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Division of Moïllusis
Du Sectonal Librory
GENRE CONUS
PAR
LE CHEVALIER A. BERNARDI
Peintre, naturaliste, membre de la Société géologique de France et d’autres Sociétés savantes
CUCUO)E
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Librairie des Sciences naturelles
ACCOMPAGNÉE DE DEUX PLANCHES, COLORIÉES
FAISANT SUITE # MONOGRAPHIES DE REEVE, KIÉNER ET SOWERBY
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# FEB 20 1939
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PARIS LEIPZIG
I. ROTHSCHILD
41, RUE DU BAC 34, QUERSTRASSE
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en allemand, la synonymie en latin,
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mand of Captain Kellett, R. N., during the Years 1845-51. By Sir J. Richardson
Edited by Professor Edwards Forbes, F. R.S. Published under the authority of the
Lords Commissionners of the Admiralty.
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of Shells, and of the Animals which form them. By Lovell Reeve, F. L. S., F. G.S.
With 62 plates of Shells and of the Living Animals by G. B. Sowerby and R. Miller.
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the Lepades and Conchiferous Mollusca are described and classified according to
their natural organization and habits. By Lovell Reeve, F, L. S., F. G. S, With
300 plates of Shells by J. D, C, and G. B. Sowerby. 2 vol, in-4°, avec les planches co-
loriées. Prix : 250 francs.
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Mollusca, with remarks on their affinities, synonymy, and geographical distribu-
tion, By Lovell Reeve, F. L, S., F, G. S.. The Drawings by G. B. Sowerby, F. L.S,.
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du contenu de chaque monographie, sont envoyés franco sur demande.
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of the terrestrial and fluviatile Shells of the British Islands, and of the Animals
which form them. By Lovell Reeve, F, L, S., F, G. S. Illustrated with Figures of
the Shell of each species by G. B. Sowerby, and of the Living Animal of each genus
by O. Jewitt.
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collections and notes of Captain Beechey and the scientific gentlemen who accom-
panied the expedition, — The mammalia, by J. Richardson ; ornithology, by N. A.
Vigors; fishes, by G. T. Lay and E, T. Bennet; crustacea, by Richard Owen ; reptiles
by John Edward Gray; shells, by W. Sowerby; and geology, by Buckland; illustra-
ted by 47 plates, containing many hundred figures, beautifully coloured by Sowerby.
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and the adjacent territories of North America. Vol. IV. By W. G. Binney, member
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MONOGRAPHIE
GENRE CONUS
LE CHEVALIER A. BERNARDI
geclogique de France et d'autres Socieles savanle:
membre de la Societe
naturaliste,
Peintre,
ACCOMPAGNÉE DE DEUX PLANCHES COLORIEES
FAISANT SUITE AUX MONOGRAPHIES DE REEVE, KIÉNER ET SOWERBY
LEIPZIG
J. ROTHSCHILD
A. Kittler
PARIS
J. ROTHSCHILD
Librairie des Sciences naturelles
41, RUE DU BAC
Droits de reproduction réservés,
Durch Herrn L,.
QUERSTRASSE, 34
AVANT-PROPOS.
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La dernière monographie du genre Conus a été
publiée récemment à Londres, par M. Sowerby :
elle comprend les descriptions de 404 espèces,
chiffre considérable, ilest vrai, mais qui cependant
est loin d’être définitif. En effet, plusieurs espèces
ont été laissées dans l'oubli par l’auteur anglais,
et d’autres ont été décrites depuis l'apparition de
sa monographie. |
Nous avons entrepris de donner une suite à cet
ouvrage, et notre Supplément pourra également
servir à compléter les monographies de Kiéner et
de Reeve. Nous avons représenté seize espèces
non figurées dans les diverses monographies que
nous venons de citer.
Nous reproduisons la figure de notre Conus
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RecLuzraNus type, quoique cette espèce soit com-
prise dans le travail de M. Sowerby; mais elle y
est figurée d’après deux individus dont la colora-
tion et le dessin diffèrent de ceux que nous avions
entre les mains lorsque l'espèce a été établie. Les
nôtres, en effet, quoique en bon état de conserva-
tion, n’offraient aucune trace des détails de colo-
ration que l’on remarque dans les figures du
Thesaurus; ces différences et la réduction, sur la
planche, d’un tiers de la taille ordinaire, pour-
raient faire méconnaître notre type. Nous avons
cru par conséquent être utile aux conchyliologistes,
en démontrant que cette espèce ornée de couleurs
si vives, d’après M. Sowerby, se montre aussi pres-
que unicolore ou simplement lavée d’un jaune un
peu fauve, tout en restant parfaitement fraîche et
intacte.
Notre confrère, M. Crosse, vient de publier un
excellent catalogue du genre Conus, dans lequel le
nombre des espèces dépasse 450. Nous aurions pu
copier les figures des espèces que nous ne possé-
dons pas, mais nous préférons nous procurer les
types, les étudier et les faire dessiner, ce qui nous
fournira plus tard l’occasion de donner un nou-
veau Supplément.
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GENRE CONUS
CONUS CABRITII.
