Skip to main content

Full text of "Mârouf, savetier du Caire; opéra-comique en cinq actes, tiré des Mille et une nuits, d'apres la traduction du Dr. J.C. Mardrus. Pòeme de Lucien Népoty. Partition pour chant et piano réduite par l'auteur"

See other formats


SZ 8/80 19/1 € 


OLNOHOL 40 ALISHAAINN - 9ISNW 


DA PeTT 


TENNIS VOS 


4% 
mn 24 


fus 


Ê 
y 


+ * a N L. 
PODUPT UE. 
y 


Märouf 


Savetier du Caire 


OPÉRA-COMIQUE EN CINQ ACTES 
TIRÉ DES MILLE ET UNE NUITS 


d'après la traduction du Dr. J. C. MARDRUS 


POÈME DE 


LUCIEN NÉPOTY 


MUSIQUE DE 


HENRI RABAUD 


Partition pour Chant et Piano 


réduite par l’Auteur 


PARIS, CHOUDENS, ÉDITEUR 
30, Boulevard des Capucines 
Tous droits d'exécution, de reproduction et d'arrangements 


réservés pour lous pays, 
y compris la Suède, la Norvège et le Danemark 


U.S. A. Copyright by Choudens 1914 


MAROUF 


Savetier du Caire 


D vw % 
€ \ #3 +4 "”» rs Ci 
suc .:s 

PERSONNAGES 

La Princesse Saamcheddine. Soprano : 
Fattoumah la calamiteuse . . . » 
Mârouf. . RSR Ténor 
Le Fellah. Ténor 
Premier Marchand. D 

Un Anier . : » 

Le Chef des Marins . # 
Deux Muezzins (dans la coulisse) . » 

Le Sultan de Khaïtân . . Basse 

Le Vizir (1) . . . . . Baæylen 
NOR TS » 

Le Pâtissier Ahmad . . | Bsse 
Deuxième Marchand . ; ) 

Le Kâdi . . RATE » 
Deux Mamalik. ARS » 


(Ces six rôles peuvent être remplis par 
deux ténors seulement, répartis de la 
façon suivante : I. Premier Marchand, 
le Fellah. — IL. Le Chef des Marins, 
l'Anier elle 1" Muezzin. — Le chant 
du 2° Muezzin serait chanté par un 
chorisle.) 


(Ces huit rôles peuvent être remplis jar 
cing artistes (basses ou barylons) ainsi 
répartis : I. Le Sultan. — IT. Le Vizir. 
— IIT, Ab. — IV. Le Pâtissier et 1° 
Mamelouk. — V. Le Kädi, 2° Marchand 
et 2 Mamelouk. — En cas de nécessite, 
d'interpréte du rôle. d'Ali pourrait éga- 
lement remplir les rôles du Pélissier et 
du 1° Mamelouk.) 


Deux hommes de police, coryphées (basses ou ténors) 


Chœurs : 1* ACTE — Voisins de Mârouf (S. C.T. B.) — Marins (T.) 
2° ACTE — Marchands et peuple de Khaïtän (S. C. T.B.) 


3° ACTE — Dames du harem (S. dans la coulisse) 


4° ACTE — Mamalik (B.) 


s® ACTE — Mamalik (T. B.) — Czravaniers (S. C. T. B. voir la note p. 380) 


Personnages muets : le cheik al-islam, chambellans, nawabs, diynitaires de la cour ; — mamalik ; — 


_ esclaves, — danseurs et danseuses, — dames du harem, — nains, — caravaniers. 


(1) LU exist. une version plus grave pour basse 


du rôle du Vizir. à adresser à f Choudens, éditeur, 


chez qui sont publiées également diverses variantes pour les rôles de Mirout. de la Princesse :1 de Fattoumah 


MÂROUF, SAVETIER DU CAIRE 


Première Représentation sur le Théâtre National de l'Opéra-Comique 
(Paris 1914) 


Direction de MM. GHEUSI et ISOLA 


GINGERISr OrEn Tr 
J 
DISTRIBUTION 
LA PRINCESSE SAAMCHEDDINE . . . . . . . . . . Mrs DAVELLI 
FATTOUMAH LA CALAMITEUSE. . . . . . . . . . . TIPHAINE 
Lens à MM. JEAN PÉRIER 
HE SULTAN DE RHMAIFAN: : .. . . . . . . . VIEUILLE 
à «Re mots va lla0t 3 DELVOYE 
M AS RE VIGNEAU 
ay, DE CREUS. 
RER AMD. 0. 0 |: Li . . . . . AZÉMA 
PREMIER MARCHAND . . .........+... CAZENEUVE 
DEUXIÈME MARCHAND . . . 5... . ... . . . . . AUDOUIN 
Mt: ... PAYAN 
Le L'un. DONVAL 
LE CHEF DES MARINS, ET UN MUEZZIN. . . . . .. DE CREUS 
Ti ge ent THIBAUD 
DM TE Du us. REYMOND 
Eu in a, BRUN 
UNHOMME DE POLICE. . . . . . . .. 4... DELOGER 


AAHONMEDE POEICE. : . . . . . . . .. . Ne CORBIÈRES 


Chef d'orchestre : M. RUHLMANN. — Regisseur général : M. CHÉREAU 
Danses réglées par M”* MariQuiraA, et dansées par M'° Sonia PAVLOFF et M. QUINAULT 
Chef du Chant . M. Viseur. — Chef des Chœurs : M. ARCHAINBAUD 
Décors de M. JUSSEAUME 


Costumes de M. MULTZER 


WW  w  %w 


& D #4 "M cv Li 
LINGE 
ACTE I 
SCÈNE I. — Mârouf . Tee DOME TER" 
SCÈNE II. — Mârouf, Fattoumah. , . . . . . . . . 
SCÈNE III. — Mârouf, le Pâtissier. . . . . . . . . . . AT AS ve D OR 
SCÈNE IV.— Mârouf, Fattoumah. . . . . . . .. DR PE PE ET: RACE 
SCÈNE V.-— Mârouf, le Pâtissier, is RUE Rs le | 
SCÈNE VI.— Les mêmes, Fattoumah, le Kâdi, Deux Moore DU DORE. 0 5 LS 
SCÈNE VII.— Mäârouf. le Chef des Marins, les Marins. . . . . . . . . . . . 
ACTE II 
SCÈNE I.-— Mârouf, Ali, deux Muezzins PR Re AL Et dE RL ! 
SCÈNE Il.— Ali, 1 et 2° Marchands, l’Anier. un Muezzin, Femmes et Marchands | 
SCÈNE III. — Mârouf, Ali, 1° et 2°° marchands, Femmes et Marchands. . . . . . . 
SCÈNE IV.-— Les mêmes, le Sultan, le Vizir . . . . . . . . . . . . . . . . . . 
ACTE III 
SCÈNE I.— Le Sultan, le Vizir . . . . . . . DR. cu ee ou CREER 
SGÈNE II. — Mârouf, le Sultan, le Vizir . . . . . . . . . LR 1e SRE FRE 
de NS OR le à tn - Nés ei 
SCÈNE III. — La Princesse, Mârouf, le re le Vizir, Donies dé harem Peer 
SOÈNE IV.— La Princesse, Mârouf, Dames du nee nu: CU PS NES 
ACTE IV 
SGÈNE 1.— Le Sultan, ie Vizir . . . . . . . . . . RAT Se RE 
SCÈNE II.— Mârouf, le Sultan, le Vizir. . . . . . . . . 
SGÈNE III. — La Princesse, le Sultan, le Vizir. . . . . . . . . . . . . . . . . 
SGÈNE IV.— La Princesse, Mârouf, le Sultan. . . . . . 5 Se rte CE SUR 
SCÈNE V.—— La Princesse, Mârouf . ES RS à dr 
SCÈNE VI.-— 1°" et 2° Mamalik, les Mamalik ‘PUR M io eu À 
ACTE V 
_SCÈNE I.— Le Fellah . . ; APTE 
SCÈNE Il. — La Princesse, Mârouf, le Fellah . ROMANE OS 
SORNE LIL. — La Princesse, Mârouf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à < « 
SCÈNE IV. La Princesse, Mârouf, Le Fellah. PR RTE 
SCÈNE V.-- La Princesse, Mârouf, les Nains. . . . . . . . . . . . . . . . . 


SCÈNE VI. -— La Princesse, Mârouf, le Sultan, le Vizir, Ali, Marat: 06 COS 


107 
124 
130 


153 
160 
166 
210 
216 


235 
243 
249 
265 
269 
310 


315 
322 
328 
339 
349 
369 


Avis à MM. les Directeurs de Théâtres 


L'article VIII du traité passé entre la Société des Auteurs et Com- 
positeurs Dramatiques, à Paris et MM. les Directeurs de Théâtres, 
Casinos, Théâtres forains, Sociétés particulières, etc. est ainsi conçu: 


ART. VIII. — Ÿe ne pourrai donner représentation des pièces mu- 
sicales sans l’orchestration approuvée par les auteurs. 


Il m'est de plus interdit de représenter ces pièces avec accompagne- 
ment au piano sans avoir obtenu une autorisation spéciale des auteurs. 
at mt dt PTS EE 


L'orchestration des ouvrages étant la propriété de l'Editeur de 
l'œuvre, les auteurs s'en sont remis à la décision de l'Editeur pour 
cette autorisation spéciale. 


En conséquence : Il est défendu de représenter cet ouvrage sans 
avoir traité 1° avec la Société des Auteurs et Compositeurs dramati- 
ques ; 2° avec M. Choudens, Editeur-propriétaire de l'œuvre. 

MM. les Directeurs auront à justifier de ces deux traités pour 
avoir le droit de représenter l'œuvre. 


CHOUDENS, Editeur 
30, Boulevard des Capucines, Paris. 


Loi du 19 Janvier 1791 


DROIT DE REPRÉSENTATION 


ART, 3.— Les ouvrages des auteurs vivañts ne pourront être repré- 
sentés sur aucun théâtre public daus toute l'étendue de la France sans le 
consentement formel et par écrit des auteurs sous peine de confiscation du 
produit lotal des représentations au profit des auteurs. 


CODE PÉNAL 


ART. 428.— Tout directeur, tout entrepreneur de spectacle, toute as- 
sociation d'artistes, qui aura fait représenter sur son théâtre des ouvra- 
ges dramatiques, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété 
des auteurs sera puni d'une amende de 50 au moins et de 500 f" au 
plus et de la confiscation des recettes. 


MAROUF 


Savetier du Caire 
ce NC Bua, Se: 


ACTE 1I® 


| L'action se passe au Caire, La scène représente une misérable échoppe de savetier. 
À droite, une petite porte donnant sur l'appartement, et à laquelle on accède par un escalier 
de quelques marches. Au fond, des fenêtres s'ouvrent largement sur la ruelle du souk, 
et laissent voir les devantures des boutiques d’en face. A gauche, sur un pan coupé, une 
grande porte bouchée par un rideau usé, 


Moderato (| pl = 72) 


PIANO 


aa HEC ORNE CORNE RESRE SE RE 
TES SN ERNRRTIRERNN CEE PRDEMARX En LOS DS ins Ets TOP LD. 
ET DOS CR RSR RES RSR SON VO MES DUR EST DOM 7. 
NO SU RSS CON RS: SP CR DR RU 


: x : £ ; Tous droits d'erccution publique, de traduction 
USA. Copyrightby CHOUDENS 1912. . de reprodnction et d'arraxgemneaits réservés pour ous peys, 


A. Paris, CHOUDENS, Editeur ; y compris da Suèd, éd Norvege, st ie Dansraurk . 


L 


2 


s 


SCENE 


X 


MAROUF seùl, 


is 


‘Au lever du rideau, Mârouf est assis sur un petit tapis de prière, le dos tourné à la porte 


de droite, 


I1 donne quelques coups de marteau, sans entrain, sur une vieille babouche;: 


après 


quoi il oublie sa besogne pour réfléchir. 


FF 
ui 


) 


A 


MAROUF 


(tristement) 


Qi 


” est des Mu.sul 


mans 


Il 


nn 


| 


Cai 


la vil”."le du 


dans 


mac. 


poco 


D 


(1! A 
1 


3 

ER, 
” 
CRT 
SRE te. 
RES © 


Es 
D 


[| 14 Q 
a ET CERN 
NE D CRE ar 
DIRARG”. Sides Nes 
se dé … Jlec … = 
TT — — | 
+ — 
és 
a ——— 
Dre ne UN) 


© | Fe 
TE QE 
A % Y joue 
Vi NON à 
pins Bi c) TT 


ë ï | 


Lo] 


5 
lus 


jh 
= 


17 


DRE SEE 
LR CRE ET el 
et ne ni 
é c 


[3 LE | ÿ 
HAE 


sil 
HE © 
î À il TT 
Al Ill : 
12 n 
© 
Ill : Ï 
Ill A a] m 
IT À HE 
Hi à 1] 
# # [ 
i È il 
| [| 
11 | 
(l È 
._ 
il 
FREE = 
il É : ji $ Î | 
Ï a | 
fl 1" il 
TT jh TM TM 


= > = 


LH 
des lacs 


sont 


tes; 


| 
ll Il we | 
| = l œ ‘L °B=* 
Ë il & x | LU 
7] 
RE £ x 2 
se NT = | : 
& r 
mn Q | \ 
à [eb) e— 1 l 
À à ” | o 
ns 
f : É 
He T 
[1] 


27 ISSUE TIR ER 
Rs A ee SES CE e 7 ni] 
veux sont 


C 
a à = 
TL Ai]. à 
1 Il “ 1 
F4 © 
| Il : : 
er mn 
£a 
1 leu 
ra 
=] 
L œ 
‘, = | 
F II 
SUR 
© 
= 1 
3 = ä 
E s 
. V - Le , . ME 
inc TN 1 


Æ À À 


des no … bles ca . 


( 


\ 


À 


J 


ll 


LS 


nl 


| 
perl 
Al . il 
I (QU 
j il 
I al 
| 
| Qi 
(ll RAS 
d 1 


pit 
Du 
QU 
Li | 
II 


|, 


TZ 

== 

a 
ceux, 


le bonheur de_ 


C 


7 
TT 


le 


JE RS où Le 


dans 


= 


ot ec à 


de blan . cheur 


ay _ ant tant 


F 


UN) 


leurs 


las! 


Q 
|| 


| 


a QU 
IT 1 
ù 
I À 


ë Ie 
A EAN E 
2 ë ra 
| j CMS 
ir ii 
: ANT AJ 
ns 3 a Wl 
2 8 Idh_ + él LS 
= | aùl 
> | ||{{1 
ë es pr 
x ut D 


| HS l 
| ||! 
PR FL 
KE où 
TS ne de SE 


a 


SCENE Il 


MÂROUF, FATTOUMAH 


(11 a dit les derniers mots en baissant la voix, et en tournant la tête ayec inquiétude vers la porte ue 
droite. Alors il apercoit Fattoumah qui est entrée sans bruit, et qui le regarde du haut de l'escalier) 


All moderato (d — 126) 
FATTOUMAH > 


CR 1 | . ES SL ms D'un 
UT Di CSM NT OONSNNER SONDE D ESS N CRRS SNL SSSR SEE DS M CO U | GPU SONORE NME TENTE 
SE ————_———————— "ÎÊ————f———— CDR ET DONNE CESUE "SEES 
All? moderato Mau.dit soit le Lapi.dél! 
LA = 
Le 
=. < = ’ ? : = + 
, Sgiec M COS 2 mu 58 : .bfR : ete 
RE CAR Re . 1 = 


EE Re PE TEE 
LS CRT ESS CRE DEL LUE SRE | 


Fa ÉNENE ET Te 
Hp: te ( beX_ = 1 —_ = 


CS 2 SCO PE OS CS SR D PER EE D ESS ME —— EE CESR EN 

UTC | DRE D RS — — CT CR a — 5223 2 

Sn — / | © rx = 
ns El 


| à 


mn" #11: RE EL Re Se 
D "lt 1 D I 17 - 602 
ET LE. FA C2 
EL | 


Fat, 


chien des sa.vetiers! 


(il s’est levé et il recule vers la gauche avec terreur) 


A 


MAROUF 


1 


- 


Lo aCIel 


lon 


2 le de 


fil 


NT 
Ebud PL 
De" Sn. ‘7 4 


ber de mon co .té 


= 
£ 


r 


a pas lais.sé 


} 


n 


FATTOUMAH, descendant vers lui 


Ce 


pe -tit res - se . me 


le plus 


11 


£. ; | 
| 
Lu ; | 
qll | 
[11 
[|| | 
|| 
111 
| | 
| : Q | «4 
|| : | | 
| | 
É NN. 
| | L «| | 8 LR 
| A 44 
||! E. 1 . en G Re 
1° | ii 
lil se | 
| : 
ï 
ie, 
8 E là dr 
ñ As 
; 
Il 5 
Il S | | | 
LS 
, "| : 
NL à 
F + 
La 
: F û nos 
o 
1e 
Li 
| ù fL 1 qd 
LA 6 | 
[es | 
[RE | l 
LD S 
ee £ : 
| = 
(a 
S 
LI 


La 


| 
—— 


ESP SEE LUS 
mm 17 
68 | d'A 
SSL ES 


D OR VARIE -———— 


C1. 
LEA 2 


ee 7 
Bond 
+ 
a 
[ex 


E 


MAROUF, timide 


Il es || 
= 
[°b] 
» 
md 
| ak s ||] = 
à. © 
a el] © 
ke |(T pis 
Eu LE 
| | H | 1 h 
(| ( 
| Mn) 
| qe | 
| ! | | 
| [|| 
D || 
| vf it 
| (1 | |] 
| En | 
Us ie | 
| KE Ce | ||ll 
IN: EE, 
( TA! © TT vi 
Lé- Q hi | 
BL Aux 
dl 
re Le 
NS sé 


A0, 


V ŒIL 
Fat fs? D: 


2 


ré _-e au mie 


a - beil - les, bé_né.dic 


d’ 


1 


” 
A. 


la 


te 


Ap-por 


Fi d 
tt 


7 
bus 


nr 


E 
1 


ñ 


soir 


ce 


moi 


P molto staceato 


1 


plus 


‘se ra 


nuit 


Ha 


bien _ 


ingendo 


un poco sStr 


ES 


_ 


sombre 


14 


pa -Wi-ar 


cien 


l’an 


nuits de Job,_ 


(Elle retourne à la porte de droite) 


(du haut de l'escalier) 


FATTOUMAH 


A ORNE 


# 1 
A b] 


D 


E fn 


Fat. 


= 


te. 


sur ta 


tre 


! 


4 


HT & 
“ j) 
il IT: 
fi | 
ni LUN 
CL (1 ) 
l Pt 
| TR 
Li Lis 
TES 
l [ILES 
Ji LEO), 
Î : 
il 
à si 
é sil 
\ all 
pq" il 
AW Ut 
NE er 
li À 
El fil 
di. rs 
qu HITS. 
Ib) 
Or * il 
ii qe 
în dhud 
LM em. 


e au miel 


a 


cré 


su 


fa 


na 


ke. 


de 


_blon 


/ 


fnsd Ÿ 
D nn. 


lesi 


= 


16 


(Elle sort): 


T 1 


| 


S Lo 


Us ” 


1 reprend ses réflexions 


3 


où les avait interrompues l’arrivée de Fattoumah) 


é, puis i 


Märouf reste un instant accabl 


( 


17 


SCENE III 


… 


MAROUF seul, puis LE PATISSIER 


A 


MAROUF 


ène dd 


t de la 1'® Scèé 


Mouv 


=) 


vi de la 1'° Scène (d 


jé 


Je dcis su 


vre! 


FL 
nn D (4 
Ebud “à 


u - ne 


vieil 


veut) 


le 


ES 
ESS Se 
DRE) CESSE 
ES 
-dron 


de gou 


poix et 


= 2 | 
7"; 
Ian. - "Fonse 


pans 

een] 

== TE] 
z 

_ 


un me 


| 


| 
Il 


s 
| 


NN 3— 
fr 


FES D J- = 
PS | 
1] il 
Ah FR 
Le 
| \ 
|| l'a M) 
le LL] 
 SA LR S à 
L'r2) | nt | 
ù 
tn 
ins Sdù 
Du v. “n 


tre insuppor. 


n 


un-em - pla 


yeux, 


sur mes 


au 


ET 


un filé 


7 


\ VO J- 
l 
ab 


NEIGE 


sa.ve 


de 


mon cœur 


19 


LR - 


= | 

4 
LEE 
ps ee] 
ma 


Free 


me 


sans em-por - 


E— 
le 


SON Mi Si SENS 
BE 2e ASF FRE 
. se Ds 
SE 36 
SR OR RES ” 
GERS SSL 
rai 


se —| © 
CSSS ES 

FN ta 

Fe 

ant noir - CI 


Ÿ = 
SITES sil AIT 
S FT] S 1 1 
pi) où Dh UE 
= & Las) à . ; 
4] 2P Ni Tr JA 
ii jé rl 
É [N © \ U\\ | 1 
om 
É UN Un L | | | 
: ÈS ( 
© / ,) 
Al. (AE 
. À a ! e 
Re \ NT 
all à: cr 
A : NS À 
(l Ï a: 
1: LB Eu Re Bel 
| . RS Le nil $ 4 | 
IL QU li ill ll ms 
E x RÉ TT e nn: HN 


= # = 


1 


de 


pan 


dans le 


fieur 


la moindre 


-ter 


Q QNI 
FE 


4 


mon mar 


De la ruelle, le Pâtissier qui 


est devant sa boutique, l’apercoit, et lui adresse le bonjour) 


Mârouf vient se rasseoir mélancoliquement 


21 


100) 


Ce 


= 


LE PÂTISSIER 


Moderato (un peu plus animé) (J 


ji 
Le] 
] Il 
| © ë 
il 3 if 
IE il 
. LA f EN 
5 ll Il 
© 1 " 
c HI a TN 
: Rite eÀ 
À Pal » D: 
Ja(se ji 
sh 1 


le sa _- lam, 


Moderato (un peu plus animé) 


A 


MAROUF 


TESTS ES 
Le 
DT SERRES 
ES PRESS 
FER DNS SR 
CES CRT 
cheu . se. 
= 
+ 
pneo CFese. 


Sur toi 


CS 
DES 
= 2 
se fa … 
EE ——— 
Re =] 
RTE) 
ES 
D] 
agree à] 
IN =] 
BE 
RE CES 
ES 


| 
En ne — + 
| | 
cæ 
moe 
, CSS RE CRE PS, 
2 FES EE FER SRE" 
- gé d'une é.pou 
ess : 
pe she res] 
ET Tr 
7 ; DO 
Re 
EL ne Que | EE 
LERNSST_NS DSE Se 
F y 
‘3 
SES EP TERRE RE 
IDCSECR SUN EN à VS © UE 
LES FINS CORNE EE 
LISE 


Sri SP * SE SP 
ie. rt 1 ( LE 
CR ME € = 2? € +, 
TT ? 1] faus a 4h lbud 
rs CRE 7 ee ”. 
: A 


_-cri-ve sur ta 


z 


e 


teur 


Que le Rétri-bu - 


lepâtis . sier. 


monvoi-sin 


' Sd nRS RER di PPT LL vec à. 


nn 2 
BE à 


Ji DT | 
| in 

| à 
IE 


; 3 
d [= 
À “ # 
s_ 1 
1 # Le 
c * 
© 5 
e TR k 2 
+ #4 
à LUF M I | 
ll I] 
CN a É fl 4 
Lun © ù © 
3 #4 a Û m m 
À # e IE 5 
L) Le] 
ne É ñ Ill 8 
44 2 a d jh I 
F.) 0 &o © 
2 5 B, B LA 
4 LL 
4 He | 
ù : 
; 1 : 
re eo 
il A) 8 à ” 


Q DS 
jl jt 


el 


7 —— SSL 
D — 
Pour _ quoi 


se 
Eee 
te plus de bon - heur 


A 


MAROUF 


Peine 4 

FRE Le 

RER 
rou - 


(Le Pâtissier, entrant en scène par 
CRE 


LE PÂATISSIER 
PERS 
RES HS 


22 


le moy - 


tre 


pi-re donc 


mn ER 
re 1] 
peus -s 
mins 


Qu'il 


|) [11 [LL ji 1) 1 le 
A OS Te | - | ï 
|111 ||! {| | ! : 
ll de il He NT ë 
|| | | _ 
Il Il FT | ! | c * 
[|| \ œ ib | es 
El | | ; Me |] 
| jl Le F- | 
| l, : « In : IBù Su A \ 
|| Il | ail | 1 sé Ai 
JL A « : 
LA fee || Es 
Css = «> au 
U ee, iii 
: ; ba N°> l ai , ’ 
| Ut ; Te CD és) | à # 


| & 
Lol 
4 

IL | 

SFSUE 


D ne) 
RERRE De Berre) 
LE PÂATISSIER 


Sn 

pes] 

A 

-de sou.la - ger ton in. for.tu 

LA 

FT CO DC RES 
es 

<' JE 
Es 

Far 


à NA SP EC SP PU 
a A) JE À je 
insd ‘à AN lbsd Sà S à 
= = LE « 

° 2 


pè 


… 


MAROUF 5e faisant très câlin 


re des pe-tits gà - teaux, 


; 


« 


À 


le de pis - 


me et l’hui 


4 
— 


ê 


sa -. vant dans la cr 


T NL 


prends __ 


que mon. 


ap 


… dé An for 


est u.negran 


ne 


eo 


in - FO UU 


25 


pant 


P 


interrom 


l’ 


res 
oi 


? 


ca.la_miteu.se? 


LE PATISSIER 
Cet - te 


pou.se Fattoumah.…. 


ral | 


| 
st 


-"! 
En 
]d'a- 


p 1 

Tes 

1 
sucrée aumie 


ESS TENE 

SSSR 

Re mr 

à & me. 
ESS TE SEE 


e#, 

EL LS 

Pix 
cer.nu-er son a 


[1 
f : 
a qe 
#W | | . 


= 


SSSR 
LE : 
fasse _ é 


1 RS DE 
RO SRSSTEN GE 
PEINE". 
se réjouir d’une once de kenafa 
ee ee = | 
<ÉAROOENNEEE 


Mârouf, touch de ce souhait obligeant, salue poliment le pâtissier, qui lui rend son salut. 


xp fa x 
RQ QUEID 
I 2 A * Ai 
: Oo 
= AN © 
Ch Fu à SM 
TL S Re 
SAGE 
È SS Se 
ail 0 = (D 
LT LT Fr ne 
a ser] ei] “s 
A SE, À à 
sd YF MY 
8 Dee” 2e. 


26 


8 3 
[T1 


4 


C3 


LE PATISSIER 


cet a. 


fais 


Eh bien, 


L 

; Ek 

Hs vil 
D UT 
ù | 
AT 
LS ini 


‘= 
NT Sd 
D A . 


J 


n'avait mar. 


= “nées 


des:ti 


la 


He . las! 


e spi LALE 


Animato poco a 


poco 


ES 


pas même u.ne 


nul gain pour Mâ - rouf, 


-qué ce jour de 


It. ji 
A0 à Û 
© ik AR, 
SL Il 
a F ee ME 
e (Il ZA 
© : & 
à 
© | Q 
+ | s 
| 
0. | 
E 
4 


27 


& à On : i 
à or 48 HN Le) - À 
© [| H | [el ) 6 
— #8 l Le | ! L. 
© L=| N € (L] N © 
* g [l NT à 
_ (] a \o 
d - _ 
Aie Ie ail "| ” 
* : 48 N 5] À 
' Ÿ \ L ha" 
à a /l 
w cs Ex A7 / 
| 5 M à A | 
ee h 10 e # 
2 à il à a. «pl TE E 
: Hs ge te 
£ [NT € A] E 
Le 
4 PA 
: rs 
© a 
à es 
L 
© 
2 Êl 
[e œ 
uw 
a 
CE 
A 
un 
L 
» 
É 
œ 
2 
Le 
sr 


_ piè- ce, 
 —… 
| 
| 


D ee ee 
ES Te g 
Rs = 
Mrs. 
u =. se 
EE À . AS" EU 
RSR 0 RSS" 2: M 
: PERS vi LCSSSSSERS Da = 
SECTE SSSR 
2 
2 LICTIESSESRS SSSR 
[LU TIR FRS 
| 
Et 6 
| 
RQ | 
D —— << — 
_ x 
LA) 


ins h. (] 
- LE en. 4 
4 é 4 À 


Sempre animato 


- la.mi.tél 


ma ca 
Sempre _animato 


ps 
G: 
= 
< 
Q 
p+ 


(Se voyant seul, il laisse son exclamation mourir dans son gosier) 


(G 


molto rit. 


mollo dun. 


Ya Al.lah! 


& 
{ 


per une large 
étale la kenafa dans une sauce de beurre 


} 


au dans sa devanture,er cou 


gà 


le pâtissier, qui a eu un rire de bonté, sort par la porte de gauche. 


Pendant les plaintes de Märouf, 
Plein d'espoir, Märouf le suit du regard.On le voit prendre un 


portion, puis revenir en scène portant un grand plateau, sur lequel 5 


fet de miel. 


} 


Tempo 1 


? 


D 


œ 
Nù 


= 


LE PATISSIER 


- teau, 


â 


Prends ce g 


la fil.le de ton 


… fin d'en réjouir 


a 


pau _ vres, 


pauvre entreles 


; AL. TT. 
Se 4 
[1 SAù 


ipitant à ses pieds et lui baisant le bas de sa robe. 
Par 
a 


po =] 
=] 
gé-ne -. reux! 


gs, 
5 
sr 
+ 
A 


Le 2] 

LS 

L__ 
bon! 


— 
= 
5 Ho 


se précip 
Ca 
=] Bees Le) 
CRE Cr 
ER 
Ô no - blel, 


= 


MÂROUF, 
Le 


on … cle. 


30 


fait au miel de canne 


qu’il est 


Che 


sa 


CN 


| 


run 


MÂROUPF, prenant le plateau 


| 


u 


re … cois desmains de ta 


Je le 


que le miel d’a - beil - les. 


_auis 


LE SE ES à AR 


np 


cœur plusdouxen.co.re que le plus douxdetes petits ga. 


AE 


1e 


31 


(le suivant obséquieux, 


[= 

œ 

[OL 
[N Lis] 
Hill & 
5 + 

à © 

© 


LE PÂTISSIER, se dirigeant vers la sortic 
ES 
Æs 
sn 


FRERE 
LE RE ET] 
ERNEST 
fai 


Je veux te 


HALL... [é 
Un: Lt SA 
5 de. 4 : 


et l’interrompant par ses élans de reconnaissance) 


j 
Il 


dil 


PERS 


> 


e. ne - reux... 


» 


est plus g 


Mais Al . lah 


Ya si.dil 


Ya si-dil 


(11 sort et ferme le 


rideau derrière Jui 
ES 


re. 


diai 


- 


me 


que l’in.ter 


suis 


Je ne 


cresce. 


. 


32 


di! 


Va 181 


Va Sie du 


i - dil 


ee 


Ya 


un poco stringendo 


s la porte de droite, ému 


ée, puis il se dirige ver 
et prenant mille précautions pour ne pas renverser la sauce. 


11 regarde son gateau avec une joie extasi 


de 


porter une ‘eile merveille, 


© 
T 
= 
ä 
Pa 
L 
Ÿ 
® 
© 
ä 


ET 


- 


SCENE IV 


F seul, puis FATTOUMAH 


= 


MAROU 


pe] 
8 À 
* à 
A 
UE 
© © 
ù & 
8D 6 
4 
4 


ton 


à ce gâteau 


= 


ap - porte 


. pou - 8e, 


r 


mon € 


Ô 


«r. 


| [3 


Fattoumah, 


Ô 


2 


si pré - ci - eux 


(Fattoumah entre) 


4 mon Sei-gneur Môhammad-. 


grâce 


j'aicomblé ton de - sir, 


34 


FAÏTOUMAH 


. Sur Lui 


paix. 


la 


t 


« 


i-.ere .e 


la pr 


paix. 


la 


la pri.ére et 


Sur Lui 


eproduit detes vols? 


% 
; 
i 


à 


pochiss. rit. 


= 104) 
MAROUPF, très calme et souriant pendant que Fattoumah renifle le gâteau 


1 À 


Allegretto ( . 


