermehren 
wühle man daher die festesten Zweige, die 
jenigen welche sie seitwürts hervorbringt , 
man halte sie einzeln in ganz kleine Nüpfe 
oder auch zusammen in den kleinen neuen 
Terrinen, deren Mitte durch einen andern 
umgekehrten Topf eingenommen wird. 
Man bediene sich lieber weissen Sandes als 
jeder andern Pflanzenerde und halte ihn 
etwas feucht; übernass jedoch würde 
den jungen Pflanzen verderblich seyn. 
Man trockene daher auch jeden Tag mehr- 
mals sorgfáltig die Glocken aus welche sie 
bedecken. 

Beim Versetzen der jungen Pflanzen sehe 
man wohl dass die Wurzeln nicht beschá- 
digt werden, auch lasse man sie noch 
einige Tage unter Glocken; sobald sie 
anfangen zu wachsen hebt man Anfangs 
die Glocken, kann sie aber bald ganz 
wegnehmen. 

Während allen Jahreszeiten sey man 
mässig mit Begiessen und stelle die Pflanzen 
an einem Orte, wo Luft und Licht einen 
freien Zutritt haben. 


L. VH. 


RS Mp per 
dsb si een تسد‎ 


x 
و‎ nal رص‎ der de Ab, a c 
7 i : 


f p. : 
( Gchites alropurpuiea Lindl, ) 


DIPLADENIA ATROPURPUREA, 


yg‏ ج 


g rene § Echiteæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. — Dipladenia: Calyx 
5-partitus , lobis basi i E glan- 


dulis nunc ligulatis v. squam Corolla hypo- 
craterimorpha v. tubo basi es et superne 
m hispida ; 


— ilormi. , Circa originem staminum 
fau xappendiculata lobis æstivatione co nvo- 
lutis. ARCA subsessiles i in superiore parte tubi 

o aut sub media parte ubi tubus latior fit 
i eio Y ya 


minatæ v. 
oo 2. 
ngulæ duabus eege plerumque ا ی‎ 
quinta Sida Û de- 


ere ario sæpius longiora. 


e PO ne 8 
incole ; foliis egris sepe angustis و‎ 
utrinque basi setis glandulisve pluribus loco sti- 


pularum i Bears azillaribus nunc 
in racemum term lem appro. wo. floratione 
centripeta ; Zone sepius purpure 


Arm, DC. Prod. VIII. p. 481. 


CHARACT. sari -一 des scan ower , glabra, foliis 
ovatis acutis, ped bifloris axillaribus folio 
sublongioribus ; مين‎ tortis racteclatis; lobis 


bus, Ce SE parte cylindrica n brevioribus ; 
co tubo infra medium infundibuliformi , lobis 
See es Fe و‎ parte dilatata 
tubi subbrevioribus. 

Dipladenia atropurpurea Aen. DC. L. c. 


m. atropurpurea Lıxpı. Bot. reg. t. 27. 1843. 

Paxton's Mag. of Bot. 1842 (sic!) — 
foli | ovatis acutis » jme bifloris axil- 
gioribus, sepal orolle 


laribus 
glabra nes triangularibus یو تس‎ 
Seca biglanduloso . Lo. 


Texte du Botanical Regitser de M. Lindley. 


ECHITES (DIPLADENIA) ATROPURPUREA. 


DARK-PURPLE ECHITES. 


Erm, Oras, double; diir, a gland (Réd.). 


GENERIC CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


} siehe oben. 


This is a handsome greenhouse cliniber, introduced from South Brazil by Messrs. Veitch of Exeter. 


It is nearly allied to the E. Martian 
and a corolla whose lobes are not cr 


Sé 
We find the account of the plant in Paxton’s Magazine of Botany. 


* The blosso 
the base, into a wide throat, which 


of the species. 


۳ 
S 
E 
E 
e 
E) 
Au 
a 
= 
8 
Ê: 


* Moi which it differs in having smooth shoots and leaves, 


uncles, two or more 


and graceful axillary pedun 


^ It was exhibited by Messrs. Veitch at one of the great meetings in the Horticultural Society's 


gardens, and a Banksi 
finely with the lightness and airiness of its habit. 

» In cultivation, it "inae. the temperature 
or to a wire = 


of the stove, and may be trained to the rafters = the house, 
oof. 


sian medal was awarded for it. The dark tint of its flowers seems to contrast 


If the branches are intermingled with those of 
yay harmonious und delightful com- 


pm 


168 


DIPLADENIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR. 


pruning in the winter, and may perhaps be improved by having its branches stopped while they are 


growing. It is not till after a specimen has been established for two or th 


ree years that it acquires 


the ornamental character which naturally belongs to it, and it then blossoms throughout the sum- 


mer in the greatest prodigality. 
» Like 


however, 


.suberectu, it can doubtless be trained on a bartelshaped trellis. The shoots must, 
be twined very closely, on account of the scantiness of foliage; and if, after they have 


reached the prescribed height, they are turned back over the previous coils, the trellis will be well 


covered, and a good 


display will assuredly be the result. 


» Cuttings of the young wood root with facility, when treated in the usual way.» 


Fig. 1. Represents the stamen, arising from the throat of the corolla; Fig. 2. Is the ovary, with 


5 
the two fleshy glands at the base. 


DIPLADENIE A FLEURS POURPRE-OBSCUR. 


DIPLADENIA ۰ 


Erm, dos, double; ady, glande. 


Famille des Apocynacées, tribu des Echitées. — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES 


On sait peu de choses de l'histoire de 
cette intéressante espèce, originaire du 
Brésil et importée en Angleterre il y a peu 
d'années. Il est regrettable que M. Veitch , 
horticulteur à Exeter, qui l'a recue le pre- 
mier et l'a présentée en fleurs à une des 
grandes expositions de la Société Royale 
d’Horticulture de Londres, n'ait donné 
aucun détail à son sujet. Les grandes fleurs 
de cette plante, d'un coloris tout particu- 
lier et dont le pourpre sombre tranche 
avec le vert grisätre du feuillage, en font 
une plante vraiment ornementale. 
` Cest un arbrisseau grimpant, entière- 
ment glabre; à feuilles brièvement pétio- 
lées, ovales-elliptiques, acuminées, lisses 
et d'un vert luisant; les inférieures légè- 
rement cordees à la base; les supérieures 
aiguës. Pédoncules axillares, plus longs 
que les feuilles, biflores (et plus , selon 
M. Paxton); pédicelles bibractéolés vers le 


| voyez ci-dessus. 


milieu, tordus sur eux-mêmes, lors de lan- 
thèse. Calyces petits, subcampanules, à 
tube presque nul, à lobes lancéolés-acu- 
minés , profonds, plus courts que les pédi- 
celles. Tube corolléen d'abord cylindrique, 
gréle, puis, un peu au-dessous du milieu , 
dilaté-infundibuliforme , à lobes très-am- 
ples, subtriangulaires, ondulés, très-éta- 
lés-réfléchis. Etamines sagittées, conjointes 
au sommet, à filaments arqués, insérés à 
la partie tuméfié du tube corolléen , dont 
elles interceptent la continuité; ledit tube 
en cet endroit est couvert de poils denses 
(seule partie velue de la plante) et relevés 
(ex figura Lindleyana). Ovaire pyramidé- 
conique. Style... (ni figuré, ni décrit!) ; 
glandules deux, subplanes-arrondies, ap- 
pliquées, deux fois plus courtes que l'o- 
vaire. Follicules..... ; 
Ca. L. 


Explication des Figures. 


Fig. ۱۰ Insertion staminale. Fig. 2. Ovaire et glandes. (Figures grossies.) 


3 


DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE. 


CULTURE 


Chaque fois qu'un écrivain horticole est 
appelé à traiter de la culture d'une belle 
plante, c'est véritablement pour lui une 
bonne fortune; et tel est le cas qui se 
présente en parlant de la Dipladenia atro- 
purpurea. 

C'est une plante volubile d'un effet réel- 
lement ornemental quand elle s'enroule sur 
les treillis ou autour des colonnettes d'une 
serre chaude, où elle ne tarde pas à fleurir 
d'une manière aussi franche qu'abondante. 

Comme toutes ses congénéres, sa mul- 
tiplication ne présente point de difficultés. 
On la propage de boutures faites à l'étouf- 
fée et sur couche chaude, oü elles ne 
tardent pas à s'enraciner. Il est mieux de 


169 


les placer solitairement dans des petits go- 
dets que dans de petites terrines à pots ۰ 
renversés : celles-ci, comme on sait, ne 
sont avantageuses que pour la multiplica- 
tion des plantes faibles et délicates , telles, 
par exemple, que les Erica, les مر‎ 
cris, les Boronia, etc. 

Il est essentiel pendant toute Ja belle 
saison de donner à cette Dipladénie de 
copieux arrosages et surtout de nombreux 
seringuages , afin d'en éloigner les insectes 
qui Vattaquent assez volontiers. Enfin , si 
l'on veut jouir de tout l'effet qu'elle peut 
produire par une végétation luxuriante, 
on la plantera en pleine terre, et l'on en 
‚conduira les sarments prés des jours de la 


serre. 
L. VH. 


DUNKELPURPURROTHE 


DIPLADENIE. 


DIPLADENIA ATROPURPUREA. 


Erxmorocie. ۵۱2۲2۵۵۶ doppelt ; éd, Drüse. (Red.) 


Natürliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen, — Cl. V. Ord. 1. ۰ 


GATTUNGS CH en 


SPEC. CHARACTE 


Die Geschichte dieser interessanten Spe- 
cies, welche in Brasilien einheimisch und 
vor wenig Jahren in England eingeführt, 
ist noch sehr dunkel. Es ist zu bedauern 
dass Veitch, aus Exeter, der dieselbe zuerst 
erhalten und in blühendem Zustande in 
einer der grossen Blumenausstellungen 
Londons zur Schau gestellt, keine nähere 
Auskunft darüber gegeben hat. Ihre grossen 
eigenthümlich gefärbten Blumen, deren 
dunkeler Purpur auf dem Graugrün der 
Blätter schr absticht, machen sie zu einer 
wahren Zierpflanze. 

Es ist eine ganz glatte Schlingpflanze , 
mit kurz gestielten oval-elliptischen zuge- 
spitzten glatten , glänzendgrünen Blättern, 
wovon die untern am Grunde schwach 
herzförmig, die obern spitz sind. Blüthen- 


4 siehe oben. 


stiele blattachselständig, länger als die 
Blätter, zweiblüthig (oder mehr, nach Pax- 
ton); Blüthenstielchen in der Mitte mit 
vor dem Aufblüben zusammengedrehten 
Deckblättchen versehen. Kelch klein, fast 
glockenförmig mit sehr kurzer Röhre 
und lanzettförmigen spitzigen, tiefen Zip- 
feln die kürzer als die Blüthenstielchen 
sind. Blumenróhre anfangs eylinderförmig, 
dünn, über der Mitte etwas erweitert 
trichterförmig, mit breiten, fast dreieck- 
igen wellenförmigen , sehr ausgespreitzten 
zurückgeschlagenen Lappen. Staubgefässe 
pfeilförmig, an der Spitze zusammenge- 
fügt; Staubfäden gekrümmt , in dem ver- 
breiterten Theile der Röhre, dessen Fort- 
setzung si hemmen , eingefügt. Die Röhre 
ist an dieser Stelle mit dichten , aufrecht- 


170 


stehenden Haaren besetzt (der einzigen 
behaarten Stelle an der Pflanze, nach der 
Lindley'schen Figur). Fruchtknoten pyra- 
miden kegelfórmig ; Griffel... (weder abge- 


DUNKELPURPURROTHE DIPLADENIE. 


bildet noch beschrieben); Drüsen zwei; 
fast flach, zugerundet, angedrückt, dop- 
peltkürzer als der Fruchtknoten. Balgkap- 
seln...... Cu. L. 


Erklürung der Figuren. 


Fig. 


CULTUR. 


Es ist jedesmal ein wahres Glück für 
jeden über die Gartenkunst Schreibenden, 
wenn er berufen ist über die Cultur einer 
schönen Pflanze zu sprechen ; dieser Fall 
bietet sich gerade hier bei Dipladenia atro- 
purpurea dar. 

Es ist dies eine Schlingpflanze von gros- 
ser Zierde, sie flechtet sich durch Gitter 
oder windet sich um Pfosten im Warm- 
hause, wo sie bald auf eine eben so willige 
als reichliche Weise zu blühen beginnt. 

Wie die aller ihrer Geschwister, so ist 
auch ihre Vermehrung mit keiner Schwie- 
rigkeit verbunden. Man vermehrt sie durch 
Stecklinge im warmen Beete und ohne 
Zutritt der Luft ; auf diese Weise bewurzeln 


1. Einfügung der Staubgefässe. Fig. 2. Fruchtknoten und Drüsen (vergrössert). 


sie sich schnell. Vorzuziehen ist, sie einzeln 
in kleine Näpfchen als in kleine Schüsseln 
mit umgekehrten Töpfen zu setzen, letztere 
sind wie man ja weiss nur vortheilhaft für 
die Vermehrung der schwachen und zarten 
Pflanzen als Eriken, Epacren, etc. 

Während der ganzen schönen Jahreszeit 
gebe man dieser Dipladenie reichlich Was- 
ser und bespritze sie sehr häufig, um so die 
kleinen Insecten, wovon sie zu leiden hat, 
von ihr entfernt zu halten. Willman end- 
lich von dem Totaleffecte geniessen , den 
sie durch eine üppige Vegetation hervor- 
bringen kann, so pflanze man sie im Freien 
und leite ihre Banken nach dem Gewächs- 
hause hin. 

L. VH. 


d 


ee 


Le 77 
5 E E de cd T ED D €. 


= ms 7 ۱ 
(Gehites splen Jeus Mook. ) 


DIPLADENIA SPLENDENS, 


و حح 
e‏ 


Apocynacex ٩ Echitee. — Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. — Vide au fo 167. bra, parte angusta tubi lobis wee quali, parte 
CHARACT. SPECIEI. — D. (f Micradenia) sp latis sul 
dens : Frutex, s candens; pitt in oe ` foliis mëi gege Gage subæquantibu 
stlibus elliptico- -acuminatis bast cordatis undulatis Alp. DC Prod. VIII. p. 481 et 676, 


subtus precipue pu ube ecentibus, veuis rpm event 
s, brac- 


SYNONYMIA. — Echites splendens Hoox. Bot. 
teis lobisque calycinis subulatis ; vedi mie? gla- | Mag t. 3976. : 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 
SPLENDID-FLOWERED ECHITES. 
ECHITES SPLENDENS. 
Erm. xirs, a sort of gem, and here, by alteration, alluding to the twining habitus of these 
plants (viper). 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 
SYNONYMY : Dipladenia splendens. Alp. D. C. see above. 


۱ see above. 


Of the many handsome species of this Genus which the late researches of Botanists and Travellers 
in Brazil have made known to us, this is ge the most beautiful, and may vie with the 
choicest productions of Flora ich have been of late years introduced to our gardens. It was sent 

Organ Mountains to Messrs. Sief of the Mount Radford Nursery, Exeter, last year (1841), 
by their siiis ی‎ Mr. Lobb; and already has produced such copious and richly coloured 
en as wt ified every one who has seen them. Dried native s ecimens were sent hom 

the same time mm ` the living plants, and they, as € as the cultivated ones, show, ved 
= Gardner, ege he botanized extensively in the same tract, did not meet with it; and that it 
is a species undescribed even by the authors (Martius and Lien? of the « Echites of Brazil,» 
published in the Botanische Zeitung (1). In the ی‎ work now quoted, it would be placed in 
their second group of the climbing species. « B. Coro en calycis laciniis ۰ 
Stamina ae medium tubi inserta. » But, in that Loge there is not one species that agrees with it. 
e stems are zt and in the old plants, probably of ge length; branches rounded, 
phibroui. ud in opposite , e pairs, very large, from four to six or eight inches in length, 
nearly sessile, ës ` or in waved, ac Sa e cordate at e base; above almost gla- 
brous, and strongly marked with deeply cr reticulated veins ; gens pale-coloured, decidedly 
Si "m on the veins. Racemes of four to six very large and extremely showy 
flowers. Peduncles elongated , shorter, however, E e the leaves. Pedicels about an inch long Bracteas 
small, subulate. Calyx small, deeply cut e five slightly recurved, subulate, segments, tipped with 
red. Corolla between funnel-shapped and salver-shaped : the tube white, spreading upwards; the 
limb flat, four inches — beautiful rose-colour, deeper at the margins of the five, rounded lobes; 
and with a very deep star eye. Stamens inserted above the middle of the tube. Glands two, 
each two-lobed, at the base of the germen. 


Fig. 1. Tube of the Corolla laid open. 2. Pistil: 一 magnified. 


(1) Beiblätter zur Flora, 1841. Erster Band. 


172 


DIPLADENIE SPLENDIDE. 


DIPLADENIE 


SPLENDIDE. 


DIPLADENIA ۰ 


Erm, dr Ae, double; dy, glande. 


Apocynacees, tribu des Échitées. 一 Pentandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTERES SPÉCIFIQUES 


} voyez ci-dessus. 


SYNONYMIE : Echites splendens, Hoox. Bot. Mag., t. 3976. 


Peu de plantes justifient aussi rationnel- 
lement que celle dont il est question le nom 
un peu ambitieux peut-étre que leur im- 
pose un botaniste enthousiaste. Bien peu en 
effet, parmi les plantes grimpantes, intro- 
duites dans nos collections, peuvent soute- 
nir avec elle une comparaison sérieuse 
sous le rapport de l'ampleur, de la beauté, 
du riche coloris et du nombre des fleurs, 
enfin sous le rapport de l'élégance d'un 
ample feuillage. 

Elle a été découverte au Brésil (cette 
vaste contrée, la plus riclie peut-étre du 
globe en végétaux de toutes sortes, sans 
cesse explorée et toujours inépuisable) par 
le zélé collecteur d'une maison d'horticul- 
ture anglaise, M. Lobb, qui la recueillit 
en 18 ans les montagnes des Orgues. 
On s'étonne vraiment qu'une plante aussi 
splendide ait pu échapper aux recherches 
persévérantes des Gardner, des Martius, 
des Stadelmeyer, des Vauthier, des Langs- 
dorff, des Burchell , des Lhotsky, des Guil- 
lemin, des Allan-Cunningham, etc., etc. 

e Dt W. Hooker en a le premier donné, 
sous le nom d’Echites splendens, une des- 
cription, telle qu'on devait l'attendre d'une 

1 s 4 4 11 $^ € 


dans le Botanical Magazine (I. c.), mais, en 
raison de la double glandule géminée-con- 
née, placée à la base du style, elle doit main- 
tenant faire partie du genre Dipladenia, 
que vient decréer avec raison M. Decandolle 


fils (l. c.), botaniste qui soutient sans fléchir 
le poids de l'illustre renommée de son père; 
ce rapprochement au reste a été indiqué 
par lui-même dans le tome 8 du Prodrome, 
dont le monde savant souhaite vivement la 
prompte continuation. Le nouveau genre a 
été établi aux dépens de l’Echites et en 
renferme les espèces pourvues du double 
appendice que nous venons de mentionner. 
La D. splendens est un arbrisseau grim- 
pant, qui paraît devoir acquérir dans son 
pays natal de grandes dimensions. Les ra- 
meaux en sont cylindriques, glabres , légè- 
rement renflés aux articulations. Ils por- 
tent des feuilles opposées, distantes و‎ 
amples, elliptiques-lancéolées, ondulées, 
subcoriaces, rugueuses, cordiformes à la 
base, presque sessiles, à nervation serrée , 
trés-enfoncée en dessus, réticulée. Elles 
sont en dessus d’un vert foncé et couvertes 
de quelques poils courts assez rares ; le des- 
sous en est pâle, très-pubescent, sur toutsur 
les nervures. Elles sont enfin longues de 

12 à 20 centimètres sur 8 ou 9 de large. 
Les fleurs, dont le limbe étalé n'a pas 
moins de 7 centimèt. de diamètre, sont 
au nombre de 4 ou 6(1)sur chaque racème 
axillaire. Elles sont d’un rose superbe, de- 
venant très-foncé à l'entour de la gorge du 
tube , où cette riche teinte forme une sorte 
Ls ل لور ارا‎ iin 


(1) On en compte 9 dans le racème de la figure 
du Bot. Mag. 


DIPLADENIE 


d’etoile. Pedoncules allonges, mais plus 
courts que les feuilles; bractees et lacinies 
calycinales, semblables, très-petites, 1 
néaires, rougeätres; les secondes réfléchies. 
Calyce trés-petit. Corolle à la fois infundi- 
buliforme et hypocratérimorphe, à lobes 
trés-amples, arrondis, subaigus au milieu, 
ondulés ; tube d'un blanc verdatre, légère- 
ment contracté vers la base. Etamines in- 


be 


Explication 


Fig. 1. Tube de la corolle entr’ouvert. Fig. 


CULTURE. 


Quelques esprits froids ou blasés me. 
feront sans doute, et bien souvent, un 
crime de parler de telle ou telle plante 
avec un enthousiasme qui chez moi de- 
coule de source , et qui chez eux ne saurait 
trouver d’echo. Ce crime, je le commettrai. 
souvent, car mon enthousiasme est sans 
bornes pour les belles plantes, et je voudrais 
le faire partager à tous les amateurs, à 
tous ceux qui ont le sentiment du beau. 

Ainsi, par exemple, comment se défen- 
dre de l'enthousiasme en présence d'une 
Dipladenia splendens dans tout le luxe de 
sa floraison. 

Vingt, trente, quarante (que sais-je!) 
corymbes de larges fleurs d'un rose vif 
pendent avec gráce au-dessus de votre 
tête ; et quelles fleurs! Elles n'ont pas 
moins de 7 cent. de diamètre, et exhalent 
une odeur suave; elles forment d'énormes 
bouquets, réunies au nombre à 10 
par corymbes. Comme les longues tiges 
de cette splendide Asclépiadée s'enlacent 
élégamment autour de ces colonnettes ! 
Comme ses amples feuilles opposées, se 
découpent vivement par leur ton chaud et 
vigoureux sur le feuillage tendre des plan- 
tes environnantes, et sur l'azur du ciel 
qu'elles laissent à peine entrevoir à travers 
les vitres de cette serre! 

Un tel langage respire l'enthousiasme, 


175 


sérées précisément au-dessus de cette con- 
traction ; anthéres basifixes, bilobées-auri- 
culaires à la base; à filaments presque nuls, 
trés-velus (poils fermant le tube). Style 
continu avec l'ovaire, canaliculé latérale- 
ment à la base; stigmate capité, à lobes 
réfléchis , velus au sommet (ad figuram!) ; 
glandules 2, chacune bilobée-échancrée 
(en réalité 4). Cu. L 


SPLENDIDE. 


des Figures. 


2. Style (figures grossies). 


sans doute, la métaphore non! Il n'y a 
rien là qui soit exagéré ! tout est littéral. ` 


Et moi aussi, j'ai gravi et parcouru les 
montagnes des Orgues! Là, j'ai pu, comme 
les voyageurs célébres, dont notre colla- 
borateur a mentionné les noms, admirer 
cette puissante végétation, dont la juste 
appréciation échappera toujours à qui- 
conque n'aura pas eu le bonheur de la 
voir dans ces contrées mémes, si richement 
favorisées du ciel. 

Dans ces montagnes grandioses, tout ré- 
véle à chaque pas le pouvoir du Créateur. 
Mille formes végétales se succèdent et ré- 
créent la vue, sans enfanter jamais la mo- 
notonie. Arbres gigantesques de toutes es- 
sences, palmiers, fougéres en arbre, depuis 
l'humble mousse jusqu'au gigantesque Sa- 
poucaya (Bertholetia excelsa) tout s'y mêle, 
tout y forme une sorte d'admirable chaos. 
Les parois des rochers, ailleurs tristes et 
dénudées, là se couvrent d'orchidées, de 
fougéres, de lianes mille fois enchevétrées : 
réseau immense et serré, nœud gordien vé- 
gétal quela hàche seule d'un nouvel Alexan- 
dre-voyageur peut trancher, et op brillent 
des milliers de fleurs diverses sur lesquelles 
l'oeil se repose avec charme, 

Là, sans cesse la vie dispute l'espace à la 
mort. Sur l'arbre tombé par son grand à 
et dont une prompte dissolution va sous 
ces climats chauds réduire en poudre les 


174 DIPLADÉNIE SPLENDIDE. 


fibres, se pressent et s'étouffent en foule les bromélia- 

cées, les aroïdées, et encore les orchidées, puis 

les lianes. Dans le dédale de leurs mille tiges entre- 
lacées courent, rapides comme la flèche , des lézards NG 
aux vives couleurs, s’agitent des tribus de Coleopteres 
aux brillants reflets métalliques. 

Là, que de fois tapi dans une caverne dont le 
revêtement m'abritait à peine, j'ai écouté en tres- 
saillant les roulements prolongés de la foudre, ré- 
percutes cent fois par de formidables échos! Que 
de fois, d'une mer de feux, j'ai vu sortir, du milieu 
de la pourpre et de l'or, le soleil étincelant de lu- 
mière! Que de fois, me frayant un passage par le 
fer à travers les arbres pressés, et m'appuyant contre 
un Jacaranda à l'aérien feuillage, j'ai pu, à plusieurs 
milliers de toises au-dessus de la mer, contempler 
sous mes pieds la terre et au loin le vaste Océan, 
incessamment sillonné par une multitude de navires 
qui ne semblaient à mes yeux que d'humbles mouet- 
tes glissant sur la surface empourprée des flots! Oh! 
comme dans ces lieux, tout est beau, tout est grand; 

nd comme la majesté de celui qui les créa! 

Pendant plusieurs mois j'ai parcouru ces lieux 
enchantés, hélas! sans y rencontrer non plus la 
magnifique plante dont il est question, et qui, 
mes yeux, sans doute, comme a ceux de mes is 

, dissimulait ses belles fleurs sous la profondeur 
du fouillage de ses sœurs. Que jeusse été heureux 
d’en doter le premier mon pays! 


PRÆCHTIGE 


La Dipladenia splendens appartient à la 
serre chaude. Elle demande une terre très- 
riche en humus , un peu compacte même , 
des arrosements et des seringuages fré- 
quents pendant toute la belle saison ; ar- 
rosements qu'on diminuera peu à peu , en 
suivant la décroissance de la chaleur natu- 
relle de l'atmosphére, sans l'en priver 
complétement pendant l'hiver : époque à 
laquelle on choisira , s'il est nécessaire de 
la mouiller, les jours les plus secs ét les 
plus beaux. 

Sa multiplication , pour n'étre point dif- 
fieile, demande cependant quelques pré- 
cautions, en raison de la longueur des 
entre-nœuds caulinaires. 

Cet habitus spécial oblige de ne point 


175 


bouturer les extrémités mémes des pousses. 
Elles seraient trop herbacées et pourraient 
pourrir. Il faut couper sur le bois demi- 
aouté, en ayant soin de faire la section au 
point méme de l'insertion des feuilles, qu'on 
retranche en entier à la base du pétiole, 
au nœud qu'on doit mettre en terre, et 
qu'on ne coupe que par la moitié à celui 
qui doit rester en l'air. Il sera bon, à cause 
de la longueur des boutures, de leur ap- 
pliquer un tuteur pour les maintenir droi- 
tes. Pour le reste, couche chaude, sous 
cloche, arrosements, aérification, etc. , 
comme cela a lieu pour les boutures ordi- 
naires. 


DIPLADENIE. 


L. VH. 


PRÆCHTIGE 


DIPLADENIA 


DIPLADENIE. 


SPLENDENS . 


Ermorocıs. d'Ae: doppelt; adyy, Drüse. 


Natürliche Ordnung der Apocynaceen, Abth. der Echiteen. — Cl. V. 
Ord. 1. ۰ 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


SYNONYMIE : Echites splendens. Hook. Bot. Mag , 


Wenige Pflanzen rechtfertigen mit so 
vielem Grunde den vielleicht etwas an- 
spruchsvollen Namen, welchen ein begeis- 
terter Botaniker dieser Species gegeben 
hat. Wenige unter den bis jetzt in unse- 
re Sammlungen aufgenommenen Schling- 
pflanzen dürften mit dieser in Bezug auf 
Grösse, reiche Färbung, Anzahl der Blü- 
then und Zierlichkeit des Laubes einen 
strengen Vergleich auszuhalten im Stande 
seyn. 

Lobb, ein eifriger Sammler eines eng- 


| siehe oben. 


t. 3976. 


lischen Gartenbauetablissementes و‎ ent- 
deckte sie im Jahre 1841 im Orgelgebirge 
in Brasilien, dieser zwar fortwährend aus- 
gebeuteten, aber dennoch unerschöpfli- 
chen und vielleicht an Pflanzen aller Art - 
reichsten Gegend des ens. Man 
muss sich in der That wundern wie eine 
so ausgezeichnete Pflanze den unausge- 
setzten Nachsuehungen so vieler Natur- 
die diese Gegenden durchreis- 
sten , hat entgehen ۰ 

Hooker hat zuerst eine Beschreibung 


176 


davon nebst einer guten Abbildung in dem 
Botanical Magazine, unter dem Namen 
Echites splendens mitgetheilt. Der dop- 
peltgepaarten am Grunde des Griffels 
sich befindenden Drüse wegen muss diese 
Pflanze jedoch der Gattung Dipladenia zu- 
gesellt werden, welche Alph. de Candolle 
gerade dieses doppelt gepaarten drüsigen 
Anhanges wegen auf Kosten der Gattung 
Echites gebildet hat. 

Die prächtige Dipladenie ist ein klim- 
mender Strauch , welcher in seinem Vater- 
lande eine ansehnliche Hóhe zu erreichen 
scheint. Die Zweige sind cylinderfürmig, 
glatt, an den Gliedern verdickt, mit gegen- 
überstehenden, entfernten, grossen, ellip- 
tisch - lanzettförmigen , wellenfórmigen و‎ 
fast lederartigen , runzeligen , am Grunde 
herzfórmigen, fast sitzenden, mit gedrüng- 
ter oberhalb sehr vertiefter Benervung 
versehenen, netzartigen Blättern. Diese 
sind oberhalb dunkelgrün, hin und wieder 
mit kurzen Haaren besetzt , unterhalb hel- 
ler, auf den Blattrippen weichhaarig, 
12-20 Centimeter lang und 3-9 breit. 

Die Blüthen, deren ausgebreiteter Saum 
nicht weniger als 10 Centimeter im Durch- 


PRECHTIGE 


DIPLADENIE. 


messer hat, stehen zu 4 bis 6 (ander Figur 
in Bot. Mag. zählt man deren 9) am Ende 
der blattachselständigen Trauben. Ihre 
Farbe ist vom herrlichsten Rosaroth, wel- 
ches am Schlunde dunkler wird und hier 
eine Art von Stern bildet. Blüthenstiel 
verlängert aber kürzer als die Blätter. 
Deckblätter und Kelchzipfel sich glei- 
chend, sehr klein; linienförmig, röthlich, 
die letzteren zurückgeschlagen. Kelch sehr 
klein ; Korolle zugleich teller- und trich- 
terförmig , mit breiten, zugerundeten fast 
spitzigen , wellenförmigen Lappen ; Röhre 
grünlichweiss, am Grunde verengert. 
Staubgefässe genau über dieser Verenge- 
rung eingefügt; Staubbeutel am Grunde 
angeheftet, zweilappig geöhrt; Staubfäden 
fast eingeschlossen, sehr behaart (Haare 
den Schlund schliessend); Griffel mit dem 
Fruchtknoten fortlaufend , seitwärts am 
Grunde gerinnt; Narbe kopflörmig, mit 
zurückgeschlagenen Lappen, an der Spitze 


behaart (nach der Abbildung); Drüsen 2, 
jede derselben zweilappig ausgerandet (in 
der Wirklichkeit deren vier). 

Cu. L. 


Erklärung der Figuren. 


Fig. 1. Geöffnete Kronenröhre. Fig. 2. Griffel (vergrössert). 


CULTUR. 

Viele werden mir ohne Zweifel den En- 
thusiasmus mit welchem ich von der einen 
oder andern Pflanze spreche, als ein Ver- 
gehen anrechnen. Dieses Vergehen, ich 
gestehe es, ich werde es oft begehen, denn 
mein Enthusiasmus für schöne Pflanzen, 
kennt keine Grenzen, und mein grösster 
Wunsch, ist ihn von allen Liebhabern, von 
Allen, die Sinn für's Schöne haben, ge- 
theilt zu sehen. 

Wem sollten die herrlichen Blumen einer 
prächtigen Dipladenie nicht in Erstaunen 
setzen ? 


Zwanzig bis Vierzig und noch mehr Blü- 
thendolden vom lebhaften Rosenroth hän- 
gen mit Grazie über uns; und welche 
Blumen! Sie haben zum wenigsten 7 cen- 
timeter Durchmesser , und hauchen einen 
lieblichen Geruch aus; sie bilden enorme 
Bouquets, bis 7 zu 10 in jeder Dolde vereint. 
Wie schlingen die langen Zweige dieser 
prächtigen Asclepiadeen sich nicht um 
Stäbe und wie zeichnen sich ihre breiten, 
gegen ein ander überstehenden Blätter 
durch ihre lebhaft kräftige Farbe gegen 
das zarte Laubwerk der umstehenden 


Pflanzen und gegen des Himmelsblau aus, 


PRÆCHTIGE 


dem sie den Eindrang zum Gewächshause 
zu versagen scheinen. 

So etwas muss einen wahren Enthu- 
siasmus hervorbringen! Es ist nicht im 
geringsten übertrieben! Es ist buchstä- 
blich so ! ! 

Auch ich habe das Orgelgebirge erklet- 
tert und durchzogen! Dort habe ich wie 
die bekannten Reisenden , deren Namen 
unser Mitarbeiter erwähnt, jene mächtige 
Vegetation bewundern können, welche 
jedem unbegreiflich bleibt, dem nicht das 
Glück zu Theil ward, diese von der Vor- 
sehung so begünstigten Gegenden zu be- 
suchen. 

Alles, alles in diesen grossartigen Gebir- 
gen erinnert uns bei jedem Schritte an die 
Macht des Schöpfers. Tausende von Formen 
folgen sich in der Vegetation und erfreuen 
unser Gesicht, ohne auch nur die min- 
deste Monotonie hervorblicken zu lassen. 
Riesenhafte Bäume jeder Gattung, Palmen, 
Farren in Baumesform, ja vom niedrigsten 
Moose bis zur grössten Sapoucaya (Bertho- 
letia excelsa), alles vermengt sich, alles 
bildet ein wunderliches Chaos. 

Die Felswände, sonst überall traurig und 
nackt, sind dort mit Orchideen, Farren 
und Lianen umschlungen ; alles bildet ein 
ungeheures und dichtes Geflechte, einen 
wahrhaft Gordischen Knoten, wo tau- 
sende von verschiedenen Blumen unser 
Auge ergötzen. 

Dort streitet ohne Aufhören das Lebende 
mit dem Todten um den Raum. Auf die 
durch ihr hohes Alter endlich erliegenden 
und durch das heisse Clima zu schneller 
Verfaulniss verurtheilten Bäume, wachsen 
zum Ersticken dichte Massen von Brome- 
liaceen , Aroideen , Orchideen und Lianen. 

In diesem Labyrinthe von tausend ver- 
schlungenen Zweigen laufen mit Pfeiles- 
schnelle lebhaft gefärbte Eidechsen , und 
bewegen sich Mengen von Käfern, schim- 
merd wie glänzend Metall. 


DIPLADENIE. 


177 


Wie oft hörte ich dort nicht, in eine 
Höhle geflüchtet die mir kaum Obdach ge- 
währte, mit Zittern das verlängerte Rollen 


des Donners, hunderte Male durch Echos 


wiederholt! Wie oft sah ich nicht mitten 
aus diesem Feuermeere die Sonne aufge- 
hen! Wie viele Male, wenn ich mir mit 
Hülfe meines Beiles einen Weg gebahnt 
hatte, konnte ich gegen eine Jacaranda 
gelehnt mehrere tausend Klafter unter mir 
zugleich die Erde und den von einer Menge 
Fahrzeuge in allen Richtungen durch- 
schnittenen Ocean übersehen ! Oh! wie ist 
dort nicht alles schön, alles grossartig, 
gross wie die Majestät dessen der es ge- 
schaffen! 
Während mehreren Monaten habe ich 
diese bezaubernd schönen Orte durch- 
wandert, ohne jedoch die in Rede stehende 
herrliche Pflanze zu bemerken, deren 
schöne Blumen sich ohne Zweifel meinen 
Augen sowohl, als denjenigen meiner Vor- 
gänger, unter dem dichten Laubwerk ihrer 
Geschwister versteckten. Wie glücklich 
wäre ich nicht gewesen, hätte ich mein 
Vaterland damit bereichern können! 


Dieselbe wird im Warmhause bei 10-15 
Grad Wärme cultivirt. Im März verpflanzt 
man sie in eine nahrhafte , mit Sand und 
Lehm gemischte Lauberde, und bringt sie 
auf ein Warmbeet, wo sie bei häufigem Be- 
giessen die schönsten Triebe entwickeln 
wird, die jedoch durch Schatten vor zu 
starker Sonnenhitze geschützt werden 
müssen. 

Die Vermehrung dieser Pflanze verlangt, 
um nicht schwierig zu seyn, einige Vor- 
sicht wegen der Länge der Stecklinge. 

Ihr besonderer Habitus erfordert, dass 
nicht die äussersten Ende der Triebe als 
Stecklinge benutzt werden. Sie sind zu 
sehr krautartig und könnten leicht faulen. 
Man muss dazu - Nm Augen 

m Auge, 


2 


bis zur Basis 


ie man in die Erde setst : 


Ki 


178 PRECHTIGE. DIPLADENIE. 


des Blattstieles weg. Es wird gut seyn | sen, Luft geben, ete., wie bei allen ge- 
die Stecklinge auf ihrer ganzen Länge wöhnlichen Stecklingen dies geschehen 
anzubinden, um sie so gerade zu erhalten. | muss. 

Ein Warmbeet, unter Glocken, Begies- Le YI 


f i ; ; Pa 
72 zx E Ze ميم سدس رع‎ OD Dou 


CUMINGIA ۰ 


一 


Liliaceæ  Anthericeæ-Conantheræ. 一 Hexandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS en, M rigo bracteato ; i floribus paniculatis caruleis —À 

nium corollinum campanulat atum, tubo asi 
re seg: sexpa T laciniis patentibus Sta- | eamdem. circumseisse deciduo. (An genus er e a 

a 6 perigonii tubo in Ze com- | Conanthera distinctum?) 
el ee از‎ glabra; an Ss e Dei see een. Cumingia Dox in Lov». Mag. VM Hist, = nov. p. - 
pe s, loculo altero SM produetiore, apice | f, 1690. Sweer: Brit. fl. Gard. t. 88. Hoox. exot. Fl. t. 21 
bisetæ , poro simplici apertas. Ovarium semiad- | zur. a ag. t. 2476. Bot. Reg. t. 11 e. 
gë یی مومت‎ ovula ‘laine ees pa.. 
Stylus subulat stigm mplex. Ca sala CHARACT. SPECIEI. — C. Calycibus pallide 
membranacea trilocolaris loculicido- tria Se- | violaceo-ceeruleis; fauce ech tribus were gen: 
mina in loculis pauca angulat membra- | notata ; antheris flavis. Kurta. Enum. Plant. usq. 
nacea cellulosa fusca, um ae co rali lineari. | cognit . t. IV. 632. éi ex D. gm verbis ipsi? 
ei cal in erm is umbilico parallele , p mate Cumingia trimaculata D. Dox in t. Fl. Gard. ser. 11. 
[A P 
e chilenses tubere bulboso fibrose tunicato, ud "e Et d c" io Pr 

folis Fee دب‎ nervosis ; scapo ramoso 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 
CUMMINGIA (1) TRIMACULATA. 
THREE-SPOTTED CUMMINGIA. 
Errw. Lady Gordon Cuming, Daughter of an english Consul at Valparaiso (1829). 


GENERIC CHARACTER 


see above. 
SPECIFIC CHARACTER | 


The eagerness so universally manifested to possess blue-flowering plants will create for the 
present eg species, when brought more generally into cultivation , and its qualifications as a 
b ing and SCH lant more widely known, a greater degree of solicitude than has hitherto 


of Flora’s kingdom are regarded, when the first feelings which their novelty excited have subsided, 
is a matter continually exhibited, and our greenhouses and flower- -gardens are thus prevented from 
being the gaily decorated places they might be with a judicious selection of the plants already in 
the couniry. Indeed, the introduction of new species, is in some degree at least, an evil, when 
mere novelty can usurp the place of positive merit, and really deserving and engaging plants are 
disregarded with the sole view of making room for a new candidate of inferior pretensions. 
subject of our embellishment is a Chilian species, and was first known in this 

through SE collected by the daughter of the British Consul at Va alparaiso, and forwarded to a 
friend in England, who presented them to the Chelsea M— Garden in 1829. The en n from 
which our figure was taken in the month of June 1842, at Mr. Knight’s nursery, received by 
that E in 1840, ie a friend at Valparaiso, where it is known amongst the natives by the 
name of Paxero, or Pateri 

The flower-stalk grows Gë a foot high, and is crowned with a loose and spreading panicle of 
pretty, pendulous, bell-shaped ped attached to short and attenuated , flexile pedicels. The 
leaves are long and narrow, and surround the flower-stalk without rising high enough to interfere 
with the exposure of the flowers; ie ela: they are spread out with a pleasing gentle curvature. 


(1) Some others write Cumingia (Lady Cuming)? a 
24 


186 


It flowers in May and June, and when grown in a pot is a neat plant 
stage of a greenhouse. To have fine flowering specimens e the open borders, 
potted early in a light sandy loam, and started into grow 


CUMINGIE A TROIS ۰ 


to Leg on the fro 
he bulbs should " 
in a frame, to be oi out, a 


3 
as it can be safely done, without injury. from, frost, in a warm border prepared with a similar ik 


Cummingia in a genus formerly incorporated wit 
named in compliment to Lady Gordon Cumming (1). The specific name 


ground all winter, as they m 


erely require to have 
ninjured ped severe frosts. 

onanthera , but Ce by Mr D. Don, and 
of the present species is expres- 


sive of the large dark spot at the base of each of the three petals. 


CUMINGIE A TROIS TACHES. 


CUMINGIA ۰ 


Érvw. Lady Gordon Cuming, fille du consul anglais de ce nom à Valparaiso (1829). 


Liliacées § Anthéricées-Conanthérées. — Hexandrie-Monogynie. 


CARACTERES GENERIQUES. 
CARACTERES SPECIFIQUES. 


On ne connait encore que trois espéces 
de ce genre intéressant, détaché peut-être 
un peu légèrement par D. Don du Conan- 
thera de Ruiz et Pavon , avec lequel il offre 
des rapports tellement etroits, identiques, 
qu'il vaudrait sans doute mieux Te réunir. 
Toutes trois, comme l'unique espèce de ce 
dernier genre, sont originaire du Chili et 
croissent aux environs de Valparaiso. 

Celle Som m est ici — est une 
plante V raison 
du beau coloris a à de la grandeur et 
de l'élégance deses fleurs, dont notre figure 
peut donner une juste idée. Les Chiliens 
la distinguent particulièrement et lui don- 
nent, dit-on, le nom de Pazero ou Paterita. 
Bien qu’introduite en Europe dès 1829, 
elle était extrêmement rare dans les col- 
lections, lorsqu'on en reçut de nouveau 
quelques bulbes en 1840. 

Le bulbe en est arrondi, à col al- 
longé et recouvert en partie par les dé- 
bris marcescents des anciennes feuilles. 
Il donne naissance à deux ou trois feuilles 
recourbées-étalées, linéaires ou légèrement 
lancéolées , subeanaliculées , glabres, d'un 


(1) See a note above. 


| voyez ci-dessus. 


beau vert, et munies de six nervures lon- 
gitudinales assez distinctes. Au sommet, 
les bords se réunissent souvent au point 
de les rendre comme ligulées. 

Le scape, à peine plus long que les feuil- 
les, est ramifié et forme une petite panicule 
lâche, multiflore. Il est muni à la base de 
squames courtes, engainantes, devenant 
bientôt de petites bractées ovées-lancéo- 
lées , situées au-dessous des ramifications. 
Les pédicellnles , bractéolés comme les pé- 
dicelles, sont courts, uniflores, e: terminés 
par un ovaire arrondi, semi-infere. Le pé- 
rianthe, d'un bleu charmant, est campa- 
nulé, profondément divisé en six segments 
presqu'inégaux, disposés en deux séries ; 
les externes sont linéaires-oblongs et ter- 
minés au sommet par un petit cal (point 
de réunion des veines) ; ils sont sans tache 
ou à peine ornés de quelques points d'une 
teinte plus foncée; les internes sont obo- 

longs. trés-finement ciliés aux bords, 
obtus-arrondis au sommet et ornés à la base 
d'une assez large macule d'un bleu trés- 
foncé , divisée souvent par la nervure mé- 
diane. Les étamines sont trés-courtes.et ne 


DREIFLECKIGE CUMINGIE. 


depassent pas la gorge du tube perianthien. 
Les filaments en sont dilates, presque cu- 
neiformes; les antheres jaunes, reunies 
en cöne, subsagittees ; le style est subule, 
et dépasse légèrement les étamines. 

La Cumingia trimaculata fleurit chez 
nous au printemps. 

Ca. L, 


CULTURE. 


Pour une foule de plantes bulbeuses ou 
tuberculeuses que Ton recoit du Perou, du 
Chili, de Buenos-Ayres, etc., du Japon, de 
la Chine, du Nepaul, du Cap, etc., con- 
trees ou la temperature est A peine plus 
élevée que dans le centre de l'Europe, mais 
plus égale, moins sujette à de brusques 
variations et à d’aussi longs hivers que les 
nôtres , la culture est extrêmement simple 
et m'a toujours réussi, en m'y prenant de 
la maniére suivante : 

Tous mes oignons et rhizomes tuber- 
culeux sont plantés en pleine terre dans 
une bàche, dont les murs sont trés-peu 
élevés. J'en place les châssis vers la fin 


181 


d'octobre, aussitót que le froid semble me- 
nacer, pour ne les óter qu'au mois de mai 
suivant, lorsque la température est douce 
et assurée. 

Un simple coffre, qu'on entoure en hiver 
d'un réchaud de fumier éteint peut rem- 
placer commodément la bàche en macon- 
nerie. 

A la faveur d'un tel abri, et en pleine 
terre , les plantes prospérent merveilleuse- 
et se multiplient avec une grande facilité. 
Il est facile, au printemps et pendant l'été, 
de les protéger contre les ardeurs du so- 
leil, au moyen de treillis légers ou de toi- 
les claires, qu'on place vers neuf ou dix 
heures du matin pour ne les enlever que 
vers trois ou quatre heures du soir. 

Je posséde , de cette maniére , une foule 
de plantes qui prospérent et fleurissent 
d'une maniére luxuriante; des Phalocallis, 
des Cyclobothra , des Caloc 
gidella, des Lilium, des Anigosanthus, des 
Coburgia, des Bravoa , des Brunswigia , 
des Watsonia, des Antholiza, des Spa- 
raxis, etc., etc. 

L. VH. 


DREIFLECKIGE CUMINGIE. 


CUMINGIA TRIMACULATA» 


Ermorocıe. Lady Gordon Cuming, Tochter des englischen Consuls zu Valparaiso (1829.) 


Natürliche Ordnung der Liliaceen , Abth. der Conanthereen. 
— Cl. VIH. Ord. 1. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER. 


wee CHARACTER 


Man kennt bis jetzt erst drei Arten dieser 
interessanten, von Don vielleicht zu vor- 
eilig von Conanthera, Ruiz et Pavon, ge- 
trennten Gattung, mit welcher sie in man- 
chen Beziehungen so viel und innige 
Übereinstimmung hat , dass es ohne Zwei- 
fel besser wire sie damit vereint zu lassen. 
Alle drei, so wie die einzige Art der letz- 


e siehe oben. 


tern Gattung stammen aus Chili und wach- 
sen in der Umgegend von Valparaiso. 
Diejenige wovon hier die Rede ist, ist 
in Betracht der schönen buntgefärbten , 
grossen und zierlichen Blumen, wovon die 
beigefügte Figur eine richtige Vorstellung 
geben kann, eine wahre Zierpflanze. Die 
Chilier machen viel Aufsehen von dieser 


182 


Pflanze, welche sie Paxaro oder Paterita 
(Vogel, Medaillon) nennen. 

Obschon seit 1829 bereits in Europa ein- 
geführt, war sie doch äusserst selten in 
unsern Sammlungen, bis man 1840 wieder 
einige Zwiebel davon erhielt. Die Zwie- 
bel ist rundlich mit verlängertem mit den 
Überbleibseln der alten Blätter versehe- 
nem Halse. Aus denselben entspringen zwei 
oder drei zurückgekrümmt ausgesperrte, 
linien- oder beinahe lanzett- fast rinnen- 
förmige , glatte, lebhaft grüne, mit sechs 
ziemlich hervorspringenden Lüngsnerven 
versehene Blätter. Beide Ränder vereinigen 
sich oft an der Spitze so, dass daraus ein 
zungenförmiges Ansehen ensteht. 

Der Blüthenschaft ist länger als die Blät- 
ter, und verzweigt sich am Ende zu einer 
lockern. vielblüthigen Rispe. Am Grunde 
ist er mit kurzen scheidenförmigen Schup- 
pen versehen, die jedoch bald in kleine 

am Grunde der Verästelungen sitzende, 
eirund-lanzettförmige Nebenblätter über- 
hen. Die mit Nebenblättchen versehenen 
Blüthenstielchen sind gleich den Rispen- 
ästchen kurz, einblüthig und endigen 
sich in einen rundlichen halbunterstän- 
digen Fruchtknoten. 

Das rein und lebhaft blaue Perigon ist 
glockenförmig, tief in sechs fast gleiche, 
in zwei Reihen gestellte Abschnitte ge- 
spalten ; die äussern sind linienförmig- 

linglich und endigen sich an der Spitze 
wo die Nerven zusammenstossen in eine 
kleine Schwiele, sie sind ohne Flecken 
oder kaum mit einigen etwas dunkeln 
Punkten getüpfelt; die innern siud ver- 
kehrt-eirund länglich, am Rande sehr fein 
gewimpert, an der Spitze stumpf zuge- 
rundet, am Grunde mit einem breiten dun- 
kelblauen, zuweilen durch den Mittel- 
nerven getheilten Flecken geziert. Die 
Staubgefässe sehr kurz, ragen nicht über 
den Schlund der Blumenröhre hinaus. Die 
Staubfäden verbreitert, fast keilformig ; 
die Staubbeutel gelb, fast pfeilförmig zu 


DREIFLECKIGE CUMINGIE. 


einem Kegel vereinigt. Der Griffel pfriemen- 
förmig etwas länger als die Staubgefässe. 
Die dreifleckige Cumingie blüht bei uns 
im Früjahr. 
Ce. L. 


CULTUR. 


Für eine grosse Menge Zwiebel- und 
Knollengewächse, welche man aus Peru, 
Chili, von Buenos-Ayres, aus Japan, China, 
Nepal, von Cap, etc. erhält, wo die Tem- 
peratur nicht viel erhöhter, aber mehr 
gleichmässig und weniger augenblick- 
lichen Veränderungen und eben so langen 
Wintern als die unsrigen unterworfen, als 
im Mittelpunkte Europa's, ist die Cultur 
üusserst einfach, und mir auf folgende 
Weise immer gelungen : 

Alle meine Zwiebel und Knollen werden 
im freien Grunde in einem Beete gepflanzt , 
dessen Umgebungsmauern nur sehr wenig 
erhóht sind. Gegen Ende October, wenn 
Fróste zu befürchten , werden die Rahmen 
aufgelegt und erst im nächsten Mai, nach 
dem die Temperatur mild und sicher ist, 
wieder weggenommen. - 

Ein gewöhnlicher Kasten, im Winter mit . 
etwas ausgebranntem Mist umgeben, kann 
ganz gut oben genanntes Beet in Mauer- 
werk ersetzen. 

In so geschützter Stelle und dabei im 
freien Grunde gedeihen diese Pflanzen auf 
eine merkwürdige Weise und vermehren 
sich mit grosser Leichtigkeit. Im Frühling 
und Sommer ist es gut sie gegen die zu 
grosse Sonnenhitze, von 10 Uhr Morgens 
bis 3 oder 4 Uhr Nachmittags, durch Ueber- 
decken von Gitter oder durchsichtiger 
Leinwand zu schützen. Eine Menge von 
Pflanzen , auf diese Weise behandelt, ge- 
deihen und blühen sehr üppig bei mir, 
als : Pholocallis, Cyclobothras, Calochoruas, 
Rigidellas, Liliums, Coburgias, Bravoas, 
Brunswigias, Anigosanthus, VV atsonias, 
Antholizas, Sparavis, etc., etc. 

L. VH. 


Dock 


f ae 
CLL EA 


Pa 


f 


Jod و‎ 


H 


WHITFIELDIA ۸, 


ee a سس‎ o 


Acanthaceæ  Barlerieæ, 一 ey 


CHARACT. GENERIS. Calyx amplus colora- 
tus subinfundibuliformis b bei bibracteatus profunde 


4-5 fidus, la s lanceolatis acutis erectis con- 
cavis u Se ot s sepissime coloratis majus- 
culis oppositis obovatis acutis trinerviis appressis. 
Corolla infi mi-campanulata mis n 


, limbo bilabiato pa- 
abio superiore minore bifido, INO tri- 
fido, > omnibus Get acutis. Stamina 4, 
di idyna a fere teen Ze quinto — 
filamen ie glabra; anthe 
loculares, loculi 8 سس‎ longitudinaliter de- 
hiscentibus. Ovarium compre gla- 
brum biloculare, locu lis iovulatis fi ad- 
scendentibus. Discus hypogynus nsi carnosus 


cupuliformis; Stylus stamina. vix ری ی‎ ul flifor- 


hell ramosus glaber, ramis ۱ patentibus flexuosis. 


ics pennineroia. Racemi terminales subse- 
cundi deflext. P 
teati, bracteis ^x mem ی‎ coloratis 
— oppositis foliaceis). Flores su ee 
. Ca alycibus Regie مس ماود‎ cinis 0 
dui "loterit tiis. infra c 
CHARACT. SPECIEI. — Ze species unica بت‎ 
infraque descripta 
Whitfieldia lateritia Hoox. Bot. Mag. t. 4155. 


Texte du Botanicul Magazine de M. Hooker. 


WHITFIELDIA LATERITIA. 


BRICK-COLORED WHITFIELDIA. 
Eryw "Thomas Whitfield, a botanist-traveller. 


GENERIC CHARACTER. | ae 
SPECIFIC CHARACTER. 
Our plant, here figured, is a very desirable inmate of the stove, forming a small bushy shrub, with 
spreading branches and epum evergreen foliage; the branches terminated by racemes of flowers of 
, of which the calyx and corolla, and often large bracteas, are of one uniform 
e many novelties brought home to Lord Derby from the nion of 
us of Acanthaceæ, I can refer it to no described one; though its affinity (yet 
not very close) is probably m— Geissomeria Lindl., and I have dedicated it to Thomas Whitfield, 
q., who, he risk of his mt as we SC: reason to know, with much injury to his con- 
stitution , bei made several HAUTE o, and journies into, the interior of Western-tropical Africa , 
and Kë extensive collections of Wie plants and animals. The majority of these have been sent 
to the Right Hon. the Earl of Derby; and the Royal Gardens of Kew have not failed to benefit by 
that distinguished nobleman's love and s of science. re 
red, we are indebted for the « African Teak » 0 » as 
as to its Genus), the ۵ a the splendid Gardenia Stanleyan 
figured in th is "most "d three other species of the Genus, the brilliantly-colored Thunbergia 
sops (see our Tab. , and many other rarities. Our deier was made at Kew, in October 1844; 
and the same kat was Ke flowering in March 1 
. A low shrub; with spreading, terete, yr tortuous branches; and opposite, evergreen, 


As a Gen 


8 
~ 
3 
SS 
۰ 4 
: 6 
E 
c 


Descr 
entire, ovate or oblong-ovate , وا‎ mrep dp d, penninerved leaves. Petioles short, flat or slightly 
ite above. Racemes terminal. icels Ane (brachiate or cruciate), drooping, bracteated at 


the base ; bracteas eg ee, the lowest pair leaflike. Two other large, ovate, 


184 


WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE BRIQUE. 