Gonus Cabriti, Bernardi, Journ. Conch. t. VIT, pl. 13, fig. 2, p. 377
Testa elongata; anfractus 9-10 subgradati tuberculosi, apice acuto ; anfractus ulti-
inus 13-14 tuberculiscoronatus, transversim lineisi impressis, punctatisque cinctus, albo
et nigro tinctus, antice subrugatus ; apertura recta, intus violacea.
Long : 29 mill. Diam. max. : 15 mill.
Patria : Nova-Caledonia. Coll. Rolland du Roquand.
Coquille allongée; 9 à 10 tours de spire étagés, garnie de
tubercules; sommet aigu, dernier tour couronné de 13 à 11
tubercules, et muni de séries transversales de points déprimés ;
le fond de la coquille est teint de blanc et de noir ; en avant le
tèt est subrugueux; ouverture rectiligne, violacée en dedans.
Cette jolie coquille est très-facile à connaître; elle diffère des
espèces voisines par la disposition de ses taches noires el
blanches et la sculpture du têt.
CONUS CÆLINEÆ.
Conus Cælinæ, Crosse, Rev. zool., 1858, pl. 2, fig. 1, p. 117.
Testa turbinata, elongata, solida, basim versus leviter inflata, luteo-candida sub
epidermide olivacea decidua; striis transversis tenuissimis, obsoletis, subflexuosis
præcipue ad basim cineta ; spira plano-convexa, obtusa ; apertura nitide lactea ; basi
columellæ torto-plicata et pallide lute4. *
Long. : 416 mill. Diam. max. : 57 mill.
.Patria : Nova-Caledonia. Coll. Crosse.
Coquille turbinée, allongée, solide, pourvue d'un léger ren-
flement à sa partie inférieure; coloration d’un blanc jaunâtre
sous un épiderme o'ivâtre peu persistant.
Elle présente des stries transverses très-fines, presque effa-
cées par endroits, légèrement flexueuses et plus fortement accu-
sées vers sa base. La spire est presque plane et se termine, au
centre, par une sorte de bouton obtus.
L'ouverture est d'un beau blanc de lait, le bord droit, mince
et tranchant, et l'échancerure de son sommet peu profonde. La
base de la columelle est d’un jaune pâle qui tranche sur la
couleur de l'ouverture et forme un pli très-marqué. La spire
se compose de neuf tours striés circulairement.
Cette espèce se distingue facilement de ses congénères, bien
qu'à certains égards elle se rapproche du €. Virgo et des exem-
plaires très-adultes du €. Quercinus.
Assez voisine, à première vue, du €. Virgo, elle en dif-
fère :
1° Par le renflement caractéristique de sa partie inférieure,
qui la fait paraître plus cylindrique et plus élancée ;
2 Par le pli très-marqué que présente sa base, pli oblique,
ER, ee
flexueux et plus fortement accusé que dans aucune autre espèce
du genre;
30 Par la coloration de la base, qui est, ainsi que l’ouver-
ture, d'un blane éclatant, sauf le pli columellaire, qui est jau-
nâtre. Au contraire, dans le C. Virgo, la base est toujours
violette.
Nous ajouterons que les sutures des tours de spire sont plus
irrégulières, le drap marin moins grossier et moins épais, les
stries transverses plus effacées et plus flexueuses, les stries
d'accroissement longitudinales moins marquées que dans le
C. Virgo, dont notre espèce se rapproche d'un autre côté par
l'échancrure peu profonde du sommet, et la présence, sous
l'épiderme, dans les individus bien conservés, d’une sorte de
pellicule d’un blanc jaunâtre.
Le Cône de Célina ne rappelle le C. Quercinus que par la
coloration de l'ouverture et le liséré jaunâtre très-peu sensible
que présente le tranchant du bord droit. Il n’en a, d’ailleurs,
ni la forme courte, ni les lignes fauves; de plus, il est beau-
coup plus grand. Sa taille, sa forme et sa coloration ne per-
mettent pas non plus de le confondre avec le C. Pastinaca, qui
n’est blanc que lorsqu'il est mal conservé, el dont les individus
frais se distinguent par leur spire parsemée de taches fauves,
la coloration jaunâtre du dernier tour et la large fascie blanche
qui le traverse vers son milieu. (Kién. Cônes, pl. XXVI, fig. 2.)
L'ouverture du Cône que nous décrivons est étroite, mais s'é-
largit sensiblement à la partie inférieure; la partie du renfle-
ment qui borde le pli columellaire est d’un blanc légèrement
teinté de rose.
CONUS CECILTÆ.
Conus Geciliæ, Crosse, Journ. Conch., t. VIE, pl. 44, fig. 5, p. 381.
Testa turbinata, luteo-castanea, ad angulum spiræ et partem mediam albo fasciata
et bruneo-maculata ; spira albo et castaneo colore variegata ; anfractüibus 9 ; ultimo
anfractu subelathrato et quasi pertuso, costis transversis, rugosis et sulcis longitu-
dinaliter impressis occurrentibus ; labro tenui, apertura albicante.
Long. : 36 mill. Diam. max. : 21 mill.
Patria….… Coll. Delessert et Rolland du Roquand.