 , 


Ul in wii | | 
| © 
QI [ PL | BA | 5 
[ ïl | . 
UN & Û | 
SR À d 
À à « Ë TRES | ë 
5 UL à “Dal 
IE À n dl, 
1) & 
o di À : TTL. 
Fs NT Cl: 
2 - Cha # ë 
Fa À 
L “lil LE œ $ 
[e] + Fr! En) = | 
nus fn Il} 22 A 2 
il | all | 1 | 
[LL [AL 5S Il | | 
Fe j gl A EL À 
+, NN —À 
HT $ : RiiSE il nu‘ 
JA ‘. Ii : 
1 F il ; à É ll | 
soil Ê LAN 


gi bien o … do 


c pr | 


pe. à 
pour que ta 


#4"  R 
Rs 
an RE" 
Re ne | 
et 


e | D ins 
ä ä D 2e 4 ä 


wi Se - " " CR SE CRE ce ne ÿ V3 ‘ : ‘ . * - pe— pr oi diet femmes. aus. Le 


LL. | Cl 
a. | 


‘ ‘ 
SRE : nu. 
+ 56.0 
en 
D 2 
LL 
BE = 
7” 
‘ 


E 
L Ill 
Ë 9 Il 4 | Fe ; 
N [a La \ et 
ù | |S— 2 Ô © : D Il : 
a38s LEPRRE LU LE 
HI « pa : fe. À 
TN £ UE a + 
HAT: © | es (a 
T8 % Tel 8 dr “4 
d 


All! mod! 


; JI 

ui 
all 

ë. #1 


Pere UT) 


Fattoumah d’un coup de poing fait chavirer le plateau, 


et le gâteau tombe et se brise en plusieurs morceaux. 


NTEEN 
V4 
= 
CZ] 
de mes yeux __ 


… ñ 
EE 
RASE NE] 
ei Ÿ— 
la 


Q 


SRE RER 
Sd ÉS 
Be 

1 


5 
LR 
le téga 


TR 
D —— 
fais 
FATTOUMAH 
DV SE 
a 
Ô 
EE —— 


+ [| PL 
PR 
| Dbns 


& CSSS : 


72 
COPSUNL : D BRL ET ne Tr) 
RSR 7 D CR ES NE 
RE A | Re 
F7 RC RE RENE) 
A RS a 
ÿ 
— : 


36 


me trom.… 


Pensais - tu 


‘ 


‘ 


ble ! 


EE 


nn —— 
Ré Etre 


CR. 
SRE 
ESS 
rie? 

> .E 
Et nes] 
RES (SES) Fo 
| ___ = 


r— 
FES 
| ! 
Æ').4 
BSû 2 
—_ 
—— 


DES ORDRE 
tt) 
7 —+ — 

ta su. per.che 
a — 
EE ne es 5e | 


Dames nue] 
Les 7] 
ns res 
-per par 
| 
Lies TRS SSSR NN NN 
rond 
F- 


Ë 


miel 


du 


é 


d 


de. man - 


FJ'ai 


V7 
Bus 
P. 


[A 


« 


a 


canne 


le miel de 


ci 


— 


— 


re … nifle 


je 


et 


38 


cre. 


su 


| [al 
11 du 
rs À Il UR 


re UT A 
1 [| 
| il 
nt 4h 
Î ul 
[TR f 
\ 


* 
: f 
o + E | 
à ls MEN | UCI 
8, [Ù : mil 
a 
Æ UE I 
‘9, A 18 
ge | 
É # E! 1 
SA Bi, j | 
Re IL 
E« D: BA 
E 0 MAGIE 
rs Ê + | 
Fi 
8 
æ E: 
-d 8 
A | 
Fe | À 
8 | | | je 
& | EL 
5 
ch | 
…. 5 4 a \ 
MS SA 


| 


FATTOUMAH 


1 
® 
Tv 

u 
© 
E 
© 
Le] 
“ 
| 
Q 

1 
& 


Tu ne veux 


39 


8 13 
| su 
LE 
a 


la mort 


MÂROUF, lui présentant de nouveau 


Poco meno mosso 
a 
TS 
TELUS 
SSSR 


le plateau ayec douceur 


ac 


il 


F 


Poco meno mosso 


=. ! 
| | » 

ba 
É 


5 
(l 


de canne à 


_que 


C] 


tre de.main 


et peut = 


Allegro 


la limite de la fureur 


à 


FATTOUMAH 


tu veux me nar-guer en - 


mais cette fois Mârouf a pr 
dtitude sans d 


et prend une 


Elle marche sur le plateau pour le faire chay 


* 


le . 


évu 


fi, mais 
[résolue.. 


rp3 


lui, 


ere 


irer une seconde fois; 
jè 


Poco rit. 


é sur un petit meuble derr 


ûret 


coup. 11 place le plateau en 5 


L 
#4 {| 
œ i 
A 
5 
A 
© 1 
A 
É ee 
1 NY NO 
El 


Poco rit. 
EE ——_——— 
RS 
pl 
[l 
Pi: 


41 


Ii s’installe accroupi 
devant le gâteau et 
se met en devoir de 


le sayvgrer., 
ESS Du rm CRT 
ER 


je veux bienla man.ger, 


moi! 
gretto (d —10») 


Alle 


- ger lablondeke-nafa, 


FATTOUMAH 


48 + 
El 
pu 


cetteor . du … 


ITR 5: 
| 
Quoi! 


A 


_MAROUF' au 


gateau 


Il 


donne auxpropos de le. 


Par 


CR 
KL «l | 
ir 


Li 
[= 
| æ 
4 
. 1 
il (l 5 
4 
. l n 
Hi ( | 8 
L2 “| In 
ill Il AL 5 
| à Il 
ll aa | | | 
qi Il 
. il 
d 
Il S_\ 
7 e = Q «à 
Bb È 


reu 


SRE E y 

CU EE =" 

SR SEE 4 

nd  — 

DEC 

RIRE 2. 
BDSM 
CLS”, 

… se! 


xs es 
LT ESS 
=] 
Es =) 
Es 
Er 2 
ee 7 5] 

N_ |) 
om | 
RS 
"es 
savyou 


- pa sur” à 
2 CLEA PSS 
ne e er 
pou . se 


Pau 7 
L 77 
Bin: ln Bud 
Le Le 4 . 


| vb 
À FE 
nl 
SE NC 
Abus LT 


Me à : cmtnle st ft tite. Fins 


Î 


ce morceau - — 
accelerando 


oco rit 


js | 
| 


a LT 
TRS N ï 
| Eos 


ent 


“RE 
> SSSS 
LR 
RE 

- 8e que 


: Märouf trés casme prend un 


Le æ À 
SrA.-0 
ES WE 
. rai detoil 


be 
SSSR DEN 
RE En 
Ses Er 
Al - lah 
72 
Er 
7 
ESS 
BE 
sl 
é 


É w À 
e _# 
Ci 4 
pl 


que le souhait n’a pas été exauce 


SRE RE 
DÉS SRE PAR LE] 
#, 

VF RS Es 
SR NC 

: CR PIS 
gorge ‘et 


A 


MAROUF constatant avec soulagem 


je me venge … 


Fr 
rê 


En nt 
Rs CEE 
CSSS 

te en ta 


RATTOUMAH tout à son depitet à &a rancuné 
3 Pot x h 


morceau 4ye6.se8 doigts et l’introduit dans sa bouc 


L 
£ A < 
© : : JE * 
D hi 
Fr Al il 
Ÿ Si ne 
ne DL TEL nd dù Musa 
+ “ IN ga £ 
CR : En 


‘de ce 


de me ven -ger 


«| 
— 


FATTOUMAH bougonnant 


a Tempo 
22 


TA TTET A4 
mu’ 


| En € sai See 1 
RE S- TELE, 00 
r 5 - ets CT 
qu d . Fr pl 2 lb | 
TEA = 5 1 © 
| | | à 
Fe . S] s, : =; 
M = © * 
|| 2 fn. « 
Ch D "T 
ni ed) : 
Il +20 1 u 
© © DS À 1 
JE élRrIE 
NEEU ae | © à fs. ë 
CN. 7% à) | 
NET té 
- .| |» Le] 
né id | 1E 
[= 
ao 


ne ner 
AE SERRES 
Ê 


SEE 
RE 
ger 


DORE 
LES 
Bar 2 


Well ni 
till 
DE ne Î 
té 


ME. (h 
ET qi 
ve 


A 


MAROUF constatant que ce deuxième souhait 
est également rests sans effe 
| à 
M - sempre dim.e rit. 


Mârouf introduit un autre morceau dans 8a bouche 
se chan - 


ee | 
Ep _e 
ACTES JS 
LEE Ne 
CERN 
D Le 
# 
Ce 
ApaRE-S 
'— 
CESSE | 
SEEN 
LEE 
che .-e 


| 


ES + 1 — 


© 
ë 
£ 

quin È aa À = 

\AJb. \ o Il F. f L a 
a à dE: FES Ne su LM 
on. SO 2) 2 + ei 
SRE « | SE SE a SE Se 
NM 0 1 Ee …<. PAN M 1 

DR. A " LS 2e 2 PA 


! 
IF 
VA 
| ess 
e 
[un 0 
ME 5e 
1 
, 
Lai. 
LD M7 
es 
se. 
un. 
Lt Be 
CHE 
EE 


NE] co 
| v TT 
| | Il 
NL “(Fi 
ni! 
| sl 
Call 
QE 
| # 
; | IX 
F H LA 
5 Le GR} 
1 OÙ "7 : 
= Il " KRy 
: IA. 
Le] CT © 
1 (os N Æ rs 
: ii is \l 
+ TN & D us MT 
5 AN = xt} 
. 1 DE TEL à 
« _N Ê il Æ 
"| e n tn) © S 
+ 6 rc pi : 4 © 
ï a | sa: Il 
- 
a .|. 1 . “a el J a 
' DURE > [l < [ Fe 
LI D 
Ill Ke AT 4 à 
ar tea Lr = 
ae LL i où si 
KE LE Le. 
+ IN llhud [M ik: 


45 


de! On m'as.-s8a8. 


l’ai 


[| 
al 


Au moment de sortir 


à gauche, elle se retourne vers Mârouf avec une pitié ironique 


On la voit passer dans la ruelle criant de nouveau atuetète 


Elle sort. 


"= 


É 
Eu 


s 


= Tu die 


/ 


Æ 


TES 5 


LE 


EN 


Ra PDA Re fl RE PE EN PT A TE RE + à 2 de à 


4 
Ps 
ch 
n 
Ux} 
[a 
n 
Es 


(elle disparaît) 


la voix se perd dans le lointain 


SE 
moil 


Lg 


46 


47 


SCENE V 


x 


ES VOISINS,LE PATISSIER 


« 


MAROUF, I 


oisins ameutés par les cris de Fattoumah viennent en riant 


Le] 


= 


Piu allegr 


de déguster la kenafa. 


mareato 


poco 


EE 


A 
Il | 
Et | L 
: Et) U 
null l 
£a 
ll À 
«gd Il 
À pl) 
É I € 
ë fl 
ie Hi 
< ’ 
AE: ul 
QT || 
n | 
1r 1 
VA 
Ë Ie 
ë ii 
d. 
£ Ill 
T Ill 
2 Il 
É Il 
an 
É Ï 
7 z 
[2] 
JL W 
L ins Blrsd 


Res 


L | 


mal 


le 


mal ma … 
TO 
| 
É  | 
rouf, 


Pp gaîment 


bre. TS 


49 


lou 


n 


yeau 


| pr | fn. EM M. 
| IN sr 

_ Nr: I ner 

| I Ca 

| l HAE qui ié 


mes vol 


TS 
ne nr 2) 
LS RSR 
CENT NERSRSMETNNEE 
st ce 
_--t 
sr 
LR 
ER 
ET RSR RSR ETES 
RSR ES CC RE SECTE 
ta ca :> = 
ESS PRES CORRE Cnar eee 
SRE SSS SE LS 
Le DR AE ET 2] 
EE Es uses 
{ ”s LA] Lu æ 
MU NÉS) LE 
7 es es 
PRES re 7 — —#—+—5 
CESSER 
ECC SSSR ARE ES 
BIT, 
ÉD SERRE ENST RUSSE) 
TSF RSR CCE UR ENS AITEE 


sans trainer, plutôt un peu plus rite 


leyg ter 


Re) 
CS 
LS 
LR SRE 
SRE CNE 
de 
| [= 
BR CNS Ee 
ES - - 
ES ue 
RD ee IT A 
Re Re = 2 | 
MAROUF 
‘ 
LITTLE ESSOR SRE 
| 
4 L1 


1 Û . | 
( L | ë 
do 
l ë 
it Qi} 1 Î | 
D | ds | ' 
} 5 IN] © 
| 15 À EN: 
NE 4 PAR Du {7 € RE PRE 
_ TT À fèni Ads S2ù bus DEP 
OS a : Dee a 2 ; 
& = 


4 335 


1 r : 


5 
ù Ÿ 
IT # 


u 


canne à sucre esi 
tre desgensde ‘bien. 
RER ET 
ES 
SRE MES 
RER M 
e Fat . t à 


SSSR 
RBEESEN 
RSS 
ERP 

bon: 


me 


Le miei de 
BR 
ES 


dans le ven 


ET SSSR 
Mais que 


1 
5 = L.l = 4 
d um à ë l 1 à | [l 
Lo 8 + LC 7 ( 4 
à “À : 
1 e CR s | 
k: el 
A [ol +» 9 & 
rm CL: 1 fi 
3 R EH = 5 
G a D © 
a A z © | FA —Q@éN À 
& à S G ë | 
: È - we = | 
& = Fe © G n - ) 
1 | E 
e . "1 à | LU 
@ (à EE Te € 
sh TL Bis | 


50 


51 


A 


MAROUF : 


bouche pleine 


ti 


sa des. 


te 


sun] 
LL. 1 
D 
En 
= 
… 
= 
_ 
z 


LE PATISSIER entranten s& 


x 


ene 


Lo 


clat? 


po - 


L'un peu anime 


4 
2 


A 
o 


plut 


— 


0 


sans trainer 


yais bai 


la 


ser 


ne 


je 


si 


52 


à: 


a Tempo 


c'est par res . 


yra … 


pour ton ou 


pect 


mains. 


LE nr 


Mais 


Al.lah 


. &e- 


2, 
—_ 
« 
4 
= 
= 
x 
= 
ul 
= 
À 
" 


uit ve 


(41 met un morceau dans sa bouche) 


Ac 


53 


(il avale 14 bouchée} 


La Voix de FATTOUMAH dans !2 couliss* assez loin 


_ 


; 


ART 


{£ 


ssement) 


mes+ 


des fem : 


F7 


- Chan.ce 


: (mnurmures) 


Parmi les voisins, dans la ruelle; on entend ces mots. chuchotes 


“Le Kaädi! 


au milieu d’une rumeur: 


11 | 
de" 

1] 

11 

qi 

sil 

Al : 4 y 
je a || 


1 Basses 


di! 


n 


Pa à _ 


LA 


Le 


ichüchoté!) 


(plus près) 


CT = 
fus 


; 

Bbsd 
Se 

sv 


RSA 57, ME PER ER CU 


La foule s'écarte avec respect et on voit passer derrière les fenêtres un homme 
majestueux marchant ayxec autorité. Ilest suixi de deux hommes de police armés de 


matraques. Mârouf se décide à quitter son repas, !l se lève dans la stupeur et l’inquistude. 


: À Æ bi | | 
EL d 


altflargando 


il VEN | RES 
il 
Î 
| 


CA 
an 


SCENE VI 


LES MÊMES, LE KÂDI,FATTOUMAH le visage enveloppéde linges 


MAROUF tout tremblant ad lib. 


suivez 


i 


=] = == CORÉEN UP SR RE æ | 
M CUITS D OP SNSNN Di SE CSSS © INR D UE SRE 
JO 2 SNS MUR — CSS SUR D E —S CSP CROSS ENS SRE SSRES SES 
Co TEEN 7 A SSSR 7 ERRSNEENENR pm NS = 


.Son, à no.tre sei- gneur le Kâ.di! ; 
LE KADI sévère et désignant Fattoumah 


il | 


1 
pe 
| 


G 
| 
\l 
| 


| 


motlo Cr'ese. Se 


DE RS 


Réponds! 


MAROUF 


: Te) | 
| 
ns 
7 


| BB 
$ He | 
Lo] Ë 
É RE 
a TT « 
: LE 3 
ê IBk; | |] 
pre Fe | 
o 2 le | a 
Es JEù nl E 
< Te | Ill g 
ü 1 Ex * an [= 
: : fl À 
ONE e _. Ù 
H HI à | à 
è k 
Ée E Lép] 1 A 
F4 o |. «x 
.@ = Q g ù | | M 
ë "€ dla ll # 
(Le Le | en + | L 
Le". Li F 1 
El | à 9 
La} 
\ 3 [1 4 
[en 
an | «© | | 
E 
=" [N © 
Ye © 
p=1 
© 
[MR 
1 x 
‘ LI 
«d ,® 
NL ni 
NE SRCTS SD € 
w TT [TT bad ù 


57 


+ 


e, mais les ve.-ri - 


” 


et'ce - 


tra - ques, 


enceest dansta bar- be b 


; la sci. 


re de la loi 


] 


pè- 


LL 


La] 
=] 
Le] 
h 9 
| s 
© 
Ch | T 
Le] 
Es [e’ 
il C 8 
L 6 vé 
Nh à ê 
FE s © 
ne \ ° 

p=| 
3 | f ” < 

B LUN: 

Ë | 
xd x < L- 
Fu | H 
| 
Lo] 
g—{ ll Ë 

am 


Ê 


Donnez-lui 
nolto marea 


és sont aux mains d 
7 


CL 
LS 
CESSER 
ue. 
ss 
=. t 


osé #0 TT 


58. 


- sant. 


suf. fi 


se ra 


) 


(Rumeur de protestation timide dans ia foule 


il 


(à bouche demi-fermée) 


| 


| 


Les deux hommes de police saluent respectueusement le 


# 


tice 


que ta jus 


«ad 
Le 
d 
Er 
re 
1 
© 
[= 


de chaque côté de 


‘épargne un in.n0o - 
un coup l’autre, en comptant en arabe. 


es 


7 


tant plac 


et, s'é 
à | 


} 


} 
;, un coup l’un 


obligent à se mettre à genoux 


; 


1 


aârouf 


puis il vont à M 


âdi, 6 
lui, ils commencent à le rosser méthodiquement 


K 


T 


+E 


| 
LL 
| 

nl 

| 

il 

| 

LUN 

FL 

LIN 


de À 


E< CF 


épargne un in-.no - 


cent ! 


_ tice 


: 
Il 


r 


IE 
| 
l 


JS \N 
sil 


TT 
Leon. à 


54 


Setta ! 


Telata ! 
Arbekha ! 


Tenîn |! 


Eu HOMME DE POLICE 
2e HOMME DE POLICE 


Allegro 


sèmuli 


Hu 
[l 


, au fond) 
ee = 
RE 


ans la boutique) 


Îto marcato 


= 


= 
mo 


N < 2d CHŒUR (ddns la ruelle 
Ténors 
a 
| 
en ne | 
Basses 
| 
| 
L 
Allegro (d = 100) 
5 — pe ; | 
ee 


M |E FT ï 

« LE QE x LE 
EH EE à dl NO & RU Le À 
TE bu. D à EPS TRE Re. "PAT _ 210 Audi 
; r de. 


60 


Sebkha! 


TesKha ! 


ll 


A 
qi 


x 


1 


in 


« 


Ten 


Khachral! 


Temenia ! 


ta 


Que 


ll 16 
1 Les 
mn A 
UN 

de ND 
Al 1 
Il | NT 
D) 41 

il | 

il (I 
fe ll 
aul 

[L LT 
INA he 


1 


Le, 


Sebkha ! 


Khemsa ! 


Telata | 


Setta! Temenia ! 


Arbekha ! 


['o) 
Oo 
4 
et 
L 


1° Ch. 


>d 


CHŒUR _ Bassee 


sn 


FR Ë 61 


FATTOUMAH qui est passée à droite, aux hommes de police, 


{ 
4 r 
“ on LP ve — 
À 1] 
| | LEE Ee— 
| LFSSRCSS 


_ Æ “ S — ! L 
| = (faibles gémissements) Har di gail 


J/é = chi -  - ne que Pon 


Sebkha ! Teskha! 


= 


À 


bo ; D | 
ER anne ans ONDES a + Ë 
pe 

eur > 


Que 


une 


est 


pe 


frap - 


LT 
ET 
LA 

5 


ae 
— 


Telatal! 


Ouâ.had! 


$ 
Bu 
+ N 
= 


œh 
oi) 


Te.nîn! 


Arbekha ! 


l 
] 


Li = 
ET 
Cr [ = 


né 


BEN 
LL 


Il 
IE 


ee A 


Het 


soit 


| 


e 
\ [®) 


== 


/ 


cresc 


7 


mo Er 
CZ bp 


le P. 


ne. 


chi 


= 


Seb.kha |! 


|] 
[N 


Temenia ! 


63 


Hardi ! 


Telata ! 


Ouähad ! 


Teskha ! 


Tenîn ! Arbekha! 


Arbekhin ! 


| 
! 


_ 


ü 


j 


Nous le 


nous 


Nous le ju - rons, 


UND HI pe 


PE CNT no ee 


| | | I 
Il IP [4 
| ! : : ; sl < [HI AN 
VE fl fl EN QU 
STI u | 1 Ê Ill 
4 z à Fi A! 
à : | 5 |) ii JU 
. {| . = 
A) = ANA à ILE illeitle “<f- I 
ii I IE Ï I 
Il I: ml 
il] © los L Ill 
ÉÉPT 9 Ca ° ITÉ 
RS £ LE d ed 
LA ; il all 
| “hr l 
h E L dr ] 
EI] £ | : I 
ET AN & ji È hr il 


Nous le ju-rons. 


Khemsa! 


2 ——— 
RP S SES MURS Le DR CRE SERRE 
“ATEN SRE PUS IRS 
Hardi! 
D ——— 
2 — 
= — 
LL 2 —7 
CSRLRRS SSSR GP CS RES 2 2) 
“ RS ARR A 
> 
5 — 
LES RER CREER ON RE. | 
Setta ! 
RE à 
EE ————7 
DÉCRÉRESRS CR GE CUS USSR MERE 
PORTE RDS SRE SIN 


D —————— 
L 4 LI 
CAR: DRE RER EE 
au_ tres ses voi - 
1° 
8 
LE = 
! ÈS 


4 4 s 
[d ki |. SP SP! Pt p PA SP 
de, de Hi Al “ Ke. À 
Ensd I à EN Pa A di TI be) 
at : : : : FE £ : : 
Fe "1 si 


sent vos ma . tra, ques de bois - 


5 


———————_— 


& 
il 
AE 

| 
ne 
\eX 
nl 
Ml. 
LL 5 ES 
3 Ë 


Khemsa! 


Telata! 


Ouähad ! 


Set.ta! 


Arbekha! 


Te_nin! 


S 
Ÿ 
& 

Y :- 
© 

Le] 

< 
a 

© 


poco 


P? Co 


Ccrescendo 


comme la 


pouse, est, noir 


fer! 
noir 
Ouâhad! 


est 
de cette é 


bar.res de 
de cetteé 


en 
ge 
cresc. 


ger 
pou .… 
- Teskha! 


chan . 
Le 


se 
de cetteé … 


Temenia | 


cœur 


66 


Fattoumah) 


a 


2 


| 


= 


mil - 


<a. la 


; ’ | 
Das 
ap 

| 
[| V1 
. 


l | 
in, || 


CPESCE 


67 


Temenia' 


= 
rs 
Es 


Sebkha l 


Khemsa ! 


Set_ta! 


Arbekha! 


l 


crese, imolto 


Ca.lamiteu.se! 


= 
TS 
= 
cg 
fe 
o 
© 
a 
d 
O 
[ee] 


(à Fattoumah) 


“2 ‘2 
Telata! 


LE 0 0 'oR 


ess A ! 


LL 2° | 
B.4 CA 
CE, 0h 


1 


comme la nuit 


cri äe douleur 


LU « 
End 


Telata! 


Ouähad! 


Teskha! 


PTE 


Tenîn! 


hin! 


Sebk 


n 


crese. molto 


dron! 


4 
La ] 
© 
Le] 


É id 
di] £ 
lé La 
(LE ea) +) 
3 [EX 
BALE 
: SA AL 
( «.) 
na 1 IL 
él 
Ie “Il à 
pes 


É (Î | All 


FA 
= 
es 

ge de gou … 


E 
pl 


ll 
nl 


sa 
H P2 


Fe 
_ 

Ÿ 

TUE 

Q La N 

ua à 

© 


Vi 


tre 


plé 
Et 
poix | 
bg 
Cp 


683 


E 
Ë 
Ex 
- | | 
o at Fe 
E nel 
Fe 
à Ê 
Ël 
d © Ni 
EX 
= 
pe E 
à L CA 
D Q 
. [TT 
L 
à 
be] 
CA 
— È 
© KA | S 
ñ [NT 
[dy 


Khemsa! 


- dron! 


bouche fermee 
L1 
TMS 
LR 
LS 
Ceres 


M | 
k 


Le PU NT ET E 


! 
dos 


nl 


LE 


Khemsa | 


Telata ! 


âhad! 


Ou 


o 
k | 


À 


Je 


Set.ta ! 


Arbekha! 


Tenîn! 


mal … heu . reux 


ce. 
Le 


bouche fermee 


. 
ai 


& 
> 
a 
© 
NN 
à 
À 
Ÿ 
Po) 


GC 


AT 
mt] 
YN L: 


x 


Eu 
Sa 
en 


- Teskha ! Ouähad ! 


Sebkhal 


Te.nîn | 


{ 


Teskhîn 


Temenia | 


mn. 


brie ae | 


71 


en « 


Sebkha ! 


Khemsa |! 


Telata ! 


Temenia ! 


Set.ta! 


Arbekha! 


il 


TT 
ul [LÉ 
I Hi 
He #h 
Al F} 
HT 

nl 

ph 

FE 

y || 
il | 
M à 
lin Il 
LT I 
We ll 
I (l 
il AE] 
MS pl 


Teskha |! 


Mia! 


] 


= 

Li 
A 

‘mo 
Rs 
d 
ca 
ul 
pa 
à 
à 
Pol 


72 


(elle sort} 


æ#, 


Q 


(e 
FATTOUMAH sur la derrière marche qui monte à son appartement 


ph 


uw /.. 
EEK 


tt: PRES RDS FRERES 
ER ARR DIN M1 70 
EE DUR ARS OUR SP DE RSS QT RESTE RS 7] DRE BLESSE "SRE “2 LI 


Louange à tahau_te just - 


â 


Ô notre seigneur LK 


ES 


ce, 


en Sa 


aille 


cun 


Ben moderato 


JR 2 


| 


D 


'E 


Les hommes de police chassent les badauds (femmes et enfants) qui barrent la porte de gauche. On 


1» 


(e) pauvre ! 


A 


G Myrouf! 


« 


les entend murmurer: 


te" CHŒUR Contr. 


vrel 


Märouf ! 


73 


reer 


dis 


et 


On voit les hommes de police repasser dans la ruelle 


Le Kâdi sort le dernier. 


Ô pauvre !” 


“«() Märout ! 


les voisins qui murmurent également : 


PP 


dd CHŒUR _ Basses 


» owyrel 


pau 


Le soir sst tombé lentement, la ruelle est complètement déserte - 


dans sa lamentable position, puis il se leve péniblement, 


Märouf reste un instant 


geignant, et se frottant le dos. 


. 
> 


HET 
| à 


jt :2 ‘h 


il | | EE 
Ml À 
Îf À 
né ul 
A * pe d- x k ÿ ) 
IL NI £ | à | 
à HQ 
IN dl 2 | 
a EI : rule e 
IF | D. Nimes 
- 
al . | 
al j 
ul 
[LE ! à 
18 | Ï 
h 


de sur 


Passant devant la kénafa 


VU 


trop lour 
Alors, tantôt geignant, tantôt mordant 


dans son gâteau, il se dirige misérablement vers la sortie de gauche. 


puis UN GROUPE DE MARINS 
DOS ._ÉTOSSSSNT MS Jess 
CSSS RER FE  <eT) 
ee e 
Ô  Märouf! 
: LA 
Sr RUSSE DE 
7 MODES GS. 
BON 2" DCE VRS RSR D 77 
LA BORN "07 GE m1 
Ed 
[ESF CRE 
RER 
SET 
est 


: | il Ë 
25 ll de 
es NU 5 
D + le 
D > Ifl LS - 
{|| L 
Ge: il 


ENS 
—» 
ce de 


AROUF seul, 


nez 
Re 
LEE 


Mélancolique, il décroche au mur son burnous, 8e le met, rabat le capuchon sur 
dont il reste encore un large morceau, il la regarde ayec regret, hésite un instant, 


sa tête, et prépare en hâte un petit baluchon de voyage. 


puis se décide à la prendre dans sa main. 


2 
.— 
© 
« 
& 
L | ( 
+ 
5 
2 
@ 
a 
s 
ao 
= 
œ 
x 
2 
a 
E 
2 
D 
& 
5 
£ 
G 
= 
© 
T 
5 


| [= 
5 
Lo} 
Il > _ 
€ = 2 5 
! = = .. 
A e H à ju 5 1ù 5 | + 
A I] a | a 
é fl 48 5 Th = 
-v 
11 li a il “ 
= » I Il 4 = 
’ © 
FA ® pl WIN KL Nr 
Né 2 Ni 1 
Ke Le ps Le LE FE] Le 
di fuss Lin dB à à TM A is dE à à hs 
Tr . 


= x 


| dll ren 
| ] "* ji st: 

I ji 
a ; DES è 

l 
\l] à : 
EN A Ë 
vas | | 
it Ji | 
UT dl | 


li 


Je 


76 


a Tempo 


t 


poco ri 


vivace 


Allegro 


Inschallah!* 


« Inschallah! 


(On entend dans la coulisse, a gauche, des cri< joyeux: 


d’un groupe «d'hormmes qui arrive } 


ON ET 
D 5 
ES. ETS 
SR 


LR 
’k _ 
anse 
in ' 
© 
D) 
ë | Il 9 
sa ZE q 
L o à 
wo | ” 
A) > 
#(.e 
ti 
Oo bed 
HIS en ( 
€ Q ei 
= T7 Pa 
sLcinat « 
Li) mL ln 
— ch 15 . 
Hhud [ 


PE 
Den 


NS: : 
fes — 


ED 


lah! 


1 
— 
Css] 
pe. 
Le] 
n 
1 
[= 
Ce 


Märouf 1: appelle, el ils s’arrétent un instant dans l'encadrement de la port. 


LL Da7z 


LS 


LL E& 4 


RE 7 0 


rins pleins de ’joie! 


gens a.yven-tu - 


ô 


ce? 


vous en par-tan - 


etes 


mn 


LE CHEF DES MARINS 


a Damiet . te. 


* 


* 


et nousembarquonshientôt 


U 


Nil 


Cesoir nous descendonsle 


A 


MAROUF 


meur 


comme ra … 


e 
A 


de 


lez-vous bier, 


WOtE..: 


ee) 
T 


L. 


59 
Bud 


C) 


mn 
4 
m Li 
SAT 
ji 
1 
Ge 
mn 
pol 
Le 
[2] 
ee 
© 
nm 
d 
Lun) 
Li 
‘ 
Let] 
Le) 
La 
Le] 
Lo] 
TT 
1 
© 
[e] 
Le] 
Li 
Oo 
Fe] 
54 


og 
né 


crains-tu pas le dur mé. 


Ne 


PEUT 


TL 


ù 


| 


Ve A 
1 AL 


4 : 


| 
& 


|} 


> (D 


LL 


AE 
Bud 


pour 


un -. dur. 


il 


Est 


7 Y?7 
du 
ET 


(Les marins 
éclatent de rire) 


ù 

CE 4 
bus 

x 


ga ca 1a-mi - 


qui fuit 


me 


l’hom 


Les marins sortent. 


LE CHEF DES MARINS 


nous. 


bien, viens a.veo 


Eh 


79 


“Inschallab! Inschali. 


lan 


schal 


c 
_ 


On les voit passer bruyamment dans la ruelle en criant: 
In 


LES MARINS 


TT 
il All 
à à 
a Le | 
TT ES 
an ss QE 
Le] 
L © 
è He s 
CE « © 
= à M Ps 
nl “rat? | = | 
© 3 © () 
| “SE ce 7 À 
dd , 
UN gs | D E 
LE en 
EE À 
e | © 
Ç | | © Q 
14 © © 
FH vaul à Li 


a 
1 

1 

"il 

UT | | 

Hi 

di 

nil 

‘E 

ER 

ul J T KL ‘4: 

SN 


MÂROUF 
EN 
TILLCOISEENSSEE 
Re a eh + es ce mn te EL |] 
| 
long 

nn ne 
LISE Den HSM ES EE DS) NN RER) 
FEES IR ESS DS PEER 
LI In. schal _ lah! perdendosi 


| E -L = : k bi. à 5 
4 - , Lt 
NY OY A TY TM 
HE E: 
— & a & = 


80 


(murmuré, presque à bouche fermee) 


On le voit passer 
a 
SSSR 
a 


I1 sort. 


Modæerato 
Ce 
# 


ne 
= 
4] 
a 


D 
[1 


- HCBal 


\ 


lah i 


in 


Moderato 


dans la ruelle, toujours geignant ou mordant dans son gâteau. 