- acute, opposite bracteas are situated at the base of the calyx, and appressed to it. Calyx large, co- 


lored (brick-red, like th 


yx, orange-red or brick-color, between 


: e calycine bracteas and corolla), ample, somewhat inflated 
form, deeply cut into four, erect, concave, acute, nerved se 
campanulate and infundibuliform ; th 


e limb twolipped; 


upper lip with two ovate, acute segments; lower with three spreading ones. Stamens and style in- 
cluded. 


Fig. l. Stamens. 2. Pistil. 3. Transverse Section of the Ovary : — magnified. 


WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE ۰ 


WEHITFIELDIA LATERITIA. 


Érvw. Thomas Whitfield, esq. voyageur-botaniste. 


Acanthacées $ Barlériées. — Didynamie-Angiospermia. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES 
CARACTERES SPÉCIFIQUES 


« La plante que nous figurons ci-contre 
est un objet fort désirable pour l'ornement 
de la serre chaude , où elle forme un petit 
buisson bien ramifié, dont le feuillage est 
abondant et toujours verts; ses rameaux se 
terminent par des grappes d'assez grandes 
fleurs, dont le calyce, la corolle et souvent 
les amples bractées sont d'un rouge de bri- 
que uniforme. 

» Elle fait partie des nombreuses nou- 
veautés importées en Europe de l'intérieur 
de Sierra-Leone. C'est une Acanthacée que 
je ne saurais rapporter à aucun geure dé- 
crit jusqu'ici, bien que ses caractéres la 
لديف ی‎ DAI Y. ins EL y c is 


rt ۱۳ weng | Riet? 
someriu de M. Lindley. J'ai dédié ce nou- 
veau genre à un homme qui au risque de 
la vie, et comme j'ai raison de le penser, 
au grand détriment de sa santé, a accom- 
pli plusieurs voyages dans l’intérieur de 
l'Afrique occidentale (entre les Tropiques) 
€t y a formé de vastes collections d'ani- 
maux et de plantes vivantes, parmi les- 
quelles, outre celle dont il s'agit, nous 
devons citer le Bois de Teck ou chóned' A fri- 


| voyez ci-dessus. 


que, arbre dont on ne connaît point encore 
le genre; la Napoleona imperialis ; la splen- 
dide Gardenia Stanleyana Msc. , dont nous 
donnerons incessamment la figure dans ce 

il; trois aut péces du méme genre; 
la Thunbergia chrysops, aux vives couleurs 
(voyez Flore des Serres et des Jardins, liv. I, 
f 27), et beaucoup d'autres raretés. 

» La ZV hitfieldia lateritia est un petit ar- 
brisseau à rameaux un peu tortueux, cylin- 
driques, étalés, portant des feuilles oppo- 
sées , entières, ovées ou oblongues-ovées , 
subcoriaces, ondulées, penninerves, per- 
sistantes. Les pétioles sont courts, unis ou 

egerement canaliculés en dessus. Les ra- 
cémes terminaux, à pédicelles opposés, 
brachiés ou cruciés, nutants, munis à la 
base de bractees lancéolées , submembra- 
nacées , dont la paire inférieure est folia- 
cée. Deux autres, amples, ovées, aigués, 
opposées, sont situées à la base du calyce 
et appliquées sur lui. Celui-ci est grand, 
coloré (comme nous l'avons dit plus haut) , 
un peu renflé, subinfundibuliforme, pro- 
fondément fendu en quatre segments dres- 


WHITFIELDIE A FLEURS COULEUR DE BRIQUE. 


sés, concaves, aigus, nervés. La corolle, 
deux fois aussi grande que le calyce, d'un 
rouge orangé ou de couleur de brique, est 
à la fois campanulé et infundibuliforme, à 
limbe bilabié; la lévre supérieure est par- 
tagée en deux segments ovés, aigus; l'in- 


Explication 


185 


férieure en trois segments étalés. Étamines 
et style inclus. » 


Hooxen , Bot. Mag. , 1. c. (Traduct. 
paucis omissis!) 


Cu. L. 


des Figures. 


Fig. 1. Étamines. Fig. 2. Pistil. Fig. 3. Section transversale de l'ovaire (fig. grossies). 


CULTURE. 


Vers le milieu ou la fin du printemps, 
ou mieux encore vers le commencement 
de l'été , aussitôt enfin que le jeune bois de 
cette plante a acquis assez de consistance, 
on peut couper les extrémités des branches 
pour les bouturer sur une couche chaude 
et sous cloche. 

En ce qui regarde cette plante, comme 
pour toute autre, j'insisterai de nouveau 
sur la préférence qu'on doit donner à l'iso- 
lement des boutures dans de trés-petits 
godets , d'un cent. et demi de diamétre en- 
viron , qu'il vaut mieux encore couvrir sé- 
: parément d'une petite cloche, que de les 
réunir en nombre sous une grande, comme 
on en a trop généralement l'habitude. En 
effet, sous une grande cloche , il y a trop 
d'air, et en méme temps trop d'humidité ; 
agents tous deux nuisibles à la prompte 
radification des boutures. Qu'une ou deux 
d'entr'elles viennent à pourrir, les survi- 
vantes se trouvent fort mal de ce voisinage, 
en raison des miasmes méphitiques qui s'en 
exhalent, et qui, peu appréciables peut-étre 


à nos sens , n'en existent pas moins sous les 
cloches! Toutes ces raisons doivent limiter 
en faveur de l'isolement des boutures. Du 
reste, les soins à donner en ce cas sont 
les mêmes : chaleur douce, égale; essuyage 
fréquent des cloches ; aérification graduée, 
en soulevant de ire en plus celles-ci, au 
ur et à mesure que les jeunes plantes, 
montrant leurs nouvelles pousses, donnent 
signe de vie; légére mouillure des-lors sur 
les godets; jamais sur les feuilles, etc. 

La 77 hifieldia lateritia appartient à la 
serre chaude, où en forme, d un ees baler 
son, sur le 
ses nombreuses fleurs tubulées, d'un rouge 
vif. Elle demande un sol riche en humus, 
tel que celui dont j'ai plusieurs fois déjà 
donné la composition. Elle souffrira volon- 
tiers la taille; opération qui la fera fleurir 
plus abondamment et l'empéchera de trop 
semporter. Enfin, les seringuages et les 
arrosements seront en proportion de la 
hauteur de la température et diminueron 
nécessairement avec elle. 


= VH. 


ZIEGELROTHE WHITFIELDIE. 


ZIEGELROTHE WHITFIELDIE. 


WHITFIELDIA LATERITIA. 


Errmorocre. Thomas Whitfield , Esqre, botanischer Reisende. 


Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Barlerieen. 


GATTUNGS CHARACTER, 


SPEC. CHARACTER 


Die Pflanze, wovon wir gleichzeitig eine 
Abbildung geben wire ein sehr wünschens- 
werther Gegenstand um unsere Warmhäu- 
ser zu verzieren. Sie stellt einen kleinen 
sehr verästeten, mit vielen immergrünen 
Blättern versehenen Busch dar. Die Zweige 
endigen sich in Trauben mit ziemlich gros- 
sen Blumen, deren Kelch + Korolle und Deck- 
blätter von schön ziegelrother Farbe sind. 

Sie gehört zu jenen zahlreichen neuen 
Entdeckungen , welche im dem Innern der 
Sierra Leone gemacht und wurde von da 
nach Europa eingeführt. Es ist eine Acan- 
thacée, die man in keine der bis jetzt be- 
kannten Gattungen unterzubringen weis, 
obgleich einige ihrer Charactere sie der 
Gattung Geissomeria Lindl. (wiewohl nicht 
sehr) nahe stellen. Diese neue Gattung ist 
einem Manne gewidmet, der mit Gefahr 
seines Lebens und wie man sich leicht den- 
ken kann mit grossem Schaden für seine 
Gesundheit mehrere Reisenin 's Innere des 
— Afrika's gems den e 

ansehnlir 


Sammlungen von es und lebenden 
Pflanzen unter welchen wir, ausser derje- 
nigen wovon hier die Rede, noch das Tek- 
holz, afrikanische Eiche, ein Baum dessen 
Gattung bis jetzt noch nicht bekannt ist; 
die Napoleona imperialis, Gardenia Stan- 


siehe oben. 


leyana Msc. (die nächstens in diesen Blättern 
abgebildet werden soll), drei andere Arten 
derselben Gattung, die Thunbergia chrysops 
und viele andere Seltenheiten anführen. 
Die Ziegelrothe FV hitfieldia ist ein klei- 
ner mit etwas verdrehten cylinderfórmi- 
gen, ausgesperrten Aesten versehener 
Strauch, mit entgegenstehenden, ganz- 
randigen, eirunden oder eirund-läng- 
lichen, fast lederartigen , wellenförmigen, 
fiedernervigen, bleibenden Blättern. Blatt- 
stiele kurz eben oder oberhalb leicht ge- 
rinnt. Blüthentrauben endständig;Blüthen- 
stielchen gegenüberstehend oder kreuzäs- 
tig, überhängend am Grunde mit lanzett- 
fórmigen , fast häutigen Deckblättern ver- 
sehen, wovon das untere Paar blattartig 
ist. Zwei andere grössere, eirunde spitzige 
gegenüberstehende sitzen am Grunde des 
Kelehs und liegen diesem fest an. Kelch 
gross, gefärbt, ein wenig aufgeblasen, 
fast trichterfórmig, tief in vier aufrechte و‎ 
ausgehóhlte, spitzige , nervige Zipfel ge- 
spalten. Korolle doppelt so gross als der 
Kelch, oranien- oder ziegelroth zugleich 
glocken- und trichterfórmig mit zweilippi- 
gem.Saum. Obere Lippe in zwei eirunde 
spitzige Zipfel getheilt, untere in drei mehr 
ausgebreitete. Staubgefässe und Griffel ein- 
geschlossen. Cn. L. 


Erklürnng der Figuren. 


Fig. 1. Staubgefásse; Fig. 2. Griffel; Fig. 3. Queerdurchschnitt des Fruchtknotens ( Vergróssert). 


ZIEGELROTHE 


CULTUR. 


+ Gegen Ende des Frühlings oder besser 
noch im Anfange des Sommers so bald das 
junge Holz dieser. Pflanze kräftig genug 
ist, kann man die Spitzen der Zweige zu 
Stecklingen benutzen, welche dann unter 
Glocken auf’s Warmbeet gebracht werden 
müssen. Auch ziehe ich hier wieder vor 
die Stecklinge einzeln in kleine Töpfchen 
zu setzen und jedes mit einer Glocke zu 
bedecken. Unter einer grossen, Glocke ist 
zu viel Luft und zu viel Feuchtigkeit, wel- 
ches der schnellen Bewurzelung der Steck- 
linge nur schädlich seyn kann, denn wenn 
einige zu faulen beginnen so ist dies immer 
nachtheilig für die übrigen , welche durch 
den Ansteckungsstoff immer mehr oder 
weniger leiden. 


187 


Im Übrigen halte man sie in einer mitt- 
leren immer gleichen Wärme, trockene 
die Glocken beständig aus, gebe nach und 
nach, wenn die junge Pflanze zu wachsen 
beginnt, Luft und Wasser ; letzteres jedoch 
immer auf die Töpfe, niemals auf das 
Blattwerk. 


Die Ziegelrothe Whitfieldia gehört in’s 
Warmhaus, wo sie einen schönen Strauch 
bildet, dessen röhrenförmige, lebhaft rothe 
Blumen mit dem grünen Laubwerk einen 
angenehmen Contrast bilden. Sie verlangt 
eine nahrhafte Erde und wird reichlicher 
blühen, wenn sie gut zurück geschnitten 
worden. Bei dem Begiessen richte man sich 
immer nach dem Grade der Temperatur. 


WHITFIELDIA. 


L. VH. 


25 


d‏ ی 
FERA‏ + 


iens Toi y 


"aui 
LTA 


۲9۲۱۱۲۱۲ ۰ 


—- ووو صم 
Solanacex § Cestrez. Pentandria-Monogynia.‏ 

CHARACT. GENERIS.—Cestrum : Calyx — re v rarius geminis integerrimi: m- 
panulatus quinquefidus. Corolla hypogyna infun- azillarium foliis extimis evolutis بحب‎ 
- ormis ,tubo elongato superne ampliato , oe, floribus racemosis , racemis bracteatis 
limbo quinquepartito subplicato patente v. revo- | axil x elongatis v. abbreviatis, in corymbum 
luto. St 1 tub serta in- | spica iculum ractis ; floribus sepe 
clusa; filamenta simplicia v. intus dente aucta; | ve mer Ha corollis luteis, baccis nigris v. nigro- 
ntherz longitudinaliter dehiscentes. Ovarium ceruleis 


t 
biloculare; placentis sub globosis dissepimento on Pen. pi, TUN 
adnatis pauciovulatis tylus simplex; stigma A P i el 


labrum , foliis pe- 
subcapitatum concavum v. obsolete bilobum. Bacca eps.) 
i C 


CHARACT. SPECIEI. 一 
tiolatis SG, acutis s, floribus 
spicatis , bracteis tr pti i 
costato quinque-dentato ; corolla glabra ا‎ 
lari den 


imbo rd filamentis basi pubescentibus 
axi albuminis carnosi rectus v, rectiusculus ; ; C0- | ticulo auctis, bacca pyriformi candida. 
tyledonibus foliaceis Ni radicula te- 1844 65 
reti infera. GE Bot. Reg. misc. 65 et 
Frutices Americæ tropicæ, folis alternis t. 22. 1845 


SEN Si‏ ` ویس 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


CESTRUM AURANTIACUM. 


ORANGE-COLOURED CESTRUM. 


Erw. xéorpov, a presumed name of our Betony, 


GENERIC CHARACTER | gege, 
SPECIFIC CHARACTER 

` In general the species of this genus have small claim to beauty, their flowers being for the most 
part green or greenish, or at least of some dingy colour; their only recommendation has been their 


ness. 
This plant, however, is one with a strikingly gay ee? A Mm or orange-coloured blossoms 
being quite clear, and of considerable size for a Cestrum. in fact a very beautiful house 
and perhaps not unsuited for turning into the open : during summer. Its foliage too is 
dark green, shining, and abundant, and in the winter it is rendered gay by an abundance of snow- 
White pear-sha berr 
Sie ee ji Horticultural vod with the seeds, which he had obtained from Chi- 
malapa in Guatemala. D flowered in the Chiswick Garden in guit t 1844. 
he flowers are not only beautiful, but m 3 for along time, and breathe a very pleasant per- 
fume of oran el. 

It is a Sa? shrub which will grow freely in almost any sort of soil. Like many other — 
house plants it requires to be placed out of doors for a few weeks in summer, when watering AM 
be "n attended to. This will induce the plant to form short jointed med, and produce en n- 
dance of flower-buds. After the flowering season, it will naturally lose all fen en but its arge 
snow-white berries will still render it an attractive object. Being deciduous it requires very little 

er in winter, nor is it necessary to apply fire heat except to cen off frost, It may either be pro- 
pagated from seeds or from cuttings, under ordinary treatment 


CESTRE A FLEURS ORANGEES. 


CESTRE A FLEURS ORANGEES. 


CESTRUM AURANTIACUM. 


Ér. xtrrpov, nom présumé de la Bétoine. 


Solanacées $ Cestrées. — Pentandrie - Monogynie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES. 
SPÉCIFIQUES 


Originaire du Guatimala, oü il croit, 
dit-on, aux environs de Chimalapa و‎ cette 
espéce est sans contredit la plus belle 
parmi celles d'un genre, riche sinon en 
plantes ornementales du moins en espéces 
intéressantes souvent, par l'arome délicieux 
de leurs fleurs et la veille ou le sommeil 
qu'affectent ces derniéres à certaines heu- 
res de nuit ou de jour. 

Elle a été introduite en Europe par 
M. Skinner, qui en envoya les graines du 
Nouveau Monde, et elle fleurit pour la pre- 
miére fois, l'année derniére, dans le jar- 
din de la Société d'horticulture de Londres, 
à Chiswick. 

Aux grandes et nombreuses fleurs oran- 
gées, d'une odeur suave, qui terminent en 
larges panicules pendant l'été ses rameaux, 
succèdent des baies piriformes et d'un 
blanc de neige, dont l'effet est charmant en 
hiver, par le contraste qu'il présente avec 
le vert foncé et luisant du feuillage. 

Le Cestre à fleurs orangées est un arbris- 
seau entiérement glabro; Il forme un beau 
buisson, s'élevant à deux mètres de hau- 
tenr environ ; les ramulesen sont brunåtres 
et portent des feuilles amples, ovales ai- 
guës, ondulées, portées par des pétioles 
courts, renflés à la base, arrondis en des- 
sous, canaliculés en dessus. Les nervures 
sont très-peu nombreuses, subparalléles , 
légérement immergées sur la face supé- 
rieure , peu saillantes sur l'inférieure. 

Le périanthe externe est tubulé, assez 
conrt et se termine par cinq segments den- 


| voyez ci-dessus. 


tiformes, aigus, dont la nervure dorsale 
est décurrente-élevée sur le tube d’icelui; 
ce qui le rend quinquécosté. Le périanthe 
interne, deux fois et demi plus long que 
externe, est également tubulé, cylindri- 
que, à peine dilaté au sommet, dont le 
limbe ample et réfléchi est formé de cinq 
segments obovés, à peine aigus. Les fila- 
ments staminaux sont pubescents à la base 
et portent latéralement une denticule; les 
anthéres en sont rougeátres et forment à 
lorifice du tube périanthien une sorte 
d'étoile, dont le stigmate est le centre. Ce- 
lui-ci est capité. 
Ca. L 
—— e — 


CULTURE. 


Ce Cestre appartient à la categorie des 
plantes de serre tempérée, et peut trés-bien 
étre planté àl'air libre pendant toute la 
belle saison , oà il acquerra une végétation 
vraiment luxuriante, une floraison splen- 
dide et abondante. Il n'est pas difficile sur 
le choix du terrain, mais aime le soleil et 
d'assez nombrenx arrosements en été. 

Aussitót que les gelées deviennent immi- 
nentes, on se hatera de le relever dans un 
pot un peu étroit et de le rabattre pour le 
rentrer dans la serre. Là on lui ménagera 
les arrosements en hiver. 

Sa multiplication est facile par le bou- 
turage des jeunes rameaux sur couche 
tiéde et sous cloche. Elle peut avoir lieu 
indifféremment au printemps, en été ou 


ORANGENBLUTHIGER 


en automne, en ayant soin de protéger, 
selon les différentes températures des sai- 
sons , les jeunes plantes contre les rayons 
du soleil, le contact subit d’un air froid, 
l'humidité, etc., jusqu'à ce qu'elles aient 
développé plusieurs feuilles. 


191 


Ses nombreuses et grandes fleurs, d'un 
beau jaune orangé, leur odeur d'écorce 
d'orange, son ample et vert feuillage lui- 
sant, en font un bel objet pour l'ornement 
de nos jardins. 


HAMMERSTRAUCH. 


L. VH. 


ORANGENBLUTHIGER HAMMERSTRAUCH. 


CESTRUM AURANTIACUM. 


Ervworocr. Kerr poy, muthmasslicher Name der Betonie. 


Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen. — Cl. V. Ord. 1. Lin. 


GATTUNGS CHARACTER. 


SPEC. CHARACTER . 


Stammt aus Guatemala, wo er wie man 
sagt, in der Umgegend von Chimalapa 
wächst. Es ist diese Art nnstreitig die 
schönste dieser Gattung die, wenn auch 
nicht reich an Zierpflanzen, doch viele 
Species enthält, die eben so interessant 
sind wegen des köstlichen Geruches ihrer 
Blüthen, als wegen des Wachens und Schla- 
fens welchen die selben an gewissen 
Stunden des Tages und der Nacht unter- 
worfen sind. 


Sie ist in Europa durch Skinner, wel- 
cher Samen davon aus Amerika ein- 
schickte, eingeführt worden und hat zum 
erstenmale im verwichenen Jahre im Gar- 
ten der Gartenbaugesellschaft zu Chiswick 
geblüht. 

Auf die grossen, zahlreichen, orange- 
farbenen, wohlriechenden Blüthen, wel- 
che im Sommer die Spitzen der Zweige in 
grossen Rispen schmücken, folgen birn- 
förmige, schneeweisse Beeren, die im Win- 
ter mit dem dunkeln Grün der glänzen- 
den Blätter den angenehmsten Kontrast 
bilden. 


Der Orangefarbene Hammerstrauch ist 
ein ganz glatter Strauch. Er bildet einen 


| siehe oben. 


schönen Busch von ungefähr zwei Meter 
Höhe; die Zweige sind bräunlich und mit 
grossen, ovalen, spitzen, wellengförmigen 
Blättern besetzt; die Blattstiele kurz, am 
Grunde verdickt, unterhalb rund و‎ ober- 
halb rinnenförmig. Blattnerven wenig 
zahlreich fast gleichlaufend, auf der obern 
Fläche etwas eingesenkt, wenig hervor- 
springend auf der untern. 


Aüsseres Perigon röhrenförmig, ziemlich 
kurz mit fünf zahnförmigen , spitzen Ein- 
schnitten am Rande, desen hervorsprin- 
gende Rückennerven an der Röhre hinab- 
laufen, wo die durchselbe eine fünfkantige 
Gestalt erhält. Das innere Perigon zwei 
und ein halb mal länger als das äussere, 
ebenfalls róhrenfórmig-cylindrisch , nach 
oben kaum etwas erweitert, mit weitem 
zurückgeschlagenem fünflappigem Sanme ; 
Lappen verkehrt eirund, spitzig. Staubfá- 
den am Grunde weichhaarig, an beiden 
Seiten mit einem Zäbnchen versehen. Die 
röthlichen Staubbeutel bilden in der Mün- 
dung der Röhre eine Art von Stern dessen 
Mittelpunkt die Narbe bildet, welche kopf- 
fórmig ist. 

Cu. L. 


192 
CULTUR. 


Dieses Cestrum gehört zur Cathegorie 
der Pflanzen des temperirten Gewächs- 
hauses und kann sehr wohl während ganz 
der schönen Jahreszeit im Freien gepflanzt 
werden, wo es zu einer wahrhaft üppigen 
Vegetation und prachtvoll und im Ueber- 
flusse zur Blüthe gelangt. Es ist leicht mit 
dem Boden zufrieden , liebt jedoch die 
Sonne und ziemlich zahlreiches Begiessen 
während des Sommers. 

Bei Eintritt des Frostes beeile man sich 
es in einen, ein wenig engen Topf zu set- 
zen, es zurück zu schneiden und in ’s Ge- 
wächshaus zu bringen wo man ihm wäh- 
rend des Winters nur wenig Wasser gibt. 


ORANGENBLUTHIGER HAMMERSTRAUCH. 


Seine Vermehrung geschieht auf leichte 
Weise durch Stecklinge in einem lauen 
Beete und unter Glocken. Man kann sie 
im Frühjahr, Sommer oder Herbst be- 
werkstelligen, muss jedoch in den ver- 
schiedenen Jahreszeiten die jungen Pflänz- 
chen, bevor sie noch mehrere Blätter 
entwickelt haben و‎ gegen Sonnenstrahlen و‎ 
plötzlichen Zutritt kalter Luft und gegen 
Feuchtigkeit schützen. 

Seine zahlreichen, grossen orangegel- 
ben und wie Orangenschalen riechenden 
Blumen, sein volles und glänzend grünes 
Laubwerk machen ihn zu einer wahren 
Zierde unserer Gärten. 


L ۰ 


- FR Con fc ves AAA ZK e PAD. PCT 


LOBELIA HETEROPHYLLA can. vuam: 


一 
Lobeliaceæ  Lobelieæ, — Pentandria-Monogynia. 

CHARACT, GENERIS.—Lobelia : sans tubo obconicus, Corolla flava, Capsula bilocularis, — Paras- 
obconico turbinato v. hemisphærico io tranthi spec. Do .) 
connato, lim per duena: KC b. STENOTIUM Presl. 1. c. 12. F n 
summo calycis tubo inserta tubul Ma jb hinc Caly cis tubus obeonicus, lade v. eae pura 
apice fisso, limbi quinquefidi uni-bilabiati laciniis tus. Corolla ewrulea v. alba. Capsula bilocularis 
tribus inferioribus pese is, duabus superioribns (Bot. Mag. t. 514, 901. 2277, 3292, Bot. Reg. t. 773. 1896. 
pendulis v. cum inf oribus conniventibus. Sta- 2014. ete. ete.) 

Ee pesa corolla E bar. | © DORTMANNA Rudb. Act. Upsal. 1720. p. 97. t. 2, Flores 

ost, Ovarin im or racemosi Calycis ce Een Corolla e 
tice brevissime exsertum bi-triloculare. Ovula i en a trilocularis. 一 Don Syst. #11. 715. Lobe- 
۰ 7 ia Dortmanna Linn, 

placentis carnosulis pimento utrinque ad 

natis v. e loculorum angulo centrali porrectis plu- | d. SPHAERANGIUM Presl. |. c. 19. Flor s pedicellati , ra- 

ima apatr pa. St yl zung 8 at cemosi. Calycis tubus hemisphærieus hre alba, cœ- 

exserto bilobo, lobis divaricatis orbiculatis subtus lea ra. Capsula bi-tri is.— (Cavan. Te. t, 511 

pilorum annulo cinctis. C apsula bi-trilocularis ER 518. 521. 523. ete. ete.) Tupa Don I. e. 700. ete 

ultra verticem exsertum loculicido-bi-trivalvis. $ e- Tyl Presl. l, c. 31. ete 

mina plurima minima scrobiculata. Embryo in axi Exotica. gen. pl. 3058. 
uminis carnosi orthotropus , cotyledonibus (Citat. parum abbrev.) 

obtusis, radicula umbilico proxima CHARACT. SPECIEL — Z. glabrinsen le, caule‏ هیا 

centripeta. angulato simplici, racemo secund , foliis — 

Herbæ perennes v. rarius annum in region nibus culis, inferioribus dentato-pinnatifidis, su superiori 
tropicis subtropicisque totius orbis obsercatæ , in —— integerrimis , corollæ labii inferioris 9 

rica us و‎ are imprimis copiose, in | ein media obcordata , ti diatis 
1 issi. ` ores- 
Ke wae ne TT 3 E heterophylla Lasur. Nov. Holl. I. 52. 

Lobelia Linn. Gen. n. 1006. exel. lur. nec Plum. et 
Presl, Rapuntium Tournef. Inn. 51. dn. I. 151. Presl. Lobelia heterophylla var. major! Tota planta, 
Monogr. 11. ores que przecipue, major 

a. XANTHOMERIA Presl. Le Flores sessiles , bibraeteolati Ze SE eterophylla T C ee Paxton Mag. of Bot. , 
axillares capitati v. spicati. Calycis tubus oylindrasene v. , 1842, cum. 


LOBELIA HETEROPHYLLA (var, mason). 


VARIOUS-LEAVED LOBELIA, LARGE-FLOWERED VARIETY. 
Ern Mathias Lobel, a botanist from xvith century. 


GENERIC CHARACTER, } Da 
SPECIFIC CHARACTER. 

Perhaps no tender annual is more worthy of being generally mon both for the greenhouse 
and the flower-borders, than Lobelia heterophylla, The graceful slenderness and waviness of its 
branches tend much to AR to the charms of its peculiarly € flowers, and to give it a power 
of arresting interest which few others posse 

Of this very showy little plant we o x now to submit a figure of a new and superior rer 
which exhibits the characteristics of the species in every material respect but in the greater size 
Of all its parts. Stems, leaves, and flowers, but especially the last, are all considerably Zeg and 
we fancy from the specimens we have witnessed, that the blossoms are borne rather more prodigally. 

Mr. Low, of Clapton, on seeds of this alt from the Swan River Colon ony in the year 1840. 
Having been sown in the Clapton Nursery, they germinated, and the plants flowered in great per- 
fection last summer, when the accompagnying figure was made. 


194 


LOBÉLIE A FEUILLES DIVERSES, var. A GRANDES FLEURS. 


It is impracticable to show in a drawing the very lovely colours of the blossoms, or to give a 


nie idea of the extreme beauty of the plant. We m 


may, however, say, that during the time it 


in bloom (which was between two and three months) we never saw a more lovely group than 


its eet compo 


To cultivate it gef the ën should be sown about the month of March in pots of a moderate 


size, scatering the seeds very 
according to the size of the Fra must 


rifling bottom heat will probably be useful in inducing them to vegetate; but 
grees to a very light and airy place in a gree or 


At 
accomplished they should be moved by de 


inly. As soon as the pla 
e taken away, and the rest left to boom in the seed-pot. 
Fe : 


ants appear, all but from four to eight, 


this is 


eg where they will be prevented from acquiring that weakly character to which they are so o Table. 
This plant is not well adapted for the open ground, on account of the delicacy and fragility of 


its stems. A few plan 
will make a good display. 


ts might, however, be turned out from the pots, and if uninjured by rains, they 


From its slender nature, it requires some support, and this should be afforded when the plants 


are about an inch high, 
twigs taken from the bebe of a 


by € three or four short bra 
room will answer the purpose, and they will be sufficient 


nching sticks in each pot. À few of the 


to effect id without tying the ene to them, if put in at the period above-mentioned. 
Linnzus dedicated this genus to Matthew Lobel, the author of various botanical works. He was a 


native of Lisle, and became 


rophylla is 


physician and botanist to Jam 
remarkable for having its lower leaves toothed or divided, and the upper ones entire. 


es the First of England. The species hete- 


LOBÉLIE A FEUILLES DIVERSES, van. A GRANDES FLEURS. 


LOBELIA HETEROPRYLLA (var. major). 


Érrw. Mathias Lobel, botaniste du zeg siècle. 


Lobéliacées $ Lobéliées. — Pentandrie - Monogynie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES. 
CARACTERES SPÉCIFIQUES. 


Cette charmante variété n'est pas un 


gain obtenu par l'art de nos fleuristes. Elle 
est originaire, ainsi que son type , de l'ex- 
trémité méridionale de la Nouvelle-Hol- 
lande et de la terre de Van Diémen. On en 
doit la premiére introduction en Europe, 
en 1840, à M.Low, horticulteur à Clapton; 
mais elle semblait avoir entiérement dis- 
paru de nos cultures depuis cette époque 
(on ne la trouve plus dés lors dans les ca- 
talogues soit botaniques soit marchands !( , 
lorsque M. L. Van Houtte en recut dernie- 
rement des graines de son pays natal. Trés- 
différente déjà du type, comme nous allons 
le dire, elle différe encore plus de la 
. L, ramosa (avec laquelle plusieurs person- 


۱ voyez ci-dessus. 


nes la confondent à tort) et par la forme 
du feuillage et par le coloris des fleurs. 

Rien de plus brillant et de plus vif que 
le beau bleu de ses fleurs; coloris que l'art 
humain n'a jusqu'ici jamais pu reproduire; 
non plus que celui d'un grand nombre 
d'autres fleurs. Elle est annuelle, croit avec 
rapidité , forme une belle touffe qui se cou- 
vre incessamment d'innombrables fleurs. 
Tout en elle, tige, feuilles et fleurs, est 
plus grand que chez le type; aussi est-elle 
vivement recherchée pour l'ornement des 
parterres. 

Elle s’eleve à 40 ou 60 centimétres, et 
garnit promptement les supports qu'on lui 
donne pour étayer ses tiges allongées, 


VERSCHIEDENBLÆTTRIGE LOBELIE (GROSSE ABÆNDERUNG). 


greles et anguleuses. Ses feuilles sont un 
peu Epaisses et, comme son nom spécifique 
l'indique, varient beaucoup de forme et 
de grandeur sur les différentes parties des 
tiges. Elles sont très-distantes ; les inférieu- 
res sont plus ou moins pinnatifides , à seg- 
ments peu nombreux, linéaires oblongs ; 
les médianes, chez quelques individus, 
ont ces mêmes segments divisés de nou- 
veau ou incises; peu à peu ils deviennent 
moins apparents et laissent affecter aux 
feuilles supérieures une forme entière, lan- 
céolée-linéaire. Elles sont glabres en des- 
sus, légèrement tomenteuses en dessous. 

Les fleurs (de deux centim. 1 de diam. 
dans les individus bien cultivés) sont dis- 
posées.en grappes terminales, läches et 
subunilatérales. Le tube calycinal est her- 
bacé, cylindrique , légérement atténué à la 
base et divisé au sommet en cinq dents 
linéaires-allongées, appliquées. La lèvre 
supérieure est formée de deux très-petits 
lobes subulés, réfléchis, velus et peu appa- 
rents, presque cachés qu'ils sont par les 
deux lobes latéraux trés-amples, relevés et 
étalés, dimidiés-obovés, de la lèvre infé- 
rieure, dont le médian est obcordiforme et 
beaucoup plus grand que les autres. Toutes 
les anthéres sont barbues et ne dépassent 
pas la gorge du tube corolléen. 


Cu. L. 


195 
CULTURE. 


Si l'on veut jouir de tout l'effet que peut 
produire cette belle variété, on en sémera 
les graines en petites terrines, vers la fin 
de mars, et on les placera sur une couche 
tiéde. On repiquera bientót, en avril, le 
plant dans de petits pots, par six ou huit : 
sclon l'ampleur qu'on désire donner aux 
touffes, en ayantsoin toutefois d'en espacer 
les jeunes plantes de deux à trois centim. 
les unes des autres ; on rempotera, s'il est 
nécessaire, vers la fin de ce mois ou au 
commencement de mai, et on mettra en 
place, à l'air libre et dans un bon sol, aus- 
sitót que les gelées ne seront plusà craindre. 
Dans cet étaton peut abandonner Ja plante 
à elle-méme, pour former d'épaisses touffes 
ou placer par derriére un petit treillage sur 
lequel elle enlacera ses longues tiges. Dans 
les deux cas, elle se couvrira bientót d'un 
tapis de fleurs qui se succéderont tout l'été 
et pendant la premiére partie de l'automne. 

Comme elle est fort délicate, elle ne 
réussirait pas bien à l'air libre dans les an- 
nées froides et pluvieuses. Il vaut mieux 
alors la conserver en serre froide , en large 
pots, où l'on jouira plus à l'aise de tout 
l'agrément qu'elle présente, palissée, par 
exemple, sur un treillis arrondi en boule. 


L. VH. 


VERSCHIEDENBLATTRIGE LOBELIE (Grosse ABANDERUNG). 


LOBELIA HETEROPHYLLA (VAR. MAJOR). 


Erxworocm. Mathias Lobel, Botaniker im XVIten Jahrhundert. 


Natürliche Ordnung der Lobeliaceen, Abth. der Lobelieen. — Cl. V. Ord. 1. Lan. 


GA GS CHARACTER 


TTUN 
SPEC. CHARACTER . 


Diese herrliche Varietät ist kein Product 
der Kunst unserer Blumenzüchter. Sie 
stammt gleich der Stammart aus dem süd- 
lichen Theile Neu-Hollands und aus Van 


3 } siehe oben. 


Diemensland. Low , in Clapton, war es, 
der sie zuerst im Jahr 1840 in Europa ein- 
führte. Seit dem schien sie wieder gänzlich 
aus unsere Gärten verschwunden zu seyn. 


26 


196 


(Denn seit dieser Zeit findet man sie nicht 
mehr in den Catalogen der Botaniker und 
Handelsgärtner aufgeführt) bis Van Houtte 
neuerdings Samen davon aus ihrem Vater- 
lande erhielt. Sehr verschieden von ihrem 
Typus, ist sie es noch mehr von £L. ramosa 
(mit welcher sie von vielen Personen je- 
doch mit Unrecht verwechselt wird) durch 
die Form der Blätter, so wie durch die 
Farbe der Blumen. 

Nichts ist glänzender, nichts feuriger 
als das schöne Blau ihrer Blumen. Sie hat 
einen Farbenton, welchen die mensch- 
liche Kunst, eben so wenig wie manche 
andere Blumenfarbe, bis jetzt erreicht hat. 
Sie ist einjährig, wächst rasch und bildet 
einen schönen Busch der sich schnell mit 
zahllosen Blüthen bedeckt. Alle Theile 
der Pflanze , Stengel, Blätter und Blüthen 
sind grösser als wie bei der original Art, 
daher ist sie sehr für die Verzierung der 
Blumenbeete gesucht. Die Stengel erheben 

bis zu 40 und 60 Centimeter Höhe, 
und überziehen schnell die Stützen , wel- 
che man ihnen gibt, sie sind lang, dünn 
und eckig, die Blätter ein wenig dick und 
` wie der specifische Namen andeutet, 
abwechslend in Gestalt und Grösse nach 
den verschiedenen Theilen des Stengels; 
sie stehen weit von ein ander; die am un- 
tern Theile des Stengels sich befindenden 
sind mehr oder weniger fiederförmig ein- 
geschnitten, mit wenigen linienförmigen 
länglichen Abschnitten ; bei den mittleren 
sind in einigen Individuen diese Abschnitte 
nochmals eingeschnitten ; nach und nach 
hört indessen die Theilung der Blätter auf, 
sie werden ganz und sind dann linien-lan- 
zettförmig, oberhalb glatt, unterhalb etwas 
filzig. Die Blumen haben (in kräftigen 
Pflanzen) 2 172 Centimeter Durchmesser, 
und bilden endständige lockere, etwas 
einseitige Trauben. 

Kelchröhre krautartig, cylindrisch , am 

Grunde ein wenig verengert am Rande in 


VERSCHIEDENBL/ETTRIGE LOBELIE- (GROSSE ABJENDERUNG ) . 


fünf linienförmig verlängerte, angedrückte 
Zähne getheilt. Die obere Lippe besteht 
aus zwei sehr kleinen , pfriemenförmigen , 
zurückgeschlagenen, sammethaarigen Lap- 
pen, welche von den seitlichen sehr gros- 
sen , aufgerichteten ausgebreiteten, halbirt 
verkehrt-eirunden der untern Lippe ver- 
deckt werden, dessen Mittel-Lappen ver- 
kehrt-herzförmig und grösser als die übri- 
genist. Die Staubbeutel sind sämmtlich 
behaart und überragen nicht den Schluud 
der Blamenróhre. 
Cn. L. 


CULTUR. 


Will man den grössten Genuss von dieser 
schönen Varietät haben, so säe man den 
Samen gegen Ende März hin in sandge- 
mischte, nahrhafte Laub-oder Düngererde, 
und stelle die Näpfe auf ein kühles Beet. 
Im April versetze man die jungen Pflän- 
zchen zu 6 oder 8, je nach dem man die 
Büschel bilden will, 2 bis 3 Zoll von 
einander entfernt, in kleine Töpfe; man 
verpflanze sie, wenn es nöthig seyn sollte, 
gegen Ende dieses Monats oder anfangs 
Mai, und stelle sie, sobald die Fröste nicht 
mehr zu fürchten sind, in einen guten 
Grund in’s Freie, Die Pflanze, in diesem 
Zustande sich selbst überlassen, wird dichte 
Büschel bilden ; man kann auch ein kleines 
Gitterwerk dagegen stellen, worüber sie 
dann ihre langen und biegsamen Zweige 
ausbreitet. In dem einem und andern Falle 
bedeckt sie sich bald mit einer Menge von 
Blüthen, welche sich unaufhörlich wäh- 
rend des ganzen Sommers und der ersten 
Hälfte des Herbstes folgen. 

Da die m. sehr t wk, so Liege sie 

in Lalt 
im Freien forükóimen , und halte man sie 
dann lieber im Kalthaus, wo sie über Gitter 
geleitet, uns reichlichen Genuss bietet. 


L. VH. 


SALPINGANTHA (1) 0۰, 


Acanthaceæ $ Ruellie. — Didynamia-Angiospermia. 


C CT. GENERIS. — S. Calyx aue ovatus x humilis Indie occidentalis mosus; 
5-d s cteatus. Corolla infundibu- | ramis صو و‎ glabris (ut et tota planta). Folia 
liformi-hypocrateriformis : tubo basi angustato cy- ova bcoriacea intege edunculi 
lindraceo sursum sim dilatato; limbo regulari | arillares solitarii erën v. terminales terni; 
pate lobo, lobis ret dein mina 4, tu flores sessiles decussati oppositi in spicam laxam 
parte contracta inserta nta niemei dispositi distantes. Corolla a pulchra nitida coccinea, 
gracilia glabra , longitudine tubi. totius; anth 
blongæ dorsifixæ uniloculares. Ovarium e Hoox. Bot. Mag. t. 4158. 
disco carnoso impositum biloculare; locu 
vulatis; ovulis adscendentibus; stylus Ge? CHARACT. SPECIEI. 一 eras hucusque species! 
filiformis مس‎ paulo superans ; stigmate ob- | Sunt supra infraque express 
tuso. Fructus....? 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 


SALPIXANTHA (2 COCCINEA. 


SCARLET TRUMPET-FLOWER. 
Errworocy. Vide infra. 


GENERIC CHARACTER. 


above. 
SPECIFIC CHARACTER. | 946,289 


This curious plant, which has at first sight, indeed, little apparent affinity with the Acanthaceæ 
(Sect. Ruelliacec), was discovered by Mr. Purdie, Botanical Collector for the Royal Gardens, in the 
island of Jamaica, whence it was sent to the Royal Gardens. It blossomed — in the stove during 
the autumn of the same year, and in the e -t winter of 1844-5, and 


very pretty appear- 
ance, with its gracefully pendent scarlet blosso 


mad. 
s, and its end Ree foliage. It appears 
to me to SS new as a Genus; nor can I find zg plant is anywhere, or under any name, described. 
a low shrub het: and glabrous in every part; the young shoots 9 rounded. 
The leaves pina: on short petioles, ovate Gë rk somewhat waved , ric bane 
dark-green, rather paler beneath. Peduncles viet و‎ or terminal, ind then 
ing, the lateral ones, however, terminate Le branch, or innovation, eech e — 
peduncle springs from the apex of the de 和 The upper part of this للدي‎ bears ric 
red-coloured flowers ,arranged in ه‎ spike; the flowers decussately opposite. 


Fig. 1١ Corolla laid open. 2 Anther. 3. Vertical section of the Ovary. 4. Transverse ditto : — magnified. 


) Vide infra etymo ologiam 
e Sie errore jevi in por À textu. V. infra ۰ 


198 


SALPINGANTHE A FLEURS COCCINEES. 


SALPINGANTHE A FLEURS COCCINEES. 


SALPINGANTHA COCCINEA. 


Erm. cadmiyé, vyyos, 5 (poetice ری«‎ sed idem genit.), trompette; «és, fleur; 
rme des fleurs. 


Acanthacées, $ Ruelliées. — Didynamie-Angiospermie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTERES SPÉCIFIQUES 


Cette belle et curieuse plante est origi- 
naire de la Jamaigne, où l’a découverte 
M. Purdie, collecteur du Jardin royal bo- 
tanique de Kew. C’est dans une des serres 
de ce magnifique établissement, régénéré 
depuis peu sous la direction d'un des plus 
illustres botanistes du siécle (M. W. Hoo- 
ker), qu'elle fleurit pour la premiére fois 
en Europe, pendant le rude hiver de 
1844-45. 

L'auteur en la décrivant fait observer 
avec raison combien, au premier aspect , 
elle présente peu d’affinités avec les Acan- 
thacées , auxquelles cependant les caracté- 
res de la fleur et surtout du jeune fruit 
obligent impérieusement de la réunir. 
M. W. Hooker, en en faisant le type d'un 
genre nouveau, ne mentionne pas les cau- 
ses qui ont EE sa resolution. 

Cest, selon lui, un arbrisseau peu eleve, 
ramifie, et glabre dans toutes ses parties. 
Les jeunes pousses en sont arrondies et 


non comprimées; les feuilles opposées , 


| voyez ci-dessus. 


très-brièvement pétiolées , ovées, subco- 
riaces, légèrement ondulées au bord, en- 
tières, penninerves, à peine aiguës, d’un 
vert foncé en dessus, un peu plus pâles en 
dessous. 

Les fleurs, sessiles, assez grandes et d’un 
beau cramoisi, sont disposées en épis läches, 
axillaires ou terminaux, dressés ou subnu- 
tants. Ces épis sont solitaires, quand ils 
sortent des aisselles foliaires, et ternées 
quand ils terminent les rameaux. Le calyce 
est très-petit, herbacé ; le tube de la corolle, 
légèrement comprimé au-dessus de sa base, 
se dilate peu à peu vers le sommet où il 
s'épanouit en un limbe réfléchi, disposé en 
roue; ses cinq lobes sont égaux (c'est là 
probablement un des principaux caractères 
du genre), courts, arrondis ; l'entrée de la 
gorge et tout l'intérieur du tube sont blancs 
et cette teinte opposée contraste agréable- 
ment avec le ton d'un rouge vif du reste de 
la corolle. 


Cn. L. 


Explication des Figures 


Fig. 1. Corolle ouverte. 2. Anthére. 3. Section 
CULTURE. 
La culture de cette désirable plante n'of- 
fre point de difficulté 
. On devra la tenir ^e une serre chaude 
un peu humide en été, assez séche en hi- 


verticale de l'ovaire. 4. Section transverse dudit. 


ver. On lui donnera pour sol un compost 
léger, formé, par exemple, de deux tiers 

e terre de bruyéres mélangés avec un 
tiers de terre franche, et auquel on pourra 
ajouter environ un 30° de guano, ou de 


SCARLACHROTHE 


tout autre engrais, aussi riche en principes 
fertilisants (1). On seringuera frequemment 
pendant toute la belle saison; on rempo- 
tera au fur et à mesure des besoins; enfin, 
elle devra rester toute l’année dans la serre, 
mais sous la condition d’être fréquemment 
aérée. 

Sa multiplication est également facile. Il 
suffira d'en couper au printemps, ou 


(1) Je dois dire que je n'en connais p er ait 
autant d'énergie que celui-là sur les végét 


199 


mieux encore vers le commencement de 
l'été, les jeunes pousses an point de lin- 
sertion des feuilles, de les planter dans de 
trés-petits godets qu'on enfoncera dans une 
bonne couche chaude. Dans cet état, on 
donnera aux jeunes boutures les soins ordi- 
naires , tels que je les ai déjà fait connaitre 
précédemment, et bientót on sera en me- 
sure de les traiter comme des plantes faites. 


TROMPETTENBLUME. 


L. VH. 


SCHARLACHROTHE TROMPETENBLUME. 


SALPINGANTHA COCCINEA. 


ETYMOLOGIE. varmıykuyyos,y (Dichtung caAmiE ,) Trompete; aves, Blume; Blumenform. 


Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Ruellieen. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER 


Diese schöne und ige Pflanze 
stammt aus Jamaika , wo sie Purdie, bota- 
nischer Sammler des kónigl. botanischen 
Gartens zu Kew entdeckt hat. Es war in 
einem der Warmhäuser dieses herrlichen , 
unter der geschickten Leitung Hooker's, 
neu emporstrebenden Etablissements, wo 
sie zum erstenmale in Europa während 
des harten Winters 1844-1845 blühte. 


Der Autor macht in seiner Beschreibung 
mit Recht auf die anscheinend geringe 
aussere Verwandtschaft dieser Pflanze mit 
den Acanthaceen aufmerksam , denen man 
den Characteren der Blüthe und jenen der 
Frucht zufolge, jedoch nicht umhin kann 
sie zu zugesellen. Hooker der daraus den 
Typus einer neuen Gattung macht, sagt 
uns nicht welche Gründe ihn dazu be- 
stimmt haben. 


Sie ist nach ihm ein niedriger, aestiger 


4 siehe oben. 


ganz glatter Strauch , dessen junge Triebe 
rund und nicht zusammengedrückt sind. 
Die Blätter stehen einander gegenüber, 
sind sehr kurz gestielt, eirund, fast leder- 
artig, am Rande etwas wellenförmig, ganz- 
andig, fiedernervig, etwas zugespitzt, 
oberhalb dunkelgrün, unterhalb etwas 
heller. Die ungestielten, grossen, schön 
karminrothen Blumen stehen in lockern 
achsel- oder entständigen, aufrechten oder 
etwas überhängenden Ahren. Diese stehen 
einzeln wenn sie aus den Blattachseln ent- 
stehen, oder gedreit wenn sie an den 
Spitzen der Zweige hervorkommen. Der 
Kelch sehr klein krautartig. Die Röhre, 
etwas über dem Grunde schwach zusam- 
mengedrückt, erweitert sich nach oben 
wo sie sich in einen zurückgeschlagenen 
radförmigen Saum ausbreitet; seine fünf 
Lappen sind sich gleich (dieses ist vielleicht 
eines der Hauptmerkmale der Gattung) 


e 


200 


kurz und zugerundet; die Mündung des 
Schlundes und das Innere der Röhre ist 
weiss, welche Nuance einen höchst ange- 


SCHARLACHROTHE 


TROMPETENBLUME. 


nehmen Contrast auf dem lebhaften Roth 
der übrigen Theile der Corolle bildet. 


Cs. h 


Erklürung der Figuren. 


Fig. 1. Geöffnete Blumenkrone; Fig. 2. Staubbeutel; Fig. 3. Senkrechter Durchschnitt des Frucht- 


knotens; Fig. 4. Queerdurchschnitt desselben. 
CULTUR. 


Die Cultur dieser wünschenswerthen 
Pflanze bietet keine Schwierigkeiten dar. 

Im Sommer halte man sie im Warmhaus 
etwas feucht, im Winter jedoch hinrei- 
chend trocken. Am besten gedeiht sie in 
Heideerde mit 173 gewöhnlicher Garten- 
erde vermischt, der man ungefähr 1730 
Guano (1) oder irgend einen andern, in 


————À—ÀÀÁ—— 


(!) Nichts ist von grösserem Einflusse auf die Ve- 
getation als der Guano. 


gleichem Masse nährenden Dünger zufügt. 

Man gebe häufig Wasser, verpflanze so 
oft als es nóthig seyn sollte und lasse sie 
das ganze Jahr hindurch an einem luftigen 
Orte im Gewächshause. 

Die Vermehrung ist nicht schwierig; es 
genügt die junger, aus den Blattwinkeln 
geschnittenen Triebe im Frühlinge oder 
besser noch Anfang Sommers in ganz 
kleine Tópfchen zu stellen , und diese auf's 
Warmbeet zu bringen. Dort behandelt man 
sie auf gewóhnliche Art. 

L. VH. 


d 
Py d à e 1 8 
A ner ce 27 Qe aD es OL oda 


PHALZENOPSIS AMABILIS, 


mane d i 
Orchidaceæ $ Vandeæ. — Gynandria-Monandria. 


CHARACT. GENERIS. — Phalen 


opsis : Peri CHARACT. SPECIEI. — P. : Folia bi 
gonii explanati patentis foliola exteriora. ait ma oblonga 
a bel 


coriacea radicalia ai mee gem Ss pedalis 


æqualia, interiora multo majora. Labellu m gynos- | etultra, 3-4-florus. Flores magni albi. Sepala oblonga 

tematis e pa ducto con m liberum btusa. باتوی‎ unguiculata llum 
asi callosum trilobum, lobis lateralibus re to laciniis lateralibus ovatis obtusis incurvis versus basim 

ads tibus, intermedio angustiore bicirrhoso m en asi callo elevato truncato luteo sa- 

Gynostema in ovarium recumbens semiteres , ros- | gittato instr 

tello gladiato. Anthera bilocularis. Pol a ia 2, 

sübglobosa, caudicula plana spathulat ; glan hale "ere emabilis Br. 1. c. Lim. Gen. et 

dula maxima cordata. — — (Species un zg de qua | *Pec. Orch. 213. Bot. Reg. s. 2. t. 34. 1838. 

infra disseritur.) Epidendrum " L. sp. s 1351. Angrecum 
Phalenopsis Brume Bijdr. 294. t. 44. ` album majus Ruunen. Herb. Amb. VI. 99. t. 43, 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


THE INDIAN BUTTERFLY PLANT. 


PHALÆNOPSIS AMABILIS, 
Erm. QaAcive, a phalaina (moth!) a sort of nocturnal butterfly. 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 


} see ahove. 


mong the many subscribers to the expedition of Mr. Hugh Cuming to Manilla in quest of bota- 
nical curiosities, Messrs. Rollisson of Tooting, were alone fortunate enough to receive a living specimen 
of this exceedingly lovely plant. And though several packages have subsequently arrived from the 
same district, no collection is yet adorned with its gene beauty,except that of the above 
gentlemen, and the very few which have been supplied by th 
Without at all considering its rarity, ou r subject may be pronounced one of the most were 
of the peculiarly rich tribe Orchidaceæ. In nearly all its characteristics it stands quite isolated , 
yet these are of a description Paie à adapted to command admiration. Novelty and the more en- 
during charms of real elegance are t elightfully united, وب‎ their association causing an unusual 
degree of interest to attach 4 the in which they me 
Our very excellent drawing will contribute much to secure for the plant the reader’s esteem, 
while the engraving may serve to show more plainly its particular habitus; but Sege can fully 


pendent spike, and are for the'most part of the E white, with an extremely singular labellum , 
the structure and markings of which are in the highest degree pleasing. 

The source of this species has been already hinted; but we may now state that it was sent from 
Manilla to Messrs. Rollisson in 1837, by Mr. Hugh Cuming. Since that time it has been in flower at 


202 


FHALENOPSE AIMABLE. 


least seven or eight months during each year, as, if the flower-stems are carefully severed just below 
where the lowest blossoms were produced, they will speedily emit branches, from which other flowers 


are ultimately protruded. 


In conformity w 


our previous assertion that the habitude of an orchidaceous plant is generally 
f 


with e 
an adequate guide to its treatment, the present plant palpably requires suspension from the roof of 


the house, on a block of either hard or partially decayed wood. A little moss may be pl 
in order to preserve about them a proper quantity of moisture, and it 


the lower part of its roots, 


should be kept in a warm p department. 


aced over 


Our artist prepared the drawing here given from flowers expanded in the Tooting nursery in the 


month of last March. 


PHALENOPSE AIMABLE. 


PHALJENOPSIS AMABILIS. 


Erm. QaAaive, phalene; papillon nocturne. 


Orchidacées, tribu des Vandées. 一 Gynandrie-Monandrie. 


CARACTERES GENERIQUES 
۰ CARACTERES SPECIFIQUES 


On a maintes fois vante, et nous-méines 
tout le premier, l'extréme beauté, la suave 
odeur, enfin le mérite transcendant, de la 
généralité des Orchidées; et certes tous 
ces éloges, quelqu'exagérés qu'ils parais- 
sent au premier abord, deviennent vrais ou 
palissent méme, quand on a devant les 
yeux une plante de cette curieuse famille, 
telle que celle dont nous donnons ici la 
figure à nos lecteurs; figure qui, bien que 
trés-belle, est encore nécessairement bien 
au-dessous de la beauté réelle de l'objet re- 
présenté. 