Coquille turbinée, d’un brun très-clair, presque fauve, avec
une bande blanche, maculée de brun, à l'angle de la spire et à
la partie médiane; neuf tours despire. Le dernier tour semble
treillissé et comme percé de trous d'épingle par suite de la
rencontre et de l'intersection de côtes ou rides transversales
assez fortes, avec des sillons longitudinaux moins marqués,
mais pourtant très-prononcés. Le bord droit est mince et tran-
chant, l'ouverture blanchâtre. =:
Cette remarquable espèce a été figurée sans description par
M. Chenu dans ses lecons élémentaires d’histoirenaturelle, pl. IX,
‘fig. 5et 5 a, sous le nom de Cône de Cécile. Il ne faut pas la
confondre avec une autre coquille très-différente, à laquelle
Kiéner a donné le nom de l'amiral Cécile, et qui est le C. Ce-
cilei.
Elle a été oubliée dans toutes les monographies que nous
connaissons. Ni Kiéner, ni Reeve, ni Sowerby, ne la mention-
nent, et nous-mêmes, dans notre récent catalogue de Cônes,
publié par la Revue zoologique, nous avons à nous reprocher la
même lacune, qui tient probablement à ce que l'espèce a été
publiée sans description.
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Ce beau Cône, qui présente un système de coloration très-
voisin de celui du C. Capitaneus LK, et C. Mustelinus Bru-
guière, en diffère totalement par sa sculpture si caractéristique,
qui le rapproche du C. Pertusus, Brug., dont il n'a, d'ailleurs,
ni la forme ni la coloration.
Nous devons la communication de cette précieuse coquille à
la bienveillance de M. Chenu, conservateur du musée Deles-
sert.
CONUS HENOQUEL.
Conus Henoquei, Bernardi, Journ. Conch. t. VIIL, pl. 13, fig. 4, p. 380.
Testa elongato-conica, nitens, anfractus 9 subcanaliculati radiatim et minutissime
striati, funiculo medio obsoleti bipartiti, non denticulati ; spira mediocris, maculis
subquadratis, alternatim rufis et albis, picta; anfractu ultimo rufo-bizonato ; zona
postica et zona submediana eodem colore quam spira; margine dextro acuto, intus
albido.
Long. : 38 mill. Diam. max. : 21 mill.
Patriai--e ce Coll. Rolland du Roquand.
Coquille lisse, brillante; 9 tours de spire subcanaliculés,
chargés de stries rayonnantes très-fines, et divisés en deux
parties par un funicule obsolète; spire peu élevée, ornée de
taches subquadrangulaires, alternativement rousses et blan-
ches ; le dernier tour est d’un roux uniforme, avec quelques
cordons transverses, étroits, plus foncés en avant. On y voit
en outre deux zones : l’une postérieure, se confondant par sa
coloration avec la spire; l’autre presque médiane et de mème
couleur. Le bord droit est intérieurement d’un blanc sale.
2
CONUS CHENUIH.
Conus Chenui, Crosse, Journ. Conch. t. VI, pl. 41, fig. 3-4, p. 381.
Testa oblongo-turbinata, in medio leviter constricta , lutescens, zonis duabus flam-
mularum fuscarum longitudinalium, et lineolis fuscis transversis, raris, interrupüs et
flammulas spinarum more intersecantibus ornata; spira depressa, spiraliter canali-
culata et striata, fusco-maculata, apice mucronato ; basi subgranosa, funiculata; an-
fractibus 9 : apertura alba, margne dextro acuto, maculato; epidermide tenui.
Long. : 50 mill. Diam. max. : 28 mill.
Patria : Nova-Caledonia. Coll: Crosse.
Coquille oblongue, turbinée, légèrement re-serrée dans sa
partie médiane. La coloration se compose d’un fond jaunätre et
de deux séries de flammules longitudinales d’un beau brun,
qui viennent couper, à angle droit, des linéoles transversales,
brunes, également distantes, interrompues, peu marquées,
mais plus fortement accusées pourtant à l'endroit des intersec-
tions, ce qui fait paraître les flammules comme épineuses. La
base est ornée de plusieurs rangées de cordelettes, légèrement
granuleuses et articulées de brun et de jaune. La spire est
strice, tachetée de brun et aplatie, sauf le sommet, qui se ter-
mine en pointe; elle comprend neuf tours. L'ouverture est
blanche, assez étroite, le bord droit tranchant, liséré de jaune
et marqué de quelques points brunâtres.
L'échancrure du sommet est profonde, l'épiderme est mince,
d'un brun verdatre et strié transversalement.
Par sa forme générale, la dépression de la spire et son ou-
verture, ce Cône se rattache de près au €. Pulchellus de Swain-
son : il est néanmoins plus fortement caréné. Son système de
coloration est tout différent et se rapproche de celui des
C. Spectum, Janus, Emarginatus, ete.
CONUS COUDERTI.
Gonus Couderti, Bernardi, Journ. Conch.. t. VIE, pl. 2, fig. 3-4, p. 212.
Testa levigata, nitida, epidermide pallide lutea vestita ; albo et fulvo tincta; con-
fuse trizonata, maculis albis, angulatis, rufo punctatis, ornata ; antice profunde et
concentrice sulcata ; anfractus 10-11 gradati, non spinosi, subcanaliculati et concen-
trice suleati ; spira alba, radiatim lineis rufis fulgurata.