RIDEAU 


’ndost 


perde 


FIN DE L'ACTE 1 


AUTRE. Ie" 


| La Scène représente un carrefour dans le souk de Khaïtâän. À gauche au premier plan, un groupé 
d'arbres entoure un puits. Au premier plan à droite une boutique plus importante et plus riche que les 
| y autres. Devant la porte une galerie surélevée de plusieurs marches et protégés du soleil par un auvent: 
* c'est la boutique d’Ali. Trois ruelles: une à gauche derrière le bouquet d'arbres; uns autre se dirigeant 

vers le fond du théâtre; une troisième à droite passant derrière la boutique d Ali. Dans l'angle de ces ru. 
elles, des boutiques. Dans le lointain ce sont les terrasses, les dômes et les minarets d'une grande ville 
des Mille et une Nuits. 


LL 
| lt - 1 1 4 


SINTPENRESS ti1 +. «1 
Molto moderato (d — 60) "d 


k “ 
\ 1 
: 


we’ 


sempre de "galo 


PP 


l'accompagnement de croches toujours 


sas + 

AJ à AN d 
de, 

Hnsé SAù 


TS 


ES 


| 


Tempo 1° 


RIDE AU 


6 

Le | 

4 

7” 

+ 

a 
[+] 
© 
a 

‘2 

[è] 

Lol 

“ LT 
5 [ 
[se 

À . 

ro 

Be] 
[1 

Le } 

T 

F4 

Le] 

> 

© 

et 

D | 

« 
an" 
ré 
S 
xs 
a 

(es 

à 
CU 


L 


Les boutiques sont encore fermées, 


C'est le petit jour. 


745, 


SCÈNE I | x 


MAROUF évanoui, ALI. DEUX ESCLAVES 


Ali entre par la ruelle de droite, il est suivi de deux esclaves portant Marouf évanoul, 


(e -72) 


q'iasi pizzicat 


ER 
ALI. aux esclaves Er 
Æ CE PP - EN DU EN SEE LL — 
E DE mn ER CE pr pp —- 
LES ARE ES SU io ER D CF EP LD LR tete) 
VE LS LOF ETS EE CORRE ER NE LE “JE, ES “ASE 


_Apportez desta . pis devant le seuil demabou_ 


— = 


( | sempre DD & | Le b 


DRPEET _æ { ESS ge RE El 
RCE SN © EN © ER PEU ET À Lo 0 
VAS ESS HR Re Cf = A AT | 


Les esclaves vont au puits. Pendant ce temps 
Ali ôte san manteau, et le place sur Maärouf, 
= =; 


-ger. 


Plus calme (Tempo 19) 


Les esclaves apportent de l’eau dans des bols de terre cuite. Ali asperge le visage de 


En 
a 


.. 


Poco più lento 


se levant sur son séant. 


= 


MÂROUF, 


le jardin de ce 


i 


= a 


te 


Je quit 


Poco. più lento 


RO —— 
D ————_——+— | 


ä, à 
KE e 
DE en. 


87 


+ 


F 


= 


dans 


D 


J1 est assis sur le rebord de la civière, 


et regarde, avec des yeux énormes, Ali 


et les deux esclaves, sans trouver un mot à dire. 


re étran.… 


fre 


o mon 


A 


-Chasse la crain-te de ton cœur, 


toi, 


m'a con-duit vers 


le Très - Haut qui 


lou. ons 


et 


-ger, 


ss 


MAROUF, voulant lui témoigner sa reconnaissance, 
sans toutefois changer de position 


_ 


fi 
m'a ER ———— ——— 2 ———— — © 
a. 4 TERRE ST EE me 
FeR2S EE es 
O mon mai … trel..…. 
N ALI, l’arrêtant TR 
He D *f : a re eg 
D. mn. 9 LR ETUDE Di CORRE CRE RE CE SRE RER MERS 5 | 
Bd 2 RE DESE = = 
é_yanou.i sur le ri_-va - ge. Je ne 


suis que l’in-ter. mé-diai 


e + 
R9 Es 0 EE 
A. AE SR PS D 1 SR re me es 
g'il te plaît de m'’o.bli-ger, ra-con.te -moi ton a.ven. 


> 


K 


IN LES NS LE 
| Mt G 


MÂROUF, les yeux dans le vague, et semblant assister aux évènements qu'il raconte 
pp murmure 

RL ——— ————— "À 2 | 7 nm | 0 AS trees 
2 —— 
HE ; re TE Lt 


Ô fä-cheu-se a-ven |. tu -  rel 


J’é -tais un sa.ve … tier dans Pa Cvit. 2 > le mdu 


= 
D en Le —_ 
Fa Latest PRES / 
PuCi re; ac 6. "27, DIE d'u.ne ut RS 


= 
[| TA . — 


poco — 


su -_ cre aulieu de miel d'a … beil - les. et je re 


n . 
: 
HS | 4 


= 

p— vhs PP: 

ie: EI 
a 


mm, 


… teu = ge! 


et _-te... 


_ que à Da _mi 


lou 


ù 
4 
ÿ 


” s 
L' d ARR CRETE 


LÉ 


ER SRE NE L'' 25m 7/7 


“3 


Er ee 


gschal - 


In 


Jem’embar.que... 


4 


DS AND PONS -(/ SONT EE Mi//71 ] 


h@! 


CHE TR Fr, pen (FES 


=. -ZUT... 


et l’a 


rien que le si-ience 


92 
Piu agitato 


| p 

-—-ÿ DE RÉ 

M CA bb 1) A 
. CS — | PROS (ES 

rm star tr me 


Tout à coup, Ô ter. reur | 


nt CEE BE ton 
f. gs SION CNE GONE NN CRSSNES DNS PR CRD CR QU: LES PERReR 
qi EE LLLON ee Mes - NE Si me 
SR STONE CL nee 
hr qu — 2-8 44 y __à CR RRNRNNRNNRE ARRET . Gi CNE SCENE SSSR ETUDE | RER Ce 
L . : 
Cl 
de 2 
PP — 
TE OT OS eme TE EE) 
L 1, Ba SNSTREN MS RER E NE CNT 4 RS A ES ETS CET T 
Gi DE 0" ERSSRUT EET | LR CRE SR RE 7 UN A RE NS CPS EE ET RER MS MNT IT MA ET 
ZT RE — ET CIONENNEN Ji OMR NOUS ON SL PRIT GRR GED MAP DRE LOS 
ER) SR: NET RDS OR RE LP z VU DR 2 7 ua 


RES NS Dis 
ls 


LV | BE CSS D 0 Pen ESS Sem s 

Re he — ee À 
= ADR” st nn ee + 2 — 

5 —ÿ tre re —— 2 SERRE METTENT ESS 


LS 


Fe 

TT TRS y poco «a DOCO cresc. 
CDR En: AG CN 

> : 


D D — 
ps res = SR s s VERS ANSE 8 2— 


7” 


RL CL snecdire 4 


Le 


93 


- £gan, l’e . 
gd —  ,  —. 

; ; f , £ RS Et 
| LT GE LV RES RS ES 1 “CONAUU ER ES DORE ER T (ED! DIXESES 
es PH 
LS ORDER ÆU Ed a CS CNE 

mp — 


OR nu, nf | — 

CT 7/6, ©) — ES 
np it ee À 
DR A 0” RE ER ne CON M me DIN PSS ON DRE MS MU =] 

_:lpyosass ENT ms 
qi 
# , 0 
_ rh DÉCORS 
GEL CESR RER CES 
M HO — Ÿ CARRE 5 rer 
mm 
LaCU = _ - me, la tem , 
a  — 
————— er 
’ nes a ee SE 
D ne | TRS Eee ESS 00 ER DNS VS A [4 
CAL] nf mme Ne ai D UN le. ae — 
Ms BAS D MS TE UNLA ART DNS DV“ DM 5 Do pol 
EU VS = == RSR RS 
L Be ss 
————hf : = 
# 
te is = 
D | | | le jeu pd SRE JT En 
LUS 2 ES RE 2 GO POUR PER DRE PRO DRE CR DER CRD eee 
je ef fofo te] A Me de = — AN | | 
rs RE nr ES 
À tra mer a mr! “A4 
es dis p (y d “y 22 ue, pe 


1 
Le) 
®œ» 
" 
L 
LI 
+ 
® 


 — ; ———— 
D + Es À sr 
EE | | à ne pe nie | us. 
RS re 
EC ESS — | 
a — E 
nu: 2 a 


La Fe lou £ £ que som = 


mme serres 
LH 17: Lt — nn. 
ŒE {00 LAS 2 E L' 1 n_ Hé hr: 9 © 
[] ER Ke Rd RES Mer nine 
D # LS L | 


A 


| Fo ae 
| | AL DU À 
L da. à 
us 
d 


gnons 
rent …. 
ALI] 


CI 


PRESS) 
= 
mes 


Le 
(A rm = 
& F4 
|” | 
s ss 
5 Es 
<S dE Cr lc [4e 
+ Bud Hbud : 


= 


MAROUF 


J'al 


[l 


le Rétributeur me 


quand 


- Si, 


à aus 


DEC TIF 


- lais 


metsous ia main 


Je m'y cram.… 


un 


# 


= 
7 ÿ 


; L CES LUN PANNES RESA | ER Ré | | 
I TES ITS SO RE ER RESRNE MRRER PORN En 


DC PAPE IDE ES 


————— 


?, 


à er = 
és 
e A 


malgr 


e 


UN 

IE: 
rl. 
III 


ES Si SF 
Hnud Hbsd 
De n 

Æ 


la ra 


EE) 
D — "4 
Tempo 1° 
See. Es. 
SSL RL. 

ETES Le 


et Ps se 


-teints un ri :va.ge incon - nu, 


Ê 
Ji # 
; | 
à 
| 
© 
3 
sai] 
ie 


LAS TOR A + Apr eZ 


très calme 


(i) il SENS 


EU 


il 

NS pe 
"4 « 
x 


uir 


7 


s'eyano 


1] défaille de nouveau 


sans toutefois 


a 


du mari 


do 
1 
1 
4 
[] 
mn 
1 
Dee) 
Le 
[en 
[.b] 
re] 


Qu'Allah 


97 
au 


est la 


= 


et tupeuxvoir là-bas le palais du s&l. 
2-0 + -@ -@ = 2 nr | > 
Mais ne m'as-tu pas dit que tu naquis 


ville où les flots t'ont je - té 


Fe) 

| 

S 

<< d\e 
AN At 
Fr 

Ëz S 

= n— \# 
Ÿ 


Re ee ou vue ve 


La 
D'ERLENNEEZ 


d 
«qd 
+ 
HS 
\ Cl 
Fe. 
| M 
Lo] 
Le} 
do 
Lu | 
Li « 
= E 
> Il + 
« } 
FA SE 
NE | Ÿ U A 
- [M NN - : A MN 


MÂROUF 


oui,;mon maî.ire, 


AuCai-re, 


Dansquelle rue ? 


… Her 


Cai 


Quasi pizzicato 


dun 
x 


RSR PRET, 
CESSE NET ES 
| “Bill EE 
ED 
7 | 
As-tu con. nu 


ge. 


La rue rou - 


ù 


le cheikh Ah. mad ? 


| 


NI 


FU] j 
où * 


Qu’Allah 


é_taitmonvoi. sindenfa- - ce. 


Il 


. 


Le pa.tissier ? 


con. serve sesbiens! 


=] 
lui 


QT! A 
SP! = 
Hi 
ind si 
2 L 


Et ses fils? 


à 
à RES LS 
Le = 


PR, 
3 
NE = 
EX 


sEn» 
LS © 


ta 


À - 


3 


quant au second 


nemadras. sah; 


en u 


é_cole 


der 


estmaïître d 


L'un 


Cresce. 


. = 
RE DER 


Quantau second, 


n 


\ 


Var. 


(Is 


ED EEE Li OUTRE FORUMS EL 
BNP NL RSR D 


ce. 


fan 


er 
=] 

: il 
5 (ss un 
2 1] 
u Bi 


.mi d'en. 


taitmon a 


IFÉ 
\ 


"À 


: 

| 

L.b] 

Ÿ 

: I , 
d 
2 ET ‘A 
+ ; À 
: “ 
| 

[°b] 

le 

Le | 

® 

| = À 


ce quilfit 


Lib 


etvingt ans sont pas. 


ce; 


il dut senfuir parcraintedeven.gean 


DO 
Ni 


vu. 


, 


ne laplusre - 


nul 


191 


Comment sais-tu mon 


=. 


Ÿ 
bn 


À 


à 


avec de grands gestes 


nom ? 


qui ré.u.nit les a . 


ges au Très - Haut 


Lou _ an 


toncompagnon d'é - 


Le 
a 
4 
Le. | 
mn 
co 
a) 


» 
n 
L 
l 


» 


il 


et je 


mn É 
JE Me 2 
= res 


Pi 
Tes affai . res ontprospe - 
la - hou 


> 
y 
A Li 
2 À 
Ë [ss] 
FA 
“a L | 
Le 
« [NT - | 
EF RE | 
cn || à | 
À 
| 2 _& 
SD 
© Ë : 
Fu 
(| :| 2 1; | 
S A ik | 
Ni s É 
RE S oc : 
"7 = - 
; | 
2 | 
(x | , , 
À $ À Il 
un \ | | 
E | D + è ST rt ES 
A si 2 Ÿ q! C | | il 
|| 
J g (= | e | j 
A] ) Æ | | 
Lol = | | 
[el Li: 
3 | | 
+ È ' € 
40 
œ d 
A ; “ 
£ À | 
Le] 
| 
: | 
eo 
AT] 
pe | 
ses = Ë 
Le ou . 
A [M | 
© 
— 


24 MUEZZIN un Ténor (dans la coulisse) 


TR RSR ue ce" À a 
EE FT ic PE TilPs 
a e E- Se uns Ep © | 


né a el Ent SRE E = 
» > PE e. Trans —— 2 
CAUCOU 
(pusprès) Allahou ak. bar. 
(Ali fait signe à Mârouf de patienter, _. js se met à réfléchir ie “a 


es NE =— 
M. fé Su = Fe — 
mi? Et —— RENE 


3 en, ômonfre… re?, 


in PE a a _ 
2 Mu. fa Ph 1 ——"© qe ge — —— 
mi? ce CESSER DR LP QUE PRO ee | OPEN | LOI CERTES 
La M) ‘res Ur 
(Ali sort brusquement de sa méditation) 3 = 
La , Es « E 
DE — Fi — PES D CU NT 2 ee ES 7 DES 19 ME - ABS CURE. 
2 PP RE Ene 


Hâtons-nous, car lesbou. tiquesvontsouvrir. J'ai trouvé le moy- 


4954 


'Hah. 


tout ? 


es- tuprêt à 


SAR 


Fre 


en. 


a MUEZZIN (lointain) 


il 
+ 


LS 


MAROUF 


teu 


 E 


lam 


neryvers la ca. 


tour. 


a re 


sauf 


Prendscette 


ene 


\ 


sempre pD jusqu'à la fin de la se 
nn. 


HS 
E: 
% db CL 
"UC 
AI! [| 
Ib SAR 
pue 
\ 
pes 
ST il (N 35 Fa 
\ 
TR ATP 
= | = 
> as SP 
[TT] dà 
Le. 


105 


d 3 V0 9 DS FRS 
ri Mu. CEA DEEE ——— 8 —08 2 —p8 +" =] RESSENTI SET Pr 
ES +55 —— © Bee & FES REP 
Ag cha. : dou in - na Môhammad 


| 
ETS ESNNSSSERRS D FT» » + ss 
| A = EN = LT IT LL IN PE ME à + 
al LI 2 7 9 PA Lé LA LILI LIT © 


è é Le À ë 
CU CSN SOUS OURS ES SN ON SN ÆN “AR “IN “LI HS E9Ear 


bourse. Conduismonfrèreàmademeuredèla vil.le. 


FA TE 
LpeiDh _ C2 


(à Mârouf) 


EP = eo | 
1 LS, 
Rene a ie, nt nes 
à à C { « 4 1 rh M # « > r 
ue pr LEE ST nr ae :. 
a” se % ei + nu À : . « À S Û # A. 
Ai The °le à 5: CR 7 DS PP = 
d Eu D PRESSE: 
D] Mu L_4 Te | 7 | : ESC ES ER D DE CRE Ce NS DS SOS CRRSUE (EU LES GX ES 07 RER ET TEE 
us CO SL à 
[AU y ee 
FN ER. 
GET > 3 
LL Ye | enfer] CESR RSR (0 JET Aù TN CR OS 5 RSS: [ONE LS ss 
A: RDS — ES LES 5 TORRENT EME 
IUT AR ILES ON ANT NE D C] LES D'ENS Es ee  — —- N=Lr: DE 
Le 4127 PES PEAR ER TE. DES SERRES 


ro.be, puis reviens, etmelaisse faire. 


Ne t'e‘ton_ne de 


3 

[) TRE de 
mn Gr MEET CORRE = RL I SES 
A _L ne EE. | nos +, 2 
(eV LESSNSNS Lee — ES à 
ARE = à) ——— —————— 2) — #5 er je —— RER es = 4 

e e D — 

x GE 
—_ —— EVE = Ses _— En À — EE —— 


335 | 


105 


. 


4 


cn PE 
mur La 


nu d Mu 


5 CES ENT 
A RE 12 OS) D I ER DU LEE D'E 
: RSR PEU PE 5 ESC "Le 
EP en AE SEEN) 


ne me contredis 


f 
du æ 
EU 


£ au moment de disparaître: 
MAROURF {tendant de nouveau ses bras ouverts à son ami {parlé 


(Pendant les dernieres phrases, Ali conduit Marouf vers la rue du fond) 
= 
3 


Jef ECS PSC CARRE Een 0 ES ST I —————  — — —— 
rt ES CRT ESRRNN CNRS © ME 7 SP CU ISERE FRET RSS -SRRRr Loi 
= A © ———— —————————— 
A PE D PE % 


Res 1" PASS" LIEARS En 


-Haut, tu serascomble de Ses donschoi … sis. 


Ka 


SE — à —— 
{T3 RS HR NET SSSR EE RES EE 
ÉD EE =. PAR BE EE 
V UE JR 7 ER IE REZ De ONE | 2077 SUMMER DRE PERS 
e L2 1 — . = 
. A F . 
L2 < 
. 
‘ PE RE PAR Me 
[ Dh s ES RE DR ROSE Re DEEE TTL TT 
Mu Ps D] y FAP RE 
> EE ———————— 


Jah il la ’llah. 


s = (118 s'embrassent, puis sortent) 
0e NA 2 RES RSR GREEN ELLES D es à Le ET UP 
DR 
+ — —- RER NRC 


SCENE ïlI 


LES MARCHANDS, DES FET MES 


puis ALI 


, Alle gro d = 144) 


: 


à 


\ 
Nr. 
"a 


. ect 


LA 


D 


mm emmmmmmmmmmemmmm— — 


Un marchand sort de la 


boutique de gauche et apprèête sa devanture. 


sempi 


= 


Un deuxième marchand sort de la boutique du milieu et fait de meme. 


+ Ali reparaît, descendant la rue du fond. 


LE 1°! MARCHAND à Ali quand il passe devant lui 


{ 7 
UT 


sur 


Lt ui #1 en À | 
ALA, 


108 


ALI (préoccupé) 


cheikh 


Ô 


RE 
PE EU RE PE 
LE > MARCHAND à Ali quand il passe devant lui 
ER CN 2e 
DE 
SERA DE 
toi le sa . 
te, 
= 3 
— PR J 
3 ss ME] a 
met 
a Si mes 
EME A4 
Re EEE 


N2È Sdù 
< 


a D) 


“ 
| 
x, 

ès 


TS 


{ q 
ils" 

El fi 
; : Sal 


poto cresc. 


109 


(I1 est arrêté devant sa boutique, et s'adresse à son esclaye) 


e 


re _. pas 


ya m'enyoy.… 


Les deux marchands se rejoignent à l'amorce de Ja rue du fond pour chuchoter, 


1F 
TIR SE SEE 
 ————— 
| 
-er. ee 
Le" 


ee: 3 
Re PARENT =" 
DR 
Semi 

ma _gni 


LE 21 MARCHAND 


G 
_ 


MUEZZIN (dans la coulisse)(tres près) 


ak 


LE 1‘! MARCHAND 


l’est plus que le seigneur 


donc 


i 


Qu 


ile 
& 
End 


£ 


hantonnant. 


ie avec son âne,enc 


‘ävo 


= 


1e 
t de son âne, et se met en devoir de puiser de l'eau. 
ES 
Li 
pu, 
= 
L_+ 


A 
a 
PES 
3 
ES 
el 
1 
ee 
Gr 
LC 


te devant le puits. dépose à terre les deux amphores qui 


arr 


3 


Un ânier vient dela ru 


Ls ê 

étaient dans leb 
= Æ:! 
ee ee 
Ce Es 

ee) | 

= == 

EE —_— 


{D'autres marchands siexinent se Joindre à eux) 


#4 
F- “A : 
| | | À | F 
x iù il 
., 4 Π1 tn 8 4 
fhud Hhud ol 
er Le ne. 4 


# #07 


nor) 


’ 


(Te 


m 


UN ANIER 


111 


L + 


—— 


En 


il LA 


MUEZZIN (dans la coulisse} 


CRE mir penses 
chien! 
2212 
A 
ER RS 


1 : A: | 
Il Co) | Âd 


CCE ETES ER RTE NN = 1e 
L 
n - 
S'Le 
bon. :-1te7 
— 


“ all 

| | 
Le > 
: (] 

œ 

e + À 
[e 

wa Die 

à FE ELU IT (TT 
EE 
© 7 : 

Il K Il É 

CÈDE ! rs 
en 
e) 
CR Fi 
= à 
L Q 5 
Le] | 

Il : il : 

c «4 

N 
É F 
g m 


as 

CN 

EE 4 LES 

TES ILES 

Er — 
veux-tu que je 


Rene €.” - 
D 
ALI : 


Une ou deux femmes voilées entrent par la rue de droite, et s'arrêtent devant les boutiques de 
cette rue pour marchander. D’autres femmes en font autaut devant les boutiques de la rue du fond. 


«d 
| À 
il Aui à. 0S 


N F2 pt 
Q ÿ $ de 
Insé S2ù nid Ebud ni: PA 
| 6 en. "4 À 
£ £ ; 


11° 


-_/lah 


- Jah 


ce chif _fon. 


. 


-le._xe 


| 


ti 


te - 


(au 24 Marchand) 


As -tudanstabouti 


ta _ pis 


un 


que, 


118 


il in IT : I 
(|| IL 5 à] 5 
Il Ets E ss 
œ 
fù $ 
a 
Lee] 
Il s il l 
Ill : 
a es } ÿ 
@ | @ 
F BL. É » Le 
o ' \ 
& 1 
; + } Î Lu 
| | ® ÉTIT À “ | M 
Re 1 + 
Me € ù ul]| Ê 
T é (il LT 
Il ce - ë 
À ; à [N 
Æ qi SU * 
|) | 
se M D til ë 
un 0 qu ; "4 
es) LE : . 
ds. #à TC à 
BE e ve] 
© ++ Lo: 
© | Ë À 
s à w = 
M 2 © 
Le 
En 1 E \ Ê , 
Q ÿ Î 
Se quE $ J 
9 2 « è 
GE ji : 
& à où D ) 
Ce (il sh) 
| Re fil 2 ||) 
se l < ï; 
E 5 
+ 2 
An LU | < | 
o © 1 x [ 
k LH 
ju GI | « 
Le) Q ; 3 s 
= LL 
M si 1 | ‘T0 I 
pa Le Le Le Le pa se 
; hvsd las TT di nus 1] TA 
à F : TN ue 
# < < 
— — 


‘A 
Ga 
© . 
A 
mn 
Le 
®, 


es? 


S 


i 


P 


MUEZZIN (dans la coulisse) 


| 


< 


na 


SAT 


As -. cha . dou 


ALI donnant l'argent 


Les voi 


ci 


Jais . ser. 


le 


115 


(Les femmes de la rue de droite traversent la scène, et vont se joindre à celles de la rue du 


Avec de nouvelles venues, elles forment un rassemblement à gauche pour chuchoter en 


fond. 


regardant la boutique d’Ali. Les marchanüs se groupent au fond, deyant la boutique du milieu) 


MG - ham . 


mad 


© 
F4 
DEC 


hôte 


E 
bf) 

ñ 
d 
(= 


Un hô.te 


LES FEMMES chuchotant 


, : . Fr ALT 2 
(L Anier, qu} à fini sa besogne,repart par l&rue L'ANIER 
hide dro'te,é1 chantonnant) : 
"#° ï 


Æe Sp Pt 
cz SR GS 
Had el = Mesa c 
4 ; D ai ete. XE 3 : 
EL ce = ——— 
LÉ — 
Lawz PT 
| le sei-gneur À - li? 
EDS — DER 2 EN 
15. D mn 0 NO Ce eg 
Re “a : ER ELE 
BE 2/2 


chez lé sei-gneur À … . li?. 


PE — — D —— 
umn'Z. a SN j _ SR 
w . ES SOLS RON RS mr PE 
E /.. DFE DER SSSR + RSS ET SES ES es D 
LESQ De EE ———— LE RE ——— << JR 
——" : 
L 


= 


(Ali continue de surveiller son esclave qui apporte des plats, des fruits, des gâteaux et des: 
boissons sous l’auvent de la boutique) 
A 4j 


(Le groupe de# marchands s'enhardit jusqu’à s'approcher d'Ali et l'interrogger) 
LE 1" MARCHAND, à Ali To | 


3 Bol LP 11. 1 | 
L 1 l 
, .l Ds 
a D a $ 
c # li : 2 
fe 2 | Te À 
@ | be 
F1 | ; ie 
$ = 
ë e Ne ii : 1 
| Ill Ce] 
a > | 
ke Lo | « 
: nn | 
M, À 
A KR, dl 
a . 
«À [= — ciex] CN Be À CS P! 
à 5 ER HT 4) 
a 1 
? ù | ÿ | 
: . (a | 
+ à 


pas 


pe] 
[s. 
Le) 
# 
Le] 
£ 
_ 3 
[re] 
2 C À 
[e] un il à Ë [A 
Li un | 
Lu = aan | 
o a er di| | 
ne Al | 
1 + RE : 
m1 | N EL: ww = FL 
ù él * 
2 © 
p a 
x ë 
" : ui 
Fe à 


ais 


ALI (arrachant une coupe des mains de l'esclaye qui dresse le couvert) 


® 
4 
œ 
Li 
L5 
se 
a 
a: 


dés _hon 


; 


le 4° Marchand court comme un fou vers sa boutique 


mmes, et revient portant une coupe. 


: 


Immediateme 
bousculant les 


(| 
| 
i 
{ 


eur! 


ù 
dr in 
TT Ds 
il [LU 

À Il j 

ll 
“ 
A ee 


FT [TTITS "A 
ai} + 
Qu 


, k 
». à 


, (l 


1 
il 
À 
| 
Î 


ALI à l’'esclave 
la jet.te - 
nc 
== 
Mr 


Tu 
ES 


= = 
= 
) à 
ERA | DRE PRESENT »: CURSEUR FEU 
é 09 ZFSSEN VEN LEP CSS BOSS 
JESUS SR 7 DE LR DRE 
PP RS D ER D DS 5 
tecoupeen or 
dim 


== 
Games : 
nn Re =] 
APRES FREE: Sen 
ee LEE ”, 
bel … “le que ’cet >; 
_ “= , 
| K 
= 
LS] 
6” Lg mn ru À “ee ? 
LMI LES à ; 
ER mer es SE] 


LE 1°! MARCHAND 


=. £ 


(e] 

> 

d 

: 

a 

[re] 

- à. 

Il 

&) :È 

Leo] 

I 2 il 

& 

[ ? À fl 
SE à Il] 
N 8 : L 
Il : : mil 

Le | 
HR © © will! 
N à À T IN" 
Le] 
(LL | À QI 
ile à vf 
e | ; ll 


had 
s ; LS 2e 
# 


435 


120 


LE 1°"MARCHANI: rendant la malr a Ali 


(murmure des marchands 


qui luicompte «es l'or. 


Quin.ze cents 


6 mon 


Peux-tu nousdire, 


LE 21MARCHAND 


=— 


Il 

El 
vill 

A 
sl 
vil | 

ga 

ul 

\ 


Te 


fl L 
] 
| 
14 


is | 


un mar 


est 


du 


… Cchand 


mar 


grand 


le plus 


C'est 


121 


eS L = . np: | "hp | 
M TN 5 Ms A Ma [M JM. UE 
[el L\ L Ci) ï [TI [er | | 4 LA 1 Ï 
. À - { Ë NN 2 pl | || a ill 
44 : | é SN |] |] Al: | 
| FT LA “ ? njA | ( © L 
ci sell) 54 A ds HA IR 
8 LR sl né Ne EE 
F [ll & à | "É ‘| CN Pr à € Il ü 
Lo É nl BA ll alle Hal 2 
JA EN el au) En à 
= sul TE IT & Le 
s LUS =. É 
Al à ; 
Bu | N # - » 
# (Me à z 
É CR | | IT 
3 ë [oil @ | 
D À ani Fi 6 a] q 
A : Ê li 
< GI 8 | 8 
2 : 1] 
7 1 LE EN. 9 
s £ l 2 RE 
8 ÿ = La CN É - 
3 4 | | 1 Cu 
CE s Il 3 
A AE 
3 4 | 
1 
1 | 
$ } 
| ‘ : = 
ll s 54 SENS R 
L \ ‘ 4] 4 Ar 
a À d KE BH = Le 
sh À L PRE TT [TT 
< à 


» #9 | 
Re De Pa 
l’hom 2 


» ph 
D 


< 


12 2 


ER 
Er 
Re 
pau = 
CR 


all! | - 
Ÿ 

El Ë 

TT 5 

Qi £allllls 

ES il 

( {all 

À “ii 

À qe 

AN) 4 

ï "ed 

[TT N11 

zu pa 

J1) 

LS 

| WII 

BE. 

Ja 

ail 

soil 


; ù Le 
qui 
ee 
all | 
is. 
\ Les | CE 
l Î 
Il si 
ns ins lnsa 


Le 
Fe 
— 


en MARCHAND, revenant vers Ali 


» 


que vous al - lez con .… 
RS 
TES 
ESS 


SN EN 


(es 


| 
E 1 
* = #5 


> 


é - tran.… ger qui vientyers nous? 


Fu 


+ 
d 
©Q 
E 
mn 
pe 
Ru 
[eh] 
Le) 
Li 
pe) 
a 
2 
[æl 
S 
# Il] 
as ||] lb 
LC! à 
à GALL LT es 
É IR | 
= | À 
NL | 
nr CRT) © 
lbs bud 
re * 


123 


(HN se fait un grand remous dans la foule qui se place pour bien voir l'étranger magnifique) 


S'2 bassa_ _____ 


B---------- 


35 . 


124 SCENE Ill! 


Maärouf parait, venant de la rue du fond, 11 est richement vêtu et se montre très étonne et très 
intimide de l'eccusil inattendu qui lui ést fait. [1 passe entre deux haie# d'admirateurs, qui s’inclinent 


= n 
Moderato ( —72) À 


— 


respectususement devant lui. Quand il est au milieu de la scène, Ali 8e précipite vers lui, se met 
à genoux et Jui baise les mains avec les marques du plus profond respect. 


[Li 
Il 
0 


fl 
l 
A 


FRE rs 
CE 22 OR RRRET D) RER CNE eu es ES Se li CT 
7 w, F « RE ——}— 
. EE FE je — + T7 
RES CE RE Een, EAN LE nn ne DT LT | BE RE 
Ô ____ notre sei.gneur!i Quelhonneur sur ma maison! 
TX EX Es, 


t 
! S Pan Ÿ - 
û ee À « STE » ue : 
A. Pen 57 — 


Aus" a -TueEr D Æ : 


L 


4 


que 


ble ré - pas 


: hum 


ter 


Daigne ac-cep 


rer. 


fait pré.pa .- 


t'a 


ton ser.vi - teur 


. 2 : . 2 
. 
NO VS d Of ms 


Ad te. 


ve aer  v) 2. 


qui 


C'est moi 


sis 


(Mârouf toujourg 


| 


_ ‘re 


= 


8e 


cu 


Ex 


se ma mi 


"ra 
y 


LE 


3 
Hhnd q 
ju "es 


interloqué se met pourtant à manger, et surtont à boire) 


\ 


saluant Märouf 


“ 


17 MARCHAND, 


mir. 