Quoique découverte depuis un certain 
nombre d'année déjà, cette Phalénopse est 
encore fort rare dans les collections; et 
cette circonstance, ainsi que son mérite, 
nous ont engagé à en entretenir les lecteurs 
de la Flore. En voici l'histoire : 

Trouvée dans le principe par Rumph, 
dans l'ile d'Amboine , où , selon cet ancien 
auteur, «elle croit sur des arbres gros et 
courts, sur lesquels elle grimpe en forme 
de corde et forme des touffes inextrica- 


| voyez ci-dessus. 


bles )1( و‎ » elle fut depuis rencontree 
par Blume dans les bois qui bordent en 
partie le littoral de l'ile de Nusa Kamanga. 
Dans ces derniers temps, M. Cuming la 
trouva à Manille, d’où il l'envoya en Eu- 
rope 

Les pseudobulbes en sont nuls; les feuil- 
les équitantes , distiques, articulées et se- 
mi-embrassantes à la base , amples, oblon- 
gues, coriaces, obtuses et carénées au som- 
met, souvent rougeätres ou mouchetées 
de rouge vers le bas (20-30 cent. de 
long. , 5-6 de larg.). Le scape est cylindri- 
que, sort de l'aisselle des feuilles, se pen- 
che immédiatement et porte un assez grand 
nombre de fleurs (3, 6, 9 et plus?). Les pé- 
dicelles, longs de 3 cent., sont nutants, 
arqués et sont munis à la base d'une petite 
bractée ovée-aigué , appliquée. Les fleurs, 


(1) In crassis sed curtis crescit arboribus que 
musco obductæ sunt... quos tanquam funis adscen- 
dit et e quibus intricate dependit. 

Ronrn. I. ©. 


PHALÆNOPSE AIMABLE. 


de 7 centim. de diamètre , sont d'un blanc 
pur sur lequel tranchent agréablement les 
bigarrures de diverses conleurs qui déco- 
rent le labelle et le gynostéme. Les laci- 
nies externes (2) inférieures, défléchies و‎ 
legerement verdätres sont oblongues; la 
supérieure dressée, conforme ; les inter- 
nes (2) sont horizontales , suborbiculaires 
(ou mieux en forme de courte et large spa- 
thule), ondulées, onguiculées. Le gynostéme 
est peu développé, nutant, incombant sur 
l'ovaire, lavé de jaune et ponctué de pour- 
pre. Le labelle est fortement trilobé ; ses 
deux lobes latéraux, trés-développés vers le 
sommet, enveloppent à moitié le gynos- 
tême, s'écartent ensuite et se terminent 
en forme d'amples oreillettes ; le lobe 
terminal est sagitté, obtus, terminé par 
deux longs cirrhes sétiformes, plus ou 
moins enroulés spiralement ou tordus; il 
sarticule avec les deux latéraux par un 
court et étroit pédicule. A la base du 
labelle est un cal élevé, tronqué, subsa- 
gittiforme. 


CH. Li 


205 
CULTURE. 


La rareté de cette belle espèce dans nos 
collections dépend du peu de ressources 
qu'offre au multiplicateur, avide et impa- 
tient, la nature de ses rhizomes qui sont 
très-courts et ne donnent que lentement et 
rarement des rejetons. Aussi doit-on at- 
tendre, pour en tenter la séparation , que 
ces rejetons aient atteint tout leur déve- 
loppement. 

4: A 44 


sa cul 


A ۸‏ و 


ture, ou plutöt sa conservation, ne presente 
aucune difficulté; elle est la même que celle 
que j ai recommandée pour toutes les Or- 
chidées épiphytes. On la fixera donc au 
milieu d'une petite touffe de mousse sur 
un fragment de bois qu'on suspendra à un 
chevron de la serre ehaude, dont on ne 
devra jamais la sortir. On seringuera fré- 
quemment en été, à peine en hiver, etc. 
Enfin, on lui appliquera tous les soins or- 
dinaires dont j'ai déjà parlé plusieurs fois 
dans ce recueil, à l'occasion de la culture 
de quelques-unes de ses congénères. 
L. VH 


LIEBLICHE 


PHALÆNOPSIS. 


LIEBLICHE PHAL/ENOPSIS. 


PHALÆNOPSIS AMABILIS, 


ETYMOLOGIE : Para, Nachtfalter; Nachtsschmetterling. 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER 


Man rühmt so oft die ungemeine Schón- 
heit, den kóstlichen Geruch und die aus- 
gezeichneten Eigenschaften der Orchideen, 
und wahrlich alle diese Lobsprüche, wie 
übertrieben sie auch beim ersten Anblick 
erscheinen , werden zur Wahrheit oder 
zeigen sich selbst noch zu geringe, wenn 
man sie mit einer blühenden Pflanze aus 
dieser merkwürdigen Familie vergleicht, 
Z. B. mit der wovon wir hier unsern 
Lesern eine Figur vorlegen welche, ob- 
gleich sehr schön, doch nothwendig be- 
deutend hinter der wirklichen Schönheit 
des abgebildeten Gegenstandes zurück- 
bleibt. Wenn auch seit vielen Jahren be- 
kannt, ist die Phalænopsis doch noch sehr 
selten in unsern Sammlungen und dieser 
Umstand so wie deren ausserordentliche 
Vorzüge haben uns veranlasst die Leserder 
Fiona mit dem wichtigsten aus der Ge- 
schichte dieser Pflanze bekannt zu ma- 
chen. 

Sie wurde zuerst von Rumph auf Am- 
boina entdeckt , 
Autorzufolge auf kurzen und dicken Baum- 
stämmen wächst, auf welchen sie sich 
schnurähnlich herumzieht und unentwirr- 
bare Büschel bildet, spáter fand Blume 
sie in den Gebüschen welche die Ufer der 
Insel Nusa Kamanga bedecken und neuer- 
dings wurde sie von Cuming auf Manilla 
gefunden und von dort nach Europa ge- 
schickt. 


Sie besitzt keine Scheinzwiebel; die 


wo sie diesem ältern 


| siehe oben, 


Blätter reitend-zweizeilig, gegliedert und 
mit ihrem Grunde den Stengel halb um- 
fassend, einfach lederartig, gekielt, zuge- 
spitzt, am untern Theile oft röthlich oder 
eben so gefleckt 20-30 Centimeter lang und 
5 bis 6 Cent. breit. Der cylindrische Blu- 
menschaft kommt aus den Achseln der 
Blätter hervor, neigt sich sogleich zur 
Erde und trägt eine ziemliche Anzahl Blü- 
then (3, 6, 9 und mehr?). Die Blüthen- 
stielchen sind و‎ Centimeter lang, überhän- 
gend, gekrümmt und am Grunde mit 
einem kleinen, eirund-spitzigen , ange- 
drückten Nebenblättchen versehen. Die 
Blüthen haben 7 Centimeter Durchmes- 
ser, sind von reinem Weiss auf welchem 
sich die verschiedenen bunten Farben, 
die Lippe und Stempelsäule zieren, auf's 
zierlichste ausnehmen, die untern, äus- 
sern Blüthentheile herabgebogen, läng- 
lich, hellgrünlich; der obere aufrecht, 
von derselben Gestalt und Farbe; die 
innern wagerecht fast kreisfórmig (oder 
vielmehr kurz und breit spatelfórmig), 
wellenfórmig , genagelt. Stempelsäule we- 
nig entwickelt, übergebogen, auf dem 
Fruchtknoten liegend, gelb überlaufen 


‚und mit purpur getüpfelt. Lippe tief drei- 


lappig, die beiden Seitenlappen, an ihrem 
Ende sehr breit, umhüllen zur Hälfte die 
Stempelsäule, entfernen sich dann davon 
und nehmen die Gestalt breiter Aerchen 
an. Der Endlappen ist pfeilfórmig , stumpf 
und endigt sich in zwei lange, mehr oder 


LIEBLICHE ۱ ۰ 


weniger gerollte oder gedrehte, borsten- 
förmige Ranken, mit den beiden Seiten- 
lappen ist er vermittelst eines kurzen 
und schmalen Stielchens verbunden. Am 
Grunde der Lippe befindet sich ein erha- 
bener, abgestutzter, fast pfeilförmiger 
Kamm. 
Cu. L. 


CULTUR. 


Die Seltenheit mit welcher diese schöne 
Species verbreitet werden kann, liegt in 
der Natur ihrer Rhizomen, die sehr klein 
sind, und nur wenig Sprösslinge geben. 
Auch muss man mit der Vermehrung war- 


205 


ten, bis diese letzteren eine gewisse Ent- 
wickelung erreicht haben. 

Im Übrigen bietet ihre Cultur durchaus 
keine Schwierigkeiten dar; sie ist dieselbe 
wie diejenige welche ich für alle auf an- 
dere Pflanzen wachsende Orchideen an- 
empfuhlen habe. Man hänge sie auf mit 
Moos umgebenem Holze in dem Warm- 
hause, aus welchem sie niemals gebracht 
werden muss. Im Sommer gebe man häufig 
Wasser, im Winter nur selten. Die übrige 
Behandlung ist dieselbe, wie sie schon 
öfters angegeben wurde, wenn von der 
Cultur einiger der Geschwister dieser 
Pflanze die Rede war. 

L. VH. 


SE LES 
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CCE "eg CI 


GOLA 7 


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N 


GONGORA LEUCOCHILA, 


mm 


Orchidaceæ § ۵۰ 


CHARACT. GENERIS. — Gon gora : Perigo 
d foliola peer A va libera Patr rig 
supremum gynostematis dorso adnatum; interiora 
E. piles pce connato. La AL um 
cum basi gynostematis continuum liberu Kap 

ennen — inferiore (hypochilio) اسف یت‎ 
superio en RSC See? an- 
ipii et oppositis complicatis arp 
os ongatum arcuatu 
d ait era "incomplete Lë 
Pollina 2 linearia in caudicula cuneata sessilia 


— Gynandria-Monandria. 


erbe peruanæ epiphyte و ی‎ de foliis 
Ben racemis elongatis flexuosis ۰ 
Gong R. et P. Prodr. 117, t. e exot. ec? t. 178. 
Liwpr. Orchid. 158. et Bot. Reg. t. 1616. et t. 2. 
CHARACT. SPECIEI. weg a: 
€ ee aome manifestis 8; epich 
inato-uncinato æquali; sepalis بنط ون‎ o 


dons vie 1 basim notatis. 


Cz. E. 


Gongora leucochila Non. 


€0NGORE A LABELLE BLANC. 


GONGORA LEUCOCHILA. 


Erm. Ant. Caballero y Gongora, contemporain et ami de Mutis. 


Orchidacées ٩ ۷۵۵0669, 一 Gynandrie-Monandrie. 


CARACTÈRES G 


Nous avons maintes fois fait remarquer 
combien la Providence semblait s’ötre com- 
plue à badiner, pour ainsi dire, en façon- 
nant certains êtres de la creation, soit ani- 
maux, soit végétaux. Mais si cette remar- 
que s'applique tout d'abord à la généralité 
des plantes de la famille des Orchidées, elle 
concerne encore plus spécialement celles 
de certains genres, tels que les Cirrhea, 
les Mormodes, les Cycnauken (Cycnoches), 
les Catasetum , les Stanhopea , les Corythan- 
thes (Coryanthes), etc., et celui dont nous 
offrons présentement une espéce nouvelle. 
L'imagination la plus déréglée , la plus gro- 
tesque, l'imagination enfin d'un Callot bo- 
taniste, ne parviendrait pas mieux, sans 
doute, à inventer des formes florales aussi 
étranges, aussi bizarres. 

Toutefois, l'examen ct la discussion d'un 
pareil théme nous conduiraient trop loin, et 

His ego nec metas rerum nec tempora pono; ` 


mais la nature méme de ce livre! Aussi re- 


ÉNERIQUES. 
CARACTERES SPÉCIFIQUES. 


۱ voyez ci-dessus. 


grettons-nous fort de ne pouvoir pas plus 
souvent éparpiller dans nos descriptions 
quelques bribes de philosophie végétale; 
de cette philosophie , qui 

Animo ECH capaci 
Concipit et que sit rer a requirit. Ov. (1). 


La plante dont il est question est extré- 
mement voisine de la Gongora bufonia 
Lio. (Bot. Reg., t. 2, 1840), et nous avons 
longtemps hésité si nous devions ne l'en 
regarder que comme une simple variété. 
Néanmoins, son coloris tout différent, la 
présence de cornes latérales sur la partie 
basilaire du labelle (hypochilie), les dépres- 
sions qu'on remarque à la base des deux 
sépales latéraux, tels sont les principaux 
caractéres qui nous ont décidé à la regar- 
der comme nouvelle. 

Cette remarquable plante est originaire 


(1) Et non cette philosophie scolastique , laquelle 


Et sensus cum re consiliumque fugit! Ov 


208 


du Guatemala, d’où elle a été introduite 
tout récemment par les soins d’une Société 
qui vient de se former pour l'exploration 
botanique des États de l'Amérique centrale 
et dont le siége est établi à Gand, chez 
M. L. Yan Houtte, qui en est l'un des di- 
recteurs. 

Elle était en pleine floraison ce prin- 
temps dans l'une des serres à Orchidées de 
l'horticulteur que nous venons de nommer 
et où nous avons pu l'examiner et la dé- 
crire. Elle parait être trés-florifére, à en 
juger par l'individu que nous avons obser- 
vé; et qui, formé de quatre ou cinq pseudo- 
bulbes au plus, ne portait pas moins de 
quatre racémes parfaitement développés, 
dont la floraison s'est succédé pendant plu- 
sieurs semaines 

Pseudobulbes ovés-oblongs, un peu atté- 
nués au sommet, octangulaires-sillonnés , 
d'un vert blanchátre ou subglaucescent. 
Feuilles deux, ovales-lancéolées, acumi- 
nées , quinquénervées , canaliculées , atté- 
nuées à la base en une sorte de pétiole ; les 
trois nervures médianes élevées, les laté- 
rales presque nulles. 

Raceme multiflore, basilaire, nutant; 
rhachis ailée, comprimée-angulaire , lége- 
rement dilatée à l'insertion de chaque pé- 
dicelle; ceux-ci disposés spiralement , trés- 
Stee, et, ainsi que la rhachis, d'un brun 
rougeätre trés-sombre , parsemés de petits 
points blanchätres, trés-peu apparents. 
Bractées charnues-renflées à la base, lan- 
céolées , petites, appliquées , et de la méme 
Rua que les pédicelles. Aucune partie 
florale de la plante n'est tachée de vert 
comme dans l'espéce comparée. 

Sépales latéraux connés à la base (1 
réfléchis-dressés (en raison de la disposition 
des pédicelles), ovés-lancéolés, allongés و‎ à 

rds roulés en dessous, mi-partie blancs et 


(1) (Laquelle est libre inférieurement, large et 
repliée sur le pedicelle; puis se soude 
point même où il devient gynostème). 


avec lui, au 


GONGORE A LABELLE BLANC. 


lilas obscur, mouchetés sur cette dernière 
couleur de petites macules d’une teinte 
plus prononcée; la partie blanche s'altére 
et devient squalide en vieillissant. Vers 
leur base est une dépression (foveole) assez 
considérable qui s'étend et se perd ensuite 
vers le sommet du limbe. La teinte lilaci- 
née est nettement séparée de la blanche par 
un sillon intermédiaire qui se reléve en 
cóte sur l'autre face et n'est qu'un prolon- 
gement dela fovéole. Au déclin de l'an- 
thése, ces mémes sépales s'écartent de la 
perpendiculaire et s'abaissent presque hori- 
zontalement. On dirait alors volontiers de 
chaque fleur une ‘sorte d'insecte prenant 
son essor pour voler. Sépale supérieur, fixé 
dorsalement par sa base au gynosteme, 
mais ample, semblable par la forme aux 
précédents, lilaciné et moucheté comme 
eux, à bords également roulés en dessous ; 
les deux internes, trés-distants, à base dé- 
currente et connée avec celle du labelle, 
bordant légérement le gynostéme jusqu'au 
point d'insertion du sépale supérieur, où ils 
s’ecartent tout-à-coup , en forme de cornes 
peces 14 3 : m St d’une 
lame étroite , linéaire, à pointe spirale tres- 
acuminée , sétiforme. Gynostéme littérale- 
ment continu avec le pédicelle, allongé, 
renflé au sommet , plan en avant, arrondi 
en arriére; partie supérieure colorée et 
mouchetée comme le sépale qui le dépasse; 
partie inférieure (en avant) d'un blanc lé- 
gerement verdätre, puis d'un blanc pur 
comme la base du labelle qui n’en est que 
le prolongement. Celui-ci, entièrement 
d’un blanc pur, d’une consistance ferme , 
charnue, porte quatre cornes, dont les 
deux supérieures, courtes, planes; les in- 
férieures très-longuement sétiformes. 

La forme de ce labelle est tellement com- 
pliquée que sa description, quelqu’exacte 
et claire que nous cherchions à la rendre, 
ne saurait être comprise du lecteur; forme 
au reste que les caractères génériques n'ex- 
priment en aucune manière. L'insuffisance 


GONGORE A LABELLE BLANC. 


de notre plume et le silence des auteurs 
du genre seront amplement suppléés par 
la triple figure que nous avons jointe à 
notre dessin (1). 

Pollinies ovales-oblongues, sessiles sur 
une caudicule conforme, et insérée à la 
pointe extrême du stigmate non cubiculé, 
mais terminal et caché par un cucullus 
caduc au moment de l'anthése. 

. La Gongora leucochila fleurit chez nous ^ 
vers le milieu ou la fin du printemps. Le 
grand nombre, l'élégante disposition de ses 
fleurs, leur coloris varié, son beau port, 
lui assurent une place distinguée dans 
toute collection de choix. 

Cn. L. 


CULTURE. 


L'étrange forme des fleurs de cette Gon- 
gora (semblable toutefois à celle de ses 
congénéres), leur grand nombre en longues 
grappes pendantes, leur agréable bigar- 
rure, l'élégance remarquable des pseudo- 
bulbes et ses belles feuilles, font de cette 


(1) Cette forme est telle, que s'il nous était per- 
mis de nous servir d'une comparaison triviale , nous 
dirions que ce labelle n'est pas sans quelque res- 

lance avec le corps mutilé et évidé d'un vola- 
tile destiné à mettre à la broche! Qu'on nous par- 
donne ce lieu commun , qui n'est pas sans justesse! 


209 


plante un objet vraiment désirable ; la 


facilité de sa culture vient ajouter à ces 


mérites incontestables. 

Fixée à un fragment d'écorce ou de noix 
de coco, et suspendue au toit de la serre, 
fréquemment seringuée pendant tout le 
temps de sa végétation, elle prospérera 
à merveille et fleurira abondamment , eut- 
elle à peine deux ou trois pseudobulbes 
normaux. Comme je l'ai dit ailleurs, à pro- 
pos de la culture d'autres espéces, on devra 
ralentir et suspendre en tout ou en partie 
les mouillages au fur et à mesure du ra- 
lentissement de la végétation; on les dimi- 
nura aussi quelque peu pendant la florais n, 
pour ne pas amener la pourriture ou la 
chüte trop prochaine des fleurs. 

Il sera bon de la reléguer dans une serre 
moins chaude, lorsqu'elle aura atteint sa 
période compléte de repos; ce qu'on recon- 
nait, lorsque les nouveaux pseudobulbes 
ont acquis tout leur développement, et 
que les feuilles commencent à perdre un 
peu de leur verdeur. 

Sa multiplication s'opére, comme pour 
toutes les autres Orchidées, par la sépara- 
tion des pseudobulbes, qu'on traite d'ail- 
leurs comme une plante faite , c’est-à-dire, 

silet ri is | 


DJ نات‎ UU 


L. VH. 


210 WHITE LABELLED GONGORA. 


Traduction du texte frangais de M. Lemaire. 
WHITE LABELLED GONGORA. 
- GONGORA LEUCOCHITA, 
Erm. Ant. Caballero y Gongora, contemporary with and friend of Mutis. 
GENERIC CHARACTER ies ANGE 
SPECIFIC CHARACTER 
Often have we had to remark the delight which Providence mn to take in cs (as one 
may say) with the construction of certain animate or inanimate beings of the cre 


Should this remark be found to apply more particularly to e «geni of the موی‎ E Plants, 
it is still more particularly applicable to those of certain species, such as the Cirrhea, the Mor- 


modes , the nem (er E the Catasetum , the ee: ‚the Corythanthes باس مسجت‎ etc. 
and es ly to new species which we now offer 
It is a matter ^ pe to us wel the most Sa and grotesque imagination, even that of 
isc 


a Bot Callot, could succeed in inventing equally strange and curious floral forms — the 
sion of such a subject would however lead us too far astray, and 
His ego nec metas rerum nec tempora pono; 
but the very nature of our work! We therefore strongly regret not to be enabled more frequently 
to mix in our descriptions touches of vegetable me that philosophy which 
Animo majora capac 
Concipit et que sit rerum natura bids Ov. (1). 
The plant in question strongly resembles the Gongora Bufonia Lui. (Bot. Reg. vol. 2. 1840) 
have we hesitated whether to consider it only as a simple variety. Its colouring is 
ren : 


eters which have induced us to consider it as new. — This remarkable plant is originally from 
Guatemala; from whence it has but very recently been introduced by the care of a Societ y lately for- 
med to explore Botanically the central States of America, and whose central Seat is ‘established at 
Ghent, at Mr. Van Houtte’s, who is one of the Directors. 

It was in full Bloom in one of the Orchideous hot-Houses of the Horticulturist just mentioned, 
where we availed ourself of the opportunity to view and to describe it. — It flowers abundantly, 
judging from the specimen which we inspected and which, formed of four or five pseudobulbs at 
a producing not less than four perfectly developped racems whose Bloom continued several 


gem ovate pseudobulbs, slightly attenuated at the apex, octangular, sulcate, subglaucous or light 
green; two ovate-lanceolated leaves, acuminated quinquenerved , canalic ulated, attenuate at the base 


d, very distan 
very dark reddish brown spotted with hardly perceptible little white points. — Bracteas fleshy and 
inflated at the base, gs appressed and of the same colour as the pedicels, No flowering part of 
the plant is يمه‎ > h green, he species co pared. 
Sepals lateral a e the base (2), turned back and erect, from the disposition of pedicels, 


(I) And not that scholastie philosophy, which 
t sensus cum re consiliumque fugit! Ov. 


deg a inferiorly is free, large and bent over the pedicel, then joins with it at the very point [where it becomes 


D 


211 


ovate-lanceolated, prolonged, = sides rolled downwards, half white and dark lilac, starred on this 
last colour De LN pk of a stronger tint 
ag 


WEISSLIPPIGE GONGORE, 


the limb dc it is finally lo 
mediate Rib which extends even in a form h is only a p 
When the flower begins to fade these same sepals quit the perpendicular 
from lowering almost horizontally. 一 In this state you might easily suppose each flower to be a 
species of insect taking his spring to fly into mid air. — The e superior sepal is fixed dorsaly on its 
base to the gynostema, but ample, in form like the preceding, coloured and spotted like them; the. 
edges as rolled downwards; the two internal ones very distinct with a decurrent base and united 
with that of the d lightly surrounding the Gynostema up to the point of insertion of the 
superior s SCH e they branch off. suddendly, taking 
consistance of a pee blade, linear with a spiral, ten and very acuminated point. G 
literally continued with the e pedicel, DORE, inflate 
superior part coloured and spot the sepal w wanes passes it. The inferior part (in front) of a 
light greenish white, then of a pure white, like the base of the Labellum, which is is only a prolonga- 
tion of it. a firm fleshy consistance. It has four horns of which the 
two superior are short and flat; the weht very long an iform. 

The form of this Labellum is so complicated that its description, although as exact and clear as 
we could render it, wo be understood by the reader: the generic characters not being 
furnished with taire Mee explicit for the purpose. 一 The insufficiency of our pen and the 
— of authors on these characters will be amply age by the double figure adjoined to our 


— 


f, masses enum and sessile, fixed on a caudicule conform, thereto inserted at the 
of the stigma, not ideis m terminal and hidden e a cucullus caducous at 


the momen the impregnation. 
e Gongora leucochila flowers here in the middle or end of spring; the immense number, the 


elegant disposition of its flowers, their varied colour and its beautiful habitus, assure to it a i- 


guished place in every choice oct 
Ca. L. 


WEISSLIPPIGE GONGORE. 


GONGORA LEUCOCHILA. 
` Errmorosıe : Ant. Caballero y Gongora, Zeitgenosse und Freund des Mutis. 
Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandeen. 


GATTUNGS CHARACTER 
CTER . 


SPEC. CHARA = siehe oben. 


Wir haben zu verschiedenen Malen un- 
sere Bemerkung darüber gemacht, wie 
die Vorsehung in Erschaffung der sonder- 
barsten Thier- und Pflanzenformen sich 
zu gefallen geschienen hat. Obschon diese 
Bemerkungen den Pflanzen aus der Fami- 


(1) This form is such, that, if we might 
resemblance to k- mutilated body of a chicken just prepared 
plead our excus 


make use of so trivial a 


lie der Orchideen im allgemeinen gel- 
ten, so lassen sie sic ere mit 
nieh viel mehr Recht auf gewisse Gat- 
tungen anwenden, wie die Cirrhaen , 
Mormodeen, Cyenauken (Cycnoches), Cata- 
setien, Stanhopen, die Corytanthes (Coryan- 


comparison, we should say that the labellum is not without 
for the spit. Pardon us this expression whose justness must 


28 


212 


thes), ete.,so wie auf jene, wovon wir hier 
eine neue Art bekannt machen. In der 
That die ungeregelste, wunderlichste 
Einbildungskraft, selbst die eines Callat 
in der Botanik wäre nicht im Stande 
solche wunderliche und seltsame Blumen- 
formen aus zu denken. 

Die Untersuchung nnd Beapievhung 
eines solchen Gegenstandes würde uns 
indessen zu weit führen, denn der Zweck 
unserer Flora gestattet uns nicht, uns mit 
jenem des Daseyns der Dinge zu befassen! 
Auch bedauern wir aus demselben Grunde, 
dass es uns nicht erlaubt sei, in unsere 
Beschreibungen einige Wahrheiten der 
Pflanzenphilosophie einzuschalten , dieser 
Philosophie welche im weitesten Sinne 
alles zu erfassen und die Natur der Dinge 
zu es strebt. 

flanze womit wir uns hier beschäf- 
Chen , gleicht in vielen Punkten der Gon- 
gora bufonia Linni. (Bot. Reg. , t. II, 1840), 
und wir waren lange zweifelhaft ob wir 
sie nicht als eine blosse Abänderung davon 
ansehen sollten. Indessen die Verschie- 
deuheit in der Farbe die an beiden Seiten 
, am Grunde der Lippe befindlichen Hörner, 
so wie die Gruben welche man am Grunde 
der beiden äussern Blumenblätter bemerkt, 
schienen uns hinreichend diese als eine 
besondere neue zu betrachten. 

Sie stammt aus Guatemala, von wo sie 
erst kürzlich durch die Vermittelung einer 
Gesellschaft eingeführt worden, welche 
sich die botanische Ausbeutung der Staa- 
ten Mittel-Amerika's zum Zwecke gesetzt 
und deren Sitz ip Gent, bei Van Houtte, 
einer der Directoren ist. 


WEISSLIPPIGE 


Sie stand in diesem Früjahr in einem der 
Orchideen Häuser Van Houtte’s in voller 
Blüthe, wo wir Gelegenheit hatten sie zu 
-untersuchen und zu beschreiben. Nach 
dem Exemplar zu urtheilen welches wir 
beobachtet haben, scheint sie sehr reich- 
lich zu blühen, denn obschon dasselbe 


nur aus 4 oder 5 Scheinzwiebel bestand, 


GONGORE. 


hatten sich doch nicht weniger als 4 voll- 
ständige Blüthentrauben au demselben 
entwickelt, deren Blüthen sich mehrere 
Wochen hindurch nach ein ander ent- 
falteten. 

Die Scheinzwiebel sind eirund-länglich 
nach der Spitze zu verschmälert, achtkan- 
tig-gerippt, weisslich oder bläulich grün و‎ 
Blätter zwei, oval-lanzettförmig و‎ spitz و‎ 
fünfnervig gerinnt, am Grunde in eine 
Art von Blattstiel übergehend. Die drei 
mittlern Blattnerven erhaben, die seit- 
lichen in die Blattsubstanz verschwindend. 

Blüthentraube vielblüthig, wurzelstän- 
dig, überhängend ; Spindel geflügelt , 
flachgedrückt, eckig, an den Einfügungs- 
stellen der Blüthenstielchen etwas verbrei- 
tert ; diese stehen spiralförmig, sehr ent- 
fernt von einander und sind so wie die 
Spindel dunkel roth-braun, mit kleinen 
Punkten besäet. Nebenblätter am Grunde 
fleischig-verdickt, lanzettförmig, klein, 
angedrückt, von derselben Farbe wie die 
Blüthenstielchen. Kein zum Blüthenstande 
gehöriger Theil ist grün getüpfelt, wie 
dieses bei der zur Vergleichung gewählten 
Pflanze statt findet, 

Aussere seitliche Kronentheile am Grunde 
zusammengewachsen, rückwärts gebogen, 
aufrecht (je nach der Lage des Blüthen- 
stielchens) eirund lanzettförmig, länglich 
mit nach untengerolltem Rande, halb 
weiss, halb dunkel.lilafarben letztere Hälfte 
dunkel gefleckt, das Weisse mit dem 
Verblühen misfarbig werdend. An ihrem 
Grunde bemerkt man eine bedeutende 
Grube oder Vertiefung die sich nach der 
Spitze hinzieht, und sich dort allmählig 
verliert. Die Lilafarbe ist genau von der 
weissen durch eine Rinne getrennt, wel- 
che sich auf der untern Fläche rippenför- 
mig erhebt. (Fortsetzung der Grube). Da 
wo sich die Anthere neigt veründert sich 
die senkrechte Stellung der Blumenblätter 
(Sepalen) in eine wagerechte, jede Blume 
gleicht alsdann einem Insecte welches im 


WEISSLIPPIGE GONGORE, 


Begriff steht sich in die Luft zu erheben. 
Oberes Blumenblatt mit seinem untern 
Theile auf dem Rücken der Stempelsäule 
befestigt, ist jenem ähnlich, nur breiter, 
ebenfalls lilafarbig gefeckt und mit nach 
unten gerollten Rändern ; innere Blumen- 
blätter sehr offen, ihre herablaufende 
Basis ist mit jener der Lippe zusammenge- 
wachsen und begränzt die Stempelsäule 
bis zum Anheftungspunkt des obern Blu- 
menblattes, wo sie sich plötzlich gleich 
zwei Hörnern, oder offenen Armen, unten 
der Gestalt von schmalen, linien-förmigen, 
in eine spiralige, sehr spitzige borstenför- 
mige Spitze sich endigende Platten von 
einander entfernen. Stempelsäule verlän- 
gert, am Ende verdickt, vorn flach, hin- 
ten rund; am obern Theile gefärbt und 
gefleckt gleich dem Blumenblatte welches 
darüber hinausragt; der untere Theil ist 
nach vorn weiss grünlich, dann rein weiss, 
gleich dem Grunde der Lippe wovon er 
nur eine Fortsetzung ist. Die Lippe ganz 
rein weiss, von derber Consistenz und 
fleischig. Sie ist mit vier Hörnern verse- 
hen, wovon die zwei obern kurz und 
flach, die untenstehenden aber lang und 
borstenförmig sind. 

Die Gestalt der Lippe (welche beilänfig 
gesagt einem am Spiesse steckenden Ge- 
flügel gleicht) ist so verwickelt, dass deren 
Beschreibung wie genau und deutlich wir 
sie auch geben mögen, dem Leser den- 
noch unverständlich bleiben dürfte, und 
die keineswegs durch die Gattungs Cha- 
ractere bezeichnet wird. Unser Unvermö- 
gen und das Stillschweigen der Autoren 
sollen durch eine doppelte Figur, welche 
wir unserer Zeichnung beigefügt haben, 
ergänzt werden. 

Pollenkórper oval-länglich , sitzen auf 
einem gleichfórmigen Schweifchen, wel- 
ches an der äussersten Spitze der endstän- 
digen Narbe befestiget ist, und sind von 


215 


einer bald abfallenden Hülle verdeckt. 
Die FVeisslippige Gongora blüht bei uns 
gegen die Mitte oder das Ende des Früh- 
lings. Die grosse Anzahl, die zierliche 
Anordnung der Blüthen, die manichfalti- 
gen Farben und die schóne Haltung sichern 
ihr eine vorzügliche Stelle in jeder aus- 
gewählten Sammlung. Cab. 


CULTUR. 


Die eigenthümliche Form der Blumen 
dieser Gongore, die in langen hängenden 
Trauben in grosser Anzahl vorhanden 
sind, so wie deren schöner Colorit, die 
Zierlichkeit der Scheinzwiebel und der 
Blätter machen diese Pflanze überall ge- 
sucht. Ihre Cultur ist sehr leicht. 

Man befestigt die Pflanze auf ein Stück 
Rinde oder Cocosnussschale , hänge sie im 
Gewächshause und begiesse sie bestän- 
dig während der Zeit ihrer Vegetation. 
So behandelt wird sie gut gedeihen und 
schon reichlich blühen, wenn sie auch 
nur 2 oder 3 starke Scheinzwiebel hat. 
Wie auch schon früher bei der Cultur an- 
derer Arten gesagt, so muss man auch bei 
ihr mit dem Begiessen allmählig Einhalt 
thun, wenn die Pflanze ihre Ruhe beginnt. 
Ebenso gebe man während der Blüthezeit 
nicht zu viel Wasser, die Blüthen würden 
faulen und abfallen. 

Wenn die Pflanze in vollständiger Ruhe 
übergegangen, welches man leicht an der 
völligen Ausbildung der Scheinzwiebel so 
wie an dem Verwelken der Blätter erken- 
nen kann, wird es gut seyn sie in eine 
verminderte Temperatur zu bringen. 

Die Vermehrung bewerkstelligt sich wie 
bei allen Orchideen, nämlich durch Ablö- 
sung der Scheinzwiebel , die auf ein Stück 
Rinde befestigt und sogleich wie die Mut- 


terpflanze behandelt werden. 
L. VH. 


um 


t. 


BOUVARDIA FLAVA, 


Rubiaceæ  Cinchoneæ-Eucinchonéeæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. er pi À —Bouva Se 7 Ik 
tubo subglobos m ovario co 
aran lobis linari subulatis, عضو‎ us ae er- 
dum interjectis. Corolla ra infun dibuliformi- 
tubulosa elongata extus jahtin pupillos i ntus gla- 
bra v. barbata, geng: eng: A K quadri-partito 
patente brevi Sta a 4; en 1 a brevissima 
18: Vb Ch ey ra i ineares i peat Ovarium 


we 


utrinque inser- 
tis plurima, d opa. ies s filiformis! ; stigma 
mellatum, ex 
a peltata imbricata 
membranacea cincta. n joris 
ke rutices Mexicani; foliis oppositis v. verticil- 


latis, stipulis angustis acutis petiolis utrinque ad- 
natis, een. terminalibus trifloris v. trichotomis 
corymbos 
"mast zc Parad, 11.88, t ne . Hous- 
tonia Andr. oed t. 106. Chr Y in Ann. 
Æginetia Caan. ^M 2 pen t. 572. 
non Linn. Las sp. Jacq. Hort. CH 
Ex x t. p^ 
CHARACT. SPECIEI. — Zeg foliis ovato- 
lanceolatis acuminatis brev 
brevibus rari sque weh stipulis 
connatis laciniis lineari-subulatis, peduncu 
nalibus 3-floris pum puberulis, laciniis E 
cinis linearibus setis brevibus interjectis, coro 
glabra flava lobis ovatis patulis, antheris e deeg 
J. Dre, 


BOUVARDIA À FLEURS JAUNES. 


BOUVARDIA FLAVA. 


Ervm. Cm. Bovvamp, ancien directeur du Jardin des Plantes de Paris. 


Rubiacees $ Cinchonées-Eucinchonées. 一 Pentandrie-Monogynie. 


CARACTERES GÉNERIQUES. 
SPÉCIFIQUES 


L'arbuste que je décris s'élève à en- 
viron un métre de hauteur; sa tige ra- 
meuse est recouverte d'une écorce grisä- 
tre, tandis que les rameaux divergents, 
herbacés , glabres, rougeátres, sont parse- 
més de points d'un vert pàle. Les feuilles, 
ovales-lancéolées, rétrécies à la base en un 
court pétiole , sont acuminées, à pointe re- 
courbée au sommet, munies de nervures 
pennées, immergées sur la face supé- 
rieure, saillantes et finement poilues sur 
linférieure; ces poils, abondants vers les 
bords, les n comme ciliés, et reposent 
sur une sorte de petit mamelon; le limbe, 
qui est membraneux et d’an vert tendre sur 
les individus placés à l'ombre, prend une 
teinte rougeätre ou se trouve largement 


lavé ou taché de rouge sombre , lorsque la . 


plante est exposée au soleil. Les pétioles 


| voyez ci-dessus. 


sont canaliculés en dessus, arrondis en 
dessous et légèrement renflés à la base. Les 
stipules sont de deux sortes : celles qui ac- 
compagnent les feuilles caulinaires sont 
plus ou moins connées à la base et se di- 
visent en trois ou quatre lanières subulées, 
inégales, l'intermédiaire beaucoup plus 
longue ; celles qui accompagnent les jeunes ` 
feuilles sont connées et forment un tube 
plus ou moins allongé, et sont partagées en 
quatre lanières dont les latérales lancéo- 
lées, foliacées; les deux intermédiaires plus 
courtes, linéaires-subulées, rarement bipar- 
ties. 

Les pédoncules naissent de l'extrémité 
des rameaux, quoique réellement axil- 
laires, comme on le voit par la position 
qu'ils prennent à l'allongement des ra- 
meaux. Ils sont ordinairement triftores ; 


216 
les pedicelles, greles, filiformes, accompa- 
gnes de bracteoles setacdes, se terminent 
par une fleur d’une belle couleur jaune 
vif. Le calyce hémisphérique est par- 
couru par quatre nervures saillantes, cor- 
respondant ä chacune des divisions, qui 
sont lancéolées-linéaires, parsemées de pe- 
tits poils blancs. La corolle dont le tube 
atteint environ 4 centimètres en longueur 
est complètement glabre, soit à l'extérieur, 
soit à l’intérieur, et se divise en quatre 
lobes ovales, étalés. Les étamines, qui ne 
dépassent pas l'entrée du tube, sont presque 
sessiles; les anthéres, fixées par le milieu 
du dos, sont oblongues, jaunátres. Le style 
parfaitement glabre, dépasse le tube de la 
corolle et se divise en deux petits lobes 
stigmatiques oblongs. 

Cet arbuste est originaire du Mexique, 
d'où il a été envoyé en Belgique, par 
M. Ghiesbreght. 

L établissement de M. Van Houtte , hor- 
ticulteur à Gand, en est seul possesseur. 
C'est là qu'il a donné pour la premiére fois 
ses fleurs pendant les premiers mois du 
printemps de 1845; mais il n'a point en- 
core porté fruit. Il offre beaucoup de res- 
semblance avec la Bouvardia levis décrit 
par MM. Martens et Galeotti, mais il en 
différe par ses feuilles plus allongées , son 
calyce muni de divisions plus courtes, et 
surtout parla couleur jaune de ses fleurs 
qui sont, au contraire, vermillonnées dans 


le B. levis.. 


J. DEcaAISNE. 


CULTURE. 


La Bouvardia flava est pour nos cultures 


BOUVARDIE A FLEURS JAUNES. 


une bien interessante et toute nouvelle ac- 
quisition. 

Rabattue un peu court et tenue en buis- 
son, elle ornera longtemps au printemps 
la serre temperee (dans laquelle on doit la 
rentrer en hiver) de ses nombreuses et le- 
gères fleurs pendantes. gracieusement por- 
tées sur de longs pédoncules triflores. Leur 
belle couleur jaune fera un heureux et 
agréable contraste avec le pourpre foncé 
et la verdure mélangée du feuillage. Pour 
obtenir ce dernier effet, la plante, pendant 
toute la belle saison, doit être exposée, sinon 
aux rayons directs du soleil, du moins à 
mi-ombre et de manière à jouir d’un espace 
vaste et aéré. 

Elle se plait dans une terre assez riche 
en humus et demande , en raison de sa vé- 
gétation presque continue, excepté en hi- 
ver, de fréquents arrosements. Elle prospé- 
rera plantée en conservatoire, et peut-être 
méme à l'air libre, sauf à être relevée en 
automne. 

Sa multiplication par le bouturage des 
jeunes rameaux, est aussi simple que fa- 
cile, sur couche tiède et sous cloche. Les 
jeunes boutures, coupées dans une articu- 
lation caulinaire, s’enracineront en peu de 
jours et pourront être presque aussitôt trai- 
tées en plantes-mères. La seule précaution 
à prendre, est de n’en pas aventurer les 
sommités, à l'air libre et au soleil, avant de 
les y avoir accoutumées peu à peu. La dé- 
licatesse de ces jeunes rameaux est grande 
et le contact subit de l'un ou de l'autre 
pourrait occasionner quelque désordre 
chez les nouvelles plantes. 

L. VH. 


BOUVARDIE A FLEURS JAUNES. 217 


Traduetion of the french text. 


YELLOW-FLOWERED BOUVARDIA. 


BOUVARDIA FLAVA, 
Erymorocy : Cm. Bovvamp, ancient Director of the royal garden of plants, in Paris. 
CLASS AND ORDER. 


RAL ORDER . . i 
GENERIC CHARACTER. see above. 
SPECIFIC CHARACTER 


The shrub which I now describe is about a yard high. Its stem is woody and covered with a 
grey bark; whilst the herbaceous glabrous reddish divaricate branches are dashed with pale green 
spots. The leaves Md bee ee: tapering at the base into a Du petiole, are acuminate, the summit 
of the point rolled down, furnished with veins immerged o 
hairy on the inferior; liene hairs more abundant towards ee 
each hair is reposed on a sort of little breast; the blade, which is membranous, of a tend 


t is exposed to the sun. — The petioles are canaliculated above, round be- 
low, and lightly inflated at the base. — The s stipules are of two sorts: those which accompany the 
caulinary leaves are more or less connate at the bas Së and are divided in three or four subulated 
unequal segments; the intermediate one onger; those which accompany the young lea 


Y 
or less elongated and divided in four segments of which the RAS 


e pedun ry 
by the position that they take at the Er of the branches, are ordinarily triflorous; the 
pedicels slender, filiform, accompanied by setaceous bracteolæ, terminating by a flower of a bea 
‘ial bright yellow colour. — The hemispheric calyx is traversed by four prominent nerves, corres- 

P to each of the divisions which are E strewed with little white He 
corolla whose tube attains about four centimetres in length, is completely glabrous (both at the 
Ge and the interior) = divided into four oval spreading lobes, 
3 mens, which do not pass be og the orifice of the tube, are almost sessile: the anthers, 
fixed = + middle of the x are oblong, yellowish. — The style, perfectly glabrous, rises above 
the tube of the corolla, and divides into two small stigmatic oblong lobes 

This shrub is originary from manens and has been imported in Seigiam by M. Ghiesbreght. 

, Van Houtte’s Nursery, at Ghent, is t the only owner of this plant, which has. flowered there for 
the first time, early wie ring the E d season, but hae not yet brought forth fruits 

It presents a great resemblance the B werd | s Marr. and Gar. but differs from it by 
its more elongated sie its calyx Maus with یه‎ Är bes Va zeg by the yellow 
colour of its flowers, which on the contrary, are miniate in the B. 

J. DECAISNE. 


218 


GELBBLUETHIGE BOUVARDIE. 


GELBBLUETHIGE BOUVARDIE, 


BOUVARDIA FLAVA, 


Erxmozoere : CHARLES Bovvarn, vormaliger Director des botanischen Gartens zu Paris. 


Natürliche Ordnung der Rubiaceen, Abth. der Cinchoneen-Eucinchoneen. 


GATTUNGS CHARACTER, 
SPECIFIC CHARACTER. 


Die Staude welche ich beschreibe er- 
reicht ungefähr die Höhe eines Meters. Der 
ästige Stengel ist mit einer grauen Rinde 
bekleidet, während die divergirenden , 
krautartigen, glatten, röthlichen Zweige 
mit blassgrünen Punkten übersäet sind. 
Die oval-lanzettförmigen, am Grunde in 
einen kurzen Blattstiel zusammengezoge- 
nen Blätter sind zugespitzt mit üzurckge- 
krümmter Spitze; Blattadern fiedernervig, 
auf der obern Flüche eingesenkt , auf der 
untern hervorstehend fein behaart ; Haare 
gegen den Rand hin dichter in Wimpern 
übergehend, die auf einer Art von Warze 
sitzen; der häutige, hellgrüne Rand 
bei den in Schatten wachsenden Indivi- 
duen wird bei jenen die an der Sonne 
stehen rôthlich, roth überlaufen oder 
dunkelroth gefleckt. Die Blattstiele unten 
rund, oben rinnenförmig , am Grunde 
verdickt. Man bemerkt an dieser Pflanze 
zwei verschiedene Arten von Afterblät- 

: jene welche am Grunde der Stengel- 
Bes stehen, sind mehr oder weniger 
zusammengewachsen und theilen sich in 
drei oder vier ungleiche pfriemenförmige 
Zipfel; diejenigen welche bei den jungen 
Blättern stehen, sind unter sich verwachsen 
und bilden eine mehr oder weniger verlän- 
gerte in vier Zipfel getheilte Röhre,wovon 
die seitlichen lanzettfórmig-blattartig , die 
zwei mittlern kürzer, linien-pfriemenför- 
mig, selten zweitheilig sind. Die Blüthen- 
stiele, obwohl achselständig, wie man es an 
den verlängerten Stengeln sieht , scheinen 


} siehe oben. 


an der Spitze der Stengel hervor zu kommen 
und sind gewöhnlich dreiblüthig ; Blüthen- 
stielchen dünn, fadenförmig mit borsten- 
förmigen Nebenblätichen versehen, tragen 
an ihrem Ende eine schöne lebhaftgelbe 
Blume. 

Der halbkugelige Kelch ist von vier 
hervorspringenden Nerven durchzogen, 
welche eben so vielen lanzett-linienför- 
migen mit weissen Haaren besetzten Ab- 
schnitten entsprechen. Die Corolle, deren 
Röhre ungefähr 4 Centimeter lang, ist 
vollkommen glatt, sowohl von aussen als 
von innen und theilt sich in vier ovale 
ausgesperrte Lappen. Die Staubgefässe, 
welche sich nicht über die Mündung der 
Röhre erheben, sind fast sitzend. Die in 
der Mitte des Rückens angehefteten Staub- 
beutel länglich, gelblich. Der vollkommen 
glatte Griffel erhebt sich über die Mün- 
dung der Röhre und theilt sich oben in 
zwei längliche Narbenlappen. 

Diese Staude stammt aus Mexico, von 
wo sie durch Ghiesbreght nach Belgien 
eingeschickt wurde. 

Das Etablissement Van Houtte in Gent 
befindet sich im aus schlieslichen Besitz 
dieser Pflanze. Dort hat sie auch im An- 
fange des Frühlings 1845 zum erstenmal 
geblüht, aber noch keine Frucht ange- 
setzt. 


Sie hat viele Ähnlichkeit mit B. levis, 
welche durch Martens und Galeotti be- 
schrieben worden ; sie unterscheidet sich 
jedoch davon durch die längern Blätter, 


GELBBLUETHIGE 0 ۰۸ 


die kürzern Kelchabschnitte und zumal 
durch die gelben Blumen die bei der 
letztern Art zinnoberroth sind. 


J. Decatsne. 


CULTUR. 


Diese Bouvardia ist für unsere Gärten ein 
schöner und ganz neuer Zuwachs. 

Ein wenig kurz geschnitten und als 
Strauch gehalten wird sie im Frühling mit 
ihren zalhreichen, hängenden und zu 
dreien am Blumenstiele sitzenden Blumen 
das Kalthaus schmücken, in welchem sie 
überwintern muss. Die schöne gelbe Farbe 
der Blumen nimmt sich herrlich auf das 
dunkelpurpur und grün gemischte Blatt- 
werk aus. Um dieses letztere Farbenspiel 
lebhaft zu erhalten setze man die Pflanze 
während der schönen Jahreszeit an einen, 
wenn auch nicht gänzlich von den Sonnen- 


219 


strahlen beschienenen, doch wenigstens 
nur halb beschatteten und luftigen Ort. 

Sie verlangt eine humusreiche Erde und 
häufiges Begiessen. 

Die Vermehrung lässt sich auf leichte 
Weise durch Stecklinge von den jungen 
Trieben genommen, auf lauem Beete und 
unter Glocken bewerkstelligen. Diese jun- 
gen, aus den Blattwinkeln geschnittenen 
Stecklinge bewurzeln sich in wenig Tagen 
und können beinahe schon als Mutter- 
pflanzen behandelt werden. Die einzige 
auzuwendende Vorsicht ist, dass man die 
äussersten Spitzen nach und nach an Sonne 
und freie Luft gewöhnt, bevor man sie den- 
selben aussetzt. Diese jungen Triebe sind 
sehr zart und könnte daher ein zu plötz- 
liches Einwirken der Sonnenstrahlen oder 
eines Luftzuges von verderblichem Ein- 
flusse für die Pflänzchen seyn. 

L. ۰ 


TAAI a a 


Cts Aun. 


Ar. 7 ۷ 


EAS ی‎ 


ی 


LILIUM TESTACEUM. 


Liliaceæ $ Tulipeæ. — Hexandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. — sen Perigonium 
corollinum deciduum hexaph ; foliola basi 


patenti oluta intus sulc 
Stamina 6 perigonii foliolis bas adhærenti 
Ovarium triloculare; ovula plurima biseriata ho 


e Sie: nc 
decurrente. Embryo in axi album 
tus v. sigmoideus, extremitate radiculari umbilico 
proxim 

Herb in zen et Asia media et er 

nali, in Ja n Indie mon mS in 
۲ i boreali indigeni bulbosæ ; foliis tier ernis 
v. E floribus magnis speciosis erectis 
v ntib 


Lilium Sep Gen 
RION : MNA foliola sessili 
"nearer obsoleto 
mblirion Rar. Journ. Phys. LXXXIX. 102, Lilia fritilla- 
ds So. Syst. VII. 399. 
b. M GON : ETN foliola sessilia revoluta sulco nec- 
ی‎ distineto 


Martagon ید‎ Gen. pl. 1098, Gears, de fruct. t. 83. f. 3 
f. 1. Jaco. fl. t. 351. app. t. 20. Renovré Lilia. te 145. 


LIRIUM : Perigonii foliola d campa- 
nulato-conniventia sulco uper ipei بیج‎ 
i DLI 


Pseudolirium E Gen. pl. Le vn t. 259.519. 
Bot. Reg. t. 504, ete. 
d. EULIRIUM : Perigonii eng sessilia campanulato-con- 
niventia , SS raria ncto 
Eulir pic. | "dn wi p quy ke 
aust. t. ge Bier: Lil. t ies. à 
e. CARDIOCRINUM : Perigonii foliola sessilia campanu- 
lat ato-conniventia SS nectarifero distincto basi subsaceato. 
Cardio Exouica l. c 


- WALL. fl. nep. t. 12. 13. 
e. ër t 46. Hemerocallis cordata Gerrn. t. 179. 
CHARACT. SPECIEI. § Marracox. — L. foli 
sis lanceolatis, floribus cernuis téraisalies s ped 
culis ^ e brevioribus perigonii foliolis das A 
viusculis rum papillosis staminibus multo 
gioribus. 
L. testaceum Linz. Bot. Reg. 1842. misc. 
ibid. t. II. 1843. Paxron’s CR of Bot Ne 118, ig 
L. ah ود‎ vas GERM 
L. excels 
L, AA ER ier KS 


liis Kerg 


loco?). 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


LILIUM TESTACEUM. 


PALE-RED-FLOWERED LILLY. 


Erm. After or Alptov, a name of the common Lily to the Grecians, as Lilium to the Romans 
(See hereafter). 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 


With the exception of the short notice in our work, last year, in the place above — (1), 
we find no account of this ES our figure of Which: was made in the 


sons, of Tooting in june las 


۱ see above. 


nursery 0! Rollis- 


It is said to be a Japanese u and although very inferior in point of beauty to Z. specio- 
sum, Thunbergianum, and their varieties, is a plant that well deserves to be cultivated. 


(1) In the nursery of Messrs. Rollissons there is a Japon پیج‎ with the form of L. opere and with t 
glands and tubereles so Weg: s upon that species. The 
peta is shining like the finest porcelain. I andsome and distinct , n opportu- 
nity of Domain it sufficiently to form a speeifie weh eg it. The leaves are linear, 3-ribbed, and وس‎ narrowed 
EA (Bot. Reg.: Misc. 51. 1842.) 


222 LIS A FLEURS NANKIN. 
a handsome frame or half-hardy bulb, growing best when planted out in a cold pit, where 
EN ‘tebe can be kept dry during winter. 

It should be planted in the pit in autumn, or very early in spring, and when once established 
should not be afterwards at for all Soe? Ma ex injury by SE in consequence o 


the loss of their tender perennia 


I fibres and by th 


s becoming dr 


Wether planted or potted, the bulbs should be cst rather id. because they make fibres, 


above the bulb as well as below it; and w 


movin s from SETA th 
then fresh wiae in a mix 
when water s 


bulbs by k 


It is Vni, increased by bees the scales of which the 
y soil and exposed to a gentle heat. They will be two or 


be placed in pots filled with very san 
three years before they cs wer. 


ure of sandy p 
afmould, with ample drainage. n should | afterwards be qe dry till they begin to grow, 
uld be given, but rather sparingly at first. Much dam 
eeping them damp directly after fresh potting, and while in a state of r 


n they must be shifted it should be done while they 
be ee during 6 operation turning 


age is done to sl potted 


old bulb is ae SC are to 


The plant grows from one to four feet high, according to the strength or size of the bulbs and 
flowers, from July to September, according to the manner in which it is treated. 


Lis A FLEURS NANKIN. 


LILIUM TESTACEUM. 


E rm. Atiptoy ou Aipsov, nom du Lis chez les Grecs; Lilium chez les Latins. Cette étymologie, avant 
d’être la nôtre, a été celle d’un homme اس تشه‎ en la matière. Varron, dit expressément que 


Lilium vient par altération de Lirion. Nous ne 


saurions donc, comme le font quelques auteurs, dé- 


river ce mot du celtique li; car probablement les Grecs, en forgeant le mot lirion et Varron en 


r tant, ne savaient pas 


e langue, usitée seulement par une peuplade barbare, perdue dans 


un coin du littoral de la Ce Gaule, où certes ne poussait alors aucun lys 


CARACTÈRES GÉNÉRI 


RIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. 


} voyez ci-dessus, 


Sæpe tulit blandis argentea lilia nymphis. Prop. 
Quale micant puris lilia mixta rosis! Savr. 


Une courte disgression historique et phi- 
lologique, une fois pour toutes écrite sur 
le Lis dans ce recueil, 
nous l'espérons, un hors-d’œuvre à la géné- 
ralité de nos lecteurs. Nulle plante, certes, 
ne mérite mieux les honneurs littéraires, 
en méme temps qu'elle a droit à une des 
premiéres places dans la faveur des véri- 
tables amateurs! 

.. Le Lis (Lilium candidum L.) a été connu 
et recherché dés la plus haute antiquité. 
Les poétes de tous les pays l'ont chanté à 
l’envi et le proclamaient l'emblème de la 


ne semblera pas, 


pureté et de l'innocence, le symbole de la 


majesté (1). Pline en parle longuement 


dans plusieurs chapitres de son Histoire 
naturelle (lib. XXI). Il dit entr'autres 
choses SC F): 
rosæ nobilitate zn est... Nec ulli 

Ue دود‎ major..... 

Il le décrit ainsi : 

or ejus eximius; foliis foris striatis et ab 
angustiis in latitudinem paulatim sese laxantibus; 


Essais sur 


(1) Voyez notre ve em ۱ 
ulbeuses, ou 


Phistoire et la cultur s plantes 
nous puisons en ide ce passage. 