Long. : 25 mill. Diam. max. : 15 mill.
Patria....…. Coll. Coudert.
Jolie petite coquille, remarquable par sa coloration; sur un
fond fauve se détachent trois rangées de taches blanches, angu-
leuses, marquées elles-mêmes de points fauves foncés. En
avant, le têt est garni de sillons circonscrivant des cordons
concentriques. La spire est étagée, striée concentriquement et
subcanaliculée, blanche avec des taches brunes, étroites et
rayonnantes.
CONUS LIENARDI.
Conus Lienardi, Bern. et Cros , Journal Conch. !. IX, pl. 4, fig. 2, p. 49.
Testa elongato-turbinata , subcylindracea, intense nigro-spadicea, maculis albis
aut cæruleo -albidis ornata numerosis, irregularibus, plerumque triangularibus ;
lævi, infra medium sulcis subdistantibus impressa, anfr. 10 obtuse carinatis, spira
elata, subconcava, spiraliter rare-striata albo et spadiceo variegata, apice rotun-
dato ; margine dextro acuto; intus carnea, fusco-limbata.
Long. : 45 mill. Diam. max. : 18 mill.
Patria : Nova-Caledonia. Coll. du cap. Martin.
Coquille allongée, turbinée, subeylindracée, lisse dans toute
2e MON LE
son étendue, à l'exception de la partie inférieure du dernier
tour, qui est marquée de sillons assez éloignés les uns des
autres. On compte dix tours de spire à carène peu sensible ; la
spire est élevée, légèrement concave, mélée de blanc et de
brun, et porte dans le sens des tours quelques stries peu appa-
rentes ; le sommet est arrondi, le bord droit tranchant. Le
système général de coloration consiste en une multitude de
taches blanches ou bleuâtres, de diverses formes et grandeurs,
mais généralement triangulaires, sur un fond dont la nuance
rappelle très-exactement celle du palissandre ; l'ouverture est de
couleur de chair à l’intérieur et bordée de brun dans l’échan-
tillon représenté sur la planche ; seulement ce dernier carac-
tère n'est peut-être pas bien constant, et nous paraît tenir, en
grande partie, à l’état imparfaitement adulte de la coquille.
Le C. Lienardi a la forme et la coloration générales des indi-
vidus en bon état du C. Muhogani de Reeve; il s’en distingue
par sa spire moins élevée, la légère concavité de ses tours, sa
carène, son bord droit mince et tranchant, la disposition de ses
sillons, qui ne présentent point de saillies, et les détails de son
système de coloration, que nous avons décrit plus haut, et
dans lequel on ne retrouve pas les trainées blanches longitu-
dinales et les nombreuses lignes articulées transversales du
C. Mahogani, qui, de plus, a l'ouverture blanche, et, à l'état
adulte, le bord épais et pointillé de brun.
Notre espèce est encore assez voisine des C. Bernard et
Gubba, Kiéner, sous le rapport de la forme générale; elle en
diffère par la plus grande élévation et la légère concavité des
tours de spire, par la carène obtuse da dernier tour, arrondi
dans les deux autres espèces, et enfin par le système de colo-
ration.
CONUS CROSSCANUS.
Conus Crosscanus, Zernardi, Journ.Conch. t.IX , pl.6, fig. 3-4, p.168.
Testa inconspicue coronata, cylindraceo-conica, infra medium subinflata, in vicinio
basis compressa, crassa , ponderosa ; spira subdepressa, anfractibus 10-12 conca-
viuseulis , striatis ; ultimo anfractu intense bruneo, maculis albidis, irregularibus,
longitudinaliter confluentibus et conniventibus asperso, et venulis ornato longitudina-
libus, cæruleo-albidis, numerosis, lineis bruneis varis, inconspicuis, venulas trans-
versim intersecantibus ; margine dextro crassiusculo, pancticulato ; apertura pallide
carnea.
Long. : 66 mill. Diam. max. : 38 mill.
Patria : Nova Caledonia. Coll, Thomas et Verveaux.
Coquille imperceptiblement couronnée de tubereules rares.
peu saillants, eylindracéo-conique, légèrement renflée au-
dessus de la partie médiane, et comprimée vers la base ; spire
assez déprimée, composée de dix à douze tours striés et légère-
ment concaves; échancrure terminale du dernier tour assez
prononcée. Le système de coloration se compose de deux séries
de taches plus ou moins blanches, sur un fond d’un beau brun :
les unes, assez grandes, irrégulières, blanches ou d’un blanc
bleuàtre, ont quelque rapport avec les taches du C. nocturnus de
Brugière, ou mieux encore du C. Vidua de Reeve, et tendent
à se réunir et à se confondre ensemble, toujours dans le sens
longitudinal ; les autres, beaucoup plus petites et excessivement
nombreuses, bleuâtres, uniformément longitudinales, coupées
transversalement par des lignes brunes peu apparentes et qui
n'enlament pas les grandes taches, semblent constituer un pre-
mier réseau intérieur, sur lequel le second serait appliqué.