<© 


Al.labh sur 


(Märouf lui rend son salut, sans 


ARTE ESTONIE VS 


( 


MARCHAND 


2e 


toutefols interrompre son repas) 


(og) 


+ 


f 


[=] 
c- à = 
am _ À = 
: l ; à] 
A © ! 
: «> Len | 
: Ji ' 
4 = | 
E Jr # 2 
(e CL Le 
mn [.b] 
. IE 
un 4 mn 
5 E: É 
E à | 
j 5 | 
I 
a. 
Le | Le] 
É Il Il 
É | | 
[el F4 = 
r- ag © 
O 5 a nn: 
- | LE 
= EX EU 7 
e [A © 
© 
a 1 
= 
À 
ë | e 
(= 2 A St # 
A 3 il 
A + CN Ë 
d 2 ne 
H Fu 
se [es 
mA 
€ © 
= pe 
x 
Es = Il 
ma + | PEL 
1] Es = AS 
lbué lnsd Sad 


peu AN EC PPS AO DRAP 


Fr 


(l | [ RO 
| | NL 4 I 

e- | 

ï Il | call 

I Il j il 


drap 


Et du drap , 
s emêcher 


à 
beaucoup de 


tu 


| 
MARCHAND En = 
Autant que de l'au. tre, ô nm 
EEFYFYFYTYFYYYTY,-CHhHHppppHHOUoU 
————.... 
LE ———_—_—_————————————— 


»e 
_. 


e 
= 


MAROUF, qui commence 


a basse un peu en dehors 


4 MARCHAND 
Leurs 
RES. 
P 


EEE USE 

FR EU A 

RER, 
d'or? 


128 


A 


MAROUF 


S 


n°7 
Enué 
À 


sang de ga. zelle? 


rou.ge 


sang de ga -%elle, 


rou - ge 


… te de drap 


Quan -ti 


- dé, 


et du bro 


et du drap jaune, 


(0 


SCENE IV | 
LES MÊMES, LE SULTAN, LE VIZIR, déguisés en merchanüs 


Aliegro = à 


dirigeant vers la rue du fond, mais un mendiant, venant de cette dernière rue, les arrête au passage 
pour leur demander l' aumône. : : 


LE‘ VYIZIR, au mendiant, qu'il chasse assez brutalement 


le Y. 


(2) no-tre Sul_ 


LE SULTAN, bas, au Vizir 


Pourquoi cetie foule en ce lieu? 


131 


(Le mendiant va demander 1’ aumône aux marchands. Les uns lui donnent urr piéce, les autres se 
_ coritentent de le renvoyer en lui disant: “qu’ Allah t’ assiste!” _ Pendant la scere précedente, 1- 
groupe de femmes s’est insensiblement avancé vers la droite, se mélant au g...pe des marchands, 
de sorte que le côté gauche du théâtre est laissé au Sultan et au Vizir.) 


PP — 


< 14 A os = = ni 1 
4 Ps AUT _h OUT CSSS (ESS DRSSSRNRER | CESR D 9 CH RIDE Eee D 
je V. RER + » 7 DRE 7 SRE S SNNNE © ACL 7 ASRSRERS © RE = 


reconnais . se? Si tu m'en crois, hâtors-nousvct#le palais. 


LE SULTAN, 


bas, au Vizir 


Je veux 51. ? 


Mêrouf tire de sa poche la bourse que lui 


arrivé éevant Märouf, et lui tend la maîn) a remise Ali, et verse une poignée de 
Er 5 pièces dans la robe du mendiant. 


35 a 


La foule pousse un cri d’admiration. 


Mârouf verse une deuxième poignée. 


La Jr 
PRE CREER 


Alors Märouf verse tout ce 
qui restait dans la bourse 


LE —— 


Ci 
Lo) 
— 
£ 
o 
8 
d 
— 
© 
3 
Lea 
ee] 
6 
Le 
Lo) 
Él 
Len 
Lo 
[= 
© 
3 
qd 
L 
A 
E] 
Tv 
Lo 
Tv 
Fi 
= 
CA 
J 
LU 
[e] 


L'admiration est à son comble, 


133 

MAROUPR, au mendiant ‘3 — 

| : 
PA RE 
PS —— LE es Ne 


Ex._c1.-.se- moi de te donner si 


fæ: mi 5 

ha: 
= /. En * _—_ 

y o 

‘PEU: LE AT MARCHAND. évaluant d'ur coup d'œill'argent ({]] salue Mäârouf avec le 
qui est dans la robe du mendiant. plus profond respect) 

# < L 
 — Es meme PER RREpEs nn s 
6 + ——————— 


Mil -. le di-nars au moins! 


Î a 
ENS É 


LP 


Mille dinars! 


134 


LE SULTAN, au Vizir 


Mil-le dinars_pourune agmône? 


(Cette nouvelle court de droite à gauche, 
et arrive aux oreilles du Sultan) 


Mille dinars! 


Mille dinarsl. 


ie di - narsl 


Mil - 


133 


L/ 
Inter . 


r 1 
es 
LL 
mon vi. zir, 


°° SERRE RENTE A 
TES RES 
a ) 
OR GUERRE | 


La) 
ER 
va te mé.ler aux gens. 


LE VYIZIR 


-tran. ger 


"= 


. Coute.rai d'i-ci. 


j'é 


. 
7 


[TI Bud 
SN 


antmation 


2 
urre 


{T MARCHAND, à Mârouf 
La 
Le 


sont sur ma 


dres 


argmntion 


avec 


CN 
(# | 
| 
LL 
L NE 
L- : 
“ fe LA 
=. à 
(LL L ( 
fs 
ta lt 
LÉ rt | 


ST AkF 

NU LL 
Se NT Re, 
[PT Abus 


ane dns LE per hou mia à à 


ma bou-ti 


Je l’ac - cepte, à mari 
RS 
avee animation 


A 
< 
g Ë 
ù À m 
PR: Fu € 
8 #4 =) 1 À 
F4 
8 £ 5 (®) © =: 
E Li ®@ = 
SJ nm w fi 
2 x 
Re À 
© A 
5, © 
D > 2 À 
3 Oo re. 
© 1 
PL o ui 1 
5 d d 
Le TN) £ à 
é + d [| 1 
g Le. — œ 
mm © || - # / ns] n 
p h a 
? © 18 mn \® 
5 8 s Be 5 & 
Ê 2 | l tu = 
n CT) a 
3 E HS + 8 
© T ’ L 
2 0 [NN 
Ce) ns 
7. + ll | ] A 
| 1 
re | (> à 
ce 2 | # 
n 5x TT | rs 
& © J A © 
CE pu = 
Di . 
NE À TS CP . 
Le ; 
| Abd Ii 


136 
"M 


137 


si. 


la mienne aus - 


{ 
F 
La 


ter 


daigne ac. cep 


MÂROUF 


nie 
È ses: 
# 


C7 


DE RSR NS SÉRMRNTCN CSSS P ATRSS 
L 


"” 


ER ] © 
Bud 


Nous nous en,.ten 


at 
) 


tien 
CDN EE 


EI mn: 


ne 
£ IL: sr 
D SE SAT 
æ PPS PRRRE RER CL MU 


Le. 
#7 
CPU PORN RE 4 JS. 


J'ac _… cepte 
3e — 
EE ————+ 
ILE TÉSNSSSS 
U 


la 


si 


aus. 


> 


ST CP UN Je NS ES ns | 


2N 


POUr IE prix. 


Ce 
sé 
«œÿ 
.d 
- L 
b—{ 
[ea 
" 
nm 
[= 
© 
Le 
TJ 
L : 
Sie 
F1 


sur 


sa . lam 


Le 


l | 
d 


1 
TA FA 
TS me 


138 


protecteur 


A 
© 
= 
w 
= 
[e] 
F4 
5 
> 


Quand 


que l’on van - 


biens 


A 


MAROUF 


Ne 


Lé 


? me mais 


toujours tres ant 
sans crese. 


39 


1 


15 
-tends: 


LE VIZIR 


ment, 


(11 boit) 
ee 
LE AR Re nd Met e Sa NET na] 
dra.…… 


ex .ac.te 


ee re 1 
EIRE IRUES 
vien - 


Lors - que 


Quand 


Suivez 


ad libitum— 


‘3 A 
£ & 
Me. 
3 
+ z 
ES 
4, 8 
& © 
5 3 
= Dar” 
n 
= TL | 
= à 
x L 
L 

Lui 


ira cire 


de- :-t0n plus au . 


= 
#» 
É 
© 
© 
© 
>» 
‘© 
à 
© 
# 
Le] 
Lo] 
1 
= 3 
2 & 
si 
Se 
à 
EE 
roles 
© à# 
& w 
£ 
eu: 
LE 
RE 
2 3 
=. © 
10 
E & 
-R 
pl 
= 
2 


(d = 


Moilto moderato 


140, ®\'’ 


ALES 108) 


va 


8;- 


(4) 
& 


+ 
al 
d 
um 

Lt 
de 

TT 

@ 

Cas 


chargés _ de 


le cha.meaux 


Le 


m1 


tra.vers 


$ 


en dehor 


lodie un peu 


Lé 
e 


la m 


« 


l'accompagnement pp 


e 


demescaraya … 


chent sous le bä .ton 


mar 


fes 


pa … niers sontrem.… 


n 
@ 
A 


sempre PP 


On peut transposer ua demi-ton 


ne + page 147. 


œ 
Le] 


haut depuis le signe À jusqu'au si 


plus 


n 


141 


| 
Las B 
LI 
Le 
© 
"? 
© 
LS 
© Le | 
AT 
ul 
: 
è | 
5 qui 
0 
1 
& 
> GT 
à | Ïl 
D Q Bi 
[= 
L - 
UE 
nu, “7 
[lbud 
x 


bres damasqui . 


sa 


de 


et 


gnards, 


cais . ses pleines de poi 


hi 2 
Hsd 
E 


a_.vecleurs mule 


_ lets 


phirs. 


sa … 


les 


» rhis 


ru 


les 


| 


LE VIZIR, bas au Sultan qu'il a rejoint sous les 


14 1 


core 


[N 


pl 


À bn] 
aill 


maî. tre du 


| Û 


ù | 


IE 
| Et 
| | 


= 


MÂROUF 


mil 


nombre de 


1 


| 
Î Bt d :) 
pe Ef 
s [s. Ms 
| TT] Fe] en à s= ES LT 
1 | 
| | 


sont au 


u 


pl \ É [9 
WE 5 } PT 
DT au: i ni 
14 h [e| MeP'3E did { Il 
| Hi JE | me 
| Nes | ] (E 
| R\ u ÿ be 
LE * pure 
ï 74 | | * F | 
le Il Bi 
LE QU? hi : | 
D - 
il + Il 
À ji ] 
= À 5 à Li > À SN & CS A 
paf ET il ee hf ! p li = 
ins Né MT | TT 


Le £ # 


I 
Fi | 


| Si 
NL |. 
# 


* 


ss 
Cu 


: | "| 

2 
nl l 
= | 

3 renal 
5 |: il 
Fa 
SN M 

+È 


PPRPLTORE CO EE 


1 
NÉ 
| & | 
o 
IE 
M = 
Ë 
ù ol 
Frs 
RE 
CE EE 1 À 
[N [°b] ND KI . s 
ee) | 
A 5 ] Il UE £ 
ne 1 D # 
EEE à | 
Soul = \ Si l 2 L. 
nu k l J ve 
Ë Ù | à qu + = 
Î Ÿ \ à 3 
. 1 
Dre 
© : TS 
ENERS L Ë 
| 1h RS À 
; Ts 2 
a 1 ° qu re 
PA Re) Ne 
ie À 
N R\ re) [QAR É- 
> A CM 1 ês Le 
s TS À 2 3 
n NN .2 ! + 
& Î FI. © || D 
2 pl = +! . = 
Le] + 
a]. : : 
a Eù = ele F . n 
a ul £ [= L | | if . 
; il E #1 [ll : a < 
s rl . 
A il * 
| TS où | 
1 TN me 


149 


quand vien -. dra ma 


-eS, 


piex-re.ri. 


LE SULTAN, bas au Vizir 


ca.ra-va … 


E — 


| 

Te | 
[ce] | 
: (IN 
mb D, |M 
£ 0 di ; 
5 LR LT Aa 
El IT 
: Il || ! 
# \. Aa 
$ {l ul 
5 [DS « 
E , | 
- l 
O S' 

# 


L] 
À Rs 
3 
F 
ER —— 
RSS ce 
FER 
SR 
Li . 
AS. ] 
EE 
s LE RE 
LILAS, SES D 


va … 


ca.ra 


dans ma 


J'’oubli. ais, 


îner 


sans tra 


© 


es 


CI 


,335 


146; 


en animant peu à peu 


-cent chaïu!.!espor _ tantdessacs de pièces. 


en animant peu à peu 


sf 5 
#2 p2 
— : 1— 
RES SE=2 UE. PP 
PE Z ED 
ton dîner de ce. soirest-il li- bre? 
UM 17 ’ r 4] 
© 
fs + Æ 
EX Era 2: 


m7 1 À _ _— 
EE 


LE SULTAN (marchant vers Mârouf, et découvrant son visage 
AÆqu'il dissimulait jusqu'à présent svus un capuchon) 


EY qu ho 
{9 Ein. bc l: transposition. 


148 


MÂROUF — = 
‘ai : RE D T4 Er 
= RE nl : Ssr, 
Si :.… CONS La 4 is te — +0 En 2 ET 
mur F EL CSS Se 
Mê- me sicest toi, hon.né.te mar-chand. 


ALI, plein d'épouvante,et tombant tout a coup à plat ventre. 


l’imitant. 


LA FOULE 


Märôuf comprenant dans quelle situation il s’est mis et tremblant de tous ses. membres . 


ù 3 
M NS N 
N 
ms , ee, FAC 
IR U LESC 7 RTE RIT DORE D ET ME CU LEE ee 
« E : RL LL ————— 
LEZ ET. DORE VAR ARR 7 PL DS 
AN? SR ARRETE | LABS FSC 


i RATE. Æ= --J;TYYY,;,.,.,-VUpONnNnnn 
EE EE 
EP ASREEES EE ET 

- tan! l | 


Sopr.et_Gontr. 


És rprs EI 


Ô ___ le commandeur des Croy - antsi 


maestoso 


149 


| | É 
| tu | 
| | = | ss | | | 
| AAA | il 5 ue. | pur 
| us 1 | —RRs A | tes 
| Es ee | ANUS il be : | | | 
mn” .|. “+ 
CN [| ( y | (M 
© \ 
Int qi ë x | 
E | 
LIN _ F | 
ù | 
IH 2 | 
EE re ne 
il E 
| B: 3 de 
= il 
É nn © 
1 
x : = 
: à 5 
“ F | L [I * 
5 UE All : 
hrs q 8 
AE E 
2 (6 | o N © 
É ( | J | ET TE 
Q 2) < | 
— C2 . | LI 
Il! = Il ; [à 
ii. * à | HI ET 
QT >» “4 © : ( | 2 
il sl JP L (|| * 
—- Qi fnud sù BA 
R x . Es e. E ä 


A 


depier-re … 
RER EE 
LEE 
PRE 


——— 


LE SULTAN 


_ les trente sacs 


L2 
mf espress. 


A. 


MARQUE, tout tremblant 


15 


Märouf cu: e51 bien oblige de se laisser faire, et ils marchent lentement xers le ford au milieu de 


ALI] (Jur est prosterne au premier plan à droite, relevant seulement la tête) 


Ma. rouf! Ô pau - L _rre 


ER Es — 
F4 


(Le Sultan et M © * :ontinuent leur chemin, 


RIDEAU 


à 


2 0 0 | 


—® 
sai 
5“ | e 
0 LA] 
u 5 
< —. 
Fa 
A 
À 
æ Li 
: LL fu 
Et 
>| ‘*E “ 
v . ’ 
2 EPT 
FA 
s ( 
É 
L] 
[en 
8 ( 
D AT 
RC 
[ei 
er J- 
n 
É 
F2 
] 
e)] à. ] 
Lei 


| 


153 


ROUTE 20 


La scène représente une cour intérieure. Au fond et à droite, une galerie praticable, Dans l'angk 
un trône surélevé de plusieurs marches et couronné d’un dôme, Au fond, un peu à gauche, une porte 
monumentale, au dessus de laquelle se trouve un balcon, donne dans un immense et somptueux palais. 
‘Une autre porte plus à droite donne dans un jardin. Sous la galerie de droite, une porte donnant sur ka 
rue, et, à sa droite et à sa gauche, deux grandes baies. La scène est fermée à gauche par un bouquet d'ar. 
bres\ 


Maestoso (d=66) 


SCENE I 
LE SULTAN, LE VIZIR 


Au lever du rideau, le Sultan, revêtu de ses habits 
RIDEAU royaux, est assis à la turque sur son trône: il est flan. 

qué. à droite et à gauche de ses mamalik, portant des 

lances. Le Vizir est courbé devant lui. LE a 


er mt 


154 


8? Dis PURE DEEE, | i 


— 


sdb Mad 


1 
L 
À 


le V, 


_-dions cet-te ca-ra va . ne? 


LE SULTAN f animato 
a —— ss 
en ne + RS Rs + PR” 
= AS SDS SNUMS H<E 7 2 2 = = 
(8. ; vizir de mauyaisau. 


animato 


sempre stringendo 
3 


veux-tu que ja-han . donne aux marchands, ces fri-pons, 


sempre stringendo 


2 —  ——————— 


156 


a Tempo 


= 


__— par Allahsur moil 


ma fil .le au_jourd’hui 


pou-se.ra 


é 


Mâ-rouf 


LE VIZIR 


1’ 
UN &-. 
QUE 

= 
ni : 
IE 


dé.ci-dé. 


que je l'ai 


] 


si 


ii 


vis. 


puisses-tu chan.ger d'a 


7— 

pl 

LE 

Se 
en_.ne.mi de ton 


EE 
a ne 
Ô chien, 


LE SULTAN 


À 


1 
À 


Fais que lé cheikhal-is . lam 


te entremes 


” 


se présen 


maî - tre! 


= 
"+ 
RS ASF À 
DESSSSSRNS 
BOSS 
cresc 
ET 
LESSRE" RES 


il! | | | | | CD) 44 en 
pol FL 
Et at 
| à + 
RFI 1 aa || ! 


> #- 
RSR SEE SNS O1 ER D eZ 


coute et j'o-bé.is. 


Je 
ü 
| 


PA sd 


FE 


_ou je saurai faire en. trer ta longueur dans ta lar - 
11 salue, puis va à la galerie de droite et donne des ordres à un des mamalik qui sort. 


: les 
il | : 
Ïl S.- 10 | 7 eh 
LR À 5 | A 
| Ë qu è an sl k 3 a 
in il al à I r + LR 
ts TS ù rss 
in me 
Mani | 1 il | 
PERS A dl. 
HT Fm plis nr Ag SRE 


TT — 
D — 
ET 
lalee —- 
.molto 


IA 


LL A HA 


LES 
Der: -s 
mains. 


- geur! 


#7 


: La 
Le) 

| à 

|| 


Les dignitaires le saluent 


Lo PR M] 
CA 
“ + 
A 8 
a É 
x 5 
; : | 
‘ Ê F 
Ë 3 ; 
É a = 
Le 
ü # | 
Le < à 
cn É 3 v 
n] “ © à 
à Ë & 5 
4 vd LI 
pa LU LS S 
: » É € 
Ë x 
è Lo n 
4 | Es a w 
Ë ù i g ss 
: s [UN k a A 2 
e_ Li ë ä 
ein ts] À | 
© ” jt & 
Le | 
a De él 
at nd) \ | h.. È 
— M dy 
2 Li “| À 3 ; 
\ SE Dés L Le à 9 : 
à RS ce / 
© ‘| À Hi 2 S \ 
S fe Niue. * 
EN SN à | 
EH) 
; AU à Ë E 5 | 
« | ë & | 
| \ 


159 


rm 


LES MÊMES, MÂROUF 


SCÈNE II 


A 


54 


pr 


Moderato (d - 66) 
MÂROUF.. 


160 


d'Al 


soit com … blé des dons 


maî.tre,le roi, 
RTS 
D ee 
ni — 


te fa-vo-ri.se de même, Ô LEFT 


Lo] 
ee - 
à 
5 
El 
sg 
&n 
; . 
= 
d 
E 
[e] 
Fa 
8 
4 
Q 
= 
3 
Q 
[en 


TERRE TA AR PR 
EE PINS] 
LE SULTAN ra _ 
GE MN 2 RME En € 
Qu'il 


Mais 


Que notre 
RS SR 
= 


© \ à 
È \ 5 
& |N Ë 
T a 
[e) 
= 8 
Le) 
, À SE, À 
M Sd Hand MN 
D TS 


161 


t- 
(es (Il 
U 
Fu il 
D 
© 
LA 
d 
Æ 
| 
pl 
Le 
MY 


- Maître dutemps 


de ne pou. 


-fli.gé 


suis fort af 


je 


7 


_joi -e? 


=. 


E | Hu + 
MY 


TA (à 
SR ne 


ma ca.-ra .… 


t’eus.se don.née, si 


Ja dot, que je 


-voir don-.ner 


loi 
Dep 


= 
a 


: ° 
[7 
æ 


LE SULTAN, se leyant pour aller 
_— = _ D 


-vane était dans ces lieux. 
TE TS RES SEP ET RE CRE) 
a  —— — 


de bonnes ma. 


doué 


[e) 


162 


25 de | s il) 


LS 


f L 

il 2 

Ï ” 
D 
B\ 
[| 
Ru 
tn 
BA 
[LU 


| plein de confi-an - 


ce. 


res, j’at - tendrai la dot 


mil - le 


espress. 
=. Die 


con ye.na 


té 


ants de la vil 


c'eùt € 


donné,-- 


Ÿ 
= 
3 

= 

CS 
7 

A 
s 

à 

CS 

Ÿ 
‘ 

Pl 

* 

n 

S 

n 

à 

= 

| 

Ÿ 

ex 

À 

_ 

> 

= 
= 

4 

8 

… 

+ 

nd 

2 
. 
ns. 


Sp l'PSS. 


sacs de mil.le dinars aux mendi - 


_- raig aussi 


‘mn 


163 


mille au 


de 


teurs 


aux por 


sacs 


tres 


ca - deaux, 


er le festin, 


[ 
pour pay  - 


mil le sacs en .cor 


LE SULTAN 


Les 16: 


exo - 81 


LA 


grande est ta ge-n 


- lah! 


14335 


S il 
| 83ll|ll 
Lei @ — 4 
À EI x 
a SE a 
&o @ 
8 2% É | 
a Es £ © 
Ë SE ! S F 
El 5 À = 
Le] y £ ; à : à 
\\Wal = % 
5 27 | Le © à 
a \ a a [a 
© es \ 2 © © 
Â) © Ë 5 
» & l ® 
, - 
à OU a sg = 
| 5 
: É à : 1 ; 
© La] © Ë 
( c Co] he 4 Le 1 
v # gs 
£ s 5 
À M a d 
L ii Be S A 
[2] mn 
(ss CR L 3 RD NE 
(7) Ë © : li à: _—_ # 
ps A a 
e | A = (2 /At a [=] 
a ® 8 | | & 5 
\® je £ /B E. 
4 ll 8 8 || SE 
s fi £ D | 
T qu $ Hs | We É 2 
F " al TT { “ie 
‘4 s e. { 4 É 
4 ment Le 
( : '* Sa Ua 
F5 rss it 
HE [il PEN] 
ue Le Ÿ EE NY GA 
© [TT] #4 Hbud s 
D D” sn. 4 


165 


NII L # 
BAD ;2-6PCra" 


È 
» 
ERA 


RER 
CL 0) 
CAUSES DESSERT MU 9 


est un très grand cha 


grin. 


- 


et mon chagrin 


LE SULTAN 


J'ad_mi - re ta dé.li-.ca … tes - 8e. 


Mais je veux suppor-tertousles 


. 


Lt Ÿ UE 


(au Vizir) 


mon 


por-.ter 


Fais ap 


ce. 


no 


la 


frais de 


if 


F) 


le S 


il te demande 


qu 


. gent du tré-sor 


Lar 


tout 


100 Le 


Danses 


+ | (li sort par la 
porte du fond) 


nas CAE FER 
| Qu'Al- lahnouspro-te - ge des ca.lami - tés! 
(11 retourne s'asseoir sur son trône ) ÿ L 
RES RER EEE RE EE DS USSR MARS EC D 
les. eh D — ÉRRRRNNRE RSR ARR EEE AR EEES FEE ER En EE à 1 DE 
LÉ 97 — RE TR POV 
ee pt — SERRE JR 5 
.Tat: 


Mârouf s’installe sur un-petit trône à gauche de celui du Sultan. 
Le cheik-al- Islam entre par la porte de droite et va saluer le Sultan 


> Il a sous le bras un énorme rouleau de parchemin. Les dignitaires 
D L = . « 


d’un ordre Inférieur entrent de gaunhe et saluent. Apres quoi ils se rangeni devant l’arcade 
du fond. Le cheik-al-Islam, debout à la droite du Sultan, commence à mi-voix la lecture 
du contrat: on entend un bourdonnement. ___ Le Vizir revient; le ballet commence. 


DR RP EST 


187 


poco string, 


a Tempo 


G----—— 


Pendant le ballet, des negres, 


112) 


" 
CE 


e 


A$sez anim 


(1) 


stribue- 


di 


formant une chaîne ininterrompue 


, apportent les richesses du Sultan que Mérouf 


aux dignitaires. 


ITE" 
Hal 

ON 
| VE 
Te 

(us 
À 2 

U L 
in: où | 


NN ne 


207 


+ 


RS OS RSR "GR ER 


168 


165 


PF, 


4170 


IE 


[a g |! 7 |: | 


ES EP 7 NC DO OU OP GE CS EE BC 


171 


172 


Moderato Cd = 63) 


pra 
E- mnt 
—#5 


——____—__— 


ER ET 
== nn bi 


173 


priu 


RE —— 
P 


o-œ| 
st 


SR CRUE 0 20 006 OU RE 0 0 
L us 
= 


174 


- à Tempo 


LA 
k 


Contralti 


2 ou 3 


175 


178 


a Tempo 


A \ 


ad lib. 


A 


MAROUF 


Viziri __ 


ô 


l’or! 


ae 


LE VIZIR 


( FN 
dr 


NE 
NE ul 
TT MA 
TT lg 
[ 


f 3 


LE SULTAN (au Vizir) 


. dre de mon gen. dre ? 


l'or 


| RE EE 


Entends - tu 
= 2 
CESR SNS 
= 


7 Il ù ) 
AU [A 

D & à 
EL 2 q 
Ke EN 
TN me 


EN sf 


-leY 


ton tré-sor est à moi-tié vi. de !__ 


Delor! 


poco String. 


-" 


| INSRCIERRER 


cesse un iustant,recommence 


La chaîne des danseurs noirs, qui avait 


—112) 
de plus belle. 


( 


F° 
mn 


2 


a nt 


SRE ue 


CR 
Es Sn 


e.* 
& 5 nes 
enr 2e 


NL à dt 
Î RUE 


ND: 
Ù à 


BA + 


OR. 


D PE Né à 


2 


RE — 


On peut passer du signe & au signe æ page 182 


() 


8----- 


tr? TT 


DNS ap LT ETES 


All!!! moderato (è = 100) 


Î 
fi El 


\ 
[ll ( 
+. ÿ e € 


Fi __MN 
00. 


DL un 


n l 


il 


{ii 


156 


LORS 


Ce 


Jp 


= 
pl 


“5 


mareato 


sf 


couper Îes dix mesures corprises entre le signe -.etle signe +. Dans ce cas, on fait 


égalcmenrt la 


1 


veut 


coupure indiquée a la page suivante 


EE 


Coupure des huit mesures comprises entre le signe $ et le signe # 


Hhud RD I + 


(A). 


hi 
Fo 
Ge 


& MT mi 
: Er | Il 
| à s | || 
ll 1 5 É al) | 
a UT ee _ 1 | 
Ill S [% | 
VIRE F5 | 
LL did +3 ; 
HT 5 il A] 1 = # 
il | Fan | 
IE D FE 
, dll Fe ‘ Lil 
Ï TL > n é[L 
il Ê el 
il à [al 
Veil] D nt: | | 
NA TT ne NL | 


Be: 
ER 


> _f\ 


TT p' 


191 


you you des 

= 60) 

# RSR RS RS RS 
à xx 

4 ΠFee = 
eue ; 
DRE OR MEET Pen = 
Re Er 


tr: 


Moderato (8 
À3 
= 
Moderato 


À ce moment on antend les y 


[4 

Sopr. (dans ia coulisse) 
Fa 
E 


j: 
l 


‘e monde tourne le visage vers le balcon 


toui 


MÉLLA Dub het ee CPU TES - 


ee 
ee 7 
au narem 


+ 
Cu a RADAR RAR RSR RSS USERS 
n 


LI © 
dames 
#> 
ar ont 


192 


LE SULTAN (à Mäirouf) 


e 


9 mon gen - dr 


A 


MAROUF 


RSR 


sourire sur ta 


gardez la pedale 


193 


—+ 
_, 


8e . 


: veu … 


ma ‘se. con:de ca.l4 mi 


B----— 


CRE 


La princesse paraît au balcon entoureefde ses dames d’honneur et le visagr voilé. 


4 Soprano 


4 Contralto 


Les danseuses, Mäârouf, les dignitaires la saluent. 


194 


Märouf, distribuant des cadeaux: /parlé) «Pour les dames du harem» 


(x1 jette de l’or aux dignitaires de moindre importance, qui se bousculent pour le ramasser, 
2 A GB DNS 7 à 
DR ER RES Ce ee Ce 
SEX EN CRE MES QUS 
Æ  — 
Si ER RE 
puis à la foule, dont on entend les cris et les bouscalades de l’autre côte du mur) 


= 
F 
Lis 
=. 


POP RE 76) 
= 
|) 
Le 


dl li FL | LS ‘ 
n°2 PA ins 
= TN ne D on 


mare, 


195 


196 


(() 
| 


| 


I 


5 
|| 
| 

4 


M 
(a |] 
. 


de —— 


l | 


Î 


( 
Ï 
Il 
i 


197 
Res PLSRSES 
FRRL RER 
Be 
nd = 


b 
TJ 


1) 
VE 
NY il UP _ M 


ill 


je AE D 


2° 
Cd 
Ce 


ITU NI LT 
ah | il 
it | AE QU) PAR | Si 

QL LI DU UN 

da ht 44 Hi 

[|| 

[|| 

( | | F il Q | [A | 
IL (l 1 NL 

| | 

Ne Ne ND Ne 


199 
LES 
æ 


I ju 

till 
NT : : ll 
x lo 


il 
il 
_ a 
D À 
fnsd “4ù 


= en. 


Le cn. {4 


<S 


S RE 
LD 
in 


201 


2 


202 


cf 


A DA 


B---—-—-—-——————— 


BE 


cresc. 


(2 


= 
=" 
—…d 
ln 
Q 
n 


BE 


] 


I 


dE 


| | 


== 


203 


UN a] 
Lie 
( 

À | 


’ | 


Sopr.et Contr. 


Se en mm comme me uns juuus me me (UN M de te um és (ue dom me ue cum de ue me une ue + ue mme ee ee ce ne ne ne eu ne mn ne mn ee + ee one ne ne ee ne ee pe 


I 1 


M 


—S Hell 


_ | 
Q\ | 


D LT 


| 


ID 


à. 


Ris LS SR 


Sopr.et Contr. 
REC 
BU SDETU 


SAù in =2 


205 


h I] $ 
, 2 
El S/1 Il : 
He LE 


E = 
N LS 
| A Ji HI 


FR IT jl 
| ir tt 
Fe at 
Se | ST 
Stan at 
Il HN fil 
RES ; 
Qi] I | 
æ [LIL QUE 
ah Hd WI 
| NT 
1 LL 
il ll ( 
TN \in:2 TS 


= 104) 


(cris de la foule, dans la coulisse) 


(Les cris redoublent)}) 


206 


207 


LA 
x 
[CN 
cal 
A 
Li] 


a ° LE 
on sf 
Ji $ TT 
Ji © 
# (l S ||] 
# 
tt MT 
] pal 
: IT 
[1 
g ÿal 
L 
fl ‘à | 
s. \IE: l 
à LUN 
| il +. 
dl pi 
nd DA 


208 


L 
| 


RE 
EE ES 


Entrée de la Princesse, assiso sur 


Elle est suivie de ses fermes. 


| 
press. 


Es TA 


es 


5 


ee ee 2 De 


xs 


Un peu plus large 


un trône porté par des nègres. 


| 


Ar 
| FD 


22 
Bd 


A] 


210 


SCENE EII 


LES MÊMES, 


= 


LA PRINCESSE, 


les dames du harem. 


——— 


s large 


Un peu plu 


4 
à 
Bal 


dé 
) 


Ram 

Kil 

dtté ||" dép! 
+ “EU 
SC+ 
fa M 
IN ne 


À 


LE SULTAN, se levant 


s' TOUT, 


Mä 


a Tempo 


é _ 


fais pr 


je te 


| 
k 


Fe — 


=. 
s 


Re 


or 


? 
Sn 


E — 


de la prin - ces.se Saamched - di 


mi Eux 


== 


ne, 


211 


ne.dic_ti 


4 


la be. 


sous 


be 


F 


= 3ÿ 


© 


nl 


prit 


es 


Son 


son corps 


et 


e 


la meéil- leu … 


yers 


des blancheurs de 


mier sous 


ple pal. 