LIS A FLEURS NANKIN. 225 


effigie calathi, resupinis per ambitum labris tenui- 
que = et staminibus (1) stantibus in medio cro- 
ceis, etc. 

Lei Ge grecs et romains lui attri- 
buaient une origine divine. Les uns di- 
saient que Venus, furieuse contre une 
jeune fille qui lui contestait la palme de 
la beauté, la changea en cette fleur. Les 
autres rapportent que Jupiter, voulant don - 
ner l'immortalité au fils qu'il venait d'avoir 
d'Aleméne, le posa pour l'allaiter sur le 
sein de Junon endormie, qui bientót se 
réveillant , repoussa loin d'elle l'enfant de 
sa rivale : que des gouttes de lait tombées 

e ses mamelles dans l'azur du ciel 
formérent la voie lactée (/a voie de lait); 
enfin que de celles qui parvinrent sur la 
terre, naquirent le Lis, dont la blancheur 
rappelle son origine céleste. Mais écoutons 
un poéte latin moderne, trop peu connu 
(De Tuov), raconter le fait à sa manière : 


SS 


orte pererrato terræ Saturniu 


Inde fluit medio d m 

Nunc et se, cum lu let, celoque sereno 
Albentes circum tractus via lactea pandi 

At Dea, fallaei tandem experrecta sopore, 

Ut vidit niveo late stagnantia ror 

Sidera, sci s Atlantide n 

Dum que sedet rogitans , large sti iantia sensit 
Ubera nectareum in terras demittere rivum ; 
Flos unde exortus , laeti qui lor, omnes 


Et tollit niveum, flexa cervice, cacumen 

C'est de là que souvent chez les Latins , 
on donnait au lis le nom de Rose de Junon 
(Junonis rosa). 

Un autre poéte, également moderne, le 


Tot 1 


1 q e s Grecs, avant 
eux, savaient très-bien distinguer le pistil et les éta- 
mines, dont les noms même n’ont pas changé en 
passant jusqu'à nous. Ils reconnaissaient donc des 
sexes chez les plantes, et nous pourrions le prouver 
par maintes citations de Dioscoride, de Theophraste, 
d'Aristote, etc., si nous ne craignons pas d’être 
accusé ici d’un pédantisme déplacé. 


père Rapin en chantant les Jardins , ne 
pouvait oublier le Lis : aussi dit-il : 
Aspicias hortorum albescere sylva 
hu une sibi Gallia En 
tav ygiis seu missus ab o 
er Francum Hectoridem, fatis m plenus E 
Eternasque ardens trans æquora querere Jauros, 


ainsi RER traditions de‏ وس 
l'histoire de France, qui attribuent l'adop-‏ 
tion des fleurs de Lys dans les armoiries‏ 
royales, soit à Clodovitch (Clovis), qui les‏ 
aurait recues d'un ange, lors de sa fameuse‏ 
conversion; soit à Louis le jeune, à son‏ 
retour dela croisade. Pour les sceptiques‏ 
qui douteraient de la véracité de ces tra-‏ 
ditions, il en est encore une plus ancienne‏ 
et que rappelle tout d'abord le poéte : celle‏ 
de Francus, fils d'Hector, qui, chassé de‏ 
Troie, vint sur nos rives, comme un autre.‏ 
Enée, fonder un nouvel empire et nous‏ 
apporta une fleur de Lis, comme présage‏ 
de sa grandeur future. Or, il est à peu prés‏ 
démontré aujourd'hui que les fleurs de Lys‏ 
n'appartiennent point au Lilium, dont les‏ 
fleurs différent entiérement en effet de‏ 
forme et de couleur (les fleurs de Lys sont‏ 
en or); mais bien à l'7ris acorus (Iris des‏ 
marais), dont les soldats de Clovis, selon‏ 
d'autres chroniqueurs, se seraient cou-‏ 
ronnés sur les bords de la Lys. L'explica-‏ 
tion nous semble un peu forcée! Quoi qu'il‏ 
en soit, les Lis ont été adoptés comme em-‏ 
blémes par les rois de la premiere et de la‏ 
seconde race. Us devinrent définitivement‏ 
les armoiries de ceux de la troisiéme et de la‏ 
quatrième, et subsistèrent ainsi, comme ar-‏ 
moiries nationales, jusque dans ces derniers‏ 
temps, malgré une révolution qui semblait‏ 
devoir les abolir à jamais! L'aigle, à l'essor‏ 
altier, qui .— un instant, a dis-‏ 
paru aussi!... qui le remplace aujourd’hui ?‏ 


Incerti quo fata ferunt ! 


224 


Nous remplirions un volume de faits et 
d'anecdotes, au sujet des fleurs de Lys, 
sans parler de leurs propriétés médicales, 
au reste fort contestables, mais nous ajou- 
terions peu de choses aux connaissances de 
nos lecteurs, et ce ne serait probablement 
qu'aux dépens de leur patience. Aussi lais- 
serons-nous ce sujet pour nous häter de 
conclure cette disgression déjà longue! 

Les anciens distinguaient plusieurs sor- 
tes de Lis; leurs écrits ne peuvent laisser 
le plus léger doute à cet endroit. Pline dit 
expressément (l.c.) Lilia alba, Lilia ru- 
bentia, Lilia purpurea. On a lieu de s'éton- 
ner, quand on voit tant d'éloges du Lis ou 
des Lis, chez les Grecs et les Romains, que 
pas un de leurs poétes ne les ait célébrés 
dans ses vers. Les modernes ont ample- 
ment réparé cet oubli ; encore, et pour 
preuve, une derniére citation : elle est 
d'un écrivain élégant, malheureusement 
peu connu : 


Ecce tibi viridi se lilia eaudice tollunt, 

Atque humiles alto despectant ve 

Virginea ridente coma, quam multus oberrat 
i ia laete. 


malleolis, niveoque immista nitore 
Purpura eollucet, sparsoque intermicat auro, 
Passer. 

Tout le monde littéraire sait ce vers de 
Boisjolin : 

1] est le roi des fleurs dont la rose est la reine, 

Lon connait aujourd’hui près d’une cin- 
quantaine d’espèces de Lys. Toutes habitent 
les parties tempérées de l’ancien continent, 
où on ne les trouve en général que dans 
les parties montagneuses. L'Europe cen- 
trale et méridionale, l'Asie-orientale, l'Inde 
(Népaul), la Chine et surtout le Japon en 
nourrisent une foule de belles espéces. 
On en rencontre aussi quelques-unes fort 
méritantes dans l'Amérique-septentrionale, 
telles que les Z. canadense, superbum , 
umbellatum , philadelphicum, etc. 

Toutes rivalisent entre elles de beauté 
et d'élégance dans le port, de grandeur 
et de coloris éclatant dans leurs fleurs ; 


LIS A FLEURS NANKIN. 


lesquelles, dans certaines especes, exha- 
lent une odeur suave, quoique quelquefois 
trop prononcee. Aussi est-il dangereux 
den conserver des bouquets dans les ap- 
partements où l’on couche. La mort a été 
plus d’une fois la suite d’une telle impru- 


[om 
© 


L histoire des Lis, que notre cadre nous 
oblige de limiter aux généralités qui pré- 
cèdent, remplirait tout un volume, dont 
l'intérêt ne saurait être contesté. Chaque 
fois que nous aurons à mentionner quelque 
espèce, nous ne manquerons pas d'en citer 
les particularités historiques ou scientifi- 
ques. En attendant, nous abordons enfin 
celle qui fait le sujet de cet article. 

Son origine certaine , ainsi que sa patrie 
sont inconnues. L'horticulteur distingué 
qui rédige les articles Cultures de ce re- 
cueil l'a introduite en Belgique,il y a quel- 
ques années déjà, et l'avait reçue d'un hor- 
ticulteur allemand (M. Ferd. Ad. Haage, ju- 
nior, d'Erfurt) qui lui-méme croit se rappe- 
ler l'avoir recue avec d'autres Lis venant de 
Hollande, et appartenant aux Martagons, 
avec lesquels en effet, on pourrait le con- 
fondre au premier aspect. Il circula bientót 
dans le commerce sous les noms que nous 
en avons cités à la synonymie, et dont l'un, 
au moins, exprimant bien l'un des princi- 
paux caractéres de la plante (la couleur de 
ses fleurs) aurait pu étre conservé par le 
savant auteur anglais qui en publia le pre- 
mier la figure. 

Si les renseignements vagues que nous 
possédons sur l'origine de ce Lis ont quel- 
que fondement, il est à présumer que les 
Hollandais l'ont recu du Japon : contrée 
avec laquelle, ils ont, comme l'on sait, 
beaucoup trafiqué, et qu'ils l'auront con- 
fondu par mégarde avec les Martagons, 
auxquels il ressemble beaucoup et par le 
port et par la forme des fleurs. 

Convenablement cultivé, ce Lis peut 
s'élever à environ deux mètres de hauteur. 
La tige en est très-glabre, souvent d'un 


LIS A FLEURS NANKIN. 


rougeätre obscur, parsemé de macules ver- 
tes très-ténues. Quelquefois dans les plantes 
vigoureuses, des racines adventives se dé- 
veloppent à la base en anneaux rhizoma- 
tiques fasciculés. Les feuilles sont spiralées, 
alternes , très-rapprochées ; les inférieures 
obscurément 7-5-nervées, presque conco- 
lores, linéaires-lancéolées, obtuses ou à 
peine aiguës, insérées par un renflement 
angulaire , blanchätre , et décurrent quel- 
quefois sur la tige en une sorte de côte. Leur 
nervure médiane forme en dessous une 
carène aiguë, laquelle, ainsi que les bords, 
membranaces, est presque imperceptible- 
ment frangée-papilleuse. Les supérieures 
sont beaucoup plus courtes, ovales-ellip- 
tiques, subérigées , acuminées et contour- 
nées au sommet. 

Les fleurs sont nombreuses et forment un 
thyrse plus ou moins allongé, selon la force 
des individus. Leur couleur est tout à fait 
insolite : c’est un nankin clair à reflets 
carnés. Ces deux teintes se fondent ou de- 
viennent plus foncées ou plus tendres, selon 
le degré d'intensité de lumière que subis- 
sent les plantes, et résultant, soit de leur 
exposition, soit de la différence de culture. 
Comme celles des Martagons, dont elles 
ont, nous l'avons dit, entiérement l'aspect, 
elles sont nutantes; leurs segments se re- 
troussent et sont parcourues par des veines 
élevées, dentelées cà et là par de petites 
ligules roses. En dehors, la nervure mé- 
diane forme une caréne élevée-arrondie. 
Les trois segments externes sont pourvus au 
sommet d'une macule verte finement pu- 
bescente. Les filaments staminaux sont 
courts, triangulaires à la base, gréles, 
blanchátres et exserts, en raison de la ré- 
volution des segments. Les anthéres sont 


225 


oblongues; le pollen jaune-orangé vif. Le 
style est robuste, beaucoup plus long que 
les étamines, et subtrigone-arrondi au som- 
met, verdatre. L'ovaire n'a rien de parti- 
culier. 


Cu. b. 


mem dg * 


CULTURE. 


Ce Lis, ainsi que la presque généralité 
de ses congénéres, peut supporter parfai- 
tement nos hivers à l'air libre. Planté un 


peu profondément (30-40 cent.), il com- 
mencera dés le mois d'avril à développer 
une tige vigoureuse dont les feuilles et 


226 


surtout les fleurs acquereront une luxu- 
riance, une ampleur bien superieure ä 
celles des individus cultives en pots et ren- 
trés dans l'orangerie. 

Il en est de méme pour toutes les plantes 
bulbeuses en général, telles que Tulipes, 
Hyacinthes, Narcisses, ete. L'enfoncement 
de leurs bulbes les met en outre à l'abri 
de la gelée et les préserve en partie de 
cette humidité stagnante à la surface du 
sol, dont la persistance en hiver est fatale 
à tant de plantes. 

La multiplication du Z. testaceum est 
facile et ne différe en rien de celle des 
autres Lis. Elle a lieu par le semis de ses 


NANKINFARBIGE LILIE. 


graines, qu'il donne toutefois assez rare- 
ment et par la séparation des cayeux qu'il 
émet chaque année. Les graines se sément 
en automne sous chässis froid. Le jeune 
plant peut se repiquer au printemps sui- 
vent à l'air libre. Là, on le laissera pour 
ne le relever qu'aprés sa premiére floraison 
(c. a. d. cinq ans aprés), époque à laquelle 
on séparera les cayeux que les jeunes in- 
dividus auraient pu produire. 

Les cayeux séparés des méres, se trai- 
tent absolument comme elles- mémes et 
tout aussi rustiquement. (Voir quelques dé- 
tails de plus, à Lilium Brownii, ci-après.) 

Ge: NIE 


NANKINFARBIGE LILIE. 


LILIUM TESTACEUM. 


Etymologie ist früher schon von einem in dieser Sache competenten Manne gegeben wo 


einige Autoren es thun von dem celtischen Li herführen, denn weder die Griechen als sie das Wort 

Lirion machten, noch Varron als er es adoptirte, kannten jene Sprache die von einer barbarischen 

Bevölkerung gesprochen wurde welche einen Winkel des alten Galliens bewohnte ‚wo damals sicher 
keine Lili 


noch e wuchsen. 


Natürliche Ordnung der Liliaceen, Abth. der Tulipeen. 


GATTUNGS CHARAC 
SPEC. CHARACTER 


Man kennt bis heute beinahe an fünfzig 
verschiedene Arten Lilien. Beinahe alle 
sind in den gemässigten Gegenden desalten 
Continents zu Hause, wo man sie vorzugs- 
weise in den gebirgigten Theilen findet. 
Das mittlere und südliche Europa, das öst- 
liche Asien, Indien (Nepal) China und zumal 
Japan bringen eine grosse Anzahl vorzüg- 
licher Arten hervor. Man findet auch einige 
schöne Arten im nördlichen Amerika, wie 
Z. B. L. canadense, superbum, umbellatum, 
philadelphicum, etc. 

Alle diese Arten wetteifern unter einan- 
der hinsichtlich der Schönheit, der zier- 


pe 


siehe oben. 


lichen Gestalt, der Grósse und dem herr- 
lichen Farbenspiel der Blumen , welche 
bei einigen Arten einen sehr angenehmen, 
obwohl zuweilen etwas starken Geruch 
ausdünsten. Weshalb es auch gefährlich ist 
einen Straus davon im Schlafgemach hin- 
zustellen. Der Tod ist mehr als einmal die 
Folge dieser Unklugheit gewesen. Die Ge- 
schichte der Lilien, welche unser Zweck 
uns auf das oben Gesagte zu beschränken 
gebietet, würde einen ganzen Band ausfül- 
len und gewiss nicht ohne grosses Intresse 
sevn. So oft sich uns Gelegenheit dar- 
bieten wird eine Art davon zu beschreiben, 


NANKINFARBIGE LILIE. 


werden wir nicht ermangeln die darauf 
Bezug habenden historischen uud botani- 
schen Merkwürdigkeiten her heben 
Bis dahin werden wir uns mit derjenigen, 
welche Gegenstand dieses Artikels ist be- 
schäftigen. 

Der Ursprung so wie das Vaterland die- 
ser Lilie sind unbekannt. Der ausgezeich- 
nete Kunstgärtner , Verfasser der auf 
die Cultur bezughabenden Artikel dieser 
Sammlung, hat dieselbe in Belgien ein- 
geführt; er hatte sie vor einigen Jahren von 
F. A. Haage junior in Erfurt erhalten, der 
sich errinnert sie selbst mit andern Lilien 
aus Holland als eine Art von Martagon, mit 
welcher man sie auf den ersten Blick ver- 
wechseln könnte, bezogen zu haben. Bald 
war sie im Handel unter den oben ange- 
führten Namen verbreitet, wovon wenig- 
stens derjenige der einen der Hauptcha- 
ractere der Pflanze (die Farbe der Blüthen), 
bezeichnete, von dem englischen Autor der 
die erste Abbildung davon gegeben, hätte 
beibehalten werden kónnen. 

Wenn die unbestimmten Nachrichten , 
welche wir über den Ursprung dieser Lilie 
bezitzen in etwa gegründet sind, so mógen 
die Holländer sie wahrscheinlich aus Ja- 
pan mit welchem Lande sie, wie man 
weiss, ehemals viel verkehrten, erhalten 
und sie mit den ihr so áhnlichen Martagons 
aus Versehen verwechselt haben. 

Wenn diese Lilie zweckmässig behan- 
delt wird kann sie an zwei Meter hoch 
werden. 

Der Stengel ist sehr glatt, oft dunkel- 
róthlich mit feinen grünen Punkten über- 
säet. Bei starken Exemplaren bildet sich 
öfters am Grunde des Stengels ein Kreis 
büschelförmiger Luftwurzeln. Die Blätter 
sind spiralstándig abwechselnd , nahe zu- 
sammen stehend; die untern undeutlich 


227 


5-7 nervig, auf beiden Flüchen fast gleich- 
farbig, linien-lanzettfórmig , stumpf oder 
fast spitzig, auf dem Stengel vermittelst- 
einer eckigen, weisslichen zuweilen her- 
ablaufenden, eine Art von Rippe bilden- 
den Verdickung eingefügt. Der Mittelnerv 
bildet unten einen scharfen Kiel welcher 
so wie der háutige Rand unmerklich ge- 
franst, papillós ist. Die obern Blätter sind 
viel kürzer, oval-elliptisch , fast aufrecht, 
zugespitzt . an der Spitze gedreht. 

Die Blumen sind zahlreich und bilden 
einen mehr oder weniger verlängerten 
Strauss, je nach der Grösse der Pflanze. 
Die Farbe ist ganz ungewöhnlich, es ist 
ein helles Nankin mit fleischfarbenem 
Scheine. Diese beiden Tinten vermischen 
oder verdunkeln sich oder werden heller, 
je nach der Intensität des Lichtes welchem 
die Pflanzen ausgesetzt sind, oder auch 
nach der Culturmethode. Sie sind gleich 
denen der Martagons, wo mit sie wie ge- 
sagt viel Aehnlichkeit haben, überhän- 
gend ; die Kronenabschnitte krümmen sich 
zurück und sind von erhabenen, hin 
und wieder rosafarbig gezähnelten Adern 
durchzogen. Ausserlich bildet der Mittel- 
nerv einen erhabenen zugerundeten Kiel. 
Die drei äussern Abschnitte sind an der 
Spitze mit einem grünen fein behaarten 
Flecken versehen. Die Staubfäden sind 
kurz, am Grunde dreieckig, dünn, weiss- 
lich und hervortretend, nachdem sich die 
Abschnitte zurück gerollt. Die Staub- 
beutel länglich ; der Blüthenstaub lebhaft 
orange-gelb. Der Griffel dick , viel länger 
als die Staubgefässe, grünlich, an der 
Spitze fast dreiseitig zugerundet. Der 
Fruchtknoten bietet nichts ungewöhnli- 
ches dar. 

Cs. L. 


228 


NANKINFARBIGE LILIE. 


CULTUR. 


Diese Lilie erträgt so gut wie fast alle 
ihre Verwandten unsere Winter im Freien. 
Etwas tief gepflanzt, ungefähr 30-40 Centi- 
meter, entwickelt sie schon im Monat April 
ihren Trieb, dessen Blattwerk und Blüthen 
eine bei weitem grössere Ueppigkeit und 
Fülle darbieten, als es bei den in Töpfen 
gezogenen der Fall ist. 

Es ist dies das Nämliche bei allen Zwie- 
belgewächsen als Tulpen, Hyacinthen, 
Narcissen, etc., die wenn tief gepflanzt, 
so auch noch gegen Frost geschützt und 
viel gegen die im Winter so häufig auf der 
Oberfläche des Bodens bleibende Feuch- 
tigkeit bewahrt werden. 

Ihre Vermehrung ist leicht und eben 
dieselbe als die der andern Lilien. Sie 


findet durch Aussäen des Samens Statt, 
der jedoch nur sehr selten gewonnen 
wird, oder durch Trennen der kleinen 
Zwiebel welche sie jedes Jahr ansetzt. Die 
Samen müssen im Herbst auf’s Kaltbeet 
ausgesäet werden; im Frühjahr versetzt 
man dann die jungen Sämlinge in den 
freien Grund. Hier lässt man sie bis nach 
ihrem ersten Blühen, was nach drei Jah- 
ren Statt finden wird ; dann erst darf man 
die kleinen Zwiebel abtrennen و‎ wenn sich 
deren gebildet haben. 

Diese von der Mutterpflanze weggenom- 
menen Zwiebel müssen gerade so wie sie 
selbst behandelt werden. 

(Siehe einiges Nähere mehr bei Zilium 
Brownit.) L. VH. 


f 


4 “sl SEITHER rad ad oH Grisel d 
D 


EUSTOMA ۰ 


Gentianaceæ § Gentianex-Lissanthe@. 一 Pentandria-Monogynia. 


ee GENERI Calyx CHARACT. SPECIEI. — E. Foliis ` Wes 
5-6-partitus, € is "itis subulatis“ Corolla elliptico-oblongis s ubscumin atis obtusa 
GE ata marcescens, limbo 5-6-partito. | nato-amplexic م‎ orolle lobis e pis 
Stamina 3- rolle fauci Geng antheræ | gis a weed Den Pot superantibus; capsula 
e de rimis centes d sub I-locular 
Ovarium valvis paulum introflexis subuniloculare Eustoma eet Grise. 1. c. Bot. Reg. t. 13. 
l-semi-2 - locula lis suturam insertis. | 1845 
Stylus riet یی‎ stigmate bilamel- Gentiana ainn t Bee: 11. des Ant. t. 15. 
lato, SE DN zë ula en ` Herb. 

septic id e garen semi 2-4-locular Frick مه‎ t Ill. 478. 
uii ' spongiosis. 0 funiculis destituta een Jaco. Pi. rar. t. 33. 

glob See aas Kra. in HB. et B. nov. Gen. 

Herbae v. perennes Americæ borea lis et Sp. et syn. 269. 
subtropiom, وام لو ته‎ floribus paucis speciosis Chlara Gar 
et Grises. DC. Prod. IX. 51. Eustoma silenifolium G. pe on. Le 

Urananthus glaucifolius Bexta. 1. c. 

Eus a G. Dos Gen. mo of Gard. and Bot. IV. 175. } 

PRET d. dod. PI. Hart 


Texte du Botanical Register de M, Lindley. 
EUSTOMA EXALTATUM. 
TALL EUSTOMA. 
Ervmorocy : £0, well; croua, mouth. (See hereafter.) 


GENERIC CHARACTER 


SPECIFIC CHARACTER. | see above. 


appears, from the researches of Dr. Grisebach, that pelis NUS Munt this plant, and 

Zen or two like them, constitute a peculiar genus which Mr. Bentham called Beie, but 
which had been previoul named Eustoma ad the late Professor we: 

It is therefore necessary to cancel the mon name of this vum in favour of that which is now 


given. Under the Anti of Gegen zeg folius the species is circulating among gardeners as 
ef: new; but it is in truth a species respectable for its antiquity, having been described years 
0 by Lamarck under the name of Lisianthus petet, and ei Jacquin as L. glaucifolius. It is the 
u of L. Russellianus that has again brought it into notice 
It is a native of various parts of North America : "uS arm parts of Mexico on the coast of the 
acific, Vera Cruz, Tampico, Cuba, St-Domingo, the Havannah, and the Arkansas, are all set down 
as stations whence it has been bro odii; It is however by no means clear that all the plants thus 
collected are really the same species; for we find, in our specimens from the north of Mexico, that 
style is very much longer than in the ams now figured, which nue in the بده‎ of 
Mr. id agis of Turnham Green, in July la 
Fig. 1. shew 


the ovary, style and it as hen appeared. 
Although not i be compared with Eustoma dee Kain, it is far from being desti- 
tute of beauty. Its foliage is i neat, gee its blossoms rather handsome. The greatest fault in it 


is its stiff de habi 
30 


228 


EUSTOME ÉLANCÉ. 


t is a warm greenhouse annual, the seeds of which should be sown about Midsummer. The plants 


I 
will naturally come weak at first, but to retard their flowering till the following season, 
should be stopped at every ot 


to strengthen them, they s 


cient quantity 7 lateral shoots. The soil which seems most suitable is sandy pea 


as well as 
her joint until they ZS BEE, a suffi- 
. Water and heat 


should be liberally given during the growing. season. 


EUSTOME ÉLANCÉ. 


EUSTOMA EXALTATUM. 


Êvrm. Evorowos (eÿ,rrôuæ), qui a une belle bouche; allusion aux taches du centre de la corolle. 
On voit qu'il eüt été plus correct d'écrire Eustomon. 


Gentianacées, N Gentianees-Lissanthees. — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTERES GENERIQUES. 
CARACTERES SPÉCIFIQUES. 


L'habitat de cette plante est extrémement 
étendu. On la trouvée à la fois dans le 
nord et sous l'équateur en Amérique; dans 
PArkansas, au Mexique, sur les côtes de 
l'Océan pacifique, à la Vera Crux ; à Tehu- 
antepec; à Tampico; à Batabano et à la 
Havane (ile de Cuba), à Saint-Domingue 
(Haiti), etc. 

La synonymie spécifique en est également 
assez compliquée , et il ne serait peut-étre 
pas téméraire de conclure de cette double 
circonstance qu'il y a là plusieurs plantes 
différentes confondues sous une méme dé- 
nomination : question toutefois que nous 
ne sommes point à portée de juger en ce 
moment, et qui d'ailleurs n’en est plus une, 
si l'on peut s'en rapporter entiérement au 
beau travail de M. Grisebach (I. c.), qu'a- 
dopte d'ailleurs M. Lindley (l. c.), mais non 
sans émettre le méme doute que nous (1). 

L'Eustoma ezaltatum quoique rare dans 
les jardins, n'est cependant point une plante 
nouvelle. On la trouve chez quelques ama- 


(1) Ainsi cet auteur ajoute positivement , par 
exemple , que dans les échantillons qu'il a sous les 
yeux (provenant du Mexique), le style est beaucoup 
plus long que dans la plante qu'il figure et que lui 
a communiquée un horticulteur anglais. 


| voyez ci-dessus. 


teurs sous le nom de Lisianthus glaucifolius 
(double dénomination qui doit étre annulée 
en raison de la priorité acquise à la précé- 
dente et au genre nouveau dont la plante 
dont il s'agit est devenue le type), et le 
catalogue de Sweet (édit. II.) cite 1804 
comme date de son introduction en Europe. 

Bien qu'elle ne puisse étre comparée à 
sa magnifique congenere l'Éustoma Rus- 
sellianum (Lisianthus Russellianus Hook.) 
sous le rapport de l'ampleur et du riche 
coloris de ses fleurs, elle n'en mérite pas 
moins une place dans toute collection de 
choix, et non loin de l'espéce que nous ve- 
nons de citer. 

C'est une plante annuelle (ou plutót bis- 
annuelle dans nos climats, mais mono- 
carpienne), entiérement glabre, à tiges 
élancées , gréles, cylindriques; à feuilles 
elliptiques -oblongues , subacuminées ou 
subobtuses, cordées à la base, connées-am- 
plexicaules (les supérieures semi-amplexi- 
caules); à fleurs subterminales, disposées 
en E pauciflores, subdichotomes et 
bractéées à chaque bifurcation (ez figural); . 
calyce ové , assez petit, 5-parti, à segments 
oves, linéaires-acuminées, relevés dorsa- 
lement d’une fort côte saillante (prolonge- 
ment quinquangulaire du pédicelle (er 


HOHER SCHÔNMUND. 


figura!); corolle assez ample , quinquefide- 
étalée ; lobes elliptiques-oblongs. acuminés 
au sommet, étalés en roue, d'un riche 
lilas; à base occupée par une belle tache 
pourpre-violacée; tube aussi long que les 
segments calycinaux , contracté et d'un 
jaune pale. Étamines incombantes ; anthé- 


229 

ovaire oblong ; style court; stigmate 

bifide, à lobes ovés-subétalés, papilleux- 

ciliés (ex figura). Capsule subuniloculaire. 
Cu. L. 

Ex Bot Reg. l. c. et ex figura ejusda. 


res.... 


CULTURE. 


La culture et la multiplication de cette 
plante, comme celle de sa congénére, le 
Lisianthus Russellianus , appelle tous les 
soins de l'horticulteur, jaloux de jouir de 
tout l'effet ornemental qu'elle peut pro- 
duire. 

Tout d'abord elle se plait en serre chaude, 
ou à son défaut dans une bonne serre tem- 
pérée, et dans un sol assez riche en humus. 
Le compost que j'ai recommandé déjà plu- 
sieurs fois, lui conviendra parfaitement, 
avec une légére addition d'un puissant en- 
grais tel que le guano; le tout dans des pots 


parfaitement bien drainés. Comme elle est 
annuelle, on en semera les graines vers la 
fin de l'été, afin d'en retarder la floraison 
qui n'en sera que plus splendide, vers la fin 
du printemps suivant. Dans ce but, on en 
pincera plusieurs fois les tiges pour les 
faire se ramifier abondamment. L'eau et la 
chaleur lui seront libéralement dispensées 
pendant tout le temps de sa végétation , à 
l'exception de l'époque de la maturation des 
graines, oü l'on devra étre sobre d'arrose- 
ment pour ne pas les faire avorter. 

KL VB. 


HOHER SCHOENMUND. 


EUSTOMA EXALTATUM. 


Erwmozoere. Ed, crea (eturrogos), was einen schönen Mund hat; Anspielung auf die Flecken 
im Innern der Korolle. 


Natürliche Ordnung der Gentianaceen, Abth. der Gentianeen-Lissantheen. 


GATTUNGS CHARACTER. 
CHARACTER 


SPEC 


Der Wohnort dieser Pflanze ist ausser- 
ordentlich ausgebreitet, man hat dieselbe 
gleichzeitig im Norden und unter dem Ae- 
quator Amerika's, in Arkansas, in Mejiko, 
an den Küsten des stillen Oceans, zu Vera 
Cruz, zu Tehuantepec, Tampico, Batamabo, 
in der Havanna und zu S'-Domingo , etc., 
gefunden. Die Synonymie ist nicht weni- 


| siehe oben. 


ger verwickelt; dieser doppelte Umstand 
rechtfertigt die Vermuthung dass wahr- 
scheinlich verschiedene Pflanzen unter 
derselben Bennennung verstanden seyn 
dürften, obschon wir zum wenigsten in 
diesem Augenblicke nicht im Stande sind 
diese Frage zu lösen, die vielleicht auch 
keine mehr ist, wenn man der schönen Ar- 


250 


beit Griesebach’s Glauben schenken will, 
wie Lindley es thut, obschon auch er, wie 
wir dieselben Zweifel ausdrückt (1). 

Der hohe Schönmund obwohl selten in 
unsere Gärten , ist jedoch keine neue 
Pflanze. Man findet sie bei mehreren Blu- 
menliebhabern unter dem Namen Listan- 
thus glaucifolius, doppelte Benennung, die 
als überflüssig unterdrückt werden muss 
um der hier in Rede stehenden Pflanze 
den Gattungsnamen zu erhalten, deren 
Typus sie ist und welche im Sweet ’schen 
Katalog (2'* Aufl.) als im Jahre 1804 nach 
Europa gebracht aufgeführt ist. 

Obschon unsere Pflanze mit dem präch- 
tigen Eustoma Russellianum (Lisianthus 
Russellianus Hoox.) hinsichtlich der Grösse 
und des reichen Kolorits der Blumen nicht 
verglichen werden kann, so ist sie doch 
nicht minder würdig in einer ausgesuchten 
Sammlung ihre Stelle zu haben 

Die Pflanze istin ihrem Vaterlande ein- 


(1) So sagt Z-B. dieser Gelehrte ausdrücklich, dass 
in den Exemplaren welche er vor sich hat und die 
aus Mejiko herstammen, der Griffel viel länger sey als 
in jenen welche er abbildet und die ihm von einem 
englischen Gärtner mitgetheilt wurden. 


HOHER ۰ 


jahrig, bei uns zweijährig, aber einfrüch- 
tig, ganz glatt mit langen dünnen; cylin- 
derförmigen Stengeln. Blätter elliptisch- 
länglich, fast spitzig oder stumpf, am 
Grunde herzformig, zusammengewachsen, 
stengelumfassend (die obern halbstengel- 
umfassend). Blumen fast zipfelständig , in 
eine wenigblüthige doppeltsabelaestige , 
an jeder Gabelspalte mit zwei Deckblätt- 
chen versehenen Rispe zusammengestellt. 
Kelch eirund , ziemlich klein, füntheilig; 
Abschnitte eirund, linienfürmig zugespitzt, 
auf dem Rücken durch eine hervorsprin- 
gende Rippe bezeichnet gleichfalls eine 
fünfeckige Verlängerung des Blüthenstiels. 
Korolle ziemlich gross, fünftheilig, ausge- 
breitet; Lappen elliptisch-länglich, zuge- 
spitzt, radförmig ausgebreitet, glänzend 
lilafarbig und am Grunde mit einem pur- 
purfarbenen Flecken geziert. Röhre so lang 
als die Kelchlappen, verengert, schön hell- 
gelb. Staubgefässe aufliegend, Staubbeu- 
tel... Fruchtknoten länglich ; Griffel kurz; 
Narbe zweitheilig, mit eirunden etwas 
ausgesperrten , papillüsen gewimperten 
Lappen. Kapsel einfächerig. 
Cu. L. 


CULTUR. 


Rhisaf Au 
iu Cul tur 


erfordern wie der ihr ما مت‎ Lisian- 
thus Russellianus alle Sorgfalt des Gärtners, 
wenn er von ihr vollständigen Genuss ha- 
ben will. 

Sie gefällt sich hauptsächlich im Warm- 
haus, oder wo dasselbe mangelt, in einem 
gut temperirten Hause und einer recht 
humusreichen Erde. Der Compost den ich 
schon öfters empfohlen habe würde ihr 
mit einer geringen Mischung von Guano 
sehr zuträglich seyn, Da es eine einjährige 
Pflanze ist, so säet man die Samen am bes- 


P flanze 


ten gegen Ende Sommers, um die Blüthe 
die desshalb nicht weniger prächtig seyn 
wird, bis gegen das Frühjahr auf zu halten. 
Man kneipt daher auch oft die jungen Triebe 
ab, um so ein üppigeres Laubwerk hervor 
zu bringen. 

Wasser und Wärme können ihr während 
ganz der Vegetationszeit hinreichend ge- 
geben werden, wenn jedoch die Samen zu 
reifen beginnen muss man nur spärlich mit 
dem Wasser umgehen um kein Verfaulen 
derselben herbei zu führen. 

L.. VH. 


2 


À 


Cum 
CHA 


۷ 
OP Gea ake 
۰1 


( 


EFT. 


H 


varceted,) 


ALSTROEMERL/E ۰ 


Amarillydacea  Amarillydeæ-Anomalæ. 一 Hexandria-Monogynia. 


CHARACT. GEN. — A. P 11 
superum sexpartitum ie regulare 


obu 
erigonio = 
serta , lok. erectis ۰ del tis, anther 
ville erectis. Ovarium inferum ilo teg 
ovulis in lo bake pluri = een c anatropi 


Stylus filiformis rdi gg 
trifido , iu replicati Cs eg Shion ze? ER 
e = ostata Ok e ei trivalvie 


rari cata indehiscens. Sem in loculis 
plura dit: horizontalia, testa “membrana 
rugosa, he mbilic بای‎ 
Mee iei apioali tubereuliformi jus gen 
mbryo axilis album o dimidio موی‎ 
e radiculari ege singen e. 
erbæ ica tropica et rali-extra 
tropica We radicibus pn رد سيق‎ rh 


caule foliosa erecto scandente v. volubili; floribus 
terminalibus umbellatis. 
Exprıcn. , Gen. pl. 1295. 


Alstremeria L, Gen. 432. Gaertn. I. 41. 
e en ۲, volubili, staminibus 
d 
Bomarea Mirb. in Poir. suppl. Enerel TS Lou ie. t. 76. 
Bot. Mag. t. 1613. 2848. Tussac. fl. Ant 
b. ALSTROEMERIA Mirb. Caule recto, staminibus declinato- 
erectis, capsula oblonga v. globosa. 
Alstremeria Mirb 
139. 421. 
181. Bot m 


he ماجنا وم مرس‎ 
M: 3040. 3105. 3350. Hook. exot. fl. 64, 
se. t. 95, ete., ete. 


IARACT. SPECIEI. — Varietates multe, typis 
indeterminatis in loco natali seu in hortis nostris 
nata 


ALSTRŒMÈRES DU CHILI. 


ALSTROEMERLÆ CHILENSES. 


Erxm. Alstroemer, médecin-naturaliste suédois, contemporain et ami de Linné. 


Amarillydacées $ Amarillydées - Anomales. 一 Hexandrie - Monogynie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES 
CARACTERES SPÉCIFIQUES 


Dans ces hautes montagnes qui bordent, 
pour ainsi dire, le littoral du Chili et du 
Pérou , comme pour protéger toute l'Amé- 
rique méridionale contre les envahisse- 
ments de l'Océan pacifique, se montrent 
aux lieux élevés et découverts, dans les in- 
terstices des rochers , sur les plateaux, une 
foule de plantes coquettes, effilées, aux 
larges corolles bariolées et toujours d'un 
coloris frais et charmant: ce sont les Al- 
stroeméres , qui tapissent le sol ou les ro- 
chers , en nombre immense, de leur riche 
parure. La, l'œil de l'observateur, errant 
émerveillé de fleur en fleur, cherche en 
vain, à reconnaitre les espéces types à 
qui rapporter la foule des brillantes plantes 


| voyez ci-dessus. 


qui s’etalent devant lui de toutes parts. 

eu de plantes, en effet, jouent, pour 
parler le.langage horticole, autant que les 
Alstræmères dans leur patrie. Les vents, 
les insectes transportent adultérinement le 
pollen des unes sur le pistil des autres, 
enfantent sans cesse de nouveaux étres, 
parmi lesquels, tout en distinguant les ra- 
ces, il devient difficile de remonter aux 
sources primitives. Aussi dans le nombre 
assez grand d'espéces décrites et figurées 
par les auteurs, ou conservées dans les her- 
biers, on ne tarde pas, par un examen 
sérieux , à reconnaitre que beaucoup d'en- 
tre elles ne sont que des variétés et doivent 
étre rapportées à tels ou tels types. Cette 


252 


conyiction que nous avons acquise par nos 
propres recherches, il ya quelques années, 
nous ne saurions ici les discuter ex fundo, 
par l'absence des documents et des herbiers 
comparatifs ; mais nous sommes persuadé 
que tout botaniste, qui voudra élucider la 
question , prugan bientôt notre manière 
de voir. Or, peen n'en e dag que en 
ques preuves, q 

spécifiques établirait-on entre les 4. aurea 
et aurantiaca? Toutes deux ne provien- 
draient-elles pas de ۲۸۰ hemantha, ou 
vice-versa? Les A. pallida et Neillii ont 
un grand air de parente assez etroite! 
Peut-on citer ۲۸۰ pulchella comme dis- 
tincte? etc., etc. 

Voici maintenant un fait concluant au 
sujet de la multiplicité des variations que 
subissent les Alstræmères : Un de nos pra- 
ticiens les plus distingnés, auqnel on ne 
saurait contester de grandes connaissances 
horticulturales, M. Jacques, jardinier en 
chef du domaineroyal à Neuilly, ayant, il y 
aquelques années, recueilli des graines sur 
une espéce d'Alstroemére qu'un voyageur 
lui avait rapportée du Chili, les sema, et 
eultiva avec prédilection le jeune plant 
qui en provint. Quelle ne fut pas sa sur- 
prise, quand, en les voyant en fleurs, il 
en compta huit variétés bien distinctes, 
dans lesquelles il prétendait reconnaitre 
es A. aurantiaca, tricolor, flos Martini, 
pallida, Neilli, hemantha, pulchella et aurea, 
des auteurs ! 

Dans une note, lue à la Société Royale 
d’Horticulture de Paris (1) et qui accom- 
pagnait un magnifique bouquet de ces Al- 
streeméres, ce jardinier s'écrie : « Voilà 
donc cinq ou six espéces ou prétendues 
telles, trouvées dans un seul semis (2)! Que 
sera-ce si l'on séme quelques graines de 
chacune de ces variétés? où retrouvera-t-on 
lespéce primitive qui peut-étre serait en- 


)1( Ann. Soc. Royale sat — 1842. 
(2) Dans le semis d'une se 


ALSTROEMERES DU CHILI. 


H 


core plus difficile à reconnaitre dans le 
pays originaire que dans nos cultures? » 

Nous voulümes dés-lors vérifier par nous- 
mémes une assertion qui nous semblait 
étrange. Les choses, en effet, n'étaient 
tout à fait telles que les avait présentées 
l'habile horticulteur. Ainsi, il nous fut aisé 
de remarquer tout d'abord que les plantes 
qne nous avions sous les yeux n'avaient 
littéralement rien de commun avec les 
Alst. flos Martini, pallida, Neillii, pul- 
chella et tricolor, qu'y croyait voir M. Jac- 
ques. Ces plantes, en effet, dont on pour- 
rait contester peut-étre botaniquement l'in- 
dividualité directe, ne sauraient provenir du 
semis d’une seule; mais nous devons avouer 
que les autres espéces dont il parle, comme 
les 4. hemantha, aurea, aurantiaca et quel- 
ques autres, que nous pümes des lors rap- 
porter à des types presque certains, s'y trou- 
vaient à peine altérées dans leur descen- 
dance. Et à ce sujet, qu'on nous permette 
une réflexion : Pourquoi n'arriverait-il pas 
dans les végétaux, ce que l'on s'étonne de 
remarquer dans les animaux: dans le genre 
humain, par exemple, où les traits de l'ayeul, 
du bisayeul ou méme du trisayeul paternel 
ou maternel se retrouvent en entier dans la 
seconde ou troisiéme génération, sans avoir 
passé aux intermédiaires. Les mélanges des 
pollen doit tót ou “tard, selon nous, offrir 
de tels résultats chez les plantes. Pour le 
philosophe , il n’est point d’especes abso- 
lues! 

Le beau bouquet d’Alstræmères que nous 
présentons ci-contre à nos lecteurs leur fera 
sans doute partager nos convictions. Ils y 
reconnaitront sans peine quelques-unes des 
plantes qu'on a publiées dés longtemps 
comme espèces. Ils pourront dans leurs 
eultures en suivre la filiation presque di- 
recte; et si l'exiguité de la planche (bien 
que double) ne s'y füt opposée, nous y 
aurions groupé un bien plus grand nom- 
bre de variétés pour compléter le faisceau 
de faits que nous eitons, afin d'établir que 


ALSTROEMERES DU ۰ 235 


toutes les Alstræmères connues (appartenant 

à la § B) dérivent seulement de trois ou quatre 
types normaux connus ou à connaître ! 

Il serait oiseux de décrire botaniquement 
chacune des plantes que nous figurons ci- 
contre. Nous nous contenterons de dire 
de leur facies général quelques mots qui 
leur seront applicables en particulier. 

Racines fibreuses, fasciculées, blanches, 
très-longues, simples , de la grosseur d’une 
plume à écrire et plus, lisses ou très fine- 
ment pubescentes. Tiges simples ou très- 
rarement ramifiées , glabres ou quelquefois 
pubescentes, droites ou procombantes-re- 
dressées , subeylindriques, hautes de 30 à 
50 centim. Feuilles alternes-éparses ou spi- 
rales, linéaires-elliptiques, très-obtuses, 
atténuées et puis dilatées à la base qui est 
sessile , glaucescentes ou vertes, charnues, 
presque toujours tordues sur elles-mêmes, 
de maniére à présenter en-dessus leur face 
inférieure, et affectant souvent ainsi une 
position verticale. Leur nervation est lon- 
gitudinale et peu apparente. Les fleurs, 
trés-grandes , comparativement à l'exiguité 


de la taille des plantes, sont disposées en 
fausses ombelles pauciflores. Leurs pédicel- 
les aussi longs ou plus longs que les feuilles, 
sortent d'une sorte d’involucre, formé par un 
verticille foliaire terminal. Les corolles sont 
bilabiées و‎ subcampanulees, à tube court et 
à six segments inégaux, verticillés par trois, 
et alternant entre eux , de telle sorte, que 
des trois externes, l'un est dressé, les deux 
autres latéraux; des trois internes, deux 
sont dressés obliquement et laissent voir 
entre eux l'externe; et le troisieme déflé- 
chi en une sorte de labelle. Ce sont ces 
derniers qui affectent les coloris les plus di- 
versifiés et les plus riches. Les étamines et 
le style sont déclinés-ascendants. Aux fleurs 
succulent un capsule trigone -arrondie, 
courte, triloculaire, trivalve, renfermant 
un petit nombre de graines , attachées ho- 
rizontalement à l'angle central des loges 
(voir pour quelques autres détails, l'ar- 
ticle Alstremeres, dans l'Horrus VANHOUT- 
fase. D. 


TEANUS , 
Cu. Li 


一 一 


CULTURE. 


DES 


ALSTROEMÈRES DU CHILI. 


Rien de plus ornemental pour nos jar- 
dins pendant une grande partie de l'année, 
que les fleurs à la fois si splendides et si 
nombreuses de ces belles plantes; et rien 
non plus de plus facile que leur multipli- 
cation et leur culture. 

Les mille nuances diverses et toujours 
charmantes qui diaprent les corolles des 
Alstræmères permettraient difficilement 
den établir une nomenclature horticole 
passable. Comme les Calcéolaires, leurs 
brillantes rivales, elles échappent entière- 
ment sous ce rapport au plus sérieux exa- 
men. Toutes sont belles, on peut l'affirmer, 
sans craindre d'être taxé d’exageration, et 


l'on peut en outre ajouter qu'elles devien- 
dront bientót aussi populaires que les gi- 
roflées, le réséda , l'eeillet, etc. En effet, 
coupées en bouquets pour en orner les ap- 
partements, nulles autres plantes ne pour- 
ront supporter la comparaison avec elles. 

La culture en pots ne saurait guére leur 
convenir en raison de la longueur, de la 
grosseur et du nombre de leurs racines fas- 
ciculées. Il vaut mieux les planter en pleine 
terre, à l'air libre qu'elles peuvent braver 
impunément en toutes saisons, au moyen 
de quelques précautions que je vais indi- 

uer. 
On defonce, à la profondeur de quarante 


254 


centimètres, une plate bande dont la lon- 
gueur et la largeur seront proportionnées 
au nombre des individus qu’on y doit plan- 
ter, à raison de trente-cinq centimètres de 
distance les unes des autres. Le fond de la 
tranchée est revêtu d’un lit de cailloux, de 
fragments de pots, de briques, de tuiles, etc. 
pour permettre un prompt et facile écou- 
lement aux eaux de pluie et d’arrosement. 
On la remplit ensuite d'une bonne terre, 
riche en humus, et qu'on compose soi-méme 
de la manière suivante : un tiers de terre 
franche normale (loam); un tiers de terreau 
de bruyéres sablonneux; un tiers de terreau 
de couche bien consommé. On ajoutera en- 
suite un 30* de la masse totale d'un riche 
engrais, comme de la poudrette ou du 
guano. On mélera bien le tout et on le 
laissera deux mois environ en tas avant de 
s'en servir. 

An mois d'octobre , on plantera chaque 
rhizome, en ayant soin que son point cul- 
minant soit au plus à 25 centim. de la sur- 
face du sol. Aussitót que les gelées devien- 
nent imminentes, on couvre la plate bande 
de chässis. On l'entoure d'un réchaud de 


ALSTROEMERIZ CHILENSES. 


fumier éteint. On admet lair en abon- 
dance, tant que le thermométre n'est pas 
au-dessous de 一 0.R. On a vu la gelée péné- 
trer sous cet abri, à 4— 0. R, et nullement 
endommager les racines. Tant que les 
grands froids durent, on étend sur les 
chassis de la litière ou des paillassons و‎ 
qu'on se hàte d'enlever chaque fois que 
brille un rayon de soleil. 

Aussitót que les froids ne sont plus à 
craindre, on enléve tout abri, et on aban- 
donne les jeunes plantes, dont les pousses 
sont déjà apparentes, à toutes les influences 
atmosphériques; on les traite enfin à la 
facon des plantes vivaces. 


On ne mouillera qu'avec précaution pen- 
dant la maturation des graines, et si aprés 
leur récolte il survenait de grandes pluies, 
il faudrait replacer les chássis pour em- 
pécher la pourriture des rhizomes. On re- 
léve ceuz-ci vers la fin de juillet, on les 
nettoye, on en sépare les turions ; et on les 
laisse alors à nu sur des tablettes et dans 
un endroit sec et bien aéré, jusqu'au mo- 
ment de les replanter. 


L. VH. 


Traduction of the french text. 


ALSTRŒMERIÆ CHILENSES. 


ALSTROEMERIAS OF.CHILI. 


Ervwonocy. Alstreemer, a Swede naturalist-physician, friend and contemporary of Linnæus. 


D 
A iow A 2110.21 Ann 
d 


J ۸4*111 61117۵ 


— Hexandria-Monogynia. 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER | see above. 


Nothing whatever presents more ornament to our gardens 
than this beautiful production, whose flowers are | 


nothing can be more easy than its 


all are 
the Mignonette, the Carnation, etc.; in fact 


like their‏ ,88 و 
would defy on that point the most rigid examination. One m‏ 


during a great portion of the year, 


E 
ct 
a ct 


varied, but alwa 
tablishing 

brilliant rivals the Calceolarias, they 

rm, without exaggeration, that 


» Cut for nosegays, to grace the various appartments 


of the house, no other flowers can be compared with them, 


CHILISCHE 


The length, 
pot-culture; they succeed best in the open 
lowing treatm ent, 


bricks, tiles, ES , in order to permit a p 
mpost, formed of one-third fresh loam, 
ge some such strong manure 


, as guano, may 


ALSTROEMERIE. 


255 


thickness, and number of their وت‎ roots hinder them from flourishing under 
ground, 
they can brave with impunity. P bed is dug about 14 in 
nl bet iens to the number of roots required to be planted, at a foot apart from 

the bottom of the trench must be filled with rubble of potsherds, St nts of 


h. deep, 


ndy boog eart 


Kiel, in the proportion of 1-30th of the whole 


mass. Ux whole is to be mixed wel better and left in heaps about two months before making 


use of i 


Each S ome is planted in the month of October, taking care T its growing point is 7-8 inch. 
f 


below the su of the soil. On the 
not be below 329 Fahr. We SC 
no to be injured thereby. 

As long as the severe frost lasts, 


however, 


t becoming be 
work, and توس‎ by muck; the air being abundantly Pide whenever the 
known the cold to descend to 25», 


of the sun's 


severe , d is covered with a frame- 
thermometer may 


and the roots 


the frame is covered with litter or straw, which is removed at 
all times, when the plants can enjoy the benefit 
bov 


fra prev 
roots are to be taken up towards the end of July or of august, the rhizomas cleaned and 


separated; afterwards they may be left exposed on shelves in a very airy dry place, until the mo- 


ment of replanti 


L. VH. 


CHILISCHE ALSTREMERIE. 


ALSTROEMERIA CHILENSIS. 


Erxmozocis. Alstræmer, ein schwedischer Artzt und Naturforscher , Zeitgenosse und Freund Linné's. 


Natürliche Ordnung der Amaryllidaceen , Abth. der Amaryllideen-Anomaleen. 


GATTUNGS CHARACTER ۱ siehe oben. 
SPEC. CHARACTER. . | 


In jenen hohen Gebirgszügen welche 
die Küsten von Peru und Chili be- 
grünzen und so zu sagen ganz Süd Ame- 
rika gegen das Toben des stillen Oceans 
schützen, gewahrt man an erhóhten und 
unbedeckten Orten zwischen Felsen eine 
Menge von gefallsüchtigen Pflanzen mit 
buntscheckigem, immer frischem und lieb- 
lichem Colorit ; es sind dies die Alstræme- 
rien welche in unglaublicher Zahl den 
Boden und die Felsen schmücken. Dort 
sucht von Blume zu Blume irrend das Auge 
des Beobachters umsonst die urprüngliche 


Gattuug zu erkennen, wo zu alle diese 
herrliche Pflanzen hinzuzählen, welche 
sich seinem Auge von allen Seiten dar- 
bieten. 

Wenige Pflanzen in der That spielen 
mehr als die Alstræmerien es in ihrem 
Vaterlande thun. Luftzüge und Insecten 
tragen den Staub der einen auf das Pistill 
der andern und bilden somit immer wieder 
neue Wesen die ihrer Race nach wohl zu 
unterscheiden, aber sehr schwer auf einen 
Ursprung zurück zu führen sind. So findet 
man auch nach genauer Uebersicht unter 

31 


256 


der so grossen Zahl der bereits beschrie- 
benen und abgebildeten Arten, dass viele 
unter ihnen nur Varietäten sind welche 
sich der einen oder andern Gattung bei- 
zählen lassen. Diese Ueberzeugung die wir 
selbst seit einigen Jahrn erfahren haben 
können wir hier wegen Mangel an Doku- 
mente und zur Vergleichung dienender 
Herbier’s leider nicht von Grund aus be- 
sprechen, sind jedoch überzeugt dass jeder 
Botanist welcher genauer auf die Sache 
eingehen will, sich unserer Meinung an- 
schliesst. Um nur einigen Beweis zu lie- 
fern stellen wir folgende Fragen : welchen 
rein specifisischen Unterschied würde man 
zwischen A. aurea und aurantiaca machen? 
kommen beide nicht von der 4. hemantha 
her? 4. pallida und Neillii zeigen augen- 
scheinlich eine so grosse Verwandtschaft ! 
Kann man A. pulchella als verschieden 
angeben? etc., etc. 

Noch eine entschiedene Thatsache über 
` die vielfache Abänderung welche die AL 
stræmerien erleiden : Ein anerkannt prac- 
tischer Gártner, ein Mann dem man seine 
ausgebreiteten Kenntnisse in der Horticul- 
tur nicht abstreiten kann , Jacques, Ober- 
gärtner zu Neuilly, erntete vor einigen Jah- 
ren Samen von einer Species Alstroemeria 
die ihn ein Reisender mit aus Chili ge- 
bracht hatte, sáete ihn und pflegte die jun- 
gen Sámlinge mit vieler Sorgfalt. Wie gross 
war aber nicht sein Erstaunen als er bei der 
Blüthe acht gánzlich verschiedene Varie- 
täten zählte, in welchen er A. aurantiaca, 
tricolor و‎ flos Martini, pallida, Neillii و‎ hæ- 
mantha, pulchella, aurea behauptet ge- 
funden zu haben : 

Bei einem Bericht, begleitet von einem 
ausgezeichnet schönen Bouquet Alstræme- 
rien und gelesen in der Sitzung der Königl. 
Gartenbaugesellschaft zu Paris, rief dieser 
Gärtner aus: alle diese Varietäten stammen 
von einer einzigen Aussaat her! Was würde 
es erst geben wenn man von allen diesen 
Varietäten säete? Würde man die ursprüng- 


CHILISCHE ALSTROEMERIE. 


liche Species wieder finden, vielleicht wäre 
dies in ihrem Vaterlande leichter als in un- 
sere Culturen? 