Le dernier tour est sillonné de stries transverses assez marquées
LS AU
vers la base de la coquille, mais beaucoup moins prononcées
partout ailleurs, et disparaissant mème par endroits près de la
spire. Le bord droit est pointillé de brun et assez épais, ce qui
est rare dans les Cônes ; l'ouverture est d’une belle couleur de
chair, un peu rosée.
Cette remarquable espèce, qui provient de la Nouvelle-
Calédonie, se distingue facilement de ses congénères par l’atro-
phie presque complète des tubercules de sa couronne, plus
facilement perceptibles pour le toucher que pour la vue, par
l'épaisseur relative et les poncticulations de son bord droit,
et enfin par son remarquable système de coloration, intermé-
diaire entre celui des C. Vidua et Nocturnus, et celui de cer-
taines variétés des C. Sumatrensis et Thalassiarchus.
Notre figure n° 6 représente une très-belle variété de cette
espèce, dans laquelle les taches blanches sont moins nom-
breuses et le brun domine particulièrement ; elle est, dans sa
partie supérieure, traversée par trois lignes blanchâtres ; mais
nous n'avons trouvé qu'une seule ligne dans les deux individus
publiés dans le journal de Conchyliologie, moins marquée, et
placée à un autre endroit non loin de la base; cette particula-
rité parait se présenter fréquemment dans cette espèce ; nous
ne saurions dire si c’est un caractère constant de coloration ou
non.
CONUS DAULLET
Conus Daullei, Crosse, Rev. z00l.. pl. 2, fig. 2, p. 119.
Testa elongato-turbinata, subeylindracea, pallide fulva, zonis duabus obscuriori-
bus, et lineolis fuscis, interruptis et quasi articulatis ornata; spira subelata, acumi-
nata, leviter striata, flammulis pallide fulvis, obliquis, variegata; anfractibus xi;
apice roseo, mucronato; apertura et basi lacteis; in inferiore anfractus ultimi parte
sulcis subflexuosis impressa.
Long. : 70 mill. Diam. max. : 33 mill.
Patria : Insula Mayotte. Coll. Crosse.
Coquille allongée, turbinée, presque cylindrique; spire
composée de 11 tours, élancée, acuminée, légèrement striée,
ornée de flammules obliques d’un fauve pâle et plus marqué
à la suture de chaque tour, terminée par un sommet pointu et
rosé ; coloration du dernier tour d’un fauve päle avec deux
larges zones plus foncées, et de nombreuses linéoles
transversales brunes, interrompues, et comme articulées, se
montrant sur toute la hauteur, à partir de la carène ; base et
ouverture d’un beau blanc; partie inférieure du dernier tour
marquée de sillons assez forts, légèrement flexueux et comme
tremblés ; bord droit mince et tranchant ; échancrure de som-
met très-marquée.
L'espèce dont le C. Daullei se rapproche le plus est le C. Ca-
rinatus. Il en à la coloration générale et les linéoles, bien
qu'elles soient dans l'autre espèce beaucoup plus nettement
articulées. Mais il s’eu distingue facilement par sa spire, qui est
acuminée, striée d’une façon peu apparente, et ornée de flam-
mules exactement de la même couleur que le fond du dernier
tour. Au contraire, celle du C. Carinatus est presque déprimée.
— 16 —
pourvue de stries bien prononcées, pointillée, et formant une
espèce de gouttière, et colorée, comme le C. Magus, de taches
longitudinales d’un brun noirâtre; elle n’a aussi que dix tours.
De plus, la carène du C. Daullei est beaucoup moins accusée
et l’échancrure du sommet moins forte. Le bord droit du C. Ca-
rinatus est liséré de fauve clair, celui de notre espèce est blanc,
comme le reste de l'ouverture, et comme la base de la colu-
melle, qui est, au contraire, d’un fauve violacé dans l’autre.
Elle diffère trop des C. Magus, Ustulatus, Lineatus et Senator,
qui en sont voisins sous le rapport de la coloration, pour qu'on
puisse la confondre avec aucun d'eux.
CONUS GUESTRIERI
Conus Guestrieri, Lorois, Journ. Conch., t. VILLE, pl. 12, fig. 5. p. 329.
Testa conico-acuminata, transversim leviterque funiculata, præsertim ad extremita-
tem anticam ; spira elongata ; anfractus 9-10 subquadrati, concentrice striati; ultimus
luteo-fulvus, in medio zona alba angulis punctisve confecta; antice et postice zonis
irregularibus ornata.
Long. : 44 mill. Diam. max. : 7 4/2 mill.
Batrid ace Coll. Guestrier.
Coquille transversalement striée, surtout vers son extrémité
antérieure; spire allongée de 8-9 tours élagés, concentrique-
ment striés ; le dernier est d’un jaune fauve assez uniforme,
traversé au milieu par une zone élégante formée par des taches
blanches allongées et anguleuses ; en avant on voit une autre
zone de taches blanches ainsi près de la suture. Le reste de la
spire est maculé de blanc et de fauve.
CONUS LUBECKIANUS.
Conus Lubeckianus, Bernardi, Journ. Conch., t. IX, pl. 6, fig. 7-8, p. 169.
Testa coronata, turbinata, lævis, crassiuscula, rufo-violacea, maculis albis marmo-
rata, transversim albo-fasciata et funiculata ; anfractus 7-8, spira alba, apice roseo ;
apertura angusta, violacea.