Xi 


est un rose et fle… 


3 

RE Eee 

ESS Ce 

EMRLR ER 
É 


d’eau 


seaux 


CAISSE A 
SSSR 
ruis 


- er les sou.cis du n 
Märouf et la Princesse 
saluent respectueusement. 


| 8 
1 E < 
| 
[«b] 
a a 
1 Fe) 
( : Ë 
73 ° 
[I] À . | ; 
fa ra - 
SACS 
IE | 
L à 
< D 
| 8 II 
d 1 1 
| ne (e| 
5h 2 
1 = | 
m9) ns 
di 8 se, PSE 
Il HR U + | 
= 3 PE PE . . | 
+ ee É Aèe 
be ue UE bc 
£' D ù Ans FN 


213 


= 


Lou. 


vi-des. 
LE SULTAN 


sontcomplètement 


O roidutemps, les coffres du trésor 


LE VIZIR, bas au Sultan 


H w 
a 
Us | + 
+ 
\ E| | | 6 à 
5 Lu 
DE | | à à 
QT É | | “4 Æ 
44 | CR 
mn 
1] Ê e Ÿ 00 3 64 
UK] 3 oo 
AI % LEE Sn #4 
1 
lt « 
5 2 
pe 
Il xg I 


DRE. I 
= me 7" | 
ESRI 
DS RE SE 0 
CRE TES 
BISRSCOEIET IR DA © OR : c'L 0 


6 | 
1 
ji 2 
Ë 
el 8 | | 
1É 
à 
all!) 5 5 
Ni} Re 
( oi | ; 
AI : 
& Q ee ve 
IE 3 
ill ; | 
( dl! 2 Ë 
All # _Æ a \ét L 
U * | jk 
FE # de 
El <L À 
BA bad Sd 
( 
© 


214 


Sortie du Ballet ) 


dignitaires, au Vizir et des mamalik. 


F à 


1 
1 
1 
| 


ii Ï 
11 un | 
a] = ] 
| Del 
Un: 
el © | 
| TT 


215 


ER 
D 


4 
EE 
LS LIRE 

FF 


216 


SCENE IV 
MAROUF, LA PRINCESSE,LES DAMES DU HAREM 


astres NA 


PATES 


put y nn es 
A TE — Et EE 
CE FHECSRSRENEE" INC CDSESNS EL D JS SP 0 ONCSERNT DONS M GS OP GE VER. 0 JR MNNRSSSEMN EE 
\ VU S = CORRE JR. ONRNNNNNNET Ch DS GREEN. PR MIE 
ne A FRS 2: Re RRRERRE rer E 
poco crese., 

/ Near.» _—_ 
NN 27 US 


MAROUF (à part) 


DE" 7 


217 
EE | 
Re 


LS 


Ma secondee - 


MAROUF (à part 


Sr 2 


PRE ee NES 
CHR D RES 
ya 


br RPG INT 
ï | 1} 
ui 


il 2 
# 
HN € 
© 
E es MA 
Î £ [l1 | à Ÿ il 
es 
à | il Pet 
D. .# . le U 
e 22 
LLPY! N SN 


de F 
Fe] 

+ 
© 
à 
© | 
© | | 
Li 
ei 
F1 | æ 

| [2] 
fs # 
2 . 

p-| A S 
Le] » 
Le] nt z 
À S 

[ss À > 
Ex A ko 
Lo] 

3 ||] » ë 
o ou à 
= d à 
80 R, 
2 
= 
e © 
Le = 
sp [e] 

- | | = 

Le] 
Le . £ 
sr re) 
CN ni 

1 
Le 

© 

"TC 


Sa 


- pouser'apointune tail. le ca lami_teu 


218 


LA PRINCESSE 


# 
nn qe rm 
EF pete RSR ESS AU RE 
| La SN MRÉERQUE SET SENS Me assis 2 
Ar T 

{ ; 
En Au OR TE 
NN STE OM PDT Mess NS RENE" ER ER CORRE RE DEN TT 

M IR os CORNE CE) NSP EDEN SORT SU D DRE CREER D 'NR DL DEA UP ONE OU RNER EE ET EE IE ET 

NET nl Le GRR DS 


commecel. le de l'autru “che: 


sombres pensées roules-tu ___ danston cœur? 


F 
pourquoi soustes plis gracieux __— 


DE 


29 


LS 
“7 


LA, PRINCESSE, riant 


7 


nesuispascontrarian 


S—È 
DM VER De 
D/ 


2 
2 


Je 


te. 


j 
“4 
… 
= 
a 
Le 


MED 


{| _ 
be 
x 


= prit contrari ant des fem 


al Gi es 
Bi DCR NRA DS, 
+ ——  — — "+ 

STRESS 


de. 


= 


a mademan 


je vaiste le prou - ver, si tu réponds 


LA PRINCESSE 


poco rit. 


LA PRINCESSE 


x 


Piu mosso 


& 
= 
2 
PA 

& 

5 

[} 
g 
Lai 

e 

=] 

2 
© 
Pl 


Jej'’ado.re. 


Pcux<+u souffrirlemieldabeilles? 


! Û 
Dh | | a 
| | 
AL Bree 
à z dl! 
É à / 
Pull 
[FA & _ 
en RE 
QI es 
j£ 
Ce) 3 
ga 
Le 20. É 


miel decanne à su-cre 


que tune peux pas suppor. 


la 


C'estdonc 


Em 


8 - -- 


SE | 


& 


Là | q 
LT LU 


TN ue 


LA PRINCESSE 


QT TT 
SR 
er 
1 LE . 
Ya oueiï.lil 


deux. 


Je les ai. me tous les 


f 
m x? SR -REg-E 
« - L 
M. CSS ST SR NS D EP Un 


mt 


Cela n’estpas naturel. 


h e = Ti 

” .e EX” SR — 

CE a : 

LES ANUS re 

Ra EE —— — 

EAST, 2 3 ET 

ECTS TE ee rs RE = Sr 

4 SE DR ST 
LE =. lrshee ORALE RS 
a, 
4 \ 

la P RE — 7 SRE En DER à HE RP NERO ES 
a x, F= D ps ë ë = À ue 

| RER 0 ee ra -— 

L 
- poux, est - ce pourmhumili . er quetumasfaitcesde-man_des é - 
| 
NS SENS er Fe 
f Do on CORTE Ben mes DS 2 

cr 1) | SRST MONEN ES. DEN 5 OS _& HE 

D ER 'T Be ne Pt + | ours ES ES 

ANT ‘a si ee Se” 7 Een ES ES 

LN LA T I 5 ei EE. ce Am 

D = = EE ———_— 

RL LT | ARE ir OH = 

7 CT: IN :LSSSNSSNRENNE : O oT BODSRSRSMEL EE Ver 

2 pK 2 


4 en 7 ent en RSR ee PAU ER. = 


EE ——————— 


.tran - ges? 


/ MÂROUF doice 
22 ÉLIRE ; j Q 
+ esse - 


O0 Saantehedes din "16, ne crains 


la main gauche, puis la droite, passant ainsi derrière elle) 


a 
È 69 RE 2 EE 7 SRE OURS SR CT RO, E 
ES ee RON RSR CRE ES LÉ RRER TS 


Tes jeu-nes doigts sont do L 


tn à 


- tes dans ]Jlo-a.sis, 


brü _ le du désir deconnaître ton vi - 


| ne es nee en 


223 


Je n'ose en.le . ver 


* 
Le ET = EE —£— 
2 IE | 


pourlenezcrochu,leslevres pendan.tes. 
en animant peu a peu 


_- rage Märouf, 


À “2 
ET —— a —- REX RARE ENRRSUE LR ARRETE == — 
{us 4 j Er RER 
M és Re DORE RRRE MES (8 CAE Ce ps Car 7 1) — 


sa fe, 


montre le moil. 


sempre animando 


(a part) _ a. ee (haut) 
+ : ; 
Es" rt” CNE on | à TEE ER VAS CR OS ON OU Mn 2 
EU SES SR RENE Pr 
ER L_æ# Ir Je DE. DN BEN BEN Mu Lu UN JUN LE DO EN EN 2 EN DM SU” 


Et que le'Très Hautéioignedenouslesgrandesdentsetlesgorgespetites! Ton vi … 


a a — 


225 


5” 
€ 


ca-res.ser les yeux de 1 


et puissentlestraits de lé. pou _ se 


Très lent et tres large 


(Elle ôte lentement son voile,et devant la révélation d'une admirable beauté, 


Al!'ahestle seul 


MAROUF 


Mârouf joint les malins dans l'extase) 


à 
: a ———_ _ 
lent et tres large tt 69) 


ê 
N, Se 
SG 6 
Bbud LA 
À 
< 


#“ 

” 

à S 

_— 

À = 

e à 
bi 5 
HT € 

= Ÿ 
OCR se 
CICRRNE © eu 
Si = 
sl LA fall . 


Fran RS! 


et toute Sa splendeur ___ rayonne sur ta 


LA 


énéreux, 


Grand,le Clément;le G 


? 
+ 
à. 


tt + 


défaillant et peu à peu reculant 
sempre dim. 


claveplaîtelleaumai . 


Re Po mens sms à vi me 


LA PRINCESSE (un peu coquette) 


u 
L 
"HP: 
CAT Ex 
E /. Mb 
ET 0 


226 
M tf - 
EX 


Un peu moins lent 


Ô 


fleur d’Allan!. un sultanviendratecueil. 


suislindigne agenouillé deta perfection. 


Un peu moins lent 


E] 
reg: | 
ÊS 


ct [1] 
= 


LA PRINCESSE 


, 
© 
< 
© 
Le | 
aq 
La 
.d 
& © 
D CT 
me El | 
TC t# 
gi œ 
; O 
C 5 
D 

o 
& 5 
mn 
: A 
2 
pe] 1 
É 
Le] 
cs | 
Le Lu 
pe Fu 


Marouf, 


mais non 


227 
=: 
Eu 


jai re. 


te de sa.ve.tier, 


te 


de plus en plus iroubié 
sur ma 


trequ'astu? 


Î 


a 


dHITE 


Lee EP * JU ASIN 
Li "te LOS « ENT 


mur 


| mnt CE di. 


M. 


ZA) : pl & [ki 
és | - 
RS fl È a à 
(TN 8 | É = 15 
ax s (| |... El Ê Se 
” 11 A + O 
Pl | il "és 
* | 5 
(| [TS / aq 
Me) | Le” 
| | 
hEAl de ne dll | 
fe © IR | a 47 |! 
LE E TE JS ill 
AIM à «NI: 15 | 
en H NII | 
2ù) = | iQ s #i 
(Al © EH À ju ul 
g El | 18 
sr 


W 1e 
CN STE 
ESC, 

Bt 


(Rp nes" 
w, 
= == 
et 
mm 
eo 
PT és ne. — 


ppp possihile 


ae ne 
REIMS 
se 
BE CESSE : 
RU» POSSROSSSNE | 
p—p-g Te 
hi CESSE | 
ommeuncoupdesoleil…. 
i 
j 
À 
D Na. 5 |] 
rt +7 1 = 
réel... 
ES 
tie — 
ni E SRE 
: 
— 4e" 
HS 
&.. 


n£ \ | 
.: (°s CN Er) {| 
; vi AIRE. 
Ÿ EN © | tn | | 
N Le RU o nr TR 
ne er | UR | 
IE 4h) à 5 \àl 
à 7aù e = w VIER 8 EEE à 
Il hé ii ir 
JF LE er ME + ; ou | Q 
a A ou cn avi A 
le où SE Se ie Ft 
NT sa OT dns hs PQ 


M 
M. 


228 


du mouv! précédent 


“e 


ol 


Les dames du harem veulent yenir a son secours; mais la Princesse 


Elles viennent baiser la main de la Princesse et sortent. 


en aller, 


‘ 


leur fait signe des 


. 68S8[IN09 EI sueP 


o88FIN00 ET sueP 


o88#f[Nn09 EI SUEP 


D 


H$S[[N09 EI aurp 


FAT 


ll 

“ au 
lnsd S2ù 

TT 
e38FM009 eJ suep 


et quels#st cete 


i - nat-ten - 


ces mots 


ndosi 


» 


Pour _ quoi 


perde 
save .tier ? 


LA PRINCESSE, à elle-mème 


pauvre? Le Caire? 


[e) 


Tempo 1° 
Tempo 1° 
(a l'orchestre) 
(dans la coulisse) 


_ dus: 


qui je suis donnée? 


A 
— 


LI 
- poux, 


4 


CHUTES 


= |) 


TN À 
HNIPR ETS 


la P. 


R30 


dulee espress. 


LA PRINCESSE 


} 


we, 


d' 


comme des soirs 


Ses yeux 


ERNEST DNS 
PORN ON MUR DONNE 2 RES Us 
BL ——— 
SERRE" FE 


ses sour.-cils, 


des-si. nés __ par un ca.lam 


sie. 1, 2 1 


TL 
a 


Le 
+ 


… 


s 


Se 


plis - 


il 


quand 


bres s’en_tre.cho - quant 


sa 


sont deux 


ΠJe 1H" TRE 


la P. 
CKY 


intain) 


(effet lo 


front. 


trà 


am) 
© 
un 
m 
ei 
al 
=. 
Q 
Oo 
S 
n 
Fe] 
œ 
TT 
_— 
‘= 
en 
© 
un 


dS SE 
Hnsd fs 


tn 


L'Le es: 


SES … CHR SRE 
BERG ES RS. 


d == 
Je. 


Her 


RS AN SAS RS 
RER ER PIQRE EEE 
EN” US EE ON 7 LU DS #5 ONE 


DE 
a] 


“JUS 


w:3 
ES 
=) 


HN 
| 


a 


1) Wu) 


SAUIS Lait 
“ea Ê 


s 
ya 


F 
si PELL 


a dar tp En or 


che, ou si 


Les 
ir | 1] 
IX IE: cn LUE Diirème 
jt) #4 
.: im à 
FE ï |] JE Bi: 
ES z 
À À ET 
L + Il 


SE fil à 
D e ] 
sl : : Re 
TL © É Un LD 
à a Es (0 | 
Le M (l 
1 | 
il em |, RE 
Q- | 
cn : ji «© IL ie LIT TES 
NE | 
Art Fù | 
ARE È | 
a ou 
jh] à N a HIL 
F _& F Trente 
\ | pl | 
[LE à 
: RE ë 
2 nn FX 
TT LA © 
“t = L y 
Le LE x 2 
où ua Bad is ce K 
al ! D De. Ds 
à CH 


A: 
on 
NE 

LA 

a 
L:1 


ni 


= 


» 


un pas.gé 


peut - 


blie 


ou 


etre sné . 


: ee 

SR  E 

SERRE LES 7, 

ERRS ORRREE CS 
} 


Less 
1 DCR 
ton 


dans 


EST 
al 
sommeil 


en. dor . mi 


poco à poco rit. 


de prin… 


voie un baiï-ser _ 


— 


’en 


t 


prco a p 


lah 


oco ri 


t 


fe 


234 


piu lento 


Molto 


(Eile l’embrasse sur les lèvres) 


) 


(d= 66 


RIDEAU lentement 


1'T-E ER 


FIN DE L At 


& 
+ 
Qt 


ACTE IV 


\ 


La scène représente l’intérieur d’une salle ronde plantée de colonnades et couronnée 
d'un dôme. Les arcades sont aveuglées par des rideaux mobiles, Ces rideaux sont 
fermés, sauf un ou deux, qui releyés comme yar hasard. laissent voir une galerie où. des 
mamalik montent la garde. A gauche, sur un pan parallele à la rampe,une large porte 
dont les rideaux sont également fermés, 

Au milieu de l’'hémicycle un jet d'eau sur une vasque, 


Andante (d — 60) 


D | MEET Te 

; LIEN on S 

"LH 7 ù 
Fu: 27 nt Rs ee 1 2 Eu) 
LA TE VA DE) Enr ane "à er ue PE 
ER — Et EE CSV CU REC Es 1 ës ai LE —— —— 

Ps À = RER Re, Emi Re se 1 RES ENS : 1 
. e - » . 1 . Pr 1 _—— 
6 die SPORT ee. | 
> 

FRS NS 


uv 


ll 


crese., 


| 
| 


0 4 


SCENE 


LE SULTAN, LE VIZIR 


> 


_— On entend seulement 1# 


Au fond de la scène, entre les colonnes, des femmes dorment, allongées sur des of: 


C'est _ l'heure de la sieste. 


D'autres sont couchées par terre, 


jet d’ 


‘eau qui murmure... 


hi 


Le Sultan entro, agite et préoccupé. Il est suivi de son Vizir 


FR C'LERRRRS DUR ES US me E = 
. SE: CRD I ER CS C] 
\ fm à — 5 — 


CEE RÉ: Ps 
à à TA [1 


Pr | 
£ = 


= RE EE = , Î 
e x e ? 


; arcade du fond, #t regarde l'horizon avec anxiéts, puis, désappointé, redescend} 


233 


Peu à peu les femmes s#ycillent, et, sans se lever, s'étirent langoureusement. Puis deux ouh tros, 


parmi les plus jeunes, quitient leur sofa; et s'amusent à tremper leurs pieds dans le bassin. 


FÉÉ— + Ses a un sm DRE 
« ESSSESS / 
AT — ET — 
LR RCE le ER : rs si = 
Roi, ton es.prit tra . vaille ausu-jet detongen. dre. 


LE SULTAN, avec brusquerie 3 


3 


À 


Vi.zir sansjugement, je  n’ainuile inquié.tu-de. 


Le 
[04 
[Te 
Eur. 
[7 © 
KA 


LE | 


D —— 
SET 


—_—_—_——— mm, 
— 
a — 


UNE LA DA DA LA DEN D OEREREEUR LA À LIEN LA LA LA LA 
ES 


g-& 
5 


240 
É 


à part 


LE SULTAN, 


ca.ra |… ya … ne... 


La 


LE YIZIR, le rejoignant 


243 


IDR 1 SE a 
SR LS RE SON ESS 


CEST CR SSL 


RS 11.1 
lex LAS 


tant, 


- 8e,ta fil - le, rienquunins. 


la prin.ces 


jecausais a- vec 


Si 


(11 montre la porte au premier plan à gauche) 


(Le Sultan réfléchit à la-proposition)- 


atra.vers ce rideau ? 


Ci 
AE 
$ 


‘€ 


Se "EN :d 


1. =: 

: 
“0 
EN, 


m: 


DFE 


le Y. 


(Une jeune filles s'approche du.Sultan,et le salue) 


LE SULTAN, à une des femmes 


© 


mm Il? | 
LL LS Ed 


242 


ré-ponde aux ques _ 


disparait derrière le rideau (A ce moment, Märouf entre en scène par le rideau du second 
du premier plan à gauche) plan à gauche. Le Vizir, l’apercevant, fait signe au Sultan 
; Pr me 
-ÿ-# El —* à 
si = ue EE 
Ts SRE DR D DT Re Re eee = 
186 £ Este 2 Re ON CO RS 


—ÿ ——— | ES 
#e Hs 


perdendos n 


FATF D 'ENT”, RE + CT RE m7 MC ES 
ARR — LIITTCORÈERSS LEE 
mi = = D. PS RS 
= Rss CLÉS BA LS EE 
\ . 2 Are > 


de se taire et tous deux vont se dissimuler au premier plan à gauche pour l’épier) 


LÉ 


| I SR RÉ 


245 


SCENE Ii 
LES MÊMES, MAPUUE. 


(Mârouf encore engourdi et s’étirant, marche avec ia nonchalance d'un pacha. 
Il vient s'étaler sur un divan,et ne se sachant pas épie, se laisse -ller à sa réverie) 


Poco piu tranquillo 


Les femmes, complètement éveillées depuis que le Sultan à donné un ordre à l’une d’elles, vont 
- ple sveillées d Ï le Sult d ! d 1 d’ell 


MÂROUF, dans un soupir Ps 


Ma .… _  SCHALIAN |. 


se grouper autour de Märouf. Chacune d'elles tenant un éventail, elles }'éventent doucement pendant 


(1) ou [qu’il chante) 
= EE -— ? 
D — ES À 
, RES | En 0 GR | L = —À— 
= À À DRRRRSR Dr F DRE M = 
mm \ Es = MIE = 


Dans le Ta -din fleu 2er M mi de 


RAA 


tranquille 


guis le jet d’ 


qui ron-ron.ne d'a . 


eau 


moi, je. 


fleurs, 


FE 
LA 
L.] 


PERS] 
PEL 
et 


m2 Sd 


nee es on cu ne 


est le bas. 


en lar 


LA 


je me re.pands 


. joie, 


-mes de 


F 


75 


4 
m 


suis aus … 


© 
TJ 
[|| 

LL. 

+ 

LI 

F4 

Les | 

La | 

©Q 

m 

| ee] 

à g 

uLs 

ŸQ Lai 

3 TE 

3 (RE fs 
& 

Ë E 
+ 


au corps miel . 


mon €. pousse =—_— 


et 


. Be mes flancs. 


Pa 
—-ÿ ————, RSR 
À 

D TITRE een —., 
— … SChal. lah.., MER 
LE SULTAT 

HATr: E =. TE 
= en 

fes 


sortant de sa cachette. 


La paix sur 


les. 


les. 


se levant sans précipitation 
f)_4 Le 


CE —————ûîî————— = 
2 | ts E E = == 
VU ER Sc 0 LORS EE SR 
Sur toi la paix, Ô l’onclele sultan. 
LC} Ex —— 
= fS Se 2 à : 
’ 5 Re ee mr 
LUE NS # NT (nr re | 
toi, 6mongen.- dre. 
TT  — 
m'æ 7 POP RE 4 
F : 5 
KO — ne En / 
p dolce 
mn 
JE, —— s T Ps | 


a —_—_—_—_——__ 


(Les femmes sortent par le second plan à gauche) 


sur le ton d’un homme qui dort debout 


J'at - tends ma Cara 


245 


EL 


Len 


en, an 


. 


b 


“Tu vois 


veut dire 


Le Sultan jette au Vizir un regard sévère qui 


cle. 


ô mon on .… 


- 


-moi, 


Mais ex-Cu.se 


ne 


va 


ses. 


pour mes marchandi 


truit 


‘on cons. 


Je dois surveiller le palais qu 


A 


MAROUF au moment de dispara 


(1 sort suivi 


ître, 


des mamalik} 


dans un soupir de bien être. 


ond) 


fo 


du 


nonchalance il gagne la sortie 


245 


SCENE HI 


puis LA PRINCESSE. 


) 


LE VIZIR 


LE SULTAN, 


Allegro 


N,. 
J 


LE SULTA 


NT à 
in 
nl | 
NL. à 
fl 
HI & 
UT, & 
Î £ 
Hi * 


Æ 
= 
SE 
maudits soient les calomniateurs ! 


Res 
ce 
Chien! 


{l 


2 
® ||| 
Il | 
— 
Le 
: 
n 
mn | 
: 
© 
[| 
© 
[ 
lle 
N| à 
HE 
dire 
B, CA 
(al qu 5 
DES 
CT ‘© 
| 
IE 
it: Na 
ile 
[CN & 
l CS) 
a 
cs ol 2 
LIN m 
HI 5 
© 
IE 
Cr] 
8 
] ” 
TT 


Meno mosso 


timide, mais obstiné. 


} 


LE YIZIR 


a.vec la princes 


- I 
‘A 
q 
© 
a 
Le 
L) 
4 
T 

1 
d 
© 
Es 
© 
" 


ser 


Dr er $ 


& 
e 
7" 
ee 
Lè] 
ND. 
4 * 
à 2 
œ 
8 
2 5 
f à 
O £ 
a 
8 à 
10 37 
à © 
© 
S 5 
© «à 
Z - 
Le] 
C- 
Êl 
LL 
Le] 
œ 
7 
© 


ère 


La Voix de LA PRINCESSE derri 


250 


me yoi_.ci. 


Mon pe. re, 


à travers le rideau. 


LE SULTAN, à la Princesse, 


é 


t anim 


A 


La 


Mod 


eremen 


de mon 


noy- au 


rie! 


I 


resc. 


b 


poco (5 


les. 


ce maudit, 


zir, 


_ 


C'est mon vi 


cœur ! 


251 


(à la Princesse) 


(au Yixir) 


> À 


TES à Beau? 
pe] 
au 


{ 


veut t’en.tre . te. nir 


su _ jet 


par Al:iahl! 


La Yoix de LA PRINCESSE 


de soupçon. 


point 


:M u UT I: 
El) a 
© À A a | x 
a |] MIE || 2 
à d RyRE! 

R« re 

2 | M o 
& qul a FUI à 
ë | ll | 

LI] 

: ail 

y 


yi 


ré. pon.drai. 


PR, 

e 
Lier) 
CRE 
L_# 

» 


: LE YIZIR 
RS 
DR SE ER En 


tre.sor est 


rss E) 
ps 
je 
Éie 
LS 
b 
FES 


l'e . mir, 


Lol 
9 
s I Ne 
mn 2 @ = 
3 | ITTR: NE É 
CRIIL : ] & 
: il ' 
6 a œ ‘© 
E ï | S: a & 
5 ; £ 
7 CN 
4 HU # 2 
: lé 
ï sa | É 
| * q 
= TD 
= À . $ L 
5 à | à 
cn æ 
XXE s e € 
a S2ù nd sd 
© D ou. : 
5 4 a: ea 
æ © 2 
TJ ir 


route, 


en 


core 


en … 


est 


La Voix de LA PRINCESSE 


Je le sais. 


LE VIZIR 


se du re … 


cau 


in-qui 


mon cœur s 


Or 


a 
LOT 


-tu de ton 


Que penses 


tard. 


bien? 


est-ce unhom.me de 


- poux? 


À 
ss 
&° 


LA PRINCESSE sortant sa tête par l’entrebâillement du rideau. 


. Se de 


pen 


Ce que je 


de bien - faitsl 


que son vi 


ble 


D 


lah le com 


vizir né. fas.te, 


Qu’Al.. 


Andante 


yreé. 


1 


jus - qu’à la Bäâ_tis _ 


l’au-tre u._nis 


a 


= 


l’un 


et sa pa - role unvin dont je m'en - 


Nous serons 


“Ji, 


VENTES) 
Cr'esc 
M 
ESS ISSN NN IUES) 
sun 


| 

Le 

[TM 
à 


Li 
Len 


ble 


din . 


ce que je pen-se 


sempre 


l'i_né.vi.ta 


mi 


zir, 


é-poux, 


» 


à, 


ra.tri.ce des 
1 


t voi. 


« 


_ 
414 


Es mo Da 
1° Tempo 


- Seu-se des tombeaux, 
Mort. 


se: 


la n’est pointmonaf - 


Ce. 


EE NE A En PRES 
dit? | 


ma mai-tres 
= 
ouvrant complètement le rideau, et se montrant 


[| C= 
> ® dis à 
(e: put S 
NI! # 
= Cù < 
4 el 
1 é 
ce n 
| ” FA 
u ne” O S 
ul = E s 
IN E *: ps 8 
n +2 = 
7 il NN < 
| à Ê e : 
£ 
Le | 
[..] 
; = # [el 
ne : Ë 
des N 
, ji EX > | 
Der a 
I l 3 | — | > EL E 
| 
AL Pa Ja) 
: bad FN! ne 


5 | Il IT 
("4 DURE Li 
| [4 = . Ë | 
| 4 | T | 
| | ° É g 
| | 
=) ||] : è | 5 || 
> mi] 
Ÿ | 8 ê Ë | 
. [fl F | | | 
LA | 3 FR 3 {| pl ‘© 1 
— | | | , | 
ra ” | | | n l 
ie all all | : 
| || [lil re [ea = 
‘ Qu, os ||! Ll | 2 
: | | | 1 bd [1] [as 
| Nu »* 5 | S il pa 
me | - M x EX US 
= || < E | Fe |A 
N || se. 80 N| = 
| RL JU ; : HE Ï 
|] s il : s |l pl 
à 1 Le cd ; 
Il : le NUIT 
] Il A CA É | À Mi : le 
Le] 
il à st Ti 
Ill 2 OÙ UE 
il : Ke hs RS 
AU IE 
| Il B NE LOUE ” 
fe CN À I où" 
: 1] D IT Ï 
I Ï Ü 
e dell (il Hi li 
& H M " : Bu “ À 
il” H' N 0 & El IL 
sn Le 2 | CE [le | CE LE | CH EL x a] | c|| CE ä { 
Ke A Ke _f Ke EN M + À | 


258 


ne me dit rien de 


rouf 


mir 


l’é 


temps, 


en ta _-ver.-tis- sant: 


voir 


mon de 


fais 


je 


bon; 


fl) 
C3 


Ca 
. 
fn 


é SDS 
D HER ERP DES (7 RE PR 


we, 


Mau .dit soitle Malin, 


antmando 


PE: 
C] 


proces 


LA PRINCESSE, jouant la fureur et l’indignation 


dé! 


le La.-pi 


animando 


P C0 


! 
a | 
PT 
: | | o © Êl ET | | | 
LT] L oo É | | 
ë AN à ES = || 
di + [es ||] 
\ de 1 
a à 8 £ mes || 
| EL el Ÿ pa 2 ] | | 
Se RE sp | 
| = È : | ; | 
| ï : 5 e | 
Ex 
Ia 5 À & à Du. | 
4 a ga © Fr 
> Le] = 
® nee : 
; EE MI. i 
N S 
À A © ee, | | É 
o A + A 
À © à f É 
m4 © x & 
| Lol 
[en 
Cr | 
[e] 
[NN J5- 5 
sb] 
: el 
| S £ 
[e] , É 
: A LA ‘4 
: NI à , 
) NN <a 8 
É © d a 
tan ‘ 
8 [NN «© i3- # a 
Le ° É 
fi i Lo PA SN 2 
£ : : 
a ; : 
L EX || | (æ] È 
LA | 
x AT = : 
‘© (e: En & 
[en 
, [2] 
Le] . 
5 | è 
2 ë < 
I g s 
Êl Ë : - 
[e] n à 
k El 
© 7 
Li 8 : 
+ ; : 
Li 


260 


LA PRINCESSE, (véhémente) 


—126) 


AI moderato (d 


est ar . ri - vé cet .te 


à 1 


All moderato 


TH Saù 
TS ie, 


Lk 


ma - ma 


(presque pleurant) 


LE SULTAN (au Vizir) 


<Ah L» 


ils ont 


ce qu’ 


Yoi-la 


f 


‘ 


DR CO EUR, QU ES SLT 


| 


beau : 


si 


EE 
Al, | OL 
| | | Fi 
AL IT 
l| 

1 LRU 


RS RE ES GS ES CR En 
a 
_— 
=== 
= 


1 LF: Lt à we: ” 


3 | TT] TT 
[e\ 4 | 1 | 
E4 || CE] 5 )  L x 
a | Lot M] © a 
2 || : IL 
mt nl 2£" | 
8 h] < à 
4] © f- jh. 
. (] il 
[re] i 
. x 
o d | / 
D Î Es à HP. ER : 
à | Ë E] 
I — [NN & = 
Lo 
+2 ) 
NN © 5 2 
i ° DE 
N © Ni o »] 
É l il © : 
Q ee d 
NI S < Il Le] [eo] 
Il L où & € 
A 
ul 
[en 


— 
Bédouins 


<EsS 
DES 
dé . sert, 


— 
ER 
des de 


TES 
CIE 
-EFENX 
- pris dans le 


262 


et dit. 


re 


cla-ta de rt 


eè 


rouf 


Mâ 


Mais 


er | 


LE SULTAN (soulagé) 


« Ah! » 


_Qua.tre cents, 


rien. 


ce n'est 


re-tour.ner par._mi 


les 


lik de 


don.na l’ordre aux ma-ma - 


Il 


= 


che, 


A, Mae 


yer 


fai-re act 


et 


ln P, 


la PF. 


= 
| F2 ne 
AU 
chiens! 
4 
RE + — "1 ER) ER næræ Ut 
EE ——rmdant mm 


Rs 


LE SULTAN, au Vizir bæ 


FAT La 


RL — 
pape ec) | & 
TITI SNS JS 2 Pl 


Lt Es - tu  confon.du? 