Eine solche Behauptung schien uns auf- 
fallend und wir wollten daher sogleich 
selbst untersuchen. Die Sache war wirk- 
lich so nicht wie sie der geschickte Gärtner 
vorgetragen. Wir sahen sogleich dass die 
Pflanzen, welche uns vor Augen waren, 
garnichts gemein hatten mit 4. flos Mar- 
tint, pallida, Neillii und pulchella wie Jac- 
ques es glaubte. Diese Pflanzen den man 
botanisch vielleicht eine directe Individua- 
tät bestreiten könnte, kommen keinenfalls 
von einer einzigen her; wir gestehen je- 
doch dass die andern Arten wovon er- 
spricht, als 4. hemantha, aurea, auran- 
tiaca und noch mehrere sich in ihrer 
Nachkommenschaft nur wenig verändert 
vorfanden und erlauben wir uns daher fol- 
gende Bemerkung : Warum sollte in der 
Pflanzenwelt nicht dasselbe vorkommen 
was wir bei dem Thiergeschlechte und 
selbst bei dem Menschen wahrnehmen, 
dass nämlich in der zweiten oder dritten 
Generation die Züge früherer Vorfahren 
väterlicher oder mütterlicher Seits voll- 
kommen zu erkennen sind ohne dass sie 
jedoch in den ersten sich vorfinden. Durch 
Mischung der Pollen muss früh oder spät 
unserer Meinung nach ein solches Resultat 
erzielt werden ! 

Der schöne Strauss von Alstræmerien 
welchen wir hier unsern Lesern vorlegen 
wird sicher sie unsere Meinung theilen 
lassen. Sie werden darin leicht viele Pflan- 
zen wieder finden, welche man längst als 
Species bekannt gemacht hat und wenn 
der beschränkte Raum für die Abbildung, 
ohnehin schon in doppeltem Formate es 
gestattet haben würde, so hátten wir noch 
eine grosse Anzahl von Varietüten hin zu- 
gefügt um alles das Gesagte zu vervoll- 
stindigen und zu beweisen dass alle bis 
jetzt bekannten Alstreemerien (dem $ B 
zugehórend) von nur drei oder vier be- 


CHILISCHE 


kannten oder noch bekannt zu werdenden 
Normalarten herkommen! 

Es wäre überflüssig um alle die hier 
abgebildeten Pflanzen botanisch zu be- 
schreiben , beschränken uns daher auf das 


ALSTROEMERIE. 


257 


oben hin bei den Characteren Gesagte zu 
verweisen. 
Für weitere Ausführlichkeiten siehe Ar- 
tikel Alstremerien, Hortus V ANHOUTTEANUS, Î. 
Cs. L. 


CULTUR. 


Während einem grossen Theile des Jahres 
gibt es für unsere Gärten nichts schöneres 
als die zugleich so prächtigen und so zahl- 
reichen Blüthen dieser herrlichen Pflanzen; 
auch ist nichts leichter als deren Vermeh- 
rung und Cultur. 

Die tausend verschiedenen und immer 
lieblichen Schattirungen welche die Blu- 
menkronen dieser Alstroemerien schmük- 
ken. würden schwerlich erlauben eine 
Nomenclatur festzustellen. Wie die Calceo- 
larien, ihre glänzenden Nebenbuhler, so 
entgehen auch sie fast gänzlich einem 
strengen Untersuchen. Wir müssen es ge- 
stehen alle sind schón und werden gewiss 
in kurzer Zeit ebenso allgemein werden 
als Nelken, Levkoyen, etc. Ein schöner 
Strauss von Alstroemerien kann in der That 
allen anderen Blumen vorangestellt wer- 


en. 

Die Cultur in Töpfen würde ihnen ihrer 
langen dicken und zahlreichen Faserwur- 
zeln wegen nicht zusagen, est ist daher 
besser sie im freien Grunde zu pflanzen, 
wo sie alle Jahreszeiten über bleiben kón- 
nen, wenn man nur einige Vorsichtsmas- 
regeln anwenden will, die wir hier ange- 
ben werden. 

Man macht cine platte Bande von circa 
40 centimeter Tiefe und deren Breite und 
Lànge nach der Anzahl der Individuen 
bestimmt werden, die man pflanzen will 
und die ungefähr 35 centimeter die einen 
von den anderen entfernt seyn müssen. 
Der Grund dieser Tiefe wird mit Kiesel, 
Topfscherben, etc. bedeckt, um so ein 


schnelles Abfliessen des Wassers zu belór- 
dern, man füllt sie dann mit einer humus- 
reichen auf folgende Weise zusammenge- 
setzten Erde : 1/3 Lehmerde, 173 sandige 
Haideerde, und 173 gute Lauberde, wo man 
noch ungefähr 1730 Theil (der ganzen 
Masse) Guano zufügt. 

Im Monat October pflanzt man und muss 
ja darauf bedacht seyn dass der Culmina- 
tionspunct jeder Rhizome sich 30 centimet. 
unter der Oberftäche des Bodens befindet. 
Beim Eintritt des Frostes deckt man mit 
Glasfenster und erwärmt mit Mist.So lange 
das Thermometer nicht unter den Frier- - 
punet fällt gestattet man der Luft freien 
Zutritt. Wir haben gesehen dass eine Kälte 
van 4°—R. den Wurzeln keinen Schaden 
gethan hat. Während der grossen Kälte je 
doch bedeckt man die Glassfenster mit 
Strohmatten, die man jedesmal wegnimmt, 
sobald die Sonne scheint. 

Wann die Fröste nicht mehr zu fürchten 
sind, wendet man keine Vorsichtsmasre- 
geln mehr an und überlässt die Pflanzen , 
die bereits ihre Triebe zeigen, allen Ein- 
flüssen der Athmosphäre. 

Während die Samen reifen gibt man nur 
wenig Wasser, und wenn nach der Erndte 
grosse Regen eintreten sollten, so deckt man 
wieder mit Glasfenster um das Verfaulen 
der Rhizomen zu verhüten. Diese werden 
im Juli ausgenommen, gereinigt und an 
einem luftigen, trockenen Orte bis zur Zeit 
des Wiederpflanzens aufgehoben. 


L. VH. 


EN 


1 


au 


2 


€» 


9 e ر‎ 
j 4 v i ٠. RS , 
- Habe land bis air let الوا‎ 
x 


APHELANDRA AURANTIACA, 


TO 


Acanthaceæ $ Echmatacantheæ-(1) Aphelandreæ. 一 Didynamia-Angiospermia. 


CHARACT. GENERIS. an یاس‎ ci R. Br. 
Calyx 5-partitus inæqualis. Co a hypogyna 
ringens, labio superiore ee Erna > in- 
ferioris re € lateralibus multo minori 
d d a roin inclusa didynama; 


æ tubo 
Gees Se ares m varium bilocu 
Mio; locui pes is. رد‎ i mplex; s denk 
apsula teretiuscula leste tetras- 


bifidum 
perma e baki, valvis ses. Sey edid 


II. T Hooker Jc. t. 113. Synandra Schrad. in Neuwied 
Reise II 343. Hem ph Nees, mse. Justicia cristata Jacq. 
Hort. Sieg, t. 320. J. pulcherrima Jacq. Ic. rar. t. 204. 


Exorıca., Gen. pl. 3074. 
CHARACT. SPECIEI. — A. foliis oblongis glabris 
asi undulatis in petiolum brevem 'deourrentibus, 
Er simplicibus ietragonis, bracteis ovatis acumi- 
serratis, corollæ laciniis ovatis ac زد بر‎ 
Intörelikte duplo Sovrin Lin 


Semina compressa retinaculis subte 
Am ericæ tropicæ; foliis oppositis ; ; spicis axillaribus Aphelandra aurantiaca Lino. Bot. Reg. t.12. سيت‎ 
et terminalibus tetragonis; bracteis oppositis sub- Hemiandra (nec Hesemasandra ut sc SEN 
membranaceis; Die eier Se: وسيم‎ rore cel. auctor anglicanus) aurantiac 
sis rubicundis. 
Hemiandra R. Br. Genus Labiatarum nec Acan- 


helandra R. Br. Prodr. 475. in not. Bot. Mag. t. 1578. 


thacearum!). 
۳ Reg. t. 1477. Kunth in Humb. et Bonpl. Nov. gen. et sp. j ) 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


APHELANDRA AURANTIACA. 


ORANGE APHELANDRA. 
Ervworocm. gëtige, Smouth, simple; dyp, a man; botanically a stamen. 


GEN CHARACTER | lg: eet 
SPECIFIC CHARACTER. 
This is the handsomest stove shrub that has been introduced for a long time, and in the esti- 
mation e sch: tivators must class with Ixora coccinea, Aphelandra cristata, the Hindsias, Jacquinia 
aurantiaca, and other front-rank species 


It was exhibited at a late meeting of the Horticultural ی‎ by Mr. Henderson of Pine Apple 
ot to be found in any Botanical books 


了 been Hemiandra (half anther), 
; but Hemiandra is re 
totally different plant. 

Can it be Schrader's Synandra amana و‎ the Aphelandra ignea of Nees von Esenbeck? concerning 
which we find nothing beyond the nam Dietrich’s Synopsis plantarum. 

e have only seen it on the occasion EP alluded to, but we could not then perceive any es, 

to separate it from the well-known genus Aphelandra, ge thither it is accordingly now 

Colourers are quite unable to give the soft and brilliant glow of the rich orange-coloured flowers, 
Peri may perhaps be compared with that of the ripest side of a Brussels Apricot Ke coated by 
varn 

man presume that some part of South America is the origin of the plant, but upo 


have no information. 


n that point we 


(1) Nous ne pouvons comprendre pourquoi Nees a écrit Echmacantathi? au mase. ?Cn. L. 


240 


APHELANDRE A FLEURS ORANGEES. 


APHELANDRE A FLEURS ORANGEES. 


APHELANDRA AURANTIACA. 


Erm. @eAys, uni, simple; مره‎ (homme), étamine. 


Acanthacées $ Echmatacanthées-Aphélandrées. 一 Didynamie-Angiospermie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES 


一 SPÉCIFIQUES 


M. Lindley en décrivant l’arbrisseau 
dont il est question, déclare qu'il est le 
plus beau qu’on ait introduit depuis long- 

dans nos cultures. Nous venons de 
Vexaminer en fleurs dans une des serres 
chaudes de l'établissement Van Houtte et 
convenons volontiers avec l'illustre auteur, 
que le port en est élégant, le feuillage am- 
ple et beau, l'inflorescence en épis aussi 
singuliére que brillante : qualités incon- 
testables, qui doivent lui mériter la faveur 
des amateurs les plus difficiles. 

Si nous ne nous trompons, on doit lin- 
troduction de cette plante en Europe, à 
M. Ghiesbreght, qui l'aurait apportée du 

exique dans le Jardin Dots aque de 
Bruxelles. Lors de sa première floraison , 
en 1843, la présence d'une seule loge 
aux anthéres, avait engagé un botaniste 
à faire de cette plante un genre nou- 
veau , auquel le nom d’Hemiandra fut im- 
posé (1); nom qui rappelait cette disposi- 
tion, laquelle toutefois est commune 
quelques autres plantes et en particulier à 
certains genres d’Acanthacées. Mais indé- 
pendamment des affinités que présentait la 
nouvelle plante avec I’ Aphelandra , il exis- 
tait déjà un genre Hemiandra dans la famille 
des Labiées (et mieux Lamiacées Livni, !). 
Enfin la plante nouvelle avait de telles affi- 
nités , avons-nous dit avec le genre Aphe- 
landra, qu'il devenait impossible de l'en 
séparer. Aussi M. Lindleyl'y a-t-il réunie en 


一 一 一 一 


foe 


x 


(1) Hemisandra et surtout Hesemasandra sont 
ie titans de copiste. 


} voyez ci-dessus. 


adoptant le nom spécifique qui lui avait été 
donné par notre honorable collaborateur. 

L'A. aurantiaca a un port dressé, des 
feuilles amples, glabres, oblongues-lan- 
céolées, obtuses ou à peine aiguës, ondu- 
lées et rétrécies à la base en un court 
petiole. Les supérieures sont égales en di- 
mension aux inférieures. La couleur verte 
en est foncée et palit un peu en dessous. 

Les fleurs, assez grandes, et disposées 
en épis très-denses, tétragones et formés 
de grandes bractées vertes, étroitement 
imbriquées-décussées, dentées-en scie, sont 
d'un jaune-orangé vif, lavé ou teinté de 
vermillon : double nuance que le pinceau 
est inhabile à rendre. Elles sont bilabiées. 
La lèvre supérieure est formée de deux 
lobes conjoints, dressés , forniqués et cou- 
vrant les etamines et le style; l'inférieure, 
de trois lobes étalés, ovés-oblongs , dont 
l'intermédiaire plus grand et défléchi. Les 
filaments staminaux sont légérement ve- 
lus; les anthéres oblongues , uniloculaires, 
dorsi-médi-fixes; le style est aussi long qu'el- 
les et n'offre aucune particularité. 

M. Lindley, tout en déterminant cette 
plante, exprime le doute qu'elle soit la 
méme que la Synandra amena de Schra- 
der, ou Aphelandra ignea de Nees : espéce, 
dit-il, qu'il ne connait que par son nom, 
inséré dans le Synopsis Plantarum de Die- 
trich. Nous devons dire à ce sujet que 
nous ne sommes pas plus heureux que le 
célébre botaniste anglais, et que force 
nous est de ne pas mieux éclairer la ques- ` 
tion. n. L., 


ORANGENFARBENE APHELANDRA. 


241 


CULTURE. 


Comme celle de la plupart des autres f 


arbrisseaux de serre chaude, sa culture ne 
présente point de difficultés. Il se plait 
dans un compost léger et cependant assez 
riche en humus; il aime les arrosements 
pendant la belle saison, et veut se reposer 
presque complétement pendant nos hivers. 

Son beau feuillage et ses curieux épis 
de fleurs, à grandes bractées serrées font 
un trés-bel effet. Il fleurir trés-jeune; ce 


qui est un grand mérite à ajouter à 
qualités. 

On le multiplie aisément de boutures 
faites sur couche chaude et sous cloches. 
Ces boutures convenablement traitées, et 
faites en juin ou en juillet, par exemple, 
ne manqueront pas de fleurir dés l'année 
suivante. 


ses 


L. VH. 


ORANGENFARBENE APHELANDRA. 


APHELANDRA AURANTIACA, 


Ermorocıe. &QtAZs, einfach; vyp, Staubfaden. 


Natürliche Ordnung der Acanthaceen, Abth. der Echmatacantheen. 
— Aphelandreen. 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


Lindley der den in Rede stehenden 
Strauch beschrieben, betrachtet ihn als 
den schónsten der seit langer Zeit in 
unsere Gärten eingeführten. Wir gestehen 
gerne dass seine zierliche Gestalt, seine 
grossen und schönen Blätter, sein ähren- 
fórmiger Blüthenstand ebenso ungewóhn- 
lich als prächtig sind; und dass diese 
unbestreitbaren Vorzüge ihm gewiss den 
Beifall der selbst schwer zu befriedigen- 
den Liebhaber erwerben müssen. 

Wenn wir nicht irren, so hätten wir 
die Einführung dieser Pflanze Ghiesbrecht 
zu verdanken, der sie aus Mejiko nach 
dem botanischen Garten zu Brüssel ge- 
bracht haben soll. Als sie im Jahre 1848 
zum erstenmal blühte, veranlassten ihre 
einfächerigen Staubbeutel einen Botaniker, 
aus derselben eine neue Gattung unter 
dem Namen Hemiandra (1) zu bilden ; eine 


(1 eeneg und hauptsächlich Hesemasandra 
sind Druc kfehle 


ch siehe oben. 


Bennennung, die zwar die angedeutete 
Eigenschaft ausdrückt, jedoch mehreren 
andern Pflanzen, zumal aus der Ordnung 
der Acanthaceen zukömmt. Abgesehen 
indessen von der Verwandtschaft welche 
diese neue Pflanze an Aphelandra knüpft, 
bestand schon eine Gattung Hemiandra aus 
der Familie der Lippenblüthigen (Lamia- 
Geen Lind.) Kurz die neue Pflanze bot 
wie wir sagen, so viel Verwandtschaft 
mit Aphelandra dar, dass eine Trennung 
davon unmóglich war. Aus diesen Gründen 
zog Lindley sie dazu, behielt den spe- 
cifischen Namen aber bei. 


Die orangenfarbene Aphelandra hat einen 
aufrechten Stamm, die Blätter sind gross, 
glatt, länglichlanzettfürmig, stumpf oder 
kaum etwas spitzig, wellenfórmig, am 
Grunde in einen kurzen Blattstiel ver- 
schmälert. Die obern sind eben so gross 
und breit als die untern. Die grüne Farbe 
derselben ist dunkel, unten etwas heller. 


242 


Die ziemlich grossen Blüthen stehen 
in gedrängten vierseitigen, aus grossen, 
grünen, festanliegenden, dachziezelförmi- 
gen, kreuzständigen, sägezähnigen Neben- 
blättern zusammengesetzten Aehren sind 
lebhaft orangegelb mit zinnoberroth über- 
laufen, ein schwer durch die Kunst wie- 
derzugebender Farbenton. Die Krone ist 
zweilippig. Die obere Lippe aus zwei 
zusammengefügten, aufrechten gewölbten, 
die Staubgefässe und den Stempel be- 
deckenden Lappen gebildet; die untere 
besteht aus drei ausgesperrten, eirund- 
länglichen Lappen deren mittlerer ab- 
wärtsgebogen ist. Die Staubfäden sind 


ORANGENFARBENE APHELANDRA. 


schwach behaart ; die Staubbeutel länglich, 
einfächerig, in der Mitte des Rückens be- 
festigt, der gleichlange Griffel bietet nichts 
eigenthümliches dar. 

Lindley betrachtet diese Pflanze als 
nicht identisch mit Synandra amoena 
Schrader , und Aphelandra ignea N. ab. E. 
Pflanzen die er nur dem Namen nach aus 
Dietrichs Synopsis plantarum kennt. Wir 
müssen getehen dass wir in dieser Bezie- 
hung nicht glücklicher als der englische 
Botaniker sind und dass wir uns genóthigt 
sehen die Frage nicht mehr aufzuklären. 


Ca. L. 


CULTUR. 


Wie die meisten Strauchpflanzen des 
Warmhauses, so bietet auch ihre Cultur 
sehr wenig Schwierigkeiten dar. Die 
Planze gefällt sich in einem zwar leichten 
aber humusreichen Compost; während 
ganz der schönen Jahreszeit liebt sie 
das Begiessen, will sich jedoch beinahe 
vollkommen während des Winters aus 
ruhen. 

Ihr schönes Laubwerk und ihre merk- 


würdigen Blumenähren bringen eine herr- 
liche Wirkung hervor. Auch blüht sie 
schon sehr jung, ein Verdienst was ihren 
Eigenschaften noch zuzufügen ist. 

Man vermehrt sie gemächlich durch 
Stecklinge aufs Warmbeet und unter 
Glocken. Die Stecklinge zweckmässig be- 
handelt und im Juni oder Juli gemacht, 
blühen schon im folgenden Jahre. 

L. VH. 


7 7 
BE NER * 222 i) d ota 
7 


01), (۱1! ۲, 


Orchidaceæ $ ۰ 


CHARACT. GENERIS.—Oncidium : Perigon 
explanati foliola exteriora undulata, quee 
lia libera v. e pers connata; interiora con- 

Labell maximum nostemati con- 


formia. 

tinuum ecalaratum lobatum basi Minn culat 
cristatum. Gynostema erectum SES aplce 
utrinque a alatum ‚anthera incomp ilocularis 


nia 2 Ces sulcata ; caudicula plana; glandu 
oblon 

He xs Americane tropicæ sepius pseu 
en foliis coriaceis plants complicatis RM 


Gynandria-Monandria.‏ سب 


ee? Kew. II. 5. 215. Kuxrn in HB. et B. nov. gen. vi spec. 
79-82. Bot. Reg. et Bot. Mag. locis numerosis, ete., ete. 
Exoten. Gen 


CHARACT. SPECIEI. . Pseudobulbis ovatis 
ger ven ee foliis. erectis coriaceis KC mg 
ensiformibus dulatis ~ recurvi a racemo 

mpi cp rigid o bre orbis; sepalis petalis 
eoblongis su ierg بووین‎ a er basi con- 
er labello obovato retuso basi u o disci tu- 
be rculo apice depresso. dilatato bilobo pue in 


2 


gynostematis alis cirrhatis. 


Oncidium irent Barker in litt. Lon. Bot. Reg. 
misc. 1840. 2 


ris te relibus; scapis paniculatis vaginatis ra- 
riusve We icibus ; floribus epic is ut plurimum 
luteis sepe maculatis rarius albis 

Oncidium Swartz; Act. holm. 1800, 239. R. Brows in Ait. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


Mr. INSLEAY'S ONCIDIUM. 


ONCIDIUM ۰ 
y = 
Erm. ©yxos, a tubercle; sidos, a form, an appearance. 


GENERIC CHARACTER } sis ME 
SPECIFIC CHARACTER 

The great number of species in the genus Oncidium, which have flowers GN varying slightly in 
the combination of their brown and yellow tints, seems to render each acquisition in which the 
colours of the blossoms are in any degree smile” of comparatively small value. Such, however, is 
the extreme richness of hue in the flowers of the present beautiful plant, that, connect with 
their great size and pleasing arrangement, this property redeems them entirely from falling beneath 
notice, and places the species in the very first rank of orchidaceous plants. 


It is a native of Oaxaca, in Mexico, whence it appears to have been introduced to this country 
by George Barker, en , of Birmingham; — this gentleman having succeeded in blooming it two or 
three y ck, named it after his gardener, Mr. Insleay. Mesers. Loddiges also imported it from 


s ba 
the same district, m it flowered in their nursery in the autumn of 1840, when the drawing now 
furnished was 
In the E Notices of the Botanical Register, Mr. Barker's plant is NM. as s ag ae 

a rigid, rac of flowers; but the specimen from which our drawing wa 
raceme Da a مسج‎ half-drooping character, as partly shown in the figure, and P Ld 
by the wood engraving. The flower-stalk will there seen to issue in a graceful curve, and to depend 
in a very elegant flowing manner 

As we have remarked in a former number, the species was originally thought to be identical with 
Odontoglossum grande, on account of the partial resemblance of their pseudobulbs, but even in this 

32 


ONCIDIE D'INSLEAY. 


particular practised eye will easily deteet a difference between the two plants, if both are in a perfect 


pseudobulbs 


it re a manifest pre-eminence. 
By a comparison of 
cence will be at once manifest. The SS vit the 
and EE of the labellum, and of t 
leayii 


of 0. grande are larger and with a greater tendency to 

nsleayi are more concave on 

the flowers, the latter plant is far inferior to ©. grande, 
h 


one side, and with sharper edges. In 
except in the colours of the labellum, 


our excellent of the two Vë the chief distinctive features of the inflores- 


of the wings of the column, of the tubercles 
and 0 


organ itself, are Ce remote ; 


mes much nearer to ۰ ee, Sh which, again, it can never be sono ial. idi 


the Pa peculiarities of each. 


TM Loddiges cultivate "d on a block of wood, keeping it in the warm orchidaceous-house, 


during summer, and removing i 
which will be towar vi ien 


a cooler and drier place when it 
month of November. 


e per- 


its new pseudo-bulbs ar 
i about 


Here it will most likely flower 


Een or March; at least, that is the period at which it blossomed with Mr. Barker. 


ONCIDIE D’INSLEAY. 


ONCIDIUM INSLEAYI. 


Eryn. dyxos, tubercule ; cidos, forme, aspect; allusion aux gibbosités qui sont situées à la base 
u labelle chez les plantes de ce genre. 


Orchidacées, $ Vandées. — Gynandrie-Monandrie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. 


Cet Oncidie croît, dit-on, aux environs 
d’Oaxaca, au Mexique, d’où il a été envoyé, 
on ne dit pas par qui, à M. George Barker, 
amateur à Birmingham, qui l’a dédié 
M. Insleay, son jardinier. Les macules, la 
couleur et un peu la forme des fleurs rap- 
pellent celles de l'O, Papilio, bien que la 
disposition en soit trés-différente , insérées 
qu'elles sont en un épi raide et dressé. 
M. Bateman en a donné une trés-belle fi- 
gure dans son magnifique ouvrage sur les 
Orchidées du Guatimala, et tout le monde 
saccorde à dire qu'elle est une des plus 
remarquables espéces du genre : 

L'habile jardinier du duc de Devonshire 
qui la figure également (v. ci-contre) fait 
remarquer avec raison combien elle res- 
semble , par ses pseudobulbes , à l'Odonto- 

lossum grande, avec lequel diverses per- 
sonnes l'ont d'abord confondue. Mais en les 


D- 


| voyez ci-dessus. 


examinant avec soin , on remarque bientôt 
que les pseudobulbes de ce dernier sont 
plus grands, un peu plus arrondis; tandis 
que ceux de notre Oncidium sont comme 
excavés d’un côté et ont leurs bords plus 
aigus. M. Paxton , fait remarquer de plus, 
contrairement au dire de M. Barker, que 
le scape est décidément nutant, du moins 
dans l'individu qu'il a sous les yeux! 

Les pseudobulbes sont ovés , comprimés, 
légèrement sillonnés et concaves d'un côté ; 
les feuilles, au nombre de deux, sont lar- 
ges, ovales, épaisses, canaliculées-plissées 
au milieu, aignös-recourbees au sommet. 
Le scape est simple, subdressé ou mutant, 
multiflore. 

Les fleurs sont trés-grandes. Les cinq 
segments (trois externes et deux internes) 
sont étalés-ondulés , conformes, d'un ver 
jaunätre, maculés de larges taches d'un 


INSLEAYS KNORPELLIPPE. 945 


brun pourpré; leur sommet en est dé- 
pourvu; le labelle plus court qu'eux, 
obové, rétus au sommet, sagittiforme à la 
base; le disque muni d'un tubercule 
déprimé-dilaté au sommet, bilobé et por- 


Rien de particulier dans la cul- 
ture de cette espéce. Comme on le 
fait à l'égard de ses congénères, 
on la fixe sur une écale de coco 
(dont au préalable on a retiré la 
noix) ou sur un fragment d'écorce 
suspendue ou placée sur la bache 
de la serre. Il faut la tenir chaude- 
ment et humidement pendant tout 
le temps de sa vie vegetative; mais 
l'accoutumer peu à peu au sec et à 
une température comparativement 
froide, dés qu'arrive le moment de 
son repos. 

Multiplication comme à l'ordi- 
naire par le séparage des pseudo- 
bulbes. 

L. VH. 


tant de chaque cóté au milieu une dent 
et une seule lamelle repliée en arriére. Les 
ailes du gynostöme sont cirrhiformes. 


Ce. L: 


INSLEAY’S KNORPELLIPPE. 


ONCIDIUM INSLEAYI. 


Errmoocıe 0yx05, Knorpel; eidos, Form, Ansehen; Anspielung auf die bei den Pflanzen dieser 
Gattung am Grunde der Lippe sich befindenden Verdickungen. 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Vandaceen. 


GATTUNGS CHARACTER. | siehe oben. 


SPEC. CHARACTER 


Diese Species wächst, wie man sagt, 
in der Gegend von Oaxaca, Mejiko, von 
wo sie, man sagt nicht durch wen, an 
Georg Barker, Blumenliebhaber in Birmin- 
gham , eingeschickt wurde, der sie seinem 


Gärtner Insleay zueignete. Die Flecken, 
Farbe und Grösse der Blüthen erinnern an 
jene von O. papilio, obschon sie der Ge- 
stalt nach sehr davon verschieden und in 
aufrechten steifen Aehren gestellt sind. Ba- 


246 


teman hat davon eine sehr schöne Abbil- 
dung in seinem prächtigen Werke über 
die Orchideen Guatemala’s gegeben und 
man ist darüber einverstanden dass sie 
eine der ausgezeichneten Arten ihrer Gat- 
tung ist. 

Der kenntnissreiche Gärtner des Herzogs 
von Devonshire, der gleichfalls eine Ab- 
bildung davon gibt (die hier beigefügte), 
macht mit Recht auf die Aehnlichkeit ihrer 
Scheinzwiebel mit jenen von Odontoglos- 
sum Lass aufmerksam, Weiche zu Fr 


[a 


sonen SRO D gegeben hat. Wain 
man sie aber mit einiger Aufmerksamkeit 
betrachtet, so findet man dass jene von 
letzterem grösser und runder sind, wäh- 
rend sie bei unserm Oncidium aut der 
einen Seite ausgehöhlt und an den Rän- 
dern scharf sind. Paxton erklärt ausser- 
dem im Wiederspruch gegen Barker, dass 
der Blüthenschaft bestimmt üherhängend 
sey; wenigstens war es der Fall bei dem 
Exemplare welches er untersucht hat. 


INSLEAYS KNORPELLIPPE. 


Die Scheinzwiebel sind zusammen ge- 
drückt, schwachgerinnt und auf der einen 
Seite ausgehöhlt ; die Blätter, zwei an der 
Zahl, sind breit oval, dick, in der Mitte 
rinnenförmig gefaltet, spitz, am Ende 
rückwärts gekrümmt. Der Blüthenschaft 
einfach aufrecht oder überhängend, viel- 
blüthig. 

Die Blumen sind sehr gross. Die fünf 
Kronentheile ausgebreitet, wellenförmig, 
gleichförmig, gelbgrün und mit Aus- 
nahme der Spitze mit grossen purpur- 
braunen Flecken geziert. Die Lippe kürzer 
als die übrigen Blüthentheile, verkehrt 
eirund eingedrückt, am Grunde pfeilför- 
mig; auf der Scheibe befindet sich ein 
oben zuzammengedrückt - ausgedehnter 
zweilappiger Höcker, der an beiden Seiten 
in der Mitte mit einem Zahn und einer 
rückwärtsgeschlagenen Lamelle versehen 
ist. Die Flügel der Stempelsäule sind ran- 
kenförmig. 

Cu. L. 


me ` 


CULTUR, 


Die Cultur dieser Species bietet nichts 
Eigenthümliches dar. Eben so wie ihre 
Verwandten wird sie auf ein Stück Cocos- 
nussschale oder Rinde im Warmhaus ir- 
gendwo hängend angebracht oder hinge- 
stellt. Während ganz ihrer Vegetation 
muss sie warm und feucht gehalten wer- 
den; wenn die Zeit ihrer Ruhe heran- 


kommt so gewöhnt man sie nach und nach 
an eine kältere Temperatur und hält sie 
trocken. 

Die Vermehrung geschieht wie gew öhn- 
lich, nämlich durch Abtrennen der Schein- 
zwiebel. 

L. VH. 


AT ر‎ i 
2,45 4 dep. Si e ft. pl. 


RIBES SANGUINEUM, rLoRE ۰ 


— وی(‎ 
Ribesiaceæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. — V. ci-dessus p. 17. CHARACT. SPECIEI. — Varietas © typi seminibus orta. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


RIBES SANGUINEUM FLORE PLENO. 


DOUBLE BLOODY-FLOWERED CURRANT. 
Ermmorosy. See above, page 18. 


CHARACTER GENERIS. See page 18. 
CHARACTER SPECIFIC. See above. 


For specimens of this interesting variety of a popular shrub we are indebted to the kind attention 
of Mr. James Me Nab, curator of the Caledonian Horticultural Society; and we extract the following 
account from the statement wich accompanied them : — 

« It has flowered for the second season in the garden of the Caledonian Horticultural Society, both 
as a standard and on a wall. Last year the plants were comparatively weak, and is was il thi 
spring that it fairly proved itself. It is considerably later in blooming than the ordinary varieties of 
the scarlet flowering currant, the standard variety being in bud when the single variety was passing 
out of flower; and on th i is i 
ts racemes vary from three to six inches in length; a 
them to stand clear of the foliage. It also 
it assumes 


are long gone b 


prolifera). Its growth is every 
riety, and, like it, is easily propagated by cuttings and layers, and re 

It appears that the merit of putting cultivators in possession of this 
s due to Mr. David Dick, gardener to the Right Honourable the Earl of Selkirk, 
ngs raised in the Isle Garden. 


uires the same treatment. » 


spring-flowering shrubs i 
at St. Mary’s Isle, Kircudbright, who discovered it in a collection of seedli 
Mr. Mo Nab has favoured us with the annexed remarks on its origin, taken from a letter addressed to 


him by Mr. Dick, last April: — 

« The seed I have no doubt was ripened in the Isle Garden, where they fruit abundantly, and 
was sown by some one of my predecessors. When I came here, I found about one hundred seedling 
plants standing close together, none appearing to have flowered. During 1839, I had them planted 

d, on their flowering, the double variety was deteeted. I did not observe any approach to a 
at stock ; nor even the least tendency to 8 multiplication 
ised. Amongst those obtained at the sume time with 

h 


the double one, several distinct shades occur; many 
than the original species. I have generally found the double variety three weeks later in flowering 


than the common varieties cultivated here. » 


(1) When received specimens of it in this state, which perfectly corroborate the deseription. 


248 


GROSEILLIER SANGUIN A 


FLEURS PLEINES. 


GROSEILLIER SANGUEN A FLEURS PLEINES. 


RIBES SANGUINEUM FLORE PLENO. 


Erm. Voyez ci-dessus, page 18. 


Ribésiacées. — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES voyez ci-dessus, page 17. 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus, page 247. 


Une des plantes qui attirent le plus, au 
printemps, dans nos parterres, l'attention 
des plus indifférents, et qui charme le 
plus l'oeil d'un amateur exercé, est sans 
contredit le Ribes sanguineum و‎ et surtout 
plusieurs belles variétés qu'on a obtenues 
de ses graines. 

En voici une qui les efface toutes et les 
laisse loin derriére elles sous le rapport de 
l'éclat et de la beauté des fleurs. Ces fleurs 
sont littéralement pleines, trés-grandes et 
plus nombreuses, sur des grappes plus al- 
longées que dansle type. Elles sont, dit-on, 
un peu plus tardives que celles de ce der- 
nier; c'est, selon nous, un agrément de 
plus qui doit engager les Anthophiles à 
décorer leurs jardins d'une coilection de 
ces diverses variétés, parmi lesquelles la 
nouvelle trónera en reine. 

M. Paxton nous apprend qu'elle a été 
trouvée par M. David Dick, jardinier du 


comte de Selkirk, dans un semis du Ribes 
sanguineum, fait à Ste-Mary Isle, par un de 
ses prédécesseurs. Il dit que la forme de 
ses fleurs rappelle celle des fleurs du 5 
perennis prolifera (notre Paquerette mére 
de famille. Un tel éloge nous dispense 
d'en dire d'avantage. Aussi n'ajouterons- 
nous plus qu'un mot : outre le mérite in- 
contestable de la nature de ses fleurs, cette 
plante en joint un autre, dont nous avons 
déjà parlé, c'est qu'elle est plus florifére 
que ses sœurs et que les grappes florales 
(racémes) n’ont pas moins de 5 à 6 pouces 
de longueur, dimension que nous avons vé- 
rifiée sur les individus qui ont fleuri cette 
année dans l'établissement Van Houtte. 
Elle a fleuri pour la premiére fois, en 
1940, dans le lieu méme de sa naissance. 
Elle sera bientót dans tous les jardins. 


CH: L; 


一 


CULTURE. 


Je n’ai rien de particulier a conseiller 
dans la culture de cette variété. On peut à 
son égard suivre de tout point celle que j'ai 
recommandée en parlant de sa congénére, 
le Ribes albidum. Jajouterai seulement 
qu'en parlant d'une telle plante tout éloge 


devient inutile, quand on jette les yeux 
sur la figure ci-contre, qui est cependant 
bien loin encore de donner (tant elle exi- 
güe!) une idée juste de la magnificence 
florale de cette variété nouvelle. d 


GEFUELLT-ROTHBLUEHENDE JOHANNISBEERE. 


249 


6+ 17 137 1357 157 5 I ۳-112 6۳5 35 2 | 


JOHANNISBEERE. 


RIBES SANGUINEUM FL. PL. 


Natürliche Ordnung der Ribesiaceen. 


apes 


-> CHARACTER . 


Unter allen Pflanzen welche im Früh- 
jahr allgemeine Aufmerksamkeit auf sich 
ziehen und das geübte Auge des Liebhabers 
am meisten erfreuen, sind die gefüllt-roth- 
blühende Johannisbeere und mehrere aus 
Samen gewonnene Varietaeten gewiss oben 
an zu stellen. 

Die hier abgebildete übertrifft alle und 
lässt sie in Bezug auf Glanz und Schönheit 
der Blumen weit hinter sich zurück. 
Ihre Blumen sind, buchstäblich gesagt, 
gefüllt, sehr gross und zahlreicher auf 
längere Achren als dies bei dem Typus der 
Fall ist. Sie sind freilich etwas später, 
dies kann jedoch unserer Meinung nach 
die Liebhaber nur aufmuntern in ihren 
Gärten eine Collection dieser verschiede- 
nen Varietäten anzulegen , unter welchen 
die neue gewiss als Königin prangen wird. 

Paxton sagt dass sie von David Dick , 


GIE. 
TTUNGS CHARACTER 


siche pag. 18. 


Gärtner des Grafen von Selkirk, unter 
einer zu St-Mary Isle von einem seiner 
Vorgänger gemachten Aussaat des Ribes 
sanguineum gefunden wurde. Er sagt aus- 
serdem dass die Form ihrer Blüthen an 
jene der Bellis perennis prolifera erinnert. 
Nach solchem Lob haben wir nicht nö- 
thig noch mehr hinzuzufügen, beschränken 
uns daher darauf nur noch zu sagen, dass 
zu dem unbestreitbaren Verdienst der Na- 
tur ihrer Blüthen diese Pflanze noch ein 
anderes hat und wovon wir bereits gespro- 
chen haben, nämlich dass sie blüthen- 
reicher und dass die Blüthenaehren nicht 
weniger als 5 bis 6 Zoll lang sind. 

Sie blühte zum erstenmale im Jahr 1840 
in England und dieses Jahr bei uns. Die 
Blumen sind ebenso prachtvoll als in der 
Abbildung. 

Cn. L. 


CULTUR. 


Was die Culter dieser Varietät anbe- 
trifft so habe ich weiter nichts anzurathen 
als genau diejenige des ihr verwandten 
Ribes albidum anzuwenden, wovon ich 
gesprochen. Ich füge nur noch hinzu dass 
wenn von einer solchen Pflanze die Rede 


ist, alles Lob überflüssig wird nachdem 

man die hier beigegebene Abbildung ge- 

sehen, die aber doch noch nicht im Stande 

ist eine richtige Idee von der Blüthen- 

pracht dieser neuen Varietät zu geben. 
L. VH 


" ۷ dere Aa Ch 7 


RICIDELLA ۸ 


Iridaceæ (S Colletostemones Nos.). 一 Monadelphia-Triandria, 


HARACT. CENERIS. — R. Bulbus extus tuni- 
catus, dein compactus. Folia equitantia disticha 
plicata À— coriacea. Sc ish s foliosus erectus 

F1 terminales, nutantes seu erecti 
is. Peria ihi hexaphyllum 
m;,segmentis tribus pr oh ede igiene 
erecto-reflexis concavis; internis multo minoribus 
equa رم‎ bus, gynan de brevioribus, seu li- 
a 3, in tubum 
exsertum connata; antheris E liberis Sty- 
lus in tubo liber; stigmatibu bi Gest Sai in co- 
lumnam basi confluentibu us; ovari rigonum ; 
ovulis biseriatis. Capsula papyracea, dee circum- 


scissa, dein apice conica mucronata, costis nya: 
Semina irregularia 
picuis. 
Rigidella aa Bot. Reg. t. m et ep 64.1 

. Hens. Bot. Reg. a 1841, 
Charest. jam revis. (et ۰ Fula us ‘dan bie revisis.) 


Ka 


ibus seu paulo superantibus ; scapo 
ei 


multifloro ramoso 


R. orthantha Nos. (Hort. Vanh. p. 5.) Ce L. 


RIGIDELLE A FLEURS DRESSÉES. 


RIGIDELLA ORTHANTHA. 


Erm. Rigidus, a, um, rigide, raide; allusion, selon l'auteur, à la raideur des pédicelles, 
ors de la maturation des fruits. 


Iridacées $ Collétostémones (Nos.). — Monadelphie-Triandrie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES N 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES + 
SYNONYMIE ۱ 


La plante, dont il est question, vient 
ajouter une troisième espèce à un genre 
qui avait, dès sa formation, toute récente 
(1840), attiré l'attention des botanistes et 
des amateurs de fleurs. Elle peut en être 
considérée comme la plus remarquable par 
la luxuriance de toutes ses parties. Son exa- 
men nous a obligé de refaire en partie la 
caractéristique générique qu'avait établie 
M. Lindley d'aprés la premiere espéce con- 
nue; caractéristique déjà revue partielle- 
ment par le Révér. W. Herbert, qui, en 
en décrivant une seconde espéce, regarda 
avec raison comme pétales les trois squa- 
mes internes qui accompagnent le gynan- 
dre (1) à sa base. Ces squames toutefois 


(1) Quelque riche que soit le Vocabulaire bota- 
nique qui s'augmente chaque jour, il manquait un 


voyez ci-dessus. 


paraissent, sinon manquer complétement 
dans la A. flammea, comme le disent les 
deux auteurs cités, y étre du moins réduits 
l'état rudimentaire, tandis qu'ils sont 
trés-apparents dans la A. immaculata, et 
beaucoup plus développés encore dans celle 
que nous eier, EE = pue RER 
tere quidi 
est decal ses tears constamment ZEN 


tandis que dans les autres espèces, les 


pédicelles , toujours nutants, ne se redres- 
sent qu'à la maturation du fruit. 


terme pour désigner le double appareil sexuel réuni. 
Androphore, gynophore, n'expriment que la moitié 
du mot ; nous hasardons celui de gynandre que nous 
avons déjà indiqué ailleurs , et qui correspondent au 
gynostéme des Orchidées, qui eut peut-étre égale- 
ment été impropre ici. 


33 


252 

Elle est originaire du Mexique, d’où elle 
a été introduite en Belgique par M. Ghies- 
breght, voyageur-naturaliste, aux soins 
duquel nos jardins sont redevables d'une 
foule de plantes intéressantes. 

Nous ne savons si, dans son pays natal, 
elle atteint ou dépasse un à deux mètres 
de hauteur, comme le fait la R. flammea, 
selon M. Lindley; mais en domesticité و‎ 
chez nous enfin, elle parait bien plus vi- 
goureuse que ses deux congénères ; sa tige 
est beaucoup plus robuste; ses feuilles sont 
bien plus amples et plus fermes; ses fleurs 
surtout sont beaucoup plus grandes et d'un 
coloris bien plus vif. Nous ne saurions dire 
à quelle heure de la nuit elles s’ouvrent; 
mais dès cing heures du matin, pendant 
le mois de juin, qu'elles se sont montrées 
pour la premiére fois (probablement) en 
Europe, dans le jardin Van Houtte, elles 
étaient déjà complétement épanouies et ne 
se refermaient qu'aprés midi. 

Ses feuilles rappellent tout à fait, par leurs 
dimensions, leurs plis nombreux et trés- 
marqués, leur rigidité, celles de certains 
jeunes palmiers. Elles sont ovales-lancéo- 
lées, allongées , aigués, étroitement engai- 
nantes à la base. Le scape est cylindrique, 
feuillé, légèrement renflé aux insertions 
foliaires, et se divise en deux ou trois ra- 
meaux, dont chacun porte quatre à six 
fleurs, sortant d'une spathe bivalve, her- 


cée. 
Fleurs trés-grandes (7-8 cent. de lon- 


RIGIDELLE A FLEURS DRESSEES. 


gueur, 3 et plus de diam. à la réflexion 
des segments). Les trois segments exter- 
nes sont d’un minium carmine brillant 
en dessus, strié plus ou moins de petites 
lignes pourpres qui, en dessous, sont plus 
apparentes sur un fond rouge-orangé vif. 
Leurs larges onglets, d’abord dressés et 
enveloppant la base du double appareil 
sexuel, se contractent tout à coup et se 


trois internes dilatés à la base, se res- 
serrent tout à coup, comme les premiers 
et s'allongent en une lame linéaire péta- 
loide, qui atteint ou dépasse quelquefois le 
sommet du gynandre. Jaunes dans la partie 
basilaire, ils sont blanchátres au milieu et 
orangés, ponctués de pourpre vers le som- 
met. Les étamines ne présentent point de 
différence avec celles des espéces citées; 
etlestyle, libre dansle tube qu' t 

ar leur soudure intime, a ses stigmates 
plus profondément bipartis, à lobes pres- 
que filiformes. La capsule est trigone, at- 
ténuée vers la base, circonscrite au som- 
met, oü elle devient, en dedans de l'an- 
neau , conique, tricostée ; chaque cóte fine- 
ment unisillonnée et se réunissant au som- 
met central pourvu d'un petit mucron. 

Les graines commengant à entrer en ma- 
turité au moment où nous écrivons , n'ont 
pu étre soumises à notre examen ; nous en 
reparlerons plus tard. 


Cz. L. 


—— 0 20 gg 


CULTURE. 


La culture des plantes bulbeuses (ou 
mieux bulborhizes) ne presente aucune 
difficulté, D'où vient donc qu'elle est si 
négligée ou plutôt si mal comprise? La 
faute, certes, n’en est pas aux plantes! 
Elle doit être attribuée à limpéritie des 
horticulteurs. 

Les Tigridia, les Ismene, les Ferraria, 
les Hydrotenia, les Phalocallis , les Rigi- 


della, etc., etc. sont des plantes du plus 
haut intérét sous le rapport botanique et 
ornemental. A ce double titre, elles doi- 
vent étre l'objet de recherches constantes 
dans le but d'en améliorer la culture. Voici 
jusqu'à présent les moyens qui m "ont réussi. 

Tout d'abord, je les cultive en pots; on en 
verra klaut a Fitur. le motif. Lë pon doi- 


ppl E 


ERECT FLOWERED RIGIDELLE. 255 


en raison de l'allongement extrême et pivo- 
tant du rhizome de la plupart d’entre elles, 
chez qui elles ont souvent la forme d’un 
petit panais. Le fond des pots doit être par- 
faitement drainés (1), bien garnis de tessons 
de pots ou de fragments de briques pour 
faciliter l'écoulement des eaux d’arrose- 
ment); le sol, un compost bien meuble et 
assez riche en humus. 

En hiver, ces bulbes, qu’il faut toujours 
laisser en pots, sont placés sur une tablette 
bien sèche de la serre froide, où on les 
laisse sans eau jusqu'au printemps; époque 
à laquelle on leur donne une terre neuve. 
Bientót elles manifestent dans cet état des 


ces mots anglais ont 
aborateur, 


(1) Drained , drainage; 
été francisés avec raison par 
M. Ch. Lemaire. Ils sont edic et évitent 
l'emploi d'une longue périphrase. 


signes de végétation ; on les place alors en 
serre chaude et on commence à leur don- 
ner de l'eau, dont on augmente la quantité 
au fur et à mesure que se développent leurs 


tiges. A la fin de mai, on peut les mettre 


en place, à l'air libre, dans le parterre, 
mais en les laissant, comme je l'ai recom- 
mandé, toujours dans leurs pots. 

De cette maniére, on obtiendra de ces 
plantes une brillante floraison.Vers le com- 
mencement de l'automne, on relévera les 
pots pour les placer dans l'orangerie ou la 
la serre froide, prés des jours, dans un 
endroit ou l'air et la lumiére puissent eir- 
culer librement. Là elles achéveront de 
murir leurs graines, ou au moins leurs 
bulbes, dont on séparera les jeunes au 
printemps , lors du rempotement. 


L. VH. 


Traduction of the french text. 


ERECT FLOWERED RIGIDELLE. 


RIGIDELLA ORTHANTHA. 


Eryn. Rigidus,.a, um, rigid, erect; an allusion, according to the author, to the rigidity of the 
pedicels, at the time of ripening its seeds. 


Iridaceous-Colletostemones. — 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 
SYNONYMY 


Monadelphia-Triandria. 


| see above. 


he plant in question, has just added a third species to a genus whi ch has, from the very recent 


P 
time of its formation 


e ce with the first known species, a 
who, in describing a s 
تست‎ the Gynandron at its base. — These 


e generic یج‎ 
characteristic already partially renewed by the R 
econd species, rationally regarded as petals the three internal scales which 
scales always 


(1840), attracted T attention of Botanists and Amateurs of flowers. It may 
y the luxuriance of all its part 


一 Its examination has 
which Dr. Lindley bad established , in accor- 
Revd. W. Her- 


appear; if not be completely wanting 


in the R. flammea , as the two Authors say it to be, at least reduced to the rudimentary state, whilst 


they are et apparent in the 


R. immaculata , and 
own. Another character which eminently distinguishes our plant, 


et very much developped in that which we make 
t, is having its flowers constantly 
h 


erect, whilst ime in the other species always crooping, do not rise upwards, except on the ripe- 


ning of the se 


It is originary pe Mexico, whence it has been introduced to Belgium by Mr. Ghiesbreght, a travelling 
Naturalist , through whose Ine our Gardens are supplied with a quantity of interesting plants. 


254 ERECT FLOWERED RIGIDELLE. 


We do not know whether in its native country it attains or surpasses at 2 Meters in heigth, 
as it is the case with R. flammea, RR to Dr. Lindley; but in a cultivated state, it appears 
much more vigorous with us than its two congeners; its stem much more robust, its bern much 
more ample and firm; its flowers Cie? all are greater and of a much more bright colour.—We cannot 
say at what hour in the night they open; but from five o’clock in the morning, during the Month 
of June, that the shewed themselves (probably for the first time in Europe, in Mr. Vanhoutte’s Gar- 
dens), they where already completely spread out, and did not reclose until after midday. 

Its leaves etie recall, by their disais. their numerous and very remarkable folds, their 
rigidity, those of certain young Palm Trees. Pay A re Dre elongated, acute, ehr 
sheathing at the base. The scape is cylindraceous, leafy, slightly inflated at the insertions 
and ikisi in two or three branches, each of which bears from four to six flowers springing teats 
a bivalve herbaceous spathe : 

Flowers véi large (7-8 centim. in length; 3 and more in diameter at the deflection of the seg- 
eem 一 The three external segments are of a brilliant red carmine above, more or less striped with 

tle purple indi which below are more apparent on a lively red-orange bod At first their large 
; gp and envelopping the base of the double sexual apparatus, + suddenly and fold again 
en. wards, in a large oval acuminate hanging limb.— The three internal ones, dilated at the 
base, suddenly, like the first, and extend in a petaloid blade, iid reaches, and 
sometimes surpasses the summit of the Gi ynandron. — Yellow on the lower part, they are white in 
و تس‎ and orange pointed with purple ۵ the top. 
tamens ger o difference with those of the species just mentioned; and the e style, free in the 
zeg Ce they form by their intimate connection, has its stigmas more dee eph bipartite with almost 
filiform lobes. — The capsule is و و‎ attenuate towards the base, circumeised at the summit, 
where it Zeg? within the ring, conie and tricostate; each rib finely sulcate, and uniting in a 
centre provided with a little point. 

The seeds beginning to ripen at the moment we write, have not Se capable of being submitted 

to our inspection; we shall therefore speak again of them hereafter. 
5 D Vt 


CULTURE. 


The culture of Bulbous (or rather bulborhizous) Plants presents no difficulty : whence does it 
arise then that it is so neglected or rather so misunderstood? the fault is certainly not in the plants 
it must be attributed to the ignorance of horticulturists. 一 The Tigridia, the Ismene, the Ferraria» 
the Karger the Phalocallis, the Rigidella , ete., etc., are plants of the greatest interest in a 
botanical and ornamental point of view.— With this double title, they ought to become the object 
of constant RR with the aim of ameliorating their culture. The following are the means by 
which I have succeeded up to the present time. — First, I cultivate them in pots, the motive 
will soon be apparent, these pots ought to have much greater depth than width, in consequence 
of the extreme length of the CR ida zen of the greater part amongst them, which takes the 


parsnip — the bot f the pots ought to perfectly drained; »i garnished with 
Potsherds or fragments of Bricks, p ap eae the drainage of the waterings. The soil, a compost 
well mixed, and sufficiently rich in vegetable matter. 


the winter, these bulbs, which must do be left in pots, are placed on a very dry shelf 

in the Green S where t iet remain unwatered until the spring; at which time fresh mould is 

given this state they give very soon signs of vegetation; they are then placed in the 

Hot House, SE en are given; the quantity of water being augmented in proportion as they 

shew their shoots. Towards the end of May, they may - = in their place in the Beds, in the open 
air; leaving them always however as I recommended in ir pots 

In this manner one may obtain from these plants a splendid blooming. Towards the beginning of 

e pots must be taken up, and, during the winter, kept in the Greenhouse at an airy place 

near the lights. The oC 2 there complete the ripening of their seeds, or at least of their 


bulbs, from which in spring, the time of repotting, the youngs may be separated. vH 
L. VH. 


AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING. 


255 


AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING. 


RIGIDELLA ORTHANTHA, 


ErrmoLocie. Rigidus , a, um, steif; Anspielung auf die Steifheit der Blumenstielchen wahrend dem 
Reifen des Samens. 


Natürliche Ordnung der Iridaceen, Abth. der Colletostemoneen. 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


Die hier in Rede stehende Pflanze ist die 
dritte Art einer Gattung die seit ihrer Be- 
kanntwerdung (1840) die Aufmerksamkeit 

er Botaniker und Blumenliebhaber auf 
sich gezogen hat. Sie kann als die merk- 
würdigste derselben wegen der Pracht 
ihrer sämmtlichen Theile betrachtet wer- 
den. Eine genaue Untersuchung der Blume 
hat uns bestimmt die Gattungscharacter- 
istik Lindley’s einigermassen zu ergän- 
zen ; eine Characteristik schon einmal von 
. Herbert berichtigt, der mit Recht bei der 
Beschreibung der zweiten bekannt gewor- 
denen Species die drei den Befruchtungs- 
apparat umstehenden Schuppen für wahre 
Petalen erklärte. Diese Schuppen scheinen 
übrigens bei A. flammea, nicht ganz zu 
fehlen, wie die beiden bemeldeten Auto- 
ren behaupten, sondern blos auf den rudi- 
mentüren Zustand reduzirt zu seyn, wäh- 
rend sie schon ziemlich deutlich bei 
R. immaculata und vollständig bei unse- 
rer Pflanze entwickelt sin 

Ein anderer Character نج‎ sich 
unsere Pflanze verzüglich auszeichnet sind 
die beständig aufgerichteten Blüthen, wäh- 
rend bei den zwei andern Arten die Blü- 
thenstiele immer überhängend sind und 
sich nur bei der Fruchtreife aufrichten. 

Sie stammt aus Mejiko, von woher Ghies- 
breght sie nach Belgien geschickt hat. Wir 
wissen nicht ob sie in ihrem Vaterlande 
über ein bis zwei Meter hoch wird, wie 
solches Lindley von R. flammea berichtet ; 


ps siehe oben. 


im Culturzustande aber, d. h. bei uns, 
scheint sie viel kräftiger zu werden wie 
ihre beiden Verwandten. 

Der Stengel ist viel stärker, die Blätter 
viel breiter und steifer und zumal die Blu- 
men viel grösser, und lebhafter gefärbt. 
Wir wissen nicht zn welcher Stunde der 
Nacht sie sich öffnen , aber von fünf Uhr 
Morgens an, während des Monats Juni wo 
sie sich (wahrscheinlich zum erstenmal in 
Europa), in Van Houtte's Garten zeigten, 
waren sie schon vollständig geöffnet und 
schlossen sich erst nach Mittag. 