Long. : 20 mill. Diam. max. : 41 mill.
Habitat in insula Guadeloupe dicta. Coli. Bernardi.
Coquille couronnée, turbinée, assez épaisse pour sa taille,
lisse et luisante; spire blanche avec le sommet rose, composée
de sept à huit tours, et médiocrement élevée ; dernier tour d’un
roux violacé, marbré de quelques points blancs allongés trans-
versalement, et traversé dans sa partie médiane par une large
bande blanche irrégulièrement découpée, dans son ensemble,
par des cordons saillants, équidistants, et plus marqués vers la
base, où ils sont de couleur blanche; ouverture étroite et de
nuance violacée.
Nous possédons deux individus de cette jolie espèce, qui
provient de la Guadeloupe : celui que nous figurons, et unautre,
plus Jeune et plus petit; dans ce dernier, la coloration est plus
rosée, la bande médiane n’est pas aussi franchement accusée
que dans le type, et se trouve remplacée par de larges taches
blanches découpées, qui s'arrêtent à quelque distance du bord
droit. L'aspect général de cette coquille et ses cordons équi-
distants, qui rappellent ceux du C. Princeps, permettent de la
dist'nguer facilement de la plupart de ses congénères.
Cependant, sous le rapport de la taille et du système de colo-
ration, notre espèce nous parait se rapprocher beaucoup du
C. Speciosissimus, Reeve (1), de Curacao, dont nous ne con-
(1) Conch. incon., Conus suppl., n° 274.
= Joe
naissons malheureusement que la figure et la description.
Elle s'en distingue pourtant par la forme générale, qui est
plus élancée, sa spire uniformément blanche, à l'exception du
sommet, qui est rose, sa coloration plus foncée et plus violâtre,
et enfin par les tubercules de sa couronne, qui sont plus gros
et moins nombreux.
CONUS PAZII.
Conus Pazii, Bernardi, Journ. Conch., t. VI, pl. 11, fig. 1-2, p. 385.
Testa lævis, solida, ponderosa, postice dilatata ; anfractus 8 circiter, sensim accre-
scentes, subgradati; spira vix elevata, maculis rufis irregulariter flammulata; an-
fractus ultimus carinatus, zonis 3 albidis ornatus , inter quas seriebus punctorum
minutorum fulvorumque ; intus fulvo-carneus.
Long. : 50 mill. Diam. max. : 33 mill.
Patria ..... .. Coll. Rolland du Roquand.
Coquille lisse, solide, épaisse, très-large en haut; 8 tours
de spire environ, s’accroissant lentement, presque étagés : spire
à peine élevée, ornée sur un fond blanc de taches rousses irré-
eulières, flammulées ; dernier tour de spire caréné, présentant
trois zones blanches : une antérieure, une submédiane et une
postérieure, Entre ces zones on trouve des séries de petits points
bruns très-rapprochés, carrés, formant quelquefois de petits
rayons. L'intérieur est d’un brun pâle, couleur de chair.
EN DE
CONUS MACAR Æ.
Conus Macaræ, Bernardi, Journal Conch. t. VI, pl. 11, fig. 2, p. 56.
Testa oblongo-turbinata, superne acutangula ; spira depressa, plana ; apice mucro-
nato ; anfractu ultimo lineis transversis, minutis, approximatis, rufis, leviter notatis,
ornato ; fascia alba, marginibus fimbriatis et rufo punctatis bipartito; ad basim
sulcata.
Long. : 414 mill. Diam. max. : 20 mill.
Patria:..-... Coll. Rolland du Roquand.
Coquille étroite, allongée; le dernier tour anguleux et tran-
chant. Spire aplatie, s'élevant rapidement vers son centre pour
former une pointe très-aigué.
La coquille est d'une couleur jaune presque orangée et ornée
transversalement de linéoles rougeàtres très-rapprochées ,
faiblement marquées. Une fascie blanche divise le dernier tour
en deux parties presque égales; cette bande est frangée de
deux côtés dans tout son parcours, et ornée de taches rou-
geâtres, qui la rendent comme crénelée; son milieu est garni
de linéoles interrompues formant de petits points allongés ; le
bord et la columelle sont droits, le premier mince et tranchant.
Toute la surface de la coquille est lisse; sa base seulement est
sillonnée.
— 920 —
CONUS RECLUZIANUS.
Couus Recluzianus, Bernardi, Journ. Gonch. t. IV, pl. 6, fig. 6, p. 148.
Testa turbinata, elongata, partim obsolete costulata, per longum tenuissime striata,
albido-fulyescenti; spira subcoronata, obtusa, tenuiter concentrice sulcata; apice acu-
Ussimo ; apertura lineari, angustata.
Long. : 58 mill, Diam. max. : 27 mill.
Patria : Mare Eoum. Coll. Grûner et Lienard.
Coquille en cône plus allongé qu'aucune autre espèce du
mème genre, finement striée en long et présentant cinq ou six
côtes transverses comme usées; la base du dernier tour tra-
versée par des sillons obliques un peu onduleux, la spire
faiblement couronnée, à tours aplatis, légèrement sillonnée; les
sillons concentriques et coupés par des stries fines, arquées ;
les tours au nombre de 12 environ, les supérieurs s’élevant en
une pointe conique assez semblable à celle du Conus Costatus,
Chenu, Kiéner, monographie, pl. VI, fig. 1; ouverture très-
étroite, linéaire.