È 


faire en.trer ta lon. 


sau - rail 


je 


ou 


œil 


le S D PR | ee 
LI EN SNS RP EE” en | 


lar.geur. 


dans ta 


- gueur 


droite) 
Es 
4 


sort à 
i 
CDÆ 
RS ES 
PEN RER 

. 
fi 


} 
= 
Æs 
Eee 


(Le Vizir, penaud 


us | 
& in ; 
|. He | 
FE QUE 
= rs | QUE 
| QUE 
: FA 
: | . fl | 
ë LE 21 l M: 
Ê ñ [N| 5 | je | 
Q © : É 
A | | 
Ë : IL À BEA 
+ ë ill k |Î i 
4 z 
a 1 à | S 
EX 
1: | ï à : 
n 2 | a 
Re l il il | FAN il s 
(æ = | - 
: | È [7N = | 
en DE 1e | | ii 
dE $ ||) (h 
Oo « ë |! ï Ê | 
e = LR ui : : 
ep) à à : 
ï ". LI à ne | 
| k | 3 DRE ù 
_— = | 
Was + El _ in] & il : 
= S: Ë : À 5 
: à | ë JA &o 1 
Es ï 8 ; | 
SE NL À EN à  : 
e! Le] il | ' ‘ 
ê . pl sl qi à | 
œ de A n | 5 
Ë ll 2 in (Ù * 5 ff 
E ë | - ; [] © =] 18 
s Mia) fa) LS le 
a Fi \ | s | 
n 3 \ < 9 | A © & 
À NS eu ÿ Ë 
S ; LI «4 | i LR 
| ju < : || Shi 
Le | 
tn:2 e) RE L L ia 
Îh ! 


—58) 


Très modéré (d 


266. 


LE SULTAN, embarrassé et se faisant affectueux 


Tu ferais bien pourtant d'interroger M4. 


modéré 


ès 


Tr 


ausujet delada te; 


Je saurai, de la sorte, : 


HEOQUT= : 


LA PRINCESSE 


Je l'interro_ge . 


Si jedois prélever quelques nouveaux impôts, 


267 


‘ Pendant le baiser, Märouf paraît, 
entrant par le fond. Voyant sa 


f D  — PE EC RARE = 
UN ME ou. co = + | 

la PEAR ED ape = Le Re ES : 5 
LT SRE ‘VS LS = Æ— = es <. 


JPei, monpèr.. re: 


LE SULTAN, l'embrassant sur la téte 


femme dévoilée, il fait signe à ses mamalik de rester dehors) 
LE SULTAN, à Mérouf 


) 4 1 


A ss æ 1 F 
MÂROUR_ +0: 2 
# 4 D Css 7 = 
SI TEE RER EP EE PL ] ww NN 73 FIRMES 
7 Rens sl 
y + L = 
I1 estbien pe - t roi dutemps, 
FT 
ER "TR CIN EU z ; à —— ER 
D CLS PEN ONE MS — O0 NN — CSS SSSR RES CR. 
LOS ZE |) Ep | PER Ces D CCR O7 Does COR SET RER 
Le = ETS 


.lais va-til selon ton dé - sir? 


268 


, 


‘enveux fai-reconstruiretrois .au.tres. 


j 


LE SULTAN 


Laréus - site à tes projets. 


Mäârouf se retourne vers le Sultan, et celui-ci lui répète) 


(11 se dirige vers la sortie de droite, et s'arrête pour faire signe à sa fille de 


parler à Märouf. 


(IL sort) 


269 


[noux. 


… 


LA PRINCESSE, MAROUF 
pou.se fleu-ri 


e = 


SCENE V 


mon 


[e) 


A 


MAROUF 


Mârouf est assis sur un divan,et la Princesse va s’agenouiller à ses pieds et cacher 8a tête dans ses ge. 


“a : LES CS 
| 35 Le) LL, 4% ù à Ra, N R € 
| + ae | 
Ie Ë (C ti | 
t || à ZT lU | 
“} non 7 ANS —) [RE 
ser | e AN Lt [ti \ 
[Li y  & J- {| 
É ne | 
ES 
Au 
111] C2 | | 
Le A) 
TR] & F3 ql 
| RL 
| is 
(o il 2 | dE 
l ER 
nm 
[N © [Ta 
| a EL) 
[ON © | \an 
Ii 
[1] 
el É 
mit, 
il e CR 
Ch #4 CT 
HR < R 
mn LD 
2] 5 ik 
Mn: 
F l< 5 
À ; ] SL NL 
[Y TH ins 


ELU 


A 


EH . 
D 
© 
Le 
= 
À 


du 


té 


Beau . 


Ccrescr 


de maSaam - ched.di 


à 


ne, 


gar 


dez toujours la So. 


271 


rall. 


dim. 


ad lib. 


m'arte FO: 


ei 


tu de narcisse 


yê 


Corps — 


NN 


« 
| 
| 
| 


ee. 


LERLTES | ANT L ARE T 
FREILES F ARNO $ SERRES 


ad lib. 
LE) 


doleiss. 
Fes 


ndosi 


perde 


… Fisté, 


/ 


écu 


dans la s 


GA U 


M 


4 


LORS" CE e. ES OR Re. SSSR 7m CES / Si 


—  — 


CR 
LL] 


LT NE 


CR 7 C TRE à. RE ER LR ONE TETE 


= 
sn ss 
= 
_ | 
ñ ! 
Fe: 
e 


272 


= Ne 


de 


Flancs = 


LU 
A, 


LA a" 


92) 


CR ER 


SES 
+ LE OI ED See S © 
MOERTSCEULSSEN" 


Ton a-vis sur ce po_.e . me? 


Moderato (J 
Moderato 


Ge 

FLD 

PERS 
She 


le 


Ta 
1 2 1 Se 
ES CES 7 Dr " 
lence à  l'oi-seau guetté de la 
= 
tre] 
ss 
D | ; 
MTS. “SRE eg 
PA EE "DER - MR 
be 
mA I D 
3 
Fe 
3 
RE . 
RE 7 RS HE —— 
Pour … quoi ce cha-grin? 


Sen 
con-seil._le 


RS 
G'NRE 
ESS 
L__« 
Al.-lah 


LA PRINCESSE, tristement 
EE 


RENE EN 7] 
D D 
fle .… che. 
{) EE 
4 


RTE PAST AE tr 


274 


… tel 


ma ca.la. mi 


=" 
. 


LA PRINCESSE 


}j 


fui 


en 


mon bon-heur 


A 


MAROUF 


Quel dan. 


r £ 
SE EP PR DR ME 
L L — 


[I 
a 
Le 


CR 
—— —_— 
BRrT . 
28 
PRE 
ES 

Le 


a a 
NO Al 
lbs à 

En. 4 


el 
ë 
1 +. Li 
n.2"7"! 
SURr ° .<s 


+ 

_#] 

EX 

rs 
) 


dd - 


leil 
DE 
FR ER Gé ES LEURS 


lé 
, y 


. 
= 
LL 


KL 


en_so.… 
_ 


ô 


2” à 


le, 


Par. 
HS 


te? 


-gersur notre te 


21% 


Poco piu animato 


Li 


LA PRINCESSE 


ce 


vi-zir, 


sa … cheque le 


mon é - pOUX, 


Poco piu animato 


LEZ 
#. 


graves soup.cons 


de la ca_ra. 


su - jet 


au 


a con.cu de 


chien, 


———— 


© 

A 
Ji cs 

x 
11)” 
“| d 
 * 
pet || 
A 
KE 
Bbad 

a 


æ 
— 


= 


MAROUF (indigné) 


Par Al-lah sur moi! 


276 


Plus modéré 


(timide et hésitant) + 
Ja P, E . … Eh: SLSSSNEN HS SNS SES DR NF CS EP QU EU SN SET 
IE VU? SDS DORE EEE RTS TERRA © PR AS PONT 0. RSR ED En 
Ton: dre Mais nepeuxtumedire à quelle 


Plûs moderé 


4 dolce ur — 


f) à 3 


“ED SSSR: SET |) D SR À À À ——  —— 

la P > SR 7. NC D OS | ORNE SPRL Rs EN GR OR DT OR TU EEE 
À LR TPE np fe 
J RER ES SR ne TE 


[l 


date el.le viendra; 62 2 chéri de Jl'é … pou 


+ "ai 
Le “EU PEN CNE MT me 
la P. Pen RE —— LE r EVER CRRURRRRRE > ERRRENRS DR ROSEERRERES | TOSSEERNET CNE 
C1 e 7 ER ———  — ——— 
Ô u fs nique clarté du mon - de? 
tr ann 
tr ASS 5 LS SS S 


té de 5 #8 #2 


275 


SERRES : 
LP Es 
A peu prés, 


| 
2) 9 
1 © 04 
MÂAROUF 


da _. te? 


A quel ke 


dont je 


me pen. 


suis 


mier, 


: fr < 
'— 2) 
—— 
SN __ 0“ 
ES RSR ON D EN ARS RENE EU 
AQU 1 RSR I PES 7 DURE 
DT ——S$— 2" Ed 
o 
EE ——— 
ES = 
sn -4 


x 
5 
NE EUR 
re PS 
RE LA 1H 
SE 55 1 
PME næ 
ET æ! 
EE 
=. 


Kb she Ÿ 4 

A 

FFE 
a) + 
id ul 
lnsd O0 


152) 


Allegro non troppo (d 


. MAROUPF, 5e levant, Joyeux 
ri 


Er 
LES, 


pour u.ne deman.de si 


‘simple? 


cons 


Pourquoitantde fa 
Allegro non troppo 


(éclat de rire) 


 
(=: 
Mme 
ci 
© 
[=] 
ï 
1 
1 
hs] 
\, > 
sul 
I. 
Ci L) Las | 
CAR 
" 1 
48 ns 
©O 
| Le] 
HI 


(([ 


à 


D 
ill 
\l 


il 


M 


(éclat de rire) 


- meaux 


2 fm 
ES 
f- « 
2 
En 
» 
2 
. 
> 


| 73 
LA 


à . 
eh DSi 
Le 

IE] G 


[e) 


AR ET DE ET 
crescendo pote «à poeo 


. dx De 
' ail 


tiers?... 


+ 
= 

As 

E\=E) 

RUB) 

BE 
a 


A Qua 
[4 


ad lib. 


be. 
É 
CR. 
— |] 
L/ 
à SES 
En ns 
Us mi | 
avec leurs. mu.…le 


(dans un éclat de rire) 


( | (fT) | 
dl A À = 
_FÙ d 


43 . RE) Cu > AK) 
IT Y hud NY 


RAS ERP pere à 


ñi marchan. 


Er 
#7” 
pas qu'ellearri - ve ja. 


ne le 
— + = b ——— 
à D | 
OS CE 
Ti 
Mais je n'ai 


car je ne pense 


Jan F1 

Fe 

à ; 

| : 

ni “ee 

HA 2 

a 

E [N = QUE 
= 4 ad < 
ET ae 
£ jh x o ||I[ "6 IT 
Ÿ el uw pl © 
= © = La! à É] | | 
je 53 a | à | 
= é Ée | Ex. 
5 11 é [TT 
JL Bi st > 
e (LI 3. & | | 
L ET « _— 
& [EN s fu « È 
& ï pa F Q g 
= 6 — J 
E l l 

| k | 

A) = 5 NE 

: [TT] LEE fbud : 
x z ä “ 


281 


© 

Ca 

> 

1 

4 

Le | 

© 

© 

Le) 

vo 

© 

Li 

2 

[en 

© 

A 

LI 

Le | 

© 

A 

@ 

E 

a, 

Lu 

[en 

. , \ © 

”, a 

- | : 
UN — —}l 

. NT 5 

PE À 8 

T l 2 

1 S 

We 


q 


À 


Ÿ | | | 
GUN [ 


© 


1] 


LI 

D''E Le 

1") = 

fe ë 

I 

R 4 

Li 

IN a 

TL 
Ai % 
5 [ ETC 

All 

à À |] bo 

i è 

” à 

. ñ 

1 8 


qulk 


VSD k L 
ù 


|| N 


ET 


re! 


un 


LA PRINCESSE 


pou-_van 


tel 


é … 


ô 
B------------ 


ter . reur! 


(IT 
Su 


| L2 Ill 
| 
[AN 


1 
D» 
© 

7 


MÂROUF 
re D — 
tee 

u- 

Ô 

LÉ — 
Per sr 
a 
=. es 
Le < 
ns es 


7 
+ £ di 
1 | a 
M el) 
: 
3% a Ill 
MAN il 
Lin . 
Vin 5 . 
LS] 


Quelle est 
Fe 
su 

—e—+#" 


re! 


a - ven 


k | M : 
Q0 | J 
” | CN & 
EL 
|. JT: 
[lil F d l o 
. 1 
| É F E & ml D 
| | S KS 
| 3 | | 
( : | £ & 
| MT 2à = 
a bd AWil: 3 : © 
2. ° a LS \ 
| LT [ 1 
| E | | | 
ITS < Tr à 
| ; B. Es 
LI 
= 
| à T 
+ d At © 
Il ù = FE Hill 
ma LR A 1 | 1 
| # h J | 
| y 
se w | 


ERT 
_ 
ca. la . mi 


ll 
1 


RRQ EE DRE ne | 
Vi is e = | 
pou … À 


L | d 
nl 
is AI LA o CN 
rs LZ Q 
N° W OL T 
4 pe A 4 E# 
ik fl ïL dl | ML 
RE MO NE UE SE SC 
lu LEP LA Be Bnud Ur 
À TS ü ” e ü 


m'em - 
à 


Je 


mn, 


te... 


pe 
À —— + —# 
RE 

Ns* 


. Schal |  Jlahl. 


In 


BRAS 

BEC RE RCE 

LT EE 
Tout-à - 


285 


2. va 


S 


hom 


xs ||] 
1 . 
11 


Es 
NN 
l CT 


© (N 


[ks- xs 
| 


C’est A 


pa-gron d'en - 


com 


li, 


-sempre eresc. 


te à ses 


comme un 


. mis 


a 


> 


me pré - sen 


ll 


+ poco Cresc.i 


CAN 


sempre dim. 


a 
1) 
DE 
LS 
& [I] 
k ‘ 
De | 
Q 


(= mn 
= S ” 
nr | 
% QI Fs 
ME 


VAE MMS ES TS 
SRE DUREE 
DRE DRM 
tm 


LEA) 
D ns Vers PUS 
PE 
RE EEE 
<S .T ! 
DS NES © DOS CU 
"ASE, m5 EE 
veux me re.-jou… 


pê 


je 


DR. OR: AS SSSR CONS 
CRE 7 ARS 2 MR JDE D 


CRE SES 
BREST 
oi j 


CS LH 
7. 2 
Sa 
CA 
deau 


a 

© 

80 
Li 


dim. 
BÉRCIRERRUSES 
CES 
LME Se PR 

et 


e-tran 


- 


sempre 
IE CEE SES 


pnCo 


{l 


dmarchand 


gran 


DoCO 


Z*6 


287 


ca ra ya 


ma 


de 


te 
rl 
CS 
[a 


. 1 
1 L ” Al 
ee S | 
| 
| II | 
| [1 | Il | 
[| 


A 
% LL 
Ï | 
LT | 
RE | 
| 


Ch 
mais. 
crain 


RS 
ue — 
FES 
ps 2 3] 

ja 


sois sans 


N 
RSR TT 
LS) PE] 
DE 

Qui mar. ri. ve. ra 


LA PRINCESSE éclatant de rire 


288 


riant si fort qu’elle en tombe sur le divan 


LA PRINCESSE 


| 


est 


le tré.sor 


Et 


A 


a 
n 
5 
a 
+ 
Æ 
Lo) 
E 
Fa 
[æ) 
© 
el 
Le) 
À 


eg 


“il |] 

L'ER] 

(°: Il | 
M dé 
[1 EE 
Il 

(os HI [||] 

À HS 

, a eu 
tn 
, à 
>= | 


2&y 


Ils rient tous les deux comme des fous 


Mârouf cesse le premier et prend un air trlst» 


dim . 


A 


MAROUF 


ou. 61 


Ya 


P espress. 


4 
N 


Al 


LA PRINCESSE riant encore 


ran.… te ‘jours 


dant qua. 
LA =. 5 
Pan 2 
RSS EEE 


Pour 


cet 
c Pen 
— 
RE Re 
Rs Sr) 
ee 
=. 
EI 
EN 
Le] 
corps, 
que 
ss 


À à QE 
gr) ) il 
Se a S 3 
bod Là TM 
SN .! 
p=| 


sempre dim. 


Ppmolto espress. 


ee D 
SES 
d’un 


g) 
ES - ES 
Se 
rai ré. vé 


CI 


291 


ton 


COR RRONET JR S D DORE QU LAC 


292 


re sau.ra tout. 


quandton pe 


ètre em.pa 


je vais € 


et 


LA PRINCESSE, qui ne rit plus depuis un moment 


monmaître ? 


ô 


Qui le lui di 


sempre P 


M” Ses 7. 
L = 


CN 72 


+ - 


L Al EEE 
HE —- = 


FE) = 
5e + 


sans doute. 


toi, 


- 8€, 


._ tres 


poco rall. 


ü 
/ 
\ 


la P.. 


la P. 


Quasi adagio 
LA PRINCESSE, allant le rejoindre lentement 
pdolce 


= 


il n'est pas 


ea] 7 : J1'CO) RE JS ERRRN PRE DCS TERRE Les SRE (ES 

UE = = COS 7 * L'ERCE L SS BE y an 1 

OT pers) 7 n- D 2 > 
_ ches …. 8e que je te pré.fe é re. Devrait-il me tu. 


Mârouf au comble du rayissement et de l'émotion tomb 


dans les bras de la princesse et l'embrasse nr be: Vs 


s be: b 


29%. 


ra)ll + 


PEN ARE AE Te 


Tempo 1° (Allegro) 


LA PRINCESSE se dégageant, prise de terreur,et poussant Märouf vers le fond du théâtre 


je trem. ble pour ta 


poux, 


KT 
À .. 
NY 
"à 
Le 


nl 


Prends]la 


ra 


lah s'oc. cu. pe 


OS. CNT 


295 


mi, 


. ton en.ne 


Le 22 V2 


tes a veux. 


pu surprendre 


( Elle est devant une arcade du fond, et ayant soule .6 le 
rideau, elle regarde au dehors ayec inquiétude }) 


TRE LIRE FAR RSR RER , 
” 


A 


MÂROUF tristement 


297 


tranquille 
Crains - 


LA PRINCESSE quittan: son poste d'observation 


piu p calme 


Je necrains que ta 


per ; te. 


‘© 


la pauvre 


tu 


se fâisant le plus suppliant qu'il peut 


bien?... : 


Eh 


sans presser 


298 


mollo cresc. 


po co sf 


Ma. schal =#lan 
D 
TT 


PAS" + 


(T1 court au font et appelle a tue-tête 


Lo AID A D JET [TA 


CEA FER PES Sa: - = HE LE 


TE L gp 
WA; PSS ARTS CP 3 
Eee DO D ro He 
ZE = 
[ESS à LE S ° 


M. 
#- | 
Foyer - IT dTIIT) 1 ere 
ds EE — ce 2: 5 2 
s , = a 
A ES ———— Re 1w 
J | | 
CLÉ ES PR 1 RS PO SRE SSSR ee = 11 
LEE — EEE EE 
NE HU EEE RES : CESR) EM" Al 


301 


che 
sc 


deux 
be k 
D 1 - + 


# 


ñ 
Lé 
É ñ ‘ 
EE 2 RSS RE ESS SAS DR € RL A 


PERTE = 
RER Enr Re 


| 


ee nes me 
|] 
D ‘ 


EE 
er 

* 
EE 


te. 


LE 
e 
Deux: 


(le mamelouk sort) 
D à" À) 


RL ES) 


À $ à 
1] sn ÿ 
Se NL LL 
UY [NTP hd 
* TN ne 

E , 


MAROUF, sur la pointe des pieds, va vers là porte : 


par où est sortie la lrincesse. 


Pr een 
) 
sans 


Le 
V4 
Sois 


crainte 


deau. 


te du ri 


- gar - der par la fen - 


re 


point 


202 


«11 fait doucement glisser Le rideau sur sa tringle, et le spectacle qui lui apparaît lui fait 


ouvrir de grands yeux stupefaits) 


Le) 
(ee) 
+ 


SE 
re 
ss 


des 
— 
# 
À 
RENE DS 


We dr ares + 
WE MMS 
DT AN FER 
PS ES SC 
fer =cpesn | 
ER 
1 
FES, 


= 1 
D = 
re — 


EN Li 

OT AN RS 

CSS PRES 
=] 

Li em 

Le RCE 

 - ee 


(il recule vers le milieu en éclatant de rire) 


LISTEN PERS CT CORRE RSR l'OS GRR | 


LT Hi à ni 
le pe Le 
Mid SA [NY 
= cn “4 


Re 


304 


Regardant toujours ce qui se passe derrière la porte:et levant les bras au ciel. 


bon.net?, 


e 


t 


E 


(11 tombe assis par terre) 


LA 


tel 


' Un : pe 
É rail 
a I fl ml _ = le 
1] fil “il. S (1 a : | 
Il Ill A a £ 
Ë A Al Bi! | 
& « Ill NS Ul d ll LC | | 
1: | sil : Hi 
s qu) ° # é | JA ss 
A [4S £ IL à 
“UE D LIRE: 
ñ Ile | ÿ RE 
AM "S la cul D 
mi | DL l'alki | 
Qi k Il À | 
| 4! { a Lil! 
NIUTE | M | | 
nl al Ce 
ul à Ein Al 
HN | il * Fi 
“ain s al] . FE 
nl | | g 
ei ml Q | TES | 
| ; | 5 
LA | A À @ E hi |! \t 3 ] "A } 
a ir) * 4] 
se Mo "© bl su a de Se 
lbs linsd UT MY it NT NY ni EÙ 
= & # x“ 


306 


LA PRINCESSE (éclats de rire) 


(e- 


ns 
3 
LI 


dans la coulisse 


LU 


Ha! Ha! Ha! Ha! Har 


Ha! 


(S = 


E. 


NT 


mes 


des fem - 


ESS 

ETES 

LE eee] 
Ha! Ha! 


A me eee 
A e  UNe e nr 
‘clats de rire) #E 
2 3 ; 
RSS à ER PE EE LEP) RE PE 
ERREUR EEE A ee) 
fm 


æ 
+ 

(éc] 
EE JS 
: Dee) 
D — 


= x 


Ha! Ha! 


Ha! Ha! Ha! 


Ha! Ha! Ha! 


Ha! 


Ha! 


807 


te. 


fui 


compagnon de 


n’a.vais point pré-vu ce 


Je 


3 


qui s’est” 


arouî 


« 


Ils s’embrassent en riant. 


HR. 


f et ceux de la Princesse deviennent de plüs en plus forts et 


jeune garçon,entre e tombe dans les bras de M 


1. 
I 
: JL 
nu 1 ++ dd. + 
2 I 
= I 
È I 
4 I 
2 ! 
1 
| 
i 
I 
. h 
e | 1 : 
© ! 
CA Û ë 
@ = ee] 
[=] À @ 
ET. 
"4 2 ; 
© [el 
CR : 
bo pe 
e + 5 
Er 
T o A 
mm © 
# 
€ © ‘© 
s k à 
PE 9 
fa es 
« 2 i 
: © x F 
ee] s a L 
© “+ aus 
: EE pa 
NT ) 
TT né 


308 


les 


Soudain, Mârouf ayant entendu un pas derrière 


t 


éren 
Paraît le mamelouk, qui se plante contre une colonne. 


7 


se dégage et prend un air indiff 


1 


colonnes 


da 


Moderato 


MAROUF d'un ton degage, à là Princesse 


wil . le-ne.- 


ve.nu de la. 


mn, 


PR | 


S 


CSS CORRE 


ari 
SE Æ 


Le——S 


Ai 


CES SP" REV" 


D 


4 
A IE 


LUE 


° 309 
LS , 
/ Eee | mn hum a ses | 
A — = — 
* KO — Se BAIE PES SAME ES" z SES, 
Ita |. + allons . nous:;r#-jou 
f): Bac. ET = nn. Y EN EE 
nan’ +: sm = LS: esse :  -Y PEIES 
An. PO PR ee ——" € = cr = 
CA | eg ue 
re FILE ee, Q nes = 2 2e 2h | SRE TER D | 1 4 . de | 
) Es - Fe 
s SNS UT j 
| : Î 
b se [es = e! 
re KV == î Hide: K. b 
Di “ Re EL = = PERRET IAE PRET ITS UNS RES RE ERNEST 
rs. | = = ê = 


! 


D 2 rm = 
M CS el ! 
CROIS un Ds 
Ep 7 AU y y Re 
- ir d'un ga-lop dansla plai . ne. 


mamélouk impassiblé dans son attitude militaire mais dont les yeux se désorbitent fixes sur la 
: Princesse. 


SCENE VI 
LES MAMALIK 


Arrivés a la porte, Märouf et la Princesse se sauyent tout a coup en éclätant de 


Tempo 1° Allegro 


Le maæmelouk pousse un “Oh!” d'admiration, et laisse tomber sa lance. Puis il court 
« . È . 
derriere les colonnes,et fait des signes aux sutres mamalik qui accourent. Et ceux-ci. 


ayant vu la Princesse de l’autre côté du mur, laissent également tomber leurs lances-et 


regardent a l'extérieur en levant les bras au ciel. 


3 XX 
Er EE fe $ ee EE 
f 3 S 3 3 k 
A “y . 
/ "æ: Es] ESS ne ER EC sr CPE CLS MEET 
tæ EE] | D RENE ER D = ms Et 
SE GE Ps SE PU RSS EC 
es SEE 
DT MR mes ee = 
RE Cée LE 
DEN CR EE CET SERRE ER —— 
3 ei 7" QE” 


311 


PL dd, 


l’a . do .les_cent! 


comme un fill 


— 


tail 


sa 


Al. lan! 


Ya 


MAMELOUK 


we 
[__ 
SC, 
RS T7. 4 
= 
MAMELOUK 
=— 


{‘" MA MELOUK 


# 


212 


313 


4! 


‘1 


(ss 


lah! 


(On entend passer le galop de deux chevaux) 


paie 
3 


P 


“0 à 
IN sdb 


De Len 4 


ii 


+ | 60 | L 


#$ 
4 4 ee 
= z F 
=. LS CS LES 
RE By 
DURS SR EN FES ET sl AVT PU'14&uE D'A7 DS 
—p—# #5) 2h » 17+ 1. DUR PEER 
L] Î ! Î ms : 
G20 
C) © 
(C FIN G\ 
NE DE L'ACTE IV > 
Se < 
TE OR 
LCRN ; 
©) (Q 
C' 


315 


ACTE 


La scène représente une plaine. Au ?° plan, un champ laboure, clos par une haie 
ce cactus et de figuiers de Barbarie. À gauche, une misérable huttedevant laquelle 
on a placé une petite table. Æ droite des orangers portant leurs fruits. 


A l'horizon, très loin.une pyramide, des sphinx de fantaisie, 


SCENE I 
LE FELLAH, seul 


- Au lever du Rideau.un fellah. 


NE e ES — à Le 
à | e É, = 
e e- allé: de 3 LE Lolo, : 
FER RSROS 7 


À J | | Pam 
si Es 
LU LL LEE LE ER LL DL EE M nee — SR eee 
A — - = — ES — — Æ 2 | 


316 


(vieux manteau, longue barbe,air misérafiféllaboure Je champ en compagnie d'un äne etique. 


> PE 
3 3 


' 


ES SAT CNE EN RSS 
RE CREER 


\ ÉXh = _æ — es I 
RE nn 
RE Lu ; 


li chante une chanson qu'il interrompt pour encourager son âne. 


moito it. 


LE FELLAH PE re S: Allegro (d <132 


—— 


li - yahl 


Atlczrod #8 
" + 
EE 
| Fe | 
en sd SR mn ne = Re 
© —— À LEE 
ET OR Es = û 
Fes = PR 
L 
en re 4, D 
= En PE ] PR poco rit. 
, — 


© a 
NA CE = RC 
ES P, PR PRE TT 
2 E = 7 Se RE DE PE 
D = =É PU PR RE PRE 

D a F & D —— ae ù > 


Lent 
LE FELLAH nr ! 
= 


z 


1 arte 
pour ton corps...”  (flarrha!) 
(Harrha!) 


le F. |-4 


Allégro d= 104 


“pour ton corps, 


Æ 
[1 
(VU 


' F 
y E 

‘er. 
NE 


Le EI Li +] 
ER ER UE À 
D — 


ad lib. 


_ Y 

rep Gen nn ee use à es — |] Ee & ET = 

16 F, PE | BU ON NE 
ZE 11: 


<..délec.ta ble. 


o œ ! 
Ce à =. Jomeschues 2 | ESS DNS Sr D un tr |} Ai 
CUS ESS SSSR VS | EE "HET 5 VDS PES |A 
| EL Fe Te ESS # | 
Le ESRRE PPS PRESS Rat es SE 


318 


Lent 
] —— æ DENT er . FN 
mue” DE LR | RE LORS 0 RSR DR Re) Q 
SF UN SE El D ADR LES CON PROS. (OU MEME SSSR CORRET CR RSR GE Sn 1 
le F [F2 77 AE Sr RE RE RME | 78 RER | ES RRSSRUES GONE ORNE) RSR D SRE 1 ME RU 2e D 1 
ee CREED GX CNRS “0 CEA CREER. GAQ Eng ee Le EFIFS 
LH t = æ ." e ‘. 
Ton sein gauche est _ sibeau, dé. li _ cat et far . cique 


Lent - 


fa 


14 s à , cs D He | É saurai « ; 
Jjemétonne,A . li-yab, qu'Al . lahaitréus . si.” gré de ceconp "SPA 
vil d'épaule } 
À egro 


SES Er: 


» 
le F À ; ES SSSR 
D SR ÉRRRR  L 


le F. 


Là 


ER 
ne 1 © LL el 
= == PR PUS PURES CI ESS À PR TRES PEZE 0 li Men me 
{ » 2 0 dl ———  PLSrs.i 11 oc PT. 
f ë a TTL At ral MAP L I | | | : Le 


319 


a son âne p 
EE |) 2 — 4 — 
CRT USE TI SEE LE “EP US 
% = ER | d ES 2 TR T2 1 5 MRCES.ST 
_- Æ 1 SCEER 5 CODE SO DARBE 60 Re 1j 


Portes (Havrha!) > . ÿ 
Je se-rai dis-cret survous,°" montagries 


leF a ) — = 3 
TT 1 É DER = | "= 


É 


(Chaude est la journée entre les jouenées ) 


L'âne s'arrête, le Fellah Je laisse au milieu du champ 


| ; a l’âne et va cueillir une orange a droite,en disant PS FA 
RC se 2 2 | 
LOT OISE —— = 
] | Parte RAR LE - 
(Qu'Allsh bénisse ta. sueur. 
bète de bonne volonté.) 


11 s'assied sur une pierre et se remet à chan:er en 
Ê à faisant ur trou dans l'orange.et en ia pressant entre 
I] cueille l'orange. ses mains pour en extraire le jus. 


le F 


320 


Altegro 
. ÈS en en = mimi 
DRE = à 2 Den en mm em mn: 
“Mais lorsque tutassieës surle sol  leplusdur. le khali _ 
Allegro 
RE  —_ — HS BE a = 53 


# 2 EE À, PR 
LL S — 5 2e = ! 
RE ———— À 
NOR UNE en es ESS LE PR 
a son âne,qui veut 11 suce l'orange 
se mettre en marche puis,la jetant: 7% 
F] LC] 
D CT NN NS CSD RER END ED CD RTE. - Dee = 


PS PAST RES 2 N'ES 
je F. C] De Ds SR —— T5 —— 20 — 7 —] 
BON RSS OUR <UR S DNS D ANR D OR SUR 7 DR DS ER à C0 0) ES ET FERRER 0 DEN AU NP SR DRE 7 


3 
UE 
, 


3 u . . . . fe 
. fatsur sontrône moelleux.” 5. Al ae oo à assis quetoi, Ali. 
AIO IA,N0:) - 


fx FN 


, Poco piu allegro I se lève, va à sa hu teen disant à son ane 
Fe a] —_ ]_—_ _ 
8F. (sn 
VASE © 
- yabh!” Parle: (Ami.ie vais 
= 3 1 + 
LT Che m uit €! ei 
4 CPL A _ té Ce PTT [ Cm) 
[x ml 1 LI LOI PRE, JF. | le BE ES EN ESS percer "AUS ESEES ER SE 1 
ADI nl, | ULWeLIIT TT 1, M ee. 1] ares — — | et LL 
«x Sp. To OR D 40 7 PSE um} 7" 2.4 LISE Æ 
SE, cg IA LT | | SR — NS CNE 


NS is 1 
I 


11 prend un seau. devant Sa maison et il 
traverse le théatre de gauche à droite er chantant 


821 
Ô montagnes 
+ 
ARDESE 


| Coha TT Kobu 
All l © 
J D 
Il | : 
+ 
l à 
Con! 
jo 
Lr] 
2 1 
= | 
5! 
* 
" . La 
ÿ [e] 
> 
C:] 
‘ . | 
R Le] 
[| 
o 
+ 
[= 
© 
a $ [I 
€ f © 


= 11 disparaïit 
PE ne us 


a Tempo 
EE — 
a Tempo 


4 
= O 
| x À pa 
i 3 
Es (2 
0 Le OP 
"O7" Eire Ill F. 
‘© | x t | 
| ; il kg | æ 
| ao ë le| a | LI 
AUNIRE [fe “IT 
& . / : 
UE [ell 2 
D aile > NES 2 
Ë = il 2 & (U 
E1 a ul [= ce 
d si |, ! 
5 UN 5 aie 
fttheES 
II :: M 
pe \ un 
: | E 8 5 L 
(il ce 
Le ne 
los TY 
. Fi 
4 L 


ere 


« 


e en garçon,entre la premi 


! 


isé 


à 
e. 


u 


+ 


3 
LA PRINCESSE 


— 
3 


La Princesse dég 


‘ 


SCENE II 


LA PRINCESSE, MAROUF, puis LE FELLAMH 


he en courant et riant. 