Die Blätter erinnern genau durch ihren 
Umfang, ihre zahlreichen und tiefen Fal- 
ten , ihre Steifheit an jene gewisser junger 
Palmen. Sie sind oval-lanzettförmig, läng- 
lich, spitz, am Grunde scheidenartig.Schaft 
cylinderfórmig , beblättert , an dem Anhef- 
tungspunkte der Blätter angeschwollen, 
und theilt sich in zwei oder drei Zweige, 
deren jeder 4 bis 5 aus einer zweiblättrigen 
krautartigen Scheide  hervorkommende 
Blüthen trügt. Blüthen sehr gross (7-8 
Centimeter lang und über 3 Centimeter 
breit). Die drei äussern Abschnitte sind 
oberhalb glänzend, mennigroth mit car- 
minrothem Scheine, mehr oder weniger 
mit feinen purpurfarbenen Strichen ge- 
ziert, die auf dem lebhaft orangenrothen 
Grunde der untern Fläche noch mehr 
hervortreten. Die breiten, anfangs auf- 
rechten und den untern Theil des dop- 
pelten Befruchtungsapparats, umhüllenden 


256 


DI List 1 -Į 


Nägel der sich 
plötzlich und schlagen sich dann nach 
aussen zurück, sich zu einem breiten her- 
abhängenden eirund-zugespitzten Saume 
ausdehnend. Die drei innern, am Grunde 
breiten, verschmälern sich gleichfalls 
plötzlich und verlängern sich dann in eine 
linienförmige BlumenblattartigePlatte wel- 
che die Spitze des Griffels erreicht und zu- 
weilen überagt ; sie sind am Grunde gelb, 
in der Mitte weisslich و‎ an der Spitze oran- 
genfarbig, purpurroth getüpfelt. Die Staub- 
gefässe sind von jenen der beiden andern 
Arten in nichts verschieden und der 
Stempel der frei in der durch ihre innige 


AUFRECHTBLUETHIGER STEIFLING. 


Vereinigung gebildeten Röhre steht, hat 
seine Narben tiefer in fast fadenförmige 
Narben gespalten, 

Die Kapsel ist dreiseitig, am Grunde 
verschmälert auf dem Gipfel umschrieben, 
in der Mitte des Ringes erhebt sie sich 
kegelförmig, dreirippig; die Rippen fein- 
gerinnt vereinigen sich in der Mitte des 
Kegels zu einer kleinen Spitze. 

Die Samen die im Augenblick wo wir 
dieses schreiben erst zu reifen beginnen, 
haben nicht untersucht werden können. 


Qa. Ei 


CULTUR. 


Die Cultur der Zwiebelgewächse bietet 
gar keine Schwierigkeit dar.Woher kommt 
es aber dass sie so vernachlässigt oder viel 
mehr so schlecht verstanden wird? Die 
Ursache davon liegt gewiss nicht an den 
Pflanzen! sie muss der Unerfahrenheit der 
Züchter zugetheilt werden. 


Die Tigridien, Ismenen , Ferrarien , Hy- 
drotenien, Phalocallis, Rigidellen , ete., 
sind Pflanzen vom grössten Interesse, so 
wohl in Hinsicht auf Wissenschaft als auf 
Zierde. Sie müssen daher der Gegenstand 
beständigen Forschens seyn um ihre Cultur 
besser kennen zu lernen. Ich werde hier 
mittheilen welche Mittel mir bisher ge- 
lungen. 


Vorerst cultivire ich sie in Tópfen , den 
Grund dazu wird man so gleich einsehen. 
Diese Tópfe müssen der aussergewóhnli- 
chen Verlängerung der Rhizomen wegen, 
die oft die Form einer kleinen Pastinak- 
wurzel haben , bei weitem tiefer als breit 
seyn. Der Boden derselben muss hinrei- 
chend mit Scherben bedeckt seyn, um so 
nach dem Begiessen das Ablaufen des Was- 


sers zu erleichtern ; der Boden locker und 
humusreich. 

Im Winter bewahrt man diese Zwiebel, 
sie fort während in den Töpfen lassend , an 
einem recht trockenen Orte im Kalthause , 
wo sie ohne Wasser zu bekommen bis zum 
Frühjahr bleiben; zu dieser Zeit gibt man 
ihne frische Erde. 

Sie fangen alsbald an Lebenszeichen 
von sich zu geben ; man setzt sie dann in's 
Warmhaus,beginnt mit dem Begiessen wel- 
ches man immer häufiger bewerstelligt je 
nachdem die Zweige sich entwickeln ; 
Gegen Ende Mai kann man sie in's Freie 
in den Grund setzen, lässt sie aber fort- 
wührend in ihre Tópfe. 

Auf diese Art wird man eine herrliche 
Blüthe erlangen. Gegen Beginn des Herb- 
stes bringt man die Tópfe in's Kalthaus und 
setzt sie an einem Orte wo Licht und 
Luft hinreichenden Zutritt haben. Hier 
werden die Samen ihre Reife vollen- 
den und die Zwiebel von denen man im 
Frühjahr beimVerpflanzen die Jungen weg- 
nimmt, sich besser entwickeln. 

L. VE: 


LILIUM BROWMI, 


Liliaceæ $ Tulipeæ. 一 Hexandria-Monandria. 


CHARACT. GENERIS. — Vide supra (Lilium tes- 
taceum , fe 221 

ARACT. S PEC. — L. foliis lanceolato-linearibus 
elongatis, supremis c 


ongiore v 
1 wnii Hor 


meng en vr antheris oblongis basi 
fixis "P 


onformibus verticillatis ; flore Lilium Japoricum Te ANGL nec THUNB, — 
dolor E horizontal Bot. Mag. t. 1591.— — Lon». Bot. Cab. pre pipas 
maximo, ner mar- Herb. de, de l'Am. 1:6 ser. t. 375. — — Bot. 
gines siio: apprehendente ; leading basi ap- | Repos. t 
LIS DE BROWN. 


LILIUM BROWNII. 


Erm. V. ci-dessus ۲۰ Ibidem. 


Liliacées $ Tulipacées. —-Hexandrie-Monogynie. 


CARACTERES 


GÉNÉRIQUES, v. ci-dessus fe 221. 


CARACTÈRES SPÉCIFIQUES v. ci-dessus. 


L'origine et la dénomination spécifique 
de ce Lis sont contestées. Les uns veulent y 
voir l'ancien L. Japonicum TauwB.j les 
autres un Lis nouveau, ou plutót différent. 
Nous adoptons volontiers cette derniére 
manière de voir, et nous tächerons que nos 
lecteurs soient amenés, en nous lisant, à 
embrasser notre opinion. 

Le Lilium Japonicum Turns. (verum!) a 
été introduit pour la premiére fois en 
Europe (Angleterre!) en 1804, importé 
alors de la Chine par les directeurs de la 
compagnie des Indes. Dès son apparition, 
il conquit, par l'ampleur de ses fleurs et leur 

réable, les suffrages du rare pu- 
blic horticole FESCH Depuis cette époque, 
il semble avoir presque entièrement dis- 
paru de nos cultures; du moins ceux qui 
affirment le posséder encore, n’en mon- 
trent guères que des individus chétifs et 
clairsemé 

Celui dont il est question, et que nous 


pensons être spécifiquement dissemblable 
du précédent, a été mis dernièrement dans 
le commerce par un fleuriste anglais, 
nommé Brown; nom qu’en France, on 
aurait, dit-on, appliqué par reconnaissance, 
au Lis nouveau. N'ayant point eu l'occasion 
de voir en fleurs le L. Japonicum, nous ne 
pouvons nous prononcer de scientiá et de 
visu au sujet des différences spécifiques 
que peuvent présenter les deux plantes 
comparées; mais si nous nous en rappor- 
tons, et rien ne nous semble devoir les 
faire taxer d'erreur, aux descriptions et 
aux figures données par nos devanciers : 
descriptions que nous rapportons ici, en 
laissant à nos lecteurs la tache facile des 
commentaires, nous pouvons avancer, non 
sans quelque certitude, que le Z. Brownii 
n'a rien de commun avec le L. Japoni- 
cum (verum). 

Au reste, pour mettre nos lecteurs à 
méme de juger, eux-mémes la question, 


258 
voici tout d’abord la description de Thun- 
berg, auteur qui, le premier, fit connaitre 
lespece dont il fut le deren : 

Fl. Jap., pag. 133 (édit: 
1784). Foliis sparsis lanceolátis; corollis cernuis sub- 
campanulatis.... 


LIS DE 


a L, Japonicum Tuuss. 


is teres, simplex, levis, gla- 
ber, bipedalis; folia alterna petiolata lanceolata acu- 
minata integerrima marginata glabra sesquipalmaria 
subtus pallidiora trinervia et quinquenervia. Flores 
terminales reflexo-cernui. Corolla campanulata albida 


palma 
i L. albo; differt vero : 
a. Foliis enc in تیم‎ remotis longissi- 
mis petiolatis nervo 
b. Caule debiliore وود‎ > 
Trente ans apres, Gawler écrivait dans le 
Botanical Magazine (1813, t. 1591) en don- 
nant de notre Lis une trés-bonne figure : 
aponicum : Caule unifloro tereti glabro; 
foliis gies sparsis distantibus divaricatis passim 
paria proximioribus ligulato-lanceolatis, 3-5 


ordine verticillatis; pedunculo terminali crasso tereti 
recurvo pre Mono Corolla emplse cernuo- 


atent e, laci- 
niis REN WEE E ات و‎ 2 lias 
Sean una uns sere: tegen, ; stylo مس‎ 


M. Poiret, botaniste Sé qui lon doi 
plusieurs volumes del'Encyclopédie métho- 
dique (partie botanique), et le plus grand 
nombre des articles de botanique du Dic- 
tionnaire des Sciences naturelles, etc., 
décrit ainsi le méme Lis dans ce dernier 
ouvrage (t. 27, p. 21): 


a [Lie da 4L Japon D FE os T E "m 


Flor. Jap.,133, Willd., Spec., 2, p. 85; Lo: 
Herb. de l'Amat., (anc. ser.) n. et t. 375. 
Sa tige est cylindrique, lisse, de la grosseur 
du petit doigt, haute de trois ou quatre 
pieds, garnie , dans toute sa longueur, de 
feuilles lancéolées-lincaires , glabres, d'un 
beau vert. Dans les individus ES nous 
avons eu occasion d’observer, nous n’avons 
trouvé qu’une seule fleur terminale; mais 
il serait possible que, lorsque les blke 
auront pris plus de force , chaque tige por- 
tàt plusieurs fleurs, ei qu'il en soit, la 


5 


BROWN. 


fleur de cette espéce est plus grande que 
celle d'aucun autre Lis qui soit à notre 
connaissance; elle a cinq à six pouces de 
longueur, et, lorsqu'elle est ouverte, elle 
présente à peu prés autant de largeur. Sa 
corolle est tubulée et presque triangulaire 
à sa base, ensuite évasée et campanulée, 
composée de six pétales d'un blanc terne 
à l'intérieur et un peu rougeätre extérieu- 
rement. Les étamines ont leurs filaments 
tubulés, plus courts que la corolle , termi- 
nés par des anthéres ovales-arrondies, 
d'un jaune foncé et presque brun. Ce beau 
Lis est, comme son nom spécifique l'indi- 
que, originaire du Japon. Nous le devons 
aux Anglais, qui l'ont fait venir de ce pays, 
il y a dix-huit ans, et il n'y a que trois 
ans qu'il se trouve dans les jardins de 
Paris. Il y a fleuri, pour la premiere fois, 
en juillet 1821, chez M. Boursault et chez 

. Cels. Comme il est encore trés-rare, 
on ne l'a point hasardé en pleine terre; 
on le plante en pot dans du terreau de 
bruyéres, et on le rentre dans l'orangerie 
pendant l'hiver. » 

Nous pourrions citer encore quelques 
autres descriptions, mais elles sont moins 
complétes et de nulle importance ici. 
Ces divers renseignements pourront suf- 
fiaamment éclaircir la question. Quoi 
quil en soit, nous espérons voir fleu- 
rir l'an prochain, le L. Japonicum, dit 
verum; et nous en soumettrons alors la 
description et la figure à nos lecteurs. En 
attendant, nous nous occuperons ici de 
l'espéce en litige. 

Nous sommes heureux d'offrir ci-contre 
à nos lecteurs une figure du L. Brownii 
aussi exacte que belle, et faite avec soin 
sous nos yeux. On remarquera tout d'abord 
la différence de forme que présente les 
fleurs d'icelle avec les fleurs de la pre- 
miére; leur couleur dissemblable ; les an- 
théres oblongues-lancéolees et non ovales- 
arrondies, etc. Enfiu, les fleurs de notre 
plante sont presque complétement inodo- 


BROWNS LILY. 


res, tandis que plusieurs auteurs signalent 
lagréable parfum qu'exhalent celles du 
L. Japonicum. Voici une description som- 
maire du .كل‎ 

L. Brownii Nos. et Honr. 


ule elato , subbifloro, glaberrimo, viridi, lineis 
tenuissimis atropurpureis sparso. 

Foliis lanceolato-linearibus elongatis supra subca- 
naliculatis, 7-veniis (venis infra supraque tenuiter 
prominentibus, mediana carinato- acuta), intense 
viridibus subtus pallescentibus recurvato-dependen- 
tibus flexilibus basi subtus triangularibus, supra ma- 
cula purpurea £n axilla notatis, d ras 
verticillatis æqualibus, caulium 
horizontaliter 

o (segmentis 
externis), sub dio ; tubi basi EE dem infundi- 

uliform f segmentis latissi- 
mis ovali-lanceolatis, teticulito veiba: revolutis, et 


ia 


259 


tune lat rd ۱ ۳۲ ۲4 


H Ly Ki 
bus, cum interioribus alternantibus; omnibus de 
de medio versus basim subconnatis, scilicet margi- 
nibus exteriorum sub nervo interiorum mediano latis- 
simo robustissimoque hic arctissime apprehensis et 
opertis, unguiculatis (intus unguicula dense sericeo- 
papillosa, latiore apud exteriora quam interiora, 
linea Seen mellifera viridi transversa). 
Filamenta alba cum segmentis perianthianis de 
basi ultra ad medium inserta, applanata, tenuissime 
basi puberula , versus apicem rae "penes 
antheris oblongis, basi (nec . Japonico 
fixis, brunneis, polline atro-aurantiaco. Stylo decli- 
nato longiore virescenti ad apicem subtriangulari-in- 
flato trisulcato, sulcis ex ovario — stigmate 
eg lobis rotundatis tenuiter papillos 
vario oblongo-elongato xo ndraceo choisis 
costis getest. de biseriatis. 
ore vix perspicuo ER nauseabundo. 


CR LE. 


CULTURE. 


Comme celle du Zilium testaceum dont 
jai parlé plus haut, la culture du Lilium 
Brownii est extrémement simple. Il sup- 
porte parfaitement, d’après mon expérien- 
ce, nos hivers à l’air libre et sans aucune 
couverture. 

Je recommande de nouveau de cultiver 
en général les plantes bulbeuses, et princi- 
palement les Lis, dans une terre composée 


et riche en humus plutôt qu'en terre de 
bruyères pure. Les arrosements seront 
abondants pendant la croissance et dimi- 
nueront un peu pendant la floraison, pour 
cesser presque tout à fait lors de la ma- 
turation des graines (quand on a le bon- 
heur d'en obtenir) , dont l'humidité à cette 
époque empécherait la formation. 


. VH. 


Traduction of the french text. 


BROWN'S LILY. 


LILIUM BROWNI. 


Erw. See above Lilium testaceum, fo 221. 


GENERIC CHARACTER see above Lilium testaceum. 
BERG CHARACTER | see above, before the french text. 
a . a-a 


origin and specific denomination of this Lily are contested; some maintain 
others a new lily; we willingly adopt the second hypothesis, and 


aa ai Lilium Japonicum Tnvss.; 


ll endeavour so > treat the subject, as to penetrate our readers in t 


nality of our opin 
The Lilium تم‎ Tauns. (ver 


they discover in it 


their turn, with the ratio- 


um !) was introduced for the first time in Europe, into E 


it is said, in 1804, being then imported from China, by the Directors of the East India 7 


960 BROWNS LILY. 


— It gained, from the moment of its appearance, the suffrages of the adonists in horticulture, 
rare in those days, by the amplitude of its flowers, and by their agreeable odour. — Since tha 
time it seems almost entirely to have disappeared from our Gardens, at least those who state that they 
still org it, only shew us mean and meagre individuals 

The estion, and which we think specifically dissimilar from the preceding, has lately 
been Steeg through the trade by an English Florist named Brown; a name which was applied 
from gratitude to this new plant throughout France. 

Not having had an ers of seeing the Lilium Japonicum (verum) in Flower, we cannot pronounce 
de scientia et de visu, on the subjet of the specific differences which the two plants might V cue 
when they compared one with ze other. 一 But if we refer to the descriptions and figures given by ou 
predecessors, which nothing seems to warrant us in taxing with error, and descriptions which we Br 
fore adjoin , in leaving to our readers the easy task of commentaries, we can advance, not without some 
degree of certainty, that the Lilium Brownii has nothing in common with the Lilium Japonicum 
(rerum !) —In — to put our readers in the condition to judge, we at once place before them the 
text of Thunberg, the author who first made known that species to which he acted as Godfather. 

(See the latin text above: A.) 

Thirty years nn ems wrote in the Botanical Magazine (1813 t. 1891), and gave of this 
lily a very beautiful figure : 

em above ze Sue ext : 

. Poiret a nist , to Wis they are indebted for various volumes of the Encyclopédie nine 
dedi zn ie the ausit number of the Botanical Articles in the Dictionnaire des Sciences natu- 
relles; thus describes the same Lily in the last mentioned work (vol. 27. p. a) «Japan Lily. 一 
Lilium ee m Tauns. Flor. Jap. 133. Wup., spec. 2. p. 85; Lois, Herb. de PAm n. and v. 375. 

«The stem is cylindric, smooth, the thickness of the little finger, 3 or 4 feet Md garnished in 
its dE Se? AM ed green, glabrous, linear, lanceolated leaves. — In the individuals that 
e, we have only found one single terminal flower, but it may be possible 
that, when the SR "din have gained their full force, each stem will bear various flowers. However 
that may be, the flower of this species, is much sys than that of any other Lily of which we 
eg it is gs or 6 inches long and when open, nearly as broad. Its corolla is tubulous, and almost 

at its base, then spreading and campanulate, composed of six petals of a dull white in 
"e interior and reddish outside: the stamens have their subulate filaments shorter than the corolla, 
terminated by oval rounded anthers of a dark ve and almost brown. — This beautiful Lily is, as 


a 
country 18 years ago, and it is only during the last 3 years that it has found its way into the 
rdens of Paris. — It flowered there for the first time, in July, 1821, at Mr. Boursault and at Mr. Cels; 
as it is still > rare, they have not yet ventured to plant it in the open ground; it is planted » 
pots in bogearth, and placed in the orangery during winter. » 

We could still cite other descriptions, but they are less complete, and of no importance here; these 
various references may suflice to elucidate the question. — However that may be, we hope to see 
the true L. Japonicum in flower next year; the figure and ی و‎ of which we shall then submit 
to our Readers. We shall at present u. ourselves : the species under discussion. 

We are not aware that there had been given a figure he ridi "isi (sp. nova), and we feel 
happy to offer one our readers equally exact as case iiia with care under our own inspection. 

The Reader will immediately remark the difference as presented by the flowers there of, to those 
of the first named species; their dissimilar colour, the obl ied lanceolate and not rounded oval 
anthers, etc. — finally the flowers of our plant are almost entir ass whilst various Authors 
remark the agreeable perfume exhaled by those of the Lilium BER 

(See above, the latin detailed description of the L. Brownii. 


CULTURE. 
The Culture of the Zilium Brownii is, like that of the Zilium testaceum, of which 1 have spoken 
above, extremely simple. — It bears cité from my own experience, the Winter in the open air, 
without any eme — J again recommend the Leg ری‎ of Bulbous plants, and parti- 


BROWN'S LILIE. 


261 


culary of the Lily, in earth rich im detritus sooner than in pure bogearth. The waterings must be 


abundant during the grow 


th, diminish a little during the Bloom, an 


almost cease at the time of ripening 


the seeds (if we are so happy as to obtain them) the formation of which, humidity at this time would 


prevent. 


BROWN’S LILIE. 


LILIUM BROWNII. 


Erymorocıe. Siehe oben, L. testaceum, fo 221. 


Natürliche Ordnung der Liliaceen, Abth. der Tulipeen. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 
SYNONYMIE 


rik A TI Dm | M ب‎ | 
UCUCI 


Namen dieser Lilie ist man noch uneinig. 
Einige wollen darin das alte Lilium Japo- 
nicum Thunb. sehen ; andere betrachten 
sie als eine neue oder verschiedene Pflanze. 
Dieser Meinung sind auch wir, und wir 
hoffen durch das Nachstehende unsere 
Leser von der Richtigkeit unserer Ansicht 
zu überzeugen. 
Die japanische Lilie Thunb. (die wahre) 
ist im Jahre 1804 durch Vermittelung der 
-Directoren der Ostindischen ` Compagnie 
aus China nach Europa (England) gebracht 
worden. Schon bei ihrem ersten Erschei- 
nen erwarben ihr ihre grossen wohlrie- 
chenden Blumen den Beifall der damals 
noch seltenen Blumenliebhaber. Seit dieser 
Zeit scheint sie fast gänzlich aus unsern 
Sammlungen verschwunden zu seyn; die- 
jenigen welche sie noch zu besitzen glau- 
ben, haben nur noch schwächliche und 
kränkliche Exemplare davon auf zuweisen. 
Die Lilie wovon wir hier reden und 
welche wir specifisch verschieden von der 
vorhergehenden ansehen, ist neulich von 
dem englischen Blumisten Brown, dessen 
Namen man ihr in Frankreich aus Erkennt- 
lichkeit beigelegt haben soll, in.den Han- 
del gebracht worden. 
Da wir keine Gelegenheit hatten die 
Blumen der wahren japanischen Lilie zu 


Bu siehe ober.. 


sehen, so können wir uns auf keine 
Weise über die specifischen Unterschiede 
dieser beiden Lilien mit Gewissheit aus- 
sprechen; wenn wir in dessen die Be- 
schreibungen und Abbildungen untersu- 
chen welche uns unsere Vorgänger hinter- 
lassen haben (und nichts berechtigt uns 
an deren Genauigkeit zu zweifeln), so 

lauben wir nicht ohne einige Gewissheit 
behaupten zu dürfen , dass die Brown’sche 
Lilie nichts mit der japanischen gemein hat, 
Damit der Leser so fort urtheilen könne, 
führen wir die Beschreibung Thunbergs 
hier an : 

Lilium japonicum Thunb. Flor. jap. 
pag. 183. Ausg. 1784. Mit zerstreutste- 
henden, lanzettfürmigen , Blättern , über- 
hangenden fast glockenfürmigen Korol- 
len... Stengel rund , einfach, glatt, kahl, 
zwei Fuss hoch ; Blätter abwechselnd, ge- 
stielt, lanzettfórmig zugespitzt, ganzrandig, 
gerändert, kahl, anderthalb handbreit, 
lang, unterhalb blässer, drei und fünf 
nervig. Blumen endständig abwärts ge- 
krümmt-übergebogen , glockenförmig , 
weiss, eine handbreit lang. 

Ist mit der weissen Lilie verwandt; un- 
terscheidet sich jedoch davon durch die: 

a) geringere Anzahl entferntstehender 
sehr langen gestielten nervigen Blätter und 

b) den schwachen einblüthigen Stengel. 


262 


Dreissig Jahre später beschrieb Gawler 
im Bot. Mag., (1813, t. 1591.) diese Lilie 
und gab zugleich eine sehr gute Abbildung 
davon : 

Japanische Lilie, mit einblüthigem, run- 
dem unbehaartem Stengel; Stengelblätter 


1. auseesperrt. han- 
0 RAI ' 


fig zu zwei zusammenstehend, zungenlan- 
zettfórmig , 3-5 nervig, kahl, am Grunde 
verschmälert; die blüthenstündigen, wenig 
an der Zahl, wirtelig, zuweilen länger als 
der entstándige , dicke, runde zurückge- 
krümmt-abstehende Blüthenstiel; Korolle 
weit, übergebogen-überhängend ; kappen- 
glockenförmig , zurückgekrümmt - abste- 
hend ; innere Abschnitte breiter mit zuge- 
rundeter Platte. Staubgefässe ungefähr 
i kürzer als die Krone; Griffel etwas 
länger als die Krone; Narbe keulen-kopf- 
fórmig, dreiköpfig. 

Poiret, Botaniker, dem wir mehrere 
Bände der methodischen Encyclopaedie 
(botanischen Theil), und den grössten 
Theil der botanischen Artikel des Wörter- 
buchs der Naturwissenschaften verdanken, 
beschreibt diese Lilie im letztgenannten 
Werke folgendermassen (t. 27, p. 21). 

« Japanische Lilie: Lilium japonicum 
Thunb., Flor. japon. 133. Willd., Spec., 2, 
p- 85; Lois., Herb. de l'amat., n. et t. 375. 
Der Stengel ist cylinderförmig, glatt, von 
der Dicke eines kleinen Fingers, 3 bis 
4 Fuss hoch, überall mit lanzett-linienfór- 
migen, unbehaarten schón grünen Bláttern 
besetzt. Die Exemplare welche wir zu beo- 
bachten Gelegenheit hatten trugen nur 
eine einzige endstündige Blume; es wäre 
aber möglich dass stärkere Zwiebel meh- 
rere hervorbrächten. So viel ist gewiss 
dass die Blume dieser Lilie grösser ist als 
jene aller andern uns bekannten Arten. Sie 
ist 5 bis 6 Zoll lang und völliggeöffnet, fast 
eben so breit. Die Korolle ist róhrenfórmig 
am Grunde fast dreieckig, dann ausge- 
baucht und glockenfórmig , bestehend aus 
6 innwendig schmutzig weissen, auswendig 


BROWN'S LILIE. 


etwas róthlichen Abschnitten. Die Staub- 
gefässe haben röhrenförmige Fäden die 
kürzer als die Korolle sind und an der 
Spitze oval-zugerundete dunkelgelbe oder 
fast braune Staubbeutel tragen. Diese 
schöne Lilie ist wie der Name derselben 
andeutet aus Japan. Wir haben sie von den 
Engländern erhalten, die sie vor 18 Jahren 
aus jenem Lande kommen liessen; sie be- 
findet sich blos seit drei Jahren in den 
Gärten von Paris. Sie hat zum erstenmal 
im Juli 182] bei Bousault und Cels ge- 
blüht. Da sie noch sehr selten ist, hat man 
sie noch nicht im freien Lande versucht. 
Man pflanzt sie in Heideerde in Töpfe, im 
Winter hebt man sie im Glashause auf. » 
Wir könnten noch einige andere Be- 
schreibungen anführen , aber sie sind un- 
vollständig und von geringerm Belange. 
Diese verschiedenen Nachweisungen wer- 
den übrigens schon hinreichend seyn die 
Frage zu lösen. Wie dem auch sey, wir 
hoffen im künftigen Jahre das wahre Lilium 
Japonicum blühen zu sehen, unsere Leser 
werden dann eine genaue Beschreibung 
und Abbildung davon erhalten. 
ir wenden uns jetzt zu der in Frage 
stehenden Brown’s Lilie, wovon wir so 
glücklich sind unsern Lesern eine eben so 
genaue als schöne und unter unsern Augen 
verfertigte Abbildung vorlegen zu können. 
Man wird so gleich den Unterschied in der 
Gestalt dieser und der vorigen, ihre ver- 
schiedene Farbe, die länglich-lauzettför- 
migen und nicht oval zugerundeten Staub- 
beutel, etc., bemerken. Die Blumen unse- 
rer Pflanze sind endlich gänzlich geruchlos, 
wührend mehrere Autoren den angeneh- 
men Geruch der japanischen Lilie rühmen. 
Folgendes ist die Beschreibung der 
Brown's Lilie. 
L. Brownii Nob et Hort. 
Mit aufgerichtetem, fast zweiblüthigem, 
sehr glattem , grünem mit feinen purpur- 
rothen zerstreuten Strichen gezeichneten 


Stengel. Blätter lanzettlinienfórmig, ver- 


BROWN'S LILIE. 


längert, oberhalb fast rinnenförmig, 7 ner- 
vig (Nerven ober und unterhalb etwas her- 
vortretend , der mittlere gekielt, scharf) 
sattgrün , unterhalb heller, zurückge- 
krümmt - herabhangend , biegsam , am 
Grunde unterhalb dreiekig, oberhalb in 
der Blattachsel mit einem purpurfarbenen 
Flecken gezeichnet, wechselständig; die 
blüthenständigen wirtelig , in Gestalt den 
Stengelblättern gleich. 

Blumen (eine oder zwei?) endstündig 
horizontal übergebogen, sehr gross, an der 
Luft auswendig schwarz purpurfarbig (die 
äussern Abschnitte). Röhre am Grunde cy- 
linderfórmig, dann trichter-und weiter am 
Schlunde glockenförmig. Kronenabschnitte 
sehr breit oval-lanzettfórmig, netzartig gea- 
dert, zurückgekrümmt dann breit rinnen- 
formig ; die äussern ein wenig schmäler 
mit den innern abwechselnd; alle sind 
von der Mitte an bis zum Grunde scheinbar 
zusammengewachsen, d. die Rän- 
der der äussern Abschnitte biegen sich um 
den breiten Mittelnerven der innern herum, 


265 


denselben fest und enge einschliessend ; 
sie sind am Grunde genagelt (der Nagel 
inwendig dicht seidenartig - papillös, an 
den äussern breiter als an den innern). Die 
Honigdrüse linienförmig, gerinnt, grün, 
queerlaufend. 

Die weissen Staubgefässe sind mit den 
Kronenabschnitten bis zur Hälfte verwach- 
sen و‎ flachgedrückt, am Grunde etwas 
pflaumhaarig, nach der Spitze zu cylin- 
derförmig verdünnt; Staubbeutel länglich 
am Grunde, nicht in der Mitte wie bei 
L. japonicum, befestigt, braun; Pollen 
schwarz-orangefarbig; Griffel niederge- 
bogen, grünlich an der Spitze fast dreiek- 
kig verdickt, 3 fach gerinnt; Rinnen aus 
dem Fruchtknoten heraufsteigend ; Narbe 
dreiseitig , Lappen zugerundet fein papil- 
lós. Fruchtknoten länglich, verlängert cy- 
linderfórmig , dreirippig; Rippen rinnen- 
fórmig. Eichen zweizeilig. Geruch kaum 
bemerkbar, etwas widerlich. 

Cn. L. 


ن 


CULTUR. 


Die Cultur dieser Lilie ist wie jene des 
Lilium testaceum, wovon weiter oben die 
Rede war, äusserst einfach. Die Pflanze 
erträgt meiner Erfahrung nach ohne ge- 
deckt zu werden unsere Winter im Freien. 

Ich empfehle nochmals die Zwiebel- 
pflanzen in’s Allgemeine und besonders 
noch die Lilien, mehr in einem humusrei- 
chen Compost als in Haideerde zu culti- 


viren. Während des Wachsthums gebe man 
reichlich Wasser, während der Blüthe we- 
niger, und beim Reifen des Samens, wenn 
man das Glück hat welchen zu gewinnen, 
halte man ganz damit ein, da Feuchtigkeit 
während dieser Zeit das Gedeihen dessel- 
ben hindern würde. 


L. VH. 


a ok 
EA à à 


St vo KC. 


7 


2 ; 
sen: CHILO یب‎ E alt { 


A Hin 


BARBACENIA SQUAMATA, 


Hæmodoraceæ $ ? Vellozieæ. 一 Hexandria-Monogynia. 


CT. R arbacenia ۵ ein Vosges v. en unifloris teretiusculis v. 
Perigonium corollinum ones extus rigonis , apicem versus pilis resiniferis e. glan- 
BS -resinosum, tubo basi Sen Con eer ales clavalis Stu, rarius Wee وا‎ nity 

exfidi laciniis مود الس‎ us erecto-paten tibus v. glabriusculis, floribus magnis , estus in 
c: emm 6, imis limbi laciniis ert e? scapi u. vestitis Bar ainsi viridibus rubris 
inclusa; filamenta plano-compressa, apice tri- | v. ipm ntus glabris sepe discoloribus. 
dentata, dente medio minore antherifero; anthe- arba Vand Mi Rö 
rae lineares, medio dorso v. prope basim affixae Hair موه‎ Zeg 
> ; à + prop e * | tius nov, gen. et sp. f. 18. t. 10-14. Bot. Md t. Me Sieg 
arium inferum triloculare. Ovula in placen- | Steud. 
tis e loculorum angulo centrali rapis Levi 
> triqueter ic^ reb stigm pit i CHARACT. SPECIEI. — | Candice, bee O 
squamiformibus E vetustorum tecto, 


ato-tri- 

apsula infera subtrigona gare? lo- 

Shni, eios medio eene placentas 
gulat 


auferentibus. Se a plurim arinaque m spinuloso-serratis, scapo bre 
Her æ perennes i in ras een a inter d (40 et 230 | OF perianthii glabri tubo superne sensim dila- 
. À, in sicci apricis montium primavorum ob- tato lacin E lanceolatis acuminatis, filamentis latis- 

vie; caudice simplici vel dichotome ramoso bre- "es SCH runcatis vix emarginatis anthera dimidio 
issimo v. bi-tripsdali, foliorum exuviis dense tu- TE 

nicato, folis spiraliter dispositis terminalibus Hoox., Bot. Mag. t. 4136. 

semiamplexicaulibus erecto - patentibus angustis 5 : 

acutis carinatis duriusculis, basi succ dae Barbacenia squamata Past. Mag. of Bot. cum ic. 


resinoso conglutinatis, pedunculis s. acapis inter 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 


BARBACENIA SQUAMATA. 
SCALY-STALKED BARBACENIA. 


Erymotocy : M. de Barbacena, ancient-governor of the brasilian province of Minas Geraës. 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER | see above. 
SYNONYMIE. . . - 


A singular plant, and pee una to a singular Genus of HxxwononAckx , of which twelve species have 
been hitherto known, and these, accordin artius, are confined within very 1 narrow limits in 
us rane 


1,000 to 5,500 feet, and in exposed, dry situations. The present seems to diffe 
bed in several ee and was sent to Mr. Veitch 

r. William Lobb, in 1841. From a plant obligingly communicated by Mr. Veitch to Kew 
T و‎ in the summer of 1843, our present figure wa 
flowers, and general size of the plant, it resembles B. tricolor and B. toment 
Sie from both in the absence of clothing to its leaves, in the form of the flower, and especially in 
o ua of the filament of the anther, which is here unusually short and broad, and can hardly 

bifid. 
r stem , short, dichotomous, clothed with the scale-like remains of former leaves : 

from four to five or six ema 
ed with close parallel lines, and have 


ai ‚when seen under a lens; they are beautifully mark 
from among the terminal leaves, and 


266 


BARBACENIE A TIGES ECAILLEUSES. 


shorter than they. Perianth of a fine orange-red; the tube slightly enlarged upwards, adnate with 


the ovary, deeply striated and marked with raised, elevated points, or min 
ceolate, moderately re about as long as the ovary. Stamens six, inserted at the 
Filaments short, very broad, emarginate. Anthers linear-oblong. 


ovary; three longer than the rest: 


ute glands : segments lan- 


base of the 


Style conical at the base, Gees than the RR Stigma clavate. 


. Flower, segments of the Perianth being removed. 2, 3. Stamens. 4. Pistil. 5. Transverse 
gnified. 


Fig. 1 
section of ditto 6. Portion of a Leaf : — ma 


BARBACÉNIE A TIGES ÉCAILLEUSES. 


BARBACENIA SQUAMATA. 


Êr. M. de Barbacena, ancien gouverneur de la province de Minas Geraes, au Brésil. 


Hæmodoracées $ Velloziées. 一 Hexandrie-Monogynie. 


CARACTERES GÉNÉRIQUES 


Q 
CARACTERES SPÉCIFIQUES 
SYNONYMIE 


En traduisant ci-dessous purement et 
simplement la description de la plante dont 


il s'agit, telle que l'a donnée M. W. Hoo-. 


ker (l. supra c.), nous croyons devoir ex- 
primer ici nos doutes sur l'identité du 
genre à laquelle il la réunit et sur cer- 
tains caractéres floraux d'icelle, que nous 
soupconnons avoir été inexactement signa- 
les, si nous en jugeons d’apres la parfaite 
analogie qu'elle présente avec la Barba- 
cenia purpurea, plante que nous venons 
d'analyser avec soin. 


Nous avions déjà dans un autre ouvra- 
ge (1) émis le doute que cette derniére ap- 
partint réellement au genre Barbacenia, du 
moins tel que le circonscrivent les auteurs. 
En effet, nous nous sommes assuré que 
chez elle des filaments staminauz existaient 
réellement, et étaient bien distincts des a 
dices bifides que l'on remarque insérés à la 
base des segments du périunthe; que les an- 
théres étaient fizées par leur milieu dorsal au 
sommet desdits filaments que les appendices 


(1) Herb. génér. Amat. 2° ser et Hort. ۰ 
t. 


voyez ci-dessus. 


dépassaient en longueur (1); caractére im- 
portant que n'indique pas Vandelli, créa- 
teur du genre, et que nesignalent pas non 
plus les auteurs qui ont revu ce méme 
genre depuis cet écrivain. 

Cette insertion toute spéciale des éta- 
mines nous avait engagé à proposer dés- 
lors pour cette plante le genre Petalandra, 
dont l'urgence aujourd'hui serait démon- 
trée, si les autres Barbacénies, décrites 
par M. Martius (Nov. Gen. et Spec., l. 18, 
t. 10-14), ont réellement leurs anthéres 
sessiles sur les lobes médians (plus courts) 

es appendices trilobés (bilobés dans notre 
plante et dans la B. squamata), attachés 
aux segments du périanthe! Nous avons 
figuré ci-contre l'analyse exacte d'une éta- 
mine de la B. purpurea (2). Les doutes que 
nous émettons et sur le genre Barbacenia 
et sur l'espèce nouvelle qu'en décrit 
M. Hooker, ne peuvent tarder, il faut l'es- 
pérer, à étre vérifiés ou sur le vivant ou 


一 


E E 
(1) Ces appendices sont de moitié plus courts que 
les eeneg dans la B. squamata 

(2) Cet te analyse omise malheureusement 
dessin rétablie sur une des planc 
Kë و ریما‎ 


ar le 
de de 


BARBACÉNIE A TIGES .ECAILLEUSES . 


au moins sur des echantillons authenti- 
ques que nous nous attendons chaque jour 
a recevoir de la contree natale de ces 
intéressants végétaux, en compagnie des 
splendides Vellozias. L'examen sérieux de 
ces diverses plantes nous permettra de ré- 
soudre la question et jettera, nous le ten- 
terons du moins, quelque lumiére sur la 
place définitive quelles doivent occuper 
dans la série des familles végétales. 
Voici le travail de M. Hooker : 

. « Plante singulière et appartenant à un 
genre singulier d’Hæmodoracées, dont 
douze espéces sont jusqu'ici connues et 
sont, selon Martius, confinées dans de 
trés-étroites limites, au Nouveau-Monde, 
entre le 14 et le 23 dégré de latitude sud. 
Elles se plaisent sur les montagnes , crois- 
sant dans le schiste micacé et sur les ro- 
chers primitifs, à une élévation de 300 à 
1800 metres de hauteur, dans des endroits 
secs et nus (ezposed). Celle, dont il s'agit, 
semble différer par quelques particularités 
de toutes les espéces décrites, et a été en- 
voyée en Angleterre, en 1841, par M. Lobb. 
Elle a fleuri, en 1843 , dans les jardins de 
Kew, pendant l'été. Par son habitus géné- 
ral et par la couleur de ses fleurs, elle res- 
semble aux B. tricolor et tomentosa MART. ; 
mais elle en différe par l'absence de toute 
vestiture sur les feuilles, par Ja forme des 
fleurs et spécialement par la nature du 


267 


filament de l'anthére, qui est remarqua- 
blement court, large, et qu'on peut à peine 
appeler bifide. » 

« Descripr. Caudex, ou tige courte, di- 
chotome, recouverte par les vestiges squa- 
miformes des auciennes feuilles : les nou- 
velles rassemblées au sommet des bran- 
ches , longues de 12 à 16 cent. et ressem- 
blant en miniature à celles de certaines 
Agaves ou Yuccas. Elles sont étalées , glau- 
ques, linéaires-acuminées , carénées; lors- 
qu'on les examine sous une lentille, on 
voit qu'elles sont élégamment rayées de 
veines paralléles, que leurs bords et la 
caréne sont dentées en scie et épineuses. 
Scape sortant parmi les feuilles terminales , 
et plus court qu'elles. Périanthe d'un beau 
rouge orangé, à tube légérement dilaté 
vers le sommet, adné avec l'ovaire, pro- 
fondément strié et marqué de points ou 
glandules élevées; segments lancéolés , mo- 
dérément étalés, aussi longs que l'ovaire. 
Etamines 6, insérées au sommet de l'ovai- 
re (1), et dont trois plus longues que les 
autres; filaments courts, trés-larges, échan- 
erés. Anthères linéaires-oblongues. Style 
conique à la base, plus eourt que les éta- 


mines ; stigmate claviforme. » 
Ca. L. 


(1) Il y a par erreur dans le texte anglais : inserted 


at the base of the ovary. 


CULTURE. 


Cette plante, ainsi que ses congénères, 
exige une assez grande somme de chaleur, 
pour mener à bonne issue sa période végé- 
tative sa floraison et la maturation de ses 
fruits. C'est dire qu'elle exige une place 
dans la serre chaude, où l'on doit la laisser 
pendant la plus grande partie de l'année , 
soit depuis le mois de novembre environ, 
jusqu’en août : époque, vers laquelle, 
elle cesse de végéter et achéve de murir 
ses graines. 


On doit la tenir élevée au-dessus des 
vases, à la maniere des Orchidées, et de 
fagon à ce que ses racines gréles , séches 
et fibreuses puissent plonger librement et 
courir entre des fragments de briques et 
de bois en décomposition, mélés à une 
terre légère. Il faut ne la mouiller qu'avec 
beaucoup de circonspection. Une humidité 
trop grande ou trop prolongée en causerait 
infailliblement la perte. Cette exigence de 
culture est tout naturellement indiquée par 

35 


BESCHUPPTE 


268 


l'habitat même de la plante, qui se plait, 
comme on l'a dit, sur les rochers nus et 
exposés au soleil ; position où jai cent fois 
rencontré des groupes nombreux de ses 
congénères. 

On peut la multiplier, et par la section 
des jeunes rameaux, dont le bouturage 
réclame tous les soins de l'horticulteur 
et a lieu sous cloche et sur couche chaude; 
et par le semis de ses graines, dont la 
ténuité appelle la vigilance de celui qui 
les séme. On les répand légérement à la 
surface d'une petite terrine, trés-peu 
creuse et remplie de sable blanc, au-des- 
sous duquel on aura dû étendre du gros 
gravier pour la drainer convenablement. 
On tient ce sable constamment, mais légère- 
ment humide au moyen des petits bassina- 


BARBACENIE. 


ges. La terrine doit étre couverte d'une 
cloche et plongée dans une couche bien 
chaude. 

Ainsi traitées elles ne tarderont pas à 
lever. On séparera le jeune plant aussitót 
qu'il aura développé sa sixieme feuille; 
chaque pied sera planté dans un godet 
proportionné à sa taille. Il n'est pas be- 
soin de s'étendre davantage sur la culture 
ultérieure des jeunes plantes; je laisse le 
reste à la perspicacité du lecteur. 

Ce mode de culture s'applique entiere- 
ment à toutes les plantes de la famille des 
Bromeliacees, tel que l'a indiqué le pre- 
mier notre collaborateur M. Cn. Lemaire, 
dans divers articles de son Horticulteur uni- 
versel. 

L. VH. 


Explication des Figures. 


Fig. 1. Fleur dont on a enlevé le périanthe. 2-3 étamines. 4. Pistil. 5. Section transverse d’icelui. 


6. Portion d’une 
1a pendi 


qu'il paraît, sur le style d 


feuille, 
ce périanthien et étamine vue de face de la B. purpurea. 2b Une 


étamine d'icelle 


e eux. a—a, stigmatiques, 


loges 
mata. 44 Section Rii de l'ovaire; cette même figure 


ela B. s 
dans le Bot. Mag. t. 2777, n'était pas Kees (Figures grossies.) 


BESCHUPPTE 


۰ 1 1 :1 :6 ۸ 16 115 ۸ قلا 


BABBACENIA ۰ 


Ermorocıe. De Barbacena, vormaliger Gouverneur der Provinz Minas Gereas in Brasilien. 


Natürliche Ordnung der Haemodoraceen, Abth. der Vellosieen. 


GATTUNGS regen 


SPEC. CHARACT 


Indem wir ganz einfach die Beschrei- 
bung dieser Pflanze mittheilen, so wie 
Hooker sie gegeben, können wir nicht 
umhin unsere Zweifel hinsichtlich der 
Identität der Gattung zu welcher er sie 
gezogen, so wie in Betreff einiger Charac- 
tere ihrer Blume zu àussern, welche wie 


ee siehe oben. 


wir vermuthen ungenau bezeichnet wor- 
den sind, wenn wir der vollkommenen 
Analogie nach urtheilen wollen die sie 
mit Barbacenia purpurea hat, eine Pflanze 
welche wir sehr sorgfältig zu untersuchen 
Gelegenheit hatten. 

Wir hatten schon früher in einem an- 


BESCHUPPTE 


dern Werke unser Bedenken geäussert , 
ob letztere auch wirklich zur Gattung 
Barbacenia zugehöre, wenigstens nach 
der Weise wie sie von den Autoren be- 
schrieben wird. Wir haben uns auch 
überzeugt dass die Staubfadenähnlichen 
Fäden in dieser Pflanze wirklich vorhanden, 
und deutlich von den zweitheiligen An- 
hängseln verschieden sind, welche sich am 
Grunde der Krontheile befinden; dass die 
Staubbeutel mit der Mitte ihres Rückens 
an der Spitze besagter Fäden befestigt wa- 
ren, welche sie an Länge übertrafen. (Diese 
Anhängsel sind zur Hälfte kürzer als die 
Staubbeutel bei B. squamata). Ein wich- 
tiger Character, dessen Vandelli, Schöpfer 
der Gattung eben so wenig als die spätern 
Autoren erwähnt. Diese ganz eigenthüm- 
liche Einfügung der Staubgefässe hatte uns 
veranlasst den Gattungsnamen Petalandra 
: für diese Pflanze vorzuchlagen , was heute 
um so nothwendiger seyn dürfte wenn es 
erwiesen wäre, dass die übrigen Barba- 
cenien welche v. Martius (Nov. gen. et 
spec. I. 18 t. 10-14) beschrieben hat, ihre 
Staubbeutel auf dem Mittellappen der drei- 
lappigen (zweilappig in unserer und der be- 
schuppten Barbacenie), auf den Kronenblät- 
tern eingefügten Anhängseln befestigt ha- 
ben! Wir haben hierneben eine genaue 
Analyse des Staubfadens der Barbacenia 
rpurea beigefügt. Die Zweifel welche 
wir hinsichtlich der Gattung Barbacenia 
und der neuen Species welche Hooker be- 
schreibt erhoben haben, werden zweifels- 
ohne, wir hoffen es, an lebenden oder 
getrockneten echten Exemplaren sich auf- 
klären, die wir jeden Augenblick nebst 
herrlichen Vellosien aus dem Vaterlande 
dieser interessanten Pflanzen erwarten. 
Eine genaue Untersuchung dieser ver- 
schiedenen Pflanzen wird uns in Stand set- 
zen diese Frage zu lösen und wird, wir wer- 
den es wenigstens versuchen , entscheiden 
welche Stelle ihnen in der Reihe der Pflan- 
zenfamilien angewiesen werden muss. 


BARBACENIE. 


269 


Wir lassen noch die Arbeit Hooker's- 
folgen : 

Eine sonderbare Pflanze, einer sonder- 
baren Gattung der Haemodoraceen ange- 
hórig , wovon bis jetzt nach Martius zwólf 
Arten bekannt sind die in einem engbe- 
gränzten Bezirke der neuen Welt, zwischen 
dem 14-23 Grade südlicher Breite vorkom- 
men. Sie lieben vorzüglich die Gebirge, 
wo sie im Glimmerschiefer und auf Urfel- 
sen in einer Hóhe von 300 bis 1800 Meter 
antrockenen und strauchlosen Orten wach- 
sen. Die hier in Rede stehende scheint we- 
gen einiger Eigenthümlichkeiten von allen 
beschriebenen Arten abzuweichen und ist 
im Jahr 1841 von Lobb nach England ge- 
schickt worden. Im Sommer 1843 hat sie 
in den Gärten zu Kew geblüht. Dem äus- 
sern Habitus und der Farbe der Blumen 
nach hat sie viel Aehnlichkeit mit B. trico- 
lor und tomentosa , Mart. Sie unterscheidet 
sich jedoch durch die Gestalt der Blumen 
und zumal durch die Natur des Staubfa- 
dens, welcher auffallend kurz, breit und 
kaum zweitheilig ist. 

۳29018۳1۵0۲۵, — Der Stock oder Stengel 
kurz, gabeltheilig mit den schuppenarti- 
gen Ueberbleibseln der alten Blätter be- 
deckt; die jüngern auf der Spitze der 
Zweige 12-16 Centimeter lang und glei- 
chen im kleinen jenen gewisser Agaven 
und Yucca’s. Sie sind ausgesperrt, blau- 
grün, linienfórmig, zugespitzt, gekielt; 
wenn man sie durch die Linse betrachtet 
so sieht man sie von zierlichen Längsadern 
durchzogen und dass ihre Ränder und 
der Kiel gesägt und stachelig sind. Der 
Schaft kommt zwischen den Blättern her- 
vor und ist kürzer als diese. Die Krone 
schón orangenroth, mit nach oben etwas 
erweiterter dem Fruchtknoten angewach- 
sener, tief gestreifter, mit erhabenen Punk- 
ten und Drüsen besetzter Róhre. Kronen- 
theile lanzettfórmig, etwas ausgebreitet, so 
lang als der Fruchtknoten. Staubgefässe 6, 


auf der Spitze des Fruchtknotens einge- 


BESCHUPPTE 


270 


fügt, wovon drei länger als die übrigen 
sind. Staubfäden kurz, sehr breit , ausge- 
randet (eingedrückt). Staubbeutel linien- 
fórmig länglich. Stempel am Grunde ke- 


BARBACENIE. 


gelförmig, kürzer als die 
Narbe keulenförmig. 


Staubfäden ; 


Cu Le 


CULTUR. 


Dieze Pflanze verlangt wie alle ihre 
Geschwister eine bedeutende Wärme um 
ihre Vegetation, Blüthe und Reifen des 
Samens zu vollenden. Von November bis 
gegen August hin, wo sie aufhört zu ve- 
getiren und wo ihre Samen reifen muss 
sie im Warmhaus bleiben. 

Man muss sie wie die Orchideen über 
Vasen halten damit ihre langen, trok- 
kenen faserigen Wurzeln sich frei ent- 
wickeln können. Beim Wassergeben ist 
viele Vorsicht zu gebrauchen. Zu starke 
oder zu lange anhaltende Feuchtigkeit 
würde sicher ihren Verderb herbeiführen. 
Der Wohnort der Pflanze zeigt dies schon, 
denn wie man weiss so bewohnt sie die 
nackten, der Sonne ausgesetzten Felsen, 
wo ich hunderte Male Massen von ihren 
Geschwistern fand. 

Man kann sie, durch aus den jungen 
Zweigen genommene Stecklinge ver- 
mehren , was jedoch die ganze Aufmerk- 


samkeit des Gärtners erfordert und unter 
Glocken auf dem Warmbeet geschehen 
muss. Man vermehrt sie auch durch Samen, 
muss aber wegen der Feinheit desselben 
sehr behutsam zu Werke gehen und auf 
der Oberfläche einer kleinen, von unten 
mit Kies und obenauf mit weissem Sande 
bedeckten Terrine aussaën. Dieser Sand 
wird ein wenig feucht gehalten und die 
Terrine unter einer Glocke auf ein gutes 
Warmbeet gestellt. 

Der Samen wird bald aufgehen und so 
bald die jungen Sämlinge circa 6 Blätter 
haben werden sie einzeln in kleine Töpfe 
gepflanzt. 

Diese Culturart ist für alle Pflanzen aus 
der Familie der li d 
wie unser Mitarbeiter Lemaire es auch 
rüher schon in seinem Horticulteur uni- 
versel angegeben hat. 


L. VH. 


2 


e ty Wed A 24 Cr 72 ES par. gran diflora P akiw. 


7 


۳ #2 


SCHOMBURGKIA TIBICINIS, var. GRANDIFLORA. 


سس سس mg‏ 


Orchidaceæ § ۰ 


ENER.—Schomburgkia. Perigo- 
nii Sieg foliola libera basi æqualia , exteriora in- 
وه و‎ conformia. Labellum dissi mile membra 

naceu a... cucullatum , basi cum gi Sp 


n 

gynostema 
lamellatis. Gynostema marginatum. Pollin : 
epiphyte ; vie repent 


— Gynandria-Monandria. 


oblongis coriaceis patentibus; scapo longissimo fe- 
reti distanter squamato a 1 

pyramidali lari, 
oranti Dacks 
5 elevatis approximatis ; lac 
Seen? intermedi subrhombea emarginata ; 
there mar gl Lem. l. c. 


agëengt vr? Barem. Orchid. qp. 7 


is racemosis conges Gua ( 


diflora ; floribus duplo m 
preg ro Linot, Sert, orchid. t. 10. et 13. Bot. Reg. 


0 (var 
u en tr palin intus lobo medio UR 
Esorien. Gen. pl, 13711. 0: v. violgepo-Iim 
. Bot. 1 . t. 30. 
„j CHARACT. SPECIEI — S. Pseudobulbis conicis RE up IEC en 
orniformibus annulatis sulcatis 3-phyllis; foliis 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 
SCHOMBURGKIA TIBICINIS, van. GRANDIFLORA. 
LARGE-FLOWERED VARIETY OF THE TRUMPET SCHOMBURGKIA. 


Erxworocy : J. H. Schomburgk,a german botanist traveller. 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER see above. 
SYNONYMY 
That was a noble specimen from which the accompanying figure was taken, — the pseudobulbs 


being fifteen inches long, and the nn stem five feet high. It was produced in the collection 
obert Hanbury, Esq. in May, 184 

It is certainly the same species as Qi named by Mr. Bateman « ecc » because the hollow 
pseudobulbs are used as trumpets by the Indian children of Honduras; a scene in which they are so 
occupied forms the subject of one of the exquisite wood-cuts in Mr. Bateman’s magnificent work. 

But although the same species it is very different in the size and colour of the flowers, which 
are very much larger, far paler on the outside, and have a broader lip, whose middle lobe is not 
rich violet but yellow, with a white or purple border. In this instance the plant realises the 
tations that had been formed of it : in other cases it has disappointed them. 

It may either be tied to a block of wood and suspended to a rafter, or it ka be potted in 
leyas. During the 

rh as 


possible, except in the 
cause the young ones to Fx 4 To prevent the leaves from being scorched in summer, as we 
as to keep the temperature about 80° by day, it will be necessary to use shading. In winter, for a 
few weeks, if the atmosphere is kept moist, very little water will be required, and then the tem 
perature should not be raised above 60° by artificial means. 


272 


SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE, VAR. ۸ GRANDES FLEURS. 


SCHOMBURGKIE EN TROMPETTE, var. A GRANDES FLEURS. 


SCHOMBURGKIA TIBICINIS. 


Erm. J. H. Schomburgk, Allemand, naturaliste-voyageur. 


Orchidacées $ Epidendrées-Léliées. — Gynandrie-Monandrie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUE. 
SYNONYMIE 


Cette plante, par la grandeur et la forme 
curieuse et insolite de ses pseudobulbes, 
le nombre, l'ampleur et le riche coloris 
varié de ses fleurs, forme une exception 
dans sa famille, et se distingue tout d'abord 
de ses congénéres. Ces pseudobulbes va- 
rient en longueur de 30 à 70 centim. ; ils 
ont entiérement la forme de cornes; ce 
qui fait donner à cette espéce, à ZZonduras, 
sa patrie, le nom d'Orchis corne de vache. 
Ils sont sillonnés-cotelés , interrompus par 
des anneaux rentrants, assez rapprochés ; 
plus amples à la base, ils diminuent peu à 
peu en s'atténuant au sommet ; leur couleur 
est un vert päle, souvent jaunátre. Ils sont 
entiérement creux; un petit trou, situé à 
la base, permet souvent à des colonies de 
fourmis de venir s'y établir; et la circons- 
tance de leur vacuité interne les fait re- 
chercher par les enfants des indigènes qui 
en font des sortes de trompes (unde nomen). 