Cette espèce est blanchâtre, lavée d’un jaune un peu fauve:
mais, quoique notre exemplaire paraisse en très-bon état de
conservation, nous croyons que la coloration de l'espèce doit
être plus vive.
CONUS ROBILLAR DI.
Conus Robillardi, Bernardi, Journ. Gonch. & VIE, pl 7 fig. 2-3, p. 182.
Testa elongata, nitida ; anfractus 9-10 subgradati et carimatr, concentrice sulcati ;
ultimus carinatus, antice punctis excavatis approximatis, in series plures concentrice
regulariterque dispositis, notatus; postice lævior, ad suturam sulcatus; apertura recta,
marginibus parallelis; spira alba, maculis subquadratis bruneis ornata ; anfractus
ultimus fulvus, fascia alba, transversa, medio maculis rufis mterrupta, cinctus.
Long. : 27 mill. Diam. max. : 14 mill.
Patria ....... Coll. Rolland du Roquand.
Coquille allongée, brillante; 9 à 10 tours de spire, presque
étagés et carénés, sillonnés régulièrement et concentriquenent
le dernier caréné, chargé de séries concentriques de petits
points excavés existant en avant et s'effacant en arriere; on
trouve aussi à l'extrémité antérieure 2 ou 3 côtes concen-
triques ; près de la suture, le dernier tour porte des sillons
transverses comme sur les autres tours ; ouverture droite à
bords parallèles. La coloration de la spire est, dans les pre-
miers tours, d’un jaune soufré uniforme; dans les derniers,
d'un blanc un peu teinté de violet, avec des taches brunes al-
ternes ; le dernier tour est brun, ceint d'une bande médiane,
dont les taches ressemblent à celles des derniers tours de spire.
Intérieur violacé.
Observ. Cette jolie espèce se rapproche du C. Orion Low.,
par sa coloration, et du C. Acuminalus par sa forme. L'exem-
plaire qui nous a servi de type a la spire légèrement ano-
male.
CONUS ROLLANDI.
Conus Rollandi, Bernardi, Journ. Conch., t. VII, pl. 42, fig. 4, p. 382.
Testa turbinata, pallida, concentrice et regulariter ligata, ad basin leviter funicu-
lata; spira mediocris, concentrice striata; sutura crispata ; anfractus ultimus maculis
rufo-luteis, longitudinalibus, in medio angulosis, ornatus.
Long. : 34 mill. Diam. max. : 18 mill.
Patria.....:. Coll. Rolland du Roquand,
Coquille turbinée, d'un rose päle , chargée de petites côtes
obsolètes régulières et équidistantes, deveuant plus saillantes et
plus pressées à la base; suture festonnée ; dernier tour orné
de taches rougeâtres allongées, longitudinales, s'infléchissant
vers le centre; spire garnie de taches plus étroites et rayon-
nantes.
CONUS VILLEPINII.
Conus Villepinü, Bern. et Fisch., Journ. Conch. t. V, pl. IX, fig. 12, p. 292.
Testa elongata, subclavata, solida, albido-luteola; maculis rufis imæqualibus in
series 3 dispositis ornata , antice attenuata, postice dilatata; spira elevata, conica ;
anfractibus 7-8 sensim accrescentibus, transversim striatis; sutura impressa; an
fractu ultimo obtuse angulato, post carinam striato, sed antice lævigato ; ad extremi
tatem anticam transyersim lirato; apertura recta, elongata; margine dextro
sinu0s0.
Long. : 32 mill. Diam. max. : 43 mill.
Patria : Marie-Galante. Coll. Rolland du Roquand.
Coquille allongée subclaviforme, solide, d’un blanc Jaunätre,
ornée de taches brunes irrégulières, disposées en trois séries
transversales; atténuée en avant, dilatée en arrière; spire
élevée, conique; 7 à 8 tours de spire croissant lentement,
striés transversalement ; suture un peu enfoncée ; dernier tour
obtusément anguleux, strié derrière la carène, lisse en avant,
sice n’est à l’extrémité antérieure, où l'on voit des sillons
concentriques ; ouverture longue, droite ; bord droit un peu
sinueux, légèrement échancré à sa réunion avec la colu-
melle.
Observ. Le Conus Clery a des rapports éloignés avec notre
espèce; mais celle-ci se distingue par sa surface lisse et non
sillonnée en totalité, par sa carène obtuse, sa spire non sur-
baissée, etc.
On la distingue également du C. Emarginatus par sa taille,
la forme de l'ouverture, l'allongement de la coquille, etc.
Conus
TABLE DES MATIÈRES.
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Imprimerie de Ad, R, Laine et J, Havard,
rue Jacob, 56
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Page 6 et partout où le mot se trouve, au lieu de : Cælinæ , lisez : Cœlinæ.
15 id. id Crosscanus, lisez: Crosseanus,
16 id. id, Guestrieri, lisez : Guestieri.
13, au lieu de : Verveaux, lisez: Verreaux.