à gauc 


= 


322 


Îl 
TL 


_. =: 


LA 


Aarcuf entre à sa poursuiteet la rattrape au milieu de lascène pour l'embrasser : 


LD. 


à, ] 
Craie. 2 | 
\ CZ LA A set Sr D 


323 


mel 


cent 


LA PRINCESSE 8e dégageant et montrant l’âne 
N — 
an 
= 


de! 


onnousregar … 


O ma pudeur! 


CEE 65 LR Mi) ET 


FT LS 


À tombant assis sur une pierre pour rire à son aise 


A 


MAROU 


Le fellah entre, chantant atu:têè1e. Il apercoit les deux 
x isiteurs, «arrête ébaubi,oublie ses réucoulades, qui : 
mvuarent dans Sa bouche,et laisse tomber son 8eau par Andante 
t 2 


Le salam sur toi, 6 chixni 


Î D ? 
AUTELLE 
( 1 
L_# «] 47. 
LT C2 VERS GS 
LENS en VE [| 
LE er | F3 
| 
| En" £ à 
| 
| 
' 
dE AT > 
DE , » 
don 
4 
' 
FA T2 
BJ [L= 
=. = 


Estce là ten 10 L 


‘sm + INSÉRER TN De — CONS ON CN NI SE CSSS On JS SSSR ZN 4 
le F w « LOS IIIT IN CNISS EL s ie |) 11") CAES 
- [ES 4 ASCEVETE AN I If I DECSNSNOSNSES ENS LE NUS EN COUR SF SES EST 


Etsurtoilesaiam,la miséri . corde d'Allah, ses bénédicti . ons. 


By s 8 = = Les nan SRE LENS SAME USE ES. 2 
ww. — . ER ENS TRNERS / US PRES Dune D Ur 4 oi LES EN EE 
= — o—= AA VE ES ST OS ES 7 (EP Eu 
e 
- Ep © T . 
| 
, _ 
LE CR 
+ — 
KT = 
22187 
PPS, 
f ÿ 
—# ES ss Sr 
D CE NE D un ES ——0 27 ET 


f me | 
leF. nv : FU —— —<— æ PES LS 086 C8 PER FR 
EM: LE ———  —- ; 


Nonmonmaître, c'estle tien, car tu me ferasla grace dedescendre sous nion 


Les] Es — 2 ————  ————— 
TT | EE en 
< | à 2 G SES 
L +: 


326 


LA PRINCESSE 


ROSE LT ue 
RIRE OR A EU RE OR RENE à. TAN LA TS Sp e E— LI 4 —— + #5 
ae TE 


PE 


‘lé _ las tu n'as riencheztoi | men ss nt .S més . 


LE FELLAH à la Princesse 

! ! 
LL _# | SES > PONS nn 
[T2 


CESSE NI » SE a 2 SSs 
Br LES DAS 21E D NE EN = RE RÉ ——— 5 — à —-E— 
LEA LL ei LES AT — 2 — 5 — a q. ad RER 0 D RENNES MU 0 @n 
A RS DR RS D OR UF Em CT Ter EE — 


Ô vyisa._gede lait Ô jeune homme à la si bel. le‘tour Nu - re ieste con, 


Sn 
e * Qi 
| 


ne 
19 
| 
|| 


i] 


PR eg 


rm / 
i 
[] 
: 


El fe un | D SC D OO CR On 1 |": OMIS ER 7 Dem DE Un tous Æ 
NE R 00 BRNSRSS D DE MEN EU LUE s = GS GR LE RE 2 JUS GRR ERRRRS D DS 


Ë 


MAROUF 
à RE SET RE NS 0 GS SES 
TS TS 
| EAN EU ee 7 


: Frère d'infor . 
É I1 veut aller vers sa hutte 


1 É L [SN N 
le F- fs — EE 


327 


ù 


[& Es Lé EE CESR 
E ER IS 4 EREEPRT APN 
TE D 7) gb. IL LA 2 EL I 

£ — 


#tune, épargneton bien; jevais monter à che - val. 


mais Mârouf lui barrels passage. LA 


« = — LR 09 #0 1 
De a | + ee es; 


#7] 


Non! par le prophè.te bé_ 


n4 N LE Parme à nt 2 . S 
mn Ua Où NN 5 Me | 
ER ONE Cr CE SRNSSEEET AN ON DONNEES M7 OMS (Ai MmRR 7 27 SI CSSS 1 SEE 
en es. |. JU ? REF PUR 
END er à RTS Se UT CSSS CAS SSSR MSN ET FF bb this 
y PR HE. | 
ue | =. : P 


Wd= 
| 


ag 
ES A 
Sur lui la prière et la paix. 
{ 
CT RE RE ET ER ER IRE CNRS SRE) CORRE SR RSR RSS CET RE ER EEE Er PES 
| 
et — es 2 + 2 55 RE he me LE MR 


Sur luilaprière et-la paix. 


cn) 


Es = = DT UE PET PT ER CE COR CCR M5 5 

leF CITE" ES SERRES CERN CRT “ORNE CUNRENE COUR SRB PES ŒULS TE SP VESS IE GERS DR ORNE" "1°. JE ? 

NS NN D RS 1 LUN VOUS. D CESR. 99 EE) LEZ LE La - | 

28 EL | Lo n——— CRIER LL ——— PRE (7 CN ARS “= 
= > . 


-ni! Sur luila prière et la paix. Jesuistonservi . teur, etnul ne sait 


D _# Re || D 


eur BE D 


= SS: 
leF FC KR ESC 7 LCA LPhe iæT, 1j, IN I'OW WAP, |L14 LE CESSE 
5 2 RTS ONE EURE OR RU” SU SE Puis AT VERRE BP NI NE MUR E ES D a À 
\ L/ PR S ” —  —- = 2 1 DRE DS SLR RSS 


À |) | 
| LEZ = = 5 @ 
DR : 


328 


SCENE III 


A 


LES MEMES, moins LE FELLAH 


A. 


MAROUF_ 


Et rs 
Cr 
ÉË Bud 


| à 
À | 


e 
Er? 
es, : € 
RE 
Rs 


Us | 
| D 2 
Cet Il ë | 
A 
7 d ai Se 1 
le ie LH 
DT) pc: ea À 
; a || 
ë0 ÊL 
.e L e A 
«© - ue w 4 
“RD [M KI 
‘3 
ÿ S| 
2 all] 
m 
A - 
5 JL le 
à [NO AT 
3 | 
: | 
Lo) 
s JL 
fl . 
Le : | 
a A U 
| Mi 
Ur { LE 
lbs \| OT 
= 0. 


à ble l 


Quelle hutte mi, 


.. 


L 


à droite 


ET 


pe du 


SCO D RE ROM MES Te 
LL LR 


D mes = — 


Caire é.tait presque aussi 


Cho’ 


é 


Mon 


: $ 
À di} £ 
kg “had 
he 
pS 


/ 


10 P, fre 2 — 
ITS Si. See 9 Enaeee D 


sel Je) 


€ cusillle des fleurs dans la haie à gauche,en riant; et 11 lui sourit aussi, 


4 MAROUF ' 
w. DS en mr un: en 
HN 
SE RES SCORE SRE ENNERNE PSS RGP | ER 
Chassons les mau. 
- US æ 
; ; à HS ESS 
é és . ° < L 
CT ET EUR ESS PRIRENT ON LUN An ORNE SRE ERGUES) LISE SENTIR SRE TER 
| a 
L | HS ES RS En = 2 RS 
Li . n x 4 ei | 
à Es A Le D 
4 L Fà = 
: L He Fi | + \ À PAS kr 
7 nt en en RSR NON RSR te TE. 
ER  —  _ NY it @ : = 


: 


-vai-ses pensées! 


cn 


paul 
:. 
l 


üd 


I1 va à l'âne, et dit à la Princesse,en imitant le Fellah: 


FH 
A 
x UPS 


| 


= à eus 
IRC DST NL ET 
Len th St 
Le 28 

A 


[_# EEE PURE 

__Æ TPS REP RSREREN CERN CIDRST DEN DU DS ONE SU Ai "T CIRE D 7 CC SSSR DR TE 

D, RARE M se ES 
7. SU - SONNERIE mr en ee 


BR A7 PS ARE TR. ET VS Se 


1 
1 
"3 
@ 
21 


lait! Ô jeune homme à la si bel . letour - nu 


| 


| 


4 m * eR: “nie ’ sd | on + ; 
CM ES RE 
D OR US RS © Burir RES CR ER 
LPSC Tu it SSSR 
BE 1 AUS ER R 


| 
ï 
Il 
h 


Veux-tu que je te conteunehis. 


-11 commence à labourer 


i a 


d CIRE ES | 
. G 3 > D > » RSR 
M SR 
SE PRPREur P EE rI Ur 
tucueilles desfleurs ainsi qu'une femme. 


CACSE: 


s# * . £ D 


: 7 
jp À DS Ch 


Elle est venue s'asseoir sur le banc qui est devant la hutte, et songe, sor bouquet sur les genoux, 
ad libitum : 


d : 5. © 
la P D RP COS un 7 D | en Jun n Em ACER CRM. DEC TN ER ON SN EURE 25) SU S CN Qi 
= 2  TEPRON ES ER LR LL ET Eh, LL LT LS SR 
EE | EE Ré AS D A A ES DÉS MEAMABAaELTS 

s : 4 RSR te ee : Y D 4 Û & 
L'histoi … æ “ = n - redelaprincesse e_pou._se du save. 


33? 


. renttous deux du Me 


Ils s'en. fui à 


LA PRINCESSE 


| 
me | #2 —+#— 
lio dos 


La 
pe 
©! 
Fe 
es 

Ë 

| ; 

2 

| | Q 
RE 
| 2: 
UE 
al 
dif 


RP 2e ER PO Be DA CRT PORSREE) 


Be. MR APRES © CRE DEN SEP ©. DOI 


i! 


= 
C4 
Hbsd 


-R4 
(] 
4 


palais pa.ter : nel, 


et 


dans la paix 


n 


MAROUF 


( ) Ce chant est imité d’une mélodie musulmane. 


(an) 
© 
Le) 


La prin,cessecueil. 


L’é.poux la.bou … rait le champ, 


= 


à son ane qu 


i,malgre ses effortsne 


peut pas faire avancer da charrue. 


| 
Pari 


(Harrha!) 


nl 
a 2 
ie \& 
kadu j 


tait des vers 


chan 


_ laitdesfleurs, ou 


| 


(Harrba!) 


! a 
| 1 


: # - 
LEITTSSSSSSSS 
Be — g 
LES 
a _—- 
ou Jui 
CTI 


pas 
y PF 
DES 


CPR PES 
| 
son re … = 


| Hi 
i 1 

: 
Ê 
Al 
FL 

ne | 
il il 


TT in: 4 Mind s1 É 
Gi] ; 


— 


Era 

Es 

Lee — 
pré_‘pa .rait 


etenlève la terre qui est autour 


) 


Maärouf se penche sur le soc-de la charrue 


33% 


| Ji | 
ea ar 


] 


| : | 
! 


+ @ l 
É . AS 
3 TE 
N < 2 (HA # 
STATS 
El R 
CN © Ca k 
QUE 078 LE 


Sul 


æ 


L 
= 
ne 
legro 
De 
US D. ne ee ae ce 


#3 
aus 
ER 
Ya Allan! 


ble. 


Piuü allegro 


en | 
_ A EE 
SR TES 
SRE LG 

un an . neau! 


Piu a 
PAR 
C2 
LITLE 
Se Po 


£ 
ÉPE 


[Ab] 
=) 
4 
Fu 
Lu) 
ls. 
o 
Le! 
pd 
d 
Le) 
© 
(®] 
(o] 
d 
+ 
n 
4 
4 
© 
pe] 
74 
Le] 
pe] 
\& 


fl! af pi] | 
(Il ; 
#4 | 1 
us E LAS 
1 ñ 
ni c L. DL 18ù 5 
N £ l À Hl = 
I ie | Il & 
Lai ÿ Li / Len ! 
Et 5 pe 
rs | Lo) 
T I ul ft | : 
k t 
LE NE NE ; 
Hhué Bnsd Bbud d 
p« CH 
e a 


2 (M 
» F1 
NM ON 6: 4 
: | |  : dll 
|; H À À : L ; 
HN © 41 î 
(os = | 
on | Le 4 
| | l 
LL & { ul LE 
a 
TU 5 HE | TV JA î : 
a © ane d) MMS À 
at) : 5 NE 
: 3 N''E 
LE EE | 
f - ë qu Lei 
A || HS 
É JT? - À 
: nie Ë j| 
< « NN € 
< al VE | Ê 
AT S 
+ A = : 
I un à 
. c] — : ï 
a] HI < a 
Hi TA : | 
LE à à 
L NE É 
A AIT 8 | 
I JAI À | 
le] 
| Il ut sl 1 js 
Un EN  Té a) 
IL " “ LI US." STEP LA 
ë TL “ Ï UT A fi | dE 
fl e ks ANT à l |: 
| NUE Il 
mi ST * HIS: M si 
ji | a: il) A 2! 
Qi su) TA 0 
IL Nil  $) 
È TH TT ( 
A ne be 


la P. 


ia P, 


ETS 


356 
. 
LA PRINGESSE dans un cri de Joie Elle veut s'aventurer dans le trou béant; mais Mârouf 
f) - nes 
En" en. JE J'EN El ER RAS D RER EE 
SES. FM hidnesr en Sr D 
A+ PR PRE RE LE RME RS TR D 
El. … len’estpas 1 - nie! p L 
C2 . / EL 4 : - se . < x. 2 J ns. ue. LI 
= ? L 4 » 3 . S 
f # is = k ‘ # ë 
* ARCS SRE PERREN VEN EDS DU RC CRE (PRES DER QUE BR D En En Be de D 
DOS: ML "7" RARE ES OS PSE CR TS VOSSSRRN PSN 2 GRR ES  — # 


DORE EUR DEEE Ze 
a los. 1 OR ss —+—-- 
SE SUR 28 SRE 00 
Es RSR RES ARE DEL ZT 
ET 


toujours tres vi = 

p (jou L f . 

C__y SRE RSR ES RE NL CIN CCSN 

4 ER PR CRE EE ER ER ES TT SNS ES MES EE 2 
|| FX SRE RREREAE LOUER, 0 0 DA VS CO) Pa MERE GET D 2. 
BRON SR ER ET “22 = P. RE 


LL 


épouvanté la retient par son habit. 


MAROUF 


Quefaistu? 
= toujours très if 
= ES = a 
Re _— S 
D C9 SR Ru mr) 


OR CNRS ©7 DRM SR ET 
RS CSL AU DSUELÉ ER) JM) nn 
BOSS t'U EVE DOVE MP "T 1. me RS 
ce OS CREER OURS OR OS (ETS CS MT LT 7 a SR 
on nmnnt TT CES ES RE ON Een | 0 
Es. _T 
= S 
—ÿ = EL ee NS © 
D. COS CR 9 —À 8 NS CR D 
N /. VON DRSREET PPS D'OR D QU 7 ÆS Mmes DW-TT IC LT EE ES 0 
NI — DER RE Re 


_.lah nous à réser.ve danscegsouterrain 


toujours très vif 


Res-tel j'ai peur pourtesjours 


ue ETYTYTYTYTVTTTIPSsS_———— 
mn, = RE 
ee. 5 
ES +, TDR 
D 
re tt — - PXSR PT 
_ #S- Le 2 


L: 


c Uk A UT AE LE 
Se = à D æ ë 
I x JA «æ n 
 d HI1 2 F 
W |]: : 
8 Da - © 
IR I) E 
à + y 14 d 5 
ni és è 
Je a \®@ 
Il | : 
ak *e : L ! à 
JL és ni SAN 4 ! 
A Q nil a s 
ë c IA) t 
T. CN © al m 2 
ae Il À jy L es 
\© 
= © | 
CN 6 
” l . œ 
do | | J es 
a 
| JR S' 5 55 T4 
a ï Il | 
LE ni ni , AB 
) Fe Q } 00 
Ni ai fl 


pol - tron! 


RES 
» 
descendstoi.- me 


‘4 


€ 
TT 1 NL _5à 
Fr # P« £ 


Li 9 d A 


nm 
4 
© 
4 

1 
< 


 — 
Re 
TS << 
-toil | 
À ——— ———— 
À 
FR 7 CE 
Les es 
O 
à —| RTS CERTES 
LELETRSNET CSS SRE 
pur CT SRE PE CE 
souterrains 
TULS L] nn Re MU PTS ne eee, 
| 


45 ju nm 
| | : 
NF ON) 


TN ne 


338 


Meno mosso 


'aP. 


MARQOUF se decidant à contre cœur à engager une jambe dans le trou 
ad lib Pa Parle 


3 EI 
LZ _ _eé IA © Rae À CELA DRE | CARE ME AU = 
RESTE... à 7 Re "#2 #5 


sortant précipitamment la jambe dutrou 


Parle 
ES SN RER NER ETE 7 OS VOUS RER ENn SE RDS DR SES 
CORRE CR “ON NN O7 VON SRE 246. 0 SSSR NN NNNNNNNNENERONRRES CU - SP DENNENNSRENEENESRERE 


‘ 
Con SNS RUES 00 - OUR 408 ON RRNRER NE 0 RDS RER ERNEST EL (OC ARR SRE CS € 
 ———— — CR 


Aschadouinna Moham. mad... Lefellah! 


On entend dans la hutte la VOIX DU FELLAH chantant D ge. 
: S 


{ = 
\ 
x 


Sp 


LA PRINCESSE 
sotto voce 
, ca eme 


-£ É— 2e 2 p- 


5 ii 
LE eee 88" "7 
« EL AS 57 BND ES DU LC D D | | 0 US — on 0 LOS D SR SRREE 
ES Pr 22 AS RL EP En DES D Eu D 5 PE 


Refermeletrou... sic'etaitun trésor. 


æ 
= EE 1 En CE 
SR ere RCE LE #8 RL ne 
M. he ————— "#2 ———— + tt} -bp— 28 22 
mu? RS me CE Enr 
11 faudrait partager. la malice dese - 
D — ar GES sr pe "1 
Be —S =. —S = 
F_— te S RER res SC 
\ D RE mé : — a TJ — 
Os ee DS En s 
| 
ls SR EE nm —S 72 m2 ee 


Be, 


É 


SCENE IV 
LES MEÈMES,LE FELLAH 


Entre le feliah. Il apporte une marmite et acheve la preparation du repas. le dos tourné au public 
et chantonnant sa chanson, Éæ&-princesse s'est placée devant le trou pour lui ën cacher la vue. 


LA PRINCESSE bas ä Mârouf 


PRO TSR ONORESPRSRRRS CT ESS" OS . ZE DE DS | Te 
CO 2 ED TEST ES UP DESSERT PSS: M CU "GUN IN LS ZCS-: Pa. OS, 112 
mr mms M Le EL 1.7 D 4 
SE FE CN NE | LE 2 


Ehbien?remetsladalle, 


“Ss 
55 = 
- pouses] 
chantonnant, presque à bouche fermée 
‘ 
ee LECTURES RE RE 7 
leF — 5 CRT RSS SMS | é à © CR. NN ©: jf 
| Sur le 801 le plus dur … le kha.li . 
| 
©" © rt TZ RES | 0 RENT — — SF; 
DU CORRE D ON CRE RS NN ESS "cs CONS _ — et CS |. AE _ — SR IL > 
IL ce SSSR Gi on a DESERT NET. AT CMS SNS © SR #2) SSSR © 


F 
| 
| 


LL fs 1 ET CRETE CEE CNE 7 DER SEMESTRE : 572 9 DONC : 7: 
JR CIN JL SONNENEE à- = = w = L? 
-< K: ESC NSERRUESRS 
Moderato 
MAROUF qui fait des efforts surhumains sans parvenir à ébranler la pierre, 
; bas à la Princesse SR — 
= » 0 — mu ns — À pe 
4.4 ÎT GRO ENN O7 SON - RSR NE! UNE UNDREZ DS - DR 
E/. = LA CPI DEN CS CUS OST CSST ENS 2 OS COS C2 NN (CSS LS | BR 
LU = & EE ————————" î 5 5 — 5 — 
je ne puis Elle est de.ve.nue plus 
a CLRR ATERSNSNNERSEEC SRE TONNERRE : 
ler L_4 > LS —| FES Ds 2 —————— ———— ———— F 
: 


-fat sur son trô.ne moel . . leux... | 
Moderato (94-686) 


il 
L 
qu 
| | | 


[2 
LT ER SE RS RSS ; LS - (OS SR SSSR Er -- 
Ci = 
E D € 
= 


A 


lour . de que tous les pé.chésdes hom…  _  - mes. 


= 44 
Los RE" "ES GS 2 2 2 ‘2° Le 
SU, ms LV PTRA ALES L'EU EN ob si 
Le “ à 2 4 4 


EESTI SÉRAERRSRUNES — a 
CICFSRRER SE A ER CSS : LS 
LS CRE IS LS ES EE —————— 
Le Ses ET € Lie Re M SU RS 
EN, Pl SO SD, | 
D Lu — h1Œ 


LA PRINCESSE au fellah, aimable 


Quelleo . deur, ô mon maître : 
3 rs (sans 8e retourner) 


: a cr = 
tt RE RS CR" ET SSSR 
L_ 4 be le lo RS — HR PRES RES 
RECU ORNE 0. ARR MORE D EE CORNE USERS EEE — GANT RSR EN DRE RSS EF Se SUR SRE 


| 


- > BR. Pres 

7 — _é E ENS. ARS ISERE 1 DURS (CREER (9 CSS DT 

5 î——————  — LÉ SR / RES) En LUCE SEE 
2 z 2 ns 


Qu’Al.-lah dur.cis_se tes bras! En.core un ef.fort! 


RSR — 


4 
D CRT SR SERRE RER PRET RL T TEE CRE ER CT 
qd oO ES 
Li 


LE 
M \A SEE € 


«Yan! 


h be R te À : | Be: 


ED RES RE Ë AVf p # PEN Re 7 

EF CSSS Se EL es he mt VAR Lo 1e LL 
D, ONE CURE MISES MR DES Le if s 
————— eu 7 


[| 
Ci 


|. LA PRINCESSE 
. mm 
2 —_— 
= ann 
MAROUF bas à la Princesse L Care =” 
‘ Fig < 3 
[_3 RSA RE ER SRE SRE 
RE —— 
L'anneau, ron_gé par la rouil.le, s'est bri 2 
| 
SL = 
EE CR SE) 


le lui passant ; (pendant qu'elle examine l'anneau il s'adresse au Fellah}) 


: # Lh ,. j , # - F 
COUT LCOMPE VAT np ln" le 7 5 Mille, Limi A  LOT 
EEE RSR SLIENES ES RS SCENE DE 7 .<:. 0m 53-46-00 HAS Ii MD 


mañître, quel parfum! . LÉ GE £.: 
4 # LE FELLAH,toujours de dos F5 ” 1 © ss 
EE a rt 
ST f | 
|, 7 


RTS RAC R à" 1 PE 


LH STE — LESSMSRRREENS CT CERANSESRRS 7 CERN VESSSRS DD à VESSSRCE DO Ni D OS DER 
a 
4 ° 


RE nn se | y ur. - —— "| - 
BZ CSSS E een LE RER ee 
Er | BEC RE A SR 
BEEN ES) PR 
- D À # Ce 
Re 
4 N s 

‘RS CSSS © Ne RS = Re AN ne. — ©. -4.- 2. 2.) [TS SES SSS 
la P. F4 CSS PA D PRE À RE DR D D PR D € ML AE — 28 ZAR US Mn ee — 
; … ER” ES ER HAE MN EE LS DRE EURE © EE SR ©” 2 == EE 

B\y Le eh Ut LA des 

-lu._re où sont graves des ca-rac.tè. res que la poussière rend il. li - 


à Q 


Q 


TT en | 
D ———— #— 
n SRE. Ce 4 œ “ 0 
; ; © ol eee NN SNITN 4 
© ————————_—_—_—_—_—_ 5 ————— tt 
£ 4 Me TS LR ee in nf 
EE —————_—_— À —— 
| 
°ur RE  ———_—— fi 
D = : l Le 2 Les À ( 
et ER URES SORT E FES . 
Dr LEURS D 23 = LE SSSR HSE | DS Ré © 


34% 
- Mârouf recule epouvanté et la Princesse se blottit dans ses bras à demi évanouie de terreur, car 
le fellah a complètement, changé d'aspect. Sa vieille barbe sale a disparu, en même temps que/son 


air misérabie, Ii est merveilleusement jeune et puissant. 1! est vêtu à la façon des personnages 
hiéroglyphiancs et ses bras écartés développent 1a doublure de son manteau qui est étincelante. 


Uné lumiere twsodigieuse l'éclaire. Ilest majestueux, surnatur“! et souriant. 


LA PRINCESSE (er) 


ET MÂROUF LOUE 
RS 9 OR ER EE ERREURS CES SRE PRE CR RS ES 


è:w FREE RSR: LS CONNUE BR TRS ( CONS “HRRRRRRS CADRE ESS 
LEA ii 2 &: CRE ES — CRUE HN CORRE COURS SRE RSR EEE LT 
Le REX tonne me ro mm == fr eg 


LE FELLAH se retournant brusquement, Ya Al . lah! 
(d'une voix toute changée) 
4 


et Lee 

4 D RE US Rom SR 

Lou VB LERX ° CE AS as f RÉ TE Se ee A Po Jr M Dan VAN SRE AR LE RS US 

mir ‘ DR RES GERS RL EE Re D 
Me voi.ci. 


\ 


. Un) + © Ê 
CHAUX Ÿ = SVUSE SE D JU JE 200 Ou SRE RS Le en 
ww Le Si: DRE DEN D RE MEN DT ET NC CDN UN CS ON CUS CNRS VAT DSP M ©. SUN NY NT MP OM 
NH VB: CROSS EE JS ON COS NS ON O0 08 FOR: SUSRRRRNEET ON) GRR — OS CC TRE: LR SD MO MT EU 
1" SRE « a ————_———— dl 5 TRE LL 


Ô Mârouf,tu voulusmejouerun tour en m'écartant du bé né.fi . ce. 


ds @ IN FE = Eee æ 
A 7" SL à Qc O US. CRE Où SON JU MS TI Tr med 
OA LOU RSR OR DRE 2 D D 2 RE SM M A UE ne 


S'il te faut Ô genni, la tê-te d’un coupa-ble , 


& fie CA 
$ < “3 É | | M | 
T [| 4 B « 
| qu 3 LR n 
mn [NN © LL] 7 
| c = un 1 (es F *@ 
+ — R\ ji | pu, | 
le É 
Le] 
| e Ë A 3 |; 
(eo Ba À | Ca 
5  < 
un À ER 0 XNA S ÿ “ 
e 5 ch d | ch al . É 4 e Lo) 
Hi mn : mp || Li EPA 
à o : | 8 Qi 
o = à | 
9 TD o " ÿ 
1 e il ® 
= liés 
+ o (= ki 5 H 4 
= h 
© EN £ ha Gti D és JULIE. 
es. = A I Eh # 
| 4 : Il 
dl) à 5 à Il! 
MN Li S a, CP 
1 C pl gen . Le] 
E Ds > | IN 
AE ë ME NE | : 
1] x 
fn É e]]ll A+ te 
' (e] ‘o 
al © HE I 3/1 
IN Ë : El * à | me SR 
…| É Ni él À . 
F E “I, ECUES. & 
Ml = || . IR 
1: | Lee) | 
l : g ii 1] 3] st 
: Hf NC = 
FR HA Â | s | L = = «= 
oi + .: : 
&TT “y SI ë 5 2 ( 
 Ÿ ] à Ù À 
PRE D NÉE Dé 
lié ln:3 She) | fus : où | | 


douze centstribus 


é … tantlechef suprê. me de 


Jepuistoutfai _ re, 


#it [Il 
à | | ES 
RS | RÉ, 

il 

+ [à 

Le 

pH à 

FN) EN 


MÂAROUF 


si puissant ? 


siché. tif, toi. 


moi 


à 


M'o.be_ir, 


frits. 


VE 


ji 
Me 
3 
h 


attends tes 


J 


me unvyœu. 


For. 


dé: 


a :-dé-ci: 


Il 


Al. lah 


MAROUPF, teut temblant et cherchant en vain 


Molto tranquillo 


Li 


LA 
ci 
ss 


Un vœu ?.. : 


Un vœu ?.…. 


S 


TL 
dat | | 


s 


345 


LA PRINCESSE, illuminee 


Ta cara. 


indulgent 


d’u.ne ca-ra.va _ne ? 


que dirais -tu 


Homme de peu de jugement, 


(ironie sympathique) 


.va.nel 


d'é 'iof fes. 


Mil. le chameaux chargés 


Poco più mosso 


Poco x poco animato 


fi, 


Qua_tor.ze cents mu .… lets. 


= 


MAROUF, comprenant 


Ayec leurs mu._le. 


souslesbâtons demescaravya_niers… 


Marchant 


Ma cara.… 


SEE RE. 

DS Ps 

COR “LT 
les- pete 
Re 


Les sa.phirs!... 


Les ru. bis. 


les_ diamants... 


LE GENNI, après un geste qui impose le silence 


Por-tant 


LE GENNI 


On 
ô Di 


. au d | 
Hbud 1 


346 


7 


e genni cyrnmenc 


. 
L 


Allegro 


A cet appel on entend sous terre une rumeur sourde qui va grossissant 


.. à disparai:re lentement, s’enfonçant dans le 801 


Lo 


1 
” 


1 


» 
| 4 


| 
Allegro (#:— 100) F 


ai a — 
fs + LEE LE TS SRE EEE 
"tits! 8------------------ 


LA PRINCESSE, au Genni 


F &) 
Bud 


n'oublie pas... 


tu . re demonSei.gneur, 


Grez a 


MAROUF 


=, “4 
”= 
bad 


ca_ra- 


Dans ma 


| | 
SN à. 


é 


— 


è_.ces 


De pi 


es... 


1 


Cent chamel 


I 
4 


tant les sacs... 


. 
oi 


Por 


mé - ha 


le 


Et mil: 


Rx 


T 


drant…. 


E GENNI 


, dont on n’apercçoit is de la 


tête derrière une touffe d'herbe 


poing. L 


au 


La lance 


dl 


FT 


I1 disparaît 


a. SCÈNE V 
CR MÂROUF LA PRINCESSE, LES NAINS 


Immédiatement , du trou laissé ouvert par Marouf, de celui par lequel le Genni a disparu,on voit 
emerger des tôtes de nains qui examinent les lieux , puis disparaissent pour revenir un instant 
apres. Plusieurs même se décident a sortir completement des trous, pendant que Märouf et la 
Princesse, dans les bras l’un de l’autre, les regardent avec rayissement,. 


Se: 
Bt DVD EEE ENV HN }/1 2 M 


af Jet 5576 se 2 Paie nl TT 
(el 20 A 1, #'NEe s Éd DU DERe € LE mL mes Due ue us mn 
LE rte 


MAROUF, à la Princesse, qu’il tient dans ses bras 


DT. am - ched = G D NE = o … nel 


Man: . rouf! 


E FT] | | T 
LE , || 1 
HN 5 rh 5 pes | 9 | 
(|| A | || 21e à | K: 
| pl | | 4 Ne dl : s | | 
ni ill I] : DS aies |: "2 
s LA al ll ls ] dr. Pie 
oO PT 
IE | # sf ds ME £ &E N') 
CE | , © f © | 44 | ; { | 
1 el ; {| [l | 
È ne | ë à e|) [Rt . 
À: A 
A © it Du ; 
UE : Il AT S [MEN ET 
— À w TNA HA || 
8 | (TL | 
Mori 
x, £ ù || 
AI] = 5 à 
Il | | à 
SE 5 
| ; | | | 
n 1 
AE ë 7: | 
AE à fl 
a (* il s D [| | bi] | 
< CR «O S À Ÿ k l : 
À Le NO A | Il à 
D hé NP TT je 
À ä 


MT be 


dl 
Il | [F 
1 sun 
4 I 

Le 


ra 


ca - 
___—_— 
Eee 
LES) 


DRAP 
TRS 
Be 
DAS 
ma re 


Es 
LL 
a 
He 
de 


{| 


LA PRINCESSE, aux nains 


ne ! 