Les feuilles, au nombre de deux ou trois, 
sont ovales-oblongues, épaisses, coriaces, 
etalees, subaigués, d'un beau vert. 

Le scape atteint 2 et 3 mètres de lon- 
gueur; il est terminal, dressé, cylindri- 


voyez ci-dessus. 


que, et porte de petites squames embras- 
santes , assez rapprochées vers la base. Les 
fleurs varient beaucoup, à ce qu'il parait, 
et d'ampleur et de coloris. L'individu re- 
présenté ci-contre a les siennes trés-amples 
(7 centim. de diam.) et fort agréablement 
ornées de diverses couleurs. 

Les segments externes et internes, sont 
conformes, étalés, lancéolés-oblongs, obtus 
et recourbés en dedans au sommet, forte- 
ment ondulés, crispés au bord. Ils sont en 
dehors d'un rose indécis, finement moucheté 
de brun; en dedans, du sommet jusqu'assez 
prés de la base qui est d'un violet pale, 
ils sont d'une riche teinte chocolat; les 
trois extérieurs ont en dehors une macule 
verte au sommet. Le labelle est trés-ample, 
trilobé; sa teinte générale est celle des 
segments externes en dehors; mais vers 
les bords, qui se relévent et enveloppent le 
gynosteme, ils sont lavés et veinés de vio- 
let foncé; le lobe médian est échancré au 
sommet , blanc et lavé de jaune au milieu. 
Dans quelques variétés , il est chocolat. 


Ci E: 


一 一 -aa 


CULTURE. 


Le port de cette belle Orchidee est des 
plus singuliers. La grosseur et la longueur 
des pseudobulbes, leur disposition divari- 
quée, font un bel effet, quand on la place 
sur des fragments de bois, suspendus aux 
chevrons de la serre. Dans cette situation x 
au moyen de quelques mousses, de lyco- 


podes, de diverses fougères rampantes, des 
Tradescantia zebrinaet punctata Ca.L.,dont 
les tiges élégantes s'attacheront en tous sens 
à ses longs pseudobulbes, on jouira d'un 
facies vraiment naturel de la plante, dont 
l'aspect sera aussi pittoresque que vrai. 
Lors des fréquents seringuages qu'elle 


FLOETENARTIGE 


reclame pendant tout le temps de sa ve- 
getation, on évitera autant que possible de 
jeter trop d'eau sur les jeunes pousses; la 
stagnation de celle-ci, faute d’une prompte 
évaporation, pourrait en amener la pour- 
riture. 

En hiver, peu ou point d’eau , selon l'état 
de l'atmosphére interne et externe, et une 
température de 14-15°+-R., environ pen- 


SCHOMBURGKIE. 


275 


dant le jour; de 10°+R. au plus, .. 
la nuit. 

Multiplication par le séparage des an- 
ciens pseudobulbes. 

On voit que cette culture ne differe en 
rien de celle que nous avons prescrite pour 
les autres Orchidées décrites déjà dans ce 
recueil. 


L. VH. 


FLOETENARTIGE SCHOMBURGKIE. 


SCHOMBURGKIA TIBICINIS. 


Erootaemg : J. H. Schomburgk, ein deutscher Forschungs Reisende. 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen, Abth. der Epidendreen-Lelieen. 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 


Diese Pflanze bildet wegen ihrer gros- 
sen, sonderbaren und ungewöhnlich ge- 
bildeten Scheinzwiebel, so wie wegen 
ihrer grossen reich und buntgefärbten 
Blüthen nicht allein eine Ausnahme in 
ihrer Familie, sondern zeichnet sich auch 
auf den ersten Blick von ihren Gattungs- 
verwandten aus. Die Lánge dieser Schein- 
zwiebel wechselt von 30 bis 70 centimeter, 
sie haben genau die Gestalt von Hórner, 
weshalb man dieser Species in Honduras, 
ihrem Vaterlande, den Namen Auhhorn- 
Orchis gibt. Sie sind rinnenfórmig-gerippt 
durch vertiefte ziemlich genäherte Ringe 
unterbrochen; am Grunde mehr breit, 
verdünnen sie sich allmählig nach der 
Spitze hin; ihre Farbe ist gelblich grün, 
zuweilen gelb. Gänzlich hohl, wie eine 
Röhre, haben sie am Grunde ein kleines 
Loch welches Ameisen die sich oft ihr 
Inneres zum Wohnsitz wählen, zum In- 
und Auskriechen dient. Die Kinder der 
Eingebornen bedienen sich dieser Schein- 
zwiebel um eine Art von Blasinstrument 
daraus zu machen, wozu sie sich treflich 
schicken. (Daher auch der Name.) 


| siehe oben; 


Die Blätter, zwei oder drei an der Zahl, 
sind oval-länglich, dick, lederartig, aus- 
gesperrt , spitz, schön hellgrün. 

Der zwei bis drei Meter hohe Schaft (Blü 
thenstengel) ist endstándig, aufrecht, cylin- 
derfórmig, mit kleinen, umfassenden, am 
Grunde genáherten Schuppen bedeckt. Die 
Blüthen ändern, wie es scheint bedeutend 
ab, sowohl hinsichtlich der Grósse als der 
Färbung. Das hier abgebildete Exemplar hat 
deren sehr grosse (7 centimeter Durch- 
messer) aufs angenehmste mit verschiede- 
nen Farben gezierte. 

Die äussern und innern Kronenabthei- 
lungen ausgebreitet lanzettförmig, läng- 
lich, stumpf, mit der Spitze nach innen 
gekrümmt , an den Rändern stark wellen- 
förmig, gekräuselt. Auswendig sind sie 
unbestimmt rosenfarbig, fein braun ge- 
tüpfelt, inwendig von der Spitze ab bis 
zum Grunde welcher blass violett ist, glän- 
zend chocoladebraun ; die drei äussern 
haben auswendig an der Spitze einen grü- 
nen Flecken. Die Lippe ist sehr breit, 
dreilappig; ihre allgemeine Färbung ist 

ieselbe der äussern Blüthentheile, nur 


274 


der Rand, welcher aufgerichtet ist und 
die Stempelsäule umhüllt , ist violett über- 
laufen und mit dunklern Adern geziert; 
der Mittellappen ist an der Spitze ausge- 


FLOETENARTIGE SCHOMBURGKIE. 


randet in der Mitte weiss gelb überlaufen. 
In einigen Varitäten ist er chocoladebraun. 


GEL. 


CULTUR. 


Der natürliche Habitus dieser Orchidee 
ist sehr merkwürdig. Die Dicke und Länge 
der Scheinzwiebel, so wie ihre verschie- 
denartige Stellung bringen einen herrli- 
chen Effekt hervor, wenn sie auf Holzstük- 
ke befestigt im Warmhause ausgehängt 
ist. Mit einigem Moos, Schlingfarren und 
Tradescantia zebrina und punctata Ch. L. 
umgeben die sich auf die herrlichste 
Weise um ihre Scheinzwiebel winden , 
wird man den natürlichen Anblick dieser 
Pflanze geniessen, der ebenso wahr als 
— m wha: 


D 


verlangt, vermeide man so viel als möglich 


das Nassmachen der jungen Triebe; wenn 
dieselben zu lange feucht blieben könnte 
leicht eine Fäulniss herbei geführt werden, 
Während des Winters wenig oder kein 
Wasser, je nachdem die Temperatur von 
innen oder aussen ist; 14-15°+R. wäh- 
rend des Tages, 10+ R. zum höchsten 
während der Nacht. Die Vermehrung wird 
durch Trennen der alten Scheinzwiebel 
bewerkstelligt. Man sieht deutlich dass 
diese Cultur in nichts von der für die an- 
dern bereits in diesem Werke beschriebe- 
nen Orchideen abweicht. 
L. VH. 


d 3 7 Co 0 1 
و رموس تع 227 و‎ SAL ICH e "npo و مسو وراك‎ Oudtich 


HABROTHAMNUS ۰ 


Solanaceæ $ Cestreæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENER. H thamnus: Calyx Meyenia Scuiecr. Linn. VIII. 251, non Nees. 
campanulatus 5-dentatus. Corolle hypogynæ cla- CHARACT. SPEC. H. €. totus subtomen- 
en tubo longo 5-dentato EE toso-pubescens ; floribus cymoso - fasciculatis. 

a 5, i coroll tubo inserta inclus Folia petiolata lat " VS "eeng ening inæ- 
llam nti is ee: antheris longitu udinali. qualia pleru mque n 3-4-po ollic a, + Se 
ter dehiscent bus. Ovarium biloculare, placentis aa coccinei er ces ramorum Pense lati v. ra- 
oblongis ne: de pluriovulatis. Stylus | cemosi. Geen e Wien ren Semina (soca um 
simplex, stig mate capitato obsolete bilobo. Bacca | varia ipo compressionem pe 
bilocularis calyce är Semina pauca angulata, باب یی او ور‎ (sic in Ware. Rep. III. 
umbilico ventrali. Embryo in axi albumini 
nosi äech cotyledonibus foliaceis, radicula ster مسا وهی جوا‎ 了 Exprrcg. i d P 
tereti i en hort. = If. l. new ser. — Bent 

ctices mexicani glabri v. subtomentoso- -pubes- PE i g. No e? 49? Seo Lomi. Bot. Beg! m 
centes, pilis و‎ foliis alternis integerrimis; isc. Ga Bot. Mag. t. 4183. — — Benta! Frew. 
floribus inequaliter cymosis. Corollis baccisque p ARE Sert. pl. t Kë 
rubris. 

Enputcu. Gen. pl. 3867, Meyenia fasciculata Scazzcar. Linn. VIII. 251. 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. © 


HABROTHAMNUS FASCICULATU S. 


CLUSTER-FLOWERED HABROTHAMNUS. 


Erm. «opos, superb; Sasevds, shrub. 


GENERIC CHARACTER. 
SPECIFIC CHARACTER. see above. 
SYNONYMY 
handsome greenhouse shrub, which in its native country (Mexico) bears innumerable closely 


very 

CAN heads or clusters of و‎ ba: ی‎ la but of which the sample given exhibits only one 
such head. This was communicated by Messrs. Lucombe, Pince, and Co.. from their Nursery, Exeter; 
they imported it, I believe, through Belgium. One has only to look at the figure above quoted in 
the « Hort. Society’s Transactions » to see how this plant is capable of improvement, and that figure, 
done from the native dried specimen, is no exaggeration over nature. Hartweg describes it as one i 
the gayest productions of the Mexican Flora. Our specimen was produced in winter. The gen 

name is derived from eo pos, gay, and apes, a shoot, or branch; so named from the beauty 7 of 
^ even branches. 

SCR. rub, according to Hartweg, about five feet high, downy. Branches terete. Leaves alter- 
nate, on thick red petioles, ovato-acuminate, waved, entire, obtuse at the base, penn rved. 
Flowers in involucrated capitate cymes. Involucral 2 tirée or das, resembling those of ram pu 
but much smaller and nearly sessile. Pedicels short, or none. Calyx small, with a short FRE 
tube and five erect ovate acuminated ciliated segments. Corolla rather a dcs red rose-colour, urceo- 
late, but much elongated and tapering at the base, constricted at the mouth ; limb of five spreading, 
ovate, very acute, ciliated segments. Stamens included. Filaments inserted below the middle of the. 
tube. Anthers dort dile. Ovary globose, on a fleshy disk, two-celled, few-seeded. Style included 
Stigma capitate, somewhat two-lobed. 


276 


HABROTHANNE A FLEURS FASCICULEES. 


HABROTHAMNE A FLEURS FASCICULÉES 


HABROTHAMNUS FASCICULATUS. 


Ervw. &6pös, superbe; Beie, arbrissean. 


Solanacées $ Cestréées. 一 Pentandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. 
CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. 


SYNONYMIE . . 


Peu de plantes, autant que celle dont 
il est question , ont, dés leur introduction 
en Europe, attiré l'attention des amateurs; 
c’est que bien peu, en effet , autant qu'elle, 
réunissent à de belles et nombreuses fleurs 
en panicules terminales, une végétation 
vigoureuse, un port élégant, une culture 
aussi facile que rustique. On pourrait tou- 
tefois nous reprocher de venir un peu tard 
en entretenir nos lecteurs, si nous n'avions 
à présenter une excuse péremptoire. Bien 
qu'elle soit maintenant assez répandue dans 
les jardins, aucun ouvrage iconographique 
n'en avait encore publié la figure; honneur, 
certes, dont elle est bien digne (1)! 

On doit la dispersion de cette belle 
plante, dans les jardins d'Europe, au zéle 
incessant de M. Yan Houtte, qui en acquit 
toute la propriété de M. Vandermaelen, de 
Bruxelles. Cet amateur distingué la possé- 
dait à l'état de plant et mélé à de jeunes 
Cestrum roseum, d'avec lesquels il était 
alors fort diffeile de les distinguer, puisque 
à cette époque on n’eüt pu, dans de si jeunes 
plantes, reconnaitre les différences réelles 
qui existent entre elles: et tout d'abord, 
cette odeur quasi nauséabonde qu'exhalent 
les feuilles des Cestrum lorsqu'on les frois- 
se (2) entre les doigts. 


(1) Cet article était imprimé longtemps avant que 
nous n'eussions connaissance de celui du Sertum 


(2) De là l'erreur qui s'est glissée bien involontai- 


voyez ci-dessus. 


L'H. fasciculatus est un arbrisseau qui 
croit au Mexique, près de Chiconquiaco, 
où l'a retrouvé M. Hartweg. Schlechtendal, 
le premier, l'avait fait connaitre sous le 
nom de Meyenta fasciculata. C'était pour 


cet auteur le type d'un nouveau genre, qui 


ne pouvait étre agréé puisqu'il existait déjà 
un genre Meyenia adopté par les botanistes, 
créé par Nees dans la famille des Acan- 
thacées, et dont le type est le Thunbergia 
Hawtayneana Watt. (Fl. nep., 49. Pl. as. 
rar. II, 52,t. 164), si connu et si recherché 
dans nos jardins. 

Il est entièrement couvert, principale- 
ment sur les tiges et sur les pétioles, d'une 
pubescence courte et molle, d'un rouge 
pourpré dans les parties apicilaires (1). Ses 
rameaux sont allongés, gréles, quoique 
fermes et ramifiés au sommet. Ses feuilles 
sont amples, ovées-lancéolées, molles, un 
peu épaisses, aigués ou subacuminées, 
éparses, un peu distantes. Elles sont portées 
par un assez long pétiole canalicule en- 
dessus, renflé au point d'insertion. Les 
fleurs, trés-nombreuses, agglomérées en de 
courts rae&mes fasciculés, terminent les ra- 


rement dans la répartition qu'a faite de ces jeunes 
plantes ent b clients l'honorable hor- 
ticulteur dont nous parlons : erreur dont la faute 
première n'est pas à lui et qu'il s'est. d'ailleurs em- 
pressé de réparer noblement partout ou elle lui a été 
signalée. 

(1) C'est par un oubli du peintre que le sommet 
des rameoux dans la figure ci-jointe est vert; ce qui 
la prive d'un de ses plus jolis effets. 


BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH。 


meaux qui souvent se courbent gracieuse- 
ment sous leur poids, et sont d’un rouge de 
minium pourpré, d'un effet superbe par 


leur gracieuse forme, leur nombre, leur 


disposition et leur éclatant coloris. Le ca- 
lyce est glabre, briévement tubulé, partagé 
en cinq segments égaux, oves-aigus. Le 


277 
tube de la corolle contracté à sa base, se 
dilate peu à peu en une sorte de bourse 
(urcéole) et se resserre tout-à-coup au som- 
met pour s'épanouir en un limbe court, 
formé de cinq lobes ovés-aigus, étalés en 
étoile. Etamines et style inclus. 


Ca. L; 


CULTURE. 


Les Habrothamnus fasciculatus et elegans 
sont de véritables bonnes fortunes pour des 
amateurs, en ce qu'ils leur offrent tous les 
avantages qu'on peut désirer dans des 
plantes : culture facile, floraison aussi fran- 
che qu'élégante, ayant lieu surtout en 
hiver : circonstance inappréciable en cette 
saison. 

Cultivé en pleine terre et à l'air libre 
pendant plus de six mois, c'est-à-dire de- 
puis mai jusque vers la fin d'octobre, 
IA. fasciculatus acquerra des proportions 
véritablement grandioses, une robusticité 
remarquable ; ses tiges , ses feuilles revéti- 
ront des teintes vigoureuses tout autres. 
Il se préparera ainsi à une. floraison abon- 
` dante et facile. Pendant tout ce laps de 
temps, on lui prodiguera les arrosements ; 
et il est à peine besoin de dire qu'on aura 
dû le planter dans un sol riche et profond, 
dans une terre forte. 

Aussitót que les gelées menaceront, on 


le relévera soigneusement en motte pour 
le planter dans une large cuvelle, remplie 
d'une terre semblable ; on coupera net les 
brindilles radiculaires qui dépassent la 
motte ; on retranchera quelques rameaux 
inutiles de la base; on arrosera modéré- 
ment et on placera la plante dans la serre 
froide, ou méme dans l'orangerie, dans un 
endroit ou l'air et la lumiére puissent lui 
arriver en abondance. Traitée ainsi, vers 
vers le mois de janvier ou de février, elle 
récompensera amplement l'horticulteur de 
ses soins par une splendide floraison. 

Sa multiplication est aussi facile que sa 
culture. Elle prend trés-facilement et en 
peu de jours de boutures faites à l'étouf- 
fée , sur couche tiède , au printemps ou à 
l'automne. Tout fait aussi penser qu'on 
pourra bientót en obtenir des graines; ce 
qui permettra de la renouveler et d'en ob- 
tenir peut-étre des variétés. 

L. VH. 


BUESCHELIGER 
HABROTHAMNUS 


PRACHTSTRAUCH. 


FASCICULATUS. 


Ervmorocm. &opös, prächtig; Bande, Strauch. 


Natürliche Ordnung der Solanaceen, Abth. der Cestreen. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER 


Wenig Pflanzen haben seit ihrem Er- 
scheinen so sehr die Aufmerksamkeit der 
Blumenliebhaber erregt als diese. Es gibt 


D 
۰ D 


| siehe oben. 


aber auch in der That wenige die Schön- 
heit, Blüthenreichthum, kräftige Vegeta- 
tion, Zierlichkeit und leichte Kultur in 


278 


demselben Grade in sich vereinigen. Wir 
werden wahrscheinlich den Vorwurf er- 
halten ein wenig spät mit unserer Be- 
schreibung gekommen zu seyn, wir hoffen 
aber demselben zu begegnen wenn wir 
versichern dass obschon diese Pflanze 
schon ziemlich lange in den Gärten ver- 
breitet ist , sie dennoch in keinem icono- 
graphischen Werke abgebildet wurde, 
eine Ehre deren sie doch gewiss würdig ist. 

Wir verdanken die Verbreitung dieser 
shónen Pflanze in Europa dem Eifer Van 
Houtte’s, der das ausschliessliche Eigen- 
thum derselben von Van der Maelen in 
Brüssel käuflich an sich brachte. Dieser 
ausgezeichnete Liebhaber besass davon 
eine Anzahl Pflanzen vermischt mit jun- 
gen Cestrum roseum , wovon sie sich in der 
Jugend nicht wohl unterscheiden lässt ; 
besonders verbreiten die Blätter der letz- 
tern Pflanze wenn man sie zwischen den 
Fingern reibt, um diese Zeit den starken 
Geruch noch nicht der sie später kenntlich 
macht (1). 

Der H. fasciculatus ist ein Strauch der 
bei Chicanquiaco wächst, wo ihn Hartweg 
gefunden. Schlechtenthal hat ihn zuerst 
unter dem Namen Meyenia fasciculata be- 
kannt gemacht. Er war für diesen Autor 
der Typus einer neuen Gattung, die jedoch 
aus dem Grunde nicht anerkannt werden 
konnte da bereits eine Gattung Meyenia 


(1) Daher auch der gewiss nicht absichtliche 
Irrthum der bei der Vertheilung der Pflanzen statt 
gefunden und den zu berichtigen man sich beeilt 
hat, sobald die Anzeige davon [gemacht worden. 


BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH. 


(gebildet von Nees) bestand, (Nat. Ord. 
Acanth.) und deren Typus Thunbergia 
hawtayneana Wall. (Flor. Nep. 49. Pl. 
rar. II, t. 164) eine sehr schöne und ge- 
suchte Pflanze ist. 

DieserStrauch ist gánzlich pflaumhaarig, 
vorzüglich an den Stengeln und Blattstie- 
len, an den äussersten Theilen purpur- 
röthlich (1). Die Zweige sind verlängert 
dünn, gleichwohl steif, an der Spitze 
veraestelt. Die Blätter breit eirund-lan- 
zettfórmig , weich , etwas dick, spitz oder 


stiel ziemlich lang, oberhalb rinnenfór- 
mig, am Grunde verdickt. Die Blüthen sehr 
zahlreich, in kurzen büschelfórmigen an 
der Spitze der Zweige stehenden Trauben, 
die sich oft unter ihrem Gewichte zur Erde 
neigen; sie sind schón mennigroth , pur- 
purroth üherlaufen, und bringen durch 
ihre zierliche Form, ihre Anzahl, Stellung 
und glänzende Farbe den herrlichsten 
Effect hervor. Kelch unbehaart, kurz ge- 
róhrt, am Rande in fünf gleiche eirund- 
spitze Abschnitte getheilt. Kronenróhre 
am Grunde verengert , erweitert sich nach 
und nach zu einer Art von Sack (Krug), 
mit zusammengezogenem Schlunde ; Rand 
kurz, fünflappig, Lappen eirund-spitz, 
sternförmig, ausgesperrt. Staubgefässe und 
Griffel eingeschlossen. 
Ca. L. 


(1) Dieser Character ist durch Zufall vom Maler 
auszudrücken vergessen worden , wodurch die Figur 
viel von ihrer Schónheit verliert. 


CULTUR. 


Der Habrothamnus fasciculatus so wie 
H. elegans sind für den Liebhaber wirk- 
lich von vielem Werth, sie bieten alle Vor- 
theile dar welche man von einer Pflanze 
verlangen kann : eine leichte Cultur, ele- 
gante Blüthen und Blüthezeit während des 
Wint 


Beinahe volle sechs Monate lang(von Mai 
bis im October) im Freien cultivirt, wird 
der Habrothamnus fasciculatus eine grosse 
Kraft erlangen und sich so zu einer reichen 
und leichten Blüthe vorbereiten. Während 
ganz dieser Zeit begiesse man ihn reichlich 
und halte ihn in einer kräftigen Erde. 


BUESCHELIGER PRACHTSTRAUCH. 


Sobald die Fröste beginnen setze man 
ihn in mit gleicher Erde gefüllte Töpfe, 
schneide die überflüssigen Wurzeln und 
Zweige ab und stelle die Pflanze in’s Kalt- 
haus an einem Orte hin, wo Licht und Luft 
hinreichenden Zutritt haben. Auf diese Art 
behandelt wird sie im Januar oder Februar 
prachtig blühen. 

Die Vermehrung ist eben so leicht als 


279! 


die Cultur. Stecklinge im Herbst oder Früh- 
jahr gemacht, fassen auf einem lauen Beete 
schnell Wurzeln. Alles lässt hoffen dass 
man bald Samen davon erhalten wird , wo 
man sie dann leichter vermehren und 
und vielleicht Varietäten davon erlangen 
könnte. 
L. VH. 


d 


I 


Li 
ot. 


| 


ELE. P dii (UU ol té‏ تس 


WARREA CYANEA, 


Orchidaceæ $ Vandeæ-Maxillariæ. — Gynandria-Monogynia. 


CHARACT. GENER. 一 Flores subglobosi Warrea Liwpi. Bot. Reg. mise. So 14. 1843. Maxillaria 
zer mento brevi eg Labellum mee Gem D. ga Cab. 1884. L. no 30. (W. tricolor Lon. 


dium. Gynostema semiteres clavatum. Polli Es - CHARACT. SPECIEI. — W. Spica brevi; bracteis 
4, per paria in ee gg brevem linearem inserta ovarii Deeg ne; Gëf e — acutis ; ; petalis con- 
vase triangular formibus , labello subrotun = uneato apiculato un- 
Herbæ حا ون‎ pseudobu ulbosæ (pseudobulbo fo- er lineis ا‎ Linn 


liis obducto). Fol rundinacea. Scapus radicalis 


Wi C 1:1۲ ۲۰ظ‎ Bot. S - 3. 1844, Ibid. 1 28. 
apice racemosus. fg speciost. "mp =. sess thee a rs pi 


(Verbis parenthesis additis.) 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


WARREA CYANEA. 


BLUE-LIPPED WARREA. 
Ervworocx. Dedication to....? 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER see above. 
SYNONYMY 


When, in the year 1843, I proposed to establish a new genus upon the Maxillaria au wi 
مس‎ did not occur to me that two new and quite Get Kerg would be added to it in 
course of as many years. Such, however, has been the fact; in the beginning of 1844, this i 
species blossomed with Messrs. Loddiges, and a few months since another appeared in the collection 
of Mr. Rucker. Both the latter are from the Spanish main, and it is not improbable that others may 
lurk in the unexamined forests of that vast region 

Warrea cyanea is remarkable for the intense re colour of its lip, to which it is not 
easy to find a ی‎ lu in the sp for pure blue is scarcely known among Orchids. The plant has 
quite the habit of Warrea tricolor, but is very much smaller in all its parts. [ts most distinctive cha- 
racter is found in the form of its lip, which has a distinct point, and five ribs, not three, near the 
base. Messrs. Loddiges imported it from Colombia, and it is no 860 of their last cata 

eing a 1 species this requires treatment very similar to Phaius maculatus. KS soil best 
suited is turfy heath mould with a mixture of silver sand; nor is it necessary rs have the soil eleva- 
ted above the brim of the pot, for it will not succeed well if the roots are too much exposed. In 
summer it requires an ample supply of water and a moist atmosphere, at a temperature of 80° or 85o 
y day, and about 709 at pes Like all Orchidaceous plants this should be kept rather dry in win- 
ter, and repotted in spring as soon as it shows any symptoms of growth. While in a dormant state 
the temperature should never ge raised above 65° with fire heat. 


282 


WARREA CYANEA. 


WARREA CYANEA. 


WARREA CYANEA. 


Erm. Dédicace ! 


Orchidacees $ Vandées-Maxillariées. 一 Gynandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 


CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. 


SYNONYMIE 


La plante ci-contre, empruntée au Bota- 
nical Register, était déjà exécutée lorsque 
nous eümes dernièrement occasion de voir 
fleurir, dans les serres à Orchidées du jar- 

in Van Houtte, un bel individu de la 
plante dont il est question. L'examen que 
nous en fimes dés-lors nous permet d'af- 
firmer que notre plante en fleurs est beau- 
coup plus belle et d'un coloris plus brillant 
que sa représentation ne pourrait le faire 
penser. M. Lindley, lui-méme, en parlant 
de cette espèce, ne craint pas de dire que 
le plus beau bleu que l'on connaisse dans 
le régne Yan decore 10 labelle de ses 
fleurs. 

Son port rappelle assez bien, mais en 
petit, celui d’une Calanthe ou d’un Phajus. 
Comme les espèces de ces genres, elle ap- 
partient à la catégorie des Orchidées ter- 
restres. Son pseudo-bulbe est petit et en- 
veloppe de feuilles engainantes, dont le 
fascicule forme une sorte de courte tige. 
Elles sont lancéolées-oblongues, rétrécies à 
la base, fortement plissées, à nervures 


voyez ci-dessus. 


trés-saillantes en-dessous. Le scape est ra- 
dical, dressé, aussi long que les feuilles, 
cylindrique, rougeätre, et porte quelques 
squames distinctes, linéaires-lancéolées, ap- 
pliquées. Les fleurs, disposées en un racéme 
multiflore , subramifié , sont assez grandes, 
d'un blanc pur, à l'exception du labelle, 
lequel est, comme nous l'avons dit, d'un 
bleu d'outre-mer, et quelquefois légére- 
ment violacé. Les bractees sont aussi lon- 
gues que l'ovaire. Les lacinies du périanthe 
externe ou interne sont à peu prés confor- 
mes (ovées-aigués); le gynostéme colom- 
naire, arqué ; le labelle pourvu à la base de 
cinq lignes sublamelliformes , élevées. 

La FVarrea cyanea est digne de faire 
partie de la collection de l'amateur le plus 
difficile sur le chapitre de la beauté des 
plantes. Elle est originaire de la Colombie, 
d’où elle a été introduite dans les serres de 
MM. Loddiges, on ne dit pas par qui. 
M.Henri Galeotti l'a également recue de son 
pays natal. 


CH L. 


e 


CULTURE. 


Comme les Orchidées aériennes , les Or- 
chidées terrestres ont deux N végé- , 
tatives distinctes, celle d’action, celle de 
repos. L'horticulteur doit donc consulter 
sous ce double rapport, les exigences de 
ces plantes , c'est-à-dire, chaleur et humi- 
dité dans le premier cas ; demi-sécheresse 
et froid comparatif dans le second. 


Le sol dans lequel on plantera les Or- 
chidées terrestres tropicales, doit avoir 
pour fond principal un terreau de bruyeres 
bien sablonneux, qu'on entreméle de dé- 
bris de bois pourri, de brindilles séches, 
de mousses, de fragments de briques bien 
concassées. Les pseudobulbes ne seront 
pas entiérement couverts; leur extrémité 


KORNBLAUE 


superieure devra rester nue. Les vases 
dans lesquels on les plantera , devront être 
remplis dans leur tiers inferieur de gros 
graviers et de fragments de briques gros- 
sierement brisées, pour laisser un libre et 
prompt écoulement aux eaux d'arrosage. 
Tous les deux ans environ, on relèvera les 


WARREE. 285 


bulbes pour en separer les jeunes et jeter 
ceux des anciens qui commenceraient à se 
corrompre; ce que lon reconnait facile- 
ment aux larges taches brunes qui parais- 
sent latéralement. 

L. VH. 


KORNBLAUE WARREE. 


WARREA CYANEA. 


Errworoecm. Eine Widmung. 


Natürliche Ordnung der Orchidaceen , 


GATTUNGS Drees 
ACTER . 


SPEC. CHAR 
SYNONYMIE 


Die hier beigefügte aus dem Botanical 
Register entnommene Tafel war bereits 
fertig als wir vor kurzem Gelegenheit hat- 
ten in einem Orchideenhause Van Houtte’s 
ein schönes Exemplar dieser Pflanze in 
Blüthe zu sehen. 

Bei dieser Gelegenheit überzeugten wir 
uns dass unsere blühende Pflanze in der 
Wirklichkeit weit schöner und von glänzen- 
derer Farbe ist, als man es der bildlichen 
Darstellung zufolge glauben sollte. Lindley 
sagt selbst in seiner Beschreibung dass nicht 
leicht ein schöneres Blau in der Pflanzen- 
welt zu finden sey als auf der Lippe dieser 
Blume. 

Ihr äusserer Habitus erinnert im klei- 
nen an jenen von Calanthe oder Phajus, 
gleich diesen gehört sie unter die Abthei- 
lung der in der Erde wachsenden Orchi- 
deen. Ihre Scheinzwiebel ist klein und von 
scheidenartigen Blättern umgeben, welche 
zusammen eine Art von kurzem Stengel 
bilden. Sie sind lanzettförmiglänglich , am 
Grunde verschmälert, tiefgefaltet, unter- 
halb mit sehr hervorspringenden Nerven 


Abth. der Vandeen-Maxillarien. 
siehe oben. 


verschen. Der Blüthenstiel wurzelständig, 
gerade, so lang als die Blätter, eylindrisch, 

Sie -— emen. finibus. 
fórmig gen, 

Schuppen besetzt. Die Blamen stehen in 
vielblüthigen etwas aestigen Trauben, sind 
ziemlich gross, rein weiss mit Ausnahme 
der Lippe die wie wir so eben sagten ul- 
tramarinblau , zuweilen mit violettem 
Scheine ist. Die Nebenblätter so lang als 
der Fruchtknoten ; die äussern und innern 
Abschnitte der Blüthenhülle sind sich bei- 
nahe gleich (eirund-spitz), die Stempel- 
säule gekrümmt; die Lippe am Grunde mit 
fünf, fast plättigen, erhabenen Linien ver- 
schen. 

Die Kornblaue ZV arree ist werth in die 
Sammlung eines jeden auf Schönheit hal- 
tenden Liebhabers aufgenommen zu wer- 
den. Sie stammt ursprünglich aus Colum- 
bien, von woher sieLoddiges erhalten hat, 
durch wen weiss man nicht. Galeotti erhielt 
sie ebenfalls direct aus ihrem Vaterlande. 


Cu. 3 


284 


KORNBLAUE WARREE. 


CULTUR. 


Wie die in der Luft wachsenden Orchi- 
deen so haben auch die in der Erde wach- 
senden zwei verschiedene Perioden , näm- 
lich die der Vegetations- und die der Ruhe- 
zeit. Der Pfleger hat daher in Hinsicht 
dieserPflanzen zwei Sachen wohl zu beach- 
ten, nämlich Wärme und Feuchtigkeit im 
ersteren und trocken und kalt halten im 
zweiten Falle. 

Der Boden für diese in der Erde wach- 
senden Orchideen aus den Tropen besteht 
aus recht sandiger Haideerde, vermischt 
mit Ueberreste von verfaultem Holze, Moos 
und zerschlagene Ziegel oder Topfscher- 


ben. Die Scheinzwiebel dürfen nicht ganz 
bedeckt seyn ; der obere Theil muss nackt 
bleiben. Die Töpfe worin sie gepflanzt 
werden, müssen zum dritten Theile mit 
Scherben angefüllt seyn, um so einen hin- 
reichenden Abzug dem vom Begiessen her- 
rührenden Wasser bieten zu können. Alle 
zwei Jahre nimmt man sie aus um die jun- 
gen Zwiebel weg zu nehmen und die alten 
welche zu faulen beginnen zu entfernen. 
Diese letztern erkennt man sehr leicht an 
den breiten braunen Flecken welche an 
den Seiten sich zeigen. 
:را‎ VH. 


es 


رو ps‏ 7 7 و 
OT CHU dE & Nooo.‏ ور 
《 


HAMANTHUS MULTIFLORUS. 


—— o 


Amaryllidacee  Amaryllideæ. — Hexandria Monogvnia. 


CT. GENER. — Perigonii corollini superi 
tubo brevi, limbi یا‎ sexfidi laciniis erectis ۰ 
pate s. Stami summo tubo inserta erec 
exs filamentis filiformibus; antheris ovato- 
affixis. 0 i d 


a 
tropis. Stylus Gliformis r Set sti gi ma aspici 
v. obsolete trilobo. Bacca globo oblonga abortu 
1-2-locularis. Semina in loculis solitaria loculum 
replentia; test e nacea adnata ; 

c 


di 
colori jungente. Embryo minimus in basi albuminis 
dense carnosi, extremitate in umbilicum at- 


erba , paucis africanis tropicis exceptis, ca apen- 
ses po v. pubescentes; bulbo tunicato scpiu. 
Nuno squamoso ; foliis paucis stopius binis is coria- 


5 


. v. humistratis, rarius angustis elongatis ca nai. 
pas rarissime petiolatis ; petiolis Foren 
lamina oblonga ; scapo brevi basi sæpius bracteis 2 


radicalibus interdum — stipato ; umbella ter- 

minali multiflora; spathæ ut daper polyphyllæ, 

foliolis erectis و و‎ umbella longioribus, rarius 
la v. reflexa 


diphyl 
Hemanthus Herm. neit — L. ی‎ 400. — ۰ an 
t. 433. Gen I. 31. t. II, Hk Jaco. t. Schenbr. t. 57-61, 


407-412. etc. Tristegia et Polystegia egaios Consp, 61, 
ARACT. SPECIEI. — 5 h "T elliptico-lan- 
ceolatis vor de ei undulatis cavis carinatis 
erectis; omite multiflora rs io re, limbo 
D. Spec. 1125. 


patulo; staminibus ascendentibus. Wr 
Henani ۳ Wuup. l. c. Martyn et 
Non». solum cum i 


A. ‘multifiorus : foliis tribus ovato-lanceolatis acu- 


globosa ; Bees patentibus. ۰ L — 
Bot d. aa. v. Bel ep CE 
2. Revovr. Lil. 204. Amaryllis mul- 

tira Tur. .. 37. 
Satyr: e Guinea Varr. Hort. t. 33. etc. (V. 


Bon. "A Ae 603 t. VII. Ze part.) 


HÉMANTHE A FLEURS NOWBREUSES. 


HEMANTHUS MULTIFLORUS. 


Ér. aiye, sang; dvds, fleur; fleur couleur de sang. 


Amaryllidacées § Amaryllidées. — Hexandrie-Monandrie. 


CARACTERES GENERIQUES. 
CARACTERES SPECIFIQUES 
SYNONYMIE 


Il existe un grand nombre de figures de 
la plante dont il s'agit, parmi lesquelles 
quelques-unes peuvent passer pour bonnes. 
Aucune toutefois, faute sans doute d’un 
modèle d'une végétation vigoureuse, au- 
cune , disons-nous, n'avait encore exprimé 
aux yeux toute la splendeur florale que 
peut déployer cette plante. Celle que nous 
donnons ci-contrea été faite dans les serres 
du jardin Van Houtte , d'aprés un individu 
arrivé tout fraíchement de son pays natal , 
et peut donner aux amateurs une juste 
idée du mérite de l'espéce. 

Bien qu'introduite en Europe à une épo- 
que déjà ancienne (1783), elle n'est pas 


voyez ci-dessus. 


commune dans nos jardins, et v fleurit 
trés-rarement, en raison sans doute de la 
culture vicieuse qu'on lui affecte. Elle est 
originaire de la cóte occidentale intertro- 
picale d'Afrique (Sierra Leone), oü elle se 
se plait en général dans les endroits sa- 
blonneux du littoral. 

Son bulbe atieint la grosseur de notre 
oignon commun (1). Ses tuniques extérieu- 
res sont d'un blanc verdätre, richement 
moucheté, ainsi que les pétioles et le scape, 


0 Comme chez certaines autres plantes bul- 
beuses , "s ope bulbe nait sur l'ancien qui, s'af- 
hiir bie inue, et tout en donnan 
jeunes ees bulbes, finit par disparaître lui-même. 


286 


de petites taches pourpres. Les racines en 
sont fibreuses, charnues, fasciculees, peu 
nombreuses. Les feuilles, au nombre de 
3 ou 4, sont ovées-lancéolées ou oblon- 
guées, aiguës, inégales, ondulees, rétré- 
cies à la base en des pétioles longuement 
engainants et formant une sorte de tige ; 
la lame en est subcharnue, flexible, souvent 
étalée et d'un beau vert. Le scape est laté- 
ral, atteint 20 à 30 centim. de hauteur, 
et se termine au sommet par une spathe 
3-4-phylle, étalée, violacée. De cette spa- 
the sortent 25 au moins , souvent 30, 40 et 
méme 60 fleurs, entiérement (tube, limbe 
étamines et style) d'un pourpre cocciné 
superbe, disposées en une ombelle sphé- 
roide, et portées par des pédicelles gréles, 
cylindriques , non articulés, entremélés de 
petites bractées membranacées. L'ovaire 
est petit , trigone-arrondi et renferme deux 


HÉMANTHE A FLEURS NOMBREUSES. 


ou trois ovules seulement dans chaque loge. 
Il est surmonté par un tube étroit, al- 
longé, obsolétement 6-sillonné, légèrement 
renflé au sommet, oü il s'épanouit en un 
limbe de six segments linéaires, fendus 
jusqu'à la gorge de la corolle, disposés en 
étoile ou à peine reflechis, aussi longs ou 
un peu plus longs que le tube ; aprés la fé- 
condation ils se replient et s'appliquent 
presque le long du tube. Les étamines, in- 
sérées à l'entrée de la gorge de la corolle, 
sont, ainsi que le style, trés-robustes, com- 
parativement à la ténuité des parties de la 
corolle, plus longues que le tube floral et 
s’etalent obliquement. Le style, un peu 
plus robuste encore que les étamines, est 
aussi long qu'elles (sinon plus)et se termine 
par un stigmate globuleux. 
Cn. L. 


—— 


CULTURE. 


Jai eu déjà plusieurs fois l'occasion de 
parler de la culture des plantes bulbeuses, 
et je pourrais m'en tenir aux généralités 
que j'ai indiquées, si la plante dont il 
sagit n'exigeait pas quelques soins diffé- 
rents. En effet, cette Amaryllidacée exige 
la serre chaude pendant tout le temps de 
sa végétation , c'est-à-dire, depuis environ 
le mois de septembre jusque vers mars ou 
avril suivant. Plantée dans une serre riche 


en humus, elle restera, pendant toute notre | 


belle saison , placée sur une tablette de la 
serre froide, dans un endroit où elle puisse 
jouir de la plus grande somme possible 
d'air et de lumière. Là elle ne végétera 
pas ; on aura donc soin de n'humecter que 


légérement la terre de son pot. Aussitót 
qu'elle donnera signe de vie, on se hàtera 
de la rentrer en serre chaude, soit sur une 
tablette, soit dans la couche méme, à la 
seule condition de lui donner une place oü 
lair et la lumiére lui arrivent en abon- 
dance. Tous les deux ou trois ans, au mo- 
ment de son repos, on en séparera les jeu- 
nes cayeux , ou on en coupera net le vieux 
bulbe , s'il est bien diminué. 

En la conduisant de cette maniere, on 
jouira plus souvent de la floraison de cette 
belle plante, qu'on voit trop rarement 
dans les collections. 

Live, 


VIELBLUETHIGE BLUTBLUME. 


VIELBLUETHIGE BLUTBLUME. 


HAEMANTHUS MULTIFLORUS. 


Ermxotoom. eem, Blut; ۵۵۵۶ , Blume; blutfarbene Blume. 


Natürliche Ordnung der Amaryllidaceen, Abth. der Amaryllideen. 


GATTUNGS CHARACTER. 
SPEC. CHARACTER . 
SYNONYMIE 


Man hat von dieser Pflanze eine nicht 
geringe Anzahl Abbildungen, deren einige 
für gut gelten können. Keine indessen bie- 
tet, wahrscheinlich aus Mangel eines voll- 
kommenen natürlichen Models, die ganze 
Blumenpracht den Auge dar welche die 
Pflanze bieten kann. Diejenige welche wir 
hier beifügen ist in einem Warmhause Van 
Houtte’s, nach einem frisch aus seinem 
Vaterlande erhaltenen Exemplare gezeich- 
net und gemalt worden und kann dem 
Liebhaber eine wahre Idee von der Schön- 
heit dieser Species verschaffen. 

Obschon seit langer Zeit in Europa ein- 
geführt (1783) ist sie noch nicht gemein in 
unsere Gärten und blüht sehr selten wahr- 
scheinlich unzweckmässiger Cultur wegen. 
Sie stammt von der westlichen Küste des 
intertropischen Afrika’s (Sierra Leone) her, 
wo sie am liebsten im sandigen Boden des 
Littorals wächst. 

Ihre Zwiebel werden so diek wie ge- 
wóhnliche Küchenzwiebel; ihre äussern 
Häute sind grünlich weiss und gleich den 
Blattstielen und dem Blüthenstengel mit 
kleinen purpurrothen Flecken geziert. Die 
Wurzeln zind faserig, fleischig, büschelig 
wenig zahlreich. Die drei oder vier Blätter 
sind eirund-lanzettförmig oder länglich, 
spitz , ungleich, wellenförmig, am Grunde 
zu scheidigen Blattstielen verschmälert die 


| siehe oben. 


eine Art von Stengel bilden. Die Platte ist 
schön grün, ziemlich fleischig, biegsam., 
zuweilen ausgebreitet. Blüthenstengel sei- 
tenständig 20 bis 30 Centimeter hoch, en- 
digt sich an der Spitze in eine drei bis vier- 
blättrige , ausgebreitete Hülle. Aus dersel- 
ben kommen wenigstens 25 oft aber 30 
bis 40 und selbst 60 herrliche, ganz (Röhre 
Saum, Staubgefässe und Griffel) purpurkar- 
minrothe Blumen in einer sphäroidischen 
Dolde auf dünnen cylindrischen, nicht 
gegliederten Blüthenstielchen, untermengt 
mit kleinen häutigen Nebenblättern. Der 
Fruchtknoten ist klein, dreiseitig-rundlich 
und enthält 2-3 Eichen in jedem Fache. Auf 
der Spitze — -- eine iei 
enge undeutlic 

die sich nach oben etwas erweitert iad in 
einen bis zum Schlunde gespalteten Saum 
ausbreitet ; Abschnitte linienförmig , stern- 
fórmig ausgebreitet oder ein wenig rück- 
wärtsgeschlagen , von der Länge, oder et- 
was länger als die Röhre, nach der Be- 
fruchtung sich gänzlich zurückschlagend 
und an die Röhre sich anlegend. Staubfä- 
den am Schlunde eingefügt, im Verhältniss 
zur Krone sehr stark, länger als die Röhre, 
seitwärts gerichtet, Griffel noch stärker 
als die Staubfäden , so lang als diese, en- 
digt sich in eine kugelige Narbe. 


Ca. L. 


288 


VIELBLUETHIGE BLUTBLUME. 


CULTUR. 


Mehrmals schon hatte ich Gelegenheit 
über die Cultur der Zwiebelgewächse zu 
sprechen und könnte ich mich nur an 
das im allgemeinen Gesagte beziehen , 
wenn die in Rede stehende Pflanze nicht 
noch einige andere Sorgfalt erforderte. 
Diese Amaryllidacee verlangt während 
ganz der Zeit ihrer Vegetation das Warm- 
haus, d. h. von ungefähr September bis 
gegen März oder April. Man pflanzt sie 
in einer humusreichen Erde und stellt sie 
während der schönen Jahreszeit an einem 
Orte in 's Kalthaus hin, wo Luft und Licht 


den meisten Zutritt haben. Dort wird sie 
ausruhen, man befeuchte ihre Erde jedoch 
nur sehr wenig. Sobald sie neues Leben 
zeigt muss sie in ’s Warmhaus gebracht 
und ihr so viel Luft und Licht als nur 
möglich gegeben werden. Alle zwei oder 
drei Jahre trennt man während ihrer 
Ruhezeit die jungen Zwiebel ab. 

Auf diese Weise behandelt wird man 
öfter die Blüthe dieser schönen Pflanze j 
geniessen, die man noch so selten in den 
Sammlungen antrifft. 

L. ۰ 


D 


Dey ELTA: 
á 


PE A 
Pa 


Z. 


PETASOSTYLIS NIGRESCENS, 


جس 


Gentianaceæ $ Gentianæ-Lisiantheæ. 一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GENER. — Calyx 5-fidus v. 5-parti- 
tus , segmentis lanceolatis acuminatis m margine dorso 
carinatis valv: — Corolla infundibuliformis Ms 
(Gers fale nea toed 


) m Cen 
fauce ampliata cum abo 5-partito ی‎ ig or a- 
mina ی‎ tubo m veis inserta, filam 
tis elongatis; the mbentes im aditi 
exsertæ v . 0v eg annulo basilari des- 
titutum an perse Mes biloculare; ‚ovulis an ngulo 
centrali utrinque insertis. St ylus 


clausis approximatis. 
رد‎ subglo ge muri a 
pes annum v. biennes suffrutescentes in regno 


a placentis immersa 


mexicano indigene , caule ramoso , cymis in pani- 
culam —— SE albis و‎ habitu Iribachic. 

t DC r. IX. 71. Omphal 
Gent. 198, fom Gilet Seet. 

CHARACT. SPEC. — P. Foliis majoribus ob 
lanceolatis acuminatis basi — panicul 
laze pedicellis longiusculis; calyce 5-partito ; - 
rolle ur tubo lobos ovatos acuminatos quater 

supera ; stigm gé exserto. 

reel ars nigrescens Gusts. lh 

Leianthus nigrescens ۰ 
Mag. t. 4043. Ben EM Hart w. Cr 

FT سا‎ Cam. Gas, Linn. 
VI. 389. 


ent. 29. et Bot. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


LEIANTHUS (hic PETASOSTYRLIS NIGRESCENS. 


BLACK-FLOWERED LEIANTHUS, 


ErvmoLocx. See hereafter, that of Petasostylis. 


GENERIC CHARACTER 


SPECIFIC CHARACTER 
SYNONYMY . 


see above. 


The Genus Leunruus was founded by Grisessch upon the Lisnwrmvs longifolius, and with that plant 
our present one is undoubtedly a یمن‎ and remarkable for the colour of the flower, Wide: yr 
bl am robably d سم‎ 


P 
more nearly to 
naming it « nigrescens, » 


than any wit 
had an idea that it be 


acquainted. 
came black only in drying; and Gaisssacn and Dé 
esca or probably, greenish-yellow (Dox) in the recent state. 
; they of as rich a deep 

t ible, و‎ E is not their only recommendatio 


CHANISS0 an ECHTENDAL, 


blue, or, — A — as 
d hey rge (larger 


im our figure represents them, when in perfection), graceful in form and pant 2 like 
1 


a Focus), so nu 
broad; a great 


shady greenhouse, its 
I scarcely know 

even in this age of novelties, than 
pantla, in Mexico. But it had 
iu 1842; and for a dried specimen. Mr. Ha 
epeque, and 


merous as to form a large panicle 
many are in beauty at one time, and the 
time, if kept cool, and protected from the too powerful rays the sun. Indee 

flowers have been equally profuse and perfect iod of four months. 
more interesting plant, that has for many years been introduced to our collections, 
e present. Scape appears to be the first to 
been long known to Mr. رگ‎ as an inhabitant of Guatimala; and 
to him I am indebted for the plants which were reared from hi 

atwec (n° 493) detected it at Tanetze, Talca, and 

Mr. Garrorri at Xalapa; from both of these Botanists I possess fine natir specimens. 


o to three feet high and a foot and a half 
ey continue in nom tion 5 a very long 

of us, ina 
t for a per 


discover it at Pa- 


n the Royal Gardens of Kew: 


It bids fair to produce seed with us, and it strikes readily from cuttings. 


290 


PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. 


The plant appears to be biennial. It produces an upright stem, scarcely branched for about 
but 


Descr. 
a foot and a half (bu 


t sending out annotinous shoots in the autumn) which t 


terminate in a large, 


much branched, trichotomous panicle, two to three feet high. Branches as well as the stem roun- 


ded. Leaves most crowded on the 
16۲۷60 وم و‎ ote the bases almost connate ; 
ches. 


calyx. See gracefully drooping, two 


ing, or almost recurved, lanceolat 


Stamens five, inserted a little below the middle of the gie 


the tube. Anthers 


e than half the length of the- tube 
blue-black, funnel-shaped, regular. Tube cylindrical, dilated a little seth the limb of five 
seg 


stem , PEE, ال‎ lanceolate, acuminate , three to five- 


t and smaller d more acuminate on the 


a 
als long, slender, with usually a pair of subulate bracteas or small leaves below the 
to three inches long. 


Calyz of five deep, subulate, appres- 
of e corolla. Corolla deep purplish 
spread- 

as long as the corolla, 
Filaments in rather longer than 


oblong, two-lobed. Pistil: ovary oblong, two-celled, and style rather longer than 


the filaments. Stígma large, capitate, two-lobed, velvety. 


Fig. 1. Calyx and Pistil. 2. Flowers laid open. 3. Ovary. 4. Ovary cut trough transversely : — magnified. 


PÉTASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. 


PETASOSTYLIS NIGRESCENS. 


Erm. wtracos, petasus, chapeau; ۶ [colonnette]; style en botanique; allusion à la forme 
capitée et aux bords réfléchis du stigmate. 


Gentianacées $ Gentianées-Lisianthées. — Pentandrie-Monogynie. 


CARACTERES citis ۱ 


RACTERES SPECI 
ONYMIE 


L’interessante plante dont il sagit parait 
avoirété découverte, pour la première fois, 
par Schiede, à Papantla, dans le Mexique ; 
mais l'honneur de son introduction est due 
à M. Skinner, qui en envoya du Guatemala 
des graines au Jardin de Kew, en 1842. 
MM. Hartweg et Galeotti, l'avaient égale- 
ment trouvée et recueillie en échantillons 
secs, pendant leurs pérégrinations dans 
cette riche contrée végétale. 

Dans la description qu'il en donne, le 
savant botaniste anglais exprime ainsi le 
véritable enthonsiasme qui lui inspire la 
vue de cette espéce (Bot. Mag., 1. c.): 
« Ses fleurs sont d'un riche bleu foncé , 
on plutót d'un pourpre-bleu-noir ( purplish- 
blue-black) ; mais ce n'est pas là leur seul 
mérite; elles sont grandes (plus grandes, 
quand elles sont parfaites, que ne les re- 


e \ voyez ci-dessus. 


presente notre figure), d’une forme gra- 
cieuse et agréablement penchees, à la fa- 
con des Fuchsias, et si nombreuses, qu'el- 
les forment une ample panicule d’environ 
un mètre de hauteur sur un demi de lar- 
geur. Beaucoup d'entre elles s'épanouissent 
à la fois; et leur succession dure ainsi fort 
long-temps , si l'on a soin de conserver les 
plantes dans un endroit frais, à l'abri des 
rayons brülants du soleil. Tenue ainsi dans 
une serre tempérée ombragée, elle est res- 
tée ici (à Kew) pendant quatre mois dans 
toute sa splendeur florale. 

» Parmi toutes les plantes qui ont été in- 
troduites dans nos collections, depuis bien 
des années , et méme parmi les nouveautés 
du jour, je n'en connais pas de plus inté- 
ressantes que celle-ci : » 

« Elle parait étre bisannuelle; et produit 


PETASOSTYLE A FLEURS NOIRATRES. 


une tige dressée, à peine ramifiée, d’une 
longueur d'environ 50 centim. (mais émet- 
tant des rejetons en automne), se termi- 
nant en une large panicule trichotome, 
garnie de nombreux rameaux et haute de 
près d'un mètre. Tige et rameaux cylin- 
driques; feuilles très-nombreuses sur la 
tige, opposées , décussées , lancéolées, acu- 
mindes, 3-5 nervées, étalées, dont les ba- 
ses presque connées; celles des rameaux 
distinctes , plus petites et plus acuminées. 
Pédicelles allongés, gréles, portant ordi- 
nairement une paire de bractées subulées 
ou petites feuilles au-dessous du calyce. 
Fleurs gracieusement penchées, longues 
de 4 à 5 centimètres (two to three inches). 


291 


Segments calyeinaux 5, subulés, appli- 
qués, un peu plus long que la moitié du 
tube de la corolle. Corolle infundibuli- 
forme, réguliére; tube cylindrique, un 
peu amplié supérieurement; lacinies lim- 
baires 5, étalées ou presque recourbées, 
lancéolées, très - acuminées , égalant en 
longueur à peu prés la moitié de la corolle. 
Étamines 5, insérées un peu au-dessous du 
milieu du tube; filaments gréles, un peu 
plus longs que le tube; anthéres oblon- 
gues, bilobées. Pistil : ovaire oblong , bilo- 
culaire ; style un peu plus long que les fila- 
ments; stigmate large, capité, bilobé , ve- 
louté. » 
Ca. L. 


ame‏ 00 0 ص 


CULTURE. 