16, — Guestrier, lisez : Guestier.
23, — Clery, lisez : Cleryi.
BENOIT. {L). Illustrazione sistematica critica iconografica de’ testacei
estramarini della Sicilia ulteriore e delle isole circostanti, de Luigi Benoit (socio
di varie accademie). Aggiuntavi la descrizione de’ alcuni testacei marini nuovi o
poco conosciuti del Mediterraneo, di Nicola Tiberi. Liv. 1 à 3 avec 6 planches.
Prix de chaque livraison avec 2 pl.: 8 francs.
BERNARDI (le Chevalier À. C.). Monographie des genres Galatea et
Fischerta. 1 vol. grand in-4° avec 7 planches coloriées et 2 noires, Prix : 30 francs.
BOURGUIGNAT |J.-R.). Malacologie terrestre et fluviatile de la Breta-
gne. 1 beau vol. sur pap, vélin, avec deux planches. Prix : 20 francs.
— Malacologie terrestre de l'ile du château d'If, près de Marseille. 1 vol.
in-8° avec 2 planches. Prix : 6 francs,
— Filum ariadneum Methodus conchyliologicus denominationis sine quo
chaos. 1 vol. in-8°. Prix: 8 fr.
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chyliologique. Tome 1, en 2 parties. 2 demi-vol, in-8° avec une très-grande
quantité de gravures dans le texte. Prix de chaque partie : 12 fr. 50,
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coquilles connues, vivantes et fossiles.
85 livraisons parues, à 18 francs, au lieu de 22 fr. 50.
CROSSE (H.). Notice sur les Bulimes de la Nouvelle-Calédonle et des-
cription de deux espèces nouvelles. Brochure, avec 1 pl. coloriée, Prix : 1 franc.
DELESSERT (Benj.). Recueil des coquilles décrites par Lamarck dans son
Histoire naturelle des animaux sans vertèbres et non encore figurées, 1 vol. in-folio,
avec 40 pl. col. Prix : 130 fr. (au lieu de 180 fr.).
Il ne reste de l'édition que quelques exemplaires.
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Paris. 3 vol. in-4°, avec 166 pl. Prix : 160 francs.
Le reste de l'édition consiste en 10 exemplaires,
— Exploration scientifique de l'Algérie, histoire naturelle des Mollus-
ques, — Les 25 livraisons publiées comprennent 2 vol. grand in-4°, Texte, 1 vol.
de 630 pages. — Atlas de 143 planches gravées et coloriées, Prix : 380 francs.
DROUET (Henri) Essai sur les Mollusques terrestres et fluviatiles
de la Guyane française. 1 vol. in-8° avec 4 planches lithog. — Prix : 4 francs.
FISCHER (H.). Études sur les Spermatophores des Gastéropodes
pulmonés. Brochure. Prix : 1 franc. +
GRATELOUP (de). Distribution géographique de la famille des Li-
maciens, par le docteur de Grateloup. Brochure in-8°. Prix : 4 fr. 50,
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des Mollusques terrestres et fluviatiles vivants du dép. de la Gironde, (France
méridionale, — Région du sud-ouest. — Zone aquitanique.) 1 vol. in-8°, Prix : 4 fr, 50.
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fossiles de la France continentale et insulaire, par ordre alphabétique, par MM. les
docteurs de Grateloup (pour les espèces vivantes) et V. Raulin (pour les espèces
fossiles). Brochure in-8°, Prix : 4 francs.
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d’espèces de mollusques terrestres et fluviatiles, observées soit à l’état vivant, soit à
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chure in-8°. Prix : 1 fr. 50,
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son dernier voyage en Palestine , déterminées par Albert Mousson. Brochure in-8°.
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schlechts Venus bei Linné und Gmelin mit Berücksichtigung der spaeter be-
schriebenen Arten. 1 vol. in-8° Prix : 2 francs,
SCHNUR (3.) Zusammenstellung und Beschreibung sæmtlicher im Ueber-
gangsgebirge der Eifel vorkommenden Brachiopoden nebst Abbildungen derselben.
(Extrait de la Palæontographica). 1 vol. in-4° avec 23 planches. Prix ; 30 francs.
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fossiles de Lombardie, avec les figures des espèces lithographiées d’après nature.
Série 17e, Les pétrifications d’Ésino, ou description des fossiles appartenant au
dépôt triasique supérieur des environs d’Ésino en Lombardie, divisée en quatre
monographies comprenant les Gastéropodes, les Acéphales, les Brachiopodes, les
Crinoïdes et les Amorphozoaires, 1 vol. grand in-4° de 150 pages, avec 4 carte
géolog. et 31 planches, cartonné, prix : 45 francs.
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Journal de Conchyliologie, comprenant l'étude des Mollusques vivants et
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2e série, sous la direction de M. le Chevalier A.-C. Bernardi, 4 vol. Prix : 60 francs.
3° série, sous la direction de MM. Crosse, Fischer et Bernardi. Tome 1€", année
courante, Prix : 15 francs.
SOUS PRESSE :
GRATELOUP (de). De l’Utilité de la Botanique dans la médecine et les
sciences naturelles, la Conchyliologie particulièrement. 2€ édition.
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