# 


- VOUS. 


mon 


Car 


© 17 
Le) | 
où | 
(os it 
| 
| 
| | 
h 
| 


tend 


re 


à 
bd 


sa fille 


: rant 


pleu 


… -POUX, 


a _vec l’é 


. fuie 


en 


yos 


RER MERN LeS JTE Mo 
RE | 


be. 
== 


sur 
bebe 


rez 

F 
= 
ee 


D "| 
TI TICF ESPN NS 
Cou 
ne me Tnt 
2 
LEURS IEC CES RS L__ 
VE she | area UE | 


354 


de di.a_.mantsyog pe . ti.tes 


saisis 
. 


3 
… 


= © 


\à N = là & lesld E 
sa À - 1 LR: HF 6 
«qd 
= Â à | 
p] | 
| 
mn 
— 
+ 
1 L_] 
d 
A 
Q © 
(l TD NT 
| _— 
all) 3 
ju REF 
NT] © ANA 5 < 
. 
ul ; LE € 
T € 
Le | & 
| (ll à | 
m 
Le | l'a 
a ÀQ KO e ë 
: | TT VRAI ÈEE 7 
< pr XX à 2 I © Ê 
L 
ïl À | À EN cg 12 H «a = 
| ë 
€ 
F 
| è 
u 
& 
% L'TE w d 
ee s- 
à Ë Na 24 2 ë 
+ © . re re) R 
æ AG x # 
I (ll LL: 
OR =. KE . KT) CA KE è 
[NY Hhud Bbod É 
a; a; ; s 
E | S À 


re 
— 
| & $ 
l de ë 
© £ 
uw 2 È J 
4 
“ | |) & ‘ | 
sd É : 
É 5 e | 
© É 3 
s A É : 
C =] : : 
: A 1 
5 | ; | 
2 LL! à ; : 
rl £ : ; 
É EuUE 3 : - 
| \ 
Ê TL : - 
© : 
: ‘3 
3 5 | ; 
5 E : | | 
7 1h 9 : 
À : 
. ii tie. : - 
ë | Il 3 cl 8 
i 3 
ë i : ; : 
1 k =ù EH 
© sera l Le | 
F cal “ ; : 
: Il É 
— | | 
= ISTRA  < ; : 
4 LS ee | _ © : 
’ IR Ex e É 
dx | cé ; JR É : 
+ é = 
Lo] ( At At FS : : | 
o “ : 
. | 5 : | 
ss il Ë : 
© = 
ee x lb : : | 
© a 
3 Ill à : | 
o . n 
= | 
Rs || > É É | : 
hs | | | 
EH :! E. s | - 
Î Lin g © Le] © 
1 “ | 
D | [| $ : 
© : L F4 : ; 
He LU) É 
a ! : | 
“e a | [| | 
PAL : ; 
© © Ë 5 | 
9 ! = lil É | 
nm ; az ra | 
+. ë | 
Le) i . o : ; 
5 [l | LT À a | 
+ ra” d ll e 
an ! É | 
: ; E £ E 
[#1 
# |! LD : : 
Su | F 
4 m4 s à 
Le] ) : 
# ; | É 
A OC) -e 
a FT ) $ 
Il 
ED s 
SE 27 
Ans È 


- Le on “4 
SN 


. 356 


357 


Ils en chargent” 


un puits avec margelle et poulie, dont ils tirent des seaux de pièces d or. 


Tous ces petits bonshonimes tombent, se relèvent. 


\ 


des camarades et ceux-ci suivent la galopade. 


les coups de fouet des chefs de tribus, choisis parmi les plus petits 


\ 
sous 


3 


se battent 


se bousculent, 


de 


+ 


Mârouf et la Princesse les excitent \les gestes et de la voix. 


ns 


et les plus barbus. 


s à 1 
à a 
h | 
Il ] 1 ll 
a! CE 
RARE Jl 
| il 
da Hs da ! 
al Ml | 
ll Mi, 
VAR | | 
AN | 
{ 
2 ie # TN | 
‘à D nn D 


35% 
a 


tete EE — 


360 


* 


GLS 4 


vous! 
=> ii, 
ES Ge 
RS: a 1 
Len) 
[| 
i 


= 
. 
RE : 
tits, 
LEE 
ET 
ER 
tits, 
RP TE 


ha…tez 

= = 

MT 
ES 

Les 

| 


SES 

LRRRRE DES 
TRS 
AE 

pe _ 


CR CR RES 
ÉEnNeEPMR LT D. 2 a | 
RSS SERRES | 
vous! 
| 
a 
re] 
“ yousli 


ps] 
RES 
CSSS 

WS 
RE ME 


ha .tez 
ha -_tez 


DISS mes 
a || PR 
Le] ET « à‘ 
5 » L L 
ss © | il 
< D a 4 I | né EP | 
A 
A 0.0 DT Hi! 
54 [NY NY Basé 
a = 
d 


sine Eye 
A = 


L + 


362 
Ka 
fe 
EX 


363 


CPE. 


Fe 
Ch 4. 
LS RP RS EE (|) 


ne ee Pen ee 


REC ES, 


Nil 


LA PRINCESSE 


di! 


: MAROUF 


Il 


elle 
12 
[" 
( 
TT 


1 


ail 
I 


ha_tez - yvousi. 


= 


-hä.tez - vous! 

: os 

DS PISE 7 DR ST ES 
RS NN" us 
JR PRESSE EE 
PACE RSR EE 
SE RE RES 
EE 


da 
\ 


Ill 

| (ITR 

ilh 

Ju 
; I. 
LU Hill 


dt Mt 
Il 
| 
EN Î 
5 "II 


De] 
PES 
Havre di! 


pu 
Re = 


ar. Ps PE 
TN 


La. hâ.tez - vous 


L . 
25 Es à Aer mr 
ss F d 


ra Stude: À 
8% bassa Ads, EAN 
Le soir tombe lentement. Les nains, qui ont achevé le déménagemert. 
# 0 # 
. \ s' 
4 A 
nt | | PP HP | | LÉ AP NN Sal 
SE ie et RS URL er me 12 M Se 2 
CS — ere — run. 15 SR: T OSSI RM CNRS GUN LOS) GRR GS 1] D JE 1.2 5 DE 
RE ea — SE SC CR RE (RSS CS SUR VURUX EME DORE DS Dei AE | ee 
| ns ES 
din, poeco a poco 
æœe EE —— ere a 
LD ITS ESS SES mes ET 
do RECU SSD SSSR SSSR me CZ 
ESS TN TISSUS CN SSSR e « 
= CRE LE AC = AC] en 
| 


366 


Allegro LA PRINCESSE prêétant l'oreille 


ESS ER 
a LR TE 2 


Allegro d-=138 


pue È 7 p 7 


0 
ù 
mi 


montrantun $ 
autre point 


Ja P Fa 


na nant 


nes 
4 
& 


P 0C0O mMmAI'e. 


7 UD 

ee 

Fi 

( 

HN © 

Î 

| 

| 

| 

[ 

l 

| 


ne 1 
Vers 


€] 

29 

| ai « 

Il 

| 

| 

| | 
dial 
di8) 


€ 4 ta ” ” : 
SIUGErIgrEErE: | 
D FT MIT CPP SONETTT TT TI RTS PI [TITI 
tr RE EN a Be pl 
nl || È [1111 nil | | ||] és LT] 
GAL EU PRRNIT ORAN h | LH al 
NI] JRE || He ue dan 5 
IT TES | \: | | || Ê 
| 1 | _ s 
Il An | Lin jll Il 2 LL à IL Ë 
[11 Île | \l re Il 
| | Rs RSS | "+ | : | = 
| Î am \ î M qi =. ee 
| [A 5 | | LA | TE | 
(| | bt | | il | ù | à 
j ee 
In  - |) 
| | u 1e M = 
| HIER - aout à ; 
HI | « Il : 
| Le WU à ml 
ll : il | 1]. 
(UE tr |] A: 
Lol | ë ” 
il: ll : cal || 1: 
| A É I = +] TA € 
 ° NE LÉ ; 
s Le) 
| il: us | 
; | x 
mn + el 
NT A Ï he - | jrs 5 
| à H) à à H à 
LE Se. <k Le > | Le 
Mass NY us PIE : TY 


368 


-yons 


Fu 


yi 


nez 


le 


La nuit s’est faite, 


jusqu’au 


s’al . 1on _ge -: ra 


qui 


ce chien, 


= ZIP, 


que la scène est envahie par 


vizir, qui fait un signe. 


. 


À peine le dernier nain at-il disparu, s'enfonçant dans la terre 


te se trouve le 


ê 


À leur t 
Immédiatement les memalik s'emparent de la princesse. 


des mamalik portant des torches. 


sol 


erese, molto 


S e Il d | Al [TD 
Ÿ d [| 19 | || || 
Slll £ IL ||! = que là |. | QE | = 
Mine ml) à in : dll? 
= SNS HT À En. 
£ st M. © Hu LE. 
: Ë Ale " Lis: 
= © NL ge | = 
à DIT rt NT: 6 
3 D RE als FO | 
3 ê TT Ra D. | v I 
É | Slr Ë ON: ll à 
] 5 F + i é 
< | ° à a | A F 
= cs Ill k a 1) ä \E | | ; 
À ll il a NE : | 
ne - = AH J'ÈN * \IE 2 
> à s JE AE re 
A ME HN À , Il 
Bu Te des, | il 
a A — Ill & Fr  il [el 
ds :ï\i* Se il if DL S 
= 5 fi 1 [TA 
É 2 AL WrR \Ut 
É QI ; qu Fa 
te 4 Het MR ‘ls 
Lu n ra 1 = 
er di Hi | ill $ 
L'URA Rev n) | NM) à Ë 
a | e* e 4 
3 4 ee ii mir xt pe Ële Il A 
s pE. LR £ Ul. 
5 ‘ Re) Ur : fi < 
will ME, + HS € 
_S "2 e e ©ù 
SP | IF 5" 
ll ie HS « # 
Le eu LR à * ul 
As PRE M Ci sd 


| 
| 


pe NET PE 


Entre Ali ligotté, que l’on place à côté 


mal 


fi 
YEbe 


de Märouf dans la même position que lui, 


LE VIZIR ausultan 


lui montrant les deux condamnés 


deux 


les 


dit ?. 


yals- je 


que t'a 


VS DORE M € Me 0 0 
LL LL Tom 


— 
Lan) 
no) 


. bes 


four 


Mârouf 


ALI reconnaissant 


= 


MAROUF, serein 


All 


vre! 


RS EE Se ER En ee] 
pau - » 4 


E 


les 


au Tres - Haut 


… ges 


. «an 


372 


_ tes êra 


at 


3 


Le Sultaz se taiten 


ren 


rh 


[AN 
1 1} 


menaçant 
Æ 


BE SULTAN 
ESSE suppliante 


LA PRINE 


#1 
fs 
ta 


E 
À 


… 


*L A 
INT dù 
LS Sn. 


_est à genoux dexant lui. 


is contraires. La Frincesse 


1 


de sentir 


proie à 


ALI gemissant 


- 


313 
a: QT” 


L2 
——, 
El 


ca 


ESS SE RES SEEN 
RS  — —_ . 
cher .- 
7 — 
DESCRRSENE ER RSR EE | RE + 
Quoi? 
EE ——_— — 
Ma. 


ile 
[e] 
NN. f4 
IE 
I 
D» à 
T 
[>| 
ET © 
| 
: il I: 
re) aù . 
k il % a ü 
O4 TS HE 
x IE 
à & 
MN 5 
| qu & : 
LU QE de er a 
SE À Se oil | va 
LE... 5 lnsé ns à | ‘à 
#4 < A < 


374 


LA PRINCESSE au sultan 


n 
[ 
| 
STI 
LE ] 
l 
S LA 
="! 


de tes 


= 
[x] 


suis la plus ché.rie 


Elle appro,che. 


5 
48 
. ® | 


que je 


Yade; 
[2 
ORNE RE ES ER RE 
€ DR RE M ET 
| NES a 
TT SCOR © © 
; LR 


Fo Fi 
AE; RS 
ba XL 
4 N ls: 
< è 


sempr c D 


Et la care 


LE VIZIR, ironique au sultan 


5) 
4 
1] 


37 


Le 


fu 
5 
© 
ee 
< 
2 


tra.ver _ 


va 


D CPS PRE SRE 


ijeV ET | 


4 


RE 


L'RUE ESS r'RUEN P'REUEE 
GERS SN 


est 


Où 


a cent pes di. ci 


irouye 


- 


gue 


le 


ALI 


que cest 


Ou... blies-tu 


= ne? 


Ca. rat. va … 


Ta 


376 


] 
À 


= 


MAROUF 


qui J'a_-vons 


nous 


SL 
hé 
E 


les 


ont 


mar 


— 


_. vrent la 


ou 
LA PRINCESSE 


qui 


_ meaux 


cœur, 


= 


est plus doux a mon 


Es 

he = 2e" 

Ets 
piedsdansl’eau 


en D 


ALI gémissant 


bu 
= 


li! 


oueiï 


Ya 


espress é 


A OT | “ 
< th) Us ee i] M y E 
| 4 rs (Ch nd 4) [A 
HA | ni S HE + E F 
IT sa gd soil RE LL Soil 
& (ss il LT ji È (| à 
= la | + & 
[I AU \r ë " 
| | 5 \T = 
ge a. nAAE 


Pr —- 
Le] 
Î 
du 
| 
ÈS 
| 
es 
mr 
ER MERS 
P—#e 
US 
douce 


RER] 
Fe 
Et le trésor 


# 
= C} 
—Ÿ#— + bd "hs 

L Lie ES 
DIRIEREER 

vo _ ler leur té . tel 
É  R R e PTS Re,  — sn. … | 
LR MR en re EU US LE 
RER EUR EU ME NUE MN Um ne | ue <a ll 
RS RE ee à US  —} 


PR re PRE mr ceemeess |) | 
Am 
DES OR ERA 
= = 
SES 
ne, 
a 
LEE) 
7 
S1 


3 
CIRE RE 
pese > | 
bar LS 
FES D ORT 

a | a 

EN 

RE RER ST ER] 

Eee ent FT] 

ACER 
sour … ce, 


lom_ bre 


EE EE 4 
FIRSSESNM SRE 
mme 
IR que 

T RRRRRES CE 
et | LS 
ES MORE NE 
DETSRREE 5 ENS ONE Des 
Là 
Le 
| 
RE mn ne] 
= — 
WI 
ss Le 
SRE PROS SSSR 202 PE 
DRE LS SRE MR RIRES SSSR) 
PSS SRE 
et la fraicheurde la 


LE SULTAN, se décidant,ayec violence 


ni al "té. ré. 
LE VIZIR au sultan 

ne Us etes = nn | 
LATE RÉ CRE É 

ee tu ae me 

CS DE Pt me em de 

à 
, Ex ê 
Pete nn, — — «, Ep): 3 


St ET Le er | EL : 
Aus Basé S2ù Had Sù fn 
4 e 


378 


- à : ; n ‘ 
On commencé » entendre le bruit d'une caravane en marche. Sonnettes,chansons de muletiers ete. 


Molto moderato ALI 
ee ei — 3 
Res RE; | 


pe iii nette 
CRT ee y re qe 
SSSR RE ET CU 


Un mamelouk tire son sabre, retrousse ses manches et fait les préparatifs de l'exécution. 


Pendant ce temps, rumeur. parmiles mamalik: “ Une caravane. Une caravane...» 
a, 
Ts LA Ce RE 
A m7 OV = EE ee 
RSR ER RS PO Es 


li. vre d'Allah. 


Quelques Contralti, dans la coulisse, très loin 


LE VIZIR inquiet 


A Un RSR = Fr rs = BARS où ee & Sn DE 
m4 [Eve LES = CEYYYYTY,Y,,SYYS,S GR 
EF. a | “ARR “ET (RSS CT 


Une ca-ra 


379 


- ce la 


Serait 


LE SULTAN a Mârouf 


+ 


Etes. 


CE 


Une cara. va_ne? 


[7 
ag 


um? 
777 


7 


#] 


PENSE HN... Lei 


LA PRINCESSE ravie 


ii 5 HA 

1: ITA 

IR Î 

A | A |] Q 

l < TU Eli 
Hi] 
D] 


MAROUF pendant que les premiers chameaux traversent le fond de la scene 


C= 
a É 
TT 
1 
A ei 1 
| Il 
l s HT) NT oi 
, 0 
| ily LT 1 
| MTS Ua} [IT me 
CD ln 
| | (Es 
BA © une 
É fl 
Ik LUE I Ï NT 
LE LL EF HT LE ll 
526 in: a TN ei TC 


Ca-ra-va 
LE VIZIR aux hommes dela caravane É] 


O caravaniers, versquelle ville allez-vous? 


LES CARAVANIERS() 


Sopr. et Contre. (en scene) (dans la coulisse tout pres; 
RE DE à 2 
———— CE 
fes? ——4{ EEE 
NI PE DR — PR EE 
- FL SES 
Khaï |. tân. Khaï | tän. Bal 
ù à Téncr: (en scène) {dans la coulisse tout près) | 
HD — PRE ES nn nee ES 
! RS BE à = 
Fax ARR PE —— 
‘EASY DB 
e fa x 
Khaï|- tan. = Khaï !- tan. 
Basses (eu scène) __2T (dans la coulisse ‘out près) 
nt nr SEE 7 nee RP Le” ee _. 
7 TS) MR ARE ee 0 Re D © ES 
A —— = = 
Khan _—_—_—_—_—_— Khaï - tan. me © | 


.s DE 
a | s— s — 
| | ii 
e - ie Es EEE 
ES " = —| — 
1 ES —- +, LT ES 
= + RSS A 
mp” Diese LT + EL — 
. . . . 
. L ke < : $ k L L 4 < 
‘ 

> « , . : QE Q 
(A) Tuutes ces réponses des caravaniers peuvent étre chantees PA MNE PAPE seulement du chœur, soit par des tenurs 
seuls, soit par des basses seules, suit même-par des voix de femmes seules, mais.dans ce dernier cas,le sol grave 


: Le : ; ; : Ts : 
des contraiti est 'ndispers ble, à loctave du sol ües Soprant, 


ù LL ë 


erdre 


LS 


po Re 
aton 


frappe, amil 


appartienne: 


Nor., 


© 
nr 
= 
(=) 
= 
Le 


pa |: 
EE 
$ 
> 
LI 


Quite 


tan 


[2 


ns 
LT PR PRE 0 
2 
a  — 
ts — 
ER Be 

#. . 

A 


Khaï 


plus lointain 
Suspendston bras mamelouk!] 


LE SULTAN, au mamelouk qui allait exécuter Ali 


2, 
Délivrez ces hommesde 


[ D Tell 
SL I Hn Ù : 
| F1] 
1 Bin 
Fi | 
QU. 
ki AT 
FAR ER! Ql MNT : 
ML AT 0 I 


(dans la coulisse, tout près) 
(dans la coulisse, tout près 


(4 
TEE” 


UN RD. D DUT DU DORE UT © DD 7 


LR El SEL. 


D EE LD |: 


DUR De, de 


1 Le al 


> a  — © — ES 2 — 
ce ET RES CS D | (QU RE CRE MSC 


L_ 
Tan, 


RES US NE FS 


rouf. 
ED — 4 
COTE es 
Eco DINTSEEETE en | 
EE HE 
Es 
CS eu ED 
Etes 
SL TS 
LE SULTAN 


Ces TT ss . : se : ll Ses - : ss à: : | 


Ml 2 
EUNIIE a 
1 Et té j 
UE RS eldeT 
e ll El “ ‘à ll 
LA IR » 
- igul ë N , Le à. 
= à | # = À 0 F4 A 2 CS ..… | Pat , 
RASE £ È ERNUIIER BL 
| RE PEUIE An 
CA HE : 31.500 AL 1 É EU" 
= nt (NM © É INDE un 5 Ales 2e IL [1 
- HT MONT E E . \ . Ë ME SNNE 
£ eu INT = nl < HA : £ ET PTT la. 
LES 2°] 1 : fi pe 
5 MU IR) 5 = Re : le L. fe 
“| il [St = 2 Ë l ae | Le fs 
| \ Ni 1 be d 
HT U] 2° 1e I “ U 
PA Mar { pk nn CN ‘> LL | | e. js LE BEY dk En PES | 
Do Tr MD À Te FN 2 Al 


à | 
Ï Il 
* ne LE 


2 ” PA MS: dr 
|e +) F | 
L 5 sf LS 
— 
u | a Tu 
| £ } MIN 
R a LR 
R ë NI 
5 a et) 
e QAUN | M NT M © [LA 
: Les INT NT |. ET 
à # IE: C | CTP S 
2 5 ce 8 € ER Et \ 
; : IN 2] © 200: rl di 
à 3 8 æ 2 l Fe L je : 
À 9 - = É l = 
É s : LA 
FL Ë 5 |" ni Il 
9 | Ki fl 
9 % Le \ ; 
[= cu 
g 8 LL ; 
F4 [| Q BiN 
el SAN 2 À il 
# EN E u. 
à | £ | Nes 14 
D Fi ù «+ x < 
S LUE [III Sn _ ||] 
CE | a il 
© ; La : 
5 me. . + | 
L N Fa A s on À. 
Ne EN En : il a e sh 
2 ; LE + o NN = 3 
LS 8 17: 2e 3 Le HR 
” Q Pc a Q 
= x sw £ 
: . 


Le 
| Le BE 
IT ER: 


384 
t 
LE SULTAN à Märouf.qu'il a lui-même délivré de ses liens. sur un ton confus et respectueux. 
nn 


0 om =. Éc  E MER 7 RSR SN ORRGRRENE SSSR POSE Ann) 


| 
\4 
ù 
| 


SA 7 CRE Di EE 
a — 2 È————————— 
Par. donne __ à l'igno. ran . ce, ! @. mOn gen - dré sim: s 
: (loin) 


Mârouf, qui tient la princesse 


CE 
es a 
che 
ALI, à Mätouf., respectueusement 


s- (J = L} 
CRC Tr FES FER FER VE S RS SE JE Si CSS 
“ 2 ER 
SNS Se Re. RE a 
= 2 SERRE CL 7. 
Ô leplusgrandmarchanddu mon . de, pour. quoimas-tutrompé, 

û s re. nn -—— ere [__ == 
CAE = = ur Een es S 2,5 — 
Πfes 5] RER IE ET LE : BUT MC CREER SL SR EE 
EE res RE A is  _—# 0 | 3 

RIE: js 3 HE 
ms sempre crese. En animant peu 
EC PR : 
VD CS HE | = = E : æ 1 ER Æ' Re 7 = 
NES = RS = une RSS 
DRE CS 
dans 6e5 bras, accepte les z : 
hommages sans modestie. LE VIZIR, à Märouf, à qui il vient aussi faire sa soumission 
2 ——— 
tre, par - 


en me ca_chant tantde ri . ches - ses? 


385 


qi ji dll à 
ls ts | SU À 1: 
All : Re 1 ë 
1L MER 
- À + Il a 
É © N , 1 
ce | ll è + | 5 
| . : 
| di : A | S 
| 5 à Fu A B nl ! 
| nn . : j A « 
US £ o dl Niue 
£ A © SL ÊE De ll ile 
QUE SO “à 2 
è ; DIT 5 
: M le 
= | I 
2 bi (ll IN 
[ea] le) D. 
Re à | UE 
! 
; KO CN g 
à | D ne : 
8 | | AE ie & ‘ 
| | R [Ile IE 
. Ji Ml £ 
= : vu II 
à Nas [il JR 
a. 3 © 
2 el: [I U, ÿ 
E All E sa ë £ É 
N | [ll < il Il I] :é 
Û Sd 4 su à SEX 
L 1 il: L 
DL | hi ui A si Y A a 


L“) 
© = 
CT 


DH SU 


(Les mamalik entraînent le Vizir vers le fond,6t le frappent régulièrement jus. 


. qu’à la fin de l'acte, tandis que 


) 


filer. 


CI 


dans le lointain, la carayane continue de d 


) 


STbassa _ 22 RL de M A ANS LR Ut RE SES 


LE SULTAN 


_ 


au Tout 


tre-- du mon - 


Maî - 


387 


E 


lah ! 


D — 
CRE 
. -68; 


5 da chœur 


Basse 


au 


Gloire 


le 


lah! 


1 


A 


lah ! 


Al 


le _ 


Seul 


le 


Puissant, 


Tout 


| 


Il 


la 


de 


et 


jour 


é.a . teur du 


4 


Cr 


de, 


Maî … tre du mon 


m 


MAROUF 


er  | 

Le aer ee =] 

DROIT 
Gloire 


Pasd 


B 
€ 


Il 
ï 


n 


La 
_— 


nuit. 
4% Ténors 


u chœur 


PE 
EN 


Vi_.vant 


Seul 


le 


354 


Vi 


le 


: Il TT hf qu 
| Dr de | 
(ll! # ! \ Ne | 4 d 
TT NI ® 
I] | | 
if || RS | , _ || + 
| «llll | IE ME 
\l | 
| ù d a 
m4 = =: 
id 
À «xl = > [NI < 
dl Il q à ñ 
I dl Pal 5 F > 
= Il L. | j 
| ON di TH j D à 
| ) É 


—_—_—_—_—————— 


Fe À 


le 
es he 
| | 
ne ee me. 1-4 
au Tout 


Era 2] 

—— 

Ro | 
Gloire 


ms 
Ce 
SRTRRRISS EPS RE 
Rs TE Si Re 
NH 
en _ 
DEERSNRE C 


RS 
CSSS SR: SEE 
DRE NT 
RTE Ne |) 
TN ES 
CR Den RS DRE cou 


mn rever 18 
SES. Nr 
FER EI, 
SEE © ON 
-tre du mon 
FESRASNSRSERSESES 
RER UE SN |] 
ETC RSS RS 
AI - 
DT = 
ESS SE — 
= 


& À 
Ü UT [ 
Hi, SO 
TP Pi) Des RS TP 

D on. : 
x 


Æ 


Puissant, 


7 


néreux, 


néreux, 
au Tout 


l À 
ë | | j \ 
; 4 
4 
.Ÿ Le] 4 | 
ë x G:] A . | : 
7 ! = = q | Si - F l$ - 
ea "| D :a = | \ 
£ Ÿ - 
© ; FA 7) 0 UE | 
é ë, o | | 
é AN e ; ü | qi 
n . k Le = | 
T 
er) À LI g #5 2 + | 
3 ‘o a = Q E ++ 
a [de] © . > 1 || 
B = | | s PA 
“ à ce 5 N'ES “ Ÿ 
S | | 
a 
La] do | 
© + ë | 
= o | 
© S 
> G = 4 ir 
+ e A | [e o 
: < 5 MN 5 Un | gl re 
. E ” ÿ D [|| [TT 
8 nm De", ] | | 
= C4 SES 
« È a. .,e 
_ “ SN 


390 


391 
Sæ 
& es 
FA 


tre Au: 
Gé _ né - 


CRE ENS 19 ES 2 LT 
le 


FD — 

18) Mat. 
RSS AC PRESSE a SR 
ALTER le 


EE) 
ps 
au 
pe 
pen 
— 
+ 


LR cé 
Gioire __— 
Al 
= —— 


F7 
mA 
et delanuit, 


Fuis. sant. 


PA 
Es 
2 ——; 
es 
ES 
SR 
= 
= 


Es 
le Créateur du jour 


Tout 
reux, 


mon 
| 


IT 
bel Le AUÉ 
— + # es a À «à Lek E. FI à FI à 
du Mn < sd À se TY TE _ QNI HN 
Eu . 4 ; D TN 


——— ——— 


592 


Tout - Puis - 


sant 


sant 


[= 
© 
[= 
=) 
TD 
(ee) 
F4 
+ 

LI 
Lai 
E 
Fi 
“4 


lah ! 


Al 


394 


… yant. 


Vi 


seul 


le 


h si 


| ul 
; 
| L 


; | 

Li Dh 
“ | & 
Î | 

quil 


Co] Li] Li] 


l 1 
| 
NT . | 
an 
rs 
Il IR 
LU É 
en IL | 
CT? à || 
Te eh 
Le + ii 
lnsd A Bird 


A 
ji 


res 
eee ee Sr, 52 8) 
teur 


yant 
ER et ns 2] 
DEC 


Ni. 
EEE 
Cr 


Seul 
LS 
pe | 


au 

DRE 
ns] 
mm... | 


le 


| F 


Ill 


Puis ES 


| 


ut 


« 

œ 

n 

I 

| Ll 

NN 3 

ren 

1 qi 

+ 

| |. # 

| (le 

| | | 
ù 

@ 

© 

Ù 
BEN ET Fi 
Æe ee À 1 sat 
A 


ASS ms 


D 


ae. Ab: 


. A7 


[En 


… reux, 


Il” 
à 


TT 


LEUR 


in:2 


Mai … tre du mon 


d 
— 


Seul 


Vi-vant, 


la 


de 


et 


BE 


Vivant, 


Seul 


395 


in 
4 


æ 


Tout - Puis 


au 


le 


de 


Maî … tre du 


d 
A 


L 
pi 
© 
Æ 
D 
Tv 
© 
CT 
— 


Maî … tre du mon. 


pe] 
ï © 
Le] 
Lo] 
1 
Le 
ë 
pe] 
[2 | 
© 
Ex 
2] 
Le] 


Gloire ___ 


BaudonGr 


S------------------ 
= 


, 397 
-_  : 
à 
Tant. 


lah ! 


1 


A 
A1 
_—_ 
1 


am 
cm 
Al: 


ER 
REC 
Gé -… né_reux__ 


TeUX — 


aé 
… Ré.reux _ 
æ 
2 
né_reux __ 
ES 
+ 
| 


DEEE 
LES 
en, 
Sas 
LR 
=] 
És 
“SEE 


EE  —— ——  _—. 
LETTRE ITS ERREURS De AN PRET PLAT ESRI De, SRE 
N hi é ‘ 
ph ——#@ 
© — 
DL ——| 
: RE — 


N “ 6 oil 
ni dl] à [I] HT 
il © © | + AR 
1] Bi + AM ES 
+. | | AN) | : È 
= | S = 
I É AMIE 
LM 
LT 7 MATE | a 
Ts = ls Ji 
* 
ji 4 2 Il ee * à 
1-3 IE ail 4 
à à I & [LI N IL a 
: |A n à 
mel: Si à ‘E 
tL LT C Et 3 
nn. 7 € dE J ge 
Mat Ni A _ HN. al ë 


# 


, “AMEN 
MICRO. +. + | 


Le 


M Rabaud, Henri 


1503 -Mêrouf. Piano-vocal 
R113M2 score. French, 

Mârouf | 
Music 


PLEASE DO NOT REMOVE 
CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET 


UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY 


(HN ENT lp dLHIE 
” il 


il HU al [A ! Ut : pl nl il QU lp 
Fou ii (l I] 4 Il sn " pr De . Fe HULL . Ut {f 
oo Le il 


. A Li D ui ji fl il 


 . qi 


4 
ei . ju eu us (y nu ul “is … a in PAT 


ji 


MIE sh ut 


û li 


ll 


Hp 


A sil run me L ie nt nt 
is 


F HN ii TT qe l 
jo ni sa ne eo En 
fl il pl tr ï ji F ! {l l if}: il ul fl l fl ii ji ai sf ds ï 
gl il 1 ji if . il Le = if ils ii 4h 1 
. u il {lui “a Vi 1 li 


fi ip . . 


Il 
{HART dl AUT ai ES AU 
il qu lis pre een tn 
TH }! AU “qu tnt] jun | 
ae Ut HU il Eu 
te Ki j . no fil 


pal 
HIHI 


oi 


|l 


if 


HETTIOT 
l 


M “han Me pie 04 


til AI mn 


, W 
HAT 4 i ‘ si 
] se "0 [OT ; è "A 
dt il QI DIN e ‘ JRON pe HO 


dr Fou 
TN RU 
TR tt di Ki ul 4! 1 shall nl (à 
À 1 h j ; nm OLA n 4. N | ati 
| ji Suit 2 yil no Hi Mu, S AUS 
_ Hi a s. ge ue a i Hi M 
\ NL a l A. LAURE [? 


{ 


ii HER HALO RU à nos ere il 
PT mnt A | : 


Le pl ju % | il En if! LS lil En “il ll mn sl ji | 
ni Cr ns à De 
a et Hal sn a FLE 


AITu 
l 


a LUS 
“qu: 


| | à IT 
IL TENTE Ï |: " Lo mr ul pi. mi st, 
qu il MU nl Le qu TH Mu 


. à ne 
| ii ni fu al (r | ni Hill lf gl il me 


| ut “ul 
je Pt fi 


if n[fl 


il}! LI vil HU KL NT 
LUS sil 


\ 
TN ' 
LUN 1 M, ‘ 


lus put 
If il,