Cette plante craint fort l'humidité et 
exige beaucoup dair et de lumière. En 
général, on peut la traiter comme une 
plante annuelle; c'est-à-dire en semer les 
graines sur couche chande au premier 
printemps, et en repiquer le jeune plant en 
place vers le mois de mai ; ou en faire des 
boutures en été, pour leur faire passer l'hi- 
ver en serre tempérée et les mettre en 
place aussitót que la saison est favorable; 
mais dans ce dernier cas, les boutures re- 
prises seront l'objet de soins spéciaux, pour 
en éloigner la moindre humidité , qui leur 


serait mortelle, et leur procurer un air 
trés-fréquemment renouvelé. 

Cultivée avec toute l'attention qu'elle 
mérite, cette Gentianée récompensera am- 
plement l'horticulteur de ses soins empres- 
sés, par le gracieux ensemble des touffes 
qu'elle formera dans les parterres و‎ où ses 
tiges sveltes et élancées, leurs longues fleurs 
penchees, d'un coloris tout particulier, 
feront un heureux contraste avec toutes 
les plantes voisines. 


L. VH. 


Explication des Figures. 


Fig. 1. Calyce et Pisa. Fig. 2 
zontalement (fig. grossies). 


. Une fleur ouverte. Fig. 3. L'ovaire. Fig. 4. Le méme, coupé hori- 


292 


SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. 


SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. 


LEIANTHUS NIGRESCENS, 


Érxworocm: méræros, petasus, Hut; ©0245 (Säulchen), in der Botanik Stempel, eine Anspielung auf 
die kopfformige Gestalt und die umgebogenen Ränder der Narbe. 


Natürliche Ordnung der Gentianaceen, Abth. der Gentianeen-Lisiantheen. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER. 
SYNONYMIE 


Die hier in Rede stehende interessante 
Pflanze scheint zuerst von Schiede zu Pa- 
pantla in Mejiko entdeckt worden zu seyn, 
aber die Ehre, sie in die europäischen 
Gärten eingeführt zu haben gebührt Skin- 
ner'n, der 1842 Samen davon aus Guate- 
mala an den botanischen Garten zu Kew 
schickte. Hartweg und Galeotti hatten sie 
ebenfalls während ihren Wanderungen 
durch diese pflanzenreichen Gegenden ge- 
fanden und Exemplare davon gesammelt. 

In der Beschreibung welche uns Lind- 
ley davon gibt, drückt sich dieser Bota- 
niker mit der wahren Begeisterung aus, 
welche der Anblick einer solchen schönen 
Pflanze erregt. Ihre Blumen sind vom reich- 
sten dunkelblau oder vielmehr schwarz 
dunkelblau ; dieses ist jedoch nicht ihr 
einziger Vorzug, sie sind sehr gross, (in 
ihrer Vollkommenheit selbst grösser als 
unsere Figur angibt). Schön geformt; zier- 
lich überhängend gleich jenen der Fuch- 
sien und so zahlreich dass sie eine einen 
Meter hohe und einen halben Meter breite 
Rispe bilden. Viele derselben öffnen sich 


| siehe oben. 


zugleich jedoch in der Art, dass die Reihen- 
folge eine lange Zeit hindurch fortdauert, 
wenn man die Pflanze an einen Ort hin- 
stellt wo sie vor den brennenden Sonnen- 
strahlen geschützt ist. Auf diese Weise in 
einem temperirten und schattigen Glas- 
hause gehalten hat sie in Kew vier Monate 
lang in voller Pracht geblüht. 

Unter allen Pflanzen welche seit Jahren 
unsere Sammlungen bereichert haben und 
selbst unter den letzten Neuigkeiten ist 
keine interessanter als diese. 

Sie scheint zweijährig zu seyn und bringt 
einen aufrechten, fast einfachen, ungefähr 
50 Centimeter hohen Stengel hervor, der 
im Herbste einige Nebenschüsse treibt und 
sich in einer einen Meter langen, dreithei- 
ligen , sehr aestigen Rispe endigt. Stengel 
und Aeste cylinderförmig; Stengelblätter 
sehr zahlreich , entgegengesetzt, kreuzste- 
hend , lanzettförmig, zugespitzt, 3 bis fünf- 
nervig, abstehend, am Grunde fast zusam- 
mengewachsen, jene der Aeste frei, kleiner 
und spitziger. 


te 


CULTUR. 


Diese Pflanze fürchtet sehr die Feuch- 
tigkeit verlangt aber viel Luft und Licht. 
Im allgemeinen kann man sie wie eine 
einjährige Pflanze behandeln, d. h. deren 
Samen mit Frühlings Anfang auf’s Warm- 


1 4 D 1 ۰ ۶ EES OU 


mon 


d u UO U 
den Monat Mai hin versetzen; man ver- 
mehrt sie auch im Sommer durch Steck- 
linge die dann im temperirten Hause bis 
zur günstigen Jahreszeit überwintern ; im 


SCHWAERZLICHBLAUE HUTNARBE. 295 


letztern Falle jedoch muss die ihnen so 
CES Lë D *x* T 5 = 1 3 :1 


gkei 
fast beständig frische Luft gegeben werden. 

Mit aller Aufmerksamkeit behandelt be- 
lohnt diese Gentianee ihren Pfleger zu- 
gleich durch den schönen Busch den sie 


bildet und durch ihre langen, ganz eigen- 
thümlich gefärbten Blumen, die einen 
schönen Contrast gegen alle umstehenden 
Pflanzen bilden, 

L. VH. 


Erklärung der Figuren. 


Fig. 1 Kelch und Stempel. Fig. 2 eine Blüthe. Fig. 3 der Fruchtknoten. Fig. 4 derselbe horizontal 


durchschnitten (vergrösserte Figuren). 


elegans ۲ Bor L. 


rr i 
e TH PU rut 


ROELLA ? 


ELEGANS. 


一 -一 一 一 -< 


Campanulacee $ Wahlenbergieæ. -一 Pentandria-Monogynia. 


CHARACT. GB. — R. Calycis 5-fidi tubo 
eylindraceo rarius رس جرب ل‎ oni Corolla 
infundibuliformis tubulos campanulata eden 

oba. Stamina 5, at ieee liberis. Ov 
ويد‎ hs Stigmata 2 crassa. Capsula 

ilocularis omnino infera, bast st 
RAS perforata diu quasi operculo tecta , dem 
foramine ec sine valvis Kee? eo Sewina 
numerosa angulosa scabra 

Suffrutices v. rarius herbæ rigi ge omnes capen- 
ses perennes. Folia alterna ehren sparsa sepius 
angusta rigida cum azillaribus fruits 
Flores sessiles terı les v. ra rius glomerati inflo- 
rescentia eege 

DC. fil. Prodr. VII. 2e p. 445, 

Roella L. Hort. Cliff. 492. t. 16. f. 5. Juss. Gen. 165. ۰ 


ume o we 1. f. 3. Lg. Illust. 346. t. 123. Gess. Phyt. 
105. . f. 202. Arrn. DC. Monog. Camp. 172. 一 Aculeosa 


Des. Alm. 8. t, 252 


pec. Sera Thes. I, 25, 


~ 
e 
Ki 
B 
8 
E 
5 * 
a m 
- a 
一 
5 
1 
一 
ER 
© 


is d 
ng alatis 


.? humilis 


t 

= 
= 
= 


flexis; florib emos axillares capitatos bre- 
vissimos dispositis oppositis in axilla bractearu rum de- 
calyce 


infero een tubo 5-gono, laciniis linearibus, 

elongatis qua alibu s; corollae tubo hypogyno cur- 

vto pce Men E limbo cæruleo ; staminibus 4 didy- 
mis, filamentis longioribus tubo adnatis apice libe- 

ris s pilosis, eis liberis brevissimis illis oppositis 

cylindricum, eo 

at R mds Ge formi pubescente, stigmatibus 

linearibus revolutis. Fructus?... ose 

Roella ? elegans Nos 

Roella elegans Paxron’s Mag. of Bot. VI. 27. 


Texte du Magazine of Botany de M. Paxton. 


ROELLA ELEGANS. 


ELEGANT ROELLA. 


Eryuotocy. W. Roell, 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER 
SYNONYMY 


a professor of anatomy, at Amsterdam, contemporary of Linnœus. 


| see above. 


In no subject that we have before had the satisfaction to figure, do we remember to have seen 
so much real elegance and simple beauty. Whether in the general contour of the plant, the precise 
and pleasing conformation of its parts, or the attractive ees of its pretty blossoms, it is a truly 


br m een and forms an exceedingly orna 
The e few 


mental fea 


ure in the stove. 


of the characters of a plant which exercise so great an influence over the popular 


ei as the hue of the flow 


may, however, 


ey are fascinated wit 
attracted to it about two years si 


wers. Almost every admirer of these, the most attractive of natural 
roductions, evinces some partiality to a EE tint ; 


but der this predilection may be as 
there vidently a es and prevailing 


no doubt be traced to the associations with which we are wont to connect all co- 
lours, Bos brilliant and intense blue of the blossoms 

pleasure and admiration in the beholder. 

e of this species in the estimation of our readers, if 


of this interesting plant cannot fail to inspire 
like us, 


ung, Epsom; and notwithstanding 


our subsequent visits to that hat have qu ment, 1 we scarcely remember an occasion 
ast o 


on which at le ne or more specimens were 


Our figure represents only a single branch, Gë fm y. BEEN exceeds nine or ten inches in 
height, and forms a peculiarly neat and symmetrical object. Although its habit appears to be her- 
39 


296 ROELLE ELEGANTE. 


baceous, we have never observed it destitute of stems or leaves, so that these are evidently pro- 
duced in constant succession. It is probable that the plant is EE but neither its superficial 
aspect nor a close examination warrant us in making such an assertion. 

As its general mode of growth seems to be different from most other herbaceous stove plants, 
some variation from the usual course of treatment is necessary in its cultivation. With regard to 
soil, it prefers a sandy loam, with a very trifling addition of heath-mould. The smallest pot into 
which the roots can be inserted, without undue compression, will Se the most N, as too 


sonfinmally subjected to a moderately high ne EK: , if kept in a hothouse, it will 


and these plunged in a moderate Bet eat. Cuttings also succeed very e under the ordinary 
treatment, with all due precaution in preserving them from superabundant moisture. 

We regret that the native country of this plant has hitherto baffled our inquiries. It was received 
at the Epsom nursery from the Glasgow Botanie Garden n, and our cae was prepared from a plant 
which flowered beautifully in the stove of Messrs. Young, in May, 1838. 

The generic name was applied by Linnæus in commemoration of Mr. George Roelle, professor of 
anatomy at Amsterdam. 


ROELLE? ÉLÉGANTE. 


ROELLA? ELEGANS. 
Erm. ۰ Roell, professeur d'anatomie à Amsterdam, contemporain de Linné (1737). 
Campanulacées $ Wahlenbergiées. 一 Pentandrie-Monogynie. 
CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. ` 
CARACTERES SPÉCIFIQUES voyez ci-dessus. 
SNORE, ly 


M. Paxton, en donnant de cette plante | rait rangée dans ce genre qu'aprés un pre- 
une figure, que nous reproduisons ci-con- | mier examen superficiel? Cette conjecture 
tre, ne cite dans son texte, comme c'est | nous semble probable. 


son habitude, aucune autorité à laquelle Dans la courte phrase spécifique, rédigée 
nous puissions nous référer. D'un autre | par M. RR en tete de son ge, nous 
côté, aprés avoir compulsé les auteurs Sys- | avon quelques i im- 


tématiques, nous n'avons trouvé aucune portantes SS est "ES d signaler. Ainsi, 
citation de l'espéce qu'il figure sans des- par exemple , il dit les tiges cylindriques, 
cription. Nous devons donc penser qu'il en | tandis qu'elles sont tétragones-ailées, les 
est le parrain. Toutefois, cette plante ayant | feuilles sessiles, tandis qu'en réalité elles 
été introduite, avant 1838, dans le Jardin | sont pétiolées و‎ etc... différences que nous 
ama ud de Glasgow, dint M. W. Hooker | avons pu constater sur de beaux indivi- 

it alors, si nous ne nous trompons, le | dus, dans les serres du jardin Van Houtte, 
ae n'aurait-elle pas été nommée auquel ils avaient été envoyés des lieux 
ainsi par l'illustre professeur, qui ne l'au- | mêmes que cite M. Paxton, en Angle- 


ROELLE ELEGANTE. 


terre, comme contenant cette plante, et 
par le même détenteur, M. Young d’Ep- 
som. Il ne saurait, au reste, y avoir 
de doute sur l'identité de l'espéce qu'il 
figure avec celle que nous avons sous les 
yeux; néanmoins l'analyse de la fleur nous 
a révélé une disposition staminale qui n'ap- 
point au genre Roella: la présence seulement 
de quatre étamines subdidynames, dont 
les deux plus longues velues, les deux plus 
courtes nues. Ce curieux caractère, et ceux 
d'une foliation opposée et non alterne, 
d'une corolle hypogyne, non insérée au 
sommet du calyce, d'un calyce libre et non 
conné avec l'ovaire, suffisent pour prouver 
suffisamment que cette plante ne peut étre 
une Roella, du moins d’après la diagnose 
générique qu'en donnent les auteurs. Mais 
à quel genre la rapporter alors (1)? 

Voici, au reste, une description exacte 
de la plante en question و‎ description qui 
pourra éclairer le lecteur: 

Petite plante suffrutiqueuse à la base, 
d'un vert cendré , entièrement couverte de 
poils blanes divariqués. Rameaux tétrago- 
nes-ailés, gréles, dressés , légèrement ren- 
flés aux articulations. Feuilles caulinaires 
opposées, lancéolées, recourbées-défléchies, 
atténuées-décurrentes en un pétiole plus 
ou moins long (quelquefois de moitié aussi 
long que le limbe) grossièrement dentées 
du + ou de la 1 au sommet du limbe, 
scabres et couvertes en dessus de petites 
tubérosités surmontées chacune d’un poil. 
Feuilles florales plus petites , également op- 
posées, dressées, lancéolées, trés-entiéres و‎ 
sessiles , serrées et formant de courts racé- 
mes capituliformes axillaires ou terminaux, 
trés-briévement ۰ 


(1) Les exigences typographiques de cette ege 
déjà totalement imprimée à l'exce eption de c 


voyons donc le lecteur à l'une des prochaines livrai- 
sons de l Hor وريز‎ Vanhoutteanus. 


297 


Fleurs, assez petites, sessiles dansl’aisselle 
de chaque feuille florale ou bractée, à tube 
rougeatre , ligne de pourpre, à limbe d'un 
beau bleu d’outremer. Tube calycinal non 
conné avec l'ovaire (mais appliqué) très- 
court, bibractéolé à la base (bractéoles lan- 
céolées-linéaires, ciliées) subquinquangulai- 
res; Chaque angle relevé d’une ligne pour- 
pre; — $ I ahis trois fois plus 


‚d roites, Cl 


ees , inégales; 
la supérieure etles dcus inférieures plus lon- 
gues. Tube corolléen hypogyne (en ce qu'il 
est inséré, au-dessous du renflement stérile 
de l'ovaire, surun court pédicule situé entre 
lui et le fond du calyce, et non au sommet 
d'icelui), oblique et subgibbeux à la base, 
brusquement courbé-ascendant vers le mi- 
lieu, ventru ; limbe court, étalé, formé de 
cinq segments obliquement arrondis , im- 
briqués; gorge dilatée, pourprée ; intérieur 
du tube, trés-velu, spécialement vers l'ori- 
fice. Étamines 4, subdidynames; les deux 
filaments plus longs, blancs, insérés vers 
la base de la corolle et adnés avec elle, 
libres et trés-velus au sommet; les deux 
plus courts (0,001, à peine), insérés vers 
la gorge, nus et d'un rouge cocciné. An- 
thères conformes, oblongues, basifixes و‎ 
subsagittées, blanchätres, à loges conni- 
ventes. Style (inclus ainsi que les étamines) 
filiforme, pubescent, blanc, plus long que 
les étamines, roulé sur lui-méme avant 
lanthése et terminé par deux stigmates 
linéaires, étalés. Ovaire oblong, cylindri- 
que, biloculaire, velu au sommet, continu 
avec un disque, ou pédicule, renflé-turbini- 
forme, à la base duquel s'insére la corolle. 
Ovules peu nombreux... Fruit...? 

L'on ne connait point la patrie de cette 
plante, qui probablement doit étre le Cap 
de Bonne-Esperance, oü croissent toutes 
ses congénères (si tant est qu'elle soit une 
Roella, ce qui n'est rien moins que certain, 
d’après la description qui précède). 

Cu. L. 


298 


ZIERLICHE THAUPFLANZE. 


CULTURE. 


Cette plante appartient à la catégorie 
des plantes de serre tempérée. M. Paxton, 
cependant en conseille exclusivement la 
culture en serre chaude, où, dit-il, elle 
continuera de fleurir tout l'hiver. Mais, à 
mon avis, si on ۲۲ laissait aussi l'été, elle 
s'y énerverait certainement, s'y etiolerait 
et n'y donnerait plus bientót que des pous- 
ses gréles et dénuées de fleurs. 

Si son port et le volume de ses fleurs 
n'attirent pas dés l'abord l'attention des 
amateurs, néanmoins sa petite taille (elle 
atteint à peine 25 cent. de hauteur), les 
innombrables fleurs dont elle se couvre 
sans cesse (j'en ai des individus qui depuis 
dix-huit mois fleurissent sans discontinuer) 
et d'un bleu d'azur, à cil pourpre, finis- 
sent par Ini conquérir bien des suffrages 
justement mérités. Sa eulture en outre est 
aussi simple que facile. 


On peut, pendant toute la belle saison د‎ 
la planter en pleine terre, à l'air libre, à 
l'exposition du levant, dans un sol riche et 
léger, composé de terre franche et de ter- 
reau de bruyéres ou de terre des bois. On 
la relévera à l'automne, pour la rentrer en 
serre chaude prés des jours, dans un en- 
droit bien aéré. Là, on rabattra les rameaux 
dont la floraison est terminée, on l'éplu- 
chera en un mot; et comme elle craint 
beaucoup l'humidité , on ne l'arrosera que 
lorsque le besoin en sera bien évident. 

On la multipliera de boutures, faites à 
l'étouffée, en toute saison, et sur couche 
tiéde; ou mieux encore de graines qu'on en 
obtient facilement et qu'on séme au prin- 
temps pour en repiquer le jeune plant 
avant l'hiver. 

L. VH. 


ZIERLICHE THAUPFLANZE. 


ROELLA ELEGANS. 


Erxmoroem. George Roelle, Professor der Anatomie zu Amsterdam und Zeitgenosse des Linné. 


Natürliche Ordnung der Campanulaceen, Abth. der Wahlenbergieen- 
Prismatocarpeen. 


SPEC. 
SYNO Ku 


Paxton der von dieser Pflanze eine schóne 
Figur gibt welche wir hier mittheilen , 
führt in seinem Texte wie gewöhnlich 
keine Autoritätan, worauf wir uns berufen 
könnten. Anderseits haben wir bei allen 
neuern Systematikern (Decandolle, Wal- 
pers, Dietrich , ete.) vergebens nach dieser 
Pflanze gesucht, müssen daher ihn als den 
Urheber dieser Species ansehen 

Dem sey nun wie ihm wolle, seine spe- 


wg CHARACTER. 
RACTER 


siehe oben. 


cifische Beschreibung ist auffallend un- 
richtig; wir führen nur einige Haupt- 
punkte davon an : die Zweige sagt er sind 
cylindrisch , während sie doch vierseitig- 
geflügelt sind; die Blätter gibt er als sit- 
zend an, während sie sich doch in einen 
deutlichen langen Blattstiel verschmälern ; 
die Kelchabschnitte sind nach ihm pfrie- 
menförmig, sie sind aber linienförmig zu- 
gespitzt, ete. Diese specifischen Unter: 


ZIERLICHE THAUPFLANZE. 299 


schiede bestehen wirklich, wir haben sie 
im Augenblicke wo wir dieses schreiben 
an einem in eimem Warmhause Van Hout- 
tes blühenden Exemplare verglichen und 
die Identität der abgebildeten und wirk- 
lichen Pflanze kann nicht in Zweifel gezo- 
gen werden. 


Man kennt das Vaterland derselben 
nicht, wahrscheinlich ist es das Vorgebirge 
der guten Hoffnung. Sie ist vermuthlich 
im Jahr 1836 zum erstenmale nach Europa, 
in die Gärten Young’s in Epsom gebracht. 
Ohngeachtet dieser langen Zeit ist sie noch 
selten bei uns, obgleich dieser schöne, nie- 
drige, dichtbelaubte, reichlichblühende 
Strauch seinen Platz mit Ehren ausfüllen 
würde. 


Die Zierliche Roelle ist gänzlich mit ziem- 
lich langen, weichen, weisslichen Haaren 
bedeckt; ihre Zweige sind lang, dünn, 
vierseitig, beinahe geflügelt. Die Blätter 
gegenüberstehend kreuzständig (abwech- 
selnd bei den übrigen Arten der Gattung) 
lanzettfórmig - spitz, dicklich, gekerbt, 
sparsamnervig , herabhángend am Grunde 


in einen fast gleichlangen Blattstiel ver-. 


laufend. Die obere Flüche ist mit erhabenen 
in ein Haar sich endigende Drüsen besetzt; 
die untere behaart aber glatt. Die blüthen- 
ständigen sind aufrecht, nebenblattartig , 
ganzrandig , oval, sitzend. 

Die insehr kurzen achsel- oder endstánd- 
igen Trauben sitzenden oder geknäuelten 


Blüthen sind gegen überstehend kreuzstün- 
dig gleich den Blüttern, und in den Blatt- 
winkeln der nebenblattförmigen Blätter 
sitzend, deren aufrechter und gedrängter 
Stand für jede Blüthe eine Art von Hülle 
bildet; die sehr kurze Kelchröhre ist mit 
ünf purpurrothen Strichen gezeichnet, die 
Abschnitte sind dreimal länger als diese, 
angedrückt, linienförmig , wimperig , der 
obere länger. Die trichterförmige Krone ist 
auswendig unbehaart, inwendig mit Haa- 
ren besetzt, die Röhre dreimal länger als 
der Kelch ; anfangs enge , krümmt sie sich 
plötzlich in der Mitte und wird dann wieder 
gerade in dem sie sich zugleich erweitert; 
der Saum ist ausgebreitet, fünflappig; Lap- 
pen zugerundet, ganzrandig (nicht einzäh- 
nig in der Mitte) schiefziegeldachig , rück- 
wärtsgerollt, schön azurblau, der Schlund 
violettroth. Die ein wenigunter dem Rande 

es Schlundes eingefügten Staubgefässe 
haben kurze purpurrothe , breitgedrückte, 
am Grunde flaumhaarige Fäden. Staubbeu- 
tel länglich gegen einander geneigt. Der 
fadenfórmige , weisse Griffel endigt sich in 
eine zweitheilige glatte Narbe. Der Frucht- 
knoten cylindrisch, länglich, unbehaart و‎ 
aber schwach flaumhaarig an der Spitze; 
er sitzt auf einem kurzen kugeligen Stiel- 
chen unter welchem der Kelch eingefügt 
ist; die Korolle befindet sich auf der 
Spitze des Fruchtknotens. 

Cz. L. 


CULTUR. 


Diese Pflanze gehört zu der Cathegorie 
der Pflanzen des temperirten Hauses. Ihr 
natürlicher Habitus und die Menge ihrer 
Blüthen, ungeachtet ihres niedrigen Wuch- 
ses (sie erreicht nicht mehr als 25 Centi- 
meter Höhe, bleibt blühen ohne Aufhören, 
wie Exemplare es bei mir seit 18 Monaten 
hinreichend beweisen) müssen ihr den Bei- 
fall aller Kenner und Liebhaber erwerben. 


Ausserdem ist ihre Cultur ebenso leicht als 
einfach. 

Während ganz der schönen Jahreszeit 
kann man sie im freien Grunde lassen, in 
einem reichen aber leichten aus Haideerde 
und Lauberde zusammengesetzten Boden. 
Im Herbste bringt man sie in ein temperir- 
tes Haus, nahe beim Lichte und an einem 
recht luftigen Orte und schneidet die abge- 


500 ZIERLICHE THAUPFLANZE. 


blüthenZweige weg. Sie fürchtet Feuchtig- | besser noch durch Samen die man leicht 

keit muss daher nur in der äussersten Noth | gewinnen kann und welche man im Früh- 

begossen werden. jahr säet um gegen Herbst die jungen Säm- 
Man vermehrt sie zu jeder Jahreszeit | linge versetzen zu können. 

durch Stecklinge auf lauem Beete, oder L. VH. 


(7 E uu 
ا‎ J leai Boote. 


POINCIANA ۰ 


mg e 8800 


Papilionaceæ ٩ Cæsalpineæ. 一 Decandria-Monogynia. 


RA —Poinciana:Calycistubo | pinnatis; floribus terminalibus racemosis aurantia- 
tarbinato-urceclato , limbi 5-partiti decidui laciniis eis. 
reflex majore concava. Coro 1125 petala 5, | Poinciana Tourn. Just. 391. L. G, 515. Poincia Nac, Elem. 
fires d inserta , ejusdem laciniis ge sen 1282. 
ee ta, posticum majus heteromorphum. Stamina Exouicu. Gen. pl. 6766. 
10, un s en longissima er om- : TIS 
nia "fertilis; fila a libera ep 0 hirsuta; an لامع ی‎ Aa e nee ee 


theræ oblongæ See tes. Ovarium stipitetutt 
E ngum compressum re Sty- 
lus filiformis basi haud articulatus adscendens; 
stigma simplex Waves glandulis minutissimis 


۱ is oblon 
gis; calycibus glandulosis apicibus dentato-ciliatis, 
legum Sep Verde glandulosis uniloculari- 
bus exsuccis. 
Poinciana Gilliesii "une n misc. I. 29. t. 34. 
AS 


fimbr Se . Le > n lineari-oblongum compres- | ۰ Brit. E Gard. 

sum siccum polys a um Resi ین‎ inter Cesalpinia Gilliesii es 

semina pre en bi Semin a lenticulari- ae salpinia macrantha Del. Ind. sem. hort. Monsp. 

ee kire albumino Em We ryonis Se: cotyle- 

don و‎ plane; radicula b eei. plum mula manifesta. _Erythrastono Gilliesii F. Krorsen, in L. K. et ۰ 
we, tices v. arbus se pis sime aculeatæ, in | Ic. Pl. rar. Hort. Ber. 1842. t. 39. page 98. 


Asia et America een Steng foliis impari 


Texte du Botanical Magazine de M. Hooker. 


POINCIANA GILLIESII. 


D? 6111:1855 
Mr. de Poinci, an ancient Governor of the french Antilles (XVII! cent.) 


GENERIC CHARACTER 
SPECIFIC CHARACTER | see above. 
SYNONIMY ا‎ . 


When I first described this charming plant, a native of Mendoza, South America, in the Botanical 
Miscellany above quoted, I little thought I should one eg have the pleasure of figuring it from 
plants flourishing in the open air, and without any covering in the winter. Yet such is the case. 

eds were introduced by Dr. Guus in 1829, and young ëng both at Mr. Kxıcar’s Nursery, and 
at the Royal Botanic Gardens of Kew, were removed to a South aspect in front of a stove. They 
have, with us at least, attained to a height of six or seven feet, and bear their rich yellow er 
with ken بحو ماه‎ long and thick scarlet stamens, during the summer months, and, indeed, till cu 
off by early autumnal frosts. In such a situation, no shrub can be more deserving of pee eg 
In its et, country, the late Dr. Gites, its discoverer, informed me that, « it is called by the na- 
tives Mal de Ojos, and that it is very abundant in the cultivated plains of Mendoza, where it has 
the benefit of the water used in irrigation; seeming to be incapable of living on the dry arid lands 

which are not under en Along the southern frontier of the province of Mendoza, between 
the rivers Diamante and Atuel, it. is found abundantly, with other shrubs, in sheltered situations ; 
also among thickets along the western side of the Rio Quarto, near the western bounda h 
Pampas; those plants growing in Buenos Ayres (where it is not unc ommon), owing their origin to 
the seeds sent from Mendoza. They do not ascend further than to the foot of the mountains, nei- 


302 


ther are any traces of them to be seen 

Stems erect, much b 

iin the leaflets small, 
ate, acuminate, at the base of the 

; the lowest buds expanding first , 

these latter are ovate, cu 


scarcely half an 


Ses 
CN bracteas : 
the margin. 


obcordate, yellow. 
long, bright red. Anthers versatile , oblong. 


n Beie 


spid 
Peduncle an inch long, glandular, thicken 
pearing externally to be the top of the peduncle; ën 0 dde: oblong, nearly equal, green s 
glandular on the outside, serrated at the point. Petals five, large, 
ens ten, free, arising from the top of the calyx-tube, four to five inches 


POINCIANE DE GILLIES. 


in the no of San Juan, which follows Mendoza to the 
میب ون‎ the foot of vm Sat of the Andes 

anched; branches shat ied. nearly glabrous. Leaves alternate , abruptly 
inch long, oblong, obtuse, glabrous. 


Raceme terminal, of s 


puteis glandular at the 
wards, Calyx : tube short, 
segments, 
spreading, 


nearly equal, sessile, 


Fig. 1. Section of the Calyx-tube, showing the Pistil and the insertion of the Stamens: 一 magnified. 


POINCIANE DE GILLIES. 


POINCIANA ۴ 


Erm. M. de Poinci, ancien gouverneur des Antilles françaises (XVIIe siècle.) 


Phaséolacées Cu. L. Dict. bot. et Nom. bot. inéd. (Papilionacées Auct.) 
Césalpiniées. — Décandrie-Monogynie. 


CARACTÈRES GÉNÉRIQUES 
CARACTÈRES ée: 
NYMIE . 


SYNO 


Cette brillante plante a été introduite, de 
graines. en 1829, par le D" Gillies, dans les 
jardins royaux de Kew. Elle croit dans 
l'Amérique du Sud, dans la province de 
Mendoza , dont les habitants lui donnent le 
nom de Mal de ojos (1) « Elle abonde, dit 
ce voyageur, dans les plaines cultivees oü 
elle profite des eaux d'irrigation et parait 
incapable de vivre dans les terres arides et 
dessèchées qui ne sont pas en culture. Le 
long de la frontiére méridionale de la pro- 
vince ci-dessus mentionnée, entre les rivie- 
res Diamante et Atuel, on la trouve en 
abondance, mêlée à d'autres arbrisseaux , 
dans des endroits abrités , ainsi que dans 


(V) Mal d'yeuz! nous ignorons l'allusion renfer- 
fermée dans cette singulière dénomination. 


Ca. L: 


voyez ci-dessus. 


les halliers qui bordent le cóté Ouest du 
Rio Quarto, prés des limites occidentales 
des Pampas. Quand aux individus qui en 
croissent dans la province de Buénos-Ayres, 
où ils sont assez communs, ils proviennent 
de graines envoyées de Mendoza. 

» La P. Gilliesii ne dépasse pas le pied 
des montagnes. On n'en voit plus de traces 
dans la province de San Juan , qui suit au 
nord celle de Mendoza, le long du pied 
de la Cordilliére des Andes. » 

La belle figure ci-contre , empruntée au 
Botanical Magazine, donne une juste idée 
des dimensions que peuvent atteindre les 
fleurs de cette plante et de l'effet grandiose 
qu'elle produit, quand elle est convena- 
blement cultivée (V. ci-aprés, culture ). 
Rien de plus splendide que ces longs fila- 
ments staminaux fascieules et dressés, du 


POINCIANE 


plus riche pourpre cocciné (1), rien de plus 
gracieux , de plus élégant que son aérien 
feuillage. 

C'est un arbrisseau dressé, inerme, trés- 
ramifié ; à ramules cylindriques , substriés, 
legerement glanduleux , pubescents. Feuil- 
les pari ou impari-multipennées (2), alter- 
nes; pétiole cylindrique , renflé à la base, 
églanduleux; pédicelles conformes, ésti- 
pellés. Stipules ovées-oblongues , dentées- 
ciliées. Folioles 6-11, pari-juguées, petites, 
elliptiques, obtuses , glabres, subsessiles. 
Racémes terminaux , multiflores, couverts 


(1) Toutefois J si lon s'en DN aux diffé- 
rentes figures qu'on a pao age de cette plante , ces 
filaments — sent vari dae ent 
grenden Cette di Er og emm elle de la cul- 
ture ? il y — de le penser d’après l'observation 
de M. Hoo 

(2) Tous de eg en par um pend feuille 
composée d'un plus moins gra re 
pomon écrivent bipenndes ! nous regardons alors 

comme vicieux, quand fiy significa ation 
(deus pannes et nous pensons qu ’on doit écrire bi , 
iadri, etc. — multi pend selon le nom- 
e commun; etc. 


Qa 
o 


Bit renvoyon 6 

pement à l’article feuilles de notre Dict. Univ. de 
Bot. (i édit.). Ainsi dans l'espèce, à nnées 
on est à d'ajouter 9-11 uées ; une 


DE GILLIES. 505 
de poils glanduleux au sommet. Bractées 
(tegmenta Kl.) ovées-lancéolées, amples, 
cuspidées-acuminées, viscidules , frangées, 
dentées aux bords supérieurs, trés-promp- 
tement caduques. Fleurs trés-grandes, d'un 
jaune de soufre, les supérieures males ; 
les inférieures hermaphrodites (Klotsch ) 
à pédoncules glanduleux-poilus, épaissis au 
sommet. Tube calycinal trés-court , her- 
bacé, épaissi, sillonné , continu avec le 
pédoneule, obliquement infundibulifor- 
me ; limbe quinquéparti, décidu ; segments 
conformes aux bractées, le supérieur plus 
grand. Pétales 5, obcordés, sessiles, éta- 
les, concaves , insérés à la gorge du calyce 
et alternant avec ses segments. Étamines 
déclinées-ascendantes , toutes fertiles ; fila- 
ments trés-longs (9-10 cent.); libres, insé- 
rés avec les pétales , ciliés inférieurement ; 
anthéres oblongues, médifixes, versatiles. 
Pollen comprimé-subtrigone. Style de la 
méme forme et de la méme couleur que 
les étamines; stigmate presque continu, 
légèrement excavé. Légume acinaciforme , 
comprimé, velu, bivalve, 8-10 sperme. 


Cn. L. 


CULTURE. 


Selon les voyageurs, cette belle es- 
pèce croit au Chili dans les endroits hu- 
mides, au bord des flaques d'eau et des 
ruisseaux. Une telle situation lui serait 
mortelle dans nos climats, où l'on doit 
au contraire la préserver de toute humi- 
dité en hiver. 

Dans le midi de l’Europe , elle passe par- 
faitement bien à l'air libre, et y forme des 
buissons magnifiques, d'un à deux métres 
de hauteur environ. Dans les provinces 
méridionales de l'Angleterre, on en a vu 
des individus braver la froidure, gráce au 
seul abri d'un mur exposé au midi et d'un 
sous-sol sec et pierreux. On le voit done, 


il faut nécessairement, à cette plante de 


la sécheresse en hiver, beaucoup d'hu- 
midité en été. Plantée dans un sol riche 
en humus, et traitée ainsi, elle y acquerra 
des proportions véritablement grandioses, 
et dont la figure ci-contre qui n'a rien 
d’exagéré , donnera une juste idée. 

Dans nos contrées (la Flandre) ou le 
climat est sinon plus inclément, du moins 
généralement plus humide, cette Poin- 
ciane profitera merveilleusement aussi 
plantée en conservatoire. Livrée à la pleine 
terre l'été, relevée ensuite en motte à la 
fin de l'automne pour être rentrée en 
orangerie, elle peut encore récompenser 
l'horticulteur de ses soins par une vigou- 
reuse végétation, nne abondante florai- 

40 


504 GILLIESCHE 


son. En tout cas, une plante aussi belle, 


aussi méritante que celle-ci, est bien di- 


gne de quelque effort de la part des ama- 
teurs. Leur serait-il bien dispendieux d’en 
planter un ou deux pieds en compagnie 
d’autant de Daubentonia Tripetiana et de 
quelques autres jolis arbustes plus hum- 
bles, au pied d’un mur au midi; et lä de 
les couvrir en hiver d’un appentis vitré, 
qu'on retirerait au printemps? 

La multiplication en est trés-facile, par 
les graines qui nous arrivent annuellement 


POINCIANE. 


du Midi ; mais il n'en est pas de méme par 
boutures. Le bois de cette plante étant dur, 
comme fibreux, le bouturage exige beau- 
coup de précautions. Au mois de juin lors- 
que les pousses extrémes ont subi un com- 
mencement d'aoütement , il faut les couper 
dans l'articulation et les traiter comme des 
boutures de serre chaude, avec tous les 
soins usités en pareil cas, et ne confier 
ensuite les jeunes plantes à la pleine terre 
que l’année suivante. 


L. VH. 


GILLIESISCHE POINCIANE. 


POINCIANA ۰/۰ 


Erwworoem. De Poinci, ein früherer Statthalter der französischen Besitzungen in den Antillen. 


Natürliche Ordnung der Papilionaceen, Abth. der Caesalpiniaeen. 


GATTUNGS CHARACTER 
SPEC. CHARACTER . 


SYNONYMIE . 

Diese prächtige Pflanze ist im Jahre 1829 
durch den D" Gillies vermittelst Samen 
in die kóniglichen Gärten von Kew einge- 
führt worden, Sie wächst in Süd-Amerika 
in der Provinz Mendoza, wo sie den Ein- 
wohnern unter dem Namen Augenweh 
(Mal de ojos) bekannt ist. Sie findet sich 
unserm Reisenden nach besonders häufig 
in den angebauten bewässerten Ebenen, 
wo ihr deren Feuchtigkeit zu gut kommt, 
denn ein dürrer, ausgetrockneter, unan- 
gebauter Boden sagt ihr wie es scheint 
keineswegs zu. Eben so hàufig findet sie 
sich an der südlichen Gränze dieser Pro- 
vinz zwischen den Flüssen Diamante und 
Atuel unter andern Straucharten und an 
geschützten Orten, so wie endlich auch in 
den Gebüschen welche das westliche Ufer 
des Rio Guarto an der östlichen Gränze der 
Papas überziehen. Die Individuen welche 
man in Buenos Ayres in beträchtlicher 
Anzahl antrifft, stammen aus von Mendoza 
gekommenem Samen her. 


| siehe oben. 


Die Gilliesische Poinciane geht nicht 
über den Fuss des Berges hinauf. In der 
Provinz St-Juan, welche nördlich von jener 
von Mendoza gelegen sich längst dem Fusse 
der Cordilleren hinzieht, findet man keine 
Spur mehr davon. 

Die schöne hier beigefügte Abbildung 
welche wir dem Botanical Magazine entleh- 
nen, gibt eine genaue Vorstellung von dem 
Umfang welchen die Blumen dieser (culti- 
virten) Pflanze erreichen und der grossar- 
tigen Wirkung die sie hervorzubringen im 
Stande sind. Nichts ist prächtiger als diese 
langen, endständigen, büscheligen, anf- 
rechten, lebhaft purpur-scharlachrothen 
Fäden , nichts reizender und zierlicher als 
ihr fein gebildetes Laub. 

Es ist ein aufrechter, wehrloser, sehr 
aestiger Strauch, mit cylinderförmigen و‎ 
fast gestreiften , etwasdrüsig-weichhaarig- 
en Zweigen, und wechselständigen, gleich 
oder ungleich paarig vielfach gefiederten 
Blättern. Blattstiele cylinderfórmig, drüsen- 


rend 


GILLIESISCHE 


" am — یی‎ €— 


rblátter 


eirand-län glich, gezähnt née Fieder- 
blättchen 6-11 gleichpaarig, klein, ellip- 
tisch ر‎ stumpf, glatt, fast sitzend. Blüthen- 
trauben endständig, vielblüthig, an der 
Spitze mit drüsigen Haaren besetzt. Deck- 
blätter eirund-lanzettlich, gross, fein lang- 
zugespitzt, etwas schmierig gefranzt, am 
obern Rande gezähnt, sehr bald abfallend. 
Blüthen sehr gross schwefelgelb , die obern 
männlich, die untenstehenden Zwitter ; 
Blüthenstiele drüsig behaart, am obern 


POINCIANE. 505 
blättern ähnlich, der obere grösser. Blu- 
menblätter fünf, verkehrt herzförmig , 
sitzend, abstehend, ausgehöhlt auf dem 
Rande des Kelches eingefügt, mit den 
Kelchzipfeln abwechselnd. Staubgefässe 
ور‎ E me fruchtbar. 


h, frei, mit 


den Kroneablittern eingefügt, am ‚Grunde 
wimperig; Staubbeutel länglich, in der 
Mitte angefügt, beweglich; Pollen zusam- 
mengedrückt, fast dreieckig. Griffel von 
derselben Gestalt und Farbe wie die Staub- 
gefässe; Narbe fast fortlaufeud, schwach 


Ende verdickt. Kelchröhe sehr kurz + | ausgehöhlt; Hülse säbelförmig, zusammen- 

krautartig, verdickt gerinnt, fortlaufend, | gedrückt, behaart, zweiklappig, 8-10 

schief-trichterförmig mit fünftheiligem ab- | saamig. 

fallenden Rande. Kelchzipfel den Deck- Cu. L, 
CULTUR. 


D.’ 3 | ee LO د‎ Be L 
De 


liche Species in Chili an feuchten Orten, 
an den Ufern der Bäche und Sümpfe. In 
unserm Climat jedoch würde ihr dies tödt- 
lich seyn, da wir sie im Winter gegen alle 
Feuchtigkeit bewahren müssen. 

Im mittäglichen Europa aber gedeiht sie 
herrlich im Freien und bildet Sträuche 
von ein zu zwei Meter Höhe. Auch im 
Süden England’s hat man sie gegen eine 
nach Mittag hin gelegene Mauer und in 
einen trockenen steinigen Grund gepflanzt 
der Kälte widerstehen sehen. Man muss 
daher diese Pflanze im Winter trocken und 
nur im Sommer feucht halten. Auf diese 
Art behandelt und in einem humusreichen 
Boden gepflanzt wird sie sich herrlich 
entwickeln und der hier beigegebenen 
Abbildung in nichts nachstehen. 

In unserem Flandern wo das Climat im 


allgemeinen mehr feucht ist, würde diese 
Poinciane im Sommer im Freien, gegen das 
Ende des Herbstes hin in’s temperirte Haus 
gebracht, auch durch kräftige Vegetation 
und reiche Blüthe ihren Pfleger belohnen. 
Eine solche schöne und verdienstvolle 
Pflanze ist wirklich einiger Sorge werth! 

Die Vermehrung durch Samen welche 
uns jährlich aus dem Süden zu kommen 
ist sehr leicht, nicht so ist es durch Steck- 
linge. Das Holz dieser Pflanze ist sehr hart, 
bei Stecklingen muss man daher viele Vor- 
sicht anwenden. Im Juni wenn die äusser- 
sten Zweige sich zu verholzen beginnen , 
schneidet man sie in den Einsätzen ab und 
behandelt sie wie Stecklinge aus dem 
Warmhaus. Die jungen Pflanzen können 
jedoch erst im folgenden Jahre der Luft 
ausgesetzt werden. 

L. VH. 


= 5 
OT ر‎ rerit 


YoY 77 L e : d 7 
TH Keira PA Go gege arte 


BERBERIS TRIFOLIATA, 


— o 


Berberidaceæ. 一 Hexandria-Monogynia. 


CHARACT. GENERIS. 一 Be : Caly 
7-9-phylli foliolis weie 2- Hire decidui 
Sp petala 6-hypogyna — foliolis oscar 

ibus opposita unguiculata basi i die um ndu Zä 


S tamina 6 hypogyna itd opposi ; flame 

— gE antheris ی‎ WS i 0- 
CU adnatis e di E Ki? valvula decidua 
iokincentihs O d uniloculare ; o vu- 


2-8, e basi iets psi iac Stylus terminalis 
vissimus ; sti ا‎ peltato umbilicato. Ba 


unilooularis is l-8-sperma. Semina erecta ری‎ A 
tes nenn lico prope basim sublate 
i. Sois in axi albuminis carnosi orthotropus, 


ejusdem fere Kette cotyledonibus ellipti- 
cis, ra icula elongata, umbilico parallele con- 
tigua infera. 

Fructices, in temperatis Europe , Asie et Ame- 
ricæ obvii, in America tropica rari; nunc foliis pri- 
mariis E vis sepe in spinam 


e 
latis simplicibus, integerrimis v. margine eat 
v. rende nunc foliis primarüs rite evolutis im- 


nis minimis caducis, Iu axillaribus l-multi- 
floris racemosis ; flori 
Expricn. Gen. Pl. 4814. 
Berberis L. Gen. CR CSN I. 200. t. 42. 5۳-1111 Fl. bras. 
I. 44. 50۳۸0۰ Linn. X 
ERBERIS Nurr. Folia primaria abortiva in spinas con- 
versa, seeundaria fascieulata simplicia. Glandula ad basim 
petalorum manifesta. Staminum filamenta eden- 
tula. 
一 一 Nurr. Gen. am. I. 210. DC, Syst. 11. 4. Prodr. 1. 105. 
ete., etc. 
b. و‎ Nurr. Folia primaria — Glandulæ 
ad basim unguium petalorum fere obsoletæ. Staminum fila- 
menta sten. apice bidentata. 
—— Nv 211. DC. L. c. I. 18 et I. 108. ete., ete. 
CHARACT. SPECIEI. — ervirens fruticosa 
glauca erecta ; foliis trifoliolatis, foliolis ovatis ses- 
— sinua ato-spino osis acuminatis, venis lacteis; ra- 
cemis pau is erectis petiolis brevioribus, bacc 
و‎ L 
B. pen dem misc. 149. 1841. Bot. Reg. et 
ibid. t. 10. 1845. 


pari-pinnatis 2-7-jugis , stipulis isi inte gemi- 


Texte du Botanical Register de M. Lindley. 


BERBERIS TRIFOLIATA. 


THREE-LEAVED BERBERRY. 
Errmorocie. An altered arabian name of one of the species. 


GENERIC CHARACTER. 
SPECIFIC CHARACTER. see above. 
NYMY SC 

This very rare and beautiful species was found in Mexico by Mr. Hartweg, near the Hacienda dei 
Espiritu Santo, on the road from Zacatecas to San Luis de Potosi, an immense plain occupied chiefly 
by Opuntias, stunted plants of Prosopis dulcis, and Yuccas. It covered large tracts of country; the 
called it Acrito, and the fruit was much eaten 5 children. Mr. Hartweg did not see it in 


Sue Qm ternate holly-like leaflets, beautifully marbled with pale blue and dull green, are enti- 

Géi different from any thing among the pinnated Berberries hitherto discovered, and it may be 
e 

where the annexed figure was made, it forms a dwarf 

spreading evergreen shrub , a rich sandy loam and rather di situation. It has 

and seems to be about as hardy as Berberis fasci- 


stood two winters planted against a south wall, 


cularis 
It may be increased in various ways . by layering, by cuttings, or by seeds, but when the kind 


508 


EPINE-VINETTE A TROIS FEUILLES. 


is rare, like the present, grafting is the most certain and safest way; the grafting may be performed 


in the ordinary way in 


March or April, and the best stock for working i 


it upon is Berberis aquifo- 


When grafted it should be placed in a cold pit or frame, kept close and rather damp. It 
d May. 


flowers freely in April an 


EPINE-VINETTE A TROIS FEUILLES. 


BERBERIS TRIFOLIATA. 


Erm. Altération du nom arabe de l'une des espèces du genre. 


Berbéridacées. — Hexandrie-Monogynie. 


CARACTERES GENERIQUES 
CARACTERES en 
SYNONYMIE 


C'est peut-être la plus remarquable es- 
pèce du genre. en raison de la beautede 
son feuillage persistant, largement veiné 
de blanc sur an fon a fois bleuätre et 
vert foncé, et de ses fleurs un peu plus 
grandes que celles de ses congénères. Elle 
a été découverte par M. Hartweg, an Mexi- 
que, entre Zacatecas et San Luis de Potosi, 
dans une immense plaine, couverte d’Opun- 
tias, d’Yuccas et de Prosopis dulcis peu 
élevés et auxquels ses vastes buissons dispu- 
tent l’espace. Là les enfants mangent avec 
plaisir ses fruits, qu’ils connaissent sous le 
nom de los acritos. 

Introduite pour la première fois en An- 
gleterre, elle ya passé deux hivers entiers 
sans autre abri qu’un mur exposé au midi : 
circonstance qui permet de penser qu’elle 
sera aussi rustique, dit M. Lindley, que le 
Berberis fasciculata. 


۱ voyez ci-dessus. 


Rameaux élancés gréles, rigides, rou- 
geätres, sillonnés; pétioles allongés, fili- 
formes, renflés-membranacés à la base, 
subamplexicaules. Stipules très-petites, ad- 
nées à la base du petiole ; folioles ternees, 
sessiles, ovales-lancéolées, sinuées-dentées- 
épineuses, assez semblables aux feuilles du 
B. aquifolium, à la fois d'un bleu glauces- 
cent et d'un vert foncé, veiné de blanc. 

N'ayant point encore vu eu fleurs cette 
belle espéce, nous ne saurions en donner 
une description plus compléte. Nous saisi- 
rons cette occasion pour reprocher à l'illus- 
tre rédacteur du Botanical Register de ne 
pas imiter celui du Botanical Magazine en 
donnant, comme M. Hooker, de savantes et 
courtes descriptions , oü l'amateur comme 
le botaniste puiseraient d'utiles renseigne- 
ments. 

Cn. L. 


一 


CULTURE. 


La eulture de cette espece, ainsi que sa 
vigi ai ne présente sans doute pas 
e cultés, mais demande quelques 
soins array que je vais rapidement in- 
diquer. 
. L'expérience m'a décidément prouvé 
qu'elle n'est pas complétement rustique , 


on devra la rentrer pendant l'hiver dans la 
serre froide ou dans l'orangerie. On la 
plantera dans de la terre de bruyére, ou 
au moins dans une terre meuble et trés-sa- 
blonneuse , qu'on tiendra très-légèrement 
humide. Comme des arrosements abon- 
dants la tueraient , il faut donner un libre 


DREIBLAETTRIGE 


écoulement aux eaux de pluie et d'arrosage 
par un bon drainage (lit de cailloux ou de 
fragments de briques au fond des pots); en 
été l'exposer à mi-ombre et dans un endroit 
trés-aéré. 

Le meilleur moyen de la multiplier se- 
rait sans doute d'en semer les graines; 
mais cet heureux cas est nécessairement 
rare. Il faut donc se contenter du greffage 
qu'on pratique en l'entant sur des sujets 
sains et vigoureux , appartenant à d'autres 
espéces de Berberis à feuilles également 
persistantes. Elle ne réussit pas sur le Ber- 

eris vulgaris et autres à feuilles caduques. 


BERBERITZE. 


509 


On peut encore la bouturer; mais ce moyen 
exige plus de temps et est en général plus 
chanceux à cause de la dureté du jeune 
bois. 

Comme il n'y a pas d'espoir, de la voir ré- 
sister en plein air dans nos contrées, cesera 
au moins üne magnifique acquisition pour 
nos serres froides et nos orangeries. On 
sera plus heureux dans le midi de l'Eu- 
rope et de la France où, livrée à la pleine 
terre, elle ne tardera pas à former de 
beaux buissons. 

L. VH. 


DREIBLAETTRIGE BERBERITZE. 


BERBERIS TRIFOLIATA. 


Errmotociz. Abänderung des arabischen Names einer der Species dieser Gattung. 


Natürliche Ordnung der Berberidaceen. 


GATTUNGS CHARACTER 


SPEC. CHARACTER 
SYNONYMY: 


Diese Berberitze ist in Hinsıcht der 
Schönheit ihres bleibenden , auf einem 
zugleich bläulichem und dunkelgrünem 
Grunde weiss geaderten Laubes und ihrer 
Blütben, die grösser als jene ihrer Gat- 
tungsverwandten sind, vielleicht die be- 
merkenswertheste Art dieser Gattung. Sie 
ist von Hartweg in Mejiko zwischen Zate- 
cas und Santo Luis de Potosi in einer uner- 
messlichen mit Opuntien, Yuccas und nie- 
drigen Prosopsis dulcis bedeckten Ebene 
entdeckt worden wo sie jenen Pflanzen mit 
ihren ausgebreiteten Zweigen den Raum 
streitig macht. 

Die Kinder verzehren mit Wohlbehagen 
deren Früchte die ihnen unter dem Namen 
los acritos bekannt sind. 

Zuerst in England eingeführt, hat sie 
dort zwei Winter nach einander ohne an- 


siehe oben. 


dern Schutz als eine nach Süden gelegene 
Mauer ausgehalten ; nach Lindley ein Um- 
stand der vermuthen lässt dass sie sich 
eben so dauerhaft als Berberis fasciculata 
bewähren wird. 

Die Zweige sind lang und dünn, starr, 
rôthlich, gefurcht; die Blattstiele lang, 
fadenfórmig , am Grunde verdickt, háutig و‎ 
beinahe stengelumfassend. Afterblättter 
sehr klein, am Grunde des Blattstiels an- 
gewachsen; Blättchen gedreht, sitzend; 
oval-lanzettfürmig, buchtig-gezáhnt , dor- 
nig, denen der B. aquifolia ziemlich ähn- 
lich, zugleich bläulich und dunkelgrün 
weissgeadert. 

Drei bis vier Blüthen sitzen auf einem 
kurzen, blattachselständigen Blüthenstiel. 
Kelchblätter schön gelb, verkehrt eirund, 
vertieft sternförmig ausgebreitet ; Blumen- 


DREIBLAETTRIGE 


510 


blätter sehr kurz, fast aufrecht, genähert. 
Da wir diesen schönen Strauch noch 
nicht blühend beobachtet haben, so kön- 
nen wir keine vollständigere Beschreibung 
davon geben. 
Es wäre zu wünschen dass es dem 
Verfasser des Botanical Register doch ge- 


BERBERITZE. 


fallen möchte gleich seinem Collegen des 
Botanical Magazine, seinen Figuren eine 
kurze Beschreibung hinzuzufügen , Bota- 
niker und Liebhaber würden gewiss nicht 
geringen Vortheil daraus ziehen. 


Ga. E 


CULTUR. 


Die Cultur so wie Vermehrung dieser 
Species bietet zwar keine Schwierigkeit 
dar, verlangt aber einige Sorgfalt worauf 
ich hier aufmerksam machen will. 

Da die Erfahrung uns hinreichend ge- 
lehrt hat dass diese Pflanze unsern Winter 
im Freien nicht ertragen kann, so muss 
man sie während desselben in’s Kalthaus 
bringen. Man pflanze sie in Haideerde oder 
wenigstens in eine leichte sandige Erde, 
welche man ein wenig feucht hält: fülle 
die Töpfe mit Scherben an, um ein leichtes 
Abfliessen des Wassers zu veranlassen da 
zu grosse Feuchtigkeit sie sicher tödten 
würde. Im Sommer setze man sie ziemlich 
im Schatten und an einen recht luftigen 


Das beste Mittel sie zu vermehren wäre 


wohl durch Samen , da dieses jedoch noch 
nicht wohl seyn kann so muss man sich 
wohl durch veredeln begnügen, was 
auf kräftige Unterlagen anderer Arten 
dieser Gattung bewerkstelligt wird. Es 
würde jedoch nicht auf Berberis vulgaris 
gelingen. Durch Stecklinge würde es auch 
gehen, aber mehr Zeit erfordern und der 
Härte des jungen Holzes wegen gewagter 
seyn. 

Da also voraus zu sehen dass sie im Freien 
nicht widerstehen wird, so ist es zum We- 
nigsten ein herrlicher Zuwachs für unsere 
Kalthäuser. Im Süden Frankreichs und 
überhaupt Europa’s würde sie im Freien 
cultivirt ohne Zweifel prächtige Sträuche 
bilden. 

L. VH.